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FA ve: se here re Et 4 0 +! ES * tistilsirette LA m4 vhs em À a+ 2 CITE Mivtsart disaient 4 He : , f jupes : pr Ed ik : “ A o Savraser rennes ë h è hate sn + _ 2 . GE : £ ù ” au pt 38 vi . Sorel r8 Cité 4 + tt: , L PARENTS 1 : : ) RAREMENT , Lee “ir ‘ à er d x Ed en PAST PTE ° HAL . … gère meet : Fe À HTRTE ES re PERS 1e L É a 14 pe DER FSI LAND v9 vieistetr MP AP PANTECTIE trés ÉTÉET tenir pa est : | 1 17 À ] (S HA } Sos, LANTE Epoil dy 4 ie ATEN | L, THERE 1h f ; NE A K'élsy 2 ARS LA D'AML U LU LE LÀ "ES À ve 00 Lt À PAR A EAN Er È TR ue É a” BAT. 14)" “VAr ”# PANUE Ge | NES ne E Le M AGAS IN : ” FONDÉ EN. 1831 de LE SÉRIE. or QUARAN (TE peuxIae ANNÉE. A ee RS CR SR \ “rates | or re —_ “Notes. sur Les Poussins des oiseaux d'Europe Le RENAN ere | Dernoise (.). — Note sur YHylonympha macrocerca . . .. + pe HR ie RU LE — - Les Cicadines Rae traduit par F. Reiber e ARR à Planche 4 pevnouce | 2, RUE DE LA MONNAIE, ÉMILE DEYROLLE NAT URA TISTE 23, rue de la Monnaie, Paris Instruments dé Taxidermie, yeux d'émail, pieds en bois tournés pour-oiseaux, étiquettes pour collections, etc. Boîtes à botanique, cartables, papiers à botanique, cartons pour herbiers, houlettes, étiquettes. etc. Marteaux de minéralogie de toutes formes, boussoles, niveaux d'eau, aimants, cuvetteés pour collections minéralogiques, éti- quettes, etc: ( Cadres ef cartons pour collections entomologiques, épingles à insectes, étiquettes, pinces, boîtes de chasse, tubes en verre, flacons, filets à papillons et troubleaux, etc., ete. Coliections de mammifères, oiseaux, ‘reptiles, poissons, crus- tacés, arachnides, insectes, mollusques, z00phytes. Herbiers, collections-minéralogiques et géologiques. Squelettes. Collections générales pour l'enseignement primaire. seCon- daire et supérieur des sciences natur elles. Livres d'Histoire naturelle. 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Hist. nat. II, 1840, p. 480. (Nomen preocc.) — Paraglenea BATES. Proc. Zool. Soc. 1866, p. 352. — THOMSON, Arch. Ent. I, 1857, p. 139, Essai class. Ceramb. 1860, p. 45, Syst. Ceramb. 1864, p. 123. Type : G. Novemguttata, CasT. Mist. nat. Il, p. 489. — Der. Atlas Dict. class. hist. Nat. t. Col. fig. 5, et Cat. 1837, p. 316. — THoMsoN Essai class. Ceramb. p. 57. — PaAscor Trans. Ent. Soc. Ser: 3, IL, p. 866. Syn. : Alboguttata Des. Cat. 1837, p. 876. Patria : JAVA. Les GLENEA sont des Lamiites saperdiformes constituant un genre peu homogène, mais qui, à raison des passages exis- tant entre les espèces anormales et les espèces normales, ne semble pas se prêter à être divisé en plusieurs. Nous appelons anormales, les GLENEA de grande taille, à tête plus ou moins rétrécie, revêtues d’une livrée d'un bleu uniforme agrémentée de taches ou de bandes blanches tomen- teuses, dont les unes (DeLrA, CLYTrA, BEATRIx, CORONA), offrent les épaules effacées, fuyantes, et les autres (ELEGANS, PiCTA, PARTHENOPE), les épaules simplement arrondies. Entre les dites espèces et les normales, il en existe d’autres (Revue et Mag, de Zoologie, 1870). Î #4 + ? REVUE ET MAGASIN DE Z20OLOGIE, 1879, que l'on pourrait appeler fransiloires, (VENUS, NYMPHA, PROSERPINA, VOLUPTUOSA, CYBELE, THETIS, JUNO, BELLONE, DraANA, HEBE, APHRODITE, PULCHELLA, Maïa/, parce que lesmêmes, tout en participant généralement aux caracté- res des espèces anormales, viennent petit à petit se fondre dans les espèces normales. Sous ce dernier nom, nous désignons les nombreuses GLENEA de taille moyenne ou petite, à téle plus ou moins large, à épaules constamment avancées et anguleuses, dont les livrées sont d’ailleurs très-disparates. (GALATHEA, REGINA, CELESTIS, CARDINALIS, LUGUBRIS, INTERRUPTA, VIRIDI- CINCTA, COLLARIS, SEVERA, CINEREA, ANGERONA, etc... etc.) Enfin l’on peut donner l'appellation d'espèces extrémistes aux G. SWINHOEI, FORTUNE, et CHLOROMELAS, composant le genre PARAGLENEA de M. Bates, qui se distinguent de toutes leurs congénères par les élytres arrondies et inermes à l'extrémilé. . Nous avons cru devoir grouper les GLENEA anormales et transitoires de notre collection de la façon suivante : I. ESPÈCES ANORMALES 1. Humeri quasi nulli : G. Delia, Clytia, Beatrix, Corona. 2. Humeri subrotundati : G. Elegans, Picta. II. ESPÈCES TRANSITOIRES. 3. Humeri producti, acuti, angulares : X Pedes cyanei : G. Hygia, Parthenope, Venus, Nympha, Proserpinx, Voluptuosa, Cybele, Thetis, Juno. XX Pedes rufi : G. Bellona, Diana, Hebe, Aphrodite, Pulchella, Maïa. MM. Gemminger et de Harold !{Cat. Col. X, p. 3183), ont cité 183 espèces publiées de GLEXEA. Par suite des descrip- is -PHOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM ‘a tions qui suivent, ce chiffre est porté actuellement à ?1f5, Notre collection renferme 150 espèces de GLENEA représen- tées par environ 400 individus. Sur les dites espèces, 133 cons- tituent des Types, dont 2 sont de la création de M. Guérin- Meneville, et 131 de la nôtre. 1. Glenea Clytia, THOMSON. Patria : MaLasra. j' Long. 22 mill. Lat. 5 Mill. Omnino obscurè cyanea huc et passim purpurescens cum fasciis maculisque tomentosis albis : caput longitudinal. bifasciatum, lateribus maculis 4, (2 supernis propè oculos parvis ;) antennæ nigræ; prothorax dorso longitudinal. 3 fasciatus, subtus utrinque fascia lata : scutellum macula longitudinale : elytra 20 maculata, scili- cet : maculis 2 fasciformibus longitudin. macris basilari- bus, 4 ante mediis rotundatis in semi-circulum dispositis, 2 majoribus ferè mediis, 8 post-mediis irregularibus, 2? ma- gnis ante-apicalibus, et 2 apicalibus; sternum lateribus -pluri-fasciatum ; abdomen lateribus 8 maculatum : tarsi postici clarè brunnei. Elongata, augusta, subparallela : frons punctis grossis aliquot sparsim dispositis instructa. Prothorax elongatus, cylindricus, inermis, basi paulo obtuse productus. Scutellum sub-elongatum. Elytra elongata, angusta, basi paulo latiora, humeris nullis, usque ad medium grossè et sparsim punc- tata, deindè punctulatione evanescente, lateribus utrinque longitudinal. bicarinata, carinis externis post humeros incipientibus, carinisque internis ad maculas ante-apicales terminatis, interstitiis punctis grossis aliquot gaudentibus, apice lata, obliqué bilunata et 4 spinosa, spinis: externis majoribus. Corpus subtus pedesque ferè lævia ; pedes intermedii anticis longiores et posticis breviores:; tibix apice farsi-que pilosa ; tarsorum posticorum artie. 1 elongatus. | Ogs. Ce type est remarquable à raison de ce qu’il consti- tue le seul du genre GLENEA à nous connu, dont les épaules soient aussi nulles, aussi effacées, que chez la G. DELrA Fhomson. Mais la faille est plus étroile, moins parallèle que chez celle-ci, le prothorax n’est pas ponctué et ses bandes sont  REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIF, 1874, plus étroites, les faches sur les élytres sont tout autrement conformées et plus maigres, la ponctuation de ces mêmes organes est plus forte ; les faches et bandes en dessous sont également plus maigres ; le dernier segment abdominal n'est pas muni de taches ; enfin les tarses postérieurs sont d’un brun clair. 2. Glenea Beatrix, THoMsoN. Patria : MINDANAO. ©, Long. 24 mill. Lat. 6 mill. Omnino obscurè cyanea, huc et passim purpurescens, cum fasciis maculisque tomentosis albis ; caput longitudinal. bifasciatum ; prothorax dorso longitudin. 3 fasciatus, fasciis interruptis, subtus alboto- mentosus ; scutellum macula alba : elytra 16 maculata scili- cet : maculis 2 elongatis subbasilaribus, 4 ante-mediis rotundatis in ordine singulo dispositis, 2 mediis grossis rotundatis, 4 elongatis postmediis in ordine singulo dispo- sitis, ? anteapicalibus transversis macris rectis, et 2 margi- nalibus modice conspicuis apicalibus: sternum maculis grossis 6: abdomen lateribus 10 maculatum. Corpus modice elongatum, parallelum, /rons sat grosse irregularitérque punctata. Prothorax paulo longior quam latior, cylindricus, impunctatus. Zlytra parallela, humeris paulo conspicuis dehiscentibus, usque ad medium sat valdè et sparsim punctata, lateribus 4 carinata, apice large bilunata et 4 spinosa. Corpus sublus pedesque 1ævia. Ogs. La G. Derra Thomson n'offre pas d'apparence d'épaules, et la G. CLyTia Thomson n'est pas beaucoup plus avancée à cet égard que la précédente. Mais chez le type actuel, les épaules sont développées d’une facon réelle, sans toutefois égaler ce qui se passe, par rapport à ces organes, chez les autres espèces du même genre. Ce caractère, joint à une forme plus ample, plus parallèle, et à une livrée au- trement ordonnée, permet de la distinguer facilement de toutes ses congénères, 3. Glenea Corona, THoMsox. Patria : Ixs. NicoBar. Long. 22-28 mill. Lat. 5 1/2-8 mill. çj/?. Omnino obscure viridi- evanea cum maculis fagciisque tomentosis albis: caput vit- Le THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM. 9 tis 2 longitudinalibus inter oculos distantes vérticeque approximatis; occiput genæque utrinque maculata, gena- rum maculis majoribus : prothorax fasciis longitudinal. 5, media angusta ét 2 lateralibus brevibus, subtus albus; scu- lellum macula magna; elytra 16 maculata, scilicet : macu- tis 2 fasciformibus longitudinal. basilaribus, 6 subrotundati submediis sie -: :- in circulum'seu coronam dispositis, 4 postmediis in-ordine singulo dispositis, 2 anteapicalibus transversis, rectis, macris, et 2 angustissimis posticis; ster- num quasi omnino album; abdomen transversé largèque 4albo-fasciatum, segmento ultimo utrinque largè et oblique albo-maculatum. Elongata, ad humeros latiora. Caput tenuitèr et sparsim punctatum ; frons cornubus 2 parvissimis intus ad anten- narum basin instructa ; palpi basi testacei, apice que nigri. Prothorar elongatus, subcylindricus, punctis grossis perpaucis impressus. Elytra basi latiora, humeris paulo conspicuis dehiscentibus, lateribus longitudinal. bicarinata, grossè et sparsim punctata, punctulationè post tertiam par- tem posteriorem evanescente, apice biobliquè truncata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus subtus pedesque ferè læévia. | O8s. Type très-distinct. Les épaules sont faites comme chez la G! BEaTrix Thomson, maïs la forme générale r'ap- pelle celle de la G. Juno Thomson. Enfin, on ne retrouve chez aucune autre espèce de cette coupe, six taches sub-arron- dies formant ensemble un cercle vers le milieu de la longueur des élytres. Oss. sur la G. ELEGANS OLIV. Ent. II, 68, p. 15, pl. 4, fig. 40 (1795). Syn. : Formosa Der. Cat. 1837, p. 375. Patria : JAVA, DorEy, ete. À MM: Gemminger et de Harold (Cat. Col. X, p. 3184), ont rapporté à cette espèce les trois types suivants : 1. G. Picta, WEBER. Obs. Ent. 1, p. 88. Patria : JAVA. 2. G: Ghalybæa, ILLiGer. Wied. Arch. 1, 2, p. 138, pl. 1, fig. 6 (1800). Patria : SUMATRA. » 6 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. .3. G.. Delia, THOMSON. Essai class. Ceramb. p. 48. Patria : JAVA. Nous croyons avec M. Pascoe (Trans. Ent. Soc. 31 séries, III, p.p. 373 et 374), que les mêmes trois fypes n’ont rien à voir avec la G. ELEGANS Oliv. : La G. Prcra est toujours plus grande que la G. ELEGANS, et. bien plus fortement marquée que celle-ci. La G. CHa-: LYBÆA ne parait pas non plus se rapporter exactement à la G. ELEGANS précitée. Enfin la G. DELrA s’en sépare radi- calement, non seulement à raison de l'effacement complet des épaules, mais encore par les taches sur les élytres qui sont tout autres. 4. Glenea Hygia, THomsox. Patria; INs. Bourou. © Long. 24 mill. Lat. 6 mill. Omnino obscurè cyanea, cum faciis maculisque tomentosis albis; caput anticé vittis 2 valdé separatis verticeque vittis 2? approximatis longitudinalibus ; enæ singulæ macula transversa: prothorax dorso longitu- din. trifasciatus, fasciis medio paulo interruptis, media : macra, subtus albus; scutellum omnino albo-pilosum : ely- tra 14 maculata, scilicet: maculis 2 basilaribus longitudi- nalibus, 4 ante-mediis. ovalibus in semi circulum dispo- sitis, 2 mediis majoribus paulo obliquis a latera ascendenti- bus, 4 postmediis paulo macris in semicirculum dispositis, et2 anteapicalibus macris obliquiis; sternum maculis 6 ma- anis gaudens : abdomen lateribus largè 10 maculatum ; ee pallidè. virides. Elongata, sat robusta, subparallela. poaeees : aliquot minutis sparsis instructum. Prothorax cylindricus, lævis, paulo .elongatus, punctis aliquot impressus. Seutellum subrotundatum. Elytralateribus utriusque longitudinal.bica- + rinata, usque ad medium grossè et sparsim. punctata, deindè lævia, humeri conspicui, angulares, apice obliqué bilunata et 4 spinosa, spinis externis Haprqne. Re læves. Tibiæ minutè punctatæ. | Ogs. Se distingue facilement: des espèces précédéänien à raison des épaules qui sont bien développées et anguleuses, * THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM 7 comme chez la plupart des GLENEA, les faches ante-apicales des élytres qui sont étroites et obliques, ainsi que par l'extrémité de ces organes qui est coupée obliquement. : 5. Glenea Parthenope, THoMson. Patria: Nov. GUINEA. # Long. 16-19 mill. Lat. 4-5 mill. Precedenti valdè similis, tandem characteribus sequentibus discrepat: Statura minor; frons haud bivittata; prothorax magis valdè punctatus; humeri magis acuti, magis proeminentes; elytrorum maculæ 4 ante-mediæ nec in semi circulum vero in ordinè singulo dispositæ, maculæ 2 mediæ a latera nec ascendentibus vero descendentibus, maculæque 4 postmediæ longitudinales nec in semi circulum vero in ordine singulo dispositæ; abdo- minis segmenta regulariter singula transversè fasciata. Va- riat aliquando colore purpurescente. 6. Glenea Thetis, THOMSON. Patria : Borxeo. ç/ © Long. 22-93 mill. Lat. 5 1/2-7 mill. Obscurèé cyanea purpurescens, cum maculis fasciisque albo-tomentosis; caput immacula- tum: prothorax fascia singula mediana continua, subtus albus ; scutellum maculatum : elytra 14 maculata, scilicet : maculis 2? basilaribus elongatis, maculis 4 antemediis (2? in- ternis rotundatis et ? externis aliquando obliteratis elon- gatis macris\, ? mediis rotundatis majoribus, 2 postmediis rotundatis valdè separatis, et 4 anteapicalibus,(2 lateralibus rotundatis, et 2? dorsalibus obliquis curvatis a latera ascen- déntibus); sternum maculatum; abdomen maculis trans- versis lateralibus 8, segmento ultimo immaculato; tarsi pallidè virides. Elongata, ad humeros latior. Caput sat latum, rotunda- tum, nullomodo angustum, convexum, fortiter et valdé sparsim punctatum. Prolthoraz elongatus, cylindricus, ante _. basin paulo constrictus, sat grossè et sparsim punctatus. Elytra ad humeros latiora, humeris valdè proeminentibus angularibus, usque post dimidium grossè et sparsim punc- tata, lateribus utriusque bicarinata et punctata, versus api- cem paulo attenuata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus subtus læve. Pedes læves, tlibiis (e) REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. paulo punctatis exceptis;, pedes postici elongati, præcipue apud Os. Voisine des G. voLupruosA, Thomson et CYBELE Thomson, mais la téte est encore plus large, noire, etn’offre aucune tache quelconque; les élytres offrent une ponciua- tion plus forte, et leurs deux taches basilgires sont beaucoup plus courtes; enfin les {arses ne sont:pas jaunes, mais bien d’un vert pâle. 7. Glenea Bellona, Tl'HoOMsON. Patria : SUMATRA. Long. 28 mill. Lat. 9 mill. Nigro-cyanea cum maculis fasciisque albotomentosis; caput fasciis longitudin. ? inter oculos dis- tantibus: genæ singulæ macula parva; prothorax fasciis longitudin. 3, mediana breve ad dimidium terminata, sub- tus albus; elytra maculis 12 grossis, scilicet: 2 basilaribus Jongitudinalibus, ? ante-mediis rotundatis, 2 mediis parvis, 2? post mediis subrotundatis, 2 ante apicalibus suboyalibus, et ? posticis transversis: corpus subtus albo-maculatum ; abdomen 18 maculatum ; pedes brunneo-ruf ; tibiæ anticæ et intermediæ nigræ, posticæ basi solum nigræ; tarsi ci- nerei. In hoc genere maxima, robusta, quasi parallela. Capul subtilissimè et sparsim punctatum, Prothorax cylindricus, elongatus, lateribus paulo inæqualis, grossè et confertim alveolato-punctatus, adhuc medio a longitudinis dimidio. lævis, nitidus, et paulo inæqualis. Scutellum triangulare. Elytra elongata, subdeplanata, ad humeros. paulo latiora, humeris prominula apice subacuta, usque ad medium: sparsim punctata, deinde punctulatione evanescente, late- ribus longitudin. utriusque bicarinata, apice lata, bitruneata; et 4 — spinosa, spinis externis majoribus. Corpus subtus: pé- desque lævia. Ogs, La plus grande espèce à nous connue de ce genre. Elle se rapproche sensiblement de la G. Diana, Thomson, mais la forme.est plus robuste, la téte est munie de 2 ban- des longitudinales, celle du milieu du prothoraz est in- terrompue à la moitié de la longueur de cet organe, les THOMSON. —— TYPI CERAMBYCIDARUM. 9 taches basilaires des élytres sont allongées, non arrondies, les taches. centrales de ces organes,sont petites et placées près des bords latéraux, leurs taches ante apicales sont subovalaires et et placées plus bas, les taches aprcales sont obliques, l'abdo- men est orné de 18 taches, enfin les {ibias æntérieurs et inter- médiaires sont noirs. Cet insecte provient de la collection Castelnau. 8, Glenea Maïa, THomson. Patria : Mocuccx. ! Long. 15 mill. Lat. 4 1/3. Obscurè viridi-metallica cum. maculis ‘fasciisque albotomentosis; oculi albo marginati; occiput lineis albis 2 obliquis: antennæ nigræ ; palpi testacel ; pro- thorax nigricans, lateribus albomarginatus, maculis 4 sic *:* dispositis ornatus, subtus albus; scutellum album; elytra brunnescentia, versus apicem cyanescentia, maculis 12 scilicet: 2 subelongatis antemediis, 4 vittiformibus macris longitudinalibus submediis (2 externis brevioribus),2 rotun- datis paulo postmediis, 2 rotundatis parvissimis valdé sepa- ratis ad 4m partem posteriorem sitis, et? apicalibus; corpus subtus albofasciatum ; pedes brunneo-rufi; tarsi antici et in- termedii nigri. G: PULCHELLÆ , Thomson, forma approximans. Caput tenuiter et sparsim punctatum; frons linea longitudi- nale media. Prothorax vix elongatus sub cylindricus, medio paulo latior, valdè et sparsim punctatus. Elytra ad hume- ros acuta, usque positmedium grossè et sparsim punctata, punctulatione gradatim evanescente, lateribus utriusque longitud, bicarinata et punctata, apice bilunata et 4 spinosa. Corpus subtus pedesque ferè lævia ; pedes postici sat elongati. Os. Cette espèce est voisine de la G. PULCHELLA, Thom- son, mais en diffère au premier coup-d’œil par la coloration, la ponctuation du prothoraz, et la disposition toute différente des taches sur les élytres. 9. Glenea Niobe , THoMsoN. Patria : BornEo. Long. 12 mill Lat. 8 mill. Ochraceo-tomentosa; caput macula parva rotundata nigra; antennæ nigræ; palpi testacei; prothorax maculis 4 magnis rotundatis nigris sie + +++ dis- 10 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. positis, (2 mediis conjunctis), basi utriusque infuscatus ; elytra clarè brunnea, ad humeros et ad latera infuscata, ad 4am partem posteriorem maculis communis 2 ochraceis supra obliquè ascendentibus et vagè nigro-marginatis, apice nigro-velutina ; abdominis segmenta 1 et 2 lateribus singula bifuscomaculata, segmento ultimo nigro; pedes nigri, nitidi; tarsi pilosi. Corpus sat gracile. Caput impunctatum. Prothoraz subro- tundatus, impunctatus. Elytra ad humeros latiora, tenuiter, irregulariter, et sparsim usque ad maculas posticas punc- tata, lateribus utriusque longitudin. bicarinata, apice valdè bilunata, pilosa, et 4 spinosa, spinis ar majoribus. Corpus subtus pelesque ferè lævia. . OBs. $e rapproche de la G. VEsra, Pascoe et de la G.suL- PHUREA, Thomson, mais elle est bien plus grèle, plus allongée, et la liviée est toute différente. 10. Glenea Calliope, T'HoOMsoN. Patria : MaLacca. Long. 9 1/2 mill. Lat. 2 2/3 mill. Fuliginosa, caput albo flavum ; frons medio macula rotundata nigra ; antennæ (mutilatæ !) nigræ; palpi testacei; prothorax alboflavus, maculi nigris 4 sic * ** + dispositis, (2 mediis conjunctis) ; elytra macu- lis alboflavis 4, scilicet: 2 basilaribus et 4 anteapicalibus; corpus subtus lateribus largè alboflavo maculatum; pedes nigri; femora basi flavotestacea ; tibiæ posticæ apice tarsi- que postica ejusdem coloris. Subparallela. Caput impunctatum. Prothorax subrotunda- tus, lævis, maculis 2 mediis punctatis. Ælytra obsolete et sparsim punctata, lateribus obsoletissimè longitudin. cari- nata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis internis obsoletis, externisque magis. Corpus sublus pedesque ferè lævia. . Os. Aspect général de la précédente, mais l'absence. presque tolale des carènes longiludinales latérales des élytres, semblerait indiquer que cet insecte n'appartient pas au genre actuel. 11. Glenea Sylvia, THoMsoN. Patria: GaBox. Long. 15 mill. Lat. 5 mil. Nigra, tomentosa; caput vittis flavis THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM. 11 longitudin. 2? mediis; genæ singulæ macula flava ; palpi rufi ; prothorax nigrovelutinus, dorso immaculatus, sabtus flavus ; scutellum brunneum; elytra basi brunnea et flavo- tomentosa,. deindè nigrovelutina, cum maculas 2 flavas transversas ad 4m partem posteriorem sitas; corpus subtus brunneorufum, lateribus nigrofasciatum et maculatum; pedes brunneorufi, tarsi nigri. .Facies G. CALABARICÆ, Thomson, sed minus robusta. Ca- put obsoletè punctatum. Prothoraz sat valdè et sparsim punctatus, convexus. Ëlytra punctis sparsis minutis aliquot impressa, lateribus utriusque longitudin. bicarinata, apice bitruncata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus subtus pedesque ferè lævia. _OBs. Voisine de la G. CALABARICA, Thomson, dont elle offre la livrée; mais la forme est moins robuste, la ponclualion des élytres est moins forte, et l’abdomen offre latéralement des bandes, non des petis points. .12. Glenea biapicalis, THomsox. Patria : Mazacca. Long. 11 1/2 mill. Lat. 5 1/2 mill Supra nigra, surda; elytra ante apicem maculis 2 magnis subrotundatis ochraceis or- nata ; corpus subtus cinereo-pubescens ; abdomen lateribus maculis parvis rotundatis infuscatis ; pedes brunneo-rufi ; tarsi griseo-tomentosi. Forma ferè G. ScaALARIS Thomson. Caput tenuissimé et sparsim punctatum. Prothorax elongatus, ante basin cons- trictus, sat grossè et sparsim punctatus. Elylra ad hume- … ros latiora, antice sat obsolete et sparsim punctata, punc- tulationé gradatim decrescente, post medium lævia, apice valdè bilunata et 4 spinosa, spinis externis multum majori- bus. Corpus sublus pedesque ferè lævia. Oss. Offre des rapports de forme avec la G. SCALARIS Thomson, mais la livrée, d’ailleurs une des plus distinctes de ce genre, est très différente. 13. Glenea Mephisto, THOMSON. Patria : GABox. Long. 16 mill. Lat. 5 mill. d. Supra nigra, infuscata, cum ma- culis fasciisque pallidè flavo-tomentosis: caput: medie . 18 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. infuscatum, lateribus flavum ; geñæ propè oculos infuscatæ deindè: flavæ ; vertex maculis 2 flavis semi-circularibus ; prothorax fasciis longitudinal. flavis 7 (media valdè macra), seu fasciis longitudin. nigris 6; scutellum infuscatum;, apice flavum; elytra longitudinal. 10 flavofasciata vel maculata, scilicet : fasciis 2 macris lateralibus ante medium termina- tis, ? robustis humeralibus post medium attingentibus, 2 autem robustis propè suturam ad 42m partem anteriorem terminatis, 2 macris suturalibus medio utrinque maicula gaudentibus, et apice maculis 2? magnis subrotundatis ; corpus subtus albescens ; abdomen lateribus 10 fusco-macu- latum ; pedes: testaceo-brunnei. Conspectus G. Jucunpæ Thomson, sed robustior. Uaput minutissimé et sparsim punctulatum. Prothoraz vix longior quam latior, ante basin paulo constrictus, vix punctu- latus. Elytra tenuissimé et sparsim punctata ubi fascias seu maculas viduntur, grossiusque et sparsim ubi maculas non viduntur, punctata, lateribus utrinque bicarinata et tenuitèr punctata, apice valdè bilunata et 4 spinosa, spinis externis’ majoribus. Corpus subtus pedesque impunctata. Ogs. Très-voisine de la G. Jucunpa Thomson; mais la forme est bien plus robuste, la livrée différente, les laches et ban- des des élytres sont beaucoup plus grandes et autrement dis- posées, enfin la ponctuation de ces organes est bien moins forte. 14. Glenea Trincomalica, THOMSON. Patria : TRINCOMALT, CEvLaw.. Long. 10 1/2 mill. Lat.: 3 mill. Alba, tomentosa, cum maculis fasciisque brunneis: antennæ nigræ; palpi testacei; prothorax longitudinal. 6 fasciatus, fasciis ma- cris ; elytra maculis 8 in ordinibus 4 dispositis, his maculis rotundatis, vèro 2 postmédiis intus duplicatis exceptis ; abdomen lateribus nigro-maculatum ; pedes brunnéo- testacei. Sat parva, paralléla, impunctata. Prothoraz cylindricus. Elytra lateribus longitudinal. bi-carinata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis externis multum majoribus. Pedes læves, THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM. 1% Ogs. Voisine de la G. PErtA Thomson, mais elle est plus petite, plus parallèle, les bandes du prothoraz sont bien moins grandes, et les taches des élytres sont tout autres. 15 Glenea Tenuilineata, THoMsoN. Patria : MALACGCA. Long. 11 1/5 mill. Lat. 31/2 mill. Supra nigra cum ma- culis seu fasciis griseis ;: antennæ artic.3 brunneo, articulis cœæteris testaceis: palpi testacei; caput fasciis longitud. 2 inter oculos latis et occipite approximatis : genæ macula magna; prothorax fasciis longitudin. macris 5, subtus albus ; scutellum griseo-maculatum : elytra fasciis longitu- din. macris 6, (2 externis extremitatem haud attingentibus, 2 que mediis adhuc brevioribus); corpus subtus album; pedes testacei. Conspectus G. MaLasracæ Thomson et G. ILLUMINATÆ Thomson. Caput leviter et valdè sparsim punctatum. Pr0- thorax cylindricus, tenuiter et relativè confertim puncta- tus. ÆElytra irregulariter grossius punctata, punctulatione sat Ssparsa, gradatim decrescente, lateribus longitudin. bicarinata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis externis ma- joribus. Corpus subtus pedesque 1ævia. Ogs. Voisine des Glenea ci-dessus nommées, mais s’en dis- tingue principalement et radicalement au premier coup d'œil par les antennes, (à partir du 4e article), et les pattes tes- tacées. 16. Glenea Palæographa, THoMsox. Patria : CEeRAM. Long. 19 1/2 mill. Lat. 61/2 mill. Supra violaceo-nigra cum maculis fasciisque tomentosis albis: caput fasciis longi- tud. ? inter oculos distantibus verticeque approximatis : genæ utrinque maculatæ: antennæ nigræ: palpi nigri; prothorax vittis longitudin. 5 semi-cancellatis ; scutellum maculatum ; elytra longitudin. 8 fasciata, scilicet : fasciis 2 suturalibus, 2 brevissimis basilaribus, 2? ante carenas late- rales, et 2 post has carenas ad dimidium cancellatis : cor- pus subtus viridi-cyaneum, irregulariter albo-tomentoso- vestitum : pedes ejusdem coloris. Robusta. Caput sparsim et irregulariter punetatrum. Pro- 4 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. ihoraz cylindricus, punctis irregularibus aliquot impres- sum. Elytra sat grossè et sparsim punctata, punctulatione gradatim decrescente, lateribus utrinque longitudin. bicari- nata et punctata, apice bilunata et 4 spinosa. Corpus subtus pedesque lævia. Oss. L’individu décrit par nous de cette espèce est défrai- chi, mais permet de constater que celle-ci est voisine de la G. VERSUTA Newman dont elle se distingue d’ailleurs radicalement par les caractères précédents. 17 Glenea Newmannii, THOMSON. Patria : CERAM. Long. 11 mill. Lat. 4 mill. Nigra, cum fasciis pallide flavis ma- cris ; caput fasciis ? iuter oculos distantibus; prothorax fasciis longitudin. 3, subtus flavus : scutellum flavum ; elytra fasciis longitud. 4 (2 marginalibus et 2 suturalibus}, basi brünnea ; corpus subtus brunneum ; sternum flavo-tomen- tosum ; abdomen griseo-pubescens ; pedes nigri griseo-pubes- centes. Conspectus G. VersuTæ Newman. Caput sat valdè et spar- sim puñctatum. Prothoraxz obsoleté punctatus. Elytra basi grossè et sparsim punctata, punctulatione gradatim eva- nescente, lateribus utrinque bicarinata, apice bitruncata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus sublus pedesque fere lævia. Ogs. Au premier coup-d'œil l’on serait tenté de confon- dre ce type avec la G. VERSUTA Newm. ; mais il est plus petit, le 3e article des antennes n'est pas annelé de blanc à l'extrémité, les élytres, brunes à leur base, n’offrent aucune trace de courtes bandes dorsales ni de petites taches centra- les ; enfin l'abdomen est recouvert d’une simple pubescence grise. _- «à ..18 Glenea Alcyone, THomsox. Patria : SINGAPORE. Long: 11 mill. Lat. 3 1/2 mill Rufo-brunnea cum fasciis macu- lisque flavis; caput fasciis ? inter oculos distantibus ; pro- thorax fasciis 3 longitudin. flavis, subtus flavus ; scutellum flavum ; elytra lateribus utrinque longitudin. breviterque fasciata, 6 maculata, scilicet : maculis 2 basilaribus, ? ante- : THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM. 45 mediis, et? apicalibus, rotundatis : sternum flavo-macula- tum ; abdomen lateribus flavum. Forma coloribusque G. TæxrATæ Thomson. Caput sat valdè et sparsim punctatum. Prothorax obsoletè punctatus. Elytra basi sat valdè et sparsim punctata, punctulatione deindè evanescente, lateribus utrinque bicarinata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus sublus pedesque ferè lævia. Ogs. Voisine de la G. T'ÆNIATA Thomson, mais la livrée est autrement disposée ; les bandes de la téte sont moins lar- ges ; la bande médiane du prothorax est beaucoup plus étroite: enfin la disposilion des bandes et des taches sur les élytres est tout autre. .19 Glenea Sophia, THomMson. Patria : BorNeo. Long. 12 mill. Lat.3 1/2 mill. Nigra, supra cum maculis fasciis que pallidè flavis ; caput fasciis ? longitudinal. inter oculos distantibus : antennæ a artic. 