N Are 2. h a \ ne Lt 4 + ‘ : “Le Se st, à pe 4 P l'E ! ee PEN NO yo LE s| , UE ni 1 TIR mn MAN 0y 1 | 4 PE | A “é à v" qu x y 2 | AMEN in PEUR rer ” Pit Tor 1 \t REVUE D’ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOCGIE REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA Société Française d'Entomologie RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME XXVIIL — 1909 : CAEN IMPRIMERIE ADELINE, G. POISSON er Cie, Successeurs Rue Froide, 16 1909 : kr Le Espèces nouvelles on litigieuses d'Ap/dæ DU HAUT BASSIN DU PARANA Et des Régions contiguës et délimitation d'une nouvelle sous-famille DIPHAGLOSSINÆ (HYM.) Par JUuIV A G'H AL (Suite) —__————_—— Tableau synoptique des Mâles (Suite) 8. Bord apical vrai du segment 6 dorsal (au delà et au dessous de la crête) formant une ligne non interrompue par une ou plusieurs saillies. Segment ventral 4 à bord apical lamelleux, décoloré, glabre, échancré (obcordiforme). Les fascies des segments ventraux 2-3 peu denses aussi longues que le segment suivant. Vertex et partie antérieure du disque du mésonotum à poils dressés noirs, avec quelques uns mêlés aux pâles sur le scutellum. À peine quelques poils noirs sous l'aile antérieure. Aïle d’un hyalin enfermé, étroitement ombrée le long du bord costal. Long. 11; aile, 8 mill. 2 St de Buenos-Aires. 9-xii-00 . . . . 45. quadraia n. sp. Le bord apical vrai angulé au milieu et quelquefois ayant en outre une petite dent par soulèvement du bord latéral de chaque côté. Segment ventral 4 fascié ou frangé. Sous la base de la man- dibule ou une dent triangulaire ou un bouquet de poils à base RTE RO EAN CIE UE PET Ce, ON SATA E RO RES TUE RS 9. La moitié ou le tiers supérieur du mésopleure à poils noirs (Voirntal'esdessus) in" ER hi. pleuralésn..et AL QE AUS Tout au plus quelques poils noirs sous l'aile antérieure. Long, 8-9 ; aile 7-7,25 mill. 2 jt de Buenos-Aires ; ma collection. . 46. pallefacta n. sp. Pas de poils noirs sur les mésopleures ; mais des poils noirs sous la base de la mandibule, sur la moitié basale du chaperon, sur la ligne antérieure du vertex et à la frange postérieure du prototarse 3. Sont rougeûtres : le dessous du funicule, l’écaillette, le bout de tous les tibias, l’éperon du tibia 3, l'entier tarse 1 qui est cilié de blanc en dehors, les articles 3-5 des tibias 2-3, la partie repliée en dessous des segments dorsaux 1-4, le bord apical de la crête anale, Le bord du segment ventral 4 paraît jaune sous sa frange. Le mésonotum et le segment dorsal 6 ont des poils assez courts couchés gris jaunâtre. Le prototarse 2 a de très longs cils blancs en arrière. L'échancrure est en voûte surbaissée, ses angles moindres qu'un droit. Le mésonotum couvert d'une ponctuation dense, assez grosse ; la base du bourrelet du scutellum presque lisse. Long. 12-12,5 ; aile, 9,5 mill. 4 G' de Matto-Grosso (Brésil) ; ma collection. 47. nigribarbis n. sp. 10. Segment 5 dorsal à poils jaunes (à peine quelques petites soies noires). Tarse 1 tout entier testacé, avec la macule ovale du dessous de l’article 2 contre le bord externe. Cette espèce est inter- médiaire entre les deux formes de tarses), le prototarse ayant à peine quelques poils noirs sur la moitié basale de sa tranche externe. Eperons testacé pâle. La base du chaperon marquée par une ligne de longs poils noirs. Vertex à poils noirs ; des poils noirs dressés mêlés sur le mésonotum et le scutellum. Partie inférieure des pleures, sternum et base des pattes à poils noirs ou canescents. Prototarse 3 à base rouge, velu de cannelle en dessous. Fascies 3 4 rousses. Aile hyalin grisätre à bord étroitement ombré. Long., 8,5-9; aile, 7 mill. 1 G' de Buenos-Aires, 7-I1-99; ma collection. 48. inlerjecta n. Sp. Segment dorsal ayant tout au plus une fascie apicale de poils pales; "on font noi f es MAL DOCS LIEN QUENTIN UN RER: 11. Segments dorsaux 2-5, avec une fascie de poils pâles. Eperons postérieurs d’un testacé très pâle. Genoux, bouts des tibias, articles terminaux des tarses et prototarse 3 rougeätres ; 4 ANUS # segments ventraux 2-4 à fascie apicale. Encoche simple, le côté externe de chaque dent prolongé en une carinule jusque près la base du segment. Long., 7,5; aile, 6 mill. 1 ot de Pachitea, Pérou; ma collection . 49. bicarinis n. sp. Segments dorsaux 2-4 avec une fascie de poils blancs. Arti- cles 2-3 du tarse 1 brunâtres, ciliés de blanc en dehors; tous les prototarses à cils noirs. Tous les poils sont noirs ou blancs. Epe- rons postérieurs noirs. Mendoza ; ma collection . . . . . .% Burmeisteri Fr. Segment dorsal 4 sans fascie blanche, tout noir, tout noir. MIDÉRONE DOS MEENNnorS:.0". LES + CRT Re MER CAE TE DA 12. Toutes les pattes entièrement noires, n'ayant de poils pâles que sous la cuisse 1. Crête anale simulant un anus de Forficula. Mendoza macollections MS. or al 0 micinciæ Rire Face antérieure de la cuisse 1, face interne de son tibia et base du prototarse 1, testacées ; le tarse 1 cilié de blanc en dehors. Crète anale assez largement mais peu profondément et irréguliè- rement émarginée. Mendoza : ma collection! 27... Nil tetrazonæ Fr: 13. Face arrière du vertex, dos du tronc et des segments 1-3, et 4 plus ou moins, frange du dessous de la cuisse 1 à poils fauves, les autres noirs. Article 13 des antennes dilaté, obliquement tronqué. Crête anale forficuloïde. Long. 13-13,5 ; aile 9,5 mill. op du,Chili mat collections #20. TR semirale Sichel Segments 4-5-6 dorsaux ayant sur les côtés des poils roux, leurs autres poils moirs; segments ventraux 2-3 à fortes franges testacées. Long. 12-12,5 ; aile 9 mill. 1 of d’Arica, Chili; ma collection . . . . (?rufohirta Fr.) gandibarbis Pérez. Abdomen sans poils fauves ni roux . . . . . . . . 14 14. Articles 2-4 du tarse 1 testacés, ciliés de blanc en dehors, leurs autres poils concolores. Tout le thorax hérissé de poils blanchâtres, op ainsi que les segments dorsaux 1-3, Echancrure de la crête anale transversale au fond, à deux dents obtuses. Long. 10,5 ; aile 8 mil]. 2.0! du Chili; ma collection .: 2: . !::,,. ctnerea®r. l'arsé { noir énentlier MUNIE MEN SAR EEE 45. Arrière du vertex, dos du tronc et des segments dorsaux 1-4, et face postérieure du segment médiaire à poils gris-blanchâtre ou blanc grisätre. Poils longs hérissés blancs sur le chaperon et le scutum nasule. Barbe sous la partie inférieure des tempes l'lan- che. Echancrure de la crête anale en demi-cerele, les deux dents coniques aigues aussi longues en dehors qu’en dedans. Long 10-10,5 ; aile 7,8 mill. Chili ; ma collection. . . . (chilensis Spin.), Saulcyi Guér. Le dos du segment dorsal 4 à poils noirs. La barbe sous les lenipes entiérement noires; 495: 14) 01 CRIE PME SO ANENEERNIS 16. Bout de l’abdomen replié en dessous ; lorsqu'on l’a relevé on voit le segment ventral 4 décoloré jaunâtre avec une forte et large dépression, plus profonde en arrière. Kchancrure de la crête anale semi-circulaire les dents plus longues en dehors qu’en dedans (NOTION AL ICIUESS US) RNCS NT MIE Lucuman«a n. SP. Bout de l'abdomen non replié au dessous; segment ventral 4 noir, non creusé. Segment dorsal 3 à poils noirs. Kchancrure de la crête anale en voute surbaissée, les dents assez courtes, s'élargissant rapidement en dehors. 1 5 de Santa-Cruz Patagonie, au Museum de Paris. patagonica Vach. 17. Segment dorsal 3 ayant seul une frange épaisse apicale d'un blanc jaunûtre. Long., 11-12 mill. GRR EM A M AP ppU Fr) ee ont Eee S'il y a des fascies ou franges apicales, il y en a au moins Dane Le em de PAU © 5, DE DE RARE ER RRTS 18. Tous les prototarses jaune paille, ou blane crême. Le bord externe ou inférieur de la mandibule est dilaté en une expansion lamellaire triangulaire, le côté basal étant én prolongement de la ligbé'basale dela anthhule." AUS LOUER ES POENR Le prototarse ! et en partie le prototarse 3 jaune paille ou blanc crème. Quelques poils bruns mêlés sur le vertex. Base de la man- dibule à duvet blanc. Face antérieure de la cuisse 1 blanchâtre moins le bord supérieur qui est noir, tibia 1 blanchâtre en dessous ; dessous de la frange du tarse 1 à poils noirs un peu plus longs que les blancs. Tarse 2 couvert de poils blanchätres allongés en cils en arrière. Prototarse 3 jaunâtre dans les deux tiers apicaux, à peine plus longuement eilié en avant, les articles suivants déco- lorés. Le dessous des hanches et des trochanters et les segments ventraux 1-3%à longs poils blanc sale ; mucron lamelleux, court, son bout coupé obliquement ; la hancbe offre en dehors du mucron une petite macule de poils très courts rougeûtres. Segments 2-5 à fascies apicales prononcées d'un roux pâle vers la base, s’accen- tuant au segment 5. Crête prolongée, sinuée, arrondie au milieu, plus faiblement sur les côtés. Long., 10,5-12,5 ; aile, 8,30-9,5 mill. 2 SJ, Mendoza, ma collection ... . 50. cariplantis n. sp. ? Peut être variété de M. hieronymi Fr. Le prototarse 3 jamais jaune paille ni blanc crême, pouvant être RO EE RS DE EE A ES D EN Er LS d'a te AUDE 2e MAIRE) 19. Le lobe émis par l'angle apical interne du prototarse 1 et des articles 2 et 3 juste aussi prolongé que le bord extrême de l’article 4. Frange noire en dessous. Macule du segment 2 visible en dessus. Mandibules grandes, rouges au bout, à 4 dents, leur expansion ayant sa base sillonnée et échancrée au bout du sillon. Hanche antérieure rouge à mucron spiniforme noir ; hanche 2 moins longuement et fortement mucronée; cuisse 3 avec une petite dent vers le milieu de la tranche inférieure, sa tranche supérieure bossue au milieu. Segment ventral 4 à bord nu, sca- rieux, déprimé au milieu, la dépression ayant sa ligne médiane soulevée, cariniforme. Anus échancré. Aile bronzée à nervures rougeûtres. Pattes en majeure partie rougeàtres. Long., 13 ; aile, 9 mill. 1 Gt de la Guyane française ; ma collection (lobttarsis Sm. ?) | 51. sexies n. sp. ? L'angle apical interne du prototarse' 1 n’est pas prolongé jus- ca boue ele OS ENS AT EVROPINRAO 20. Expansion triangulaire de la mandibule séparée au bout apical du bord externe de la mandibule, par suite prolongée en EN AD + dent ; il en résulte que la mandibule, vue, par dessous, apparaît fourchue au bout. Crête anale à échancrure irrégulière, avec de chaque côté plus ou moins de crénelures irrégulières, Segment 6 dorsal et la base du 5 sans poils pâles; fascies apicales 2-5 bien marquées, régulières, blanchâtres. Sternum, dessous des hanches et des cuisses et base du ventre à longs poils blancs; segment ventral 4 nu, noir. Cuisses et tibias 2-3 noirs, ainsi que le dessus du tibia 1 ; funicule rouge. Long. 11,5;:'aile, mn CON EE RC EME 1 de Chihuahua, Mexique; ma collection. La © qui paraît lui appartenir a tous les poils blanc sale. Expansion triangulaire soûs la mandibule, ayant son extrémité apicale non séparée du bord de la mandibule. (Base -du segment dorsal 5 à poils roux ou fauves). Encoche anale simple . . 21 21. L'expansion est graduellement rétrécie jusqu’au bout qui est aigu et se joint au bord externe de la mandibule en ligne droite. Dessus du tibia 1 rouge. .:. . -. .. … + : eburnetpesVach. L'expansion se rétrécit moins, et son bout est tronqué et rejoint le bord externe par une ligne rentrante. Dessus du tibia 1 noir à bout rouge. Frange du tarse 1 blanche, quelquefois avec des poils noirs en dessous. Cuisse ? dilatée, sa face antérieure creusée dans sa moitié apicale. Les segments dorsaux fasciés de roux, avec plus ou moins de poils roux sur la base des segments. . . . . 22 22. Article 13 des antennes dilaté arrondi. Le bord interne du prototarse 1 se dilatant vers le bout pour porter la projection apicale de l'angle apical interne. L'article 2 plus dilaté en dedans de la carinule longitudinale. La cuisse 2 moins dilatée, l'excavation apicale en partie longuement velue. Tarses jaune paille. Dos des segments basaux de l'abdomen moins velus. Mucron coxal long, aigu. Long., 10-11 ; aile, 7,7 mill. 1 jt de Rio Rd do Sul, Brésil ; ma collection. 53. lentifera n. sp. Article 13 des antennes non dilaté. Le bord interne du proto- tarse À en ligne droite plutôt rentrant que dilaté, son appendice terminal petit. L'article 2 de ce tarse non dilaté, à carinule indis- tincte. Ce tarse est moins jaune paille. L'excavation de la cuisse 2 glabre. Mucron coxal plus court, obtus. Long., 10-11 ; aile, 7,7-8 mill. 2. 4. 2 SJ! de Goyaz, Brésil ; ma collection. . 54. rectipalma n. sp. 23. Le prototarse 1 jaune paille ou blanc crême . . . . 24 Me’piolotarse MlranmeR tre LA. ET AU Lu Le ARMES 24. Crête anale à dents ou épines régulières ou irrégulières, avec CHAN ÉNCOGNeCEN ral NT ARR ER EN MC a 0 TE ICE 25 Crête anale sans crénelures ni épines de chaque côté de l’echan- DOUCE DA LOMME CAN QE PR EDEN SERIES ÉNNE TAN 25. Toutes les cuisses et tibias rougeûtres, La base des cuisses 2-3, la base et le bout des tibias 2-3 noirs, tarse 3 entièrement noir, les tarses 2-3 sans cils longs. Eperons postérieurs bruns. Segments dorsaux 5-6 sans fascie ni poils pâles. Bord inférieur de la mandi- bule angulé au milieu. Article 13 un peu dilaté en dessus. Proto- tarse 1 et les deux articles suivants avec leur angle apical interne prolongé enttriangle. Frange blanche, les poils de dessous roux au bout. Hanche et mucron noirs, le mucron aigu ayants en avant et un peu en dehors de sa base un petit bouquet de poils roux, le reste de la hanche glabre. Quelques poils noirs sous l'aile anté- rieure. Segments ventraux brillants à ponctuation assez grosse. Crête anale assez profondément sinuée au milieu, ayant de chaque côté de 3 à 4 dents ou épines peu régulières. Aïle hyalin grisâtre à nervures brunes. La frange sous le trochanter 1 blanche, sous la cuisse 1 testacée, puis blanche. Long. 11 ; aile, 8 mill. 1 © de Urubamba, Pérou ; ma collection. 55. curtipilis n. sp. Cuissose tibia 2 3 noOIrere. Ve LEP EN RETRO ES 26. Crète du segment 6 transversale, assez régulièrement garnie FLEUR ETC OS RS A PRES VAET EE ES Pr TA A La crête anale ayant son bord apical plus ou moins arrondi, les dents ou épines extérieures non autant projetées en arrière que les DÉC RTION SO AM A OU, AURA QU NE RE IE ARS RON EINE S AN .. 27. La partie dorsale du segment 6 limitée de chaque côté par une carène tranchante qui remonte vers la base du segment; au milieu de cette base un tubercule allongé. Mandibule à moitié basale de son bord externe dilatée en une large dent triangulaire dont la surface est repliée en dessous. Prototarse 1 jaune paille, large, son bord interne dilaté soulevé et prolongé en lobe qui passe sur la surface de l’article 2 ; la lame formant la surface inférieure de SF IQ 2 la moitié interne n'est pas prolongée et est bordée de petits cils noirs. Les articles 2 et 3 de ce tarse sont de même couleur, aussi larges, mais non dédoublés et sont maculés de noir en dessous. La frange externe blanche à bout rougeätre. Mucron coxal long, relativement grêle, à bout un peu renflé. Les cils sous la cuisse ! sont'hlanchâtres, mais noirs sous son trochanter. Cuisse 2 angulée dentée au milieu; tarse 2 sans longs cils en arrière. Segments dorsaux 5-6 à courts poils noirs. La base de l'abdomen paraissant plus où moins garnie de poils blancs. Eperon postérieur interne hyalin. Aïle hyalin bronzé à nervures brunes. Long. 12; aile 8.5 mill. 1 S! de Mendoza ; ma collection . . . . 56. dentipes n. sp. Pas de carène longitudinale sur les cotés du segment 6. La hanche au pied du mucron à poils roux vif. Le prototarse À à chitine supérieure non soulevée, à angle apical interne tout au plus un peu prolongé aigu. Poils des mésopleures, sous les cuisses et sur les tibias 2-3 noirs. Frange sous la moitié basale de la cuisse 1 blonde, blanche sous la moitié apicale et sous le trochanter. Long., 10,5 ; aile, 7,3 mill. Plusieurs de Mendoza ; ma collection . . . Jensent Fr. 28. Les mésopleures, la face anale du segment médiaire et les poils sous les cuisses 2-3 noirs (Voir ci-dessus n° 15) vagata n. sp. Poils noirs nuls ou très rares, n’existant d'une manière habituelle que sur le disque du segment 5 dorsal. . 92 29. Echancrure médiane profonde, en voûte, les pieds de la voûte formant deux épines plus fortes et plus longues que les deux ou trois latérales qui sont petites. Mandibule à peine angulée vers le milieu du bord externe. Mucron court, arqué en avant, avec un bouquet de poils roux un peu en dehors de sa base. Prototarse 1 avec son angle apical interne prolongé en pointe, tout son bord interne à petits poils noirâtres ; l’article 2 semblable ; la frange externe blanc roussâtre au bout. La frange sous le trochanter 1 blanche, sous la cuisse 1 roux pâle. Le tarse 2 a ses articles rougeñtres brièvement ciliés. {perons postérieurs noiràâtres. Seg- ments dorsaux 5-6 sans fascie ni-poils pàles. Long, 10 ; aile, 7,5 mill. 2 « de Buenos-Aires ; ma collection . . 57. suspecta n. Sp. » — 13 — Les deux dents médianes à peine plus longues et plus fortes que les latérales, l'encoche médiane ou peu profonde ou irrégulière. 30 Long., 6,5 ; aile, 5 mill. 30. Quatre courtes épines à la crête, dont une ou deux médianes pouvant être irrégulièrement doublées, Le prototarse 1 pouvant être rougeûtre, ayant son bout obliquement tronqué; la frange externe à peine plus longue que la largeur du prototarse, la face antérieure de la cuisse ayant ses deux bords et une demi-ligne basale noirs, face postérieure de la cuisse ayant son tiers apical noir ; tarse ? noir. Segment dorsal 5 avec une petite fascie au bout, son disque garni de petites soies noires dressées. Prototarse 1 plus rougeàtre.- 1 Gt de Buenos-Aires ; ma collection. (Voir n° 34 ci-dessus). . pamperella n. sp. ON ON | 31. Articles 2-5 du tarse 2 rouges ; la tranche inférieure de la cuisse 1 n’est bordée de noir que dans sa moitié basale ; postérieu- rement sa moitié apicale est testacée. Long., 8,5-9 mill. 1 de Buenos-Aires ; ma collection. (Voir n° 32 ci-dessus). pampeana n. Sp. Tarse 2 noir; cuisse 1 ayant sa face postérieure noire dans la moitié apicale et par suite sa face antérieure est bordée de noir jusqu'au bout. 2 de Mendoza; ma collection. (Voir ci-dessus n° 33 pour Da CN AR PP QE OT ET CE A RPC AGE SAR ME VER Ces trois espèces sont difficiles à distinguer, comme leurs 9. 32. Tarse 3 rouge. Fascies 2-4 jaunes . .,. . . . . 933 PSN TO EE QU DD NN NE LL NL OA ci Le SR 33. Frange interne du tarse 1 plus longue et plus blanche que la frange externe. Trochanter 1 ayant en arrière une expansion lamelliforme. Prototarse 3 presque aussi longuement cilié en arrière qu'en avant, chaque frange aussi longue que la postérieure du prototarse 2. L'expansion de la base de la mandibule a son angle (lorsque les mandibules sont croisées), plus éloigné de la lame du bas des tempes, et bi-denticulé par suite d’une encoche ; la crête anale n'offre qu'un faible sinus surmonté par une fossette. Le prototarse 1 a son angle apical interne prolongé en un lobe qui n'atteint pas le bout de l'article 2 ; les deux suivants ont le , — 14 — même lobe très court et sont parcourus sur leur ligne médiane par une moulure binéaire. Les segments 5-6 dorsaux, couverts de pubescence grise, plus ou moins semée de soies noires. Le bord du segment 5 est décoloré, sans poils noirs. Long., 12,5 ; aile, 9 mill. 1 S'de Jatahy (Goyaz); ma collection. . 58. flabellata n. sp. Le bord interne du tarse 1 n'ayant que les très petits cils ordi- naires. Trochanter 1 inerme. Prototarse 3 n'ayant que de très courtes franges. L'angle basal de l'expansion de la mandibule est appliqué sur le bas de la tempe, caché dans les poils, et ces dernières n’offrent pas une large lame saillante. La crête anale a son fond large, presque transverse. Le prototarse 1 est tronqué obliquement au bout, son angle apical interne très aigu, ne dépassant pas le milieu de l'article suivant. La saillie médiane des articles 2 et suivants n’est sensible sous forme de petit tubercule qu'au bout de chaque article. La moitié apicale du segment 5 et le dos du segment 6 à poils noirs. L'éperon du tibia 1 est un peu élargi et très noir au bout. Long., 11-11,5; aile, 8 mill. 7 4 gt du Brésil (Goyaz ?) ; ma collection . 59. clavispinis n. sp. 34. Le segment dorsal 5 sans fascie ni frange pale. La face antérieure du trochanter 1 en majeure partie itestacé. Le bout des tibias 1-2 en dessus rougeûtre. Poils sous le prototarse 3 cannelle ; la frange antérieure blanche et longue. Frange externe du tarse blonde, couverte de poils blancs sur sa base: un bouquet blond sous le milieu du bord externe de la mandibule. Article 13 des antennes dilaté. Long., 10,5 ; aile, 7,5. 3 ot de Mendoza ; ma collection. . . 60. érochantina n. sp. Le segment dorsal 5 avec au moins une fascie ou une frange apicale de poils pales. it le. AUTRE ANS RER ESS RE 35. La dépression apicale du segment 5, occupée par une fascie blanchâtre assez étroite, la grande partie basale offrant (comme aussi sur le segment 4) des sois noires dressées. A peine quelques soies brunes mêlées sur le vertex et quelques petits poils noirs dressés sur le milieu de la face externe du tibia 3. Eperons posté- rieurs brun foncé. Long., 10,5 ; aile, 7,5 mill, Chili : malcollection. 4 M 40, MESSE CR Mb ER DER IS EN s "1" Une frange d’un roux vifcouvrant la moitié apicale du segment5 et dépassant le bord en arrière. Des poils nombreux noirs dressés sur le vertex, moins nombreux sur le front, et encore moins nombreux sur le mésonotum. Sous le prototarse 3 les poils sont roux pâle. Eperon du tibia 3 testacé. La face antérieure de la cuisse 1 a sur la ligne médiane de son tiers basal une ligne noire qui rejoint le bord inférieur. Long., 12,5 ; aile, 9 mill. 1 St du Pérou ; ma collection . . . . . ? Staudingeri Fr. Les poils du bord apical du segment 5 jauâtres ou blanchâtres. Longueur 12-13. L'article 2 du tarse 1 maculé comme à l'ordinaire. Des poils fauves sur le dos du segment 5 presque jusqu’à la base. Sous le prototarse 3 les poils sont d'nn fauve pâle. Mucron coxal court, rouge au bout. Æa cuisse 1 ayant la face antérieure jaune, avec tout au plus trace de la ligne noire sur sa base, et sans que cette trace atteigne le bord inférieur. Eperon du tibia 3 rougeàûtre. Long., 12-13 ; aile, 8 mill. Buenos-Aires ; ma collection. . . . . Gl. éributa n. sp. Les poils du bord apical du segment 5 jaunâtres. Longueur 10 mill. L'article 2 du tarse À immaculé en dessous (Voir ei-dessous PERL CSA AE RE A ET RARE LE PAT ET Es M 36. Crête anale plus ou moins denticulée, pouvantavoir au centre un sinus, mais toujours au moins deux dents ou épines d'un côté du SENS SE VO RIRE Fate Aa Et Ne SU ROUES SEEN 2e Crête anale entière ou plus ou moins sinuée ou échancrée au milieu ; il n'y a de chaque côté du sinus que la dent contiguë. 38 37. La chitine supérieure du prototarse 1 soulevée et libre du côté interne, avec sa moitié interne prolongée en lobe oblique aussi long que jusqu'au bout de l’article 2 ; celui-ci obcodiforme, le suivant de même forme mais plus étroit, le quatrième cylindracé. Une ligne noire court le long du bord externe des articles 1 à 3 à la naissance de la frange qui est rougeàtre. En avant du mucron coxal qui est aigu existe un tout petit tubercule aigu. Le reste des pattes au moins en partie rouge ; le prototarse 3 paraissant être toujours rouge; l’éperon postérieur rougeûtre. Les segments dorsaux 2-5 avec une étroite fascie de poils blanes. Article 13 de l'antenne un peu dilaté. Crête anale à 5-6 dents plus ou moins régulières, l’extérieure émettant une carinule dirigée vers la base. Long., 11; aile, 7,5 mill. 2 t de Mendoza ; ma collection . . . . rhinoceros Gt Fr. Il n’est pas clair pour moi si le vrai S de M. rhinoceros Fr. (je ne {trouve aucun caractère pour distinguer la Q® de M. cornuta Sm.), est celui-ci que lui attribue M. Friese, ou M. dentipes, ci-dessus décrit ; je pencherais pour cette dernière hypothèse auquel cas M. dentipes deviendrait M. cornuta. La chitine supérieure non soulevée. La crête anale comme tri-sinuée, paraissant n'avoir que quatre épines, souvent plus ou moins géminées. Long., 6,5-7 mill. (voir ci-dessus). . . . pamperella n. sp. 38. La frange externe du prototarse 1, l'externe du prototarse 2, et l’interne du prototarse 3 à poils noirs ; la frange postérieure des articles 2 et 3 des tarses 2 et 3 à poils blancs. Segments dorsaux 9-6 sans poils pâles (@ voir ci-dessus n° 16) . ., marcida n. sp. La frange externe du prototarse 1 n’est pas noire en dessus, pouvant avoir des poils noirs un peu plus longs en dessous . 39 39. Une ligne de poils noirs sur la limite du chaperon et du scutum nasale, où toute la base du chaperon à poils noirs. . 40 Pas de poils noirs sous les antennes. . . . . . . . 43 40. Prototarse 1 longuement prolongé en lobe, à l’angle apical ID TAG SN ALU CEROART QU (FAUNE CU ARE PAUSE SERPENT Prbfôtarse 1 simple, Assez 60 NU QUE FL RL NON 41. Barbe sous la mandibule noire, au moins à la base des poils. Mésopleures et sternum à longs poils blanchâtres. Franges externes du prototarse 1 et du prototarse 2 à poils blancs, la dernière moins dense mais plus longue. Poils sous le prototarse 3 roux brunâtre, un peu plus longs sur la tranche externe que sur la tranche interne. j £ Long., 12-13 mill. (Voir ci-dessus n° 47). . nigribarbis n. sp. Barbe de la mandibule pèle ; moitié inférieure des mésopleures et sternum à poils noirs. Prototarse 1 ayant son angle apical interne prolongé, aigu. Frange externe du tibia 2 moins longue et moins blanche ; les cils de ia tranche interne du prototarse 3 assez longs, ceux de la tranche externe très courts. Segment dorsal 5 vêtu de jaune (Voir ci-dessus n° 48). . . +. interjecta n. Sp. 2 42. Prototarse 2 jaune paille, attaché par un coin au tibia ; l’article 5 du tarse très long. Tranche inférieure (intérieure) du tibia 3 prolongée en une épine noire qui tranche avec l’éperon blanchâtre contigu. Lobes des articles 1 et 2 du tarse 1 presque aigus; le premier ayant sa tranche interne à cils courts brunâtres ; l’article premier strié de noir en long au milieu. Tranche inférieure de la cuisse 3 très dilatée-arrondie. Mucron très long. Crête anale à peine sinuée (Voir ci-dessus n° 25). Long., 14 mill. 1 ot du Pérou ; ma collection . . . . . scapularis n. sp. Prototarse 2 rougeûtre, normal. Lobe du prototarse 1 arrondi au bout, concave en dessous, à cils internes concolores ; l’article 2 non lobé. Tranche inférieure de la cuisse 3 avec une petile dent après le milieu. Crête anale profondément sinuée. Long., 9,5 mill. Bahia, Goyaz, Brésil. 2 GT; ma collection . . ‘curvipes Sm. 43. Le bord antérieur de l'aile largement teint de noir à reflet violacé. Cuisse et tibia 1 rouges ; cuisses et tibias 2-3 plus ou moins teintés de rougeñtre. Le lobe apical interne du prototarse 1 presque aussi long que la partie basale. Segments ventraux 2-4 à fascies étroites très blanches (Voir ci-dessus n° 10). . . ténfecta n. sp. Aile à peine ombrée le long du bord antérieur. L'article 2 du tarse À sans macule en dessous ; la frange rousse. Le tiers apical du tibia 1 rouge. La frange postérieure du prototarse 2 très longue, pâle, mais dorée à la base ; la frange du bord interne du prototarse 3 à poils blancs rares, mais plus longs que la largeur de l’article. Vertex à poils longs noirs, mais ayant ceux du bord postérieur blanes. Ne pas le confondre avec M. fributa, ci-dessus. Long., 10; aile, 7,5 mill. 2 do de Buenos-Aires ; ma collection . . : 62. una n. sp. Recue d'Entomologie. — Janvier 1909. 2 ANTHOPHORINZÆ A. Anthophoræ G. Anthophora Latr. A. dorsalis ® n. sp. Noire à poils noirs, le dos du tronc y compris le calus huméral à poils roux, quelques poils sur les côtés du chaperon, sur le labre et sur le bout des quatres tibias antérieurs plus ou moins pâles. Ailes hyalin bronzé à nervures noires. Long., 13,5-14; aïle, 10,5 mill. 1 ® de Callanga, Pérou ; ma collection. B. Melitomæ G. Meiïitoma Latr., S. F. et Serv., Encycl. méll., X, 1825, p. 529. (Type Melitoma englossoides S. F. et Serv., loc. cit.). Tableau des Sous-Genres Cellule cubitale 2 presque aussi grande que chacune des deux autres, recevant la nervure récurrente entre son milieu et le bout, plus près du milieu. Point de naissance de la nervure récurrente 1 presque aussi rapproché de la base de l'aile que le point de nais- sance de la nervure cubilale. Brosse © presque nulle à la base et le long du milieu du tibia, plus développée sur le tarse 3; éperons du tibia 3 forts et crochus du bout . . 3. Æmphor Patton, 1870. Est peut-être le même que Péilothriæ Sm., 1853. Cellule cubitale 2 très sensiblement plus petite, souvent beau- coup plus petite que chacune des autres; celles-ci pouvant être Sr HE égales entre elles ou plus grandes l’une que l'autre. La cellule cubitale 2 recevant la nervure récurrente 1 dans l’angle externe ou près de l'angle externe, en tous cas plus près de cet angle que de son milieu. Point de naissance de la nervure récurrente 1 pas plus rapproché ou moins rapproché de la base de l'aile que le milieu de la cellule cubitale 1 pris sur la nervure cubitale. Brosse © ou semblable ou plus épaisse ; crochets du tibia 3 des CHMONS OL ENONTOUpEL CHACUN MEANS FAN LU SA 2. Abdomen non velu, tout au plus duveteux (avec quelquefois des fascies apicales de poils pales sur les segments médians) et avec la frange anale Q paraissant d'autant plus épaisse et plus longue. Brosse ® peu dense, à poils longs hérissés divergents, plus fournie sur le prototarse 3 (à peu près comme chez Æmphor Patton). Tibia 3 des S duveteux, laissant toujours transparaitre la couleur duiéeumente., Lu Mu Lt 2 Mehtoma. SF: ellServ: 218629 (Eniechmia Patton 1879; Meliphila Schrotitky (partim) 1902; Dipeclia Kriese (partim, 1906). Abdomen couvert de poils plus longs et plus denses, et par suite la frange anale © ne paraissant ni plus longue ni plus épaisse que sur les segments précédents. Brosse © bien garnie depuis la base, entourant la patella, cachant le tégument du tibia, plutôt couchée et se prolongeant sur le prototarse 3, sans qu'il y ait entre le tarse et le tibia solution de continuité villeuse. Le tibia 3 des o” caché par les poils. Pelage en règle générale pale et plus ou moins concolore. . . .. . . 2. Ancyloscelis (Latr.), Haliday 1856 (Diadasia Patton 1879) DESCRIPTION DES ESPÈCES S. G. Melitoma strict. sensu M. filitarsis Vach. o (Rec. d'Ent., Caen, 1904) Noir, le funicule ordinairement brunûtre en dessous, tibia 3 et tous les tarses plus ou moins rougeûtres. Les segments dorsaux avec la dépression apicale jaunâtre, cette partie jaune plus large au milieu ; le bord des segments ventraux également jaunâtre. La tête à poils gris-blanchâtre, épais, plus longs sur le tronc et à nuance fauve roussâtre sur le mésonotum. Dos de l'abdomen pres- TE one que couvert de poils couchés fauves voilant à peine Ja couleur du tégument, un peu plus longs au bout des segments ventraux médians. Les exemplaires de la région méridionale ou alpine ont le pelage de l’abdomen un peu plus épais, mais laissant transpa- raître la couleur plus claire du bout des segments. Patella du tibia 3 rougeûtre. Poils des pattes semblables tirant au roux doré sous les tarses. Eperons testacé pàle. Ailes cristallines à nervures brun clair, plus foncées vers la base, à cellules 1 et 3 paraissant égales, la cellule cubitale 2 ayant sa nervure transversale externe perpendiculairesur la nervure cubitale de sa nervure transversale interne très peu penchée vers l’autre, la nervure récurrente 1 aboutissant près de l'angle externe de la cel- lule ceubitale 2 et pouvant être incidente. Cellule médiane ou plus iongue, ou ayant une tendance à être plus longue que la cellule sous- médiane. Ecusson lisse presque imponctué ; espace cordiforme moins brillant et non tout à fait lisse. © Frange anale très dense de poils du segment 6 roux vif. Brosse fauve à teinte rousse, à poils dressés, ceux des deux arêtes plus longs. Article 3 des antennes une fois et quart aussi long que 4 Long., 9 ; aile 7,5 mill. © (? nigriceps Friese, 1906). Cuisse 3 un peu renflée en olive; tibia 3 en massue, ses poils courts, clairsemés, couchés, ne cachant pas la couleur rougeâtre du tégument. Prototarse 3 courbé, étroit sur ses deux diamètres, un peu plus étroit dans le tiers basal, un peu épaissi sur le liers apical de l'arête concave, à poils n'excédant pas en longueur, ou excédant à peine sa plus grande épaisseur; prototarse 2 grêle, un peu courbé, ayant en arrière une frange de poils à peine plus longs que sa largeur. Pygidium avec une fine carinule noire et glabre, le bout du segment à petits poils roux. Segment ventral 6 noir, glabre, lisse, ayant au milieu un sillon à bords vifs et parallèles. Long., 8,5; aile, 7,5 mill. 1 @ et 1 ©” des bords du Paranàä, province de Corrientes (E. R. Wagner) ; Musée de Paris; 1 de Tucuman (Baer) et @ et © de Mendoza (Joergensen) dans ma collection. S. G. Ancyloscelis A. turmalis © o”’ Vachal, 1904. En décrivant la ® de cette LION ” espèce, j'ai omis de mentionner le liseré jaune à la base du bord interne de la mandibule. 1 © de Santiago del Estero (E. R. Wagner) ; Museum de Paris ; 1 © et 1 © de Tucuman (Baer), ma collection. J'ai déjà dit que si le type d'A. ursinus © Hal. avait une dent au milieu de l’arête inférieure du prototarse 3, il serait iden- tique à À. éurmalis, et que son nom aurait la priorité. A. specularis n. sp. o” Noir, richement vêtu de fauve, passant au roux entre les an- tennes, sur le dos du tronc, et sur le dos des segments ; les poils au bord apical desdits segments plus pàles. Pattes garnies de poils fauve pâle, ou gris-jaunâtre assez longs. Le bout des prototarses et les 4 articles suivants jaunâtres. Aile hyaline à nervures brunes, à nœud costal testacé : la ner- vure récurrente 1 aboutit dans le dernier quart de la cellule eubi- tale 2; cellule médiane un peu plus longue que la sous-médiane. Le milieu du bord apical des segments ventraux 2-5 lisse, brillant, gla- bre, rougeâtre, tranchant par sa couleur, sa surface lisse et l'absence de villosité sur le reste de la surface desdits segments ventraux, et même sur les tiers latéraux du bord apical. Long., 6,5-7 ; aile, 6 mill. Pourrait être le 7 de A. separata (Teleutemnesta separata), Holmb. 1 ©” du Chaco de Santiago del Estero, rio Salado (E. R. Wagner), au Museum de Paris. A. separata Holmb. (Teleutemnesta separata Holmb., 1903). 2 ®, l'une du Chaco de Santiago de l'Estero, rio Salado, et l'autre du Chaco de Santa-Fé, rio de las Garzas (E. R. Wagner), au Museum de Paris. À. humilis © Vachal, 1904. La © ne diffère de À. separata Holmb, que par la taille un peu plus petite, la teinte plus grise et moins fauve de la vestiture. L'on L'aire pygidiale de À. separata est plus sculplée, plus bombée, assez fortement rebordée sur les côtés du bout et au bout. Celle de A. humuilis est non, ou à peine sculptée, plus aplatie, sans rebord apparent. , La cellule cubitale 2 d'A. Aunulis est régulièrement trapézoïdale, allongée le long de la nervure cubitale, les deux nervures trans- verso-cubitales également penchées l’une vers l’autre. A. separala ® ; long., 7-7,5 ; aile, 6 mill. A. humilis @ ; long., 6, 5-7 ; aile, 5-5, 5 mill, M. Friese indique que le ©” de son A. minuta (Flora og frrna, 1908, p 52), qui me paraît identique à À. humilis, a le segment ventral 6-caréné. Sur les ex. d'A. Aumilis Vach., de la même ré- gion, cette carène est obsolète et n'existe en tous cas que sur l'extrême base, par suite ordinairement cachée sous le segment précédent. Le bord apical entier des segments ventraux médians est aussi lisse et aussi décoloré vers les côtés de l'abdomen qu'au milieu. A. humilis ©” ; long., 6-6, 25 ; aile, 5-5, 5 mill. ® et ©”, Chaco de Santiago del Estero, rio Salado, et ©” de Gran Chaco, rio Tapenaga (E. 2. Wagner), au Museum de Paris ; ©” de Tucsuman (Beer) et & et Ÿ de Mendoza (Joergensen), ma collection. A. Pereyræ © ©! Holmb. (Leptometri& Pereyræ WHolmberg, 1903 ; Ancyloscelis Girardi Vachal, 1904; Ancyloscelis clypeuris Kriese, 1906). ® et © du Chaco de Santiago del Estero (£. R. Wagner), au Mus. de Paris, © de Tucuman (Buer:) et 9 S de Mendoza (Joer- gensen), ma coll. A. chilensis Spin. (Anthophora chilensis Spin., 1851). Cette espèce a l’espace cordiforme presque mat, la cellule cubi- tale 3 plus longue que 1; le mésonotum assez grossement mais peu profondément chez la ©, assez finement ponctué chez le o”. Le o” se distingue par son chaperon ordinairement ou tout jaune ou maculé de jaune, ses tarses ordinairement testacés avec la base MEN FRERE » : du prototarse 3 obscurcie ; son tibia postérieur en massue, longue- ment et presque densément velu de gris. J'ai eu sous les yeux de nombreux ©”, tous rapportés par Gay qui se trouvent dans la col- lection Sichel et dans ma collection, et je n'ai pas pu distinguer sous le pelage abondant que le labre fût coloré de pâle. Un exem- plaire de Gay a même le chaperon et les prototarses noirs (Var. nigricutis m.). Spinola a dû voir l'exemplaire unique de l'espèce suivante. À. ruficruris Oo” n. sp. Noir, les articles 3-13 du funicule (les derniers rembrunis en dessus, l’écaillette, le bout des cuisses, tous les tibias et tous les tarses, et le bord apical des segments dorsaux testacés. Sont jau- nes : la base de la mandibul& le chaperon, lelabre. Poils de l'avant corps gris, du dessus de l'abdomen un peu teintés de jaunâtre, des pattes blancs. Mésonotum et scutellum très finement pointil- lés ; espace cordiforme lisse, brillant. Tibia 3 en massue, peu velu, sans trace de patella ; la cuisse antérieure en dessous et le prototarse 1 aussi en dessous plus lon- guement frangés. Aile hyaline à nervures brunes ; cellule cubitale 3 à peu près aussi longue que 1; nervure radiale ayant sa partie libre (au-delà de la nervure transverso-cubitale 3) plus courte que la partie contiguë aux cellules cubitales. Vertex très large d’un œil à l’autre. Long. 7, 5; aile, 6 mill. 1 © du Chili (Gay), du Museum de Paris. S.