. Chenille de l’Erastria scitula Rb., hors de sa coque, sur une branche de figuier. . Chenille de l'£rastria scitula Rb., trainant sa coque. . Insecte parfait 4. Id. id. ©, variété obscure. . Chondrosoma arcanaria & Mill. OT OO RO CONCLUSIONS PRATIQUES DES OBSERVATIONS KESSLER, HORVATH ET LICHTENSTEIN SUR LA MIGRATION DES PUCERONS DE L'ORMEAU Par Juces LICHTENSTEIN. Il résulte de la dernière note de mon excellent ami et savant collaborateur M. de Horvath, de Buda-Pest (Revue d'Entomologie, 1883, p. 310-312, fig. ), que la question de migration des pucerons des racines des graminées au tronc des ormeaux ne peut plus être mise en doute. La question de l'identité des pucerons qui se cachent en automne dans les écorces de l'ormeau avec ceux qui forment les galles sur les feuilles, a été, depuis longtemps, élucidée par Kessler. Mais il en résulte aujourd’hui que le système de classification d'après Hartig est fortement battu en brèche, en ce sens que les nervures des ailes des Tetraneura arrivent à être, chez la forme pupifère de cet insecte, à peu près semblables à celle des Permn- phigus, et déjà Horvath propose de reporter quelques espèces d’un genre à l'autre. Ne nous pressons pas tant; car il y a dans ces insectes des diffé- rences encore bien plus étranges, et j'ai déjà parlé de celles qu'offrent les antennes qui sont souvent de six articles chez la forme émi- grante et de cing seulement chez la forme pupifère ( Feuille des DES Jeunes Naturalistes : LES PucERONs pu TÉRÉBINTHE). Ces études sont dans leur enfance, mais nous commençons à y voir clair dans cette succession de pseudogynes à reproduction agame, précédant les vrais mâles et femelles, et si nous arrivons à ne comparer entre- elles que les mêmes formes chez chaque insecte, nous pourrons en- core utilement nous servir des travaux de nos vieux auteurs. Done, provisoirement, gardons les Tetraneura, avec les caractères harti- giens, en nommant seulement, au lieu de forme ailée, forme de pseudogyne émigrante, celle qui sort des galles et qui est la plus facile à rencontrer. La seconde forme ailée qui sort de terre est très- différente, ses rapports avec la première sont à peine découverts de- puis quelques mois; nous en étudierons les caractères plus tard, quand nous connaîtrons cette seconde forme chez toutes les espèces. C'est à peu près la même question que chez les Cynipsides où les caractères de Hartig ne peuvent plus s'appliquer aux genres Neuro- terus et Spathegaster par exemple et à tant d'autres, depuis qu’Adler nous a montré que le premier genre n'est qu’une phase daus l’évolution biologique de l’autre. C'est à peu près comme si l'on voulait trouver des caractères applicables en même temps au pa- pillon et à la chenille dont il provient. Bornons-nous pour le moment à constater que le Tetraneura ulni, après sa vie aérienne, a une existence souterraine aux racines des graminées et sort de terre sous une forme ailée, différente de la première, appartenant même rigoureusement à un autre genre si l'on veut ; cela ne fait rien absolument à la théorie des migrations que je défends et que M. Balbiani combat depuis tant d'années. Je prouve les migrations, c’est à mon savant contradicteur à prouver qu'elles n’ont pas lieu et que les pucerons de l’ormeau ne vont pas aux racines des graminées. Il est en correspondance avee MM. de Horvath et Kessler et je crois même que ce dernierlui a cité des faits de migration chez une douzaine d'espèces d’Aphidiens; il lui sera donc bien facile de savoir comment ces observateurs impartiaux ont procédé pour arriver aux mêmes conclusions que moi. Provisoirement, pour ceux de nos lecteurs qui voudraient contrôler mes observations, chose des plus faciles, car les insectes pupifères ailés sont en quantité dans les crevasses de l'écorce des ormeaux, et les ailes et antennes tiennent encore aux corps desséchés, il n’y a qu’à ramollir l'antenne dans la potasse caustique, et si le cinquième article est égal en longueur au troisième, c’est le Tetraneura uli auquel ils ont affaire. Un fragment d’écorce garni de cet insecte doit livrer fin mars de tout petits pucerons noirs qui formeront en avril, sur la feuille naissante de l’ormeau, leur petite galle, rouge d’abord, puis verte et lisse. RECHERCHES NÉVROPTÉROLOGIQUES DANS LES VOSGES Par ROBERT MAC-LACHLAN. Ayant l'habitude depuis plusieurs années de faire, à la belle saison, un voyage dans les montagnes d'Europe, je pris le parti, au printemps de 1883, de visiter les Vosges , pays dont les richesses névroptérologiques n'étaient pas connues. Avant de me fixer sur une localité, je consultai mon aimable correspondant, M. Reïber, de Strasbourg, qui m'avait fortement recommandé de visiter la région des lacs de Gérardmer, Longemer et Retournemer , en me donnant l’avis d'écrire à M. le D' Puton, l'hémiptériste renommé de Remiremont,. Je me trouvai à Gérardmer le soir du 14 juillet, et je quittai la Schlucht, en route pour Strasbourg , le 25 du même mois. Malheu- reusement le temps était déplorable ; il plut presque continuellement nuit et jour pendant tout mon séjour dans les montagnes, et la température resta froide. Je n'avais pas l'intention de rester à Gé- rardmer plus de deux ou trois jours; mais, attendant toujours le heau temps, je n’ai quitté cette jolie ville que le 21, pour la maison forestière du lac de Retournemer, où je logeai jusqu’au 24. Ce jour-là je partis pour la Schlucht, le temps devenant de plus en plus mauvais, et au sommet du Hohneck, je n’ai vu qu'un brouil- lard intense. Au moins je trouvai des compensations. A Gérardmer je fus recu par M. Cuny-Gaudier, entomologiste résidant, qui me montra ses collections contenant des Névroptères intéressants, voulut bien me donner quelques espèces, et même a fait une petite chasse pour moi. Je rencontrai également M. Humnicki, entomologiste et botaniste d'Orléans. Enfin, je fis la connaissance personnelle de M. le Dr Puton, qui, malgré la pluie, vint me chercher à Gérardmer et me conduisit le lendemain à Remiremont, où le temps fût un peu meilleur, et où j'ai même vu le soleil pendant une ou deux heures, ce qui ne m’arriva plus qu'à ma descente dans les plaines d'Alsace. À Remiremont. M. Puton et moi fimes une bonne chasse ensemble, et notre collègue m'offrit généreusement les Névroptères qui étaient dans ses boîtes. Au mois d'octobre, en faisant l'examen de ce que M. Puton m'avait donné, je trouvai une paire d'une Phrygane qui me paraît nouvelle et très-intéressante, appartenant à un genre automnal. Je priai alors M. Puton de rechercher l'espèce. Quoi qu'il füt déjà tard, notre collègue a fait quatre chasses, le PE) ie 31 octobre et les 4, 9 et 16 novembre, trouvant chaque fois de bons Névroptères, mais sans reprendre l’espèce désirée. Le résultat de ces chasses, qu’il m’envoyait de suite et en très-bon état par la poste, représente environ 150 Phryganes en sept ou huit espèces, dont quelques-unes offrent un grand intérêt ; car il est presque im- possible de se procurer ces espèces automnales ( je dirais presque hivernales), les recherches étant faites d’ordinaires par des voya- geurs qui n’explorent pas les montagnes aux mois d'octobre et de novembre. Malgré le mauvais temps, je n'en conserve pas moins les souvenirs les plus agréables de mon petit voyage dans les Vosges. Il me per- met d'énumérer environ 167 espèces de Névroptères (sensu Linn.) comme habitant le département. J’en ai pris moi-même environ 125, probablement la moitié du nombre que j'aurais trouvé dans une saison d'été ordinaire , car le pays est très-favorable pour les insectes, surtout pour les familles aquatiques. Le nombre d’espèces de Libellules que je puis citer est très-restreint, et la plupart n’ont pas été vues vivantes par moi; mais comment compter prendre des Libellules sans soleil ? Je crois utile de consacrer quelques mots à la facon de chasser les Névroptères par un temps tel que celui que j'ai éprouvé dans les Vosges. Je me servis, comme à l'ordinaire, d’un filet à papillons ; c'est, en effet, le meilleur système. Mais quand la pluie est conti- nuelle, on comprend qu’une telle méthode a beaucoup d’inconvé- nients, et la chasse au parapluie est préférable. Pendant le beau temps, les Névroptères s'envolent le plus souvent du parapluie avant qu'on puisse les saisir ; mais quand le temps est froid et plu- vieux , les insectes sont à demi-morts, et on peut les prendre sans difficulté. Je désirerais bien voir quelque entomologiste francais faire, d'après ses chasses et études, des additions à cette liste préliminaire des Névroptères des Vosges; car il est vraiment à regretter que les Névroptères solent si peu étudiés en France. A titre de comparaison , j’ai indiqué par une astérisque toutes les espèces qui ne sont pas actuellement connues comme habitant la Grande-Bretagne. TRICHOPTÈRES. La nomenclature des Trichoptères est celle du Catalogue systéma- tique publié dans l'Appendice de mes Révision et Synopsis des Trichoptères de la faune européenne (1874-1880). LP) IRUES FAM. PHRYGANEIDÆ. Neuronia ruficrus Scop. Lac de Gérardmer et étang de Mar- timprey; rare. Phryganea grandis L. Collection Cuny, d'après mes notes. Je ne l’ai pas trouvée. Phryganea striata L. Abondante sur les bords de tous les lacs et étangs. Tous les exemplaires sont assez petits, ef {rès-foncés, de sorte que les dessins sur les aïles sont presque oblitérés par le brun noirätre du fond. Phryganea varia F. Gérardmer, sur les bords du lac. Pas commune. Phryganea obsoteta Mac-Lach. Très-abondante sur les bords de tous les lacs et étangs. J’en ai pris une trentaine d'individus ; ils sont peu variables mais un peu plus foncés qu’à l'ordinaire. FAM. LIMNOPHILIDÆ. Limnophilus rhombicus L. Je n’en ai vu que peu d’exem- plaires, dont l’un, un mâle, trouvé sur le sommet du Hohneck. Limnophilus stigma Curt. Coll. Cuny. Limnophilus lunatus Curt. Remiremont (Puton). *Limnophilus submaculatus Rambur. L'une des espèces les plus intéressantes du pays. J'en ai vu plusieurs individus dans la collection de M. Cuny, et j'ai pris une seule femelle sur le bord du lac de Retournemer. Espèce locale qui reste rare. Le type était de Montpellier; plus tard, M. Pictet fils l’a trouvée en Espagne; et mon ami, M. le baron de Selys-Longchamps et moi, en avons trouvé plusieurs exemplaires en Belgique, sur la frontière prussienne, dans le district le plus haut du royaume, et qui présente un peu d’analogie avec les Vosges, étant tourbeux, marécageux et pluvieux. Limnophilus centralis Curt. Pas rare, même au sommet du Hohneck. Limnophilus vittatus F. Remiremont (Puton). Limnophilus auricula Curt. Remiremont (Puton). Limnophilus griseus L. Je l’ai noté avec doute comme existant dans la collection de M. Cuny. Ordinairement, cette espèce est abon- dante dans les pays tels que les Vosges. Limnophilus bipunctatus Curt. Remiremont (Puton). Limnophilus extricatus Mac-Lach. Vallon de Ramberchamp et Retournemer ; pas commun. Limnophilus sparsus Curt. Coll. Cuny. Thor Anabolia nervosa Curt. Gérardmer (Cuny); les individus sont assez petits. Remiremont (Puton), fin d'octobre et commencement de novembre; M. Puton n'a pris que les femelles, qui sont très- grandes et foncées. *Anabolia sp. nov. Remiremont. M. Puton m'en a donné une paire. L'espèce est voisine de #ervosa, mais plus pâle, avec les appendices anaux du mâle bien différents. C’est en cherchant à re- trouver cette espèce que M. Puton a pris tant de choses intéressantes parmi les Phryganes automnales. Aynarchus cœnosus Curt. Gérardmer, pas rare; tous les exem- plaires sont de la forme presque noire décrite par Kolenati sous le nom de paludum, qui se trouve sur les montagnes de Silésie. “Stenophylax picicornis Pict. Remiremont (Puton).’en ai pris une seule femelle près de la Schlucht, sur la route de Munster. Stenophylaz stellatus Curt. Coll. Cuny. Micropterna lateralis Steph. Les restes d'un mâle dans une toile d'araignée, au lac de Gérardmer, semblable aux exemplaires très-foncés qui se trouvent sur les bruyères d'Angleterre. “Halesus interpunctatus Zett.? Remiremont, 31 octobre; une seule femelle (Puton); c’est peut-être plutôt le tessellatus Ramb.; il faut voir le mâle. Halesus digitatus Schrk. Coll. Cuny. “Halesus ligonifer Mac-Lach. La Moselle, à Remiremont. M. Puton en a pris 10 et 3 @ le 31 octobre et le 5 novembre, Espèce bien intéressante qui ne m'était connue que par la femelle type dans la collection de M. Hagen , indiquée assez vaguement comme provenant de la « France méridionale, » Le mâle reste à décrire. “Drusus trifidus Mac-Lach. Gérardmer, et sur la route de Munster, près la Schlucht. “Peltostomis sudetica Kol, Pas rare le long des petits ruisseaux. On sait combien il est difficile de séparer cette espèce du Drusus annulatus Steph. Tous les mâles des Vosges n'ont point d’éperon aux tbias antérieurs, le caractère le plus sür. “Potamorites biguttatus VPict. Remiremont. M. Puton m'a donné une femelle qui me semble être cette espèce alpine. Chœtopleryx villosa F. Gérardmer (Cuny). Remiremont. M. Puton en a pris une foule d'exemplaires ‘à la fin d'octobre et jusqu’au 16 novembre. Ils sont plus foncés qu’à l'ordinaire, et assez variables pour les parties génitales des denx sexes. “Chætopteryx obscurata Mac-Lach. La Moselle, à Remiremont, 31 octobre et 5 novembre, 3 &, 2 Q (Puton). L'espèce n'était connue que par deux mâles de la Suisse. La femelle reste à décrire. *Chætopterygopsis Mac-Lachlani Stein. Remiremont (Puton), ed 31 octobre et 16 novembre; 2 &, 2 @. N'était connue que des mon- tagnes de l'Allemagne centrale, Les individus des Vosges sont un peu plus grands que la forme typique de Silésie, et plus petits que la « forma major » d'Autriche. *Apatania fimbriala Pict. Près la Schlucht, sur la route de Munster ; pas rare. FAM. SERICOSTOMATIDÆ. Sericostoma personatluin Spence. — Une dizaine d'individus me semblent appartenir à cette espèce, la plupart sont des environs de Retournemer, mais quelques-uns sont de la vallée de la Creuse près Géradmer. *Sericostoma pedemontanuim Mac-Lach.?— Je suis convaincu que sous le nom personatlum, dans ma Revision et Synopsis deux espèces se trouvent mêlées. On peut diviser les espèces de Sericostoma en deux groupes d’après les palpes maxillaires du mâle ; chez l’un de ces groupes (personalum, etc.), ces palpes sont beaucoup plus proéminents que chez l’autre (pedemon- tanum, etc.) et moins hérissés. Ces deux caractères existent chez les exemplaires du personatuin de mon ouvrage, et je crois qu'il sera possible d’en séparer quelques-uns comme pedemontanum (dont memorabile M.-Lach. n’est peut-être qu’une légère modification ). Dans les Vosges la forme que je crois pedemontanum se trouve partout, et c’est elle qu’on rencontre ordinairement dans les Alpes de l'Europe centrale, etc.; mais elle ne se trouve pas en Angleterre. Goëra pilosa F. Lac de Gérardmer ; peu commune. Silo pallipes F. Remiremont et Retournemer ; rare. *Micrasema setiferum Pict. Une seule femelle, prise à Retour- nemer, me semble appartenir à cette espèce. Lepidostoma hirtum Y. Bords d'un petit ruisseau près Remire- mont ; les individus sont petits et pâles. FAM. LEPTOCERIDÆ. r Beræa maurus Curt. et B. *articularis Pict. Près Remire- mont, isolément. Molanna angustata Curt. Lae de Gérardmer; rare. Odontoceruin albicorne Scop. Partout, Leptocerus albo-guttatus Hag. Lac de Gérardmer. Leptocerus aterrimus Steph. Lac de Gérardmer, commun; tous les individus sont de la forme pâle de cette espèce. Leptocerus cinereus Curt. Lac de Gérardmer. Revue d’Entomologie. — Janvier 1884. 2 A pe *Leptocerus sp. n.? Remiremont, sur la Moselle. Je ne puis rien décider touchant cette espèce. Elle a les parties anales de bilineatus et la couleur fauve de l'albifrons, mais sans trace de poils blancs sur la tête et les dessins pâles des ailes supérieures sunt à peine in- diqués. Il faut en voir plus d'individus et en meilleures conditions. *Leptocerus aureus Pict ? Lac de Gérardmer, une seule femelle; il faut voir le mâle pour être certain que ce n’est pas le dissimnilis Steph. Mystacides azurea ï. Lac de Gérardmer. Mystacides longicornis L.Lac de Gérardmer; commune. Triænodes conspersa Ramb. Sur la Moselle, à Remiremont. Adicella reducta Mac-Lach. Vallée de la Creuse, Val Ramber- champs, et près Remiremont ; isolément. Œcetis testacea Curi. Pas rare en fauchant les arbres près Monplaisir à Gérardmer. Fam. HYDROPSYCHIDÆ. Hydropsyche fulvipes Curt. Une paire près Remiremont, Hydropsyche instabilis Gurt. Remiremont, Gérardmer, et Re- tournemer ; 1solément, #Dolophilus copiosus Mac-Lach. Remiremont et Retournemer ; rare. Wormaldia occipitalis Pict. Remiremont ; rare. *Philopotamus ludificatus Mac-Lach. Partout, le long des ruisseaux rapides. Philopotamus montanus Donov. Vallée de la Creuse , val Ramberchamps, ete. ; peu commun. *Philopotamus variegatus Scop. Près Gérardmer et Retour- nemer. On trouve parfois les trois espèces le lung du même ruisseau. Plectrocnemia conspersa Curt. Le long de presque tous les ruisseaux rapides ; assez commune. Polyceniropus flavomaculatus Vict. Gérardmer et Retour- nemer. Polycentropus multiguttatus Curt. Gérardmer; moins commun. Holocentropus dubius Ramb. Étang de Martimprey; pas rare. Cyrnus trimaculatus Curt. Gérardmer. Tinodes Wæneri L. Lacs de Gérardmer et Retournemer ; pas rare, Tinodes assimilis Mac-Lach. Cascade de Miraumont près Remi- remont ; abondante. Gérardmer { Cuny ). *Lype reducta Hagen. Retournemer ; isolément. Psychomyia pusilla F. La Moselie à Remiremont ; rare. ss jo FAM. RHYACOPHILIDÆ. Chimarrha marginata L. Près Remiremont ; assez commune. Rhyacophila dorsalis Curt. Partout le long des ruisseaux ra- pides. Cette espèce commence à paraître à la fin du printemps et dure jusqu’au mois de novembre. Rhyacophila septentrionalis Mac-Lach. Val de Ramberchamps ; un seul mâle. *Rhyacophila philopotamoides Mac-Lach. ? Près le Saut des Cuves j'ai pris un seul mâle excessivement voisin de cette espèce des Pyrénées, et peut-être absolument identique ; mais il faudrait en voir d'autres exemplaires vosgiens pour établir une certitude, et la différence assez grande de localité me cause un peu de doute ; les différences de structure , si elles existent, sont très-petites. *Rhyacophila aquitanica Mac-Lach. Trois mâles, dont l’un est du Saut des Cuves et les deux autres de Retournemer, montrent les petites différences par lesquelles j'ai séparé cette forme de la tristis Pict. Du reste, les deux espèces sont très-semblables, Glossosoma Boltoni Gurt. Saut des Cuves et près Retournemer ; six individus. Agapetus fuscipes Curt. Presque partout le long des petits ruisseaux ; très-abondante dans un endroit marécageux sur la route de Munster, près la Schlucht. Agapetus comatus Pict Un seul mâle près le Saut des Cuves, *Ptilocolepus granulatus Pict. Trois individus. Val de Ram berchamps, près Remiremont, et sur la route de Munster. FAM. HYDROPTILIDÆ. Près Remiremont j'ai pris un seul exemplaire des insectes mi- croscopiques qui forment cette famille , mais 1l est dans un état tel que je n'ose pas même fixer le genre. Sans doute il en existe plu- sieurs espèces dans les Vosges, mais 1l faut avoir le beau temps pour les trouver. PLANIPENNES. FAM PANORPIDZÆ. Panorpa comimunis L. Répandune, mais peu commune. Les exemplaires sont de la forme la plus typique de l'Europe septen- trionale. M IGINEE “Panorpa vulgaris Imhoff. Retournemer, une paire. On sait la difficulté de distinguer cominunis de vulgaris. En comparant des individus des Vosges seuls. personne ne doutera que les deux espèces sont abondamment distinctes. Panorpa germanica L. Quoique répandue, je n'en ai vu que peu d'individus. *Panorpa alpina Ramb. Sans doute répandue sur les mon- tagnes, et peut-être l'espèce la plus commune du pays. FAM. SIALIDÆ. Sialis Lutaria L. et fuliginosa Pict. J'ai noté ces deux types dans la collection Cuny; mais je n'ai récolté aucune espèce du genre. FAM. RAPHIDIIDÆ. “Raphidia Ratzeburgi Brauer. Près le Saut des Cuves; une seule femelle. Raphidia notata F. Gérardmer, etc. ; pas rare sur l’Abies excelsa. *Raphidia laticeps Wallengren, Remiremont (Puton). *Raphidia sp.? Remiremont (Puton). Un seul mâle très-remar- quable pour la tête presque carrée, avec les côtés très-renflés, beaucoup plus que chez la 22egacephala (— notata Schneider); en outre, les ailes sont plus étroites et les parties anales sont différentes. 11 existe en Europe plus d’une vingtaine d'espèces de Raphidia, et j'en possède plusieurs qui sont certainement nouvelles; mais une extrême confusion règne dans la nomenclature et la synonymie. FAM. OSMYLIDÆ. Osmylus chrysops L. Le long des rivières ; peu commun. Sisyra fuscata F. Près Retournemer ; rare; Gérardmer (Cuny). FAM. HEMEROBIIDÆ. Micromus paganus L. Gérardmer ; peu commun. Drepanopteryæ phalænoides L. Gérardmer (Cuny); Remire- mont (Puton). Megalomus hirtus L. Géradmer (Cuny). mn 0/0 = Hemerobius pellucidus Walker. J'ai pris un seul exemplaire de cette espèce peu connue en fauchant les arbres près Monplaisir, Gé- rardmer, Hemerobius humulil. Gérardmer et Retournemer. Hemerobius micans Oliv. Gérardmer ; isolément. Hemerobius pini Steph. Gérardmer, et sur la route de Munster. Hemerobius atrifrons Mac-Lach. Gérardmer (Cuny). *Hemerobius punclatus Goszy. — Une seule femelle sur Ja route de Munster. Hemerobius limbatus Wesmael, Je l’ai noté dans la coll. Cuny. FAM. CHRYSOPIDÆ. *Chrysopa tricolor Brauer. Remiremont. M. Puton m'a donné un exemplaire de cette espèce singulière. Chrysopa vulgaris Schneider. Partout; la plus commune du genre. Chrysopa alba L. La Schlucht; isolée. Chrysopa tenella Schneider. Remiremont; isolée. Chrysopa vittata Wesmael, Remiremont; isolée. *Chrysopa pallida Schneider. Remiremont. M. Puton m'en a donné un exemplaire. Si, comme je crois, cette espèce fréquente l’Abies excelsa presque exclusivement, elle devrait être commune dans les Vosges. Chrysopa phyllochroma Wesmael. Remiremont (Puton) et Gérardmer. Chrysopa perla L. Répandue, mais peu commune. Nothochrysa capitata F. Coll. Cuny. FAM. CONIOPTERYGIDÆ. Coniopteryx aleyrodiformis Steph. Gérardmer. A cause de la confusion qui existe dans la nomenclature des Coniopteryæ, je dois dire que l’espèce que j'ai prise possède deux fourches apicales dans la nervation des ailes supérieures, et une seule fourche apicale aux inférieures. PSEUDO-NÉVROPTÈRES. FAM. PSOCIDÆ,. Psocus bifasciatus Latr. Gérardmer; assez commun. Psocus fasciatus F. Gérardmer; rare. Ho — Elipsocus unipunctatus Müller. Gérardmer et Retonrnemer; peu rare. Elipsocus flaviceps Steph. Gérardmer; commun sur l’Abies excelsa. Cæcilius flavidus Steph. Coll. Cuny. Cœæcilius obsoletus Steph., Kolbe. Gérardmer; commun sur Abies excelsa. Déterminé par M. Kolbe. Cœcilius perlatus Kolbe. Gérardmer; encore plus commun, sur le même arbre. Déterminé par M. Kolbe. Stenopsocus cruciatus L. Gérardmer; peu commun. Stenopsocus stigmaticus Imhoff. Remiremont; un seul. Stenopsocus immaculatus Steph. Retournemer ; un seul. *Stenopsocus Lachlani Kolbe, Gérardmer; assez commun. Dé- terminé par M. Kolbe. Peripsocus phæopterus Steph. Gérardmer; commun. Peripsocus subpupillatus Mac-Lach. Gérardmer; assez commun. Atropos divinatoria Müller. Gérardmer; dans l’hôtel. FAM. PERLIDÆ. La détermination des espèces (surtout les petites) est entourée de difficultés. Dictyopteryxæ microcephala Pict. Je l'ai noté dans la collec- tion Cuny. Espèce estivale. Perla cephalotes Curt. Elle m’a été donnée par M. Cuny. Perla marginata Pict. Elle m'a été donnée par M. Cuny, et j'en ai pris une femelle à Retournemer. Chloroperla rivulorum Pict. Une paire de la Schlucht me semble appartenir à cette espèce. Chloroperla grammatica Poda. Presque partout ; toutefois, je ne l'ai pas observée à la Schlucht. Il reste à décider si plusieurs espèces ne se trouvent pas confondues sous ce nom. (J'ai vu la CAloroperla griseipennis Pict. en grande abondance sur les bords du Rhin, près Strasbourg ). Isopteryx lripunctata Scop. Remiremont ; une seule, Isopteryæ Burmeisteri Pict.? L'espèce que j’inseris avec doute sous ce nom est répandue dans le pays, mais peu commune. ( Jai vu l’Zsopteryæ apicalis Newm. en extrême abondance sur les bords du Rhin, près Strasbourg). Tœniopteryx nebulosa L. Je l'ai noté dans la collection Cuny. Espèce estivale. Tœæniopteryx trifasciata Pict. Gérardmer et Retournemer; rare. Leuctra brunnea Pict. Gérardmer, etc.; peu commune. 40 = Nemoura variegata Oliv. Répandue et commune. Plus deux espèces de Nemnoura dont je n'ose pas fixer la déter- mination, mais dont l’une est peut-être N. nitida Pict. FAM. EPHEMERIDÆ. Mon ami, M. Eaton, a eu la bonté de faire un examen des quelques espèces de cette famille. Le pays est bien favorable pour les Éphémères ; mais pour trouver ces fragiles insectes, il faut avoir le beau temps. Ephemera danica Müller. Coll. Cuny. Leptophlebia submarginata Steph. Remiremont (Puton). *Habrophtebia lauta Eaton in litt. Gérardmer et Retournemer. M. Eaton va décrire cette espèce dans sa Monographie des Éphé- mérides qui est sous presse, Il la dit répandue sur le continent d'Europe et souvent commune. Habrophlebia fusca Curt. Remiremont. Ephemerella ignita Poda. Gérardmer, Retournemer et Remi- remont. Cœnis macrura Steph. Lac de Gérardmer, abondante. Cloëon simile Eaton. Gérardmer. *Siphlurus sp.? M. Eaton n’a pu déterminer cette espèce dont il faudrait voir des types vivants ou dans l'alcool. Elle était assez commune au lac de Retournemer. Rhithrogena semicolorata Curt. Lac de Retournemer. Ecdyurus longicauda Steph. Répandue et assez eommune. ODONATA. Sous-Fam. Libellulina. Leucorrhinia dubia Van d. Lind. — Gérardmer et lac de Lispach. M. l’abbé Kieffer, de Bitche (ancien département de la Moselle), trouve les cinq espèces européennes de Leucorrhinia aux environs de cette ville, de sorte qu'il doit en exisier plusieurs dans le dépar- tement des Vosges. Sympetrum vulgatum L. (= striolatum Chp.). Coll. Cuny. Sympetrum scoticum Donov. Coll, Cuny. Platetrum depressuin L. Coll, Cuny. Libellula quadrimaculata L. (Gérardmer, avec un très-bel exemplaire de la variété prænubila Newm. Orthetrum cœrulescens F. Coll Cuny. Je crois l'avoir vu à l'étang de Martimprey. opte Sous-Fam. Corduliina. Somatochlora metallica Van d. Lind. Remiremont (Puton). J'en ai trouvé un individu qui venait de se transformer en imago, à l'étang de Martimprey. D'autres, vus au lac de Retournemer, étaient problement de cette espèce. Cordulia ænea L. Coll. Cuny. Sous-Fam. Gomphina. Onychogomphus forcipatus L. Coll. Cuny. Cordulegaster annulatus Latr. et *C. bidentalus Selys. Mon ami, M. Jackson, médecin anglais, qui visitait Plombières au mois de septembre, m'a apporté une femelle de chacune de ces deux espèces, C. annulatus figure aussi dans la coll. Cuny. Sous-Fam. Æschnina. Æschna juncea L. Coll. Cuny. Æschna cyanea Müller. J'en ai vu deux ou trois individus très- immatures à l’étang de Martimprey. Sous-Fam. Galopterygina. Calopteryæ virgo L. Gérardmer et Remiremont. Sous-Fam. Agrionina. Lestes sponsa Mans.? Un mâle immature, pris à l'étang de Martimprey, appartient peut-être à cette espèce, mais il est im- parfait. J'ai noté une ZLestes , sans nom, dans la coll. Cuny. Platycnemis pennipes Pallas. Remiremont. Enallagma cyathigerum Charp. Remiremont et Gérardmer, Ischnura elegans Van d. Lind, Coll. Cuny. Agrion puella L. Gérardner. Pyrrhosoma minium Harris. Gérardmer et Remiremont. NOUVEAU CATALOGUE DES ORTHOPTÈRES DE LA FRANCE Par A. FINOT. Malgré ma publication toute récente d’une faune des Orthoptères de la France (1), j'ai cru qu’il serait intéressant de la compléter, en résumant sous la forme d’un nouveau catalogue les renseignements importants et inédits que plusieurs entomologistes ont bien voulu me donner depuis cette publication. Qu'il me soit permis tout d'abord, de citer parmi ces entomolo- gistes: MM. de Bormans, Robert Brown, Pandellé, Poujade et de Sauley, dont les observations ont servi de base principale à ce travail. Je dois particulièrement lémoigner ma reconnaissance à M. de Bormans, de Bruxelles, qui m’a donné la primeur de sa savante révision de l’ex-collection d'Orthoptères de M. Brisout de Barneville, Cette collection est actuellement en Belzique et M. Brisout était loin d’en avoir signalé toutes les richesses dans les Annales de la Société Entomologique de France. Des observations précises me faisant toujours complétement dé- faut sur le Nord de la France, il m’a semblé utile de combler cette lacune en insérant des aperçus sommaires de la faune orthoptéro- logique de la Belgique. Ces apereus résultent des chasses faites en ce pays par M. de Bormans et donneront une idée approximative des Orthoptères qui peuvent se trouver dans la partie limitrophe de la France. Au risque d'augmenter d’une centaine de lignes ce mémoire, j'ai adopté la forme d’un catalogue de la faune francaise. Les entomolo- gistes qui ne possèdent pas mon premier catalogue seront mieux à même de se rendre compte de l'ensemble de ja faune orthoptérolo- gique de notre pays. De plus, les espèces nouvelles pour la France se trouveront plus clairement intercalées à leur place systématique. En mentionnant les espèces sur lesquelles je n'avais point à donner de nouveaux renseignements, j'ai cru bon d'ajouter un sommaire de leurs habitats francais. Recopier tous mes tableaux dichotomiques eut été un peu abuser (1) Les Orthoptères de la France, par A, Finot. E, Deyrolle, Paris, 1883. Revue d’Entomologie. — Février 1884. 3 LP IDD UE de la bienveillance des lecteurs ; je me suis contenté de faire figurer ici ceux qu’il m'a fallu transformer pour l’intercalation des espèces nouvelles pour la faune. J'ai rétabli quelques noms d’espèces et de genres en me confor— mant toujours à ce principe de conserver, sans aucun changement, le nom primitif donné par l’auteur du genre et de l'espèce. Peut être ai-je laissé encore échapper quelques noms soi-disant rectifiés? PREMIÈRE FAMILLE. FORFICULAIRES Latreille. Genre 1, Labidura Leach. = . Labidura riparia Pallas. Midi et Ouest. 2. Labidura Dufouri Desmarest. Extrême Midi. Genre 2. Anisolabis Fieber. Anisolabis annutipes Lucas. Littoral de la Provence. Anisolabis maritima Bonelli. Littoral de la Provence. Anisolabis mæsta Géné. Midi. OT 00 Genre 3. Labia Leach. 6. Labia minor Linné. Cette espèce habite toute la France, mais elle paraît plus commune dans le Nord. M. de Bormans l’a trouvée abondamment à Valenciennes et dans toute la Belgique. Genre 4. Forficuia Linné. 7. Forficula auricularia Linné. Commune partout. 8. Forficula pubescens Géné. J'ai pris cette espèce assez com- munément cette année au mois d'octobre, à Caunes, sur les plantes basses et les jones, dans les marais et les endroits humides. M. Pan- dellé l’a prise à Tarbes, avec la variété à pinces courbes. Dans la collection Brisout, elle est indiquée du chemin de Fourqueux, près Saint-Germain-en-Laye (je n'inscris cetle localité qu'avec doute.) 9. Forficula smyrnensis Serville. En Corse. 10. Forficula decipiens Géné. Littoral de la Provence. D — - Genre 5. Anechura Scudd. 11. Anechura bipunctata Fabricius. Pandellé: Hautes-Pyré- nées. — Coll. Brisout: Pic du Midi, Cauterets, Hautes et Basses- Alpes, Isère. ï Genre 6. Chelidura Latreille. 12. Chelidura albipennis Mégerle. On trouve assez facilement cette espèce septentrionale, en automne, en battant sur le parasol les clématites et autres plantes grimpantes, dans les endroits voisins des eaux. L'espèce n’est pas rare aux environs de Paris. Elle est encore plus commune dans le Nord et M. de Bormans l'indique de toute la Belgique. 13. Chelidura arachidis Yersin. Quais de Marseille. Exotique ? 14, Chelidura sinuata Germar. Pandellé : en septembre dans les Pyrénées, au cirque de Gavarnie, sous les pierres ; plus bas dans les mêmes montagnes, sous les mousses, — Coll. Brisout: Mont- Dore, Auvergne, Cauterets. 15. Chelidura acanthopygia Géné. Cette espèce est bien réelle- ment septentrionale. De Bormans: à Bruxelles. Elle ne paraît pas descendre beaucoup au sud de Paris. 16. Chelidura aptera Mégerle. Alpes. 17. Chelidura dilatata Lafresnaye. Pyrénées. Pandellé : Hautes- Pyrénées, rare, de 2,000 à 2,500 mètres. — Coll. Brisout: Canigou et Pic du Midi. DEUXIÈME FAMILLE. BLATTAIRES Latreille. Genre 7. Ectobia Westwood. 18. Æctobia lapponica Linné. Pandellé : Tarbes, Barèges et Ga- varnie, en septembre. — Coll. Brisout: Lardy et Paris. — De Bor- mans: commune à Valenciennes et en Belgique. 19. Ectobia nicæensis Brisout. Environs de Nice. 20. Ectobia ericelorum Wesmaël. Cette espèce n’a pas encore été rencontrée au sud de Fontainebleau. — Poujade: Dourdan, Granville. — De Bormans : en plusieurs endroits de la Belgique. — Je conseillerais de la rechercher sur les bruyères et les herbes des dunes, dans le Nord de la France. 21. Ectobia livida Fabricins. Pandellé: Tarbes, Barèges et Ga- varnie, en septembre. — Coll. Brisout: Agen, Lardy, Paris, Nice; Hyères, en janvier.— R. Brown : Pessac, en juin. — Elle doit se trou- ver dans le Nord de la France; car M, de Bormans l’a prise en plu- sieurs endroits de la Belgique. 22. Ectobia vittiventris Costa. Montpellier, Genre 8. Aphlebia Brünner. 23. Aphlebia marginata Schreber. Corse. 24. Aphlebia subaptera Rambur. Corse. Genre 9. Phyllodromia Serville. 25. Phyllodromia germanica Linné. Cette espèce a été obser- vée par M. de Bormans, à Valenciennes; elle y est très-commune dans certaines maisons où elle cause de véritables dégâts. Le même entomologiste l’a trouvée en Belgiqne, dans les maisons aussi. — Coll. Brisout : environs de Paris. On peut donc considérer cette espèce comme réellement domestiquée dans le Nord de la France. Genre 10. Loboptera Burmeister. 26. Loboptera decipiens Germar. Litloral de la Méditerranée. Genre 11. Periplaneta Burmeister. 27. Periplaneta orientalis Linné. De Bormans: cette espèce abonde dans les maisons, à Valenciennes et en Belgique ; elle est donc aussi commune et nuisible dans le Nord que dans le Midi. 28. Periplaneta americana Linné. Dans quelques magasins et vaisseaux. TROISIÈME FAMILLE. MANTIDES Latreille. Genre 12. Mantis Linné. 29. Mantis religiosa Linné, Rare dans le Nord, commune dans le Midi. ESS Genre 13. Iris Saussure. 30. Iris oratoria Linné. Littoral de la Méditerranée. Genre 14. Ameles Burmeister. 31. Anreles decolor Charpentier. Coll. Brisout: Basses-Alpes; Hyères, en janvier. 32. Ameles Spallanzania Rossi. Coll. Brisout : Provence, Nice, 33. Ameles brevipennis Yersin. Hyères. Genre 15. Empusa lIlliger. 34. Empusa egena Charpentier. M. Pandellé l’a prise à Tarbes. — R. Brown : à Soussans, Médoc. — Coll, Brisont : Bordeaux, Agen, Toulon, Ollioules, Aix. — Rare partout. QUATRIÈME FAMILLE. PHASMIDES Serville. Genre 16. Bacillus Latreille. 30. Bacillus Rossii Fabricius. Provence. 36. Bacillus gallicus Charpentier. Cette espèce remonte jusqu’à la forêt de Fontainebleau, où M. Deyrolle l’a prise autrefois. — Coll. Brisout: Meung, Orléans. CINQUIÈME FAMILLE. ACRIDIENS Latreille. Genre 17. Truxalis Fabricius. Tableau des Espèces. 4. Élytres des 4 à champs médiastine et seapulaire opaques, irrégu- lièrement réticulés, non élargis. Ailes entièrement hyalines. Crochets des tarses courts; pelote de même longueur que les crochets et dilatée à l’apex. nasuta Linn. 1. Élytres des g à champs médiastine et scapulaire hyalins, à ner- vules régulières, élargis. Ailes ayant leurs nervules environnées de brun; dans les ©, la base est largement teintée de rose violacé. Cro- chets des tarses un peu plus courts que le troisième article; pelote comprimée très-courte. unguiculata Rambur. 37. Truxæalis nasuta Linné. Cette espèce que je croyais parti- culière au littoral de la Méditerranée remonte jusque dans le dépar- tement de la Drôme, coll. Brisout. 38. Truæalis unguiculata Rambur., Coll. Brisout : un individu portant l'indication: Nimes. J'inscris cette localité avec un peu de doute; cependant cette espèce est commune en Catalogne, selon MM. Martorell y Pena. Genre 18. Oxycoryphus Fischer. 39, Oxycoryphus compressicornis Latreille. Coll, Brisout: Agen. Genre 19. Mecostethus Fieber. 40. Mecostethus grossus Linné. M. Pandellé a pris cette espèce à Barèges et à Gavarnie, en septembre. — Coll. Brisout : Mont-de- Marsan, Maine-et-Loire, Eure. — De Bormans: prés marécageux en Belgique. Genre 20, Parapleurus Fischer. 41. Parapleurus alliaceus Germar. Pandellé : assez commun à Gavarnie, dans les Pyrénées, de 1,800 à 2,000 mètres. — Coll. Bri- sout : Nice. Genre 21. Paracinema Fischer. 42. Paracinema tricoltor Thunberg. Pandellé : à Tarbes, lieux inculles, en octobre. — Coll. Brisout: Nice. — R. Brown : Lacanan, à la fin d'août. Genre 22. Chrysochraon Fischer. 43. Chrysochraon dispar Meyer. Coll. Brisout: forêt de Bondy, près Paris. 44. Chrysochraon brachypterus Ocskay. Montagnes. Genre 23. Stenobothrus Fischer. 45. Sienobothrus lineatus Panzer. M. Pandellé l'a pris à = = Barèges, en septembre. — Coll. Brisout : bois de Boulogne, forêt de Sénart, Poissy, St-Germain, Pyrénées. — De Bormans: en Belgique. 46. Stenobothrus nigromaculatus MHerrich-Schæffer. M. Pan- dellé l’a pris à Barèges, en septembre, et M. Poujade à Villers-Cote- rets, en août. 47. Stenobothrus stigmaticus Rambur. Coll. Brisout: forêt de Sénart, bois de Verneuil, Seine-et-Oise. Il doit aussi se trouver dans le Nord de la France, car M. de Bormans l'indique de Belgique. 48. Stenobothrus miniatus Charpentier. Hautes montagnes. 49. Stenobothrus morio Fabricius. Pandellé: Barèges et Gavar- nie, en septembre. — Coll. Brisout : Barèges et Savoie. 50. Stenobothrus apricarius Linné. Environs de Paris (?). 51. Stenobothrus viridulus Linné. Coll. Brisout : Paris, Toulon, Agen. — De Bormans: très-commune partout en Belgique. 92. Stenobothrus rufipes Zetterstedl. Aux localités déjà si nom- breuses de cette espècs commune, j’ajouterai d'après M. Pandellé: Barèges, en septembre et Tarbes, en octobre. — De Bormans : en Bel- gique. 93. Stenobothrus hæmorrhoïdalis Charpentier. Coll. Brisout : Bouray. — De Bormans : Belgique. 4. Stenobothrus petræus Brisout de Barneville. Lardy. 99. Stenobothrus binotatus Charpentier. M. Pandellé l'a pris à Tarbes, dans les landes d’ajones, en octobre. — Coll. Brisout : friches d'Aigremont, à St-Éloi, Eure. 06. Stenobothrus vagans Fieber. M. de Bormans indique cette espèce à Spa et Namur, Belgique. Sa zone d’habitat, que je croyais méridionale, doit donc s'étendre sur toute la France. 57. Stenobothrus bicolor Charpentier. Commun partout. 58. Stenobothrus biguttulus Linné. Commun partout. 59. Stenobothrus jucundus Fischer. Midi. 60. Séenobothrus pulvinatus Fischer de Waldheim ( decli- vus Brisout). D'après M. Pandellé: à Tarbes, en octobre. — Coll. Brisout: Paris, bois de Boulogne, forêt de St-Germain, Bondy, Croissy, Lartoire, Landes, Nimes, Toulon, Nice. — Cette espèce ne paraît pas remonter beaucoup plus au Nord que Paris. Elle manque en Belgique, selon M. de Bormans. 61. Sienobothrus elegans Charpentier. M. Pandellé a pris cette espèce à Barèges, fin août. — Coll. Brisout: Trappes, Lartoire et en Maine-et-Loire. — M. Poujade m'a donné un individu pris à Gran- ville par M. Bedel, je crois. L’espèce doit se trouver dans le Nord de la France, car M. de Bormans l’a prise en plusieurs endroits de la Belgique : Ostende, Arlon, etc. 62. Stenobothrus dorsatus Zetterstedt. Pandellé : Tarbes, dans les prés en octobre. — Coll. Brisout: Paris, en juillet, Sceaux, Cha- Lan renton, bois du Vésinet, en août, liteville, Lartoire, Hyères, Toulon. C'est à tort que j'avais indiqué cette espèce comme probablement commune dans le Nord de la France; d’après M. de Bormans, elle manque en Belgique, si ce n’est sur la frontière prussienne. 63. Stenobothrus parallelus Zetterstedt. Cette espèce est très- commune partout. Je donne cependant les localités suivantes : d’après M. Pandellé, à Barèges en septembre, à Tarbes en octobre. — Coll. Brisout: Trappes, Savigny-sur-Orge, Toulon, Hautes-Pyrénées. — De Bormans : très-commune partout en Belgique. Genre 24. Gomphocerus Thunberg. 64. Gomphocerus sibiricus Linné. M. Pandellé l’a pris com- munément, en septembre, au-delà du lac d’Escoubans, près de Barèges, à une hauteur de 1,800 à 2,000 mètres. 65. Gomphocerus rufus linné. Pandellé: à Tarbes, en sep- tembre. — Coll. Brisout: Provence. — De Bormans: en Belsique. 66. Gomphocerus maculatus Thunberg. Aux nombreuses loca- lités déjà indiquées de cette espèce, il convient d'ajouter les sui- vantes : Pandellé, commune à Tarbes. — Coll. Brisout: forêts de St-Germain et de Sénart, Lardy, St-Éloi (Eure), Bouray. — Elle doit se trouver dans le Nord de la France, M. de Bormans l’ayant prise en plusieurs localités de la Belgique. 67. Gomphocerus brevipennis Brisout. M. Pandellé à pris cette rare espèce sur la route de Barèges au Pic du Midi de Bigorre, en septembre, à une hauteur de 1,700 à 1,800 mètres, sur un très-petit espace, pelouse à asphodèles. Genre 95. Stauronotus Fischer. 68. Stauronotus maroccanus Thunberg. Extrême Midi. 69, Stauronotus Genei Ocskay. Coll. Brisout: à Nice et dans les Landes. Genre 26. Stethophyma Fischer. Tableau des espèces. 1. Tache longitudinale médiane se prolongeant depuis le vertex jus- qu’à l’apex des élytres. Elytres à champs discoïdal et ulnaire munis d’une nervure adventive longitudinale. Tibias postérieurs bleuâtres. Pronotum à carènes latérales droites, sans lignes blanches. Ailes à base rose. hispanicum Ramb. re 1. Pas de tache longitudinale médiane. Élytres n’ayant pas de nervure adventive dans les champs discoidal et ulnaire. Tibias postérieurs rouges. 2. 2. Fovéoles du vertex tout à fait oblitérées. Ailes bien développées dans les &', le plus souvent abortives dans les ©, entièrement enfumées. Taille grande, longueur du corps : &, 24-31 mill.; ©, 30-33 mill. fuscum Pallas. 2. Fovéoles du vertex bien marquées, rhamboïdales. Aïles hyalines, blanchâtres. Taille moins grande, longueur du corps: &,19-21 mill. ; © , 25-28 mill. flavicosta Fisch. 70. Stethophyma hispanicum Rambur. Littoral de la Provence. 71. Stethophyma fuscum Pallas. — Pandellé: à Barèges et à Gavarnie, de 1300 à 1600 mètres d'altitude, en septembre, pas très- commun. — Coll. Brisout: Isère. 72. Stethophyma flavicosta Fischer. (Stauronotus flavicosta Fischer). L'absence de cette espèce en France était assez extraordi- naire, puisqu'on la trouve dans toute l’Europe orientale, en Suisse, en Ligurie et en Espagne. La révision de la collection Brisout par M. de Bormans vient nous annoncer que des individus de Seth. flavicosta y figurent avec l’indication Savoie et Nice. L'espèce est donc francaise ; elle habite les lieux incultes et arides. Genre 27. Epacromia Fischer. 73. Epacromia strepens Latreille. — Pandellé : Tarbes, en sep- tembre, —R. Brown: coteau de Lormont, près Bordeaux, en janvier. 74. Epacromia thalassina Fabricius. Pandellé: Tarbes, lieux incultes, en octobre. — Coll. Brisout: Maine-et-Loire, Aix, Toulon, Cuges, Nice, Draguignan. Genre 28. Sphingonotus Fieber. Tableau des espèces. 1. Ailes unicolores, bleuâtres. cœæœrulans Linné. 1. Ailes bleuâtres, avec fascie enfumée ou noire. DA 2. Ailes bleuâtres, avec fascie enfumée à bords fondus. cyanopterus Charp. 2. Ailes bleuâtres, avec fascie noire à bords tranchés. azurescens Rambur. T5. Sphingonotus cœrulans Linné. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout: bois du Vésinet, Maine-et-Loire, Basses-Alpes, Mont- 00 = pellier. — M. de Saulcy l’a pris à Jouy-aux-Arches, près Metz, en septembre; il y était très-rare. — Je l'ai pris très-communément à Cannes jusqu'en octobre. 76. Sphingonotus cyanopterus Charpentier. A Fontainebleau. 77. Sphingonotus azurescens Rambur. Coll. Brisout: un in- dividu étiqueté: Nimes, maison carrée; j'inseris cette localité avec doute , l’espèce n’étant jusqu’à présent européenne que dans le sud de l'Espagne. Genre 29. Acrotylus Fieber. 78. Acrotylus insubricus Scopoli. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout: Nîmes, Basses-Alpes, Cuges, Draguignan. — R. Brown: landes d'Arlac, en mars. Genre 30. Œdipoda Latreille. Tableau des espèces. 1. Fémurs postérieurs à carène supérieure non interrompue. Vertex plan, très-large surtout entre les yeux. Ailes rosées ou bleuâtres (rarement). Espèce probablement non française. variabilis Pallas. 1. Fémurs postérieurs à carène supérieure interrompue après le milieu. 2. 9. Ailes rouges, avec fascie noire. miniata Pallas. 2, Aïles bleues, avec fascie noire. cœæœrulescens Linné. 2. Ailes jaune verdâtre, avec fascie noire. fuscocincta Lucas. 79. Œdipoda variabilis Pallas. En France, selon Fischer. 80. Œdipoda miniata Pallas. — Pandellé : à Tarbes. — Coll. Brisout: Verdun, forêt de St-Germain, Basses-Alpes, Lestaque, Dra- guignan, Hautes-Pyrénées. — De Sauley: très-rare en Lorraine; M. de Saulcy a observé ainsi que moi, que l’'Œdipoda miniata Pal- las passait à l’état adulte bien après Œdipoda cœrulescens L.— R. Brown : Floirac, Gironde, en juillet. 81. Œdipoda cœrulescens Linné. — De Bormans: en Belgique. — De Saulcey: en Lorraine, mais pas commune; Colmey (Meurthe- et-Moselle ). 82. Œdipoda fuscocincta Lucas. — Coll. Brisout: à Hyères. Jusqu'à présent cette espèce n’était indiquée que de Sicile ou d’Al- gérie. mn Ql) feu Genre 31. Pachytylus Fieber. 83. Pachytylus nigrofasciatus Degéer. — Coll. Brisout: le Vésinet, Conflans-Ste-Honorine, en juillet, Digne, Nice. 84. Pachytylus migratorius Linné. — Coll. Brisout: environs de Grenoble. — Je persiste à croire que Pachytylus migratorius ne fait que des apparitions extrêmement rares en France. Les exem- plaires de la coll. Brisout viennent peut-être de la même nuée qui a été observée par MM. Boisduval et Lahoulbène au Bourg-d'Oisans, en 1858. Cependant M. de Bormans a observé cette espèce à la fin de l'été, à Hesbaye, Belgique ; mais il considère la présence de cet Or- thoptère en ce pays comme accidentelle. 85. Pachytylus cinerascens Fabricius. Je suis très-étonné de ne pas trouver plus fréquemment cette espèce aux environs de Paris. M. de Bormans a observé qu’elle se reproduisait chaque année, en certaines localités de Belgique (Campine), et M. de Saulcy en a pris un individu, en septembre, dans un pré au bord de la Moselle, Lor- raine. Genre 3. Psophus Fieber. 86. Psophus stridulus Linné. — Pandellé : à Barèges et à Ga varnie, fin d'août. — Coll. Brisout: Landes, Hautes-Pyrénées. — R. Brown : St-Michel de Castelnau. — Cette espèce remonte jusqu’en Belgique; M. de Bormans l'a prise dans les environs de Maestricht. Genre 33. Eremobia Serville. 87. Eremobia cisti Fabricius. En Corse. Genre 34. Pyrgomorpha Serville. 88. Pyrgomorpha grylloïdes Latreille, — Coll. Brisout: Aùix ; type de Latreille, étiqueté: Gallia meridionalis. Genre 35. Acridium Geoffroy. 89. Acridium æœgyptiurm Linné. — Coll. Brisout: Corse. — R. Brown : Floirac (Gironde), en mars. Genre 36. Caloptenus Burmeister. 90. Caloptenus ilalicus Linné, — Pandellé : Tarbes et Barèges, gs le en septembre. — Coll. Brisout: Maine-et-Loire, Drôme, Nimes. — De Saulcy : près des ruines de l’abbaye de Justemont, entre Metz et Thionville, Lorraine. —R. Brown: Gironde, en août. Genre 37. Pezotettix Burmeister. 91. Pezotettix alpinus Kollar. — Pandellé: à Barèges et à Ga- varnie, en septembre. 92. Pezotettix pedestris Linné. — Pandellé : à Barèges et à Gavarnie, en septembre. 93. Pezotettix pyrenœus Fischer. — Pandellé: à Barèges et à Gavarnie, à une altitude de 1,800 à 2,000 mètres, assez commune en septembre. Genre 38. Platyphyma Fischer. 94. Platyphyma Giornæ Rossi. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout: Aix, Draguignan, Nîmes, Toulon. Genre 39. Tetrix Latreille. 95. Tetrix bipunctata Linné.— Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout: Chantilly, Metz, Hyères, Nice, Toulon, Draguignan. — De Bormans : partout en Belgique. 96. Tetrix subulata Linné. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Bri- sout: Metz, Agen, Hyères, Nice, Toulon, Draguignan. — De Bor- mans: partout en Belgique. 97. Tetrix meridionalis Rambur. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout : Toulon, Nice. 98. Tetrix depressa Brisout. — Pandellé: à Tarbes. — Coll. Brisout : Aix, Toulon, Draguignan, Nice. SIXIÈME FAMILLE. LOCUSTAIRES Latreille. Genre 40. Orphania Fischer. 99. Orphania denticauda Charpentier. Montagnes. Genre 41. Barbitistes Charpentier. 100. Barbitistes serricauda Fabricius. — De Bormans: dans les Ardennes et à Bruxelles, très-rare. 101. Barbitistes Fischeri Yersin, Hyères en Provence. IC RE Genre 42. Isophya Brünner. 102. Zsophya pyrenæa Serville (Zsophya camptoæipha Fieber). Pyrénées. Genre 43. Odontura Rambur. 103. Odontura stenoxipha Fieber. — France ? d'après Fischer. Genre 44. Leptophyes Fieber. 104. Leptophyes punctatissima Bosc. — Pandellé : Tarbes, Ba- rêges, Gavarnie, en septembre. — Coll. Brisout: Belleville, près Paris. — De Bormans: à Bruxelles et à Spa (Belgique). Elle n'est commune nulle part. Genre 45. Phaneroptera Serville. 105. Phaneroptera falcata Scopoli. — Pandellé: Barèges et Ga- varnie, en septembre. Coll. Brisout: bois de Valence, Seine-et-Marne, en août. — R. Brown: Pessac (Gironde), en juillet. 106. Phaneroptera quadripunctata Brünner.— Pandellé : à Tarbes. — Cette espèce n'est pas rare à Cannes, Provence, pendant l'automne ; je l'y ai prise jusqu’en novembre. Genre 46. Tylopsis Fieber. 107. Tylopsis liliifolia Fabricius. — Coll. Brisout: à Nice. Genre 47. Meconema Serville. 108. Meconema varia Fabricius. — Pandellé : à Tarbes. — R. Brown: à Caudéran (Gironde), fin septembre. — De Bormans: très-commune à Valenciennes et en Belgique. 109, Meconema brevipennis Yersin. — A Hyères-sur-Mer. Genre 48. Xiphidion Serville. 110. Xiphidion fuscum Fabricius. — Pandellé : à Tarbes. — Coll, Brisout : à Montpellier. 111. Xiphidion dorsale Latreille. — Coll. Brisout: Trappes, St- Éloi (Eure). — De Bormans : en Belgique, très-localisée. EN OR = LJ Genre 49, Conocephalus Thunberg. 112. Conocephalus mandibularis Charpentier. — Poujade: à Bourron, Mennecy et à St-Antonin (Tarn-et-Garonne). — Pandellé : à Tarbes, dans les prairies, où il est commun en septembre. — Coll. Brisout : à Itteville. — R. Brown : à Pessac, en septembre. — L'espèce n’est pas encore indiquée au nord de Paris. Genre 50, Locusta Degéer. 113. Locusta viridissima Linné. — Commune dans toute la France. — De Bormans : très-abondante à Valenciennes et dans toute la Belgique. 114. Locusta cantans Fuessly. — Pandellé: Barèges, Gavarnie, fin d'août. Genre 51. Analota Brünner. 115. Analota alpina Yersin. — Jura et Alpes. Genre 52. Gampsocleis Fieber. 116. Gampsocleis glabra Merbst. — Vosges. Genre 53. Thyreonotus Serville. 117. Thyreonothus corsicus Serville. — Corse. Genre 54. Antaxius Brünner. 118. Antaxius pedestris Fabricius. — Pandellé: assez commun à Gavarnie, en août et septembre, dans les bois de pins. — Coll. Bri- sout : Aix-les-Bains, 119. Antaxæius sorrezensis Marquet. — Languedoc. Genre 55. Anterastes Brünner. 120. Anterastes Raymondi Yersin. — J'ai pris, cette année, cette espèce à Cannes jusqu’en novembre. Genre 56. Thamnotrizon Fischer. 121. Thamnotrizon Chabrieri Charpentier. — Midi. 122. Thammnotrizon apterus Fabricius. — Provence. 123. Thamnotrizon fallax Fischer. — Provence. 124. Thamnotrizon femoratus Fieber. — Hyères. 125. Thamnotrizon cinereus Linné. — Pandellé: Barèges et Gavarnie, en août. — Coll. Brisout : Compiègne. — De Bormans: commun en Belgique. Genre 57. Platycleis Fieber. 126. Platycleis grisea Fabricius. — Commune partout en France. — De Bormans : commune sur les dunes en Belgique. 127. Platycleis intermedia Serville. — Midi. 128. Platycleis afjinis Fieber. —R. Brown: Pessac (Gironde), en septembre. 129, Platycleis tessellata Charpentier. — Coll. Brisout: à Mont- Ihéry. — R. Brown : Caudéran (Gironde), en septembre, la nuit à la miellée. 130. Platycleis sepium Yersin. — A Hyères (Provence). 131. Platycleis brachyplera Linné. — De Bormans: en plu- sieurs localités de Belgique, Charleroi, Spa, Campine. On doit done, suivant toutes probabilités, trouver cette espèce dans la région sep- tentrionale de la France; elle n’est indiquée, jusqu’à présent d'une manière précise, que des Vosges. 132. Platycleis Saussuriana Frey-Gessner. Montagnes. 133. Platycleis Ræseli Hagenbach. — Coll. Brisout : Savigny- sur-Orge. —De Bormans: dunes de Heyst (Belgique). 134. Platycleis bicolor Philippi. — Coll. Brisout : bois de Bou logne, forêt de St-Germain. — De Bormans: Bruxelles. Genre 58. Decticus Serville. 135. Decticus verrucivorus Linné. — Pandellé : Tarbes, Ba- règes, Gavarnie. — Coll. Brisout : Paris, Hautes-Pyrénées. — De Bormans : en plusieurs localités de la Belgique. 136. Decticus albifrons Fabricius. — Coll. Brisout : Toulon, Montpellier. Genre 59. Ephippiger Latreille. Tableau des espèces, 1. Lobes réfléchis du pronotum carénés à leur insertion. 2. 1. Lobes réfléchis du pronotum à insertion arrondie. 5. 2. Plaque suranale des 4 s’avançant bien entre les cerques, cochléa- A Eau riforme. Oviscapte courbé en faux et n'ayant pas plus d’une fois et demie la longueur du pronotum. 3. 2. Plaque suranale des g' bien plus courte que les cerques, triangu- laire. Oviscapte peu courbé, ayant deux fois et demie la longueur du pronotum. 4. 3. Cerques des & cylindriques, tronqués obliquement à l’apex. Plaque sous-génitale des Q transverse, brièvement lobée en triangles. rugosicollis Serville. 3. Cerques des 4 coniques, dentés près de la base. Plaque sous-géni- tale des Q s’avançant en lobes triangulaires longs et acuminés. Durieui Bolivar. 4. Pronotum relevé en arrière et divisé par le 2e sillon transversal en deux parties égales. Cerques des & fortement dentés à la base du côté interne. Seoanei Bolivar. 4. Pronotum non relevé en arrière, avec la partie située après le 2e sil- lon transversal plus longue. Cerques des 4 dentés au milieu du côté interne. Ramburi Bolivar. 5. Plaque suranale des 4 quadrangulaire, à angles postérieurs pro- longés ou arrondis. Oviscapte subdroit, si ce n’est près de la base, ayant moins de deux fois et demie la longueur du pronotum. 6. 5. Plaque suranale des triangulaire Oviscapte sensiblement courbé, ayant plus de trois fois la longueur du pronotum. 8. 6. Plaque suranale des 4 quadrangulaire, à angles postérieurs pro- longés. Plaque sous-génitale des © transverse, à peine échan- crée. 7 6. Plaque suranale des 4 quadrangulaire, à angles postérieurs arrondis, non prolongés. Plaque sous-génitale des Q échancrée, à lobes arrondis. provincialis Yersin. 7. Pronotum unicolore en dessus, tout entier rugueux et fortement cintré en arrière. vitium Serville. 7. Pronotum marqué de noir en dessus, à partie antérieure lisse, relevé en arrière, mais non Cintré. bitterensis Marquet. 8. Cerques des & cylindriques, bifurqués à l’apex. Plaque sous-géni- tale des ® transverse, échancrée, avec des lobes arrondis. terrestris Yersin. 8. Cerques des 4 coniques, dentés à la base. Plaque sous-génitale des Q transverse, non échancrée. perforatus Rossi. 137. Ephippiger rugosicollis Serville. — M. de Bormans a vé- rifié que l'Ephippiger indiqué par Brisout, Annales de la Société Entomologique de France, 1849, VIIL, aux environs d'Agen, est l'Ephippiger Durieui Bol. et non l'Eph. rugosicollis Serv. LT — Ce dernier n’en demeure pas moins une espèce française puisqu'il se trouve à Perpignan, selon Serville, et en Corse, selon Brünner de W. 138. Ephippiger Durieui Bolivar. — Pandellé: à Tarbes, dans les buissons et sur les branches basses, rare. — Coll. Brisout: Agen, Chalosse. 139. Ephippiger Seoanei Bolivar. — Pyrénées. 140. Ephippiger Ramburi Bolivar. — Grande Chartreuse. 141, Ephippiger vitium Serville. — Pandellé: assez commun à Tarbes, Barèges, Gavarnie. — Coll. Brisout: Meudon, Courbevoie, Belleville, Vitry. — De Bormans; à Lanaeken (Belgique). 142. Ephippiger bitterensis Marquet. — Languedoc. 143. Ephippiger provincialis Yersin. — Hyères. 144. Ephippiger lerrestris Yersin. — Fréjus et Grasse. 145. Ephippiger perforatus Rossi. — Cette espèce, nouvelle pour la faune française, a été prise par M. Pandellé, à Gavarnie, à la fin d'août. — Coll. Brisout : un Æphippiger, étiqueté vesper- tina de la main de Dufour et pris à St-Sever (Landes), se rapporte à cette espèce ( de Bormans, in litteris). — 1l est probable qu’elle doit se trouver aussi en Provence; car M. de Bormans l'a prise à Vollaggio, Ligurie. Genre 60. Saga Charpentier. 146. Saga serrata Fabricius. — Littoral de la Méditerranée. Genre 61. Dolichopoda Bolivar. 147. Dolichopoda palpata Sulzer. — Midi, très-rare. 148. Dolichopoda Linderi Dufour. — Cavernes des Pyrénées- Orientales. 149, Dotichopoda Bormansi Brünner. — Grotte de Cisco, Corse. SEPTIÈME FAMILLE. GRILLONS Latreille. Genre 62 Œcanthus Serville. 150. Œcanthus pellucens Scopoli. — Pandellé : à Tarbes. — Coll. Brisout : Bordeaux, Montpellier, Basses-Alpes, Nice. — Pou- jade : Lardy, St-Antonin (Tarn-et-Garonne), la Varenne-St-Hilaire, près Paris, en juillet. Revue d’Entomologie. — Février 1884. 4 = 96 Genre 63. Trigonidium Serville. 151. Trigonidium cicindeloïdes Serville. — Coll. Brisout : à Hyères, Var. Genre 64. Nemobius Serville. Tableau des espèces. 1. Oviscapte un peu plus long que les fémurs postérieurs. Élytres, dans les deux sexes, ne dépassant pas le troisième segment de l'abdomen. sylvestris Fabricius. 1. Oviscapte n'ayant que la moitié de la longueur des fémurs posté- rieurs. Élytres, dans les deux sexes, atteignant presque l’apex de l'abdomen. PA 2. Taille petite (longueur du corps : 6 millimètres). Tibias postérieurs ayant en dessus, de chaque côté, quatre épines. KHeydeni Fischer. 2. Taille moyenne (longueur du corps : 9 millimètres). Tibias posté- rieurs ayant, en dessus, au côté interne, quatre épines, la première très-courte ; au côté externe, trois épines. lineolatus Brulle. 152. Nemobius sylvestris Fabricius. — Pandellé : Tarbes, Barèges, Gavarnie. — Coll. Brisout : St-Germain, Compiègne, Dra- guignan. — de Bormans : Spa et Louvain (Belgique). 153. Nemobius Heydeni Fischer. — Coll. Brisout : Landes. — R. Brown : St-Médard-en-Jalle, nee au bord d’un ruisseau. 154. Nemobius lineolatus Brullé. — Coll. Brisout : Mont-de- Marsan, étiqueté hirticollis de la main de Dufour (de Bormans, in litteris). Genre 65. Gryllus Linné. 155. Gryllus campestris Linné. — Pandellé : Tarbes. — Coll. Brisout : Sceaux. — de Bormans : Bruxelles. — R. Brown : Cau- déran, en septembre. 156. Gryllus bimaculatus Degéer. — Midi. 157. Gryllus desertus Pallas. — Coll. Brisout (var. #elas) : Saintes, Tulle, Draguignan, Aix-en-Provence. 158. Gryllus domesticus Linné.— de Bormans : à Valenciennes, dans les maisons et les forges. Partout en Belgique, dans les maisons. 159. Gryllus burdigalensis Latreille. — Cell. Brisout : Maine- et-Loire, Landes, Mont-de-Marsan, Agen, Basses-Alpes. — M. Pou- jade m'a communiqué un individu pris par M. Bedel dans le Mor- bihan. Genre 66. Gryllomorpha Fieber. (60. Gryllomorpha dalmatina Ocskay. — (Coll. Brisout : Montpellier. Genre 67. Myrmecophila Latreille. 161. Myrmecophila acervorum Panzer. — Avec les fourmis. Genre 68. Mogoplistes Serville. 162. Mogoptistes squamiger Fischer. — Littoral de la Provence. 163. Mogoptlistes brunneus Serville. — Coll. Brisout : Dra- guignan. Genre 69. Arachnocephalus Costa. 164. Arachnocephalus Yersini Saussure. — Jai pris cette espèce à Cannes ( Provence), en octobre, dans un endroit chaud et humide voisin de la Bocca, sur les cistes et les buissons, le jour et la nuit. Genre 70. Gryllotalpa Latreille. 165, Gryllotalpa vulgaris Latreille. — Par suite de ses habi- tudes souterraines, cette espèce a un habitat des plus étendus. On la trouve dans le Nord comme dans le Midi. — Pandellé : à Tarbes. — Coll. Brisout : à Paris. — de Bormans : très-commune partout en Belgique. Genre 71. Tridactylus Latreille. 166. Tridactylus variegatus Latreille. — Coll. Brisout : à Nice. En résumé, dans ce nouveau catalogue, le nombre des espèces francaises d'Orthoptères se trouve porté à 166, dont six nouvelles pour la faune: Truxalis unguiculata Rossi. — Stethophymna flavicosta Fischer. — Sphingonotus azurescens Rambur. — Œdipoda fuscocincta Lucas. — Ephippiger perforatus Roiss. — Nemobius Heydeni Fisch. Pour plus de 100 espèces, j'ai pu indiquer des localités nouvelles, précises et inédites. DESCRIPTION DES CICADINES D'EUROPE Du Groupe des TYPHLOCYBINI Par Fr-X. FIEBER (1) (Traduit de l’allemand sur le manuscrit original, par F. ReIBER) Avec des additions, par L. LETHIERRY, ALEBRA Fieber. Compsus (2) Fieb., Verh. Zool. Bot. Ges., 1866, p. 507, pl. 7, 22. Élytres avec trois raies jaunes ou rouges, larges ou étroites, sur un fond blanchâtre ou jaune. Membrane brunâtre ou seulement légè- rement enfumée, à nervures blanches. Parfois une bande brunâtre, interrompue ou abrégée, se rencontre sur la moitié postérieure des élytres qui sont claires et à peine rayées. Front superticiellement bombé, arrondi vers le haut et le vertex. A. albostriella Fall. 1. 1. Pronotum, vertex et écusson d’un jaune d'or unicolore ; sou vent parés de trois bandes jaunes visiblement plus foncées. Mem- brane et extrémités des cellules discoïdales d’un brun enfumé ; nervure marginale de la membrane brune. Ventre jaunâtre ; seg- ment apical semicirculaire ; les autres segments avec une large raie basale brune. Lames jaunâtres, plus étroites que le segment apical et plus de deux fois aussi longues, allongées, très-étranglées vers l'extrémité et incourbées vers le haut et l’extérieur en un court lobe tronqué, qui est longuement cilié. Styles plus courts que les lames ; à tige mince et sinuée, lancéolés vers le haut, avec un court crochet (4) La première partie du manuscrit de Fieber a été publiée dans la Revue et Magasin de Zoologie ; elle est complète. Le reste du manuscrit a été perdu, sauf les genres Cicadula et Thamnotettix et le groupe des Typhlocybini. On voit que cette seconde partie devait être revue et complétée par l’auteur, car son catalogue indique les modifica- tions et additions qui devaient y être faites. Malgré cela il nous a semblé qne le travail de Fieber devait être publié ; nous nous bornons à indiquer en additions les espèces qui n’y sont pas relatées, (2) Nom déjà donné et par conséquent à changer. apical. Pygophore brun, en quadrangle allongé, un peu plus long que large, à angle inférieur prolongé en un lobe lancéolé, étroit, qui n'atteint pas sa demi-largeur; le bord inférieur et le lobe largement bordés de jaune; le bord postérieur court et quelque peu sinué, forme avec le bord supérieur et droit de l’échancrure qui est profonde un angle supérieur en forme de dent de scie. Tube anal jaune, al- longé, inséré au-dessous du milieu de l’échancrure, ne dépassant pas le lobe inférieur. Segments dorsaux bruns, largement dilués de jaunâtre extérieurement, avec une ligne brune aux bords postérieurs qui sont jaunes. Des & seulement. — L., 4 mill.; corps, 3 mill. Typhlocyba ful- veola H.-S., D. F., in Synopsis, 164, 1. — Flor. Rh., 2, p. 384. — Marsh., M. Mag., p. 218, var. a. — ©. Pronotum avec deux bandes jaunes ou rouges étroites, ou bien avec une large bande médiane brune, Élytres avec 2-3 bandes d'un jaune d’or ou d’un rouge vif, généralement larges. . . 2. 2. Deux bandes commencant contre les yeux et se prolongeant sur le pronotum et l’écusson, une bande au bord scutellaire et commis- sural des élytres, une bande sur ou contre le 2° secteur dans la cel- lule suturale, la marge et une partie de la 1" cellule discoïdale, d’un jaune-soufre ou doré (la bande extérieure manque parfois) ou bien d’un rouge vif, encadrant sur les élytres deux bandes blanches. Membrane d’un brun enfumé. Face blanc jaunâtre. Front générale- ment blanchâtre vers le haut entre les yeux. Abdomen soit noir, soit d’un blanc jaunâtre ainsi que le coleostron. Les segments dorsaux bruns à la base sur les côtés. Dernier segment ventral arrondi posté rieurement, à milieu à peine échancré. Coléostron brun ou blanc Jaunâtre; son bord inférieur fortement arqué en dehors ét courte- ment pileux. Tarière arquée, proéminente en ligne droite. — Avec les bandes jaunes : Cicada atbostriella Fall., 1826, p. 54, 49. — H.-S., D. F., 164, 11. — Cicada elegantula. Zeit., F. L., 1828, 536, 35. — HS. D. F., p. 124, 3. — Cicadula, Lett., Ins. L., p- 298, 12. — Eupterix albostriellus Fall., Marsh., M. Mag., 3, p. 218, 1. @. L., 4-4 1/3 mill.; corps, 3 1/2 mill. — Une large bande brune naissant au niveau de la nuque, et se prolongeant par dessus le pronotum. Écusson tout brun ou bien parédigne raiehjaunetmédianent 21e 2410 QUE: 5103 SOS 3. * Membrane et extrémité de la cellule intermédiaire et suturale, d'un brun enfumé de même couleur qu’une large bande située sur SH le milieu des élytres; cette bande s'amincit vers l'extérieur et est interrompue longitudinalement sur le milieu par une raie blanchâtre. Bandes des élytres d’un jaune clair; létroite bande commissurale orange, ou bien toutes les bandes sont d'un rouge vif. Nervures tontes blanches. Au niveau de la nuque soit un quadrangle brun transversal, soit un trait brun basal. La large bande du pronotum bien délimitée. — Typhlocyba discicollis H.-S., D. F., 124, 8. ** Membrane claire comme toute l’élytre; le clavus seul parfois jaunâtre. Une large bande brunâtre passant du dernier tiers de la commissure à la 2° cellule discoïdale. Écusson brun, à extrémité diluée; son sillon transversal et un trait latéral bruns comme un trait transversal dans la nuque, trait qui est encore accompagné d’un tiret longitudinal médian. Front brunâtre entre les yeux. Corps en— tier d’un blane jaunâtre pâle. Dernier segment ventral en demi- cercle déprimé. _L., 41/4 mill,, corps, 3 mill., Typhlocyba Wahlbergi Boh., Handl., 1845, p. 42, 17. — T. vitrea Walk., Cat. of Homopt., 42, — Eupteryx fasciata Curt., B. E., 640, 3. — Pyrotænia Am., M., 482. Q. Sur divers arbres feuillus ; juillet, août. — Europe. ERYTHRIA Fieph. 1. La membrane et les deux cellules discoïdales hyalines, trans- parentes, sur la plus grande partie de leur longueur; ou bien tous les lobes des élytres (jaunes ou rougeûtres) sont transparents au moins sur leur moitié apicale. Nervures jaunes ou rouges. Vertex en angle droit, plus long que sa demi-largeur au niveau de la nuque. 2. — Membrane d’un verdâtre unicolore comme le corium ; de subs- tance coriace ; ou bien livide, avec des raies brunes dans les lobes, à nervures blanches. Vertex court, à peine obiusément anguleux, de peu plus long que sa demi-largeur au niveau de la nuque. Clypeus brun ou rouge; brides parfois de même couleur. . . . 3. . 2. Élytres rougeâtres sur la moitié basale ; leurs nervures visible- ment d’un rouge plus foncé et dilué sur les côtés, simplement rou- geâtres sur la moitié apicale et sur la membrane qui sont hyalines. Nervure maryinale aussi simplement rougeâtre. Vertex rougeâlre avec une bande basale et médiane jaune. Sur le milien du bord an- térieur du pronotum, qui est rougeûtre, une petite tache jaunâtre arrondie ; sous chaque œil une autre tache jaunâtre, semicirculaire, Ne Re plus grande. Écusson jaune, ses angles basilaires et deux traits sur la moitié apicale rougeâtre. Face d’un jaune argileux ; moitié supé- rieure du front d’un jaune rougeâtre ; le milieu des côtés latéraux du front paré de 5 tirets bruntres obliques. Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle moins que droit, émoussé. Pièces sternales brunâtres. Hanches antérieures et intermédiaires pèles. Hanches postérieures d’un jaune argileux. Pattes entièrement d’un jaunâtre pâle; de petits points bruns sur les tibias postérieurs, à la base des épines. Ailes obscurcies, irisantes, à nervures bru- aûtres; nervure reliante blanche. S Dernier segment ventral en rectangle transversal et noir, avec le bord postérieur jaune comme tous les segments. Connexivum jaunâtre, avec des taches longitudinales noires. Lames d’un jaune argileux, aussi longues que le pygophore; prises ensemble en triangle à côtés longs, isocèles; prises isolément émoussées, presque avec une arête longitudinale; vues de côté, de largeur assez égale, tronquées au sommet. Pygophore étiré en arrière, formant un étroit trapèze, dont la partie inférieure, rétrécie, est étirée lancéo- lairement, ondulée et terminée en un court crochet noir et incourbé vers le haut ; la pièce dorsale, qui est brune, n’atteint pas la moitié de la longueur du pygophore. Tube anal situé à la base de l’échancrure et prolongé jusqu’à la base du crochet; lobé à l’extré- mité; noir sur les côtés. Segments dorsaux noirs; les bords extérieurs et postérieurs des 3 ou 4 derniers segments jaunes. L., 3 1/4 mill.; corps, 2 mill. Sithka (D° Stal, orig., 187). — Typlocyba carneola Stl, Stett. Z., 1858, p. 196, 3, pl. IL, fig. 7; ÉLIRE CbIQALO tre otre Moles ssteuren LE. .Carneola. Stàl. — Élytres d’un jaune doré ou citron-obscur. Première cellule discoïdale, transparente sur la moitié apicale ; 2° cellule discoïdale, transparente sur les deux tiers de sa longueur ; toutes les nervures jaunes. Une tache marginale blanche, allongée, sur le milieu de la marge. Bord apical de la membrane étroitement dilué de brun. Vertex, face et écusson d'un jaune pâle unicolore. Joues blanchâtres extérieurement. Pronotum d’un jaune argileux sale; son bord anté- rieur dilué de jaune pur. Sillon transversal de l’écusson très-obtusé- ment anguleux. Sternum noir, à bord extérieur jaune. Hanches jaunes, avec une tache brune. Tibias postérieurs , avec de fins points bruns à la base des épines. Pattes d’un jaunâtre clair. Tarses livides. Ongles bruns. Aïles obscurcies ; toutes leurs nervures brunes. a Lames longues, étroites, progressivement rétrécies et acumi- nées depuis la base ; ordinairement un peu incourbées vers le haut, à l'extrémité, et séparées l’une de l’autre (d’après Flor). SRE 2 © Dernier segment ventral jaunâtre , en rectangle allongé, dou- cement sinué en arrière; milieu du sinus avec une petite dent triangulaire; à angles latéraux arrondis. Avant-dernier segment ventral avec un court triangle jaune sur la largeur entière du bord postérieur ; le segment suivant à bord postérieur jaune; abdomen noir pour le reste. Coléostron lancéolé, jaune , à moitié supérieure noire. Tarière proéminente , à pointe noire. sQ. L.,3 1/2 mill. Prés secs, commun (Marshal, Flor), de juin à août. Sur les conifères en Laponie, rare (Zetterstedt). Sur le Geranium robertianum (Hardy). — Cicada citrinella Zett., F. L., 536. 36 s. — Cicadula, Ins. Lap., p. 29, 13. — Typlo- cyba Flor, R., 2, p. 386, 3. — ? H.-S., D. F., 124, 2 (2 bandes sur le pronotum et le vertexæ; n'appartient probablement pas à notre espèce). — Eupteryæ Marsh., M. M., p. 218,2. — Cicadula gracilis Zett., Ins. L., p. 299, 14. . . 9. E. citrinella Zett. (1). — Élytres, vertex, écusson , pronotum d'un vert tendre unicolore; les nervures un peu plus foncées. Clypeus, parfois les brides et l'extrémité du front, cuisses antérieures et intermédiaires d’un rouge clair. Face jaunâtre ; front paré sur la moitié inférieure de 0-6 traits latéraux , transversaux , bruns ou brunâtres. Deux petites taches brunes sous le sommet du front, taches soulignées d’un petit arc brun; parfois se rencontre encore une tache brunâtre au-dessus des traits transversaux , parfois deux taches noirâtres en avant sur le vertex, deux fossettes sur la base de l’écusson. Corps brun ou noir, à angles extérieurs jaunâtres. Tibias jaunâtres ou d’un rou- geâtre pâle ; Les postérieurs sans points bruns. Dernier article tarsal brun. Hanches généralement noires. Chez le 7 les cuisses posté- rieures sont parfois noirâtres à la base, et les tibias postérieurs à l'extrémité. æ. Valve très-courte, mais aussi large que le dernier segment veniral, qui est noir extérieurement. Lames verdâtres; prises en- semble lancéolées, acuminées; vues de côté arquées, avec une moitié basale rubaniforme , étroitement lancéolées vers le haut, un peu plus longues que le pygophore. Ce dernier noir, en triangle, à angle droit du côté supérieur, et dont le côté le plus long est l’in- férieur , qui est oblique vers l'arrière et le haut, et qui forme avec le côté supérieur, le bord de l’échancrure , un court angle apical incourbé vers le haut en crochet. Tube anal noir, petit, court, inversement conique , situé dans le milieu de l’échancrure, qui est (1) Fieber a donné à cette espèce, dans son Catalogue, le nom de luteola. Le nom de Zetterstedt doit être reporté au Notus forcipatus Flor, a R— profonde. Styles bruns, à tige plus grosse à la base, élargis vers l'extérieur en une lamelle transversalement quadrangulaire qui se termine à l'angle extérieur inférieur en un crochet redressé le long de la lamelle et dépassant cette dernière. Dos tout noir, Ventre noir, à moitié apicale verdâtre ; souvent les segments sont parés d’une raie ou tache basale brune. Connexivum verdâtre ; avec des points noirs sur le milieu des tranches. Q. Dernier segment ventral jaunâtre, pentagonal, à angle posté- rieur droit. Coléostron courtement lancéolé en ovale; vu de côté droit au bord inférieur ; à base incourbée vers le haut, brun, à bord infé- rieur bordé de jaune. Tarière brune, proéminente, droite, incourbée à la base. Ventre jaunâtre. Trois segments basilaires noirs à bord postérieur jaune. Segments 4 et 5 avec un trait basal noir divisé. Connexivum jaunâtre ; les tranches avec des points médians noirs ; parfois avec des traits basilaires noirs. Dos noir, à bords jaunes. gQ. L.,3 1/3 —3 1/2 mill. — Pas rare, sur les bruyères. Suède, Livonie, Allemagne, Bohème. — Cicada aureola Fall., Cic., p.39, 22. — Jassus Germ., Ahr. F., 17, 20. — Typhlocyba Flor, R.,2, p. 391, 6. — T. chlorophana H.-S., D. F., 124, 9. 3. E. aureola Fall. — Élytres plus longues que l’abdomen, livides, à nervures blan- châtres entre lesquelles se rencontrent des raies interrompues brunes ou brunâtres. Première et quatrième cellules apicales brunes. Une grande tache blanche et ovale allongée située sur le milieu du bord extérieur de l’élytre, et s'étendant vers l'extérieur jusqu’au 2e secteur. Dans le clavus, l’angle situé entre les? nervures et l’angle scutellaire sont bruns. Front jaunâätre, paré en haut de 2 taches anguleuses à 3 pointes, et sur les côtés d’une rangée de tirets trans- versaux, libres et bruns. Joues blanches. Clypeus et brides bruns ; parfois se rencontre une raie brune à la suture frontale, et une tache noirâtre contre le côté inférieur de l’æil. Vertex, pronotum et écus- son jaunâtres ; 2 taches jaune brunâtres en avant sur le vertex. ou bien de chaque côté 3 taches brunes isolées. Deux arcs brun-jaunes, convexes l’un contre l'autre, courts, en avant sur le pronotum ; sous chaque œil ua arc convexe en arrière, ou bien 2-3 points brun-jau- nes. Angles basilaires de l’écusson parfois ornés d’un triangle et d’un sillon transversal bruns. Pièces sternales noires ; les médianes avec une tache jaunâtre extérieurement à la base. Pièces latérales noires, parées intérieurement d’un triangle jaunâtre, allongé, large en arrière. Pattes pâles. Hanches brun-noires. Toutes les cuisses avec une raie supérieure et inférieure brune. Tibias postérieurs avec AGE une raie brunâtre élargie vers l’extrémité ou avec une ligne brune situées du côté supérieur et du côté inférieur. Épines pâles, sans point bruns à la base. Tous les tarses livides. Dernier art. noirâtre. S. Valve étroite, annulaire, noire : Abdomen noir ; le bord des segments roussätre ; dernier segment à bord postérieur blanc. Dos tont noir. Lames verdâtres, brunes à la base ; prises ensemble ova- lairement lancéolées, acuminées ; vues de côté à base incourbée, courte ; élargies vers le haut en une large spatule, avec une saillie en arête sur le milieu, vers le bas; un peu plus longues que le pygophore. Pygophore à pièce basale courte, large, noire, extérieu— rement avec une saillie en arête sur le milieu et sinuée vers le haut; prolongé en une forte corne longue, subulée, verdätre, quelque peu incourbée vers le bas à l'extrémité. Echancrure largement ouverte à la base. Tube anal petit, inversement conique, situé vers le milieu de l’échanerure. Styles bruns, à tige très-courte et en quadrangle allongé; élargie en une lamelle transversale quadrangulaire, dont l'angle inférieur est redressé en un crochet mince et semi-circu- laire. Q. Dernier segment ventral pentagonal, obtus en arrière, avec des angles latéraux en forme de petite dent ; blanchâtre, dilué de brun à la base, Coléostron court, ovalairement lancéolé, brun, jaunâtre au bord inférieur qui est presque droit. Tarière noire, assez droite, peu proéminente. Ventre et connexivum bruns ; chaque segment ventral paré d’une tache latérale d'un blanc jaunâtre et arrondie. Dos tout noir. ® L. 2 3/4 — 3 1/6 mill. Corps plus court que les élytres. Suisse : Siders, abondante ( Frey). France: Lyon (Muisant ). MUST eue at ete Co TE dE stdilatats Feb) Depuis Fieber, les espèces suivantes ont été décrites : E. Ferrarii Puton (Ann. Soc. Ent. Fr., 1877. Bull., p. 23, et 1880, Bull., p. 81). Doit être placée près de l'Z. Manderstjerni (dilatata, Fieber), bien qu’elle manque d'ailes inférieures : la coloration est très-ana- logue ; mais les nervures sont bien plus marquées. Très-joli insecte à couleurs vives : flavescent, varié de jaune orange avec quelques taches noires sur les homelytres. — Gênes. E. Montandoni Puton. (Ann. Soc. Ent. Fr., 1880, Bull. p. 80). Ressemble beaucoup à l'£. Manderstjerni, et varie comme elle pour la coloration, mais toujours reconnaissable, même chez jes in- (4) Cette espèce doit prendre le nom de Handertsjerni Kb., qui est antérieur. dividus les plus pâles, à une tache noire, arrondie, ponctiforme, si- tuée sur chaque homelytre, près de la suture, en dessous de la pointe du clavus, — Monts Carpathes; Tyrol. NOTUS Fieb. Neue Gatt. i. Hom., Zool. Bot. Ver., 1866, p. 58, 31. — Ci- cada Fall. — Cicadula Zeit. — Typhlocyba Auct. — Eupteryæ Curt. 1. Insecte verdâätre, avec des dessins vert-de-gris ou plus rare- ment d'un jaune-soufre. Un point d'un vert noirätre à la base des 2° et 4 cellules apicales, Une bande dans le clavus, bande d’un vert-de-gris interrompue sous l’angle scutellaire, et longeant la com- missure. Sur chique secteur 2-3 traits d’un vert-de-gris plus ou moins foncé ; une tache allongée, d’un vert pâle avant le milieu de la marge et élargie jusqu'au 1° secteur. Nervures anguleuses et apicales d'un vert pâle. Tête, pronotum et écusson à dessins d’un vert-de-gris plus ou moins obscur, rarement à dessins d’un jarine- soufre. Deux taches transversales sur le front entre les angles in- férieurs des yeux. Une tache anguleuse entière ou divisée de chaque côté du front entre les angles supérieurs des yeux. Vertex en angle droit, portant une grande tache libre ou une bande verdätre, une raie médiane et latéralement une ligne arquée blanche. Pronotum avec 2 bandes reliées à sa base, dirigées vers le haut jusque sur le milieu où elles se terminent en pointe de crochet dont la barbe s’infléchit obliquement en arrière latéralement pour se relever et se diriger jusqu’à langle inférieur intérieur des yeux ; sous chaque œil, une tache trapézoïdale généralement reliée au crochet, et éga- lement d'un vert-de-sris. Un triangle vert dans chacun des deux angles basilaires de l’écusson ; bords de la pointe de l’écusson éga- lement verts en forme de T. La couleur de ces divers dessins pâlit souvent. Dessous et pattes d’un blanc verdâtre. Dernier segment ventral un peu plus long que les autres. Lames prises ensemble lancéolées, à longue poiute ; vues de côté étroites, de largeur égale, brisées à angle émoussé vers le haut et vers le milieu. Styles verdàtres, à base courte et forte, brusquement élargis d'un côté en segment de cercle, et terminés en haut en un bec subulé, incourbé, roussâtre. Pygorhore en triangle presque à angle droit, beaucoup plus court que les lames ; son côté inférieur, qui est arqué à la base, puis droit et oblique vers le haut, est le plus long, et forme avec le côté supérieur, le bord de l’échancrure qui est profonde, un angle apical émoussé ; pièce dorsale très-courte. SR = Tube anal très-court, situé à la base de l’échancrure, inversement conique. ©. Dernier segment ventral en triangle long, isocèle, à côtés quelque peu arqués. Coléostron lancéolé, étroit, à bord inférieur arqué ; avec une rangée de séticules sur le milieu des côtés. Tarière en forme de sabre ; son extrémité proéminente et quelque peu in- courbée par le bas. d 9 L., 3 1/2 mill. ; corps, 3 mill. France méridionale. Typhlocyba stigmatipennis Muls. Rey, Ann. Soc. Linn., 1855, p. 245. (Origin) . . . . . . 1. N. stigmatipennis M.R. — Insectes jaunâtres ou d’un gris verdâtre. Dessus et élytres sans dessins/Colorés. MA. AN AURONT IRON EUR ERIC ALES 2. Élytres d’un vert bleuâtre sale, à nervures blanches. Tête, pro notum et écusson d’un gris jaunâtre. Moitié apicale du vertex diluée de noirâtre. Vertex beaucoup plus long que sa demi-largeur, pas aussi long que le pronotum; en angle droit, à côtés légèrement arqués. Scrobes brunâtres. Pièces sternales noires, largement jau- nâtres extérieurement. Hanches postérieures brunes, à extrémités pâles. Pattes d’un jaunâtre pâle. Tibias postérieurs avec de fins points bruns à la base des épines, qui sont grandes. Ongles fins et bruns. Rostre prolongé jusqu'à l'extrémité du mesosternum vers la base des hanches intermédiaires. Ailes obscurcies, à secteurs d’un brunâtre pâle ; la première pointe de la fourche plus forte et plus foncée. £. Dernier segment ventral d’un blanc jaunâtre, transversale- ment quadrangulaire, largement arrondi et à milieu presque tronqué en arrière, Coléostron lancéolé, allongé, d'un blanc jaunâtre ; à bord inférieur assez droit, incourbé seulement à la base; portant à sa partie dorsale un triangle noir pointu en arrière. Tarière droite, incourbée à la base, à pointe proéminente et noire. Dos noir; ligne marginale jaunâtre. Ventre et connexivum noirs. Bord postérieur des deux avant-derniers segments ventraux jaunâtre. ©. L. 4 mill. Angleterre (Scott). . 2. N. cephalotes (1) Fieb. — Une bande noirâtre sur les joues, prolongée à partir des yeux jusque vers le milieu des brides, Clypeus allongé. Vertex plus long (1) Doit prendre le nom antérieur de aridellus Sahlb. LETAOt = que sa demi-largeur, en angle moins que droit. Face prolongée vers le bas, étroite. Angles basilaires de l’écusson avec un triangle pâle. Élytres jaunâtres ; toutes les nervures blanchâtres. Bords commis- sural et arqué d’un jaune brunâtre ; une tache jaune diluée, visi- blement plus foncée, située avant le milieu des élytres. Dessous et pattes entièrement pâles. . Valve très-courte, très-superticiellement arquée au bord pos- térieur. Lames en triangle isocèle longuement acuminé, à extrémités divergentes ; vues de côté, doucement arquées, linéairement lancéo- lées, un peu plus longues que le pygophore, qui est brun-noir. Pygo- phore en pentagone allongé, à côtés courts en arrière, à base large, brusquement élargie à l'extrémité de la courte partie dorsale en un sinus arrondi ; pygophore de nouveau élargi et prolongé en lamelle obliquement tronquée vers le haut et vers le bas, et dont l’angle apical est armé d’un crochet incourbé vers le haut et terminé en pointe aiguë. Bord inférieur du pygophore sinué vers la base. Tube anal noir, long, renflé vers l’extrémité, situé dans l’échancrure arrondie contre la partie dorsale du pygophore. Styles très-courts, en force de pince d'écrevisse, dont l’une des 2 lames, est en forme de large crochet, et l'autre subulée; sinuées en rond entre les lames. Dos noir, à bords jaunâtres. Ventre noir; les deux derniers seg- ments d’un blanc jaunâtre, noirs contre le connexivum; le suivant noir, avec un segment de cercle blanc au bord postérieur. d. L., 3 1/3 mill. France méridionale (parmi Typhl. mollicula Mulsant). 3. N. genalis Fieb. — Face entièrement eoncolore; pas de bande sur les joues. . 4 4, Pronotum avec deux bandes d’un jaune sale, apparentes. Un triangle de même couleur dans chacun des deux angles basilaires de l’écusson ; 2 fossettes avant le sillon transversal de l’écusson. Vertex plus long que sa demi-largeur ; en angle droit; à moitié an- térieure diluée de brunâtre pâle. Elytres d’un jaunâtre pâle, à ner- vures d'un blanc jaunâtre. Carène marginale et une tache allongée située avant le milieu des élytres et élargie jusqu’au 2° secteur d'un jaune sale, diluée tout à l’entour. Dessous et pattes entièrement d’un jaune argileux. Ç. Dernier segment ventral transversal, deux fois plus large que long, à bord postérieur arrondi, jaunâtre. Coléostron lancéolé, noir en dessus, à bord inferieur légèrement arqué et largement jaune. Tarière proéminente. Dos noir, tous les bords jaunes. Ventre noir, SE (Ep ee les segments bordés de jaune ; avant-dernier segment avec un trian- gle jaunâtre ; chaque tranche avec une tache noire carrée. @. L.3 1/3 mill. (Erber, provenance inconnue). 4. N. agnatus Fieb. Obs. Les dessins de Fieber nous montrent l’armature génitale du & qui ressemble beaucoup à celle du précédent. — Pronotum sans bandes. Écusson unicolore. Élytres sans tache marginale. Vertex en angle quelque peu ohtus, pas des deux tiers de la longueur du pronotum, de peu plus long que large au niveau déinuquesr ss nt URSS 5. Corium et clavus uniformément jaunes. . . . . . . 6 — Corium et clavus jaunes. Dans le corium le tiers ou la moitié apicaux de la marge, de la 1'e cellule discoïdale et de la cellule su- turale, puis la 2° cellule discoïdale tout entière, et la membrane sont transparents, clairs. æ. Lames en forme de cornes ou de tenaille. @. Dernier segment ventral avec une pièce médiane ovale postérieure, pièce accompa-— gnée de chaque côté, à la base, d’une dent aiguë formée par une échancrure emanglefaiéeulatéftos aide enEnnsletreil Cie 6. Clypeus en ovale allongé. Face raccourcie vers le bas. Joues et brides arquées en dehors; joues sinuées sous les yeux. Corium or- dinairement d’un jaune-soufre ou cuivreux jusqu'aux nervures anguleuses ; l'extrémité des deux cellules discoïdales et la mem-— brane généralement obscurcies et pellucides ; nervures d’un jaune cuivreux. Vertex, pronotum, écusson, corps et pattes d’un jaune cuivreux. Ongles bruns. Épines des tibias postérieurs situées sur des points bruns; arête intérieure des tibias postérieurs avec des points plus petits, éloignés. Ailes un peu ternies, à nervures brunà- tres ; la bifurcation des secteurs courte, presque triangulaire, la ner- vure reliante naissant de chaque côté à un angle. d. Valve rectangulaire, d'un tiers plus longue que large, brune à la base. Les lames dépassent la vulve d'un tiers environ, et prises ensemble sont arrondies à l'extrémité, un peu plus longues que le pygophore. Pygophore presque en trapèze régulier ; son bord infé- rieur est le côté le plus long et est presque parallèle avec le bord dorsal ; lignes basale et apicale divergentes vers le bas. Partie dorsale brune. Tube anal très-court, gros, inversement conique, brun- jaune, situé dans la base de l’échancrure à l'angle apical supérieur arrondi du pygophore. Dos brun, largement dilué de jaunâtre exté- rieurement ; chaque segment avec une raie basale noire. Ventre brunâtre, les segments avec une ligne basale noire ; les deux der- niers jaunâtres comme le connexivum. @. Dernier segment ventral transversal, profondément échancré en angle, ne montrant par conséquent que les lobes latéraux qui sont triangulaires, souvent quelque peu enfoui sous le segment pré- cédent. Base de la tarière libre, visible. Coléostron ovalairement lan- céolé, jaunâtre, à bord inférieur doucement arqué. Tarière proémi- nente. Dos jaune, portant sur le milieu une large bande brune; les deux derniers segments jaunes. Ventre jaunâtre; quelques-uns des segments basilaires avec une courte raie basale brune. 4 ©. L., 4mill., corps, 2 2/3 mill. Lapponie, Suède, Livonie; sur les prés humides et les marécages; abondant de juin à septembre. Angleterre, France méridionale. Q. Cicada flavipennis Leit., Ins. L., p. 292, 15. — Typhlocyba Flor. R., 2, p. 388, 4. — Euptleryæ Marsh., M. M., 3, p. 219, 3. — ©. Cicadula orichalcea Dahlb., Akad. Handl., 1850, p. 183. 5. N. flavipennis Zett. — Clypeus long, de largeur presque égale. Face prolongée en pointe vers le bas. Bord extérieur des joues assez droit, sinué sous les yeux. Élytres entièrement d’un jaunâtre pâle chez le , ou bien d'un jaune un peu plus foncé jusque vers le milieu; les cellules apicales quelque peu enfumées chez la Q. Dessouset pattes entièrement pâles. Ongles bruns. Tibias postérieurs sans points bruns à la base des épines. Ailes claires. d. Pas de valve. Dernier segment ventral en quadrangle trans- versal, un peu plus long que l’avant-dernier segment; à bord posté- rieur suprerficiellement arrondi. Lames jaunâtres, ovalairement lancéolées, rétrécies et sinuées vers le haut; vues de côté, leur moitié basale est aussi longue que le pygophore, et leur partie supérieure est brisée vers le haut à angle obtus et dépasse lancéolairement le pygophore auquel elle est accolée. Styles bruns, très-courtement ovalaires, avec un court et fort crochet apical. Pygophore jaunûtre, courtement trapézoïdal ; son côté inférieur, oblique, est le côté le plus long, et forme avec le bord de l’échancrure supérieure qui est oblique, l'angle apical qui est en pointe obtuse; sous cette pointe, un peu avant le milieu du bord inférieur naît à angle droit un fort bras qui se brise lui-mêine à angle droit pour se terminer en une épine droite, longue, brune, subulée. La ligne basale du pygophore à peine plus courte que le côté inférieur, forme avec ce dernier un angle aigu. Tube anal cunéiforme, proéminent, presque de moitié au-delà de l'angle apical et accompagné de chaque côté d’une pointe noire, A subulée, proéminente. Ventre et connexivum jaunâtres ou bien les segments ventraux sont bruns avec le bord postérieur clair. Dos brun, son bord latéral et le bord postérieur des segments largement dilués de jaune. Q. Dernier segment ventral allongé, en angle obtus faiblement échancré en arrière, avec un petit sinus latéral. Coléostron jaune, à base dorsale noire; le bord inférieur et la tarière presque droits. Ventre entièrement jaunâtre. Dos noir, avant-dernier segment lar- gement bordé postérieurement de jaunâtre ; les autres largement jaunes extérieurement avec un trait noir au bord postérieur. SQ.L., 3 1/2 — 3 2/3 mill.; corps, 2 2/3 mill. Environs de Stockholm, rare; pas rare en Livonie; Ukraine. — Typhiocyba mollicula Boh., Akad. Forh., 1845, p. 160, 17. — T. facialis Flor., 385,2. . . . . . 6. N. molliculus Boh. 7. Face, vertex et pronotum orangés. Un point blanc en avant sur le pronotum, point parfois relié au trait blanc qui se trouve sous chaque œil pour former une bordure claire. Parfois se rencontre des deux côtés du sommet du vertex un tiret brunâtre sinué et sur le front, au-dessus de l'angle supérieur de l'œil, près de la suture fron- tale un triangle orange, qui est oblique et en pointe vers l’intérieur. Dessous et pattes d'un jaune cuivreux ; ongles bruns. Tibias posté- rieurs avec de fins points bruns à la base des épines, qui sont grandes. Marge presque entièrement jaune. . Valve en demi-cercle déprimé. Lames en forme de tenailles dont chaque bras ressemble à une corne de chevreuil. Arquées en dehors au tiers basal, elles sont obliquement dirigées l’une contre l’autre vers le haut et quelque peu sinuées extérieurement ; leur pointe apicale est grosse, dirigée vers l’intérieur et roussâtre; sous cette pointe se trouve une dent saillante, aigué, roussâtre. Lames dépas- sant d’un tiers le pygophore et deux fois aussi longues que la valve. Styles tubulés, un peu plus courts que les lames. Pygophore en tra- pèze allongé ; son bord inférieur est oblique vers le haut et sinué à la base, puis fortement arqué en dehors; son extrémité postérieure, étroitement tronquée, forme l'échancrure de laquelle émerge le tube anal, qui est court, gros, inversement conique, jaune. Partie dorsale du pygophore droite jusqu’à l’échancrure et plus courte que la ligne basale du pygophore. Côtés du pygophore bruns; le bord inférieur qui est dilué et un étroit triangle dorsal jaunes. Ventre et connexi- vum jaunâtres. Deuxième segment ventral basilaire avec ,une raie noirâtre basale. Dos noir, tous les bords jaunes. Q. Lamelle médiane du dernier segment ventral à peine plus lon- ShEa— gue que large, arrondie postérieurement; les dents latérales, basales, prolongées presque au niveau de sa demi-longueur. Coléostron lan- céolé, orangé, à bord inférieur quelque peu arqué ainsi que la tarière, qui est quelque peu proéminente. Ventre entièrement d'un orange pâle. Dos noir, largement orangé extérieurement ; le bord postérieur de ses segments Honcbote 49. L., 3-3 2/3 mill.; corps, 2 mill. Livonie, Styrie, France. — Typhlocyba forcipala Flor, Rh., 2, MSP). UE. Ve. 11. N. forcipatus Flor. (4). — Front, vertex, pronotum et écusson d’un jaunâtre unicolore. Joues pàles. Dessous et pattes entièrement jaunâtres comme chez l'espèce précédente, à qui elle ressemble fort, Tibias postérieurs avec des points plus forts à la base des épines qui sont grandes. Élytres d’un jaune-soufre vers la base ; leur moitié apicale pellucide, claire. . Valve quadrangulaire, presque isocèle, largement sinuée au bord postérieur, à angles latéraux postérieurs arrondis, à milieu sou- vent en arête. Lames encore une fois aussi longues que la valve, presque droites, en forme de lame de sabre, avec les angles apicaux extérieurs arrondis, et les angles apicaux intérieurs pointus; vues de côté, à tige d’égale épaisseur, élargies vers le haut, sinuées à l’extré- mité, avec l’angle extérieur court, aigu, brun, et l’angle intérieur redressé, plus farge, presqu’en triangle aigu. Styles minces, subulés, en forme de soies, plus courts environ d’un quart que les lames. Pygophore très-court, en triangle très-bas, à côtés longs, aigu vers le bas, dont le côté supérieur est le plus court et forme le bord de l’échancrure. Tube anal très-petit, inversement conique, naissant à la base de l’échancrure. Pvgophore et tnbe anal bruns. Parois du pygophore repliés largement en arrière et se touchant en ligne droite, avec une grande fossette superficielle à la base de chaque côté. Segments ventraux, soit tout noirs, avec un connexivum jaune paré de traits basilaires noirs; soit tout jaunes, el deux segments basilaires avec une raie basale noire. Dos tout brun. Q@. Lamelle médiane du dernier segment ventral en ovale allongé, presque 1 1/2 fois aussi longue que large, arrondie postérieurement : les dents latérales aiguës et du 1/3 de la longueur de la lamelle. Ventre entièrement jaunâtre. Coléostron ovalairement lancéolé, à bord inférieur et tarière presque droits, légèrement incourbé à Ja base seulement. Dos brun, tous les bords jaunâtres , avec une bande visiblement plus claire sur les côtés ; dernier segment dorsal brun, largement dilué de jaunâtre au bord extérieur. #Q. L., 3-3 1/2 mill.; corps, 2 1/2— 3 mill. (1) Doit prendre le nom antérieur de citrinellus Zett, Revue d'Entomologie. — Mars 1884. ot AUTRES Ukraine (Ferd. Schmidt) ; Bohème, Suisse (sous le nom de 7°. fu- inigaia (Frey) TT MINIER NI 8 NY'SchmidtitFieb. Ajoutez aux espèces de ce genre : N. marginatus Sahlb., Œfv. Fintl. Cicadar., 1871, 1, p. 165. D’après l’auteur, il ressemblerait beaucoup au N. flavipennis ; mais vertex moins anguleux en avant, tibias postérieurs imponctués; homélytres d’un blanc hyalin avec la marge latérale jaune, l'extrémité des nervures des cories jaune, le clavus enfumé longitudinalement. Je n’ai pas vu cette espèce, qui était aussi restée inconnue à Fieber. — Finlande. N. facialis Flor. Fieber dans son Catalogue considère cette es- pèce comme distincte du N. molliculus, qu'il lui réunit dans son Species. Le N. facialis, d'après les dessins manuscrits et les exem- plaires recus de Fieber, semblerait différer par son vertex plus angu- leux en avant; mais c'est là un caractère trop peu saillant, et il vaut mieux, il me semble réunir ce Notus au molliculus, d'autant mieux que le genre contient déjà bon nombre d'espèces de colora- tion et de forme analogues, très-voisines les unes des autres. — Europe. N. albicans Leth.. Ann. Soc. Ent. Belg., XIX, 1876, Bull., p. 88). Forme et vertex comme chez les N. molliculus et Schmidti, distinct par la couleur d’un blanc pur, brillant, du pronotum, de l’écusson et des homélytres. — France méridionale. N. ignicollis Leth., /. c., p. 87. Ressemble au N. flavipennis, mais beaucoup plus grand et distinct à première vue par une belle tache semi-circulaire couleur de feu à la base du pronotum. — Coll, Fieber, sans indication de localité. N. juniperi Leth., {. c., p. 87. Ne ressemble à aucun autre: vertex très-anguleux chez la ®, arrondi chez le &. Pronotum forte- ment prolongé en arc en avant chez la®, un peu moins chez le #: couleur d’un jaune verdâtre ou gris verdâtre; les nervures de la corie bien marquées, blanchâtres, ainsi qu'une tache transversale sur leur disque; avec la tête et une bordure du Pronotum le long du vertex plus pâles. Forme plus robuste que celle des autres espèces; remar- quable par la grande dissemblance des 4 et des ©. — France méri- dionale et Algérie, sur les cyprès et les génévriers. N. minimus Sahlb., {. c., p. 168. Une des plus petites Cicadines connues. Voisine du N. aridellus Sahlb. (cephalotes Fieb.); vertex plus profondément échancré à la base, et cellules de la membrane d'une autre forme ; taille plus de moitié plus petite. Fieber avait eu connaissance de cette espèce; il en avait recu un exemplaire de M. Sahlberg et l’avait dessiné avec soin. La compa- raison de ce dessin avec celui du N. pusillus (Fieber, Katalog nn — der Europæischen Cicadinen, 1872, p. 14), me fait croire que les deux espèces sont identiques. — Finlande, Autriche. N. pygmæus Douglas, £nt. Monthl. Mag., 1876, XII, p. 203. — Angleterre. — Je n’ai pas vu cette espèce. CHLORITA Ficher. 1. Élytres jaunâtres où d'un blanc verdâtre; 2° cellule discoïdale et ordinairement aussi membrane claires. . . . . . . . 2. — Élytres d’un jaune verdätre ou d’un vert bleuâtre unicolore jusqu'aux nervures anguleuses; membrane d'un verdâtre dilué. 6. 2. Cellules apicales d'un brun noirâtre prolongé assez loin au-delà des nervures anguleuses. Élytres d'un jaune doré, à nervures jaunes. Front orangé (chez la ®), superficiellement bombé ; passage au ver- tex sous un angle droit; avec une fine raie médiane blanchâtre. Vertex aussi long que sa demi-largeur en angle très-obtus. Dessus jaunâtre, sternum orangé. Pattes d'un jaunâtre pâle. Parfois un triangle rougeâtre dans les angles basilaires de l’écusson. Ongles bruns. Abdomen entièrement jaunâtre. æ. Pas de valve. Dernier segment ventral en quadrangle trans- versal, encore une fois aussi large que l'avant-dernier segment. Lames étroitement lancéolées, longuement pileuses ; vues de côté en bande d’égale largeur jusqu'au niveau de l'extrémité du pygophore, puis un peu rétrécies, incourbées vers le haut, émoussées, accolées à l'arrière du pygophore. Pygophore en rectangle allongé, et dont les angles postérieurs sont arrondis, jaune ; l'échancrure de la demi- longueur du côté dorsal, qui est presque droit. Tube anal jaune, dépassant très-peu l'angle apical du pygophore. Styles environ des deux tiers de la longueur des lames, à longue tige, terminés en une lamelle aiguë vers le haut et en forme de tête d'oiseau. @. Dernier segment ventral transversal, pentagonal, à côtés très- courts. Q. L., 41/2 mill.; corps 3 mill. Très-rare en Livonie sur le tilleul et l’orme; juillet, août (For, orig.), Angleterre (Scott). Typhlocyba apicalis Flor, R., 2, p. 396, 10. — Zupteryx MAS EM Me De 220, 7.100. NS. "14. GC apicalis Flor. — Les cellules apicales et la 2° cellule discoïdale hyalines, LA LHC faire da rte lle Dé RE ee TO LA Ep 3. D'un blanc grisâtre; les élytres de substance résistante, d'un blanc de craie, à nervures fortes. Les deux secteurs intérieurs in- courbés à l'extrémité ; une grande tache hyaline en triangle allongé, à l'extrémité de la cellule suturale, qui est large et élargie vers le bas. Un trait hyalin à l'extrémité de la première et très-étroite cel- lule discoïdale, trait irisant comme la membrane. Nervures apicales et anguleuses fortes. Veriex à peu près aussi long que sa demi-lar- geur ; en angle très-obtus. Front fortement bombé au passage du vertex. Clypeus ovale. Face entièrement d'un hlanc verdâtre. g. Pas de valve. Dernier segment ventral deux fois aussi large que long, plus long que l’avant-dernier segment, à peine visiblement échancré au bord postérieur. Lames prises ensemble lancéolées en pointe, longuement pileuses; vues de côté à base allongée, élargies sur le milieu, au niveau de l’extrémité du pygophore. en une la- melle incourbée vers le haut, en forme de segment de cercle, à bord droit du côté intérieur, lamelle qui recouvre par derrière le pygo- phore. Styles subulés, courts, pas de la demi-longueur des lames. Pygophore trapézoïdal ; ses côtés les plus longs sont la base, qui est droite, oblique, et le côté inférieur qui se dirige obliquement vers le haut, et qui est quelque peu incourbé au sommet. Le côté inférieur forme avec le côté basal un angle aigu, et avec le bord quelque peu sinué de l’échancrure supérieure un angle aigu quelque peu re- dressé. Tube anal gros, inversement conique, aussi long que l’échan- crure. &. L., 3 1/2 mill., corps, 3 mill. France méridionale ; Lyon (Rey). . . 2. G. validinervis Fieb. — Insectes jaunâtres ou d’un vert jaunâtre. . . . . . 4. 4. D'un jaune verdâtre, avec une bande médiane blanchâtre, qui se prolonge jusqu’au sillon transversal du milieu de l’écusson ; sous cette bande la pointe de l’écusson est brun-jaune comme les angles basilaires de l’écusson. Une tache blanche sur le pronotum sous chaque œil ; pronotum très-obtusément anguleux en avant. La bande du pronotum souvent évanescente et ne se montrant plus que comme tache sur le milieu du bord antérieur. Vertex un peu plus long que sa demi-largeur, en angle quelque peu obtus. Front assez superfi- ciellement bombé; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Clypeus long, de largeur assez égale. La première cellule apicale de même couleur que l'élytre; la 3° nervure apicale arquée vers l’inté- rieur. Abdomen, corps, pattes d’un blanc jaunûâtre. . Pas de valve. Dernier segment ventral transversalement qua- drangulaire, plus long que sa demi-largeur. Lames prises ensemble en triangle isocèle, aigu; très-courtement pileuses; vues de côté — 57 étroites, à moitié apicale arquée vers le haut; plus longues que le pygophore. Styles subulés, environ des 3/4 de la longueur des lames; à pointe quelque peu incourbée. Pygophore trapézoïdal, avec une longue pointe en arrière; son côté inférieur, qui est quelque peu incourbé vers le haut, à l'arrière, est le plus long, et forme avec le bord supérieur, quelque peu sinué de l'échancrure l'angle apical inférieur, qui est étiré en longueur, incourbé vers le haut, pointu. Partie dorsale du pygophore formant le côté le plus court; n'attei- gnant pas la demi-longueur du pygophore. Tube anal gros, aussi long que l’échancrure, obliquement tronqué en arrière, vers le bas à l'extrémité ; dépassant de peu l'angle apical du pygophore. Q. Dernier segment ventral presque en pentagone allongé; ses côtés postérieurs, légèrement arqués, donnent naissance à l'angle apical qui est obtus. Coléostron étroitement lancéolé en pointe; à bord inférieur doucement arqué avec la tarière, qui est proéminente. dQ. L., 3 1/2-4 mill. Sur divers arbres et arbrisseaux, de mai à octobre, Livonie, Suède, France, Angleterre, Allemagne. — Cicada flavescens Fall., Cic., p. 53, 48. — Typhlocyba H.—S$., 164, 16.— T. rosae, D. F., 124, 1. — Flor, 2., 2, p. 394, 9. — Eupteryx Marsh.. M. M.,3, p. 220, 6. 3. G. flavescens F. — Pronotum sans bande blanche médiane; ne portant qu’un point blanc en avant sur le milieu; parfois encore paré d'une tache blanche sous chaque œil. Écusson d’un jaune unicolore; ou bien orangé, avec une ligne médiane et la pointe blanches. Vertex court, en angle très-obtus, ou bien presque arrondi. Toutes les cellules apicales, et l'extrémité des premières cellules discoïdales et de la cel- IRIS Rurale" hyalnes Pic D: 5. Jaunâtre. Abdomen vert-de-gris. Vertex arrondi; son sommet dilué de roussâtre jusque sur le front. Front très-superficiellement bombé. Passage au vertex sous un angle moins que droit, arrondi. Pronotum arrondi et paré d’un point blanc en avant. Clypeus assez long, un peu plus étroit vers l’extrémité. Joues à peine sinuées sous les yeux. Dessous, hanches et cuisses jaunâtres ; tarses et extrémités des tibias vert-de-gris. Tibias postérieurs sans points bruns à la base des épines qui sont vertes. Troisième nervure apicale très-dou- cement arquée. æ. Dernier segment ventral en rectangle transversal ; un peu plus long que sa demi-largeur; à bord postérieur faiblement sinué. Lames longues, en triangle isocèle, longuement ciliées ; vues de côté plus longues que le pygophore, rétrécies depuis la base jusque vers LRr— le milieu, point où elles sont brisées à angle presque droit, pour se terminer vers le haut en forme de segment de cercle. Pygophore de moitié aussi long que les lames; en pentagone rectangulaire à la base du côté inférieur, et dont la ligne hasale et le bord inférieur sont de longueur assez égale. Le bord inférieur forme avec le bord postérieur, qui est oblique en avant vers le haut, une pointe obtuse. Le bord postérieur forme avec le hord supérieur oblique, d’égale longueur, de l’échancrure un angle très-obtus. Tube anal court, gros, aussi long que le bord supérieur de l’échancrure, prolongé jusqu’à l'angle obtus, et dépassant à peine ce dernier. Partie dorsale du pygophore très-courte, environ de la demi-longueur du bord postérieur. d. L., 3 1/3 mil. Sithka. Typhlocyba pura Stàl, Orig., Stett. Zeit., 1858, p.195, 101, pl. 1, fig. 5 (élytre et aile). 4, CG. pura Stàl. — D'un rougeâtre orangé sur la tête, le pronotum, l’écusson, et l'extrémité de l'abdomen chez le «. Front très-superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle aigu arrondi. Vertex à peu près aussi long que sa demi-largeur ; à peine très-obtusément angu- leux. Pronotum proéminent en angle obtus en avant entre les yeux ; avec un point blanc antérieur, et une tache allongée, blanche sous chaque œil. Une raie médiane et la pointe de l’écusson blan- ches. Clypeus allongé à la base, plus étroit que le front, dépassant les joues à l'extrémité. Dessous et pattes orangés. Ongles bruns; tibias postérieurs sans points bruns. #. Pas de valve. Dernier segment ventral en quadrangle trans- versal, aussi long que sa demi-largeur. Lames deux fois et demie aussi longues que larges; de largeur égale, obtusément anguleuses à l'extrémité prises ensemble ; superficiellement arrondies au sommet prises isolément ; courtement pileuses; vues de côté de largeur égale, droites, contournées à l'extrémité en un petit lobe triangu— laire ; dépassant le pygophore. Styles subulés, ondulés, un peu plus courts que les lames. Pygophore trapézoïdal, à angle apical acuminé formé par le bord supérieur, qui est sinué, oblique et qui est le côté le plus long du pygophore, et par le côté postérieur, également sinué, un peu plus court que le précédent, et à peu près de la lon- gueur de la ligne basale du pygophore. Tube anal presque cylin- drique, naissant vers le milieu de l'échancrure, et prolongé jusqu'à l'angle apical du pygophore. ©. Dernier segment ventral en triangle sphérique. Coléostron lan- céolé, à bord inférieur arqué, et à angle apical aigu. Tarière arquée ; LR Ho 2 quelque peu proéminente et légèrement sinuée à l'extrémité. Abdo- men entièrement d’un jaune orangé. dQ. L.,:3, 1/2 mill. Corps, 2 te mill. France méridionale, Lyon (Mutsant, Rey). St Frs . + + 5. G. aurantiaca Fieb. 6. Tête, pronotum et écusson jaunâtres, sans dessins. Élytres en- tièrement d’un vert jaunâtre, avec l’extrémité plus claire. Nervures jaunâtres. Vertex court, à peine plus long que sa demi-largeur; en angle obtus. Front très-superficiellement bombé. Vue de côté la tête est étroite et le passage au vertex en angle aigu arrondi. Premier et deuxième secteurs quelque peu incourbés vers l’intérieur à l’extré- mité ; 2° et 3° nervures apicales doucement arquées vers l'intérieur. Front très-rétréei vers le bas. Clypeus allongé, quelque peu proémi- nent au-delà des joues. Joues faiblement sinuées sous les yeux. Dessous entièrement d'un jaune verdâtre, Tibias postérieurs sans points bruns. . Pas de valve. Dernier segment ventral transversalement qua- drangulaire, à peine un peu plus long que sa demi-largeur. Lames à peu près deux fois aussi longues que le dernier segment; prises ensemble en triangle isocèle à côtés longs et faiblement arqués en dehors ; portant à leurs bords intérieurs une rangée de poils. Vues de côté à tige rubaniforme, qui dépasse de beaucoup le pygophore et qui est incourbée vers le haut à l’extrémité en une courte lamelle presque semicirculaire. Styles de la demi-longueur des lames ; aussi longs que le pygophore, subulés, un peu renflés vers le milieu, Pygophore trapézoïdal; son côté le plus long est le basal, qui est droit, puis vient le côté inférieur également droit, et dirigé oblique- ment vers l’arrière et le haut, côté qui forme l'angle apical aigu avec le bord de l’échancrure qui est quelque peu sinué. La partie dorsale, qui est à peu près du tiers de la longueur de la ligne basale, est le côté le plus court du pygophore. En faisant abstraction de la partie dorsale le pygophore forme un triangle presque isocèle. Tube anal gros, presque inversement conique, aussi long que l’échancrure et prolongé jusqu’à l'angle apical du pygophore. Ç. Dernier segment ventral presque en pentagone allongé; ses côtés postérieurs légèrement arqués, forment l'angle apical qui est très-obtus (comme chez C. flavescens |. Coléostron lancéolé, à bord inférieur doucement arqué avec la tarière qui est proéminente. g@. L., 3 mill. Europe. Cicada ( Typhlocyba) Solani tuberosi Koll., Siézber. d. kœnig. Akad. d. W., 1852, p. 14, avec pl. 6. G. solani Koll. — Tête, pronotum et écusson verts, avec des dessins blancs ou pese ehñbtnl sûr soiqeuie. eaädaspld, Mylé oh 7, == 607 7. Élytres d’un gris verdâtre, à nervures blanches, fortes; les ner- vures apicales, aneuleuses et nne partie des secteurs bordés de lignes noirâtres. Cellules apicales livides. Pronotum vert; son borû anté- rieur blanc ; une raie médiane blanche prolongée depuis le bord an- térieur jusque sur le milieu ; sous chaque œil un trait semblable et de même longueur, ou bien deux points blancs superposés; une grande tache blanche à l'épaule, une tache blanche plus petite au milieu du bord postérieur. Écusson avec trois bandes blanches lon— gitudinales qui naissent à sa base et dont la médiane est sagittiforme, sa pointe et de chaque côté une tache marginale triangulaire, blan- ches. Vertex d’un vert sale, avec deux taches hlanches au niveau de la nuque, taches au-dessus desquelles s’en trouvent deux autres; de chaque côté un trait au bord du vertex vers l’œil ; ce trait et la tache blanche la plus voisine se confondent souvent pour former une grande tache commune, un tiret blanc médian apical. Face d’un vert sale, brides blanches. Front avec une ligne médiane blanchâtre, avec des tirets transversaux blanchâtres sur la moitié inférieure ; paré au- dessus du milieu de deux taches allongées, au bord du vertex de deux taches arrondies et à l'angle près des yeux d’une tache; ces taches sont blanches. Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle aigu arrondi. Joue tronquée à angle obtus sous les yeux. Dessous et pattes entièrement verdätres. Extrémité des tibias et tarses d’un vert foncé. Abdomen entièrement verdâtre. . Dernier segment ventral en quadrangle transversal, un peu plus long que sa demi-largeur. Lames prises ensemble lancéolées en pointe, avec une rangée de poils au bord intérieur; d’un tiers plus longues que le pygophore ; vues de côté spatuliformes, à longues tiges droites. Styles de la demi-longueur des lames, fortement subulés, à pointe brune, aigüe, arquée. Pygophore linguiforme, élargi en dessus à la base en une pièce dorsale qui est courte, coupée à angle droit, et qui forme en partie l’échancrure d’où naît le tube anal. Tube anal vu d'en haut de largeur égal, vu de côté en ovale allongé et dont l'extrémité arrondie dépasse le pygophore. Les parois du pygophore se replient vers le bas, ne se touchent que par leur moitié apicale qui est étroite et laissent libre une onverture triangulaire. ©. Dernier segment ventral quadrangulaire, superficiellement arrondi en arrière. Coléostron ovalairement lancéolé. Bord inférieur doucement arqué avec la tarière qui est quelque peu proéminente. d@. L., 3 mill. France méridionale ( Muls. Rey); Espagne, sous le nom de Typhlocyba chlorophana (Frey). 7. G. nervosa Fieb. — Nervures des élytres blanchâtres, simples, non bordées. . 8, ES LU 8. Front vert foncé avec une ligne médiane sagittiforme, une tache apicale et deux taches latérales superposées, blanches. Côtés du front avec de fins tirets brunâtres, transversaux. Vertex de même couleur que le front, paré de trois traits blancs, dont le mé- dian le traverse entièrement en longueur. Pronotum d’un vert plus foncé, paré au bord antérieur d’un segment de cercle blanc, plus bas d’une raie médiane libre, longitudinale, et au niveau des angles inférieurs des yeux d’une tache blanche. Écusson vert, avec un court trait blanchâtre sur le milieu basal. Front très-superficiellement bombé; passage au vertex sons un angle droit émoussé. Pièces ster- nales verdâtres. Cuisses roussâätres ou d’un jaune rougeâtre à extré- mités vertes. Tarses d’un vert pâle. Ongles bruns ou noirs. Hanches d'un vert jaunâtre. æ. Pas de valve. Dernier segment ventral transversalement qua- drangulaire, un peu plus long que sa demi-largeur, à peine sinué au bord postérieur. Lames prises ensemble ovalairement lancéolées, faiblement pileuses ; vues de côté à tige étroite, puis encore une fois aussi longues que la tige, mais spatuliformes et incourbées vers le haut, dépassant le pygophore du tiers de leur longueur. Styles en forme d’alène, progressivement renflés vers le milieu, à pointe aigüe, roussâtre, arquée en dehors, un peu plus longs que la moitié des lames. Pygophore allongé, 1 1/2 fois aussi long que large, à bord inférieur presque droit, puis incourbé vers le haut à l'extrémité et formant avec le bord postérieur oblique de lPéchancrure, l'angle apical qui est obtus et arrondi. Tube anal inversement conique, pro- longé depuis la base de l’échancrure jusqu’à l'angle très-obtus formé par la rencontre des bords postérieur et antérieur de l'échancrure qui est profonde. Abdomen verdâätre; quatre segments ventraux basilaires avec une ligne basale noire. Dos paré extérieurement d’une rangée de points noirs, avec une raie noire, par ci, par là interrom- pue à la base de chaque segment. Q. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, un peu plus long que sa demi-largeur, à bord postérieur faiblement arqué en dehors sur le milieu ; à angles extérieurs émoussés. Co- léostron ovalairement lancéolé, à bord inférieur très-faiblement arqué avec la tarière; angle apical inférieur du coléostron dentiforme. Abdomen entièrement verdâtre. dQ®. L., 3 mill. Europe. Cicada viridula Fall, Cic., 53, 47.— Typhlocyba. H. RO C0 19 s D 1 y ÿ 60 — Page 108 col. 2 Melanotus ? sublucens Ab. (fals. insect.) —dichrous Er. at 140 pars (Bd.). 2 Cebrio Benedicti lege Benoïti (Bd.). 3 Helodes nigripennis Tourn.— minutus L. var. (Bg.). al » trilineatus Chevr. sp. pr. H. Lu. (Bg.). » Microcara Bohemani Mann.=—testacea L. var. (Bg.). » Cyphon elongatus Tourn.= coarctatus Payk. (Bg.). » » palustris Th.—Id. var. (Bg.). » » intermedius Th.—cartusiensis Goz.—v. palustris Th. (Bg.). » » macer Ksw. — puncticollis Tourn. —=Paykulli Guér. var. /Bo.). » » nitidulus Th. et syn. — grandis Tourn. — Paykulli (Bg.). » » depressus Rey (err. Muls.)— Putoni Bris. (Bg.). ù » sulcicollis Muls. lege Rey (Bg.). » » nigriceps Ksw.— punctipennis Sharp. = varia- bilis Thunb. var. (Bg.). » » suturalis Tourn.— pallidulus Boh. (Bg..). 2 Eubria marchantii lege marchantiæ (Bg.). » Homalisus suturalis Vill. lege OI. (Bg.). » Thilmanus fuscus lege ohscurus (Bg.). » Eros Newm. lege Dicty opterus Muls. (Bg.). D) » decipens lege decipiens (Bg.). » » Wankowiezi Bed. (lege Bourg.) — erythropterus Baudi. (Bd.). » Pyropterus nigroruber Deg. sp. pr. (Bg.). » Platycis minutus lege minuta (Bg.). » Dictyoptera Latr. lege Lygistopterus Muls. (Bg.). ) » superba Mots. — Dictyopterus (Bg.). 1 Attalus panormitanus Rag. — Ragusæ Schf. (Bd.). 4 Clerus hispanus Chev. — Ammios F. (Bd.). 2 Mezium arachnoides Desbr. — sulcatum Woll. —ame- ricanum Lap. X. 4 Ptinus raptor Stm. et syn. sp. pr. £. md. {Br.). ) » quercus Ksw. — bidens OI. (Br.). 2 Cis Jaquemarti lege Jacquemarti (Bd.) » » Lucasi Ab.—reflexicollis Ab. (nom. prius edit.) (Bd.). 5 Ocnera Beckeri Desbr. — setosa Mén. Faust. (Bd.). 1 Crypticus Zuberi Desbr. lege Mars. 1870 (Bd.). 3 Hoplocephala quadricornis Reitt. lege Mots. 1873 (Bd.). » Scaphidema lege Scaphodema (Bd.). » » armeniacum Desb. — Platydema triste Lap. (Bd.). 9 Not. mauritanicus lege mauritanicus Luc. Hi. excisus Küst. hispanicus Mots. bicoronatus B. Ag. (nec Ga). © appendicinus Desb. C. 2 Anthicus blandulus Baudi. = minutus Laf. var. HS Page 141 col. 3 Mordella palmæ lege Palmæ. » 143 149 150 » 151 152 » » aradasiana lege Aradasiana. 2 Meloë Latreillei Reiche et syn. — purpurascens Germ. (Bd.). 3 Otiorrhynchus Piochardi Stierl. —impoticus Boh. (Bd.). 2 Dire rugosostriatus G. et syn. — ? scabrosus Marsh. (Bd.). Cænopsis Larraldi lege Larraldei (Bd.). Meira Grouvellei Stierl. sp. pr. Ga. m. (Br.). Phyllobius viridiæreis lege viride-æris (Bd.). » mus F. 1801. — cinerascens F. 1792 (Bd.). Polydrusus lege Polydrosus (Bd.). » fasciatus Müll. lege Stroem. 3 » curtulus Bris. — dilutus Mots. (Bd.). » » nodulosus Chevr. et syn. — v. melanos- tictus Chevr. 1 Metallites iris Auct.(nec F.01.)}=marginatus Steph. (Bd.). 2 » Javeti Desbr. — pubescens All. (V. Atacto- genus) (Bd.). » » punctulatus Bris. sp. pr. Hi. {Br.). 3 Foucartia Cremieri lege Cremierei (Bd.). 1 Mesagroicus lege Mesagrœæcus :Bd.). 2 Sitona lineelius lege lineellus (Bd.). » 3 1 > = 09 SO Y » ambulans Gyll. = limosus Rossi (Bd.). » Allardi Chevr. —humeralis Steph. var. (Bd.). » Trachyphlœus scaber auct. (nec L.). — bifoveolatus Beck (Bd.). 1 Trachyphlœus rostratus Th. et syn. — Id. (Bd.). » Cathormiocerus discors Desbr. = curvipes Woll. (Bd.}). 2 Liophlœus tessellatus Bonsd. lege Müller (Bd.). » » opacus Chevr. = tessellatus var. (Bd.). » » geminatus Boh.— Id. (Bd.). os Barynotus murinus Bonsd. lege Müll. (Bd.). » » mœærens K. lesge elevatus Marsh. Steph. Bohemani Gyll. mærens auct. (nec K.) (Bd.). » » pyrenæus Bris. — sabulosus O1. (Bd.). » Leptolepurus lege Leptolepyrus (Bd.). » Cneorrhinus Heydeni Tourn. = Lacordaireus {Bd.). » Bornazon Des Goz. = Dactylorrhinus (Bd.). » Lacordaireus prodigus F.lege prodiguus, dele G«. (Bd.). 4 Dactylorrhinus parapleurus Marsh.— plagiatus Sch.(Bd.) » Attactagenus lege Atactogenus, nom. neutr. (Bd.). » Tylacites lege Thylacites (Bd.). 2 » piliferus lege pilifer (Bd.). 3 Tanymecus Revelierei Tourn.— palliatus F. var. (Bd.). 1 Brachycerus hypocrita Bed. =Chevrolati Fähr.m.(Bd.). 2 Minyops variolosa F. — carinata L. (Bd.). 3 Hypera Vuillefroyi lege Vuillefroyana (Bd.). ) ) Pollux F. 1801. — adspersa F, 1792 (Bd.). Fr DE à Page 159 col. 3 Hypera polygoni L. 1761. — arator L. 1758 (Bd.). 160 4 » suspiciosa Herbst. — pedestris Payk. (miles Payk). 1792 (Bd.). » » Limobius dissimilis Hbst. 1795 — borealis Payk. 1792 (Bd.). 161 4 Cleonus arcifer[us] Chevr. — ericæ Fâhr. — callosus Bach — crinipes Fàhr. (Bd.). » » Cleonus gaditanus Chevr. — Amori Mars (Bd.). » » » excoriatus Gyll. — lacunosus Gyll. (Bd.). » » podolicus Chevr. — foveicollis Gebl. (Bd.). » » » Lethierryi Chevr. — nebulosus L. (Bd.). » » » amænus Chevr. = clathratus OI. var. (Bd.). » » » basalis Chevr. — rugosus Luc (Bd.). » 2 » segnis Germ. — cordiger Herbst (Bd.). » alternans OI. lege Germar. (Bd.). 162 il ue cylindricus L. lege cylindrus F.(cylindricus auct. non Herbst) (Bd.). » » Lixus perparvulus Desbr. — flavescens Boh. » 2 » ferrugatus OI. (non F.). — cribricollis Boh.(Bd.). » » » elongatus || Germ. — fasciculatus Boh. (Bd.). » Marqueti Desbr.—flavescens Boh. ÿ ÿ » » » filiformis F. — elongatus Goeze 1777 (Bd.). » 3 » lateralis Bris.— Ascanii L. (Bd.). 163 4 Larinus albicinctus lege albocinctus (Bd.). » 3 Liparus carini[æ|rostris Küst (non Boh.) — glabriros- tris Küst. (Bd.). » » Meleus parthenius Costa.—granulipennis Fairm. (Bd.). 16% 1 Liosoma geniculatum Bris, — muscorum Br. var. (Bd.). » n p Tsabellæ Tsch. = concinnum Boh. (Bd.). » » » Stierlini Tourn. (Gen. dub.) (Bd.). » » » scrobifer lege scrobiferum (Bd.). » 2 Orthochætes setulosus Gyll. — setiger Beck (Bd.). » D » discoidalis Fairm. — id. (Bd.). » » » erinaceus Duv. — id. (Bd.). » » Styphlus rubricatus Fairm. — Orthochætes (Br.). » » » insignis Aubé. — Id. sp. pr. (Br.). » » extensus Fairm. Ga. b. lege Chevr. Hi. b.(Bd.). » » » Lederi Fairm. lege Chevr. (Bd.). » » » pilosus Mots. et syn.— Cotaster, dele R. m. lege Carn. (Bd.). 165 4 Dorytomus tenuirostris Gyll. — tremulæ Payk. (Bd.). » p » atomarius Géné—Procas armillatus F. (Bd.). » 3 Pseudostyphlus pilumnus lege Pilumnus (Bd.). » » Tanysphyrus lemnæ F. lege Payk. (Bd.). 166 1 Bagous collignensis lege Collignoni (Bd.). 167 2 Antomorphus lege Anthomorphus (Bd.). ) 3 Anthonomus obesior et pyrenæus Desbr.— Anthomor- phus (Bd.). » » Anthonomus dele cinctus Redt, (piri Sch.)lege piri Boh. (cinctus Redt.) (Bd.). 2200 EE Page167 col.3 Anthonomus bituberculatus Thoms. — pyri Boh. (Bd.). » » » rufus Gyll. et syn. (pruni Desbr.) — lan- guidus Gyll. (Bd.). » Anthonomus incurvus Panz. — humeralis Panz. (Bd.). 4 Sibinia sellata Luc. — Pachytychius (Bd.). 2 Gymnetron inermicrum lege inermicrus (Bd.). » » Zuberi Desbr. — Hoferi Desbr. (Bd.). 2 Orchestes v. ferrugineus Msh.—v. saltator Fourcr. (Bd.). 1 Rhamphus tomentosus OL. — Orchestes (Bd.). » Marmoropus lege Marmaropus (Bd.). » Stenocarus fuliginosus Msh. sp. pr. (Br.). 3 Rhinoncus albicinctus lege albocinctus (Bd.). » Eubrychius Th. — Phytobius Schh. (Bd.). » Phytobius auct. — Pachyrrhinus Steph (Bd.). 1 Ceuthorrhynchidius Barnevillei Bris. lege Gren. (Br.). » » apicalis Gyll. sp. pr. (Br.). » » biscutellatus Chevr. — Ceutorrhyn- chus (Br.). » » versicolor Bris.—quercicola Payk. (Br.). » » pulvinatus Gyil. sp. pr. (Br.). » » Chevrolati Bris. — Barnevillei Gren. (Br.). 3 Ceuthorrhynchus pallidicornis Bris. sp. pr. (Br.). » » triangulum Boh. (vicinus Kr.). sp. pr. (Br.). 1 » punctiger Gyll. sp. pr. (Br.). 2 » pubicollis Gyil. sp. pr. (Br.). » ) drabæ Lab.— hirtulus Germ. (Br.). 1 Baris viridisericea Goeze(sp. incert.)lege cuprirostris F. (Bd.). 3 Derelomus lege Derolomus (Bd.). 4 Rhynchites alliariæ Payk.(nonL.).—cæruleus Deg.(Bd.). » » uncinatus Th. = tomentosus Gyll. (Bd.). » » cyaneocephalus lege cyanocephalus (Bd.). 2 » Nemonygsidæ lege Nemonychidæ (Bd.). 3 » Brentidæ lege Brenthidæ (Bd.). 1 Hylastes corticiperda Er. — ? linearis Er. var. 2 Phlæosinus thuyæ Perr. et syn. — impressus OI. » Hylesinus Putoni Eich. = Kraatzi Eich. » » retamæ Perr.=— Phlæophthorus spartii Nœrd. » » vicinus Com. — Kissophagus hederæ Schm. (veresim.). 3 Scolytus nitidulus Chap. — pruni Ratz. 2 Pityophthorus ramulorum Perr. sp. pr. » exsculptus Ratz. — ? microoraphus L. 9 Taphrorychus Bulmerinqui lege Bulmerincqui. 3 Dryocætes Victoris Muls. — autographus Ratz. » » alni Georg dele Ga. » » Marshami Rey lege Rye Br. Page 183 col. 136 187 » 190 » » 191 4 Prionus Lefeveburei lege Lefebvrei (Bd.). 3 Semanotus Bonvouloiri Muls. lege Mars. (Bd.). 83 Purpuricenus Wachanruei lege Wachanrui (Bd.). » » Desfontainei lege Desfontainesi (Bd.). 9 Agapanthia lineatocollis lege lineaticollis (Bd.). 3 Oberea v. pedemontana Chev.(melanura Gredl.) sp. pr. » Phytœcia fumigata Küst. — Helladia flavescens Brull. 4 Cardonia orbicollis Reiche.== Helladia flavescens Brull. 2 Conizonia vittigera KF. 1801. — detrita F. 1792, lege ? Ga. m. (Bd.). » Orsodacna lege Orsodacne (Bd.). 2 Timarcha gallica Fairm.— La Bruleriei Bellier (omissa) var. (Bd.). 2 Chrysomela acuticollis Fairm. — hæmoptera L. (Bd.). À Longitarsus patruelis AIL. — lateralis Ill. var. 2 » senecionis Bris. (atricillus Foud.) sp. pr. 2 Cassida artemisiæ Bris. — corallina Boh. (Bd.). 3 » corii lege Cori (Bd.). 2 Seymnus Brisouti Crotch sp. pr. (Br.). DELENDA. .41 Bembidion concinnum Steph (sp. mixtæ) (Bd.). À Harpalus fulvus Dei. et syn. (V. p. 15 col. 2; 2 Olisthopus anomalus Perr.(V. Badister peltatus, p. 14). 3 Hydroporus minimus Scop. (nec syn.). 4 Tropisternus apicipalpis Chevr. (Gen. americ.) (Bd.). 2 Hydrobius Paulinieri Guér. —Hydrophilus (exot.) (Bd.). 2 Bolitochara v. bicolor Rag. (nom. ined.). 4 Falagria gratilla Er. (ex Asia occ.). 2 Homalota parvula Mann. (V. H. cauta, p. 43). 1 Quedius v. erythrogaster Mann. (ex Amer. bor.). » » Reboudi Fairm. (nom. ined.). 3 Pinophilus ægyptius Er. (ex Afric.) 3 Anillostethus (nom. ined.). 2 Thymalus Aubei Lév. (sp. pr. e Batum) (Bd.). 2 Thilmanus malthinipennis Bourg. (nom. ined.) (Bg.). » Clerus syriacus Spin. (sp. pr. e Syria) (Bd.). 9 Trigonoscelis contraria et sinuatocollis Desbr. e Khiva (ER. m. err.) (Bd.). 3 Sitona Fairmairei All. (sp. pr. e Barbar. occ. | (Bd.). À Brachycerus fimbriatus Desbr. ex Asia(Austriaerr.)(Bd.) 4 Plinthus carinatus Boh. (ex Amer. bor.) (Bd.). 4 Rhynchites maximus Desbr. (sp. pr.ex Asia min. }(5d. )> 3 scolytus v. flavicornis Chevr. (nom. ined.). » Crypturgus v. cedri Eich. ex Algir. (GC. err.) (P.). 2 Conizonia Guerini Brême (glauca Er.) (sp. propr. non europ.) (Bd.). 3 Bedelia angustata Lef. e Persia (Ga. err.) (Bd.). HÉMIPTÈRES NOUVEAUX Par le Dr A, PUTON. 1. Sternodontus obtusus M. R., var. debilicostis Put. M. Montandon m’a communiqué un Sfernodontus venant de Goritz, qui diffère de l’obtusus par les caractères suivants : Dessus du corps d’un roux ferrugineux très-obscur et uniforme en dessus, devenant plus pâle sur les côtés de l’écusson. Côtes à peine apparentes, très-étroites et fines, concolores; la côte médiane du pro- notum plus forte et plus large en avant. L’intervalle des côtes chargé d’une ponctuation très-serrée, confluente, ruguleuse. Ces caractères seraient assez importants pour motiver la création d’une espèce, mais ils convient d'attendre la découverte d’autres exemplaires. 2. Phytocoris Abeillei Put. Corps d’un jaune blanchâtre ; pubescence pâle, rare, sans mélange de poils noirs. Antennes blanchâtres ; le 1°T article très-mince, à peine plus épais que le second , marqué de trois taches rouillées : la 1re basale, la 2° médiane, la 3° apicale, plus visible. Tête presque entièrement couverte de taches de rouille confluentes surtout en avant et ne laissant voir que peu la couleur foncière jaune blan- châtre. Pronotum assez étroit en avant, ses côtés droits, sa surface d’un beau roux foncé surtout en arrière et ne laissant voir la cou- leur foncière que sur le milieu en avant. Écusson convexe, d’un jaune très-pâle et légèrement virescent, son extrémité légèrement marquée de rouille pâle. Élytres allongées, à membrane complète, dépassant l'abdomen ; corie et clavus d’un beau vert pâle, tendre, parsemés de petites taches irrégulières, jaunâtres, peu apparentes; une petite tache noire ponctiforme sur le bord postérieur de la corie (comme chez le Signoreti) et ce bord d’un rouge roux, ainsi que les bords du cuneus. Membrane transparente, parsemée de petites taches grises ; les nervures de ses cellules rouges. Pattes blanchâtres : les tihias antérieurs avec l'extrémité étroitement rousse, et un petit anneau roux avant la base ; extrémité des fémurs antérieurs et inter- Revue d'Entomologie. — Avril 1884. 7 — 86 — médiaires très-légèrement marqués de roux pâle; les fémurs posté- rieurs, au contraire, sont largement marqués de rouge roux sur leur moitié apicale, cette teinte plus intense vers le genou paraît formée de petites taches plus ou moins confluentes; base des tibias posté- rieurs marquée de roux comme l'extrémité des fémurs. Rostre à extrémité noire, aiteignant le 4° segment abdominal. — Long., 5 mil. Cette élégante espèce ne peut être comparée à aucune autre pour la coloration. Aussi jolie que le P. Signoreti, elle doit être placée à côté de lui à cause du 1°" article des antennes mince ; mais son sys- tème de coloration est très-différent. Elle a été découverte, à Gréoulx ( Basses-Alpes), sur le chêne, par MM. Abeille de Perrin et D° Jaubert, qui n’ont trouvé que deux exemplaires dont un immature. 3. Hemitropis arcufera Put. D'un jaune paille très-pâle, brillant; mesonotum roux. Un arc brun, étroit et à convexité dirigée en arrière sur le milieu de chaque élytre et se continuant avec celui de l’autre élytre; une ligne brune, moins apparente, à la base de chaque élytre et parallèle au bord postérieur du mesonotum. Front à carène médiane très-obtuse, peu apparente, non prolongée sur le clypeus, qui est très-grand et non séparé du front par une suture; côtés du front largement élargis en lamelle surtout vers le clypeus. Vertex en trapèze court; ses carènes obtuses, peu apparentes, son bord postérieur échancré en angle. Pronotum très-court, son bord postérieur angulairement échancré. Mesonotum très-finement ridé en travers sur le milieu, avec trois carènes longitudinales, la médiane disparaissant vers le tiers posté— rieur. Élytres un peu élargies latéralement vers le milieu, d’un flave très-pâle, semi-transparentes, très-brillantes; les nervures fortes, concolores et chargées de granules fins, concolores et non sétigères. — Long., 4 1/2 mill. avec les élytres. Biskra. Don de mon ami le D' Marmottan. Cette jolie espèce est un peu plus grande et beaucoup plus large que l'A. bipunctata Fieb., qui a un autre dessin. En outre, la tête est beaucoup plus courte; les carènes du vertex plus obtuses et moins apparentes, la carène médiane du front non tranchante, très-obtuse, peu visible ; les carènes du front se continuant d’une manière moins sensible avec celles du vertex. Enfin les nervures des élytres sont très-sensiblement granulées. L'Haplaca seticulosa Leth. a aussi des rapports avec notre S'RT ee espèce, peut-être plus même pour la granulation de ses nervures ; mais comme le front n'est pas séparé nettement du clypeus par une suture , j'ai dù la laisser dans le genre Hemitropis, mais je serais très-disposé à réunir ces deux genres qui me paraissent par trop voisins. Obs. En relisant la description du Hyolesthes Mlokosiewisczii Sign., 1879, de Perse et Turquie ( P. Lœw), je me suis aperçu que ses tibias postérieurs mutiques l’éloignaient du genre Hyalesthes et le rappro- chaient des Hemitropis, Trigonocranus, etc.; mais l’insecte que n’a communiqué avec son obligeance habituelle M. le Dr Signoret a le faciès des Hyalesthes, et il vaudra peut-être mieux modifier la carac- téristique de ce genre que d’en créer un nouveau. 4. Dictyophora xiphias Put. D’un jaune pâle ; élytres brillantes, légèrement jaunâtres, à ner- vures jaunes; les cellules apicales et intermédiaires beaucoup plus grandes et moins nombreuses que dans le D. pannonica; il n'ya un peu de réticulation que du côté interne; stigma avec quatre nervures obliques. Tête avec un long prolongement parfaitement horizontal, non renflé en massue à l'extrémité qui est plutôt un peu amincie. Carène médiane du vertex visible seulement à la base, entre les deux yeux, reparaissant à peine vers l'extrémité. Carènes latérales du front parallèles dans toute leur longueur, marquées vers l’extrémite de 8 à 10 petites taches noires. Rostre dépassant un peu les hanches postérieures. Genoux marqués de 4 points noirs; tibias postérieurs avec 4 épines noires. -— Long., avec la tête et les élytres, 15 mill. — Long. de la tête, en dessus, 5 mill. Syrie. Don de M. Reiche, qui avait probablement recu cette espèce de M. Peyron. Elle est facile à distinguer des autres par le prolongement du vertex, qui n'est ni renflé ni relevé à l'extrémité. Elle se rapproche surtout de l’iberica, que je ne connais que par sa description et un dessin manuscrit; mais elle en diffère : par la carène médiane du vertex distincte seulement à la base entre les yeux ; — par la bifur- cation des secteurs à hauteur très-inégale : le 1° à peine plus haut que le stigma, le 2° plus haut et l’interne bien plus haut encore ; — par les cellules apicales et intermédiaires non divisées par des ner- vures. transverses, excepté au côté interne de l’élytre, ce qui rend l'extrémité des élytres bien moins réticulée que chez les autres espèces, moins même que dans l’europæa; — par les cuisses anté- rieures invisiblement dentées vers l’extrémité, avec seulement une dent un peu plus forte vers le genou ; — par le vertex horizontal et PT continuant la ligne du mesonotum et, par conséquent, la tête non réfléchie comme dans les pannonica et iberica. 9. Hysteropterum piceum Put. Entièrement d’un noir-brun, ruguleux ; les tarses, les tibias et les genoux d’un testacé rougeâtre, avec les épines des tibias noires. Front rugueusement ponctué, aussi large que long, sans carènes latérales, la carène médiane évanescente vers le haut. Vertex très- court, finement ridé en long, son bord antérieur légèrement courbé, son bord postérieur largement arqué. Élytres à secteurs et nervures transverses peu saillants, mais très-anastomosés et formant un réseau très-serré, qui, avec les points des intervalles, rend la surface des élytres coriacée. — Long., 4 mill. Parnass. Découvert par le D' Krueper. Voisin du A. cygnetis, le piceum n’a pas la marge des élytres jaune, et ses élytres sont bien plus fortement ruguleuses et réticulées. Rectification. — J'ai décrit, en 1869, un genre de Lygeides sous le nom d'Anepsius, qui avait été employé, en 1857, par H. Lœw dans les Diptères; pour éviter la confusion, mon genre Anepsius devra être changé en Anepsiocoris. DESCRIPTION DE TROIS COLÉOPTÈRES NOUVEAUX D'ALGÉRIE Par CH. BRISOUT DE BARNEVILLE. Anisotoma Bedeli Ch. Bris. Ovalis, modice conveæa, piceo-testacea; prothorace crebre punctato, basi utrinque sinualo; elytris testaceis sulura lateribusque piceis, punctato-striatis. — Long., 3 mill. Tête assez densément ponctuée; antennes brunâtres, à funicule testacé : 3° article un peu plus long que le 2°; massue assez forte ; articles 9-10 transversaux, le dernier plus étroit que les 2 précédents. Prothorax transversal, fortement rétréci en avant, légèrement en ST arrière, modérément arrondi sur les côtés, coupé presque en ligne droite en avant, profondément sinué de chaque côté à la base, avec ses angles obtus; surface assez densément ponctuée, d’un brun de poix, à côtés plus clairs. Écusson ponctué. Élytres à peine plus larges que le prothorax , brièvement ovalaires, assez finement ponc- tuées-striées , intervalles à ponctuation fine et éparse, avec quelques points plus gros, en séries longitudinales dans les intervalles impairs. Tibias assez étroits; tarses intermédiaires sans dilatation sensible ; cuisses postérieures élargies anguleusement vers leur milieu, puis un peu rétrécies vers leur extrémité qui est arrondie; la tranche interne est prolongée, en desssous, en un lobe saillant et arrondi; tibias postérieurs grêles, légèrement sinués à leur base, puis fortement courbés ; tarses à articles allongés, linéaires. Algérie, forêt de Teniet el Had (L. Bedel). — Un mâle. Cette espèce doit se placer près de l’A. calcarata ; elle s'en dis- tingue par ses cuisses postérieures non prolongées à leur extrémité externe. La forme de ses pattes la rapproche de l'A. Zitura; mais son prothorax, rétréci en arrière et sinué de chaque côté à la base, l’en distingue suffisamment. Plectroscelis Delarouzeei Ch. Bris. Ovata, obscure aenea, elytris striato-punctatis, striis an- gustis postice profundioribus, interstiliis pseudo-squam- mosis, femoribus nigris, tibiis tarsisque ferrugineis.—Long., 2 mill. Ovalaire, modérément convexe ; tête mate, d’un bronzé cuivreux, très-finement granuleuse, avec quelques points près des yeux ; carène faciale assez large. Antennes grêles, testacées ; l'extrémité du der- nier article brunâtre. Prothorax d’un bronzé cuivreux plus bril- lant que la tête, couvert d'une ponctuation fine et très-serrée sur un fond finement granuleux. Élytres d’un bronzé obscur, à stries étroites, un peu plus profondes en arrière ; les points des stries sont très- serrés et les débordent à peine; intervalles à granulations snperfi- cielles, imitant des contours d’écailles. Dessous noir. Poitrine et abdomen à ponctuation distincte et peu serrée. Cuisses d’un noir à peine bronzé; tibias, tarses et les quatre genoux antérieurs ferru- gineux. Syrie : Jericho (Delarouzée ). — Algérie : Perrégaux (L. Bedel et Ch.-H. Martin). Cette espèce est très-voisine de la P. éibialis ; elle est moins bril- ER lante, son prothorax paraît plus mat, ses antennes sont plus claires, ses stries sont plus étroites et ponctuées plus densément et plus finement. Phyllotreta basalis Ch. Bris. Oblongo-ovata, nigro-aenea, punctata, antennis, tibiis tar- sisque ferrugineis, elytris nigris, basi macula magna rotundata fulva. — Long., vix 1 1/2 mill. D'un noir bronzé assez brillant sur la tête et le prothorax ; palpes noirâtres ; tête couverte d’une ponctuation assez forte et assez serrée ; antennes ferrugineuses, à derniers articles plus obscurs. Prothorax sub- carré, légèrement transversal, couvert d’une ponctuation assez forte et serrée, sur un fond finement granuleux. Élytres un peu arrondies sur les côtés avant le milieu , puis un peu rétrécies en arrière, très— obtusément arrondies à l’extrémité, noires, assez brillantes, ponctuées un peu plus fortement, mais moins densément que le prothorax, avec une assez grande tache arrondie, fauve, qui n’atieint ni la suture ni le bord latéral. Dessous du corps à ponctuation éparse sur la poitrine et l'abdomen; cuisses noires; genoux, tibias et tarses ferrugineux. Algérie : Misserghin, bords du lac salé (L. Bedel et Ch.-H. Martin). Cette petite espèce est très-caractérisée par son système de colo- ration. BIBLIOGRAPHIE. Hemiptera gymnocerata Europæ, par le Dr O.-M. Reuter. T. II. avec 5 pl, dont 3 coloriées. Helsingfors, févr. 1884. In-4e, 253 pages, Notre collègue, l'éminent hémiptériste le D' Reuter, vient de gra- titier le public entomologique du 3€ tome de ses Hemiptera gym- nocerata Europæ. Ce volume est, comme les deux premiers, excellent sous tous les rapports et est indispensable aux entomolo- gistes qui veulent étudier la famille si intéressante, mais si difficile, des Capsides. Il renferme trois groupes de cette famille : les Naso- coraria, Cyllocoraria et Dicypharia, et par conséquent les genres inextricables jusqu'alors : Orthotylus, Heterocordylus, Globiceps, Dicyphus, etc. Une planche spéciale est consacrée aux forceps des moine Orthotylus et genres voisins, dont plusieurs espèces, jusqu'alors confondues, ont des caractères génitaux qui les distinguent nettement. Les descriptions, entièrement en latin, sont complètes et compara- tives , les planches magnifiques comme dans les premiers volumes ; mais celui-ci renferme une heureuse et importante innovation, c'est le tableau synoptique des espèces et des genres décrits dans les trois volumes, et un tableau des groupes de la famille des Capsides tout entière. Ges groupes, au nombre de seize, ne concordent pas avec les anciennes divisions de l’auteur; ses études ont modifié ses pre- mières idées et, à mon avis, d’une manière plus naturelle, Enfin l’auteur annonce qu’il espère publier encore cette année un 4 volume. Nous ne pouvons qu’applaudir à cette heureuse nou- velle et admirer la puissance de travail de cette vigoureuse intelli- gence qui suffit à la tâche du professorat et des publications spéciales dont il nous favorise. D' A. PuToN. NOUVELLES. La troisième session annuelle de notre Société Française d'En- tomologie aura lieu, du 29 juin au 13 juillet prochains, dans les Alpes-Maritimes. La réunion générale est fixée le 29 juin, à Nice, où se tiendra la première séance. La Société explorera ensuite les montagnes de Saint-Martin-Lantosque et le col de Fenêtre. La dernière séance se tiendra à Saint-Martin le 11 juillet; dans cette séance auront lieu notamment le renouvellement du bureau et la nomination des délé- gués régionaux, conformément aux articles 3 et 5 des Statuts. Plusieurs entomologistes sont partis pour la Tunisie et l'Algérie. M. Sédillot, chargé d’une mission par le Ministère de l'Instruction publique, explorera avec M. Léveillé la région de Kairouan ; MM. le D' Bonnet et Mayet sont allés à Sfax ; MM. Lataste et Letourneux, à Gabès et dans les Chotts, — MM. Ch. Brisout de Barneville et Bedel doivent visiter le Kreider et se fixer ensuite à Teniet-el-Had. On an- nonce aussi le départ de MM. Ch. Martin, Lemoro et E. Simon pour Bou-Saada. = 1090 DESCRIPTION DES CICADINES D'EUROPE Du Groupe des TYPHLOCYBINI Par FR-X, FIEBER. (Traduit de l'allemand sur le manuscrit original, par F. REIBER) Avec des additions, par L. LETHIERRY. {Suite ]. TYPHLOCYBA Fieber (1). 1. Face entièrement d’un blanc jaunâtre ; les scrobes parfois bru— nâtres. Écusson sans taches basales triangulaires noires ou bru- HACPES NES EN NS Tr RTE CCR PER — Face jaunâtre ou d'un blanc jaunâtre; front brun sur les côtés, souvent transversalement strié de brun plus foncé; suture frontale, ou bien une bande située le long de cette suture, sur les joues, noires. La moitié inférieure du front et le clypeus sont sou vent bruns. Vertex paré en avant, au passage au vertex, ou bien vers le milieu, de deux taches noires plus ou moins grandes. Écusson généralement orné de taches basales noires, triangulaires. . . 12. 2." Pronotum et écusson)bruns: PRENOM EN PRE RE — Pronotum et écusson d'un blanc jaunâtre; rarement se ren- contrent deux taches arrondies sur le vertex ; un triangle brun dilué subie pronotum,#sous? chaque œil. DEP NAN REMREURET 3. Pronotum et écusson d’un brun-noir entièrement concolore ; deux taches transversales, brun-noires, souvent confluentes ou éva- nescentes au niveau de la nuque. Élytres brunes, une tache semi- ovale, d'un jaune clair, dans le clavus, sous l’angle scutellaire ; une large bande d’un jaune clair, interrompue vers le milieu, le long du bord extérieur de l’élytre; cette bande est échancrée ou superticiel- (1) Doit prendre le nom de Eupteryæx Curtis, ET lement lobée du côté intérieur ; son lobe antérieur est étiré en pointe vers la base et élargi en forme de demi-cœur pointu en ar- rière; son lobe apical atteint presque la cellule apicale, qui est triangulaire. L’extrémité arrondie de la membrane, une ou plusieurs taches dans les cellules apicales, et une grande tache dans la der- nière cellule, blanches. Couleur brune du corium et du clavus plus foncée eur les bords et diluée. Aïles légèrement enfumées ; les deux premiers secteurs bruns, le troisième fin, blanchâtre. Dessous et pattes d’un jaune soufre. Tibias postérieurs sans points bruns ; der— nier article tarsal brun à l'extrémité; son ongle brun. Front super- ficiellement bombé; passage au vertex arrondi. . Dernier segment ventral en rectangle transversal, noir comme les autres segments, jaune au bord postérieur. Connexivum et une large bordure du dos qui est noir, d'un jaune clair. Lames jaunâtres; prises ensemble étirées en longueur, pentagonales, acuminées, élar- gies depuis la base jnsqu’aux angles latéraux médians et émoussés ; vues de côté à moitié basale allongée, assez large, et à moitié apicale longuement acuminée; quelque peu incourbée vers le haut, et plus longue que le pygophore. Styles un peu plus courts que les lames; à longue tige brisée à angle obtus vers le haut en forme de bec, dont l'extrémité est aiguë et incourbée. Pygophore noir, presque en forme de cône ; sinué vers le haut, et tronqué à l'extrémité. Échancrure profonde ; tube anal mince, apparent seulement à l'extrémité tron- quée du pygophore et brun-noir. Q. Dernier segment ventral allongé, pentagonal; son angle posté- rieur émoussé et échancré ; ce segment est de brun-rouge à noir, de même couleur que le coléostron, qui est lancéolé. Bord inférienr du coléostron superticiellement arqué. Dos noir, tous ses bords jaunâtres. Ventre et connexivum jaunes. de. L.,2 mill. 1/2; @.1., 3 mill. 2/3. — Europe. Cicada vittata L., F. Su., 893. — L., S. N., 463, 36. — Schrk., En., p. 258, 495. — Fall., Cic., 56,53. — Cicadulta, Zett.. F. L., 299, 17. — Typhlo- cyba H. S., Hom., p. 68. — Flor, R., 2, p. 426, 30. — Eupteryæ Marsh., M.M., 3, p. 267, 25. — Tettigonia Ger., Ahr. F., 6, 20. — Eupteryx notata Curt., B. ÆE., 640, 1. — Typhlocyba 4-sig- nata Hardy, Tyn., 418,5. — Chloroptegma Am., Mon., 493. 1. T. vittata L. — Pronotum et écusson bruns ou brun-noir ; une raie jaune, libre, sur le pronotum; un court trait médian, basal, jaune, sur l’écusson. Vertex brun; son bord antérieur et la ligne médiane ; jau- nâtres. Élytres brunâtres, à base plus claire ; moitié postérieure De brune avec des taches claires; une grande tache blanche, allongée, avant le milieu de la marge; cellules apicales et extrémités des deux cellules discoïdales brunâtres ; les nervures apicales brunes ; un point noir sur la branche fourchue extérieure de la cellule apicale trian- gulaire. — Allemagne: environs de Crefeld (Mink). Typhlocyba pulchella ®, var. thoracica Fieb. 4. Clavus et corium parés de taches isolées, ou de plusieurs taches, alTORIES OU ANODO6ES, MOITAIRES 2 2 bent e on M OE — Clavus et corium sans taches pareilles; élytres unicolores, sans dessins, ou bien avec des traits noirs obliques dans la marge. 7. 5. Clavus paré entre les nervures de 5 points noirs placés en deux rangées, et dont les antérieurs font la paire; pointe du clavus et 4 points placés dans la cellule suturale noirs. Corium bleuâtre ou bleu verdâtre , à nervures blanches. Nervures des cellules apicales, et extrémités des 3 secteurs entièrement bordées de noir ou bordées d’un côté seulement. Une grande tache noirâtre à l'extrémité de chacune des deux cellules apicales intermédiaires ; l'angle apical de la dernière cellule apicale noirâtre. Dessus bleuâtre. Vertex en angle obtus, un peu plus long que sa demi-largeur, paré sur le milieu de deux petites taches noirâtres, apparentes. Un court trait noirâtre oblique sur le pronotum sous l’angle intérieur de chaque œil. Face jaunâtre ; scrobes noirâtres. Front visiblement bombé; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Dessous et pattes pâles, d’un blanc jaunâtre. Ongles bruns. Connexivum avec des taches médianes noires. . Dernier segment ventral transversal, presque trapézoïdal , ver- dâtre, dilué de brun à la base; les autres segments noirs, avec le bord postérieur pâle, ou bien avec deux taches en forme de segment de cercle, et confluentes à la base. Lames verdâtres, prises ensemble étroitement lancéolées ; vues de côté arquées, émoussées à l’extré- mité, et dépassant quelque peu le pygophore. Styles environ de la demi-longueur de lames ; à tige épaisse, subulée, allongée, quelque peu ondulée; leur extrémité peu renflée se prolonge latéralement en une pointe subulée, oblique. Pygophore brun, noir au dos, bordé de jaunâtre, court, trapézoïdal; la partie dorsale en est le côté le plus court, et la ligne basale le plus long ; le côté dont la longueur vient ensuite est le bord oblique et droit de l’'échancrure qui forme avec le bord inférieur et arqué en dehors un angle apical quelque peu obtus, où l’on apercoit le tube anal, qui est court, jaunâtre et tronqué. Dos jaune; les trois derniers segments noirs, à bords jaunes; les autres parés d'une bande noire dorsale, diluée. Pr (es Q. Dernier segment ventral en trapèze allongé, de moitié plus long que large à la base; à bord postérieur arrondi; paré avant l'extrémité d’une trace arrondie, diluée. Coléostron étroit, linéaire— ment lancéolé, presque deux fois aussi long que le dernier segment ventral, noir, avec une large bordure jaunâtre et arquée, prolongée jusqu’à l’angle supérieur de l’échancrure. Bord inférieur droit ainsi que la tarière, qui est noire et quelque peu proéminente. Dos noir, à bord extérieur et segments bordés de jaunâtre. Ventre jaunâtre ; ses segments avec une bande basale noire. d Q®. L., 3 1/3 mill., corps 2 1/2 mill., Russie; gouvernement Riazan (Oschanine). . . . . . . 9.'T.semipunctata Fieb. — Élytres blanchâtres; dans le clavus seulement une ou deux taches noirâtres assez grandes et diluées. Extrémité des secteurs et nervures apicales non bordées de noir. . . . . . . . . 6. 6. Deux taches d’un brun-noir sur le vertex, quelque peu avant le niveau des angles antérieurs des yeux. Une tache libre, presque triangulaire, diluée en arrière, sous chaque œil, sur le pronotum. Front bombé; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Scro- bes bruns. Sur le milieu du bord scutellaire du clavus une tache semicirculaire diluée ; presque sur le milieu du clavus une tache allongée, diluée; pointe du clavus noirâtre comme ces taches. Près de la base du corium une longue tache presque lancéolée; dans la marge, sur le premier secteur, et loin de son extrémité, une tache noirâtre arrondie. Cellules noirâtres à l’extrémité, avant les nervures anguleuses, Dans la 1r° cellule apicale extérieure une grande tache ronde, noirâtre, nébuleuse ; une bande noirâtre , à peine nébuleuse, par dessus la cellule apicale triangulaire, et l'extrémité de la 3° cel- lule ; base de la 3° cellule noirâtre; la dernière cellule apicale claire ; pointe des élytres de couleur claire en forme de segment de cercle. Dessous pâle. Milieu du sternum et ongles noirs. Extrémité des tibias postérieurs brunâtre. Base des épines sans points bruns. Aïles livides ; leurs deux premiers secteurs d’un brunâtre pâle. d. Dernier segment ventral trapézoïdal, un peu plus long que sa demi-largeur, paré à la base d’un segment de cercle brun; les autres segments parés à la base d’une bande brune. Lames plus de deux fois aussi longues que le dernier segment ventral; vues par dessous et prises ensemble en rectangle allongé et terminées par un angle aigu; vues de côté brisées à angle obtus au-dessus du milieu et dirigées vers le haut en recouvrant et en dépassant le pygophore. Styles beaucoup plus courts que les lames, à tige allongée et d’égale largeur, brisés à angle obtus, et terminés en une longue pointe droite, subulée. Pygophore en trapèze presque aussi long que large à la base, très- rétréci vers le haut (pas de moitié aussi large qu’à la base). Tube anal long, situé à la base de l’échancrure, et proéminent au-delà du pygophore. g. L., 4 mill. Suède {Städl): Autriche (Mayr). Typhlocyba Woubngrent Stäl, nt Sv. Hom.in Akad. Handl., 1853, DAMES UTS. MIRE . «+ ….. 3. T. Wallengreni Stäl. — Une tache noirâtre arrondie vers le milieu du clavus; une tache noirâtre sur le corium entre le 2° et le 3° secteur, avant le mi- lieu ; une autre tache à l’extrémité de la cellule suturale. Élytres entièrement pâles, pellucides. Deux bandes noirâtres, pâles, sur le vertex, qui est court et arrondi. Q. L., 3 mill. Bohême, sur Ballota nigra, aux environs de Chrudim. Zetterstedt ne trouva qu'un æ ; moi une Q. Cicadula mi- cantula ZLett., Ins. L., p. 29, 15. 4. T.? micantula Zeti. Obs. — Parmi les dessins les plus récents de Fieber se trouve celui du N. micantulus Zett., qui diffère de l'espèce précédente par les ca- ractères suivants : La tache ronde du clavus est basale et noire; dans la pointe du clavus se trouve de plus une tache noire apicale; le corium est paré d’une seule tache noire, arrondie, vers le milieu de la cellule suturale. De plus la pointe de la tarière est noire, et le pronotum est paré un peu au-dessus du milieu d’une tache brunâtre diluée sur les bords (F.R.) 7. Élytres d'un jaune verdâtre ou jaunâtres, unicolores, sans traits ou bandes. Les cellules apicales généralement légèrement en- fumées. Nervures jaunes ou verdâtres. Tête entièrement d’un blanc jaunaires ss, Shift te. AN Scott rire nf EEE — ÉElytres blanches, jaunâtres ou rosées, avec un ou deux traits obliques bruns ou noirs, dans la marge. 0 M RE On. 8. Élytres d’un jaune verdâtre, ou bien jaunâtres ; parées avant le milieu de la marge d’une tache blanche ovale ; les cellules discoïdales généralement un peu plus claires; membrane enfumée, plus foncée vers le bord arqué; pointes des trois nervures apicales brunes. Gé- néralement deux fins points noirs sur le milieu de l’écusson. Ailes légèrement enfumées; les trois nervures antérieures brunes; les ailes entièrement irisantes. Dessous et pattes d'un gris verdätre pâle. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines. Ongles bruns. Front superficiellement bombé vers le bas, plus bombé vers le haut. Passage au vertex sous un angle droit. . Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, OT presque deux fois aussi long que l'avant-dernier segment, entière- ment jaunâtre, échancré largement mais faiblement en angle au bord postérieur. Lames deux fois aussi longues que le dernier seg— ment ventral; prises ensemble en rectangle allongé et terminées à l'extrémité en un court angle apical (comme chez T. Wallengreni); vues de côté rétrécies depuis la base et brisées au tiers apical à angle presque droit, terminées lancéolairement vers le haut, et ac colées postérieurement au pygophore. Styles un peu plus courts que les lames , subulés, incourbés comme une faux. Pygophore en pen-— tagone irrégulier, dont le côté basal est le plus long, et dont le côté le plus court est le dorsal, qui se prolonge jusqu'à l'échancrure; les deux côtés inférieurs, de longueur presque égale, sont reliés sous un angle très-obtus et arrondi; le côté postérieur qui se dirige obli- quement vers le haut, et qui est sinué vers l'extrémité, forme avec le bord sinué de l’échancrure une pointe proéminente. Tube anal jaune, situé presque vers le milieu de l'échancrure, et dépassant à peine l’angle apical du pygophore. Pygophore brunâtre; sa base diluée de brun jusque vers le milieu. Dos et segments ventraux noirs, bordés de jauue. Connexivum jaunâtre. @. Dernier segment ventral en triangle allongé, un peu plus long que large à la base, à côtés arqués. Coléostron lancéolé ; à bord infé- rieur arqué avec la tarière, qui est quelque peu proéminente; à partie dorsale brune à la moitié basale, Segments dorsaux noirs, bordés de jaune. Ventre jaunâtre; ses segments avec une bande basale noire. Connexivum avec des taches noires. g%. L., 4 1/2 mill. Corps, 4 mill. Sur Pinus abies, pas rare. Lap- ponie, Suède, France, Allemagne, Suisse, Angleterre. — Cicadula Germari Lett., Ins. L., p. 301, 23. — Typhiocyba H.-$., Pz.F., 164, 16, — Flor, R., 2, p. 420, 26. — Eupteryx Marsh., M. M. D DAOONE RS EL le de HU No NTiGeEmar Zeit. — Élytres d’un jaune d’or; des taches noirâtres dans les extré- mités des cellules, en avant des nervures anguleuses. Membrane obscurcie ; son extrémité enfumée; toutes les nervures jaunes. Cel- lule suturale plus claire. Front très-superficiellement bombé. Passage au vertex sous un angle droit arrondi. Dessous et pattes jaunâtres. Milieu du sternum brunâtre. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines, qui sont brunâtres. Ongles bruns. Suture fron- tale rarement brune. d. Dernier segment ventral en rectangle allongé; visiblement plus long que large à la base. Lames plus de deux fois plus longues que mn le dernier segment ventral ; étroitement lancéolées, étirées en pointe; vues de côté étroitement lancéolées, retrécies et incourbées vers le haut au tiers apical ; accolées postérieurement au pygophore. Styles fortement subulés, un peu plus courts que les lames, et incourbés vers le haut à l'extrémité. Pygophore trapézoidal; sa ligne basale aussi longue que le côté inférieur, qui est oblique, incourhé vers le haut à l'extrémité, et qui forme avec le bord de l’échancrure l'angle apical. Cet angle est en dent saillante, émoussée et dirigé vers le haut. Côté dorsal du pygophore très-court. Tube anal court, gros, dépassant l'angle apical du pygophore, dont la partie dorsale est brune. Pygophore jaunâtre sous la partie brunâtre, qui est progres- sivement diluée. Dos entièrement brun. Ventre entier, lames et styles jaunâtres, ©. Dernier segment ventral en pentagone à côtés parallèles, pointu en arrière; une fois et demie aussi long que large à la base. Coléos- tron lancéolé; à bord inférieur droit avec la tarière; brun au dos. Dos brun, à bords jaunes. Segments ventraux jaunâtres. Connexivum brunâtre. #Q. L., 5 1/4 mill. Corps, 4 mill. En Angleterre sur des fougères. Corse (Meyer-Dur), Grèce (Xrüper). — Typhlocyba filicum Newm., Tr. Ent. Soc., ser. 2, 1853, vol. 2, Proc., p. 132. — Eupteryæ Marsh., M. M., 3, p. 247, 16. — Recue sous le nom de Typhl. distincta Mey.-Dür, Frey. . . . 6. TT. filicum Newm. 9. La cellule apicale triangulaire sans tache noire. Clavus d’un blanc de neige, avec une grande tache médiane jaunâtre, arrondie. Vertex paré en avant de deux points jaunes, et d'une raie transver- sale brune , au niveau de la nuque. Pronotum portant sur chaque moitié, en arrière des yeux, plusieurs taches jaunes bien délimitées, et dont les deux antérieures sont longitudinales, et les deux posté- rieures transversales. Deux petits points situés sur le pronotum, près du milieu du bord antérieur. Écusson d’un jaunâtre pâle. Élytres blanches. Sur le milieu de la marge et sur la première nervure anguleuse, une ligne noire oblique; les deux premières nervures anguleuses brunes ; une bande brunâtre dans la première cellule discoïdale, à partir de la ligne marginale oblique ; une tache bru- nâtre à la base des trois cellules apicales ; une tache marginale allongée, brunâtre, dans la cellule apicale extérieure; dans la cellule triangulaire, une tache arrondie, apicale, brunâtre. Front superfi- ciellement bombé entre les deux yeux; passage au vertex sous un angle presque droit. Dessous et abdomen entièrement blanchâtres. Tibias postérieurs sans points bruns sur les denticules. Ongles bruns. Aiïles blanches. 4 5 Rs æ. Dernier segment ventral quadrangulaire, presque aussi long que large. Lames un peu plus de deux fois aussi longues que le dernier segment ; de largeur égale; arrondies au sommet, prises ensemble; vues de côté, linéaires, incourbées vers le haut à lextré- milé, presque accolées postérieurement au pygophore. Pygophore en quadrangle allongé, de peu plus large à la base; à angle inférieur postérieur arrondi; son côté postérieur, presque vertical, est quelque peu sinué sous l'angle postérieur supérieur , qui est droit. Échan— crure profonde, à bord légèrement sinué. Tube anal en massue, tronqué, armé d'une pointe subulée et incourbée vers le bas. Tube anal situé vers le milieu de l’échancrure. Q. Dernier segment ventral transversal, avec un grand lobe médian, triangulaire, au bord postérieur, et avec des angles laté— raux postérieurs courts et obtus. Trois taches noirâtres placées en triangle sur le milieu du dernier segment. Coléostron lancéolé ; bord inférieur légèrement arqué avec la tarière, dont la pointe est noire, d®. L., 3 3/3 mill. Allemagne (Germar), Galicie (Nowicky); Grèce (Stein). — Tettigonia concinna Ger., Ahr. F., 14, 12. 7. T. concinna Ger. — Clavus unicolore; blanc, rougeâtre, jaunâtre ou brunâtre; une tache noire triangulaire dans la fourche de la cellule apicale triangulaire, ou bien un point noir sur la branche fourchue exté- MenpentdencetteNtellu ter: 04. ee VEN er De CEE CUMIO 10. Un gros point noir sur un fond blanc, au milieu de la branche fourchue extérieure. Élytres jaunâtres, rougeâtres, ou brunes. Un trait brun oblique dans la marge, sous la tache margi- nale allongée, blanchâtre, et prolongé jusqu’au premier secteur ; un deuxième trait sur la première nervure anguleuse, qui est transver- sale. Marge parfois blanche entre les deux traits bruns, quand les élytres sont jaunâtres ou rougeûtres ; parfois aussi la première cellule apicale, une tache marginale dans les deux dernières cellules apicales, et les extrémités des deux cellules discoïdales sont blanches. Membrane brunâtre. Front assez peu bombé vers le milieu ; passage au vertex sous un angle moins que droit, et émoussé. Vertex souvent brunâtre, ou bien paré de deux taches brunâtres au niveau de la nuque. Un trait rectaugulaire, ou ondulé et longitudinal, sur le pro- notum, sous chaque œil; un trait arqué vers l'épaule, brunâtres. Une tache quadrangulaire dans l’angle basilaire de l’écusson, ou bien un trait seulement bruns; moitié apicale de l’écusson brune.— La var. {horacica avec pronotum, écusson et vertex bruns, des élytres brunâtres (Voir après T”. vittata).—Dessous d’un blanc jaunâtre. Tibias — 100 — postérieurs sans points bruns. Ongles brunâtres. Aïles blanches. Ventre blanc, jaunâtre. Dos noir ou brun; le bord des segments jau- nâtre. Dos noir ou brun ; le bord des segments jaunâtre ; bord exté- rieur jaunâtre. Connexivum de la ® avec des points noirs sur quel- ques tranches basales. æ. Dernier segment ventral en quadrangle tranversal. Lames pro- gressivement rétrécies depuis la base ; presque trois fois plus longues que le dernier segment; vues de côté linéaires, incourbées vers le haut à l'extrémité; à pointe tronquée et noire, accolée au pygophore. Styles aussi longs que les lames, subulés, fortement incourbés vers le haut; à pointe aigüe, roussâtre, et dirigée vers l’arrière. Pygo- phore en quadrangle allongé, de largeur égale, à angle postérieur inférieur arrondi; son côté postérieur, presque vertical, forme avec le bord supérieur de l’échancrure, qui est droit, un angle droit. Tube anal long, situé à la base de l’échancrure, et atteignant l’angle postérieur supérieur du pygophore. Q. Dernier segment ventral en quadrangle tranversal ; avec un petit lobe médian au bord postérieur, et des angles latéraux posté- rieurs courts et obtus. Coléostron lancéolé; à bord inférieur dou- cement arqué; largement brunâtre à l’extrémité. Tarière assez droite, proéminente, à pointe noire. æQ. L., 4 1/4 mill. Corps 3 mill. Sur divers arbres feuillus. Lap- ponie, Suède, Angleterre, Allemagne, Suisse. — Cicada pulchella Fall., C.,55, 51.— Cicadula. Zett., I. L., 301, 22. — Typhlocyba. Flor., R., 2, p. 418, 25 (sans la syn. de Germ.et de H.—S.) — ÆEup- teryx. Marsh., M. M., p. 266, 21. — Æ. ornatipennis Curt., B. E., 640, var. a. hemelytris roseis, margine externo flavo. 8. T. pulchella Fall. — Une tache noire ou brune, triangulaire, dans la cellule apicale triangulaire. Le trait oblique de la marge se dirige courtement vers le tbasle longidu 1er sécteur 248 00-10 ONE Re ER 11. Côté du pronotum et du sternum sans ligne noire; bord du vertex également sans ligne brune. Une grande tache d’un brun de fumée s'étendant sur l’extrémité des deux cellules discoidales et sur la base des trois cellules apicales intérieures ; les nervures brunes sur cette tache, Dans la dernière cellule apicale, une tache basale blanche en forme de demi-cercle. Une ligne arquée brune se dirige depuis le milieu de la nervure reliante, entre le 1°" secteur et la tige de la cellule apicale triangulaire, au bord extérieur, vers le bas et l'extrémité de la branche fourchue extérieure de la cellule apicale triangulaire. Une ligne semblable se dirige vers le bord — 101 — postérieur, à partir de la pointe triangulaire de la grande tache brun-dorée. L'extrémité de l’élytre est une pointe émoussée sous laquelle se rencontre un assez fort sinus. Élytres, pour le reste, d’un blanc de neige. Front assez plat ; passage au vertex sous un angle droit, arrondi. Mésosternum noir, brun extérieurement. Pattes et hanches blanchâtres, Tarses d’un jaune brunâtre, l’article basilaire du tarse postérieur pâle. Tibias postérieurs sans points bruns. Ailes blanches ; extrémité des trois secteurs brune ; la longue cellule api- cale, qui est située entre les deux premières cellules, est brunâtre. æ. Dernier segment ventral en quadrangle transversal, jaunâtre ; à bord postérieur presque échancré transversalement, à angle droit ; à ligne basale brune. Lames prises ensemble, en quadrangle allongé, presque une fois et demie plus longues que larges; vues de côté, à base étroite, allongée, brusquement étranglées au sommet et incour- bées vers le haut en un court crochet, dont la pointe est brune, et qui dépasse le pygophore. Styles de peu plus courts que les lames ; à moitié inférieure presque fusiforme ; un peu incourbés vers le haut; prolongés en un mince cou, dont l'extrémité à peine renflée se termine en une longue pointe subulée, roussâtre , redressée. Py- gophore brun, en pentagone irrégulier, oblique, dont le côté le plus court est le dorsal, et le plus long le basal; les deux côtés inférieur et postérieur, réunis sous un angle très-obtus et superficiellement arrondi, forment avec le bord sinué de l’échancrure un angle apical presque droit. Tube anal court, presque en massue, tronqué, à moitié basale brune, inséré dans l’échancrure sous l'angle apical. Segments dorsaux et ventraux brun-noirs, bordés de jaune. Con- nexivur jaunâtre ; quelques-unes de ses tranches parées d'une tache noire basale. Ç. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, jaunâtre ; avec un lobe postérieur médian triangulaire, et avec des lobes latéraux un peu plus courts, aigus ; ce segment est aussi long, jusqu’à la base du lobe médian, que la demi-largeur de sa base. Coléostron jaunâtre, lancéolé, à bord inférieur et tarière (proémi- nente) droits. Les deux derniers segments dorsaux parés, sur les côtés, d'une tache noire basale allongée ; les autres segments noirs et bordés de jaune. gQ. L., 4 1/4 mill. Corps, 3 mill. Sur les tilleuls; pas abondant. Livonie, Allemagne du Nord (Stein); Galicie, près Brody (Nowicky), Suisse (Frey). — Typhlocyba stellulata Bur., Gen. Ins., sp. 16, fig. 1.— Flor, Rh., 2, p. 414,23 . . . 9.T'T. stellulata Bur. — Côté du pronotum portant une ligne noire qui se prolonge sur le mésosternum, et quelquefois sur le bord du vertex jusqu'aux Revue d’Entomologie. — Avril 1884. 0) — 102 — yeux. Élytres arrondies à l'extrémité ; obliquement arquées vers l'intérieur. Élytres blanchâtres, portant dans la marge, entre la première nervure anguleuse et le trait marginal brun, oblique, un triangle brun-doré, aigu en avant, envahissant tout l'intervalle. Tache apicale des élytres noire, large, atteignant le bord de l'élytre. A la base de la troisième cellule apicale, une tache brunâtre, trapé- zoïdale. Une tache marginale, brun-noire, triangulaire, dans la dernière cellule apicale, qui est blanche. Une ligne brune dirigée obliquement vers le haut, depuis la bifurcation de la cellule apicale triangulaire jusque tout près du milieu du bord extérieur, entre la première nervure anguleuse et la branche fourchue extérieure, qui sont brunes; pour le reste, toutes les nervures blanches. Clavus largement dilué de brunätre le long de l’écusson, qui est brun, et le long de la commissure, une bande brune sur le corium, commen- cant près de la hase au premier secteur, dirigée obliquement vers le bas, par dessus la première cellule discoïdale, jusqu’à la deuxième cellule, qu’ellé n’envahit que partiellement. Le troisième secteur se détache en brun sur cette bande. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle émoussé, moins que droit. Milieu du vertex presque en arête. . Dernier segment ventral en quaërangle transversal, moins Jong que sa demi-largeur; avec une tache brune sur le milieu du bord postérieur, et une grande tache brune au bord latéral. Lames prises ensemble longues, de largeur égale, rectangulaires, terminées à l'extrémité en un angle obtus apparemment très-court (vue en perspective de la partie incourbée vers le haut); vues de côté linéaires, dirigées vers le haut sous un angle obtus, et étroitement lancéolées; accolées au pygophore, qui est brun. Styles aussi longs que les lames, à tige allongée, de grosseur égale, terminés en une pointe redressée vers le haut, subulée, quelque peu incourbée à l’extrémité, et dont la base est saillante. Pygophore en triangle long, isocèle; son bord inférieur, qui est fortement incourbé vers le haut à l'extrémité, forme une angle aigu, redressé, avec le bord de l'échancrure, qui est droit, puis brusquement incourhé vers le haut. Tube anal très- court, presque turbiniforme, jaunâtre, situé vers le milieu du bord de l’échancrure. ©. Dernier segment ventral avec un triangle aigu sur le milieu du bord postérieur ; avec des échancrures assez faibles des deux côtés du triangle, et avec des angles latéraux postérieurs aigus ( D'après Flor qui ne connaît pas le &). . L., 4 mill. (d’après Flor, 2 4/5 mill.). En août et septembre sur Vaccinium myrtillus (localisé en un endroit), Livonie (F{or); — 103 — Suisse, Gyrisberg (Frey); Suède (Sal). — Typhlocyba pictilis Stâl, Oéfv., 1853, p. 176, 5. — Flor, R., 2, p. 417, 24. 10. T. pictilis Stäl. 12. Nervures anguleuses, moitié apicale des secteurs, et nervures apicales bordées de brun; ordinairement deux taches ou points noirs SOS SONM DER AELPÉCONLE NE ele sure as LE surcerct ei me moe eo lU: — Nervures anguleuses et apicales sur un fond foncé, et blanches comme le sont généralement les secteurs ; non bordées de brun. 16. 13. Vertex avec un dessin noir en forme de Y portant des traits transversaux à l'extrémité des deux branches fourchues, traits qui se prolongent sur le front entre les yeux, point où ils se brisent à angle obtus. Deux petits triangles noirs en arrière du sillon trans- versal de l’écusson ; des triangles plus grands dans les deux angles basilaires de l'écusson ; deux points noirs sur le milieu de l'écusson. De chaque côté du front une bande brune libre, qui dépasse vers le haut le trait noir anguleux. Sur les joues, une bande noire, aiguë vers le bas, contre la suture, depuis le scrobe jusqu'aux brides. Clypeus brun. Pronotum avec un grand hexagone médian, brun, dilué en arrière, allongé, rétréci en avant, des angles latéraux duquel un trait noir anguleux, en forme de , se dirige vers chaque @il ; des deux angles antérieurs de l’hexagone se prolongent deux lignes brunes jusqu'aux deux taches antérieures du pronotum, qui sont transversales, noires, petites, presque semicirculaires. Front super- ficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle presque droit émoussé. Pièces sternales brun-noires, largement jaunâtres extérieu- rement. Lobes du prosternum jaunes. Pattes entièrement jaunâtres. Ongles brunâtres. Tibias postérieurs sans points bruns. Hanches pos- térienres brunâtres à la base. Élytres d’un blanc jaunâtre. Clavus brunâtre, à base claire; une bande blanche, oblique, sous l'angle scutellaire et dirigée jusqu’à la suture du clavus ; sur le tiers apical une bande transversale, quelque peu sinuée, blanche; ces deux bandes sont délimitées par des lignes noires. Suture du clavus brune. Sur le tiers basal du corium se rencontre une bande dentelée, formée de raies brunes, courtes, de longueur inégale, situées dans l'intervalle des secteurs, dans la cellule suturale et dans la marge; les nervures sont blanches sur cette bande. Sur le deuxième tiers de la marge, un triangle brun prolongé vers l’intérieur et atteignant le premier secteur avec sa pointe; à partir du niveau transversal de cette tache, les cellules des élytres sont brunâtres en arrière et leurs nervures sont bordées de brun. Une large bande brune extérieurement contre la cellule apicale pédonculée ; base de la troisième cellule apicale largement brune ; une grande tache brune transversale, diluée, — 104 — commune aux extrémités de la deuxième et de la troisième cellule apicale. @. Dernier segment ventral en pentagone long, isocèle postérieu- rement ; une demi fois aussi long que large à la base. Coléostron noir ; largement jaune à la base et à l'extrémité ; son bord inférieur étroitement jaune. Tarière noire, légèrement incourbée, proéminente en pointe. Dernier segment dorsal échancré anguleusement, large- ment bordé de jaunâtre. Dos tout noir. Ventre jaunâtre; deux de ses segments basilaires avec une bande basale noire. Un point noir sur les trois tranches basilaires du connexivum. Q. L., 3 mill. Andalousie ( Meyer-Dür ), Coll. Frey. 11. T. andalusica M.-Dür. — Vertex paré en avant de deux taches noires plus ou moins grandes ; et au niveau de la nuque, d’une tache triangulaire arron- die, ou bien réniforme, formée de deux taches confluentes. Ordinai- rement se rencontrent deux taches ou points noirs sous le sommet du front. Dans le clavus, la pointe et une bande basale sont brunes ou jaune brunâtres Cellule apicale intérieure parée d'un triangle bruneontrerlarmervure :apicales hide dat tete ME Et 14. Tache noire de la nuque sagittiforme , aiguë, parfois courte- ment pentagonale, ou reliée en avant aux deux taches antérieures du vertex. Quatre taches noires placées sur une ligne arquée se rencontrent souvent vers le haut de la face; les deux taches inté— rieures sont les plus grandes et sont placées sur le front. Côtés du front largement bruns , parfois transversalement striés de brun. Clypens ordinairement brun. Joues ordinairement parées le long des côtés intérieurs d'une bande noire. Dans chacun des angles basilaires de l’écusson se rencontre un triangle noir; deux points et le sillon transversal noirs sur l’écusson. Pattes jaunâtres. Tibias postérieurs bruns à l'extrémité ou aux tiers apical ; derniers articles tarsaux bruns à lextrémité ; ongles bruns. Pronotum paré au milieu du bord antérieur de deux taches noires rappro- chées, et sous les yeux d’une autre tache noire; sur l'épaule une tache ou un trait oblique, noir. Sur la moitié postérieure du pronotum deux rectangles ouverts vers le haut, à côtés inégaux, et dont les deux lignes intérieures sont souvent confluentes, ou bien se prolongent jusqu'aux taches antérieures du pronotum ; parfois ces deux rectangles sont comblés de noirâtre, et les taches antérieures se prolongent latéralement vers les yeux. Les taches ou traits huméraux sont souvent aussi reliés aux cotés extérieurs du rectangle. Front supertficiellement bombé ; passage au vertex arrondi. — 105 — Pièces sternales noires; largement bordées de jaune extérieurement. Aïles livides ; leurs 3 secteurs brunâtres. Élytres jaunes à la moitié antérieure de la marge ; moitié postérieure de la marge blanchâtre, transparente; entre les parties jaune et blanche se rencontre une bande brune, plus foncée extérieurement, et qui se prolonge jusque dans la première cellule discoïdale. Sous la base de la marge, un trait brun qui passe à la 2° cellule discoïdale et s’y prolonge jusqu’à son extrémité tronquée après avoir été deux fois interrompu. Cellule suturale brune. Première cellule discoïdale bordée de brun le long du 2° secteur, depuis la tache transversale. Troisième cellule apicale brune ; une bande blanche au bord arqué ; une tache transversale, ovale, blanche, sur le milieu de la membrane. Dans la 2° cellule du clavus, une bande élargie vers la suture est reliée à une tache ova- laire sur le milieu de la cellule extérieure. Abdomen noir chez les deux sexes; à bords jaunes. Cinquième segment ventral de la 9, 6° du &, ornés d’un triangle jaune au bord postérieur. æ. Lames d’un blanc jaunâtre, de largeur égale jusque près de leur milieu, puis rétréciee en une longue pointe. Vues de côté pro- gressivement rétrécies à partir de leur base qui est assez large ; incourbées vers le haut sur le milieu; accolées postérieurement au pygophore qui est noir. Styles à base longue, en forme de tige incourbée, terminée par un denticule à partir duquel le style se prolonge en une longue pointe subulée, incourbée à l'extrémité. Pygophore en trapézoïde dont le côté le plus long est le bord supé- rieur et quelque peu sinué de l’échancrure, qui forme avec le côté inférienr et assez fortement arqué en dehors, l'angle apical qui est droit et émoussé. Le côté le plus court du pygophore est le dorsal ; le côté le plus long, après celui de l’échancrure, est le basal. Tube anal, court, inversement conique, proéminent près de l’angle apical; noir. Q. Dernier segment ventral pentagonal ; l’angle de son bord pos- térieur presque arrondi. Coléostron lancéolé, noir, à bord inférieur et tarière presque droits ; tarière également noire. g®. L., 4 mill. Sur les orties, souvent commune. De juin à fin octobre, dans toute l'Europe.— Cicada urticae Fab., S.R.,77, 76. Fall., C., 50, 41. — Cicadula Zett., J. L., 299, 16.— Typhlocyba. H.-S., Pz. F., 124, 4. — Flor, R., 2, 428, 31. — Eupteryx. Marsb., M. M., 3, p. 268, 26. — E. tarsalis Curt., B. E., vol. 14, 640, 6. 12. T. urticae Fab. —Vertex, pronotum, écusson et face blanchâtres. Taches du vertex plus reculées vers le bord antérieur, plus petites, presque carrées ; tache de la nuque courtement triangulaire. Huit taches noires sur le — 406 — - pronotum; dont deux au bord antérieur; deux sous chaque œil et superposées ; et deux près du bord postérieur, éloignées l’une de l'antre, et situées au-dessus des triangles noirs des angles basilaires de l’écusson. Une macule brunâtre sur la moitié postérieure du pronotum, entre les deux taches noires. Front paré près du sommet de deux points noirs. Scrobes noirs. Côtés du front étroitement bordés de brun. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit arrondi. La raie transversale du milieu de la marge attei- gnant le deuxième secteur et se prolongeant contre lui brune et étroite. Marge et cellule discoïdale brunâtres sous cette raie. Un tiret basal brun dans la deuxième cellule discoïdale, et un peu plus bas cette cellule est d’un brunâtre antérieurement et postérieurement dilué de brun. Cellule suturale brune. Pointe du clavus, et un court trait basal dans la première cellule du clavus, bruns. Une bande brune descendant jusqu’au milieu de la commissure du clavus depuis son angle scutellaire, s’élargissant au milieu de la commis- sure et s’y incourbant vers l’intérieur, où elle aboutit à la première nervure. Près de l’angle scutellaire un court trait brun contre la deuxième nervure. A la base de la marge une tache brune sagitti- forme, à longue pointe, Cellules apicales colorées comme chez T. urticae ; la troisième diluée au bord; non blanche. @ L, 3 1/3 mill. France méridionale, Lyon (Mulsant). Typhlo- Cyba? octonotata Hardy, Tyn., 1850, p. 419, 6. 12. 6. octonotata Hardy. — Vertex paré de deux taches noires presque en triangle arrondi, et situées au niveau des augles antérieurs des yeux. Les angles pos- térieurs de ces taches sont dirigés l’un vers l’autre. Une tache noire, presque réniforme au niveau de la nuque. Face jaunâtre; joues parées d’une bande noire le long de la suture frontale, depuis les scrobes. Côtés du front bruns; souvent la couleur brune se prolonge sur le clypeus. Front portant parfois deux petites taches noires sous le sommet. Pattes pâles. Tibias postérieurs brun-jaunes à l'extrémité, un trait de même couleur à l'extrémité inférieure de la cuisse. Tarses jaunâtres; extrémité du premier et du troisième article de couleur brune à noire comme les ongles. Pronotum paré en avant de deux taches noires, petites, rondes, quelque peu éloignées du bord, et d’où naissent deux bandes noirâtres qui se dirigent en arrière en s'élar- gissant et se relient à deux taches noires, grandes, éloignées l’une de l’autre, situées au-dessus des triangles noirs des angles bäsilaires de l’écusson. A chacun des deux angles intérieurs des yeux naît sur le pronotum un court trait noir ondulé; et contre chacun des deux angles extérieurs des yeux se trouve sur le pronotum un point noir. Une tache noire transversale sur l'épaule. Parfois les deux bandes — 107 — noirâtres sont reliées et englobent encore les traits ondulés ; le pro- notum prend dans ce cas un aspect noirâtre et ne laisse libres qu'un trait jaune antérieur, une tache jaune latérale, et des épaules jau- nâtres avec une tache transversale noire. Milieu de l’écusson portant deux points noirs. Élytres à dessin semblable à celui de TZ. wrticae. A la base de la marge, qui est blanchâtre, se rencontre un triangle brun à côtés longs ; sur le milieu de la marge une tache brune obli- quement triangulaire, sinuée en avant, fortement arrondie contre le secteur, et nettement délimitée, reliée à la tache située sur le premier secteur et la cellule discoïdale, tache qui est en quadrangle allongé, brune, nettement délimitée. Deuxième cellule discoïdale brunâtre, avec des nervures bordées de brnn et dirigées l’une vers l’autre. Deuxième et troisième cellules apicales brunes, avec une bande ondulée, claire, sur le milieu, allant de la première à la troisième nervures apicales. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Pièces sternales noires, largement blanc-jaunâtres extérieurement. Aïles livides, à secteurs brunâtres. Dos de l’abdomen noir, son bord extérieur et le bord de ses segments jaunes. &. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, à peine échancré, noir comme tous les autres segments, à bord posté- rieur jaune. Connexivum jaunâtre, avec des traits médians bruns. Lames jaunâtres, à moitié basale, presque d'égale longueur, élargies jusque vers le milieu , puis rétrécies et acuminées ; vues de côté à base allongée, rétrécies à partir du milieu et incourbées vers le haut; accolées postérieurement au pygophore. Styles à tige droite, incourbée en bas, prolongés à partir d’un angle dentiforme en une longue pointe subulée, qui est à peine incourbée à l’extrémité. Pygophore brun, à extrémité d'un jaune livide; en pentagone irré- gulier, rétréci en arrière, dont le côté le plus long est le bord oblique de l’échancrure, qui est profonde, et le côté le plus court le dorsal. Bord inférieur du pygophore formé de deux côtés du pentagone reliés sous un angle très-obtus; passant au bord postérieur, qui est très-court, sous un angle obtus, comme le fait le bord de l’échan- crure ; par conséquent, deux angles obtus. Tube anal très-court, jaunâtre, quelque peu proéminent à l'angle apical supérieur du pygophore. © . Dernier segment ventral grand, en pentagone allongé, à côtés longs, terminé en angle droit postérieurement, avec une tache mé- diane noire, allongée. Deux à trois segments véntraux basilaires noirs ; les autres jaunes ou noirs ; les deux avant-dérniers avec un triangle noir au bord postérieur. Coléostron lancéolé, noir, bordé de — 108 — jaune au bord inférieur, qui est droit. Tarière noire ; son extrémité proéminente quelque peu inclinée vers Le bas. g $. 3 1/2 mill. Livonie, Ukraine. — Typhlocyba Curtisi Flor, R., 2, p. 431, 32. — (Marshall, dans M. M., 3, p. 269, rapporte celte espèce à T. stachydearum Hardy, qui, à en juger par les tarses et les élytres, est cette espèce et la suivante confondues ). 13. T. Gurtisi Flor. — Vertex paré en avant de deux taches triangulaires situées au- dessus du niveau des angles antérieurs des yeux, et généralement prolongées quelque peu sur le front. Face jaunâtre ; une bande noire contre la suture frontale. Pattes blanchâtres. Extrémité des tibias postérieurs et du dernier article tarsal brune comme les ongles. Un trait brun, en dessous, à l'extrémité des cuisses postérieures. Front paré entre les angles supérieurs des yeux de deux taches noires assez petites. Un point ou une petite tache noire au-dessus de chaque scrobe. Pronotum portant en avant deux petites taches noires, et sur le milieu une grande macule presque semi-circulaire, noirâtre, plus ou moins foncée, diluée en arrière, souvent évanescente, de laquelle naissent deux ramifications qui vont aboutir aux deux taches anté- rieures. Pronotum paré sous chaque œil d'une courte ligne noire oblique, parfois libre, ou d'une raie noirâtre qui est reliée sur les côtés à la macule médiane. Un point noir ou tiret transversal contre chaque épaule. Un tache médiane ovale ou cunéiforme, à bords bruns, dans le clavus, entre deux bandes transversales courtes, larges, blanches, qui sont réunies par une ligne contre la suture du clavus. Pointe du clavus d’an jaune brunâtre cunéiforme et bordé de brun. Premier secteur des élytres apparent sous le milieu, vers l'extrémité ; évanescent à la moitié basale ; abrégé; portant des deux côtés vers le milieu de la marge et dans la première cellule discoï- dale un petit quadrangle brun ou une raie oblique ; vers la base de la marge un tiret fourchu brun. Deuxième et troisième cellules api- cales brunâtres, avec une bande arquée blanche ; un triangle bru- nâtre contre la première et contre la troisième nervure apicale. Ailes claires. æ. Mmelissae Curt. Deux points noirs sur le milieu de l’écusson ; un triangle livide, à peine apparent, dans chacun des angles basi- laires de l’écusson. Front et clypeus jaunâtres ; la bande située contre la suture frontale se prolonge jusqu’à la moitié basale du clypeus. Les deux triangles noirs, aigus en arrière, situés à l’avant du vertex, divergent visiblement. Tache de la nuque soit en triangle arrondi, soit presque en pentagone transversal, émoussé, ou bien réniforme. Élytres d’un vert bleuâtre pâle alternant avec des places blanches; — 109 — marge claire. Première cellule discoïdale bordée intérieurement et à l'extrémité de brun sous la petite raie ou tache brune transversale. Secteurs de la deuxième cellule discoïdale bordés de brun intérieu- rement et deux fois interrompus par de grandes taches transversales blanches ; par conséquent trois paires de traits bruns parallèles ; toutes les cellules et tous les espaces bordés de brun sont d’un brun doré pâle. Deux bandes brunes dans la base du clavus; la bande intérieure triangulaire, linéaire au bord. Une tache brune dans l'angle scutellaire. 6. collina Klor, Deux points noirs sur le milieu de l’écusson ; dans chaque angle scutellaire basal un triangle noir ou noirûtre. Clypeus brun jaunâtre ou brun de même corfleur qu’une raie trans- versalement striée de brun plus foncé qui est située de chaque côté du front. Sutures du front et du clypeus noires. Les deux taches noires triangulaires de l'avant du vertex ne divergent que peu en avant ; leurs angles postérieurs sont plus droits, et leurs bords pos- térieurs sont presque placés sur une même ligne droite. La tache de la nuque est formée de deux taches noires quadrangulaires reliées, ou hien est réniforme, ou encore en réalité remplacée par deux taches libres arrondies. Taches antérieures du pronotum transversales. Tache médiane grande ; ses ramifications plus foncées. Taches du front assez grandes. Moitié basale des élytres de substance plus résis- tante et jaune comme les nervures de la moitié apicale, qui est presque hyaline. Premier secteur évanescent sur la pièce basale, qui est de substance coriace. Deuxième secteur ponctué des deux côtés. Première cellule discoïdale souvent un peu ternie et bordée de brun comme la marge. Deuxième cellule discoïdale bordée de brun inté- rieurement contre les deux secteurs, mais interrompue sur le milieu par une large place blanchâtre et abrégée assez loin de la base de l'élytre ; parfois aussi sa partie supérieure est claire. Sternum noir, jaune extérieurement. Dos noir, à bord extérieur et postérieur des segments jaune. . Lames d’un blanc jaunâtre ; prises ensemble pentagonales, à longue pointe; de largeur égale jusqu’à mi-longueur, puis rétrécies et terminées en pointe. Vues de côté à base un peu élargie, rétrécies vers le milieu, incourbées vers le haut à partir de ce point d'où elles restent de largeur égale et accolées au pygophore. Styles beaucoup plus courts que les lames, à longue tige, avec un denticule latéral vers le haut et terminés à partir de ce denticule en une longue pointe mince et subulée. Pygophore en trapèze allongé, jaunâtre ; ses deux bords inférieurs reliés sous un angle très-obtus; le côté postérieur, ou le bord inférieur postérieur, est relié au bord supé- où — 110 — rieur, celui de l'échancrure, qui est presque droit, et qui forme le côté le plus long du pentagone, par un angle presque tronqué. Le côté dorsal irès-court et presque invisible. Les lames repliées ne se touchent qu’au-dessus du milieu. Ventre noir, à bords jaunes. Conuexivum jaune, avec des taches noires. Q. Dernier segment ventral formant un pentagone à pointe rec- tangulaire en arrière et à peine échancré, jaunâtre; son milieu paré d'un triangle noir ou noirâtre. Coléostron lancéolé, à bord inférieur droit et bordé de jaune. Tarière noire, proéminente, légèrement arquée. Ventre tout noir ; ses segments et les tranches du connexi- vum bordés de jaune. Les deux avant-derniers segments jaunâtres ; noirs à la base, ou bien extérieurement seulement. gQ. L., 2 2/3 mill. Sur des Labiées, Melissa, Stachys, Ballota, en Angleterre, Livonie, France. Allemagne. — 0. Eupteryxæ me- lissæ Curt., B. Æ., 640, 7. — @. 640, 7. — Geoff., 427, 26. — Marsh., M. M., 3, p. 268, 27. — Typhlocyba stachydearum Hardy, Trans. Tyn., 1850, p. 422, 9, pars. (d'après les tarses et d’après les élytres ; se rapporte aussi à T. Curtisi). —6$. T. collina Plor:, R2,/p: 499,93. LOMME AMONT NO AE p'melissæ CAE 16. Pronotum avec plusieurs taches noires arrondies ou allongées; ou bien brunâtre, avec le bord antérieur jaunâtre . . . . . 17 — Pronotum avec deux grandes taches noires losangées ou presque réniformes. Un grand triangle noir dans les angles basi- laires de l'écus$son ‘41/0 ete On RE ME ROSRIE) 17. Nervures apicales et nervure anguleuse extérieure avec un trait bran élargi vers le bord de lélytre. Membrane livide. Troi- sième cellule apicale diluée de brunâtre à la base. Élytres jaunâtres ; parées assez loin de la base d'un triangle brun aigu, dirigé vers le haut et l'extérieur, depuis le deuxième secteur ; à côté de ce triangle se trouve un quadrangle allongé, brunâtre, qui atteint la suture du clavus. Dans la moitié apicale de la première et de la deuxième cellules discoïdales, et à l'extrémité du lobe sutural se rencontreune bande d’inégale longueur dans chaque cellule. Ces bandes prises ensemble forment un triangle brunâtre à côtés longs, dont la pointe atteint presque le quadrangle antérieur. Deux bandes brunes entre les deux nervures du clavus; la deuxième bande plus foncée en arrière. Clavus clair sous cette bande; à bord apical brun. Écusson d’un blanc jaunâtre ; portant dans chaque angle basal un triangle noir ; à pointe brune sous le sillon transversal; à côtés jaunâtres. Pronotum roussâtre; paré en avant de deux grandes taches noires, libres, contre lesquelles naît une bande noirâtre, médiane, élargie — 111 — au bord postérieur du pronotum; sous chaque œil une tache noire semi-circulaire, et sous ces taches une courte bande noire, humé- rale. Vertex court, en angle obtus, jaunâtre; portant deux taches noires au point du passage au front. Ligne marginale de la nuque noire, avec un court prolongement linéaire sur le milieu du vertex. Front brun depuis la base jusqu'’entre les yeux, point où la partie brune se prolonge en angle aigu dans la partie apicale qui est jaune, et qui porte latéralement de chaque côté un triangle brun. Sommet du front paré de deux taches qui ne sont que le prolonge- ment de celles du vertex. Côtés du front striés de brun. Une bande noire sur les joues, le long de la suture frontale; brides noires. Clypeus brun. Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle droit émoussé, Pièces sternales, lobes du proster- num, et hanches bruns. Pattes jaunâtres. Tibias postérieurs parés en dessous d’une raie noirâtre; sans points bruns sur les denticu- lations. Dernier article tarsal brun. . Dernier segment ventral quadrangulaire, petitement échancré postérieurement, à côtés arrondis. Lames brunâtres, formant réunies un pentagone étiré en longueur au sommet, atteignant sa plus grande largeur sous le milieu entre les angles latéraux ; vues de côté larges sous le milieu, puis rétrécies et incourbées en pointe vers le haut. Styles à tige droite et forte, portant vers le haut une petite dent su— bulée, à partir de laquelle ils vont se terminer en une longue pointe subulée, oblique. Pygophore brun, en triangle à côtés presque égaux ; son côté inférieur arqué forme avec le supérieur c’est-à-dire le bord quelque peu sinué de l’échancrure, qui est profonde, un angle émoussé. Partie dorsale du pygophore très-courte. Tube anal jaune, situé à peu près vers le milieu de l'échancrure, et dépassant quelque peu l’angle apical du pygophore. Tous les segments ventraux et le connexivum noirs, avec des bords jaunes. Segments dorsaux noirs, à bords postérieurs jaunes comme les triangles marginaux. d. L., 4 mill. De Suisse; environs d’Aarau. Sous le nom de Touurticae, Coll Frey, 0.7.0. 15. T. frontalis Fieb. — Nervures apicales et anguleuses blanches sur un fond de cou- leur noirâtre ou brune, égale. Vertex court, arrondi, paré au point du passage au front de deux taches noires visibles au sommet du front. Chaque cellule discoïdale avec une bande. . . . . . 18. 18. Pronotum verdâtre, portant sur la moitié antérieure trois taches noires, dont la médiane est allongée; souvent encore un point noir contre chacun des angles intérieurs des yeux. Écusson verdâtre ou roussâtre, paré dans chacun de ses deux angles basilaires d’un triangle noir entre lesquels se trouve un trait noir ; deux triangles — 112 — noirs sous le sillon transversal, ou bien la pointe de l’écusson est noire, avec un trait médian jaunâtre, Face d’un blanc verdûtre. Sutures du front et de la base du ciypeus brunes. Front bombé ; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Élytres verdâtres ; une bande noirâtre dans le tiers apical de la première cellule dis- coïdale ; là deuxième cellule discoïdale tout entière, une tache allon- gée à l'extrémité de la cellule suturale et deux bandes dans le clavus, noirâtres. Pièces sternales noires ; les angles postérieurs jaunâtres. Hanches toutes d’un blanc jaunâtre ; les postérieures avec une tache noire. Ongles bruns. Pattes pâles ; tibias postérieurs sans points bruns. Q. Dernier segment ventral en quadrangle transversal, très-obtu- sément anguleux en arrière, et petitement échancré; sinué de côté vers les angles latéraux qui sont obtus ; jaune, à moitié basale noire et quelque peu élargie vers le milieu. Coléostron lancéolé, noir; son bord inférieur, qui est droit, et sa partie postérieure, jaunâtres. Segments ventraux tout noirs, les deux avant-derniers et le con- nexivum bordés de jaune; ou bien tous les segments dorsaux et ventraux sont bordés de jaune. Tarière noire, incourbée à son extré- mité, qui est quelque peu proéminente. @. L., 4 1/2 mill. Corps, 3 1/3 mill. Suède, Angleterre, Livonie, Bavière, Sur les aulnes et les tilleuls. ( Flor aussi n’a vu que des®). Typhlocyba jucunda H.-S., Pz. F., 144, 16. — Flor, R., 2, p. 632. — Evupteryæ Marsh., M. M., 3, p. 265, 19. — Typhlocyba Zet- terstedti Boh., Handl., 1845, p. 161, 21. 16. T. jucunda H.-S. — Pronotum sans taches, jaunâtre, postérieurement avec une grande bordure d’un brun noirâtre, diluée en arrière ; ou bien d’un brun rougeâtre, avec une large hordure jaune antérieure qui se pro- longe jusqu'à l'épaule. Vertex court, paré au niveau de la nuque d'une tache noire réniforme, convexe en avant. Écusson jauâtre ; ses angles basilaires parés de grandstriangles noirs. Face jaunâtre. Front intérieurement brunâtre et transversalement strié de brun, jusqu'au niveau des scrobes ; ou bien ne portant qu’une bande brune des deux côtés. Clypeus brunâtre ou noirâtre. Front bombé ; passage au vertex arrondi. Élytres d’un jaunâtre clair ; avee une bande dans touts la première cellule discoïdale et une étroite bande contre le deuxième secteur dans la deuxième cellule, puis une bande sur la suture du clavus et la cellule suturale, brunes ou noirâtre. Clavus générale- ment dilué de brunâtre le long de la commissure. Membrane enfu- mée. Milieu du sternum brun. Pattes d'un jaune pâle. Tibias posté- rieurs sans points. Les derniers articles tarsaux, et l’article basilaire du tarse postérieur à l'extrémité bruns, comme les ongles. Aïles brunâtres, à nervures brunes. — 113 — @. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, noir. Lames jaunâtres; formant prises ensemble un pentagone lon- guement étiré vers le haut, atteignant sa plus grande largeur sous le milieu entre les deux angles latéraux. Vues de côté les lames sont linéairement lancéolées, contournées vers l’intérieur au sommet, aussi longues que le pygophore. Styles des deux tiers de la longueur des lames; à base en forme de tige renflée vers le haut et terminée en une pointe subulée, droite, redressée. Pygophore brun; jaune au bord inférieur. Pygophore en triangle allongé, rectangulaire, à côté supérieur droit; sou côté inférieur est le plus long, et est plus for- tement arqué à la base, tandis qu’il est presque droit à l’extrémité. Angle apical du pygophore obtus. Tube anal petit, inversement conique, situé dans l’échancrure, au-dessus du milieu. Segments ventraux noirs; ; jaunâtres dans les angles extérieurs. Connex = 2 PSN 1= GROUPE. — LEPTURINI L. Hanches intermédiaires distantes. 2. Élytres très-raccourcies, ne dépassant pas le métathorax. Ab- domen fortement rétréei à la base. Fémurs terminés en massue. Yeux très-échanerés, rémifvrmes. Tempes et cou très-saillants et couris. Antennes courtes et robustes. . . . . - Necypaigs. 2. Élytres normales. Abdomen aussi large à va base que le métas- teraurm. Fémurs non épaissis en massue. Yeux arrondis, d'ordinaire faiblement ou à peine échancrés. 3. Tempes distinctes (mais alors côtés du corselet mutiques ou seulement œunis d’un tubercule obtus), ou tête graduellement ré- trécie derrière les yeux. 4. Antennes insérées entre les yeux. 5. Côtés du corselet mutiques, ou munis tout au plus d’an tuber- cule obtus. | ; | — ER 6. Apophyse prosternale élargie an sommet, entre les hanches antérieures. 7. Yeux distants de la base des mandibules. Joues très-développées Lepruea. . Yeux très-rapprochés de la base des mandibules. Jones très- rer Là Sr . - - GRAMMOPTERA. 6. Apophyse prosternale non dilaiée au 1 sommet. 8. Yeux à peine échancrés, très-rapprochés de la base des mandi- bules. Joues extrémement courtes. . . . Cortonera, 8. Yeux sensiblement échancrés, éloignés ra la base des mandi- bules. Joues très-développées. Corselet fortement étranglé après le bord antérieur, et en avant de la base. . . . . . . Pinonas 5. Corselet muni sur les côtés d'une forte épine assez aiguë. Tête graduellement rétrécie après les yeux. . . . ä Oxrurus. 4. Antennes insérées en avant des yeux, Où sur le niveau de leur bord antérieur. Tête graduellement rétrécie après les yeux. . 9. Tibias postérieurs non échancrés au sommet, qui est armé de deux épines terminales. 10. Échancrure du 3° article des tarses postérieurs n’atteignant pas la moitié de la longueur de ce segment. Yeux assez profondé— ment échancrés. Fémurs postérieurs (Z) dépassant le sommet des élytres. Corselet assez fortement tuberculé latéralement. Pacaxra. 10. 3° article des tarses postérieurs profondément bilobé jusqu’au- delà du milieu. 11. Corselet obtusément tuberculé sur les côtés. 12. Tempes distinctes. 3° article des antennes bien plus court que le 1°. et un peu plus long que le 4°. Yeux à peine échancrés. Mé- sosternum protubérant à la base. Corselet marqué d’an profond sillon médian. Élytres bleues on vertes. . =. T5 muet (GAUEOTES. 12. Tête graduellement rétrécie derrière les yeux, sans traces de tempes. 3° article des antennes bien plus long que le 1°7 et que le 4. Yeux faiblement, mais sensiblement échancrés. Base du mésosternum non protubérante. Corselet sans sillon médian. Élyires noires notées de jaune, on toutes noires. . . Ste . Bescerrs 11. Corselet non tuberculé Ltéralement. Yeux Ë] peine échancrés. ACMEÆOPS. 9. Sommet des tibias postérieurs présentant une échancrure à l'extrémité de laquelle sont implantées les épines terminales. 13. Caviés cotyloïdes antérieures entièrement fermées en arrière. Fémurs intermédiaires et postérienrs finement denticulés à leur bord interne. armés, avant l'extrémité, d'une forte dent. Acrmenus. 15. Cavités cotyloïdes antérieures ouvertes en arrière. Fémurs in- termédiaires et postérieurs simples. . . . . . . . Toxorus. 3. Tempes distinctes. Corselet armé sur les côtés d’une forte épine. Revue Œ Entomologie. — Juin 1884. 22 — 166 — 14. Prosternum assez large, de même hauteur que les hanches antérieures. Abdomen chargé d’une carène médiane. RHAGrum. 14. Prosternum étroit, bien moins élevé que les hanches anté- rieures. Abdomen non caréné. , ,. . . . . . RHAMNusIum. 1. Hanches intermédiaires et antérieures presque conliguës, co- niques, très-saillantes; les postérieures rapprochées (), distantes (@): bord antérieur du 1° segment ventral largement tronqué (@), acuminé (4). Yeux grossièrement granulés. Tempes fortement sail- lantes. Corselet rétréci en avant, mutique sur les côtés. os ailés; à élytres de longueur normale, contiguës à la suture. Q. Ailes nulles ou incomplètes ; élytres bien plus courtes que l'abdomen, déhis- ceattesWa la suture. 1: ... 6000 te, IS. RMNESPREESS 9% GROUPE. — CERAMBYCINI. 1. Élytres très-écourtées, atteignant à peine le milieu de l'abdomen. Fémurs renflés en massue vers l'extrémité. 2. Abdomen simple dans les deux sexes. Palpes maxillaires à peine plus longs que les palpes labiaux. Corselet faiblement tuberculé sur se côtés. . Yeux profondément échancrés. Antennes non épaissies vers le sommet SPAS RS HE AC MAR ERES SSES MOTORCELSE . Yeux à peine échancrés. Antennes un peu épaissies vers le a PR NONSL versie Ce PIQUE COMM PERNCENPPEROMA 2. Abdomen (Q) à 1° segment très-long, le 2° échancré en arc et densément bordé de cils à son bord postérieur. Palpes maxillaires bien plus longs que les palpes labiaux. Corselet sans tubercule sur les côtés. Yeux non échancrés. 