80 pallidæ ; prothorax fasciis longitudinal. 3, subtus albus ; scutellum pallidè flavum : elytra fasciis 2 longitud. lateral. macris, nec basin nec api- cem capientibus, maculis ? linearibus ante-mediis, maculis 2 rotundatis mediis, maculisque 2 apicalibus rotundatis ma- joribus, ornata; corpus subtus albo-tomentosum: pedes brunnei basi pallidi. Caput leviter et sparsim punctatum. Prothorax leviter punctatus. Élytra basi grossè et sparsim punctata, punctu- latione gradatim evanescente, lateribus longitud. bicari- nata, apice pauis obliquè truncata et 4 spinosa, spinis exter- nis majoribus. Corpus subtus pedlesque lævia. Ogs. Voisine de la G. Borspuvazrr Thomson, mais elle est plus allongée, et la livrée est ioute différente. 20 Glenea Gleanthe, THOMSON. Patria : Borxeo. Long. 14 mill. Lat. 4 mill. G. Pustulate Thomson valdè similis vero characteribus sequentibus differt : ferè cyaneo-nigra ; elytrorum maculæ (2 posticæ exceptæ) multum majores: an G. Pustulalz varietas est d upito. 21 Glenea Laodice, ‘l'HOMSON. Patria : Laos. Long. lt; REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 4879. 12 mill. Lat. 4mill. Nigra, supra cum fasciis maculisque flavis , subtusque cum maculis lacteis; caput fasciis ? longi tudinal. inter oculos valdè separatis ; prothorax longitudi- nal. 3 fasciatus, subtus lacteus ; scutellum flavum ; elytra maculis 12, scilicet : 4 ante-mediis sic °o o°, 4 mediis ferè sicut precedentes, 2 ante-posticis, et 2 posticis obliquis lac- teis ; abdomen transversè lacteo-fasciatum ; palpi et femora testaceo-brunnea ; tibiæ basi testaceæ deindè nigræ:; tarsi argenteo-pilosi. Caput tenuitèr et sparsim punctatum. Prothorax cylindri- cus, sicut capitem punctatum. Elytra sat grosse et sparsim punctata , punctulatione gradatim decrescente postice nulla, utrinque bicarinata, apice bilunata et valdè 4 spi- nosa, spinis externis majoribus. Corpus subtus pedesque ferè lævia. Os. Ce type provient de l’ancienne collection Saunders, et porte à son épingle la notice suivante : Voisine de G. Myr- RHIS Pascoe, n’existant pas dans la collection Pascoe. La G. MyrRHIS nous est inconnue, mais nous comparerons l'espèce actuelle à la G. PusruLaTa Thomson, dont elle se distingue d’ailleurs facilement par la disposition des taches sur les élytres. Elle provient des récoltes de feu Mouhot. 22 Glenea Jacintha, THoMson. Patria : INS. ANDAMAN. Long. 18 1/2 mill. Lat. 4 1/2 mill. Nigra cum maculis fas- ciisque clarè flavis; caput vittis longitud. 2 inter oculos distantibus ; genæ singulæ macula parva; prothorax fasciis longitud. lateralibus ? latis, subtus griseus, basi medio ma- eula parva ; scutellum flavum ; elytra maculis rotundatis 8 vel 10, scilicet ; 2 vel 4 ante-mediis, 2 mediis, ? post-mediis, et 2 apicalibus; corpus subtus maculatum ; pedes rufo- brunnei ; tarsi grisel. Caput sparsim punctatum. Prothoraz cylindricus sparsim punctatus. Elytra grossè et sparsim punctata, punctulatione posticè evanescente, lateribus longitudin. bicarinata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus sub=" tus pedesque 1ævia. THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM. 4% $ OgBs. Voisine de la G. LAODICE, mais très-distincte à rai- son des caractères ci-dessus. 23 Glenea Cryllis, THOMSON. Patria : INs. ANDAMAN. Long. 12 mill. Lat. 4mill. Nigra cum maculis fasciisque pallidissimèé flavis ; frons antennæque griseæ; vertex lineo- lis flavis 2: prothorax medio lineola longitud. macra flava, subtus largè sriseus ; scutellum flavum;: elytra maculis 8, scilicet : 2? paulè elongatis antemediis, ? rotundatis majori- bus mediis, ? minutis rotundatis post mediis, et 2 apicali- bus : corpus subtus brunneo-rufum vagè griseo-maculatum : pedes obscurè brunnei griseo-pubescentes, Caput sparsim punctatum. Prothorax ceylindricus, vix punctatus. Elytra grossè et sparsim punctata, punctulatione posticè evanescente, lateribus longitud. bicarinata, apice bitruncata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus sublus pedesque 1ævia. Os. Voisine, mais cependant très-distincte de la précé- dente moyennant la livrée qui est assez différente. 25. Glenea brunnea, THoOMsoN. Patria: MaLacca. Long. 44 mill. Lat. 8 1/2 mill. Omnino brunnea cum maculis fas- ciisque flavis ; caput fasciis 2? inter oculos distantibus ; pro- thorax fascia mediana longitud. macra, subtus flavus ; scutellum flavum: elytra maculis rotundatis 8 flavis, sci- licet: 4 anticis in semicirculum dispositis, 2 postmediis, et 2 apicalibus; corpus subtus flavo maculatum; pedes brun- neo-ruli. Caput tenuiter et sparsim punctatum. Prothoraz cylindri- cus, sat sparsim punctatus. Elytra ubique sat valde et paulo sparsim punctata, lateribus utrinque bicarinata, apice bitruncata et 4 spinosa, spinis suturalibus rudimentariis externisque magnis. Corpus sublus pedesque impunctata. Os. Espèce très-distincte; à ranger près de G. PUSTU- LATA, Thomson. 25. Glenea Anna, THoMsoN. Patria : Borxro. Long. A1 mill. Lat. 3 1/2 mill. Nigra cum maculis fasciisque flavis: frons fasciis 2; occiput fascia mediana lata; genæ albo-ma- (Revue et Mag. de Zoologie, 1879). 2 1 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. culatæ ; prothorax fascia longitud. mediana sat lata, subtus largè albus ; elytra a base usque ad medium lateribusque brunnea, deindè nigra, maculis 2? paulo obliquis mediis, 2 que majoribus obliquis ante-apicalibus ; corpus subtus albo- maculatum : palpi pedesque brunnei. Caput obsoletè et sparsim punctatum. Prothorax eylindri- cus, fere impunctatus, Elytra grossè et obsoletè punctata, Jlateribus utrinque bicarinata, apice bitruncata et 4 spinosa, spinis externis multum majoribus. Corpus subtus pedesque Iæ via. OBs. Assez voisine de G. ANTICEPUNCTATA, Thomson, mais les élytres sont plus grossièrement ponctuées, leurs taches médianes obliques, leurs taches ante-apicales également obliques, et le dessous du corps est orné de taches blanches. 26. Glenea Theodosia, THomsoN. Patria: BornEo. Long, 1 4/2 mill. Lat. 5 1/2 mill. Nigra cum maculis fasciisque ochraceis: caput fasciis longitud. 2 inter oculos distantibus ; genæ ruaculatæ: prothorax fasciis longitud. 3, subtus pal- lidè ochraceus: scutellum ochraceum : elytra a basè usque ad 34m partem anteriorem ochracea deindè nigra, fasciis lon- gitud. ochraceis macribus brevibus suturalibus et laterali- bus, maculis 2? minutis obliquis ejusdem coloris post dimi- dium sitis, maculisque 2 parvis apicalibus autem ochraceis: corpus subtus ochraceo-pilosum ; pedes basi brunnei. Caput sparsim punctatum. Prothorax cylindricus, sat con- fertim punctatus. ‘Ælytra basi leviter et sparsim deindé que gerossius punctata, lateribus singula bicarinata, apice bilu- nata et 4 spinosa, spinis externis multum majoribus. Cor - pus sublus pedesque 1ævia. OBs. Espèce très-distincte; à ranger près de G. ANTICE- PUNCTATA, Thomson, mais n’appartenant pas à la même division. 27. Glenea Colenda, THOMSON. Patria : JaponraA. Long. 11 mil, Lat. 8 1/2 mill. Nigro velutina cum maculis fasciis- que ochraceo-flavis; antennæ basè brunnæ: frons vittis 2 vagis: occiput fascia longitud. mediana lata: genæ,et os £ THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM. 19 albo-maculata; prothorax fascia longitud. mediana sat lata, subtus largè albus; scutellum ochraceo-flavum ; elytra ma- culis 4 magnis, scilicet : 2? majoribus paulo ante medium sitis, ? que apicalibus minoribus, omnibus his maculis sub- rotundatis ; corpus subtus albo-maculatum ; palpi pedesque flavo-brunnea. Caput sparsim punctatum. Prothoraz cylindricus vix punc- tatus. Elytra antice solum sparsim punctata, lateribus sin- gula utrinque bicarinata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus subius pedesque lævia ; tarsi basi bidentati. OBs. Se rapproche de la G. SEVERA, Thomson, mais en diffère au premier coup d’œil, par le nombre et la disposition des taches. 28. Glenea Georgiana, THOMSON. Patria : MALACCA ? Longs.-8 1/2 mill. Lat. 2 1/2 mill. Omnino clarè brunneo ‘tomentosa cum maculis fasciisque albis: caput fasciis 2 ma- cris inter oculos distantibus; genæ maculatæ; antennæ nieræ; prothorax fasciis lateral. 2 latis, basi medio macula minuta; scutellum album; elytra basi scutelli utrinque macula ferè sic V, apice maculis 2 parvissimis ; corpus subtus maculatum ; abdomen rufo-brunneum, lateribus maculatum : palpi pallidi ; pedes testaceo-brunnei. Subparallela. Caput tenuiter et sparsim punctatum. Pro- thorax cylindricus, obsoletè punctatus. Elytra subparallela, obsoletè et sparsim punctata, dorso punctulatione multum minore, lateribus utrinque bicarinata, apice bilunata et 4 Spinosa, spinis externis majoribus. Corpus sublus pedesque lævia. Os Voisine mais bien distincte de G. SIGNIFERA, Thom- son, non-seulement par la livrée, qui est toute différente, mais encore par la forme plus allongée et plus parallèle. 29. Glenea Æolis, THoMsoN. Patria : BIrRMANIA. Long. 9 mill. Lat. 2 1/2 mill. Omnino nigra cum maculis supra flavis et subtus albis: caput flavum (spatio parvo mediano excepto); prothorax fasciis longitud. 3, subtus albus: scu- 20 REVUE ET MAGASIN DE Z0OLOGIE, 15879. tellum flavum : elytra fasciis suturalibus 2 apice dilatatis maculisque 10 gaudentia, scilicet : maculis 4 anticis (2 sutu- ‘alibus magnis ovalibus et 2 externis parvis), 2 parvis late- ralibus mediis, 2 magnis post-mediis suturalibus, et 2 par- vis ante-apicalibus lateralibus; corpus subtus album vel albomaculatum: femora brunneo-rufa: tibiæ nigræ: palpi tarsique pallidi. Gracilis, ad humeros sat valdè latior. Caput prothorarque ferè impunctata. Elytra sat grossè et sparsim punctata, punctulatione postice evanescente, utrinque bicarinata, apice bilunata et 4 spinosa, spinis externis multum ma- joribus. Corpus subtus pedesque 1ævia. O8s. Jolie petite espèce assez voisine mais bien différente de la G. SIGNIFERA, Thomson. 30. Glenea Simplex, THOMSON. Patria : MaLacca. Long. 71/2 mill. Lat. ? mill. Supra brunnea cum maculis fasciis- que flavis; caput flavum ; antennæ nigræ, apice flavæ: pro-. thorax fascia mediana longitud. flava, lateribus utrinque oriseo-fasciatus, subtus griseus; elytra lateribus nigra, im- maculate:; corpus subtus griseo-pubescens : pedes testacei. Caput prolhorazque terè lævia. Elytra modice sparsim punc- tata, punctulatione gradatim evanescente, lateribus utrin- que bicarinata, apice bitruncata et 4 spinosa, spinis externis majoribus. Corpus sublus pedesque 1ævia. Ogs. Une des plus petites espèces de ce genre. Voisine de la G. CANCELLATA, Thomson, mais bien distincte à raison des caractères ci-dessus. 81. Glenea Mouhotii, THoMson. Patria : Laos. Long. 71/2 mill. Lat. 2mill. Nigro-brunnea cum maculissupernis flavis etinferiis albis; caput flavum; antennæ articuli 1 et 2 nigri, cœteri testacei: prothorax fasciis longitud. 2 fiavis, subtus albus; scutellum nigrum; elytra maculis subrotundatis 8, scilicet: 2 ante-mediis, 2? mediis suturæ confluentibus, 2 post-mediis subelongatis, et 2 apicalibus ; corpus subtus album vel maculis albis tectum: palpi pedesque testacei. Caput prothoraxque fere impunctata. Etytra obsoletè spar- ee (A ea de PE un ALÉE THOMSON. — TYPI CERAMBYCIDARUM. a! sim punctata, lateribus utrinque bicarinata, apice bitrun- cata et 4 spinosa, spinis 2 internis obsoletis. Corpus sub- bus pedesque 1ævia. Ogs. Voisine, mais très-distincte de la précédente. 82. Glenea Ghloromelas, THoMsoN. Patria : Woo-SoxG, CHINA. Long. 11 1/2 mill. Lat. 4 mill. j Viridis, nigro variegata; caput viride; antennæ palpique nigra ; protho- rax viridis, macula mediana trapezoïdale; elytra nigra, 8 viridi-maculata, scilicet: maculis 2 parvis rotundatis latera- libus anticis, 4 post-medis magnis elongatis confertim dispositis, et 2? apicalibus; abdomen basé lateribus utrinque macula nigra ; pedes concolores. G. SWINHOEL Bates et Gr. FORTUNEI Saund.minor, minus ro- busta. Caput prothoraxque impunctata. Elytra antice sparsim punctata,.deindè lævia, lateribus utrinque bicarinata, apice subrotundata et inermia. Corpus sublus pedesque 1ævia. Tarsi antici base obtusè bidentati. : Os. Voisine des deux GLENEA susnommées, mais bien différente à raison de la staiure moins grande, la forme moins robuste, et la livrée qui est tout autre. Types de Gerambycides qui existent actuellement dans la Collection Thomson. I. Types mentionnés ou décrits dans les Typi Cerambycidarum Musei Thomsoniani (1878) : Espèces : 1566. II. Types dont la citation a été omise par erreur dans le travail précité : 1567. Cometes flavipennis, Buqt. 1568. Criodion modestum, » 1569. Sypilus Orbignyi, Guer. 1570. Apriona paucigranula, Th. 1571. Phlyctænodes brunneus, Th. — pustulosus, Newm. 1572. Calanthemis myops, Th. 22 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. III. Types acquis ou publiés postérieurement aux Typi Ceram- bycidarum sus-mentionnés : 1573. Dorcadion biforme, Kraatz. 1574. » chordatum, » 1579. € Beckerii, » 1576. » hæmatideum, » 1577. » sareptanum, » 1578. » Aleppense, » 1579. » parentanum, » 0%: 0 mytilense, » 1581. Nemaschema Leseleucii, Fauvel. 1582. Leptonota viridiceps, » 1583. Prosacantha tigrina, » 1584. Saperda 4-fasciata, » 1985. Xyloteles macillus, » 1586. Blapsilon irroratum, » 1587. » pruinosumi, » 1588. » tenuicornis, » 1589. Cryptobelus Gestroi, Thoms. 1590. Tragocephala Kaslica, » 1591. Monochamus Deyrolilei, » 1592. Callundine Lacordairei, » 159%. Tragocephala To, » IV. Types de M. James Thomson publiés dans cet appen- dice. Nos Pag. Nos Pag. 1594 Glenea Clylia, o 1603 Glenea Calliope, 10 1595. » Beatrix, 4 1604 » Sylvia, » 1596 » Corona, » 1605 » biapicalis, dd 1597 » Hygia, ( 1606 » Mephisto, » 1598 » Parthenope, 7 10074 trincomalica, 12 1599 » Thetis, 7 1608 » tenuilineata, 15 1600 » Bellona, 8 1609 » palæographa, 15 1601 » Maïa, 9 1610 » Newmannii, 14 1602 » Niobe, » 1160 Alcyone, » THOMSON. Nos 1612 Glenea Sophia, 1613 » Cleanthe, 1614 » Laodice, 1615 » Jacintha, 1616 » Cryllis, 1617 » Brunnea, 1618 » Anna, — TYPI CERAMBYCIDARUM. Pag. Nos Pag. 15 1619 Glenea Theodosia, 18 » 1620 » Colenda, » » 1621 » Georgiana, 19 16 1622 :» Æolis, » 17 1623 » Simplex, 20 » 1624 » Mouhotii, » » 1625 » Chloromelas, 21 Récapitulation. Espèces. 1. Types mentionnés dans les T'ypi Ceramb. (1878) . . 1566 2. » omis, acquis où publiés postérieurement. . . 5) » publiés dans ce travail sa fe el tea en (Espèces) =) 27 32 1625 FORAMINIFÈRES DU LIAS MOYEN DE LA VENDÉE Par G. Berthelin Membre de la Société géologique de France, Membre corres- pondant de la Société académique de l'Aube. Le lias moyen, exploité sur une. grande échelle pour la fabrication de la chaux, près de St Vincent-Sterlange, dans le département de la Vendée, m'a fourni une petite suite de Foraminifères, parmi lesquels quelques formes nouvelles, qu'il m'a paru intéressant de faire connaître. Les carrières ouvertes à l'entrée du village montrent des alternances de marnes et de calcaires marneux, souvent pénétrées de silice, surtout dans la partie supérieure jy ai trouvé les fossiles suivants : Belemnites niger, cc. — elongatus ? ©. — Fournelianus. — Am. planicosta, — capricor- nus. — fimbrialus. — Peclen œquivalvis, ce. — priscus. — Pli- catula spinosa, ce. (remarquable par les nombreuses et fines stries dont elle est ornée, c'est au moins une variété parti- culière). — Gryphæa cymbium, ce. — Mactromya liasina, — Tercbratula lampas, ete... Les seuls fossiles bien conservés sont les Bélemnites, les Plicatules, les Gryphées et les Peignes. Les Gryphées et le P. æquivalvis sont souvent couverts d’orbicules siiceux et leur test est plus ou moins silicifié. Ces espèces indiquent que les couches qui les contiennent appartiennent à la partie inférieure du Lias moyen, c'est-à-dire à la zone inférieure à celle de l’Am. marga- rilalus. Les marnes donnent par le lavage un résidu très-abon- dant, fin, sableux, renfermant une grande quantité de < G. BERTHELIN. — FORAMINIFÈRES. 25 débris organiques variés à peine reconnaissables. (1) Les foraminifères, souvent fort altérés, sont accompagnés de nombreux ostracodes. ARENACEA Famille des Lituolidæ. G. AMMoODISCUS. Reuss. A. Siliceus Terq. sp. Involutina silicea, Terq. 1862. 2e mém. p. 450, pl. VI fig. 11. Bien que des rugosités extérieures puissent quelquefois faire supposer l'existence de cloisons transversales, comme l’indiquent la description et la figure données par M. Ter- quem, l’Involutina silicea est réellement constituée par un tube enroulé sur lui-même sans aucun cloisonnement : une coupe horizontale, pratiquée dans cette coquille donne exactement l'aspect de la figure 1, planche X, représentant l'Invol. aspera, sauf les différences caractéristiques de ces deux espèces. Malgré les divergences d'appréciation auxquelles a donné lieu le G. Involutina, il est bien certain qu’il ne doit pas con- tenir de coquille offrant les caractères ci-dessus : ce nom doit être réservé aux formes plus ou moins cloisonnées , les autres rentrent naturellement dans les Ammodiscus de Reuss. Quant à la question de savoir si ce dernier doit être regardé comme un genre, selon l'opinion de l’auteur alle- mand, ou comme un sous-genre de Trochammina, ainsi que le veut l'Ecole anglaise, elle ne pourra être utilement dis- cutée que quand on aura découvert un criterium du Genre chez les Rhizopodes. (1) On y trouve rarement le corps problématique qui a recu le nom d'Hemisplio- ranthos costifera. Terq. et Berth. 1875. Mém. Soc. Géol. de France. Elude microsc. du Lias moyen d’Essey-les-Nancy. 26 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. G. HAPLOPHRAGMIUM Reuss. H. Pictonicum, sp. nov. fig. 1 et 2. Grosse espèce, atteignant 2 millimètres de long, à surface très-rugueuse, subcylindrique, à peine plus large en avant, un peu comprimée ; spire irrégulière, montrant 4 à 5 loges groupées à l'extrémité postérieure de la coquille, qu’elles dépassent très-peu latéralement, suivie de loges cylindri- ques, plus larges que hautes, au nombre de cinq à six, pa- raissant plus comprimées d’un côté que de l’autre. Sutures peu marquées. Ouverture simple, centrale. Les Haplophragmium très-peu nombreux, connus dans le Lias, se font remarquer par leur apparence chétive : pour trouver des espèces aussi bien développées, il faut remon- ter au moins jusqu'aux terrains jurassiques moyens ou supérieurs. L’H. vetustum (Terq. et Berth.) du Lias moyen de la Lor- raine, diffère, d’abord par sa taille bien moindre, puis par la forme de la spire, les loges plus globuleuses, l’ensemble plus comprimé, etc... Assez commun. HYALINA Famille des Textularidæ. G. TExTULARIA Defr. ANR EE af. T. Trochus d’Orb. Du groupe de 7. Trochus. Un seul échantillon extrèême- ment petit, dont la détermination exacte doit être réservée. Les textulaires de ce groupe n’ont pas encore été signalées dans le Lias de la France. Famille des Lagenidæ. G. NoposarIA. Lamk. N. Simoniana, d'Orb. 1850. d'Orb. Prodr. t. I, p. 241, no 254. G. BERTHELIN. — FORAMINIFÈRES. 21 1858. Terq. 1er Mém. sur les For. du Lias. p. 587, PI. 1, f, 4. N. Glaviformis. l'erq. 1866. Terq. 6° Mém. p. 477, pl. XIX, f. 17-18. N. Metensis. Terq. 1863. Terq. 3e Mém. p. 167, pl. VIL f. 5. Les échantillons du Lias de Metz présentent une surface comme légèrement rugueuse : cet aspect, qui doit tenir à la fossilisation, ne se remarque pas dans ceux de la Vendée qui, à cela près, ne diffèrent pas du type. G. MARGINULINA. d'Orb. M. Radiata. Terq. 1863. Terq. 3e Mém. p. 200, pl. IX, f. 10. 1866. id. 6e Mém. p. 505, pl. XXI, f. 16-17. Les individus recueillis ont la forme aplatie et un peu enroulée de la fig. 16 ci-dessus, plutôt que celle du type. M. Contracta? Terq. 1867: Terq. 17 Mém. sur les For. vol. p. 125, pl. VIIL, f. 13-24. Deux très-petits échantillons, faiblement développés : aussi n'est-ce qu'avec doute que cette espèce oolithique est indiquée ici. M. Fabacea. Terq. 1858. l'erq. 1er Mém. p. 611. pl. IL, f. 4. M. Prima. d'Orb. 1850. d’Orb. Prodr t. 1, p. 242, n° 262. 1858. Terq. 1er Mém. p. 612, pl. IL, f. 5. Les figures ci-jointes, 3 et 4, représentent une coquille qu'on peut considérer comme rentrant dans les nombreu- ses variétés de cette espèce : elle se distingue par sa forme droite, cylindrique, obtuse aux deux extrémités, mucronée en arrière, terminée en avant par un bouton saillant qui 28 REVUE ET ME£GASIN DE ZOOLOGIE, 1879. porte l'ouverture fortement radiée : huit côtes droites, ob- tuses très-saillantes, effacées en avant et ne montrant. pas les arcs intercostaux du type. Sutures peu visibles. Abondante. M. Disparilis. lerq. et Berth. 5. Terq. et Berth. Mém. Soc. Géol. de Fr. p. 27, PL V, th bi ti (0 E PS] © M. Incurva. l'erq. 1863. L'erq. 3° Mém. p. 188, pl. VIIT, £. 9. M. Rustica. Terq. 1863. T'erq. 3e Mém. p. 197, pl. IX, f. 5. G. DENTALINA, d'Orb. D. Varians. Terq. 1866. Terq. 5e Mém. p. 412, pl. XV, f. 19. 1879: "Fer: et Bert lier preÆ plier, TS. Les échantillons, assez rares, du Lias Vendéen, se rap- portent plutôt à la fig. 30 e, ci-dessus. D. Terquemi. d'Orb. 1890: d'Orb. Prodr-56. 1, p.24, mo PpT. 1858. Terq. 1er Mém. p. 5%6, pl. Il, f. 2 et 23. J'y rapporte un échantillon d'assez forte taille, à loges peu saillantes et cloisons empâtées, qui se rapproche égale- ment des D. vetusta et clavata, Terq. D. Torta. l'erq. 1858. 1er Mém. p. 599, pl: IL, f. 6. Assez rare ici et comme partout très-variable : la fig.citée représente assez bien la forme moyenne. Il y en a de plus courtes, à loges plus serrées; d’autres sont beaucoup plus allongées : cette dernière variété est représentée par un fragment, montrant les quatre derniè- res loges, et mesurant 1 millim. 45 ; la dernière loge est G. BERTHELIN. — FORAMINIFÈRES. 24 tellement allongée et étirée que son diamètre n’est que le cinquième de sa longueur. D. Glandulosa. Terq. 1862. Terq. 2e Mém. p. 609. pl. V, f. 15. Un seul spécimen incomplet, qui offre tout à fait l'aspect de la coquille figurée sous le nom de Lagena simplez Terq. Miém. Soc :CGéolde Fr. T. X. 1879. pl. 1. f. 4 a) : il n’en diffère que parce que la première loge globuleuse est mu- cronée et ornée de six fortes côtes contigües. Ces coquilles, qui sont manifestement multiloculaires, ainsi probablement que les Oolina lanceolata, acicularis, lagenalis, etc., paraissent se rattacher plutôt au type vivant Nodosaria pyrula. d'Orb. Cependant, le nom de D. glandulosa peut convenir provi- soirement comme nom général embrassant toutes ces varié- tés. G. CRISTELLARfA. Lamk. GC. Prima. d’'Orb. fig. 5 et G. 1850: D'Orb. Prodr. T. 1, p. 242;-n° 266. 1858. Terq. 1er Mém. p. 621, PL. IL, f. 16. 1606 -/1d,,,6° Mém..p 513,,P1. XXI,2f 95. Cette espèce est connue par deux figures publiées dans les Mémoires sur les For. du Lias, par M. Terquem : l’une, 16, PI. IIT, représente une coquille non adulte, — c’est le type de d'Orbigny : — l’autre, 35 PI. XXI, un individu com- plétement développé. I paraît difficile de les concilier. D'un autre côté, une très-nombreuse série de Cristellaires du Lias moyen de Saint-Julien-les-Metz me montrela première _ de ces formes passant, par tous les intermédiaires, à celle qui est figurée ici et qui en est indubitablement l'adulte. Quant à la seconde, qui se rencontre rarement, elle parai- trait plutôt se rapporter à une variété de Cr. matutina. Ses dimensions, du reste, ne s'accordent pas avec la supposition qu'elle puisse être l'adulte de Cr. prima. 30 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. On pourrait définir cette dernière de la manière sui- vante, en tenant compte de ses rapports avec les espèces voisines : Coquille discoïdale, à enroulement complet, projetée dans l'âge adulte, se composant alors de 15 à 18 loges visibles, dont 10 à12 au moins pour la partie enroulée ; loges étroi- tes, fortement arquées en arrière, séparées par des sutures plus ou moins saillantes, toujours bien visibles, jamais creuses, même à la partie projetée, se réunissant au centre où elles forment une proéminence, mais sans qu'il y ait jamais un calus ombilical proprement dit; quand les sutu- res sont peu développées, l’ombilic est partiellement visible sans être concave. Dos aigu mais non pourvu d’une quille saillante. Forme générale comprimée. Il est probable que les sutures paraissent, sur l’échantil- lon figuré ici, plus saillantes qu’elles ne l’étaient en réalité, par suite d’une altération qui a corrodé la surface du test et agi plus fortement sur celui des loges, moins épais. On peut considérer comme formes dérivées de cette espèce les Cr. antiquata et matutina (d'Orb.) dont Cr. velusta n’est qu'un cas particulier. | Elle est voisine de Cr. lævigata. (1) d'Orb. (Tabl. Meth. p. 292. n0 19 et modèle n° 47 — non Reuss. 1862, For. Hils. p. %, pl. 12, f. 14, — qui en diffère par ses loges moins nombreuses, plus droites, un calus ombilical bien caracté- risé, des sutures rayonnantes plus saillantes, une forme plus renflée, etc. Abondante. Cr. Antiquata. d'Orb. 1850. D'Orb. Prodr. T.1, p. 242, no 265. 1858. Terq. 1er Mém. ». 620, pl. IIL, f. 45. Assez commune. (4) D'Orb. (Prodrome), indique cette espèce dans le Bathonien ; dans ses dessins originaux, elle est notée comme venant de l'Ile de Ré, c’est-à-dire des terrains jurassi- ques supérieurs : je lai, en effet, retrouvée à ce dernier niveau. G. BERTHELIN. — FORAMINIFÈRES. SL Cr. Matutina. d'Orb. 4850. D'Orb. Prodr. T.1, p. 242, n° 264. 1858 Terq. L. c. p.619, PI. IIL, f.14. Assez commune ; jeunes, abondants. Cr. Vetusta. d'Orb. 1850. D’Orb. L. c. no 267. En Terg lc. p. 622, ET TL £ 17, Comme il vient d’être dit, ces trois espèces ont d’étroites relations avec C. matutina, qu’elles accompagnent ordinai- rement. Cr. antiquata s'en distingue, entr'autres caractères, par les proportions inverses de ia spire et de la partie pro- jetée, cette dernière formant la portion de beaucoup la plus considérable de la coquille, au contraire de ce qui a lieu dans la Cr. prima. Cr.matutina est une forme aplatie et large, à enroulement peu développé et spire parfois complétement ouverte : il est souvent difficile de la distinguer de Cr. antiquata. Cr. velusla paraît être une variété de Cr. malutina, dont les dernières loges projetées sont renflées et globu- leuses. Cr. Lacunata. Terq. et Berth. 1875. Mém. Soc. Géol. T. X, p. 150, PI. IV, f. 14. Cr. Eugenïi. Terq. 1863. Terq, 3° Mém. p. 204, PL IX, f. 16. Gr. Plebeia. Terq. et Berth. 1875. I. ce. p. 44. PI. IL, f. 8 et pl. IV, f. 1. Non Terq. 1866. 6 Mém. p. 518. pl. XXII, f. 11. G. FLABELLINA. d'Orb. F1. Hortensis. Terq. 1866. Terq. 6e Mém. p. 621, PI. XXII, f. 16. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. C2 0 G. FRONDICULARIA. Defr. Fr. Pulchra. Terq. 1858. Terq. 1er Mém. p. 59%, PI. 1, f. 10. Cette espèce se présente ici, comme dans l'Est de la France, avec ses variétés #. Terquemi d'Orb. et F. bicos- tata. d'Orb. Assez commune. Fr. Impressa. Terq. 1863. Terq. 3e Mém. p. 169, PL VIII, f. 21. Fr. Pupa. Terq. et Berth. 1879. Terq. et Berth. L€: p189 PLACE Non d'Orb. 1826. Tabl. Méth. p. 256, n° 4. Commune. Fr. Cernua. Sp. nov. fig. 7 et 8. Très-petite espèce, formée de 8 loges, la première très- petite, subsphérique, les autres augmentant progressive- ment de manière à prendre la forme ovale. Ensemble arqué, un peu comprimé. Ouverture simple, ovale; sutu- res un peu arquées, bien marquées, loges uniformément et modérément saillantes de tous les côtés, un peu plus con- vexes dans le plan de la courbure. Cette petite espèce a extérieurement la forme générale d'une Dentaline ; mais elle se distingue de ce genre par son ouverture simple et ovale, celle des véritables Dentalines étant toujours radiée et saïllante, comme celle des Cristel- laires et des Polymorphines. Le petit groupe particulier de Frondiculaires, dont cette espèce est le premier représentant, est rare et faiblement développé dans le Lias et les terrains jurassiques infé- rieurs : à la fin de la période jurassique il est à son apogée : je ne l'ai pas encore rencontré plus haut. Très-rare. G. BERTHELIN, — FORAMINIFÉRES. 