-G. Emphor Patton E. fructifer Holmberg (Teleutemnesta fructifer $ Holmberg) ©”. Sont noirs: les poils du vertex, du calus huméral, d'une fascie vague entre les ailes, d'une ligne transversale surle seutellum, de la première paire de pattes, de toutes les cuisses, du segment 7 dorsal, du milieu du segment 5 ventral et de l’entier segment 6 ventral. Sont orangés les poils des fascies apicales, des segments 2-6 dorsaux et 2 4 ventraux et les côtés de ]a frange du segment 5 ventral. Eperons noirs. Long., 10 11 ; aile, 9 mill. 1 ©" de la République Argentine (/. Kunckel); Museum de Paris. è E. tricolor Friese ® de Santiago de l’Estero, rio Salado. E. bifax © o’ n. sp. Noir ; dos du tronc et segments dorsaux 1-2 à poils blanchätres. Les pattes, les segments dorsaux trois et suivants et les segments ventraux à poils noirs. Aïles d’un hyalin gris sale. Kperons noirs. ® I'ace à poils noirs, ceux du bord du vertex et du calus huméral blancs. Chaperon luisant à points espacés. T Poils de la face et des mésopleures blancs. Chaperon à points très denses. ® long., 11, 5-12 ; aïle, 9, 5 mill. ©” long., 13-14 ; aile, 11 mil]. Un couple de Tucuman (République Argentine), dans ma collec- tion, des chasses de M. Baer. EUCERZÆ Macrocera mirabilis 5 Sm. Noir, la moitié basale de la mandibule, tous les tibias et les 4 cuisses postérieures jaunâtres. Dessous du funicule, éperons, et les 4 derniers articles de tous les tarses testacés. Face sur la base du chaperon avec quelques poils noirâtres, le » — 95 — reste la tête, la poitrine, le dessous des cuisses, les segments ven- traux à poils blanchâtres; dos du tronc à poils fanves-roux. La frange postérieure de tous les tarses ; le dessous du prototarse 3, la frange postérieure du tibia 2, la base de la brosse à poils noirs ou noirâtres. Segments dorsaux 2-6, avec une fascie basale de poils blanchâtres, et une fascie apicale étroite, de poils semblables aux segments 4-5, celle du segment 4 souvent plus ou moins caduque. Poils de la poitrine et franges des segments ventraux blanchâtres. Ailes d’un hyalin enfumé, à nervures brunes, la cellule cubi- tale 2 un peu rétrécie sur la nervure radiale, recevant la nervure récurrente dans son angle externe. Tête allongée, yeux saillants, en haut, chaperon prolongé d'aumoins sa moitié au-delà du niveau de l'extrémité inférieure des yeux, espace oculo-mandibulaire plus long que la moitié de la largeur de la mandibule. Chaperon chargé de deux fines lignes ge rejoignant en ogive du bord du seu- tum nasale; tégument du chaperon entre ces deux lignes un peu saillantes d'un rouge obscur. ® Long., 12, 5-13 ; aile, 8, 5-9 mill, 2 ® et 1 C de Colonia Hansa (Brésil mérid.) ; ma collection. CENTRES G. Tetrapedia KI. Groupe A Patella © petite ou obsolète ; aire pygidiale © large à la base, mais très rétrécie au bout. Abdomen allongé, trone conique ; éperons quelquefois non pectinés dans les petites espèces. T. rubicans © n. sp. Tégument en général noir ; sont rougeûtres la base du labre et du chaperon, le scutum nasale, les orbites internes, les tempes, les trois articles basaux des antennes, le pronotum et le calus huméral, ÉVAANE le scutellum, le postscutellum, une macule du mésopleure,les pattes y compris les hanches de la première paire, la base du segment 1, les dépressions apicales des segments 2-5 ; sont jaunes environ la moitié apicale du chaperon et la base des mandibules Tous les poils sont ferrugineux ou fauves, ceux du das du tronc et du segment médiaire courts serrés. Les poils du bout de l'abdomen et des franges ventrales sont longs roux-doré. Ailes hyalines à nervures miel, La nervure récurrente { aboutit vers le milieu de la cellule cubitale 2, la nervure récurrente 2 un peu après le milieu de la cellule cubitale 3. Le chaperon et le scutum nasale sont lisses à ponctuation faible, éparse ; le mésonotum à points moyens assez denses, les mésopleures à ponctuation faible et éparse. Long., 10-10, 5 ; aile, 8,25 mill. 1 ® de la Guyane française ; ma collection. T. lacteipennis © n. sp. Noir ; sont lestacés: le milieu du chaperon, le dessous du funicule, l’écaillette, les pattes y compris la hanche antérieure ; sont jaunes : la base de la mandibule, le labre, les côtés du chaperon, le sceutum nasale, l'orbite interne jusque un peu au-dessus de l'insertion des antennes, le scape en dessous, une ligne sous l’ocelle antérieur, l'orbite postérieure, le pronotum et le calus, 4 lignes sur le mésonotum (ces deux derniers veloutés d'un duvet cannelle), deux macules mésopleurales, quelquefois une macule sur l’hypermétapleure vrai et aussi sur le haut du flanc du segment médiaire, la base du segment dorsal 1, le segment 6 dorsal, une macule latérale aux segments 2-3 (et peut être aux suivants). Tous les poils exceptés ceux de la brosse (et quelques uns qui représentent la brosse sur le tibia 2 et son protolarse) qui sont noirs, jaunes ou fauve-doré, y compris ceux du bout des Libias et du prototarse 3 et du dessous d'eux. Aile hyaline ayant une teinte laiteuse dans sa moitié apicale. Kperons blancs paraissant non pectinés. Le S est semblable, mais il n’a sur le tibia 3 que peu de poils noirs, le prototarse 3 est noir, bombé, avec une frange supérieure de poils noirs. Les segments 6-7 sont jaunes à poils peu serrés dressés roux-doré. Les Segments ventraux 2-3 ont au bout quel- ques soies longues et raides, blanches, le segment # a comme un # peigne de soies plus courtes demi dressés, à peine penchées en arrière. © long. 7-7,5 ; aile, 6, 5 mill. S'long., 7; aile, 6, 25 muill. ® © de la Guyane française et de Pachilea, Pérou: o” de la Guyane anglaise ; ma collection. T. acuta n. sp. ? el T. obtusa n. sp. ? _ 5 e Ces deux espèces ont la livrée de T. teslacea Sm. avec de plus les orbites internes jaunes en bas. T. acuta. Le pronotum vu d'en haut ayant surtout sur les côlés, une longueur appréciable, en sorte que l'angle antérieur estaigu et saillant (un peu comme chez Crabro (Thyreus) ceæillatus ©. Le front au-dessous des ocel- les à ponctuation assez grosse et assez dense. T, oblus«. Le pronotum est très court, en lame transversale, aussi peu épais sur les côlés que au mi- leu: vu de face, le pronotum offre ses angles lôtéraux arron- dis. Le front sous l’ocelle anté- rieur à ponctuation bien plus fine et plus dense que celle du chaperon. Nora. — Une variété d'acuta a le milieu du mésonotum entre les denx lignes jaunes à tégument noir, ainsi que la partie posté- rieure des aires latérales du mésonotum. Long. 6, 5-7 ; aile, 6,5 mill. T'. acuta, est de l’'Equateur et du Pérou; T, obtusa, de Cayenne et de la Bolivie. T. bombitarsis o” n. sp. Noir, avec les pattes d’un rouge brun, la base de la mandibule et du labre et de chaque côté le bord du chaperon d’un testacé sale ; SON CE poils des pattes et de l'abdomen noirs, mais avec quelques poils blanchâtres ou blancs au bout des tibias 2 et 3 el un duvet roux sous les prototarses 2-3. Les segments ventraux 2-4{ayant des poils noirs sur les côtés de leur bord apical, qui forment de chaque côté des segments 3-4 un bouquet de poils longs paraissant agglutinés, qui sur le segment 5 simulent deux petites cornes contournées en- dedans. Chaperon à ponctuation grosse, irrégulière, presque confluente ; front brillant à points très espacés, pronotum en lame tranchante verticale, cette lame tronquée verticalement de chaque côté. Mesonotum mat, Scutellum gonflé, bigibbeux, à ponctuation irès rare. Tous les pleures y compris ceux du segment médiaire assez fortement et assez densément ponctués. Prototarse 2 très peu velu en dehors de la forme de celui des Bombus ; prototarse 3 longuement cilié à sa tranche supérieure, sa tranche inférieure ayant une petite dent entre le milieu et la base. Aile enfumée plus claire vers le bout, nœud costal et nervures au delà jaune miel. Long., 11-11, 5 ; aile, 10, 5 mill. 1 ©” sans antennes, provenance inconnue; ma collection. Voisin de TZ’, maura Gr: mais à caractères moins saillants. T. arcuatilis © n. sp. Sont noirs : le bout de la mandibule, le front en partie, le vertex, la partie postérieure des tempes, le mésonotum en partie, l'hyper- mesopleure, le prototarse 3 ; sont rembrunis : les trochanters et la base des cuisses ; sont testacés: le milieu du chaperon, les antennes, l’écaillette, une partie des mésopleures, le reste des pattes, l'abdomen; sont jaunes : la base des mandibules, le labre, les côtés du chaperon, les orbites antérieures et postérieures , une ligne sous l’ocelle impair, le pronotum, le calus, 4 lignes sur le mésonotum, le sculellum, une macule antérieure des mésopleures, le posteutellum, presque tout lesegment médiaire, une fascie arquée sur le segment#, et des parties plus ou moins distinctes des segments ventraux. Le chaperon et le front à ponctuation assez grosse, forte, peu serrée, très fine et très dense ; sur l'hypermésopleure faible et éparse ; sur l'hypermésopleure nulle ou presque nulle ailleurs. L'article 3 de l'antenne au moins aussi long que le 5. Peu velu ; les franges ven- trales läches et longues jaunâtres. Il n’y a de poils noirs qu'aux brosses qui sont noirâtres, mais avec des poils jaunâtres aux bouts du tibia et du prototarse. DORE ’ 29 Aile jaunâtre à nervures testacées le bout tournant au gris. Eperons blanchâtres à denticulation microscopique. Long., 9-9, 5 ; aile, 9 mill. 1 © de Pachitea (Pérou) ; ma collection. & ? Tout jaune, moins les yeux, le front en grande partie, les articles 4-13 des antennes, le mésonotum entre les lignes jaunes, le prototarse 3, les poils du bout du tibia 3 et tous ceux du prototarse 3. Les dépressions apicales des segments à peine rembrunies Le sengment 6 wentral avec une carène paraissant fourchue en arrière, L'article 3 des antennes au moins aussi long que 5. Long., 8,5 ; aile, 8, 5 mill. ” 1 & de Batataos (S. Paulo, Brésil} ; ma collection. . * T. tarsalis © n. sp. Noir, avec le dessous du funicule, le dessous du tibia 3 etde son prototarse, et les segments 1-2 rougeûtres ; la base de la mandi- bule et les éperons des # pattes postérieurs laiteux, ceux-c1 non den- tés. A poils noirs, ceux de la face et des tempes, de la moitié basale de la brosse du prototarse 3 et des franges des segments ventraux 2-3 blanchätres ; Le peigne apical interne des 4 tarses postérieurs, à soies roux vif. Face grossièrement, irrégulièrement et densément ponctuée, Articles médians, du funicule un peu plus longs qu'épais. Pronotum vu d’en haut, plus long sur les côtés qu'au milieu, un peu creusé en goultière derrière l'angle apical qui est aigu (comme chez T. acuta Vach. et T. nigrispinis Vach.}, Mésonolum imponc- tué, mais presque mat ; écusson lisse, brillant, aussi haut ‘en arrière qu'il est long à la base ; hypermésopleure lisse, hypomé- sopleure ayant en avant quelques gros points épars, lisse en arrière. Segment médiaire et dos de l'abdomen lisses, très bril- lants. Aile un peu moins claire et à nervures rougeàtres à la base, plus claire et à nervures jaunes du nœud costal inclus au bout. Nervure récurrente 1 aboutissant aussi près de l'angle interne que du milieu de la cellule cubitale 2. Longe., 7; aile, 6,5 mill. { © de Mapiri (Bolivie) ; ma collection. — 930 — T. nigrispinis © n.sp. Diffère de T. tarsalis par lé bord du chaperon et la base de la mandibule rougeàtre, celle-ci quelquefois blanchätre, l'hyperméso- pleure ponctué, le scutellum moins brillant et ayant sa partie horizontale un peu plus longue, le tibia 3 et son prototarse noirs, ou bien roussàâtre pâle, les éperons noirs, au moins au bout, tous les poils externes et de l’arète supérieure des brosses noirs, ceux du dedans du tibia et du prolotarse 3 plus où moins; le dos de l'abdomen noir ; les nervures de la base de l'aile plus foncées, l'angle antérieur du pronotum moins aigu. Long., 8 ; aile, 7 mill. 1 © de Tucuman (Girurd), et 2 $ de Marcapata (Pérou), dont une à éperons blancs à la base. T. rutilipes © n. sp. Noirs ; sont jaunes : la mandibule, le labre, les bords latéraux du chaperon, une macule à l'angle inférieur du lobe latéral de la face. Sont roux : le dessoas du funicule, le tarse 1, les quatre derniers articles du tarse 2, le haut du tibia 3 et l’entier tarse 3. Brosses d’un roux éclatant. Poils du dessous de la tête, de la poi- trine, du dessous des cuisses, des franges des segments ventraux 2-5 blanchätres ; poils du scutellum et du bout de l'abdomen noirs. Ponctuation du chaperon et du scutum nasale grosse et dense, du front plus petite et moins enfoncée ; tout le reste du tégument lisse et brillant. | Aile hyalin?, un peu grise et à nervures brunes sur la base, les nervures du bout de l'aile jaunes. Kperons testacé pâle, non pectinés. Long., 8 ; aile, 8 mill. 1 ® de Mapiri (Bolivie) ; ma collection. T. connexa C n. sp. Peut-être © de T. rutilipes: Il n’en diffère que par le devant du scape jaune, le scutum nasale presque imponctuë, le mésonotum et le scutellum veloutés de noir, les pleures ponctués, et par des PO LE caractères sexuels : une petite dent près du milieu de la tranehe inférieure du prototarse 3 (comme chez T. bombitlarsis) le segment ventral 3 ayant sa frange apicale blanche interrompue au MIE un segment paraissant suivant avec une frange de soie raides, for- mant presque peigne, le dernier segment ventral denticulé au bout et ayant à la base un fort sillon entre deux bourrelets (ce sillon pourrait se trouver sur le segment précédent). Long., 9 ; aile, 8, 30 mill. Un © de Mapiri (Bolivie) ; ma collection. T. longipes © n. sp. Noir, le dessous du funicule rougeâtre. Le labre, le front près des antennes, les tempes, le des$ous des mésopleures, à poils blancs ; le dessous de l’abdomen à longs poils gris-roussàâtres dans sa moitié basale et à poils noirs sur les deux derniers segments dorsaux et ventraux, sur le scutellum et le mésonotum. Poils des pattes noirs. Chaperon et scutum nasale brillants à points noirs rares, le front très finement ponctué, article 3 des antennes presque aussi long que 445. Mésonotum brillant à ponetuation assez grosse et distante, un peu plus serrée sur le scutellum qui est aplati, méso- pleures assez brillants imponctués, aire cordiforme coriacée, par suite non très brillante, sans gros points espacés. Abdomen lisse. Cuisse 3 presque aussi longue que l’abdomen, son tibia très rétréci à la base. Prototarse 1 denté à la base extérieurement. Aïle hyalin grisàtre, nœud costal et nervures du bout jaunes. La nervure récurrente À aboutit un peu avant le milieu de la cellule cubitale 2. Eperon interne brun, large, longuement pectiné. Long., 8 ; aile 7, 25 mill. 1 © de Marcapata (Pérou) ; ma collection, Groupe B. Patella © ovale, grande, rebordée ; aire pygidiale ® grande; éperons pectinés ; abdomen large ou assez large à la base qui peut être plus ou moins aplatie. M. Cockerell (Boulder, Colorado) dans Proceedings of the U.S national Museum, vol. XXX VI, mai 1909, p. 411, dit que ce groupe équivaut au genre l'aenonomada Ashmead 1899, fondés sur l'espèce ROIS non décrite C. Bruneri Ashm. Il assimile cette espèce à celle que j'ai décrite sous le nom de Zetragedia Gaullei en janvier 1904. Il est possible que ces deux noms s'appliquent à la même espèce. Reste à décider si un nom d'espèce non décrite peut prévaloir sur le nom de la même espèce dans la première description. Cela me parait contraire aux règles adoptées. : Quant au genre Caenonomadu Athm., il a été établi dans des tables synoptiques publiées dans Trans. Amer. Entomol. Society, XX VI, 1899, p. 49-100. La table des familles dit, page 55 : € ® without a polleniferous scopa » (c'est-à-dire ® sans brosse collectrice de pollen). | A la page 65, Ashinead répète" que les Nomadidæ se séparent des espèces nidifiantes en ce que les © n'ont pas de brosse collectrice de pollen. Peut-on extraire ce genre des Nomadidæ, pour le placer dans une autre famille, sous prétexte que le caractère énoncé était erroné ? | Ce serait, selon moi, le renversement de toutes les règles de la nomenclature. Ce qui rend cette rectification plus difficile à faire accepter, c'est que M. Cockerell dit que C. Bruneri Ashm. est du genre Chacoana Holmberg, 1903. Et alors, de quel droit mettrait-on de côté le nom Chacoana publié, avec description, avant les explications rectificatives de M. Cockerell ? Là où je suis d'accord avec M. Cockerell, c'est sur le fait que l'espèce dont il s'agit ne peut entrer dans le genre Epicharis Klug ; la forme du chaperon et de la mandibule, le nombre des articles, des palpes maxillaires, et la forme des cellules cubitales s'y opposent. En attendant que cette question soit clarifiée, je publie une autre espèce de ce groupe, et jémets la supposition que Æpicharis unicalcarata Ducke pourrait aussi en faire partie. T. pluricincta © n. sp. Noir, le dessous d'1 funicule et les quatre pattes postérieures rougeûtres ; segments 1-4 avec une fascie tégumentaire basale d’un jaune terne, la première étroite et interrompue, les suivantes élargies de chaque côté ; poils de la face et du tronc d'un fauve pâle, mêlés de courts poils bruns sur le bout du labre. Brosse jaunâtre, penicillus et poils sous le prototarse 3 d’un roux doré ; le Aro r ; dos de l’abdomen glabre avec seulement quelques petits poils noirs clairsemés en arrière dee fascies jaunes, frange anale et poils du segment 6 dorsal noirs, segment 5 ventral avec quelques poils noirs à son bord apical ; segment 6 ventral à poils denses fauves dorés. Aïle jaune, nervures teslacé pâle. Chaperon long et plat à ponctuation peu profonde ; mésonotum et scutellum assez densé- ment ponctués ; mésopleures lisses à ponctuation éparse, espace cordiforme presque absolument lisse. Tranche inférieure (anté- rieure) du prototarse 2 dilatée-arrondie entre le milieu et le bout. Dos de l'abdomen presque lisse. Segments ventraux fortement sculptés. Patella ovale à côtés rebordés. Long., 10, 5-11 ; aile, 8, 5-9 mill. 1 de Goyaz; ma collection. DIPHAGLOSSINÆ NOV. SUBF. Languette courte, ou bifide, ou obcordiforme, ou obtuse au bout, portée par un mentum plus long qu'elle. Palpes labiaux à articles de même forme, le premier pouvant être sensiblement plus long que chacun des suivants. Espace cordiforme sans partie basale plus ou moins horizontale, son profil montrant une courbe à grand rayon rejoignant rapidement la verticale, ou entièrement presque vertical. Cellule radiale ne se rétressissant pas rapidement à partir de san contact avec la nervure transverso-cubitale 3, son bout soit arrondi, soit ogival, soit un peu tronqué et pouvant être appendicé, et par suiteson extrémité plus ou moins écartée de la côte. Trois ou deux cellules cubitales fermées. Les © ont à la base du tibia 3 une patella, souvent aplatie, écrasée et plus ou moins glabre ou duveteuse, une brosse tibiale bien développée, une frange anale plus ou moins forte au segment 5, et une aire pygidiale assez large, glabre, au segment dorsal 6. Les genres de cette famille n’ont rien de commun avec le genre Colletes Latr. que souvent la forme obcordiforme de la languette et quelquefois la cellule cubitale 2 plus grande que 3. Les Colletes ont l'aire basale de l’espace cordiforme plus où moins horizontale et plus ou moins distinctement crénelée, la cellule radiale se rétré- Revue d'Entomologie. — Kévrier 1909. 3 eue cissant fortement vers le bout, et la cellule sous-médiane toujours plus courte que la médiane, le segment 6 ® sans aire pygidiale nue. Ne possédant pas assez de matériaux pour débrouiller les genres australiens de Smith, je me restreindrai à étudier les genres américains. La dipersion des genres de cette sans-famille de l'Australie aux deux versants des Andes méridionales paraît indiquer une ancienne contiguité de l'Australie et du Chili, contiguité rompue probablement par le soulèvement des Andes, soulèvementsimullané avec l'abais- sement de niveau du terrain aujourd'hui immergé dans l'Océan Pacifique. Table pour déterminer les Genres américains 1 'UDroiccellulescubiialestlermeées MEN Deux cellules cubitales fermées. . . . . Pasiphaë Spin. 2, Nervure récurrente 1 aboutissant près de la nervure trans- verso-cubitale ou incidente où entrant presque dans la cellule cobiiale 4 6- CS'IRCNL OUR URL UE DRSE URC ONE AE AE PSE FIRMES Nervure récurrente 1 entre l’angle interne et le milieu, et alors plus près du milieu, ou au milieu, ou après le milieu de la cellule Coubitaies SUN LAVE PREUUR ARE ON FREE SOI EN ARRETE 3. Languette à deux lobes allongés, aigus, divergents presque perpendiculairement à l'axe longitudinal. Article 3 des antennes dans les deux sexes très long, au moins aussi long que les trois suivants réunis. Cellule sous-médiane plus courte que la médiane. Espace cordiforme non rugueux. Dos du thorax très velu. Taille, 15-22 mill. Le peigne de l’éperon interne du tibia 8 est si court que pratiquement la constatation en est difficile. (Ptiloglossa Sm. Megucilissa Sm. 1853.) Caupolicana Spin., 1851. Languette dite obtuse (blunt) par Smith. Elle est probablement à deux lobes, aigus ou obtus. Au moins dans une espèce, le pre- mier article des palpes labiaux est deux fois aussi long que chacun des trois autres. Article 3 des antennes à peine plus long que le suivant, Cellule sous-médiane sensiblement aussi longue que la Eh Qo* * médiane. Espace cordiforme ordinairement rugueux. L'éperon interne du tibia 3 © ordinairement avec quelques grosses épines vers la base. Dos du thorax à très courts poils. Taille maximum des espèces connues, 13 mill. (© inconnus). . . Apista Sm. Ici paraîtrait se placer le genre Mydrosoma Sm., que je ne con- nais pas en nature. 4. Cellule cubitale 1 aussi longue le long de la nervure cubitale, ou presque aussi longue que les deux autres ensemble. Cellule sous-médiane jamais plus longue que la médiane. Patella seule- ment indiquée par un aplatissement plus ou moins duveteux. Face destoMamasrierntes de pale re Ce RUE NAS Cellule cubitale 1 plus courte que les deux autres ensemble, un peu plus longue seulement que la plus longue des deux autres. Cellule sous-médiane plus longue (dans la seule espèce connue) que la médiane. Nervures récurrentes aboutissant après le milieu des cellules cubitales 2 et 3. Languette courte sans lobes aigus divergents. Face du © richement teintée de jaune (La © inconnue doit avoir une patella ovale, saillante, rebordée, puisque le S'en CSA) EN ETS ES D, SR On ANA TONER 5. Languette à deux lobes aigus, horizontalement divergents, (comme une moustache au bout du nez), de même forme que dans le genre Caupolicana. Intervalle oculo-mandibulaire long, quel- quefois très long. Eperons ni dentés, ni pectinés. Diphaglossa Spin. Lahguette obcordiforme, intervalle oculo-mandibulaire nul ou court, ne dépassant jamais en longueur la largeur de la base de la mandibule. Cellule sous-médiane égalant la cellule médiane ou plus courte. Eperon interne ® ordinairement denté. Lonchopria Vachal. G. Diphaglossa Spin. D. Saussurei o” Sichel in labello n. sp. Noir, abdomen à léger reflet bronzé, le bord apical des seg- ments pâle. Le funicule en dessous, les mandibules, cuisse et tibia de la troisième paire et tous les tarses rougeûtres. Poils jaunâtre pâle, hérissés à la tête et au tronc, assez rares et couchés ou presque sur es la partie supérieure des pattes et de l'abdomen. Aïles jaunâtres à nervures lestacées ; la cellule radiale tronquée. Patte postérieure monstrueuse, sa cuisse en olive courte avec sur sa face inférieure une cavité dont le bord interne s’allonge en dent; son tibia très large offrant en dehors une impression cupuliforme, sa tranche inférieure coupée avant le bout, ses deux éperons sétacés; proto- tarse plus long que le tibia, grêle, arqué surtout vers la base presque cylindracé et se dilatant et s'aplatissant au bout. — Long., 14 muill. Paraît appartenir au S. G. Bicornelia Kriese. 1 © d'Orizaba, Mexique (Biart) 62, au Museum de Paris. Je lui conserve le nom d'espèce donné par Sichel, qui du reste le croyait d'un genre voisin de Nomia. G. Lonchopria Vachal 1905. (Biglossa Friese, 1906 ; Æalictanthrena Ducke, 1907). L. nivosa © n. sp. Noir, bout du funicule et écaillettes testacés. Poils de la face sous les antennes, sous la poitrine, sous les cuisses et sous la brosse tibiale gris sale, sous le prototarse 3 rougeàtres ; Îles franges ventrales, et quelques longs poils à la base de l'abdomen blanchâtres, le segment dorsal 2 a sa dépression apicale couverte de très petits poils couchés blancs’ des poils semblables sur le milieu du dos des segments 3-4 ; frange anale, vertex et dos du tronc à poils noirs. Chaperon à ponctuation grosse, irrégulière _ mésonotum et scutellum brillants, à ponctuation plus grosse et plus espacée sur le mésonotum ; espace cordiforme presque mat imponclué ; pleures et restant du segment médiaire moins forte- ment ponctués que le scutellum ; segment dorsal 1 un peu plus faiblement ponctué que les pleures, les segments suivants à ponctuation microscopique. Aïles hyalines, opalines vers le bout, à nervures jaunâtres. Eperon du tibia médian microscopiquement denticulé ; éperon interne du tibia 3 à quatre assez fortes dents. Long. 11/5 ous 9) mil: © de Tucuman ; ma collection. ” Rire Les Nomia Jenseni Friese, 1906, et Nomia Joergensent Friese 1908, appartiennent à ce genre. Lonchopria Herbsti Vachal n’est pas du tout Colletes marginata Spin., quoique M. Friese le décrive de nouveau sous le nom de Biglossa marginata Spin. (Flora og Fauna, Silkeborg, 1908, p. 15. Si Colletes marginata Spin. (le vrai) est un Colletes, il devra prendre le nom de Colletes zonalis Reed, 1892, et non C. Spinolæ D. T. 1895. Quoique Diphaglossa ? Gaullei Vachal 1904, ait l’éperon interne non denté il se pourrait qu'il appartint à ce genre; (serait-ce Biglossa Chalybaea Friese ?) G. Apista Sm. A Gaullei ® n. sp. Noir, la dépression apicale des segments 3-4 jaune-doré mat. Tête et tronc fortement et densément ponctués, le chaperon plus finement, sur le mésonotum et l’espace cordiforme plus grossiè- rement, les points embrouillés ; sur le scutellum à points gros et ronds ; le scutellum renflé en boudin transversal ; l'abdomen est très finement et très densément ponelué, par suite mat. Les poils sont tous päles (le bout de la frange anale noir) et en général courts ; sur l'abdomen très courts couchés ; sous le ventre les poils sont finement écailleux, blancs d'argent sous un jour oblique. Les seuls poils un peu longs sont sous la cuisse et le tibia 3 et à la frange anale. Ailes hyalin bronzé, un peu enfumées autour du nœud costal et vers le bout de la cellule radiale. Pronotum invisible en dessus. Long., 9,5 ; aile, 8 mill. 1 © de Mapiri (Bolivie) ; ma collection. A. limbella © n. Sp. Diffère. d'A. Gaullei par sa laille un peu plus grande, son scultellum aplati, les segments 1, 3 et #4 à extrème bord teinté d'ivoire, à frange anale roussâtre au bout. 1 © de Mapiri (Bolivie) ; ma collection. Den" QUER G. Orphana n. g. O. inquirenda © n. sp. Noir, le dessous du funicule, l’écaillette et les derniers segments de l'abdomen en partie rougeàâtres, les pattes en entier ferru- gineuses ; le chaperon et les lobes latéraux jusqu'au dessus de l'insertion des antennes jaunes (le chaperon à deux points noirs). La tête, le tronc et le segment 1 hérissés de longs poils gris- jaunâtre, ceux des pattes roux doré ; la frange du bont du segiuent 2 longue, non dense, blanchâtre. Sous l'abdomen les poils sont longs, clairsemés, gris-jaunâtre. Presque imponetué ; sur le méso- notum à ponctuation fine bien séparée n'altérant pas le brillant du tégument. La face est carrée, les ocelles en triangle très obtus, l'article 3 des antennes au moins aussi long que les deux suivants réunis. Le segment 7 dorsal est assez étroit, graduellement rétréci versle bout qui est tronqué ; la spatula ventralis (segment 8 Saunders) longue, étroite, tronquée au bout, cilée sur les côtés, comme chez certains mâles du genre Andren«. Ailes d'un hyalin grisâtre ; cellule radiale assez étroite, son bout légérement écarté de la côte, cellule sous-médiane plus longue que la cellule médiane, nervure basale presque droite, la nervure récurrente À aboutit dans le quart externe de la cellule cubitale 2. Long., 11,5-12 ; aile, 8,5 mill. 1 o”’ du Chili. G. Pasiphae Spin. (? Bicolletes Fr.) P. Leaena © n.sp. Noir,le dessous du funicule, les éperons de la 3° paire et les tergites 1-5 rougeûtres. Poils de la tête, du tronc et des pattes faune pâle. Aire cordiforme lisse. Frange anaie et brosse tibiale externe noires. Aile hyalin-bronzé à nervures testacées. Long , 9-10 ; aile, 5, 5-6 mill. Minas Geraes, 1.000 m. altit. (£.-72. Wagner). au Muséum de Paris. — 939 — rEVWapgneéeri:©to"n.sp. Noir à poils blanes grisâtres, à fascies apicales entières, sur les segments 2-4. Eperons du tibia 3 hyalins. Frange anale et une ligne sur la brosse tibiale noirâtres. Aile hyaline à nervures noi- râtres. Le S diffère par l'æbsence de poils noirâtres; le segment 5 fascié de poils blanes, les poils de la face et du tronc plus ou moins fauves ; antennes plus longues; le Libia 3 élargi et tronqué au bout, le trochanter 3 prolongé en cône aigw en arrière, le pygi- dium rebordé sur les côtés et comme un peu creusé avant le bout. ? long, 9 : aile, 6,5 mill. oo” 8,5 ; aile, 6,5 mill. Santiago del Estero, bords du rio Salado; Grand Chaco, sur le rio Tapenaga (Æ.-R. Wagner) ; Muséum de Paris. P. mœrens © n. sp. Noir, le dessous du funicule, les 4 tibias antérieurs et les dépres- sions apicales (de moins en moins marquées) des tergites 1-4 rougeâtre obscur. Poils de la tête et du tronc longs, pâles. Dos de l'abdomen glabre à ponctuation peu enfoncée, mais très serrée, de moins en moins distincte de la base au bout, la frange anale, les poils du tergite 6 et ceux du sternite 6 noirs ; le duvet du ventre dressé canescent. La brosse assez longue, lâche, blanchâtre, mais avec des poils noirs au milieu, sur le tibia gauche seulement, ce qui semble indiquer que la brosse peut être ou grise ou noirâtre. L'é- peron interne testacé à 3 épines. Long., 11-115; aile, 8 mill. 1 & de Mendoza (Républ. Argent.). Coll. Vachal. Ayant essayé de voir la languette de CAhilicola (?) orientalis Vach. (1904), j'ai constaté que la languette doit être très courte et qu'il se pourrait que ce fût un ©” de Puasiphae Spin. Outre les exemplaires de Tucuman, j'en possède un de Antofogasta (Chili). En tout cas, celle espèce n'est pas un Chcicola Spin., autant que permet de le supposer la figure donnée par Spinola. D'après l'aile Chilicola Spin. ? — Oediscelis Ph. y tj PANURGINÆ G. Psœnythia Gerst. S. G. Psœnytia striclo sensu P. tricolor © C n. sp. ® Sont rouges : la face sous les antennes y compris le labre, la base des mandibules, le bas des tempes, le tiers basal des antennes, le mésonotum, la moitié basale du scutellum, une macule des mésopleures, écaillettes, espace cordiforme, face anté- rieure du tibia Î, genoux de la patte 2, éperons; sont jaunes : l'aile nasale et quelquefois une fascie entre l’aile nasale et l'œil, le pronotum, le calus huméral, le mélanotum, une fascie inter- roinpue placée sur le milieu des segments 2-4, frange anale noire. o” Sont rouges : la face antérieure de la mandibule, le tiers basal de l'antenne, une macule diluée du mésonotum, et les écaillettes ; sont jaunes : trois laches sur le labre, le bas du lobe latéral de la face, les ailes nasales, une macule sur la tempe, une macule sur chaque côlé du scutellum et une fascie interrompue placée sur la ligne médiane tranversale des segments 1-5. ® Long., 8,5; aile, 7; > longe., 6,5 ; aile, 5 mill. Santiago del Estero (E. R. Wagner) ; Muséum de Paris. P. bizonata Friese 1 © de Santiago del Estero (E. R. Wagner), Muséum de Paris. P. flavifrons © n. sp. Dessous du funicule, haut de la crête du segment médiaire, écaillettes, genoux, tarses et dépressions abdominales rougeûtres ; sont jaunes : les mandibules, le labre et la face jusqu’à l’ocelle ER ee impair, la calus huméral, une macule basale du tibia 3. L’échan- crure du chaperon est dentée de chaque côté. Long., 4,5-5 ; aile, 5 mill. Chaco de Santa-Fé (£. R. Wagner), au Muséum de Paris, P. nigrinasis © n. sp. Noir, abdomen, mandibules, dessous du funicule, écaillettes, base des tibias et les tarses rougeâtres ; sont jaunes: le labre et la face sous les antennes, moins le scutum nasale qui est noir. — Long., 5,5 mill. Santiago del Estero (Æ. 2. Wagner), Museum de Paris. P. Wagneri © © n. sp. Noir ; sont plus ou moins rougeûtres, la base de l'abdomen, les mandibules et le labre, l’écaillette, le tibia 1 et les genoux des tibias 2-3. La teinte jaune de la face s’abaisse depuis l'insertion de l’antenne en ne dépassant pas le haut des ailes nasales et bordant la limite inférieure interne du lobe latéral jusqu'à l'angle inférieure de celui-ci, en sorte que chez le ©” la partie blanche de la face est régulièrement convexe en haut. Chez la © le scutum nasale et le chuperon sont entièrement noirs. _ Long., 4 mill. Santiago del Estero (£. R. Wagner 1906) ; Muséum de Paris. S-G. Parapsœnythia Friese (? Protandrena Cockll. 1896) P. puncticutis © Oo” n. sp. Noir, à poils blanchâtres, la frange anale obscurcie ; fascies basales de poils aux segments 2-4. Ailes enfumées à nœnd costal testacé. Fortement ponctué, densément sur l'avant corps, moins densément sur l'abdomen. © labre, base de la mandibule, écail- lettes, tibias (les 4 derniers plus ou moins obscureis ou ann2lés de noir) et les tarses testacés. Chaperon, pronotum, calus huméral et prototarse 3 jaunes. La © a la face convexe, mais elle a la courte strie juxtà-orbitaire et les éperons denticulés du genre Psænythia. Q long., 9 ; aile, 6, à mill. ; Slong., 6-7 ; aile, 5 mill. Santiago del Estero (£. R. Wagner) ; Muséum de Paris. P. fusca © n. sp. Noir à petits poils grisâtres, la frange anale noire ; aile d'un hyalin un peu enfumé, à nervures brunes. Eperon du tibia médian à peine denté en scie. Le chaperon est assez allongé et dépasse de moitié le niveau du bord inférieur des yeux, il est vaguement semé de gros points ; les petits sillons juxtà-oculaires n'attei- gnent ni le haut des yeux ni le niveau de l'insertion des antennes. Le mésonotum est très finement pointillé à points confluents. Le dos du segment médiaire très faiblement ruguleux, les dépressions apicales des segments sont lisses, la partie basale plus opaque. L'article basal des palpes labiaux paraît égaler à peu prés la longueur des trois apicaux réunis ; les palpes maxillaires de six articles grèles. — Long., 8 mill. 1 © du Brésil, collection Sichet ; Muséum de Paris. G. Camptopoeum Spin. S. Q. Gamptopoeum sir. sensu C. modestum © n. sp. Noir ; sont rougeàtres : le dessous du bout du funicule, la base du labre, la base des mandibules, les écaillettes, les genoux, les bouts des tibias et plus ou moins les tarses ; sont jaune pâl2 : le scutum nasale et le bout inférieur des lobes latéraux. Semé de petits poils follets gris, la frange anale cannelle, l’'éperon médian denticulé. Loug.,. 6, 5-7 ; aile, 5,5, 5 mill. Santiago del Estero, Rio Salado ; Gran Chaco, Rio Tapenaga (E.R. Wagner), Muséum de Paris. Il est probable que son ©” est ou obscurigaster ou lœtum ci-après décrits. C. obscurigaster Oo” n. sp. Noir ; sont rougeûtres : le funicule, partie des mandibules, le abre (quelquefois obscurei), le calus huméral, les écaillettes, le bout des cuisses, les tibias et les Larses et plus ou moins les dépressions apicales des segments dorsaux et les segments ventraux. Sont launes : le chaperon (environ trois fois aussi large que long) et la partie inférieure des lobes latéraux. Ailes d’un hyalin un peu bronzé, à nervures brun clair ; la nervure radiale ayant sa partie Hibre plus longue que la partie becupée par les cellules cubitales. Cellule cubitale 2 bien plus zourte que la première. La strie juxta-oculaire très marquée. : Long., 5-6 ; aile, 4 mill. ” Santiago del Estero, Rio Salado et Laguna de Manahita (E, 2. Wagner) au Muséum de Paris. C. Iætum ©? n. sp. Noir, brillant, à tête et tronc hérissés de poils follets clairsemés ris-blanchâtre. Sont jaunes : la moitié basale de la mandibule, le abre, la face sous les antennes avec un prolongement le long de ‘orbite, le scape, le dessous des antennes, une fascie interrompue lu pronotum, la moitié apicale des cuisses, les tibias et les tarses. Aile hyaline à nervures très pâles ; la partie libre de la nervure adiale plus longue que la partie occupée par les cellules cubitales ; a cellule cubitale 2 un peu plus courte que la première. Segment rentral 5 (ou 4) avec deux lignes élevées entre lesquelles une roisième plus épaisse semble se terminer en processus bifide telu de pâle. Scape un peu renflé. — Long., 6; aile, 4 mill. Santiago del Estero, rio Salado ; Gran Chaco, rio Tapenaga E. R. Wagner), au Muséum de Paris. « C. dubium ©! n. sp. Noir; sont rougeûtres : la base de la mandibule, le dessous u bout du funicule, les écaillettes, les genoux, le tibia 1, tous les rses, la partie repliée en dessous et les dépressions apicales des egments dorsaux, et le segment ventral 6. Il n’a de jaune qu’une RE À ee maecule sur le chaperon ayant la forme d’un oranger bien arron planté dans une caisse basse. Chaperon proportionnelleme allongé, et de moindre largeur que de coutume. Strie juxt orbitaire bien distincte. Aile hyalin grisâtre à nervures brune Cellule radiale à troncature plus étroite que toute autre par d'elle. — Long., 5 mill. Minas Geraes, 1000 m. altit. (£. À. Wagner), Muséum de Par " C. culiculum © n. sp. Noir, à dépression apicale des segments, et les segments 6-7 entier rougeûtres, ainsi que le dessous du funicule. Sont jeune: la bouche, la face sous les antennes, une ligne sur le scape, M orbites antérieures et postérieures réunies sous les yeux, le pron tum, le calus, l’écaillette, le métanotum (postcutellum), le bout d cuisses, les tibias (les tibias 2 et 3 plus ou moins maculés de nc au milieu ou jusqu'au bout), tous les tarses, une ligne transverse médiane sur le segment 1, une maculesur les côtés des segments2 ou 2-4, pouvant avoir en outre une macule médiane sur 2-4; ail hyalines à nervures brun-clair, la cellule cubitale2 plus courte que Le lobe latéral de la face un peu gonflé-tuberculé dès qu'il ent en contact du chaperon. Le dernier segment abdominal visibl] long, en trapèze très allongé. Pattes ayant quelques poils blanc À peine ou très finement sculpté. Long., 4; aile, 3 mill. 2 © de Concepeion (Chili), 25-XI et 4-XIT ; ma coliection. Diffère par son scutellum noir de C. chilense Fr., dont Frie écrit « scutellum immer gelb ». S. G. Acamptopoeum Cockll. (1905). (Friesea Schrottky 1901 nom. praeocc. ; Parafriesea Schrottk 1906 ; Liopoeum Fr. 1906 ; Perditomorpha (Ashm.) Cockll. 