3° et 4° articles des antennes courts : Dr de moitié aussi longs, pris séparément, que le 5°. LEPTIDEA. Élytres non, ou à peine écourtées, laissant tout au plus le som- à de l'abdomen à découvert. 3. Cavités cotyloïdes antérieures entièrement fermées en arrière. Fémurs toujours claviformes vers l'extrémité. 4. Hanches et cavités cotyloïdes antérieures anguleuses en dehors. Élytres souvent rétrécies vers l'extrémité. Yeux finement granulés. 5. Élytres sans arête vive le long du bord latéral. Abdomen (@), cornme dans és "Leéptidéa "PENSER E - . CALLIMUS. 5. Élytres chargées d’une nervure tranchante le long de la marge externe. Abdomen normal dans les deux sexes. Élytres toujours ré- trécies vers le sommet, déhiscentes à la suture. . STENOPTERUS. 4. Hanches antérieures non anguleuses extérieurement. Élytres jamais rétrécies vers l'extrémité. 6. Cavités cotyloïdes antérieures anguleusement dilatées en dehors. AO Abdomen (©) comme dans les Leplidea. Corselet faiblement tuber- culé sur les côtés. Yeux finement granulés. . . . CARTALLUM. 6. Cavités cotyioïdes antérieures entièrement fermées en dehors, orbiculaires. 7. Yeux grossièrement granulés. Hanches antérieures très-exsertes, subcontiguës, comme les intermédiaires. Antennes grêles, un peu plus longues que le corps (). Abdomen (©) comme dans les Lep- tidea. Corselet faiblement tuberculé sur les côtés. . . OBRrIum. 7. Yeux finement granulés. Hanches antérieures sphériques, sépa- rées par l’assez faible largeur du prosternum. Mésosternum large. Antennes courtes, à peine plus longues que la moitié du corps, un peu épaissies vers l’extrémité. Abdomen normal dans les deux sexes. Corselet non tuberculé sur les côtés. . . Rte A DIUUSS 3. Cavités cotyloïdes antérieures plus ou moins ouvertes en arrière, jamais entièrement fermées. 8. Cavités cotyloïdes antérieures entièrement fermées en dehors, ou tout au plus dilatées en une fente étroite. 9. Yeux finement granulés. 10. Antennes plus courtes que le corps. Corselet fortement con- vexe, jamais tuberculé sur les côtés. 11. ler article des tarses postérieurs bien plus long que les deux suivants réunis. 12. Écusson transversal, pas de calus scutellaire sur les élytres. CLYTUs. 12. Écusson triangulaire. Une gibbosité scutellaire sur chaque CIMÉRES AL A Étuel write ER TN CERTOGINIQUS. 11. 1eT article des tarses postérieurs un peu plus long que les deux suivants réunis. Écusson HAARRIAIRE Élytres chargées d'une gibbosité scutellaire. . . LÉ soc ENNAGEVETUS: 10. Antennes (Y), plus re He F corps. Corselet ordinaire- ment tubercuié ou épineux sur les côtés. 13. 1** article des antennes arrondi au sommet; les suivants sans carènes. Dessus du corps mat, aüi moins en partie rouge, souvent taché de noir. . . . . -< PURPURICENUS. 13. Sommet du ler article des antennes : à rebord tranchant, plus ou moins étiré en forme de dent vers l’extérieur ; 4° article et les suivants chargés, sur toute leur longueur, de trois arêtes vives. Dessus du corps d'un brillant métallique. . . . . . AROMrA. 9. Yeux à facettes médiocrement fines ou grossières. 14. Prosternum dilaté au sommet. Cavités cotyloïdes antérieures ne présentant en arrière qu’une faible solution de continuité. Palpes maxillaires et labiaux d'assez égale longueur. Antennes en arête tranchante au côté externe, depuis le 5° ou Le 6° article. Fémurs grêles. — 168 — 15. Côtés du corselet munis d’un fort tubercule, épineux. Yeux très-distants de la base des mandibules. . . . . . CERAMBYx. 15. Corselet mutique sur les côtés. Yeux très-rapprochés de la bisedesmandibules 5 0. OMPACHNDISSUSS 14. Sommet du prosternum non dilaté. Cavités cotyloïdes anté- rieures largement ouvertes en arrière. Palpes maxillaires bien plus longs que les palpes labiaux. Articles des antennes arrondis. Fémurs épaissis depuis la base et latéralement comprimés, ou en massue vers l'extrémité. 16. Veux presque divisés en deux moitiés. 3° article des antennes plus court que le 5e. Bord postérieur du corselet non arqué. GRACILIA. 16. Yeux profondément échancrés. 3° article des antennes un peu plus long que le 5°. Bord postérieur du corselet relevé en crête échancrée en arc dans son milieu. . . . ne RS EX TTTRS 8. Cavités cotyloïdes antérieures très- dilatées anguleusement en dehors. 17. Yeux à facettes fines ou médiocres. 18. Corselet à épine latérale obliquement relevée. Antennes ornées de toutfes de poils à l'extrémité du 3° article et de plusieurs des sui- vants. Insecte d’un gris bleuâtre, à dessins noirs . . . HRosaLrA. 18. Corselet sans épine latérale. Antennes non fascicüulées. 19. Fémurs renflés en massue vers l'extrémité. 20. 3° article des antennes deux fois au moins aussi long que le 2°. Palpes maxillaires aussi longs ou plus longs que les palpes labiaux. 21. Hanches antérieures entièrement séparées par le prosternum qui est plas ou moins large. Mésosternum large et parallèle entre les branches intermédiaires. 22. Prosternum médiocrement large. Palpes maxillaires bien plus longs que les palpes labiaux. 23. 3° article des antennes plus longs que le 5°. Élytres plus ou moins rétrécies après les épaules . . . . . . RHOPALOPUS. ?3. 3° article des antennes plus court que le ot, Corselet chargé de trois à cinq élévations lisses et brillantes. Élytres non ou à peine réébiestapres les épaules. 4e NS RENE CDR SE M ANOITUEE 22. Prosternum très-large entre les hanches antérieures. 3° article des antennes plus de deux fois aussi long que le 4°. Palpes maxil- laires à peine plus longs que les palpes labiaux. . . HyLorrupes. 21. Prosternum terminé et rétréci entre les hanches antérieures en une étroite lamelle verticale. . . . . MI CALTIDIUM 20. 2° article des antennes un peu plus long que la moitié du 3. Palpes ete un peu plus longs que les palpes maxillaires. An- tennes longues de la moitié du corps. Yeux presque divisés en deux parties. Prosternum et mésosternum acuminés en arrière. TETROPIUM. — 169 — 19. Fémurs graduellement ou à peine épaissis depuis la base. 24. Corps déprimé en dessus. Corselet un peu plus long que large, en carré obleng arrondi aux angles. . . . . . NOTHORRHINA. 24. Convexe. Corselet plus large que long, fortement arrondi sur JESSCOLESNANENEER CDN SIEMENS OLN TUNER OPA EASEMEME 17. Yeux très-grossièrement granulés. 25. Corselet muni sur les côtés d’un tubercule ou d’une épine. Palpes maxillaires très-longs, leur dernier article sécuriforme ou cultriforme. Cavités cotyloïdes antérieures presque fermées. Proster- num élargi au sommet. 26. Épistome séparé du front par une impression transversale, droite, profonde. 3° et 4 articles des antennes subégaux. Insecte DO ME NT MT nef. ANIME. MY IR ZI ETS APHANUS: 26. Épistome séparé du front par une impression transversale, obtusément anguleuse en arrière. 32 article des antennes sensible ment plus court que le 4. Insecte brun, gris velu, avec les élytres parsemées de petits espaces circulaires lisses, à peine saillants, per- forés d’un point à leur centre. . . . . . . . OXYPLEURUS. 25. Corselet sans tubercules ni épines. 27. Tibias simples. Antennes atteignant au moins la moitié du Corps. 28. Corselet convexe, sans impressions planes. Yeux fortement échancrés. 29. Saillie antennaire armée au-dessus du point d'insertion des antennes d’une dent obtuse. Angle apical interne des élytres épineux. Corselet (7) déprimé sur les côtés. Prosternum tuberculé de chaque côté, en avant des hanches. Dépression latérale du corselet et deux espaces transverses situés en dessous, couverts d’un duvet velouté. STROMATIUM. 29. Pas de dent à la saillie antennaire au-dessus du point d’inser- tion des antennes. Élytres arrondies au sommet. Corselet simple dans lesdeucnsexes, Dee Lol 1-4 er: HESPEROPHANES. 28. Corselet déprimé, marqué d'impressions planes. Veux assez faiblement échancrés. Palpes maxillaires bien plus longs que les pal- pes labiaux. Antennes amincies vers l'extrémité ; longues de la moi- tié du corps (Q), un peu plus longues (4) ; à 3° article double du 2e. CRIOCEPHALUS. 27. Bord externe des tibias denticulé, leur sommet étiré en forme de dent, Antennes n’atteignant pas la moitié du corps, moniliformes, à articles courts et larges. Corps cylindrique. . . . SponNpyuis. 3 GROUPE. — PRIONINI. 1. Épisternes métathoraciques tronqués postérieurement. — 170 — 2. Côtés du corselet à rebord tranchant. 3. Antennes () épaisses, de 12 articles, fortement dentées, plus longues que la moitié du corps. Antennes (©) bien moins épaisses, de 11 articles, et faiblement dentées, plus courtes que la moilié du corps, les neuf derniers articles à peine deux fois aussi longs que larges. Corselet armé sur les côtés de trois fortes épines. PRIONUS. 3. Antennes grêles, de 11 articles (# et Q), tous, sauf le 2°, beau- coup plus longs que larges. 4. Côtés du corselet finement crénelés ou dentelés, armés, après le milieu, d’une forte dent. Antennes (7) plus longues que le corps. ERGATES. 2. Côtés du corselet non rebordés, avec plusieurs petites épines, dont une plus forte, plus relevée, située avant la base. . MacroromA. 1. Episternes métathoraciques acuminés en arrière. Corselet non rebordé sur les côtés. 5. Corselet garni de poils en forme de houppes, armé d'une épine sur le milieu de ses côtés. . . . . . . . TrAcosomA. 5, Corselet non hérissé de poils, mutique sur les côtés, mais avec les angles postérieurs avancés, en forme de dent. . ÆGosomaA. 2° Sous-FAMILLE. — LAMIITÆ. 1. Trochantins non visibles. Corselet muni sur les côtés d’une épine ou &’un tubercule. 2. Antennes dépourvues de cils, toujours plus longues que le corps, à ler article allongé, non dilaté vers l’extrémité. Fémurs cla- viformes, 3. Corselet paré, un peu avant le milieu, de quatre taches de duvet jaunâtre, transversalement disposées, Oviducte des @ longue- ment prolongé. Antennes 2 fois 1/2 à 5 fois aussi longues que le corps chez les 4, une fois 1/2 à 2 fois aussi longues chez les Q. ACANTHOCINUS. 3. Corselet sans tache de duvet sur le disque. Oviducte des Q court. Antennes un peu plus longues que le corps dans les deux Ne su FT AMAR EREN OR CRE RE TO EEE 2 Antennes ciliées. 4. Épine du corselet située un peu après le milieu des côtés, et dirigée en arrière. Antennes unicolores, à l°* article non dilaté vers le sommet, le 3° aussi long que le 5°, ainsi que le corps, finement garnies de longs-poils. 1 . iv sa es ve ie. NMEXOCENTRUS: 4, Épine du corselet perpendiculaire aux côtés, et située presque dans leur milieu. 5, Métasternum de longueur normale, Hanches intermédiaires —147mM— bien plus distantes des postérieures que des antérieures. Antennes annelées de blanc. 6. Antennes grossièrement et rarement ciliées au côté interne ; à 1er article mince dans le l‘" tiers de sa longueur, puis brusque- ment renflé en massue vers l’extrémité. Mésosternum large, trapèze, dilaté vers le sommet. Yeux finement granulés. Fémurs claviformes. Corps non hérissé de poils et dépourvu de soies en faisceaux, re RIM 2 M EME M ACANTACDERES. 6. Antennes garnies à leur côté interne de cils nombreux et fins ; à 1er article graduellement épaissi de la base vers le milieu, puis nentent rétréci vers le sommet. Mésosternum triangulaire, acu- miné en arrière, 7. Yeux finement granulés. Corselet plus large que long. Élytres rétrécies vers l'extrémité. Fémurs grèles à la base, renflés en mas- sue vers le sommet. Dessus du corps cilié de poils, les élytres parées en outre de soies en faisceaux . . . «+ POGONOCHERUS. 7. Yeux grossièrement granulés. Corselet plus long qué large. Élytres étroites, non rétrécies vers l'extrémité. Fémurs graduelle- ment épaissis de la base vers le sommet, non claviformes. Dessus du corps non cilié de poils et sans fascicules . . . . . BeLopera. 5. Métasternum court. Hanches intermédiaires moins éloignées des postérieures que des antérieures. Yeux grossièrement granulés. ANIÉTRESMICOIO TES ANOMPMIONT TARULE ANNE PATAMIORSE MPARMENX, 1. Trochantins visibles. 8. Corselet muni latéralement d’une épine ou d’un fort tubercule. 9. Antennes non ciliées. Fémurs non claviformes. 10. Cavités cotyloïdes fermées en arrière. Insectes aptères, ou rarement pourvus d'ailes rudimentaires. Métasternum court. 11. 1er article des antennes sans rebord tranchant avant le sommet. Antennes plus courtes que le corps. . , . . . . DorcADioN. 11. 1er article des antennes présentant avant le sommet un rebord tranchant. 12. Ailes rudimentaires, où manquant tout à fait. Élytres soudées. Métasternum très-court. 13. Antennes notablement plus courtes Ju le corps, à 1er article piuslongique le troisième. «nn. .. … + + HEROPHILA. 13. Antennes un peu plus longues que le corps (©), ou bien plus longues {#), à 3° article beaucoup plus long que le 1°. , Morimus. 12. Ailes développées. Élytres non soudées. Métasternum médio- crement court. Antennes plus courtes que le corps dans les deux Sexesanler articletégal at36"., rt LU EAU 7 SLAM 10. Cavités cotyloïdes ouvertes en arrière. Mie développées. Mé- tasternum de longueur normale. Antennes présentant un rebord tran- chant avant l'extrémité du °° articie; un peu plus longues que le nr 1e corps, avec le 3° article et les suivants annelés de cendré à la base (©), une fois plus longues que le corps et entièrement noires (w). MoNocHAMUS. 9. Antennes ciliées, à 1er arlicie sans arête vive avant l'extrémité et sensiblement atténué vers la base. Fémurs renflés en massue vers le sommet. Épine latérale du corselet située un peu après le milieu. HopLosrA. 8. Corselet mutique, ou tout au plus faiblement bituberculé de chaque côté. 14. Crochets des tarses simples. 15. 1°* article des antennes muni en dessus d’un rebord tran- chant anléapical et externe. Élytres à peine deux fois aussi longues qu'elles sont larges, réunies. 3° article des antennes plus long que le 4. : AE : surctas ner MESOSAr OA article des antennes sans arête v vive ; antéapicale. 16. Antennes de 11 articles. 17. Yeux grossièrement granulés. 18. Corselet muni de chaque côté de deux petits tubercules. Elytres rétrécies vers l'extrémité, à sommet échancré avec les angles sutural et externe fortement étirés. Yeux Me nets granulés et di- visés en deux moitiés. lente ; . + NIPHONA. 18. Corselet sans tubercules latéraux. Élytres non rétrécies vers l'extrémité, à sommet arrondi. Yeux profondément échancrés. 19. 3° article des antennes et les suivants à base claire ; 1°r article aussi long que le 4°. Yeux très-grossièrement granulés. Corselet plus large que long, plus fortement rétréci en arrière qu’en avant. ALBANA, 19, Antennes entièrement noires, à 1°r article bien plus court que le 4, Yeux à facettes médiocres Corselet aussi long que large, à peine Le fortement rétréci en arrière qu'en avant. ANÆSTHETIS. 17. Yeux finement granulés. 20. Yeux faiblement one peu saillants, Élytres arrondies au sommet. . . At PEUR JECIb LL AIS APERDAS 20. Yeux fortement convexes et très- saillants. Élytres largement échancrées au sominet ; leur angle apical externe subdenticulé. MENESIA. 16. Antennes de douze articles. 21. Corps très-étroit. Antennes très-longues, dépourvues de cils, à articulations peu distinctes. Fémurs postérieurs atteignant à peine l'extrémité du 1° segment abdominal. . . . . . CALAMOBIUs. 21. Corps grêle. Antennes ciliées, à articulations distinctes. Fémurs postérieurs atteignant au moins le sommet du 2° segment ventral. AGAPANTHIA, 14, Crochets des tarses dentés à la base. — 173 — 22. Dent basilaire des ongles petite, courte et large. Yeux entière- ment divisés en deux parties. Fémurs postérieurs atteignant l’extré- mité du 2° segment ventral. Corselet ru à la base. Élytres non rétrécies vers l’extrémité. . . . MIRE HPENÉRTROPS: 22. Dent basilaire des ongles atteignant au moins la moitié de leur longueur. 23. Antennes grèles. Élytres parallèles, seulement un peu dila- tées avant l’extrémité, arrondies au sommet. Fémurs postérieurs dépassant au moins le milieu du 3° segment abdominal. STENOSTOLA. 23. Antennes robustes. 24. Élytres allongées et subparallèles, tronquées au sommet. Abdomen plus long quela tête et la poitrine réunies. Fémurs posté- rieurs atteignant tout au plus le sommet du 2° segment du ventre. OBEREA. 24. Élytres rétrécies vers l’extrémité. Abdomen aussi long que la tête et le corselet réunis. Fémurs postérieurs atteignant le sommet dustoutdut 4 ysegmentiventral MI 210 MMA PEYTŒECIA. 4° Sous-FAMILLE. — CERAMBYCITÆ,. er GROUPE. — LEPTURINI. Necydalis Linné, Muls. 1. Noir; palpes et antennes entièrement d’un roux fauve ou tes- tacé (Q), ou ces dernières avec les quatre premiers articles et la base du 5° seulement, de cette couleur (4) ; pattes d’un roux orangé avec le sommet des tibias postérieurs et un large anneau avant l'extrémité des fémurs postérieurs noirâtres; fémurs intermédiaires annelés aussi de noir avant le sommet. Bord postérieur du 1° seg- ment ventral, les 2° et 3° entièrement d’un roux orangé (4); les deux premiers anneaux du ventre largement, les suivants étroite- ment bordés de roux orangé (@). Bords antérieur et postérieur, côtés du corselet, poitrine, majeure partie des élytres, garnis d'un épais duvet doré. Pygidium (+) subsphériquement élevé en arrière, 5° seg- ment ventral creusé en dessous, dans toute sa longueur, d’une large et profonde gouttière. Tibias postérieurs un peu arqués dans les deux sexes. — L., 22-28 mill (4); 27-30 (Q). — abbreviata Panzn=WmajortGuérhus ur en ON Panzeri Harold: 1. Très-semblable au précédent, mais antennes plus grêles, bru- — 174 — nâtres vers l'extrémité (Q); élytres unicolores, ou marquées au sommet d’une tache sombre: corselet plus long, garni de duvet doré sur les côtés seulement; fémurs intermédiaires entièrement d'un roux fanve ou testacé. Les deux 1°7° segments ventraux, la base du 3° d’un roux fauve (); abdomen (©) noir, avec sa base et les côtés des deux 1° anneaux d’un fauve pâle ou testacé. Pygidium (x), moins convexe en arrière; dernier segment canaliculé en dessous vers l'extrémité seulement. Tibias postérieurs non arqués. — L., 19- 24 mill. (ÿ); 22-32 (Q). — abbreviata Fab. — populi Bütn. (w) — salicis Muls. — ulmi Chevr. . . . . . . . major. Leptura Linné, Fairm. Strangalia Serv. — Alosterna Muls. — Judolia Muls.— Leptura Linn. — Vadonia Muls. — Anoplodera Muls. — Nivellia Muls. 1. Angles postérieurs du corselet étirés en pointe, ou du moins en pointe saillante. 2. Élytres obliquement tronquées et échancrées au sommet, et présentant au moins leur angle apical externe acuminé. 3. Élytres noires avec des bandes transversales jaunes, ou jaunes avec des taches ou des bandes noires souvent en partie fondues. 4, Les cinq ou six derniers articles des antennes marqués avant l'extrémité d’une petite fossette superficielle, visible surtout chez les æ. Dernier segment abdominal de ces derniers très-long et étroit, un peu rétréci vers le sommet, profondément impressionné longitu- dinalement (Strangalia Serv., Lec., Lac. ). Très-étroite. Noire; pattes d’un roux flave avec le sommet des fémurs postérieurs et la majeure partie de leurs tarses noirs; seg- ments intermédiaires de l’abdomen entièrement (4), en partie (©), d'un roux jaunâtre. Élytres ornées de quatre bandes transverses d'un flave roussâtre, interrompues par la suture. Antennes ordinairement d’un roux brunâtre sur leur 2° moitié. —L., 11-13 mill. attenuata L. 4. Derniers articles des antennes simples; segment terminal de l'abdomen conique (7) (Stenura (Dej.), Gangl. — Sirangalia auctor.). 5. Corselet muni sur les côtés d’un tubercule faible, mais distinct; tibias postérieurs () armés au côté interne de deux fortes dents séparées par deux autres dents plus petites, tuberculeuses. Noire, avec la bouche jaune; antennes annelées de jaune à la base du 3° article et des suivants; pattes d’un jaune flave, à l’excep- tion des tarses, de l’extrémité des tibias et de la 2° moitié des cuisses postérieures ; élytres jaunes avec la suture, le sommet, deux bandes — 175 — et une rangée transversale de cinq taches noires : ces dernières si- tuées sur le 5° antérieur ; la tache médiane commune sur la suture, la suivante un peu avancée vers la base, l’externe liée au bord latéral; ces taches souvent réduites ou en partie effacées, parfois soudées entre elles et formant une bande transversale dentée. La 1re bande située sur le milieu des élytres est rétrécie vers la suture, ou nettement interrompue, ou réduite à deux grandes taches mar- ginales, empiétant très-rarement sur la bande suivante. La coloration noire souvent répandue sur la totalité des antennes et la majeure partie des pattes postérieures. Chez la © hase de l'abdomen coloré de jaune. — L., 15-17 mill. —calcarata Fabr. (7). — subspinosa Fabr. (Q)—sinuata Panz. — armata Merbst.— e/ongata Degéer. maculata Poda. 5. Côtés du corselet mutiques; tibias postérieurs simples (7). 6. Corselet plus long que large; élytres ornées d'une bande jaune basilaire en forme de S, et de trois autres bandes transverses de même couleur rétrécies extérieurement et interrompues vers la suture. Noire ; tête, corselet, dessous du corps revêtus d'un duvet blanc cendré ou mi-doré. Sommet des antennes, base des fémurs et des tibias antérieurs d’un roux testacé (7); pattes et antennes entière- ment d’un jaune testacé (©).— L., 12-16 mill. — cnnularis Fabr. arcuata Panz. 6. Corselet plus large que long; élytres parées à la base d’une bande droite, transversale. Corselet paré d'une bordure antérieure et basilaire d’un épais duvet doré-brillant. Noire ; élytres ornées de quatre bandes transver- sales un peu obliques, interrompues sur la suture, d’un jaune orangé ou d’un rouge roussâtre — %. Antennes noires; pattes en partie d’un rouge roux ; pygidium noir. — Q. Antennes rousses ou d’un roux orangé; pattes de cette couleur, moins la base des fémurs; pygidium d'un roux brunâtre. — L., 13-18 mill. aurulenta Fabr. Corselet régulièrement garni d’un duvet cendré flavescent ou mi- doré. Noire; élytres d’un orangé jaunâtre avec trois bandes transver- sales sinueuses, noires comme la base, le rebord externe, la suture et le sommet. Extrémité des antennes et souvent aussi la base des tibias antérieurs d'un rouge flave on orangé (Q). Antennes et pattes æntièrement noires (7). — L., 13-18 mill., . quadrifasciata L. 3. Élytres non variées de bandes jaunes et noires. 7. Tête graduellement rétrécie derrière les yeux ; tempes unique- ment indiqués par une touffe de poils. Noire; élytres d'un rouge carmin avec le sommet noir, marquées chacune d’une tache noire ovale située avant le milieu, sur le disque. Pattes rouges avec la base de tous les fémurs, le sommet des inter- — 176 — médiaires et des postérieurs, l'extrémité des tibias et les tarses noirs. Abdomen rouge avec la base et le sommet noirs. Parfois les deux taches des élytres plus ou moins réduites ou nulles, ou bien se joi- gnant pour former une sorte de bande presque transversale ; enfin, on peut les trouver dilatées au point de couvrir une grande partie des élytres, en ne laissant qu'une portion du bord latéral rouge. — ÉOLIEN MERRENTE . . distigma Charp. 7. Tempes distinctes on élytres tout autrement colorées, 8 Corselet sensiblement étranglé après le bord antérieur Toute noire. Corselet un peu plus long que large, densément ponctué ou chagriné, marqué d’une impression transverse antibasi- laire. Élytres à ponctuation rugueuse. Tibias postérieurs () avec une arête longitudinale arquée s’atiénuant en dedans. — L., 12-15 mil, == @ira Each." Le L'EST OpBSAPOlES 8. Corselet non étranglé après le bord antérieur. 9. Abdomen noir. 10. Bord postérieur du corselet un peu plus étroit que les élytres aux épaules. Noire ; à fine pubescence d’un cendré mi-doré, plus épaisse en dessous. Élytres (%) et souvent aussi (©) d’un roux fauve, comme la base des tibias ; pattes souvent toutes noires (7). Tête brusquement étranglée presque immédiatement après les yeux, ce qui rend les tempes très-courtes. Dessus du corps finement ponctué. — L., 12- 15 mill. — obscura Panz. . . . . pubescens Fabr. 10. Bord postérieur du corselet bien plus étroit que les élytres aux épaules. Noire. Corselet assez mat, à ponctuation très-rugueuse et serrée. Élytres (“) d’un rouge livide, avec le sommet, la suture, les bords latéraux, vers l'extrémité, noirâtres. Élylres (@) d'un rouge foncé avec le sommet et une bande suturale rétrécie en avant, noirs.—L., 7-9 mill. — sutura-nigra Degéer. — similis Herbst. melanura L. 9, Abdomen entièrement ou en partie ronx ou testacé. 11. Pattes entièrement noires. D'un noir luisant, avec tout l'abdomen sauf le bord postérieur du dernier segment (© ), en les trois derniers segments seulement (Y), d'un rouge de nuance variable. Tête graduellement rétrécie derrière les yeux ; tempes à peine distinctes. — L., 7-9 mill. . nigra L. D'un noir luisant avec la partie médiaire au moins de l’abdomen et les élytres d’un rouge-jaune ; ces dernières finement noirâtres à la suture et brièvement au sommet seulement (4) ; noires sur leur dernier 5° (© ), et de plus ornées après le milieu d'une bande trans- versale noire, élargie de dehors en dedans, unie par la suture à la tache apicale, Tempes distinctes quoique très-courtes. — L., 7-9 mill. —crucidiaO vos diese 0f Nr. Me LEbibitasciatamMlle — 177 — 11. Majeure partie des pattes d'un roux jaunâtre. 11’. Corselet bien plus large que long, à côtés élargis en angle obtus avant le milien. Tempes assez fortement développées. D'un jaune roux avec la 2° moitié des antennes, l’extrémité des tarses, les meso et métasternum, l’écusson et les élytres noires; sou- vent ces dernières marquées d’une tache rousse sous l’épaule, par- fois entièrement d’un roux de nuance variable ; ou bien au contraire, la coloration noire se répand en partie sur le corselet ou même sur toute sa surface et sur la base de l'abdomen; alors, tibias postérieurs ordinairement noirs au sommet, et tarses en entier de cette couleur. Dessus à ponctuation fine sans être serrée. -- L., 9-15 mill. — villica RabPeme Sri vi À: : . «. revestita. L. 11”. Corselet plus long que large. Tempes très- courtes. D'un brun rougeâtre clair, ordinairement 1er article des antennes, tête à l'ex- ception du vertex, une tache allongée sur le disque du corselet, les angles postérieurs de celui-ci, poitrine, extrème sommet de l’abdo- men, majeure partie des pattes postérieures et 7 taches élytrales noirs ou d'un brun foncé, la 1e tache commune derrière l’écusson, de chaque côté une autre avantle milieu près de la suture, une écartée au-delà du milieu près du bord externe, la dernière au sommet. — L., 8-11 mul. —5-signata Küst: . . …. . septempunctata Fabr. 2. Élytres arrondies au sommet, 12. Élytres d’un roux livide et testacé avec la suture, le rebord externe et le sommet seulement, plus foncés ou obscurs. Noire, avec la bouche, les élytres et souvent la base des antennes d’un roux fauve ou testacé ; pattes de cette couleur, moins le som-— met des fémurs postérieurs ; tarses noirâtres. — L., 6-7 mill. — chrysomeloïdes Schrank, — Zœævis Fabr. . tabacicolor Degéer. 12. Élytres d'un jaune d'ocre, ou d'un roux orangé ou testacé, ornées de taches ou de bandes transversales noires. (Judotia Muls.). 13. Vertex faiblement déterminé en arrière. Corselet faiblement impressionné en avant de la base, garni de poils dressés; élytres presque planes. étroites, allongées. Noire, avec les élytres d’un jaune d’ocre ou d’un flave orangé moins les bordures basilaire et suturale, deux bandes transversales plus ou moins sinueuses et le sommet noirs; la 1re bande souvent divisée en trois taches. — L., 8-11 mill. —{rifasciata Fabr. sexmaculata L. 13. Vertex tombant en arrière en pente assez abrupte. Corselet marqué en avant dela base d’une impression transversale profonde, interrompue dans le milieu, garni de poils couchés, plus épais en ar- rière et dirigés vers l'écusson ; élytres très-convexes, moins allongées. Élytres brillantes, assez arte. ponctuées, d’un roux orangé, avec les rebords basilaire et sutural, deux bandes transversales et — 178 — le sommet noirs ; la 1'e bande souvent partagée en trois taches dont la médiane suturale, la 2° bande anguleuse à son bord antérieur ; palpes à dernier article dilaté de la base au sommet; corps moins court. — seæmaculata Fabr. — septemsignata Küster. erratica Dalm. Élytres mates, à ponctualion dense et rugueuse, d’un jaune d’ocre, avec le milieu du rebord basilaire, l'extrémité, deux bandes trans- versales interrompues sur la suture noires: la bande antérieure presqne toujours divisée en quatre ou six taches souvent très-petites ou effacées, ou réduites à une seule, juxta-suturale ; palpes à dernier article subuliforme, un peu tronqué; corps large, très-court. — La ponctuation grossière, la largeur et la brièveté des élytres ne per- mettent pas de confondre cette espèce avec la précédente. — L., 7-11 mill. — quadrimaculata Scop. — octomaculata Schall. — de- cempunctata Oliv. . . . . . . cerambyciformis Schrank. 1. Angles postérieurs du corselet obtus. 14. Élytres rétrécies vers l'extrémité. (Leptura Muls. ) 15. Corselet garni en dessus de poils courts, couchés. 16. Sommet des élytres à troncature oblique à peine échancrée, leur angle apical externe droit ou obtus. Noire, avec les élytres d’un rouge de sang, ornées à l'extrémité d’une large bande transversale noire liée par la suture à une tache cordiforme également noire, commune, sur le milieu: ce dessin rarement effacé. Abdomen et côté interne des tibias antérieurs d’un rouge de nuance variable (+); tout le dessous noir (@). Tête et corselet mats, très-densément ponctués ; ce dernier étranglé en avant de la base et marqué d'une impression transversale, arrondi sur les côtés, à angles posterieurs un peu saillants. Élytres à ponctuation plus ruguleuse, mais moins serrée que celle du corselet, garnies de poils fins, couchés. —L., 14-19 mill. — hastata Sulz. cordigera Fuessly. 16. Troncature oblique du sommet des élytres visiblement échan- crée, terminée en pointe à l'angle externe. 17. Élytres entièrement rouges ou d’un jaune d'ocre. Tibias et tarses d’un jaune d'ocre (&); d'un rouge fauve (©). Noire ; élytres d’un jaune d'ocre (4); d'un rouge fauve, comme le corselet ( © ). Tête et corselet densément ponctués, presque mats; ce dernier présentant en arrière la trace d’une ligne médiane lisse, creusé d'un profond sillon transversal antébasilaire, marqué après le milieu, de chaque côté, d’une impression oblique dirigée vers la base: profonde (), superflcielle (Q ). Élytres garnies de poils fins, couchés ; à ponctuation à peine plus forte mais moins serrée que celle du corselet, — L., 12-18 mill, — testacea L.—rubrotestacea M1: gispar Paye Li06 MOINE M SR TruREANlE — 179 — Pattes entièrement noires. Noire; élytres rouges dans les deux sexes ; et ordinairement ( © ) rarement (&!) corselet, moins son bord antérieur, également rouge. Tête densément et assez finement ponc- tuée ; corselet brillant à ponctuation grossière, pas très-dense; très- fortement étranglé en avant de la base et impressionné transversale- ment ; arrondi sur les côtés. après le milieu; avec les angles posté- rieurs obtusément avancés. Élytres un peu plus finement ponctuées que le corselet, à poils couchés, très-rares, leur angle apical externe acuminé, subépineux.— L., 14, 5-19 mill. . . Fontenayi Muls. 17. flytres noires, rarement d’un rouge plus ou moins foncé sur le disque. Insecte ordinairement tout noir avec l’écusson revêtu d'un duvet argenté (4); jaune d’or comme la bordure basilaire du corselet ($ ). Tête et corselet à ponctuation très-rugueuse et serrée; ce dernier étranglé en avant de la base et transversalement impressionné. Base des élytres à ponctuation moins serrée, mais encore plus rugueuse que celle du corselet, plus fine et écartée vers l'extrémité. —L., 14— SRI ER ER TR Lee EM SCuteA tt Far: 15. Dessus du corselet hérissé de longs poils. 18. Élytres obliquement tronquées et échancrées au sommet ; les angles apicaux interne et externe acuminés. 19. Pattes, du moins en partie, jaunes ou rouges. 20. Élytres entièrement d'un rouge roux, ou maculées de noir. 21. Pattes d'un rouge roux, présentant tout au plus les tarses noirs. Assez fortement ponctuée en dessus. «, noir avec les deux pre- miers articles des antennes, l'extrémité de l'abdomen et les élytres d’un rouge roux (semnirufula Kraatz). Coloration analogue chez la ®, mais antennes en entier d'un rouge roux (r74f@ ® Muls.); ou bien hordure suturale des élytres étroitement noire, un peu élargie au milieu, et une tache oblongue, noire, un peu en arrière sur chaque élytre (rufa var. trisignata Fairm.). — L., 11-16 mill. trisignata Fairm. 21. Pattes en partie, élytres entièrement rouges. Noire avec les élytres d'un rouge de sang; pattes antérieures, moins la base des fémurs, tibias et tarses des pattes intermédiaires d’un rouge roux; souvent aussi sommet des fémurs intermédiaires et des tibias postérieurs de cette couleur chez les 5 dont les antennes, noires à la base, sont graduellement brunes ou d’un brun fauve vers l'extrémité. Tête et corselet densément ponctués ; élytres à ponctua— tion plus ruguleuse mais moins serrée. — L., 12-15 mill, — rufi- pennis Muls.: 1... . ... . ‘erythroptera Hagenb. 20. Élytres jaunes, à dessin noir plus ou moins dilaté, ou en grande partie noires, ou toutes noires. — 180 — Élytres d’un jaune d’ocre avec une ligne ou bande humérale noire obliquement dirigée en arrière et une bordure suturale de même couleur sur les 2/3 postérieurs, subgraduellement élargie en arrière et couvrant l’extrémité : la ligne humérale rarement réduite à un point; plus fréquemment, la coloration noire s’étendant, la couleur foncière jaune des élytres est réduite à une tache basilaire commune, échancrée postérieurement, et à une ligne latérale plus ou moins large; ou même les élytres sont entièrement noires. Antennes, pattes et abdomen de teinte extrêmement variable; les premières offrant au moins quelques articles noirs ; les pattes et l'abdomen présentant tous les passages du janne au noir. — K., 10-15, 5 mill. — var. nigrina Schauf. — variventris Schauf. . stragulata Germ. 19. Pattes noires. 22. Quelques articles des antennes jaunes, du moins à la base, (V. supra L. stragulata). 22. Antennes entièrement noires. 23. Couleur foncière des élytres d’un jaune testacé ou livide () ; d’un rouge pâle ou rosat (©). Noire; élytres tantôt d’un jaune testacé avec une assez large bor- dure externe, l'extrémité et d'ordinaire un étroit rebord sutural noirs (4); tantôt d'un rouge pâle ou testacé avec une bordure exté- rieure noire, ou noires avec l'extrémité ou une tache humérale rouges, ou entièrement noires (Q). Tête et corselet mats, très-densé- ment ponctués; ponctuation des élytres fine et assez écartée. — L., 9-13 mill. — cincta Fab. — Zimbata Laich. . dubia Scop. Noire; élytres d’un jaune d’ocre avec le sommet et parfois le rebord externe noirs (), ou entièrement rouges (Q). Le reste, comme dans l'espèce précédente, mais forme plus courte et plus convexe. — 1, 9-11 mill, — variabilis Degéer. . . . - sanguinolenta L. 23: Élytres d'un jaune FO Lre dans les deux sexes, avec l'extré- mité noire. Dernier segment ventral longitudinalement concave, fortement échancré au sommet (%), canaliculé sur sa ligne médiane (Q). Noire; élytres, moins l'extrémité, d'un jaune roussâtre. Ponctuation un peu plus ruguense mais moins serrée sur le corselet que sur la tête ; élytres assez régulièrement ponctuées, mais un peu plus finement vers lextrémité.—L., 10-14 mill.—{omentosaFabr. fulva Degéer. 23. Élytres jaunes à dessin noir, ou noires à dessin jaune ou rouge, ou entièrement noires. Dessus un peu brillant ( V. supra L. stragulata). Dessus tout à fait mat (V. supra L. dubia ). 18. Élytres tronquées au sommet, leur angle apical externe obtus ou droit. Élytres noires comme le reste du corps qui est revêtu d’un épais ls C1 — duvet velouté, d’un vert-jaune. Antennes annelées de jaune à la base du 3° article et des suivants. Tête, corselet et élytres densément ridés-ponctués; corselet marqué d'un sillon médian, plus profond en avant, et d'une faible impression transversale antébasilaire. — bo oo ill MTV Ter NU ER CE À: ; + + + virens L. Noire avec les élytres d’un jaune d' ocre, | ordinairement noires au sommet et sur le bord externe ; articles intermédiaires des antennes d’un jaune d’ocre à la base. Tête et corselet densément ponctués ; ce dernier faiblement impressionné transversalement en avant de la base; élytres à ponctuation rugueuse, mais non serrée. — [.., Omer Gps ai 20 . . . maculicornis Degéer. 18. Élytres arrondies ou obtusément tronquées au sommet ( Va- donia Muls. ). Noire avec les élytres rousses ou d’un roux testacé; tibias anté- rieurs et intermédiaires d’un roux livide. Ponctuation très-dense sur la tête, forte et profonde, mais non serrée sur le corselet et les élytres. Métasternum () chargé en avant des hanches postérieures de deux fortes carènes longitudinales. — L., 7-9 mill. livida Fabr. Élytres d'un rouge-roux, ornées chacune d’une tache ronde, noire, située avant le milieu, et d’une très-étroite bordure suturale de même couleur. Corselet rugueusement et très-densément ponctué. —L., 9-13 mil. :, . . . unipunctata Fabr. (1). 14. Élytres à côtés parallèles (Anoploder a Muls. ). 24, Élytres entièrement noires. Noire, avec les pattes, moins les tarses, d’un jaune orangé. Cor- selet et élytres brillants, à ponctuation rugueuse et profonde, mais pas très-dense. Élytres arrondies au sommet. — I., 9-11 mill. k rufipes Schall. 24. Elytres noires, à dessin jaune. Noire, avec les élytres ornées chacune de trois grandes taches d’un roux jaunâtre : la 1'° située à la base, près de l’écusson ; les deux autres avant et après le milieu, près du bord latéral ; ces deux der- nières parfois réunies (var, eæclamationis Fabr.); plus rarement nulles. Tête et corselet à ponctuation fine et dense ; celle des élytres plus grossière et moins serrée ; ces dernières tronquées au sommet, avec leur angle apical externe obtus. — L., 9-10 mill. sexguttata Schall. Grammoptera Serv., Fairm. 1. Pattes d’un roux testacé, avec les tarses noirs. Antennes brunes, à 1° article et parfois 2° d’un roux fauve. Nuire, (1) La L. bipunctata Fabr. ( Fischeri Zoub.), citée par Mulsant de la France méri- dionale, serait, selon M. Ganglbauer, spéciale à la Sibérie ( A. F.). Revue d’Entomologie. — Juillet 1884. 13 = 152 — revêtue en dessus d'un duvet doré; tête et sommet des élytres glabres. — L., 6-7 mill, — prœusta Fabr. — splendida Herbst. ustulata Schall. 1. Pattes en partie ou toutes noires. Tous les articles des antennes d’un roux fauve à la base; pattes de cette couleur, avec le sommet des fémurs, les tarses et les tibias postérieurs noirs. Corselet et élytres à pubescence soyeuse, grise, un peu jaunâtre ou verdâtre. — L., 4,5-6 mill. . ruficornis Fabr. Antennes noires, parfois brunes au sommet seulement. Corselet et élytres garnis de poils cendrés sans reflet jaunâtre ; les deux ou trois derniers segments de l’abdomen et la moitié basilaire des fé- murs d’un rouge-jaune (&).— L., 6-9 mill. — analis Panz. Redt. —éfemonaia Muls, :.:. LL MUR LI, vvariegata Genm Cortodera Muls. 1. Corselet sillonné longitudinalement, mais sans trace de ligne médiane lisse. Noire ; base des antennes, des fémurs et des tibias antérieurs d’un fauve rougeâtre. Élytres noires, mais paraissant d'ordinaire un peu verdâtres, parées chacune de deux taches basilaires d’un roux clair: l’externe sur le calus huméral, l'interne près de l’écusson ; ou élytres entièrement d'un jaune brunâtre , ou de cette teinte avec la suture noirâtre (var. suturalis Fabr.) Dans la variété à élytres jaune bru- nâire, les antennes sont fréquemment de cette couleur, ainsi que les pattes, sauf l'extrémité des fémurs postérieurs. Tête, corselet, dessous du corps garnis de poils assez épais, couchés, d'un cendré flavescent; élytres ruguleusement ponctuées, peu densément pu- bescentes. Côtés du corselet munis parfois, avant le milieu, d'une petite dent (var. spinosula Muls.).—L., 9-10 mill.—quadriguttata FAR Ba net dé tek de nant alet aù 4 RGO CHAN 1. Corselet sillonné longitudinalement, et présentant une ligne médiane lisse. Noire, avec les élytres paraissant souvent un peu verdâtres; base des antennes et majeure partie des pattes d'un fauve rougeûtre ; sommet des fémurs intermédiaires et postérieurs, souvent aussi les tarses et l’extrémité des tibias noirâtres ; parfois élytres en entier d’un jaune brunâtre. Corselet muni souvent sur les côtés, avant le milieu, d'un petit tubercule obtus. — Très-voisine de l’'humeralis dont elle diffère surtout par ses élytres plus longues et beaucoup plus finement ponciuées. — L., 9-10 mill, — monticola Abeille. femorata Fabr. Pidonia Muls., Ganglb. Tête et corselet finement et densément ponctués ; vertex détaché — 183 -—- du cou en arrière par une impression transversale arquée; corselet très-convexe entre ses étranglements antérieur et postérieur, rayé d’une ligne médiane. Élytres à ponctuation assez forte, mais pas très-serrée. Antennes aussi longues (1), moins longues (@) que le corps. D'un testacé livide avec la tête et le corselet d’un brun som- bre; dessous, au moins en partie, noir ou noir-brun; antennes brunes avec les deux 1° articles et l’extrémité des suivants d’un testacé livide ; pattes de cette couleur, mais avec le sommet des fémurs postérieurs, les tibias postérieurs, moins leur base, noirs. Insecte parfois d’un brun de poix avec la bouche, les élytres, les pattes antérieures, la base des fémurs et des tibias des deux dernières paires testacés. — L., 9-11 mill. . . . . . . . lurida Fabr. Acmæops Le Conte. 1. Antennes insérées au niveau du bord antérieur des yeux ; cor- selet sans étranglement à son bord antérieur, non signalé longitu- dinalement, à ponctuation profonde et très-écartée. Noir, avec les élytres d’un noir bleuâtre, le corselet ordinairement d’un rouge cerise, rarement d’un noir de poix ; abdomen d’un rouge jaune. Dessous du corps finement hérissé de poils sombres. — L., PR EN ele tn ttes ot CO UIAPISNE l. Antennes insérées en avant des yeux ; corselet étranglé après son bord antérieur, fortement sillonné sur sa ligne médiane, pro- fondément, mais assez finement et éparsément ponctué. 2. Dessus noir à pubescence serrée, verdâtre ; corselet et base des élytres à la suture avec des poils blancs, longs, hispides. Front den- sément et profondément ponctué, — L., 8-10 mill. smaragduila Fabr. 2. Dessus sans pubescence verdädre. Yeux distants de la base des mandibules d'une longueur presque égale à leur diamètre. 1°r article des tarses postérieurs beaucoup plus long que les deux suivants réunis. Front densément et pro- fondément ponctué. Élytres d’un roux testacé avec une bande oblique, naissant de l'épaule, le sommet et la suture souvent noirâ- tres. — L., 7-11 mill. — sérigilata Fabr. . . pratensis Laich. Yeux séparés de la base des mandibules par les deux tiers seule- ment de la longueur de leur diamètre : d’où joues plus courtes que dans l’espèce précédente. 1°r article des tarses postérieurs à peine plus long que les suivants réunis. Front densément mais assez fine- ment ponctué. Élytres toutes noires (simplonica Stierl.), ou à bords latéraux jaunes, ou toutes jaunes. — L., 8-9 mill. — #arginata Naezeni 0 RE OL SON Et septentrionis Thorns. — 184 — Gaurotes Le Conte. Carilia Muls. Dessus glabre ; ponctuation rugueuse et serrée sur la tête, moins dense sur le corselet qui est ordinairement d’un rouge plus où moins foncé, parfois d’un brun sombre ou d’un noir de poix; élytres vertes, bleues ou violettes, rugueusement ponctuées-ridées, plus faiblement en arrière; abdomen d’un rouge-jaune. — L., 9-12 mill. — violacea Debéers gants in le dure de ire lt eg SAT ORREENRE Brachyta Fairm. Pachyta Muls. 1. 1er article des tarses postérieurs grêle, beaucoup plus long que les deux suivants réunis. Élytres marquées sur leur moitié antérieure de quelques sillons obliques, obsolètes, et sur leur seconde moitié d'impressions oblon- gues, peu profondes, entre 3 ou 4 nervures anastomosées. Tête et corselet à ponctuation extrèmement fine et dense, celle des élytres rugueuse en travers, assez forte. Noire avec les pattes d'ordinaire d’un brun rougeâtre ou roussâtre sauf le sommet des fémurs et des tibias noir ; parfois entièrement noires. Antennes ordinairement an- nelées de roux testacé à la base du 3° article et de la plupart des suivants. Élytres avec deux bandes transverses jaunes plus ou moins distinctes, souvent divisées dans le milieu en plusieurs taches et présentant de nombreuses petites taches en réseau sur leur moitié postérieure, parfois aussi sur leur antérieure. Rarement le dessin jaune ne se montre qu'en arrière (nigrescens Gredl.) ; parfois, au contraire, il empiète sur le noir, de sorte que les élytres passent au jaune brunâtre avec le sommet et les hords noirâtres, une bande transversale interrompue dans le milieu sur la suture, quelques traits sur la moitié antérieure et de petits traits ou points sur la se- conde moitié, noirs. — L., 10-12 mill, — reticutata Fabr. — si- JAI PANZ: pre … 0 NEA «allées Clathrata Tab 1. 1° article des tarses postérieurs large, non ou à peine plus long que les deux suivants réunis. Antennes et pattes entièrement noires. Noire avec les élytres d'un flave livide ornées d'une tache commune juxtascutellaire, de trois taches marginales : la 1'° après l'épaule, la 2° dans le milieu du bord latéral, la 3° antéapicale, et d’une bande longitudinale arquée entourant sur chaque élytre la tache marginale médiane. Dans cette — 185 — espèce l'extrême variabilité de coloration est due tantôt à l’atté- nuation des taches marginales, et à la division en deux parties de la tache juxtascutellaire et de la bande longitudinale (trois taches sont ainsi formées sur chaque élytre) ; tantôt à un développement des taches parfois tel que les élytres sont toutes noires ; d'ordinaire cé— pendant une partie de la suture et le bord latéral avec ses deux ou trois taches restent flaves. Chez une variété plus remarquable la 3° tache marginale occupe le sommet même (var. curvilineata Muls.). Dessus à ponctuation fine et très-dense , un peu ridée. Élytres brillantes. — L., 11-14 mill. — duodecimmaculata Oliv.— marginella Fabr. — russica Herbst. . . interrogationis L. Pachyta Serv., Fairm. Anthophylax Muls. (nec Le Conte). 1. 3° article des antennes presque le double du 4. Noire. Élytres (#) d'un brun roussâtre avec leur sommet, leur rebord externe et souvent la partie postérieure du sutural noirâtres, très-rarement noires en entier. Elytres (©) d’un flave livide, ornées chacune de deux grandes taches noires irrégulières, souvent con- fluentes, s’étendant rarement sur toute la surface. — L., 4, 11-15 mill. ; ®, 14-19 mill. — pedella Degéer. — spadicea Payk. lamed L. 1. 3° article des antennes un peu plus long seulement que le 4e. Noire ; élytres d’un jaune pâle ou livide, parées chacune de deux grandes taches noires bien limitées ; l’antérieure ou la postérieure rarement nulle ou très-petite. — L., 11-19 mill. quadrimaculata L. Acimerus Serv., Thoms. Noir; fortement ponctué-ridé ; tête, corselet et dessous du corps revêtus d’un épais duvet jaune d’or. Élytres entièrement d’un roux fauve (Z) ; d'un roux fauve ou noires, parées vers le milieu de leur longueur d’une bande transversale d’un jaune pâle (Q) ; abdomen de la ® noir ou brun, parfois avec le bord des segments rougeâtre. L., o', 15-22 mill. ; ®, 20-24 mill. — cinctus Fabr., — dentipes Muse 0, .HAPIER, PORN, DU D IONMMESchaettert| Taich: Toxotus Serv., Thoms. 1. 3e article des antennes plus long que le 5e. De coloration très-variable. Tête, corselet et poitrine noirs ; abdo- — 186 — men entièrement d’un roux testacé (7), entièrement noir, ou à la base seulement [(Q). Bouche, base des antennes, majeure partie des pattes et des élytres d'un roux testacé ; ces dernières souvent de cette couleur à la base ou aux épaules seulement ; ou bien la teinte noire s'étend sur tout l’insecte (Q). Dessus et dessous du corps garnis d’une pubescence soyeuse cendrée ou cendré jaunâtre. — L., 15- 24 mill — chrysogaster Schrank. — cantharinus Herbst. — spltendens Laïich. LS à . . meridianus Panz. 1. 3° article des antennes plus court que le 5e. Corselet à peine (©), un peu plus long que large (4). Dessus fine- ment ponctué-ridé, semé de points plus gros. Tête et corselet bril- lants. Noir avec l'abdomen et une tache humérale d’un rouge-jaune (4); noir en dessous et élytres d’un jaune brunâtre ou tout noir (®). — L., 13-19 mill. — humeralis (S) Fabr. — dispar (Q@) Panz. quercus Goeze. Oxymirus Muls. Élytres chargées de côtes longitudinales plus ou moins oblitérées, leur angle apical étiré en pointe. Revêtu d’un duvet cendré, plus épais en dessous. & entièrement noir avec la bouche et la base des antennes seulement plus ou moins rougeâtres ; 5° segment ven- tral à carène médiane longitudinale. ® noire, avec la bouche, la majeure partie des antennes, les tibias et les tarses ordinairement ferrugineux; élytres d'un rouge päle ou testacé, ornées chacune d’une bande suturale noire, et d’une autre de même coulenr s’éten- dant de l'épaule jusque vers le sommet ; très-rarement la couleur claire envahissant en entier les élytres. — On trouve parfois des individus des deux sexes entièremeut d’un roux testacé pâle. (var. Verneuli Muls. — testaceus Gredl.) —L., 16-23 mill. — noctis L. cursor L. Rhamnusium Latr. D’un jauneroux; méso et métasternum et d'ordinaire le sommet des antennes noirs; élytres bleues avec la partie basilaire du repli latéral rouge-jaune, ou entièrement d'un rouge testacé, ou d’un brun obscur teinté de violet sur la moitié antérieure et d’un brun fauve en arrière. Vertex et corselet presque imponctués; élytres à ponctua- tion dense et forte, un peu ridée.— L., 16-22 mill. — glaucopterum Schall. — ruficolle Herbst. — Schranki Laich. — salicis Fabr. — etruscum Rossi. — ambustum Meyd. . . Hbicolor Schrank. Tr Rhagium Fabr., Serv. Stenocorus Oliv. (ex parte). 1. Tempes allongées, brusquement et fortement étranglées. 2. Dessus du corps g garni d’un duvet épais, disposé par mouche- tures ; élytres ornées de deux bandes transverses d’un jaune-rouge. Élytres chargées chacune d’une bosse entre l’écusson et l’épaule ; sans tache noire dénudée entre les bandes transverses qui sont d'un rouge roux. — L., 18-25 mill. — mordaæ Fabr. — scrutator Oliv. — grandiceps Thoms, Ni: mi . . . Sycophanta Schrank. Élytres sans élévation entre l'écusson et l'épaule, marquées vers le bord externe d’une grosse tache noire, dénudée, entre les bandes transverses qui sont couleur de chair. — L., 14-19 mill. — inquisi- tor Fabr. — Linnei Laich. . . . . . . .,mordax Degéer. 2. Dessus à fin duvet, régulier, peu épais, d’un cendré flavescent, compacte sur l’écusson seulement. Noir, antennes sauf le 1°" article, base des fémurs, tibias, sauf l'extrémité et tarses d’un rouge testacé, Élytres portant 3 ou 4 ner- vures longitudinales; noires, souvent d'un verdâtre métallique ; leurs côtés d’un rouge testacé ; parées chacune de deux bandes d’un flave pâle : la 1'° oblique, située en avant; la 2° arquée, après le le milieu. Parfois la couleur latérale et celle des bandes se répand sur une grande partie ou sur toute la moitié postérieure des élytres. — L., 14-18 mill. — bicotor Oliv. — ornatuim Fabr. — Ecojfeti Muls. — unifasciatuim Muls. . . . . . bifasciatum Fabr. 1. Tempes courtes et peu saillantes, s’effaçant graduellement. Noir ; revêtu d’un duvet cendré; corselet et écusson dénudés sur la ligne médiane ; élytres chargées chacune de trois nervures très- apparentes caréniformes, les deux externes se joignant en arrière ; d’un rouge testacé livide, avec de nombreux points ou signes noirs dénudés comme les carènes, ornées de deux bandes transverses in- complètes également noires et dénudées. Base des fémurs et des tibias, et celle des 3° à 5e articles des antennes d’un rouge testacé.— L., 12-15 mill. — indagator Fabr. — investigator Muls. inquisitor L. Vesperus Lair. l. Tempes parallèles (4); parallèles ou subélargies en arrière (Q). Élytres (®) recouvrant presque tout l'abdomen , contiguës et droites jusqu'aux deux tiers de la longueur du bord sutural, déhiscentes dans leur dernier tiers. Yeux transverses dans les deux sexes, — 188 — Jaune brunâtre ; tête, corselet et (Q) abdomen plus foncés. — [., SF, 20-25 mill. ; D, 22-31 mill. — Zitigiosus Muls. strepens Fabr. 1. Tempes rétrécies en arrière (w); parallèles (@). Élytres (Q) très-raccourcies , contiguës tout au plus jusqu'aux deux cinquiè- mes de la longueur du bord sutural, puis déhiscentes. Yeux subar- rondis (), transverses (Q). D'un brun noirâtre; plus clair en dessous; élytres d’un livide jaunâtre, atteignant chez la Q le sommet du 3° segment ventral, droites et contiguës à la suture jusqu'aux ?/5 environ, puis déhis- centes. Tête et corselet densément ponctués; ce dernier chargé d’un relief lisse, médian ; un peu plus long que large (7), un peu plus large que long (@); élytres ruguleusement ponctuées. — L. , , 20-2211. 02024 mile ER AE Mate rt Mulss D'un rougeûtre-clair; élytres d'un jaune livide , (@) à peine prolongées au-delà du premier segment ventral, et déhiscentes presque depuis l’écusson. Dessus du corps, et notamment les élytres, à ponctuation plus fine que dans l’espèce précédente. — L., «, 13- 20 mill. ; ®, 20-28 mill. — Solieri Germar. luridus Rossi. 2 GROUPE. — CERAMBYCINI. Molorchus Fabr., Muls. Gœnoptera Thoms. — Molorchus Thoms. — Conchopterus Fair. — Linomius Muls. + Sinolus Muls. 1. Yeux distants de la base des mandibules ; % article des antennes beaucoup plus long que le 1°; antennes (%) de douze articles ; élytres parées sur leur disque d’une ligne éburnée oblique. (Cæ- noptera Thoms.). Noir ; antennes, pattes, sauf la massue des cuisses, et élytres d’un rouge brun. Corselet presque deux fois aussi long qu'il est large à la base, chargé d’une courte et faible carène antébasilaire sur sa ligne médiane, et entre celle-ci et les côtés d'un relief linéaire plus marqué ; muni sur les côtés d’un tubercule plus ou moins distinct. Élytres beaucoup plus longues que le corselet, à ponctuation assez profonde et très-écartée; parées chacune sur la moitié postérieure d’une ligne éburnée obliquement dirigée en arrière vers la suture. — L., 6-13 mill. — dimidiatus Fabr. — ceramboïdes Degéer. minor L. l. Yeux rapprochés de la base des mandibules ; 3° article des — 189 — antennes plus court que le 1°° ou seulement d'égale longueur ; an- tennes de onze articles dans les deux sexes; élytres dépourvues de ligne éburnée oblique. (Molorchus Thoms. — Conchopterus Fairm.). 2. Élytres plus longues que le corselet ; celui-ci beaucoup plus long que large, présentant après le milieu sa plus grande largeur ; fortement étranglé en avant de la base. 3. Corselet chargé de trois reliefs longitudinaux lisses, plus on moins étranglé après le hord antérieur (Linomius Muls.). Noir où d’un noir brun; antennes et pattes d’un brun roux ; élytres d’un brun-rouge, d’un testacé livide entre la fossette humé- rale et la suture. Corselet couvert de points assez gros et profonds. — L.,5, 5-8 mill. — wmnbellatarum L. . . . minimus Scop. 3. Corselet sans reliefs, non étranglé après le bord antérieur (Si- nolus Muls.). Noir ; antennes et pattes d’un rouge brun; élytres d’un flave tes- tacé, brunes au sommet. Corselet brillant, à ponctuation profonde et assez écartée, — L., 5-6 milll . . . . Kiesenwetteri Muls. 2, Élytres plus courtes que le corselet ; ce dernier à peine plus long que large, régulièrement arrondi sur les côtés jusqu’à l’étran- glement antébasilaire. Noir ; antennes et pattes d’un brun ferrugineux plus ou moins clair; élytres testacées sur le disque, d’un brun ferrugineux sur les côtés et vers l’extrémité. Corselet densément couvert de gros points, chargé d’un tubercule lisse sur la partie postérieure de sa ligne mé- diane. — L., 5-7 mill — discicollis Heyd. Marmottani Bris. Brachypteroma Heyd. Dolocerus Muls. Noir ; majeure partie des antennes et des pattes, sommet de l’ab- domen d’un roux clair ; élytres d’un orangé pâle, brunes à l’extré- mité, noirâtres sur la moitié antérieure de la suture. Écusson à poils argentés. Corselet mat, râpeux, près de deux fois aussi long qu'il est large à la base, présentant de chaque côté, après le milieu, une bosse obtuse. Elytres plus longues que le corselet, superficiellement et éparsément ponctuées. — L., 5-6 mill. — Reichei Muls. — Mul- santi Stierl. + . , . . . . . à: . … ottomanum Heyd. Stenopterus Oliv., Muls. 1. 1°* article des antennes non sillonné extérieurement. Corselet sans élévation au devant de l’écusson, pourvu sur le disque — 190 — de deux callosités lisses; antennes et pattes en entier d’un roux tes- tacé. Noir, avec une large bande d’un duvet jaune d’or sur les bords antérieur et postérieur du corselet; écusson et d'ordinaire méso et métasternum garnis d’un duvet semblable; côtés de l'abdomen ornés aussi de quatre grandes taches d’un pareil duvet. Élytres d’un roux testacé, noires sur toute la base. — L., 11-14 mill. — proce- PUS CDS PAIE te . . ilavicornis Küst. Corselet trituberculé : sur le disque : les deux 1° articles des an- tennes et quelques-uns des suivants, massue des quatre fémurs antérieurs et d'ordinaire articulation fémoro-tibiale des pattes posté- rieures noirs. Noir; une bande de duvet semi-doré, interrompu dans le milieu des bords antérieur et postérieur du corselet ; écus- son, côtés du mésosternum, sommet des épisternes métathoraciques et bord postérieur du 1° segment ventral revêtus d’un pareil duvet. Élytres d’un roux testacé, noires à la base et brièvement au sommet. — L., 9-14 mill. — geniculatus Kraatz. . . . . . ruîfus L. l. 1° article des antennes profondément sillonné longitudinale- ment au côté externe. S élytres d’un roux testacé, brièvement noires au sommet ; antennes d'ordinaire avec la base des articles intermédiaires d’un rouge brun comme les pattes; massue des fémurs, l’extrême som- met des tibias et des tarses noirs ou obscurs. © ordinairement toute noire ou avec les élytres soit brunes à sommet noir, soit d’un roux testacé avec le sommet et parfois aussi le pourtour de l’écusson noirs; dans ce dernier cas base des fémurs postérieurs souvent tes- tacée. Le reste comme dans le ruffus.— L., 9-12 mill. — ater L. — auriventris (*) Küster. — ustulatus (© ) Muls. — nigripes (®) Kraatzse 40 0e. Genie Mule, Dati A. UprEustus be Callimus Muls. l. Pattes noires. « noir avec les élytres violettes ou d'un vert bleuâtre ; © à corselet d’un rouge testacé, à abdomen d’un flave roussâtre ou orangé. Corselet rugueusement ponctué, chargé d'une élévation antéscutellaire et d’une carène obtuse sur la ligne médiane, flanquée de chaque côté d’un tubercule oblong très-élevé ; ces sail- lies lisses et brillantes. — L., 7-8 mill. — decorus Gené. abdominalis Oliv. 1. Pattes et tout le corps d'un vert ou d'un vert-bleu métallique dans les deux sexes. Corselet sculpté et ponctué à peu près comme dans l’espèce précédente.—L., 8,5-9 mill.—sanguineus (Q) Fabr. — variabilis (x) Bon. — Bourdini (S) Muls. angulatus Schrank. — 1491 — Cartallum Serv. Noir ; antennes, moins le 1° article, corselet, sauf les bords anté- rieur et postérieur, d’un rouge brunâtre; ce dernier parfois tout noir. Élytres d’un bleu ou vert métallique; dessous du corps et pattes souvent à reflet verdâtre. — L., 7-12 mill. — ruficotle Fabr. ebulinum L. Dilus Serv. D'un brun verdâtre ou bronzé ; base des articles antennaires, celle des fémurs, et partie des tibias d’un rouge rosat. Ponctuation assez profondeet serrée ; pubescence grise ; écusson à duvet épais, argenté. Antennes bien plus courtes que le corps dans les deux sexes; cor- selet plus long que large, sans tubercules latéraux ; élytres longues et étroites, pourvues chacune d’une ligne longitudinale élevée, naissant de l’intérieur de la fossette humérale et s'étendant jusque vers le sommets 0.,.7-10 mil, 2.1.1. LL, . tugax ON. Aromia Serv. D'un vert bleuâtre métallique; élytres variant du vert au vert bleuâtre ou au violâtre métallique, densément et finement ridées, pourvues de deux nervures longitudinales. Corselet très-variable de forme et de sculpture, parfois plus ou moins rouge sur les côtés (var. éhoracica Fisch.—rosarum Lucas). —L., 15-34 mill.—cAlo- nOphanatisohe Eau rene kel moschatartz: Clytus Laich., Ganglb. Clytus Chevr. — Plagionotus Muls. (= Platynotus Muls.olim.) + Echi- nocerus Muls., Xylotrechus Chevr., Sphegesthes Chevr., Clytanthus Thoms. (= Anthoboscus Chevr.), Galoclytus Fairm. (= Isotomus Muls.). 1. Articles intermédiaires des antennes échancrés au sommet, leurs angles antérieurs avancés en pointe (CZytus Chevr. = Pla- gionotus + Echinocerus Muls.). 2. Élytres parées à la base d’une bande grêle, ou réduite à deux points n’atteignant ni l’écusson ni l'épaule. Noir ou brun; élytres brunes à la base, à rebord marginal d’un roux flave; antennes et pattes d’un fauve testacé. Tête noire, par- fois d’un fauve testacé, ornée de deux bandes de duvet jaune. Cor- — 192 - selet avec une large bande au bord antérieur, et une plus étroite vers le milieu, d'un pareil duvet. Élytres parées de cinq bandes de duvet jaune, dont la dernière apicale: la 1re bande grêle, transverse, près de la base ; la 2° aussi transverse, rarcourcie à ses extrémités, fai- blement arquée vers la suture; les autres un peu obliques, plus développées, souvent liées entre elles, et couvrant les 2/5 postérieurs; séparées alors par deux bandes brunes raccourcies. Dessous du corps noir ou brun, à fine pubescence flave ; épisternes métathoraciques garnis sur leur 2° moitié de duvet jaune ; sommet du métasternum et segments ventraux bordés du même duvet. — L., 13-17 mill. detritus L. Insecte noir, à dessins jaunes. Antennes et pattes d'un roux tes- tacé; ces dernières avec la massue des fémurs antérieurs et inter— médiaires souvent noirâtre. Épistôme, partie du front et bord posté- rieur de la tête garnis de duvet jaune. Corselet paré de trois bandes transversales d'un même duvet. Écusson jaune. Élytres ornées d’une tache ovale ou oblongue en avant de l’écusson, et commune sur la suture ; d’une autre tache allongée, latérale, sous l'épaule; de quatre bandes transversales arquées et d’une bordure apicale de pareil duvet jaune. La 1r° bande du corselet située sur le bord antérieur, la 2° après le milieu, la 3° sur le bord postérieur ; ces deux der- nières interrompues dans le milieu. La 1'° bande des élytres réduite à un point sur chacune; la 2° en point d'interrogation couché, n’atteignant ni la suture, nile bord latéral; la 3° fortement arquée en avant; la 4€ formant avec sa parcille un arc dans le même sens. Tête, corselet, dessous du corps hérissés de poils flaves; une tache près des hanches antérieures, une autre près des intermédiaires ; seconde moitié des épisternes méso et métathoraciques, une partie des côtés et du bord postérieur du métasternum et segments de l’ab- domen, moins leur base, revêtus de duvet jaune. — L., 9-18 mill. arcuatus L. 2. Élytres ornées à la base d’une grande tache juxta-scutellaire, en ovale transverse. Noir. Antennes et pattes d'un roux fauve ou testacé ; ces dernières avec les cuisses parfois en partie rembrunies. Corselet orné de deux bandes transversales de duvet flave: la l'° au bord antérieur, la 2e après le milieu. Écusson flave, Élytres parées chacune d’une tache ovalaire transverse, juxta-scutellaire, d’une tache subhumérale, de trois bandes transverses, et d'une bordure apicale de duvet flave: la 1'e bande au quart, avancée à son angle antéro-interne, échancrée en are à son bord postérieur; la 2° située vers le milieu, sinueusement avancée à ses angles antéro-externe et postéro-interne ; la 3° placée un peu en oblique vers les 3/4 de leur longueur. — L., 8-16 mill. floralis Pallas. — 1493 — 1. Tous les articles des antennes tronqués-droits au sommet, à angles antérieurs arrondis ou peu sensiblement épineux. 3. 9 article des antennes plus court que le 4, 4. Front pourvu de deux lignes longitudinales élevées ( Xylotre- chus Chevr.). 5. Dessus du corps à duvet roux jaunâtre ou blanc roussâtre élytres parsemées de mouchetures atomiques. Épisternes métatho- raciques à peine deux fois aussi longs que larges. Tête et corselet noirs; le reste du corps plus ou moins clair ou concolore. Front chargé de deux fortes lignes carénées obsolètement convergentes en avant. Corselet orné de quatre bandes longitudinales, les internes souvent interrompues ou peu distinctes. Élytres ordi- nairement parées de deux bandes transverses plus ou moins marquées, en zig-zag. Dessous du corps à duvet épaissi par places sur la poitrine et le bord postérieur des segments ventraux.—L., 12-17 mill — liciatus L.—hafniensis Fabr. — atomarius Fabr.—0o Schrank. — Mmaculalus Gmelin. — omega Rossi. +. . . . rusticus L. 5. Élytres parées de bandes jaunes. 6. Corselet rugueux ou ràpeux sur le disque, présentant après le milieu sa plus grande largeur, puis brusquement rétréci vers la base. Noir ; base des élytres ordinairement testacée ; antennes et pattes d'un roux testacé avec la massue des fémurs souvent obscure. Front chargé de deux lignes longitudinales caréniformes, garni de duvet jaune entre ces lignes et le rebord juxta-oculaire. Corselet paré d’une bordure antérieure interrompue dans le milieu, d'une petite tache près des bords latéraux, et de deux grandes taches basilaires trian- gulaires formées de duvet jaune. Écusson, trois bandes sur les élytres, leur extrémité, sommet des épisternes méso et métathoraciques, bord postérieur du métasternum et des segments ventraux revêtus d’un pareil duvet: la 1° bande transverse, sinuée, assez éloignée de la base; la 2° naissant près de l’écusson, étendue le long de la su— ture jusque vers la moitié, puis dirigée en arc latéralement ; la 3° unie avec sa pareille, et formant un are transversal. Élytres peu ré— trécies vers l'extrémité, leur angle apical externe prolongé en une courte épine. — L., 8-17 mill. . ,. . . . . . arvicola Oliv. 6. Corselet offrant sa plus grande largeur dans le milieu, régu- lièrement arrondi sur les côtés. Noir; élytres souvent brunâtres à la base ; antennes et pattes d’un fauve testacé, avec les fémurs rembrunis au moins vers le sommet. Front pourvu de deux lignes faiblement élevées ou peu distinctes. Corselet très-râpeux en avant du disque. Insecte orné d'un dessin ana- logue à celui de l’arvicola ; mais bande basilaire des élytres presque réduite à une tache oblique sur la fossette humérale ; élytres très- sensiblement rétrécies vers l’extrémité, leur angle apical externe pro- — 194 — longé en épine. — L., 8-13 mill. — arietis Fabr. — arvicola Redt. antilope Zett. 4. Front sans lignes caréniformes. Le Épisternes métathoraciques 2 fois et demie à 3 fois aussi longs que larges. Élytres ornées de bandes jaunes, ou d’un jaune pâle ou cendré (Sphegestes Chevr.). 8. Corselet présentant au-delà du milieu sa plus grande largeur. Élytres à bandes de duvet cendré. Noir ; antennes et pattes d’un brun rougeâtre plus ou moins clair. Corselet convexe et râpeux sur le dos, assez densément garni sur les côtés de duvet cendré. Écusson et son pourtour, deux bandes sur les élytres e4 leur sommet revêtus d’un duvet semblable : la l'e bande naissant après l’écusson, longeant la suture, et dirigée postérieure- ment en arc vers le 1°r tiers externe ; la 2€ située après le milieu, avancée sur la suture, et formant avec sa pareille un triangle trans- versal. Seconde moitié des épisternes méso et métathoraciques et bord postéro-latéral des 1° segments du ventre garnis de duvet cendré. Élytres obliquement tronquées au sommet, leur angle apical externe aigu ; parfois entièrement revêtues d’une pubescence grise rendant les bandes peu distinctes. — }., 10 mill, — Duponti Muls. — Sterni Kraatz (1).— Auboueri Deshbr. . . . tœinereus Laporte, 8. Corselet régulièrement arrondi sur les côtés, offrant dans le milieu sa plus grande largeur. Insectes parés de bandes jaunes ou d'un jaune pâle. 9. Dernière bande jaune antéapicale. Noir; antennes et base des élytres d’un roux orangé; pattes de cette couleur, avecla massue des fémurs rembrunie, au moins avant le sommet. Front orné de deux bandes longitudinales de duvet jaune. Corselet paré d'une bordure antérieure interrompue dans le milieu, et de deux petites taches latérales d’un pareil duvet. Une tache obli- que et trois bandes sur les élytres, sommet des épisternes méso et métathoraciques, bord postérieur des segments du ventre également revêtus de duvet jaune: la tache oblique, sur chaque élytre, assez distante de l'épaule; la 1r° bande, naissant derrière l’écusson, suit la suture, puis se recourbe en crochet vers le bord latéral ; la 2° bande, avec sa pareillle, est arquée en avant; la 3° arquée en sens contraire, Forme allongée, élytres subparallèles, arrondies chacune au som- met. — L., 10-16 mill. — snucronatus Lap. — Kelchi Bach. tropicus Panz. 9. Dernière bande jaune des élytres apicale. 10. Corselet très-râpeux sur le disque ; sommet externe des élytres épineux (V. supra Cl. antilope). (1) D’après M. Abeille de Perrin (in litt.), le Sterni, qui nous est inconnu, serait une espèce distincte du cinereus, importée à Marseille (un seul exemplaire). (A. F,) — 195 — 10. Corselet à ponctuation plus ou moins serrée ; élytres arrondies chacune au sommet , ou obtuses à leur angle apical externe, 11. D'un noir mat. Corselet et élytres finement et très-densé- ment ponctués. Épisternes mélathoraciques revêtus de duvet jaune sur leur seconde moitié environ seulement. Antennes un peu épaissies vers l'extrémité, noirâtres depuis le 5° ou le 6° article ; pattes d’un fauve ou d'un roux testacé, avec lestibias antérieurs souvent rembrunis vers le sommet. Noir. Corselet ornésur le bord antérieur et à la base d’une bande de duvet jaune; et en dessous, d'une tache latérale de même duvet placée vers l'angle pos- térieur. Écusson, une tache transverse et trois bandes sur les élytres, seconde moitié des épisternes méso et métathoraciques, bord posté- rieur des segments ventraux et pygidium pareillement revêtus de duvet jaune : la tache transverse située près de la base est droite, rarement réduite à un point ou effacée; la 1'° bande naissant assez loin de l'écusson, régulièrement recourbée depuis son origine jusque vers le bord latéral ; la 2° bande située après le milieu est trans- versale, un peu arquée en avant avec sa pareille, moins développée du côté externe; la 3° bande, apicale, un peu arquée en sens con- traire. Très-rarement la 2° bande et la bordure apicale (var. Bour- dilloni Muls.) sont fortement dilatées sur les côtés et partiellement fondues ensemble. —L., 8-14 mill. — gazella FKabr. . arietis L. Antennes non épaissies vers le sommet, entièrement d’un fauve testacé ; pattes de cette couleur avec les fémurs noirâtres. Même des- sin que celui de l’arietis, mais la tache basilaire des élytres est obliquement dirigée en arrière de dehors en dedans, et le pygi- dium n'est garni de duvet jaune qu’à l'extrémité. — L., 8-14 mill. lama Muls. 11. D'un noir brillant. Corselet et élytres à ponctuation grossière mais non serrée, au moins sur ces dernières. Épisternes métathora- ciques garnis de duvet jaune jusque vers la base. Noir ; antennes et pattes d’un fauve testacé, celles-ci avec les fémurs souvent obscurs. Semblable par le dessin au C1. lama. Sommet du pygidium garni, mais peu densément, de poiis d’un blanc flavescent. — L., 6-10 mill. — femesiensis Germ. — gazella Muls. — Bel- hentiGaut lt sule SL. e0û . . rhamni Germ. 7. Épisternes métathoraciques quatre fois aussi longs que larges, un peu dilatés en arrière (Clytanthus Thoms.). 12. Dessus du corps revêtu d’un épais duvet jaune ou cendré, paré de bandes ou de taches noires. Côtés du corselet parsemés de points sétigères dénudés. Élytres obliquement tronquées au sommet, leur angle Abo externe prolongé en pointe. 13. Élytres à bandes noires transversales, non interrompues par la suture. — 196 — Noir; revêtu d'un duvet jaune un peu verdâtre, parfois d'un blanc cendré ; une bande transverse noire sur le milieu du corselet; élytres ornées d’un anneau noir incomplet s'étendant du calus huméral à la région basale et de deux bandes transversales noires : la 1°° bande située vers le milieu, anguleusement dilatée en avant sur la suture et les côtés ; la 2° assez éloignée du sommet, rétrécie vers la suture. — L., 10-14 mill. — duplex Scop. — verbasci Muls. nec L. (1). — sericeicollis Villa. . . . . +. . . . ornatus Herbst. 13. Bandes noires des élytres punctiformes, isolées de la suture. Noir ; revêtu en dessus et en dessous d’un duvet flave ou jaune verdâtre. Corselet orné d’une grande tache médiane sinuée en ar- rière, et de deux plus petites latérales. Élytres marquées d’une tache longitudinale aux épaules, et d’une lunule en forme de C, près de la base, noires; parées en outre de deux bandes transverses noires, isolées de la suture : la lunule formant avec la tache humérale un anneau deux fois incomplet ; la l'e bande transverse, située vers le milieu des élytres; la 2° arrondie ou en ovale transverse, assez éloignée du sommet. — L., 10-15 mill. — Æerbsti Brahm. — sul- fureus Schaumet5 ||: LB 0DETE AD: . + . verbasci L. Noir ; revêtu d'un duvet j jaune verdâtre, bien moins épais et plus fin en dessous! Élytres ornées chacune de quatre points noirs dénu- dés : le 1°* petit, huméral, les trois autres plus grands, étagés sur le disque plus près de la suture. Le duvet est parfois cendré ou cendré bleuätre en dessus et même en dessous et beaucoup plus fin que chez le type, les deux points médians sont réunis en bande transverse tandis que les autres points disparaissent en tout ou partie ; parfois aussi les élytres ont des taches supplémentaires dénudées (var. glaucus Luc (2). — griseus Lap. — lugens Küst.). — L., 12-16 mill. — 4-punctatus Fabr. . . . . glabromaculatus Gœze. 12. Élytres noires, ornées de bandes blanches. 14. Corselet, parfois aussi le vertex ou toute la tête, d’un rouge rosat où brunâtre. 15. Élytres arrondies chacune au sommet, Corselet finement ponctué, d'un rouge rosat, garni d’un duvet cendré, marqué dans son milieu d’une bande transverse plus foncée, presque dénudée. Élytres ornées chacune d'une tache basilaire, de deux bandes et d'une bordure apicale d’un blanc sale : la 1'e bande occupant le 1° quart de l’élytre, naît juste après l’écusson, suit la 1 Comme M. Seidlitz (Fauna baltica, 513), le fait avec raison remarquer, la description du CL. verbasci de Linné « Corpus viride sublomentosum, thorax fascia nigra e 3 maculis transversim positis » convient beaucoup mieux à lPespèce suivante qu’au Cl. ornatus. (2) Il est douteux que ce soit le glaucus de Fabricius, auquel cet auteur donne pour patrie Les Indes Orientales. — 197 — suture en ligne courbe, et se dirige transversalement vers le bord externe ; la 2° bande est convexe en avant, sinuée en arrière. An- tennes , base des fémurs, tibias et tarses d'un brun rougeûtre clair. —L., 8-9 mill, — {rifasciatus Fabr. ægyptiacus Fabr. 15, Élytres tronquées à l'extrémité, subépineuses à l'angle postéro- externe. Noir; tête, corselet, antennes et paltes d’un rouge-brun, ou rouge- rosat, ou brunâtre ; ces dernières souvent plus Dante ns cn deux bandes et une bordure apicale sur les élytres, majeure partie des épisternes méso et métathoraciques, bord postéro-latéral des deux ou trois premiers segments ventraux, garnis d'un duvet blanc ou cendré. Corselet râpeux. La 1r° bande élytrale est étroite, faiblement arquée, obliquement longitudinale, s'étendant de l'écusson vers le côté ; la 2e large, obliquement transversale, dirigée du milieu de la suture sur le bord externe. — L., 8-12 mill. . . ruficornis Oliv. Noir; corselet d’un rouge-rosat, ou d'un rouge pâle, ou testacé, Élytres ornées de deux bandes assez également étroites. ( V. infra CPMTNUSSARENSIS)MNENU ES et . . var. fulvicollis Muls. 16. Élytres sans tache blanche humérale. Noir. Corselet paré d’une étroite bordure basilaire de duvet blanc. Écusson, deux étroites bandes arquées sur les élytres, leur sommet, épisternes méso et métathoraciques et bord postéro-externe des pre- miers segments ventraux revêtus d’un pareil duvet. La 1r° bande élytrale naissant de l’écusson, prolongée en arc vers le côté externe jusqu’au premier tiers environ, et suivie d’un point sur le disque; la 2e hande située vers le milieu, un peu obliquement dirigée en ar- rière vers le côté, étendue en avant en étroite bordure suturale jusque vers la base de la 1r° bande. La var. fulvicollis Muls. se distingue par son corselet d’un rouge rosat ou d'un rouge pâle ou testacé. — L., 6-9 mill. — spinosulus Muls. . massiliensis I. Noir. Bordure basale du corselet interrompue dans le milieu, avancée sur les côtés, formée de duvet blanc; écusson, deux taches et une bande oblique sur les élytres, leur sommet, majeure partie des épisternes méso et métathoraciques, bord postérieur des premiers segments du ventre, garnis de mème duvet. La première tache des élytres placée non loin de l’écusson, près de la suture, en forme de ligne raccourcie, un peu oblique en dedans, et dirigée en avant ; la 2° vers le 1° tiers environ, également distante de la suture et du bord latéral; la bande située vers le milieu , obliquement transversale, formant avec sa pareille un are interrompu dans le milieu.—L., 8-10 mill. : . . . . . . . Pelletieri Lap. 16. Élytres portant sur la fossette. humérale une tache ovale de duvet cendré. Revue d'Entomologie. — Juillet 1884. 14 — 1983 — Noir. Une large bance cendrée transverse, trisinuée, souvent indis- tincte, sur la moitié postérieure du corselet. Écusson et bordure scutellaire garnis de duvé cendré ; une tache sur Ja fossette humé- rale, une autre punctiforme près du bord marginal, derrière l’épaule; deux bandes sur les élytreset leur bord apical revêtus d'un pareil dnvet; majeure partie des épisternes méso et métathoraciques, bord postéro-latéral des 1°rS segments du ventre parés d'un duvet blanc , très-rarement flave. La 1'° bande, formée sur chaque élytre d’une ligne obliquement longitudinale naissant de l’écusson et s'éloignant en ligne courbe de la suture vers le bord externe, se terminant, faiblement dilatée, dans le milieu de la largeur des élytres, après le l°"tiers de leur longueur ; la 2° bande est transversale, plus développée vers la suture. —L., 8-12 mill. — plebejus Fabr.— CONCLUE ATTAR EE TEE : . . diguratus Scop. 3. 9e article des antennes aussi long que le 4e (Caloclytus Fairm.). Noir ou brun-roir; antennes et pattes d’un fauve testacé, la massue des fémurs d'ordinaire enfumée. Corselet sillonné et paré d’une ligne médiane de duvet blanc et de deux taches latérales de même duvet; ces taches, l’écusson, les bandes des élytres, les épis- ternes méso et métathoraciques, et le bord postérieur du métaster- num et des segments ventraux garnis d’un épais duvet blanc. La 1l"° bande transverse, située vers le 1° tiers de chaque élytre, est réduite à une grande tache en partie échancrée par devant; la 2° bande, falciforme, convexe en avant. Parfois un épais duvet cendré revêt entièrement les élytres et cache leur dessin blanc.— L., 13-18 mill.—sernipunctatus Fabr.— Stierlini Tourn. speciosus Schneid. (1). Cyrtoclytus Ganel. Noir avec les antennes, tibias, tarses et partie du bord latéral des élytres d'un jaune rougeâtre. Deux bandes formant fer à cheval sur le front, bord postérieur de la tête, marge du corselet, écusson, trois bandes dont les antérieures surtout étroites et une courte bande latérale sur les élytres, leur extrémité plus largement, sommet des épisternes méso et métathoraciques , bord postérieur du métaster- num et des segments ventraux densément revêtus d'un duvet jaune pâle. Le liseré basilaire jaune du corselet interrompu devant l’écusson, et de chaque côté en dessous. La bande antérieure des élytres linéaire, faiblement sinuée, obliquement dirigée du sommet de l’écusson vers le bord latéral ; la 2° bande moins linéaire, arquée, (1) M. Tournier dit l'avoir trouvé une fois dans les Alpes bernoises sur un tronc de sapin abattu. Pourrait se rencontrer dans les Alpes valaisanes (A. K.). — 199 — naissant à certaine distance de l’écusson, encore plus oblique en arrière vers le bord externe, avant lequel elle rencontre le sommet de la bande latérale et formant avec sa pareille de l'autre élytre un accent circonflexe ; la 3° bande bien plus large, située après le milieu, formant avec sa pareille nn arc convexe en avant. —L., 11-14 mill. capra Germ. *Anaglyptus Muls. Cyrtophorus Le Conte. 1. 3° article des antennes et à peine le suivant prolongés au sommet interne en une petite épine, Élytres obliquement tronquées à l'extrémité en dedans, leur angle apical externe plus ou moins obtus ou arrondi. Noir avec la moitié antérieure des élytres d’un rouge-brun, rare- ment concolore (var. kieroglyphicus Herbst.). Antennes annelées de duvet cendré, avec leur sommet et les tarses rougeâtres. Écusson , sommet des élyires, trois étroites bandes sur chacune, et la partie du bord sutural compris entre les bandes, garnis d’un épais duvet blanc; la Ir bande naissant après la gibbosité juxtascutellaire , parfois réduite, comme la 2° , à une tache obliquement placée près de la suture ; la 3° bande, située après le milieu, est onduleuse , transverse, plus fortement arquée extérieurement que vers la suture. Tête et corselet à duvet gris extrêmement fin et court, hérissés en outre de poils clairsemés comme à la base, au sommet des élytres et en dessous du corps, qui est aussi garni d'un duvet cendré assez épais. Épisternes méso et métathoraciques, moins leur base, revêtus de duvet blanc très-serré. — L., 9-12 mill. (Les var. rusticus Scop. et litteralus Gmel. sont identiques à la var. hieroglyphicus HérbSta) ea et de RE nn Hess et et MYÉtICUSiE. MS article des antennes et les trois suivants longuement épineux au sommet. Élytres prolongées à leur sommet externe en une longue épine à pointe aiguisée. Noir; partie des antennes, base des fémurs, souvent aussi sommet des tibias et les tarses d'un rouge-brun. Dessin des élytres semblable à celui du nysticus ; mais les deux 1" bandes s'étendant plus loin en avant; de plus, ordinairement, le côté externe de la forte gibbosité basale, et l'espace compris entre la 2° et la 3° bande revêtus aussi de duvet cendré. Sommet des épisternes méso et métathoraciques et bord postéro-latéral du 1° segment ventral garnis d’un épais duvet blanchâtre.—L., 9-13,5 mill.—scriptus Muls. gibbosus Fabr. — 200 — Purpuricenus Fischer. 1. Corselet muni, de chaque côté, d’un tubercule bien déterminé. 2. Élytres d'un rouge vermillon, ornées, depuis la moitié environ de leur longueur, d’une large bande suturale noire, graduellement élargie en arrière et couvrant tout le sommet, Noir; corselet tont noir (var. affinis Brall.) ou noir avec une tache rouge de chaque côté, ou noir, bordé de rouge antérieurement (budensis Gæze), ou rouge avec le bord postérieur noir (var. Aun- garicus Herbst), ou entièrement rouge. — L., 13,5-20 mill. budensis Goœze. Élytres entièrement d’un rouge vermillon, ou marquées sur la suture d’une grande tache noire, ovoïde ou elliptique, n’atteignant pas l’extrémité. Noir; corselet tout noir, ou bordé de rouge en avant, ou orné d’une tache rouge sur les côtés. Tache suturale des élytres d’exten- sion très-variable, parfois réduite et isolée de la suture ‘sur chaque élytre en deux macules longitudinales (var. bipunctatus L. bilineatus Muls.), ou bien manquant tout à fait (var. Servillei Serv.) —L., 14-20 mill . . . UN CHEAP CUNKSBRICrIE 1. Côtés ‘du corselet arrondis, faiblement ou indistinctement tu— berculés. Élytres d’un rouge vermillon, parées d’une tache noire commune, en ellipse allongée, commencant près de l’écusson et se terminant près de l’extrémité. Corselet noir, marqué de chaque côté d’une grande tache rouge, obliquement transverse. Semblable au Xaehleri par la coloration, mais bien plus étroit et plus petit.—L., 12-13 mill. globulicollis Muls. Obrium Latr. 1. Mésosternum étroit, à côtés parallèles. D'un roux testacé ; pattes d'ordinaire brunes ou noirâtres; corselet à ponctuation rare, très- fine. — L., 6-9 mill. — ferrugineuim Fabr. cantharinum L. 1. Mésosternum très-étroit, acuminé vers le sommet. Entière- ment d’un fauve testacé ; corselet à ponctuation plus grosse et pro- fonde, assez serrée. — L., 4-5,5-6 mill . . . hbrunneum Fabr. Leptidea Muls. æ. Entièrement brun, avec les pattes un peu plus claires. ©. Brune, avec le corselet, les fémurs et souvent aussi la tête d’un roux testacé. — 201 — Tête et corselet à ponctuation extrêmement fine et dense, à peine visible; élytres finement et éparsément ponctuées, prolongées jusque vers le milieu de l’abdomen (ÿ), ou un peu au-delà (Q). — D ORNE DRAM SE M Whrevipennis Muls. Gracilia Serv., Muls. D'un brun noirâtre plus ou moinsfoncé, mat; finement pubescente; tête et corselet à ponctuation extrèmement fine et serrée ; élytres su- perficiellement et assez éparsément ponctuées, planiuscules. Allongée, subparallèle ; corselet une fois et demie à deux fois aussi long qu'il est large à la base. — L., 4, 5-6 mill, — ninuta Fabr. — pusilla Rover Panz 0. tr. MONT. pyomæaFabr: Exilia Muls. D’un rouge-brun; élytres d’un livide flavescent vers l'extrémité et d'ordinaire sur le calus huméral, ornées, vers le milieu, d'une bande transversale de même teinte, irrégulière, formée le plus souvent d’une tache ovale, juxta-suturale, et de deux autres latérales, allon- gées. Ponctuation très-fine sur la tête et le corselet, très-forte et assez dense sur les élytres, celles-ci avec plusieurs séries de points râpeux sétigères; corselet mat comme la tête, plus long que large, à bord postérieur relevé en crête profondément échancrée dans son milieu. — L., 9-14 mill. — fasciolata Kryn. . . . timida Mén Cerambyx Linn., Lacord. Hammaticherus Redt., nec Serv. 1. Angle sutural du sommet des élytres muni d'une petite dent spiniforme. Corps brun, revêtu d’une très-fine pubescence grise ou cendrée. Élytres peu rétrécies vers l'extrémité. Corselet à rides irrégulière- ment rugueuses et serrées, indistinctement caréné sur sa ligne mé- diane. Antennes () bien plus longues que le corps, à 3°, 4° et ot articles deux fois au moins aussi longs qu'ils sont larges à leur sommet noueux. — L., 34-56 mill, — Welensi Küst. velutinus Brull. Corps noir. Élytres fortement rétrécies vers l’extrémité, passant à la couleur marron dans cette partie. Corselet noir brillant, sillonné en dessas de plis transversaux plus ou moins irréguliers. Antennes () comme dans le précédent. Parfois les élytres sont revêtues d’une pu- = bescence gris-cendré assez épaisse (var. Mirbecki Lucas). — L., 28-b0imill. —r12er0s SCOPiohs tete til bn Ann Cr dos 1. Angle sutural du sommet des élytres obtus ou arrondi. 2. Insectes de grande taille (30 à 45 mill.); corps noir avec les élytres d’un marron plus ou moins clair vers l'extrémité. 3. Corselet à sculpture et rides transversales superficielles ; élytres déprimées sur le dos. Noir, avec les élytres graduellement de couleur marron vers l’ex- trémité. Antennes (%) plus longues que le corps; leurs 3° à 5° articles courts et fortement noueux. Dans cette espèce, la moilié inférieure des yeux est une demi fois au plus moins grande que chez le CORAN T0 TONI M RM OR le AE ONE 3. Corselet profondément sculpté, irrégulièrement ridé; élytres non déprimées. Noir, avec la teinte marron du tiers postérieur des élyires assez graduellement fondue en avant. 3° à 5e articles des antennes (%) encore plus fortement noueux que dans le niles. —L., 30-45 mill. — nodicornis Küst. — intricatus Fairm.— nodosus Muls. nodulosus Germ. 2. Corps plus petit (18 à 28 mill.), entièrement noir. Corselet présentant six à huit plis transversaux, ou irrégulièrement ridé (var. helveticus Stierl.). Élytres rugueusement ridées, surtout en avant. 3° et 4e articles des antennes (S) faiblement épaissis au sommet. — cerdo Scop. . . . . . . . . . Scopolii Füssl. Pachydissus Newm. Tête et corselet noir de poix, le reste du corps brun clair. Corselet brillant, lisse, chargé sur le disque de plusieurs plis transversaux, onduleüx, faiblement saillants, interrompus le long de la ligne médiane par une courte élévation longitudinale. Élytres munies d’une courte épine à leur angle apical interne, à ponctuation extrè— mement fine et serrée, revêtues d’un duvet cendré ou gris cendré, très-fin et serré; tête et dessous du corps garnis d'un duvet sem-— blable.—L., 20-22 mill.—nerii Er. . . . mauritanicus Buq. Hesperophanes Muls. 1. Corselet revêtu d'un duvet gris cendré extrêmement serré, pré- sentant de nombreux et gros points fossulés, dénudés. Brun rouge ou brun fauve; écusson garni d'un duvet blanc de neige; élytres à duvet bien plus fin et moins serré que sur le cor— selet, granulées à la base, finement et densément ponctuées en arrière, et marquées de points épars dénudés, Dessous du corps revêtu d'un = Fopare épais duvet cendré, plus long sur le métasternum. — L , 20-28 mill. —- rotundicollis Luc. — Latreillei Brullé. . . sericeus Fabr. 1. Corselet à duvet gris, sans points fossulés dénudés. 2. D'un brun plus ou moins foncé; élytres à duvet disposé par mouchetures. Brun ; revêtu d’un duvet gris fin et dense. Corselet à ponctuation réticulée très-serrée, présentant une ligne médiane lisse, écourtée, et d'ordinaire aussi quelques élévations irrégulières moins ponctuées. Élytres à duvet disposé par places, dépourvues de longs poils. Des- sous parsemé de nombreux et petits points dénudés.—L., 15-23 mill. — nebulosus Oliv.— holosericeus Rossi . . cinereus Villers. Très-semblable au précédent, mais plus rougeûtre; élytres clair- semées de longs poils mi-dressés, ordinairement marquées d’une bande sombre après le milieu. — L., 13-18 mill. — fasciculatus Fald. — pulverulentus Er. — afjinis Luc. . . griseus Fabr. 2. D'un jaune rougeâtre ;, à fin duvet blond plus serré en dessous qu’en dessus. Élytres avec une tache brune au-delà du milieu, arquée en avant, diluée en arrière, et précédée d’une bande transverse de duvet blan- châtre qui se continue en avant et en arrière sur la suture, s’élargit vers l’écusson et reparaît aux épaules. Corselet en arrière avec une carène médiane raccourcie. — L., 15-20 mill. — sniatus Fabr. pallidus Oliv. Stromatium Serv. Solenophorus Muls. Entièrement d’un roux fauve ; brièvement pubescent, avec des poils rares sétiformes ; couvert d'une ponctuation fine et extrê- mement serrée; élytres finement et éparsement granulées, surtout vers la base ; pourvues de deux lignes longitudinales faiblement élevées. Corselet (4) de chaque côté d’une grande plaque concave veloutée et en dessous d’un petit triangle analogue transverse. — L., 16-25 mill. — sérepens Fabr. . . . . . . unicolor Oliv. Rosalia Serv. Noire; revêtue d’un fin duvet cendré bleuâtre ; corselet orné d’une tache noire veloutée dans le milieu du bord antérieur; sur les élytres, une grande tache derrière l'épaule, une bande transversale après le milieu, et une petite tache avant le sommet, d’un noir Melo P 20 S 00e NERO alpina L. Rhopalopus Muls. 1. Élytres d'un vert métallique ou d’un bleu d'acier brillant. 3e à 10° articles des antennes épineux à leur sommet interne et externe. Dessous du corps, antennes et pattes noirs. Élytres très— irrégulièrement et grossièrement rugueuses à la base, ces rugosités devenant graduellement plus fines en arrière. — L., 18-24 mill. — cognatus Laich.— ? Fischeri Kryn. . hungaricus Herbst (4). 1. Élytres d'un noir pur. 2. Pattes entièrement noires. Noir. Sommet interne et externe des 3° à 10€ articles des anten- nes épineux. Corselet rugueux comme la base des élytres ; ces der- nières finement chaorinées sur leur moitié postérieure. Corselet à poils dressés ; élytres très-finement pubescentes ; écusson glabre. — CS A0=-22 nil PRE OT CR ON LPO PT DES EDS 2. Fémurs, moins leur base, d'un rouge ferrugineux. D'un noir terne. Articles des antennes inermes au sommet. Cor- selet médiocrement rugueux, hérissé de longs poils ainsi que la base des élytres ; celles-ci ruguleuses en arrière; écusson pubescent. — L., 10-12 mill. — punctatus Fabr. . . . . femoratus L. D'un noir brillant. 3° à 10° articles des antennes épineux à leur sommet interne et externe. Corselet rugueux, portant quelques élé- vations lisses, distinctes ; élytres graduellement moins rugueuses en arrière ; écusson glabre. Bien plus étroit et plus convexe que le pré- cédent. — L., 12-14 mill. — Varini Bedel. spinicornis Abeille. (1) M. le D' Puton, dans une note publiée par la Revue (1883, 91), après avoir indiqué les différences sexuelles de cette espèce, dont le © a le corselet subarrondi sur les côtés, taudis que ceux-ci forment un angle très-prononcé chez la ©, exprime Popinion que le Rh. insubricus Germ. Gangl. n’est qu’une race de l’hunyaricus à corselet plus ou moins ponctué-rugueux sur le disque (tandis qu’il offre un miroir presque lisse et des côtés bien plus densément et finement ponctués chez l’hungaricus) avec des élytres réguliè- rement et grossièrement ponctuées sur leur moitié antérieure, finement rugueuses-coria- cées sur la moitié postérieure. On peut ajouter que la © de l’insubricum (le ©' nous est inconnu), au moins d’après les deux exemplaires des Dourbes (B.-Alpes) que nous en possédons, diffère encore de l’hungaricum Q par sa taille d’un tiers ou moitié plus grande, ses antennes plus robustes, plus courtes, à trois derniers articles surtout propor- tionnellement bien moins longs, l’écusson beaucoup plus large que long (taudis qu'il est au moins aussi long que large chez les hungaricum © © des Vosges et de la Grande- Chartreuse ), les élytres à moitié basilaire bien moins brillante, avec sa sculpture rugu- leuse bien plus dense, non largement vermiculée, la moitié apicale étant toujours plus mate et jamais violacée comme chez l'hungaricum. Toutefois, ces caractères sont-ils spécifiques ou simplement ceux d'une race particulière? C'est un point à élucider sur une série suffisante d'exemplaires de régions diverses (A. F,). — 205 — Callidium Fabr. Ganglb, Pyrrhidium Fairm. — Callidium Fairm. — Poecilium Fairm.— Phymatodes Muls. — Lioderes Redt. 1. Corselet anguleux sur les côtés, inégal en dessous. (Pyrrhi- dium Fairm.) Noir ou brun-noir, avec tout le dessus revêtu d’un duvet soyeux rouge couleur de feu ; souvent aussi sommet et côtés de l'abdomen parés d’un même duvet. — L., 9-11 mill. . . sanguineum I. 1. Corselet arrondi sur les côtés. 2. Corselet à ponctuation régulière, dense ou ridée. (Callidium Fairm., Poecilium Fairm.). 3. Élytres non parées de bandes blanches. 4. Dessus du corps d'un vert métallique, bleu ou violet ; corselet bien plus large que long. D'un vert métallique en dessus; d’un brun clair ou foncé en des- sous. Tête et corselet superficiellement ponctuées, très-finement cha- grinés entre les points ; élytres distinctement ponctuées-ridées à la base, marquées en arrière de rides grossières ramifiées ou réticulées. — L., 11-13 mill. — dilatatuim Payk. . . . aeneum Degéer. Bleu ou violet, antennes, tarses et abdomen bruns. Corselet à ponctuation dense et rugueuse; celle des élytres encore plus ru- gueuse, mais moins serrée, assez régulière. — L., 10-15 mill. violaceum L. 4. En entier d’un fauve clair ou foncé, élytres souvent irisées de vert métallique ; corselet aussi long que large. Tête et corselet fortement et dénsément ponctués ; tout le corps parcimonieusement hérissé de longs poils. 3° et 4° articles des an- tennes d’égale longueur. — L., 7-9 mill. — castaneum Redt. — DÉTOUR AMV M tglabratüum)Charp. 3. Élytres ornées de bandes blanches transversales. 5. Yeux très-profondément échancrés. D'un brun-rouge ou testacé, plus ou moins rembruni sur les deux tiers postérieurs des élytres; celles-ci parées dans le milieu d’une large bande blanche transversale, moins développée vers la suture. Dessus à ponctuation dense et ruguleuse. — L.. 6-8 mill. unifasciatum Oliv. 5. Yeux divisés en deux parties. (Pæcilium Fairm.) Noir ou brun ; base des antennes, l‘"tiers des élytres, pattes, sauf la massue des fémurs, d'un fauve testacé. Élytres ornées de deux bandes transversales arquées, formées de duvet blanc, Cerselet fine- — 206 — ment ponctué ; élytres profondément ponctuées sur le 1°" tiers seule- ment,parfois noires à la base (var, infuscatum Chevr.)—L.,4-6 mill. alni L. 2. Corselet finement granulé. D'un bleu brillant; base des antennes et des fémurs, tibias et tarses d’un rouge flave. Tout le corps éparsement hérissé de longs poils. Corselet finement et peu densément granulé, avec la ligne médiane lisse ; élytres à ponctuation profonde et grossière. — L., 6-8 mill. ERA . . . rufipes De. 2. Corselet irrégulièrement ‘ponctué, pr résentant des espaces lisses , presque toujours élevés. 6. Mésosternum acuminé entre les hanches intermédiaires. (Phy- matodes Muls.). 7. Élytres à ponctuation fine et écartée, d’ordinaire très-finement chagrinées dans les intervalles. Mésosternum prolongé un peu au-delà du milieu des hanches in- termédiaires. Corselet fortement arrondi et granulé sur les côtés , profondément, mais assez éparsément ponctué sur le disque ; pourvu de trois callosités lisses : l’une devant l'écusson, sur la ligne mé- diane, les deux autres sur les côtés de cette ligne, un peu avant le milieu. Antennes plus longues (w), plus courtes (Q) que le corps, parcimonieusement ciliées. Coloration extrèmement variable ; le plus souvent testacé, avec le vertex, la poitrine, la massue des fémurs, d'un noir de poix, et les élytres bleues ou violettes. Des individus de couleur rembrunie, mais présentant une partie au moins du corselet et de l'abdomen de teinte claire, forment la var. fennicum L. Dans les var. {estaceuin Fabr. et prœustum Fabr., les élytres sont en- tièrement testacées, ou testacées avec l'extrémité violette. Dans la var. Sellcæ Kraatz : tête, moins la bouche, noire; poitrine uoire ; an- ° tennes, corselet, pattes et tout l'abdomen testacés ; élytres d’un bleuâtre brillant, — Entre ces variétés on observe de nombreux pas- save Le: Cd ll RE EE TEE . . variabile L. 7. Élytres profondément et densément Hans Mésosternum atteignant tout au plus le milieu des hanches inter- médiaires. Élytres très-densément et profondément ponctuées-ridées, brunes, à reflet bleu ou violet; bouche et une partie du front d’un testacé jaunâtre; vertex brun. Antennes fortement ciliées, ordinaire- ment d’un brun clair, plus foncées vers la base et le sommet; à 3 article visiblement plus long que le 4°. Corselet à ponctuation profonde, mais écartée et irrégulière, pourvu de trois callosités lon- gitudinales ; d’un flave testacé avec les reliefs latéraux bruns ou brunâtres, ou bien brun violâtre avec la région longitudinale médiaire d’un flave testacé. Dessous du corps brun ou brun rougeâtre,; pattes flaves, en partie brunâtres. — L., 7-10 mill. — — 207 — melancholicum Fabr. — brevicolle Schœnh. — éhoracicum COTES MP EN ne 0 ME nRvidum Rossi Mésosternum atteignant à peu près l'extrémité des hanches inter- médiaires. Brun ou noir de poix, souvent à reflet violet; élytres avec les épaules ordinairement d'un jaune roussâtre. Corselet à ponctua- tion plus ou moins forte, pourvu de 3 à 5 callosités lisses ; élytres rugueusement ponctuées. Abdomen souvent d’un flave testacé. Par- fois l’insecte est entièrement d’un 5run-jaune. — L., 6-9 mill. — Luriduin Oliv. — humerale Comoll. — barbipes Villa. abdominale Bon. 6. Mésosternum à côtés parallèles, largement tronqué et profondé- ment échancré au sommet (ZLioderes Redt.). D'un roux testacé, avec les yeux noirs à facettes grossières. Tête et corselet à points écartés, finement pointillés dans les intervalles ; ce dernier pourvu de 3 à 5 callosités lisses. Élytres assez fortement, mais non densément ponctuées, marquées d'une impression humérale atteignant presque la moitié de leur longueur. Corps finement hérissé de poils clairs. — L., 11-15 mil. . . . Kollari Redt. Semanotus Muls. Sympiezocera Lucas. 1. Élytres bran métallique ou brun clair, unicolores. Dessus du corps d’un bronzé obscur, souvent à reflet vert ou cui- vreux. Corselet très-densément et finement ponctué sur les côtés, très-rugueux sur le disque; pourvu, comme la tête et Le dessous du corps, de longs poils clairsemés, Élytres à ponctuation grossière à la base, finement ridée en arrière, garnies de poils couchés, peu épais. Antennes, pattes et dessous du corps bruns; fémurs parfois rougeà- tres. — L., 10-14 mill. — cupripennis Kriechb. coriaceus Payk. 1. Élytres noires, à bandes transversales jaunes ou fauves, à dessin noir. Tête, corselet et dessous du corps assez densément garnis de longs poils dressés, blanchâtres. Noir ou brun de poix ; élytres ornées de deux bandes transversales d’un jaune pâle, ondulées, interrompues près de la suture. Base des fémurs, tibias et tarses d'un brun clair. Élytres à ponctuation forte et profonde, mais non serrée; finement pubescentes, avec de longs poils à la base et sur la suture. — L. 17-14 mill. undatus L. Noir; élytres fauves, à ponctuation médiocrement fine et serrée ; parées dans le milieu d’une large bande transversale noire ; leur dernier quart pareillement noir, et bien plus finement et densément ponctué, —L,, 14-17 mill , . . , . .!,. Laurasilucas. — 208 — Hylotrupes Serv. Noir de poix ou brun, à fin duvet gris ; élytres parfois d'un testacé livide. Corselet (4) hérissé de poils assez rares, avec des points gros et serrés sur les côtés, fins et écartés sur le disque; présentant une ligne médiane lisse, flanquée sur les côtés de deux callosités longi- tudinales lisses, faiblement élevées, souvent raccourcies ou inter- rompues par une fosselte. Corselet (Q) à pubescence épaisse, blan- châtre, disposée par mouchetures ; bien plus large que chez le #, fortement dilaté-arrondi sur les côtés; offrant sur le disque une ligne médiane lisse et deux callosités miroitantes élevées; côtés assez finement et très-densément ponctués-ridés en dessus et en dessous. Élytres () à côtés assez parallèles, (© ) élargies en avant, rétrécies en arrière; rugueuses, finement pubescentes, et parées d'ordinaire de mouchetures de duvet plns épais, disposées en forme de bandes. Dessous du prosternum à ponctuation grossière, assez dense (S), très-fine et écartée (Q). Abdomen très-finement et éparsément ponctué; pygidium (©) prolongé en oviducte. — L., 8-20 mill. — affinis Saven (x). — lividus Muls. (élytres d’un tes- tacé livide). — puellus Villa (élytres sans mouchetures). — Xozio- rowiCetiDesbr. (Su. TR ENT TE EM ba US Tetropium Kirby. Criomorphus Muls. — Isarthron Redt. 1. Corselet luisant, à ponctuation fine et espacée sur le disque, très-finement et densément granulé sur les côtés; élytres pourvues de deux faibles lignes longitudinales. Noir, avec les antennes et les pattes, au moins en partie, d’un fauve ferrugineux et les élytres cou- leur de sanguine ; parfois élytres noires (var. fulcratuin na ou encore l'insecte entièrement noir (var. aulicumm Fabr.). — L., 10-16 mill.. — castaneum L. . . : : ou ie L. 1. Corselet mat, densément ponctué: iridé sur Je disque, à granula- tion latérale nbenen fine et dense. Noir, avec les antennes et les pattes plus ou moins brunes; bords antérieur et postérieur du cor- selet ferrugineux ; élytres d’un brun rougeûtre clair, leur 1% quart à pubescence d’un cendré jaunâtre , extrêmement courte et épaisse. Diffère surtout du précédent par les antennes plus grêles, les joues plus courtes, et par les lignes longitudinales des élytres plus éle- véess 1; mlO014 mil. 0 MO PE MuseumiRAbr — 209 — Oxypleurus Muls. Entièrement d’un fauve testacé, densément et assez grossièrement ponctué, à pubescence grise, plus épaisse sur l’écusson ; élytres parsemées de gros points sétigères, entourés de petits espaces cir- culaires dénudés. Corselet un peu plus long qu’il n’est large à la base, oflrant de chaque côté, un peu avant le milieu, un tubercule obtus., — L., 12-15 mill.—scutellaris Costa. . . Nodieri Muls. Saphanus Serv., Fairm. Drymochares Muls. l. Dernier article des palpes maxillaires en triangle, obliquement tronqué au sommet (Saphanus Serv.). Noir ou brun de poix, brillant, finement pubescent. Tête et corselet densément et assez grossièrement ponctués; ce dernier avec une ligne médiane lisse, armé sur les côtés d’une épine plus ou moins pointue. Élytres bien plus finement et moins densément ponctuées que le corselet, offrant d'ordinaire sur leur moitié interne de faibles stries parallèles, longitudinales; subparallèles (7), un peu dilatées en ventricule après le milieu (Q).— E,., 15-18 mill. — spinosus HahEñonan dre . . piceus Laich. (1). l. Dernier article des palpes maxillaires cultriforme (Dr ymochares Muls.). D’un noir mat: sommet des antennes, des fémurs et des tibias, palpes et tarses plus clairs. Dessus à ponctuation très-serrée avec des poils cendrés noirâtres, assez denses, subsétiformes. Corselet présentant une ligne médiane lisse ; élytres à ponctuation un peu plus fine et encore plus serrée que celle du corselet, longitudinale- ment ridées çà et là, sans traces de stries profondes ; à côtés assez parallèles (4), un peu dilatées en ventricule ($ ).—L., 14-17 mill. Truquii Muls. (2). (1) Le Saphanus cylindraceus Fairm., des Pyrénées, à épine latérale du corselet très- petite, obtuse, ne parait être qu’une variété du piceus. (2) Ici se place l'espèce suivante, omise par M. Ganglbauer dans son travail el récem- ment signalée en France: Neomarius Fairmaire, Gandolphei Fairm., Rev. Mag. Zool., 1873, 351. Elongatus, pallide corticeus, opacus, elytris nitidioribus, capite medio depresso, sulco cruciformi siguato, prothorace longitudine haud latiore, sericante, medio sulcato, antice et — 210 — Criocephalus Muils. 1. Yeux portant quelques poils fins et rares. 3° article des tarses postérieures profondément divisé en deux lobes presque jusqu'à la base. D'un brun clair ou foncé, très-finement et densément pubescent ; tête et corselet très-densément ponctués-ridés; ce dernier rayé d’une ligne médiane lisse, raccourcie, et marqué sur le disque de deux impressions longitudinales arquées. Élytres plus de trois aussi lon- gues qu'elles sont larges, à ponctuation assez écartée; très-fine- ment granulées entre les points, pourvues de deux ou trois lignes longitudinales distinctement élevées; leur angle apical interne étiré en pointe.—L., 13-25 mill.—pachymerus Muls. (4), — polo- nicus Mots. — coriaceus Mots. . . . . . . . rusticus L. 1. Yeux glabres. 3° article des tarses de moitié environ moins pro- fondément bilobé. Brun foncé; pour tout le reste très-semblable au précédent. — L., 14-22 mill.— ferus Kraatz. . . . . . epibata Schiædte. Nothorrhina Redt. Brun; antennes et pattes d’un fauve testacé. Corselet plus long que large, oblong, arrondi aux angles, à ponctuation éparse dans le milieu, râpeuse sur les côtés. Élytres ruguleusement ponctuées, pourvues chacune de trois lignes longitudinales élevées, plns ou moins distinctes. Antennes de 12 articles (w). — L., 7-10 mill. — scabricollis Redt. . . . . . . . . . muricata Schœnbh. Asemum Eschs. D'un noir de poix, mat; élytres souvent brunes (var. agreste ante medium transversim impresso, élytris elongatis postice paulatim attenuatis, dense sat tenuiter punctatis, tenuiter rugulosis, leviter costulatis, subtus cinereo-sericans. Allongé, atténué en arrière, peu épais, déprimé en dessus, d'un fauve brunâtre, mat et soyeux sur la tête et le corselet, un peu brillant sur les élylres, couvert d’une pubes- cence fauve, très-fine; dessous couvert d'une pubescence fauve, serrée, plus longue. An- tennes ayant les 1°"> articles couverts de fines aspérités, Tête courte, un peu concave entre les antennes; un fort sillon longitudinal coupé par un sillon transversal entre les yeux. Corselet anguleusement arrondi sur les côtés, presque également rétréci en avant et en arrière, très-peu convexe, sillonné au milieu, ayant deux impressions transversales, l’une en avant, l'autre avant le milieu ; bord postérieur arqué en dedans. Écusson en triangle très-arrondi. Elytres coupées droit à la base, avec les épaules anguleusement ar- rondies ; surface densément et assez finement ponctuée, finement rugueuse; sur chacune 3 côtes tres-fines, les deux premières se réunissant bien avant l'extrémité, — 211 — Fabr.=— dichroum Gmel.). Tête et corselet à ponctuation ridée extrè- mement dense, garnis de poils très-courts; ce dernier présentant sa plus grande largeur un peu après le milieu, marqué de quelques dépressions sur le disque. Élytres à ponctuation extrèmement fine et serrée, pourvues de deux à quatre côtes longitudinales. — L., 10- 18 mill.— buprestoides Saven. . . . . . . . striatum L. Spondylis Fabr. Noir; poitrine à pubescence brune. Tête et corselet assez finement et densément ponctués ; élytres pourvues chacune intérieurement de deux lignes longitudinales en forme de côtes, et d’une 3° ligne externe plus faiblement élevée; marquées de points assez gros et profonds, très-finement ponctuées dans les intervalles. —'L., 12- PA RS ONE MP RE ST DE © TS buprestoidesL. 3e GROUPE. — PRIONINI. Prionus Fabr. Corselet deux fois plus large à la base qu'il n’est long sur sa ligne médiane ; élytres très-densément coriacées-ridées, avec deux ou trois lignes longitudinales peu saillantes.—L. 24-40 mill. coriarius L. Ergates Serv. Brun de poix (© ), ou brun rougeâtre (7). Antennes plus longues que le corps (#), un peu plus longues que la moitié da corps ($ ).— Corselet deux fois aussi large que long, assez déprimé, finement crénelé sur les côtés {g'), à ponctuation fine et très-serrée en dessus, avec deux espaces lisses élevés et quelques autres plus petits, irréguliers. Chez les © , corselet denticulé sur les côtés qui sont armés, après le milieu, d'une dent fortement saillante; inégal en dessus, très-rugueusement et irrégulièrement ponctué-ràpeux. Élytr es trés-densément ponctuées-ridées, avec deux lignes longitudinales élevées très-faibles ou nulles. —L., 27-50 mill. — serrarius Panz. faber L. — 212 — Macrotoma Serv. Prinobius Muls. Noir de poix ou brun; antennes plus longues (%) ou aussilongues(Q) que la moitié du corps. Corselet bien plus large que long, armé sur les côtés de 8 à 14 petites épines, et d’une plus forte, située avant les angles postérieurs ; non ou à peine rétréci en avant (), finement et très-densément ponctué en dessus, rayé d’un profond sillon mé- diane, et creusé avant le milieu de deux grandes fossettes. Chez les Q le corselet est sensiblement rétréci en avant, à ponctuation rugueuse, écartée dans le milieu, densément râpeuse sur les côtés; un sillon obsolète. Élytres pourvues de trois ou quatre lignes longiludinales faiblement saillantes ; mates (|, brillantes (Q). — L., 30-45 mull. — Atropos Ghevr. (&\. — cédri Mars. — Gaubili Chevr. (4). — tethifer Fairm.— Germari Muls. — Goudoti Chevr. — Myardi Muls (GES ME SR R ET scuielarisienmns Aegosoma Serv. Brun rougeâtre ; revêtu en entier d’un fin duvet gris. Antennes un peu plus longues que le corps et chargées de petites aspérités () ; dépassant seulement la moitié du corps ei lisses ( © ). Corselet deux fois aussi large que long, mutique sur les côtés, mais avec les angles postérieurs plus ou moins épineux. Élytres portant trois à quatre lignes longitudinales distinctement saillantes ; très-finement et den- sément granulées comme tout le dessus du corps. — L., 32-48 mill. scabricorne Scop. Tragosoma Serv. Brun rougeàtre, avec les élytres le plus souvent d’un brun de poix ; corselet et poitrine à pubescence épaisse disposée par touffes, d’un roux fauve.Antennes plus longues(s) ou aussi longues (©) que la moitié du corps. Tête et corselet à ponctuation médiocrement fine et dense ; ce dernier deux fois au moins aussi large que long, armé d'une épine droite dans le milieu de ses côtés. Élytres avec trois ou quatre lignes longitudinales, finement ridées; épineuses à leur angle apical interne. — L., 16-30 mill. . . . . . . depsarium L. — 213 — 2e Sous-FAMILLE — LAMIITÆ. Dorcadion Dalman, Ganglb. 1. Corselet offrant une bande médiane, linéaire, longitudinale, de duvet blanc. æ Antennes plus épaisses, fuligineuses, sauf vers la base. Noir mat, subvelouté en dessus, chagriné sous le duvet; côtés de la tête, du corselet, dessous du corps et pattes couverts de duvet gris cendré ; uue ligne longitudinale de duvet blanc sur la tête, divisée par un fin sillon et reliée au liseré de même duvet qui entoure le bord posté- rieur des yeux ; partie antérieure du front un peu brillante, subcha- grinée avec des points épars. Élytres à suture et pourtour liserés en entier de duvet blanc, épaules à duvet cendré s'étendant un peu en arrière sur leur ligne relevée qui est marquée de gros points squa- meux assez rares, devenant graduellement plus fins, puis s'effaçant au-delà du milieu ; @ plus courte, plus trapue, surtout à élytres plus larges et plus convexes; antennes et pattes plus courtes, plus fines, parfois plus ou moins brunâtres ; duvet noirâtre du dessus remplacé par un duvet fuligineux, plus clair aux élytres; celles-ci marquées de petites taches noires irrégulières en dehors duliseré blanc sutural et de quelques autres plus petites sur une étroite ligne cendrée discoïdale qui rejoint aux deux tiers de l'élytre une large bande également cendrée intrahumérale, prolongée jusqu’au sommet de la suture, mais peu marquée; ponctuation nette jusqu'au sommet en dedans et en dehors de la côte humérale qui est obtuse et rarement brune avant le milien (1). — L., 13 mill. — pedestre L.— lemniscatum Küst, — cineracium Küst. (Q). . .- . arenarium SCop. 1. Corselet dépourvu d'une bande médiane linéaire, longitudinale, de duvet blanc. Noir, avec les antennes annelées de blanc. Tête et corselet glabres, très-densément ponctués-rugueux,; la tête rayée d’une ligne mé- diane, le corselet offrant une ligne médiane imponctuée, plus ou moins entière, faiblement élevée, rarement presque tout à fait effacée, parfois rayée d'un fin sillon médian. Élytres densément tomenteuses. Dans le fuliginator type, le duvet est entièrement cendré ou varié de bandes jaunes ou brunes. De tels exemplaires, mais plus grands et trapus, se rapportent à l'obesum Gautier, de Toulouse, La var. (1) Cette description a été faite sur les types gallo-rhénans (Savoie) (A. F,). 1 Revue d’Entomologie. — Août 1884. 15 — 214 - ovatuim Sulz. — hypocrita Muls., à duvet du fond des élytres brun clair, fait le passage à la var. viltigerum Fabr. (quadrili- neatlumm Küst. — mendax Muls.), à duvet des élytres brur foncé ou brun noir, avec des bandes d’un blanc pur; dans les var. vétti- gerum et ovatum, la bande dorsale, s'étendant jusqu’au-delà du milieu des élytres, est reliée par la base à la bande suturale. La var. navaricum Muls. ne diffère de vittigeruim que par la bande dorsale plus courte, ne dépassant pas le premier tiers de la longueur des élytres. La var. #1onticola Muls., par la ponctuation moins rugueuse du corselet, par la ligne médiane de la tête effacée sur le vertex, et la bordure suturale non reliée par la base à la bande dorsale, se rapproche de la var. meridionale Muls. (alpinum Chevr.). — Dans cette dernière, la tête et corselet, revêtus d’un léger duvet cendré, ont la ponctuation bien plus écartée et plus fine. Dans le meridionale type, la bande humérale est élargie vers l'extrémité et reliée au sommet des élytres à la bande latérale. — La var. pyrenœuin Germ., des Pyrénées, présente entre la bande humérale, abrégée au sommet et la bande dorsale, une 3° bande s’atlénuant vers la base et les deux tiers des élytres. Le sériola Muls. tient le milieu entre le pyrenœum et le meridionale, et de même que l'ovalum, le navaricum et le inonticola, mérite à peine de figurer comme variété (1). — En dehors de ces varia- tions dans l’aspect duveteux, citons encore une race toute noire: Patrum Bach, de Thuringe, à élytres glabres (2). — L., 12-18 mill. . djuliginator L. 1. Corselet présentant une ligne médiane, subsillonnée, régulière, lisse, brillante, bordée de chaque côté d’une bande linéaire blanche ou jaunâtre. À Noir, avec les antennes annelées de blanc, brunes ou, ainsi que les pattes, d’un rouge-brun clair ou foncé. Tête et côtés du corselet garnis d’épais duvet blanc; la tête avec deux bandes médianes longitudinales se joignant sur le vertex, et deux autres bandes larges et brunes, post-oculaires ; le corselet paré aussi de deux bandes longitudinales très-larges de même couleur, nettement bordées sur les côtés de duvet blanc. Tête rayée d'une ligne médiane simple, souvent obso- lète sur le vertex ; sur le corselet, une bande médiane noire, lisse, renfermée dans deux étroites bandes blanches longitudinales, non ou (1) Dans le Catalogue lleyden-Reitter-Weiïse, le striola Muls. (err. Chevr.) est réuui comme identique au pyrenœum, ce qui semble plus exact. Du reste, pour nous le fuliginator ne comprend que deux races dignes d'être distinguées dans notre faune : le meridionale Muis. (alpinum CGhevr.) et le pyrenœum Germ. (striola Muls.). (A. F.). (2) Ilest très-douteux que cette race (si tant est qu'elle soit réelle), indiquée par Mulsant comme trouvée à Niort par Ecoffet, appartienne à la faune gallo-rhénane. Il s’agit sans doute d'exemplaires frottés. {A. F.) — 215 — à peine élevée, offrant tout au plus la faible trace d’un sillon mé- dian. Un épais duvet brun forme le fond des élytres, parées d'une étroite bordure suturale blanche et de trois autres bandes longitudi- nales de même couleur : la 1*° discale, plus ou moins raccourcie, souvent réduite à une courte raie basilaire ; la 2° humérale, s’éten- dant jusque vers le sommet, ordinairement plus large que la 3° qui est latérale et assez étroite. Le duvet brun devenant d’un gris-brun plus clair, le dessin blanc passe auû jaunâtre. Le Donzeli Mnls. se rapporte à des #7nolitor de plus grande taille, à duvet brun des élytres comme poudré de cendré et avec les bandes d’un blanc plus sale. De plus, dans ces grands exemplaires, la ligne médiane de la tête se prolonge jusqu'au vertex, et le prosternum est sillonné. Le senegalense Thoms. est un #20olitor de petite taille (11,5 mill.), à duvet brun clair, avec la base des antennes rougeâtre, et une très- courte bande dorsale. Dans la var. Brisouti Kraatz, la tête et le cor- selet sont entièrement revêtus de duvet jaunâtre, et dépourvus de dessin ; les élytres d’un brun noirâtre , parées de bandes d’un jaune blanchâtre. — L., 9-17 mill. — Zineola Ilig. . . molitor Fabr. L'espèce suivante nous étant inconnue, nous ne pouvons qu’en reproduire la diagnose : Stableaui Chevr., Ann. Ent. Fr. Bull., 1870, p. LXXXIV. a. Angustum, elongatum, subparallelum, nigro-fuliginosum, in prothorace lineis quatuor et in singulo elytro lineis tribus albis : marginali et suturali apice conjunctis sed humerali ante saummum abbreviata, præterea in medio basis lineola alba ad lineam nigram juncta ; capite anguste sulcato, antennis elongatis, fere corporis lon- gitudine, usque ad apicem attenualis, articulis 3-5 clavatis; protho- race lateribus mediis angulato, longitudine anguste costato ; pedibus nitidis. — Long., 12-13; lat., 4 1/2 mill. C’est assurément la plus étroite des espèces de France. Eile a été découverte sur les monts pyrénéens par notre collègue, M. Sta- bleau (1).— Q inconnue (Ex Chevrolat). Herophila Muls. Dorcatypus Thoms. Densément revêtue d’un duvet brun. Élytres parées chacune de deux taches de duvet d’un noir velouté : l’une située sur le 1°r tiers (1) Üne indication aussi peu précise de localité permet de douter beaucoup de son exactitude, et l'espèce, si elle est valable, doit être étrangère au moins aux Pyrénées fran- caises (A. F.). — 216 — environ de leur longueur, l’autre après le milieu ; souvent parsemées en outre, surtout avant l'extrémité, de taches plus petites du même duvet. — L., 14-26 mill. — funesta Fabr.. . . . . tristisL. Morimus Serville, Thoms. 1. Antennes {&) d'un quart environ plus longues que le corps. Noir, revêtu d’un duvet cendré. Élytres grossièrement granulées, ornées de quatre taches de duvet d’un noir velouté, disposées comme dans l'Æerophila tristis. — L., 20-35 mill. — fristis Fabr. funereus Muls. l. Antennes (7) une fois et demie à deux fois aussi longues que le corps. Noir, revêtu d'un duvet cendré ou brun cendré. Élytres parées de quatre taches de duvet disposées comme dans l'espèce précédente, mais plus irrégulières. — L., 19-34 mill. — Zugubris Fabr. — CERÉCUNAUSAEAIT EN 22.7, !, ; .- - asper Sulz. D’après Mulsant, cette espèce < se distingue ke la précédente par son vertex marqué d’une ligne médiane finement carinulée, par son corselet moias inégal sur le disque, par ses élytres plus dilatées vers la moitié de leur longueur, enfin surtout par son écusson arrondi, tandis qu'il est plus ou moins bilobé postérieurement dans le funereus; mais, d'après M. Ganglbauer, l'examen d’un grand nombre d'individus montre que ces caractères différentiels ne sont pas toujours nettement tranchés. Lamia Fabr., Muls. Noire, mais revêtue d'un léger duvet gris brunâtre. Élytres char- gées de granulations affaiblies postérienrement, parsemées de mou- chetures de duvet gris fauve. -— L., 14-20 mill. . . . textor L. Monochamus Latr., Serv. Élytres faiblement mais sensiblement déprimées en travers sur le 1er tiers de leur longueur. Écusson garni d’un duvet flave, non partagé par une ligne médiane glabre. Ponctuation des élytres moins rugueuse et encore très-distincte vers l’extrémité; les points portant de petits poils mi-couchés, très- courts, à peine perceptibles. un peu plus serrés en arrière seulement. "ARS Elytres des fortement rétrécies vers l’extrémilé, sans laches, ou ne montrant que de petites macules; celles des ® peu rétrécies en arrière, marquées de taches de duvet jaune blenchâtre, plus nom- breuses et plus étendues. — L., 26-32 mill, — sutor Germ. sartor Fabr. 1. Elytres sans impression transversale. 2. Duvet de l’écusson rayé sur toute sa longneur d’une ligne mé- diane glabre. Élytres à ponctuation partout confuse et assez “réguliè- rement serrée jusqu'au sommet, peu rétrécies en cette partie (+), Noir, avec les élytres marquées de mouchetures de duvet flave, vaguement disposé en bandes transversales. Tête et corselet non ou parcimonieusement mouchetés; ce dernier paré d'ordinaire, sur les côtés, de mouchetures plus épaisses, — L., 18-24 mill. — Hernrothi Cederh (rec Solsky)rt. 4.12 + . sutor L. 2. Duvet de l’écusson rayé en avant ‘seulement d’une courte ligne médiane glabre. Élytres sérialement ponctuées çà et là, bien plus éparsément vers l’extrémité, et rétrécies en cette partie (% ). Noir avec un reflet bronzé plus ou moins distinct. Antennes et pattes d’un brun rougeâtre plus ou moins clair. Tête et corselet à duvet ochracé densément moucheté; celui des élytres disposé, sur- tout chez les ©, en deux ou trois sortes de bandes transversales. Élytres à ponctuation bien plus écartée sur leur moitié postérieure : garaies d'ordinaire, entre les taches, d’une pubescence cendrée assez dense; duvet des taches le plus souvent d'un jaune d’ocre, parfois jaunâtre ou gris blanchâtre, rarement d'un blanc pur. — L., 15-25 mill. — ? nifidior Abeille. . . . . . galloprovincialisOliv. Mesosa Serville. 1. Corselet densément granulé-ridé, orné de quatre taches de duvet noir velouté, bordées de jaune et nettement limitées. Élytres granu- lées vers la base. Mésosternum élevé en forme de tubercule. Noire, partout densément et finement revêtue de duvet gris. 3° ar- ticle des antennes et les suivants d’un brun rougeâtre, annelés de cendré sur leur 1" moilié. Sur le corselet quatre taches ocellées, d'un noir velouté, entourées d'uniris jaune ; une tache pareille après le milieu de chaque élytre, et un peu avant le milieu une autre tache noir veloutée, bordée de jaune en arrière seulement, et souvent accompagnée à son côté externe d'une tache plus petite mais semblable, Entre les deux taches ocellées des élytres, on observe aussi une tache suturale de velours noir, bordée de duvet jaune en avant seulement. Dessus du corps parsemé en outre de pe- tites taches de ce même duvet jaune, formant sur les élytres des — 218 — lignes onduleuses, transversales; ces petites taches manquant sou- vent sur le disque du corselet, et alternant le long de la suture des élytres avec d’autres macules noires. Écusson moucheté de jaune d’ocre. Élytres granulées vers la base, d'une manière graduellement plus faible en arrière. Dessous du corps à duvet gris, densément moucheté de jaune d’ocre. — L., 10-17 mill. curculionoïdes L. 1. Corselet à ponctuation profonde et écartée, revêtu d’un duvet roux fauve et présentant des bandes longitudinales dénudées, noi- râtres, mal limitées. Élytres granulées vers la base, marquées de points glabres de grosseur variable, très-écartés. Mésosternum à peine tuberculé. Noire; antennes brunes, avec le 3° article et les RE brun clair et annelés de cendré sur leur 1'° moitié. Tête revêtue d’un duvet cendré-fauve, épaissi et disposé sur le vertex en trois bandes d'un roux fauve. Élytres à duvet roux fauve, parées dans le milieu d'une large bande transversale dentée, blanche , un peu mélangée de fauve, limitée en avant et en arrière par une bande dentée mé- diocrement large, plus ou moins entière, noire, Derrière la bande transversale se trouvent, sur chaque élytre, des taches noires plus ou moins visibles en ziczac; en avant, elle est ornée d’une mou-— cheture de duvet blanc, située près de la suture et sur le 1er tiers environ de la longueur des élytres. Écusson noir, à ligne médiane de duvet fauve. Dessous du corps garni d'un duvet roux ou fauve très-épaissi par places et parfois lavé de grisâtre. — L., 9-14 mill. — Aube Oh. UE EU RIRSRNET MON IE abbulOes FA Parmena Latreille. 1. Dessus du corps et des antennes non hérissé de longs poils. Brune ou d'un rouge brun. Tête et corselet garnis d’un léger duvet fauve cendré; ce dernier assez densément ponctué, paré, dans les exemplaires bien frais, de trois taches de duvet plus épais. Élytres marquées de points grossiers, profonds surtout vers la base ; recou- vertes d’un duvet fauve cendré et parées chacune dans leur milieu d’une large bande transversale dentée, à peine duveteuse, brune, plus développée au côté externe, renfermée entre deux lignes en zigzag de duvet fauve plus serré. — L., 5-9 mill. — fasciata Nil. — unifasciata Rossi.—interrupla Uarmagn. ined. balteus L. 1. Dessus du corps et des antennes hérissé de longs poils. Brune ou brunâtre, revètue d’un duvet gris cendré très-variable sur les élytres, qui sont parfois marquées d’une bande médiane transversale, brunâtre, ou de divers autres signes. —L., 7-10 mill. —pülosdSolt us uso) 10. LNVNL dun © SokieriMe: — 249 — Pogonochærus Latr., Muls. 1. Angle apical externe des élytres obtus ou arrondi, non étiré en forme de dent ou d’épine quoique parfois un peu acuminé. 2. Élytres avec une bande oblique brun de poix ou noire, s’éten- dant du ler tiers des côtés vers la suture, et bordée en avant d'une raie blanchâtre d'épais duvet. 3. Élytres marquées, même près du sommet, de points enfoncés. Dessus du corps n'étant pourvu que de poils assez courts et rares. Corselet plus large au bord antérieur qu'à À base. Écusson garni de duvet gris ou blanc. Bouche, base, annelée de duvet blanc, des articles antennaires, majeure partie des pattes, bords antérieur et postérieur du corselet, parfois aussi partie du disque de ce segment, souvent enfin les éiytres, moins leur bande oblique foncée, rougeâtres; le reste du corps noirâtre. Tantôt la teinte noirâtre, tantôt la rougeâtre domi- ne. Tête et corselet revêtus de duvet cendré, ce dernier avec une courte ligne médiane lisse et deux petits tubercules dénudés sur le disque. Élytres marquées sur leur moitié antérienre d’une large im- pression s'étendant obliquement des épaules vers la suture, cette impression densément revêtue d'un duvet blanchâtre ou gris jau- nâtre, et limitée en arrière par la bande oblique sombre. Moitié pos- térieure des élytres à duvet peu serré, bariolé de taches blanches et brunes, Nervure interne des élytres parée sur sa 2° moitié de trois fascicules de poils noirs longitudinalement comprimés.—L., 4.5 mill. ovalis Gmel. — mnullipunctatus Georg. — scutellaris Muls. ovatus Goeze. 4, Élytres sans points enfoncés près du sommet. Dessus du corps cilié de longs poils. Corselet pas plus large ou à peine plus large en avant qu’à la base. Écusson noir velouté, avec sa ligne médiane blanche. Élytres très-superficiellement impressionnées sur leur moitié an- térieure. Coloration très-variable où domine tantôt le rougeâtre ou le rouge brun , souvent aussi, en plus grande extension, la teinte noirâtre. Quand la couleur noire se répand en entier sur les élytres, la bande oblique dénudée, limitée en avant par l'épais duvet cendré blanc, est moirs apparente. En général, même ornementation tomenteuse que dans l'ovatus ; élytres plus ou moins tachées de brun ou de noirâtre. — L., 4-6 mill.. . . . . . decoratus Fairm. 2. Élytres parées sur leur moitié antérieure d’une large bande transversale de duvet blanc, prolongée en avant sur les côtés, sou- vent interrompue sur la suture, et plus ou moins bordée postérieure- ment de noirâtre. — 220 — Brun rougeâtre ou brun, à duvet moucheté. Tête garnie de poils blancs entre les antennes, ornée sur le vertex de deux fascicules de poils bruns. Corselet densément revêtu d’un duvet bariolé de blan- châtre et de brunâtre, avec des taches brunes ; chargé sur le disque de deux petits tubercules dénudés, brillants. Ecusson noir velouté, avee sa ligne médiane blanche. Elytres présentant devant la bande transversale de duvet blanc un tubercule obtus, densément garni de poils ; bariolées d’un duvet blanchâtre et brunâtre, avec des taches brunes sur leur moitié postérieure et les bordures suturale et ex- terne; des trois nervures longitudinales, l’externe effacée après le milieu , les deux autres fortement saillantes et densément revêtues de duvet blanc sur leur 2° moitié, l’interne parée de deux ou trois fascicules arrondis de poils noirs. — L., 5-6,5 mill. — hispidus L. — fascicularis Panz. . . . . . . . fasciculatus Degéer. 1. Angle apical externe des élytres, parfois aussi l'angle sutural, étirés en forme de dent. 4. 3 article des antennes et les suivants brièvement annelés de blanc sur leur base rougeâtre. Angle apical interne des élytres non dentiforme. 5. Dessus du corps cilié de longs poils. Ecusson noir velouté, divisé par une ligne médiane blanche. Nervure interne des élytres parée de trois à quatre fascicules de poils noirs. Corselet présentant sur sa ligne médiane une callosité lisse, brillante, ou un point dénudé. 6. Élytres ne présentant après la base qu’un tubercule très-faible, non fasciculé. Tête et corselet brun clair, à duvet blanchâtre; le corselet chargé d’une callosité médiane lisse et brillante, densément garni de duvet blanc sur les côtés. Elytres bariolées d’un duvet où dominent le brun et le blanchâtre sur leur moitié postérieure , le blanchâtre sur l’an- térieure où ce duvet blanc est condensé en forme de large croissant, et limité en arrière par une bande oblique de duvet brun foncé; nervure interne peu saillante, parée après le milieu de trois à quatre fascicules de poils noirs, comprimés en travers. — L.. 6,5-7 mili. Perroudi Muls. 6. Élytres pourvues après la base d’un tubercule assez saillant , orné d'un fascicule de poils noirs. Revêtun d’un duvet gris. Corselet présentant sur sa ligne médiane un petit point dénudé. Elytres parées sur leur moitié antérieure d'une bande blanche en demi-cercle, bordée postérieurement de noirâtre; nervure interne ornée après le milieu de trois fascicules longitudinalement comprimés. — L., 7 mill. . . Caroli Muls. 5. Dessus du corps n'étant pourvu que de poils courts et rares. Élytres présentant après la base un tubercule fasciculé de poils — 221 — noirs; marquées ensuite d’une large et profonde dépression, forte- ment et profondément ponctuées jusqu’au sommet. Corselet sans ligne médiane lisse, longitudinalement ridé dans le milieu, pourvu sur le disque de deux tubercules transversaux lisses, brillants. Brun rouge. Tête, corselet et dessous du corps maculés de noir, ou en grande partie noirs. Elytres parées , après la dépression, d'une bande oblique noire ; noires au sommet; souvent noires, ou en partie d’un brun noirâtre , entre la dépression et le sommet. Dessus à duvet cendré ou fauve peu serré, mais épaissi sur la dépression oblique des élytres et avant leur sommet. Duvet de l’écusson noir. Nervures longitudinales des élytres très-fortement saillantes, densément revê- tues, ainsi que les bordures suturale et externe, de duvet cendré taché de brun, dans les exemplaires non épilés ; la nervure interne parée de deux fascicules de poils noirs, longitudinalement comprimés. — L., 4-6 mill. — dentatus Foure. — pilosus Fabr. hispidus Schrank. 4. Anneau blanc du 4 article des antennes couvrant sa 1" moitié ; les suivants, ainsi que le 3, brièvement annelés de blanc. Angle apical interne des élytres étiré cn forme de dent. Noir , avec la base des articles antennaires, une grande partie des pattes, le sommet des élytres et parfois aussi les bords antérieur et postérieur du corselet rougeâtres. Tête et corselet à duvet bariolé de rouge brunet de cendré. Corselet sans callosité lisse médiane Elytres ne présentant après la base qu'un tubercule très-déprimé, sans fas- cicule de poils noirs; parées sur leur moitié antérieure d’une large bande transversale d’épais duvet blanc n’atteignant pas la base, et postérieurement bordée de noirâtre ; revêtues, à la base et en ar- rière, d’un duvet brun rougeâtre; tachées de blanc et de noir; la nervure interne parée de trois fascicules de poils longitudinalement comprimés.— L., 6-7 mill. — hispidus Laich. bidentatus Thoms. Belodera Thomson. Blabinotus Auct. (nec Wollast.).— Stenosoma Muls.— Stenidea Muls.— Deroplia Rosenh. 1. Élytres subarrondies-tronquées à leur extrémité. Brun rougeâtre , avec le 4° article des antennes et les suivants d'un brun noirâtre vers l’extrémité. Tête et corselet revêtus en dessus d’un duvet épais roux-jaunâtre ou flave-cendré, garnis sur les côtés, comme le dessous du corps et le dessus des élytres, d'un duvet cendré peu épais ; duvet des élytres cà et la moucheté.—L., 6, 9-9 mill, —Foudrasi Muls.—obliquetruncata Rosenh. Genei Arrag. — 222 — 1. Élytres subarrondies en pointe au sommet. Brun rougeûtre , avec le 4° article des antennes et les suivants d’un brun noirâtre vers l'extrémité. Tête et une large bande mé- diane sur le corselet revêtues d’un duvet blanc-cendré ou cendré- flavescent. Un dessin brun en forme d’Y sur le vertex et côtes du corselet bruns ; la bande dorsale du corselet présentant une raie médiane brunâtre, effacée en arrière, souvent indistincte, Élytres garnies d’un duvet peu serré d’un cendré flavescent , pourvues chacune de deux lignes dorsales réunies en arrière, souvent aussi d’une autre ligue humérale, brunes ; cà et là tachées de blanc, ainsi que les bordures suturale et externe. Sur la moitié antérieure des élytres, une bande transversale plus claire, formée d’un duvet plus épais. Élytres bien plus grossièrement ponctuées que dans l'espèce précédente. — L., 8,5-11,5 mill. . . . . . . Troberti Muls. Exocentrus Mulsant. 1. Élytres parées de trois ou quatre rangées longitudinales, plus ou moins entières, de taches linéaires ou de petits points formés de duvet blanc. D'un brun clair ou foncé. Élytres présentant après le milieu, une bande transversale dentée, dénudée, limitée en avant par un duvet épais, blanc cendré, et après laquelle se montre encore le duvet blanc; hérissées de poils sérialement disposés, naissant de points dénudés. Corselet dans sa plus grande largeur deux fois anssi large que long. Espèce de taille très-variable ; c’est d'après de grands exemplaires (6,5-8 mill.), que Mulsant a décrit son Ex. Clarcæ. —L., 5-8 mill.— Revelierei Muls.. . . . . adspersus Muls. 1. Élytres sans rangées longitudinales de taches tomenteuses Dianehes: Yeux de grosseur normale, à facettes médiocres. Brun rougeâtre ou brun jaunâtre clair ou foncé, avec les élytres revêtues de duvet hlane, ornées, après le milieu, d’ une bande trans- versale et, sur le 1° tiers environ, d’une tache latéro-longitu - dinale dénudées, d'un brun foncé; hérisées de poils en séries naissant la plupart d’un point dénudé. Corselet dans sa plus grande lar- geur une fois et demie tout au plus aussi large que long. — L., 4-5,5 mill. —balteatus Fabr.— crinitus Panz.— Stierlini Ganglb. lusitanus L. 2. Yeux gros, très-grossièrement granulés. Bord interne des yeux s'avançant sur le front, leur bord infé- rieur n'étant séparé de la base des mandibules que par les joues très-courtes. Brun rougeâtre, à duvet blanchâtre. Élytres parées ou d’une large bande transversale dénudée, d'un brun foncé, divisée par le bord sutural, et formant sur chacune un arc dont la con- vexité est tournée en avant; marquées d'irrégulières rangées de points dénudés, donnant chacun naissance à un poil hérissé. — L., DOM EE Eur dan ere lent Let npÜünetipennis Muls: Liopus Serville, Muls. 1. Articles des antennes, au moins depuis le 3°, rougeûtres , avec ie sommet noir. Corselet éparsement ponctué, bien moins long qu'il n’est large à la base (x ©), à épine latérale située après le milieu et dirigée en arrière. D'un brun clair ou foncé avec le sommet des articles antennaires et d'ordinaire le dessous du corps et les pattes noirâtres, ces dernières offrant la base des fémurs et le milieu des tibias rou- geâtres. Tout le corps revêtu d’un fin duvet cendré ou gris fauve avec de nombreuses taches et deux bandes transversales brunes sur les élytres: la 1re occupant tout le 1er tiers environ, la 2° située après le milieu. La bande antérieure souvent décomposée en taches brunes agglomérées, la postérieure bien plus étroite et nettement dessinée, irrégulièrement dentée, souvent interrompue sur la suture. Les taches brunes, comprises entre des deux bandes, plus ou moins sérialement disposées , devenant plus serrées et irrègulières vers l'extrémité. —-L.,.6-9,5 mil... . . . . +. 1 nebulosus L. l. Antennes et pattes noires comme le reste du corps. Corselet bien plus large que long, à ponctuation un peu irrégu- lière, plus grossière devant la base; parcimonieusement revêtu de duvet cendré, à épine latérale moins reculée après le milieu que dans le Z. nebulosus. Élytres noires, ornées après le milieu d’une large bande transversale densément couverte, ainsi que le dernier cinquième des élytres, d’un duvet cendré taché de noir. — L., DONNEES A UE Ve et ce DUNCtUlAtUS PAT: Acanthocinus Steph., Thoms. Astynomus Steph. — Ædilis Serv. l. Corselet paré, avant le milieu, de quatre taches de duvet trans- versalement disposées. Dessous du corps densément tomenteux, avec de nombreux points dénudés. Dernier segment ventral (Q) cilié au sommet. 2. 1er article des tarses postérieurs plus court, ou au moins pas plus long que les suivants réunis. Brun clair ou brun gris, revêtu d'un duvet cendré, avec les élytres parées de deux bandes obliques brunes, mal limitées, constituées par un duvet moins épais. Antennes de deux à cinq fois (7), une fois et demie environ (Q) aussi longues que le corps, avec les articles garnis à la base de duvet cendré; le 1er brun foncé ou noirâtre au sommet et au côté externe, les suivants au sommet seulement. Élytres larges, à ponctuation grossière et serrée en avant, bien plus écartée en arrière et plus finement granulées dans cette partie; pourvues cha— cune, sur le disque, de trois faibles nervures longitudinales revêtues de points de duvet brun ou brun noirâtre. — L., 13,5-19 mill. — MONLANUSISETV- LENS. en ee 5 - .. . ‘ædilis' L. Brun, revêtu d’un duvet bariolé de cendré fauve et de brun cendré. Élytres pourvues chacune de quatre nervures longitudinales très-éle- vées, ornées, ainsi que les bordures suturale et externe, d’un épais duvet blanchâtre, varié de petites taches duveteuses d’un brun noi- râtre. Antennes moitié plus longues que le corps (S), d'un quart environ plus longues (@), avec les articles annelés de blanc sur leur base rougeâtre, noirs au sommet. Élytres assez larges, parées après le milieu d'une bande transversale plus claire d’épais duvet gris jaunâtre, assez indéterminée en avant, mais plus nettement limitée en arrière par une bande noirâtre bien plus étroite. Ponctuation des élytres assez dense et profonde en devant de la bande noire, bien plus superficielle et écartée vers l'extrémité. Pattes d’un brun rouge, avec les fémurs garnis d’un duvet cendré un peu fauve, marqués de gros points dénudés; tibias et tarses annelés de blanc et de noir. air 11-13,5 mill..— atomarius Fabr. . . . costatus Fabr. | ler article des tarses postérieurs plus long que les suivants réunis. Élytres presque trois fois aussi longues qu’elles sont larges ensemble à la base. D'un brun clair ou foncé, revêtu d’un duvet gris blanchâtre ou gris jaunâtre ; élytres tachées de brun et parées de deux bandes trans- versales brunes; dessous du corps noirâtre. La bande antérieure des élytres plus on moins effacée ou divisée en taches très-serrées, la postérieure, située après le milieu, assez nettement limitée en avant. Parfois les taches brunes, comprises entre cette dernière bande et l'extrémité des élytres, se réunissent pour former une 3° bande. De plus petites taches brunes, sérialement disposées, ornent les marges suturale et externe ainsi que la place des nervures obsolètes ou indistinctes. Antennes souvent plus d’une fois plus longues que le corps (4), de moitié plus longues (@), hrunes ou noirâtres avec la lre moitié des articles rougeâtre et annelée de cendré. Pattes à duvet cendré blanc, annelées de noirâtre. — L. 9-11,5 mill. " griseus Fabr. l. Corselet non paré d’une rangée transversale de taches tomen- — 225 — teuses. Dessous du corps densément revêtu d’un duvet régulier, sans points dénudés. Segment anal (@) dépourvu de cils. Les deux 1° articles des antennes noirs, le 1° garni, jusque vers le sommet, de duvet cendré ; base annelée de blanc des articles sui- vants, celle des fémurs et du 1° article des tarses, jaune rougeûtre ou jaune pâle; un anneau de même couleur avant la base des tibias. Élytres pourvues de trois ou quatre nervures longitudinales plus ou moins saillantes, densément revêtues d'un duvet blanc ou jaune cendré ; deux fois et demieenviron aussi longues que larges, rétrécies en arrière comme dans le cos{tatus, planiuscules sur le dos. Insecte revêtu d'un duvet gris cendré, avec le corseiet taché de brun ou de noirâtre el les élytres parées de deux bandes transversales noires en zigzag : l’une sur ieur moitié antérieure en forme d’M divisée en quatre grandes taches, l’autre en forme de W, située après le milieu. Elytres maculées en outre de taches noires plus petites, sérialement disposées sur les nervures et les bordures suturale et externe ; à ponctuation profonde mais pas très-serrée, à peine marquée vers l'extrémité. — L., 12-14 mill. — ÆZdinondi Fairm. xanthoneurus Muls. Acanthoderes Serville, Mulsant. Psapharochrus Thoms. Non, avec le 1er arlicle des antennes orné, dans le milieu et au sommet, d'un anneau blanc, le 3° et les suivants annelés de blanc sur leur moitié basilaire. Dessus du corps à duvet mélangé de cendré, ou blanc bariolé de brunâtre clair ou foncé. Elytres parées de trois bandes transversales noires, plus ou moins dentées; marquées de noir sur la suture. Corselet et élytres à ponctuation très-profonde et écartée, ces dernières plus faiblement et très-parcimonieusement ponctuées vers l'extrémité. Revêtu en dessous de duvet gris, l'ab- domen présentant, sur les côtés des quatre 1% segments, une rangée longitudinale de points dénudés. Fémurs garnis d’un duvet cendré, annelés de brunâtre avant le sommet; tibias d’un brun noir annelés, à la base et au milieu, de duvet blanc cendré. — L., 14-16 mill. — CAS ADE NM RENE cu. 7. , clavipes Schrank: Hoplosia Mulsant. Lepargus Schiædt. Noir ou brun de poix, et revêtu d’un léger duvet gris; dernier tiers des élytres et une bande transversale située juste après leur — 226 — milieu, garnis d’un duvet gris épais ; leur fond ordinairement rou- geâtre et translucide sous ce duvet. Tête et corselet assez densément et profondément ponctués ; ce dernier pourvu d'unefaibleligne médiane en carène , flanquée de chaque côté d’un ou de deux points élevés, en tubercule, garnis d’un duvet cendré jaunâtre, ou épilés et bril- lants. Elytres marquées de points grossiers et profonds, serrés vers la base, écartés en arrière ; l1 pubescence grise et épaisse de leur dernier tiers mouchetée de taches brunes, dénudées, assez distantes les unes des autres. 3° article des antennes et les suivants annelés sur leur 1'e moitié de duvet blanc cendré. —L., 11-12,5 mill. — CUTenE Mulse SE ER ON NE AUTANT OS Enter yie Niphona Mulsant. Densément revêtu d’une duvet blanchâtre ou gris brunâtre, avec les antennes tachetées de brun et de blanc, leur 3° article et les suivants brièvement annelés de blanc à la base. Corselet très-inégal sur le disque, souvent obtusément caréné sur sa ligne médiane, muni, sur les côtés, de deux tubercules saillants, dont l’un situé plus en dessous, après le bord antérieur, l’autre au 2° tiers en- viron. Elytres parées de deux bandes transversales blanchâtres comme la suture : l’une très-large, posthumérale, l'autre plus étroite, en Zzigzag, située après le milieu ; la bande antérieure disparaissant souvent tout à fait dans le milieu , et paraissant réduite à une tache latérale oblique, posthumérale; la 2° bande ordinaire- ment entière. Duvet blanc de la suture interrompu par de nom- breuses taches d’un brun clair ou foncé. Bord latéral des élytres hérissé de poils blancs vers l'extrémité. Dessous du corps à duvet gris cendré, densément tacheté de brun, surtout sur les côtés. — Bure-18 mil venait tonalité etui sipicticonmismMulis Albana Mulsant. Noire ou noirâtre, assez densément variée de duvet gris et ochracé; antennes brunes, avec le 3° article et les suivants anne- lés de blanc sur leur base plus claire. Tête profondément rayée, entre les antennes, d’un sillon longitudinal. Corselet sensiblement plus large que long, profondément et assez densément ponctué, superficiellement impressionné en travers après le bord antérieur et en avant de la base. Elytres marquées de points grossiers devenant plus tins et plus écartés vers le sommet ; ornées chacune en avant, à quelque distance de la base et de la suture, d’une petite touffe de poils noirs, et en arrière d’une bande brune oblique, dirigée posté- ho rieurement du milieu vers le côté externe. Cette bande, raccourcie bien avant la suture et le hord latéral, est limitée antérieurement par une étroite raie de duvet blanc unie avec sa pareille sur l’autre élytre, par deux lignes blanches plus où moins distinetes en forme de V. L’en- semble de ce dessin constituant une sorle d’M commun aux deux élytres, et d'ordinaire assez indistinct. — L., 5-6,5 mill — accenti- HérAtRarEO Re D aus eu: Mia L'M-griseunx Muls. Anesthetis Mulsant. Noir, avec les élytres d’un roux fauve ou testacé, souvent aussi le corselet brun ou d’un brun fauve. Tète finement poncluée ; cor- selet et élytres à ponctuation grossière et assez dense, chaque point donnant naissance à un poil cendré ou cendré fauve couché. Dessous du corps noir, à duvet cendré très-peu serré, à ponctuation extrême- ment fine, sauf sur le métasternum qui est grossièrement ponc- tué — L.,,5,5-10 mil. : +, ... , ..,... testacea Fabr. Calamobius Guérin. Très-étroit, linéaire. Antennes extrêmement grêles, deux fois en- viron (4), une fois et demie (®) aussi longues que le corps. Noir, avec le front et les côtés de la tête, une bande médiane s'étendant sur le vertex et le corselet, deux bandes longitudinales sur les côtés de ce dernier et l’écusson densément revêlus d'un duvet blanchâtre ou gris jaunâtre. Corselet à ponctuation grossière et serrée, mais moins profonde que celle du vertex, un peu ridée. Elytres à duvet gris, médiocrement serré; parées d’une très-étroite bordure suturale d’un duvet épais, blanchâtre. Dessous du corps revêtu d’un duvet cendré, blanchâtre et épaissi sur les côtés de la poitrine. — L., 9-11 mill, — mnarginellus Fabr. . . . . . gracilis Creutz. Agapanthia Serville. 1. Corselet sculpté de rides ou plis transverses. D'un bleu sombre ou d’un noir bleu ; les deux 1ers articles des antennes noirs, les suivants annelés de hlanc à la base: le 3° jus- qu'aux 2/3 ou aux 3/4 de sa longueur , les suivants plus brièvement annelés, souvent d’un brun-roux ou d'un roux obscur à la base, avec le sommet noir. Dans les exemplaires bien frais, vertex et corselet présentant une ligne médiane de duvet blanc, épais; ce — 228 — dernier paré en outre, latéralement, de deux bandes longitudinales, le plus souvent interrompues, raremententières(var.integra Chevr.), de même duvet. Écusson garni aussi de ce duvet. Corselet avec des plis transverses, marqué de points grossiers et profonds dans les intervalles. Élytres larges aux épaules, plus fortement rétrécies en arrière que dans les autres espèces, rugueusement ponctuées à la base, finement vers l'extrémité ; ornées chacune de taches puncti- formes de duvet blanc, disposées sur quatre rangées longitudinales plus ou moins distinctes. Dessous du corps et pattes noirs, à léger duvet noirâtre; base des tibias et des trois 1°'S articles des tarses annelée de blanc. — L., 14-18 mill. . . . . irrorata Fabr. (1). 1. Corselet non plissé tranversalement. 2. Insectes noirs ou d’un métallique foncé. 3. Élytres sans bordure suturale de duvet blanc ou blane-jaunâtre. 4. 32 article des antennes jaune on jaune rougeâtre jusqu'aux 2/3 ou aux 4/5 de sa longueur, les suivants jusqu’à la moitié ou au-delà, et parés d’un duvet basilaire blanc ou jaune. 5. Élytres régulièrement revêtues sur le dos d’un duvet fauve ou flave. 6. Insecte large, robuste. Onychinm des tarses postérieurs aussi longs que les deux 1e’ articles réunis. 1e article des antennes dépourvu en dehors de duvet jaune, le 3° jaune et garni de duvet jaune jusqu'aux 2/3 environ de sa lon- gueur, le 4° jusqu’au-delà de la moitié, les suivants jusque vers la moitié, 3e, 0° et 6° articles ornés au sommet d’un faisceau de poils noirs. Élytres densément revêtues d'un duvet jaune brunâtre, avec des poils plus longuement hérissés à la base seulement, assez profon- dément et densément ponctuées, présentant la partie interne des épaules dénudée, noirâtre et granulée, Dessous, moins les pattes, régulièrement revêtu d’un épais duvet jaune-brunâtre. — L., 15-24 mill. — Zatipennis Muls.— Zawadszhkyi Fairm. . Kirbyi Gyll 6. Insecte grêle. Onychium des tarses postérieurs uon ou à peine plus long que le 1°r article. Élytres hérissées de longs poils presque jusqu’au sommet. 3 ar- ticle des antennes et les suivants d’un jaune rougeâtre, avec l'extré- mité noire, revêlus de duvet blanc; le 1°" garni en dehors de duvet jaune très-épais, le 3° et quelques-uns des suivants simplement ciliés intérieurement, non fasciculés au sommet. Élytres granuleu- sement ponctuées vers la base, à duvet jaune brunâtre souvent épaissi sur les côtés, et présentant en dedans de cette raie latérale une bande longitudinale parfois dénudée, ou garnie seulement d’un (1) M. Ganglhauer donne à tort comme variété de cette espèce l’A. nicaeensis Chevr., qui est, d’après M, Bedel, synonyme de la cynaræ Germ. (A. F.) mn es léger duvet gris. —L., 14-21 mill.—SpenceiGyll. —insularis Gautier. asphodeli Latr. 5. Élytres garnies sur le dos d’un duvet flave ou flavescent disposé par mouchetures. Élytres hérissées de longs poils sur leur moitié antérieure seule- ment. 3° article des antennes d’un jaune rougeâtre et à duvet blanc ou jaunâtre jusqu'aux 2/3 ou aux 4/5 de sa longueur, le 4 jusqu’au- delà de la moitié, les suivants jusqu'à la moitié environ. 1 article des antennes à rare pubescence jaune externe; les 3° à 5° ornés au sommet d’un faisceau de poils noirs. Élytres ‘à duvet moucheté et présentant une raie longitudinale de duvet cendré plus léger. — L., 15-20 mill. — cardui Fabr. (nec Linn.), — éineaticollis Muls. (nec Donov.).-Gyllenhali Ganglb. (Cat. Col. Eur. Cauc., 1883, ROUE Sue re ATISATENTE CR SEEN Dahli Richter. 4. 3° article des antennes brièvement annelé de hlanc à la base, entièrement noir, parfois brun ou rouge-brun vers la base: les sui- vants annelés de blanc sur leur moitiébasilaire qui est souvent d’un rougeûtre translucide, noirs sur leur 2° moitié. 1e" article des antennes à pubescence externe très-légère, blan— châtre, les 3° à 5° ou 6° simples intérieurement, le sommet des 3° et 4° assez densément bordé de cils noirs. Tête, corselet et écusson tomenteux comme dans l'espèce précédente; élytres à duvet fauve, régulièrement distribué, plus longuement hérissées sur leur moitié antérieure, indistinctement mouchetées dans les exem- plaires un peu déflorés (acutipennis Muls. — pyrenæa Pris.) — L., 15 23 mill.—decora Kryn.—nicæensis Chevr. cynaræ Germ 4. 3° article des antennes noir, annelé de cendré jusqu'aux 3/4 ou aux 4/5 de sa longueur, le 4° jusqu'au-delà de la moitié, les sui- vants jusqu'à la moitié environ, non ou à peine d'un rougeñtre translucide vers leur base. 1er article des antennes sans pubescence blanche externe , les 3e à ot ou 6° garnis de nombreux cils au côte interne. Tête, corselet et écusson tomenteux comme dans les espèces précédentes : le corselet revêtu, entre la bande médiane et les latérales, d’un duvet gris jau- nâtre. Élytres à ponctuation grossière et irrégulière mouchetées d’un duvet gris, jaune-gris, ou jaune brunâtre.—L., 13-16 mill. — angusticollis Gy1l.' . . . . . . . |. lineaticollis Donov. 3. Élytres parées d’une bordure suturale de duvet blanc. Noire, avec les élytres d’un bronzé, d’un vert olive ou d’un bleu obscurs. Front, côtés de la tête, une bande médiane sur le vertex et le corselet, deux autres bandes longitudinales sur les côtés de ce dernier, écusson et suture des élytres garnis d’un épais duvet blanc ou blanc jaunâtre. Antennes, moins leurs derniers articles, densé- ment bordées de cils noirs intérieurement; noires, avec les 3° Revue d’Entomologie. — Août 1884. 16 Sp 5e articles souvent rougeätres vers la base, les 3° et 4° annelés de cendré jusqu’au delà de la moitié, les suivants jusqu'à la moitié en- viron. Élytres à duvet gris ou gris jaunâtre très-léger, facile à enlever par le frottement. Souvent dans les individus de petite taille, la bordure suturale des élytres manque tout à fait (var. nigroaenea Muls. — marginalis Muls.). La var. Peragalloi Muls., de Nice, est un exemplaire très-petit de cette espèce (6,7 mill.), à élytres d’un noir bleu, avec les antennes très-brièvement annelées de cendré.—L., 7-12,5 mill. — suturalis Muls. . . cardui L. 2. Insecte bleu ou vert métallique. D'un bleu ou d'un vert métallique avec la tête et le corselet par- fois noirs. Front à léger duvet blanc ; écusson et une raie descendant du bord interne des yeux vers la base des mandibules à duvet blanc épais. Vertex et corselet à ponctuation égale, très-dense et fine, les points arrondis et régulièrement distants. Élytres brillantes, à ponc- tuation très-rugueuse et très-serrée, surtout vers la base, plus superficielle et moins dense vers le sommet, hérissées de poils noirs obliques, longs en avant, bien plus courts en arrière ; n’étarit revé- tues que vers l'extrémité d’une pubescence cendrée très-indistincte. — L., 8-11, 5 mill, — #icans Panz.— violacea Oliv.— coerulea Schœnh.— smaragdina Fald. . . . . . . cyanea Herbst. Saperda Fabr. Anœrea Muls. — Amilia Muls. — Compsidia Muls.—Saperda Muls. — Argalia Muls. 1. Front rayé, jusqu'au niveau de la base des antennes, d’une ligne médiane longitudinale. Corps densément revêtu d’un duvet gris jaunâtre, les élytres parsemées de gros points dénudés. Derniers articles des antennes entièrement garnis de duvet cendré, les précédents noirs au sommet. Élytres granuleusement ponctuées à la base, un peu étirées en pointe à l'extrémité, larges aux épaules, puis resserrées, plus fortement rétrécies en arrière chez les o que chez les ®.—L., 22-28 mill. (Anærea Muls.) . . carcharias L. Derniers articles des antennes noirs au sommet comme les précé- dents, le dernier à peine plus large que le précédent, annelé de noir avant le sommet. Élytres à ponctuation très-profonde, mais non granuleuse vers la base, arrondies ensemble au sommet, à épaules bien plus étroites que dans l’espèce précédente, un peu rétrécies vers l'extrémité chez les & seulement. —L., 15-21 mill. — (Amilia Muls.)— phoca Frœbhl. ve ste, «ù Similis aich, 1. Front sans sillon longitudinal médian. RE 2. Insecte noir ou noir-brun, souvent avec un faible éclat métal- lique. Élytres parées chacune dé taches punctiformes de duvet gris jaunâtre ou gris blanchâtre disposées en ligne longitudinale et un peu en zigzag; si parcimonieusement garnies de duvet gris ou gris jaurètre sur le reste de leur surface que la ponctuation rugueuse et assez serrée est partout apparente. 3° article des antennes et les suivants annelés de cendré à la base ( Compsidia Muis.). Tête à duvet gris jaunâtre, épaissi sur le vertex en deux bandes longitudinales convergeant en avant. Corselet paré sur le disque de trois bandes longitudinales de même duvet: la médiane très-étroite, souvent indistincte, les deux latérales plus larges. Ponctuation du corselet rugueuse et assez serrée, les points portant un poil à leur centre. Sur chaque élytre quatre à cinq taches de duvet épais. Dessous du corps garni d'un duvet gris jaunâtre épais, avec de nom- breux et très-petits points dénudés. — L., 9-14 mill. populnea IL. 2. Noire, avec la suture des élytres, cinq taches limitrophes de celle-ci en forme de crochets, une bordure latérale et six à huit taches de diverses formes garnies d’un épais duvet jaune verdâtre qui est largement répandu aussi sur la tête et le corselet. Une tache triangulaire sur le vertex, nne autre grande tache mé- diane étranglée en avant et deux latérales sur le corselet, noires. Tibias intermédiaires fortement arqués, surtout chez les &. 3° article des antennes et les suivants annelés de cendré à la base (Argalia Muls.).—L., 13,5-18 mill.— #aculosa Fald. (exemplaire en partie CUS PE A Le aient elle pie « «1 SOMlATIS il 2. Insectes noirs, revêtus en entier d’un épais duvet vert, vert jaunâtre ou gris, ornés de taches ou points noirs sur le corselet el les élytres, ces dernières marquées parfois d’une ligne humérale noire (Argalia Muls.— Saperda Muls.). 3. Élytres présentant une ligne humérale noire. 3° article des antennes et les suivants revêtus de duvet gris, avec le sommet noir (Argalia Muls.). Densément revêtu d’un duvet vert jaunâtre ou blanc cendré avec huit points noirs rangés en deux lignes transversales sur le corselet, et cinq taches noires, assez également distantes , disposées en une ligne longitudinale sur le disque de chaque élytre qui est marquée en outre d’une autre tache latérale, située dans le 1°* quart environ de sa longueur ; la ligne humérale sinuée ou interrompue près de cette tache. Segments abdominaux sans tache noire sur les côtés. — L., 12,5-20 mill. — Seydli Froel. — Rudolphi Cederh. perforata Pall. 3. Elytres sans ligne humérale noire. Antennes unicolores (Sa- perda Muls.). 4. Segments abdominaux sans tache noire de chaque côté. — 232 — Chaque élytre ornée de trois à quatre poinis noirs, également dis- tants, disposés en une rangée longitudinaie régulière. Revêtue d'un duvet vert tendre. Corselet avec sa ligne médiane en partie dénudée; marqué sur le disque, après le milieu, de deux points arrondis, et sur les côtés, d'un autre point situé avant le milieu. — L., 14-16 mill. — {remulcæ Fabr, . . . . . . . octopunctata Scop. 4, Segments du ventre marqués de chaque côté d’une tache ar- rondie, noire, dénudée. Sur chaque élytre, 6 à 8 points noirs disposés en une rangée lon- gitudinale irrégulière. Revêtue d'un duvet vert ou vert-bleu. Cor- selet orné de quatre points noirs placés en carré sur le disque, et d’un autre point arrondi, sur les côtés. — L., 12-17 mill. punctata Fabr. Phytœcia Muls., Ganglb. Pilemia Fairm. — Conizoniu Fairm. — Coptosia Fairm. — Helladia Fairm. — Cardoria Muls. — Musaria Thoms. — Phytæcia Fairm — Opsilia Muls. 1. Élytres à duvet distribué par taches. Mandibules bidentées au sommet ( Pilemia Fairm.). Antennes annelées de blanc. Corps noir, non hérissé de poils. Tête et corselet souvent avec un faible éclat métallique; ce dernier souvent paré, sur sa moitié antérieure, d’une tache rouge médiane, de grandeur variable ; parfois aussi base des 3° et 4° articles des an- tennes, celle des tibias, d’un jaune rougeätre. Dessus à duvet cendré moucheté. Corselet paré d'une bande longitudinale médiane et sou- vent aussi de deux autres bandes latérales formées d’un duvet plus épais. Vertex et corselet à points superficiels arrondis, ceux des élytres profondément enfoncés. Le duvet formant sur les élytres de plus grandes taches que sur le corselet. Dessous revêtu d'épais duvet cendré, avec de nombreux points dénudés ; 1°* et 2e segments ven- traux () présentant un très-petit tubercule médian. — L., 9-13 mill. — anchusæ Fuss. . . . . + + . tigrina Muls, Antennes unicolores. Corps hérissé Fa “ie Noire, revêtue d'un épais duvet gris blanchâtre ou gris jaunâtre, un peu répandu par mouchetures sur les élyires. Corselet orné de trois bandes longitudi- nales de duvet plus épais : l’une médiane, les deux autres latérales. Ponctuation dorsale des élytres très-grossière et profonde, irrégu- lière. Abdomen (%) sans tubercules médians. — L., 8-13,5 mill. — atomaria Towns. (Sec. Cat. Mon.). . . . hirsutula Frœl. — 233 — 1. Élytres des « ornées d’une bordure suturale ou de bandes de duvet blanc. Mandibules simples à l'extrémité. Noire, avec le corselet paré de trois bandes longitudinales d’un duvet blanc, épais, les latérales souvent incomplètes ou épilées. Écus- son garni du même duvet ; disque des élytres portant une bande longi- tudinale dilatée en avant, et souvent divisée, de pareil duvet. Tête parcimonieusement pourvue d'un duvet blanc, épaissi sur le vertex, Corselet et élytres revêtus d'un léger duvet foncier gris on gris bru- nâtre, facile à enlever par le frottement. Points des élytres gros et profonds, presque en fossettes, bien apparents, surtout sur la bande blanche dorsale. Dessous à duvet cendré épais, blanc sur les côtés de la poitrine. Abdomen parsemé de gros points dénudés. Q différant du œ par une forme plus convexe, moins rétrécie en arrière, plus cylindrique. — L., 15-20 mill. — vittigera Fabr. detrita Fabr. 1. Duvet des élytres ne formant ni taches, ni bandes. 2. Repli basilaire des élytres d’un rouge-jaune. Hanches posté- rieures (4) présentant une saillie dentiforme. 3. Tête et corselet d'un rouge-jaune, notés de noir; bords anté- rieur et postérieur du corselet ordinairement noirs. Sur la tête huit taches noires, souvent confluentes, dont trois frontales et cinq devant le bord antérieur du corselet. Sur ce dernier sept taches noires: une médiane souvent obtusément carénée, en avant de la base, deux discales, et deux sur chaque côté, dont l’une antébasilaire, l’autre située avant le milieu et plus en dehors; ces deux taches latérales souvent confluentes. Élytres noires dans les deux sexes, avec la base de leur repli orangée, revêtues d’un duvet cendré-ardoisé assez léger, laissant paraître, un peu plus noire seulement, une bande latérale dénudée. Cuisses et tibias d’un rouge-jaune, avec une tache noire au sommet des fémurs antérieurs et intermédiaires; sommet des fémurs et des tibias postérieurs pareillement noirs. Episternes métathoraciques à duvet doré sur leur bord externe. Extrémité de l'abdomen d’un rouge jaunâtre plus ou moins étendu, avec une tache anale noire. — L., 8-13,5 mill. — Jourdani Muls. . . rubropunctata Gœze. 3. Tête toute noire. Corselet, moins les bords antérieur et posté- rieur, d’un rouge-jaune, orné sur le milieu du disque de deux points noirs brillants. Noire, avec le corselet, le repli hasilaire des élytres, les fémurs et les tibias, le dernier segment de l'abdomen et les côtés des précédents d’un rouge-jaune ; ou bien tout l'abdomen, moins le milieu des pre- miers anneaux, d'un rouge-jaune. Corselet bien plus large que long, obtusément anguleux sur les côtés. Élytres profondément ponctuées, revêtues d’un duvet cendré ardoisé.—L., 10,5-15 mill.—Janus Fræl. affinis Panz. — 234 — 2. Repli basilaire des élytres concolore. 4. Corselet orné d’une tache médiane rouge. 5. Tache médiane rouge du corselet non carénée. Noire, revêtue d’un fin duvet cendré ardoisé, plus épais et blanc cendré sur l’écusson, Tibias antérieurs, seconde moitié des fémurs, moins le sommet des intermédiaires et des postérieurs, dernier seg- ment ventral, d’un rouge-jaune ; cette teinte s'étendant souvent plus ou moins sur le précédent anneau. Tache rouge du corselet rappro- chée du bord antérieur, de grandeur variable, ponctuée. Hanches postérieures des « armées d’une assez forte saillie dentiforme. — L., 7-12 mill. — punctum Mén. . . . . . . virgula Charp. Tibias intermédiaires et postérieurs d’un rouge-jaune à la base, et une raie de duvet blanc, épais, ornant les côtés de la poitrine, Faute de matériaux suffisants je ne saurais dire si cette forme est spécifi- quement distincte de la virgula.—L., 9-12,3 mull. — cyclops DST RAM PRET RENTE NON ulnerata nie 5. Corselet à tache médiane rouge carénée. Très-analogue comme coloration à la virgula, dont elle se dis- tingue par une forme plus courte, plus large; par le 3° article des antennes bien plus court; par le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés, plus finement et plus densément ponctué, avec sa tache rouge médiane carénée, non rapprochée du bord antérieur ; enfin par les hanches postérieures mutiques chez les «. La tache rouge du corselet paraît d'ordinaire plus étroite, sublinéaire, n’attei- gnant ni le bord antérieur, ni la base de ce segment, s’effacant rare- ment presque tout à fait; alors, l'anneau rouge du sommet des fémurs intermédiaires et postérieurs disparait aussi. — L., 5,5-8,5 mill. — Zineola Fabr. . . . . . . . pustulata Schrank. 4, Corselet sans tache rouge médiane. 6. Dernier segment de l’abdomen, moins l'extrémité, d’un jaune- rouge. Noire, mais paraissant d’un cendré ardoisé à cause du duvet dont elle est revêtue. Fémurs moins leur base, dernier segment ventral sauf le sommet, souvent aussi angles postérieurs du précédent an- neau d’un jaune-rouge. Tête, corselet, partie antérieure des élytres et poitrine hérissés de poils blanchâtres. Écusson et souvent ligne médiane du corselet garnis d’un duvet cendré ou flavescent, plus épais. Hanches postérieures () armées d’une forte saillie dentiforme. -- L., 8-13 mill. — flavipes Fabr. — umbellatarum Wall. — cœca Küst, — Ledereri Muls. — femoralis Muls. — murina Mars ler h Ve et Lits MODEM sn lies 1 SIN TUMIPEBACIEE 6. Abdomen unicolore, 7. Pattesintermédiaires et postérieures en partie d'un jaune-rouge. — 235 — 8. Ligne médiane du corselet formée d’un duvet flave ou blan- châtre. Noire, mais revêtue d’un duvet gris ardoisé. Fémurs, moins leur base et moins le sommet des postérieurs, tibias antérieurs, base des intermédiaires et des postérieurs, d’un jaune-rouge. Front, ligne médiane du corselet, écusson et côtés de la poitrine densément revêtus d’un duvet flave blanchâtre. Tête, corselet, dessous du corps hérissés de poils. Hanches postérieures (7) simples. — L., 7,5-11 mill. — icterina Schall. — ragusana Küst. . . . ephippium Fabr. 8. Corselet sans ligne médiane blanchâtre. D'un noir ardoisé. Fémurs et tibias d’un rouge-jaune ; les fémurs très-brièvement noirs à la base, et les tibias noirs au sommet. Tête et corselet parcimonieusement hérissés de poils, marqués de points ar- rondis extrèmement serrés. Élytres offrant sur le disque la trace d’une nervure longitudinale subdéprimées longitudinalement en dedans de cette nervure, rugueusement et densément ponctuées, très-légère- ment velues Hanches postérieures (#) munies d’une très-courte dent. — L., 8-10 mill. — Grenieri Fairm. erythrocnema Lucas. 7. Pattes intermédiaires et postérieures entièrement foncées. 9. Dernier tiers au moins des fémurs antérieurs et leurs tibias d’un jaune-rouge. Corps bleu, vert ou bleu verdätre métallique clair ; fémurs anté- rieurs, sauf leur base, et tibias antérieurs jusqu'au sommet d’un jaune rougeâtre. Tête et corselet couverts de points très-serrés, ar- rondis, à pubescence blanchâtre redressée comme celle du dessous. Élytres à ponctuation très-forte, serrée surtout vers la base; leur pubescence fine, couchée, d’un gris blanchâtre. Hanches postérieures () avec une forte apophyse dentiforme. Dernier segment abdo- minal (“®) avec une large impression longitudinale. — L., 6,5-10 mill. — flavimana Panz. . . . . . . rufimana Schrank. Corps noir ; ligne médiane du corselet ou une tache basilaire sur ce segment, écusson et côtés de la poitrine garmis de duvet blanchâtre. Tête et corselet hérissés de poils, marqués de points arrondis très- serrés. Élytres à ponctuation profonde et assez dense ; paraissant d’un gris-noir, ainsi que le dessous du corps, à cause du duvet qui les recouvre ; chargées chacune de deux à trois nervures longitudi- nales plus ou moins distinctes. Hanches postérieures armées d'une longue dent pointue (), très-courte, indistincte (Q). La PA. simplo: nica Stierl., du Simplon, est un exemplaire à sommet des élytres accidentellement rouge. — L., 9-10 mill . . . cylindrica L. 9. Pattes entièrement foncées, ou seulement avec les tibias anté- rieurs en partie jaunes ; parfois aussi sommet des fémurs antérieurs d'un jaunâtre translucide. 10. Hanches antérieures présentant dans les deux sexes un petit Ne tubercule dentiforme. Hanches postérieures () dentées. Élytres tronquées au sommet, avec leur angle apical externe étiré en pointe (), ou arrondi (Q). Yeux incomplètement divisés en deux parties. Corps entièrement noir, avec les’ tibias antérieurs ou tout noirs, ou d’un jaune pâle à leur base (var. solidaginis Bach); parfois aussi sommet des fémurs antérieurs d’un jaunâtre translucide. Front, une bande médiane et deux latérales sur le corselet, écusson et les côtés de la poitrine garnis de duvet blanc ; élytres et dessous du corps d’un gris cendré ou ardoisé par le fin duvet qui les recouvre. Tête et corselet à points arrondis très-serrés, portant des petits poils raides blanchâtres ; le corselet présentant parfois, avant le milieu, deux très-petits espaces lisses, brillants. — On trouve, surtout en France, une race remarquable par la couleur orangé cendré ou d’un roux orangé du duvet frontal, de l'écusson et des bandes du corselet, tandis que les élytres et le dessous du corps paraissent revêtus d’un duvet flave ceudré, La Ph. Julii Muls. est une © de cette race; la Caroni Muls. en est le 7 [à angle externe de l’échancrure apicale étiré en pointe). — L., 6-12 mil. . . . . nigricornis Fabr. 10. Hanches antérieures mutiques. Elytres arrondies au sommet. Yeux d'ordinaire tout à fait divisés en deux parties. Hanches posté- rieures () toujours inermes ( Opsilia Muls.). 11. Mandibules bidentées au sommet. Noire, mais revêtue d’un duvet verdâtre ou bleuâtre cendré, Deux bandes longitudinales souvent indistinctes sur le vertex, une bande médiane et deux latérales sur le corselet, écusson, garnis d’un duvet plus épais, de teinte plus claire. Tête, corselet, base des élytres, des- sous du corps hérissés de longs poils. Les exemplaires déflorés sont tout noirs. Dans la var. Aavicans Muls., d'Hyères, tête et corselet à duvet d’un roux cendré, celui des élytres d’un flavescent verdâtre. Malgré la variabilité de coloration de son duvet, cette espèce est fa- clement reconnaissable à ses mandibules bidentées, et à ses yeux (s et ®) entièrement divisés en deux parties. — L., 8-13, 5 mill. virescens Fabr. (1). 11. Mandibules simples au sommet, 12. 1er et 2 segment de l’abdomen (7) offrant avant leur marge postérieure un hamecon médian dirigé en arrière. Noir, à pubescence grise, couchée, très-fine; partie basale de la ligne médiane du corselet et écusson à duvet blanc. Tête, corselet et dessous à pubescence noire, longue, redressée, Tête et corselet peu brillants, couverts de points très-serrés, arrondis; élytres forte— (1) D’après M. Ch. Brisout de Barneville, la Ph. obscura Bris. se rapporte à cette espèce, et non à la nigricornis comme l'indique M, Ganglbauer (A. E.). — 237 — ment et assez densément pontuées. Yeux en général nettement di- MISES CO ONE … . 4: . te uncnmata Redt: 12. Abdomen simple. D'un bleu ou d’un vert sombre métallique, revêtue d'un très-fin duvet cendré. Tête et corselet parcimonieusement hérissés de longs poils, comme en dessous du corps, marqués de points arrondis extré- mement serrés. Élytres à ponctuation bien plus grossière mais moins dense, subarrondies en pointe en arrière. — L., 4,5-7 mill, molybdæna Dalm. Oberea Mulsant. 1. Élytres d'un rouge testacé, ornées chacune d’une large bande longitudinale noire s'étendant de ia fossette humérale presque jus- qu'au sommet. Antennes, tibias moins leur base, articles des tarses en partie noirs. Tête et corselet grossièrement ponctués ; élytres marquées de points gros et profonds, presque disposés en lignes.—L., 13,5 mill. Mairei Chevr. Élytres noires, plus ou moins jaunes à la base tout au plus. 2. Tête noire; corselet d’un roux orangé, orné de points noirs. 3. Élytres avec une tache juxta-scutellaire d’un orangé pâle, brièvement prolongée en pointe à ses angles postero-externes,. D'un orangé pâle, mais tête et antennes noires; corselet orné, de chaque côté, de deux taches noires, souvent aussi d’un point médian antébasilaire noir; élytres, moins la région scutellaire et leur repli huméral, noires ; base du mésosternum, une plaque sur les côtés du métasternum et au bord interne des épisternes métathoraciques, mi- lieu des irois premiers segments ventraux noirâtres,le dernier marqué au sommet d’une tache triangulaire noire. Élytres irrégulièrement ponctuées, revêtues d’un duvet gris cendré épais, obliquement tron- quées et échancrées au sommet, vers la suture. — L., 16-18 mill. pubpillata Gyll. 3. Élytres ne présentant qu’une très-étroite bordure basilaire jaune orangé. D'un jaune ou d’un rouge orangé, avec la tête, les antennes, deux points ronds sur le milieu du corselet, les élytres, moins leur étroite bordure basilaire et leur repli noi noirs. Élytres densément re- vêtues d’un duvet gris cendré, marquées sur le disque de gros points arrondis, sérialement disposés. — L., 16-20 mill. . . oculata L. 2. Tête et corselet entièrement noirs ou testacés, ou noirs tachés de rouge, ou bien tête seulement d’un rouge testacé. — 838 — 4. Moitié inférieure des yeux très-développée, ce qui rend les joues très-courtes. Noire, avec les palpes, les pattes et d'ordinaire la base et le repli latéral antérieur des élytres, jaunes (var. limbata Muls. — paral- lelæ Scop.). Tête et corselet hérissés de poils noirs. Élytres revêtues d’un duvet gris à peine sensible, sérialement marquées de points très- grossiers, affaiblis et confus vers l'extrémité, — L., 11-14,5 mill. linearis L. 4. Yeux médiocrement développés, leur bord inférieur éloigné de la base des mandibules, Élytres à ponctuation médiocre, irrégulière, n’offrant que par places des traces de séries. D’un noïr grisâtre, à pubescence grise serrée, couchée; sommet des mandibules noir; le reste de la bouche, les pattes, les côtés du pénultième segment abdominal etle segment anal d’un jaune rougeâtre. Tête et corselet à pubescence d’un gris blanchâtre redressée, la première ordinairement avec une ligne rouge médiane sur le vertex, Era plus largement étendue. — L., 13- LL ES pe dE) de + + + + «+ + euphorbiæ Fan Élytres avec trois ec eee de points grossiers et pro- fonds en dedans des faibles nervures médianes longitudinales ; à ponctuation moins régulière extérieurement, à peine marquée vers l'extrémité. En général bien moins allongée que la précédente. Noire, avec la bouche, les pattes et les deux derniers segments de l’abdomen d’un jaune orangé. Tête ordinairement d’un rouge tes- tacé. Corselet souvent marqué d'une tache médiane rougeâtre, ou entièrement d'un rouge testacé, sauf sur les bords antérieur et pos- térieur. Parfois enfin la tête etle corselet entièrement noirs ou rouge testacé. Dans le type, dessus du corps revêtu d’un duvet gris faisant paraître les élytres cendrées. — L., 9-14 mill. erythrocephala Schrank. Stenostola Mulsant. Noire, avec les élytres d’un vert-bleu foncé, à pubescence grise très- fine, couchée ; front, côtés de la tête, deux bandes latéro-longitudi- nales sur le corselet, écusson et côtés de la poitrine garnis de duvet blanc. 1er article des antennes tout hérissé de longs poils, les sui- vants, sauf le dernier, longuement ciliés à leur côté interne seule- ment. Tête et corselet à ponctuation dense et fine, celle des élytres très-forte et très-serrée. — L., 9-12 mill. — tiliæ Küst, —plumbea Bon. — nigripes Kraatz, Thoms. . . . . . ferrea Schrank. Élytres noires? beaucoup moins fortement ponctuées, à pubes- — 9 — cence couchée d’un gris noirâtre, plus dense, — L., 10-13,5 mill. — GIboscutelitte KO... 2. 1 Nnigripes Fabr. Menesia Mulsant. Noire, antennes, sauf les deux premiers articles, brunes ; pattes d’un jaune orangé ; front, une bande médiane, souvent réduite à une tache basilaire, sur le corselet, écusson, une ou deux taches puncti- formes sur chaque élytre (var. 4-pustulata Muls.), côtés de la poitrine et bord postérieur des segments du ventre garnis d’un duvet blanc, épais. La tache antérieure des élytres, située aux 2/3 euviron de leur longueur, est ordinairement plus petite que la postérieure ou bien elle manque tout à fait (bipunctata Zoubk.). Tête et corselet à ponctuation fine et écartée, celle des élytres très-grossière et assez dense. — L., 6-7 mill. — biguttata W. Redt. hbipunctata Zoubk. D’après Mulsant, la M. Perrisi, qui m'est inconnue, ne diffère de la 4-pustulata que par les deux taches punctiformes de duvet blanc ornant le vertex, et par sa taille moindre (3,6 mill.). N'est probablement qu’une variété de l'espèce précédente. Perrisi Muls. Tetrops Steph. . Polyopsia Muls. Noire, avec les antennes souvent brunes vers l’extrémité, et les pattes ou entièrement d’un jaune d’ocre, ou en partie noirâtres. Dessus du corps garni de poils d’un jaune blanchâtre , hérissés sur la tête et le corselet, obliques sur les élytres. Corselet faiblement rétréci après le bord antérieur, fortement étranglé en avant de la base , finement et très-éparsément ponctué ainsi que la tête. Élytres à ponctuation forte, assez serrée; d’un jaune d'ocre, avec le sommet noir ; parfois entièrement noires (var. nigra Kraatz (1). —L., 3,5-4 anus tulata Hagenb! 0.07 7,6: præusta L. Noir; pattes blanchâtres. Élytres noires, à ponctuation bien plus forte que chez la prœusta, et facile à distinguer par là de sa var. nigra. — L., 4,5-5,2 mill. . . . . . . . . gilvipes Fald. (1) AL. Baudi (Bert, Ent. Zeits., 1859, p. 342) a déjà remarqué que cette variété, décrite par M. Kraatz sur des exemplaires provenant de Ghiliani, a été erronément indiquée de Sardaigne; les exemplaires en question provenaient certainement du Piémont, M. Gangl- bauer lui donne du reste les Alpes pour patrie (A. FE.) — 240 — RÉPONSE AUX AUTEURS DU CATALOGUS COLEOPTERORUM (1883) MM. v. Heyden, Reitter et Weise viennent de publier ( Wien. Ent. Zeil., 1884, p. 177) quelques remarques au sujet des rectifications que nous avons fait paraître dans cette Revue ( Supr., p. 70). D'abord ïls critiquent comme superflues nos indications de syno- nymes se rapportant à des espèces décrites de pays circaméditerra- néens ou exotiques. Il est vrai que ces synonymes augmentent les frais d'impression ; mais ils n’en sont pas moins utiles quand le type est européen. Et comme nos contradicteurs eux-mêmes en ont admis un certain nombre, même exotiques (dans le seul genre Medon, on relève sericellus Fairm., minutus Lucas, d'Algérie, brunniceps Fairm., de Taïti), nous nous sommes cru assez autorisés par leur exemple pour rappeler les synonymies analogues le plus récemment publiées et surtout pour noter les inédites résultant de nos recherches personnelles. Leur affirmation que nos Addenda citent des espèces postérieures en date à la publication du Catalogqus semble aussi peu fondée. La plus récente de nos citations est celle du Pythinus Falesic, décrit en juillet 1883; or le Catalogus a paru dans le même mois. D'ailleurs nos savants collègues peuvent être assurés que toutes nos remarques ont été faites sans la moindre arrière-pensée de ceri- tique désobligeante et uniquement en vue de compléter le plus pos- sible un ouvrage dont nous apprécions les difficultés et que nous avons vivement recommandé dès son apparition aux coléoptéristes français. Maintenant il convient d'examiner de plus près les réponses à nos Remarques. 1. Limnastus vient sans doule de Atuvn et de &orùc; l’ortho- graphe de Motschulsky doit être corrigée dans ce sens, comme l'avait fait de La Brülerie. — Le ZL. galilœus est signalé par M. Abeille de Perrin (Ann. Fr., 1877, Bull., p. 57), de Corse, où Raymond en découvrit plusieurs exemplaires près de Bastia. Ce type de Corse a été comparé par M. Abeille à celui d'Hyères pris par M. Rizaucourt, — 21 — et ensuite par M. Bedel à celui de La Brülerie conservé dans la collec- tion Sédillot; récemment M. Dodero en a retrouvé plusieurs spéci- mens en Sardaigne (Cagliari) et M. Bedel, qui en possède un de cette provenance, le déclare identique au galilæus typique. 2, Harpalus fulvus Dej. — Était cité deux fois au Catalogus (p. 15, col. 2 et p. 16 col, 1), d'abord comme espèce propre, puis comme var. du #elancholicus. 3. Steropus insidiator Brül. — A été décrit par de La Brülerie (Petit Nouv. Ent., 1872, I, 179) (Bedel). 4. Pelosoma Lafertei Muls. Trouvé à Gênes par M. Dodero; pro- bablement importé; aussi le mot Ztalia est-il accompagné du signe X. (Bedel). ». Quedius maculicornis Rey ( Brév., 1877, 550). Le prétendu maculicollis Rey n'existe pas. 6. Staphylinus Brenskei Reitt. N'est qu'une variété sans impor- tance du St. nilens, variable conime son voisin l'ophthalmicus (Cf. Fin. gall.-rhén., UK, 412). C’est donc un nouveau nom bien inutile. 7. Xantholinus coloratus Karsch. — hesperius Er. (Et non hespericus). Décrit de Tripolitaine et nullement exotique ; j'ai vu le type. 8. Cryptobiuim egregium Reïlt. n’est, d’après plusieurs types, qu’une var. de couleur du fracticorne analogue à notre Jacquelini (CE. Fin. gall.-rhén., HI, 365). Comme je l'ai dit déjà maintes fois dans ma Faune, je n’admets comme ayant droit à un nom spécial que les races et jamais les variétés (par variélé j'entends toute forme se rattachant à l’espèce par des degrés insensibles); aussi n'ai-je jamais donné de noms aux variétés. Celte question de la race et de la variété a du reste été traitée avec tous ses dévelop pements, dans l'introduction (t. 1) de ladite Faune; je ne puis mieux faire que d’y renvoyer M. Reitter ; il appréciera ainsi claire- ment le point de vue exact où je me place pour la critique des espèces. 9. Achenium levantinum Reitt. n'est pas même une variété du depressum sensu Reitter; cette opinion est aussi celle de M. le D' Eppelsheim (in Litt.). 10. Pæderus Pelikani Reïtt. M. Reitter défend ses espèces avec une conviction méritoire; mais ici encore il me paraît dans l'erreur. Son prétendu Pelikani ne repose que sur de petits individus brachyptères du #eridionalis, et le caractère qu’il invoque (le bourrelet frontal) n’a aucune fixité, dépendant de la profondeur plus ou moins grande des impressions voisines. Sur les deux exemplaires de Corfn que je possède (d’ailleurs absolument identiques) on observe ce bourrelet très-marqué chez — 242 — l'un tandis qu'il est complétement effacé chez l’autre. Il se retrouve assez net sur des individus du Guadarrama et plus encore sur de grands spécimens du Maroc et de Sardaigne (ailés et macroptères), mais il fait absolument défaut sur d’autres. — M. Reitter conclut que je n’ai peut-être pas l'œil entomologique (Unterscheidungs- vermægen) et que probablement les synonymies que j'ai indiquées pour les syriens de M. de Saulcy ne sont qu’un nouveau massacre des Innocents. Je ne me fâche pas de cette appréciation — toutes les opinions sont libres —,mais je me figure que M. Reitler manque d'éléments suffisants de comparaison et je serai enchanté de lui communiquer toutes les pièces du débat. 11. Oxytelus pallipennis Grimm. Cette espèce est problématique; je lai indiquée parce qu’elle figure au Catalogue de Munich avec celles connues ou inconnues du même auteur ; je pense qu'il vaut mieux la maintenir au Catalogus jusqu’à plus ample informé. 12. Eudectus rufulus Weise. Les seules différences mentionnées par M. Weise (Bert. Ent. Zeil., 1877, 96) pour séparer cette va- riété (comme il appelait alors) du type européen ne consistant qu’en une coloration un peu différente de l’abdomen, je lai réunie au Giraudi dont je possède un exemplaire de Silésie conforme à la diagnose du rufulus. Si M. Weise a reconnu récemment d’autres caractères plus valables chez la forme japonaise, il importe qu'il les fasse connaître ; je ne sache pas qu’il en ait rien publié. 13. Lathrobium quadratum et terminatum. M. Weise fait observer que MM. Kraatz, J. Sahlberg et lui-même considèrent ces deux insectes comme très-distincts. Je connais parfaitement les notes publiées par ces trois entomologistes ; mais, quoiqu'en dise M. Weise, je me crois en droit d'en repousser les conclusions. Celles-ci en effet s'appuient uniquement sur une étude insuffisante d'exemplaires trouvés en Europe et n'intirment nullement les arguments que j'ai donnés dans ma Faune gallo-rhénane (IX, 353), tant au point de vue des variations que subissent les deux formes depuis la Corse jusqu’en Sibérie que de celles qui affectent les quadratuim et ter- minatum de l'Amérique du Nord, où l’espèce est également répan- due. Je tiens à la disposition de M. Weise des formes ambiguës qu’il est impossible de rattacher plutôt au {erminatum qu'au quadra- tum ; là encore je suis convaincu que mes contradicteurs ont man- qué d'éléments de comparaison. ailleurs, j'ai pour moi l'avis d’'Erichson qui connaissait très-bien les deux formes et les a réunies (Gen., 595). 14. Bledius nanus et atricapillus. Encore deux prétendues espèces dont je possède tous les intermédiaires en collection et dont j'ai exposé les variations dans ma Faune (IT, 204). 15. Bythinus lœvicollis Fairm. M. Ch. Brisout de Barneville, en — 243 — n’envoyant récemment les types Q de cette espèce, m’écrit qu’elle est en effet « voisine du clavicornis, mais que ses pattes sont moins « robustes, notamment les tibias postérieurs du & moins épais. » Toutefois comme les articles 1 et 2 des antennes dans ce sexe me semblent bien conformes à la figure 64 des Bestimm.-Tabellen de M. Reitter ({clavicornis), 1l est probable que la rectification pro- posée par ce savant est correcte. 16. Falagria gratilla Er. (Mésopotamie, Erichson). M. Ep- pelsheim (in lili.) est &'avis que cette espèce (si tant est qu’elle soit valable), est étrangère à l’Europe et je partage actuellement son opinion. [l est probable que la détermination des exemplaires de M. Reitter (Iles loniennes) est inexacte et que ceux-ci se rapportent à la nigra, qui n’est pas rare à Corfu. — Tout récemment, M. Ra- gusa (Natural. Sicil., 1884, 317) ajoute que je lui ai nommé moi-même gratilla des individus trouvés en Sicile ; mais j’ai re- connu depuis que ces individus constituaient une espèce nouvelle que M. Eppelsheim a décrite sous le nom de Zæviuscula. Cette espèce habite la Toscane, la Sicile, la Dalmatie, le Caucase (nigra Hochh.) et la Syrie. 17. Quedius Reboudi Fairm. — J'ai indiqué ce nom comme inédit et il l'est réellement. La citation (somnambulesque ?) de M. Reitter: Petit. Nouv. Ent., 1877, p. 3, est fausse, comme celle des Annales Soc. Ent. Fr., 1879, 161, qui renvoie aux mêmes Petit. Nouv., p. 111, où la description n'existe pas davantage!!! Ajoutons en passant lrois corrections à nos Remarques : Page 72. Stenus coarcticollis Epp. Est un nom médit à effacer. Page 77. D'après de nouveaux renseignements fournis par M. J. Sahlberg, je rectifie ainsi la synonymie des Zathrobium suivants : 1. Zetierstedti Rye. £. b. punctatum Zett. baïcalicum Epp. 2. atripalpe Scriba. G. Br. Le L. sibiricum Fvl. est une tout autre espèce, propre à la Sibérie. Page 82. Lixæus perparvulus Desbr. = scabricollis Boh. (et non flavescens). Je tenais cette dernière synonymie de M. Marquet, qui me prie de la rectifier. Enfin je signalerai aux auteurs du Catalogus quelques correc- tions à faire à leurs Berichtigungen ( Wien. Ent. Zeit., 184): 1° Dyschirius euphraticus Putz. — chalybæus Putz., espèce distincte de l’'æneus (Cf., Fn. gall.-rhén., 1, 144); 2° Broscomorphus Mots. (nec Chaud.); 3° Distichus Mots. (nec Chaud.); L pe 49 Pterostichus incominodus Schaum. (nec incomodus); 5° Bathyscia Proserpincæ Ab. (nec Proserpindà) ; 6° Ocnera philistina Reiche (nec philistrina,). La meilleure preuve de Pintérêt qui s'attache au Catalogus Co- leopteroruim de MM. v. Heyden, Reitter et Weise est l’empresse- ment que plusieurs entomologistes ont mis déjà à le corriger et à le compléter avec un soin attentif. C’est dans ce sens que M. E. v. Ha- rold, peu de temps après nous dans cette Revue et avant d’avoir eu connaissance de notre article, a fait paraître une longue série de re— marques additionnelles ou rectificatives (Bert. Ent. Zeil., jum 1884, 121-131). Bon nombre de ces remarques font double emploi avec les nôtres ; mais comme ce qui abonde ne vicie pas, ce n'est là qu'un minime détail. Quelques autres méritent observation; nous allons les passer rapidement en revue: 1. Tachypus Mots. (1850). Le nom de Laporte est antérieur (VS DR. Ib. 14): 2. Perilepltus Schaum. M. Bedel a prouvé que le nom de Blemus Lap. doit prévaloir (Cf. Fn. Seine, I, 38). 3. Adialampus Gozis est simplement synonyme de Scarites (Ci En.sgall.-rhén.At,129). 4. Harpalus psiltaceus Foure. M. Bedel (7. €., 350) est d'avis que ce nom ne peut faire autorité, 9. Steropus insidialor Brül. n'est pas nn nom inédit ( V.supr., p. 241). 6. Hydroporus ater Forst. Considéré avec doute par M. Bedel comme identique au planus F. (Fn. Seine, 1,265), ce nom ne peut donc faire autorité. 7. Helophorus æqualis Thoms. Ne diffère pas, d'après M. Bedel (4. c., 322), du frigidus Graells. 8. Ilyobates Bonnairei Fauv. La description a été présentée à la Société Linnéenne de Normandie en avril 1864. 9. Homalota xanthoptera Steph. = castanoptera Mann. (Cf. Faune gall.-rhén., WI, 732). 10. Tachinus flavipes F. (non Linn.). I] paraît hors de doute, d'après les diagnoses, que les S/aphylinus flavomarginatus Goeze et marginatus Fourc. se rapportent à cette espèce et non au mar- ginellus, comme l’a indiqué Erichson ( Gen., 263). Le nom donné par Goeze doit donc prévaloir. 11. Conurus. Je crois ce nom bien appliqué n'ayant pas été em- ployé déjà en entomologie. —1245 — 12. Mycetoporus elegans Mækl. vient avant le splendidus Grav. et n'appartient nullement au genre Megacronus (Bryopo- rus), dont le 4° article des palpes maxillaires est tout autre, oblong- acuminé, robuste et plus long que le 3°, tandis que chez les Myce- toporus il est très-petit, aciculé et moitié au moins plus court que le précédent. Rien n'est donc plus facile que de distinguer les deux genres dont l’un est subulipalpe comme les Bembidion, tandis que l’autre est grandipalpe comme les Trechus. J'ajoute que le faciès de l'elegans corrobore absolument ses caractères génériques ; car ce faciès rappelle en entier le splendidus et il est assez spécial pour que M. Thomson en ait déduit son genre Zschnosoma. Par toutes ces raisons il m'est impossible d'expliquer la note de M. v. Harold sur cet insecte ( Cf. Faune gall.-rhôn., UE, 553, 560). 13. Heterothops est donné comme un nom féminin dans le Ca- talogue de Munich (p.567) par M. v. Harold lui-même. Il semble en effet plus régulier de suivre l'opinion actuelle de cet auteur qui le considère avec Stephens comme masculin. 14. Quedius attenuatus Gyll. (non Grav.) doit être placé en synonymie de picipennis Heer. Le nitipennis Steph. est une autre espèce qui — serniæneus Steph. 15. Philonthus chalceus Steph. est une espèce méconnaissable à rejeter (Cf. Faune gall.-rhén., I, 442). 16. Les Xantholinus atratus Meer et ochraceus Gyll. ne sont que des variétés du punctulatus (Cf. 1. c., 386). 17. Stenus ilalicus Baudi est publié postérieurement au scaber (Cf. Fn. gall.-rhén., ll, 285). 18. Bledius Baudii Fauv. est en effet une espèce parfaitement distincte, dont j’ai donné en détail les caractères (Cf., Z. c., 205), 19. Trogophlœus despectus Baudi, Rey. Ces deux auteurs ont décrit l'espèce presque en même temps; mais, d'après mes notes anciennes, M. Baudi a la priorité. 20, Thinobius pusillimus Meer, d’après un type, se réfère aux petits individus à corselet plus étroit, à antennes et élytres plus courtes du /ongipennis (Cf. Fn. gall.-rhén., I, 139, Obs.). 21. Geodromicus plagiatus K. Ce nom doit être maintenu comme antérieur à nigrita Müll. 22. Protinus clavicornis Steph. est une espèce douteuse à rejeter (Cf. Rye, Ent. Annual, 1873, 14). 23. Sacium Lec. Je crois que le nom de CZypeaster Latr. doit prévaloir, n'ayant pas été employé antérieurement en entomologie. 24. Pyroplerus nigroruber Degéer est différent d'affinis ( V. supr., p. 80). Revue d’'Entomologie. — Septembre 1884. 17 — 246 — REVISION DES ZLATHRIDIIDÆ DE NOUVELLE-ZÉLANDE Par je R, P. Fr. MARIE-JOsEPH BELON. Un entomologiste zélé, M. le capitaine Broun, a publié sur la faune coléoptérologique de cette colonie anglaise un ouvrage intitulé Manual of New-Zealand Coleoptera, dans lequel il énumère et décrit les espèces recueillies jusqu’à ce jour dans une région si riche en formes intéressantes. Ne pouvant me procurer ce livre indispen- sable à ceux qui étudient les insectes exotiques, je dois à l’obligeante communication de mon excellent ami, M. A. Fauvel, d’avoir pu. prendre connaissance de la partie qui concerne la famille des Lathridiidæ. Qu'il me permette de lui en exprimer iei toute ma reconnaissance : Car c'est grâce à lui que j'ai été mis à même de réviser les matériaux de ma collection, de les confronter avec les descriptions Brouniennes et d’entreprendre ce modeste travail qui prépare les éléments d'une monographie complète. J’offre aussi mes plus vifs remerciements à M. D. Sharp, membre honoraire de l’Ins- titut de la Nouvelle-Zélande, qui a bien voulu faciliter ma tâche en soumettant à mon examen les insectes précieux contenus dans ses cartons; je dois ajouter que sa générosité a enrichi mes cadres de plusieurs formes qui m'étaient inconnues ou qui méritaient d’être publiées. Possédant maintenant les types des espèces de Nouvelle- Zélande décrites par M. Edm. Reitter, j'ai eu ainsi sous les yeux à peu près tout ce qu'il fallait pour arriver à un résultat satisfaisant. Sans doute, il reste plus d’une lacune à combler ; mais j'ose espérer que cette Révision provoquera les entomologistes, soucieux de l'avan- cement de la science ou même simplement de la détermination de leurs insectes, à combler ces lacunes soit par leurs investigations et leurs publications personnelles, soit par des communications que j'accueillérai avec beaucoup de plaisir et de gratitude. — 247 — Comme on le verra ci-après, plusieurs espèces dénommées par M. le capitaine Broun étaient déjà décrites, et doivent par consé- quent tomber en synonymie. Il serait néanmoins injuste de le re- procher à l’auteur, qui, éloigné des bibliothèques et des collections entomologiques, semble n'avoir eu à sa disposition que ses propres chasses et ne pouvait être au courant des publications récentes sur des insectes trop généralement négligés à cause de leur taille minus- cule, N'ayant pas fait d’ailleurs une étude générale et approfondie de la famille des Zathridiidæ, il pouvait aisément se persuader que les formes rencontrées à la Nouvelle-Zélande n'avaient rien de com- mun avec la faune européenne et devaient toutes être propres au vaste champ de ses explorations. Aussi me fais-je un devoir de saluer respectueusement ce courageux pionnier de la science, et de reven- diquer pour lui le mérite d'une entreprise ardue qui, somme toute, s’est heureusement accomplie. Le mémoire qu’on va lire n’a pas seulement pour but de publier le résultat de mes études sur les LZathridiidæ de Nouvelle-Zélande et de fixer l'état actuel de nos connaissances par rapport à cette faune spéciale. Je me propose en outre d'éviter aux entomologistes ennui de recherches bibliographiques toujours difficiles pour ceux qui, désireux de contrôler la détermination de leurs insectes exo- tiques, ne comprennent pas suffisamment les langues anglaise et allemande, ou n'ont pas à leur disposition les recueils scientifiques dans lesquels les descriptions se trouvent disséminées. C’est pour- quoi, avec les observations synonymiques ou autres, j'ai donné de chaque espèce (hormis les européennes) une diagnose latine, rédigée soit d’après les insectes eux-mêmes, soit à l’aide des caractères que J'ai relevés dans les auteurs étrangers. Fe Trigu. — MEROPHYSINI. Genre HOLOPARAMECUS Curtis. 1. H. tenuis Reitter, Verhandl. natürf. Ver. Brünn, 1879, p. 178. — Belon, Bull. Soc. Ent. Belg. (juillet 1884). H. lucidus Broun, Man. N.-Z. Col., p. 232, no 408. Elongatus, angustus, lucidus, subtilissime sparsim pubescens, vix punctulatus, dilute rufus, antennis 1l-articulatis pedibusque testa- rs ceis. Antennarnm articulus quintus 4° vel 6° longior et fere crassior ; nonus trausversus, præcedente evidenter latior ; 10% et 11us clavam validam efformant. Pronotum longitudine vix latius, cordatum, ante basin valde constrictum et transversim bisulcatum, ibique intumes- cens, sulcis sat profundis approximatis, anteriore anguste in medio bifoveolato, basali crenato, plica sublaterali distincta conjunctis. Coleoptera subconvexa, oblongo-ovalia, stria suturali impressa. Pro- sternum inter coxas anticas lineare. Metasternum in & profunde ac late longitudinaliter sulcatum, in © longitudinaliter striatum. — L., l,5:mil: Trouvé à Auckland, Tairua et dans les environs de Whangarei- Harbour. Obs. Depuis l'insertion de ma note dans le Bulletin (juillet 1884) de la Société Entomologique d2 Belgique, j'ai eu sous les yeux plusieurs exemplaires Q appartenant à la collection de M. Sharp, et j'ai pu constater que mes soupçons étaient fondés, relativement à la diffé- rence sexuelle du sillon métasternal. Celui-ci, en effet, large et pro- fond chez le 4, est réduit chez la Q à une simple strie longitudinale à peine marquée antérieurement, mais un peu mieux imprimée en arrière. Quant à l'allongement caractéristique du 5° article antennaire, il n’est pas, comme je le croyais, l'apanage exelusif du & : il existe aussi dans l’autre sexe, quoique à un degré un peu moindre. Ce détail plastique suffirait à séparer nettement l'espèce actuelle de nos H. niger et caularum d'Europe, auprès desquels elle vient se placer dans le sous-genre Calyptobium Aubé (non Reitter). Elle s’en éloigne en outre par sa taille plus avantageuse, par la forme de la massue antennaire, par la sculpture du pronotum, et par plusieurs autres caractères im- portants. C’est jusqu’à ce jour le seul représentaut connu de la tribu des Mero- physini, en Nouvelle-Zélande. Ie TriBu. — LATHRIDINI. Genre METOPHTHALMUS Motschulsky. La découverte de l’espèce suivante oblige à modifier la diagnose du genre, en ce qui concerne la composition des antennes. Il faudra dire désormais que ces organes présentent ici de 9 à 11 articles, à — 249 — peu près comme cela a lieu chez les Holoparamecus, sans qu'il intervienne d'autre changement dans les caractères essentiels. 2. M. sinuosus Belon, Bull. Soc. Ent. Belg. (juillet 1884). Elongatus, convexiusculus, ferrugineus, antennis 11-articulatis pedibusque dilutioribus. Caput thorace duplo angustius ; fronte ca- rinulis 2? antrorsum convergentibus et postice versus oculos subar- cuatis instructa. Pronotum transversum, in disco bicostatum et plu- rituberculatum, ad latera valde explanatum, ante medium rotunda- tum, versus basin distincte angustius, angulis posticis rectis. Coleoptera oblongo-ovata, versus medium paulo dilatata; striarum punctis grossis parum profundis, rugulose transversim confluentibus ; interslitiis 3 integro et 5° antice abbreviato fortiter elevato-carinatis, sinuosis ; humeris subdepressis, extus obtusangulis. —L., 1,3-1,6 mill. Auckland. — Coll. Sharp etla mienne. Obs. Je dois à la généreuse obligeance de M. Sharp la connaissance et la possession de ce remarquable insecte, essentiellement distinct de tous ses congénères par la composition de ses antennes plus encore que par la sculpture spéciale du pronotum et des élytres. Les trois exemplaires d'après lesquels j'ai rédigé la description qu'on vient de lire offrent manifestement onze articles aux antennes. Les élévations discales de leur corselet, diagnosées ci-dessus en peu de mots, sont constituées de la façon suivante : les deux côtes antérieures semblent partir de deux tubercules médians, situés à quelque dis- tance l’un de l’autre ainsi que du bord lui-même ; elles divergent en ligne droite pour se terminer également par un tubercule, un peu après le tiers de la longueur; entre ces tubercules postérieurs se trouvent compris deux autres tubercules écartés, qui indiquent pour ainsi dire le point de départ des côtes discales ordinaires, interrom- pues ici ou plutôt supprimées par une impression transverse, et repré- sentées seulement près de la base par deux légères élévations tuber- cüliformes. Sur les étuis, les 3° et 5e interstries forment deux fortes côtes sinueuses très-finement ciliées : la première est entière et converge en arc vers la suture, faiblement à la base mais plus sensi- blement à l'extrémité, sans toutefois se réunir à la suture, qui est à peine relevée et seulement de la voussure au bout ; la seconde côte, au contraire, est brusquement raccourcie en devant, à peu près vers le cinquième antérieur. On peut ranger l'espèce actuelle en tête du genre Metophthalmus, auprès de notre M. niveicollis d'Europe; cependant, si elle s’en rapproche par sa taille avantageuse et par ses élytres environ 2 fois aussi longues que larges, son prothorax est notablement plus élargi et le contour huméral des étuis est tout autre. = ûre Genre LATHRIDIUS Herbst. 