33. F. Paradoxa. Sp. nov. fig. 12 à 97. Coquille aplatie, ovale ou subrhomboïdale. Première loge grande, ovale, formant l'extrémité postérieure de la coquille, qui est faiblement mucronée ; elle est suivie de 2 à 5 loges alternes mais se superposant partiellement sur la ligne médiane où se trouve le stolon de communication, qui part de l'extrémité supérieure de chaque Re et aboutit en ligne droite à la loge sufvante. A ces loges alternes succèdent ae les loges en chevron équilatéral, caractéristiques du genre : elles parais- sent ne pas dépasser le nombre de deux. L'ouverture simple, ou très légèrement bordée, est en fente assez ouverte. Faces légèrement concaves en avant, ou même planes. Flancs coupés carrément, bordés de cha- que côté, ainsi que toutes les sutures, d’une côte filiforme saillante ; quelques indices de côtes longitudinales parallé- les se voient à la partie postérieure des loges. Si l’on considère un individu ne présentant que les loges alternes, comme les fig. 12 et 15 (cette dernière vue par transparence) on éprouve quelque difficulté à se persuader que c’est une Frondiculaire qu’on a sous les yeux : ces loges alternes, communiquant par un stolon apical (et non latéral, comme dans les Textulaires et Bigénérimes), font penser à certaines Polymorphines, telles que P. complanata, ovata, digilalis (d’Orb.); mais c’est surtout avec Polym. frondifor- mis (Jon. Park. et Brad.) du Crag de Sutton, que l’espèce- en question offre le plus de ressemblance : toutes deux ont une ouverture simple et non radiée, au contraire de ce qui se remarque dans toutes les véritables Polymorphines. Or, les caractères fournis par l'ouverture sont beaucoup plus constants et me semblent plus importants que ceux qui résultent de la forme ou de la disposition des loges. Mais si nous passons à la fig. 16, nous voyons une grande loge équilatérale venir occuper toute la largeur de la coquille et lui donner l’aspect caractéristique des Frondicu- (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). Gr) 34 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879, laires, aspect encore bien plus marqué dans la fig. 15 bis, et qui ne peut laisser de doute sur l'attribution générique. D'après l’inconstance du nombre des loges alternes, on peut présumer qu'il existe des individus n’en présentant qu’une seule, ou même aucune, à l’état de complet dévelop- pement. On sait, du reste, par les observations de M. Terquem, que certaines Frondiculaires du Lias débutent, tantôt par une loge unique, tantôt par une rosette de loges, les deux dispositions coexistant dans la même espèce et n’ayant qu'une valeur individuelle. Enfin, dans le Pliocène d'Italie, existe une Frondiculaire des plus typiques, voisine des F. striata (d'Orb.), lævigata (Karr.) et qui montre, immédiatement après la loge initiale, une succession de six loges alternes, comme dans l’espèce du Lias vendéen : puis viennent les loges normales très nombreuses. Sauf ses caractères anormaux, la Fr. paradoxa appartient au groupe des Frondiculaires à loge initiale grande, qui ne se montre que très rarement dans les terrains jurassiques : c’est à l’époque crétacée qu’il atteint tout son développe- ment. Assez rare. Fr. Occidentalis. Sp. nov. fig. 9 à 11. Espèce épaisse, à faces parallèles, légèrement concaves, à flancs anguleux, obtuse en arrière, dilatée et anguleuse en avant; 7 à 8 loges fortement arquées, parallèles, assez étroites. Ouverture en fente étroite. Une côte filiforme sail- lante entoure chaque face en suivant le bord, une autre suit l’angle saillant des flancs et s’efface en avant ; enfin toutes les sutures sont également marquées par une côte qui vient se réunir de chaque côté à celle qui fait le tour de la face de la coquille. La section, perpendiculairement à l’axe, est un hexagone allongé. G. BERTHELIN. — FORAMINIFÈRES. 30 Se distingue des espèces voisines F. heragona (Terq.), tenera (Born. sp. Terq.) etc., par les côtes saillantes qui gar- nissent toutes les sutures, et par la forme de l’ouverture, ete... C’est une des espèces les plus abondantes de la loca- G, RHABDOGONIUM. Reuss. Rbh. Iüasinum, Sp. nov. fig. 18-19. Espèce très petite, en pyramide triangulaire, à faces con- caves, angles arrondis ; aigüe postérieurement, saillante et obtuse en avant : loges très étroites, très arquées, au nom- bre de 12 environ. Ouverture radiée au sommet de la der- nière loge. Quelle que soit la valeur du genre Rhabdogonium, il four- nit un moyen commode de classer un certain nombre de formes, d’un facies tout particulier, qui ne rentrent bien dans aucun autre groupe. Il n’a pas encore été indiqué dans le Lias. Cette espèce est intermédiaire aux Rh. acutangulum et excavatum, des terrains crétacés, mais elle en reste dis- tincte. Rare. G. PoLyMorPHINA. d'Orb. P. Metensis. Terq. 1864. Terq. 4° Mém. p. 301, pl. XIII, f. 38. 1815 erqet Berth. l:c.p:68, pLNT, f. 1. Famille des Globigerinidæ. G. PLACENTULA . (Lamk. 1822.) Syn. Pulvinulina (Park. et Jon. 1865.) Malgré tout le respect que m'inspirent les beaux travaux de MM. W. K. Parker et R. Jones, et l’autorité dont ils jouissent, c’est je crois, un devoir de justice d’élever une réclamation en faveur du droit de priorité de Lamarck, lésé par l'adoption du nom de Pulvinulina. 36 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Celui-ci a été proposé en 1862, mais précisé seulement en 1865 (1) comme s'appliquant à un groupe de Foraminifères qui avaient jusques là été confondus avec les Rotalia ou genres voisins et dont le type est l'espèce très ancienne- ment connue sous le nom de Naut. repandus Ficht. et Moll. Or, dès 1816, dans l'Encyclopédie méthodique, Lamarck, reconnaissant que l'espèce de Fichtell et Moll ne pouvait garder le nom de Nautilus, la figura à nouveau sous celui de Pulvinulus, créé tout exprès pour cette espèce, qu'il dis- tinguait, par conséquent, des Rotalia. Ainsi, la coupe géné- rique qui a pour type le Naut. repandus, a été créée par Lamarck, en 1816, sous le nom de Pulvinulus. MM. Parker et Jones, tout en adoptant une dénomination qui rappelle celle-ci, ont complètement méconnu et passé sous silence les droits du véritable fondateur du genre. Plus tard, en 1822, dans l'Histoire des animaux sans vertèbres, Lamarck aban- donna le nom de Pulvinulus et le remplaça par Placentula. Il eut le tort d'y comprendre une seconde espèce, sans aucun rapport avec P. repanda : mais un genre n’est pas infirmé parce que, originairement, il aura renfermé des espèces que des travaux subséquents auront montré devoir en être éloi- gnées. Autrement, il faudrait rayer de la nomenclature presque tous les noms des genres Linnéens. Il n’est donc que juste de rendre au genre qui a pour type le Naut. repandus, le nom de Placentula., Lamk.; mais en le substituant à celui de Pulvinulina, on doit lui conser- ver la signification que ce dernier a reçu des savants Anglais, dont les travaux ont contribué d’une manière si importante à étendre et à préciser la connaissance des Foraminifères. P. Pictonica. Sp. nov. fig, 23, 24, 25. Espèce conique, à spire élevée, obtuse au sommet, plane à la base, qui est limitée par un bord aigu et mince, sans être (1) W. K. Parker et R. Jones. On some Foram. from the North. Atl. and. Arct. Oceans, etc. in Phil. Trans. 1865. G. BERTHELIN. — FORAMINIFÉRES. 37 ailé. Quatre à cinq tours étroits, un peu saillants sur le précé- dent, formés de cinq à six loges plus longues que larges, se prolongeant en arrière sur la loge précédente, de près de moitié de leur longueur; sutures très obliques, presque tan- gentielles au tour de spire précédent. Le sommet, qui est arrondi, montre d’une manière confuse une sorte de rosette formée par les premières loges. En dessous, les loges, au . nombre de six, qui constituent la base de la coquille, sont planes, fortement convexes en avant, concaves en arrière où, après avoir longé sur plus de la moitié de sa longueur le bord antérieur de la loge précédente, elles se terminent, à la circonférence, en pointe aigüe. La dernière loge, visible sur une étendue double des autres loges, est largement triangulaire avec le bord antérieur droit ou concave. Toutes se réunissent au centre dans une très petite dépression ombilicale, entourée de plis rayonnants courts, en nombre égal à celui des loges, produits par une sorte de pincement de l'extrémité ombilicale de chacune d'elles. Les Placentula sont très peu répandues dans le Lias : MM. Parker et Jones en ont cité une de Chellaston et lui ont attribué le nom de P. elegans, espèce vivante. Les figu- res qu'ils en ont données (Quart. Journ. vol. XVI, pl. XX, f. 46) se rapportent à deux formes assez différentes : ce sont les deux figures supérieures qui se rapprochent le plus de l'espèce du Lias de la Vendée, mais elles en {diffèrent tres notablement par l’acuité de la spire, les loges plus nom- breuses et un calus ombilical bien développé. Aucun des échantillons assez nombreux de P. Pictonica ne présente ces caractères : ils sont tous parfaitement semblables. Une autre espèce, plus voisine de celle de Chellaston, se trouve dans le Lias supérieur. (Couches à 4m. Opalinus). Assez abondante. G. SPIRILLINA. (Ehrenb.) S. Trochoides. Sp. nov. fig. 20, 21, 22. Espèce à spire conique surbaïissée, très obtuse et comme 38 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. tronquée au sommet qui est légèrement concave ; bord an- guleux ; face ombilicale plane et paraissant recouverte d’un empâtement testacé. L’enroulement se compose d’une dizaine de tours très étroits, très serrés au sommet, ne faisant aucune saillie. L'état de fossilisation ne permet pas de se rendre compte exactement des relations entre le tube qui constitue la coquille et l’encroutement qui recouvre la base. Plusieurs espèces tertiaires et vivantes montrent une disposition ana- logue, l’ombilic ayant une tendance à être oblitéré par des dépôts calcaires, quand la spire prend une forme conique ; c’est même d’après cette ressemblance que la présente espèce est placée parmi les Spirillina, bien que la fossilisation ait fait disparaître la structure intime du test, laquelle seule permettrait de se prononcer en toute sécurité. Rare. Sp. Numismalis. Terq. et Berth. 1875. T'erq. et Berth. 1. c. p. 17, pl. 1, f. 13. Abondante. La petite faune que je viens d’énumérer serait assurément susceptible d’être augmentée par des recherches plus éten- dues, surtout si on découvrait des couches dont les fossiles fussent mieux conservés. Telle qu'elle est, elle peut cepen- dant donner lieu à quelques remarques intéressantes. Sur les trente-six espèces dont elle se compose, sept sont nouvelles et spéciales à la localité, et deux incertaines ; les 27 autres ont toutes été déjà citées dans le Lias d’autres régions de la France, et particulièrement de la Lorraine : le tableau suivant résume leur distribution stratigraphique : les chiffres 1, 2, 3 désignent respectivement les étages infé- rieur, moyen et supérieur : Ammodiscus siliceus Spirillina numismalis Nodosaria claviformis .l 2 — Simoniana 2 a 5) & G. BERTHELIN. — FORAMINIFÈRES. 39 Nodosaria Metensis I 2 Marginulina radiata 1 —— fabacea 4! 2 se prima 1 2 3 — disparilis 2 — incurva 1 2 — rustica 1 Dentalina varians (] 2 — Terquemi 1 2 3 — torta 1 2 _ glandulosa Il 2 3 Cristellaria prima 9 — antiquata 1} 2 — matutina o — vetusta 9 — lacunata 2 — Eugenii 2 _ plebeia 2 Flabellina hortensis Il Frondicularia pulchra 1 2 3 —— pupa 1 2 — impressa L À Polymorphina Metensis 2 16 24. Et L C'est-à-dire que, comparée à la faune du Lias de l’est de la France, celle de Vendée possède : 24 espèces communes avec le Lias moyen. 16 — pour le Lias inférieur. D — pour le Lias supérieur. De plus, laissant de côté les 4 espèces qui se trouvent dans les 3 étages à la fois, nous voyons que les autres se répartissent ainsi : Spéciales à l'étage supérieur 0 — à l'étage moyen 10 — à l’étage inférieur 3 40 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Communes aux étages moyen et inférieur 9 moyen et — supérieur 1 Les rapports avec la faune du Lias moyen sont de beaucoup les plus marqués ; ceux qui se manifestent en seconde ligne sont avec le Lias inférieur, et contrastent avec l’insigni- fiance de ceux qui ont trait au Lias supérieur : l’ensemble de ces espèces appartient donc à la partie inférieure du Lias moyen. Cette détermination est identique à celle qui résulte de la liste de mollusques fossiles cités plus haut ; par conséquent, les Foraminifères seuls, en l’absence de toute autre donnée, peuvent suffire à indiquer l’âge d’un terrain. Cette conclusion ne s’appuie pas sur un exemple choisi à dessein et particulièrement favorable, car la comparaison porte ici sur des localités distantes l’une de l’autre de plus de six cent cinquante kilomètres, et qui ont dû, lors de la sédimentation des dépôts, se trouver dans des conditions assez dissemblables ; l’une, en effet, était située au fond d'un golfe profond, dans l'angle des Vosges et de l’Ar- denne ; l’autre, au contraire, séparée par un haut fond du golfe Anglo-Parisien, était en dehors du détroit formé par les terrains anciens de la Vendée et ceux du Plateau cen- tral : le régime des eaux, la nature du fond, le milieu vital, en un mot, ne devait pas être le même de part et d'autre, Il est, ce me semble, permis d’en conclure que les Fora- minifères jouissent réellement, dans leurs formes et dans leur distribution stratigraphique, d’une fixité qui leur per- met d’aspirer à devenir pour le géologue de précieux auxi- liaires. Comme toutes les autres classes du règne animal et du règne végétal, ils montrent des faunes distinctes, se succédant dans un ordre constant, et les mêmes groupes de formes, — espèces ou variétés, comme on voudra — se re- trouvant partout à des horizons correspondants. Les di- vergences d'opinion sur la valeur spécifique des modifica- tions des divers types ne peuvent pas atténuer la portée de G. BERTHELIN. — FORAMINIFÉRES. AT ces faits, qui sont conformes aux lois paléontologiques générales. EXPLICATION DE LA PLANCHE 1. Haplophragmium Pictonicum, sp. nov., vu latérale- .. ment. . Id. Vu par l'extrémité antérieure. . Maginulina prima. d'Orb. var., latéralement. . Id. Par l'extrémité antérieure. . Cristellaria prima. d'Orb., latéralement. Id. De face. . Frondicularia cernua. sp. nov., latéralement. . Id. Extrémité antérieure. . Fr. Occidentalis. sp. nov., de face. 10. Id. Latéralement. 11. Id. Extrémité antérieure. 12, Fr. paradoxa. sp. nov.,'de face. 13. Id. Latéralement. 14. Id. Extrémité antérieure. 15. Id. Le même échantillon vu par transparence pour montrer l'agencement des loges. 15 bis. Id. Un autre vu de même. 16. Id. Un autre vu de même. 17. Id. Autre spécimen. 18. Rhabdogonium Liasinum.sp. nov. vu de face. 19. Id. Extrémité antérieure. 20. Spirillina trochoïdes. sp. nov. vu par la base, 21. Id. Vu de côté. 22. Id. Vu en dessus. 23. Placentula Pictonica. sp. nov., vu par la base. 24. Id. Vu de côté. 29. Id. Vu en dessus. © OO 1 © OÙ à À À ÉTUDE COMPARATIVE DE QUELQUES GARACTÈRES DU (AMPAGNOL IBÉRIEN ET DU CAMPAGNOL INGERTAIN Par M. Z. GERBE. Lorsqu’en 1854 je publiai (1), sous le nom d’Arvicola (Mi- crotus) tbericus, un campagnol du midi de l'Espagne, qu’a- vait bien voulu me communiquer M. I. Geoffroy Saint- Hilaire, je disais que, comparé aux diverses espèces du groupe auquel je le rapportais, il m'en paraissait spécifi- quement distinct. Si je ne me prononçai pas alors d’une manière absolue, c’est que des éléments suffisants de compa- raison me faisaient défaut : l'unique exemplaire mis à ma disposition était en peau, et le crâne que, sur ma demande, l’on en retira, n'était pas tout-à-fait entier. Aujourd’hui je puis être plus affirmatif, grâce à l’obligeance de M. le pro- fesseur Graells. En 1867, j’obtenais de lui, conservés dans l’alcool, deux échantillons d'ibericus presque adultes, un mâle et une femelle, qu'un de ses élèves, habitant Murcie, avait recueillis à mon intention. Dans un examen très superficiel que je fis du crâne de l’un d'eux, la dernière molaire supérieure ne m’ayant pas paru différer, par la forme, de celle de l’Arv. incertus, je crus que je m'étais trompé sur la valeur spécifique du campagnol d'Ibérie, que ce Campagnol n’était peut-être qu’une espèce nominale, et je me proposai de la dénoncer comme telle. (1) Revue et Magas. de Zoologie, 1854, 2e sér. T. VI, p. 608. GERBE. — CAMPAGNOL IBÉRIEN ET C. INCERTAIN. 43 Mais depuis, ayant étudié à nouveau et plus à fond les deux spécimens que j'avais reçus, j'ai acquis la certitude que le Campagnol ibérien était parfaitement distinct du Campa- gnol incertain, et constituait, je ne dirai pas une race locale, comme on pourrait être porté à le penser, mais une excellente espèce, aussi différente de l’incertus que le Cam- pagnol agreste diffère du Campagnol des champs. C'est ce que mettra en évidence une comparaison plus complète que celle que j'avais pu donner dans mon premier tra- vail. Sauf la teinte du pelage, dont il n’est pas facile de juger sur des sujets retirés de l'esprit de vin ; sauf la taille qui n’est pas encore tout-à-fait celle d'individus ayant atteint leur complet développement, Les deux Campagnols ibériens que j'ai sous les yeux, comparés à des Campagnols incer- tains très adultes, également conservés dans l'alcool, se distinguent extérieurement de ceux-ci, comme je l'avais déjà constaté, par un corps notablement plus gros, une tête plus volumineuse, une queue plus épaisse et relativement plus courte, des pieds également plus épais et, j’ajouterai, sensiblement plus longs. Ce dernier caractère qui ne m'avait point frappé sur l'échantillon en peau du Muséum, est très manifeste sur les individus retirés de l’esprit de vin, et si l’on mesure soit des pieds, soit des mains d’ibericus et d'incertus, l’on constate chez le premier une différence en plus, pour la main, d’un millimètre au moins, pour le pied, de deux millimètres. En outre, les cals plantaires paraissent chez lui un peu plus allongés et un peu plus éloignés les uns des autres. Pour ce qui est de la tête osseuse, la seule rectification que j'aie à faire est relative à la dernière molaire supé- rieure. Il m'avait semblé que cette molaire, sur l’exemplaire du Museum d'Histoire Naturelle de Paris, avait la pointe des trois arêtes externes sur le même plan: or, sur les crà- nes extraits des deux spécimens que je dois à M. Graells, cette dent est absolument comme celle de l’incertus : l’arête 44 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. médiane du côté externe, plutôt émoussée que saillante, est complètement débordée par l’arête qui la précède et par celle qui la suit (1). Quant aux autres caractères, ils sont tels que je les ai indiqués : la région encéphalique est plus am- ple, plus bombée, plus convexe, plus inclinée d’arrière en avant chez le Campagnol d'Ibérie que chez le Campagnol incertain, et sa hauteur, prise en ligne droite du bord supé- rieur d'un pariétal, au bord inférieur de la caisse du tympan correspondante, est également plus grande chez le premier que chez le second. Maïs le crâne des deux espèces présente encore quelques particularités tout aussi différentielles, sur lesquelles je crois devoir appeler l'attention : je les trouve dans la forme de l’occipital, et dans l'étendue, en largeur, de l’espace inter- orbitaire. L'occipital de l’incertus offre ceci de remarquable qu'il est comme aplati. Vu de profil; il paraît tronqué obliquement d'avant en arrière, la moitié inférieure faisant saillie, pen- dant que la moitié supérieure est en retrait sur elle. Le trou occipital semble même affecté par cette obliquité, car son bord supérieur est porté plus en avant que chez aucune autre espèce ; aussi, une ligne verticale que l’on fait descen- dre du centre de l’échancrure qu’il présente en haut, c’est- à-dire du point ou aboutit la protubérance occipitale, vient- elle tomber très près de son bord inférieur, à la base des condyles. Chez l’ibericus, au contraire, l’occipital, au lieu d’être tronqué obliquement et comme affaissé, est bombé en tous sens, et proémine au point qu'une ligne verticale, descen- dant de la protubérance, attaque à peine l’extrême pointe des condyles, qui sont ici très peu visibles au profil, et (1) Cette singulière forme ne se présente pas seulement chez l'incertus et l’iberi- cus, on la rencontre aussi chez un Campagnol du Portugal, que je me propose de décrire sous le nom d'Arvicola (Microtus) lusitanicus. La taille de ce Campagnol si j'en juge par le volume du crâne, seule partie que je possède et dont je donne les dimensions dans le tableau qui suit, est inférieure à celle de toutes les espèces qui vivent en France. GERBE. — CAMPAGNOL IBÉRIEN ET C. INCERTAIN. 45 tombe à deux millimètres environ en arrière du bord infé- rieur du trou occipital. Si de cette différence de forme de l’occipital, on passe à la différence d’étendue que présente l’espace inter-orbitaire du frontal, l’on constate (les frontaux, du reste, ayant à peu près la même longueur dans l’une et l’autre espèce) que chez le Campagnol ibérien cette étendue est notablement plus grande que chez le Campagnol incertain. Mesuré transversalement en arrière des fosses olfactives, dans la partie par conséquent la plus étranglée du front, l’espace inter-orbitaire est de quatre millimètres au moins chez l’un, et de trois millimètres seulement chez l’autre. Bien d’autres parties du squelette fournissent encore quelques différences notables, sinon quant à la forme, du moins quant aux dimensions. Les vertèbres sont générale- ment plus larges, plus épaisses, moins courtes chez l’iberi- cus que cher l’incertus, et les os longs ont aussi plus d’éten- due. Ainsi, pour ne citer que ces deux exemples, la cinquième vertébre qui, d'une apophyse transverse à l’autre, mesure 9, 9 m.m. chez le premier, n’a que 4, 9 m.m. chez le second, et celui-ci a des os innominés longs de 16, 0 m.m., tandis qu'ils ont 17, 0 m.m. chez celui-là. Ces différences, en appa- rence minimes, sont cependant considérables eu égard à la taille des animaux, et elles le seraient peut-être encore plus si la comparaison était établie entre individus de même âge. Je pourrais borner à ces considérations la comparaison des deux Campagnols; cependant, pour mieux affirmer l'espèce ibérienne, et dissiper les doutes que l’on pourrait conserver sur sa valeur spécifique, je signalerai encore quelques différences que l’on peut tirer du tube intestinal. Soit que l’on considère cet organe dans son entier et dans les conditions égales de plénitude ou de vacuité ; soit que l'on prenne une à une les diverses parties qui en consti- tuent l’ensemble et qu’on les compare dans les deux espe- ces, on est immédiatement frappé des disparités qu'elles présentent sous le rapport des dimensions. Le tube intesti- 46 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. nal du Campagnol d'Ibérie, où qu'on le mesure, a un dià- mètre notablement plus étendu que celui du Campagnol incertain, mesuré sur les mêmes points, et sa longueur totale est de cinq centimètres environ plus grande, Il en est de même pour le cœcum. En résumé, si les Campagnols ibérien et incertain ont entre eux quelques affinités, ils présentent aussi de gran- des différences, qu'il n’est pas possible de méconnaître, et que le tableau suivant contribuera d’ailleurs à faire res- sortir : TABLEAU COMPARATIF DES DIMENSIONS : Des différentes parties du corps Long. totale : de l'extrémité du museau à cetlérde l4'quene.2 Me RENE — de la tête : du museau à la nuque. — de la queue : de l’anus à l'extrémité du pinceau témminals. me — de la main: du poignet à l’extré- mité des onples Are, Re ERr — du pied: du talon à l'extrémité des — du doigt médian de la main, l’on- He COMDIS EMMA EEE STE eZ — du doigt médian du pied, l’ongle COMPTISE RE MAR EEE 2 PARAIT les moustaches. MAN SELON Hauteur des oreilles : du bord infér. au SOMMELAUMDONS INTEL A LINRERPE Marreur des/oreiles een NL SRE Diamètre du globe de l’œil.........,...1 De différentes parties du squelette Long. de la colonne vertébrale dans son BnSemDIE 2,2, AA ANRT PEUR Diamètre occipito-nasal : du trou occipit. a l'extrém. des nasaux 70 — bi-temporal, pris à la base des apophyses zygomatiques..... cus. m.Mm. 139,0 32,0 tus. mâle jeune|mâle vieux m.m. 134,0 30,0 30,0 10,0 22,0 11,0 A. ibéri-|A. incer-|A. lusita- nlicus. adulte GERBE. — CAMPAGNOL IBÉRIEN ET C. INCERTAIN. 47 TABLEAU COMPARATIF DES DIMENSIONS : A. ibéri-|A. Incer- | A. lusita- cus. tus. nicus. mâle jeune|mäle vieux adulte Distance de la crête occipitale au milieu | m.m. | m.m. | m.m. SR OMAURE RLM dLee 12,0 10,5 10,2 Hauteur de la tête : du sommet d’un pa- riétal, au bord inférieur de la caisse du tympan correspondante............... 10,0 9,0 7,6 Espace inter-orbitaire du frontal, en ar- rière des fosses olfactives..... MO Me 4,0 3,0 3,9 Cavité orbitaire selon son plus grand dia- BTOIDE, LR EN EN PRE PEER NN En 9,5 9,9 8,0 Étendue d’une arcade orbitaire à l’autre, vers le milieu de l’orbite.............. 14,9 15,0 13,0 ne . . (horizontal... 4,5 4,3 A,0 Diamètre du trou occipital Ra cn ‘49 4.0 9 5 Etendue en ligne droite, de l'extrémité antér. de la mâchoire inférieure, au bord postérieur de l’apophyse condy- LOTS SAS ONE PA EEE AR RE 16,0 19,5 14,0 Largeur de la cinquième vertèbre cervi- cale, prises sur les apophyses trans- F'ÉNSESEARORREER ENT ER UE 9,5 4,9 _— Longueur des os innominés, d’une extré- MURAT LE MN EG eue 17,0 16,0 _ Du tube intestinal. one delœsophaget.: 1... 5.1 teus. 28,0 | 26,0 — — de l'intestin grêle : du pylore au CC RS. El Ten ue 214,0 | 170,0 — — dugrosintestin: du cœcum à l’anus | 168,0 | 156,0 — — du cœcum : de son extrémité à l’in- SertHonvde l'ileum mr en 80,0 70,0 — Diamètre du cœcum vers le milieu de son es SLATONCS Nr RARE SEEN 8,0 2,0 — Nota. — Je ferai observer que les dimensions que je reconnais ici à l'ibericus diffèrent un peu de celles qui sont inscrites dans mon premier travail. L'on se rendra compte de ces différences si l’on veut bien considérer que les mesures d'aujourd'hui et celles de jadis, sont prises sur des individus d'âge différent : l’un étant très adulte, les autres n’ayant pas encore acquis tout leur déve- loppement. RÉVISION SYNOPTIQUE SEMNOPITHÈQUE (semnoPrrecus) DESCRIPTION DE QUELQUES ESPÈCES RARES OU PEU CONNUES Par le D' E.-L. TROUESSART Depuis la publication, dans la Revue et Magasin de Zoologie (1878), de la première partie de notre Catalogue des Mammifères Vivants et Fossiles, relative aux Singes (Simiæ), nous avons eu connaissance des derniers travaux de Blyth sur les singes asia- tiques, (1) travaux qui sont de nature à changer notre opinion au sujet de quelques-unes de ces espèces. Dans le genre Sem- nopithecus, en particulier, il en est plusieurs que, faute de renseignements suffisants, nous n’avions pu mettre à leur véri- table place dans le Catalogue, de telle sorte que ce genre a besoin d’un remaniement complet. Dans une Note sur les Gibbons et les Semnopithèques de la Birmanie, publiée récemment dans le Bulletin de la Société Philomathique de Paris, (2) j'ai déjà indiqué quelques-unes des corrections à faire à cette partie du Catalogue. Comme complément de ce travail, je crois utile de donner ici, sous une forme méthodique, un Synopsis du genre Semno- pithecus qui renferme actuellement plus de 30 espèces, en y (1) Blyth, Catalogue of Mammals and Birds of Burma, extra-numero of Asiatie Society of Bengal (1875), — notes posthumes éditées par MM. Grote, Anderson, Dobson, etc. (2) Séance du 11 Janvier 1879, — ‘7e Série, t. III., p. 122. TROUESSART. — RÉVISION DES SEMNOPITHÈQUES. 49 comprenant les sous-genres qui en ont été démembrés. IL est bien probable que ce chiffre est exagéré, et que plusieurs de ces formes spécifiques ne sont que des variétés locales ou même individuelles l’une de l’autre, ainsi qu’on l’observe également dans le genre Hylobates où les H. lar et H. pileatus ne constituent qu'une seule et même espèce variant du noir au blanchâtre et au fauve pâle, ainsi que Blyth l’a démontré. (1) Dans le genre Semnopithèque on connaît également, depuis assez longtemps, une espèce au moins, leS. femoralis (Horsf.), qui varie du noir ou du gris foncé, au roux. Mais la question de savoir si la plupart des espèces du genre présentent la même particularité n’est pas encore complètement élucidée, les collec- tions que l’on possède de ces animaux, dans les musées, étant insuffisantes pour montrer clairement le passage d’une espèce à l’autre. Les confusions et les erreurs commises par des natu- ralistes éminents, et par Blyth lui-même, en cherchant à réduire le nombre des espèces de ce genre, montrent bien ce qu'il y a de prématuré et de forcé dans ces rapprochements, au moins dans le genre Semnopithèque (2). Il ya donc moins d’in- convénients, dans l’état actuel de la science sur ce point, à décrire séparément ces diverses formes et à s’efforcer de les bien caractériser d’après les matériaux que nous avons entre les mains, en attendant que des collections plus nombreuses et provenant de localités moins restreintes nous fassent toucher du doigt les changements de coloration qui paraissent exister, dans une seule et même espèce, sous l'influence de conditions dont il est assez diflicile, jusqu'ici, de se rendre compte. Les faits qui semblent bien avérés, jusqu’à présent, relative- ment aux variations des teintes du pelage dans ce genre, sont les suivants : 19 Il existe des Semnopithèques dont le pelage ne parait pas varier sensiblement : ce pelage est roux chez les uns, gris foncé (4) Loco citato, p. 424, 125. (2) La synonymie des espèces du G. Semnopithèque (ou Presbytes), dans le Ca- talogque de Blyth est presque toujours erronée, et ne peut être acceptée sans une révision compiète (Voy.. Bulletin de lu S. phil. L. c. p. 127). (Revue et Mag. de Zoologie, 1879). 