1909 C. Prinii Holmberg (Prénit ©" et Amargosi $ Holmberg, 1881 Friesea brasiliensis Schrottky, 1901; Perdita brasiliensis Fr. 1906 Perdita brasiliensis Ducke, 1907 (nec Calliopsis brasiliens Ducke, 1907. — Camptopoeum brasiliense Ducke, 1908, nom. mut. f - . . Fr © et 3 montagnes des Orgues, près Rio-de-Janeiro, VITI-X 1902; Minas Geraes, 1.000 mètres altit. (£.-R. Wagner), Muséum e Paris. Les types sont de l’'Uruguay et de S.-Paulo. C. argentinum Fr. © ©. (Perdita argentina Friese, Flora og Fauna, 1906, p. 90). Q o” Santiago deb Estero, rio Salado (Æ£.-7?. Wagner). Muséum > Paris. Les types de Friese sont de Mendoza. C. nigritarse S n. sp. Noir, à abdomen et vertex ayant un reflet bleuûtre, tête, tronc _ pattes hérissés de poils blanchâtres, les fascies apicales des ements 3-6 blanc-grisätre, étroites. Sont rougeûtres : le dessous 1 funicule, la face antérieure du tibia 1, le tarse 1, l'extrême se des 4 tarses postérieurs et les éperons. Sont jaunes : la plus rande portie du labre, la moitié basale des mandibules, le chape- nn (ayant 2 points noirs), et l'angle inférieur du lobe latéral, nt le jaune se prolonge en fine ligne le long de l'orbite jusqu’au 2ssus du niveau des antennes et un petit fronton du scutum nasule. ile bronze enfumée. Nervure basale naissant comme d'habitude 1-delà (vers le bout de l’aile) de l'aboutissement de la nervure ansversale ordinaire. Segment ventral 6 caréné, la carène argie à la base qui est creusée. Long., 8, 5-9 ; aile,6, 5-7 mill. 1 du Pérou, 3.000 mètres d'altitude, ma collection. Diffère du © de C. submetallicum Spin. par ses 4 tarses posté- eurs en majeure partie noirs tandis que les six tarses de C. subme- ulicum © sont tous testacés, par son scape tout noir, la base e son funicule non maculée de jaune ou deblanc, par son chaperon deux points noirs, par la cellule sous-médiane très distinctement lus courte que la médiane, par son ventre presque absolument labre, et par la gibbosité de la base du segment ventral 6, par le os de son abdomen à plus faible reflet bleu, par son aile enfumée, t par sa taille plus grande. AB = S. Sicheli ® o” n. sp. Noir, avec le dessous du funicule et les éperons testacés, la fac plus ou moins maculée de jaune, les segments 2-4 ayant le extrême base leintée de jaune ou de jaunâtre. Hérissé de poils gris passant au brunâtre sur le dos des derniers segments. Aile d'u gris hyalin, la cellule 2 un peu plus courte que 1, recevant la nervur récurrente 1 un peu plus loin de son angle interne que la nervui récurrente 2 de son angle externe. Q Trois macules sur le chaperon, quelquefois confluentes, un sur les lobes latéraux contiguë à l'œil, quelquefois les ailes nasale: un trait transversal sur le bord inférieur du scutum nasale, et un étroile macule basale en partie cachée sous le bord du segmer antérieur de chaque côté de la base des segments 2-4. Frange ana brune. Lorng., 8-8, 5 ; aile, 5, 5 mill. ©” Face sous les antennes jaune, le jaune remontant le long dei yeux au-dessus des antennes ; une macule à la base de la mandi bule, et le labre en tout ou en partie jaunes. Une ligne d’un jaun plus vif que chez la ©, ne paraissant pas interrompue et pl cachée sous le segment précédent à l'extrême base des segmen 2-4. Les genoux des tibias 1-2 (de la base au bout sur le tibia : jaunes, le tarse 1 jaune, le tarse 2 pouvant être linéolé de jaune. E dernier segment ventral visible allongé en spatule ovale tronqué au bout, mais n'offrant pas à la base de cette spatule les deu courtes et fortes dents qui se trouvent une de chaque côté © la base de la spatule d'hirsutulum Spin., qui est plus courte, plu étroite et plus ou moins aigue. — Long., 7; aile, 5,3 mill. 2 9 et 217 du Chili dans la coll. Sichel, Mus. de Paris. Ne per être confondu avec €. maculutum Spin. dont la ® typique, seu existante, a les macules abdominales au nombre de dix, non cachée sous les segments antérieurs, a au contact du lobe latéral de la fac et du chaperon le petit tubercule jaune mentionné par Spinola ch C. nomadoides, a la patellu et l’extrème base des tibias 2-3 jaunes la cellule cubitale 2 bien plus petite que la cellule cubitale et recevant la nervure recurrente 2 plus loin de son angle extern que la nervure récurrente 1 de son angle interne, l'éperon d tibia 2 proportionnellement plus court. G. Panurginus Nyl. P. pygidialis © n. sp. Noir, le dessous du bout du funicule, l'écaillette, le pygidium et les dépressions apicales d'un rouge obscur. À petils poils blancs, la frange anale plus ou moins roussâtre. Aile d’un Lyalin grisätre. Cellule cubitale 2 presque aussi longue que 1, recevant les nervures récurrentes plus près de l'angle externe que de l'angle interne. Presque non sculpté, à tégument plus ou moins mat. Labre cupuliforme, brillant : chaperon à points très rares, gros; lobe latéral de la face offrant à son premier contact avec le chaperon un très petit tubercule luisant (comme chez , nomadoides Spin. et C. maculatum Spin.), mais noir, La strie juxta-oculaire courte, médiane. L'article trois des antennes presque aussi long que les deux suivants réunis. Aire basale du segment médiaire creusée en lunule. Prototarse 3 ayant sa crête supérieure prolongée au bout en pointe. — Long., 5,5-6; aile, 4-4,5 mill. 3 ®, dont une de Callanga et les autres de Cuzco (Pérou). HALICTINÆ HALICTINÆ HAUD NIDIFICANTES G. Sphecodes Latr. S. pallitarsis © n. sp. Noir, le scape et l'article 2 des antennes, l'écaillette, les genoux, e bout des Libias et les tarses jaunâtres. Ailes d’un hyalin jaunûâtre. eintées de noir le long du bord costal. La tête et le tronc revêtus le poils assez courts jaunâtres ; le tomentum qui habille le LR ” segment médiaire (moins la lunule basale à réticulation grossière qui est nue) blanchätre Les poils de l'abdomen sont très petits presque couchés (peu visibles) jaunâtres. Eperons testacé-clair. Sceutellum bi-gibbeux. Segment ventral 2 un peu renflé à la base. Angles du pronotum saillants, moindres qu'un droit. — Long. 10,5 ; aile, 9 mill. 1 ® de Mapiri (Bolivie) ; ma collection. Cette espèce paraît dérivée du S. G. Megalopla surtout par sa nervation claire. S. rufiscapis © oO” n. sp. Noir, semé de petits poils couchés fauve doré ; sont ferrugineux : les mandibules, le labre, le chaperon, le scape et les articles 2-3 des antennes, le calus huméral, l’écaillette, les pattes en entier (plus ou moins rembrunies chez la ©) une partie du segment 1, et chez quelques exemplaires, la base du segment 2 et plus ou moins les dépressions apicales des segments suivants. Ailes grises, enfu- mées dans la partie basale de la cellule radiale. Lunule rebordée en arrière, grossièrement réticulée, glabre. Var. à bouche noire, à calus huméral, écaillettes et les pattes en tout ou en parlie brun-acajou. Long., 6; aile, 4,5-5,25 mill. 1 $ et2 © (dont la var.) de Callanga (Pérou), ma collection. COLLETINZÆ G. Colletes Latr. , C. striginasis © n. sp. Noir ; tête et tronc hérissés de poils grisätres mêlés de quelques noirs sur le devant du mésonotum, sur le scutellum, et sur les côtés du métanotum ; pattes à poils noirs, la crête des 4 tibias LA ’ postérieurs garnie de courts poils blancs. Segments 1-2 et peut être 1-3 semés de longs poils blanchâtres plus ou moins dressés ; segments 2-5 avec uue très étroite fascie apicale de petits poils blancs ; segments ventraux à franges plus longues ; le bout de l'abdomen à soies noires clairsemées. Face peu rétrécie en bas, les intervalles oculo-mandibulaires presque deux fois aussi longs que la largeur de la base de la mandibule, offrant des points allongés ; chaperon gonflé à la base un peu déprimé avant le bout, striolé en long (plus de vingt strioies) ; article 3 des antennes aminci aussi long que les deux suivants réunis; mésonotum brillant, à poneluation assez forte, très éparse sur le disque ; scutellum presque mat à ponctuation assez serrée ; métapleures imponctués ; espace cordi- forme mat, non sculpté, ayant sa partie basale horizontale courte, non ou à peine sculptée. Aile un peu enfumée à nervures noires ; la cellule cubitale 2 (par exceplion) un peu moins longue sur lanervure cubitale que la cellule 3. Abdomen imponctué. Eperons noirs. Long., 10-11 ; aile, 8, 5 mill. 1 © de Urubamba (Pérou), 3.000 mètres d'altitude ; ma collection. C. inflatus © n. sp. Noir, dessous du bout du funicule rougeñtre. Face, tempes, pronotum, suture entre le mésonotum et le scutellum, bas des pleures, poitrine, et dessous des cuisses à poils blanchätres dressés ; les segments 1-4 (et obsolètement 5) avec une étroite fascie apicale de poils blancs couchés, les deux premières interrompues ; les segments ventraux 2-4 chacun avec une fascie semblable inter- rompue au milieu. Les poils noirs longs sur le mésonotum, le scutellum et le métanotum, le haut des pleures, et les brosses tibiales. La distance entre l’œil etla mandibule très courte; le scutum nasale et le chaperon gonflés fortement et densément ponctués. Article 3 des antennes non ou à peine plus long que 5. Mésono- tum, Scutellum et mésopleures pjonctués. Partie basale du segment médiaire longue et grossièrement crénelée. Ailes d’un hyalin bronzé à nervures brunes. Eperons d'un brun noirâtre. Abdomen brillant sans ponctuation marquée. Long., 10-10,5 ; aile, 7-7,5 mill. Le o” n’a de poils foncés qu'au bord postérieur du scutellum. L'article 3 des antennes plus court que 5, le 4 étant plus court. Long., 8; aile, 6,5 mill. F Revue d'Entomologie, — Février 1909. + | es 2 © de Callanga (Pérou) et de Mapiri (Bolivie), © de Callanga (Pérou) ; ma collection. C. enodis © © n. sp. Noir, le dessous du funicule, l'extrême bord de l'écaillette, une macule à la base de la face interne du tibia 1 et par transparence le tibia 3 et son prototarse d'un rougeûtre dilué. La tête, le tronc et la base des pattes à longs poils gris blanchâtre, pouvant tourner au fauve à l’état frais. Les libias et les larses à poils courts très fins, la brosse libiale plus courte que d'habitude. Le dos de l’abdo- men, outre de très fines fascies apicales blanches sur les seg- ments 1-4, est presque vêtu de très petits poils gris blanchâtres presque couchés, voilant à peine la couleur du tégument, visibles surtout obliquement, plus rares sous le ventre où les franges blanches sont plus longues que les fascies dorsales. Le labre a une ligne lneitadinale saillante ; l'intervalle oculo-mandibu- laire, un peu plus long qu'une fois et demie la largeur de la base de la mandibule, offre seulement quelques points allongés ; le chaperon est un peu renflé à la base, aplati au bout où il est finement striolé en long. partout brillant; le scutum nasale non saillant, lisse, brillant ; l’article 3 des antennes très long (pour le genre), aussi long que 4-5, atténué graduellement jusqu’à la base, le mésonotum et le scutellum sont brillants, peu densément pone- tués ; l’'hypermésopleure à ponciuation rare très brillant, l'hypo- mésopleure ponctué à peu près comme le scutellum ; l’espace cordiforme offre à peine la place d'une étroite aire basale à peine sculptée, du reste lisse et brillant; l'abdomen sans ponctuation appréciable, les points de naissance dés petits poils simulant une ponctuation microscopique ; la moitié apicale des segments ventraux à points assez larges, peu profonds, séparés au moins par un diamètre. Aile hyaline (à petits points ou petits poils lui donnant un ton gris) à nervures noirâtres. Eperon testacé pâle. Long., 9-9, 5 ; aile, 7 mill. o” semblable à la © ; a les poils despattes moins longs et moins épais. Long., 8,5-9 ; aile, 6, 25-6,5 mill. Les deux sexes de Mendoza (République Argentine) ; ma col- lection. ner C. pinnatus © C' n. sp. * La © diffère de C. enodis par le labre à trois lignes saillantes, l'intervalle entre l'œil et la base de la mandibule un peu plus court, l’article 3 des antennes égalant une fois et demie la longueur de 5, l'article 4 étant bien plus court que 5, la ponctuation plus forte, existant même sur l'hypermésopleure ; l'aire basale de l’espace cordiforme relativement longue et ayant environ vingt-cinq créne lures très distinctes, les pattes noires, les poils de la brosse tibiale plus clairsemés, plus raides, plus longs sur la ligne médiane où sous un certain jour ils peuveat avoir un reflet noirâtre ; les poils assez longs sur le segment 1 ; ceux du mésonotum plus roussâtres et ceux du ventre ne formant pas de fascies et bruns. Long., 10 ; aile, 8,5 mill. Les S'diffèrent de C. enodis par la ponctuation comme chez la ® et en outre par le chaperon fortement sillonné dans sa longueur, le scutum nasale ponctué, l’article 3 des antennes plus court que 4 et aussi que 5, par les poils de l’abdomen un peu plus longs. Long., 8,5 ; aile, 7-7,3 mill. Les deux sexes de Mendoza (République Argentine); ma col- lection. : C. quadrigenis © n. sp. Noir, l’écaillette ferrugineuse. Poils sur le calus huméral, sur les bords latéraux du mésonotum, sur le scutellum et le métanotum assez longs, dressés, ferrugineux, sur le vertex rembrunis ; sur le reste de la tête et du tronc, des pattes et du dessous du ventre gris blanchâtre, ceux du mésonotum un peu plus courts et mêlés de quelques poils bruns ; ceux du dos de l'abdomen courts, clairsemés, gris clair. Intervalle entre l'œil et la mandibule non ou à peine aussi long que la largeur de la base de la mandibule; chaperon renflé un peu vallonné en long, un peu striolé ou à linéoles élevées en long ; article 3 des antennes court à peu près de la longueur de 5; mésonotum très distinctement ponctué, un peu plus densément sur le scutellum ; mésopleures ponctués ; base de l’espace cordiforme finement crénelée, la partie verticale contigüe à la base assez forte- AA et ment striée-rugueuse, paraissant l'être en travers; dos de l'abdomen imponclué. Aile hyaline à nervures noires ; éperons testacé pâle. Long., 9-9,5; aile, 7 mill. 4 © de Tapia (600 mètres alt.) province de Tucuman, 3-4 1903 ; ma collection. C. rutilans © n. sp. Noir, l’écaillette roussàtre. Les poils du dos du thorax et du vertex sont d’un roux clair très vif, ceux des fascies abdominales dorsales jaunâtres, les autres gris blanchâtre. Les poils du segment dorsal 5, et de la partie basale des segments précédents, plus courts, demi-dressés, noirs. Intervalle entre l'œil et la mandibule n'étant pas plus long que la moitié de la largeur de celle-ci. Labre brillant, ayant sa ligne médiane un peu gonflée en long, son bord apical un peu angulé. Chaperon à peine soulevé, à ponctuation allongée, confluente. Article 3 des antennes bien plus long que 5 qui est assez court. Mésonotum et scutellum brillants, à ponctuation bien mar- quée, très elairsemée au milieu du mésonotum ; mésopleures comme le scutellum. Aire basale du segment médiaire assez longue, presque horizontale, ayant environ dix crénelures, sa tranche postérieure dépassant un peu la surface de la paroi verticale de l'espace cordiforme, celle-ci courtement crénelée en haut et comme cousue le long des bords latéraux, son disque lisse, brillant. Segment 2 à fascie basale (outre l’apicale). Segment 1 très distinctement poin- tillé, le segment 2 à pointillé beaucoup plus fin et plus dense; la sculpture des segments suivants indistincte. Aïle hyaline à nervures noires. Eperons postérieurs bruns. Long., 10,5-11 ; aile, 7,5 mill. 1 ® de l'Equateur; ma collection. CG. brevinodis © n. sp. Noir, à écaillettes et tarses testacés Même pelage que C. rutt- lans. Labre à petits sillons longitudinaux. Intervalle entre l'œil et la mandibule une fois et quart aussi long que la largeur de la base de la mandibule. Chaperon sillonné au milieu, brillant, ayant quelques points allongés. Article 3 des antennes à peine plus D court que 5 qui est à peine plus long qu'épais. Sculpture du tronc semblable à celle de C. rutiluns. Segment 1 non plus fortement ponctué ou sculpté que 2. Segment 2 n'offrant pas de fascie basale. Les fascies apicales des segments 1-6 jaunâtres. Aile hyaline, à peine semée de petits poils gris, à nervures testacées. Eperons testacé pâle. Long., 8 ; aile, 6 mill. 1 © de Bolivie; ma collection. C. extensicornis cn. sp. Ressemble à C. brecinodis, en diffère par les antennes dont l'article 3 est très sensiblement#lus court que 5, celui-ci au moins une fois et demie aussi long que son diamètre. Var. Le tibia 3 testacé, Long., 8-10 ; aile, 6,75 mill. Deux œt du Brésil ; ma collection. C. brevinodis et C.extensicornis peuvent être l’un ou l’autre le St de C. rutilans. C. plantaris 5! n. sp. Noir, le dessous du funicule, l’écaillette, le bout des cuisses (plus longuement à la patte 3) les tibias et les tarses testacés, la dépression apicale des segments étroitement décolorée, jaunâtre. La tête, le tronc et les pattes à longs poils, fauves sur le dos du thorax, gris blanchâtre ou jaunâtre ailleurs. Abdomen ayant sur le dos des poils grisâtres, assez longs sur le segment 1, moins longs et clairsemés sur les segments 2-4, très courts duveteux et gris sur 5-6. Labre brillant obsolètement sillonné ; intervalle entre l'œil et la mandibule à peu près deux fois aussi long que la largeur de la base de la mandibule. Chaperon brillant, à peine striolé. Article 3 de l’antenne court pas plus long que 4, sensiblement plas court que 5. Mésonotum et scutellum brillants non ou à peine ponclués ; hypermésopleures lisses, brillants ; hypomésopleures brillants à petits points épars. Espace cordiforme un peu bombé n'ayant que l’'extrème base un peu sculptée, le reste lisse, brillant. Abdomen. ovalaire, à base assez brillante. Prototarse 3 ayant sa tranche infé- rieure un peu dilatée-arrondie et plus large au bout qu'à la base. Aile hyaline à nervures testacées. Long., 9-9,5 ; aile, 6,5 mil]. 2 © de Mendoza (République Argentine) ; ma-collection. Max. Spinola, dans Méstoria fis. y polit. de Chili, VI, 1851, a décrit douze espèces qu'il place dans le genre Colletes Latr. Les deux premières C. chilensis, C. nigroventris appartiennent évidem- ment au G. Diphaglossa, la seconde d’après le type. La troisième, C. tetra, paraît être un Diphaglossa dont la description doit être corrigée. Les poils de la tête et du dos du corselet © sontlongs, noirâtres, mêlés de duvet gris. Les poils du dessous des cuisses, du dessous de la brosse, de la partie latérale des franges ventrales et sous les prototarses 2 et 3 sont blanchâtres. La face du o” est à poils blancs. La quatrième, C. semicyanea, est du genre Lonchopria Vach.,, d'après le type, et paraît avoir été décrite de nouveau par M. Friese, sous le nom de Biglossa cœrulesceus. Les n° 5 et 6 semblent devoir être des ZLonchopria ; les n° 7, C. cognata, 8, C. hirta (Spin. non Lep.) qui sera décrit de nouveau ci-après sous le nom de C. gileus, le n° 11 C. fulvipes (d'après le type) et le n° 12 C. semi-nitlida sont des Colletes vrais. Je suis sans éléments pouvant me servir à classer le n° 10. Quant au n° 9, Colletes cyaniventris, je suis trés perplexe. Si Spinola ne lui attribuait « les lobules de la langue anguleux et aigus » comme ceux quil décrit de C. chilensis (Diphaglossa chilensis), la description de Spinola conviendrait absolument à de nombreux exemplaires que j'ai sous les yeux, mais.qui ont une vraie langue et tous les autres caractères de vrais Colletes. Quoique Spinola ait pu exagérer l’acuité des lobules de la lan- guette, on ne peut assurer que C. cyaniventris Spin. soit un vrai Colletes. Indiquant seulement cette hypothèse il y a lieu de distinguer trois espèces du Chili à abdomen métallique. 10 PCR ER RTS RS QE MES A NE TETE 2. Poils de la tête, du tronc et des patles noirs, quelquefois canescents sous les cuisses. Distance de l'œil à la mandibule moins grande que la largeur de la base de la mandibule. Partie verticale de l'espace cordiforme lisse, très brillant. Une macule noire, à L D duvet noir de chaque côté de la base du segment 2. L’abdomen bleu métallique ou vert foncé à reflets bleus, presque nu. Pons. 125-195 ailes. 9 mmill 02 PI Le Li atripilis ni sp7 Collection Sichel et la mienne. — Tête et tronc ayant des poils en grande partie gris ou CRE SP AA UE PRE Vi 2 O0 None CR LLRPE ET LUE LT CRT GER ER RE 8. Abdomen d’un vert franc, le segment 6 noir. Distance de l’œil- à la mandibule plus d’une fois aussi grande que la largeur de la base de la mandibule, mais pas plus d’une fois et demie. Chaperon gonflé vers la base vallonné au milieu. Partie verticale de l’espace cordiforme lisse, mais presque opaque. Abdomen avec de petits poils blanes demi dressés et quelques soies dressées brunâtres. Macule latérale du segment 2 plus petite, noire. Poils des pattes blanchâtres longs, avec quelques petits poils noirs à la surface externe de la brosse et du prototarse 3 et aux articles 2-5 des Larses postérieurs. Eperons brun clair. ones ne rante mA, 5 0e PCT UIENS DANSE Sichel prenait cette espèce pour Henbone cynanescens Hall. ; mais cette dernière espèce est-elle un Colletes ? — Abdomen veguement bleuâtre à teinte plombée. Distance de l'œil à la mandibule presque deux fois aussi grande que la largeur de la base de la mandibule. Chaperon gonflé à la base, vallonné et très brillant. Partie verticale de l’espace cordiforme rugueuse à son extrême base, et partout male. Abdomen avec de très petits poils blanes couchés en arrière, et quelques soies dressées brunes vers le bout. La macule latérale du segment 2 petite, saillante, pubescente de blanc. Tous les poils des pattes blanchätres. Eperons testacé-transparent. Long., 10,5 : aile, 7,5 mill. . . . . C.semi-nitidus Spin. Un couple de Conception ; ma collection. Spinola ayant dit la couleur du tégument de l'abdomen « sub- métallique », je crois bien indentifier cette espèce. 4. Distance de l'œil à la base de la mandibule un peu plus grande que la largeur de la base de la mandibule. Partie verticale de l'espace cordiforme lisse, très brillante. Eperons bruns. Abdomen bleuñtre à poils dressés noirs ou brunâtres. Poils sur le scatum nasale et le chaperon, longs, penchés en bas, blancs. Poils du vertex, des lobes latéraux de la face noirs ou brunâtres, du thorax grisâtres semés de poils noirs ou bruns. Une var. a les poils de la face et du tronc plus grisâtres, avec une fine fascie de poils blancs au bord apical du segment 1 ; les éperons rougeûtres. Long.,10,5% (aile, 18/5209 til: 2. 4 A CR tripes aient 3 jt coll. Sichel, Muséum de Paris. — Distance de l’œilà la base de la mandibule au moins deux fois aussi grande que la largeur de la base de la mandibule. Partie verticale de l’espace cordiforme mat ou presque, jamais très bril- lant. Poils de l'abdomen blancs avec quelques rares soies foncées dressées et clairsemées vers le bout de l'abdomen, , . ,. . 5 5. Distance de l’œil à la base de la mandibule à peine deux fois aussi grande que la largeur de la base de la mandibule. Chaperon ayant le milieu de son bord apical à nombreux points allongés. Tégument du dos de l'abdomen franchement vert. Partie verticale de l’espace cordiforme sans sculpture près de l'aire basale horizon- tale qui est crénelée, sa surface peu brillante. Segment ventral avec une petite fossette ou dépression lisse de chaque côté. Pons; 05-10 "aile 85m TS LS ST Pod Een Plusieurs exemplaires, collection Sichel. Un couple de Quillota, 1 o! de Niuble 25-IX, etun couple de Conception 17-IV et 22-X ; ma collection. — Distance de l'œil à la base de la mandibule au moins trois fois aussi grande que la largeur de la base de la mandibule. Chaperon ayant le milieu de son quart apical plus brillant, à points moins denses et moins linéaires. Tégument du dos de l'abdomen bleuâtre à teinte plombée. Espace cordiforme mat. Long., 10,5 ; aïle, 7,5 mill.. 7 . +. . . - semu-nttidus Spin. Un couple de Concepcion, 15-X et 6-XI. CG. gilvus © œ'sp.n. Noir, l'extrême bord des segments médians fauve, tête, tronc et segments 1-2 hérissés de longs poils gris, mélés de poils noirs ; sur le vertex tout noirs. Segments 3-5 recouverts de petits poils gris sale, couchés vers l'arrière. Segment ventral 6 à poils noirs. Ventre presque nu à fines franges blanches au bout des segments, et avec quelques poils blancs demi couchés sur le disque. Les poils des pattes longs, blanchâtres. Œil séparé de la base de la mandibule par un intervalle plus long que une fois et demie la largeur de la base de la mandibule. Labre à trois sillons. Chaperon brillant à Re 2 points longs, avec une dépression sur le milieu, plus large au bout qu'à la base. Article 3 des antennes à peu près aussi long que 3-4. Mésonotum et scutellum brillants, à ponctuation peu profonde et éparse. Base du segment médiaire courte, ayant de 15 à 20 créne- lures. Mésopleures brillants à ponctuation non dense. Abdomen assez brillant coriacé. Aile d'un hyalin grisâtre à nervures brunes. Cuisses et tibias à longs poils blancs ; éperons d’un testacé très pâle. Fone..40,5; aile, 7,5 mil: dt semblable àa ©. L'intervalle oculo-mandibulaire égale deux fois la largeur de la base de la mandibule ; le chaperon est moins sculpté ; l’article 3 des antennes presque aussi long que 4 qui est aussi long que 5 ; les articles médians plus d’une fois et demie aussi longs que larges. L'article 2 du tarse 3 presque aussi large que le prototarse; deux fois aussi large que 3. La base des segments dorsaux n'ayant que quelques poils dressés, le bord apical à fascie épaisse ; les dépressions apicales plus largement décolorées jaunâtres que chez la ® ; les franges ventrales plus épaisses que chez la ©. Long., 7,5-8 ; aile, 6,5 mill. Les deux sexes d’Arica (Chili) ; ma collection. Un exemplaire recueilli par Gay, de Coquimbo (Chili), me semble être le Colletes hirta Spin. (nec Lep.) C. lucens © GT n. sp. Noir, brillant, à pelage blanc-grisâtre, jaunâtré sur le tronc. Segments 1-5 ® et 1-6 G'ayant sur la dépression apicale une fascie de poils pâles. La partie postérieure du disque du mésonotum lisse, Abdomen sans ponctuation distincte. Aile hyaline à nervures brunes. | © Distance de l’œil à la mandibule bien plus courte que la largeur de la base dela mandibule. Chaperon assez grossièrement ponctué; scutum nasale lisse ; le quart inférieur de l'hypermésopleure lisse. Espace cordiforme ayant son aire basale avec environ onze créne- lures ; l'aire verticale grossièrement crénelée dans les angles latéraux. Une fascie basale à la base du segment 2. Long., 8,5 ; aile, 7 mill. gt Distance de l'œil à la mandibule un peu plus courte que la largeur de la base dela mandibule. Article 3% des antennes à peine plus court que # ; 4 carré plus court que 5, articles médians une fois et demie aussi longs que leur diamètre. Long., 8 ; aile, 6,5 mill. Un couple de Concepcion ; ma collection. C. sulcatus ç' n. sp. Ressemble à C. lucens et est de la même taille; en général moins brillant, et ayant l’abdomen assez distinctement pointillé ; distance de l'œil à la mandibule environ deux fois aussi grande que la largeur de la base de la mandibule ; chaperon lisse avec un large sillon longitudinal non sculpté. Article 3 des antennes un peu plus court que # ; 4 aussi long ou presque que 5 ; 5 environ une fois et demie aussi long que son diamètre ; l'aire verticale de l’espace cordiforme ayant ses angles latéraux non ou vaguement sculptés. Nombreux gt du Chili dans la collection Sichel; Muséum de Paris. \ C. Sicheli SG © n.5. Tête et tronc noirâtres, écaillettes, pattes et abdomen rougeûtres (ou quelquefois l'abdomen brun rougeätre), le bord apical des segments 1-5 ® et 1-6 St avec une étroite fascie de poils blancs couchés. Distance de l'œil à la mandibule très grande, près de trois fois chez la ©, près de quatre fois chez le SG, plus grande que la largeur de la base de la mandibule. Stature trapue. Tête et tronc longuement vêtus de poils blancs plus ou moins jaunâtres sur le dos ; poils des pattes et de l'abdomen blancs. Aile hyaline, nervures brun clair. Chaperon aplati. Espace cordiforme à aire basale obsolète, l'aire verticale un peu convexe, lisse. Abdomen imponctué. © Une petite macule ronde, noirâtre, male de chaque côté de la base du segment 2. Segments 1 et 2 seuls semés de longs poils dressés. 3. Article 3 des antennes plus court que #; articles médians plus d'une fois aussi longs que larges. © Long., 9; aile, 6,25 mill. ; &' long., 8 ; aile, 6 mill. Les deux sexes du Chili ; collection Sichel, Muséum de Paris. PROSOPINÆ G. Prosopis F. Pour abréger, je donne ci-après un synopsis de loutes les espèces de ma collection. A. Face anale du segment médiaire aplatie, plus ou moins rebordée tout autour ; l'aire basae de l’espace cordiforme à rides longitudinales ou réticulée, ou, si elle n’est pas fortement sculptée, toujours séparée de sa partie verticale par le rebord. La face anale _omprend toujours le bout vertical de l'espace cordiforme qui est toujours glahre et noir. 1. Mésonotum, scutellum et mésopleures ni rugueux, ni grossiè- rement ponctués, ni densément ponctués, quelquefois coriacés sans is Stncis ”2E Ve du ii ep ha ROUES LS ne AR — Mésonotum, ou scutellum, ou mésopleures plus ou moins rugueux, ou ridés en travers ou assez fortement pointillés. . 3 2. Scutellum absolument lisse. Ailes noirâtres, plus claires au bout, Sont jaunes : les deux lignes orbitales, la macule du seutum nasale, un coin sur la base du chaperon. Une macule roussâtre diluée sur la base du tibia 1. Mésonotum et mésopleures à ponctualion faible éparse, plus forte sur le mésosternum. Segment 1 à ponctuation de moins en moins forte sur la base des segments suivants. Éone,0,5-9%atle-G6 mil. , a, © nigripennis n. sp. 1 © de Mapiri (Bolivie). Ailes d’un hyalin grisâtre. Base de l'antenne rouge. Sont jaunes : les lignes orbitales, une liste sur le chaperon, deux macu- les du pronotum, le calus, une macule minuscule sur l’écaillette, la face antérieure du tibia | et un anneau basal des tibias postérieurs, Mésonotum avec un duvet couché brun ; segment médiaire (moins l’espace cordiforme) vêtu de tomentum blanchâtre. Pronotum large à angles antérieurs très prononcés, aigus. Mésonotum et méso- Lune pleures sans trace de ponctuation ; mésosternum à fossettes plu ou moins confluentes. Long, 77 aile; Damil un TL VONT us tlan RTE ! St de Mapiri (Bolivie). 3. Segment À à ponctuation très sensiblement plus grosse qu celle de 3 (et souvent que celle du segment 2) . . . . . Segment 1 à ponctuation ordinaire, s’il est plus sculpté que lu segment 3, il n’est que très finement pointillé . . . . . 4. Aussi le segment 2 plus ou moins grossement ponctué . Le segment 2 n’est pas plus fortement ponctué que 3 . . 1 5. Scutellum jaune au moins en partie (pouvant n'avoir que les DiArO ROLE NAS) NUE ARE SERRE TE RME ES ( Scutellum, y compris les péeromata, noir . . . . . . (E 6. Pteromala seuls jaunes. Scape, dessous des antennes e articles 2-5 des tarses rougeätres. Bouche, face sous les antennes et deux ‘branches orbitales au-dessus, l'orbite -postérieure, deux petites macules sur le pronotum, le calus, une macule sur l'écail: lette, les tibis 1-2, un large anneau basal du tibia postérieur et les prototarses jaunes. Le mésonotum grossièrement ponctué, rà peu mésopleures lisses ayant quelques points épars; partie basale du segment médiaire longue, penchée en arrière, avec quelques rides convergentes en arrière ; ponctuation du segment 2 n'occupant que la base, aussi grosse mais plus éparse que sur le segment 1. Han- ches, mésosternum et fascies interrompues des segmeñts 1-4 à poils blanchâtres. Long., 5 ; aile, 4 mil... ., .° . .ocribellata Vach. 1908 1 de Callanga (Pérou). Pourrait être le t d’arsenica Vach. 1901. Pleromala et une macule contiguë sur les angles antérieurs du seutellum jaunes. Sont rouges la base de l’antenne, le dessous du funicule, les mandibules, le labre, le bout des hanches, les trochanters et les tarses. Sont jaunes toutes les parties ordinaire ment ainsi colorées, mais aussi toute la face sous les antennes, les lignes orbitales très hautes séparées du bout de l'œil par la strie juxtà-oculaire noire, et en outre les joues et la partie inférieure de l'orbite postérieur. Les mésopleures à points épars assez gros ; les gros points n'existent sur le segment 2 que sur les côtés. Les : 4 RATE ropleures, l'arrière du mésosternum, le segment médiaire (moins ’espace cordiforme) et les fascies interrompues à duvet blanchâtre. one oo alles Pme 27207. 0: © arsenica Vach. 1901. 1 © de Goyaz (Brésil). Deux petites macules jaune obscur sur le scutellum. Le scape et article premier des antennes maculés de jaune. Toutes les macules aunes ordinaires chez les GT. Mésonotum à points gros et con- luents; scultellum gonflé un peu moins fortement ponctué; nésopleures à ponetuation éparse. Partie basale de l’espace ordiforme à 3-5 rides longitudinales bien marquées. Pariies erticales du segment médiaire et parlie postérieure du mésoster- um à duvet blanc. Petite fascie de poils blancs interrompue u segment 1. Aile hyalin iridescent, Fons ,0 ete Émile ist Ru AO Asper a nr sp: 1 Gt de Mapiri, Bolivie. Scutellum jaune, quatre marques à la face et toutes les marques abituelles jaunes. Scape rouge. Fascies interrompues sur les bords É seéments, quelquefoisicaduquesi.,,0 4000. Vi Nm 7 7. Mésonotum et mésopleures à gros points confluents. Scutellum ses pleromala noirs) lisse, brillant à ponctuation plus éparse. [rois ou quatre rides presque parallèles, très fortes, sur l’espace ordiforme. Ponctuation du segment 1 plus éparse, celle du egment 2 plus fine, paraissant plus éparse. Ailes grises à nervures loires. Bone 0 'anle,470 mul: 200 Ce ONE TE MOT Crustale ini -sp 1 © de la Guyane anglaise. Mésonotum à ponctuation très fine et très dense. Mésopleures isses à petits points épars. Ponctuation du segment 1 confluente. \iles jaunâtres à nervures brunes, Long., 6,5 ; aile, 5,25 mill. .« . . © scrobicauda Vach. 1901 1 © de Bolivie. 8. Pronotum jaune. V, ci-dessus n° 6. . . œaspera n. sp. RO OEM IRON DE LAN EN Arr AN al EP NON at EE 9 9. Scutum nasale et pattes postérieures noirs. ,. . . . 140 Scutuniidsalètet prototarses jaunes of: :. !° .1 , . . 11 10. Tibia 1 noir ; calus huméral bordé de jaune à son extrémité ; ligne jaune du chaperon n'’atteignant pas le bout et non élargie : l'extrémité. Ponctuation plus grosse que dans l’espèce suivante points du scutellum plus gros que ceux du mésonotum et nor contigus. Long., 6-6,25 ; aile, 5 mill. . . .. . ‘atripes Vach..190% 1 © de Callanga (Pérou). Tibia 1 teinté de jaunàâtre sur le tiers basal de sa face antérieure Ligne jaune du chaperon atteignant le bout du chaperon où ell s'élargit. Ponctuation du trone moins grosse que dans l’espèc précédente ; points du scutellum presque contigus entre eux. Lang.9,29 .; nile, BST US OT SONORE 1 ® de Marcapata (Pérou). 11. Ponctuation de la base du segment 2 fine et dense, beaucou moins grosse que celle du segment 1. Mésopleures comme lissés, ave quelques points très gros épars. Aire sur les côtés de l'espace cord: forme non striée. Hypermétapleures vrais striés horizontalemen Face antérieure des tibias 1 et 2 rougeûtre, les tibias 2 et 3 maculé et annelés de jaune très pâle à la base, prototarses rougeûtres. Eonp., 525%:laule, Æil ; 0 2 LISE AT EN ÉTENOTANRE 2 j' de Goyaz (Brésil). Ponctualion de la base du segment 2 aussi grosse, ou presqu aussi grosse que celle du segment 4 . . L.. . . 12. Arête du pronotum à peine sinuée au milieu. Dépressio: apicale des segments décolorée. Fascies apicales interrompues d poils pâles plus marquées ; partie postérieure du mésosternum € parties verticales du segment médiaire à fin tomentum blanc grisâtre. Sculpture du mésonotum, du sculellum et du mésoster num moins forte et moins en râpe que dans l'espèce suivante ; pa contre, l'aire contiguë au côté de l’espace cordiforme est grossière ment striée en travers, et les stries horizontales de l’hypermetan pleure vrai sont plus fortes et plus sensibles. Lonp So salle, 4. ee et Ru Re no Serra 1 5 de Mapiri (Bolivie). Arête du pronotum fortement échancrée au milieu. Dépressio: apicale des segments brun-foncé, mésosternum glabre. Sculptur du mésonotum, du scutellum des mésopleures et du mésosternur plus grosse, plus confluente plus räpeuse. Aire contiguë au côl — de l'espace cordiforme non crénelée ; hypermétapleures vrais à stries horizontales plus fines. Long 470 + atl6n9,19 oil}. =. à + of Scrupea nr ép: 1 G' de Mapiri (Bolivie). 13. Tronc tout noir. Les lignes orbitales internes et la face antérieure du tibia 1 seules jaunes. Mésonotum faiblement ridé en travers. Scutellum aplati, lisse, brillant à petits points clairsemés, Segiments 1 à points faibles assez espacés. Aile, un peu enfumée. Mon 74 060,2 mul ee UT ee ee © Hina nan Trone ayant au moins le calus huméral jaune, . . . . 