3. L. nodifer Westwood, Introd. Class. Ins., I, p.155, pl. 13, fig. 93. L. antipodum White, Voy. Er. Terr. Ins., 1846, p. 18. — Broun, Man. N.-Z. Col., p. 233, no 409. L. seulpturatus Broun, !, c., p. 233, n° 40. Obs. Les 25 exemplaires de Nouvelle-Zélande (Auckland, Tairua, etc.) que j'ai pu examiner dans la collection de M. Sharp et dans la mienne, et que j'ai soigneusement comparés avec des séries nombreuses d'individus provenant soit de Tasmanie, soit de diverses contrées de l’Europe, ne laissent pas l'ombre d’un doute sur la première syno- nymie qui est admise depuis longtemps et contre laquelle M. le capi- taine Broun ne soulève en réalité aucune objection, puisqu'il se borne à affirmer que le L. antipodum a une étroite affinité avec le L. nodifer, sans indiquer par quels caractères ces deux insectes différeraient. En ce qui concerne la seconde synonymie, elle ne paraîtra pas moins certaine à quiconque voudra prendre la peine de contrôler la description de l’auteur anglais. Celui-ci manifeste d’ailleurs, au sujet de la validité de son espèce, une hésitation fort justifiable : car, sauf une expression probablement inexacte (prothorax.... widest at the middle ), tous les caractères qu'il assigne au L. sculpturatus sont identiques à ceux du L. nodifer. 4. L. marginalis Broun, Man. N.-7Z. Col., p. 233, no 411. Nitidulus, brunneo-testaceus. Caput rugose punctatum, subo- pacum. Antennae thoracem haud superantes, articulis funiculi oblongis et gracilibus; clavae elongatae articulus apicalis præceden- tibus latior. Pronotum latitudine longius, pone medium valde con- strictum ibique transversim impressum, in disco inaequale, duabus costis longitudinalibus instructum, ac distincte punctatum. Coleo- ptera thorace multo latiora, ante et post medium transversim depressa, punctato-striata et costata ferme ut in L. sculpturato, sed costis non tam elevatis. — L., circiter 2 mill. Environs de Whangarei-Harbour (2 exemplaires). Obs. N'ayant point vu les types authentiques de cette forme, j'ai rédigé la diagnose ci-dessus uniquement d’après le texte anglais du Manual. J'incline à croire qu’elle ne présente pas de caractères suffi- sants pour légitimer une séparation spécifique. On pourrait, comme — fe je l'ai dit (Bull. Soc. Ent. Belqg., juillet 188% n’y voir qu'un synonyme de l'espèce suivante, malgré quelques légères différences signalées dans les proportions de la massue antennaire ainsi que dans le pour- tour et les élévations des étuis. Cependant les expressions employées par le descripteur à propos des élytres ‘having very much the same appearance as those seen in ZL. sculpturatus, but not quite so much elevated) donneraient plutôt lieu de penser qu'il s’agit encore ici d'exemplaires du L. nodifer, chez lesquels les côtes tuberculeuses n’ont pas atteint leur développement normal, soit par suite d’un défaut de maturité, comme la coloration indiquée permet de le supposer, soit pour toute autre cause. Quoiqu'il en soit, afin de ne pas préjuger la solution de ce doute, j'ai préféré maintenir l'espèce de M. Brour, au moins à titre provisoire. 5. L. eostatus Erichson, Beitr. Insekt.-Faun. Vandiemensl., p. 242. L. costulatus Broun, Man. N.-Z. Col., p. 25%, n° 412. Elongatus, glaber, minus nitidus, niger aut fusco-piceus, capite, antennis, elytrorum apice, pedibusque plus minusve rufescentibus. Caput rugose punctatunr, fronte subobsolete 4-carinata. Pronotum oblongum, angustum, angulis anticis rotundatis, pone medium valde constrictum, ibique transversim impressum, 2 carinis longitu- dinalibus integris, aliaque carinula subarcuata abbreviata utrinque in medio instructum. Coleoptera ovata, thorace ampliora, versus medium leviter dilatata, fortiter punctato-striata, interstitiis alternis sais acute cariniformibus. — L., circiter 2 mill, Tairua, Greymouth. — Aussi en Tasmanie. Collection Sharp et la mienne ; musée de Bruxelles. Obs. Cette espèce, si bien décrite par Erichson, est aisément recon- naissable aux caractères plastiques que M. le capitaine Broun a parfaitement relevés, bien qu'il n’en eût sous les yeux qu’un seul exemplaire. Elle appartient, ainsi que les précédentes, au sous-genre Coninomus Thomson. Genre ENICMUS Thomson. 6. E. foveatus Belon, n. sp. Elongatus, subdepressus, glaber, fere opacus, ater, antennis (clava abrupta subinfuscata) pedibusque rufo-ferrugineis. Caput thorace paulo angustrus, rugose punctatum, in medio longitudinaliter sul- — 252 — catum et utrinque subdepressum. Pronotum cordatum, antice rotundatum ibique longitudine paulo latius, lateraliter versus me- dium angustatum, angulis posticis reclis, in disco antice longitudi- naliter foveolatum et utrinque oblique subsulcatum, ante basin transversim impressum (hac impressione ad marginem lateralem profundiore atque antrorsum producta, in medio pariter profundiore ac latam foveam obtrapeziformem efformante). Coleoptera elongata, subopaca, thorace latiora, pone basin oblique transversim impressa, minus subtiliter striato-punctala, interstitiis subconvexiuseculis. Pro- sternum inter coxas anticas cariniforme. Metasternum ac primum abdominis segmentum punctata, absque striis longitudinalibus post- coxalibus. Forma simillimus Z, brevicorni Mannh.; differt antennis paulo miaus brevibus, numero et situ fovearum in pronoto, elytris denique haud opacis, punctis striarum minus subtilibus, intervallisque fere convexiusculis. — L., 1,8 mill. Picton. — Coll. Sharp. Obs. L’exemplaire, qui a servi de type à cette description, est très- voisin de notre Æ£. brevicornis d'Europe. Il a, comme celui-ci, une forme générale allongée, subdéprimée, même taille, le premier article de la massue antennaire plus épais dès la base que les précédents, des tempes courtes après les veux, un corselet cordiforme, des élytres déprimées transversalement après la base, le métasternum et le premier arceau ventral ponctués, ce dernier un peu plus finement et sans ligne longitudinale imprimée ; la colcration est à peu près iden- tique. Mais les antennes paraissent un peu moins courtes : elles dépassent sensiblement la moitié de la longueur du prothorax; la tête est très-nettement divisée par un sillon longitudinal dans toute son étendue; le corselet offre sur le milieu longitudinal du disque une fovéole oblongue, accompagnée de chaque côté d’une faible dépression sulciforme un peu oblique ou arquée; la dépression transverse anté- basilaire est plus profonde sur les côtés et sur le milieu où elle forme une large fossette en trapèze renversé, qui s'étend presque jusqu’à la moitié de la longueur du disque; les élytres enfin, moins mates que celles de l'E. brevicornis, paraissent un peu plus fortement ponctuées sur les stries, et les intervalles sont convexiuscules. Un autre individu recueilli à Auckland (coll. Sharp) appartient pro- bablement à la même espèce; mais il est de taille notablement moindre (1, 2 mill. environ), et la substance blanchâtre dont la page inférieure du corps est densément revêtue ne m'a pas permis de constater s’il présente en dessous les mêmes caractères essentiels. 7. E. Sharpi Belon, n. sp. Oblongus, subconvexus, nitidulus, glaber, lotus ferrugineus, an- — 253 — tennis (clava abrupta infuscata) pedibusque dilutioribus. Caput rugose punetatum, in medio longitudinaliter sulcatum, temporibus brevibus. Pronotum subtransversim quadratum, coleopteris angus- tius, lateribus rectis, postice vix attenuatum, angulis anticis ac pos- ticis fere rectis, rugose punctatum, in medio anteriore dorsi obsolete canaliculatum, postice transversim impressum, in medio et utrinque ad marginem profundius. Seutellnm semicirculare, concavum. Co- Jeoptera sat fortiter striato-punctata, pone basin transversim sub- impressa ; interstitiis laevibus, convexiusculis. Prosternum carinato- elevatum. Metasternum ac primum abdominis segmentum fere lævia ; illo longitudinaliter sulcato, atque antice profundius foveato. Forma simillimus Æ. transverso Oliv.; differt antennarum clava magis abrupta, temporibus brevibus, pronoti angulis omnibus fere reclis, elytris fortius punctatis, fovea et sulco metasterni, fovearum post-coxalium marginibus haud plicatis, primo abdominis segmento lævi, etc. — L., circiter 2 mill. Greymouth. —Coll. Sharp. Obs. Cette espèce ressemble beaucoup à l'E. transversus Olivier, et surtout à la forme de celui-ci chez laquelle la ponctuation élytrale est plus forte. Toutefois, il me parait impossible de la réunir au type européen comme variété ou comme simple race locale. Ici, en effet, les tempes sont fort courtes après les yeux; les antennes ont la massue très-tranchée dès la base; le pronotum est carré, avec les angles antérieurs et postérieurs à peu près droits ; les élytres, plus fortement ponctuées que cela n'arrive ordinairement dans le groupe des vrais Enicmus, offrent une légère impression transverse en arrière de la base ; le métasternum, lisse à l’exception d’une ligne de points juxta- marginale et de quelques points épars, est largement sillonné dans le sens de la longueur, ce sillon partant d’une large et profonde fossette plus ou moins ovale; les fossettes post-coxales n’ont pas les bords plissés, et le premier arceau ventral, dont la partie intercoxale n’a aucun vestige de plis longitudinaux, paraît dépourvu des 2 stries longitudinales obliques qui se montrent chez notre Æ. transversus européen. Ces divers caractères toujours importants et constants chez les espèces de la faune paléarctique, me semblent justifier surabon- damment une séparation spécifique, que j'aurais peut-être hésité à établir sur un seul échantillon. Je suis heureux de dédier cette forme remarquable au savant ento- mologiste qui a bien voulu me la communiquer avec plusieurs autres raretés intéressantes appartenant à sa riche collection. 8. E. floridus Broun, Man. N.-Z. Col., p. 234, n° 413 (Lathridius). Robustus, nitidus, rufus, thorace infuscato, elytris castaneis. — 254 — Caput punctatum, fronte obsolete bi-1mpressa. Antennae basin pro- thoracis attingentes, clava breviore infuscata. Pronotum oblongum, postice subconstrictum, prope apicem atque ante basin transversim impressum (impressione basali profundiore), rugose punctatum, utrinque in medio ad latera breviter elevatum. Coleoptera fere glabra, oblongo-ovata, convexa, humeris obtuse elevatis, leviter ante me- dium impressa, striato-punctata. — L. circiter 1,5 mill. Whangarei-Heads (Capt. Broun). — Un seul exemplaire. Obs. Parmiles Lathridiens de Nouvelle-Zélande que j'ai pu examiner, je n’en ai point trouvé auquel pût s’appliquer la description anglaise dont je viens de traduire les détails essentiels. Si j'en juge par les caractères indiqués, l'espèce doit appartenir aux Enicmus, et proba- blement au sous-genre Conithassa Thomson. Quoiqu'il en soit, je la crois distincte de ses congénères. 9. E. miautus Linné, Syst. Nat., Il, p. 675, ne 12. Obs. C’est sur l'autorité de M. Reitter {Verhandl.natürf. Ver. Brünn, 1879, p. 179) que je cite cette espèce, ainsi que la Corticaria serrata, comme faisant partie de la faune de Nouvelle-Zélande. Du reste, le fait n’a rien de surprenant, étant donné le cosmopolitisme certain de ces espèces et de plusieurs autres ; nous en verrons tout à l'heure de nouveaux exemples (1). IE TriBu. — CORTICARINI. Genre CORTICARIA Marsham. 10. €. serrata Paykull, Faun. Suec., I, p.300, n° 31. — Reitter, Ver- handli. natürf. Ver. Brünn, 1879, p. 179 41. C. elongata Hummel, Ess. Ent., IV, p.5. Obs. À cette espèce européenne bien connue appartiennent cer- tainement deux exemplaires de la collection Sharp, recueillis à Auckland. Deux autres échantillons de la même provenance paraissent en (1) Enicmus minutus et Corticaria serrata se retrouvent aussi à la Nouvelle-Calé- donie ainsi que l’Holoparamecus Kunzei, (N, du Réd.) — 255 — différer par une coloration moins claire, par la ponctuation du corselet un peu plus marquée, par les séries ponctuées des élytres s’oblitérant vers l'extrémité avec leurs intervalles pointillés et transversalement ruguleux. Il est probable qu'ils constituent un type spécifiquement distinct, toutefois, je ne crois pas devoir établir cette séparation, avant d’avoir vu un nombre plus considérable d'individus identiques, sur lesquels on puisse contrôler la constance de ces caractères et sur- tout étudier les différences sexuelles, étude que je considère comme absolument essentielle pour la détermination sûre des Corticaria pro- prement dites. Genre MELANOPHTHALMA Motschulsky. 12. M. gibbosa Herbst., Kæf., V, p.5, pl. 44, fig. 2. Obs. L’espèce paraît commune en Nouvelle-Zélande. Une quinzaine d'échantillons recueillis à Auckland et à Dunedin, n’offrent aucune différence appréciable qui permette de les distinguer de nos exem- plaires européens. 13. $4. zelandiea Belon, n. sp. Ovata; convexa, nitidula, pube subdepressa minus brevi seriatim vestita, fusca aut fusco-ferruginea, capite et thorace interdum rufes- centibus, antennis (articulo clavæ ultimo sæpius infuseato) pedi- busque testaceis. Caput cum oculis thorace vix angustius, minus fortiter haud confertim punctatum, temporibus nullis. Pronotum transversum, fortius parum dense pnnetatum, lateribus pone me- dium plus minusve distinctum angulum efformantibus, ante basin transversim ac versus latera profundius depressum. Coleoptera ovata, convexa, sat fortiter seriatim punctata, punctis striarum atque inters- titiorum fere æqualibus ; humeris obtusis, callo tamen prominulo. Metasternum ac primum abdominis segmentum sparsim punctulata ; illo breviter versus basin vix depresso aut sulcato. — L., cireiter 1,2 mill. L'espèce paraît commune à la Nouvelle-Zélande: j'en ai vu dans la collection de M. Sharp un certain nombre d'individus recueillis à Auckland, Tairua, Picton, etc. Obs. Voisine de la M. gibbosa, mais distincte par la ponctuation de la tête moins forte, par la forme et la sculpture du corselet, qui est plus ou moins nettement anguleux sur les côtés après le milieu, et — 256 — marqué d’une dépression transversale plus profonde latéralement, enfin par la dépression métasternale très-courte, à peine distincte. Aucun des exemplaires dont j'ai pu examiner les tibias antérieurs ne m'a présenté l’échancrure caractéristique des 4 du groupe de M. gibbosa, ou du moins je ne l’ai pas aperçue. Dans les échantillons provenant d’Auckland, se trouvait confondu un exemplaire, malheureusement unique, qui doit manifestement constituer une espèce nouvelle. Ne pouvant décrire celle-ci d’une façon plus complète, je me borne à en donner la courte diagnose sui- vante, qui permettra néanmoins de le reconnaitre. 14. M. horrida Belon, n. sp. Parum convexa. ferruginea. Caput vix punctulatum. Pronotum hexagonum, remote punctatum, ante basin impressum sed profun- dius ad latera versus medium angulata. Coleoptera fere rugose et vix serlatim punctata, alternatim duplici pube vestita, altera minus longa suberecta, altera valde longiore hirta. — L. cireiter 1 mill. Auckland. — Coll. Sharp. Obs. La taille un peu inférieure, la coloration à peu près uniforme et moins foncée, la ponctuation rugueuse à peine régulière des étuis, et surtout la double pubescence flave dont ceux-ci sont assez densément et alternativement revêtus distinguent évidemment cette espèce de la précédente. Lorsque des recherches ultérieures l’auront fait capturer en nombre, il sera possible de combler les lacunes de la description actuelle. 15. 84. hirtalis Broun, Man. N.-Z. Col., p. 236, n° 417 (/Corticaria). Convexa, robusta, pilis pallidis brevibus, in elytris minus remote seriatim ordinatis, vestita ; fusca, pedibus testaceis. Caput grosse, pa- rum profunde ac minus dense punctatum. Antennæ basin protho- racis altingentes ; clavæ elongatæ articulis laxioribus. Pronotum vix transversum, lateraliter rotundatum, subovatum, haud cordatum, eodem modo ac caput punctatum, ante scutellum et ad latera 3-fove- olatum. Coleoptera ovata, ferme regulariter punetato-striata, pone basin subrugulosa. — L. cireiter 1,5 mill. Auckland; Whangarei-Harbour (Capt. Broun). Obs. Cette espèce et la suivante me sont complètement inconnues en nature. Rob LES 16. M. finitima Broun, Man. N.-Z. Col., p. 236, n° 8 /Corticaria)]. Statura, forma et sculptura præcedenti simillima et fermeidentica ; differt tamen capite postice minus lato, transversa pronoti impres- sione antebasali, atque antennis testaceis. — L. cireiter 1,5 mill, Whangarei-Heads (Capt. Broun). 17. M. splendens Reitter, Verhandl. Natürf. Ver. Brünn, 1879, p. 32, n° 5 /Corticarina). Oblonga, convexa, nitidissima, parce breviter vix perspicue pu- bescens, fere polita, castanea, antennarum clava fusca, Caput cum oculis magnis prominulis thorace vix angustius, parce distincte punctatum. Pronotum angustum, longitudine vix latius, convexum, fere impunctatum, ante hasin profunde transversim impressum, in medio laterum subito rotundatim dilatatum, basin versus parum, antice valde angustatum. Coleoptera thorace duplo latiora et qua- druplo longiora, oblongo-ovata, profunde striato-punctata, versus apicem lævia, interstitiis latis, planis. æqualibus, haud rugosis, striis lateralibus subsulcatis; callo humerali elevato. — L, circiter 2 mill. Obs. Le type de cette espèce, très-distincte de toutes ses congénères, se trouve aujourd'hui dans ma collection : il m'a été cédé par M. Reitter, qui l’avait reçu de Nouvelle-Zélande sans indication plus précise de localité. Il me paraît devoir ressembler beaucoup à la forme suivante, et peut-être même celle-ci lui est-elle identique. Mais, ayant vu aucun exemplaire authentique de la M. angusticollis, je ne puis trancher la question. 18. M. augusticollis Broun, Man. N.-Z. Col., p. 235, n° 414 [Corti- carid). Nitida, in elytris sparsim et brevissime pubescens, brunneo-testa- cea, antennis elongatis fuscis (clavæ articulis laxioribus). Caput distincte haud confertim punctatum, pone oculos transversim im-— pressum. Pronotum angustum, latitudine sua longius, antice atte- nuatum, versus medium dilatatum, prope basin constrictum, ibique transversim valde impressum, in disco subtiliter ac remote puncta- tum. Coleoptera thorace multo ampliora, obovata, subconvexa, ver- sus medium dilatata, leviter 8-striata, punctis tamen striarum forti- ter impressis. — L. circiter 2 mill. Tairua (Capt. Broun). he 19. M. pubera Broun, Man. N.-7. Col., p. 235, n° 415 (Corticaria). Brevior, convexa, densius pallide pubescens, castanea, versus api- cem elytrorum ad latera infuscata (sutura tota rufescente). Caput rugose punctatum. Antennæ thoracis basin attingentes ; clavæ infus- catæ articulis laxioribus. Pronotum latitudine sua vix longius, late- ribus subrotundatis, haud cordatum, ante basin paulo impressum, in disco fortius minus dense punctatum. Coleoptera obovata, ad hu- meros aliquantulum elevatos angustata, fortiter et confertim vix regulariter punctata, stria suturali solum distincta. — L. circiter 1,5 mill. Whangarei-Heads (Capt. Broun). Obs. Cette espèce m'est restée inconnue. D’après les termes de la description, elle ne paraît pas avoir beaucoup d’affinité avec la précé- dente, et la différence de sculpture sur les élytres doit lui donner un aspect fort différent. 20. M diversicollis Belon, n. sp. Oblonga, convexa, suberecte flavo-pubescens, pilis nonnullis lon- gioribus sparsim in elytris hirta; fusco-ferruginea, elvtris testaceis nigro-fasciatis et maculatis, pedibus (femoribus interdum ac genibus subinfuscatis) antennisque totis dilutioribus. Caput cum oculis magnis, pronoto fere contiguis, thorace vix angustius, sat fortiter punctatum. Pronotum angustum, sua latitudine vix longius, rugose punctatum, lateribus valde obtusangulis aut subrotundatis, utrinque pone medium profundius impressum, in medio ante basin foveola oblonga plusminusve distincta ornatum. Scutellam læve, transver- sum, apice rotundatum. Coleoptera thorace valde latiora, oblongo- ovata, fortiter haud seriatim punctata, antice juxta suturam subde- pressa, limbo externo fere ad apicem infuscato aut nigro, pone medium fasciam nigram undulatam quæ suturam non attingit emittente, atque interdum aliam fasciam nigram apicalem aut sub- apicalem efformante. Metasternum et primum abdominis segmentum punctata; 1llo longitudinaliter haud sulcato ; hoc striis longitudina- libus obliquis destituto. — L. fere 1,8 mill. Trois exemplaires, recueillis à Auckland, se trouvaient dans la collection de M. Sharp, qui a bien voulu m’en céder un pour la mienne, Obs. Au premier abord, je croyais reconnaître dans cette espèce la — 259 — M. variegata Broun, mais un examen plus attentif m'a convaincu que, maloré une certaine ressemblance du dessin élytral, nous avons affaire ici à une forme distincte. En effet, le corselet n'offre ni la constriction post-médiane, ni le sillon dorsal interrompu que men- tionne expressément la description du Manual ; la ponctuation des étuis ne forme pas des séries presque régulières, et les taches anté- rieures discales, au lieu d’être petites et rapprochées de la suture (small... close to the suture), sont, au contraire, assez grandes et situées plus près des épaules. Les échantillons que j'ai sous les yeux ne présentent pas non plus deux taches post-humérales séparées de celles qui forment la fascie postérieure, mais le bord externe est tantôt rembruni, tantôt largement teinté de noir presque jusqu'au sommet, émettant après le milieu une ou deux fascies noires ondulées, dont la première ne couvre pas la suture. La sculpture prothoracique, telle que l'indique la diagnose latine ci- dessus, suffit à séparer l’espèce actuelle de toutes celles qui sont bifovéolées longitudinalement sur le pronotum; c’est pour cela que je lui ai imposé le nom de diversicollis. 21. MI. variegata Broun, Man.N.-Z. Col., p.236, n° 419 /Corticaria). Forma similis M. fasciatæ Broun (= illustris Reitter), longius pallido-pubescens, brunneo-testacea, pedibus dilutioribus, elytris piceo-maculatis. Pronotum fortiter punctatum, haud transversum, pone medium paulo angustatum aîtque ibi versus latera depressum, in disco longitudinaliter sulcatum (sulco fere interrupto aut bifoveo- lato). Coleoptera ovata, versus basin subdepressa, satis regulariter seriatim punctata, maculis piceis ornata, videlicet: posticis fasciam interruptam quæ suturam non tangit efformantibus, 2 minoribus in medio juxta suturam rufescentem, et 2 majoribus pone humeros dispositis. — L. circiter 1,5 mill. Un individu mutilé, recueilli près de Whangarei-Heads, a servi de type à la description du Manual. Obs. Avec cette espèce, qui m'est inconnue en nature, commence u» groupe probablement particulier à la Nouvelle-Zélande et très- facile à reconnaître, ainsi que je l’ai exposé ailleurs (Bull. Soc. Ent. Belg., juillet 1884), par l’ensemble de ses caractères et surtout par la sculpture discale du corselet qui est sillonné au milieu dans le sens de la longueur; ce sillon est interrompu et formé par deux fossettes, dont l’antérieure est ordinairement plus grande et la basilaire est rarement oblitérée. Le groupe mérite assurément de constituer un sous-genre, que j’ap- pellerai BicAVA. Il comprend jusqu'ici huit espèces : variegata , Sharpi, picturata, fulguritu, illustris, pustulosa, discoïdea et tarsalis. 60 2%. M. Sharpi Belon, n. sp. Oblonga, convexa, vestita pube subdepressà pallida, ac præterea aliquot setis longioribus intermixtis in elytris hirta ; testacea, anten- nis (clava saltem nigra) pedibusque dilutioribus, elytris nigro-faseia- tis aut maculatis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, medio longitudinaliter subconvexum, sat fortiter punctatum, tem- poribus fere nullis. Pronotum transversum, confertim sat fortiter punctatum, ad latera rotundata pone medium subolique depressum, in disco longitudinaliter bifoveolatum (fovea antica majore). Coleop- tera thorace valde latiora, oblongo-ovata, fortiter vix regulariter 16-striato-punctata, antice juxta suturam subdepressa, pone medium fascia nigro-fusca obliqua, ascendente ac suturam non attingente ornata, ac præterea signata aliquot aliis maculis nigro-fuscis inter- dum obsoletis, videlicet: antice 2 oblongis in disco, quarum una in medio sita est, altera vero subtus humerum; postice versus declivi- tatem pluribus fasciam interruptam efformantibus. Metasternum longitudinaliter haud sulcatum, fortius sed sparsim punctatum. Primum abdominis segmentum duabus punctorum lineis transversim ornatum, — L. circiter 1,4 mill. Plusieurs individus, recueillis par M. Helms à Picton, se trouvent dans la collection Sharp et dans la mienne. Obs. Le système de coloration très-différent ne permet pas de réunir l'espèce actuelle à la M. variegala Broun. Elle se distingue aisément de la M. discoïdea Broun et de ma M. pustulosa par la conformation de sa tête, qui n’est point élargie en arrière avec des tempes distinctes; elle n'offre, en outre, ni la coloration de la première, ni les étuis tuberculés de la seconde. On ne saurait la confondre avec ma M. ful- gurila, dont la bande élytrale, unique d’ailleurs, est disposée en zig- zag. Très-voisine de la M. illustris Reitter, elle s’en éloigne néanmoins par la direction oblique de la bande post-médiane, qui remonte vers la partie antérieure de l’élytre, au lieu d’être en ligne droite, et par l'addition ordinaire de taches formant un dessin plus compliqué. Les mêmes caractères la distinguent essentiellement de ma M. picturata. Enfin, la M. tarsalis Broun ne paraît pas posséder des étuis à dessin régulier. 93. ME. pieturata Belon, Bull. Soc. Ent. Belg., juillet 1884. Oblonga, convexa, longius flavo-pubescens, plus minusve dilute testacea, lateribus prothoracis tarsisque interdum infuscatis, antennis nigris, articulis saltem basalibus, femoribus tibiisque rufis ; elytris duplici fascia fusca signatis, et aliquando etiam fusco-maculatis. — 261 — Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, fortiter punctatum, dense pubescens, temporibus fere nullis. Pronotum subtransversum, confertim sat fortiter punctatum, dense pubescens, ad latera rotun- data utrinque leviter depressum, in medio longitudinaliter sulcatum aut bifoveolatum (fovea antica majore). Coleoptera thorace valde latiora, oblongo-ovata, grosse haud seriatim punctata, antice juxta suturam subsulcata. —L., 1,3 mill. Nouvelle-Zélande, — (Ma collection). Obs. Le dessin des élytres, composé de plusieurs bandes ou taches, fera aisément distinguer l’espèce actuelle de toutes celles du même groupe qui n’offrent pas la même distribution de couleur. Elle a beau- coup d’affinité avec la suivante; mais elle s’en éloigne par une colo- ration tout autre et par la pubescence plus longue, épaisse sur la tête et le corselet, subdéprimée sur les étuis dont elle fait ressortir les bandes brunes. Bien que j'aie pu constater une assez grande variabilité dans l'extension des signatures élytrales, voici le dessin qui me paraît devoir être considéré comme celui de la forme typique : sur un fond général couleur de paille, il existe une première bande qui part environ du tiers antérieur de l’étui et se dirige obliquement vers la suture, sans toutefois l’atteindre ; une seconde bande post-médiane en zigzag part du bord externe, où elle se rattache à une grosse tache marginale située à peu près au milieu, descend d’abord légèrement jusqu’au quart postérieur, remonte en angle vers le milieu du disque, puis reprend une direction oblique vers la suture qu’elle ne couvre pas. Un exem- plaire offre, en outre, quelques parties plus ou moins rembrunies sur la moitié antérieure du disque, sur la marge externe, et vers le som- met, de telle sorte qu'on pourrait presque dire que les étuis sont obscurs avec deux bandes testacées, ondulées et obliques, rendues bien visibles par leur pubescence de couleur claire. Il ne serait pas impossible que des matériaux plus abondants vinssent démontrer la nécessité de réunir cette forme avec la M. variegata Broun, dont elle ne serait alors qu’une simple variété. Cependant la sculpture protho- racique et la ponctuation élytrale ne me semblent pas concorder avec la description du Manual, et, jusqu'à preuve du contraire, je tiens l'espèce pour distincte. 24. M, fulgurita Belon, Bull. Soc. Ent. Belg., juillet 1884. Oblonga, convexa, breviter flavo-pubescens; ferruginea, thoracis lateribus interdum infuscatis, elytris stramineis aut pallide testaceis, pone medium fascia fusea angulatim sinuata signatis; antennis ni- gris, articulis duobus basalibus pedibusque rufis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, in medio longitudinaliter subcon- vexum, sat fortiter punctatum, temporibus fere nullis. Pronotum Revue d'Entomologie. — Septembre 1884. 18 he subtransversum, confertim sat fortiter punctatum, ad latera rotun- data utrinque profundius depressum, in medio longitudinaliter sul- catum aut bifoveolatum (fovea antica majore). Coleoptera thorace valde latiora, oblongo-ovata, fortiter vix seriatim punctata, antice juxta suturam subsuleata. — L., 1,2-1,4 mill. Nouvelle-Zélande. — (Ma collection). Obs. Très-voisine de la M. illustris Reitter par sa forme générale et par la sculpture de son pronotum et de ses élytres, mais distincte par la coloration pâle de ces dernières et par la forme de la bande post- médiane qui, au lieu d’être en ligne droite, est en zigzag et forme trois V, dont le médian, commun aux deux étuis, est en angle plus ouvert et légèrement interrompu au sommet, les bandes ne se réunis- sant pas sur la suture. Ce même dessin la sépare des M. discoïdea et tarsalis Broun, dont les élytres sont bicolores, mais non ornées de bandes ou de taches régulières. On ne peut la confondre avec ses autres congénères qui offrent un système de coloration plus complexe. 95. RE. illustris Reitter, Verhandl. natürf. Ver. Brünn, 1879, p. 179 {Corticarina). M. fasciata Broun, Man. N.-Z. Col., p. 235, n° 416 /Corticaria). Oblonga, convexa, griseo-pubescens, fusco-ferruginea, antennis nigris, articulo basali semper rufo, tibiarum apice tarsisque interdum fuscis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius; temporibus nullis. Pronotum subtransversum, confertim fortiter punctatum, ad latera rotundata pone medium late depressum, in disco longitudi- naliter bifoveolatum (fovea antica majore). Coleoptera thorace multo latiora, oblongo-ovata, fortiter sed vix regulariter punctata, stria ta- men suturali subimpressa ; pone medium fere arcuatim nigro-fasciata. Metasternum vix ad basin longitudinaliter impressum. Primum ab- dominis segmentum 2? striis longitudinalibus destitutum.— L., 1,2- 1,5 mill. Tairua, Greymouth, etc. — (Collection Sharp et la mienne). Obs. Il est probable que cette espèce est fort commune à la Nou- velle-Zélande : car j'en ai eu sous les yeux un certain nombre d’indi- vidus, ce qui m’a permis de constater quelques légères variations de couleur et de sculpture. Tantôt la massue seule des antennes est noire, tantôt plusieurs articles du funicule le sont aussi; rarement le second article basilaire est rembruni, il est ordinairement roux comme le premier. — Certains exemplaires ont les côtés du corselet moins arrondis, plutôt subanguleux vers le milieu et, dans ce cas, assez notablement plus rétrécis au sommet qu’à la base, de sorte que le — 203 — pronotum paraît former un hexagone irrégulier; les fossettes discakes semblent en même temps plus fortement excavées, et le calus huméral des étuis est un peu plus saillant. J’attribue ces divers caractères au sexe ©. — Très-rarement la bande noire des élytres. qui est un des principaux traits distinctifs de l’espèce actuelle, est presque complè- tement oblitérée, et on n’aperçoit plus qu'une ombre vague sur la couleur foncière. J'ajouterai à la description que la ponctuation de la tête n’est pas très-forte ; elle est plutôt éparse que serrée; le bord postérieur du corselet est nettement marginé; l’écusson est lisse, transverse, assez grand, arrondi au sommet; enfin, la pubescence des élytres est mi- hérissée. 26. M. pustulosa Belon, n. sp. Oblonga, convexa, vestita præsertim in elytris pube pallida bre- viore suberecta, ac præterea setis longissimis seriatim intermixtis hirta; fusco-ferruginea, antennis pedibusque dilutioribus, elytris nigro-fasciatis aut maculatis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, confertim sat fortiter punctatum; temporibus productis. Antennae graciles, pubescentes, longiores; celava parum abrupta, concolore, tribus articulis oblongis fere æqualibus constante. Prono- tum angustum, latitudine sua fere longius, confertim rugose punc- tatum, inæquale, antice rotundato-dilaiatum et convexum, pone medium lateraliter valde constrictum ibique transversim impressum, versus basin ampliatum et latius quam ad summum apicem; anle- rius in disco fovea media excavatum, postea longitudinaliter fere callosum. Coleoptera oblongo-ovala, nitidula, thorace duplo latiora, grosse vix regulariter striato-punctata, inæqualia, juxta suturam sulcata, duobus fasciis nigris obliquis plus minusve discretis aut confluentibus pone medium ornata, pluribusque callis tuberculosis præsertim versus apicem sparsa. Metasternum longitudinaliter sul- catum. Primum abdominis segmentum striis post-coxalibus desti- tutum. —L, circiter 2 mill. Deux exemplaires, l’un recueilli à Greymouth et l’autre à Picton (Coll. Sharp et la mienne) ont servi de types à la description qu'on vient de lire. Obs. Par son système de coloration aussi bien que par la fossette située sur la partie antérieure du disque prothoracique, cette espèce est une véritable Bicava. D'une taille plus avantageuse que ses congé- nères, elle s’en distingue aisément par les sortes de pustules tuber- culeuses dont ses étuis sont ornés et par les longues soies hérissées qui s’entremêlent presque sérialement à la pubescence redressée or- dinaire. Elle a, en outre, des antennes concolores, des tempes très- — 264 — distinctes qui éloignent les yeux du bord antérieur du corselet, et une sculpture toute particulière du thorax qui est étranglé latérale- ment à la hauteur de l'impression transverse anté-basilaire. 27. M. discoidea Broun, Man. N.-Z. Col., p. 236, n° 420 /Corticaria). Oblonga, convexa, picea, elytris longius pallido-pubescentibus a basi ad medium testaceis. Caput rugose sculpturatum, postice latius. Pronotum subtransversum, antice angustatum, sparsim subtilissime pubescens, fortiter acrugose punctatum et inæquale, ad latera rotun- data utrinque versus medium oblique elevatum et postea depressum, disco longitudinaliter bifoveolato. Coleoptera ovata, fere rugose punctata, ad basin juxta suturam subdepressa, — L., 1,5 mill. Environs de Whangarei-Heads (Capt. Broun). Obs. La coloration particulière des élytres sépare des précédentes cette forme qui m'est inconnue en nature. Plusieurs détails de struc- ture, relevés par le descripteur, me font croire qu’elle doit être rangée ici. 98. M. tarsalis Broun, N.-Z. Journal of Science, november 1882 (Gorticaria). Subovata, convexiuscula, nitida, pilis pallidis longis erectis spar- sim vestita; variis depicta coloribus, videlicet: rufo-brunnea, majore elytrorum parte picea, humeris testaceis, pedibus infuscatis, tarsis testaceis (articulo urguiculari fusco), antennis fuscis et longe nigro- pubescentibus, duobus tamen articulis basalibus fusco-testaceis. Caput cum oculis magnis, prominulis, supra magis approximatis, thoracis parte latiore vix angustius. Pronotum subtransversum, late- raliter rotundatum, ad apicem valde attenuatum, rugose punctatum, inæquale, in dorso longitudinaliter bifoveolatum, largius utrinque versus medium Jaterum impressum. Coleoptera veluti cordata, ver- sus basin angustata, leviter sed late ante medium impressa, rugose punctata. — L.circiter 1,7 mul. Un exemplaire trouvé à Waitakerei-Range (Capt. Broun). Obs. J’ignorais complètement l'existence de cette description, dont M. Sharp a eu l’extrème obligeance de me communiquer le texte an- glais. L’insecte m'est resté inconnu, mais il n’est pas douteux qu'il appartienne au sous-genre Bicava. Tout en constatant l’affinité évidente de l'espèce actuelle avec les M. variegata et discoidea, l’auteur ajoute qu’elle est aussi voisine de la AZ. psubera, — 265 — 29. M. pudibunda Broun, Man. N.-Z. Col., p. 237, n° 422 /Corti- caria). Ovata, convexa, nitidula, pube pallida brevi subtili depressa sub- seriatim in elytris sed parum dense vestita : rufo-ferruginea, anten- nis totis pedibusque dilutioribus. Caput thorace angustius, fortiter densius et subrugose punctatum; temporibus fere nullis. Pronotum latitudine sua fere longius, convexum, fortiter densius et subrugose punctatum, in tertia parte laterum antica rotundatum ibique latius, ante basin in medio paulo foveolatum. Coleoptera obovata, convexa, thorace ampliora, subrugosé vix seriatim punctata, circa scutellum depressa et veluti foveata ; humeris rotundatis. Metasternum ac pri- mum abdominis segmentum fortiter confertim punetata. — L. vix 1 mul. Tairua (Capt. Broun). — Auckland (Coll. Sharp et la mienne). Obs. Très-voisins de la M. obesa Broun par leur petite taille, par leur forme générale , par leur convexité, par leur faible et rare pubescence, et par leurs téguments assez luisants, les individus de l'espèce actuelle se distinguent aisément de la suivante par leurs antennes concolores (au lieu d’avoir la massue rembrunie), par la ponctuation forte et serrée de la tête et du pronotum, par la petite fossette anté-basilaire du corselet, par leurs étuis offrant une dépres- sion fovéiforme circascutellaire, et par la sculpture spéciale du mé- tasternum ainsi que du premier arceau ventral. 30. M. obesa Broun, Man. N.-Z. Col., p. 237, n° 421 /Corticaria/). Ovata, convexa, nitida, fere glabra, in elytris tamen pilis aliquot pallidis subtilibus parum distinctis subdepressis remote ornata ; cas- tanea aut rufo-ferruginea, antennis (clava infuscala) pedibusque tes- taceis. Caput cum oculis thorace vix angustius, remote minus for- titer punctatum ; temporibus fere nullis. Pronotum vix transversum, convexum, lateribus versus medium mediocriter rotundatis, remote minus fortiter punctatum, ante basin transversim plus minusve im- pressum. Coleoptera obovata, convexa, antice juxta suturam plus minusve depressa, humeris rotundatis, remote vix seriatim punctata, punctis interdum versus apicem evanescentibus, intervallis lævibus ac nitidis. Metasternum haud sulcatum, sparsim parum profunde punctatum. Primum abdominis segmentum vix punctulatum, fere læve. — L. cireiter 1 mill. Auckland (Coll. Sharp et la mienne). — 266 — Obs. J’ai dit tout à l'heure, en parlant de la M. pudibunda, par quels caractères ces deux espèces voisines sont très-faciles à discerner. Dans le Bulletin de la Société Entomologique de Belgique (juillet 488%), j'ai indiqué la M. obesa Broun comme probablement synonyme de la M. splendens Reïitter. Une singulière distraction peut seule expliquer ce lapsus calami ; car il suffit de jeter un coup-d’œil sur les types pour étre assuré que ces deux formes sont totalement différentes et possèdent de nombreux caractères qui ne permettent pas de les rapprocher. Ma pensée se reportait sur la M. angusticollis Broun, qui, comme je l’ai dit plus haut, est très-voisine de la M. spiendens Reiïtter, si elle ne lui est pas identique. 31. BE. alaeris Broun, Man. N.-Z. Col., p. 237, n° 493 {Corticaria). Mediocriter convexa, nitidula, in elytris flavo-pubescens, pilis ali- quot longioribus sparsim hirta; capite castaneo, thorace nigrescente, elytris rufo-testaceis, antennis pedibusque dilutioribus. Pronotum sua latitudine longius, versus medium lateraliter rotundatum, ad apicem et basin capite vix latius, in medio valde elevatum, antice fortiter punctatum, postice impunctalum sed rugosum. Coleoptera obovata, thorace valde ampliora, pone basin impressa, minus dense punctata ; callo humerali distincto.—L. circiter 1,7 mill.; lat., 0,7 mill. Whangarei-Heads ; un exemplaire (Capt. Broun). NOTICES SUR LES PALPICORNES ET DIAGNOSES D'ESPÈCES NOUVELLES OU PEU CONNUES Par CL. REY. Hydrophilus pistaceus Laporte. On a émis des doutes sur la validité de cette espèce. Mais, je ferai observer que l’absence de l'épine terminale des élytres n'est pas le seul caractère qui la distingue du piceus, et j'ajouterai que le lobe externe du 8° article des antennes est sensiblement moins grêle et moins prolongé que celui du 7; que la lame triangulaire de — 267 — l’onychium des tarses antérieurs & est moins large et moins obtuse, avec l’ongle externe seul dilaté, au lieu qu'ils le sont tous deux chez piceus ; que la saillie mésosternale des © est un peu moins étroite et plus fortement sillonnée, etc. Genre Limnoxenus Motschulsky. Cette coupe, basée sur l’Æydrobius oblongus Herbst, doit être admise en raison de son métasternum relevé en avant en carène sensible, non intimement liée à celle du mésosternum. Du reste, J. Duval (p. 85) avait signalé cette forme intermédiaire entre les genres Hydrous et Hydrobius. Paracymus relaxus Rey. Suboblong, convexe, finement et modérément pointillé, d’un bronzé très-brillant et à peine verdâtre en dessus, d’un noir mat en dessous, avec les palpes testacés, les antennes, l'extrémité des cuisses, les tibias et les tarses d’un roux testacé. — L., 2,5 mill. — Biskra (Puton). L'aspect général est un peu plus lisse et la ponctuation un peu moins forte et surtout moins serrée que chez aeneus et nigro- aeneus, entre lesquels il est en quelque sorte intermédiaire. Les côtés du prothorax m'ont paru plus finement rebordés. Les élytres sont moins obtuses en arrière ou même obtusément subacuminées, ce qui leur donne une forme un peu plus oblongue, etc. Laccobius cupreus Rey. Ovale, convexe, pointillé, d'un cuivreux éclatant et empourpré, avec l'extrême base du vertex, la suture frontale et celle des élytres d’un vert métallique, les côtés de celles-ci et du prothorax pàles. — L., 3 mill. — Corse ( Revelière). Cette espèce, remarquable par sa coloration, a tout à fait l’aspect du Z. obscuratus, dont elle n’est peut-êlre qu’une variété acciden- telle. Laccobius densatus Rey. Cette espèce est moindre, plus oblongue et plus obscure que — 268 — minutus, à élytres plus densément ponctuées-striées et à ponclua- tion non effacée postérieurement. — L., 2 mill. — Daourie (Le- thierry ). Limnobius perparvulus Rey. Cet insecte est à peine distinct du Z. myrmidon, dont il n’est peut-être qu’une variété locale. Il est d’une taille sensiblement moin- dre et d’une couleur un peu plus sombre. — L., 2/3 mill. — Corse (Revelière ). Limnobius subglaber Rey. Il est distinct du 52yrmidon par sa taille un peu plus grande, sa couleur plus noire et sa surface un peu plus lisse, même sur les côtés du prothorax. Les élytres paraissent un peu moins atténuées en arrière ; elles recouvrent tout l'abdomen chez les Q, chez lesquelles elles sont souvent un peu roussâtres. Néanmoins, il pourrait bien n'être encore qu’une variété du Z. myrmidon.—L., 1 mill — Corse ( Revelière). Genre Empleurus Hope, Malgré l'Helophorus oxygonus qui semble faire passage par la forme de ses côtes, le genre Errpleurus mérite, à mon avis, d’être constitué à cause de ses yeux bien moins saillants et ne débordant pas les côtés de l'épistome comme dans le genre Helophorus ; de la forme plus large du repli du prothorax, avec celui des élytres pro- longé jusqu’à l’angle sutural. Helophorus crenatus Rey. Cette espèce participe à la fois des 7. strigifrons et planicollis de Thomson. Elle a la forme moins ramassée que le premier, avec les côtés du prothorax plus arqués. Elle diffère du deuxième par le canal du front non évasé en avant et par ses élytres encore plus for- tement crénées-striées. — L., 3,7 mill. — Angleterre ( Pandellé). Helophorus cognatus Rey. Cet insecte est en quelque sorte intermédiaire entre dorsalis et obscurus. Le prothorax est un peu moins surélevé et moins forte- — 269 — ment fovéolé sur son milieu que dans le premier, avec les stries moins fortement ponctuées et à interstries moins convexes. Ces mêmes stries sont un peu plus fortement ponctuées que chez obs- curus, avec les élytres moins bronzées et les côtés du prothorax plus arrondis. — L., 2,2 mill. — Bône (Puton). Ochthebius detritus Rey. Bien voisin de l'O. punctatus, mais à pubescence plus rare et comme épilée, ce qui lui donne un aspect moins grisâtre. Surtout le prothorax est bien moins brusquement rétréei en arrière, et les pieds sont d’une couleur un peu plus pâle, — L., 2,2 mill. — Oran (Pandellé ), Biskra (Puton). Ochthebius trisulcatus Rey. Ressemble à l'O. detritus, mais à taille un peu moindre, à cou- leur plus obscure et plus mate, à prothorax rétréci dès son premier tiers, à élytres presque lisses ou à séries écartées de points très-fins, obsolètes et légèrement sétigères. Remarquable entre tous par le dos du prothorax longitudinalement et profondément trisillonné. — L., 2,1 mill. — Biskra ( Lethierry} Le O. detritus et trisulcatus participent un peu des O. punc- tatus et pilosus et en même temps des espèces du sous-genre Hymenodes, auquel ils semblent conduire par leur faciès et surtout par la structure du prothorax. Ochthebius parvulus Rey. Ce petit insecte pourrait être pris pour une variété de l'O. atri- ceps Fairm., dont il a à peu près la tournure et la coloration. Il est encore un peu moindre. La tête etle disque du prothorax sont d’un doré de feu, avec celui-ci aussi fortement mais moins brusquement rétréci en arrière et à sillon médian fin et non interrompu. Les élytres qui recouvrent entièrement le pygidium, sont moins élargies et moins distinctement rebordées dans le milieu de leurs côlés et un peu plus obtuses au sommet, avec l'impression intra-humérale plus affaiblie. Malgré ces différences, peut-être est-il le & de l'atriceps ? — Biskra. — 270 — Hydraena bisulcata Rey. Avec la coloration de l'A. palustris, elle s’en distingue par une taille un peu plus grande; par son prothorax plus angulé sur les côtés, creusé latéralement de sillons postoculaires bien plus profonds, à fond lisse et miroitant, avec deux légères impressions dorsales ; par ses élytres plus fortement ponctuées-striées et distinctement acuminées au sommet, à angle sutural aigu et même un peu relevé par le fait de la suture qui est subimpressionnée en arrière. —- L., 1,7 mill, — Andalousie (Ch. Brisout). Hydraena subacuminata Rey. Très-voisine de l’Æ. carbonaria, elle en diffère réellement par la ponctuation de la tête et du prothorax un peu moins forte, avec les parties saillantes de ce dernier un peu plus lisses, et surtout par les élytres subacuminées en arrière chez les ®, au lieu d’être subtron- quées. De plus, les tibias postérieurs 4 sont armés d’une petite dent après le milieu de leur tranche interne, ce qui n’a pas lieu chez carbonaria. Les immatures passent au roux fauve ou ferrugineux, — Corse ( Revelière). Hydraena hungarica Rey. Cette espèce se rapproche de l'A. polita, mais elle est plus noire et d’un aspect moins lisse. Le front et le disque du prothorax sont plus densément ponctués et les élytres moins déprimées. Surtout les tibias &' sont moins coudés et d’une structure tout autre, avec les intermédiaires nullement dilatés-angulés en dessous et les postérieurs simplement subélargis vers leur dernier tiers, atténués après celui-ci et assez longuement ciliés-frangés en dessous à la partie dilatée, etc. — L.,2,2 mill. — Hongrie ( Revelière). Hydraena evanescens Rey. Elle est moindre que gracilis, à forme plus étroite, à prothorax plus lisse sur son disque, à stries des élytres moins fortement ponc- tuées et surtout plus effacées en arrière. Les pieds sont d’un roux plus clair, moins robustes, à cuisses moins renflées. — L., 1,7 mill. — Corse (Mayet). — 271 — Hydraena reîflexa Rey. De la forme et de la couleur de A. Sieboldi, elle est un peu plus grande, remarquable surtout par la marge latérale des élytres bien plus large et fortement relevée en gouttière, — L,, 1,6 mill. — Corse ( Pandellé ). NÉCROLOGIE. John EL. LE CONTE Par le Dr George H. HORN. John-Lawrence Le Conte, né à New-York le 13 mai 1825, est mort à Philadelphie le 15 novembre 1883. Fils du major John Eatton Le Conte et de Mary A. H. Lawrence, il n'était âgé que de quelques semaines quand il perdit sa mère, et son père dut alors se concentrer tout entier aux soins et à l'éducation de son fils unique, dévouement dont il fut récompensé plus tard en voyant celui-ci prendre une des premières places parmi les savants contemporains et recueillir les suffrages et l'estime de tous. Parvenu à l’âge d'entrer au collège, le jeune Le Conte fut placé dans celui de Ste-Marie, état de Maryland, où il resta jusqu’en 1842. Au dire de l’élève, la discipline de l’école était sévère, et l'éducation soignée et complète, sous la direction de maitres consciencieux et attachés à leurs devoirs. Dès cette époque se révèlent chez Le Conte ses dispositions de naturaliste, et 1l a sou- vent raconté les ennuis et les plaisanteries dont il était l’osjet de la part de camarades entièrement étrangers à ses goûts. Les professeurs eux-mêmes, craignant que ce penchant ne lui fit négliger des études qu'ils jugeaient beaucoup plus importantes, ne cachèrent pas au père leurs appréhensions ; mais comme les devoirs réguliers n’en souf- fraient pas, celui-ci laissa libre cours aux goûts de l'élève, qui n'en fit pas moins de rapides progrès, montrant une aptitude particulière pour l'étude des langues et des mathématiques et préparant par là cette rectitude de jugement et cette puissance de mémoire qui dis- tinguèrent plus tard son âge mür. Après avoir terminé ses humanités, il retourna à New-York, entra au Collège des Médecins et des Chirurgiens, et reçut son brevet médical en 1846. Avant cette date avaient paru ses premiers essais, qui, pour employer ses propres expressions, donnent la meilleure preuve de sa jeunesse et de son inexpérience. Dans le courant de 1849, il fit plusieurs voyages à la côte nord du Lac Supérieur. Il en rapporta des collections importantes et publia les résultats de ses recherches avec beaucoup d’espèces nouvelles dans l'ouvrage d’'Agassiz sur cette région. Dans l’automne de 1850, il visita la Californie, s'arrêta peu de temps à Panama et resta absent pendant la plus grande partie de l’année suivante. Ses explorations en Californie eurent pour théâtre principal la région au sud de San- Francisco, San-José, San-Diégo et leurs environs. À partir de ce der- nier point, il traverse le désert du Colorado, alors et pour plusieurs années encore la terreur des voyageurs, et il s’avance dans l’est jusqu'aux villages de Pima. Toute cette région était nouvellement onverte à la science et il mit largement à profit cette occasion favo- rable. À son retour il publia les résultats de son voyage dans les Annals of the Lyceum de New-York. Les matériaux étaient si abondants qu’il en reste encore une foule non étudiés dans sa collection. En 1852, les Le Conte vinrent se fixer à Philadelphie et leurs tra- vaux ont paru depuis cette époque dans les mémoires de nos sociétés. Pendant quelques mois, en 1857, J.-L. Le Conte accompagna l’expé- dition interocéanienne du Honduras sous le commandement de feu John C. Trautwine et publia ses observations sur cette région dans le rapport de l'expédition. En même temps, il visitait la Fuente de Sangre (Fontaine de Sang) et donnait l’explication de ce phéno- mène dans le Nicaragua de Squier. A la suite de ces voyages, ses études scientifiques furent interrom- pues pendant les premières années de la guerre, lorsqu’il fut nommé chirurgien des volontaires et peu après inspecteur médical avec rang de lieutenant-colonel ; il montra dans cette fonction que ses capacités d'organisation et de direction pouvaient trouver une large carrière en dehors des études de cabinet où jusqu'alors il s’était confiné. Durant l'été de 1867, il accompagna, en qualité de géologue, le général W. W. Wright dans son expédition pour le prolongement de l'Union Pacitic Railway au sud du Fort Craig ; là encoreil sût mettre en œuvre ses connaissances spéciales. Son rapport, à la hauteur de sa réputation d'entomologiste, fut publié comme partie intégrante du rapport général de l'expédition. Dans l’automne de 1869, il résolut de faire un voyage en Europe où il fut accompagné par sa famille. Ce voyage, pendant lequel il visita aussi Alger et l'Égypte, dura jusque vers la fin de 1872, Sa — 273 — résidence à l'étranger interrompit quelquefois ses travaux en cours, mais non ses études, et les lettres qu’il m’adressa et qui maintenant sont pour moi doublement précieuses, témoignent assez de son acti- vité, IL visita tous les Musées publics et privés dont l'accès était pos- sible, et, grâce à sa mémoire étonnante des espèces de sa collection, il put résoudre plus d’un point douteux de synonymie. Ceux qui le rencontrèrent à l'étranger furent vivement frappés de ses aptitudes littéraires et de sa vive et sûre perception des affinités des insectes qu’il n'avait encore jamais vus. À son retour à Philadelphie, il reprit ses travaux et il les a pour- suivis (sauf de légères interruptions causées par la maladie) jusqu’à la semaine qui précéda sa mort, La vie des hommes éminents dans la science est rarement fertile en événements d'un intérêt général: celle de Le Conte ne fait pas exception à celte règle. Voué à l'étude de la nature depuis son enfance, sans se laisser distraire par les soins et les devoirs de sa profession, 1l se contenta de la poursuite de ses goûts favoris et des charmes de la vie sociale. Son père mourut en 1860, le laissant en possession d’une belle fortune. L'année suivante, Le Conte épousa Mlle Hélène Grier, fille de feu le juge Robert €. Grier, Elle survit à son mari ainsi que les deux fils nés de leur union. Retracer la vie scientifique de Le Conte, c'est réellement faire le récit de celle de son père. L'une est la résultante et la continuation de l’autre. Une plume plus autorisée a déjà écrit la vie de celui-ci; toutefois je ne saurais passer sous silence quelques incidents de cette existence qui semblent avoir eu une influence déterminante sur les études plus récentes du fils. Le major Le Conte publia en 1824 un petit mémoire dans les Annals of the Lyceum de New-York, contenant les descriptions de quelques espèces nouvelles, avec une planche dessinée par lui- même, À cette époque, Say et Melsheimer l’ainé étaient à l'apogée de leur carrière, et l'entomologie, par les travaux de Latreille en France, prenait dans les sciencesune importance de plus en plus grande. Le major était un collectionneur ardent; aussi, en vue d'obtenir des renseignements qu’il ne pouvait trouver en Amé- rique, il expédia à l'étranger beaucoup de ses insectes, conservant avec soin des exemplaires identiques ou des dessins des types envoyés en communication. Son cabinet, ainsi formé, bien minime en com- paraison de ce que nous possédons maintenant, devint la base des travaux futurs de Le Conte fils. En 1845, le père et le fils adressèrent deux mémoires d’entomologie au Journal of Natural History de Boston : le père, une monographie des Histérides dont les dessins étaient l’œuvre du fils; celui-ci un opuscule de peu d'importance, . Le premier ouvrage du D' Le Conte parut en 1844, dans les Pro- — 274 — ceedings of the Academy of Natural Sciences, publiés par la Société entomologique de Pennsylvanie, association sans siège déter- miné, ne comptant pas sans doute plus d’une dizaine d’amis enthou- siastes qui se réunissaient, à longs intervalles. dansla maison de l’un ou de l’autre. Parmi ceux-ci se trouvaient les deux Melsheimer, Zie- gler, Haldeman, et le Rév. J. G. Morris, D. D., de Baltimore, seul survivant qui puisse en raconter l'histoire. Les écrits de Le Conte antérieurs à 1850, ne donnèrent guère la preuve de sa puissance d'analyse ; mais cette même année il publia sa Monographie des Psélaphides, proposant un arrangement qui reste aujourd'hui la base de la classification de ces petits insectes. En 1850 parut aussi le commencement de son Essai de classification des Coléop- tères Longicornes de l'Amérique au nord du Mexique. Cet ouvrage, qui demanda plusieurs années de publication et plus im- portant en réalité que son titre ne l’indique, éclaira la science de beaucoup de vues nouvelles et favorisa dans une large mesure la classification de ces insectes favoris. A parlir de cette époque, ses œuvres d'entomologie consistent, pour la plupart, en monographies, et par leur importance atlirèrent toute l'attention des naturalistes, Plusieurs furent reproduites dans les recueils étrangers et valurent à son auteur une réputation juste- ment méritée. Ses publications, dans leur ensemble, embrassent presque tous les objets dont il avait fait sa spécialité ; elles four- nissent la preuve de ces patientes et originales recherches dont il a doté la science. Toujours ses travaux constituent un progrès sur ceux de ses devanciers, et s’il traite un sujet, c’est pour l'enrichir et le perfectionner. Quelques-uns de ces travaux méritent une mention spéciale. En 1859, il réédita les œuvres entomologiques de Say avec des notes sur les espèces de cet auteur. Il eut pour collaborateurs dans cette publication, le baron Osten Sacken et M, P. R. Ubler, chacun dans sa spécialité. Les écrits de Say étaient éparpillés dans une foule de publications inaccessibles. Sa collection typique était presque totale- ment détruite et les espèces ne reposaient plus guère que sur la ira- dition. Le Conte fit appel au concours des contemporains de Say encore vivants, et grâce à lui, toutes les chscurités furent définitive- ment éclaircies, Connaissant les difficultés de la science, objet de sa spécialité, et en vue de les atténuer autant que possible, il entreprit, sur la de- mande de la Synithsonian Institution, la Classification des Coléoptères de l'Amérique du Nord, avec Listes des espèces et descriptions des formes nouvelles. Les premières parties parurent en 1861 et 1862; mais la suite en fut interrompue par la guerre et par un voyage, et quoique repris en 1873, ce travail ne fut jamais achevé. — 275 — 11 n’en favorisa pas moins beaucoup le développement des études et l'augmentation du nombre des entomologistes ; l'édition fut bientôt épuisée, et il devint nécessaire de faire soit une seconde édition, soit unouvrage nouveau. Pour rendre complète l'édition nouvelle, il était indispensable d'étudier les Rhynchophores. Le Conte n’hésita pas à entreprendre cette étude; par une des vues les plus hardies de sa carrière, 1l reconnut que ce groupe devait être isolé, et en proposa une classifi- cation aussi naturelle que remarquable par sa nouveauté. Ce travail fut suivi, en 1876, du Species des Rhynchophora, paru en volume séparé dans les Proceedings de notre Société. Ces études préliminaires achevées, les projets de Le Conte sem- blèrent se concentrer sur la préparation d’une nouvelle Classifica- tion qui serait complète dans toutes ses parties, Il m'invila à y coo- pérer par la préparation d’essais monographiques, espérant par là diminuer sa charge personnelle et parvenir à mener plus vite l’ou- vrage à bon terme. Lorsque dans ces deux dernières années il vit sa santé dépérir, il m’exprima le désir de faire tout mon possible pour activer l'ouvrage. Les premières pages furent mises sous presse en 1882, et le livre terminé au mois de mars suivant, à temps encore pour qu’il pütau moins juger de l'accueil flatteur qui lui était fait. On comprendra qu’il m’est difficile d’insister, comme je le voudrais, sur la part qu’il prit à ce travail ; je puis dire toutefois que la pre- mière édition fut la base de celle-ci, et que la seconde n'’existerait pas si première n'eûüt préparé la voie. Chaque page témoigne de ses conseils, et si j'ai collaboré à l’œuvre, je n'ai pas cessé de le faire sous sa direction. À partir du printemps dernier il dut presque renoncer au travail, sa santé générale, sa vue incertaine et sa main mal assurée le ren- dant incapable d’une application suivie. Cependant il continua ses recherches sous forme de Courtes études jusqu'à ses derniers jours, et le manuscrit incomplet que j'ai entre les mains paraîtra sous la forme qu'il avait choisie lui-même pour le livrer au public. La réputation de Le Conte comme naturaliste est assurée, grâce à ses écrits entomologiques ; mais il ne s’est pas borné à cette partie de la science. J'ai déjà parlé de certains travaux géologiques; il en a laissé d’autres d’un moindre intérêt, notamment des articles sur la Paléontologie des Vertébrés et quelques synopsis sur des genres de Rongeurs. Ses Notes zoologiques d'un voyage à Panama met- tent en relief ses études spéciales à ce sujet. Un article au moins sur la science sociale pure est aussi sorti de sa plume. L'examen des divers écrits de Le Conte nous le montre remarqua- blement dégagé de toute tendance à la controverse. Il n’a donné à la science que des études sérieuses, assuré que ce qui serait digne d’être adopté le serait forcément un jour. Quand il différa d'opinion avec d’autres auteurs, il s’en exprima toujours dans les termes les plus mo- dérés, exempt de ces petites jalousies qui trop souvent divisent ceux— là qui expioitent le même champ. De tous les points du pays lui arrivaient de nombreuses demandes de renseignements ; rarement il les repoussait, et une bonne partie de son temps fut consacrée aux communications de ses correspon- dants ; il pensait en être assez récompensé par l'espoir que ce qu'il semait ainsi ne manquerait pas de porter des fruits dans l’avenir. Les ouvrages de Le Conte sur la Coléoptérologie de l'Amérique ont été très-remarqués. Il se mit à l’œuvre dix ans après la mort de Say qui semble n'avoir eu d'autre ambition, je n’ose dire d'autre capacité, que de décrire les espèces qu’il recueillait, Le Conte, au contraire, débuta d’après un plan systématique et vécut assez pour le voir complet dans toutes ses parties. Ce fut l’ordre après le chaos. Son influence sur les progrès généraux de l’entomologie est incontestée, et si rapides ont été ces progrès, que nous possédons maintenant presque autant de cercles et de sociétés purement entomologiques, qu'il existait, il y a quarante ans, de personnes s'intéressant à cette science. L'Amérique n’avait alors, en fait d'ouvrages de ce genre, presque rien que ceux de Say; aujourd’hui cinq publications pério- diques traitent exclusivement d’entomologie. Un relevé, publié récemment, donne une idée de l'œuvre accom- plie par Le Conte : plus de 500 genres et près de 5,000 espèces y figu- rent à son actif, et les trois quarts des uns et des autres sont admis comme valables. Il serait pourtant injuste d’asseoir la valeur de son travail sur un calcul numérique ; d’autres ont fait davantage ; mais les études systématiques et analytiques dont 1l a enrichi le vaste champ de la Coléoptérologie prouvent la puissance réelle de son esprit. Prompt à reconnaître les différences spécifiques, il ne les exprimait peut-être pas toujours heureusement ; mais dans ses ana- lyses le raisonnement restait logique et de la plus grande clarté. Combien ses travaux furent appréciés dans son pays et à l'étran- ger, nous en avons la preuve dans le nombre des sociétés dont il a été élu membre. Il avait recu 15 diplômes en Amérique et 17 con- férés par des sociétés d'Europe. Précieux entre tous sont les diplômes des Sociétés entomologiques de Londres, France, Berlin, Bruxelles et Stettin qui le nommèrent membre honoraire, distinction exception- nelle et conférée seulement aux plus dignes. En 1874 Le Conte fut élu président de l'American Association for the Advancement of Science; le discours qu'il prononca en quittant ces fonctions a pour sujet les rapports entre la distribution géographique des coléoptères et la paléontologie ; il ouvrit une nou- velle voie d'investigation et montra combien ce rapprochement des re faits observés par deux sciences différentes offre d'avantages pour l’une et pour l’autre. L’un des fondateurs de l’'Asnerican Entomological Society, il en était à sa mort le président, I1 était aussi vice-président de notre American Philosophical Society, qui le comptait parmi ses membres depuis bientôt 31 ans. Nous l’avons tous connu savant érudit, parfait gentleman, bon compagnon et véritable ami. Il était pour moi plus encore : pendant près de 25 années nous vécûmes dans l'intimité. Je recherchais sa science et ses conseils comme un néophyte en entomologie et tou- jours je trouvai près de lui un accueil cordial. Müris par cette inti- mité, nos rapports ne furent jamais obscurcis par un nuage. La dernière visite que je lui fis deux jours avant son attaque fatale ne s'effacera pas de ma mémoire: animé, gaiet l'esprit plus vif qu'il ne l'avait été depuis des semaines, il semblait avoir reconquis sa force physique et morale et je repris l'espoir de jouir quelque temps encore de son amitié. L’état dans lequel je le trouvai lorsque je fus appelé près de lui deux jours après me prouva que cet espoir n’était qu'une illusion. La lividité de ses traits ne présageait que trop sa in prochaine. Il mourut calme et sans souffrance, Quelques heures avaient suffi à éteindre une des brillantes lumières de la science et à nous frapper d’une perte irréparable. (Traduit de l'anglais par A. FauveL). BIBLIOGRAPETE. Tabellen zur bestininen der Faïnilien und Gattungen der Cicadinen von Centraleuropa {Suite et fin}, par P. Matthaeus Mayr, professeur au Gymnasium de Hall (Tirol ). Ce travail, dont nous avons annoncé le commencement l’année dernière {Re:#e, p. 287) est aujourd’hui terminé par une petite livraison de !8 pages. Le plan suivi par l'auteur dans cette livraison est le même que celui adopté pour la première ; nous n’avons par conséquent rien à ajouter à ce que nous en avons dit précédemment. AMEL Revue d’Entomologie. — Octobre 1884. 19 ne DASCILLIDES & MALACODERMES DE NOUVELLE-CALÉDONIE Par J. BOURGEOIS. Si l’on ajoute aux douze espèces dont les descriptions vont suivre le Laius rufipes et l’Atlalus australis, déjà décrits par le Père Montrouzier (Ann. Soc. Ent. Fr., 1860, p. 259), on aura la liste complète de ce que nous connaissons à ce jour en Dascillides et Ma- lacodermes néo-calédoniens. Les genres auxquels appartiennent ces espèces sont tous largement représentés ailleurs; seule, la Zuciola antipodum, par son faciès particulier et certains détails dans la forme extérieure, aurait quelque droit à être prise comme type d’une coupe générique nouvelle. Cependant il m’a paru préférable, dans l'état actuel de nos connaissances sur les Lampyrides, de ne pas la distraire, quant à présent, du genre Luciola. Avant d'entrer en matière, je tiens à remercier cordialement mon savant collègue et ami M. A. Fauvel, pour la complaisance et le désin- téressement qu’il a mis à me fournir les éléments de ces descriptions. Je dois aussi des remerciments à M. Gambey, chef de bureau au ministère de la marine, qui, avec beaucoup d'obligeance, m'a permis de consulter sa riche collection. J'espère que de nouveaux et prochains envois me permettront d’ajouter bientôt un premier supplément à ce petit travail. Ptilodactyla australis sp. nov. Elongalo-ovala, convexa, cinereo-pubescens, castaneo- fusca, subnilida, elytris punctato-striatis, postice pallidiori- bus; capile nigro, rugose punclato; pronoto antice valde convexo, dense granulato, angulis posticis acutis ; epipleu- ris, abdomine pedibusque rufo-testaceis. D'un brun-marron en dessus, avec le pourtour du pronotum, l’écusson et, sur chaque élytre, la suture, un étroit liseré basilaire, le bord latéral et l'extrémité d’un rougeâtre plus clair ; dessous d'un brun rougeàtre, plus clair sur l'abdomen, pattes d’un roux testacé. — 279 — Tête noire, densément et rugueusement ponctuée; recouverte d’une pubescence longue, mais peu serrée, d’un flave cendré ; antennes d’un brun-rougeâtre clair, brièvement pubescentes: 1‘ arlicle assez gros, 2° très-court, 3° allongé, un peu moins long que le suivant, les suivants subégaux, chaque article, à partir du 4° jusqu’au 10€ in- clusivement, émettant. de sa base un rameau grêle, cylindrique, beaucoup plus long que l’article lui-même (7). Pronotum presque semi-cireulaire vu d’en haut, avancé et fortement convexe au-dessus de la tête, latéralement rebordé dans ses 3/4 postérieurs seulement, un peu sinué de chaque côté avant le sommet, légèrement bisinué à la base avec le lobe médian coupé droit et finement denticulé, pubes- cent, peu brillant, fortement et assez densément granuleux, angles postérieurs droits, très-pointus, un peu prolongés postérieurement. Écusson brièvement cordiforme, longitudinalement impressionné dans sa première moitié. Élytres un peu plus de trois fois aussi longues que le pronotum, subparallèles dans leurs ?/3 antérieurs, conjointement arrondies à l'extrémité , assez luisantes, pubescentes, légèrement ponctuées-striées, stries effacées vers l'extrémité, inter- valles larges, plans, un peu ridés transversalement, très-finement et éparsement granulés; suture à peine tectiforme dans sa première moitié. Hanches postérieures graduellement dilatées intérieurement sous forme de lobe triangulaire, contiguës sur la ligne médiane ; tibias setosellés ; crochets des tarses appendiculés. — Q inconnue. — Long., 6 mill. ; larg., 2 3/4 mill. Yahoué (Deplanche). Coll. Fauvel. Cette espèce offre quelque analogie avec le Pherocladus dermes- toides Fairm. (Ann. Soc. Ent. Fr., 1881, p. 273) des îles Viti; toutefois la conformation de ses hanches postérieures, graduellement dilatées au côté interne et les crochets de ses tarses appendiculés en font une véritable Péfilodactyla. Le «, il est vrai, présente des antennes flabellées à partir du 4° article seulement, tandis que Lacor- daire, dans la caractéristique qu’il donne de ce genre (Gen. des Col., IV, p. 280), les indique comme flabellées à partir du 3°. Mais chez toutes les espèces américaines que j'ai vues, les antennes sont flabellées à partir du 4° article et le D' Horn les indique également comme telles dans son Synopsis des Dascyllides des États-Unis (Trans. Amer. Entom. Soc., VIT, 1880, p. 76). Il est donc hors de doute que Lacordaire a commis là une erreur qu'il importe de rectifier. Cyphon Paykull. Le genre Cyphon paraît disséminé sur une grande partie du Pl — globe, et quelques-unes de ses espèces, telles que variabilis etpadi, par exemple, ont un habitat très-étendu. Actuellement, la faune néo- calédonienne en possède trois, qui semblent différer de toutes celles décrites jusqu'à présent. On pourra les séparer comme suit: A. Articles 2-3 des antennes, pris ensemble, aussi longs que le 4*; le 3° grèle, allongé, à peine moins long que le %; pronotum deux fois environ aussi large que long, concolore postérieurement. a. Convexe; élytres à ponctuation médiocrement serrée, bien mar- CRECN ENANNE e «| LI NOCCUNICUS: b. Assez déprimé: élytres à ponctuation plus dense, mais moins fortement marquée . . . ON OTULENUS: B. Articles 2-3 des antennes, pris ensemble, un peu plus courts que le 4; le 3° assez épais, oblong, sensiblement moins long que le 2e; pronotum très-transverse, plus de deux fois aussi large que long, plus où moins rembruni postérieurement. . . . . . longipilis. Cyphon oceanicus sp. nov. C. variabili affinis, sed antennarum arliculo 3° breviore prothoraceque paullo longiore leviusque punctulato distinc- tus. Elongato-ovatus, sat convexus, nitidus, pubescens, testaceus; antennis apice infuscatis, articulo 3 3° praecedenti graciliore illumque longitudine vix aequante; pronoto transverso, tenuissime punclulato, angulis posticis retusis, haud productis; elytris costarum vestigiis destilutis, sat fortiler punctatis; corpore sublus nigro-piceo, pectore me- dio, abdomine basi pedibusque rufis. Voisin du C. variabilis d'Europe et d'Amérique, mais facile à distinguer par le 3° article des antennes plus court, le prothorax un peu plus long, moins transverse et beaucoup plus finement ponctué, surtout sur Fe côtés. Ovale-allongé, assez convexe; élytres sans traces d’arètes longitu- Foi) 2 D dinales. Testacé en dessus, un peu rougeätre sur la têle et le prono- tum, antennes rembrunies à l’extrémité, dessous du corps d’un noir , 2 brunâtre avecle milieu de la poitrine et la majeure partie des deux premiers segments abdominaux d’un roussâtre clair; hanches et pattes de cette dernière couleur; yeux noirs ; pubescence du dessus du corps plus longue, mais un peu moins dense que chez le varia- bilis, d'un flave cendré. Tête luisante, très-finement et à peine Ù , distinctement pointillée, pubescente ; labre grand, finement bordé de noir; 3° article des antennes à peine aussi long que le 2°, sensi- ? ? — 281 — blement plus grêle ( chez le variabilis, le 3 article est un peu plus long que le 2°). Pronotum transverse, un peu plus de deux fois aussi large que long dans son milieu, presque indistinctement poin- tillé sur son disque, un peu plus visiblement sur les côtés; bords latéraux rebordés, régulièrement arrondis sous une même courbe avec le bord antérieur, le postérieur arqué en arrière, visiblement bisinué, finement rebordé; angles postérieurs émoussés, non sail- lants. Écusson en triangle renversé, sensiblement plus allongé que chez le variabilis, à côtés un peu arrondis, finement pointillé. Élytres environ trois fois aussi longues que le pronotum, à peine plus larges que lui à la base, en ovale allongé, arrondies aux épaules, assez fortement et peu densément ponctuées, rembrunies le long de la suture et du bord marginal, avec un vestige de strie juxtasuturale. — #. Avant-dernier segment ventral de l'abdomen marqué, dans son milieu, d’une fossette transversale, elliptique. — Long., 3 mill.; larg. 2 mill. Tonghoué, novembre { Savés ). Coll. Fauvel. On ne saurait confondre cette espèce avec le C. australis Er. ({Wiegm. Arch., 1842, p. 144), de Van-Diémen, qui a la taille pres- que double, les élytres avec des vestiges de côtes et appartient pro- bablement au genre Helodes. Elle se rapproche davantage du C. infuscatus Mots., de Ceylan; mais, outre la coloration, elle en diffère, ainsi que les suivantes, par les angles postérieurs du prono- tum émoussés et non saillants, Cyphon luteus sp. nov. Oblongo-ovatus, subdepressus, parum nitidus , breviter pubescens, luteus ; antennarum articulo ultimo apice infus- cato, 3° praecedenti graciliore illumque longitudine vixæ aequante ; pronoto transverso, tenuissime punclulalo,angu- lis posticis rotundatis, haud productis; elytris costarum vestigiis destitutis, dense et subliliter rTugoso-punctatis ; corpore subtus nigro-piceo, prosterno abdomineque basi rufescentibus, pedibus testaceis. Ressemble beaucoup au précédent, mais en diffère par les élytres plus déprimées, à ponctuation plus fine, sensiblement plus serrée et un peu confluente transversalement, ce qui les rend plus mates. Ovale-oblong, peu convexe; élytres sans traces d’arêtes longitudi- le nales. Testacé pâle en dessus, avec la tête et le pronotum un peu rougeûtres ; dernier article des antennes seul rembruni ; dessous du corps d'un noir brunâtre, avec le prosternum et la base de l'abdomen roussâtres ; pattes testacées ; yeux noirs ; pubescence moins longue que dans le C. oceanicus. Tête luisante, pubescente, éparsement et très-finement pointillée; labre grand, concolore; 3° article des antennes plus grêle et à peine aussi long que le 2°. Pronotum trans- verse, conformé comme dans l'espèce précédente, à peine bisinué en arrière, encore plus finement pointillé, avec une petite tache obscure attenante au bord antérieur de chaque côté du milieu. Ecusson comme dans le C. oceanicus. Élytres un peu plus ovalaires, plus déprimées, plus densément et beaucoup plus finement ponctuées, avec les points visiblement confluents dans le sens transversal, peu luisantes, concolores, un peu obscurcies seulement autour de l’écus- son; vestige de strie juxta-suturale à peine appréciable. —Long., 3 1/3 mill.; larg., 2 mill, Kanala, Nouméa (Deplanche). Coll. Fauvel. Cyphon longipilis sp. nov. Ovatlo-elongalus, conveæus, nitidus, sal longe sericeo-pu- bescens, rufolestaceus, capite prothoracisque disco postice infuscatis ; antennis rufis, articulo 3° praecedenti distincte breviore ; pronoto fortiter transverso, tenuiter punctulato, angulis posticis rotundatis, haud productis; elytris subpa- rallelis, costarum vestigiis deslilutis, sat fortiter et dense punctlatis ; corpore sublus piceo, prosterno pedibusque testa- ceis. — Nariat elytrorum sutlura et margine plus minusve nigro-infuscalis. De forme un peu plus allongée que les précédents, dont il diffère en outre par la brièveté relative du 3° article des antennes et le pro- notum sensiblement plus court, plus transverse. Convexe : élytres sans traces de côtes longitudinales. Testacé rou- geâtre en dessus, d’un brun plus ou moins foncé en dessous, avec les paites d'un roussâtre pâle ; pubescence assez longue, surtout sur les élytres, couchée, soyeuse, souvent un peu frisée, d'un cendré jau- nâtre ; yeux noirs. Tête fortement rembrunie en arrière, peu luisante, finement et assez densément pointillée, pubescente ; antennes rousses, leur 3° article assez épais, oblong, sensiblement moins long que le 2°, Pronotum très-transverse, plus de deux fois aussi large que long, peu densément et finement pointillé, finement rebordé, bords — 283 — antérieur et latéraux arrondis sous une même courbe, le postérieur bisinué, assez avancé dans son milieu; angles postérieurs arrondis. Écusson en ogive renversée, subconvexe, pointillé. Élytres subparal- lèles sur leurs 2/3 antérieurs, assez fortement et densément ponc- tuées, ponctuation plus serrée et un peu ruguense à la base, avec un vestige de strie juxta suturale. — Long., 23/4 mill.; larg., 1 1/2 mil. Var. — Tête entièrement d’un noir brunâtre ; pronotum plus fortement rembruni postérieurement ; sur chaque élytre, une large bande marginale et une autre suturale, plus étroite, se réunissant postérieurement à la première, d’un brun foncé ; abdomen d’un noir de poix. Mont Kogui, sous les feuilles de fougère, novembre ; Tonghoué, Yahoué, février ( Savés) ; Kanala (Coste). Coll. Fauvel, Gambey, la mienne. Ressemble au Putoni d'Europe, mais en diffère par la ponctuation des élytres moins dense, les angles postérieurs du prothorax plus arrondis, la coloration, etc. Heloges insulanus sp. nov. Ovato-oblongus, parum convexmus, sat nitidus, brunneo- testaceus, antennarum basi, palpis, elytrorum sulura pedi- busque pallidioribus ; pronoto poslice paulum fuscescente, valde transverso, tenuiler punclulato, angulis posticis sub- rotundatis; elytris forliter denseque punciatis, costarum vestigiis destilutis. Ovale, oblong, peu convexe, assez brillant, D’un testacé brunâtre en dessus, avec les palpes, la base des antennes, la suture et les pattes plus päles. Tête assez fortement, mais peu densément ponctuée, bifovéolée entre les yeux; 3° article des antennes un peu plus long que la moitié du 2°, le 4° égalant en longueur les deux premiers rénnis. Pronotum plus court et plus transverse que dans nos espèces d'Europe, rappelant par la forme celui de la Microcara testacea, largement arrondi en avant et sur les côtés, finement rebordé et bisi- nué à la base, disque très-légèrement et éparsement pointillé ; angles postérieurs subarrondis. Écusson en ogive renversée, Élytres assez sensiblement arrondies sur les côtés, fortement et densément ponc- tuées, sans traces d’arêtes longitudinales. Premier article des tarses postérieurs sensiblement plus long que tous les suivants réunis; les trois derniers très-courts. — Long., 3 1/2 mill. Kanala (Deplanche). — Un seul exemplaire. Coll. Fauvel. — 284 — Scirtes caledonicus sp. nov. S. hemisphaerico affinis sed colore, elytris fortius punctatis tibiarumque calcaribus minus prolongatis bene distinctus. Suborbiculatus, parum conveæus, nitidus, pubescens, nigro- piceus, capite pronotoque dilutioribus, hoc anguste rufo- limbato; antennis testaceis; elytris sat fortiter punctatis, humeris rufo-maculatis; corpore subtus brunneo, pedibus testaceis, femoribus pauluim infuscatis; libiarum calcari- bus posticis mediocribus. Variat elytris disco dilutioribus. Forme générale de notre S, hemisphaericus, mais un peu plus allongé et bien distinct, en outre, par la ponctuation des élytres beaucoup plus forte et les éperons terminaux des tibias postérieurs plus courts. D'un brun de poix foncé, assez brillant, un peu plus clair sur la tète et le pronotum, celui-ci finement liseré de roussâtre à la base etsur les côtés, plus vaguement en devant, celle-là avec une bordure semblable de chaque côté de sa moitié antérieure ; yeux noirs; an- tennes et pattes testacées, cuisses un peu rembrunies; dessous du corps d’un brunâtre clair. Tète finement mais visiblement pointillée. Pronotum très-fortement transverse, plus de 3 fois aussi large que long dans son milieu, fortement rétréci d'arrière en avant, visible- ment ponctué; bords latéraux déclives, très-faiblement arqués, finement rebordés ; bord antérieur échancré en courbe régulière, le postérieur fortement arqué en arrière, à peine subsinué de chaque côté ; angles postérieurs bien marqués, les antérieurs arrondis. Écusson roussâtre, en ogive renversée. Élytres très-brièvement ovales, pas plus larges que le pronotum à la base, arrondies aux épaules, mais moins régulièrement que chez leS, Lhemisphaericus, un peu rugueusement et assez fortement ponctuées, sans trace de strie juxtasuturale sur leur moitié postérieure, recouvertes d’une pubescence d'un flave cendré, peu serrée, couchée et dirigée en ar- rière, marquées chacune d’ une petite tache d'un roux sombre sur le calus huméral; suture roussâtre postérieuremènt. Éperons termi- naux des tibias postérieurs de longueur médiocre. —Long., 2 3/4 mill.; larg., 2 mill. Var. — Élytres de couleur plus pâle sur le disque. Kanala (Deplanche). — Unique. Coll. Fauvel. Luciola caledonica sp. nov. Elongato-elliplica, parum convexa, vix niltida, rufo-les- tacea, pronoto macula antica elytrisque nigro-fuscis, illo dense el fortiter punctato; capite nigro, fronte excavata, oculis magnis, integris ; antennis brevibus, usque ad pro- thoracis medium vix prolongatis, brunneis, articulo primo rufescente; epipleuris concoloribus: corpore subtus flavo- testaceo, abdominis segmentis 3 ultimis cereis ; tibiis apice larsisque infuscalis. illiptique allongé, peu convexe, à peine brillan!. Tète noire, front concave, labre, mandibules et palpes roux; yeux gios, entiers; antennes très-courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, d'un brun uniforme, avec le 1°r article roussâtre. Pronotum convexe, semi-lunaire, moins de deux fois aussi large à la base que long dans son milieu, sinué et déprimé de chaque côté des angles postérieurs qui sont arrondis, d’un testacé roussâtre vif, orné en avant d’une tache subarrondie, d’un brun-noirâtre, n’atteignant pas les bords, fortement et très densément ponctué sur toute sa surface, marqué dans son milieu d’un sillon longitudinal peu profond, abrégé à ses deux extrémités. Écusson en demi-cercle, d’un roussâtre obscur, rugueusement ponctué. Élytres d’un brun noirâtre uniforme, à peine plus larges que le prothorax à la base, à peine dilatées dans leur milieu, à ponctuation assez superficielle, mais très-serrée et rugueuse, chargées chacune de quatre côtes abrégées postérieure- ment; épipleures concolores. Dessous du corps d’un testacé flave, abdomen avec les 3 premiers segments légèrement rembrunis, les 3 derniers d’un blanc de cire ; extrémité destibias et tarses brunûtres. Arceau anal entier, en triangle largement arrondi au sommet, le pygidial semi-lunaire. — Long., 10 mill.; larg., 4 mill. Ile des Pins, île Nou. Coll. Fauvel, Gambey. Luciola antipodum sp. nov. Elongata, subparallela, pone medium paululum dilatata, depressa, alra, elytris sat nilidis, castaneo-fuscis; capite dense et fortiter rugoso-punctato, fronte parum excavatæ, oculis magnis, parum productis, postice profunde triangu- lariler exæcisis; antennis brevibus, prothoracis basim haud attingentibus, brunneis; pronoto transverso, tetragono, — 286 — dense et fortiter punctato, punctis umbilicatis ; elytris coria- ceis, obsolete costatis; corpore subtus piceo-nigro, episternis pedibusque pallide luteis, abdominis segmentis 3 ultimis cereis. Variat colore dilutiore, elytris pallide brunneis. Espèce remarquable, s'éloignant de toutes les Zuciola actuelle- ment connues par un faciès particulier et la profonde échancrure triangulaire de ses yeux. Allongé, subparallèle, déprimé, glabre, noir en dessus avec les élytres d’un brun-marron foncé assez brillant. Tête densément et très-fortement rugueuse; front à peine concave ; yeux profondément échancrés postérieurement, cette échancrure de forme triangulaire, s’avancant presque jusqu'au 1/3 de leur longueur; mandibules roussâtres ; palpes et antennes d’un brun plus ou moins clair, celles- ci n’atteignant pas la base du prothorax. Pronotum transverse, sub- rectangulaire, presque deux fois aussi large que long, très-peu convexe, avec les côtés très-légèrement arrondis dans leur moitié an- térieure et subsinués postérieurement, un peu arqué en avant à son bord antérieur, presque droit à la base, densément recouvert, sur toute sa surface, d'une ponctuation forte et un peu rugueuse, formée de gros points ombiliqués; écusson petit, arrondi au sommet. Élytres à peine plus larges que le prothorax à la base, un peu dila- tées vers le milieu, séparément arrondies à l'extrémité, fortement rugneuses avec quelques vestiges de costules longitudinales, suture un peu plus claire, bord marginal étroitement relevé en gouttière, épipleures concolores ; ailes fortement enfumées. Dessous du corps d’un noir brunâtre assez brillant, épisternums et pattes d’un testacé livide ; anneaux de l’abdomen finement rugueux, surtout à leur bord postérieur ; les 3 derniers d'un blanc de cire, le dernier semi-cireu- laire, — Long., 5 1/2 mill.;.larg., 2 mill. Var. — Coloration plus pâle en dessus et en dessous, élytres d’un brun clair. Kanala (Coste); Bourail (Lécard) ; baie du Prony (Deplanche). Coll. Fauvel, Gambey, Ern. Olivier, la mienne. Aspidosoma roseiceps Sp. nov. Oblongo-ovalum, subdepressum, paruim nilidum, bre- vissime pubescens, supra lividum ; capite roseo, fronte pla- niuscula ; antennis fuscis, articulo 1° luteo; pronoto sub- triangulari,basi longitudine fere duplo latiore, apice retuso, late foliaceo, fortiter rugoso-punctato, disco sublaevi, roseo, — 287 — nigro-variegalo; elytris dense punclatis; corpore sublus luteo, prothoracis parapleuris, prosterno mesosternoque roseis; abdominis segmentis 2 penultimis ullimoque ad latera cereis ; libiis apice tarsisque infuscatis. Ovale oblong, un peu atténué en arrière, à peine convexe, peu brillant, très-finement pubescent ; tête de couleur rosée, front à peu près plan ; palpes et antennes fortement rembrunis, celles-ci avec le premier article d’un testacé livide, labre de cette dernière couleur. Pronotum en triangle curviligne émoussé au sommet, deux fois aussi large à la base que long dans son milieu, d’un jaune livide, orné postérieurement d'une grande tache médiane de couleur rosée et de quelques macules noirâtres, très-largement foliacé en avant et sur les côtés, fortement et rugueusement ponctué, sauf sur le disque qui est presque lisse et assez brillant, base légèrement arquée en arrière et à peine sinuée dans son milieu, pas de taches vitrées antérieures distinctes; une fine carène longitudinale, partant du sommet et s’avançant jusque vers le milieu; angles postérieurs émoussés à la pointe ; rebord presque nul et indiqué seulement par une ligne de gros points. Écusson obtriangulaire, arrondi au sommet. Élytres de la largeur du prothorax à la base, assez élargies avant le milieu, conjointement rétrécies vers l'extrémité, largement foliacées, d’un jaune livide uniforme, densément et rngueusement ponctuées, sans traces de côtes longitudinales ; expansion marginale limitée intérieu- rement par une large dépression, bien marquée à la base, plus faible postérieurement. Dessous du corps d’un testacé brunâtre ainsi que les pattes ; parapleures du prothorax, prosternum et milieu du mé- sosternum de couleur rosée ; extrémité des tibias et tarses rembru— nis; abdomen avec les 2 pénultièmes segments et les bords latéraux du dernier d’un blanc de cire; arceau anal trapéziforme, entier et largement arrondi à son bord postérieur (@); crochets des tarses sans dent visible à la base. — Long., 11 mill.; larg., 6 mill. Kanala (Coste). — Une seule Q. Coll. Gambey. CGratomorphus vitreus sp. nov. Oblongo-ovatus, depressus, subopacus, subtilissime pubes- cens, lividus ; fronte excavala; antennis a 3° articulo inde infuscatis ; pronoto semi-elliptico, latitudine basali pautlo longiore, late foliaceo, subrugoso, marginato, maculis obso- letis fuscis roseo-intermiaælis postice plagisque 2 ellipticis vitreis antice ornato; elytris dense sed sat lenuiter puncta- nn — lis, obsolete 3-costatis ; tibiis apice tarsisque infuscatis : prothoracis parapleuris roseo-lituratis ; abdominis segmentis 2 penultimis cereis, ultimo profunde bisinuato. En ovale allongé, un peu atténué en arrière, à peine convexe, presque mat ; tête d'un testacé flave, front concave; palpes et antennes un peu rembrunis, celles-ci seulement à partir du 3e article ; pubes- cence excessivement courte, mais très-dense, donnant aux parties qu’elle recouvre un aspect pruineux. Pronotum ample, un peu plus long dans son milieu que large à la base, irrégulièrement arrondi, en avant et sur les côtés, en une courbe elliptique commune, large- ment foliacé, d’un blond cendré clair, rembruni postérieurement de chaque coté de la ligne médiane et marqué, en outre, de quelques taches rosées peu distinctes; présentant, à son bord antérieur, deux espaces vitrés elliptiques, bien limités ; rugueux sur toute sa surface, relevé en gouttière sur tout son pourtour antérieur et latéral, base simplement rebordée, presque droite, un peu sinuée de chaque côté; angles postérieurs émoussés an sommet. Écusson obtriangulaire. Élytres de même couleur que le pronotum, un peu rembrunies à la base, largement foliacées, à ponctuation assez superficielle, mais dense et un peu rugueuse; sur chacune trois côtes obsolètes et un sillon longitudinale oblique, profond, séparant le disque de l’expan- sion marginale. Dessous du corps d'un jaune livide ainsi que les pattes; parapleures du prothorax avec quelques taches rosées, pro- sternum en entier de cette dernière couleur; les deux avant-derniers segments abdominaux d’un blanc de cire; arceau pygidial profondé- ment trilobé, avec le lobe médian très-large, carrément tronqué en arrière, arceau préanal profondément bisinué à son bord postérieur (7); tbias et tarses un peu rembrunis; ceux-ci avec les crochets d’un roussâtre clair, dentés à la base. — Long., 16 mill.; larg., 8 mill. Nouvelle-Calédonie (Deplanche). Coll. Fauvel. Un seul exemplaire dont la localité précise n’est pas indiquée. Malthodes Oceaniae sp. nov. Alatus, sat nilidus, fusco-niger, capitle rufo-testaceo, lem- poribus nigro-infuscalis ; antenis nigris,articulo 1° testaceo, Supra nigro-maculato; pronoto quadrato, disco antice impresso posticeque canaliculato; elytris ultra medium vix prolongatis, tenuiter punctatis, apice brunneo-quttatis ; pe- dibus pallide flavis, tibiis tarsisque paulum infuscatis. Een JE Aïlé, assez brillant, d'un noir un peu brunâtre en dessus, à l'ex- ception de la tête qui est d’un roux clair, avec une petite tache noi- râtre en arrière des yeux; ceux-ci noirs, très-saillants ; 1° article des antennes allongé, testacé, taché de noir en-dessus, 2-3 un peu plus courts, obconiques, &’un brun noirâtre, le 2° plus pâle à la base l'extrémité, les suivants noirs, comprimés, un peu élargis en avant, avec l'angle apical externe un peu saillant, 4-6 un peu plus longs chacun que le 3°, 7-8 égaux, à peine plus courts quele6®, un peu plus étroits, 9-11 graduellement plus courts et plus étroits. Pronotum en carré très-transversal, bords antérieur et latéraux rectilignes, le pos- térieur un peu arqué en arrière, disque à peine visiblement pointillé, marqué antérieurement d’une impression médiane qui se prolonge jusqu'à la base sous forme de petit sillon. Élytres très-courtes, dépassant à peine le milieu du corps, très-finement pointillées, irrégulièrement subruguleuses ; dessous d’un brun noirâtre; han- ches et pattes d’un jaune très-päle; tibias et tarses antérieurs un peu rembrunis, postérieurs plus clairs. Ailes fuligineuses, translu- cides, à nervures d’un brun noirâtre. — Long., 2 1/3 mili.; larg., 2/3 mill. Nouméa, Yahoué { Deplanche ). Coll. Fauvel. Acanthocnemus Fauveli sp. nov. Pristoscelis Le Conte, Proc. Ac. Sc. Philad., déc. 1866, p. 349 (1). Parallelus, subdepressus, sat niltidus, fusco-niger, hirsuto- pilosus ; antennis rufis, articulis 3 ullinis clavatis ; pronoto subquadrato, parce in disco, dentius ad latera rugoso-punc- tato ; elytris fortiter punctato-striatis ; prosterno pedibusque omnino rufis ; tibiis extus spinosis. Allongé, subdéprimé, parallèle, assez brillant, entièrement d'un noir un peu brunâtre en dessus, hérissé de longs poils noirs, droits sur la tête et le pronotum, mi-dressés et un peu plus courts sur les élytres, celles-ci offrant en outre une fine pubescence sous-jacente, grisâtre, couchée, assez écartée. Tête marquée de gros points en- foncés assez écartés et d’une impression demi-circulaire en avant du (1) Les genres Acanthocnemus Perris {Ann. Soc. Ent. Fr., 1866, p. 181) et Pris- toscelis Le Conte (loc. cit.) ont été créés presque simultanément sur des caractères abso- lument identiques ; une avance de quelques mois assure la priorité au nom donné par Perris, — 290 — front, presque lisse sur le vertex, roussâtre en dessous ; yeux gra- nuleux ; labres, mandibules et palpes d’un testacé roussâtre ; antennes entièrement de cette dernière couleur, sauf le dernier article qui est rembruni au sommet, 1° article épais, égalant presque en longueur les 3 suivants réunis, 2° et 3° courts, obconiques, 4° à 8° noduleux les 3 derniers plus gros, formant une petite massue terminale. Pro- notum subcarré, sensiblement plus large que long, légèrement rétréci en avant, coupé droit à son bord antérieur, légèrement arqué sur les côtés et à la base, avec les angles postérieurs subarrondis, à ponc- tuation grosse et éparse sur le disque, plus dense et rugueuse sur les côtés, ceux-ci passant au ferrugineux obscur. Éeusson subcarré, un peu arrondi en arrière, longitudinalement canaliculé. Élytres parallèles, conjointement arrondies postérieurement, fortement ponc- tuées-striées; épipleures d’un roux sombre. Dessous du corps noir, à l’exception du prosternum qui est d’un testacé roussätre ; hanches et pattes entièrement rousses ; une rangée de petites épines au bord externe des tibias, ceux-ci, en outre, assez longuement sétosellés. — Long., 4 1/2 mill.; larg., 1 1/2 mill. Kanala (Coste). — Un seul exemplaire. Coll. Gambey. Cette espèce ressemble beaucoup à l’A, ciliatus Perr., de Corse, mais elle en diffère essentiellement par la forte ponctuation de sa tête et ses pattes entièrement rousses. PHLOEOTHRIPS ALBOSIGNATA N. SP. EX ALGERJA ; DESCRIPSIT 0. M. REUTER, Nigra, nitida, margine apicali metanoti fasciaque basali segmenti primi dorsalis ad angulos retrorsum dilatata necnon macula laterali triangulari segmenti quinti dorsalis abdominis albis; antennis arti- culo tertio ipso apice excepto, quarto ultra medium basique quinti albido-flaventibus ; tarsis basi obscure ferrugineis ; capite longissimo, versus apicem angustato, mulico; antennarum articulo tertio tribus sequentibus simul sumtis parum breviore; alis nullis; tarsis anticis — 291 — maris intrinsecus articulo primo valide dentato-producto.—Long., g 3, 9 32/5 mill. Ad Tlemcen legit et mecum specimina duo {© ) benevole com- municavit D. Marmottan. Corpus nigrum, nitidum,. Caput thorace, segmento primo dimi- dioque secundo abdominalibus simul sumtis longitudine æquale, latitudine maxima circiter duplo et dimidio vel fere 2 2/3 longius, lateribus convexum, versus apicem leviter angustatum, marginibus lateralibus muticum, spatio interoculari oculo nonnihil latiore, disco præcipue antice dense subtiliter transversim aciculato. Oculi superne visi subovati. Antennae capitis longitudine, articulo primo et se- cundo nigris, æque longis, hoc ipso apice nonnihil pallidiore, tertio latitudine capitis postoculari paullulum longiore, albido-flavente, ipso apice nigricante, quarto obconico tertio ciraiter duplo breviore, albido-flavente, tertia apicali parte nigra, quinto oblique obconico, quarto 1/3 breviore, nigro, basi albido-flavente, reliquis nigris, sexto quinto paullo breviore, duobus ultimis simul sumtis sexto longitu— dine aequalibus. Pronotum capite fere duplo brevius, antice annulo laevi, cetero dense subtiliter coriaceo-punctatum, subaenescens , feminae ante basin impressionibus duabus transversis sat levibus, Mesonotum lineare. angulis basalibus dentato-prominentibus. Meta- notum subtiliter coriaceum, ipso margine apicali albo. Dorsum abdominis laeve, segmento primo fascia dimidium basalem occupante et lateribus retrorsum in angulos basales segmenti secundi dilatata alba, segmento secundo primo metanotoque simul sumtis longitudine aequali, tertio secundo paullo breviore, quarto-octavo longitudine subaequalibus, nono octavo paullo breviore, sexto-nono ad unum versus apicem sensim distinctius angustatis, omnibus utrinque linea longitudinali percurrenti impressis, decimo tubuliformi duobus præ- cedentibus simul sumtis longitudine æquali; quinque ultimis late- ribus pilis longioribus exsertis, præcedentibus pilis lateralibus parum distinctis, brevissimis; segmento quinto utrinque macula marginali triangulari alba. Pedes nigri, femoribus anticis incrassatis capite circiter 2/5 (Q) vel solum circiter 1/4 (&) brevioribus, tibiis femoribus brevioribus, femoribus intermediis anticis sat multo bre- vioribus, posticis anticis fere aeque longis, sed multo gracilioribus, tibiis posterioribus femoribus vix longioribus, tarsis omnibus articulo primo obscure ferrugineo, hoc articulo tarsorum anticorum maris intrinsecus valide dentato-producto. s 09 = SUPPLÉMENT AUX STAPHYLINIDES Recueillis par M. À. MonNTANDON dans la Moldavie, la Valachie et la Dobroudja Par ALBERT FAUVEL, J'ai donné dans la première année de cette Revue (p. 19-22) une liste des Staphylinides de Brostenii (Karpathes) recueillis par M. A, Montandon. Depuis cette époque, notre zélé collègue a bien voulu me communiquer le résultat de ses chasses et il y a joint récem- ment une série d'espèces trouvées en Valachie et dans la Dobroudja. Aussi je m’empresse de réaliser ma promesse en publiant ce sup- plément à la liste de 1882. S'il ne modifie en rien notre ancienne appréciation sur la faune de ces régions danubiennes, il renferme au moins un nouveau contingent de types intéressants : lo Karpathes près Brosieni. — Olisthærus substriatus (très- rare); Phlæocharis suhtilissima (Poeni, très-rare); Anthobium pri- mulæ (Ursului), minutum, montivagum ; Homalium deplanatum (Ursului); Coprophilus striatulus; Trogophlæus bilineatus ; Pla- tystethus nitens; Bledius denticollis, opacus ; Stenus flavipes ; Pæde- rus gregarius {Poeni), fuscipes (aussi de Galatz) ; Baptolinus longi- ceps (rare); Actobius cinerascens ; Philonthus cephalotes, rubripennis (tr.-rare) ; Quedius pedicalus (Mt Verdele) ; Mycetoporus splendens ; Tachinus fimetarius, subterraneus ; Tachyporus hypnorum (Galatz); Oligota apicata ; Homalota orphana, coriaria ; Oxypoda exoleta, annularis ; Thectura æquata, arcana (tr.-rare) ; Phlæopora corticalis ; Leptusa carpathica (tr.-rare), eximia (tr.-rare); Falagria thoracica. 2° Valachie (Bucharest). — Oxytetus sculptus; Platystethus nitens; Stilicus orbiculatus ; Acylophorus glabricollis; Tachyporus nitidulus ; Oligota flavicornis ; Astilbus canalicalatus ; 3° Dobroudja. — a. Monastère Cucosu. Lithocharis fuscula, melanocephala ; Staphylinus nitens; Quedius picipes ; Gyrophæna gentilis, bihamata ; Phlæopora major. — bd. Mangalia. Sunius bi- maculatus, Pæderus fuscipes; Emus maxillosus; Staphylinus ophthal- micus, picipennis; Hypocyptus læviusculus; Falagria nigra. — c. Baba Dagh. Sunmius filiformis; Cryptobium fracticorne.—d.Macin. Sunius gracilis; Staphylinus ophthalmicus. — 6e. Constantia. Su- nius gracilis; Cafius xantholoma, sericeus; Philonthus aterrimus ; Myrmecopora sulcata ; Phylosus spinifer; lalagria sulcatula. — 293 — RECTIFICATIONS AU CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ ET CAUCASI { Suite] I. Cicindelidæ. — Pythidæ Par ALBERT FAUVEL, Les nouvelles rectifications qui suivent résultent soit des publica- tions des entomologistes parues depuis le premier article inséré dans cette Revue ( V. supr., p. 70), soit de nos recherches person- nelles, grâce surtout à l’obligeante communication par MM. Rey et C.-G. Thomson de types d'assez nombreuses espèces anciennement publiées par eux. Malgré l'opinion des auteurs du Catalogus, nous jugeons indis- pensable de faire entrer dans ce supplément les espèces dont les descriptions n’ont paru que depuis l'édition de leur ouvrage. Notre travail est en effet destiné avant tout à tenir le Catalogus au cou- rant, de facon à ce que les coléoptéristes aient constamment celui-ci le plus complet possible entre les mains, et ce mode de procéder nous semble d'autant plus favorable qu’un tirage à part de nos articles rectificatifs est mis à la disposition des possesseurs du Cala- logus et peut y être annexé. C’est là une innovation, nous le vou- lons bien, mais qui sera certainement appréciée, surtout par les collectionneurs très-nombreux qui font le succès d’un catalogue et sont généralement dans l'impossibilité, faute d'ouvrages suftisants, de recourir aux sources ou de suivre au jour le jour les progrès de la science. D’ailleurs MM. v. Heyden, Reitter et Weise n'ont-ils pas sanctionné eux-mêmes cette méthode en introduisant par avance dans leur œuvre, — nous l’avons dit déjà dans une réponse précé- dente — une foule d'espèces dont les descriptions ne devaient pa- raître qu’à la fin de 1883 et même en 1884? Si nos collègues veulent bien nous continuer leurs communica- tions de types ou leurs observations de synonymie, nul doute qu’un second supplément ne vienne bientôt s'ajouter à celui-ci. Revue d'Entomologie. — Octobre 1884. 20 — 294 — ADDENDA. Page 2 col. 2 Procrustes caucasicus Géhin. Ca. pr. clypeatus. » Ante Hadrocarabus Sphodristus Mots. talychensis Mén. Ca.: luctuosus Zubk. 3 Ad Plectes Komarowi v. rebellis Reitt. Ga. » Plectes longiceps Chaud. Cu. prope Komarowi. 2 Ad Chætocarabus intricatus syn. gigas Heer. » Megadontus Stroganowi Zubk. Ca. pr. dalmatinus. 3 Ad Pachystus græcus Dej v. pisidicus Peyr. 4 Sphodristus Thoms. nec Mots. 3 Ad Carabus arvensis syn. alpicola Heer. 1 Ad Carabus vw. subvirens Mots. syn. Korlevici Hoftm. 2 Ad Nebria Hellwigi Panz. v. fuscipes Schaum. A{p. À. » Ad N. castanea Bon. syn.-concolor Bon. 3 Ad Leïstus ovipennis Chaud. syn. punctipennis Fauv. - (Bedel). » Leïstus angustus Reitt. Ga. pr. Barnevillei. » Notiophilus bigeminus Thoms. Æ. b. md. pr. aquaticus. 3 Leïstus sardous Baudi. S. Si. pr. fulvibarbis. 2 Bembidion parnassicum Mill. Gr. pr. nitidulum. » Tachys anomalus Kol. Ca. pr. sexstriatus. » Ad T. parvulus Dej. v. quadrinævus Reitt. Gr. Hi. » Ad T. nanus Gyll. syn. laticollis Mots. » Ad T. brevicornis Chaud. syn. minutissimus Mots. » Ad T. bistriatus Duft. v. caspicus Kol. Ca. transparens Mots. » AdT. v. elongatulus Dej. syn. parallelus Mots. » Ad T. scutellaris Steph. syr. tauricus Mots. » » v. atratus Costa. Si. » Ad T, fulvicollis Dej. syn. pallidulus Mén. » Limnastus narentinus Reitt. À. pr. galilæus Brül. 3 Geocharis Massinissæ Ehl. And. pr. cordubensis. 2 Trechus rhilensis Kaufm. Bulg. pr. striatulus. 4 Ad Dyschirius syn. Acephorus Lec. 2 Ad D. salinus Schaum. syn. ? punctatus Steph. 3 Ad D. chalybæus Putz. syn. euphraticus Putz. 2 Ad Chlænius velutinus v. Faillæ Rag. Si. 1 Baudia Ragusa. (nov. gen.) ibique Badister peltatus etsyn. 2 Penthus brevicollis Reitt. Ca. 4 Ophonus suturifer Reitt. Corfu. pr. suturalis. 2 Ad Harpalus picipennis Duft. syn. multisetosus Thoms. 3 Ad Stenolophus discophorus v. unicolor Paulino. 4 Ad Stenolophus dorsalis v. maroccanus Kr. Baudi. Hi. m. v. lusitanus Reitt. Lu. Stenolophus Oliveiræ Reitt. Lu. pr. suturalis. » » paludicola Reitt. Gr. id. 53 — 295 — Page17 Col. 1 Stenolophus interstitialis Reïtt. À. pr. piceus. 19 19 29 » » insignis Reitt. Corf. pr. consputus. » Ad Sten. longicornis Sch. syn. quarnerensis Reitt. 2 Zabrus arragonensis Heyd. Hi. pr. neglectus. DD taygetanus Heyd. Gr. pr. validus. » » hellenicus Heyd. Gr. pr. rufipalpis. JI25 balcanicus Heyd. T, pr. Trinii. 4 Pterostichus Walteri Reitt. Mont. pr. femoratus. 2 Ad Pterostichus rebellis Reiche v. kumanensis Reitt. 3 Steropus ovicollis Reitt. Gr. pr. creticus. 4 Ad Melanius Bon. syn. Omaseus Steph. 2 Ad Pterostichus pulchellus syn. piceus Fisch. » Ad Pt. barbarus Dej. syn. abacoïdes Lucas. 1 Ad Pœcilus cœrulescens v. recticollis Uhag. Hi. b. 2 Pæcilus prasinus Paulino. Lu. pr. cursorius. 4 Calathus testudinarius Gaut. Si. pr. giganteus. » Ad C. fuscipes Goeze syn. latus Serv. 4 Agonum Mattosoi Paulino. Lu. pr. Mülleri. 3 Ad Glycia Chaud. syn. Neotarus Reitt. » Ad Gl. ornata Klug. syn. Krüperi Reitt. 4 Ad Lebia trimaculata v. Destefanii Rag. Si. » Ad Leb. marginata Fourc. syn. ephippium Steph. 2 Cymindis Heydeni Paulino. Lu. pr. bætica. 9 Ad Demetrias atricapillus v. confusus Heer. H. 1 Metabletusexclamationis Mén. Creta.pr.obliquesignatus. fuscomaculatus Mots. virgatus Reiche. patruelis Chaud. 2 Ad Lionychus albonotatus v. bimaculatus Paulino. Lu. 3. Brachynus Emgei Reitt. Gr. pr. exhalans. 1 Ad Coelambus impressopunctatus Schall. syn. 4-lineatus Mann. picatus Kirby. similis Kirby. 2 Ad Deronectes brevis Stm. syn. rotundatus Lec. » Deronectes insignis Klug. Creta. pr. brevis. 3 Ad Hydroporus septentrionalis Gyll. syn. scitulus Lec, » Ad H. rivalis Gyll. syn. obesus Lec. congruus Lec. » Ad H. lepidus OL. v. optatus Wehncke. 4 Hydroporus morio Dej. Sharp. E. pr. pubescens. 2 Ad. H. tristis Payk. syn. varians Lec. subtonsus Lec. 3 Hydroporus fulviventris Costa Sic. pr. ferrugineus. » Ad H. oblongus Steph. syn. conoïdeus Lec. » Agabus Merkli Rég. T. pr. guttatus. 1 Ad Agabus ambiguus Say (confinis Gyll.)syn. ovoïdeus Lec. bicolor Kirby. phæopterus Kirby. — 296 — Page 31 col. 2 Ante Ag. elongatus Arctodytes Thoms. (sectio). » » Ad À. Erichsoni Har. syn. lutosus Crotch. sobrinus Mots. 3 Ad Ilybius ater Deg. syn. ungularis Lec. » Ad Copelatus Er. syn. Liopterus Eschs. 1 Ad Dyticuscircumeinctus Ahr. syn.? fuscostriatus Mots. ? anxius Mann. » Ad Hydaticus stagnalis F. syn. cinctipennis Aubé. modestus Sharp. americanus Sharp. 2 Ad Hyd. Leander Rossi. v. fusciventris Reiche. » Ad Graphoderes cinereus L. syn. fasciatocollis Harris. perplexus Sharp. elatus Sharp. 3 Ad Gyrinus urinator v. variabilis Aubé. » Gyrinus Wankowiczi Rég. R. b. pr. natator. » Ad Orectochilus villosus Müll. syn. dauricus Mots. sibiricus Mots. 4 Ochthebius alutaceus Reitt. Hi. Ca. pr. pusillus. 2 Hydræna bisulcata Rey. And. pr. palustris. » » subacuminata Rey. C. pr. carbonaria. » » hungarica Rey. Hu. pr. polita. » » evanescens Rey. C. pr. gracilis. » » reflexa Rey. C. pr. pygmæa. 3 Helophorus crenatus Rey. Br. pr. planicollis. 1 Ad B. luridus L. syn. chalcaspis Eschs. » Ad B. affinis Brull. v. lineicollis Costa. S. 2 Ad Hydrobius i. sp. syn. Sperchopsis Lec. » Ad Hydr. fuscipes L. syn. seriatus Lec. insculptus Lec. regularis Lec. ? Ilævigatus Lap. v ? Rottenbergi Gerh. picicrus Thoms. » Ad Philydrus bicolor F. syn. melanocephalus Er. var. ? fulvus Steph. » Ad Ph. frontalis Er. syn. ? dermestoïdes Forst. 3 Ad Laccobius sinuatus Mots. syn. obscurus Gerh. atrocephalus Reitt. ? perla Fourc. ? striatulus F. ? cupreus Rey. C. 1 Ad Laccobius minutus L. syn. ? pallidus Lap. » Ad Limnobius picinus Marsh. syn. sericans Gerh. » Ad Limnobius myrmidon Rey. syn. ? perparvulus Rey.C. ?subglaber Rey. C. » Ad Bothriophorus syn. Physemus Lec. » Dryops bicolor Costa. Sic. » » sulcipennis Costa. Sic. 1 Ad Echidnoglossa glabrata Ksw. (Calod.) syn. Paulinoi Skalitz. 0 — Page 38 col. 1 Leptusa Skalitzkyi Paulino (Homal.). Lu. pr. myops. 40 » Myrmedonia cinctipennis Epp. Ca. 3 Homalota tenerrima Rey. C. pr. eximia. 2 Ad Hom. ReyiKiesw.syn. triangulifera Fairm. oc (Myrm.). 1 Thectura tricuspis Epp. Gr. R. m. pr. cuspidata. 3 Ad Oxypoda opaca Gr. syn. lateralis. TI. Sahlb. 4 Ad Gyrophæna boleli L. ? fungicola Mots. (Evæsth.). 3 Ad Hypocyptus ovulum Heer. syn. lancifer Pand. » Ad Typhlocyptus Pandellei Saulc. ? atomus Rey.Ga. m. 4 Megacronus vittatus Epp. Ca. pr. crassicornis. » Ad Quedius fulgidus F. v. concolor Epp. G. 2 Ad Othius læviusculus St. syn. bovinus Coq. » Ad Achenium caucasicum Lap. ? ustum Reitt. 4 Stilicus dilutipes Reitt. Gr. pr. rufipes. » Ad Stenus flavipes Steph. syn. Dobberti Quedenf. » Compsochilus Heydeni Epp. À. R. m. pr. procerus. » Ad Comps. curtipennis Fauv. syn. ? Weberi Quedenf. 3 Homalium Merkli Epp. Balk. pr. porosum. 4 Enoptostomus Doderoi Reitt. S. pr. Aubeï. » Bergrothia (Amicrops) mingrelica Reitt. Ga. pr. lenco- rana. 2 Ad Batraxis syn. Batrisomorpha Raffr. » Tribatus creticus Reitt. Creta. 3 Bryaxis longispina Reitt. I. D. Gr. pr. Schüppeli. » » morio Reitt. Gr. pr. opuntiæ. 4 Bythinus maritimus Reitt. Alp. m. pr. gladiator. 2 » swaneticus Reitt. Ca. pr. Reitteri. 3 » banaticus Reitt. Hu. pr. Ehlersi. 1 Pselaphus quadricostatus Reitt. M.R. pr. Revelierei. » » bistriolatus Reitt. Lu. pr. Stussineri. » Tychus caudatus Reitt. Gr. pr. nodifer. » » mutinensis Reitt. I. pr. dalmatinus. » Ad T. rufus v. nodicornis Reitt. » Tychus florentinus Reitt. I. pr. serbicus. 2 Trimium expandum Reïitt. Gr. pr. caucasicum. » » Brenskei Reitt. Gr. pr. longipenne. 3 Euplectus acanthifer Reitt. Corfu. pr. rhenanus. » ) verticalis Reitt. Corfu. pr. piceus. » » Pelopis Reitt. Gr. pr. piceus. » Ad Eupl. nanus syn. Revelierei Reitt. 1 Faronus gravidus Reitt. Hi. m. pr. Lafertei. » Ad Claviger testaceus Preyss!. v. Staudingeri Saulc. 3 Cephennium montanum Reitt. M.R. pr. hungaricum. » » aglenum Reitt. I. b. pr. carpathicum. » striolatum Reitt. And. pr. fulvum. » Carraræ Reitt. Apenn. pr. Aubeiï. 1 Neuraphes planiceps Reitt. I. pr. semicastaneus. » Ad N. semicastaneus Reitt. syn. coronatus J. Sahlb. » Neuraphes Flaminii Reitt. Apenn. pr. dubius. » ) Hervei Bris. Ga. occ. pr. subcordatus. CT. Page 69 col. 2 Neuraphes subtetratomus Reitt. Gr. pr. latitans. » » vulneratus Reïtt. C. pr. Revelierei. » Scydmænus Barnevillei Reitt. Ga. md. pr. Helferi. » » Poweri Fowler. Br. pr. pusillus. » » Tythonus Reitt. Hi. m. pr. cribrum. 3 » Emgei Reitt. Gr. pr. angulimanus. » » lernæus Reitt. Gr. pr. picipennis. » Euconnus Paulinoi Reitt. Lu. pr. Heydeni. 1 » argostolius Reitt. Gr. pr. hæmatodes. » v Marthæ Reitt. Gr. pr. Linderi. » Ad Eumicrus Lap. syn. Microstemma Lec. 2 Leptomastax bisetosus Reitt. Corfu. pr. grandis. » Ante Silphidæ Platypsyllidæ. Platypsyllus Ritzema. castoris Ritz. Ga. m. 2 Bathyscia Villardi Bedel. Ga. or. pr. Tarissani. 3 Choleva Kraatzi Reitt. Gr. pr. notaticollis. » Ptomaphagus grandis Reitt. Gr. pr. Bugnioni. 4 » Pelopis Reitt. Gr. pr. varicornis. » » creticus Heyd. Greta. pr. clathratus. 2 Colon nom.masculin. 3 Liodes flavicornis Bris. Ga. pr. parvula. 3 Dapsa acuticollis Reitt. And. pr. denticollis. » Lycoperdina maritima Reitt. Alp. m. pr. bovistæ. ) » pulvinata Reitt. Gr. D. pr. bovistæ. v. obliqua Reitt. 2 Alexia corcyrea Reitt. Corfu. pr. ignorans. » Leucohimatium alatum Reitt. Gr. pr. elongatum. 3 Ad Paramecosoma melanocephalum Hbst. syn. ? betæ Macq. » Holoparamecus Beloni Reïtt. Gr. pr. Ragusæ. 1 Metophthalmus hungaricus Reitt. Hu. pr. niveicollis. » » Brenskei Reitt. Gr. pr. humeridens. 3 Cartoderie Argus Reitt. A. pr. filiformis. 4 Ad Corticaria denticulata Gyll. syn. interstitialis Bris. 2 Corticaria longicornis Gyll. Mann. (nec Hbst.). E. b. 3 Ad Carpophilus Leach. syn. Tribrachys Lec. 2 Aglenus brunneus Gyll. Æ. » Ante Cerylonini Cyprogenia Baudi. naxiana Reitt. Gr. 3 Ad Cathartus cassiæ Reiche. syn. Gilæ Casey. » » gemellatus Duv. syn. quadricollis Casey. 2 Ad Attagenus Latr. syn. Dearthrus Lec. 3 Ad Trogoderma glabrum Hbst. syn. nigrum Hbst. 2 Curimus tauricus Reitt. R. m. pr. insignis. » » parnassius Reitt. Gr. pr. taygetanus. » » terrifer Reitt. Gr. pr. petræus. » » Brenskei Reitt. Gr. pr. lariensis. » » terminatus Reitt. Gr. pr. montenegrinus. 2 Ad Platysoma deplanatum Gyll. syn. sibiricum Reitt. = 1299 — Page 91 col. 2 Hister gangeticus Mars. Hi. pr. major. » Ad H. inæqualis OI. syn. labiatus Mots. 3 Ad H. 12-striotus Schr. syn. 5-striatus Mots. » Hister atticus Schmidt. Gr. pr. 12-striatus. 1 Hetærius Lewisi Reitt. Gr. pr. hispanus. 2 Saprinus Brenskei Reitt. Gr. pr. nitidulus. » » Pharao Mars. Gr. pr. concinnus. » Ad Sapr. immundus Gyll. v. ægialius Reitt. » Saprinus foveisternus Schmidt. Ga. pr. virescens. 3 ) speculum Schmidt. R. m. pr. specularis. » Ad Sapr. dimidiatus IL syn. lobatus Woll. » Ad Gnathoncus rotundatus Kug. syn. communis Mars. interceptus Lec. 4 Onthophilus cicatricosus Reitt. Gr. pr. globulosus. » Ad Onth. exaratus IL syn. interruptus Reitt. » Abræus convexus Reitt. Gr. pr. punctulum. 2 Onthophagus ponticus Har. Ca. pr. verticornis. » Aphodius flavipennis Miller. Gr. pr. obscurus. 3 Codocera Alleoni Fairm. T. pr. pocadioides. 2 Ad Homaloplia ruricola F. v. atrata Fourc. Gr. 4 Ad Rhizotrogus nomadicus Reiche syn. spartanus Brenske. 2 Rhizotrogus laticollis Perez. Hi. pr. parvicollis. 1 Elaphocera Maltzani Heyd. Greta. p. Bedeaui. 2 Anisoplia valida Kr. Gr. pr. monticola. pallidipennis Er. (nec Gyll.). » » parva Kr. Ca. pr. cyathigera, » » armeniaca Kr. Ca. pr. farraria. » » marginata Kr. Si. pr. armeniaca. » Ad Phyllopertha arenaria Br. v. Krüperi Brenske. Gr. 3 Ad Anomala vitis F. v. cupreonitens Bau. Hu. 1 Ante Callicnemis Temnorhynchus Hope. Baal Reiche. Gr. 3 Pœcilonota gloriosa Muls. I. Bosn. pr. decipiens. » Anthaxia Magdalenæ Fairm. T. pr. biimpressa. » Ad Cryptohypnus sabulicola Boh. syn. pulchellus Duv. » Cryptohypnus algidus J. Sahlb. L. pr. propinquus. 2 Ad Melanotus castanipes Payk. syn. inæqualis Lec. 3 Ad Corymbites virens Schr. syn. Kendalli Germ. anchorago Rand. » Ad C. sjælandicus Müll. syn. viridis Say. cuprascens Lec. 4 Ad nigricornis Panz. syn. nitidulus Lec. » Ad C. cruciatus L. syn. pulcher Lec. festivus Lec. » Ad C. costalis Payk. syn. vagus Lec. 2 Ad Agriotes in sp.syn. Harminius Fairm. » Ad Cebrio syn. Hammonius Latr. 3 Ad Helodes syn. Sacodes Lec. » Helodes nebrodensis Rag. Si. pr. minutus. — 300 — Page 112 col. 4 Ad Cyphon variabilis Th. syn. ovalis Say. dorsalis Marsh. dubius Steph. » Cyphon Pandellei Bourg. Ga. m. P. pr. impressus. 2 Ad Hvdrocyphon australis Lind. syn. pallidicollis Raff. » Ad Eucinetus hæmorrhoïdalis Germ. syn. hæmorrhous Lap. » Ad Dictyopterus Latr. syn. Erotides Waterh. 1 Phosphænus Rougeti Oliv. Ga. 1 Cantharis hellenica Heyd. Gr. pr. oralis. 2 Rhagonycha nobilissima Reitt. Gr. pr. signata. 4 Malthinus obseuricollis Fairm. T. pr. striatulus. 2 » pyrrhoderus Fairm. T. pr. longicornis. 4 Drilus funebris Reitt. Gr. pr. longulus. 2 Malachius flavicrus Abeille. Ca. pr. hispanus. » hæres Abeille. Gr. pr. spinosus. » sculptifrons Abeille. Ca. pr. hæres. Ad Attalus syn. Acletus Lec. Attalus thalassinus Abeille A. pr. jocosus. Henicopus Paulinoi Bourg. Lu. pr. Perezi. Aphyctus Brenskei Reitt. Gr. pr. megacephalus. Dasytiscus Emgei Reitt. Gr. pr. Beckeri. Gibbium æquinoctiale Boield. Gr. pr. psylliodes. © longicorne Reitt. 9? 9 Boieldieui Reitt. » Ad Gibb. Boieldieui Levrat syn.lævigena Reitt. Ca. 3 Ad Niptus griseofuscus Dej. syn. salinus Schill. » Niptus nobilis Reitt. Si. pr. elongatus. » » ferrugulus Reitt. Hi. pr. carbonarius. » Ptinus Auberti Abeille. Ga. m. Hi. D. pr. Capellæ. » » Lederi Reitt. Ca. pr. Auberti. » » arragonicus Reitt. Hi. pr. Lederi. C9 19 9 æ HD >= DIS nikitanus Reitt. Mont. pr. arragonicus. SR micans Reitt. Ca. pr. subæneus. » np tauricus Reitt. Crim. pr. coarcticollis. 4 Ad Pt. variegatus Rossi. syn. mauritanicus Lucas. » Ptinus Desbrochersi Reitt. C. pr. timidus. D'ATRD Kiesenwetteri Reitt. Gr. pr. affinis. ») » tarsalis Reitt. Gr. pr. pilosus. » y» Perrini Reitt. Ga. 3m. pr. subpilosus. » Ad Pt. brunneus Duft. syn. hirticollis Lucas. » Ptinus argolisanus Reitt. Gr. pr. brunneus. >) villiger Reitt. À. Ca. pr. perplexus. » ) Meisteri Reitt. Ca. pr. bicinctus. » » Schlerethi Reitt. D. Gr. pr. bidens. » » Lesinæ Reitt. À. pr. canaliculatus. » » albipilis Reitt. Hi. pr. dilophus. D'UN Frivaldskyi Reitt. Cret. pr. irroratus. 2 Ad Pt. carinatus Luc. syn. foveolatus Boïeld. » Ptinus damascenus Reitt. R. m. pr. nitidus. — 301 — Page 124 col. 1 Theca puncticollis Reitt. Gr. pr. pilula. » » » remota Reitt. Si. pr. elongata. » » curimoïdes Reitt. Gr. pr. pellita. 2 Dorcatoma externa Muls. X Ga. pr. flavicornis. 2 Gnathosia Chevrolati All. I. pr. caraboïdes. » » crenata Reiche. Ca. pr. Chevrolati. 3 Blaps tenuicollis Sol. Ca. pr. orbicollis. » Ad BI. mortisaga L. v. elongata Mén. Ca. 1 Blaps songarica Fisch. Ca. pr. Solieri. intricata Fisch. georgica Fisch. halophila Fisch. » Ad Asida Latr. syn. Euschides Lec. 3 Ocnera philistina Reiche. Gr. pr. abbreviata. gomorrhana Reiche. jaffana Miller. græca Desbr. 2 Dendarus ruficornis Reitt. Gr. pr. cælatus. 1 Hadrus europæus Mots. C. S. sculpturatus Fairm. 3 Hoplocephala bitubereulata OI. Ga. pr. quadricornis. » Helops angulicollis Fairm. T. pr. gibbus. » Nalassus alpigradus Fairm. M. V. pr. Ecoffeti. » » læviusculus Kr. Hi. m. pr. Heydeni. » » alicantinus Kr. Hi. pr, rufescens. » Ad Apolites syn.Anisocerus Fald.—Ceratanisus Gemm. » Apolites Allardi Reitt. Gr. pr. mucoreus. » » tristis Fald. Ca. pr. græcus. 1 Cistela bicolor Reit Gr. pr. metallica. » » macrophthalma Reitt. Ca. pr. subænea, » » paupercula Baudi. Si. pr. nitidula. 9 Cteniopus græcus Heyd. Gr. pr. neapolitanus. 1 Neogonus Emgei Reitt. Gr. pr. Plasoni. 3 Stenalia bisecta Baudi. Si. 2 Anaspis variegata Power. Br. pr. frontalis. 3 » Truquii Baudi. I. pr. varians. 2 (Œnas fuscicornis Abeille Hi. Lu. pr. crassicornis. 3 Zonitis rufofasciata Fairm. T. pr. 6-maculata. » » seminigra Reitt. Gr. pr. fulvipennis. » » funeraria Fairm. T. pr. pubescens. 3 Œdemera crassipes Abeille. Gr. pr. virescens. CORRIGENDA. 2 Cicindela elegans Fisch. lege volgensis Dej. elegans Fisch. v. stigmatophora Fisch. Page — 802 — 2 col. 1 Cychrus intermedius Hampe lese Hampei Heyd. intermedius Hampe. 2 Chætomeias Thoms. lege Macrogenius Mots. » Procrustes talychensis Mén. — Sphodristus sp. 2 Chætocarabus Lefebvrei Dej. =intricatus L. var. 3 Megadontus v. carbonatus Schfs. — v. Wolfi Dei. » Tribax dele Thoms. lege Fischer. » Lamprocarabus Thoms. — Lipaster Mots. » Melancarabus Thoms.— Pachystus Mots. 1 Mesocarabus Dragonetti lege Dragonettii. 2 Carabus dele Thoms. legefLinn. » ) Olympiæ Sella et syn. pr. Megad. marginalis (p. 3) transsf. D nigricornis Schaum lege v. Bohatschi Reitt. nioricornis Sch. (nec Dei. ). 3 » biseriatus Chaud.=— convexus F. var. 1 Nebria Geraldesi lege Giraldesi. 2 Tachypus splendidus Heyd. — v. nebulosus Rossi. ) » eurtus Heyd.= flavipes L. 3 Bembidion fasciatum Chaud. Ca. pr.ustulatum L. transf. 2 Tachys quadrisignatus Duft. £. b. md. sp. pr. » » v. diabrachys Kol. Ca.—parvulus Dej. var. 2 » cruz Putz.—=sexstriatus Duft. var. » » subfasciatus Mots.=—fulvicollis Dej. » » andalusiacus Mots.=— algericus Lucas. » » cardioderus Chaud. Ca. sp. pr. » » insularis Ragusa.— v. elongatulus Dei. » » testaceus Mots. — pygmæus Fisch. = bistriatus Duft. var. » Blemus Lap. Bed. ad Perileptus syn. restit. (Bedel). 1 Trechuscephalotes Putz.—fulvus Fairm.=—fulvus De]. v. » » Pandellei Kr. lege H. » » Delarouzei lege Delarouzeei. » » siculus Baudi sp. pr. prope Carantii. 2 Aphænops Bonv. gen. pr. 3 Pogonistes cordicollis Mots. sp. dub. » » convexicollis Chaud. R. sp. pr. 4 Reïicheia Saulc. gen. pr. » » palustris Saule. = lucifuga Saulc. lege C. » » Baudii Ragusa.=— præcox Schaum. 2 ) Dyschirius crenulatus Putz. — politus Dei. 3 » rugicollis Fairm. — v. numidicus Putz. » Adialampus Gozis.— Scarites Fabr. » Scarites arenarius Bon. lege terricola Bon. » Tæniolobus Chaud. = Distichus Mots. 4 Oodes gracilior dele Fairm. lege Lambert. p » parallelogrammus Mots. — gracilis Villa. » » parallelus Mots. — ? gracilis Villa. 9 Chlænius tibialis Dej. E. md. sp. pr. 3 » Karelini Chaud. = azureus Duft. var. — 303 — Page 13 col. 3 Chlænius cruralis Fisch. et syn.= v. Karelini Chaud. ! 14 » » 15 ) 1 Amblystomus macedo Schfs. — picinus Baudi. 2 Sabienus (= Carterus) v. gilvipes lege S. 3 Anisodactylus signatus dele IlL. lege Panz. 1 Ophonus suturalis Chaud. Ca. Gr. sp. pr. 2 Pseudophonus pubescens Müll.1776.—rufcornis F.1775. 3 Harpalus seriatus Chaud. (virescens Fald. — phari- sæus Reiche). = Pseudophonus. » » polyglyptus Schaum (minor Reitt.) Gr. = Pseudophonus sp. pr. 2 Acinopus dele Dejean lege Latreille. 4 Tanythrix marginepunctata Dej. B. M. sp. pr. edura Duv, Chaud. ) » Heydeni Hoppfg. = edura Dej. v. ©. » Pterostichus incommodus Schaum À. sp. pr. 2 » Volxemi Putz.=— Paulinoi Vuill. var. » » Honorati lege Honnorati. » » Stierlini Gaut. = inapertus Fald. 3 » aterrimus Payk. lege Herbst. 2 » Middendorffi J. Sahlb. — deplanatus Mots. 1 Antisphodrus exaratus Hampe. = cavicola Schaum. » Antisphodrus Kœppeni Mots.pr.Læem.carinatus (col. 3) transf. 2 Lœmostenus lesge Læmostenus, » L. complanatus Dej, lege complanatus Dej. crassicornis Fairm. alatus Woll. v.? atrocyaneus Fairm. barbarus Lucas. » L. v. Balmæ Delar. — v. latebricola Fairm. » L. v. meridionalis Reiche. = curtulus Mots. I. S. Ca. Sp. pr. 4 Calathus minutus'Gaut. et variet. sequent, ad luctuosus transfer. 2 Dolichus hallensis lege halensis. 3 Platynus melanocephalus Dej. — Anchomenidius. » Anchomenidius astur Sh. — melanocephalus Dei. 2 Masoreus testaceus Luc. — ægyptiacus Dei. var. » Zuphium Boccagei lege Bocagetr, » Drypta dele F. lege Latreille. 3 Brachynus caspius Dej. (hamatus Fisch. — Eversmanni Mén. — hebraïcus Reiche.). sp. pr. » » plagiatus Reiche (bombarda Dej.).— psophia Sery. var. 2 Hydroporus Brucki dele T. lege Crim. » » v. vittula Er, lege v? vittula Er. 3 Agabus nitidus F. lege v ? nitidus E. 1 » congener dele Payk. lege congener Thunb. ambiguus Say. ! discolor Harris. — 304 — Page 31 col. 3 Rhantus v. vibicollis lege vibicicollis. » Gyrinus concinnus KI. (striatus Aubé. — strigipennis Suffr.; = Aulonogyrus Rég. (gen. nov). » Gyrinus striatus OIL. = id. 32 » » » » » » ) » colymbus Er. et syn. — caspius Mén. marinus Gyll, £. md. b. sp. pr. dorsalis GyIl. = marinus var. Ochthebius crenulatus Muls. == bicolon Germ. Cercyon terminatus Zett. — marinus Th. — aquaticus Steph. Heterocerus minutus Ksw. Hi. sp. pr. Autalia puncticollis lege Sharp. Thoms. 2 Bolitochara lunulata Payk. — pulchra Grav. 3 Leptusa analis GyIl. (nec Grav.). — angusta Aub. Aleochara puncticeps Thoms. — fuscipes Grav. Ocalea parvula Baudi. — badia Er. Homalota immatura Rey (omissa) — appulsa Scriba. » » » » libitina Rey. pr. fluviatilis transfer. hæsitans Rey. — fragilis Kr. amara Rey. — longula Heer. alpicola Mill. (carpathica Mill.). == Ocyusa. Homalota tenuicornis Thoms. pr. fallaciosa (p. 41) » transfer. Letzneri Epp. (crassicornis Gyll.). — microp- tera Thoms. subalpina Rey. == granigera Ksw. ©. annulata Fauv. et syn. pr. alpestris transfer. v ? interrupta Rey. — Pertyi Heer ©. decepta Rey. — fulvipennis Rey. — crassi- cornis F. parvicornis Rey.=— amicula Steph. villosula Kr.—nigripes Thoms. sp. pr. lætipes Rey.—nigricornis Thoms. picipes Thoms. (nec Steph.) lege fuscofemo- rata Wat. nebulosa Rey.=— occulta Er. obscura Rey. — obscurella Fauv.=—palustris Ksw. perdubia Rey. — palustris Ksw. asperana Rey.— subtilis Scriba. Ouralia Rey.— Heteronoma Rey. Homalota picicornis Rey. — luctuosa Rey. fulva Rey.— subterranea Rey. misera Rey.=— exilis Er. pusilla Rey. — id. capitalis Rey.=— id. minima Rey.— analis Gr. platycephala Thoms.=—? soror Kr. lacertosa Rey. — parva Sahlb. naviçula Rey. — subsinuata Er. — 30 = Page 44% col. 3 Homalota simulans Rey. = fungi Gr. » 45 » » paradoxa Rey. pr. clancula (p. 13) transfer. » Oxypoda ruficornis Gyll.necGrav.).=spectabilis Mærk. » » fallaciosa Saulc. pr. longipes recte collocata. » » distincta Rey.—Schistoglossa luteipes Er. » » umbrata Gyll. (nec Gr.). = cuniculina Er. {l » micans Kr. — attenuata Rey. 2 n rufescens Kr. — Alaobia. 1 Ollgota lege Oligota. 2 Myllæna dubia Rey (nec Gr.) —=intermedia Er. » » incisa Rey. — gracilicornis Fairm. Bris. » » elongata Kr. (glauca Rye.—Kraatzi Sharp). Sp. pr. 1 Tachinus flavipes F. (nec L.)—flavomarginatus Goeze. 3 Velleiopsis Fairm.— Velleius Mann (sectio ). 2 Quedius cyanescens Rey. Ga. m. Gr. pr. plancus Er. transfer. » attenuatus Gyll. (nec Gr. ).—=picipennis Heer. » v.? brevipennis Fairm. = boops Gr. var. Cafius variolosus Sh. — xantholoma Gr. var. Philonthus asphaltinus Er. lege ? X G. m. » lucens Er.(nec Mann.).—Mannerheimi Fauv. Othius longicornis Thoms. — lapidicola Ksw. Xantholinus lentus dele Er. lege Grav. Cryptobium Jaquelini lege Jacquelini. 3 Lathrobium punetatumZett. —Zetterstedti Rye.F.sp. pr. » » baïcalicum Epp. et syn.=— Zetterstedti Rye. » Medon nitidus Qued. (nec Er.). — Quedenfeldti Epp.= politus Qued. 1 Stilicus fragilis Gr. = angustatus Fourc. 2 Sunius angustatus Payk. (nec Fourc.).=gracilis Payk, 3 Pæderus gregarus Scop. lege littoralis Gr. » Ad Pinophilus siculus Kr.syn.? erythrostomus Costa. S. 2 Stenus glabellus Thoms. © — carbonarius Gyll. D ee ND = > Y ÿ De) id. 9 — subglaber Thoms. Der gallicus Fauv. pr. lustrator transfer. 110 paganus Er. — fulvicornis Steph. 3 Octavius grandiceps Rey. = ? pyrenæus Fauv. À Oxytelus affinis Czwal. = ? hamatus Fairm. 2 Anthophagus omalinus lege homalinus. 4 Lathrimæum prolongatum Rott. — ? macrocephalum Epp. » Amicrops Saulcy. = Bergrothia Reitt. 2 Bryaxis Guillemardi Saulc. — paludosa Peyr. 3 » sardoa Saulc. — tuberiventris Raffr. 1 Bythinus alhambræ lege Alhambræ. » » levantinus Schfs. — convexus Ksw. » » nekeralæ lege Nakeralæ. « v portalegrensis Schfs. — troglocerus Saulc. » » scapularis Reitt. pr. Eppelsheimi transfer. — 306 — fee 66 col. 3 Bythinus inflatipes Reïtt. — clavicornis Panz. var. » » 67. » » 68 » 69 ERNRY ONE BNS ES » » lævicollis Fairm. — id. » » germanus Reitt. — collaris Baudi. 1 Pselaphus Kiesenwetteri dele Saulc. lege Reitt. 2 Philus Saulc. — Aphiliops Reitt. » Trimium emonæ lege Emonæ. 1 Faronus pyrenæus dele Saulc. lege Bris. 3 Cephennium perispinctum lege perispunctum. 1 Neuraphes nakeralæ lege Nakeralæ. » » capellæ lege Capellæ. » » emonæ lege Emonæ. 2: » cordubanus Saulc. — subsulcatus Reitt.— sulcatulus Fairm. - Scydmænus rotundipennis Ksw. (non Schaum.) = an- gulimanus Reitt. » . lusitanicus Saulc. — angustior Saulc. var. Euconnus Nikitanus lege nikitanus. Léeptomastax Simonis lege Simoni. Bathyscia spagnoli lege Spagnoloi. » proserpinæ lege Proserpinæ. » Hecate lege Hecates. Phosphuga polita dele Sulz. lege Fuessl. Thanatophilus lapponicus dele F. lege Herbst. Trichopteryx championis lege Championi. Sacium Lec.=— Clypeaster Latr. Mycetina binotata dele Dahl. lege Costa. Atomaria mesomela lege mesomelæna. » Corticaria impressa OL — longicornis Herbst. » » Maunerheimi Reitt. — interstitialis Reitt. — foveola Beck. var. ps [035 melanophthalma Mann. Th. E. b. sp. pr. 2 » clairi Bris. dele P. lege Ga. m. Gr. » » saginata Mann.- denticulata Bris. E. b. sp. pr. » ÿ depressa Thoms. = v. Mannerheimi Reitt. » Melanophthalma Mots. — Corticaria (sectio). » » v. latipennis Sahlb. — similata Gyli. var. 3 Migneauxia Duv. — Corticaria (sectio). 1 Berginus tamaricis lege tamarisei. » Micropeplidæ pr. Thoracophorus (p. 64) transf. » Micropeplus porcatus dele F. lege Payk. oc) 2 Brachypterus quadratus dele Creutz. lege Sturm. 3 Omosiphora Reitt. — Epuræa Er. (sectio). 1 Micruria lege Micrurula. » Tenebrioides lege Tenebroides. » Byturus tomentosus F. et syn. E. sp. pr. 2 Curimus taygetanus Reitt. Gr. sp. pr. » Platysoma puncticolle lege Heer. Redt. 3 Hister Desbrochersi Sénac. — sepulcralis Er. » » arenicola Th. — funestus Er. » » obliquatus Mots. — inæqualis OI. — 307 — Page Fe col: 1 Paromalus parallelopipedus lege parallelepipedus. 2 Saprinus biterrensis Mars.=— lautus Er. Di 3 : » sabuleti Rosh. = ? amœnus Er. D {our » pullus Rosh. — metallicus Herbst. » » 25 quadrilineatus Waltl. = æmulus Ill. 93: 1 Bacanius soliman lege Soliman. » 2 Acritus seminulus Küst. et syn. — minutus Hbât. » » Lucanus orientalis Kr. lege ibericus Mots. 9% 1 Cheironitis lege Chironitis. » » Chironitis Lansb. — Onitis F. (sectio). 97 2 Geotrupes v. caucasicus Weiïse. — v. caspius Mén. » ) » epistomalis lege X ? Ga. » » Trox hispanicus dele Harold lege Waltl. » . 3 » v. nodulosus dele Harold lege Dahl. 98 2 Triodonta cinctipennis Luc. sp. pr. pumila Burm. 99 » Rhizotrogus v. Chevrolati lege v.? Chevrolati. » » » cartagenæ lege Carthagenæ. » » » euphytus lege Buquet. » » Anoxia hungarica Desbr. — orientalis Kryn. » » Tanyproctus rufideus lege rufidens. 101 2 Cetonia morio F. Æ. m. sp. pr. excavata Gory. 105 x Anthaxia Cræsus lege Crœsus. » » » manca dele F. lege L,. 104 3 Chrysobothris Pini lege pini. 107 . 1 Æolus Rossi lege Rossii. » ‘2 Elater ferrugatus Lac. E. sp. pr. ochropterus Esch. » 3 Cryptohypnus flavipes Aubé. — dermestoïdes Hbst. 108 » Athous impressifrons dele T. lege Cro. » » » semirufus dele P. lege Alp. Ga. sa 10 4 » reynosæ lege Reynosæ. » D » y. lævigatus dele Ji. lece P. or. » 2 » _v. vestitus Muls. dele P. lege G«. or. » » » chloroticus dele Hi. lege Lu. » o » strictus Fisch. lege? strictus Fisch. (Gen. dub.). 44h 2 Cebrio xanthomerus Germ. — Fabricii Leach. 112 1 Cyphon lævipennis Tourn. — variabilis Thunb. » » » Barnevillei Tourn. = coarctatus Payk. » » » Kunckeli Rey. — id, » 2 Homalisus fontishellaquei lege Fontisbellaquei. » Eros Newm. lege Dictyopterus Latr. » 3 Pyropterus Muls. — id. (sectio). » » Platycis Thoms. — id. (sectio). » _» Pyropterus affinis Payk. = nigroruber Deg. 9. 113 1 Lampyris bicarinata Muls. =? Lareyniei Duv. 114 .» Cantharis thoracica O1. — bicolor Hbst. ». 3 » tibialis Brull: = sulcicollis Brullé var. — 308 — Page117 col. 3 Charopus flavipes Payk. (nec F.) — rotundatus Fourc. — plumbeocupreus Goeze. 2 Elateroïdes flabellicornis dele Udd. lege Panz. » Dele Trigonogenius Sol. lege Sphæricus Woll. 3 Microniptus Kiesw. — Niptodes Reitt. » Niptus constrictus Kiesw. — carbonarius Rosh. » » minimus Heyd. Lu. sp. pr. » Bruchus Geoffr. lege Ptinus L. » Ptinus capellæ lege Capellæ. » » COrsicus Kiesw. — validicornis Desbr. » opulans lege exulans. » » Duvali Lareyn. sp. pr. E. m. » » obesus Lucas et syn. — Lucasi Boield. » » Kaufmanni Reitt. — phlomidis Boield. » » corticinus Rott. = Lucasi Boield. » » Calcaratus Kiesw. — perplexus Muls. » » Ssiculus Kiesw. — brevipilis Desbr. » » mutandus Mars. (insularis Desbr.) — Duvali Lareyn. » » abbreviatus Boield. et syn. — fossulatus Luc. 2 Gnathosia variabilis Sol. sp. pr. nasuta Mén. lævigata Dej. » » Carceli Sol. sp. pr. depressicornis Fald. » » hispana Sol. sp. pr. 3 Isocerus purpurascens Hbst. Hi. Lu. sp. pr. » Opatrum Colliardi Fairm. (ciliaris Muls.) C. S, sp. pr. 1 » fuscum Küst. lege Ga. I. 2 Alphitobius viator Muls. lege X Ga. » » granivorus Muls. — mauritanicus F.(imm.). 1 Sitophagus Solieri Muls. lege X Ga. I. 3 Helops mori Brull. (Terreni Friv. — helopinus Gemm. — helopioides Luc.) — Hedyphanes, p. 136, col. 3 transf. 1 Stenomax picipes dele Küst. lege Bon. 2 Catomus splendidulus Schfs, —lapidicola Küst. : Gerandryus Rott. et syn. — en K° » ætnensis Rott. Si. PES pulcherrima, p. 137 transf. » ) oculatus Baudi. Si. — Catomus sp. pr. flavus. ) sardiniensis All. $S. — Cistela ? pr. ætnensis. 1 Pseudocistela Crotch. lege Cistela F. 4 Conopalpus flavicollis Gyll. = testaceus OL var. » » v. thoracicus Baudi. — flavicollis. 3 Zonitis bipunctata Rag. — mutica var ? 1 Xanthochroa italica Chevr. — Nacerdes pr. ustulata Scop. transf. ; 2 Nacerdes ustulata F. (nec Scop.) lege scutellaris Walt. — 309 — PES col. 2 Nacerdes in. sp. lege Œdichira Mots. ) » adusta Panz. — ustulata Scop. » Xanthochroina Auberti lege Abeille. » Opsimea ventralis lege quadrinervosa. 3 Oncomera v. purpureocærula lege purpureocærulea. DELENDA. 4 Carabus v. Ziegleri Kr. » » v. Dobiaschi Haury. 2 Bembidion v. caucasicum Chaud. 3 Zabrus punctipennis Chaud. et syn. 2 Pterostichus Middendorffi J. Sahlb. (V. p. A, col. 2). » » rebellis Reiche. 4 Heterocerus pictus Muls. (V. lin. 11). » Stenus coarcticollis Epp. (nom. ined.). 2 Zibus nigripennis Saulc. (nom. ined.). » Claviger Baudii Saulc. (id.). 5 Liodes multipunctata Rye. » » circinipes Rye. 1 Byturus sambuci Scop. 2 Syncalypta arragonica Reitt. » Hymenoplia hungarica Blanch. » Cetonia lugubris Voet. » » v. cuprea Gory. » EÉlater pomorum Herbst. 3 Niptus rotundicollis Luc. et syn. 1 Ptinus carbonarius Rosh. (V. g. Niptus). » Isocerus ferrugineus F. (ex Algir.). 2 Opatrum v. sculpturatum Fairm, 3 » europæum Mots. (V. s. Hadrus). 2 Phaleria v. quercana. — v. morio Baudi (arte fact.) 3 Podonta lugubris Küst. » » pulcherrima Fald. 1 Tomoderus serbicus Reitt. Revue d'Entomologie. — Novembre 1884. 21 — 310 — NÉCROLOGIE. Jean-Hubert CHABRIER Par le capitaine XAMBEU, Il vient de mourir à Aix en Provence, des suites d’une néphrite hémorrhagique, un vieil entomologiste, M. Jean-Hubert Chabrier, qui, pendant plus de 70 ans, s'était occupé avec passion de la recherche des insectes. Il était né le 3 mai 1791. Son père, livré à lui-même à des études d’entomologie et de géologie, avait laissé une collection de Lépi- doptères d'Europe, enrichie par ses relations avec des correspondants étrangers, ce qui à l’époque était une bonne fortune; aussi, le fils eut-il peu à faire pour se mettre au courant de la science entomolo- gique. Il fut de plus aidé par quelques jeunes gens de son âge qui élaient alors étudiants en médecine à Montpellier, avec lesquels 1l se lia d’une étroite amitié, et dont la fréquentation lui procura les éléments d’une éducation scientifique qu'il sut mettre à profit. Doué d’ailleurs d’un caractère excellent, il s’attira bientôt l'estime d’une société choisie, dans laquelle on distinguait Marcel de Serres, élève, puis plus tard professeur de la Faculté des sciences ; Duval, qui fut professeur de botanique et Viguier, agrégé à l’École de médecine. (’est aux lecons de botanique de de Candolle et au milieu d’une pléiade de savants et d'infatigables chercheurs que possédait Montpellier qu'il put acquérir ces notions qui le guidèrent plus tard dans ses recherches. Bientôt même il ne se borna plus à l’ordre des Lépidoptères, mais étudia tous les ordres d'insectes européens et exotiques, y joignant la classe des Arachnides, et jusqu’à la faune malacologique locale qu’il fit progresser en ses dernières années d’une manière considérable. N'ayant qu’une petite fortune, mais aussi patient que passionné, il apprit de bonne heure à suppléer par des recherches continues et par un travail de tous les jours aux moyens faciles que donne la richesse de se procurer les espèces rares, et celles-ci n’ont cessé jusqu’à la fin d'augmenter sa collection. Nul mieux que lui ne savait préparer un Lépidoptère, en donnant une attitude naturelle à l’insecte, qui devait entrer dans ses cartons; habile chercheur , il avait exploré les environs de Montpellier jusqu'aux moindres recoins, les bords de la mer, la plaine comme — 311 — les hauteurs ; tous les doubles de ses captures, et ils étaient nom- breux, servaient à des échanges avec la Russie, l'Angleterre, l’Alle- magne et le Nouveau-Monde. La recherche des chenilles, qu’aidaient ses connaissances bota- niques, avec l’élevage des larves, lui apportaient un appoint des meilleurs pour les échanges. Favorisé du reste par la région qu'il habitait, où sont localisées tant d'espèces, il apportait à l'éducation des chenilles une véritable passion et en était arrivé à connaître jusqu’au temps précis d’éclosion d’une foule de papillons que pos- sède le Midi. — Je l'avais surpris bien des fois surveillant les éclosions des chrysalides, et c’est à toute heure du jour ou de la nuit qu'il épiait le moment où le maillot informe dont il avait élevé la chenille ou la larve allait le récompenser de ses peines en donnant le jour à un rare Lépidoptère ou à un Coléoptère précieux. Dans les boîtes d’éclosion, il cherchait à accoupler le mâle et la femelle afin d’avoir des pontes fécondes. Que d’observations auraient pu voir le jour s’il n’avait pas été aussi indifférent à se faire un nom dans l’entomologie, si le temps aussi, il faut le dire, ne lui avait un peu fait défaut dès le début. Il poussait quelquefois l'amour de l'élevage très-loin; ainsi, lorsqu'il n'obtenait qu’une femelle d’une même espèce, il se hâtait d'aller lexposer, attachée près de l'endroit où il avait pris la chenille pour la faire féconder afin d'en avoir la ponte et d’en faire plus tard l'élevage chez lui ; à cet effet il n’évitait ni soins des plus minutieux, ni fatigues. Ne l’ai-je pas vu à mes côtés alors qu’il avait dejà plus de 80 ans, gravir au milieu du jour et par de fortes chaleurs des hauteurs très-escarpées pour arriver au but d’une chasse qu’il prolongeait jusqu'à la tombée de la nuit ? Aussi sa collection, où tous les ordres d’insectes avaient fini par prendre place, était-elle arrivée à être très-riche par ce qu’il prenait lui-même, et non moins considérable par les échanges. Elle était surtout très-complète en Lépidoptères d'Europe et en outre largement pourvue d'espèces exotiques. Les Coléoptères comprenaient des séries exotiques considérables, surtout en Cicindelides, Carabiques, Buprestides et Longicornes. Enfin les Hémiptères, Orthoptères, Nevroptères et autres ordres étaient largement représentés. A l’exposition régionale de Mont- pellier, où elle fut l’objet de toute l'attention du jury, qui lui dé- cerna une médaille d'argent, on put admirer cet ensemble de richesses entomolosiques et conchyliologiques, À part les catalogues de sa collection et un petit opuseule publié à Aix pour indiquer les localités des insectes d’une région qu’il habitait depuis 14 ans, M. Chabrier n'avait rien écrit; membre de la Société d'Études des sciences naturelles de Nîmes , il n'avait fait partie d'aucune autre compagnie savante; amateur passionné mais — 312 — sans prétentions, il ne vivait que pour les satisfactions d’esprit et de cœur que lui donnait l'observation particulière aux curieux de la nature. En lui s’est éteint un homme de bien, un chercheur infatigable, qui ne portait pas sans doute un grand bagage scientifique, mais qui laisse après lui des matériaux considérables. Sa collection reste entre les mains de son fils, M. le docteur Chabrier, conseiller général des Bouches-du-Rhône, qui ne man- quera pas d’en faire le meilleur usage au profit de la science. HEMIPTÈRES NOUVEAUX Par le Dr A, PUTON. Rhyparochromus longipilis Put. Oblong, subparallèle, noir, hérissé de très-longs poils noirs, excepté sur les élytres où ils sont jaunâtres. Antennes assez grêles, longue- ment poilues; les trois premiers articles entièrement testacés, le quatrième rembruni, non renflé, le troisième article plus court que le deuxième et que le quatrième. Tête noire, brillante, assez densé- ment ponctuée. Pronotum entièrement noir, brillant, mais à ponc- tuation assez forte et assez dense ; presque carré, aussi large en avant qu'aux angles postérieurs, qui forment un calus saillant et en avant de celui-ci une forte sinuosité; lobe antérieur très-convexe ; sillon transverse profond et un peu plus fortement ponctué, Écusson velouté, sans ponctuation apparente, noir avec l'extrémité jaunâtre. Élytres entièrement veloutées, mates ; clavus d’un jaune d’ocre fauve ainsi que la moitié basale de la corie ; cette couleur arrêtée droit en travers au niveau du sommet de l’écusson ; le reste de la corie d’un noir velouté. Membrane un peu plus courte que l'abdomen, blan- châtre avec une petite tache brune à l’angle basal et une plus grande, transversale, irrégulière, un peu avant le sommet. Dessous du corps noir à duvet gris; pattes d’un jaune roux, les fémurs antérieurs noirs excepté le sommet. — Long., 4 1/4 mill. Bône (Collection Signoret). Cette espèce remarquablé, qui peut être placée à côté du R. niti- dicollis Put., en est bien distincte par ses poils bien plus longs, la couleur des antennes et des élytres, le pronotum non rétréci en avant. : — 313 — Orthostira finitima Put. En ovale très-large, surtout en arrière, d’un testacé brunâtre en dessus, aplatie ; forme, couleur et taille de l'O. musci Schr. Tête noire, épines du vertex dirigées en avant, parallèles, roussâtres, à peine aussi longues que le premier article des antennes. Celles-ci noires, le troisième article trés-légèrement roussâtre, sa base sensi- blement renflée, mais non subitement. Pronotum à trois carènes longitudinales, la médiane très-haute, complète ; les latérales au con- traire faibles, visibles seulement sur le milieu du disque, non paral- lèles à la médiane et divergentes en arrière. Marge du pronotum droite extérieurement, angle antérieur avancé et aigu ; trois rangées de cellules dans la marge, la rangée externe formée de grandes cel- lules transverses, l’interne incomplète en arrière et à cellules plus petites et irrégulières. Marge des élytres à deux rangées de cellules arrondies, assez grandes, excepté à la base et à l'extrémité où il y en a trois. Espace sutural à une rangée de cellules le long de l'espace discoïdal et deux en arrière. Espace discoïdal plan, à quatre rangées de cellules ou grosses fossettes ; espace latéral à quatre rangées de cellules ponctiformes. Dessous du corps noir: pattes brunâtres. — Long., 3 mill. St-Martin-Lantosque (Collection Marmotian). Cette espèce a l'aspect et la forme de l'O. musci; mais elle en dif- fère par le pronotum tricaréné, les cellules des marges un peu plus petites et celles du disque des élytres un peu pius grandes. Elle diffère de l'O. cervina Germ. par sa forme moins parallèle, plus élargie en arière, par les carènes latérales du pronotum plus faibles, évanescentes et divergentes en arrière, par l’espace sutural uni- sérié, etc. NOTE SUR L’ÆPOPHILUS. L’Æpophilus Bonnairei, ce curieux Hémiptère qui se laisse recouvrir par la marée comme les Æpus, et qui a été découvert dans l'île de Ré par M. le baron Bonnaire, en 1879, n’avait pas été repris depuis cette époque. Cependant un exemplaire existait au musée de Londres avec l'étiquette : Cornouailles. Nous sommes heureux d'an- noncer que M. le D' Kœhler, chargé de cours à la Faculté des sciences de Nancy, a retrouvé, au commencement d'août, plusieurs exem- plaires de cet Hémiptère à Jersey, entre la grève d’Azefte et la baie — 314 — St-Clément, sur les points dits Za Motte et Pointe-le-Nez, im— médiatement au sud de la station de Samarès (chemin de fer de Gorey). Il était profondément enfoui dans le gravier sous les grosses pierres, où il faut fouiller jusqu’à 20 centimètres de profondeur pour le prendre. D: A. Puron. Cette découverte est très-intéressante et d'autant plus inattendue que j'ai exploré diverses fois les points indiqués à la recherche des Æpus, sans y trouver ni Æpus, ni Æpophilus. Cette année encore je suis retourné à Jersey, et bien pourvu des instructions nécessaires après mon séjour à Noirmoutier avec notre excellent et savant collègue, j'ai cherché avec soin l’Æpophilus ; mais en vain. La saison était, je présume, trop avancée (8 septembre), tandis qu'à mes voyages précé- dents (en juin et au commencement de juillet), elle ne l'était peut- être pas assez. En somme je n’ai jamais pris dans l’île de Jersey qu’un seul exemplaire de l'Æpus Robini: c'était à marée basse, près de la tour qui protège l'entrée du port de St-Aubin (6 juillet). Cette année seulement, le jour de l'inauguration du nouveau et charmant petit chemin de fer de St-Aubin à la Pointe-Corbière, j'ai découvert sur les rochers même de cette pointe, dans les flaques d’eau salée, l’Ochthe- bius Lejolisi et sa larve, unique espèce de Coléoptère vivant exclusi- vement dans l’eau de mer pure. Nous l’avions trouvé très-commun à Noirmoutier en 1883 et il n’est pas rare sur les côtes rocheuses de la Manche (Cherbourg, Siouville, Gatteville). L'identité de faune qui ca- ractérise toutes les côtes de La Hague et celles de Jersey permet de croire que l’Æpophilus se retrouvera quelque jour sur le continent normand; malheureusement il n’y a pas d’entomologiste sédentaire dans la région de Cherbourg, qui serait la plus favorable à explorer à ce point de vue, et elle est trop éloignée du centre de mes opérations ordinaires pour que j'y puisse retourner souvent. D’ailleurs pour les insectes sous-marins, il faut tenir compte non seulement des époques d’éclosion, mais surtout de ce fait que les localités qu’ils habitent sont souvent modifiées ou détruites par les tempêtes et les courants, qui tantôt emportent les pierres où ils s’abritent, tantôt changent la tangue mêlée de gravier qui leur convient en vase ou en sable fin où on ne les trouve jamais. C'est ainsi que sur nos côtes du Calvados, entre Luc et Lion-sur-Mer, sa seule localité française (1), l'Æpus marinus a disparu depuis le mois de juillet 1863, par suite d’une tempête qui a bouleversé la petite anse où nous en avions trouvé une douzaine cette année-là seulement. [1 y vivait sous les pierres de moyenne di- mension, non loin de la laisse de haute mer. À une centaine de mètres plus au large habitait le Robini, entre les fissures des rochers ooli- thiques couverts d'algues, et celui-ci y est resté commun, justement parce qu’il a trouvé un abri sûr dans ces roches contre lesquelles les coups de vent sont impuissants. (Note du Rédacteur). (1) Il a été cité encore de Noirmoutier sous le nom de fulvescens par Audouin et, à sa suite, par M. Fairmaire (Æn. Fr., I, 151), mais à tort; il s’agit du ARobini, comme nous le démontrerons dans le compte-rendu de notre excursion de 1883. — 315 — SUR L'IDENTITÉ DES GENRES AYPOTHENEMUS, STEPHANODERES ET HOMOEOCRYPHA LUS Par ALBERT FAUVEL, M. Westwood a décrit et figuré en 1834 ( Trans. Ent.Soc. Lond., [, 34, pl. VII, fig. 1) un très-petis Xylophage, de la tribu des Cryphali, l'Hypothenemus erudilus, trouvé en grand nombre en Angleterre, dans la couverture d’un livre, par M. Lumley. Jacquelin du Val (Genera, IN, pl. 3, fig. 161) avait donné un nouveau dessin de cet insecte dont la patrie restait incertaine, mais qu'on présumait exotique, lorsque M. Eichhoff, dans sa Ratio Tomicinorum (Mém. Soc. Sc, Liège, 1878, VIII, 165) émit l’opinion que l'espèce ne différait peut-être pas de son Sfephanoderes (Bostrichus) areccæ Hornung (Stett. E. Zeit., 1842, III, 115), de Guinée et Colombie, non plus que du Boieldieui (Bostrichus) Perroud (Ann. Soc. Linn. Lyon, 1864, 188), de la Nouvelle-Calédonie. Ayant recu récemment de M. Westwood deux types de l'A. eru- dilus, je les at comparés à un PBoieldieui donné par feu Perroud et à un areccæ qui a dù passer sous les yeux de M. Eichhoff pour sa monographie. Les trois insectes sont certainement identiques; la taille est d’ordinaire de 1 mill. à peine; mais un des exemplaires que j’ai vus de Nouvelle-Calédonie atteint 1 mill. 2/3. Par suite le genre Stephanoderes Eichh. doit être réuni à Hypothenemus. Quant au Bostrichus ruficollis de Fabricius (Syst. El., Il, 388), que le Catalogus Heyden-Reïtter-Weiïse cite avec doute comme synonyme de l’eruditus, il est impossible d'admettre cette indica- tion en présence de la diagnose de l’auteur, notamment de ces mots: elytra apice retusa, margine bidentato. Les remarques qui précèdent étaient prêtes pour l'impression lorsque j'ai recu ces jours-ci plusieurs S/ephanoderes Ehlersi Eichh., trouvés à St-Jean-de-Luz (B.-Pyr.), en septembre, dans les rameaux d’un vieux figuier, en compagnie de quelques Zæmo- phlœus hypobori et d'une masse d’Æypoborus ficus. Cette dé- couverte en France d’une espèce signalée seulement d’Espagne est due à M. Marcel Vaulogé, un de nos jeunes entomologistes d'avenir, qui se propose de rechercher l’insecte à la saison prochaine. Elle m’a permis de constater que l’Æhlersi était encore un véritable Æypo- thenemus, et que le genre Homæocryphalus, créé pour lui par M. Lindemann, ne reposait sur aucun caractère valable. — 316 — Hibernation des Coléoptères. Gli insetti nell’ inverno: tel est le titre d'un intéressant article sur l'hibernation des insectes, publié par M. P. Bargagli et analysé dans cette Revue (1882, 117). Où sont les insectes pendant l'hiver ? Cette question est toujours assez complexe. Certaines espèces se rencontrent un peu partout, sous les pierres, hypogées au pied des arbres, sous les feuilles mortes, dans les anfractuosités des ro- chers, dans les vieux murs, sous les mousses, etc.; mais le plus grand nombre échappe complétement à nos regards et à nos recher- ches pendant la saison rigoureuse, à moins qu’une circonstance exceptionnelle, un hasard heureux, ne décèle la retraite de ces reclus temporaires. Parmi les Coléoptères aux phalanges innombrables, la famille des Longicornes disparaît une des premières, et, parmi ces derniers, les grands et magnifiques insectes qui composent la tribu des Ceram- bycides deviennent introuvables dès les premières fraicheurs, et semblent anéantis jusqu’au dernier. — Il n’en est rien pourtant, j'en : apporte la preuve. — Parcourant nos boïs voisins en quête de Mycé- tophages, je fis ces jours derniers (12 novembre) la rencontre for- tuite de bücherons, dépecant de vieux chênes destinés au chauffage ; j'eus alors l’heureuse idée de visiter les nombreuses galeries perfo- rant en tous sens ces arbres centenaires, espérant y rencontrer quelque larve lignivore. Le résultat dépassa mon attente; j'y décou- vris, non la larve cherchée, mais une vingtaine de Cerambyx (Hammaticherus) heros et miles s et ®, tous frais, pleins de vie et ne paraissant nullement souffrir de leur sequestration volon- taire. Afin de me rendre compte de l'influence de l’hibernation sur leurs organes digestifs, j'ai depuis disséqué plusieurs de ces Cerambyx ; chez tous j'ai toujours trouvé le jabot et l’œsophage remplis jusqu’au pharynx d’un liquide brunâtre et de consistance sirupeuse, tandis que je comptais sur la quasi-vacuité de ces organes. Le tissu adipeux abondant et riche remplissait tellement l’abdomen, que ce dernier par suite de l'extension exagérée des scutites, formait une sorte de bourrelet blanchâtre et saillant de chaque côté des élytres, laissant ainsi les stigmates à découvert. Cette exubérance de graisse, cette pléthore de sucs nourriciers, permettront donc à ces pauvres hiver- nants de supporter sans trop de peine les longs mois d’existence mystérieuse et végétative, qui les séparent encore des chaudes jour- nées d’été, époque où ils reviendront à la vie active, arboricole et procréatrice. SIMONOT-REVOL. — 317 — LES LONGICORNES GALLO-RHÉNANS (Suite). CATALOGUE Par ALBERT FAUVEL. CERAMBYCIDÆ. LEPTURINI. Necydalis Linné. 4. Panzeri Harold. Sur l'orme et le Chærophyllum temulum ; juin, juillet; rare partout.—Larve dans l’orme, le charme, le hêtre, le chêne, le frêne. Lille (Lethierry); Münster (Westhoff;; Francfort (v. Heyden); Al- sace (Wencker); Épinal (Berher); Metz (Géhin); Fontainebleau (Bon- naire) ; Paris, Champs-Élysées, Champ-de-Mars! Somme, Le Crotoy, Roye, marais de Fouencamps et du Petit-St-Jean (Delaby); Beaumont- sur-Oise (Walckenaer); Caen, Le Bon-Sauveur ! Orne, bois de Messay ! Côte-d'Or, forêt de Mantuan, Chambolle, Plombières (Rouget); Ge- nève (Tournier); St-Alban près Lyon (Jacquet); Digne (Bellier de La Chavignerie); Landes (Gobert); Sos; Gers (Lucante). Obs. C’est l’'abbreviatus du Cat. de Brébisson (p. 216). 2. major L. Sur l’orme, le hêtre et le saule; juin; rare surtout dans l’ouest. — Larve dansle saule, le tremble et le peuplier. (1) Depuis la publication de ses -Bestimm.-Tabell., M, Ganglbauer a donné dans le Cataloqus Coleopterorum Europæ et Caucasi de MM. vx. Heyden, Reitter et Weise (1883) ,uu nouvel arrangement des Cerambycides, plus naturel en certains points que celui de ses tableaux ; cependant nous avons cru préférable de suivre l’ordre de ceux-ci, pour ne pas rompre la concordance du présent Catalogue avec la traduction. — 318 — Arnhem, Rotterdam, La Haye, Schiedam, Breda, Zierikzee, Zeg- waard (Everts); Belgique, Laeken (v. Volxem); Lambersart près Lille, bois de Phalempin (Lethierry);, Westphalie (Westhoff); Provinces Rhénanes (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace (Wencker); Colmar (Claudon); Abbeville (Delaby); Seine-Inférieure, Grand-Quevilly (Mocquerys); Semur (Viturat); Avallon (Nicolas); Brou-Vernet (du Buysson); La Rochelle {(Champenois); Riom (V. Mulsant); Genève (Stierlin); Albertville (de Manuel); Avignon (Fabre); Draguignan (Robert); Ste-Baume, Marseille (Abeille de Perrin); Languedoc (Mar- quet); Pyrénées-Orientales (Companyo); Gers; Sos (Lucante); Agen (Fanconnet); Bordeaux (Rey). Leptura Linné. À. — Strangalia Serv. 1. attenuata L. Sur les ombellifères, les spirées, l'Achillea millefolium ; mai à juillet. Rare dans les plaines, commun par places dans les monta- gnes ; accidentel dans l’ouest, — Larve dans de vieux pieux de chà- taigner écortiqués (Perris). La Haye, Middelburg, Utrecht, Breda, Zierikzee (Kverts); Belgique, Maseyk, Helden (Mathieu), Westphalie (Westhoff); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Ille-et-Vilaine (De La Gode- linais);, Loire-Inférieure (Pradal); Vendée, Anjou (Millet), Aube {Le Grand); Beaune (Rouget); Jura (Fauconnet); Valais, Chamouni, Vevey, Vaux, Genève, Peney (Stierlin); Savoie! Lyonnais, Décines Jacquet); Morgon (Rey); Tassin, Miribel (Villard) ; Grenoble (Guédel); La Valbonne ; Pont-du-Château, Romans (Xambeu); Avignon (Fabre); Haute-Vienne (Samy); Montauban (Chalande); Gironde, St-Emilion ! Landes (Gobert); Sos; Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées ; Ossau (Pan- dellé), Pyrénées-Orientales (Companyo). B. — Stenura Dej. — Strangalia Auct. 9, mwsaculata Poda. Sur les fleurs (Rosa, Spiræa, Rubus, Daucus, Cornus, Hera- cleuin et diverses ombellifères); plaines et montagnes jusqu’à 1,600 m. d'alt.; mai à septembre. Commun par toute la faune gallo-rhénane, — 319 — 3. areuata Panz. Sur les fleurs ; très-rare et localisé. Alsace (Lucante); Türckheim (Umhang); Lorraine (Rey); Grande- Chartreuse (Abeille de Perrin), 4. aurulenta F. Sur les fleurs de Sambucus, les souches de chêne, de hêtre, d’aulne et de châtaigner ; plaines et montagnes jusqu’à 1500 m. d’alt.; juin à août; rare. — Larve dans les vieilles souches d’orme et de saule. Paraît manquer en Hollande, en Belgique et dans l’extrême nord de la France. Westphalie ; Francfort ; Alsace ; Vosges; Darney, Ver- dun; St-Germain ; Meudon; Versailles ; Fontainebleau ; Buc; Somme, Gentelles; Rouen; forêt de La Londe; Calvados, St-Julien-sur-Ca- lonne! Ille-et-Vilaine; Loire-Inférieure, forêt du Gavre; Anjou; Avallon; Bourbonnais, Marcillat d’Allier; Autun ; Dijon, bois des Liards, Rouvray; Chamouni, Vaud, Jura, Morges; Albertville, Rhonnes, La Combe-Noire-sur-Tamié; Grande-Chartreuse ; Bourg ; La Tour-Salvagny près Lyon, Givors, Morgon; Aubenas ; Haute- Vienne ; Landes; Sos; Pyrénées, Gazost, Barousse, Aragnouet, Ba- gnères; Ossau, Mugron; Gers ; Toulouse ; La Massane; Alpes-Mari- times. 5. quadrifaseiata L. Sur les fleurs de Sambucus, Eupatlorium, Heracleum, Ange- lica, Rubus, aussi sur l’Abies pectinataetle Pinus sylvestris, plus rarement sur les souches d'aulue et de peuplier ; mai à août; plaines et montagnes jusqu'à 1100 m. d’alt.; rare. Hollande, commun (Everts); Belgique (Mathieu), Hertogenwald (Miedel); Nord, forêt de Raismes (Lethierry); Monts de Westphalie (Westhoff): Provinces Rhénanes (Bach); Taunus (v. Heyden);, Sarre- guemines, Darney, Verdun (Godron); Évreux (Bellier de La Chavi- gnerie); Seine-Inférieure, forêt de Roumare (Le Bouteiller); Orne, bois de Brotz (Bedel), forêt d’Argentan (de Brébisson): Ille-et-Vilaine (de La Godelinais); Maine-et-Loire, Montfaucon, Ponts-de-Cé (du Brossay), Sarthe (Monnot); Avallon (Nicolas); Aube (Le Grand); Va- lais, Mont-Rosa, Chamouni, Lausanne, Peney, Jura (Stierlin); Savoie, bois du Mondon, Hauteluce (de Manuel); Greaoble (Guédel); St-Lau- rent-de-Mure, iseron (Villard); Grande-Chartreuse, Bresse (Rey); Mont-Pilat! Autun (Fauconnet) ; Bourbonnais (Desbrochers); Au- vergne ! Haute-Vienne (Samy); Landes (Gobert); Sos; Gers (Lucante); Pau, Eaux-Bonnes, Luz, Barèges, Arrens, Gazost, Payole (Pandellé); — 320 — Luchon ! Pyrénées-Orientales (de Germiny); Alpes-Maritimes, forêts du Boréon (Peragallo). 6. distigma Charp. Sur les fleurs de ciste; mai; assez commun par places dans le Var. Draguignan, Le Luc (Robert), Le Muy (Abeille de Perrin). Obs. Cette espèce, ainsi que les L. œæthiops, pubescens, 7-punctata, sanguinosa, bipunclata et erythroptera sont citées à tort des Pyrénées- Orientales par Campanyo ( Gat., p. 801). 7. æthiops Poda. Sur les fleurs d'ombellifères, Cornus, Sorbus, Rubus; zones froides et tempérées ; assez rare. Hollande (Everts); Belgique (Mathieu) ; Lille, Valenciennes (Le— thierry); Douai! Westphalie (Westhoff); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Lucante) ; Lorraine (Godron) ; Somme (Delaby) ; forêt d’Ourscamps (Ch. Brisout) ; Seine-Inférieure (Mocquerys) ; Calvados! flle-et-Viilaine (de La Godelinais); Loire-Inférieure (Pradal) ; Mont- lucon (Michard), Côte-d'Or (Rouget); Jura (Mulsant) ; Lausanne, Genève (Stierlin); Dombes (Jacquet); Bresse (Rey); Paray-le-Monia!, Le Creusot (Fauconnet) ; Nyons {Ravoux), foulouse (Marquet). 8. pubeseens F. Sur les fleurs, dans les prairies subalpines; sur les chênes morts, dans les plaines ; mai; très-rare et local. Alsace, Vosges (Silbermann); Aube, Fouchères (d'Antessanty) ; Faillefeu (Mulsant, Rey), Digne (Bellier de La Chavignerie). 9. melanura [L. Sur les fleurs; plaines et montagnes jusqu’à 1,700 m. d’alt.; juin à septembre; commun. — Larve dans le chêne (Mulsant). Obs. C’est le diversiventris L. Dufour. 10. migra L. Sur les fleurs d’ombellifères, Cornus, Rubus, Cratægus, Cistus; — 321 — plaines et montagnes jusqu’à 800 m. d’alt.; mai à juillet; assez commun. 11. bifaseiata Müll. Sur les ombellifères, Rubus, Bellis; plaines et montagnes jus- qu’à 1,700 m. d’alt, ; mai à septembre; assez commun. 12. revestita L. Sur l’orme et le chêne ; aussi sur les ombelllfères ; plaines et mon- tagnes jusqu'à 1,000 m. d’alt.; mai à juin ; rare, mais répandu dans presque toutes nos régions. Hollande ; Belgique ; Westphalie; Nord, forêt de Raismes ; Pro- vinces Rhénanes ; Nassau ; Alsace; Vosges ; Lorraine ; Somme, Ham ; Paris, Bondy ; Rouen, Quevilly, Sotteville ; Falaise; Ille-et-Vilaine ; Anjou ; Aube; Montlucon, Vichy; Dijon, Chambolle, Rouvray, Beaune; Lyon, St-Alban, La Pape, La Tour-Salvagny ; Morgon, Marlieux, Beynost; Genève, Peney, Lausanne; Savoie, Moutiers ; Grande-Chartreuse; Grenoble; Le Puy; Aveyron; Digne; Nyons; Limoges ; Landes ; Sos ; Hautes-Pyrénées ; Gers; Prades ; Toulouse ; Béziers; Avignon; Draguignan, Le Luc: Fréjus; La Ste-Baume; Alpes maritimes. Obs. Les à corselet noir et élytres jaunes se rencontrent à La Ste- Baume (Abeille de Perrin). 13. septempunetata F. Valais, Sierre (Abeille de Perrin). Obs. Espèce de l'Europe moyenne et méridionale, peut-être acci- dentelle dans notre faune. C. — Alosterna Muls. 14. chrysomeloïdes Schrank.— fabacicolor Degéer. Sur les fleurs, surtout les Spiræa, Rubus, Cratægus; plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d’alt. ; mai à août. Toute la faune gallo- rhénane; plus commun dans les zones froides ou tempérées. D. — Judolia Muls. 15. sexmaculata L. Sur les ombellifères; prairies alpines des montagnes ; très-rare. — 322 — Entre Martigny et le col de la Forclaz (Villard); Chamouni (Abeille de Perrin); cascade des Pèlerins près Chamouni (Gacogne) ; Cour- mayeur {Baudi de Selve). Obs. Signalé encore de Düsseldorf (Bach), mais sans doute importé dans cette localité, s’iln’y a pas eu confusion avec quelque variété de cerambyciformis. 16. erratiea Dalm. Dans les montagnes, sur les fleurs de Sambucus ebulus et de Genista ; juillet ; très-rare et local. Valais, Sion; Chamouni (Stierlin); Grande-Chartreuse, La Char- mette; Ariège, St-Girons (Abeille de Perrin); Prat! Haute-Garonne, Baussens (Marquet) ; Hautes-Pyrénées, Magnoac (Pandellé). Obs. Aurait été trouvé aussi à Orléans; mais cette indication est fausse ou l’insecte était introduit. Il s’agit sans doute d’une variété la suivant. 17. cerambyciformis Schrk. Sur les fleurs, notamment les Spiræa ; plaines et montagnes jus- qu’à 1,800 m. d'alt. ; mai à août; commun surtout dans les zones froides où tempérées, les Alpes et les Pyrénées. Paraît manquer sur les bords de la Méditerranée. Obs. Les taches des élytres présentent de trés-nombreuses variétés. E. — Leptura gen. 18. cordigera Fuessl. Sur les fleurs, surtout les omhellifères et Rubus; plaines et vallées moyennes des montagnes ; juin à août ; commun dans tout le centre et le midi, rare dans l'est; paraît manquer dans l'ouest, au nord de la Loire, Belgique, Rochefort (v. Volxem); Provinces Rhénanes; Vosges; Tours; Maine-et-Loire, Champtoceaux, Montfaucon du Brossay); Anjou (Millet); Vendée, St-Germain-de-Prinçay (Blaud); toutes les Alpes et les Pyrénées. Obs. Cité encore de la Sarthe par Desportes; mais cette indication — 323 — a besoin d’être confirmée. Le Cat. de Brébisson (p. 217) l'indique àtort comme très-commun dans le Calvados, sans doute par confusion avec bifasciata; car je ne l’ai jamais trouvé dans nos contrées. 19. rubra JL. Sur les souches de pin et de sapin, rarement sur les fleurs ; plaines et montagnes jusqu'à 1800 m. d’alt.; juin à septembre. — Larve dans les souches et les troncs morts de pin et de sapin. Commun surtout dans les montagnes et dans les forêts de ces conifères avec lesquels il s’est répandu. Paraît manquer cependant dans tout le nord et l'ouest de la France jusqu'à la Loire. Assez rare en Hollande (Everts); Namur (v. Volxem), répandu en Westphalie (Westhoff); Provinces Rhénanes (Bach); Anjou (Millet); toutes les Alpes et les Pyrénées. 20. Fontenayi Muls. Sur les fleurs de Rubus, sur le saule, le chêne, le pin maritime, en juin. Très-rare et spécial aux régions méditerranéenne et méri- dionale,. Le Luc (Robert); Toulon; Marseille (Abeille de Perrin); Hyères (Bellier de La Chavignerie); Canigou (Pandellé); Prades (Xambeu); Sos (Bauduer). 91. seutellata F. Sur les troncs et les bûches de hêtre et de bouleau ; parfois sur les fleurs; forêts des plaines et des montagnes jusqu’à 1500 m. d’alt.; juin à septembre; rare presque partout, commun par places seule- ment. — Larve dans Île hêtre, le pin maritime, le Quercus ilex et V'Alnus glutinosa. Forêts du Hainaut; Bruxelles (Mathieu), Rouge-Cloître (Lameere); Crefeld, Trèves (Bach); Mayence, Francfort (v. Heyden); Vosges (Wencker); Phaisbourg, Epinal, Parney (Godron), Compiègne! Fon- tainebleau ! Calvados, forêt de Cerisy ! Montlucon (Michard);, Autun (Fauconnet); Jura; Valais, Martigny, Viège, Chamouni (Stierlin); Savoie, col de la Forclaz! Rhonnes, Guébherre (de Manuel); Grande Chartreuse! Var, l’Esterel (Robert), Ste-Baume (Abeille de Perrin); Pyrénées, La Massane (Rey); Gazost, Payole, Aragnouet, Barousse, Eaux-Bonnes (Pandellé). — 324 — 22. trisigmata Fairm. Sur le chataigner et les Rubus ; juin. Très-rare et méridional. Nyons (Ravoux); Le Luce (Robert); Toulon (Abeille de Perrin); Hyères (Bellier de La Chavignerie); Montpellier (Mayet); Béziers (Marquet); Collioure, Bagnères-de-Bigorre (Ch. Brisout). 93. erythroptera Hagenb. Sur le hêtre, le noyer, le chène-liège ; parfois sur les fleurs d’om- bellifères ; “uillet, août ; très-rare. — Larve dans le bois pourri du chêne-liège (Bauduer). Francfort (v. Heyden); forêt de Compiègne (Poujade); Montlucon (des Gozis); Vichy {Bellier de La Chavignerie); Tulle (Loriferne); Vaud, Savoie, Süsten; Bex (Stierlin); forêt du Guéberre (de Manuel); Grande-Chartreuse, pont St-Bruno ! Ste-Baume (Abeille de Perrin); Le Luc, Antibes (Rey); Alpes-Maritimes, Si-Sauveur (Peragallo); Eaux-Bonnes (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer!). 24. stragulata Germ. Sur les sapins. Très-rare et spécial aux Pyrénées-Orientales. Le Canigou (Myard). Obs. Espèce d'Espagne et de Portugal, probablement erratique dans notre faune. 95. dubia Scop. Sur les souches de sapin, parfois sur les fleurs; rare dans les plaines, plus commun dans toutes les montagnes, surtout de 1100 à 1800 m. d'alt.; juin à août. — Larve dans les troncs de sapin avec celles de Rhagium mordax et bifasciaturmn (Perris). Somme, St-Valery, Corbie (Delaby}, Compiègne (Mulsant); Alsace, Vosges {Wencker); Metz; Nancy (Godron); Pontarlier ! Vallorbes; col de la Forclaz ! Chamouni! Suisse française (Stierlin); Nantua ! Autun (Fauconnet); Rouvray (Rouget); Modane! Albertville! Grande- Chartreuse! Grenoble! Chalais, Prémol (Guédel) ; Le Pleyne près Gap (du Brossay); Digne! Bourbonnais (Desbrochers); Lente en Royans; Vercors (Villard); Mont-Dore (Rey); Avignon (Fabre); St- Martin-Lantosque (Michard); Aude, Quillan; Toulouse (Marquet); Le Canigou! Luchon ! toutes les Hautes-Pyrénées (Pandellé). Obs. M. Bedel a vérifié les exemplaires signalés dans le Catalogue de — 325 — la Somme; sans doute l'espèce y a élé importée, de même qu'à Compiègne, avec les plantations de sapins. 26. sanguinolenta L. Sur les ombellifères, les souches de pin et de sapin, dans les scieries ; accidentel dans les plaines, assez commun dans les mon- tagnes jusqu’à 1,800 m. d’alt.; mai à septembre. Paraît manquer dans la plupart de nos régions. Westphalie, Bückeburg, Ansberg (Westhoff); Crefeld, Trèves (Bach) ; Vosges (Wencker); Metz; Nancy (Godron); Jura ! Suisse fran- caise, Ste-Croix, Couvet ; Saone-et-Loire, Chauffailles (Fauconnet) ; Martigny (Gacogne); Chamouni, Vaud, Genève {Stierlin) ; Savoie (de Manuel); Grande-Chartreuse ! Grenoble! Hautes-Alpes! Digne ! Mont Viso (Bourgeois) ; Morgon (Rey); St-Martin-Lantosque (Michard); Fréjus (Power); Draguignan; Mayons-du-Luc, La Garde-Freinet, Notre-Dame-des-Anges (Robert); Pyrénées-Orientales, Nahèdes (Xambeu) ; toutes les Hautes-Pyrénées; Ossau (Pandellé). Obs. La sanguinolenta du Gat. Brébisson (p. 217) est la fulua. 27. fulva Degéer, Sur les fleurs, surtout les ombellifères ; plaines et montagnes jus- qu'à 1,200 m. d'alt.; juin à août. Commun dans toute Ja faune gallo-rhénane, 98, virens L Sur les fleurs d’ombellifères, Sambucus, Dianthus, surtout dans les forêts de conifères ; plaines et montagnes jusqu’à 1,700 m, d’alt.; juin à septembre. Rare. Westphalie, Fritzlar (Westhoff); Belgique, Notre-Dame-aux-Bois, Maestricht (Mathieu); Caen! Falaise {de Brébisson) ; Avallon (Nicolas); Jura ; Valais, Chamouni, Vaud, Plan de Frenières (Stierlin); col de la Forclaz (Villard); Savoie, Belleville près Albertville, La Combe- Noire-sur-Tamié , lac de La Girottaz, Les Outards près Beaufort (de Manuel); Grande-Chartreuse! col de Portes (Guédel); Pyrénées- Orientales (Companyo); Hautes-Pyrénées, framesaygues (Lucante); Payole, Vielle, Aragnouet (Pandellé). Obs. En dehors des zones montagneuses, cette espèce paraît intro- duite et accidentelle. C'est ainsi que nous en avons pris à Caen même Revue d'Entomologie. — Novembre 1884. 22 — 326 — un seul exemplaire dans un jardin. Il est singulier qu’on ne lait pas signalée dans les Vosges, où elle doit cependant se rencontrer. 29. maeculicornis Degéer. Sur les fleurs ; accidentel dans les plaines, assez coinmun dans les montagnes jusqu’à 1,800 m. d’alt. ; juin à septembre. Bois d'Annapes près Lille (Lethierry); Westphalie (Westhoff); Elberfeld (Cornelius) ; Vosges, Valais, Suisse francaise, Savoie ; Dijon, Beaune (Rouget); toutes les Alpes! Monts du Vercors (Villard); montagnes du Var (Robert); Pyrénées-Orientales (Xambeu) ; Hautes- Pyrénées (Pandellé). F. — Vadonia Muls. 30. livida F. Sur les fleurs, surtout les ombellifères, Chrysanthemum, Achil- lea, Scabiosa; plaines et montagnes jusqu’à 1500 m. d'alt.; mai à juillet. Commun dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. Cest la pallens du Cat. Mocquerys (p. 141). 31. unmipunetata F. Sur les fleurs de Centranthus ruber, Scabiosa, Carduus, parfois sur les ombellifères; plaines et montagnes; rare. Hautes-Alpes, Combenoire près Gap (du Brossay); Valence (Le- thierry); St-Martin-Lantosque (Michard); Draguignan (Rey); Le Luc (Robert); Toulon (Lassère); Marseille, Béziers (de Germiny); Lozère (Bellier de La Chavignerie), Toulouse (Marquet); Sos (Bauduer); Pyrénées-Orientales, Prades (Xambeu); Auch (Lucante). Obs. Cest la bipunctata du Cat. Gobert (p. 303). G. — Anoplodera Muls. 92. rufipes Schall. Sur les fleurs d'ombellifères, Cratægus, Cornus, Rubus, parfois sur les chênes; plaines et montagnes jusqu’à 1,500 m. d’alt,; avril à juillet. Rare. Westphalie, Warburg, Fritziar (Westhoft); Francfort, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Lorraine (Godron); Fontaine- — 3217 — bleau (Bonnaire); Ille-et-Vilaine (de La Godelinais); Anjou (Millet); Avallon (Nicolas); Mentlucon (Michard);, Autun, Le Creusot (Faucon- net); Côte-d'Or, hois de Fixin (Rouget); Jura, Valais, Genève (Stierlin); Chamouni (Gacogne); Albertville, Moutiers {de Manuel); Charence près Gap (Xambheu); Digne! Nyons (Ravoux), Bugey, Thizy (Rey); Viollet près Tarare ; Mont Pilat (Villard); Aveyron, Lapanouse de Sé- vérac ! montagnes du Var (Robert); Puget-Théniers (Peragallo); Pyré- nées-Orientales (Companyo); Gers (Lucante); Tarbes, Luz, Barèges, Gavarnie (Pandellé); Sos (Bauduer). 33. sexguttata Schall. Sur les fleurs de Chærophyllum et Rubus, parfois sur les saules; plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d’alt., mai à août. Rare. Belgique, Tilf, Dave (Mathieu), vallée de l'Hermeton (Weyers); Nord, forêt de Mormal {Cussac) ; Westphalie (Westhoff) ; Düssel- dorf (Bach); Mayence (v. Heyden); Vosges, La Vancelle (Bour- geois); Remiremont (Puton); Dieuze (Moye); Darney, Épinal, vallée de Celles (Godron); Versailles (Blondel); forêt d'Alencon (de Brébisson); Ille-et-Vilaine (de La Godelinais), Anjou (Millet); Bour- bonnais (Desbrochers); Montlucon (Michard); Côte-d'Or, bois du Chaignot, Rouvray (Rouget); Autun (Lacatte), Valais, Vaux, Genève (Stierlin); Albertville, Moutiers (de Manuel); Lyon, Charbonnières, Mornand (Villard); Morgon, Tarare (Rey); Aveyron, Lapanouse de Séverac (Tichit); Alpes-Maritimes, Madone de Fenêtre (Peragallo); Sos; Gers (Lucante);, Tarbes, Arrens, Payole, Barousse, Eaux-Bonnes (Pandellé). Obs. La variété à élytres noires, sans taches, paraît très-rare; M. Baudi de Selve l’a trouvée dans les Alpes-Maritimes. Grammoptera Serv. 1. ustulata Schall. Sur le chêne et le chène-liège, le châtaignier, les fleurs de pom- mier et de Cratægus ; plaines et montagnes jusqu’à 800 m. d’alt.; avril à août; commun par places, surtout dans les Hautes-Pyrénées etles Landes. — Larve dans les menues branches du châtaignier et du chêne (Perris). Venlo (Everts); Ruremonde (Mathieu); Nord, forêt de Raismes (Le- thierry), Westphalie (Westhoff); Crefeld, Homberg (Bach); Francfort, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Ste-Marie-aux-Mines {Bourgeois); Metz, Verdun (Godron); Troyes (d’Antessanty); Fontai- — 328 — nebleau (Bonnaire); Paris ! Calvados, St-Julien-sur-Calonne ! Mayenne, Lassay ! Loire-[nférieure (du Brossay); Anjou (Millet); Bourbonnais (Desbrochers); Montluçon (Michard); Vichy ! Côte-d'Or (Rouget); Pet- du-Loup près Givors, Loire-en-Rhône, Beaujolais, Villié (Villard); Morgon, Bugey (Rey); Izeron (Jacquet); Jura, Neuckâtel, Lausanne, Vaux, Sierre, Macugnaga, Genève {(Stierlin); Albertville, Rhonnes, (de Manuel); Grenoble (Guédel,;, Montélimar (Kambeu); Nyons (Ravoux); Avignon (Fabre); nord du Var, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes, L’Esterel (Paragallo), Sospel (Becker); La Massane, Argelez, Vielle (Pandellé); Gers (Lucante); Landes, Sos (Gobert). 9. ruficornis FE, Sur les fleurs de Cratægus, Rosa, parfois sur les ombellifères et le chêne : plaines et montagnes jusqu’à 2,000 m. d'alt.; avril à juillet. Commun par toute la faune gallo-rhénane. — Larve dans l’'Æibiscus syriacus ei le lierre (Perris). Obs. Cest la femorata du Cat. de Brébisson (p. 218). 3. variegata Germ. Sur les fleurs de chène, dans les bois; avril, mai ; rare. Charleroi (Lameere); Nord, bois de Phalempin et de Libercourt (Lethierry); Aix-la-Chapelle (Bach); Francfort (v. Heyden) ; Alsace, Vosges (Wencker); Darney (Godron); Aube, Vendeuvre, st-Benoit- sur-Vanne (d'An'essanty); Versailles (Dubois); Ste-Gemmes-sur- Loire (Gallois); Fontainebleau (Bonnaire); Bourbonnais (Desbro- chers) ; Côte-d'Or, Dijon, Beaune, Gevrey, Fixin, Chambolle (Rouget); Valais (Stierlin) ; Albertville, Rhonnes (de Manuel); Lyon, Morgon (Rey); Montélimar (Xambeu); Ste-Baume (Abeille de Perrin); Toulouse, Montech (Marquet); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Vielle (Pandellé) ; Landes (Gobert) ; Sos (Bauduer). Cortodera Muls. 1. humeralis Schall. Sur le pin et le sapin, surtout dans les zones montagneuses ; rare et local. Francfort (v. Heyden) ; Alsace, forêts de Vendenheim et du Nenhof, route de la Schlucht (Reiber); Haguenau (Wencker); Plixbourg (Leprieur); Phalsbourg (Gaubil); Darney (Godron); Paris (Marmottan); ee Pocey près Amboise (Michard) ; Bourbonnais (Desbrochers); Côte- d'Or, bois du Fixin, Rouvray (Rouget); Châlon-sur-Saône (Coste) ; Valais, Martigny, Viège (Stierlin); Grande-Chartreuse (Mulsant) ; Jarrie près Grenoble (Guédel) ; Monts d'Or lyonnais (Foudras); Nyons (Ravoux). Obs. La var. suturalis L. (à élytres jaunâtres) est dominante dans notre faune, tandis que le type y paraït accidentel. 9, femorata F. Sur les sapin. Très-rare et spécial aux Alpes. Mont Rosa, val Formazza (Baudi); Valais, Sierre (Stierlin); Embrun (Abeille de Perrin). Obs. La C. holosericeu est citée à tort des Landes, par M. Gobert(Cat., p. 304) ; c’est une espèce d'Autriche. Pidonia Muls. À. Iurida F. Sur les fleurs de Sambucus, Gentiana, parfois sur les pins; bois humides des zones tempérées ou montagneuses ; rare. Homberg (Bach); Alsace (Wencker); Vosges, Remiremont, Hohneck (Puton); Rouvray (Rouget); Pontarlier, Autun (Fauconuet); Cha- mouni, Neuchâtel (Stierlin); Savoie, La Combe-Noire-sur-Tamié (de Manuel) ; Isère, Prémol (Guédel) ; Grande-Chartreuse (Jacquet) ; Gap, Le Pleyne (du Brossay) ; Bresse (Mulsant); Nord des Alpes ma- ritimes (Peragallo). Acmæops Lec. 1. collaris L. Sur les fleurs de divers arbustes ( Cratæqgus, Rubus, etc.); plaines et montagnes jusqu'à 1,500 m. d’alt.; mai à août. Commun, surtout dans les zones froides ou tempérées. — Larve sous l'écorce de vieux échalas de châtaignier ; se transforme en terre (Perris). 2. smaragdula F. Dans les scieries. Très rare et spécial aux Alpes. — 330 — Chamouni (Gacogne, Stierlin) ; Savoie près le Mont Cenis (Abeille de Perrin). 3. pratensis Laich. Spécial aux grandes montagnes ; très-rare. Chamounti (Baudi); col de la Forclaz (Villard); Salève (Heer) ; Basses-Alpes (Mulsant); Canigou ! Cauterets (Delarouzée). 4. septentrionis Thoms. Simplon (Stierlin); Basses-Alpes (Mulsant). Obs. Mulsant (Long., 1863, 49%) parle d'une variété noire de la pra- tensis trouvée dans les Basses-Alpes par M. Arias et qui ne paraît être autre que la septentrionis. Gaurotes Lec. 1. virginea L. Sur les fleurs d’ombellifères, Tussilago, Gentiana, Plantago, Sambueus ; commun dans la zone alpine et subalpine jusqu’à 2,000 m. d’alt.; juin à août ; très-rare dans les zones inférieures. Belgique, Dinant (Mathieu); Westphalie, Buckeburg (Westhoff); toutes les Vosges, le Jura et les Alpes. Côte-d'Or, Nolay ; Autun (Fauconnet); Le Lue (Robert). Obs. La variété à corselet rouge paraît plus rare que le type, mais se trouve dans les mêmes localités. Brachyta Fairm. 1. elathrata F. Sur les fleurs de Spiræa, Sainbucus; dans les zones alpine et subalpine jusqu’à 2,200 m. d’alt.; mai à août ; rare. Vosges (Wencker); Jura (Mulsant); Couvet (Fauconnet); Valais, Simplon, Bérisal, Val Ferret, Val d'Entremont, Chamouni (Stierlin); Alpes Vaudoises (Bugnion); Tignes ! Mont-Cenis, La Ramasse! Mo- dane ! Mont Mirantin, Hauteluce (de Manuel), Valmenier (Villard); Grande-Chartreuse (Rey); Gap! Boscodon (Abeille de Perrin); St- Martin-Lantosque ! Notre-Dame de Fenêtre (Peragallo). — 331 — Obs. Westhoff (Cat., p. 249) en cite, d’après Suffrian, la capture d’un exemplaire en Westphalie (Arnsberg); mais cette indication doit être erronée. 2. interrogationis [. Sur les fleurs de Gentiana et Spiræa surtout ; assez commun dans les zones alpine et subalpine jusqu'à 2,000 m. d’alt.; très-rare dans les zones inférieures ; Juin à août. Vosges (Wencker);, Simplon, Bérisal, Val d’Entremont, Zermatt (Stierlin), Chamouni! Alpes Vaudoises (Bugnion); Mont-Cenis, La Ramasse ! Modane ! St-Michel! La Combe-Noire-sur-Tamié (de Ma nuel); Briançon (Rey); Le Monetierl Boscodon! Mont Genèvre (Kambeu), Lautaret, La Grave (Guédel); Grande-Chartreuse (Faucon- net); Basses-Alpes, Larche (Bellier de La Chavignerie); Alpes-Mari- times (Peragallo);, Mont Dore (Lethierry); Bourbonnais (Desbrochers). Obs. Cette espèce offre souvent réunies dans la même localité de très-belles et nombreuses variétés de coloration. Pachyta Serv. 1. Ilamed I. Sur les fleurs d'ombellifères ; dans les scieries ; zone subalpine des montagnes jusqu'à 1,500 m. d’alt.; août. Très-rare et localisé. Mont-Rosa (Kiesenwetter); Val Ferret (Venetz); Simplon, Bérisal (Stierlin);, Plan de Frenières (Bugnion); Chamouni (Noualhier); Grande-Chartreuse (Villard). 2, quadrimaculata [L. Sur les fleurs d'ombellifères et de spirées ; zone subalpine des mon- tagnes ; juillet, août. Commun par places. Vosges (Wencker); Vallorhes (Dubois); Chamouni (Stierlin);, Bon- neval ! Modane ! St-Michel! Grande-Chartreuse ! Grenoble (Lethierry); Prémol, Villars de Lans (Guédel), Basses-Alpes ! Alpes-Maritimes (Peragallo). Obs. 1. Cité de Homberg (Bach), mais sans doute par erreur. Obs. 2. Il est remarquable que nos cinq espèces de Pachyta, Bra- chyta et Gaurotes manquent dans les Pyrénées. Companyo (Gat., p. 801) n’en cite pas moins les 4 maculata, interrogationis, clathrata et virginea comme se trouvant dans les Pyrenées-Orientales ; mais ces indications sont absolument fausses. — 332 — Acimerus Serv. 4. Schæfleri Laich. Indre-et-Loire, Forêt de Loches (Blaive, teste Mulsant). Obs. Cette espèce est propre aux montagnes de l'Europe centrale; elle ne paraît pas s’avancer vers l’ouest au-delà des Grisons (Suisse). Aussi l'affirmation de Mulsant, si précise qu’elle soit, doit-elle être erronée, ou bien l’insecte était introduit dans la localité en question. Toxotus Serv. 1. meridianus L. Sur les fleurs d'ombellifères, Cornus, Viburnum, Rosa, Cra- tæqus ; parfois sur le frêne. Plaines et montagnes jusqu'à la zone subalpine ; mai à juillet. Assez rare dans presque toute la faune gallo- rhénane. Obs. 1. Paraît manquer dans notre région méridionale et dans les Pyrénées, bien que cité des Pyrénées-Orientales par Companyo. M. Pandellé ne l'indique pas dans son catalogue manuscrit des Hautes- Pyrénées, et le seul exemplaire que je possède de ces régions provient de la collection Chrétien (Castel-Vieil près Luchon, ombelles). Il y a peut-être erreur de localité, Chrétien ayant recueilli aussi l'espèce dans le Calvados. Obs. 2. C'est l’Argaleus humeralis du Gat. d'Ille-et-Vilaine (p. 65). 2. querecus Goeze. Sur le chêne et le pin, dans les forêts ; mai. Très-rare et localisé dans l’est et certaines régions des Alpes. Westphalie, Arnsberg (Westhoff); Aïix-la-Chapelle, Elberfeld, Homberg (Bach); Mayence (v. Heyden); Strasbourg (Ott); forêts de lAnnathal (Leprieur), d’Illkirch (Goubert), de Lutterbach; Hohlands- berg, Les Trois-Épis (Reiber); Türckheim (Umhang); Sarresuemines (Cantner); Nancy (Mathieu); Chamouni (Tournier), Romans (Xambeu); Ste-Baume (Abeille de Perrin). Oxymirus Muls. 1. eursor L. Sous les écorces ou sur les conifères, surtout le pin, le sapin et le — 9333 — mélèze ; dans les scieries ; assez commun dans les montagnes jusqu'à 2.000 m. d’alt.; très-rare et localisé dans quelques localités inférieures du nord et de l’est; juin à août. — Larve dans un cerisier pourri (Mayet). Utrecht (Oudemans); Monts de Westphalie (Westhoff); Valenciennes {Marmottan); Aix-la- Chapelle, Elberfeld, Homberg (Bach); Autun (Fauconnet; toutes les Vosges, le Jura, le Valais, les Alpes françaises et les Pyrénées. Obs. En dehors des montagnes, l’espèce a été probablement intro- duite avec les plantations dans les localités indiquées. Rhamnusium Latr. 1. bieolor Schrank. Sur le saule, le peuplier, le tilleul, le frêne, l’orme, le marronnier d'Inde, le hêtre ; rarement sur les fleurs d’ombellifères; plaines et vallées des montagnes jusqu’à 900 m. d’alt.; mai à juillet; assez rare. — Larve sur la plupart des mêmes arbres, surtout l'orme et le tilleul ; parfois nuisible aux plantations. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. La variété à élytres rougeâtres se rencontre avec le type, mais plus rarement. Rhagium Fabr. 1. sycopbanta Schrank. Sur le sapin, le pin, le chêne, le châtaignier; dans les scieries ; parfois sur les fleurs de Sambucus ; zones sylvatiques des plaines et des montagnes jusqu’à 1,100 m. d’alt.; avril à août. Commun par places. — Larve sur les mêmes arbres. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. C’est le mordax des Catalogues, notamment du Cat. de Bré- bisson (p. 216). 2. mordax Degéer. Sur le sapin, le pin, le c hêne, le hêtre, le bouleau; dans les scie- ries; parfois s ur les ombellifères ; zones sylvatiques des plaines et des montagnes jusqu’à 1,900 m. d’alt.; mars à septembre. Plus commun — 334 — que le sycophanta, surtout dans les montagnes. — Larve princi- palement sur le pin et le sapin. Presque toute la faune gallo-rhénane ; paraît manquer dans la région méridionale et sur les bords de la Méditerranée. 3. bifaseiatum F. Sur le pin, le sapin, le châtaignier, etc.; dans les scieries ; parfois sur les fleurs deRubus et Cratægus; zones sylvatiques des plaines et des montagnes jusqu’à 1,800 m. d’alt.; mai à août. Plus commun dans les montagnes. — Larve dans les mêmes arbres. Toute la faune gallo-rhénane. 4. inquisitor L. Sur les conifères, surtout le pin et le sapin; dans les scieries ; commun par places surtout dans les montagnes, jusqu’à 1,500 m. d’alt.; juin à octobre. — Larve sur les mêmes arbres. Westphalie (Westhoff); Taunus, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Seine-Inférieure, St-Aubin-Jouxte-Boullent (Le- voiturier); Ille-et-Vilaine (de La Godelinais); Beaune (Rouget); Doubs! Jura, Valais, Suisse française, toutes les Alpes et les Pyré- nées; Lyon, Morgon (Rey); Nyons (Ravoux); Ardèche ! Landes (Go- bert). Obs. Accidentel et introduit sans doute dans la Seine-Inférieure et l'Ille-et-Vilaine avec les plantations de conifères, Vesperus Latr. 1. strepens F. Sur les troncs du chêne blanc; le # souvent au vol, le soir; mai, août, novembre. Basses-Alpes, Thoard (Bedel); Digne (Bellier de La Chavignerie); Draguignan, Grasse (Robert); Lorgues, Ste-Baume, Toulon (Abeille de Perrin); Hyères! Cannes! Menton (Baron); St-Martin-Lantosque (Power); Nice, Mont-Vinaigrier, route de la Corniche, Moulinet (Pera- gallo); Languedoc (Rey). Obs. L’espèce est surtout crépusculaire et nocturne. Elle paraît éclore en hiver et la © est très-rare. Cependant, d’après uue observa- tion de l'abbé Clair, à la suite des grandes pluies de novembre 1878, — 335 — les eaux grossies du canal dérivé de la Siagne, près Cannes, entrai- naient des individus des deux sexes par milliers, des © surtout.— La larve est encore inconnue; mais elle vit sans doute en terre au pied des végétaux comme celles des deux suivants. Mulsant l'indique à tort comme trouvée dans le pin. 9. Katarti Muls. Le sur les fleurs au soleil, surtout au pied des souches de vigne pendant le jour ; la @ sous les pierres ou dans sa galerie d'éclosion, en terre; zones montagneuses jusqu'à 1,600 m. d’alt.; automne et hiver. — Larve au pied des racines de la vigne, de l'olivier, des cistes, du fenouil, du genêt, des cucurbitacées, etc.; et sur les hauteurs, au pied de celles du hêtre et du frêne surtout; souvent mêlée aux larves des Rhizotrogus. Commun dans les Pyrénées-Orientales (Collioure, Banyuls, Col de Séris, Port-Vendres, St-Laurent de Cerdans, Ria, Taurinya, Prades, Le Vernet, La Preste, Mont Louis, Prats-de-Mollo, Olette, etc.). Obs. La larve cause de grands ravages dans les vignobles du Rous- sillon. (Voir pour les détails de mœurs nos Annuaires Ent.,1873,1874, 1875, 1876, 1879.) Elle a été figurée par M. Girard (Traité élém. d'Ent. Atlas, pl. 55, fig. 10) et par MM. Lichtenstein et Mayet (Ann. Ent. Frs 1873, 117; pl.5). 3. luridus Rossi. Le æ au vol, le soir, autour des lumières ; la © cachée en terre.— Larve au pied des racines de divers végétaux. Marseille (Abeille de Perrin); Var ! Cannes ! Nice (Rey). Obs. 1. Les mœurs de cette espèce sont encore incomplètement connues. Obs. 2. Le Cat. Companyo (p. 800) cite à tort les V. luridus et stre- pens comme se trouvant dans les Pyrénées-Orientales. CERAMBYCINI. Molorchus Fabr. A. — Cæœnoptera Thoms. 1. minor L. Sur les fleurs d'ombellifères, surtout le Chærophyllum odoratum; — 336 — sur les Spiræa, Mespilus ; parfois sur les pins et sapins ; rare dans les plaines, commun par places dans les montagnes jusqu'à 1,400 m. d’alt.; juin à août. Amsterdam, Nimègne, Doetichem, Voorschoten (Everts): Belgique, Deurne (Dietz); Westphalie (Westhoff); Aix-la-Chapelle (Bach); Franc- fort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Épinal, Metz, Nancy (Godron), Troyes, Bucey (d’Antessanty); Doubs, Mouthe, source du Doubs (Fauconnet); Chamouni (Baudi); Suisse française (Stierlin); Chambéry ! Modane! Albertville, Rhonnes, Hauteluce (de Manuel); Grande-Chartreuse! Prémol près Uriage (Guédel); Dijon (Rouget); Bugey, Grand-Colombier (Villard), Lyon (Rey). B. — Conchopterus Fairm. 2. umbellatarum Schreber.— minimus Scop. Sur les fleurs des prairies, surtout Spiræa, Rosa, Œnanthe, Cornus, Rubus ; aussi sur le pommier, le chêne et le châtaignier et dans les vignobles ; mai à juillet. Toute la faune gallo rhénane ; assez rare et localisé. Obs. C’est le minor signalé dans le Bourbonnais par M. Desbrochers. 3. Kiesenwetteri Muls. Sur les ombellifères; en juin ; très-rare et local. France orientale et méridionale (Mulsant); Genève (Fournier); St-Martin-Lantosque (Peragallo). Obs. Je n’ai pu vérifier aucune des provenances indiquées, et il ne serait pas impossible qu'il y eût quelque confusion avec le Marmot- tani. 4. Marmottani Bris. Sur les fleurs de spirées; très-rare et local. Nassau, Eichberg, Mombach (v. Heyden); Pyrénées-Orientales, Le Canigou (Marmottan). Brachypteroma Heyden. 1. ottomanum Heyd. Mont-Cenis ; plusieurs exemplaires (Abeille de Perrin). — 331 — Stenopterus Oliv. 1. flavicornis Küst. Très-rare et local. Alpes-Maritimes (Baudi de Selve) ; Landes (Gobert). Obs, Se retrouve, d’après M. Baudi, sur la plus grande partie du ver- sant italien des Alpes. 9, rufus L. Sur les ombellifères, Achillea, Chrysanthemum; plaines et montagnes jusqu’à 1,400 m. d’alt.; mai à août. — Larve dans les pieux de châtaignier et d'acacia (Perris}, Commun par places surtout dans les zones montagneuses; rare et local dans l'ouest. 3. præustus F. Sur les fleurs d'ombellifères, ÆZryngium, Rubus ; juillet. Com- mun par places dans la région méditerranéenne. Digne! Aix (Xambeu); Marseille (Marquet); La Seyne (Tholin); Hyères, Draguignan, Le Luc (Robert); Landes (Gobert); Alpes-Mari- times (Perasallo); Pyrénées-Orientales (Companyo). Obs. 1. Cité encore de Genève (Tournier); mais cette localité nous semble très-douteuse ou bien l’insecte était importé. Obs. 2, La var. 9 à élytres noires est aussi commune que le type. Callimus Muls. 1. abdominalis Oliv. Sur les fleurs ; juin, juillet. Très-rare et localisé. Allier, Cosnes, un seul (Desbrochers); Mont Pilat, Cévennes (Mnl- sant); Aix (Xambeu); Ste-Baume (Rey); St-Raphael (Raymond); La Massane (Marquet); Canigou (Pandellé). 2. augulatus Schrk. Surtout sur le chène; rarement sur le noisetier et les fleurs de Cratægus ; avril, mai. Rare et local. — 338 — Westphalie, Witten, bords du Rhin (Westhoff;; Bonn (Bach); Franc- fort (v. Heyden); Fontainebleau (Bonnaire}; Dijon (Rouget); Givors, Loire-du-Rhône (Villard); Alix près Villefranche (Rey); Fréjus (Ro- bert); Ste-Baume (Belon); Tarbes, Maubourguet, bois de la Nasse ; Pau (Pandellé). Obs. Douteux en Savoie (de Manuel). Cartallum Serv. 1. ebulinum L. Sur les fleurs, surtout les crucifères (AZyssuin, Diplotaæis), carduacées et ombellifères ; aussi sur les Convolvulus, Rumex, Cratægus ; avril à juin. Assez commun par places dans la Provence, le Languedoc et le Roussillon. Manque dans la majeure partie de nos régions. Nancy, un seul (Mathieu); Bourbonnais (Desbrochers); G1p (Bedel); Nyons (Ravoux); Avignon (Fabre); Marseille ! Toulon (Lassère) ; Ollioules (Dubois); Hyères ! Antibes ‘Guédel) ; Draguignan, Fréjus, Le Luc (Robert); Ste-Baume (Belon) ; Monaco, golfe Juan (Peragallo); Beziers (Marquet) ; Vendres ! La Nouvelle ! Carcassonne ! Pyrénées- Orientales (Companyo), Collioure ! Obs. Sans doute accidentel dans les trois premières localités citées. Dilus Serv. 1. fugax Oliv. Sur les fleurs de Genista et Cratægus surtout ; avril à juillet. Assez commun dans les régions méridionale et méditerranéenne; rare et de plus en plus localisé au nord de ces régions, sur les côteaux exposés au midi. — Larve dans les tiges de Genista scoparia (Mulsant), Cytisus capitalus, Sarothamnus scoparius, Caly- cotome spinosa et dans les ramilles du Spartium junceum (Rey). Bourbonnais (Desbrochers) ; Montlucon (Michard) ; Basse-Bour- gogne (Mulsant); Bresse, Lyon (Rey); Bugey, Grand-Colomhier, St- Rambert, Mont-Pilat (Villard); Grande-Chartreuse (de Germiny); Grenoble (Guédel); Gap (Bedel); Combenoire, Le Loubet, Le Riotord près Gap (du Brossay); Nyons (Ravoux); Montélimar (Xambeu); Digne ! Avignon (Fabre) ; Toulon ! Fréjus, Draguignan, Le Luc (Ro- — 339 — bert) ; Hyères, St-Raphael (Rey); Alpes-Maritimes (Peragallo) ; Briga près Tende (Baudi);, Béziers (Marquet): Cette! Pyrénées-Orientales (Companyo); La Massane! Hautes-Pyrénées, Magnoac (Pandellé); Landes (Gobert); La Teste! Arcachon (Belon). Obs. Cet insecte est peu agile et se laisse tomber à la moindre ap- proche. Aromia Serv. 1. moschata L. Sur les saules, aussi sur le sycomore (Mayet);, mai à septembre. Assez commun dans les plaines et les montagnes jusqu'à 1,100 m. d’alt. — Larve sur les saules. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. La var. thoracica n’est signalée que de Toulouse (Rey) et des Pyrénées-Orientales, Prades, sur le Salix pentandra (GCompanyo). — M. Lucante possède une autre variété presque noire. Clytus Laich. A. — Plagionotus Muls. 1. detritus L. Sur les chènes et châtaigniers abattus ; mai à août; plaines et val- lées inférieures des montagnes. Assez rare et local. — Larve dans le tronc et les branches des mèmes arbres. Hollande, Zwolle (Everts); Westphalie (Westhoff); Provinces Rhé- nanes (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges {Wencker); Col- mar (Rey); Épinal, Dieuze, Verdun, Darney, Metz (Godron); Paris (Mulsant); Yonne, St-Sauveur (R. Desvoidy); Seine-Inférieure (Hu- bert); Angers (du Brossay); forêt de Chandelais (Gallois); Saumur, rochers de Servière près Beaulieu (Millet); Gannat (Desbrochers); Montlucon (Michard); Autun (Fauconnet); Jorat, Valais, Sion, Genève, Peney (Stierlin);, Montagnes Lyonnaises (Foudras); Limoges (Deber- nard), Toulon, Marseille (Abeille de Perrin); Pyrénées-Orientales (Companyo); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées; Ossau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer). 9. areuatus L. Sur les chênes, souvent dans les scieries ou chantiers; mai à juil- — 340 — let; plaines et montagnes jusqu’à 500 m. d’alt. — Larve dans le chêne. Commun dans toute la faune gallo-rhénane. B. — Echinocerus Muls. 3. floralis Pall. Sur les'fleurs d’ombellifères, Scabiosa, Euphorbia, parfois sur la vigne sauvage; juillet. Rare et local. Alsace, Vosges (Wencker); Genève (Tournier); Autun (Fauconnet); Lyon! Miribel, Jaunage (Villard); Montélimar (Xambeu); Ste-Baume (Abeille de Perrin); Alpes-Maritimes (Peragallo); Cette (Lucante); Pyrénées-Orientales Companyo). C: — Xylotrechus Chevr. 4. rustieus L,. Sur les peupliers morts ; parfois sur le frêne, le noyer et le hêtre ; mai à août ; plaines et vallées inférieures des montagnes ; assez rare. — Larve dans ie peuplier. Presque toute la région gallo-rhénane. Namur, Maestricht; Lille, Valenciennes : Trèves, Francfort ; Alsace, Vosges; Épinal, Darney, Nancy; Aube, St-Martin, Troyes ; Fontai- nebleau ; Chaville ; Somme, Hangest, Boves, Amiens, Roye ; Angers, Ponts-de-Cé, Ste-Gemmes; Loire-[nférieure ; Vendée, St-Germain- de-Princay ; Loiret, St-Denis-en-Val ; Avallon; Beaune, Rouvray, Dijon; Autun; Jura; Valais, Chamouni, Martigny; Chambéry ! Grenoble, Pont-de-Claix ; Gap; Cluny; Lyon, Marlieux, St-Alban; Bugey, St-Rambert ; Montlucon ; Nyons ; Digne ; Avignon ; Aigues- Mortes; Var, Draguignan, Brignoles, Barjols; Alpes-Maritimes, Le Magnan ; Toulouse; Gers; Hautes-Pyrénées, Maubourguet; Eaux- Bonnes; Pau; Sos ; Haute-Vienne. Obs. Douteux à Rouen (Le Bouteiller). 5. arvicola Oliv. Dans le tremble, le charme, le tilleul, le poirier, le pommier, le chêne, le mürier, le néflier; parfois sur les ombellifères et Cratæ- gus; juiu, juillet. Plaines et basses vallées des montagnes. Rare et local. Liège, Maestricht (Mathieu) ; Lille (Lethierry) ; Elberfeld (Corne- lius); Alsace, Vosges (Wencker); Troyes (Le Grand): Fontainebleau! Avallon (Nicolas) : Maine-et-Loire, Durtal (du Brossay}; Ile de Ré (Bonnaire): Angoulème (Roullet); Montlucon (Michard); Dijon (Rouget); Genève (Tournier); Morgon (Rey); Lyon,St-Alban, Ste-Foy, Charbonnières (Villard); Puy-de-Dôme, Pionsat (Mangerel); Lozère, St-Étienne-Vallée-Française (Tichit); Digne! Montélimar (Xambeu; Draguignan, Le Luc (Robert); Cannes, Antibes, L’Esterel (Peragallo); Marseille (Abeille de Perrin); Pyrénées-Orientales {(Companyo); Gers (Lucante); Landes (Gobert); Sos (Bauduer). 6. antilope Zett. Sur les ombellifères; parfois dans les chantiers ; très-rare et local. — Larve dans les branches du chène-tauzin (Perris). Boppard, Crefeld (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace. Vosges (Wencker); Verdun (Liénard); Troyes (d'Antessanty); Paris (Dubois); Morbihan, Réminiac (Mouillard); Montlucon (Michard); Beaune, Rouvray (Rouget); Genève (Chevrier); Lyon; Auvergne (Mulsant); St-Étieune-Vallée-Francaise (Tichit); Bordeaux (Perroud); Landes (Gobert); St-Sever {(Lucante); Hyères (Abeille de Perrin). 7. einereus Lap. Sur les fleurs de châtaignier, Spiræa, Carduus: parfois dans les branches mortes du chêne ; juillet, Très-rare et local, Francfort {v. Heyden); Fontainebleau (Bonnaire); Paris, St-Ger- main (Ch. Brisout); Allier, St-Pourcçain (Desbrochers), Moulins, Che- milly (Olivier), Montlucon (Mondom); Digne, montagne de la Reine- Jeanne (Bellier de La Chavignerie); Bordeaux (P-rroud); Sos (Bauduer); St-Sever (Perez); Mont-de-Marsan ; Montpellier (Abeille de Perrin); Tarbes, bois de Bordères (Pandellé). Obs. Le Sterni Kr., rapporté au cinereus par M. Ganglbauer, avait été signalé (V. supr., p. 19%) comme espèce distincte, importée à Mar- seille, par M. Abeille de Perrin. Mais M. Ganglbauer m'écrit qu'il a vu le type du Sterni (Coll. v. Heyden) et qu'il maintient son identité avec le cinereus. C’est aussi l'opinion de M. v. Heyden (Cat., p.330). En pré- sence de ces observations dont je lui ai fait part, M. Abeille est porté à croire que jexemplaire de Marseille n'est pas le Sterni, mais une es- pèce exotique voisine. Revue d'Entomologie. — Novembre 1884, 93 D. — Spheghestes Chevr. 8. tropieus Panz. Sur le chêne ; parfois sur les ombellifères, juin ; rare et local. Maestricht, Maseyck (Mathieu); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Darney, Épinal, Remiremont, St-Avold (Godron); Paris, bois de Boulogne, St-Germain, Fontainebleau (Bonnaire); Avallon (Nicolas), Anjou (Millet); Loire-Inférieure (du Brossay), Bourbonnais (Desbrochers); Montlucon {Michard); Rouvray, Beaune, Dijon (Rouget); Bourg (Guédel); Avignon (Fabre). Obs. Douteux des Pyrénées-Orientales (Gat. Companyo). 9. arietis I. Sur les fleurs d'omhellifères surtout, les arbres morts, dans les chan- tiers, les büchers ; mai à août, Plaines et montagnes jusqu'à 1.300 m. d’alt.; commun, — Larve dans les branches mortes du pommier, du châtaignier, du mürier, du figuier, du sycomore, du mérisier. Obs. La var. accidentelle Bourdilloni Muls., à bandes dilatées et réunies, est signalée à Versailles, Dijon et Lourdes. 40. Ilama Muls. Sur le mélèze. Régions alpine et subalpine des Alpes; juillet, août. Très-rare et local. Mont-Rosa (Kiesenwetter); Macugnaga (Stierlin); Valais, Le For- claz (Bourgeois), Martigny (Gacogne); Chamouni! Simplon ! Aïx, Grande-Chartreuse, Mont Pilat (Rey; Isère, Engins, Prémol près Uriage (Guédel); Gap (du Brossay); Boscodon ! Monetier de Briançon (Fairmaire); Embrun (Lethierry); Basses-Alpes, Maurin (Abeille de Perrin). Obs. C’est dans le bas Valais et la vallée de Chamouni qu’il paraît le moins rare. A1. rhamai Germ. Sur les fleurs d'ombellifères, Rosa, Achillea millefolium; mai — 343 — à juillet ; plaines et basses vallées des montagnes. Assez commun par places, surtout dans les zones montagneuses. — Larve dans les échalas de robinier (Perris). Westphalie, Dortmund (Westhoff);, Provinces Rhénanes (Bach), Vosges (Wencker); Verdun (Godron) ; Reims (Lethierry); Troyes (d'Antessanty); Issy près Paris! Rouen, Sotteville, Quevilly (Moc- querys), Ille-et-Vilaine (de La Godelinais); Anjou (Millet), Montlucon (Michard); Côte-d'Or (Rouget); Autun, Le Creusot (Fauconnet); Valais, Vaud, Genève (Stierlin); Savoie! Grenoble (Guédel); Lyon (Villard). Royat (Noualhier); Pont-du-Château, Romans (Xambeu); Avi- gnon, côteaux de Bellevue (Fabre); Toulon! St-Martin-Lantosque ! Pyrénées-Orientales, Vallehonne ; Hautes-Pyrénées; Ossau, Mugron (Pandellé); Gers, Lectoure (Lucante); Toulouse (Marquet); Landes (Gobert\; Sos (Bauduer); Gironde ! E. — Clytanthus Thoms. 12. ornatus Herbst. Sur les ombellifères, notamment les Zryngiui et Daucus ; aussi sur Carduus, Achillea millefolium, Verbascum thapsus; parfois sur les troncs de peuplier, dans les chantiers; commun sur- tout dans les zones méridionales et montagneuses ; accidentel dans le nord et très-rare dans le nord-ouest ; juin à août. — Larve dans les échalas de châtaignier et de robinier (Perris). Belgique, Ruremonde (Mathieu); Bonn (Bach); Alsace, Vosges (Wencker); Seine-et-Oise, Brunoy (Dubois); Sarthe, moulin du Che- vain près Alencon (de Beauchène); Anjou (Millet); Vendée (St-Ger— main-de-Princay (Blaud); Poitiers (du Brossay); Angoulême (Roullet); La Rochelle (Champenois); Valais, Saas, Sierre, Genève (Stierlin); Albertville, Moutiers (de Manuel), Chambéry ! Grande-Chartreuse, Chamechaude (Michard); Grenoble (Guédel); Col du Lautaret ! Gap! Lyon (Villard); Digne! Nyons (Ravoux); Romans, Montélimar; Le Puy; Aix (Xambeu); Avignon (Fabre); Arles (Fauconnet); Marseille ! Var (Robert); Toulon, Hyères (Lassère); Le Luc! Languedoc (Mar- quet); Pyrénées-Orientales, Amélie-les-Bains! Le Vernet! Ria (Xambeu); Toulouse (Chalande); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Castelnau-Rivière, Maubourguet, Magnoac; Ossau; Agen (Pan- dellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Gironde! Haute-Vienne (Samy). Obs. C’est le verbasci des collections classées d’après Mulsant (Lon- gic., 2 éd.) et celui du Cat. de Manuel (p. 2%). — oh — 13. verbasci L. Sur les fleurs de Daucus carota et de Verbascuin thapsus : aussi sur le tilleul dans lequel vit sa larve. Zones tempérées ; rare. Belgique, Ruremonde (Mathieu); Francfort (v. Heyden); Paris! Marly (Bonnaire); bois de Boulogne (Bellier de La Chavignerie) ; Choisy-le-Roi (Dubois) ; Maine-et-Loire, Durtal (du Brossay); Dijon (Rey); Valais, Genève (Stierlin) ; Savoie (Lethierry) ; Dauphiné (Mul- sant). Obs. Très-distinct de l'ornatus, notamment par son corselet à grosse tache médiane subcordiforme, flanquée d’un petit point noir latéral, très-isolé, et ses élytres offrant chacune 8 taches noirâtres, étagées et équidistantes, l’antérieure en virgule renversée, les 2 autres (vues en dessus) subponctiformes. 