4 90 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. chez les autres, et le jeune dès le premier dge est semblable sous ce rapport aux adultes : tels sont les $S. rubicundus, S. Phayrei, etc. 20 Dans quelques espèces le jeune est d’une teinte un peu plus foncée que ses parents, et sa couleur s’éclaircit avec l’âge : ex., le S. entellus. 3° Mais il est un certain nombre d’espèces dont l’étude pré- sente des difficultés spéciales en raison des particularités sui- vantes : — la couleur de l’adulte est ordinairement d’un gris plus ou moins foncé, ou noire, mais le jeune au premier äge est constamment roux (ou d’un gris blanchätre, dans une espèce). — Or cette feinte rousse, propre au jeune, paraît persister chez un certain nombre d'individus, surtout chez les femelles, mais aussi quelquefois chez les mâles, jusque dans l'âge adulte : ex., S. femoralis, S. chrysomelas, etc. (1). 4° Blyth prétend en outre que chez certaines espèces on trou- verait des individus où la teinte rousse persisterait seulement sur les parties inférieures, tandis que le dos et les parties supé- rieures prendraient une couleur plus foncée, grise ou noire. Ce mode de coloration se montre dans deux espèces décrites par ce naturaliste, les S. pileatus (Blyth), et S. chrysogaster (Blyth}), (2) qui sont d’un roux vif sur les parties inférieures, tandis que le dos est noir. Le jeune estentièrement de couleur rousse, et Blyth — dit qu’ « à! est très probable que les adultes sont aussi quelquefois d'un roux ferrugineux ; » (3) — mais c’est là une hypothèse par analogie, qui ne repose, jusqu’à présent, sur aucun sujet de cette espèce conservé dans les collections, à notre connaissance. (1) On peut rapprocher ces variations de teintes de celles constatées par M. Alph. Milne Edwards sur les Ecureuils de la même région zoologique : ainsi le Sciurus ferru- yineus (Geoff.), d'un roux foncé, passe par des nuances insensibles au Sc. Grisei- manus, (M. Edw.), gris à ventre jaune, qui semble fort différent quand on n’a pas sous les yeux les variétés intermédiaires telles que Sc. cinnamomeus (Tem.), Sc. atridorsalis (Gray), Sc. castaneoventris (Gray), Sc. erythrogaster (Blyth), Sc. Gordoni (Anderson), etc. (Voyez Bulletin de la Soc. philomathique,1877, p. 16). (2) Nous montrerons plus loin que c’est à tort que M. Schlegel confond ensemble ces deux espèces de Blyth. (3) Blyth, loc. cit. p. 10. TROUESSART. — RÉVISION DES SEMNOPITHÈQUES. 51 50 M. H. Schlegel, directeur du musée de Leyde, a trouvé, d'autre part, dans le nombre des côtes, qui est tantôt de 12 et tantôt de 13 paires, un caractère interne qui lui sert à distinguer des espèces très semblables à l'extérieur telles que les S. mela- lophos (Raffles), et S. ferrugineus (Schlegel), — oulesS. mi- tratus (Müll.) et S. albocinereus (Schinz), qui ontété presque toujours confondus l’un avec l’autre. Reste à savoir si ce carac- tère est réellement constant suivant l’espèce, et s’il présente bien toute l’importance que M. Schlegel lui aitribue. Il est à propos de se rappeler que le nombre variable des côtes dans certaines races humaines a été invoqué, à une certaine époque, comme un argument en faveur de la pluralité de l'espèce: mais on sait que ces variétés ne sont pas très rares, même dans la race blan- che; — on les a également observées, chez d’autres espèces de mammifères, sans leur accorder une valeur spécifique : — on ne doit donc pas s’exagérer ici l'importance de ce caractère, surtout quand il s’agit d'animaux qui se ressemblent tellement, soustous les autres rapports, que l’on ne peut guère les considérer que comme des Races locales d’une seule et même espèce. On voit par ce qui précède que la couleur du pelage consti- tue, dans le genre Semnopithèque, comme dans beaucoup d’au- tres groupes de la Classe des Mammifères, un très mauvais caractère pour la distinction des espèces. — Au contraire les for- mes générales et surtout Ja disposition du système pileux pré- sentent chez ces animaux des caractères plus fixes, qui non seulement sont d’une grande importance dans la détermina- tion des espèces, mais encore peuvent servir à subdiviser ce genre nombreux en un certain nombre de groupes naturels qui en facilitent singulièrement l'étude. Conformément aux prin- cipes de la nomenclature moderne, nous considérons ces groupes secondaires comme des sous-genres, et nous les désignons par des noms particuliers, qui se gravent mieux dans la mémoire que de simples numéros d'ordre ou tout autre signe de convention. Reïchenbach (1) est le seul naturaliste qui ait essayé précé- (1) Volstandigste Naturgeschichte der Affen (1864). 52 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. demment de subdiviser le genre Semnopithecus : mais ses coupes subgénériques n'ont pas été heureuses; elles sont, pour la plupart, assez peu naturelles, et de plus il a éloigné de ce genre, pour le placer près des Macaques, dans son genre Vetu- lus, un Semnopithèque parfaitement typique. Plus récemment M. H. Schlegel, dans son Muséum des Pays-Bas, a proposé des cou- pes qui nous semblent plus naturelles, et dont nous nous rap- procherons en grande partie dans notre Synopsis, ainsi que nous l’avons déjà fait dans le Catalogue. Du reste, nous avons conservé les dénominations proposées par Reichenbach toutes les fois que cela nous a été possible : seulement nous avons dû changer le nom de Presbytis (qu’il applique aux Semnopithèques à têle grise de Ceylan), ce nom, emprunté à Eschscholtz et em- ployé par Gray et les auteurs anglais pour désigner le genre Semnopithèque dans son ensemble, devant donner lieu à des confusions, et ne pouvant dans aucun cas s'appliquer à un sous- genre qui ne renferme même pas l’espèce d’Eschscholtz (savoir le S. mitratus). Modifiant légèrement le nom imposé à ce groupe par Reichenbach nous lappelerons PresByriTHEcus. SN INOP SELS DU Genre SEMNOPITHECUS, F. Cuvier (Presbytes, Gray et les Auteurs Anglais.) Caractères du genre. — Doigts des quatre mains allongés à l'exception du pouce des membres antérieurs qui est très court (mais non réduit à un simple tubercule, ou nul, comme chez les Colobus d'Afrique). Museau peu saillant. Queue lon- gue. Dernière molaire de la mâchoire inférieure pourvue de cinq tubercules. Pas d’abajoues. Estomac grand et multilocu- laire. — Singes de taille moyenne, se nourrissant de feuilles vertes dont ils consomment une grande quantité à ia manière ‘ TROUESSARE. — RÉVISION DES SEMNOPITHÈQUES. 33 des Herbivores. — Patrie: l'Asie Sud-Est et la Malaisie, ou la Région Orientale des Anglais. On les subdivise en sous-genres d’après leurs formes généra- les et la disposition du système pileux, particulièrement celui de la tête. A. Espèces à formes grêles et allongées, à queue plus longue que le corps : (Semnopitheci veri, Schlegel.) 1. Tête surmontée d’une Auppe en forme de cimier de casque, haute, comprimée, redressée en avant au-dessus du front; les poils des côtés de la tête également allongés, en forme d'ailes rabattues sur les oreilles. Un champ nu, triangulaire, sur le front, à la base de la huppe ; crâne ‘peu élevé, front déprimé, orbites plus larges que hautes: — Sous-genre CoryPriTHEecus, Nobis (1). Une seule espèce : teinte générale d’un gris-brun: 1. Semnopithecus frontatus, Sal. Müller..,....,... Bornéo Sud-Est. IT. Tête surmontée d’une huppe en forme de milre, allongée, plus ou moins comprimée et pointue vers le haut, inclinée en arrière (mais non couchée); centre de divergence des poils situé sur le front à la base même de la huppe, ou un peu au-dessus : — Sous-genre Lornorirnecus, Nobis (?). Une douzaine d'espèces. — Patrie : l’Archipel Malais et l’Indo- Chine, ou la Sous-Région Malaise des Anglais. a. Poils du devant de la tête rayonnant circulairement d’un centre commun situé vers la base de la huppe, et ombra- geant les sourcils et les côtés du front. — Une espèce : teinte d’un roux foncé, plus péle chez le jeune au premier âge, quiest en partie blanchätre: (4) De xoouS, casque, et Ti NX0S, singe. (2) De À0%0c, huppe et T'0nx0s. — Le type de ce sous-genre est le S. Mela- lophos (Raîffles). D4 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 9. S. rubicundus, $. Müll..,,.,.,,,.,.,, Bornéo, Sud-Est. b. Poils du front rayonnant, latéralement et en arrière, d’un point situé à la base même de la huppe entre les sourcils. aa. Teinte générale rousse; front encadré de noir, cette teinte se prolongeant sur le devant de la huppe et quel- quefois sur le reste des parties supérieures (n° 4); le jeune entièrement roux ; — deux espèces : 3. S. ferrugineus, Schlegel ; (1) Mus. des Pays-Bas, Sim. p. 42. Sumatra, Sud-Ouest. Padang. S. melalophus, F. Cuv. (nec Raffles). 4. $. melalophos, Raffes (nec F. Cuv.)...... Sumatra S -0., Bencoulen, Indrapore. S. flavimanus, /s. Geoff. — P. nobilis, Gray. bb. Teinte générale ordinairement grise ou noire, mais su- jette à varier individuellement, surtout chez les femelles, au roux jaunâtre; menton, gorge et parties inférieures blanches dars les individus noirâtres; le jeune est cons- tamment roux : 3 espèces : 5. S. femoralis, Horsf, (nec Martin)...... Sumatra, Padang. S. maura, Raffles (nec Schreb.). — S. Sumatranus, S. Müll. 6. S. chrysomelas, S. Müll, et Schleg......., Bornéo Ouest Pontianak. S. femoralis, /s. Geoff., et Gray, nec Auc. ? OC. auratus, E. Geoff. (Variété rousse). 7. $S. Barbei, Blyth; (2) J. 4s.S. Beng. X VI, p. 374. Birmanie, Monts Tipperah. ce. Teinte générale d’un brun grisâtre, quelquefois tiquetée (4) C'est probablement de cette forme, et non du S. rubicundus, que Blyth veut parler (Catal, of. Burma, p. 10-11), quand il dit que: — « le S. melalophus de Sumatra, ou S. nobilis (Gray), paraît être une variété nègre (a melanoïid phase) du S. rubicundus de Bornéo. » (2) Blyth décrit cette espèce (1. c. p. 11), comme : — « très proche alliée sinon identique au S. femoralis, Horsf. (= chrysomelas, T'emm.)..…. » — On ne lui à pas encore décrit de variété rousse, mais Blyth dit : — « la couleur est probablement variable, » TROUESSARZ'. — RÉVISION DES SEMNOPITHÈQUES. st de blanc; parties inférieures blanches : pas de variétés rousses; le jeune semblable aux adultes; — ? espèces pro- bablement identiques : 8. S. neglectus, Schleg.; Mus. des P.-B., S. p. 47..... Malacca, Singapour. S. femoralis, Martin; Cantor et Gray (partim), nec Raffles, nec /s. Geoff. 9. S. Phayrei, Blyth (exclus synonym.) (1).......,: Birmanie, Tenasserim, Arakan. dd. Teinte générale noire sur les parties supérieures, d’un roux vif sur les parties inférieures ; le jeune est entière- ment roux : (d'après Blyth, cette dernière couleur pour- rait persister chez l’adulte ;) — une espèce : 10. S. chrysogaster, Licht. (2)....... Birmanie, Tenasserim. S. Potenziani, Bp. ve. Teinte générale d’un brun pourpré, plus clair et passant au fauve et au gris, sur la tête, les membres et la queue: les 4 mains noires (n° 11), — ou blanches (no 12?) ; — ? espèces : 11, S. obscurus, Reid.,......,,,,..,.. Malacca, Tenasserim, Sumatra, Banka. S. albocinereus, Eyd. et Soul. (nec Desm.) — S. leuco- mystax, 9. Müll. et Sehleg. — halonifer, Cantor. —? $S.: maurus, Helfer, (nec F. Cuv.). 12. S. albipes, /s. Geoff........, ile Solo, au Sud-Ouest des Philippines. e. Poils de la huppe divergents à partir d’un point central (1) C’est a tort que Blyth a confondu cette espèce avec le S. cristatus (Rañfles ou S. pruinosus (Desm.), qui appartient à un autre sous-genre (1° 21). On peut en juger par la description que nous en avons donnée, la première publiée en français, dans le Bulletin de la Société philomathique, l. c. p. 126, Le S. Phayrei est très voisin du $. neglectus, sinon identique, et se rapprocher beaucoup du S. femo- ralis. : (2) C’est à tort que M. H. Schlegel (Loc. cit. p. 32), a confondu cette espèce avec le S Pülcatus (Blyth), qui appartient à un autre sous-genre (n° 23), et ne ressemble à la présente espèce que par la disposition générale de ses teintes. JÙ REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. placé un peu au-dessus de la naissance de la huppe (d’après Blyth, il y a deux centres de divergence chez le no 14, de facon que les poils situés sur la ligne médiane forment une aréte en loit). — Teinte générale d’un gris plus ou moins foncé, ou lavé de brun clair, mais ne présentant pas de variélé en- tièrement rousse; le jeune semblable à l’adulte, mais plus pâle, presque blanchätre au premier âge; — ? espèces : (Genre Presbytis, Escholtz). 13. S. mitratus (Eschscholtz), S. Müll. et Schleg.. .Java Ouest. S. comatus, Desm. — ? S. fascicularis, Raffles. 14. S. albocinereus, (Desm.), Schinz (nec Eyd. el Soul.). Sumatra, Malacca ; Java? S. siamensis, Müll. el Schl. — $. nigrimanus, /s. Geoff. S. melanopus (Geo/f.), Cantor. — P. cinereus, Gray. —juv. S. dorsatus, Walerh. III. Pas de huppe proprement dite, mais une sorte de cheve- lure ou de crinière allongée surtout sur la nuque, et de feinte claire, blanchätre ou rousse. — Teinte générale noire ou gris- brun, passant au blanchätre sur la croupe et généralement aussi sur ja queue : cette dernière teinte peut envahir tout le pelage, de manière à constituer une variélé blanchätre (n° 18); on ne connaît pas le pelage du jeune au premier âge ; — Sous-genre Prespyriraeous, Nobis, (1) (— Presbytis, Reichenb., nec Eschs- cholkz). Quatre espèces. — Patrie; l’ile de Ceylan el le Sud-Ouest de l'Inde, qui se rattache à la même région zoologique. 15. S. Johnii, (Fischer), Martin. . .... Dekan S.-O., Malabar, Mts. Ghâts Occidentaux. S. cucullatus, /s. Geoff. —$. jubatus, Wagner. 16. S. cephalopterus /Zimm), Schleg ....,,..,....,, Ceylan Sud et Ouest. Cercopithecus (Kephalopterus) niger, Zimm. — $. lati- (4) De npecbvs vieillard, et r{bnxos. TROUESSARX,. — RÉVISION DES SEMNOPITHÉÈQUES. 21 barbata, Temm. — GO. leucoprymnus, Oflo. — $S. nestor, Bennet. — P. ursinus, Blyth. 17. S. Kelaarti, Schleg.; Mus. des P.-B., Sim. p. 52.... Ceylan. Presbytes priamus, Kelaart (nec Elliol,nec Blyth). 18. S. senex (Erxleb.), Schleg... ao de tee te UE VIE, Presbytes albinus, Kelaart,. IV. Pas de huppe proprement dite, mais les poils de la Lèle allongéset hérissés en quise de chevelure (mais ne formant pas une crinière aussi complète que dans le sous-genre précédent); pouce plus court ét face plus élevée que les précédents. — Teinte gé- nérale noire, quelquefois fiquetée de blanc (no ?1\ passant au gris blanchätre (n° ?2?); ou d’un roux uniforme (no 20); ou bien roux seulement sur les parties inférieures, le dos étant noir (no 23) ; — Le jeune au premier dge est constamment roux : — Sous-genre TracaypiTraEecus, Reichenb. (1). Cinq espèces. — Patrie : l’Archipel Malais et l'Indo-Chine ou la Sous-région malaise. 19. S. Maurus, (Schreb), F. Cuv........,, Java Ouest et Est. S. cristatus, Dahibom (nec Auct.) MSN DVETRUS HORS IAE anne te er Java Est. M5. prumosus, Desm........,,,.:.... oümatrd, Padang, Indrapour, Bencoulen. S. cristatus (Raffles), Horsf : Müll. et Schleg., (nec Presbytes cristatus, Blylh., nec S. cristatus, Reich., sub fig. 210. (2) S. maurus, Dahlbom (nec Auct.) D Germani, 4, M. Edw..,.,,.,.,./.... CothmcChine. 23. S. pileatus, Blyth; (3)J.45.5.B. XVI, p. 735, pl. 26, f. 2. — Arakan, Silhet, Mts Chittagong et Tipperah. (1) Trachypithecus (partim), Reichenbach ; nous avons restreint ce sous-genre dans lequel Reichenbach fait entrer d’autres espèces très différentes qui constituent notre sous-genre Lophopithecus (Trt). — De TP4yUS, hérissé et T{Ünxoc. (2) Cette figure de Reïchenbach (Vol!stand. Naturg. der Affen, n° 210) ne peut se rapporter qu'à l’une des espèces inscrites sous les n°5 5, 6, 7, 8, et 9 (ci-dessus), et nullement à celle-ci. (3) Le mâle adulte a les favoris, la gorge, la poitrine et le devant des épaules d'un D8 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. V. Poils du sommet de la tête couchés et peu allongés, mais ceux des côtés de la face et du menton disposés en forme de barbe et de favoris. a. Teinte générale d’un blanc jaunâtre ou fauve clair, plus foncée sur le dos, passant au noir sur les mains : le jeune est plus foncé que les adultes, auxquels il ressemble, du reste, par ses teintes : — S.-G. SEuNOrITHECUS proprement dit. Quatre espèces. — Patrie : l’/nde, depuis les Mts Himalaya et le Népaul jusqu'au sud du Bengale (introduits à Ceylan ?) 24. S. entellus, (Dufresne), F. Cuv.......... . Inde, Bengale. 25: 5: schistaceus, Ho YS re ue re soute oMts cAuNenaul S. petrophilus et nipalensis, Hodgs. 26. S. Dussumieri, /s. Geoff........ Dekan, Malabar, Ceylan? P. hypoleucus, Blyth. — P. Johnii, Gray, (nec Fischer.) ? P. thersites, Elliot (ex Ceylan). 21. 5. priamus, Elliot. .:,.........Dekan, (Coromantiel Ghâts Occidentaux. P. Anchises, Elliot. b. Teintes variées et tranchées rappelant celles de l’espèce type du sous-genre suivant, avec les formes grêles des pré- cédents;, — une espèce: 28. S.'nigripes, 4 M. Edw.: N. Arch. Mus. NE «plu. Cochinchine. B. Espèces à formes robustes et trapues, à queue plus courte que le corps ou l’égalant à peine. — Semnopitheci abnor- mes, Schlegel. VII. Queue plus courte que le corps ; poils du front dirigés roux foncé : le reste des parties inférieures, le devant des genoux, l’intérieur des cuis- ses d’un roux plus clair. La tête et le dos sont d’un gris-brun foncé mêlé de quelques poils roux : la queue, de la couleur du dos, passe au noir dans son dernier tiers. Les mains sont noires avec quelques poils gris sur la face dorsale. Les poils qui surmon- tent le front sont roux, moins allongés que chez le S. maurus, et figurent un petit bonnet plat (a small flat cap), d'où le nom de « pileatus ». La face est noire. — Chez les femelles et les jeunes, le pelage est gris, avec le dessous blanc, ou à peine teinté de roux (Blyth). — C'est la première fois que la description de cette espèce est publiée en francais, Fe TROUESSART. — RÉVISION DES SEMNOPITHÉQUES. 29 en arrière ; pouce assez long. — Sous-genre Pycarunix, E. Geoff. (Lesiopyga, Jlliger.) Teintes du pelage variées, vives et tranchées ; — une espèce: SJ pconemæus (LH. Qu. ......1:,,,:..5. COChinchine. GC. cinereus, Brisson. VII. Queue égale à la longueur du corps ; poils du front diri- gés en arrière; pelage long et touffu sur tout le corps; pouce très court. Nez passablement proéminent mais petit et retroussé. — Sous-genre RainoriTHEcus, À. M. Edw. Teintes d’un gris-brun passant au roux en dessous : face verte ; — une espèce. 30. 5. Roxellanæ, 4. M. Edw........... Thibet Nord-Est, Moupin, Monts Kokonoor. VIII. Queue égale à la longueur du corps; poils de la tête rayonnant d'un centre situé un peu au-dessus du front; pouce assez long. Nez très long et proéminent, droit et aplati: — S.-G. Nasauis, E. Geoff (Rhynchopithecus, Dahlbom..) Teintes rousses à nuances variées, plus claires sur la croupe et la queue ; — une espèce: 31. S. nasica, (Audebert) Schreb., Müll. et Schl....... Bornéo Sud-Est, Pontiana. GC. larvatus, Wurmb. — Sim. rostrata, Blum. — N. larva- tus, £. Geoff. — N. recurvus, Vig. et Horsf. Dr E.-L. TROUESSART. Villevèque, 25 mai 1879. NOTES SUR LES POUSSINS DES OISEAUX D'EUROPE PAR M. A MARCHAND PE Igis FALGINELLUS, Vieill. — R. Z., 1879, pl. 3. Pouss, pl. cxzir. Duvet extrêmement léger et transparent, laissant apercevoir la peau noirâtre sur les parties supérieures, tandis qu’elle est jaunâtre en dessous ; une ligne médiane jaunâtre sur la peau suivant l’épine dorsale; duvet fin, soyeux, d’un beau noir bril- jant sur la tête et le haut du cou, formant une houppe sur le front; une tache d’un fauve blanchâtre sur l’occiput ; une petite tache blanche au-dessus de l'œil; quatre bandes transversales étroites et blanches, Sur le devant du cou, bandes qui se con- servent pendant le premier plumage de l'oiseau; tour des yeux dénudé, blanchâtre ; lorums et base du bec dénudés, noirs ; bec jaune chez l'oiseau desséché avec la pointe noire et une tache médiane noire sur les deux mandibules ; pieds jaunâtres en collection, et plus probablement verdâtres à l’état vivant. Nous avons réduit ce poussin d’un tiers ; il ne nous paraît pas avoir vécu plus de trois ou quatre jours ; nous remarquons que ce jeune ibis présente des analogies avec les poussins des Pou- les d’eau et des Talèves. Les Ibis falcinelles nichent par familles sur des saules dissé- minés au milieu des grands joncs des marais; le nid est établi à une faible élévation au dessus du sol ; la ponte est de deux ou trois œufs ; les jeunes ne quittent pas le nid avant de pou- voir voler. é - MARCHAND. — POUSSINS. 6 —d STERCORARIUS CATARACTES, Vieill. — R. Z., 1879, pl. 4. Pouss. pl. exzur. Duvet assez court et soyeux; toute la tête et le cou sillonnés longitudinalement de brun et de gris par égale quantité; dos et dessus des ailes d’un brun foncé tout semé de soies d’un gris fauve ; ventre d’un blanc sale ; bec fort, d’un brun noir, portant le marteau de la délivrance; mandibule supérieure ter- minée par un onglet crochu ; pieds grands et noirs. Le poussin que nous représentons nous provient du Groënland, il sort de l’œuf et ne peut être qu’un jeune de nos grands Laridés. Son bec est bien plutôt celui d’un Stercoraire que celui d’un poussin de Goëland toujours plus obtus ; malheureusement la membrane qui enveloppe le bec des Stercoraires s’est contractée en se desséchant sur notre exemplaire et de plus a été percée par le préparateur; ce n’est donc qu'avec une grande hésitation que nous présentons ce jeune Stercoraire cataracte, d'autant plus que M. Gerbe dit qu’en naissant les jeunes de cette espèce sont couverts d’un long duvet gris foncé et que les poussins des Stercoraires longicaude et parasite portent un duvet plus long et plus léger que celui de notre exemplaire. Le Stercoraire cataracte niche sur les lieux élevés au milieu des herbes ; la ponte a lieu en juin; elle est de deux œufs, dé- posés dans un nid considérable composé d'herbes ou de mousse. D’après M. Brebm, Graba visita une place à couver peuplée de près de cinquante couples. Le mäle et la femelle couvent à tour de rôle pendant quatre semaines environ ; au commencement de juillet, on trouve dans la plupart des nids les jeunes recou- verts de leur duvet d’un gris brunâtre; à l’approche d’une per- sonne, ils quittent leur nid avec toute la rapidité dont ils sont capables, sautillent, courent, s'élancent à terre et se cachent... ils sont rourris au début de mollusques, de vers, d'œufs... puis ils reçoivent de petits morceaux de viande et de poisson, ils mangent aussi lorsqu'ils sont devenus assez indépendants, les _ différentes baies qui poussent dans le voisinage de leur nid. A 02 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. la fin d’août ils ont atteint toute leur taille, its voltigent encore quelque temps et finissent par gagner vers la mi-septembre la haute mer (Brehm, Vie des animaux, édition Z. Gerbe). PELIDNA CINCLUS, Bonap. ex Linn. —R. Z., 1879, pl. 5. Pouss. pl. cxLIrv. Duvet épais, laineux, terminé par des soies fines d’un cendré noisette, lavé de roux sur les parties supérieures qui sont par- semées de taches noires et de petites houppes d’un blanc jau- nätre formant des dessins sur le dos et les ailes ; tache occipitale s’avançant en un trait mince jusqu’à la naissance du bec ; un trait très étroit entre le bec et l'œil; de petites taches pointillées au bas des joues; gorge et ventre blancs; poitrine roussâtre, un collier au bas de la nuque d’un gris plus plombé et plus päle que l’occiput et le dos; bec brun; les pieds, bruns en collection seraient verdàtres. D’après la comparaison de plusieurs exemplaires indiqués comme appar- tenant aux types de la Pelidna Cinclus et de la Pelidua Tor- quata, la première serait plus teintée de roux et la seconde d'un gris plus cendré dans son ensemble, mais ces nuances dans le duvet pourraient bien tenir simplement à des prove- nances différentes. Le collier de ce poussin rappelle un peu celui des pluviers, et les petites houppes blanches grouperaient ensemble les pluviers, les bécassines, les bécasseaux et les com- battants, tandis que l’absence de cette nature de duvet serait commun aux Courlis, aux chevaliers, au tourne-pierre, au pha- larope hyperboré, etc. Le bécasseau variable niche dans les marais herbus du nord de l’Europe; le nid est à terre, caché dans un endroit sec, et la ponte est de quatre œufs; les petits quittent le nid aussitôt qu’ils sont éclos et recoivent de leurs parents des soins atten- tifs. [ep] Ce MARCHAND. — POUSSINS. ScoLopPAx Mayor, Linn. — R. Z., 1879, pl. 6. Pouss:2pl. GxLNI. Duvet épais d’un gris fauve, très laineux et noir à la base, terminé par de petites soies extrêmement fines; occiput, par- ties supérieures du dos et flancs teintés de roux ; bas du man- * teau et haut des cuisses d’un beau noir semé de roux; toutes les parties supérieures ornées de taches formées par de petites houppes blanches, assez agglomérées sur le noir du dos pour paraître en bandes blanchâtres ; un sillon noir s’avançant de l’occiput jusqu’à la naissance du bec ; bande sourcilière blanchâtre surmontant un sourcil fauve : un trait ncir traver- sant l’œil, se réunissant à ane tache noire située au-dessous de la région parotique; un trait en arc de cercle au dessous de l'œil: deux taches noires au haut de la poitrine, qui est plus noirâtre que le ventre ; bec et pieds bleuâtres. La bécassine double niche en mai dans les marais du Nord et dans les mêmes conditions que la bécassine ordinaire ; la ponte est de trois ou quatre œufs ; l’incubation durerait dix- sept jours, et les poassins seraient surveillés pendant un mois par leurs parents. NOTE SUR L HYLONYMPHA MACROCGERCA oiseau peu connu de la famille des Trochilidés Par M. Émile DEYROLLE (planche 2?) Cet oiseau, qui est l’un des types les plus remarquables par- mi les Trochilidés, n’a pas encore été figuré; il est fort rare, et Gould l’a décrit en 1873 (Ann. and Mag. Nat. Hist., ser 4, XII, 654 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. p. 429), sur un seul exemplaire, qu’ilcomparait à la Thalurania glaucopis. M. Mulsant s’est borné à reproduire la description trop concise de l’auteur anglais, et a accepté son opinion quant à ses affinités; mais, s’il l’eût connu, il n’est pas douteux qu'il leût placé près des Lesbia et des Cynanthus, avec lesquels ila les analogies les plus intimes et dont il se rapproche no- tamment par la forme caractéristique de sa queue. Nous en avons recu récemment quelques exemplaires de Rio- Janeiro, et nous avons pensé qu'il ne serait pas sans intérêt d’en publier une bonne figure. En voici la description : Bec assez fort, d’un tiers plus long que la tête, légèrement arqué à l'extrémité, mandibule inférieure blanche à la base et sur les côtés. Dessus de la tête jusqu’au vertex couvert d’une plaque d’un bleu violet brillant, médiocrement large. Tête et cou d’un noir glacé de vert, passant au noir de velours entre les yeux et le bec. Parties supérieures du corps d’un vert doré foncé. Rémiges violacées. Gorge et poitrine vert-doré clair, cette couleur nettement arrêtée en arrière; flancs vert- foncé; ventre noir parsemé en avant de plumes vertes; sous-caudales noires. Queue d’un noir bleuâtre; très fortement fourchue, deux fois longues. comme le corps, à rectrices étagées graduellement des internes aux subexternes, Les externes très longues, assez larges, fortement rétrécies extérieurement à la base, légèrement rétrécies près de l’extrémité qui est arron- die, Tarses revêtus de petites plumes noirâtres sur leur face externe, leur face interne nue, mais voilée à la base par les plumes blanches de l'extrémité de la jambe. Longueur totale 193 à 196 mm.; bec, 27 mm., ailes, 69 mm; rectrices externes 116 à 136 mm,; subexternes 46 mm.; mé- dianes 21 mm. Plus grande largeur des rectrices externes aux 2/3 de leur longueur, 10 mm. 1@ LES -CICADINES D'EUROPE D'APRÈS LES ORIGINAUX ET LES PUBLICATIONS LES PLUS RÉCENTES QUATRIÈME PARTIE : Descriptions des espèces (Suite) Par le Dr Franz-Xavier FIEBERr Traduit de l'allemand par Ferd. REIBER Membre de la Société entomologique de France. II Fam. FULGORIDA (Suite) 49e genre. LIBURNIA, Stâl. Ééroip." A TE ENV, psy 179: Delphax Fab. S. R. p. 83,11. (Spec. 6-9.) Carènes frontales (médiane et latérales) filiformes, jusque sur le vertex : Vertex quadricaréné, grâce à la courte bifurca- tion de la carène médiane. Intervalles des carènes généralement ROUE 2 EME EAP CRE TASER PERTE Carènes frontales, et leurs prolongements sur le vertex, obtus ou tranchants. Vertex pâle, jaunâtre; portant rarement deux taches sur la nuque; rarement brun avec la nuque pâle . Front et vertex noirs entre les carènes: carènes et bords blancs ou blanc-jaunûâtre HUE Serre Front jaunâtre ou orange; ses carènes plus ou moins large- ment bordées de noir; les vallécules souvent presque entière- ment noires, et n’offrant plus qu'une ligne claire médiane . Front livide, brunâtre, ou noirâtre entre Îles carènes ; paré de taches transversales apparentes, pâles ou claires; ou bien noir, brun, jaune-brun et paré de lignes transversales claires, en- tières ou abrégées. ire Mesonotum noir, à pointe Patte Sie : Mesonotum et pronotum jaunâtres ou blanchâtres, gris, ou bien portant des lignes brunes ou noires entre les carènes ; ou bien noirs extérieurement aux carènes; rarement entièrement bruns. RARE TE AE APE EAN EE er (Revue et Magasin de de 18). 