14 14. Le scutellum, ordinairement le pronotum, noir. Chaperon syec'une ligne jaune” 4:11, :. : Re RTE tt : AU 15. Sculum nasale noir. Mésonoltum pointillé, les points plus espacés en arrière et sur le scutellum ; mésopleures brillants à points plus fins et plus espacés que sur le scutellum. Métanotum (postscutellum) pointillé, segment 1 brillant, les suivants mats, à fascies de poils blancs interrompues. Long., 5,55; aile, 4 mill.. . . . . breviradia Vach. 1901. : 2 ® de Mapiri (Bolivie). POAUDNNTSCIeNAUNEN EP AINSI DE Sr EL DE a NT AE Le scutellum en tout ou en partie jaune . . 16. Mésonotum à faibles rides transversales. Scutellum lisse à petits points épars, métanotum (postseutellum) de même. Abdomen brillant, glabre, le segment 1 à ponctuation fine et dense. Méso-- pleures et mésosternum également ponctués. Bout du chaperon et mandibules et dessous du funicule rougeûtres. Long; 6,75 ; aile,5 mill.. , .. . :: . _. transversa n."sp. 1 @ de Goyaz (Brésil). Mésonotum à ponctuation très dense et par suite granu- RTE Re CRETE USE CE CEE ler NE AE AUS 17. Pronotum absolument noir. Mésonotum à points contigus, les points non deux fois plus gros que ceux du scutellum. Méso- pleures à ponctuation éparse, plus épaisse, mais non confluente, sur le mésosternum. Aire allongée sur les côtés de l’espace cordi- forme crénelée en travers : hypermétapleures vrais striés horizon- talement, Points du segment 1 assez denses, les gros et les fins PE mêlés. Mandibule et labre bruns ; prototarse 3 noirâtre. Aïle gris sale à nervures noires. Long::55-6;: aHe,22 5 millipsi E, r UNE Se TPAEINSEN 1 © de Mapiri (Bolivie). à L Pronotum avec une très fine ligne jaune interrompue sur le devant du bord antérieur. Mésonotum à points plus de deux fois plus gros que ceux du scutellum (qui est aplati, mat, à points plus épars que chez Pr. scabra). Points des mésopleures au moins aussi épars que ceux de /?r. scabra, ceux du mésosternum plus gros, confluents, leurs intervalles communssoulevés, presque tranchants. Aires latérales à l’espace cordiforme et hypermétapleures vrais, ni crénelés ni striés en travers ; points du segment 1 moins denses, tous à peu près de même grosseur. Mandibules et labre rouge- jaupâtre, prototarse 3 à base rougeûtre. Aile d'un hyalin bronzé, à nervures brunes. Lonp.5.29%-atlesé milite ne ro SCT TDR SSRR 2 © de Mapiri (Bolivie). 18. Le métanotum (postscutellum) jaune. Face à 4 marques jaunes. Scape rouge ; dépression apicale des segments 2-5 rougeâtre à ÉUACIEUS DOS pAlES Eee DR ES PARENTS Le métanolum ‘non teinté.de jaune.” - 5, LL LR 49. Arêle antérieure du pronotum à lrois échancrures, sa face antérieure avec une linéole, trois fois interrompue, jaune. Calus et les 4 pattes postérieures bruns à peine marqués de pâle. Méso- pleures lisses à fossettes assez grosses, leurs intervalles plus larges qu'un diamètre. Espace cordiforme et segment 1 grossière- ment sculptés. Aile hyalin-grisâtre avec un nuage dans la cellule cubitale 2 et dans la base de la cellule radiale. Long. 6,5 aile, 5:25 Lens) NOR 20 /sctieltEnTen 1 Q de Mapiri (Bolivie). Pronotum sinué au milieu, jaune, ainsi que le calus et la base des tibias postérieurs. Mandibules et labre en entier rougeûtres, ainsi que les bords latéraux du chaperon, et le bout des quatre cuisses postérieures. Mesopleures à points enfoncés, épars. Espace cordiforme et segment 1 non aussi fortement sculptés. Aiïle d'un gris hyalin uniforme. Loné..:5: aile, 4 Millie, Un, © MU EAN N° pérudiis ns 20. Quatre lignes jaunes sur le mésonotum. Bouche, bord du chaperon, scape et dessous du funicule rougeûtres. Les 3 lignes jaunes de la face prolongées jusqu'au vertex, les latérales se rejoignant derrière les ocelles ; l'orbite postérieur-jaune ainsi que le pronotum et le calus, et les marques habituelles des pattes ; mais le tarse 3 en entier foncé. Mésopleures finement pointillés. Espace cordiforme n'ayant que deux rides saillantes, et alors à trois com- parliments. Propleures, partie les mésopleures, a arrière du mésoster- num, mélapleures, parties verticales du segment médiaire et fascies apicales de l'abdomen pe 1" interrompue) à petits poils blancs. Long., 5,75 : aile, 4,75 mill. D dr de Le 1 COUT LONI SUR 1 de Mapiri (Bolivie). Mésonoiunenolreder se ER Ent es AR PTE MATE OU 21. Segment 1 plus ou moins rougeûtre, surtout vers la base, Face à 4 marques jaunes, scape"et dessous du funicule rougeä- tres, pronotum et les quatre tarses postérieurs noirs. Mésopleures lisses à fins points séparés par plus de deux diamètres, espace cor- forme à 3 ou 5 compartiments. Dépressions apicales rouges. Segments 1-5 à fascies de petits poils pâles, la 1" interrompue. Aile grise, enfumée de noirâtre le long de la côte jusque dans la cellule, one 0er Réel res RE 0 0 “umbelly sp: 1 © de Mapiri (Bolivie). Segment 1 non rougeâtre. Quatre macules jaunes à la face, le OPERA RENE RUE er din lé ue = à vu EN A 22. Le chaperon en entier (un peu lavé de rouge sur les côtés), le dessous des yeux et le bas de l'orbite postérieur jaune. Bouche rouge ainsi que le dessous du funicule, et le prototarse 3, Prono- tum jaune tri-maculé de noir, scutellum n'ayant que ses angles antérieurs et les p{eromata jaunes. Mésopleures à pointillé séparé par plus d'un diamètre. Ponctuation du segment 1 assez grosse et dense ; quelques points obsolètes sur les côtés du segment 2. Long., 5,5 ; ailes, 4,5 mill . . . . © arsenica Vach. 1901. 1 © de Goyaz (Brésil). Bords latéraux du chaperon, bouche, moitié apicale des antennes. orbite postérieur et plus ou moins les 4 prototarses postérieurs noirs. Pronotum et scutellum (y compris les péeromata) jaunes. Mésopleures à gros points peu enfoncés plus ou moins confluents ; aire latérale de l’espace cordiforme, ou contiguë à l'espace cordi- Revue d'Entomologie, — Mars 1910, an RE forme, striolée en travers. Ponctuation du segment 1 très grosse et peu serrée. Aile légèrement enfumée. Long:, 6 aile, 5m og. eu, © 0770 aspricolltsVach-A90f: 1 © de Bolivie et 1 © de la Guyane anglaise, 23. Ponctuation du segment 1 faible, mais distinctement plus foie que-cellecdu serment 7 sure A SNA AMONT Ponctuation du segment 1 nulle onu obsolète, ou pas plus forte que cétlequ seen t as PURE TT MONS AR RENE PRES 24. Calus huméral noir. Lignes orbitales jaunes, chaperon noir. (Noir ct-dessusn° 13). bre, 2. en PRE ONE RO TN Calus huméral au moins en partie jaune. Une ligne jaune sur le chaperon. (Voir ci-dessus n° 16). .. . . © transversa n. Sp. 25. Scutelium lisse, brillant avec quelques petits points. Face à 4 marques jaunes. Scape rouge. Pronotum noir. Mésonotum à ponctuation moyenne, râpeuse en avant; mésopleures à pone- tuation plus grosse plus ou moins confluente se continuant sur le mésosternum. Segment 1très brillant à rares petits points. Les fascies de poils blancs interrompues. Long.. 6,5 ; aile, 5,25 mill. . . . © stilbaspis Vach. 1901. 1 © de Bolivie. Scutellum plus densément et plus fortement sculpté. . . 26 26. Mésonotum mat à trois sillons, les deux latéraux ne dépassant pas ou dépassant peu en avant le bord antérieur de l'écaillette, à strioles transversales dans sa moitié antérieure et à gros points irréguliers épars dans sa moilié postérieure. . 27 Mésonolum ou régulièremént ponctué ou räpeux, ayant tout au plus une fine ligne médiane et entre celle-ci et le bord latéral une fine ligne lisse indiquant la limite des parapsides. . . . 28 27. Scutellum aussi mat que le mésonotum à base non ponctuée. Mésopleures presque lisses, ayant leur moitié postérieure chargée de quelques gros points irréguliers comime forme et comme proportion entre eux. Pronotum noir, moins la partie qui confine au calus noir ; segment 1 et orbites postérieurs noirs. Le scutum nasale jaune à son bord inférieur seulement. La liste jaune du chaperon non dilatée en bas ; les lignes orbitales jaunes contiguës en haut à l'œil. Long.,:5:5 aile, -4mill vies ER NR TIQU Ie NE 1 © de Mapiri (Bolivie). Scutellum moins opaque que le mésonotum, assez régulièrement ponctué ; mésopleures lisses à points petits, épars, n'ayant pas de très gros points en arrière Pronotum jaune, Segment 1 à base rouge. Les orbites antérieures et postérieures jaunes, la ligne de l'orbite antérieure non contiguë à l'œil en haut au bout. La liste du chaperon dilatée à son extrémité inférieure. Scutum nasale jaune, avec au-dessus de lui une macule jaune sur le bas du front. Romero ane, AMI ES MCE ET YEN © basirufa n. sp. 1 © de Mapiri (Bolivie). 28. Espace cordiforme bien limité sur les côtés, offrant environ 8 strioles parallèles peu marquées. Pferomata, macule des écaillettes, calus, pronotum, quatre marques faciales et ornements ordinaires des tibias jaunes. Cuisses postérieures, tous les tarses et base du segment 1 rouges. Tronc plus ou moins vêtu de petits poils jaunes ou blanchatres. Long:,4-456" dile;-3,25:milli tee Det, © 'géhinamaspe 2 ® de Mapiri (Bolivie). Espace cordiforme plus irrégulièrement limité et sculpté, la sculpture plus saillante. Scutellum y compris les pteromata et ORAN PONS AN ET OR LUE La ea LR MALE QE © Ha QUI Le A NRC CEE 2J SOUL. NASGE TELE PrONCIUM. NOLES.) 25 2 5.12 2. 0 2e O0 Seutum nasale jaune, pronotum noir ou jaune. . ,. . . 31 30. Mésopleures mats à petits points séparés au moins d'un diamètre. Sont rougeàtres : le dessous du funicule et les tarses. Sont jaunes : une large liste sur le chaperon, une ligne orbitale aussi longue et se rétrécissant autant au-dessus de l'insertion des antennes qu'au dessous de la base du chaperon, le calus, une. macule sur l’écaillette, la face antérieure du tibia 1 et un anneau à la base des tibias 2 et 3. Pronotum plus épais sûr les côtés qu'au milieu, et sillonné en travers sur la partie épaisse. Scutellum à ponctuation aussi forte et aussi dense que sur la partie postérieure du mésonotum. Espace cordiforme ayant sur son milieu quatre ou six rides longitudinales dont les deux internes paraissent limiter un fin sillon médian. Base de l’abdomen d’un luisant onctueux. Long.,.4,5-4,75 ;' aile, 3:25 mil. :; ; :. 7... : O:nasuta n. sp: 2 © de la Guyane anglaise. Ponctuation des mésopleures grosse, plus dense, presque partout Sage 4 confluente. Bouche tout entière, chaperon tout entier, ligne orbi- tale moins longue et moins aigue au-dessus de l'insertion des antennes que au-dessous de la base du chaperon, calus huméral, macule des écaillettes, marques habituelles des tibias, les prototarses 1-2 et l'extrême base du prototarse 3 jaunes. Dessous du funicule rougeâtre. Long. 4,5;:aîle, 3,9 mil: . . :. ,./ S'palmaris Vach-Æ907 1 j' de Bolivie. ; 31. Tiers latéraux du pronotum jaunes; jaune du seutum nasale sinulant un vase trapézoidal surmonté d'une flamme atteignant presque le haut du scape. Le jaune orbital remonte presque au niveau de l’ocelle impair et au sommet se sépare un peu de l'œil. Dessous du stape et du funicule et les tarses plus ou moins rou- geàtres. Mésonolum ponctué ràpeux, seutellum uni à points peu denses, mésopleures mats à petits points non contigus; métano- tum (postscutellum) à stries longitudinales embrouillées ; la partie dorsale de l’espace cordiforme paraît avoir une aire basale moins longue que le métanotum à stries moins nombreuses et plus visibles que celui-ci, le reste de l’espace cordiforme à rides (4-6) convergentes en arrière. IDne.5,9 ; aile, 4,9 mi - ee LR Or Men 1 © de la Guyane anglaise. Pronotum noir ; le jaune du scutum nasale forme un pentagone qui de dépasse pas l'insertion des antennes ; ligne jaune orbitale ne remontant pas aussi haut et contiguë à l'œil, un assez fort sillon transversaken avant des hanches médianes à cheval sur la limite du mésosternum et des mésopleures, moins marqué chezle og". 32 32. Scape et les quatre prototarses postérieurs noirs ou brun très foncé ; chaperon bordé de noir sur les côtés. Pone:, 5% aile, Eimil4s.z UN te 2 VOL CUMIUIE SD: Devant du scape, tous les prototarses, la bouche et tout le chaperon jaunes. Lione:, 4,5:-eile, 8,19 ils. er el CURE Den: 2 ® de Mapiri (Bolivie) et 1 GS de Callanga (Pérou). B. Face anale du segment médiaire et faces pleurales se reliant plus ou moins aux aires dorsales par une courbe sans angles dièdres; aire basale de l’espace cordiforme n'étant pas entièrement ridée, ni réticulée. # 2e 7 1. Nœud costal miel pâle ; cellule radiale un peu obtuse. Mandi- bule et bord apical du chaperon ferrugineux. Genoux, extrémité des Hbias-etlinrses rouen Li, 7 5, PERMET ARS CROIRE Nœud costal noir ou brun ; cellule radiale ordinairement aiguë ; mandibules et chaperon non teintés de rouge. . . . . . 3 2. Chaperon et scutum nasale non maculés de jaune (Q); antennes et base du segment 1 ferrugineux. Sont jaunes : les orbites internes® le pronotum, le calus, la macule de l'écaillette et les marques ordinaires des tibias. Mésonotum et scutellum égale- ment unis, presque mats, à ponctuation petite et peu marquée, mésopleures à ponctuation plus forte. Espace cordiforme avec un court sillon sur le milieu de sa base. ones 0 arte AREA EP SEEN © cruenta n. sp. [= 1 © de la Guyane anglaise. Sexe mâle. Funicule ferrugineux ; scape noir, circulaire, bombé. Sont jaunes : les orbites internes, une ligne longitudinale sur le bas du chaperon, la marque du scutum nasale et le calus huméral. Le mésonotum et le scutellum plus brillants, le sillon de l'espace cordiforme nul ou obsolète. Bone rdv ares HDI SU dut SAS ON orbica-n. sp. 3. Scutellum jaune à angles antérieurs noirs . . . . . 4 Qt Seutelltmnoirs eme RTE ere ea 4. Antennes et tarses rougeûtres Les orbites internes, une large liste tout le long du milieu du chaperon, le sculum nasale, une macule ronde au-dessus des antennes, pronotum, calus, imacule de l’écaillette, la marque du scutellam et les marques ordinaires des tibias jaunes. Mésonotum et mésopleures à ponce- tuation très fine et très dense. Espace cordiforme à quelques petiles stries sur sa base. Edne 0. dtles PTE MR ET EL. VOTES Are Mandibule, labre, face sous les antennes avec la ligne orbitale montant au-dessus, une ligne sur le scape, le pronotum, le calus, une macnle sur l’écaillette, un triangle sur l'écusson, les marques ordinaires des tibias et les tarses jaunes. Éone:, 69 died nil ee LL = :. olreewdautep 10 et 1 de Mapiri (Bolivie). 5. Pronotum noir. Scutum nasale, labre, mandibules, calus, macule de l'écaillette, et anneaux des quatre tibias postérieurs jaunes, les genoux de la patte antérieure, le tibia 1 en entier et tous les tarses ferrugineux. Long, 4,25 aile) 60mnill. : ht 1e ao tr (ouer los isp: 1 St de Mapiri (Bolivie). Pronotum jaune, seutum nasale noir, écaillettes brun-foncé. Bouche noire dans les deux sexes, une des lèvres du petit sillon qui se trouve sur la base de l’espace cordiforme pouvant être plus développée et paraître une ride saillante. . . . . HS SRE 6. Tous les tarses brun-foncé. Le tibia 1 à peine linéolé, et la base des tibias 3 et 4 à peine maculée de päle. Etrne.#0,8 51 80e y nnll: 2e en The ® fissa Vach. 1901 Les tarses, la maieure partie du tibia 1 et l'extrême base des tibias 2-3 testacé pâle. Mono a11e E DNILES RUE en jt fissa Vach. 1901 2Q et 1 de Mapiri (Bolivie). Sage ERRATA & CORRIGENDA Revur D'ENTOMOLOG1E, 1908 P. 224. ligne 10, P. 230, P. 234, P.:295, D: 236; P:237, P. 243, 745.0 P: 16 RTE P5 20. au lieu de n'ésonotum, lire mésosternum. au lieu de mésonotum, lire mésosternum. au lieu d'externe, lire interne. au lieu de tibia #4, lire tibia 3. «au lieu de convexe, lire concave. au lieu de pour, lire par, et au lieu de rou- geàtre, lire roussâtre. au lieu de nava, lire vrava. au lieu de externe, lire interne. au lieu de Tarse 1 toujours, lire Tarse 1 ayant son article {1 toujours pâle. après le mot dressées, mettre le mot semées. Revue Dp'ENroMoLOG1E, 1909 ligne 17, ligne 33, ligne 25, ligne 8, ligne 22, ligne 26, 2, ligne 22, ligne 25, ligne 7, ligne 34, ligne 8, ligne 22, ligne 11 D , ligne 17, D ligne 3, ligne 20, ligne 21, ligne 1, ligne 20, au lieu de segment dorsal ayant, lüe segment dorsal 5 ayant. mettre en alinéa : La chitine supérieure. après bia 3, mettre Oo. au lieu de de sa, lire et sa. au lieu de de poils, lire et poils. au lieu de tous rapportés par Gay qui se trou- vent, lire tant rapportés par Gay que se trouvant. lire — Eucercæ. au lieu de, ©" noir, lire $ noir. aprés le mot reste, ajouter de. lire D. — Centres. P. 26, ligne id. ligne id. ligne P. 28, ligne id. ligne id. ligne id, ligne P. 51, ligne id. ligne P. 32, ligne P. 34, ligne id. ligne P. 38, ligne P. 42, ligne P. 46, ligne P. 48, ligne P. 50, ligne P. 56, ligne P. 57, ligne P. 69, ligne 23. Los) SI CROSS ©2 Le 2 après mésonolum, ajouter le scutellum et le postscutellum. après cannelle, fermer la parenthèse. après segments, ajouter ventraux. après peu serrée, mettre un point et virgule. après très dense, enlever le point et virgule. entre hypermésopleure et faible, mettre un point et virgule; entre éparse et sur, enle- ver le point et virgule. au lieu d'hypermésopleure, mettre hypoméso- pleure, et après hypomésopleure, #eftre un point et virgule. entre sa et frange, mettre longue. à la fin de la ligne, effucer noirs aprés pollen, ajouter en même caractère, comme suite de la citation : Fam. VI. No- madidæ ». au lieu de sans-famille, lire sous-famille. entre cubilale et on, insérer le chiffre 1. au lieu de fausse, lire fauve. au lieu de S. Q,, lire S. G. au lieu de S., lire C. au lieu de claire, lire alaire.. au lieu de 4-5, lire 4 +5. au lieu de segment ventral, lire segment dorsal. au lieu de 3.4, lire 2 + &. au lieu de aïle, 1-3, lire aile 3,3 mill. RTE Contribution à la connaissance des Scoliides de l'Amérique du Sud Par A. DUCKE II (1) Genre Anthohosca Guér. Ce genre n'était connu, jusqu’à ces derniers temps, que par les mâles, qui étaient placés parmi les Thynnides, auxquels ils res- semblent beaucoup. M. Rowland KE. Turner a établi récemment, que les ® ® de ce genre sont les Cosila Guér. et quelques espèces confondues jusqu’à présent avec le genre Mysine Latr, | Anthobosca albomaculata (Sm.). — Mysine Lecointei Ducke, tombe en synonymie de cette espèce, selon la détermination de M. Turner. Elle est, parmi les espèces de ce genre, l'unique connue de la région amazonienne; Smith l'a décrite de Teffé (— Ega), Haut Amazone; moi-même je l’ai recueillie à Amapa (Etat de Para, littoral de la Guyane brésilienne) et obtenue d'Obidos (Bas Amazone). Anthobosca bipunctata (Perty) est le nom que doit avoir la Tiphia bipunctata Perty, citée dans ma dernière note comme Myzsine bipunctata. (1) Revue d'Entomologie, XXVI, 1907, p. 5-9, 145-148. Genre Pterombrus Sm. On connaît maintenant dix espèces de ce genre, dont quatre se trouvent dans la région équatoriale de l’'Amazone et une espèce dans chacune des deux zones subtropicales. 1. Pterombrus argentinus n. sp. ®.'Tête et thorax noirs, densément couverts de longs poils gris-jaunâtres ; une petite tache dans la partie inférieure des orbites internes jaunâtre ; base et partie apicale des mandibules, roussâtres. Tête de la grandeur de celle du P. pilicollis, densément ponctuée, mate, seulement entre les ocelles existe un très petit espace lisse et brillant; tempes avec ponctuation plus espacée, assez luisantes. Front un peu plus large que long, au-dessus des antennes trés élevé, saillant en forme de toit, Yeux courts ; man- dibules longues. Antennes presqu'aussi longues comme dans le P. glabricollis. Col du prothorax court. Pronotum à bord antérieur élevé, tranchant, beaucoup plus large que long, seulement dans ses deux parties latérales un peu plus long que le mésonotum, entièrement mat, avec ponctuation fine et serrée et poil abondant. Mésonotum et scutellum avec ponctuation moins fine et pilosité plus faible, celui-ci aussi large que long, avec l'extrémité apicale luisante. Mésopleures avec ponctuation fine et serrée, densément couvertes de poils gris-jaunâtres. Postscutellam petit, mat. Seg- ment médiaire transversalement rugueux, sa partie supérieure nue, pas séparée de la partie postérieure, ses flanes avec longs poils grisâtres, assez clairsemés. Abdomen très luisant, les seg- ments 2 et 3, la base du 1”, une grande partie du 4° et l’aréa du 6° sont roux, le reste noir; le 1‘ segment a la base subpétrolée plus courte que dans les autres espèces ; le dos de l'abdomen est sans sculpture, les 3 premiers segments dorsaux sont nus, les autres et le ventre ont des poils longs ; les segments ventraux ont quelques points gros. 6° segment dorsal avec aréa triangulaire limitée par de faibles carènes. Forme générale de l’abdomen comme dans le P. pilicollis , mais un peu plus large. Ailes semblables à celles du pilicollis, mais les deux bandes de la paire antérieure sont encore plus fortes ; les nervures sont noirâtres, mais le stigina et les parties des nervures qui se trouvent dans la partie hyaline, située entre les deux fascies brunes, sont d’un testacé pàle. Les Ed er — 419 — *ellules sont presque exactement comme dans le P. pilicollis, seulement la 3° cubitale reçoit la 2° nervure recurrente un peu avant son milieu. Pattes noirâtres, la partie apicale des tarses et es genoux sont roussâtres, la partie basilaire des tibias posté- “eurs est jaunâtre, transparente. — Longueur du corps, 10,75 mill. Chaco de Santiago del Estero (La Palisa, bords du Rio Salado, 25 kil. N.-O. d'Icano), E. R. Wagner, 1903. — Le type est au Muséum de Paris. Diffère du P. pilicollis surtout par une autre sculpture du vertex, es antennes plus longues, le segment médiairê sans séparation ptre la partie supérieure et la postérieure, les couleurs du chitin de ‘abdomen et de la pilosité du corps. etc. ; du P. aenigmuaticus Sm. ncore et surtout par la ponctuation fine el serrée du pronotum. | 2. Pterombrus aenigmaticus Sim. Trans. Ent. Soc. London, p. 303, pl. 6; fig 1, 1869, & (nec renigmaticus Ducke, Revue d'Entom., XXVI, 1907, p. 145). Le Gt est très probablement le P. confusus (Sm.) Turner (= My- * Eine confusu Sm., Descr. n. sp. Hym., p. 182, n. 12, 1879, of), lécrit de Teffé (Ega), Haut Amazone. P. aenigmaticus ® est décrit du Brésil, sans indication de la localité. — J'ai examiné les ypes au British Muséum. Cette espèce ressemble au P. pilicollis, en différant surtout par son pronotum luisant, avec ponctuation irès grosse, espacée, et par Son segment médiaire arrondi, pas disiinetement séparé en une partie supérieure et une autre postérieure. 3. Pterombrus pilicollis Ducke (Huberia p. Ducke, Revue d'Ent. XXVI. 1907, p. 7, ®, Per. aenigmaticus Ducke, R. d'Ent. XXVI, 1907, p. 145 [nec Sm.]). Itaïtuba, Rio Tapajoz, Etat de Para, sur une plage sablonneuse au bord de la rivière. 4, Pterombrus glabricolliis Ducke (Huberia g. Ducke, Revue d’'Ent., XXVI, 1907, p. 6, ® o”), TG Prainha, rive gauche du Bas Amazone, dans les savanes aride: sablonneuses. 5. Pterombrus rufiventris (Cress.) Myzine rufiventris Cress., Trans. Amer, Ent. Soe., IV, 187: p. 201, ©, — Mysine Cressoni Dallatorre, Cat. Hym., VIT, 189" p. 122. — Engycistis rufiventris Fox, Proc. Calif. Acad. Sc. (2) X 1895. p. 263, © Oo”, — Huberia rufiventris (Cress.) Ducke, Rec d'Ent., XX VI, 1907, p. 8. — Plerombrus ruficentris (Cress.) Duck Revue d'Ent., XXVI 1907, p. 146; Turner, Trans. Ent. Sa London, 1908, p. 83. Connu du Texas et du Mexique (probablement de la parti néarctique de ce dernier pays). J'ai vu un © au British Muséum. 6. Pterombrus clavicornis Ducke (Huberia cl. Ducke, Revue d'Ent., XX VI, 1907, p. 8, @). Connu de Barcellos (Rio Negro) et du Haut Amazone ; vit dan la forêt. J'ai vu, au Musée de Berlin, un exemplaire avec le nor P. tenuiventris Turner (non décrit). Synopsis des femelles ‘es espèces sudaméricaines de Pterombrus 4. Corps très mince, noir, seulement les mandibules et le dernie segment abdominal plus ou moins ferrugineux. Antenne assez courtes , le flagellum épaissi vers l’extrémite, subela viforme, Front très long et étroit. Pronotum rebordé anté: rieurement, un peu plus large que long, plus long que |: mésonotum, mat, partout couvert de ponctuation ruguleuse serrée: 8-8 1/2-milk. 2 Meme ciioiconmis Ducke — Corps noir, abdomen dans sa plus grande partie vivemen roux. Antennes filiformes. Front au moins aussi large qui long 2: 2. Pronotum antérieurement rebordé, beaucoup plus large que long, à peine plus long que le mésonotum, dans sa plus grande partie couvert de longs poils. Segment médiaire transversalement rugueux. Corps assez robuste. . . 3. ST? — Pronotum non rebordé, plus long que large, beaucoup plus long que le mésonotum, très luisant avec des points espacés et de rares poils longs. Segment médiaire convexe, strié transversalement. Seulement la base du 1° segment est noire. Corps allongé. 12-14 mill. . . . . glabricollis Ducke. Pronotum luisant, avec ponctuation très grosse. Segment mé- diaire arrondi. Seulement la base dn 1* segment est noire. LAND NS PE ART ET GERT MATCHS SUN Pronotum mat, Sa ponctuaction fine et serrée, sculement sa partie postérieure au milieu quelquefois un peu luisante. 4. Vertex avec un petit espace lisse et brillant au-dessous des ocelles. Antennes assez courtes. Segment médiaire ayant la partie supérieure et la postériewre nettement séparées par une carène élevée. Seulement la partie basale du 17 segment . abdominal est noirâtre. 11 mill. . . piicollis Ducke. Vertex avec un très petit espace lisse et brillant entre les ocelles. Antennes longues Segiment médiaire simplement convexe. Plusieurs parties de l'abdomen sont noirâtres. RONA MEN ES UN ETES Re D QUI AT ENLIUSS, Dre Sp: © D ————— GS ONTRIBUTEON À la connaissance de.la Faune hyménoplérologique du Nord-Est du Brés 1 © Par A. DUCKE IL Hyménoptères récoltés dans l'Etat de Ceara en 1909 et suppléments aux deux listes antérieures Au mois d'avril de 1909, mon chef M. le D' J. Huber, directeur du Musée de Para, me chargea d'une nouvelle mission dans l'Etat de Ceara, surtout pour compléter, au plus fort de Ia saison des pluies, les collections botaniques réunies l’année dernière au commencement de la saison sèche. Comme dans l’excursion précédente; je cowmencçai mes travaux à Balurité, y étant arrivé le 7 avril ; l'Hyptis suuveolens n'était pas encore en fleurs et mes collections hyménoptérologiques s’en ressentirent. Après un seul jour de travail à Quixada, je partis le 15 avril pour la station terminus du chemin de fer, appelée Miguel-Calmon, située à 337 kilomètres au sud de Fortaleza (2), dans une région de « caatingas » ; la localité parait assez riche en Hyménoptères, (4) Voir les articles dans cette Revue, 1907, p. 73-96, et 1908, p. 57-87. (2) Humayta est à 287 kilomètres de Fortaleza, et non à 258 comme a éte im- primé par erreur dans mon dernier article. Be 4 surtout la Cassia sericea Sm. en fleurs me fournit plusieurs espèces l’'Apides rares. De retour à Baturité, J'ascendis, le 21, la Serra, )resque constamment couverte de nuages dans cette saison, après avoir visilé le Bico Alto, point culminant de la montague qui lépasse la hauteur de 1.000 mètres, j'en descendis le 24 du côté ccidental aux plaines ( & Sertao » | des environs du village de Zaridade. La Serra m'avait fourni dans sa partie occidentale des ‘ollections de végétaux intéressantes, mais pas beaucoup d'insectes ; ar contre, ie € Sertao » de Caridade, qui se trouvait dans la neilleure époque de floraison, se montrait riche en Hyménoptères, armi lesquels je découvris quelques espèces nouvelles très ntéressantes. Je fis le voyage de retour par le chemin qui passe ar le village appelé Cruz, en longeant les pieds Ouest et Nord- JDuest de la Serra, jusqu'à Maranguape, pour y prendre le chemin le fer. Aux environs de Caridade je découvris le Polistes canadensis, qui avait échappé à mes recherches antérieures. Cette espèce Janaméricaine ne manque donc pas au Ceara, comme je le pensais auparavant, mais elle se limite à certaines localités. Énumération des genres d'Hyménoptères aculés, observés dans la région, et observations sur quelques espèces (1) FAMILLE APIDAE a) Proapidæ Genre Prosopis F. — Environ 6 espèces recueillies à Ceara, dont plusieurs aussi au Maranhao. Genres Sphecodes Latr. — 1 espèce au Ceara: Sphecodes (Temnosomu) metallicus Sm. — Les Temnosoma se distinguent (1) Voyez les deux listes antérieures. des autres Sphecodes seulement par leur, couleur verte et ne peuvent former qu'un groupe de ce dernier genre. b) Podilegidæ Genre Oediscelis Philippi. — 3 espèces au Ceara, qui est la limite septentrionale jusqu'ici connue de la distribution géogra- phique de ce genre. Genre Colletes Latr. — 3 espèces dans la région, desquelles 1 seulement au Ceara et 1 seulement au Maranhao. Les deux espèces citées sans les noms dans mes listes antérieures sont : C. petropolitanus D. T. (— senilis Sm., nec Ev.): 8. Maranhao: Codo ; Ceara : Serra de Baturité, 600-800 m. Connue de l'Amazonie jusqu'à Minas Geraes et Paraguay. J'ai vu, au British Museum, le type de Smith. C. rufipes Sm.: 91. Ceara : Baturité, Serra de Baturité, Quixada, très fréquente sur les fleurs de Sapindus, Serjania, Paul- linia, etce., dans les plaines, sur celles de Borreria dans la montagne. Connue du Ceara jusqu'à Sao Paulo. J'ai vu le type de Smith, au British Museum. Genre Lonchopria Vachal. — 2 espèces au Ceara, les plus septentrionales maintenant connues. L. cearensis Ducke (— Nomia cearensis Ducke): Ceara, encore observée à Caridade, $ 8 tot, à la fin d'avril et au com- mencement de mai 1909. Cette espèce est voisine de la L. Jenseni (Friese) = Nomia Jenseni Friese, dont j'ai vu le type; mais cette dernière a l’espace lisse au milieu du mésonotum beaucoup plus large, l'abdomen beaucoup moins ponctué, fortement luisant, la frange du 6° segment dorsal de la © plus claire, la carène du 7° segment dorsal du Œ plus faible. — Z. Jocrgensent (Friese) se distingue de L. cearensis et L. Jenseni surtout par son corps plus robuste, la pilosité presque uniformément ochracée et plus longue (ce qui est remarquable surtout à l'abdomen des So), les tibias postérieurs des got beaucoup plus dilatés, leurs métatarses plus courts et larges. — Ces trois espèces ressemblent superficiellement au genre Nomia, avec lequel elles n’ont d’ailleurs aucune parenté y 8 — plus étroite ; l'appareil buccal et les nervures des ailes sont ceux du genre Lonchopria Vachal (— Biglossa Friese), et M. Vachal les a reconnues comme appartenant à ce genre. La transition entre les Lonchoprina communes et ce groupe est parfaitement éta- blie par la L. armata Friese, dont les pattes postérieures des oo? représentent déjà un commencement de la forme caractéristique de celles de la ZL. cearensis et voisines. L. Bicellularis n. sp. Corps de couleur fondamentalé noire, avec pilosité grise, sur le dos un peu jaunäâtre, du côté inférieur presque blanche. Clypeus convexe, sa ponctuation serrée, celle du vertex assez clairsemée ; celui-ci très luisant. Flagellum des antennes, exceptée la base, ferrugineux, surtout du côté inférieur. Mésothorax médiocrement ponctué, luisant ; segment médiaire avec ponctuation plus faible, surtout sa partie supérieure lisse, très luisante. Abdomen faible- ment ponctué, sa pilosité faible et courte, surtout le premier segment très luisant. Bord apical des segments 1-4 orné de fascies d’un blanc d'ivoire ; frange du 5° segment noirâtre ; aréa du 6° segment grande, sans poil. Ventre brun, bord apical des segments couvert de pilosité fortement développée. Aïles peu enfumées, écailles et ptérostigma testacés, nervures brunes, deux seules cellules cubitales, par suppression de la 2° nervure transverso- cubitale. L'extrémité des cuisses et des tibias, la base de ces derniers, et les tarses sont roussâtres, l’éperon intérieur des tibias est longuement pectiné. — Longueur du corps, 6, 50-7 millim. Q. ©”. Les fascies pâles de l'abdomen occupent le bord apical des segments dorsaux 1-5 ; le 6° et 7° segments sont couverts de poils grisâtres, le dernier est muni d'une large carène longitudinale ; le 7° segment ventral est long et très mince. Les tibias postérieurs sont triquètres, du côté intérieur dilatés vers l'extrémité ; les épe- rons sont simples, les métatarses postérieurs très longs, plus longs que le tibia. — Longueur du corps, 6-6, 50 mill. Ceara : Caridade. Fin d'avril et eommencement de mai de 1909. Cette espèce ressemble, dans ses caractères morphologiques, à la L. cearensis, mais elle est très petite, de couleur différente et n'a que deux cellules cubitales. La forme des tibias et des segments apicaux des Jo est caractéristique pour les espèces. L. bicellula- ris, cearensis, Jensent et Joergensi, qui forment un groupe très re- marquable dans ce genre. Revue d'Entomologie. — Mars 1910. 6 89 = Genre Oxaea Klug. — 1 espèce seule est connue de la région. O. austera Gerst. Ceara: Miguel Calmon, plusieurs © © sur les fleurs de Cassia sericea Sw., avril de 1909 ; Maranhäo : Codo, 1 G. Dans ma première liste j'ai cité ce mâle sous le nom de ©. flaves- cens Klug, mais la convergence plus forte des yeux vers le vertex le caractérise comme austera, malgré la pilosité grisâtre de l'abdo- men. Cette espèce est répandue du Céara jusqu'au Rio grande do Sul et Paraguay (1). Genre Halictus Latr. — Ce genre est, dans tout le Brésil, le plus riche en espèces et individus ; j'ai recueilli dans notre région environ 25 espèces, mais il y en a encore certainement beaucoup qui ont échappé à mes recherches. Genre Megalopta Sm. — Je suis de l'opinion de conserver ce genre, quoique très voisin d'AHalictus, parce qu’il en est séparé par un caractère (les ocelles très grands), qui se trouve en relation avec un caractère biologique très spécial : les mœurs nocturnes. — Les exemplaires du Ceara (Maranguape) mentionnés dans ma 2° liste comme M. idalia Sm., semblent appartenir à 2 espèces. La M. idalia, dont j'ai vu les types à Londres, est un mélange de plusieurs espèces ; ayant examiné dernièrement un certain nombre de mâles, j'ai dû renoncer à mon ancienne opinion d'avoir affaire à une espèce très variable, et je pense actuellement avec M. Vachal, que nous nous trouvons en présence de plusieurs espèces. Malheureusement, il est très difficile de réunir les deux sexes de chaque espèce. Genre Protandrena Cock. — 1 espèce dans les montagnes du Ceara. P. meridionalis Schrottky. Ceara : Serra de Baturité, versant occidental (sec) et oriental (humide), 9 . Genre Panurginus Nyl. — 3 espèces au Ceara. (4) L’O. festiva Sm. n'est nullement une variation de la flavescens, comme j'ai affirmé, par erreur, en 4907 ; les oo" de la première espèce ont les yeux trés fortement convergents ‘au vertex, beaucoup plus que chez l'austera et surtout /lavescens, qui a la convergence faible. La forme du Haut-Amazone, connue seulement dans les femelles, reste douteuse. 2 — 83 — P. decoloratus Ducke. Ceara, encore observé à Caridade, en avril et mai. Genre Rhophitulus Ducle. — Appareil bucal comme chez Macroteru Sm., mais les ocelles en triangle, la cellule radiale avec appendice, la 1'° cellule cubitale à peine plus grande que la 2° — 1 espèce au Ceara. Rh.. hyptidis Ducke. Ceara : encore de Caridade, en avril et mai. Genre Camptopoeum Spin. — 3 espèces observées au Ceara et au Maranhao. C. prini Holmberg (— Friesea brasiliensis Schrottky), ® ©. Commun partout dans la région, exceptée la côte. C. brasiliense Ducke. ©. Ceara : Baturité, Caridade ; Maranhao : Codé, Caxias ; vole dans des endroits sablonneux. — Cetle espèce est surtout voisine du C, chilense Friese, elle a cependant la tête plus courte et les ocelles plus rapprochées que cette dernière espèce. Genre Psaenythia Gerst. — 1 espèce au Ceara ; est le repré- sentant le plus septentrional actuellement connu de ce genre. Ps. variabilis Ducke : Ceara, encore de Caridade, avril et mai. Genre Ceratina Latr. — J'ai observé au Ceara 7 espèces, dont 2 aussi au Maranhao. C. lucidula Sm. (= oxalidis Schrottky.—= Muelleri Friese t. L.) Q T. Cette espèce est extraordinairement variable en taille, cou- leur (vivement métallique ou noire) et dessins de la tête (abondants ou presque complètement absents); dans les riches matériaux, desquels je dispose, existent toutes les transitions possibles entre les diverses formes. J'ai vu le type de Smich, au British Muséum. Cette espèce est connue de l’Amazonie jusqu'au Minas Geraes et Paraguay. C. maculifrons Sm. (= duigens Sm., = cupreitventris Sm., = punctventris Friese 1. L., — Graeffei Friese i. L.) $ Oo”. Ceara : es BAL Baturité, Serra de Baturité, Quixada, Miguel-Calmon ; Maranhao : Codo, Caxias. Tous ces exemplaires appartiennent à une forme assez petite, de couleur bronzée. Cette espèce aussi variable que la précédente est connue de la Guyane et l’'Amazonie jusqu’à Minas Geraes et Paraguay. C. Huberi (Friese à. L.) n. sp. Cette espèce se distingue de la C. punctulata Sm. (= Darwini Friese &. /.), à laquelle elle ressemble dans le sillon longitudinal du clypeus et la ponctuation transversalement rugueuse du 1* seg- ment dorsal, par le 7° segment du G, qui est simple, sans carène centrale ni fossettes, entièrement mat, avec ponctuation serrée, rugueuse, tandis que dans la punctulata il est presque lisse et muni d'une forte carène longitudinale, creux de chaque côté de cette carène, tuberculé à la base. Les © © de C. Huberi se distin- guent de celles de la punctulata seulement par les taches jaunâtres très petites, la tache du clypeus manque souvent complètement ; la couleur des pattes est toujours foncée, non ferrugineuse. Ceara: Serra de Baturité, 600 m., 1 ©. — 99 St connus d'Amazonie : Belem do Para, Iquitos. C. angochloroides n. sp. : 9 © D'un beau vert métallique brillant, comme la C. laeta Spin. (= viridula Sm.), mais très petite (5 mill.). ® : Une dent bien visible du côté extérieur du premier tiers du tibia postérieur. ©”: Flagellum des antennes roussâtre en dessous : une large bande du bord antérieur du clypeus, une tache de la partie inférieure des orbites internes, le labre et les mandibules, d'un jaune blan- châtre., Base des segments dorsaux noirâtre; 7° segment dorsal arrondi, fortement rebordé, terminant en une petite dent. Ceara : Serra de Baturité, versant occidental, 600-700 m. La C. laeta se distingue de cette espèce, outre sa grande taille, par l'absence de la dent des Libias postérieurs de la © et par le 7° seg- ment dorsal du ©” en forme de triangle. 