14. pilosus Forster. — glabromaculatus Goeze. Sur le noyer, le sycomore, le pommier, le poirier, le chêne ; dans les chantiers et les maisons; plaines et vallées inférieures des mon- tagnes ; juillet. Presque toute la région gallo-rhénane; commun par places. Très-rare dans l’ouest, — Larve dans le sycomore, l'acacia, le noyer, le châtaisnier. Liège (Mathieu) ; Boppard (Bach); Colmar (Wencker) ; Marly près Valenciennes (Lethierry); Amiens, Dury, Roye (Delaby); Paris ! Évreux ; Chartres (Bellier de La Chavignerie) ; Rouen (Mocquerys) ; Sarthe (Monnot); Angers, Ste-Gemmes (du Brossay); Loire-Inférieure (Pradal); Ile de Ré (Bonnaire); Angoulême (Roullet); Loches! Mont- lucon (Michard); Moulins! Aube (d'Antessanty); Reims (Lebœuf); Beaune, Dijon, Rouvray (Rouget}; Autun, Le Creusot (Fau- connet); Jura, Valais, Martigny (Stierlin) ; Albertville, St-Pierre d'Albigny (de Manuel); Isère; Ain (Guédel); Lyon, Morgon (Rey); Vichy ! Nyons (Ravoux}); Avignon (Fabre); Draguignan, Le Luc (Ro- bert) ; Alpes Maritimes (Peragallo, ; Toulon (Lassère); Marseille ! Béziers ! Toulouse (Chalande); Prades (Kambeu); Auch (Lucante); Tarbes, Maubourguet; Ossau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bau- duer); Haute-Vienne (Samy). Obs. La larve est signalée comme très-nuisible aux meubles dans l'Aube. 15. ægyptiaeus F. Sur les fleurs d'Eryngiuim dans les friches: rarement dans les — 9345 — dunes ; juin à août. Assez commun dans le midi ; remonte dans les vallées de la Loire et de la Seine jusqu'à Paris. Bouray (Marmottan); Bar-sur-Seine (d’Antessanty); Gien (Dubois); Saumur (Revelière); Gannat (Desbrochers); Montlucon (Michard); Côte-d'Or, Reulle, L'Étang-Vergy (Rouget); Valais (Stierlin); Lyon (Mulsant); Pet-du-Loup près Givors (Villard); Lozère, St-Étienne- Vallée-Francaise (Tichit); Le Puy; Romans (Xambeu); Nyons (Ra- voux); Digne! Avignon (Fabre), Var (Robert); Le Luc! Toulon (Las- sère); Hyères(Rey); Ste-Baume ! Alpes-Maritimes (Peragallo), Marseille! Béziers (Marquet); Pyrénées-Orientales, Canigon! Le Vernet! Ria! Gers (Lucante): Hautes-Pyrénées, Castelnau-Rivière, Maubourguet, Magnoac (Pandellé); Basses-Pyrénées, Trie (Dastas); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Arcachon (Belon). Obs. Les exemplaires de l’Aube sont toujours de très-petite taille. 16. rufieornis Oliv. Sur les fleurs d’Eryngium et de diverses synanthèrées, souvent avec l’'ægyptiacus. — Larve probablement dans le chène (Mulsant). Faïlefeu (Rey), Digne ! Les Dourbes! Nyons (Ravoux); Aix, Mon- trieux, Luberon, Le Luc, La Seyne (Abeille de Perrin); Draguignan (Robert); Toulouse (Chalande). Obs. Paraît manquer aux Pyrénées, bien que cité par Companyo dans son Catalogue. 17. massiliensis L. Sur les fleurs d'Eryngium, Achillea, Cirsiuin; juin à août. Assez commun dans les plaines ou les basses vallées des montagnes au sud de la Loire ; très-rare dans l’ouest, — Larve dans les échalas de châtaignier et d’acacta (Perris). Belgique (Mathieu); Arnsberg, Elberfeld (Westhoff;; Bonn, Bop- pard. Kreuzau (Bach); Francfort (v. Heyden), Alsace, Vosges (Wenc- ker); Lorraine (Godron); Reims (Lebœuf); Aube (d’Antessanty); Seine- et-Oise, Montgeron (Dubois), Paris! Meudon (Bonnaire); Somme, marais de Camon (Delaby); Ponts-de-Cé (du Brossay); Loire-Inférieure (Pradal); Jura, Genève (Stierlin); Grenoble (Guédel); etc. Obs. 1. La var. à corselet rouge se rencontre ça et là avec le type (Côte-d'Or, Montluçon, Digne). Obs. 2. Cité de la Sarthe dans le Cat. Desportes, mais peut-être par erreur. — 346 — 18. Pelletieri Lap. Alsace ; Narbonne ; Bordeaux (Mulsant) ; Var, Lorgues (Abeille de Perrin). 19. figuratus Scop. Sur les fleurs de Rosa, Rubus, Pimpinella ; plaines et mon- tages jusqu'à 1400 m. d’alt.; avril à août. Assez commun dans le centre et le midi, surtout les Alpes de Provence et les Pyrénées; très-rare au nord des Vosges et dans le bassin de la Seine. Belgique , Chimay (Mathieu); Westphalie, Arnsberg [Westhoff) ; Bonn, Laach, Boppard (Bach); Francfort (v. Heyden); Vosges (Wencker); Aube (d’Antessanty) ; Fontainebleau (Bonnaire) ; Paris ! Lorraine (Godron); Anjou (du Brossay); etc. Obs. 1. Cité encore d’Abbeville (Marcotte), mais cette localité paraît douteuse. Obs. 2. Le semipunctatus F. (— speciosus Schn.) est noté à tort de Genève au Cat. Stierlin (p. 299). IL provient, d’après M. Tournier, des Alpes bernoises, et c’est le Stierlini du même Catalogue. Peut-être une espèce importée. Companyo le cite également des Pyrénées-Orientales (Cat., p. 795); mais cette indication est inadmissible. Cyrtoclytus Ganglb. 1. capra Germ. Valais (Rey); Savoie, Modane près N.-D.-de-Charmaix, fin juillet ! Obs. Deux exemplaires seulement ont été trouvés à Modane, l’un par M. Fauconnet, l’autre par moi-même. Anaglyptus Muls. 1. mystieus L. Sur les fleurs d’ombellifères, Cralægus, Spiræa, Valeriana ; parfois sur les troncs d'arbres (tremble, hêtre) ou dans les chantiers ; mai à août. Zones sylvatiques des plaines et des montagnes jusqu’à 1,700 m. d’alt. “ Répandu dans presque toute la faune gallo-rhénane ; assez com- Cr mun dans les Alpes et les Pyrénées ; rare et local dans l’ouest. Ne paraît manquer que dans les Landes. La var. hieroglyphicus est rare: Westphalie (Westhoff); Savoie (Lucante); Les Dourbes ! Bordeaux (Rey). 2. gibbosus F. Sur les chênes blanc et vert; très-rare et local. Mont Rosa (Tournier); Savoie (Lucante); Lyon (Mulsant); Nyons (Ravoux); Digne! Var, Lorgues (Abeille de Perrin); Fréjus, (Rey); Draguignan, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes, Bouillon (Clair); St-Girons (Pandellé). Purpuricenus Fisch. 1. budensis Goeze. Sur le chêne ; juin, juillet. Très-rare et local. Pontarlier (Mulsant); Var, Lorgues (Abeille de Perrin), Dragui- gnan, Les Ares (Arias); Le Luc (Rey). Obs. La première localité, citée par Mulsant d’après Ecoffet, nous semble très-douteuse ou l’insecte y était importé. L'espèce est en effet exclusivement méridionale. 9, Koehleri L. Sur les fleurs, surtout d’ombellifères; sur les arbres ou arbustes : saule, genévrier, cerisier, poirier, abricotier ; souvent dans les chan- tiers on sur les échalas des vignes ; juin, juillet. Plaines et vallées inférieures des montagnes. — Larve dans le saule, les échalas de châtaignier et d'acacia, les branches de chêne. Presque toute la faune gallo-rhénane; commun par places, surtout dans les montagnes. Ne manque que dans l’ouest, au nord de la Loire. 3. globulicoltis Muls. Environs de Digne (coll. Chevrolat au British Museum); Pyrénées- Orientales (Companyo). Obs. Cetteespèce m'est inconnue. Bien qu’admise par M. Ganglbauer, qui lui donne encore la Dalmatie pour habitat, il semble qu’elle ne diffère du Koehleri que par un caractère illusoire (les côtés du corselet — 348 — à tubercule peu marqué), et s’il n’y en a pas de plus valable, il est impossible d'y voir autre chose qu’un état moins développé de l’es- pèce; d'autant plus que Mulsant, après avoir établi ce globulicollis dans la 1re éd. de ses Longicornes, déclare, dans la 2°, le réunir au Koehleri. Or, pour que Mulsant ait proposé lui-même cette réunion, il fallait qu’elle s'imposät d’évidence. Obrium Latr. 1. eantharinuen L. Sur les fleurs de Cratægus, le tremble, le bouleau, l'osier, dans les tiges de rosier cultivé, les chantiers, les greniers ; souvent au vol, le soir; mai à août. Zones tempérées des plaines et des mon- tagnes; rare. — Larve dans le tremble et autres essences de bois blanc (Mulsani). Manque dans le Midi et les Pyrénées, ainsi que dans la région méditerranéenne. Hollande, Venlo, Maestricht (Everts); Belgique, Corbeck over Loo (de Troostembergh) ; Lille (Lethierry); Aix-la-Chapelle, Düsseldorf (Bach); Péanetont (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencher); Épinal, Verdun , Darney (Godron) ; Troyes (d'Antessanty); Paris! Amiens, Roye, Plouy-Domqueur (Delaby); Évreux [Bellier de La Chavignerie); Ille-et-Vilaine (de la Godelinais) ; Avallon (Nicolas) ; Annay-sur-Serein près Tonnerre (Latreille) ; Dijon, Fixin, Beaune, l’Étang-Vergy, Rouvray (Rouget); Autun, Digoin, Issy-l'Évêque; Nièvre, Moulins- Engilbert (Fauconnet); Bourbonnais (Desbrochers); Valais (Stierlin); Ain, Dombes (Jacquet); Grande-Chartreuse; Grenoble (Guédel); Bresse, Le Plantay, Mont Pilat (Villard); Hautes-Alpes ! Queyras (Abeille); Vaucluse, Montaux (Fabre); St-Martin-Lantosque (Michard). 9. brunneana F. Sur les fleurs d'ombellifères, Spiræa, Cratægus ; parfois sur le châtaignier et le mélèze ; mai à août. Zones tempérées des plaines et des montagnes jusqu'à 1,400 m. d’alt.; rare. Belgique, Vilvorde (v. Volxem); Lille (Cussac);, Westphalie, Pader- born (Westhoff); Düsseldorf (Bach); Francfort (v. Heyden); Vosges, Stauffen, Türekheim (Leprieur); Hohneck (Mathieu); Abbeville (Mar- cotte); Paris! Seine-Inférieure, St-Aubin-Juxte-Boullent (Levoiturier); Pont-l'Évèque ! Ille-et-Vilaine {de La Godelinais); Fontainebleau (Bonnaire);, Autun (Fauconnet); Besancon (Olivier); Vevey, Lausanne, Genève (Stierlin); Nantua, Grand-Colombier; Viollay près Tarare (Villard); Grande-Chartreuse ! Prémol près Uriage, Chalais (Guédel); — 349 — Gap! Mont Pilat (Mulsant); Alpes-Maritimes, Madone-de-Fenêtre (Peragallo) ; Briga près Tende (Baudi); Hautes-Pyrénées, Payole, Vielle (Pandellé). Leptidea Muls. 1. brevipennis Muls. Sur l’osier, le châtaignier, le platane, parfois dans les fagots ou les chantiers; juin à août ; assez rare. — Larve dans l'osier non décor- tiqué (Perris). Toute la faune gallo-rhénane. Obs. L'insecte se trouve surtout dans les fabriques de paniers d’osier , où on le prend d'ordinaire en grand nombre. D’après M. Villard, qui l’a observé à Lyon, il doit aussi vivre ou se réfugier sous les écorces de platane. Gracilia Serv. À. miouta EF. — pygmæa F. Souvent avec la Leplidea sur l'osier ; aussi sur le chêne, le bou- leau, le saule, le sapin, le châtaignier, le coudrier, Paubépine ; mai à juillet ; assez commun. — Larve dans la plupart des mêmes arbres et arbustes et aussi dans les tiges du fusain, du rosier et de la ronce (Perris). Toute la faune gallo-rhénane. Exilia Muls. 1. tisamida Mén. Sur le lentisque et le cytise. rès-rare et local. Paris; Agen (Laboulbène); Mont Pilat ; Cévennes (Mulsant); Lozère, St-Étienne-Vallée-Francaise ! Digne ! Tarascon ; Marseille (Abeille de Perrin); Draguignan (Robert); Pibrac près Toulouse (Marquet); Ba gnères-de-Bigorre (Ch, Brisout). Obs. Sans doute importé à Paris. Feu Chrétien, qui possédait l’es- pèce en collection, m'a assuré en avoir perdu un exemplaire pris à Trouville, sur les buissons de la côte de la Corniche, en juillet 1875. Revue d’Entomologie.— Décembre 1885. 24 — 350 — Cerambyx Linn. 1. velutinus Brull. Sur le tronc des chênes ; juin à septembre. Rare et spécial au cen- tre et au midi. Autun, Le Creusot (Fauconnet); Lyon, St-Chamond, Givors (Rey; Toulon (Lassère); Draguignan, Le Luc, Ste-Banme (Robert); Alpes- Maritimes (Peragallo);, Montpellier (Michard); Béziers, Toulouse (Marquet); Collioure; Auch, Lectoure, Gimont; Hautes-Pyrénées, Tarbes, Castelnau-Rivière ; St-Sever (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer). 9, cerdo L. Sur le chêne, dans les bois: souvent au vol, le soir; parfois dans les chantiers ; juin à septembre. Commun dans le centre, le midi et les montagnes ; très-rare et localisé dans le nord et dans l’ouest. — Larve dans le tronc des vieux chênes, parfois dans le bouleau (Bon- naire). La var. Mirbechi est propre à la région méditerranéenne: Nar- bonne [Mayet); Montpellier (Michard). Obs. Mulsant, d'après Mocquerys, indique la larve dans le pommier, en Normandie; mais cette observation s'applique au Scopoli. 3. miles Bon. Sur le chène; parfois sur l’azérolier; juin, juillet ; rare et loca— lisé au sud de la Loire et dans le centre; assez commun par places dans le midi. Turckheim, un seul (Umhang); Maine-et-Loire, forêt de Beaugé (Gallois); Avallon (Nicolas); Montluçon (des Gozis); Semur (Simonot- Revol); Dijon (Rouget); Givors près Lyon (Villard); Ardèche, Aubenas (Lethierry); Digne (Bellier de La Chavignerie); Nyons (Ravoux); Avi- gnon (Fabre); Var (Robert); Toulon (Lassère); Alpes-Maritimes (Pera- gallo); Béziers (Marquet); Toulouse (Chalande); Landes (Perris). Obs. Paraît manquer dans toute la chaîne des Pyrénées, malgré les indications de Companyo : Pyrénées-Orientales , et de Léon Dufour : Pyrénées-Occidentales. UŸ QU b> 4. modulosus Germ. Var, Lorgues (Abeilie de Perrin); Alpes-Maritimes (Mulsant). 5. Secopolii Fuessi. Sur les fleurs de Spiræa,Cratægus, Sambucus, Cornus ; par- fois sur le chène, le pommier ; souvent dans les chantiers ; plaines et montagnes jusqu'à 1,500 m. d’alt.; avril à juillet, — Larve sous les écorces de divers arbres morts: chêne, pommier, cerisier; aussi dans les racines du groseiller à fruits rouges (Mulsant). Toute la faune gallo-rhénane ; rare dans l’ouest; commun surtout dans le midi et les montagnes, Pachydissus Newm. 1. mauritanieus Bud. Dans le laurier-rose. Très-rare. Hyères, 2 individus (Abeille de Perrin) ; Nice (Mulsant). Hesperophanes Muls. 4. scriceus F. Au vol, le soir, autour des ormes; juillet; très-rare et local. — Larve dans le lentisque et le figuier (Mulsant). Ain, Coligny ; Pont de Beauvoisin (Guédel); Basses-Alpes (Mulsant); Nyons (Ravoux);, Avignon, près la Porte-de-l’Oulle (Fabre); Marseille, Hyères (Abeille de Perrin); Toulon (Lassère); Draguignan, Grasse, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes (Mulsant); Pyrénées-Orientales (Rey). 9. eimecreus Villers. Sur le chêne, le peuplier, le figuier, l’amandier ; souvent dans les maisons ; juillet, août. — Larve dans les bois de charpente en chêne, les parquets, les meubles; assez nuisible dans certaines contrées du centre et du midi, où il est commun. Bruxelles, Mons (Mathieu); Amiens (Vion); Paris (Mulsant); Rouen, un seul (Le Bouteiller); Sarthe (Desportes); Allier (du Buys- son); Vichy! Beaune, Savigny (Rouget); Châlons (Mvard); Semur, Digoin; Rognac (Fauconnei); Bugey, Serrière de Friard (Villard); Eu Lyou, Morgon, Néris (Rey); Aveyron (Belon); Digne! Nyons (Ra- voux); Avignon (Fabre); Marseille, Hyères (Abeille de Perrin); La Seyne, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes (Peragallo); Pyrénées-Orien- tales (Companyo); Toulouse (Marquet): Gers (Lucante);, Luchon! Tarbes, Maubourguet; Ossau, Pau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Bordeaux ! Dordogne, Agonac (Girard), Obs. 1. Très-commun dans l'Allier, où la larve est connue sous le nom de ver des parquets ou des meubles. Obs. 2. C'est le griseus de L. Dufour. 3. griseus F. Sur le peuplier, le saule, le figuier. Très-rare et accidentel en de- hors de la Provence et du Languedoc, où il est assez commun par places. Paris (Dubois); parc de St-Maur près Paris (Delahaye); Alpes (Baudi), Marseille, Hyères (Abeille de Perrin); Montpellier ! Béziers (Marquet). 4. pallidus Oliv. Dans les forêts, sous les écorces des chênes morts; dans les troncs d'oliviers; juillet, août. Très-rare et local. Francfort (v. Heyden), Compiègne (Bedel); Auteuil, bois de Bou- logne (Marmottan); St-Germain (Ch. Brisout); Fontainebleau (Bon- naire); Maine-et-Loire, forêt de Chandelais (Gallois); Saumur (Cour- tllier); Allier (du Buysson); Genève (Fournier); Hautes-Alpes, Queyras (Abeille de Perrin); Lozère, St-Etienne Vallée-Française (Tichit); Montpellier (Rey); Pyrénées-Orientales (Companyo); Gers (Lucante); Tarbes, bois de Bordères (Pandellé'; Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Bordeaux (Perroud). Obs. Companyo a décrit et figuré cet insecte sous le nom de Stro- matium sexpustulatum (Hist. Nat. Pyr.-Or., 1863, LIT, 792, pl. 1, fig. 6). Stromatium Serv. 1. unicolor Oliv. — Hesperophanes platyfemur Chevr. Dans les noyers vermoulus; parfois dans les chantiers. Très-rare et localisé dans la région méditerranéenne. — Larve dans les troncs morts du Quercus ilexæ (Revelière), de Pacacia (Fabre) et de l'abri- cotier (Mayet). — 393 — Avignon (Fabre); Nice (Peragallo); Nîmes, Montpellier (Mulsant); Pyrénées-Orientales, Collioure, La Massane (Pandellé). Rosalia Serv. 1. alpira JL. Sur le hêtre ; parfois sur les saules ou sur les troncs de marron- nier, de charme, de frêne, de noyer, de melèze. Plaines et monta- gnes jusqu’à 1,500 m. d’alt.; juillet, août. Assez commun par places dans les Alpes; rare et accidentel dans les plaines ; importé en Nor- mandie. — Larve dans le hêtre. Francfort, Taunus (v.Heyden); Hautes-Vosges (Mougeot); Le Sponeck (Jacquel); plate-forme du Donoy (Briquel); Rouen (de Brébisson); Elbeuf (Levoiturier);, Angers, île St-Jean-de-la-Croix, Les Fourneaux (Millet); Ste-Gemmes (Gallois); Indret, bords de la Loire (de Launay): Loire-Inférieure, St-Géréon (Baret); Trentemoult près Nantes (du Brossay); prairie de Mauves (Pradal); Vendée, St-Germain du Prin- cay (Blaud);, Loches (Perrier); Allier, Ussel (Sénac); forêt des Col- lettes près Gannat (Pestre); forêt de Bellenaves (des Gozis); Côte-d'Or, Segrois, L'Étang-Verey (Rouget); Semur (Martin); Aigle; Valais. Chamouni, Lavey (Stierlin); Servoz, Moutiers, Albertville, Chambéry (de Manuel); Grande-Chartreuse ! Monts du Vercors, Lente-en-Royans (Villard); Cantal (Rouchy}; Digne, Les Dourbes! Ste-Baume (Belon); Lozère (Mulsant); Pyrénées-Orientales, Corbières, Monts de Sorède, de Céret (Companyo); La Massane (Marquet); Luchon, vallée du Lys (Bellier de La Chavignerie); Cauterets (de Bonvouloir); Aragnonet, Barousse ; Ossau (Pandellé). Obs. C’est dans les montagnes de la Grande-Chartreuse qu’il paraît le plus répandu. Rhopalopus Muls. 1. hungarieus Hbst. Snr l’Acer pseudo-platanus ; août ; très-rare et localisé dans les montagnes. — Larve dans les branches du même arbre et dans celles du frêne et de l’aulne (Abeille de Perrin), Westphalie (Westhoff); Vosges, La Schlucht (Wencker); Retour- nemer (Marmottan); Gérardmer (Cuny);, Bussang, La Bresse (Puton); = 1984 Gerbamont (Pierrat); Sarreguemines (Cantener); Mont Brezon près Genève (Chevrier); Grande-Chartreuse (Rey); Hautes-Alpes, Boscodon (Abeille de Perrin); Lente-en-Royans ; Gorge du Brudou ; col de Ma- latra (Villard). 6. insubrieus Germ. Basses-Alpes, Les Dourbes (Osmont); Embrun; Var, Montrieux (Abeille de Perrin); Sisteron (Collomb); St-Martin-Lantosque (Giair). Obs. Le hungaricus est cité encore des Pyrénées-Orientales par Companyo, mais évidemment par erreur. 9. elavipes F. Sur le saule, le peuplier, le prunier; parfois dans les chantiers ; juin, juillet, rare. — Larve dans le saule (Mulsant) et la vigne (Perris). Hollande (Everts); Belgique, Stavelot (v. Volxem); Arlon (Lameere); Nord, forêt de Raismes (Marmottan); Westphalie (Westhoff); Pro- vinces Rhénanes (Bach); Alsace, Vosges (Wencker); Épinal, Verdun, Darney, Metz (Godron); Amiens, Doullens (Delaby); Paris ! Mont- rouge (Bonnaire), Bellevue (Dubois); Aube (d’Antessanty); Anjou, bords de la Loire (Millet); Loire-Inférieure, Orvault (Pradal); Loches (Perrier); Angoulême (Roullet); Montlucon (Michard); Dijon, Rouvray, Beaune (Rouget); Autun (Fauconnet); Genève (Tournier); Savoie (Rey}; Lyon, Croix-Rousse, Ste-Foy, Villeurbanne (Villard); Grenoble (Guédel); Gap! Digne ! Romans (Xambeul; Nyons (Ravoux); Avignon, bords de la Durance (Fabre); Alpes-Maritimes, St-Roch, Monte-Carlo, Le Magnan (Peragallo) ; Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées; Ossau (Pandellé); Landes (Gobert);, Sos (Bauduer); Haute-Vienne (Samy). 3. femoratus L. Sur les troncs de châtaignier, d’orme et de chêne ; mai, juin; rare. — Larve dans les branches et échalas de châtaignier et de chêne, les ramilles de prunier, pommier et pêcher, les tiges de rosier (Perris). Belgique, Bas-Oha (Wesmael); Westphalie (Westhoff); Aix-la-Cha- pelle, Boppard, Düsseldorf (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker), Épinal, Darney, Verdun, Metz, Nancy (Godron); Troyes (d’Antessanty); Fontainebleau (Bonnaire); Amiens (Delaby); Seine-Inférieure, Sotteville, Quevilly (Mocquerys); Sarthe (Desnortes); Anjou (Millet); Loire-Inférieure (Pradal); Montlucon (Michard) ; — 355 — Beaune, Dijon, Rouvray (Rouget); Autun, Le Creusot (Fauconnet); Doubs (Bellier de La Chavignerie); Lausanne, Genève (Stierlin); Les Massues près Lyon ; Bresse, Marlieux (Villard); Morgon (Rey); Puy-de- Dôme, Pont-du-Château (Xambeu); Alpes-Maritimes, Le Gayrant (Peragallo); Pyrénées-Orientales (Companyo); Gers (Lucante); Hautes- Pyrénées, Mugron (Pandellé);, Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Li- moges, bois de La Bastide (Samy). &. spinicornis Abeille. Sur le chêne. Très-rare et local. — Larve dans le même arbre. Fontenay-aux-Roses près Paris (Bedel), Dijon (Rouget); Digne (Bel- lier de la Chavignerie); Vaucluse, Apt; Ste-Baume (Abeille de Perrin). Callidium Fabr. A.— Pyrrhidium Fairm. 1. sanguineue L, Sur le chêne, surtout dans les chantiers et les maisons; plaines et montagnes jusqu’à 1,800 m. d'alt.; février à mai. — Larve dans lPan- bier du chêne. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane où il est très-commun par places. Obs. Parfois emporté par son vol jusqu'aux neiges. B.— Callidium Muls (1). 2, ænewm Dec. Sur le sapin ; forêts des montagnes; juillet; très-rare. — Larve dans le même arbre. (1) Ici se placerait le Callidium (Physocnemum Hald \ brevilineum Say, de l'Amé- rique du Nord, belle espèce violette, avec les élytres maculées d'une bande transverse éburnée et saillante, dont trois exemplaires ont été pris à Marseille par M. Rizaucourt. D'après M. Abeille de Perrin {in dit.), cette espèce parait tendre au cosmopolitisme. En effet, notre collègue en a vu un autre exemplaire pris par M. Peyron en Syrie, dans la montagne ; de plus, ceux trouvés par M. Rizaucourt l’ont été daus une localité où abou- dent les espèces indigènes et où où n’en a jamais rencontré une seule exotique. Enfiu leur capture a eu lieu deux ans de suite, à deux jours de différence comme époque, coïncidence d'éclosion saus doute, difficile au moins à expliquer s’il s'agissait d’un insecte importé. — 356 — Vosges (Puton); Jura ; Valais, Chamouni, Mont Rosa (Stierlin); Macugnaga, Albertville (de Manuel) ; Grande-Chartreuse (Rey); Mont Pilat (Mulsant); St-Martin-Lantosque, La Maïris (Peragallo). 3. violaceum L. Sur le chêne, le sapin; parfois sur les fleurs de Spiræa et dans les chantiers ou les maisons ; plaines et montagnes jusqu’à 2,000 m. d’alt.; juin, juillet. — Larve dans le sapin (Mulsant). Assez commun en Hollande, Belgique, Westphalie, Provinces Rhé-— nanes, dans les Vosges et toutes les Alpes. Plus rare ou accidentel dans les plaines du centre ou de l’ouest, Paraît manquer dans les Pyrénées. Paris! Rouen (Mocquerys); Falaise (de Brébisson); St-Denis-en-Val près Orléans (Auvert); Angers (Millet); Reims! Côte- d'Or (Rouget); Beaune! Montceau-les- Mines, Autun, Issy-l'Évêque (Fauconnet) ; Bourbonnais (Desbrochers); Lyon (Rey); Auvergne (Perrier); Mont Dore! Obs. Cité des Pyrénées-Orientales par Companyo, mais sans doute par erreur. 4. glabratum Chevr. Sur le génévrier et les treillages de châtaignier ; parfois dans les chantiers. Rare et local. Boppard (Bach); Fontainebleau ! Allier (Desbrochers); Dijon (Rou- get); Genève (Tournier); Var (Fauconnet); Nice (Peragallo); Béziers : (Aubé). 5. umifasciatue Oliv. Sur la vigne et les échalas de chêne ; avril. Généralement assez rare et localisé ; três-commun par places en Provence et dans les Landes. — Larve dans les sarments morts de la vigne et sous les écorces du peuplier blanc. Alsace, Vosges (Wencker); Genève (Fournier); Grenoble (Guédel); Grand-Camp près Lyon (Jacquet); Nyons (Ravoux) ; Montélimar (Xambeu); Avignon (Fabre); Hyères (Rey); Draguignan (Robert); Alpes-Maritimes, St-Isidore (Peragallo) ; Gers (Lucante); Landes {Gobert); Sos (Bauduer). Obs. Douteux des Pyrénées-Orientales (Companyo). a enr C. — Poecilium Fairm. 6. alni [L. Dans les branches mortes du chêne, du châtaignier et de l’aulne, parfois sur l’orme et le rosier; avril à juin. Plaines et montagnes jusqu’à 1,400 m. d’alt. — Larve sur les mêmes arbres. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane ; très-commun par places surtout dans le centre et les Landes. Obs. La var. infuscatum Chevr., à base des élytres noire, est si- gnalée en Belgique (Dietz). 7. rufipes F. Dans les brindilles du chène; sur le Prunus spinosa, les fleurs de Cratægus et Fragaria : plaines et montagnes jusqu’à 800 m. d’alt.; avril à juin ; assez rare. — Larve dans les tiges mortes de la ronce (Lahoulhène) et dans le Prunus spinosa (Schrank). Westphalie (Westhoff); Homberg (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker), Bar (Kampmann), Semmwald (Leprieur); Épinal, Darney, Metz (Godron); Aube, St-Julien (Le Grand); Troyes (d’Antessanty); Fontainebleau! Avallon (Nicolas), Montlucon (Mi- chard); Côte-d'Or, Fixin, Rouvray, Serrigny (Rouget); Semur, Épinac (Fauconneti); Jura, Lausanne, Valais, Genève (Stierlin); Chambéry (de Manuel}; Bugey, Grand-Colombier; Dauphiné, route des Grands- Goulets; Lyon (Villard); Mornans (Bertholey); Izeron, Mont d'Or (Jacquet); Digne ! Montélimar (Kambeu); Ste-Baume {Abeille de Perrin); Foix (Marquet); Canigou; Hautes-Pyrénées, Argelez, Vielle, Louron (Pandellé). D. — Phymatodes Muls. 8. variabile L. Sur le hêtre, le chêne, le châtaignier, etc.; souvent dans les chan- tiers et les maisons. Plaines et montagnes jusqu’à 1,100 m. d’alt.; juin, juillet. — Larve sur les mêmes arbres. Commun dans tonte la faune gallo-rhénane (type et variétés). Obs. 1. Les luridum et castaneum du Cat. de Brébisson (p. 215) se rapportent à cette espèce. Obs. 2. On a observé à Rouen des plaques de plomb perforées par la larve (Cf. Annuaire Ent., 1877, 113). — 308 — Obs. 3. Le Phymatodes puncticollis Muls., noté de Genève (Tournier) au Cat. Stierlin (p. 297), est étranger à notre faune { Hongrie et sud de la Russie). 9. lividum Rossi. Comme le précédent ; parfois sur l’osier et le troêne. — Larve dans les branches mortes du chêne et du châtaignier. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane ; très-commun dans les Landes et le Vaucluse; assez rare ailleurs. — Non signalé en Hol- lande. 10. abdominale Bon. Sur le chène, le tremble, le châtaignier, le genévrier ; mars, avril. — Rare et local. Fontainebleau (Bonnaire); Dijon (Rouget); Bourbonnais (Desbro- chers); Morgon (Rey); Nyons (Ravoux); Romans (Xambeu); Tarascon ; Les Dourbes (Abeille de Perrin); Fréjus (Robert); Bordeaux (Pandellé). E. — Lioderes Redt. 11. Kollari Redt. Digne (Abeille de Perrin). Obs. Espèce peut-être crépusculaire. Semanotus Muls. 1. coriaceus Payk. Dans les forêts des montagnes. Très-rare et local. Valais, Zermatt ; Alpes Genevoises ; Jura (Stierlin); Chamouni (Rey); Savoie; Grande-Chartreuse (Mulsant); Alpes-Maritimes, forêt de Mo- linet (Abeille de Perrin). 9, undatus L. Sur le pin; septembre. — Très-rare et local. Besancon (Martin); Jura ; Genève (Stierlin); Chamouni (Rey); Sa- voie (Lethierry); Le Sappey (Guédel); Marseille, un seul (Abeïlle de Perrin); Alpes-Maritimes (Peragallo). Obs. Espèce nocturne. — 309 — B. — Syimpiezocera Lucas. 3. Laurasi Lucas. Dans le genevrier et le cyprès; très-rare et local. — Larve dans le genévrier. Auteuil près Paris (de Bonvouloir); Fontainebleau (Marmottan); Montpellier (Mayet); Pyrénées-Orientales, Le Vernet (Pellet). Hylotrupes Serv. 1. bajulus L. Sur le pin et le sapin ; dans les chantiers, les maisons; plaines et montagnes jusqu’à 1,200 m. d’alt.; juin à septembre. — Larve dans les mêmes arbres. Commun dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. Le commerce des bois a transporté cette espèce par tout le globe. La larve est souvent nuisible aux bois travaillés, aux poteaux télégraphiques, etc. Tetropium Kirby. 1. Euridumn L. Sur le pin, le sapin, le chène; dans les chantiers ; plaines et mon- tagnes jusqu’à 2,000 m. d'alt.; juillet; rare. —Larve sous l'écorce des mêmes arbres. Arnhem, Zierikzee (Everts), Belgique, Maseyk (Mathieu); Boits- fort (Lameere), Muyser près Malines, gare de Luxembourg (v. Seg- velt); Westphalie {Westhoff);, Provinces Rhénanes (Bach); Francfort (v. Heyden), Alsace, Vosges (Wencker); Pontarlier (Lethierry); Mont- cean-les-Mines (Fauconnet); Genève, Chamouni, Valais (Stierlin); Modane! Albertville, Rhonnes, Guéberre, Les Follesses près Haute- luce (de Manuel); Grande-Chartreuse (Rey); Grenoble ; Hautes-Alpes (Guédel); Mont Viso (Villard); St-Martin-Lantosque (Michard). Obs. Cité encore de la Sarthe (Cat. Desportes) et des Pyrénées- Orientales (Cat. Companyo), mais sans doute par erreur. 2. fuseun EF. Dans les mentagnes jusqu’à 2,000 m. d’alt.; très-rare, — 360 — Vosges, Gérardmer (Cuny); Chamouni (Baudi); Valais, Genève (Stierlin); Savoie (Rey). Oxypleurus Muls. 1. Nodieri Muls. Sur les pins morts où vit la larve; septembre. — Très-rare. Beaujolais (Rey); Var, La Seyne (Revertegat); Marseille, Hyères, Ste-Baume (Abeille de Perrin); Draguignan (Robert); Basses-Pyré- nées (Marquet); Landes (Gobert); Arcachon (Belon). Obs. Espèce nocturne , retrouvée en Algérie (Daya) par M. Bedel. — La larve met cinq ou six ans à se développer (Belon). Saphanus Serv. 1. piceus Laich. Au pied des sapins et des mélèzes dans les Alpes; juillet, août. — Très-rare. Chamouni (Savioz}; Savoie, St-Michel, vers le Plan-Bronchin (Vil- lard); Hautes-Alpes (Rey); Mont Viso (de Manuel); Faillefeu (Abeille de Perrin). B. — Drymochares Muls. 2. Fruquii Muls. Dans les canaux d'arrosage où il se laisse tomber la nuit; hautes montagnes vers 1,300 m. d’alt.; très-rare, — Larve dans le coudrier. Basses-Alpes, Faillefeu (Mulsant); Les Dourbes (Bellier de La Cha- vignerie); Alpes-Maritimes, Venanson (Clair); environs de Tende (Gautier). Obs. Les deux espèces de ce genre sont nocturnes. Neomarius Fairm. 1. Gandolphei Fairm. Dans des bois provenant du midi de la France. Nancy, 6 ou 7 exemplaires (Mathieu). Sue Criocephalus Muls. 1. rustieus L. Sous les écorces de pin et de sapin où vit la larve. Plaines et mon- tagnes jusqu'à 1,500 m. d’alt.; juillet à septembre. Rare presque partout; commun dans les Landes, le Var, etc. Hollande ; Belgique, Calmpthout ; Lille; Westphalie; Alsace, Vos- ges; Fontainebleau; Angers; Noirmoutier; Autun, St-Agnan, Di- goin ; Pontarlier; Genève; Vaux ; Chamouni ; Martigny, val d'Anni- vier, Sierre ; Albertville ; Isère, Villard-de-Lans, Grande-Chartreuse; Gap; Bourbonnais; Givors, La Tour Salvagny près Lyon ; Nyons, Montélimar ; Digne; Nice; Toulouse; Pyrénées-Orientales ; Gers; Cauterets, Si-Lary, Pau, Eaux-Bonnes, Biarritz. 2. epibata Schiœdt. Sous les écorces de pins morts ; juillet. — Rare. Hollande, Velp, Arnhem (Everts); Le Mans! Valais, Martigny (Ga- cogne); Digne (Bellier de La Chavignerie); Toulon (Lassère); Hyères (Rey); St-Raphaël (Villard); Draguignan (Azam); Montpellier (Mayet); Pyrénées-Orientales (Companyo); Gers (Lucante); Mont de Marsan, Sos, Bordeaux, La Teste, Arcachon ! Obs. 1 Sans doute importé en Hollande et au Mans avec les bois de pin ; le seul exemplaire que j'ai trouvé dans la dernière localité était mort sur une place de la ville. Obs.9. À la suite de ce genre se place l'Anisarthron barbipes Charp., trouvé près de nos frontières fauniques ( Mayence, Friedberg , Franc- fort) par M. v. Heyden, et signalé aussi à Chamouni par M. Tournier ; mais cette dernière localité nous semble très-douteuse, et nous pré- férons éliminer cette espèce jusqu'à plus ample information. Nothorrhina Redt. 1. muricata Schœnh. Sous l’écorce du Pinus sylvestris. — Très-rare et local. Francfort, forêt d'Isenburg (v. Heyden); environs de La Palisse (Mulsant); Limonest près Lyon (Rey); Var, Maures-du-Luc, un seul (Abeille de Perrin); Alpes-Maritimes près Tende (Baudi). Obs. D’après M. Villard, cette espèce est très-agile et a été trouvée en compagnie de larves de la Melanophila decastigmu. 302 — Asemum Eschs. 1. striatuma |. Sur le pin et le sapin. Plaines et montagnes jusqu’à 2,000 m. d’alt.; avril à août. — Larve dans les souches de ces conifères. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane, et plus commun dans les grandes forêts de conifères. Spondylis Fabr. 1. buprestoides L. Mœurs du précédent ; souvent dans les scieries. Assez commun en Hollande, en Belgique, dans les Provinces Rhé- nanes, l'Alsace, les Vosges, les Alpes, l'Auvergne, les Pyrénées, les Landes ; rare ailleurs et introduit avec les plantations de conifères. Péronne (de Germiny), Compiègne, dans la ville (Poujade); Seine- Inférieure, forêt de Rouvray (Levoiturier); Givors, Viollay près Ta- rare, Lentilly près Lyon (Villard); Nyons (Ravoux). PRIONINI. Prionus Fabr. 1. coriarius I. Sur le chêne, le hêtre, le châtaisnier, l’acacia, le frêne ; parfois sur les conifères ; régions boisées des plaines et montagnes jusqu’à 1,000 m. d’alt.; juin à août. Assez commun dans les Landes ; rare ailleurs ; très-localisé dans l’ouest, — Larve dans le chêne, le céri- sier, le surrier (Mulsant). Toute la faune gallo-rhénane. Obs. Espèce crépusculaire , qu’on prend souvent au vol, le soir. Ergates Serv. À. faber L. Sur le pin, dans les souches duquel vit la larve: parfois dans les — 93063 — scieries ; Juillet. Assez commun dans les Landes, le Var et le Lyon- nais ; rare et localisé ailleurs. Haguenau (Wencker); Valais, Sion (Venetz); Albertville (de Manuel); Isère, Villard de Lans (Guédel); Hautes-Alpes ! Bourbonnais (Des- brochers); Moulins (Chalande), St-Flour (Dubois); Aveyron, Lapa- nouse-de-Séverac (Tichit); Romans (Xambeu); Nyons (Ravoux); Mar- seille (Rey); St-Martin-Lantosque {Peragallo). \ Obs. 1. Douteux des Pyrénées-Orientales (Peregallo). Signalé en- core de Bellevue près Paris (Dubois), de la forêt de Fontainebleau près Franchard (Lombard) et des roches d’Orival près Elbeuf, dans un vieux prunier (Levoiturier). Mais il y a eu peut-être confusion avec l’Ægosoma ou bien l’insecte était importé dans ces localités. Obs. 2, M. Bedel l’a trouvé dans le cèdre en Algérie. Macrotoma Serv. 1. seutellaris Germ. Dans le chêne vert et le pin. Très-rare et localisé dans le Var. Bois des Maures près St-Tropez (Mulsant); Lorgues (Abeille de Perrin). Ægosoma Serv. 1. scabricorne SCop. Sur le hêtre, le charme, le tilleul, le frêne, le saule, l'aulne, le noyer, le pommier, le peuplier, le marronnier, le sycomore, l'orme, le châtaignier, le chêne, le chêne-hège, l’ailante, dans la plupart des- quels vit la larve. Plaines et vallées inférieures des raontagnes ; juillet, août. Répandu dans les Alpes et dans toutes nos régions du centre et du midi, jusque dans la Côte-d'Or et la vallée de la Loire ; rare dans les Pyrénées. Francfort (v. Heyden); Strasbourg (Wencker); Épinal (Berher); St- Avold (Gehin); Troyes, un seul (d’Antessanty); Paris, faubourg St- Antoine, un seul (Guillon); Seine-Inférieure, Orival (Levoiturier); Sarthe (Desportes);, Fontainebleau (Bonnaire); Avallon (Nicolas); St- Denis-en-Val près Orléans (Auvert). Obs. Espèce crépuseulaire et nocturne. CRT Tragosoma Serv. 4° depsarium L. Sur le sapin et dans les souches de Pinus uncinala, où vit la larve; août. Très-rare et localisé dans les hautes régions des Alpes et des Pyrénées vers 1,800 m. d’alt. Savoie (Stierlin); Chamouni (Villard); Embrun (Abeille de Perrin); Hautes-Pyrénées, Aragnouct, gorge d’Oula (Pandellé); Cauterets, au Pont-d'Espagne (Delarouzée). * Obs. Trouvé une fois à Calais (Bonard), dans les bois de Norvège. LAMIINI. Dorcadion Dalman. 1. aremariman SCOP, Sous les pierres des terrains incultes dans les vallées moyennes de la Savoie ; 15 avril au 1°" juin. Très-localisé. Chamouni (Savioz); bords de l’Arc entre St-Julien et St-Michel-de- Maurienne, assez commun entre la route et Arc (Villard). Obs. C'est le pedestre cité dans notre Annuaire Ent., 1879, 89. 2, fuliginator L. Sur les pelouses, les chemins herbus de lintérieur, les falaises gazonnées du littoral ; plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d’alt.; mars à septembre. Répandu dans tout le midi et le centre jusqu’à Paris; très-localisé dans le nord, le nord-ouest et les Alpes. Manque en Basse-Nor- mandie. Belgique, entre Hasselt et Maestricht (Mors), Somme (Delaby)}; Paris, fortifications ; bois de Vincennes, terrasse et forêt de St-Ger- main! Seine-et-Oise, Champrosay (Bellier de La Chavignerie); Rouen, côte Ste-Catherine (Mocquerys); Sarthe (Desportes); Ille-et-Vilaine (de La Godelinais\; Digne ! Obs. Cest le meridionale L. Dufour. — 365 — 8. meridionale Muls. — alpinum Chevr. Gap ; Digne ; Le Puy (Rey); Les Dourbes! Auvergne; Clermont- l'Hérault (Marquet); Aix (Abeille de Perrin); Cette (Lucante), Dragui- gnan (Robert); Nice (Peragallo); Sos (Gobert). y. pyrenæum Germ.—s{riola Muls. Pyrénées-Orientales, Canigou, Montlouis! Bagnères-de-Bigorre (Lucante); Barèges (Roullet). Obs. C'est le meridionale du Cat. Companyo. à. atrum Bach. Niort (Mulsant). Obs. Cette localité n’a pu être vérifiée et reste douteuse. Nous per- sistons du reste à penser, malgré l’avis de M. v. Heyden, que les exemplaires tout noirs sont toujours déflorés; c’est aussi l’opinion de M. Ch. Brisout de Barneville, au moins pour les espèces d’Espagne. 3. molitor F. — Donzeli Muls. Dans les sablières, sur les pelouses au pied des graminées, sous les pierres, au bord des chemins ; avril à mai. Assez rare. Beaune, Dijon (Rouget); Décines près Lyon (Villard); Le Grand- Camp (Mulsant); Puy-de-Dôme (Carret);, Aveyron, Puy d’Andan, Le Causse-Rouge! Lozère (Lucante); Nyons (Ravoux); Ardèche (Bellier de La Chavignerie); Orange (Lethierry); Tarascon; Castellane ; Nimes (Sédillot); nord du Var (Robert); Alpes-Maritimes (Pera- gallo); Avignon! Cette! Montpellier (Michard); Béziers (Marquet); Aude, pic d’Alaric (Gavoy); Perpignan, fossés de la Porte-Canet (Companyo); Collioure, Corbières (Pandellé); Ria (Xambeu); Bor- deaux (Mulsant). Obs. 1. Signalé à tort d’'Hyères par Mulsant ; d’après M. Abeille de Perrin, il ne s’y trouve pas. La localité : Bordeaux (Perroud), indiquée par le même auteur, nous semble également douteuse. — Enfin, c’est par erreur que celui-ci, sur la foi d'anciennes collections, cite comme pris en France les D. fulvum Scop. (Lozère) et Scopolii Herbst (Béziers) ; ces deux espèces n’ont jamais été retrouvées dans nos ré- gions. La même remarque s'applique au pedestre Poda, inscrit au Catal. Grenier, sans doute par confusion avec le pedestre L., qui est Revue d'Entomologie. — Décembre 1884. 25 — 366 — notre arenarium, — Companyo note encore des Pyrénées-Orientales les cruciatum F., rufipes F. et italicum Küst., aussi étrangers à notre faune. Obs. 2. D’après Mulsant, la larve du molitor semble vivre aux dépens de l'Euphorbia Gerardiana ; mais il est plus probable que toutes les larves de Dorcadion vivent des racines de graminées ( de la Brülerie). M. Marquet a trouvé à Toulouse celle du fuliginator. Obs. 3. D’après l’examen de types du D. Stableaui Chevr., dans les collections Chevrolat et Sédillot, cet insecte est sans doute syno- nyme de l’Heydeni Kr., des Asturies, auquel M. Kraatz le compare en effet ( Heyd. Reis. Span., 1870, 163). L'espèce serait donc espagnole et non française, comme nous l’avons supposé. Herophila Muls. 1. tristis L. Au pied du saule, du figuier, de l’acacia, sur le tronc de l’aulne et du sureau; parfois dans les chantiers; avril à juin. Rare et loca- lisé dans les régions rhénane et méditerranéenne. — Larve dans le figuier (Mayet) et le cyprès (Mulsant). Montceau-les-Mines (Fauconnet); La Merlinche près Givors (Villard); Grigny près Lyon (Rey); Vienne (Mulsant); Draguignan, Brignoles, Le Luc, Fréjus (Robert); Hyères (Bellier de La Chavignerie); Solliès- Toucas (Aubert); Ste-Baume (Belon); Montpellier (Gouan, coll. Linné), Béziers (Marquet). Obs. Douteux des Pyrénées-Orientales (Companyo). Morimus Serv. 1. funereus Muls. Spécial et très-rare en Provence. — Larve dans le cyprès (Mul- sant), les vieux müriers (Fabre). Avignon (Fabre); Toulon (Power); Ste-Baume (Belon) ; Alpes-Ma- ritimes (Peragallo) Je Obs. Indiqué par erreur des Pyrénées-Orientales (Companyo). 2. asper Sulz. Sur les troncs de peuplier, de châtaignier et d’orme surtout. Plaines et montagnes jusqu'à 1,000 m. d’alt.; avril à octobre. Assez commun par places au sud de la Loire et dans les Alpes et les Pyrénées; très-rare et local ailleurs. — Larve dans le peuplier, le saule, le poi- rier, le sapin, etc. (Mulsant). — 367 — Amsterdam (Everts); Paris, La Glacière (Bonnaire);, Orne, forêt d’Ecouves (de Beauchène); Ille-et-Vilaine (de La Godelinais); Anjou, bords de la Loire (Millet) ; St-Denis-en-Val près Orléans (Auvert); Fontainebleau ! Aube (Le Grand); Côte-d'Or (Rouget); Autun, Le Creusot (Fauconnet); Montlucon (Michard); Ile de Ré ! Genève (Tour- nier); Albertville, Rhonnes ! Chambéry (de Manuel); Grenoble (Gué- del); Gap! Le Loubet (du Brossay); La Merlinche près Givors (Villard); Nyons (Ravoux); Les Dourbes! Maures du Luc, Pierrefeu, St-Zacha- rie (Robert); Toulon (Aubert); Ste-Baume (Power), St-Martin-Lan- tosque ! Cannes (Peragallo); Béziers, Toulouse (Marquet); Collioure ! Ria (Xambeu); Le Vernet, La Massane! Hautes-Pyrénées, Maubour- guet, Barousse (Pandellé); Ossau (L. Dufour); Landes (Gobert); Bor- deaux ! Sos (Bauduer); Limoges (Roullet). Obs. 1. Le funestus, cité d’Ossau par L. Dufour, ne peut être que l’'asper. Obs. 2. L'espèce n’est pas indiquée des Vosges, où cependant elle devra se rencontrer. — M. Everts la considère comme importée à Amsterdam. Lamia Fabr. 1. textor L. Sur le saule et le peuplier, surtout dans les régions boisées; par- fois dans les marais; plaines et montagnes ; avril à octobre. — Larve sur les mêmes arbres, Assez commun dans presque toute la faune gallo-rhénane ; rare en Normandie, Monochammus Latr. 1. sartor F. Sur les conifères, surtout l’Abies pectinala; juillet. Assez rare et spécial aux Vosges et aux Alpes jusqu’à la zone alpine. Manque dans les Pyrénées. Belgique, Walverghem (Mors); gare d'Klberfeld (Cornelius); Hautes- Vosges (Wencker); Valais; Bex; Genève (Stierlin); Alpes Vaudoises, Derborence (Bugnion); Chamouni (Lethierry); La Tête-Noire (Villard); Modane ! La Portettaz près Hauteluce (de Manuel); Aix (Rey); Grande- Chartreuse ! Grenoble, Allevard (Guédel); Alpes-Maritimes (Peragallo;. Obs. Importé dans les deux premières localités citées. — 368 — 2. sutor L. Mœurs du précédent, mais plus commun; juin à septembre. Son . habitat est moins limité et il préfère les zones moyennes et inférieures des montagnes, bien qu'on le rencontre également jusqu’à la région alpine. Rotterdam, La Haye, Zutphen, Rhedersteeg (Everts); Belgique, Tervueren (Mors); gare d’Elberfeld (Cornelius); Alsace, Vosges (Wencker), Darney (Le Paige); Jura, Lausanne, Lavey, Genève, Pe- ney (Stierlin); Alpes Vaudoises, Derborence (Bugnion); Chamouni! Martigny (Gacogne);, Modane! Combe-d’Ambin, St-Michel (Villard); Albertville ! Grande-Chartreuse ! Allevard! Côte-d'Or, Savigny-sous- Beaune (Rouget); Nyons (Ravoux); Alpes-Maritimes (Peragallo); Hautes-Pyrénées, Cauterets, Aragnouet; Ossau (Pandellé). 3. galloprovineialis Oliv. Sur les conifères, surtout le pin maritime ; parfois dans les chan- tiers ; juillet à octobre. Commun par places (Landes, Var). Francfort (v. Heyden); Haguenau (Wencker); Valais (Venetz); Basses-Alpes ! Nice! Gers (Lucante); Bordeaux (Rey); Soulac (Roullet). Obs. Espèce méridionale , probablement importée dans les trois pre- mières localités citées. Mesosa Serv, 1. curculionoiïdes L. Sur le chène, le peuplier, le platane, le noyer, le tilleul, le sapin, l’acacia, le lierre; plaines et vallées inférieures des montagnes ; avril à septembre; assez rare. — Larve dans le noyer, le cerisier, le tilleul, etc. Belgique, Postel (Mathieu), Boppard (Bach); Francfort (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Lorraine (Godron); Troyes (Le Grand); Fontainebleau ! Paris, pont Solférino (Reiche); Orival près Elbeuf (Levoiturier); Maine-et-Loire, forêt de Chandelais (Gallois), Sanmur (Millet); St-Denis-en-Val près Orléans (Auvert); Côte-d'Or (Rouget) ; Valais, Vaud, Lausanne, Genève, Peney (Stierlin) ; Bourg; Grenoble (Guédel); Autun (Fauconnet): Lyonnais (Villard); Puy-de-Dôme, Pont-du-Château ! Lozère, St-Étienne-Vallée-Franceaise (Tichit); Nyons, Montélnmar (Ravoux); Digne ! Avignon (Fabre); Draguignan (Ro- bert); Nice (Peragallo); Toulouse (Chalande), Pyrénées-Orientales, — 369 — Ria (Xambeu); Gers (Lucante); Luchon! Eaux-Bonnes (Pandellé); Sos (Bauduer). 9, nebulosa F. Sur le saule, le noyer, le chène, le hêtre, le peuplier, le charme, le lilas, le tilleul, le sapin; plaines et montagnes jusqu’à 1,500 m. d’alt.; avril à octobre. — Larve dans les branches mortes du chêne, du charme, du châtaignier, du noyer, de l’acacia, de l’aulne, du saule. Répandu et assez rare dans toute la faune gallo-rhénane. Parmena Latr. 1, balteus L. Sur le lierre, le sureau, le mürier, l'olivier, le figuier, le jasmin ; dans les fagots de pin, sous les écorces de noyer et de thuya; par- fois dans les scieries; avril à juin. — Larve dans le lierre (Mulsant) et les tiges de la grande asphodèle (Xambeu). Répandu et assez rare dans toutes les Alpes; commun dans le Lyonnais; Dijon, Beaune (Rouget); Autun, Le Creusot (Fauconnet); Riom (Desbrochers); Romans, Montélimar (Xambeu); Nyons (Ra- voux); Crussol près Valence (Dubois); Fréjus, Carcès (Robert); Toulon (Aubert); Pyrénées-Orientales, La Massane, Rial! Le Vernet (Bourgeois). 9, Solieri Muls. Au pied des Euphorbia characias et Gerardiana, dans les tiges desquelles vit la larve; parfois sous les pierres; mars à juin. Rare et spécial à la région méditerranéenne. Draguignan (Robert); Toulon ! Le Broussan, Cros-St-Georges (Las- sère); La Seyne (Tholin); Hyères ! Marseille (Rey); Montpellier (Mayet); Cette, Béziers (Marquet); Collioure ! Banyuls (Xambeu). Pogonochærus Latr. 1. ovatus Goeze. Sur le chêne, le châtaignier, le pin. Plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d’alt.; avril à octobre; rare. — Larve dans le pin et le sapin. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. C'est le Schlumbergeri L. Dufour. — 3170 — 9, decoratus Fairm. Dans les branches mortes du pin, où vit la larve ; toute l’année, surtout l'automne et l'hiver. Rare et local. Échirolles près Grenoble (Guédel); montagnes du Beaujolais (Rey); Lentilly, Le Poirier près Lyon (Villard); Givors (Jacquet); Puy-de- Dôme, Pionsat (Mangerel}: Romans (Xambeu); Nyons (Ravoux); Gers (Lucante); Cauterets (Delarouzée); Aragnouet (Pandellé); St- Sever, Mont-de-Marsan (Perris); Sos (Bauduer); Arcachon (Bedel). 3. fascieulatus Deg. Sur le pin et le sapin où vit la larve; souvent dans les fagots de ces essences ; toute l’année, surtout l'hiver; plaines et montagnes jusqu’à 1,800 m. d’alt.; rare. Breda, Wolfheren, Oosterheck, Zutphen (Everts); Belgique (Ma- thieu); Westphalie (Westhoff); Provinces Rhénanes (Bach); Franc- fort (v. Heyden); Vosges (Wencker); Troyes (d'Antessanty); Fontaine- bleau (Bonnaire); Gien (Pyot); Jura ; Sion (Stierlin); Autun (Faucon- net); Lyon! Mont Pilat (Rey); Givors, Izeron (jacquet); Limonet, Pet-du-Loup, Le Poirier (Villard); Puy-de-Dôme, Pionsat (Mangerel); Barcelonnette! Alpes-Maritimes (Peragallo); Pyrénées-Orientales, Ria (Xambeu); Hautes-Pyrénées, Gavarnie, Vielle, Aragnouet, Cauterets (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Haute-Vienne (Samy). 4. Perroudi Muls. Dans le pin, le chène vert et le figuier; jnin. Rare et méridional. Nyons (Ravoux); Marseille! Draguignan, Fréjus, La Seyne, Le Luc (Robert), Hyères, St-Raphaël (Rey); Ste-Baume (Belon); Cannes (Clair); Le Canigou! Toulouse (Chalande); Sos (Bauduer); Bordeaux (Perroud); La Teste! Arcachon! Landes (Gobert). Obs. M. Abeille de Perrin l’a trouvé quelquefois par milliers sur les quais de Marseille. 5. Caroli Muls. Sur le pin; mars, août. Très-rare et méridional. — Larve dans le pin maritime. Ste-Baume (Abeille de Perrin); Sos (Bauduer); Gironde, Captieux (Cabarrus); Pressac près Bordeaux (Perrond); Arcachon (Belon). — 3171 — 6. hispidus Schrank. Sur le tronc ou sous l'écorce du figuier, du chêne, du hêtre, du tilleul, du pommier; dans les fagots, les bûchers, les scieries ; plaines et montagnes jusqu’à 1,200 m. d’alt.; avril à novembre. — Larve dans les branches mortes du figuier, du pommier, de l’aulne, du charme, du houx, du lierre, du gui. Assez commun dans toute la faune gallo-rhénane. 7. bidentatus Thoms. Sur l’orme, le charme, le noisetier, l'aulne ; plaines et montagnes jusqu’à 1,600 m. d’alt.; avril à novembre. — Larve dans les branches des mêmes arbres. Assez rare dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. Facile à distinguer de l’hispidus par la fascie d’un blanc de neige qui occupe presque toute la moitié antérieure des élytres. Belodera Thoms. Î. Genei Arrag. Dans les branches mortes du châtaignier et du chêne, sur les haules branches du chène-liège attaquées par le Coræbus bifasciatus ; avril à octobre. Très-rare et local. Fontainebleau (Bonnaire); Valais, Martigny (Stierlin); Lyonnais, Charbonnières, Montagny près Givors (Villard); Morgon ; St-Raphaël (Rey); Hyères (de Tinseau); Ardèche, GCelles-les-Bains;, Bordeaux (Mulsant); Arcachon (Bedel); Sos (Bauduer);, Tarbes, Urac, bois de Bordères ; Collioure (Pandellé); Ria (Xambeu). 9, Troberti Muls. Sur le chène-liège et le lentisque. Très-rare et spécial à la Pro- vence. Hyères (Abeille de Perrin); St-Raphaël (Rey); Cannes (Clair); An- tibes (Guédel). Exocentrus Muls. 1. adspersus Muls. Sur les branches mortes du chêne, du chêne-liège et de laulne: Se parfois sur l’orme et le tilleul. Plaines et montagnes jusqu’à 1,000 m. d’alt.; mai à août. — Larve dans les branches mortes du chêne, du chêne-liège, du châtaignier, du noyer, du charme, de l’aubépine, du lierre, du robinier. — Très-rare et local dans le nord; assez commun par places dans le centre et le midi (Côte-d'Or, Bresse, Dombes, Landes). Belgique, Loen près Visé (Donkier); Francfort (v. Heyden); Colmar (Leprieur) ; Vosges (Puton); Fontainebleau (Bonnaire); Mesnil-le- Roi près St-Germain (de Gaulle); Rouen (Lebouteiller); Bourbonnais (Deshrochers); Montlucon (Michard); Autun (Fauconnet); Mont Rosa (Tournier); Lyon, Morgon, Néris (Rey): Puy-de-Dôme, Pionsat (Mangerel); Alpes-Maritimes (Peragallo); Tarnet-Garonne, forêt de Montech (Marquet); Bordeaux (Perroud);, Pau, Mugron, Argelez, Barousse (Pandellé); Gers (Lucante). 9. Iusitanus L. Dans les branches mortes du tilleul et de l’ormeau ; plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d'alt.; rare. — Larve dans les branches mortes du tilleul. Liège (Mathieu); Anderlecht (Duvivier); Westphalie, Soest (West- hoff); Aix-la-Chapelle (Bach); Francfort (v. Heyden); Strasbourg (Reiber); Remiremont (Puton); Metz, Nancy (Godron); Nogent-sur- Marne (Dubois); Paris! Amiens, bois de Dury (Delaby); Maine-et- Loire (Gallois); Aube (Le Grand); Montlucon (Michard); Beaune, Rouvray, Dijon (Rouget); Genève, Vaud, Valais (Stierlin); Bresse, Marlieux, Tassin (Villard); Lyon! St-Alban (Jacquet); Morgon, Cluny (Rey); Apt (Abeille de Perrin); Hyères, Draguignan (Robert); Alpes- Maritimes (Peragallo); Gers (Lucante); Aragnouet, Barousse ; Ossau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Haute-Vienne, bords de l’Aurance (Samy). 3. punetipenmis Muls. Sur les branches mortes du chêne et de l'orme; juin, juillet. — Larve dans les branches mortes de l’orme. — Commun dans les Landes; rare ailleurs. Avallon (Nicolas); Bourbonnais (Desbrochers); Montlucon (Michard); Valais, Sierre (Stierlin); Puy-de-Dôme, Pont-du-Château (Xam- beu);, St-Alban près Lyon (Villard); Morgon ; Hyères (Rey); Marseille (Abeille de Perrin); Toulouse; Bigorre (Marquet); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Maubourguet, côte de Lahitte (Pandellé); Gironde! — 3173 — Liopus Serv. 1. nebulosus I. Sur le chêne, le charme, l’aulne, le châtaignier, le pommier, le pêcher, le noyer, le robinier, le rosier, dans lesquels vit la larve ; sou- vent dans les bûchers. Plaines et montagnes jusqu’à 1,800 m. d'’alt.; avril à août. Commun dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. Perris a observé aussi la larve dans un arbrisseau exotique de la famille des Synanthérées, le Baccharis halimifolia. 2. punctulatus Payk. Sur les fagots ; très-rare et local. Côte-d'Or, Combe-de-Neuvon (Rouget); Chamouni; Mont-Rosa (Baudi de Selve). Acanthocinus Steph. 1. aedilis L. Dans les pins morts, où vit la larve ; souvent dans les chantiers et scleries. Commun dans les forêts de pins, surtout dans les mon- tagnes, entre 1,500 et 1,850 m. d’alt.; avril à septembre. Obs. Les plantations de ce conifère ont répandu l’espèce dans pres- que toute la faune gallo-rhénane. 9, costatus F. Dans le pin et le sapin; zones montagneuses jusqu'à 1,500 m. d’alt.; rare et local. — Larve dans le pin. Strasbourg (Reïber); Vosges (Wencker); Ste-Marie-aux-Mines (Bour- geois); Dijon (Rouget); Jura ; Lausanne, Genève (Stierlin); Albertville, Rhonnes (de Manuel); Mont Pilat, Grande-Chartreuse (Rey); Pyré- nées-Orientales (Companyo); Hautes-Pyrénées, Cauterets, Payole, Aragnouet (Pandellé). 3. griseus F. Dans le pin, où vit la larve. Plaines et montagnes ; juin à août. Commun dans les Landes ; rare ailleurs, — 3174 — Guebwiller (Hofer); Chamouni (Chevrier); Hautes-Alpes, Grande- Chartreuse, Mont Pilat (Mulsant); Riom (Desbrechers); Hyères (Mar- quet);, Le Luc (Robert); Bordeaux (Rey); Soulac (Roullet). 4. xanthoneurus Muls. Sous les écorces de hêtre; très-rare. Mont Rosa (Ganglbauer). Obs. Espèce de Sicile, peut-être accidentelle dans la localité citée par M. Ganglbauer, Acanthoderes Serv. 1. elavipes Schrk. Sur le peuplier, le bouleau, le hêtre, le sycomore, le noyer, le mürier ; plaines et surtout montagnes jusqu’à 1,400 m. d’alt.; avril à octobre. Assez rare. — Larve dans le peuplier mort, le noyer, le cerisier, le saule-marceau, le tilleul. Francfort, Mayence (v. Heyden); Hautes-Vosges, forêt de Venden- heim (Reiber); Metz, Darney, Nancy (Godron); Fontainebleau (Bon- naire); Seine-Inférieure, bois de La Londe (Levoiturier); Ille-et-Vilaine (de La Godelinais); Bourbonnais (Desbrochers); Montlucon (Michard); Autun ; Doubs, Mouthier (Fauconnet); Jura; Valais, Zermatt, Mar- tigny, Chamouni (Stierlin); Vaud, Derborence (Bugnion); Savoie ! Grande-Chartreuse ! Grenoble (Guédel); Hautes-Alpes, Le Loubet (du Brossay); St-Alban près Lyon (Villard); Le Puy ; Romans (Xambeu); Nyons (Ravoux); Tarn (Belon); Avignon (Fabre), Draguignan, Bri- gnoles, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes, Le Magnan (Peragallo); Béziers (Marquet); Prades! Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Gazost, Aragnouet; Ossau (Pandellé); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Li- moges (Samy); Angoulême (Roullet). Obs. Dans le Lyonnais, la larve est souvent très-nuisible aux jeunes peupliers (Xambeu). Hoplosia Muls. 1. fenniea Payk. Dans les branches mortes du tilleul ; sous l’écorce du sapin et du pin marilime; zones montagneuses jusqu'à 1.400 m, d’alt.; juin, juillet. Très-rare et local. PO Rheingau (v. Heyden); Bugey, Grand-Colombier (Villard); Grande- Chartreuse ! Draguignan (Azam); Hautes-Pyrénées, Aragnouet, gorge de Moudang (Pandellé). Obs. C'est dans les montagnes de la Grande-Chartreuse que l’espèce paraît le moins rare; on y en a trouvé une trentaine d'exemplaires. Niphona Muls. 1. picticormis Muls. Sur les vieux figuiers, le lentisque, les euphorbes ; avril à juin. — Larve dans le figuier, le lentisque, le chène vert, le chêne-liège, l'ormeau, le grenadier, le pin, le sureau, les genêts. — Rare et spé- cial à la région méditerranéenne. Rognac près Marseille (Villard); Iles Ste-Marguerite (Guédel);, Les Sablettes près Toulon (Lassère); Hyères, St-Raphaël (Rey); La Seyne! Draguignan, Fréjus, Le Luc (Robert); Cannes! Nice! Golfe Juan, Beaulieu, Monaco, St-Jean, Le Magnan (Peragallo); Pyrénées-Orien- tales, Ria (Xambeu). Albana Muls. 1. M=griseum Muls. Sur le Cistus monspeliensis, le genêt épineux, dans les gar- rigues; juin, juillet; rare. — Larve dans le bois mort de divers genêts. Montélimar ! Apt (Abeïlle de Perrin); Digne, Montagne Notre-Dame (Bellier de La Chavignerie); Hyères (Perris); St-Georges près Mont- pellier (Mulsant); Béziers, Cette (Marquet); Pyrénées-Orientales, Ria (Nambeu); Le Perthus, Prades (de Germiny). Anaesthetis Muls. 1. testacea F. Dans les branches mortes du chêne, du bouleau, du châtaignier, du noyer, du saule; souvent dans les chantiers et les vignobles; parfois sur les fleurs de Cratægus et Mentha; plaines et monta- gnes jusqu’à 800 m. d’alt.; mai à août, — Larve dans les pieux et les branches mortes du châtaignier, du chêne et de l’aulne, — 316 — Assez rare dans le midi, le centre et les vallées inférieures des montagnes jusqu'à Paris ; très-commun dans les Landes. Accidentel dans le nord (Westphalie) et l’ouest (Calvados, St-Pierre-sur-Dives ! Ille-et-Vilaine !). Calamobius Guérin. 1. gracilis Creutz. Sur les graminées, parfois sur les orties ; mai à juillet; assez rare. — Larve dans les tiges de graminées, surtout du blé. Strasbourg, bords du grand Rhin (Wencker); Mulhouse (Leprieur); Aube (Bedel); Anjou, Ste-Gemmes (Millet); Charente, Barbézieux (Guérin); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Vaucluse, vallon de Can- dau (Fabre); La Seyne, St-Mandrier près Toulon, Le Luc (Robert); Hyères (Bellier de La Chavignerie); Nice! La Napoule, golfe Juan (Peragallo); Languedoc (Rey); Pyrénées-Orientales, Prades! Ria (Xambeu); Gers (Lucante); Hautes-Pyrénées, Maubourguet (Pandellé). Obs. La larve a été signalée comme parfois très-nuisible aux céréales dans la Charente; elle vit dans la tige près de l’épi, qui finit par tomber. Agapanthia Serv. 1. irrorata F. Sur Verbascum thapsus, Carduus, Thapsia, Asphodelus et Onopordon ; juin. Très-rare et localisé dans le midi. Alpes-Maritimes, L’Esterel, La Napoule, pointe St-Hospice, pointe d'Antibes (Peragallo); Hyères (Donzel); Marseille, un seul (Abeille de Perria); Toulouse (Chalande). Obs. D’après une nouvelle indication de M. Bedel (in litt.), l'A. ni- cæensis Chevr. ne serait synonyme ni de l’irrorata, ni du cynaræ,mais bien du lineaticollis Don. 9, Kirbyi Gyll. Sur les Verbascum ; rare et local. Fontaine de Vaucluse (Mulsant); Apt (Abeille de Perrin); N.-D. de Lure (Rizaucourt); Lamalou-les-Bains (Marquet). 8. asphodeli Latr. Sur les Asphodelus et Carduus ; mars à juin. — Larve dans — 311 — les tiges d'Asphodelus ramosus (Delarouzée).—Rare et surtout mé- ridional. Maine-et-Loire, bois de Pocé, de La Charbonnière et de Sené (Millet); Indre, Le Blanc (Degors); Moulins (Olivier); Montlucon (des Gozis); Puy-de-Dôme (Desbrochers); Aveyron, Lapanouze-de-Sévérac (Tichit); Avignon, chaussées du Rhône (Fabre); Toulon (Bossavy); Hyères (Rey); Alpes-Maritimes (Peragallo); Nîmes ! Cette, Béziers (Marquet); Aude, pic d’Alaric (Gavoy); Pyrénées-Orientales, Port- Vendres, Ria (Xambeu); Corbières ! Toulouse (Chalande); Bordeaux (Pandellé). Obs. C'est le cynaræ du Cat. Companyo (p. 799). 4. Bali Richt. Sur les Carduus; juin, juillet; assez rare. — Larve dans les üges du Cirsium ilalicum (Revelière). Westphalie (Westhoff);Ste-Marie-aux-Mines, Metz, Nancy (Godron); Dijon, Beaune (Rouget); Genève (Tournier); Bourbonnais (Desbro- chers); Angoulême (Roullet); Lyon (Lethierry); Comboire près Gre- noble (Guédel); Digne! Le Luc (Robert); L'Hermitage (Aubert); Hyères; Nimes (Rey); Gers, Gimont (Lucante); Hautes-Pyrénéés, Maubourguet ; Bordeaux (Pandellé). 5, eynaræ Germ. Sur l’aconit; juin. Rare et local. Gap. (Xambeu); Mont Pilat (Rey); Var (Mulsant); Béziers (Reiche); Le Canigou (Ch. Brisout); Bagnères-de-Bigorre (Marquet). 6. lineaticollis Don. Principalement sur les Carduus ; aussi sur Heracleum spon- dylium, Cirsium palustre, Rubus, Senecio. Plaines et monta- gnes, surtout dans les terrains marécageux ; avril à juillet, — Larve dans les tiges d’Aconitum, Heracleum, Eupatorium, Senecio. Toute la faune gallo-rhénane. Obs. D’après M. Pandellé (in litt.), on trouve dans les Pyrénées une variété un peu plus terne, commune sur l’Aconitum napellus surtout, et souvent désignée dans les collections sous le nom inédit d'A. aco- niti Chevr. — 918 — 7. eardui L. Sur les Carduus, Scolymus, Silybum, Melilotus et Cirsium ; plaines et vallées inférieures des montagnes; mai à juillet. — Larve dans les tiges de Melilotus et Cirsium. Assez commun dans le midi; plus rare dans les montagnes et le centre jusque dans la vallée de la Loire. Provinces Rhénanes (Bach); Molgelrhein, forêt de Lutterbach, Rouffach (Reiber); Nancy ; Verdun (Godron); Troyes, Bar-sur-Seine (d’Antessanty); Yonne, St-Sauveur (R. Desvoidy); Ille-et-Vilaine, Fougères (de La Godelinais); Morbihan, Ploermel (Mouillard). Obs. C’est l’asphodeli L. Dufour. 8. eyamea Herbst. Sur le noisetier, les Echium vulgare, Salvia pratensis, Pso- ralea bituminosa, Centranthus ruber, Asphodelus ; plaines et montagnes jusqu’à 1,400 m. d'alt.; juin à août. — Larve dans les tiges de Centranthus ruber et Psoralea bituminosa. Toute la faune gallo-rhénane ; plus rare dans le nord et dans l’ouest. Obs. Non signalé dans les Landes, où cependant on devra le rencon- tirer. Saperda Fabr. A. — Añnœrea Muls. 1. earcharias [L. Sur les peupliers, dans lesquels vit la larve. Plaines et basses vallées des montagnes; juillet à septembre. Répandu dans toute la faune gallo-rhénane etcommun par places. B. — Amilia Muls. 9, similis Laich. Sur le saule-marceau, dans lequel vit la larve. Régions monta- gneuses surtout; mai à juillet. Très-rare et local. Elberfeld, un seul (Gornelius); Haguenau, Strasbourg (Kampmann); Vosges, près de la Schlucht (Blind); Türckheim (Umhang); Verdun (Liénard); Compiègne (Chevrolat); Le Vésinet près Paris (H. Brisout); — 1879 — Beaune (Tappes); Dijon (Rouget): Doubs, Mouthier (Fauconnet); Be- sancon (Olivier); Digoin-sur-Loire (Fauconnet); Bugey, Grand-Co- lombier, Petit-Serrière près St-Rambert (Villard); Isère, Serézin-du- Rhône (du Plantier); Sassenage (Guédel); Uriage (Rey); St-Martin- Lantosque (Clair); Nimes (Javet); Lamalou-les-Bains (Marquet); Bagnères-de-Luchon (Pandellé). C. — Compsidia Muls. 3. popuinea L. Sur le tremble et le bouleau, surtout dans les forêts; plaines et montagnes jusqu'à 1,800 m. d’alt.; mai à juillet. — Larve sur les mêmes arbres et sur le saule. Assez commun dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. La larve est souvent nuisible. D. — Saperda gen. 4. scalaris L. Sur le cerisier, le pommier, le noyer, le peuplier, le bouleau, l’aulne ; sur les souches de chêne ; parfois sur les fleurs de Rhodo- dendron dans les Alpes; plaines et montagnes jusqu’à la zone alpine. — Larve dans le sycomore, le cerisier, le poirier, le noyer. Assez rare dans toute la faune gallo-rhénane. 5. perforata Pall. Sur le peuplier. — Larve dans le tremble (Mulsant). — Très-rare et local. Francfort (Lethierry); Mayence (v. Heyden); Haguenau (Wencker); Valais, Sion (Tournier); Val d’Annivier (v. Kiesenwetter); Toulouse (Marquet). 6. octopunetata Scop. Sur le tilleul et le tremble où vit la larve; plaines et montagnes jusqu’à 1,300 m. d’alt.; mai à août. Commun en Alsace, dans les Vosges et le Lyonnais; rare ailleurs. Provinces Rhénanes (Bach); Beaune, Dijon (Rouget); Bourbonnais — 380 — (Écoffet), Montluçon (Michard); Anjou (Millet); Sion, Chamouni (Stierlin); Savoie, les Molettes près Montmélian, Moutiers (de Manuel); Digne (Bellier de La Chavignerie); Var, Roquebrussanne (Bossavy); Béziers (Marquet); Toulouse (Chalande); Haute-Vienne (Samy); Ossau, Aragnouet, gorge de Moudang (Pandellé);, Pyrénées-Orieritales (Com- panyo). 7. punetata L. Sur l’orme, dans lequel vit la larve ; juin, juillet. Rare. Colmar (Claudon); Yonne, St-Sauveur (R. Desvoidy); Anjou (Millet), Vendée, St-Germain-de-Princay (Blaud); Bourbonnais (Desbrochers); Sion, Chamouni, Genève (Stierlin); Grande-Chartreuse (Fauconnet); Bresse, Mionnay ; Lyonnais, St-Alban, Miribel (Villard); Angoulême (Roullet); Landes (Gobert); Sos (Bauduer); Bagnères-de-Bigorre (Pan- dellé); Auch, Gimont (Lucante); Toulouse ; Béziers (Marquet); Pyré- nées-Orientales (Companyo); Aude, Pontiès (Gavoy); Avignon (Fabre); Toulon (Aubert); Fréjus, Brignoles, Le Luc (Robert); Nice, Le Magnan, St-Pons (Peragallo). Obs. L’A. leucaspis Stev., espèce du sud de la Russie, est citée par erreur au Cat. Companyo (p.799). Phytœcia Muls. À. — Pilemia Fairm. 1. tigrina Muls. Grasse (Mulsant). 9. hirsutula Frœhl. France méridionale (Ganglhauer). Obs. Espèce d'Autriche .et de Turquie que je ne connais d'aucune localité française. Aussi l'indication de M. :Ganglbauer me paraît très- douteuse. B. — Conizonia Fairm. 3. detrita F. Digne (de Germiny); Marseille, une © (Perret). — 381 — Obs. 1. L’exemplaire de Digne se trouve actuellement dans ma col- lection. : Obs. 2. La Guerini Brême (glauca Er.), citée avec doute de France méridionale par M. Ganglbauer, est, d’après M. Bedel, une espèce étrangère même à l’Europe. C. — Phytæœcia gen. 4. xubropunetata Goeze. Sur Galium veruim, Chœærophyllum temulum, Achillea millefolium, Euphorbia, Potentilla ; souvent sur les tiges de graminées des coteaux secs ; juin, juillet. Rare et local. Mayence (v. Heyden); Metz (Bellevoye); Nancy, côte de Malzéville (Mathieu), Beaune, Dijon, Chambolle (Rouget); Angers, Segré (Millet); Angoulême (Roullet); Lyon (Rey); Digne! Toulouse, Aventignan (Marquet); Pyrénées-Orientales, Le Vernet (de Germiny); Gers (Lu- cante); Sos (Bauduer). 5. affinis Harrer. Sur les ombellifères (Chærophyllum aureum surtout), dans les montagnes jusqu’à 1,400 m. d’alt.; mai à juillet. Assez commun par places en Provence ; rare ailleurs. Jura, Vallorbes; Vaud, Gryon, Yverdon (Stierlin); Savoie, La Combe-Noire-sur-Tamié (de Manuel); Grande-Chartreuse, Le Sappey (Guédel);, Lautaret (Lethierry); Digne, Les Dourbes ! St-Martin-Lan- tosque (Power); Venanson (Peragallo); Pyrénées, Gavarnie, Louron (Pandellé); Eaux-Bonnes ! Barèges (L. Dufour). 6. virgula Charp. Sur les graminées ; mai, juin. Très-rare et local. Moulins; Toulouse (Chalande); Digne (Bellier de La Chavignerie); Draguignan, Le Luc (Robert); Alpes-Maritimes, Bouillon (Clair); Lan- guedoc (Rey); Béziers (Marquet); Hautes-Pyrénées, Maubourguet (Pandellé). Obs. M. Lethierry m’en a donné un exemplaire reçu de M. Ch. Bri- sout de Barneville avec la mention: Paris; cette provenance paraît douteuse. — L'espèce est citée encore au Cat. Wencker (p. 109), mais il y a peut-être confusion avec la pustulata, qui porte dans beaucoup de collections le nom de virgula. Revue d’Entomologie. — Décembre 1885. 26 — 382 — 7. vulnerata Muls. Chamouni (Coll. Reiche); N.-D.-de-Lure (Rizaucourt); Hyères (Fou- dras); Seillans près Fréjus (Rey); Nimes (Gaubhil). Obs. Peut-être une variété de la virgula. 8. pustulata Schrk. Surl'Achillea millefolium, dans les tiges de laquelle vit la larve; aussi sur les Echium ou sur les graminées au bord des cultures; avril à juillet. Assez commun par places (Belgique, Landes, Hautes- Pyrénées); rare ailleurs. Aix-la-Chapelle, Düsseldorf (Bach); Mayence (v. Heyden);, Reims (Lebœuf); St-Aignan près Rouen (Le Bouteiller); Ste-Gemmes, Sau- mur (Millet); Vendée, St-Germain-de-Prinçay (Blaud); La Rochelle (Champenois) ; Bourbonnais (Desbrochers) ; Montlucon (Michard); Beaune, Dijon (Rouget);, Genève, Peney (Tournier); Savoie, Ste-Marie- d’Alvey (de Manuel); Lyonnais, Ste-Foy, Monthessuit (Villard); Lyon! Morgon (Rey); Montélimar (Xambeu); Nyons (Ravoux); Digne! Var, Dardennes (Aubert); Nice! St-Martin-Lantosque (Power); Toulouse (Marquet); Pyrénées-Orientales (Companyo}; Gers (Lucante), Ossau, Mugron (Pandellé); Sos (Bauduer); Haute-Vienne (Samy). 9. rufipes Oliv. Valais (Venetz); Digne (Bellier de La Chavignerie); Marseille, un seul (Abeille de Perrin); Languedoc (Mulsant). Obs. La première localité n’a pu être vérifiée et semble très-dou- teuse. 10. ephippium F. Sur l’Euphorbia dulcis, les Trifolium, le Leucanthemum vulgare ; mai, juin. — Larve dans les racines du panais et de la carotte cultivée. — Rare partout. Manque dans l’ouest. Westphalie, Bückeburg, Minden (Westhoff) ; Aix-la-Chapelle (Bach); Francfort, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker); Epinal, Darney, Verdun, Nancy (Godron); Aube, Montaigu (Le Bruñ), Villechétif (Le Grand); Bar-sur-Seine, Vendeuvre, Vulaines (d’Antes- santy); Paris (Marmottan), Beaune (Rouget;; Autun (Fauconnet); Ge- nève, Peney (Tournier); Albertville (de Manuel); Grenoble (Guédel); Hautes-Alpes, La Saulce (du Brossaÿ); Ste-Foy près Lyon (Villard): — 383 — Nyons (Ravoux); Montélimar (Xambeu) ; Digne! Avignon (Fabre) ; Toulon (Aubert); Le Luc, Fréjus (Robert); Nice, le Var, Golfe Juan (Peragallo); Nimes (Rey; Toulouse (Marquet:: Pyrénées Orontiles (Companyo), Gers (Lucante), Hautes Pyré M gnoac (Pandellé); Landes’ (Gobeït); Sos ‘Bauduer); Dordogne, Bez (Lareynie). Obs. Signalé par Lareynie comme très-nuisible aux racines de la carotte cultivée. 11. erythroenema Lucas. Sur les euphorbes ; juillet. Très-rare et local. Romans (Xambeu);, Cette (Mayet); Béziers (Marquet); Collioure, plage du Canet (de Germiny). 12. rufimana Schrk. Sur je Sésymbrium Sophia. Très-rare et local. Lausanne (Stierlin); Genève (Heer). 13. cylindriea L. Sur les fleurs Anthriseus silvestris, Heracleum spondilium, Euphorbia, parfois sur le tremble et le coudrier; plaines et mon- tagnes jusquà 1,300 m. d’alt.; mai à juillet. Commun en Alsace et dans les Vosges ; rare ailleurs. Belgique, Bauche (Donckier); Tournai; Lille (Lethierry); West- phalie (Westhoff); Provinces Rhénanes (Bach); Francfort (v. Heyden); Darney, Metz, Nancy (Godron); Aube, Foicy (Le Brun), Troyes (d’An- tessanty); parc de Fontainebleau {Bedel); St-Leu (Grouvelle); Nogent, St-Germain (H. Brisout); Somme, marais d’Avre, Roye, St-Georges (Delaby); Mont Renard, St-Aignan près Rouen (Mocquerys); Calvados, forêt de Touques! Surville ! Falaise (de Brébisson); Mayenne ; Maine- et-Loire (du Brossay); Loire-Inférieure (Pradal); Angoulême (Roullet); Bourbonnais (Desbrochers); Côte-d'Or, Darois, combe de Neuvon, Gevrey, Curley, Rouvray (Rouget); Le Creusot (Fauconnet); Jura (Mulsant); Genève, Simplon (Stierlin); Grenoble (Lucante); Lyon, Morgon (Rey); Hautes-Alpes ! Digne! Les Dourbes! Var, Mayons-du- Luc (Robert); Ste-Baume (Power); Alpes-Maritimes (Baudi); Pyrénées- Orientales (Companyo); Toulouse (Marquet); Landes (Gobert); Haute- Vienne (Samy). Obs. Cest la rufimana du Cat. de Brébisson (p. 214). — 384 — 14. nigricornis F. Sur le Tanacetum vulgare ; plaines et vallées inférieures des montagnes ; avril à juillet. Rare. Maestricht (Everts); Westphalie, Minden (Westhoff); Aix-la-Chapelle, Boppard (Bach); Francfort, Mayence (v. Heyden); Alsace, Vosges (Wencker);, Darney (Le Paige); Bar-sur-Seine (Le Grand); Fontaine- bleau ! Tours, bords de la Loire (Mabille);, Angers, île St-Jean-de-la Croix (Millet); Montlucon (des Gozis); Plombières, Beaune, Dijon, Fixin, Gevrey, Chambolle (Rouget); Suisse française, Ste-Croix (Fau- connet); Vaud (Forel); Genève, Veyrier (Tournier); Savoie, Sixt (Stierlin); Gap; Le Puy (Xambeu,; Beaujolais (Mulsant); Digne (Abeille de Perrin); Toulouse (Marquet), Barèges (Bellier de La Chavignerie). Obs. La larve est indiquée à tort par Mulsant comme vivant dans les rameaux du prunier et du poirier. D. — Opsilia Muls. 15. virescens EF. Sur les Æchium vulgare, ilalicum, pyramidale, où vit la larve; plus rarement sur les Cynoglossum officinale, Lycopsis arvensis et Lithospermum officinale ; dans les dunes et les en- droits secs des plaines et des montagnes jusqu’à la zone subalpine ; mai à juillet. Commun par toute la faune gallo-rhénane. Obs. C’est la nigripes du Cat. Brébisson (p. 214) et la molybdæna du Cat. Rouget (p. 269). 16. trilineata Schœnh. — uncinata Redt. Sur les Lithospermum. Très-rare et local. Lyon (Rey); Les Dourbes près Digne ; Hyères (Abeille de Perrin). Obs. La synonymie est donnée d’après M. Abeille de Perrin (in litt.). La trilineata est omise dans le travail de M. Ganglbauer. 47. molybdæna Dalm. Sur le Lithospermum officinale, le Cynoglossum officinale, l'Echium vulgare ; parfois surle Papaver rhæas ; mai à juillet. Rare. — 385 — Alsace, Vosges (Wencker); Verdun (Liénard); Chantilly (Ch. Bri- sout); Yonne, St-Sauveur (R. Desvoidy); Bourbonnais (Desbrochers); Curgy près Autun (Fauconnet); Genève (Stierlin); Lyon (Rey); Hyères (Robert); Alpes-Maritimes (Baudi); Pyrénées-Orientales (Com- panyo); Sos (Bauduer). Obs. D’après Mulsant, la larve paraît vivre dans le Lithospermum officinale. Oberea Muls. 1. pupillata Gyll. Sur divers Lonicera, dans les tiges desquels vit la larve; parfois sur le noyer; accidentel sur le Symphoricarpos ; juin. Assez com- mun dans l’Alsace, les Vosges, la Côte-d'Or et les Alpes-Maritimes ; rare ailleurs, Liège (Candèze); Charleroi (Mathieu); Jemeppe (de Borre); Franc- fort (v. Heyden); Lorraine (Godron); Troyes (d'Antessanty), Péronne (Delaby); bois de Boulogne (Bedel); Marly (Bonnaire); Elbeuf (Levoi- turier);, Evreux (Bellier de La Chavignerie); Anjou (Millet); Avallon (Nicolas); Le Blanc (Degors); Bourbonnais (Desbrochers); Autun (Fau- connet); Genève, Lausanne, Vevey (Stierlin); Chambéry, Moutiers (de Manuel); Bresse, Mionnay (Villard); Bourg (Guédel); Lyon (Rey); Les Echets (Jacquet); Nyons (Ravoux); Digne! Pyrénées-Orientales (Companyo); Tarbes ; Eaux-Bonnes (Pandellé). 2. oculata IL. Sur le saule, dans les tiges duquel vit la larve; parfois sur les fleurs de Zonicera, Berberis, Achillea; dunes, plaines et mon- tagnes jusqu'à 800 m. d’alt.; juin à août. Assez commun par places dans presque toute notre faune; très- rare dans l’ouest, au nord de la Loire. 3. linearis L. Sur le noyer et le noisetier, dans les rameaux desquels vit la larve, parfois sur l'orme et le charme ; zones sylvatiques des plaines et des montagnes jusqu'à 1,400 m. d’alt.; mai à août. Assez commun dans toute la faune gallo-rhénane; plus rare dans ouest. 4. euphorbiæ Germ. Alpes (Lucante). — 386 — Obs. Espèce très-douteuse dans notre faune. Il s’agit sans doute de la variété unicolore de la suivante, l’euphorbiæ étant spéciale à l’Au- triche selon M. Ganglbauer. C’est à cette variété que se rapportent les euphorbiæ du Gat. Stierlin (p. 304) et Suppl. (p. 84), ainsi que celle de v. Kiesenwetter ( Bert. Ent. Zeit., 1861, 389). 5. erythrocephala Schrk. Sur diverses Zuphorbia ; juin, juillet. Assez commun dans l’AI- sace, les Vosges, le Lyonnais, la Provence ; rare ailleurs. Manque dans le nord et l’ouest. Düsseldof, Homberg (Bach); Francfort (v. Heyden); Aube, St-Julien (Le Grand); Verrières (d’Antessanty); Gien (Pyot); Maine-et-Loire, Champtoceaux (du Brossay); île Poneau près Saumur (Revelière); Bourbonnais (Desbrochers); Montlucon; Bourges (Michard); Côte-d'Or (Rouget); Autun (Fauconnet); Valais, Tourbillon près Sion, Sierre, Martigny, Ardon, Genthod, Genève, Salève, Veyrier ; Savoie, Susten (Stierlin); Bresse (Rey); Aubenas (Lethierry); Montélimar! Nyons (Ravoux), Digne! Var, Les Pomets (Aubert); Béziers (Marquet); Aude, Pontiès (Gavoy); Pyrénées-Orientales, Perpignan (Pandellé); Ria (Kambeu), Landes, Dax (Gobert). Obs. L’O. Mairei Chevr., indiquée de Meung près Orléans (Maire, teste Mulsant), est une espèce exotique à rayer de la faune d'Europe. Stenostola Muls. 1. ferrea Schrk. Sur le tilleul, le noyer, le noisetier, le chêne, le hêtre, le saule; parfois sur les fleurs d'Anthriscus silvestris,surtout dans les bois; plaines et montagnes jusqu'à 1,400 m. d’alt.; mai à juillet. Commun par places (Bugey, Lyonnais, Digne); rare ailleurs. Maestricht (Everts); Belgique, Seraing (Miedel);, Westphalie (West- hoff); Provinces Rhénanes (Bach); Alsace, Vosges (Wencker); Épinal, Darney, Verdun, Metz, Nancy (Godron); Beaune, Rouvray (Rouget); forêt de Compiègne (Bedel);, Jura, Vaud, Genève, Peney (Stierlin); Valais, Martigny (Gacogne); Chambéry (Abeille de Perrin); Isère, Chalais (Guédel);, Nantua, Grand-Colombier, vallée du Petit-Serrière, Chartreuse-de-Porte, Mont-Pilat (Villard); Mont d’Ain (Jacquet): Mar- cillat d’Allier (Mondom);, Puy-de-Dôme, Mont Dore (Desbrochers); St-Martin-Lantosque (Clair); Nice (Peragallo); Pyrénées, Aragnouet, Eaux-Bonnes (Pandellé). — 987 — 2, migripes F. Sur Urtica dioïca. Rare. Westphalie, Hilchenbach (Westhoff); Taunus, Francfort (v. Heyden); Les Dourbes près Digne (Abeille de Perrin). Obs. Souvent confondu sans doute avec le ferrea, dont il semble peu distinct. D’après M. Abeille de Perrin, il est commun aux Dourbes. Menesia Muls. 1. bipunetata Zoubk. Sur Rhamnus frangula, surtout dans les forêts ; très-rare et local. Francfort (v. Heyden); Digne (Mulsant); Sos, un seul (Bauduer). 9. Perrisi Muls, Mont-de-Marsan (Perris). Obs. Mest inconnu. Probablement une variété du précédent. Tetrops Steph. 1. præusta L. Sur le chêne, le poirier, le pommier; parfois sur les fleurs de Cratægus; plaines et montagnes jusqu’à 800 m. d’alt.; avril à juillet. — Larve dans les mêmes végétaux et aussi dans le charme, le rosier et le Cerasus padus. Assez commun dans toute la faune gallo-rhénane. Obs. La var. nigra Kr. (à élytres noires) est indiquée de Montélimar et Romans (Xambeu), ainsi que de Tende (Baudi). 2, gilvipes Fald. Sur le prunier Reine-Claude ; dans les montagnes. Très-rare. Alpes-Maritimes, forêts de Berthemont et de Moulinet (Peragallo, Abeille de Perrin). Obs. Cette espèce est citée sur l'autorité de M. Abeille de Perrin. D’après M. Ganglhauer (in litt.), ce doit être la var. nigra du prœusta, le véritable gilvipes étant spécial au Caucase. Page 165, ligne 43. 28. 38. d 26. 168 169 170 173 176 477 183 186 189 190 196 197 199 205 207 216 218 2922 225 227 » » » » — 388 — CORRECTIONS. Au lieu de : Toxotus, lisez : Stenocorus. Au lieu de : branches, lisez : hanches. Lisez : Bord externe des tibias antérieurs. Supprimez le n° 4. Ajoutez : Elytres d’un roux fauve, bordées de noir au sommet. . Lisez : antébasilaire. . Tabacicolor Deg., lisez chrysomeloïdes Schrk. . Au lieu de : signalé, lisez : sillonné. . Au lieu de: Panz., lisez L. . Minimus Scop., lisez umbellatarum Schreb. . Au lieu de : des tarses, lisez: les tarses. . Glabromaculatus Goeze. — pilosus Forst. Après la ligne 19 ajoutez : 14. Corps entièrement noir, orné de dessins blancs. . Après juxtascutellaire, ajoutez : arquée en dehors vers le 1er tiers des élytres. . Avant Élytres ajoutez: 2. . Kæhleri, lisez: Kœæhleri. . Lisez : Corselet C' paré de chaque côté. . Au lieu de : en dessous, lisez: en dessus. . Au lieu de: 17-14 mill., lisez : 7-14 mill. . Monochamus lisez : Monochammus. . Lisez: Elytres non granulées. . Lisez: Stierlini Gangl. in litt. . Au lieu de : non, lisez : noir. 92. Au lieu de: 3/4 lisez 4/5. 228. Effacer la note 1. 229. Reporter le synonyme nicæensis Chevr. à la suite d'angus- ticollis Gyll. 992, ligne 3. 13. 44. 45. » 9 de 95: . Lisez: du suivant. . Au lieu de Toxotus Serv., lisez: Stenocorus Fabr. . Ajoutez en synonymie: Obrium tricolor Chevr. . Au lieu de : Bedel, lisez Xambeu. . Ajoutez: Larve dans la plupart des mêmes arbres, Lisez : souvent en partie dénudée. Au lieu de : Fabr., lisez L. Au lieu de : Panz., lisez Harrer. Effacez cyclops Küst. Uncinata Redt. = trilineata Schœnbh. Après : publication, ajoutez : de la 1re partie (1882). surtout le charme. SE AD DITIONS. Necydalis major L. — Hyères; Claret près Toulon (Aubert). Leptura aurulenta F. — Fleurs de Rubus. Gironde, Cazeaux. » revestita L. — Toulon. » erratica Dalm. — Angoulême (Roullet, Varin). Obs. L'espèce n’est pas rare dans cette localité, d’où nous l'avons reçue de M. Roullet ; mais il n’en reste pas moins douteux qu’on l'ait trouvée à Orléans. Leptura Fontenayi Muls. — Sur le chêne-liège. La Crau (Aubert). » trisionata Fairm. — Sur le tilleul. Ste-Baume (Aubert). » dubia Scop. — Maures du Luc (Aubert). » maculicornis Deg. — Tourris (Aubert). Grammoptera ustulata Schall. — Sur le chêne-vert. La Seyne (Aubert). Cartodera femorata F.— Dijon (Rouget). Rhagium inquisitor L. — Toulon (Aubert). Molorchus minor L. — Dijon (Rouget). Stenopterus præustus F.— Toulon (Aubert). Dilus fugax OL. — Tourris (Aubert). Clytus floralis L. — Le Luc (Aubert). » arvicola OI. — Toulon (Aubert). » antilope Zett. — Toulon (Aubert). » lama Muls. — Vosges (Puton). » verbasci L. — Chatenay près Sceaux (Sédillot). » pilosus Forst. — Sur le prunier; septembre. Tourris (Aubert); Haute-Vienne, St-Junien (Roullet). » ægyptiacus L. — Angoulême (Roullet);, Montrieux (Aubert). Purpuricenus budensis Gœze. — Tarascon (Sédillot). Obrium brunneum FE. — Dijon (Rouget). Gracilia minuta F. Obs. M. Bedel l'a trouvé en grand nombre exclusivement sur le ca- roubier, aux environs d'Oran. Cerambyx miles Bon. Obs. Cette espèce est connue dans les campagnes du Var sous les noms de diable et de mange-poire. Cerambyx Scopolii Fuessl. Obs. On trouve pendant l’hiver l’insecte parfait vivant dans sa loge d’éclosion ; la même remarque a été faite pour le cerdo et le miles et s'applique sans doute aux autres espèces du genre. Hesperophanes cinereus Vill. — Toulon (Aubert); Angoulême (Roullet). Rhopalopus femoratus L. — Compiègne (Bedel\; St-Germain (Ch. Bri- sout). » spinicornis Ab. — St-Germain (Ch. Brisout). Callidium violaceum L. — Ste-Baume (Aubert). — Importé à Paris. » unifasciatum O1. — Toulon (Aubert). » rufipes F. — Toulon (Aubert); Alpes-Maritimes, Venanson (Clair). — 390 — Oxypleurus Nodieri Muls. — Menton, au cap Martin (Baron). Saphanus Truquii Muls. — Fin juillet et commencement d'août; parfois sur le noisetier (Baudi). Obs. D’après M. Baudi (Cat. Peragallo, p. 183), la larve vivrait dans le noisetier; mais cette indication parait très-douteuse. Ægosoma scabricorne Scop. — Sur le cerisier. Palaiseau (Léveillé). Dorcadion fuliginator L. — Chaville (Bedel). NOUVELLE NOTE SUR L'AYPOTHENEMUS ERUDITUS W. Par ALBERT FAUVEL, En parlant de l’'Æypothenemus eruditus Westw. dans le pré- cédent n° de la Revue (p. 315), j'ai omis de mentionner les remar- ques de notre savant collègue, le D' Sharp, publiées dans un travail sur les Coléoptères des Iles Hawaï (Trans Ent. Soc. Lond., 1879, 101). Il en résulte que l’Æ. eruditus, trouvé d’abord par hasard en Angleterre, est une espèce probablement répandue par le commerce dans les contrées chaudes de tout le globe. Aux régions déjà citées dans ma note (Colombie, Guinée, Nouvelle-Calédonie), M. Sharp ajoute les îles Hawaï, et probablement les îles Canaries, Madère et l’Ascension (si le Cryphalus aspericollis Woll. est le même in- secte, comme il le pense). Enfin le D' Le Conte (Proc. Am. Phil, Soc., 1876, XV, 355-356) considère le Stephanoderes seriatus Eichh., de la Louisiane et du Brésil, comme probablement synonyme de son H. hispidulus (des États-Unis du centre et du sud), lequel ne diffère de l'eruditus que par la couleur de poix de la tête et du corselet, caractère évidemment sans importance. Quant au Bostrichus ruficollis, assimilé avec doute à l’eru- ditus par Ferrari (Bert. Ent. Zeits., 1868, 255), M. Sharp rejette avec raison cette synonymie, inadmissible par les motifs déjà donnés dans ma note précédemment citée. — 991 — COMPTE DES RECETTES ET DÉPENSES POUR 1883. I. RECETTES. 1. Cotisations de 1883 et cotisations arriérées. . . 2.455fr.25 2. Vente de la Revue (remise déduite). . . . . 87 30 SA ISUDVERUION MINISIÉTIe lle RAREMENT 500 »» 3.042 fr. 55 a — ——— II, DÉPENSES. . Impression de 400 exemplaires de la Revue, des tirages à part gratuits, circulaires, etc. (mémoire de l'imprimeur). . . are . 2.041 fr. »» 2. Gravure et re à part & gratuits des planches l à o de la Revue (mémoire du graveur). x 241 »» 3. Suscription des bandes, franchissement ‘& Ja Revue, des circulaires, tirages à part, ports divers, etc. 220 T9 4. Dépenses du secrétaire, du trésorier et du biblio- thécaire. . RE OTRARTO o. Loyer du Jocal pour le dépôt de la Revue. Die 40 »» 2.640 fr. 45 BALANCE Recettes mat Birmionene 'ulimierSa042'fr55 Dépenses eue. 2, Set FES Excedantderreceltes AMEN TON 402 fr. 10 HÉUMUAL AE TO A7 et tuerie due DOTE Versement d’un sociétaire. . . . 138 »» En caisse au 31 décembre 1883. SAT Reste à recouvrer sur les cotisations. . .... . ;1; 96 fr. Vu et approuvé le compte ci-dessus, dont il est donné décharge au trésorier. Les Déléqués régionaux, désignés par le bureau de la Société: Ch, Brisour pe BARNEvVILLE, Pierre MILLIÈËRE, Louis PANDELLÉ, Aug. PuToN. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE 1884 ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), avocat, place des Palmiers, 11, à Hyères (Var). — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. AIZE, professeur libre, rue Caponière, 18, à Caen. — Æntomologie générale. ALLARD (Ernest), chef de bureau au chemin de fer d'Orléans, rue Paradis-Poissonnière, 2, à Paris. — Coléoptères d'Europe. ALLUAUD (Charles), à Ribagnac par Ambazac (Haute-Vienne). — Co- léoptères, Lépidoptères. AMBLARD (D' Louis), rue Paulin, 14 bis, à Agen. — Hyménoptères. ANCGEY (Félix), négociant, Grande rue Marengo, 56, à Marseille. — Coléoptères en général; Hyménoptères d'Europe. ANDRÉ (Ed.), ingénieur, boulevard Bretonnière, 21, à Beaune (Côte- d'Or). — Hyménoptères. ANDRÉ (Ernest), notaire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute- Saône). — Coléoptères d'Europe ; Hémiptères de France ; Formicides. ANTESSANTY (l’abbé Gabriel n°’), aumônier du lycée, à Troyes. — Co- léoptères de France. ARGOD (André-Albert), à Crest (Drôme). — Coléoptères. AUBERT (Maurice), ancien médecin de la Marine, sous-agent-comp- table des hôpitaux maritimes, cours Lafayette, 56, à Toulon. — Coléoptères. AUVERT (Georges), à St-Denis-en-Val, près Orléans. — Coléoptères de France. BargarT (Pierre-Michel), imprimeur-éditeur, à Châlons-sur-Marne. — Coléoptères. Bargier (F.), architecte, à La Seyne, près Toulon. — Coléoptères de France. BarraL fils (Joseph), à Crest (Drôme). — Coléoptères de France. Baup: DE SELVE (chevalier Flaminio), via Baretti, 18, à Turin. — Coléoptères d'Europe et circa. — 393 — Beckers (G.), professeur au séminaire de Rheydt (Prusse rhénane). — Coléoptères. BepeL (Louis), rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères d'Eu- rope et circa. BeLcier DE LA CHAVIGNERIE (E.), rue St-Louis, 35, à Évreux. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. BELoN (Paul-Marie-Joseph), professeur de théologie, rue du Plat, 25, et place St-Michel, 4, à Lyon. — Coléoptères d'Europe et circa ; Lathridiens et Cerambycides exotiques. BéRaRD (Charles) #%, capitaine en retraite, percepteur, à Montlieu (Charente-[nférieure). — Coléoptères d'Europe. BERG (D° Carlos), professeur de zoologie à l'Université, Casilla 169, à Buenos-Ayres (République Argentine). — Entomologie géné- rale, surtout Lépidoptères. BerGroTx (E.), L. Robertsgatan, 11, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Coléoptères, Hémiptères. BEerTHoLEY, notaire, à Mornant (Rhône). — Coléoptères d'Europe. BÉT&UXE (A.), notaire, à Tours-sur-Marne (Marne). — Coléoptères de France. Braz DE BELLERADE (Ch.), place Henri IV, 1, à Bordeaux. — Co- léoptères de France ; Phytophages d'Europe ; Chrysomé- tides exotiques. BrGor (J.-M.-F.) #ÿ, l'hiver, rue Cambon, 27, à Paris ; l'été, au Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise). — Diptères. Brro (Louis), à la station phylloxérique de Buda-Pest (Hongrie). — Coléoptères et Hemiptères d'Europe. BLanc (Édouard), sous-inspecteur des forêts, à Cercy-la-Tour (Nièvre). — Coléoptères de France. BLanc (Marius), naturaliste, quai du Canal, 22, à Marseille — 7n- sectes en général, surtout d'Europe et d'Algérie. Bcarcx (William-Gabriel), Green Lane, 214, Smallheath, à Birmin- gham (Angleterre). — Coléoptères d'Europe. BLEUsE {Léon), rue de Paris, 36, à Rennes. — Coléoptères d'Europe. BLonpeL (E.), notaire, rue de l’École de Droit, 2, à Dijon. — Co- léoptères de France. Boparp (l'abbé J.), professeur d'histoire naturelle au collège N.-D. de Belle-Vue, à Dinant (Belgique). — Entomologie générale. BocHENSTEIN-FAESI (A.), à Schatfhausen (Suisse). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Borssimox (D' pe), à Langeais (Indre-et-Loire). — Coléoptères de France. Bozrvar (Ignacio), professeur d’entomologie à l’Université, Museo de Historia natural, à Madrid. — Coléoptères et Orthoptères d'Europe. — 394 — BonvouLorr (vicomte Henri pe), l'été, boulevard St-Germain, 215 bis, à Paris ; l'hiver, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). — Co- léoptères. Boy (vicomte Gaston-Louis pe), au château de Bujaleuf (Haute- Vienne). — Coléoptères d'Europe. Bossavy, commis des postes, boulevard Tessé, 29, à Toulon (Var). — Coléoptères de France. Boucarp (Adolphe), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13, à Paris. — Cotéoptères. Bourexois (Jules), rue de l’Échiquier, 38, à Paris. — Coléoptères d'Europe ; Malacodermes exotiques. Bouvier (Fernand), négociant, rue Chevalier-Rose, 6, à Marseille. — Coléoptères d'Europe. BoyenvaLr, directeur de la manufacture des tabacs, à Tonneins (Lot- et-Garonne). — Coléoptères d'Europe. Brapanr (Édouard), à Escaudœuvres par Cambrai (Nord). — Lépi- doptères d'Europe. Braup (F.-V.), percepteur, à Archiac (Charente-Inférieure). — Co- téoptères de France. BrisouT DE BARNEVILLE (Charles), rue de Pontoise, 15, à St-Ger- main-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe et circa. Brossay (Chiron pu), inspecteur des domaines, à Laval. — Coléop- tères d'Europe. BuGxion (D° Édouard), rue de Bourg, 33, à Lausanne (Suisse). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Bunour (Émile), chez M. Leprieur, rue de l'Église-St-Ouen, à Caen. — Coléoptères et Lépidoptères. Buscu (G.), rue Pierre-Bertrand, 12, à Boulogne-sur-Mer. — Coléop- tères et Lépidoptères européens et exotiques. CarreT (l'abbé A.), professeur à l’Institution des Chartreux, à Lyon. — Coléopières de France. Carrier (Félix), pharmacien, au Creusot (Saône-et-Loire).—Coléop- tères d'Europe. Carvazxo Monteiro (Antonio-Augusto ne), docteur en droit et ès sciences natureiles, rua do Alecrim, 72, à Lisbonne. — Zépidop- tères du globe. Casey (Thomas L.), lieutenant du génie, Girard street, 1125, à Phi- ladelphie (Etat-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. CASTILLON (Gérard pe), au château de Parron, par Mézin (Lot-et- Garonne). — Coléoptères de France. CauLze (Pierre), percepteur, rue Berchet, 3, à Sedan (Ardennes). — Coléoptères de France. CHALANDE (Jules), négociant, rue des Couteliers, 51, à Toulouse. — Coléoptères de France. — 395 — CHamPpEeNois (Amédée), inspecteur des forêts, à Autun (Saône-et- Loire). — Æntomologie générale et appliquée, surtout Coléoptères d'Europe. CHANRION (l'abbé), professeur au Petit-Séminaire de l'Argentière, par Duerne (Rhône). — Coléoptères de France. CHARDON (Gabriel), au bureau central du télégraphe, à Constantine. — Cotéoptères de France et d'Algérie. CHaruier (D° Eugène), rue St-Gilles, 19, à Liège (Belgique). — Coléoptères et Lépidoptères. CHaumonnor (l'abbé), curé d’Estissac (Aube). — Cotéoptères de France. Cuyzer (Dr Corneille), médecin en chef du comitat de Zemplen, à Satoralja-Ujhely (Hongrie). — Entomologie générale, Coléop- tères, Arachnides. CosrA DE BEAUREGARD (comte Paul), à la Ravoire, près Chambéry. — Cotéoptères d'Europe. CouTures (Georges), négociant, rue Palais-de-l’'Ombrière, 18, à Bor- deaux., — Coléoptères. CROISSANDEAU (Jules), négociant, rue du Bourdon-Blane, 15, à Or- léans. — Coléoptères de France. CuNY-GAUDIER, négociant, à Gérardmer (Vosges). — Coléoptières de France. Davin (Guerry) #K, avocat, rue de l'Arsenal, 58, à Angoulême. — Coléoptères de France. DeBernarD (Gustave), place d’Aisne, 7, à Limoges. — Coléoptères de France. Decoœne-RacoucHor (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). — Cotéoptéres d'Europe ; Entomologie appliquée. Decors (Alfred), receveur de l'enregistrement, au Blanc (Indre). — Coléoptères d'Europe. DezaBy (Edmond), rue Neuve, 10, à Amiens. — Coléoptères de la Somme, DELAGRANGE (Ch.), imprimeur, Grande-Rue, 73, à Besancon. — Co- téoptères et Lépidoptères de France. Decanavye (Jules), sous-chef de bureau à la caisse des dépôts et con- signations, rue Brezin, 15, à Montrouge-Paris. — Æntomologie générale, surtout Lépidoptères. DeLAMaAIN (Henry), à Jarnac (Charente). — ZLépidoptères. ù DELAUNEY (Félix-Julien), capitaine d’artillerie de la Marine, à l’École Polytechnique, à Paris. — Coléoptères. DÉLUGIN (A.), pharmacien, rue Denis-Papin, 33, à Blois. — Coléop- tères de France. s DEMENGE, négociant, à Raon-l’Etape (Vosges). — Coléoptères de France. — 396 — DesBorpes (Henry), rue Denfert-Rochereau, 23, à Paris. — Coléop- tères d'Europe. Dessrocaers pes Loces (Jules), à Ardentes, près Châteauroux. --- Coléoptères d'Europe et circa. Desæizzieny (Jules), au château de Mont-d'Arnaud, par Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Devauzx DE CHAMBoRD (Ernest), rue du Cerf-Volant, 5, à Moulins. — Coléoptères de France. DEvauLx DE CHAMBORD (René), ibid. — Coléoptères de France. Dierz fils (François), rue Vénus, 10, à Anvers. — Coléoptères d'Eu- rope. Dopgro pe GiusriNo (Agostino), à Gênes (Italie). — Coléoptères d'Europe. Doxnrourorr (Wladimir), secrétaire de la Société entomologique de Russie, Petite-Moskowskaja, n° 5, à St-Pétershourg. — Coléop- tères, surtout Cicindélides. Dugoiïs (Albert), rue Richaud, 14, à Versailles. — Coléoptères d'Europe. Ducxazais (J.), inspecteur de forêts, à Bourges. — Coléoptères d'Europe. Duroux (E.), major au 64° de ligne, à Ancenis (Loire-[Inférieure). — Cotéoptères de France. Duvercer (Joseph-Alexandre), à Dax (Landes). — Coléoptères, surtout Lamellicornes et Longicornes, Libellulides, Orthop- tères, Hémiptères et Lépidoptères d'Europe. Duvivier (Antoine), Schubstrasse, 31, Il, à Stettin (Prusse).—Coléop- tères, Phytophages du globe. EgrarD (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire). — Lépi- doptères d'Europe. EPpezsaeim (D' Eduard), à Grünstadt, Pfalz (Bavière-Rhénane). — Coléoptères d'Europe; Staphylinides exotiques. Events (D' Eduard), professeur à l'École moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. FarrMAIRE (Léon), rue du Bac, 94, à Paris. — Coléoptères, Hémip- tères, Hyménoptères. Fauconner (Mary-Louis), à La Frette, Autun (Saône-et-Loire). — Cotéoptères d'Europe. Fauvez (Charles-Albert), HKÉŸ, avocat, rue d'Auge, 16, à Caen. — Coléopières gallo-rhénans; Lépidoptères de Normandie ; Staphylinides exotiques. Finor (Adrien), #, capitaine d'état-major en retraite, rue St-Honoré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — £ntomologie générale, surtout Orthoptères. — 397 — FLacourTt (Henri-M. px), au Canal, près St-Pierre (La Réunion). — Coléoptères de France et de la Réunion. FLeuriaux (Edmond), rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères de France. FowLer (Rév. W. W.), The School house, à Lincoln (Angleterre). — Cotéoptères d'Europe. FRaDiN (Paul), avoué au tribunal civil, rue St-Francois, à Parthenay (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. GaADeAU DE KeRVILLE (Henri), rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomo- logie générale, surtout Myriopodes. GAziBERT (H.), avenue de Lautrec, 2, à Castres (Tarn). — Coléop= tères de France. GALLÉ (Ernest), cours du Château, 12, à Creil (Oise). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. GazLois (Joseph), inspecteur du service des enfants assistés, rue du Bellay, 52, à Angers. — Coléoptères. GÉHIN (J.-B.), au château du Point-du-Jour, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Carabides. GiReRD (D'), rue de Constantine, 1, à Lyon. — Coléoptères de PROC: Gogerr (D' Émile) F4 &}, rue de la Préfecture, 51, à Mont-de-Marsan. — Diptères. Gosse (V.), O £Ÿ, professeur au Lycée, rue St-Martin, 33, à Caen. — Entomologie générale, Coléoptères de France. Gozis (Maurice pes), avocat, place de l’Hôtel-de-Ville, à Montluçon (Allier). — Cotéoptères d'Europe. GRENIER (D' A.), à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), et rue de Vaugirard, 55, à Paris. — Coléoptères d'Europe. GRoUvVELLE (Antoine), directeur de la manufacture des tabacs, à Nice. — Coléoptères de France ; Cucujides. GrouveLce (Jules), ingénieur civil, rue des Écoles, 26, à Paris. — Coléoptères d'Europe. Guipe (J.-P.), O #&, directeur des constructions navales, en retraite, rue Ste-Beuve, 7, à Paris. — Coléoptères de France. GuÉéDEL (D' V.), avenue de Vizille, 10, à Grenoble.— Coléoptères de France. GuizserrT (Robert), rue de Buffon, 24, à Rouen. — Coléoptères de France. Harmanp (René), Grande-Avenue, 41, parc de St-Maur (Seine). — Coléoptères de France. Haury, dessinateur, Smichow, 418, à Prag (Bohème). - - CoZéop- tères d'Europe. Henry, répétiteur à l’Ecole forestière, cours Léopold, 31, à Nancy.— Cotléoptères de France. 19 En | Revue d'Entomologie. — Décembre 1884. — 398 — Hervé (Ernest), ancien notaire, rampe Saint-Mélaine, à Morlaix (Fi- nistère). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Heypen (D' Lucas von), %, major en retraite, Schlossstrasse, 54, à Bockenheim, près Francfort-sur-Mein (Allemagne). — Entomo- togie générale, surtout Coléoptères. Horn (D' George-Henry), North-Fourth street, 874, à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis). — Cotéoptères, surtout des États- Unis. Horvarx (D' G. pe), Lœvesz-Ucza, 18, à Buda-Pest (Hongrie). — Hémiptères. Jacquer (D' E.), cours Lafayette, 3, à Lyon. — Coléoptères d’Eu- rope. JakowLerr (W.), directeur des pêcheries de la mer Caspienne, à Astrakan (Russie méridionale). — Coléoptères et Hémiptères. Jacouzy (Léon), pharmacie Peyrusson, place Dauphine, 10, à Li- moges. — Coléoptères de France. JekeL (Henri), naturaliste, rue de Dunkerque, 62, à Paris.—Cotéop- tères, surtout Curculionides. JourpHeuILLe (Camille), juge au tribunal civil, à Troyes. — ZLépi- doptères d'Europe, surtout Micros. Journé (Camille), négociant, mail des Tauxelles, 5, à Troyes. — Coléoptères de France. Juzzran (Camille), banquier, boulevard du Nord, 15, à Marseille. — Coléoptères d'Europe. Juzzren-Crosnier (Al), rue d'Illiers, 56, à Orléans. — Coléoptères de France. Kizzias (D' Eduard), à Chur (Grisons-Suisse). — Coléoptères d'Eu- rope. Kozrorowicz (Édouard-Ladislas) #% £}, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Annecy. — Coléoptères d'Europe et circa. Kraarz (D' Gustav), Linkstrasse, 28, à Berlin. — Coléoptères. Kuxcekez-D'HEerGuLAIS (Jules) &ÿ, aide-naturaliste d’entomologie au Muséum, avenue du Bois de Boulogne, 56, villa Saïd, 20, à Paris. — Entomologie générale; Anatomie. KuwerT (A.), à Wernsdorf, par Tharau (Prusse orientale).—Coléop- tères. LABORDERIE-BouLou (Hector), rue Copernic, 12, à Nantes. — Coléop- tères de France. LAcATTE (l'abbé), économe au Grand-Séminaire, à Autun (Saône-et- Loire). — Coléoptères de France. Lasoye (Abel), courtier, rue Ruinart-de-Brimont, 9, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. LamEey (Adolphe), inspecteur des forêts, à Gray (Haute-Saône). — Coléoptères d'Europe et circa. — 399 — LANGER (J.), rue Marie-Talbot, 18, à Sainte-Adresse (Seine-Infé- rieure).— Coléoptères de France. LapLancHe (Maurice pe), au château de Laplanche par Luzy (Nièvre). — Coléoptères de France. LAPouGE (G. Vacher pe), ancien magistrat, rue Le Goff, 6, à Paris. — Anatomie des Insectes. LarcLAUSE (R. Savin DE), au château de Montlouis, par St-Julien (Vienne). — Coléoptères de France. Lassère (Ernest), lieutenant de vaisseau, rue de Chabannes, 4, à Toulon. — Coléoptères. LA Toucxe (Roumain p£), officier d'administration, rue St-Hélier, 45, à Rennes. — Coléoptères et Lépidoptères. Le CaANu, pharmacien, place Malherbe, à Caen. — Æntomologie gé- nérale. Le Danois (Edmond), ancien référendaire, rue de Maubeuge, 14, à Paris. — Æntomologie générale. LEESBERG (A.-F.-A.), avocat, Jan Hendrik straat, 9, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Lerèvre (Édouard), rédacteur au ministère des Travaux publics, rue du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères d'Europe; Clythrides et Eumolpides exotiques. LELONG (l'abbé), aumônier militaire, rue Saint-Hilaire, 19, à Reims (Marne), — Coléoptères d'Europe. Le Przeur (D' Louis), rue de Castellane, 12, à Paris. — ÆEntomo- logie générale. Lesézeuc (D° A. pe), rue Voltaire, 40, à Brest. — Coléoptères. Lerarerry (Lucien), rue Blanche, à St-Maurice-lès-Lille. — Coléop- tères, Hémiptères. Levorrurter (J.-A.), à Orival, par Elheuf (Seine-[nférieure). - Coléop- tères d'Europe. Licarensrein (Jules), %, boulevard du Jeu-de-Paume, 43, à Mont- pellier. — Hyménoptères d'Europe; Mœurs des Insectes. Logor pe LA BARRE, inspecteur de la ligne P.-L.-M., à Alais (Gard). — Coléoptères de France. LucanTe (Angel), à Courrensan, par Gondrin (Gers). — Coléoptères d'Europe ; Arachnides. LyNcH-ARRIBALZAGA (Félix), à Chivilcoy (prov. de Buenos-Ayres, Ré- publique-Argentine), — Cotléoptères, Hémiptères, Hyménop- tères de l'Amérique du Sud. Mac-LacaLan (Robert), Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres. — Névroptères. Mapox (E.), ancien président de chambre, cours Mirabeau, 4, à Aix (Bouches-du-Rhône), — Goléoptères de France. — 400 — ManuEz DE LocATez (comte Alfred pe), au château de Conflans, à Albertville (Savoie). — Coléoptères d'Europe. Marcui (Léopold px), capitaine au 4° régiment de ligne, à Caserta (Italie). — Coléoptères d'Europe. MaARMOTTAN (D'), rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Co- téoptères d'Europe. Marquer, rue St-Joseph, 15, à Toulouse. — Coléoptères de France. MarseuL (l'abbé S.-A, De), boulevard Pereire, 271, aux Ternes- Paris. — Coléoptères d'Europe et circa; Histérides et Hété- romères exotiques. MarriN (René), avoué, au Blanc (Indre).—Coléoptères de France. MaTuaaAN (Marc DE), naturaliste-voyageur, chez M. Denis-Crouan, à Para (Brésil). — Coléoptères. MarurEu (A.), O %, conservateur des forêts en retraite, faubourg St-Jean, 21, à Nancy. — Coléoptères de France; Entomologie appliquée. Mavr (Rev. Matthews), professeur au Gymnase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères : Cicadines. Maze (Laurent), comptable à l'usine Bério, à Ollioules (Var). — Co- léoptères de France. Mèce (J.), curé de Villeneuve, près Blaye (Gironde). — Coléoptères et Lépidoptères de France. MErKkL (Eduard), naturaliste, à Resicza (Hongrie). — Coléoptères. MicxaRp (Claude-Adrien), pharmacien, rue Godefroy, 38, à Puteaux (Seine).—Entomologie génér., surtout Coléoptères d'Europe. Miuière (Pierre), # &}, villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Mari- times). — Zépidoptères d'Europe. d Mixsuer (J.-J.), lieutenant au 15° régiment d'infanterie, à Carcas- sonne. — Coléoptères de France. Monnor (Édouard), commis d'économat, au lycée, à Coutances. — Coléoptères d'Europe. | MonTANDON (Arnold-L.), administrateur du domaine royal de Sinaïa, Valachie (Roumanie). — Entomologie générale, surlout Hé- miptères hétéroptères. MONTLIVAULT (Guy DE), cours d'Aquin, 8, à Moulins. — Coléoptères de France. Moreau (J.), rue Baron-Louis, 2, à Nancy.—Coléoptères de France. MouicraRD (A.-J.-F.), recteur de Réminiac, par Carentoir (Morbihan). — Coléoptères de France. MuzsanT (l'abbé Victor), professeur à l'institution Ste-Marie, à St- Chamond (Loire). — Coléoptères d'Europe. NicoLas (André), ancien magistrat, rue d’Aspe, 15, à Oloron-Ste-Marie (Basses-Pyrénées). — Carabides et Longicornes d'Europe ; Carabus et Dorcadion du globe. — AOL — NicozAs [Hector-Ulysse), conducteur des ponts et chaussées, rue Ve- louterie, 9, à Avignon.— Coléoptères et Hémiptères de France. Nouaznier (Maurice), à La Borie, près Limoges. — Coléoptères de France. OLive (Gaspard), négociant, rue dela Pyramide, 3, à Marseille. — Co- léoptères de France. OciverRA (Manoel-Paulino pe), professeur à l’Université, à Coimbra (Portugal). — Entomologie générale, surtout Coléoptères. OLIVIER (Ernest), l’élé, cours de la Préfecture, 10, à Moulins; l'hiver, rue du Perron, 14, à Besançon. — Coléoptères d'Europe et circa; Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. Osmonr (Auguste), contrôleur des douanes, rue de l’Oratoire, 14, à Caen. — Zépidoptères ; groupe des Carabides. PAIRAIN (Louis), receveur des domaines, à Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne). — Coléoptères de France. PANDELLÉ (Louis), rue du Pradeau, 1, à Tarbes. — Coléoptères, Hémiplères et Hyménoptères d'Europe. PauLi (Hugo), Stephansplatz, 8, à Wien (Autriche). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. PauLmIER (Louis), rue de la Monnaie, 9, à Caen. — ÆEntomologie générale. PeRiNGuEY (Louis), Diocesan College, Rondebosh, à Cape-Town (co- lonie du Cap). — Coléoptères de l'Afrique. Perir (Henri), rue St-Joseph, 2, à Châlons-sur-Marne.—Coléoptères de France. Pre (Maurice), à Digoin-sur-Loire (Saône-et-Loire). — Coléoptères de France. Person (H.), rue Pierre-Lescot, 7, à Paris. — Orthoptères et Né- vroptères. PLusrcxewsky (Wladimir), secrétaire de la Société Entomologique de Russie, maison du Ministère des domaines, près du Pont-Bleu, à St-Pétersbourg. — Coléoptlères, surtout Anthiades, Scara- bœides et Coccinellides. Pozze pe VierMEs (Léon), rue du faubourg St-Honoré, 157, à Paris. — Coléoptères de France. Pouaxer (Eugène), ingénieur, à Landroff (Lorraine).— Coléoptères. Power (Gustave), ingénieur civil, à St-Ouen-de-Thouberville (Eure), par La Bouille (Seine-[nférieure). — Coléoptères de France; Brenthides exotiques. Purox (D' Auguste), à Remiremont (Vosges).—Coléoptères, Hérmip- tères et Hyménoptères d'Europe. Pyor (Victor), ancien contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Coléontères de France. Rarrray (Achille) £ÿ, consul de France à Aden (Arabie). — CoZéop- tères d'Afrique: Psélaphides exotiques. RacusA (Enrico), via Stabile, 89, à Palerme (Sicile). — Coléoptères d'Europe. Raïsz (Gisella pe), à Kœærtvélyes par Almas, comitat Abauj-Torna (Hongrie). — Hémiptères d'Europe. RaouLzr (D' Charles), à Raon-l'Étape (Vosges). — Coléoptères de France. Ravoux (Alfred), pharmacien, à Nyons (Drôme). — Coléoptères et Lépidoptères de France. ReïBer (Ferdinand), faubourg de Saverne, 8, à Strasbourg. — Co- léoptères et Hémiptères d'Europe. Reurer (D' O.-M.), professeur à l’Université, Mariagatan, 9, à Hel- singfors (Finlande-Russie). — Hémiptères. Revezière (Eugène), à Porto-Vecchio (Corse. Coléoptères d’'Eu- rope. Rey (Claudius) £ÿ, naturaliste, place St-Jean, 4, à Lyon; l'été, chemin du But, à St-Genis-Laval (Rhône). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Reyaup (Lucien), rue de Vendôme, 235, à Lyon. — ZLépidoptères d'Europe. Rizaucourr (Jean-Baptiste), rue de la Rotonde, 63, à Marseille. — Coléoptères de France. Romaxorr (Son Altesse Impériale le grand duc Nicolas-Michaïlowitch), à St-Pétersbourg. — Entomologie générale, surtout Lépidop- tères. Roseron (Louis), directeur du cours complémentaire, à Istres (Bou- ches-du-Rhône). — Cotéoptères. Rouasr (Georges), quai de la Charité, 23, à Lyon. — Zépidoptères d'Europe, surtout Psychides. RouGer (Auguste), rue de la Préfecture, 28, à Dijon. — Coléoptères d'Europe; mœurs des Insectes. Rouzzer (Ausone), rue de l’Évêché, 14, à Angoulême. —Coléoptères de France. SABRAN {comte Edmond ne), au château de Magnanne, par Château- Gontier (Mayenne).— Coléoptères de France. SAHLBERG (John), professeur d'Entomologie à l’Universilé, Alberts- gatan, 32, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Coléoptères et Hé- miptères. SALLE (Auguste), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13, à Paris. — Coléoptères d'Amérique. SAVÉS (Théophile), négociant, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). — Entomotogie générale, surtout Coléoptères. Saxe-CosourG Er GorHa (Son Altesse Royale le Prince Ferdinand, — 14030 duc pe}, à Wien. — Entomologie générale, surtout Lépidop- tères. Scxmipr (Georges), rue de Bâle, 23, à Colmar. — Coléoptères d'Eu- rope. SÉDILLOT (Maurice), avocat, rue de l’Odéon, 20, à Paris.—Coléoptères. SÉNAC (Dr Hippolyte), rue des Pyramides, 5, à Paris, et l'été, à Ussel par Chantelle (Allier). — Coléoptères. Sxarp (David), Bleckley, Shirley warren, à Southampton (Angleterre). — Cotéoptères. Sraxorer (V.), rue de Rennes, 46, à Paris. — Héiniptères. Smmoxor-Revor, à Semur (Côte-d'Or). — Coléoptères de France. SkaLITZKY (Dr Charles), Il, 373, à Prag (Bohème). — Coléoptères. Skargeck (Émile), sous-chef de section aux chemins de fer de l'État, à Condat-sur-Vézère (Dordogne). — Coléoptères de France. Socréré d'Histoire naturelle de Metz (Lorraine), rue de l'Évêché, 25. STEcK (Théodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). — Entomologie générale. Tarpreu (Jules), cours Bageaud, 17, à Limoges. — Coléoptères. Tesrour (Ch.), greffier à la Cour d'appel, cours Berriat, 68, à Gre- noble. — Coléoptères et Lépidoptères de France. THouix (l'abbé), professeur au collège Sainte-Marie, à La Seyne (Var). — Coléoptères de France. TroosremBerGx (Max pe), membre de la Société entomologique belge, place St-Jacques, 21, à Louvain (Belgique). — Coléoptères d'Eu- rope. Turquin (Georges-Hippolyte), rempart du Nord, à Laon. — Coléop- tères, surtout Longicornes ; Lépidoptères d'Europe. VAcHAL (Joseph), à Argentat (Corrèze). — Coléoptères de France. VALLA (l'abbé J.), professeur au séminaire de l’Argentière, par Duerne (Rhône). — Coléoptères de France. VazzeTre (René), avocat, rue Royale, à Fontenay-le-Comte (Vendée). — Coléoptères de France. Wakeriezp (Charles-Marens), Belmont, Uxbridge (Angleterre). — Coléoptères, surtout de la Nouvelle-Zélande. Wannier (Adolphe), rue de Cernay, 3, à Reims (Marne). — Coléop- tères de France. VEeRRIET-LÉTARDIÈRE (D' Charles), à Mazières-en-Gatine (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. XamBeu (Vincent), capitaine adjudant-major au 22° de ligne, à Mon- télimar (Drôme). — Coltéoptères et Lépidoptères d'Europe. Yver (P.), à Briare (Loiret). — Coléoptères de France. Zurcxer (Charles), chimiste, maison Boeringer, Zurcher et C°, à Épinal. — Coléoptères de France. 250. D — COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1883-1884. Président : M. Claudius Rey, place Saint-Jean, 4, à Lyon. Secrétaire : M. Albert FAuvez, avocat, rue d'Auge, 16, à Caen. Trésorier : M. Louis PaAucmier, rue de la Monnaie, 9, à Caen. Bibliothécaire : M. J.-B. Gén, à Remiremont. DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX. MM. Charles Brisour pe BARNEVILLE, rue de Pountaise, 15, à Saint- Germain-en-Laye. D' Auguste Puron, à Remiremont,. Pierre Mizrrère, villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Maritimes). Louis PANDELLÉ, rue du Pradeau, 1, à Tarbes. — 405 — TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES NOUVELLES. COLÉOPTÈRES, M OU Fauveli Bourg. 28 Anisotoma Bedeli Bris. 88. Aspidosoma roseiceps Bourg. 286. Cratomorphus vitreus Bourg. 287. Cyphon longipilis Bourg. 98. » luteus Bourg. 981. » oceanicus Bourg. 280. » Pandellei Bourg. 34. (Ap- pendice). Enicmus foveatus Bel. 951. » Sharpi Bel. 252. Helodes insulanus Bourg. 283. Helophorus cognatus Rey. 968. » crenatus Rey. 268. Hydræna bisulcata Rey. 270. » evanescens Rey. 270. » hungarica Rey. 270. » reflexa Rey. 271. » subacuminata Rey. 270. Laccobius cupreus Rey. 267. » densatus Rey. 267. Limnobius perparvulus Rey. 268. » subglaber Rey. 268. Liosoma Baudii Bed. 139. ) Reitteri Bed. 138. Luciola caledonica Bourg. 285. » antipodum Bourg. 285. Malthodes Oceaniæ Bourg. 288. Melanophthalma diversicollis Be- lon. 258. » horrida Bel. 256. » pustulosa bel. 263. » Sharpi Bel. 260. » zelandica Bel. 255. Paracymus relaxus Rey. 267. Phyllotreta basalis Bris. 90. Plectroscelis Delarouzeei Bris. 89. Ptilodactyla australis Bourg. 278. Scirtes caledonicus Bourg. 284. HÉMIPTÈRES. Chlorita frontalis Leth. 64. » molops Leth. 64. ) nervosa Fieb. 60. » punctum Leth. 64. » prasina Fieb. 62. » tessellata Leth. 65. » validinervis Fieb. 56. vittata Leth. 65. Die nore xiphias Put. 87. Eupteryx frontalis Fieb. 114. » semipunctata Fieb. 95. Eurydema nigriceps Reut. 67. Gastrodes (Orsillodes) longiros- tris Put. 143. Hemitropis arcufera Put. 86. Hysteropterum piceum Put. 88. Lethaeus fulvovarius Put. 142. Notus genalis Fieb. 49. Oncocephalus Paulinoi Put. 144. ) plumipes Put. 146. Orthostira finitima Put. 313. Phytocoris Abeïllei Put. 85. Plinthisus laevigatus Put. 142. Rhyparochromus longipilis Put. 12 Sternodontus debilicostis Put. 85. Typhlocyba dubia Fieb. 130. » lepida Fieb. 429. » Lœvii Leth. 131. » marginepunctata Leth. 130. Zygina eburnea Fieb. 151. » Krueperi Fieb. 157. LÉPIDOPTÈRES. Chondrosoma arcanaria Mill. 6. Eupithecia liguriata Mill. 3. Olindia fingalana Mill. 3. THYSANOPTÈRES. Phlæothripsalbosignata Reut. 290. TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS. BEDEL. BELON. BOURGEOIS. Synopsis du genre Liosoma Steph. 88. Révision des Lathridiidæ de la Nouvelle-Zélande. 246. Dascillides et Malacodermes de la Nouvelle-Calé- donie. 278. Faune gallo-rhénane (Malacodermes), pagination spéciale 1 à 60. BRISOUT DE BARNEVILLE (Ch.). Description de trois Coléoptères nou- veaux d'Algérie. 88. Dugoïs et FAUVEL. Les Longicornes gallo-rhénans. Tableaux traduits FAUVEL. FIEBER. FINOT. GANGLBAUER. HORN. LETHIERRY. LICHTENSTEIN. MAc-LACHLAN. MILLIÈRE. de l'allemand et abrégés des Cerambycidae de Ganglbauer, avec notes et catalogue supplémen- taires. 162, 317. Rectifications au Catalogqus Coleopteroruim Europæ et Caucasi. 10, 293. Réponse aux auteurs du Catalogus Coleopterorum. 240. Nécrologie (V. Horn). Supplément aux Staphylinides recueillis par M. Montandon dans la Moldavie, la Valachie et la Dobroudja. 297. Note au sujet de l'Æpophilus (VW. Puton). Sur l'identité des genres Hypothenemus, Stepha- noderes et Homæocryphalus. 315. Les Longicornes gallo-rhénans (V. Dubois). Nouvelle note sur l'Hypothenemus eruditus W.390. Faune gallo-rhénane : Carabides (suite), pagination spéciale, 157 à 164. Description des Cicadines d'Europe du groupe des Typhlocybini; traduit par Reiïber avec des anno- tations par Lethierry. 40, 92, 150. Nouveau catalogue des Orthoptères de France. 21. V. Dubois. Nécrologie: J. L. Le Conte (traduction par A. Fau- vel). 271. V. Fieber. Conclusions pratiques des observations Kessler, Horvath et Lichtenstein sur les migrations des pucerons de l’ormeau. 7. Recherches névroptérologiques dans les Vosges. 9. Lépidoptères inédits et notes entomologiques. 1. — 407 — PUTON. Hémiptères nouveaux. 85, 312. — Bibliographie. 90, 277. — Notes hémiptérologiques, 142. _— Note sur l'Æpophilus (avec remarques par A. Fau- vel). 313. REIBER. V. Fieber. REUTER. Descrir#r 52 espèce nouvelle du genre Eu- rydema et quelques mots sur la synonymie de trois autres espèces. 67. _ Phlæothrips albosignata, nov. sp. ex Algeria. 290. REY (CL) Notices sur les Palpicornes et diagnoses d'espèces nouvelles ou peu connues. 266. SIMONOT-REVOL. Hibernation des Coléoptères. 316. XAMBEU. Nécrologie: J. H. Chabrier. 310. Compte du Trésorier pour l’année 1888. 391. Liste des membres de la Société (1884). 392. Tables alphabétiques. 405. Catalogue de la bibliothèque. I à VIII. ce ue — Caen, 1ya. F. Le Bianc-Harel, A4 Qi à 293197 PU RS té Ent > {à - La C7 A LE # ( 106 SARL TTOT É boo él Le uté y LV DE aupôil soude gl 2E 91 CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE ANDRÉ (Ed.). — Les parasites et les maladies dela vigne. Beaune.1882. — — Speciès des Hyménoptères a Europe et d'Algérie. Beaune. T. I'et II (Echange). ANONYME. — Notice sur les recherches d’entomologie agricole de M. Audouin. Br. 1838. ANONYME. — La Doryphora en Belgique. Br. 1877. ANTESSANTY (D’). — L'étude des Hémiptères. Paris. 1883. — — Notice sur le Dr Cartereau. Troyes. 1883. AUSTIN. — Re discovery of Cicindela limbata. Br. 1875. — — Geographical distribution of North American Coleop- tera. Br. 1879, BALBIANI et SIGNORET. — Sur le développement du puceron brun de l’érable. Br. 1867. BAZIN. — Notice sur un insecte qui a causé des ravages dans nos dernières récoltes de blé (Cecidomye). BECHSTEIN. — Naturgeschichte der schaedlichen Waldinsecten. Nu- remberg, 1800. BELLEVOYE. — Les insectes nuisibles au tilleul. Metz. 1876. _ — Insectes nouveaux ou rares dans les environs de Metz. Metz, 1876. — — Catalogue des Hémiptères du département de la Moselle. 1866. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. — Observations sur les Lépidoptères des Pyrénées-Orientales. 1857. _— — Observations sur les Lépidoptères des Basses-Alpes. 1856. BERG. — Analecta lepidopterologica. Buenos-Aires. 1882. BERLINER Entomologische Zeitschrift. Années 1882, 1883. (Échange.) Brro et KowARZ. — Contributiones ad faunam comitatus Zemple- niensis (Coleoptera, Diptera). Budapest. 1883. BoIsDuvAL. — Rapport sur la session de la Société Entomologique à Grenoble. 1859. — — Essai d’entomologie agricole. Paris, 1867, BonvouLoirr. — Monographie des Eucnemides. 1871, BourGEOISs. — Tableau synoptique des espèces françaises du genre Notiophilus. Rouen. 1879. — — Note sur la nymphe du Cis boleli. Rouen. 1877. _ — Diagnoses de Lycides nouveaux. 1877-78 et 82. — — Extrait des procès-verbaux de la Société des Amis des sciences de Rouen, 1879, BOURGEOIS. — Tableau synoptique des espèces françaises de Cicin- dela. Rouen. 1879. — — Procès-verbaux des séances du Comité d’entomologie de la Société des Amis des sciences de Rouen. 1880 et 81. — — Allocution prononcée sur la tombe de M. Mocquerys. 1879. — — Catalogue des Lycides recueillis par M. Steinheil. Paris. 1879. — — Procédés employés en Amérique pour combattre le Doryphora. Rouen. 1880. —— — Note sur le Doryphora 10-lineata. Rouen. 1875. -- — Quelques mots sur les mœurs de la Galeruque de l’orme. Rouen. 1875. — — Monographie des Lycides de l’Ancien-Monde. Paris. 1882. BRANDEN (van den). — Revue coléoptérologique, n° 1 et 2. Bruxelles. 1882. BRÈME (DE). — Monographie de quelques genres de la tribu des Blapsides. Paris. 1842. BREZ. — La flore des insectophiles.— Utrecht. 1791. BRISCHKE. — Abbildungen der Blattwespen, livr. 1. 10 pl. n. 1855. CARVALHO-MONTEIRO (de). — Une variété nouvelle de Lépidoptère. Lisboa. 1882, CANDÈZE. — Histoire des métamorphoses de quelques coléoptères exotiques. Liège. 1861. — — La Doryphora decemlineata. Bruxelles. 1875. CAPIOMONT. — Révision de la tribu des Hyperides. Paris. 1868. 6 pl. n. CHATEL. — Du rôle des animalcules dans les altérations des fruits. Paris. 1859. 8 p. — Insectes nuisibles au colza et au blé. Caen. 1857. = — Un cri d'alarme. — Guerre aux mans. Caen. 1869. == — Observations sur l'utilité des oiseaux. Paris. 1857. _ — Maladies des végétaux. Caen. 1856. CHAUDOIR. — Supplément à l'essai sur les Feronies de l'Australie. Moscou. 1865. — — Catalogue des Cicindeletes de sa collection. 1865. — — Description de Cicindeles et Carabiques nouveaux. Paris. 4869. (Magas. de zool. j CHEVROLAT. — Rappel des Coléoptères décrits par Palissot de Beau- vois. 1852. — — Description de 3 Longicornes nouveaux. Paris. 1857. — — Description de 4 Longicornes européens. Paris. 1856. — — Description de Longicornes nouveaux du vieux Ca- labar. Paris. 1855. 2 pl. ( Rev. zool.) — — Description de 21 espèces de nouveaux Coléoptères Longicornes. 1855, (Rev. zoo.) _ — Nouveau genre (Agrius) de Carabiques; 1854. (An, Fr.) A Lt CHEVROLAT. — Coléoptères de Syrie. 1854. (Rev. zool.) — — Description du genre Pericalus et d’une espèce nou- velle. 1832. (Rev. zool.) — — Description d’une nouvelle espèce de Buprestides. 1853. (Rev. zool,) — — Description du Buprestis analis. Paris.1833.(Rev.zool.) COMPANYO. — Observations sur les insectes nuisibles aux oliviers. Perpignan. 1858. COQUEREL et SALLÉ.— Note sur quelques larves d'Œstrides. 1862. Cuni1 Y MARTOREL.— Resultado de una exploracion entomolog. 1883. DELACOUR. — Sur une mouche à scie qui attaque les feuilles du poi- rier. Beauvais. 1854. DELLA TORRE. — Synopsis der Insecten Oberœæsterreichs (Carabides et Hydrocanthares). Innsbruck. 74 p. — — Die Kæferfauna von Oberæsterreich. Innsbruck. 2 broch. de 125 et 81 pag. Deurscx Entomologische. Zeitschrift. — 3° fascicule de l’année 1880. DURIEU DE MAISONNEUVE.— Note sur le Sphæria militaris parasite de . la chenille du processionnaire du Pin. Caen. 1859. DUVIVIER. — Enumération des Staphylinides décrits depuis le ca- talogue Gemminger. Harold. Bruxelles. 1883. ee — Description de deux espèces nouvelles d’Oïides. Bruxelles. 1883. ENTOMOLOGISK Tidskrift de la Société entomologique de Stockholm. Années 1880-83 (Echange). ENTOMOLOGISCHE Zeitung. Stettin.— Années 1882 et 1883. (Echange.) EPPELSHEIM. — Neue deutsche Staphylinen. Berlin. 1884. ERICHSON. — Naturgeschichte der Insecten Deutschland, {re série, 4e vol. en #4 fascic. 1857-63. FABRICIUS. — Systema Eleutheratorum T. I. 1801. Kiliae. FAIRMAIRE. — Liste des insectes récoltés en Corse par Lareynie et description des espèces nouvelles. 1859. — — Synopsis des espèces australiennes du genre Curis, 1877. (Soc. ent. Fr.) — — Coléoptères du nord de l'Afrique. Paris. 1872 et 1881. (Rev. Zool.) -- — Description de quelques Coléoptères de Syrie. 1881, (Soc. Ent. Fr.) — — Révision des Zonitis de l'Australie. 1880. (Stettin. ) —— — Note sur les Elytrurus des îles Viti. 6 p. —— — Note sur quelques Coléoptères recueillis par M. Ger- main à Mendoza. 1861. (Ann. Fr.) — — Notice sur les Coléoptères récoltés par M. Lederer sur le Bosz-Dagh. 1866. (Ann. Fr.) — — Description de quelques Coléoptères Hétéromères de l'Amérique centrale. 1873. Gènes. — — Nuove specie Italiane del genere Adelops. 1872. — — Coléoptères recueillis par G. Revoil chez les Somalis (avec Lansberge et Bourgeois). Paris. 1883. — IV — FARINES. — Mémoire sur la chenille connue sous le nom de Couque. 1895. Perpignan. FEUILLE des jeunes naturalistes. &, 9%, 10° et 11° années complètes. FRIDRICI. — Notes sur quelques insectes destructeurs du peuplier, de l’orme, etc. Metz. 1868. FUMOUZE. — Thèse de pharmacie sur la Cantharide officinale.1867. GADEAU DE KERVILLE. — Mélanges entomologiques. 1 mémoire. Rouen. 1883. GAYOT. — Le Hanneton. 1865. GEHIN. — Notes pour servir à l’histoire naturelle des insectes du poirier. 2 livr. 1867 et 1860. _ — Catalogue des Coccinelliens du dép. dela Moselle.1855. — — Carabus auronitens et ses variétés. 1882. (Le Natur.) — — Note sur le Calosoma blaptoides. 1881. (An. Fr.) — — Lettres sur les Carabides. — Metz. 1875. 190 p. — — Note sur le Carabus Farinesi. 1881. (An. Fr.) GESTRO. — Descrizione di una nuova specie di Lucani del genere Cyclomma. 1877. — — Aliquot Buprestidarum novarum Diagnoses. Genova. 1877. — — Note sopra alcuni Coleotteri dell arcipelago Malese. Genova. 1879. GIRARD. — Note sur l’Anthonomus pyri. Paris. 1876. — — Note sur un Hemiptère réputé nuisible aux fruits. Paris, 1876. GORY. — Tetralobus et Scarabæus nouveaux. 1856. {An. Fr.) GOUREAU. — Les Insectes nuisibles aux arbres fruitiers. Auxerre. 1861 et 1865. GRAVENHORST. — Monographia Coleopterorum micropterorum. Got- tingue. 1806. GUÉRIN-MENEVILLE. — Note sur la pyrale de la vigne. Paris. 1837. — — Species et Iconographie des animaux articulés. Livr. 14, 2.3, 4,9. — — Note sur les insectes nuisibles à l'olivier. 1846. (Rev. ZOO.) — — De la destruction des insectes nuisibles au blé et à l'olivier. 1847. (Rev. z0o0l.) — — Résumé sommaire des observations séricicoles faites en 1859 dans le midi de la France. 1859. (Rev. zool.) -- — Mélanges de sériciculture. 1859. (Rev. zool.) — — Note sur une larve d’insecte observée par M. Boitel. 1851. Paris. — — Moyen de préserver les blés des attaques de l’alucite. Paris. 1851. — — Insectes nuisibles aux récoltes. Moyens de destruc- tion. Paris. 1851. — — De la culture de la Cochenille en Algérie. Paris. 1850. — — Nécessité de l'étude de la zoologie dans l’enseigne- ment agricole. 1847. Paris. it — GUÉRIN-MENEVILLE. — Note sur quelques insectes nuisibles au fro- ment, au seigle, etc. Paris. 1843. HENSCHEL. — Leitfaden zur leichteren Bestimmung der schaedli- chen Forst-insecten. 1861. Wien. HERMAN. — Spracht und Wissenschaft Herrn Dr Kriechbaumer. Budapest. Herpin (de Metz). Mémoire sur divers insectes nuisibles à l’agricul- ture, au froment, au seigle, ete. Paris. 1842. HEYDEN (von). — Die Carabus-Arten der Hudson-bay. 1879. (Deutsch. ent. Z.) _ — Die Chrysiden aus der Umgebung von Frankfurt. Frankfurt. 1883. — — Beitræge zur Kenntniss der Hymenopteren-Fauna der Umgegend von Frankfurt. Frankfurt. 1883. — — Catalog der Coleopteren von Siberien. Berlin. 1880-81. HIENDELMAYR. — Tarpa spissicornis 1878. (Münchener Ent. Verein.) Horz societatis entomologicæ rossicæ. 1881 et nes 1 et 2 (1882). HORVATH. — Rapport annuel dela Station phylloxerique hongroise. Budapest. 1882, JÆGER. — Beitrag zur Kenntniss und Eïlgung der Borkenkæfer der Fichte, etc. Jena. 1784. 1 pl. n. JACQUELIN-DUVAL: — Description d’un genre et de quelques espèces nouvelles de Coléoptères. Paris. 1851. (An. Soc. Ent: Er.) JAKOWLEFF. — Coréides du Turkestan. Moscou. 1882. JEKEL. — Fabricia entomologica, n° 1. Montmartre. 185%. — — Essai sur la classification des Geotrupes. Paris. 1865. KARL. — Etwas über der Borkenkæfer, etc. Leipzig. 1786. KOLLAR. — Uber Beschædigung des Roggens in der Scheuern durch die Raupe eines Nachtfalters (Noctua apa- mea). Wien. 1855. — — Zur Naturgeschichte der Ulmen Blattkaefer, Galeruca xanthomelæna. Wien. 1858. — — Die Hauptfeinde der Obstgærten. 1839. Wien. KRAATZ. — Revision der Procerus-Arten. 1876. Moscou. LABOULBÈNE.—- Histoire des métamorphoses du Gymnetron Campa- nulæ. 1859. (Soc. Ent. Fr.) — — Sur les mœurs et l'anatomie de la Micralymma brevipenne. 1857. (Soc. Ent. Fr.) — — Recherches sur les appareils de la digestion et de la reproduction de l’Anthaxia manca. — — Fragments d'anatomie entomologique (Buprestis gigas). 1858. LAREYNIE. — Note sur le Theridium malmignatha. 1859. (Ann. Ent.) LEFEBURE DE CERISY. — Observations sur les métamorphoses des in- sectes du genre Cebrio. 1853. (Rev. Zool.) LEPRIEUR. — Matériaux pour complément à la faune Vogeso-rhé- nane. Colmar. 1865. — — Note sur le genre Hæmonia. Colmar. 1870. — VI] — LESPÈS. — Observations sur les Fourmis neutres. (Extr. des Annales des Sc. Natur.) — — Notes sur quelques insectes des grottes de l'Ariège (Ibid. ) — — Recherches anatomiques sur quelques Coléoptères aveugles. (Zbid.) LEVRAT. — Causes de la détérioration chez les Coléoptères. Lyon. 1846, LICHTENSTEIN. - Manuel d’entomologie à l'usage des horticulteurs du midi de la France. 1872. Montpellier. LUCANTE. — Desiderata d’un naturaliste de province. 1882. MARSEUL (de). — Enumération des Histérides de l'archipel malais. Gênes. 1879. _ — Additions. Gênes. 1879. MAYR. — Rhyncota tirolensia. Il, Cicadinen. Innsbruck. 1880. MENETRIES. — Catalogue des objets de zoologierecueillis au Caucase. 1832. St-Pétersbourg. , MOCQuERYs. — Coléoptères anormaux. — Recueil réuni par M. Bour- geois en 1881. MoNNOT. — Catalogue des Coléoptères de la Sarthe. Le Mans.1883. MOTSCHOULSKY. — Etudes entomologiques, n° des 31 janv.et 1: mars 1854. Helsingfors. — — Etudes entomologiques sur les Malthinides. Helsing- fors. 1853. MULSANT. — Notice sur E. Perris. Lyon. 1878. MuLzsanrT et REY. — Description d'un Ochthebius et du genre Pygidia. Cherbourg. 1857. LE NATURALISTE. — Journal des échanges et des nouvelles. — 1879, 1880, 1881 et 1882 complètes. NICKERL. — Bericht uber die Jahr 1878 Land Forstwithschaft. Bœhmens schædlichen Insecten. Prag. 1879. 1880. 1881. NORDLINGER. — Nachtræge zu Ratzeburg’s Forstinsecten. Stuttgart. 1856. OLIVIER (Ernest). — G.-A. Olivier. Sa vie, ses travaux, ses voyages. Moulins. 1880. — — La chrysomèle des pommes de terre. Besançon. 1878. — — Faune de l'Allier. Coléoptères. 1er fasc. Moulins. 1883. — — Description de deux nouvelles espèces de Lampy- ridæ. Paris. 1883. _ — Description du Paussus Jousselini. Paris. 1883. — — Lampyrides nouveaux ou peu connus. {er et 2° mém. Caen. 1883. ORMANCEY. — Moven entomologique pour détruire la pyrale. Lyon, 1837. PASSERINI. — Osservazioni sulla Scolia flavifrons. 1840. 1 pl. n, — Continuazione. 1841. PENNETIER. — De la mutabilité des formes organiques. 1866. Paris. PETITES nouvelles entomologiques 2 vol. 1875-1879. PIOLTI. — VII — — Descrizione de una nuova specie generis Chrysomela. Torino. 1880. PLANCHON et LICHTENSTEIN. — La Pylloxera de 185% à 1873. Montpel- lier. 1873. PREUDHOMME DE BORRE. — Matériaux pour la Faune de Belgique. Ray. REICHE. REITTER. REUTER. 14 livraisons. — Sur la meilleure disposition à donner aux caisses d'insectes. 1879. — Note sur la femelle du Ragiosoma madagascariense. 1880. — Rapport sur les manuscrits de feu Putzeys. 1882. — Nos Elaphriens. 1882. — Lettre sur les Nebria de la Sicile. 1882. Palerme. — Description d’un Sternocera nouveau, 1881. — Analyse d’un mémoire de M. Horn. 1882. — Notice sur les difformités de l’Abax ovalis et du Geotrupes sylvaticus. 1878. — Sur l’œuf et la jeune larve d’un Cyphocrania. 1878. — Quelques conseils aux chasseurs d'insectes. 1878. — Etude sur les espèces de la tribu des Feroniens qui se rencontrent en Belgique. 1878. — Sur les Elaphrides et deux variétés de Carabiques rencontrés en Belgique. 1882. — Matériaux pour la faune entomologique de la pro- vince de Liège. 1883. — De Namur. 1883. — Du Brabant. 1883. — Notice nécrologique sur Putzeys. — Synopsis des Hemiptères de France. Livraisons 1 à 4. 1878 à 81. — Observations sur quelques animaux nuisibles.Troyes. 1856. — Description de quatre coléoptères nouveaux et re- marquables. 1852. (Rev. Zool.) — Espèces nouvelles des genres Lucanus et Onitis. 1856. (Rev. Zool.) — Essai d’une classification méthodique des Copropha- ges. 1842. ( Soc. Ent. Fr.) — Beitrag zur Kenntniss der Carabus Stæblini und vervandten Arten. 1882. (Deutsch Ent Z.) — wei neue caucasische Carabus 1882. (Wien. Z.) — Monographia generis Oncocephalus in-4°. 3 pl. n. Helsingfors. 1882. — Ad cognitionem Heteropterorum Africae occidentalis. Helsingfors. 1882. REVUE d’Entomologie publiée par la Société Française d'Entomologie. T. { et II (1882-83. REVUE mensuelle d'Entomologie pure et appliquée. St-Pétersbourg. 1353. Nos 1 à 4, — VII — REVUE zoologique de la Société Cuviérienne. 1844 et 1845. ROUGET. — Catalogue des Coléoptères du département de la Côte- d'Or. Dijon. 1854-59. — — Coléoptères parasites des Vespides. Dijon. 1871-74. SAULCY (Ern. de). — Éducation de l’Attacus yama-mai, faite à Metz. Paris. 1874. _ — Notes sur quelques éducations de vers producteurs de la soie. Metz. 1866. — — Observations sur l’acclimatation du ver à soie du chêne du Japon. Paris 1873. SAUVEUR et COLBEAU. — Des variations normales de l’aile dans l’es- pèce chez quelques lépidoptères SAUVEUR et FOLOGNE. — Liste des Tinéides de la Belgique. SCHILLING. — Sicherer Schutz gegen Trichinen und Finnen Anf- teckung. — Weimar. 1863. SCHMID. — Der Insecten schaden in dem Getreiden feldern. Berlin. 1861. SIGNORET. — Essai sur les Cochenilles ou gallinsectes. 7e partie. — — Quelques observations nouvelles sur le Phylloxera vastatrix. 1870. SOCIÉTÉ centrale d’apiculture de Paris. — Documents relatifs à l’expo- sition des insectes en 1865. SOCIËÈTÉ Entomologique de Belgique. Compte-rendu de l’Assemblée générale. 1867. SOCIÉTÉ Entomologique de France. Bulletins des séances 1873 à 1879. STEIN et WEISE. — Catalogi Coleopterorum Europæ, secunda editio. 1877. THoMsoN (James). — De M. Guérin-Menneville et de trois Eumorphides. 858. — — Description de quelques Coléoptères nouveaux ou peu connus. 1856. THoMsoN (C.-G.) — Opuscula entomologica. Fase. 7 (Genus Carabus). Lund. — — Note sur les caractères à employer dans la classifi- cation des Carabus (Ext. des An. de la Soc. Ent. Belge). 1875. TIHDSCHRIFT voor Entomologie. La Haye. Années 1881-82 et 1882-83. (Echange). VARANGEOT. — Destruction du Hanneton. Melun. 1856. WESTWOOD. — Pine Insects from London arboretum. WIiENER entomologische Zeitung. Wien. Années 1882 et 1883 (Echange). WILLEMOT. — De la destruction des insectes nuisibles par le pyrèthre du Caucase. 1859. Paris. ZINKE. — Aufruf an den Bürger und Landmann, zur Vertilgung der schædlichen Waldraupe. 1797. Leipzig. (Les ouvrages offerts par MM. Mulsant et Fauvel sont remis au pro- chain fascicule du Catalogue). : J.-B. GEHIN. Revue d'Entomologie (1884). E Planche I. Nuna Blanc fus phot. JRamon, Caen. I.1 à 4. Erastria saitiuda Rob. 11.5. Chondrosormda arcanaria Mill. REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE Th Hg nav 15100 Ve REVUE D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ENTOMOLOGIE RÉDACTEUR : ALBERT FAUVEL TOME IV. — 1885 (12 numéros par an) CAEN IMPRIMERIE EF. LE BLANC-HARDEL, LIBRAIRE RUE FROIDE, & ET 4 1889 FA LDOTOUOTHS qd —_—_— à ais ant 2 RS ADO AVAST TAAGLLA avérro half V0 5 é à Ps Lé D. re nn Bet = NI MO | (as ag Sora Bt) * Qi ALI ; 5 4 ALARM, JAGHAI-OAAIE LCI s autel à Ta £ Sailor sun æ 1e 0 à , E u x “es = | 44 A æ RE . > A re : PCT Mer = * s ile . vs LA HA ‘Kb! LD 1, : Née List d NOTES ADDITIONELLES SUR LES NÉVROPTÈRES DES VOSGES Par Robert MAC-LACHLAN, Dans le numéro de la Revue de janvier 1884, j'ai publié les résul- tais névroptérologiques d'une excursion faite par moi dans les Vosges, au mois de juillet 1883, en y ajoutant les espèces trouvées par M. le D' Puton, de Remiremont, et M. Cuny-Gaudier, de Gérard- mer. Tout dernièrement M. Cuny m'a envoyé deux boites avec les résultats de ses chasses pendant 1884, où je vois environ 52 espèces, dont quelques-unes nouvelles pour le pays, et par conséquent d’un grand intérêt. M. Puton a eu aussi la bonté de faire quelques chasses automnales, fournissant un supplément de quelques espèces, mais cependant sans retrouver les plus remarquables qu'il avait prises à l'automne de 1883. Il en résulte que je puis énumérer en- viron 20 espèces non notées dans ma première liste, ce qui porte actuellement le chiffre total à environ 187. Voici les additions: TRICHOPTÈRES. FAM. LIMNOPHILIDÆ,. Glyphotælius punctatolineatus Retz. Une seule © sur la Vologne, au mois de septembre 1883 (Cuny). Espèce magnifique et nouvelle pour la France, habitant surtout la Scandinavie, la Fin- lande et la Russie septentrionale. La localité la plus occidentale connue de moi était Francfort-sur-le-Mein. L’individu pris par M. Cuny est assez petit (envergure 51 mill.), et d’une variété assez frappante, ayant les ailes antérisures brunes (presque brun marron pâle), et sans points pâles excepté sur les deux lignes ponctuées, les postérieures brunâtres au bout, et les couleurs du corps foncées. En réalité, c'est à peu près la variété septentrionale décrite par M. le Dr Hagen sous le nom de frigidus.Il reste à décider si cette superbe Revue d'Entomologie. — Janvier 1885. 4 Lots espèce est habituelle dans les Vosges, ou si l'individu devrait être considéré comme sporadique. Limnophilus flavicornis F. Une ® de cette espèce commune. Remiremont, au mois de septembre (Puton). Anabolia nervosa, var. excisa Hag. Parmi une foule d'individus de l’A. nervosa pris par M. Puton, à Remiremont, en 1884, j'en remarque quelques-uns qni s'accordent avec le type de l'A. excisa que j'ai décrit et figuré dans le « First additional supplement » à mon ouvrage sur les Trichoptères d'Europe (juin 1884). Mais je trouve toutes les modifications structurales entre le type et la variété dans les appendices des mâles. Anabolia nervosa, var. Putoni M.-Lachl. C'est l’« Anabolia, sp. nov. » de ma première liste. Bien que M. Puton n'ait pas pu re- trouver d’individu aux appendices absolument comme chez le type, je suis sûr que ce n'est qu'une légère modification structurale de nervosa. (Noir First. addit. suppl.). Stenophylaæ atpestris Kol. Lispach, 29 juin, 4 Q (Cuny). Stenophylax lur“tuosus Piller. La Jamagne, 1° septembre, 2® (Cuny). Jolie espèce, nouvelle, je crois, pour la France. Halesus digitatus Schrk. Saut des Cuves, 24 octobre, et Bas- Rupt, 9 novembre, 1 , 3 Q (Cuny). (Halesus interpunctatus ZLett. Il faut effacer le point d'interro- gation, car M. Cuny a pris un &' au lac de Longemer, et M. Puton un autre près Remiremont). Halesus sp. nov.? ou Æ. uncatus Brauer, var.? Une paire entre Phény et Ramberchamp, 15 novembre (Cuny). Pour la taille, les couleurs et le bout de l'abdomen de la femelle semblable à luncatus, mais le mâle en diffère notablement par la forme du bout des ap- pendices inférieurs. Il me semble donc prudent d'attendre plus de matériaux. Anomalopteryx Chauviniana Stein. Un & sur la Jamagne, 1® septembre (Cuny). Petite espèce extraordinaire, qui n'était con- nue que par les individus pris par Me von Chauvin, en Silésie. Le æ est semi-aptère, les aîles étant lancéolées, pas plus longues que l'abdomen, et sans doute inutiles comme organes de vol, tandis que chez la © les ailes sont à peu près normales. Enoicyla pusilla Burm. Deux & près de la Moselle au mois de septembre (Puton). On sait que la larve de cette espèce vit hors de l’eau parmi les mousses au pied des arbres, etc., et que la © n’a que des ailes très-rudimentaires. (Chætopteryæ villosa F., est une espèce vraiment hivernale, car M. Puton m'a dit en avoir vu deux individus accouplés le 7 décem- bre 1884). RUE FAM. SERICOSTOMATIDÆ. Sericostoma timidum Hag.? — Parmi les Sericostoma pris près de Gérardmer en 1883, j'en trouve quelques-uns qui sont peut- être de cette espèce à cause de leurs antennes légèrement annelées. FAM. LEPTOCERIDÆ. Triænodes bicolor Curt. Un individu sur la Moselle près Remi- remont, au mois de septembre (Puton), FAM. RHYACOPHILIDÆ. Rhyacophila obliterata M.-Lachl. Un & sur la Moselle au mois de septembre (Puton), et 1 x et2 ©, Base des Rupts, 27 septembre (Cuny). Nouvelle, je crois, pour la France, PLANIPENNES. Hemerobius nitidulus F. Deux individus sans localité spéciale (Cuny). Hemerobius nervosus F. Deux individus sans localité précise (Cuny). Hemerobius concinnus Steph., var. Deux individus, Base des Rupts (Cuny). Cette variété n'est pas rare sur les Alpes, etc., ordi- nairement à une élévation considérable. Elle a la taille du type à peu près, mais les couleurs sont plutôt comme chez H. nervosus, exa- gérées. Actuellement elle ne me semble qu’une forme alpine du concinnus. PSEUDO-NÉVROPTÈRES. FAM. PSOCIDÆ. Psocus nebulosus Steph. Trois individus sans localité spéciale (Cuny). FAM. EPHEMERIDÆ. M. Eaton a eu la bonté de faire un examen du peu d'espèces. Ce sont : Polymitarcys virgo L. Martimprey, une Q (Cuny). Les Baetis Rhodani Pict. Deux individus (Cuny). Epeorus sp. nov. Deux individus (Cuny). M. Eaton va décrire cette espèce qui est connue également des Pyrénées. Ecdymus venosus Pict. Un individu (Cuny). ODONATA. Æschna grandis L. Retournemer, une Q (Cuny). NOUVEAUX DOCUMENTS POUR SERVIR À L'HISTOIRE DES MALACHIDES Par ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN. 1. Cyrtosus dolorosus Ab. Long., 2 à 2 1/2 mill. Cœruleus, capite antice antennarumque articulis basalibus infra flavis; d' antennarum articulis duobus primis incrassatis, elytris apice concoloribus. d'. Bleu foncé, presque mat, à pubescence blanche mêlée de poils noirs hérissés. Front impressionné au milieu, relevé entre les an- tennes en un tubercule aigu et saillant; devant de la tête jaune jusqu'à la moitié des yeux et jusqu'à l’insertion des antennes, la cou- leur métallique s'arrêlant au niveau de la base des antennes et en arrière du tubercule ; extrémité des mandibules et articles des palpes noirâtres. Antennes à 1er article renflé, fortement conique de la base au sominet, où il est anguleux par devant, 2° à peine plus long que le 1er, dilaté en dessous où il est arrondi, 3° de mème longueur, mais non renflé, conique, 4° et5° de même forme, un peu plus longs, les suivants un peu plus courts, légèrement en dents de scie, les 5 pre- miers jaunes en dessous, les autres bruns. Corselet transversal, légè- (1) Voir Annales Soc, Ent. Fr., 1881; — Naturaliste Sicilien, 1882; — Revue d'Entom., 1882, p. 180 et féme recueil, 1883, p. 25. el rement rétréci en arrière. Élytres subparallèles, avec l’extrémité concolore. Épimères mésothoraciques pâles. Segments abdominaux très-finement marginés de carné. Pattes concolores. CE. Front à peine impressionné, tête toute bleue, sauf l'épistome et la base des mandibules, Antennes simples, à articles allongés, le 2e plus long que le æ et égal au 4°, Élytres gonflées en arrière. Batna (Ch. Brisout de Barneville). Au milieu des espèces affines qui sont si voisines les unes des autres que je suis à peu près convaincu de l’identité du maurita- nicus et du flavilabris, le dolorosus se fait remarquer par divers caractères masculins qui lui sont tout à fait particuliers: sa petite taille, ses antennes aux deux premiers articles légèrement renflés, les autres relativement courts, son tubercule frontal aigu, enfin ses élytres concolores l’éloignent de toutes les espèces connues. 2, Malachius quadricollis Ab. Long., 6 mill. Sat elongatus, viridis, nitidus, thoracis lateribus, capite antice, pe- dibus fere totis, maculaque ad elytrorum apicem flavis. & elytris simplicibus. æ, Tête large, avec l’entre-deux des antennes sur un plan plus relevé que la partie antérieure ; front 3-impressionné longitudinale- ment avant les antennes, bleu depuis l’occiput jusque vers le milieu des yeux, cette couleur s’avançant à peine entre les antennes; tout le devant de la tête, y compris le dessous des yeux et les palpes, jaune, sauf le sommet des mandibules. Antennes assez courtes, atteignant le premier 5° des élytres, assez massives, à 1°* article très-renflé de la base au sommet, assez court, dilaté en outre angulairement au milieu par dessous, 2° court, cupuliforme, 3% plus de deux fois plus long que le préeédent, évidé par dessous et deux fois aussi large au som- met qu’à la base, 4° à 6° subégaux au précédent, un peu arqués et prolongés au sommet, très-évidés par dessous; 7° à 11e allongés, vbconiques; elles sont jaunes, avec le dessus des articles plus ou moins rembrunis, surtout à la base de ceux-ci; les deux premiers ont le dessus largement taché de noir métallique. Corselet carré, à côtés presque droits, réfléchis vers la base; vert avec les côtés assez étroitement limbés de jaune, plus largement près des angles posté- rieurs. Élytres 3 fois aussi longues que le corselet, subparallèles, un peu moins brillantes que celui-ci, couvertes d’une épaisse villosité blanche, hérissée de loin en loin de quelques poils noirs ; entières au sommet avec le bout assez largement jaune. Pieds jaunes, sauf nne ligne noire sur le dos des 4 cuisses antérieures, toutes les pattes pos- SN térieures, sauf les genoux et les tibias, métalliques; le sommet de ceux-ci noirâtre, cette couleur plus ou moins étendue, Épimères pâles, ainsi que les bords des segments ventraux. @. Tête moins large, front plus égal, antennes moins massives, mais à articles construits sur le même modèle que chez le w, sauf le Le' qui n'est pas anguleux inférieurement. Ile Askold (Mantchourie). Collection Oberthür. 4 sujets. Voisin du crux Ab., lequel s'en dislinguera tout de suite par son prothorax à côtés arrondis, ses antennes plus régulières et la majeure partie de ses pattes sombre. 3. Malachius Mariæ Ab. Long., 5 1/2 à 6 mill. Viridi-æneus, opacus, thoracis angulis anticis elytrisque rufis, harum basi, sutura lateribusque exceptis æneis. ds. Inconnu. @. Front impressionné transversalement entre les yeux avec une petite fossette au milieu, relevé transversalement au-dessus de l’épis- tome; tête toute noire sauf les mandibules et les côtés de la tête jusque sous les yeux ; palpes noirs, sauf leurs articulations ; antennes simples, à 1° article médiocrement renflé, 2° très-court, transversal, 3° aussi long que les deux premiers, vbconique, 4 moins long que le précédent, subtriangulaire, les suivants de même longueur, plus parallèles ; tranche inférieure des quatre premiers articles un peu rougeâtre, Corselet transversal avec les angles antérieurs largement rouges. Élytres très-mates, ce qui est dû à une pruinosité blanche très-dense ; en outre elles sont hérissées de poils noirs ; rouges, sauf une étroite bande suturale qui couvre toute la base de l’élytre, des- cend le long de la suture jusqu'aux 7 huitièmes; la tache basale passe au-dessus du calus huméral et descend étroitement le long du bord latéral jusqu’au sommet. Pieds noirs. Épimères jaunes. Seg— ments ventraux bordés de carné. Turquie. Découvert par M. Édouard Merkl, qui m'en à communiqué 7 ou 8 exemplaires identiques. Bien que le & de cette espèce soit inconnu, je me suis permis de la décrire à cause de la coloration remarquable des élytres et de leur teinte mate, que je ne retrouve absolument que chez le securi- clatus. Le carnifexæ, indiqué aussi comme mat, est au contraire assez brillant. J'ai dédié cette jolie espèce à Me Abeille de Perrin, qui a récolté avec moi beaucoup de curieux Malachides en Syrie. Re 4. Malachius Fausti Ab. Long., 5 3/4 mill. Viridi-obscurus, capite antice, antennarum articulis basalibus infra, elytrisque apice testaceis, his rufis, macula lata scutellari ænea excepta. d' elytris simplicibus, articulo antennarum 2° infra an- guste producto, tertio sequentibus multo majore. d. Vert obscur, peu brillant, à fine pubescence grise couchée, mêlée de poils noirs hérissés. Front profondément impressionné transversalement entre les yeux, avec une fossette au milieu de l'im- pression, excavé transversalement derrière l'épistome, relevé entre les antennes ; devant de la tête jaune jusqu’à la moitié interne des yeux et jusqu’au delà de l'insertion des antennes, la couleur mélal- lique descendant entre les antennes jusqu’au sillon transverse, où elle est coupée carrément et frangée de poils blancs; mandibules et palpes noirs, sauf le bout du dernier article de ceux-ci. Antennes à ler article fortement épaissi de la base au sommet, 2° court, prolongé en dessous en une lame étroite, longue, subparallèle, arrondie au bout ; 3° du double plus long, obconique, 4° dilaté et comprimé, presque parallèle, plus court que le précédent, 5° de même forme et de même longueur, 6° et 7° de même longueur, mais plus étroits, tou- jours dilatés cependant, les autres minces et longs ; elles sont brunes, sauf le dessous des six premiers articles qui est jaune. Corselet très- transversal, très-hérissé de poils, à angles concolores. Élytres larges, rouges, avec deux côtes longitudinales plus jaunes, ainsi que le sommet, ornées d’une tache métallique brillante, couvrant toute la base et descendant triangulairement autour de l’écusson jusqu’au 6° de la suture; entières au sommet. Épimères mésothoraciques pâles. Pattes et ventre noirs. Tasch (Perse. Un seul 4 que M. Faust m’a généreusement offert. Cette remarquable espèce est voisine des ornatus Fald. et mon- tanus Peyr., dont elle diffère par le second article antennaire du & à sommet arrondi, par le 3° article beaucoup plus long que les sui- vants, par son corselet concolore, par ses pattes toutes bronzées et l'extrémité de ses élytres jaune. Je ne parle pas des points de détail qui lui sont propres. 5. Malachius judex Ab. Long., 5 à 5 1/2 mill. Viridis, thoracis lateribus elytrisque, macula scutellari excepta, rufis, elytris antennisque simplicibus, ie g. Assez allongé, couvert d’une fine pubescence blanche couchée et hérissé de poils noirs. Tête verte jusqu’à l'épistome, celui-ci renflé ; tout le devant, palpes et mandibules, sauf le sommet de celles-ci, y compris, rouges, cette couleur remontant jusque sous les yeux. Front impressionné transversalement entre les yeux. Antennes atteignant à peu près le tiers des élytres, assez épaisses, à 1° article renflé et qua- drangulaire, 2° petit, cupuliforme, 3° triangulaire, une fois et demie long comme le premier, 4 et 5° obconiques, 6° à peine évidé par dessous et un peu prolongé au sommet, 7° à 10° subtriangulaire, 11e allongé ; elles sont noires sauf le dessous des neuf premiers ar— ticles. Corselet transversal à côtés subarrondis, vert, sauf les bords latéraux qui sont assez largement rouges, surtout aux angles anté- rieurs, cette couleur tournant un peu au jaune aux angles postérieurs. Élytres allongées, subparallèles, entières au sommet, rouges, peu brillantes, ornées d'une tache scutellaire métallique, cette tache triangulaire et prolongée jusqu'au tiers des étuis, élargie à la base de facon à embrasser étroitement la racine des élytres. Pieds noirs, sauf les 4 tibias antérieurs, les cuisses antérieures (excepté leur arête supérieure), les genoux et les tarses qui sont jaunes. Épimères et bords des segments ventraux pâles. Q. Élytres à peine plus dilatées au sommet, tête plus petite, moins impressionnée, antennes minces et simples. Baku. 1 & et 1 ©, communiqués par M. von Heyden. Cette intéressante espèce vient se ranger dans le petit groupe des Malachius à élytres rouges et simples chez les #, dont 5 espèces seulement ont les bords du corselet rouges : rufus, Abeillei, erythropterus, coccineus et flammes. Elle diffère du 1er par la présence d’une tache scutellaire, dn second par cette tache petite et ne couvrant pas la majeure partie des élytres, du 3° par ses an- tennes simples chez le 4, du 4° par ces organes en partie rouges, du dernier par ces organes à articles courts et son corselet en majeure partie métallique. À la suite de sa description de la @ de l’erythropterus, Erichson signale comme étant son & un individu privé d'antennes et à palpes non noirs. |] n’y aurait rien d'impossible que cet individu mutilé appartint au judex. M. Peyron a donné du vrai & de l’erythrop- t2rus une bonne description, différant de celle d’Erichson, et je ne puis douter qu’elle ne se rapporte bien à cette espèce à cause de la couleur des palpes et de ses autres caractères communs aux deux sexes; mais il ne peut, ce me semble, y avoir doute sur l’espèce à laquelle on doit attribuer le nom d’erythropterus, la description d'Érichson Re Rene certainement à la © de l'espèce de M. Peyron. Quant au qu’Erichson lui apparie dubitativement, il ne le signale qu "jncidemment et ne lui consacre que quelques mots que l'on ne peut qualifier de description. F9 = :6. Malachius allochromus Ab. Long., 6 1/2 mill, Cœæruleo-niger, capite antice et antennarum basi pallide flavis, thoracis angulis anticis rutis, elytrorum margine apicali et laterali flavis ; antennarum articulis 2°, 3° et 4° triangularibus, d'. Inconnu. Q. Noir à reflets métalliques bleuâtres, verdâtres ou bronzés. Tête impressionnée entre les yeux avec une fossette au milieu de l’im- pression ; front transversalement caréné entre les antennes ; un sillon transversal aussi au-dessus de l’épistome ; devant de la tête jaune, la couleur verte descendant jusqu’à l’épistome où elle se termine carrement; palpes noirs avec l'extrème base de leurs articles pâle ; parties de la bouche noires, Antennes à 1° article noueux au sommet, 2° subtriangulaire, déprimé, aussi long que large, arrondi inférieu— rement, 3° plus long, triangulaire, 4° de même forme, mais plus long et moins large au bout, 5° subparallèle, les suivants allongés et de plus en plus minces, tous déprimés ; dessous des trois premiers articles rougeälre. Les antennes sont minces et atteignent le pre- mier ers des élytres. Corselet transversal, taché de rouge aux angles antérieurs. Élytres d'un noir métallique, bordés latéralement et très- étroitement de rouge pâle, cette couleur se dilatant au sommet de l'élytre. Épimères mésothoraciques pâles. Segments abdominaux étroitement bordés de carné. Pattes métalliques. Eavirons d'Ourmiah. La coloration très-particulière de cet insecte ne permet de le com- parer qu'a l'@neus var. Faldermanni, Maïs il est impossible de le lui assinnler à cause de la couleur métallique du front descendant jusqu’à l’épistome, et surtout de la forme des antennes qui ont leurs premiers articles anguleux au sommet et déprimés par dessus. M. Peyron mentionne bien une variété Q de l’ornatus Fald., qui préseuterait la mème coloration d'élytres et qui proviendrait des mêmes contrées que l'allochromus. Mais je suis persuadé qu'il aura confondu les deux espèces. L'orratus & n'a nullement ses premiers articles antennaires plats, évidés par-dessus et à angles accusés, 7. Malachius pinguis Ab, Je devais joindre au présent travail la description de cette espèce appartenant à M, Oberthür et provenant du Thibet. Mais notre con- 7 frère me l'ayant réclamée pour la comprendre dans une série de descriptions d'insectes du même pays, je l'ai détachée et la lui ai envoyée. Je ne l'indique éoncgue-peur snémoire. 8. Axinotarsus nigritarsis Ab. Long. 2 mill. 3/4. Niger, elytris cæruleiïs, ore, antennarum summa basi subtus, tho- race elytrorumque apice flaxis. elytris oblique truncatiset appen- diculatis. . Noir, élytres bleu foncé, paraissant glabres, hérissées de quel- ques poils noirs. Front profondément fovéolé entre les yeux, le devant de cette fovéole très-brillant ; devant de la tête jaune jusqu'au devant des yeux et jusqu’à la base ‘des antennes, la couleur maire s’arancant entre les yeux jusqu'à l’épistome ; labre et palpes noirs. Antennes plus longues que la moitié du corps, de même forme que chez le rufcollis OL, noires sau’ l'extrémité du 1® article et Je dessous des 3 suivants qui est ferrugineux. Corselet transversal, en- tièrement rouge. Élytres tachées de jaune au bout, plissées et repliées et tronquées obliquement, le pli inférieur dilaté, retroussé et pré- sentant un appendice noir. Épimères pâles. Pattes noires entière- ment. ©. Front plus légèrement impressionné. Élytres entières au sommet. Découvert à Val d’Azares (Espagne), par M. Paulino d’Oliveira. Au premier abord on pourrait considérer cette espèce comme une simple variété du ruficollis OL à iarses et antennes plus sombres; mais la forme de la fossette frontale chez le «’ et quelques autres détails ne permettent pas cette assimilation. 9, Attalus peucedani Ab. Je propose d'appeler aimsi, pour rappeler la plante qui l’atlire de préférence, l'A ftatus putchellus Muils. Rey, dont le nom se trouve primé par l'Atéalus puichellus Klug. Ce dernier a été décrit en effet en 1855, tandis que celui de nos maitres lyonnais date de 1861. Il est vrai que ses parrains ont adopté pour leur pulchellus et poar le cardiac®. le genre Nepachys. Mes il me paraît impossible de ne pas rattacher ce genre au grand genre Attalus, dont il ne dif- fererait que par les élytres plissées au sommet et les antennesiflabel- lées chez le d. Or l'Aéialus eximius Peyÿr. a bien les antennes 1 — flabellées, mais non les élytres appendiculées ; le pectinatus Kiesw. a les antennessimplement dentées. Il est à remarquer en outre qu'aucun de ces deux caractères n’est réellement générique, puisqu'on les re- trouve tous deux chez certaines espèces de Malachiws que l'on ne peut songer à séparer génériquement des autres, 10. Ebæus nigrocaudatus Ab. Long., 2 mill. 1/2. Atro-cæruleus, antennis, tibiis tarsisque omnibus testaceis; 4 ely- tris apice concoloribus, appendiculatis, appendicula externa nigra. æ. Noir bleuâtre, à ponctuation très-fine et très-serrée, à pubes- cence grise extrèmement fine. Frout un peu déprimé, à impression semicirculaire entre les yeux; épistome étroitement testacé, labre noir; palpes rougeâtres, dernier article brun. Antennes à 1° article renflé de la base au sommet, 2° épais et court, cylindrique, 3° deux fois plus long, obconique, 4° plus court que le précédent, plus épais, les suivants oblongs; elles sont rousses avec la base du 1° article noire. Corselet fortement transversal, très-luisant. Élytres très-fine- ment et très-densément ponctuées, à extrémité concolore, plissées vers l’angle apical, avec deux appendices noirs, l’interne petit, l’externe grand, très-allongé, subtriangulaire à angles arrondis, pro- fondément creusé et sillonné intérieurement. Abdomen noir. Pattes testacées, les antérieures noires jusqu’à la moitié des cuisses (les in- termédiaires manquent) et les postérieures à cuisses noires. Q. Élytres entières au sommet, subconcolores à l’apex. ltalie ? — Collection de Mniszech, appartenant à M. Oberthür. L’£Ebœus cæœrulescens est le seul Ebæus noirätre à élytres con- colores au sommet et à double appendice noir. Il a la ponctuation plus forte, les tibias postérieurs dilatés et noirs. — Küster a aussi décrit sur une ®, une espèce dont le & pourrait ressembler à la mienne, le nigricollis; mais ce dernier a les antennes en grande partie noires et les pattes aussi, sauf les tibias antérieurs et tous les tarses lestacés. Je dois ajouter que dans sa description Küster n’in- dique rien qui sépare son nigricollis du cærulescens, sauf la cou- leur noire du corps. Mais on sait combien il faut se méfier de ces couleurs métalliques qui du bleu foncé peuvent très-bien passer au noir. Je crois donc que le nigricollis est synonyme du cœærules- cens, jusqu'à preuve du contraire. 1, Ebæus modestus Ab. Long. 2 1/2 mill. Nige,, vpacus, antenais, thoracis lateribus late, tibiis, tarsis, eru- 1 = rum dimidia parte elytrorumque apice rufis; antennis obscure flavescentibus. d. Inconnu. Q. Noir mat, couvert d’une fine pubescence blanche couchée. Front à peine déprimé, obsolètement bisillonné. Épistome testacé, labre brun, palpes noirs. Antennes testacées avec leur moitié posté- rieure un peu rembrunie, 1° article épaissi, conique, 2° court, 3° beaucoup plus long que le 2°, triangulairement obconique, 4° et suivants subtriangulaires, épais. Corselet transversal, à angles ar- rondis, rouge avec une large bande sur le milieu noire, perpendi- culaire ; à ponctuation distincte. Élytres noires avec une tache apicale jaune, ponctuées très-serré et très-finement, absolument mates. Épi- mères concolores. Ventre noir. Segments hordés de carné. Pattes jaunes, sauf la moitié basale de toutes les cuisses. Daourie (Salhberg). Collection du D Faust, la mienne, grâce à lui. Par ses couleurs, ceite espèce ne se rapproche que du cyaneus Cast., qui a les élytres brillantes et bleuâtres, au lieu de les avoir noires et mates, ce qui résulte de leur ponctuation. 12. Ebæus decorus Ab. Long., 2 à 2 1/2 mill. Nigro-violaceus, ore, antennis, pedibus, thorace, elytrorum fascia transversa humerali, arcuata, apiceque late rufis. d. Inconnu. ©. Noir un peu violacé, brillant, couvert d'une vesliture blanche très-fine. Front obsolètement bi-impressionné en avant; épistome, labre et palpes jaunes. Antennes de même couleur, à 1 article ob- conique un peu renflé, 2° assez court, 3° presque du double plus long, 4e et suivants subtriangulaires, mais à angles émoussés, très-allongés. Corselet rouge, transversal, à côtés très-arrondis, lisse. Élytres à ponctuation très-fine et écartée, ayant une tache apicale rouge, large et limitée presque carrément en haut, et avant le milieu une bande transversale partant de l'épaule qu'elle couvre, venant s’unir avec sa pareille à la suture de facon à limiter autour de l'écusson une tache triangulaire noire qui s'étend jusqu'au calus huméral ; cette bande s’élargit le long du bord externe de l’élytre, le long duquel elle des- cend jusqu'au ‘delà du milieu de celle-ci, ce qui la limite en arrière en forme de demi-cercle. Épimères concolores. Abdomen noir, à segments bordés de carné. Paltes rouges, y compris la rotule des hanches. Perse (D' Faust). 2 sujets, dont il m'a généreusement offert un. Cette charmante espèce est tellement remarquable par sa colora mr tion qu'en :ne peut la confondre qu'avec l'exiénius Peyr. Mais ce dernier est un vrai A {talus à poils noirs hérissés ; il a en outre les antennes flabellées &, pectinées 9. Je possède une autre Ebæus qui en est plus voisin et dont on ne connait aussi que la Q : c’est le {rimaculatus Gebl. Mais outre que sa patrie est fort différente, puisqu'il provient de Sibérie, il a le cor- selet taché de noir au milieu ; les élytres sont jaunes avec une tache scutellaire noire et une autre tache postérieure isolée sur chacune d'elles, de même couleur. 13. Hypebæus virgineus Ab. Long., 1 1/2 à 1 3/4 mill. Viridi-cæruleus, opacus, thorace, antennis pedibusque pallide ru- fis ; 4 elytris appendiculatis, appendicula bitida, flava. d'. Vert bleuâtre mai, soyeux, imponctué, à pubescence blanche extrèmement fine. Front déprimé en demi-cercle, épistome lestacé, palpes noirs, très-dilatés au sommet de leur dernier article. Antennes testacées, à 1°* article obconique renflé, 2° court, 3° plus long, les suivants très-allongés, minces. Corselet transversal, très-rétréci à la base, à angles arrondis, rouge-jaune, à ponctuation très-fine. Elytres d'une jolie couleur vert bleuâtre violacé, soyeuses, à ponctuation tellement lâche et obsolète qu'on peut les dire imponctuées, si ce n’est tout à fait au sommet ; muuies d'un appendice jaune en forme de croissant, très-évidé au milieu, arrondi dans le bas. Abdomen noir, sauf les deux ou trois derniers segments qui sont jaunes et munis d’appendice. Pattes jaunes. © . Elytres entières au sommet, concolores aussi, Misserghin (Algérie). Découvert par M. Charles Brisout de Barne- ville en battant les buissons. Cette charmante espèce par ses élytres concolores dans les deux sexes, sauf l'appendice masculin, ne se rapproche que du favi- collis, qui est brillant et ponctué très-serré. Je ne parle pas des sci- tulus, cyanipennis et vitticollis, qui ont du reste aussi une ponctuation forte et serrée et qui, par leurs © à élytres gonflées, forment un sous-genre parmi les Hypebæus. 14. Charopus Philoctetes Ab. Long., 2 1/2 mill. Viridi-cæruleus, nitidus, antennis basi testaceis: ithorace pœne Revue d’Entomologie.— Janvier 1885. 2 nr 7 transverso, postice vix attenuato, basi haud producto; & ‘elytris apice intrusis et laciniatis, concoloribus, tibiis posticis incurvatis, apice valde inflalis. &. Vert bleuâtre, brillant, à pubescence blanche. Front fnuiolé au milieu. Mandibules rougeätres à la base. Antennes à articles très- courts et subtriangulaires, noires, sauf l'extrémité au 1°* article et le dessous des trois suivants qui sont jaune-rougeâtre. Corselet sub- transverse, irès-peu rétréci en arrière, Élytres ailongées, subparalièles, un peu élargies au sommet, plissées au bout, ne présentant à cet en- droit qu'un seul angle peu aigu, avec la partie externe de leur apex fortement réflexe, concolores au sommet, munies d'un appendice noir assez large, dirigé en arrière, subparallèle, un peu dilaté au bout et terminé par une soie décombante. Abdomen noir. Pattes aussi, tibias postérieurs fortement arqués, surtout dans leur dernier tiers, où ils sont largement dilatés et sillonnés intérieurement, £ . Corselet plus long, élytres convexes et gonflées, laissant à dé- couvert une portion notable de l'abdomen ; tibias postérieurs arqués presque autant que chez le d', mais non dilatés au sommet. Kurush, dans les Alpes du Caucase (D° Faust). Son généreux possesseur m'a encore enrichi de cette espèce. Elle est remarquable par ses élytres concolores, même pour l'ap- pendice chez le mâle, et ne pourrait se confondre qu'avec les con- color et docilis. Elle diffère du second par sa grande taille et son corps brillant, du 1° par son corselet court, transversal et la forme de l'extrémité des élytres chez le 4 ; de tous deux par les tibias pos- térieurs de ce même sexe très-arqués et très-dilatés au bout. 15. Troglops diminutus Ab. Long. 2 mill. Color et facies Troglopis albicantis. Thorace impunctaio, S ca— pite antice tuberculis magis acutis armato. Il me paraît inutile de donner de cette espèce une longue descrip- tion, tant elle est voisine de l'albicans, dont elle semble une dimi- nution. Elle en copie absolument les caractères, les proportions, la couleur. Mieux vaut donc en signaler les différences. L’excavation du front chez le 7, en forme d’accolade, a les côtés de son canal trans- versal beaucoup moins relevés ; le bord supérieur de ce canal est beaucoup moins abrupt; le bord inférieur de l’excavation se relève en deux tubercules sensiblement plus saillants et plus coniques. Le corselet et les élyires, au lieu d’avoir une ponctuation fine, mais ap- préciable, sont lisses ou à points absolument obsolètes. La tache du CHERE diminutus est enfin constamment plus petite. Le corselet parait aussi un peu moins court. Je l’ai prise à Marseille et dans les Landes et l’ai reçue d'Allemagne. 16, Troglops Bourgeoisi Ab. Long., 2 mill. Niger, pedum parte, antennarum basi, capite, vertice excepto, thoracisque basi rufis, . Noir brillant, glabre ou paraissant tel. Tête plus large que le corselet, rousse, sauf le vertex; front profondément excavé entre les yeux, semicireulairement échancré sur le vertex, muni au fond de l’excavation d’une lame redressée et tronquée au sommet; bord antérieur profondément divisé par une rigole longitudinale assez large, les deux côtés de la plaque antéépistomale redressés en angles saillants convergents. Labre brun, palpes noirs. Antennes brunes avec leurs quatre premiers articles rouges, le 1 obconique, épais, le 2° très-petit, noueux, le 3° obconique, deux fois plus long, le 4° sub- égal au précédent, moins épais, les suivants oblongs. Corselet noir, sauf le tiers basilaire qui est rouge, à côtés bien arrondis en avant, siqués en arrière, sans angle accusé ; base prolongée sur les élyires et rebordée. Élytres subpa rrallèles jusqu” au premier tiers, élargies- arrondies fortement de là au sommet, déprimées au premier tiers, convexes après. Pattes noires, sauf le dessous des cuisses antérieures et leurs genoux, et tous les tibias qui sont ferrugineux. Q. Inconnue. Misserghin (Algérie). Découvert par mon ami M. Bedel, qui m'a généreusement donné le seul Z connu. Je dédie cette espèce à M. Bourgeois, à qui la science doit déjà de savantes monographies sur les Malacodermes. Par la couleur de son corselet, cette espèce ne se rapproche que des angustatus Reïtt. et basicollis Fairm. Mais le dernier a chez le 4 le corselet fortement angulé latéralement et l'angustatus a les côtés du vertex terminés par un angle saillant toujours chez le même sexe. 17. Troglops pyriventris Ab. Long. 2 mill. 4/2 à peine. . Ignotus. 9. Nigro-æneus, nitidissimus, glaber, thorace pedibusque, femo- ribus posticis exceptis, rufis. ss dE a Tête plus longue que large, plane des yeux à l’épistome, avec une ponctuation forte et peu serrée ; une dépression longitudinale avant celui-ci et une impression transversale assez profonde allant du milieu d’un œil à autre. Labre jaunâtre, ainsi que la base du dernier ar- iicle des palpes. Antennes atteignant presque la moitié des élytres, 1er article long, très-peu renflé, 2e très-court, 3° et suivants deux ou trois fois aussi longs que le 2°; elles sont roux-jaunâtre, avec le der- nier article rembruni. Corselet une fois et demie aussi long que large dans sa plus grande largeur, très-convexe et en toit dans sa partie antérieure, où 1l est médiocrement arrondi; peu arrondi sur les côtés, rétréci à partr du 1° tiers antérieur, peu à peu, nullement échancré par dessous le renflement antérieur; angles postérieurs droits un peu obtus; base comprimée, fortement déprimée et relevée dans les deux tiers postérieurs du corselet, rebord basal renflé en bouvrelet et échancré. Élytres plus de deux fois aussi larges aux épaules que la base du corselet, s’élargissant peu à peu dans leur premier tiers, se fboursouflant en ampoule de là au sommet, très- déprimées dans leur premier tiers, très-convexes après ; à ponctua- tion fine, très-espacée et obsolète, Pieds entièrement rouges, sauf les cuisses postérieures qui sont rembrunies surtout sur leur arête su- périeure. Biskra (R. Oberthür). Encore une espèce à forme de fourmi, rappelant beaucoup en petit le Psiloderes formicarius ©; de couleur autre, d’un éclat très- brillant, ce qui provient de la faiblesse de la ponctuation ; à corselet plus large antérieurement, à élytres plus déprimées à leur base, etc. Les pluriarmatus et cyrtosoides Q se reconnaitront tout de suite à leur couleur terne, à leurs élytres bleues, à leurs pattes noires, etc. Je ne parle pas des Troglops vrais qui n'ont jamais le corselet déme- surément allongé. 18. Troglops punctatulus Long., 1 3/4 mill. Niger, antennarum basi testacea ; thoracis lateribus fortius rotun- dato, basin versus angustato ; elylris dense punctulatis. . Noir, peu brillant, à pubescence blanche fine, mais bien sen- sible, Tête plus large que le corselet, Front ayant entre les yeux une excavation profonde, dont la partie supérieure est échancrée semi circulairement, la partie antérieure limitée par une plaque dont le sommet est divergent et muni de chaque côté d’un tubercule pointu peu saillant ; le fond de l’excavation porte un tubercule triangulaire ; pts épistome pâle ; labre et palpes noirs. Antennes presque aussi longues que le corps, à 1° article obconique, un peu épaissi au sommet, 2e court, 3° un peu plus long que le 2°, subégal au 4°, obconique, les suivants allougés ; elles sont noires avec l'extrémité du 1°r article et les trois suivants testacés, ces derniers plus ou moins rembrunis en dessus, Corselet ayant les côtés largement arrondis et retrécis tout à fait en arrière, la base à peine prolongée sur la base des élytres, très- légèrement rebordée avec les angles postérieurs arrondis; il est fai- blement convexe et impressionné peu profondément avant la base. Élytres subparallèles, arrondies à l'extrémité; à ponctuation fine et serrée, mais bien marquée, Abdomen noir. Pattes noires avec l'extré- mité des tibias antérieurs et les tarses antérieurs d'un rougeûtre brunâtre. Q. Tête de la largeur du corselet; front plan, ayant une faible impression arrondie entre les yeux ; antennes pas plus longues que la moitié du corps. filytres étroites à la base, élargies et convexes en arrière, couvrant presque entièrement l'abdomen. Ailes atrophiées Espagne. — C'est l’espèce que M. Peyron a décrite sous le nom de nigripes, lequel est synonyme de brevis Er. — M. Peyron avait en outre confondu le « de ce dernier avec ceux du marginatus Walti. Les différences des quatre Troglops noirs sont assez difficiles à pré- ciser. Ces espèces sont à un si haut degré voisines les unes des autres qu’il est besoin d’un tableau synoptique pour les reconnaitre. On le trouvera plus loin. Quoiqu’en disent les auteurs qui s’en sont occupés, ces Troglops ont la base du corselet plus ou moins visiblement tubereulée. L'orientalis a ce segment extrèmement brillant. Le brevis au contraire a tout le corps très-mat. Le punctatulus et le marginalus sont comme satinés. Le premier se distinguera à sa très-petite taille et à sa ponctuation bien visible. — Quant à leur syno- nymie, elle est encore plus embrouillée et je crois devoir prévenir que pour m'en rendre compte moi-même, j'ai été obligé d’avoir à la fois tous les types sous les yeux. Voici comment il convient de l'établir : 1 marginatus Waltl. Ex typ.! 3. brevis Er. marginalis Er. nigripes Waltl. Ex typ.! marginalis Kiesw, Ex typ.! glaber Kiesenw. Ex typ.! - aterrimus All. © marginatus Peyr. pro parte, marginatus Peyr.pro parte, ex typ.! ex typ.! 4. punctatulus Ab. 2. orientalis Ab. nigripes Peyr. nec Er. Ex typ.! marginatus Peyr. Ex typ.! mul 2e RENSEIGNEMENTS SUR DIVERSES ESPÈCES. 1. Malachius dimorphus Ab. Quand je décrivis ce Malachius (Ann. Soc. Ent. Fr., 88], p. 105), je n'avais en ma possession qu’un & et deux ©. La mau- vaise conformation de ce 4 m’a induit en erreur ainsi que me l’a prouvé l'inspection de nombreux sujets trouvés depuis au Vernet (Pyrénées-Orientales). Il convient donc de rectitier ce que ma descrip- tion contenait d’erroné en délarant que les antennes du & sont exac- tement conformées sur le plan de celles de l’inornatus, sauf qu’elles. sont notablement plus épaisses et que leurs articles sont assez forte- ment noueux et plus courts; les 4, 5° el 6° sont à peu près aussi larges au sommet que longs, au lieu d'être une fois et demie aussi longs que larges; enfin le dernier est subégal au précédent au lieu d’être une fois et demie aussi long. Quant à la ©, ainsi que je le disais dans sa description, au lieu d’être semblable au &', elle a cette forme charopienne qui est celle de presque tous les Cyr- tosus $ et du M. heteromorphus ®, vers laquelle elle forme un passage évident. Je me snis assuré par la dissection qu'elle était absolument incapable de voler, ses ailes étant avortées, non plissées et tellement collées sous les élytres qu’elles en reproduisent la ponc- tuation. Certains entomologistes ne verront dans le dirrnorphus qu'une modification de l’inornatus causée par l'altitude et les habitudes différentes. En effet, comme l’heteromorphus ©, le dimorphus Q ne se prend que sous les pierres. Pour moi, en l'absence de passages, je le tiens pour espèce légitime et j'estime que sa localisation remar- quable et son instinct différent confirment les caractères de son squelette. 2. Malachius sponsus Ab. En décrivant cette espèce, je disais que le 27. faustus Er., signalé par M. Baudi comme se trouvant à Chypre, pourrait bien être le sponsus. M. Baudi ayant bien voulu me communiquer le type de son faustus, j'ai reconnu que mes soupcons étaient fondés et dès lors le faustus vrai ne doit plus figurer parmi les espèces d'Enrope. Il a été décrit de Sibérie et je le possède de Chine. cs OR) as 3. Malachius facialis Gebl. J'ai reçu de Sibérie un sujet 4 de cette espèce demeurée inconnue au monographe et identique au type que j'ai pu voir dans la collec- tion Oberthür. Le facialis ressemble beaucoup au viridis ; ilen diffère par son 1°" article antennaire très-gros, carré, par la couleur jaune de l'épistome remontant entre les antennes jusqu’au milieu du front et par tous ses tarses jaunes. La taille et la forme sont iden- tiques, 4 Malachius limbicollis Ab. J'ai décrit sous ce nom, que Kiesenwetter comptait du reste publier, la © du Cyrlosus Lethierryi Peyr. Cette ® ressemble énormément au c; mais on comprendra que je ne pouvais chercher parmi les Cyr- tosus, dont toutes les © jusqu’ier avaient une forme charopienne, un insecte dont la © n'avait pas du tout les élytres gonflées. Cette constatation modifie complètement les caractères du genre Cyrlosus, ainsi du reste qu'on le verra ci-après. 5. Malachius macer Kiesw. En étudiant bien la description de cette espèce du Caucase, il m'est impossible de ne pas constater des rapports très-étroits avec celle du fucatus Peyr. La forme remarquable du 1* article antennaire du & lève mes derniers doutes et je suis persuadé que le macer Kies. est synonyme du fucatus Peyr., publié un an auparavant. Son habitat s'étendrait donc de Syrie jusqu’au Caucase. 6. Malachius aurichalceus Gebl. Absolument idendique au faustus, d’après les types appartenant à M. Oberthur. 7. Malachius annulatus Gebl. J'ai encore vu les quatre types de cet auteur dans la même collec- tion, Les deux premiers sont des Malach. affinis d' et les deux er rue autres des Malach. elegans &.L'annulatus est donc synonyme de ces deux espèces pro parte. 8. Malachius curticornis Kiesw. Si la réunion des espèces identiques constitue un vrai progrès dans la science, la confusion d'espèces différentes, à la suite d'un examen superficiel et d'idées préconcues, est, à mon avis, un double danger: c’est d’abord la proclamation d’une erreur et c'est ensuite ouvrir la porte à de nouvelles descriptions qui devront plus tard tomber en synonymie. Le curticornis Kiesw. en est un exemple. Sur l'ins- pection d’une seule © ; peut être non authentique, de cette espèce, M. Peyron la réunit à l’affinis, tout en ne comprenant pas qu’ « un entomologiste aussi compétent que Kiesenwetter ait pu prendre des @ pour des g' ». Cette réflexion seule aurait dû lui ouvrir les yeux. Je possède en effet les deux sexes du curticornis, qui ne ressemblent nullement à ceux de l’affinis. Non-seulement la © du 1° a les an- teanes concolores, noueuses el courtes; mais le 4: 1° possède des élytres concolores et simples au bout; 2° la couleur jaune du front remonte jusqu'au point d'insertion des antennes ; 3° celles-ci ont leur 1e" article du double plus long et les suivants, au lieu d’être longs, échancrés par dessous et subdentés an sommet, sont trapus et noueux ; 4° enfin les palpes maxillaires présentent une forme cu- rieuse : leur dernier article n'est nullement acuminé et se termine carrément. L'espèce est donc des plus valables. 9. Cyrtosus cyprius Baudi. Encore une espèce restée inconnue au monographe. M. Baudi ayant bien voulu me gratifier d’un & et d’une ©, je puis lui resti- tuer son rang véritable dans la classification. Rien ne justifie sa col- location parmi les Cyrtosus. Elle appartient évidemment aux Ma- lachius. Les antennes du 4 sont presque conformées comme celles de l’hispanus ; elles ont plusieurs de leurs articles si fortement dentés, qu'on pourrait presque les dire flabellés. Un point est à re- toucher dans la description: le corselet n’est pas plus étroit à la base qu’au sommet. 10. Cyrtosus corniculatus Kraatz. Cette espèce, restée inconnue au monographe, est à un haut degré voisine du cælatus Peyr., dont elle diffère par le corselet un peu plus allongé, les tibias noirs, les articles antennaires tous tachés de jaune. Ce qui la caractérise surtout c’est la conformation remar- quable du front chez le «': l’épistome est beaucoup plus fortement relevé et, au lieu d'être précédé d'une longue houppe de poils noirs, il porte plus en arrière une toute petite touffe de poils dorés formant une tache entre les yeux. Je la possède de Turquie. 11. Cyrtosus armifrons Kraatz. Indiqué seulement d'Europe orientale par M. Peyron qui ne l'a point vu, l'armifrons se retrouve en Espagne, d'où M. Oberthür l'a rapporté. Les tibias intermédiaires sont noirs dans leur 1° tiers au lieu d’être tout rouges comme chez l’Anceyi Ab. La $ a des élytres concolores. 12. Attalus ecaudatus Peyr. Cette charmante espèce, qui paraissait propre à Biskra et à Teniet (Algérie), se rencontre dans les environs d'Hyères sur le chène. Malgré cette différence de patrie, je n'ai pu saisir aucun caractère sérieux pour séparer notre type français de l’africain. il vient con- firmer la place que j'assignais à l'ecaudatus parmi les Attalus, (S.G. Antholinus), contrairement à l'opinion de M. Peyron qui le rangeait parmi les Axinoltarsus. 13. Attalus erythroderus Er. Assez commun à Hyères sur le chêne blanc en avril ; il précède l'apparition de l’ecaudatus. Le ventre est souvent noir chez les 9. Malgré cette couleur dont M. Peyron a trop tenu compte et que nous avons déjà vu varier énormément chez le sicanus, l'erythroderus sera toujours facile à distinguer des gracilentus Rey et lusita- nicus Er., à cause de la brièveté relative de ses antennes. 14. Attalus alpinus Giraud. Une précieuse acquisition pour nos catalogues nationaux. Mon ami M. Rizaucourt m'en a donné un sujet pris par lui à Briançon. C’est encore une ©, comme celles de Giraud. Le 4 serait-il done plus Revue d'Entomologie. — Février 1885. 3 RDS rare que la $ ? J'ai souvent constaté que pour plusieurs Malachides, l’époque des apparitions n'était pas la même pour les deux sexes. 15. Attalus postremus Ab. J'engage vivement M. Ragusa et les naturalistes qui habitent la Sicile à rechercher cette forme qui est tellement voisine du Nourri- cheli qu’elle pourrait bien n’en être qu’une variété. Je n’avais pas hésité à la séparer du Nourricheli, parce que ce dernier a les élytres tachées de jaune sur les côtés et concolores au sommet, le contraire de ce qui existe chez le postremus. Depuis lors, j'ai recu un sujet qui a les élytres toutes limbées de jaune aussi bien sur les côtés qu'au sommet. Ce sujet forme évidemment le passage ; mais comme il est un peu immature, j'attends pour réunir le postremus au Nourricheli l'examen de plus amples matériaux qui ne peuvent manquer de se rencontrer bientôt. 16. Ebæus princeps Ab. J'avais présenté cette espèce comme une simple variété du coZlaris. Ayant eu depuis l’occasion d'en examiner beaucoup de représen- tants, ma manière de voir s’est modifiée. Il est impossible en effet de ne pas constater que tous les coZlaris d'Europe (Espagne, France, Italie) ont la pièce interne de l'appendice & jaune au lieu de l'avoir rattachée à l’élytre par une pièce noire; la tête est plus large, la ponctuation des élytres plus forte et plus régulière, enfin il existe une pubescence brun-noir très-serrée et bien visible sur les côtés des élytres. Par contre tous les collaris d'Algérie (princeps Ab.) sont identiques entre eux: ils ont les élytres dépourvues de cette pubescence noire semi-dressée sur les bords et sont couverts d’une pubescence blanche plus serrée. Je crois donc qu’il y a là deux espèces. 17. Hypebæus discifer Ab. Bien que j'aie pris cette espèce uniquement à Tibériade et l’At- talus viduus Ab. à Caïffa, je crois qu'il faudra les réunir comme « et ®. Leur taille microscopique, la couleur de leurs pattes, enfin l'appréciation plus exacte à laquelle j'ai pu me livrer dernièrement des caractères unisexuels du viduus me font envisager ce rappro- chement comme infiniment probable. — 23 — 18. Charopus varipes Baudi. Réuni par M. Peyron au pallipes, d'après sa description. M’en paraît différer, d’après deux types communiqués obligeamment par M. Baudi, à cause des côtés au corselet arrondis. Le & a en outre son appendice jaune au lieu d'être noir. Je possède une © prise par moi à Marseille. — Le saginatus Baudi, toujours d’après les types, est le rotundatus. 19. Troglops coralifer Fairm. Doit être certainement réuni au basicollis du même auteur. Ce sont les deux sexes de la même espèce. Ex typis ! REMARQUES SUR LES GENRES CYRTOSUS, ANTHOCOMUS ET TROGLOPS. On a coutume de dire qu’il n’existe dans la nature que des espèces et que les genres sont l’œuvre des naturalistes. J’en conviens ; mais alors, et si l’on ne considère les genres que comme un moyen arti- ficiel de classification, il faut que ces divisions reposent sur des carac- tères très-fixes, sinon facilement appréciables. Or à mesure que j'avance dans l'étude des Malachides, je m'aperçois tous les jours que l’on est souvent bien embarrassé pour savoir à quel genre on doit attribuer une espèce nouvelle. Déjà dans le beau travail posthume de mon cher Perris sur les larves des Coléoptères, j'avais été frappé de ses réflexions sur celles de la famille qui nous occupe et je ne résiste pas a rappeler ici l’opi- nion de ce savant révélateur de la vie des insectes. « L'ancien genre « Malachius, dit-il p. 193, a été divisé en plusieurs autres dont je « ne veux pas assurément critiquer la formation; mais je dois dire « que l'étude des larves ne justifie pas Jusqu'ici cette division comme « elle le fait pour bien d'autres que le progrès et quelquefois aussi « les subtilités de la science ont fait scinder avec plus de raison peut- « être. Ainsi les larves des Malachius vrais, de l'A {talus lateralis « et de l’'Axinotarsus pulicarius, se ressemblent tellement qu’il « est à peu près impossible de leur trouver des caractères différentiels « autres que la taille, et l’on conviendra que les insectes parfaits se « rapprochent bien aussi par leur physionomie. Mais pourtant lors- « qu'on arrive à un genre d'aspect différent. et que du premier EN « coup d'œil on peut séparer des Malachius ou Anthocomus, on « trouve des différences appréciables dans les larves. » Le jugement si droit de Perris l’éclairait en parlant ainsi et l'étude des insectes parfaits coufirme pleinement son dire. On va le voir par l'examen des caractères de plusieurs genres connus de tout le monde. Aujourd'hui je n'en examinerai que trois: les Cyrtosus, Antho- comus et Troglops. Genre CyrTosus. — I] parait bien naturel au premier abord ; Kiesenwetter l’a pensé ainsi puisqu'il l’a rebaptisé sous le nom d’An- thodytes. Pourtant il est en réalité des plus empiriques et je le prouve. Sur quels caractères est-il basé? Sur trois, qui sont : 1° @ aptères ou subaptères, à élytres gonflées et boursouflées ; 20 Corselet retréci à la base ; 39 2e article des palpes beaucoup plus court que le dernier, au lieu de lui être égal ou subégal. Or: lo la © du A. heteromorphus, ainsi que celle du dimor- phus, a les élytres gonflées et les ailes avortées. — Par contre le C. Lethierryi, qui appartient bien à ce genre par son antépénul- tième article des palpes très-court et son corselet retréci à la base, a une © à élytres subparallèles et aïlée ; 20 La © du M. heteromorphus a un corselet retréci à la base; 30 Les M. heteromorphus, inornatus et d’autres Malachius ont le 2° arücle des palpes aussi court que n'importe quel Cyrtosus, et d'autres espèces forment parfaitement le passage. Si l’on tenait à conserver le genre Cyrtosus, il faudrait le baser uniquement sur ceci: corselet retréci à la base dans les deux sexes, et alors le Lethierryi y rentrerait malgré sa Q aïlée, tandis que l’heteromorphus resterait un vrai Malachius, malgré son corselet retréci à la base chez la ©. Mais je le demande, peut-on baser un genre ou même une coupe sur des caractères si légers ? Genre AnrHocomus. — Lorsque j’ai fait connaître les Mal. fla- vicrus et hœæres, j'exprimais les doutes que j'avais sur leur place réelle parmi les Malachides. Pourtant le 2° article des tarses non prolongé chez le 4 ne me permettait d'hésiter qu'entre les Mala- chius et les Anthocoïius. Yai préféré les caser dans le premier genre à cause de leurs élytres concolores ; aujourd’hui je suis per- suadé qu'ils appartiennent au deuxième à cause de leur très-petite taille et d'autres signes encore plus secondaires. Mais on admettra encore avec moi, je pense, qu'il est difficile de conserver un genre, qui, comme les Anthocoïnus, se base uniquement sur ce caractère : tibias postérieurs très-courbés et lrès-tranchants, alors que le genre Jalachius renferme des espèces telles que l'insignis, qui les a aussi courbés et tranchants que possible, et d’autres présentant tous les passages entre les deux formes extrêmes. Genre TroGLops. — Ce genre très-naturel est composé d'espèces pouvant former des groupes assez distincts, mais présentant toutes un air de parenté qui les fait reconnaitre. J'avais déjà proposé de leur réunir les Psilodores Peyr., que cet auteur en détachait à cause des tarses antérieurs swpposés par lui de 5 articles chez les w. Le pluriarmatus est venu détruire cette supposition. Il prouve aussi que l’on ne peut se baser pour maintenir cette coupe sur la forme plus acuminée des palpes maxillaires ; car il les a encore bien plus pointus que le formicarius et pourtant l’on ne peut faire un genre pour chaque modification peu accentuée de ces organes. — Un autre genre a été détaché des Troglops : c’est le genre Cephalagonia Woll. Mais précisément les caractères sur lesquels Wollaston l'a assis sont ceux des Troglops vrais, et les deux espèces qui le composent, sauf leur taille avantageuse, ne m'ont rien offert de particulier. — Si l’on voulait créer des coupes sur des faciès un peu différents, il faudrait plutôt en former une pour les Troglops eburifer et atbozonatus, qui non-seulement présentent une coloration élytrale tout à fait spéciale, mais ont des ® à abdomen si long qu’elles font concurrence sous ce rapport à celles des A{elestus. J'ai exposé pourquoi dans la famille des Malachides, plus que dans nulle autre, on devait se tenir en garde contre la tentation de faire des genres. Je ne veux donc pas agir contre mes propres conseils et donner le mauvais exemple. Tel que je le concois et renfermant les Cephalogonia et Psilo- deres, le genre Troglops s'est tellement accru dans ces derniers temps, que je crois utile de dresser le tableau de ses espèces. Voici comment je les séparerai : 1'® Division. — ESPÈCES A CORSELET PLUS OU MOINS ROUGE OU PALE. A Élytres unicolores. B Corselet entièrement rouge. C Pattes entièrement noires. D Tête rouge. . . RE DCE OS UILUSINNIONE D’ Vertex métallique. OR UNE PS RER Cr LEO Ur A DE C’ Pattes en partie pâles ou rouges. D Élytres coriacées-rugueuses. . . . . . pluriarmatus Bel. D’ Élytres lisses ou simplement ponctuées. E Corselet plus long que large (au moins 9. — Les © Dconusi. F Quatre cuisses antérieures noires. 'EGTE G Corselet un peu plus long que large. Élytres à gros points espacés. è G’ Corselet au moins une fois et demie aussi long que large. Élytres à RODMS fins espacés. ; F’ Quatre cuisses antérieures rouges. E’ Corselet au moins aussi large que lons. F Corselet anguleux sur les côtés ©. — Élytres deux fois plus At au milieu qu'à la base ©. . F’ Corselet non anguleux d. — Élytres si sim- plement un peu “plus larges au milieu ©. G Côtés du corselet non sinués avant la DASe Ar ANA 1 G' Côtés du Concelet sinués At 1 bre HANETIEX MOI ARC UE H’ Tête toute rouge. B’ Corselet en partie seulement 1 rouge ou ; pâle. C Corselet seulement taché de noir. D Tête aussi large O' au bord interne des yeux que le corselet dans sa plus grande lar- geur. E Corselet visiblement et régulièrement ponc- tué sous une forte loupe. Arête supérieure de la cavité frontale tranchante «4. Taille 3 mill. ASE E’ Corselet à ponctuation i ir régulière et obs0- lète même sous une forte loupe. Arête supérieure de la cavité frontale très- émoussée 4. Taille 2 mill. D’ Tête beaucoup plus large au bord interne des yeux que le corselet dans sa plus grande largeur. E +. Tête à bord inférieur de la cavité muni de deux tubercules tronqués et échan- crés au bout. se E’ œ. Tête à bord inférieur de la cavité armé de deux tubercules pointus. C’ Corselet métallique au moins dans sa moitié antérieure. D Corselet très-anguleux sur les côtés . D’ Corselet non anguleux sur les côtés ©. E Bord supérieur de la cavité frontale O'ariné de chaque côté d'une dent pointue. E'’ Bord supérieur de cette cavité sans pointe. A’ Elytres tachées de pâle. B Une tache transversale n’atteignant pas la su- UNE No B’ Une bande transversale atteignant la suture. cyrtosoides Ab. formicarius Reiche . pyriventris Ab. verticalis Er. cephalotes OI. silo Er. capitatus Er. albicans L. diminutus Ab. latifrons Peyr. exophthalmus Fairm. basicollis Fairm. angustatus Reïtt. Bourgeoisi Ab. eburifer Pevyr. albozonatus Ab. M 2e Division. — CORPS UNIFORMÉMENT NOIR. À Corselet très-lisse et très-luisant. . . . . orientalis Ab. A’ Corselet plus ou moins mat, satiné ou guillo- ché, ou ruguleux. B Élytres à ponctuation serrée et assez forte, lisses entre les points. . . . . punclatulus Ab. B’ Élytres à ponctuation perdue dans un guillo- chis qui les rend mates ou satinées. C Y. Plaque antéépistomale terminée par deux tubercules aigus et saillants. . . . . brevis Er. C’ ©. Cetteplaqueterminée par deux tubercules peu saillants et tronqués au bout. . . . marginatus Waltl. On voit par ce tableau, que le genre Troglops, qui ne compre- nait que 10 espèces (dont une fausse) dans la monographie de M. Peyron, en comprend aujourd'hui 23, sur lesquelles 2 avaient été placées par Peyron dans deux genres différents; 2 avaient été dé- crites par M. Fairmaire (1) et rapportées à tort par Peyron, qui ne les connaissait pas, aux #4arginatus et albicans, bien qu'elles n'aient aucun rapport avec eux; une autre a été décrite par M. Reitter ; une autre par le R. P. Belon, et enfin 8 par moi. NOTE SUPPLÉMENTAIRE. A peine venais-je d'envoyer ce qui précède à l’impression, que M. Charles Brisout de Barneville me communiquait ses chasses de l'an passé en Malachides d'Algérie. Outre deux espèces inédites ap- parlenant aux genres Cyrtosus et Hypebœus, je pouvais y étudier une série très-intéressante de Troglops, qui modifient légèrement ce que j'en dis au tableau précédent: 1° Le Troglops basicollis Fairm. varie un peu pour la couleur du corselet: comme on peut supposer que cette couleur peut finale- ment arriver à être entièrement rouge, je ne vois plus rien pour le distinguer de l’ancien verticalis Er., dont il constituerait une race spéciale à l'Algérie. Mais je ne donne cette opinion que comme pro- visoire, attendu que je n'ai point vu de verticalis & d'Espagne et que l'inspection de ce sexe est indispensable pour opérer une réunion définitive. (1) M. Fairmaire en a décrit 3 en réalité; mais son coralifer n’est que la © de son basicollis. ES — 2° M. Ch. Brisout a retrouvé en certain nombre mon Troglops Bourgeoisi à Téniet, sur les chênes en fleurs. Chez cette espèce aussi le corselet devient rouge-jaune en entier, sauf une ou deux taches médiane et antérienre. Mais même dans ces variétés extrêmes, on ne pourra le confondre avec les Zatifrons etexophthalmus à cause de sa tête qui n’est pas plus large (4) au bord interne des yeux que le corselet dans sa plus grande largeur. Il se distinguera aussi des &/bicans et diminutus par la présence d'un tubercule an fond de la cavité faciale #. — Enfin, si par hasard on finissait par capturer des Bourgeoisi à corselet tout rouge, on les séparerait encore du silo par la présence de ce même tubercule 4, du capi- tatus par la forme de ce même tubercule qui est lamelliforme au lieu d'être conique &, du cephalotes par son corselet visiblement étranglé en arrière, et du verticalis par les côtés de ce segment non anguleux ou même spiniformes. AVEUGLE OÙ NON? RÉPONSE À M. DE SAULCY AU SUJET DES GLYPTOMERUS ET DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE Par ALBERT FAUVEL,. Lorsqu’en 1878, M. F. de Saulcy publia ses dernières descriptions de Staphylinides aveugles, dans le Bulletin de la Société d'his- toire naturelle de Metz (t. XV, p. 113-125), il me fit l'honneur, sous forme de préface, de quelques arguments ad hominem qu'il me parnt inutile de relever séance tenante. S’il est en effet, en entomologie comme dans toutes les sciences, des questions dont le débat ne saurait être différé, la plupart, selon les vues souvent exprimées du regretté D' Le Conte, ne perdent rien pour attendre, et leur solution, mürie par le temps et l'opinion de la majorité, finit par s'imposer peu à peu aux moins clairvoyants comme aux plus irréconciliables. Donc convaincu qu'une occasion favorable ne manquerait pas de se présenter un jour ou l’autre, j'ajournai ma réponse. Aujourd’hui celte occasion m'est offerte à propos d’un nouveau Lathrobium aveugle (Glyptomerus), et j'en prolite avec plaisir pour rappeler les principaux arguments de M. de Saulcy ; ils datent de six ans à peine et cependant on les croirait LE TDge vieux d’un bon quart de siècle, tant la théorie de l’aveugle s'est précisée et éclairée par les découvertes récentes. « Depuis un certain temps, disait notre collègue, je vois ériger en « système l'opinion que le manque absolu des organes de la vue ne « signifie rien comme caractère générique (d’autres vont plus loin « vt disent spécifique); des entomologistes distingués vont même « jusqu’à méconnaîitre la valeur philosophique relative du genre.…., « ont le courage desupprimer le genre Anophthalmus, dele réunir « aux Trechus, et, obligés par les conséquences de cette annexion « de déhaptiser les espèces victimes de cette guerre, de faire là un « chaos abominable. M. Fauvel... semble se rallier à cette nou- « velle direction. Il ne veut pas admettre les genres tels que Glyp- « tomerus et autres... » Le y%0c des Grecs, chanté par Lucrèce, était simplement le chaos ; celui des entomologistes qui suppriment les Anophthalmus, les Glyptomerus et tutti quanti, est un chaos abominable, —selon M. de Saulcy. C’est ce qu'il convient d'examiner. Je n'ai pas la prétention bien inutile de passer en revue tout ce que les auteurs récents ont écrit sur ce sujet ; je me contenterai de quelques exemples assez probants, je crois, pour faire éclater la lu- mière aux yeux de notre collègue et de ses adeptes, s’il en reste encore. Dès 1863, époque où M. de Saulcy créa le genre Linderia pour le Machærites Mariæ de Jacquelin du Val, une discussion s’éleva entre l’auteur et M. le D' Grenier sur la validité de ce genre, fondé uniquement sur l'absence d’yeux et d'ailes chez l’un des sexes (Q). « J'ai examiné un assez grand nombre d'individus, dit M. Grenier, « et j'ai pu constater que s’il y a de très-gros et de très-petits yeux, « il yen a aussi de moyens et d’imperceptibles... Nous voyons les « mêmes faits se représenter chez un Trichoptérygien..., l'Astato- « pteryæ laticollis. Or, il a été constaté par des accouplements que « les individus oculés n'étaient pas tous des € 11 y a dans la grande famille des Carabiques un genre que tous « les auteurs signalent comme sans ailes, le genre Carabus. Ce- « pendant j'ai vu un certain nombre de C. clathratus, pris à « l’étang de Vendres, près Béziers, avec des ailes très-développées ; « j'ai dans ma collection un de ces individus, et c’est une femelle. « Le développement des yeux varie suivant l’habitat de l'espèce ; « 11 varie aussi, dans la même espèce, suivant que les individus ont « vécu dans des conditions plus ou moins favorables. « Le genre Anophthalmus, aveugle par excellence, renferme « aujourd’hui une espèce dont quelques individus ont été trouvés « légèrement oculés. 7. « Le genre Amaurorhinus, autre genre aveugle, a subi le même « sort. J'ai dans ma collection un individu de ce genre où l'œil est « représenté de chaque côté par deux petits ocelles voisins l’un de s l’autre. « J'ajouterai enfin que le Macherites spelæus n’est pas plus « complétement aveugle que quelques individus de M. Mariæ, J'ai « vu dans la collection Aubé un M. spelæus qui a un œil rudi- « mentaire. » La seule conclusion à tirer de si excellentes raisons était de sup- primer non-seulement le genre Linderia, identique aux Machæ- rites, mais encore ce dernier genre lui-même. Et de fait tout le monde est d'accord à présent pour cette suppression, que M. Reitter a consacrée dans ses Bestimmungs-Tabellen (1881, p. 38) en rat- tachant ces insectes aux Bythinus. Nous y voyons que les & des subterraneus et Doriæ sont oculés et les © aveugles, tandis que les deux sexes des Bonvouloiri, scapularis, Ludyi, glabratus et algiricus sont pourvus d'yeux. Récemment j’ai décrit dans cette Revue (1883, p. 160) le Falesiæ, dont le et la © ont des yeux également très-développés, et qui cependant par la forme allongée du 1er article de ses antennes ainsi que par ses palpes maxillaires râpeux, a sa place indiscutable parmi les anciens Machærites. Même fortune était réservée aux Anzophthalinus, malgré les protestations de M. de Saulcy. Le Willeri entre autres a des yeux très-développés, tandis que divers Trechus vrais (microphthal- mus, Tuthenus, aveyronensis) n'ont que de petits yeux. Aussi MM. Abeille de Perrin et Bedel (Ann. Ent. Fr., 1876, Bull., p. 6 et 123; 1881, BwZl., p. 110) proposèrent sans hésitation de réunir les deux groupes sous le nom de Trechus, et cette réunion a encore été consacrée par le Catalogus Coleopterorum Europæ et Cau- casi de MM. v. Heyden, Reitter et Weise (1883, p. 10). Les Glyptomerus constituent le 3° genre plongé dans le chaos de M. de Saulcy, qui me reproche d'être l’auteur de leur réunion aux Lathrobium, affirmation parfaitement exacte d’ailleurs. Quand je proposai cette réunion dès 1873, dans ma Faune gallo-rhénane (HI, 339), j'eus soin de l’appuyer de tous les considérants nécessaires; et notre collègue s’est bien gardé d'y répondre dans sa préface de 1878. Ce qu’il appelle Za valeur philosophique relative du genre se réduit pour lui dans l'espèce à l’état aveugle des Glyptomerus, tandis que les Lathrobium sont toujours oculés; mais il oublie entre autres la remarque que j'avais faite (2. c.) touchant les petits yeux du spadiceum ; j'ajoute que le éestaceum en a de moitié plus petits encore et vient compléter ainsi la transition naturelle avec les Glyptomerus. — Dans le genre le plus voisin des Lathro- bium, les Scimbalium, une espèce hypogée décrite sous le nom he de Micrillus subterraneus, n'offre que de petits yeux rudimen-— taires, tandis que les autres types du genre ont des yeux très-déve- loppés à grosses facettes. Kt cependant tous les caractères géné- riques du subterraneum sont exactement ceux des Scimbalium, auxquels j'ai dû réunir par suite ce soi-disant Micrillus. Enfin si M. de Saulcy veut se reporter au Catalogus déjà cité (p. 55 et 64), il constatera que M. le D° Eppelsheim, rédacteur des Staphylinides de ce catalogue et dont la compétence est indiscutable pour cette famille, a supprimé à son tour les genres Glyptomerus et Micrillus, aussi bien que le fameux genre aveugle Scotodytes, que j'avais déjà réuni dans ma Faune aux Phlæocharis pour des motifs identiques. De sorte qu'à l'heure présente M. de Sauley reste seul défenseur de sa théorie de l’aveugle, ce qui est visiblement insuffisant. Il paraît inutile d’insister sur la présence ou l'absence des ailes que M. de Saulcy invoquait accessoirement à l’appui de sa thèse. Les observations déjà rappelées de M. le D Grenier et celles de bien d’autres auteurs en ont fait justice depuis longtemps. C’est précisé- ment parmi les Lathrobium qu'apparaissent, avec le plus de fré— quence, ces formes macroptères et brachyptères, ailées, subaptères ou aptères, qui constituent un des états les plus curieux du dimor- phisme. Le premier j'ai eu l’occasion de les signaler chez les L. brunnipes, fulvipenne, filiforme, dilutum. longulum, multipunctuim, pallidum, ete., et M. Eppelsheim en a fait l’objet d'un travail très-intéressant, où mon savant contradicteur pourra chercher les éclaircissements désirables (Deuts. Ent. Zeits.. 