5 22 15. role 4. 66 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Pronotum noir ou brun-noir; à borà postérieur jaunâtre . . Pronotum blanchâtre, rarement jaunâtre. Dernier art. tarsal brun à l’extrémité, antennes jaunâtres, ou bien à articles noirs atla baser ARLON EPS 5 ORPPERERERRNT. Article basilaire des antennes et moitié basale du ?e article qui est brun-jaunâtre, puis art. tarsal ? et 3, noirs. Les 3 can- nelures du vertex et les 2? fossettes de la nuque, les lobes du prosternum et les écaillettes, noirs. Carènes latérales du pronotum parfois jaunes. Côtés du front légèrement arqués en dehors et rétrécis vers le sommet. Elytres généralement incomplètes, arrondies en arrière, prolongées chez le jusque près du pygophore, brunâtres, transparentes, à bords plus clairs, à nervures fortes, et rarement un peu plus foncées. Les granules bruns, assez rapprochés. Les élytres com- plètes sont rares, plus longues que l’abdomen, hyalines ou légèrement ternies, avec des nervures fines, jaunâtres, à granu- les fins et disséminés. Corps et pygophore noirs chez (jet ©. Les derniers segments abdominaux blanchâtres au bord, ainsi que le bord latéral. Cuisses brunes ; leurs extrémités et les aré- tes inférieures blanchâtres. Tibias antérieurs bruns ; les inter- médiaires plus clairs et bruns à la base. Chez la Q les tibias sont souvent d’un brunâtre pâle. Tibias et 1er art. tarsal postérieurs d’un blanc livide; dernier art. tarsal brun. Tarses des pattes antérieures et intermédiaires bruns. æ Pourtour du pygophore en losange presque isoscèle, à angles latéraux arrondis. Vu de côté le bord postérieur du pygophore se dirige en arc superficiel depuis l’échancrure supé- rieure qui est profonde et arrondie, jusqu’au point fortement arrondi de la plus grande largeur du pourtour, puis, passe en léger sinus obliquement en arrière à l’échancrure inférieure, qui est étroite et profondément anguleuse. Pygophore vu d'en bas allongé, largement tronqué à la base. Styles brun- noir, un peu incourbés, divergents presque à angle droit; jeur forte pointe en forme de S, incourbée vers l'extérieur. Tube a nal arrondi; ses bords lamellaires acuminés vers le bas, accolés. D. - FIEBER. — CICADINES 67 @ sous le n° 15 des descriptions de l'appareil génital femelle. * d'à élytres courtes? 1/3,93, à élytres longues 4 m.m. Suède (Stàl, orig.) France méridionale (Mulsant) Livonie, en Juin, Juillet, assez abondant (Flor), en Suisse, Jura, sur des joncs, sous le nom d’obscurella. Frey — Delphax discolor Boh. Ak. Handl. 1847. p. 61. 26. — Stâl. Oefv. Delph. 1854. p. 195. 23. — Flor. Rh. 2. p. 63. 15. — Marsh. m. m. 1865. 1. p. 275. 17. Fieb. Delph. pl. 8.19. ç!.— D. patens Kb. C. p. 36. 37. /;. : 1 L. discolor Boh. Antennes jaunes; l’art. basilaire noir en haut: le 2e art. noir à la base. Elytres à moitié developpées, brunâtres ou d’un jaune brunâtre, à nervures fortes et fortement granulées ; pas aussi longues quele dos. Les élytres développées presqu’encore une fois aussi longues que le dos; hyalines ou ternies, à bord arqué brunâtre ou brun. Tarses des pattes antérieures et inter- médiaires bruns ; le dernier art. des tarses postérieurs seul brun. Carènes latérales du pronotum parfois jaunâtres. Très semblable à L. discolor. L’inspection et la comparaison des caractères génitaux des 2? sexes feront seules distinguer avec certitude les ? espèces. . EE De ne OUT Li pellucida: var. sde Fieb. Psotem Bltée, paré parfois en avant de ? taches noires ou bien de noirâtre. Lobes du prosternum noirs, à bords blancs. Pattes pàles. Dernier art. de tous les tarses brun à l’extrémité ou à la moitié apicale. Cuisses parées parfois de ? lignes bru- nâtres. Elytres développées jaunûtres, transparentes, à nervure marginale blanchâtre ; le bord arqué brun jusque vers le milieu de la commissure ; les nervures granulées de brunâtre. (L. dis- par). Elytres courtes du { et de la © à peine plus longues que le dos, d’an jaune brunâtre pâle : leur commissure seule brune à la moitié apicale. Cuisses postérieures noirâtres, à extrémités pâles (Delphax hemiptera Ger). & Pourtour du pygophore en triangle presque isoscèle à * Ni le Dr Flor ni Kirschbaum n'ont remarqué la diversité des plaques latérales (Paraplagæ). 68 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. angles arrondis. Bord postérieur (vu de côté) drait et oblique depuis l’échancrure supérieure, qui est large et arrondie, et se terminant vers le bas en un angle aigu et blanc, quelque peu sinué sous cet angle, bordé de blanc et passant à l’échan- crure inférieure du pygophore qui est assez profonde et anguleuse. Styles bruns, divergents, à base cunéiforme, courte, incourbés, progressivement rétrécis, et terminés en pointe obtuse, contournée vers l’extérieur, en forme de bec. Tube anal proéminent étroitement en forme d’anneau ; ses bords prolon- gés en pointe vers le bas, presque accolés, étroits. Dos noir, à bords blancs. @ sous le n° 6. d. $. avec élytres développées 4-4 1/3 m.m.; avec élytres courtes ? 2/3-3 m.m. Répandu par toute l’Europe, pas rare d'avril à octobre. — Delphax pellucida. Fab. S.R. 84. 6. — Fall. Cic. p. 76. 4. — Germ. m. 3. 212.3 — Thon Arch. ?. 57.3.— HS. Nom. p. 66. Pz. F. G. 143. 18.— Stàl Oefv. 1854. — Zett. IL. 305. 2. — K. L. 548. 2. — Boh. Handl. 1847, 53. 20. — Flor. R. 2. p. 65. 16 (sans D. obscurella Boh.) — Fieb. Delph. pl. 8. 20. . — D. pellucidus Marsh. m.m. 1865. 1. p. 273. 14. — D. flavescens F. S. R. 84.7. — D. marginata F.$.R. 84.9. — Ger. m. 3, 215. 6 — Thn. a. 2. 57. 4. — (D. dispar Fall. G. 74. 2. — Zeit. F. L. 305. 1.) — Stal Oefv. 1854 p. 194. 16. — Kbm. OC: p.27. 16. j— D. hemipteraGer.m.3,217. $. — Thn. A. 2. 257. 10. — Zett. J. L. p. 549. 4. —F. L. 306. 4. — Bur. H. 2. p. 151. 3. — Stàl Oefv. 1854. 193. 15. —D, suturalis Curt. B.E. 14. p. 657. — D. dubia. Kb. C. 26. 14, orig. à elytres courtes. — D. Herrichii Kb. C. p. 26. 15. orig* AE he es ot cotes sdb at dur cui trente xt va SAR Re ER Arabe eu Ras cdi oui stress … 0 à L Pellucida PF; Pronotum blanc jusque sur les lobes du prosternum, noir seu- lement autour des yeux, du côté intérieur des carènes latérales. Vertex noir en avant entre les carènes; blanchâtre au niveau de la nuque. Antennes et labre jaunes. Quand les élytres sont développées la pointe du clavus est brune; quand elles sont courtes une raie brunâtre se rencontre au même endroit. + ” FIEBER. — CICADINES 69 Si Antennes et paltes jaunâtres. Hanches brunes, à extrémité blanc-jaunâtre, extrémité du dernier art. tarsal brune, ..,,.., Front de largeur assez égale, peu rétréci vers le haut. Elytres développées un peu obscurcies, une fois aussi longues que le dos. Bord extérieur et commissure clairs; angle formé par la commissure et la tige de la fourche du clavus brun; bord arqué brunâtre ; moitié apicale intérieure des élytres ordinaire- ment parée d’une bande jaune-brunâtre pâle. Nervures blan- châtres, finement granulées Ge brunâtre, les granules courte- ment séticulés de brun. Elytres courtes grisàtres, bordées de blanchâtre, parées rarement d’un trait brunâtre à la pointe du clavus. Parfois les élytres sont assez obscurcies à leur moitié apicale pour que les nervures apicales paraissent largement bordées de couleur claire. Dos noir; ses bords finement blan- châtres. d. Pourtour du pygophore ovale. Vu de côté le bord de l’échancrure supérieure, qui est semi-circulaire, est oblique, puis le pygophore est sinué quelque peu, et enfin assez verti- cal, et passant à l’échancrure inférieure, semi-circulaire, sous un angle obtus. Pygophore arrondi, tout noir. Styles bruns, courts, à base large, ovale, obtusément angu- leux vers le haut, puis rétrécis en forme de cou, et portant une lamelle apicale transversale, petite, obliquement tronquée vers l'extérieur. Tube anal proéminent étroitement en forme d’an- neau, terminé vers le bas en ? crochets rapprochés, roussâtres, ‘quelque peu incourbés vers l’intérieur. ? Colorée comme le çj'. n° 4. d-. Avec élytres développées 3 1/4 —3 5/6,Q 4 1/2 — 5 ?2j3 m.m. Répandu par toute l’Europe. Commune en Livonie de juin à septembre. — Delph. striatella Fall. H. C. p. 75. 5. — Flor. Rh. 2. p. 54. 8. — Marsh. m.m. 1865. 1. p. 251. 10. — Fieb. Delph. pl. 8. 22. 1. — Kb. C. 27.47. — D. notula Stal D DE IDR AE ME PRESS Du, Ch . , CC , ge , 2 Ds , FUN CENT CH RC 5 EX Côtés du front légèrement arqués en dehors; front atteignant sa plus grande largeur au milieu; ses vallécules tectiformément striatella Fall. 70 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. relevées contre la carène médiane. Ouverture de la bifurcation de cette dernière étroitement, linéairement noire. Nuque blan- che, avec ? points bruns. Pronotum blanc, orné en avant de ? taches brunes. Pièces sternales et hanches noires, l'extrémité de ces dernières jaunâtre. Pattes pâles. Cuisses parées en des- sus et en dessous d’une bande brunâtre. Dernier art. tarsal brun à l'extrémité extrême ; les ongles bruns. Elytres courtes de moitié moins longues que le dos, superficiellement arquées en arrière. Elytres longues beaucoup plus longues que l’abdomen, parées d’un trait brun dans l’angle formé par la commissure et la tige de la fourche du clavus; blanchâtres, à bord blanc et à nervures blanches; ces dernières ornées de granules pâles éloignés. d. Milieu du dos généralement très largement jaune-roux ou brunâtre (rarement noir, avec des rangées de taches jaunes sur le milieu, et à dernier segment jaune). Côtés du dos large- ment noirs, et portant généralement vers l’extrémité ? rangées de taches jaunâtres. Pygophore noir, roussâtre en haut. Son pourtour en large ovale; vu de côté le pygophore est échancré profondément et presque à angie droit sur le milieu *. L’échan- crure supérieure presque à angle droit; son bord forme avec le bord supérieur de l’échancrure intermédiaire un triangle dont la base et le bord inférieur sont noirs. Le bord inférieur de l'échancrure intermédiaire se dirige obliquement vers le bas et l’avant vers l’échancrure inférieure qui est petite et arrondies Styles noirs, jaunes en haut, accoiés à la base par leur forte dent qui est horizontale, dirigée en arrière et proéminente ; rétrécis vers l’extérieur, et arqués l’un vers l’autre; aveclamelle apicale presque triangulaire et pointue vers l’intérieur et le bas’ Tube anal enfoncé, jaunâtre, prolongé vers le bas en ? pointes noires, subulées, divergentes, qui se dirigent extérieurement jusqu’au niveau de la moitié du cou des styles. Q. sous le no 19. d. 2-2 1/4, Q 31/2 m.m. Suède, Livonie (orig.), Allemagne * De pareilles échancrures, ou sinus profonds des côtés du pygophore se rencon- trent chez L. hyalinipennis, denticauda, neglecta. K FIEBER. — CICADINES dE Angleterre. Sur les prés, en mai et juin. (Stàl, Flor, Miak, Frey). — Delphax elegantula Boh. Handl. 1847. p. 63. 27. — Stal. Oefv. 1854. p. 195. 21. — Flor. R. 2. p. 56. 9. — Marsh. m.m. 1865. p. 252. 11. — Fieb. Delph. pl. 8.21. j. — Kbm: D Oman csrnonés Ur. eleganitula: Bol. Pro- et mesonotum d’un gris jaunâtre; à carènes blanches. Elytres obscurcies, beaucoup plus longues que l'abdomen quand elles sont complètes; leurs nervures parées de granules bru- nâtres; nervures apicales et bord arqué jaune-brunâtre : lobe apical un peu plus foncé. Bord extérieur et commissure pâles. Base du dos orangée; les autres arceaux noirs comme le ventre et à bords blancs; leurs angles blancs ponctués de brun. Piè- ces sternales parées d’une tache brune ovale. Cuisses pâles, avec ? lignes brunâtres, ou bien sans ces lignes et avec les cuisses postérieures seules noirâtres à la base. Hanches brunes. Tibias pâles. Dernier art. des tarses brun à sa pointe extrême, Article basilaire des antennes noir à son bord supérieur ; ?eart. étroitement noir à la base. d- Pourtour du pygophore arrondi, l’échancrure supérieure largement ovale et ses côtés incourbés vers l’intérieur en forme de fort crochet ; vu de côté le bord oblique de l’échancrure supé- rieure forme avec le bord postérieur du pygophore, qui est quelque peu sinué et dirigé vers le bas et l’avant, un angle proéminent presque droit qui se termine vers l’intérieur en un crochet à pointe noire; échancrure inférieure semi-circulaire, à bord blanc. Tube anal arrondi, sans appendices. Styles longs, prolongés jusqu’à l’angle en crochet du pygophore, bruns, jau- pâtres vers le haut, déprimés, accolés à la base, largement lancéolés, fortement arqués en dehors et ciliés vers l’intérieur, à pointe obtuse, relevée. La Q manque. d ? 1/3, avec élytres 3 m.m. Malaga (Frey). Grèce (Kruper: mus. Vien.) Delphax uncinata Fieb. Delph. p. 524. 1 pl. &. A ne te en co 05.0 Le wncinala, ‘Fieb. Pro- et mesonotum blanchâtres ou jaunâtres, bruns entre les carènes ou extérieurement aux carènes, avec des lignes brunes 10. Ji 72 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. ou des bandes noires, QOuisses postérieures ordinairement parées de? lienesnoiresiés "554 ROM 00 Pronotum blanc, portant en avant deux taches noires réunies; deux taches semblables sur le vertex au niveau de la nuque. Mesonotum d’un jaunâtre orangé, noir entre les carènes qui sont droites et blanchätres; à pointe largement blanchâtre. Mesono- | tum portant extérieurement près de la base et de l'extrémité des | carènes latérales une petite tache brune. Elytres hyalines, lon- gues; leur bord arqué et un trait contre la commissure bruns. Tarses bruns. Art. basilaire des antennes et une tiche à la base du ?e art. noirs. ©. D. pellucida Kb. C. p. ?8. — D. dispar. Fall. G. 74. ?. MATE En OT M ND EU a NAT Spa real Pronotum (en avant) et nuque sans taches noires. Vallécules du abré:brunes. GWnoires nt Me MER ANT TUE Mesonotum paré extérieurement aux carènes latérales d’une bande noire, et en avant de sa pointe, à la carène médiane, de 2 traits noirs arqués l’un vers l’autre. Pronotum noir sous les yeux jusque vers les carènes latérales. Bord arqué des élytres brunâtre, un tiret anguleux, brun, situé contre la commissure et laige dela foureheduiclavuss On Mrs MSN, no eee HOME re MS ra el NES nee Mesonotum sans bandes noires entre les carènes latérales ou extérieurement contre ces carènes, souvent ne se rencontrent que ? lignes brunâtres passant par dessus pro- et mesonotum . 14. Front très étroit, de largeur assez égale, visiblement rétréei et sinué vers le haut; sa carène médiane bifurquée un peu avant son sommet. Pronotum blanchätre. Les 2? fossettes du milieu, la petite tache à l'extrémité des carènes latérales du pronotum, et une tache transversale située sur le lobe du prosternum, noires. Mesonotum orangé; sa carène médiane forte, entière, blanche. ? lignes brunes situées entre les carènes et passant par dessus pro- et mesonotum; les carènes latérales blanches. Front étroit, atteignant sa plus grande largeur entre les angles inférieurs des yeux. Pattes pâles, tibias bruns aux arêtes. Han- ches antérieures parées d’une tache noire allongée. Articles OP SEE PEN ES ee SE AR = 2. s FIEBER. — CICADINES 73 antennaires jaunâtres étroitement noirs à la base. Dernier art. tarsal brun, largement jaune à la base. Elÿtres développées transparentes, claires, à lobe apical obscurci. Toutes les ner- vures, le bord extérieur, et la commissure, blancs. Les nervu- res apicales brunâtres à l’extrémité seulement et visiblement ombrées ; le bord arqué légèrement brunâtre. Les granules des nervures jaunâtres, pelits, éloignés, à soies brunâtres. Les nervures de l’aile blanchâtres : les apicales brunûtres. Le j manque, La © sous le n° 16. @ corps ? 1/2, avec élytres 4 m.m. Suède, rare. Delphax albocarinata Stal. Oefv. 1858. p. 357. 10 (Orig.). . EM EE ET LÉ GE. albocarinata Stal: Front atteignant sa plus grande largeur entre ou sous les yeux. Ongles et dernier art. tarsal noirs. Pro- et mesonotum sans lignes brunes. Elytres courtes, , . Front fortement arqué en dehors entre l’angle inférieur des yeux: ? fois aussi long que large au milieu; courte- ment sinué vers le sommet, et plus large au sommet qu’au niveau du clypeus. Pro-et mesonotum d’un jaune livide. Pro- notum plus court que le vertex, et brun à son bord postérieur et en dehors des carènes latérales. Vertex rectangulaire ; les fossettes de la nuque parées en avant d’un point noir ; le sillon losangé, médian, prolongé jusqu’au sommet du front. Anten- nes jaunes : l’art. basilaire paré extérieurement d’une tache noire. Elytres entièrement d’un jaunâtre pâle. Dos brunûtre, bombé, ses arceaux bruns au bord postérieur et leurs parties brunes reliées sur les côtés par une bande de même couleur. 2-3 rangées de fossettes superficielles situées sur les côtés du dos. Ventre d’un jaunâtre livide; chacun de ses segments paré d’un point noir, et d’une tache brune, grande, et largement triangulaire vers l'extérieur. Plaques latérales etc.,sous le n° 21.— le / manque. ©.2m.m. 12: EMA ne pes Me sain T. Drlatèfrons Fieb. Front modérément arqué en dehors entre les angles inférieurs LE HET D AREAE ARTE NS OR RE SEE GERS GE CESSE OSEO . 15 bi O2 14. 74 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Front droit entre les yeux vers le vertex; de largeur assez égale ; rétréci presque à côtés droits depuis les yeux jusqu’au clypeus ; un peu plus de ? fois aussi long que large au niveau des angles inférieurs des yeux. Vallécules frontales prolongées jusque sur le vertex où elles paraissent triangulaires. Arêtes du vertex émoussées et apparentes ; la fossette médiane du vertex presque triangulaire. Fossettes de la nuque super- ficielles, brunâtres. Carènes du pro- et du mesonotum quelque peu tranchantes. Carène médiane du mesonotum abrégée en arrière. Carènes et bord postérieur du prono- tum et pointe du mesonotum, blanchâtres. Pronotum paré au bord postérieur d’une ligne brunâtre. Elytres un peu plus lon- gues que la moitié du dos, arrondies en arrière vers l'angle exté- rieur ; obliques vers le haut du côté intérieur ; d’un jaune bru- nâtre livide ; leur bord entièrement blanc ; les nervures saillan- tes, assez densément parées de granules incolores. Dos d’un jaune argileux clair; ses côtés largement brunâtres au bord postérieur des segments, formant une bande ; les seg- ments basilaires entièrement bruns. Milieu du dos quelque peu en arête. Dessous du corps d’un jaune argileux. Pattes d’un jaune livide, avec 2? lignes brunâtres ou une raie médiane bru- nâtre. Rostre prolongé jusqu'aux hanches des pattes intermé- diaires. Tibias bruns à la base. Tarses et antennes d’un jaune livide. ® sous le n° 23, — Le j' manque. ©? 1/2 m.m. Suisse, St Maurice (de Heyden). Delphax similis Kb..C: 30.22. (ong.). 48.08. ssimilis Kbm: Front également retréci depuis le milieu de ses côtés vers le vertes etileelypeusas. sous émane sde test Front superficiel; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Vertex rectangulaire, proéminent de près d’un tiers de sa longueur au-delà des yeux. Sa fossette médiane allongée, étroite. Pro- et mesonotum d’un jaunâtre orangé livide ; les carènes et le bord blancs. Pronotum paré en avant de ? gran- des taches brunâtres. Mesonotum jaune-brunâtre entre les carènes ; sa pointe largement claire. Elytres courtes, de moitié 14. à FIEBER. — CICADINES 79 aussi longues que le dos, obscurcies, d’un jaune vineux. Leur bord et les nervures blancs. Dos noir, à base orange ; dos orange chez la © ; une ligne blanchâtre sur l’arête dorsale ; le bord de Pabdomen blanc ainsi que les angles des segments et le bord du dernier segment. Art. basilaire des antennes jaune-brunà- tre, brun en haut, avec un bord blanchâtre ; ou bien les anten- , nes sont entièrement jaunes chez la @. Pattes blanchâtres ; tibias bruns dans les cannelures. Tarses d’un blanc livide ; der- nier art. tarsal brun. Pièces latérales du sternum blanches, à milieu noirâtre. Moitié supérieure du pygophore d’un blanc jaunâtre, moitié inférieure noire. Pourtour du pygophore ovale, arrondi ; vu de côté, le bord oblique de l’échancrure supérieure, qui est pres- que pentagonale, forme avec le bord postérieur, qui est presque vertical et à peine sinué, un angle très obtus, angle qui se replie largement vers l’intérieur. Le court bord postérieur passe sous un angle tout aussi oblique à l’échancrure sinuée, inférieure, du pygophore, qui est cylindrique. Tube anal blanc, prolongé à ses deux angles inférieurs en un crochet jaunâtre. Styles bruns, à pointes claires ; accolés à la base, divergents vers l’extérieur, relevés en lancette, à base noueuse, forte, et fortement sinués au dos. La © sous le n° 17. d-2-.@ 21/2 m.m. (orig.) En Livonie, sur des coteaux secs, des clairières, pas rare (Flor) ; Suisse (Frey), Bohême. — Del- phax distincta Flor. Rh. 2. p. 68. 17. — Fieb. Delph. pl. 8. Mn ee en me md net; Flor, Front quelque peu bombé, relevé avec la carène médiane. Passage au vertex sous un angle droit arrondi. Vertex de peu plus long que large, quadrangulaire, quelque peu proéminent au delà des yeux ; la fossette médiane du vertex à peine bor- dée, et noirâtre. Fossettes de la nuque jaune-brun. Carènes du front blanches ; carène médiane du clypeus épaisse ; bords latéraux relevés. Carène médiane du front renflée vers le som- met. Pronotum de peu plus court que le vertex ; échancré fai- blement en angle à son bord postérieur ; ses carènes, de même 16 10 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. que celles du mesonotum, quelque peu tranchantes; carènes mé- diane du mesonotum abrégée en arrière ; carènes latérales du pronotum en arc et rapprochées des yeux. Fossettes du pro- notum assez grandes, superficielles. Pro- et mesonotum d’un jaune argileux sale. Elytres à moitié aussi longues que le dos, arrondies postérieurement, d’un jaune vineux livide, à nervu- res fortes, saillantes. Bord des élytres jaunâtre. Abdomen d’un jaune argileux. Pattes d’un jaune argileux ; les cuisses parées de ? lignes brunâtres; une ligne brunâtre dans les cannelures des tibias antérieurs. Dernier art. tarsal et ongles bruns. ® sous le n° 24. Le manque. ©. ? 3/4 m.m. Allemagne, Koenigstein (de Heyden) Delphax frontalis Kbm. C. p. 38. 41 (orig). . . . . . 10 L. frontalis Kbm. Vallécules frontales largement bordées de noir-brun, et sou- vent tellement bordées qu’il n’y reste qu’une ligne médiane, d'un jaune rougeâtre, plus ou moins distincte. . . . . . . , Carènes frontales à bordure noiràtre étroite, ou bien pres- qu’entièrement d’un jaune rougeàtre. Une bande médiane plus ou moins large passant par-dessus pro- et mesonotum. Joues d'hiT jaune rougeatrer "in... "IN NONx Vertex rectangulaire, proéminent de moitié au-delà des yeux ; les 3 sillons noirs; au niveau de la nuque ? fossettes orange. Pro- et mesonotum jaune-brun ou brunâtres, leur ca- rène médiane, et les carènes litérales et la pointe du mesono- tum largement blanches. Pronotum dilué de brun en arrière des yeux et jusqu'aux carènes latérales vers les épaules; avec un point blanchâtre vers les épaules et avec quelques petits calus blancs au bord huméral. Front atteignant sa plus grande largeur au mi- lieu, Joues noires. Mesonotum brunâtre à la base, des deux côtés de la carène médiane, ou bien portant encore un trait noir contre la carène. Elytres à moitié développées, atteignant la moitié ou les 2/3 de la longueur du dos; arrondies postérieurement, d’un brunâtre pâle ; leur bord entier blanchâtre; les nervures à peine plus visiblement foncées et très peu granulées de jaunâtre. Angle de la commissure et de la tige du clavus, brun. # 18. “ FIEBER. — CICADINES 77 Antennes jaunes ; leur art basilaire entièrement brun, ou bien brun seulement vers le haut. Hanches brunes, pattes pâles, cuisses parées d’une large bande médiane brune, ou bien brunes et pâles à l'extrémité, et à cannelures brunâtres. Tarses jau- nâtres ; leur dernier art. brun, jaunâtre à la base. Pièces ster- nales brunes, bordées de blanc. Abdomen noir, d’un jaune roux à la base ; une rangée de tirets roussätres sur le milieu du dos qui est en arête; ? rangées de traits ou de points jaunes sur les côtés ; les angles et une partie du bord des segments d’un aune roux. Dessous noir; le dernier segment bordé de TOUX. d- Pourtour du pygophore ovale, plus large vers le bas, obtus en haut. Echancrure supérieure arrondie ; son bord blan- châtre, oblique, et formant avec le bord postérieur, qui se di- rige vers le bas et l’avant, un angle droit. Echancrure infé- rieure presque triangulaire, vue de côté, ses bords formant un angle en dent obtuse, à pointe blanche (semblable à celui de L. Sordidula). Tube anal enfoncé, blanc, vers le bas, avec deux courtes dents obtuses, Styles très courts, brun-jaune, à base courte, trapèzoïdale, dirigés obliquement vers l’extérieur, à cou court, et terminés en pointe aplatie en forme de tête d'oiseau. Le ,j seul connu. d-2-? 1/4 m.m. Suisse, bords de l’Aar; Avril, Mai, reçue sous le nom de D. Albostriatus, Mey.-Dur. — Fieb. Delph. p. 529. 2. pl. 8. 25 /mentionné par erreur d'Espagne). . . . . lu ML. malbostriatax. Mév: Vertex non proéminent de moitié au-delà des yeux. . . . 17. Pro-et mesonotum d’un jaunàtre uniforme. Mesonotum orangé entre les carènes ; à pointe blanche. Joues jaunes, étroitement bordées de brun aux carènes. Vertex carré ; sa fossette médiane et celles de la nuque pâles. Carènes du pro-etdu mesonotum blanches. Elytres courtes jaunâtres, à nervures fortes et parées de grands granules. Nervures apicales brunes à l'extrémité ; les granules et le bord arqué bruns. Elytres complètes, une fois aussi longues que le dos, plus ou moins obscurcies, à nervures concolores, à granules peu 78 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. rapprochés et séticulés de brun ; les nervures apicales et les nervures anguleuses intermédiaires brunâtres, Igranulées de brun. Commissure et bord extérieur blanchâtres ; bord arqué brunâtre, chez le çj’ les cellules apicales sont parfois légèrement rembrunies, et les nervures et les granules plus foncés. Angle formé par la tige du clavus et la commissure brunâtre. Dos noir, à base orangée ; les dermiers segments blancs sur les côtés: les angles et une partie du bord latéral blancs. Hanches bru- nes : cuisses de brunâtre à brun, à extrémités pâles: ou bien seulement brunes à la base; cannelures souvent brunâtres. Dernier art. des tarses brun à l'extrémité. Ventre noir; der- nier segment bordé de blanc. d- Pourtour du pygophore arrondi; l’échancrure supérieure presque pentagonale, à angles un peu incourbés vers l'inté- rieur ; bord et pointes des angles blancs. Vu de côté le bord oblique de l’échancrure forme avec le bord inférieur, qui est dirigé vers le bas et l’avant, un angle proéminent, aigu, à bords blancs. Echancrure inférieure semi-circulaire. Styles longs, brunâtres, à base carrée, rétrécis en forme de cou, re- dressés, un peu arqués, élargis presqu’en triangle à l'extrémité, tronqués et proloagés jusqu'aux angles incourbés du pygo- phore. Tube anal à peine proéminent, blanchâtre, sans appen- dices. La © sous le n° 20. d.@. 3. Avec élytres 4 m.m. Italie; supérieure, Trieste (Berquier), Autriche (Frauenfeld), Espagne, Malaga (Frey). Delphax propinqua Fieb. Delph. p. 525. 3. pl. 8. 24. — D. hamulata Kb. CO. p. 38-42 . . . . . . . 12. L. propinqua. Fieb. Pro- et mesonotum d’un jaunâtre orangé ; toutes leurs carè- nes blanches ; la bande passant par-dessus pro- et mesonotum plus large. Carènes latérales du pronotum droites, divergentes en arrière et prolongées sur le milieu des côtés du bord posté- rieur. Pronotum à peu près aussi long que le vertex. Mesono- tum presque aussi long que le vertex et le pronotum réunis. Vertex rectangulaire ; son sillon médian noir ; les fossettes de la nuque orange. Front droit. Passage au vertex sous un an- FIEBER. — CICADINES 79 gle droit. Vallécules frontales et clypeus orangés ; les carènes bordées de noir chez la @. Vallécules du çj. brun-noir, à mi- lieu paré d’une bande longitudinale clure. Elytres plus longues que la moitié du dos, d’un blanchâtre livide, arrondies postérieu- rement ; à nervures toutes blanches et non granulées. Elytres développées blanchâtres, ternes, à nervures brunâtres, et à ner- vure marginale blanche; sur la pointe du clavus un trait foncé (Kbm). Corps noir ; une rangée de points sur le milieu du dos. 2-3 rangées de points latéraux et le dernier arceau dorsal jau- nâtres. Pattes jaunâtres, cuisses et hanches antérieures brunà- tres, à extrémités pâles. Tarses jaunâtres. Dernier art. des arses an térieurs et intermédiaires brun à l’extrémité ; ongles bruns. Mesosternum jaunâtre, avec tache latérale noire, arrondie. d. Pourtour du pygophore ovale; pygophore plus large et arrondi vers le bas; plus étroitement arrondi vers le haut. Les angles latéraux en lobes vers l’intérieur. Vu de côté le pygo- phore est en trapèze étroit, plus large vers le haut. Echancrure supérieure arrondie. Bord latéral formant avec le bord posté- rieur, qui est droit et obliquement dirigé vers le bas et l’avant, un angle obtus. Bord supérieur largement bordé de blanchä- tre, bord postérieur étroitement bordé de blanchâtre. Tube anal ‘aunâtre, à peine proéminent ; ses appendices inférieurs droits, éloignés l’un de l’autre, et en crochet vers l’intérieur à l’extré- mité. Echancrure inférieure large, sinuée et petitement en rond à la base. Styles. vus de derrière, divergents presque à angle droit vers le haut et le milieu des côtés du pygophore, en forme de S, lancéolés, à longue pointe quelque peu incourbée à l'extrémité, fortement bombés extérieurement vers la base, sinués extérieurement, d’un jaune livide, pileux. @. comme le /;'. et sous le n° 36. d: ? 