3 espèces de Ceratina, du Ceara, sont restées indéterminées. Genre Xylocopa Latr. — J'ai observé 4 espèces au Ceara et au Maranhao, une 5° seulement au Ceara. — 85 — X. cearensis n sp.: Q® Noire avec les ailes brunes foncées, couverte de poils noirs, seul le dos du thorax vêtu de poils gris blanchâtres. Entièrement sem- blable à la X. grisescens, mais beaucoup plus petite ; partie supé- rieure de la tête (surtout tempes et vertex) luisante. — Longueur 18-19 mil. Ceara : Caridade, Miguel-Calmon, avril et mai de 1909; Forta- leza, collectionnée par M. Diaz da Rocha. Fréquente les fleurs de Solanum, Cassia tora, Hyptis suaveolens, etc. La X. grisescens a la partie supérieure de la tête entièrement mate, et la longueur de son corps est de 28 à 33 mill. X. barbata F. ©. Ceara; encore à Miguel-Calmon et Cari- dade, fréquente principalement Cassia tora et C. sericea. X. viridis Sm.. Très variable ; une variation se trouve jus- qu'au Paraguay. Genre Melitoma Lep. et Serv. (= Ancyloscelis (Latr.) Halid., Sm., Entechnia Patton, Ptilothrix Sm., Emphor Patton, Diadasia Patton, Dipedia Friese, Meliphila Schrottky, Teleutemnesta Holm- berg, Leptergatis Holmberg, Leptometria Holmberg). — M. Va- chal, dans ses plus récents travaux (Bull. Soc. Ent. France, 1909, et Revue d'Entom., 1909) a identifié ce genre oublié et établi sa synonymie, en conservant Ancyloscelis et Emphor comme sous: genres. — 8 espèces au Ceara, dont 7 aussi au Maranhao. M. euglossoides Lep. et Serv. (= ÆEntechnia taurea Say, Anthophora fulvifrons Sm., Meliphila ipomoeae Schrottky). Partout dans la région. M. ipomoeae Ducke (— Podalirius ipomoeae Ducke). Dans celte espèce la 2° cellule cubitale reçoit la 1 nervure récurrente très peu après son milieu. M. osmioides Ducke (— Ancyloscelis osmioides Ducke). In- sertion de la 1° nervure récurrente comme dans l’ipomoeae, avec laquelle cette espèce a la parenté la plus étroite. Les deux espèces sont assez voisines de l’euglossoides, avec laquelleelles fréquentent les fleurs de plusieurs espèces d’Zpomoea, surtout de l’Zpomoea asarifolia (non I. pes-caprae, comme j'ai écrit par erreur). M. grisescens Ducke (— Podalirius grisescens Ducke). In- sertion de la 1" nervure récurrente un peu plus au del du milieu de la 2° cellule cubitale que dans les 2 espèces précédentes. Cette espèce paraît plus voisine des vraies Melitoma, que des espèces du sous-genre Ancyloscelis. M. plumaria (Sm.) (— Ptilothrix plumaria Sm.). Ponctua- tion du mésonotum médiocrement dense, celui-ci assez luisant. J'ai vu le type au British Muséum. Cette espèce appartient (selon Vachal) au sous-genre Emphor Patton. M. riparia Ducke (Ptilothrix riparia Ducke). Cette espèce doit être placée dans le sous-genre Ancyloscelis ; elle est connue maintenant encore du Paraguay. M. armata (Sm.) (= Ancyloscelis armata Sm., Dipedia armata Friese). Le genre Dipedia ne peut pas être conservé: j'ai devant moi des exemplaires ® 9 Sy de M. Pereyrae Holmberg (—Ancy- loscelis Girardi Vachal. — A. clypearis Kriese), qui est une espèce transitoire entre les Ancyloscelis à chaperon faiblement convexe et pattes normales, et les Dipediu. M. Frieseana Ducke (—Dipedia Frieseana Ducke). Voisine de l’armata, mais sûrement différente. Genre Eucera Scop. — J'ai constaté 13 espèces dans la région, surtout dans les plaines du Ceara: 3 espèces ont été trouvées seulement dans les montagnes de cet État, 1 seulement au Maran- hao. Toutes nos espèces appartiennent au sous-genre Macrocera Latr. (— Tétralonia Spin.), qui a 3 cellules cubitales. Je suis d'accord avec M. Vachal (Annal. Soc. Ent. France, 1909, p. 13 et 14), de ne pas reconnaître les genres artificiels établis sur le nombre des articles des palpes maxillaires. 1 Eu. Atropos (Sm.) J'ai vu, au British Museum, le type, qui est de Santarem (Bas Amazone), il a (®) de chaque côté du 4° segment dorsal une petite tache de poils blancs, qui n'existe pas dans les & ® que j'ai captu- s rées au Ceara. — ©. Corps noir; pilosité entièrement noire, excepté celle de la tête (en dehors du vertex) et des longs cils de la partie latérale du bord postérieur du 3° 4° et 5° segment ventral, qui sont blancs. Ailes brunes, avec reflets violets. Tête presque deux fois plus large que longue. Clypeus presque mat, couvert de ponctuation grossière et serrée, confluente. Palpes maxillaires de 4 articles. Ponctuation de la partie postérieure du mésonotum et du sceutellum fine et clairsemée, ces parties très luisantes ; scutellum élevé, aplati. PBostscutellum et segment médiaire mats, fortement ponctués, aréa basale de ce dernier fortement sculptée, mate, seu- lement à l'extrémité inférieure presque lisse. Abdomen luisant, sa ponetualion assez clairsemée et fine. Aréa du 6° segment dorsal rugueuse traversalement. Dernier segment ventral avec ponctuation rugueuse, mat, vers l'extrémité avec une carène longitudinale très faible. — Longueur du corps, 15-16 mill., largeur 5,75 mill. ©”. Clypeus jaune. Pilosité du corps mélangée de noir (partie moyenne du dos, partie postérieure des flancs du thorax, la plus grande partie du dos de l'abdomen et des pattes IT et II), gris jaunâtre ou blanchâtre (dans la plus grande partie de la tête et dans les parties du thorax non couvertes de poils noirs, sur la moitié basale du 1” segment dorsal et aux pattes antérieures), et blanc (tempes, partie inférieure des mésopleures; cils des segments ventraux et fascies largement interrompues de poils courts et couchés sur la partie postérieure des segments dorsaux 4 et 5, extrémité du fémur et du tibia postérieurs du côté extérieur). Ailes simplement enfumées. Les antennes atteignent le bout du 2° seg- ment dorsal, leur 3° article un peu plus long que large, leur dernier article un peu plus court que le précédent. Ponctuation du corps plus forte aue chez la Q. Area du 7° segment dorsal avec ponctuation fine, granuleuse, limilée de carènes saillantes, assez large, en trapèze à angles postérieurs arrondis. 6° segment ventral largement triangulaire, brillant, peu ponctué, avec plusieurs dépressions peu profondes, son bord ondulé. — Longueur comme dans la ©, largeur 4,50-4,75 mill. Cette espèce est, selon Friese, de la parenté de l’atra Lep., qui m'est inconnue. L’Æ. diabolica Schrottky est entièrement noire A et le segment 7 du © a une structure spéciale. Ceara : Baturité, Quixada, Miguel-Calmon, sur {Hyptis suaceo- lens et autres fleurs. US: On Eu. festiva (Sm.) (S — fulvipes Sm.). J'ai vu les types au British Muséum. — ©. Corps noir; le bord antérieur du clypeus et le labre parfois en partie jaunes ; le 1“ seg- ment dorsal de l’abdomen souvent avec reflets métalliques. Le dessous du flagellum des antennes et les pattes sont plus ou moins roux. Pilosité de la tête et du thorax grisâtre, celle du vertex, de la partie centrale du mésonotum et du scutellum plus ou moins noire. Tête large et courte, palpes maxillaires de 4 articles, clypeus convexe, avec ponctuation confluente. Ponctuation du mésonotum et du scutellum clairsemée surtout au milieu de ces parties. Segment médiaire ponciué, mat, mais la moitié inférieure de l’area basale est lisse et brillante. Ponctuation de l'abdomen faible et clairsemée. Base du 1“ segment dorsal avec poils longs gris-jaunâtres, celle du 2° et 3° segment avec bandes épaisses de poils testacés, atténuées au milieu ; partie apicele des segments 1-3 avec faible pilosité noire, le bord apical de ces segments décoloré ; segment 4 tout entier couvert d’épais poils testacés, le 5° et le 6° seulement des deux côtés, le 6° avec area striée transversalement,. Ailes subhyalines, écailles testacées, nervures brunes. Poils des pattes I grisätres, ceux des autres plutôt testacés. — Longueur du corps, 11-12 mill. c. Base des mandibules, labre et clypeus jaunes, celui-ci très convexe, fortement saillant. Poils de la tête et du thorax longs, denses, testacés en dessus, plus pâles en dessous. Les antennes atteignent le 2° segment dorsal, leur 3° article est aussi long que large. le dernier un peu plus court que l’avant-dernier ; tous les articles du flagellum sont assez arqués. Ponctuation du dos du thorax assez dense. Segment dorsal 1-3 comme chez la 8 ,4et5 avec une large fascie de poils testacés, la base couverte de poils noirs, 6 avec peu de poils testacés de chaque côté, 7 avec area en trapèze ; 6° segment ventral parcouru d’une large carène brillante et encore avec 2 petites carènes latérales. Pattes rousses ferrugi- neuses, couvertes de poils gris-jaunâtres; fémur IIT courbé dans sa partie basale, du côté intérieur avec une frange de poils très longs, courbés ; le tibia III intérieurement avec des poils assez courts, mais très denses ; le métatarse III un peu dilaté dans sa partie basale. Ceara : Baturité, Serra de Baturité, Cruz, Quixada, surtout aux fleurs de l'Hyptis suaveolens ; connue de Guyane et Amazonie. Eo Eu. nigroaenea (Sm.) (= Ecplectica tintinnans Holmberg) Les exemplaires du Ceara, quoique un peu plus petits, ressem- blent à ceux du Sud du Brésil, cependant je ne peux voir, chez plusieurs exentplaires parfaitement frais, que 3 articles aux palpes maxillaires. Selon Holmberg et Brèthes ces palpes sont dans la nigroaenea de 4 articles, mais comme ils sont très courts dans cette espèce, ilest possible, qu'un d’eux n'était pas bien visible dans les exemplaires, que j'ai examinés. La pilosité du thorax de la © varie de entièrement noôïre à un mélange de poils noirs et gris-jaunâtres, ceux-ci prédominent surtout souvent sur le segment médiaire. Les poils des pattes I et II sont toujours noirâtres, la brosse pollinifére des pattes III est testacée, obscurcie à l’extré- mité du métatarse. Les éperons sont testacés. — Le Oo” a le thorax couvert en dessus de poils roussàtres, en dessous de poils blanchâtres, seul le scutellum a parfois quelques poils noirs entremêlés. La moitié basale des mandibules, le labre et le clypeus sont jaunes, celui-ci est médiocrement convexe, avec 2 points noirs. Les antennes atteignent au moins le 3° segment abdominal ; leur 3° article est plus court que large, le dernier article est plus long que le précédent. L'aréa du 7° segment dorsal est distincte ; le 6* segment ventral est arrondi, sinué de chaque côté, lisse et brillant avee une forte dépression au milieu. Les pattes n'ont aucun caractère spécial. Ceara : Baturité, Serra de Baturité, Caridade ; fréquente dans les plaines surtout Hyptis, dans la montagne Borreria. — Connue de Belem de Para jusqu'au Sud du Brésil et à la République Argentine. Eu. metallescens n. sp. ®. Se distingue de la précédente (nigroaenea) surtout par la tête un peu plus longue, 2 seuls articles aux palpes maxillaires, la ponctuation de la têteet du thorax un peu plus grosse, la partie apicale imponctuée des segments dorsaux plus large et les fascies de poils blancs, qui ornent l'abdomen, disposées de la manière suivante ; une fascie faible à la base du 2° segment dorsal ; A RATS 3 bandes, étroites, mais ininterrompues, aux bords apicaux du 2°, 3° et 4° segments. Tête, thorax et base du 1” segment couverts de longs poils blancs, au vertex entremêlès de poils noirs ; poils du mésonotum noirs et gris, mélangés ; ceux des pattes I et II gris, aux tibias II brunâtres ; ceux des pattes III testacés. Eperons testacés. Aïles presque hyalines, écailles et nervures noires. — Longueur du corps, 9 mill. Cette espèce a, comme la festiva et la nigroaenea, l'abdomen à reflets métalliques ; elle ressemble à la dernière, mais elle est ton- jours un peu plus petite, et ses fascies étroites mais régulières la distinguent à première vue. Le gt m'est resté inconnu. Ceara : Serra de Baturité, 600-800 m. Eu. montana n. sp. © Corps noir ; clypeus étroitement bordé de testacé ; labre testacé ; antennes en dessous d’un ferrugineux foncé. Palpes maxillaires de deux articles longs. Clypeus presque aussi que long que large, mat, avec ponctuation rugueuse, fine et grosse, parcouru par une ligne longitudinale luisante peu distincte. Poils de la tête blancs surtout en dessous, noirs dans la partie supérieure. Thorax couvert de poils noirs, entremêlés de poils blancs, sa ponctuation médio- crement fine, peu serrée, le mésonotum assez luisant. Abdomen luisant, faiblement ponctué, les bords apicaux des segments déco- lorés, seulement l'extrême base du 1* segment avec poils blancs, toute la partie restante du dos de l'abdomen avec poils noirs, peu denses. Sternum et ventre avec pilosité blanche. Aïles faiblement brunies, écailles testacées, nervures noirâtres. Pattes noires, leur pilosité noirâtre, avec des reflets gris ; éperons et derniers articles des tarses roux. — Longueur du corps, 13 mill. Ceara : Serra de Baturité, 800 m. Cette espèce est voisine de la bifasciata Sm., mais la pilosité beaucoup plus faible et presque uniformément noirâtre, et l'absence complète de fascies de poils jaunàtres l'en séparent immédiate- ment. Le C est encore inconnu. Les espèces de la parenté de la bifasciata semblent habiter surtout les montagnes et les forêts ; presque toutes sont rares, et leur classification est encore très incomplète. Ce qui caractérise ce groupe est la forme et la sculpture du clypeus, les palpes maxillaires longs, ' mais de 2 seuls articles, et dans les ® © surtout les antennes fortement comprimées. 7 mn D ue Eu. palliventris Friese 9 Tête et thorax noirs, couverts de poils roussâtres; bord du clypeus et labre jaunâtres ; antennes et moitié basale des mandi- bules rousses ; abdomen roux, sans fascies. Clypeus aussi long que large, mat, avec ponctuation double et une ligne longitudinale lisse, large et concave surtout dans sa partie supérieure. Base du 1° segment dorsal avec longs poils jaunâtres ; bord apical du 2° et les 3° et 4° segments presque entièrement couverts de poils jau- nâtres, courts, couchés, peu denses, bien visibles seulement avec certains reflets de la lumière ; 3° et 4° segments avec quelques poils longs et isolés, noirs, qui au 5° segment deviennent plus abondants ; la frange de ce dernier segmenttest de couleur ochracée ; le 6° seg- ment a une area finement rugueuse, et la pilosité de ses parties latérales est noirâtre. Franges des segments ventraux longues, blanches. Ailes faiblement jaunies. Poils des tibias et des tarses du côté extérieur plutôt bruns, du côté intérieur ferrugineux; éperons testacés. — Longueur du corps, 12 mill. — ©” inconnu. Ceara : Serra de Baturilé, 700 m , sur les fleurs d’une Acantha- cée. — J'ai comparé cet exemplaire avec le type, qui est de Minas Geraes. Cette espèce n’a qu'une ressemblance superficielle avec les Duckei Friese, decorata Sm. et autres; par son clypeus, elle appartient certainement à la parenté de la bifasciata Sm. Malheu- reusement, je ne peux pas examiner les palpes maxillaires, qui sont complètement cachés dans notre unique exemplaire. Eucera cearensis n. sp. Q Corps noir, faiblement luisant, couvert de poils gris-blanchâtres ; le vertex et le centre du mésonotum et du scutellum ont des poils noirs plus ou moins nombreux. Têle presque aussi longue que large. Ponctuation du clypeus rugueuse, dense et fine. Flagellum des antennes roux du côté inférieur. Palpes maxillaires de # arti- cles très distincts. Mesonotum un peu luisant, couvert de points de grosseur moyenne assez serrés. Area cordiforme du segment médiaire seulement à la pointe inférieure un peu luisant. Abdomen finement ponctué, bord des segments étroitement décoloré ; seg- ment dorsal 1 avec longs poils blancs sur la base et avec une tache de poils blancs, courts et épais, aux angles posticolatéraux ; seg- ment 2 avec une bande basilaire et taches posticolatérales ; 3 avec nn. une bande basilaire entière et une autre apicale plus épaisse, mai interrompue au milieu ; 4 presque entièrement couvert de ces poil courts blancs, qui deviennent plus épais vers le bord apical et forment une bande, étroitement interrompue au milieu ; 5 ave pilosité blanchâtre seulement aux angles postérieurs, celle de lu partie basale étant brune-noirâtre, souvent cuivrée au milieu ds segment ; 6 avec area finement striée, de chaque côté couvert d poils bruns ou cuivrés. Ailes hyalines, écailles en partie testacéess nervures brunes. Pattes noires, articles apicaux des tarses ferrug) neux, éperons des tibias testacés. Poils des pattes blancs, bruns d côté intérieurs de tous les métatarses et du côté extérieur du bou des tibias I et II. — Longueur du corps, 9,50-10 mill. ©”. Clypeus, labre et moitié basilaire des mandibules, jaunes Antennes atteignant environ le 2° ou 3° segment dorsal ; leurs art cles assez fortement arqués ; leur côté inférieur roux jusqu’à 1 moitié de l’avant-dernier article ; 3° article beaucoup plus large qu . long ; dernier article beaucoup plus long que le précédent. Pilosit de la tête et du thorax grise, plus jaunâtre au dos, blanchâtre au flancs. Base des segments dorsaux 2-5 avec bandes très larges d poils gris-jaunâtres ; segment 7 avec une area en trapèze, couvert de duvet jaunâtre ; 6° segment ventral triangulaire, poli, ondulés Poils des pattes gris-blanchâtres. Ceara : Caridade ; avril et mai 1909 sur Æyptis suaveolens. Eucera labiatarum n. sp. 9 Très semblable à la cearensis, mais tête plus large, clypéus plus court, son bord antérieur jaune. Bord postérieur du mésonotun avec une fascie de poils blancs, très prononcée ; bords apicaux den segments abdominaux plus largement décolorés ; bandes des segments dorsaux comme dans la précédente, mais non inter rompues. — Longueur du corps, 9-9,50 mill. ©”. Clypeus et labre jaunes, antennes comme dans la cearensis mais les articles presque droits, le dernier seulement un peu plus long que l’avant-dernier, celui-ci entièrement noir. Segment: dorsaux 3-5 presque complètement vêtus de poils gris-jaunâtres aréa du 7° segment nue (toujours ?). 6° segment ventral peu luisant parcouru par une ligne longitudinale ; sa partie antérieure form un triangle nettement séparé du bord postérieur du segment. Ceara : Caridade, sur Æyptis suaveolens, mai 1909 ; Serra d« Baturité 600 m., une ® vieille en août 1908. — 93 — Eucera compositarum n. sp. © Entièrement semblable à la labiatarum, mais la tête plus longue (presque aussi longue comme dans la cearensis) ; les antennes ont eulement le dernier article noir ; la ponctuation du mésonotum 2st plus clairsemée, peu profonde, granuleuse ; la partie inférieure le l'aréa cordiforme du segment médiaire est plus luisante ; les bords apicaux des segments dorsaux sont très étroitement décolorés, les fascies encore plus étroites que dans la cearensis et plus blanches. Pilosité des pattes blanche ; ferrugineuse du côté antérieur des tarses ; éperons noirâtres ; métatarses IIT dilatés vers leur extrémité, laquelle a presque la grosseur du tibia. — Longueur du corps, 8,50 mill. Tous les autres caractères exactement comme chez la labiatarum. Ceara : Miguel Calmon, sur les fleurs jaunes d’une Composée haute de 2 mètres, le 16 avril 1909. Eucera hyptidis n.sp. © Corps noir. Tête plus large que longue, couverte de poils blancs ; clypeus mat, densement ponciué, avec une grande tache jaune en forme d’un triangle, qui a sa base au bord apical du clypeus. Flagellum des antennes, dès le 3° article, roux en dessous. Palpes maxillaires 4-articulés. Vertex, mésonotum et scutellum densément ponctués, surtout le premier et le dernier assez luisants, toutes ces parties couvertes de poils roussâtres, entremélés de quelques poils , noirâtres. Flancs du thorax couverts de poils gris-blanchâtres. Bord postérieur du mésonotum avec une ligne de poils courts, blanchâtres. Aréa cordiforme du segment médiaire assez largement polie dans sa partie inférieure. Abdomen très finement ponctué, presque mat ; bords des 4 premiers segments dorsaux largement décolorés. 1” segment dorsal avec poils gris-jaunâtres à sa base et, en forme de tache, à ses angles postérieurs ; 2° segment avec une fascie basilaire, unie de chaque côté à une tache posticolatérale ; 3° segment avec une large bande oblique qui court du milieu de la base vers les angles posticolatéraux ; 4° segment presque complè- tement occupé par une bande ; le 5° l’est ainsi surtout dans la partie postérieure ; le 6° a une aréa finement rugueuse, de côté de laquelle il est couvert de poils ferrugineux. Ailes hyalines, écailles testacées, nervures brunes. Poils des pattes blanchâtres, d’un Sr QU = ferrugineux doré du côté intérieur des tarses; éperons pâles. — Longueur du corps, 8-8,50 mill. dt. Clypeus et labre jaunes. Antennes atteignant le bout du 2° segment dorsal, ferrugineuses dès le 4° article, en dessus faible- ment brunies ; leur 3° article beaucoup plus large que long, le dernier article de la longueur de l’avant-dernier. Poils de la tête et du thorax gris-jaunâtres. Fascies de l'abdomen comme dans © , seulement moins nettes. 6* segment dorsal comme le 5°; le 7° avec une area couverte de duvet gris. 6° segment ventral triangu- laire, avant le bord postérieur avec 2 lignes formant un angle aigu. Ceara : Quixada, Caridade, avril à juillet, toujours sur Hyptis suaveolens. Eucera patellicornis n. sp. ® Tête plus large que longue, noire avec poils blanchâtres. Clypeus densement ponctué, mat, son bord antérieur largement jaune. Labre ferrugineux. Palpes maxillaires de #4 articles. Antennes rousses dans la plus grande extension du devant du flagellum. Thorax noir, assez densement ponctué, en dessus couvert de poils ferrugineux très denses ; pilosité des flancs gris-blanchâtre ; area basale du segment médiaire, excepté sa base, lisse et très luisante. Abdomen finement ponctué, brun, les parties postérieures dépri- mées des segments testacées; moitié basilaire du 1* segment dorsal couverte de denses poils gris-jaunâtres ; base des segments 2 à 5 avec larges bandes de poils courts de la même couleur; partie postérieure des segments 2 et 3 avec taches latérales ; seg- ment # avec bande latérale de poils semblables, mais plus fins frange du 5° segment noirâtre au milieu, blanche des deux côtés 6° segment dorsal avec area petite, luisante, la pilosité de ses par- ties latérales noirâtre. Pattes en grande partie roussâtres, leur pilosité blanchâtre ; éperons päles. Ailes subhyalines, écailles tes- tacées, nervures brunes. — Longueur du corps, 9,50 mill. . » . » Z. Labre jaune ; bande jaune du clypeus très large. Antennes aiteignant environ le 2° segment abdominal; 3° article très court, les articles suivants assez arqués, les derniers articles graduelle- ment amineis, le dernier article un peu plus court que l’avant- dernier, noir, fortement comprimé et dilaté. Fascies de l’abdomen régulières, de couleur gris-jaunûâtre. Area du 7° segment dorsal grande, en trapèze, longue, tronquée. 6° segment ventral large, sa æ— 95 — partie centrale, postérieurement limitée par deux calus obliques, est un peu concave. Pattes dès la moitié des fémurs, ferrugineuses ; tibias III assez courbés, leur métatarse large, avec le bord intérieur arqué; les articles tarsaux 2-4 (surtout 2) fortement dilatés et comprimés. — Longueur, 10 mill. Maranhao : Codo; juin 1907. Connue encore d’'Obidos (Bas Amazone): fréquente surtout des petites Papilionacées (Stylo- santhes, etc.). Le ©” est caractérisé par le dernier article des antennes, qui est (vu du profil) en forme de bouton. Selon Friese. cette espèce est voisine de ntrabilis Sm., qui m'est inconnue. Eucera pubescens (Sm.). © Ressemble à un exemplaire gramd de nigriceps Friese, mais la ponctuation du mésonotum est moins dense, celle de la base du segment médiaire beaucoup plus clairsemée et plus grosse ; la cou- leur des antennes est plus foncée, les nervures des ailes sont noi- râtres, les pattes noires au moins jusqu'au deuxième tiers du tibia ; la pilosité du corps en général moins dense. — Longueur, 7,50-8 mill. La ® est inconnue. Ceara : Quixada, juillet 1908 ; Miguel-Calmon, avril de 1909 ; toujours sur les fleurs jaunes d’une Composée, haute de 2 mètres. — J'ai vu le type, qui est du Bas-Amazone. Eucera uncicornis n. sp. ® Corps noir, base des mandibules jaune, antennes en-dessous largement ferrugineuses, bords apicaux des segments abdominaux Itestacés ; tête et thorax couverts de poils gris-jaunâtres ; abdomen ‘densement vêtu de poils courts, couchés, de la même couleur. Brosse des tibias blanchâtre. Tête plus large que longue ; clypeus densement ponctué. — Longueur du corps, 6-7,50 mill. 3". Base des mandibules, labre et clypeus jaunes, celui-ci avec deux points noirs. Antennes atteignant seulement le 1* segment dorsal, leur 3° article plus long que large, leur dernier article à peine plus long que le précédent, courbé, très distinctement atténué vers le bout, pointu. Une grande partie des tibias et les tarses roux. Ressemble entièrement à un petit exemplaire de la nigriceps Friese ; la @ s’en distingue à peine par la ponctuation un peu plus fine, la pilosité du corps un peu moins dense et les bords décolorés ie des segments dorsaux plus étroits, mais le S est bien caractérisé par la forme spéciale du dernier article des antennes. Ceara : Baturité, Serra de Baturité, versant ouest (sec) ; Maranhäâo : Codo, Caxias. Fréquente surtout les petites Papilio- nacées (Stylosanthes, etc.). Table pour déterminer les Eucera connues de la région Nord-Est du Brésil 1. Abdomen ni densement couvert de duvet, ni ayant des fascies ou tachés distinctes dé poils Courts. {10.000 Un 2% — Abdomen avec taches latérales de poils blancs, lesquelles dans la © sont très réduites ou ÉD SE Espèce grande, noire, de 15-16 mill. de longueur . . IV AUTO OS Sm. — Abdomen avec fascies, dont au moins quelques-unes sont entières, non interrompues. Taille moyenne. ,. . . 3. — Abdomen entièrement couvert de duvet gris-jaunâtre ; antennes des jo courtes. Espèces petites. . . ART 9: 2. Abdomen roux. Longueur du corps, 12 mill. palliventris Friese. — Corps noir. Longueur, 13 mill. . . . . montana n. sp. 3. Fascies de l’abdomen larges, occupant surtout la base des seg - ments. Antennes des g'o toujours assez longues . . 4. — Fascies abdominales presqu'exclusivement sur le bord apical des segments, étroites, régulières . . metallescens n. sp. 4. Tegument de l'abdomen presqu'entièrement brun-ferrugineux ; poils du thorax ferrugineux. Antennes du ©” amincies vers le bout, le dernier article fortement dilaté et comprimé. patellicornis n. sp. — Tegument de l'abdomen plus ou moins PR PRRes Poils du mesonotum ferrugineux ou noirs . . ES 5s — Tegument non métallique. Pilosité du GOËps & oris- Diauelabre ou gris-jaunâtre, jamais ferrugineuse. . . S'OFSL AE 6. 5. Poils du thorax de la ® noirs, entremêlés de poils clairs. Antennes du ©” atteignant au moins le bout du 3° segment abdominal. 6° segment ventral avec dépression centrale. nigroaenea Sm. — Poils du thorax de la © clairs, entremêlés de poils noirs. Antennes du ©” atteignant le 2° segment. 6* segment ventral avec carène longitudinale . . . . . . festica Sm. 6. Tête environ 2 fois plus large que longue. Bord antérieur du clypeus jaune ME tee dE ane RSS Ir NC æ— 97 — — Tête jamais plus 1 1/2 fois plus large que longue. . . 8. 7. Plus petite (8-8 1/2 mill.) ; pilosité gris-jaunûtre, segments dor- ; saux 2 et 3 sans fascies apicales, , . . hyptidis n. sp. — Plus grande (9-9 1/2 mill.) ; piosité prédominante dans la Q presque blanche ; fascies apicales du 2° et 3° segment dorsal très bien développées . . É . labiatarum n. sp. Clypeus de la ® noir. Pattes normales . . cearensis n. sp. — ® inconnue. Métatarse III dilaté vers l'extrémité, qui a presque la grosseur du tibia. . + + + Compositarumn. sp. Antennes simples. Longueur 7 1/2-8 mill. . pubescens Sm. — Dernier article des antennes du o” unciné. Longueur, 6-7 1/2 mill. uncinata n. sp. Co de] Genre Exomalopsis Spin. — 3 espèces connues de la région ; une desquelles, observée en un sel exemplaire, n’a pas pu être déterminée. E. globosa F. : L'exemplaire cité par moicomme planiceps Sm. appartient encore à cette espèce, connue maintenant vers le Sud jusqu'au Paraguay. E. iridipennis Sm.: J'ai cité les exemplaires de cette espèce (dont j'ai vu, au British Museum, le type) comme ‘omentosa Friese ; cette dernière en est peut-être une variété. Genre Tetrapedia Klug. — 6 espèces, dont 2 seulement au Ceara, 3 seulement au Maranhao. Ce genre est riche en espèces surtout dans les régions à grandes forêts (Amazonie, ete.). a) Espèces avec l'éperon intérieur des tibias III longuement pectiné. T. diversipes Klug.: Les exemplaires du Ceara appar- tiennent à la forme génuine de cette espèce, tandis que ceux du Maranhao appartiennent à des variations répandues en Amazonie. Il faut connaître les y de ces formes, pour décider s’il ne s'agit pas d'espèces différentes. La diversipes typique est connue du Ceara jusqu'au Sud du Brésil, Paraguay et Argentine, elle n’a pas encore été lrouvée en Amazonie. T. n. Sp.? Ceara: Quixada, À ©. Je ne trouve pas indiqué de décrire une espèce de ce genre sans connaitre le b) Espèces à éperons simples. Revue d'Entomologie. — Avril 1910. 7 98 = T. testacea Sim. — obtusa Vachal; j'ai vu le type de Smith, au British Museum. Connue de la Guyane, l’'Amazonie toute entière, le Maranhao, la Bolivie et l'Argentine. T. lineata (Spin.) = clongata Friese ; j'ai examiné le type de l’Ancyloscelis lineata Spin., qui est au Musée de Turin. Connue de la Guyane, l’Amazonie, le Maranhao et l'Argentine. T. bicolor Sm. nec Friese — nasuta Sm., Friese: Smith a pris les deux sexes pour des espèces différentes ; j'ai vu les types. Connue de l’Amazonie et du Maranhao. T. Huberi Ducke: Connue seulement du Ceara: Quixada ; l'Osiris parvicollis est probablement parasite de cette espèce. Genre Epicharis Klug — Je n’ai pas encore trouvé dans cette région des espèces vraies de ce genre, si communes cependant en Amazonie ; l'espèce du Ceara que j'y ai placée provisoirement, en a le facies général, mais en diffère par son clypeus au moins 3 fois plus large que long, les palpes maxillaires longs, de 6 articles, les pattes des So grèles. Il est d'autant plus difficile de connaitre la place que cette espèce doit occuper dans le système, qu'on ne connait pas encore suffisamment les genres voisins Chacoana Holmberg et Caenomada Ashmead, décrits sur un seul sexe. E. (?) unicalcarata Ducke : Ceara: récoltée encore à Ca- ridade, Cruz, Quixada, toujours et partout sur l'Æyptis suaceolens. Genre Centris F. — 19 espèces observées dans la région ; 5 seulement au Ceara, 10 seulement au Maranhao. La plupart de ces dernières appartiennent à la faune amazonienne et n'ont été observées que dans la partie Nord de l'Etat de Maranhao, où existent encore beaucoup d'éléments amazoniens dans la faune et la flore. C. obsoleta Lep.: Ceara: Baturité, Quixada, Miguel-Calmon, Caridade, @ ©” communs partout dans la plaine, sur les fleurs de Malpighiacées (Mascagniu, ete.) pendant la saison des pluies. C. Mocsaryi Friese : Ceara: Baturité, 1 ® le 10 avril 1909 sur Mascagnia. Connue du Mexique jusqu'à Sao Paulo; je ne j'ai pas encore observée en Amazonie, d’où on l'a cependant mentionnée. —00— C. Sponsa Sm. : Ceara, en avril et mai fréquente partout dans les plaines. C. moerens Perty : Ceara: Anixadà,1 © sur Caesalpinia ferrea ; cette espèce rare était jusqu'ici connue seulement de Minas geraes. Ellese distingue dela naranhensis, par la ponctuation du mésonotum très fine et serrée, mais assez nette ; le scutellum fortement concave entre les tubercules ; la dent apicale des mandibules très longue, le thorax noir ; la bande jaune du 1” segment dorsal située au bord apical du segment, celle du 2° segment au milieu de celui-ci. C. maranhensis n. sp. . ®. Très voisine de la moerens Perty, mais les mandibules (qui ont 3 dents au bord intérieur, comme dans cette dernière) avec la dent apicale courte ; la ponctuation du mésonotum encore plus fine et plus rugueuse ; le scutellum moins concave entre les deux tubercules, ceux-ci plus larges ; une bande antérieure du thorax, quelquefois large et ininterrompue sur le pronotum et les mesopleures, mais souvent limitée à ces dernières et aux angles latéraux du mésonolum, jaune ; des poils jaunes existent à la base de l'aile antérieure et accompagnent tout le bord postérieur du scutellum dans ses parties situées au dessous du niveau du dos; segment médiaire avec une tache anticolatérale, de grandeur variable, de poils jaunes. 1" segment dorsal avec une bande basilaire de longs poils jaunes qui le plus souvent est interrompue au milieu et dans certains exemplaires manque complètement ; quelquefois la base du 2° et parfois même du 3° segment a des tâches latérales de poils jaunes. — Long. du corps, 29-31 mill. og": elypeus et labre en partie jaunes, le premier très finement rugueux, sa partie moyenne largement concave. — Long., 28 mill. Maranhao : Sao Luiz, Alcantara, septembre 1903, 9 © oo” sur Dioclea, les ® © aussi sur Byrsonima. C. atriventris Mocs. var. conspersa Mocs.. En examinant de très nombreux exemplaires, j'ai pu constater l'identité spécifique des diverses formes connues sous ces noms. La vraie atricentris, qui m'est connue de Guyane et Amazonie (surtout le haut Amazone et la partie Nord du bassin du bas Amazone), est la forme plus grande, avec le clypeus plus luisant, les poils des flancs du thorax presqu'aussi ferrugineux comme ceux du dos, l'abdomen noir — 100 — unicolore. Une forme moins grande a le clypeus plus rugueux, moins luisant, les poils des flancs du thorax beaucoup plus pâles ; l'abdomen est tout noir ou il porte des bandes de poils gris- ferrugineux, très variables en extension, selon les indidus. J'ai trouvé cette race mineure dans le Haut Amazone seulement dans la forme avec l'abdomen noir, tandis que dans le Bas Amazone Ja forme à fascies claires est fréquente, venant à prédominer à Belem do Para. Entre les exemplaires avec l'abdomen noir et ceux à fascies larges se trouvent toutes les transitions possibles. La forme à fascies est la var. conspersa Mocs. ; elle est connue de l'Amazonie inférieure, le Maranhao, Pianhy, Bahia, Espirito Santo et Minas geraes. C. lanipes F. : C. {arsala Sm. en est à peine une variété, C. ocellaris n. sp. Q Oo” très semblables à la bimaculata Lep. ; la © s’en distingue seulement par son clypeus plus fortement ponctué à la base, sans ligne élevée longitudinale. Le Sa les femurs et les tibias simples, seulement le métatarse IIT porte, comme dans la bimaculala, dans la partie supérieure du côté intérieur une arête prolongée en une dent ; les orbites convergent vers le vertex, les ocelles externes sont très rapprochés des yeux, en étant séparés par un espace qni n’est pas plus large que celui qui sépare les ocelles entre eux. — Long. du corps, 18-20 mill. (®), 16 mill. (o). Maranhao : Alcantara, septembre 1903, les © ® sur Byrsonima. Le © de cette espèce a le métatarsus armé comme celui de bimaculata, mais le fémur et le tibia inermes ; les ocelles se rapprochent du bord des yeux encore beaucoup plus que dans cette dernière espèce. La C. versicolor var. inermis © a les pattes simples et les ocelles très distants des yeux. C. versicolor F. var. inermis Friese : Cette forme se trouve en Amazonie surtout dans les ( campos » (savanes}, je l'ai trouvée, dans des exemplaires normaux, à Sao Luiz de Maranhao. Quelques exemplaires de Caxias sont très petits et possèdent une pilosité grisâtre aux bords des segments dorsaux, formant presque des fascies. — C. inermis se rattache à la vraie versicolor par la var. caria Erichs. — L'espèce cersicolor est connue des Antilles et du Mexique jusqu'au Paraguay, Se divisant en plusieurs races et nombreuses aberrations. *— 101 — C. aenea Lep. : Ceara : encore de Baturité et Caridade, la @ surtout sur Mascagnia et autres Malpighiacées. C. hyptidis Ducke : Ceara : encore de Miguel-Calmon et Caridade (avril et mai), toujours sur l’Æyptis suaveolens. Genre Euglossa Latr. — 5 espèces au Maranhao, dont 3 aussi au Ceara, mais seulement 1 dans les plaines sèches (& Sertao »). Eu. cordata L. : Ceara : encore de Fortaleza ; semble limitée dans cet Etat, aux régions moins sèches (montagne et littoral). Connue maintenant jusqu'au Paraguay. Eu. decorata Sm. : Cette espèce, trouvée à Sao Luiz do Maranhao, est typiquement amaZonienne. Eu. nigrita Lep. : Ceara ; encore Miguel-Calmon et Caridade: elle est l'unique Euglossa des plaines arides. c) Gastrilegidæ Genre Lithurgus Latr. — 2 espèces dans la région. Ce genre, caractéristique pour les régions à végétation xérophile, manque en Amazonie. Genre Megachile Latr. — Je ne peux pas même estimer le nombre des espèces trouvées dans la région ; les individus sont très fréquents, ils visitent surtout les petites Papilionacées des genres Stylosanthes et Zornia, quelques espèces semblent préférer les Composées. Genre Anthidium F. — 8 espèces dans la région, desquelles 2 connues seulement du Maranhao, 4 seulement du Ceara. À. latum Schrotiky — codoense Ducke ; j'ai vu un cotype dans la collection Friese., Cette espèce est voisine de l'A. cingulatum paléarctique, mais non identique avec lui (comme le croyait Friese, qui ne connaissait que la @); le 7° segment dorsal du © du cingu- latum a 5 dents apicales, tandis que dans le latum existent 4 dents en distances presque égales. En dehors de ça, le bord apical du clypeus est émarginé dans le latum, la pilosité du corps beaucoup plus faible, etc. — 102 — Ceara : encore à Caridade. Connue de l'État du Maranhao jus- qu'à Sao Paulo. A. guttatum Latr. (/acomarginatum Sm., /lacopiclum Sm., elegantulum Sm.). J'ai vu, au British Museum, les types des espèces de Smith, lesquelles ne représentent que de petites aberrations dans la couleur et dans les dessins. Je n'ai trouvé cette espèce, si commune en Amazonie et connue encore du Sud du Brésil, qu’à Sao Luiz do Maranhao. A. appendiculatum n. sp. T Corps de forme allongée, noir, avec faible pilosité grisâtre. Toutes les orbites largement jaunes ; bord apical plus étroitement jaune ; de celte même couleur sont encore le clypeus, le scutum frontal (qui est un peu élevé) et une bande entre celui-ci et l’ocelle antérieur. Labre brun, mandibules jaunes avec le bout brun. Ponc- tuation de la tête forte, un peu plus fine et serrée au clypens, plus grosse et espacée au vertex, lequel est assez lwisant. Antennes ferrugineuses, dessus du flagellum brun. Clypeus assez convexe, mat. Mésonotum assez convexe, fortement ponctué, avec 4 bandes longitudinales jaunes, dont les deux qui occupent le même côté du inésonolum sont unies antérieurement. Scutelluin fortement ponce- tué, avec une bande jaune qui accompagne tout le bord postérieur. Base du segment médiaire un peu luisante, très grossièrement rugueuse dans la direction longitudinale. Une grande partie des mésopleures et du mésosternum, jaune. Abdomen très peu courbé. luisant, sa ponctuation assez forte mais clairsemée ; segments 1, 2 et 3 avec bande jaune ininterrompue au milieu, 4, 5 et 6 avec bandes identiques à la base, 7 jaune, petit, arrondi. 