1879, 182). Il en trouvera d'autres encore dans ma note Sur un cas exceptionnel de dimorphisme publiée par cette Revue en 1882 (I, p. 90-94), notamment pour les Staphylinides et les Hémiptères, où l'on enregistre chaque jour de nouveaux états dimorphes. Cette même note, je l’espère, achèvera de convaincre M. de Sauley que sa théorie de l'aveugle n’a aucune valeur, pas plus générique que spécifique. Que pense-t-il, par exemple, du Xantholinus te- nuipes, espèce hypogée. vivant sous les pierres, près des grottes. et dans les endroits obscurs, et chez laquelle apparaissent des diffé- rences allant presque au double dans la dimension de ses yeux rudi- mentaires et dans le nombre de leurs facettes, qui varie de 6 ou 7 à 14 ou 16? Ou encore de ces Chihonius cavernicoles dont une espèce tantôt se montre avec une seule paire d’yeux rudimentaires à cornée variable, tantôt est complétement aveugle ? Enfin quel argument va- lable opposerait-1l au dimorphisme exceptionnel du Pachycorinus dimorphus, dont tous les exemplaires macroptères (et ailés) ont de gros yeux identiques à facettes très-nombreuses, tandis que tous les individus brachyptères (et en même temps aptères) ont des yeux er. ee réduits à quatre facettes seulement, et cela aussi bien chez le & que chez la © dans les deux formes? Il y a là de belles occasiuns pour notre collègue de mettre à l'épreuve sa philosophie du genre, plus relative encore qu'il ne l’a pensé. La vérité, qu'il n'a pas entrevue, c'est que l'absence des yeux ne signifie rien comme caraclère générique ou spécifique, pas même comme caractère sexuel. Il faut d’autres valeurs que ce signe négatif pour justifier la création d’un genre, comme chez les Reicheia, par exemple, qui se distinguent des Dyschirius, non pas à cause de leurs yeux plus ou moins atrophiés, mais par de réelles différences tirées de leur organisation générale, ainsi que je l’ai encore établi dans ma Faune (I, p. 131). En définitive, tant que M. de Saulcy n'aura pas trouvé mieux que sa théorie, j'ai le droit de conclure qu'un Glyptomerus ne sera jamais qu’un Lathrobium, — aveugle ou non, Le groupe des Lathrobium aveugles ou anciens Glyptoinerus de Müller (Typhlobium Kraatz) comprenait jusqu'ici trois espèces: 1° cavicola Müller (1856) où stagophilum Kr., de Carniole ; 2 apenninuim Baudi (1869) ou etruscuim Piccioli, des Apen- Dins ; 3 Diecki Sauley (1878), de Sicile. Lors de la publication de ce groupe dans notre Faune (IT, 355), les deux premières espèces étaient seules connues et nous en don- nâmes une description nouvelle. Toutefois, comme nous n’avions que des ® sous les yeux et que le ; du cavicola restait inconnu, nous nous rangeâmes à l’opinion de M. Baudi de Selve, qui pensait alors que les deux formes n'étaient que des races d'un même type. Depuis cette époque (1873), on a découvert le du cavicola et de plus nombreux exemplaires de l’apenninuin, et il résulte d’un travail très-complet publié par M. Gustav Joseph (Berl. Ent. Zeits., 1882, 35-43) que les deux types sont bien distincts, surtout par les caractères sexuels. En outre de quelques différences secondaires, le cavicola est facile à reconnaître par sa taille de 11 1/2 à 16 mill., ses antennes plus courtes et les caractères du . Dans ce sexe, le 7° segment en dessous est plus largement, moins profondément échancré au sommet que chez l'apenninum ; il est largement dé- primé-sillonné au milieu, l'impression est bien plus profonde, râ- peuse, pectinée de chaque côté par une plaque allongée de 5 ou 6 touffes plus étroites, plates, étagées, de petits cils noirs juxtaposés; le 6° segment offre une impression triangulaire, ràpeuse, très-grande, s'étendant jusqu’à sa base et ciliée de poils plus clairs; les 5°, 4° et 3° segments sont plus nettement sillonnés-impressionnés au milieu que chez l’apenninum. Le & de ce dernier se distingue surtout à première vue par la plaque transverse et non allongée du 7° segment, cette plaque n’étant composée que de deux touffes étagées de cils noirs, au lieu des cinq ou six qu’on observe chez le cavicola ; les autres différences ont été notées dans notre Faune (Il. c.); nous y renvoyons le lecteur. La taille de l'apenninum ne dépasse pas 9 mill. La troisième espèce, le Diechki Sauley (Bull. Soc. Hist. Nat. Metz, 1878, XV, 115) m'est inconnue et parait représentée toujours par l’exemplaire unique de la collection G. Dieck. Elle a été découverte à Palerme sous une grande pierre; le seul est décrit. Sa taille (5 mill. 1/2) est bien plus petite que celle des précédents et analogue à celle de l'anophthalimuin ; mais la description que donne l'auteur de la forme de la tête, de la longueur et de la ponctuation des élytres, surtout des caractères tout autres du &, ne permet pas de la confondre avec l'espèce que nous allons faire connaître maintenant. Lathrobium (Glyptomerus) anophthalmum :. Magnitudine ZLath. diluto, testaceo vel minimis exemplartis pallidi æquale; a testaceo antennis longioribus, articulis 7-9 haud transversis, oculis nullis (in éestaceo minimis), capite minus opaco, licet etiam alutaceo, fortius punctato, disco antice leviter transver- sim triimpresso, impressione media minima, elongata, angusta, brevissima, cæteris ovalibus, obsoletis ; thorace angulis, præsertim anticis, magis rotundatis, vix fortius punctulato, spatio longitudi- nali medio lævi latiore, haud’sulcatulo, basi potius parum elevato, elytris præsertim basi angustioribus, humeris magis rotundatis, parcius vix fortius punctatis, apice conjunctim fortius emarginatis ; abdomine circiter dimidio parcius, præsertim circa apicem et subtus, punctulato ; 7 segmento 7° subtus apice profunde lateque triangula- riter inciso, circa basim obsolete impresso, spatio longitudinali an- gusto impunctato ; 6° apice vix emarginalo, spatio parvo post emar- ginationem impunctato, subtriangulari, pilis nigricantibus brevibus utrinque ciliato, disco usque ad basim parum impresso ; segmentis 9 et 4 mediis circa apicem præsertim vix impressis ; © segmento 7° apice minus quam in £estaceo rotundato optime distinguendum.— L., 5 mill. Hongrie (Frivaldsky), Serbie (Merkl). D’après M. de Saulcy. le Diecki & a le 7° segment échancré en demi-cercle, tandis que chez l'anophthalinuin, cette échancrure et — forme un triangle aigu large et très-profond ; l’un et l'autre man- quent des plaques pectinées de cils noirs étagés qu'on observe sur cavicola et apenninum. L'anophthalinum a été découvert par MM. Frivaldsky et Merkl; il est encore rarissime dans ies collections où on le trouve sous le nom inédit de Æypophylladobius anophthalmus Kenderesy (Cf. Eppelsheim, Ent. Nachr., 1880, VI, 50). Je n’en possède que le ; la Q m'a été obligeamment communiquée par M. le D" Ep- pelsheim. LES LONGICORNES SONT-ILS SUSCEPTIBLES D'HIBERNATION ? Le fait signalé par M. Simonot-Revol, dans le numéro 11 dela Revue (1884), de la présence en hiver, des Cerambyx cerdo et miles dans le chêne, ne me paraît pas trancher la question ; car il aurait fallu s'assurer que ces sujets étaient venus de l’extérieur, sinon il peut y avoir eu confusion. Il existe en effet quelques espèces de Longicornes chez lesquelles la dernière transformation s'opère au commencement de l'hiver ou un peu avant, de sorte que l’insecte parfait passe cette saison dans le bois où a vécu sa larve, ce qui peut être une cause d'erreur. La grande fraîcheur des sujets pris par M. Simonot-Revol et la quantité des matières qui se trouvaient dans leur abdomen, ne feraient que confirmer mes doutes à cet égard. J'ai pu vérifier le fait pendant deux hivers, pour deux espèces, la Mesosa nubila et le Cerambyæx Scopolii, et sans doute il doit y en avoir d’autres. En janvier 1884, ayant remarqué au sommet de charmes, des parties mortes perforées de trous, j'en fendis un morceau avec pré- caution et j'y trouvai la M. nubila ; je crus d’abord qu'elle s’y était refugiée à l'approche des froids, mais une inspection plus minu- tieuse me convainquit qu'il n’y avait aucune issue. L'’insecte était tapi dans une chambre complètement close, creusée à l'extrémité de la galerie garnie des détritus faits par sa larve, l'enveloppe de la nymphe se trouvait recroquevillée dans un coin et il n'yavait plus qu'une faible épaisseur de bois à enlever pour donner sortie à l'insecte à la belle saison. Je continuai mes recherches, et je fis la même observation pour une cinquantaine d’individus. Les vieux trous étaient occupés par des insectes parasites, araignées, fourmis et quelques curculionides, entre autres Mecinus pyraster et cireulatus. TEE Je recherchai également dans des parties basses des arbres et j'y récoltai le Cerambyx Scopolii, dans les mèmes conditions de sé- questration ; mais tandis que je n'ai jamais trouvéla M. nubila que dans les parties élevées, le C. Scopolii au contraire se tenait dans les parties plus basses, où il y avait également des larves de Clytus arvicola; mais ces dernières ne me donnèrent l’insecte parfait qu'aux mois de juillet et d’aeüt (1). Enfin, à la même époque, j'avais mis dans une cage ad hoc, des morceaux où j'avais constaté la présence de larves ; je viens d'en ouvrir quelques-uns et d'y prendre ces deux espèces, dans les mêmes conditions. Pour conclure, sans nier la possibilité d’hibernation pour quelques sujets de cette famille, je crois qu'il sera bon de s’en assurer par de nouvelles recherches, en constatant la pénétration de l’insecte, de l'extérieur à l’intérieur du bois. Cette chasse fort intéressante, pratiquée à différentes époques sur des bois d'essences variées, donne pour les collections des sujets d’une fraîcheur parfaite, A. ROULLET. FAUNULE AQUATIQUE D’ARROMANCHES (CALVADOS ) Par C.-E, LEPRIEUR. Arromanches, village de cinq cents et quelques habitants, occupe au bord de la mer, une dépression en forme de cuvette, d'un kilo- mètre de long sur autant de large, et se trouve ainsi dominé de tous côtés par des collines de 60 à 70 mètres de hauteur. Cette situation du village et de ses environs immédiats offre l’avan- tage de mettre la localité à l'abri des vents violents, et sauf ceux du nord ou du nord-ouest, c'est à peine si au bord de la mer on en res- sent les effets. Une falaise de plus de 60 mètres sépare Arromanches d’une autre station balnéaire, Asnelles, et à partir de cette localité, dans la direction de l'est, jusqu’au delà de l'embouchure de l'Orne, les falaises cessent ou lorsqu'elles existent, leur hauteur dépasse à (1) D’après M. V. Mayet (Ann. Ent. Fr., 1881, Bull., p. 162), le cycle complet des métamorphoses chez les Cerambyx dure généralement trois ans, et quand la sortie de l’insecte parfait est entravée par la sécheresse, celui-ci reste enfermé dans sa loge jusqu’à l’année suivante. (Note du Rédacteur). RE peine huit à dix mètres. Au-delà d’Asnelles se trouve une plaine toute sillonnée de fossés, dans lesquels l’eau de la mer peut se ré- pandre à l'époque des grandes marées. Ce terrain qui a été bien évidemment conquis sur la mer à une époque reculée, conserve encore dans le pays le nom de marais et sur ses bords existent quelques groupes de maisons de ferme, dé- pendant de la commune de Meuvaines. On désigne ces hameaux sous les noms de grand et de petit marais de Meuvaines. A l’ouest d’Arromanches, s'élève une falaise bien plus considé- rable et à pentes presque verticales. Elle se prolonge en suivant une ligne légèrement brisée, sur une longueur de 10 à 12 kilomètres, jusqu’à Port-en-Bessin, où elle s’abaisse complétement pour se relever ensuite et alteindre l’embouchure de la Vire. Sur cet espace de 12 kilomètres on ne peut arriver à la mer que par de rares sentiers plus ou moins escarpés, sauf à 6 kilomètres d’Arromanches, où vis-à-vis le village de Longues, on a établi une route en lacets qui va jusqu’au bord de la mer. Un peu avant d'arriver à ce point (2 kilom. environ), la falaise, à la suite d’éboulements fort anciens, a subi dans sa forme une modifica- tion des plus intéressantes, Le sol cultivé se trouve ici séparé de la mer, non plus par un mur vertical, mais par une sorte de vallée profonde et tourmentée dont la largeur variable peut atteindre jusqu'à environ cinquante mètres. Une végétation très-abondante, consistant principalement en gra- minées, garnit tous les flancs de cette dépression, à laquelle ses accidents variés ont fait donner dans le pays le nom de Petite Suisse. Le sol sous-jacent est constitué par une épaisse couche d’ar- gile et dans quatre ou cinq points où la dépression est plus marquée, l’eau pluviale se rassemble et se conserve sans éprouver d'autre perte que celle produite par l’évaporation. La principale de ces cavités d’une forme à peu près ellipsoïdale, de 15 à 20 métres de long sur 8 à 10 de large, est aussi la plus profonde et la déclivité rapide de ses bords, qui ne permettrait pas d'arriver jusqu’au milieu sans perdre pied, lui a fait donner le nom de Mare ou Trou sans fond. C’est là je crois une grande exagération et en tenant compte de la forme générale du vallon, si on peut employer ce terme, ainsi que de l’inclinaison des paroïs de la mare, il est très- probable que la profondeur de l'eau ne doit pas dépasser 4 mètres, si même elle les atteint. La situation de cette mare entre des parois à pente très-raide a pour effet de mettre une de ses moitiés toujours et absolument dans l'ombre, tandis que l’autre peut recevoir dans les grands jours de lété, mais seulement pendant quelques heures par jour, les rayons du soleil. Cette exposition toute spéciale a une action marquée sur la végétation aquatique aussi bien que sur les A insectes qui y vivent, et les espèces qu’on trouve en explorant les deux côlés de la mare sont très-différentes, comme je le démontrerai plus loin en faisant l’énumération de mes récoltes. Les autres mares sont moins considérables, moins profondes et leur exploration ayant été fort peu fructueuse d'une part, et ne m’ayant d'ailleurs rien fourni de particulier, je n'ai pas tardé à les laisser de côté. Pendant l'hiver, les habitants du pays utilisent la végétation de la Petite Suisse en y abandonnant des bestiaux, qu’on empêche faci- lement d'en sortir au moyen de barrières placées à l’entrée des deux ou trois sentiers qui seuls en permettent l'accès. Cette localité est charmante, quoique assez difficile à explorer; mais il suffirait de quelques sentiers grossièrement tracés à la pioche pour en parcourir aisément tous les sites variés. Près de là est une roche isolée que la marée haute entoure de tous côtés. Cette roche, témoin fort ancien de l'existence de la falaise en ce point, a recu le nom de Mademoiselle de Fontenailles. Tout ce que je dirai de mes chasses se rapportera principalement à la Mare sans fond et à quelques fossés de la plaine des environs d'Asnelles. Ce village n’est éloigné d'Arromanches que de trois kilomètres au plus et on peut aller facilement de l’un à l’autre, à mer basse par la plage constituée presque partout par un sable fin, et à mer haute en suivant le bord de la falaise que longe un étroit sentier. DYTISCIDES. Acilius sulcatus, mare sans fond, assez commun ; août. Hydaticus cinereus, id., un seul individu. Colymbetes fuscus, id., très-commun. _ pulverosus, id., assez rare. Ilybius fuliginosus, ro commun. — obscurus, fossés du marais de Meuvaines, assez commun (trouvé par M. A. Fauvel) (1). Agabus didymus, fossés du marais près d’Asnelles, commun; août. — bipunctatus, id. un seul. — CONSPErTSUS, id (id.). (1) Indiqué à tort sous le nom d'{lybius ater dans le Bulletin de la Société Lin- méenne de Normandie, 1863, VIT, 336. L’est dans le marais de Meuvaines, en piétinant les Sphagnum, que nous trouvämes en nombre, en juillet 1862, le Chlænius sulcicollis, si rare ailleurs dans le nord et l’ouest de la France (Reims, Paris (localité détruite), Brest, Vannes). (Note du Kédacteur). Revue d’Entomologie.— Février 1885. = 4 2 — Agabus paludosus, mare sans fond, assez r. (trouvé par M. Fauvel). — Sturimi id., très-rare, (id.) Noterus sparsus, id., commun. Laccophilus hyalinus Deg., partout, id. — obscurus, id. id. Il est à remarquer que malgré le silence gardé à cet égard par les auteurs, les espèces du genre Zaccophilus, quand elles sont dans le filet à pêcher, peuvent faire des sauts assez considérables pour leur taille. D’autres entomologistes, MM. Lartigue, Poujade, Simon, l’avaient déjà conslaté, mais n’en avaient pas donné connaissance, croyant le fait bien connu. Hyphydrus ferrugineus, mare sans fond, commun. Hydroporus clypealis, deux individus seulement, dans un fossé du marais de Meuvaines ; août. — geminus, un seul individu, même localité, inæqualis, même localité, commun. — unistriatus, mare sans fond, assez commun. — 12-pustulatus, fossés près d'Asnelles, rare. — depressus, id., id. — parallelograïnmus, marais de Meuvaines, rare. — sexæpustulatus, partout, commun. —— picipes, mare sans fond, rare. — incognitus, id, irès-rare {pris par M. Fauvel). ce tesselatus, id., id. (id.). — erythrocephalus, fossés près d'Asnelles,peu commun. = planus, id., un seul individu. — pubescens, ide rare. — Gyllenhali, marais de Meuvaines, un seul individu. -- flavipes, partout, commun. — lineatus, id., peu commun. — lepidus, mare sans fond, rare dans la moitié expo- , sée aux rayons du soleil, bien plus commun dans la partie qui est toujours dans l’ombre. — pictus, partout, commun. Pelobius Hermanni, mare sans fond, commun. Haliplus obliquus, id., plus commun dans la partie de l’ombre. — lineatus (confinis), id., id. _ fuluus, fossés près d’'Asnelles, un seul. = ftavicollis, id., id. — variegatus, id. , id, — mucronatus, fossés des marais de Meuvaines, peu commun. — ruficollis, partout, assez commun. > SAR. Haliplus lineatocollis, partout, assez commun. Cnemidotus cœsus, fossés près d'Asnelles, assez rare. GYRINIDES. Gyrinus natator, partout, mais peu commun. — angustatus, marais de Meuvaines, rare (trouvé par M. Fauvel) (1). HYDROPHILIDES, Hydrophilus piceus, mare sans fond, portion exposée au soleil, assez commun. Hydrobius oblongus, id. — fuscipes, id. — globulus, fossés d'Asnelles. Enochrus mélanocephalus, mare sans fond, parlie exposée au g j * soleil, assez commun. Philydrus maritimus, fossés d'Asnelles. Helochares lividus, id. Berosus afjinis, id. Laccobius minutus, principalement dans les fossés près d'Asnelles, _ commun. — nigriceps, fossés d'Asnelles, rare. Limnebius papposus, id., deux individus seulement. Chæœtarthria serinulum, Asnelles ; herbes et gravier des petites mares en deca des dunes, commun (pris par M. Fauvel). Helophorus nubilus, marais de Meuvaines ; rare (pris par M. Fau- vel). — aquaticus, fossés d’Asnelles. Ochthebius margipallens, id. — InATInus, id. -— DyJMEUS, id. — bicolon, id. — pellucidus, id. Cyclonotum orbiculare, falaises près de la mare sans fond, Sphæridum scarabæoides, id. Cercyon obsoletum, id. — ustulatum, falaises de Longues (pris par M. Fauvel). (1) C’est Le bécolor indiqué par erreur dans le Bullelin cité plus haut de la Soctété Lin- néenne de Normandie. ; (Note du Rédacteur). = 0 DESCRIPTION DES CICADINES D'EUROPE Des Genres CICADULA et THAMNOTETTIX Par Fr-X. FIEBER. (Fraduit de l'allemand sur le manuscrit original, par F. Remer) Aveo des additions, par L LETHIERRY. CICADULA Zetterstedt. 1. Nervures des élytres brunes sur un fond de même couleur, CAMION ONSCUL RS SN ER 2 dy CCE Me LLe ee DEETPE — Élytres blanchâtres, jaunâtres, brunâtres; à nervures jau- nâtres, parfois brunâtres à leur moitié apicale, ou bien blanches; jaunâtres ou blanches, presque bordées de blanc, quand leurs inter ValleS SONTONCES EE PA ue ae AU ee Ce SRE 2. Élytres, pronotum et écusson brun-noirs; des tirets jaunâtres, longitudinaux et transversaux, se rencontrênt parfois isolément sur le pronotum et sur le vertex. Cellules apicales brunâtres. Front su- perficiellement bombé; passage au vertex sous un angle presque droit. Front d’un brun foncé à sa moitié supérieure; d’un brun jau- nâtre dilué et avec des lignes noires latérales, transversales, à sa moitié inférieure. Espace compris entre le front et l'œil brun-noir jusqu’au scrobe. Joues livides, diluées de brunâtre au bord. Brides brunâtres à la base, ou bien brunes extérieurement vers le milieu. Clypeus paré d’une bande médiane noire, plus large vers le bas. Corps noir, à pruinosité d’un blanc bleuâtre. Lobe du prosternum noir, à bord jaunâtre. Hanches antérieures jaunâtres, avec une tache brune. Hanches intermédiaires brunes ; hanches postérieures noires, bordées de jaune. Tibias d’un jaune brunâtre ; bruns en dessous. Tarses bruns; le dernier article des intermédiaires et des postérieurs d'un jaune brunâtre à la moitié basale. Tibias postérieurs noirs en dessus et en dessous, à pruinosité d'un blanc bleuâtre. Épines de toutes les pattes roussâtres. 6° Cuisses postérieures parfois pâles ; tibias postérieurs avec de ne grandes taches noires à la base de l’épine, Tarses jaunâtres ; extrémité des articles brune. y. Pronotum d’un jaune argileux sur les côtés. Élytres plus claires, brunâtres, portant sur le milieu une grande tache brune ovale. &. Abdomen tout noir, à bords étroitement jaunâtres. Pygophore conique, pointu, légèrement bombé vers le bas, et noir de même que le tube anal qui est moitié aussi long, et situé dans la base d'une profonde échancrure. Lames réunies inversement cordiformes, à moitié aussi longues que le pygophore, noires, avec une tache jaune inversement cordiforme sur la moitié basale, Styles cultri- formes, à courte tige, à extrémité arrondie et à angle supérieur aigu, d'un brun jaunâtre, moitié aussi longs que les lames. Valve courte, triangulaire, noire. ©. Dernier segment ventral presque trapézoïdal, à angles émoussés; milieu de son bord postérieur faiblement échancré; noirâtre, avec deux taches latérales et le bord jaunâtres. Coléostron ovalairement lancéolé ; son bord inférieur et la larière, qui est quelque peu sail- lante, très-légèrement arqués ; finement granulé de noir à l’extré- mité et séticulé de jaune; avec une tache latérale noire, et un triangle noir à la base, Dos noir, ses segments parés au bord d'un triangle jaune, qui est plus large en arrière. Segments ventraux soit tout noirs, soit jaunes au bord postérieur ; les postérieurs avec des trian- gles jaunes au bord postérieur. Connexivum jaune, avec des traits noirs en forme de [ du côté intérieur; ou bien entièrement jaune. dQ. L., 5 1/2 mill. Suède, Ukraine (Schmidt), sur les feuilles de Nymphæa(Boheman).— Thamnotettix cyanc Boh,, Œfo., 1845, DRE NRA" COR ARR EE re 1. GC. cyanæ Boh. (1). — Élytres d’un jaunâtre clair; ou bien livides, d’un jaune bru- nâtre, avec des cellules apicales un peu enfumées. Toutes les nervures du clavus et du corium brunes; la nervure marginale claire. Vertex orné de deux taches noires, grandes, rondes ou trans- versalement ovales, et entre ces deux taches souvent de deux tirets rectangulaires au niveau de la nuque; un point noir en avant à l’angle antérieur de l’œil ; deux tirets transversaux an sommet, Face, pronotum et écusson différents chez les deux sexes (Voir 4 et Q®). Pièces sternales noires, bordées de jaune, extérieurement largement bordés de jaune. Hanches intermédiaires et postérieures jaunes, avec une tache basale noire, triangulaire. Sur les dents des tibias posté- (1) La C, nymphæ Perris est synonyme, (Types communiqués par M. Perris). ET rieurs de grandes taches brunes {à l’arête intérieure des taches plus petites et rapprochées) qui se fondent ensemble à la: moitié basale pour former une bande. Tarses antérieurs et intermédiaires bru- nâtres ; article basilaire livide. Tarses postérieurs livides ; leur dernier article brun à l'extrémité; les pointes inférieures des deux premiers articles également brunes. Pattes jaunes. Cuisses antérieures et in- termédiaires parées à l’arête inférieure de deux taches longitudinales, noires; les cuisses intermédiaires parées en outre extérieurement de deux taches basales. Aïles brunâtres: à nervures brunes. g- Deux taches noires iriangulaires, transversales, au sommet du front ; partie inférieure du front noire, avec une ligne médiane jaune, ou bien entièrement noire. Espace situé entre les yeux et le front noir, ou bien noir seulement contre les yeux. Brides et clypeus bordés de noir. Base du clypeus et généralement une ligne médiane, noires. Pronotum neirâtre ou noir; d’un jaune verdâtre extérieure- ment en arrière des yeux, au hord postérieur, et sur sa ligne médiane. Écusson noir ; son bord latéral avec deux taches jaunes allongées, Valve courte, en triangle isocèle, d’un blanc verdâtre, à base noire. Lames deux fois aussi longues que la valve; à la base large, étirées en triangle acuminé, rétrécies vers le haut; noires, à moitié apicale divergente et jaunâtre ; longuement ciliées; vues de côté linéaires, vbtusément anguleuses sur le milieu, dépassant le pygophore. Styles à base courte, carrée, prolongés latéralement en une corne qui est presque droite. Pygophore noir, vu de côté en pentagone allongé, à côtés inégaux, quelque peu élargi à la base de l'échancrure. Tube anal court; à la base de l'échancrure. Q. Écusson avec un triangle noir dans chaque angle basal, et avec un triaagle noir apical bordé de jaune. Pronotum jaunâtre, rare- ment paré en ayant de deux taches brunâtres. Front paré de tirets transversaux noirs, qui se fondent ensemble sur le milieu pour former une ligne noire à côté de la ligne médiane qui est jaune. Dernier segment ventral transversal, trapézoïdal, avec une tache médiane brune, en rectangle allongé; à bord postérieur faiblement mais largement échancré en angle; angles extérieurs largement ar- rondis. Coléostron ovalairement lancéolé, jaune, avec un triangle noir, aigu, au dos. Dessous supefñiciellement arqué. Tarière noire. Segments ventraux noirs, avec un bord postérieur jaune; avant- dernier segment jaune, avec deux taches transversales noires. Con- nexivum jaune, avec des points noirs. Segments dorsaux noirs ; bord postérieur du dernier segment et bord latéral du dos, jaunes. &. L., 5 mill.; © 51/2 mill.; corps. 5 mill. Suède, Laponie, sur Epi- lobiuin angustifolium ; rare.—Cicadula Dahibomi Leit., I. L., p. 297,7. — Jassus Flor, R., 2, p. 345, 15. 2. GC. Dahlbomi Zett. == _3. Pronotum paré en avant, entre les angles intérieurs des yeux, d’un étroit segment de cercle noir. Vertex noir en avant, entre les angles antérieurs des yeux; ce noir faiblement arqué en arrière et formant le prolongement de la couleur du front. Front noir, large- ment jaunâtre au-dessus du clypeus ; avec 3-4 tireis transversaux jaunâtres, obliques. Face jaunàtre; un triangle noir sur la moitié apicale du clypeus; pointe des joues noire. Parfois un petit triangle noir dans les angles basilaires de l’écusson. Élytres d’un jaune soufre, avec des raies plus foncées dans le clavus et dans les cellules du co- rium. Un arc brun en croissant sur le bord arqué tout entier, et sur les cellules apicales. Une bande sur la suture du clavus, une tache allongée sur la moitié postérieure de la cellule discoïdale et prolongée sur la cellule intermédiaire pointue, brunes. Une raie brunâtre par- fois à l’extrémité de la cellule suturale, Commissure brune. Front très-superficiellement bombé. Passage au vertex sous un angle droit. Q. Dernier segment ventral transversal, court, sinué en arc su- perficiel sur tout son bord postérieur ; noir, à bord jaunâtre, tout comme les autres segments ; l’avant-dernier segment jaunâtre, avec un trait transversal noir près du bord postérieur. Coléostron lancéolé, jaunâtre, avec une grande tache noire allongée, lalérale, située près dela base ; à bord inférieur presque droit, oblique vers le hauteten arrière avant l'extrémité, et formant avec l'échancrure du bord supé- rieur un angle apical aigu. Tarière droite; son extrémité proémi- nente et quelque peu incourbée vers le haut. Connexivum noir, avec des triangles jaunâtres plus larges en arrière. Dos noir; ses segments parés de triangles marginaux jaunes, larges en arrière, et reliés à la ligne jaune du bord des segments. Q. L., 3 mill. De la collection Ulirich, au musée impérial de Vienne; n° 196. Patrie inconnue. . . . 3. GC. limbata Fieb. — Pronotum sans segment de cercle noir en avant ; vertex sans RE RE ICNE ERP CRUE ut PAU er sui 4. Vertex noir, avec une bande ou une ligne jaune prolongée par dessus le pronotum. Point ocellaire jaune, . , . . . . . 5. — Vertex avec deux taches ou points jaunes au niveau de la nuque ; généralement deux taches en avant, au passage du front au vertex; en avant des taches de la nuque souvent un tiret trans- versal de chaque côté, contre l'œil, ou bien un rudiment de tiret DOM CO ROSES LS SU BcrS( JOS SIM, : SLR 22 SUMMER 5. Pronoturm verdâtre, paré de deux bandes longitudinales noires, = À 1 — à contours bien accusés et qui sont plus larges au bord antérieur. La bande jaune médiane élargie ovalairement avant le milieu; la bande médiane élargie en rond au niveau de la nuque sur le vertex. Angles basilaires de l’écusson parés d'un sillon rhomboïdal, en pointe vers l’intérieur et noir. Front noir, portant au sommet un rectangle transversal verdâtre, sur lequel deux taches noires et en rectangle transversal se prolongent depuis le vertex. Clypeus d’un blanc verdâtre, avec une tache médiane noire lancéolée. Brides noires, bordées de pâle. Joues noires, bordées de blanc jaunâtre, avec une ligne noire contre les yeux. Corps et hanches noirs. Tibias pos- térieurs assez larges, avec des points bruns arrondis à la base des épines. Tibias antérieurs bruns à l'extrémité ; à ligne dorsale brune. Tarses livides; extrémité de tous les articles brune. Pattes d'un jaune verdâtre. Cuisses antérieures avec une ligne basale brune et avec une rangée de fins points bruns sur le milieu. Moitié inférieure et ligne dorsale des cuisses intermédiaires avec une tache brune. Le tiers basal et la ligne dorsale bruns aux cuisses postérieures. &. Valve triangulaire, vue de côté étroitement lancéolée, aussi longue que le pygophore. Pygophore noir, longuement trapézoïdal ; son bord inférieur forme avec le bord supérieur de l'échancrure un angle aigu ; la partie dorsale très-courte. Pos noir, à bord extérieur largement bordé de jaunâtre. Segments ventraux brun-noirs; le der- nier jaunâtre, avec un tiret anguleux, noir, dans l’angle basal exté- rieur. Connexivum jaunâtre; un point noir sur chacune de ses tranches. d. L., 3 mill, (origin.). Sibérie, Irkoutsk. — Thaimnnotettix sor- didipennis Stal, Stett. E. Z., 1858, p. 193, 96. 4. ©. sordidipennis Stal. Ressemble beaucoup à l’espèce suivante. — Pronotum d’un verdâtre pâle, avec deux bandes noirâtres, larges, diluées; ou bien noir, avec une raie médiane linéaire, pâle, étroite, le bord antérieur pâle entre les yeux, ei une tache pâle sous chaque œil. Un petit triangle noir dans les angles basilaires de l’écusson; le sillon transversal, et en avant de ce sillon deux tirets noirs. Front noir, largement jaunâtre au dessus du clypeus; paré d'une ligne arquée, pâle, presque obtusément anguleuse vers le haut, entre les yeux, sous le sommet. Clypeus jaunâtre, avec un tiret mé- dian brunâtre. Brides noires. Face noire entre les yeux et à la mortié intérieure des joues ; largement jaunâtre extérieurement. Les élytres varient: d’un brun noirâtre pâle unicolore, avec une tache basale plus claire ; les nervures à transparence blanchâtre ; ou bien à moitié == 1} = basale noirâtre, avec la base pâle, et le reste livide, ou d'un jaunâtre pâle, une bande marginale, et une raie sur les deux nervures api- cales intermédiaires, brunâtres; membrane d’un noirâtre pâle; clavus brun ; sa pointe et une tache allongé située sous l'angle scu- tellaire contre la suture, d’un jaunâtre pâle; ou bien le clavus est jaunâtre, et la commissure brune. Corium encore jannâtre, avec des bandes floconneuses brunâtres sur les nervures; membrane brunâtre; les nervures apicales brunes à l’extrémité ; bord arqué et nervure périphérique bruns. Guisses antérieures avec une ligne dorsale et une ligne inférieure brunes, et avec une rangée intermédiaire de points bruns. Cuisses intermédiaires avec une ligne dorsale et avec une large bande brunes sur la moitié inférieure. Cuisses postérieures avec une raie médiane brune longuement acuminée. . Valve en triangle isocèle, noire comme tont l'abdomen. Lames prises ensemble en triangle allongé, presque encore une fois aussi longues que la valve, à côtés légèrement arqués, aussi longues que le pyzophore, qui est en pentagone allongé. Tube anal court, jaune, proéminent à l’angle apical. Connexivum avec des tirets marginaux étroits, en segments de cercle, jaunâtres, et dont les postérieurs sont presque triangulaires sur le côté dorsal. d. L., 3 3/4 mill. Angleterre (Scott), sous le nom de Jassus 6-notatus; se trouve probablement encore ailleurs, et est regardée comme une variété foncée de l’espèce précitée. 5. G. frontalis Fieb. (1). 6. Un trait transversal on un triangle aigu sur le vertex dirigés vers le milieu depuis l'angle supérieur des yeux, et en avant des NET RRUQUE CA SAC MEET E enins UNE Sn tReS Mrs — Pas de trait transversal en avant des taches de la nuque. 8. 7. Deux taches noires arrondies situées en avant sur le bord du vertex et prolongées jusque sur le sommet du front; deux taches semblables dans la nuque; entre ces deux paires de taches un petit trait transversal dirigé vers le milieu depuis l’angle supérieur des yeux, trait parfois abrégé ou rudimentaire contre l'œil. Parfois les taches noires se fondent avec les traits transversaux et le vertex de- vient noir en grande partie. Vertex paré sur le milieu d’une bande jaunâtre qui est plus large en arrière. Face jaunâtre, avec une ligne médiane noire et libre, et trois ou quatre traits transversaux. Sutures (1) A été décrite en 1875 sous le même nom par M, J. Scott. NU" du front, du clypeus et des brides parfois noires. Généralement un triangle noir dans l'angle scutellaire basal. Pronotum d’un jaune verdâtre uniforme. Élytres d’un jaunâtre pâle, pâles extérieurement, à nervures blanchâtres ; cellules apicales lézèrement enfumées: plus rarement une raie brunâtre dans la 2° cellule. Bord arqué et nervure périphérique bruns. Commissure brune, interrompue sur la l"e ner- vure par une raie claire, Clavus parfvis brunâtre, avec une tache jau- nâtre allongée au bord commissural. Chez les © des raies brunâtres se rencontrent dans toutes les ceilules, el la nervure marginale est brune entièrement. , Le dessin de la tête varie surtout chez le &. Sur la face, qui est jaunâtre, on observe souvent une grande tache médiane au lieu de la ligne brunâtre, ou bien le front est noirâtre, avec des traits transversaux d’un brun foncé, une bande jaurâtre apicale trans- versale, des joues et des brides noirâtres du côté intérieur, un trait médian noir sur le clypeus. Pronotum avec deux bandes noirâtres diluées, et quatre points noirs antérieurs; ou bien noirâtre, exté- rieurement dilué, avec une bande médiane jaunâtre. Moitié basale de l’écusson, son sillon transversal, deux points avant ce dernier, et un petit triangle à chaque extrémité, noirs. Les cellules apicales 2 et 4 brunâtres. Sternum jaunâtre, à milieu brun; ou bien noir, largemeut jaune extérieurement. Cuisses antérieures des pattes, qui sont d’un jaune verdâtre, avec deux lignes brunes; cuisses intermé- diaires avec trois lignes. Cuisses postérieures avec une ligne médiane ponctuée de brun. Tous les tibias avec des points bruns à la base des épines; des points plus petits du côté intérieur. Tibias et tarses bruns à l’extrémité. Hanches postérieures brunes. æ- Valve courte, triangulaire, brunâlre, ou bien verdâtre ; noire à la base. Lames en triangle à côtés longs; longuement ciliées; vues de côté linéairement lancéolées, incourbées vers le haut à partir de leur milieu ; accolées en arrière au pygophore. Styles à base courte, arrondie, corniformes, d’un jaune brunâtre, quelque peu incourbés à l’extrémité. Pygophore brun, trapézoïdal, environ aussi long que sa ligne basale qui est oblique et qui est son côté le plus long ; le côté dont la longueur est ensuite la plus granie est le postérieur qui est oblique vers le haut, bordé de jaune, longuement pileux et qui forme un angle presque droit avec le bord oblique et quelque peu sinué de l’échancrure. Tube anal court, noir, à extrémité jaunâtre, situé dans la base de l’échancrure et n’en atteignant pas l'angle apical. Ventre tout noir ou bien d’un jaune verdâtre; les segments parés d’une ligne basale noire. Connexivum avec des taches noires carrées ou avec des tirets médians. Dos noir; les bords postérieurs jaunâtres de ses segments reliés aux taches marginales qui sont étroites, triangulaires. nr ©. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire ; à bord postérieur superficiellement arqué. Coléostron lancéolé; son bord inférieur et la tarière, qui est quelque peu saillante et brune, légèrement incourbés, Extrémité des côtés du coléostron parée d’une tache brune. Ventre entièrement jaunâtre, on bien paré extérieure- ment au connexivum, qui est jaunâtre, de triangles noirs, larges en arrière, Dos noir, extérieurement largement bordé de jaune. Der- nier segment dorsal jaune, avec une tache noire triangulaire. Europe; parfois nuisible aux semailles.— Cicada sexnotata Fall., Cic., p. 47, 36. — Cicadula Zeit., I. L., 297, 4. — Jassus H.&S., Pz F., 122, 4 d. (tête) 164, 20, 21 (têtes, variétés) — Flor, R., 2, p. 341, 13. — Rogenhof., W. Zeit., 1862, p. 1064, fig. 13. — Marsb., M. M., 3, p. 125. 29. — Tettigonia Germ., A. F., 14, 13. — Eupteryx Curt., B. E., 640, 10, — Jassus devastans Guér., Compt. R., 1852, p. 92, pl. 34. — Acrostigmus Am., M., 485, 6. G. sexnotata Fall. — Les deux taches à l'avant du vertex manquent ; en avant des deux taches rondes de la nuque un trait noir transversal qui s’élargit vers l'intérieur, naît à l’angle antérieur de l'œil, et est triangulaire ; entre ces deux traits un court tiret médian brun ; contre chaque œil une raie noire. Vertex en angle obtus, un peu plus long que sa demi-largeur. Front superficiellement bombé, passant au vertex sous un angle droit arrondi ; face d’un jaune argileux. Front paré au sommet d’une bande transversale noire, visible au bord du vertex ; à côté de cette bande, contre chaque œil, une tache noire qui est le prolongement des raies du vertex ; une tache noire allongée sur le milieu du front ; des côtés latéraux de cette tache rayonnent plu- sieurs (6) raies noires dont les inférieures sont abrégées. Scrobes noirs ; une bande élargie sous les yeux part des scrobes pour aboutir en pointe contre les brides, en passant sur le milieu des joues, Clypeus long, un pen plus étroit vers le bas, portant à la base un triangle qui s’étire en une ligne noire médiane. Pronotum portant deux larges bandes brun-noires, confluentes sur leur moitié posté- rieure, élargies et diluées vers l'extérieur ; d’un jaune verdâtre sous les yeux, et avec deux tirets noirs obliques. Écusson noir, à bord jaunâtre. Nervures des élytres blanchâires; élyires brunâtres. La cellule discoïdale et les angles du clavus contre la commissure, plus foncés; marge plus claire, diluée de brun contre la nervure margi- nale qui est blanche. Corps noir, à bords jaunâtres. Hanches jau- nâtres, avec une tache brune. Tibias postérieurs avec des arêtes inférieures noirâtres, diluées vers l'extrémité; de grandes taches carrées, noires, sur les denticules, Tibias intermédiaires noirâtres en To dessous à l’arête intérieure. Tarses postérieurs blanchâtres ; extré- mité des articles brun-noir. Tarses antérieurs et intermédiaires livides; le dernier article brun à la moitié apicale. Cuisses antérieures avec une tache apicale et une ligne dorsale brunes. Cuisses intermé- diaires et postérieures avec une ligne médiane brune. Base des tibias intermédiaires et postérieurs brune. Ailes blanchâtres, aussi longues que les élytres, à nervures brunâtres. ©. Dernier segment ventral en rectangle transversal et noir; avec une ligne d’un blanc jaunâtre et une bordure blanche au con- nexivum, tout comme les autres segments. Connexivum jaunâtre ; ses tranches parées intérieurement d’un trait noir anguleux; un triangle noir sur la dernière. Coléostron allongé ; vu de côté, à moitié inférieure presque droite, brun, jaunâtre vers le haut, portant à la base, vers le haut, un triangle noir. Segments dorsaux noirs, avec des triangles étroits, jaunâtres, obtusément anguleux vers l’intérieur, situés au bord latéral. Dernier segment bordé de jaune. @.L., 4 mill. (origin.). Sithka. — Thainnotettix fasciifrons Stal, Séett. E. Z., 1858, p. 194,94. . . 7. G. fasciifrons Stal. 8. Sur le vertex entre les angles antérieurs des yeux deux taches noires, rapprochées chacune d’un œil; deux points noirs au niveau de la nuque. Sommet du front sans tache. Face du & et de la © soit entièrement d’un jaunâtre pâle, soit avec des traits transversaux brunâtres ; ou bien encore le front est paré d’une tache ovale, d’un jaune brunâtre, souvent striée transversalement de brun pâle, avec une étroite ligne médiane jaunâtre. Ciypeus parfois jaune brunâtre. Front superficiellement bombé ; passage au vertex arrondi. Vertex à peine plus long que sa demi-largeur ; avec deux points antérieurs. Pronotum et écusson ordinairement d’un blanc jaunâtre ; plus rare- ment avec deux handes brunâtres diluées, et un point noir sous chaque œil; parfois on observe un arc brun entre ces points. Dans l’angle basal de l’écusson un triangle noir comme le sillon trans- versal. Élytres d’un blanc jaunâtre, pâles vers l'extrémité. Cellule intermédiaire teintée de brunâtre à la base ; la cellule suturale à la base et à l’extrémité, et la dernière cellule apicale tout entière. Cla- vus dilué de brunâtre surtout vers la commissure. Dessous jaunâtre, milieu du sternum noir. Pattes d'un jaune pâle ou brunâtre, Cuisses antérieures avec une ligne brunâtre en dessus et en dessous, Cuisses antérieures et intermédiaires avec une tache brunâtre avant l'extré- mité. Tibias antérieurs parés en dessous d'une rangée de points bru- nâtres. Tibias postérieurs avec de fins points bruns à la base des épines. Base des tibias avec un point brun. Hanches jaunâtres. Tro- A0 chanter avec une petite tache brune. Tarses brunâtres ; ongles bruns. Var. 8. repleta Fieb. Pronotum dilué extérieurement de brun tout à l’entour, avec une ligne médiane pâle, et un point noir sous chaque œil. Le sillon transversal et l’angle basal de l’écusson noirs. Front pâle ; ses côtés transversalement striés. Une tache noire dans le scrobe. Élytresjaunâtres, brunes dans toutes les cellules. Toutes les nervures blanches, les nervures reliantes encore plus blanches. Cla- vus entièrement brun; son bord scutellaire et commissural jau- nâtre; les quatre cellules apicales d’un jaune livide ; nervures apicales et périphérique brunâtres. Cuisses comme chez le type ; les lignes plus larges ; les taches apicales plus grandes, et à partir de ces taches une ligne brune. Tibias intermédiaires avec ane ligne brune extérieure et intérieure. Tibias postérieurs bruns à la base. Ventre noir; dernier segment ventral avec une base largement brune. Connexivum jaune, avec des taches basales noires. Lames brunâtres. Valve jaune. Un &. 1, 4 3/4 mill. D'Ukraïne. Stal (Orig. 444), &. Dernier segment ventral en rectangle transversal, jaunâtre, un peu plus long que sa demi-largeur. Valve en triangle isocèle, jaunâtre, à côtés latéraux légèrement arqués, aussi longue à peu près que le pygophore qui est oblique, triangulaire, émoussé, jau- nàâtre, noir à la base, longuement pileux. Lames atteignant plus du double de la longueur de la valve; en triangle à côtés longs, acu- minées, Jaunes, brunâtres au sommet, longuement ciliées ; vues de côté prolongées à l’extrémité en un lobe triangulaire, aigu, redressé. Styles jaunâtres, prolongés à leurs angles supérieurs en deux cornes quelque peu arquées en dehors, dont l’une est plus longue que l'autre, et dont les pointes sont inclinées l’une vers l’autre; une échancrure arrondie entre les cornes. Ventre jaunâtre ; segments basilaires noirs; le 2e arqué au bord postérieur, et avec un trait marginal jaune; le 8e à bord postérieur jaune ; les deux suivants noirs contre le connexivum qui est jaune. Dos noir ; bord extérieur largement bordé de jaunâtre ; le bord postérieur des segments jau- nâtre ; ou bien le ventre est noir et le dernier segment est en rec- tangle transversal avec une tache basale noire, transversale. ©. Dernier segment ventral en rectangle transversal, à bord postérieur très-obtusément anguleux, presque droit ; deux segments basilaires noirs; le 2° avec une bande postérieure jaune. Dos comme chez le &. Coléostron lancéolé, superficiellement arqué en dessous, avec un long triangle noir en dessus. Tarière noire. d. L., 5 mill.; ©, 5 3/4 mill. Pas rare sur les saules (7lor), de = 00 juin à septembre. Europe.—Cicada punctifrons Fall., C., p. 42, 29. — Jassus H.-S., Hom., p. 70.— ? Pz., F., 126, 6. — Boh., Vet. Ak., 1847, p. 264, 5. — Nya Sv. Hom., 1847, p. 33, 6. — Flor, R., 2, p. 328, 6. — Marshall, M. M., 3, p. 31, 19, à l’exclu- sion de la synonymie qui est exacte. (La description de Marshall se rapporte probablement à Thamnotettix torneella à cause des deux grandes taches frontales noires, des élytres brunes, à nervures claires, et à extérieur largement clair). — Opostigmus Am., Mon., ASBrion : ab OUR. AU M, CIEUUS MSG: punetilfons' Fall, — Deux taches noires antérieures sur le bord du vertex, rappro- chées du sommet, et visibles sur le front; deux taches noires au ni- veau de la nuque. Dans chacun des deux angles scutellaires basilaires un triangle noir. Tibias postérieurs avec de gros points bruns à la base des épines qui sont grandes. D’un jaunâtre pâle. . . . 9. 9. Élytres avec une large bande dirigée vers le bas et l’extérienr depuis l’angle scutellaire du clavus jusqu’à la première cellule dis- coïdale, bande formée de taches brun jaunâtres ou brunes, allongées; en avant des nervures anguleuses une demi-bande formée de 2 ou 3 taches semblables. Nervures blanches ; chez les exemplaires de co- loration plus foncée la membrane est brunâtre, et l'extrémité des nervures et la nervure périphérique sont intérieurement brunes ; en général cependant l’élytre et la membrane sont d'un jaunätre con- colore, et les nervures des places colorées sont brunâtres comme la moitié apicale du bord extérieur. Face jaunâtre ; parfois les scrobes et la suture du front sont noirs, et on observe de faibles traces de tirets transversaux. Sternum noir ; ses bords et angles largement jaunes. Hanches jaunâtres, avec une tache basale brune. Tibias an- térieurs ornés du côté intérieur de nombreux et fins points bruns; tibias intermédiaires et postérieurs de points peu nombreux. Une raie brunâtre sous le milieu des tibias postérieurs ; un trait brun sous la base, du côté supérieur. Tarses pâles; leur dernier article brunâtre ; ongles foris, bruns. Pièces sternales avec nne tache brune sur le milieu des pleures, chez les exemplaires pâles. Hanches et pattes jaunâtres, immaculées. Les points des épines fins, bruns ; la raie brunâtre manque rarement. Cuisses antérieures et intermé- diaires avec une ligne dorsale et inférieure brune. Cuisses intermé- diaires avec une fine ligne formée de points confluents. Cuisses pos- térieures brunâtres à la moitié apicale. Vertex plus long quesa demi- largeur ; en angle obtus. Pronotum portant en avant une raie transversale noirâtre, avec un point extérieur, et une courte bande diluée des deux côtés du milieu ; ou bien encore brun, avec le bord latéral jaunâtre sous les yeux vers les épaules, et avec une bande à transversale, brune, antérieure. Parfois le sillon transversal de l’'écusson est noir. Cu @. Dernier segment ventral en rectangle transversal, à bord postérieur arrondi et échancré sur le milieu, jaunâtre. Coléostron ovalairement lancéolé ; son bord inférieur et la {arière, qui est noire et peu proéminente, doucement arqués. Segments dorsaux noirs; le dernier bordé de jaune ; les autres avec de grandes taches marginales jaunâtres. Segmeuts ventraux jaunâtres; deux segments basilaires noirs; les deux suivants noirs dans les angles basilaires, ou bien parés de grandes taches basales transversalement quadrangulaires ; les deux derniers avec un tiret noir dans l'angle basal, au bord intérieur. d?Q. L., 5 mill. Suède, Angleterre, Livonie, Allemagne, Suisse, France, Autriche, — Cicada variata Fall., Cic., 48, 37. — Jassus Marsh., M. M.,3, p. 127, 32. — J. G-notatus var. Flor, R., 2, DRE AU, lenct sud Luis 49% tregL9 GavariatarFall{4). — Élytres avec une bande élargie en arrière et passant par dessus les cellules suturale, discoïdale et la moitié basale de la cellule intermédiaire. Clavus jaunâtre, parfois sa pointe et deux taches al- longées situées contre la commissure sont blanchâtres. Lobe sutural, marginal, et moitié apicale de la cellule intermédiaire clairs; mem- brane d’un jaunâtre pâle ; à nervures jaunes. Varie : clavus jaunâtre, avec une bande floconneuse le long de la moitié apicale de la com- missure, qui est brune; une bande semblable sur la suture du clavus. Une bande brunâtre sur la cellule discoïdale, le long de la marge, et envahissant aussi la moitié apicale de la cellule intermé- diaire. Membrane livide ; nervures anguleuses et apicales brunâtres; les nervures intérieures brunes comme la nervure périphérique. Face jaunâtre; un point noir, qui manque rarement, sur l'extré- mité inférieure du front; ou bien une tache noire qui se confond avec la base noire du clypeus ; quand cette dernière tache existe les scrobes sont noirs; un trait brunâtre sur la moitié apicale des côtés du front. Deuxième article antennaire brun, jaunâtre vers le haut. Pronotum d’un jaune verdâtre, portant parfois deux petites taches noires transversales au bord antérieur. Vertex un peu plus long que sa demi-largeur. très-obtusément anguleux. Corps jaunâtre ; meso— sternum avec un trait noir sous les hanches. Cuisse antérieures et intermédiaires avec une ligne brune à leur arète supérieure et infé- rieure; cuisses postérieures ne portant de ligne brune qu’à l'extré- (1} Synonyme : C. fumata H. Schæffer, 7e mité. Tibias antérieurs et intermédiaires porlant du côté intérieur une rangée de points bruns à la base des épines, et une ligne dorsale brune. Front superficiellement bombé; passage au vertex émoussé, sous un angle moins que droit. . Valve presque parabolique, en segment de cercle jaunâtre, avec deux points noirs basilaires. Lames en triangle à côtés longs, brus- quement rétrécies au dessus du milieu, pointues, un peu incourbées vers le haut, accolées au pygophore, et le dépassant quelque peu. Styles courts, brunâtres, environ du tiers de la longueur des lames, subulés, brisés à l'extrémité. Pygophore jaune, sa moilié supérieure noire vers le bas à partir du milieu du bord de l’échancrure. Pygo- phore obliqne vers le bas, à côtés longs; en dessous en triangle à angle droit, à côtés droits. Tube anal jaunâtre, court, saillant au dessus du milieu de l'échancrure. Segments dorsaux noirs ; le der- nier paré extérieurement d'un triangle jaunâtre. Ventre brun-noir ; bord postérieur des segments jiuuâtre. Une ligne noire au con- nexivum; dernier segment avec un trait basal brun, abrégé. Connexivum jaunâtre, avec un tiret noir médian sur chacune de ses tranches. 8. Une @. Dernier segment ventral quelque peu siuué au bord postérieur, avec une tache noire basale, trilobée en arrière ; les autres segments noiràtres, avec des taches noires extérieures, les bords postérieurs et des tirets médians noirs. Connexivum jaunâtre, avec un iiret anguleux à la base de chacune de ses tranches. Dos noir; le bord de ses segments jaunâtre; les denx derniers parés extérieure- ment de grandes taches en losange et d’une ligne basale noires. Coléostron avec une tache noire en pentagone allongé, basale, supé- rieure. Élytres avec une bande brune. Scrobes et une tache confon- due avec celle de la base du clypeus, noirs. dQ. L., 3 1/2 mill. Suède, Laponie, Angleterre (saules), Livonie (prés humides), Suisse, Allemagne.— Cicada 7-notata Fall., Cic., p. 49, 38. — Cicadula Zeit., I. L., 297, 6. — Jassus Flor, R., 339, — Marsh., M. M., 3, p. 126,31. . . 10. C.'7-notata Fall. Fieber, dans son Genera des Cicadines d'Europe (Revue et Magasin de Zoologie, 1875, p. 118 et 119) caractérise les Cica- dula par la forme et la position des ramifications des deux secteurs de l’élytre (nervures médianes de la corie). Ce caractère éloigne les Cicadula des Tamnotettiæ et des Athysanus, avec lesquels elles ont de grandes analogies ; malheureusement il est un peu variable suivant les espèces. Quant à la forme du vertex, elle est très-variable, ET et on ne peut en tirer rien de bien précis. Chez les Cicadula, comme chez les Thamnotettix, le front est étroit, le vertex n'est pas plus large que le pronotum ; il est en général plus court chez les Cicadula que chez les Thaïnotettix. Malgré le peu de fixité de ces caractères, nous croyons devoir ac- cepter le genre non comme un genre naturel (selon nous il ne peut y avoir de genre naturel, toutes les formes se rattachant l’une à l’autre par des transitions presque insensibles), mais comme un genre artificiel destiné à faciliter la connaissance et l'étude des espèces. Le genre Thamnolettix, tel que le comprenait Fieber, renferme un assez grand nombre d'espèces européennes, et probablement un plus grand nombre d’espèces exotiques (mais ces dernières sont encore bien peu connues) et nous pensons qu'il serait avantageux de le restreindre un peu. Depuis Fieber, les espèces de Cicadula sui- vantes ont élé décrites ou avaient été omises dans son manuscrit. G. Warioni Leth. ({ Société d'histoire naturelle de la Mo- selle, 1879). Allongée, jaunâtre. Vertex orangé, orné vers le sommet d’une ligne noire transversale interrompue au milieu, et de deux points arrondis noirs à sa base. Front immaculé dans son milieu, orné sur ses côtés de nombreux traits transversaux noirs, devenant de plus en plus courts en approchant du elypeus. Écusson avec une petite tache noire de chaque côté. Élytres d'un jaune sale, opaques. Le dessous est jaunâtre ; le dos de l’abdomen est noir, marginé de jaune ainsi que l’extrémité de chaque segment dorsal. Pattes jaunes, avee les tibias postérieurs ponctués de noir à la naissance de chaque épine, et les tarses postérieurs maculés de noir. — Long., 3 1/2 à 4 mill. Voisine des C. variata Fallen et frontalis Fieber ; en diffère par le dessin du vertex et par les élytres opaques, immaculées. Environs de Metz (Lorraine).— Une seule Q appartenant à M. Belle- voye. C. diminuta Leth. (Annales de la Société entomologique de Belgique, t. XIX, Bull., p. 84, 1876). Ressemble beaucoup à la C. sexnotata Fallen; n’en diffère que par la taille généralement plus petite, les taches dn vertex plus petites et l'écusson immaculé. Le vertex, le pronotum, l’écusson et les élytres sont d’un jaune paille luisant. — Long. 3 muill. Hazebrouck ; environs de Lille (Nord), et probablement aussi le reste de la France. GC. opacipennis Leth. (Annales de la Soc. Entom. de Bel- gique, t. XIX, Bull., p. 83, 1876). Revue d’'Entomologie. — Mars 1885. 5 Oo e— Vertex arrondi en avant, ayant en longueur la moitié de celle du pronotum ; bord du vertex arrondi à sa jonction avec le front ; celui-ci, ainsi que le verlex, d’un jaune sale; deux petits points bruns au milieu sur la base même du vertex. Pronotum pâle, avec quatre bandes longitudinales d’un jaune foncé peu nettement indiquées. Écusson pâle, avec deux très-petits points au milieu de la base et deux autres petits points linéaires au-dessous sur le disque, bruns. Élytres opaques ; toutes leurs nervures d'un jaune-gris assez foncé; ces nervures sont assez nettement indiquées, surtout à l'extrémité, et les cellules qu’elles forment sont d'un blanc mat. L'abdomen est noir en dessus avec tous ses segments finement marginés de jaune à leur extrémité. Ventre noir au milieu ; parties génitales de la Q flaves. Pattes pâles, avec les points d'insertion des épines et les articulations des tarses bruns. ©, gaine dépourvue de soies dressées. — Long., 2 1/2 mill. Environs d’Astrakhan (Russie méridionale) (collection Jakorwleff). C. salsolæ Puton (Petites Nouvelles Entomologiques,n° 44, 1872). Flavescent après la mort, rosâtre en vie, cette teinte rose se retrouve encore après la mort sur le dessous du corps et le bord externe des ailes supérieures. Vertex brillant, anguleusement ar- rondi, presque aussi long en avant que la moitié de sa largeur entre les yeux. Front très-convexe avec des lignes transverses brunes. Ailes supérieures avec des places blanchâtres transparentes entre les ner- vures qui sont flavescentes, Meinbrane blanchâtre. — Long., 3 1/2 mill. (Puton). Bords de l'étang de Thau (France méridionale), sur les soudes, en septembre. Connue et dessinée par Fieber. Variété: chaque segment dorsal de l'abdomen ayant dans son milieu une bande noire transverse plus ou moins large. La Nouvelle (Aude), sur les soudes, en juillet, avec le type. C. vaginata Kirschbaum (Cicadinen der Gegend von Wies- baden und Frankfurt, p. 133, 1868). Très-pâle, presque blanchâtre, avec l'abdomen en partie noir. Vertex dans son milieu ayant à peu près la longueur du prono- tum, anguleusement arrondi en avant, un peu moins long que large. Tête plus jaunâtre que le pronotum et l'écusson; vertex unicolore avec seulement un très-pelit point rouge au sommet de la suture frontale. Front avec de petits traits transverses rou- geâtres de chaque côté. Pronotum court, transversal, de couleur blanchâtre. Écusson légèrement teinté de jaune pâle. Élytres blan- RE a châtres, à nervures fortes, un pen plus jaunâtres que le fond. Abdomen noir en dessus, avec sa bordure marginale et le milieu du dernier segment pâles; parlies génitales pâles. Ventre pâle, avec toute la partie médiane des deux premiers segments noire. Pattes pèles, les points d'insertion des épines des tibias postérieurs noirs. — Long., 21/2 mill. (Q). Messine (Sicile). Connue et dessinée par Fieber. GC. modesta (Fieber, inédit). D'un jaune paille avec le dos de l’ah- domen presque entièrement noir. Vertex un peu moins long au milieu que le pronotum, un peu plus long que large entre les yeux, obtusément anguleux en avant. Vertex, pronotum et écusson jaunes, sans taches ; front avec de petits traits transverses noirs de chaque côté. Élytres jaunâtres, plus ou moins pâles, leurs nervures verdà- tres. Abdomen noir en dessus, tous ses segments très-finement mar- ginés de jaune à leur extrémité, avec le rebord marginal jaune ainsi que le ventre. Pattes pâles, les points d'insertion des épines des tibias postérieurs très-visiblement noirs. — Long., 3 mill. Environs de Lille, sur les plantes aquatiques dans les marais, en août et septembre. Connue et dessinée par Fieber. Cette espèce diffère de la C. vaginata, outre ia couleur, par la forme du vertex plus long, plus anguleux en avant, et par le pro- notum plus long, moins transversal. Pour la couleur, elle ressemble à la C, vittiventris, mais la forme du vertex est bien différente, C. vittiventris Leth. ( Annales de la Soc. Entormn. de Bel- gique, t. XIX, Bull., p. 84, 1876). D'un jaune-vert en dessus. Vertex arrondi en avant, ayant en longueur la moitié de celle du pronotum, et beaucoup plus large que long. Bord du vertex arrondi à sa jonction avec le front ; celui-ci, ainsi que le vertex et l'écusson, d’un jaune citron, sans taches. Élytres semi-transparentes, avec leurs nervures d’un jaune citron, nettement indiquées. Poitrine jaune, maculée de noir; pattes pâles. Abdomen noir en dessus, hordé de jaune ; tous ses segments assez largement et neltement marginés de jaune à leur extréinité; ventre noir au milien; parties génitales jaunes. © avec la gaine garnie en dessous d’assez longues soies dressées, jaunes. — Long., 3 mill. France méridionale: Cassis (Puton ); Hyères (Abeille de Perrin); Russie méridionale: Astrakhan (Jakowle;f). C. erythrocephala Ferrari ( Cicadaria Agri Ligustici, p. 46, 1882). 22 Fées Allongée; tête, pronotum et écusson roses; cette couleur rose beaucoup plus prononcée sur la tête. Élytres pâles, teintées de rose, leurs nervures plus pâles que Le fond. Vertex convexe, arrondi en avant, plus long au milieu qu'à ses côtés près des yeux, par con- séquent un peu prolongé en avant, ayant dans son milieu presque la longueur du pronotum. Pronotum transversal, du double plus large que long, orné vers son bord antérieur d'une bande transverse arquée et sinuée d’un rose aussi vif que celui de la tête. Écusson marqué d’un sillon transversal médian très-fin mais profond. Élytres d’un quart plus longues que l'abdomen. Abdomen noir en dessus et en dessous, entièrement, ou quelquefois avec le bord apical des seg- ments et le connexivum étroitement pâles, maculés de noir. Pattes päles, avec les points d'insertion des épines des tibias postérieurs noirâtres, et l'extrémité de chaque article des tarses ainsi que les ongles bruns. — Long., 2 3/4 mill. Environs de Gênes (Italie), sur l'Andropogon hirluin, en dé- cembre (Ferrari). Pour plus de détails sur cette espèce, voir Ferrari (Z. €.). C. Nicolasi Leth. (Petites Nouvelles Entomologiques, no 145, p. 26, 1876). Très-allongée, d’un jaune pâle mêlé de rose orangé, avec la base dorsale des premiers segments abdominaux étroitement bru— nâtre et les tibias postérieurs bruns en grande partie. La couleur rose orangée s'étend sur le pronotum, excepté le bord antérieur et latéral, forme deux taches lriangulaires de chaque côté de la base de l’écusson, et couvre tonte la partie dorsale des élytres. Vertex d’un jaune pâle, arrondi en avant, trois fois et demie moins long que large entre les yeux, et seulement très-peu plus long au milieu que vers les côtés près des yeux. — Long., 3 à 3 1/2 mill. France méridionale : Les Angles, près d'Avignon. Découverte par M. H. Nicolas. Par la brièveté de son vertex, celte espèce a beaucoup d’analogie avec les Gnathodus; mais son pronotum arrondi en arc de cercle en avant, non prolongé en angle obtus, la rapproche des Cicadula ; c’est une forme de transition entre les deux genres. TABLEAU GÉNÉRAL DES CICADULA (1). 4. Nervures des élytres brunes sur un fond brun, ou brunes sur un fondiclair M MU MAN PR EE MS PNR MOINE EEE: (1; Mon but, en faisant ce petit tablear, est de chercher à faciliter, autant que je puis, la détermination des espèces ; aussi je ne me suis servi que des caractères distinctifs les plus faciles à saisir, RE — Nervures des élytres jaunâtres ou blanchâtres ; parfois brunâtres, mais seuiement à leur moitié apicale. Elytres d’un jaune plus ou moins vif, quelquefois presque blanches, quelquefois avec des bandes longitudinales et l’extrémité noires, quelquefois avec des taches brunes, quelquefois même entièrement brunes; mais en ce cas les nervures sont toujours plus CAITÉSIQUETErION TE PEU IPER 3. 2. Élytres, pronotum et écusson brun-noirs ; de petits traits longitu- dinaux jaunes (a disparaissent quelquefois) sur le pronotum et le Veriex ee 6 . . G. cyanæ Dahlbom. Europe. — Élytres (au moins les cories) d'un jaunâtre plus ou moins clair, à nervures noires, bien marquées. GC. Dahlbomi Zetterstedt. Suède. 8. Pronotum orné en avant d’un étroit segment de cercle noir. Vertex noir en avant. Élytres avec deux bandes longitudinales brunes et l'extrémité noire. . . . . G. limbata Fieber. Patrie inconnue. — Pronotum sans segment de cercle noir en avant. . . . . . 4. 4. Vertex noir en grande partie. “Hb he brunes, ou pâles avec des taches “brunes: TT M annee aie bon 0 — Vertex pâle, jaune ou rougeâtre, avec ou sans taches noires. 6. 5. Vertex avec une bande longitudinale jaune assez large ; cette bande se continue tout le long du pronotum, en s’élargissant au milieu. Elytres enfumées, plus obscures à l’extrémité. GC. sordidipennis Stal. Sibérie. — Vertex avec une mince bande longitudinale pâle, non continuée sur le pronotum. Élytres maculées de brun, plus claires à l'extrémité. G. frontalis Scott, Fieber. OT ni oMMertex avec des tichesihoires Ne EMAU EE, EX, LUE NP LE — Vertex sans taches noires. (Dans une espèce seulement, il y a deux petits points bruns sur la base même du vertex) . . . . . 48. 7. Vertex finement bordé de noir en avant, sur la suture frontale; une bande noire, élargie et interrompue au milieu, puis deux taches noires arrondies sur la nuque. Élytres enfumées. . G. fasciifrons Stal. Sitkha (Amérique boréale). — Vertex non marginé de noir en avant, au moins au milieu, mais avec deux ou quatre taches noires, dont deux triangulaires plus ou moins étroites et transversales sur la suture frontale, deux arrondies sur la nuque; quelquefois entre ces taches, de chaque côté, existe une ligne longitudinale noire, transversale (Dans la C. Warioni, les taches triangulaires de la suture frontale manquent). . + . . 8. 8. Base de l’écusson avec deux fortes taches triangulaires très- TRADER ee ei et D PU ROUEIO SERRE QE A0 CNE AUTO. — Écusson sans grosses taches noires triangulaires: quand des taches existent elles sont seulement jaunes ou roses. . . . . . . 49. 9. Élytres à fond très-pâle, quelquefois blanc, avec chacune deux grandes taches longitudinales qui partent de la base et vont en s’amincissant vers l'extrémité, l’une sur le clavus, l’autre sur la corie; ces taches sont ordinairement d’un jaune vif ou orangé, quelquefois brunâtres. Vertex, pronotum et écusson d’un jaune orangé. Souvent les deux taches noires de la nuque manquent; mais celles de la su- ture frontale ce de l’écusson sont toujours grosses et bien marquées. CG. septemnotata Fallen. Europe. — Élytres de couleur uniforme d’un blanc sale, ou d’un jaune paille, ou enfumées, ou avec une grande macule men brune irrégu- Hêrefss; #41 ee : Me D 10. Les deux taches de la suture frontale du vertex HSE Élytres d’un jaune sale, pâle, opaques. . . G. Warioni Leth. Lorraine. — Les deux taches de la suture frontale du vertex toujours bien mar- MÉES ae CÉSS Er REE x ê USE LES 11. Taille petite ; forme assez grêle. Élytres ordinairement d'un jaune paille, quelquefois cependant plus ou moins enfumées. GC. sexnotata Fallen. Europe. — Taille moyenne; forme plus robuste. Elytres avec une grande ma- cule médiane brune émettant de chaque côté deux appendices de forme carrée; au milieu de cette macule, vers le milieu de la suture du clavus, une tache oblongue blanche. . G. variata Fallen. Europe. 12. Vertex ayant de chaque côté quatre ou six taches noires disposées comme chez la C. seænotata; les taches de la suture frontale tou- jours bien marquées Taille petite. Vertex (sauf les taches), pronotum, écusson et élytres d’un jaune paille. G@. diminuta Leth. France. — Vertex n'ayant que les deux taches arrondies de la nuque; son sommet au-dessus du front est souvent enfumé, ou orangé; ce rem- brunissement peu foncé se continue en dessous sur le front. Vertex, pronotum, écusson et élytres d’un jaune très-pâle chez les mâles, presque blanc chez les femelles. (C’est la plus grande espèce du genre:)-1#. 00e 4 Ci punctifrons Fallen. Europe. 13. Pronotum pâle, : avec quatre bandes longitudinales d’un jaune plus foncé que le fond; deux petits points bruns au milieu sur la base même du vertex. . . @.opacipennis Leth. Russie méridionale. — Pronotum sans bandes longitudinales. . . . sr LE? 14. Vertex, pronotum, écusson et élytres jaune- paille, ou blanc jau- nâtre, ou jaune orangé très-pâle. . . . pee rene lise — Vertex, une partie du pronotum et de l'écusson ‘et élytres, ou élytres seulement sur leur disque, roses ou rougeâtres B'ES ou moins dis- tinetement-Me ee alpes CUVE fe PO AL S: 15. Abdomen entièrement d’un jaune pâle un peu. or angé en dessus et en dessous. Élytres avec quelques taches blanches peu visibles. (Quelquefois existe une bande noire transversale sur chaque segment dorsal de l’abdomen; en ce cas l’insecte ressemble beaucoup à la la C. vittiventris, dont il ne se distinguerait plus guère que par sa couleur plus rangée, ses élytres d’une couleur moins uniforme, et les bandes du dos de l'abdomen beaucoup plus largement marginées de jaune). . . . . . ©. salsolæ Puton. France méridionale. — Abdomen noir en grande partie, au moins en dessus. . . 46. 16. Abdomen entièrement noir en dessus, excepté les côtés (connexi- vum), le dernier segment seulement en partie noir et le segment génital pâle; couleur du pronotum etdes élytres d’un blanc jaunâtre. &. vaginata Kirschbaum. Sicile. — Abdomen seulement en partie noir en dessus, chacun de ses seg- ments dorsaux marginé de jaune. Vertex, pronotum, écusson et élytres jaune paille ou un peu verdâtres. . . . . . . . 17. NE 47. Segments dorsaux de l'abdomen très-étroitement marginés de jaune; points d'insertion des épines des tibias postérieurs assez gros, très-visiblement noirs. Le vertex, le pronotum, l’écusson et les élytres sont ordinairement jaune paille vif,rarement un peu orangés. C. modesta Leth. France boréale. — Segments dorsaux de l'abdomen plus largement marginés de jaune; points d'insertion des épines des tibias postérieurs fins, concolores ou imperceptiblement noirs. Vertex, pronotum, écusson et élytres d’un jaune paille verdâtre. . . . G. vittiventris Leth. France méridionale. 18. Tête, pronotum et écusson roses; élytres d’un rose très-pâle, avec leurs nervures plus pâles que le fond. G. erythrocephala Fer- rari. Italie. — Vertex jaune pâle; pronotum rose à la base ; écusson jaune pâle avec deux taches triangulaires à sa base roses; élytres rouge orangé avec leur bordure latérale et leur membrane incolores ou d’un blane plus ou moins transparent. Forme plus allongée et vertex plus court que chez les autres espèces. . . . . @. Nicolasi Leth. France méridionale. THAMNOTETTIX Zett., Ins. L., p. 292, Gen., 27. — Cicada et Jassus Fabr. et Auct. omnes. 1. Nervures des élytres entièrement brunes ou rouges sur un fond brun ou clair; ou bien encore brunes seulement sur la moitié apicale, ou par places, ou avec les bifurcations du corium et du cla- VISÉDEUMALDES ALMA UE er TE A UE ES en EN fs u ee — Nervures des élytres blanches, jaunes, ou bien rougeâtres, simples; ou bien blanches, entièrement bordées de brun; ou bien partiellement bordées de brun grâce à la coloration partiellement bninecdes cellules Pat ATQUÉ LA RIM PRENONS EME 2. Face noire; parfois quelques tirets blanchâtres, obliques, sur les côtés du front. Clypeus long, étroit, fortement prolongé vers le bas au delà des brides. Rostre jaune. Antennes noires. Élytres ordi- nairement noires, ou bien brun-noires; portant une large bande blanche sur les nervures anguleuses, trois poinis blancs autour de la bifurcation de la 2° cellule intermédiaire, deux points blancs contre la commissure. Vertex, pronotum, et écusson noirs. Toutes les cuis- ses noires comme les tibias intermédiaires et postérieurs; leurs extrémités, les tibias antérieurs et tous les tarses jaunes. Var. 6. venosa. Seulement des &. Élytres simplement obscurcies, toutes les nervures, les traits dans la cellule discoïdale qui est longue, cm: : ess deux points à la base des deux cellules intermédiaires, une tache triangulaire dans la marge sur deux nervures reliantes transver- sales, une tache en segment de cercle située à l’extrémité arrondie des élytres et parfois elle-mème tachetée de clair, bruns. Trois taches blanchâtres dans le clavus, taches dont l’une se trouve dans l’angle seutellaire. Vertex noir, avec un trait junâtre au bord antérieur et contre chaque œil, on bien avec une tache jaunâtre au niveau de la nuque. Pronotum jaunâtre, transversalement strié de noir; trois taches arrondies jaunâtres, situées en triangle sur sa moitié antérieure, qui est presque noire. Écusson noir, avec deux taches pâles trian- gulaires dans les angles basilaires, et avec trois taches sur la moitié apicale. Pattes antérieures et intermédiaires jaunes comme tous les tarses. Cuisses postérieures avec une ligne supérieure brune. Corps noir, Ailes livides, brunâtres à l'extrémité ; à nervures brunâtres. æ. Valve triangulaire, émoussée, Lames prises ensemble lar- gement lancéolées, plus de deux fois aussi longues que la valve, un peu plus longues que le pygophore, droites. Styles brunâtres, en faucille (1), plus larges à la base et étranglés pour former une dent latérale. Pygophore eu triangle aigu, à côtés inéganx, dont le côté inférieur, dirigé obliquement vers le haut et en arrière, forme l’angle aigu apical avec le bord oblique, droit, de l’échanerure. Échancrure à peine plus longue que la partie dorsale. Tube anal gros, noir, aussi long que l’échancrure. Q@. Dernier segment ventral un peu plus long que les autres, fai- blement sinué, à angles extérieurs obtusément proéminents et blancs; un trait médian jaunâtre sur le 4° et sur le 5° seginent. Coléostron ovalairement lancéolé, tout noir, séticulé de jaune d'or à l'extrémité, à bord inférieur légèrement arqué. Tarière noire, en forme de sabre, à peine proéminente. æQ. L.,3-3 1/6 mill. Allemagne, Livonie, France, Espagne, Italie, Suisse, Ukraine, Autriche ; en juillet, — Jassus fenestratus H.-S., Pz.F., 122, 5. — Flor, R., 2, p. 363, 25.—Mürzacha Am., Mon. ATEN Plans e _e à, » 1e ei eee la GT ÉCDESÉTOIR ESS — Face livide, jaunâtre, ou bien orangée. . . . . . . 3. 3. Front paré au bord apical d'un arc noir et d’une tache contre (1) Sensenfoermig, arcuato-acuminatus (falx), forme d'un demi-croissant allongé; sichelfoermig, adunco-falcatus (secula), presque incourbé en demi-cercle, un croissant entier, = — l'œil, sous lesquels se rencontre une bande blanche assez large et qui atteint les yeux. Scrobes, moitié apicale des brides, snture frontale, et de courts tirets des deux côtes du front, noirs. Élytres livides, nervures anguleuses brunes, ombrées de brun ; les trois cellules api- cales intérieures brunes, claires à la base seulement, toutes les nervures brunâtres, l'extrémité commissurale des deux nervures du clavus brune comme la commissure vers Ja pointe. Clypeus allongé, pédonculé, c'est-à-dire quelque peu étranglé à la base. Vertex court, très-obiusément anguleux, aussi long que sa demi-largeur au ni- veau de la nuque, portant en avant deux lignes noires superficielle ment arquées vers l'intérieur, et une raie brun-jaune transversale sur son milieu. Face, pronotum et vertex livides. Écusson blan- châtre, avec trois taches brun-jaunes, triangulaires. Front très-fai- blement bombé ; passage au vertex sons un angle aigu émoussé, Vertex déprimé, à bord presque renflé. Mesosternum noir, finement bordé postérieurement de jaune. Pièces latérales d’un jaune sale. Hanches brun-jaunes ; les postérieures noires du côté intérieur et au bord postérieur ; les antérieures et les intermédiaires livides, noires à la base. Pattes entièrement pâles ; les cuisses postérieures noires à larête inférieure ; les tibias postérieurs noirs dans la cannelure inté- rieure jusqu’à leur extrémité qui est noire; leurs épines principales situées sur de gros points noirs ; quelques points bruns sur les tibias intermédiaires. Tarses postérieurs jaunâtres ; l’article basilaire brun à l’exirémité inférieure; le 2° article et l’ongle bruns. Aïles livides ; à nervures brunes. ©. Dernier segment ventral jaunâtre, en pentagone allongé, dont l'angle postérieur est émoussé, petitement échancré, brun, à côtés légèrement sinués. Segments ventraux noirs, à bords jaunâtres:; les deux avant-derniers avec une tache médiane, commune, jaunâtre. Connexivum avec des taches brunes. Coléostron lancéolé, à bord inférieur très-faihlement arqué, à extrémité obliquement tronquée, livide; granulé et ponctué de brun-noir, portant à la base dorsale un triangle brun-noir, et à l'extrémité dorsalé une tache noire trans- versale. Segments dorsaux brunâtres ; segment apical brun, avec le bord postérieur blanc. Q. L., 6 mill.; corps 4 mill. France méridionale (Frey). 2. T. aliena Fieb. (1). — Front sans bandes transversales noire et blanche. . . 4, {1) Inscrite sous le nom inédit de T, frontalis (Fieber) dans le Catalogne Fieber. — M. Ferrari a décrit cette espèce sous le nom de 7, Fieberi (Cicadaria Agri Ligustici, 1882, 51.) Ce dernier nom doit prévaloir, = ae 4, Vertex paré d’une tache noire, ronde, médiane, au niveau de la nuque. Une tache noire en demi-cercle contre le hord du front an dessus des brides. Entièrement d'un jaune d’ocre pâle. Face pro- longée vers le bas et étroite Front superticiellement bombé ; passage au vertex sous un angle presque droit arrondi. Vertex paré en avant de deux tirets noirâtres divergents en arrière, et d’un tiret trans- versalement dirigé vers le bord. Écusson jaunâtre; à sillon trans- versal arqué. Pronotum jaunâtre. Clypeus en rectangle allongé, étroit, Élytres pâles, unicolores ; la bifurcation de la 2° cellule inter- médiaire et l'extrémité des deux nervures du clavus seules brunâtres avec la commissure. Corps et pattes entièrement concolores, d’un jaunâtre argileux, Tibias postérieurs sans points bruns? Tous les tarses brunâtres. Ailes livides, à nervures brunâlres. Q. Dernier segment ventral court, transversalement pentagonal, à angle apical presque droit. Q. L., 5 1/2 mill. France méridionale. — Jassus cyclops Muls. R., Ann. Soc. L., 1855, p. 227 (orig.). 8.'T. cyclops Muls. R. — Vertex avec deux taches noires arrondies; et en avant avec deux autres taches qui atteignent le sommet du front. Front superficielle- ment bombé; passage au vertex arrondi. . . . . . ,. . D. 5. Clypeus en ovale allongé. Une grande tache ronde noire sur le vertex près de chaque œil. Vertex court, un peu plus long que sa demi-largeur ; en angle obtus; portant généralement en avant les traces des deux taches situées au sommet frontal. Dessus ordinaire- ment jaune; parfois l'extrémité du vertex, l’écusson et la face sont orangés. Ligne basale de l’écusson noire, Élytres jaunâtres ou bru- nâtres ; toutes les nervures brunes; une large tache en segment de cercle ou bien un arc en croissant (@) bruns à l'extrémité de l’élytre quand les deux taches de la tête manquent; parfois cet are apical est d’un brun pâle, les taches du vertex sont petites et celles du front manquent. Corps d'un blanc jaunâtre (apicalis Mus. Vien., n° 146). Milieu du steraum brun-noir, pièces latérales brunes, large- ment diluées extérieurement, Hanches postérieures brunes ; les an- tèrieures et les intermédiaires jaunâtres. Tibias postérieurs avec des points bruns à la hase des épines ; et avec une raie supérieure bru- nâtre. 2° et 3° articles tarsaux bruns, à base d'un blanc jaunûtre; article basilaire pâle, son extrémité brunâtre vers le bas. Extrémité des tibias brunâtre. Pattes jaunâtres ou orangées. Cuisses antérieures portant en avant, en dessous, une courte rangée de séticules; tibias longuement ciliés en dessous. Ailes livides ; à nervures brunes. = one . Dernier segment ventral en rectangle transversal, très-super- ficiellement arrondi postérieurement; de moitié aussi long que large à la base; roussâtre, à base et à côtés dilués de noirâtre. Valve très-courtement trapézoïdale, aussi large que le dernier segment ventral, Lames vues par dessous et prises isolément, en triangle émoussé, presque dirigées vers l'extérieur à leur moitié supérieure, divergentes, à côtés extérieurs sinués ; vues de côté en trapèze allongé, à base arquée en dehors, et à extrémité obliquement tronquée vers le bas et l’avant. Styles jaunâtres, de moitié aussi longs que les lames, prolongés en une corne doucement incourbée, située sur une base courte, el étranglée pour donner naissance à une dent latérale obtuse. Pygophore noir, avec un bord et une arête jaunes, formant un trapèze dont le côté inférieur est le plus long ; à bord supérieur oblique et terminé par l'angle apical qui est court et inconrbé eu corne vers le haut. Tune anal court, inversement conique, roussâtre, naissant à la base de l’échancrure. Six segments ventraux noirs, à bords postérieurs jaunes. Connexivum jaune, avec des taches noires sur chaque tranche. Dos roussâtre; ses segments parés de bandes noires basales et extérieurement de taches quadrangulaires qui n’at- teignent pas le bord extérieur ; dernier segment noir, bordé de jaune. Q. Dernier segment ventral transversalement trapézoïdal, pas aussi long que sa demi-largeur à la base, bordé de brun, à bord posté- rieur légèrement sinué. Coléostron lancéolé, avec un bord inférieur presque droit, largement brun à l'extrémité, avec une tache basale brune, Tarière brune, quelque peu proéminente, légèrement arquée. Dos brun, largement dilué de clair vers le bord extérieur; dernier segment brun, largement bordé de jaune. Moitié basale du ventre brune, avec le bord des segments jaunâtres ; les autres segments jau- nâtres, parfois bruns extérieurement. Connexivum jaunâtre ; chaque tranche avec un tiret brun basal. d@. L., 6-6 1/2 mill. Italie, Trieste ( Berquier), Corse ( Meyer- Dür), Grèce (D' Stein), Autriche (Mus. Vien. une variété sous le nom d’apicalis). . . . . . 4. 'T. fuscovenosa Mink. (1). — Clypeus en trapèze allongé ; sa suture et la suture de la moitié inférieure du front, uoires. Sur le front une grande tache médiane formée de deux courtes rangées de traits confluents, un grand point de chaque côté à l’angle antérieur des yeux, noirs. Tête, pronotum et écusson jaunâtres. Deux laches noires au passage au vertex. Abdo- men noir ; ventre et segments dorsaux bordés de jaune. (Ici se ran- (4) Décrite sous ce nom par Ferrari (Cicadaria Agri Liguslici, p. 52). = Gi = geraient aussi T. intermedia n° 23 et T. 4-notata n° 24, mais ils ont des élytres et des nervures unicolores). . . 4. . . . 6. 6. Élytres livides; cellules apicales diluées de brun pâle. Nervures des cellules intermédiaires et apicales finement brunes comme les nervures anguleuses. Marge pâle. Les taches antérieures du vertex transversalement triangulaires. Scrobes avec une petite tache noire. Hanches postérieures noires, finement bordées de jaune. Hanches antérieures et intermédiaires brunes, à extrémités jaunâtres. Cuisses antérieures avec une tache supérieure, apicale, ponctuée de brun, et avec une tache basale bilobée, brune ; avec une ligne supérieure et inférieure brunes. Arête supérieure et inférieure des tibias antérieurs parée des tirets bruns: des points bruns à la base des épines des tibias postérieurs; arête intérieure des tibias postérieurs avec une ligne brune ; moitié intérieure du dessus noire. @. Dernier segment ventral noir, transversalement trapézoïdal, à bord postérieur échancré en angle obtus, et portant dans l’échan- crure une petite dent triangulaire d'où part une bande ventrale mé- diane jaunâtre et linéairement lancéolée ; à angles extérieurs presque droits, émoussés. Coléostron lancéolé, jaunâtre, maculé de noir à la moitié basale, à Lord inférieur presque droit. Tarière jaune ; avant- dernier segment ventral avec une courte ligne médiane jaunâtre. @. L., 4 mill. (Orig.) Laponie. Stal, 310. — Thamnotettiæ stri- gipes Zett., I. L., 296, 2. — Cicada F. L., 532, 28. 5. T. strigipes Zett. (1). — Élytres d'un vert jaunâtre pâle ; les nervures angunleuses et la moitié apicale des nervures des cellules intermédiaires finement brunes. De petites taches nébuleuses noirâtres, alignées en bande, dans la cellule discoïdale qui est longue, et entre les deux nervures du clavus. Marge pâle. Taches antérieures du vertex semicireulaires, et apparentes au sommet du front sous forme de deux taches trans- versales étroites. Scrobe souvent paré d’une lache noire. Quatre points noirs placés en arc en avant sur le pronotum. Un triangle noir dans chaque angle scutellaire basal. Cuisses antérieures avec deux tirets basilaires bruns, et avec un tiret apical supérieur. Cuisses intermédiaires avec une ligne supérieure brune, et une petite tache basale et apicale. Cuisses postérieures avec un tiret basal brun. Tous les tibias bruns à l’arête supérieure. Tibias antérieurs longuement séticulés en dessous. Dents des tibias postérieurs brunes. Tarses antérieurs et intermédiaires bruns. Base du 1°" article tarsal (1) La T, quadrinotata Kirschbaum est synonyme. TA pâle. Corps noir, bordé de jaune, largement jaune extérieurement, Hanches noires; à extrémité jaunâtre. @. Coléostron noir, séticulé de noir, longuement et étroitement lancéolé, à bord inférieur légèrement arqué ; à côtés étroitement ta- chetés de jaune ; partie dorsale jaunâtre. Dernier segment ventral noir, transversalement trapézoïdal, à bord postérieur assez profon- dément échancré à angle droit, avec une petite dent à la base de l’échancrure; bord de l’échancrure jaune ; angles extérieurs obtus. @. L., 51/3 mill. Suède; sur les herbes des lieux marécageux. — Thamnotettix 5-notata Boh., Nya Sv. Hom. Vet. Ak. H., 1845, p. 159, 13 (Orig.). . . . . 6. T. quinquenotata Boh. 7. Nervures des élyires blanches et entièrement ou partiellement bordées de brun ; des bandes ou des taches brunes dans les cellules; au moins la cellule apicale intermédiaire et une petite tache à la base et à l'extrémité des cellules brunes. Parfois les nervures apicales et anguleuses sont seules blanches; les autres rouges sur un fond Se au ny fes à htm Cattesiumhnté tante: — Nervures des élytres simples, blanches, jaunâtres, orangées ; ou bien mouchelées de roussâtre. Élytres sans dessins. Rarement une ou deux raies brunâtres dans les cellules intermédiaires. 20. 8. Face noire; côtés du front avec 5-6 lignes arquées blanches ; un point blanc au sommet du front; un autre à l'angle supérieur des yeux ; sonvent une petite lache triangulaire à la base du clypeus, qui est en rectangle allongé, et un tiret à la base des brides blancs. Élytres d'un jaune brunâtre ; les nervures à peine plus claires que la couleur foncière, et bordées de brun mordillé. Cellules apicales brunes; les nervures auguleuses et apicales blanchâtres. Vertex, pronotum et écusson livides. Vertex un peu plus long que sa demi- largeur; en angle obtus ; paré en avant de deux taches noires obli- ques, presque quadrangulaires ; sous ces taches deux traits droits, blancs, soulignés de brun, qui forment une croix avec une ligne médiane également blanche. Un point noir vers l'angle supérieur de chaque œil ; sous ce point soit un court trait rectangulaire, soit une tache en forme de virgule. Pronotum avec quatre bandes brunes abrégées en avant et transversalement striées de couleur plus claire; les bandes extérieures plus courtes; un petit arc brun en avant de chacune des deux médianes; deux à trois points noirs sous chaque œil. Base de l’écusson brune; milieu paré de deux petits points noirs. Front bombé ; passage au vertex sous un angle droit émoussé. mn D ve. Corps tout noir. Pattes d’un jaunâtre livide. Hanches antérieures et intermédiaires noires à la moitié basale ; avec une bande qui va se perdre en avant. Cuisses intermédiaires noires, à extrémité pâle. Tibias intermédiaires et postérieurs noirs à l’arête intérieure. Tarses noirs. Tibias postérieurs avec de gros points noirs à la base des épines. æ. Valve en triangle isocèle, aussi longue environ que sa demi- largeur. Lames prises ensemble et vues par dessous en rectangle transversal, et sinuées postérieurement; de même longueur que la valve; à angles aigus. Vues de côté elles sont incourbées vers le haut en triangle rectangulaire, à hypothénuse arquée ; à bord pos- térieur jaune. Pygophore en trapézoïde allongé, oblique, plus large à la base. Tube anal fort, noir, situé à la base de l'échancrure, et prolongé jusqu’à l'angle apical qui est aigu. Styles jaune brunâtres, adhérents aux lames, placés transversalement, largement lancéolés avec une extrémité brusquement rétrécie et tronquée, dirigée vers l'extérieur ; sur une tige très-courte située au milieu du bord infé- rieur. d. L., 3 mill. Angleterre (J. Scott.). . 7. T. Scotti Fieb. (1). — Face jaunâtre ou orangée. Front soit brun, avec des traits clairs obliques sur les côtés, et avec une ligne médians claire, soit jaunâtre, avec des lignes transversales brunes sur les côtés. Joues diluées de brunâtre ou bien partiellement avec des taches brunes. , . . 9. 9. Bord du vertex avec six petits arcs noirs en fer à cheval, ou bien avec six petites taches noires. . . . . , 4 , . .- 10. — Vertex avec des dessins autres que ceux ci-dessus, ou bien sans dessins. ‘Robin a118oitl so +4dléliiuus ira Sp 10. Six petits arcs noirs en fer à cheval au bord du vertex ; inté- rieur du fer à cheval blanc. Sur le milieu du vertex deux lignes noires en crochet à longue tige et incourbées l’une vers l’autre, lignes qui englobent presque un trait blanc : un petit demi-anneau noir dans chacun des deux angles de la nuque. Pronotum d'un jaune vineux; avec une ligne médiane blanche; portant en avant deux points, sous chaque œil un point et deux tirets qui pris en- semble forment une ligne arquée. Angle basal de l’écusson avec un triangle orange ; écusson paré sur le milieu de deux points noirs, et (1) Doit prendre le nom de 7. melanopsis Hardy (Tr. Tyne. KF, C. à, 421, 3) qui est antérieur, note 217 es sur la moitié postérieure de deux taches oranges. Front noir ou brun, avec une ligne médiane jaune située entre deux lignes noires d’où naissent latéralement six tirets obliques; une grande tache jau- nâtre au dessus du clypeus. Élytres allongées, à extrémité arrondie, variant de couleur depuis le jaune livide jusqu’au roux, souvent parées de raies plus foncées; ordinairement avec trois tirets bruns sur la commissure ; une tache brune dans la cellule discoïdale sous la nervure reliante et dans l’angle apical; cellule intermédiaire in- térieure bordée de brun aux nervures ; base de la 3° cellule apicale brune ; 2° cellule apicale en trapèze allongé et brune. Vertex aussi long que large en arrière, en pentagone régulier; moins angu- leux en avant qu'un angle droit. Front superficiellement bombhé passage au verlex sous un angle presque droit émoussé. Corps noir ; extérieurement étroitement bordé de jaunâtre. Hanches antérieures et intermédiaires avec une tache basale noire; hanches postérieures noires. Cuisses antérieures avec une tache basale brune ; un trait antérieur inférieur, et une ligne supérieure bruns. Cuisses inter- médiaires avec une bande transversale brune avant l’extrémité, bande d'où naït une ligne médiane qui se dirige vers la base; une tache brune transversale, inférieure, à la base. Cuisses postérieures avec une ligne médiane brune. Tous les tibias avec des points bruns à la base des épines. Tarses bruns; article basal d'un jaune livide à la base. Ailes d’un blanc sale ; à nervures brunâtres. d. Valve courte, en triangle isocèle, à côtés arqués ; d’un jaune argileux; avec deux taches brunes à la base. Pygophore noir, en trapèze allongé, presque horizontal ; à angle apical supérieur ar- rondi ; à angle inférieur courtement triangulaire, bordé de jaune ; à bordé inférieur sinué avant l’angle. Tube anal gros, presque aussi long que le pygophore. Styles brunâtres, transversalement en ovale allongé, à courte tige, prolongés d'un côté en un cou élancé, oblique vers le haut, et terminé par un renflement en forme de tête armée d'un bec droit et subulé. Segments ventraux noirs; avant-dernier segment à bord postérieur jaune ; dernier segment jaune, avec un segment de cercle noir à la base. Connexivum noir, avec des trian- gles marginaux jaunes, étroits, plus larges en arrière. Dos noir ; le bord des segments d'un jaunâtre qui s'élargit aux angles en une petite tache. @. Dernier segment ventral en rectangle transversal ; noir, avec une tache quadrangulaire jaune dans les angles basilaires, tout comme les autres segments; avant-dernier segment avec un trait médian jaune. Connexivum jaune, paré intérieurement de traits noirs en forme de [. Dos noir, ses segments ornés extérieurement GE de iriangles jaunes. Coléostron étroitement et ovalairement lancéolé ; vu de côté, étroit, conique, presque tronqué; à côtés noirs, bordés de jaune. Tarière noire, un peu proéminente. 9. L., 3 1/2-4 mill. Bohème, Suisse, Autriche, Bavière, etc. — Jassus tenuis Germ., Mag., 4, p. 92, 32, d'après le type de la collect. Germ. — J. attenuatus H.-S., D. F., 130, 9. 8. T. tenuis Germ. (1). — Bord du vertex avec six petites taches noires sur un fond blanc, taches qui se fondent parfois ensemble et englobent des points RIRES. AUOT ana ce à ce 0 De CI EE 11. Élytres livides; toutes les nervures bordées de brun. Parfois aussi lavées de brun, avec des teintes claires dans les cellules; d'un brun souvent plus foncé dans les angles des cellules. Front noir, ou brun-noir, avec des tirets arqués obliques et d’un blanc jaunâtre, et avec une ligne médiane blanche interrompue vers le haut. Souvent apparaissent cinq taches blanches au bord apical du front. Côtés du front brun-noirs depuis le scrobe jusque sur les joues. Clypeus jaune, avec une tache apicale noire, ou bien noir et bordé de jaune. Brides jaunes, avec la suture et la pointe brunes; ou bien presque noires, avec une tache médiane jaune. Front superticiellement bombé ; passage au vertex sous un angle presque droit émoussé, Pronotum superficiellement arrondi en avant entre les yeux, non proéminent; d’un jaunâtre pâle, avec quatre bandes brunâtres abrégées en avant, et quatre taches brunâtres en avant de ces bandes. Vertex livide, blanc en avant et au niveau de la nuque ; deux points avant le mi- lieu, deux taches ou tirets postérieurs, bruns. Un triangle brun dans chacun des deux angles basilaires de l’écusson; parfois aussi un trait basal médian, et deux ou trois taches sous le sillon transversal de l’écusson. Pattes d'un blanc jaunâtre. Cuisses antérieures avec une bande brune antérieure et basale. Cuisses intermédiaires et pos- térieures avec une tache apicale ; les postérieures en ontre avec des traces d’une bande apicale. Tibias antérieurs bruns à l’extrémité, et avec un point brun basal, supérieur. Tibias postérieurs avec de gros points noirs à la base des cinq grandes épines ; parés à la hase de petits points bruns rapprochés; à la moitié apicale de l’arête intérieure de petits points, qui deviennent très-petits et rapprochés à la moitié basale de cette arête. 4. Nalve en segment de cercle; noire, à bord jaune. Dernier seg- (1) Synonymes : fulvopicta J. Sahlb, — badiella Kirschbaum. "Go ment ventral jaune, à base et côtés noirs. Lames jaunâtres, prises ensemble en triangle aigu à côtés longs; à peine plus longues que le pygophore, qui est noir et presque une fois et demie aussi long que large à la base. Pygophore en forme de cône tronqué ; échanerure destinée au tube anal courte, et pas aussi longue que la partie dor- sale. Tube anal court, noir, prolongé jusque vers l'extrémité du pygophore. Styles courts, bruns, en forme de serpette, pointus, à dos noir. Ventre noir; ses segments à bord postérieur jaune. Con- nexivum jaunâtre, paré intérieurement d’un trait noir, fort, angu- leux. Segments dorsaux noirs; leurs bords postérieurs jaunes, avec de petits triangles jaunes au bord latéral. Q. Dernier segment ventral en rectangle transversal: à bord postérieur presque droil; avec un court tiret transversal brun sur le milieu, tout près du bord postérieur. Coléostron ovalairement lan- céolé, jaunâtre; à bord inférieur arqué avec un triangle brun sur la base dorsale. Avant-dernier segment ventral avec une bordure pos- térieure triangulaire jaunâtre ; les autres segments noirs et bordés de jaune. Connexivum noir; les tranches bordées de jaune et ornées d’un point médian pâle. Trois segments dorsaux noirs avec le bord postérieur jauniâtre et élargi latéralement en une tache transversale ; les autres segments d’un jaune livide, avec une raie transversale, médiane, nébuleuse, brune. Dernier segment à base brune ; exté- rieurement paré d’un triangle noir, et d’une tache noire à l’angle apical. d' &$. L., 2 3/4-3 1/3 mill. Angleterre, Allemagne. 9. T. coronifera Curt. — Élytres d’un jaune argileux ; extrémité des nervures des cel- lules intermédiaires et apicales bordée de brun comme les nervures anguleuses. Pronotum arrondi et proéminent en avant; avec quatre bandes d’un jaune brunâtre, dont les deux extérieures sont abrégées en avant. Écusson blanchâtre, avec un triangle brun-jaune dans les angles basilaires et sur la moitié apicale. Vertex blanchâtre, paré en avant de deux gros points noirs qui se fondent ensemble au sommet du front pour former un are noir englobant un point apical blanc. Les ocelles et un point près de chaque œil noirs; avant le milieu une tache transversale brune ; dans chacue des angles de la nuque une tache brun-jaune, arrondie, diluée. Face d’un blanc jaunâtre. Front avec 5 à 6 fortes lignes latérales arquées, brunes ou brunâtres; entre ces lignes une raie longitudinale, médiane, étroite, libre. Par- fois les deux arcs transversaux apicaux se confondent au sommet du front, et forment une croix. Front superficiellemet bombé ; pas- Revue d'Entomologie. — Mars 1885. 6 Er sage au vertex sous un angle moins que droit, émoussé. Vertex plus court que sa demi-largeur, obtusément anguleux. Scrobes générale- ment bruns. Corps et pattes jaune-argileux. Cuisses antérieures pa- rées en dessous d’une tache brune antérieure et basale ; cuisses in- termédiaires avec une tache brune basale seulement. Tibias antérieurs et intermédiaires avec des points bruns à la base des épines. Tibias postérieurs parés extérieurement de gros points brun-noirs, et inté- rieurement, à la moitié basale, de points plus petits. Tarses jau- nâtres. . Valve courte, en triangle isocèle, et dont la base est brune. Lames deux fois aussi longues et formant, prises ensemble, un large triangle à côtés arqués, des 2/3 de la longueur du pygophore, qui est proéminent. Styles très-courts, roussâtres, environ des 2/3 de la longueur des lames, à base en rectangle allongé, et prolongés d’un seul côté en une corne de même longueur et subulée, dont l’arête dorsale est brune et droite. Pygophore en pentagone un peu oblique vers le bas et l'arrière, et dont le plus long côté est le supérieur, celui de l’échancrure; bord dorsal très-court; angle apical moins que droit; côtés du pygopuore poilus de jaune doré. Abdomen d'un jaune argileux ; les segments bruns au connexivum. Segment basal brun, à bord postérieur jaune; les suivants avec une tache noire transversale sur le milieu basal ; l’avant-dernier avec deux taches basales. Connexivum avec un tiret rectangulaire brun au bord postérieur de chaque tranche. d. L., 3 1/2-3 2/3 mill. Allemagne ; de Crefeld sous le nom de Jassus russeola Mink. — T. acrostigma Fieb., in Litt. 10. T. coroniceps Kbm. 12. Pronotum avec 4à 6 bandes orangées ; vertex avec deux grandes taches ou bandes allongées ; une ligne brune ou noire ordinairement des deux côtés an bord antérieur du vertex; cette ligne manque souvent. Face pâle ou roussâtre. Vertex une fois et demie aussi long que sa demi-largeur, obtusément anguleux, pentagonal. Ordinairement les angles formés par les deux nervures et la commissure sont bruns comme la pointe du clavus. Nervures des élytres blanches sur un fond livide ou brun-jaune, . . . UN ES RER — Pronotum seulement avec deux bandes brunes médianes, abrégées, et latéralement avec une courte raie; ou bien sans bandes GUTATES MA NE MC, ADM OT BIBERON EETEES 13. Extrémité des élytres lancéolée. Cellules apicales longues, DNS, étroites; l'intermédiaire brune et parée ordinairement d'un point basal blanc; cellules 3 et 4 brunâtres; les deux intermédiaires de longueur presque égale, étroites ; l’extérieure tronquée par la ner- vure transversale de la cellule discoïdale, non pédonculée. Cellule discoïdale bordée de brunâitre à la branche fourchue intérieure ; 2e cellule intermédiaire bordée entièrement à l’intérieur. Une bande brunâtre sur la moitié apicale de la cellule discoïdale; au dessus de la nervure reliante de cette cellule un trait brunâtre. Clypeus étroit, rectangulaire. Front brun ou brunâtre; sa raie médiane progressi- vement élargie vers le clypeus; cinq à six ürets pâles obliques sur les côtés. Les quatre bandes du pronotum traversent l'écusson. Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle droit Pièces sternales et hanches d’un jaune pâle. Hanches avec une tache allongée, brun-noire. Pattes pâles. Cuisses antérieures avec deux rangées de points bruns ; cuisses intermédiaires en avant avec deux taches et un trait basal bruns. Cuisses postérieures entièrement pâles. d. Valve courte, presque parabolique, un peu plus longue que le dernier segment ventral. Lames trois fois aussi longues que la valve; prises ensemble en triangle étroit, à côtés longs, obtus à l'extrémité, un peu plus court que le pygophore. Styles un peu plus longs que la valve, à base courte et large, prolongés d'un côté en forme de sabre; à pointe noire. Pygophore oblique vers le bas et l'arrière, presque trapézoïdal, obtusément anguleux; son deuxième côté le plus long est le supérieur, celui de l’échancrure : côté dorsal court. Le hord inférieur est le côté le plus long ; il est sinué à la base, puis fortement arqué en dehors, et à l’extrémité oblique vers le haut pour former avec le bord supérieur l'angle apical. Côtés du pygo- phore noirs à la moitié supérieure ; le bord postérieur jaune. Tube anal court, gros, jaunâtre, dépassant le pysophore. Dos noir; der- nier segment annulaire, largement bordé de jaune. Q@. Dernier segment ventral quadrangulaire, trapézoïdal; avec deux points noirs médians. Coléostron ovalairement lancéolé, pointu: vu de côté très-étroit. Bord inférieur et tarière, qui est proéminente et pointue, presque droits. Coléosiron jaunâtre, avec une bande ba- sale noire. Dos noir; bord paré de segments de cercle jaunâtres. Ventre jaunâtre; segment basal noir, à bord postérieur jaune; le deuxième segment largement anguleux, avec une large raie margi- nale jaune à chacun des deux côtés du bord postérieur. Segments 3 et 4 avec une tache basale noire, carrée. Connexivum jaunâtre, avec un petit trait noir anguleux dans l'angle postéro-intérieur des tranches. f®.L., 4 1/2-5 1/4 mill. Allemagne, Angleterre, Suisse (Jura), ND, France méridionale, — Jassus croceus H.-S., D. F., 144, 7 (orig.) — J. attenuatus Marsh., M. M., 3, p. 29, 16 (orig.), à l'exclusion des citations de Germar. — J. calcaratus Rey, in litt. — Ambly- cephalus nervosus Curt., B. E., 578, 7 (1). 11. T. crocea H.-S. — Cellules apicales allongées, trapézoïdales, brun-jaunes; ou bien la deuxième est brune. La première cellule intermédiaire pédonculée à la base, et deux fois aussi longue environ que la tige. Élytres d’un jaune argileux ; les nervures des cellules plus ou moins bordées de brun selon que la coloration est plus ou moins foncée; chez les exemplaires pâles ne se rencontrent que des taches et des raies iso- lées. Clypeus allongé, trapézoïdal; à base et à tiret médian généra- lement bruns; parfois aussi sa suture est brune. Écusson avec un triangle orangé dans chacun de ses deux angles basilaires; avec une tache basale entre les deux triangles, et avec deux taches apicales. Front brun ou brunâtre, avec 6 ou 7 tirets transversaux et une ligne médiane pâles ; superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Scrobes bruns. Pièces sternales et hanches pos- térieures noires, largement jaunätres extérieurement. Hanches anté- rieures et intermédiaires avec un trait noir. Pattes pâles ; cuisses an- ltérieures et intermédiaires avec une line brune médiane et dorsale, et avec une tache basale brunes; aux intermédiaires une demi- bande antérieure brune. Cuisses postérieures avecune ligne médiane brune ; les tibias avec des points bruns à la base des épines, avec une ligne noire intérieurement, et des points libres vers l'extrémité. Tarses livides. Extrémité du dernier article brunâtre. Tarses posté- rieurs brunâtres seulement aux extrémités des articles ; tous les ongles bruns. . Valve transversale, courtement triangulaire, très-obtusément anguleuse, à côtés légèrement arqués. Lames plus de deux fois aussi longues que la valve ; prises ensemble en triangle long isocèle, ar- rondies en haut, plus courtes que le pygophore. Styles presque aussi longs que les lames; à moitié basale lancéolée, étroite, jaune, pro- longée en une corne de même longueur, subulée, brune, un peu incourbée. Pygophore obliquement étiré vers l'arrière et le bas, presque linguiforme, sinué des deux côtés sur le milieu; à extré- mité largement émoussée; moitié supérieure jaunâtre, longuement pileuse ; moitié inférieure noire longitudinalement. Tube anal noir, long, fort, situé dans la base de l'échancrure qui est profonde; n'at- teignant pas l'extrémité du pygophore. Pygophore à côlé long en (4) Autre synonyme : Z}, oxyptera Kirschbaum (Die Cicaden von Wiesbaden, p. 130). a dessus, profondément inséré dans le dernier segment dorsal qui est échancré anguleusement. Ventre noir; les trois avant-derniers seg- ments avec une tache latérale jaune; le dernier jaune, avecune ligne basale et un petit triangle médian noirs. Connexivum jaune, avec une ligne basale et des points médians noirs sur les tranches. Dos noir, avec une bordure jaune serratiforme, ©. Dernier segment ventral jaune, transversalement quadrangu- laire, profondément et largement échancré jusqu’au milieu; base de l'échancrure droite et brune ; angles extérieurs en lobes pointus. Coléostron étroitement lancéolé; à bord inférieur doucement arqué avec la tarière, qui est brune à l'extrémité et un peu proëémi- nente., Extrémité obliquement et largement tronquée. Largement noir à la base. Dos noir, largement bordé de jaune extérieurement ; dernier segment noir, avec une ligne médiane jaune et avec un triangle marginal largement jaune. Ventre jaunâtre; deux segments basilaires noirs. Le troisième et le quatrième segment noirs, avec une tache latérale jaune ; ou bien un segment de cercle sur le troisième, et deux taches sur le quatrième, noirs. Connexivum jaunâtre; avec des points médians noirs, on bien avec des taches brun-jaunes presque carrées du côté intérieur de chaque tranche, fQ. L., 4 1/2 mill. Angleterre, Allemagne, Suisse, Autriche. — Jassus attenuatus Germ., M., 4, p. 91,31 (orig.).—J. rupicapra Marsh., M. M., 3, p. 30, 17 (1). . . 12. T. attenuata Germ. 14. Vertex paré entre les angles antérieurs des yeux d’une bande brun-jaune ou noire, parfois divisée. Deux grosses taches noires au sommet du front, taches un peu prolongées et apparentes sur le vente il Mon send io states deoenfcioc él: 1090 Sénrac -HorLot — Vertex sans bande transversale. Front brun-jaune, brun ou noir, avec des tirets latéraux jaunâtres, obliques, et avec une ligne sPonenelniBess dre he cs ne fermes du antenne LU 15. Pronotum avec deux raies médianes brunes, abrégées en avant ; et avec une courte raie sur les côtés, raie formée de tirets con- fluents ; deux petits arcs noirâtres convexes en arrière, situés au bord antérieur du pronotum ; sous chaque œil parfois deux points noi- râtres. Vertex court, à peine plus long que sa demi-largeur ; obtu- sément anguleux; avec une raie transversale divisée au milieu et élargie vers le milieu depuis l'angle supérieur des yeux, raie for- (1) Autre synonyme : T', crocea Kirschbaum (Die Cicadinen von Wiesbaden, p. 131), AE mant un triangle aigu et noir. Dans chacun des deux angles basi- laires de l’écusson un triangle noir ; entre les deux 2 points noirs. Clypeus noir, jaune au bord basal. Front avec des traits bruns, forts, transversaux, confluents des deux côtés de la ligne médiane claire pour lui former une bordure, ou bien complétement confluents pour rendre la moitié inférieure des côtés entièrement brune. Une raie brun-noire passant par dessus les scrobes. Élytres d’un brun-jaune livide; les nervures blanches; des taches et des raies brun foncées plus ou moins grandes contre les nervures reliantes, qui sont en quelque sorte renflées, dans les cellules et dans la marge. Cellules apicales brunâtres, plus foncées à la base; la troisième avec une grande tache blanche. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle presque droit. Pièces sternales noires; à bord extérieur jaune. Pattes et hanches jaunâtres ; hanches postérieures noires. Aux tibias postérieurs les grandes épines soni seules situées sur des points bruns. Côté supérieur des tibias postérieurs brun à la moitié intérieure, à l'extrémité et aux arêtes. Extrémité des tarses, surlont des postérieurs, plus foncée en dessous ; tous les ongles bruns. Ailes enfumées, à nervures brunes. . Valve en triangle court, isocèle, à base noire. Lames prises ensemble ovalairement lancéolées, plus de trois fois plus longues que la valve ; jaunâtres, largement noires dans l'angle basal exté- rieur; assez planes, droites, dépassant un peu le pygophore. Styles à base large, courtement quadrangulaire, prolongées d’un côté en forme de corne un peu arquée, brune, plus foncée vers le haut. Pygophore vu de côté en trapèze rectangulaire, dont le bord inférieur, presque droit, est du double de la longueur du bord dor- sal, et forme avec le bord sinué de l’échancrure, qui est profonde, l'angle apical dont la pointe est incourbée vers le bas ; noir, la partie inférieure jaunâtre ; la pointe noire. Tube anal très-court, gros, in- versement conique, prolongé jusqu’au milieu de l’échancrure. Dos noir; le bord postérieur des seoments jaune; une tache marginale étroite, jaunâtre, en segment de cercle, sur chaque segment. Ventre noir; bord postérieur des segments et une ligne médiane sur le o° segment jaune. 6° segment jaune, avec une ligne brune au bord postérieur; le dernier segment avec une ligne noire basale; les côtés, deux tirets dentiformes sur la ligne basale, et deux poinis vers le milieu du bord postérieur, noirs. Connexivum jaune, avec un trait brun médian sur chaque tranche. ®. Dernier segment ventral en demi-ovale transversalement coupé; à moitié apicale brune. Coléostron étroitement lancéolé, un peu plus de deux fois aussi long que le dernier segment ventral ; RM noir, à bord inférieur arqué et bordé de jaune progressivement élargi vers l’angle apical supérieur. Dos noir ; tous les bords posté- rieurs des segments jaunes, avec des taches marginales transversales, triangulaires, largement jaunes. Les deux segments ventraux basi- laires noirs; le 3° noir, avec trois taches jaunes au bord postérieur ; le 4 avec des taches noires triangulaires, transversales, dans les angles basilaires ; le 5° jaune, avec un trait noirâtre, oblique, nais- sant dans chacun des deux angles postérieurs. Tarière noire, jaune au bord, un peu proéminente. cQ®. L., 5 1/2 mill. Allemagne, Suisse, Autriche, Livonie, Suède, Angleterre, août, — Cicada splendidula Fabr., S. R., 79, 83. — FallC:,43,:30. — Jassus Flor, R., 2, p:306,.23 (nec HS., Dr; 126, 8 et Hom., 70, qui se rapportent à une grande var. de Th. G-notata). — Marsh., M. M., 3, p. 82, 20. — Cicada nitidula Turt., S. AN., 2, 598. — Donov., Engl. Ins., t. VII, pl. 288, fig. 1. 13. T. splendidula Fabr. — Pronotum sans bandes. Vertex paré entre les angles antérieurs des yeux d’une bande noire ou brun-jaune, qui parfois est très-pâle ou étroite. Des raies brunes entières, non interrompues, se rencon- trent ordinairement dans les cellules discoïdales et intermédiaires ; les nervures semblent dans ce cas bordées de blanchâtre; parfois ces raies manquent presque entièrement, et les élytres sont alors bru- nâtres ; marge toujours plus claire, blanchâtre, Un triangle noirâtre ou brun-jaune dans les angles basilaires de lécusson; parfois un sillon scutellaire transversal noirâtre. Face jaunâtre. Côtés du front ordinairement parés de peu de tirets bruns transversaux. Front superficiellement bombé vers le bas, plus bombé vers le haut. Pas- sage au vertex sous un angle moins que droit, émoussé. Vertex court, un peu plus long que sa demi-largeur, en angle très-obtus. Pattes pâles. Tihias postérieurs sans points bruns à la base des épines. Tous les ongles bruns. Ailes brunâtres, à nervures brunes. Pronotum paré en avant de deux taches noirâtres on brun-jaunes; et sous les yeux d’une tache noirâtre. Suture du clypeus noire. . . * 16. 16. Clypeus étroit, rectangulaire. Tache noire des serobes grande. Bande transversale située entre les yeux large. Côtés du front parfois noirâtres, étroitement noirs au bord de la moitié inférieure. Suture des brides le plus souvent noire; joues diluées intérieurement de brunâtre. Élytres soit entièrement d'un jaune brunâtre pâle, soit visiblement plus foncées intérieurement ; les raies ou bandes des cellules s'étendent jusqu'aux nervures; deuxième cellule apicale brunâtre, longue; la 3 et la 4° brunes à la base ; les raies du clavus = 6 = un peu floconneuses., Mesosternum noir, à bord postérieur jaune. Pièces latérales jaunes, avec une tache brune. Hanches intermé- diaires et postérieures brunes. Tihias postérieurs avec une raie noire vers le haut à la moitié et à l’arète intérieure. Cuisses anté- rieures et intermédiaires avec un trait brun. &. Valve triangulaire, aussi longue environ que sa demi-largeur, avec deux triangles noirs; ou bien noire, à bord jaune. Pygophore noir, en trapèze élevé, régulier, également rétréci vers le bas, dont les côtés (l’un d'eux est l’extrémité de l’abdomen) sont de largeur égale avec des angles égaux; le côté supérieur et le plus long est formé par le bord de l'échancrure, qui est profonde, un peu plus long que le côté supérieur qui est oblique ; angle apical supérieur obus; pygophore superficiellement déprimé à l'angle inférieur, qui est obtus; une arête presque diagonale, un peu incourbée, sépare la partie déprimée de la partie relevée, supérieure. Extrémité du pygo- phore séticulée de jaune d'or. Tube anal très-petit, gros, noir, proéminent à l'extrémité du pygophore. Styles à base allongée, pro- longés à l’angle intérieur de la base en une corne un peu incour- bée et de largeur égale, et pas de moitié aussi longue que les lames qui sont jaunâtres. Lames deux fois aussi longues que la valve, brus- quement acuminées à l'extrémité d'une base ovalairement lancéolée ; souvent elles sont noires à la base; vues de côté les lames sont larges au tiers basal; puis quelque peu arquées, épaissement subulées et dépassant le pygophore. Segments ventraux noirs, bordés de jaune. Tranches du connexivum parées de taches noires carrées. Dos noir, à bord extérieur et bords des segments jaunes. ©. Dernier segment ventral presque carré, trapézoïdal, jaune ; milieu de son bord postérieur petitement échancré en angle; ies autres segments ventraux noirs ou jaunes, avec une ligne basale et des côtés noirs; deux segments basilaires tout noirs. Coléostron lancéolé, jaune, à bord inférieur doucement arqué; noir au dos, sur une lar- geur égale à celle de son extrémité tronquée. Tarière un peu pro- éminente. Dos noir, à bord extérieur largement bordé de jaune. æQ. L., 4 2/3-5 mill. (orig.). Laponie, rare, juin, juillet; Li- vonie, Suède. — Thamnotettix torneella Zett., I. L., p. 294, 7. Jassus-MEr/R;; 2) p.350, F82100 KE € 14. T. torneella Zett. — Clypeus progressivement élargi vers l’extrémité, parfois paré de deux traits noirs. Taches des scrobes petites. Front avec peu de tirets noirs transversaux, très-courts ; sutures du front et du clypeus noires. Bande transversale siluée entre les yeux étroite, noire, par- y fois interrompue; ou bien brun-jaune, avec un point noir vers chaque œil. Élytres jaune brunâtres, avec des raies brunes dans la cellule basale, les cellules discoïdales, et la deuxième cellule intermédiaire. Marge et cellule intermédiaire extérieure blanchâtre; une raie brune dans la première cellule apicale, contre la nervure de la deuxième cellule apicale, qui est brune. Cellules apicales3 et 4 jaune-brunâtres ; parfois la moitié postérieure des deux cellules du clavus est noi- râtre entre les nervures. Les nervures blanchâtres des élytres semblent bordées grâce aux étroites raies brunâtres; chez les exemplaires im— matures les raies manquent et les élytres sont jaune brunâtres, à marge claire. Corps jaunâtre. Hanches brun-noires. Pattes pâles. Dernier article tarsal brunâtre. Tihias postérieurs parfois parés d'une raie noirâtre au bord supérieur intérieur. Souvent aussi le corps est noir, et étroitement jaune extérieurement. Hanches antérieures avec une tache brune. &. Valve courte, en triangle isocèle, jaune ou bien parée d'un triangle noir. Lames plus de denx fois aussi longues que la valve, ovalairement lancéolées, rétrécies vers le haut, jaunes, noires à la base ; vues de côté leur bord est largement replié à la moitié basale, et à partir du milieu elles deviennent brusquement étroitement linéaires, droites, obliques, et sont plus longues que le pygophore. Styles pas de moilié aussi longs que les lames ; à base allongée; pro- longés à l’angle intérieur en un corne d’égale épaisseur, un peu incourbée. Pygophore en rectangle allongé, un peu plus long que large à la base; à angle apical inférieur largement et superfi- ciellement arrondi; angle apical supérieur émousse ; moitié apicale du pygophore séticulée de jaune d'or. Échancrure longue. Tube anal très-petit, proéminent près de l’angle apical du pygophore, et noir. Segments ventraux soit noirs, à bords postérieurs jaunes; soit jaunes, avec les deux segments basilaires seuls noirs et bordés de jaune. Connexivum jaune, ou bien paré de traits anguleux noirs. Dos noir, le bord postérieur de ses segments, et des triangles mar- ginaux aigus, Jaunes. Q. Dernier segment ventral presque carré, très-obtusément angu- leux au bord postérieur, avec l'angle petitement échancré en angle aigu et bordé de brun. Coléostrostron étroitement lancéolé; son bord inférieur et la tarière, qui est noire, presque droits; large- ment et obliquement tronqué postérieurement. Dos presque penta- gonal, noir; son bord latéral largement jaune. Quatre segments ventraux basilaires noirs et bordés de jaune ; le 4° souvent avec une tache noire divisée. Connexivum jaune ; ou bien quelques-unes de ses tranches sont parées du côté intérieur de taches noires longitu- dinales. AC g®. L., 5-5 1/4 mill. Suisse : forêt de Sissach; de mai à juillet (frey).si.znct soul sp nb at atSa Edlomakidis Frey 17. Première cellule intermédiaire des élytres courtement pédon- culée ; extrémité des élytres rétrécie. Deuxième cellule apicale brune, Vertex, pronotum et écusson jaunâtres; un petit triangle visiblement roussâtre dans chacun des deux angles basilaires de l’écusson. Front brunâtre ; sa ligne médiane qui est bordée de brun, et 6 ou traits la- téraux obliques et quelque peu incourbés. blanchâtres. Brides avec ua point noir sur le milieu de la suture. Pattes pâles; les cuisses an- térieures et intermédiaires avec des traits brunâtres avant l'extrémité, traits qui sont des traces de bandes transversales, et avec deux courts traits bruns à la base, Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines, points confluents en ligne du côté intérieur à la moitié basale, Une petite raie brunâtre à la base et à l'extrémité de la cellule discoïdale, dans l'angle contre la première nervure du clavus, et à la base dans la cellule intermédiaire extérieure ; 22 cel- lule apicale entièrement brune, Sternum brun; pièces latérales jaunes avec une tache brune diluée. Hanches antérieures et inter- médiaires avec un trait brun. Hanches postérieures brunes, diluées vers l'extérieur. Front très-superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Vertex pentagonal, presque aussi long que large an bord postérieur. $. Ventre jaunâtre; deux segments basilaires noirs et bordés de jaune; le 3° avec une grande tache basale trapézoïdale; le 4 avec une tache noire transversale ; le 5° avec un court trait brun basal. Con- nexivum entièrement jaunâtre. Dos et coléostron comme chez T. attenuata, dont elle est une variété. . Var. ambigua Fieb. — Première cellule intermédiaire longue. Extrémité des élytres aBrondies hu tt Mr ab Ménoisl d0. HUE CU MBINNU: SE 18. Élytres d'un blanc jaunâtre. Les nervures anguleuses inté- rieures bordées de brun. Deuxième cellule apicale allongée, brune, avec une grande tache médiane claire. Des traits bruns à la base des deux cellules discoïdales, et à la base de la deuxième cellule inter- médiaire. Les nervures du clavus bordées de brun sous la nervure reliante ; une ligne brune interrompue contre la commissure. Vertex, pronotum et écusson blanchâtres. Vertex pentagonal, obtnsément anguleux, aussi long que large au niveau de la nuque; portant en (1) Fieber n'indique que des différences peu importantes pour séparer ses T. torneella et oxæalidis : sur les dessins qu’il a faits de ces deux espèces ces différences sont encore beaucoup moins marquées; je crois donc devoir les réunir. Oo — avant, des deux côtés du milieu, un petit trait convexe en arrière ; sous ces traits un petit arc convexe en avant; un point à chaque œil, et dans l’angle de la nuque souvent un ou deux points noirs. Prono- tum paré en avant, en demi-cercle, de six points noirs accouplés, dont deux sont placés entre les yeux et deux latéralement sous chaque œil. Pronotum presque aussi long que le vertex; superli- ciellement arrondi en avant, et non proéminent. Front superficielle- ment bombhé ; passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Front brun-jaune ou brun, plus clair vers le haut et vers le bas ; avec une ligne médiane claire et six tirets latéraux blanchâtres, obliques et arqués, dont les deux supérieurs sont reliés et bordés extérieure- ment vers le haut d’une ligne noire. Scrobes noirs. Corps noir, exté- rieurement bordé de jaune. Cuisses antérieures avec deux rangées de fins points bruns à la moitié supérieure. Cuisses intermédiaires avec une raugée médiane de fins points bruns. @. Dernier segment ventral jaunâtre, transversal, superficielle- ment échancré en arc au bord postérieur et sur toute sa largeur, et avec un large lobe médian noir triangulaire, émoussé, qui ne dé- passe pas en longueur les lobes latéraux, qui sont étroits. Coléostron jaunâtre, étroitement lancéolé, à bord inférieur légèrement arqué; un court triangle noir, transversal, sur la base dorsale, un petit trait noir à l’angle apical inférieur du pygophore. Dos noir; le bord des segments jaune et relié aux triangles marginaux, qui sont de même couleur. Quatre segments ventraux noirs, avec le bord postérieur jaune et avec un point jaunâtre contre le connexivum. Avant-der- nier segment ventral jaune. Connexivum noir, extérieurement paré sur chaque tranche d'une tache marginale jaunâtre, quadrangu- laire. ®. L., 3 1/2 mill. Sarepta (Frey). . . . 16. T. affinis Fieb. — Élytres brunes et blanches, tachetées de brun. Clavus brun. Nervures blanches, en quelque sorte élargies par places grâce à des taches blanches. Plus rarement les nervures sont simplement rouges. Pronotum plus long que le vertex, arrondi et un peu proéminent cHyanipentrenlessyenxiu ir 7 4 TOR es 1e GI! 19. Vertex et pronotum d’un jaune verdâtre, souvent mais plus rarement moucheté finement de rouge clair, Écusson avec une ou trois taches noires basales, et souvent avec deux points noirs en avant du sillon transversal. Élytres brunes ou jaune-brunâtres ; le iers basal du corium blanc. a. abietina S 9. Clavus brun, avec une raie brune sur la moitié SR = basale de la suture; extrémité de ses nervures fortement blanche; pointe du clavus noire. Les deux tiers postérieurs du corium bruns ; une grande tache claire sur le milieu de cette partie brune. Troisième cellule apicale blanche. Toutes les nervures blanches; des traits bruns à la bifurcation de la 2° cellule intermédiaire; des traits bru- nâtres isolés aux extrémités de la cellule intermédiaire et discoïdale. Première cellule apicale brun-jaune, avec une bordure brunâtre au bord arqué. 8. pinastri. Clavus entièrement brun-jaune. Corium blanchätre, avec une grande tache transversale brun-jaune, dirigée depuis le milieu du bord extérieur vers l’intérieur presque tout près du deuxième secteur; une tache brun-jaune oblique, large, sur les ner- vures anguleuses. Dans la première cellule apicale une tache brun- noire ; au bord arqué un étroit segment de cercle brun-noir. Toutes les nervures du clavus et du corium finement rouges; les nervures apicales et anguleuses seuies blanches. Front tout noir, ou bien lar- gement clair au-dessus du clypeus; 8 à 12 fines lignes transversales d'un blanc jaunâtre se prolongent presque jusqu’à la ligne médiane, qui est jaunâtre et abrégée vers le haut. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit. Vertex un peu plus long que sa demi-largeur, largement pentagonal, obtusément angu- leux. Parfois un trait noir au scrobe contre chaque œil. Un trait basal sur le clypeus, qui est en rectangle allongé ; parfois la moitié basale de la suture du clypeus est noire. Meso-et metasternum noirs, à bord extérieur étroitement jaune. Pattes d’un jaunâtre pâle comme les hanches antérieures et intermédiaires. Hanches postérieures brunes, extérieurement diluées. Cuisses antérieures et intermédiaires parfois parées d'une tache brunâtre sur la moitié inférieure en avant du genou. Des points bruns isolés à la base des tibias intermédiaires et antérieurs, et à la base des épines roussâtres des Libias postérieurs. Tarses livides; dernier article et ongles bruns. Tarses postérieurs bruns à leurs pointes inférieures. Pointe du rostre noire, et prolongée jusqu’à l’extrémité de la deuxième paire de hanches. Ailes brunâtres ; nervures brunes. d'. Valve en trapèze transversal, jaune, pas aussi longue que sa demi-largeur ; à bord postérieur à peu près de même longueur que la valve, Lames deux fois plus longues que la valve; prises ensemble irapézoïdales, tronquées au sommet, droites, aussi longues que le pygophore, ciliées au sommet. Styles jaunâtres, à extrémité pointue et brune; situés sur une courte base un peu élargie et d’où ils sont incourbés en ligne droite vers le haut sous un angle obtus. Pygophore jaunâtre ; vu de côté en trapèze avec un angle droit à LR QD l'extrémité dorsale, et à côtés d’inégale longueur, dont le bord infé- rieur est sinué sur le milieu, encore une fois aussi long que le bord supérieur dorsal, échancré, et forme avec le bord postérieur, oblique, à peine sinué, un angle apical longuement étiré, lancéolé, rétréci vers l’extrémité, dont la pointe est courte, un peu incourbée en crochet vers le bas et noire. Tube anal jaunâtre, court, courtement lobé vers le bas à l’extrémité. Ventre livide. Deux segments ventraux basilaires noirs; le deuxième arqué et portant au bord postérieur deux taches jaunes obliques et en segment de cercle; des rectangles noirs transversaux sur les quatre segments suivants. Connexivum jaune ou bien paré de traits noirs sur le milieu des tranches. Dos noir ; le bord postérieur des segments d’un jaune qui se relie à des triangles de même couleur situés au bord extérieur. @. Dernier segment ventral en rectangle transversal, un peu plus long que sa demi-largeur, et brun au bord postérieur, qui est doucement sinué sur le milieu et deux fois très-courtement et obtu- sément anguleux. Coléostron ovalairement lancéolé ; à bord inférieur lègèrement arqué avec la tarière qui est un peu proéminente; entièrement jaune. Dos noir; le bord postérieur des segments jaune comme la large bordure du dos. Les deux derniers segments jaunes, avec une bande médiane noire. Ventre jaune; les deux segments basilaires noirs ; les deux suivants avec un court tiret noir basal; tous avec une ligne noire contre le connexivum,. Connexivum jau- nâtre. de. L., 6-6 1/4 mill. Sur Pinus abies. Suède, Era Alle- magne, Ukraine, Suisse. — Cicada abietina Fall., C., 42, 28. Jassus H-S., H, p. 72. — Flor, X., 2, p. 348, 17. De PR 0- CONS PP ANR NS 8: eh AUS SMATUT "abietina Fall’ — Vertex et pronotum jaunâtres. Vertex tacheté antérieurement de noir, transversal, aussi long que sa demi-largeur, très-obtusé - ment anguleux ; paré parfois de trois points noirâtres des deux côtés antérieurs avec deux taches obliques au niveau de la nuque. Prono- tum proéminent en arc entre les yeux ; avec six petites taches noi- râtres placées en arc près du bord antérieur et Jusque sous les yeux ; parfois deux raies noirâtres sur le milieu de la moitié antérieure. Écusson avec une raie noirâtre prolongée jusqu'à sa pointe ; un point noir des deux côtés du milieu étranglé de cette raie; un triangle noir dans chacun des deux angles basilaires. Élytres livides, maculées de brun; trois taches dans les angles du clavus contre la commissure; une bande brune au-dessus et au-dessous de la place largement blanche de la nervure reliante du milieu du corium, et à 5e l'extrémité de la cellule discoïdale ; des taches bruves à l’extrémité de la cellnle marginale extérieure, et de la marge qui est blanchâtre, dans les cellules intermédiaires, dans la cellule suturale, et à la base de la deuxième et de la troisième cellules apicales. Première et qua- trième cellules apicales brunes; bord arqué entier largement dilué de brun. Moitié basale de la cellule suturale et de la base du clavus contre la suture, avec une bande brune diluée. Front brun, avec une ligne médiane et 10 ou 11 fines lignes arquées latérales jaunâtres par- fois 7 lignes seulement quaud le front est largement jaunâtre au- dessus du clypeus ; superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle un peu moins que droit. Une courte raie brune sur les scrobes; une ligne brune sur le ciypeus; souvent le bord du clypeus et des brides est brun ; un tiret brunâtre se rencontre souvent sons les yeux. Cuisses antérieures et intermédiaires avec deux bandes brunes, dont l’une est antérieure et l’autre basale, toutes deux re— liées par une ligne supérieure. Cuisses postérieures avec une ligne médiane ponctuée de brun. Pièces sternales noires, à bord posté- rieur jaune. Lobe du prosternum noir, avec un trait jaune sur l’arête. Tibias postérieurs bran-noirs vers le haut du côté intérieur, comme chez T. abietina. dg. Valve en triangle transversal, court, et émoussé postérieure- ment, jaunâtre, avec les angles basilaires noirs. Lames rectangu- laires, prises ensemble carrées, et faiblement échancrées en angle obtus à l'extrémité, droites, un peu plus longues que le pygophore. Pygophore d'un jaune argileux, presque carré, à bord inférieur sinué à l'extrémité, et à bord supérieur (de l'échancrure) sinué à la base ; à angle apical supérieur arrondi; à angle inférieur émoussé. Tube anal situé un peu au-dessus du milieu de l'échancrure, court, jaune, ne dépassant pas l'angle apical. Styles vus de côté à partie basale semi- circulaire prolongée d'un côté en un court cou d'où ils sont incourbés vers le haut en une corne brune d'égale largeur. Abdomen tout noir; dos, segments ventraux, et connexivum avec de fins bords jaunâtres. Dernier segment ventral brun-jaune sur la moitié posté- rieure. @. Dernier segment ventral presque trapézoïdal, en rectangle à angles postérieurs arrondis, jaune, avec une ligne basale noire. Coléostron presque elliptique, à bord inférieur et tarière doucement arqués ; tarière jaune et proéminente; avec une raie médiane et une ligne basale dorsales noires. Segments dorsaux et ventraux noirs, avec tous les hords jaunes ; les deux derniers sezments dor- saux largement bordés de jauue extérieurement ; le dernier avec quelques taches noirâtres sur la bordure jaune, HOUR ES d £. L., 5 1/3 mill. France méridionale, parmi T. splendidula, à laquelle elle ressemble beaucoup (Mulsant); Suisse (Frey). 18. T. picta Fieb. (1). 20. Pronotum, vertex et élytres mouchetés de rouge clair, plus densément par places sur le vertex et sur le pronotum. Cellules api- cales claires, non mouchetées. Parfois on voit sur le vertex une tache transversale brune contre chaque œil, et dans ce cas la petite tache noire du bord du vertex ne fait pas non plus défaut. Suture frontale noire jusqu'aux points noirs des scrobes. Face jaunâtre; parfois les côtés du front parés de courts tirets bruns transver- saux, une raie brune aux scrobes, et l'angle aigu des joues brun contre le clypeus. Écusson ordinairement jaunâtre, ou bien jaune brunâtre ; avec deux taches basales et une tache latérale, Front su- perficiellement bombé; passage au vertex sous un angle un peu moins que droit et émoussé. Vertex court, aussi long que sa demi- largeur, arrondi sous un angle très-obtus. Pronotum arqué en de- hors en avant entre les yeux. Pièces sternales et hanches postérieures noires, largement jaunâtres extérieurement., Hanches et patles jau- nâtres ; tibias postérieurs noirs à l’arête intérieure jusque près de l’extrémité ; les épines jaunâtres et situées sur de faibles points bru- nâtres. Ongles bruns. Aïles livides, à nervures brunes. &- Valve transversalement triangulaire, très-courte, et jaunâtre de même que les lames. Lames en triangle isocèle, longuement acu- minées, accolées en arc au pygophore, et dépassant ce dermier, Slyles roussâtres, courts, à base carrée d'où ils se prolongent à l'an- gle intérieur en une une corne obliquement dirigée vers le haut au- dessus de la limelle basale. Pygophore en triangle aigu à côtés iné- gaux; bord supérieur de l’échancrure quelque peu oblique, droit, un peu plus court que le bord inférieur, qui est fortement arqué en dehors à la base, et obliquement dirigé vers l'arrière et le haut; à moitié basale noire; l’autre moitié jaune ; à parois ciliées. Tube anal court, noir, proéminent sur le milieu de l’échancrure. Dos noir ; le bord de ses arceaux étroitement bordé de jaune ; le bord extérieur largement bordé. Ventre noir ; les segments 4 et 5 avec des taches la- térales jaunes ; les deux derniers jaunes, noirs contre le connexivum. Connexivum jaune ; deux de ses segments basilaires parés d'un point noir. Q©. Dernier segment ventral presque en pentagone à bords arqués en arrière et petitement échancré sur le milieu du bord postérieur. (1) À été décrite sous ce nom dans le Catalogue des Homoptères d'Alsace et Lorraine pe 16, 1880. — SRE Coléostron lancéolé; à bord inférieur droit ; postérieurement étroite- ment tronqué ; jaune, avec une raie noire dorsale à la base. Dos noir; le bord des segments finement jaune ; dernier segment et bord exté- rieur du dos largement bordés de jaune. Ventre noir; segments 3, 4, 5 avec deux rangées de taches médianes jaunâtres ; segment api- cal jaune ; ou bien deux segments basilaires sont noirs; tous les segments noirs contre le connexivum; le troisième avec deux taches noires médianes ; les deux suivants avec deux tirets. Connexivum jaune, avec des traits noirs en forme de virgule qui sont plus gros en arrière. æ@. L., 5 1/2 mill. Suède, Laponie, Livonie, Allemagne, Bavière, Autriche, Suisse. — Cicada cruentata Pz., F. G., 61, 15, &. — Fall., C., 41, 27. — Jassus HS., H., p. 72. — Flor, E., 2, p. 330, 7. — Marsh. ; M. + 3, p. 84, 23. — Thamnotettix Lett., I. L., D1808.,15.S49, Sue 5 LIN FOIS PH AOS M deruenta tapis: — Pronotum, vertex et élytres non mouchetés de rouge. Angles basilaires de l’écusson ornés de triangles noirs, ou bien sans trian- lent Tps SE MES abs URT EN EU PARTAR 21. Côtés du front avec cinq lignes noires, et près du sommet avec une forte raie noire oblique. Ligne médiane du front brune. Ligne basale du clypeus noire. Vertex en pentagone transversal, aussi long que sa demi-largeur, obtusément anguleux. Dans chacun des deux angles de la nuque un point noir ; un point noir contre l’angle anté- rieur des yeux, point d'où naît une ligne noire obliquement dirigée vers l'avant et l’intérieur. Sur le bord du vertex deux lignes noires provenant des raies du front. Un petit triangle noir dans chacun des deux angles scutellaires basilaires; sur le milieu de l’écusson deux points en avant du sillon transversal qui est noir. D'un blanc verdâtre. Élytres d’un blanc verdâtre sale; à nervures blanches ; pointe du clavus diluée de brun ; une ligne sur la commissure contre la ner- vure intérieure brunâtre comme la nervure périphérique de la mem- brane. Pronotum d’un verdàtre unicolore. Front très-superficielle- ment bombé; passage au vertex sous un angle droit. Corps d’un jaune verdâtre ; les pièces latérales noirâtres intérieurement. Hanches antérieures et intermédiaires d’un jaune verdâtre; hanches posté- rieures brunâtres. Pattes pales ; ; cuisses antérieures avec un trait brun antérieur et basal ; cuisses intermédiaires et postéricures avec une ligne médiane brune, Épines des tibias postérienrs pâles, situées sur de petits points bruns. Extrémité des tibias, des derniers articles tarsaux, et pointes apicales des tarses postérieurs brunâtres. Tarses autérieurs et intermédiaires livides. Ailes entièrement blanchâtres. DE A ©. Dernier segment ventral en rectangle transversal; à bord postérieur superficiellement arqué en dehors; jaune. Coléostron ovale, jaunâtre, courtement pileux, avec un triangle noir sur la base dorsale; à bord inférieur arqué. Tarière noire, Dos noir; bord des segments jaune comme les triangles latéraux. Ventre jaunâtre; ses trois segments basilaires noirs et bordés de jaune ; le quatrième avec deux tirets basilaires noirs. Connexivum jaune; ses tranches avec une ligne noire au bord postérieur. ©.L., 41/2 mill.; corps, 3 1/3 mill. Irkoutsk (Orig., 194). — Thamnotettix lineatifrons Stal, Stett. E. Z., 1858, p. 195, 97. 20. T. lineatifrons Stal. — Front sans lignes latérales noires, sans dessins, ou bien avec deux taches noirâtres formées sur le milieu par des tirets confluents; ou bien brun-jaune avec des lignes transversales obliques et blan- RE RE PchialiosMarvetuen chenl fit BIO 100 dettfes 22. Sommet du front paré au point de passage au vertex de deux points ou de deux taches transversales noirs, qui sont visibles sur le RP MSIMEMENRIEX CORNE MAR Las CU OT CS ARE PRIE fe US — Sommet du front sans taches ou points. . . . . . 26. 23. Deux points au sommet du front. Face et vertex soit entière- ment jaunâtres, soit jaune rougeâtres ; front dilué d’orange sur la moitié supérieure; face diluée d’orange sur la moitié inférieure. Une ligne orange sur le vertex, qui est souvent de même couleur en avant, ligne prolongée jusque sur le pronotum. Scrobes avec un point brun ; suture frontale brunâtre. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle moins que droit arrondi. Vertex pentagonal, pas tout à fait aussi long que large en arrière, en angle droit émoussé. Pronotum plus long que le vertex; un peu plus long que sa demi-largeur; superficiellement arqué en avant entre les yeux, et jaunâtre comme l’écusson. Pattes jaunâtres ou orangées; ongles bruns; aux tarses postérieurs les pointes des deux premiers articles sont seules brunes. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines. Pièces mésosternales noires ; pièces latérales jaunes. Aïles livides ; à nervures brunâtres ; les deux ramifications inférieures des secteurs brunes. . Valve petite, en segment de cercle. Lames noires, plus de deux fois aussi longues que la valve; prises ensemble en trapèze allongé, dont les moitiés sont arrondies à l'extrémité ; de moitié aussi longues que le pygophore. Pygophore vu par en dessous en triangle à côtés Revue d'Entomologie. — Avril 1885. 7 — 86 — longs, jaune; vu de côté également en triangle à côtés longs, mais quelque peu obliquement dirigé vers le haut à partir du milieu, étroitement lancéolé, à bord inférieur arqué, et bord supérieur fai- blement sinué. Tube anal environ du tiers de la longueur du pygo- phore, jaune, noir à l'extrémité, naissant un peu au-dessus de la base de l’échancrure et prolongé un peu au-delà de son milieu. Segments ventraux noirs, jaunes au bord postérieur. Le 6° jaune, avec une ligne basale noire qui s’élargit en une petite ramification sur le milieu et aux deux extrémités; dernier segment jaune, avec une tache basale noire sur le milieu. Connexivum jaune. Dos noir, à bord largement paré de taches jaunâtres marginales transversale- ment quadrangulaires. Styles aussi longs que les lames ; fortement subulés, obliques vers l’extérieur sous un angle obtus sur leur milieu. ©. Dernier segment ventral penlagonal, à angle postérieur très- obtus ; aussi long que large postérieurement; jaunâtre, et paré soit de deux taches brunâtres et d’un trait noir basal ; soit brunûtre, avec deux raies jaunâtres obliques. Coléostron étroitement lancéolé, jaunâtre, longuement pileux, à bord inférieur presque droit; paré au dos d’une raie noire basale. Segments ventraux noirs, à bord postérieur jaune ; le 4° encore avec deux points et une ligne mé- diane jaunes; le 5 noir, avec une tache transversale jaunâtre poslé- rieure. Tranches du connexivum jaunes, généralement avec un point noir à l’angle intérieur postérieur. Dos noir, extérieurement large- ment bordé de jaunâtre ; dernier segment dorsal jaunâtre, avec une tache latérale allongée. Parfois les “deux derniers segments dorsaux sont parés d’un trait noir dorsal et latéral. Segments ventraux noirs, à bords jaunes ; les deux avant-derniers segments avec un petit triangle jaune sur le milieu du bord postérieur. Connexivum avec des triangles noirs dans les angles intérieurs du bord postérieur, et orangé extérieurement contre les triangles. T. antennata Boh. (orig.) ge. L. 5 1/2 mill. Sur les roseaux, août, septembre. Suède, Li- vonie, Angleterre, Allemagne, Bavière. —_ Tassus frontalis H-S., Hom., 1835, p. 70. — Thamnotettix antennata Boh., Nya. So. Hom., 1845, p. 158, 10.—Jassus Flor, R., 2, p. 335, 10.— Marsh., MM55,D.:90, 18 (D). na cet ete ON TONNES — Deux taches rondes ou transversales, ou bien un quadrangle noi sur le Dord Qi ,vértex Ne fe NES (1) Autre synonyme: T!, longicornis Kirschbaum (Die Cicadinen von Wiesbaden, p. 98), À ET 24. Deux rectangles transversaux noirs avec un petit prolon- gement latéral et linéaire sur le bord du vertex (1). D'un jaune rou- geâtre. Élytres d’un orange jaunâtre pâle; toutes les nervures et la moitié basale de la marge d’un jaune orangé. Cellules apicales di- luées de noirâtre pâle. Pattes orangées. Hanches et tarses jaunâtres; ongles brunâtres. Épines des tibias situées sur de petits points bruns. Pièces sternales jaunes. Milieu du mésosternum paré en avant d’une tache transversale noire; milieu du métasternum noir jusque sur le xyphus. Vertex en angle obtus, long environ des trois quarts de sa largeur postérieure ; des trois quarts de la longueur du pronotum. , Valve courte, en triangle postérieurement émoussé, aussi longue environ que sa demi-largeur. Lames deux fois plus longues que la valve; prises ensemble longuement trapézoïdales, tronquées au sommet, droites, beaucoup. plus courtes que le pygophore. Lames, valve et pygophore jaunes. Pygophore presque conique, étroit, à bord inférieur très-légèrement arqué; la pièce dorsale un peu plus élevée et plus longue que la moitié du côté supérieur; à extrémité longuement pileuse. Tube anal noir, court, à moitié aussi long que l’échancrure et situé à la base de cette dernière. Ventre et connexi- vum jaunes ; segment ventral basilaire noir; le deuxième noir entre les grandes taches marginales jaunes de ses côtés; le troisième et le quatrième avec une petite tache basale quadrangulaire sur le milieu. Dos noir; le bord extérieur de chaque segment paré de taches jaunes arrondies vers l’intérieur; dernier segment dorsal jaune, avec une large bande médiane noire et une étroite raie noire latérale. Styles à moitié aussi longs que la valve, à base en triangle aigu dont les angles sont aigus, et dont l'angle le plus aigu forme le point d'insertion, étirés et fortement incourbés vers le haut en forme de faucille dont la pointe émoussée est brune. æ, L., 4 mill. Sur un côteau sec, en Livonie. — Jassus cau- datus Flor, R., 2, p. 351, 19 (orig.). . 22. T. caudata Flor. Deux taches noires transversales sur le bord du vertex. Moitié in- férieure de la suture frontale et une petite tache dans les scrobes noires. Clypeus en trapèze allongé. , . . . . . . . . 2. 25. Un point brun sur le vertex près des angles antérieurs des yeux ; taches du sommet du front transversales, accompagnées laté- ralement contre la suture frontale d'une tache noire presque carrée, (4) La tête et le pronotum manquaient au type communiqué par le D' Flor; leurs ca- ractères sont donc tirés de l'ouvrage de cet auteur, nee par conséquent quatre taches situées sur une ligne arquée. Front jaune, ou bien paré des deux côtés sur le milieu chez la $ d’une bande formée de courts tirets noirs confluents. Clypeus allongé, tra- pézoïdal, sa suture, et parfois un point apical, noirs. Pronotum, écusson et tête jaunâtres. Vertex transversalement pentagonal, de très-peu plus long que sa demi-largeur, très-obtusément anguleux, à bord doucement arqué. Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Bord antérieur du pronotum superficiellement arqué. Corps noir, à bord extérieur largement jaune. Pattes jaunes ; cuisses antérieures avec une ligne noire infé- rieure; cuisses intermédiaires avec une ligne inférieure et supé-— rieure, la supérieure terminée en forme de crochet. Tibias anté- rieurs et intermédiaires avec une ligne brune dans la cannelure ; du côté inférieur avec des points bruns presque confluents. Tibias pos- térieurs avec des points noirs à la base des épines, et avec une ligne noire à l’arête intérieure. Élytres jaunâtres. g. Abdomen et parties anales tout noirs; le bord postérieur du dernier segment ventral seul blanc. Valve en triangle à côtés ar- qués ; plus court que sa demi-largeur. Lames prises ensemble en triangle à côtés longs et arqués, encore une fois aussi longues que la valve. Pygophore acuminé et dépassant les lames de toute leur lon- gueur ; vu de côté il est en pointe conique, et son bord supérieur, celui de l’échancrure qui est profonde, est oblique vers le bas et l'arrière, Tuhe anal petit, proéminent sous le milieu du pygophore, et noir. . L., 4 mill. Sur les herbes des lieux humides, marécageux, en Suède, août (Boheman), Angleterre (Scott). — Thamnotettix in- termedia Boh., Nya. Sv. Hom. Akad. Handl., 1845, p. 159, 14, 23, T. intermedia Boh. (1). Une grande tache noire arrondie sur le vertex près de chacun des deux angles antérieurs des yeux. Tête, pronotum, écusson et pattes d’un jaune verdâtre unicolore, ou bien, chez la var. 6, +, d'un jaune rougeâtre. Parfois une courte raie noire formée de tirets con- fluents sur le milieu des côtés du front ; parfois aussi une raie noire sur le bord frontal, contre la suture, qui est noire. Front plus étroit chez le g que chez la Q ; superficiellemen] bombé. Passage au vertex sous un angle aigu arrondi. Deuxième article antennaire noir, blane en haut; ou bien entièrement jaune. Parfois un petit triangle noi- râtre apparent dans les angles basilaires de l’écusson, Élytres pellu- (1) Synonyme : 7. lunulifrons J. Sahlberg (Finlands Cicadariæ ,1, p.236). te 0e cides, d’un vert jaunâtre brillant, souvent livides ; à nervures jaunes; parfois l’extrémité des élytres est légèrement rembrunie chez le 4. Sternum noir, avec une tache jaune basale extérieure. Pièces laté- rales jaunes, avec une tache noire, ou bien noires et bordées de jaune. Pattes entièrement jaune verdâtres ; de faibles traces d’une ligne sur le tibia antérieur. Cuisses antérieures et intermédiaires avec une ligne dorsale brune; les cuisses intermédiaires encore avec une ligne inférieure ; les tibias avec une ligne dorsale brune. Ti- bias postérieurs avec des points bruns à la base des épines qui sont grandes ; leur arête intérieure noire. Toutes les hanches brunâtres ; les quatre antérieures jaunâtres à l'extrémité. æ. Valve courtement triangulaire, presque en segment de cercle. Lames encore une fois et demie aussi longues que la valve ; prises ensemble presqûe en trapèze à côtés droits ; longuement ciliées; le pygophore les dépassant de toute leur longueur. Styles brun-noirs, à courte base carrée prolongée d’un côté en pointe ; à moitié aussi longs que la lame. Pygophore tout noir; vu de côté presque en triangle isocèle (en cône pointu), horizontal, avec une arête arquée depuis la pointe jusqu'à la base et qui sépare les parois situées plus bas de la partie supérieure qui est bombée. Échancrure profonde. Tube anal long, noir, situé presque sur le milieu de léchancrure, proéminent au-delà du pygophore, tronqué en ligne droite non oblique, Abdomen tout noir; tous ses bords jaunâtres. 8. #. Variété rougeâtre. — Vertex, pronotum, écusson, et face d'un jaune rougeâtre ; une raie orange sur le milieu du front et du clypeus; ce dernier rétréci vers le bas. Moitié inférieure de la suture frontale et un point dans chaque scrobe noirs. Pattes d’un jaune rougeâtre. Cuisses et tibias antérieurs et intermédiaires avec une ligne dorsale noire. Élytres d'un jaune rougeâtre pâle, transparentes ; leurs nervures d’un jaune rougeâtre presque orangé. Valve courte, triangulaire, pas tout à fait aussi longue que sa demi-largeur ; blan- châtre ; sa base avec un triangle noir. Lames une fois et demie plus longues que la valve, longuement trapézoïdales, presque tronquées au sommet, à angle extérieur arrondi; le pygophore ne les dépas- sant que de la longueur de la valve. Pygophore à côtés longs, en cône émoussé. Tube anal comme le précédent. Dernier segment ven- tral largement blanc au bord postérieur. &: L., 4 1/4 mill. France méridionale. Stal. orig., n° 450. ©. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, largement échancré postérieurement en angle obtus; avec une petite ‘00 2 dent à la base de l’échancrure ; à angles latéraux obtus. Coléostron longuement pileux, lancéolé, jaune, noir à la base; plus largement noir vers la partie dorsale. Bord inférieur et tarière légèrement ar- qués. Tarière noire, et peu proéminente. Ventre noir. Les trois der- niers segments avec un trait jaunâtre médian. Connexivum noir, à bord jaunâtre, ou bien avec des triangles marginaux jaunâtres, an- guleux vers l'intérieur. 3Q. L., 45 mill. Europe, lieux humides, herbeux., — Cicada quadrinotata Fabr., S. R.,78,77. — Fall., C., 46, 35. — Pz.F., 103. 7. — Cicadula Zett., I. L., 296, 2. — Jassus H-S., Hom., p. 70. — Flor, R., 2, p. 336, 11 et p. 547. — Marsh., M. M., 3, p. 104, 28. — J. quadripunctatus, Germ., Ahr. F., 14, 15. — (Voyez Thamnotettix n°5. Faut-il ranger ici Cicadula strigipes Zett. ?) — Aphrodes spilotocephala Hdy., Tyn. Tr., 1, p. 424, 1. — Tetrastactus Am., M., 484. — H-S., Pz. F., 122, 479 — Stig- mocratus Am., M., 459 . . . 96. T. quadrinotata Fabr. 26. Vertex en angle droit, jaunâtre, presque aussi long que large au niveau de la nuque, et aussi long que le bord du vertex depuis le sommet frontal jusqu’à l’œil, largement dilué de brunâtre en avant; parfois quatre points brunâtres dans la nuque, et de petits triangles brunâtres dans les angles basilaires de l’écusson. Front brun-jaune, avec une ligne médiane blanchâtre et des lignes latérales, obliques, de même couleur, qui atteignent souvent la ligne médiane; parfois largement blanchâtre au-dessus du clypeus, qui est en quadrangle allongé. Suture frontale noire. Serobes sauvent noirâtres, Élytres claires, d'un blanc verdätre transparent. Nervures jaunâtres. Cuisses antérieures et intermédiaires avec une rangée médiane de points noirs; les tibias avec de petits points bruns à la base des épines ; Les points deviennent confluents sur l’arête intérieure des tibias posté- rieurs pour former une ligne noire. Tarses d’un jaune pâle ; leurs extrémités inférieures brunes. Mésosternum brun sur le milieu; pièces latérales jaunâtres. Hanches postérieures brunes, largement jaunâtres extérieurement. Pronotum jaunâtre, superficiellement ar- qué au bord postérieur entre les yeux. Ailes claires. dæ. Valve courte, en triangle isocéle, longue du tiers de sa largeur basale, jaune ainsi que les lames, qui prises ensemble sont en triangle à côtés longs et légèrement arqués, et qui sont séticulées de soies fines et longues situées sur des nodules bruns. Lames deux fois aussi longues que la valve. Styles à moitié aussi longs que les lames, bruns, à base blanchâtre et carrée; étirés à l'angle supérieur inté- rieur en une corne subulée, longue, qui est brusquement incourbée DORE près de la base et obliquement dirigée au-dessus de cette dernière vers l'extérieur. Pygophore beaucoup plus court que les lames ; en trapézoïdes dont la surface est divisée en deux triangles de grandeur inégale et presque isocèles, par une ligne transversale entre les deux angles obtus. Ventre jaune ; deux segments basilaires noirs ; les trois suivants avec une bande médiane noire; l’avant-dernier jaune, ou bien paré d’une ligne anguleuse, noire, rectangulaire; le dernier souvent avec deux points ; tous les tibias noirs contre le connexivum qui est jaune et dont les tranches portent un point médian noir, Dos noir; bord postérieur et extérieur des segments étroitement jaune. @. Dernier segment ventral en rectangle transversal, échancré en angle obtus en arrière sur toute sa largeur; la base de F'échan- crure elle-même encore petitement échancrée et brunâtre. Coléos- tron ovalairement lancéolé, jaunâtre, à bord inférieur légèrement arqué, avec une raie noire basale à la partie dorsale. Tous les seg- ments dorsaux noirs, avec des bords postérieurs étroitement jau- nâtres et des bords latéraux largement jaunâtres. Ventre jaunâtre ; deux segments basilaires noirs ; les trois suivants avec une binde médiane noire, ou bien entièrement jauvâtres avec une raie basale seule noire. &Q. L., 4 mill. Près et coteaux secs. Livonie, France méridionale (Flor), Bohême. — Jassus (Deltocephalus) vitripennis Flor, R., ?, p. 255, 12. — (L'espèce de Marshall M. M., 2, p. 266, 10, avec une cellule apicale intermédiaire foncée ne se rapporte pas à cette espèce). 0 Je 0-2 CT: Vitripennisi Flor: — Vertex court, quelque peu anguleux en angle obtus, ou bien ar- rondi, de peu plus long que sa demi-largeur au niveau de la nuque. Face entièrement jaunâtre; parfois les scrobes sont bruns, ou bien ils sont parés d’un point noir. Front portant rarement des traits DATES ATANS VELUX. Vo 20. ve + + 0 » | ARisIOCtA 1 27. Vertex visiblement en angle obtus, Face entièrement jau- TR de cf do: CO: — Vertex en angle très-obtus et émoussé, presque arrondi. Face jaunâtre, rarement striée transversalement de brunâtre pâle. Un point noir, ou une petite tache brune dans les scrobes. Toutes les HÉBMLESPHESNELYEEES JAUIESS ee de + are al o7 De, 20 Ur 28. Un petit triangle brun dans les angles basilaires de l’écusson; un point brun sur le milieu de la moitié postérieure dun vertex. Ocelles bruns. Vertex transversalement pentagonal, aussi long que PU, eu sa demi-largeur. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Face courte, aussi longue depuis le sommet jusqu’au niveau des angles inférieurs des yeux que depuis ce niveau jusqu’à l'extrémité du clypeus, qui est en trapèze allongé. Pronotum proéminent en arc entre les yeux, une fois et demie aussi long que le vertex. Élytres ternies, à extrémité à peine diluée de brunâtre ; toutes leurs nervures blanchâtres. Ailes hyalines, claires. Milieu du sternum brun; pièces latérales d’un jaune argileux. Han- ches antérieures avec une petite tache brunâtre basale. Hanches postérieures brunes sur le milieu; un trait brun sur le fulerum, du côté intérieur. Pattes d’un jaune argileux pâle comme le corps en- tier. Tibias postérieurs, et extrémités inférieures des tarses de tous les tibias brun jaunâtres. @. Dernier segment ventral transversal, à bord postérieur à peine obtusément anguleux ; avec deux points bruns près du bord posté- rieur, des deux côtés du milieu. Trois segments basilaires noirs, à bord postérieur jaune; le troisième avec un point jaunâtre de chaque côté ; les deux suivants avec une ligne basale noire élargie en deux dents; le cinquième avec deux points bruns. Dos noir, son bord extérieur largement jaune; dernier segment dorsal étroite- ment bordé de jaune. Coléostron jaunâtre, lancéolé, à bord inférieur droit; son dos avec un trait noir, longitudinal, en triangle à longue pointe. Connexivum entièrement jaunâtre. ©. L., 5 mill. Corse (Frey). . . . . 96.'T. tapina Fieb. — Écusson, vertex, et pronotum entièrement jaunâtres. Vertex un peu plus long que sa demi-largeur, visiblement anguleux sous un angle plus que droit, un peu plus court que le pronotum. Face quelque peu prolongée vers le bas. Clypeus en quadrangle allongé et de largeur égale. Front aplani; passage au vertex sous un angle ABUÉMOUSSO Te 25 EPES MOINE ONE 7 29. Bord du vertex droit vers le sommet. Face en angle obtus au sommet et à la base. Pronotum très-superficiellement arqué en avant entre les yeux. Entièrement d’un jaune verdâtre pâle. Élytres pellu- cides, à nervures d’un jaune verdâtre. Abdomen entièrement d'un jaunâtre pâle. Tibias postérieurs sans points bruns. Tarses d'un jaunâtre argileux. Tibias antérieurs longuement ciliés du côté infé- rieur. Ailes d’un hlanc de lait ; à nervures d’un jaunâtre pâle. Yeux brunâtres. ©. Dernier segment ventral en pentagone transversal, dont Dre l’angle postérieur est très-obtus. Coléostron lancéolé ; à bord infé- rieur arqué, séticulé de jaune. Tarière droite, proéminente. Q. L., 7 1/3 mill. Espagne (Meyer Dür.) 27. T. viridinervis Mey. Dür. — Bord du vertex légèrement arqué vers le sommet; l’angle api- cal émoussé. Face rétrécie, prolongée, et en angle droit vers le bas. Clypeus long, étroit Pronotum superficiellement arqué en avant entre les yeux. Élytres d’un jaune soufre pâle ; leurs nervures d’un blanc jaunâtre. Corps et pattes entièrement jaunâtres. Tibias posté- rieurs avec de fins points bruns, éloignés, à la base des épines. Tarses jaunâtres; articles 1 et 2 bruns à l’extrémité inférieure; der- nier article et ongles bruns. Ailes blanchätres. æ. Valve jaune, courtement triangulaire ; les lames deux fois plus longues environ; prises ensemble les lames sont en triangle allongé, isocèle ; elles sont émonssées au sommet, et noires au bord intérieur et à l'extrémité; vues de côté elles sont presque lancéolées, et por- tent à l’extrémité, vers l’intérieur une dent noire triangulaire; avec une ligne noire vers la base. Styles noirs, à base étroite et longue ; prolongés en courbe, et terminés en un crochet à courte pointe en forme de tête d’oiseau. Pygophore allongé, linguiforme, à base plus large ; une fois et demie aussi long que large à la base ; bord supé- rieur de l’échancrure doucement sinué; arrondi à l'extrémité, avec un angle apical supérieur, émoussé ; entièrement jaunâtre. Tube anal jaune ; sa ligne dorsale noire; peu proéminente au-delà du pygophore. Ventre jaune ; les segments basilaires noirs; le deuxième avec une tache marginale jaune, transversale. Les trois suivants avec des trapèzes noirs sur le milieu basal; le sixième avec un triangle noir sur toute sa largeur; le dernier avec untrait noir basal, et avec deux points au bord postérieur. Connexivum jaunâtre. Dos noir, le bord postérieur de ses segments jaune comme les étroits triangles marginaux de leurs côtés. Q. Abdomen étiré en longueur, étroit, jaunâtre ; le dernier seg- ment ventral en rectangle allongé avec un triangle noir surle mi- lieu du bord postérieur. Coléostron au moins quatre fois plus long que le segment apical, très-étroitement lancéolé, à bord inférieur doucement arqué; une tache noire à la base de chaque côté. Tarière brune, proéminente. Segments dorsaux noirs, largement bordés extérieurement de jaune arrondi dans le noir ; dernier segment tout jaune; le troisième avec un triangle jaune sur le milieu ; le qua- trième jaune, avec une tache latérale noire ; l’avant-dernier avec un trait basal noir sur le côté. Ventre jaune; le segment basilaire noir. nn POPNA 49. L., 4-5 1/2 mill.; corps, 3 1/2-4 1/3 mill. Russie méridio- nale, Sarepta (Frey). . + . . . . . 9%8.'T. Beckeri Fieb. 30. Front transversalement strié de brunâtre pâle. Scrobes avec une petite tache brunâtre. Un fin point noir sur le milieu de la su- ture des brides. Pattes jaunâtres. Cuisses antérieures et intermé- diaires avec une tache brune inférieure avant l’extrémité; cuisses intermédiaires avec une rangée médiane de points bruns, qui est abrégée en avant. Tibias intermédiaires en dessous avec de fins points, tibias postérieurs extérieurement avec des points bruns plus gros à la base des épines. Derniers articles tarsaux et ongles bruns ainsi que les extrémités inférieures des tarses postérieurs. Milieu du sternum noir, pièces latérales jaunâtres. Hanches jaunâtres; les postérieures noires, largement jaunes extérieurement. Vertex en angle très-obtus, presque arrondi, transversalement pentagonal, à peine aussi long que large en arrière. Pronotum proéminent en arc en avant entre les yeux. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit non émoussé. ©. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, avec une échancrure carrée sur le milieu du bord postérieur; côtés du bord postérieur sinués entre les angles extérieurs et intérieurs qui sont émoussés. Coléostron lancéolé, jaunâtre, avec un trapèze dorsal noir; à bord inférieur arqué. Tarière peu proéminente. Seg ments dorsaux noirs; leur bord postérieur et d’étroits triangles mar- ginaux jaunes. Ventre jaunâtre; deux segments hasilaires noirs; le deuxième avec une bordure jaune qui s’élargit vers le milieu; le lroisième et le quatrième avec un trait basal noir. Ç. L., 4 mill. Corse (Frey). . . . 99. T. pellucida Frey. — Front sans stries transversales. Face entièrement jaunätre ou verdâtre, comme le dessus. Vertex à peine plus long que sa demi-lar- geur ; en angle très-obtus émoussé. Pronotum une demi-fois aussi long que le vertex ; à bord antérieur arqué. . . . . . . 31. 31. Verdâtre. Les taches des scrobes assez grandes. Points ocellaires bruns. Élytres d'un jaune soufre unicolore; leurs nervures non proéminentes, d’un jaune verdâtre. Cellule intermédiaire extérieure étroitement tronquée à la base. Corps verdâtre. Mesosternum brun; pièces latérales jaunâtres. Tibias postérieurs avec de fins points bruns à la base des épines. Ongles bruns. Hanches postérieures avec un trait noir. 4. Valve en triangle émoussé, aussi longue que sa demi-largeur, OH verdàtre, brunâtre à la base. Lames prises ensemble en demi-ovale allongé, longuement ciliées et séticulées, encore de un tiers plus lon- gues que la valve. Styles à base en quadrangle allongé, prolongés ou rétrécis d’un côlé en une lamelle contournée, tronquée et noire en dessus. Pygophore en triangle à côtés longs, terminé en pointe aiguë, obliquement incliné vers le bas à partir de son milieu, et dont la pointe est noire. Bord légèrement arqué de l’échancrure brun ; pièce dorsale du pygophore très-courte et noire. Tube anal aussi long que le pygophore, cylindrique, verdâtre, avec une raie dorsale noire. Ventre d’un vert jaunâtre ; les segments parés d’une raie ba- sale noire, entière, abrégée extérieurement. Tranches du connexivum avec un trait basal noir. Dos noir, largement bordé de jaune exté- rieurement ; le bord marginal des segments jaunâtre. ©. Dernier segment ventral transversal, plus long que’sa demi- largeur, à bord postérieur faiblement échancré en ligne droite, et à angles latéraux de l’échancrure émoussés; portant le plus souvent deux taches brunâtres à la base. Coléostron lancéolé, d'un jaune verdâtre, avec une raie noire à la base dorsale ; à bord inférieur doucement arqué. Tarière presque droite, proéminente. Ventre d’un vert jaunâtre ; le segment basal noir ; le deuxième noir avec deux taches de la couleur foncière du ventre, marginales, allongées, situées contre le bord postérieur qui est arqué. Connexivum d'un jaune ver- dâtre. Dos noir, largement bordé extérieurement de jaunâtre ; le bord de ses segments jaunâtre; l’avant-dernier segment avec un demi-anneau noir de chaque côté de son milieu. &$. L., 41/2-5 mill. Dans des clairières humides. Suède, Laponie, Livonie, Angleterre, France, Suisse, Italie, Autriche, — Cicada virescens Fall., C., p. 52, 45. — Jassus Flor, R., 2, p. 333, 9. — Marsh., M. M., 3, p. 103, 27.— Cicadula sulfurella Lett., I. L., DES ER A LEE MELON SN, USD. "El virescess Fall 4}? — Jaunâtre. Scrobes avec un point noir contre la suture du front, qui est une fine ligne noire. Face très-obtusément anguleuse vers le bas. Élytres d’un jaune soufre, à nervures jaunes. Front superticiel- lement bombé; passage au vertex sous un angle un peu moins que droit et arrondi. Corps entièrement jaunâtre. Tous les ongles bruns. Tibias postérieurs avec des points brunâtres à la base des épines qui sont d’un blanc jaunâtre. Tibias antérieurs séticulés du côté inférieur, avec des points bruns. Ailes pellucides, claires, irisantes; avec des traits isolés sur les nervures et les bifurcations brunâtres. Première cellule intermédiaire des élytres pointue à la base. (1) Doit prendre le nom de T, sulphurella Zetterstedt, qui est antérieur. Sd'is . Valve très-courte, en triangle isocèle, jaune. Lames prises en- semble en triangle à côtés longs, droits; 6-7 fois plus longues que la valve. Pygophore à moitié aussi long que les lames, à base trapé- zoïdale, large, et qui se rétrécit en arrière et vers le haut en forme de cou terminé par un renflement en forme de tête d'oiseau armée d’un bec fin, droit, pointu ; ce renflement et le bord inférieur du coléostron sont noirs. Parois étroites, divergentes en arc vers l'exté— rieur. Styles à base en quadrangle allongé, rétrécis d’un côté en un cou court, de largeur égale, presque étranglé, tronqué et prolongé à l’un des côtés du point tronqué en une lamelle en quadrangle al- longé, quelque peu rétrécie, obliquement tronquée, à l’un des angles apicaux de laquelle s'adapte un lobe triangulaire, aigu. et dirigé vers la base du style. Styles jaunes ; leur moitié supérieure brun-noire. Tube anal long, un peu plus court que les lames, cunéiforme, jaune, avee une raie dorsale noire, basale; à extrémité obliquement tron- quée. Ventre jaune, à base noire ; le deuxième segment avec un grand triangle noir ; les trois suivants avec de petites taches noires quadrangulaires, progressivement plus petites en arrière. Tous les segments noirs contre le connexivum. Dos noir; le bord postérienr des segments et leur côté extérieur jaunes. Tranches du connexivum souvent parées d’une ligne noire. @. Dernier segment ventral en trapèze transversal, échancré pos- térieurement, largement et profondément en angle droit dont le sommet est brun ; lobes latéraux émoussés. Coléostron ovalairement lancéolé, à pilosité jaune-dorée ; à bord inférieur presque droit. Ta- rière peu proéminente. Abdomen entier jaunâtre. g?, L., 412 mill. Lieux humides, marécageux, sur les herbes. Suède, Livonie; rare. — Thamnotettix flaveola Boh., Nya. S. H. Ak. Forh., 1845, p. 157, 8; Separ., 33, 9. — Flor, R., 2, p'R91640(onigahrettos Fab. las. Ets bre MM EMTaveotaboh Ajoutez au genre Thamnotettiæ les espèces suivantes : T, maritima Perris (Nouvelles Excursions dans les grandes Landes, 1857, p. 92, in Société Linnéenne de Lyon, t. IN) (1). D'un gris très-pâle, presque blanc. Vertex aussi long en son mi- lieu que le pronotum, d'un tiers plus’ long en son milieu qu’à ses côtés près des yeux, en angle très-obtus, presque arrondi en avant. Front garni sur les côtés de quelques traits transverses arqués, courts, (1) Les T, maritima, abalia et paryphanta étaient connues de Fieber, et ont été dessinées par lui; si elles ne figurent pas dans son manuscrit, peut-être est-ce parce qu’il voulait Les séparer des Thamnotettix pour en faire un genre distinct. Jusqu’à pré- sent la forme macroptère de ces insectes, si elle existe, n’a pas encore été trouvée. 07 2 jaunes ou orangés, qui sont souvent effacés. Élytres courtes, arron- dies chacune séparément à l'extrémité, plus fortement à l'angle apical externe, un peu moins à l’angle sutural, laissant à découvert les quatre derniers segments de l'abdomen: leurs nervures sont un peu plus blanches que le fond : une petite tache brune ponctiforme sur le clavus avant son milieu. près de sa suture externe, une autre au milieu de la corie, et une autre à l'extrémité, plus grosse et plus marquée, sur la cellule apicale médiane. Ailes inférieures encore plus courtes que les élytres. Dos de l'abdomen avec un, quelquefois deux très-petits points noirs de chaque côté, un peu avant l’extré- mité de chaque segment. Segment génital 4 et @ très-développé, garni de soies très-raides, presque spiniformes. Ventre ordinaire- ment avec le premier segment noir dans toute sa partie médiane, le second et le troisième segments munis d’une petite tache noire trans- versale dans leur milieu : quelquefois cependant il est entièrement pâle. Pattes pâles, avec les ongles des tarses bruns, L., 4 à 5 mill. 7Q. Landes {Perris). — Dunes de Dunkerque et Calais, sur l'A mmo- phila arenaria, en juillet, août et septembre. Variélé: taches brunes des éiytres remplacées par de petits an- neaux ou ocelles à bordure brune ; les nervures d’un blanc pur, sur- tout les transversales et apicales. Fréjus (Puton). T. abalia Fieber, inéd. — Ferrari, Mater. Fauna tunisina, 1884, 78. Oblongue, mais forme plus robuste, plus large que les espèces voisines. D'un jaune pâle avec deux bandes roses ou orangées sur les élytres. Vertex plus long en son milieu que le pronotum, moitié plus long en son milieu qu’à ses côtés près des yeux, en avant en angle obtus, mais assez vif et nullement arrondi. Front garni sur ses côtés de quelques traits transverses arqués d’un jaune plus foncé que le fond. Élytres courtes, obliquement arrondies chacune séparément à l'extrémité, laissant à découvert les trois derniers segments de l’ab- domen ; d’un jaune pâle, avec deux bandes longitudinales roses ou orangées qui couvrent la plus grande partie de leur surface. Une de ces bandes, oblique, couvre toute la partie externe du clavus ; l'autre, sur la corie, prend naissance à l'épaule et s'élargit graduellement jusqu'à l'extrémité, ne laissant de jaune pàle qu’une ligne assez étroite le long de la suture externe du clavus, et une bordure plus large latérale. Abdomen moucheté de rose ou d’orangé, avec les deux premiers segments dorsaux noirs, et une très-étroite ligue noire ar- quée transverse atleignant presque l’extrémité du dernier segment. Le segment génital qui suit est très-développé, avec quelques soies raides ; la tarière est proéminente et dépasse notablement le niveau des valves. — L., 5 1/2 mill. (©). — « inconnu. + 1e Variété: Bandes orangées des élytres et mouchetures de l’abdomen effacées (© ). Espagne : Malaga (collection Fieber) ; Tunisie. T. paryphanta (Fieber) Leth. (Annales de la Soc. Entom.de Belgique, t. 21, 1878, Bull., 28), Vertex formant avec les yeux un triangle plus large que long, assez aigu en avant, surtout chez la femelle. Il est arqué en arrière, d'un jaune citron, parsemé de gouteleites orangées. Pronotum et écusson d’un jaune citron. Élytres d'un jaune citron, avec leur extrémité plus ou moins largement noire ou brune, suivant lesexe ; elles sont entièrement coriacées, avec les nervures de même couleur que le fond, tronquées obliquement de chaque côté en arrière, légè- rement arrondies à leur angle apical sutural et externe, et beau- coup plus courtes que l'abdomen. Tibias antérieurs et intermé- diaires garnis d’une seule série de soies sur leur face externe; les postérieurs, plus longs, avec leur face externe garnie de deux sé- ries de fortes soies. d. Jaune citron, avec le front noir au milieu, orné de chaque côté de nombreux traits transverses jaunes; les joues jaunes. Élytres d'un janne citron, avec leur extrémité largement bordée de noir. Abdomen noir en dessous, noir aussi en dessus, mais avec l’extré- mité des segments dorsaux marginée de jaune, Cuisses noires. Ti- bias noirs, jaunes sur leur face externe, ainsi que les tarses anté- rieurs et intermédiaires. Tarses postérieurs noirs, la base de leurs deux premiers articles flave. Segments génitaux noirs, garnis de fortes soies noires et grises; anus jaune. — Long., 4 mill. Q. Pâle: front obscur, orné de nombreux traits transverses jaunes. Élytres à leur extrémité beaucoup plus étroitement bordées de noir ou de brun que chez le 4, quelquefois même cette bordure manque complétement. Abdomen noir à la base en dessus et en dessous ; ses derniers segments jaunes, étroitement bordés de noir à leur base. Pattes flaves, les tarses postérieurs noirs à leur face interne. Valves (coléostrum) ornées de soies dressées flaves, spiniformes ; tarière obs- cure, flave en dessous et à l'extrémité, un peu plus longue que les valves et les dépassant un peu. — Long.,5 mill. Espagne, Portugal, Algérie, Grèce. T. apicata Leth. (Annales de la Soc. Entom. de Belgique, t. 21, 1878, Bull, p. 29). Vertex ayant sa partie comprise entre les yeux deux fois aussi large que longue, en demi-cercle en avant, jaune, très-finement bordé de noir en avant. Pronotum et écusson jaunes. Élytres entièrement coriacées, jaunes, brillantes, un peu plus courtes que l'abdomen, 109 obliquement arrondies chacune en arrière, avec leur tiers postérieur noir. Abdomen noir en dessus et en dessous. Front et clypeus noirs, ies joues bordées de jaune en dehors. Pattes noires avec les genoux intermédiaires flaves ; les antérieures et intermédiaires plus lougues que les postérieures. — Long., 41/2 mill. d. Segment génital garni de longues soies dressées; © inconnue. Ressemble à la T. paryphanta: en diffère au premier coup d'œil par sa taille plus grande, sa couleur plus uniformément noire en dessous, ses élytres plus longues, plus largement bordées de noir à leur extrémité, ses pattes antérieures et intermédiaires relative- ment plus longues, et surtout par la forme de son vertex, semi-cir- culaire en avant, au lieu d’être triangulaire. Algérie : Kabylie (collection Signoret). T. lineata Fabr. (Ent. Syst., IV, 1794, 36, 39). —J. Sahlberg Finltands och den Skandinav. halfoüs Cicadariæ, 1, 1871, 236). — T. picturata C. Sahlb. (Act. Soc. Scient. Fenn., t. I, 1842, fasc. 1, 89) (1). Ovale-oblongue, assez robuste, d’un flave pâle maculé de noir. Tête très-obtuse. Vertex à peine plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux, convexe, avec deux grosses taches arrondies sur le disque et deux petits points rapprochés, en avant, près du sommet, noirs. Au milieu de la suture frontale deux gros points noirs, visibles sur le vertex et sur le front en dessous avec quelques taches noires. Pronotum d'un tiers plus long que le vertex, avec un petit arc noir à son sommet contre le vertex, un gros point noir discoïdal et deux plus petits, un de chaque côté: base de l’écusson avec uu point noir en son milieu. Élytres anssi longues que l’abdo- men, avec trois bandes longitudinales noires sur chacune, une sur le clavus, raccourcie, oblique, les deux autres sur la corie, l’interne oblique, l'externe divisée en deux branches. Poitrine, abdomen et pattes mélangées de noir et de flave. sQ. — Long., 4 mill. Europe, plus fréquemment dans les régions alpestres. T. Preyssleri (Fieber) H. Schæffer (Deutschl. Ins., 1838, 164, 7). —Flor, (Rhynch. Livl.). — Cicada adumbrata GC. Sahlb., (Act. Soc. Scient. Fenn., t. I, 1842, fase. 1, 91). (1) Les T, lineata et Preyssleri, counues depuis longtemps ct dessinées par Fieber, n’ont pas été mentionnées dans son manuserit, peut-être parce que, comme pour les es- pèces précédentes, il voulait d’abord eu faire un genre à part; en effet, elles ont un faciès et un système de dessin assez différents de ceux des autres espèces. — J, Sahlberg, dans son ouvrage sur les Cicadines de Finlande et Scandinavie, 1, p. 354, les place avec quelques autres espèces dans son genre Stictocoris. Cependant Fieber, dans son Cata- logue, qui est sa dernière œuvre, les réunit aux T'hamnotettix. \ — 100 — Un peu allongée, parallèle, d’un flave blanchâtre mélangé de noir. Vertex en angle très-obtus en avant, de moitié plus long en son mi- lieu que vers ses côtés près des yeux; ayant en longueur dans son milieu la moitié de sa largeur entre les yeux ; peu convexe, avec une petite tache triangulaire noire à sa base et trois taches noires sur la suture frontale, visibles sur le vertex et sur le front. Pronotum à peu près de même longueur que le vertex, avec une assez large bande longitudinale noire en son milieu, qui ne touche pas le bord anté- rieur près du vertex, mais est prolongée sur la moitié antérieure de l’écusson. Élytres pâles, transparentes, avec la suture noire et une bande brune presque droite sur chacune, partant de l’épaule et pro- longée longitudinalement jusqu’au-delà du milieu. Dos de l’abdomen noir ; poitrine et ventre noirâtres à la base. Pattes päles, avec l'arête externe des tibias légèrement ponctuée de noir, et les ongles des tarses bruns. &Q. — Long., 3 1/2 millim. Europe: rare aux environs de Lille, en juillet et août, sur Ge- nisia. T. Martini Leth. (Revue d'Entomologie, t. 11, 1883, p. 43). D’un gris pâle, assez luisante, avec des points noirs sur le sommet du vertex et les nervures des élytres noires ou brunes. Tête un peu plus large que le pronotum, et le débordant. Vertex en demi-cercle en avant, échancré en demi-cercle à sa base, ayant au moins la lon- gueur des deux tiers du pronotum dans son milieu, un peu plus long dans son milieu qu'aux côtés près des yeux, l'espace compris entre les deux yeux n’est pas plus large que les deux yeux ensemble. Les yeux sont très-développés, fortement transversaux, et occupent chacun le quart de la largeur de la tète. Sommet du vertex marqué de quatre points noirs placés sur une même ligne circulaire, les deux du milieu triangulaires, obliques, les deux autres arrondis. Front avec de petites lignes transverses brunes, quelquefois presque effa- cées ou peu visibles. Pronotum fortement arrondi en avant, peu échancré ou presque droit au milieu de la base, arrondi à la base sur les côtés qui chacun, au lieu de former une ligne parallèle, ne consistent presque qu'en un angle aigu ne laissant qu'une lamelle très-mince s’infléchissant en dessous des yeux; sur le disque du pro- notum, mais en avant, quatre petites taches transversales très- minces, les deux du milieu plus faibles, rapprochées entre elles ; cinq lignes blanches longitudinales peu marquées le parcourent en son entier et se continuent sur l’écusson. Élytres plus longues que l'abdomen, arrondies à leur angle apical externe, en angle droit à leur extrémité suturale ; elles sont munies d'un appendice peu dé- veloppé qui, à partir de la pointe du clavus, recouvre un peu la suture ; toutes les nervures sont d’un brun plus ou moins foncé, à — 101 — l'exception de la ligne de jonction du clavus avec les cories, qui est pâle; sur le clavus mème, de chaque côté, deux nervures très-ac- cusées, l'une partant du milieu de sa base pour aboutir au tiers de la longueur de sa suture, en se recourbant un peu et se terminant par un épaississement en forme de point, l’autre naissant près de l’angle latéral et venant aboutir aux deux tiers de la longueur de la suture, en se recourbant et s'épaississant de même. Le reste de la surface des élytres offre, outre les nervures longitudinales, plusieurs ner- vures transversales bien marquées formant quelques cellules très- allongées sur la partie antérieure, et d’autres cellules plus nom- breuses sur la partie postérieure, la plupart allongées, deux ou trois autres plus courtes, rectangulaires ou ovales. Segments dorsaux de l'abdomen noirâtres marginés de testacé, le dernier segment testacé; dessous du corps testacé avec la poitrine plus ou moins tachée de noir, Pattes iestacées, avec de très-petites taches longitudinales noires sur les cuisses antérieures, et un petit point brun à la nais- sance de chaque épine des tibias postérieurs. gQ. — Long., 4 1/2 à 5 mill. Portugal : Loulé (Ch. Martin); Hyères; Basses-Alpes : Gréoulx (Abeille de Perrin) ; Avignon (Pulton). Variété: Nervures des élytres pâles par places: vertex un peu moins arrondi en avant. o'. — Bouches-du-Rhône : Cassis (Puton). T. opaca Kirschbaum (Die Cicadinen von Wiesbaden und Frankfurt, 1868, p. 126). D'un gris jaunâtre pâle, quelquefois mélangé, au moins sur là tête, de rose pâle, avec les nervures des élytres brunes par places. Vertex très-peu anguleux ou presque arrondi en avant, très-peu plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux, presque de moitié plus conrt que le pronotum; sa surface, quand l’insecte est frais, est ornée de quelques petits traits irréguliers plus obscurs que le fond. Front garmi sur ses côtés de petits traits transversaux courts, orangés. Pronotum avec une série de petits points obscurs placés en arc le long du bord antérieur. Élytres plus ou moins opaques, à nervures claires, excepté les nervures transversales et apicales qui sont brunes; elles sont marquées de deux ou trois taches obscures, dont une notamment, la mieux marquée, sur le disque de la corie; ces taches sont souvent effacées, Abdomen noir en dessus, bordé de flave à l'extrémité; flave en dessous, avec seulement le milieu du premier segment ventral noir. Pattes pâles, avec l’arète externe des tibias postérieurs très-finement ponctuée de brun, et quelques petits traits longitudinaux noirs sur la face supérieure des cuisses #Q. — Long., 3 à 3 1/2 mill. Revue d’Entomologie.— Avril 1885. 8 — 102 — France méridionale, Hyères (Abeille de Perrin). Italie, environs de Gênes (Ferrari). Connue et dessinée par Fieber. T. prolixa nov. sp. D'un gris jaunâtre pâle, avec les nervures des élytres brunes seu- lement à l'extrémité. Vertex en angle obtus un peu arrondi en avant, d’un tiers plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux, aussi long que le pronotum, sans taches. Front garni sur ses côtés de petits traits transversaux courts, bruns. Pronotum, écusson et élytres sans taches ; les nervures de ces dernières brunesseulement à l'extrémité. Abdomen noir, bordé latéralement de flave en dessus et en dessous ; segment génital mélangé de flave et de noir. Pattes pâles, avec la face interne des tibias postérieurs noire; toutes les cuisses avec une petite ligne noire plus ou moins raccourcie sur leur face externe. ®. — Long., 3 mill. Très-voisine de la T. strigipes Zetterstedt ; en diffère par son vertex non maculé. Environs d'Avignon (4. Nicolas). T. alboguttata Leth. et Puton (Annales de la Soc. Eniom. de France, 1876, p. 48). Oblongue, d’un jaune pâle, avec la poitrine chez les mâles, et le dessus de l’abdomen en grande partie noirs. Vertex angulairement arrondi en avant, aussi long dans son milieu que le pronotum. Front pâle, avec des strioles transversales d'un jaune plus foncé sur les côtés. Élytres se recouvrant l’une l’autre à l’extrémité, avec les ner- vures pâles bordées de brun ou de jaune plus foncé, les cellules à fond brun pâle ou jaune foncé, renfermant une ou plusieurs taches d’un blanc de lait, les unes arrondies, les autres ovales ou allongées. Abdomen noir en dessus avec l’extrémité de chaque segment jaune, les deux derniers segments jaunes; son bord latéral jaune avec les stigmates noirs; tous les segments en dessous pâles. Pattes pâles, avec un petit point noir à la naissance de chacune des épines qui garnissent la face externe des tibias postérieurs. #Q.—Long., 3 mil. Varie pour la couleur: souvent les femelles ont les élytres entiè- rement pâles, avec des taches d'un blanc de lait qui se distinguent toujours nettement de la couleur du fond. Algérie: Biskra. France méridionale : Cassis (Puton). T. hæmatoceps Mulsant et Rey (Opuscules Entomologiques, et Annales de la Soc. Linnéenne de Lyon, 1855). — Jassus rubrotinctus Kirschbaum (Die Cicadinen von Wiesbaden und Frankfurt, 1868, p. 125). — 103 — Tête, pronotum et écusson roses plus ou moins complétement ; nervures des élytres roses. Vertex arrondi en avant, presque aussi court en son milieu que vers les côtés près des yeux, d'un tiers moins long que large {non compris les yeux), rose, sans taches noires. Front rose, sa partie médiane plus claire, avec de petits traits trans- versaux très-courts, obscurs ou bruns, de chaque côté. Pronotum rose, traversé par une ligne médiane longitudinale blanche, et six petits points bruns placés en arc le long du bord antérieur. Élytres transparentes, avec touies leurs nervures roses, et quelques taches obscures sur les cories. Dos de l’abdomen noir marginé de rose ; veutre rose pâle ou orangé, avec le milieu des premiers segments noir. Pattes pâles, avec les cuisses maculées de brun, et les points d'insertion des épines des tibias postérieurs noirs. d'® . — Long., 3 à 3 1/2 mill. France méridionale : Fréjus (C7. Rey). Connue et dessinée par Fieber. T. Flori J. Sahlberg (Finlands och den Skhandinav. halfoüs Cicadariæ, 1871, 1, p. 239. — Jassus antennatus Klor (Rhynch. Livl.., 1861, II, 335, 10). Allongée, étroite, d’un jaune-vert. Vertex obtus en avant, près de moitié plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux. Sommet du front avec deux points bruns peu marqués ; joues à la naissance des antennes marquées d’une tache noire continuée sur la suture frontale, Pronotum court, d’un tiers seulement plus long que le vertex. Élytres d’un vert jaunâtre, un peu transparentes, avec les nervures flaves. Abdomen noir, avec ses côtés et les valves de la fe- melle päles. Tibias ponctués de noir, les antérieurs avec une ligne brune sur leur face externe; ongles des tarses bruns. Q (& inconnu). — Long., 6 mill, Suède, Russie. T. algirica nov. sp. , En entier d’un flave très-pâle, excepté les ongles des tarses qui sont noirs. Vertex en angle droit, vif, nullement émoussé en avant, aussi long que le pronotum, et aussi long que large (yeux non com- pris). Élytres légèrement transparentes, à nervures fines, de même couleur que le fond. &Q. — Long., 5 mill. Ressemble à la T. viridinervis Kirschb.; mais vertex plus long, moins large ; nervures des élytres plus fines, concolores, et taille moins grande. J'ai pris cette espèce au commencement d'avril dans les environs d'Oran (Algérie), sur le plateau qui sépare cette ville du village de Misserghin. — 104 — T. binotata J. Sahlberg (Finlands och den Skandinav. haf- foùs Cicadariæ, 1871, 1, p. 242). Allongée, d’un flave verdätre pâle, avec la tête rose ou orangée. Vertex avec deux gros points noirs sur le disque ; obtusément ar- rondi en avant, seulement un peu plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux; moitié moins long que large (yeux non compris). Front pâle avec deux larges bandes longitudinales roses mal limitées; un petit point noir à l’angle interne de chaque œil. Pronotum des deux tiers plus long que le vertex ; élytres d'un vert très-pâle avec les nervures jaunâtres, épaisses. Poitrine et abdomen noirs, les côtés de ce dernier flaves. Pattes pâles, avec les tibias fine- ment ponctués de noir. & (g' inconnu). — Long., 4 mill. Suède. Connue et dessinée par Fieber. T. Homeyeri Kirschbaum (Die Cicadinen von Wiesbaden und Frankfurt, 1868, p. 94). Très-pâle, presque blanchâtre; vertex, front, pronotum et écusson de couleur uniforme, sans taches. Vertex obtusément arrondi en avant, presque aussi court en son milieu que vers ses côtés près des yeux ; moitié moins long que large, ayant en longueur la moitié de celle du pronotum. Élytres pâles, à nervures fortes, saillantes, un peu plus colorées que le fond. Dos de l'abdomen noir bordé de flave ; ventre entièrement pâle. Pattes pâles; points d’insertion des épines des tibias postérieurs noirs, très-gros sur la face externe, plus fins sur la face interne. Q. — Long., 3 1/2 mill. Ile Majorque. Connue et dessinée par Fieber. La T. Putoni Leth. (Annales de la Soc. Entom. de France, 1876, p. 47) n'est autre que le Goniagnathus quitulinervis Kirschbaum ; ce dernier nom doit prévaloir. D'après MM. Douglas et Scott, le Jassus corniculus Marshall (Thomnotettix cornicula du Catalogue Puton) est synonyme de Athysanus striatulus Fallen (Hemiptera Britannica, p. 87). ESPÈCES QUE JE N'AI PAS VUES : Limotettix longiventris J. Sahlb. (Fintands och den Skan- dinav. Cicadaricæ, 1, p. 231). Finlande, L. nigricornis J. Sahlb. (4. c., p. 232). Finlande. D'après M. J. Sahlberg, ces deux espèces sont Does de la Thamnotettix quadrinotata Fallen. — 105 — Thamnotettix tæniatifrons Kirschbaum (Die Cicadinen von Wiesbaden und Frankfurt, p. 89). Sicile. T. Haagi Kirschb. (1. c., p. 89). Allemagne. T. saltuella Kirschb. (1. c., p. 86). Allemagne, T. quadripunctulata Kirschb. (7. c., p. 99). Allemagne. T. rubrivenosa Scott (Ent. Montht. Mag., XII, 1876, p. 83). Corse. T. Lœwi Horvath (Természetraÿzi füzetehk, vol. 8, 4 part., 1884). Crimée. M. Horvath compare cette espèce à la T. fuscovenosa Ferrari, dont il la dit voisine. La description indique comme existant sur le prouolum de cet insecte un petit trait transversal noir de chaque côté. Cette particularité se retrouve chez la T. Martini : mais cette dernière n’a pas les deux taches noires du front de la T. Lœivi. Cicada quadripunctata Fallen (Act. Holm., 1806, 32, 30). — J. Sahlberg (Finltands Cicadaricæ, 1, 241) (Limotettix). TABLEAU GÉNÉRAL DES THAMNOTETTIX. 4, Élytres notablement plus courtes que l’abdomen, sans appendice membraneux, arrondies chacune séparément à l'extrémité, par con- séquent non contiguës à la partie postérieure de leur suture. Ailes inférieures rudimentaires. senent génital garni de soies épi- MEUSES Ce HE CPR — Élytres aussi longues ou plus longues que ‘Tabdomen. Dee HSE 2. Élytres pâles ou blanchätr es, munies chacune de trois points bruns ou de deux bandes orangées, quelquefois RE dd sans points ni bandes. . . 2. — Élytres d’un jaune soufre, largement bordées de noir à ‘leur extré- mité chez les &. . . ste + 414 3. Élytres pâles, ornées chacune de trois petites taches ponctiformes noires ou brunes, qui manquent quelquefois. T. maritima Perris. France maritime. — Élytres pâles, ornées de deux bandes longitudinales orangées. Vertex plus anguleux en avant. Forme plus robuste (Quelquefois les deux bandes sont effacées). . . . . T. abalia (Fieber, inédit). Espagne (Malaga). 4. Vertex triangulaire, aigu en avant. . . T. paryphanta Leth. Espagne, Algérie, Grèce. — Vertex arrondi en avant. . . . . . . . . T.apicata Leth. Algérie. 5. Disque du pronotum marqué d’un gros point noir, ou d’une bande longitudinale noire unique, non divisée en son milieu par une fine ligne blanche. . . . . 6. — Disque du pronotum n ayant ni gros point noir, r ni bande longitu- INA ENOITE ET RS Se 0 0) VW — 106 — 6. Élytres avec trois bandes longitudinales noires de chaque côté, une sur le clavus, raccourcie, oblique; les deux autres sur la corie, l’in- terne oblique, l’externe divisée en deux branches. T. lineata Fabr. (picturata Sahlb.) Europe. — Élytres avec la suture noire et une bande brune presque droite de chaque côté, partant de l'épaule, et prolongée jusqu’au-delà du mi- lieutde l'élytré Me UN. NE ROM AUNON. DT Preysslerikieber. (adumbrata Sahlb.). Europe, 7. Nervures des élytres entièrement brunes sur un fond brun ou clair, ou bien brunes seulement sur la moitié apicale, ou bien brunes seulement par places, ou avec les bifurcations ou les nervures trans- versales des cories brunes. . . “TE 8. — Nervures des élytres blanches, j jaunes 6 ou rose pâle, ou bien ‘blan- ches bordées de brun. . . Me Re de LG fe 8. Nervures des élytres entièrement brunes. Qu US O2 — Nervures des élytres brunes seulement par places, ou ‘seulement le long de la suture et dans la partie apicale. . . . . . . 40. g). Cories noires avec quelques taches blanches ou avec leurs cellules transparentes ornées de taches plus claires blanches. Vertex angu- leux en avant, pas plus large que le pronotum. Taille petite. T. fenestrata H. Sch. Europe. — Clavus et cories incolores, plus ou moins transparents ; nervures brunes. Vertex arrondi en avant, plus large que le pronotum. Vertex et pronotum marqués de plusieurs petits points noirs. Taille plus PODUS CE: MÉMORISER EE NEA ÉTTEIE UIe France méridionale, Portugal. 10. Extrémité des élytres très-visiblement enfumée sur un large es- pace. Taille assez grande. +. : . SCT —Extrémité des élytres transparente entr e les nervures. Taille petite.43. 11. Front garni à sa base, en dessous de la suture du vertex, d’une bande transversale arquée noire, ou de deux gros points noirs rap- prochés, au milieu. +. . Re Don ce = 1 LP — Front sans bande noire ni points noirs, unicolore, ayant seulement de très-petits traits transverses arqués, obscurs, peu visibles, de Chaque COL AMP SRE MERE GET MESA T. Martini Variété. France méridionale. 12. Une bande transversale arquée noire à la base du front. Vertex ayant à son sommet une petite ligne arquée noire de même forme que celle du front, mais plus courte; ces deux lignes sont séparées par la suture frontale même qui est blanche. (Quelquefois la ligne du vertex est effacée, ne laissant pour toute trace que deux petits points noirs). . . . . .… . T. Fieberi Ferrari. (T. On, Fieber. — T. frontalis Fieber, inédit). France, Italie. — Deux gros points noirs, rapprochés, à la base du front; deux autres gros points noirs sur le vertex, plus distants l’un de l’autre. T. fuscovenosa Fieber, Ferrari. — Europe méridionale. 13. Vertex avec une ou plusieurs taches noires, bien marquées. 45. =INebrtex Sans Haches noires BRON NN EE ES RTE" — 107 — 14. Tête nuancée de rose pâle, avec quelques traits irréguliers obs- curs peu visibles sur le vertex. Tibias postérieurs sans ligne noire gurleur/face interne. + . ,.., © . * « T. opaca Kirschb. France méridionale, Italie. — Tête non nuancée de rose, sans taches sur le vertex. Tranche in- terne des tibias postérieurs noire. . .: . . . T. prolixa Leth. France méridionale (Avignon). 15. Vertex avec deux taches noires transversales au milieu de son bord antérieur, et un point noir de chaque côté près des yeux. 46. — Vertex avec un gros point noir unique sur la nuque, touchant à la CE FOR euro EE LAPS FLICS EPS TERRE ASS T. cyclops Mulsant-Rey. France méridionale. 16. Base de l’écusson avec deux taches noires triangulaires, une de chaque côté. . . . . . . . . T.quinquenotata Boheman. Suède. — Base de l’écusson sans taches noires. T. strigipes Zetterstedt. (T. quadrinotata Kirschb.). Europe, 17. Nervures des élytres blanches, jaune-pâles ou rose-pâles, entière- ment ou partiellement bordées de brun; des bandes ou des taches brunes, au moins dans la cellule apicale médiane. . . . . 48. — Nervures des élytres en aucun point bordées de brun; elles sont blanches, jaunâtres, roses, quelquefois mouchetées de roussâtre. Cellules sans taches ou dessins (excepté chez la T hæmatoeeps).29. 48. Face noire; côtés du front avec cinq ou six lignes transverses ar- quées jaunes ; un point blanc au sommet du front. Vertex orné en avant de deux taches noires, obliques, presque quadrangulaires; sous ces taches deux traits droits, blancs, soulignés de brun, qui forment avec une ligne médiane également blanche une croix. À la base du vertex, deux anneaux ou bien deux grosses taches brunes. T. melanopsis Hardy (T. Scotli Fieber). Angleterre. — Face jaunâtre ou orangée. Front brun avec des traits obliques clairs sur les côtés, ou jaunâtre avec des traits bruns sur les côtés. 49. 19. Vertex orné à sa partie antérieure de six petits ares noirs en forme de fer à cheval, ou bien de six petites taches noires séparées l’une de l’autre par de petits espaces blancs. Taille petite. . . . 20. — Vertex avec des dessins autres de ceux ci-dessus, ou bien sans dessins el immmiont es = 15 BR aENDN; 20. Vertex avec six petits arcs noirs en | forme de fer à cheval à sa partie antérieure ; sur le disque, deux demi-anneaux noirs, rappro- chés, et deux autres semblables (un de chaque côté) plus petits, plus éloignés l’un de l’autre, près de la base. T. tenuis Germar. Europe. — Vertex bordé en avant de six petites taches noires séparées l’une de l’autre par de petits espaces blancs. . . : AA 7 1 91. Toutes les nervures des élytres bordées de brun: leurs cellules brunes. Abdomen en grande partie noir. TT. coronifera Marshall. Europe. — Les nervures des cellules apicales et antéapicales seules bordées de brun, ces cellules seules d’un brun plus ou moins clair. Le reste — 108 — des élytres est d’un jaune argileux, l'abdomen en grande partie PAIE re tt 21.5 restreinte AMOR ar coroniceps Kirschb. Europe. 22. Cellules des élytres brunes ou orangées, le centre des cellules toujours orné de taches blanches arrondies plus ou moins nom- breuses. Taille petite. . . . . . . . T. alboguttata Leth. France méridionale, Algérie. — Cellules des élytres sans taches blanches arrondies. . . . 23. 23. Pronotum avec quatre ou six bandes longitudinales orangées bien nettes; une ligne brune ou noire transversale de chaque côté du bord antérieur du vertex (cette ligne manque quelquefois). Cellule apicale médiane des élytres brune; souvent aussi la cellule anté- apicale qui la précède. . . . LE nESa4 22 — Pronotum seulement avec deux bandes médianes brunes ou oran- gées, mal limitées, raccourcies, ou bien sans bandes. . . . 25. 24. Extrémité des élytres terminée en pointe; cellules apicales très- étroites, très-allongées ; taches de la suture du clavus ordinaire- ment peu marquées ou manquant. . . , . T. crocea H. Sch. : Europe. — Élytres moins acuminées; leur bord apical plus arrondi; cellules apicales moins allongées; deux ou trois taches brunes de chaque côté de la suture du clavus, au point de jonction de chaque nervure. T. attenuata Germar. Europe. 25. Vertex orné entre les angles antérieurs des yeux d’une bande transversale jaune au noire, parfois divisée en deux taches élargies chacune à son bord interne. Deux grosses taches noires au sommet du front, taches prolongées et un peu apparentes sur le sommet du VERTE: AT EU DOI ONTEL ATNÈTE FACANAG. — Vertex sans bande transversale, AUS US Ne LANNADIT, 26. Base de l’écusson avec une tache noire triangulaire à chaque an- gle, et deux très-petits points noirs sur le disque, près de la base; bande du vertex divisée en deux taches élargies à leur bord interne; deux autres taches noires transversales sur le bord antérieur. T. splendidula Fabr. Europe. — Base de l’écusson sans taches noires. Vertex orné entre les angles antérieurs des yeux d’une bande noire ou d'un brun-jaune, parfois très-pâle ou très-étroite. . . . . . T. torneella Zetterstedt. (T. oxalidis Frey, Fieber). Europe. 27. Vertex, pronotum, écusson et élytres d’un gris pâle ou blanchâtre, avec les cellules des élytres rembrunies; quelques petits traits bruns sur le vertex. Taille petite. Faciès d’un Deltocephalus. e T. affinis Fieber. Russie méridionale. — Elytres brunes, blanches par places, maculées de brun plus obscur; leurs nervures blanches ou roses, ou d’un blanc très-marqué par places... DETENTE MENTON: 28. Écusson sans taches; vertex et pronotum d’un jaune verdâtre, quelquefois rose. Élytres avec une grande tache triangulaire blan- châtre à l’épaule, limitée en dedans par le bord du clavus: nervures moins saillantes. . . . ,. . . . . . . T. abietina Fallen. Europe. — 109 — — Écusson avec deux taches triangulaires noires; pronotum quelque- fois sans taches, quelquefois avec une bande longitudinale brune divisée en deux par une ligne médiane longitudinale ‘blanche. Élytres sans tache triangulaire à l’épaule ; leurs nervures saillantes, d’un blanc très-vif par places. . . . . . . T. picta Fieber, Leth. Europe. 99, Nervures des élytres roses sur un fond pâle maculé de brun. T. hæmatoceps Mulsant-Rey. (T.rubrotincta Kirschb.). Europe méridionale, Algérie. — Nervures des élytres plus ou moins pâles, ou jaunes, ou vertes; élytres sans taches obscures. . . . 1 heu 48MES0: 30 Pronotum, vertex et élytres mouchetés de rouge clair ; deux pe- tites taches noires au bord antérieur du vertex, qui manquent quel- QUEFOIS AS alle htc o0 1. ride cruentata/ Panzer. Europe. — Pronotum, vertex et élytres non mouchetés de rouge. Angles basi- laires de l’écusson ornés de triangles noirs,ou bien sans triangles. 34. 31. Côtés du front avec cinq lignes transverses noires; près de son sommet une forte raie noire oblique. . . T, lineatifrons Stal. Sibérie. — Front sans lignes latérales noires. . . . . . . . . . . 32. 32. Sommet du front, à sa suture avec le vertex, orné de deux points noirs ou de deux taches transversales noires qui sont parfois visi- Hiéstautbordiantérieunmdumvertex RME MR NT NIMOS: — Sommet du front sans taches ni points. . . . D'altennRor: 33. Vertex sans taches à son bord antérieur ; deux points noirs ou bruns au sommet du front, bien marqués ou obsolètes. . . 834. — Vertex avec deux taches rondes ou transversales, ou bien avec deux petits carrés transversaux, noirs, à son bord antérieur. 35. 34. Les deux points noirs du sommet du front bien marqués; tête, pronotum, écusson et élytres d’un jaune plus ou moins pâle, et non d’une teinte verdâtre. . . . . . . . . TT. frontalis H. Sch. Europe. — Deux points bruns peu marqués au sommet du front; tête, prono- tum, écusson et élytres verdâtres. . . . . T. Flori Sahlberg. Suède, Russie. 35. Deux petits carrés noirs, munis d’un petit prolongement linéaire à leur partie externe, sur le bord antérieur du vertex; tête, pronotum et écusson jaune-paille ; élytres plus claires. . T. caudata Flor. Suède. Russie. — Deux taches noires transversales, sans prolongement linéaire, sur le bord antérieur du vertex. Tête, pronotum, écusson et élytres d’un jaunetverdâtre.l … . . : Be MU SRE oi 36. Taches noires du cornet du ere fortement transversales, très- étroites mel Et M Li ions To intermediaBoheman Suède, Angleterre. — Taches noires du sommet du vertex plus épaisses, un peu triangu- laires ; une tache noire arrondie, ordinairement assez grande, près de chacun des angles antérieurs des yeux. T. quadrinotata Fabr. Europe. — 110 — 37. Vertex aigu au sommet, ou en de tranchant, peu ou point émoussé. MS ES: — Vertex en angle obtus ‘et émoussé ou presque arrondi au som- MENU - 0 RS DO IE OR 38. Vertex presque aussi long que large au niveau de la nuque, aussi long que le pronotum. . . CR Es de . 39. — Vertex relativement court, plus large que long nervures des élytres verdâtres ou d’un jaune vif, sur un fond de pâle. T. viridinervis Kirschb. Espagne, Italie. 39. Vertex garni sur sa surface de petits traits fins, brun pâles ou orangés. Dos de l'abdomen en grande partie noir. Taille petite. Facies d’un Deltncephalus. . . . . . . T. vitripennis Flor. Europe. — Vertex sans petits traits bruns ou orangés. Tout l’insecte d’un jaune trébrpale unifonme, 25.004 MUNIE MP talgirica Letbe Algérie. 40. Vertex en angle obtus au sommet. . . . . . . . . . 41. — Vertex arrondi auSommMEt ME EE. JÉCENEMIAEZ 4. Écusson avec un petit triangle brun à ses angles basilaires ; un petit point brun sur le milieu de la partie postérieure du vertex. j T. tapina Fieber. Corse. — Ecusson sans taches. . . . . . . . . T. Beckeri Fieber. Russie méridionale. 42. Front transversalement strié de traits brunâtres ; un point brun de chaque côté dans l'intervalle qui sépare le front des yeux. T. pellucida Fieber. Corse. — Front sans stries transversales. . . . . . 43. 43. Un gros point noir de chaque côté sur le disque du vertex et un autre en dessous près de l’angle interne de chaque œil. Vertex rose ou orangé; front pale avec deux bandes longitudinales roses mal limitées. Pronotum, écusson et élytres d’un vert très-pâle. T. binotata Sahlberg. Suède. — Pas de gros points noirs sur le disque du vertex. . . . . 44. 