1/4, ©. 3 m.m. avec élytres complètes 3-3 1/2 m.m. d’après Kbm). Pas rare sur les clairières aux environs de Wiesbaden, Francfort, etc. — Delphax distinguenda Kbm. C. ee lorie)s metre 40413 FIEBER, — CICADINES 119 à base commune, divergent{s jusque vers le milieu de ia cavité du pygophore, puis rcdressés, à peine élargis à l’extrémité, et presque tronqués, longuement pileux extérieurement. Tube anal enfoncé, semi-circulaire, envahissant environ le tiers de l'ouverture du pygophore ; à angles émoussés. La Q manque. d.3 m.m. Angleterre. Liburnia Signoreti Scott. E. M. M, 10m 26218enpu00:45: sous aout SL v6O0uE Signoreti Scott. Angles de l’échancrure du pygophore formant, vus de côté, un lobe dirigé en arrière, et plus ou moins aigu; sous ce lobe le bord postérieur est échancré profondément ou superficielle- ment, et forme avec le bord inférieur un lobe triangulaire assez ndoumunedentobtuselsa unes ion nn Angles de l’échancrure du pygophore non iobiformes, vus de cotéslebord- postérieur non échaneré. . . +, +, 4, . , Carène médiane du front courtement érohus d’une façon inapparente sur le passage au vertex qui est arrondi. Front très superficiellement bombé longitudinalement ; les vallécules livi- des, souvent tachetées de couleur plus claire ; quelque peu limi- tées en arc au sommet. Tête, pro- et mesonotum généralement orangés, parfois seulement d’un jaune argileux; parfois aussi du brun extérieurement aux carènes du mesonotum. Elytres longues hyalines, à nervures à peine jaunâtres ; très faiblement granulées ; le bord extérieur déjà brun en avant de l’échancrure apparente qui se trouve au niveau de la 1re nervure anguleuse, et brunâtre en arrière de même que le bord arqué et la com- missure. Elytres courtes allongées, environ des ?/3 de la lon- gueur du dos, arrondies postérieurement, jaunâtres. Abdomen d'un jaune argiieux ou rougeûtre; j etQ avec une bande laté- rale brune, diluée et souvent large ; chez la © souvent entière- ment d’un jaune argileux. Pattes d’un jaunâtre pâle. Pointe du dernier art. tarsal noire. Ressemble beaucoup dans les 2? sexes à l'espèce suivante. d- Pygophore jaune clair, à pourtour en large ovale. Echan- crure supérieure largement ouverte, semi-circulaire, ses par- ties latérales étroites ; vu de côté le bord de l’échancrure est CT UT 120 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. oblique et forme avec le bord de la profonde échancrure laté- rale presque semi-ovale, du bord postérieur, un angle lan- céolé, aigu, quelque peu incourbé vers le bas à l'extrémité. Angle inférieur plus court que le supérieur ; son bord inférieur passant de chaque côté à une des courtes dents obtuses qui sont séparées par une échancrure semi-circulaire du bord inférieur, qui semble par conséquent trois fois sinué. Styles noirs, redressés, atteignant le tube anal ; à base courte, presque car- rée, élargis uni-latéralement en une lamelle allongée, qua- drangulaire, tronquée au sommet, dont l'angle inférieur est arqué en dehors, et dont le bord extérieur est sinué vers l’an- gle apical extérieur, qui est proéminent en dent. Tube anal enfoncé, blanchâtre, petitement échancré en bas. La © sous le n° 10. d.$. avec élytres longues 4 3/4 m.m.; avec élytres courtes, 3 m.m. — Suède, Allemagne, Autriche, Suisse. Delphax hya- linipennis Stàl OEfv. Delph. 1854. p. 194. 19 (avec élytres lon- gues j.9.). — Fieb. Delph. pl. 8. 51. — Kbm. C. p.28. 48. — D. brevipennis. Boh. OEfv. Ak. H. 1847. p. 266. 10. — Nya Sv. H. 1847. p. 49.17. — Stäl. Delph. 1854. p. 194. 20 . . . A OR ER ES APR 700,0 STE Front presque droit; sa carène médiane déià visiblement fourchue sous son sommet ; passage au vertex émoussé, quel- que peu arrondi. Vallécules frontales non limitées au sommet, brunâtres ou brunes comme le clypeus, transversalement tachetées de clair, ou bien jaune clair. D’un jaunâtre argileux ou clair. Pro- et mesonotum souvent brunâtres ou bruns exté- rieurement aux carènes latérales. Elytres longues hyalines ; à nervures d’un jaunâtre pâle, les postérieures brunâtres ; toutes finement parées de granules éloignés ; une bande d’un jaune bru- nâtre pâle le long de la commissure, et prolongée jusqu’à la cel- lule apicale intermédiaire; un tiret anguleux dans l’angle formé par la tige de la fourche du clavus et la commissure. Bord exté- rieur déjà fortement brun en avant de la première nervure anguleuse, progressivement plus faible en arrière, et brunätre jusqu’à la commissure. Elytres courtes à moitié ou presque FIEBER. — CICADINES 121 aussi longues que le dos, arrondies postérieurement, obliques vers l’intérieur, d’un jaunâtre pâle, cu brunâtres ; les nervures finement granulées. Dos jaunâtre, avec une bande latérale bru- nâtre formée par des traits transversaux et par les bords des segments qui sont bruns dans cette direction, Dessous et pat- tes pales. Derniers art. tarsaux brun noir à l’extrémité ; ongles de même couleur. d-Pygophore d’un jaunâtre pâle, à pourtour ovale. Echan- crure supérieure profonde, en triangle isoscèle ; son bord supé- rieur forme un angle proéminent, lancéolé, émoussé, avec le bord postérieur qui est doucement sinué, et plus fortement sinué vers la dent inférieure obtuse sous laquelle le bord infé- rieur passe, comme chez l’espèce précédente, aux deux angles dentiformes qui sont séparés par un sinus plus profond. Styles bruns, redressés, prolongés presque jusqu’au tube anal, à base étroite, rectangulaire, élargis en une lamelle allongée, trapè- zoïdale, à côtés droits, élargis vers l’intérieur et l’extrémité, incourbée à partir de sa base en arrière vers l’intérieur, obli- quement tronquée au sommet. Tube anal à peine proéminent, jaunûtre, armé au bord inférieur de ? petites dents roussâtres, éloignées. La Q sous le ne 11. d.$. avec élytres longues 4 1/2 m.m.; avec élytres courtes, d ? 3, ® 23/4-3 m.m. Livonie, Suisse, Allemagne, France, Bohême, Autriche. — Delphax neglecta Flor. Rh: 2. p. 57. 10. — Fieb. Delph. pl. 8. 53. (origin.) — ? Marsh. M. M. 1865, 1 p. 274. 16; peut tout aussi bien se rapporter à L. hyalini- pennis ; M. Marshal ne connaissant pas L. hyalinipennis, et ne mentionnant que des caractères très généraux. — ? D. dispar. PAPA NE RARES VII M ELA, 2 EM negtecta Flor. . Joues brunes, avec des: taches transversales blanchâtres. Val- lécules frontales livides ; plus claires au sommet ; parées plus bas d’une bande transversale claire, très étroite, et de quelques places visiblement plus claires vers le clypeus. Clypeas brun. Carènes tranchantes. Carène médiane progressivement renflée vers le sommet, indivise. Vertex un peu plus long que large, 122 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. peu proéminent au-delà des yeux. Fossettes de la nuque envi- ron du tiers de la longueur du vertex, superficielles; le sillon médian long et étroit. Front aplati ; passage au vertex sous un angle presque droit émoussé. Antennes jaunâtres; le 2e art. deux fois aussi long que le premier. Vertex et pronotum d’un jaunàtre argileux ; les carènes latérales plus reculées sur le milieu des côtés, un peu sinuées; les fossettes faibles, à arêtes quelque peu tranchantes. Mesonotum d’un jaunâtre orangé, à carène médiane abrégée en arrière et blanchätre comme la pointe ; les carènes latérales parées extérieurement d’une bande brunâtre. Elytres complètes encore une fois aussi longues que le dos, livides; à bord intérieur largement dilué de brunâtre pâle jusque sur la membrane ; le bord arqué noirâtre, extérieu- rement plus foncé; nervures d’un jaunàtre pâle, finement pa- rées de granules très disséminés ; toutes les nervures apicales simples ; par conséquent 5 longues cellules apicales ; les 2 ner- vures apicales intérieures se terminant au bord intérieur. Pat- tes entièrement d’un jaune argileux. Extrémité du dernier art. tarsal, et une tache latérale de la poitrine brunes. Rostre pro- longé au-delà des hanches intermédiaires. Dos d’un jaunûtre livide ; à 3 arceaux basilaires bruns et bordés de pâle, Men jaune argileux. Le {' manque. La © sous le no 12. © 2? 3/4 — 3 m.m., avec élytres complètes 3 1/2 m.m. Sur des clairières, Wiesbaden, Francfort (de Heyden) origin. Del- phax gilveola Kbm. Cic. 37. 40. . . . . . 53. L. gilveola Kbm. Joues, front et clypeus jaunâtres ou orangés, immaculés, , Bord postérieur du pygophore presque droit, descendant ver- ficalament de l’échanerure. uen, out tés mont Bord postérieur du pygophore arqué, ou on: proémi- nent en arrière, L] . , 0 . . , , L L] s L] L] . L L LU L LI . Pro- et mesonotum d’un jaune argileux livide, à carènes blan- ches. Dos jaune livide, avec une bande latérale évanescente en arrière, et formée de ? à 3 rangées de taches brunûâtres appa- rentes. Ligne médiane du dos blanche. Elytres livides, courte- ment arrondies postérieurement, bordées de hlanchâtre, à ner-. 06. 07. 08. FIEBER. — CICADINES 123 vures blanchâtres et faiblement?granulées. Front à côtés droits jusqu'aux yeux, puis rétrécis vers le sommet. Carène médiane visiblement en arête jusqu’au sommet. Clypeus avec un fort calus médian. Passage au vertex arrondi, Carène médiane du pronotum relevée. Dessous et pattes jaunâtres. Dernier art. tarsal brun, à base jaune argileux. Yeux réniformes, profondé- ment échancrés en rond en dessous; parconséquent très étroits au milieu. | d- Pygophore à pourtour en triangle presque isoscèle, à an- gles fortement arrondis. Echancrure supérieure petite, semi- circulaire, atteignant presque le bord du dernier segment dor- sal ; vue de côté à bord très oblique, et formant avec le bord postérieur,"qui est droit et vertical, un angle très obtus. Angle du bas du bord postérieur petit et presque droit; bord inférieur de cet angle court, et légèrement sinué, passant-à l’échancrure inférieure, qui est largement ouverte, arquée, et transversale- ment droite à la base. Pygophore vu par en-dessous en cône presque tronqué. Styles bruns, à base courte, accolée ; obliques et rétrécis vers l'extérieur ; incourbés vers le haut à l’extrémité ; prolongés au-delà du milieu de la cavité du pygophore. Tube anal enfoncé, terminé vers le bas en ? crochets accolés, subu- lés, prolongés jusque entre les styles. La © sous le n°9. d.? 2/8, 3 1/4m.m. France méridionale (Mulsant). Del- phax tapina Fieb. p. 528, 13. pl. 8. 53. . . 54. L. tapina, Fieb. Pro- et mesonotum d’un jaune’argileux tirant sur le rougeà- tre ou l’orange; à carènes concolores. Côtés du front légère- ment arqués en dehors ; la carène médiane superficiellement arquée longitudinalement. Vaillécules frontales légèrement li- mitées en arc vers le sommet. Vertex carré. Corps entièrement dun jaune argileux. Elytres courtes à moitié aussi longues que le dos, claires, transparentes, à nervures fortes et blanchôtres. Nervure marginale brunâtre à l'extrémité; bord postérieur ar- rondi. Elytres longues pellucides, hyalines, d’un jaunâtre pâle. Nervures blanches et très finement granulées de blanchätre. Bord arqué et nervures apicales livides.Pattes d’un jaunâtre’pâle, 58. 124 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. d- Pourtour du pygophore ovale, à pointe supérieure large- ment arrondie. Echancrure supérieure profonde, en aigle aigu, élargie postérieurement, à côtés arqués. Vu de côté le bord su- périeur, oblique, de l’échancrure forme un angle très obtus avec le bord postérieur qui est très superficiellement arqué. An- gle inférieur arrondi. Echancrure inférieure faiblement angu- leuse, large. Pygophore vu d’en bas presque cylindrique. Sty- les environ du tiers de la longueur de la cavité du pygophore, inclinés l’un vers l’autre en forme de tenailles, redressés, à base quadrangulaire allongée, étranglés du côté intérieur vers le haut, séparés à partir du point étranglé, et prolongés en une forte corne quelque peu incourbée vers le haut; leurs pointes quelque peu éloignées l’une de l’autre. Tube anal enfoncé, jau- nâtre ; avec un lobe prolongé vers le bas, progressivement élargi, obliquement tronqué vers l’extérieur, à pointe brune quelque peu incourbée en crochet, et prolongée vers le bas jus- que près des styles. La Q sous le n° 33. d.?, avec élytres longues 3 5/6 — 4 m.m.:Corps avec ély- tres courtes 2-2 1/4 m.m. Suède; juin. Delphax straminea Stàl. Oefv. 1858. p. 358. ii (origin.) — Fiev. Delph. pl. 8.54. ee AO PT A PE ST ET SL oies on jaune rougeûtre clair, parfois d’un jaune clair (Ressemble beaucoup à celui de l’espèce précédente.). Carène médiane du front tranchante, évanescente à l’angle émoussé qui forme le passage au vertex; en arête sur le vertex qui est transversalement triangulaire, et dont les fossettes sont superficielles. Pronotum aussi long que le vertex. Elytres com- plètes hyalines, transparentes, à nervures d’un jaunâtre pâle, avec des granules jaunâtres fins et disséminés. Bords arqué et extérieur jaunes. Elytres raccourcies transparentes, d’un jau- nâtre clair, arrondies postérieurement. Pattes jauneclair, parfois teintées de rougeâtre; extrémité du dernier art. tarsal noire. d. Pygophore à pourtour en large ovale formé par un lo- sange dont les angles sont largement arrondis, à côtés longs en haut, et dont la plus grande largeur se rencontre sous lemilieu. FIEBER. — CICADINES 125 Echancrure supérieure en angle pointu, à côtés sinués, large- ment ouverte. Vu de côté le bord oblique de l’échancrure passe au bord postérieur qui est arqué en dehors, plus fortement ar- qué en dehors, vers le haut Echancrure inférieure profonde, quelque peu sinuée, petitement excisée en rond à la base. Pygo- phore vu par en-dessous en demi-ovale. Styles jaunâtres,redres- sés, à base obliquement lancéolée linéairement, rétrécis en un court cou incourbé vers l’intérieur et quelque peu élargi vers le haut, obliquement tronqués vers l’intérieur, bruns au bord, et prolongés jusque sous les pointes du tube anal. Tube anal en- foncé. à angles inférieurs forts, coniques, pointus. La © sous le n° 31. d'- 14/5 — 2? 1/5 mm. 92 1/2 —3 m.m. Livorie, Styrie, France méridionale. — Flor Delphax flaveola. Rh. 2. p. 72. 19. (Origin). — Fieb. Delph. pl. 8. 55. — Kbm. C. p. 34. 1:Q1. RARE RS TE Res SO ES ape R lon: be FR re en arrière sous le milieu. Entièrement livide, d’un blanc jaunâtre. Vallécules frontales limitées en arc au sommet ; passage au vertex arrondi. Carène médiane du front émoussée, aplatie vers le haut, en arête sur le vertex, qui est carré et dont les fossettes sont distinctes. Elytres raccourcies atteignant l’extrémité du pygophore, à bord blanchâtre, arron- dies. à l'extrémité extérieure, en arc superficiel oblique vers le haut et l’intérieur, d’un jaune vineux, transversalement angu- leuses, à nervures densément et finement granulées. Corps et pattes pâies. Dernier art. tarsal noir à l'extrémité. d.Pygophore à pourtour en ovale assez large. Echancrure supérieure presque pentagonale, assez largement ouverte; son bord, vu de côté, passe sous un angle à peine ocbtus au bord postérieur qui est long, oblique vers l’arrière et brisé à an- gle obtus avec le bord inférieur, qui se dirige vers le bas et l'avant. Echancrure inférieure profonde, arrondie petitement et noire à la base, progressivement élargie en arrière et enfin lar- gement ouverte. Pygophore vu par ez-dessous en forme de clo- che allongée. Styles jaunètres, redressés, longs, étroits, quel- que peu prolongés au-delà du milieu de la cavité du pygophore, 126 REVUE ET MAGASIN DE Z00LOGIE, 1879. L étranglés sur le milieu de leur longueur et brisés sous un angle obtus vers l'extérieur ; moitié supérieure de largeur égale, peu élargie à l’extrémité, et obliquement tronquée vers l’extérieur etle bas; portant un petit angle basal extérieur. Tube anal en- foncé, élargi à ses angles inférieurs et terminé en deux courtes pointes aiguës qui sont séparées l’une de l’autre par le bord inférieur qui est large. 3 m.m. La © manque. France: Biarritz; (vom Bruck, Mink) sous le nom de L. pellucida et L. hemiptera, qui sont très voisines. Delphax concolor Fieb Delph. p. 529. 14. pl. 8. 56. es OS RONDE CRT EN ET ERP once Riel LPPPPPLL SPP INPI PPLPINIIPIN CARACTÈRES DES LIBURNIA Plaques latérales largement tronquées horizontalement en arrière et légèrement arquées au bord postérieur. Leurs angles inférieurs émoussés et séparés par la tarière. Bord intérieur si- nué jusqu'aux angles basilaires qui se touchent. Dessous, dos et tête d’un blanc jaunâtre. Elytres claires, courtes, atteignant, vues de côté, l'extrémité de la plaque latérale. Pédoncule anal noirètre. Ouverture du tube anal transversale. [! n°37. . . . L L L L L L . L L L] L] L L] L1 L L L . 0 . 1. L. pullule Bob. Hu latérales non tronquées largement et horizontalement en arrière ; non proéminentes en angles. . . , . . . . . , , ©? Les plaques sont larges à la moitié basale, presque parallè- les, se recouvrent sur le milieu et recouvrent aussi la tarière ; leur moitié apicale oblique vers l’arrière et l’extérieur, en pointe; plaques largement brunes le long des segments ven- traux. Segments ventraux bruns, à angles blancs ; les derniers segments blancs avec une tache brunâtre. Coleostron d'un brunâtre pâle à l’extrémité; partie non recouverte de la ta- rière de même couleur. Dos brun, avec deux rangées de taches blanchâtres sur les côtés. Tube anal brun, blanc au bord, à ou- .verture semi-circulaire.Front et ses carènes noirs, avec des ta- FIEBER. — CICADINES 12% ches blanches transversales. Elytres courtes, parées au bord postérieur de grandes taches blanches. n°28. . . .. UT Gb On A non Plaques ne se recouvrant pas, laissant libre la partie basale, Ole da ta riere AM LA RON CL ARLNSE GER RER AMIE Base des plaques élargie en fre de tête, de crochet trian- gulaire, ou bien presque en losange ; plaques sinuées sous cette base, puis élargies vers l'extrémité, et se terminant plus ou D NOT ON ORNE APR, RE AA es de 18) à Base des plaques non en forme de tête, ou de crochet trian- gulaire, ordinairement losangée ou semi-losangée . . . . . Base des plaques latérales visiblement élargie en forme de tête, de triangle, ou de crochet triangulaire . . . . . . . . Base des plaques latérales élargie d’une façon peu apparente, plaques de largeur égale, obtuses en avant. . . 7. . , . .. Plaques latérales élargies soit à la base, soit au sommet ; longuement trapézoïdales, à base parfois cachée, , . . , . . Base des plaques en forme de tête arrondie située sur un cou fortement sinué, étroit, puis progressivement et fortement élargi vers l'arrière ; plaques terminées en pointe à l'arrière, au bord vertical, et blanches. Tarière noire ou brune, blanche à la ‘base. Coleostron blanc jaunâtre ou livide. Tube anal blanc, à ouverture arrondie. Pédoncule brun. Dos ordinairement blanc jaune, avec une bande latérale brune à la moitié basale ; cette bande se termine en arrière en deux rangées de taches brunes ; ou bien encore dos brun noir, avec une ligne médiane pâle, deux rangées de lignes blanchâtres, courtes, sur les côtés, li- gnes entre lesquelles se trouve une tache noire quadrangulaire, segments bordés de blanc au bord postérieur. Segments ven- traux blanc jaunâtre, avec des points bruns dans les angles apicaux ; angles basilaires intérieurs noirs ; — ou bien encore les segments ventraux sont noirs, à bordset angles largement blancs ; ces derniers avec un point noir. Elvytres courtes soit entièrement blanc jaunâtre, soit diluées de brun en arrière, ‘toujours bordées postérieurement de blanc; élytres longues comme chez le ': Souvent encore le dessous est brun noir, 23. 24. 128 REVUË ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. et la base du coleostron, le bord de la tarière et de la base en forme de tête des plaques latérales sont jaune livide. (De Lap- ponie n° 336. Mus. Holm.) j n°35. . . . 3. L. Bohemanni Stàl. Base des plaques triangulaire, en forme de crochet, échancrée du côté intérieur obliquement vers l’avant et l’extérieur ; bord intérieur des plaques arqué à partir de l’échancrure. . . . . Base des plaques triangulaire, non en forme de crochet, non Échancrée. .,.., . . 0 . , . , . . , Q . 0 0 . . 0 e Base des plaques échancrée assez profondément en angle aigu ; les pointes seules des crochets se touchant ; bord inté- rieur des plaques arqué; plaques soit blanches quand les seg- ments sont jaunâtres et quelque peu ponctués de brunâtre dans les angles apicaux, et quand le coleostron est päle; soit noirâtres et bordées de blanc quand le coleostron et la tarière sont noirs, et quand les segments sont noirs et bordés de blanc. Extrémité de l'anus semi-circulaire, à ouverture déprimée transversale- ment ovale. Front noir presque sur le vertex ; sa carène mé- diane et ses bords filiformes. É n0.34 vs + eo ListriatelleN alle Base triangulaire des plaques échancrée anguleusement ; bords intérieurs des triangles accolés, en ligne droite, quelque peu séparés seulement en avant. Tarière beaucoup plus courte que le coleostron ; tous deux noirs ou bruns. Plaques latérales brunes ou noires, bordées de blanc. Front brun, à carènes fili- formes ; deux taches claires au-dessus du clypeus ; deux taches allongées au-dessus du milieu frontal; front souvent encore entièrement clair, brunâtre du côté des joues et brun au som- met. Dessus d’un jaune livide, parfois coloré comme chez le d ; corps brun. Pièces sternales bordées de jaunâtre ; seg- ments ventraux jaunes, leurs bords postérieurs et un point dans les angles apicaux bruns ; rarement le ventre est entière- ment jaune et la tarière brune. Dos brun ; ses côtés parés à chaque segment d’une grande tache jaune rougeûtre et de deux points bruns qui réunis forment deux rangées extérieures ; bord extérieur jaunâtre. Tube anal blanc; à ouverture semi- circulaire presque réniforme. Pédoncule anal noir. çj n° 26 . RL AU D de dE à de Lean Ta cône HN T GT ER RES F. =) FIEBER. — CICADINES 129 Bord inférieur des deux triangles réunis en ligne droite. , Bord inférieur des deux triangles sinué à partir de l’angle émoussé intérieur, et se confondant avec le bord intérieur; les triangles larges, dirigés l’un vers l’autre avec leurs angles inté- rieurs . . . , . . , L . Front et clypeus noirs ; à carènes filiformes, blanches. Joues noires.Base triangulaire des plaques accolée par leur plus grande partie inférieure du bord intérieur, et ordinairement noire et bordée de blanc tout comme les segments ventraux. Chez les grandes © (flavescens, marginata. Fab.) qui ont le mesonotum orangé, et deux larges bandes entre les carènes latérales, le dessous est jaunâtre, avec des taches brunes à la base des seg- ments. Dos noir, à segments bordés de blanc jaunâtre ; les derniers largement blanchâtres extérieurement. Elytres soit complètes comme chez le ç;, soit courtes, à moitié aussi lon- gues que le dos, souvent aussi prolongées jusqu’à l'extrémité du dos (L. hemiptera Ger. en partie, vu que l'original prove- nant de la collection Germar est une © de L. forcipata ; parmi 7 exemplaires de la L. flavescens de Germar se rencontrent ? d et49 de la L. neglecta. Flor. et 1Q de la L. hyalinipen- 10. Mn à. . , : . . . . « . . . . 6. L. pellucida. Fall, Front de brun à brun noir, avec des taches d’un jaunâtre sale sur le milieu de la longueur des vallécules frontales ; plus clair vers le sommet. Joues jaunâtres, brunes au bord frontal. Elytres comme chez le {, pas aussi longues ou peu plus lon- gues que le dos. Dos jaune, plus ou moins largement brun à la base ; avec une ligne médiane blanchâtre, et des lignes ou ban- des basales noires sur chaque segment; les segments posté- rieurs souvent entièrement jaunâtres. n°18. . . . . . .. OU Ne, 1. D, obscurella Bol. Front, clypeus et joues d’un jaunâtre argileux. . , . , . . Front passant au vertex sous un angle droit émoussé. Entiè- rement jaune argileux. Les segments dorsaux, avec une bande brune à la moitié basale des côtés, ou bien avec des traits basi- laires brunâtres, parfois aussi avec 3 rangées de points branû- tres ; souvent la pointe de la tarière, et l'extrémité intérieure des (Revue et Mogasin de Zoologie, 1879). ] 9, 4 130 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIF, 1879. parties latérales du coleostron sont noirâtres. Segments ven- traux parfois parés d’une grande tache ou de quelques petits points bruns dans les angles apicaux. Tube anal semi-circulai- re, légèrement arqué en dehors en dessous ; ses angles gros et émoussés. Chez une © les élytres sont développées, et encore une fois aussi longues que le dos, teintées de jaunûtre, à ner- vures jaunûtres, finement granulées, à bord entier jaunâtre. Entièrement d’un jaune argileux; les traits noirs basilaires seulement sur la moitié basale du dos. (Livonie, du D. Flor.) SP D Ba nc anterues eut À ee tot tar Ob, Front arrondi vers le vertex. Elytres courtes, jaunâtres, ar- rondies postérieurement et étroitement bordées de blanchâtre de même que la commissure. Tarière brun noire ; l’élargisse- ment de sa base jaunâtre. Segments jaunes sales, à angles in- térieurs bruns : quelques petits points bruns dans les angles api- caux; un gros point brun sur le milieu. Dos jaune brunâtre, sa ligne médiane etles bords postérieurs des segments blanc jaune; une large bande brune sur les côtés, avec 2? ou 3 rangées de ti- rets pâles ; depuis la bande latérale jusqu’au milieu les taches presque transversalement quadrangulaires, jaunes brunûtres, des segments sont bordées d’une ligne brune. Tube anal et pé- doncule anal jaunâires. ie DR ni at En ele ue af st nie DOS MDSE in tOUE Front et joues brunâtres ou bruns, plus ou moins distincte- ment tachetés de jaunâtre. Carènes et bords tranchants. Pédon- Cule anal enpite es Se Le Ut SUR DS Front et joues d’un jaune rougeûtre ; les carènes frontales fi- nement bordées de brun ; ou bien la tête est entièrement jau- MATe nee ee tn ARS dde LS de Se PRESS Front jaune sale ou brunâtre, avec des taches pâles souvent à peine apparentes. Angle intérieur de la base des plaques la- térales arrondi, sinué en dessous, et passant au bord intérieur qui est presque droit, à peine élargi en arrière et terminé en arc. Coleostron et tarière entièrement jaunâtres, ou bien d’un jaune sale. Elyÿtres courtes ou longues, comme chez le 4. Ouverture du tube anal semi-cireulaire. Dans les angles posté- 13. FIEBER. — CICADINES 131 rieurs des segments ventraux quelques points brunâtres. Dos paré d'une bande latérale brune. — ,j no 51, , , , . , . , . Te oc at ol 10, Lithiyalinipennis, Stâäl. Front et souvent joues bruns, parés de taches transversales, jaunâtres, apparentes. Elytres longues de la © largement di- luées @e brunâtre au bord intérieur tout entier. Le bord arqué entièrement brunâtre ; le bord extérieur brun noir à partir des ns AnEnlensés uni). LUN oO hace Mracntener 12. Carène médiane du front fourchue au sommet. Clypeus par- tiellement ou entièrement brun. Carène et borä de la face blan- châtres. Vertex carré. Coleostron avec une tache brune diluée, située à son extrémité intérieure, angle intérieur de la base des plaques latérales émoussé ; plaques faiblement sinuées sous cet angle, un peu arquées en dehors vers l’extrémité et assez brusquement abrégées. Dos brunâtre, avec des points bruns placés en 3 rangées, et avec un point extérieur plus gros. Bord postérieur des segments brun aux côtés. Elytres courtes parfois brunâtres (ces exemplaires foncés passent parfois pour des L. hemiptera). Cuisses souvent parées de ? lignes brunâtres, fines ; des lignes pareilles se rencontrent souvent aussi dans les can- nelures des tibias. Dernier art. tarsal des pattes antérieures et intermédiaires noir à l'extrémité. — çj n° 52. , . . . . . . UE En mes AUX 2 AR bEdymeglecthefier: Carène médiane du front progressivement renflée vers le som- met, non fourchue. Clypeus brun. Joues brunes, avec quelques taches transversales blanches. Front brunâtre ; clair au som- met ; paré d’une bande transversale blanchâtre, étroite, entre les yeux. Vertex rectangulaire et jaunâtre comme le pronotum. Me- sonotum orangé, à carène médiane blanchâtre, abrégée posté- rieurement. Dos jaune sale : 3 segments basilaires bruns, à bords clairs. Plaques latérales à la base en triangle arrondi, dont les angles intérieurs sont émoussés et ne se touchent pas ; forte- ment siuuées sous le triangle basal, élargies vers l’extrémité et se terminant en un arc superficiel. Ouverture anale semi-circu- laire. Pédoncuie anal noir. Dessous entier d’un jaunûtre argi- leux. 132 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Voir le n° 53, ç', pour plus de détails. 