4° segment ventral avec longs cils blanchâtres ; les segments ventraux 3-6 de chaque côté avec une petite lamelle dentiforme, pâle, transparente. Ailes hyalines, enfumées au bout, surtout la cellule radiale foncée ; écailles ferrugineuses ; nervures noirâtres. Pattes jaunes, surtout les fémurs et tibias du côlé extérieur en partie noirâtres. — Long. du corps, 5,50 mill. Ceara : Baturité, 11 avril de 1909. Cette espêce grêle et petite, avec son mésonotum richement orné de jaune et ses fascies abdominales entières et uniformes ne ressemble à aucune autre des espèces qui me sont connues ; il faudra, du reste, encore connaître la ® pour savoir s’il ne s’agit pas d’une Sfelis. Si j'ai décrit celte 7, — 103 — espèce, c'est parce que j'espère que les singuliers appendices latéraux des segments ventraux la feront facilement reconnaître. d) Parasiticae _ Genre Acanthopus Klug. — 1 espèce au Maranhao. Genre Melissa Sm. — 1 espèce dans la région. M. asteria (Sm.) == meculata Friese ; j'ai vu le type de Smith au British Museum. Genre Epeolus Latr. — 6 espèces dans la région ; 3 seulement au Ceara ; 1 seulement au Maranhao. — Je considère maintenant Leiopodus Sm. comme groupe de ce genre ; il existe des formes intermédiaires, comme le luctuosus Spin. et espèces alliées. E. Buchwaldi Friese. Partie apicale du segment 5 et le segment 6, roux dans nos exemplaires ; les pattes varient de rousses jusqu'à presque noires. Maranhao : Codo, 19. Connu de Guayaquil, de l'Etat de Para, et de Mendoza (R. Argentine). E. piumbeus n. sp. Q. Voisine des espèces albifrons Sm. et claripennis Friese, mais surtout de la première. Corps noirâtre, avec ponclualion fine et serrée, couvert d'un fin duvet blanchâtre, qui lui donne des reflets couleur de plomb. Tête finement poncluée, mais du côté extérieur de chacun des deux ocelles extérieurs avec un pelit espace lisse et brillant. Les trois premiers articles des antennes sont ferru- gineux, les autres noirâlres, le 3° article est environ de la longueur du 4°. La face et les tempes sont densement couvertes de poils blanchâtres, denses et courts. Pronotum orné d’une dense fascie de poils blanchätres Mésonotum et scutellum mats, avec ponctua- tion très fine et très serrée, un peu rugueuse, couverts d'un faible duvet très fin. Angles postérieurs du mésonotum avec une petite tache de poils blancs ; la ligne enfoncée, qui sépare les tubercules du seutellum, avec poils semblables; le postscutellum, une ligne derrière les ailes, la partie anticolatérale des mésopleures et les parties latérales du segment médiaire avec pilosité blanchâtre, épaisse. Aréa moyenne du segment médiaire nue, mais peu — 104 — luisante. Abdomen presque mat, couvert d'un fin duvet blanchâtre, seulement au milieu du 1" segment dorsal avec une pilosité couchée blanchâtre plus épaisse; le 5° segment très convexe, avec un triangle dorsal couvert de duvet noir, qui termine postérieurement en une échancrure triangulaire, large et profonde. Ailes enfumées, surtout les antérieures de la base jusqu’au bout des cellulles; écailles ferrugineuses; nervures noirâtres. Pattes noirâtres, quelques parties plûtot ferrugineuses, duvet blanc assez développé du côté extérieur. Eperons bruns, mais un peu transparents. — Long. du corps, 6.50 mill. Ceara : Caridade, le 5 mai 1909. Cette espèce est remarquable par son corps noir, couvert de duvet gris-blanchâtre, à reflets couleur de plomb, sans fascies abdominales, et par sa sculpture très fine. E. depressiventris Ducke : Se distingue de l'espèce chi- lienne Æ, lüctuosus Spin. par la ponctuation plus fine et plus serrée du thorax, le scutellum et postscutellum roux, les taches et bandes de poils blancs plus nombreuses, les pattes en partie rous- sâtres, les éperons roussâtres. Il faut étudier des matériaux très riches pour décider, si le depressicentris ne sera une variété du luctuosus. — Connu du Ceara, de Minas geraes et de Tucuman (Argentine) ; j'ai vu un exemplaire de cette dernière localité dans les collections du D' Friese. E. Lecointei Ducke. J'ai vu. au Musée de Berlin, des exem- plaires du Rio grande do Sul qui sont semblables à la forme observée au Ceara, ayant les dessins de poils blancs plus réduits que chez les exemplaires du Bas Amazone. E. lacertinus (Sm.), (Q — ÆEpeolus vagans Sm.) ; j'ai vu les types des deux espèces de Smith, qui sont simplement les deux sexes d’une espèce. J'ai observé la forme typique au Maranhao, la var. nigripes Friese au Ceara : Miguel Calmon. L'espèce est connue de l'Amazonie jusqu’au Sud du Brésil et le Paraguay. Genre Coelioxoides Cress. — 1 espèce dans les montagnes du Ceara, connue encore de l’'Amazonie inférieure. Genre Osiris Sm. — 1 espèce au Ceara. FAR O. parvicollis n. sp. ®. Corps testacé unicolore, seulement les antennes, excepté le 1% article, sont noires ; l'abdomen est bruni dans certaines parties. Tête, vue de devant, plus large que longue; face plus large que dans les espéces amazoniennes, sans sculpture distincte, même au clypeus. Pronotum extrêmement petit, situé très en bas, visible seulement danssses parties latérales. Dos du thorax faiblement luisant, scutellum simplement convexe, segment médiaire luisant, son aréa parfaitement polie. Abdomen fortement luisant, sa partie plus large se trouve au bout du 2° segment. Segment ventral 5 presque mat, sans ponctuation distincte, 5 très court, non prolongé au-delà du dernier segment doxsal. Aïles gris-hyalines, écailles testacées, nervures d’un brun noirâtre. Métatarses IIT droits, beaucoup plus étroits que le tibia. — Long. du corps, 6,50 mill. L'absence des gros points du clypeus et du 5° segment ventral, la petitesse du pronotum et du 6° segment ventral, les antennes presqu'entièrement noires, et les ailes non teintes de jaunâtre distinguent plus que suffisamment celte espèce, qui a été capturée près de Quixada, Etat de Ceara, le 10 juillet 1908, sur une Acan- thacée, en compagnie de T'etrapedia Hubert. Genre Dœæringiella Friese, nec Holmberg. — 1 espèce au Ceara ; toutes les autres habitent la partie méridionale de l’Amé- rique du Sud. Le genre Doeringieila Holmberg est, selon Brèthes, synonyme d'Æpeolus. D. cearensis n. sp. Noire avec la base de l'abdomen et la plus grande partie des pattes, rousses, semblable à la D, {omentifera Ducke, mais très petite, la ponctuation du mésonotum très fine, clairsemée dans la ® , assez serrée dans le © ; l'abdomen presque totalement dépourvu de poneluation, ses fascies de poils blancs limitées aux parties latérales des segments. — Long. du corps, ®, # mill., © 3.50-3.75 mill. Ceara : Baturité, Serra de Baturité, Caridade. — Je ne peux encore décider définitivement si cette forme ne sera seulement une race locale de la fomentifera, avec laquelle je l'ai confondue dans mon dernier travail ; il faudrait connaître des individus pro- — 106 — venant des régions intermédiaires entre celles d'où on connaît ces formes. — D. cearensis a quelquefois 2 seules cellules cubitales et ressemble alors fortement à un Pasites, mais la cellule radiale longue et acuminée l'en distingue toujours facilement. Genre Nomada Scop. — 1 espèce du Ceara. N. multicolor n. sp. Q. Tête mate, finement ponctuée, variée entre le jaune (orbites) et le ferrugineux (bord du clypeus, seutum frontal, labre, mandi- bules, antennes), partie supérieure du front et le vertex noirs et plus fortement ponctués. Face environ aussi large que longue. Pronotum jaune, à angles arrondis ; mésonotum presque mat, densément ponctué, ses bords latéraux jaunes. Mésopleures ferru- sineuses, fortement ponctuées, mais un peu luisantes ; une tache à ses angles antico-supérieurs et les tubercules huméraux, jaunes. Mésosterne noir. Scutellum et posteutellum élevés, jaunes. Méla- pleures et métasterne noirs. Segment médiaire avec l’aréa basale grande, noire, très finiment angueuse, mate : les autres parties de ce segment ponctuées, assez luisantes, jaunes sur la face posté- rieure, ferrugineuses aux flancs. 1" segment dorsal lisse et très brillant, ferrugineux, avec une large bande préapicale jaune, atté- nuée au milieu ; le bord apical noirâtre et ponctué. Segment dor- sal 2,3 et 4 noirs, mats, dansement ponciués, de chaque côté avec une tache latérale jaune (celle du 2° segment grande); ces taches sont unies par une fascie étroite subapicale de la même cou- leur. Segments 5 et 6 jaunes, avec poils grisàt es, Ventre noir, ponctué, bords apicaux des segments décolorés ; 1" segment ferru- gineux. lisse. Ailes subhyalines, enfumées dans la partie apicale ; une tache au bout des cellules parfaitement hyaline. Ecailles testacées, nervures brunes, ptérostigma ferrugineux. 2 seules cel- lules cubitales existent, la 2° recoit la 1" nervure récurrente au premier tiers, Ja 2° nervure récurrente immédiatement avant l'extrémité. Cellule radiale aiguë au bout. Pattes ferrugineuses sans caractères spéciaux, leur pilosité blanchâtre, très courte et faible, — Long, du 5.75 mill. Ceara : Caridade, 27 avril 1909. Cette espèce rappelle par son facies général, les Nomada palé- arcliques et néarctiques, mais elle n’a que 2 cellules cubitales, caractère fréquent dans les espèces néotropicales de ce genre. AN Genre Coelioxys Latr. — J'ai capturé dans la région plus d’une demi-douzaine d'espèces de ce genre difficile, qui cependant doit être certainement encore plus riche. e) Sociales Genre Bombus Latr. — 1 espèce partout dans la région. Genre Melipona Ill. — 5 espèces dans la wégion, 1 connue seulement du Maranhao, 2 seulement du Ceara. M. subnidita n. sp. (citée dans mes travaux antérieurs comme ntgritula Friese) ©. Corps noir, en partie brunâtre, tête sans dessins päles, sa pilosité est blanchâtre sur la face (qui est mate), brune ferrugi- neuse au vertex, qui est faiblement luisant, Mandibules sans dents; joues étroites; flagellum des antennes roux, en dessous plutôt brun. Tliorax couvert de poils vivement ferrugineux, mésonotum et surtout scutellum plus ou moins luisants, mais sans ponctuation distincte ; mésopleures deusement ponctuées. Partie postérieure du segment médiaire finement ponctuée, lisse au milieu. Abdomen convexe, assez luisant, les segments dorsaux 1-3 portent des petites taches posticolatérales jaunes, lesquelles disparaissent plus ou moins dans les exeniplaires desséchés; partie basale du 1° segment dorsal avec longs poils gris-jaunâtres, le dos de l'abdomen jusqu’au 9° segment avec pilosité courte et faible, plutôt noirâtre; le 6° segment dorsal et le ventre avec poils gris blanchâtre. Aïles jaunätres, écailles ferrugineuses. Pattes brunes ou noirâtres, pilo- sité des fémurs grisâtre, des tibias et tarses noire, ferrugineuse du côté intérieur de ces derniers. — Long, du corps, 7.50-8.50 mill., iarg. du thorax, 3.75 mill. Maranhao : Alcantara : Ceara : Forteleza, Maranguape, Baturité. Serra de Baturité, Miguel-Calmon. — Rappelle à première vue un petit exemplaire de la M. scutellaris Latr. M. marginata Lep.: Selon Friese, cette espèce serait la favosa F., mais ayant vu, dans la collection Lepeltier, au Museum de Paris, sous ce nom l'interrupta Latr., je préfère le nom marginata. — Ceara: Miguel-Calmon. Cette espèce, connue de — 108 — Guyane et Amazonie jusqu'à Sao-Paulo, est très variable, non seulement dans les couleurs, mais même dans la sculpture du thorax, lequel varie de très luisant iusqu’à complètement mat. Les exemplaires du Ceara ont le thorax mat, le scutellum noir, la couleur fondamentale de l’abdomen noire. Genre (ou sous-genre) Trigona Jurine. — 27 espèces me sont connues dans la région, desquelles 11 observées seulement dans le Maranhao, 5 seulement dans le Ceara. Plusieurs espèces se limitent, dans le Ceara, aux régions humides des montagnes ; la relative richesse d'espèces dans le Maranhao trouve son explication dans la présence de plusieurs espèces amazoniennes dans la partie Nord de cet Etat. — Des espèces de ce genre ont été recueillies les ouvrières ($) et non ®© ou ST comme il a été imprimé, par erreur, dans mon dernier travail. Trigona silvestriana Vachal — «malthea Silvestri nec Oi. (selon Vachal). Cette espèce est connue de l'Amérique centrale jusqu'à la Bolivie et à l'Etat de Sao Paulo, mais elle ne paraît pas exister dans les parties plus orientales du Brésil et dans la Guyane. Les exemplaires frais ont la petite macule soyeuse à la base de la face interne du métatarse III aussi bien développée qne dans l'espèce suivante. T. amalthea OI. Vachal — fuscipennis Friese. La T. ruficrus Latr. serait, selon Vachal, une variété de cette espèce, de laquelle elle représenterait dans ce cas une race méridionale. Je crois qu'il faut encore étudier la biologie des deux formes pour élucider mieux cette question. T. pilicornis n. sp. ©. Corps sans sculpture, luisant, ferrugineux avec poils de la même couleur, seulement la moitié supérieure de la tête, la partie dilatée des tibias et les métatarses sont noirs, ces derniers avec poils noirs. Flagellum des antennes bruni en-dessus ; scapus orné de poils abondants, très iongs, ceux du côté postérieur environ 1 fois 1/2 plus longs que la largeur du scapus. Mandibules distinctement tridentées. Aïles hyalines un peu enfumées, médiocres ; écailles ferrugineuses, nervures brunes. Pattes posté- rieures comme dansla Williana Friese, mais la partie basale grêle du tibia plus courte. — Long. du corps, 6,50 mill , larg. du thorax, 2,25 mill. — Maranhao : Codo. # — 109 — Ressemble à une très petite Williana, mais la couleur générale est un ferrugineux vif comme chez la dellatorreana, la couleur des ailes et des pattes est différente et les ailes sont plus courtes ; les poils excessivement longs et abondants du 1" article des antennes sont caractéristiques pour cette espèce nouvelle. T. tataira Sm. = cacafogo F. Muell : Les types de Smith sont du Ceara. Connue du Maranhao à Santa Catharina. T. emerin® Friese : Ÿ. Maranhao : Caxias ; Ceara : Balurité, Serra de Baturité, Quixada, Miguel-Calmon, *Connue encore de l’'Amazonie, de Parana et Santa Catharina. T. Muelleri Friese : ©. Maranhao : Alcantara ; Ceara : Serra de Baturité, versant W, 600 mètres, Encore connue du Haut- Amazone et de Santa Catharina. FAMILLE SPHEGIDAE Genre Sphex IL. — 4 espèces au Ceara ; il est certain que quelques espèces très répandues en Amérique tropicale doivent exister dans la région, ayant échappé casuellement à mes recherches. S. melanopus Dahlb. : Ceara; Baturité, 1 @ très petite. Connu de Guyane, Amazonie, Bahia, Nord de la R. Argentine. Genra Sceliphron Klug. — J'ai observé 1 seule espèce. S. figulus Dahlb. : Ceara ; Caridade. Connu des Antilles et du Mexique jusqu'à l'Argentine etle Chili. Genre Podium F. — 3 espèces dans les parties boisées de la région. P. haematogastrum Spin. : J'ai vu cette espèce au Ceara : Serra de Barurité 600 m. Elle est connue de l’Amazonie jusqu’au Rio grande do Sul et le Paraguay. — 110 — Genre Ammophila Kirby. — 1 espèce dans la région. A. fragilis Lep. (déterm. Kohl ; par erreur citée dans ma 1" liste sous te nom de gr'actlis), $ 3 : Maranhao : Alcantara ; Ceara : Barurité, Serra de Baturité, Quixada, Caridade. Cette espèce n'est encore connue des Etats de Para et de Minas geraes. Genre Dolichurus Latr. — 1 espèce au Maranhao, et une autre au Ceara. D. cearensis n. sp. dt. Voisin du D. laeeis Sm. (dont j'ai vu les types au British Muséum). Corps noir, luisant ; clypeus, mandibules et bord apical de la lame frontale, d’un testacé très pâle, antennes presque de la longueur du corps, brunes en dessus, ferrugineuses en dessous ; une bande interrompue du pronotum d'un blanc d'ivoire ; palpes, écailles alaires et pattes testagés, tibias postérieurs un peu brunis. Ailes hyalines. + Lamelle du front excavée en dessus. Thorax luisant, sa ponctuation très faible, Pronotum parcouru d’une dépression longitudinale. Aréa basale du segment médiaire lisse et brillante au milieu, grossièrement rugueuse des deux côtés. Abdo- men, quoique luisant, couvert de points fins et espacés, mais dis- tincts. 3° cellule cubitale plus grande que la 2°; 3° nervure trans- versocublitale rectiligne. — Long. du corps, 5.50 mill. Ceara : Serra de Baturité, versant occidental (sec), 600 mètres, 25 juillet 1908. Le D. laecis, du Haut Amazone, est beaucoup plus grand ; son thorax, quoique n'ayant que quelques points clairsemés, est pres- que complèlement mat ; l'abdomen lisse, sans ponctuation ; les pattes sont plus foncées. Genre Gorytes Latr. — 5 espèces, dont 2 seulement au Maranhao, 2 seulement au Ceara. G. cearensis n. sp. ®. Noir, luisant. sans sculpture distincte ; labre et dessous du 1% article des antennes, jaunes ; bout du dernier article des anten- nes ferrugineux, celui des mandibules roux. Face couverte de poils ® — 111 — courts, argentés. Vertex convexe. Yeux fortement convergents vers le clypeus. Duvet du thorax faible, brun. Suture entre le mésonotum et le scutellum, foveolée. Mésosternum carént. Segment médiaire convexe, avec très faibles traces d'un sillon latéral, son aréa divisée par un sillon longitudinal fort. Abdomen couvert d’un fin duvet blanchâtre, le 1” segment étroit et long, graduellement aminci vers la base, le 2° segment dorsal avec une dépression basilaire, le 6° segment dorsal sans duvet, son aréa large et fortement aciculée, presque striée longiludinalement. Bord latéral du 1" segment dorsal largement coloré de jaune dans sa base ; une tache de la même couleur à son bout. 2° segment ventral convexe. Ailes brunies surtout dans la côte jusqu’à la radiale, mais aussi dans toute la partie centrale jusqu'à la partie antérieure des ailes postérieures ; le bord apical des ailes antérieures et le bord postérieur des ailes postérieures sont largement hyalins. Ecailles brunes ferrugineuses, nervures brunes. 2° cellule cubitale recevant les deux nervures recurrentes à peu de distance entre elles ; cellule anale des ailes postérieures terminée au delà de l’origine de la ervure cubitale, Fémurs (surtout 1) entièrement ferrugineux ou jaunes ; tous les tibias antérieurement jaunes ; 1‘ article des tarses I et IT jaune du côté intérieur, le 2°-4° des tarses I et IT et.le 3° et 4° des tarses III de la même couleur, le 5° des tarses I et I] au moins avec la base jaune. Eperons des tibias lestacés, épines des pattes jaunes. — Long. du corps, 10-10,50 mill. ot: Clypeus avec bande jaune basilaire. Dernier segment ventral terminé en 2 épines. — Long. 8-10 mill. Ceara : Serra de Baturilé, région humide (600-900 mètres), avril de 1909. — Cette espèce. qui est peut-être une forme endémique de ces montagnes, où elle est assez fréquente, appartient au groupe du G. notabilis Handisch. ; elle est très voisine surtout du G. facilis Sm. (qui n'est pas rare en Amazonie et duquel j'ai vu les types au British Museuim), mais aussitôt à distinguer par sa coloration complètement différente. G. vespoides Sm. — fuscus Taschenberg! j'ai vu les types de Smith. Cette espèce, trouvée dans l'Etat du Maranhao, est connue de l'Amérique du Nord jusqu'au Sud du Brésil. Genre Bothynostethus Kohl. — 1 espèce dans la région. B. dubius Ducke. Ceara ; Baturité. Connu des Etats de Para et de Maranhao. > — 112 — Genre Nysson Latr. — 3 espèces ; 1 seulement au Ceara, et 1 seulement au Maranhao. N. inconspicuus n. sp. Q. Corps noir, couvert de duvet grisâtre ; les premiers 4 ou 5 articles des antennes, les écailles alaires et une grande partie des pattes (surtout du côté inférieur) roux ; bord postérieur du pronotum avec les tubercules huméraux, bord antérieur du seutellum et bord postérieur des segments dorsaux 1-5 (5 1-6) jaunâtres. Ponctuation de la tête et du thorax médiocre, peu dense, mais profonde, celle de l'abdomen plus fine. Front simple ; tempes non rébordées ; des petits tubercules existent entre les ocelles. Bords latéraux du méso- notum faiblement, ceux du scutellum plus fortement élevés. Postscutellum simple. Epines du segment médiaire robustes, assez courtes, leur pointe ferrugineuse, un peu transparente. 6° segment dorsal densément couvert de ponctuation rugueuse, presque acicu- lée. 2° segment ventral avec la base un peu plus abrupte que dans le N. maculatus F., mais non anguleuse comme dans le N. inter- ruptus F. et le N. spinosus Forster. Ailes presque hyalines, leur bord apical plus ou moins enfumé; nervures noirâtres. Cellules normales ; cellule anale des ailes postérieures terminée beaucoup avant l'origine de la nervure cubitale. Pattes simples sans épines. — Long. du corps, 4,50-7 mill. 3 : Dernier article des antennes à peine courbé, plus grand que le précédent ; 7° segment dorsal terminé en deux épines longues. Cette espêce est variable dans la taille et même dans la ponc- tuation, mais les dessins jaunes sont assez constants dans les nombreux exemplaires, que j'ai examinés ; seulement les fascies de l'abdomen sont quelquefois interrompues. Le 1‘ segment dorsal est parfois orné de roux. Maranhao: Alcantara, Codo ; Ceara : Miguel-Calmon. Fréquente dans toute l'Amazonie jusqu’à la Guyane (Etat d’'Amazonas : Taba- tinga, Santo Antonio do Iça, Teffé; Etat de Para: Faro, Rio Trombetas, Obidos, Itaituba, Jambu-assu, Oyapoc). — Cette espèce paraît être voisine du N. tomentosus Handilsch., mais celui-ci est plus grand, ses ailes sont brunies et son 2° segment ventral est anguleux. -Genre Stizus Latr. — 2 espèces, observées au Ceara. "1 = St. dubius (Sm.), = Bolicari Handlsch., = ‘Arechevaletai Brethes : Ceara : Baturité, Quixada, Caridade, Miguel-Calmon. Extrèmement variable, surtout les Sy, qui passent de la colora- tion commune par toutes les transitions jusqu'à devenir presque complètement juanes (Arechecaletai Brèthes), imitant les couleurs du St. flaous Cam. et æanthochrous Handlseh. — Cette espèce est connue de l'Amazonie toute entière, du Matto Grosso et de l’Ar- gentine. Les derniers segments étant souvent jaunes, je n'hésite pas à identilier «cette espèce avec l'espèce de Smith, décrite du Bas Amazone. St. nectarinioides n. sp. LD ®. Extrêmement semblable dans ses caractères morphologiques au S€. dubius Sm., seulement la ponctuation de l'abdomen est un peu plus dense. Clypeus jaune, labre avec une tache noire au mi- heu. Flagellumn des antennes testacé ferrugineux du côté inférieur. Mésonotum avec 4 lignes longitudinales jaunes ; base du segment médiaire avec une tache jaune. Les autres dessins jaunes comme chez les exemplaires normaux de dubius. 1" segment dorsal enliè- rement noir (seul le bord apical est un peu décoloré), sa pilosité couchée plus dense que dans l’autre espèce, d’un blanc argenté ; bord apical des segments 2-5 avec fascies étroites jaunes ; partie postérieure du 6° segment dorsal et ventral, jaunes. Ailes parfai- tement hyalines, la côte antérieure très étroitement brunie. Pattes comme dans l’espèce précédente. — Long. du corps, 9-9,50 mil. Ceara : Baturité. 2 ® 9. Je considérais cette forme encore comme une variation du dubius, mais la distribution des dessins jaunes (uombreux au thorax et complétement absents au 1% segment abdominal) et la pilosité plus forte et plus blanche du 1" segment dorsal font croire qu'il s’agit d’une espèce différente. — Celte espèce rappelle à première vue l'aspect de certaines Nectarinu. Genre Bembidula Burm. — 3 espèces dans la région. Genre Monedula Latr. — 3 espèces dans la région, desquelles 1 trouvée seulement au Maranhao. Genre Microbembex Patton. — 2 espèces ; 1 seulement connue du Maranhao. Revue d'Entomologie. — Avril 1910, 8 — 114 — M. sulfurea Spin. : Ceara : Humayta. endroits sablonneux des bords d'une rivière. Connue de Colombie et de l’Amazonie jusqu’à l'Argentine et le Chili. Genres Cerceris Latr., Trachypus Klug., Larra F., Notogonia A. Costa, Tachytes Panz., Tachysphex Kohl, Astata Latr., Pison Spin., Trypoxylon Latr., Crabro F., Oxybelus Latr., Stigmus Panz., et Psen Latr., Kohl. — Tous ces genres ont des représentants dans la région, mais, n'ayant pas encore été l’objet d’études monographiques, il est impossible d'arriver à une détermination exacte des espèces. Genre Anacrabro Packard. — 1 espèce dans la région. A. meridionalis Ducke. 9 ©. Maranhao : Alcantara ; Céara; Baturité, Serra de Baturité, Quixada, Miguel-Calmon. Très variable en couleur et sculpture. Genre Solierella Spin. — 1 espèce dans la région. S. antennata Ducke : ® @'. Ceara : Serra de Baturité, Caridade, Miguel-Calmon. Tous les exemplaires de l'Etat de Ceara appartiennent à la forme avec le thorax plus faiblement ponctué, laquelle est une simple variation de l’antennata, n'exisitant pas, méme dans les 0’ ©”, des différences dans les caractères morpho- logiques. FAMILLE POMPILIDAE Genre Pepsis F. — 10 espèces observées dans la région. P. decorata Perty : Maranhao : Sao Luiz ; Ceara : partout dans les plaines. Connue de l'Etat de Para (exclusivement des régions à savanes : Calçoene, Montealegre), Bahia et Matto grosso. P. variipennis Lep. : Celte espèce est connue exclusivement du Ceara. La localité « Siara » citée dans la monographie de Lucas, doit être Ceara. 2 — 115 — P. deuteroleuca Sm. Ceara : Caridade. Connue de l’'Amazonie inférieure. Pepsis sp.? : l espèce non déterminée de Saô Luiz do Maranhao, et 6 espèces du Ceara, dont 2 de la partie humide de la Serra de Baturité. Quant aux autres Pompilides, ïl n'existe pas de travaux monographiques, et mème la délimination des genres est souvent incertaine. FAMILLE SAPYGIDAE Genre Sapyga Latr. — 1 espèce au Ceara. S. Sp. ? : Ceara : Caridade, Serra de Baturité. FAMILLE SCOLIIDÆ Genre Scolia F. — Seulement 2 espèces ont été observées dans la région. Se. dorsata F. : 1, Ceara : Serra de Baturité. Connu des Antilles et du Mexique jusqu’à l'Argentine et le Chili. Sc. variegata F.: ©, Ceara : Balurité, Serra de Baturité. Connue de Venezuala, de l’Amrzonie et de Bahia. Genre Tiphia F. — 1 espèce du Ceara. T. sp. ? : Ceara : Serra de Baturité 600 mètres. — 116 — FamiILLE MUTILLIDÆ Les suivantes espèces, récoltées par moi dans la règion, ont été déterminées par l’éminent spécialiste M. E. André : Mutilla terminalis Gerst. : ©”, Ceara : Quixada. M. mediata F. : ©, Maranhao : Codo, Caxias. M. rectangulum Spin. : ®, Ceara : Serra de Baturité, versant Ouest, Quixada. Tilluma myops Burm.; ®, Ceara : Caridade. Leucospilomutilla cerbera Klug : ©, Maranhao : Alcan- tara, Codo : Ceara : Baturité, Quixada, Caridade. Traumatomutilla indica L. : ©. Maranhao : Codo ; Ceara : Quixada. T. trochanterata Gerst. : ©. Maranhao : Codo. T. auxiliaris Cress.: ©. Maranhao : Alcantara. T. bellifera Cress. : ©. Maranhao: Caxias. T. almada Cress. ? : 0”. Ceara : Miguel-Calmon, Caridade. T. punctosignata André: Q. Maranhao : Caxias ; Ceara : Baturité. Tallium auroplaga Cress. : Maranhao : Alcantara (©), Codo (5 ?) T. pictum André: Q S. Ceara : Baturité, Caridade. Reedia Gazagnairei André: ®. Piauhy : Parnahyba ; Ceara: Quixada. R. bifurca Klug : 9. Maranhao : Codo, Caxias ; Piauhy : Parnahyba ; Ceara : Baturité, Quixada. Lire Rhoptromutilla croata Cress. : C' Ceara : Serra de Baturité 600 mètres. Sphinctomutilla Mayri Kohl: ®?. Ceara : Baturité. S. Gounellei André: 9. Maranhao : Codo. Ephuta Sp.”?:61, Maranhao : Sao Luiz. Ephuta sp. ?:91. Maranhao : Caxias. Ephuta sp. ?:07. Maranhao: Sao Luiz. FAMILLE THYNNIDAE Scotaena Duckei Turn. : Ceara : Caridade, 89 St sur les feuilles et dans les fleurs de Turnera ulmifolia, au bort du lit desséché d’un ruisseau, avril et mai 1909. FAMILLE FORMICIDAE Cette famille est bien représentées dans la région : M. Dias da Rocha, de Fortaleza, a réuni seulèment aux environs de cette ville et de Maranguape 76 espèces, qui ont été déterminées par le professeur Forel. Ste = FAMILLE VESPIDAE Sous-FAMILLE VESPINAE ou VESPIDAE SOCIALES Très pauvre en espèces dans les plaines sèches du Ceara, déjà plus riche dans les montagnes humides de cet Etat; beaucoup plus riche dans la région de l'Etat de Maranhao, où setrouvent plusieurs espèces amazoniennos. Genre Nectarina Shuck. — Des 3 espèces de la région, 1 seule se touve au Ceara. Genre Pseudochartergus Ducke. — 1 espèce au Maranhao. Genre Parachartergus R.Ih. — 3 espèces au Maranhao. P. fasciatus Fox : Cilé par erreur dans ma première liste comme colobopterus Web., duquel il se distingue surtout par l’espace lisse et brillant à l'extrémité supérieure des yeux. Connu de l’Amazonie et de Sao Luiz de Maranhao. Genre Metapolyhia Ducke, — 1 espèce observée dans les régions montagneuses du Ceara. Genre Synoeca Sauss. — 1 espèce du Maranhao. Genre Protopolyhia Ducke. — 1 espèce dans la région. P. sedula Sauss. : L’exigua Sauss. n'en est qu'une race plus grele dans toutes les parties âu corps, habitant surtout les endroits humides couverts de forêts, tandis que la vraie sedulu préfère les régions ouvertes ; j'ai observé des nombreuses transi- tions dans la largeur du pronotum et dans la forme du 1" segment abdominal. Cette espèce semble être presqu'aussi variable que la Polybia occidentalis. Genre Polybia Lep. — 9 espèces dans la région ; 3 seulement au Maranhao, 1 seulement au Ceara. P. sericea Oliv. : Ceara : encore Maranguape. — 119 — », P. socialis Sauss. : Ce nom a la priorité sur celui de nigra Sauss. ; le type est au Muséum de Paris. Genre Apoica Lep. — 1 espèce. Genre Megacanthopus Ducke. — 5 espèces dans le Mara- nhao, dont 1 seule habite aussi les montagnes du Ceara ; une sixième dans ce dernier Etat. M. collaris Ducke ? : Maranhao: Sao Luiz, 1 © ; il faudrait le ST pour arriver à une détermination sûre. Connu de Guyane et Amazonie. M. cerberus Buyss. n. sp.: Maranhao: Caxias. Connu du bas Amazone. Genre Polistes F. — 4 espèces au Maranhao, dont 1 seule se trouve aussi au Ceara. P. canadensis L.: Ceara : Caridade. Cette espèce si commune dans la plus grande partie des deux Amériques est restreinte, au Ceara, à certaines localités. Sous-FamiLLe EUMENIDAE Genre Zethus F. — 6 espèces dans la région ; 1 seulement du Maranhao, 3 seulement du Ceara. A) Espèces avec 1 seul éperon aux tibias moyens (Zethus s. str.) Z. mexicanus L. : Maranhao : Sao Luiz. Connu de l’Ama- zonie inférieure et du Paraguay. 2. fraternus Sauss., = inermis Ducke : ® Sf. Ceara : Batu- rité. Ces exemplaires ont le duvet grisâtre du corps plus fort que ceux de l’'Amazonie, ce que j'ai pu constater chez beaucoup d’es- pèces d'Hymenoptères. Connu de la Guyane et Amazonie jusqu'à Minas geraes et Matto grosso. B) Espèces ayant 2 éperons aux tibias moyens (sous-genre Dis- coelius Latr.). a) 2° segment abdominal presque sessile. — 120 — 2. Sp. ? : Ceara : Miguel-Calmon, 1 © ; Maranhao : Codo, 1 o”. b) 2° segment abdominal longuement pétiolé (Didymogastra Perty). &. hilarianus Sauss. : Ceara : Baturité, Serra de Baturité versant Ouest, Miguel-Calmon; Maranhao: Codo. Les exem- plaires de la région ont la couleuc rousse toujours plus faible que ceux de l’'Amazonie, souvent cette couleur disparaît même complè- tement. Connu de Venezuela, de l'Etat de Para (Savanes de Mon- tealegre), Goyaz, Matto grosso, Paraguay, Argentine. Z. auruleus Sauss. = peculiaris Fox: Ceara: Serra de Batu- rité 600 mètres. La ® de cette espèce a le mésonotumfpresque lisse, tandis que celui-ci est fortement ponctué chez le GT. La couleur ferrugineuse de la pilosité du thorax devient facilement grise, pâle. Connu de l’Amazonie jusqu'à Rio-de-Janeiro. Z. emarginatus Fox: Q . Ceara: Quixada, Caridade. Ressemble superficiellement aux exemplaires foncés de l’hilarianus. Connu de Matto Grosso. Genre Pachymenes Sauss.— 1 espèce de Maranhao et 1 autre du Ceara. P. pallipes Sauss. — Maranhao: Alcantara. Connu de la Guyane et l'Etat de Para. P. testaceus Fox: Ceara : Serra de Batlurité 700 métres, ® ot. Connu de l'Etat de Para. Genre Eumenes F. — 4 espèces du Ceara et 1 du Maranhao. Eu. laeviventris Fox: © '. Ceara: Serra de Baturité 800 mètres ; Caridade. Connu de Matto grosso. Les autres espèces n’ont pu être déterminées. Genre Montezumia Sauss. — 2 espèces observées au Ceara. M. petiolata Sauss.: ® Ceara: Baturilé. Connue de Belem do Para. fi M. anceps Sauss.: ©. Ceara: Baturité. Connue de Rio-de- Janeiro. Genre Monobia Sauss. — 1 espèce observée au Ceara. M. angulosa Sauss. : ©. Ceara : Caridade. Connue du Mexique jusqu’à l'Argentine. Genre Nortonia Sauss. — 1 espèce dans les montagnes du Ceara. N. lugens Schulth.: gt. Ceara : Serra de Baturité 800 mètres. Connue du Pérou. Genre Odynerus Latr. — 7 espèces observées dans la region, dont 2 seulement au Maranhao, et 3 seulement au Ceara ; je n'ai pas pu obtenir les déterminations. ” Genre Alastor Lep. — 2 espèces (non déterminées) observées au Ceara. FAMILLE CHRYSIDIDAE Genre Ellampus Spin — 1 espèce au Ceara. E. (sous-genre Notozus) Gayi Spin., — aequinoctialis Ducke : Ceara: Caridade. Connu de Belem do Para jusqu’au Sud du Brésil, l'Argentine et le Chili. Genre Holopyga Dahlb. — 2 espèces dans la région. H. piliventris Ducke : Ceara : encore Caridade. Geure Hedychrum Latr. — ! espèce dans la région. Genre Chrysis L. — 8 espèces ; 2 seulement au Maranhao, 3 seulement au Ceara. Chr. armata (Mocs.) — Chrysogona Saussurei Mocs. nec Chrysis Saussurei Chevr. : Maranhao : Codo, Caxias. Connue du du Mexique jusqu’au Sud du Brésil. — Le genre Chrysogona étant purement artificiel doit être supprimé ; les exemplaires petits de Chrysis mucronala et autres espèces de Crysis ont souvent la cellule discoidale plus ou moins incomplète et seraient donc des Chrysogona. Chr. mucronata Brullé var. aliena Mocs. : Ceara : encore de Caridade. L'aliena n'est, selon M. da Buysson, qu'une race de la mucronata. Connue du Mexique jusqu'au Rio grande do Sul. Chr. argentina Brèthes : Les Q Q du Ceara appartiennent sûrement à cette espèce, mais le GT, qui est du Maranhao (Codo), est douteux. FAMILLE TRIGONALIDAE J'énumère encore les espèces de cette famille. parce que celle-ci a été placée, par plusieurs auteurs, parmi les Hyménoptères acu- lés. Genre Trigonaliys Westw. — 1 espèce. T. melanoleuca Westw. : Maranhao : Codo; Ceara : Serra de Baturité versant Ouest 600 mètres. Connue de l’Amazonie (Ma- capa, Obidos, Teffé). Genre Seminota Spin. — 1 espèce au Ceara. S. marginata Westw.: Ceara : Miguel-Calmon. Connue de Venezuela, Minas geraes, Paraguay. ERRATA Page 89. Au lieu de Æucera metallescens, lire: Eucera subme- tallescens. Page 90. Au lieu de Eucera montana, live: Eucera monticola. Ibid. Dernière ligne. Au lieu de (dans les ® © », lire: dans les So. Les Chrysidides de Madagascar (A/ym.) PAR R. pu BUYSSON Peu de temps avant sa mort, M. H. de Saussure rendit au Muséum de Paris les Hyménoptèrts que celui-ci lui avait confiés jadis pour la rédaction de la partie relative aux Hyménoptères de l'Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar publiée par M. A. Grandidier. La circonstance fait que j'ai examiné les types de Chrysidides qui s’y trouvent, Cette étude m'a permis de reconnaître plusieurs synonymies qu’il est bon de signaler. Par la même occasion, j'ai réuni en un petit mémoire toutes les espèces de cette famille ayant été capturées à Madagascar et dans les îles plus ou moins avoisinantes. Le nombre de ces espèces est encore très restreint, aussi J'espère que ce travail encouragera les voya- œeurs à rechercher ces jolis insectes, puisqu'il sera facile de les détermineravec les tableaux dichotomiques suivants. Je connais 22 espèces en tout parmi lesquelles 12 n’ont été ren- contrées que dans la grande île. Il y-a aussi la Chrysis lusca qui a été rapportée de la Réunion, mais qui appartient à la faune asiatique. Les autres sont coesmopolites ou habitent aussi le conti- nent africain ou bien ont été signalées en même temps de Mada- sascar et des îles voisines. Genre Hedychridium Abeille de Perrin 1. Corps de petite taille ; tergiies abdominaux 1 et 2 feu doré avec la base bleue, le 3° muni d'une échancrure à l’apex formant deux petites dents . . malagassum Sauss. n. sp. — Corps de taille médiocre, entièrement vert ; 3° tergite abdomi- nAlen lier, aPTOndEe L SALE MEN 2 10E et Mouliitonsiape — 124 — Hedychridium malagassum Sauss. n. sp. (nom manus- erit dans la collection remise au Muséum de Paris.) — Corps de petite taille, allongé, légèrement déprimé, d’un beau bleu foncé, avec quelques légères teintes vertes sur la face, les côtés du thorax et le segment médiaire ; le 1°* et le 2° tergite abdominal d'un beau feu doré avec la troncature antérieure du 1‘ et une large tache basilaire sur le 2°, bleu-foncé. Pubescence épaisse, longue, grisâtre. Tête de la largeur du thorax, densément ponctuée-réticulée, comme tout le dessus du thorax ; fouet antemaire noirâtre ; pronotum long, les côtés subparallèles, écusson et postécusson plus grossière- ment réticulés ; écailles bleues: ailes très légèrement enfumées; pattes concolores, un peu vertes, tarses roussâtre obscur. Abdomen très finement, densément, régulièrement et profondément ponctué ; 2° tergite fortement convexe-renflé dans son tiers apical; le 3° légè- rement renflé en bourrelet avant la marge apicale ; celle-ci très courte, profondément échancrée à l’apex ; l’échancrure arrondie, ses angles formant deux petites dents subaiguës. Ventre noir de poix, avec les sternités 1 et 2 largement tachés de bleu. — ©” Long., 3.75-4 mill. Madagascar (Muséum de Paris). Les deux exemplaires qui ont servi à faire cette description ne portent pas d'indication particulière de localité. Je suppose qu'ils ont été récoltés par Sikora sur la côte Nord-Est de Madagascar. Hedychridium Le Moulti n.sp. — Corps de taille médiocre, robuste, ressemblant plutôt à un Æedychrum, entièrement d'un beau vert vif ; pubescence courte, roussâtre ; ponctuation de la tête et du dessus du thorax médiocre, très irrégulière, confluente en partie, assez serrée, profonde, celle de l’écusson et du postécus- son moins serrée, grosse, réticulée, Tête de la largeur du thorax, yeux très convexes, cavité faciale large; fouet antennaire noirâtre ; pronotum long, les côtés convergents en avant, une carème très visible, transversale, limitant le haut de la troncature antérieure ; mésonotum avec la partie touchant les ailes distinctement calleuse, surélevée ; écailles noir de poix ; ailes uniformément et assez for- tement enfumées ; pattes concolores, tarses brun-roussâtre. Abdo- men à ponctuation petite, profonde, modérément serrée, un peu ruguleuse, devenant fine et un peu effacée sur le disque du 2* tergite ; 3° tergite arrondi, entier, très lègèrement renflé dans le tiers apical. Ventre concolore. 