44. Points d'insertion des épines des tibias postérieurs bien noirs, gros, bien visibles; nervures des élytres saillantes. T. Homeyeri Kirschb. Espagne. — Points d'insertion des épines des tibias postérieurs généralement __ incolores; quelquefois bruns, mais alors HOUSE et He marqués; ner- vures des élytres moins saillantes. . . PURES ES: 45. Un petit point noir presque imperceptible ‘(qui manque souvent) de chaque côté sur le bord antérieur du vertex. D'un jaune soufre avec la plus grande partie de l'abdomen noire. T. sulphurella Zetterstedt. Europe. — Vertex sans tache ni point; abdomen en grande partie pâle en des- sus et en dessous chez le &, entièrement pâle chez la ©. Couleur générale d’un jaune pâle. . . . . . . T. flaveola Boheman. Suède, Russie. — 111 — DESCRIPTION DE DEUX CICADINES NOUVELLES Par L. LETHIERRY, Aconura Putoni Leth. Vertex, pronotum, écusson et élytres pâles. Sur le disque du vertex, mais en avant, une petite tache noire transverse reliée par une petite ligne longitudinale noire à un gros point noir situé au milieu du front. Front pâle, avec de faibles traces de strioles trans- versales, garni à son sommet de trois gros points noirs, un médian, les deux autres latéraux, ceux-ci seulement prolongés et visibles sur la partie antérieure du vertex. Dos de l'abdomen noir avec le con- nexivum pâle et les deux derniers segments (y compris le segment génital) pâles ; l’avant-dernier orné un peu avant son extrémité d’une mince bande arquée noire ; ventre pâle, tarière brune. Pattes nâles, avec les articulations des tarses et leurs ongles bruns ; tranche in- terne des tibias postérieurs noire; cuisses antérieures et intermé- diaires avec deux petits anneaux bruns interrompus formés par des points, l’un près de la base, l'autre près de l'extrémité. ® gaine non garnie de soies. s' inconnu. — Long., 3 à 3 1/2 mill. Ressemble à l'A. volgensis Leth.; les dessins du vertex et du front sont bien différents ; les yeux sont moins grands, le vertex moins grand et plus court, et le segment génital moins développé; c’est une forme de transition entre les Aconura et les Thamno- tetlix. Hongrie (Collection Puton). Deltocephalus rotundiceps Leth. D'un jaunâtre très-pâle, maculé de noir. Vertex arrondi en avant, pas plus long en son milieu qu'à ses côtés près des yeux, une fois plus large que long, avec une ligne longitudinale enfoncée très-fine au milieu, et une forte dépression arrondie bien visible de chaque côté de cette ligne; en avant, tout près du bord antérieur, et suivant régulièrement son contour, une très-mince ligne noire arquée. Front pâle, sans trace de strioles transversales, avec sa partie supé- rieure largement noire: cette couleur noire s'arrête à la suture fron- — 112 — tale qui est blanche et sépare la fine bande du vertex de celle très- épaisse du front. Pronotum pâle; écusson pâle, avec deux taches triangulaires orangées de chaque côté de la base. Élytres d’un jaune pâle, à fortes nervures encore plus pâles que le fond, avec deux pe tites taches noires carrées sur leur bord externe, une au milieu, l’autre en avant du dernier quart ; en outre la cellule apicale externe est brune, presque noire, excepté sur une falble étendue de sa partie antérieure qui est transparente ; les cellules apicales internes sont très-légèrement enfumées. Dos de l’abdomen noir avec l'extrémité jaune; milieu du ventre pâle. Pattes pâles, avec les ongles bruns, et le tiers spical des deux derniers articles des tarses postérieurs noir. — Q inconnue. — Long., 4 mill. Voisin du D. phragmitis Boheman, taille plus faible; vertex encore plus court, plus arrondi en avant ; remarquable d’ailleurs par les taches latérales noires de ses élytres. Avignon (Collection Puton). DIAGNOSE D'UN LYGÉIDE NOUVEAU DE BRETAGNE Par l’abbé G. D'ANTESSANTY. Henestaris geocoriceps. Diffère d'Henestaris laticeps par sa taille plus grande, son as- pect plus robuste, sa forme beaucoup plus large et moins effilée, son corps plus ovalaire, sensiblement élargi dans la seconde moitié, sa tête plus noire, plus velue, ses yeux moins sessiles sur leur pé- doncule, celui-ci incliné en arrière et couché sur les angles du pronotum, comme dans les Geocoris, au lieu d'être libre et dirigé en avant comme dans Æ. laticeps ; son pronotum plus transversal, à côtés plus parallèles, moins sensiblement rétréci en avant, de forme rectangulaire, tandis qu’il est trapézoïdal chez Æ. laticeps.— Long., 9-6 mill.; larg., 2-3 mill. Dans le sable des falaises du littoral. Loire-Inférieure, La Bernerie (D' Marimottan); Pornic (Abbé Dominique) ; Le Pouliguen (de Wouilt). [ La priorité de la découverte de ce Lygéide paraît revenir à M. le Dr Marmottan. M. le Dr Puton auquel il le soumit, ne crut pas devoir mt le séparer de H. laticeps, mais ce n’est pas sans un doute sérieux qu'il s'y décida. Ayant de notre côté communiqué cet insecte à M. Puton, il voulut bien nous répondre qu'il ne serait pas étonné si quelque jour un naturaliste moins fatigué que lui par les études microscopiques le décrivait et le séparait spécifiquement de H. la- ticeps. De son côté, M. Lethierry, à qui le même insecte fut sou- mis par nous, fut frappé des différences qu'il offre avec le type de H. laticeps et engagea à le décrire comme une espèce nouvelle et intéressante, qui paraît faire le passage des Henestaris aux Geocoris. — Abbé J. Dominique.] DESCRIPTION D'UN HÉMIPTÈRE-HÉTÉROPTÈRE NOUVEAU Et Notes additionnelles Par A.-L. MONTANDON. Ploiaria Xambeui. De couleur noire, à reflets bronzés brillants, surtout sur le der- rière de la tête et le devant du pronotum qui sont glabres sur toute leur étendue, Taille plus petite (3 1/2 mill.) et plus large proportionel- lement que la cuticiformis Des. Élytres courtes, ne couvrant pas le dernier arceau de l’abdomen, noirâtres à reflets bronzés ainsi que la membrane, qui est parcourue par un réseau blanchâtre légèrement transparent ; cories hérissées de longues soies noirâtres un peu ar- quées en arrière. Connexivum noir; un petit point blanc sur l'angle antérieur externe de chaque segment. Antennes brunâtres, à an- neaux plus pâles peu distincts, le 1e* article long, le 2° égal à la moi- tié du 1°", le 3° à peine plus long que le 2°, le 4° égal au tiers du æ. Fémurs antérieurs glabres et lisses, dépourvus d’épines sur leur tranche inférieure, d’un noir brillant ainsi que les tibias ; les genoux flaves ainsi que les trochanters ; tarses antérieurs blanchâtres. Pattes intermédiaires et postérieures annelées de flave et de noir, les an- neaux pâles plus larges, sauf à l'extrémité des fémurs où se trouve le large anneau noir de uniannulata Sign.; les anneaux noirs dis- paraissent tout à fait sur le dernier Liers des tibias qui est blanchâtre ainsi que les tarses. Pronotum très-étroit, à peine plus long que large, aussi large en avant qu’en arrière, un peu rétréci au milieu derrière les bourrelets de la partie antérieure; ces bourrelets fortement saillants, séparés par un sillon profond. Bec brunâtre. Pointe de l'écusson noire dirigée en arrière. — 1143— Cette espèce est surtout remarquable par sa teinte foncée, l’ab- sence de duvet velouté sur la tête el le pronotum, le manque d'épines aux fémurs antérieurs et la forte pilosité de ses cories ; ces caractères ne permettront pas de la confondre avec aucune de ses voisines. Je l'ai recue de M. Xambeu, à qui je me fais un plaisir de la dédier; elle provient des environs de Montélimar, où elle a été trouvée en novembre dernier, au nombre de trois exemplaires, sous des fagots de chêne vert. NOTES SUR DES HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES. Blissus hirtulus Klug. — Un exemplaire de Marseille, reçu de M. Schmidt, de Colmar (cette localité me paraît cependant douteuse, l'espèce n’ayant encore été signalée en Europe qu’à Catane, par M. le D' Puton). (Ma collection). Camptotelus lineolatus Schill. — Un exemplaire trouvé à Ria (Pyrénées-Orientales) par M. Xambeu. (Ma collection). Drymus pilipes Fieb. — Un exemplaire provenant des chasses de M. H. du Buysson dans les environs de Broût-Vernet (Allier). (Ma collection). » pumilio Puton. — Cinq exemplaires reçus de M. le D' Jac- quet qui les a capturés dans les environs de Lyon. (1 coll. de M. Puton; 1 coll. de M. Reuter; 1 coll. de M. Horwath; 2 ma collection). Notochitus Andrei Puton. Deux exemplaires trouvés à Ria (Pyré- nées-Orientales), par M. Xambeu. (1 coll. de M. Reuter; 1 ma collection). Monanthia histricula Puton. — Un exemplaire de Carcassonne, de M. Gavoy, etun autre de Hyères, de M. Defargues. (Ma collection). Salda elegantula var. Flori Dohrn. — Deux exemplaires des en- virons de Colmar, reçus de M. Schmidt. (Ma collection). ADDITIONS À LA FAUNE TUNISIENNE. L'an dernier, M. Ferrari a fait paraître un petit travail sur les Hémiptères tunisiens, récoltés de 1873 à 1881 par divers amateurs. J'ai reçu il y a quelques mois un lot d'insectes de ce pays par l'entre- mise de M. E. Deschamps et provenant des chasses de M. F. Miceli — 115 — dans les environs de Dar-el-Bey; j'y ai trouvé les espèces suivantes qui ne sont pas citées dans ledit ouvrage : Tholagmus flavolineatus Fabr. Ma collection. Piezoscelis Putoni Reuter, nov. sp. Collection de M. le D' Puton. Aradus flavicornis Dahn. Ma coilection. Piezostethus galactinus Fieb. Id. Pirates ululans Rossi. Id. Reduvius villosus Fabr. Id. Dans un autre lot d'insectes de Tunisie recus de M. Marius Blanc, j'ai trouvé encore deux espèces à ajouter à cette liste: Cæœnocoris nerii Germ. La Goulette. Blissus hirtulus Klug. Id, BIBLIOGRAPHIE. Monographia Anthocoridarum orbis terrestris, par le D: O.-M. Reuter (1 vol. in-%, de 204 p.; extr. du vol. XIV des Acta Societatis Scien- tiarum Fennicæ). Je m'empresse de signaler aux amateurs de beaux et bons livres entomologiques cette nouvelle et excellente publication de M. le D' Reuter. Il est inutile de l’analyser parce qu'elle doit faire partie de la bibliothèque de tous les Hémiptéristes. Je me contenterai de dire que toutes les espèces connues y sont décrites et que l’auteur en a fait connaître un grand nombre de nouvelles. Outre des des- criptions méthodiques, complètes et comparatives, il a ajouté des tableaux analytiques et synoptiques de tous les genres et de toutes les espèces, ce qui facilite singulièrement la détermination de ces in- sectes, qui par leur taille exiguë et leur variabilité constituaient une des familles les plus difficiles pour l'étude, Un certain nombre d'espèces, surtout exotiques, que les descrip- tions incomplètes des auteurs n’ont pas permis à M. Reuter de rattacher à son cadre, sont insérées en supplément avec la traduc- tion latine de leurs descriptions. Il est probable, si les types sont perdus, que ces espèces resteront toujours douteuses ; c’est l'incon- vénient des descriptions isolées et surtout incomplètes. A propos des anciennes collections, je demande quel est le possesseur actuel de la collection Baerensprung. Le Xylocoris dimidiatus Spin. est oublié; mais c’est une variété du Zyctocoris campestris. D' A. PuTon. NOTES ET REMARQUES POUR LE FUTUR CATALOGUE DE LA FAUNE GALLO-RHÉNANE. (£° Série) Par M. Des GOZIS. Ophonus puncticollis et rufibarbis. M. Bedel a indiqué, pour séparer ces deux insectes, la présence d'un rebord léger à la base du corselet, lequel existerait dans le puncti- collis (bien que parfois difficile à distinguer), et ferait totalement défaut chez rufibarbis. — Je crois devoir faire connaître que j'ai pris en septembre 1883 l'Ophonus puncticollis par centaines, et que j'ai pu constater que ce caractère est loin d'être constant: la bonne moitié de mes exemplaires n’en offre pas trace, de quelque côté que l’on regarde. Ce n’est donc pas là que l'on peut trouver une différence sérieuse, Reste uniquement la forme du corselet : plus court et beaucoup plus sinué sur les côtés en arrière du milieu chez rufibarbis, avec des angles postérieurs plus redressés et plus rectangulaires ; faible- ment sinué au contraire chez puncticollis. — La différence d'aspect qui en résulte est généralement assez sensible pour qu’il soit assez facile de séparer les deux formes par comparaison, bien que les mots ne puissent l’exprimer qu'avec peine. Il est donc possible qu’il y ait là deux espèces réellement distinctes; toutefois cette conclusion ne me paraît pas encore absolument certaine. En tout cas, le rebord du corselet ne peut être d'aucun secours pour trancher la difficulté. Brachinus crepitans. J'ai pris en septembre dernier, près de Montlucon, un Brachinus crepitans qui présente la singulière particularité que voici : les étuis offrent en arrière une maculature ferrugineuse bien régulière, cons- tituant une goutte arrondie sur chacun un peu avant les trois quarts postérieurs, plus rapprochée du bord externe que de la suture, et un angle à sommet antérieur, posé sur la suture entre les gouttes, aussi avancé qu’elles en avant, allant presque jusqu’au sommet en arrière, le tout peu vif, mais bien distinct. L’insecte est au reste par- faitement mature. Évidemment cela ne constitue ni une espèce, ni même une variété, —- 417 — mais je crois devoir signaler cet accident pour montrer à ceux qui s’occupent de ce genre combien les caractères de couleur y doivent être tenus en suspicion, lorsque rien ne vient les corroborer, ainsi qu’il arrive entre les B. crepitans, immaculicornis, alricornis, etc. Bembidion femoratum Sturm. Dans mon Catalogue, p. 9, j'ai suivi l'opinion de La Brülerie, qui réunissait cette espèce au 2. Andrecæ F. — Depuis, en ayant pu examiner un assez grand nombre d'exemplaires, j'ai modifié ma mauière de voir, et je suis aujourd'hui convaincu que ces insectes doivent être tenus pour distincts. Voici au reste comment on peut établir les limites des espèces françaises appartenant à ce groupe embrouillé des Peryphus : Espèces à à étuis sombres, mais tachés de roux à la fois en avant et en arrière, c'est-à-dire offrant chacun deux taches ou une bande latérale entière. A. Fossettes des angles postérieurs du corselet non arrêtées en dehors par un pli linéaire. B. Étuis convexes, à 7e strie bien marquée ; bronzés avec quatre taches d’un roux fauve bien séparées. Sommet du vertex aussi large que la base du cor- selet. Taille de 5.1/2 à G:mill. +. . 2:41 . fluviatile Dei. BB. Étuis déprimés, lavés de rougeâtre, avec les ta ches plus claires encore, peu déterminées. 7° strie peu marquée ou nulle. Sommet du vertex notable- ment moins large que la base du corselet. — Taille de 41/2 à 5 12 MUR CANEETAE . testaceum Dei. AA. Fossettes des angles postérieurs du cor rselet li- mitées en dehors par un pli linéaire très-net contigu à la base. B. Partie fauve des étuis occupant de la base au som- met sans interruption les interstries 6-8, au plus faiblement rétrécie dans son milieu. Antennes, palpes et pattes roux. ._ . . . dorsuarium Bed. (Certains individus dont la bande fauve latérale est un peu échancrée par la couleur obscure (quoi- que jamais interrompue), sont assez voisins du B. ustulatum pour créer de l'embarras aux déter- minateurs. On les reconnaîtra néanmoins à leur 7e strie nulle ou à peu près comme chez Andrecæ). BB. Partie fauve des étuis faite de deux taches, l’une antérieure et humérale, l’autre postérieure, tantôt bien séparées, tantôt unies extérieurement par une partie flave bien plus étroite qu’elles. C. Base du corselet nettement ponctuée, Avant der- Revue d'Entomologie. — Mai 1885. 9 — Ma — mer article des palpes maxillaires em massue allon- gée, non renflée au milieu. 7e strie légèrement, mais bien visiblement marquée. Taches des étuis rou- geûtres, moins dilatées. D. Avant-deruier article des palpes maxillaires roux. Cuisses rousses. Taille de 5 mill. 1/4 à 5 mill. 3/4. . ustulatum L. DD. Avant-dernier article des palpes maxillaires noir. Cuisses brunes. Taille de 4 à 5 mill. . . . . rupestre L. CC. Base du corselet lisse.ou peu distinetement poin- tillée. Avant-dernier article des palpes maxillaires en massue médiocrement longue et un peu renflée dans le milieu. 7e Strie nulle ou à peine indiquée sous un jour bien choisi. Taches élytrales testacées, larges, presque foncières. D. Cuisses obscures ou noires sur les deux tiers ou les trois quarts basilaires, ainsi que l’avant-dernier article des palpes. Avant-corps d’un noir bronzé. Taille plus faible (4 à 5 mil). 4 4 4 4, 4 2: femoratum Sturm. DD, Cuisses et, palpes entièrement testacés. Avant- corps d’un vert bronzé. Taille un peu plus forte mille a Sms ARE TN DATE LERRE Ici se placerait le B. hispanicum Peéj. , d'Italie, d’Espagne et, dit-on, de France méridionale (?), qui ne me semble différer de l’'Andrecæ que par la cou- leur de ses étuis, caractère bien fugace dans ce groupe variable, et par la forme générale un peu plus large, ainsi qu'il suit : E. Étuis testacés avec la bordure externe, une tache triangulaire autour de l’éeusson;,et en arrière du mi- lieu une bande transverse fortement sinuée en V, obscures; suture rougeûtre en avant de la bande transverse. . . . . . hispanicum Dej. ÉE. Étuis testacés avec Ja bordure externe et une grande tache discale commune prolongée extérieu- rement jusqu'au bord externe et antérieurement par la suture jusqu’à l’écusson, noirâtre. . . . Andreæ F. GENRE Heterocerus F. Lorsque MM. Mulsant et Rey nous ont donné en 1872 la mono- graphie des Spinipèdes (Æeteroceridæ), ils ont divisé l’ancien genre Heterocerus en trois sections, genres ou sous-genres, comme on voudra les appeler, Heterocerus in sp., Awgyles et Mirulus. Les caractères invoqués par les lyonnais étaien! la présence ou l'ab- sence des plaques abdominales, la grandeur de l’écusson, etc. Malheureusement en empruntant à Schiædte le nom d'Awgyles, MM. Mulsant et Rey ne se sont point apercu qu'ils ne. l’employaient — 119 — pas dans le même sens que son créateur, et que les insectes qu'ils appellent ainsi ne sont nullement ceux auxquels Schiædte avait songé. Cet auteur divisait en effet les Jeferocerus au moyen des ca- ractères fournis par les antennes. Les A ugyles étaient faits avec les espèces qui n’offrent que dix articles à ces organes. Il en résulte qu'il y comprenait les Mirulus, dont les plaques abdominales sont pourtant celles des Zeterocerus, mais qu'il en éliminait au contraire un grand nombre d'espèces (pruinosus, intermedius, seri- cans, etc.), que MM. Mulsant et Rey y ont transportées. — Il est donc évident que ces deux coupes, basées sur des caractères tout différents, et composées avec des espèces qui ne sont nullement les mêmes, ne sauraient raisonnablement porter le même nom. Quelle est maintenant celle qui devra subsister? En d'autres termes, quel est le meilleur caractère pour la division de l’ancien genre Heterocerus ? Je n'hésite pas à dire que la classification inaugurée dans les Spinipèdes de France me semble de tous points préférable. Ouire que la constatation en est infiniment plus facile, puisque les articles antenuaires sont presque impossibles à compter sûrement dans cette famille, de même que chez les Dryops, je ne crois pas qu'il faille attacher au nombre de ces articles dans le cas présent une plus graude importance qu'on ne le fait chez les Hoplia par exemple, ou ce nombre varie dans quelques espèces non pas seulement de sexe à sexe, mais encore parfois d’individu à individu dans un même sexe (A. pratlicola). On verra plus loin uné re- marque analogue sur les Rhizotroqus.— Et ce qui me confirme dans cette opinion, c'est qu’on en est arrivé dans les travaux les plus récents à scinder plusieurs des anciennes espèces en deux, par ce seul caractère, sans que rien autre soil venu confirmer la distine- tion des espèces ainsi créées. Ainsi de 7. hispidulus, on a fait hispidulus et pruinosus; de mnarilinius on a séparé de même un narimota. Et pourtant, à part le nombre des articles des antennes, il n’y à rien absolument qui autorise cette manière de voir. — Je sais que M. Ch. Brisout de Barneville (Ann. Fr. Bull., 1873), indique encore quelques points accessoires; il a cru remarquer par exemple chez pruinosus une ponctuation élytrale plus forte que chez hispidulus, en même temps que le corselet serait paré d’une tache discale rougeûtre, Mais j'ai pu constater que ceci n'a rien que d'individuel; ces accidents se reproduisent indé- pendamment lun de l'autre, ét avec des degrés de netteté d’une diversité extrème. — Il arrivera donc, si l'on adupte la méthode de M. Schiœdte, que l’on sera forcé de ranger dans deux genres ou deux sections différentes, des espèces si voisines que leur distinction spécifique fera toujours l'objet de diflicultés fort grandes, étant donné même que l'on admette cette distinction, et que l’on ne — 120 — veuille pas voir tout uniment, comme au fond je l’admettrais sans trop d'efforts, dans la différence du nombre des articles antennaires, soit une marque sexuelle, soit un accident de soudure d'autant plus facile à comprendre que je viens de citer plus haut et que je cite encore plus loin des exemples où il est fréquent. Il n'en est pas ainsi des plaques abdominales : leur présence est facile à vérifier ; il suffit d'avoir affaire à un individu piqué ou collé sur le dos. Elles ne laissent point prise à l’équivoque, et ne varient pas. Il y a donc là tous les éléments d’un excellent caractère géné- rique. Voilà pourquoi je l’adopte volontiers pour mon compte. — Mais en tout cas il faut changer le nom que MM. Mulsant et Rey ont donné à tort à la coupe établie par eux. On pourra le remplacer par celui de ZLittorimus des Gozis (Zittus, mus, rat des rivages), et l'on répartira ainsi les espèces françaises de cette famille : À. Plaques abdominales ouvertes, c’est-à-dire effa- cées au côté interne, indiquées seulement au bord externe et au bord postérieur. B. Ecusson petit, plus large que long. Massue des an- tennes petite, compacte et ovalaire. Taille extrême- ment faible ‘1 mill..à À mill. 1/4). : . . : . Mirulus Muls. et Rey. Une seule espèce, M. murinus Kiesw. BB. Écusson plus long que large. Massue antennaire oblongue, dentée en scie ou perfoliée au côté in- terne tailetde 2 a ne ER ECO D'OUITe er OCT SRE l. fleæuosus Steph. (femoralis Krin.). 2. fossor Kiesw. 3. paralellus Krin. (maæillosus Motsci.). 4, marginatus K. ». obsoletus Curtis. 6. lœævigatus Panz. 7. fusculus Kiesw. (pulchellus Kiesw.). 8. arragonicus Kiesw. AA. Plaques abdominales :entières, limitées même au côté interne par une ligne élevée qui remonte jusqu'aux shanches.i auréim 12 sud ut teud «44 LUorimus GOz. L’écusson, la massue des antennes et la taille sont dans ce genre comme chez les vrais Æeterocerus. On y comprendra les espèces suivantes : l. sericans Kiesw. (pusillus Steph. nec Say). 2. hispidulus Kiesw. 3. pruinosus Kiesw. (an var. præced.? ). 4, intermedius Kiesw. 9, maritimus Guér. 6. marmota Kiesw. (an var. præced.?). 7. flavidus Rossi (minutus Kiesw. — curtulus Fairm.). 8. senescens Kiesw. (punctatus Ch. Bris). 9. curtus Rosh. Soronia punctatissima et grisea. Ces deux espèces, à part la taille qui est parfois assez équivoque, sont d’une distinction peu commode avec les D Po actuelles. Voici un caractère qui aidera les déterminateurs. Chez S. punctatissima, les taches noires laissent sur les étuis un peu au-deJà du milieu une sorte de bande transversale onduleuse écourtée d’un testacé jaunâtre; cette tache claire est limitée posté- rieurement par une autre plus noire, mais celle-ci est interrompue à la suture, l'espace juxtasutural restant ferrugineux à sa hauteur. Chez grisea au contraire, où les étuis offrent de même une bande transversale jaunâtre incomplète, limitée postérieurement par une autre plus noire, cette dernière est entière et couvre même l’in- tervale juxtasutural. Je ne crois pas que cette différence, qui pourtant frappe tont d’abord les yeux, ait été signalée jusqu’à présent. Colobopterus erraticus. Je possède un individu du genre Colobopterus Mule., bien dis- tinct des erraticus typiques par les points suivants: l° La base du corselet, au lieu d'être arquée régulièrement en arrière, est distinc- tement sinuée de chaque côté de l'écusson, ce qui détermine un lobe antescutellaire triangulaire très-marqué ; 2° Le disque du corselet offre de chaque côté deux points enfoncés foveiformes formant avec leurs deux pareils une rangée transverse un peu arquée en avant, les points médians plus éloignés entre eux que chacun d’eux du point qui est entre lui et le bord externe; 3° Les étuis sont d’un brun noirâlre avec le bord externe vaguement testacé., — Il n’y a sans doute là qu'une monstruosité, curieuse en tout cas par la ré- gularité parfaite. Jai pris cet individu à Montlucon. Aphodius fœtens F. et fimetarius L. Ces deux espèces bien distinctes ont parfois des individus inter- médiaires assez difficiles à classer pour qui ne consulterait que ce — 122 — caractère indiqué généralement comme distinetif entre eux, à savoir la couleur du ventre, rouge chez fœtens. noir chez fimetarius. Il est une autre marque, bien plus réellement spécifique, et qui offre cet avantage de ne pas varier et de ne pouvoir en aucun cas donner lieu à incertitude. C’est la sculpture de la région apicale des étuis, aux environs de l’angle sutural. Chez fœtens, cette région apicale est finement pointillée, mais très-lisse et très-brillante entre les points, absolument pareille à cet égard à ce qu'est le fond des interstries sur le disque. Chez fimelarius au contraire la région apicale est finement ru- gueuse et terne, et elle tranche par là très-sensihlement avec le fond des interstries sur le disque qui est lisse et poli eutre les points. A la suite de cette remarque je puis ajouter d’une facon générale que ce caractère m'a paru s'appliquer également bien à plusieurs autres espèces d'Aphodius, qui sans cet aide sont parfois assez diffi- ciles à distinguer les unes des autres. Je citerai notamment le groupe constitué par les irimundus, sordidus, rufus, nilidulus et lugens, où la sculpture de la région apicale se modifie de plusieurs facons très-caractéristiques, mais en même temps très-constantes dans la même espèce. Peut-être me saura-t-on gré de donner à ce propos un petit tableau de ces cinq espèces, plus commode, à ce que - je crois, pour la détermination que ceux que l’on en peut trouver dans les travaux antérieurs. Le groupe formé par ces cinq espèces se reconnaît à l'ensemble des caractères suivants que seul de tous les Aphodius français, il possède réunis : Corselet rebordé à la base, mais sans trace de rebord au sommet. Étuis glabres, testacés ou bruns. Soies apicales des tibias postérieurs égales en longueur. Dessous et pattes bruns ou testacés, ainsi que les bords de la tête et du cor- selet, la région discale de l'avant-corps toujours d'un brun obscur ou noire. Voici maintenant de quelle facon je le partage : A. Étuis tout entiers mats; interstries très-finement ponctués sur un fond nettement alutacé; région apicale non ponctuée, pareiïile au fond des inter- stries. Chaperon non saillant latéralement au devant des yeux. Suture frontale sans tubercules . . . immundus Creutz. AA. Etuis brillants, sauf au plus la région apicale qui tranche alors nettement sur le fond des inters- tries, celui-ci presque toujours lisse, (sauf parfois chez lugens). Chaperon saillant latéralement au de- vant des yeux, et plus large à ce point que ces or- ganes. Suture frontale trituberculeuse. — 123 — B. Région apicale des étuis mate, alutacée, sans trace de ponctuation. Tache obscure du corselet r’atteignant pas tout à fait la base qui reste fine- ment liserée de testacé. . . . sordidus F. BB. Région apicale des étuis visiblement ponctuée, alutacée ou non entre les points (rarement peu distinctement pointillée, mais alors brillante comme le fond des interstries). C: Région apicale marquée de points beaucoup plus forts et plus denses que les points très-fins et très- épars des interstries. Bord externe des étuis tou- jours concolore. Taille de 4 à 7 mill. D. Intervalles des points de la région apicale des étuis finement chagrinés, un peu plus mats que le reste de la surface. Étuis brun- -rouge, souvent avec une bande longitudinale discale sur chacun plus obscure. Mesosternum sans carinule médiane. . rufus Moll. DD. Intervalles des points de la région apicale aussi lisses et aussi brillants que le fond des interstries. Etuis d'un brun testacé avec la suture finement brune. Mesosternum carinulé entre les hanches. . ratidulus F. CC. Région apicale des étuis marquée de points à peine plus gros et à peine plus denses que les points très-fins des interstries, parfois même à peine dis- tincts, en tous cas leurs intervalles lisses et bril- lants comme le fond des interstries. Bord externe des étuis finement liseré de brun de poix, ainsi que la suture. Taïlle de 7 1/2 à 8 mill. 1/2. . . ... lugens Creutz. e Amphimallus et Rhizotrogus. Je disais un peu plus haut à propos des Heterocerus qu'il ne faut pas attacher parfois une trop grande importance au nombre d’ar- ticles des antennes, même quand il s’agit de distinguer des espèces, et j'en annoncçais un exemple assez frappant. Cet exemple que je m'étonne de n’avoir encore vu signaler nulle part, dans les ouvrages du moins que j'ai parcourus, nous est fourni par les hannetons du genre Rhizotrogus, duquel il ne sera plus possible aujourd'hui après les remarques qui vont suivre, de séparer les A mphimallus, En effet, s'il est exact comme on le voit dans tous les ouvrages, que ces derniers n'aient presque toujours que neuf articles aux antennes, (y compris le scape et la massue), — et encore ai-je vu une excep- tion, — il est absolument inexact que les Rhizotrogus vrais en aient toujours dix. Chez ceux-ci, le nombre de ces articulations varie au contraire d’une façon fort curieuse, et même, on peut le dire, tout à fait irrégulière au moins chez la Q. Le s seul m'a paru immuable, = —- au moins dans nos espèces françaises : il a bien ces dix articles que lui aîtribnent les monographes. Sa femelle en revanche m'a paru des plus inconstantes : tantôt elle porte dix articles comme le , tantôt elle n’en a que neuf, tantôt huit seulement, et ces différences ne se remarquent pas d'espèce à espèce : l'irrégularité est bien plus étrange encore ; elles se montrent d'individus à individus dans la même es- pèce. Il se produit en effet fréquemment des soudures variées entre les deux ou trois articles médians du funicule, soudures si parfaites qu'on ne peut voir la moindre trace de jointure à la place où elle s'est faite, ou qu'on n'observe au plus, dans certains ças, qu’un lèger étranglement, semblable à ceux qu'on remarque chez la LZo- ricera pilicornis. Je n'ai pu malheureusement examiner ces anomalies que chez un très-petit nombre d'espèces, ma collection ne renfermant que des coléoptères français, et encore étant loin d'être riche. 11 m'est même arrivé de n’avoir pour certaines des espèces que je possède qu'un des deux sexes. Mais le peu que j'ai étudié m'a permis de constater ce que je dis plus haut avec toute certitude, et je m'en rapporte à mes collègues plus riches que moi pour achever l'examen. Voici, espèce par espèce, le résultat de mon étude : l° Rhisotrogus : 1. marginipes Muls. — Le a dix articles très-nets. - La © en a tantôt huit, tantôt neuf; plus rarement on en peut compter dix, mais alors les 3,4 et 5° sont soudés et la suture à peine distincte. 2. maculicollis Villa. — Le & a dix articles, mais malheureusement sur les douze individus de ma collection, il ne se trouve pas une seule ©. 3. æquinoctialis Herbst. — Même absence de © dans mes cartons. Le 4 a dix articles. 4. æstivus O1 — J'ai vu dix articles au ; comme à la Q, chez tous mes individus, mais je n'ai pas vu un assez grand nombre de Q pour être bien sûr que la variation ne se produit pas aussi chez elle. 5. cicatricosus Muls. — Dix articles au 4, neuf seulement à la Q. 6. vicinus Muls. — Je n'ai vu que des &!, ils avaient tous les dix articles réglementaires. 7. rugifrons Burm.—Comme chez cicatricosus, dix articles au , neuf à la Q. Je ne possède pas le Reichei Muls. et Rey. 2° Aymnphimallus. Comme je le dis plus haut, dans toutes les espèces qui me sont RE — passé sous les yeux, j'ai constaté un chiffre constant de neuf arlicles dans les deux sexes. Une seule exception m'a été fournie par un rw- ficornis qui n'en a que huit, et qui, chose extraordinaire, est un . C’est la seule fois que ce sexe m'a offert cette aberration. J'ai examiné & et © des: pini OL, ochraceus Kuoch, so!s{i- tialis L., fuscus Scop., ruficornis F., assimilis Herbst, rufes- cens Latr, — Je n’ai vu au contraire que le - du pygialis Muls. et du nomadicus Reiche. Anthicus antherinus et læviceps. Ces deux espèces, distinguées pour la première fois par M. Baudi de Selve, ne sont séparées dans la dernière monographie de M. de Marseul que par la ponctuation de la tête. Il y a en réalité un sutre caractère pour les reconnaître, lequel, bien qu’emprunté à la colo- ration, m’a paru très-conslant chez les assez nombreux exemplaires que j'ai examinés de l’une et de l'autre. A, Tête et corselet densément, finement, presque ru- guleusement ponctués. Espace apical noir des étuis ne couvrant pas la suture, mais y laissant toujours un filet ferrugineux. Trochanters anté- rieurs du < armés d’une petite épine aiguë, au moins chez les individus normalement développés, parfois inernes. Taille de 3 à 3 mill. 1/2. . . . antherinus L. AA. Tête et corselet à ponctuation médiocrement dense, bien nette, séparée par de petits intervalles luisants. Espace apical noir des étuis couvrant même la suture, sans y laisser de filet de la couleur du fond. Trochanters antérieurs du armés d’une longue épine très-fine. Taille généralement un peu plus forte 31/3 à 3 2/3 mill). . . . . . . . . lœviceps Baudi. Cetle dernière espèce se trouve généralement dans les mêmes lo- calités que l’antherinus,mais bien moins fréquemment. Je l'ai prise à Montlucon et à Hyères. Andromisus Mariæ nov. sp. Le genre Andromisus Goz. (Ex. Pachymerus Lalr.) (1), comp- tait jusqu’à ce jour en France deux espèces, difformis OI. et icamæ Guér., qui bien qu’exotiques par leur origine comme toutes {4} C'est par suite d’une faute d'impression que le nom de genre a été orthographié Adromisus dans le Bullelin de la Soc. Ent. de France, 1881. — 126 — les autres espèces du genre, se prennent néanmoins assez fréquem- ment dans nos ports de l'Océan. En voici une troisième, capturée en certain nombre à Bordeaux, et bien distincte par tous ses caractères de celles que je viens de citer plus haut : Andromisus Maric Gozis.— Ovale-oblong. De coloration va- riable ; tantôt noir avec les cinq ou six premiers arlicles des antennes, les cuisses autérieures, une portion vague et plus ou moins étendue des autres, les hanches postérieures, le dessous des côtés dn corselet d'un rouge ferrugineux un peu obscur, tantôt beaucoup plus large- ment teinté de cette dernière couleur qui devient aussi plus claire, offrant alors les sept premiers articles des antennes, les pattes en entier, la bouche, le corselet, la poitrine, les hanches, le pygidium (sauf un rembrunissement médian) et une tache élytrale, ferrugi- neux ; la tache élytrale couvrant la base jusqu’à l'épaule et prolongée en s’évanouissant graduellement et en s’amincissant à mesure jus- qu'au-delà du milieu. Couvert d'une pubescence gris obscur sub- soyeuse, mêlée de parties plus claires ou cendrées, lesquelles des- sinent notamment un certain nombre de traits allongés sur les interstries impairs des étuis. Antennes assez courtes, en massue gra- duelle,subperfoliée. Corselet finement coriacé, semé en outre de points assez forts, médiocrement denses; ligne médiane creusée en léger sillon à la base. Étuis arrondis séparément au sommet. Pygidium très-finement coriacé et mat chez l’un de mes exemplaires qui offre aussi deux petites taches ponctiformes de duvet cendré en rangée transverse, très-poli et très-brillant chez l’autre, malgré sa pubescence soyeuse (peut-être caractère sexuel). Cuisses posté- rieures armées d'une épine droite, suivie de deux ou trois petits denticules ou crénelures. — Long., 3 1/2 à 3 3/4 mill. Je possède deux exemplaires de cette espèce. M. Braquehaye, qui me les a donnés, en a pris en même temps plusieurs autres à Bor- deaux, où ils ont probablement été importés d'Amérique. Elle est très-différente des difformis et icamæ d'abord par la taille beaucoup plus faible, ensuite par la coloration générale d'un type tout différent, offrant notamment des étuis à fond noir, tachés ou non de ferrugineux, au lieu d’être ferrugineux avec des taches ou des bandes noires. GENRE Otiorhynchus Germ. La division de ce genre immense, établie par M. Stierlin il y a déjà vingt-cinq ans, est encore la base de notre classification, et je ne suis certes pas dans l'intention d’en proposer une nouvelle. Je veux seulement faire observer qu’en certains points une étude plus détaillée des espèces devra sans doute amener quelques déplacements. — 4 — M. Stierlin lui-même a, l'année dernière dans les Bestimmungs- Tabellen de M. Reitter, IX° cahier, créé un sous-genre Cryphi- phorus pour le 0. Tigustici, qui s'éloigne des Ofiorhynchus vrais par la forme de ses tibias, et se rapproche en cela des Arammi- chnus Goz., (Eurychirus Slierl.). — Une autre espèce, à mon sens, mérite tout autant cette distinction, et sa place est bien plutôt près de ce dernier groupe que de celui où on la classe habituelle- ment: c'est le O. Chrysocomus Germ., pour lequel je propose le nouveau sous-genre Timalphis. Laissée jusqu’à présent par tous les auteurs dans les Ofiorhyn- chus in sp. (au voisinage des raucus et lanuginosus), cette espèce en diffère par ses tibias élargis des deux côtés à l'extrémité comme dans les Cryphiphorus, un peu moins que dans les Arain- michnus. Elle en diffère aussi par sa forme d'élytres qui est celle des Arammichnus, ovalaire, convexe, en arrière au-dessus de la déclivité qui est très-verticale, presque rentrante, d’où les étuis paraissent largement arrondis au sommet, et non en ogive, comme chez la plupart dés Ofiorhychus vrais. Le ventre ridé et alutacé entre les points empêche toutefois qu’on ne la range dans les Aram- michnus, dont elle ne diffère guère au reste que par cette particu- larité. Les O. ovatus et muscorum, placés tantôt dans les Ofiorhyn- chus, tantôt dans les Tournieria (Cf. Stierl., 7, c.), ne méritent pas moins de former un groupe à part (Pendragon Gozis). — Ils s'éloignent de tous leurs congénères par le corselet plissé et crevassé longitudinalement, par le bord interne des tibias antérieurs nette- ment angulé en regard de la dent des cuisses, et par cette dent obtuse ou presque bifide. — Très-voisins des S/omodes, on ne les en distinguera que par la sculpture du corselet profonde, par les scrobes fovéiformes et non prolongées jusqu’à l’œil, ainsi que par le rostre plus visiblement dilaté antérieurement en forme de ptérygies, Voici au reste comment je délimite ces différents groupes : A. Tibias dilatés au bout en dehors et en dedans. B. Ventre simplement ponctué. Vestiture du dessus faite simplement de poils ou de poils squamuli- formes qui ne voilent pas la couleur foncière. Cuisses mutiques ou au plus anguleuses. Étuis largement arrondis en arrière. C. Ventre luisant, couvert de gros points espacés dont les intervalles sont lisses et polis. Cuisses mutiques . . . . . S.-g. Arammichnus Goz. CC. Ventre offrant les intervalles de ses points ’alu- tacés ou trés-finement ridés. Cuisses ROC anguleuses en dessous . . . . «+ . . S.-g. Timalphis Goz. BB. Ventre granuleux au moins sur r les deux ou trois — 128 — premiers arceaux. Vestiture du dessus faite de squamules allongées qui voilent la couleur fon- cière. Cuisses dentées. Etuis terminés en ogive. S.-g. Cryphiphorus Stierl. AA. Tibias non dilatés au bout ou n'offrant qu’en dedans un faible élargissement. Ventre mat ou peu luisant, à ponctuation assez serrée, ou granuleux ou rugueux. B. Corselet ponctué ou granuleux. Bord interne des tibias antérieurs inerme ou denticulé, mais non anguleux en regard de la dent des cuisses quand celle-ci existe. C. Avant-corps normal comparativement aux étuis et beaucoup plus court. Pattes antérieures pas ou à peine plus grandes que les postérieures. Corselet joint à la base des étuis. Rostre au moins aussi long que la tête et plus long qu’il n’est large à la bases! 510.1 . + S.-g. Otiorhynchus in sp. CC. Tête et corselet grands proportionnellement à l’arrière-corps, parfois l’avant-corps égal aux trois quarts de la longueur des étuis et pas beaucoup plus étroit. Pattes antérieures plus développées que les postérieures. Corselet n’atteignant pas la base des étuis, d’où le metathorax un peu visible en dessus. Rostre au plus aussi long que la tête et plus court ou au pUe aussi Wu qu'il est large à la base. : . . - . . S.-g. Tournieria Stierl. BB. Corselet plissé, ‘crevassé, ridé ou striolé longitu- dinalement sur le disque. Bord interne des tibias antérieurs nettement angulé en regard de la dent des cuisses. C. Rostre dilaté antérieurement en forme de ptéry- gies. Scrobes foveiformes. Dent des cuisses RENE bifide ou au moins obtuse. . . . . . S.-g. Pendragon Goz. CC. Rostre sans ptérygies jusqu’à l'œil. Dent des cuisses petite et aigüe. . . . . . . . S.-g. Stomodes Schœnbh. Polydrusus nodulosus Chevl. Depuis l’apparition de mon étude sur le genre Polydrusus (Rev. d'Ent., 1882), j'ai recu en communication de M. Abeille de Perrin un exemplaire authentique du P. nodulosus Chevl., provenant des chasses de M. l’abbé Clair à St-Martin-de-Lantosque. Comme je le supposais, cet insecte n’est pas autre chose qu'un P. cervinus v. melanostictus où la pubescence s’est encore accrue aux dépens des squamules. Il n'existe plus de bande médiane au corselet, et les tâches des étuis sont très-espacées, séparées par de grandes places où la pubescence apparaît un peu veloutée, comme dans la plupart au — 129 — reste des #2elanostictus frais. Quant aux autres différences signa- lées dans les descriptions qui m'’avaient tenu jusqu'ici en suspens, je n'ai rien pu constater de sérieux. Le dernier article du funicule antennaire est en tont semblable à ce qu’il est chez cervinus, ob- conique el plus long que large, un peu moins allongé peut-être à proportion que dans le type, mais chez celui-ci même sa conforma- tion varie un peu d'individu à individu. Les squamules sont d'un blanc subargenté et offrent à certain jour des reflets un peu cui- vreux, tout comme chez melanostictus ; leur forme est à vrai dire quelque pen ovale-oblongue (nullement linéaire), vers les côtés du corps, mais très-normalement subarrondie sur le disque, et cet al- longement latéral même est si peu sensible que je n'avais pas pris la peine de le mentionner dans mes descriptions, bien qu'il existe tout aussi marqué chez tous les #2elanostictus que je possède, et chez un très-grand nombre des cervinus que j'ai examinés à nouveau. Corimalia nov. gen. Les deux genres Sphærula Steph. et Nanophyes Schænb. sont exactement synonymes. Tous deux s'appliquent typiquement au groupe du Zythri. C'est donc à tort que le Catalogue Heyden-Reitter- Weise à cru devoir réserver le dernier nom ?# specie au groupe des pallidus, pallidulus, tamaricis. Ges trois espèces et leurs ana- logues forment un genre bien nettement délimité, mais qui ne peut être appelé ni Nanophyes, ni Sphærula : je lui donne le nom de Corimalia. Il se caractérise ainsi qu'il suit : Massue des antennes formant une sorte de bouton ovale et com- pact où les articles, serrés les uns contre les autres, ne se dislin- guent que par une ligne de suture droite. Ongles au nombre de deux, libres dès la base. Insectes vivant exclusivement sur le tamarix dans le midi de la France. Le reste des anciens Nanophyes a les articles de la massue anten- naire distinctement séparés, en chapelet, et les ongles soudés à la base ou même sur toute leur longueur. Leurs plantes nourri- cières sont toutes différentes, comme on peut le voir dans les ouvrages spéciaux. Phrydiuchus nov. gen. S'il est une famille de l'immense tribu des Charançons qui ait été jusqu’à ce jour délaissée, c'est à coup sûr celle des Ceutorhyn- chidæ, sur laquelle, à part des descriptions d'espèces isolées, je ne —— 490 — connais aucun travail français. Et même à l'étranger, l’on ne pent enregistrer que des faunes générales (MM. Thomson, Seidlitz, Red— tenbacter), mais point de monographies. Notre savant président, M. Rey, nous a, il y a trois ans, dit ici même un mot de cel état de choses, et a caractérisé un nouveau genre Hypurus démembré des Ceutorhynchus. Aujourd’hui, je viens à son exemple, diviser un genre voisin, Rhinoncus, et étahlir à ses dépens celui dont le nom figure ci-dessus. Le Rhinoncus topiarius Germ., en effet, la plus belle espèce peut-être de la famille, ne me semble pas pouvoir rester parmi les insectes auxquels on l’associe d'habitude. Il n’en a ni la physionomie, niles caractères, et l'on serait vraiment beaucoup plus embarrassé pour établir la liste des traits communs qui les rassemblent que celles de leurs différences. — Schœnherr et Redtenbacher le place dans les Ceutorhynchus ; il n'y est à coup sûr pas mieux, mais encore trouverait-on plus facilement peut-être la justification de cette opinion que celle de la première, bien qu’elle ait prévalu dans tous les catalogues récents. En réalité, le Phrydiuchus topiarius diffère des autres genres de la famille par les points suivants : 1° le canal pectoral où vient s’incruster le rostre au repos, est chez les Rhinoncus et Ceuto- rhynchus léger, à peine marqué par une dépression à bords simples et en pente douce, même le bord postérieur, et surtout il ne dépasse pas le prosternum. Dans les Phrydiuchus il est profond, il entame fortement le mésosternum et ne s’efface qu'entre les hanches intermédiaires. Il se rapproche par là de ce qu'il est chez les Cæœliodes, Mononychus, Marmaropus, etc., mais s’en éloigne / d'autre part par ses bords qui sont encore en pente douce et par sa terminaison qui se fait sans limites précises, tandis que dans ce dernier groupe le même canal est nettement creusé, à bords abruptes et à terminaison vivement arrêtée ; — 2° les deux premiers articles du funicule antennaire sont ici seuls allongés, et les 3-7 globuleux ou au moins pas plus longs que larges : il en est différem- ment chez les Rhinoncus et Ceutorhynchus, où les trois pre- miers au moins, souvent les quatre premiers , sont plus longs que les suivants, sans être toutefois égaux entre eux. Ce caractère se reproduit, il est vrai, chez les Marmaropus, mais outre la diffé- rence capitale signalée dans la poitrine , il en est encore d’autres que l'on trouvera plus loin ; — 3° la forme des étuis, arrondis sépa- rément au sommet, avec un angle rentrant, marqué à la suture, distingue les Phrydiuchus des Hypurus, où cet angle fait abso- lüment défaut, les étuis étant contigus jusqu’au bout et arrondis ensemble ; — 4° enfin si l’on voulait, selon l'opinion de M. Seidlitz ( Fauna Balt.), ranger cette jolie espêce dans le genre Marmaro- — 131 — pus, auprès du M. Besseri, seule espèce jusqu'ici connue, je protesterais encore , non-seulement à cause du sillon pectoral si différent, et qui emprunte à ses fonctions une. importance considé- rable, mais encore à cause d’une foule de traits accessoires, peu significatifs sans doute s'ils étaient seuls, mais mis en valeur par leur groupement autour d'un trait comme celui que je viens de citer. Les Marmaropus sont de forme oblongue, on pourrait presque dire allongée; les Phrydiuchus sont brièvement ovales; ils ont les cuisses inermes , sauf un fascicule pileux ; les Marmaropus les ont dentées, etc. Au reste, voici pour éclairer la question une esquisse des genres adoptés par moi dans la famille des Ceutorhynchidæ, appartenant à la faune gallo-rhénane : A. Rostre allongé, mince, quatre fois au moins aussi leng qu’il est large. Étuis arrondis séparément au sommet, et donnant par leur réunion un angle rentrant au sommet de la suture, d’où la suture supérieure du pygidium fortement anguleuse. In- sectes dépourvus de la faculté saltatoire. B. Yeux assez saillants, complètement à découvert, même dans la contraction. Hanches antérieures contigües; prosternum sans canal. Fumicule an- tennaire de six articles. ... . . . .,. . . Amalus Schœ@nh. BB. Yeux déprimés, au moins en partie recouverts par le bord antérieur du corselet dans la contrac- tion de la tête. Prosternum très-visiblement cana- liculé entre les hanches. C. Funicule antennaire de six articles. D. Sillon pectoral entamant le mesosternum, vive- ment limité en arrière. . . . . . . Rutidosoma Steph. DD. Sillon pectoral ne dépassant pas Je prosternum et s’effaçant graduellement. . . . . Tapinotus Schœnh. Ceutorkynchidius du Val. — Cœliastes Weiïse. CC. Funicule antennaire de sept articles. D. Sillon pectoral entamant le mesosternum, vive- ment limité en arrière. . . . . . ,. . . . (Cœliodes Schœnh. Mononychus Germ. DD. Sillon pectoral ne dépassant pas en arrière le prosternum, sur lequel même il est souvent peu marqué, son extrémité sans limite arrêtée. + Poophagus Schœnh. Ceutorhynchus Germ AA. Rostre court, épais, deux fois ou au plus trois fois long comme il est large (rarement un peu plus long chez les Hypurus ®, mais alors étuis con- tigus à l’angle sutural). Yeux assez grands, ar- rondis, assez saillants et toujours complètement découverts (sauf chez Phrydiuchus). — 16 — B. Funicule antennaire de six articles. Ongles le plus souvent inermes. Insectes dépourvus de la faculté saltatoire.. . … , + . . Litodactylus Redt. © Pachyrrhinus Kirb. (Phytobius Sch.). BB. Funicule antennaire de sept articles. Ongles dentés. Insectes exécutant de petits sauts. C. Étuis contigus jusqu'à l'angle sutural, ne formant pas réunis d'angle rentrant appréciable, d’où la suture supérieure du pygidium rectilinéaire. Scro- bes droites, dirigées vers le milieu de l’œil. Corselet resserré le long du sommet, et fortement relevé à son bord antérieur. . . . . Hypurus Rey. CC. Étuis plus ou moins arrondis séparément au sommet, et formant réunis un angle rentrant mar- qué à l'extrémité de la suture, d’où la suture supé- rieure du pygidium fortement anguleuse. Scrobes obliquement dirigées vers le bord inférieur des yeux. D. Canal pectoral à bords simplement déclives, n’of- frant pas de limites précises, même en arrière. Cuisses mutiques, ou pourvues uniquement d’un fascicule pileux. Forme ovale, souvent même briè- vement ovale. E. Canal pectoral à peine marqué, même sur le pros- ternum, et ne le dépassant pas. Corselet non ou à peine resserré le long du bord antérieur, celui-ci non ou à peine relevé, n’offrant pas de lobes post- oculaires ou n’en offrant que des traces, d’où les yeux à découvert, même pendant la contraction. Deux premiers articles du funicule allongés, les deux suivants oblongs, plus longs que les 5-7. Rostre pas ou à peine plus long que la tête. Rhinoncus Schœnh. EE. Canal pectoral bien marqué, assez profond, dé- passant notablement le prosternum et ne finissant qu'entre les hanches intermédiaires. Corselet très- fortement étranglé derrière le bord antérieur, celui- ci très-fortement relevé, dilaté en lobes postocu- laires très-développés, capables de cacher l'œil presque entier dans la contraction. Deux premiers articles du funicule allongés, les 3-7 égaux, pas plus longs que larges. Rostre plus long que la fêtes. . . . Phrydiuchus Goz. DD. Canal pectoral à bords nettement et vivement limités, surtout en arrière, prolongé jusqu’au ni- veau postérieur des hanches intermédiaires. Cuisses dentées. Forme oblongue suballongée. Ici se placerait le genre Marmaropus Schænh., qui est étranger à notre faune. REMARQUES SYNONYMIQUES SUR LES GENRES PHLOEOTRYA, DIRCÆA ET DOLOTARSUS Par ALBERT FAUVEL Ayant eu l’occasion d'étudier récemment différents groupes de Melandryides, j'ai relevé quelques synonymies assez singulières, il me semble, pour mériter d'être signalées, sans plus de retard, à l'attention des entomologistes, 1° Phlæœotrya. Il faut réunir à ce genre, qui date de Stephens (1832), les deux Dircæa des auteurs modernes ; c'est du reste l’opinion déjà émise par M. Seidlitz dans sa Fauna Baltica (p. 370). L'insertion différente des antennes, invoquée par Lacordaire, est inexacte; la forme des palpes maxillaires et des tarses antérieurs n'offre pas plus de caractères distinclifs. L'erreur de Mulsant et de Jacquelin du Val sur ce dernier point vient de ce qu’ils n'ont examiné que l’un ou l’autre sexe ; chez les Q de Dircæa 4-maculata et de Phlæotrya Vaudoueri entre autres, les palpes maxillaires sont très-semblables et les tarses antérieurs simples; chez les. & de ces deux espèces, les mêmes tarses sont dilatés et construits sur un plan identique. Le genre Dircæa de Fabricius (Ænt. Syst, Suppl., 1213 Syst. El., U, 88) étant fondé par cet auteur sur le Serropalpus barbatus Schall,, tombe en synonymie du genre Serropalpus MHellenius, ce que Mulsant (1), Lacordaire (2) et Jacquelin du Val ont eu le tort de (1) La plupart des auteurs anciens, Fabricius en tête, ne se faisaient pas scrupule, on le sait, de méconnaitre les lois de la priorité et mème de remplacer par des noms nouveaux ceux déjà acquis dans la nomenclature, Le genre Dircæa F. en est une nouvelle preuve, Ce qui est plus étrange, c’est que nos auteurs classiques n’aient pas protesté contre ces fraudes évidentes en rétablissant les noms anciens, Ainsi, dans l'espèce, Mulsant constate les droits d’Hellenius à la page 206 de ses Barbipalpes, mais n’en maintient pas moins le nom de Dircæa F, à la page 259, renvoyant en outre par erreur au Systema Eleu- theratorum, tandis que ce nom date des suppléments de l’'Entomologia systematica. (2) Lacordaire. (Gen. Col., V, 550) semble indiquer que le genre Phlæotrya a été séparé des Dircæa F. par Stephens, tandis que cet auteur n'a fait que remplacer le nom de Fabricius, qu'il déclare avec raison synonyme de Serropalpus, Revue d'Entomologie, — Mai 1885, 10 — 134 — ne pas reconnaitre, malgré l'observation de Stephens (Z/1. Ent., V, 85); le nom de Phlæotrya doit donc prévaloir dans tous les cas. Occupons-nous maintenant des espèces, qui ont donné lieu à des crreurs plus gravesencore. La Dircæa rufipes de Gylleuhal est un insecte offrant le faciès de la Xylita lœvigatla, à corselet obconique comme chez celle-ci, fovéolé où sillonné obliquement de chaque côté du disque, mais à sculpture tout autre, rappelant celle de.la Xylita livida, c’est-à- dire formée non pas d’une forte ponctuation, mais plutôt de rides lransversales, fines au corselet, extrêmement fines et serrées aux élytres, ce qui donne à celles-ci une sorte d’aspect chagriné. Mulsant, dans ses Barbipalpes, a bien décrit la rufipes, comme je m'en suis assuré sur le type des environs de Grenoble, existant dans la collection Fairmaire. En France on l’a trouvée encore à la Grande-Chartreuse, à St-Gervais en Savoie, à Draguignan (Abeille de Perrin et Mul- sant); M. le D' Buddeberg l’a prise en nombre aux environs de Nas- sauet a eu l'amabilité de m’en offrir cinq exemplaires; MM. v. Heyden et Westhoff l'indiquent de Barmen et de Hilchenbach (Westphalie). Sous le nom de Phlæotrya rufipes, Stephens a décrit et figuré la © du Vaudoueri, espèce tout autre, à corselet très-différent, non obconique, mais subparallèle, avec son sommet régulièrement ar- rondi en arc, pourvue en outre d’une sculpture très-distincte, forte- ment râpeuse sur ce même corselet, qui est trifovéolé à sa base, plus iinement ruguleuse sur les élytres. Jacquelin du Val, dans son Genera, prenant la Xylita livida pour la: Dircæa rufipes de Gyllenhal, décrit et figure la Vau- doueri Q sous un nouveau nom (Sfephensi), ce que j'ai vérifié encore sur les types que possède M. de Marseul. Cette Dircæa Vaudoueri Muls. (1856) paraît du reste très-voi- sine, sinon identique au Serropalpus tenuis Hampe, de Hongrie (Stett. Ent. Zeit., 1850, 355); au moins la description s’y réfère presque complètement, si ce n’est que l’auteur ne parle pas des trois fossettes basilaires du corselet (1). C'est d’ailleurs une espèce qui semble répandue surtout dans les régions froides et tempérées de la majeure partie de l'Europe. (2) Elle existe même sur divers points de l'Amérique (collection de Marseul), et la description de la Dircæa fusca Lec. (Proc. Am. Phil. Soc., 1878, XVII, 619) pourrait bien lui être applicable ; c’est un point que nous signalons à l'attention de notre savant collègue, M. le D' Horn (3). {) Redtenbacher a omis cet insecte dans sa launa austriaca. (2) Dans les Landes, elle vit avec sa larve dans le bois devenu spongieux du chène- liège et du châtaigner (Bauduer et Perris), (3) Voyez encore sur les différences sexuelles des Phlæotrya ruflipes et Vaudoucri les remarques de M, L, v, fleyden (Stelt, Ent. Zeit,, 1866, 255), — 135 — J'ajoute que la larve décrite par Mac Leay et M. Westwood comme étant celle de la Xylita lævigata (buprestoïdes), mais que Cha- puis et M. Candèze ont rapportée depuis avec doute à la Phlæotrya rufipes, ne saurait appartenir à celte dermère qui, d'après tous les ouvrages récents, manque dans les Iles Britanniques ; il n'est pas même certain que ce soit une larve de Melandryide (Cf. Lacordaire, Gen. Col., V, 546). 2 Dircæa. Mulsant, dans ses Barbipalpes, réunit à la 4-guttata de Paykull (Hypulus), la 4-maculata dIliger (Serropalpus) où australis de M. Fairmaire, déclarant n'avoir pu trouver de différences appré- ciables entre les exemplaires du nord (4-guttata) et ceux du centre et du midi de l’Europe (4-maculata). Gette appréciation ne nous semble pas exacte, au moins à en juger par un genes de la <-gut- tata, provenant de Finlande et que notre obligeant collègue, M.L. v. Heyden, a bien voulu me communiquer. Voici les principales diffé- repces que jeconstate: chez la 4-gutliatæ, qui paraît spéciale au nord de l'Europe, la ponctuation en dessus est bien plus forte, moitié moins serrée aux élytresqui ont chacune quatre côtes obsolètes, quoique bien visibles ; elle est également plus forte et moins dense au corselet, qui est profondément sillonné sur ses 2/3 postérieurs et offre en outre deux fossettes latérales, la première obsolète derrière les yeux, la deuxième plus nette avant le milieu des côtés ; les élytres ont la su- ture relevée et subcarénée derrière l’écusson ; leurs taches sont d’un jaune citron clair (au lieu d’être orangées rougetres comme chez 4-maculata), bien plus irrégulières, l’antérieure émettant une poiute en avant et une saillie plus large en arrière, la postérieure transverse, reniforme ; le deuxième article des antennes est moitié plus court que le troisième, qui est lui-même plus court que le qua- trième (tandis que chez 4-maculata le troisième est plus long que le quatrième); les épisternes metathoraciques sont pontués fortement comme le metathorax (tandis que chez 4-maculala leur ponctuation est moitié plus fine et plus serrée que celle du metathorax); chez le o' l’échancrure du dernier segment ventral est plus étroite et plus pro- fonde, et le même segment dorsal est atténué, avec son sommet assez échancré, au lieu d'être irapézoïdal et tronqué comme chez 4-Mmacu- lata. Si on ajoute la couleur plus ou moins claire des antennes, du front, de la bouche, des paites et des marges des segments, on se trouve en présence de caractères qui indiquent une race très-inléres- sante, sinon une espèce particulière, La 4-maculata paraît assez commune à Nyons (Ravoux), dans le tronc des vieux saules; je l'ai vue aussi de Nice et de Croatie ; elle — 136 — est signalée de Berne par M. Stierlin, de Suisse et de Driburg (West- phalie) par Illiger et M. Westhoff (1). D’après M. Seidlitz (Fr. Balt., 371), elle ne remonterait pas au-delà de Kænigsberg, en Allemagne. Ce savant ajoute comme caractère distinctif entre les deux espèces la carinule marginale du corselet entière chez 4-guttatla, tandis qu’elle est interrompue en avant chez 4-maculata. 3 Dolotarsus. Ce genre est à classer dans le musée des curiosités tératologiques. Ïl est singulier que l’auteur d’un Genera ait pu considérer un ins- tant comme valable un caractère tiré de l'échancrure du premier article des tarses postérieurs, qu’il reconnaissait lui-même « tout à « fait exceptionnel, non seulement dans la famille des Melandryides, « mais encore dans les autres familles hétéroméres (2). » Ce qui ne l'est pas moins, c'est que, depuis la description, personne n'ait paru mettre en doute la réalité d'un tel caractère, Le Catalogue de Mu- nich, sans plus de souci des figures 437 et 438 si dissemblables du Genera, se contente d'inscrire le genre en synonymie des Phlæotrya, et sans doute MM. Gemminger et v. Harold seraient fort en peine de justifier cette conjonction phénoménale. Le récent Catalogus de MM. v. Heyden, Reïtter et Weiïse n’en fait pas mention ; mais il est permis de conclure qu’il adopte les vues de son prédécesseur, puis- qu'il passe sous silence le Dolotarsus rufipes de Jacquelin du Val, l'assimilant sans nul doute au rufipes de Gyllenhal (Phlæotrya). Dolotarsus, d'après du Val, signifie {arse fraudé, comme si notre regretté collègue avait eu le pressentiment de son erreur ! Et en fait jamais prétendu genre ne fut mieux nommé. En parcourant la description et en examinant la figure du Genera, je fus tenté tout d’abord de croire qu'il s'agissait d’un insecte dont une larve d'Anthrenus où autre ravageur avait échancré le premier article des tarses postérieurs ou encore dont cet article s’était déformé à la métamorphose. Dans ce cas, il était probable que l’insecte typique manquait d'une patte postérieure, bien que le dessin de M. Migneaux les figuràät toutes deux identiques. Je priai donc M. de Marseul de me communiquer le type qu’il possède dans sa collection (ancienne collection Deyrolle) et je pus constater en effet: 1° que la patte pos- (1) Ce dernier auteur (Kæf. Wesif., 188), indique la 4-guliata comme trouvée près de Detmold, mais sans doute par erreur, (2) Du Val pouvait ajouter qu'une semblable sculpture m’existe dans aucun genre de Coléoptères connu, Chez les Henicopus, le 1€r article des tarses postérieurs est bien di- laté en dedans sous forme de crochet ou de spatule; mais c'est là une modification sexuelle (@) tout autre ct nullement générique, — 137 — térieure gauche seule existe ; 2° que l’échancrure du premier article en question est bien réelle, mais anormale et irrégulière, et non pas aussi nette que l'indique l’auteur; 3° enfin que ce prétendu Dolo- tarsus rufipes n’est autre que la Xylita livida Sahlb. (ephip- piuin Schaum.— suturæ Gredler), qui semble répandue dans la plupart des grandes montagnes d'Europe. M. de Marseul en possède un exemplaire pris par M. Montandon dans les Carpathes. En France, notre collègue le D' Puton l’a recueillie dans les Vosges et au Mont- Dore; M. v. Heyden à Chamouni ; M. Seidlitz l'indique des Pyrénées ; et je l’ai trouvée moi-même, en juin, sur les bois d’une scierie, à la Grande-Ghartreuse, avec le Serropalpus barbatus. Mulsant ne la connaissait pas quand il a publié ses Barbipalpes. SYNONYMIES D'HÉMIPTÈRES Par le Dr A, PUTON. 1. Cydnus cinnamomeus Garb. — Ochetostethus nanus H., S. — Exemplaires jaunâtres, soit par immaturité, soit par une trop longue exposition au soleil dans des boites vitrées. 2. Lygaeus sexmaculatus Garb. = creticus Luc. 3. Monanthia unicolor Garb. — auriculata Costa. 4. Aradus Geneonymus Garb. — betulue L, Q. D. Capsus corruscus Garb. — punctum Ramb. var. — Cet exem- plaire est immature et a les antennes jaunâtres, ce qui n’est pas indiqué dans la description; la tête est d’un roux noirâtre; les élytres sont sans taches, même à l'extrémité du clavus; les pattes manquent. — Je possède des Capsus punctum de Sardaïgne, qui ne diffèrent du type que par les élytres sans tache noire centrale, 6. Anthocoris rubicundulus Garb.=—nemoralis F. var. austriacus F, . » neglectus Garb. = Triphleps nigra Wolff, 8. Triphleps pellucidus Garb.— minuta L. Immature: tête rou- geâtre, élytres à cuneus concolore, 9. Triphleps fasciüventris Garb. = Cardiastethus fasciiventris Garb., Reut. = testaceus Perris, Fieb. 10. Triphleps flavicans Garb. — Brachysteles rufescens Costa. — … testaceus Muls. 11. Leptopus Strobeli Garb, — hispanus Ramb. Exemplaire décoloré, probablement par une trop longue exposition au soleil, 12. Pirates coracinus Garb. = strepitans Ramb. Exemplaire à élytres un peu jaunâtres, probablement par la même cause que les motlietill — 138 — 13. Corixa glauca Garb. — scripta Ramb. &. 14. (1) Delphazx piceola Kb. — pellucidu F. © brachypt,. 15. » fuscipennis Kb. = leptosoma Flor. Q. 16. » ochroleuca Kb. — concolor Fieb. ©. 176 » fulveola Kb. = flaveola Flor. ©. 18. Idiocerus auronitens Kb. = vitreus K. 19. » rulilans Kb. = elegans Klor. Q. 20. Athysanus sejungendus Kb. = obscurellus Kb. var. 21, » convexus Kb. — obsoletus Kb. var. sexpunclatus Sahlb. 22. Déltocephalus micantulus Kb. — mullinotatus Boh. 9. 23: » elegantulus Kb. = argus Marsh. : 24. » mattiacellus Kb. = distinguendus Klor. 25. » inclusivalvis Kb. = distinguendus Flor. ®, 26. » eurylobus Kb. = rhombifer Fieb. +9. 27. » longiceps Kb. — Linnei Fieb. En publiant ces synonymies, je remplis un devoir bien agréable en adressant mes remerciements les plus sincères à MM. le professeur Camerano et le D' Pagenstecher, les savants conservateurs des musées de Turin et de Wiesbaden, qui ont bien vouiu me confier pour les examiner les précieux types de ces collections publiques. £n voyant avec quelle lihéralité et quelle confiance les musées étrangers communiquent à des spécialistes les types de leurs colléc- tions, confiance dont j'avais déjà été lobjét de la part des musées de Gênes, Naples, Vienne, Stockholm et Bruxelles, je suis obligé d’avouer que je suis froissé dans mon amour propre national quand je songe que les personnes les plus honorablement connues ne pourraient jamais obtenir pareille communication du museum de Paris. Notre musée francais, un des mieux dotés cependant, ne rend pas à la science les services qu’il pourrait lui rendre; les espèces nou velles achetées ou récoltées par les voyageurs ne sont pas décrites; les doubles ne sont ni échangés ni vendus ; les catalogues des collec- tions ne sont pas publiés, etc. | Cet état d'infériorité provient d’un vice d'organisation qui a con- fondu l'enseignement avec la conservation des collections. Je rends le plus grand hommage à la haute science et au zèle des éminents professeurs qui sont placés à la tête de ce grand établissement; mais il faut bien convenir que leur rôle élevé est de faire des cours et non de classer, entretenir et augmenter les collections. Si, comme à l'étranger, ces collections étaient confiées à des conservateurs respon- (1) La synonvmie de ces Cicadines a élé établie avec l’aide de mon ami M. Lethierry, qui les connaît bien mieux que moi, Le AS sables, uniquement chargés de l'administration et de l’entretien ma- tériel des objets d'histoire naturelle, notre musée national repren- drait dans la science le rang qu’il a perdu. MALACHIDES NOUVEAUX © Par ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN, Encore des Malachides ! diront ceux de mes chers collègues qui n’apprécient pas comme moi les charmes de ces jolis insectes. Que nos collègues se rassurent! Cet article est peut-être le dernier, au moins c’est l’avant-dernier de ceux que je compte publier comme prémices d’un travail d'ensemble. Il y a moins de huit ans, M. Peyron nous donnait dans Z’Abeille une monographie qui groupait et résumait les connaissances de celte époque. Dans cette étude con- sciencieuse, M. Peyron énumérait à peu près 200 espèces, et sur ce nombre il n’en avait trouvé que 37 inédites ; encure 5 de ces espèces doivent-elles disparaître de la nomenclature comme variétés on même simples synonymes. Depuis cette époque peu lointaine, j'ai exhumé des bas-fonds d'une synonymie injuste ou des brovillards dont sont entourées les species incertæ sedis, un bon nombre de formes distinctes dont j'ai réclamé l'inscription sur nos catalogues. J'ai eu, en outre, le plaisir de faire connaître une proportion relativement énorme d'es- pèces inédites, puisque, y comprises celles qui suivent, leur chiffre ne s'élève pas à moins de 90. J’entends plusieurs de mes amis me dire que, devant ce supplément formidable, il devient chaque jour plus difficile d'arriver à des déterminations exactes. Je me résous à répondre à ces réclamations, et, malgré ma frayeur de mettre au monde une œuvre à laquelle il faudra retoucher bientôt pour la maintenir au niveau des découvertes de chaque jour, je n’attends plus que d’avoir atteint le chiffre de 100 espèces nouvelles pour pu- blier une étude complète des Malachides de l’ancien monde. Jy travaille déjà depuis longtemps ; mais comme je tiens à la rendre le moins incomplète possible, je me permets de faire un dernier et chaleureux appel aux entomologistes chasseurs ou collectionneurs qui auraient en mains des formes intéressantes. Cette prière, adressée (1) Voir Ann. Soc. Ent. Fr., 1881 ; — Naturaliste Sicilien, 1882; — Revue d'Ento- mol,, 1882, p. 180 ; — Jbid., 1883, p. 25; — Ibid,, 1885, p. 4 — 140 — aux amants dévoués de la science, ne restera pas, j'en suis sûr, sans réponse. 1. Cyrtosus rufifrons. Long., 3 1/2 mill. Nigro-cæruleus, thorace rufo, vitta longitudinali media nigra; ore, fronte usque oculorum dimidiam partem, antennis, apice excepto, tibiisque anticis testaceis; o' antennarum articulo primo valde in- crassato, infraque angulato, 2° fortissime dilatato, infra retrorsum valde acuminato, elytris simplicibus et apice flavis. Cette espèce, que j'ai vue de divers points de l'Algérie, Teniet, Tlemcen, etc., copie de très-près le cyanipennis. Il est aisé de l'en distinguer à la forme de ses deux premiers articles anten- naires &, dont le premier, au lieu d’être conique, est dilaté-anguleux , par dessous, et dont le second a sa pointe inféro-basale fortement dirigée en arrière. En outre, le dessous des yeux et la moitié du front sont rouges, et les tibias antérieurs aussi dans les deux sexes. Var. Cyanipes Ab. Pareil au type, mais avec les tibias conco- lores, Il restera toujours, pour le différencier du cyanipennis, la couleur du front dans les deux sexes et surtout la forme des articles antennaires du æ. Bône, assez abondant. Var. tibiellus Ab. Pareil au type, mais avec le Er coloré comme chez le cyanipennis. Il restera toujours pour le distinguer de ce dernier la couleur des tibias dans les deux sexes, et surtout la disposition des deux premiers articles antennaires chez le &. — Syrie! Envoyé par M. Reitter à M. Bourgeois, sans autre indication de localité. Il se pourrait que ces deux variétés fussent, en réalité, deux espèces. Je n'ai pas osé prendre le parti de les considérer comme telles en me basant uniquement sur la couleur du front et des pattes. Après une assez longue hésitation, je suis persuadé, au con- traire, que l’on ne peut les rattacher au cyanipennis, non plus que le rufifrons, à cause de la conformation très-particulière de leurs deux premiers articles antennaires, et comme d’autre part cette dis- position est exactement la même chez les rufifrons, cyanipes et tibiellus, je les réunis, au moins provisoirement, tous les trois sous une même étiquette spécifique, 2, Gyrtosus meridionalis. Long., 3 1/2 mill. Violaceus vel cœruleus, thorace concolore, margine tenue laterali, capite antice, antennarumque maxima parte, flavis : < antennarum — 141 — articulo 2° fortiler incrassato; elytris apice simplicibus et flavis; tibiis anticis apice clavatis. “ Bleu foncé, souvent violacé, assez brillant, à pubescence courte, blanche et couchée, hérissé de poils noirs, épars. Front tuberculé, noir jusqu'au milieu des yeux, jaune à partir de là. Antennes épaisses, premier article globuleux, deuxième plus long que le premier, très-gros, dilaté inférieurement, arrondi au bout, tronqué à la base, qui est terminée inférieurement par un angle aigu, mais non fortement dirigé en arrière, troisième subtriangulaire, allongé, quatrième en forme de faucille, très-épais au bout, les suivants allongés. Gocrselet concolore, bordé latéralement de flave-orangé, cette bordure très-étroite au milien, un peu plus large aux quatre angles. Élytres à sommet simple et jaune. Tibias antérieurs brus- quement et fortement renflés en massue au sommet, postérieurs presque régulièrement courbés. © Deuxième article antennaire presque égal au premier en épais- seur ct en longueur, Têle noire jusqu’à l’épistome. Élytres conco- lores au bout. Espagne : Malaga ! Algérie : Batna, Biskra, etc. C’est l'espèce que l’on appelle généralement favilabris. Le véri- table Javilabris a les côtés du corselet absolument concolores. 3. Cyrtosus afer. Long., 3 1/3 mill. Cœruleo-niger, thorace concolore, margine laterali tenue, capite antice, flavis. Antennis totis supra nigris. Antennarum articulo 2° forliter incrassato, triangulari, 4° simplici, Elytris apice simpli- cibus et flavibus. d Bleu très-foncé, peu brillant, à double pubescence comme les précédents. Front tuberculé, noir jusqu’au milieu des yeux, jaune au-delà. Antennes médiocrement épaisses, toutes noires par dessus ; premier article suhglobuleux, deuxième deux fois plus long, très- gros, absolument triangulaire, non arrondi par dessous, plutôt légèrement échancré, à pointe basale très-aiguë, mais nullement dirigée en arrière, troisième obconique, quatrième plus long, moni- liforme, nullement évidé par dessous, les autres allongés. Corselet concolore, bordé étroitement de flave jaunâtre. Élytres à sommet simple et jaune, Tibias antérieurs peu renflés au bout, postérieurs très-peu courbés. Deuxième article antennaire presque égal au premier en lon- gueur et en épaisseur. Couleur noire de la tête s’avançant entre les yeux. Élytres concolores, = 4}ôl = * Algérie : Edough ! Bône! Cetle espèce est celle que M. Peyron a décrite à tort sous le nom de mauritanicus Luc. Le type du mauritanicus et celui du nodicornis Mots., contrairement à leurs descriptions, n’ont que les angles postérieurs du corselet tachés de jaune et se rattachent par conséquent à l'espèce commune à Teniet, que M. Fairmaire a redécrite sous le nom de semimarginatus. Les caroncules du thorax ont illusionné leurs parrains. L’afer, par sa bordure thoracique étroite et entière, ne peut être confondu qu'avec le meridionalis. Mais les caractères masculins des deux espèces résidant dans les pattes et les antennes n’ont aucun. rapport. Quant aux ®, celles de l’afer sont reconnaissables à leurs antennes toutes noires par dessus. Les espèces de Cyrtosus appartenant à la division A de M. Peyron sont confondues et méconnues dans sa monographie, Il ne peut donc être mauvais de les distinguer nettement au moyen des caractères. mentionnés dans le tableau suivant, qui contiènt sept espèces et deux variétés, au lieu de trois espèces. (£® article des antennes grand, épaissi, dilaté en dessous.) À. Corselet à côtés non concolores. B. Corselet à côtés très-largement rouges. C. Tibias antérieurs rouges. D. Tête rouge à partir du milieu des yeux. . . 1. rufifrons Ab. D’ Tête noire jusqu’à l’épistome . . . . . . . var. tibicllus Ab. C’ Tibias antérieurs concolores. D. Tête rouge à partir du milieu des yeux. . , var. cyanipes Ab. D’ Tête noire jusqu’à l’épistome. . . ,. . . . 2 cyanipennis Er. B’ Corselet à côtés étroitement rouges, parfois seu- lement dans leur seconde moitié. C. Corselet bordé de rouge tout le long de son bord latéral. D. Antennes en partie rouges par dessus. O4 article très-épais au sommet et très-creusé par dessous, 2 article à pointe non dirigée en arrière; tibias claviformes. . . . uvre dou ShcleetorS Mmeériionatis Ab: D’ Antennes toutes noires par dessus. o' 4 article simple, non évidé, 2 article triangulaire, à. pointe basale fortement dirigée en arrière; tibias nor- MAUR ee D Se dt INA MR Ne C’ Corselet rouge ou ju pâle Seulement près des angles _ postérieures. ANNE MRNELEIEN MAIRE, mauritunicus Luc. A’ Corselet à côtés concolores. B. Taille 3 1/2 mill. o’. Élytres tachées au bout, 2° ar- ticle antennaire très-anguleux inférieurement. 6. flavilabris Walt]. B’ Taille 2 1/2 mill. © Élytr es concolores, 2° articlé antennaire arrondi inférieurement. . . . . . . 7. dolorosus Ab. — 143: — 4. Cyrtosus strangulatus. Long., 4 mill. Omnino viridi-obseurus, opacus, elytris.apice rufis, ore. tarsisque rufescentibus. © Entièrement vert mat, obscur. Forme très-allongée. Tête dépri- mée au milieu, concolore jusqu'à l’épistome. Bouche, moins le labre, et dessous des yeux rougeâtre. Palpes noirs: Antennes filiformes, très-longues, atteignant les deux tiers du, corps,; 1° article allongé, obconique, 2° nodiforme, très-court, 3° et 4° subparallèles, de la lon- gueur du 1°, les suivants un peu plus minces et de plus en plus allongés; concolores. Corselet transversal, bien arrondi au sommet, angles antérieurs aussi ; côtés presque droits, rétrécis du lertiers à la base , dont les angles sont oblus et émoussés, fortement relevés aux angles postérieurs ; une fossette au milieu de la base , qui est fine- ment rebordée. Élÿtres trois fois aussi longues que larges à la base, celle-ci débordant à peine la base du corselet, allant en s'élargissant régulièrement de la base au sommet, qui est largement arrondi et ne d'orangé ; planes, recouvrant des ailes non avortées, très- finement et régulièrement ruguleuses, couvertes d'une très-fine pu- bescence blanche extrêmement courte, et offrant de loin en loin un poil noir dressé, ces poils plus visibles au sommet, Dessous du corps concolore, pattes aussi, sauf les genoux qui sont étroitement jaunes; larses rougeàtres. Orenbourg (Russie). Donné par M. Balassoglo. Cette espèce est la seule qui, avec le Zethierryi, présente une Q@ ailée. Sa grande taille, son aspect semblable à celui du Malachius spinosus, enfin ses antennes concolores, la différencient de toutes ses congénères sans exception. 5. Anthocomus azureus, Long. 3 mill. ® Omnino cœruleo-azureus, primis antennarum articulis fuscis, mandibalarum basi, tibiarum crurumque apice rufis. Entièrement d’un beau bleu de ciel brillant, surtout sur le cor- selet, Couvert d’une vestiture blanche, rase et rare et de quelques poils noirs très-rares, courts et demi-couchés. Tête bleue, déprimée entre les yeux, mais largement et peu profondément, sans fossette ; à peine relevée légèrement avant l’épistome; palpes et mandibules noirs, sauf à leur base. Antennes courtes, dépassant à peine la base du corselet, minces, à l'article à peine renflé de Ja base au sommet, 2° court, en olive, 3° urie fois et demie plus long, obconique, 4-6 un — 144 — peu plus longs, suivants encore plus allongés ; les 4 ou 5 1e's fauves en dessous. Corselet carré, à angles arrondis, coriacé, avec quelques points espacés et fins, finement rebordé en arrière, avec une impres sion très-légère au devant des angles postérieurs. Élytres à peine plus larges aux épaules que le corselét, trois fois et demie longues comme lui, élargies-arrondies au sommet, coriacées. Dessous noir, épimères concolores, patles aussi, sauf l'extrême sommet des cuisses et des tibias qui est roux. Raddilka (Sibérie); récolté par M. Christoph. Donné par M. Faust. Comme je n'ai point vu le æ de cette gracieuse espèce, il se pourrait que je me fusse mépris sur sa place et qu’elle appartint aux Attalus, Quoi qu’il en soit, sa couleur seule suffit à la distinguer de toutes les espèces de ce genre ainsi que de tous les Anthocomus. 6. Attalus leptocephalus. Long. 3 mill. Niger, elytris virescentibus, thorace rufo. Caput valde elongatum et angustatum. Antennæ in mare tenuibus, longis, articulis dentatis, Elytra rugosa, punctala. d' Noir brillant, à pubescence blanche couchée et à poils noirs hérissés. Tête très-allongée, yeux très-peu saillants ; une impression transversale arquée entre les yeux ; une double impression longitu- dinale de là à l’épistome ; celui-ci pâle; tout le reste noir. Antennes matteignant pas tout à fait la moitié du corps, très-minces, articles dentés légèrement ; elles sont noires, sauf le 22 article qui est rou- geâtre. Corselet rouge, transversal, très-arrondi à ses angles. Élytres bleu verdâtre, ruguleuses, mais à ponctuation bien visible le long de la suture. Tout le dessous du corps, pattes comprises, noir. & identique au 4. Tête un peu moins allongée, antennes dépas- sant peu la base des élytres, à articles subtriangulaires. Guertoufa (Algérie). Pas très-rare. Découvert par M. le baron Bonnaire. Par la couleur de ses antennes, cette espèce ne pourrait se con- fondre qu'avec le gracilentus Rey, qui s'en distingue facilement par ses yeux relativement gros, son front large et sa tête transverse. 7. Attalus Bonnairei. Long. ? 3/4 mill. Metallicus, viridis, thorace rufo, disco nigro, elytris sat forliter punctato-rugulosis; antennis in mare articulis nullo modo dentalis, nec triangularibus. d Metallique, brillant, vert un peu bronzé, à double pubescence, — 145 — comme le précédent. Impressions frontales identiques. Tête large, yeux gros, saillants ; épistome pâle ; palpes et antennes entièrement noirs ; celles-ci atteignant la moitié des élytres, épaisses, à articles 3e et 4 triangulaires, les suivants obconiques, mais à sommet complètement arrondi. Corselet deux fois plus large que long, à angles très-arrondis, rouge avec une large bande longitudinale mé- diane noire. Élytres à ponctuation ruguleuse assez forte et. assez nette. Dessous du corps, pieds compris, noir. Guertoufa (Algérie). Découvert par M. le baron Bonnaire, qui m’a généreusement offert son unique sujet. La couleur spéciale de son corselet ne permet de. le confondre qu'avec le gracilis, lequel a le corselet bien plus long, les antennes moins épaisses el à arücles dentés chez le &, où du moins iriangu- laires avec l’angle du sommet aigu. 8. Attalus punctifer. Long. 3 mill. Æneo-cæruleus, ore, antennis, tibiis, eruribus anticis infra, tho- raceque rufis, hoc in disco nigro-maculato; abdomine rufo; an- tennis in mare brevibus, arliculis triangularibus. “ Bleu bronzé, assez brillant, à pubescence double comme lés précédents. Front impressionné de même, Épistome rouge. Antennes courtes, atteignant la base du corselet, rouges, un peu enfumées au sommet, à articles triangulaires, Corselet rouge, transverse, à côtés très-arrondis, enfumé légèrement sur son disque, Élytres subparal- lèles, à base égalant la plus grande largeur du corselet, d’un bleu d'outre-mer, à rugosités petites et régulières, entremêlées de points. Abdomen rouge. Pattes aussi, sauf le dessus des cuisses antérieures; les 4 autres cuisses sont enfumées, ainsi que les 4 tibias postérieurs. Algérie, J'avais cru d’abord devoir rapporter cette espèce au Zuæurians Er. Mais la couleur rouge des pattes ne permet pas ce rapproche- ment. Elle ne pourrait se confondre qu'avec le nelilensis ou cér- taines variétés du siculus. Sa forme parallèle l’éloigne des deux ; la couleur de ses antennes et de ses cuisses antérieures la feront aussi distinguer du premier ; sa ponctuation fine, serrée et régulière, du second; en outre, le crochet des tarses antérieurs chez le & est arrondi au sommet au lieu d’être coudé brusquement comme chez le siculus. 9, Attalus (Pelochrus) brévicollis, Long, 1 1/2 mil, | Flavo-brunneus, capite paulum infusèaiô, antennarurh basi, pedi- — 146 — bus, thorace élytrisque flavis; anténnis moniliformibus ; thorace breviore. Tellement voisin des deux autres Pelochrus qu’il est inutile de le décrire longuement. 11 diffère du pallidulus par ses cuisses jaunes, par sa tête qui est rembrunie, mais non noire, par son cor- selet plus large et plus court, et par ses antennes à articles plus allongés. 11 s'éloigne du patlidus par ces deux derniers caractères et par sa couleur générale jaune, mais non d'un flave paille. Kourgoulou-Tschaï (Caucase). Découvert par M. Balassoglo. Cette espèce vient, avec le pallidus, confirmer le genre Pelo- chrus Rey, qui, par la longueur du museau et l'abdomen demesuré de ses trois espèces, mérite autant et plus qu'aucun autre d’être conservé. 10. Ebæus epipleuralis. Long., 2 1/2 mill. Niger (antennis deficientibus), elytrorum apice, latere subhume- rali pedibusque flavis, cruribus basi fuscis ; elytris nigro-cœruleis. @ Noir brillant, couvert d’une pubescence blanchâtre très-fine, très-courte et serrée. Front transversalemént impressionné entre les yeux. Tête noire, ainsi que les palpes (antennes absentes sur mon seul sujet). Corselet transverse, à angles antérieurs émoussés, posté- rieurs largement arrondis. Élytres très-finement ruguleuses, d’un bleu« noir, avec l'extrémité assez largement marquée d’une lunule jaune- rouge, et les épipleures étroitement de cette même couleur qui s'arrête au tiers antérieur. Segments abdominaux étroitement mar- ginés de jaune ; épimères et pattes jaunes, ces dernières noires à la base de toutes leurs cuisses, Irkoutsk (Sibérie). Découvert par M. Balassoglo. Par ses épipleures rouges, cette espèce s'éloigne de tous les autres Ebœus et se rapproche du Zimbellus Peyr., qui est d’une taille plus avantageuse, d’un noir moins métallique et bordé de rouge sur toute la marge des élytres. En outre, ses cuisses ne seraient point noires à la base, 11. Ebæus turkestanicus. Long., 2 mill. Niger, elytris nigro-cœruleis, antennarum dimidia parte basali, thorace, pedibus, cruris basi nigris exceptis, ct macula elytrorum apicali rufis. @ Noir brillant, couvert d'une pubescence blanche très-fine et serrée, Front avec une fovéole entre les yeux, épistome testacé, — A47 — Antennes atteignant la moitié du corps, à articles allongés, jaunes avec leur seconde moitié rembrunie, Corselet transverse, rétréci en avant, avec les angles largement arrondis, jaune-rouge. Élytres. d’un noir légèrement violacé, non poncluées, très finement ruguleuses, tachées de rouge au sommet. Dessous du corps noir. Pattes rouges- jaunes, sauf la base de toutes les cuisses. Taschkent et Hysch-Koupruk (Turkestan), Découvert par M. Ba- lassaglo. Parmi les espèces bleues ou noires à corselet tout rouge, le {ur- kestanicus se distinguera sans peine du collaris par sa petite taille, des bulbifer, caspius, thoracicus, affinis et glabricollis par ses cuisses postérieures noires seulement à la base, de l'ado- lescens par ces mêmes membres absolument rouges dans leurs quatre cinquièmes, au lieu d'être tachés de noir au moins sur toute leur arête supérieure ; enfin le vrai Awmnilis Er. doit être étroit et avoir la majeure partie de ses cuisses antérieures noire. 12. Ebæus hystrix. Long, ? mill. d Rufo-testaceus, capite, corpore infra, cruribus basi, tibiis pos- ticis apice ely irisque basi, vitla post medium valde angulata et macula subapicali nigris ; his ad apicem 3-angulatis, duabus spinis armatis, fortiterque nigro-laciniatis. Roux testacé, avec la tête, le dessous du corps, la moitié basilaire des cuisses et la 2° moitié des tibias postérieurs et deux bandes transversales noires sur les élytres. Antennes rousses. Corselet rétréci en avant, très-arrondi à ses angles. Élytres avec leur quart antérieur noir, ainsi qu'une bande après le milieu formant un angle aigu dont la pointe est tournée en avant sur chaque étui. Une petite tache de même couleur avant l’angle apical, commune aux deux élytres. Celles-ci plissées au sommet, la partie supérieure de ce pli forme deux angles pointus, dont le plus rapproché de Ja suture porte une petite soie blanche; le fond de ce pli présente trois saillies le long de la suture; la l'e est formée d’une longue et mince lanière noire, se terminant par une soie, recourbée au sommet en arrière; la 2° est formée par une épine noire, et la 3° par un angle onciforme de l'étui, Un sujet o' venant d’Ottouk et donné par M. Balassoglo. Ottouk est un défilé du Turkestan, non loin du lac Issyk-Koul. Cette espèce est des plus curieuses, tant par sa couleur que par la terminaison étrange des élytres du g. Elle me conduit à remar quer que l'Asie occidentale (Sibérie, Turkestan et Perse) semble avoir — 148 — la spécialité de ces Zbœus à élytres jaunes variées de noir. Si je tiens compte des appendices anormaux de l’hystrix et de la colo- ration analogue des frimnaculatus, tricolor, personatus, oculifer et mnirandus, dont on ne connaît que des ®, il me sera permis de supposer que les & de ces 5 dernières espèces doivent présenter une disposition apicale aussi aberrante et former avec l’hystriæ au moins un sous-genre parmi les Zbœus ; j'appellerai ce sous-genre, carac- térisé par la coloration particulière des étuis et les caractères élytraux du mâle, Mixis. Voici un petit tableau destiné à faciliter la séparation de ces 6 es- pèces affines : Élytres avec des dessins sur leur disque (S. G. Miæis). À. Corselet avec une grande tache noire au milieu de son disque: extéifioh it Rire LOT, Si, inimmbioulta tés Gebl A’ Corselet tout rouge ou jaune. B. Cuisses noires au moins en partie. C. Cuisses postérieures noires. Elytres noires avec le sommet, les côtés et une tache commune au milieu DAlES te URRER ARE, PP EE ER de tra ANS UNIS EE C’ Cuisses postérieures noires à la base seulement. Élytres jaunes avec la base et une bande en zigzag auymilieu noires EURE DEL QE AUS AD: B’ Pattes toutes jaunes. C. 2e tache noire des élytres commune et traversant la /Sufure.. nent de : . . . tricolor Ballion. C’ 2° tache noire des élytres isolée de la suture. D. Ponctuation irrégulière et clairsemée. Îre tache des élytres n’entourant que l'écusson . . . ._ oculifer Ab. D’ Ponctuation régulière et serrée. 1re tache des ély- tres embrassant les épaules’ i: 1:06 27. . persondius Ab, 13. Ebæus mirandus. Long., 2 1/2 mill. Niger, antennis pedibusque, cruribus anticis basi et posticis totis exceplis, thorace, elytrorumque margine laterale, ad apicem et dimi- dio latere dilatata, et macula triangulari communi in disco, rufo- testaceis. ® Noir, à fine pubescence blanche. Tête concolore, sauf l’épistome, les antennes et les palpes, leur dernier article excepté. Antennes dépassant la base des élylres, à articles obconiques. Corselet tran- verse, à angles très-arrondis ; d'un rouge-jaune. Élytres noires, ayant toute leur” marge latérale jaunûtre, cette bordure dilatée vers le milieu et au sommet où elle remonte légèrement le long de la suture; portant en outre une lache triangulaire de même couleur, — 149 — à pointe dirigée en arrière, commune aux deux étuis et à cheval sur la suture, vers le milieu de la longueur de celle-ci; très-finement et éparsément ponctuées. Dessous du corps noir, sauf les épimères; jambes rousses, base des 4 cuisses antérieures et totalité des posté- rieures noires. - Minoussinsk (Sibérie). Découvert par M. Balassoglo. Si l’on ne faisait attention aux caractères génériques de cette espèce et à sa ponctuation très-faible, on pourrait la prendre au premier abord pour le Colotes maculatus. 14, Ebæus oculifer. Long., 3 3/4 mill. Flavus, fronte, scutello et macula circascutellari, maculaque trans- versa in singulo elçtro, suturam nec latus attingente, nigris. @ Entièrement jaune, glabre. Front noir, cette couleur s’arrêtant au-dessous des yeux et un peu échancrée au milieu; antennes attei- gnant le 1°" tiers des élytres, à articles obconiques, allongés. Corselet très-court et transverse, à angles lrès-arrondis, surtout les posté- rieurs. Élytres très-brillantes, dilatées arrondies au bout, à ponc- tuation assez forte, mais non profonde, médiocrement serrée, effacée à partir de la moitié; portant trois taches noires, la l'e transverse, enciosant l’écusson qui est de même couleur ; les deux autres placées aux deux tiers des étuis, chacune d’elles transverse, irrégulière, arrondie en haut, évidée en bas, n'atteignant ni la suture, ni le bord latéral. Dessous du corps noir, sauf le dessous du corselet et les côtés du ventre. Tibias postérieurs très-arqués. Koupruk, près Taschkent (Turkestan). Découvert par M. Balassoglo. 16. Ebæus personatus. Long., 2 mill. à peine. Præcedenti simillimus, sed multo minor, elytris punelis densis, usque ad apicem, et pube densa tectis; macula circascutellari usque ad humeros prolongata; macula discoïdali haud transversa, oblonga ; tibiis posticis fere rectis. @ Absolument identique à la précédente, dont elle diffère unique- ment par sa petite taille, par sa ponctuation serrée et prolongée jus- qu’au bout des élytres; par sa pubescence dense et bien visible ; par la tache noire circa-scutellaire couvrant aussi les épaules; enfin par la tache noire placée aux deux liers des étuis nullement transverse, au contraire oblongue, très-arrondie par dessous ; enfin ses tibias postérieurs sont à peu près droits. Taschkent (Turkestan). Découvert par le même explorateur. Revue d’Entomologie,— Juin 1835, 11 — 150 — 16. Hypebæus cedrorum. Long., 1 3/4 à 2 mill. Niger, fere opacus, thorace albido, vitta media antice bifurcata nigra, dimidiam partem posticam thoracis haud superante; antenna- rum basi pedibusque testaceis, cruribus anticis basi, posticis totis supra, tibiisque ultimis et harum tarsis nigricantibus; & capite albido, fronte late profondius impressa, elytris apice albido-macu- latis, sutura ipsa nigra, appendiculatis, appendicula nigra. Cette espèce est intermédiaire entre l'Alicianus et l'atbifrons ; elle les représente seule dans nos possessions algériennes. Son ap- pendice noir chez le &, ses cuisses postérieures avec leur arête supé- rieure noire et ses tibias et tarses postérieurs sombres, enfin l’absence de point enfoncé de chaque côté du front du «, la distinguent faei- lement de l’albifrons. Elle ne pourra non plus se confondre avec l’Alicianus à cause de ses quatre cuisses antérieures noires à la base, de sa tache noire thoracique limitée et ne dépassant pas la moitié postérieure du corselet, enfin par la forme et la position de la tache apicale des élytres : chez l'A Zicianus, cette tache est commune aux deux étuis, subtriangulaire avec sa pointe tournée en haut et placée à l'angle satural apical même; chez le cedrorum, 11 existe une tache sur chaque élytre, cette tache, de forme vague, est placée à l’angle apical externe de chaque étui, tandis que la suture est lar- gement noire même à son angle apical. M. Bedel a capturé cette espèce à Teniet-el-Had, sur les cèdres ; je lai vue aussi de divers autres points de l'Algérie : Batna, Biskra, etc. C’est à elle que M. Peyron fait allusion en mentionnant les soi- disant albifrons Q d'Algérie dont la coloration constante et parti- culière l’avaient frappé. 17. Troglops (Psiloderes) diabolicus: Long., 2 à 3 mil]. Atro-cœruleus, profunde et dense punctatus, thorace, tibiis et primis antennarum articulis infra rufis. … d Tête noire, portant trois cornes, dont deux coniques assez lon- gues et dirigées en avant, sur le vertex même, séparées par une pro- fonde excavation, et la troisième avant l’épistome, très-longue, assez épaisse, surtout au sommet, un peu dirigée en arrière. Antennes minces, atteignant la moitié des élytres; premier article à peine renflé au sommet, long; deuxième noueux, troisième et suivants subégaux entre eux, un peu plus longs que le premier, rougeâtres sur le dessous des deuxième à sixième et à l’extrémité du premier. EN Corsélét rouge et finément guilloché, à péine aussi long que krge, trés-arrondi sur les côtés dans sa moitié antérieure qui est fortement convexe, rétréci peu à peu jusqu’à la base dont les angles sont droits ; deuxiéme moitié fortement déprimée, relevée et prolongée sur lés élytres, étroitement rebordée. Élytres subparallèles, déprimées anté- rieuremént, Convexes énsuite, très-peu renflées dans lé bas, arrondies ensemble âäu sommet, où ellés sont déprimées, fortement reflexes ét terminées par un gros bourrelet, cribléés dé gros points profonds, très-serrés, luisantes et couvertes d'uné fine pubescence blanché, courte ét dense. Dessous noïr-bleu, ainsi que les cuisses ; tibias et tarses roux. E Tête régulièrement convexe; antennes plus courtes et plus épaisses ; corsélét un peu plus long ; élytres en ampoule, ponttuéés de même. Bex (Égypte). Découvért par M. Letourneux : communiqué par M. Bourgeois. Impossible de confondre cette éspècé avec lès formicärius, pluri- armalus, cyrlosoïdes et pyriventris à cause de ses caractères sexuels et de sa ponctuation énorme et serrée, 18. Trolops furcatus. Long., 2 1/2 mill. Niger, antennis testaceis, apice fuscis, capite thoraceque rufis, pe- dibus testaceis, femoribus anticis basi nigris, posticisque totis ; thorace postice coarctato ; d capite lato, medio excavato, antice for- titer bidentato, in medio cornu forti afmato. Très-voisin du Troglops capitatus dont il copie les couleurs. De taille supérieure; à corselet plus long, moins brusquement rétréci en arrière; à élytres ponctuées plus finement et obsolètement. Se re- connaîtra aisément, au milieu des espèces voisines, à l’exagération de son armature frontale : la corne que présente le milieu de son excavation est en forme de lame élevée, obtuse au sommet ; les deux dents de la plaque anti-épistomale sont relativement irès-grosses, coniques et dirigées en avant; vues de dessus, elles sont arrondies au bout et fortement saillantes. Perrégaux (Algérie); un seul & pris par M. Bedel, qui me l’a géné- reusement offert, 49. Troglops bisignatus, Long., 1 1/2 à 1 3/4 mill. Niger, antennis fere totis, pedibusque testaceis, cruribus anticis — 1452 — basi, mediis supra, ultimisque totis, et 4 tibiis posticis infuscatis ; thorace in mare rufo, basi testaceo, in femina rufo, vitta media nigra ; elytris ante medium fascia albida, intus abbreviata, extus dilatata, ornatis; thorace postice angustato; g' capite latiore, flavo, .vertice nigro, medio profundius excavato. Espèce très-voisine de l’eburifer Peyr., dont elle diffère par son corselet moins relevé postérieurement, par la tache blanche des élytres fortement dilatée le long du bord latéral des étuis; par l'abdomen de la @ à ponctuation très-visible sous une forte loupe, au lieu d'être lisse. Les caractères céphaliques du & sont très-diffé- rents : la tête est plus large, le front plus profondément creusé; le tubercule du fond de l’excavation est lamelliforme, au lieu d’être conique, la plaque anti-épistomale est réduite à un simple bourrelet; enfin le point enfoncé de chaque côté du front, le long des yeux, au lieu d’être placé au milieu des yeux, est placé vers le haut. Cette gracieuse espèce a été prise en certain nombre à Biskra (Algérie), par M. le baron Bonnaire, qui a eu l’amabilité de m'’en- richir du seul æ qu’il possédàt. Sa découverte est très-intéressante à plus d’un titre. 20. Troglops ? planicollis. Long., 2 mill. Niger, thorace rufo, lateribus rotundatis, postice vix angustatis, _ore pedibusque flavis, elytris magna fascia albida, communi, ad latus “dilatata, ornatis. @ Noir, à pubescence et à ponctuation invisibles. Tête large, dé- primée au milieu; bouche flave, ainsi que le dernier article des palpes. Corselet fortement transverse, rouge, à angles postérieurs ‘coupés obliquement, nullement relevé à la base, qui est fortement rebordée. Élytres fortement élargies au bout, très-brillantes, noires, coupées au milieu par une large bande commune au deux étuis et dilatée le long du bord latéral, Pieds flaves; base des cuisses à peine un peu plus sombre. Un seul sujet ® venant probablement de Taschkent (Turkestan) et communiqué par M. Balassoglo. Ce sujet, malheureusement en très-mauvais état, puisqu'il est ‘privé d'antennes et de pattes postérieures, déroute toute velléité de classement sûr : son corselet ressemble à celui de ‘certains ÆZbœus ; mais sa tète large et déprimée au milieu le rapproche des Troglops. Son système de coloration est le même que celui des eburifer, bisignatus et surtout albozonalus ; mais ces trois espèces ont des ® à abdomen dépassant longuement les élytres, ce qui n’existe nul- lement ici où l'abdomen est au contraire très-réduit, Je ne connais doi pas le genre Condylops Redt. et il ne serait point impossible que le planicollis lui appartint. La connaissance de son © est indispen- sable pour nous fixer sur son compte. SYNONYMIES D'APRÈS L'EXAMEN DES TYPES, Cyrtosus armifrons Kr.— ovalis Cast. var. — cœlatus Peyr.=— nitidicollis Chevr. Malachius macer Kiesw. = fucatus Peyr. = angustatus Mots. — opacus Kiesw. == debilis Kiesw. Anthocomus sellatus Solsk. sp. pr. caractérisée par la forme des tibias postérieurs ÿ.… ; Attalus ecaudatus Peyr. = maculicollis Luc. — ulicis Er. = limbatus Fab. — miniatocollis Tourn. = lusitanicus Er. — viridifrons Schauf. — siculus Er. Ebœus decorus Ab. = tricolor Ballion. Charopus multicaudis Kiesw. = rotundatus Er. — saginatus Kiesw. = rotundatus var. Er. Antidipnis palpator Mars. — cinctus Mots. Apalochrus flavicollis Schauf. — fulvicollis Gebl. . Enfin, M.Wollaston ayant décrit un Malachide sous le nom d’Attalus dasytoïdes, je changerai le nom de mon Aftalus dasytoides en celui de dasytiformis. COLÉOPTÈRES RARES OU NOUVEAUX DE FRANCE PAR ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN, 1. Aucupalpus longicornis Schaum. - Elongatus, subparallelus, nitidus, ferrugineus, elytris postice et circa scutellum vix infuscatis, capite piceo, fronte transversim cari- nata, oculis parum prominulis, collo strangulato, thorace cordiformi, ad basim angustato, lateribus ante medium usque ad basim sinuatis, angulis posticis subrectis, haud prominulis, fossis latis, elytris sat angustalis, paulo ad apicem dilatatis, humeris rotundatis. — Long., 4-4,3 mill. . Voisin du consputus et du même groupe. Taille sensiblement moindre ; couleur générale plus ferrugineuse, yeux bien moins sail- — 14 — lants, corselet moins élargi en ayant, côtés plus sinueux en arrière, interstries plus convexes vers l'apex. Comme lui, il porle un point ombiiiqué adossé à la 2° strie, mais ce point est suivi d'un autre placé un peu plus bas, etsouvent même d’un 3°. De plus le dessous du corps est beaucoup moins fortement ponctué. Voisin aussi du lemovicensis Bleuse, sur la description duquel j'ai calqué la mienne pour mieux en faire ressortir les différences ; tête plus étranglée derrière les yeux; corselet à côtés plus sinueux, à angles postérieurs relevés, à sillon médian aussi large. Écusson entouré d'une tache scutellaire bien visible, quoique d’un noir moins tranchant que chez consputus; épaules arrrondies comme chez ce dernier ; élytres de forme analogue, c'est-à-dire non exacte- ment parallèles. Ressemble encore au corsicus Perris, qui est plus grand et de couleur foncée (1). Rognac près Marseille. ‘Hyères, terrains marécageux ; mêmes mœurs que le consputus, mais plus rare, St-Raphaël (Raymond). Béziers (Fauvel). Cette espèce est bien le Zongicornis de Schaum, d’après la com- paraison que M. Bleuse a bien voulu faire de mes sujets sur le type de la collection de Chaudoir, appartenant actuellement à M. Oberthur. C'est aussi le quarnerensis Reïtt., ainsi que M. Reitter lui-même l’a établi, en comparant nos exemplaires provençaux au type de sa collection. Cet auteur persiste, il est vrai, à séparer son espèce du longicornis Schaum, en se basant sur ce que ce dernier aurait 2 pores sétigères sur le 3° interstrie, alors que le quarnerensis en présenterait 3 (2). Mais quand on éludie,.comme je l'ai fait, une série un peu nombreuse de Zongicornis, on remarque que le 3° pore est obsolète et disparaît souvent. Cette unique différence n’est donc point spécifique. 2. Scotodipnus Aubei Saulcy. J'ai été très-étonné de voir dans les synonymies publiées récem- ment la réunion du Scotodipnus Revelierei Perr. à notre espèce provençale. La taille en est différente : l’Awbei a moins d'un milli- mètre de longueur, le Revelierei en a presque un et demi; la carène frontale est flanquée chez tous les deux d'un sillon, mais chez l'A ubei il se termine nettement par un enfoncement plus pro- fond, chez l’autre c’est le contraire. Le corselet, lisse chez l'A ubei, (1) Ce corsicus est très-voisin et probablement synonyme du flavipennis Luc. (Note du Réd.), (2) Deux exemplaires, de St-Raphaël, offrent même chacun quatre pores sur une des élytres (Id), — 155 — est ponctué chez le Revelierei, ses angles postérieurs sont obtus et émoussés chez le premier, droits et pointus chez le second; «enfin tout le corps est beaucoup plus déprimé chez l'espèce corse. Leur réunion ne me parait done nullement justifiée. 3. Meligethes Grenieri Bris. Ce Meligethes, si reconnaissable parmi ses nombreux congénères à sa forte pubescence, à son corselet bisinué en arrière, etc., se prend communément en mai dans toute la Provence sur le Doryc- nium subfruticosum, plante qui nourrit aussi l’'Apion æneomi- cans Wenck., le Tychius cinnamomeus Kiesw. (suturalis Bris.) et la charmante Tingide, réputée si rare jusqu'ici, la Monanthia parvula Sign.Ces trois dernières espèces sont également abondantes à Marseille, Hyères, Gréoulx, etc. 4. Kisanthobia Ariasi Robert. Voilà certainement un insecte à qui on pourra d'autant moins refuser l’épithète de rare qu'il aurait trois bonnes raisons pour ne pas l'être : il est décrit depuis longtemps ; il appartient à la famille recherchée des Buprestides; enfin sa belle couleur et sa taille atti- rent les regards. Et pourtant les exemplaires renfermés dans les col- lections s'élèvent encore à un chiffre bien minime. La cause de cette rareté est évidemment l'ignorance où l'on est de son habitat et de ses mœurs. En effet le premier sujet fut pris au Luc par M. Robert en battant un chêne blanc; les deux suivants par Raymond, à Hyères, dans un lieu dépourvu d’arbres; deux autres par Boyer de Fonsco— lombe à St-Maximin, encore sur des chênes ; le 6° par M. Aubert à Toulon, sur un orme; le 7° et le 8° à Fréjus, par l'abbé Béguin, sur des troncs coupés de peupliers blancs. Telle est la liste complète des captures connues, Le hasard m’a permis de constater avec plus de précision son ha- bitat. Il y a deux ans, je rencontrai à Apt, sous un tas de feuilles sèches, une élytre que je rapportai de souvenir à la Xisanthobia. N'apercevant autour de moi d'autre essence d'arbres que des chènes blancs, je me mis à dépecer des branches mortes et ne tardai pas à me trouver en présence d’une larve de Buprestide qui n’appartenait ni au pisana, ni à aucune espèce connue de moi. J'en conclus que c'était celle de la XÆisanthobia. En rentrant à Hyères, la comparaison de mon élytre avec le sujet entier que je tiens de lPahbé Béguin me convainquit que je ne m'étais LEE — point trompé. C’ést done sur le chêne blanc qu'il faudra désormais rechercher cette intéressante bestiole, et je me tiens pour certain de l’élever quand je pourrai retourner à Apt. J'ajoute que, si j'applique à ce Bupreste les règles biologiques des espèces similaires, les autres essences d'arbres sur lesquelles on l’a surpris n'étaient visitées par lui que par hasard et n'impliquent nullement une phase d'existence déjà accomplie dans leurs branches. P.-S. Une découverte toute récente de M. Maurice Aubert vient donner à mes suppositions une confirmation inespérée. J’allais sup- primer l’article qui précède quand j'ai cru qu'il valait mieux le laisser subsister tel quel, parce qu’il indique les progrès successifs qu'a faite l’histoire de la Kisanthobia. — Notre collègue de Toulon avait chez lui depuis plus de deux ans des branches de chênes, peut-être verts, peut- être blancs, qui lui donnaient des Latipalpis pisana, quand en dernier lieu, il lui en est sorti trois individus parfaits de notre Kisanthobia. Ce dernier résultat est absolument décisif. 5. Coræbus subulatus Mor. J'avais capturé depuis longtemps à Marseille et à Toulon cette es- pèce indiquée seulement de Russie méridionale. Le capitaine Defar- gues l’a rencontrée abondamment en septembre-octobre sur la Cupularia viscosa, dans les environs d’Hyères. Cette plante était déjà connue comme nourrissant l'Orchestes cinereus Fab. 6. Coræbus æratus Muls. Vit en Provence sur le Thymus serpyllum. 7. Cylindromorphus parallelus Fairm. La plante spéciale de ce rarissime Buprestide est à Hyères le Dac- tylis glomerata, ainsi qu’il résulle des observations de M. Defar- gues et de la détermination de M. l'abbé Tholin. Cette graminée étant abondante aussi à La Penne, près Marseille, il est probable que les Cylindromorphus que j'y ai capturés, sont inféodés à la même plante. M. Rey a eu l’obligeance de me donner un type de son Cyl. gal- licus, qui ne me paraît différer du parallelus que par la diver- gence un peu plus accusée des angles qui terminent l’échancrure de l’épistome. Mais comme j'ai remarqué une certaine variabilité dans ce caractère chez nos parallelus, je crois qu’il ne peut suffire à mo- — 157 — tiver une distinction spécifique entre les Cylindromorphus de Lyon et de Provence, et je propose de réunir le gallicus au paral- lelus, 8. Isidus Moreli Rey. Ce remarquable Elatéride a été rencontré vers la fin de juin, sur le sable du bord de mer, près d'Hyères, par M. Defargues. IL vole en certain nombre à l’heure du crépuscule, habitude que ses yeux mal conformés et ses téguments décolorés expliquent et confirment. Il est à observer que tous les sujets pris jusqu'ici soit à Hyères, soit en Languedoc, soit en Corse, d'où je l’ai rapporté, appartiennent au sexe masculin. Si l'on tient compte de la ressemblance de l’Zsidus avec certains Athotüs dimorphes, on supposera, d’après la loi des proba- bilités, que la ® doit avoir des habitudes hypogées et une forme aber- rante. C’est ce que l'avenir éclaircira. 9. Scraptia Revelierei n. sp. Long., 2 1/2 mill. Corps très-allongé ; tête brun foncé, corselet rouge pâle, élytres et antennes brunes, pattes flaves. Tête transverse, densément et rugueusement ponctuée, offrant un fin sillon longitudinal allant de la moitié du front jusqu’à l'épistome. Yeux très-gros, non saillants, n’atteignant pas le corselet. Antennes logées dans une échancrure profonde des yeux, atteignant la moitié des élytres, 1°" article court et renflé, les deux suivants très-petits, les 4° et suivants extrêmement alongés et minces, subparallèles, un peu obconiques, le dernier fusiforme, de même longueur que le pré- cédent. Corselet transverse, arrondi et resserré en avant, élargi en arrière, à angles postérieurs obtus et émoussés, à base bisinuée, à bords latéraux tranchants de la base aux deux tiers ; criblé de gros points serrés ; couvert de longs poils soyeux blanchâtres. Élytres un peu plus larges à leur base que le corselet, quatre fois et demie aussi longues que lui, subparallèles, arrondies-acuminées au sommet, à points très-forts et serrés ; colorées moins chaudement sur les bords, à l’apex et le long de la suture ; pubescentes comme le corselet. Pieds flaves. Découvert à Porto-Vecchio (Corse), par M. Revelière qui n'en a capturé que deux sujets. Je crois en avoir vu un autre, venant d'Hyères, dans les cartons de feu Robert de Tinseau. La couleur de cette espèce, analogue à celle du Xylophilus san- guinolentus, empêchera toujours de la confondre avec aucune autre. — 198 — 10 et 11. Anthicus Lameyi et coniceps Mars. Nous croyions autrefois ne posséder, comme représentant le groupe « des Anthicus à tête fortement atténuée par derrière, qu’une seule Ÿ et unique espèce : l’ancien hwmilis Germ. C'est à M. Ch. Brisout de Barneville que nous devons d’en avoir d'abord détaché le Zongipülis, si reconnaissable à sa teinte uniforme et surtont à ses poils en par- tie redressés et à son 1° article antennaire muni d’une forte dent dans son milieu. Le même savant a plus tard justifié la séparation spécifique de la variété Bremei Laf., en se basant non-seulement sur son dessin constant, mais surtout sur la forme des trochanters postérieurs des s présentant un angle saillant et aigu qui n'existe pas chez lhumilis. Ayant voulu moi-même examiner le dessous du corps de d’Au- milis pour reconnaître ses caraclères sexuels, je m’apercus que les nombreux exemplaires provenant de Provence se rattachaient à trois types distincts et essentiellement différents : 10 L’humilis typique, de taille relativement assez grande, à ta- ches fondues par dessus et paraissant spécial aux jones des marais salants, présente chez les s un dernier segment abdominal inégal, comme tuberculé, mais à tubercule peu saillant et visible seulement sous un certain jour ; 20 Il existe une seconde espèce très-voisine de l’Aurnilis, un peu plus petite, à taches rouges plus nettes, à ponctuation un peu plus rare, vivant un peu partout sur notre littoral. On la considérerait à bon droit comme une simple variété de la première, si elle ne pré- sentait un caractère sexuel formel : c'est l'absence de tout tubercule sur le dernier segment abdominal du à ; go Enfin une 3e espèce, cohabitant toujours (chose curieuse !) avec le minutus, se rencontre encore près du rivage méditerranéen: elle est caractérisée par sa forme très-allongée, sa couleur uniformément sombre (sauf les pattes, ou même, chez les immatures, tout le corps) et surtont par l'angle très-aigu que forme le vertex en arrière quand on le loupe par côté. Avant de baptiser ces deux nouvelles formes, je les ai étudiées consciencieusement avec la monographie de M. de Marseul et au moyen des riches matériaux que j'ai trouvés dans la collection Des- brochers des Loges et je me suis apercu qu'elles venaient d'être décrites d'Algérie par M. de Marseul, sans que personne eut songé à rapporter à ces espèces africaines nos exemplaires provençaux. L’espèce noire, à vertex pointu, a été nommé par le monographe coniceps et celle qui ressemble à un Aumilis chaudement coloré Lameyi, sans que l’auteur indiquât les signes sexuels qui carac- —. 159 — térisent ce dernier. Je n’ai rien pu apercevoir de sérieux pour séparer nos sujets des types que je possède d'Algérie. J'ai aussi trouvé dans la collection Desbrochers le type d’une espèce bien voisine du coniceps, c’est l'angutliceps Besb. L'espèce est basée sur un seul sujet de Bône. Je la crois distincte du coniceps à cause de sa forme encore plus allongée et de sa ponctuation rare, au lieu d'être serrée ; mais pour être absolument certain de la valeur de l'espèce, il faudrait en voir d’autres représentants. Notre coniceps de Provence figure dans plusieurs collections sous le nom erronné de Zongipilis: il n’a ni les poils redressés, ni le tubercule antennaire de ce dernier, dont il partage la couleur fon- cière ; 1l est en outre beaucoup plus fortement ponctué. 12. Anthicus gracilior n. sp. Long.,?2 1/2 mill. Fusco-rufescens, elytris flavis, sutura, latere punctoque pone medium Jlatus attingente, fuscis. Thorace capiteque nitidis, crebre punctatis, haud strigosis. D'un fauve rougeûtre, plus foncé par dessous ; brillant, couvert de poils couchés d’un gris doré. Tête à ponctuation forte et serrée, lar- gement arrondie par derrière ; antennes à articles obconiques, plus courts et plus gros au bout. Corselet une fois et demie plus large au sommet qu’à la base, un peu déprimé, à côtés médiocrement arron- dis du sommet aux deux tiers, étranglé en cet endroit, s’élargissant imperceptiblement de là à la base même qui est rebordée; couvert de points forts et serrés, mais non strigueux, brillant. Élytres d’un jaune brillant, avec la suture brune, cette teinte plus large aux 3/4 postérieurs, brunes aussi sur le bord latéral et présentant en outre une tache transversale brune après le milieu, cette tache liée au bord latéral; en ovale allongé, à épaules marquées, mais arrondies ; cou- vertes d'une ponctuation forte et assez serrée. Dessous du corps à ponctuation médiocre, très-serrée et rugueuse. . Dernier segment abdominal largement et faiblement échancré, velu, laissant paraître, comme une ligne transverse, un segment sup- plémentaire anal. Tibias postérieurs biarqués, renflés vers le milieu, présentant intérieurement à cet endroit une petite dent noire aiguë et perpendiculaire. Commun sur les jones du littoral, dans les marais salants, à Mar- seille, Rognac, Hyères, Montpellier, etc. Deux espèces sont confondues dans les collections sous le nom de gracilis : la 1°, qui est plus rare et que je possède de Montpellier et du nord de l’Europe (Hollande), est d'une taille plus avantageuse — 160 — (3à 3 1/2 mill.), son corselet et sa tête sont d’un noir profond et terne, à cause de la ponctuation plus forte, plus serrée, strigueuse même longitudinalement sur le corselet. Les élytres au contraire sont plus faiblement ponctuées. Ses caractères masculins sont identiques ; seulement la dent des tibias postérieurs est plus forte, concolore, et au-dessous d'elle les tibias sont brusquement échancrés. Je réserve à cette espèce le nom de gracilis; mais, comme je n’ai guère de motifs pour le lui appliquer de préférence à sa similaire, si on venait un jour à idendifier mon gracilior au gracilis type, je proposerais, dans ce cas, de désigner l'espèce que je considère comme gracilis sous le nom d’atricollis. 13. Anthicus 4-decoratus n. sp. Long., 23/4 mill. Niger, tibiis antennarumque primis articulis dilutioribus; capite quadrato, thorace cylindrico, antice dilatato, ut caput creberrime punctato, pube grisea induto; elytris minus crebre sed magis pru- funde punctatis, eadem pube haud hirsuta indutis, 4 maculis ornatis flavis, duabus humerosis, duabus posticis pone medium, omnibus obliquis. Noir sombre avec les tibias plus clairs et 4 taches jaunes sur les élytres, les deux premières obliquant du calus huméral vers le quart de la longueur des étuis, s'arrêtant à la moitié de leur largeur; les deux autres obliques aussi, mais en sens inverse, vers les 2/3 deleur longueur, en forme d'ovale allongé. Pubescence générale d’un gris jaune, couchée. Tête carrée, à angles postérieurs arrondis, ponctuée assez finement, mais très-dru ; antennes dépassant la base du corselet, à articles allongés, sauf les 4 derniers qui forment massue. Corselet, une fois et demie plus long que large, très-convexe et subcylindrique, à sommet dilaté, à côlés presque droits, à peine resserrés aux deux tiers, tombant droit sur la base qui est rebordée. Ponctuation ana- logue à celle de la tête. Élytres deux fois plus larges à leur base que celle du corselet, trois fois aussi longues que larges à leur base, suh- parallèles, un peu ovoïdes, arrondies au sommet; ponctuées moins dru et beaucoup plus grossièrement. Pieds robustes, cuisses renflées, tarses courts. Découvert en Corse par M. Eug. Revelière, qui en a pris un cer- tain nombre. Retrouvé par feu de Tinseau dans les environs d'Hyères. Cette belle espèce ressemble un peu au 4-oculatus, dont elle n'atteint pourtant pas la taille; mais son corselet ses antennes sont de couleur sombre, le corselet est moins resserré près de sa base; la ponctuation générale est sensiblement plus serrée, la teinte générale, est mate, enfin ses poils ne sont ni hérissés, ni même soulevés. —161 — 14. Anaspis Defarguesi n. sp. Long,, 2 mill. Flava, sutura anguste, fascia magna transversali apiceque nigris, pube pruinosa induta. Entièrement d’un flave clair, revêtu d'une vestiture blanche serrée qui lui donne un aspect à la fois mat et soyeux. Tête médiocre, an- tennes prolongées jusqu’au tiers (7) ou au cinquième (Q) des élytres, articles 3-6 allongés, cylindriques, les suivants plus courts et plus gros. Corselet plus large que long, surtout O, peu arrondi sur les côtés, à angles basilaires à peu près droits, finement ridé en travers. Élytres deux fois et demie plus longues que le corselet; tachées de noir trian- -gulairement autour de lécusson, le long de la suture étroitement, transversalement après le milieu et au sommet. Ges taches s'affai- blissent et disparaissent même complètement par exception. Ventre noirâtre; poitrine et dernier segment ventral fauves. . Abdomen absolument simple. Hyères, bois de pins de la plage, mai, juin ; rare (Defargues). Cette jolie espèce se distinguera toujours facilement des fava, sublestacea, arctica, maculata par ses antennes absolument conçolores, son dessin spécial et son dernier segment abdominal simple . Elle doit ressembler d'avantage à certaines variétés flaves de la Geoffroyi, variéiés que je ne connais pas, mais que signale M. Emery,; son dessin élytral se rapproche en effet de celui qu'in- dique cet auteur; mais chez la Defarquesi la tête et ses organes sont tous jaunes, la taille est plus petite, enfin la pubescence est tout autre, courte, serrée, micacée et comme pruineuse. En outre, le ventre ne présente aucun signe particulier chez le . 15. Gymnetron simus Muls. Une indication de plus à joindre aux intéressantes observations de M. Bedel sur les plantes nourricières des Gymnetron et Mecinus. Le sinus, espèce remarquable qui a été redécrite sous le nom de biarcuatus par M. Desbrochers, vit aux environs d'Hyères sur le Plantago psyllium, en avril et mai. r — 162 — CATALOGUE DES LONGICORNES GALLO-RHÉNANS. ADDITIONS ET CORRECTIONS CONCERNANT LA BELGIQUE PAR AuG. LAMEERE, Prévenu de la publication des Longicornes gallo-rhénans alors que cet ouvrage était déjà terminé, j'ai vu que M. Fauvel avait dù se borner presque exclusivement, en ce qui concerne la Belgique, aux indications données par Mathieu dans son Catalogue des Coléop- tères de ce pays. L'étude assidue de la faune des Longicornes belges m’a convaincu dès longtemps que ce catalogue fourmillait d'erreurs et devait être considéré comme non avenu. Plusieurs renseignements inexacts de Mathieu ayant été consignés par M. Fauvel dans son travail, je crois devoir les signaler afin qu'ils ne s’accréditent pas davantage dans la science: je profite également de l'occasion pour compléter les données relatives à la Belgique. Leptura attenuata Linn. — Les localités citées par Mathieu n’ont pas encore élé vérifiées. — Calmpthout (Jacobs). L. rubra Linn. — Rouge-Cloitre. L. virens Linn. — Les localités indiquées par Mathieu sont certai- nement erronées. — Hertogenwald (Miedel). L. maculicornis Dej. — Carlsbourg. Grammoptera ustulata Schall. — Semble ne pas exister en Bel- gique. G. variegata Germ. — Tournai (Fromont). Cortodera humeralis Schall. — J'en ai trouvé une nymphe en- terrée dans la forêt de Meerdael à Weert-St-Georges ; l'individu que j'äi obtenu d'éclosion appartient à la var. suturalis Fab. Gaurotes virginea Linn. — L'’indication de Mathieu est très-sus- pecté. Oxymirus cursor Linn. — Hertogénwald (Miedel). Rhagium inquisitor Linn. — Hertogenwald (Miedel). Clytus arvicola Oliv. — Assez commun aux environs de Liége; la localité Maestricht n’est pas vérifiée, C, tropicus Panz. — Les indications de Mathieu sur ceite espèce n’ont aucune valeur. — Ocquier (Kerremans). — 163 — C, ornatus Herbst. — La localité : Ruremonde, est plus que problé- matique ; je n'ai jamais vu d’exemplaire de cette espèce capturé en Belgique. C. verbasci Limn. — Même observation ; la présence de cet insecte à Ruremonde est tout ce qu'il y a d’impossible. C. figuratus Scop. — Tilff (Miedel). Anaglyptus mysticus Linn. var. hieroglyphicus Herbst. — Bruxelles, Jemeppe (de Borre). Purpuricenus Kæhleri Linn. — N'a été rencontré que dans le jardin botanique de Liége où il a été certainement importé. Cerambyæ cerdo Linn. — Acclimaté depuis quelques années aux environs de Liége. Hesperophanes cinereus Villers. — Introduit dans les deux loca- lités citées par Mathieu. Rhopalopus clavipes Fab. — L’indication : Arlon, pour cette espèce est due à uneerreur d'impression dans les Comptes-rendus de la Sociélé Entomologique de Belgique, 1881, p. XXXV, erreur qui a été rectitiée p. LIT du même recueil; il s'agissait du Callidiuin rufipes Fab. Callidiuin alnti var. infuscaluin Ghevrol. — D'après ce que m'écrit M. Dietz, l'unique exemplaire qu'il croyait pouvoir rapporter à cette variété ne diffère du type que par la base des élytres assombrie: dès lors il ne me paraît pas pouvoir être considéré comme appartenant à la variété ènfuscalum Chevrol. Celle-ci est caractérisée en effet par l'absence de toute couleur ferrugineuse même sur les pattes et les an- tennes. La variété nilidum du même auteur forme la transition entre cette forme extrême et le type ordinaire. C. rufipes Fab, — Arlon (Wesmael); Angleur, Wandre (Miedel). Monochammus sartor Fab. — L'indication : Walverghem (Mors), doit être rapportée au M. sutor Linn. Mesosa curculionoïdes Linn. — Cette belle espèce a été prise effectivement à Postel. Pogonochærus fasciculatus Deg. — C'est par erreur que cette espèce a été citée de Belgique (Mathieu); je l’y ai cherchée jusqu'ici en vain. Agapanthia cyanea Herbst. — Paraît ne pas exister en Belgique. Phylæcia pustulata Schrank. — Quoi qu'en dise Mathieu, cette espèce, loin d’être assez répandue en Belgique, semble ne devoir s’y rencontrer jamais. P. ephippium Fab. — Bary-Maulde (Fromont). Oberea pupillata GÿH, — La localité : Charleroi, n’a pas encore été yériliée, —. 164 —. HEMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES DE MOLDAVIE ET DESCRIPTION DE DEUX NOUVEAUX EURYGASTER Par A.-L, MONTANDON. J'ai déjà fait connaître par la Feuille des Jeunes Naturalistes et le Bulletin de la Société d'Études scientifiques d'Angers, le vaste do- maine de Brosteni qui a servi de champ d'exploration à mes recher- ches entomologiques de 1878 à 1884; mes excursions en dehors du périmètre de cette propriété ont été trop peu fréquentes et les maté- riaux qu’elles m'ont permis d'ajouter à la liste établie ci-après ne sont pas suffisants pour donner lieu, comme je l'aurais désiré, à un cata- logue des Hétéroptères de Moldavie. La forme plus modeste sous la— quelle je les présente n’enlèvera rien à l’intérêt scientifique qui s'attache à la connaissance d’une contrée encore aussi peu connue au point de vue entomologique. Quelques renseignements sur la position des localités indiquées ne seront pas de trop ; car on risquerait de ne pas les trouver sur bien des cartes : Brosteni, Cruce, Cotargasu, Holdiza, la Neagra, le Barnar, Boda, Dealu Ursului et le Mont-Rareu, font partie du domaine de Brosteni; Sabasa se trouve sur la Bistriza un peu plus au sud; Bacau toujours dans la même direction, non loin du confluent de la Bistriza et du Sereth. Poeni et Dobrovezi sont les seuls endroits éloignés des précédents ; ils appartiennent à la partie moldave du bassin du Pruth, entre la ville de Jassy et la Bessarabie. Je n'ai commencé l'étude des Hémiptères qu’en 1880, sur les insti- gations de notre cher maître, M. le D' Puton; c’est grâce à ses excel- lents conseils et à son inépuisable obligeance que je puis aujourd’hui faire ce travail; MM. Reuter et de Horvath y ont aussi contribué en révisant quelques-uns de mes insectes douteux. Je les prie d'accepter ici l'hommage de ma plus vive gratitude. Tous les hémiptéristes seront étonnés avec moi de la pauvreté de types spéciaux à la contrée que j'ai explorée; à part Odontoplatys bidentulus H.S., qui ne se trouve que dans les Carpathes (1), 1l n’y a dans cette énumération que deux espèces nouvelles : Myrmedobia distinguenda Reuter et Aradus Montandoni Reuter. Ce dernier, que (1) Herrich-Schæffer d’abord, puis Fieber à son exemple, avaient attribué l’Europe méridionale comme patrie à l’'Odontoplatys bidentulus ; mais la phrase elle-même de l’auteur « Wohl aus dem südlichen Europa » indique déjà qu’il n’en était pas très-sûr. Fieber l’a reçu ensuite de Carl Fusz qui a parcouru toute la Transylvanie, et s’est em- pressé de rectifier la localité, M, le D' de Horvath le trouve aussi dans les Carpathes de — 165 — j'avais pris en compagnie de A. lugubris et que j'avais confondu avec lui, en est effectivement assez voisin; un simple examen suffit ce- pendant pour les distinguer. Montandont a les antennes plus lon- gues et plus grêles et les côtés du pronotum denticulés en avant ; ces denticules n'existent pas chez lugubris. La famille des Aradides, dont les représentants sont considérés comme rares partout ailleurs, est ici, toute proportion gardée, la mieux représentée, ce qui s'explique par l'abondance et l'étendue des forêts de la région et la quantité de bois mort qu’on y rencontre. Corimelæna scarabæoides L., Cruce. Eurygaster maurus L., Brosteni, Cruce. Graphosoma lineatum L., id. Sehirus morio L., id. » luctuosus M. et R., Cruce. » bicolor L., Bacau. Gnathoconus picipes Fab., Cruce. Sciocoris macrocephalus Fieb., Brosteni. » umbrinus Wolff. et var. à abdomen tout noir, Brosteni. » Helferi Fieb., var. obscure, Brosteni. » terreus Sch., id. Neottiglossa inflexa Wolff., id. Dalleria pusilla H.S., id. Eysarcoris perlatus Kab., id. Rubiconia intermedia Wolff,, Brosteni, Cruce. Caryocoris baccarum L., Gruce. » nigricornis Fabr., Brosteni, Cruce. » verbasci Deg., id. Palomena viridissima Poda., Brosteni, Cruce. » prasina L., Brosteni. Tropicoris rufipes L., id. Strachia festiva L., Brosteni, Cruce. » oleracea L., id., id. Sastragala ferrugata Fabr., Cruce, Dealu Ursului. Elasmostethus interstinctus L., Brosteni, Cruce, Cyphostethus tristriatus Fabr., Cruce. Picromerus bidens L., id. Podisus luridus Fabr., Brosteni, Cruce. Asopus punctatus L., id. Hongrie, mais il n’a plus été signalé ailleurs à ma connaissance, Le dessin qu’en a donné Herrich-Schæffer : Tab. cexIx, fig. 668, est très-inexact, les couleurs non plus ne sont pas naturelles ; il est vrai qu’il n’avait pas vu Pinsecte en vie, lequel est alors d’un vert tendre très-délicat, qui passe facilement au vert sale jaunâtre après la mort. C’est ce qui nous a engagé à en donner une nouvelle figure (Voir planche I, fig. 1), Revue d'Entomologie, — Juin 1885, 12 — 166 — Jalla dumosa L., Cruce. Zicrona cœrulea L., id. Enoplops scapha Fab., Brosteni. Syromastes marginatus L., Brosteni, Cruce. Coreus hirticornis Fab., Brosteni. Terapha hyosciami L., Brosteni, Cruce. Corizus crassicornis L., Brosteni, Cruce, Cotargasu. » capitatus Fab., Cruce. » distinctus Sign., Brosteni, Cruce. » conspersus Fieb., Brosteni. » parumpunctatus Schill., Brosteni, Dealu Ursului, Mt Rareu. » maculatus Fieb., Brosteni. » hyalinus Fabr., id. » tigrinus Schill., Mont Rareu. Neides tipularius L., Poeni. Berytus claviges Fabr., Poeni, Brosteni, Cotargasu, Mont Rareu. » minor H.S., Brosteni, Cruce. » montivagus Fieb., vallée du Barnar. » Signoreti Fieb., Brosteni. » crassipes H.S., Brosteni, Cruce. Metatropis rufescens H.S., vallée du Barnar, Holdiza. Lygœus venustus H:S., Brosteni. » equestris Lin., Brosteni, Cruce. Nysius Jacobæ Schill., Brosteni, Mont Rareu. » thymi Wolff., Brosteni. Cymus glandicolor Hahn, id. » claviculus Fall., Brosteni, Cruce, Mont Rareu. Kleidocerus didymus Zett., Cruce. Metopoplax ditomoides Costa, Brosteni. Oxycarenus Preyssleri Fieb., id. Plinthisus pusillus Scholtz, un seul exemplaire forme macroptère — latus Reuter, Brosteni. Pterotmetus staphylinoides Burm., Erosteni, Poeni. Ischnocoris hemipterus Schill., Brosteni. Rhyparochromus hirsutus Fieb., id. » chiragra Fabr., Brosteni, Cruce, Poeni. Acompus rufipes Wolff., Cruce. Stygnus rusticus Fall., Brosteni, vallée du Barnar, Mont Rareu. » arenarius Hahn., Brosteni, Cruce. » pedestris Fall., Brosteni, Cruce, vallée du Barnar. » pygmæus Sahlb., vallée du Barnar, Boda. Peritrechus geniculatus Hahn., Brosteni. » gracilicornis Puton, Poeni. . Trapezonotus anorus Flor., Brosteni, Cruce, vallée du Barnar, — 167 — Trapezonotus nebulosus Fall., Brosteni, vallée du Barnar, » agrestis Fall., id., id, » dispar Stal., id. Pachymerus lynceus Fab., Poeni. » pini L., Brosteni, vallée du Barnar, Cruce. » phæniceus Rossi, Brosteni. » vulgaris Schill., Brosteni, Bacau, Dobrovezi. » pedestris Pz., Poeni. Drymus sylvaticus Fab., Brosteni, Cruce, Cotargasu. » brunneus Sahlb., Cruce. » pilicornis M. et R., Brosteni, Cruce. Eremocoris plebejus Fab., Brosteni, vallée du Barnar, Scolopostethus pictus Schill., Brosteni. » affinis Schill., id. » adjunctus Dougl, et Scott, id. » decoratus Hahn., id. » pilosus Reut., id. Gastrodes ferrugineus H.-S., id. » abietis L., Brosteni, Cruce, vallée du Barnar, Mont Rareu ; très-commun dans les coues de sapin d’où on les fait tomber quelquefois par centaines, Pyrrhocoris apterus L., Cruce, Bacau, Heterogaster urticæ Fab., Brosteni. » artemisiæ Schill., Brosteni, Cruce, Piesma quadrata T.., Cruce. » maculata Lap., Brosteni, Cruce. » capitata Wolff., Brosteni. Campylostira verna Fall., id. Orthostira musci Schr., Dealu Ursului, vallée du Barnar, Holdiza. » cervina Germ. Variété avec la marge des élytres unisériée vers le milieu (1). Brosteni, » macrophtalma Fieb., Brosteni. Dictyonota crassicornis Fall. et var. erythrophthalma Germ., Bros- teni, Cruce, vallée du Barnar, Mont Rareu. Derephusa foliacea Fall., Brosteni, vallée du Barnar. Monanthia cardur L., vallée du Barnar. » ciliata Fieb., Brosteni, Cruce. » setulosa Fieb., ïd., id. » quadrimaculata Wolff., Cruce, Dealu Ursului ; pas rare sur l’aune, » costata Fieb., Brosteni, Cruce. » Wolffi Fieb., id, (1) M, le Dr de Horvath possède aussi cette variété d'Allemagne, — 168 — Monanthia lupuli H.-S., Brosteni. » humuli H.-S., id. Aradus depressus Fab. vallée du Barnar, Cotargasu, hêtre et bouleau. » erosus Fall., Brosteni, vallée du Barnar, sapin. » betulinus Fall., ïid., id., Cruce, Mont Rareu, sapin. » dilatatus Duf., id., bouleau. » Montandoni Reuter, id., sapin. » lugubris Fall., Brosteni, Cruce, sapin. » varius Fabr., id., id., Cotargasu, sapin. betulæ Lin., vallée du Barnar, Cotargasu, hêtre, bouleau. Here pusillus F all: Brosteni, Cruce. » ruficeps Thoms. SRE 11 id. Microvelia Schneideri Scholtz, id. Gerris rufoscutellata Latr., Brosteni, Holdiza, Cruce; parfois très- abondant au premier printemps après les orages, sur les flaques d’eau des chemins. » Costæ H.-S., Brosteni, Cruce. » thoracica Schum.,id., id. » lacustris L., id., id., Holdiza, vallée de la Neagra. » odontogaster Zett., id. Ploiaria culiciformis Deg., Brosteni. Pygolampis bidentata Fourc., id., Cruce. Harpactor iracundus Scop., vallée du Barnar, Cruce. » annulatus L., Cruce. Nabis lativentris Boh., Brosteni, Poeni. » flavomarginatus Schltz., Cruce, vallée du Barnar, Mont Rareu. » limbatus Dahlb., Dealu Ursului, Mont Rareu. » ferus L., Brosteni, Cruce, vallée du Barnar, Mont Rareu. » » var. punctatus Costa, Brosteni. » rugosus L., Brosteni, Cruce, vallée de la Neagra. » ericetorum Schltz., Cruce. » brevis Schltz., Brosteni, Cruce, vallée de la Neagra. Salda orthochila Fieb., vallée du Barnar. » C-album Vieb., id., Brosteni. » melanoscela Fieb., Brosteni, Cruce. v saltatoria Lin., id. id. » pallipes Fabr., id. id. » morio Zett., vallée du Barnar. » scotica Curt., id., Brosteni, Cruce. » nigricornis Reut., Brosteni. » Cocksii Curt., Cruce. Cryptostemma alienum H.S., Brosteni, Cruce ; pas rare sous les ga- lets enfontés au bord de la Bisiriza. Ceratocombus coleoptratus Zett., Brosteni, Cruce, vallée du Barnar, — 169 — Cimex lectularius L., Brosteni, Cruce ; dans toutes les maisons. Myrmedobia distinguenda Reut. (1), Brosteni, vallée du Barnar, Mont Rareu. Triphleps niger Wolff., Brosteni, Cruce, Sabasa. » minutus L., id, Xylocoris ater Duf., id. Piezostethus cursitans Fall., id., Mont Rareu, Dealu Ursului. Lyctocoris campestris Stal., id., Cruce. Anthocoris confusus Reuter, id. » sylvestris Lin., id, Cruce, Mont-Rareu. Acompocoris alpinus Reut., id., Mont Rareu. Miris calcaratus Fall., id., Cruce, » virens L., Cruce, Mont Rareu, » lœvigatus L., id., Brosteni. » holsatus Fab., Brosteni, Cruce. Notostira erratica L., ïd., id. » longicornis Fall., vallée de la Neagra. Megalocera ruficornis Fall., Brosteni, Mont Rareu. Leptoterna dolabrata L., Brosteni. Phytocoris populi L., Dealu Ursului. » longipennis F1., id. » pini Kb., Mont Rareu. Calocoris sexguttatus Fab., Brosteni, Mont Barnar. » bifasciatus Fab,, vallée de la Neagra, Dealu Ursului. » fulvomaculatus Deg., Brosteni, Cruce. » alpestris Mey., id. » chenopodi Fall., id. » vandalicus Rossi, id. » affinis H.S., id., Mont Rareu. » roseomaculatus Deg., id. Pycnopterna striata L., id. Oncognathus binotatus Fabr., id., Mont Rareu. Dichrooscytus intermedius Reuter, Cruce. Lygus pratensis Fabr., Brosteni, Cruce. » campestris Fabr., ïid., id. » vubricatus Fall., Cruce, Mont Rareu. » pabulinus L., Brosteni, Cruce. Orthops montanus Schill., Brosteni. » pastinacæ Fall., id,, Cruce. » kalmi L., id id. » » var. flavovarius F., Brosteni, Cruce. () Le seul exemplaire O' que j'ai capturé fait partie de la collection de M, Reuter; quaut aux ©, je les ai toujours trouvées sous les écorces de vieilles souches de sapin (Cf. Reuter, Honograph. Anthocoridarum, p, 184). — 170 — Liocoris tripustulatus Fabr.; Brosteni, Cruce. Capsus laniarius L., Dealu Ursului. Monalocoris filicis L., Brosteni, Cruce. Bryocoris pteridis Fall., id.; brachyptère et macroptère, Pilophorus clavatus L., Cruce. Stiphrosoma leucocephalum L., Cruce. Halticus apterus L., Brosteni, Cruce ; brachyptère et macroptère. Orthocephalus brevis Pz., Dealu Ursului, Mont Rareu. » saltator Hah., Cruce, vallée du Barnar, Mont Rareu, Cremnocephalus umbratilisFab., Brosteni. Odontoplatys bidentulus H.S., Vallée du Barnar, Dealu Ursului ; au mois de juin sur diverses essences d'arbres, principalement, Salix capræa (PI, I, fig. 1). Macrolophus nubilus H.S., Brosteni, Cruce. Dicyphus globulfer Fall., Cruce. » pallidus H.S., Brosteni, vallée du Barnar, sur Salvia glu- tinosa. Globiceps selectus Fieb., Dealu Ursului. » fulvipes Scop., Cruce. Æthorhinus angulatus Fabr., Cruce, Dealu Ursului, Mont Raren, Malacocoris chlorizans Fall., Cruce, vallée du Barnar, Mont Rareu. Orthotylus flavinervis Kb., Brosteni. » nassatus Fabr., id,, Cruce. » prasinus Fall., Dealu Ursului. Plachochilus seladonicus Fall., Mont Rareu. Macrotylus luniger Fieb., Brosteni, Cruce ; très-commun sur Salvia glutinosa. Byrsoptera rufifrons Fall., Dealu Ursuluiï. Phylus coryli L., Brosteni. » plagiatus H.S., id. Atractotomus magnicornis Fall., Cruce, sur Abies excelsa. Psallus Kolenatii Flor., Cruce. | » ambiquus Fall., ïid., Brosteni. » Scholtzi Fieb., Mont Rareu. » lepidus V'ieb., Brosteni, Dealu Ursului. varians Mey., Brosteni, vallée du Barnar, Dealu Ursului. > lapponicus Reuter, Cruce. > piceæ Reuter, id., Mont Rareu. » pinicola Reuter, id. » roseus Fall., id. » wiulellinus Schltz., id., Brosteni. Tinicephalus hortulanus Mey., Mont Rareu. Plagiognathus arbustorum Fab., Brosteni, Cruce. » viridulus Fall., Mont Rareu. — 171 — Plagiognathus albipennis Fall., Brosteni. Campylomma verbasci H.S., id. Agalliastes saltitans Fall., Brosteni, vallée du Barnar. » pulicarius Fall., 1id., Cruce, » pullus Reuter, id. Nepa cinerea L. id., Cruce. Notonecta glauca L., id., id. Gorisa Geoffroyi Leach., Cruce. » dentipes Thoms., id. » hyeroglyphica Duf, id. » Fabricü Fieb., id. » concinna Fieb., id. Eurygaster Schreiberi. (PI. FE, fig. 2). En ovale court, un peu plus large en arrière qu’en avant, d’un brun grisâtre à peu près uniforme. Tête trilobée en avant, joues de la même longueur que l'épistome qui est libre à son extrémité. Pronotum largement arrondi sur les côtés qui paraissent comme des marges aplanies, plus larges dans leur milieu aux deux extrémités du sillon transversal qui est très-peu apparent sur lé disque. Écusson sans callosités à la base, orné longitudinalement sur le milieu d'une carène lisse, blanchâtre, comme dans hottentolus. Cories subitement rétrécies après leur tiers antérieur, par une sinuo- sité très-accentuée à angles légèrement obtus. Tête, pronotum, écusson et cories finement pointillés. Connexivum largement ar- rondi, fortement pointillé, cé qui rend la suture des segments à peine visible en dessus. Lames antépectorales ou bord antérieur des plo- ropleures moins avancé que dans #aurus. Dernier arceau ventral © plus profondément échancré que dans maurus. — L., 9 1/2 mil! Cet insecte est assez voisin de dilaticollis Dohrn; il en diffère, outre sa couleur et son système de ponctuation, par la dilatation des côtés du pronotum et la sinuosité des cories qui sont beaucoup plus accusées ; par la forme de l’écusson qui est aussi moins parallèle ; chez dilaticollis il se rétrécit presque subitement près de l’extré- mité, tandis que dans Schreiberi il diminue de largeur déjà vers les 3/5 de sa longueur, ce qui lui donne une forme plus acuminée, L’abdomen est aussi plus élargi chez ce dernier. L’insecte est moins épais que Mmaurus, mais plus convexe que hottentotus. Je le décris à regret sur un unique exemplaire provenant des chasses de M. G. Schreiber dans les environs de Gorice (Illyrie), etje me fais un plaisir de le dédier à ce zélé correspondant. — 172 — Eurygaster minor. (PL. I, fig, 3). Forme parallèle, rappelant assez celle de maurus, à côtés du pronotum droits depuis l'angle latéral jusqu’aux yeux, bord des cories également droit ; il en diffère cependant au premier aspect par sa taille plus faible et plus étroite proportionnellement. L.,8 1/4 mill., larg., 4 3/4 aux angles latéraux du pronotum. D'un jaune d'ocre à peine brunâtre, à petits points noirs enfoncés, assez régulièrement espacés en dessus, un peu plus serrés sur la tête de chaque côté des sutures de l’épistome, formant ainsi deux lignes plus foncées qui se prolongent sur la partie antérieure du pronotum ; ces points noirs sont aussi plus denses sur les côtés latéraux du pronotum qui parais- sent rembrunis. Tête trilobée, épistome dépassant sensiblement les joues. Écusson à côlés parallèles, brusquement rétréci à l’extré- mité qui est arrondie, dépassant notablement l'abdomen ; orné à sa base de deux callosités blanchâtres et lisses comme dans Mmaurus, à ligne médiane de même couleur que le fond, mais imponctuée sans être relevée en carêne. Ventre rembruni, à points noirs moins éga- lement distribués que sur la partie supérieure. Dessous de la tête, poitrine et pattes également jaunes d’ocre, pointillés de noir comme le dessus, les points noirs plus serrés sur le milieu des diverses pièces du sternum qui paraissent bordées d’un liseré plus clair. Rostre atteignant les hanches postérieures. Segment génital & creusé de deux fossettes qui se rejoignent au milieu près de la ligne extérieure, ce qui lui donne un aspect trilobé fortement accentué. Ce curieux ÆEurygaster, le plus petit du genre, a été trouvé par M. Xambeu sur l'Astrantia major, près de Montélimar (Drôme). J'ai recu de notre regretté collègue O. Pirazzoli un Eurygaster integriceps Ochan., trouvé à la Sila (Calabre); je ne crois pas que cet insecte ait été signalé jusqu'à présent en Italie. Quelques auteurs ne voient en lui qu'une forme de maurus ; il en diffère cependant, outre sa taille bien plus forte et les côtés du pronotum légèrement arrondis, par l’absence de tache formée de points noirs sur le der- nier segment de l’abdomen devant l’échancrure du segment génital. Chez tous les exemplaires de Mmaurus qui me sont passés sous les yeux, j'ai observé cette tache plus ou moins marquée, laquelle se prolonge souvent latéralement en avant en denx branches formées de points noirs enfoncés qui prennent la forme d'un V; parfois l'in- térieur des branches est aussi complètement rembrum. L’Æ,. mi- nor décrit plus haut ne possède pas non plus cette tache. a ———————— — 173 — DESCRIPTION D'UN NOUVEAU BYTHINUS DU GROUPE DES MACHÆRITES Par J, CROISSANDEAU. Bythinus (Machærites) Argodi. De forme robuste et convexe ; testacé, brillant, Tête d’un tiers plus étroite que le corselet, plus longue que large; front avec une profonde impression lisse, en forme d’ogive; verlex peu convexe, moins brillant, à peine ruguleux, avec une fine carinule longitu- dinale; deux grandes fossettes interoculaires; base du vertex non impressionnée près de la carinule. Palpes maxillaires à 2° article à peine cannelé en dessous, 3° à peine râpeux, 4 grand, subsécuri- forme, obtus au sommet, égalant en longueur la moitié des antennes, très-finement pubescent. Antennes assez fortes, de la longueur en- viron de la tête et du corselet, finement pubescentes, à 1°r article épais, moitié plus long que large, 2° oblong, 3° moitié plus étroit que le 2e, un peu plus court, 4° et 5° subégaux entre eux, 6° et 7° plus courts, 8° et 9° transverses, 10° moitié pius grand, transverse ; 11e très-grand, assez court, pyriforme. Yeux noirs, petits, à grosses facettes; bord supérieur de ceux-ci et tempes ciliés de longs poils mous, assez denses. Corselet plus long que large, cordiforme, ob- solètement quoique visiblement ponctué, entièrement frangé sur les côlés de poils mous analogues à ceux des tempes, mais plus courts; sillon antebasilaire transverse bien marqué. Élytres à pubescence longue, peu serrée, frangée sur les côtés; à ponctuation assez grosse, mais peu profonde et peu serrée; calus huméral saillant, oblique, limité en dedans par une fossette profonde, mais non prolongée au delà en impression sur le disque. Abdomen pubescent comme les élytres, non visiblement ponctué; segment de l’armure largement impressionné en dessus, lisse, ou bien (? ) avec quelques points épars. Pattes longues, grêles; cuisses légèrement renflées, inermes ; tibias très-finement pubescents, sans épine, les postérieurs arqués an delà du ltiers. — L., 1,7 mill. M. Albert Argod a trouvé quelques exemplaires de cet insecte au fond d'une grotte du Vercors, en mai. [Note du Réd. — L'espèce est surtout remarquable par sa longue pu- bescence qui forme une touffe derrière les yeux ; je n’ai pu apercevoir de différences sexuelles notables chez les deux individus que j'ai exa- minés; la grosseur de leurs yeux notamment est identique. D’après une information de M. Argod, la © se distinguerait du & par le 4er ar- ticle des antennes beaucoup plus court et plus large.] — 174 — RECTIFICATIONS AU CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ ET CAUCASI Cicindelidæ. — Pythidæ. (Suite) Par ALBERT FAUVEL, L'initiative prise, l’année dernière, de publier dans cette Revue (1884, p. 70, 240 et 293), une série de rectifications au Catalogus de MM. v. Heyden, Reitter et Weise, a déjà réalisé un progrès con- sidérable en fixant la valeur, la nomenclature ou la patrie d'un grand nombre d'espèces critiques, et nous ne pouvons que nous féliciter du concours que plusieurs entomologistes ont apporté à ce travail ; n'est-ce pas ainsi que nous réunirons pen à peu les éléments d'un catalogue aussi complet et irréprochable que possible des Coléoptères d'Europe et cirea ? Cependant quelques-unes de nos rectifications n’ont pas été ac- ceptées d’abord par les auteurs du Catalogus (Wien. Ent. Zeit., 1884, p.177); nous avons répondu à leurs critiques (Revue 1884, p.240), et récemment M. Reitter ( Wien. Ent. Zeit., 1885, p. 151) a publié de nouvelles observations au sujet de cette réponse. En réalité, le débat ne porte plus entre nous que sur quelques points que nous allons examiner. 1° M. Reitter réclame encore contre la citation, dans nos Ad- denda, d'espèces publiées pendant que le Catalogus était sous presse, parce que, dit-il, les auteurs de celui-ciles ayant connues trop tard, ne pouvaient les y ajouter. Nous nous sommes déjà expliqués à cesujet (Z. c., p. 240 et 293), et jamais nous n’avonsentendu publier ces additions comme un reproche. Actuellement, nous le répétons, nos suppléments contiennent même les espèces parues depuis l’édi- tion du Catalogus, dans le seul but de Le tenir toujours au courant, et de préparer l'édition future. 2° J'ai dit que le S{aphylinus Brenshei Reïtt. n’était qu’une forme sans importance du nitens,qui ne méritait pas plus un nom spécial que les variations analogues de son voisin l'ophthalmicus. — 175 — À ce sujet il me suffit d’être d'accord avec M. le D' Eppelsheim, comme l’auteur l’a reconnu lui-même (Deut. E. Zeit., 1884, 45). Une foule d’Ocypus sont très-variables; sous ce fatras de noms de variétés sans valeur, la nomenclature devient indéchiffrable, et pour mon compte je suis plus décidé que jamais à n’en accepter aucun dans ma Faune par les raisons déjà dix fois développées. 3 Cryptobium egregium Reitt. On trouve en France et j'ai en collection des individus brachyptères de la var. Jacquelini parfaite- ment semblables à Pegregium du Caucase et différant uniquement par la couleur des individus aussi brachyptères du type fracticorne. 4 Achenium levantinum Reïtt. lei encore je pense avec le D' Eppelsheim que cet insecte n’est qu’un depressum foncé et ne méritait pas un nouveau nom, On observe les mêmes variations, no- tamment chez le basale et le rugipenne, qui offrent des individus à pattes et sommet de l'abdomen plus ou moins noirâtres ; l’exten- sion de la couleur noire aux élytres est également très-variable, comme chez beaucoup d’Achenium. 0° Pæœderus Pelikani Reitt. Cette espèce est la seule qu’un nou- vel examen d'exemplaires {ypiques et les dernières remarques de M. Reitter, m’engagent à considérer comme valable. Elle paraît jus- qu'ici particulière à la Grèce et remarquable par la carinule qui limite chez le le bord antérieur du front (comme chez le Zit{to- ralis æ), tandis que le même sexe, chez les meridionalis et Baudii, a cette carène plus ou moins interrompue au milieu, entre les fossettes frontales. 6° Falagria gratilla Er. J'ai demandé si les exemplaires de Corfu, nommés ainsi par M. Reitter, ne devaient pas se rapporter à la nigra. Notre collègue me répond qu'ils diffèrent de la Zævius- cula Epp. Il m’accordera bien que la réponse est à côté de la ques- tion. 70 Acupalpus quarnerensis Reitt. La synonymie que j'ai donnée de cette espèce est confirmée par la note que M. Abeille de Perrin vient d'insérer dans cette Revue (Supr., p. 154). Remercions en terminant ceux de nos collègues qui ont bien voulu nous prêter leur concours pour les nouvelles rectifications ci-après, surtout notre ami M. Louis Bedel, toujours si consciencieux dans ses recherches, Faute d'espace, nous avons dû limiter ce supplément aux familles qui précèdent les Curculionides; mais prochainement nous ferons paraitre des remarques, très-nombreuses, sur cette fa- mille et les suivantes. — 176 — ADDENDA. Page 2 col. 2 Ad Procrustes v. rugosus Dej. subvar. proximus Reitt. y + SIDE S 9 = Ov: 5 5% Bosn. 1 Plectes Reitteri Retows. Ca. pr. cupreus. » Orinocarabus truncaticollis Eschs. U. b. Chaudoiri J. Sahlb. (nec Gebler). 2 Ad Megadontus dalmatinus Dej. v. ljubenjensis Haury. Herz. 1 Ad Pachystus glabratus Payk. v. punctatocostatus Haury. À. » Ad Mesocarabus catenulatus Scop. syn. solutus R. Ob. 2 Ad Chrysocarabus auronitens F. syn. subfestivus R. Ob. » » _v. Putzeysi Mors. syn. Bleusei R. Ob. » v.cupreonitens Chevr. syn. purpureus R. Ob. » » v.atratus Heer. syn. melas R. Ob. L Ad Carabus catenatus Panz. v. alternatus Haury. Cro. » » montivagus Pall. v. sutomorensis Reitt. Mont. » » Scheidleri F, v. dominus Reitt. À. 2 » Rothi Dej. v. Birtleri Reitt. Tr. 3 Carabus Hummeli Fisch. U. b. » Notiophilus melanophthalmus Schloss. Cro. ». Ad Bembidion assimile Gyll. syn. frontale Lec. 1 Ante Tachys bisulcatus subgen. Tachyura Mots. 2 Ad Tachys 6-striatus Duft. v. tetragraphus Reitt. E. » Ante Tachys algiricus subgen. Tachys Mots. 8 Ad Trechus Clairv. syn. Phanerophthalmus Mots. 4 Ad Trechus Brucki Fairm. syn ? planiusculus Fairm. 3 Ad Harpalus latus L. syn. foveicollis Delherm. » Harpalus ellipticus Ballion. U. 2 Pterostichus fragilis Mækl. R. b. » Ad Pterostichus spadiceus Dej. syn. monticola Dufour. 1 Ad Calathus v. sublævis Vuill. syn. luctuosus Dej. (nec Latr.). 2 Ante Calathus circeumseptus subgen. Bedelius Ragusa. 1 Ad Cymindis axillaris F. v. armoriaca Chaud. Ga. 3 Dromius longulus Friv. Hu. pr. angustus. À Blechrus Abeillei Bris. G@&. M. pr. minutus. 2 Hydroporus intermedius J. Sahlb. F. L. pr. erythroce- phalus. 3 Helophorus niger J. Sahlb. U. b, pr. aquaticus. 1 Dryops bicolor Costa. S. » » sulcipennis Costa. S. 3 Heterocerus Motschulskyi Reiche. F. pr. marginatus. maritimus Mots. 1 Leptusa Ehlersi Epp. Hi. pr. curtipennis. 2 Ilyobates crassicornis Qued. Si. pr. forticornis. 1 Homalota sibirica Mækl. R. b. pr. curtipennis (Bergroth). — 177 — Page43 col. 3 Ad Homalota subtilis Scrib, syn. mortuorum J. Sahlb. (nec Th.). 4 Homalota anophthalma Epp. Hi. pr. validiuscula. 3 » hæmatica Epp. Hi. pr. pulchra. 1 Oxypoda incerta Epp. Hi. m. pr. bicolor. 2 Myllæna Fowleri Matth. Br. pr. Kraatzi. » » Masoni Matth. Br. pr. minuta. 3 Hypocyptus aprilis Rey. Ga. m. pr.læviusculus. » Acheninm nigriventre Fairm. Hi. Lu. pr. basale. lusitanicum Skalitz. 1 Lathrobium sibiricum Fauv. U. b. pr. dilutum. abbreviatum Solsky. » » cœcum Friv. Hu. Serb. pr. Diecki. anophthalmum Fauv. 3 Ad Medon politus Qued. (nitidus Qued.)syn. nitens Duviv. 2 Ad Sunius neglectus Mærk. syn? misellus Rey. Ga. m. 4 Ad Stenus Latr. syn. Areus Casey. » Ad Compsochilus curtipennis Fauv.syn.Weberi Quedenf. » Compsochilus Rosti Reitt. Corfu. pr. curtipennis. 2 Ad Bryaxis tibialis Aubé. syn. Marthæ Reitt. 1 Bythinus Argodi Croiss. Ga. m. pr. Eppelsheimi. 3 Stenichnus ovalipennis Bonnaire. Ga. pr. exilis. 2 Ad Leptoderus Hohenwarti Schmt, syn. Deschmanni Joseph. 3 Ad Antrocharis Ab. syn. Antrodiætus Ab. olim. » Oryotus Micklitzi Reitt. Carn. » Ante Pholeuon Hampe, Spelæodromus Reitt. (n. gen.) Pluto Reitt. Cro. » Pholeuon Hazayi Reitt. Hu. (— Apropeus) pr. leptoderus. 4 Aphaobius Heydeni Reitt. Carn. » Bathyscia subrotundata Reitt. Carn. pr. croatica. » » Fausti Reitt. R. m. pr. cælata. » » bosnica Reitt. Bosn. pr. montana. » » kerkyrana Reitt. Corfu. pr. bosnica. » » turcica Reitt. T. pr. hungarica. » » persica Abeille Ca. pr. turcica. » » Reitteri Friv. (S. g. Sophrochæta Reitt.) Hu. m. pr. insignis. » » Merkli Friv. (id.). Hu. m. pr. Paveli. » » Majori Reitt. S. pr. Doderoi. D » frondicola Reitt. I. pr. Doriæ. 2 » pumilio Reitt. I. pr. brevicollis. » » fugitiva Reitt. Hi. b. pr. Mazarredoi. » » opaca Reitt. Ga. m. pr. Wollastoni. 3 Catopomorphus Weisei Reitt. Ca. pr. arenarius. » Choleva pilifera Reitt. Ca. pr. nivalis. » » Emgei Reitt. Gr. pr. agilis. » » cribellaria Reitt. Ca. pr. badia. » » lenkorana Reitt. Ca. pr. Wilkini. » » nikitana Reitt, D, Mont. pr. lenkorana, — 178 — Page 71 col. 3 Choleva armeniaca Reïtt. Ca. pr. fungicola. » » islamita Reitt. Bosn. pr. anisotomoides. » Ad Choleva notaticollis Baudi. syn. conjangens Saulc. » » velox Spence. syn. scitula Thoms. » Anemadus arcadius Reitt. Gr. pr. Strigosus. » » » » = » pulchellus Reïtt. Si. pr. acicularis. maritimus Reïtt. Ga. m. or. pr. græcus. pellitus Reitt. Corfu. pr. maritimus. » Ptomaphagus grusinus Reitt. Ca. pr. picipes. » AdPtomaphagusmarginicollis Luc. syn. nigricans var.Kr. À Ptomaphagus speluncarum Reitt. S. pr. nigricans. » » substriatus Reïtt. F. pr. affinis. » Ad Ptomaphagus neglectus Kr. syn. nigrita Th. » Ptoma phagus dichrous Kr. Ca. pr. neglectus. » Ad Ptomaphagus fumatus Spence. syn. umbrinus Th. » Catops tarbensis Reitt. G&. m. pr. varicornis. » clavalis Reitt. S. pr. sericeus. » 2 Ad Colon viennensis Herbst. syn. languidus Er. » Colon regiomontanus Czwal. G. pr. appendiculatus. » » troglocerus Reïtt. Hi. m. pr. emarginatus. » Ad Co » Colon D] » lon brunneus Latr. v. nigriceps Reitt. Ca. puncticeps Czwal. I. Hi. pr. murinus. curvipes Reitt. I. pr. puncticeps. » Encinetus Hopffgarteni Reitt. Hu, pr. meridionalis. 3 Pseudopelta trituberculata Kirby. L. pr. dispar. baïcalica Mots. 4 Ad Necrophorus germanicus L. v. fascifer Reitt. Ca. » Necrophorus antennatus Reïtt. A. Ca. pr. vestigator. » » fenerator (funeror) Reitt. Ca. pr. investigator. 2 Hydnobius Demarchii Reitt. I. pr. punctatissimus. » » puncticollis Reitt. Ca. pr. septentrionalis. » » fulvescens Guilleb. Ga. m. pr. multistriatus. Liodes pilifera Reitt. Ca. pr. rugosa. » 3 » » » » » » b] calcarifera Reïtt. Ga. pr. silesiaca. gallica Reitt. Ga. pr. ovalis. nitida Reitt. Hu. pr. rectangula. rectangula Reïtt. Ca. pr. Discontignyi. » Cyrtusa subferruginea Reiïtt. Ga. I. pr. subtestacea. Agathidium caucasicum Reitt. Ca. pr. atrum. 1 > » » » » » » » » » » D » » » » » 2 » Cyboc opuntiæ Reitt. Gr. pr. escorialense. bohemicum Reitt. Boh. pr. dentatum. hellenicum Reitt. Gr. pr. plagiatum. tenuicorne Reitt. Ca. pr. Brisouti. rotundulum Reitt. Ti. C. Serb. Ca. pr. man- dibulare. nasicorne Reitt. Ca. pr. rotundatum. banaticum Reitt. Hu. pr. nudum. aglyptoides Reitt. Cro. pr. banaticum. bescidicum Reitt. G. Ca. pr. pulchellum. ephalus viridiæneus Reitt. E. m. pr. seminulum, — 0179 Page ee col. 2 Cybocephalus hispanicus Reitt. And. pr. festivus. © D ES OR Y 3 Ad Clambus armadillo Deg. syn. atomarius Stm. » » pilosellus Reitt. syn.armadillo Redt. » Loricaster Viertli Reitt. Hu. m. » » caspicus Reitt. Ca. ) » pumilus Reitt. G. Ti. 4 Scaphosoma dilutum Reitt. Ca. pr. boleti. » Atomaria Godarti Guilleb. Ga. m. pr.atra. 2 » sternodeoides Reitt. Ca. pr. delicatula. » Ephistemus dilutus Reitt. Ca. pr. exiguus. 3 Ad Holoparamecus caularum Aubé. syn. Panckoukei Guérin. 2 Ad Cartodere Beloni Reitt. syn. elegans Reitt. ol. (nec Aubé). » Ad Coninomus nodifer Westw. syn. antipodum White. 3 Ad Corticaria pubescens Humm. sya? punctulata Marsh. 2 » saginata Mann. syn. lapponica Reitt. (nec Zett.). » » serrata Payk. syn. rotulicollis Woll. » Ad Melanophthalma Mots. syn. Cortilena Mots. Oropsime Gozis. » » distinguenda Com. syn. pusilla Mels. pumila Lec. » » gibbosa Herbst. syn. minuta F. tenella Woll. delicatula Woll. 3 Ad Migneauxia crassiuscula Aubé. syn. villigera Mots. 1 Epuræa laricina Mots. L. pr. læviuscula. » Rhizophagus Erichsoni Th.? Su. pr. parallelocollis. » » Gyllenhali Th.? Su. pr. Erichsoni. » Ad. RhizophagusbipustulatusF.svyn.punctiventris Baudi. » Ad Tenebroides mauritanicus F. syn. nitidus Horn. 2 Ad Ostoma ferrugineum L. syn. rubicundum Laich. » » Yvani Allib. syn. pusillum Klug. » Ad Apistus Rondanii Villa. syn. setosus Redt. 3 Ad Prostomis mandibularis F. syn. americanus Cr. 1 Læmophlœus capensis Waltl. X Ga. pr. corticinus. 2 Ad Psammæchus Latr. syn. Pseudophanus Lec. » Ad Saprinus ornatus Er. syn. Osiris Mars. » » niger Mots. syn. gangeticus Mars. » Ad Chironitis furcifer Rossi. syn. © Syphax Fairm.{Onit.). 1 Ad Ammæcius Muls. syn. Amalus Muls. 2 Atænius lepidulus Har. T. £ Ad Geotrupes Typhæus L. syn. vulgaris Leach. 3 Ad Pachydema Lap. syn. Flatipalpus Fairm. 4 Julodis Hampei Thoms. T. pr. onopordi. 2 Aurigena capnodiformis Reitt. Ca. pr. lugubris. » Anthaxia Hackeri Friv. Hu. pr. manca. » Sphenoptera Mannerheimi Thoms. Ca. pr. inæqualis. » Dima Assoi Perez. Hi. pr. dalmatina, » Ludius Schaumi Cand, Gr, pr. ferrugineus. — 180 — Page ee col. 2 Ad Agriotes Laichartingi Gredl.syn. ©'attenuatus Desbr. 112 3 Agriotes breviusculus Desbr. S. pr. scapulatus. » Ad Lampyris L. syn. Lampronetes Mots. » » Reichei Duv. var. hispanica E. OI. Ga. m. Hi. Lu. » » soror Schaum. syn. algerica Ancey. » Lampyris Heydeni E. OI. Bal. pr. caucasica. » » caspica Mots. R. m. pr. Zenkeri. » » mutabilis E. OIL. Si. pr. ambigena. 1 Ad Lamprohiza splendidula L. syn. Sencki Villaret. » Lamprohiza Paulinoi E. OL. Lu. pr. Germari. » Ad Phosphænus hemipterus Goeze.v. macropterusE Ol. v. flavocinctus E. OI. 2 Podabrus Majori Picc. I. pr. alpinus. » Cyrtosus meridionalis Ab. Hi. pr. flavilabris. » » strangulatus Ab. R. mn. pr. Lethierryi. 3 Malachius Mariæ Ab. T. pr. carnifex. > » judex Ab. Ca. pr. rufus. » Ad Malachius affinis Men. syn. annulatus Gebl. part. » » elegans OIL. id. part. 1 Axinotarsus nigritarsis Ab. Hi. pr. ruficollis. 2 Attalus maculicollis Luc. Ga. mn. pr. thalassinus. ecaudatus Peyr. » Pelochrus brevicollis Ab. Ca. pr. pallidus. » Ad Attalus lusitanicus Er. syn. miniatocollis Tourn. » Attalus semitogatus Fairm. Ga. pr. pectinatus. 3 Ebæus nigricaudatus Ab.? I. pr. cæœrulescens. » Ad Hypebaeus discifer Ab. syn.viduus Ab. » Ad Charopus rotundatus Er. syn. saginatus Baudi. » Charopus Philoctetes Ab. Ca. pr. docilis. 1 Ad Troglops Er. syn. Psiloderes Peyr. — Cephalogonia Woll. » Troglops diminuta Ab. Ga. m. Gr. pr. albicans. Ni =oû punctatula Ab. Hi. pr. brevis. » Ad Acanthocnemus Perr. syn. Pristoscelis Lec. + Ad Necrobia cœrulea Deg. syn. violacea OI. » Theca cribricollis Aubé. Hi. pr. andalusiaca. » Ad Tentyria ligurica Sol. syn. Otti Lucas. » » maroccana Sol. syn. Godartiana Luc. 2 Ad Scaurus tristis O1. syn. gracilicornis Fairm. » » striatus F. v. sardous Costa. S. 1 Asida convexicollis All. Hi. pr. sabulosa. » Ad Pimelia angulata F. v. syriaca. Sénac.? Gr. » Pimelia tuberculata Mén. Ca. pr. inflata. _» » cursor Mén. Ca. pr. capito. » » dubia Fald. Ca. pr. cursor. v. persica Fald. Ca. 3 Platydema atrum Mots. Hi. pr. europæum. 14 Gnathocerus maxillosus F. Woll. X Ga. m. » Ad Sitophagus Muls. syn, Schedarosus Reitt, — 181 — Page 137 col. 1 Allecula divisa Reitt. Ca. pr. castanea. 133 HS Y 2% IN © y © » ns O1 Bo Mu vu À 3 Ad Phlocotrya Vaudoueri Muls. syn. Q rufipes Steph. » Ad Serropalpus Hellen. syn. Dircæa F. » Ad Xylita Payk.syn. Dolotarsus Dur. » Ad Xylita livida Sahlb. syn. rufipes Duy. (nec Gy1l.) 2 Scraptia Revelierei Ab. C. pr. oculata. 3 Euglenes atomus Costa. S. pr. flaveolus. 2 Anthicus Lamevi Mars. Ga. m. pr. coniceps. » » gracilior Ab. Ga. m. pr. gracilis. » Ad Anthicus dichrous Laf.syn. Olivieri Desbr. (Formic.). 3 » crinitus Laf. syn. longipennis Desbr. » Anthicus 4-decoratus Ab. Ga. m.C. pr. 4-oculatus. » Ad Anthicus niger OI. syn. luteipes Mars. 2 Anaspis Defarguesi Ab, Ga. m. pr. Geoffroyi. CORRIGEN DA. 4 Cicindela maura L. dele Ga. 2 Procrustes rugosus Dej. — coriaceus L. var. 3 Plectes Fischer. — Neoplectes Reitter. 2 Megadontus dalmatinus Dej. — cælatus F. var. » » Y. procerus Reitt. — id. 1 Sphodristus Bohemani Mann. lege Mén. (Bohemari err. tvp.). » Carabus v. Herbsti Dej. — catenatus Panz. 2 » merkli lege Merkli. 4 Omophron Latr. — Epactius Schneid. 3 Bembidion obliquum Stm. — varium OI. var. » » Felmanni lege Felimani. » » fasciatum Chaud — v. obliquum Stm. » Microtyphlus Revelierei Perris. sp. pr. » Trechus binotatus Putz. — Fairmairei Pand. » » nakeralæ lege Nakeralæ. 1 » Villardi Bedel. — delphinensis Ab. var. » Baudia Ragusa. — Trimorphus Steph. » Stenolophus corsicus Perr.— flavipennis Lucas (vere- sim.). » Pœæcilus v. marginalis lege v? marginalis. 2 Læmostenus v. atrocyaneus lege v. barbarus Luc. atrocyaneus Fairm. » Calathus tarsalis J. Sahlb. — sibiricus Gebler. 83 Anchomenidius astur Sharp. Hi. b. sp. pr. (Sharp). » Platynus erythrocephalus Bassi. — complanatus Dej. 2 Ciibanarius dorsalis Pont. lege Brünnich. » Masoreus testaceus Luc. — Wetterhali Gyll. (Bedel). 1 Lebia crassicornis Mots. — rufipes Dej. (veresim.). » Cymindis canigoulensis lege canigoensis, Revue d'Entomologie. — Juillet 1885, 13 — 182 — Page 26 col. 1 Cymindis Baudueri Perris,dele G. lege Ga. m. = cani- » 27 30 91 goensis Fairm. » Chaudoiri Fairm. — canigoensis. Apristus Chaud.— Lionychus Wissm. Hydroporus glabellus Thoms. = nigrita F. » Agabus ambiguus Say. — discolor Harris. — congener Thunb. » » confinis Gyll. L. sp. pr. » » ovoideus Lec. — bicolor, phæopterus Kirby.— confinis GyIL. 3 Helophorus fennicus Sahlb. (nec Payk.) lege Gyllenhali J. Sahlb. Limnius gigas Sharp. — Dupophilus brevis Muls. (Bri- sout). » Euryusa castanoptera Kr. et syn. — Silusa. » Aleuonota egregia Rye.— hypogæa Rey (Bergroth). 3 Calodera atricapilla Seriba. = riparia Er. 2 Myllæna elongata Kr. nec Matth.). — Kraatzi Sharp. » » glauca Rye. — Id. 4 Quedius v. concolor Epp. == v. nigrocæruleus Fauv. 2 Dolicaon hæmorrhous Er. — gracilis Gr. var. = D y 19 3 Lathrobium maurianense Fauv. — dilutum Er. var. (Gmacropt.) 1 » apenninum Baudi et syn. sp. pr. 2 Medon pocoferus lege pocofer. 3 Pæderus Pelikani Reitt. Gr. sp. pr. pr. littoralis. » Cylindrogaster Fauv. lege Cylindropsis Fauv. 1 Compsochilus procerus Epp. — cephalotes Er. » » miles Scrib. sp. pr. » » macellus Kr.— Kahri Kr. 3 Lesteva nigra Kr. — © fontinalis Kiesw. » Homalium littorale Kr. == cæsum (:r. 2 Olisthærus substriatus dele Gyll. lege Payk. 4 Tychus Jaquelini lege Jacquelini. 2 Trimium domogleti liege Domogleti. » Euplectus tuberculatus Tourn. —? nitidus Fairm. » » Bonvoirloiri lege Bonvouloiri. 4 Scydmænini lege Stenichnini. » Neuraphes coronatus J. Sahlb. F. sp. pr. 2 Scydmænus Latr. lege Stenichnus Thoms. » Scyämænus Thoms. lege Cyrtoscydmus Mots. 3 Euconnus v ? sanguinipennis Reitt.—hirticoilis Il var. il » Pandellei Kairm. sp. pr. » Eumicrini lege Scydmænini. » Eumicrus Lap. lege Scydmænus Latr. 2 Heterognathus King. — Scydmænus Latr. » Leptoderus lege Leptodirus. 3 Antrocharis dispar Ab. = Querilhaci Lesp, p »n Mestrei Ab, = Trocharanis Reitt, (nov, gen,), é — 183 — Page®70 col. 3 Diaprysius Abeille, gen. pr. » Pholeuonleptoderum Friv.= Apropeus Reitt.(nov.gen.). » » » Pluto Reitt. — Spelæodromus Reitt., id. Merkli Friv. — Hexaurus Reitt., id. Drimeotus Kraatzi Friv. = Fericeus Reitt., id. Aphaobius Ab. gen. pr. Bathyscia lesinæ lege Lesinæ. » Karamani Reitt. = Lesinæ Reitt. insignis Friv. = Sophrochæta Reitt. (nov. subg.). Reitteri Friv. = Id. Paveli Friv. = Id. hermensis Ab. — Piochardi Ab. mialetensis Ab. dele GC. lege Ga. m. Destefanii Rag. = muscorum Dieck. Kiesenwetteri Dieck.=—Perrinia Reitt. (n. gen.). Dohrni Sehauf. et syn. — Bonvouloiri Duv. pusilla Mots. pr. Lesinæ transf. Leptinus caucasicus Mots. — testaceus Müll. Catopomorphus dalmatinus Kr. = © orientalis Aubé. ) bicolor Kr. = Marqueti Fairm. » formicetorum Peyr (4 Fairmairei Delar.) — brevicollis Kr. » Fairmairei © Delar. == Rougeti Saulc. » myrmecobius Rott, = Q orientalis Aubé. » curticornis Fairm, = Ptomaphagus Wat- soni Spence. Choleva angusticollis Kr. = Anemadus Reitt. (n.gen.). » » Sturmi Bris. = g' angustata F. cuneiformis Fairm. — Ptomaphagus pallidus Mén. acicularis Kr. — Anemadus Reitt. strigosa Kr. = Id. transversostriata Murr. Id. gracilis Kr. — Vandalitiæ Heyd. Id. græca Kr. — Id. Lederi Weise. — Catopomorphus arenarius Hampe. Ptomaphagus Hellw. lege Illiger. Catops Payk. gen. pr. Ptomaphagus Bugnioni Tourn.=—? quadraticollis Aubé. 5 ÿ grandis Reitt. — @ picipes F. meridionalis Aubé. — marginicollis Lucas. andalusicus Heyd.= Id. flavicornis Thoms. = Id. v. longipennis Chaud. = Id. femoralis Thoms. = coracinus Kelln. pilicornis Thoms. — longulus Kelln. ventricosus Weise (ventricola err.), =tristis Panz. var, — 184 — Page 72 col. 1 Ptomaphagus ambiguus Heer.— fumatus Spence,. » » » brevicollis Kr. — Catapomorphus pr. Marqueti. » » » nivicola Kiesw. = 1d. pr. orientalis, » D » lucidus Kr. = Id. pr. Josephinæ. » » D validus Kr. — Catops. » » » varicornis Rosh. — Id. » » » creticus Heyd. — Anemadus græcus Kr. var. » » » sericeus F. (sericatus Chaud.).=— Catops. D » » tenuicornis Rosh. — Id. » » » suturalis Murr. — Nemadus Reitt. (nov. gen.). » » » Pelopis Reitt, — Id. » » » colonoides Kr. — Id. » » » anisotomoides Sp.— Choleva pr. brunnea. » » » Vandalitie Heyd. (gracilis Kr.) — Anemadus. » » » clathratus Perr. — Anemadus transversos- triatus Murr. » 2 Colon puneticollis Kr. et syn. sp. pr. » » » confusus Fairm. = recté &' affinis Stm. » » » v.firmus Czwal. = dentipes Sahlb. » ».. » v. Lentzi Czwal. — v. Barnevillei Kr. » ». » rufipes Czwal. et var. — Id. » » _» episternalis Czwal. — brunneus Latr. » » » sinuatus Chaud. — Id. » » » subdepressus Chaud. == Id. » 3 Phosphuga polita Füssl.— Ablattaria Reitt, (nov. gen.). » » » cribrata Fald. — Id. » » opaca L. — Blitophaga Reitt. nov. gen.). » n » Souverbiei Fairm. — Id. » » » undata Müll. — Aclypea Reitt. (nov. gen.). » » Œceoptoma Leach.— Thanatophilus Leach. = Pseudo- pelta Voet. » » Xylodrepa Thoms. — Dendroxena Mots. 73 1 Silpha costata Mén. = tristis Ill. var. » » » Sstriola Mén. — obscura L. var. » » » sericea Zoubk. — Aclypea. » » Necrodes Wilkin. — Asbolus Voet, » » Necrophorus ruthenus Mots. — germanicus L. var. » 2 » v. sibiricus Mots. — investigator Zett. ) » Agvyites Frœlich lege Frœhlich. » » Hadrambe latissima Reitt. —Ipelastes Reitt. (nov. gen.). » » Hyanobius ciliaris Thoms. — Perrisi Fairm. » » » intermedius Th. dele Su. lege Æ. » » Liodes grandis Fairm. et syn. —=oblonga Er. » 5) » macropus Rye.=— curvipes Schmidt. ) » » simplex Thoms. — oblonga Er. » » » Caullei Bris.—furva Er. » » » litura Steph. et syn. — punctulata Gyll. » » bicolor Branes. = nigrita Schmdt, var, 74 1 Colenis foveicollis Uhag. = Bonnairei Du. — 185 — Page 74 col. 4 Xanthosphæra Fairm. gen. pr. » Agaricophagus præcellens Hampe.—cephalotes Schmdt. 2 Agathidium seriepunctatum Bris. == Cyrtoplastus Reitt. (nov. gen.). » » confusum Bris. E. sp. pr. » polonicum Wank. » clypeatum Sharp. » piceum Thoms. » » globosum Muls.— convexum Sh.=— piceum Er. » » varians Beck. — pallidum Gyll. » ) vittatum Mots. — plagiatum Gyll, » » Wankowiczii lege Wankowiczi. 3 Clambus punctulum Beck, E. sp. pr. » Loricaster Muls. gen. pr. Bisaya post Eucinetus (p. 72) transf. Ptenidium nitidum Bris. lege Brisouti Matth. » pusillum Gyll. (nec syn.)=evanescens Marsh. » pusillum Er. (nec Gyll.) lege nitidum Heer. Atomaria hislopi lege Hislopi. Anommatus valombrosæ lege Valombrosæ. Coninomus Thoms. = Lathridius Herbst. Dasycerus ante Lathridius transf. Corticaria pubescens Gyll. lege Humm. » pilosa Mots. — illæsa Mann. villosa Mots. — id. stigmosa Mots. = ? longicollis Mann. concolor Bris. — fulva Com. » » angusta Aubé et syn. — umbilicata Beck. » » melanophthalma Mann. Th.—longicollis Zett. » lacerata Mann. — crenicollis Mann. 9 Melanophthalma Mots. recté gen. pr. 3 Migneauxia Duv. Id. 4 Typhæa laticollis Luc. — Cryptophagus affinis Stm. » Micrurula Reitt. — Micruria Reitt. (Bergroth). 3 Strongylus Herbst. lege Cyllodes Er. » Ips Fabr. lege Pityophagus Schuck, 2 Entoxylon dele Abeille lege Ancey. » Airaphilus ruthenus Solsky. — geminus Kr. 2 53 Ne NS S À y Y S ÿ SZ Y » » talpa Kr. — nasutus Chevr. » Attagenus bifasciatus Rossi. lege rufipennis Muls. » » tigrinus F. lege bifasciatus OI. (Bedel). 1 Cistelidæ lege Byrrhidæ. » Thorictodes Heydeni Reitt. signo X notand. 2 Platysoma filiforme Er. —elongatum OI. (Bedel). » Psammobius Alleoni Fairm. = Atænius lepidulus Har. 4 Minotaurus Muls.— Typhæus Leach. 2 Anisoplia bætica Er. Æ. m,. sp. pr. 3 Anthaxia impressa Mars. —? plicata Kiesw. » Cylindromorphus gallicus Muls. — parallelus Fairm. — 186 — Page 206 col. 1 Trixagini lege Throscini. » Trixagus Kug. — ? Byturus Latr. » Throseus Latr. nom. restituend. 2 Melanotus fascicularis Küst.— © brunnipes Germ. » » bernhardinus Stierl. = castanipes Payk. 2 Melanotus amplithorax Muls. — dichrous Er. 4 Athous vicinus Desbr. dele? lege Hi. (Desbr.). 2 » Bonvouloiri Reiche. = difformis Lac. 3 » curtulus Desbr. dele? lege Hi. (Desbr.). » Idolus Desbr. lege Logesius Gozis. 2 Eucinetus pr. Colon (p. 72)transfer. 4 Lampyris Bonvouloiri Duv. = Reichei Duv. var. » » cincta Mots. — soror Sch. var ? » Lamprorhiza lesge Lamprohiza. » » Farinesi Villa. —? Mulsanti Kiesw. D) » Delarouzeei Duv. sp. pr. » Phosphænus Rougeti E. OL. = Q Homalisus Fontisbel- laquei Fourc: » Luciola caucasica Mots. — mingrelica Mén. var. p 5 collaris Mots. — lusitanica Charp. » p obtusangula Mots. — v. minuta Mots. » » suturalis Mén. — italica L. var. » p græca Lap.= Lampyroidea Costa (nov. gen.). » » dispar Fairm. = Id. 2 Podabrus Mocquerysi Reiche. — v. lateralis Er. » Rhagonycha nigripes Redt. — femoralis Brull. var. » obscuripes J. Sahlb. — Podabrus pr. lap- ponicus. 4 Drilus longulus Kiesw. — concolor Ahr. var. » Hapalochrus flavicollis Schauf. — fulvicollis Gebler (Malach.). 2 Cyrtosus Mots. — Malachius Fabr. (sectio). » » armifrons Kr.— ovalis Cast. » Malachius macer Kiesw. — fucatus Peyr. = angustatus Mots. » » limbicollis Ab. — Cyrtosus Lethierryi Peyr. » curticornis Kiesw. Hi. sp. pr. » » elegans OI. lege Fourc. » » opacus Kiesw. == debilis Kiesw. » Anthocomus Er. — Malachius Fabr. (sectio). ; » sellatus Solsky. R, m. sp. pr. 2 Altalus ulicis Er. = limbatus Fabr. ». Pelochrus Muls. gen. pr. » Attalus pulchellus Muls. (nec K1.). = peucedami Ab. » Ebæus viridifrons Schauf. — Attalus sicanus Er. 3 » nigricollis Küst. — cœrulescens Er. » Charopus saginatus Küst. — rotundatus Er. var. » » multicaudis Kiesw. = rotundatus Er. » » varipes Baudi. G@. m. sp. pr. — 4187 — Page 118 col. 1 Troglops nigripes Waltl et syn. — brevis Er. 121 » Corynetes Herbst. lege Necrobia OI. » Necrobia Latr. lege Corynetes Herbst. 2 Gibhbium Boieldieui Reitt. (nec Levr.}. — brevicorne Reitt. Gr. 4 Ptinus Lucasi Boield. etsyn.=— obesus Lucas. 2 Byrrhidæ lege Anobiidæ. 1 Ernobius anabaptista Goz. — Mulsanti Kiesw. » Xylopertha trispinosa Oliv. » Tentyria bipunctata Sol. dele Ga. m. » Pimelia angulata F. lege ? Si. » » Latreillei Sol. Gr. T. sp. pr. 2 Dendarus ruficornis Reitt, — Colponotus pectoralis Muls. var. 3 Lathelicus lege Latheticus. 1 Gnathocerus cornutus F. signo x notand. 3 Cteniopus sulfureus L. = flavus Scop. 2 Orchesia sepicola Rosh. — minor Walk, 3 Phlæotrya Stephensi Duv. = ; Vaudoueri Muls. » » tenuis Hampe — ? id. » Dircæa auct. (nec F.) — Phlæotrya. 1 Xylita Revelieri lege Revelierei. 2 Cerocoma gonocera Mots. — Mühlfeldi Gyil. var. 3 Zonabris lege Mylabris. 2 Œnas fuscicornis lege fusicornis. » Rhinosimus roboris Payk. lege Fabr. DELENDA. 2 Pterostichus Stuxbergi Mækl. (e Sibiria). 1 Ochthebius Sellæ Sharp. (nom inedi.), ) alutaceus Reïitt. (id.). 3 Helophorus mirabilis Miller (id.). » Cercyon aquaticus Steph. (spec. mixt.) (Bedel). 2 Trogophlæus spinicollis Rye (— luteipes Solier, e Chile). 1 Liodes larvata Canest. (Arachnide). 3 Clambus punctulum Gyll. et syn. 2 Hypocoprus epulo Mækl. (sp. non europ.). » Anisoplia lineata F. (= Phyllopertha sp., e Barbaria) (Bedel). » Cyrtosus nitidicollis Chevr. (sp. pr. ex Asia min.). » Laricobius Sahlbergi Reitt. (e Sibiria). » Gibbium æquinoctiale Boield. (longicorne Reitt.) (e Syria) 1 Pimelia v. aculeata Klug (ex Ægypt.). » » sericea OI. (non europ.). 3 Hopiocephala bituberculata OI. (ex India or.). 1 Palorus fagi Ratz. (nom. ined.). — 188 — COMPTE-RENDU DE L'EXCURSION DANS LA LOIRE-INFÉRIEURE ET LA VENDÉE (1883), Par ALBERT FAUVEL, La première réunion de la Société ayant eu lieu dans les Alpes du Dauphiné et de la Savoie, en 1882 (1), il fut décidé que l’excursion de 1883 serait faite dans l’ouest: la Loire-Inférieure et la Vendée furent désignées, et le 3 juin, nous étions réunis à Nantes. Dès le len- demain, nous prenions le chemin de fer jusqu’à la station de Bouaye (ligne de Pornic), afin d'explorer le lac de Grandlieu, localité déjà connue par les découvertes de MM. Ch. Brisout de Barneville et Mar- mottan (2). En nous rendant à la gare, nous capturons : Platystethus v. alutaceus et Quedius nigriceps. il Les environs du lac, à partir du village de Bouaye, sont formés de taillis et de prairies, et tout près de l'auberge, dite de l'Ztier, où nous étions descendus, coule un petit ruisseau qui va se perdre dans le lac. C’est sur ses bords que nous fimes nos débuts; quel- ques bons Dytiscides et Hydrophilides n’y étaient pas rares. De ]à fauchant et battant à travers les laillis, où abondait le Dia- canthus metallicus, nous arrivâmes sur les bords du lac, couverts de marécages à demi inondés et, par places, de petites lisières sablonneuses. Le reste de la journée se passa à explorer celte localité, qui nous procura diverses raretés ; malheureusement nous ne pümes retrouver le fameux Æydronomus (Dicranthus) ele- gans, pris à cet endroit même par M. Ch. Brisout, au mois de septembre ; probablement l’époque d’éclosion n’en était pas encore venue. Le lendemain, nous nous dirigeâmes par les prairies, sur (1) Préparant une énumération complète des Coléoptères de la Savoie et de l'Isère, nous avons cru préférable, afin d’éviter un double emploi, de réserver pour ce travail d’eu- semble, qui est destiné à la Revue, la liste des espèces recueillies pendant l’excursion de la Société en 1882. (2) Voir deux notes de nos collègues sur quelques espèces de cette localité et de La Bernerie (Annuaire Ent., 1881, 93, et Ann, Ent. Fr,, 1882, Bull., p. 163). — 189 — les digues qui bordent le lac à droite du village ; mais cette contrée nous parut beaucoup moins riche, et l’escarpement des digues y rend, d’ailleurs, les recherches limitées et difficiles. Parmi nos captures de ces deux journées, nous indiquerons : Cotéoptères: Blethisa multipunetata; Bembidion laterale; Chlænius v. melanocornis; Omaseus aterriinus, anthracinus; Acupalpus brun- nipes, dorsalis; Harpalus picipennis; Haliplus fulvus ; Hydroporus nigrita, angustatus, lituratus; Ilybius obscurus; Cybister laterali- marginalis; Graphoderes cinereus ; Noterus crassicornis ; Laccobius variegatus (la plupart à élyires noirâtres); Gyrinus minutus; Para- cymus nigroæneus ; Cymbiodyta marginellus; Limnebius fureatus ; Hydrochus nitidicollis ; Helophorus intermedius, frigidus, latipalpis ; Ochthebius impressicollis, pusillus, exaratus; Cercyon marinus, lugubris ; Dryops luridus; Limnius rivularis; Heterocerus fuseulus ; Platystethus v. alutaceus; Stenus incrassatus, vafellus, fornicatus, solutus; Philonthus punctus, umbratilis; Hypocyptus discoideus, seminulum ; Myllæna Kraatzi; Oligota punctulata ; Homalota volans ; Alianta incana; Olibrus anthemidis ; Telmatophilus brevicollis ; Cryptophagus distinguendus, vini; Atomaria ruficornis ; Meligethes villosus ; Psammæchus bipunctatus; Monotoma picipes ; Onthopha- gus taurus; Aphodius bimaculatus; Limonius parvulus; Adrastus limbatus; Anthicus gracilis; Anaspis pulicaria ; Phyllobius pyri; Erirhinus Nereis; Bagous claudicans, Aubei, lutosus ; Mononychus pseudoacori ; Cœliodes ruber ; Amalus leucogaster, canaliculatus ; Apion minimum, angustatum ; Bruchus griseomaculatus, velaris v. lividimanus ; Timarcha maritima ; Crepidodera smaragdina, chloris, salicariæ ; Chætocnema Mannerheimi ; Phyllotreta melæna, diade- mata, undulata, ochripes; Aphthona lutescens, nonstriata, hilaris; Longitarsus holsaticus; Cassida sanguinosa ; Scymnus scutellaris. Hémiptères (1) : Odontoscelis fuliginosa; Sciocoris terreus; Scolopostethus pictus; Plesiocoris rugicollis, Cyllocoris histrionicus ; Orthotylus nassatus; Salda saltatoria, Cocksi; Gerris argentata ; Naucoris cimicoïdes, maculatus; Plea minutissima ; Ranatra linearis ; Corixa atomaria, Linnei, striata, semistriata. IL. Le 6 juin, nous arrivons à Pornic. Entre la ville et la pointe de St-Gildas, s'étendent des falaises assez élevées contre lesquelles la mer vient battre à marée haute, envahissant les sables du rivage où, à part quelques anses très-restreintes, toute recherche serait inutile. (1) Tous les Hémiptères ont élé déterminés par M, le Dr Puton, = 190 = Aussi, après avoir garni nos flacons du charmant Æpus Robini, et de sa compagne fidèle et sous-marine, la Diglossa mersa,—tous deux assez communs après le réflux sons les pierres enfoncées dans Ra tangue, en face et à droite de l'établissement des bains, — nous nous dirigeons par la route ensoleillée qui domine la grève jusqu’au pétit havre dé Porteau, battant les arbustes, entre autres les champs de genets en fleur, fauchant les plantes basses, mais surtout sou- lévant les pierres éparsés sur le maigre gazon dont la falaise est tapissée depuis les dernières villas jusqu’à Porteau ; là se termine notre chasse, sous d'énormes tas d'algues, refuges de bonnes espèces maritimes. Le relevé des deux journées que nous consacrons à cette localité, et à quelques salines voisines de la ville, nous donne comme espèces notables : Coléoptères : Gymindis v. lineata; Licinus silphoïdes ; Olisthopus rotundatus; Pedius inæqualis; Ophonus rotundicollis; Harpalus atte- nuatus; Stenolophus vespertinus ; Hydroporus parvulus, lepidus ; Agabus nebulosus, femoralis; Limnebius furcatus; Ochthébius pu- sillus: Cercyon centrimaculatum, depressum; Dryops luridus; Homalium læviusculum, riparium ; Cafius v. variolosus, sericeus ; Philonthus fenestratus ; Aleochara grisea ; Homalota vestita ; Schis- toslossa luteipess Alianta plumbea; Bryaxis simplex, hæmoptera, Helféri; Actinopteryx fucicola; Olhbrus millefolii; Cryptophagus vini; Melanophthalma fuscipennis, fulvipes; Meligethes erythropus ; Syncalypta setigera ; Gnathoncus rotundatus ; Rhizotrogus rufes- cens, marginipes; Agriotes sordidus; Ebæus thoracicus; Asida sabulosa ; Scraptia fusca; Anthicus læviceps, instabilis, hifasciatus ; Mordellistena pumila; Anaspis pulicaria, labiata, varians ; OEde- mera nobilis, flavipes; Peritelus senex; Polydrosus confluens ; Strophosomus faber, retusus; Sitona flavescens, tihialis, suleifrons ; Mecaspis marmorata; Smicronyx jungermanniæ; Sibinia arénariæ, variata; Apion trifolii, frumentarium, lævicolle; Rhynchites ger- manicus; Bruchus perparvulus, foveolatus, rufipes, velaris v. livi- dimanus; Dorcadion fuliginator v. vittigeram ; Cryptocephalus bi- punctatus; Chrysomela Banksi; Galerucella xanthomelæna; Cre- pidodera aurata; Longitarsus pusillus ; Cassida oblonga ; Seymnus bipunctatus, pulchellus. Hémiptères : Carpocoris baccarum; Piezodorus v. alliaceus ; Euoplops scapha (t. c. sur un Chenopodium); Spathocera lohata ; Bathysolen nubilus ; Ceraleptus gracilicornis (ces trois espèces prove- nant de La Bernerie); Coreus hirticornis; Micrelytra fossularum (macroptère) ; Stygnus arenarius ; Peritrechus gracilicornis; Hete- rogaster urticæ ; Platyplax salviæ (La Bernerie); Monanthia cardui; Lopus sulcatus; Calocoris roseomaculatus ; Orthocephalus saltator ; — 191 — Heterocordylus tibialis, parvulus ; Macrocoleus Paykulli; Hoploma- chus Thunbergi; Hydrometra stagnorum; Gerris gibbifera, lacustris, thoracica; Velia currens, rivulorum ; Corixa Sahlbergi. IL, Les environs de Bourgneuf, entre Pornic et Ste-Pazanne, devaient être notre troisième étape. Nous y passons la journée du 9 juin. Bourgneuf est situé tout près de la baie de ce nom, à l'entrée de vastes prairies d’alluvion conquises sur la mer et transformées en marais salants ou en cultures de céréales. C’est la seule localité de France où se trouve en nombre l’Ophonus cephalotes ; toutefois la vraie saison n'était pas venue de cette belle espèce, assez com- mune après les pluies de septembre, sous les pailles dans Îles champs de blé, entre les salines ; aussi n’en primes-nous qu’une dizaine d’exémplaires. Par contre, l'exploration des salines nous fournit une série de types intéressants, entre autres le Pogonus gracilis, réputé méditer- ranéen (deux exemolaires), l'Hydroporus limbatus et le Bérosus spinosus (très-communs), plus les quelques espèces ci-après : Cotéoptères : Bembidion normannum ; Tachys scutellaris; Pedius inæqualis; Pœcilus infuscatus; Amara convexiuscula; Apatelus oblongiusculus ; Ophonus sabulicola, rotundicollis; Dichirotrichus obsoletus; Philydrus bicolor; Ochthebius marinus, punctatus ; Cryptobium v. Jacquelini; Homalota triangulum ; Bryaxis simplex ; Silpha granulata; Meligethes rotundicollis; Agriotes sordidus; An- thicus humilis, salinus; Sitona lineatus. Hémiptères : Lopus sulcatus ; Salda pallipes; Corixa lugubris. IN Le soir du 10 juin, après la traversée pittoresque, à marée basse, de l'immense baie qui sépare Noirmoutier du continent, nous entrons dans cette petite ville de pêcheurs, située presque à l'extré- mité de la côte.est. Dès le lendemain, sous la direction de notre excellent collègue, M, du Brossay, qui a habité le pays et-en connaîtdes bonnes localités, nous faisons uné prêmière visite au bois de La Chaise, station balnéaire et entomologique. Si les baigneurs n'étaient pas arrivés encore, àu moins les insectes printaniers avaient fait leur apparition, et même les plus précoces étaient déjà passés à l’état de cadavres momifiés et roulés par le vent dans les creux de Ja dune. — 192 — Aux mois de juillet, août et septembre, le bateau à véâpeur qui fait le service entre Noirmoutier et Pornic, vient ici prendre ou débar- quer ses voyageurs. La petite plage est charmante, étendue au pied des chênes verts qui lui font un cirque d'ombre et de verdure et poussent leurs racines jusqu'à la laisse des hautes mers. Un double attrait nous amenait. d’ailleurs à La Chaise. Nous vou- lions explorer ces chênes verts, une rareté à pareille latitude, et sur- tout résoudre un problème entomologique dont M. du Brossay venait de nous fournir les données. 11 y a en effet bientôt quatre-vingts ans qu’un auteur, populaire à Noirmoutier, Francois Piet, a étudié les insectes indigènes et en a donné une liste primitive dans un livre (1) réédité depuis par son fils, sous le titre de: Recherches topographiques, statistiques et historiques sur l’île de Noir- moulier, publiées et annotées par Jules Piet (Noirmoutier, 1863). Inconnu de nos biographes, Piet fut de son temps un ami de Vaudouer, de Nantes, ami lui-même de Latreille et de Dejean, qui lui a dédié la Phlæotrya Vaudoueri. Parmi les espèces que cite l’opuscule du vieil entomologue ir partibus, une surtout éveillait notre attention ; voici ce qu'il en raconte : « En soulevant à mer basse les pierres qui sont à l’est et au sud- « est du Cob, on trouve sur ces pierres un très-petit coléoptère qui, « en raison des lieux qu'il habite, a excité vivement notre curiosité. « Nous avions vainement essayé de le ranger dans un des genres de « la famille des Carabiques, à laquelle il se rapporte ; il a fallu re- « courir au maitre, et l’obligeant M. Latreille a répondu à M. Vau- « douer qu'il pensait que cette espèce faisait partie de son genre « Trechus et se rapprochait beaucoup du Carabus secalis « Paykull. » Évidemment, cet insecte inconnu pour le maître était un Æpus, puisque ce genre de Carabiques est le seul sur nos côtes qui offre de pareilles mœurs; mais quel Æpus ? Nous allions chercher la réponse au pied du Cob, ilôt ou plutôt amas de rochers situé justement en face du bois de la Chaise, et entouré par les flots à marée haute. Nulle part Latreille n’a parlé de cet insecte dans ses ouvrages; mais Audouin, son successeur à la chaire d’entomologie du Jardin des Plantes, en a raconté l’histoire dans les Nouvelles Annales du Muséum (1834, p. 117 et suiv.): « Dans un voyage que je fis, dit-il, en 1822, « sur les côtes de la Loire-lnférieure et de la Vendée, je visitai « plusieurs des îles de l'Océan, dans le but de récolter des Crustacés « et autres animaux marins. J'étais un jour, dans le courant de (1) La 1re édition, imprimée par François Piet lui-même, a paru à Noirmoutier, en 1809, sous le titre : Hémoires laissés à mon fils. Elle n'était tirée qu’à 16 exemplaires, En 1863, Jules Piet réédita les 4€ et 5e livres de ces Hémoires sous le titre nouveau que nous indiquons, — 193 — « septembre, occupé à explorer l’île de Noirmoutier ; et javais profité « d'une marée très-basse pour m’avancer dans le lit de la mer jus- « qu’à la distance d'environ 300 toises, lorsque je fus inopinément « frappé par la présence, au milieu de ces profondeurs, d'un très- « petit animal que de suite je reconnus pour un insecte, Il courait « précipitamment à la surface des pierres, sous les fucus, sur les « éponges et sur les autres corps marins que l'eau venait à l'instant « d'abandonner, et qui étaient encore mouillés par la dernière vague, « Au premier abord, je soupçonnai que ce petit insecte, qui évidem- « ment appartenait à la famille des Carabiques, dont, on le sait, « toutes les espèces sont carnassières et constamment terrestres, se « trouvait là accidentellement, et que peut-être moi-même je l'y avais « transporté. Cependant, à tout hasard, et conime 11 me parut curieux, « je le saisis. J'étais revenu à mes premières recherches, lorsque « j'en fus de nouveau distrait par la rencontre d'un second individu, « puis d'un troisième. Plus loin, j'en trouvais un quatrième et « ailleurs beaucoup d’autres. En moins de six minutes, j'en recueillis « jusqu’à dix... de revins le lendemain... Ge jour-là, je fus mieux « favorisé que la veille. J’en vis plus d’une quinzaine... » Audouin rapporte son insecte au Trechus fulvescens de Samouelle (aujour- d'hui Æpus marinus Stroem), découvert et décrit en Danemark dès 1788. Tous les auteurs qui ont reproduit les observations d’Auz douiu, les appliquent à ce f'ulvescens, et, en dernier leu, M. Fair- maire, dans sa Faune française (1, 151), cite l'espèce avec la mention: Noirmoutier (Audouin). Nous vemous précisément pour éclaircir cette queslion d'habitat très-douteuse, surtout pour des gens qui n'avaient vu à Pormic que l'Æpus Robini. Dès les prenuères pierres que nous soulevons auprès du Cob, la besuole apparaît et bientôt nous en avons une ample récolte; par malieur pour 105 coliecuons, ce n’est pas le f'ulvescens qu'Audouin nous avait promis; mais du moins cest bien le fameux Trechide découvert exactement au mème endroit par Piet, et inconnu à Latreille : lÆpus kRobini Lab., que nous reverrons sur un autre pour de 1 le, à | Herbaudière; malgré nos recherches persévérantes, pas l'ombre d’un futvescens. Désappointés nous quittons la place en couciuant, comme nous l’avons fait dejà dans une note précédente (Revue, 1854, p. 314), que la seule localité française de ceite rareté est sur les côtes du Calvados, entre Luc et Lion-sur-Mer., Audouin s’est donc wepris; 1l a droit pourtant à des circonstances atté- uuantes : a sou epoque, le Robini, si répandu qu’il soit, n'était pas connu; Où croyait le genre Æpus composé d’une seule espèce et peut-être mème le muséuim ne la possedait pas. Oserais-Je à présent recülier en un point les détails, si précis pourtant, donnés par le professeur sur les habitudes vagabondes des % M = 494 — 5 Æpus ? J'ai observé cent fois ces insectes ; toujours je les ai trouvés, à marée basse, cachés sous les pierres ou dans les plaques fissurées des rochers subhmersibles, Quand on découvre leur retraite, ils se promènent plutôt qu'ils ne fuient, tout désorientés, à la recherche d’un nouveau et obscur domicile; mais je n’ai pas souvenir d’en avoir surpris en excursion ou en chasse. J’ajoute que leurs mœurs répugnent à ces expéditions au grand air : l'humidité est leur élé- ment; la chaleur du soleil ou seulement la lumière du jour leur semblent désagréables ; ce sont des Trechus sous-marins comme les Anophthalmus sont des Trechus hypogés ; le flot qui va revenir et les emporterait leur inspire d'insunct la prudence de ne pas quitier des abris où 1ls ont l'oisiveté tranquille et la vie assurée au milieu d'une foule d animaux microscopiques, victimes très-suffi- santes, préparées pour leur appélit de carnassier. Sur ces reflexions et quelques autres, nous escaladons les premiers rocs de la falaise, à la recherche d'un aquatique plus curieux encore, Gelui-là, les marins de Noirmoutier, s'ils le connaissent jamais, le traiteront de loup de mer, et 11 le mérite : car sa vie entière, larve et insecte , se passe dans l’eau salée la plus pure. C'est POchthebius Lejolisi de Muisant. Toutes les cuvettes des rochers, remplies à la haute mer par les lames qui s’y brisent en écume, sont peuplées des légions de l'Ochthedius. Agitez ces lacs en miniature, souvent feutres sur leurs bords de trèsines algues vertes, vuus voyez mouter aussitôt, comme des plongeurs microscopiques, autant de petits atomes grisâtres : ce sont les Ochthebius, detachés des parois et ren- versés sur le dos, qui viennent faire la planche à la surface. En un tour de main ou de filet, vous en avez de quoi suffire à votre coliectivn et à celles des amis. Bien pourvus de la sorte, nous continuons sur la plage par une chasse en règle sous les pierres et les algues, puis nous parcourons le bois el quelques prairies voisines, après quoi nous rentrons à Noirmouuer. Le bois est très-pauvre en insectes; les chènes verts semblent exilés de leur sol natal, et le triste aspect de leurs troncs argentés n’est pas fait pour nous consoler de l’absence complète de leur population d'insectes habituelle et méridionale, Au total cependant, comme la récolte a eté bonne, nous consa- crons deux autres journées à cette localité, surtout pour fouiller plus à fond une mare cachée dans un coin du bois, et explorer les dunes et la digue, qui s'étendent delà à l'entrée du port, C'est au pied de la dune, en face du Cob, que Je découvre sous les pierres, une Aleocharanouvelle(satina) dont on trouvera la description plus loin, Vouci les resultats des trois jours en espèces notables : Calosoma sycophanta; Nebria complanata (type peu maculé) ; Notiophilus substriatus ; Cymindis v. lineata ; Metabletus glabratus 4 — 195 — Calathus ambiguus; Acinopus picipes:; Harpalus melancholicus, neglectus, sulphuripes, picipennis; Hygrobia tarda; Hyphydrus variegatus; Hydroporus clypealis, confluens, lituratus; Agabus nebulosus; Laccophilus variegatus (foncé comme à Bourgneuf); Noterus lævis; Ochthebius impressicollis, pusillus, marinus, exa- ratus; Limnebius furcatus; Helephorus porculus, brevipalpis ; Phi- lydrus bicolor, halophilus, minutus; Gercyon depressum ; Homalium riparium ; Oxyteius Perrisi; Stenus incrassatus, ærosus ; Ocypus pedator, Cafius cribratus, v. variolosus, sericeus ; Hypocyptus semi- nulum; Homalota atricilla, algæ, triangulum; Alianta plumbea; Diglossa mersa, submarina; Phytosus spinifer, migriventris; Ischno- glossa corticina ; Phlæopora transita, corticalis ; Tachyusa atra ; Myr- mecopora sulcata; Aleochara algaruin, obscurella, grisea, bilineata; Bryaxis Helferi; Pienidium punctatum; Actinogieryx fucicola; Cryptophagus vini; Corticaria fulvipes; Melgethes rubripes, vil- losus, rotundicollis, erythropus; Hister rulicorms; Saprinus mari- timus ; Gnathoncus rotundatus ; Acribus punetum ; Copris lunaris ; Ruüizotrogus marginipes ; Melolontha v. candicans; Polyphylla fullo; Agrilus laticornis ; Cardiophorus vestigialis ; Melanotus crassicollis ; Agriotes sordidus ; Adrastus limbatus ; Antidipnis punctatus; Biaps sinus; Trachyscelis aphodioides ; Anthicus salinus, lutei- corms, tristis, hispidus ; Mordellistena imicans v. minima ; Anas- pis ruficolhs, pulicaria, labiata; Peritelus senex; Polydrosus cervinus, Confluens ; Stophosomus retusus ; Sitona hspidus ; Hypera variabilis; Coniatus tamarisci; Mecaspis marmorala, fasciata ; Lixus algirus; Orthvuchætes setiger; Bagous lutulosus, claudicans ; Acalles misellus ; Magdalis carbonara ; Miarus macros ; Cœliodes quercus; Awalus leucogaster, canaliculatus ; Ceutorrhynchus ericæ ; Apion fuscrostre, rulirositre, malvæ, uliais ; Bruchus rulipes ; Timar- cha maritima ; Prasocuris Junci; Chætocnema hortensis ; Psylliodes herbacea; Haltica helianthemi; Phyllotrela cruciferæ ; Cassida oblonga; Adonia variegata ; Rhizobius subdepressus. Les iarais salants qui bordent à l'est et au sud la ville de Noir- mouter semblent moins peuplés que ceux de Bourgneuf; cependant ils nvus donnèrent un rare charancon méridional, l'Æypurus acal- loïdes, qui vit sur une Erica répandue au bord des salines; plus quelques bonnes espèces comme : Bembidion normannum ; Tachys scuteilaris ; Amara convexiuscula ; Hydroporus limbatus; Ochthebius punctatus, enfin dans une mare d’eau douce derrière le château, près de la roule de La Chaise : Parnus hydrobates ; Scirtes orbicu- laris, Prasocuris junci, Nos deux dernières courses nous conduisirent aux dunes de l’Her- baudicre, village situé à l'extrémité nord de l'ile, C'est une des loca- lités ks plus riches. En grattant, à un où deux centimètres de pro- = 6 fondeur, le gros sable mouillé du rivage, au niveau de la laisse du dernier flut, nous ne tardons pas voir courir la jolie Ac{ocharis marina, aussi agile que microscopique, en compagnie de sa voisine habituelle la Myrmecopora sulcata et même de quelques Ptenidium punctatum. Puis nous traversons les dunes, battant les tamarix, fauchant les plantes basses, soulevant les pierres, etc. Partout nous faisons excellente récolte ; toutefois la meilleure pièce est sans con- tredit la Psylliodes luridipennis, espèce rarissime que je trouve au retour dans mon flacon (deux exemplaires), mais dont je n’ai pas constaté sur place l'habitat, faute de l'avoir reconnue ; je soup- conne fort cependant qu'elle vit au bord des dunes, sur le Crambe marilima, où abonde sa voisine la Psylliodes marcida. Citons eucore parmi nos meilleures captures : Nebria complanata ; Amara fulva; Ophonus rufibarbis; Harpalus neglectus, melancholicus; Masoreus Weiterhali ; Calathus ambiguus; Homalota atricilla ; Alianta plumbea ; Aleochara algarum; Olibrus æneus ; Cryptophagus vini; Melanophthalma fulvipes ; Brachypterus gravidus ; Meligethes fulvipes, rotundicollis, erythropus, planius- culus; Hister 12-striatus ; Saprinus subnitidus, speculfer, rufipes, rugifrons ; Onthophagus taurus; Aphodius hæmorrhoïdalis, scyba- larius, immundus vVar.; Psammobius porcicoillis ; Anisoplia arvicola ; Cetonia morio, Melanotus crassicollis; Agriotes sordidus ; Adrastus limbatus; Cantharis rufa; Antidipnis punetatus ; Colotes maculatus; Xylelinus subrotundatus; Tentyria interrupta; Blaps sunilis; Tra- chyscelis aphodioides; Anthicus tristis; Mordellisiena micans v. mi- nmima, pumila ; Anaspis rulicollis, pulicaria, labiata; Otiorhynchus atroaplerus ; Peritelus senex; Polydrosus salsicola, confluens; Sitona hispidulus; Hypera fasciculata; Uoniatus tamarisci, Mecaspis fas- ciata; Lixus sanguineus, vilis; Rhinocylius conicus; Balaninus glan- dium; Tychius junceus; Miarus micros; Gymnetron pascuorum; Cœliodes subrufus; Ceutorhynchus quadridens, cyanpennis ; Apion craccæ, radiolum, fuscirostre, Curtisi, ononidis, Schonherri, varipes, nigritarse, scutellare, affine; Bruchus rufimanus, rufipes, griseoma- culatus, foveolatus, cinerascens; Cryptocephalus macellus, ochroleu- cus, gracilis var.; Chætocnema hortensis, tibialis; Psylliodes her- bacea ; Haltica helianthemi ; Phyllotreta undulata, melæna, cruciferæ; Longitarsus ochroleucus. Pendant chacune de nos courses à travers l'île, MM. le Dr Puton et Noualhier avaient recherché avec soin les Hémiptères; voici la liste que notre savant collègue de Remiremont a bien voulu m'en en- YOYEer : Eurygaster hottentota, maura; Odontoscelis dorsalis; Cydnus flavicornis; Geotomus punctulatus; Brachypelta aterrima ; Sehirus dubius v, melanopterus; Strachia cognata ; Enoplops scapha; Coreus — 197 — hirticornis ; Micrelytra fossularum ; Stenocephalus agilis; Therapha hyosciami; Cymus melanocephalus; Ischnorhynchus geminatus, Ischnodemus sabuleti; Geocoris siculus; Oxycarenus Helferi ; Rhy- parochromus prætextatus, chiragra; Piezoscelis staphylinus ; Lam- prodema wmaurum; Pionosomus varius; Beosus luscus; Piesma quadrata ; Lopus sulcatus; Phytocoris salsolæ ; Pithanus Mærkeli ; Orthocephalus saltator; Stiphrosoma obesum ; Heterocordylus tibia- lis, Stenarus Rothermundi, Holocapsus salsolæ; Psallus varians (chêne vert); Megalodactylus tamaricis, hippophaes ; Macrocoleus Paykulli; Triphleps nigra ; Salda saltatoria; Nabis rugosus; Coranus ægyptius; Prostemma sanguineum ; Hebrus pusillus; Gerris thora- cica ; Naucoris maculatus; Corixa atomaria, lugubris, hieroglyphica, moesta, Sahlberg1, Linnei, Falleni, semistriata. En résumé, notre excursion dans les marais et sur le littoral de la Loire-Inférieure et de la Vendée, — terre promise des grenouilles (1) et des moulins à vent, — a réalisé toutes nos espérances de teu- ristes et de chercheurs. Nous avons parcouru un beau pays, en grande partie inconnu des entomologistes, et parmi la masse d'espèces récoltées, quelques-unes, on a pu le voir, sont vraiment remarquables pour leur habitat ou leur rareté. Si le lac de Grandlieu ne paraît pas avoir une faune différente des marécages de la région neustrienne, celle de Bourgneuf et de Noirmoutier offre déjà quelques types plus méridionaux qu’elle doit à son caractère exclusivement maritime (2). Un peu plus loin dans le sud, à l’île de Ré, ce caractère s’accentue bien davantage, et on trouve une foule d'espèces qui manquent à Noirmoutier, comme nous le savons par les recher- ches persévérantes de notre collègue, M. le baron Bonnaire. Les contrées que nous avons parcourues n’en sont pas moins intéressantes comme zones de transition, et à ce titre, notre voyage n'aura pas été sans protit pour l’entomologie générale de la France, Les membres de la Société qui ont pris part à l’excursion de 1883, sont MM. Ch. Brisout de Barneville, du Brossay, Noualhier, Dr Puton, de Sabran, Vallette et Fauvel. (1) C'est par millions que ces Batraciens habitent les bords du lac de Grandlieu surtout ; leur pêche est d’un bon produit et leur chant une des curiosités du pays: tout à coup et comme à un signal, ce chant s’élève et se propage jusque dans les profondeurs du lac; puis après quelques minutes, il s’étemt comme uu écho lointain; rien n’est plus étrange que ce concert intermittent d’artistes acaudes, {:) Encore beaucoup d'espèces précoces du littoral ont-elles dû nous échapper à l’époque tardive de notre voyage. La véritable saison dans l’ouest pour l'exploration des dunes est le premier printemps, du 15 mars au 15 mai. Revue d’Entomologie.— Juillet 1885. 44 — 198 — Aleochara salina*. Ad sectionem A. clavicornis et spissicornis antennis brevibus, orliter clavatis pertinens, facie Microgloss. gentilem simulans, ab omnibus À Zeocharis antennarum structura primo visu dissimilis. Subparallela, sat convexa, nitida, longius dense aureo pubescens, nigra, ore, antenharum arliculis ? primis ét ultimo, thoracis late- ribus obscure, elytris, ano late pedibusque rufis; antennis cæterum obscure rufis, brevissimis, regulariter fusiformibus, fere nudis, ar- ticulo 3° 2° breviore, quadrato, 4° latiore, fortiter transverso, 5° etiam latiore, 6-10 gradatim paulo latioribus, æqualiter fortissime trans- versis, 11° obtuse conico, tribus præcedentibus æquali ; capite sat dense subtiliter, thorace fortius parciusque, elytris paulo minus crebre subasperatim, abdominis segmento À densius subtilius, se— quentibus sat dense subasperatim pucctulatis ; a clavicorni statura multo minore, antennarum structura et colore, pubescentia et punc- tura duplo densioribus, punctura elytrorum et abdominis multo subtiliore, thorace non longiore, sed mullo laliore, basi latissima elytra quarta fere parte extus producta, ab angulis posticis bene indicatis ad apicem arcuatim sensimque angustato, elytris trans- versis, magis parallelis, subconvexis, thoracis longitudine, circa scutellum sæpius nigritulis, abdomine crassius marginato, seg- mento 6° dimidio apice rufo ; hoc segmento supra in © inermi, 7° arcuatim subtiliter emarginato distincta, —L., 2 1/2 mil. J'ai pris quatre exemplaires de cette espèce dans la localité indiquée plus haut; M. Noualhier y en a trouvé un 5° qu'il a eu la bonté de m'offrir avec sa collection de Staphylinides. La largeur du cor- selet est remarquable, et rappelle celui de l'Jomæusa acuimi- nata ; elle donne à l’insecte un faciès tout particulier. NOUVELLES. — La 4° session annuelle de la Société a eu lieu, du 20 au 30 juillet, dans les montagnes de l’Auvergne ; favorisée par un temps excep- tionnel, elle a donné les meilleurs résultats. Nous en publierons le compte-rendu dans la Revue, aussitôt que les éléments en seront réunis. Pendant cette session, il a été procédé à l’élection des membres du bureau et des délégués régionaux, dont le mandat a été renouvelé pour deux ans. — 199 — AD COGNITIONEM LYGAEIDARUM PALAEARCTICARUM SCRIPSIT 0. M. REUTER. I. AD COGNITIONEM DIVISIONIS LYGAEARIA sTAL, A. Conspectus generum capite pone oculos haud tumido. À. Orificia nigra. Metapleurae margine postico recte truncato vel sub- rotundato-truncato, haud obliquo. . . Lygaeus Fabr., Stal. a. Margines postici meso- et metapleurarum saltem externe paralleli vel subparalleli; margo posticus mesopleurarum externe recte truncatus, medio vel ante medium magis minusve sinuatus et ver- sus Coxas retrorsum vergens. . . . . subg. Lygaeus mihi. aa. Margines postici meso- et metapleurarum paralleli vel extrorsum divergentes, margo mesopleurarum totus usque ad coxas truncatus vel introrsum omnium levissime et late sinuatus, in hoc casu au- tem externe antrorsum vergens. b. Margo posticus mesopleurarum distinctissime antrorsum vergens, ante medium leviter sinuatus. Rostrum articulo primo basin ver- ticis superante. . . . . . , . Subg. Cosmopleurus Stal. bb. Margo posticus mesopleurarum totus truncatus, rectus et margini metapleurarum parallelus vel externe levissime extrorsum ver- gens. . . . . . . . .