12. L. gilveola Kbm. 13% Frontet joues jaune rougeâtre, à bords et carènes filiformes, étroitement bordés de brun. Vertex jaune rougeàtre. Prono: : tum blanchätre. Mesonotum orangé, ordinairement paré d’une bande médiane blanchâtre ou pâle. Plaques latérales blanchà- tres ; leur base visiblement triangulaire et.portant un point ou une tache noirs dans l’angle basal antérieur; fortement et courtement sinuées sous l'angle ; le sinus passant à leur bord intérieur qui est quelque peu élargi en arrière: courtement rétrécies en arrière et terminées en pointe. Ventre jaunûtre, avec quelques points bruns dans les angles apicaux des seg- ments ; ou bien segments noirs, et bordés de blanc. Coleostron jaunâtre, parfois à l’extrémité largement noiràtre, diluée ; les parties latérales extérieurement noirâtres ; les derniers seg- ments dorsaux et abdominaux parés extérieurement d’un point orange. | DO, EN Me OS UE ARR ROM eu Bon, — Tête entièrement jaunâtre. Bords et carènes tranchants. Dessous, pattes et dos jaunâtres, immaculés. Angles intérieurs de la base des plaques latérales presque droits, dirigés l’un contre l’autre ; plaques longuement sinuées sous les angles, quelque peu élargies en arrière, arrondies et courtement termi- nées: j!n0 46. , 4, us L4. Lis inttala. Fiebs 14, Une plaque jaune, triangulaire, située à la base des plaques latérales, entre leur partie élargie qui est en large losange. Angles intérieurs de ces losanges se touchant presque à angle droit. Plaques sinuées à partir de cet angle jusqu’à leur partie élargie, et terminées en pointes. Segments veutraux, plaques latérales, coléostron et dos, qui est extérieurement bordé de blanc, noirs. Dernier segment dorsal paré d’une bande médiane blanche. Tarière d’un jaune sale ; les ? derniers et étroits seg- ments ventraux blancs, avec un point noir. Front, clypeus, et joues noirs ; leurs bords et les carènes, qui sont prolongées jusqu’entre les fossettes noires du vertex, filiformes. Elytres, pro- et mesonotum, antennes, comme chez le ,'. n° 1. REP ENT RE ME, Ste tee ue MOMIE TR RÈTIE 18. FIEBER. — CICADINES 1 Pas de plaque triangulaire entre les têtes basales des plaques ho a eee a np le lab) Re cu ed “ot u Base des plaques latérales entièrement en losange, ou longi- tadipalementren demi-losangesss suisse tdi gag ot Base des plaques latérales obtuse ou arrondie. Plaques légè- rement arquées, de largeur égale ou très peu élargies en arrière. Vallécules frontales noires jusque sur le vertex ; joues noires. FE ON EE ET NE EC OT Pic oS Eee ht ete 8 Dali vien nt Re Base longitudinalement en demi-losange . . . , . . . ,., Plaques latérales étroites à la base ; les bords intérieurs des 2 losanges en ligne droite, et accolés. Plaques étroites au ni- veau du sinus qui se trouve sous le losange, progressivement élargies en arrière, et terminées er pointe aigue.Front, clypeus et joues noirs ; leurs bords et carènes filiformes jusque entre les sillons noirs du vertex, qui est rectangulaire. Deux lignes brunätres passant par dessus pro- et mesonotum entre les carènes latérales. Pour le reste voir au n° 6. Le [/. man- 15: 99 À de UE 197 NN Mn nt ot 16. L: salbocarinatan Sal, Plaques latérales obliquement tronquées vers le bas à la base; ne se touchant que par leur angle intérieur, ou bien libres et CR bas AN Ne LI is 2e CRU, an AE Front, clypeus, et joues noirs; leurs bords et carènes filifor- mes jusque entre les sillons noirs du vertex, qui est rectangu- laire. Angles inférieurs très obtus du losange se touchant ; pla- ques doucement sinuées sous cet angle, élargies en arrière en arc superficiel, et terminées en pointe. Tarière brune, avec le bord cemmissural blanchâtre. Segments ventraux blanc jaunà- tre, avec un point brun dans les angles apicaux. Coléostron et tube anal blanc jaunâtre ; pédoncule anal nosr. Dos brun rous- sâtre, avec 3-4 points brun roux situés près de la base des seg- ments, sur les côtés, et sur une bande large et plus foncée ; bord extérieur et ligne médiane blanchâtres. Elytres courtes comme chez le /. obscurcies, jaune vineux, à bords et ner- vures blancs. — çj n° 9. 18: 17, L. distincta Flor. 19: 20: 134 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Front, clypeus et vertex d’un jaunâtre sale ; à bords et carè- nes tranchants. Vertex quadrangulaire ; joues brunètres.Angles intérieurs du losange basal des plaques latérales ne se tou- chant pas ; côtés inférieurs intérieurs du losange presque bri- sés à angles obtus au point de passage au bord intérieur. droit, des plaques, qui sont de largeur égale, superficiellement arrondies à l’extrémité, et terminées en pointe. Tarière brun noir, à commissure blanche. Segments ventraux noirs, pâles extérieurement, ponctués de noir dans les angles apicaux, à bord extérieur noir. Coléostron jaune saie ainsi que les ? seg- ments ventraux apicaux, qui sont étroits. Dos brun rougeûtre ; connexivum noir ; dos paré sur le côté des segments de 2? ran- gées de taches d’un blanchâtre sale situées entre des taches d’un brun plus foncé ; ligne dorsale médiane claire. Elytres courtes, jaune vineux, très superficiellement arquées en ar- rière, avec une large bordure blanche. Ouverture du tube anal transversalement ovale. SR: à 94. Plaques latérales très sinuées sous leur élargissement basal, qui est semi-losangé, et étroites ; élargies en arrière, dépassant ou atteignant l’extrémité du dernier segment scindé de l’abdo- men. Bords du front et carènes filiformes jusque sur le vertex, EU DIAREBA Lx de te + ele ele Jane 0 1 el el ce DOSSIERS Plaques latérales pas très rétrécies sous l'élargissement ba- sai; beaucoup plus courtes que le dernier segment scindé de l'abdomen ; brusquement abrégées à l'extrémité ; en courte HOQÉO Lu S S dE R EN S Front, clypeus et joues, les 3 sillons antérieurs du vertex, et mesonotum noirs : pointe du mesonotum blanchâtre.Tube anal noir ; à angle inférieur arrondi vu de côté ; ouverture semi-cir- culaire, à bords épaissis aux angles. Plaques latérales à longue pointe basale ; à angles intérieurs pointus et séparés ; fortement sinuées sous les angles et rétrécies, puis fortement arquées en dehors et t’rminées en pointe à l’extrémité du dernier seg- ES D dr Lol loos FIEBER. — CICADINES 159 ment scindé. Coléostron d’un jaunâtre sale ; ses parties latéra- les noirâtres à l’extrémité. Tarière livide entièrement ou bien Seulement à sa partie élargie. Ventre noir ; à segments bordés de blanc et parés d’une tache blanche sur le milieu du bord extérieur. Dos noir ; ses côtés ornés de 2? rangées de larges traits blancs situés entre des traits noirs ; une bande dorsale médiane claire accompagnée de taches claires. Elytres comme Pate TN ROM TOR 'elcgantula) Boh, Front, clypeus, et joues jaune rougeûtre.Les carènes et bords filiformes, bordés de brun noir. Vallécules frontales souvent si noirâtres qu'on n’y aperçoit plus qu'un trait médian jaunâtre. Base des plaques latérales étirée ; ses angles très obtus et se touchant. Plaques doucement sinuées sous les angles, progres- sivement élargies en arrière, et prolongées en lancette aigue au-delà du dernier segment ventral scindé. Tube anal blanchà- tre; vu de côté avec un angle proéminent ; à ouverture semi- circulaire, et bords épaissis vers les angles inférieurs. Dos pâle ; les segments à bords postérieurs brun. Dessous livide, gris jaunâtre; les segments parés aux angles apicaux de plu- sieurs points bruns en fossettes. Coléostron parfois orné d’un point brun avant l'extrémité des parties latérales. Elytres Pommes ler. no NE NE CNP N0 LE propinqua Fieb. Front, ciypeus et joues noirs ; à carènes et bords filiformes jusque entre les sillons noirs du vertex, qui est rectangulaire. Front atteignant sa plus grande largeur entre les yeux; très rétréci vers le clypeus. Plaques latérales larges ; courtement et faiblement sinuées sous leurs angles qui sont obtus ; peu élargies en arrière, et terminées obtusément ; livides, à extré- mités dituées de brun; une fossette allongée à la pointe basale. Tarière livide ; sa base élargie brunätre. Coléostron brun; extrémités de ses parties latérales plus foncées. Tube anal brun ; à ouverture réniforme. Elytres, etc., au n° 7. — Le |/. DR ROUE NN UNIT NRA RATE atifrons: Fieb.. Front, ciypeus et joues noirs ; à carènes et bords blanchä- tres, tranchants jusque sur le vertex qui est quadrangulaire. Vallécules frontales limitées au sommet. Fossettes du vertex 9 [a 136 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. généralement noires. Front assez rectangulaire. Angle intérieur de la base pointue des plaques latérales très obtus ; plaques rétrécies obliquement et courtement à partir de cet angle, puis élargies progressivement et obliquement tronquées à l’extré- mité, terminées en pointe. Abdomen tout brun ; extrémité des plaques latérales largement blanche. Bords des plaques et des segments ventraux blancs ; un ou deux points bruns à la base de chaque segment. Dos brun ; son bord extérieur blanc ; ure ligne anguleuse au bord extérieur et au bord postérieur de cha- que segment brun foncé; ? points bruns basilaires, extérieurs, à chaque segment. Elytres, pro- et mesonotum comme chez le ÉrnRBuuhineede fe cot drbus,1.27. LtarepatarBoahe Pro- et mesonotum livides; leurs carènes blanchâtres. Ely- tres d’un jaune brunâtre sale; à bord entier blanc, et à nervu- res saillantes, densément granulées d’une façon incolore. Front peu rétréci entre les yeux, plus rétréci vers le clypeus. Dos jaune argileux clair; paré sur les côtés, près du bord d’une bande formée de taches brunûtres ; les segments basilaires tout bruns. Segments ventraux noirs, jaunes à l’extrémité ou à leur moitié apicale. Plaques latérales presque semi-circulaires à la base, puis fortement sinuées ; très élargies en arrière, et ter- minées en arc. Ouverture anale déprimée, semi-circulaire. Voir le.no8 4. ia cute 02800 bare Carènes du pro- et du mesonotum de même couleur que ces derniers. Elytres d’un jaune vineux sale ; à nervures fortes, saillantes ; à bord jaunâtre. Abdomen tout jaune argileux. Front atteignant sa plus grande largeur vers le milieu, pro- gressivement rétréci vers le sommetet le clypeus. Ventre d’un jaune argileux sale ; ses segments parés à la base d’une bande brun noir, et à angles brunâtres. Plaques latérales semi-circu- laires à la base, à bords presque renflés; puis fortement sinuées, à extrémité élargie, et assez brusquement terminée. Ouverture anale semi-circulaire. — Voir n° 10, j. : . . . . not Mes fe 405 MON eEEES Front, clypeus et joues jaune rougeûtre ; à bords et carènes filiformes prolonges jusque entre les sillons noirs du vertex, FIEBER. — CICADINES 137 qui est rectangulaire, et bordés de noir sur le front, le clypeus et les joues. Une large bande médiane blanchâtre s'étendant par dessus pro- et mesonotum, qui sont brun jaunâtre ou jau- nâtre. Plaques latérales blanches, arrondies à la base, à peine visiblement anguleuses du côté intérieur, doucement sinuées, très peu élargies en arrière, et se terminant courtement à l'extrémité du dernier segment scindé de l’abdomen. Dos et ventre de coloration variable : A. Tarière, coléostron et pla- ques latérales blanc jaunâtre ; segments ventraux blanchôtres , avec un point noir sur le milieu, et des points isolés dans les angles apicaux ; dos blanc jaunâtre, paré d’un trait longitudi- nal extérieur, sur chaque segment, et sous ce trait de ? à 8 points bruns basilaires et d’un ou ? points situés sous les pré- cédents. — B. Tarière et coléostron livides, brunâtres. Seg- ments ventraux noirs, parés dans les angles apicaux d’un point blanc; dernier segment scindé blanc, avec un point noir situé dans l’angle apical, et à bord noir. Dos livide; noir sur les côtés, dilué vers l’intérieur ; avec ? rangées de taches rondes blanchâtres, et quelques points bruns situés transversalement sur le milieu des côtés. Elÿtres, etc., comme chez le /j. n° 16. AU alone et id ai sam 0 5snbisootlinas Bon: Front et clypeus bruns de même que leurs carènes tranchantes et leurs bords. Dessous et dos bruns ou brun noir. Plaques latérales de largeur assez égale, légèrement arquées, beaucoup plus courtes que le dernier segment ventral scindé. Ouverture anale presque réniforme. çj'. n° 30 . . . . . 26. L. venosa Germ. Plaques latérales à ligne basale horizontale; extérieurement à angle droit, en triangle allongé; à angles intérieurs tan- gents ; à bord intérieur oblique en arrière, légèrement ondulé ; brusquement terminées en courte pointe. Une tache noire transversale au bord basal horizontal. Plaques latérales, coléos- tron, tube anal, et tarière blanc jaunätre. Segments ventraux et dorsaux jaunâtres ou jaune rougeûtre. Dos parfois livide, jaune brunâtre. Tête, pro- et mesonotum jaunûtres. Elytres comme chez le . n°44, , , . . . . 27. L. denticauda Boh. Base des plaques latérales obliquement tronquée de l’exte- 138 REVUE KT MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. meur vers. lptoriéurps 05 SORA DER Base des plaques latérales obtuse, émoussée, plus étroite en arfiere; Souvent cachées, 2 ORNE MONET 31: Plaques latérales larges à la base, rétrécies en arrière, , , . 26. Plaques latérales étroites à la base, progressivement élargies en arrière. Bords et carènes du front tranchants. , , , , , , 99, Plaques latérales étirées, en triangle aigu ; à angles intérieurs très obtus et se touchant presque : à bord intérieur antérieur presque vertical, et de moitié à peu près aussi long que le bord intérieur postérieur. Front brun noir ; à vallécules limitées en arc au sommet. Joues jaunâtres. Passage au vertex arrondi ; bords et carènes frontaux tranchants. Vertex et pronotum jaune sale. Mesonotum brun. Elytres dévelopnées. Dos brun, à bord extérieur livide, et paré d’un trait brun sur chaque seg- ment. Ventre brunôtre ou brun ; ses segments largement blanchâtres extérieurement ; les segments scindés ornés d’un point brun; le dernier segment brun et étroit, à extrémité émoussée et pâle. Tarière livide, Pour le reste comme chez le rame Tate) HR QUE SAN ENT NOS SL RESORT N PreRe Plaques latérales trapézoidales, allongées, obliquement tron- quées postérieurement, blanches, non accolées à la base . . . 727. Base des plaques en pointe ; bord intérieur très obliquement dirige vers l’angle intérieur qui est émoussé; plaques très rétrécies en arrière et courtement tronquées obliquement.Tête, pro- et mesonotum Jaunâtres, à carènes et bords tranchants. Tarière brune; sa base et sa commissure blanchâtres. Coléos- tron livide. Segments ventraux jaune sale ; milieu des segments ventraux non scindés noir comme l’angie intérieur des seg- ments scindés. Quelques points bruns dans les angles posté- rieurs des segments. Dernier segment à pointe brunêtre. Ouverture anale réniforme. Elÿtres comme chez le {'. ne 47. DUREE LRO Ps MO Fi: DAME DATE 100 RPM SRI ONE Angle basal des plaques latérales court ; bord basal intérieur des plaques court et oblique vers l'angle intérieur, qui est obtus. Carènes et bords du front tranchants. Plaques latérales, coléostron, tube anal, et tarière blanc jaunâtre. . . , . . . . 98. FIEBER. — CICADINES 139 28. Dos jaune brunûtre, paré extérieurement de courts arcs noirs sous lesquels se trouvent des tirets noirs, et jusque sur le mi- lieu des côtés d’une bande blanche, sur le milieu de laquelie se trouve sur chaque segment un fort trait noir ; la bande blan- che limitée du côté intérieur par une bande brunâtre.Segments ventraux jaune brunâtre, bordés de pâle, et portant dans les angles apicaux des fossettes brunes. Sur le 3° segment un trait basal noir extérieur ; sur le dernier segment basal non scindé une tache transversale médiane et une tache latérale noires. Plaques latérales très peu plus larges à la base qu'à l’extre- mité qui est courtement et obliquement tronquée. Parties latérales du coléostron tronquées à l'extrémité, émarginées Elytres comme chez le j. n° 43. . . . . 30. L. protrusa. Klor. — Dos, segments ventraux et tête jaune rougeàtre, sans des- sins. Plaques latérales de près de moitié plus larges à la base qu'à l'extrémité; à bord intérieur antérieur dirigé obliquement vers l’angle intérieur qui est un peu plus que droit et émoussé ; sous cet angle progressivement rétrécies en arrière et termi- nées en arc superficiel. Elÿtres développées comme chez le f. A OU RS RL ME EN MOT. Jlavcous. Flor: Pro- et mesonotum jaune sale ou bien tirant sur l'orange; brunâtres extérieurement aux carènes latérales ; parés d’une ligne ou bande blanchàtre qui s'étend sur la carène médiane. Front jaunâtre ou livide ; paré parfois de quelques taches trans- versales pâles. Dos jaune brunâtre, orné dans les angles basi- laires extérieurs de triangles rectangulaires noirs, et sous ce triangle de plusieurs traits noirs de taille inégale. Bord posté- rieur des segments visiblement plus clair. Le dernier sezment paré seulement d’un trait oblique et d’une petite tache noire. Ouverture anale semi-circulaire, à angles proéminents Pla- ques latérales blanches, très obliquement tronquées à la base vers l’arrière et l’intérieur ; à angle intérieur très obtus ; à par- tir de cet angle les plaques s’élargissent progressivement en ar- rière, s’arrondissent à l'extrémité et se terminent en une courte pointe. Segments ventraux jaune argileux, parés au bord exté- rieur, d’un trait noirâtre, et vers l’angle apical d'un point noirà- 22 © 30. 140 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. tre.Tarière, coléostron, et tube anal jaune argileux. Elytres environ des 2/3 de la longueur du dos, obtuses en arrière, obli- ques et légèrement arquées vers l’intérieur et l'avant. — ,;'. MO à ie cie eV Re RU 3: SD NT ee Tien Tête, pro- et mesonotum jaune argileux ou jaune rougeà- tre ; les bords et les carènes du front rarement bordés de noir jusque,sur le vertex,(Boldi) {2 CR Se 50e Abdomen entièrement d’un jaunàtre argileux ou rougeûtre, de même que la tête, le pro- et le mesonotum. Elytres courtes ou longues, transparentes, claires, à nervures blanchâtres. Les granules fins, blanchâtres. Plaques latérales blanches, à base obliquement et courtement tronquée vers le bas; à angle inté- 1ieur obtus ; élargies en arrière, et terminées assez brusque- ment en pointe sous l’angle inférieur qui est très obtus et émoussé. Tarière, coléostron, et tube anal d’un jaunätre pâle. Ouverture anale réniforme. Segments ventraux d’un jaune orangé pâle ; portant quelques fosseittes généralement incolo- res. Dos d’un jaune rougeûtre pâle. Elytres courtes ou longues, comme chez le . n°55. . . . . . . . 33. L. straminea. Stäl. Dos de l'abdomen brun ; les 3 segments apicaux largement livides sur les côtés. Segments ventraux brunâtres ; avec des taches marginales livides en avant des angles, et avec quel- ques points brunâtres. Plaques latérales, coléostron et tarière d’un jaunâtre argileux. Plaques latérales étroitement et très obliquement tronquées en avant; leur angle intérieur superfi- ciellement arrondi et se perdant.dans un sinus très faible ; quelque peu élargies en arrière, et se terminant en pointe sous un arc oblique. Ouverture anale semi-circulaire. Voir au n° 36. j. — Le . manque. . . . . . . 34. L. capnodes Fieb. Base des plaques latérales visible . . , . . . , .,à .b.u,. 32: Base des plaques latérales cachée sous les segments ven- ÉD ee ui Gén ee NC ARS SU Front livide ; son extrémité, le clypeus et les joues parfois légèrement rembrunis. Plaques latérales étroites, émoussées en avant, très peu élargies en arrière, superficiellement arquées à l’extrémité et terminées en pointe, Coléostron et tarière d’un FIEBER. — CICADINES 141 blanc jaunâtre sale; tarière brunâtre sur les côtés. Tranches ventrales d’un blanc jaunâtre sale; avec 1 ou ? fossettes noirà- tres dans Les angies apicaux. Dos jaune brunâtre; le bord des arceaux pâle ; de forts traits en forme de [= au bord extérieur, blanchâtre, des arceaux basilaires ; des traits en forme de [ aux arceaux postérieurs ; sous ces traits une petite tache ou un point noir, encore accompagnés d’un tiret noir aux derniers arceaux. Ouverture anale réniforme. Elytres courtes de moitié aussi longues que le dos, d’un jaunâtre pâle, comme chez le ;;. in à ee fete à te etd0. LL, @HOU DOb Vallécules frontales et clypeus d’un jaunètre orangé; leurs carènes et bords filiformes, bordés de noir. Carènes du pro- et du mesonotum blanches. Dos noir, paré sur les côtés de 3 -4 rangées de traits jaunâtres; milieu dorsal largement d’un jaune vineux sale ;: arête médiane blanche. Ouverture anale arron- die. Plaques latérales étroites en avant, presque tronquées, sinuées sous la base, élargies vers l'extrémité, et assez brus- quement terminées. Coleostron brunâtre, à extrémité diluée de noir. Tarière brunâtre. Pédoncule anal noir. Segments ven- traux noirs, largement jaunâtres à la pointe, et avec un point noirâtre dans la partie jaunâtre. (Elytres longues ternies; à nervures brunätres; à nervure marginale blanchätre à la base. Bord de la pointe du clavus paré d’un trait obscur. D’après Kbm.) Voir au n° 13, '. . . . . . 36. L. distinguenda Kbm. Tête, pro- et mesonotum jaunâtres, à carènes et bords tran- chants. Plaques latérales blanc jaunâtre, à base à moitié ca- chée : doucement sinuées depuis la base, et progressivement élargies en arrière, se terminant en courte pointe. Tarière brune ; sa commissure päle. Coléostron et tube anal brunâtres. Dos brunâtre ; avec une ligne médiane pâle, et une ligne noire sur ses côtés qui sont pâles; cette ligne noire est formée de traits superficiellement arqués quise relient au bord postérieur et noir, des segments. Près de ces traits marginaux se rencon- trent encore un tiret court et faible, un tiret plus fort, et un ou deux points noirs. Ouverture anale semi-circulaire, Segments ventraux blanc jaunâtre; leurs angles basilaires intérieurs, et 142 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. ? points assez gros situés dans les angles apicaux, noirs. Ely- tres courtes comme chez le /;, n0 45. . . . 37. L. spinosa. Mk. Front orangé; ses carènes et bords bordés de brun. Vertex rectangulaire; à sillons noirs. Plaques latérales, coléostron et tarière jaune argileux. Plaques latérales larges, se terminant ea pointe en arrière; leur base et la base de la tarière cachée sous un segment ventralqui est échancré en angle. Tarière dé- passant le coléostron. Ouverture anale réniforme. Ventre noir; bord de ses segments blanc. Dos brunûtre; ses segments étroi- tement bruns à la base. Elytres courtes d’un jaunâtre argileux pâle. Voir au n° 15, — Le j manque . 38. L. Boldi. Dougl. Scott. ot genre. JASSIDAEUS, Fieb. Delph. p.520. 13-pl8.413. d. Tout noir; le labre, les antennes, le rostre, les styles, l’an- neau du pygophore seuls jaunâtres. Vertex, pro- et mesonotum, front, chagrinés, ruguleux. Abdomen finement chagriné trans- versalement. Elvtres développées dépassant d’un tiers le dos, hyalines, finement ruguleuses transversalement; à nervures et à granules jaunâtres ; à bord entier brunätre. Elytres courtes, noires, environ des ?/3 de la longueur du dos, tronquées pos- térieurement et finement ruguleuses transversalement, Cuisses brunes, à extrémités jaune sale. Tibias antérieurs et intermé- diaires brunâtres; les postérieurs plus clairs ; ongles brunâtres à l’extrémité. Abdomen très arrondi vers ie pygophore. Vu de côté le pygophore ressemble à un étroit segment dorsal : pygo- phore à pourtour largement ovale. Echancrure destinée au tube anal, qui est enfoncé, verticale; son bord forme avec le bord postérieur du pygophore un angle très obtus. Le bord postérieur forme avec le bord de l’échancrure inférieure un angle égale- ment obtus. Une petite dent obtuse sur le milieu basal de l’échancrure inférieure. Ouverture du tube anal grande, ronde. Styles courts, à base large, transversale, quadrangulaire, pro- longés vers le haut en forme de corne à leur angle extérieur, arqués l’un vers l’autre en forme de tenaille; atteignant presque le tube anal: accolés à la base. MT be ie Pol ol de OT FIEBER. — CICADINES 143 @. J'ai vu deux nymphes ©, dont l’abdomen manquait, comme originaux du Delphax raniceps. Boh. Vet. Ak. Handl. Nya. sv. Hom. 1847. p. 52. 19. — Stàl. Deiph. Oefv. 1854. p. 197. 35. Elles étaient entièrement jaunâtres, avec des gaînes élytrales (hemelytris abdomine vix dimidio brevioribus, cum sutura non contiguis, valdè distantibus. Stàl : Ce qui n’est le cas qu’à l’état de nymphe.). j. Avec élytres complètes ? 1/3 m.m. Corps avec élytres courtes, noires, 4 3/4 m.m. Suède, Allemagne. Jassidaeus morio. Fieb Delph. 1866. p. 529. — Ditropis atratula Kbm. C. p. 43. 4, . . . . 1. J,. morio. Fieb. d1° genre. Metropis, Fieb. DR pi or Lo. "pl Su 4., 45: Les deux espèces suivantes, à élytres courtes chez les //. ressemblent beaucoup à Jassidaeus, mais sont faciles à en dis- tinguer grâce au front, et à l'abdomen qui chez Metropis n’est que progressivement rétréci en arrière, tandis qu’il est arrondi chez Jassidaeus. Le pygophore, vu d’en haut, est chez Metro- pis transversal, rectangulaire, proéminent. Labre, rostre, pat- tes jaunes. Les exemplaires © ont le corps entièrement blanc jaunâtre, des élytres longues, développées, transparentes, clai- res. Bord frontal légèrement arqué en dehors à sa moitié infé- rieure ; côtés des segments dorsaux avec une rangée de fosset- tes superficielles. Sommet du front et vertex arrondis en avant. Front large, presque hexagonal grâce à ses côtés qui sont d’égale largeur entre les veux, êt rétrécis vers le clypeus à partir de l'angle in- férieur des yeux, fortement bombé, avec ? traces apparentes de carènes parallèles, presque aussi long que large entre les veux. Passage au vertex arrondi. Clypeus avec une carène médiane apparente. Labre et rostre jaunes. Vertex transversalement qua- drangulaires à peine visiblement arqué anguleusement en avant avec de petites fossettes entre ses arêtes, qui sont faibles mais distinctes. Vertex roussätre en avant. Pronotum un peu plus long que la moitié du vertex, échancré en arrière en angle obtus très superficiel; à carènes latérales arquées autour des 144 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. yeux, calleuses ; portant en arrière, près du bord ? courtes pe- tites carènes apparentes et inclinées l’une vers l’autre : ? points enfoncés en avant; très finement chagriné comme le mesono- tum. Mesonotum de moitié plus long que le pronotum, bombé, avec carène médiane et latérales visibles, et deux points enfoncés sur le milieu. Antennes jaunes; art. basilaire noir. iytres un peu plus longues que le milieu du dos, tronquées postérieurement, très finement ruguleuses transversalement. Abdomen noir; milieu dorsal en arête, Pattes entièrement d’un jaune soufre. Extrémités du dernier art. tarsal et ongles bruns. Corps tout noir. d. Pygophore noir ; un peu plus large en bas qu’en haut; à échancrure supérieure en angle aigu, large; vu de côté le bord très oblique de l’échancrure forme avec le bord postérieur qui est vertical, un angle très obtus,; échancrure inférieure en angle superficiel, et portant une fossette superficielle sur chacun de ses ? côtés. Ouverture du pygophore en ovale large en bas, comprimé, arrondi en haut. Tube anal noir ; ses bords larges et se terminant vers le bas en 2? crochets roussâtres, accolés, incourbés vers l’intérieur et l’arrière. Styles jaunûtres, bruns au dos, se touchant presque à la base, divergents, pres- que subulés, vus de côté en triangle à côtés longs, aigu, dont l'angle inférieur émoussé est dirigé vers l’extérieur et l’arrière, quelque peu sinués du côté intérieur, ondulés à leur extrémité très rétrécie, à pointe quelque peu en crochet, émoussée. La Q manque. d. 21/2 m.m. Pasrare à Monbach dans les forêts de pins ; mai, juin. Atropis latifrons Kbm,. CGic. p. 18. 19. (Orig.). . . De Ne à 0 OS TES PUS LRO AT TE ee SRE CU Sommet du front en angle presque droit, ou obtus, Vertex vbbtusément'aneuieux en avant: 00 6. NON Front pentagonal, à côtés courts en haut, atteignant sa grande largeur entre les angles supérieurs des yeux. Les côtés du som- met du front visiblement plus courts que les côtés qui se diri- gent de l'angle supérieur des yeux vers le clypeus, et formant un angle apical un peu plus que droit. Clypeus bombé. Fiont 22 FIEBER. — CICADINES 145 avec une faible carène médiane vers le bas. Art. basilaire des antennes brunâtre; ?e art. jaunâtre. Vertex parfois largement brun roussâtre. d. avec élytres courtes, noires ; 2 1/2 m.m.; avec élytres longues, brun clair, transparentes sur le milieu, à nervures brunes ; 3 1/2 m.m. Pygophore vu de derrière largement ovale ; vu d’en haut transversalement quadrangulaire, à échan- crure profonde, triangulaire à la base, puis élargie vers l'inté- rieur à partir d’un angle émoussé. Vu de côté le bord droit, oblique, de l’échancrure forme un angle presque droit avec le bord postérieur qui est échancré en rond, et qui se termine vers le bas en une courte dent obtuse, blanche, A partir de cette dent le bord postérieur passe au lobe médian du bord in- férieur doucement sinué. Styles jaune roussâtre, divergents depuis la base ; vus de côté trapézoïdaux, avec une pointe pro- longée en avant vers l’intérieur, forte, et quelque peu incour- bée. Tube anal enfoncé; à ouverture arrondie, et dont les 2 bords sont rapprochés et terminés chacun vers le bas en une courte pointe roussâtre qui n’atteint que le milieu du pygo- phore. C4 1/4m.m. Corps tout jaunâtre. Les élytres très finement chagrinées, complètes, d’un jaunâtre pâle, à bord apical inté- rieur largement dilué de brunâtre; à nervures apicales brunà- tres au point diiué. Front avec des carènes à peine indiquées. Plaques latérales longuement sinnées sous la base qui est pres- que en trapèze, puis élargies, et se terminant en pointe. Hon- grie, Adlerberg près d’Ofen (Dr Mayer), Suisse, Visp (sous le nom de L. obscurella Frey), Autriche (Frauenfeld). Metropis on eh, Delph,0p:529.pli 8. flou té 4 ee wo Re me il rotor so. Maure Fieb: Front allongé, presque heptagonal grâce à ses côtés presque brisés à angle au niveau des angles inférieuts des yeux. Front finement chagriné ; son sommet à côtés courts, et en angle très obtus. Carènes frontales très faiblement indiquées. Art. basilaire des antennes noirâtre. Elytres finement ruguleuses transversalement ; courtes chez // et ©. (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). . 