9. — Long., 6.25 mill. Madagascar, octobre (Coll. Le Moult 1909, Muséum de Paris), # — 125 — Genre Hedychrum Latreille 1. Pronotum à ponctuation profonde, médiocre, non réticulée ; angles postérieurs du segment médiaire normaux, déprimés ; marge apicale du 3° tergite abdominal non scarieuse, métal- lique comme le reste du segment . . . Alluaudi Buyss. — Pronotum denSément ponctué-réticulé ; angles postérieurs du segment médiaire avec trois carènes à leur base ; marge apicale du 3° tergite abdominal testacée, scarieuse iusulare Mocs. Hedychrum Alluaudi Buy$s., Recue d'Entomologie 1904, p. 258, ©. Madagascar, région du Sud-Est, vallée du Fanjahira, Isaka (Ch. Alluaud 1901, Muséum de Paris). Hedychrum insulare Mocs., Reise in Ostafrika in den Jahren 1903-1905. Chrysididen, 1908, p. 262. Madagascar, baie d'Antongil (Musée national Hongrois). Genre Chrysogona Fœrster 4. Aires latérales du mésonotum avec un fort tubercule au dessus de chaque aile antérieure ; 3° tergite addominal déprimé distinctement de chaque côté d’une faible carène médiane. bicallosa Buyss, — Pas de tubercules sur le mésonotum, pas de dépressions sur le 3° tergite abdominal . . . . NAS re TRE 2. Corps de petite taille ; joues très courtes, no males : postécusson un peu élevé, arrondi. CARE ë pumila Klug. — Corps de taille moyenne, 8 mill. : joues renfiées et fortement divergentes ; postécusson avec un mucron triangulaire. bucculenta Mocs. Chrysogona bicallosa Buyss., Revue d'Entomologie, 1900, p. 131. ©. Madagascar, baie d'Antongil (A. Mocquerys 1898, Musèum de Paris). Chrysogona pumila Klug. Symbolæ Physicæ, Déc. V. 1845. PLXLY; 615. Madagascar ({. de Suussure, Muséum de Paris). Cette espèce est très commune dans tout le bassin de la Méditer- ranée. Elle a été prise au Fort-Lamy, dans le Bas-Chari, par le D: G. Decorse (Mission Chari-Tchad 1904, Musèum de Paris). Je rappellerai qu'elle m'a été envoyée des Provinces centrales de l'Inde Anglaise, par M. R. C. Wroughton. Son aire de dispersion est donc très étendue. Chrysogona buceculenta Mocs., Reise in Ostafrika in den Jalren 1903-1905, Chrysididen, 1908, p. 262. Madagascar, baie d'Antongil (Musée national Hongrois). Genre Chrysis Linné Section Dichrysis. Dichrysis bellula Guérin, Recue Zoologique, 1842, p. 149. 9. — Chrysis hova Sauss., Soc. Ent.II, 1887, p.25 @ ; Hist. phys. nat. et pol. de Madagascar, XX Huym., 1890, PI. 12, fig. 23. Madagascar (Guérin ; Saussure ; À, Grandidier 1875, Père Cambouë 1894, Muséum de Paris); Diego Suarez (1898, G. Gran- didier, Muséum de Paris); Ananarive (legit Sikora, coll. R. du Buysson 1900, Musèum de Paris). La C. hova Sauss, est sans aucun doute synonyme de la C. bellula de Guérin Méneville. Il est aisé de le reconnaître quand on à sous les yeux une série un peu nombreuse d'individus. Cette espèce n’est pas rare à Madagascar. La femelle porte souvent des teintes feu doré sur les côtés de l'abdomen et le mäle est généralement privé de bleu foncé sur l'abdomen et le mésonotum. Var. minor Buyss., Annalen des K,K. Naturhistorischen Hofmu- seums, Wien, 1901, p. 100. Madagascar (legit Sikora, Musée de Vienne; À. Grandidier 1875, Muséum de Paris). Chez cette variéte, remarquable par sa petite taille (6 mill.), son coloris bleu foncé et la ponctuation de l’abdomen, le mäle et la femelle ont la même coloration. Section : Tetrachrysis 4. Haut de la cavité faciale non marginé ; joues très gonflées, très fortement convergentes en avant. . . madecassa Mocs. — Haut de la cavité faciale marginé; joues non gonflées et très CQUPIÉSN à 1. D :à 2. Pronotum avee un fort sillon au milieu et déprimé de chaque côté de celui-ci, à pontuation très espacée,, les intervalles ruguleux ; ponctuation abdominale espacée; taille de 8-10 mil. areata Mocs. — Pronolum sans sillon médian, régulièrement subcylindrique, à ponctuation très serrée, ruguleuse, subréticulée ; ponctuation abdominale serrée, subréticulée . . . Robillardi Sauss. Tetrachrysis madecassa Mocs., freise in Oslafrika in den Jahren 1903 1905, Chrysididen, 1908, p. 263. Madagascar, baie d’Antongil (Musée national Hongrois). Tetrachrysis areata Mocs., Mon. Chrysidid. orbis terr. untiversi, 1889, p. 361. Madagascar (Musée national Hongrois). Cette Chrysis est très répandue sur le continent africain qui est sans nul doute sa patrie normale, Je l'ai vue du Congo français, Brazzaville (£. M. J. Regnier, 1698, Muséum de Paris): du Haut Houbangui, Fort de Possel et Besson (J. Decorse, 1904, Mission Chari-Tchad, Muséum de Paris); du Congo belge cen- tral, Kassaï (leg. E. Tuymans, 1904; R. Oberthür, Muséum de Paris); de la Guinée portugaise, Bolama (leg. L. Fea. Musée de Gênes) ; du Sénégal (Musée de Vienne); de l'Egypte (coll. Giraud, Muséum de Paris) et du Schoa (L. con Heyden). Tetrachrysis Robillardi Sauss., His. phys. natur. et politique de Madagascar, XX, Hyménoptères, 1890, PI. 12, fig, 27. ? (sans description). — Chrysis admissa Buyss. Reoue d'Entom. DOS; p.197: ©. Madagascar (H. de Saussure ; À. Grandidier 1875, Muséum de Paris) ; Annanarive (leg. F. Sikora, coll. R. du Buysson, 1900, Muséum de Paris) : résion du Sud-Est, Fort-Dauphin (A. David, 1899 ; Ch. Alluaud 1901, Musèum de Paris). — 128 — H. de Saussure n'a pas publié de description pour la Chrysis Robillardi, mais il a fait figurer l'insecte dans l'Histoire phys. nat. et pol. de Madagascar. Il me semble que dans ce cas l’aqua- relle, qui est fort bien faite, peut remplacer une description. On retrouve chez cette espèce une coloration analogue à celle de la C. bellula Guérin : la femelle porte des taches bleu foncé sur les segments abdominaux, tandis que le mâle a souvent l'abdomen presque entièrement vert gai. Section : Pentachrysis. Pentachrysis lusca F. System. Piezat., 1804, p. 171. Ile de la Réunion (Coll. Sichel 1867, Museum de Paris). Cette espèce appartient à la faune indo-malaise. Je l'ai vue de nombreuses localités de l'Hindoustan, de Birmanie, du Tonkin, du Siam et de Java. Le point le plus occidental que je connaisse à se dispersion est Kurrachee (M. Maindron 1896. Museum de Paris; et le plus oriental est Macao (Fontanier 1857, Museum de Paris). Section : Hexachrysis 1. Troisième tergite abdominal avec les six dents situées au au sommet du segment . . +. . LUE 2 — Troisième tergite abdominal avec quatre dents siluées au sommet et une de chaque côté près de la base du segment 5. 2, Deuxième article du fouet antennaire beaucoup plus court que le BREST NU NE 3 th: Rd OS 3. - Deuxième article du fouet ‘antennaire toujours plus long que BUS Niue AUS SAR eR . 4. 3. Ocelle antérieur entouré par une carène qui l'enferme dans une sorte de quadrilatère ; ponctuation abdominale très espacée. les intervalles brillants et lisses. . . . séilboides Spin. — Ocelleantérieur nullement entouré par une carène ; ponctuation abdominale serrée, subréticulée. . . Grandidieri Sauss 4. Corps entièrement vert ou vert-doré ou bleu-vert, les côtés de l'abdomen plus ou moins dorés. . . Audouint Blanch. — Dessus du corps bleu indigo, les côtés vert-doré ou doré-vert à reflets feu . . Audouint Blanch. var. mesocyanea Mocs. 5. Mésonotum ponctué-réticulé, à points irréguliers, les inter- valles ruguleux et pointillés * 2° tergite abdominal avec quatre taches bleues, deux en dessus et une de chaque côté bispilota Guérin. 199 = — Mésonotum à ponctuation très irrégulière, espacée, laissant de grands intervalles brillants à rugosités et ponctuation un peu effacées ; 2° tergite abdominal seulement avec des traces des taches latérales RP Ed Ge Le HR à EAP 6. 6. Abdomen large à grosse ponctuation ; mucron du postécusson très grossièrement ponctué-ruguleux sans carène lisse ou avec une carène peu distincte . . . trE Gheudei Guér. — Abdomen étroit, à ponctuation médiocre, plutôt fine ; mucron du postécusson toujours avec une carène lisse, très nettement TOSSIN BEEN EN Ve NT SN ER TRE Qt "SCO CERN KHexachrysis stilboides Spinola, Annales de la Soc. ent. de France, 1838, p. 446. Ile d’'Anjouan (Musée national Hongrois) Habite toute l'Afrique chaude et l’Asie occidentale sud. Hexachrysis Grandidieri Sauss. — Chrysaspis Grandidieri H. de Saussure, Soc. Ent., I, 1887, p. 25, & ; Hist. phys. nat. el pol. de Madagascar, XX, Hym., 1890, PL. 12, fig. 22. — Chrysis Alluaudi R. du Buysson, Rec. d’'Ent., 1905, p. 272, Q. Madagascar (H. de Saussure, type); région du Sud-Ouest, Majunga (Ch. Alluaud 1901, Museum de Paris, C. Alluaudi Buyss. type) ; Diego Suarez (de Broissia, 1907, labor. Colontal du Museum de Paris) ; Fénérive (F. Génot 1904); Sect. Trivory (leg. Fauchèére, Nicolas et Houreau, Exp.de Marseille, 1907, Museum de Paris). Le genre Chrysaspis, proposé par M. de Saussure pour cette espèce, n’est pas à conserver, pas plus que le genre Pyria. On ne peut les séparer du genre Chrysis, par suite des nombreuses tran- silion que l'on rencontre. Ma C. Alluaudi est synonyme de la C. Grandidieri. Elle est beaucoup moins commune que la C!. Audouini BI. avec laquelle il est facile de la confondre. Hexachrysis Audouini E. Blanchard, ist. nat. Insectes, Hymen., UT, 1840, p. 295, ©. — Histoire phys. nat. et pol. de Madagascar, XX, Hymen.,1890, PL. 12, fig. 26. — C. semiaurata Brullé, Hist. nat. des Insectes, Hym., IV 1846 p. 28 ®. — Hist. phys. nat. et pol. de Madagascar, XX Hym., 1890, PL, 12, fig. 24. — C. chrysina Saussure. Hist. phys. nat. et pol, de Madagascar, XX, Hym., 1890, PL. 12, fig. 25 (sans description). — C. chrysina Mocsary, Reise in Ostafrik« in den Jahren 1903-1905, Band II. 1908, p. 261, Q. Revue d'Entomologie. — Juin 1910. 9 — 130 — Madagascar (Goudot 1839, type ; Jacquinot 1841 ; Museum de Paris); Madagascar (Museum de Paris, C. semiaurata Brullé, type; — legit Elliot, H, de Saussure); Andien-goloka ; Fiaranantsoa ; Annanarive (4. de Saussure); Fiaranantsoa (A. Grandidier, Museum de Paris) ; Tulléar (G. Grandidier 1899 ; Bastard 1897, Museum de Puris); Tamatave (coll. H. Martin); forêt Tanala, région d'Ikongo, Ankarimbelo (Ch. Alluaud 1901, Museum de Paris) ; environs de Mahabo (G. Grandidier 1899, Museum de Paris) ; pays Mahafaly, sud d'Edjoda (F. Geay 1906, Museum «de Paris). Sainte-Marie de Madagascar (coll. R. du Buysson 1901), Museum de Paris ; coll. J. de Gaulle); Nossi-bé, Hellville (D' Joly, 1900, Museum de Paris). Le type de la C. Audouini BI. se trouvait depuis de nombreuses années entre les mains de M. de Saussure. La C. semiaurata Brullé en est synonyme, A. Brullé ne connaissait sans doute que ces deux exemplaires, le type de Blanchard et le sien ; il les avait séparés parce qu’il avait remarqué que le postécusson du premier est plus saillant que celui du second. Le postécusson est en effet très variable : de simplement gibbeux-arrondi, il peut devenir allongé et même creusé en dessus. Ce caractère se voit principale- ment chez les plus gros individus. Le coloris n’est point constant. L'insecte peut être entièrement vert-bleu ou vert-doré; les côtés du corps et surtout de l'abdomen sont tantôt concolores au tergum, tantôt dorés ou même feu. Quelquefois encore les tergites abdomi- naux sont d'un beau doré légèrement teinté de vert gai. La ponctuation varie aussi dans certaines proportions. J'ai obtenu quatre exemplaires de cette espèce d'un nid d'Odyne- rus Andreanus Sauss., que M. F. Geay avait rapporté en 1906. J'ai déjà signalé ce fait de parasitisme dans la 2ecue d'Entomologie, 1907, p. 106. M. de Saussure a figuré dans l'Aist. phys. nat. et pol. de Mada- gascar XX Hym. 1890 PI. 12, fig. 25, une Chrysis qu'il nomme chrysina. Il n’en a pas donné la description, mais les trois exem- plaires portant le nom de chrysina, qui sont les types de celte soi-disant espèce, appartiennent à la C. Audouini BI. La fig. 26 de la même PI. 12 représente la ‘’. Audouint BI. d’après le type et la fig. 24, la C. semiaurata Brullé. Hexachrysis Audouini BI. Var. major. Var. nov. — Sem- blable, mais de taille beaucoup, plus forte, se confondant d'aspect avec la C. Grandidieri Sauss., le postécusson plus saillant et creusé en dessus d’une façon très distincte. — Long., 11-12 mill. Q@. ” 4 — 131 — Madagascar, Diego Suarez (coll. R. du Buysson, 1900, Musèum de Paris). Hexachrysis Audouini Bl. Var. mesocyanea Mocsary. — Chrysis mesocyanea Mocs., Termèsz. Füzetek, 1902, p. 346. Q. Madagascar (Musée national Hongrois ; coll. Le Moult, R. du Buysson, 1909, Museum de Paris) ; Andiengoloka (4. de Saus- sure, Museum de Paris). Le coloris de cette variété est analogue à celui que nous venons de remarquer chez les Chrysis bellula Guerin et Robillardi Sauss. Le disque de l'abdomen devient complètement différent du ‘reste ; il est bleu ou vért, tandis que le reste de l’abdomen est doré ou feu. Je n'ai vu que des femelles partant celte belle livrée. KHexachrysis bispilota Guérin Méneville, /Æ?evue Zoolo- gique, 1842, p. 145. — Pyria plurimacula Brullé, ist. nat. des Insectes. Hymen, IV, 1846. Hist. phys. nat. et pol. de Madagascar, CRM, pl 2e 21: Madagascar (coll. Sichel, 1867 ; Goudot, 1839 ; A. Grandidier ; Follet, P. plurimacula Brullé, type ; P. Camboué, 1894; Bernier, 1834 ; Boivin, 1853, (Museum de Paris) ; Diego Suarez (coll. R. du Buysson, 1900, Museum de Paris) ; de Broissia, Labora- toire colonial du Museum d'Histoire naturelle de Paris ; Ikongo (G. Grandidier, 1902, Museum de Paris) ;: Morondava ; environs de Mahabo (G. Grandidier, 1899 ; D' Petit, 1901 ; Museum de Paris) ; Marsigoo (D' Joly, 1900, Museum de Paris) ; région du Sud, Andrahomana (Ch. Alluaud, 1901, Museum de Parisi ; région de Fort-Dauphin (A. Dacid, 1899 ; Ch. Alluaud, 1901, Museum de Paris); Ankazobe G. Bastard, 1904, Museum de Paris) ; Tsivory (Fauchère, 1906, Lab. Colonial du Mus. de Paris) ; Tananarive (Com! Pointel, 1906, Lab. Colônial du Mus. de Paris) ; Nossi-bé (coll. E. André in coll. R. du Buysson, 1900, Museum de Paris) ; Sainte-Marie de Madagascar (coll. R. du Buysson, 1900, Museum de Paris). La Réunion (coll. Sichel, 1867, Museum de Paris) Cette espèce est abondante dans toute la grande île de Madagas - car et les îles avoisinantes. Elle est parasite de l’'£Eumenes regina Sauss. Hexachrysis bispilota Guérin var. polystigma Buyss. — Chrysis polystigma R. du Buysson, Recue d'Ent., 1887, p. 199. —= 192 — Madagascar (Coll. R. du Buysson 1900 ; Duchaussoy 1904; Coll. Lepelletier, Musèum de Paris) ; Fénérive (R. Oberthür 1897, Muséum de Paris); Ikongo (G. Grandidier 1902. Muséum de Paris) ; région de Sakarami (M. de Rothschild 1905, Muséum de Paris). La C. polystigma Buyss. ne doit pas être considérée comme une espèce distincte de la C. bispilota Guérin, car j'ai rencontré des individus intermédiaires entre les deux, Hexachrysis Gheudei Guérin Méneville. — Pyria Gheudet Guér. Revue Zoologique, 1842, p. 145. — C. sakalava Saussure. Soc. Ent., 1887, page 26. Madagascar (A. Grandidier 1875,Musèum de Paris) ; Fiara- nantsoa (À. Grandidier, Musèum deParis) ; Tananarive (Coll R. du Buysson 1900. Musèum de Paris); région d'Ikongo, forêt Ta- nala, Ankarimbelo (Ch. Alluand 1901, Muséum de Paris). Nossi-bé (coll. Ernest André in coll. R. du Buysson 1900, Muséum de Paris). Il est difficile de distinguer la C. Gheudet Guérin de la C lyncea F. Je n’ai jamais vu que des mâles correspondant aux descriptions de Guérin Meneville et de Dahlbom. Le type de la C. sakalava Sauss. est aussi un mâle de C. Gheudei Guér. Hexachrysis lyncea Fabricius, Syst. Ent., 1775, p. 357. Madagascar et îles Comores (Musée national Hongrois; coll. E, Fleutiaux). Cette Chrysis, très commune sur le continent africain, semble rare à Madagascar, car aucun des voyageurs du Muséum de Paris ne l’a rapportée de la grande ile et je ne l’ai jamais vue de cette provenance dans les nombreuses collections qui m'ont été soumises. J'ajouterai à la fin des Chrysis une espèce que je n'ai jamais vue en nature, c'est la Chrysis (Pyria) Mouattit, que Guérin a décrite dans la Æecue Zoologique, 1842, p. 145. Elle a été décou- verte à Madagascar, par Mouatt. Genre Stilbum Spinola 1. Dessus du thorax avec des espaces où la ponctuation-est plus ou moins effacée ; pas d’entailles au 1° tergite abdominal où vien- nent s'encastrer les angles postérieurs du segment médiaire. splendidum F. . — 133 — — Dessus du thorax couvert d’une ponctuation très serrée, rugu- leuse, sans aucun espace distinct ; 1” tergite abdominal avec une entaille près des angles. Angles antérieurs dans laquelle vient s’encastrer chacun des angles postérieurs du segment MOMIE RM UT NUE Er CRE EE Te uiride Guérin. Stilbum splendidum Fabricius. — Crysis splendida F., Syst. Ent. 17175, p. 537. Madagascar (H. de Saussure, Museum de Paris). Ce Stilbum se rencontre très rarement à Madagascar, bien qu'il soit cosmopolite. Stilbum splendidum F. var. œmethystinum F. — Chrysis amethystina Fabricius, Syst. Ent., 1775, p. 359. Iles Comores ; Anjouan, Nioumakélé (col!. Fleutiaux), Nossi-bé (Voeliskow sec. Friese). Cette variété d’un beau bleu uniforme, est cosmopolite. Stilbum viride Guérin-Méneville, Revue Zooloq., 1842,p. 144. Madagascar (Goudot 1834 ; À. Grandidier 1893 ; F. de Zeltner 1897 ; P. Camboué 1894 ; coll. Fairmaire, Museum de Paris) ; Diego-Suarez (Ch. Alluand 1893, coll. R. du Buysson 1900, Museum de Paris ; de Broissiw 1907, Lab. colonal du Mus. de Paris) ; forêt d'Ambre-(Cerconi 1907) ; sud de Tananarive (Anziani 1907, Museum de Paris) ; Tananarive (leg. F. Sikora, coll. R. du Buysson 1900, Museum de Paris ; Com' Pointel 1906, Lab. colonial du Mus. de Paris) ; Tamatave (coll. R: du Buysson 1900, Museum de Paris) ; Fénérive (F. Génot 1904, Museum de Paris) ; Ikongo (G. Grandidier 1902, Museum de Paris) ; région du Sud, pays Androy, Imanombo (Ch. Alluaud 1901, Museum de Paris) ; vallée de Ranofotsy (Ch. Alluand 1901, Museum de Paris). Nossi bé (coli. Edmond André in coll. R, du Bruysson 1900, Museum de Paris), Hellville (D' Joly 1902, Museum de Parts). Genre Parnopes Latreille Parnopes madecassa Sauss. Soc. Ænt., 1887, p. 26. — Hist. nat. phys. el politique de Madagascar, XX, Hym., 1890, PI. 12, fig. 28. o7. — P. imberbaR. du Buysson, Reoue d'Ent., 1906, (1901) D: 1121707 — 134 — Madagascar (A. Grandidier, 1875), Tamatave (coll. R. du Buys- son, 1900, Muséum de Paris). L'abdomen peut être entièrement d'un vert gai, ou avec des reflets feu-doré assez intenses. Bibliographie générale des Mutillides Par Erxesr ANDRÉ Pour ce Répertoire des livres et brochures relalifs aux Mutillides, j'ai suivi la méthode habituelle en classant les ouvrages suivant l'ordre alphabétique des noms d'auteurs, et en énumérant les travaux de chacun d'eux dans l'ordre chronologique de leur publication. Cette liste comprend non seulement les mémoires spécialement consacrés aux Mutillides, mais aussi les ouvrages généraux sur l'entomologie ou sur l’ensemble des Hyménoptères, ainsi que ceux relatifs à une faune spéciale ou aux voyages d'exploration scien- tifique, quand une ou plusieurs espèces de Mautillides s’y trouvent décrites ou mentionnées. Tout important qu'il soit, puisqu'il comprend plus de 400 articles, je ne veux qas prétendre que ce Catalogue soit sans lacunes et que rien ne m'ait échappé. A une époque où les publications scienli- fiques se multiplient et se disséminent dans d'innombrables recueils, souvent peu répandus et d'un accès difficile, aucun auteur ne peut se vanter de tout connailre, mais je crois cependant que les omissions qu'on pourra relever seront peu nombreuses et ne porteront que sur des notices de minime importance. J'espère que cette compilation ne sera pas sans utilité, en servant de guide aux travailleurs qui voudront étudier la belle famille des Mutillides, trop négligée jusqu'à ce jour. Gray, Juin 1910. Lo] rs) 6. 1 10. sue 13. _ — 135 — AoLerz (Gottfried). La proie de Methoca ichneumonides Latr. (Arkiv for Zoologi, I, 1903, p. 255-258). . ABRENS (A.). Fauna Insectorum Europae.(ÆHalue, 1812-1814). . ANDRE (Ernest). Notes pour servir à la connaissance des Mutilles paléarctiques et description de quelques espèces nouvelles. (Mém. Soc. Zool. de France, VI, 1893, p. 286-296). — Notice sur une collection de Mutilles de l'Abyssinie méridionale. (Revue Franc. d'Entom., XII, 1893, p.-247-222). — Contribution à la conpaissance des Mutilles de l'Inde. (Journ. Bombay Nat. History, VII, 1894, p. 462-484). — Espèces nouvelles de Mutilles africaines. (Ann. Soc. Ent. Fr., LXIII, 1894, p. 669-682). — Diagnoses de quelques espèces nouvelles de Mutilles du Brésil. (Bull. Soc: Ent. Fr.,. 1895, p. cccxx-cccxxu1). — Mutillides d'Australie nouvelles ou imparfaitement connues.(Mém. Soc. Zool. Fr., VIII, 1895, p. 475-517). — Mutillides nouveaux ou imparfaitement connus fai- sant partie des collections du Musée national de Hongrie. (Terméss. Füsetek, XIX, 1896, p. 9-25). — Notes pour servir à la connaissance des Mautilles paléarctiques. et description de quelques espèces nouvelles. Deuxième partie. (Mém. Soc. Zool. l°r., IX, 1896, p. Z61-279). — Animaux articulés recueillisen Indo-Chine par M. Pa- vie. Formicides et Mutillides. (Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, 1896, n° 6). — Etudes sur les Mutillides existant dans les collections du Musée civique de Gênes. (Ann. Mus. Cie. Genocu, XXX VIII, 1896, p. 66-104). — Liste des Mutillides recueillis au pays des Somalis, par M. le cap. V. Bottego, et description de deux espèces nouvelles. (Loc. cit. XXXVIIL 1897, p. 281-284). — Description de trois nouvelles espèces de Mutilles de l'Afrique orientale, appartenant au Musée Royal de Belgique. (Bull. Soc. Zool. Fr., XXII, 1897, p. 17-22). 15. FA 18. 19. 28. 29. 30. — 136 — Synopsis des Mutillides de France. (Feuille des jeunes Nat., XX VIII, 1898, p. 38-40 ; 60-63 ; 81-85 ; 106-109). Description d'un nouveau genre et d’une nouvelle espèce de Mutillide d'Algérie. (Bull. Soc. Ent. Fr,, 1898, p. 143). Etude sur les Mutillides du Muséum de Paris. (Ann. Soc. Ent. Fr., LXVII, 1898, p. 1-79). Synopsis des Mutillides de France, 2° édition, revueet corrigée. (Bull. Soc. Grayloise d'Emulation, I, 1898, p. 102-139). Sur la prétendue nocuité des Mutilles. (Loc. cit., I, 1898, p. 140-142). Contribution à la connaissance des Mutillides de l’Aus- tralie. (Mém. Soc. Zool. Fr., XI, 1898, p. 256-808). Description du mâle de l’Apterogyna dorsostriata. (Bull. Soc. Ent. Fr., 1898, p. 347). Mutilles nouvelles de Madagascar. (Bull. Mus. Hist. Nat. 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Charles Demaison me communiqua cet insecte et je le lui retournai sous le nom de v. mimicus (var. nov.), me réservant de décrire cette variété dans la suite lorsqu'il lui viendrait une série d'individus, espérant que j'y rencontrerais parmi eux de notables modifications dont je pourrais parler. Les années ont passé et l’insecte est demeuré seul en la collection de notre collègue. Pour qu'on ne m'accuse pas de tenir en souf- france la parturition de la nomenclature entomologique, je me décide aujourd'hui à présenter au public cette remarquable variété. Elle peut se décrire ainsi : Offrant tous les caractères spécifiques du type, mais très distinct par la coloration de la base des élytres qui sont largement teintés de ferrugineux selon un mode de colo- ration et une étendue qui rappellent le C. scapulatus Cand. Cette tache s'étend en arrière d’une façon oblique par rapport à — 168 — l’écusson et à la suture, laissant en foncé le premier intervalle et s'étendant en arrière (sur les 6, 7 et 8° intervalles) jusque près du milieu de la longueur des élytres. Les épipleures ferrugineuses, depuis la base jusqu'à l'extrémité des élytres. Pronotum presque entièrement noir, marqué brièvement aux angles antérieurs en dessus et au-dessous sur le bord de la base, d’une très étroite bande ferrugineuse ; l’entothorax de cette teinte également, €e qui indique qu'en dessus, la base du pronotum peut arriver à se colo- rer également plus ou moins en ferrugineux. ©. — Long., 7.2; larg., 2,8 mill. Asie-Mineure : Guleh (coll. Ch. Demaison). Un dernier mot sur les Cardiophorus de M. Pic Par H. pu BUYSSON J'ai lu avec toute l'attention désirable les explications données par M. Pic sur ses Cardiophorus (Bull. Soc. ent. Fr., 256, 1910) : mais elles m'ont paru toujours aussi obscures et insuffisantes que les descriptions. Elles ne m'ont rien appris de nouveau sur Îs validité de ces espèces ou variétés; j'estime donc que les lecteurs Bulletin de la Société entomoiogique de France ne s'en trouven: pas davantage renseignés. Je dois donc continuer à reconnaitre que M. Pic ne veut pas avouer que ce qu'il prenait pour le Cardiophorus hoploderu: Cand. n’était aucunement l'espèce de Candèze. Je n'ai donc rien à retirer de ce que j'ai écrit (Bull. Soc. ent Fr.,196, 1910) sur ce sujet. Mais, puisque M. Pie m'invite à relire sa note de l'Echange (n° 215, p. 72, novembre 1902) concernant les variétés du dit Card. hoploderus Gand., je lui dois une réponse et il la trouvera ici. car je ne voudrais pas encombrer davantage le Bulletin de la Société entomologique de France par un sujet sur lequel je croyais m'être suffisamment étendu. Chaque chose doit venir en son temps! Aujourd'hui rendons à César ce qui est à César, et, quand vous aurez lu, vous porterez votre jugement sur les expliçations que M. Pic m'oblige à donner . — 1069 — une facon plus explieite. Voici le texte auquel M. Pic me con- ille de me reporter exclusivement à toute autre considération, nsant ainsi couvrir la grossière erreur qu'il a commise et qu'il erche à dissimuler de son mieux : « Quelques variétés de CAD hEe us signalées par différentes iteurs, sans être nommées, méritent de l'être et c’est pourquoi je ‘opose les noms suivants : . . . . . (1) lateobscurus pour bspinosus var. Aede Candèze (Mon. Elutérides, IT, 173), enfin ttatithoraæ pour hoploderus var. A: et neosuturalis pour hoplo- 2rus var. C. du même auteur. » - Or, je tiens pour certain que lorsque M. Pic a écrit ces lignes, s’abusait complètement sur l'identité des espèces de Candèze vil avaiten vue et qu’il croyait posséder. Et, c'est pour déterminer »s Cardiophorus de ses collections qu’il enfanta ces deux dénomi- ations pour C. hoploderus Cand., sur lequel il se méprenait rangement et celle de lateobscurus pour C. subspinosus Cand. lil ne connaissait pas davantage. La prudence lui conseilla de ne pas donner d'indication de localité ur lesdites variétés, mais la € fiècre baptismale » survenant, il se ‘ut bien inspiré en faisant ainsi ces baptèmes. Quant à moi, pour les raisons que je donne plus haut, je ne les ouve pas valables, M. Pic oublie pour lui-même les recommanda- ous de s’en rapporter surtout à l'examen des types. Or, en cette affaire, où sont les types de M. Pic et quels sont- 3 ? Niera-t-il qu'ils n'ont pas existé ? N'existent-ils plus aujour- hui? et pour quelle cause? N'ont-ils pas changé de nom dans s cartons ? (2). (4) Suivent certains noms dont je fais grâce ici. 2) Puisque M. Pic se refuse à avouer sa surprise au sujet du Cardiophorus ploderus Gand. et surtout les subterfuges qui la suivirent, je dois dire que je ns pour certain que les C'ardiophorus qu'il rapportait à l'espèce de Candèze, rsqu'il écrivait précipitamment sa note de l’Echange (l. c.), proviennent Aïu-Sefra et que ce sont ceux précisement qu'il ee un peu trop tard mme n'étant pas le C. Loploderus Cand. C'est ce qui explique la hâte qu'il it à faire paraitre sa note du Bulletin de la Société Entomologique «te France Ov. 1902, p 306), par laquelle il a tenté de passer l'éponge sur sa bévue en pportant cet insecte, avec raison, au Card. stoliger que je venais de décrire en se ménageant de dire dans la suite que les noms qu'il avait appliqués ix variétés de Candèze, ne portaient tout simplement que Sur les descrip- ons de cet auteur. — Voilà ce que je sais d'une façon très positive et dont ne démordrai aucunement. En temps et lieu. je dirai aussi ce qu'est le Card. Leprieuri Pic (Bull. Soc. nt. Fr., 1902, p. 305) de Bou-Saada. — M. Pic semble ignorer que c’est une ®. la regardais comme la © présumée d’une autre espèce bien connue et je n’en parlerai que lorsque j'aurai la certitude qu'elle se rapporte au o' que nous HE C'est sur cet obstacle que j'avais placé devant lui que M. Pi s'est dérobé, puisque maintenant il nous conseille de nous e: rapporter strictement aux lignes de l’Echange. M. Pic, tout comme le premier venu (fut-il même étranger l'Entomologie), était assurément libre de prendre un crayon et d suivre tout l'ouvrage de Candèze pour apposer des noms de son goût partout où il y aurait la place d'en écrire au lieu des désigne tions a, b, c, etce., que Candèze avait employées dans le but de ms pas surcharger la nomenclature. Mais nous savons que cela s'en passé autrement et que ee n’est pas par un pur effet du hasard qu'il a exercé sa passion baplismale sur ces espèces prises au milieu € tant d’autres qu'il aurait pu tout aussi bien affubler de non spéciaux. Jusqu'à preuve du contraire, je me crois autorisé à écrire : — Card, hoploderus Pic in museo (nec Cand.). = stolige Buyss. (Ann. Soc. Ent. Fr., 429, octobre 1902.) — Card. hoploderus var. ciltatithor«x Pie (lEchange, 1. cu nec in museo) — hoploderus Cand., var. a. (verisimiter) ; variete D° Pic ignota. — Card. hoploderus Pic (nec Cand.) var. neosuturalis PM (l’'Echange,'l. c. et in museo) — disqumus Buyss. (1. c. 431). — Card. subspinosus Pic (nec Pal.-Beauv., nec Cand.), va lateobscurus Pic (l'Echange, L. ce. nec in museo — D° Pic species « varietas ignotæ. (2). Je tiens à redire que je me reporte à l’année 1902, en laquel M. Pic a écrit dans l’Echange les lignes que j'ai rapportées et au inscriptions de sa collection à celte époque. Quant à la var. cittatithoraæ Pic, il est également éviden contrairement à ce qui s’est passé pour les autres (sauf lateobscurt Pic) qu’elle porte seulement sur la description de la var. a. du { hoploderus Cand. et qu’alors on peut la conserver légitimeme pour. désigner cette variété, tont comme {lateobscurus pour € subspinosus Pal. Beauv. croyons. Je ne suis pas du nombre de ceux qui croient tout connaitre et n doutent de rien. J'ai fait mienne la devise de Kirby et Spence : Dies diem aoc et la trouve fort exacte. Que ceux qui ont besoin de se connaître en médite) toute la portée. (4) Le C. subspinosus Pal.-Beauv. est de la taille du Card. hoploderus Can: (9-10 mill.) et offre le bord postérieur du pronotum un peu prolongé au milice où il présente un tubercule acuminé, Il est aussi de Guinée et du Sénégal. Ainsi s'est déroulée cette curieuse histoire qui. aie née à. aisir pour dévouter ceux qui veulent appliquer scrupuleusement s lois de la nomenclature et s'en rapporter aux types des auteurs. Est- -ce le propre d'un entomologiste sérieux que d’affubler de oms les variétés des espèces qu ‘il ne connaît même pas ? Et, c'est que M. Pic nous dit avoir fait, puisqu'aujourd’hui il n ‘admet | ï ns que ce qu'ita écrit dans l’Echange, alors que nous tenons pour , rtain que les choses se sont passées comms nous l'avons relaté. , Trève donc avec ces discussions interminables auxquelles je ne 2ux passer mon Lemps ; je n’y reviendrai plus, étant suffisamment struit sur celte aflaire. Le temps qui est le meilleur juge en stoire achèvera de mettre les choses au point dans la suite et il y à a tant d’autres encore à élucider ou à émender. Hyménoplères nouveaux où peu connus PartR. Hu BUYSSON ORYSSINAE Oryssus Wagneri n. sp. Corps de petite taille, glabre, entièrement noir, excepté ‘ pattes qui sont rousses, avec les cuisses et les hanches bm roussâtre et la face qui porte une teinte vert-bronzé métalliqi Tête avec le dessus surélevé, armée d’une série d’aspéri disposées en cercle autour de l'ocelle antérieur, ce cercle ouv légèremeny en avant, au milieu de la face, les aspérités fort creusées en dessus, au nombre de quatre de chaque côté des orbi internes, les autres devenant plus faibles sur le vertex ; le reste la face plan ; les côtés de la tète derrière les yeux carénés-margin Antennes grèles, entièrement noires, tous les articles normat le 5° un peu plus court que le 6°, le dernier allongé, coniqr Ponctuation du dessus du thorax uniforme, peu régulière, serm ruguleuse ; mésopleures à points espacés, les intervalles lisses brillarts ; mésonotum régulièrement convexe, sans dépression carènes ; écusson déprimé, normal, arrondi sur son bord postériei Ailes hyalines, avec une bande transversale enfumée passant } le stigma et une tache triangulaire occupant le sommet de cellule costale ; cellule lancéolée pétiolée. Tibias et tars normaux ; cuisses postérieures ovales, renflées, ruguleuses sur le bord inférieur ; tibias postérieurs avec deux séries d’aspéril aiguës. Abdomen à ponctuation fine, serrée, jusqu'au milie le reste à points peu serrés, un peu plus forts, l'extrémité aigu 7° tergite subtriangulaire ; 7° slternite armé de chaque côté d’u petite épine dirigée en arrière, d'un petit tubercule aigu au mili de sa base et le sommet subacuminé-déprimé et sub-bidenté l’'apex. S. — Long., 7 mill. ‘ — 173 — République Argentine : Chaco de Santiago del Estero, bords du po Salado, environs d'Icaño (E. R. Wagner, 1909, Muséum Paris). Cette espèce est dédiée à M. E. R. Wagner qui l’a découverte. le se distingue de l'O. nigricans Camerdn, par les ornements de tête, la couleur de la face, la ponctuation uniforme du dessus du rax, la coloration des ailes et des pattes et les épines de xtrémité abdominale. SAPYGIDÆ Sapyga Burmeisteri Gerst. Le mâle, resté inconnu, je crois, est semblable à la femelle, mais antennes sont plus allongées, plus grèles, fortement atténuées ’extrémité qui est blanchätre, le dessous est testacé, le 12° article oit, étiré, le 13° filiforme, élargi et comprimé à l'extrémité qui _ noire et tronquée en biais. Les tarses antérieurs sont blan- itres, les autres testacés. — Long., 10 mill. VE. E. Wagner a récolté la femelle en 1903 dans la République gentine, Chaco de Santa-Fé, à Laz Garzas, à 50 kilomètres l'ouest d’'Ocampo ; et le mâle, en 1909, dans le Chaco de ntiago del Estero, sur les bords du Rio-Salado, dans les environs caño, à Mistol Paso (Muséum de Paris). CHRYSIDIDÆ Tribu des Euchrysidinæ : Ongles simples, stigmates du segment édiaire situés en dessous des angles posticolatéraux ; abdomen ec trois lergites visibles au repos chez le mâle comme chez la melle. Genre Gaullea n. £. Ailes antérieures très pauvres en nervures : la radiale réduite à 1e petite base pas plus longue que le stigma ; l'extrémité de la rvure médiane dépassant à peine les nervures margino- scoïidale et médio-discoïdale ; aucune trace de nervure cubitale, — 1 — ” de sorte que les aïles n'ont que quatre cellules: la brachiale la costale, la médiane et l’anale, cette dernière très largemer ouverle à son extrémité. Corps large, comme chez les Euchroeu convexe ; antennes épaisses et couttes; écusson comme chez le Parnopes, avec un large mucron, plan en dessus ; 2° tergite abde minal fortement convexe, fortement raccourei sur les côtés, comn chez les Æuchroeus; 3° lergite abdominal se terminant par ur marge denticulée, précédée d’une très forte carène aiguë, tran versale, remplaçant le bourrelet que l’on voit chez les Æuchroeu. Ce genre vient se placer à côté des Æuchroeus, dont il se ray proche par la forme du thorax, des mésopleures et de l’abdomer tout en restant cependant très distinct par la tête, les antennes « la nervulation. Je le dédie à mon ami, M. G. de Gaulle, qui bien voulu se dessaisir de ce curieux insecte, pour en enrichir Muséum de Paris. | G. argentina n. sp. Corps de petite taille, large, robuste, convexe; la tête et le thora d'un beau bleu vif foncé, mais en dessus les intervalles de la pont tuation sont vert-doré, l'abdomen est feu-doré verdâtre en dessus pubescence fine, dressée, blanchâtre. Tête très épaisse, un pe plus large que le thorax, la cavité faciale occupant toute la face aplanie, le haut brusquement élevé et légèrement caréné transver salement; yeux grands ; joues nulles ; clypeus très court ; antenne marron, le scape vert, épaisses. courtes, le 3° article un peu plu plus long que le 4‘, qui est un peu plus long que le 5°, lequel es plutôt plus large que long, ainsi que les suivants. Ponctuation d dessus du corps grosse, profonde, espacée, les intervalles bosselé: avec quelques petits points très fins sur le pronotum ; pronotur rectangulaire, convexe ; écusson et postécusson à ponctuation plu grosse, réticulée ; postécusson formant un disque élevé, lamelleux plan en dessus, subtranchant sur les bords, qui sont entiere excepté aux angles basilaires, où l’on voit quelques petites irrégu larités subdentiformes; mésopleures très légérement convexes sans sillons, avec deux petites dents, l'une à l'extrémité inférieure l'autre sur la tranche postérieure, les épisternes du métathora: formant des angles très distincts, comme chez les Spinolua € beaucoup d’autres Chrysidides ; angles du segment médiaire petits subaigus ; écaillettes hyalines, blanchâtres ; ailes courtes, larges purement hyalines, la nervulation brun-clair, la nervure costal: # — 175 — nchâtre. très épaisse ; pattes courtes, cuisses larges, vert-bleu, trémité des cuisses, les tibias et les tarses testacés, tibias et ses garnis de gros poils raides, qui laissent deviner chez l'insecte ; habitudes fouisseuses. Abdomen court, large, le 1° tergite très it au milieu ; le 2° très convexe, fortement renflé en bourrelet 1s la partie apicale, ce segment au moins six fois plus court sur côtés que dans sa longueur médiane, les angles postérieurs iraux obtus; le 3° court largement arrondi, très brusquement fortement renflé et un étroit bourrelet formant une carène uë ; la série de fovéoles manque, la marge apicale largement uée-arrondie, blanchâtre, hyaline, munie de quatre petites dents uës, apicales et de deux petits angles de chaque côté sur la tie la plus arquée, les deux petites dents du centre plus rappro- es entre elles et plus courtes, séparées l’une de lautre par un it sinus très peu profond, les deux autres qui sont les plus indes, subaiguës, séparées du reste par un sinus très sensible ; itre vert bl u. ®. — Long., 4 mill. ce joli petit Hyménoptère a été découvert par M. R. Wagner ns le grand Chaco de la République Argentine, le Chaco de ntiaso del Estero, sur les bords du Rio Salado, aux environs caño. Holopyga H. Iheringi Buyss. © Le mâle, resté inconnu jusqu'ici, diffère de la femelle par le tergite abdominal moins allongé, mais malgré cela plus long e le 2°. — Long., 7 mill. épublique Argentine : Chaco de Santiago del Estero, Banderas Wagner 1910, Muséum de Paris). es Holopyga d'Amérique sont assez difficiles à déterminer. ur en rendre l'étude plus aisée, j'ai mis en tableau dichotomique espèces qui me sont connues en nalure : Partie inférieure des mésopleures arrondie et ne formant pas de carène aiguë avec la partie mésosternale ; pronotum très one GARDEN EAST) cr MARS 8 PERTE Lit 2 Tr EE 2. Partie inférieure des mésopleures formant une carène aiguë avec:las-partis /mésosternaleis: [.: 14 1444174 [CAM de — 176 — + 2. Corps de taille grande (proportionnellement aux autres espèces 8 mill.; 1° article des tarses vert en dessus. Xohli Buyss — Corps de petite taille, 5 mill.; 1" article des tarses no métallique. . . . Kohli Buyss. var. piliventris Ducke 3. Disque du vertex, du pronotum et du mésonotum à ponctuatio très rare ou-nulle, lisse ‘et brillant. 