« . . Subg. Melanocoryphus Stal. AA. Orificia rufa vel eburnea, B. Pronotum carina longitudinali marginem anticum attingente, pos- tice evanescente Margines postici meso- et metapleurarum paral- leli, recte truncati, angulis posticis rectis vel obtusiusculis. Ros- trum articulo quarto tertio longiore. Hemielytra abdominis lattüudine, Me NE CO OR aTanospiius Sat (TD). (1) Typus : L. leucopterus Goeze (familiaris Fabr,, venustus Boeb.), In regione pa- laearctica (Amuria, Mus. Holm. et auct,) occurrit etiam A, elegans Dist., Trans. Ent. Soc., 4883, IV, p. 498, T. XIX, fig, 9 (Lygaeus venustus var. marginatus Jak., Bull. Soc, Nat. ilosc., 1811, ex Ussuri). Ad hanc speciem verisimiliter etiam est referendus — eane BB. Pronotum carina nulla vel antice longe abbreviata, raro carina fere percurrente vel linea media percurrente subcarinata tenuis- sima instructum, in hoc casu autem rostrum articulo quarto tertio breviore vel adhuc hemielytra abdomine angustiora. C. Margines postici meso- et meta-pleurarum plerumque valde diver- gentes, margo metapleurarum sinuatus, externe sensim retrorsuin obliquus, angulo externo producto (1). Connexivum sanguineum vel testaceum, immaculatum. D. Hemielytra abdominis latitudine. Venter niger. E. Metapleurae angulo postico externo longius producto. Pronotum carina longitudinali destitutum. . . Graptostethus Stal. (2). EE. Metapleurae angulo postico externo brevius producto, externe apiceque rotundato. Pronotum disco postico carina longitudinali instructo. Corpus parvum. . , . . Hormopleurus v. Horv. DD. Hemielytra abdomine angustiora. Venter testaceus vel sanguineus, ad summum segmento sexto genitalibusque nigris. Metapleurae angulo‘postico externo sat fortiter producto, margine latissime SInUatD (A) MERE EME EE “ Melanotelus nov. gen. CC. Margo posticus metapleurarum totus truncatus, plerumque trans- versus, rarius fortius retrorsum vergens. Connexivum nigro- et pallido- vel rufo-fasciatum. Hemielytra abdomine plerumque dis- tinctissime angustiora. F. Margines postici meso- et metapleurarum in forma macroptera paralleli, margo metapleurarum recte truncatus, transversus, an- gulo postico externo late rotundato (3); margo posticus mesopleu- rarum in forma brachyptera antrorsum truncatus, margo posticus metapleurorum interne retrorsum divergens, dein subito curvatus et externe sensim antrorsum valde obliquus vel usque a basi an- trorsum valde obliquus, margini mesopleurae subparallelus vel cum eo convergens. Caput saltem macula minuta rufa vel ru- fescente. . . . ÉLIRE . . . . Apterola Stal. FF. Margo posticus mesopleurae antrorsum leviter vergens, meta- pleurae recte truncatus, angulo externo in angulum rectum rotun- dato; vel (in speciminibus hemielytris fortius explicatis) margines postici meso- et metapleurarum extrorsum fortius divergentes, margo metapleurarum retrorsum oblique vergens, sed totus tamen rectus, vel extrorsum levissime rotundatus, angulo externo leviter rotundato vel subrecto. Caput nigrum. . . Lygaeosoma Spin. L. crucifer Motsch. (Bull. Soc. Nat. Mosc., 1859, p. 502), cujus scutellum tamen nigrum haud indicatur; species igitur solum dubiose cum M. elegante Dist. identificanda. Olim false sub L. leucoptero Goeze citavi (Rev. mens. d'Ent., I, p. 132). Ab hac specie differt M, elegans macula discoidali corii oblonga vel oblougo-triangulari, marginem etiam exteriorem haud attingente pronotoque minus transverso, (1) Margo posticus metapleurarum in M. bipunclato Dall., ex India orientali, leviter retrorsum vergens, solum levissime et latissime sinuatus, (2) Margo anticus pronoti saltem ab antico visus distincte sinuatus, non rectus, ut dicit v. Horvath in ?erm. f'üz., VIU, [, p. 9. (3) Angulus posticus in forma macr, non acute productus, ut credidit Stal. (Ofv. Vet. Ak. Forh., 1872, n° 7, p. 41). = 20 = CONSPECTUS SPECIERUM GENERIS LYGAEUS FaBr., STAL. a. Subg. Lygaeus mihi. (1). a. Membrana nigra, immaculata. Pronotum late nigro-bivittatum, limbo apicali discoque medio fortiter punctatis. Pleurae punctatae, maculis tribus coccineis. . . . . . saxatilis Scop. aa. Membrana nigra, albo-signata, vel fere tota sordide pallescens. Pleurae impunctatae. b. Pronotum latitudini basali aequelongum, nigro-bivittatum, vittis ante limbum apicalem abruptis. Corium nigro-fasciatum. Bucculae retrorsum altiores, margine rotundatae. . . longulus Dall. (2). bb. Pronotum distincte transversum. c. Corium nigro-fasciatum. d. Pleurae maculis tribus magnis discoidalibus coccineis; margo pos- ticus mesopleurarum mox ante tertiam interiorem partem subito versus coxas fortiter retrorsum vergens. Pronotum vittis duabus nigris ante apicem abruptis, interne medio sinuatis. pandurus Scop. (3). dd. Pleurae nigrae;, margo posticus mesopleurarum versus coxas sen- sim late sinuatus. Pronotum re fascia transversali rufa medio lateribusque dilatata. . . . . | . equestris Linné. cc. Corium puncto medio rotundato nigro. Pronotum vittis duabus percurrentibus nigris. Margo posticus mesopleurarum late sat leviter sinuatus. e. Pronotum vittis postice versus latera haud ampliatis. Sutura clavi 141) EDR EE TRE ‘ SE . | | creticus Luc. (4). ee. Pronotum vittis postice versus latera valde ampliatis, marginem lateralem sub. attingentibus. Sutura clavi infuscata. Hanseni Jakovl. b. Subg. Cosmopleurus Stal. SDELIESEUNIC A EM Ne SU en ee une + à LUIVIDES Dal. (4) = Graptolomus Stal et Spilostethus Stal. L. Saundersi M. et R. mihi ignota esl species, (2) Lyyaeus ( Haemobaphus) concinnus Ferrari (nec Dallas), in Mater. per lo Stud. et Fauna T'unisina, V, p. 26 (162), 49, e Tameghza (Tunisia) sec, specimen a cel, Ferrari commuuicatum ad L. longulum Dall. referendus. Lygaeus longulus Stal (Hem. Afr., JF, p. 136, 16) sec. specim. typicum alia est species, tamen simillima, ex Africa meridionali, Pectus hujus maculis tribus coccineis notatum, bucculae lineares. Nomen postea (En. Hem., IV, 106, 12) a Stal in L. macilentum mutatum est, Haec species a D° Lethierry (Sred. Ital. nell Afr.equator. Hem., p. 14,290) cum L. Marmottani l'ut. false identi- ficatur. Lyqaeodon furmottanti Put, — L. longulus Dal. nec Stal. (3) = Z. mililaris Fabr. (4) Ad hanc speciem L, sezmaculatus Garb, referendus. Let ee c, Subs. Melanocoryphus Stal. a. Clavus totus niger. b. Pronotum vittis duabus latis percurrentibus nigris. Tristami Douegl. et Sc. (1). bb, Pronotum limbo apicali maculis duabus magnis maculisque dua- bus magnis posterioribus, in impressione transversali introrsum extensis et subcontiguis, maculam marginis basalis transversim semiovalem includentibus, nigris. albomaculatus Goeze (2). aa. Clavus rufus, puncto nigro. Pronotum maculis duabus posticis transversis, medio ubique aequaliter distantibus. c. Caput aterrimum, opacum. Pronotum antice subplanum vel leviter transversim convexiusculum. Tibiae piceae vel testaceae. d. Corpus superne non nisi subtiliter adpressim flavicanti-pubescens. Pectus, parte antica prosterni excepta, nigrum. e. Major. Antennae graciliores et longiores, articulo secundo latitudini capitis interoculari aeque longo. 5 3/4-6 mill. longus. superbus var. syriacus m. ee. Minor. Antennae crassiores et paullo breviores, articulo secundo latitudine capitis interoculari breviore (3). superbus Poll. (4). dd. Corpus superne dense griseo-pubescens, pilis longioribus semi- erectis. Pectus acetabulis limbisque posticis pleurarum albidis, opacis, limbo postico propleurarum macula nigra notato. Parvus, Valle LblONSUS. NS . + . « fulvescens Put. cc. Caput nigrum, nitidulum, setis nonnullis nigris exsertis. Pronotum subglabrum, antice fortius convexum et Carina laevi transversali nitida instructum. Hemielytra subtilissime adpressim flavicanti- pubescentia. Tibiae rufae, apice nigrae. . . gibbicoliis Costa. C. GENUS MELANOTELUS nov. GE. Hujus generis species sunt ZLygaeosoma villosulum Stal ex Algeria et Africa meridionali, L. bipunctatum Dall. ex India orientali et A1. argillaceus n. sp. ex insula Mauritius. Has species hoc modo dispono: a. Corpus longe villosum. Caput nigrum, transversum. Rostrum coxas posticas haud superans. Maculae posticae pronoti nigrae distantes. Venter segmento sexto genitalibusque nigris. (1) Ad hanc speciem L. punctum Kol, (nec Fabr.) et L, affinis Jakovl. referendi, (2) — L. punctum Fabr. (3) Variat (rarissime) membrana gutta discoidali destituta. Unicum individuum e Corfu. (4) Superbus Poll,, 1177, — punctatoguttatus Fabr., 1181, — discolor Gmel., 1788. — 20 b. Caput latitudine frontis interoculari haud longius. Rostrum articulo bb. aa. primo marginem apicalem prostethii vix vel brevissime superante. Pronotum puuctis impressis mediocribus, linea media sublaevi- gata longitudinali; margine antico vittulis duabus nigris. Meta- pleurae margine postico late distinctissime sinuato, angulo externo retrorsum fortius producto. . . . . . . villosulus Stal (1). Caput latitudini frontis oculique unici longitudine aequale: Ros- trum articulo primo marginem apicalem prostethii sat longe supe- rante. Pronotum punctis impressis grossis, quam in praecedente magis planum et antrorsum haud declive, linea longitudinali sub- elevata destitutum, margine antico immaculato. Metapleurae margine postico non nisi levissime sinuato, angulo externo levis- SHMOPTOAUCIO NM UE. SE ER bipunctatus- Dall Corpus cum capite cervinum vel argillaceo-cinereum, cum anten- nis et pedibus dense minus subtiliter adpressim cinereo-sericans, antennis, pedibus rostroque nigricantibus ; pronoto maculis dua- bus magnis posticis subtriangularibus interne in fasciam fuscam confluentibus, macula ad angulum apicalem metastethii membra- naque aterrimis, hac angulo basali, guttula parva infra medium suturae quartaque parte apicali sordide albide-cervinis; abdomine cervino-testaceo, cinereo-sericeo, apice segmenti sexti genita- lique (+) fuscescentibus. Caput latitudini cum oculis longitudine aequale. Rostrum medium segmenti secundi ventris attingens, ar- ticulo primo marginem apicalem prosterni longius superante. Pronotum margine antico vittulis nigris destitutum, linea media longitudinali sat obsoleta instructum, sat minute et obsolete punc- tatum. Metapleurae margine postico distinctissime sinuato angulo exteriore retrorsum sat producto.— Long., &,6 4/5 mill. (Mus. Holm., D. Lethierry). . . . + . , . . , argillaceus n. sp. D. CONSPECTUS SPECIERUM GENERIS APTEROLA srar. a. Caput rufum, apice clypei fusco. Corpus breviter densiusque flavo- aœ. griseo- puber UM AE AL DO LUDO. -'rubicuünda Stal. Caput nigro-signatum vel nigrum, solum macula parva basali ver- ticis rufa. b. Corpus cum antennis pedibusque longe pilosum vel subsetosum. bb. Caput clypeo, tuberculis antenniferis vittisque duabus latis verticis nigris, his signaturis in forma macroptera magis extensis saepeque confluentibus. Venter medio fortius nitidus. Lownii E. Saund. Corpus subtilissime flavicanti-sericans, capite thoraceque nigri- canti-puberulis. Caput nigrum, macula parva verticis rufa. pedestris Stal, (1) Specimina ex Algeria cum typicis ex Africa meridionali comparavi ; nullam diffe- rentiam vidi, — 204 — D. Saunders solum formam macropteram A. Lorwnii descripsit. Novam completamque descriptionem hujus speciei dare opportet. Apterola Lownii E. Saund. (Lygaeosoma E. Saund., Ent. Monthl. Mag., XIII, p. 103). Rufa, longe pallido-pilosa, pilis in certa directione fuscis; capite clypeo, macula utrinque ad tuberculum antenniferum vittisque duabus verticis antrorsum convergentibus et confluentibus magis minusve dilatatis, oculis, rostro, antennis, pronoto maculis duabus posticis antice magis minusve obsolete continuatis, scutello macula Jaterali utrinque, macula basali segmentorum connexivi pectoreque formae macropterae nigris, opacis: pleuris omnibus macula mar- ginis apicalis aterrima: limbo apicali prostethi, limbo postico pleu- rarum omnium acetabulisque rufis, prostethio formae brachypterae fere toto rufo ; ventre medio nitido, plerumiäue distincte lateque in- fuscato ; hemielytris formae brachyptlerae valde abbreviatis, rufis, macropterae obscure rufis, membrana atra, tenuiler flavicanti- marginata, angulo basali interiore anguste flavicante, gutia discoi- dali ante medium sat magna alba. — Long., © macr. 6 1/2, brach., 5 3/4 mill. Patria: Galilea!, D. Loivne, specimen typicum D. Saunders benevolissime communicavit; Turkestan (Samarkand!) specimina utriusque formae (macr. et brach.) legit D. Fedtschenko. (Mus. E. Saund. et auct.) Corpus rufum, opacum, laeve, longe flavo-griseo-pilosum, inferne et in hemielytris adhuc flavo-cinereo-pubescens. Caput (formae macropt.) nigrum, macula media verticis, linea utrinque ad orbitam oculorum, linea utrinque clypeum terminante bucculisque rufis vel rufescentibus ; vel (f. brach.) rufum, clypeo, tuberculis antenniferis vittisque duabus verticis antice convergentibus et confluentibus nigris. Oculi nigri. Rostrum nigrum, coxas posticas attingens, ar- ticulo quarto tertio paullo breviore. Antennae dimidio corpori fere aeque longae, nigrae, subtiliter cinereo-puhescentes et longe griseo- pilosae, articulo primo apicem clypei superante, Pronotum medio carina longitudinali instructum, disco utrinque ante medium leviter (£. macr.) vel pone medium fortiter (f. brach.) late impresso ; mar- gine apicali leviter sinuato basali truncato 2/5 breviore (f. macr.) vel basali ipso medio sub sinuato 1/5 breviore (f. brach.), apice longitu- dine paullo angustiore, parte apicali ante callos distincte (f. macr.) vel obsoletius (f. brach.) punctata ; rufum, sat longe griseo-pilosum, maculis duabus mediis marginis posticis subquadratis (f. brach.) vel longitudinaliter subrectangularibus medium attingentibus, versus — 205 — apicem nonnihil convergentibus aterrimis, his maculis saepe in vittam leviter nigricantem vel fuscescentem ad callos usque produc- tis. Scutellum nigrum, vitta media rufa. Hemielytra formae macrop- terae abdominis longitudine, obscure rufa vel lateritia, griseo-pilosa et flavo-cinereo pubescentia, membrana atra, margine tenuissime flavicante, angulo interiore fulvo, paullo ante medium gutta discoi- dali alba; formae brachypterae brevissima, triangularia, scutello duplo longiora, tota rnfa. Pectus rufnm, meso-et metapleuris antice nigricantibus (f. brach.), vel nigrum, limbo antico prostethti, limbis posticis pleurarum omnium acetabulisque rufis (f. macr.), limbis posticis pleurarum macula aterrima, in f. brach. minore; meta- pleuris formae macropterae postice fere recte truncatis, marginibus antico et postico subparallelis, angulo postico externo rotundato, formae bracnypterae apice antrorsum vaide oblique rotundato-trun- catis, marginibus tanien antico et postico parallelis, etiam antico antrorsum oblique truncato. Abdomen dorso fuscescenti vel obseu- rinus lateritio-rufo, longius piloso, vitta media vel maculis mediis dilutius rufis, connexivo rufo, macula basali segmentorum omnium nigra. ventre lateribus subtiliter et breviter flavicanti-pubescente, linea transversali impressa segmentorum omnium saepe fuscescente, disco densius pubescentie et piloso, nitido, saepissime late nigricante vel infuscato. Pedes nigri, cinereo-pubescentes et longe pilosi. E. CONSPECTUS SPECIERUM GENERIS LYGAEOSOMA spin. a. Pronotum rufum, solum macula utrinque magna angulorum posti- corum nigra, his maculis interne ad medium oblique extensis. Corpus superne subtiliter adpressim flavo-pubescens. : angulare n. sp. aa. Pronotum nigrum, macula media basali, anoulis posticis margi- neque tenui antico rubris vel testaceis. Corpus superne griseo- flavicanti-pubescens et adhuc pilosulum. b. Color pallidus rufus. Hemielytra parte coriacea rufa, disco interdum leviter infuscata, subtiliter rufo-reticulata. Membrana saepissime valde abbreviata, apicem corii haud superans et segmenta 2-3 ul- tima dorsi detecta relinquens. . . erythropterum Put. (1). bb. Color pallidus testaceus. Hemielytra parte coriacea fusca vel griseo-nigricante, subtiliter saepe obsolete pallido-reticulata. Mem- brana semper apicem cunei superans, abdominis apicem sub- attingens vel paullulum superans. . . . reticulatum H. Sch. (4) An solum varietas sequentis? Specimen intermedium e Syria colore pa'lide rufo nec testaceo, hemielytris (explicatis) tamen fuscis, subtilissime pallido-reticulatis possedo. 298 Lygaeosoma angulare n. sp. Superne rufum, subtiliter adpressim flavo-cinereo-pubescens, haud pilosum, capite, antennis, f-moribus, macula magna trans- versa rectangulari angulorum posticorum pronoti interne in vittam obliquam medium pronoti superantem producta, scutello, carina media excepta, membrana, macula basali segmentorum omnium connexivi segmentoque ultimo dorsali nigris, hemielytris rufis, saepe autem nebula media corii magis minusve dilatata nigricante ; membrana angulo interiore basali, gutta infra medium suturae limboque apicali late luridoflavis ; rostro, tibiis tarsisque fuscotesta- ceis; inferne nigrum, cinereo-pubescens, limbo antico prostethii, marginibus posticis pleurarum omnium, mesopleurae angustissime, acetabulis orificiisque eburneis, lateribus ventris connexivoque rufis, hoc nigromaculato. — Long., 4 1/3-4 2/3 mul. Patria : Corfu!, D. Reitter (Mus. Puton, Lethierry, Horvath, Jakovleff et auct.). L. erythroptero Put, sat similis, corpore antem cum antennis et pedibus haud pilosulo, solum adpressim puhescente, pronoto antice rufo, angulis posticis autem nigris mox distinguendum. Corpus su- perne rufum, opacum, subtiliter adpressim flavo-cinereo-pubescens. Caput nigrum, densius pubescens. Rostrum fuscum vel testaceum, coxas posticas attingens, articulo primo caput paullo superante. An- tennae dimidii corporis fere longitudine, nigrae, subtiliter adpressim cinereo-pubescentes. Pronotum rufaim, adpressim flavo-cinereo-pu- bescens, angulis posticis late subrectangulariter nigris, his maculis interne vittas duas nigricantes medium superantes et versus apicem fortiter convergentes emittentibus ; disco medio et in parte antica macularum posticarum in forma macroptera distincte et sat grosse, in forma brachyptera obsoletius impresso-punctato ; basi longitudini circiter aeque lata vel (f. macropt.) hac paullo latiore. Scutellum ni- grum, pubescens, carina rufa. Hemielytra completa, abdominis lon- gitudine, membrana sat magna, corio vix 1/5 breviore (f. macropt.), vel abbreviata, segmentum dorsalem ultimum vel penultimum attin- gentia, membhrana parva, corio 1/3 vel 2/5 breviore ; rufa, subtiliter adpressim flavo-cinereo-pubescentia, corio medio nebula nigricante magis minusve dilatata, saepe autem tota obsoleta ; membrana atra, angulo interiore basali anguste, gutta suturae mox infra medium limboque apicali sat late lurido-flavis. Dorsum abdominis sordide rufescenti-testaceum sezmento ultimo nigro. Pectus nigrum, cinereo- pubescens, limbo antico prostethii, marginibus posticis pleurarum omnium (mesopleurarum angustissime) orificiisque eburneis ; pleuris parcius punctatis; propleuris f, macropt. saepe lateribus — 207 — rufis. Venter nigricans, dense flavo-cinereo-pubescens, medio ru- fescens, lateribus rufis; connexivo macula transversa basali segmen- torum omnium nigra. Pedes nigri, tibiis tarsisque fusco-testaceis, illis interne longius pubescentibus. IT. AD COGNITIONEM SUBFAMILIAE BLISSINA Sraz, A. Conspectus specierum generis ISCHNODEMUS Fieb. (1). . Toti opaci vel solum limbo postico pronoti nitido. b. Antennae articulo tertio quarto breviore, secundo ad summum lati- tudini frontis longitudine aequali, saepe breviore. ce. Rostrum coxas anticas haud vel parum superans, articulo tertio se- cundo aeque longo. Femora, apice excepto, picea. d. Pronotum limbo postico nitido, subaequaliter testaceo vel ferru- gineo. Oculi parum prominuli. +. . . . . : Genei Spin. dd. Pronotum limbo postico opaco, lateribus latius medio angustius testaceo. Oculi fortius prominentes. . . . Sabuleti Fall. cc. Rostrum coxas intermedias attingens, articulo tertio secundo lon- giore. Pronotum limbo postico opaco, lateribus latius medio angus- tius testaceo. Oculi fortius prominentes. e. Antennae nigrae, solum ipsis apicibus articuli secundi et tertii fer- rugineis, articulo secundo latitudine interoculari parum breviore. Femora apice excepto dilute picescentia. . . suturalis Horv. ee. Antennae ad maximam partem flavo-ferrugineze, articulo secundo latitudine interoculari fere 1/3 breviore. Pedes toti orhracei. jaxartensis n. sp. bb. Antennae articulo tertio quarto longitudine aequali, secundo lati- tudine tota capitis (cum oculis) solum paullo breviore. Rostrum gracile, medium metasterni attingens, articulo tertio secundo paullo minus quam duplo longiore. Femora medio late piceo-annu- lata: reliquis major. . . . : . . caspius Jakovl. at. Caput et pronotum nitida, fortiter punctata (Mihi ignotus ; an hujus Senenistlonbienf sites) sui ere. ciel entire obsoletus Jakovl. 1. I. Genei Spin. (I. decurtatus Fieb., I. Championi E. Saund., sec. spec. typ.). Elongato-ovalis, deplanatus, opacus, cinereo-sericans ; antennis (1) Stal (Gen. Lyg. Eur., p. 44) dicit : « articulis secundo et tertio rostri aeque longis ; » articulus rostri tertius in Z. suturali, jaæartensi et caspio secundo distinctissime longior; articulus tertius in Dimorphoptero Stal secundo brevior, — 208 — concoloribus ; rostro obscure ferrugineo ; apice clypei, pedibus, ipso apice scutelli imboque basali pronoti subaequaliter sat late crhra- ceis, hoc nitido, femoribus nigro-piceis, apice orhraceis; hemielytris testaceis vel albido-testaceis, venis orhraceis vel fusco-ochraceis ; con- nexivo ferrugineo, dorso abdominis medio in ferrugineum vergente ; capite parvulo, parum vel leviter transverso ; rostro coxas anticas haud superante, articulo tertio secundo longitudine aequali; anten- nis articulo secundo latitudine frontis circiter 1/5 et articulo quarto 1/4 — fere 1/3 breviore, tertio secundo circiter 1/5 breviore ; pronoto formae brachypterae latitudini basali aeque longo, lateribus versus apicem fortius angustatis ; abdomine longo ; hemielytris formae bra- chypterae commissura sutura membranae magis quam duplo et seutello distincte breviore, sutura membranae leviter sinuata, for- mae macropterae abdomine angustioribus, membrana sordide al- bida, venis concoloribus; segmento quinto ventrali feminae usque ad basim fisso. — Long., “®, 5 2/3-6 1/4 mill. Patria: Europa meridionalis et occidentalis media (Gallia merid.!, Hispania, Italia, Austria); Cephalonia! D. Walker; Asia minor (Brussa !), D. Merkl: Algeria (Philippeville!), D. Lethierry. Ab 1. sabuleti Fall. corporis omnibus partibus longioribus et an- gustioribus, antennis autem brevioribus, oculis minus prominen-— tibus, pronoto versus apicem fortius angustato, abdomine magis ovali, sutura membranae leviter sinuata pubescentiaque capitis et pronoti longiore et densiore divergens. 2. I. sabuleti Fall. (Pachymerus decurtatus H. Sch.; Rhyparochromus brachypterus Ramb.; Pach. parallelus Costa; I. quadratus Fieb.). Elongatus, subparallelus, niger, opacus, griseo-sericans, antennis concoloribus ; rostro piceo vel picescenti-testaceo; connexivo nigro vel praecipue feminae margine ferrugineo ; pronoto margine postico medio tenuiter ad angulos latius hemielytrisque testaceis, his venis omnibus suturaque membranae nigro fuscis, limbo laterali testaceo, apice clavi maculaque media membranae formae macropterae fuscis ; pedibus ochraceis, femoribus nigro-piceis, omnibus apice posterio- ribus etiam basi ochraceis; capite majusculo, fortius transverso ; oculis fortius prominentibus ; rostro coxas anticas parum superante, articulo tertio secundo longitudine aequali; antennis articulo se- cundo latitudine frontis fere 1/4 — vix breviore, tertio secundo fere 1/5 — 1/6 breviore, quarto secundo paullulum vel parum longiore ; hemielytris formae brachypterae commissura scutello nonnihil et — 209 — sutura membranae vix duplo breviore, hac leviter rotundata, formae macropterae abdominis latitudine; segmento quinto ventrali feminae haud usque ad basin fisso. — Long., s 4 1/2-4 2/3, © 5 1/3-5 2/3 mul. Patria : Europa; Caucasus ; Turkestan (Taschkent!). Habitat in Elymo arenario (ipse), Phragmite communi (Fie- ber), Cisto (Puton). 3. I. suturalis Horv. (Hemipt. Anatol., p. 6). Anguste elongatus, subparallelus, niger, opacus, subtiliter cinereo- sericans, rostro connexivoque ferrugineis; pronoto marginibus an- lico et postico omnium angustissime et obsoletissime angulisque posticis latius, nec non hemielytris griseo-testaceis, his (decurtatis) limbo commissurae clavi, parte apicalil venae internae corii dimi- dioque interno suturae membranae nigris, membrana angusta, fusca, late griseo-testaceo vel albido-limbata:; femoribus piceo-ferrugineis vel dilute piceis, apice eorum, tiblis tarsisque testaceis ; capite trans- verso; rostro coxas intermedias attingente, articulo tertio secundo distinctissime longiore; antennis nigris vel nigro-piceis, articulo se- cundo latitudine frontis parum breviore et quarto vix breviore, tertio secundo fere 1/4 breviore; pronoto formae brachypterae lateribus usque ad tertiam apicalem partem parallelis, dein autem fortiter curvatis; hemielytris formae brachypterae commissura seutello aeque longa et sutura membranae circiter 1/3 breviore, hac leviter rotundata. — Long., & 4 1/2-5 mill. Patria : Asia minor (Brussa, sec. D. Dr. ». Horvath; Smyrna!, D. Dr. Xrueper). — (Mus. Horv. et auct.). I. Sabuleti Fall. sat similis, sed gracilior, colore rostri, hemi- elytrorum et connexivi rostroque longiore mox distinctus. Ab I. Genei Spin. oculis magis exsertis, rostro longiore, pronoto la- tiore lateribus antice fortius rotundatis, hemielytris formae brachyp- terae commissura longiore et sutura membranae rotundata nec sinuata, demum etiam pubescentia subtiliore corporeque minus longo divergens. 4. I. jaxartensis n. sp. (Oschanin in litteris). Anguste elongatus, opacus, flavo-cinereo-sericeus, capite, pronoto, scutello pectoreque nigris; abdomine obscure ferrugineo ; apice — 210 — clypei, rostro, antennis articulis tribus primis basique ultimi nec non acetabulis ferrugineis:; limbo basali pronoti medio angustius lateribus latius ipsoque apice scutelli lurido-ochraceis ; limbo postico metapleurarum hemielytrisque (decurtatis) livido-vel griseo-testaceis, horum commissura ochracea, membrana albida ; pedibus totis cum coxis ochraceis ; capite transverso; rostro coxas intermedias attin- gente, gracili, articulo tertio secundo distinctissime longiore ; an- tennis capiti, pronolo scutelloque simul sumtis aeque longis, articulo secundo latitudine frontis fere 1/3 et quarto fere 1/5 breviore (£), tertio secundo 1/4 breviore, quarto tertio primoque simul sumtis longitudine subaequali ; pronoto lateribus parallelis, paullo ante apicem fortius curvatis, disco postico, lateribus apiceque subtiliter parcius punctatis; hemielytris formae brachypterae commissura scutello parum et sutura membranae vix magis quam 1/3 breviore, hac recta vel versus commissuram levissime sinuata; segmento quinto ventrali feminae margine apicali latissime obtusangulariter emarginalo, medio ne minime quidem fisso lateribus duplo breviore. — Long., ® 4 1/2 mill. Patria : Turkestan (Mus. Oschan. et auct.). À praecedentibus colore antennarum, pedum et hemielytrorum mox distinctus. 9. I. caspius Jakovl. (Trud. Russk. Ent. Obsch., ND). Elongato-ovalis, deplanatus, cinereo-pubescens, opacus, totus sub- laevis ; capite, pronoto, scutello, pectore, limbo omni lato ventris vittisque duabus apiceque dorsi abdominis fuscis; antennis, rostro, pedibus, margine apicali limboque basali pronoti, ipso apice scutelli, hemielytris discoque ventris ochraceis ; antennarum articulo primo basique secundi nec non hemielytrorum (decurtatorum) venis ver- sus apicem suturaque membranae usque ad punctum fuscum in tertia parte postica fuscis ; femoribus annulo lato piceo ; abdomine densissime cinereo-sericeo, colore in carneum vergente; capile trans- verso ; rostro gracillimo, longo, metasterni medium attingente, ar- ticulo tertio longissimo secundo paullo minus quam duplo longiore ; antennis capiti thoracique toto simul sumtis longitudine aequahbus, articulo secundo capitis latitudine (cum oculis) tantum paullo bre- viore, tertio secundo 1/3 breviore, quarto tertio longitudine aequali; feminae segmento quinto ventrali usque ad basin angulato-fisso. — Long., © 8 1/4 mill. Patria: Graecia (Attica! m. maji), D. Dr Xrueper; Rossia meri- dionalis (Astrachan), D. Jakocleff ; Turkestan, D. Fedtschenho. — 211 — Species magnitudine, rostro longo gracillimo structuraque anten- narum insignis. 6. I. obsoletus Jakovl. (Pol. Hem. Het. GCauc. Kraja, p. 69). Piceo-niger, subtilissime flavicanti-sericans, capite pronotoque nitidis, fortiter punctatis, scutello hemielytrisque opacis ; antennis brevibus, fusco-nigris, articulis tribus primis apice ferrugineis, se- cundo primo duplo longiore, tertio secundo 1/3 breviore, quarto duobus primis simul sumtis aeque longo; scutello lato, brevi, ca- rina media percurrente ; corio brevi, clavo nigro-fusco, apice ma- cula ferruginea, corio fuscescenti-testaceo, dimidio apicali fusco; abdomine toto nigro, subtiliter punctato et griseo-sericante; pedibus fusco-nigris, tibiis apice tarsisque ferrugineis, — Long., 4 1/2 mill. (Sec. Jakovlef].). Mihi ignotus. An hujus generis ? Patria : Caucasus (Derbent), D. Komaroff. B. DiMorPHoPTERUS (1) BLISSOIDES Baer., Signoretii Kusch. (1861) et staphytinus Jakovl. (1874) omnes eandem constituunt speciem. Color antennarum nempe variat magis minusve testaceus vel piceo- niger. Specimen typicum D. Signoretii Kusch. in Museo Holmiae examinavi. Antennae etiam D. Spinolae Sign. colore variant. Specimina ex Hungaria brachyptera antennis totis piceo-nigris (var. geniculätus Horv.) examinavi. Haec autem species semper brevitate antennarum coloreque pedum facile distingvitur. [IE SPECIES DUAE NOVAE GENERIS GEOCORIS FALL. Geocoris alaiensis n. sp. (Oschanin in litteris) Totus niger, parce subtiliter griseo-pubescens, sat nitidus, articulo (1) Stal = Jschnodemus p. auct, — 2142 — ultimo antennarum, orificiis, ipso apice femorum, tibiis tarsisque piceo-testaceis, tibiis posticis versus basin late piceis (9); capite laevi, basi pronoti latiore, inter antennas leviter prominulo; oculis antror- sum modice convergentibus ; ocellis ab oculis multo minus quam a medio verticis distantibus ; rostro articulo secundo tertio circiter 1/3 breviore, hoc primo parum longiore ; antennis sat tenuibus; pronoto lateribus usque ad angulos poslicos oculoruim rectis levissime an- gustatis, dein subito antrorsum oblique truncatis, ante callos sat subtiliter punctato, pone callos sat dense parum grosse punctato, limbo postico solum versus angulos laevi, medio solum margine te- nuissimo inpunctato; scutello punctis illis disci postici pronoti aequalibus impressis, medio vitla impunctata ; hemielytris completis, nigris, membrana sordidé subhyalina, sutura clavi distinctissima, punctura subtili, clavo uniseriatim punctato, corio interne seriebus duabus versus apicem divergentibus punctatis et inter illas versus angulum apicalem interiorem seriebus duabus antice abbreviatis, cetero usque ad medium, serie punctata marginali excepta, laevi, parte dimidia apicali autem subtililer subaequalitér minus dense punctata, augulo exteriore latius laevi. — Long., ©, 3 1/2 mill. Patria: Turkestan (Alai!), D. Oschanin (Mus. Oschan. et auct.). G. Oschanini Jakovl. colore simillimus, sed multo major, capite distincte latiore, nigro, antennis longioribus et gracilioribus, colore obseuriore pedum, hemielytris haud abbreviatis, corio disco antice late laevi bene distinctus. A G. mauro Jakov]. pronoto et praecipue hemielytris subtilius punctatis, his scutelloque totis nigris, medio scutelli hand carinato divergere videtur. Caput lateribus infra oculos densius griseo-pubescens. Antennae articulo secundo margine inte- riore oculi parum longiore, tertio secundo 1/4 breviore, illo versus apicem ultimoque fusco-testaceis. Pronotum a tergo visum basi lon- gitudine circiter 2/3 latius, punctis disei postiei circiter 120, Femora anlica basin versus pilis tribus longis exsertis. Tibiae pubescentes, interne pilosulae, margine interiore longius tenuissime spinulosae, posteriores margine exteriore breviter tenuiter spinulosae, anticae eodem margine pilis duabus exsertis. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis paullo longiore. Geocoris Fedtschenkoi n. sp. Lividus, glaber, antennis, pedibus ventreque subtiliter griseo- pubescentibus, antennis, apice excepto, pronoli stria transversali per callos, scutello, apice excepto, dorso abdominis, macula basali seg- mentorum ultimorum connexivi, pectore ventreque nigro-piceis, hoc marginibus lateralibus et macula magna discoidali pectoreque — 2143 — limbo apicali prostethii, marginibus posticis pleurarum nec non ace- tabulis lividis; capite laevi basi pronoti paululum latiore, inter oculos leviter prominulo ; oculis antrorsum modice convergentibus ; ocellis oculis appropinquatis; rostro articulo secundotertio breviore ; antennis (®) versus apicem lividis; pronoto lateribus versus apicem distincte sed modice angustatis, inter oculos oblique truncatis, an- tice et postice aequaliter parce fusco-punctato, limbo basali angu- lisque posticis late impunctatis, punctis mediocribus ; scutello aequa- liter remote punctato, medio carina longitudinali ; hemielytris clavo serie punctorum juxta suturam, corio seriebus duabus punctorum interioribus versus apicem leviter divergentibus serieque marginali ad quartam apicalem partem abrupta nec non punctis circiter 8 ver- sus angulum apicalem, punctis omnibus sat minutis, cetero corio toto laevi ; pectore dense punctato. Long., © fere 4 mill. Patria : Turkestan (Taschkent!) D. Fedtschenko. Antennae articulo secundo diametro obliquo oculi paullo breviore, tertio secundo fere 1/3 breviore, quarto secundo longitudine aequali ; piceae, articulis duobus ultimis lividis, tertio ipsa basi picea (Q). Pronotum a tergo visum basi longitudine fére 2/3 latius, inter an- gulos posticos oculorum basi distincte angustius, punctis disei postici circiter 70. Femora antica inferne pilis longis exsertis. Tibiae pu- bescentes, posteriores tenuissime spinulosae. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis paullo longiore. IV. AD COGNITIONEM DIVISIONIS RHYPAROCHROMARIA sTaL. AE Conspectus specierum generis Proderus Am. a. Pronotum lateribus lobi antici versus apicem sensim fortius angus- tatis et leviter rotundatis, sed ad apicem ne minime quidem vel omnium levissime curvatis, apice capite cum oculis paullulum angustiore. L b. Caput lobo antico pronoti longitudine subaequale. Pronotum lobo antico paullo pone apicem impressione subangulata annulum spu- rium apicalem terminante. Hemielytra pallide livida, membrana medio fusca. Tibiae cum tarsis lividae. . . . amabilis Put. bb. Caput lobo antico pronoti brevius. Pronotum lobo antico impres- sione pone apicem nullo vel obsoletissima. Hemielytra tota picea. Antennae basi et apice, rostrum pedesque toti ochracea. suberythropus Costa. Revue d’Entomologie. — Juillet 1885. 15 —. 84 — aa. Pronotum lateribus lobi antici versus apicem parum angustatis, ante apicem autem paullo fortius curvatis, apice capiti cum oculis latitudine aequali, impressione pone apicem solum lateribus dis- tinguenda. Caput lobo antico pronoti multo brevius. Hemielytra rufo-ferruginea, apice maculaque anguli interioris corii nec non membrana nigris. Pedes rufo-testacei. Rostrum testaceum. Apex clypei, articulus primus antennarum marginesque pronoti antice saepe magis minusve rufo-testacei. . . . . Bellevoyei Put. P. crassicornis Jak. mihi ignota est species, P. Bellevoyei Put. simillima, clypeo, rostro pedibusque fuscescenti-testaceis, clavo vitta nigra signato corioque etiam macula baseos nigra notalo distin- guenda (Bull. Soc. Nat. Mosc., 1875, IV, p. 260, t. I, £. 2). Specimen ?. amabilis defectum, pedibus valde mutilatum des- cripsit D. D° Puton. Specimen melius conservatum {e Museo Hav- niensi) examinavi et cum typo (in collectione D. Lethierry) compa- ravi; descriptionem novam completamque collegis infra offero. Proderus amabilis Put. (Ann. Soc. Ent. France, 1873, Notes sur des Hém., p. 17, Separ.) Piceo-niger, nitidulus, glaber, hemielytris, tibiis tarsisque pallide lividis, hemielytris fusco-punctalis, membrana fusca late albo-lim- bata ; pronoto lateribus versus apicem sensim fortius angustatis, ad angulos anticos ne minime quidem vel omnium levissime rotundatis, apice profunde sinuato capite cum oculis paullo angustiore; capite longissimo. — Long., 6 3/7 mill. Patria : Biskra! (DD. Lethierry et Meinert). — (Mus. Havn. et Leth.). Colore hemielytrorum et pedum capiteque longissimo mox dis- tinctus. Corpus piceo-nigrum, nitidulum, laeve. Caputlongissimum, spatio inter basin verticis et basin clypei spatio inter oculos fere paullo longiore, Rostrum testaceum vel piceo-testaceum, coxas in- termedias attingens, articulo primo caput haud vel paullulum supe- rante. Antennae sat crassae, piceo-nigrae, articulo secundo versus basin saepeque etiam primo paullo dilutiôribus. Pronotum basi lon- gitudine paullo minus quam 1/3 angustius, lobo antico postico fere triplo et capite parum longiore, impunctato, lateribus versus apicem leviter rotundatis sensim fortius angustato, his ad apicem ne minime quidem vel omnium levissime curvatis, apice capite cum oculis paul- lulum angustiore, fortiter sinuato, paullo pone apicem impressione angulato-curvata annulum spurium apicalem terminante ; lobo pos- tico parcius subtiliter punctulato, angulis posticis saepe dilutioribus. — 215 —- Scutellam capitis fere longitudine, parce subtiliter punctatum, apice saepe dilutius. Hemielytra pallide livida, apicem abdominis haud at- tingentia, utrinque ad suturam clavi lineis duabus impressis fuscis vel fusco-punctatis, serie punctorum marginum interiorum celavi, seriebus duabus irregularibus corii interioribus coriique parte exte- riore praecipue versus apicem hic illic subseriatim fuscopunctatis ; membrana fuscescente, limbo lato albo. Pectus piceum, maculis ace- tabulorum pallidis. Pedes picei, tibiis tarsisque lividis, tarsis posticis articulis ultimis simul sumtis primo circiter 1/4 brevioribus. B. Piezoscelis Putoni n. sp. Elongatus, parallelus, niger, nitidus, glaber, capite pronotoque antice punctis minoribus sed profunde impressis, capite sat dense, lobo antico pronoti parce punctato, lobo postico brevi, scutello hemi- elytrisque interne fortiter grosse impresso-punctatis, his externe et versus apicem levius punctatis; antennis, rostro, 1pso apice excepto, femoribus anticis apice, tibiis et tarsis anticis pedibusqne posterio- ribus totis flavo-testaceis; apice articuli tertii articuloque ultimo antennarum nigris; hemielytris obscure piceis, membrana nigri- cante ; rostro apicem coxarum anticarum haud superante; femoribus anticis inferne ante apicem spina majore, inter hance et apicem spi- nulis tribus minutis dense positis et ante spinam magnam versus medium spinis tribus sat magnis remotis magis externe positis. — Long., 4 1/2 mill. Patria : Tunisia, Dar el Bey !, D. Deschamps (Mus. Puton). P. staphylino Ramb. paullo major, colore antennarum rostroque breviore distinguendus. Caput a latere visum ab angulis anticis pro- noti ad apicem clypei pronoto fere duplo brevius, punctis medio- cribus, sed profundis punctatum. Rostrum coxas anticas haud supe- rans, flavo-testaceum, ipso apice nigro, articulo primo marginem anticum oculorum parum superante. Pronotum longitudinaliter rectangulare, lalitudine basali saltem 2/3 longius, lateribus paralle- lum, versus angulos anticos obtuse rotundatis, apice profunde si- nuato, angulis ipsis acutis, angulis basalibus subacutis, basi latis- sime sinuato ; lobo postico fortiter punctato antico magis quam triplo breviore, impressione transversali lateribus profunda, lobo antico parce minutius impresso-punctato, medio punctis densius subseriatim collocatis, etiam apice densius punctato. Scutellum fortiter puncta- tum, medio vitta laevi, basi dense subtilius punctata. Hemielytra basin segmenti ultimi dorsalis nonnihil superantia, explicata, obscure — 216 — picea, clavo corioque interne fortius seriatim punctatis, corio externe et versus apicem obsoletius punctato. Pedes flavo-testacei, femoribus anticis, apice excepto, piceis, posticis etiam leviter picesceutibus. Obs. — P. staphylinus Ramb. divergit corpore minore, antennis solum articulo secundo, apice excepto, flavo-testaceo rostroque coxas posticas attingente. Variat haec species clavo testaceo vel hemielytris unicoloriter obscure piceis (Syria, Kaïfa!). Caput et lobus anticus pro- noti maris quam feminae paullo longiora. Megalonotus angustatus Fieb., cujus specimen typicum D. Dr Puton benevole communicavit, a P. staphylino ne minime quidem divergit. C. Parapolycrates nov. gen. Corpus elongatum, angustum ; capite latitudini cum oculis longi- tudine aequali, pone oculos subito maxime constricto, cum oculis parvis globosis prominulis ipso margine antico pronoti nonnihil la- tiore, sed parte anteapicali paullo angustiore ; rostro articulis secundo et tertio aeque longis; pronoto latitudine basali longiore, longe pone medium valde constricto, marginibus lateralibus lineariter carinatis, acutis, lobis duobus concoloribus, nigris, postico antico latiore, late- ribus divergentibus ante angulos basales fortiter curvatis, margine basali sinuato, loho antico lateribus aequaliter rotundatis, basi ac apice aeque late distantibus, disco sub-laevi, apice annulo collari nullo ; scutello latitudine basali paullo commissuraque hemielytro- rum duplo longiore; clavo triseriatim punctato; margine laterali propleurarum macula pallida destituta ; ventre suturis omnibus dis- tinctis, sutura tertia utrinque distincte antrorsum sinuato-curvata ; femoribus anticis fortiter incrassatis, inferne versus apicem spina majore et mox pone hanc versus apicem denticulo parvo armatis, tibiis anticis rectis, muticis. Generi Polycrates Stal (e Caffraria) affinis, differt autem pronoti marginibus antice minus fortiter rotundatis, margine apicali capite cum oculis fere nonnihil angustiore, scutello breviore, femoribus an- ticis aliter armatis, tibiis anticis rectis. À Piezosceli Fieb., Ptero- tmeto Am. et Serv., Aoplosceli Fieb. etc. pronoti lateribus valde constriclis et armatura femorum vel etiam structura rostri aliisque notis superne datis divergens. Parapolycrates ciliatus n. sp. Niger, nitidus, clavo parteque adjacente seriatim punctata corii — RA7 — albidis, opacis ; capite pilis nonnullis, pronoto lateribus, clavo partee que interiore opaca corii, femoribus tibiisque pilis longis remotis instructis ; rostro piceo ; apicibus tibiarum tarsisque pallide flavo-tes- tacuis, his apice piceis. — Long., ®, 4 mill. Ho Patria: Rossia meridionalis (Bogdo !), benevolissime communicavit D. Jakorleff (Mus. Jakovl.). Caput convexum, sat remote minutius impresso-punctatum. Ros- trum coxas intermedias sub-attingens, piceo-testaceum, articulo primo marginem posticum oculorum attingente. Antennae articulo primo apicem capitis vix superante (reliqui in specimine desunt). Pronotum lobo antico aequaliter sat convexo, lateribus apiceque remote impresso- puncetato, postico versus stricturam sat declivi, remotius sed vix grossius impresso-punctato, in medio lobo antico triplo breviore. Scutellum hasi subtiliter, apice fortius punctatum. Bemielytra longitudine abdominis, seriebus tribus clavi duabusque interioribus corii sat subtiliter et remote fusco-punctatis, corio parte nigra seriebus duabus interioribus parce punctatis, cetero fere laevi ; membrana picea, angulo basali interiore albido, 1. AD COGNITIONEM DIVISIONIS BEOSARIA sraL. A. Nova generum disposilio. A. Antennae artieulo seeundo latitudine capitis breviore vel huic aeque longo, raro paullo longiore, in hoc casu autem articulo primo eodem artieulo rostri multo breviore et tarsi articulo primo duobus ultimis simul sumtis ad summum duplo longiore. B. Caput apice pronoti distincte latius, breve. Pronotum antrorsum fortius angustatum. Femora antica gracilia. Hyalochilus Fieb. BB. Caput apice pronoti haud vel vix latius Pronotum antrorsum le- vius angustatum. Femora antica incrassata. C. Rostrum artieulo secundo haud vel parum ultra impressionem transversalem prosterniextenso, tertio secundo longitudine aequali vel hoc fere longiore. Caput transversum, apice pronoti angustius. Antennae articulo primo apicem capitis parum superante. Prono- tum lateribus explanatis, sed minus distincte marginatis. Proster- num ante coxas carinatum. Corpus totum nigrum. Microtoma Lap. (1). (1) Typus : W. atrala Goeze (carbonaria Rossi), — 218 — CG. Rostrum articulo secundo impressionem transversalem prosterni longius superante, tertio secundo breviore vel interdum longitu- dine subaequali. D. Antennae articulis secundo et tertio tota longitudine setis rigidis exsertis, secundo latitudine frontis interoculari haud vel parum longiore. Caput magis minusve transversum. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis vix vel paullo longiore. E. Pronotum lateribus anguste sed distinctissime marginatis, margine hoc pallido setis destituto, tota longitudine lineari, ad impressio- nem transversalem disci nec ampliato nec ab illa retrorsum an- gustato, interne tota Jlongitudine linea plerumque fortiter impressa, saepissime nigra vel nigropunctata (1), ipsi margine parallela op- time terminato. . . . . . . . . . . Trapezonotus Fieb. EE. Pronotum lateribus serie setarum instructis, latius “explanatis, limbo explanato ad impressionem transversalem disci interne an- gulato-dilatato et ab illa versus angulum basalem sensim oblique angustato. . . . . . . . . Sphragisticus Stal, Reut. (2). DD. Antennae articulis secundo et tertio glabris vel solum ad apicem setis rigidis instructis, rarissime fortius pubescentibus, attamen setis rigidis destitutis, articulo secundo tota latitudine capitis cum oculis omnium rarissime breviore (3).Caputhaudtransversum. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis saltem magis quam dimidio, saepe duplo vel magis quam duplo longiore. Pronotum lateribus limbo explanato interne a linea impressa haud terminato vel bene marginato et linea interiore impressa termi- nato, in hoc casu autem hac linea medio vel pone medium intror- sum angulata et limbo ad impressionem transversalem disei in- terne ampliato deinque versus angulum basalem sensim oblique angustato, angulo basali intra marginem tubereulo vel callo elevato saltem in forma macroptera bene distincto. F. Caput breve, versus apicem fortiter arcuato-declive, a latere visum altitudine multo brevius. Pronotum marginibus lateralibus anguste explanatis. Corium vena interiore sub-recta. Color niger. Calyptonotus D. et Sc., Stal. FF. Caput versus apicem sensim levius declive, a latere visum altitu- dine saltem longitudine aequale. Pronotum marginibus lateralibus latius explanatis. ARE HLOR Pachymerus L. et S. a. Antennae articulo quarto toto nigro (saltem in palaearcticis). b. Color totus niger, solum membrana interdum discolor. Pronotum lateribus late explanatis. Clavus disco dense sparsim punctatus, externe seriebus duabus punctorum parallelis appropinquatis ve- nam linearem terminantibus. Subg. Microtomideus n.subg. (4). (1) In FT. Ullrichi Fieb, minus distincta. Ad hoc genus referendi: 7. anorus Flor, distinguendus Flor, convivus Stal, agrestis Fall., dispar Stal et Ullrichi Fieb., Tr. breviceps Jak. mihi ignotus, (2) Solum Trapezonotus nebulosus Fall. auct. (3) Pachymerus circumecinctus n. sp. Gaput autem haud transversum, antennae haud rigido-setosæe, tarsorum posticorum articulus ultimus longus. (4) Typus: Microtoma leucoderma Fieb,, Put. Generi Microtoma Lap. primo in- — 219 — be. Pronotum disco postico lateribusque totis vel ad partem pallidis vel nigrum, postice pallido-conspurcatum. c. Clavus seriebus duabus exterioribus parallelis appropinquatis, ve- nam linearem vel apicem versus levissime tenuiorem terminan- tibus, interiore a serie marginis scutellaris longe remota. d. Scutellum pallido-bivittatum (vel in nonnullis exoticis dimidio api- cali pallido). b. Caput et pronotum apice lateribusque lobi antici punctata. Clavus disco sparsim punctato. Oculi laeves. Subg. Graptopeltus Stal. ee. Caput et pronotum lobo antico inpunctata. Pronotum lateribus pallidis ante apicem macula fusco-ferruginea, angulis posticis fus- cis. Clavus disco sparsim vel confuse subseriatim punctato. Fe- mora antica valide dentata, postica inferne margine interiore mutica, exteriore seta unica rigida. Oculi fortiter granulati. : Subg. Liolobus nov. (1). dd. Scutellum totum nigrum. Clavus inter seriem marginis scutellaris et seriem interiorem ad suturam clavi impunctatus vel subseria- tim punctatus. Pronotum lobo antico cum apice impunctatum, lobo postico sat subtiliter parce punctato. Rostrum articulo se- cundo tertio distinctissime longiore. Hemielytra saepe abbreviata. Femora antica inferne dente unico parvulo, postica mutica. Subg. Bleteogonus nov. (2). cc. Clavus seriebus duabus exterioribus saltem medio latius distan- tibus basin vel saltem apicem versus convergentibus, exteriore recto, interiore plerumque magis minusve curvata medio ab exte- riore ac a serie marginis scutellaris plerumque saltem aeque longe remota, spatio inter series exteriores laevi, saepe calloso, spatio inter series interiores interdum irregulariter uniseriatim punctato. Scutellum nigrum. f. Membrana albida, disco nigro vel fusco. Pronotum lateribus totis testaceis, raro limbo basali usque in margines nigro. Subg. Xanthochilus Stal. ff. Membrana nigra, margine albido, vel macula vel maculis apicalibus albidis vel albis signata vel tota albida. Pronotum marginibus late- ralibus laminatis pallidis, saltem angulis basalibus nigris vel fus- cis, vel pallidis colore nigro disei antici in vel per margines late- rales extenso vel totis nigris, in hoc casu autem callo utrinque basali testaceo ; raro limbo toto basali nigro, in hoc casu autem lateribus etiam antice nigris. Femora postica inferne margine exteriore spinulis gracilibus spinulis exterioribus tibiarum simili- tuitu sat similis, differt autem capite aeque longo ac lato, antennis articulo primo clypeum longius superante, rostri articulo secundo impressionem transversalem prosterni longe superante et tertio nonnihil longiore pronotique lateribus latius explanatis. (1) Ab Elasmolomo Stal pronoti marginibus etiam inferne ante apicem fusco-inter- ruptis divergeus. Typus: Calyptonotus if alkeri E. Saund. (2) Typus Xhyparochromus Beckeri Frey Gessn. À genere frapezonotus Fieb., cum quo a Stal conjanctum, differt hoc subgenus capite aeque longo ac lato, antennis articulis pilis rigidis solum apice instructis, pronoto lateribus haud lineariter marginatis, limbo marginato latiore postice a lobo impressione obliqua (quamvis sat obsoleta) nec linea margini parallela nigra et profunda terminato tarsisqne posticis articulo primo longiore — 220 — bus instructis, interiore muticis vel spina vel spinis validioribus armatis. . . . . . Subg. Pachymerus mihi (1). aa. Antennaë articulo ultimo dimidio basali pallido. Pronotum margine apicali, lateribus parteque postica pronoti pallidis, limbo postico tamen usque in margines laterales nigro. Scutellum nigrum: He- mielytra abbreviata, clavo longo multiseriatim punctato. Femora posteriora inferne margine externo spinulis gracilibus spinulis tibiarum similibus instructis, interno spinis crassioribus per maximamn partem longitudinis armatis. Subg. Ragliodes nov. (2). AA. Antennae articulo secundo latitudine capitis distinctissime lon- giore, articulo primo eodem articuli rostri vix vel paullo breviore. Tarsi articulo primo longissimo. G. Caput apice pronoti latius. Ocelli ab oculis nonnihil remoti. Beosus A. etsS. (3). GG. Caputapice pronoti haud latius. Ocelli ad oculos valde appropin- quati. Pronotum lateribus laminatis reflexis. Dieuches Dohrn. B.. AD COGNITIONEM SPECIERUM. 1: GENUS MICROTOMA Lap. Microtoma syriaca n. sp. Tota nigra, glabra, nitidula, capite subtiliter parce punctato, pro- noto leviter transverso, margine laterali basali circiter solum 1/6 breviore, disco antico excepto aequaliter remotius punctato, scutello disco parce, apice densius punctato, hemielytris punctatis, meso- corio versus apicem parcius punctato; pronoto lateribus versus api— cem leviter angustatis, versus basin subparallelis, margine laterali versus angulos apicales sat curvato, angulis apicalibus distinctissime obtusis, leviter productis, linea inter angulos apicales ducta ab antico visa margine basali solum 3/7 breviore, apice inter angulos latissime sinuato, margine apicali lateribus antrorsum leviter vergente ; femo- ribus posticis (#) denticulis 4-5 minutis armatis. — Long., 7 1/4 mill. Patria : Syria (Caiffa !) comm. D. Reitter (Mus. auct.). M. atrata Goeze (1778 — atramentaria Geoffr., 1785= car- bonaria Rossi, 1790 — aterrima Fabr., 1798 = Echii Fabr., 1803 (1) Subgenera Welandiscus et Raglius Stal nec non Pachymerus inarimensis Costa (tristis Fieb.), Putoni E. Saund (Calyplonotus), luridus Jakovl. et ibericus Baer. (Rhyparochromus). (2) Typus : P. delineatus Ramb. (3) B. quadripunctatus Müll. (1766 — erythropterus Brullé 1832 — pulcher H. Sch. 1835) et luscus Fabr. HP = atra Thunb., 1829) species est major (8-9 mill., 1.), capite for- tius densiusque punctato, pronoto magis transverso, versus apicem a basi sensim fortius angustalo, apice fortius sinuato, angulis apica- libus magis antrorsum productis vix obtusis, linea inter eos ducta ab antico visa margine basali circiter 4/7 breviore, scutello multo den- sius subaequaliter punclato. Variat haec species tota nitidula, dis- tincte punctata vel hemielytris opacis obsolete punctatis (var. opaci- pennis m.). Obs. — M. leucoderma Fieb., Put., species est generis Pachymerus. M. morio Reut. est specimen valde obseurum spirito oleoque tinctum et sordidatum P, consortis Horv. Hujus speciei ‘generis Pachymerus) articulus secundus rostri tertio solum nonnihil longior. M. angustula Reut. est Calyptonotus Rolandri Linn. var. membrana tota albida. 2. GENUS CALYPTONOTUS D. et S., STAL. C. Rolandri Linn. variat opacus, solum capite nitidulus, vel nitidulus totus. Membrana variat nigra macula basali fulva (var. typica) vel tota albida (— Microtoma angustula Reut.) vel raris- sime tota nigra (var. #20ri0 Gradl, Ent. Nachr., VI, p. 308). GC. aethiops D. et S. nitore fortiore, capite densius et fortius punctato, prenoto antice versus latera fortius declivi discoque antico ubique distincte attamen remote punctato a praeccdente certe dis- tinctus videtur. Patria : Syria. Tria speciwuina omnia consimilia vidi. Membrana semper tota nigra (Mus. Horv. et auct.). 3. GENUS PACHYMERUS L. et S. a. Subg. Microtomideus m. a. Antennae graciliores, articulo secundo latitudine capitis nonnihil longiore. b. Pedes glabri vel pilis omnium brevissimis et remotissimis adpressis solum oculo bene armato distinguendis. Membrana tota nigra. Major. . . Hr comoerens nHSD; bb. Pedes subtilissime sed distincte pubescentes. Membrana tota sor- dite albidatensens . . |« «+ leucoderma Fieb. aa. Antennae RE TT eS ee secundo latitudini capitis longi- tudine aequali. Pedes crassiores, dense pilosi. Membrana obscure fusca, angulo interiore basali sordide albicante. dasycnemis n. sp. Revue d'Entomologie. — Août 1885. 16 Ar 1e 1. P. (Microtomideus) moerens n. sp. Totus cum membrana niger, leviter nitidulus, glaber ; capite sub- tilius punctato, aeque longo ac cum oculis lato ; antennis gracilibus, articulo secundo latitudine capitis cum oculis nonnihil longiore; rostro articulo secundo basin coxarum anticarum attingente et tertio distincte longiore ; pronoto, scutello hemielytrisque sat dense et for- titer aequaliter punctatis, disco antico pronoti medio tamen laevi, mesocorio versus apicem obsoletius punctato ; pronoto apicem versus levius angustato, marginibus sensim sat curvatis, angulis anticis ob- tusis, linea inter angulos anticos ducta capite fere longiore et margine basali pronoti duplo breviore, lateribus late explanatis sed haud dis- tincte marginatis, solum externe anguste inpunctatis, margine laterali margine basali circiter 1/4 breviore ; prosterno ante coxas ca- rina longitudinali destituto ; femoribus anticis (%) inferne margine antico dentibus duobus magnis, altero mox ante medium, altero fere in quarta parte apicali posito, inter hunc et apicem denticulis tribus minoribus, ante illum versus basin adhuc tuberculo obtuso, etiam margine postico prope apicem dente sat valido armatis, femoribus posterioribus inferne sulcatis, marginibus remotius subtliter serrato- denticulatis. Long., &, 9 2/3 mill. Patria : Syria (Mus. auct.). 2. P. (Microtomideus) leucoderma Fieb. (Rhyparochromus id. Eur. Hern., 194, 2). Niger, opacus, superne punctatus, punctis pilam brevem flavican- tem adpressam ferentibus ; hemielytris opacis vel nitidulis, mem- brana tota albida; capite aeque longo ac lato, sat fortiter dense punctato ; antennis gracilibus, articulo secundo latitudine capitis cum oculis distincte longiore ; rostro articulo secundo basin coxarum anticarum subattingente et tertio distincte longiore; pronoto, scu— tello et hemielytris sat dense et fortiter aequaliter punctatis, disco anlico pronoti tamen subtilius et obsoletius sed sat dense punctato, mesocorio versus apicem subtilius et remotius punctato; pronoto versus apicem sensim sat angustalo, lateribus paullo ante apicem levius curvatis, angulis anticis sat productis, minus fortiter obtusis, linea inter angulos anticos ducta ab antico visa capitis latitudine cum oculis fere breviore et margine basali pronoti saltem duplo bre- viore, limbo laterali lato, punctato, solum margine anguste laevi, margine laterali basali circiter 1/5 breviore ; prosterno ante coxas obtusissim+ obsoletissimeque carinato ; pedibus subtiliter flavicanti- cinereo-pubescentibus, femoribus anticis inferne margine antico versus apicem dente majore, ante hunc denticulis 3-4 et inter hunc et apicem denticulo unico armatis, margine postico muticis, femori- bus posterioribus muticis vel margine exteriore denticulo minutis- simo armatis. — Long., 8 1/2 mill. Patria : Europa meridionalis, Africa borealis. 3 . P. (Microtomideus) dasycnemis n. sp. Niger, nitidulus, membrana obscure fusca, angulo interiore basali sordide albicante ; superne punctatus, cinereo-villosulus, punetis nempe pilam suberectam apice retrorsum curvatam ferentibus, pilis e latere visis optime distinguendis; capitis lateribus, antennis abdo— mineque cinereo-pubescentibus; pedibus femoribus longe cinereo- pubescentibus, tiblis crassis dense cinereo-pilosis, pilis spinulis tan- tum paullo brevioribus ; capite aeque longo ac lato, confertim pune- tato, pronoto, scutello hemielytrisque fortiter sat grosse punctalis, disco antico pronoti toto subtiliter remotius et obsoletius punctulato, lateribus late et bene marginatis, externe late inpunetatis; rostro articulo secundo basin coxarum anticarum haud attingente et tertio paullo longiore ; antennis crassiusculis articulo secundo latitudini capitis longitudine aequali ; pronoto versus apicem levius angustato et lateribus sat curvatis, angulis anticis obtusis, linea inter ipsos an- gulos ducia latitudine capitis cum oculis haud longiore et margine basali pronoti duplo breviore, margine laterali pronoti basali cir- citer 1/4 breviore ; prosterno ante coxas carina tenuissima instructo ; femoribus anticis inferne margine antico spina unica majore prope apicem, ante hanc versus medium denticulis tribus et inter hanc et apicem denticulo unico, margine postico mutico: femoribus noste- rioribus inferne solum ipso apice sulcatis, muticis. — Long., o' 8, @ 8 1/4 mill. Patria : Algeria! (Mus. Holm. et auct.). 8. Subs. Graptopeltus Stal. a. Mesocorium usque ad apicem punctatum, concolor. Rostrum arti- culo secundo tertio distincte longiore. Femora posteriora mutica. adspersus M. et R. aa. Mesocorium apice macula nigra sublaevi vel parce et subtilissime punctulata, plerumque fortius nitida. Femora pesteriore inferne margine interiore subtiliter et breviter remote serrato-denticulatis, exteriore spinulis rigidis exsertis, spinulis tibiarum similibus. b. Robustus, late ovalis opacus. Pronotum limbo explanato lateral interne late fusco-punctato. Corium limbo explanato laterali tota latitudine irregulariter et confuse grosse fusco-punctato. Clavus disco irregulariter triseriatim punctato. Puncti omnes impressi in partibus pallidioribus late obscureque fusco cinctis Rostrum arti- culo secundo tertio distincte longiore. . . . . validus Horv. bb. Angustius ovalis. Limbus lateralis explanatus pronoti et corii inpunctatus vel solum serie interiore unica fusco-punctata. Puncti impressi haud late fusco-cincti. Rostrum articulo secundo tertio paullulum longiore. c. Fortius nitidus, multo major. Clavus disco irregulariter densius 3-4 seriatim punctato, basin versus magis quam uniseriatim punc- tato. Corium pone maculam nigram macula albida destitutum. consors Horv. ce. Levius nitidus, minor. Clavus disco valde irregulariter parcius 1-3 seriatim punctato. Corium moacula parva albida pone maculam DIPTAM-2. ee eine éd telle lee M CGUS IR AE y. Subg. Liolobus, nov. subg. — P. (Liolobus) Walkeri E. Saund. (Galyptonotus id., Ent. Monthl. Mag., XII, p. 221). Obscure fuscus vel nigro-fusens, opacus, rostro, antennis pedi- busque testaceis, articulo primo rostri, articulo ultimo antennarum, femoribus anticis medio posterioribusque ante apicem latissime ni- gro-piceis : pronoto lateribus parteque postica, limbo postico pro- et mesostethii hemielytrisque pallidis, fere stramineis, lateribus pronoti macula ante apicem angulisque posticis nigro-fuscis, disco postico fusco-punctato medio vittis duabus obsoletis fuscescenti-conspur- catis; scutello punctato, nigro, apice late lurido, fusco-punctato, villa media fusca ; hemielytris seriatim fusco-punctatis, pone medium fascia lata arcuata ipsum marginem lateralem haud attingente api ceque nigris, inter fasciam et apicem macula subrotundata pallidius straminea, parcius confuse punctata ; membrana nigra, apice macula rotundata albida ; capite latitudine cum oculis fere longiore, inpunc- tato; oculis fortiter granulatis; rostro apicem coxarum interme- diarum subattingente ; articulo secundo tertio distincte longiore ; antennis articulo secundo latitudine capitis vix longiore; pronoto apice quam basi vix magis quam 1/4 angustiore, lateribus laminatis, a medio versus apicem sensim levius rotundatis, margine laterali basali paullo minus quam 1/4 breviore, lobo antico inpunctato ; femoribus anticis fere in quarla parte apicali spina valida armatis, ante hanc versus medium dentibus tribus remotis et inter hanc et apicem dentibus tribus, omnibus spinis et dentibus pallide flavis, apice piceis ; femoribus posterioribus margine exteriore spinula spinulis RE üibiarum simili instructo; tibiis piceo-spinulosis; tarsis posticis arti- culo primo duobus ultimis simul sumtis multo longiore. — Long., # 42/3 mill. Patria : Malta ! , specimen typicum descripsi, (Mus. E. Saund.). à. Subg. Bleteogonus, nov. subg. a. Pronotum postice unicolor. Clavus formae brachypterae inter seriem interiorem suturae clavi et seriem marginis scutellaris sesqui- seriatim punctato. . . . : . . + Beckeri Frey. G. aa. Pronotum postice utrinque Le obliqua nigra versus angulum basalem ducta. Clavus formae brachypterae inter seriem inte- riorem suturae clavi et seriem marginis scutellaris impunctatus. circumcinctus n. sp. 1. P. (Bleteogonus) Beckeri Frey Gessn. (Rhyparochrormus, id., Mittheil. Schweiz. Ent. Ges , I, p. 118.— Rhypa- rochromus Baeri Jakovl., Horae Soc. Ent. Ross., IV, 153, 112). Niger, opaculus, capite abdomineque aenescenti-nitidis, subtilis- sime cinerascenti-pubescens; margine omni partis anticae pronoti (laterali latiore), parle ejus postica, hemielytris, marginibus antico et postico prostethii, margine postico metastethii acetabulisque externe lividis vel testaceis ; capite omnium subtilissime punctulato ; antennis arlieulo secundo latitudini capilis aeque longo ; rostro arti- culo secundo tertio multo longiore ; pronoto disco antico lateribusque laevi, postico magis minusve distincte fusco-vel ferrugineo-punctato; scutello disco dimidio basali densius punctato, apicali sub laevi, margine utrinque serlatim punctato; hemielytris ferrugineo vel fusco-punctatis, venis corii pallidis, corio versus medium suturae membrana macula nigra-fusca ; tarsis posticis articulo primo duobus ultimis simul sumtis vix duplo longiore. — Long., #® 6-6 1/2 mill. Variat coiore Var. a typica : antennis pedibusque nigris vel antennis fuscis, interdum articulo tertio medio testaceo ; geniculis, ima basi tibiarum anticarum tarsisque versus basin obscure testaceis Q. Var. b flavicornis m.: antennis articulis secundo et tertio, rostro, coxis apice, trochanteribus, tibiis anticis tarsisque omnibus flavo-testaceis . (Turkestan). Variat eliam longitudine hemielytrorum latitudineque pronoti : Forma brachyptera : pronotu aeque longo ac lato, lateribus subparallelis, antice leviter curvatis, apice basi circiter 1/5 angustiore, parte quarta basali livida, leviter fuscopunctata ; hemielytris apicem segmenti tertii dorsalis haud superantibus, fortiter fuscopunctatis, clavo disco sesquiseriatim punctato, membrana angustissima, solum ad marginem interiorem corii distinguenda, alba. «. Forma intermedia: pronoto levissime transverso, lateribus ver- sus apicem leviter angustatis, antice leviter curvatis, apice basi cir- citer 1/3 angustiore, angulis apicalibus fortius productis, quarta basali parte livida, fusco-punctata; hemielytris totis distinctius aequaliter fusco-punctatis, apicem segmenti dorsalis quarti attingen- tibus, clavo disco sesquiseriatim punctato, membrana apicem corii haud superante, nigro-fusca, venis anguloque interiore albidis. #. Forma macroptera : pronoto sat distincte transverso, lateribus versus apicem fortius angustato, apice basi fere 2/5 angustiore, mar- gine laterali margine basali circiter 1/4 breviore, parte livida basali fere tertiam partem posticam occupante ; hemielytris abdominis lon- gitudine, dilutius et paullo remotius punctatis, clavo disco fere uniseriatim punctato; membrana nigricante, venis pallidis, macula ad angulum interiorem basalem albida. Patria : Rossia meridionalis ! ; Caucasus ; Turkestan ! 2. P. (Bleteogonus) circumcinctus n. sp. (Oschanin in litteris). Niger, leviter nitidulus, glaber, antennis versus apicem tarsisque fuscis; margine omni partis anticae pronoti (laterali latiore), parte ejus postica, clavo limboque sat lato laterali corii, acetabulis externe, angulis apicalibus margineque apicali prostethii nec non margine apicali metastethii lividis ; parte postica pronoti utrimque vitta obli- qua nigra; capite obscure aenescenti, subtilissime punctulato; an- tennis pubescentibus, articulo secundo latitudine capitis breviore ; pronoto (formae brachypterae) leviter transverso, laevi, solum parte basali livida vix magis quam quartam partem occupante subtiliter parce ferrugineo-punctulato, apice basi circiter 1/3 angustiore, late- ribus parallelis, versus apicem sat curvatis; scutello solum utrinque serie marginis punctata; hemielytris abbreviatis, apicem segmenti quarti dorsalis vix attingentibus, membrana brevi fusca albo-limbata apicem corii parum superante instructis ; clavo seriebus tribus fusco- punctatis, marginis scutellaris a reliquis valde remota ; corio minus fortiter, versus apicem et latera obsoletissime punctato, medio vitta obsoleta fuscescente signato, cetero nigro, limbo laterali livido; tarsis posticis subtestaceis, articulo primo duobus ultimis eum unguiculis simul sumtis paullo magis quam dimidio longioribus. — Long., ® » 3/4 mill. Patria : Turkestan ! (Mus, auct.). ENODOTL ES Po æ subg. Xanthochilus Stal. a. Femora posteriora inferne margine interiore tuberculis parvulis acutis obliquis remote positis instructis, exteriore spinulis rigidis spinulis tibiarum similibus munitis. Pronotum disco postico toto pallido. Antennae articulis intermediis, tibiae tarsique saltem basin versus testacea. b. Clavus seriebus punctorum duabus exterioribus versus basin paral- lelis, interiore vel media recta, solum apicem versus fortius et ad ipsam basin nonnihil curvata, medio a serie marginis scutellaris quam a serie suturae clavi exteriore magis remota, margine scu- tellari concolore. Corium macula nigra apicali irregulari, antice emarginata Membrana sordide flavicanti-hyalina, vitta vel macula elongata discoïdali fusca. Rostrum apicem coxarum posticarum subattingens, articulo secundo medium mesosterni attingente et duobus ultimis simul sumtis distincte breviore. quadratus Fabr. bb. Clavus serie interiore suturae clavi vel media versus basin et api- cem fortius curvata, medio a serie exteriore quam a serie marginis scutellaris magis remota, limbo scutellari usque ad seriem inte- riorem nigro, solum basi spatium inter limbum nigrum et seriem mediam cuneiformi vel triangulari testaceo. Corium macula nigra apicali rnomboidali. Membrana nigra vel fusco-nigra, limbo omni albido. c. Rostrum apicem coxarum posticarum attingens, articulo secundo duobus ultimis simul sumtis distincte breviore et coxas anticas distincte superans. . Re RSA EUTNIUS IR OSSI. cc. Rostrum apicem coxarum intermediarum attingens vel paullo su- perans, articulo secundo duobus ultimis simul sumtis paullo bre- viore et coxas anticas haud superante. . . minusculus n. sp. au. Femora postica inferne margine interiore spinulis duabus remolis, exteriore spinulis quatuor spinulis tibiarum similibus instructa. Pronotum limbo basali nigro. Clavus et membrana ut in bb. Corium limbo postico late nigro. Antennae et pedes nigra Rostrum api- cem coxarum intermediarum attingens. . . . Douglasi Fieh. P. (Xanthochilus) minusculus n. sp. P. saturnio Rossi colore, punctura signaturisque totus similli- mus, sed duplo minor, rostro coxas intermedias solum paullulum superante ejusque articulo secundo coxas anticas haud superante nec non pronoto lateribus apicem versus minus angustato divergens. — Long., 4 3/4-5 2/5 mill. Patria: Corfu!, commun. D. Reitter (Mus. auct.); Morea, Hagios Wlassis, sec. D. D' Horvath in litteris. Obs. — P.(X.) saturnius Rossi variat nitidus vel opacus. AS — {. Subg. Pachymerus m. a. Hemielytra typice (exc. P. {P.) alboacuminatus var. flavatus Horv.) macula pone medium plerumque in angulo interiore corii posita nigra. b. Pronotum lateribus usque ad apicem parteque postica pallidis, disco antico maculaque subquadrangulari angulorum posticorum nigris. c. Membrana tota lactea, subtiliter fuscescenti-umbrata. Pronotum marginibus lateralibus angustis. (Mihi ignotus). luridus Jakovl. ce. Membrana apice alba. d. Femora postica inferne margine interiore tuberculis 2-3 minutissimis acutiusculis instructa. Pronotum marginibus lateralibus angustis. Membrana gutta parva apicali alba. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis vix duplo longiore. inarimensis Costa (1). dd. Femora postica inferne margine interiore spinis validis 4-5 armata. Pronotum marginibus latéralibus lobi antici sat latis. Hemielytra vitta obliqua nigra in maculam anguli interioris exeunte ; mem- brana tertia apicali parte alba. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis paullo magis quam duplo longiore. Putoni E. Saund. (2). bb. Pronotum disco antico parteque apicali laterum nec non macula angulorum posticarum nigris, raro etiam limbo postico nigro (P, (P.) alboacuminatus var. funereus Put.). Femora postica in- ferne margine interiore spinis pluribus validis vel spina saltem anteapicali valida armatis. Membrana typice gutta apicali alba. e. Femora postica inferne margine interiore spinis 5-6 validis, versus basin sensim brevioribus, armata. Pronotum marginibuslateralibus lobi antici latis. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis paullo magis quam duplo longiore. . pineti H Sch. ee. Femora postica solum ante apicem spina unica magna et ante hanc dente brevi instructa. Pronotum lateribus lobi antici angustis. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis fere duplo longiore (3. . . «+ .« . | . elboacuminatus Goeze (4). bbb. Pronotum disco antico parteque saltem apicali laterum nigris, in- terdum tamen ipso margine limbi lateralis toto tenuiter testaceo. Femora posteriora inferne margine interiore mutico. Tarsi postici (1) 1860 = tristis Fieb., 1861. (2) P. (P.) pineti H. Sch. omnium simillimus, antennis pedibusque nigris, solum apice articuli primi antennarum geniculisque pallidis, tarsis tibiisque anticis fuscis, co- rio nigro-vittato, membrana apice multo latius alba pronotique marginibus lateralibus usque ad apicem pallidis distinctus videtur. G) Variat hemielytris abbreviatis basin segmenti quinti dorsalis haud superantibus, membrana minore, nigra (Asia minor !). (4) Alboacuminatus Goeze, 11178. — apicaris Fourcr., 1785. — cinereus Gmel., 1188, — bardanæ Preyssl., 1791, — — pedestris Panz., 1791. — mundulus Dohrn, = insignis Boh, — 229 — articulo primo duobus ultimis simul sumtis magis quam duplo longiore. f. Pronotum lateribus pone medium tota latitudine pallidis. Tibiae an- teriores quatuor testaceae, apice nigro. Membrana gutta apicali CNE NP PS A ST UE à LÉ CIUE APP UE vulgaris Schill. ff. Tibiae omnes nigrae vel solum anticae basin versus testaceae. g. Tibiae anticae basin versus testaceae. Pronotum etiam lobo postico ipso margine laterali lineariter tenuiter testaceo. Membrana gut- tulis nonnullis parvulis apicalibus saepe sat obsoletis albidis. pini Linn. gg. Pedes toti nigri. Pronotum etiam lobo postico ipso margine laterali nigro, interne versus basin linea longitudinali testacea terminato. Membrana tenuissime albido-marginata. . phoeniceus Rossi. Hemielytra nigra, vitta subcallosa laevi clavi juxta suturam clavi, limbo corii laterali, margine tamen excepto, maculaque adjacente ad angulum apicalem sordide sulphureis ; membrana marginibus exteriore et apicali albis. Pronotumantice et lateribus totis nigris, lobo postico testaceo-conspurcato, utrinque ad angulum basalem callo sulphureo. Femora postica inferne margine interiore mutico. Tarsi postici articulo primo duobus ultimis simul sumtis duplo longsioreamee astra Lionotm ellsutse sibericusiBaer aa n. Subg. Ragliodes nov. subg. P. (Ragliodes) delineatus Ramb. Pachymerus id., Faune d’Andal., p. 151. Elongatus, parallelus, niger, apicibus articulorum primi et secundi antennarum, marginibus pronoti apicali et lateralibus nec non lobo brevi postico, limbo lateralt hemielytrorum abbreviatorum vittaque callosa clavi longi fere ultra tertiam apicalem partem hemielÿtrorum producta ochraceis, maculis coxarum marginibusque apicalibus pro- et metastethiorum albidis; antennarum articulo ultimo dimidio ba- sali rufo-ferrugineo ; rostro articulo secundo tertio nonnihil longiore ; pronoto formae brachypterse subquadrato, lateribus versus apicem levius rotundatis apiceque ipso angulatis, totis latius explanatis, lobo antico sat convexo, margine basali fortius sinuato; hemielÿtris (formae brachypterae) medium segmenti dorsalis quinti aftingen- tibus, densius seriatim sat fortiter punctatis, clavo multiseriatim vunctato cum corio connalo, limbo corii parcius pallido-punctato, membrana nulla; tarsis posticis articulo primo duobus ultimis simul sumtis magis quam duplolongiore. — Long., 7 1/2 mill. Patria: Andalusia (Mus. Berol.). — 230: — VI. Emblethis pallens n. sp. Ovatus, pallide flavens, sat dense fusco-punctatus, punctis in scu- tello nigris hic illie in maculas collocatis, punctis fuscis in margini- bus pronoti et corii hic illie majoribus geminatis; capite latitudini cum oculis longitudine subaequali; antennis articulo primo apicem capitis paullo superante, secundo latitudini frontis oculique singuli fere aeque longo, tertio secundo fere 1/3 et quarto fere 1/4 breviore, hoc fusco ; pronoto capite circiter 9/5 longiore, minus fortiter trans- verso, basi quam apice duplo latiore, lateribus angustius explanatis etantice nonnihil reflexis, margine laterali toto subrecto versns api- cem solum levissime rotundato, praecipue antice in parte reflexa se- tulis brevissimis ciliato, ipsis angulis anticis leviter subproductis oculis haud tangentibus, subrectis, margine inferne prope angulum anticum lamina perpendiculari processum obtusum dentiformem imitante instructo ; scutello pronoto longitudine aequali; pectore nigro, acetabulis marginibusque late albido-flaventibus, ventre cas- taneo, connexivo pallido, fusco-maculato; femoribus parce fusco- punctatis. — Long., ® 7 1/3 mill. Patria: Africa borealis (Tanger !), D. Schousboe (Mus. Havn.). Lygaeus pallens in Mus. Havn. E. griseo Wolff et denticolli Horv. maxime affinis et simillimus, differt autem statura majore, structura antennarum, pronoto mivus transverso, margine ejus laterali versus apicem omnium levissime rotundato angulisque anticis subproductis. Caput margine inter oculos et bases antennarum dimidio oculi fere paullo longiore, angulo ejus externo haud prominulo, clypeo fusco-setoso. Rostrum coxas intermedias attingens, apice fuscum. Oruli fusci. Antennae setis rigi- dis nigro-fuscis sat dense munitae Pronotum dimidia basi longitu- dine distincte breviore, margine laterali basi circiter 1/3 breviore. Scutellum basi maculis quatuor, laterali utrinque paullo pone basin duabusque discoidalibus ante medium nigris. Membrana macula fusca basali inter venam tertiam et secundam interiorem. Tarsi pos- tici mutilati. VIL. AD COGNITIONEM SUBFAMILIAE PYRRHOCORINA Sraz. A. Rostrum coxas anticas paullo superans, articulo primo dimidium capitis paullo superante et articulo antennarum primo multo bre- — 231 — viore. Antennae crassae, breviusculae. Corpus specierum nostra- rum subtiliter punctulatum, opacum. . : Scantius Stal. (1). AA. Rostrum apicem coxarum intermediarum attingens vel subattin- gens, articulo primo capiti aeque longo vel hoc paullulum breviore et articulo primo antennarum parum vel nonnihil breviore. Corpus superne fortius impressopunctatum, nitidum. Pyrrhocoris Fall. (2). Conspectus specierum mihi cognitarum : a. Corium rufum, maculis duabus nigris, antica parva, margine apicali rotundato. Calli pronoti ad unum confluentes, laeves, nitidi. apterus L. au. Corium nigrum, nigro-rufum, rufescenti-luridum vel lurido-testa- ceum, imimaculatum, saepe autem margine laterali pallido vel rufescente. b. Calli pronoti ad unum confluentes, punctis perpaucis sparsis. Ros- trum articulo primo marginem anticum prosterni attingente et articulo primo antennarum aeque longo. Antennae nigrae, articulo secundo latitudini frontis interoculari longitudine aequali. Scutel- lum nigrum. Corium apice cum appendice membranacea sensim subconfluens, hac appendice parva tota nigra, venis nullis. Venter totus niger. . . . < . . . marginatus Kol. bb. Calli pronoti linea media longitudinali rufa vel testacea disjuncti. Corium margine apicali formae macropterae recto. Membrana for- mae brachypterae distineta, margine interiore saltem longitudine commissurae, distincte reticulato-venosa. c. Antennae articulo secundo latitudini frontis interoculari aeque longo vel hac breviore. d. Pronotum lateribus rectis vel subrectis, callis nitidis, laevibus. e. Venter totus niger vel apicibus segmentorum connexivi anguste testaceis. Rostrum articulo primo eidem articulo antennarum longitudine aequali. Antennae fuscescenti-luridae, articulo se- cundo latitudini frontis interoculari aeque longo. Membrana sor- dida, margine interiore longitudine commissurae. Miuor. fusco-punctatus Stal. ee. Venter margine apicali segmenti ultimi et plerumque etiam con- nexivo pallido testaceo, hoc raro fusco. Rostrum articulo primo basin capitis vix attingente et articulo primo antennarum parum breviore. Antennae nigrae,articulo secundo latitudine interoculari frontis nonnihil breviore. Pronotum callis aenescentibus. Mem- brana sordida, formae brachypterae commissura duplo longior. Major... .t : ÉTAT . . . tibialis Stal. Pronotum lateribus distincte sinuatis, ‘callis ubique sat fortiter punctatis, nitidulis. Rostrum articulo primo capite ut etiam arti- culo primo antennarum distincte breviore, medium capitis attamen sat longe superante. Antennae articulo secundo latitudini frontis dd (1) P. aegyrtius Fabr, et Forsteri Fabr. (2) Mihi ignoti: P. subapterus Spin., sibiricus Kusch., sordidus Jakovl. (Persia) et dispar Jakovl. (Japonia). —opas— interoculari aeque longo. Venter connexivo margineque apicali pallidis-Rirenet | . + . sinuaticollis n. sp. cc. Antennae articulo secundo toti latitudini capitis cum oculis aeque longo. Rostrum articulo primo capitis longitudine, sed articulo antennarum primo nonnihil breviore. Pronotum callis nitidis, laevibus. Venter connexivo margineque apicali segmenti sexti rufiSs MONO te Bo RE oi line Fieberi Kusch. Pyrrhocoris sinuaticollis n. sp. Piceo-niger nitidus, supra nigro-punctatus, clypeo, vittis duabus verticis, pronoto, scutello, hemielytris connexivoque rufescenti-Inridis vel ferrugineis, marginibus pronoti et corii lateralibus rufescentibus, limbo antico prostethii, maculis pectoris ad coxas limhoque postico metastethli, coxis apice, trochanteribus, ipsa basi femorum ; tibiis, tarsis margineque apicali segmenti ultimi ventralis testaceis, tarsis apice nigro-fuscis ; rostro articulo primo capite distincte breviore ; antennis articulo primo eodem articulo rostri distincte longiore, se— cundo latitudini frontis interoculari longitudine aequali; pronoto lateribus distincte sinuatis, fortiter impresso-punctato, callis linea media pallida disjunctis, nitidulis, totis impresso-punctatis, punctis quam in reliqua parte pronoti minoribus. — Long., 8 1/3 mill. Patria : Wladivostok ! (Mus. Helsingf.). P. libiali Stal simillimus, articulo primo rostri brevicre, pronoto lateribus sinuato et callis punctatis haud aenesceutibus instructo coloreque in rufescentem vergente distincetus. Caput nigrum, sat dense sublilius impresso-punctatum, clypeo vittisque duabus verticis ferrugineis. Rostrum fuscum, apicem coxarum intermediarum attin- gens, articulo primo capite circiter 1/5 breviore, apice testaceo. An- tennae nigrae, articulo primo capite paullo breviore, secundo latitu- dini frontis aeque longo, tertio secundo 3/7 breviore, quarto primo vix longiore. Pronotum basi longitudine circiter 2/5latius, apice basi paullo minus quam duplo angustius, rufescenti-luridum vel ferru- gineum, grosse impresso-nigropunctatum, marginibus anticis et la- teralibus rufescentibus, callis medio disjunctis, nigris, nitidulis, minus fortiter impresso-punctatis. Scutellum rufescens, nigro-punc- tatum, vittulis duabus basalibus nigris. Hemielytra lurida, clavo fortiter impresso-punctato, corio subtilius punctato, margine late— rali rufescente, membrana sordida, fusco-reticulata. Pectus nigrum, remote punctatum, margine anlico prostethli, maculis ad coxas margineque postico metastethii testaceis. Pedes nigri, apicibus coxa- rum, trochanteribus, extrema basi femorum, tibiis tarsisque testaceis, apicibus tibiarum anticaram, tarsis anticis fere totis posterioribusque articulis duobus ultimis nigro-fuscis. 233 — Obs. 4. Pyrrhocoris coriaceus Scott, Ann. et Mag. Nat. Hist. XIV, p. 440 1874) — P. tibialis Stal, En Hem. IV, p. 168 (1874), sec. sp. typ. Ad hance speciem sunt etiam referenda specimina ad flumen Onon (Irkutsk) lecta et nomine P. sibiricus Kusch. a Do Jakovleff bene- vole communicata. Haec specimina tamen cum diagnosi Di Kuscha- kevitsch (Horae Soc. Ent. Ross., IV, p.98, 1866) non in omnibus qua- drant. Dicit nempe auctor : « scutello apice laevigato (scutellum in speciminibus fere usque in ipsum apicem punctatum), mesosterno... margine postico...pallido » (in spec. semper nigrum). Obs. 2. P. Fieberi Kusch. variat tibiis externe flavo-testaceis. (Amuria, Wladivostok). CORRIGEN DA : Page 297, lin, 15 infra, legilur orhracei, lege: ochracei. » 208, lin. 3et4 supra, » orhaceis, » ochraceis, » 1219, lin, 49 supra, » augulo, » angulo. » 218, lin. 12 supra, » margine, » margini, Vo lin. 02, infra,» ultimus, » primus. » 919, lin, 25 supra, » recto, » recta. 220; ln te supra, 0 instructis, » instructa, ni ve.lins. 4, supra; » mulicis, » mutica, Do lIT. + 2) :SUPrA,, 0 armalis, » … armata. DONNE SU DTA Un iustructis, » instructa. DEAN SR OPÉSUpDrA HAL armatis, » armata, NOTE SUR LE PHILONTHUS CARBONARIUS GYLLENHAL Par CL. REY. Dans le tome II de ses Znsecta Suecica (1810, p. 319, 35), Gyl- lenhal a décrit avec détails une espèce de Philonthus sous le nom de Staphylinus carbonarius. Par la couleur des pieds et de l'extrémité de l'abdomen, assignée à son insecte, il est évident qu’il s’agit là d’un échantillon immature, qu'Erichson, dans son Genera et Species Slaphylinorum (1840, p. 437, 15), regarda comme une variété de son Philonthus carbonarius. Plus tard M. G. Kraatz, dans les Archives de Wiegman (1859, I, p. 80), crut devoir distinguer avec raison le carbonarius de Gyilenhal de celui d’Erichson. Il imposa à ce dernier le nom de proximus, et, un an après, Thomson, dans ses Coléoptères de Scandinavie (1860, t. If, p. 157, 7), vint confirmer la manière de voir du célèbre entomologiste de Berlin; mais, ignorant la rectifica- tion opérée par ce dernier, il décrivit le Philonthus proæimus de Kraatz sous la dénomination spécifique de succicola, qui, bien en- tendu, n'a point été admise comme n'ayant pas la priorité. On s’en tint longtemps à cette séparation, c’est-à-dire qu'on re- garda le carbonarius de Gyllenhal comme une espèce distincte et qu'on sépara celui d'Erichson sous le nom de proæinus Kr. Les catalogues allemands, sans déranger cette synonymie, crurent devoir assimiler au carbonarius de Gyllenhal le Philonthus tenuicornis, décrit en 1853 par Mulsant et Rey (Ann. Soc. Linn. Lyon, p. 58, pl. 2, fig. 5; Op. Ent., t. W, p.71, 1), et, depuis, reconnu par Fairmaire (p.516: et Scriba (Bert. Ent. Zeits., 1866, p. 293). Cette réunion nouvelle a été maintenue jusqu’à présent. Mais ayant, depuis peu, recu un type du véritable carbonarius de Gyllenhal, il m’a élé permis de constater que celui-ci doit constituer une espèce intermédiaire entre proximus dont elle est assez distincte et éenui- cornis, auquel elle ne ressemble que par la taille. 11 y aurait donc là, selon moi, trois espèces dont je vais essayer de formuler les caractères dans le tableau suivant: a. Repli basilaire des 2? et 3° segments de l'abdomen en accolade ou émettant en arrière une pointe mé- diane. Antennes sensiblement épaissies, moins lon- gues que la tête et le prothorax réunis, à pénultièmes articles (7-10; fortement transverses, le dernier sou- vent ferrugineux. . . . . .. proæimus Kr. aa. Repli basilaire des 2e et 3° RP de r abdomen en ligne droite. Taille moindre. b. Antennes légèrement épaissies, un peu moins lon- gues que la tête et le prothorax réunis, à pénultièmes articles (7-10) assez fortement transverses et peu contigus: le dernier presque aussi large que long, obtusément mucroné, parfois brunâtre. . . . carbonarius Gyll. bb. Antennes très-faiblement épaissies, aussi longues que la tête et le prothorax réunis, à pénultièmes ar- ticles (7-10) non ou à peine transverses et plus ou moins contigus: le dernier un peu plus long que large, distinctement mucroné, noir ou noirâtre. . . . . tenuicornis KR. On voit, par ce tableau. que le Philonthus carbonarius est en quelque sorte intermédiaire, pour la structure des antennes, entre les Ph. proximus et tenuicornis. La tête est plus petite et moins transverse que dans proæimus ; l'abdomen est moius allongé, moins parallèle et moins irisé que dans fenuicornis. — 235 — Le proæirnus Kr.(carbonarius Er.)se rencontre parmi les cham- pignons, dans les endroits boisés de presque ioute la France. Le carbonarius Gyll., particulier à l’Europe septentrionale, se trouve quelquefois dans nos forêts, parmi les détritus et les déjections animales. Le tenuicornis R. est commun aux environs de Lyon, en compa- gnie du Ph. aeneus, dans le terreau et les tss de fumier sec. La ponctuation des élytres et de l’abdomen n'offre, dans ces trois espèces, que des différences peu appréciables (1). NOTE SUR LE DORCADION FULIGINATOR ET ESPÈCES AFFINES Par CL. REY. M. G. Kraatz, dans sa Révision des espèces françaises du genre Dorcadion qu'il publia en 1862 (Bert. Ent. Zeits.. NI), crut devoir réunir au D. fuliginator, comme variétés de celui-ci, les diverses espèces décrites par Mulsant, telles que #2endax, na- varicum, monticola, meridionale et pyrenaeu, et les cata- logues allemands, publiés depuis lors, s'empressèrent d'adopter cette manière de voir. Presque en même temps que l’auteur prussien donnait sa révision, Mulsant faisait paraître sa deuxième édition des Longicornes, dans laquelle il maintint toutes les espèces qu’il avait décrites, soit dans son premier travail de 1840, soit dans le tome II des Opuscules, en y ajoutant encore le D. striola de Dejean, comme espèce distincte. Malgré l'autorité de Ganglbauer et celle du dernier Catalogue de Berlin, je suis loin d'admettre cette réunion. Bien que les es- pèces en question aient toutes le prothorax noir et les élytres cou- vertes d'un duvet velouté, d'après l'examen d’une série d’échantil- lons des deux sexes de chacune, j’ai pu me convaincre qu’elles présentaient toutes entre elles des différences assez sérieuses et constantes. (1) Quant au St. carbonarius de Gravenhorst (Wicr., p. 23, 31), il est difficile de dire à quel insecte il se rapporte. D'après Erichsou (p. 447) et le Catalogue de Munich (p. 595), ce serait une variété du varius Gyll. — 236 — Si l’on veut cette assimilation étrange que répudie l’œil exercé, pourquoi ne pas réunir d’une part les holosericeum, decipiens et 7-lineatum, d'autre part les nigritarse, ferruginipes et femo- raturr ? Pourquoi ne pas confondre d'un côté les rufipes, con- vexæifrons, caucasicum et sericatum, d'un autre côté les albi-— cans, hispanicum, Graëllsi et Dejeani? Les raisons en seraient les mêmes. Les espèces de ces différents groupes ne sont pas plus distinctes entre elles que celles du groupe du D. fuliginator. A vrai dire, dans celui-ci, plusieurs caractères sont variables, tels que le sillon du vertex, la ponctuation du prothorax et le dessin des élytres; mais au milieu de toules ces variations, on retrouve quelques signes constants. Les anteunes, d’ailleurs, bien qu’elles diffèrent d’un sexe à l’autre, n’offrent plus la même structure suivant les es- pèces qui, du reste, sont locales comme la plupart de celles du genre. Le groupe du fuliginator et espèces affines est caractérisé par un prothorax noir, concolore, par des élytres soit entièrement revêtues d’un duvet d'un gris-blanc, soit le plus souvent parées de bandes longitudinales d'un blanc vif tranchant sur un fond obscur et ve- louté. Les © ont le prothorax sensiblement plus court, et les antennes moins longues, à articles basilaires plus noueux et les postérieurs moins allongés et plus grêles que chez les w. Je vais donner ici un tableau des caractères les plus saillants des espèces dudit groupe, tout en renvoyant au travail de Mulsant pour les détails minutieux et accessoires. a. Élytres ou entièrement d’un gris-blanc, ou parées de deux bandes longitudinales blanches d’égale largeur, plus ou moins prolongées, et rarement d’une très-fine ligne accessoire de même couleur, tran- chant toutes sur un fond noir ou brunâtre velouté, sans compter celles du repli et de la suture. Taille grande ou assez grande. b. Prothorax densément et rugueusement ponctué, offrant sur son milieu une ligne longitudinale lisse, parfois surélevée, rarement très- finement canaliculée. Tête et prothorax sans duvet blanc bien appa- rent. Vertex densément ponctué. c. Étytres uniformément d’un gris-blanc, ou d’un brun roussâtre avec deux bandes dorsales blanchâtres : l’interne raccourcie en arrière, l'externe plus prolongée et tendant à se lier à la marginale. Ligne lisse du prothorax souvent 4 surélevée. — Long., 14-17 mill.— Paris, Vincennes, Dijon, Issoire, Le Puy,etc. . . . . 1. fuliginator L. cc. Élytres toujours parées de deux bandes dorsales d’un blanc vif, plusou moins prolongées et tranchant sur un fond noir ou noirâtre et velouté. d. Bande interne des élytres prolongée jusqu'aux deux tiers ou au moins la moitié de leur longueur, évi- demment liée en avant à la suturale, rarement ac- compagnée en dehors d’une très-fine ligne blanche — 237 — intermédiaire. Antennes à articles 2-5 évidemment annelés de blanc à leur base. e. Front subconvexe et presque sans pubescence dans sa partie verticale. Epistome ordinairement échanceré en angle très-ouvert. Ligne lisse du prothorax non surélevée, parfois très-finement canaliculée.—Long., 13-16 mill.—Sorèze, Cauterets. . . . . . . . 2. navaricum M. ee. Front subdéprimé et garni dans sa partie verticale d'une pubescence grise bien distincte, couchée et dirigée de bas en haut. Épistome ordinairement échancré en arc de cercle. Ligne lisse du prothorax surélevée, simple.Taille RP on PE 12-14 mill. — Riom. . . . SN TO: MRC LAN dd. Bande interne des élybr es ne touchant pas à la base et partant non réunie à la suturale, seulement pro- longée jusqu’au premiers tiers : l’externe déjetée en dedans en arrière et nullement liée à la marginale. — Long., 1416 mill.— Mende. . . . . . . . 4. monticola M. bb. Prothorax peu densément et non rugueusement ponctué surtout sur le dos, offrant sur son milieu une légère ligne longitudinale lisse, souvent finement canaliculée. Tête et prothorax revêtus d’un léger duvet blanc soyeux, bien apparent. Vertex éparse- ment ponctué. Bande interne des élytres atteignant la base. f. Bande interne des élytres toujours très-courte, attei- gnant à peine le 6: de la longueur: l’externe subat- ténuée et libre en arrière. Antennes à articles à peine annelés de blanc à leur base: les 3-5e suballongés, peu noueux.—Long., 14-16 mill. — Narbonne, Perpi-_ enan, Vernet l.r-0tr . RENE Ans ro lamDEe ff, Bande interne des élytres atteignant environ la moitié de la longueur: l’externe subélargie et plus ou moins liée en arrière à la marginale. Antennes à articles visiblement annelés de blanc à leur base: les 3-52 peu allongés, sensiblement noueux.—Lonc., 13-17 mill. — Digne. . . . . . . . . 6. meridionale M. aa. Élytres parées de trois bandes longitudinales étroites, d’un blanc vif et tranchant sur un fond noir ou noir-brun velouté, sans compter celles du repli et de la suture : l’interne raccourcie en arrière, l’in- termédiaire raccourcie aux deux bouts, l’externe non prolongée jusqu'au sommet où elle ne se lie point à la marginale. Prothorax finement canali- culé, subéparsement pointillé et brillant sur le dos. Élytres à forme plus ovalaire et plus ramassée. Taille moindre. — Long., 10-15 mill. — Pyrénées. 1. pyrenaeum Germ. On a encore, à mon avis, réuni à tort les D. molitor OI. et Revue d’Entomologie. — Août 1885. 17 2 069 Donzeli Muls., et j'espère en faire ressortir les différences notables dans le petit tableau suivant : a. Ligne longitudinale du prothorax étroite, souvent sillonnée sur son milieu, limitée par deux bandes blanches convergentes à leur base et divergentes au sommet. Antennes dépassant à peine ou non 9 le milieu des élytres, à articles 3-5 EMidUeRe #9, annelés de blanc ainsi que les suivants. Elytres ovales-oblongues, assez ramassées, à bandes d’un blanc vif. — Long., 12-13 mill. — Lyon . . . .. molitor OIL. aa. Ligne longitudinale lisse du prothorax plus étroite, sans sillon distinct, limitée par deux étroites bandes d'un blane sale, subparallèles ou convergentes aux deux bouts. Antennes atteignant les trois quarts © ou le milieu des élytres, à articles 3-5 non ou à peine noueux g'©, peu annelés de blanc ainsi que les suivants : les 3 à 11e G' assez allongés et non an- nelés de blanc. Élytres allongées 4 ou ovales- oblongues ©, à bandes d’un blanc sale. Tarses pos- térieurs © assez allongés, un peu moins longs que les tibias, © peu allongés, bien moins longs que les tibias.—Long., 12-14 mill.—Lozère (A). . . . . . Donzeli M. Je ne parlerai pas des autres réunions contestables opérées depuis peu parmi les Longicornes ; mais voilà ce que je propose en atten- dant-mieux, pour justifier en quelque sorte le travail de Mulsant, dont on a souvent méconnu les espèces et dont on s’est plu, surtout, à bouleverser la classification si naturelle. De toutes ces espèces que je sépare, une seule me paraît douteuse, c’est le #endax qui, à la rigueur, pourrait être réuni au MNava- ricum ; toutefois, celui-ci a une taille plus grande, une forme moins ramassée et des élytres un peu moins obtuses en arrière où elles sont plus atténuées (2 ). Quant aux autres, elles sont, à mes yeux des es- pèces réelles qu'on finira tôt ou tard par rotonnaiiges Je laisse à plus habile que moi la tâche difficile de leur découvrir des caractères plus tranchés. (1) Le Donzeli c est le plus allongé et le plus grêle des Dorcadions de France, à peu près comme le Murrayi Küst. Dans les deux espèces, la baude interne des élytres est très-courte dans les ©. (2) Quant au D. atrum Bach, c’est une espèce bien distincte, entièrement noire, glabre mais non épilée, particulière à l’Autriche, ‘est d’après l'indication sans doute erronée d’Ecoffet, que Mulsant l’a citée de France. (PROS MATÉRIAUX POUR SERVIR À L'ÉTUDE DES LATHRIDIENS Par le R. P. Fr. MARIE-JOsEPH BELON. Après avoir publié deux mémoires, l'un ici même sur les Zathri- diidæ de la Nouvelle-Zélande {1884, n° 9), l'autre sur ceux du Japon (Ann. Soc. Ent. Belqg., 1885), mon intention était d’entre- prendre un travail d'ensemble sur les espèces de la même famille appartenant à la faune du Chili. La plupart des auteurs qui se sont occupés des insectes de cette région semblent avoir négligé ceux dont la taille est au-dessous de la moyenne, soit que leurs matériaux fussent trop incomplets; soit qu’ils aient voulu laisser à des spécia- listes Le soin de se livrer à l’étude souvent difficile des formes minus- cules. il y a donc là une lacune regrettable, et j’aurais souhaité de pouvoir la combler au moins en partie, je veux dire en ce qui con- cerne mon gronpe de prédilection. Mais, les éléments nécessaires à une révision générale m’ayant fait défaut, j'ai dû provisoirement re- noncer à un projet, pour l’accomplissement duquel je ne possédais que des données restreintes et manifestement insuffisantes sur le nombre ou la distribution géographique des espèces. Toutefois, il serait sans utilité de différer la publication de plu- sieurs types inédits, dont la connaissance contribuera du moins à préparer Les matériaux d'un travail ultérieur. On les trouvera décrits ci-après, avec quelques autres nouveautés de diverses provenances, Ce mémoire comprend .aussi la diagnose latine de deux ou trois espèces, que j'ai caractérisées ailleurs, il est vrai, mais seulement en français : j’estime que les entomographes doivent autant que pos- sible se conformer à l’usage judicieusement établi par les maîtres de la science, en employant pour leurs descriptions la langue universelle des savants. — Enfin, des renseignements sur l'habitat de certaines espèces encore peu connues, et des notes synonymiques trouveront également leur place dans les pages qui vont suivre. Neoplotera peregrina Belon. (Ann. Soc. Linn. Lyon, 1881, p. 29). Diagnosis generica. — Clypeus hand discretus. Antennae 8-ar- ticulatae, frontales ; artieulo ultimo securiformi clavam efformante. — 240 — Oculi magni, grosse granulati. Scutellum triangulare. Elytra dis- tincte ovata. Prosternum latum, pone coxas anlicas productum, Mesosternum transversim suleatum, absque carinis lateralibus. Coxae omnes distantes. Femora brevia, inferius compressa. Tibiae satis Jatae ; calcaribus nullis. Unguiculi onychio praediti. — Ab omnibus Lathridiidarum generibus differt clypeo haud discreto. Antennarum structura cum Colovocera, Reitteria et Merophysia valde affine, sed distinctum earumdem insertione frontali, oculis majoribus, pro- thoracis basi bisinuata, etc. Diagnosis specifica. — Ovata, convexa, punctulata, nitida, fer- ruginea. Aatennarum tres priores articuli elongati, 4-7 transversi. Pronotum antice angustatum, basi bisinuatum ; lobo medio satis lato rotundato. — Long., 2 mill. — Rothomagi quidem capta; verum habitat probabiliter Africam occidentalem, unde per naves arachidi- bus onustas in Galliam introducta est. Reitteria lucifuga Leder. (Berl. Ent. Zeits., 1879, p. 137). Découverte en Algérie, près de Fremdah (province d'Oran), parmi les décombres de fourmilières presque entièrement abandonnées, cette espèce curieuse, qui constitue un genre intermédiaire entre les Colovocera et les Merophysia, a été retrouvée dans l'île de Chypre. La connaissance de cette nouvelle localité, fort intéressante au point de vue géographique, est due aux patientes et habiles recherches de M. Paul Madon, de Toulon, dont le zèle entomologique a été récom- pensé par la précieuse collection qu'il a rapportée de la grande île orientale. Merophysia cretica Kiesenw. (Berl. Ent. Zeits., 1872, p. 163.) Dans la première partie de ma Monographie des Lathridiens de France (Ann. Soc. Linn., Lyon, 1881, p. 46), j'ai mentionné comme pouvant se rapporter à cette espèce un exemplaire recueilli en Grèce par M. de Saulcy. — Un autre échantillon, malheureuse- ment mutilé, provenant également des chasses de M. de Saulcy en Asie-Mineure et faisant aujourd'hui partie de ma collection, ne dif- fère en rien du précédent. — Il en est de même de deux individus capturés dans l’île de Chypre par M. Paul Madon. Tous correspon- dent bien à la courte description de Kiesenwetter ; ils possèdent aussi — 2h — les caractères importants que j’ai signalés (Loc. cit.) ; et de plus, ils offrent au devant de la base prothoracique une dépression très-dis- tincte, qui n'existe pas chez la M, lata. Merophysia carinulata Rosenh. (Tluere Andalus., p. 354). Si j'en juge par les matériaux qui ont passé sous mes yeux, les @ de cette espèce paraissent être beaucoup plus nombreuses que les individus de l’autre sexe. Ayant eu dernièrement l’occasion d’en examiner quelques échantillons de diverses provenances, j'ai re- connu que le métasternum du 9° est dépourvu de tubercule intra- coxal, contrairement à l’indication de ma diagnose (Ann.Soc. Linn. Lyon, 1881, p. 47). Une illusion d'optique, causée sans doute par l'éclairage défectueux du microscope, m'avait induit en erreur sur ce point : je me fais un devoir de rétablir ici la vérité. Merophysia Madoni n. sp. Oblongo-ovata, rufo-testacea, nitidula, vix punctulata et pubes- cens. Antennarum articulus secundus tertio longior ; caeleri oblongi. Pronotum antice dilatatum, ante hasin in medio transversim im- pressum, postice recte truncatum; angulis posticis hand acutis. — Tibiae anticae intus emarginato-dentatae. — Long., 1,5 mill. — Habitat in insula Cypro. 3 J'en ai vu trois individus, capturés dans une fourmilière aux environs du célèbre monastère de St-Barnabé par M. Paul Madon, auquel je me fais un plaisir de dédier cette espèce nouvelle. —A cause de la proportion relative des 2° et 3° articles antennaires, on doit la ranger près des M. orientalis et carmelitana ; mais elle est plus voisine de la première par les articles du funicule tous plus longs que larges. Toutefois elle en est bien distincte par sa forme générale moins cylindrique, par son corselet qui offre une impression anté- basilaire assez fortement prononcée sur le tiers médian, et qui est coupé droit en arrière avec les angles postérieurs non aigus, etc, Holoparamecus dispar n. sp. Elongatus, subconvexus, nitidulus, rufo-ferrugineus (capite tho- raceque interdum infuscatis). Antennarum in utroque sexu Il-arti- mn culatarum duo priores articuli longiores et paulo incrassati ; 3-9 tenues, breves, parum inaequales ; 10 et 11 abrupte clavati, penulti- mus apicali evidenter lougior. Oculi magni, ab antennis ad pronotum extensi. Prothorax latitudine vix longior, cordatus, basi transversim bisulcatus; spatio inter sulcos elevato, plerumque integro, aut medio interdum depresso sed Carinula longitudinali nunquam diviso. Elytra oblongo-ovata, stria suturali tenuiter impressa. Metasterni suleus aut stria longitudinalis media in & simplex ; in ® sulcus dis- tinctior, ad latera marginatus elevatione obtuse cariniformi et pone coxas medias confluente. Ultimi segmenti ventralis dimidium api- cale in © foveatum aut depressum. — Long., 1-1,5 mill. — Habitat Brasiliam meridionalern. Cette espèce, que j’ai recue de M. Reiïtter comme provenant de Blumenau (Brésil), est bien distincte de toutes ses congénères par ses caractères sexuels. L'article apical de la massue antennaire, mani- festement plus court que le précédent, la sépare en outre de nos formes européennes appartenant au sous-genre Calyptobium (1). Les dessins prothoraciques et la proportion des articles des antennes suffisent à la différencier des exotiques du même groupe. — Le paraît être de taille inférieure à la @. Cependant un échantillon de ce sexe, recueilli à Tambillo, est aussi grand que mes de Blumenau ; il a en outre la moitié antérieure du corps rembrunie. Ces deux particularités ont trop peu de valeur pour servir de base à l’établis- sement d’un nouveau type. Ma collection renferme également un exemplaire privé d'antennes, qui m’a été envoyé sous le nom de Æ. brasiliensis Motsch. Il res- semble tellement aux Q@ de mon Æ. dispar que je me suis demandé si ce dernier devait être considéré comme inédit. Mais Motschulsky classe son insecte dans le sous-genre Holoparamecus, où les an- tennes sont de 9 à 10 articles selon les sexes. Tel n’est point le cas de l'espèce que je viens de décrire. Je suis donc porté à croire fautive la détermination de mon correspondant, qui a jugé d’après la prove- nance, la mutilation de l’insecte ne lui permettant pas de contrôler les caractères fournis par la structure des antennes. Holoporamecus similis Belon. (Ann. Soc. Ent. Fr., 1885, Bull., p. XxXxIX). Elongatus, subellipticus, parum convexus, nitidulus, pallide tes- taceus, vix punctulatus et pubescens. Simillimus Æ. Bertouti, sed (1) Chez celles-ci en effet (H. niger et caularum), les deux articles de la massue son à peu pres d’égale longueur. Cp FAR] = 243 statura minore, nono antennarum arliculo transverso, thorace paulo minus convexo ac margine basali haud prominulo, distinctus. — Long., vix 1 mill. — Habitat Arabiam meridionalem. Cet insecte, capturé près d'Aden sous des poutres légèrement en- foncées dans le sol humide, appartient au sous-geare Tomyrium Reitt.; il est même si voisin de l’Ao7. Bertouti Aubé que je voulais d’abord l'y réunir comme une simple variété ou race locale. Cepen- dant, en l'examinant de plus près, j'ai constaté que le 9 article an- tennaire est transverse ainsi que les précédents (il est plus allongé chez le Bertouti), en outre, la taille est notablement plus petite, la couleur plus pâle, les yeux encore moins développés; la convexité du corselet est moindre et le dessin de la base prothoracique est quel- que peu différent. Ces derniers caractères sont peu importants, il est vrai, mais, venant s'adjoindre à la brièvelé relative du neuvième ar- ticle des antennes, ils me paraissent légitimer une séparation spéci- fique. Anommatus basalis Reitt. (Wien. Entom. Zeit. 1883, p. 197). Ce nouveau nom a été justement proposé pour désigner les exem— plaires quise distinguent de l'A. 12-striatus Müll. par le manque de sillon transverse le long du bord postérieur du corselet, et par la présence constante de deux petites élévations dentiformes situées sur la base même des élytres dans le voisinage des épaules, M. Reitter avait pensé d’abord que ces deux caractères appartenaient à l'A, pu- sillus Schauf. et qu'ils pouvaient servir à en justifier la valeur spé- cifique, insuffisamment établie par la description originale. Mais, dans une note insérée au Bulletin de la Société Entomologique de France (1882, p. czxxxui), M. le D' Schaufuss a protesté contre les assertions de notre honorable collègue de Médling, et il a déclaré que, parmi les À. pusillus de sa collection, les uns, de taille infé- rieure, ne possédaient pas ces « rides » comme il les appelle, tandis qu'elles étaient parfois visibles chez d’autres échantillons plus grands. Malheureusement il a omis de signaler en même temps les différences essentielles qui permeltraient de reconnaîlre son espèce ; il s’est con- tenté de me renvoyer à la lecture de sa description. Une pareille re- commandation était superflue. J'aurais préféré, je l'avoue, la moindre indication un peu précise: car, si j'ai manifesté des doutes (Ann. Soc. Linn. Lyon, 1881, p. 82) sur la distinction spécifique de l'A. pusillus, ce n'est certes pas faute d’avoir cherché à m'éclairer, soit en étudiant avec soin les expressions de l’auteur, soit en exami- nant quelques exemplaires recueillis à Dresde, et provenant de M. Schaufuss lui-même, — 244 — De la discussion engagée à ce sujet, il ressort que l'A. pusillus Schauf. doit être considéré comme un mélange de deux espèces et qu'il est en partie synonyme de l'A. 12-striatus Müll. et de l'A. basalis Reitt. Anommatus Kiesenwetteri Reitt. (Verhandl. zool.-bot. Ges. Wien, 1880, p. 47). Oblongus, convexiusculus, rufo-ferrnginens aut fulvo-testaceus, nitidus, subtili brevique pube seriatim hirtellus. Caput sparsim punc- tatum, obsolete reticulatum, lateraliter haud striolatum. Pronotum quadratum, postice levissime subangustatum, minus fortiter subse- riatim punctatum, linea dorsali lata, laevi, haud elevata ; margine basali integra, vix punctata. Elytra thorace circiter duplo longiora, basi integra, 6-striatopunctata, striis apicem versus evanescentibus, quatuor lateralibus tenuioribus, — Long., 1,5 mill. J'ai rédigé cette description d'après un type que M. Reitter a eu l’obligeance de me communiquer. L'espèce a été recueillie jadis par von Kiesenwetter en Andalousie. Deux individus de même prove- nance existent aussi dans la collection de M. E. Revelière, ainsi que je l’ai indiqué ailleurs (Ann. Soc. Linn. Lyon, 1881, p. 82). Le doute soulevé par M. le D' Schaufuss (Ann. Soc. Ent. Fr., 1882, Bull., p crxxxur) ne paraît pas justifié par ce seul motif que la col- lection Kiesenwetter ne renferme aucun échantillon ainsi étiqueté. Le fait s'explique aisément, si l'on considère que l'A. pusillus y était suffisamment représenté, et que le savant entomologiste, n'ayant pas reconnu la distinction spécifique des exemplaires andalous, les a distribués sous ce nom à ses correspondants. Abromus Abeïllei n. sp. Oblongus, convexiusculus, rufo-testaceus, nitidulus. Antennarum duo priores articuli incrassati, longiores; 5-8 iransversi; clava glo- bosa bi-articulata. Pronotum oblongo-quadratum, añgulis anticis jros- ticisque leviter rotundatis ; disco hand depresso, aequaliter punctato. Elytra thorace sesquilongiora, fortiter seriatim puncetata, punctis versus apicem obsolescentibus. Segmentum abdominis primum inter coxas posticas angulatim productum. — Long., circiter 1,2 mill. — Habitat Hispaniam. Vu en dessus, cet insecte ressemble tellement à un Anommatus que je croyais au premier abord avoir sous les yeux l'A. Xiesen- petteri Reït. Cependant, outre que sa taille est encore plus petite — 245 — et sa largeur un peu moindre proportionnellement, il est impossible de se méprendre dès qu’on examine la structure antennaire et la page inférieure du corps, qui offrent tous les caractères assignés au genre Abromus. Il faut donc le ranger avant l'A. Brucki Reitt, dont il se distingue aisément par sa taille presque double, par son corselet uniformément convexe d’un bord latéral à l’autre, c’est-à- dire, sans dépression discale, par les élytres un peu moins longues relativement au prothorax, etc. Je l'ai dédié à mon ami M. Elzéar Abeille de Perrin, qui a eu la générosité de me l’abandonner, bien qu’il fût unique dans sa collection. L’étiquette portait : Espagne, sans indication plus précise de localité : je sais seulement qu’il provient des chasses de M. Ehlers, de Carthagène. Metophthalmus Raffrayi Belon: (Ann. Soc. Ent. Fr., 1885, Bull., p. XXXIX.) Ovalis, glaber, ferrugineus , antennis pedibusque dilutioribus. Caput antice fere rectum (labro parum prominulo), cretaceo-albido obtectum , costis frontalibus hand distinctis. Oculi parvi. Antennae 10-articulatae , sat breves; articulus 3 transversus, caeteris elongatis ; clava bi-articulata, haud abrupta; articulus nonus subobconicus, octavo longior ; apicalis penultimo evidenter latior ac duplo longior. Pronotum transversum, cretaceo-albido obtectum, capite latius, an- tice quam basi paulo magis attenuatum, marginibus lateralibus explanato-reflexis, subtiliter crenulatis, subrotundatis aut vix angu- latis, pone medium latioribns; carinis discalibus in anteriori parte duntaxat distinclis, sub forma 2 tuberculorum fere confluentium ; angulis posticis obtusis. Elytra ovata, thorace paulo latiora, fortiter seriatim 6-foveato-punctata, interstitiis angustis, alternis et sutura subcostato-elevatis ; humeris rotundatis, haud explanatis, cretaceo- albido obtectis, sicut et margine laterali. Abdominis quatuor priora segmenta cretaceo-albido obtecta : 1" duobus sequentibus æqualibus simul lougius ; 4" praeccdente paulo brevius; 5" 4° longius, nudum. — Long, vix 0,9 mil], — Habitat Arabiam. J'ai signalé d’abord cette espèce d’après un seul exemplaire : mon cousin Achille Raffray l'avait rencontré accidentellement parmi de vieux papiers du consulat de France, à Aden; depuis lors, une excur- sion dans la montagne après des pluies torrentielles, lui a permis d'en recueillir une famille nombreuse, qui s'était refugiée sous une pierre (l). (1) L'envoi de ce précieux butin était accompagné d’une note dans laquelle se trouvent quelques observations sur la nature de l'enduit crétacé, qui recouvre certaines parties du — 246 — La présence de six séries seulement de points sur les étuis, dont la suture et deux interstries de chaque côté sont costiformes, suffit à distinguer l'espèce actuelle de toutes ses congénères de la faune euro— péenne et circa-méditerranéenne, qui présentent 7 ou 8 séries de points et 3 côtes sur chaque élyire (indépendamment de la suture, lorsque celle-ci est relevée). Plusieurs Metophthalimus exotiques me sont inconnus en nature, et j'ignore s'ils offrent ce même caractère ; mais la lecture de leurs descriptions ne permet pas d'y rapporter l'in— secte que j'ai sous les yeux. Lathridius humeralis n. sp. Piceo-ferrugineus, ore antennis pedibusque dilutioribus (femoribus interdum infuscatis), elytrorum humeris, costa suturali ac margi- nali apice rufescentibus ; nitidus, glaber. Caput oblongum, tempo ribus elongatis ; clava antennarum tri-articulata, plerumque infus- cata, articulo ultimo oblique truncato. Pronotum latitudine sua vix longius, versus quartam partem anteriorem aliquantulum latins quam ad basin {angulis anticis rotundatim dilatatis); rugosum, in disco hicostatum (costis distinelis, primo subparallelis, antice arcua- tim convergentibus); lateraliter pone medium inciso-constrictum, ibique transversim impressum ; membrana albida caduca, haud ci- liata. Elytra oblongo-ovalia, pone humeros vix latiora, fere parallela, versus apicem subacuminata, angulo suturali singillatim rotundato, fortiter punctato-striata, interstitiis angustis, allernis cum sutura et margine laterali carinato-elevatis, costae dorsalis apice convexiore ; pone basin vix, ultra medium in disco ante declivitatem fortius, transversim impressa. — Long., 1,8 miil.— Habitat Valdiviae (Chili). Comme l'indiquent les caractères mentionnés dans la diagnose, l'espèce actuelle, ainsi que les deux suivantes (dimidiatus el for- tuilus), dont la provenance est identique, appartient au sous-genre Coninomus, déjà représenté au Chili par le subfascialus Reïtt. (Verhandl. zoo1. bot. Ges. Wien., 1877, p. 183) et le dromeca- rius que j'ai décrit ailleurs (Ann. Soc. Ent. Belg., 1833, p. ci). Elle ressemble beaucoup au subfasciatus ; mais, outre sa colora- tion qui est différente et sa taille un peu plus petite, l'incision latérale du corselet est autrement faite et située évidemment près le milieu ; la forme des élytres est plus parallèle, sans dilatation notable après l'épaule ; la côte dorsale est plus forte en arrière et corps des Hetophthalmus. Ni l’acide sulphurique, ni la potasse ne parviennent à le dis- soudre; la térébenthine seule le dissout en partie, Il semble résulter de là que c’est une matière cireuse plutôt que calcaire ou organique, = Hi semble se terminer brusquement, lorsqu'on regarde l'insecte de profil (tandis que la même côte chez le subfasciatus s’affaiblit progressivement), ete, — On peut aussi la comparer au L. costatus Erichson, de Tasmanie et de Nouvelle-Zélande, avec lequel elle pos- sède en commun la tache rufescente des étuis et la côte dorsale plus élevée postérieurement et à peu près terminée de la même façon. Mais le Z. costatus, avec une coloration foncière plus sombre et plus luisante, a les tempes plus allongées, le corselet autrement sculpté, à émargination latérale un peu différente; les élytres sont en ovale plus court, sensiblement dilatées après l'épaule, plus net- tement arrondies à l’extrémité, avec les côtes très-fortes et les inter- siries un peu plus larges, etc. Lathridius dimidiatus n. sp. Rufo-ferrugineus, elytris fuscis ; nitidus, glaber. Caput oblongum, temporibus elongatis; clava antenarum subinfuscata, 3-articulata, articulo ultimo oblique truncato. Pronotum latitudine sua fere lon- gius, lateribus antice rotundatim dilatatis, ad tertiam partem ante- riorem quam ad basin paulo latius, rugosum, in disco bicostatum, costis sat distinctis, fere parallelis, antice subarcuatim convergen- tibus, pone medium inciso-constrictum ; membrana albida caduca, lateraliter haud ciliata. Elytra breviter ovata, pone humeros sub- dilatata, apice conjunctin rotundata, fortiter et profunde punetato- striata; interstitiis alternis cum sulura et margine laterali valde carinato-elevatis, caeteris angustis, crenatis;, pone basin et ante declivitatem posticam haud transversim impressa. — Long., 1,4 mill. — Habitat : Valdiviae (Chili). De taille moins avantageuse que les Z. subfascialus, humeralis et dromedarius, cette espèce s'en distinguera aisément par la forme brièvement ovale de ses élytres, dont la longueur égale à peine plus de la moitié du corps, et par l'absence d'impression transverse, soit en arrière de la base, soit avant la voussure apicale des étuis. son système de coloration rappelle celui des Cartodere ruficollis, Corticaria serrata et Melanophthalina fuscipennis. Lathridius fortuitus n. sp. Fusco-ferrugineus, antennis pedibusque dilutioribus ; nitidulus, glaber. Caput oblongum, temporibus elongatis; clava antennarum 3-articulata, concolore, articulo ultimo oblique truncato. Pronotum latitudine sua evidenter longius, ad quartam partem anteriorem — 248 — quam ad basin paulo latius, angulis anticis rotundatis, parum dila- tatis, marginato-reflexis; rugosulum, in disco bicostatum, costis versus basin fere obsoletis, antrorsum distinctioribus arcuatim con- vergentibus, foveam sat profundam includentibus; pone medium inciso-constrictum, ibique transversim impressum ; membrana albida caduca, lateraliter haud ciliata. Elytra ovalia, pone humeros aliquan- tulum dilatata, apice conjunctim rotundata, fortiter punctato-striata; interstitiis alternis cum sutura et margine laterali costatis, caeteris angustis, crenatis; pone basin haud impressa, in disco ante apicalem declivitatem fortius excavata. — Long., vix 1 mill. — Habitat Val- diviae (Chili). J'ai longtemps hésité, je l’avoue, à établir cette espèce d’après l’exemplaire unique de ma collection, l’étude que j'ai faite du genre Lathridius sur des matériaux très-nombreux m’ayant appris l’ex- trème variabilité des différents organes et l'incertitude de toute sé- paration spécifique basée sur l'examen d'un seul individu. Toutefois, comme mon insecte ne saurait être comparé à aucune des formes qui me sont connues, soit de la faune paléarctique, soit des autres régions du globe, sauf au Z. dimidiatus, et comme il me parait d'autre part peu probable, eu égard aux importantes divergences qui le séparent de ce dernier, qu’on puisse l'y rattacher légitimement à titre de simple variété, je me suis cru en droit de le décrire sous un nom spécial et de lui accorder le même rang qu’à son congénère. Pour justifier cette manière de voir, il suffira de signaler ici lrs principaux caractères différentiels : la taille est notablement infé— rieure, puisqu'elle atteint à peine un millimètre ; la coloration est à peu près uniforme, au lieu d'être double: la forme générale est plus étroite ; les antennes, tout en conservant la brièveté habituelle à ce groupe, offrent leurs articles proportionnellement un peu moins courts; le corselet est plus allongé, moins sensiblement dilaté aux angles antérieurs, les côtes discales sont obsolètes à la base et bien marquées seulement sur la moitié apicale où elles enclosent une fossette ; les élytres sont en ovale relativement plus étroit et plus allongé, et les intervalles alternes, ainsi que la suture, sont relevés en côtes beaucoup moins nettes, et, quoique saillantes, n'ayant pas l'apparence de véritables carènes ; enfin, l'impression qui précède la voussure apicale des étuis est très-marquée, landis qu'elle fait défaut chez le Z. dimidiatus. Lathridius constrictus Hummel. (Ess: Ent., IV, p. 13). Une demi-douzaine d'échantillons, provenant de Valdivia (Chili) , — 249 — m'ont été cédés par M. Reitter, qui les avait séparés dans sa collec- tion sous le nom inédit de Z. tenuis. Constituent-ils un type spéci- fique distinct? A première vue, si on les compare au ZL. constriclus, on constate que le faciès général est réellement dissemblable. Chez l'insecte du Chili, la taille est à peine inférieure, mais le corps est manifestement plus étroit en proportion, environ d’un cinquième. Cette diversité d'aspect a frappé l'œil exercé de mon honorable correspondant , comme l’atteste le choix du vocable qui désigne la forme nouvelle. Toutefois la recherche minutieuse des caractères différentiels valables ne m'a donné aucun résultat satisfaisant. On pourrait dire, à la rigueur, que les tempes sout ici prolongées presque parallèlement (au lieu d’être un peu rétrécies vers le pro- notum) et que la partie basilaire du corselet, après l'étranglement, est légèrement arrondie sur les côtés et un peu plus étroite propor- tionnellement par rapport aux élytres. Mais, étant donnée l excessive variabilité des Lathridiens, je n'oserais pas affirmer la constance absolue de ces détails, qui d'ailleurs sont trop minimes pour établir et même pour confirmer une séparation spécifique. Un entomolo- giste plus perspicace en découvrira peut-être de meilleurs, qui n’ont complètement échappé. En attendant, salvo meliori judicio, je crois devoir simplement penser que le Z. constriclus se retrouve au Chili, comme aussi en Tasmanie, où il est représenté par une race plus grêle. Enicmus dubius Mannerh. (Germ. Zeits., V, p. 93, n° 32). Le type, qui a servi à la description de Mannerheim, avait été capturé par Motschulsky dans la Sibérie orientale. Trouvée depuis au Caucase, l'espèce paraît avoir une aire de diffusion beaucoup plus étendue encore, puisqu'elle a été rencontrée en Algérie par deux de nos plus zélés entomologistes, MM. L. Bedel et Ch. Brisout de Bar- neville. C’est en tamisant du terreau légèrement humide, recueilli entre des pieds de Quercus ileæ, que nos savants collègues ont fait cette intéressante découverte. Mais, malgré des recherches persévé- rantes, ils n’ont réussi à prendre qu'un petit nombre d'exemplaires et dans un seul endroit, un peu au-dessous du village de Teniet-el- Had (vers 1,200 mètres d’altitude). Je dois ces détails à l’obligeance de M. L. Bedel, qui m'a généreusement offert deux des échantillons soumis à Mon examen. — 250 — Cartodere crenicollis n. sp. Elongata, angusta, convexiuscula, tenuiter erecte sat longe albido- pilosa, rufotestacea. Caput elongatum, subrectangulum, rugoso- punctatum ; occiputaliquantulum excavatum, temporibus elongatis ; oculi minuti, prominuli, a pronoto distantes; antennarum clava 3-articulata, parum dilatata, articulis % et 10° subaequalibus elon- gatis, 11° ovali singulis praecedentibus longiore. Thorax brevis, subcordatus, capite vix longior, coleopteris plus quam duplo angus- tior, lateribus sat fortiter reflexis, distincte crenatis et ciliatis; disce rugose punctato ; ante basin haud constrictus, utrinque versus mar- ginem longitudinaliter subcanaliculatus ; impressione transversali obsoleta ; angulis posticis fere rectis, acutis. Elytra oblongo-elliptica, fortiter 8-striato-punctata; sutura, margine et interstitiis alternis costiformibus ; humeris obtuse rotundatis, supra depressis. Metas- ternum in medio breve, mesosterno parum longius, late quadratim emarginatum per laminam intercoxalem primi segmenti ventralis. — Long., 1,5-1,7 mill. — Habitat Valdiviae (Chili. Cet insecte extrêmement remarquable appartient au groupe de la C. bicostata Reïtt.; mais 1l est bien distinct de tous ses congénères par la forme et la sculpture du corselet et des élytres. Revelieria Genei Aubé. (Ann. Soc. Ent. Fr., 1850, p. 332). Signalée seulement de Corse et de Sardaigne, cette rare espèce habite aussi la Kabylie, où M. Paul Madon en a rencontré un exem- plaire vivant dans un morceau de liège. Melanophthalma seminigra n. Sp. Oblongo-ovata, convexinscula, sat longe fusco-pubescens, fusco- picea, thorace, antennis (clava 3-articulata concolore) pedibusque ferrugineis. Caput parum dense haud fortiter punctatum, tempo- ribus distinctis; oculi minus convexi, a pronoto aliquantulum dis- tantes. Prothorax subtransversus vel quadratus, coleopteris duplo angustior, lateribus fere rectis, in medio vix angulatim plicatis, an- gulis posticis obtusis; in disco plus minusve rugose punctatus, ante basin impressione transversa arcuata satis profunda, praesertim ver- sus margines laterales, signatus. Elytra 8-striato-punctata et seriatim Rene pubescentia, intervallis planiusculis, punctulatis et seriatim pube brevi depressa ornatis. Primum abdominis segmentum duabus signa- tum lineis, ab angulo coxali ultra medinm longitudinaliter decurren- tibus. Tibiae in utroque sexu simplices. — . Tarsorum anticorum articulus ultimus dente spiniformi subtus armatus. — Long., circiter 1,6 mill. — Habitat Valdiviae (Chili). Par la présence de tempes distinctes, qui séparent les yeux du bord antérieur du pronotum, par la forme du sillon antébasilaire du corselet, par les 2 lignes coxales imprimées sur le premier arceau du ventre, par les tibias simples dans les deux sexes, et par la dent épineuse placée sous le 3° article des tarses antérieurs du æ, cette espèce est extrêmement voisine de notre M. distinguenda d’Eu- rope, dont elle pourrait bien n'être qu’une race locale. Cependant les exemplaires que j'ai sous les yeux me paraissent avoir un faciès assez distinct pour mériter d’être séparés ; les yeux sont moins con- vexes ; le corselet est proportionnellement plus étroit, avec les côtés presque droits, n’otfrant vers le milieu qu'un pli arguleux à peine sensible ; l'impression antébasilaire est située un peu plus en avant; et la coloration ressemble davantage à celle de la M. fuscipennis. Je possède, en outre, dans mes cartons, quelques individus de même provenance, qui ont une affinité manifeste avec cette forme et constituent probablement comme eïle des types distincts; mais il serait prématuré de les décrire avant d’en avoir fait une étude ap- profondie sur des matériaux plus abondants. Melanophthalma setigera n. sp. Fusca, aut fusco-ferruginea, corpore subtus, antennis (clava sub- infuscata) pedibusque testaceis ; ovalis, nitidula, convexa, setis pallidis longioribus hirta. Caput ad latera fortiter pauci-punctatum ; oculis prominentibus thoraci fere contiguis ; antennarum articulis omnibus oblongis, tribus ultimis parum incrassatis clavam elongatam for- mantibus. Pronotum angustum, latitudine fere longius ; lateribus ante medium paulo dilatatis, ibique capile vix latius, rugoso-punc- tatum, ante basim impressione arcuata transversa obsoleta instructum ; angulis posticis obtusis. Elytra ovata, convexa, prothorace plus quam duplo latiora, fortiter 8-punctato striata, interstitiis convexius- culis. laevibüs; setis longis parum dense seriatim erectis, serie marginali valide longiore. Metasternum sparsim punelatum, 1° ven— trali segmento aequale, in medio prope basim foveola oblonga vix notatum. Abdominis segmentum 1m inter coxas posticas subtrunca- tum, tribus sequentibus gradatim decrescentibus conjunctim aequale ; — 252 — 5n 3 et 4° longius, ante apicem transversim subimpressum; 62 mi- nutum, distinctum. — Long., 1,2 mill. Nouvelle-Calédonie : Mont Koguiï , sous les feuilles d’une fougère, vers 200 m. d’alt.; novembre (Savés). Cette espèce et les deux suivantes font partie de la collection de mon honorable collègue et ami, M. Fauvel, qui a bien voulu me les communiquer. La vestiture singulière du corps et surtout des élytres est Lel- lement caractéristique qu'elle suffirait, à elle seule, pour faire recon- naître cet insecte parmi tous ses congénères. Aussi n'ai-je pas hésité à le décrire, bien que je n’aie eu à ma disposition qu’un exemplaire très-probablement femelle, Il appartient au genre Melanophthalma Motsch., dont M. Reitter a donné une formule plus précise et désor- mais acceptable. — Si, comme je le suppose par analogie, le & a les tibias antérieurs armés d'une dent épineuse à leur tranche interne, il devra faire partie du groupe auquel appartient la M. gibbosa. HN pos- sède, en effet, avec celle-ci de nombreuses et importantes affinités morphologiques, par exemple : un premier segment ventral dépourvu de lignes gravées et subtronqué antérieurement entre les hanches, un corselet beaucoup plus étroit que les élytres et offrant au devant de la base une simple impression transversale arquée, des yeux presque contigus au bord antérieur du pronotum, etc. Mais il s’en distingue aisément par la longueur des soies à demi hérissées, assez écartées entre elles, sérialement disposées sur les interstries lisses et con- vexiuscules des étuis (la série marginale est composée de 8 ou 9 poils environ deux fois plus longs que ceux des autres séries); par la ponc- tuation ditférente de la tête, du corselet et des élytres ; par la forme de ces dernières qui sont en ovale plus court et plus convexe; par la simple fovéole à peine marquée sur le métasternum, etc. Melanophthalma antipodum n. sp. Rufo-ferruginea, antennis pedibusque dilutioribus, elytris (praeter callum humeralem et apicem) fuscis ; ovalis, nitidula, convexa ; pube pallida brevi parum densa, depressa, pilis aliquot multo longiorihus subdepressis permixtis instructa. Caput sat fortiter aequaliter punc- tatum ; oculis prominentibus thoraci fere contiguis ; antennarum articulis omnibus oblongis, tribus ultimis concoloribus clavam for- mautibus, 11° singulis praecedentibus crassiore et lornigiore. Prono- tum transversum, angustum, capite vix latius, lateribus leviter ro- tundatis, in medio vix dilatatis ; crebre fortiter punctatum, impres- sione lata, transversa, versus latera profundiore signatum; angulis posticis obtusis. Elytra ovata, convexa, (callo humerali valde — 253 — prominulo), prothorace duplo latiora, grosse 8-striatopunctata, in- terstitiis haud minus fortiter seriatim punctatis. Metasternum 1° seg- mento ventrali aequale, parum dense punctatum, in medio basali breviter vix iinpressum. Abdominis segmentum 1" inter coxas pos- ticas subtruncatum, tribus sequentibus gradatim decrescentibus conjunctim aequale ; 5% 3° et 4° simul sumptis fere longius ; 6° mi- nutum, sub pube distinctum. — Long., fere 1,2 mill. Nouvelle-Calédonie : Tonghoué, novembre (Deplanche). Cet insecte est du même groupe que le précédent, dont il est facile de le distinguer par sa coloration, par sa pubescence générale courte et couchée, entremêlée seulement de quelques poils beaucoup plus longs, par la ponctuation céphalique également répandue sur toute la largeur du front, par la forme du corselet et son impression transversale très-large et marquée plus profondément sur les côtés, enfin par la sculpture très-différente des élytres dont les interstries sont aussi fortement ponctués que les stries, et qui offrent un calus huméral très-saillant. — Plusieurs de ces caractères, et notamment la pubescence et la sculpture des étuis, auxquels on peut ajouter l’ab- sence de sillon métasternal, ne permettent point de la confondre avec la M. yibbosa. J’ignore si le possède l’armature ordinaire des tibias antérieurs. Melanophthalma Fauveli n. sp. Rufo-ferruginea, antennis (clava infuscata) pedibusque dilutioribus, capite ac prothorace plus minusve fuscis ; oblonga, nitidula, convexa, pube pallida dupliei seriatim ornata, (pilis brevioribus subdepressis, longioribus vero plus minusve erectis). Caput minus fortiter aequa- liter punctatum ; oculis promineutibus, thoraci contiguis ; antenna- rum articulis omnibus oblongis, tribus ultimis clavam formantibus, 11° singulis praecedentibus crassiore et longiore. Pronotum trans- versum, angustum, capite vix latius, lateribus subangulatim versus medium paulo dilatatis; fortiter rugoso-punctatum, impressione transversa lata, versus latera profundiore, signatum, in disco longi- tudinaliter fere sulcatum aut quasi bifoveolatum; angulis posticis obtusis. Elytra oblongo-ovata, convexiuseula (callo humerali valde prominulo), prothorace evidenter latiora, minus fortiter striato- punctata, transversim rugulosa, intervallorum punctis haud mino- ribus. Metasternum l°segmentio ventrali aequale, parum dense punc- tatum, in medio basali breviter vix impressum. Abdominis segmen- tura 1® inter coxas posticas truncatum, tribus sequentibus gradatim decrescentibus conjunctim aequale ; 52 3° et 4° simul sumptis aequale; 6% minutum, sub pube distinctum. — Long., 1-1,2 mill. Revue d'Entomologie.— Septembre 1885. 18 — Nouvelle-Calédonie : Mont Kogui, sous les feuilles d’une fougère, vers 200 m. d'altitude, novembre (Savés). J'ai cru devoir donner à cette espèce le nom de l’entomologiste, auquel la faune des Goléoptères de la Nouvelle-Calédonie devra d’être connue dans son ensemble. Quoique très-voisine de la M. gibbosa, elle s’en distingue essen- tiellement par sa pubescence double, évidemment plus longue et moins couchée, même dans les séries courtes, par la forme des im- pressions prothoraciques et par le métasternum à peine déprimé au milieu de sa base. Je n’ai pu constater si elle présente les caractères habituels aux æ de ce groupe, les exemplaires que j'ai eus sous les yeux étant privés de pattes antérieures. — On ne la confondra point avec la M. antipoduin : le système de coloration présente une ten- dance opposée; tandis que chez celle-ci le corselet est clair et les élytres rembrunies, ici au contraire la partie antérieure du corps se rembrunit et les étuis sont ferrugineux ; en outre, la sculpture du pronotum est un peu différente, principalement par la présence d’un sillon longitudinal médian plus ou moins accusé sur le disque; les élytres sont moins fortement ponctuées, ruguleuses transversa- lement, en ovale un peu plus allongé, moins élargies relativement au corselet, etc. UN GENRE NOUVEAU POUR LA FAUNE FRANÇAISE. Dans mes chasses de ce printemps à Cannes, j’ai eu le plaisir de prendre un Curculionide, que je ne pus rapporter à rien de ce que je connaissais. M. Ch. Brisout de Barneville, à qui je le communiquai, voulut bien me tirer d’embarras avec son obligeance accoutumée. Il s’agit du Derelomus chamæropis F., espèce espagnole, qu'aucun auteur n’a signalée de France. Le genre lui-même n’était pas encore représenté dans notre faune. Ma capture offre donc un réel intérêt. Bien que mon attention füt attirée sur cette jolie bestiole, je ne pus trouver d’autre exemplaire que celui pris le 5 mai, en battant un pin, dans les dunes sablonneuses qui entourent la chapelle de Notre-Dame-des-Pins. En vain j’y retournai plusieurs fois, à la même heure, et je battis de nouveau le même arbre et les arbres voisins. J'espère que les entomologistes habitant le pays seront plus heureux, maintenant que cet insecte intéressant leur a été signalé. M. DES Gozis. — 255 — DEXIDÆ. — SARCOPHAGIDÆ. ESSAI D'UNE CLASSIFICATION GÉNÉRALE ET SYNOPTIQUE DES GENRES ASSIGNÉS PRÉSENTEMENT À CES DEUX GROUPES D'INSECTES DIPTÈRES Par J.-M.-F. BIGOT. Les Dexiaires et Sarcophagiennes (Muscides) comprennent actuel- lement un assez grand nombre de genres européens et exotiques. Mais, si, pour les classer dans la série diptérologique, on veut sim- plement tenir compte des caractères purement extérieurs, à l’exclu- sion de ceux tirés de l'anatomie interne, des mœurs, des mélamor- phoses, des premiers états (lesquels, sans offrir plus de certiturle ou de garanties, seront toujours d'une application impossible lorsqu'il s'agira de classification usuelle), on apercevra facilement que le vrai criterium, ici, fait encore une fois défaut. En effet, rien ne sépare le groupe des Dexiaires. nettement, visi- blement soit d'avec celui des Tachinaires, soit d’avec celui des Mus- cides ; car la conformation générale, le facies, ne servent de rien en cette occurrence ; la conicité de l'abdomen, l'allongement tout relatif des pieds, ne sont pas des indications rigoureusement définissables ; la villosité chètale varie considérablement de nature, de développe- ment; la présence ou l'absence de macrochètes sur quelques-uns des segments abdominaux, ne fournissent pas la certitude requise ; on en peut dire autant de la conformation de la tête, des antennes, des cuillerons, des nervures alaires, {ous organes qui, là, ne présen- tent rien de particulier; seule, l'existence fréquente d'une sorte de carène, plus ou moins large, plus ou moins saillante ou allongée entre les antennes et prolongée au milieu de la face, pourrait fournir un bon signalement; mais les Dexiaires chez lesquelles on la voit appa- raître ne sont pas fort nombreuses, et certainement englobent plusieurs genres dont les modes d'existence diffèrent considérable- ment. Cette carène faciale n’est, en réalité, qu’un développement plus ou moins accentué de la saillie médiane existant chez un très crand nombre de Diptères, entre les deux fossettes où les antennes viennent se loger et s'abriter. Or, tout ce que dessus peut*encore, à plus juste raison, s’appli- quer aux Sarcophagiennes, que rien ne sépare non plus clairement d'avec les Muscides proprement dites. Quoiqu'il en soit, je ne tenterai pas une réforme que la phalange — 256 — diptérologique récuserait probablement aujourd'hui; j'admettrai provisoirement les deux groupes en question, à peu près tels que les ont formés et caractérisés Meigen, Macquart, Schiner, Zetterstedt, Rondani, etc.; enfin, je les définirai comme on le verra plus loin. Cependant, à mon humble avis, ils pourraient disparaître sans grand dommage de la nomenclature et de la classification. Les genres qu’ils embrassent devraient être répartis dans les deux grandes divisions voisines (Tachinaires, Muscides). Toutefois, celte opinion n'est point nouvelle, et je n’ai garde d’en revendiquer la paternité. ANNOTATIONS. Pour l'intelligence de mes tableaux synoptiques et afin de mieux préciser ce que j'entends par villosité chètale (l’un des signalements primordiaux du groupe), je crois utile d’entrer dans quelques expli- cations. J’appelle lechète antennal villeux quandil présente, au moins sur une partie de sa longueur, une ou deux rangées de cils ou de soies plus ou moins denses, mais toujours distincts sous un assez faible grossissement; par contre, je l'appelle fomenteuæ quand il ne montre plus qu’une sorte de fin duvet quasi microscopique, tel qu'on le voit fréquemment chez les vraies Tachinides. En raison de ceci, il est clair qu’un certain nombre de Diptères, présentement classés parmi les Tachinaires, devront être et seront restitués aux Dexiaires. Les genres Fabricia (Rob. Desv., Myodaires) et Demoticus (Macquart, Ann. Soc. Ent. France, 1854, p. 443), avec le chète entièrement nu, n'appartiennent pas, suivant moi, au Dexiaires, tandis que les genres Myobia, Viviana et Pyrrosia (Rondani, Prodromus et auctor.), où il apparaît parfois briève- ment villosule, devraient peut-être subir quelques démembrements et revenir pareillement aux Dexiaires. Macquart (Diptères, Suites à Buffon, 1835, IL, p. 216) a fondé le genre Gymnostilia pour quelques Dexiaires exotiques compre- nant les genres Macromyia, p. 322, Leschenaultia, p. 324, Har- risia, p. 323, de Robineau-Desvoidy (Myodaires, 1830), genre, du reste, totalement dépourvu d'homogénéité; effectivement, je possède le type (avec étiquette autographe de l'auteur) de sa Gymnos- tylia setosa, chez lequel la carène faciale apparaît bien déve- loppée et notablement saillante, les yeux sont nus, le chète an- tennal est nu ou tomenteux ; d’autre part, je possède également le type (par lui-même semblablement étiqueté) de sa Gymnostylia fasciata & (Dipt. exot., 2° suppl, suite, 1847, p. 52); celle-ci diffère notablement de la précédente ; car le chète antennal, comme — 257 —- chez les Sarcophagiennes, totalement dénudé vers son extrémité, est seulement brièvement villeux à sa base, les yeux sont ici notable- ment velus contrairement à la diaguose Macquartienne (l'abdomen est conoïdal, fort étroit, et la carène faciale manque absolument) ; cette dernière espèce, selon moi, appartient au genre Uramyia (Rob. Desv., Myod.). En résumé, à mon avis, toutes les Gym nostylia de Macquart, avec chète antennal nu ou à peine tomen- teux et manquant de carène faciale, devront, en raison de ces importants caractères, être restituées aux Tachinaires, tout en con- servant cette dénomination générique, et la G. selosa pourrait devenir le type d'un nouveau genre assez voisin du genre Amnoenid (Rob. Desv.). Le genre Microcerella (Macq., Dipt. exot.), ne peut appartenir aux vraies Sarcophagiennes, malgré ce qu’en dit son auteur (7. c.), vu la complète nudité du chète; sa place se trouvera probablement chez les Tachinaires, malgré son facies et sa coloration, à moins pourtant qu'il ne soit plus tard attribué aux Muscides, auprès des genres Onesia ou Cynomyia (nouvel exemple de la médiocre im- portance des caractères assignés aux Sarcophagiennes), et vu l'absence de macrochètes discoïdaux sur les 2° et 3° segments de l’abdomen. Mon genre Oxydeæia (Ann. Soc. Ent. France, Bull., p. 33) n'est, probablement, que le genre Uramyia (Rob.-Desv., Myod., 1830). Je le supprime donc, outre que ma diagnose ne s'applique qu’à la ©, le & ne m'étant pas connu. Le genre Megaprosopus (Macq., Dipt. exot.), ne me parait pas différer assez de son genre Microphthalma (loc. cit.), pour mériter d'en être séparé. Sauf la saïülie du front et la largeur relative du corps, tous les autres caractères me paraissent de part et d'autre identiques. Quelques Dexiaires présentent une disproportion considérable dans la longueur respective des pieds, je crois qu'il serait à propos de créer, pour chacune de ces particularités (alors qu’elles sont for- tement marquées), plusieurs coupes génériques nouvelles, analogues à celle que j'ai proposée sous la dénomination de Cholomyia (V. les tableaux ci-dessous), A lexemple de Rondani, je supprime le genre Cassidemyia (Macq., Dipt., Suites à Buffon, NH, 183, p. 162), qui manque absolument d'homogénité ; j'en agis de même, et pour les mêmes motifs, à l'égard des genres Ornalogaster (loc. cit., p. 218) et Sericocera (loc. cit., p. 167). Au reste, je déclare volontiers que nombre de coupes génériques inscrites dans mes tableaux sont en réalité superflues, ou fondées sur des particu- larités sans importance; mais je n’essayerai pas aujourd'hui la discussion de leur validité, me oornant à les enregistrer en les for- mulant de mon mieux. . La classification de quelques genres voisins des Rutilia, que j'ai déjà tentée dans les Ann. Soc. Ent. France (1874, p. 451, etc.), doit être entièrement refondue comme ne répondant plus à l'état présent de la science ; ce qui demeure évident, c'est que les carac- tères assignés à plusieurs desdits genres (ex. Rutilia, Formosia) ne présentant ni la netteté, ni la fixité requises, une révision devient conséquemment très-urgente ici; mais elle ne pourra se faire correctement que l'orsqu’on connaîtra mieux les deux sexes chez ces brillantes Muscides. J'ai déjà inséré dans les Annales susmentionnées (1877, p. 202), une note relative à la place que pourrait occuper le genre Cyno- myia (auquel il conviendrait d'ajouter le genre Onesia) ; encore aujourd'hui, je pense que ces deux genres ne figurent convena- blement, ni parmi les Dexiaires, ni parmi les Sarcophagiennes ; je crois toujours qu'ils pourraient être mieux placés chez les Muscides proprement dites, si l’on ne préfère former pour eux un petit groupe de transition. Vu l'insuffisance notoire des diagnoses, on ne trouvera mentionnés dans nos tableaux synoptiques qu'un très-petit nombre des genres établis par Robineau-Desvoidy (Myodaires, 1830) et pouvant peut-être se rattacher au groupe dont je m'occupe actuellement. En raison d’une semblable insuffisance, je ne saurais classer con- venablement le genre Hyobia, fort mal défini, ainsi que la plupart de ses démembrements proposés dans le vol, IVe du Prodromus de Rondani ; toutes ces coupes et subdivisions réclament une urgente révision. Je noterai, en passant, que la figure de Meigen (vol. VI) montre clairement la 5° nervure longitudinale de l'aile (Rondani) coudée suivant un angle très-ouvert, mais nullement arrondi (G. Myobia). J'ai surtout fait usage de la classification publiée dans le très- utile et très-consciencieux Prodromus de Rondani, le premier, presque le seul, parmi les Diptéristes anciens et modernes, auquel on doive la demi-clarté répandue au sein des ténèbres où gisent encore les Tachinaires, Dexiaires, Muscides, etc. TriBus MUSCIDARUM. — Curiæ DEXIDARUM et SARCOPHAGI- DARUM (Mihi). A Syrphidis differunt : inopia venæ alarum spuriæ, et depressione aliqua vel concavitate quadam longitudinali media faciei, linea utrinque plus minus prominula, limitata ; ab Œstridis, vel haustello semper manifesto, vel faciei et an- tennarum forma, vel venatione alarum ; 606 — a Conopidis et Myopidis, vel chæto ad dorsum segmenii an- tennarum terti inserto et utrinque villoso, vel forma hemispherica capitis, vel carina faciali, vel genitalibus lamellis aut theca ventrali destitutis ; a Tachinidis et Ocypteridis, vel villositate manifesta chæti, vel carina faciali media ; a Muscidis tandem, Phasiadis, Anthomyzidis et cæteris, vel carina media faciali, vel abdomine macrochætis rigidis et erectis, plus minus, sed semper munito, vel villositate chæli ma- nifesta, vel glabritate ejusdem apicali lata (Sarcophagidæ), vel calyptris semper manifestis, vel vena alarum quinta longitudinali (Rondani) abrupte cubitata, etiamsi sit cubitum plus minus obtu- sum, et a quarta sœpe apice disjuncta. Chætum totum plus minus longe, superne et inferne villosum; nec non vel facies carinata, vel venæ alarum 4? et 5° longitudinales (Rondani) ad apicem conjunctæ, vel cubitum venæ longitudinalis quintæ longe seu distinctissime appendiculatum. . . . DEXIDÆ. Idem plus minus longe villosum, sed semper apicem versus late nudum ; alarum venæ longitudinales 4 et 54 (Rondani) ad apicem sejunctæ, cubitum venæ quinl(æ longitudinalis vel inappendicula- tum, vel appendice tantum minimo aut spurio instructum. SARCOPHAGIDÆ. DEXIDÆ. TABLEAU DES SECTIONS. — Trompe rigide, grêle, dépassant plus ou moins l’épistome, mais tou- jours notablement, lèvres petites ou atrophiées. . . . . . A. À — Trompe courte, molle, plus ou moins épaisse, plus ou moins ré- tractile, mais ne dépassant pas l’épistome dans le repos, lèvres ordinairement larges, bien distinctes . . . 05 POI IOINR, B — Face distinctement carénée dans son milieu. DIR SMNOETIEONE A. — Face totalement dépourvue de carène médiane . . . . . . D. TABLEAUX SYNOPTIQUES DES GENRES. A. lacelearene ee MENT ER A EL EiPas descarenestacialesss Mu ot 0e: HT PRET RO: — 260 — 1. Abdomen presque SE ner 25 hérissé de longues pointes épi- neuses. . . . «+. Hystrisiphona. (J. Bigot, Rev. Mag. Zoo!. ©4859, p. 309.) — Abdomen ovalaire ou conoïdal, avec de de macrochètes clair-semés. . . 2. 9 — Antennes, chête brièvement ‘villeux : ailes, 4e et 5e nervures longitudinales soudées à leur extrémité, coude de la 5° appendiculé. Himantostoma. (Loew, Dipt. Am. sept. indigena. Berlin, 1861, Centur., IV, no 87.) — Chète longuement villeux; ailes, 4 et 5° nervures longitudinales séparées à leur extrémité, coude de la 5° dépourvu d’appendice. 8. 3. Trompe au moins aussi longue que la tête et le thorax réunis. Prosena. (St.-Fargeau et Serville, Encycl. méthod., T. 10, p. 500.) — Trompe au plus aussi longue que la tête. Ps 8 0 08 Ca ES 4. Antennes, chète nu ou très "brièvement villeux, 3e segment au plus double du 2°; péristome muni de soies nombreuses; carène très- courte ; ailes, coude de la 5° nervure longitudinale brièvement appendiculé. : .. Gymnostylia. (Macquart, Dipt. 5. ‘à Buffon, t 2, p. 916. — Macromyia, Harrisia, Leschenaultia Robineau-Desvoidy, Myod., 1830). — Chète longuement villeux, 3° segment au moins triple du 2°; carène allongée ; ailes, coude de la 5° nervure longitudinale dépourvu d'un appendice: . .. KRhynchiodexia. (J. Bigot, Ann. Soc. Ent. | France, Bull. . 88%, P. XIL.) 5. Trompe dépassant notablement la longueur de la tête ; ailes, 4e et 5e nervures longitudinales soudées à leur extrémité. Rhamphina. (Macquart, Dipt. S. à Bufjon, 1835, t. 2, p. 94. — Aphria ? Macq., Ann. Soc. Ent. France. = Albertia Rondani, Ann. Bologna, 1843). — Trompe dépassant à peine, au plus, la longueur de ïa tête; 4 et 5e nervures longitudinales séparées à leur extrémité. . . . 6. G. Antennes, 3° segment relativement large, chète très-brièvement villeux ; trompe avec les lèvres peu distinctes; ailes, 5e nervure lon- gitudinale fortement concave, après le coude on d’un rudiment d’appendice ; tibias postérieurs droits . . . . Siphoniomyia. (J. Bigot, Ann. Soc. Ent. France, Bull. 1884, p. XI.) — 3 segment relativement étroit, chète notablement villeux; trompe parfois munie de lèvres distinctes; ailes, 5° nervure longitudinale droite après le coude, ou médiocrement concave; parfois les tibias postérieurs arqués en dehors et moins longs que les tarses. . 7. 7. Trompe pourvue de lèvres fort peu distinctes; ailes, 5° nervure longitudinale concave après le coude; tibias postérieurs droits, notablement plus longs que les tarses. . . . Rhamphinina. (J. Bigot, loc. cit.) — Trompe pourvue de lèvres bien distinctes; ailes, 5° nervure longi- tudinale droite après le coude; tibias postérieurs arqués en dehors et beaucoup moins longs que les tarses. . . . . Toxocnemis. (Macquart, Dipt. Exot., 5e suppl., 1855, p. 103.) — 261 — B. — a. — Antennes, extrémité du troisième segment dépassant à peine, au plus, le milieu de la face ; carène faciale souvent élargie et longitu- dinalement sillonnée dans ON NU IMETONMNANENN AAA Le — Antennes, extrémité du 3 segment dépassant notablement le mi- lieu de la face; carène faciale ordinairement étroite et dépourvue delsillon médian... .:.. ia BR A GE RE 1. Chète nu ou tomenteux ; carène faciale large, longitudinale- ment sillonnée dans son milieu ; palpes de forme et dimensions uor- males ; abdomen large, parfois déprimé + . . . . . Rutilia. (Robineau-Desvoidy, Myod., 1830, p. 319.) — Chète plus ou moins villeux; carène faciale parfois étroite et dépourvue de sillon médian; palpes de forme et dimensions va- riables ; abdomen ordinairement non déprimé. . . . . . 2. 2. Carène faciale large, longitudinalement sillonnée dans son milieu; ailes, quatrième et cinquième nervures longitudinales parfois sou- dées à leur extrémité, coude de la cinquième ROUES dépourvu d’ap- HENICE sn AE el re RÉROONNME LEE — Carène faciale étroite, au moins inférieurement, et dépourvue de sillon médian; ailes, quatrième et cinquième nervures longitudi- nales parfois soudées à leur extrémité, coude de la cinquième sou- vent appendiculé .:…. ... SARA US PR A MEME LE À 3. Epistome peu ou point saillant ; antennes, chète plus ou moins villeux; palpes de forme et dimensions VATANeS ATEN — Epistome fortement saillant, légèrement conique; chète briève- ment villeux ; palpes de forme et dimensions normales. Sencstoma. (Macquart, Dipt. Exot., 2 suppl., 1846, p. 80.) &. Palpes de dimensions normales, bien visibles, parfois filiformes et villosules ; antennes, chète plus ou moins villeux . . . . . 5. — Polpes fort petits et peu visibles ; antennes, chète entièrement et lonsguementilleux. 5 a ne Se. NA DIiaphania: (Macquart, loc. cit., t. 2, 8e partie, 1843, p. 120.) 5. Antennes, chète longuement villeux sur toute sa longueur; face plane, épistome sans saillie ; front nullement bombé; abdomen fort élargi, légèrement déprimé. . . . . . . . . . Formosia. (Guérin-Menneville, Rev. z0ol., 1843.) — Chète plus ou moins villeux, parfois dénudé à son extrémité; abdomen médiocrement élargi, non déprimé ; front parfois notable- ment saillant ou bombé; face parfois un peu concave, avec l’épis- tome légèrement saillant ; PRrDIR les palpes sont filiformes et to- MENÉS A ue Sins 2e ARR O 6. Face un peu concave, avec 'épistome légèrement saillant; front bombé ; palpes non filiformes : SRE ‘chète villeux dans toute sa longueur . . he Dr AMoænIA (Rob. Desvoidy, Myod., 1830, D. 143.) — 262 — — Face plane, épistome très-peu ou point saillant ; front non bombé; palpes très-grêles, ou filiformes, tomenteux . . . . . . . "7. 7. Antennes, chète brièvement villeux et dénudé vers son extré- Mi TE NN . .« . - Grapholostylum. (Macquart, Dipé. Frot, 4e suppl. ‘1850, p- 223.) — Chète longuement villeux dans toute son étendue. Ptylostylum. (Macquart, loc. cit., p. 222.) 8. Ailes, quatrième et cinquième nervures longitudinales soudées à leur extrémité, et coude de la cinquième appendiculé . . . 9. — Ces nervures RS à leur extrémité, coude de la cinquième sans appendice . . . RS AE PRE 10 9. Ces nervures soudées | en ‘deça du bord : antennes troisième segment au moins double du deuxième. . . . Dinera. (Rob.Desv., Myod., p.307. —Estheria , Diaugia, Feria R.D. , loc. cit.) — Ces nervures soudées sur le bordde l'aile: antennes, troisième seg- ment à peu près égal au deuxième. . . F Deximorpha. (Rondani part. Prodromus, vol. 1,1856, p. 18. (A pud par tem alteram venæ 44 et 54 separatcæ.) 10. Aïles, coude de la cinquième nervure longitudinale nr culé PAS — Coude dépourvu d’appendice. HR be oi 11, Antennes, troisième segment triple du deuxième, ‘abdomen muni de quelques macrochètes discoïdaux . . . . . . Sirostoma. (Rondani, loc. cit., t. V., 1862, p. 53.) — Antennes, troisième segment au plus double du deuxième ; abdo- men parfois dépourvu de macrochètes discoïdaux. . . . . 42. 12. &, deuxième segment de l'abdomen pourvu de quelques macro- chètes discoïdaux ; tibias postérieurs non ciliés . . . . Dexia. (Meigen, Syst. Beschr. t. 5, 1826, p. 33. — Catilia, Zelia, Dexilla Rob.-Desv.,Myod,1830. — Deximo pha part.Rondani Prodromus.) — d& deuxième segment dépourvu de macrochètes discoïdaux; ti- bias postérieurs ciliés . . : CNT, RE IMYyOoStoma. (Rob.-Desv., Myod., 1830, D. 307.) 13 — Tête légèrement comprimée d'avant en arrière; antennes, chète villeux sur toute sa longueur; abdomen dépourvu de macrochètes discoïdaux ; face munie d'assez nombreuses soies rigides. Silbomyia. — Tête presque hémisphérique; face parfois dépourvue de soies rigides; abdomen fréquemment dépourvu de macrochètes discoïdaux ; an- tennes, chète parfois dénudé à son extrémité . . . . . . 44. 14. Antennes , chète nu vers son extrémité ; abdomen pourvu de quelques macrochètes discoïdaux ; face avec de nombreuses soies MOTS. . +. Amphibolia. (Macquart, loc. cit. spi 9: “part. #. 1843, D. 192.) — Chète villeux sur toute sa longueur ; abdomen également muni de œuelques macrochètes discoïdaux ; face presque nue. Myocera. (Rob.-Desv., Myod., 1830, p. 328.) 15. Antennes, chète nu ou villeux; abdomen élargi, ovalaire ou raccourci; pieds relativement courts; ailes, 5° nervure longitudi- == 268 — nale souvent trôs-concave après le coude, quatrième et cinquième longitudinales parfois soudées à leur extrémité. . . . , . 46. — Chète villeux; abdomen étroit, assez allongé, conoïdal; pieds re- lativement allongés ; ailes, cinquième nervure longitudinale assez concave après le coude ; sn et cinquième séparées à leur extrémité . . 3 . . Sophia. (Rob.-Desv., Myod., 1830, p. HAT. — — _ Scotiptera Macq., Dipt. Suit. à Bujjon, t.9, 1835, p. 215.) 16. Chète nu; carène faciale médiocrement développée. . . . 47. — Chète plus ou moins villeux ; carène facialebien développée. 48. 17. Ailes, quatrième et cinquième nervures longitudinales soudées en deça du bord; abdomen, segments intermédiaires dépourvus de macrochètes discoïdaux ; soies frontales courtes et peu nombreuses. Euthera. (Loëw, Dipter. Amer. sept. indig., Berlin, 1865, centur. 7, n° 85.) — Ces nervures séparées à leur extrémité; abdomen, segments inter- médiaires munis de macrochètes discoïdaux, ovalaire, légèrement élargi ; soies frontales rigides, longues et nombreuses. - Chætogaster, Macq., Dipt. Exot., suppl. IV, 1850, 235.) 48. Front, © et ©, notablement moins large que les yeux ; péristome à peu près nu ; abdomen avec des macrochètes clairsemés. Platytropeza. (Macquart, loc. cit., 4e suppl., 1850, p. 224. — Megaloprepes J. Bi- got, Rev. Mag. Zool., 1859, p. 309.) — Front, ©, notablement plus large que les yeux ; abdomen pourvu de nombreux macrochètes ; carène faciale très-large, sillonnée dans son milieu; péristome muni de courtes et nombreuses soies rigides. Spintherizomyia. (Olim Spinthemyia I. Bigot, Rev. Mag. Zool., 1859, p. 309.) B. — b. — Ailes,4et 5e nervures longitudinales soudées à leur extrémité. 4. — Ces nervures plus ou moins largement séparées à leur extré- MITE. 0 = : na ete en O0: 1. Abdomen, segments intermédiaires pourvus de macrochètes dis- COTANX NN ee ve : RÉPAPRAS 12e — Ces segments dépourvus de macrochètes discoïdaux . Mn CON le 2. Ailes, coude de la cinquième nervurelongitudinale ARR 3. — Coude dépourvu d'appendice. -+.,. ; . SAUCE 3. Antennes sises au-dessus de ligne médiane des veux, chète briève- ment villeux . . . +. Mintho. (Rob.-Desvoidy, Myod., ; 1830, p. | 916. : = Wiedemannia Meig., Syst. Beschr., 1838. — Sericocera Maca., part. Dipt. S. à Bufjon, t. II, 18353.) — Antennes sises au niveau de la ligne médiane des yeux, chète assez ne longuement villeux. . rem a Zeuxia: (Meigen, Syst. Beschr., t. Ÿ, 1896, p. 8). 4. Yeux villeux ; Fe troisième segment au plus triple du deuxième ; abdomen non comprimé latéralement. ; — Yeux nus ; antennes, troisième segment de longueur variable ; abdo- men souvent comprimé!latéralement WP IE UEG 5. Antennes, troisième segment triple du 2%. . . .. Panzeria. (Meig., Syst. Beschr., t. VII, 1838, p. 232. = (Olivieria Rob.-Des- voidy, part. Myod., 1830. = Olivieria Rondani , Prodromus (nec Meigen). — Troisième segment à peu près égal au deuxième. . . Lœwia. (Egger, Verhandl. zoo. bot. Ges. Wien, t. VI, 1856, p. 386. — Oli- vieria Rob.-Desv. part, Myod.). 6. 3° segment au moins quintuple du deuxième; abdomen comprimé latéralement, pourvu de macrochètes discoïdaux longs et rigides. Sumpigaster. (Macquart, Dipt. Eæot., 5e supplém., 4855, p. 104.) — 3° segment seulement un peu plus long que le deuxième ; abdomen non comprimé latéralement, conoïdal, D. pourvu de macro- chètes normaux. . . . .« Ptilochæta. (Rondani, D Ds, LÉ Y, part. VI, 1862, p. 139. — Ptilocera Rond., olim. — Rhinophora Meig. , Syst. Beschr.). 7. Ailes, coude de la cinquième nervure longitudinale RPPORÈUS 8. — Coude dépourvu d’appendice. . . . Pros 0) 8. Antennes, chète longuement villeux ; ailes, première nervure trans- versale sise un peu plus près de la deuxième que du coude formé par la cinquième longitudinale; front, ©, étroit . . . , Megerlea. (Rob.-Desv., Myod., 1830, p. 266).—Anthracia Meig., Syst. Beschr. — Melanophora Macq. part. Dipt. S. à Bujf., 1835.) — Chète très-brièvement villeux; ailes, première nervure transver- sale sise plus loin de la deuxième que du coude formé par la cin- quième longitudinale ; front, ©, élargi. . . .. Hilarella. (Rondani, Prodr. vol. 1,1856, p.70. —Militogramma Zetterstedt, part.) 9. Antennesinsérées au-dessus de la ligne médiane des yeux, troisième segmentau moins double du deuxième ; ailes, première nervure trans- versale sise plus loin de la deuxième que du coude formé par la cin- quième longitudinale . . Trichogena. (Rondani, Prodr., t. I, 1856, p. 88, nec Trichogenia R°) — Antennes insérées au- dessous de la ligne médiane des yeux, troi- sième segment à peu près égal au deuxième ; ailes, première nervure transversale sise plus près de la deuxième que du coude formé par la cinquième longitudinale. . . . Melanophora. (Meigen, Illig. Magaz. IT, 1813, p. 97 19. = We. bya? Paykullia ? Illigeria ? Scopolia ? Rob. -Desv., Myod., 1830.) 10. Corps plus ou moins large ; abdomen ovalaire ou conoïdal, ni cy- lindroïde, ni claviforme . . be Meme La le — Corps fort étroit, allongé; abdomen tantôt cylindroïde, tantôt clavi- fOF MEN ist Al. Ailes, coude formé par la cinquième nervure longitudinale ni ar- rondi, ni fort obtus , souvent appendiculé. . . . . . . . 12. — 265 — — Coude arrondi ou fort oblus, toujours inappendieulé . . . 26. 12. Abdomen, segments intermédiaires pourvus de macrochètes dis- coïdaux . . RES: — Ces segments ‘dépourv vus ‘de macrochètes ‘discoïdaux. PPT TG: 13. Aïles, coude formé par la cinquième nervure longitudinale appen- diculé : antennes, troisième segment plus court que le deuxième. Syntomocera. (Schiner, Wien. Ent. Monat., V, 1861, p. 143. — Morphomyia ? Rond., part. Prodr.) — Coude dépourvu 2 antennes, troisième segment au moins égal au deuxième . . . ORAN NONAACE" 14. Antennes insérées au niveau ou bien au-dessus de la ligne mé- diane des yeux. . . . . MERE 45. — Antennes insérées au-dessous de Ja ligne médiane des yeux. Ochroplevrum. (Macquart, Dipt. Exot., supplém. IV, 1850, p. 211.) — Antennes, 3° segment triple du 2°; front, S, assez élargi ; ailes dé- pourvues de l’épine costale, nervures it 2e et 3 épi- NEUSES- . Thelaïra. (Robineau-Desvoidy, M yod., | 4830, p. ‘44 — Sericocera Mac- quart part., loc. cit.). — 3 segment double du 2; ailes, nervures longitudinales % et 3e inermes. . . .. Metopisena. (Bondani, Ait. Soc. It. Sa Nat. Milano, Vol, 8, Dipt. Ital. addit. Fasc. 3, 1865, p. 90.) 16. Ailes, coude de la 5 nervure longitudinale appendiculé. . 47. — Coude dépouvu d’appendice. Ro €: FLAU0 AO. 17. Yeux relativement pets, ee très- élargies ‘inférieurement, face très-oblique. . . . Microphthalma. (Macq., Dipt. Exot., va 1H, 3e pt., 1843, D. 84. — Megaprosopus? Macq., L. Gb 0p: 84). — Yeux relativement grands ; joues peu ou point élargies inférieure- ment, face ordinairement droite Jar DST EN = 18. Antennes sises au-dessus de la ligne médiane des yeux, 3 seg- ment double du 2. . . . |. Dexiosoma. (Rondani, Prodr., vol. I, 1856, p. 85. — — Dexia part. auctor.). — Antennes sises au niveau de la ligne médiane des yeux, 3 segment à peu près égal au deuxième . . + .. Nyctia. (Rob. Desv., Myod., 1830, p. 162. — Melanophora Macq., part., S. à Buf]., 1835). 19. Pieds intermédiaires au moins deux fois plus longs que les autres; antennes avec l'extrémité du 3 segment dépassant le milieu de la face, chète longuement villeux; yeux nus. . . . Cholomyia. (J. Bigot, Ann. S. Ent. Fr. Bull.,1884, p. 49). — Pieds intermédiaires à pee près de longueur égale à celle des autres; le reste varie. . . HN 20! 20. Écusson et abdomen pourvus de très-longs macrochètes clair- semés,; ®, pourvue d’un long oviducte rigide et villeux. Trichodura. (Macq., Dipt. Exot., t. 1,3° pt., p. 91, 1843). — 266 — — Écusson et abdomen avec les macrochètes de longueur normale, plus ou moins nombreux; ©, pas d'oviducte saillant. . . . 24. 91. Tibias postérieurs densément et régulièrement ciliés. . . 22. — Ces tibias irrégulièrement clairsemés de macrochètes, . . 28. 22. Antennes, chète longuement villeux, 3 segment triple du 2°; ongles et pulvilles fort courts. . - Phorostoma. (Rob-Desv., Myod., 1830, p. 396. — = Omalogaster ? part. Macq., S. à Buf]., 1835. = Myostoma, Billea, Aria Rob. Desv., L. cit.). — Antennes, chète assez brièvement villeux, 3° segment à peu près double du 2°; ongles et pulvilles de longuenr ordinaire. Omalostoma. (Rondani, Prodrom., vol. V, pt. 4, 1862, p. 58). 23. Antennes sises au-dessus de la ligne médiane des yeux, chète longuement villeux. . ... ... . «+ « Homodexia. (J. Bigot, Ann. S. Ent. Fr. . Bull. 1885, p. 26). — Antennes sises soit au niv eau, soit au-dessous de la ligne médiane des yeux. . . mort QE 24. Face notablement concave : ; antennes, ge segment, au plus, à peine double du 2. Le S — Face plane; antennes, 3e segment au moins triple du 2e, Ebenia. (Macquart, Dipt. Exot., Suppl, 1846, p. 171). 25. Antennes insérées à cr près au niveau de la ligne médiane des yeux, 3° segment au moins double du 2°; front notablement saillant en avant des yeux et joues larges inférieurement. Anastellorhina. (J. Bigot, loc. cit., 1885, p. 95). — Antennes insérées visiblement au dessous de la ligne médiane des yeux, 3 segment à peu près égal au 2; front peu saillant, joues assez étroites. . . © Tromodesia. (Rond., Prodr. vol. 1; 1856, D. Eee —= | Dexia auct. pare.). 96. Abdomen, segments intermédiaires pouvus de macrochètes dis- COÏdaAUX 0 À RENE 27: — Ces segments dépourvus de macrochètes discoïdaux ISLANDS" 97. Antennes insérées au-dessus de la ligne médiane des yeux, 3° seg- ment à peine double du 2°; joues nues; front, æ et ®, muni de quatre rangées fée macrochètes. © 04e CMPE AESIOpIIS A: (Rond., Prodr., vol., V, part., 4°, 1862, p. 150). — Antennes insérées au niveau de la ligne médiane des yeux, 3° seg- ment joues, front, Variables: 4. MMS 029; 28. Antennes, 3° segment double du 2; front, 4 et Q, muni de deux rangées de macrochètes; joues nues . . À nee 4 (Rob.-Desv., Myod., 1830, p. 364. — Melanophora Macq:, part., Buff., 1835. = Anthrachomyia part. ] Meigen et Mac. Le myia? R. Desv., paré., L. cit.). — 3° segment au moins triple du 2°; front, © et ®, pourvu de quatre rangées de macrochètes, joues un peu villeuses. . . Melanota. (Rond., Prodr., vol. V, part. 4e, 1862, p. 151. — Melania Meig. et Rob. Desv., L. cit.). 29. Antennes, 3° segment un peu plus long que le 2e, chète notable- ment villeux; ailes, 1re nervure longitudinale sise à égale distance — 207 — entre la > transversale et le coude formé par la 5e longitudinale Anthrachomyia. (Rondani, Prodr.,t.1, 1856, p. 87.— Morima Meig. et Macq. part). — 3° segment à peu près double du 2, chète très-brièvement villeux; ailes, 1r° nervure transversale sise plus près de la % que du coude formé par la 5° longitudinale. É Melanomyia. (Rond., Prodr., t. I, 1856, p. 88. — Mor inia ? part. Medoria, Sco- polia? Kirbya? Paykullia. Illigeria ? Rob. Desv., Myod., 1830). 30. Antennes, 3° segment, au plus, triple du 2°, CRE longuement villeux; ailes, coude de la 5° nervure longitudinale appendiculé ; trompe et palpes courts; abdomen claviforme et dépourvu de ma- crochètes discoïdaux sur les segments intermédiaires. Cordyligaster. (Macq., Dipt. Exot.,t. Il, 3° pt., 1843, p. 90. — Dexia Wiedemann part). — 3° segment au moins quadruple du %, chète parfois très-brièvement villeux ; ailes, coude de la 5° nervure longitudinale dépourvu d’ap- pendice; trompe et palpes ordinairement allongés; abdomen ordi- nairement cylindroïde, peu ou point claviforme, parfois muni de macrochètes discoïdaux sur les segments intermédiaires . . 34. 31. Antennes, chète longuement villeux; trompe et palpes courts; macrochètes frontaux atteignant au moins la base des antennes; ailes, 5° nervure longitudinale fléchie suivant un coude acuminé, ensuite concave ; abdomen cylindroïde, allongé, non pédonculé, pourvu de macrochètes discoïdaux sur les segments intermédiaires. Atractodexia. (J. Bigot, Ann. S. Ent. France, Bull,, 1885, p. XXXI1). — Abdomen dépourvu de macrochètes discoïdaux sur les segments intermédiaires ; le reste varie. . . . FARM EN A2;: 32. Antennes, Énète assez longuement fete Hoe et palpes al- longés, grèles : macrochètes frontaux atteignant la base des anten- nes, ailes, coude formé par la 5° nervure longitudinale assez obtus; abdomen grèle et allongé. . . |. Doleschalla. (Walker, Proc. Gone Soc. London, Y, ASGE p- 242). — Antennes, chète ordinairement très- brièvement villeux; trompe et palpes assez courts; macrochètes frontaux n’atteignant pas la base des antennes; ailes, coude formé par la 5° nervure longitudinale fléchi suivant un angle droit ; abdomen fort allongé, grèle. Megistogaster. (Macquart, Dipt. Exot. Suppl., IV, 1850, p. 212). SARCOPHAGIDÆ. — 5, Abdomen étroit, conoïdal, ©, fort allongé, acuminé, avec des soies nombreuses et longues à son extrémité, quelques macro- chètes discoïdaux sur les segments intermédiaires ; ailes, coude formé par la cinquième nervure longitudinale très-brièvement appen- — 268 — diculé ; yeux un peu villeux De “a es contigus, ©, très-peu écar- tés . . - . .. Uramyia. (Rob. _Desv., Myod., 1830, p. 915. = Oryderia JE ‘Bigot, Ann. Soc. Ent. France, 1885, Bull., p. XXXITI). — oO et ©, Abdomen ovalaire ou conoïdal , peu rétréci, peu allongé, surtout chez les ©, extrémité nullement acuminée et peu villeuse, ordinairement pas de macrochètes discoïdaux sur les segments in- termédiaires ; ailes, coude de la cinquième nervure longitudinale inappendiculé ou avec un rudiment d’appendice; yeux ordinaire- ment nus; front large, ©’; le reste varie. .- . . . Blœsoxypha. (Lœw, Wien. Ent. Monat. V, 1861, p. 38%). — 9pas d'oviductersaillanteétriside ccm MANN MES CHNo: 2. Tête comprimée d'avant en arrière ; face plane, munie de nom- breux macrochètes; antennes sises au-dessus de la ligne médiane des yeux, troisième segment au moins sextuple du deuxième; tibias postérieurs non ciliés, métatarses postérieurs droits. Gatapicephala. (Macq., Dipt. Exot., 4 suppl., 1850, p. 237). — Tête nullement comprimée, face plus ou moins concave et très-sou- vent dépourvue de macrochètes : antennes à insertions variées, troisième segment, au plus, à peine quadruple du deuxième ; tibias postérieurs, 4, parfois densément frangés, avec les métatarses no- tablement courbés. . . . Jar Mr CSC HE D: 3. Antennes, troisièmesegment quadruple du deuxième: o', tibias pos- térieurs longuement et densément frangés extérieurement, Peckia. (Rob.-Desv., Myod.. 1830, p. 335. — Phryssopoda ou Phryssopodia Macq., Dipt. Suit. à Bufjon, 1835, t. 2, p. 222). — 3 segment plus ou moins allongé; tibias postérieurs, ©, non fran- gés, mais parfois brièvement ciliés . + . SALE: 4. Antennes sises au-dessus de la ligne médiane des yeux, troisième segment double du deuxième ; métatarses DORIÉIRIEE fortement courbés . Toxotarsus. (Macquart, Dipt. exot. "2e SUPpL., 1850, p. 233). — Antennes à insertions variées, 3e segment plus ou moins allongé; métatarses postérieurs nullement courbés. TER TA Reste 5. 5. Antennes sises au-dessus de la ligne médiane des yeux; abdomen souvent muni de macrochètes discoïdaux sur les segments inter- HMÉdaAITeS IE dE dead re Ars CIRE: HR - 6. — Antennes sises soit au niveau, a au- 1-dessous de la lone médiane des yeux ; abdomen, ordinairement pas de macrochètes discoïdaux sunilesisesments iMermMedaIrTEs CN CR TD; 6. Yeux villeux Ac ND NE EU De CMEIRANOTIA (Macq., Dipt. exo. Suppl. 1846. p. 168). —Weux nus. 4. ET UE TT 7. Tibias postérieurs ‘brièvement ciliés extérieurement : écusson muni en-dessus d'assez nombreux macrochètes; antennes, troisième segment à peine triple du deuxième; front, d', assez étroit; joues pourvues d’une série de macrochètes . . . . . . . Theria. (Rob.-Desv., Myod., 1830, p. 337). — Ces tibias non ciliés; écusson nu ou très-peu villeux en dessus ; — 269 — antennes, troisième segment souvent à peine double du deuxième, joues souvent Rs de macrochètes en séries ; front, ©, par- fois élargi. . : c : 8. Joues munies d'une rangée e de macrochètes entre les orbites et les médians faciaux ; ailes, première nervure transversale sise à égale distance entre la ‘deuxième et le coude formé par la cinquième ner- vure longitudinale . Rio a dr + + + + + Eggisops. (Rondani, Prodr., t. V, 1862, p. 177). — Joues dépourvues des susdits macrochètes; ailes, première nervure transversale sise plus près du coude de la Re longitudinale que de la deuxième transversale. . . 9. 9, ©, frontnotablement plus étroit que chez la , muni de deux & séries de macrochètes; ongles et pulvilles allongés . . . Sarcophaga. (Meigen, Syst. Beschr., t. V, 1826, p. 14. — Myophora, Phorellu, Agria, Gesneria, Clyta, Myorhina Rob.-Desv., 1830, Myod.) — 6, front à peu près aussi large que chez la ©, et muni de quatre séries de macrochètes; ongles et pulvilles courts. . Sarcophila. (Rond., Prodr., t. I, 1856, p. 86.—Agria Macq., part. — Nicea ? Rob.-Desv., Myod., 1830). 10. Abdomen, deuxième segment pourvu de courts macrochètes marginaux, en outre le DH Te segment muni de macrochètes discoïdaux, Css . . Onesia. (Rob.-Desv. , Myod.. 1830, p. 315. brie Rob. -Desv., loc. cit.). — Ce segment dépourvu de macrochètes, quatrième segment égale- ment sans macrochètes discoïdaux. . . . ; ‘Cynomyia. (Rob. Desv., Myod., 1830, p. 363. — Surconesia J. Bigot, Ann. S. Ent. France, 1857, p. 300). NOTE ADDITIONNELLE. Le genre Graphomyia (Rob.-Desv., Myodaires, 1830, p. 403) pour- rait figurer parmi les Dexidæ, en raison de la carène faciale qu'il possède, mais l'absence totale de macrochètes abdominaux sur les segments intermédiaires l’éloigne trop de celles-ci, pour que j'ose l’en- lever au groupe des Muscidee. NOTE SUR LE BYTHINUS ARGODI CROISS. Par ALBERT FAUVEL, Notre zélé collègue, M. J. Croissandeau, a fait paraître dans cette Revue (Supra, p. 173) la description d’un nouveau Bythinus sous le nom de B. Argodi. Il considérait alors comme des « les KRevue d'Entomologie. — Septembre 1885. 19 90 -— rares individus qu'il avait eus sous les yeux, et d’après une infor- mation de M. Argod, en réponse aux doutes que j'avais exprimés à ce sujet, la © devait se distinguer par le 1er article des antennes beaucoup plus court et plus large. En réalité, l'insecte publié par M. Croissandeau est la ©, et, dans ces derniers temps, M. Argod, après de nouvelles recherches dans la grotte habitée par cet insecte, a réussi à se procurer plusieurs & dont il a eu lobli- seance de me donner deux exemplaires. Voici les caractères que présente ce dernier sexe : Yeux un peu plus gros que chez la ©; antennes à 1°®r article moitié plus gros, fortement et anguleusement dilaté à son bord an- térieur, l'angle formé par la dilatation situé un peu avant le milieu et muni d’un petit tubercule écrasé ; 2° article un peu plus court et plus large que chez la ®, moniliforme, un peu plus large que long; 3e un peu plus long que large; 4 à peine plus court que le 3°, mais un peu plus étroit; 5° carré; 6-8 bien plus courts, iransverses ; dessous de la tête sans dents ni tubercules ; cuisses antérieures non crénelées ; jambes antérieures longues, assez grêles, échancrées en dedans au 1/3 antérieur, avec un très-petit denticule à la base externe de l’échancrure. D'après la forme des antennes chez le #, l’Argodi se place dans le voisinage des Schamylianus Sauley et Grouvellei Reitl., comme on en peut juger par le dessin que M. Reitter a donné de l’antenne du premier dans ses Bestimm.-Tabell., 1881, V, pl. 19, fig. 32. Sa très-longue pubescence éparse sur tout le corps, les longs poils mous plus épais derrière les yeux, aussi bien que la grosse ponctuation écartée de ses élytres le distinguent en outre des autres espèces françaises. La découverte du « est d'autant plus intéressante que ses princi- paux caractères démontrent une fois de plus la non validité du groupe des Machærites, dont les espèces passent par tous les de- grés aux vrais Bythinus. M. Reitter avait du reste pressenti déjà cette identité dans ses notes sur ce groupe (7. c., p. 38 et 55). L’Argodi est le second Bythinus vrai trouvé dans les cavernes; l’autre espèce est l’ursus Reiti., découvert à l'entrée d’une grotte, en Carniole (1). (1) Il est très-probable que le Machærites armatus Schauf., trouvé également dans une grotte, en Biscaye, et dont le O' a des antennes analogues à celles de l’Argodi, est un vrai Bythinus à placer dans le même groupe, non loin du crassicornis Mots.; c’est aussi l’opinion de M. Reitter (L. c., 42). — 271 — TABLEAU DES ORINA GALLO-RHÉNANES Résumé de l’allemanc (4) Par ALBERT FAUVEL, Groupe 1. Palpes maxillaires épais, à dernier article large, souvent presque sécuriforme, sa plus grande largeur au sommet ou tout près. Deux premiers articles des antennes rouges en dessous où au sommet. I. Repli des élytres large ; bourrelet du corselet large, très-convexe ; élytres dépourvues de bandes. — [., 9-12 mill. (Pyrénées, Auvergne, Alpes, Jura, Vosges, Nord et Ouest de la France) (2) (tristis F. — luctuosa OL). . cœrulea OIL (3). II. Repli des élytres étroit; bourrelet du corselet dé- primé ou peu convexe. A. Élytres finement ponctuées-ruguleuses sur toute leur surface, à fond poli, dépourvues de bandes. Bourrelet du corselet largement aplani dans toute sa longueur, à impression limitrophe peu profonde. — L., 7-11 mill. (Alpes) (aurulenta Suffr.). . intricata Germ. var. : Anderschi Duft. B. Elytres ponctuées au moins sur leur tiers interne, souvent ruguleuses en dehors. Impression limi- (1) D'après le tableau des Orina d'Europe par J. Weise (Wat. Ins. Deuts., 1884, VI, 431-440), Les indications de patries ont été complétées par le traducteur, (2) Deux espèces d’Orina gallo-rhéuanes, la cœralea et la cacaliæ, habitent à la fois la montagne et la plaine ; c’est donc à tort que M. Weise (/. c., 436) n'admet ce double habitat que pour la cacaliæe. La cœrulea est déja connue des localités suivantes, en dehors des zones montagneuses : Pas-de-Calais, forêt de Guines (Champenois); Seine-et-Oise, bois de Notre-Dame, près Chennevières-sur-Marne (Clair); Orne, Laigle (Bedel), Cham- posoult près Vimoutiers! Mayenne, Lassay ! Seine-[nférieure, forêt Verte, aux Longs- Vallons (Bourgeois); Dieppe (Yocquerys); Coutances ! Morlaix (Hervé), — Quant à la cacaliæ, répandue dans toutes nos montagnes, elle a été signalée en outre: en Bel- gique, à La Drève de Lorraine près La Cambre (Branquaert), à Valenciennes (Har- moltan), à Homberg (Foerster), à Nancy (Hathieu), aux environs de Granville (Bour- geois); je la possède aussi de Loches (Indre-et-Loire), d’où elle m’a été rapportée par feu le Dr Perrier (Cf. Ann. Soc, Ent. Belg., 1836, Bull., p, 60 et 101). (3) Selon M. L. Bedel (in litt.), la Chrysomela cœrulea OL (Encycl. Méth., 1190, V, 118) est l'Orina décrite postérieurement par Fabricius sous le nom de Chrysomela tristis, nom adopté par M. Weise (L c., 441). Quant à la cœrulea OI. (Ent., 1807, V, 515, pl. V, fig. 13), d’Illyrie, c’est, d’après M. Weise, une Chrysomela vraie des Alpes d'Autriche, dont la cœrulea Germar, Duft,, Suffr. ne diffère pas. — 272 — trophe du bourrelet thoracique plus profonde en arrière et divisée par un ressaut plus ou moins vi- sible près du milieu. a. Fond des élytres poli; celles-ci au plus avec une bande effacée. Impression postérieure limitrophe du bourrelet thoracique profonde, celui-ci faisant fortement saillie à côté. + Elytres à ponctuation fine, double (mêlée de points fins et de plus gros), subdéprimées avant le sommet. Corps peu convexe. — L., 8-11 mill. (Alpesj. . . ++ Élytres à ponctuation ‘uniforme, © médiocre, presque relevées en bosse en arrière. X Corselet déprimé en travers au devant de la base. Bord postérieur du dernier segment ven- tral (Q) visiblement échancré de chaque côté, bifrons KE. (1). — L., 9-11 mill. (Alpes) (gloriosa Baly). . . . variabilis Weise. xx Corselet à peine déprimé au devant de Ia base. Bord postérieur du dernier segment ven- trali(O)HSUubaAR ON REC RAR b. Fond des élytres alutacé. + Corselet à convexité presque régulière jusqu’au bord latéral; impressions limitrophes du bourre- let très-obsolètes. Elytres brillantes (5), mates (Q). — L., 7-10 mill. (Alpes ; Mont- Pere). (nivalis Heerd ar : Fi Bourrelet thoracique bien marqué en arrière. Élytres brillantes (4 Q), à ponctuation simple. X Forme déprimée; faciès voisin des Melasoma. Corselet déprimé, subquadrangulaire, à im- pression densément et fortement ponctuée ; sou- vent une tache ou bande bleue au devant de l’écusson. Elytres à ponctuation forte, peu serrée, en séries irrégulières ; ordinairement la suture et une bande discoïdale étroitement d’un noir bleuâtre. — L., 8-10 mill. (Alpes) . . . re XX Forme assez déprimée, allongée, ou élar gie gloriosa var. viridis Duft. vitligera Sufir. et convexe en arrière. Élytres à ponctuation ser- . rée, à peine sériée. ñ Élytres offrant au moins une bande, outre la suture foncée; corps étroit. — L., 943 mill. (Jura, Alpes, Montagnes Lyonnaises, Auvergne, Pyrénées). gloriosa F. Corps large . . . + + . Var. preliosa Suftr. “* Élytres offrant chacune deux bandes d’un (1) D'après M, Kraatz (Berl. Ent. Zeils., 4859, p. 276 et suiv.), la bifrons F. et la villigera Suffr., admises comme espèces par M. Weise, ne sont que des variétés de la glor'iosu F.; de même l’elongata Suffr. ne serait qu'une variété de la speciosissima Scop. — 273 — rouge feu ou dorées, d'ordinaire confluentes à leur sommet (excellens Weise.). . . . var. superba OI. (1). Groupe 2. Palpes maxillaires peu épais, à dernier article médiocrement large. Antennes unicolores. I. Insecte métallique. — L., 7-8 1e mill. (Alpes, Pyrénées) (alcyonea SUIS) MES c . . virgulata Germ. II. Insecte non nellques noir, à corselet et élytres rouges, d’un brun-rouge ou noiràtres, assez mat. Corselet large, à bourrelet très-net. A. Corps large, subobèse. Elytres finement et très- densément ponctuées-rugueuses, noirâtres, à base, bord externe et repli rouges. — L., 10-12 mill. (Pyrénées) (nigriceps Fairm.). . . . Ludovicæ Muls. B. Corps étroit (surtout &!). Élytres rouges, très- rugueuses.—L.,9-11 mill. (Alpes) (Peirolerii Bassi). melanocephala Duft. Groupe 3. Palpes maxillaires grêles, à dernier article étroit, conique. An- tennes unicolores. I. Corselet à convexité presque régulière jusqu’au bord latéral. Élytres brillantes (9), mates su — L., 7-9 mill. (Pyrénées). LE : . «+ . + splendidula Fairm. IT. Corselet à bourrelet très- net. A. Fond des élytres alutacé, vert ou bleu. — L., 6- SH Pam CMINeS)loter à LV elle da ras. el ets MOTOR DOG OUT. B. Fond des élytres poli. &. Élytres avec une bande d’un rouge cuivré s’éten- dant à la base entre l’écusson et le calus huméral. — L., 6 1/2-8 mill. EE méridionales) @ (Genei Suffr.). CUS . . . elegans Arag. b. Élytres au plus avec une bande plus ou moins incomplète. + Antennes courtes, à articles 5-8 un peu plus (1) Ce nom d’Olivier doit remplacer celui d’excellens, créé d’ailleursbien inutilement par M. Weise, puisqu'il ne s’agit que d’une variété de la gloriosa. (2) M. Baly (Trans. Ent. Soc. Lond., 1819, 188) l'indique aussi des Pyrénées, où elle ne se trouve pas, Ce lapsus doit provenir d’une confusion entre la province d'Aragon et le nom d’Aragona écrit en abrégé sur quelque étiquette ! — 214 — longs que larges ; corselet et élytres fortement ponctués; celles-ci sans bande.-—L., 5-6 1/2 mill, (Alpes du Valais; Mont Viso) (monticola Suffr.) . frigida Weise. tt Antennes allongées, à articles 5-8 presque moitié plus longs que larges. X Corps relativement allongé. Bourrelet du cor- selet fortement ponctué en en'ier ou en partie. Elytres à ponctuation écartée, aciculée, souvent avec une large bande mate. — L., 8-11 mill. (Zones montagneuses, Beiriauee Nord et Ouest de la France). :. . . cacaliæ Schrk. XXx Corps assez court, ‘élargi en arrière: Bour- relet du corselet presque lisse. Élytres à ponc- tuation normale, serrée, souvent avec une bande brillante. — L., 7-10 mill. GE, Pyré- nées). Aie k . . Speciosissima SCOp. SUPPLÉMENT À LA RÉVISION DES STYLOSOMUS Par CL, REY. À la fin de l'année dernière, j'ai reçu de M. Des Gozis un petit Stylosomus sous le nom inédit de æantholus. À première vue, je crus devoir le rapporter au Sf. flavus de Marseul; mais un nouvel examen m'a amené à le considérer comme une espèce distincte de celui-ci. Jusqu’à plus amples renseignements, je me permets d'en donner ici la diagnose. Stylosomus xantholus Des Gozis (in litt.). Oblong, subcylindrique, d’un roux testacé grisâtre peu brillant, avec les yeux, l'extrémité des antennes et la jonction du prothorax aux élytres, noirs, la poitrine un peu rembrunie, la bouche, les pieds et le calus huméral pâles. Tête et prothorax. densément et subrugueusement pointillés, celui-ci non ou peu rétréci en avant. Élytres subparallèles, fortement siriées-ponciuées, à intersiries étroits, relevés et sérialement ciliés; calus huméral subarrondi, lisse. — Long., 2 mill. — Montpellier. Obs. Cette espèce est intermédiaire entre les St. cylindricus et fiavus. Elle est moindre que le premier, moins allongée et propor- tionnellement moins étroite, avec les stries des élytres nullement confuses à leur base et la ponctuation de la tête et du prothorax plus — 275 — forte et moins serrée. Elle est plus grande, moins étroite et moins brillante que flavus, d’une couleur moins pâle, avec le prothorax moins transverse et le calus huméral moins oblong, etc. Le caractère des interstries relevés suffit pour la distinguer des variétés pâles des St. tamaricis et corsicus. NOTE SUR LA LEPTURA MACULICORNIS DEGEER, MULSANT Par CL. REY. M. Francisque Guillebeau, du Plantay (Aïn), ayant appelé mon attention sur plusieurs différences qu’il avait constatées entre certains échantillons de la Leptura macuticornis Degeer, je me suis mis à réunir tous les sujets que je possédais sous cette dénomination, afin de les étudier avec soin, et, après examen, j'ai été amené à re- connaître, ainsi que mon ami, qu’il y avait réellement là deux es- pèces distinctes, dont la valeur spécifique repose sur un concours de caractères la plupart légers, mais constants. La question la plus embarrassante était de savoir quelle est celle des deux formes désignée par les premiers auteurs qui ont fait men- tion de cette espèce. Degeer (Méim., t. V, p. 139) et Schoenherr (Syn. Ins.,t. II, p. 474) l’ont décrite d'une manière très-vague. J'en dirai autant de Fabricius (Syst. Eleut., t. 1, p. 355) qui lui donne le prothorax lisse ({horace laevi) et les élytres noires au sommet (apice nigris). Ce dernier signe se rencontre dans l’une des deux formes, mais le premier n’existe ni dans l’une, ni dans l’autre. Linné (£d. Gmelin, t. IV, p. 1874), qui lui imposa le nom de L. maculosa, Va décrite ainsi: « L. nigra, elytris testaceo-li- didis, antennis flavo-maculatis (1). » Gyllenhal (Zns. Suec., t. IV, p. 22), dans sa bonne description, a eu certainement en vue la variété à bout des élytres noir, de même que Fabricius. Mulsant, dans sa première édition (1840, p. 281), le premier, si- gnala le caractère sexuel & de cette espèce, lequel consiste dans le segment anal échancré et bidenté au bout, caractère qui, à mon avis, est le plus concluant; et, ce qui est vrai, il l’a constaté dans la va- {1) Tout en la décrivant sous le nom de maculosa, Linné cite Degeer, qui l'avait appelée maculicornis. — 276 — riété à élytres entièrement testacées, qu’il semble avoir seule connue à cette époque. Mais, dans sa deuxième édition (1863), il lui assi- mile la variété à élytres noires au bout, en disant: « Élytres.…… parfois noirâtres à l’extrémité », sans s’apercevoir que le ç de cette dernière n’avait point le segment anal bidenté. En raison de ces divergences des auteurs, qui, les uns ont désigné sous le nom de Z. maculicornis la variété à élytres sans tache, les autres, la variété à élytres noires au sommet, ou bien les ont assi- milées toutes deux comme identiques, j’ai du prendre un parti. Mulsant, il est vrai, avait appliqué le nom de maculicornis à la variété à élytres sans tache, dont il a fait connaître le caractère mas- culin et qui semble être celle décrite par Linné. Mais, tout récem- ment, M. John Sahlberg, m’ayant envoyé deux types de la variété à élytres tachées et qu'il dit être la seule se trouvant en Suède et en Finlande, j'ai dù regarder celle-ci comme étant la maculicornis de Degeer, nom qui a, du reste, la priorité. Cela posé, j'espère faire saisir, dans le tableau suivant, les diffé- rences des deux espèces en question, qu’on rencontre en France; souvent dans les mêmes localités, dans les régions alpines ou sub- alpines. a. 4 Q. Élytres deux fois et demie aussi longues que le prothorax, assez fortement ponctuées, d’un testacé peu brillant à extrémité et repli latéral rembrunis, subobliquement tronquées au sommet. Taille moyenne. — 4 Le 5e arceau ventral simplement subimpres- sionné et tronqué au bout. Le dernier article des antennes allongé, presque aussi long que les deux précédents réunis, sensiblement étranglé après son milieu. Tibias postérieurs simples. Ælytres légè- ment atténuées en arrière, garnies d’une pubescence uniformément obscure, courte et semicouchée. — Q Le 5° urceau ventral et les tibias postérieurs à peu prés comme chez le &. Le dernier article des antennes en ovale acuminé, bien moins long que les deux pré- cédents réunis, à peine étranglé après son milieu. Elytres à peine atténuées en arrière, à pubescence comme chez le &. ; 1. maculicornis Des. aa. &Q. Élytres au moins trois fois aussi longues que le prothorax, peu fortement ponctuées, entièrement d'un testacé assez brillant, obliquement tronquées au sommet. Tuille plus grande. — & Le 5e arceau ventral creusé sur son milieu et relevé de chaque côté en dent comprimée, au point de faire paraitre le pygidium comme bi- denté au sommet, vu de dessus. Le dernier article des antennes sub- allongé, sensiblement moins long que les deux précédents réunis, à peine étranglé après son milieu. Tibias postérieurs plus robustes que les intermédiaires, très-obtusément angulés dans le premier tiers de leur tranche supérieure. Elytres sensiblement atténuées en arrière, garnies d’une pubescence brune, semicouchée, devenant fauve, plus molle, plus longue et surtout plus redressée vers la base. — QT — — Q Le 5° arceau ventral simplement subimpressionné vers son extrémité. Le dernier article des antennes en ovale-acuminé, un peu plus long que le précédent, à peine étranglé après son milieu. Tibias postérieurs non plus robustes que les intermédiaires, simplement et graduellement subépaissis de la base au sommet. £lytres légèrement atténuées en arrière, garnies d’une pubescence brune, à reflets fauves, presque uniformément semicouchée ou seulement un peu plus longue et un peu plus redressée à la base. . 2. hybrida R. La Z. hybrida se distingue, au premier coup-d'œil, de la Z. ma- culicornis par une taille un peu plus grande, une forme moins ramassée et surtout par élytres d’une teinte plus brillante et sans tache noire au sommet, avec le repli latéral non rembruni (1). Celles-ci sont en outre, plus atténuées en arrière et leur pubescence est plus longue et plus redressée à la base, chez le o (2). Dans l’une et l’autre espèce, les antennes des 4 atteignent les deux tiers, au moins, des élytres, tandis que celles des@ en dépassent seu- lement un peu le milieu. Je crois devoir constater, en passant, qu'il pourrait bien exister dans la Leptura dubia Scop. (cincta F.) deux espèces, ou au moins deux races distinctes, dont les mâles seuls présentent quelques diffé- rences appréciables, que voici : a. &. Élytres assez fortement atténuées en arrière, d’un testacé bril- lant à large bordure latérale noire, assez densément et non rugueu- sement ponctuées. Antennes presque aussi longues que le corps, à derniers articles (6-11) allongés. Taille assez grande. 1. dubia Sc. aa. ©. Élytres modérément atténuées en arrière, d’un testacé peu brillant à très-étroite bordure latérale noire, densément et ru- œueusement ponctuées. Antennes bien moins longues que le corps, à derniers articles (6-11) peu allongés. Taille un peu plus grande. 2. ochracea KR. Cette dernière race ou variété qu’on prendrait pour un ç' efféminé de la Z. dubia, s'en distingue de prime abord par une taille un peu plus grande, les élytres moins brillantes et moins alténuées en arrière . On doit sans doute lui rapporter, comme ®, les variétés de la dubia @ à élytres d’un jaune ochracé. — Savoie; Grande- Chartreuse. (1) Chez la maculicornis, outre le repli latéral qui est plus ou moins rembruni, il existe, sur les côtés derrière les épaules, une tache nébuleuse, qui manque rarement, au lieu que la tache apicale fait parfois défaut. (2) Pour apprécier ce caractère, il faut regarder les élytres de profil, — 278 — NOTES ET REMARQUES FOUR LE FUTUR CATALOGUE LE LA FAUNE GALLO-RHÉNANE (2e Série) (Suite et fin) Par M. Des GOZIS. GENRES Cryphalus et Glyptoderes. Les derniers travaux sur les Xylophages ont introduit dans cette tribu un grand nombre de genres nouveaux, créés la plupart du temps sur des différences antennaires de peu de portée, à mon avis, d'autant plus qu'elles sont progressives, et offrent d’un type extrême à l’autre presque aulant de variations qu’il y a d'espèces. Néanmoins, je ne saurais aujourd’hui en parler convenablement. Je me conten- terai de faire observer que dans les Curculionides, beaucoup d'auteurs ont jusqu’à présent refusé de reconnaître comme valables les coupes basées exclusivement sur un nombre différent d’articles au funicule antennaire. Les Tachyerges ne sont point pour ces auteurs séparés des Orchestes, les Ceutorhynchidius des Ceutorhynchus, les Miccotrogus des Tychius, etc. La règle est même à neu près géné- ralement admise, je crois. Il y a donc lieu de s'étonner que dans les Xylophages (si voisins des Curculionides, que l'on n'en fait plus même de nos jours qu’une section), on ait cru devoir agir différem- ment, et créer, uniquement sur ce caractère peu solide, des genres comme Glyptoderes, Liparthrum, Hypothenemus, qu'il serait impossible de distinguer autrement des Cryphalus et des Hypo- borus. Je ne saurais pour mon compte admettre cette double façon de juger. Non qu'un caractère, mauvais à un endroit, ne puisse très- souvent devenir bon ailleurs, cela est au contraire fréquent. Mais tel n’est point le cas. Il n’y a pas plus de différences entre un Glyp- toderes et un Cryphalus qu'entreun Miccotrogus etun Tychius. Le faciès et tous les caractères sont les mêmes, et les variations de type qui servent à distinguer les espèces se reproduisent identiques dans l’un et dans l’autre. J'en conclus que les Glyptoderes et Hypo- thenemus (Stephanoderes) duivent être tout au plus considérés comme des sous-genres des Cryphalus, de même que les Zipar- thrum des Hypoborus. — 279 — Purpuricenus, Clytus et Saperda. Le Purpuricenus globulicollis Mulsant, que sen auteur a réuni au Xæhleri, et que M. Ganglbauer a cru devoir ressusciter bien mal à propos, n’est très-certainement qu'une variété basée sur de petits individus mal développés, assez étroits, où l’épine thora- cique est à peine indiquée, ou plutôt réduite à un tubercule mousse. On arrive à cette forme extrême par toutes les gradations possibles et j'en ai réuni un assez grand nombre. L’exemplaire typique prove- nait de Digne. J'en possède un moi-même de ce pays, nommé par Mulsant, et j'ai pu constater sa parfaite identité avec les Xœhleri ordinaires, sauf l’arrêt de développement que je viens de signaler (1). C’est à tort que Chevrolat, dans son travail sur les Clytides du Mexique (1861), et M. Ganglbauer dans les Bistimmungs-Ta- bellen, VII, 1882, ont réservé le nom de Clytus in sp. au Clytus arcuatus, type du genre Plagionotus Muls., sous le prétexte erroné que cette espèce était originairement le {type du genre, et ne pouvait ainsi perdre son nom. Il est vrai que cet insecte a celte qua- lité dans les ouvrages de Fabricius; mais Fabricius n’est pas le créateur du genre Clytus qui remonte à Laicharting. Or ce dernier auteur, s’il n'est pas très-explicite, semble du moins avoir pris pour type le Clytus arietis, qu’il décrit en effet avant le C. arcuatus. (arietis, p. 92. — arcuatus, p. 95). En conséquence, c'est bien à cette espèce que doit rester le nom comme l'a pensé Mulsant, et1l a pu valablement séparer son genre Plagionotus. Les bouleverse- ments de Fabricius et ses indications opposées à celle du créateur du genre doivent être ici, comme en bien d'autres endroits, lenus pour non avenus. C’est à tort que M. Ganglbauer attribue à la Saperda scalaris le nom du sous-genre Argalia Muls. — L'auteur lyonnais laisse au contraire celte espèce comme type des vraies Saperda, et crée son nom d'Argalia pour les espèces à antennes non annelées de blanc, soit punclata et octopunctata. Toplithus ou Toplethus ? Lorsque j'ai établi aux dépens des Anthonomus le sous-genre Toplithus (Rev. d'Ent., 1882), c'est très-volontairement que j'ai adopté pour lui cette orthographe. Il y a quelques mois, M. Bedel a cru devoir la modifier dans sa Faune du Bassin de la Seine, (1) Cette note confirme nos observations publiées dans la Revue de 1884, p. 34 (Note du Réd.). < , — 280 — et mettant un e ou je mettais un #, écrire Toplethus. — Lequel de nous deux a eu raison ? Je mets de côté la question de savoir si l’on a, oui ou non, le de- voir de modifier orthographe adoptée par un auteur pour un nom de genre, lorsqu'on l'estime incorrect. Il serait inutile de discuter ici ce point, puisque je prélends que le mien a justement toutes la cor- rection requise. Le tout est de s'entendre sur la nature de la lettre grecque n, que trop souvent, mais à tort selon moi, l’on transcrit en France par un e, avec ou sans accent circonflexe. Le n n’est point autre chose que notre ? circonflexe. Telle est sa prononciation, non pas seulement dans le grec moderne, mais aussi dans le grec ancien. Un seul exemple du reste le prouvera, l’on dit: Kyrie eleison, ce qui n’est point une traduction, mais une {ranscription littérale des deux mots grecs Kôpw ëleñcov, et les Latins, bien placés pour savoir comment il fallait dire, ont écrit comme on voit un à où était le à. L'on m'objecterait en vain que d’ordinaire dans les mots tirés du grec, on fait aujourd’hui le contraire, et queles règles généralement admises de l’étymologie me semblent donner tort. Je puis répondre que ces règles ne sont écrites nulle part, et ne sont qu’un usage, sou- mis comme tous les usages à la critique et à la révision; que la question actuelle n’est pas la seule malheureusement où elles soient fautives; — qu'il est toujours à propos de réagir contre ce que l’on estime erreur, et qu'il n’y a pas plus de prescription en matière de bon langage qu'en matière de priorité par exemple; — enfin que J'aime mieux être avec iles grecs qui savent prononcer leur langue, que de rester avec Erasme et l’Université qui savent ou savaient l'écrire très-purement, je me plais à leur rendre cet hommage, mais qui ne l'ont jamais parlée. Je conclus que j’avaisle droit d'écrire Toplithus comme je l’ai fait, et que celte orthographe est aussi correcte que celle que l’on propose en remplacement. M. Bedel est incontestablement dans le vrai au point de vue classique, mais c’est de ce grec classique précisément que j’ai voulu sortir. DESCRIPTION D'UN HÉMIPTÈRE-HÉTÉROPTÈRE NOUVEAU Par A.