4.01 280 4 — Disque du vertex, du pronotum et du mésonotum toujour densément et ruguleusement ponctué. . . . . . Ë 4. Disque du vertex, du pronotum et du mésonotum lisse, brillan mais avec quelques gros points très clairsemés et tri ROBTDIES.. : SUR OT R eh AA RTE obsoleta Say — Disque du vertex, du pronotum et du mésonotum lisse, brillan muni seulement de quelques petits points très fins et pe MIBADIOB EE AU E DIE EE OA ee DE 40e END ÉD ER SIMS 5. Ponctuation abdominale régulière, fine, les intervalles no FURIEUX 5700. SRE DRM PE CT ES PR — Ponctuation abdominale très irrégulière, les intervalles toujou neue. 065 ane El AE tes 2 PSN 6. Ponctuation abdominale fine, très espacée chez la femelle, plu serrée chez le màle ; corps plus grèle et légèrement allongi lasulina Dahll — Ponctuation abdominale serrée, fine ; corps robuste et large. aspera Brull 7. Abdomen très allongé, à ponctuation abdominale confluen transversalement au moins sur le 3° tergite. Iheringi Buys *-Ablomen normal. plutoticourt.\ 5104, LE EURE ë 8. Ventre noir ; taille très petite : 2,50-3,50 mill . . . . ‘ — Ventre toujours en partie métallique ; taille beaucoup pli Bande > 5-LON MA DRCAUE IN ur UE A MAPS, 9. Ponctuation abdominale presque régulière, fine, profonde modérément serrée ; 3° tergite abdominal de la femelle cour. saphirina Buys: — Ponctuation abdominale très irrégulière, entremêlée de grt points et de plus petits, profonds, très ruguleux ; 3° tergil abdominal de la femelle long . . . Wagnerella Buysi — 177 — . Des taches bleu foncé sur le vertex et le pronotum : base des tergites abdominaux plus ou moins noirâtre. maculata F. ARE à . Ponctuation abdominale très grosse et fortement ruguleuse au moins sur les 2° et 3° tergites. maculata F. var. Boutheryi Brèthes. Ponctuation abdominale moins forte. maculata K. var. Dohrni Dahlb. Corps sans taches bien distinctes ou nulles . 1. H. Kohli Buyss. — Cette belle espèce semble rare et ne ‘est connue que du Brésil. = — Var. piliventris Ducke. (1. piliventris Ducke). Il n'y a entre H. Kohli et piliventris qu'une différence de taille et de colora- n du premier article des tarses, ce qui constitue un ensemble bien ble pour distinguer ces deux formes. Aussi je suppose que l'A. iventris n’est qu'une variation de l'A. Kohli. M. A. Ducke a découvert l'A. piliventris dans l'Etat de Ceara, Baturité, le 11 avril 1909, 2. H. obsoleta Say. — Je n'ai vu que des exemplaires prove- nt du Brésil. 3. H. paraensis Ducke. — Cette espèce semble bien voisine la précédente ; elle habite les environs de Para. &. H. lazulina Dahlb. — Se reconnait facilement par sa forme. mble commune au Chili. >. H. aspera Brullé, — Habite l'Amérique septentrionale et Antilles. i. H. Theringi Buyss. — Cette grande espèce, facile à distin- er, se rencontre en Colombie, au Brésil et dans la République gentine. 7. H. Saphirina Buyss. — Je connais l'A. saphirina dun sud s Etats-Unis et du Mexique. 3. H. Wagnerella Buyss. — Cette petite espèce a été recueil- dans l'Etat de Minas Geraes par M. E. Wagner, dans celui de aranhao par M. Ducke, et dans les environs de Mendoza par . Jensen Haarup. Revue d'Entomologie. — Octobre 1910, 12 — 178 — 9. H. maculata F. — Le type de Fabricius provient des Antilles, de Saint-Domingue ; il fait partie de la collection Bose qui est conservée au Musée d'Histoire naturelle de Paris. Malheu- reusement il n’est pas en bon état, mais il est suffisant pour montrer que l'A. Dorhni Dahlbom est la même espèce. Chez l’'exemplaire de la coll. Bosc les taches du vertex et du pronotum sont très distinctes, ce qui forme la seule différence avec l’insecte décrit par Dahlbom. J'ai vu des exemplaires ainsi tachés de la Guyane française, de la République Argentine, eomme des Antilles et des Etats-Unis. — Var. Dorhni Dahlb. — Commune aux Etats-Unis, dans les parties chaudes du Mexique ; se retrouve aux Antilles et au Brésil. — Var. Boutheryi Brèthes (4. Boutheryt Brèthes) — Se recon- paît par sa ponctuation beaucoup plus forte sur l'abdomen. Elle est à l'A. maculata F. ce qu'est l'A. punctatissina Dahlb. à l'A. glo- riosa F. On trouve les passages successifs analogues chez les deux espèces. EUMÉNIDES Synagris trispinosa Tullgren. ot Frontière Congo Cameroun, région du N'’ten (Mission Cottes, 1907, Muséum de Paris). M. le D' Gravot, faisant partie de la mission Cottes, a capturé un exemplaire mâle de cette curieuse espèce qui n’était connue que par le couple provenant de Kitta, Cameroun, et décrit par M. Albert, Tullgren, en 190%, dans les Arzio fdr Zoologi. Chez l'individu du N'ten, les taches rougeâtres du 1° tergite abdominal n'existent pas ; cette couleur ne se montre que sur la partie infléchie des côtés de ce segment. Je ne connais pas la femelle qui doit être difficile à distinguer de celle de la S. cornuta L. S. crassipes Kohl. ® Frontière Congo Cameroun (Mission Cottes, ‘1907, Muséum! de Paris, legit D' Gravot). Cette belle espèce semble rare. Le Muséum de Paris en possède) un mâle recueilli à San Benito (Guiral, 1885). M. Roubaud, membr — 179 — le la Mission d'étude de la Maladie du Sommeil, l'a capturé éga- ement dans les environs de Brazzaville, en 1907. S. imitatrix Buyss. ® Frontière Congo Cameroun, région du N'teñ (Mission Cottes, 907, Muséum de Paris). M. le D’ Gravot a découvert la femelle de cette Synagris dont le nâle avait été trouvé sur les bords de la rivière San Benito par suiral, en 1884. . La femelle, restée inconnue jusqu'ici, diffère du mâle par les nandibules non teintées de jaune sur le disque, le bord interne auni de trois échancrures ; par le clypeus ferrugineux, déprinié, longé dans sa partie antérieure dont l'extrémité est tronquée ransversalement avec les angles de la troncature un peu plus aillants et les stries longitudinales plus fortes. Le vertex porte ne petite fossetle transversale, Le bord postérieur du segment aédiaire est, comme chez le mâle, lamelleux et tranchant avec un ngle latéral spiniforme. Le 2 sternite abdominal porte également eux fortes carènes longitudinales subparallèles. — Long., 18 mill. — 180 — Sur quelques Euménides (Guêpes Solitaires) du Brésil Par A. DUCKE Genre Monobia Sauss. Les espèces de ce genre, quoique de taille assez grande et de couleurs éclatantes, sont rares dans les collections et peu connues. On connaît maintenant 23 espèces, distribuées sur le globe comme suit : Région orientale : 1 (cavifrons Grib.) (1). Région néarctique : 3 (bicolor Prov., californica Sauss., quadri- dens L.). Région néotropicale : 19, De ces dernières, 2 habitent les Antilles (egregia Sauss., insularis Ashm.), 1 l'Amérique continentale, depuis le Mexique jusqu’à Buenos- Aires (angulosa Sauss.), 3 le Mexique (biangulata Sauss., nigripennis Sauss.. variabilis Sauss.), 1 la Colombie centrale (nuna-palumbot Grib.), k l'Amazonie (atrorubra Ducke, depressa Ducke, Lecointei Ducke, scutellaris Ducke), 1 l'Amazonie et le Brésil central et méridional (apicalipennis Sauss.), 4 le Brésil central et méridional (siloatica Sauss. (2), anomala! Sauss. (1), curoata Fox, modesta Ducke ), | 2 l'Argentine et le Paraguay (Caridei Brèth., Anisttsi Brèth.), (41) De l’île de Bornéo, et non américaine, comme la croyait Dalla Torre. (2) Décrite du Brésil, sans indication exacte de la localité. — 181 — 1 la région aride de la côte du Chili et du Pérou (cyanipennis Guér.). On connaît: des Antilles : 2 espèces, de l'Amérique tropicale boréale : 5 espèces, de l'Amérique équatoriale (Amazonie) : 6 espèces, de l'Amérique tropicale australe : 6 espèces, de la région extratropicale du Rio de la Plata : 2 espèces, de la région aride du Pacifique : 1 espèce. Monobia modesta n.sp., ©. Corps noir ; le devant du fouet des antenues, le clypeus et les mandibules sont roux; les écailles alaires, le devant des fémurs antérieurs et les genoux sont roussâtres ; les ailes sont fortement brunies, à reflets violets. La pilosité du dos du thorax est très faible, mais la partie postérieure de celui-ci, inclusifs les bords du postseutellum et la dépression postérieure du scutellum, est dense- ment couverte de poils gris blanchâtres ; l'abdomen est revêtu d’un fin duvet blanchâtre ; les poils des pattes sont gris-jaunâtres. Le clypeus est aussi long que large, médiocrement convexe, bidenté antérieurement, couvert de points clairsemés assez forts et d'une ponctuation serrée très fine. Tête derrière les yeux assez arrondie, médiocrement renflée. Ponctuation de la tête et du thorax en générale forte : en stries irrégulières sur le front, qui est mat; un peu espacée aux tempes, lesquelles sont un peu luisantes ; double, serrée et en partie presque rugueuse sur le vertex et sur la partie antérieure du thorax ; plus espacée sur les parties postérieures du dos du thorax, qui sont un peu luisantes (surtout le scutellum), Le thorax est médiocrement rétréei en avant, les bords latéraux du pronotum formant des angles obtus avec le bord antérieur ; celui-ci est (comme le bord postérieur de la tête) fortement élevé. Le scutellum est convexe, le posteutellum (excepté une zone basale très étroite) abrupt. Le segment médiaire n’a pas d’angles ni dents; il est grossièrement ponctué sur les parties antéro-latérales, horizontalement strié dans la partie exeavée ; son sillon longitudinal traverse aussi le posteutellum et apparait encore, comme légère dépression, sur le scutellum. L'abdomen est couvert de ponctuation double, dont la plus forte est elle-même assez fine et clairsemée aux deux tergites antérieurs. Le 1°” segment est relativementétroit; sa partie dorsale est plus longue que la partie basale, presqu'aussi — 182 — longue que large, fortement sillonnée au milieu; les deux parties de ce segment ne sont pas brusquement séparées, ét par conséquence le segment, vu de, côté, n'apparait pas anguleux, mâis seulement très convexe. Le 2° tergite est relativement large. — Longueur totale du corps, 19 1/2 millim. Brésil méridional, état de Santa Catharina, Blumenau, musée de Para. Cette espèce rappelle, par son 1* segment assez étroit et son 2e segment relativement large, la forme de l'abdomen des Monte- sumia, mais la partie basale du 1" tergite et le facies général sont ceux d'une Monobia. Les palpes labiaux semblent avoir, à l'extrémité du 3° article, le 4° article rudimentaire, qui se trouve si souvent chez les espèces de Monobia et Montez:umia, mais qui n'est pas toujours facilement visible. Cet article n'a aucune valeur pour distinguer les deux genres ; je le vois, par exemple, très nettement chez un individu de Montesumia infernalis Spin., que j'ai sous les yeux. Monobia seutellaris n. sp. ®. + Corps noir, l'écusson, excepté 2 petites taches du bord antérieur, et le postécusson sont d'un jaune saturé ; la partie concave du segment médiaire est d’un jaune ferrugineux; la partie apicale des mandibules, le côté inférieur des premiers articles des antennes et les genoux sont roussâtres ; les ailes sont assez brunies, surtout au bord antérieur, ayant des reflets violets. Pilosité du corps gris- brunâtre sur le dos, blanchâtre aux flancs et du côté inférieur. Clypeus aussi long que large, convexe, peu luisant, avec ponctuation assez forte, au centre clairsemée ; son bord antérieur est faiblement bidenté Front mat, sa ponctuation serrée, confluente en stries longitudinales, vertex et tempes médiocrement ponctués, luisants ; occiput arrondi derrière les yeux. Bord postérieur de la tête et bord antérieur du pronotum, élevés. Thorax assez rétréei en avant avec angles antérolatéraux obliques mais distincts, faiblement luisant, couvert de ponctuation double, qui est assez forte et serrée surtout aux flancs, mais fine et clairsemée aux écussons. Scutellum presque plat; postscutellum assez convexe. Segment médiaire, vu de dessus, parfaitement arrondi, mais vu de derrière un peu anguleux, à cause de ses bords latéraux presque tranchants; concavité postérieure assez large, médiocrement vêtue de poils blanchâtres, un peu luisante, faiblement striée; parties antérolatérales du segment = 483 — couvertes de ponetuation rugueuse grossière. Abdomen presque de la forme de celui de la M. anqulosa Sauss., mais beaucoup plus grêle et ayant le 1” segment plus court ; la partie basale de celui-ci est seulement un peu plus courte que la partie apicale, laquelle porte un sillon longitudinal assez faible. Ponctuation de l'abdomen double, assez serrée sur le dos, qui est presque mat. — Long. du corps, 19 i/2 mill. Haut Amazone, Tabatinga, A. Ducke, 17, X, 1904, Musée «de Para. Cette espèce ressemble, dans ses couleurs, à la Montezumia Leprieuri Spin. et à la Polybia Jurinet Sauss. Monobia Lecointei n.sp. ©. Voisine de M. scutellaris, mais la ponctuation du corps plus fine, celui-ei plus mat. Clypeus à peine convexe, tronqué au bord antérieur, orné de deux bandes latérales jaunes ; du côté externe de ces bandes existe une ligne faiblement carénée. Antennes noires. La tête n’est pas arrondie immédiatement derrière les yeux, mais ollongée avec les côtés parallèles jusqu'au bord postérieur. Le thorax est à peine rétréci en avant, les côtés du pronotum étant presque parallèles, ses angles antérieurs presque droits. Le seutellum a jaunes seulement une bande longitudinale et le bord postérieur ; il est plus convexe que chez la scutellaris. Le postscutellum est entièrement jaune comme chez cette dernière espèce, mais nullement convexe ; il est fortement déclive, excepté une zone horizontale très étroite de la base. Segment médiaire nullement anguleux, entièrement noir avec duvet argenté; sa partie concave ornée de stries obliquement horizontales assez fortes. Ponctuation de l'abdomen beaucoup plus fine et serrée que chez la scutellaris ; le 1* segment encore un peu plus court, plus élargi vers le bout, sa partie dorsale environ de la même longueur de la partie basale. Ailes presque hyalines, seulement la côte antérieure assez brunie; écailles et nervures brun-noirâtres ; 3° cellule cubitale plus large que chez les espèces précédentes. — Longueur du corps, 15 1/2 mill, Bas Amazone, Obidos, P. Le Cointe 1904, Musée de Para. Dédiée à mon ami l'ingénieur Paul Lecointe, à qui nous devons là découverte de plusieurs espèces d'Hyménoptères des plus remarquables. — 184 — Synopse des espèces amazoniennes de Monobia. 4. Noire, avec le dernier tiers des ailes antérieures blanc. Chaperon plus long que large. Segment médiaire, vu de dsssus, tronqué droit, sans angles dentiformes. 1* segment abdominal court et large, largement sessile. 16-18 mill. Q o”. Amazontie : Belem de Para, Anajas (île de Marajo), Yurupa, Bas Xingu, Obidos, Serra de Parintins, Tabatinga, i. Le Cointe et A. Ducke, Mus. Para; Santarem, selon Fox. Maranhao : Mearim, selon Gribodo. Santa Catharina, selon Brèthes. Matto Grosso: Corumba, selon Fox. apicalipennis Sauss. (funebris Grib.…. — Corps noir, thorax avec dessins vivement jaunes, 1" segment abdominal ni tronqué ni largement sessile. . . . 3. 2. Tête et partie antérieure du thorax, noires; segment médiaire avec la plus grande partie du postscutellum, l'abdomen et les pattes vivement roux ; ailes violettes. Chaperon un peu plus long que large. Scutellum un peu convexe. Segment médiaire formant de chaque côté un grand angle dentiforme. Premier segment abdominal court, largement sessile, sa partie basale brusquement tronquée. 13-19 mill. &® St. Amazonie : Belem do Para, A. Ducke, Mus. Para, Paris, Berne, Berlin, Vienne, Budapest ; Fonteboa et Iquitos, Mus. Budapest. atrorubra Ducke, Zeitschr. Hymen. Dipter., IV, p. 142. — L'abdomen seul est roux; ailes presque hyalines. Chaperon un peu plus large que long. Scutellum fortement élevé, sa partie antérieure aplatie. Segment médiaire avec les côtés arrondis. Premier segment abdominal presque campanulé, très convexe ais non brusquement tronqué antérieurement. 20-22 mill. Q. Amazonte inférieure: Belem do Para, Faro, A. Ducke, Mus. Para ; Guyane : Surinam, Mus. Vienne. deplanata Ducke, Recue d'Entom., 1908, p. 45. NDS noir El rOUX- "2 nd Ur 3. Angles du segment médiaire très distinctement dentiformes, vivement jaunes ; ailes brunies. Chaperon plus long que large. 17-22 mill. 8 3. Mexique: Orizaba, selon Saussure; Guyane : Surinam, selon Saussure ; Amasonie : Belem do Para, Alemquer, Ubidos, Iquitos, P. Le Cointe et A. Ducke, Mus. Para ; Ceara: Caridade, A. Ducke, Mus. Para; Paraguay, — 185 — A. Bertoni, Mus. Para; Uruquay et Argentine, jusqu'à Buenos-Aires et La Plata au Sud et jusqu'à Mendoza à l'Ouest, selon Brèthes. angulosa Sauss. — Segment médiaire sans dehts latérales ; les seuls dessins jaunes remarquables occupent les écussons. Chaperon aussi long que DORE PAS RAA OUR Me SE RO, CERN ORT SRE 4, Tête derrière les yeux arrondie. Thorax relativement assez rétréci en avant. Ailes assez brunies. 19 1/2 mill. 9. Amaszonie supérieure: Tabatinga, À. Ducke, Mus. Para. scutellaris n.sp. « — Tête derrière les yeux gonflée. Côtés du thorax presque paral- - lèles. Seulement la côte antérieure des ailes brunie. 15 1/2 mill. ®. Amaszonie inférieure : Obidos, P. Le Cointe, Mus. Para. Lecointei n. sp. Genre Rhynchium Spin. Ce genre, riche en espèces dans l'Ancien Continent et l'Australie, a été réuni, dans la Synopsis of American Wasps, de Saussure, au genre Odynerus, mais Dalla Torre, dans les Genera Insectorum, l'a admis de nouveau; cependant, ce dernier auteur a énuméré l'unique espèce néarctique, le RA. dorsale F., parmi les espèces d'Odynerus. Le Rh. Gianellii Grib., l'unique espèce décrite de la région néotropicale, ne semble pas avoir beaucoup d’aflinité avec l'espèce néarctique mentionnée ; par tous ses caractères morpho- logiques il se rapproche plutôt des espèces de la division Pachody- herus Sauss. Les pulpes maxillaires des Pachodynerus ont les trois derniers articles presqu’aussi conformés comme chez le Rh. Gianellii, et les antennes des mâles sont simples chez les uns comme chez l'autre. La position de cette dernière espèce dans le système me semble donc encore douteuse. Rh. (?) Gianellii Grib. a été décrit de Mearim (état de Maranhao) ; je l’ai observé dans l'Amazonie inférieure : Belem do Para, Obidos, Bas Trombetas. Odynerus (Rhynchium ?) parachartergoides n. sp. ©. Très voisin du RAhynchium (?) Gianellii Grib., mais le clypeus à — 186 — peine aussi long que large; la tête postérieurement un peu plus arrondie, le pronotum un peu plus rétréci en avant, le segment médiaire un peu moins large, l'abdomen un peu plus déprimé ; bords latéraux et apical du clypeus très largement bordés de ferrugineux, restant noirs, seulement une grande tâche qui s'étend de la bâse au centre du clypeus; d’un roux ferrugineux sont encore des mandibules, le devant du 1* article des antennes, une tâche entre l'insertion de celles-ci, les tempes {excepté la partie supérieure de leur bord postérieur), la partie inférieure des orbites internes, quelques petites tâches du vertex, les bords du pronotum, les tubercules huméraux, une tache de la partie supérieure des mésopleures, les écailles et l'insertion des ailes, une fascie trans- versale du postscutellum, les bords latéraux de la concavilé du segment médiaire ; les bords postérieurs des segments abdominaux sont obscurement roux ; les pattes sont roussâtres, les postérieures (surtout les tarses) plutôt brunes. Ailes noirâtres, la partie apicale seulement un peu décolorée, avec les nervures noirâtres. — Long. du corps, 13 mill. Bas Amazone : Obidos (Mus. Para). Cette espèce imite, dans les couleurs et le faciès général, le Paracharterqus apicalis F. var. concolor Grib. ; les dessins roux” sont de faible intensité, l’insecte paraissant, à première vue, noir. Son corps un peu plus petit et moins robuste, le clypeus plus court, les dessins roux plus développés et la couleur des ailes le distinguent du A. (?) Gianellii Grib. Cette dernière espèce est plus robuste dans toutes les parties de son corps, le clypeus est chez la femelle distinctement plus long que large, les dessins roussâtres sont limités au devant du 1‘ article des antennes, les mandibules, une fascie des orbites externes, le bord postérieur du pronotum, les tubercules, les écailles, les bords postérieurs des segments abdomi- naux (souvent lrès étroits) et les genoux ; Les bords du clypeus sont pâles, la tranche élevée du segment médiaire est pâle et transpa- rente; la pointe des ailes antérieures est blanche avec les nervures jaunâtres très pâles. Genre Nortonia Sauss. Ce genre a été étudié par MM. Schulthess-Rechberg et Kohl ; cex dernier hyménoptérologiste énumère (Denkschr. Akad. Wissenscha LXXI, Vienne 1906) 24 espèces, desquelles 1 paléarctique, 8 éthio=m piques, 4 australiennes, 1 néarctique et 10 néotropicales. De cest l — 187 — dernières, 1 espèce est connue du Mexique, 1 de la Guyane, 3 de l'Amazonie, 1 des montagnes du Nord-Est du Brésil et du Pérou, 2 du Brésil mèridional et 2 de l'Argentine subtropicale : quelques Odynerus décrits du Chili semblent encore appartenir à ce genre. N. polybioides Schulth. — Décrite du Pérou, sans indication de la localité ; je l'ai capturée à Iquitos (Pérou amazonien) et à Obidos (Bas Amazone). Les exemplaires d’Iquités ont les parties antérolatérales du segment médiaire et une ligne moyenne de la partie concave de celui-ci, noires. N. lugens Schulth. — Décrite du Pérou, sans indication de la localité ; capturée par moi sur la Serra de Baturité (800 mètres), état de Ceara, Nord-Est du Brésil. N. Carinulata Spin. -- Connue de l'Amazonie inférieure (Belem de Para et Obidos, A: Ducke, Mus. Para), du Pérou (selon Kohl) sane indication de localité et du Matto Grosso (Chapada, selon Fox). Genre Pachymenes Sauss. Saussure, dans con dernier travail sur les Guêpes, supprime ce enre en le réunissant au genre Æumenes F., mais Dalla Torre, ans les « Genera Insectorum » l'a rétabli ; ses espèces sont encore nal connues, et les descriptions de Saussure semblent souvent vanquer de précision. Heureusement, j'ai réussi à réunir des natériaux assez abondants des espèces amazoniennes, lesquelles e distinguent de la manière suivante : + Segment médiaire beaucoup plus large que long, ses parties antérolatérales fortement renflées. Premier tergite relative- ment court, sa partie dorsale fortement renflée au milieu, très convexe, avant le bord apical déprimé avec un trou arrondi assez grand et profond. Tête et thorax noirs avec faibles dessins jaunâtres, partout assez fortement ponctués ; abdomen roux. Front, vertex, tempes, postcutellum, segment médiaire et premier segment abdominal portant des poils grisâtres hérissés, longs, assez clairsemés: dos du thorax avec très peu de poils hérissés, mais couvert d’un duvet noirâtre; l'abdomen couvert d'un duvet ferrugineux rous- sâtre ; ailes presque hyalines, — Longueur du corps, 21 mill. — 188 — 9. Bas Amazone: Obidos, A. Ducke, Mus. Para, Paris, Berñc; j'ai vu encore un exemplaire au musée de Londres. Alfkeni Ducke, Zeitschr. Hymen. Dipter, IV, p. 138. -- Segment médiaire plus long que large, nullement renflé aux CONÉS TURN a ON QUE LM TE RS SRE 2. Premier tergite, avant son bord apical déprimé, avec un trou presque circulaire très distinct. Sillon longitudinal de la partie concave du segment médiaire fort. Corps jaune testacé avec dessins noirs; pubescence du corps faible et courte # ponduation du vertex et du thorax assez forte, profonde Arles jaunâlrés claires XL er NS RO 3. — Premier tergite, avant le bord apical, ayant à peine une dépression longitudinale très peu profonde . . . . 4. 3. Clypeus beaucoup plus long que large. Vertex avec une ligné noire semicirculaire qui renferme les ocelles postérieurs! termine de chaque côté inférieurement dans le niveau dé l'émargination des yeux ; front entre son milieu et l’ocell inférieur avec une tache allongée noire. — Longueur du corps 13-16 mil, @ . Amasonie inférieure: Obidos, Itaitubat A. Ducke, Mus. Para ; Santarem selon Fox. Nord-Est dû Brésil : Ceara, Serra de Baturité 700 mètres, A. Ducke; Mus. Para. testacea Fox. 1 — Clypeus aussi long que large. Mandibules beaucoup plus courte que chez la précédente. Ligne noire semicirculaire du verte beaucoup plus large, renfermant tous les ocelles et termina de chaque côté, en pointe, à l'insertion des antennes; L milieu du front n’a pas de tâche. — Longueur du corps, 15 mil T. Partie quyanaise de l’état de Para : Poste brésilien d l’'Oyapoc, A. Ducke, Mus. Para., imitans n. sp. 4. Abdomen dans sa partie postérieure presque nu, très faiblemen ponctué, trés luisant. Espèces grandes. Ailes plus ou moi TMnAE TOR DC SSL MONET PR EETIEA) BR NTMERS — Abdomen en dessus entièrement couvert de duvet grisâtr presque mat ou peu luisant, avec ponctuation fine assez serré le olins ÉTADAO. RER EE SR UNS 5. Corps noir avec faibles dessins d’un roux ferrugineux. — Lo gueur du corps, 18-22 mill. $ 3. Amasonie inférieure : Bele — 189 — de Para, Obidos et Faro, A. Ducke, Mus. Para ; Minas geraes : Barbacena, A. Ducke, Mus. Para ; Paraquay : Puerto Ber- toni, A. Bertoni, Mus. Para ; Argentine : Catamarca, selon Brèthes. atra Sauss, — Corps jaune testacé presque orangé, avec quelques dessins brunâtres ; l'abdomen, depuis le troisième segment, noir. — Longueur du corps, 19-23 mill, ® G'. Amazonie : Belem de Para, Ile de Marajo, Mazagao, Obidos, S. Antonio do Iça, Iquitos, A. Ducke, Mus. Para. Pérou et Ecuador orientaux subandins : Chanchamayo et Napo, selon Schulz, orellanae W. A. Schulz. . D'un brun généralement noirâtre, dans quelques parties rous- sâtre ; ailes d'un jaunâtre ferrugineux. Corps robuste, couvert d'un duvet gris-brunâtre; segment médiaire un peu plus long et moins abrupte que chez les espèces suivantes. — Longueur du corps, 17-20 mill, ® GT. Amazonie supérieure : Barcellos, Tabatinga, Bas Javary, Iquitos, A. Ducke, Mus. Para. $ velutina n.sp. — D'un brun noirâtre (vertex et mésonotum) et roussâtre (abdo- men). Tête et thorax avec dessins d’un jaune plus ou moins testacé, dont les plus remarquables sont deux fascies longitu- dinales larges, arquées en avant, sur le mésonotum; les écussons entièrement jaunes ; quelques tâches des mésopleures et la base et la plus grande partie de la face postérieure du segment médiaire sont de la même couleur. Ailes un peu enfumées, la côte plutôt ferrugineuse. Corps moins robuste que chez la précédente, mais plus robuste que chez l'espèce suivante, couvert de duvet gris, qui sur le mésonotum présente des reflets dorés ; segment médjaire plus abrupte que chez l'espèce précédente. — Longueur du corps, 14-18 mill. Q a. Colombie centrale : Bogota, Mus. Paris. Amaszonie inférieure : Belem do Para, Macapa, Obidos, Faro; partie guyanaise de l'état de Para : Oyapoc; état de Maranhao, : Alcantara (A. Ducke, Mus. Para); Cayenne selon Saussure. pallipes Sauss. — Noirâtre ; le mésonotum, les écussons, le segment médiaire, le premier segment abdominal dans sa plus grande partie et les pattes sont d’un roux ferrugineux ; ailes presque hyalines avec la côte brune. Duvet du corps fortement développé, — 190 — doré sur le dos du thorax. Corps plus allongé que chez toutes les espèces précédentes. — Longueur 15-19 mill. @ 5. Minas geraes : Barbacena, A. Ducke, Mus. Para; Æio de Janeiro _et Paraguay selon Brèthes ; selon Fox encore de Corumba (Matto Grosso) et éhodren (Bas Amazone) (1). sericea Sauss. Observations sur les espèces de Pachymenes. 1. P. Alfkeni Ducke a des tels caractèresmorphologiques qu'il est impossible de la confondre avec une autre espèce. Les guêpes solitaires Nortonia carinulata Spin. et sulcata Ducke lui ressem- blent assez dans les couleurs. 2. P. orellanae W. A. Schulz est morphologiquement voisine de l’atra ; dans les couleurs, elle ressemble surtout aux guêpes . sociales Séelopolybia testacea F. et Megacanthopus flavicans F. 3. P. atra Sauss. ressemble surtout aux guêpes sociales Stelopolybia angulata F. et Megacanthopus flavicans var. carbo- narius Sauss. J'ai vu, au Muséum de Paris, des exemplaires étiquetés de la main de Saussure qui sont les types de la première description (Vespides, I p. 75), dans laquelle l’auteur parle de l'abdomen lisse, luisant, de son espèce. Je ne suis pas sûr, si la description de 1875 dans la &« Synopsis of American Wasps » se refère vraiement à la même espèce ; déjà dans la troisième partie des « Vespides », l’auteur décrit une variélé, qui semble corres- pondre plutôt à la velutina que à l’atra( (tout l’insecte brun-foncé couvert d'un duvet gris-soyeux. Ailes plus ferrugineuses », L. c., page 153). La P. obscura Sm., représentée au Mueéum de Paris par un exemplaire mexicain (coll. Sichel), est très probablement identique avec l’atra ; selon Saussure elle se distinguerait de cette dernière seulement par son thorax qui semble (sic!) plus court et plus gros. Dans le cas où Saussure a eu sous les yeux, pour sa description de 1875, la P. velutina au lieu de la P. atra, cette phrase serait justifiée, parceque la vraie «tra a le thorax toujours plus court et plus gros que la velutina. (1) Je n'ai pas encore trouvé en Amazonie cette espèce, qui n’est pas facile- ment reconnaissable par la description de Saussure, sans l'inspection du type. Il me paraît donc possible que Fox ait confondu cette espèce avec une autre, par ex. P. pallipes, qu'il ne mentionne pas et qui cependant est fréquente partout dans le Bas Amazone. = A9Ù = 4. P. velutina n. sp. @ ©”. Voisine de la P. atra, mais le corps est brun avec de nombreuses parties roussàtres, entièrement couvert d'un duvet gris brunâtre, à reflets un peu dorés au mésonotum. Segment médiaire un peu plus long et moins abrupt que chez l’atra. Ponctuation des tergites (couverte par la pubescence) très fine et serrée, l'abdomen, même aux segments postérieurs, très peu luisant. Aiïles plus ferrugineuses que chez l’atra. — Lon- gueur du corps, ® 18-20, 5117-19 millim. ; le est semblable à la 9, mais plus grêle. Le clypeus est sans carènes ou bicaréné, avec toutes les transitions. Les antennes sont én dessus brunes, roussâtres au bout et en dessous ; le dernier article est, chez le ', uneiné. La base du premier tergite est noire, suivie d’un anneau jaunâtre, — Cette espèce imite, d'une manière surprenante, la Polybia velutina Ducke, qui habite la même région. À masonie supérieure : Moyen Rio Negro (Barcellos), Tabatinga, Bas Javary, Iquitos, A. Ducke, Mus. Para. La variété de l’atra, décrite par Saussure de Rio Janeiro (voir plus haut) pourrait être cette espèce. — J'ai observé une ® de celutina, à Barcellos, sur un nid irrégulièrement cylindrique, déjà clos, construit en sable avec un peu de terre grisätre, de 28 millimètres de longueur et 19 de largeur; en l’ouvrant plus tard, j'y constatai l'existence de trois cellules, dont deux contenaient des restes probablement de larves de la guêpe ou de leur nourriture, tandis que dans la troisiéme se trouvaient les restes d’un assez grand nombre d'individus d'un petit Chalcidide aux couleurs métalliques. 5. P. olivacea Sauss. m'est inconnue en nature, mais, selon la description, bien caractérisée par les deux carènes de la partie supérieure du segment médiaire. Elle doit ressembler surtout à la velulina. Guyane : Surinam. 6. P. pallipes Sauss. ressemble assez à la guêpe sociale Polybia chrysothorax Web. ; elle est représentée, au Muséum de Paris, par des exemplaires étiquetés par Saussure, qui sont de Bogota, tandis que les types de la description seraient, selon l'auteur, de Cayenne. Cependant, cette description ne laisse aucun doute sur l’idendité de l'espèce. La P. chrysothorax Sauss., dont j'ai vu aussi des exemplaires étiquetés par Saussure au Muséum de Paris (1}, semble identique avec la pallipes ; l’auteur même (1) Types au Musée de Londres, selon Vesp. IN p. 453; au Muséum de Paris, selon Syn. Amer. Wasps, p. 63. [ TRE Au — 192 — n'indique pas, dans la description de l'espèce (Vespides III p. 153), de caractères pour la distinguer de cette dernière ; dans la Synopsis of American Wasps (quoique déclarant n'avoir pas” examiné le type) il la place dans le groupe de sericea, qui a le” thorax plus comprimé que la pallipes. Dans une note de la page 61» de cette dernière publication, Saussure déclare que la guêpe sociales à qui ressemble sa Pachymenes chrysothorax, n’est pas la Polybian chrysothoraæ Web. (comme il l'avait affirmé d’abord), mais la. Stelopolybia pallipes OI.; cependant, les exemplaires de Pachy- menes chysothorax du Muséum de Paris, étiquetés par Saussure, imitent assez bien la Polybia chrysothoraæ et nullement la. Stelopolybia pallipes. On voit que Saussure dans ses publications successives, a souvent confondu ses espèces; heureusement, dans le cas présent la première description de la pallipes est suffisante pour reconnaitre l'espèce. — Fox cite la ?. chrysothorax de Matto Grosso (Corumba). | 7. P. aurata Sauss., espèce qui m'est restée inconnue, doit” avoir presque les couleurs de la pallipes, mais les formes plus allongées de la sericea. Elle est décrite de Bahia ; Brèthes la cites de Salta, Rép. Argentine. En ds 8. P. Sericea Sauss. imite la guêpe sociale Polybia sericea OI. ; j'ai vu, au Muséum de Paris, un exemplaire de l'Ouest de Minas geraes, déterminé par Saussure, tandis que l’auteur dans son dernier travail, indique Bahia comme patrie de l'espèce. La description de l’espèce est bonne, mais la figure coloriée (Saussure, Vesp. I) exagère lacouleur dorée de la pubescence du thorax; las copie de cette figure, dans les € Genera Insectorum », Vespidaew par Dalla Torre, est totalement méconnaissable. — L'existence de cette espèce dans le Bas Amazone (Fox la cite de Santarem) m'est” très douteuse. 9, — P. testacea Fox imite la Stelopolybia vulgaris Ducke, pallipes OI. et autres guêpes sociales, mais surtout [a guêpe solitaire Nortonia polybioides Schulth.; cette dernière est cependant très facile à reconnaître par la ligne élevée transversale du premier tergite. — Les exemplaires de la P. {estacea d'Obidos et Itaituba correspondent exactement à la description de Fox; les individus de l’état de Ceara ont la partie moyenne du flagellum des antennes obscurcie, noirâtre en dessus. 10, P. imitans n. sp. ©. Parfaitement semblable à la