-L. MONTANDON. Camptobrochis Putoni. Forme plus ovalaire que chez les espèces voisines; d’un fauve rou- geâtre uniforme sur la tête, le pronotum et les élytres, ainsi que la — 281 — base des cuisses et un anneau légèrement marqué sur le milieu des tibias postérieurs ; le reste des pattes flave, avec l'extrémité des tarses noire. Antennes flaves, légèrement rembrunies depuis le som- met du deuxième article jusqu’à l'extrémité, Élytres sans taches noires, ponctuées sur toute leur surface, y compris la marge de l’exocorie qui est plus large que dans Zutescens ; cuneus immaculé, de même couleur que les élytres. Écusson lisse, imponctué, présen- tant le mème dessin que dans Zutescens, mais plus accentué, les taches obscures de chaque côté de la ligne médiane presque noires. Membrane enfamée surlout vers le sommet où l’on distingue une tache plus foncée et avant cette tache une fascie transverse presque blanche. — Long., 4 millim. Il est impossible de confondre cette espèce avec ses voisines ; sa couleur rougeâtre uniforme la fait reconnaître à première vue ; elle diffère de punclatus par sa forme plus élargie, son écusson lisse et la costa concolore ; l’absence de taches noires sur les élytres et le cu- neus la sépare aussi de Zu{escens, dont elle diffère surtout par l'exocorie ponctuée extérieurement le long de la costa et par la mem- brane variée de noir et de blanc. J'ai trouvé ce Capside en Dobroudja, dans les environs de Macin (Greci) et du monastère de Cucosu. Je suis heureux de le dédier à notre cher maître, M. Aug. Puton, comme un bien faible hommage de ma gratitude. LES LAMPYRIDES D'OLIVIER DA3S L'ENTOMOLOGIE ET L'ENCYCLOPÉDIE MÉTHODIQUE Par ERNEST OLIVIER. La famille aujourd'hui si nombreuse des Lampyrides ne comptait au commencement du siècle qu’un très-petit nombre de représen- tants, tous compris par les auteurs de l’époque daus l'unique genre Lampyris. Moccupant particulièrement de ce groupe intéressant des Malacodermes, j'ai dû procéder à un examen des espèces décrites dans les ouvrages d'Olivier et établir leur identité dans la nomen- clature actuelle, ce qui ne m'a pas été trop difficile, grâce aux nom- breux types de cet auteur que je conserve dans ma collection. Cependant je reste encore dans le doute pour quelques espèces décrites dans l'Encyclopédie, dont les types me font défaut et dont — 282 — les diagnoses sont tellement élémentaires qu'il m'a été impossible de fixer avec certitude leur synonymie. C’est le résultat de ces re- cherches que j’offre aux entomologistes et j’ose espérer qu'il ne sera pas sans présenter quelque intérêt. Je fais précéder d'un astérisque le nom des espèces dont je pos- sède des types. 1. Exromoco@tE ou Hisrorrg NATURELLE DEs Insectes. 1790, t. II, n°29, DIS eo Lampyris splendidula L. Le mâle décrit et figuré est le Zam- C2 prohiza splendidula L.; la femelle décrite est celle du Zam- pyris. noctiluca L., mais celle qui est figurée tig. lc, est le Nyctophila Reichei J. Duv. 9; la fig. 1 d est une larve. “noctiluca L. — Rectè. maculata. = Aspidosoma sticticum Gemm. M. Gem- minger a changé le nom de maculata Oliv., qui avait déjà été employé par Degéer en 1774. “glauca. = Photinus glaucus Oliv. ‘mauritanica L.—= Pelania mauritanica L.,o',fig.5a; Nyctophila Reichei J. du V., #@, fig. 5 be. hespera L.— Aspidosoma hesperum L. “ignita L.— Aspidosoma ignitum L. ‘pensylvanica Deg. — Photuris pensylvanica Deg. ‘fulgida. = Photinus fulgidus Oliv. ‘pallida. — Aspidosoma pallidum Oliv. “pyralis L. = Photinus pyralis L. italica. — Les Luciola ilalica L. et lusitanica Charp. sont confondus dans la description. La fig. 12a représente L. lusitanica Charp;; les fig. 12b,c L. ‘italica 1; la fig. 12d est une ‘larve. Olivier met en outre en synonymie le Lampyris australis Fabr., qui est une toute autre espèce de la Nouvelle- Hollande : Luciola australis Fabr. obscura Fabr. — D’après M. Fairmaire, qui en fait un Pyractomena (Ann. Ent. Fr., 1885, p. 47), cette espèce se- rait celle qui a été décrite par M. Blanchard sous le nom de Chauliognathus bioculalus. Deux individus ont été rapportés dernièrement de la Terre de Feu par la mission de la Romanche. corusca L. — Photinus corusceus L. nitidula Fabr. — Luciola nitidula Fabr. MM. Gemmin- ger et de Harold, dans leur Catalogue, ont classé cette espèce de l’Afrique méridionale dans le genre Lucidota, composé exclu- sivement d'insectes américains et dont l'éloignent, en outre, ses antennes filiformes, — 283 — Laïmpyris ‘caliginosa. — Photinus caliginosus Oliv. » » » » marginataL. — Photinus marginatus L. capensis Fabr. — Luciola capensis Fabr. “japonica Thuab. — Luciola japonica Thunb. lucida L. = Photinus lucidus 1. Les descriptions de Linné et d'Olivier ne peuvent laisser aucun doute sur l’exacti- tude de cette synonymie et c’est certainement par inadvertance que les auteurs du Catalogue de Munich ont rangé cette espèce dans le genre Lamprocera. vittata. — Photinus vittatus Oliv. cincta Fabr. — Photinus cinctus Fabr. ‘livida.— Photuris livida Oliv. Je possède le type d’Oli- vier et j’ai pu aisément m'’assurer que c’est par erreur que le Catalogue de Munich enregistre cette espèce dans le genre Pho- tinus. La figure de l'Entomologie est du reste bien suffisante pour la faire reconnaître. ‘occidentalis.—Photinus occidentalis Oliv.Motschulsky s’est trompé en rapportant à cette espèce son Telephoroïdes occidentalis; l’insecte d'Olivier qui figure dans ma cellection est un Photinus. hemiptera Geoffr. — Phosphænus hemipterus Geoffr. flabellicornis Fabr. = Lucidota flabellicornis Fabr. plumosa.—= Phengodes plumosa Ov. ‘atra.= Lucidota atra Ov. ‘thoracica. = Lucidota thoracica Oliv. fig. 29a; je con- serve l’exemplaire sans abdomen qui a servi à la description d'Olivier ; la fig. 29 b, en raison de ses antennes peclinées, ne peut être rangée dans le genre Photinus où l’ont mise MM. Gemmin- ger et de Harold : c’est le Zucidota vitellinithoraæ Perty. rufa.= Lucidotarufa Oliv. De même que les précéden- tes, cette espèce figure à tort parmi les Photinus, dans le Catalogue de Munich. 2. ENCYCLOPÉDIE MÉTHODIQUE. Insecres. 1792, t, 7, p. 476. Lampyris phosphorea 1. — Photinus phosphoreus L. » » » » pectinata Fabr. — Photinus pectinatus Fabr. chinensis L. — Luciola chinensis L. bipunctata Deg. — Je n'ai pas encore pu arriver à dé- couvrir l'identité de cette espèce et des quatre suivantes; il est très-probable qu’elles n'appartiennent même pas à la famille des Lampyrides. niîtens Deg. — 284 — Lampyris minuta L. » compressa Thurb. » pilosa Forst. Toutes les descriptions de l’£Zntomologie sont, en outre, textuelle- ment reproduites dans l'Encyclopédie. NOUVELLES. La Société ayant renouvelé sa demande de subvention pour 1885, le Président vient de recevoir la réponse suivante de M. le Ministre de l’Instruction Publique, des Beaux-Arts et des Cultes. Paris, le 15 octobre 1885. Monsieur le Président, Je regrette que les circonstances ne me permettent pas de répondre favorablement au désir que vous m’avez exprimé, le 24 septembre dernier. La demande de subvention que vous renouvelez en faveur de la Société Française d'Entomologie a été soumise, le 11 mars, au Co- mité des Travaux historiques et scientifiques, qui a cru devoir la renvoyer à la Commission des souscriptions. La nature des travaux de votre Société, la facon dont elle est constituée, justifiaient cette proposition que j’ai approuvée. Après examen, la Commission des souscriptions a émis avis qu’en raison de la modicité des ressources de son budget, il lui était impossible de prendre aucun engagement nouveau , malgré l'intérêt scientifique qu'oftrent les publications de la Société d'En- tomologie. En présence des raisons budgétaires invoquées, je ne puis, Monsieur le Président, que me conformer à l’avis de la Commission. Recevez, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération très-distinguée. Le Ministre de l’Instruction Publique, des Beaux-Arts et des Cultes, Signé : René GOoBLert. RECTIFICATIONS AU CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ ET CAUCASI (Suite) Par ALBERT FAUVEL, En terminant avec cet article la première série des Rectifications au Catalogus de MM. v. Heyden, Reitter et Weise, je tiens à re- nouveler d’abord à mon savant ami, M. Louis Bedel, {tous mes remerciments pour sa collaboration si appréciée à ce travail, surtout en ce qui concerne les Curculionides, A la suite de nos précédentes remarques (Revue, 1884, p. 70, 240 et 293), M. Ed. Reitter a publié plusieurs notes (Wien. Ent. Zeit., 1884, 177; 1885, 151, 251) relevant les prétendues erreurs que nous aurions commises, surtout dans la synonymie de di- verses espèces nouvelles ; mais, en fin de compte, il s'est trouvé que, sur une masse aussi considérable de rectifications, une seule de ces synonymies était incxacte (Pæderus Pelikhani); pour toutes les autres en litige, notre savant contradicteur a dü passer condamnation. C’est donc bien à tort qu'il regrette la légèreté (Leichtfertigkeil) qui semble, dit-il, à la mode dans ce genre de crilique; car si une fois M. Reitter a eu raison et a le droit de s'en prévaloir, par contre il s’est trompé si souvent, en établissant des espèces sur de sim- ples variétés,que ses regrets paraîtront sûrement excessifs à un obser- vateur impartial. Un mot encore au sujet d’une remarque, contestée par M. Weise (Deut. Ent. Zeits., 1884, 423), concernant le Quedius erythro- gaster Mann. J'ai dit et je répète que cette espèce, est, d'après des types, particulière à l'Amérique du Nord (Etats de l'Ouest) et dis- tincte à première vue da fulgidus par la forme de la tête, la petitesse des yeux, etc. ; à ce titre, sa place est auprès du Zongicornis Kr., d'Europe (Cf. Fn. gall.-rhén., NI, 507). Serait-ce par hasard ce longicornis que M. Weise aurait pris pour l’erythrogaster ? M. Horn s'est pareillement trompé en réunissant ce dernier au fulgidus (Trans. Am. Ent. Soc., 1878, VII, 158), faute sans doute d’avoir reconnu les caractères que j’indique, puisqu'il ne les discute pas et n’a vu d'autre différence que celle de la couleur. hevue d’Entomoloyie. — Octobre 1885, 20 —100— ADDENDA. Page 3 col. 1 Neoplectes Starcki Heyd. Ca. pr. Reitteri. » Ad Platychrus irregularis F. v. brunnipes Beuth. À. » Ad Orinocarabus Linnei Panz. v. Hopfifgartenianus Beuth. À. » Ad Melancarabus glabratus Payk. v. extensus Kr. T. » Ad Nebria Dahli Duft. v. velebitica Heyd. Cro. 2 Nebria retrospina Heyd. Ca. pr. Schlegelmichi. 3 Leistus punctatus Reitt. Mont. Gr. pr. spinibarbis. » Ad Leist. parvicollis Chaud. v. atticus Reitt. Gr. » Leist. Oberthuri Reitt. Lu. pr. fulvibarbis. » » lenkoranus Reitt. Ca. pr. rufomarginatus. 2 Ad Tachypus pallipes Duft. syn. nebulosus Schaum. ol. 3 Ad Bembidion prasinum Duft. syn. litigiosum Mots. cœælestinum Mots. » Ad B. lampros Hrbst. syn. Felixianum Heer. 1 Ad B. v. substriatum Chaud. syn. armeniacum Chaud. seriatum Mots. » Ad B. hypocrita Dej. syn. orientale Peyr. » Ad B. splendidum Stm. syn. luridipes Reiche. » Ad B. v. latiplaga Chaud. syn. tetraspilotum Schfs. » Ad B. minimum F. syn. minutum Serv. 2 Ad B. 4-maculatum L. syn. 4-guttatum Serv. » Bembidion cantalicum Fauv. Ga. c. pr. laterale. » Ad B. v. Nordmanni Chaud. sya. moschatum Peyr. 3 Ad B. combustum Mén. (nobile Rott.) syn. testaceipenne Mén. » Ad B. femoratum Stm. syn. maritimum Steph. 1 Trechus Doderoi Gestr. 1. b. pr. Picciolii. » » Canevæ Gestr. I. b. pr. lantosquensis. » » Gentilei Gestr. I. b. pr. Canevæ. ) » Spagnoloi Gestr. I. b. pr. Gentilei. » Reicheia corcyrea Reitt. Corf. pr. frondicola. 3 Ad Harpalus oblitus Dej. syn. tingitanus Fairm. » Ad Bradycellus. Er. syn. Amerinus, Glycerius Casey. 1 Abax Hetzeri Müller. I. pr. exaratus. 2 Pterostichus Starcki Heyd. Ca. pr. cribratus. 3 Ad Pt. 4-foveolatus Chaud. syn. Martinezi Perez. » » velocissimus Waltl. syn. hespericus Mots. » Pt. elongatus Chaud. Gr. pr. barbarus. » Ad Pt. barbarus Dej. v. trapezicollis Chaud. Hi. 2 Pristodactyla præstans Heyd. Cu. 1 Metabletus signifer Reitt. Corf. pr. scapularis. 2 Haliplus foveostriatus Thoms. Su. pr. ruficollis. » Agabus callosus Thoms. Su. pr. bipustulatus. » Ad Helophorus porculus Bed syn. pyrenæus Küuwert. Page 33 col. » Heloph. Peitteri Kuw. Gr. pr. æneipennis. Helopiorus asturiensis Kuw. Hi. b. pr. Reitteri. ») » Seidlitzi Kuw. Lu. pr. granularis L. 2 Philydrus fuscipennis Thoms. Su. pr. 4-punctatus. » AdSphæridium scarabæoides L.syn.crenatum Beauvois. 3 Aleochara Reitteri Epp. Bosn. pr. fuscipes. » ” salina Fauv. Ga. oce. pr. clavicornis. » Ad Conurus pubescens Payk. syn. imbricatus Casey. » Ad Bolitobius exoletus Er. syn. facilis Casey. 4 Ad Mycetoporus splendidus Gr. syn. inquisitus Casey. 2 Ad Philonthus atratus Gr. syn. subvirescens Thoms. 4 Ad Dianous cærulescens Gyll. syn. chalybæus Lec. Ad Stenus Latr. syn. Hemistenus Mots. Ad Homalium foraminosum Mækl. syn.brevicolle Thoms Bythinus dentimanus Reitt. S. pr. Ludvi. » difficilis Reitt. S. pr. gracilis. » islamita Reitt. Bosn. pr. bulbifer. » nemilensis Reitt. Bosn. pr. nigripennis. Pygoxyon tychiiforme Reitt. Z. b. pr. lathridiiforme. Euplectus Doderoi Reitt. S. pr. afer. » Cephennium sardoum Reitt. S. pr. Carraræ. » Trocharanis Xambeui Argod. Ga. m. or. 1 Ptomaphagus luteipes Thoms. Su. pr. morio. » » rugulosus Thoms. Su. pr. fumatus. 2 Colon curvipes lege subcurvipes. » Ptilium fissicolle Reitt. Gr. pr. myrmecophilum. 3 Peltinus alutaceus Reitt. D. » Orthoperus punctatulus Matth. Br. pr. brunnipes. ” mundus Matth. Br. pr. picatus. Moronillus pumilus Reitt. Gorf. Bæocera nobilis Reitt. S. Dapsa opuntiæ Reitt. Corf. pr. denticollis. Alexia glabra Reitt. Bosn. T. pr. globosa Atomaria ionica Reitt. Gr. pr. gibbula. Abromus Abeillei Belon. Hi. Ad Coninomus constrictus Humm. syn. nervosus Mann. Dasycerus ionicus Reitt. Gr. pr. elongatus. Ad Meligethes brevis Stm. syn. Reyi Guilleb. Ga. (verisim.). Ad Cucujus sanguinolentus L. syn. depressus F. Ad Cryptamorpha Musæ Woll. syn. Hubbardi Casey. Syncalypta minuta Reitt. Gr. pr. spinosa. Hister Haroldi Mars. Hi. pr. smyrneus. Paromalus simplicistrius Schmdt. T. pr. parallelepi- pedus. » Hetærius Merkli Schmdt. T. pr. Lewisi. 3 Ad Saprinus ruoifrons Payk. v. subtilis Schmdt. Gr. 2 Ad Acritus seminulum Küst. syn. minutus Mars. 3 Ad Sinodendron cylindricum L. syn. americanum Beauvois (patria jalsa). o o A D] 9 19 > > # © y > C0 RD > = ND CD à y Lo] 19 CO © > ss Page 97 col. 1 Ad Geotrupes sylvaticus Panz. v prussicus Czwal. G. 101 115 » 120 193 195 2 al 2 1 » Æthiessa albocincta Kr. Ca. pr. floralis. Malthinus dromioides Bourg. Gr. pr. fasciatus. Malthodes lunifer Czwal. Gr. pr. nigellus. Danacæa incana Reitt. D. Herz. pr. cervina. Ad Ernobius Thoms. syn. Conophorobium Chevr. 2 Cis bilamellatus Fowl. Br. pr. fissicornis. » ») » alnoides Reitt. Corf. Ca. pr. alni. » juglandis Reitt. Bosn. pr. coluber. 3 Cisarthron Reitt. (n. g.) lævicolle Reïitt. Bosn. pr. En- 3 nearthron. Ennearthron opaculum Reitt. ad nov. gen. Diphyllocis Reitt. refer. Asida basiplicata Hevd. Hi. m. pr. confusa. » Ssibirica Sol. Hi. (nec Sib.) pr. hispanica. Ad Platydema triste Lap. syn. armeniacum Desbr. Platyd. subplumbeum Fairm. Si. pr. triste. Ad Gnathocerus cornutus F. syn. maxillosus Beauvois. » Corticeus fusciventris Reitt. D. Herz. pr. rufulus. Ad Stenomax planipennis Küst. syn. Genei Muls. Mycetochares ocularis Reitt. Ca. pr. bipustulata. Ù excelsa Reitt. Ga. pr. gracilis. flavicornis Miller. Gr. pr. rudis. [ auricoma Reitt. R. m. pr. flavicornis. Lederia Ehlersi Heyd. 1. pr. asturiensis. Meloe carnicus Katter. Carn. pr. brevicollis. Sitaris rufiventris Kr. Gr. pr. muralis. Brachyrrhinus Latr. (Otiorrhynchus Germ.). Ad Br. pulverulentus Germ. syn. conspurcatus Germ. Ad Br. inflatus GyIL. v. picipennis Stierl. Br. apenninus Stierl. Apenn. pr. sabulosus. » Grouvellei Stierl. Alp. mar. pr. griseopunctatus. » dilatipes Guilleb. Ga. m. pr. cæsipes. » strumosus Heller. Mont. pr. orbicularis. » Calcaratus Stierl. T. pr. crinipes. » chrysocomus Germ. ad nov. subg. Timalphis Gozis refer. Ad Br. Carceli Gyll. v. Desbrochersi Stierl. Br. depressus $tierl. ? T. pr. Carceli. » Ludyi Stierl. Bosn. pr. affinis. Ad Br. ligneus OI. syn. riguus Fairm. Br. subdepressus $tierl. ? T. pr. pseudomias. » quadratopunctatus Stierl. Ca. pr. obtusus. » Troyeri Stierl. Cro. pr. obtusus. Ad Br. costipennis Rosh. v. Rosenhaueri Stierl. Br. styphloides Stierl. T. pr. antennatus. » terrifer Stierl. Ca. pr. venustus. cribratostriatus Stierl. Gr. pr. cribripennis. borealis Stierl. L. pr. politus. angustipennis Stierl. H. pr. pupillatus. 3 ŸY & Page 148 col. 2 Br. breviclavatus Stierl. D. pr. angustipennis. p » labilis Stierl. À. pr. breviclavatus. Ad Br. varius Boh. v. maritimus Stierl. A/p. mar. Br. crassipes Stierl. R. pr. cancellatus. » Rivieræ Stierl. Alp. mar. pr. difficilis. Ad Br. fraxini Germ. v. Jekeli Stierl. Br. rufomarginatus Stierl. Cp. pr. fusciventris. Ad Br. populeti Boh. v. robustus Stierl. Serb. Br. subfilum Reitt. Gr. pr. protensus. » coœnobita Costa. I. pr. helveticus. Ad Br. Kollari Germ. v. Küsteri Stierl. Br. binominatus l'auv. Hu. pr. Gautardi. Brancsiki Stierl. 1883 (nom præocc.). » punctirostris Stierl. Ca. pr. poricollis. » granulatopunctatus Stierl. T. pr. punctirostris. » expansus Reitt. Gr. pr. minutus. » transparens Fisch. Stierl. R. pr. minutus. » Oertzeni Stierl. Gr. pr. semigranulatus. » Valdemosæ Schfs. Bal. pr. Oertzeni. » Miramaræ Schfs. Bal. pr. Valdemosæ. Ad Br. Schœnherri Stierl. syn. caucasicus Stierl. 1872. Br. incivilis Stierl. Ca. pr. balcanicus. » Esaü Stierl. À. pr. Kirschi. » pygmæus Stierl. Gr. pr. scopularis. » Osmanlis Stierl. Ca. pr. anatolicus. » europæus Stierl. T. pr. Osmanlis. » Brenskei Reitt. Gr. pr. ovalipennis. » Starcki Retows. Ca. pr. brachialis. » bifoveolatus Stierl. Gr. pr. Reitteri. » subsquamulatus Stierl. Ca. pr. griseus. » elongatus Hochh. Ca. pr. asiaticus. » acuminatus Stierl. Gr. pr. ottomanus. » rufimanus Hochh. Ca. pr. globicollis nudus Stierl. » læviusculus Stierl. R. pr. rufimanus. » clavicrus Mars. Ca. pr. nasutus. Ad Peritelus Cremierei Boh. syn.? tenuicornis Schfs. Bal. à Kiesenwetteri Seidl. syn. hispalensis Mars. » prolixus Ksw. syn. promissus Mars. Perit. sardous Costa. S. pr. echidna. Ad Perit. parvulus Seidl. syn. italicus Mars. » muscorum Desbr. syn. muscicola Desbr. Perit. puncticollis Mots. 22. b. (Sp. incert. sed.). Ad Perit. (Meira) squamulatus Reiche. syn. squamans Mars. Perit. (Meira) florentinus Baudi. 1. pr. Grouvellei. Mylacus græcus Stierl. Gr. pr. indutus. Ptochus impressicollis Faust. Ca. pr. porcellus. » subacutus Chevr. ? Ca. pr. impressicollis. — 290 Page 151 col. 3 Ad Pt. latifrons Hochh. syn. fulvipes Hochh. » Ad Phyllobius Schh. syn. Nemœæcus Steph. » Phyllobius thalassinus Gyll, R. pr. cylindricollis. » Phyllobius ater Stierl. Gr. pr. pilicornis. » » croaticus Stierl. Cro. pr. psittacinus. » Ad Phyll. etruscus Desbr. v. nudus Stierl. 1 Phyll. Desbrochersi Stierl. Gr. pr. lateralis. » .« celadonius Brullé. Gr. pr. argentatus. » _». . Heydeni Stierl. Cro. pr. breviatus. » _». caucasicus Stierl. Ca. pr. montanus. » _». pineti Stierl. À. Gr. pr. rufipennis. » Ad Phyll. xanthocnemus Ksw. v. Ragusæ Stierl. Si. » Phyll, russicus Stierl. Ca. pr. viride-aeris. SIP) Logesi Ragusa. Si. pr. sulcirostris. NT) Hochhuthi Stierl. Ca. pr. brevis. ») » Reitteri Stierl. Ca. pr. Hochhuthi. Do albidus Miller. Gr. pr. sinuatus. DA taygetanus Reitt. Gr. pr. Apollinis. » Alsus inderiensis Mots. Crim. pr. collaris. » Ad Polydrosus Germ. syn. Cyphomimus Horn. , » tereticollis Deg. v. uniformis Stierl. H. » Polydr. baldensis Stierl. M. B. pr. hispanicus. » marcidus Ksw. Gr. pr. baldensis. » » luctuosus Desbr. Hi. pr. marcidus. ù » astutus Gyll. R. m. pr. luctuosus. » » alpinus Stierl. M. R. pr. armipes. » » Capricola Stierl. Capri. pr. alpinus. » » rubi Stierl. T. pr. Capricola. » » mixtus Stierl. Lu. pr. rubi. 3 Ad Polyd. cervinus L. syn. [ris Fabr. » » fascoroseus Desbr. syn. roseus Tourn. » Polydr. ibericus Stierl. Hi. pr. dilutus. » ) dalmatinus Stierl. D. pr. picus. » » Karamani Stierl. D. pr. brevipes. » Ad Polydr. brevipes Ksw. v. rufescens Stierl. » Polydr. parvulus F. pr. juniperi. (l » Merkli Kaufm. Au. D. pr. thalassinus. » Ad Polydr. pilosulus Chevr. syn. hirsutulus Ksw. » Polydr. (Leucodrosus) fulvus Stierl. Ca. pr. tibialis. » Conocetus Desbrochersi Stierl. Hi. m. pr. græcus. D » angustus Lucas. Gr. pr. bardus. virens Kiesw. » » græcus Stierl. Gr. pr. angustus. » Piezocnemus Hopffgarteni Stierl. Æ. À. pr..amænus. » Ad Metallites elegantulus Boh. v. signatus Stierl. 2 Chærodrys pictus Stierl. Gr. pr. setifrons. ) » Reitteri Stierl. Gr. pr. pictus. » Sciaphilus giganteus Fairm. C. pr. procerus. 3 » elegans Stierl, Gr. pr. squalidus. » ) Reitteri Stierl. Bosn. pr. Hampei. = 9h = Page 153 col. 3 Ad Sciaph. cæsius Hampe. syn. Haagi Tourn. » » » » v. Merkli Stierl. » Sciaph. dalmatinus Stierl. D. pr. scitulus. v Brachysomus (Platyt.) Frivaldskyi Reitt. Hu. pr. his- pidus. » Foucartia liturata Reitt. T. pr. ptochoïdes. 1 Exomias (Baryp.) validus Stierl. Sil. pr. trichopterus. » » Pirazzolii Stierl. I. pr. scydmænoides. » Barypithes Heydeni Tourn. I. b. pr. sulcifrons. » Ad Omias strigifrons Gyll. v. ? inflatus Kol. 2 Strophosomus globosus Stierl. Hi. pr. coryli, » ) affinis Stierl. Bav. pr. palearius. » » Reitteri Stierl. Hi. m. pr. lateralis. s. Ad Stroph. ovulum Seidl. syn. o myops Chevr. » Stroph. pusillus Stierl. Lu. pr. elongatus. 3 Ad Strophomorphus v. comatus Boh. syn. ursus Desbr. » Eusomus laticeps Stierl. Dobr. pr. virens. » » elegans Stierl. Ca. pr. Beckeri. ù » Martini Stierl. R. m. pr. elongatus. » > smaragdulus Fairm. Lu. pr. pulcher. » » aurovittatus Stierl. Lu. pr. smaragdulus. 1 Brachyderes Reitteri Stierl. Hi. pr. ovipennis. ) » aquilus Chevr. Hi. C. pr. cribricollis. corsieus Stierl. » Ad Sitona intermedius Küst. syn. vestitus All. » Ad Sit. cachecta GylL. v. pictus Stierl. » » ovipennis Hochh. syn. audax AI. 2 » crinitus Herbst. syn. fallax AIL. » » fallax Rosh. syn. Blanchardi All. » » laticeps Tourn. syn. hirsutus Desbr. 1 Trachyphloeus muricatus Stierl. Hi. m. pr. granulatus. » Cathormiocerus Reitteri Stierl. Hi. m. pr. attiphilus. » » lusitanicus Stierl. Lu. pr. lapidicola. 3 Ad Barynotus Germ. syn. Merionus Steph. » Ad Leptolepyrus meridionalis Duv. syn. globulatus Fairm. (Rhinognathus). » Ad Tretinus prodiguus F. syn. tingitanus Desbr. 4 Thylacites lusitanicus Desbr. Lu. pr. mus. » » squameus Desbr. Hi. im. pr. fritillum. » ) intermedius Desbr. Lu. pr. squameus, 2 Ad Thyl. pilosus F. v. sareptanus Desbr. R. m. » Thyl. substriatus Desbr. Hi. pr. scobinatus. » » auricollis Desbr. Hi. pr. pusillus. » » Perezi Desbr. Ai. m. pr. longipilis. 2 Ad Tropiphorus Schh. syn. Synirmus Bedel. » Tropiph. styriacus Bedel. Styr. carinatus Stierl. 3 Ad Rhytirrhinus impressicollis Boh. syn. Luciæ Ragus. Si. 1 Alophus Stierlini Peitt. Bosn. pr. nictitans. Page 159 col. 3 Ad Hypera fasciculata Hrbst. syn.? Gimmerthali Mots, » » Hypera pustulata Friv. Hu. pr. contaminata. 160 1 Ad Procas armillatus F. syn. atomarius Gené. Cottyi Perris. » 3 Mecaspis (Exochus Chevr.) Wagæ Chevr. Ca. ante pi- lipes. » » Mecaspis obliquivittis Chevr. ? À. pr. anxius Gyll. » » Ad Mec. conicirostris OL. syn. serieguttulata Desbr. hispana Martor. A6L 2 Mec. quadratithorax Desbr. Hi. mn. pr. Martorelli. 162 4 Ad Lixus mucronatus O1. syn. interruptus Desbr. » » » _v. Wagneri Luc. syn. dubitabilis Fairm. » à Lixus astrachanicus Faust. À. m. pr. curtirostris. » » Ad Larinus Germ. syn. Rhinobates Steph. 163 » Meleus vittatus Reitt. Ca. pr. Parreyssi. » » » grusinus Reitt. Ca. pr. silphoides. caucasicus Faust. » » Ad Mel. Schneideri Tourn. syn. difficilis Faust. » Mel. irroratus Reïtt. Ca. pr. caucasicus. È » » Faldermanni Faust. Ca. pr. irroratus. Ù ». » Fausti Reitt. Ca. pr. fallax. » » » dolosus Faust. Ca. pr. Fausti. incertus Faust. » » » Chaudoiri Faust. Ca. pr. dolosus. » » _» granulosus Reitt. Ca. pr. Chaudoiri. » » _» swaneticus Reitt. Ca. pr. granulosus. » » » mingrelicus Reitt. Ca. pr. swaneticus. ) » » depressicollis Reïtt. Ca. pr. mingrelicus. 16% 1 Ad Liosoma deflexum Panz. v. collare Rye. Br. ) » Lios. Baudii Bed. I. pr. troglodytes. » » » Reitteri Bed. Ca. pr. concinnum. » » Ad Lios. serobiferum Rotth. syn. Q seriefoveolatum Desbr. » 2 Adexius corcyreus Reitt. Corf. pr. scrobipennis. » 3 Ad Anchonidium unguiculare Aub. syn. rotundicolle Fairm. D \ Ad Curculio piceus Deg. syn. pinicola Lec. » ) » Alpheus Reiche. v. fulvopictus Reitt. Gr. » » Ad Pissodes notatus F. syn. strobili Redt. part. » >» Ad Erirrhinus acridulus L. syn. indistinctus Mots. 465 1 Dorytomus Schænherri Faust. Ga. m. pr. tremulæ. » » Ad Doryt. tæniatus F. syn. maculatus Marsh. costirostris Gyll. part. » » » Dejeani Faust. syn. costirostris Gyll. part. Æ. » » Doryt. Nordenskiôldi Faust. Ga. G. R. » ) » melanophthalmus Payk. syn. pectoralis Thoms. » » Doryt. hirtipennis Bedel. E. flavipes Boh. tæniatus Thoms. ?ictor Herbst. — 293 — Page 165 col. 1 Doryt. rufulus Bedel. Æ. pectoralis Faust. ? fructuum Marsh. ? arcuatus Panz. 2 Ad Smicronyx Schh. syn. Micronyx Schh. 4 Ad Iydronomus elegans F. syn. vittatus Mots. » Ad Hydronomus(Bagous)syn. Helmidomorphus Cussac. 2 » cylindricus Rosh. syn. curtirostris Fairm. » Hydronomus (Bagous) Kirschi Reitt. Gr. pr. curtus. » Ad Acalles Schh. syn. Echinodera Woll. 1 Ad Magdalis rufa Germ. syn. russata Fairm. 2 Balanobius nobilis Reitt. Gr. pr. troglodytes. 1 Acalyptus fuscipes Thoms. Su. pr. alpinus. » Ad Elleschus Steph. syn. Alyca Lec. 3 Ad Tychius amplicollis Aub. syn. multilineatus Desbr. (Apeltarius). 2 Ad Mecinus Heydeni Wenck. syn. janthinus Thoms. » Ad Gymnetron beccabungæ L. syn. ? dorsalis L. » (rymn. erinaceus Bedel. Ga. pr. beccabungæ. 3 Ad Gymn. lanigerum Bris. syn. griseohirtum Desbr. » » pilosum Gyll. syn. vulpes Lucas. 1 Ad Stereonychus gibbifrons Ksw. syn. phyllireæ Goz. 2 Rhynchænus (Orch.) pallipes Desbr. Ga. m. pr. alni. il » Habelmanni Desbr. Gr. pr. foliorum. 2 Cœliodes ilicis Bedel. Ga. pr. dryados. 3 Rhinoncus gramineus F. Æ. md. b. pr. bruchoides. accipitrinus Reich. inconspectus auct. » Orobitis nigrinus Reitt. Bosn. l Ceuthorrhynchidius piceolatus Bris. R. m. pr. floralis. 2 Ceuthorrhynchus biscutellatus Chevr. Ga. pr. ericæ. » » rufimanus Bris. R. m. pr. biscutellatus. ) Ù unguicularis Thoms. Su. pr. vocifer. » » raphani F. — ? rapæ Gyll. 3 » symphyti Bedel. Ga. pr. viduatus. raphani auct. (non F.). » Ad Ceuthorrh. Fairmairei Bris. syn. balsaminæ Guilleb. IT, (verisim.). i Ceuthorrh. Ragusæ Bris. Si. pr. punctiger. 2 ) dubius Bris. R. m. pr. sulcicollis. » » æneipennis Bris. R. m. pr. erysimi. 5) » (Hypurus) veronicæ Friv. Hu. Bosn. » Ad Baris Germ. syn. Melaleucus Chevr. 2 Lissotarsus Faust. n. 2. pr. Baris. capucinus Faust. R. m. » Ad Sphenophorus abbreviatus F, v. scotinus Germ. Û » meridionalis GyIL.v.sanguinipennis Chevr. Ga.m. ) ) » v. Grandini Mars. ? Ga.m. pumilus AIL. Page 174 col. » 175 )) » 176 178 179 SR 2 Ad Amaurorrhinus Bonnairei Fairm.v. Lostiæ Fairm.S. » » » v. genuensis Fairm. I. b. » » » v. constrictus Reitt. Gr. TL Ad Hexarthrum submuricatum Schh. syn. simum Chevr. » Rhyncolus nefarius Faust. R. m. pr. nitidipennis. 2 Apion robustum Desbr. M. Cenis. pr. carduorum. 2 » sarothamni Gradl. A. pr. boops. 9 Tropideres Munieri Bedel. Hi. m. pr. undulatus. 1 Choragus vittatus Reitt. R. m. pr. Grenieri. 2 Andromisus Gozis (n. g.) pr. Bruchus. » » difformis OL X Ga. » » icamæ Guér. X Ga. » » Mariæ Gozis. X Ga. m. 3 Bruchus semicarneus Reitt. Gr. pr. biguttatus. » Ad Br. incarnatus Boh. syn. Mocquerysi Kr. » » v. histrio Boh. syn. eximius Chevr (Spermoph.). » Bruch. sordidatus All. Hi. pr. murinus. » » _elegans Mots. R. m. pr. incipiens. » Scolytus carinatus Chap. Hi. pr. ensifer. » Crypturgus hispidulus Thoms. Su. pr. pusillus. 1 AdHypothenemuseruditus Westw.syn.arecæ Hornung. Boieldieui Perroud. ? aspericollis Woll. ? hispidulus Lec. ? seriatus Eichh. Ad Trypodendron lineatum OI, syn. bivittatum Kirby. rufitarse Kirby. cavifrons Mann. 1 Brachyta picta Mækl. F. pr. borealis. / 2 Ad Lept. maculicornis Deg. v. simplonica Fairm. » Leptura hybrida Rey. Ga. Alp. pr. maculicornis. » Ad Molorchus umbellatarum Schreb. v. Schmidti Gangl. À. 3 Ad Exilia timida Mén. v. lugubris Ragusa. Si. 4 Ad Hesperophanes pallidus O1. syn.6-pustulatus Comp. 2 Ad Callidium Muls. syn. Pœcilobrium Horn. 3 Ad Clytus pantherinus Saven. syn. Moei Thoms. 1 Ad CL. antilope Zett. syn. hieroglyphieus Drapiez. Ga.m. » Ante Saperda octopunctata Scop. subgen. Argalia Muls. 2 Ad Agapanthia cardui L. syn. cærulescens Rossi. trilineata Schh. 3 Donacia brevitarsis Thoms. Su. pr. platysterna. 2 Ad Lema v. obscura Steph. syn. nigra Delherm. 3 Gynandrophthalma cineta Lef. Ca. pr. brevicornis. n » Oberthuri Lef, Hi. pr. cincta. 2 Cryptocephalus variceps Weise. T. pr. querceti. à Ad Crypt. politus Suffr. syn. raphaelensis Gaut. 4 Crypt. alnicola Costa. S. pr bicolor. » Ad Pachybrachys scriptidorsum Mars. v. lugubris Weise. [2 Page 196 col. 1 » 3 il 2 3 Pachybr. carpathicus Rey. Carp. pr. hieroglyphicus. Ad Pachybr. fimbriolatus Suffr. syn. Mulsanti Perris. Pachybr. exclusus Rey. Ga. m. pr. probus. » apicalis Rey. G@. m. pr. exelusus. Stylosomus corsicus Rev. GC. pr. tamaricis. » flavus Mars. Gr. R.m. pr. macer. » xantholus Rey. Ga. m. pr. cylindricus. Ad Styl. depilis Ab. syn. minutissimus Suffr. Pachnephorus lævicollis Fairm. Si. pr. robustus. Cyrtonastes Weisei Reitt. Gr. Timarcha Pontavicei Mars. Hi. pr. montana » Leseleuci Mars. Hi. pr. sinuaticollis. Cyrtonus major Fairm. Hi. pr. rotundatus. » Pazi Fairm. Hi. pr. plumbeus. » conformis Fairm. Hi. pr. Pazi. » contractus Fairm. Hi. pr. conformis. » Ehlersi Fairm. Hi. m. pr. contractus. » dorsolineatus Fairm Hi. pr. rotundatus » canalisternus Mars. Hi. pr. rotundatus. » Arcasi Fairm. Hi. m. pr. canalisternus. » cylindricus Mars. Hi. pr. Arcasi. » versicolor Mars. Lu. pr. cylindricus. » punctulatus Fairm. Hi. pr. versicolor. » seutellatus Fairm. Lu. pr. punctipennis. » sycophanta Fairni Hi. pr. cupreovirens. 0 strictus Fairm. Hi. pr. sycophanta. > curtulus Fairm. Hi. pr. strictus. » puncticeps Fairm. Ai. pr. curtulus. » Heydeni Fairm. Ast. pr. Martorelli. » minor Fairm. Hi. pr. oomorphus. Chrysomelä septentrionalis Mén. R. b. pr. crassicollis. Ad Chrys. hæmoptera L. v? Cameranoi Piolti. I. Chrys. Reitteri Weise. Ca. pr. lurida ) curvilinea Weise. Hi. pr. marginata. » hyrcana Weise. À. m. pr. curvilinea. Ad Chrys. salviæ Germ. syn. cœlestina Baly. Chrys. Milleri Weise. À. pr. geminata. Ad Chrys. cerealis L. v. livonica Mots. » viridana Küst. v. cupreopurpurea Costa. S. » lucida OI. syn. chloromaura Charp. Ad Orina v. superba OI. syn. excellens Weise. » viridis Duft. v. Merkli Weise. Tr. Phyllodecta inhonesta Weise. ? R.m. pr. vulgatissima. Ad Phædon segnis Weise. syn. hederæ Kr. Phæd. grammicus Duft. 4. R. m. pr. lævigatus. Melasoma saliceti Weise. Æ. pr. tremulæ. Mantura cylindrica Mill. D. pr. lutea. Chætocnema Coquereli AI. T. Gr. pr. meridionalis. » Coyei AIl. Gr. pr. Coquereli. Batophila græca All. Gr. pr. ærata. Ad Phyllotreta l'oudrasi Bris. syn. dentifera Guilleb. — 06 Page 204 col 2 Aphthona Reitteri All. Ca pr. semicyanea. 3 Dibolia erythrogaster AIL And. pr. femoralis. » Ad Chelysida (Cassida) deflexicollis Boh. syn. involuta Fairm (capucina Desbr.). » Ad Hippodamia 13-punctata L. syn. tibialis Say. 2 Scymanus tristis Weise. C. Hi. m. pr. biflammulatus. 205 206 » 209 » » » 20 » » » » » Abeillei Weise. Ga. mm. pr. arcuatus. zigzag Costa. $S. pr. lividus. major Costa. S. pr. zigzag. CORRIGENDA. Cicindela concolor Dej. lege Latr. Dei. » ) v. Saxeseni Preller.— v. farellensis Graells. v. riparia Dej. lege Latr. Dei. v. transversalis Dej. id. maritima Dei. id. sylvicola Dej. id. soluta Dei. id. trisignata Dei. id. circumdata Dei. id. tibialis Dei. id. 2 Chætocarabus v.gigas Heer. — intricatus L. 1 Nebria v. Bonellii Dej. — v. littoralis Dei. 3 Leistus Koziorowiczi Brul. — spinibarbis L. i » Revelierei Muls. — id. v. rufipes Chaud, — v. afer Coq. gracilis Fuss. sp. pr. pr. crenatus. pyrenæus Kr. — gracilis Fuss. fulvus Chaud. sp. pr. pr. lenkoranus. alpicola Fuss. — piceus Fræhl. var. Barnevillei Chaud. — oopterus Chaud. var. Notiophilus bigeminus Thoms. — aquaticus L. Bembidiini lege Bembidionini. Bembidion fasciatum Chaud. = v. obliquum Stm. » rhæticum Heer. — pyrenæum Dei. angusticolle Mots. = v. substriatum Chaud. v. rivulare Dej. = minimum F, var. v. latiplaga Chaud. — id. var. puncticolle Dufour. — elongatum Dei. monticola Stm. et Syn. Sp. pr. tibiale Duft. — fasciolatum Duft. var. v. conforme Dej.= tricolor F. tricolor F. et syn. — fasciolatum Duft. var. testaceum Duft. = ripicola Dufour. var. anglicanum Sharp. = femoratum Stm. var. dorsuarium Bedeletsyn.— concinnum Steph. Trechus Gounellei Bedel. — Aphænops. Pterostichus femoratus Dej. = rufipes Dej. Lozère. D] insidiator dele Pioch lege Putz. — 297 — 91 col. 1 Pterostichus rufifemoratus lege rufofemoratus. » 3 » 4-foveolatus Chaud. Hi. sp. pr. » » cincticoilis Chevr. = ? Platyderus lusitanicus Dei. » » hespericus Mots. — v. velocissimus Wall. D longior Chaud. — elongatus Chaud. » » minutus Reiche.— Platyderus ruficollis Marsh. » » planidorsis Fairm. — barbarus Dej. var. » Platyderus depressus dele Dei. lege Serv. 3 Plochionus Bonfilsi dele Dej. lege Serv. 4 Lebia v. Poupilieri lege Poupillieri. 2 Polystichus discoïdeus Dej. lege Latr, Dei. » Aptinus pyrenæus Dei. id. 3 Brachynus bombarda Dej. id. » » jaculans Dei. id. 2 Cœlostoma minor lege minus. 1 Tychus nodicornis Reitt. Gorf. Sp. pr. pr. caudatus. » Euconnus Delarouzeei Bris. — Linderi Saulcy. 1 Ptomaphagus longipennis Chaud. Su. R. G. sp. pr. (Kr.). flavicornis Thoms. nigricans var. Kr. 2 Colon Zebei Kr. sp. pr. (Kr.). 1 Colobicus emarginatus lege marginatus. 3 Cucujus depressus Herbst (nec Fabr.) (recte). 2 Hypocoprus epulo Mækl. F. sp. pr. (Bergroth). 3 Hister puncticollis Heer.— Platysoma frontale Payk. 2 Saprinus Mocquerisi lege Mocquerysi. 4 Acritus fulvus Mars. — minutus Hrbst. 3 Onthophagus trochiscohius Kol. — suturellus Brull. 2 Trox v. hispanicus Harold (recte). 3 » v. nodulosus Harold (id.). | Rhizotrogus Tornozi lege Tornosi. 3 Anthaxia ferulæ Gené et syn. lege anatolica Chevr.(nec Mars.). ferulæ Gené. vittaticollis Lucas. » Coræbus bifasciatus OL = fasciatus Villers. À Cardiophorus ruficruris lege ruficrus. à Corvmbites Putoni Desbr. — angustulus Ksw. 2 Malachius ornatus Fald. = Faldermanni Fald. ©.sp. pr. » sphærieus gibboides lege gibbioides. 1 Theca pellita dele Aubé, lege Chevr. 2 Aspidiphorus lege Aspidophorus. 4 Adesmia trophium Fisch. — Maillei Sol. 2 Asida elongata lege Ramb. Perez. 3 » depressa Sol. = brevicosta Sol. (brevicostata err.). 1 Crypticus inflatus Reiche. = ? Pedinus. 3 Opatrum v. distinctum lege Villa. Küst. 2 Phaleria hemisphærica Küst. — pallens Latr. » ) v. bimaculata Herbst ad cadaverina F. refer. ) » dorsigera F. sp. pr. Æ. m. cadaverina Muls. PBaudi, mn de Page 133 col. 2 Phaleria v. Hmbata Baudi. — dorsigera F. var. » 135 137 » 139 » » nigriceps Muls. = cadaverina F. 1 Boromorphus maderæ lege Maderæ. » Mycetochares pygmæa Redt. — linearis Ill. var. 3 Omophlus distinctus Lap. dele Ga. m. lege Hi. m. » Euglenes flaveolus Muls. — testaceus Kol. (Baudi:. » » nigripennis Villa. — rufcollis Rossi (id.). » » neglectus lege Duv. Aubé. sp. pr. » Notoxus mauritanicus dele Luc. lege Laf. 1 Formicomus cæruleipennis Laf. dele Ga. » Mordellistena brunnea F.=neuwaldeggiana Panz. (Bd.). 3 Brachyrrhinus dolomitiæ Stierl. dele T. lege Ti. » ) geniculatus Germ. dele Ca. » » mastix OL. dele Alp. lese À. ) » orientalis Gyll. dele Gr. lege Si. » » latissimus Stierl. dele Hu. lege 1. ) » obsitus Gyll. = scabripennis Gyll. var. À » civis Stierl. dele Ca. » » corticalis Stierl. lege Lucas. » » sanguinipes Boh. dele Ga. » » gallicus Stierl. — stricticollis Fairm. var. 2 » reynosæ lege Reynosæ. 3 » assimilis Gemm. dele 1. lege C. » » phasma Ratt.pr. planophthalmus transf. » » subspinosus Stierl. — ? Carceli Gyll, » » necessarius Stierl. dele Si. lege Hu. » » planophthalmus Heyd. pr. anophthalmus transf. (p. 150). n » granulosus Boh. —mandibularis Redt. var. 1 » dobrutschæ lege Dobrudschæ. = LE 09 arvernicus Desbr. — scaber L. » » helvetieus Desbr. — id. » » venustus Stierl. — hypocrita Rosh. var. » » dubius Sturm lege Stroem. 2 » alpinus Richter. — arcticus Fabr. » » blandus Gyll. = arcticus F. var. » » carmagnolæ lege Carmagnolæ. 3 » confusus Boh. — duinensis Germ. var. » ) lepidepterus F. lege salicis Stroem. 1 » Brucki Stierl. = ? populeti Boh. » » linearis Stierl. — sulcatus EF. var. » ) Kratteri lege Krattereri. 9 » helvetius lege helveticus. » n Bischoffi Stierl. = nubilus Boh. var. ) » horridus Stierl. — cribellarius Miller. » aterrimus Boh. — alpicola Boh. var. » » ambiguus Schh.=rugifrons Gyll. var. » » impoticus Boh. — id. ) » parvulus Stierl. — miser Kirsch. » » desertus Rosh. — muscorum Bris. var. » » rugirostris Stierl. — pauxillus Rosh. var. — 299 — Page 149 col. 3 Aramnichnus lege Arammichnus. 4 Brachyrrh. fullo Schrank dele Ga, 150 LL) [e] hirsutus Stierl. dele ? H. lege Creta. anadolicus lege anatolicus. Merkli dele ? Hu. lege Balk. » gossypiipes Chevr. pr. jugicola transfer. (p.148). Stomodes Schh. — Brachyrrhinus Latr. (sectio). Peri » gyrosicollis Boh. lege X Ga. » puncticollis Tourn. =? tolutarius Boh. telus astragali Stierl. ad sect. Homorhythmus Bedel refer. hirticornis Hbst. id. planidorsis Seidl. id. Cremieri Boh_ (lege Cremierei). id. Schœænbherri Boh. id. platysomus Seidl. id. susanæ lege Susanæ. Meira Duv. = Peritelus Germ. (sectio). Pseudomeira Stierl. id. (sectio). Elytrodon bispinus Boh. — bidentatus Stev. var. Phyllobius maculifer Desbr. = montanus Mill. » » xanthocnemus Ksw. sp. pr. pomonæ lege Pomonæ. Polydrosus tibiellus Desbr.= ? armipes Brull. » » » corruseus lege coruscus. Reitteri Kirsch. — rufulus Hochh. subpilosus Desbr. — brevipes Ksw. var. dichrous Fairm. — Bohemani Kiesw. var. chærodrysius Gredl. -= Leucodrosus Stierl. mov. subgen.). amcænus (Germ. — Piezocnemus sp. pr. Abeillei. bellus Kr. et syn. — Chærodrys. Conocetus Desbr. — Polydrosus Germ. (sectio). Metallites carpathicus Brancs. — Piezocnemus sp. modestus Stierl. — pistaciæ Kew. . pistaciæ Ksw. — elegantulus Boh. var. sicanus Chevr. = s. g. Leucodrosus sp. iris lege Iris. globosus Gyll. Ga. m. sp. pr. Javeti Desbr. = globosus Gyll. tibialis Gyll. et syn. — s. g. Leucodrosus sp. affinis Chevr. — s. g. Homapterus sp. punetulatus Bris. Hi.—s.g. Homapterus sp. viridipubens Mars. = scutellaris Chevr. Homapterus Fairm. — Barvpithes Duv. (sectio). asturiensis Chevr.— 5. g. Leucodrosus sp. Sciaphilus costulatus Kiesw. dele Hi. lege Ga. P. » » muricatus F. = asperatus Bonsd. viridis Boh. — Polydrosus parvulus F. bellus Rosh. — 300 — Page 153 col. 3 Pleurodirus Chevr. = Sciaphilus Schh. (sectio. » Platytarsus Schh. — Brachysomus Steph. » Barypithes globus Seidl. et sp. seq. usque ad tenex Boh. inclus. — Exomias Bedel. 1 Exomias (Baryp.) companyonis lege Companyoi. » Barypithes rhytidiceps Chevr. — sulcifrons Boh. » Omias rugifrons Hochh. = strigifrons Gyll. var. 2 » _illotus Hochh. = forticornis Boh. var. » Strophosomus Billberg. lege Stephens. » 5 obesus Marsh. — capitatus Deg. » ) Baudueri Desbr. — curvipes Thoms. » » ebanista lege ebenista. 3 » puberulus Chevr. = huelvanus Kirsch. » Brachyderes læsicollis Fairm. = Q lusitanicus F. » » 4-punctatus Fairm. = © id. » » apicalis Chevr. dele H. lege Hi, Al » niorosparsus Chevr. = ? pubescens Boh. » Caulostrophus subsulcatus Boh. Ist. Gr. T. sp. pr. » » ottomanus Fairm.— subsulcatus Boh. obsoletehispidus Luc. » Sitoua setulifer Fahr. — ? variegatus Fahr. » » ovipennis Hochh. dele ? C«. lege R. m. Ca. 2 » crinitus dele Oliv. lege Herbst. » » parallelipennis Desbr, = erinitus Herbst. var. 3 Trachyphiœus scaber L. nec syn. — Brachyrrhinus scaber L, 4l » tessellatus Marsh. = ? bifoveolatus Beck. » » _ squamulatus auct. (nec O1.). = Olivieri Bedel. » Cathormiocerus Schh =-Trachyphlœus Germ. (sectio). ) » attaphilus lege attiphilus. » » vestitus Küst. (alii et incert. gener.). 3 Barynotus maculatus Boh.— margaritaceus Germ. var. » Heydeneonymus lege Heydenonymus. » Lacordaireus Desbr. (præocc.) = Tretinus Bedel. » Dactylorrhinus Tourn. — Philopedon Steph. 4 Philopedon argentifer Mars. = argentatus Perris. » Atactogenus plumbeum Marsh. = exaratum Marsh. » » carinirostre Boh. dele Ga. » » 5-carinatum Desbr.dele Ga. m.lege Hi. b. » » pubescens All. — Metallites globosus Gyll. » Amomphus Westringi Küst. dele Ga. 2 Thylacites lapidarius Gvyll. À. Ga. sp. pr. » » depilis Fairm. = lapidarius Gyll. var. » » v. Schœnherri Desbr.—latithorax Desbr. var. » ) tessellatus Gyll. = turbatus Gyll. var. » ) araneiformis Chevr. Hi. m. sp. pr. » » argentatus Perris lege argenteus. » » alienus Desbr, lege ahenus. » » persulcatus Fairm.— argenteus Perris. » Tropiphorus carinatus Müll. dele Alp. À. lege Ga. —14301 — Page 158 col.3 Rhytirrhinus alpicola Fairm.=impressicollis Boh, var. » 160 » Gronops nom. masculin. 1 Limobius Schh.— Hypera Germ. (sectio). 3 Cleonus Schh. = Mecaspis Schh. » Mecaspis meridionalis Chevr. et syn. = punctiventris Germ. » Chromoderus Mots. — Bothynoderes Steph. » Mecaspis affinis Schrk et syn. — fasciata Müller. » » obliqua F. -= nigrosuturata Goeze. 2 » cordigera Herbst. lege Germar. » » Abeillei Chevr. pr. candidata Pall. transf. » » alternans Germ. lege Herbst. 3 Pseudocleonus Schh. lege Chevr. 4 Lixus perparvulus Desbr. — scabricollis Boh. 2 » rufitarsis Boh. — elongatus Goeze var, 3 Larinus maculatus Gyll. — onopordi F. (nec OL.). 1 » longirostris Stierl. — Stierlini Mars. 3 Meleus llligeri Germ. P. Alp. Cp. sp. pr. ». » Findeli Boh. — Illigeri Germ. var. » » Pareyssi lege Parreyssi. » Plinthus tigratus Rossi — Neoplinthus Bedel (nov. gen.). » » granulatus Boh. — ? tigratus Rossi. » » mucronatus Rosh. = ? id. » » porcatus Panz. et syn. — ? id. 1 Liosoma Discontignyi Bris. = deflexum Panz. var. » » ovatulum Clairv. lege deflexum Panz. » » reynosæ lege Reynosæ. » Aubeonymus granicollis Reïtt. — Pachytychius granu- licollis Tourn. » Stereus Mots. lege Aparopion Hampe. 2 Styphlus Schh. — Orthochætes Germ. (sectio). » » unguicularis Aub.=Anchonidium Bedel (n.g.) » » Lederi Chevr. — Cotaster. » Hylobius S£chh. = Curculio L. (Hypomolyx Lec.). 3 » fatuus Rossi. — transversoguttatus Goeze. » » alpheus lege ‘Alpheus. » Pissodes strobili lege Redt. part. » Grypidius brunnirostris lege brunneirostris. » Notaris Germar lege Stephens. » Erirrhinus granulipennis Tourn. — bimaculatus F. var. » Erycus Tournier. — Erirrhinus Schh. » Erirrhinus globicollis Fairm. — Icaris. » Icaris Tournier gen. pr. (Prionochelus Desbr.). » » festucæ Herbst. et sp. seq. — Tryogenes Bedel (Erirrhinus Faust.) gen. pr. n » nereis lege Nereis. 4 Dorytomus vorax F. = longimanus Forst. » » macropus Reit, — id. var. » » ventralis Steph. = v. macropus Redt. » » meridionalis Desbr. — id. Revue d'Entomologie. — Octobre 1885. 21 — 302 — Page 165 col. 1 Dorytomus variegatus Gyll. = tremulæ Payk. var. » Silbermanni Wenck. = tæniatus F. suratus Gyll. Faust. — flavipes Panz. bituberculatus Zett. — tæniatus F. agnathus lege agnatus. pectoralis Panz. = tortrix L. punctator Herbst.—melanophthalmus Payk. incanus Muls. et syn. — filirostris GyIl. var. dorsalis Payk. (nec L.). — sanguinolentus Bedel. Smicronyx cicur Gyll. et syn. = jungermanniæ Reich. » » cuscutæ Bris. — cœcus Reich. pygmæus Curtis. = ? jungermanniæ Reich. Pseudostyphlus bilunulatus Desbr. — Philernus. Anoplus roboris Suffr. Su. B. Ga. Ca. sp. pr. » setulosus Kirsch. — roboris Suffr. plantaris Thoms. Echinocnemus dele Faust lege Schh. Dicranthus Mots. — Hydronomus Schh. (sectio). Lyprus SCHR— id. » Bagous Schh. — id. » » Acalles » » biimpressus Fahr. et syn. — Helmidomorphus (sectio). Mulsanti Fauv. (= minutus Muls.).= id. subcarinatus Gyll.— frit Herbst. claudicans Gyll. sp. pr. mundanus Boh. frit Bris. dilatatus Thoms. — tempestivus Herbst. longitarsis Thoms. — claudicans Gyll. Aubei Cussac. — Helmidomorphus (sectio) petro Herbst. limosus Gyll. sp. pr. chorinæus Fahr. laticollis Herbst. petrosus Schh. caudatus Thoms.— lutosus Gyll. var. Collignoni Herbst. et syn.— glabrirostris Herbst. nigritarsis Thoms. — id. var. angustulus dele Tourn. Si. lege Thoms. Su. Giraudi Muls. — tuberculatus Rosh. reynosæ lege Reynosæ. turbatus Boh.— echinatus Germ. (nom. prius). Magdalinus dele Schh. lege Germar. Magdaiis violaceipennis lege cæruleipennis Desbr. A/p. » G. sp. pr. aterrima auct. (nec F.) et syn. — armigera Fourc. 2 Balaninus dele Germar lege Samouelle. » » glandium Marsh. — ? turbatus Gyll. — 303 — Page167 col. 2 Balaninus venosus Gr. E. sp. pr. » » » tessellatus Fourc. — ? turbatus Gyll. » » Balanobius Jek. — Balaninus Sam. (sectio). » » » rhæticus Fuchs. — crux F. (Desbr.). » » » brassicæ F.— salicivorus Payk. » 3 Anthonomus leptopus Goz. et syn. — rubi Herbst. » » » ulmi Deg. — pedicularius L. » » ) cinctus Thoms. — inversus Bedel. Æ. ulmi Desbr. » » conspersus Muls. — pedicularius L. var. » » pirilege pyri. » » rectirostris L. et syn. — Furcipus Desbr. (noy. subg..). » » Bradybatus Germ. — Anthonomus (Germ. (sectio) » ) Kellneri Bach. — subfasciatus Gerst. var. » » » carbonarius Reitt. dele GC. lege Ca. 168 1 Lignyodes rudesquamosus Fairm. == enucleator Panz. var. » » Tychius Germ. — Sibinia Germ. {sectio). » 2 » medicaginis Bris. = aureolus Ksw. » » » curtus Bris. et syn. — junceus Reich. ) Mae) acuminirostris Bris. pr. cuprifer transf. = 169 1 Sibinia subelliptica Desbr. et syn. = fugax Germ. » » » arenariæ Steph. Ga. sp. pr. » » » phalerata Stev. Ga. sp. pr. » » » variata Gyll. pr. phalerata transf. » ù » velutifera Desbr.— phalerata. » 2 Gymnetron Schh. — Mecinus Germ. (sectio). » » algiricum Bris. ? And. sp. pr. » » » biarcuatum Desbr. — simum Muls. » » » conirostre Desbr. = Pirazzolii Stierl. » D) » verbasci Dufour. = teter F. var. » 7 » netum lege netus. » » » antirrhini Germ. = teter F. var. ) » » noctis auct. (nec Herbst).— antirrhini Payk. » » Cionus similis Müll. — ? hortulanus Foure. 170 1 » hortulanus Marsh. lesge Fourc. » » » thapsus F. £. sp. pr. » » » Clairvillei Boh. — Olivieri Rossch. var. » » » blattariæ F. et syn. — alauda Herbst. » » Stereonychus phyllireæ (nec phillyreæ}) Chevr. — fraxini Deg. var. provincialis Gozis. » » » globulariæ Ksw.—Platylæmus telonensis Gren. » » Platylæmus Weise. — Cleopus Steph.— Cionus Clairv. (sectio). » » » telonensis Gren. — Stereonychus. » » Nanophyes Komaroffi Faust. pr. languidus Boh. transf. » 2 » Chevrieri Boh. et syn. lege nitidulus Gyll. » » » lythri F. = marmoratus Goeze. — 304 — Page 170 col.2 Nanophyes i. sp. — Corimalia Gozis (nov. s. gen.). » y» » Orchestes Ill. lege Rhynchænus Clairv. 3 » ilicis F. lege pilosus F. » » montanus Chevr. = v. albopilosus Reiche, » pratensis Germ. et syn. — Hemirrhamphus Bedel (nov. s. gen.). » » cinereus Fahrs. = id. 1 » luteicornis Chevr. — fagi L. » » incanus Rosh. = ? Hemirrhamphus. » Rhamphus flavicornis Clairv. — pulicarius Herbst. » » æneus Boh. — subæneus Ill. » Mononychus pseudacori F.— punctum-album Herbst. » Marmaropus Schh. = Ceuthorrhynchus Germ. (sectio). » » topiarius Germ. et syn. — Phrydiuchus Gozis (nov. sub. g.). » Stenocarus Thoms. — Ceuthorrhynchus Germ. (sectio). » Allodactylus Weise. — id. (id.). 2 Cœliodes Schh. — Ceuthorrhynchus Germ. » » quercus F. lege dryados Gmel. > Cnemogonus Lec. — Geuthorrhynchus Germ. (sectio). » Cidnorrhinus Thoms. == id. (id ). » Coeliastes Weise. — id. (id.). » Rhytidosomus Schh. — Rhytidosoma Steph.=—Ceuthor- rhynchus Germ. ‘sectio). » Rhinoncus (dele Schh. lege Steph.) — Amalus Schh. (sectio). 3 D inconspectus Herbst. — pericarpius L. » Eubrychius Thoms.=— Phytobius Schh.— Amalus Schh. (sectio). » Litodactylus Redt. — Pachyrrhinus Steph. — Amalus Schh. (sectio!. : » Phytobius Schh. — id. (sectio). » Pelenomus lege Pelonomus. » Amalus scortillum Herbst. — hæmorrhous Herbst. 1 Ceuthorrhynchidius Duv. — Ceuthorrhynchus Germ. {sectio). 2 Ceuthorrhyncus granulicollis Th. = ? coarctatus Gyll. » » thlaspi lege thlaspis. » ) sphærion "Boh. ad sect. Hypurus transf. » » subglobosus Bris. id. 3 » acalloides Bris. id. » » campestris Gyll. et syn. — variegatus OI. (VM'1p.173, col.2)- » » chrysanthemi dele Gyll. lege Germ. 2 » melanocyaneus Boh. lege carinatus Gyll. » » pultiarius Fourc. — albofasciatus (rœze (Sp. incert. sed. An Amalus (Phytobius) pr. quadricornis ?). — 305 — Page 173 col. 3 Hypurus Rey. — Ceuthorrhynchus Germ. (sectio). » Poophagus Schh. — id. (id.) » Tapinotus Schh. — id. (id.) 1 Baris armeniacæ OL — © Mecinus pyraster Herbst. » » T-album L. et syn. — Limnobaris Bed. nov. gen. 2 Eumycterus Schh. — Baris Germ. (sectio). » Sphenophorus v. inæqualis AIL — denominatus Chevr. » Dryophthorus lymexylon F. — corticalis Payk. » Pentarthrum Hervei All. dele Hi. lege Ga. 3 Amaurorrhinus narbonensis Bris. — Bonnairei Fairm. var. » » crassiusculus Fairm. — id. var. » Raymondia Aubé lege Alaocyba Perris. » Derelomus lege Derolomus. » Cossonus parallelopipedus lege parallelepipedus. 1 Phlœophagus Schh. lege Caulotrypis Woll. (nov. gen). » » spadix Herbst et syn.—Codiosoma Bedel. n.gen. » Hexarthrum Woll. — Rhyncolus Steph (sectio}. » » submuricatum dele Boh. lege Schh. » Rhyncolus Creutz. lege Stephens. » » cylindricus (dele Boh. lege Schh.). = cylin- drus Boh. » » Cribripennis Graells. — ? Hexarthrum culinare Germ. » » crassirostris Perr. — planirostris Panz. » » elongatus GylL et syn. — id. ) » grandicollis Bris. — cylindrus Boh. » » _angustus Fairm. = gracilis Rosh. » Eremotes Woll. — Rhyncolus Creutz. (sectio}. » » gravidicornis Woll. = planirostris Panz. 2 Apion pomontæ lege Pomonæ. » » scrobicolle Gyll. lege ? Br. (an sp. americ. ?). » » conspicuum Desbr. Ga. sp. pr. ? » » neglectum Gyll. = elegantulum Germ. » » cyaneum Deg. (nec L.) lege carduorum Kirby. 3 » iusolitum Desbr. dele Ga. b. lege Hi. » » millum Bach (nec Gyll.) lege annulipes Wenck. ‘ » melanopum lege melanopus. » » astragali Herbst (sp. dub.) lege genistæ Kirby. » » v. croceifemoratum lege croceofemoratum. » » Steveni Gyll. pr. sulcifrons transf. > » sæculare Gozis lege astragali Payk. » ». tricarinatum Waltl. sp. dubia. » » artemisiæ Moraw. pr. limonii transsf. 2 » seniculum lege seniculus. » » obscurum Marsh. sp. dubia. 3 » difforme dele Ahr. lege Germ. v. © tibiale Desbr. » » flavifemoratum lege flavofemoratum. » » v. ononicola lege ononidicola, — 308 — Page 176 col. 3 ApiaR punctigerum Payk. et syn. — Paykulli Gozis. 177 1 Gyllenhali Kirb. lege unicolor Kirby. nom. pr. » » » ononis lege ononidis. » » » sundevali lege Sundevalli. » » » cyanipenne lege cyaneipenne. » » » sorbi dele Herbst lege Fabr. » » » angustatum Kirb. lege loti Kirb. nom. pr. » 2 » Spencei Kirb. — foveolatum Kirb. D » » livescerum Gyll. lege reflexum Gyll. nom. pr. » 3 » mefri] dianum Th. et syn. — tenellum Sahlb. (Bergroth). 178 1 Rhynchites dele Herbst lege Schneider. » » » germanicus Herbst et syn.—mimetus Herbst. » » » planirostris F. lege nanus Payk. » » » megacephalus Germ. et syn. — Deporaus Thoms. (nov. gen.) Mannerheimi Hummel. » 2 » tristis F. — Deporaus. » » » seminiger Reitt. = id. » » » betulæ L. — id. » » Rhinomacer alni Müll. et syn. — betulæ L. » » Attelabus L. lege Cyphus Thunb. » » » curculionoïdes L. = nitens Scop. » » » atricornis Muls. — id. var. » » Apoderus OI. — Attelabus L. » » Diodyrrhynchus Schh. lege Dœdycorrhynchus Imh. » 3 Platyrrhiaus latirostris F. = resinosus Scop. » Tropideres dele Schh. lege Steph. 179 4 Anthribus varius F, — variegatus Fourc. ) » Choragus Galeazzii Villa. = Sheppardi Kirb. var ? » » » caucasicus Mots. — Sheppardi Kirb. » » » pygmaeus Mots.— id. » » Urodon pygmæus Gill. lege Gyll. 180 2 Mylabris oxytropis Gebl. — loti Payk. 182 1 Homæocryphalus Do — Hypothenemus. » » Stephanoderes Eichh. — id. » » » SUMME Eichh. dele Ga. lege ? X Ped. » 2 Tomicus Latr. == Ips Degéer. » » D) RE Kirsch. dele Ca. lege U. » » » Mannsfeldi Wachtl. À. sp. pr. » » » rectangulus dele Eichh. lege Ferrari. » » ) trepanatus Noerdl. = bidentatus Hbst. » » » xylographus Sahlb.— chalcographus L. var. » » » chalcographus Ratz.=— chalcographus L. » à Coccotrypes dactyliperda F. signo X notand. 183 2 Stenocorus Geoffr. lece Rhagium Fabr. » 3 Toxotus Serv. — Stenocorus Geoffr. » » » meridianus dele Panz. lege L. 184 » Leptura melonota lege melanota. 185 1 » thoracica dele F. lege Creutz. réa Dé imstnde: dev: iii — 307 Page 185 col.2 Molorchus minimus Scop. lege umbellatarum Schreb. 136 » 187 3 Neomarius Fairm. — Xystrocera Serv. (Gut. Monac.). 4 Cyamophthalmus Kr. lege Alocerus Muls. 2 Callidium rufipes F. ad subg. Pœcilium refer. | Sphegesthes Chevr. — Clytus i. sp. » Clytus corsicus Chevr. = massiliensis L. » » glabromaculatus Goeze. — pilosus Forst. 3 Purpuricenus Kaehleri lege Kæhleri. » D globulicollis Muls. = Kœæhleri L. 2 Pogonochærus scutellaris Muls. et syn. = ovatus Goeze. » Parmena baltea lege balteus. 3 Dorcadion Stableaui Hi. b. — Heydeni Kr. 1 Agapanthia Dahli Richt. sp. pr. » » acutipennis Muls. = cynaræ Germ. » » pyrenæa Bris. — id. » ) Gyllenhali Gangl. — Dahli Richt. » » lineatocollis lege lineaticollis. 2 » nicæensis Chevr. = lineaticollis Don. » Menesia Perrisi Muls. — ? bipunctata Zoubk. 3 Tetrops gilvipes dele Stev. lege Fald. » Stenostola nigripes dele F. lege Kr. Thoms. n » alboscutellata Küst. (nec Kr.). = nigripes F. » Oberea erythrocephala dele F. lege Schrk. » Phytæœcia Wachanruei lege Wachanrui. 1 » cyclops Küst. — virgula Charp. var. 3 Hæmonia mosellæ lege Mosellæ. n » rugipennis dele L. lege F. » Donacia v. auctumnalis lege autumnalis. » » versicolorea lege versicolor. » » platysterna Thoms. Su. sp. pr. (Thoms.). 1 » iris lege Iris. 40 » Plateumaris proteus lege Proteus. 3 Labidostomis bigemina Suffr. — 4-maculata Mots. » » metallica Lef. sp. pr. L » v. 4-notata OI. — Gynandrophthalma 4- notata F. 2 Clythra 9-punctata OL et syn. E. m. sp. pr. » Gynandrophthalma opaca Rosh. et syn.— 4-notata F. » » chloris lege Chloris. 3 Coptocephala scopolina lege Scopolina. » Cryptocephalus villosus lege villosulus. » » v. intrusus Weise. — mozambanellus Mars. (nec zambanellus). 1 » androgyne lege m. androgyne. ) ) Pelleti Mars. = cærulescens Sahlb. 2 ». arquatus lege arcuatus. 3 » juncundus lege jucundus. » ) blandulus dele Pa. lege Ga. m. 1 Pachybrachys linelolatus lege lineolatus. » » lætificus Mars. lege R. m. — 308 — Page ne col. È Pachybrachys sinuatus Muls. pes Ga. m. sp. pr. » lignosus Weise. — hippophaes Sffr. var. » 9 Stylosomus rugithorax Ab. Ga. m. sp. pr. » » » depilis Ab. Ga. m. Sp. pr. » » Pachnephorus ruficornis Lef. dele Ca. lege T. » 3 » Schlumbergeri Duf, = tessellatus Duft. » » Bedelia angustata Lef. recte Ca. 197 1 Calliope Weise. — Callipta Lef. » » Colaphus sophiæ lesge Sophitæ. » 2 Timarcha Brulerii lege Bruleriei. » » » scabripennis lege? scabripennis. » » » sicelidis lege sicelis. 3 » rugulosa Rosh. — ? globipennis Fairm. 198 1 Cyrtonus corruscans lege coruscans. » » Chrysomela cærulea OI. lege OI. Germ. » » » rossia lege Rossia. » » » molluginis Sffr. — fuliginosa OI. var. » » » bætica Sffr. et syn. — affinis F. var. » » » Tagenii H. Sch. et syn. = femoralis OI. var. » » » v. distincta Küst. — marcasitica Germ. » » « Findeli Sffr. = limbata F. var. » » » limbifera Küst. — id. var. » » » Hochhüthi Sffr. — id. var. » 3 » lucidicollis Küst. = gypsophilæ Küst. var. » » » depressa Fairm. — interstincta Suffr. var. » » » dierythra Rott. — marginata L. var. » » » chalcitis lege chalcites. » » » sculptipennis Fald. — salviæ Germ. » » » brunsvicensis Duft. — ? brunsvicensis Grav. » » ) v. gemellata Duft.— 4-gemina Sffr. E.md.m. sp. pr » » » v. subseriepunctata Dtr.— brunsvicensis Gr. var. 199 il » lesinæ lege Lesinæ. » » n laminula H. Sch. = v. ornata Ahr. » » » v. Megerlei F. — v. alternans Panz. » » » v. Kiesenwetteri Mots. — v. fulgens Duf. » » » mixta Sffr. — v. alternans Panz. » » » melanaria Sffr. — cerealis L. var. » » » v. subfastuosa Mots. — cærulans Scr. var. » » » violacea Goeze. — goettingensis L. » Det ES) caerulans Scrib. £. m. sp. pr. nigrita F. » » » v. herbacea Duft. — menthastri Sffr. var. » » » rugicollis Weidb. — id. id. » » » recticollis Mots. — herbacea Duft. » ) « artemisiæ Mots. — graminis L. » » » fulminans Sffr. — menthastri Sffr. » » » palustris Sffr. — viridana Küst. » » mixta Küst — v. livonica Mots. — 309 — Page 199 col. 2 Chrysom. gallega Fairm.=—chloromaura OI. (nec Charp.) » » » peregrina H. Sch. — erythromera Luc. var. » » » graminicola Drap. = Phædon graminicola Dft. » » Orina luctuosa OL. = tristis F. — cærulea OI. » » » nobilis Waltl. — ? rugulosa Sffr. sp. pr. » » » Anderschi Duft. — intricata Germ. var. » » » pretiosa Sffr. — gloriosa F. var. » » » variabilis Weise. Balk. sp. pr. v. balcanica Weise. » » » superba OI. = gloriosa F. var. » » bifrons Duft.— vittigera Sffr. var. ? 3 » decora Richt. = bifrons F. var. » » » mirifica Weise. — viridis Duft. var. »” » commutata Sffr. — plagiata Sffr. var. ? » » fairmairiana lege Fairmairiana. » » v. tristis dele F. lege Duft. 1 200 » ænea Sffr. — elongata Sffr. » » Phytodecta Kaufmanuni Mill. = flavicornis Sffr. var. » » » linnæana lege Linneana. » 2 Phyllodecta Fairmairei Bris.— ? vitellinæ L. » » » major Stierl. = vitellinæ L. var. » » » cærulescens Küst. == vulgatissima L. » » Prasocuris litigiosa Rosh. = vicina Luc. ) 3 Phædon salicinus Heer. = armoraciæ L. » » » pyritosus Duft. — segnis Weise. » » ) orammicus Duft. À. R.m. sp. pr. » » » lævigatus Duft. sp. pr. galeopsis Seidl. » » » hederæ Sffr. = cochleariæ F. » » » concinnus Steph. — armoraciæ L. » » » galeopsis Letz. = cochleariæ F. » » » sabulicola Sffr. = lævigatus Duft. » » Melasoma alpinum Zett. E. b. sp. pr. » » » longicolle Sffr. = tremulæ F. 201 1 Malacosoma futeicolle lege luteicolle. 202 » Galeruca silphoides dele Sahlb. lege Dalm. » 3 Orestia serranæ lege sierrana. 203 » Haltica erucæ OL. lege quercetorum Foudr. 20% 4 » longicollis All. Ga. m. sp. pr. » » » _helianthemi AIL. = ? pusilla Duft. 205 2 Longitarsus melanocephalus AIL. — atricapillus Dft. » » jacobæa lege jacobeæ. D» 206 3 Ante corallina Boh. n. &. Chelysida Fairm. Oxylepus Desbr. (lege Ozolepis). » » Cassida suadæ Hal. — deflexicollis Boh. 207 À Anisosticta dohrniana lege Dohrniana. » » Adalia rufocincta Muls. — Semiadalia Crotch. gen. pr. 208 1 Harmonia Muls. — Coccinella L. (sectio). » » Anatis Muls. gen. pr. 209 2 Scymnus Mulsanti Wat. — Redtenbacheri Muls. — 810;— Page 209 col. 2 Scymnus guttiger Muls. = biguttatus Muls. var ? » » alpestris Muls.=— id. var ? » » bipustulatus Mots. — bipunctatus Kug. » » anomus Muls. — biguttatus Muls. var. > Cœlopterus Muls. — Diomus Muls. DELENDA. 3 Melancarabus v. pisidicus Peyr (ex Asia min.). 2 Bembidion v. caucasicum Chaud. (V. p.8, col. 1). » Pterostichus rufipes Dej. ex part. (V. Pt. femoratus). 3 » berytensis Reiche (e Syria). » Eudectus rufulus Weise (e Japon.). » Pseudopelta tritubereulata Kirby (e Sibir.)(Bergroth). » Hister punctatus Sahlb. et syn. (fals. citat.). 1 Epierus ægyptiacus Mars. (id.). 2 (lin. 42) Brachyrrhinus pulvinatus Hochh. » (lin. 44) » compressus Stierl. 3 Peritelus caucasicus Stierl. (V. p. 153, col. 3). 2 Holcorrhinus v. parvicollis Seidl. (ex Algiria). » Ptochus longicollis Boh. (e Persia). » » circumeinctus Fald. (id.). » Alsus farinosus Mots. (non europ.). » Myllocerus damascenus Mill. (id }. » Thylacites pilifer Sch. (— Mesagræcus pilifer Boh.). 3 Bothynoderes Schh. 2 Larinus hispanicus Mots. 3 Meleus Megerlei Panz (nee syn.). 1 Dorytomus costirostris Gyll (sp. mixt.). » Sibinia planiuseula Desbr (ex Algiria). 2 Nanophyes setulosus Tourn. (sp. pr. ex Algiria). 1 Ceuthorrhynchidius Chevrolati Bris. (nom ined.). » Aulobaris Lec. (Gen. american... » Baris setifera Bris. (— Torneuma. V. p. 167). 2 Sphenophorus ardesius OI. (exot.). 4 Rhyncolus longicollis Boh. (nom. ined.). » Hypothenemus ruficollis F. (sp. dub. exot.\. 2 Parmena interrupta Carm. (nom. ined.). 3 Stenostola nigripes Küst. » Oberea Mairei Chevr. exot.). 1 Labidostomis v. syriaca Lac. (non europ.). 2 Clytra elata F. nec syn. (= Cryptocephalus sp. e Ma- rocco). 3 Timarcha aspera Chevr. (nom. ined.). 1 Phytodecta Grandini Desbr. (ex Algiria). 3 Scymnus incinctus Muls. ( e Rossia asiat.). — a — LES STAPHYLINIDES DU MANUAL OF THE NEW ZEALAND COLEOPTERA BY CAPT. THOMAS BROUN L Par ALBERT FAUVEL, Les Staphylinides de la Nouvelle-Zélande ont déjà été étudiés dans trois publications spéciales, les deux premières insérées par nous sous le titre plus général : Les Staphylinides de l'Australie et de la Polynésie, dans les Annali del Museo Civico di Genova (vol. X, 1877, et vol. XIIT, 1878). La troisième est due à M. le capi- taine Thomas Broun, qui a fait paraître en 1880 son Manual of the New Zealand Coleoptera, imprimé à Wellington, aux frais de la colonie, par les soins du Colonial Museum and geological Survey Departinent (1). Douze espèces seulement étaient décrites dans notre travail comme indigènes de la Nouvelle-Zélande {y compris les Iles Auckland), savoir: Homalium Kronei, albipenne, insulare, pacificum, subcylindricum Kiesw., conicurm Fauv., Lithocharis zeelan- dica Redt., Meloponcus Brouni Sharp, Xantholinus quadriim- pressus White, Emus oculatus Fabr., Cafius puncticeps White, Aleochara subænea Fauv. Encore parmi ces espèces, les trois pu- bliées par White et Redtenbacher nous étaient restées inconnues et douteuses au point de vue générique. Le Manual de M. Broun, dont le gouvernement colonial, grâce à son obligeante entremise, a bien voulu m'offrir un exemplaire, ren- ferme la description de 66 Staphylinides, y compris les deux espèces de White que l’auteur n’a pu reconnaître non plus. Malheureusement privé des ouvrages récents sur cette famille et ayant dù se borner à suivre la classification de Lacordaire, M. Broun n’a pu attribuer sou- vent ses espèces nouvelles à leurs genres véritables, de même qu’à défaut de collection étrangère à la colonie, — je n'ose dire exotique, — il n’a pu reconnaitre les trois espèces d'importation européenne, qui semblent aujourd'hui naturalisées et assez communes dans son pays. C'est ce travail rectificatif que je me propose de faire dans la (1) Une seconde partie a paru sous les mêmes auspices, en 1881 ; elle ne contient pas de Staphylinides. — 312 — présente note, après examen d’un nombre considérable de types qu'il a eu l’amabilité de m'envoyer. Je suivrai pour cela l’ordre de son Manuel. Gyrophæna punctala Broun. M'est inconnue. La description ne paraît pas convenir à une Gyrophæna et s'applique peut-être à un Oxytelus. Gyrophæna sternalis, nugax, densicornis, versicolor, s0- cialis. Ces cinq espèces me sont inconnues et se refèrent sans doute à l’ancien genre Homalota ou à quelques genres voisins. Gyrophæna atriceps. = Homalota. » puber. Il m'est impossible d'interpréter celte espèce d’après la description. L'auteur dit qu’elle a le faciès d’un Phi- lonthus ; et comme :ïl attribue le mème faciès à l'espèce sui- vante, quiest une AZeochara, peut-être rentre-t-elle dans ce genre ou quelque groupe voisin. Gyrophæna philonthoides.—= Aleochara subænea Fauv. » cornigera. = Homalota. » fuscicornis. = Tachyusa. » rufipennis. — Calodera. Dasynotus n. g L'auteur rapporte à ce genre cinq espèces (/7a-— vescens, optabilis, æœraria, thoracica et fulgens). Les quatre premières sont des Calodera ; la cinquième m'est inconnue. Stilicoides n. g., fondé sur une seule espèce (micans), qui ne diffère pas des Falagria. Conurus largulus, subruber,badius, acerbus, atricapillus, nubilus, austerus, flavithorax, auricomus, maculosus. J'ai recu seulement les quatre derniers. Othius adustus. Espèce très-belle et très-distincte. Xantholinus Sharpi, cullus, arecæ, mediocris, labralis, anthracinus. Le mediocris seul nrest inconnu; l'anthracinus est l’espèce que j'ai décrite d'Australie sous le nom de socius. Metoponcus Brouni Sharp, fulvipes, rufulus. Le fulvipes m'est inconnu. Staphylinus oculatus Fabr. et Hutioni sont des Creophilus. » littoreus, marilimus, sont des Cafius. Staphylinus ovicollis. C'est le Philonthus nigritulus Grav., d'Europe (importé). Philonthus impressifrons. = sordidus Grav. (aussi importé). » ruficornis, œæneiceps, enodis, veleratorius. Ces quatre espèces me sont inconnues. Les deux premières paraissent : être des Quedius ; cette référence est plus douteuse pour les autres, Philonthus vividus, arctifrons, sont des Quedius. Lithocharis compta. = Domene. Lithocharis zeelandica Redt., #:andibularis, ventralis. La mnandibularis m'est inconnue. Homalium hebes, sulcithorax, agreste, spadiæ. Ces quatre espèces sont bien de ce genre. Homalium tectuim, genale, politulum, sont des Zschnoderus. Homalium crenulatuin. C'est l’'Oxytelus rugosus Grav., d'Europe (importé). Homalium pullum, tibiale. Je n'ai pas reçu ces deux espèces, qui doivent être des Oxytelus, autant qu’on en peut juger par les descriptions. Outre les espèces déjà décrites, M. le capitaine Broun a bien voulu nous en offrir un nombre considérable d’inédites, trouvées surtout dans la région d’Auckland (ile du nord); nous en avons reçu égale- ment une collection nombreuse recueillie par M. Helms, à Greymouth, dans l’île centrale; M. David Sharp nous en a adressé de son côté une série provenant des mêmes naturalistes et d’autres collectionneurs ; enfin nons en devons quelques-unes à l’amabilité de M. G. M. Wake- field, d'Uxbridge, qui a chassé en Nouvelle-Zélande. Nous comptons bien utiliser de si intéressants matériaux, dès que nous en aurons le loisir, en publiant un mémoire additionnel à ceux qui ont paru dans les Annali de Gênes. BIBLIOGRAPHIE. Bestimmungs-Tabellen der europæischen Coleopteren; XII. \ecrophaga, von Edm. Reitter. (Extr. des Verh. Nat. Ver. Brünn, t. XXII, 1885). M. Edm. Reitter, naturaliste à Mœdling près Vienne, a commencé la publication en 1879, sous le titre de Bestimmungs-Tabellen, d’une série de tableaux de détermination destinés à faciliter beaucoup la science coléoptérologique ; c’est un service réel qu’il rend aux débutants et que nous nous plaisons à reconnaître, J’ajoute que par l'ouverture d’un cabinet entomologique très-important pour les co- léoptères d'Europe et cirea, ainsi que par ses propres voyages et ceux de ses correspondants, surtout M. Hans Leder, au Caucase, il s’est trouvé rapidement en mesure de fournir aux collections des maté- riaux d'étude de premier ordre : évènement d'autant plus heureux qu'aujourd'hui il n’y a plus en France de comptoir sérieux pour la vente des insectes d'Europe. — 314 — Le défaut d'espace nous a empêché de parler des premiers Tableaux de M. Reitter ; consacrés à une partie des anciens Clavicornes, aux Psélaphides, Scydmænides et Ptinides, ils se sont augmentés des Cocci- nellides (par M. Weise) et des premiers groupes de Curculionides (par M. Stierlin). Le dernier fascicule paru est consacré aux Nécrophages (Platypsyllidæ, Leptinidæ, Silphidæ, Anisotomidæ et Clam- bidæ), et c'est de lui que nous désirons dire quelques mots. Tout d'abord nous avons le regret de constater une lacune fâcheuse : Pabsence de diagnoses à l'appui des espèces nouvelles. M. Reitter pourrait facilement donner ces diagnoses en note, comme le font MM. Bedelet Stierlin, l’un dans sa Faune, l’autre dans ses Tableaux. Il préfère suivre la pratique expéditive établie aux États-Unis, dans une partie des travaux de Le Conte et du D' Horn; maïs ce système, imposé en quelque sorte aux savants américains par une situation qui les obligeait à signaler rapidement près de sept mille espèces, est inacceptable pour des travaux sur la faune d'Europe, où les nouveau- tés sont devenues l’exception. Que de récriminations Motschulsky n'a-t-il pas subies, et à juste titre, pour ses diagnoses d’un laconisme désespérant! Si les formules rudimentaires de M. Reitter obtenaient droit de cité dans la science, c'en serait bientôt fait des œuvres sé— rieuses en entomologie. Je prends comme exemple au hasard le genre Gibbium, dont l'auteur décrit deux espèces nouvelles, cha- cune en deux lignes ne portant que sur deux caractères de insecte. En vérité Linné et Fabricius n’en auraient pas usé avec un pareil sans-gêne il y a un siècle, et M. Reïtter conviendra lui-même que si nous enregistrons comme décrites ses espèces hiéroglyphiques, c'est de confiance et par pure présomption et politesse en sa faveur; publiées par un auteur inconnu, elles seraient mises au panier et ce serait justice. Une autre négligence est à signaler dans l'opuscule sur les Necro- phaga: la citation vague ou inexacte de bon nombre de prove- nances. Par exemple : Antrocharis Querilhaci, cité du nord-est des Pyrénées, est propre à l'Ariège; — Trocharanis Mestrei se trouve bien dans la grotte de Nébias, mais celle-ci est dans l’Aude et non dans l'Ariège ; — Bathyscia Tarissani habite les grottes de Peyrus, de la Porte d'Urle (plateau de Lantes), et des Ferlières ou Ferrières, dans la Drôme, outre celles du Brudou et des Fées ; — Bath. Villardi n'est pas de la grotte de Bugey, mais d’une grotte non indiquée de l’ancienne province de ce nom (département de l’Ain); — Bath. galloprovincialis, noté de la grotte de la montagne de Beaume, est de la grotte d'Evenoy ou St-Trou (Var); — Bath. opaca, cité de Vignan, est du Vigan (Gard); — Bath. Ehlersi habite bien la grotte de Saleich, mais celle-ci est dans la Haute-Garonne (et non dans l'Ariège) et M. Reitter — 315 — omet les grottes d Aubert et de Lestélas (Ariège), où on la trouve également; — Bath. Proserpinæ est de la grotte de l’'Homme- Mort (Ariège, et non Aude). Les noms de diverses autres grottes sont mal orthographiés. Ainsi: Bédailhac pour Bédeillac; Campagna pour Crampagna ; Montesquien pour Montesquieu ; Lheru pour Lherm ; Estelles pour Lestélas ; St- Girono pour St-Girons. Ces inexactitudes s'expliquent d'autant moins que les ouvrages où ces espèces sont décrites, indiquent leur provenance exacte (1),et que nous-mêmes avons publié un travail spécial sur les cavernicoles français, travail que M. Reïtler ne peut ignorer (Annuaire E'nt., 1881, p. 79-87). Dans les Silphidcæ, la patrie de trois espèces est omise: Pseudo- pelta dispar, Silpha vestigator (Europe); Zpelates latissimus (Grèce). Plusieurs noms de genre, d'espèce ou d’auteur sont cités d’une ma- nière incorrecte. Ainsi: Platypsylla pour Platypsyllus ; — Ba- thyscia Spagnoli pour Spagnoloi; cophosina pour zophosina ; — Piomaphagus sufus pour rufus ; cuneipennis pour cunei- formis; andalusiacus pour andalusicus ; — Colon confusum Bris. au lieu de Fairm.; — Silpha funeror pour f'unerator ; Pseudcolenis pour Pseudocolenis ; — Hydnobius multistriatus Thoms. au lieu de Gyll.;, andalusiacus pour andalusicus ; — Liodes liturata pour litura; — Cyrtoplastus seriatopunc- tatus pour seriepunctatlus ; — Clambus punctulum Gyll au lieu de Beck. Dans le genre Bathyscia, le Reilleri Friv., de Hongrie méridio- nale, est passé sous silence. Enfin, à la page 109, M. Reitter décrit (?) ex cinq mots et en note une nouvelle espèce, de Mendoza, sous le nom de nigripennis ; mais la référence de cette note n’est pas indiquée et il est impossible de savoir si c’est un Anisotoma où un Amphicyllis. Nous n’indiquerons que pour mémoire quatre corrections déjà re- levées par l’auteur (Wien. Ent. Zeit., 1885, 276), concernant la Bathyscia opaca, non décrite en effet par M. Abeille de Perrin ; — les Diaprysius caudatus et caudatissimus, qui ne proviennent pas des Pyrénées-Orientales, mais de l’Ardèche (2) ; —etla Bathyscia (1) Sauf pour les Trocharanis Mestrei, Bathyscia Ehlersi et Proserpinæ. Ici l'erreur est reproduite d’après M. Abeille de Perrin, qui place la grotte de Saleich dans l'Ariège, et celle de PHomme-Mort, dans l'Aude; mais la rectification en avait été faite par nous dans l'Annuaire cité. (2) D’après les indications fournies par M. Abeille à M. Reitter, le Diaprysius cau- datus habite la grotte de St-Marcel d’Ardèche, et le caudatissimus celle de Vallon; mais comme ce deruier nom s'applique à une dizaine de grottes différentes situées aux environs du bourg, je suppose qu’il s’agit de la grotte dite des Gloches ou de $St-Martin, comme je l’ai indiqué dans mon Annuaire 1881 (p. 83). f * — 316 — vasconica, décrite par de La Brülerie et non par M. Abeille. Notons toutefois que, d'après M. de Uhagon, cette espèce est bien différente de la Cisnerosi Perez, à laquelle M. Reitter veut la réunir. Toutes ces imperfections ont sans doute pour excuse le désir de l’auteur de hâter la publication de son œuvre, et les Tables des Ne- crophaga, bien que n'ayant pas la valeur de celles des Psélaphides et Scydmaenides, n’en restent pas moins un opuscule indispensable aux coléoptéristes. A. FAUvEL. EXCURSION ENTOMOLOGIQUE AU SIMPLON Par L, FAIRMAIRE. Les entomophiles qui désirent étudier la faune alpine, peuvent trouver au Simplon une réunion de localités intétessantes, variées et d’un accès facile, des prairies, des bois de mélèzes, de pins, de sapins, des sources, des torrents, des neiges, des glaciers. Repoussé l’an dernier, des Alpes du Piémont, par la ridicule quarantaine ita- lienne, j’allai me réfugier à Bérisal, trois heures au-dessus de Brigg, et j’eus tout lieu de me féliciter d’avoir trouvé cette station où je suis retourné cette année avec notre ami Puton. Les amateurs de villes d'eaux à la mode ne se plairaient sans doute guère dans cet hôtel modeste, où l’on ne trouve ni casino, ni bals, ni concerts, ni même de maître d'hôtel en habit noir et en cravate blanche; en revanche on y recoit une hospitalité cordiale et abordable aux ressour- ces modestes. En traversant la route, on est dans les bois; en quatre heures on atteint l’hospice du Simplon, derrière lequel il y a des glaciers; on en voit du reste avant d’y arriver. Au-dessus de Bérisal, se trouve le glacier de la Bortel-Alp, d’un accès facile et qu’on peut traverser pour descendre en Italie dans le val Cherasca. Le vallon où est situé Bérisal est garanti des vents froids qui pas- sent sur l'immense glacier d’Aletsch par le Rossberg, long contrefort qui s'étend parallèlement à la vallée du Rhône. Cette montagne peu intéressante pour les coiéoptéristes, l’est au contraire beaucoup pour les lépidoptéristes ; c’est là qu’on trouve les espèces rares du Valais, ce qui explique les visites annuelles des lépidoptéristes suisses et allemands ; mais les français brillent par leur absence. Voici la liste des coléoptères et des hémiptères que nous avons récoltés. Ce dernier ordre est peu représenté ; il aurait fallu chasser au mois d'août et nous avons quitté Bérisal vers le 20 juillet. — 317 — Coléoptères. Cicindela campestris Linn. (le type et la var. connata Heer.), sylvicola, chloris ; Nebria Jockischii, Gyllenhalii, castanea, Germari ; Leistus mitidus ; Carabus alpestris, depressus ; Ophonus punctatulus; Harpalus lævicollis ; Bradycellus collaris ; Feronia oblongopunctata, multipunctata, Spinolæ , unctulata ; Platynus depressus ; Amara Quenselii, spinipes ; Trechus strigipennis; Bembidium tibiale, stomoides ; Silpha nigrita et var. alpina, sinuata; Liodes castanea ; Baptolinus alternans ; Ocypus fossor ; Quedius robustus, puncta- tellus ; Thymalus limbatus ; Peltis grossa, ferruginea ; Coxelus pictus ; Byrrhus pilula; Aphodius alpinus, quadrimaculatus, ater ; Hoplia farinosa ; Cetonia floricola ; Trichius fasciatus; Anisoplia agricola ; Buprestis rustica ; Chrysobothris chrysostigma ; Anthaxia funerula, helvetica, quadripunctata ; Agriotes obscurus; Corym- bites aulicus; Athous alpinus, leucophæus, montanus; Atopa cervina ; Lygistopterus sanguineus ; Podabrus alpinus; Telephorus hæmorrhoidalis, tristis, fibulatus ; Rhagonycha rufescens, translu- cida, atra, pilosa, limbata, Meisteri Gredl. var. pedemontana Baudi; Malthinus biguttulus; Malthodes guttifer, flavoguttatus , misellus, hexacanthus, trifurcatus, mysticus; Pygidia laricicola ; Attalus lateralis ; Dasytes alpigradus: Haplocnemus alpestris ; Ano- bium denticolle; Ernobius abietinus ; Dryophilus pusillus; Helops convexus ; Hallomenus humeralis; Omophlus lepturoides ; Mylabris flexuosa ; Anoncodes rufiventris; Rhinosimus ruticollis; Calopus serraticornis ; Barynotus margaritaceus ; Brachyderes incanus ; Phyl- lobius atrovirens, sinuatus ; Piezosnemus paradoxus ; Otiorhynchus chrysocomus, nubilus, subdentatus, lepidopterus, septentrionis, hirticornis, muscorum ; Hylobius pineti ; Magdalis Heydeni, carbo- naria ; Acalles camelus ; Cionus thapsus ; Rhyncolus chloropus ; Hylastes cunicularius; Bostrichus cembræ; Tetropium luridum ; Necydalis major L.; Monohammus sutor ; Liopus nebulosus ; Pogono- chærus hispidus, fasciculatus ; Phytæcia cylindrica ; Bachyta quadri- maculata (avec la var. bimaculata Sch., n’ayant que les deux taches postérieures), interrogationis (type et variétés), cerambyciformis, virginea (avec la var. nigricollis), clathrata; Acmæops pratensis : Judolia sexmaculata L.; Strangalia bifasciata; Leptura cineta, hybrida Rey (maculicornis Muls.), bien remarquable par les pointes du segment ventral '; maculicornis var. simplonica. Avec les individus typiques, de couleur testacé-jaunâtre , on en trouve d’autres à élytres d’un testacé-rougeätre, n’ayant pas l'extrémité noire, mais présentant sur les côtés une ou deux taches oblongues, noires, qui souvent disparaissent; cette nouvelle variété mérite d’être signalée à Revue d'Entomologie.— Novembre 1885. 29 — 518 — une époque où les différences individuelles deviennent importantes. Grammoplera lævis, femorala; Cryptocephalus imperialis, pini, hypochæridis,imperialis, violaceus, quadripustulatus et var. rhæticus, ochropezus ; Chrysomela marginata ; Oreina gloriosa var. excellens Weise (superba Oliv.), var. venusta L., vittigera var. et var. à teinte de laiton un peu cuivreux, var. glacialis Weise ; Crepido- dodera Peirolerii ; Adalia inquinata ; Coccinella alpina , oblongo- guttata. Hémiptères, Berytus minor; Nysius jacobeæ (un individu macroptère) ; Trape- zonotus agrestris ; Pachymerus pini ; Scolopostethus decoratus ; Aradus betulæ, corticalis; Calocoris sexguttalus, lineolatus, alpes- tris ; Pycnopterna striata ; Dichroscytus valesianus; Lygus rubricatus, contaminatus ; Cyphodema rubicundum ; Orthops moutanus; Capsus annulpes ; Hallicus apterus ; Systellonotus alpinus ; Cremno- cephalus umbratilis ; Globiceps flavonotatus ; Ælorhinus angulatus ; Psallus laricis, betuleti, vitelinus, dilutus; Tetraphleps vittatus ; Anthocoris nemorum, nemoralis ; Salda scotica, C-album ; Bytho- scopus rufusculus; Thamnotettix picta, abietis ; Athysanus subfus- Culus, transversus ; Eupteryx Germari. SUR LES PAHALERIA GALLO-RHÉNANES Par ALBERT FAUVEL, La faune gallo-rhénane compte trois Phaleria. La première, répandue sur toutes nos côtes du Nord, de l'Ouest et du Midi, est la cadaverina de Fabricius, décrite de « Ger- mania » par cet auteur, et qui s’avance en effet jusque sur le littoral de la mer du Nord, en Prusse et en Angleterre. Les deux autres, particulières surtout au bassin de la Méditerranée, sont la dorsigera Fabr., indiquée de « Barbaria » par le savant danois, et la pallens Latr., dont l’hemisphaerica Küst. est synonyme. Cette dernière est bien connue et facile à distinguer des deux autres par son corselet dépourvu de sillons basilaires, sa couleur toujours uniforme d'un testacé rougeâtre et son faciès subglobu- leux de Coccinelle, rappelant la Cynegelis impunctlata ou la variété livida de la Subcoccinella 24-punctata. Au contraire, les Phaleria cadaverina et dorsigera sont de ES TT CIE Dar D OH DUR ep code à — 819 — forme ovale-oblongue, simulant celle des Helops et spécialement les Nalassus pallidus et pellucidus, dont elles partagent l'habitat sur nos sables maritimes. Leur corselet est rayé d’un petit trait à la base vers le quart de chaque côté. Fabricius, nous l'avons dit, décrit sa cadaverina de Germanie. Il ne saurait donc y avoir de doute sur l’espèce qu'il a eue sous les yeux, puisqu'une seule habite les rivages allemands, remontant jusqu’en Scanie, d’après M. Thomson (Opusc. Ent.,ll,335), et s’éten- dant par la Manche et l'Océan jusqu’en Portugal, à Mogador et aux Canaries {Wollast., Col, Atl., 417); même dans l'Autriche du Sud d’après Redtenbacher, on ne trouve aucun insecte de ce genre. Elle se distingue notamment par son aspect assez brillant, son corselet ordinairement subsillonné au milieu, nettement et densément ponctué, à côtés subparallèles vers la base, C'est, d’après M. Baud (Bull. Soc. Ent. Ital., 1876, 101; Deut. Ent. Zeits., 1876, 225), à cette espèce septentrionale que se rapporte la nigriceps de Mul- sant, décrite de Caramanie, et répandue sur les bords de l’Adriatique en Italie, de la Méditerranée en Europe et en Asie, mais non signalée encore en Algérie. La troisième espèce (dorsigera Fabr.) diffère de la cadaverina par son aspect mat, alutacé, surtout à l’avant-corps, son corselet sans sillon, marqué de points imperceptibles et peu serrés, à côtés en arc de la base au sommet. Elle habite le littoral de la Méditerranée, en France, Espagne, Algérie et [talie, et remonte jusqu'aux rivages français du golfe de Gascogne, où M. Bedel l’a recueillie. Dans les limites de notre faune gallo-rhénane, la coloration des cadaverina et dorsigera est peu variable. Chez la première les élytres sont le plus souvent d’un testacé rougeâtre uniforme ; par exception elles offrent sur le disque une petite tache brune ou noi- râtre irrégulière (var. bimaculata Merbst.). Chez la dorsigera, cette tache apparaît d'ordinaire plus nette et plus étendue. Elle se dilate même parfois (type de Fabricius, de Barbarie) jusqu’à former avec sa pareille une grande tache commune sur le dos, ou encore envahit l’'écusson et presque toute la surface des élytres, sauf le limbe et le repli, tandisque le corselet offre une ligne longitudinale brune, dilatée vers la base (var. limbata Baudi, de Sardaigne et de Näpolitaine). La cadaverina décrite par Mulsant, Küster et Baudi n’est pas celle de Fabricius, mais se rapporte à l'espèce de la Méditerranée, dont la dorsigera africaine de Fabricius représente la forme large- ment maculée, comme Mulsant l’a reconnu implicitement (Lati- gènes, 1854, 192). La synonymie de nos trois espèces doit donc s'établir ainsi: — 320 — 4. pallens Latr., Nouv. Dict. Hist. Nat., 1817, XXV, 493. hemisphærica Küst., Kæf. Eur., 25,67. 9, cadaverina Fabr., Ent. Syst., I, 113. nigriceps Muls., Mém. Ac. Lyon, 1852, 10; Opusc. Ent., 1852, I, 170. v. bimaculata Herbst, Naturs. Kæf., NII, 16, pl. 118, fig. 7 b. 3. dorsigera Fabr., Mant. Ins., 1787, 1, 201. cadaverina Muls. Küst. Baudi. v. limbata Baudi, L. c. HÉMIPTÈRES NOUVEAUX Par le D' G. HORVATH. 4. Berytus consimilis Horv. Elongatus, alatus, ferrugineo-testaceus ; processu verticis brevi, a latere viso parabolico; vitta laterali capitis ante- et postoculari nigra; antennis longioribus, articulo primo clava concolore, leviter incras- sata, longitudine vix 1/4 totius articuli, articulo tertio apice conco- lore, articulo quarto nigro ; pronoto retrorsum sensim elevato et for- titer dilatato, pone humeros rotundatos leviter inflexo, lobo postico fortiter punctato, carinis elevatis albidis, lateribus rectis, margine postico sinuato ; margine costali hemelytrorum leviter rotundato, costis haud parallelis, harum interstitiis infuscalis, clavo et corio apice imo nigris, membrana corio paullo latiore, apice anguste ro- tundala, venis duabus interioribus mox pone basin venula trans- versa conjunctis, interstitiis venarum levissime infuscatis ; femoribus sensim leviter clavatis, concoloribus. 4©.—Long., 7 mill. Patria: Hungaria, Tasnad (Z. Biro), Moldova (D' Tomosvary) ; Serbia, Golubatz (2d.) Ressemble beaucoup à la forme macroptère du B. clavipes Fabr. (= vittalus Fieb.,pro parte), dont il se rapproche par la structure des antennes et des fémurs ; cependant il est facile de le distinguer par les deux nervures internes de la membrane réunies un peu après Jeur origine. Il est aussi plus large, la tête est plus courte, la lame du vertex plus arrondie, moins acuminée, le pronotum plus forte- ment ponctué et plus élargi en arrière, et enfin la membrane plus arrondie. La longueur de ses antennes et l'épaisseur moindre de la massue de leur premier article et des fémurs ne permettent pas de SA le confondre avec le B. #70ontivagus Mey., qui a le sommet du troi- sième article des antennes toujours noir, le pronotum moins élargi et plus faiblement ponctué et la membrane plus largement arrondie. 2. Berytus geniculatus Fieb., in litt. Elongatus, alatus, testaceus; processu verticis brevi, a latere viso parabolico ; antennis mediocribus, gracilibus, articulo primo apice abrupte clavato et concolore, apice imo articuli tertii articuloque ul- timo nigris ; pronoto retrorsum sensim modice elevato et dilatalo, pone humeros rotundatos leviter inflexo, lobo postico sat fortiter punetato, carinis elevatis concoloribus, lateribus subrectis, margine postico leviter sinuato : apice summo clavi nigro vel nigro-fusco, corio margine costali levissime rotundato, coslis subparallelis, apice cor nigro ; membrana apice acuminato- rolundata, corio paullo la- tiore, ad basin venarum saepe puncto parvo nigro vel fusco notata, venis duabus interioribus cellulam basalem formantibus, macula oblonga hanc cellulam occupante vittisque longitudinalibus apicem versus dilatatis nigrofuscis notata, apud feminam saepe innotata; pe- dibus gracilibus, femoribus apice abrupte clavatis, concoloribus. #9.— Long.,5-5 1/2 mill. Patria: Gallia, Helvetia, Hungaria, Graecia (Morea), Rossia meri- dionalis (Tauria). Cette espèce, répandue dans les collections sous le nom inédit de Fieber, a élé considérée par notre honoré confrère, M. le D' A. Puton (Synopsis des Hém.-Hét. de France, 1, p. 125), comme la forme subbrachyptère du B. montivagus Mey. Je la regarde comme une bonne espèce qui s'en distingue assurément par ses antennes et ses pattes plus grêles et par la massue des antennes et des fémurs plus abruptement renflée et plus courte. Sa taille plus petite, la massue de ses antennes et ses fémurs toujours concolores, son pronotum un peu plus déprimé et moins large en arrière, sa membrane plus étroite et lancéolée au sommet sont des caractères suffisants pour justifier cette séparation. Ses ailes sont aussi longues que l’abdomen. Les nervures de la membrane sont souvent marquées à leur origine d'un point noir comme chez le B. Signoreti Fieb. (= drieber- gersis Voll.), qui est cependant bien distinet surtout par ses fémurs plus épais et insensiblement fondus avec leur massue. 3. Pachymerus (Xanthochilus) Reuteri Horv. P. quadrato Fabr. maxime affinis et simillimus, differt seriebus punctorum duabus exterioribus clavi haud parallelis, sed serie inte- — 322 — riore a serie exteriore medio magis remota quam versus basin et apicem ; limbo scutellari clavi usque ad hane seriem interiorem nigro, tantum basi spatio inter limbum nigrum et seriem punctorum cur- vatam cuneiïformi griseo-testaceo; macula nigra prope angulum internum corii distincte rhomboidali; membrana albida, macula magna oblonga discoidali nigro-fusca notata, apud feminam nonmihil abbreviata, apicem abdominis haud attingente; tibiis posticis maris tolis nioris. #Q. — Long., 5 1/2-6 1/2 mill. Patria: Gallia meridionalis, Montpellier (ipse); Hungaria, Finme (Korlevic); Dalmatia, (Cattaro (Reütter); Tauria, Sebastopol (Merkl), Theodosia (Retowski). Cette espèce méridionale a été confondue jusqu’à présent avec le P. quadratus Fabr., dont elle diffère par les mêmes caractères qui séparent les P. saturnius Rossi et minusculus Reut. de l'an- cienne espèce de Fabricius. Comme ces caractères ont été découverts par notre savant collègue et ami M. Reuter (V. supr., p. 227), je me fais un plaisir de lui dédier celte espèce que je crois bien tranchée. Elle se distingue aisément du P. saturnius (qui a une longueur de 7 1/2-8 mill,) par sa taille plus petite et par la tache discoïdale plus petite de sa membrane. Le P. minusculus a la taille plus petite, le pronotum un peu moins rétréci en avant et le rostre plus court, n'atteignant pas les hanches postérieures. Le rostre atteint chez notre espèce, comme chez P. quadratus et salurnius, les hanches postérieures, 4 Monanthia Montandoni Horv. Ovata, glabra, flavo-testacea; capite nigro, spinis quinque albidis instructo, spinis duabus lateralibus basalibus longissimis adpressis ; articulo tertio antennarum gracili et articulo quarto 2 1/4 longiore, hoc apicem versus nigro; membrana marginali pronoti forlissime reflexa et superficiem carinamque medianam pronoti tangente, fortiter reticulata, hic illie levissime nigro-fusco conspersa ; carinis pronoti humilibus haud reticulatis, lateralibus antrorsum convergentibus et membranam marginalem reflexam mox altingentibus; disco pronoti fortiter punctato, testaceo, limbo postico processus postici nigro- reticulato; hemelytris fortiter reticulatis, apicem versus nonnihil nigro-reticulatis, membrana costae per totam longitudinem unise- riata, angustissima, fere lineari, tantum parte sua apicali latiore, area costali (= laterali Fieb.) triseriata, area discoidali maculis dua- hus obsoletis, una media transversa, altera apicali, intus confluen- tibus nigris notata ; venulis transversis membrane costae, pectore Lure DM = medio, abdomine toto apiceque tarsorum nigris. ?—Long., 3 1/4 mil], Patria : Romania, Constantia Dobroudjae (Montandon). Cette espèce, découverte par M. A.-L. Montandon en un seul exem- plaire, est très-voisine de M. platyoma Fieb.; mais elle en diffère par la taille plus grande, la tête munie de cinq épines au lieu de trois petites. le disque flave du pronotum, ses carènes non aréolées, ses marges réfléchies plus prolongées en arrière et par conséquent les carènes latérales plus courtes, les élytres plus courtes, ainsi que par les fémurs et tibias entièrement flaves et par le dernier article des antennes et les tarses noirs seulement à l'extrémité. 5. Poeciloscytus (Systratiotus) diversipes Horv. Niger, opacus, pilis albidis facillime divellendis vestitus ; margine postico verticis, magine apicali corii externo, apice coxarum et fulcris flavo-albidis; articulis secundo et tertio antennarum ferrugineo- testaceis, illius annulo lato basali parteque 1/3 apicali nigris (arti- culus quartus in specimine descripto deest); macula basali interna .Cunei, venis membranae nigrae, apice femorum, tibiis tarsisque fer- rugineo-testaceis ; tibiis nigro-spinulosis, tarsis apice nigris ; vertice oculo fere duplo et dimidio latiore. ©. — Long., 4 1/2 mill. Patria : Hungaria septentrionalis, Kesmark (D° A. Hensch). La coloration très-différente des antennes et des pattes ne permet pas de confondre cette espèce avec ses trois congénères connues. Elle se distingue en outre du P. holosericeus Hahn, par sa taille plus petite, son cunéus entièrement noir au sommet, ses fulcres et l’extré- mité de ses hanches pâles. On peut résumer dans le tableau suivant les espèces du sous-genre Systratiolus. A. Antennes et fémurs en partie flaves. a. Les deux premiers articles des antennes flaves, seulement le deuxième article noir vers l'extrémité; extrémité des fémurs et les tibias flaves, parés d'anneaux noirs: cunéus jaune à l’extrémité. P. holosericeus Hahn: b. Premier article des antennes entièrement noir, deuxième article flave, largement noir à la base et à l'extrémité; extrémité des fémurs et les tibias flaves, sans anneaux noirs ; extrémité du cunéus DORÉ vus nu plemubeton Mate at Ph diUersipes HOLV: B. Antennes et fémurs entièrement noirs. «. Cunéus flave à la base et à l'extrémité: tibias noirs, avec des anneaux flaves. . . . . . . . P. nigritus Fall: — 324 — 8. Cunéus et tibias entièrement noirs. . . P. carpathicus Horv: (= nigritus Fieb. & sec. spec. typ.). 6. Deraeocoris rutilus H.-Sch. var. bellicosus Horv. Dimidio postico clavi nigro ; macula nigra interna corii cum ma- cula parva intramarginali externa confluente et fasciam transversam latissimam nigram, dimidium posticum corii occupantem formante; angulo apicali externo corii coccineoc. æ. Patria : Tauria, Sebastopol (Retowski). 7. Deraeocoris schach Fab. var. Novaki Horv. Scutello hemelytrisque totis nigris, cuneo plerumque macula vel fascia media obsoleta rufo-testacea notato. OQ. Patria: Dalmatia, Lesina (J.-B. Novak), Spalato, Ragusa (Reitter). NOUVELLE NOTE SUR LA LEPTURA MACULICORNIS DEGÉER Par CL. REY. Dans ma note précédente (Rev. d'Entom., 1885, n° 9, p. 276), j'ai donné les caractères qui séparent la ZLeplura hybrida de la maculicornis (1), avec laquelle elle avait été confondue jusqu'ici. D'après une remarque de M. Puton, qui m’a dit posséder une variété de maculicornis à élytres d’un testacé brunâtre, j'ai jeté de nou- veau les yeux sur ma collection, où j'ai constaté deux individus (4Q) de la variété en question, et, après un examen attentif, j'ai cru devoir la signaler comme une espèce distincte. Elle ressemble bien moins à l’Aybrida qu’à la maculicornis, aussi vais-je la comparer à cette dernière seulement : (1) D’après de Villers (Linn. Ent., 1. p. 274), qui la rapporte d'après Degéer, la Leptura macutlicornis aurait les élytres sans tache apicale. Mais, ainsi que je l’ai déjà dit, cette variété sans tache serait, suivant J, Sahiberg, inconnue en Suède et en Laponie, et les descriptions qui la mentiounent auraient été faites sur des échantillons provenant de France. — 325 — a. dQ. Élytres d'un roux testacé, à pubescence obscure à reflet fauve. — j Tarses postérieurs aussi longs que les tibias, ceux-ci atténués à leur base dès leur premier tiers. Sillon du mélasternum un peu plus profond en arrière, flanqué de chaque côté d’une légère brosse de poils obscurs tranchant un peu sur la pubescence argentée du reste de la surface. Le 5° arceau ventral impressionné vers son sommet qui est subbisinué et cilié: le 6° subexcavé en dessous, densément cilié- frangé au sommet, dépassant un peu le pygidium : celui-ci très con- vexe en dessus, étroitement rebordé sur les côtés, largement tronqué au bout. — © Turses postérieurs presque aussi longs que les tibias, ceux-ci plus grêles, atténués de leur extrémité à la base. Sillon du métasternum simple, assez léger sur toute sa longueur. Le 5e arceau ventral subimpressionné vers son sommet qui est subarrondi; le 6€ caché. Pygidium convexe sur son milieu, largement rebordé en gout- tière sur les côtés, subtronqué au bout. . 1. maculivornis Deg. aa. 4 ©. Elytres d'un roux acajou, à pubescence tout à fait obscure ou à peu près. — ; Tarses postérieurs aussi longs que les tibias, ceux-ci atténués à leur extrême base seulement. Sillon du métasternum bien plus profond en arrière, flanqué de chaque côté d'une assez grande brosse triangulaire de poils noirs tranchant sensiblement sur la pubescence générale. Le 5e arceau ventral déprimé vers son sommet qui est largement tronqué et cilié ; Le 6e ex- cavé en dessous, subéchancré et fortement cilié- frangé au bout, dépassant plus ou moins le pygidium; celui-ci convexe, étroitement rebordé sur les côtes, tronqué au bout.— © Turses postérieurs moins longs que les tibias, ceux-ci plus grêles, atténués de leur extrémité à la base. Sillon du métasternum simple, léger sur toute sa longueur. Le 5e arceau ventral impressionné en arrière, largement tronqué au som- met: Le 6e plus ou moins caché. Pygidium subcon- vexe Sur son milieu, assez largement rebordé en souttière sur les côtés, subtronqué au bout.. 2. simplonica Fairm 1). Obs. Outre les caractères signalés dans ce tableau, la Leptura simplonica se distingue de la maculicornis par ses pieds ei ses anten- nes un peu plus rebustes, avec celles-ci un peu plus courtes, à articles 5-8 un peu moins allongés, les 5-7 moins distinctement maculés de pâle à leur base (2). Les élytres offrent parfois une tache apicale (4) J'avais décrit cette espèce sous un autre nom dans cette présente note, lorsque j'ai appris que M. Fairmaire devait la signaler presque en même temps comme variété de L. maculicornis sous le nom de simplonica (V. supra, p. 317). Je m’empresse d’adopter cette dernière dénomination, tout heureux de me rencontrer sur le même terrain avec mon éminent et très honoré collègue. Maïs, d’après les caractères susin- diqués, je crois devoir la considérer comme une espèce ou au moins comme une race intéressante. (2) Les antennes des ©, comme toujours, sont plus longues que celles des ©, — 326 — noire, ce qui s’observe presque toujours chez maculicornis et jamais chez hybrida. J'ai trouvé la L. simplonica dans les Alpes fribour- geoises (Suisse), et M. Puton l’a rencontrée au Simplon. Ainsi que je l'ai fait observer à la suite de ma première note sur la Leptura maculicornis (Rev. d'Entom., 1885, n° 9, p. 277), ma Léptura ochracea pourrait bien constituer une espèce distincte de dubia Scop. (cincta Fab.), soit à cause des antennes des œ à articles 6-11 moins allongés, soit à cause des élytres du même sexe moins brillantes et à bordure latérale noire plus étroite ; j’en possède un mâle et deux femelles, et M. Puton m'a communiqué deux autres femelles identiques. Ce qui saute aux yeux de prime abord, dans cette espèce, c'est que les élytres des sont aussi mates et aussi finement ponctuées que chez les ©. La taille du & dépasse celle des plus grands mâles de la cincta, avec surtout les élytres plus allon- gées et moins atténuées en arrière. SUPPLÉMENT AUX XŸLOPHAGES D'EUROPE Par ALBERT FAUVEL. Depuis la publication des Xylophages d'Europe dans la Revue de 1883 (p. 97-117 et 121-145), nous avons recu en communication de nombreuses espèces de cette famille, en même temps que nous avions lieu de reconnaître quelques rectifications à faire à ce travail. Le but de la présente notice est donc de signaler ces corrections et de donner la liste des localités nouvelles, surtout au point de vue de la faune gallo-rhénane. Dans le Tableau analytique des Tomicus (n° 14), au lieu de: chez les ;, le sommet des élytres étroitement sillonné., il faut lire: chez les ©, le sommet des élytres.…, etc. Pour le Catalogue, voici une première liste d'additions et rectifi- cations à noter. Hylastes cunicularius Er. — Simplon, Bérisal (Fairmaire). » linearis Er. — St-Martin-Lantosque (Croissandeau). » corticiperda Er, — Peut-être une variété du Zinearis, Hylurgqus ligniperda F, — Cannes. » Micklitzi Wachtl. — Algérie. Myelophilus minor Hartig. — Au lieu de Japon, lire: Ghine. Phloeosinus Aubei Perris. — Fontaine près Grenoble (Guwuédel). » impressus O1. — Auba, Villechétif (Zavérdet) — 327 — Hylesinus crenatus F. — Rodez (Guieysse). » oleiperda K.— Lausanne (Bugnion). » fraæini F. -- M. Peragallo a figuré cet insecte et donné des détails sur ses mœurs dans son travail intitulé: L'Olivier (Nice, 1882), p. 56, fix. 14. Il en est de même pour le Phlæotribus oleæ F. (p. 47, fig. 13). Phlæophlhorus spartii Noerdl. — Grenoble (Guédel); St-Martin- Lantosque (Croissandeau). Phlæotribus olecæ F. — Nyons (Ravoux). Scolylus carpini Ratz. — Fontainebleau (Bonnaire). Crypturgus (1) pusillus Gyll. — Grande-Chartreuse! Bordeaux (Vaulogé). » medilerraneus Eichh.=— s numidicus Ferrari.— Cha- rente-Inférieure, forêt d’Arvers (Noualhier); île d'Oléron (et non Charente) (Champenois); Marseille ! — Algérie. Stephanoderes Eichh. — Hypothenemus Westw ( Homæocry- phalus Lind.). » Ehlersi Eichh. — St-Jean-de-Luz, dans le figuier, avec Hypoborus ficus ; septembre ( Vaulogé). Pilyophthorus: ramulorum Perris. — Colmar (Schmidt); Or- léans (Croissandeau) ; Nyons (Ravoux). Taphrorychus bicolor Herbst. — Paris, sur les quais ! » Bulmerincqui Kol. — St-Germain (H. Brisout). Thamnurgus varipes Eichh, — Brout-Vernet (du Buysson). Tomicus sexdentatus Boern. — Nyons (Ravoux). » cembræ Meer. — Simplon, Bérisal (Fairmuire); forêt d’Aletsch (Bugnion); St-Martin-Lantosque (Croissan- deau). D rectangulus Ferrari, Eichh.— Nrléans; St-Martin-Lan- tosque (Croissandeau); Nantes! Vienne, Montlouis (Schmidt;; Landes, Cazaux ( Vaulogé). » laricis K. — Colmar; Besançon (Schmidt); Landes, Cazaux ( Vaulogé). » bidentatus Herbst.—Allier, Brout-Vernet (du Buysson); Nyons (Ravoux). (4) Une espèce de ce genre, voisine du pusillus, et omise par M, Eichhoff, est le : 1’, hispidulus Thoms., Opusc. Ent., 1870, LIT, 338. Oblongus, subeylindricus, subnitidus, piceus, antennis pedibusque ferrugineis ; pro- thorace subtiliter, medio parcius punctulato; elytris setulis erectis albidis hispidulis, sat regulariter punctatostriatis. ©, pusillo simillimus, fere major et posticé paullo latior, elytris striis remotius sed for- tius punctatis, setulis brevibus erectis albidis hispidulis, ét prothorace minus nitidis, hse, medio subtilius, lateribus crebrius et evidentius puuctato d'stinctus, Mord de la Scanie, sous des écorces d’arbres résineux. — 328 — Xyleborus dispar F. — Cannes ( Warnier). » cryptographus Ratz. — Meudon, dans l’aulne (Xénon). » eurygraphus Ratz. — Bordeaux | Vaulogé). » Saæeseni Ratz. — Alencon! Troyes ! Nantes! » dryographus Ratz. — Colmar; Charente, Le Plantier (Schmidt). Trypodendron quercus Eichh.(?5-Zineatluin Adams).=signa- turn Fabr. » lineatum O1. — Le Creusot (Cartier); Mont-Dore (du Buysson); Le Lioran! Platypus cylindrus F. — St-Jean-de-Luz ( Vaulogé). ADDITION AU GENRE TOMICUS. M. Fritz A. Wachtl, inspecteur des forêts à Vienne, a publié en 1884, dans les Mittheilungen aus dem forstlichen Versuchs- wesen Œsterreichs du D" v. Seckendorf (Neue Folge, IIT Heft), un excellent travail, dont il a eu la gracieuseté de me faire hommage, sur les Toinicus du groupe qu'il appelle Tomnicini duplicati (c'est- à-dire dont la couronne élytrale est pourvue de dents bifides), et où 1l inscrit les Tomicus duplicatus Sahlb., rectangulus Ferr., Mannsfeldi Wachtl, acuminatus Gyll., Judeichi Kirsch et in- fucatus Eichh. Trois planches lithographiées représentent les trois premières de ces espèces. D’après l’auteur, le Mannsfeldi (1) a été réuni à tort à l’énfucalus dans le Catalogus de MM. v. Heyden, Reitter et Weise (1883, p. 182) et constitue une espèce distincte, propre à la basse Autriche. Ce groupe étant peu connu et d’une étude difficile, nous croyons intéressant d’en traduire le tableau analytique donné par M. Wachtl (4) Voici la description de cet insecte, omis par M. Eichhoff: T. Mannsfeldi Wachtl, Verh. zool. bot. Ges. Wien, 18179, XXIX, Süz., p. 51, — Mitth. Forst. Vers. OEst. N. Folg., 1884, III, 8, pl. 3. S Corpus nigro-piceum, nitidum, oblongum, eylindricum, pilis longiusculis flaves- centibus teauiter adspersum. Prothorax oblongus, cylindricus, lateribus rectis leniter impressus, dimidio anteriore tuberculato-rugoso, dimidio posteriore nitidissimo, præci- pue in disco punctis subtilissimis et parcissimis adsperso. Elytra dilute picea, nitida, levissime punctato-striata, striarum punctis remotius dispositis, rotundis, leviter impres- sis; interstitiis subplauis, impunctis, glaberrimis; apîce abrupte truncato, truncatura excavata in ambitu utrinque tridentata, Dente superiore (i. e, primo) parvo, hamato, acuto; secundo duplicato, permagno, valde prominente, a lateribus compresso, latis- simo, angulo superiore minus, inferiore longius acute producto ; tertio conico acuto. Antennæ rufinæ. Pedes dilutius vel obseurius picei; © statura et colore maris, sed elytrorum truncatura utrinque dentibus quatuor acutislimitata, quorum secundus latus et maximus.— L., 3-3 3/% mill. Habitat sub Pini nigricantis cortice, Austria inferior, — 929 — (p. 13-14), d'autant que son opuscule manque à toutes nos biblio- thèques : 1. Couronne de l’échancrure élytrale avec trois dents de chaque côté. 2. Toutes les dents simples, aiguës. . . . . acuminatus Gyll. ©. 2. Dent intermédiaire {la plus grosse) bifide. 3. Massue des antennes oviforme, à sommet obtus ; échan- crure des élytres remontant presque jusqu’à leur milieu. 4. Corselet à convexité presque sphérique, sa plus grande largeur au milieu ou tout près, à ponctuation fine et éparse en arrière, avec une large ligne médiane lisse ; une seule série de points écartés sur les interstries des élytres. Judeichi Kirsch (O' ?). 4. Corselet ayant sa plus grande largeur avant la base, graduellement atténué vers le sommet, finement et épar- sement ponctué sur le disque en arrière ; interstries des élytres à points très-rares, en série. . . duplicalus Sahlb. (S' ?). 4. Corselet ayant sa plus grande largeur à la base, rétréci en avant, assez fortement ponctué en arrière, à ligne mé- diane lisse effacée ; interstries des élytres ponctués éparsement en série. . … . . . infucatus Eichh. (So ?). 3. Massue des antennes elliptique ; échancrure des élytres occupant leur tiers apical : corselet à côtés droits, paral- lèles, non atténués, arrondis en arc en avant près du sommet: disque finement ponctué en arrière avec une ligne médiane lisse: interstries des élytres imponctués ; dent bifide très-saillante ; dessus du corps très-brillant, presque poli. : +. . 1 VASE Mannsfeldi Wachtl ©. 3. Massue des antennes sphéroïdale, plus large que longue; échancrure des élytres éloignée de leur milieu, presque perpendiculaire ; corselet à côtés droits et parallèles de Ja base au milieu, transversalement impressionné sur le disque au milieu, éparsement ponctué en arrière, à ligne médiane lisse à peine visible; interstries finement et éparsement ponctués. . . : . . . rectangulus Ferr. og. 2. Dent postéri ieure(3e)large, comprimée latéralement, échan- crée en dessus eten dessous, bifide au sommet. acwminatus Gyll, ©. 1. Couronne de l’échancrure élytrale avec quatre dents simples de chaque côté. 5. Les quatre dents aiguës, la basilaire hamiforme, courbée en arrière: intervalle des dents 1 et 2 le plus large; dents 2, 3 et 4 subégalement distantes; corselet et élytres comme chez le ©. . . . . Mannsfeldi Wachtl. 5. 3e dent remplacée par un simple petit tubercule mousse ; corselet et élytres comme chez le &. . . . rectangulus Ferro? Notons en terminant que, dans l'explication de la planche IIT de la Revue (1883, p. 145), il y a eu interversion pour les figures 30 et 31; la fig. 30 représente une partie de l’antenne du Tomicus proæimus ; la fig. 31 une partie de celle du suturalis. THROSCIDES ET EUCNÉMIDES GALLO-RHÉNANS. TABLEAUX ANALYTIQUES ET CATALOGUE Par ALBERT FAUVEL. L'Essai monographique sur la famille des Throscides date de 1859 (1). Qu'on me pardonne de jeter un regard en arrière ! C'était le temps, déjà loin, où nous débutions dans l'entomologie, Henry de Bonvouloir, à Paris, au centre des collections et des biblio- thèques ; les de Mathan, Paul de Germiny et moi-même, exilés en Normandie et livrés à nos propres forces. De Bonvouloir, aidé du dévouement et des conseils d’un maître reconnaissant, Jacquelin du Val, réunissait à la fois les matériaux de son monument sur les Throscides et les Eucnémides; mais dix ans étaient nécessaires pour terminer le manuscrit, préparer et graver plus de 400 dessins. Cédant à notre légitime impatience, et un peu à la sienne, l’auteur résolut d’en détacher les Throscides. Je me souviens encore quel accueil sympathique recut son opuscule, traité de main de maître et luxueusement illustré de ces belles aquarelles comme M. Migneaux savait les peindre. L'hôtel de la rue de l’Université était le centre de réunion des entomologistes, — car il y avait alors un cercle de ralliement à Paris —; aux amis qu’il y recevait avec tant de cordialité, à ses nombrenx correspondants, de Bonvouloir offrit sans compter sa monographie et bientôt l'édition fut épuisée. Aujourd’hui l'Essai sur les Throscides est presque une rareté bibliographique ; c’est ce qui nous engage à en donner, sous forme de tableaux synoptiques, un apercu, complété de tous les documents nouveaux que nous avons pu réunir et de l'addition de quelques caractères importants. La Monographie des Eucnémides, publiée de 1870 à 1875, dans les Annales de la Société entomologique de France (2), est plus répandue; mais comme elle traite en très-grande majorité d'insectes exotiques, beaucoup de nos collègues ne la possèdent pas et nous ont témoigné le désir d'en avoir un extrait limité aux espèces indigènes. (4) Paris, A. Deyrolle, in-8°, 144 p., 5 pl, n. et col, (2) 907 p., 42 pl. n. — 331 — C'est une tâche facile, où nous n’avions qu’à suivre pas à pas notre excellent collègue, — transfnge ad ternpus de l’entomologie, — tâche d'autant plus agréable qu’elle nous a permis d'évoquer d’heu- reux souvenirs et de redire tout le bien que nous pensons de son œuvre, malheureusement restée sans imitateurs. La famille des Throscides, à part le Drapetes mordelloïdes, ne compte que quelques insectes de très-petite taille, à couleur ferru- gineuse ou noirâtre, à pubescence fine et soyeuse, entièrement ponc- tués avec les élytres striées; ils offrent l’aspect de microscopiques Élaterides; mais les auteurs ne sont pas d'accord sur la faculté qu’ils auraient de sauter. On les trouve d'ordinaire sur les feuilles des arbres et de diverses plantes; quelques-uns semblent recher- cher les détritus, surtout dans le voisinage des étangs salés ou des marais. Leurs premiers états restent inconnus; toutefois, d'après Paykull, Gyllenhal et quelques autres, la larve du dermestoïdes vivrait dans le bois de chêne. Les Eucnémides ont des formes plus variées et leurs espèces, bien que peu nombreuses en Europe, ont dù être réparties dans une série relativement considérable de genres ; sauf les XyZophilus, ils n'offrent aussi que des couleurs sombres, variant du noir au rou- geàtre; tous sont rares ou très-rares dans les collections. Ils vivent dans les parties cariées ou ligneuses des arbres, sous les écorces; souvent on les prend au vol autour des bois abattus, quelquefois en secouant les arbustes ou en fauchant le soir, sur les plantes basses ; un certain nombre paraissent nocturnes ou au moins crépusculaires, ce qui ajoute encore aux difficultés de leur recherche. Leurs larves sont lignivores ; les premiers états connus (des espèces d'Europe) sont ceux des Melasis buprestoides, Eucnemis capu- cina, Farsus unicolor et Xylobius humeralis. On trouvera des détails complets sur les trois dernières espèces dans la HMonogra- phie des Eucnémides de M. de Bonvouloir, et, quant au Melasis buprestoï“es, on peut consulter Schiædte surtout, qui en a très-bien décrit et figuré les métamorphoses dans son grand ouvrage (Nat. Tidsskr., 1870, IN, 6, p. 490-492, pl, 3, fig. 1-12). — 982 — THROSCIDÆ . 1. Métasternum creusé d’un sillon oblique recevant les tarses au repos. Antennes à 3 derniers arlicles fortement dilatés en massue. Cavités antennaires longues, arquées. . . . . . Tuaroscus. 1, Métasternum sans sillons tarsaux. Antennes dentées en scie. Cavités antennaires courtes, droites. . , . DRAPETESs. THROSCUS Latreille. 1. Yeux sans dépression; front légèrement bicaréné entre les yeux. Brun ferrugineux; pubescence grise, fine; carènes frontales très- écartées ; corselet court, très-rétréci en avant, peu densément, net- tement ponctué, subparallèle an devant des angles postérieurs; carène du prosternum effacée avant sa base ; intervalles des stries élytrales marqués d’une seule série de points. — L., 2-3 mil. brevicollis Bonv. 1. Yeux sillonnés dans leur milieu antérieur d’une dépression subtriangulaire ne dépassant pas la moitié de leur longueur; front nettement bicaréné entre les yenx. Brun ferrugineux; pubescence grise; carènes frontales rappro- chées; corselet peu transverse, graduellement et peu fortement rétréci en avant, assez densément et finement ponctué ; carène du prosternum effacée assez loin de la base ; élytres à fond chagriné ; inter- valles des stries finement pointillés, en série unique, sauf près de la base. — [., 3-4 mill. — clavicornis Fourcer. — vastator, ads- trictor Kug.— adstrictor Panz. . . . . . dermestoïdes L. 1. Yeux sillonnés dans leur milieu d'une dépression triangulaire prolongée en pointe jusqu'à leur bord postérieur ou tout près. 2. Front offrant entre les yeux deux carènes longitudinales. 3. Carènes frontales fortes, très-distincles, prolongées sur le vertex ; intervalles des stries élytrales finement pointiliés, en série unique, sauf près de la base. Brun ferrugineux ; pubescence grise; carènes frontales assez rapprochées ; corselet assez court, conique, à côtés plus ou moins (1) Cf. H. de Bonvouloir, op. cil.— v. Kiesenwetter, Nat. Ins. Deuts., IV, 1858-63, p. 119 et710, — Bethe, Stelt. Ent. Zeit., 1865, 234. — Kraatz, Berl. Ent. Zeits., 1871, 141. 2e que anguleux au premier tiers avant la base, peu densément, nettement ponctué; carène du prosternum mince, très-entière; stries des élytres assez profondes, plus fortement ponctuées que les inter- valles. — L., 2-3 1/3 mill. — elateroïdes Redt. — similis Baudi. carinifrons Bonv. (1). 3. Carènes frontales obsolètes, aîteignant à peine le niveau du bord postérieur des yeux. 4. Intervalles des élytres, surtout les internes, très-finement, den- sément et subconfusément pointillés; marge non frangée (2); carènes frontales très-écartées ; coloration assez claire. Ferrugineux ; pubescence grise; corselet brièvement conique, à côtés plus ou moins anguleux au premier tiers avant la base, densément et finement pointillé; carène du prosternum mince, très-entière; stries des élytres peu profondes, à peine aussi nettement pointillées que les intervalles. — L,, 2-2 1/2 mill. — gracilis Woll. elateroïdes Heer, 4, Intervalles des élytres, même les internes, n’offrant guère qu'une série de points; tiers médian de la marge frangé (@); carènes frontales assez rapprochées ; coloration foncée. Forma elateroïder simulans, licet paulo magis depressus et apice magis attenuatus; colore nigricante, pube griseo-viridescente, ore, antennis pedibusque rufis; capite nigropiceo ; tarsis testaceis ; antennarum clava articulo 1° longiore, basi latiore; carinis fronta- libus sat approximatis, obsoletis, abbreviatis, postice intus arcualis ; thorace longiore, a basi ad apicem magis attenuato, and angulos posticos magis producto; elytris paulo profundius siriatis, striis parce lJicet optime punnetatis, intertriis uniseriatum punctulatis, carina prosterni subtili, integra; ® elytrorum margine secundum tertiam mediam partem pilis erectis, longis, flavescentibus ciliato. CRIER IE 2" 2 LP Ile ETS Ne 2 en: te RO UTGEUNS Côte-d'Or, St-Léger; fin mai ; en fauchant, le soir, dans les bois sur les graminées, dans le voisinage des étangs (Rouget). (1) Les carènes frontales, bien que toujours très-nettes, sont parfois un peu raccourcies en arrière ou plus rapprochées (exemplaires du nord de la France et des Alpes); c’est sur un de ces derniers que M. Baudi de Selve a décrit le similis. (2) Les auteurs qui se sont occupés de ce genre n’indiquent pas de caractères sexuels positifs, Suivant v. Kiesenwetter, les O se distingueraient par la massue des antennes plus grande et les côtés du corselet un peu moins arrondis; mais M. de Bonvouloir déclare ne répondre en rien de cette assertion, et M. Baudi (Berl. Ent. Zeils., 1810, 90) n’est pas plus explicite, Après examen des pièces de l'armure saillantes chez quélques individus, je considère comme O' (par exemple chez l’obtusus et le Duvali) les exemplaires à élytres non frangées, plus longues, plus étroites, dont le corselet est en outre plus régulière- ment atténué et moius anguleux au-dessus de la base. Les individus à élytres frangées paraissant beaucoup plus rares, on peut en conclure que les 1? sout en bien moins gracd nombre que les O'; toutefois cette frange nous a paru sujette à disparaître plus ou moins, peut-être par l’accouplement, car elle manque en partie chez certains individus, Kevue d’'Entomologie. — Novembre 18385. 23 — 3% — Je me fais un plaisir de conserver à cette espèce le nom inédit qu'elle avait recu de M. de Bonvouloir; elle a été découverte par notre excellent observateur et obligeant collègue, M. Rouget. Sa couleur foncière et sa pubescence rappellent le Duvali ; ses carènes frontales peu marquées, rapprochées, recourbées en arrière, la placent auprès de l’elateroïdes, qui est autrement coloré et offre une ponctuation d’élytres toute différente. Chez le Rougeti, cette poncluation représente celle du carinifrons ; mais, outre la cou- leur, ce dernier a un corselet différent, anguleux avant la base et des carènes frontales entières, fortes et droites, tandis qu’elles sont ici raccourcies, arquées et obsolètes; la frange élytrale des © est en- core un caractère non observé chez carinifrons et elateroïdes. 2. Front dépourvu de carènes; environ le tiers médian de la marge élytrale frangé (Q). ©. Intervalles des élytres, surtout les internes, très-finement, den- sément ct subconfusément pointillés. Assez large et court, subconvexe; ferrugineux ; pubescence grise ; tête courte, large, convexe; corselet brièvement conique, à côtés nettement anguleux avant la base, très-densément et finement poin- tillé; carène dn prosternum entière, bien que subosolète à son extrême base ; stries très-fines, surtout vers la suture, à ponctuation moins fine que celle des intervalles ; @ tiers à peine de la marge cilié de blanchâtre, — L., 1 1/2-2 1/3 mill, — pusillus Heer. oblusus Curtis. 5. Intervalles des élytres, même des internes, n’offrant guère qu'une série de points. Étroit, allongé, subdéprimé; noir de poix; pubescence d'un gris verdâtre ; tête étroite, plus longue, moins convexe; yeux plus rap- prochés ; corselet très-conique, bien moins large, à côtés obliquement coupés, et non arrondis, à partir du sommet jusqu'aux 2/3; ponc- tuation moins serrée; élytres longues, subparallèles, à stries bien marquées ; ® plus du tiers de la marge cilié de doré clair. — L., 2-2 1/2 mill.—Q aurociliatus Reiïtt. (veresim.)(l)}. Duvali Bonv. (1) Sous le nom de Trixagus aurociliatus, M. Reiïtter vient de publier (/ien. Ent. Zeit., 1885, 314) une espèce prise aux environs de Mædling, près Vienne, en un seul exemplaire; mais, à juger par la diagnose, tous les caractères de cet insecte correspondent à ceux du Duvali, sauf Les côtés du ventre, tout contre la marge des élytres, lon- guement ciliés de doré clair, caractère unique dans le genre, d’après l’auteur. Or on peut voir par le tableau ci-dessus : 4° que ce caractère est loin d’être unique, puisque nous le signalons déjà chez trois espèces; 2° qu’il n’est pas davantage spécifique, mais sexuel; 3° enfin que cette frange, que M. Reitter considère comme abdominale, est insérée sur la marge de l’élytre chez les Rougeti, obtusus et Duvali; il n’y a qu'à soulever celle-ci pour s’en convaincre. Il serait bien étrange qu'il en füt autrement chez l’aurociliatus ; aussi jusqu’à preuve contraire, tenons-nous l'observation du savant autrichien pour erronée, — 335 — DRAPETES Redtenbacher. Ovale-allongé, subconvexe, luisant, noir, à pubescence dressée obscure ; ponctuation assez dense, plus forte à l’avant-corps, presque en séries aux élytres qui offrent sur leur moitié antérieure, derrière l'épaule, une tache rouge ou fauve plus ou moins étendue, souvent réunie à sa pareille et limitant alors à la base une sorte de V noir; articles 4-10 des antennes dentés en scie; sommet des jambes et larses, parfois aussi la base des antennes, roussâtres. — L., 3 1/2- 4 1/2 mill. — eyuestris Fabr. — cinctus Panz. mordelloïdes Host. EUCNEMIDÆ. 1. Hanches postérieures complètement enfouies dans leurs cavités cotyloïdes, n’ayant pas de prolongement en forme de lame. CEROPHYTINI. 1. Hanches postérieures prolongées en une lame transverse, pouvant recouvrir la cuisse en entier ou en partie. 2. Carènes marginales du corselet parallèles aux sutures prosternales. EAU e se MELASINI. 2. Carènes marginales du corselet et sutures pros- ternales convergentes en avant. . . . . . EUCNEMINI. Trigu 14. — CEROPHYTINI. CEROPHYTUM Latreille. Chorea Haldem. Noir de poix en dessus, brun en dessous; à pubescence grise très- fine; tête très-densément rugueuse; épistome à carène forte, pro- longée sur le front; antennes et pattes ferrugineuses; antennes à articles 3-11 ramifiés (#), dentés (Q); corselet court, rugueux, ar- roudi en avant, sinué en arrière, angles postérieurs aigus, saillants ; — 336 — élytres subparallèles, peu brillantes, à stries bien marquées, ponc- tuées, intervalles subconvexes, pointillés. — L., 6-7 1/2 mill. elateroïdes Latr. TriBu 2. — MELASINI. 1. Pattes et tarses robustes, larges, comprimés. +. . MELasis. 1. Pattes assez grêles; tarses longs, étroits, filiformes. Taarops. MELASIS Olivier. Noir, mat, allongé, cylindrique, obconique, à pubescence sub- jaunâtre ; tête subrugueuse, front sillonné; antennes et pattes brunes; antennes à articles 5-11 surtout pectinés (4‘), lobés (9); corselet trapézoïdal, transverse, granuleux, à angles postérieurs aigus, divergents, antérieurs simples (), carénés-crénelés (Q), sil- lonné en partie (®) ou presque en entier (); élytres à stries nettes, ponctuées, intervalles subconvexes, granuleux. — L., 5-10 mill. —- dentatus Fourer. — flabellicornis Fabr. — © v. elateroïdes Il. buprestoides L, THAROPS Laporte. Isorhipis Lacord. 1. Lobe basilaire médian du corselet fortement échancré en ar- rière. Allongé, presque mat, subsoyeux, à pubescence jaunâtre; noir de poix, antennes et pattes ferrugineuses ; élytres et abdomen par- fois rougeâtres; antennes à articles 4-11 flabellés (7), pectinés (@); corselet plus long que large, finement ponctué sur le disque, sub- rugueux vers les angles postérieurs, peu atténué en avant, à sillon entier assez large, angles postérieurs aigus; élytres à stries fines, plus ou moins effacées en dehors, intervalles granulés. — L., 6-10 mill. — Lepaigei Lac. — strepens Redt. . . melasoïdes Lap. 1. Lobe basilaire médian du corselet plus court et à peine sinué en arrière. Distinct de la variété à élytres rougeâtres du 22elasoïdes par ses antennes peu fortement et obtusément dentées, la ponctuation du corselet plus serrée, fortement rugueuse, les élytres d'un ferru- — 331 — gineux rougeâtre, offrant de chaque côté de l'épaule, en dehors, une tache d’un brun foncé avec les côtés et le tiers apical plus ou moins rembrunis ; dessous tout noir; s inconnu. — L., 5-7 mill. Marmottani Bonv. TriBu 3. — EUCNEMINI. 1. Lames des hanches postérieures plus ou moins fortement ré- trécies en dehors, très-rarement presque parallèles, mais alors metas- ternum marqué d'une ligne oblique partant du dedans de l'épaule ou avec le corselel offrant deux lignes marginales. 2. Propectus avec un sillon marginal plus ou moins net. 3. Metasternum offrant de chaque côté, à sa base, derrière le bord externe des hanches mr ne un sillon nettement limité par deux lignes . . PA ane Fab dede EUCNEMIS. 3. Metasternum n'offrant ancune trace de sillon. DROMAEOLUS. 2. Propectus sans sillon marginal. 4. Corselet offrant latéralement deux carènes marginales et parfois une troisième très-courte. 5. Propectus avec un sillon juxtasutural nettement limité, DIRRHAGUS. 5. Propectus sans sillon, mais avec une impression subtriangulaire plus ou moins légère. . . LUE HP EEE NT PAREUS: 4. Corselet n’offrant latéralement qu’ une seule carène marginale. HYPOCOELUS. 1. Lames des hanches postérieures parallèles ; metasternum sans ligne oblique partant du dedans de l'épaule; carène marginale du éorselelsimpléiu sus 240 laamiseeral sul: 1 OX YLOPHILUS. EUCNEMIS Ahrens. Oblong, noir, brillant, convexe ; pubescence grise très-fine ; corselet peu transverse, assez densément ponctué, rétréci de la base au som- met, déprimé en travers au-dessus de celle-ci; angles postérieurs obtus: élytres obconiques, à stries obsolètes, la juxtasuturale fine; intervalles densément et nettement ponctués; antennes et pattes ferrugineuses, les premières à articles 5-10 nettement dentés en scie. — L.,5-7 mill. — atra Fourcr. — macrotis Becker. — carinata BD PE Mer à AS dd Loitec N CADAPID ARE. 9991 — DROMÆOLUS Kiesenwetter. Noir mat, épais, court, très-densément ponctuëé-rugueux; pubes- cence jaunâtre, obscure, plus visible à la base du corselet et des élytres ; tarses bruns ; distinct d'Aypocælus procerulus, outre les caractères génériques, par sa forme plus courte, plus large, les an- tennes et les pattes foncées, la tête non carénée, le corselet plus carré, moius rétréci en avant, à angles postérieurs bien moins prolongés en arrière, la base triangulairement impressionnée au-dessus de l’écus- son, largement fossulée en arc de chaque côté en dehors de l’impres- sion, sans sillon dorsal, les élytres bien plus courtes, aplanies sur le dos en avant, à stries plus profondes, imponctuées à leur sommet.— L.,4 1/2-5 mill. — Heydeni Bach. . . . . . barnabita Nilla. DIRRHAGUS lLatreille. Microrrhagus Eschs. — Rhacopus Hampe. — Aulacosternus Mots. ’ 1. Bord antérieur relevé du corselet émettant en arrière, vers le bord interne des yeux, une carène supplémentaire qui atteint ou dépasse la moitié de la longueur des côtés ; front caréné ; corps noir, brillant ; jambes roussâtres ; tarses plus clairs. 2. æ. Antennes à articles 4-10 prolongés en un rameau deux fois plus long que l’article même; ©, fossettes du corselet très-larges et fortement marquées; antennes plus robustes, plus longues que chez pygmæus ®, bien plus longuement dentées, surtout les articles 5-8; distincte encore de pygmœæus @ par sa taille plus grande, sa forme pluslarge, plus épaisse ; le corselet notablement plus large en avant, à carène préscutellaire élevée, fine, atteignant le milieu, limitée de chaque côté par une très-large fossette; les élytres aplanies sur le dos, à pubescence d’un gris sale, trois fois plus fine et plus serrée; la puhes- cence dorée visible seulement sur les côtés et la base du corselet, la base des élytres et leur région posthumérale; les stries bien plus régulières, à ponctuation moitié plus dense ; le dessous bien plus den- sément ponctué, surtout à l’avant-corps. — L., 5-6 mill. — nitidus Costa. — © Manueli Fairm. . . . . depidus Rosh. 2. ©. Antennes à articles 4-10 prolongés en un rameau un peu plus long seulement que le reste de l’article; corps moins atténué en arrière; ®, fossettes du milieu du corselet petites, moins mar- — 339 — quées ; ®, corselet à ponctuation moins serrée; élytres obsolète- ment striées. — L., 3 1/2-5 1/2 mill. — Chevrolati Stierl. pygmæus Fabr. 1. Bord antérieur relevé du corselet émettant en arrière, vers le bord interne des yeux, une carène supplémentaire n’atteignant jamais la moitié de la longueur des côtés. Front non caréné ou à carinule très-effacée. 3. Pasde fossette médiane sur les deux derniers segments ventraux. Corps assez brillant ; taille petite (3 1/3-5 mill.). 4, Noir; pattes ferrugineuses ; tarses plus clairs ; corselet avec une carène préscutellaire et une autre au-dessus de chaque angle posté- rieur. Antennes" à articles 4-10 assez longuement, © nettement dentés en dedans; distinct du pygmcæus notamment par sa petite taille, sa pubescence et sa ponctuation trois fois plus fines et plus denses, ses antennes bien moins dentées, son front non caréné, son corselet court, large en avant, à carène post-oculaire très-courte, ses élytres à stries indistinctes. — L., 3 1/3-4 mill. , . . . ÆEmyi Rouget. 4, Corps d’un brun noirâtre ou brun, partie antérieure de la tête, bords antérieur et postérieur du corselet, parfois aussi le bord laté- ral, extrême base des élytres, suture, antennes et pattes rougeàtres ; corselet sans carène préscutellaire et sans carène au dessus des angles postérieurs; antennes à articles 4-9 seuls faiblement dentés en de- dans ; ponctuation serrée de l'Emyi, mais élytres à stries distinctes, au moins vers la base et la suture.—L,, 4-5 mill.— Heydeni Kr.(1). pyrenœus Bon. 3. Une fossette bien distincte, piligère, sur le pénultième segment ventral ; corps entièrement roux; corselet mat, avec une carène pré- scutellaire, une autre au-dessus de chaque angle postérieur ; taille grande (4 1/2-8 1/2 mill.), Distinct à première vue des précédents par sa taille, sa forme rap- pelant un peu le Tharops melasoïdes ®, sa couleur, son front non caréné, ses longues antennes non visiblement dentées, l'avant- corps très-densément rugueux, les élytres nettement striées, etc. — L., 41/2-8 1/2 mill.— cinnamomeus Hampe. Sahlbergi Mann. (1) M. v. leyden a bien voulu me dunner un des exemplaires typiques du Heydeni trouvés par lui à Francfort; il ne diffère en rien des types du pyrenœus que j'ai reçus de MM. Fairmaire et Ch. Brisout de Barneville. La description de M, de Bonvouloir s'applique d'ailleurs exactemeut à l’insecte de M. Kraatz, et il est singulier que le sa- vant berlinois n’en ait pas fait la remarque. — 340 — FARSUS Jacq. Duval. Obconique, assez large, épais, court, assez brillant, brun ou roux ; pubescence dorée, subécailleuse, assez rare ; antennes courtes ; avant- corps fortement ponctué, à peine rugueux; élytres presque aussi nettement ponctuées, subrâpeuses, nettement striées: une fossette entre les antennes; corselet transverse, à carène préseutellaire assez longue; disque largement déprimé de chaque côté de celle-ci. — L., 3-10 mill. — alticollis Kiesw. . . . . . unicolor Latr. HYPOCŒLUS Eschscholtz. Nematodes Lap. Taille et faciès du Dirrhagus pygmæus ; distinct notamment par son aspect presque mat, sa pubescence dorée très-fine et très- dense, sa ponctuation trois ou quatre fois plus fine et serrée, ses an- tennes brunes, dépassant à peine les épaules (Q), à articles 6-10 à peu près aussi longs que larges (), ou bien moins longs (©), son corselet sans carène supplémentaire, à marge simple, non caréné et bien moins impressionné en dedans des angles postérieurs, non caréné mais sillonné au devant de l’écusson ; élytres moins atténuées, régu- lièrement striées, le sommet des stries fortement et profondément ponctué ; parfois les angles postérieurs du corselet et les élytres rous- sâtres (v. musculus Rosh.). — L., 3 1/2-5 1/2 mill. — pygmœæus & Gyll, — elaterinus Villa. . . . . . procerulus Mann. (1). XYLOPHILUS Mannerheim. Xylobius Latr. — Xylæœcus Lac. 1. Brillant; tête et corselet noirs, celui-ci carré, à angles posté- rieurs très-saillants et très-aigus ; un fin liseré rouge au sommet et à la base ; tête et corselet fortement, éparsement ponctués, celle-ci sans carène ; corselet nettement sinué sur le milieu des côtés el ca- réné au-dessus de l’écusson ; élytres allongées, obconiques, rouges, à tries subconfuses, fortement ponctuées ; une tache brune ou noi- (1) La figure donnée de cet insecte par Jacquelin du Val (Genera, Eucném., pl. 28, fig. 140) est mauvaise ; il faut se reporter à celle de la Monographie de M. de Bouvou- loir (pl 33, fig. 8), assez médiocre d’ailleurs, — 341 — râtre sur leur disque du milieu aux 5/6 ; stries suturale et marginale renforcées et fortement ponctuées en arrière; dessous noir, bord postérieur des segments et anus rouges ; antennes et pattes rouges(l). ils 4-5imill:. ani bacs. au! aus se ehumeralis Duf. 1. Couleurs du précédent; plus petit; plus pubescent; corselet très-transverse, à angles postérieurs peu saillants, émoussés ; côtés non sinués au milieu, liserés rouges apical et basilaire moitié plus larges, occupant ensemble la moitié du corselet et s'étendant sur les côtés ; tête densément, finement ponctuée; yeux plus petits; front carinulé; corselet et élytres plus finemeut ponctués, celles-ci d'un tiers plus courtes, élargies après le milieu, à tache obscure s'avancant jusqu’au premier tiers ; stries moins marquées, les suturale et mar- ginale obsolètes. — L., © 1/2-4 1/2 mill. — corticalis Payk.— tes- taceus HerbSt. | 6 00 JA one steel 0e ts mo TRADE CATALOGUE. THROSCIDÆ. Throscus lLatreille. 1. brevicollis Bonv. En fauchant dans les bois ; parfois sur le tilleul ; avril à juin (TR). Lille, Libercourt, Phalempin (Lethierry); Westphalie, Lippstadt (WesthofT); Weilburg (v. Heyden) ; Strasbourg, promenade Lenôtre (Reiber) ; Somme, Picquigny (Delaby); Compiègne (Bedel) ; St-Ger— main (Ch. Brisout) ; Fontainebleau ; île de Ré (Bonnaire); Morgon, Avenas, Bresse (Rey). — Allemagne, Sardaigne, Serbie. {1) M. de Bonvouloir (Mon., 165) donne à tort le 2€ article des antennes comme plus court que le 3e chez l’humeralis et subégal chez l'alni ; en réalité, il est plus long que le 3e et échancré en dedans vers la base chez les deux espèces, comme l’indique la figure 9 de la planche 36, figure dessinée d’après un exemplaire de ma collection, — 342 — 9. dermestoiïdes L. Sur l’aulne, le saule, le fusain, les Caltha et Sorbus aucuparia; sous les débris végétaux, sur les bois au soleil; parfois dans les détri- tus des inondations ; en hiver, sous lés mousses et les écorces; bois humides et marécages des plaines et des montagnes jusqu'à 1,000 ® d’alt. (ac). Toute la faune gallo-rhénane. — Europe; Sibérie, 3. carinifrons Bonv. Sur Urtica dioïca et Parietaria officinalis; juillet; lhiver, sous les écorces de pin, de platane, les mousses et lichens des chênes; plaines et montagnes jusqu'à 1,900 » d’alt. (an). Westphalie, Hilchenbach (Westhoff); Hesse (Scriba); Deidesheim (Eppelsheim) ; Clèves (Fuss) ; Taunus, Soden (v. Heyden); Marly (Be- del) ; Choisy-le-Roi ! Calvados, St-Julien-sur-Calonne! forêt de Ren— nes! Mont-Cenis, La Ramasse! Grande-Chartrense ! Gironde, Bor- deaux ! Begles, Pessac, Arcachon ! La Teste (Delarouzée); Landes ; Sos (Bauduer); Gers, Gimont (Delherm); Avignon (Fabre); Alpes-Mari- times (Clair). — Europe tempérée et méridionale. — Chypre. 4. elateroïdes Heer. Sur les jones, sous les écorces de platanes ; bois et prairies ; mars(r). Lille (Pilate); Valenciennes (Lethierry); Ahrweiler (Kraatz); Metz (Puton); Verdun (Liénard); Nancy (Mathieu); Paris (de Bonvouloir); Loire-Inférieure, La Bernerie (Ch. Brisout); Dijon (Rouget);, Valais, Biel (Heer); Genève (Tournier); La Baranquine près Bordeaux (Bra- quehaye); Sos (Bauduer); Dax (Bedel); Gimont (Delherm); Montpellier (Jacq. Duval); Collioure! Hyères (Rey); St-Raphaël ! Nice! — Grèce ; Espagne. — Madère. 5. Rougeti Fauv. (V. supra, p. 333). 6. obtusus Curtis. Sous les détritus, dans les fagots; sur les pins; bois humides et marécages ; souvent au pied des Tamarix, au bord des salines ; au vol, le soir; l'hiver, sous les écorces de platanes (ac). Toute la faune gallo-rhénane. — Europe tempérée et méridionale ; Caucase. — Égypte; Algérie, Æ SN TS Obs. L’exul, signalé par M. v. Heyden (Cat., 76), est un obtusus, d'après l’exemplaire que notre savant collègue a bien voulu me com- muniquer. Quant au véritable exul Bonv. (Mon., 27, pl. 1, fig. 11), décrit sur un exemplaire de la collection Chevrolat, trouvé en Europe (sans indica- tion de patrie plus précise), je n’ai pu en voir le type, actuellement au Musée de Vienne, qui a acheté les Throscides et Eucnémides de cette collection. D’après le Dr Bethe (Stett. Ent. Zeit., 1870, 111), cette espèce aurait été prise aux environs de Stettin; M. Kraatz (Berl. Ent. Zeits., 1871, 141) dit en posséder aussi un exemplaire de Halle et deux de Hongrie: mais, sur ma demande, il les a recherchés dans sa collec- tion, sans pouvoir les retrouver encore, de sorte que je n’en saurais rien dire de plus actuellement. 7. Buvali Bonv. Sous les détritus, sur les graminées, au pied des saules; bois humides et bords des salines; mai (r). Provinces rhénanes, Deidesheim, Dürckheim (Eppelsheim); Nancy (Roubalet); Dijon (Rouget); St-Raphaël; Hyères (Rey); Beziers, Ven- dres (Marquet); Pyrénées (Kraatz). — Prusse, Bavière, Autriche, Italie. Drapetes Redtenbacher. 1. mordelloïides Host. Dans les souches de hêtre et de chêne, les fagots; parfois au soleil sur les peupliers abattus; juin, juillet (TR). Westphalie, Arolsen (Westhoff); Nassau ; Francfort, Dittenburg (v. Heyden); Haguenau (Wencker); Darney (Le Paige}; Charenton, bords de la Marne (Hénon); Côte-d'Or, Flavignerot (Rouget); Valais {(Venetz); Albertville (de Manuel); Cluny (Rey); Puy-de-Dôme. (Des- brochers); Sos (Bauduer); Gers, Gimont, Marciac (Delherm). — Europe. — Algérie; Altaï. Obs. Redtenbacher indique cette espèce comme trouvée à Vienne dans les serres; en Algérie, elle a été prise dans le cèdre par M. Bedel. — 344 — EUCNEMIDÆ. CEROPHYTINI. Cerophytum lLatreille. 1. elateroïdes Latr. Dans les souches ou les plaies de tilleul, noyer, peuplier, saule- marceau, érable, platane, chêne; parfois sous les écorces ; avril à juin (R). Bruxelles, Liège, Charleroi (Mathieu); Boendael, Visé (Candèze); province de Mons, bois d'Angre {Lelièvre); Lille {Lethierry); Bop- pard, Uerdingen (Bach); Düsseldorf (Fuss); Francfort (v. Heyden); Strasbourg! Verdun (Liénard);, Metz (Puton); Nancy! Paris! Aulnay près Sceaux (Grouvelle); St-Germain, Marly (Ch. Brisout); Fontaine- bleau! Abbeville (Marcotte)};, Amiens, route de Dury (Carpentier); Seine-Inférieure, Petit-Quevilly (Mocquerys); Calvados, St-Julien-sur- Calonne ! Caen ! Ducy-Ste-Marguerite! Versainville ! Troyes (Le Grand); Allier, Ussel (Sénac); Rouvray (Emy); Dijon (Rouget); Genève (Tour- nier); Pomy (Heer); Savoie (de Bonvouloir); Lyon, Morgon (Rey); Alpes-Maritimes, Sospel (Peragallo). — Grande-Bretagne, Allemagne, Autriche. Obs. Paraît manquer en France, en dehors des Alpes, dans les ré- gions méridionale et méditerranéenne ainsi que dans les Pyrénées. MELASINI. Melasis Olivier. 1. buprestoides L. Dans les souches de chêne, hêtre, charme, bouleau, châtaignier, aulne, saule ; parfois dans les chantiers ; avril à octobre (r). — Larve dans le bois récemment mort des mêmes arbres. Belgique (Mathieu); Aix-la-Chapelle; Düsseldorf (Bach); Nassau ; Francfort, Dillenburg (v. Heyden); Haguenau (Kampmann); Retour- nemer (Reiber); Darney (Le Paige); Oise, Mesnil-St-Firmin (Bazin); Paris (de Bonvouloir); St-Germain, Marly (Ch. Brisout); Falaise (de Brébisson);, Fontainebleau ! Maine-et-Loire (Millet); Ste-Anne-d’Au- ray (Elphège); Aube, St-Martin (Le Grand); Bourbonnais (Deshro- — 345 — chers); Rouvray (Emy); Dijon, Chambolle (Rouget); Valais, Viège (Schacht); Genève (Tournier); Savoie, Rhonnes, Guéberre (de Ma- nuel); Lyon, Morgon (Rey); Alpes-Maritimes, Levens (Peragallo); Sos (Bauduer); Landes (Perris);, La Massane (Mayet). — Toute l’Eu- rope septentrionale et tempérée, et presque toute l’Europe méri- dionale jusqu’en Sicile. Obs. L’insecte est déjà métamorphosé en hiver et on le prend alors enfoncé profondément dans le bois. Tharops Laporte. 1. melasoïdes Lap. Dans les branches mortes du hêtre et dans le peuplier; mai (TR). — Larve dans le bois du hêtre (Klingelhæffer). Nassau ; Francfort (v. Heyden); Düsseldorf (Bach); Épinal (Behrer); Darney (Le Paige); Verdun (Liénard);, Compiègne! Fontaineblean! Moulins (Olivier); Lyon (Rey); Jura, près Genève (Tournier); La Massane (Mayet). — Europe tempérée jusqu’en Italie. 2, Marmottani Bris. Dans le charme et le chêne ; juillet, août (TR). Fontainebleau (Marmottan, Ch. Brisout, Gambey). Obs. Le de cette espèce est toujours inconnu. EUCNEMINI. Eucnemis Ahrens. 1. eapueïina Ahr. Belgique (Mathieu); Lille (Lethierry);, Westphalie, Arnsberg (West- hoff); Francfort; Dillenburg; Mayence, bords du Rhin (v. Heyden); Crefeld, Düsseldorf (Bach); Haguenau ! Strasbourg ! Epinal (Behrer); Darney (Le Paige);, Metz (Géhin); Nancy! Paris (de Bonvouloir), St- Germain, Fontainebleau (Ch. Brisout); Calvados, Grisy près Falaise ! Mouen ! Maine-et-Loire (Millet); forêt de Chandelais (Gallois); Moulins (Olivier), Rouvray (Emy); Dijon (Rouget); Valais, Sion (Venetz); Savoie, Brides-les-Bains (Puton); Lyon, Morgon (Rey); Alpes- Maritimes, Le Magnan (Peragallo); Sos (Bauduer); Lectoure (Lu- cante). — Europe septentrionale et tempérée jusqu’en Italie. — 346 — Obs. D'après Ahrens, cet insecte pourrait sauter comme un Elaté- ride, mais beaucoup moins fortement. Dromæolus Kiesenwetter. 4. barnabita Villa. Dans le hêtre et le chêne; juin à août (Tr). Francfort (v. Heyden); Provinces rhénanes, Juliers (Puton), Lyon (Rey). — Allemagne, Styrie, Italie septentrionale. — Algérie. Obs. 1. M. Bedel l’a trouvé à l'Edough, près Bône, sur le chêne-zen. Obs. 2. Selon M. v. Heyden, l’insecte possède la faculté du saut; il court et s'envole très-rapidement. Dirrhagus Latreille. 1. lepidus Rosh. Dans le hêtre ; juin (rr). Strasbourg, promenade Lenôtre, allée de l’Orangerie (Reïber); Al- bertville (de Manuel); Hautes-Pyrénées, Ahrens (Pandellé); Eaux- Bonnes (Schlumberger). — Autriche, Italie, Caucase. Obs. En dehors des Pyrénées, on n’en connaît que cinq exemplaires trouvés en France, dont quatre (4Q) à Strasbourg (coll. Reiber, Le- voiturier et la mienne) et un (Q) à Albertville (coll. Fairmaire). Les deux seuls exemplaires que j'aie vus sont le type (Q) du Manueli que mon savant ami, M. Fairmaire, m'a obligeamment communiqué et un o', que notre zélé collègue, M. Reiber, a eu la générosité de m'offrir. M. Reiber a trouvé un autre © sur une feuille d’un petit orme, dans un chantier de l’allée de l’'Orangerie, à Strasbourg; mais cette station doit être accidentelle, l'espèce paraissant vivre essentiellement dans le hêtre. 2. pygmæus F. Dans les troncs du chêne, du tilleul, de l’aulne et du saule ; mars à juillet (R). Belgique (Mathieu); Westphalie, Arnsberg (Westhoff); Compiègne, St-Germain, Fontainebleau (Ch. Brisout); Seine-Inférieure, Quevilly (Mocquerys); Dijon (Rouget); Sos (Bauduer); Pyrénées (de Bonvou- loir). — Europe. — Algérie. 3. Emyi Rouget. Sur les graminées et diverses plantes basses, dans les vallons boisés, surtout le soir ; mai à juillet (TR). — 841 — Haute-Marne, forêt d’Auberive (Gauthier); Côte-d'Or, Velars-sur- Ouche, combe de N.-D.-de-l’Étang; Daix, combes limitrophes des bois de Talant; Plombières-lès-Dijon (Rouget);, Moulins (Olivier); Var, vallée aux Loups (Grenier). — Serbie. Obs. Les © sont beaucoup plus rares que les ©’; on en trouve à peine une sur dix (1). En outre, l’insecte contrefait le mort avec une telle persistance qu'il est difficile à apercevoir et peut être pris pour une graine dans le filet. M. Rouget, à qui sont dues ces observations, nous informe encore que les citations ci-dessus de localités doivent remplacer celles moins précises qui figurent dans son Catalogue (p. 133, 134). Il est assez singulier que l’espèce n'ait été signalée nulle part hors de France, si ce n’est en Serbie. 4. pyrenæus Bony. Dans le vieux bois du chêne (ra). Bois de Francfort (v. Heyden); Pau (Schlumberger, Delarouzée, Pandellé). 5. Sahlbergi Mann. Dans les troncs pourris du pin ; juillet (rr). Provinces rhénanes (Bach); Troyes (Laverdet) ; Ain, Le Colombier (Foudras). — Scandinavie, Russie du Nord, Bavière, Tyrol, Carinthie. Obs. 1. Je dois à M. Laverdet, jeune entomologiste d'avenir, le seul exemplaire que je connaisse de ce belettrès-rare insecte ; il l’a trouvé, le 6 juillet, en battant des tilleuls dans un jardin, mais cet habitat est peut-être accidentel, l’espèce étant mentionnée par les auteurs comme vivant sur le pin. Obs. 2. Le D. clypeatus Hampe, de Prusse et d'Autriche, est indi- qué de France au Catalogus Heyden-Reitter-Weise (1883, 106), je sup- pose d’après une mention de M. Reiber Bull. Soc. Hist. Nat. Colmar, 1%e et 15e ann., 1873-74, separat., p. 20); mais notre collègue a bien voulu me donner un exemplaire de l'espèce qu'il rapportait alors avec doute au clypeatus, et j'ai reconnu que c’était l'Hypocælus procerulus. Farsus Jacq. Duval. 4. unicolor Latr. Dans le chêne et le chène-liège ; juillet, août (TR). — Larve dans les troncs pourris du chêne. (1) Nous avous observé la même proportion chez le D, pygmæus, et on a vu plus haut que les Throscus Q à élytres ciliées donnent lieu à une remarque analogue, = 88 == Landes (Perris); Sos (Bauduer); Hyères (Ch. Brisout). — Hongrie, Autriche, Italie, Caucase. -— Maroc. Obs. À la suite de ce genre se placerait le Nematodes filum F., cité des Alpes genèvoises (Lasserre) et du Toggenburg, dans le canton de St-Gall (Tæschler) par M. Stierlin (Cat., 183 et 2e suppl., 46); toutefois ces indications ont besoin d’être confirmées, l’espèce paraissant propre à l'Autriche et au Portugal. Hypocæœlus Æschsch. 1. procerulus Mann. Dans le hêtre, le sapin, les branches cariées du saule ; dans les traverses humides des chemins de schlitte (schlittivegs); zones montagneuses ; juin à septembre (Tr). Provinces rhénanes (Bach), Vosges, Hohwald (Reïber); Grande- Chartreuse, entrée du Désert! Hautes-Pyrénées, Maubourguet ; Eaux-Bonnes (Pandellé). — Europe septentrionale et tempérée jus- qu'aux Apennins. Xylophilus Mannerheim. 1. bumeralis Dufour. Dans les troncs de sapin et les hêtres cariés ; zones montagneuses; juillet à septembre (rr).—Larve dans les sapins pourris. Aix-les-Bains (Rey); Grande-Chartreuse, près le pont St-Bruno! Hautes-Pyrénées, Payole (de Bonvouloir);, Eaux-Bonnes (L. Dufour). — Scandinavie, Danemark, Bohême. - Obs. La description de l’alni par Lacordaire (Fn. Paris, I, 628) s’ap- plique à l’humeralis ; mais l’insecte devait être importé dans la zone parisienne, si réellement il y a jamais été pris. 2. alni F. Dans les troncs cariés du saule, de l’aulne, du bouleau et du chêne ; zones montagneuses; juin (TR). Lorraine (Géhin);, Savoie (de Bonvouloir); Hautes-Pyrénées (Pan- dellé).— Scandinavie, Russie, Germanie, Suisse, Autriche. Obs. Millet cite cette espèce dans sa Faune d2 Maine-et-Loire (1,177), mais évidemment par erreur, la diagnose qu'il en donne ne lui conve- nant pas, et l’insecte étant propre aux régions montagneuses. CORRECTIONS. Page 334, ligne 25. Au lieu de: même des internes, lisez: même les in- ternes, » 345, — 17. Au lieu de : Bris., lisez : Bonv. ADDITIONS. Modifiez le tableau des Zucnemini de la manière suivante : 4, Corselet n'offrant latéralement qu’une seule carène marginale. 6. Mandibules à surface externe large, inégale, rugueuse, saillante en arrière; antennes robustes, filiformes, à 11° article très-long ; faciès de Dirrhagus. . . “NEO MMM OAVPOCELUS. 6. Mandibules à surface re troie non saillante en arrière ; antennes grêles, moniliformes, à 11° article très-petit, pyriforme ; fais id Ampiotes init Cages. Mlai£! 4x2" ANELASTES. Après le genre Æypocoelus, inscrivez: ANELASTES Kirby. Silenus Latr. Taille et faciès voisins d'A griotes sordidus; d'un ferrugineux rou- geâtre mat ; allongé, convexe, très-densément et finement rugueux ; pubescence dorée, serrée à l’avant-corps, très-brièvement ciliée sur les bords du corselet, bien plus courte et fine aux élytres ; antennes n’atteignant pas la base du corselet, à articles 4-10 pyriformes, 11° très-aigu ; tête grosse, plane ; front sillonné en avant: corselet {rans- verse, à côtés arrondis au milieu, sinués avant les angles postérieurs qui sont divergents, tronqués et dépourvus de carène ; un profond sillon longitudinal de la base au milieu au moins; élytres subpa- rallèles, à sommet acuminé avec l'angle sutural denticulé ; stries égales, profondes, visiblement pointillées vers le sommet seulement où la suturale et l’externe sont renforcées. — L., 8-11 mill. barbarus Lucas. Throscus brevicollis Bonv. — Suisse (Fribourg), sur des buches de sapin (Abeille de Perrin). Kevue d'Entomologie. — Décembre 1885. 24 — 350 — Throscus carinifrons Bonv.— Alsace, Ste-Marie-aux-Mines (Bour- geois);, Marseille; Hyères (Abeille de Perrin); Hautes- Pyrénées, toute l’année, commun (Pandellé). » elateroïdes Heer. — Marseille (Abeille de Perrin). » obtusus Curtis. — Maroc. Obs. M. Kraatz vient de me communiquer trois exemplaires du Throscus exœul (1 © de Stettin (Bethe) et 2 ©, l’une de Hongrie, l’autre de Halle). C’est une espèce bien distincte du groupe des Throseus à front non caréné. Elle offre à peu près le faciès et la taille moyenne du carinifrons; mais elle est de la couleur noir de poix du Duvali (1) avec la pubescence verdàtre comme chez celui-ci; sa forte ponctuation, surtout aux élytres, la différencie très-nettement; les interstries, sauf les internes, n’ont qu’une série de points; les stries sont profondes, moins fortement ponctuées que leurs intervalles ; le tiers médian de la marge est cilié de doré clair chez la ® . — Jusqu'ici cette espèce paraît étrangère à notre faune gallo-rhénane. Throscus Duvali Bouv. — Arcachon; Cette (Pandellé);, Marseille (Abeille de Perrin). Drapetes mordelloïdes Host. — Vierzon, en nombre (Germain); Apt (Abeille de Perrin); Hautes-Pyrénées, Magnoac, Barousse (1000® d'alt.), forêt de Cuvieille, Sarriac (Pandellé). Cerophytuin elateroïdes Latr. — Basses-Alpes, Les Dourbes (Abeille de Perrin). Obs. Latreille (Ann. Ent. Fr., 1834, 119), d’après les observations de Chevrolat, rapporte que cette espèce aurait la faculté de sautiller. Melasis buprestoïdes L.— Puy-de-Dôme, La Bourboule (Vaulogé); Montigny près Lyon (Bourgeois); Apt (Abeille de Perrin); Hautes-Pyrénées, Magnoac, Barousse (1,000® d’alt.), bois de La Pal (Pandellé); Eaux-Bonnes{(L. Du- four). Eucnemis capucina Ahr. Dans les plaies ou les souches de chêne, chêne-liège, hêtre, orme, marronnier d'Inde, frène, tilleul, peuplier, saule; avril à juillet, décembre (r). — Larve surtout dans les troncs d'orme décomposés. Var, Ste-Baume {Abeille de Perrin); Hautes-Pyrénées, Maubour- guet, Tarbes, Argelez (Pandellé); Eaux-Bonnes (L. Dufour). Drom&æolus barnabita Villa. — Chamouni (Abeille de Perrin). Dirrhagus lepidus Rosh. — Savoie, St-Gervais (Abeille de Perrin). (1) M. de Bonvouloir la décrit d'un brun foncé, sans doute à cause d’un état moins mature du type. Dirrhagus pygmœæus F.— Ste-Baume (Abeille de Perrin); Hautes- Pyrénées, Aragnouet(1,400® d’alt.), Esquerré, écorces de hêtre (Pandellé). » Emyi Ronget. — Hautes-Pyrénées, Baroussé (850% d’alt.), Nere, écorces de hêtre (Pandellé). Farsus wnicolor Latr. — Arcachon (Pandellé). Hypocælus procerulus Mann.— Hautes-Alpes, Boscodon (Abeille de Perrin); Hautes-Pyrénées, Nasse (Pandellé). Anelastes Kirby. 1. barbarus Lucas. Sous les écorces de noyer ; mai, juillet (re). Hyères (Abeille de Perrin). — Corse. — Algérie. Obs. Cet insecte est nouveau pour notre faune. Je dois à l’obligeance de M. Abeille de Perrin la communication du seul exemplaire qu’il en ait trouvé, posé contre un mur, le 25 mai 1884. Xylophilus humeralis Duf. — Haute-Garonne, St-Bertrand-de- Comminges (Abeille de Perrin); Hautes-Pyrénées, Aragnouet, Barousse (1,000-1,500 d'’alt.) (Pandellé). » alni K. — Hautes-Pyrénées, Manbourguel, Nasse (Pan- dellé). EXPLICATION DE LA PLANCHE Î (11). Fig. 4 Hypocæœlus procerulus Mann. » D. Anelastes barbarus Lucas. NOTES SUR QUELQUES HÉMIPTÈRES DU MAROC Par L. FAIRMAIRE. Malgré l'exploration scientifique de l'Algérie par M. Lucas, malgré les recherches et les travaux de nos collègues, MM. Puton et Lethierry, les Hémiptères du nord de lAfrique ne sont pas encore très-connus. Il yaura donc un certain intérêt à faire paraître un échantillon de la faune hémiptérique du Maroc, et la liste que je donne aujour- d'hui, bien que fort incomplète, surtout pour les Homoptères repré- sentés par une seule espèce, permettra d'apprécier le caractère général — 352 — de cette faune. C'est une réunion assez variée des genres méditerra- néens mélangés de quelques types africains et même austro-africains qui ont remonté jusqu’au détroit de Gibraltar. Cette région promet du reste d'autres surprises intéressantes, puisque notre ami Puton possède dans sa collection une espèce algérienne d’Holoptilus, genre appartenant au Cap de Bonne-Espérance. Solenostethium lynceum Fab. Odontotarsus caudatus KI. — grammicus L. Psacasta Lethierryi Put. — cerinthe Fab. — tuberculata Ross. Eurygaster maurus L. — hottentota Fab. — maroccanus Fab. Trigonosoma falcatum Cyr. Leprosoma Olcesii n. sp. Graphosoma semipunctatum Fab. Podops tangira Fab. Cephalocteus histeroïdes Duf. — punctipennis Stäl. Geotomus lævicollis Costa. Cydnus flavicornis Fab. Brachypelta aterrima Fœrst. Sehirus morio L. Crocistethus Waltlii Fieb. Seiocoris maculatus Fieb. — Helferi Fieb. Doryderes marginatus Fab. Ælia cognata Fieb. Neottiglossa flavomarginata Luc. — bifida Costa. Eysarcoris perlata Fab. Peribalus distinctus Fieb. Mormidea nigricornis Fab. Nezara prasina L. — var. torquata Fab. Centrocarenus spiniger Fab. Enoplops bos Dohrn. Ceraleptus gracilicornis H.-Sch. Coreus Spinolæ Costa. — hirsutus Fieb. Verlusia sinuata Fieb. Gonocerus insidiator Fab. Camptopus lateralis Deg. Stenocephalus nugax Fab. Therapha hyoseyami L. Maccevethus errans Fab. Lygæus maculicollis Germ. — saxatilis Scop. — punctato-guttatus Fab. Lygæosoma reticulatum H.-Sch. Cæœnocoris nerii Germ. Cymodema tabidum Sp. Germalus tingitanus n. sp. Ophthalmicus erythrocephalus L. Microplax plagiata Fieb. Camptotelus costalis H.-Sch. Oxycarenus lavateræ Fab. — hyalinipennis Costa. — Helferi Fieb. Paromius gracilis Ramb. Proderus suberythropus Costa. Ischnocoris bivirgatus Costa. — punctulatus Fieb. Peritrechus nubilus Fall. var. ti- bialis Horv. — gracilicornis Put. Microtoma carbonaria Rossi. Pachymerus Rolandri L. Dieuches armipes Fab. Emblethis verbasci Fab. Pyrrhocoris apterus L. — ægyptius L. Heterogaster urticæ Fab. Piesma Laportei Fieb. Cantacader quadricornis Lep. Serenthia femoralis Thoms. Monostira unicostata M. R. Phymata monstrosa Fab. Aradus Krueperi Reut. (caucasi- cus Put. nec Kol.). Phytocoris punctum Reut. var. Reuterianus lFairm., Leptopus echinops Duf. Nabis major Costa. Prostemma guttula Fab. — bicolor Ramb. + 208 —— Coranus ægyptius Fab. Plea minutissima Fab. Reduvius personatus L. Corixa atomaria Ill. Sastrapada Bærensprungi Stäl. — transversal. Oncocephalus notatus Ramb. Sigara minutissima L. Velia rivulorum Fab. Ulopa obtecta Fall. Anisops producta Fab. Aglena ornata Friw. Cephalocteus punctipennis Stäl. Il est intéressant, au point de vue géographique, de voir cette es- pèce du Cap de Bonne-Espérance remonter jusqu’au Maroc. C’est un nouvel exemple de la grande dispersion des espèces sur le sol africain, Le genre Germalus, comme on le verra ci-après, est un exemple analogue, puisque le type est de Madagascar et qu’une antre espèce a été trouvée en Égypte. Parmi les Coléoptères, les faits du même genre sont bien plus nombreux. Il faut compléter la description de Stäl en disant que la coloration est noire, le type de M. Signoret n'étant pas tout à fait mature ; quant à la ponctuation, elle est plus forte sur les élytres et paraît plus serrée que sur l’écusson où elle est un peu moins forte, surtout à la base, L’écusson est plus long et plus pointu que chez l’histeroïdes, les élytres sont aussi plus longues, coupées presque carrément à l'extrémité. Podops tangira Fab. Cette espèce me semble devoir être séparée de l'inuncta. Fabri- cius a eu sous les yeux un individu provenant de Tanger, comme celui que je possède, et qui ressemble entièrement à l’espèce com- mune en Europe, et il n’est pas étonnant que Schiædte, malgré toute son habileté, s’y soit trompé. Fabricius à raison de dire: spina obtusissima, car chez le Podops de Tanger, cette épine est tron- quée obliquement avec l'angle postérieur plus saillant, tandis que chez l'espèce européenne, c’est l'angle antérieur qui est le plus sail- lant et pointu. En outre, chez le t&«ngira, le lobe médian de la tête ne va pas jusqu’à l’extrémité; ilest enveloppé par les lobes latéraux. Il me paraît donc convenable de restituer le nom de {angira à cette espèce plutôt que de lui en imposer un nouveau. — 304 — Leprosoma Olcesii. Long. 6 mill, — Breve, subquadratum, supra sat planatum, subtus valde convexum, squalide brunneo-terreus, abdominis late- ribus expansis fuscis, cpacum, subtus cum capite et pedibus dilutius, his fusco punctulatis ; capite apice obtuse rotundato, ante apicem le- viter concavo, obsolete trisulcato, oculis prominulis; prothorace brevi, elytris multo jatiore, utrinque rotundato-lobato, dorso valde inæ-— quali, corrugato, antice transversim plicatulo, postice punctis grossis impresso ; scutello lato, postice fere parallelo, apice rotundato, lobis abdominalibus haud breviore, grosse punctato, rugosulo, medio linea elevata, basi utrinque dilatata, parte basali media paulo _ele- vata ; abdominis lateribus planatis, utrinque obtuse quadriangulatis, transversim plicatulis. Diffère du L. reticulatum H.-Sch., d'Égypte, par la taille bien plus grande, le corselet ayant une ride transversale zigzaguée plus marquée, les angles latéraux bien plus grands, plus saillants, l’écus- son plus fortement rugueux, de chaque côté de la côte médiane; les côtés de l'abdomen sont plus élargis et bien plus fortement dentés, Malgré ces différences je crois que cet insecte est une variélé locale du reticulatum et que le développement des angles du corselet ainsi que les rugosités plus fortes et l’angulation plus marquée des lobes abdominaux sont corrélatifs à l’accroissement de la taille. Psacasta Lethierryi Put., Ann. Soc. Ent. Fr. 1873, 11. Les individus provenant du Maroc ne diffèrent de l'unique exem- plaire trouvé par M. Lethierry à Biskra que par le corps un peu moins court, moins fortement tuberculé, et par les angles latéro- postérieurs du corselet à empâtement tuberculeux moins fort et moins visible. Germalus tingitanus. Long. 5 mill. — Elongatus, subparallelus, supra fere planatus, nigro-fuscus, nitidus, capitis apice, antennis, oculis pedibusque sat pallide rufis, elytris flavido anguste marginatis, antennarum articulo ultimo obscuro; capite transverso, subtiliter rugosulo, inter oculos impresso, his prothoracem valde superantibus ; prothorace fere qua- drato, lateribus medio obsoletissime sinuato et basi paulo latiore, PEN dorso rugosulo-punctato, antice læviore, medio transversim impresso; scutello magno, acuto, lateribus punctato, medio potice subcarinato; elytris parum punctatis, membrana obscura, abdomine breviore ; subtus niger, pitidus. Le genre Germalus a été créé par Stäl pour un insecte de Mada- gascar qui ressemble assez à celui-ci, notamment pour la coloration, mais sa forme n'est pas parallèle, elle est un peu élargie au milieu, le corselet est plus court, plus trapézoïdal ; ce sont là des différences de forme et tous les caractères essentiels sont les mêmes. Car si Stäl a dit: Caput thoraci latitudine æquale, il ne parlait pas des yeux qui sont gros, saillants et débordent complètement le corselet dans le type quej’ai sous les yeux. De son côté, M. Costa a décrit ( Voy. en Égypte, etc., 1875, 17; ou plutôt indiqué un genre Stenophlhalmicus qui présenterait les ca- ractères essentiels des Ophihatlmicus, mais en diffèrerait par un faciès tout autre, le corps ètant proportionnellement allongé et étroit. S. fajoumensis Costa, 1. c. — Elongatus, parallelus, crebre punctatus; capite cum oculis pronoto latiore; pronoto quadrato; scu- tello carinato; niger, nilidus, pronoti margine postico elytrorumque corii fusci margine laterali pallidis; antennis testaceis, articulo 1° nigricante ; oculis obscure rufis; pedibus testaceis, femoribus pi- ceis. — Long., 4 mill., lat., 5/6 mill. — Oasis du Fayoum. Ce genre est identique avec le genre Germalus ; les deux espèces se ressemblent extrêmement; mais dans l'espèce de M. Costa, le bord antérieur de la tête n'est pas rouge, c’est le 1er article des antennes qui est noirâtre, le bord postérieur du corselet est pâle et les fémurs sont d’un brun de poix ; la taille est aussi plus petite, Phytocoris punctum Peut., var. Reuterianus Fairm. Ph. puncto simillimus, sed differre videtur articulo 1° anten- narum breviore, pronoto ubique sat dense fuscescenti-punctato, pos tice convexiore, vena cubitali corii apice puncto nigro destituta, venis brachiali et connectente membranæ totis sanguineis. 566 — CAPTURES D'HÉMIPTÈRES ET DESCRIPTION D'UNE VARIÉTÉ NOUVELLE Par le Dr A. PUTON, Corimelæna fulvinervis Scott. Corse (Damry). Sternodontus debilicostis Put. J'en ai vu un deuxième exem-— plaire et je le regarde comme une espèce valable, bien que le S. 0b- tusus se rencontre aussi dans la même localité (Goritz). Elasmostethus griseus L. (F'ieberi Jak.) Autun (Fauconnet). Jalla anthracina Jak. M. Jakowleff a décrit récemment (1885) un insecte qu’il a recu de Hyères en Provence. D’après lui il se dis- tinguerait de la Jalla dumosa L. par son corps entièrement noir, le bord latéral du pronotum grossièrement ridé en travers et le pro- notum deux fois plus long que la tête, tandisque dans la J. dumosa le pronotum, une fois et demie plus long que la tête, a le bord latéral lisse. Je possède un exemplaire des Basses-Alpes pris avec des exem- plaires typiques, qui est presque entièrement noir et a Le bord du pronotum rugueux, mais sans différences dans la longueur du pro- notum. Je le considère comme une variété (var. nigriventris Fieb.) de la J. dumosa et je ne doute pas qu'il n’en soit de même de l’exem- plaire de M. Jakowleff. Enoplops scapha F., var. curvidens Put. Diffère du type par les caractères suivants : l’épine du tubercule antennifère est beau- coup plus grande et recourbée en dehors, au lieu d’être dirigée en avant ; elle est intermédiaire comme force entre celle du scapha type et celle du dos. Le 3° article des antennes est noir sur les trois quarts apicaux, tandis que dans le scapha, il n’est noir que sur le dernier quart; en outre cette partie noire est plus aplatie et plus dilatée en palette ; cette dilatation est cependant moins forte et moins brusque que dans le discigera. Enfin le 1°* article des antennes présente au sommet, du côté externe, une épine assez forte dont on voit à peine des vestiges dans le type. — Pour tout le reste semblable au type, ce qui m'engage, jusqu'à nouvelle étude, à n’en faire qu’une variété. Cette forme curieuse a été trouvée en hiver à San Remo, par M. le Dr Oscar Schneider, de Dresde, qui me l’a gracieusement envoyée (a et ®). Stenocephalus medius Mis. R. Calabres (Baudi). Lygaeus pedestris Stäl. Marseille (Blanc). — 397 — Rhyparochromus puncticollis Luc. id. (id). Ces deux espèces sont nouvelles pour la faune francaise. Henestaris geocoriceps D’Ant. Je possède cette espèce non-seu- lement de Pornic, mais aussi de la Gironde et d'Astrakhan. Paromius gracilis Ramb. Goritz. Plinthisus Putoni Horv. Lugano (Dr Schneider). Dictyonota crassicornis Fall, M. Bellevoye m'a envoyé de Metz un exemplaire extrèmement curieux de cette espèce ; c’est une mons- truosité dans laquelle le réseau a pris une telle extension au dépens des cellules que les élytres paraissent homogènes, entièrement brunes, et que les cellules n’apparaissent plus que sous la forme de petites taches blanches ponctiformes, rares et très-irrégulièrement dissémi- nées. Mezira tremulae Butt, — Calabres (Baudi). Nabis boops Schiœdt. Exemplaire submacroptère ; la membrane atteint l'extrémité de l'abdomen. St-Germain (D' Marmottan). Espèce nouvelle pour la France. Nabis lineatus Dahlb. macropière. Marais de la Scarpe près Marchiennes (Lethierry). Phytocoris Abeillei Put. Guarda en Portugal (Paulino d'Oli- veira). Stiphrosoma luridum Fall. Le Lioran (Fauconnet). Stenoparia Putoni Fieb. Batna (Marmottan). Tinicephalus rubiginosus Fieb. Misserghin (id.), Macrocoleus bicolor Fieb. Teniet-el-Had (1d.). Corixa dentipes Th. Limoges (Noualhier). Sigara leucocephala Spin. Corse (Damry). Cicadula frontalis Scott. Chapieux en Savoie (Fairmaire). Eupteryæ stellulata Burm. Metz (Bellevoye). COLÉOPTÈRES DE LA LOIRE-INFÉRIEURE Par ALBERT FAUVEL. Nous avons rendu compte, dans la Revue de celte année (p. 188 et suiv.), des résultats de l’excursion faite par la Société dans la Loire-Inférieure et la Vendée. Il convient d'ajouter à cette notice deux espèces intéressantes: 10 l’'Opatrum nigrum Küst., dont M. Noualhier prit un individu sur un sentier sablonneux de la falaise, entre Pornic et Porteau (un — 358 — second exemplaire fut retrouvé par lui, quelques jours après, à Châtel-Aillon, près la Rochelle) : 20 l’'Anthicus angustatus Curtis, espèce anciennement décrite d'Angleterre, mais très-pen connue encore et reléguée au nombre des incertæ sedis par le Catalogus de MM. Heyden, Reitter et Weise (1883); elle doit prendre place auprès du f£avipes Panz. Cest cet insecte que notre compte-rendu (p. 195) désigue à tort sous le nom d’Anthicus luteicornis; nous n'en primes qu’un exemplaire courant sur le sable des dunes du Cob, à Noirmoutier; M. Ch. Brisout de Barneville l'avait capturé déjà au Croisic (Loire-fnférieure), et il est hors de doute qu’on le retrouvera sur d'autres points de notre littoral océanique. Notre savant cellègue et ami était resté à La Bernerie, près Pornic, pendant notre séjour à Noirmoulier ; il y a recueilli quelques autres espèces non signalées encore de cette localité, et dont voici les noms: Bythinus Pandellei ; Eutheia scydmænoïdes ; Catops Sturmi; Tele- phorus annularis; Dasytes griseus var.; Ptinus Aubei; Baridius analis ; Callidium lividum. Il a rapporté en outre d’une nouvelle chasse au lac de Grandlieu les Dryops hydrobates et Cryptocephalus 6-pustulatus. Enfin M. l'abbé Dominique a eu l’obligeance de nous communiquer ses Anthicides de la même région, parmi lesquels nous signalerons : A Nantes, les flavipes et hispidus; à Pornie, les humilis, instabilis, quisquilius, fenestratus, tristis, bifasciatus, hispidus ; à Pornichet, l'humilis ; au Pouliguen, l'hispidus, ERRATA. Dans le mémoire de M. Bigot sur les Dexidæw-Sarcophagidæ, il s'est glissé quelques fautes à corriger comme suit : Page 9259, ligne 26, effacez: A. — 262, après la ligne 37, ajoutez: (Macq., Dipt. Exot. t. IT, pt. 8, 1843, p. 117). — 9265, ajoutez, au commencement de la ligne, le chiffre 15. — — 268, ligne 10, après: le reste varie, ajoutez. . . . . LE —]d. __ Après la ligne 10, intercalez, avant le nom générique Blæ- soxypha : I. — Un oviducte rigide, en forme de sabre, recourbé au- dessous de l'abdomen. — Id. ligne 45, au lieu de: Tibias postérieurs brièvement, lisez: tibias antérieurs. — 359 — COMPTE DES RECETTES ET DÉPENSES POUR I. RECETTES. . Cotisations de 1884 et cotisations arriérées. i . Vente de la Revue et annonces (remise déduite). . Subvention ministérielle, . Subvention de M. Milliére. O1 QU D + II. DÉPENSES. 1. Impression de 400 exemplaires de la Revue, des lirases à part gratuits, circulaires, etc. (mémoire de limprimeur). 2. Gravure et tirages à Hart gratuits dés planches {mémoires des graveurs). : 3. Suscription des bandes, affranchissement de la Revue, des circulaires, tirages à part divers, etc. 4. Dépenses du secrétaire, du trésorier et du biblio- thécaire . à 5. Loyer du locai pour le dépôt de la Revue. . 60 80 . 80 39 1884. 2.761 fr. 40 HN 220%20 300 »» 18 » » 3.191 fr, 60 DD ITR 12510850 249 ‘45 122 » ) 40 »» 2.781 fr. 80 BALANCIE. ÉCOLES ee Pt PU ee dns ete. 0, LOL T DÉDERSESY EEE PRE 2781 Excédant de recettes. :: . . . . 409 fr KRelhiquat de 18830 004. ! 837 En caisse au 31 décembre 1884, . 71 247 IDE Reste à recouvrer sur les cotisations. 15 120 fr. Vu et approuvé le compte ci-dessus, dont il est donné décharge au trésorier. Les Délégués régionaux, désignés par le bureau de la Société Ch. BRisouT DE BARNEVILIE, Pierre MILLIÈRE, Louis PANDELLÉ, Aug: PuTon. STATUTS (Approuvés par la Société dans sa séance générale, à Lyon, le 25 juin 1882). 1. La Société prend le titre de Société Française d'Entomo- logie. Son but est de concourir aux progrès et aux applications de cette science. 2. Le nombre des membres est illimité ; celui des honoraires est de dix. 3. Le bureau se compose : d’un président, d’un secrétaire, d’un trésorier et d’un bibliothécaire ; ils sont nommés pour deux ans et rééligibles. 4. Le secrétaire dirige les publications. 5. La Société est représentée dans chaque région par un délégué nommé pour deux ans. Ce délégué correspond avec le bureau et a voix délibérative. Il centralise et favorise les recherches dans sa région. — Il y a quatre délégués choisis dans autant de régions différentes. 6. Toutes les fonctions sont gratuites. 7. Chaque membre paie une cotisation de 12 fr. et recoit les publications. Gette cotisation est payée en janvier ; sinon, le recou- vrement en est fait par la poste, en février, aux frais du retar- dataire. 8. La réserve sociale ne pourra provisoirement dépasser 2,000 fr., tous les fonds ordinaires disponibles devant être employés à des publications. 9, La Société publie une Revue d'Entomologie en 12 numéros annuels, comprenant notamment : des mémoires sur l'Entomologie européenne ou exotique ; des notices et nouvelles, listes d'échanges, demandes de renseignements, annonces, etc. Les insertions des associés, pour leurs publications, avis, échanges, etc., sont gra- tuites ; les annonces commerciales sont payées 3 fr. par quart de page. 10. Les travaux présentés ne sont admis qu'après rapport favo- rable de deux membres désignés par le bureau. 11. Chaque auteur d’un travail de plus d’une feuille d'impression Tr ne a droit à un tirage gratuit de 20 exemplaires. Le prix des tirages ordinaires est de 7 c. la feuille de 16 pages. 12. La Société forme une bibliothèque. Chaque membre a droit, sous sa responsabilité et à ses frais, au prêt des ouvrages, sauf ceux très-rares où hors du commerce. Il ne peut être prèté plus de quatre volumes à la fois et le prêt est fait pour un mois. 13. La Société formera une collection dès que ses ressources le permettront. 14. La Société institue un Comité d'études pour aider les associés à déterminer leurs insectes. Les noms des membres du comité sont publiés dans la Revue avec la spécialité de chacun. Les associés s’en- tendent directement avec eux. Les espèces intéressantes sont publiées dans la Revue avec le nom de l'associé. 15. Il est tenu chaque année une session dans une région choisie par le bureau, d'accord avec les délégués. Avis en est donné dans la Revue, qui publie le programme de la session (séances et excursions). Le secrétaire organise ces réunions, y assiste et rend compte de leurs résultats dans la Revue. 16. L'élection du bureau, des délégués, des nouveaux membres et des membres honoraires a lieu dans une séance de la session. Tous les associés y prennent part en personne ou par correspondance. 17, Le budget de la Société est arrêté par le bureau et les délé- gués. L'état complet des recettes et dépenses est publié dans la Revue. 18. La Société s’occupera immédiatement de la publication d’une Faune synoptique et d’un Catalogue des Insectes de la France. 19. En cas de dissolution de la Société, tous les membres sont appelés à décider l'emploi de ses propriétés. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ FRANCAISE D'ENTOMOLOGIE 1885 ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), avocat, place des Palmiers, 11, à Hyères (Var). — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. Arze, professeur libre, rue Caponière, 18, à Caen. — Entomologie générale. ALLARD (Ernest), chef de bureau au chemin de fer d'Orléans, rue Paradis-Poissonnière, 2, à Paris. — Coléoptères d'Europe. ALLUAU>D (Charles), rue de Mailly, 6, à Paris. — Cotéoptères, Lépi- doptères. AM8LARD (D' Louis), rue Paulin, 14 bis, à Agen. — Hyménoptères. ANCey (Félix), négociant, Grande rue Marengo, 56, à Marseille. — Coléoptères en général; Hyménoptères d'Europe. ANDRÉ (Ed.), ingénieur, boulevard Bretonnière, 31, à Beaune (Côte- d'Or). — Hyménoptères. ANDRÉ (Ernest), notaire, rue des Promenades, 17, à Gray (Haute- Saône). — Coléoptères d'Europe; Hémiptères de France; Formicides. ANTESSANTY (l'abbé Gabriel p’), aumônier du lycée, à Troyes. — Co- téoptères de France. ArGo»D (André-Albert), à Crest (Drôme). — Cotéoptères. AuBerT (Maurice), ancien médecin de la Marine, sous-agent comp- table des hôpitaux maritimes, cours Lafayette, 56, à Toulon. — Coléoptères. AUvVERT (Georges), à St-Denis-en-Val, près Orléans. —- Coléoptères de France. Bargar (Pierre-Michel), imprimeur-éditeur, à Châlons-sur-Marne. — Coléoptères. Barer (Louis), place Delorme, 2, à Nantes. — Coléoptères de France. BeaucHÊNE (F. pe), lieutenant au 11° bataillon de chasseurs, à Hué (Annam). — Coléoptères de France. Baupr DE SELVE (chevalier Flaminio), via Baretti, 18, à Turin. — Coléoptères d'Europe et circa. — 363 — Beckers (G.), professeur au séminaire de Rheydt (Prusse rhénane). — Cotléoptères. Bepe (Louis), rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères d'Eu- rope et circa. Bezcter De LA CHAviGnerIE (E.), rue St-Louis, 35, à Évreux. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. BELON (Paul-Marie-Joseph), professeur de théologie, rue du Plat, 25 et place St-Michel, 4, à Lyon. — Coléoptères d'Europe et circa; Lathridiens et Cerambycides exotiques. BÉRARD (Charles) #, capitaine en retraite, percepteur, à Montlieu (Charente-Inférienre). — Coléoptères d'Europe. BerG (D° Carlos), professeur de zoologie à l’Université, Casilla 169, à Buenos-Ayres (République Argentine). — Æntomologie générale, surtout Lépidoptères. BsRGROTH (E.) L. Robertsgatan, 11, à Helsingfors (Finlande-Russie). — Coléoptères, Hémiptères. BerTHOLey, notaire, à Mornant (Rhône). — Coléoptères d'Europe. BÉrHuNz (A.), notaire, à Tours-sur-Marne (Marne). — Coléoptères de France. Braz DE BELLERADE (Ch.), place Henri IV, 1, à Bordeaux. — Coléop- tères de France; Phytophages d'Europe; Chrysomélides exotiques. BrGor (J.-M.-F.) £}, l'hiver, rue Cambon, 27, à Paris; l'été, au Quincy, par Brunoy (Seine-et-Oise). — Diplères. Brro (Louis), à la station phylloxérique de Buda-Pest (Hongrie). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. B£anc (Édouard), inspecteur-adjoint des forêts, 45, avenue Duquesne, à Paris. — Coléoptères de France. BLanc (Marius), naturaliste, quai du Canal, 22, à Marseille, — 7hn- sectes en général, surtout d'Europe et d'Algérie. BLANCHARD (Frédérick), Eight street, 21, à Lowell, Mass. (État-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. Bzarcx (William-Gabriel), Green Lane, 214, Smallheath, à Birmin- gham (Angleterre). — Coléoptères d'Europe. Bceusz (Léon), rue de Paris, 36, à Rennes.—Coléoptères d'Europe. BLonpeL (E.), notaire, rue de l'École de Droit, 2, à Dijon. — Co- téoptères de France. Boparp (l'abbé J.), professeur d'histoire naturelle au collège N.-D. de Belle-Vue, à Dinant (Belgique). — Entomologie générale. BOŒCcHENSTEIN-FAESI (A.), à Schaffhausen (Suisse). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Botssimon (D' pe), à Langeais (Indre-et-Loire). — Cotéoptères de France. Bozivar (Ignacio), professeur d’entomologie à l’Université, Museo de — 9364 — Historia natural, à Madrid, — Coléoptères et Orlhoptères d'Europe. BonxaiRe (baron Achille), rue St-Merry, 114, à Fontainebleau, — Coléoptères d'Europe el d'Algérie. BonvouLor (vicomte Henri pe), l'été, boulevard St-Germain, 215 bis, à Paris; l'hiver, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). — Co- téoptères. Pony (vicomte Gaston-Louis pe), au château de Bujaleuf (Haute- Vienne). — Coléopières d'Europe. Bossavy, commis des postes, boulevard Tessé, 29, à Touion (Var). — Coléopières de France. Boucarp (Adolphe), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13, à Paris. — Coléoptères. à BourGgois (Jules), rue de l’Echiquier, 38, à Paris. — Coléoptères d'Europe ; Malacodermes exotiques. Bouvier (Fernand), négociant, rue Chevalier-Rose, 6, à Marseille. — Cotéoptères d'Europe. Boyenva, directeur de la manufacture des tabacs, à Tonneins (Lot- et-Garonne). — Coléoptères d'Europe. BRABANT (Édouard), à Escaudœuvres par Cambrai (Nord). — Lépi- doptères d'Europe. Braup (F.-V.), percepteur, à Gyé-sur-Seine (Aube). — Coléoptères de France. Brisour DE BARNEvVILLE (Charles), rue de Pontoise, 15, à St-Ger- main-en-Laye (Seine-et-Oise). — Coléoptères d'Europe et circa. Brossay (CHIRON pu), inspecteur des domaines, à Laval. — Cotéop- tères d'Europe. Buexion (D' Édouard), professeur d’anatomie, Souvenir, Lausanne (Suisse). — Coléoptères d'Europe, Anatomie et Mœurs des Insectes. ; Buxour (Émile), chez M. Leprieur, rue de l'Église-St-Ouen, à Caen. — Coléoptères et Lépidoptères. Busca (G.), rue Beaurepaire, 62, à Boulogne-sur-Mer. — CoZéop- tères et Lépidoptères européens et exotiques. Buyssox (vicomte Henry pu) au château du Vernet, par Brout-Vernet (Allier). — Coléoptères d'Europe. CARRET (l'abbé A.), professeur à l’Institution des Chartreux, à Lyon. — Coléoptères d'Europe. Cartier (Félix), pharmacien, au Creusot (Saône-et-Loire). —CoZéop- tères d'Europe. CaRvALHO MonrTerro (Antonio-Augusto pe), docteur en droit et ès sciences naturelles, rua do Alecrim, 72, à Lisbonne. — ZLépidop- tères du globe. Casey (Thomas L.), lieutenant du génie, Presidio, San Francisco, 20209 — Californie (États-Unis ). — Coléoplères de l'Amérique du Nord. CaAsTILLON (Gérard DE), au château de Parron, par Mézin (Lot-et- Garonne). — Coléoptères de France. Cauze (Pierre), percepteur, rue Berchet, 3, à Sedan (Ardennes). — Coléoptères de France. CHALANDE (Jules), négociant, rue des Couteliers, 51, à Toulouse. — Coléoptères de France. CHaAMPENoOIS (Amédée), inspecteur des forêts, à Autun (Saône-et- Loire). — Æntomologie générale el appliquée, surtout Cotéoptères d'Europe. CHANRION (l’abbé), curé de Liergues, par Villefranche (Rhône). — Coléoptères de France. CuarDoN (Gabriel), au bureau central du télégraphe, à Constantine. — Coléoptères de France et d'Algérie. CHAumMonxor (l'abbé), curé d’Estissac (Aube). — Coléoptères de France. Cavzer (D° Corneille), médecia en chef du comitat de Zemplen, à Satoralja-Ujhely (Hongrie). — Entomologie générale, Coléop- tères, Arachnides. Cosso (P.), maison Rousset, village d'Isly, à Alger-Mustapha. — Cotéoptères. Cosra (Achille), directeur du Museo zoologico, via Santa-Antonia alla Vicaria, 5, à Naples. — Entomologie générale. Courrry (Émile THiBon pe), villa Louis-Marie, boulevard d'Alsace, à Cannes. — Lépidoptères d'Europe. Courures (Georges), négociant, rue Palais de l'Ombrière, 18, à Bor- deaux. — Coléoptères. CROISSANDEAU (Jules), négociant, rue du Bourdon-Blane, 15, à Or- léans. — Coléoptères de France. Cuny-GauDier, négociant, à Gérardmer (Vosges). — Coléoptères de France. Davin (Guerry) 4, avocat, rue de l’Arsenal, 58, à Angoulême. — Coléoptères de France. DEBERNARD (Gustave), place d'Aisne, 7, à Limoges, — Coléoptères de France. Decone-RacoucHor (Aifred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). — Coléoptères d'Europe; Entomologie appliquée. Decors (Alfred), receveur de l'enregistrement, an Blanc Indre). — Coléoptères d'Europe. Decasy (Edmond), rue Neuve, 10, à Amiens, — Coléoptères de la Somme. DeLAGranGe (Ch.), imprimeur, Grande-Rue, 73, à Besancon. — Co- téoptères et Lépidoptères de France. Revue d’'Entomologie. —Décembre 1885. 25 — 266 — Duamaye (Jules), sous-chef de bureau à la caisse dés dépôts et con- signations, rue Brezin, 15, rue Montrouge-Paris. — En{omologie générale, surtout Lépidoptères. DÉLu&IN (A.), pharmacien, rue Denis-Papin, 33, à Blois. — Coléop- tères de France. Dessorpes (Henry), rue de Rennes, 121, à Paris. — Coléoptères de France. Dessrocaers Des Loces (Jules), à Ardentes, près Châteauroux. — Coléoptères d'Europe et circa. DeserzzienNy (Jules), au château de Mont-d'Arnaud, par Autun (Saône-et-Loire). — Coléoptères d'Europe. Devauzx DE CHamBorp (Ernest), rue du Cerf-Volant, 5, à Moulins. — Coléoptères de France. Drvauzx pe CHamBoRD (René), ibid. — Coléoptères de France. Drerz fils (François), rue Vénus, 10, à Anvers. — Coléoptères d'Eu- rope. Dopero pe GiusriINo (Agostino), à Gênes (Italie). — Coléoptères d'Europe. Doxurourorr (Wladimir), secrétaire de la Société entomologique de Russie, Petite-Moskowskaja, n° 5, à St-Pétersbourg. — Coléop- tères, surtout Cicindélides. Dominique (l'abbé J.), rue St-Clément, 5, à Nantes. — Héimiptères et Cotéoptères de France. Dugois (Albert), rue Richaud, 14, à Versailles. — Coléoptères d'Europe. DucaaLais (J.), inspecteur des forêts, à Bourges. — Coléoptères d'Europe. Dupa (Ladislas), professeur au gymnase de Kæniggrætz (Bohême).— Insectes de Bohème ; Hémiptères d'Europe et exotiques. DuværGer (Joseph-Alexandre), à Dax (Landes). — Coléoptères, surteut Lamellicornes et Longicornes, Libellulides, Orthop- tères, Hémiptères et Lépidoptères d'Europe. EsrarDp (Sylvain), employé aux aciéries, à Unieux (Loire). — Zépi- doptères d'Europe. Eppezsaerm (D' Eduard), à Grünstadt, Pfalz (Bavière-Rhénane). — Coléoptères d'Europe; Staphylinides exotiques. Events (D' Eduard), professeur à l'Ecole moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. FarrwarRe (Léon), rue du Bac, 94, à Paris. — Coléoptères, Hémip- tères, Hyménoptères. FauconnuT (Mary-Louis), à La Frette, Autun (Saône-et-Loire). — Cotéoptères d'Europe. Fauvez (Charles-Albert), M£Ÿ, avocat, rue d'Auge, 16, à Caen. — Cotéoptères gallo-rhénans ; Lépidoptères de Normandie; Staphylinides exoliques. = VOOT =. Favarco (L.), rue du Vernay, 48, à St-Étienne. — Coléoptères de France. Frxor (Adrien), %, capitaine d'état-major en retraite, rue St-Ho- noré, 27, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). — £ntomologie générale, surtout Orthoplères. FLacourrt (Henri-M. pe), au Canal, près St-Pierre (La Réunion), — Coléoptères de France et de la Réunion. Freuriaux (Edmond), rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères de France. Foxker (D' A.-J.-F.), avocat, à Zierikzee (Pays-Bas). —Hémiptères. Fowzer (Rév. W. W.), The School house, à Lincoln (Angleterre), — Coléoptères d'Europe. : Franin (Paul), avoué au tribunal civil, rue St-Francois, à Parthenay (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. GaApeAU De KERvIzLE (Henri), rue Dupont, 7, à Rouen. — ÆEntomo- logie générale, surtout Myriopodes. GazLoirs (Joseph), inspecteur du service des enfants assistés, rue du Bellay, 52, à Angers. — Coléoptères. Géuin (J.-B.), au château du Point-du-Jour, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Carabides. GirerD (D'), rue de Constantine, 1, à Lyon. — Coléoptères de France. Gogert (D' Emile) rH£ÿ, rue de la Préfecture, 51, à Mont-de-Marsan. — Diptères. GogsLe (V.), O SF, professeur au lycée, rue St-Martin, 33, à Caen. — Entomologie générale, Coléoptères de France. Gourpin (André), rue de la Bretonnerie, 28, à Orléans. — Coléop- tères gallo-rhénans. GourauEcHon (Louis), route de Toulouse, 182 bis, à Bordeaux. — Coléoptères de France. Gozis (Maurice pes), avocat, place de lHôtel-de-Ville, à Montluçon (Allier). — Coléoptères d'Europe. GRENIER (D' A.), à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), et rue de Vaugirard, 55, à Paris. — Coléoptères d'Europe. GrouveLze (Antoine) %, directeur de la manufacture des tabacs, à Châteauroux, — Coléoptères de France; Cucujides. GrouveLze (Jules), ingénieur civil, rue des Écoles, 26, à Paris. — Coléoptères d'Europe. Guëpe (J. P.), O #, directeur des constructions navales, en retruile, rue Ste-Beuve, 7, à Paris. — Coléoptères de France. Guépez (D V.), cours Berriat, 24, à Grenoble. — Coléoptères de France. Guizgert (Robert), rue de Buffon, 24, à Rouen. — Coléoptères de France. — 308 — HarmanD (René), Grande-Avenue, 41, parc de St-Maur (Seine). — Coléoptères de France. Henry, répétiteur à l'École forestière, cours Léopold, 31, à Nancy.— Cotéoptères de France. Hervé (Ernest), ancien notaire, rampe Saint-Mélaine, à Morlaix (Finistère). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Heypen (D' Lucas von), %, major en retraite, Schlossstrasse, 54, à Bockenheim, près Francfort-sur-Mein (Allemagne). — Entomo- logie générale, surtout Coléoptères. Horn (D George-Henury), North-Fourth street, 874, à Philadelphie {Pensylvanie, États-Unis. — Cotéoptères, "Surtout des États- Unis. Horvara (D° G. pg), Delibab-ucza, 18, à Buda-Pest (Hongrie). — ÆHé- miplères. Jacquer (D' E.), cours Lafayette, 3, à Lyon. — Cotéoptères d’Eu- rope. JaxowLerr (W.), directeur des pêcheries de la mer Caspienne, à Astrakan (Russie méridionale). — Coléoplères et Hémiptères. Jazouzy (Léon), pharmacie Peyrusson, place Dauphine, 10, à Li- moges. — Coléoptères de France. Jexez (Henri), naturaliste, rue de Dunkerque, 62, à Paris. —Coléop- tères, surtout Curculionides. JourDHeuILce (Camille), juge au tribunal civil, à Troyes. — Lépi- doptères d'Europe, surlout Micros. JuzLIAN (Camille), banquier, boulevard du Nord, 15, à Marseille. — Coléoptères d'Europe. JULLIEN-CROSNIER (Al.), rue d'Illiers, 56, à Orléans. — Coléoptères de France. Kizzras (D° Eduard), à Chur (Grisons-Suisse). — Coléoptères d'Eu- rope. Koziorowiez (Édouard-Ladislas), #£, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Annecy. — Coléoptères d'Europe et circa. Kraarz (D' Gustav), Linkstrasse, 28, à Berlin. — Coléoptères. KunckeL-D'HERGULAIS (Jules), £ÿ, aide-naturaliste d'entomologie au Muséum, avenue du Bois de Boulogne, 56, villa Saïd, 20, à Paris. ÿrale ; Anatomie. Kuwerr (A.), à Wernsdorf, par Tharau (Prusse orientale), — Co- léoptères. LABORDERIE-BOULOU (Hector), rue Ste-Luce, 24, à Bordeaux. — Co- léoptères de France. LaJoys (Abel), courtier, rue Ruinart-de-Brimont, 9, à Reims (Marne). —Cotéoptères d'Europe. Lamey (Adolphe), conservateur des furêls, avenue de St-Cioud, 89, à Versailles. — Coléoptères d'Europe et circa. — 369 — Lapcancae (Maurice pe), au château de Laplanche,par Luzy (Nièvre). — Coléoptères de France. Lapoucs (G. Vacher px), ancien magistrat, rue Le Goff, 6, à Paris.— Anatomie des Insectes. LaARCLAUSE (R. Savin pe), au château de Montlouis, par St-Julien (Vienne). — Coléoptères de France. Lassère (Ernest), lieutenant de vaisseau, rue de Chabannes, 4, à Toulon. — Coléoptères. LA Toucae (Roumain pe), officier d'administration, rue St-Hélier, 45, à Rennes, — Coléoptères et Lépidoptères. Le Canu, pharmacien, place Malherbe, à Caen. — Entomologie générale. Le Danois (Edmond), ancien référendaire, rue de Maubeuge, 14, à Paris. — Entomologie générale. LessBerG (A.-F.-A.), avocat, Jan Hendrik straat, 9, à La Haye. — Coléoptères d'Europe. Lerèvre (Édouard), rédacteur au ministère des Travaux publics, rue dun Bac, 112, à Paris. — Coléoptères d'Europe ; Clythrides et Eumolpides exotiques. LELowG (l'abbé), aumônier militaire, rue David, 44, à Reims (Marne). — Coléoptères d'Europe. Le Prceur (D' Louis), rue de Castellane, 12, à Paris. — Æntomo- togie générale. Lesézeuc (Dr A. px), rue Voltaire, 40, à Brest. — Coléoptères. Leruierry (Lucien), rue Blanche, à St-Maurice-lès-Lille. — CoZéop- tères, Hémiptères. LevorrurIER (J.-A.), à Orival, par Elbeuf (Seine-Inférieure).— Coléop- tères d'Europe. Licarensreix (Jules), X, boulevard du Jeu-de-Paume, 43, à Mont- pellier. — Hyménoptères d'Europe; Mœurs des Insectes. Logor pe La Barre, inspecteur de la ligne P.-L.-M., à Chambéry. — Coléoptères de France. LucanTe (Angel), à Courrensan, par Gondrin (Gers). — Coléoptères d'Europe ; Arachnides. LyNCH-ARRIBALZAGA (Félix), à Chivilcoy (prov. de Buenos-Ayres, Ré- publique-Argentine). — Coléoptères, Hémiptères. Hyménop- tères de l’Ainérique du Sud. Mac-LacaLan (Robert), Westview, Clarendon Road, Lewisham, à Londres. — Névroptères. Manon (E.), ancien président de chambre, boulevard de Strasbourg, 70, à Toulon. — Coléoptères de France. Manvez pe Locarez (comte Alfred DE), au château de Conflans, à Albertville (Savoie). — Coléoptères d'Europe. Marcar (Léopold p£), capitaine au 93° régiment de ligne, à Gaëta (Italie). — Coléoptères d'Europe. — 310 — MARMoTTAN (D'), rue Desbordes-Valmore, 31, à Paris-Passy. — Co- léoptères d'Europe. Marouer, rue St-Joseph, 15, à Toulouse. — Coléoptères de France. Marseuz (l'abbé S.-A. pe), boulevard Pereire, 271, aux Ternes- Paris. — Coléoptères d'Europe et circa; Histérides et Hété- romères exotiques. MarTin (René), avocat, au Blanc (Indre). — Névroptères d'Europe, surtout Odonates ; Goléoptères de France. MARTINEZ Y SAEZ (Francisco), professeur au Musée d'histoire natu- relle, plaza Ministerios, 5, 3° étage, à Madrid. — Coléoptères. Mason (Philip B.), membre de la Société Linnéenne de Londres, à Burton-on-Trent (Angleterre). — Coléoptères. MarHan (Marc DE), naturaliste-voyageur, chez M. Denis-Crouan, à Para (Brésil). — Coléoptères. MATHIEU (A.), O x, conservateur des forêts en retraite, faubourg St-Jean, 21, à Nancy. — Coléoptères de France; Entomologie appliquée. MauwppiN (Alfred), boulevard St-Germain, 155, à Paris, — CoZéop- tères d'Europe. Mayer (Rev. Matthews), professeur au Gymnase, à Hall (Tyrol). — Hémiptères : Cicadines. MèGe (J.), curé de Villeneuve, près Blaye (Gironde). — Coléoptères et Lépidoptères de France. MEerkL (Eduard), naturaliste, à Resicza (Hongrie). — Coléoptères. MEesmin (Louis), à Morthemer, par l'Hommaizé (Vienne). — Coléop- tères de France. MrcHarp (Claude-Adrien), pharmacien, rue Godefroy, 38, à Puteaux (Seine). — Entomologie générale, surtout Coléoptères d'Eu- rope. Miuière (Pierre), # £ÿ, villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Mari- times), — Lépidoptères d'Europe. Minsmer (J.-J.), lieutenant au 15° régiment d'infanterie, à Carcas- sonne. — Coléoptères de France. Mowxor (Édouard), commis d'économat, au lycée, à Troyes. — Coléoptères d'Europe. MoxTANDON (Arnold-L.), administrateur du domaine royal de Sinaïa, Valachie (Roumanie). — Entomologie générale, surtout Hé- miptères hétéroptères. MonrTzivauLT (Guy DE), cours d'Aquin, 8, à Moulins. — Coléoptères de France. Moreau (J.), rue Baron-Louis, 2, à Nancy.—Coléoptères de France. MourzLaRD (A.-J.-F.), recteur de Réminiac, par Carentoir (Morbihan). — Coléoptères de France. MuLsanT (l’abbé Victor), professeur à l'institution Ste-Marie, à St- Chamond (Loire). — Coléoptères d'Europe. — 811 Nicozas (André), ancien magistrat, rue d’Aspe, 15, à Oloron-Ste-Marie (Basses-Pyrénées). — Carabides et Longicornes d'Europe; Carabus et Dorcadion du globe. Nicozas (Hector-Ulysse) conducteur des ponts et chaussées, rue Ve- louterie, 9, à Avignon.—Coléoptères et Hémiptères de France. NouazniER (Maurice), à Puymaud, près Nieul (Haute-Vienne). — Hémiptères d'Europe. Ociverra (Manoel-Paulino pe), professeur à l'Université, à Coimbra (Portugal). — Æntomologie générale, surtout Coléoptères. Ozivier (Ernest), l'été, cours de la Préfecture, 10, à Moulins; l'hiver, rue du Perron, 14, à Besancon. — Coléoptères d'Europe et circa ; Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. OsmonrT (Auguste), contrôleur des douanes, rue de l'Oratoire, 14, à Caen. — Lépidoptères; groupe des Carabides. Parrain (Louis), receveur des domaines, à Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne). — Coléoptères de France. PANDELLÉ (Louis), rue du Pradeau, 1, à Tarbes. — Coléoptères, Hémiptères et Hyménoptères d'Europe. PauLt (Hugo), Stefansplatz, 8, à Wien (Autriche). — Coléoptères et Hémiptères d'Europe. Pauzmier (Louis), rue de la Monnaie, 9, à Caen. — Entomologie générale. PeriNGuEY (Louis), Diocesan College, Rondebosh, à Cape-Fown (co- Icnie du Cap). — Coléoptères de l'Afrique. Perir (Henri), rue St-Joseph, 2, à Châlons-sur-Marne.—Coléopières de France. Pre (Maurice), à Digoin-sur-Loire (Saône-et-Loire), — Cotéoptères de France. Prerson (H.), rue de la Poterie, 6, à Paris. — Orthoptères et Né- vroptères. Pzusrcnewsxy (Wladimir), secrétaire de la Société Entomologique de Russie, maison du Ministère des Domaines, près du Pont-Bleu, à St-Pétersbourg. — Coléoptères, surtout Anthiades, Scara- bœides et Coccinellides. Pozze pe Vigrmes (Léon), rue du faubourg St-Honoré, 157, à Paris. — Coléoptères de France. Porrier (Paul), à Bar-sur-Seine (Aube). —_Lépidoptères de France. Pouexer (Eugène), ingénieur, à Landroff (Lorraine).—Coléoptères. Purox (D'Auguste), à Remiremont (Vosges). —Coléaptères, Hémip- tères et Hyménoptères d'Europe. Pyor (Victor). ancien contrôleur des contributions directes, à Gien (Loiret). — Cooper de France. Rarrray (Achille) #ÿ, consul de France, à Zanzibar. — Coléoptères d'Afrique; Pséaphèides exotiques. — 312 — RaGusa (Enrico), via Stabile, 89, à Palerme fSicile). — Coléoptères d'Europe. Raisz (Gisella ne), à Kœærtvélyes par Almas, comitat Abauj-Torna (Hongrie). — Hémiptères d'Europe. Raouzr (D° Charles), à Raon-l’Étape (Vosges). — Coléoptères de France. Ravoux (Alfred), pharmacien, à Nyons (Drôme). — Coléoptères et Lépidoptères de France. Reïger (Ferdinand), faubourg de Saverne, 8, à Strasbourg. — Co- téoptères et Hémiptères d'Europe. ReuTer (D° O.-M.), à Abo (Finlande-Russie). — Hémiptères-Hété- roptères paléarctiques : Podurides. REveLIÈRE (Eugène), à Porto-Vecchio (Corse). — Coléoptères d’Eu- rope. Rey (Claudius), £Ÿ, naturaliste, place Saint-Jean, 4, à Lyon; l'été, chemin du But, à St-Genis-Laval (Rhône). — Coléoptères et Hé- miptères d'Europe. Reynaup (Lucien), rue de Vendôme, 235, à Lyon. — Zépidoptères d'Europe. RizaucourT (Jean-Baptiste), rue de la Rotonde , 63 , à Marseille. — Coléoptères de France. Rowaxorr (Son Altesse Impériale le grand dune Nicolas-Michaïlowitch), à St-Pétersbourg. — Æntomologie générale, surtout Lépidop- tères. RoseroN (Louis), directeur du cours complémentaire, à Istres (Bou— ches-du-Rhône). — Coléoptères. RouasrT (Georges), rue du Plat, 32, à Lyon. ZLépidoptères d'Eu- rope, surtout Psychides. Roucer (Auguste), rue de la Préfecture, 28, à Dijon. — Coléoptères d'Europe ;Mœurs des T nsecltes. Rouzzer (Ausone), rue de l’Évêché, 14, à Angoulème.— Coléoptères de France. SABRAN (comte Edmond pe), au château de Magnanne, par Château- Gontier (Mayenne). — Coléoptères de France. SAHLBERG (John), professeur d’Entomologie à l'Université, Alberts- gatan, 32, à Helsingfors (Finlande-Russie), — Coléoptères et Hé- miptères. SALLÉ (Auguste), naturaliste, rue Guy-de-la-Brosse, 13, à Paris. — Coléoptères d'Amérique. SAVÉS (Théophile), négociant, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). — Entomologie générale, surtout Colécptères. SAXE-COBOURG ET Gorua (Son Altesse Royale le Prince Ferdinand, duc pe), à Wien. — Entomologie générale, surtout Lépidop- tères. — 378 — Scamipr (Georges), rue de Bâle, 23, à Colmar. — Coléoptères d'Eu- rope. SépiLLor (Maurice), avocat, rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Coléop- tères. Séxac (D° Hippolyte), rue des Pyramides, 5, à Paris, et l'été, à Ussel par Chantelle (Allier). — Coléoptères. Saarp (David), Bleckley, Shirley warren, à Southampton (Angleterre). — Coléoptères. SienoreT (V.), rue de Rennes, 46, à Paris. — Hémiptères. SimoxoT-Revor, à Semur (Côte-d'Or). — GColéoptères de France. Socréré d'Histoire naturelle de Metz (Lorraine), rue de l'Évêché, 25. Srecx (Théodore), assistant au Muséum zoologique, à Berne (Suisse). — Entomologie générale. - TaRDIEU (Jules), cours Bugeaud, 17, à Limoges. — ‘Coléoptères. Tesrour (Ch.), greffier à la Cour d’appel , cours Berriat, 68, à Gre— noble. — Coléoptères et Lépidoptères de France. THouin (l'abbé), professeur au collège Sainte-Marie, à La Seyne (Var). — Coléoptères de France: TRoosreMBERGH (Max DE), membre de la Société entomologique belge, place St-Jacques, 21, à Louvain (Belgique). — Coléoptères d'Eu- rope. TurouIN (Georges-Hippolyte), rempart du Nord, à Laon. — Coléop- tères, surtout Longicornes ; Lépidoptères d'Europe. VacHaAL (Joseph), à Argentat (Corrèze). — Coléoptères de France. VALLA (l'abbé J.), professeur au séminaire de l’Argentière, par Duerne (Rhône). — Coléoptères de France. VALLETTE (René), avocat, rue Royale, à Fontenay-le-Comte (Vendée). — Coléoptères de France. VAULOGÉ (Marcel), sous-hHeutenant au 144° de ligne , rue Jean-Bur- guet, 34, à Bordeaux. — Coléoptères de France. Wak&rieLD (Charles-Marens), Belmont, Uxbridge (Angleterre). — Coléoptères, surtout de la Nouvelle-Zélande. Wanrnier (Adolphe), rue de Cernay, 3, à Reims (Marne). — Coléop- tères de France. Verrigt-LÉéTaRDiÈRE (Dr Charles), à Mazières-en-Gatine (Deux-Sèvres). — Coléoptères de France. XAmBeu (Vincent), capitaine adjudant-major, en retraite, à Ria, par Prades (Pyrénées-Orientales), — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Yver (P.), à Briare (Loiret). — Coléoptères de France. Zuroner (Charles), chimiste, maison Poeringer, Zurcher et Ce, à Épinal. — Coléoptères de France. 250 — 374 — COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1884-1885. Président : M. Claudius Rey, place Saint-Jean, 4, à Lyon. Secrétaire: M. Albert Fauvez, avocat, rue d’Auge, 16, à Caen. Trésorier : M. Louis Pauzuier, rue de la Monnaie, 9, à Caen. Bibliothécaire: M. J.-B. GÉHN, à Remiremont. DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX. MM. Charles BrisoutT pe BaRNEviILLE, rue de Pontoise, 15, à Saint- Germain-en-Laye. D' Auguste Puron, à Remiremont. Pierre Mrcière, villa des Phalènes, à Cannes (Alpes-Maritimes). Louis Panpezcé, rue du Pradeau, 1, à Tarbes. — 9375 — TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES NOUVELLES. COLÉOPTÈRES. Abromus Abeillei Belon. 244. Adromisus Mariæ Goz. 195. Aleochara salina Fvl. 198. Anaspis Defarguesi Ab. 161. Anthicus gracilior Ab. 159. » quadridecoratus Ab.160. Anthocomus azureus Ab. 143, Attalus brevicollis Ab. 145. » Bonnairei Ab. 144. D leptocephalus Ab. 144. » peucedani Ab. 10. » punctifer Ab. 145. Axinotarsus nigritarsis Ab. 10. Bembidion cantalicum Fvl. (Faune). Bythinus Argodi Croiss. 173. Cartodere cr renicollis Belon. 2950; Charopus Philoctetes Ab. 13. Corimalia Goz. nov. g. 120. Cyrtosus afer Ab. AA. | 188 | » dolorosus Ab. 4. » meridionalis Ab. 440. » rufifrons Ab. 140. ù strangulatus Ab. 142. Ebaeus decorus Ab. 12. » epipleuralis Ab. 146. » hystrix Ab. 147. » mirandus Ab. 148. » modestus Ab. 11. » nigrocaudatus Ab. 11. » oculifer Ab. 149. » personatus Ab. 149. » turkestanicus Ab. 146. Holoparamecus dispar Bel. 241. Hypebaeus cedrorum Ab. 150. » virgineus Ab. 13. Lathridius dimidiatus Bel. 247. » fortuitus Bel. 247. » humeralis Bel. 246. Lathrobium anophthalmum Fvl. 99. Leptura hybrida Rey. 277. » ochracea Rey. 277. 326. NT Poe Fairm. 317. Pey. 325 | Malachius allochromus Ab. 9. » Fausti Ab. 7. » judex Ab. 7. » Mariae Ab. 6. » quadricollis Ab. 5. MeRnoptiaime c HpoQuE Bel. DEUX ) Fauveli Bel. 253. » seminigra Bel. 250. » setigera Bel. 251. Merophysia Madoni Bel. 241. Phrydiuchus Goz. nov. 2. 199. Scraptia Revelierei Ab. 157. Stylosomus xantholus Goz. 274. | Troglops bisignatus Ab. 151. » Bourgeoisi Ab. 15. » diabolicus Ab. 450. » diminutus Ab. 14. » furcatus Ab. 151. ) planicollis Ab. 152. » punetatulus Ab. 16. pyriventris Ab. 15. Docs Rougeti Fvl. 333. HÉMIPTÈRES, Aconura Putoni Leth. 111. Berytus consimilis Horv. 320. » geniculatus Horv. 321. Camptobrochis Putoni Mont. 280. Cicadula limbata Fieb. 43. » modesta Leth. 55. Deltocephalus rotundiceps Leth. Emblethis pallens Reut. 239. Enoplops v. curvidens Put. 356. Eurygaster minor Mont. 172. ) Schreiberi Mont. 171. Geocoris alaïensis Reut. 211. » Fedtschenkoi Reut. 212. Germalus tingitanus Fairm. 354. Me geocoriceps Antess. Ischnodemus jaxartensis Rt. 209. Leprosoma Olcesii Fairm. 354 Lygaeosoma angulare Rt. 206. Melanotelus argillaceus Rt. 203. 876 Microtoma syriaca Rt. 220. Monanthia Montandoni Horv. 322. Pachymerus cireumeinctus Rt.226. » dasycnemis Rt. 293. » minusculus Rt. 227. n mœærens Rt. 222. ) Reuteri Horv. 321. Parapolyerates ciliatus Rt. 216. Phytocoris v. Reuterianus Fairm. 395. Piezoscelis Putoni Rt. 215. Ploiaria Xambeui Mont. 113. Pœciloscytus diversipes Horv. Pyrrhocoris sinuaticollis Rt. 232. Thamnotettix affinis Fieb. 79. ) algirica Leth. 103. Ù Beckeri Fieb. 94. D pellucida Fieb. 9%. » prolixa Leth. 102. ) tapina Fieb. 92. y viridinervis Fieb. 93.- TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS. ABEILLE DE PERRIN. Nouveaux documents pour servir à l’histoire des BELON. BiGor. BOURGEOIS. CROISSANDEAU. FAIRMAIRE. FAUVEL. Malachides. 4. Malachides nouveaux. 139. Coléoptères rares ou nouveaux de France. 153. Matériaux pour servir à l'étude des Lathridiens. 239. Dexidæ.— Sarcophagidæ. Essai d’une classification générale et synoptique de ces deux groupes. 255 et 358. Faune gallo-rhénane (Malacodermes) suite, pagina- tion spéciale, p. 61 à 100. Description d’un nouveau Bythinus du groupe des Machaerites. 173. Excursion entomologique au Simplon. 316. Notes sur quelques Hémiptères du Maroc. 351. Aveugle ou non? Réponse à M. de Saulcy au sujet des Glyptomerus et description d’une espèce nouvelle. 28. Remarques synonymiques sur les genres Phlæo- trya, Dircœa et Dolotarsus. 133. Rectifications au Catalogus Coleopterorum Europæ et Caucasi (suite). 174 et 285. Compte-rendu de l’excursion dans la Loire-Infé- rieure et la Vendée. 188. Note sur le Bythinus Argodi Croiss. 269. Tableau des Orina gallo-rhénanes, résumé de l’alle- mand. 271. Les Staphylinides du Manuai of the new Zealand Coleoptera by Thos. Broun. 311. Bibliographie : Reitter. Bestimmungs - Tabellen, Necrophaga. 313. Sur les Phaleria gallo-rhénanes. 318. Supplément aux Xylophages d'Europe. 326. Throscides et Eucnémides gallo-rhénanes. Tableaux analytiques et catalogue. 330. Coléoptères de la Loire-Inférieure. 357. Faune gallo-rhénane; Carabides (suite), pagination spéciale, p. 165 à 196. FIEBER, REIBER et LETHIERRY. Description des Cicadines des genres Cicadula et Thamnotettix, trad. par Reiber, an- noté et complété par Lethierry. 40. DEs GoOZiIs. HORVATH. LAMEERE. LEPRIEUR. LETHIERRY. : MaAC-LACHLAN. MONTANDON. OLIVIER. PUTON. REIBER. REUTER. REY. ROULLET. Errata. 358. — 318 - Notes et remarques pour servir au futur catalogue de la faune gallo-rhénane. 2e série. 116 et 278. Un genre nouveau pour la faune française. 254. Hémiptères nouveaux. 320. Catalogue des Longicornes gallo-rhénans: addi- tions et corrections concernant la Belgique. 162. Faunule aquatique d’Arromanches. 35. Voir Fieber. Description de deux Cicadines nouvelles. 111. Notes additionnelles sur les Névroptères des Vosges. 1. Description d’un Hémiptére-Hétéroptère nouveau et notes additionnelles. 113. Hémiptères-Hétéroptères de Moldavie et descrip- tion de deux nouveaux Eurygaster. 164. Description d’un Hémiptère-Hétéroptère nouveau. 280. Les Lampyrides d'Olivier dans l’Entomologie et l'Encyclopédie méthodique. 281. Bibliographie. 115. Synonymies d'Hémiptères. 137. Captures d’Hémiptères et description d’une variété nouvelle. 356. Voir Fieber. Ad cognitionem Lygaeidarum palaearcticarum. 199. Note sur le Philonthus carbonarius. 933. Note sur le Dorcadion fuliginator et espèces affines. 235. Supplément à la Révision des Stylosomus. 274. Note sur la Leptura maculicornis Deg. 275. Nouvelle note sur la Leptura maculicornis. 324. Les Longicornes sont-ils susceptibles d’hiberna- tion ? 34. Compte du Trésorier pour l’année 1884. 359. Statuts. 360. Liste des membres de la Société (1885). 362. Tables alphabétiques. 375. Caen, Typ. Henri Delesques, Revue d'Entomologie (1883) . Planche I === a = Î ————— II F JE Ed Bonvallet, Caen. 1 Odontoplatys hdentulus HS. 3 Euryqaster minor Mont. 2 Eurygaster Schreiberi Mont. 2H ypococlus procerulus Maur . 2. Anelastes barbarus Lucas . las SANT RAS VENTE ee N Ÿ 4 PRE rie MON 74 . En ne No . KT Mr Mer” PCR [PA . } 4 0 QTENe ' $ SAM l ARTE CI DONS LS 1 « Le Me rl QU TR ITU 3 \ Ya tr js Au Ip ñ a R (% A 1 0 NOTE PL î Ver ! MMicroformed by | Preservation ” | tit" M SR AE XIT 20 PT Tr PANEE, ? ARCS À TAN es ie er aa SR ER VO LE rer Fe #7 È + RENE NS É ES moe 3 F TX = + ch SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES Il LIL 3 9088 01272 1577 À