10 146 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. d. Vu de derrière le pygophore est en losange à côtés longs vers le haut, et dont l’angle inférieur est très obtus et arrondi. Echancrure supérieure en triangle à côtés droits, prolongée seulement jusqu’au milieu du pygophore. Bord de l’échancrure, vu de côté, droit, oblique, et formant avec le bord postérieur, qui est presque vertical, un angle obtus, replié vers l’intérieur. Vers le bas le bord postérieur passe à l’échancrure semi-circu- laire inférieure, au bord de laquelle se rencontrent trois im- pressions semi-circulaires. Styles bruns; vus de côté trapézoï- daux, avec une pointe prolongée vers l’intérieur et l’avant, aiguë, subulée. Tube anal à peine proéminent, noir, à ouver- ture ovale, avec ? crochets inférieurs accolés, incourbés vers l’intérieur à l’extrémité, jaunes. Vus de derrière les styles divergent, et se touchent à la base. ©. Entièrement jaunâtre. Elytres courtes, pas de la moitié de la longueur du dos. Plaques latérales sinuées sous la base qui est triangulaire, allongée, élargies sous le milieu, et se ter- minant en pointe près de l’angle du dernier segment ventral. Ouverture anale semi-circulaire. d. 21/2, @ 31/2 m.m. Apennins (Mink). Metropis maura. Mk. Fieb.-Délph. pr 580: pl: "6.168, 15.476. en 52 genre. DicRANOTROPIS, Fieb. Delph. p. 521. 16. pl. 8. 17. Delphax auct. Tige des carènes frontales, qui sont réunies en fourche, très courte au-dessus du clypeus. Tête entière noire jusque sur le vertex entre les carènes, toutes les carènes et bords blancs. Pro- et mesonotum blanc jaunâtre. Milieu du mesonotum jau- nâtre, avec une ligne médiane blanchâtre. Elytres courtes, un peu plus longues que le milieu du dos, ternes, à nervure mar- ginale forte et blanchâtre, les secteurs blanchâtres. Art. antennaires jaunâtres, noirs à la base. Pièces sternales noires, plus ou moins largement bordées de blanc. Hanches et cuisses BU DRE RS IE PERRET MO SMS FIEBER. — CICADINES 147 noires ou noirâtres ; à extrémités claires ; tibias noirs dans les cannelures chez le {'. Derniers art. tarsaux bruns. d- Dos jaunûtre ; paré sur le milieu d’une large bande noire, portant une rangée de taches jaunes à l’arête dorsale qui est très saillante ; sur les côtés 2-3 rangées de taches noires sou- vent confluentes ; quand ces taches sont confluentes elles don- nent naissance à 2-3 rangées de taches jaunes. Pygophore vu de derrière circulaire, sinué vers le bas et étiré en un court angle émoussé ; vu d'en haut en trapèze transversal ; avec une échancrure profonde, en triangle aigu, à côtés droits, et portant généralement une tache jaune au bord intérieur. Vu de côté le bord oblique de l’échancrure forme avec le bord postérieur, qui est sinué et oblique vers le bas et l’avant, un angle obtus (in- courbé et pointu vers l’intérieur). Angle inférieur très obtus ; échancrure inférieure profonde, largement ouverte, petitement arrondie à la base. Pygophore vu par en dessous large en arrière, en forme de cloche allongée et à côtés droits. Styles noirs ; vus de derrière subulés, droits, redressés, à pointe jaune; vus de côté à base large, élargie en forme de bec émoussé vers l'arrière et l'extérieur ; prolongés en forme de corne allongée, à pointe jaune incourbée vers l’intérieur. @. Abdomen blanchâtre ; sa ligne dorsale qui est en arête, et le bord postérieur de ses segments, blancs. Dos paré des 2 côtés de taches transversales, quadrangulaires, jaunes, limi- tées de noir, à côté desquelles se rencontrent de larges taches blanches ; puis rapprochées du bord se trouvent sur les parties jaunes des taches et des traits noirs, formant presque des ban- des ; souvent cependant les dessins noirs sont évanescents. Segments ventraux noirs, bordés de blanc, portant des points noirâtres dans leurs angles qui sont clairs. Plaques latérales rubaniformes, progressivement élargies en arrière, presque tronquées obliquement et courtement en arrière, à tiers basal noir. Tarière noire. Coléostron noirâtre à l’extrémité. d.&. Russie méridionale ; Sarepta (Frey, Winnertz, Bec- ker). Dicranotropis Beckeri. Fieh. Delph. p. 538. 1. pl. 8. fig. EN Ro A D Bechert. *Fieb, 148 REVUE ET MAGASIN DE Z0OLOGIE, 1879. Tige des carènes frontales, qui sont réunies en fourche, pro- longée jusqu’au milieu, ou jusqu’au-delà du milieu du front. Dos noir chez le /;', avec une rangée de petites taches jaunes sur l’arête dorsale, qui est saillante. Extrémité du dernier art. tal brune es OT NT SN RE PR EE Vallécules du front, du clypeus et tête noires. Chez la @ se rencontre parfois une ligne jaunâtre dans les vallécules. Ely- tres de jet © ordinairement un peu plus courtes que l’abdo- men, arrondies postérieurement, brunâtres, aussi brunûtres chez les © à élytres plus longues que l’abdomen ; nervures brunes, livides chez le d : bord arqué brunâtre; les nervures finement granulées. Art. basilaire des antennes en majeure partie noir ; 2e art. noir à la base. Pro- et mesonotum jaune livide, ou bien brunâtre ; pronotum portant parfois en avant une tache jaunâtre ; les carènes souvent blanchâtres. d. Pygophore vu de derrière ovale, plus large en haut, ar- rondi en haut et en bas; vu d'en haut trarsversalement qua- drangulaire, à angles postérieurs largement tronqués, échan- crure triangulaire à la base et à bord jaune ; sinuée courtement vers l’angle extérieur. Vu de côté le bord oblique de l’échan- crure forme un angle presque droit avec le bord postérieur, qui est quelque peu sinué. Echancrure inférieure courte, presque cordiforme, large. Pygophore vu par en dessous large, en forme de cloche rétrécie à la moitié basale; noir. Styles vus de der- rière accolés à la base, incourbés vers l'extérieur, et inclinés l’un vers l’autre en forme de tenaille, prolongés jusque entre les ? fortes dents jaunâtres des angles inférieurs du tube anal; vus de côté les styles sont proéminents ; leur base noire, inver- sement trapézoidale, est presque horizontale et ils se redres- sent vers le haut, presque à angle droit, à l'extrémité de cette base; à pointe aiguë. Sternum et abdomen bruns ou noirs. Hanches brun noir. Pattes d’un jaune livide. Extrémité du der- nier art tarsal brune. Q. Plaques latérales à base presque triangulaire, quelque peu sinuée, large ; se touchant par les angles intérieurs; quelque peu sinuées sous la base, arrondies en arrière, et se terminant 4 ie FIEBER. — CICADINES 149 en pointe à la pointe du dernier segment ventral scindé, Dos brun jaunâtre ; paré sur les côtés de 2? rangées de taches noi- res. Ouverture anale semi-circulaire ; à angles inférieurs très épaissis. Segments ventraux noirâtres, avec de petites taches noires ; ou bien bruns ; les segments bordés de blanc. Hanches avec une tache brune. Pattes comme chez le |/'. d'. avec élytres courtes ? 1/2 m.m — © ? 1/2-3 m.m. d.$. avec élytres complètes 3 1/2-4 m.m. — Suisse : Va- laïis, bords de l’Aar, Jura, France. Delphax flavipes. Sign. Ann. Soceutom. 1805: p..129/— Fieb. Delph: pl'8.47, 0. 01," PU es On MN VD" favipes; Sion. Vallécules frontales orangees ; carènes et bords frontaux plus ou moins largement bordés de noir. Intérieur de la fourche du front'et sillons du vertex comblés de noir : . LUN Carènes et bords frontaux étroitement bordés de noir. Front le plus largement arqué en dehors sur le milieu des côtés : si- nué entre les yeux vers le sommet, rétréci presque en ligne droite depuis les yeux jusqu’au clypeus, point où le front est visiblement plus étroit qu’au sommet. Toutes les carènes for- tes. Passage au vertex sous un angle droit quelque peu arrondi. Fossettes de la nuque, pro- et mesonotum orangés chez la 9, brunâtres chez le !. Les carènes blanchâtres ; la médiane du mesonotum abrégée en arrière. Vertex presque quadrangulaire, peu proéminent au-delà des yeux. Carènes latérales du prono- tum presque situées contre les yeux,et peu incourbées. Les points enfoncés du pronotum brunätres chez le /. Rostre prolongé jusque entre les hanches intermédiaires. Elytres pas de moitié aussi longues que le dos, arrondies postérieurement, d’un jaune livide chez le /;’, orangé chez la ©, à bord blanchâtre. Nervu- res à peine plus claires, non granulées. Dos noir ; ses arceaux très finement bordés de jaunâtre, et à pointe médiane jaunûtre, saillante. Corps brun, à bords livides. Antennes d’un jaune argileux. Pattes livides. Dernier art. tarsal brun. Cuisses pas- térieures brunes, à extrémité plus claire. @. Orangée comme les pattes, dont le dernier art. tarsal est brun (l'abdomen manque). | D, 150 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. d. Pygophore à pourtour en large ovale, atteignant sa plus grande largeur au quart inférieur ; à angle supérieur très in- courbé vers l’intérieur ; vu de côté très étroit ; bord supérieur de l’échancrure court, oblique, formant avec le bord postérieur, qui est quelque peu oblique vers l'arrière et le bas et presque droit, un angle très obtus et à bord blanc. Base de l’échancrure supérieure recouverte par le dernier segment dorsal, qui est très rétréci vers le bas. Tube anal enfoncé, à bord inférieur épaissi en rond et quelque peu sinué. Styles vus de derrière rapprochés, redressés, prolongés presque jusqu’au milieu de la cavité du pygophore; d’un jaune roux pâle, presque en forme de $, renflés à la base : vus de côté en forme de corne, un peu incourbés en haut et émoussés ; largement élargis vers l’inté- rieur à la base, en forme de dent arrondie en dessous. Cavité du pygophore noire, étroitement jaune en bas. Echancrure infé- rieure du pygophore large, arrondie. Segments ventraux noirs, bordés de jaune ; milieu du ventre jaune-orange à la base. d. 21/2 mm.; 972 3/4 mm. Suisse : St Maurice; pas rare (Heyden orig). Dicranotropis divergens. Kb. Cic. p. 41. 3. TE RS A et NN M tn D EEE leu Vallécules du front et du clypeus roussâtres ; les carènes et les bords du front bordés de noir mordillé. Eiytres ordinaire- ment plus courtes que l’ahdomen chez d et®, arrondies pos- térieurement, livides, à bord postérieur blanchâtre, avec une tache brune arrondie dans l’angle intérieur. Elytres rarement développées du plus longues que le dos, claires, à angle formé par la tige de la fourche et la commissure seul brun, et à nervures et bord arqué jaunâtres. Pro- et mesonotum pâles ou d’un jaunâtre argileux; orangés entre les carènes qui sont blanchâtres : parfois se rencontrent deux taches noirâtres aux carènes extérieures du mesonotum, ou bien le mesonotum est noir en dehors des carènes. Antennes et rostre jaunes, d. Pygophore noir; vu de derrière à pourtour pyriforme ; vu d’en haut en quadrangle transversal, à échancrure angu- leuse, profonde, à côtés droits jusqu’au milieu, puis brisés à FIERER. — CICADINES 151 angle très obtus et passant aux lobes latéraux qui sont gros, émoussés, proéminents en forme de corne, et incourbés vers l’intérieur. Vu de côté le bord postérieur est fortement sinué en haut sous le lobe, et se dirige assez obliquement vers le bas et l’avant à l’échancrure profonde, en angle aigu, inférieure, du pygophore. Pygophore vu par dessous en forme de cloche allongée, étroite, à côtés droits. Styles jaunes, insérés sous le milieu du pygophore, à base courte et large, armés à l'angle intérieur d’une courte pointe brune subulée, prolongés étroite- ment en forme de corne de largeur égale, redressés, émoussés à l'extrémité, arqués encore au-dessus de la pointe basale brune d’une petite gibbosité. Tube anal arrondi ; ses pointes inférieu- res, accolées, jaunes, courtes, prolongées vers le bas entre les styles. Corps et hanches noirs; cuisses brunes, à moitié apicale jaunâtre ; tibias ct tarses jaunes. ©. Plaques latérales à base étroite, élargies à côtés droits en arrière, etarrondies, terminées en une courte pointe; blanchà- tres ou bien noirâtres à la base. Pattes et corps tout jaunes; une tache noire aux pièces sternales postérieures. Dos plus ou moins jaune livide. Arête dorsale blanchâtre. Dos paré sur les côtés de 3 rangées de points noirs qui sont réunis à la base pour former des taches ; ou bien comme chez le //. Ventre jaunâtre ou brun ; dans les angles des segments scindés se ren- contrent toujours plusieurs points bruns. Quand la coloration est brune, les bords ventraux sont blancs, et parfois encore parés d’une ligne noire. Tarière jaune ou avec une bande noire basale.Coléostron jaunâtre ou bien brun seulement à l’extrémité. d-22/3 m.m.; avecélytres complètes 4 m.m. © 3-3 1/3 m.m. Répandu dans toute l’Europe. Delphax ha- mata Boh. Handi. nya. Sv. H. 1847. p. 45%. 14. — Flor. Rh. _2p.51. 7. — Marsh. m.m. 1865, p. 288. 9. — Dicranotropis. Fieb. Delph. pl. 8. 147. — Kb. C. 41. 2. — Scott. m.m. 1870. p. 73. 1. — Delphax notula. H-S. Pz. F. 143, 19. — D. stria- tella Stäl. Delph. OEfv. 1854 (à l'exclusion de Fall.) —? Haga- a Am Mon40, ess ns Cie, ex gl Dkrhamata: Boh. 152 REVUE LT MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 53° genre. ACHOROTILE Fieb. Corps noir ; les ? premiers segments dorsaux blancs ; chaque segment paré sur les côtés d’une rangée de fossettes qui sont parfois bordées de blanc jaunâtre. Tête livide ou brunûtre; jaunâtre vers le haut jusque sur le vertex, ou bien noire sou- vent chez le . Antennes noires, ou bien avec le 2e art. jau- nâtre, et noir à la base. Pro- et mesonotum blanc jaunûtre ; noirätres ou brunâtres en dehors des carènes ou bien quelque peu au-delà des carènes vers l’intérieur. Souvent le milieu du pro- et du mesonotum est largement ou étroitement blanc jau- nâtre, et les côtés sont noirs vers l'extérieur en dehors des carènes latérales. Quelques pustules blanchâtres sur les carè- nes du pronotum, qui sont arquées ; une pustule à l’extrémité de la carène latérale du mesonotum. Elytres courtes du /;'. noires ; de la © livides, jaune brunâtre, diluées de brunâtre au bord postérieur. Elytres complètes du {' plus longues que l’ab- domen, quelque peu élargies au bord arqué intérieur, ternes, transparentes, à nervures jaune brunätre, lisses, à bord arqué fort, brun. Nervure marginale livide ; commissure et nervure fourchue du clavus noirâtres : pointe du clavus diluée de bru- nâtre jusqu’au bord arqué. Pattes brun noir ; extrémités des cuisses et des tibias, trochanters, blanc jaunâtre.Tarses bruns ; le dernier art. seul brun aux postérieurs. d. Pygophore vu de derrière en pentagone allongé, étroi- tement tronqué en haut, à côtés longs, à pointe courte en bas, et à angles latéraux largement arrondis; vu d’en haut trans- versalement quadrangulaire, court, avec une échancrure en triangle rectangulaire qui envahit toute sa largeur ; vu de côté vertical, à bord de l’échancrure court, oblique, et formant avec le bord postérieur, qui est quelque peu sinué, un angle obtus. Le bord postérieur du pygophore semble, vu par en dessous, armé de 4 dents situées sur une ligne presque droite. Styles noirs, à base large, accolée, lancéolés, redressés, à pointe su- bulée incourbée vers le haut. Tube anal enfoncé; à ouverture large, arrondie ; à angle médian, inférieur, émoussé; ses côtés FIEBER. — CICADINES 153 prolongés en une forte corne suhulée dirigée vers l'extérieur par-dessus le sinus du bord postérieur du pygophore. ©. Plaques latérales quelque peu sinuées à partir de leurs bases qui sont obtusément triangulaires, et qui se touchent par les angles intérieurs ; élargies en arrière et arrondies, prolongées en pointe jusqu’en avant de l’angle du dernier segment ventral scindé ; noirâtres, les angles de la base noirs. Scgments ven- traux noirs, à bords blancs. Coléostron noir ; sa moitié basale livide. Dos comme chez le /. Ouverture anale semi-circu- laire, à paroïs minces et à angles arrondis d-$. avec élytres complètes ? 1/2-3 1/2; j' av. élÿtres courtes 2? 1/3, Q ? 1/2 m.m. Suède, orig. — Delphax albosi- gnata Dhlb. Vet. Ak. H. Calmar. 1850. p. 199; élytres courtes. — Stàl. Delph. Oefv. 1854. p. 196. 31 : les 2 formes d’élytres. — Fieb. Delph. pl. 8. 16. — Scott. m.m. 1871. p. 196, 4. — D. fuscinervis. Boh. Vet. Ak. H. 1850 ? p. 113. NRA FOREST 5 PU Te ET ne ET « . ‘1. À. albosignata Dhib. Jaune td une larse bande transversale brunâtre au sommet du front : les pustules jaunes au sommet du front. Front rectangulaire, allongé, de largeur égale; ses 2? carènes parallèles et rapprochées. Une bande brunâtre s’étendant par- dessus les côtés du pro- et du mesonotum, l’angle intérieur des gaines élytrales (état de nymphe), et les côtés du ‘dos. Segments dorsaux portant une rangée de fossettes sur les côtés dans les parties envahies par la bande brunâtre. Tarses biarti- _ culés (nymphe). Antennes jaunâtres, ©. Orig. Suède, sur ies herbes des lieux marécajeux. Delphax bivittata. Boh. Vet. Ak. H. 1849. p. 258. — Stâl. Delph. Oefv. 1854. p. 196, 30. (nymphe). Les gaines élytrales et les tarses biarticulés indi- quent que l’insecte n’est pas complétement développé. Il est probablement la nymphe © de PA. of ROMANS. . LC] . . 154 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 54 genre. STiroMA, Fieb. Delph. p. 521. 18. pl. 8. 18. (Ditropis par erreur). Carènes frontales et bords latéraux filiformes jusque sur le vertex. Elytres à moitié développées brunes ou noires, à bord postérieur largement blanc. Dos du {j' noir ou brun. Pygophore vu d’en haut court, transversalement quadrangulaire, son échancrure située sur le milieu, et petite, triangulaire . . . . Carènes frontales émoussées, très faiblement indiquées sur le vertex ; vertex souvent paré de 3 fossettes. Bord du front era non caréné. . * . . . + D Q . . . . . Q Carènes frontales séparées au niveau du clypeus, fortes comme les bords latéraux ; carènes et bords bordés plus ou moins de brun foncé ou dé noir ; les vallécules à ponctuation enfoncée. Elytres de moitié aussi longues que le dos, parées souvent dans J’angle basal d’une tache blanche transversale, oblique ; bord postérieur bordé de blanc mordillé. Elytres déve- loppées de la © quelque peu élargies en arrière, beaucoup plus longues que le dos, claires, à nervures jaunâtres. Prono- tum blanc ; sa moitié antérieure jaune ou roussâtre chez la ©. Mesonotum jaune, bordé de blanc, ou bien brun, et liseré de blanc chez les © à élytres complètes. (D. Collaris Stäl). Pattes brun jaune ou brun foncé. Cuisses et tibias jaunâtres à l'extrémité. d. Pygophore vu de derrière en triangle presque isoscèle, dont les côtés supérieurs sont arqués, et dont le côté inférieur est très obtusément anguleux sur le milieu ; angles inférieurs aigus. Vu de côté le court bord oblique supérieur du pygophore forme un angle obtus avec le bord postérieur qui est vertical et long. Angle inférieur du bord postérieur presque droit. Les bords jaunâtres jusque dans l’échancrure. Pygophore vu par en dessous en forme de cloche à côtés droits; échancrure infé- rieure envahissant toute la largeur du pygophore, et en trian- gle très court. Styles jaunâtres; vus de derrière très peu redressés, presque horizontaux, lancéolés, bruns et arqués en 9 FIEBER. — CICADINES 155 dehors et vers le haut à la moitié basale ; leur pointe aiguë et ciliée. Tube anal court, enfoncé, à angles inférieurs triangu- laires, roussâtres, divergents vers le bas. ©. Corps jaune argileux ; couleur foncière des élytres brun jaune ; bordure des élytres blanche. Dos paré d’une ligne mé- diane blanche; leurs segments noirs extérieurement et à la moitié basale ; quelques taches brunes au bord postérieur.Des- sous brun jaune ; les segments scindés parés dans les angles de quelques points noirs. Plaques latérales blanches, noires au bord intérieur; à bases émoussées, rapprochées l’une de l’au- tre ; étroites, de largeur presque égale, élargies en angle obtus intérieur avant l’extrémité, obliques sous cet angle et terminées en pointe à l’angle du dernier segment ventral. Souvent le dos est noir, et les segments sont parés d’une rangée transversale de points jaunes ; dans ce cas tout le dessous est noir. Ouver- ture anale circulaire. d.?-2/4, Q ?3-J4 m.m.; ailés. 4 m.m. — Suède, Livonie, Allemagne, Suisse, France. — Delphax adelpha. Flor. Rh. ? p. 81. 26. — © ailée D. Collaris. Stâl. Oefv. Nya. Sv. H. 1853. p. 175. 3. — Stiroma. Fieb. Delph. pl. 8. 18. (par erreur Ditropis). — Ditropis adelpha. Kbm. C. 43. 5. s OR PT ER SN ne AE S td 'adelphe Flor. Carènes frontales et bords latéraux faiblement filiformes : les carènes presque réunies au niveau du clypeus ; vallécules du // noires. Elytres de moitié aussi longues que le dos, noires, à bord postérieur blanc, même chez les © brun 1aune. Pronotum blanchâtre, noir en avant; ou bien livide. Mesonotum jaune brunâtre, à bord blanchâtre. Pattes d’un jaune d’argile. d. Pygophore vu de derrière largement ovale, atteignant sa plus grande largeur au-dessus du milieu; vu d’en haut transversalement quadrangulaire; à échancrure médiane petite, triangulaire ; à côtés quelque peu obliques vers l’exté- rieur et l’avant ; d’un blanc jaunâtre en croissant sur toute sa largeur ; à base noire. Vu de côté le bord supérieur du pygo- phore est très obliquement déprimé vers le bas, et forme avec le bord postérieur, qui est légèrement sinué, un angle arrondi. 156 REVURË ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Vu par en dessous le pygophore est en forme de cloche à côtés sinués, et largement évasée à l’extrémité. Styles saillants ; vus de derrière divergents, en forme de sabre, pourvus à la base,du côté intérieur, de 2? gibbosités proéminentes, puis terminés en pointe ; à moitié inférieure brune ; l’autre moitié jaune. Tube anal enfoncé ; à ouverture allongée, et à lobes des angles infé- rieurs largement lancéolés, acuminés, verticaux, roussâtres. ©. Corps entièrement jaune brunâtre. Segments abdominaux parés sur les côtés d’une bande basale noire, en dehors de la- quelle se rencontrent des taches noires qui se relient générale- ment à la bande précéctente, et qui semblent être les premières traces d’une autre bande. Ventre jaunâtre: ses segmerts parés dans les angles de quelques fins points bruns. Plaques latérales blanches, presque droites, de largeur assez égale, à burd très doucement sinué, courtement et obliquement tronquées à la base, séparées, un peu plus longuement et plus obliquement tronquees en arrière, atteignant l’augle du dernier segment ventral. Je ne connais pas les © complétement ailées ; d’après Flor leurs élytres sont beaucoup plus longues que l'abdomen, transparentes, claires, ou bien légèrement rembrunies et avec des nervures brunâtres. d'-? 14-2172, © ? ?2/3-2 4/5 ; allés 3 1/2 m.m. Suède, Bo- hême, Allemagne (au Brocken). — Delphax moesta. Boh. Nya. Sv. 1847, p. 59. 25. ©. — Stàl. Oefv. Delph. 1854, p. 196. 32. (Sans D. collaris qui se rapporte à $S. adelpha). — Flor. Rh. ? p. 80. 25 (également sans D. collaris). — Stiroma Fieb. Delphac. pl. 8. 18. — Scott. m.m. 1870. p. 74. 5. — D, thoracica Stâl. Oefv. 1858. p. 356. 6. avec la forme ailée qui se rapporte, après comparaison, à St. adelpha 2. St. moesta*. Boh. * Deux espèces sont répandues sous le nom de Delphax moesta ; le D' Flor les a reconnues, et décrites sous le nom de D. adelpha Flor, et D. moesta Boh. Les D. moesta que j'ai reçues en communication de différents pays se rapportent tous au D. adelpha qui est une espèce plus petite, à laquelle il faut encore rapporter D. collaris Stâl (après inspection des types). D. moesta, dont Boheman n’a pas connu le : puisqu’ilne décrit que la ©, qui ne fut découverte que par Flor, est identique à l’origi- nal que j'ai reçu en communication du D' Stäl sous le n° 276, et auquel se rapporte aussi le n° 198 D. thoracica Stäl, qui en est la (?, 4 FIRBER. — CICADINÉS 157 Front étroit, en quadrangle allongé, d’un jaune argileux uni- colore, à carènes médianes rapprochées l’une de l’autre, et assez parallèles. Passage du front au vertex sous un angle presque droit. Elytres courtes et mesonotum noirs ou bruns. Pronotum dilué parfois de brunâtre au bord postérieur. Elytres complètes de la © livides, brunâtres à la base, à nervures jaunâtres. Pat- tes jaunes ; dernier art. tarsal brun. Abdomen brun noir; de couleur brun jaune variable chez le |;. d- Pygophore vu de derrière en large losange à côtés longs vers le haut; dont l’angle supérieur est arrondi, et dont les autres angles sont émoussés. Vu d’en haut le pygophore est court, transversalement quadrangulaire, avec une échancrure semi-circulaire, large et bordée de jaune. Vu de côté le bord de l’échancrure est court et forme avec le bord postérieur, qui est long et oblique en arrière, un angle très obtus. Un angle également obtus à la base du bord postérieur. Echancrure infé- rieure très courte. Styles brunâtres; vus de côté divergents vers l'extérieur ; arqués en dehors du côté intérieur vus de derrière, lancéolés, finement acuminés ; vus de côté plus for- tement arqués en dehors vers l'arrière et l'extérieur ; armés à la base d’un court crochet quelque peu incourbé vers le haut. Corps noir. Pygophore largement jaune à la base. Tube anal jaune, armé vers le bas de 2? lobes triangulaires et larges. @. Abdomen variable ; noir, ou bien brun jaune avec ? ran- gées de points noirâtres sur les côtés. Plaques latérales blan- ches, ou bien noirâtres chez les individus noirs; à bases cour- tement et obliquement tronquées, non accolées ; sinuées sous Ja base, postérieurement quelque peu élargies en arc, et rétré- cies en pointe vers l'angle du dernier segment ventral. Coléos- tron ordinairement d’un jaunâtre unicolore ; noir à l'extrémité, ou bien entièrement chez les exemplaires noirs. Ouverture anale jaunâtre, semi-circulaire. J.:.21/3,63 2/3 m.m.; © ailée 4 1/4 m.m. France, An- gleterre, Suède, Suisse, Corse, sur les fougères. Delphax Pteri- dis. Spin. in litt. — Am. mon. 1847 (dans Ann, Soc. E.) n° 359. Pteridetha. — Delphax pteridis. Boh. Oefv. 1852. p. 4 158 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 115. — Stäl. Oefv. Delph. 1854. p. 197. 34. — Marsh. M.M. 1865. 1. p. 201. 4. — Stiroma (Ditropis) Fieb. Delph. pl. 8.18. — Scott. M.M. 1870. p. 73. 3. — Ditropis. Kb. C. p. 42. 2... Rep: . . . 3. St. Pteridis. Géné. Front large, rétréci vers le clypeus, longitudinalement bombe , passage au vertex arrondi; ? taches noires libres ou bien confluentes et formant bande, au-dessus du clypeus. Me- sonotum noir en dehors des carènes latérales ; ou bien entière- ment brun noir chez les © aiïlées. Dernier art. tarsal noir, à base jaunâtre. Styles bruns, à extrémités roussâtres. Elytres de moitié aussi longues que le dos, pâles comme les élytres complètes. Clypeus fortement bombé. Pattes et antennes jaune CEST SN D EE PE RP RE RER PAT Abdomen du j' noir, ou bien jaunâtre et de chaque côté avec une large bande latérale noire ou brune. Front atteignant sa plus grande largeur sur le milieu ; paré à la base de ? grandes taches noires triangulaires, confluentes au-dessus du clypeus, contre les carènes médianes. Pattes jaunes. Dernier art. tarsal brun ; parfois se rencontre une bande brunâtre aux cuisses. d'. Pygophore vu de derrière en pentagone allongé, arrondi et à côtés longs au sommet ; à base eu rectangle émoussé et à côtés courts et obliques ; à angles latéraux arrondis. Vu d’en haut le pygophore est transversalement quadrangulaire, à échancrure grande, triangulaire, et à côtés sinués. Vu de côté le bord supérieur oblique du pygophore forme avec le bord pos- térieur, qui est bordé de blanc, quelque peu sinué, et presque vertical, un angle un peu pius que droit. Du côté inférieur le bord passe en arc à l’échancrure en angle aigu du côté inférieur du pygophore. Pygophore vu par en dessous en demi-ovale. Styles redressés, à base trapézoidale {vus de côté), anguleux du côté intérieur, lancéolés vers le haut, avec une forte pointe in- courbée, acuminée ; leur arête dorsale repliée en demi-cercle depuis le bas de la pointe jusqu’à l'angle basal. Tube anal quel- que peu proéminent ; les lobes de ses angles inférieurs brisés vers le bas, lancéolés, courts, divergents, rapprochés à la base. Mesonotum parfois noir aussi à la base, entre les carènes laté- FIEBER. — CICADINES 159 rales. Elÿtres complètes de [et & hyalines, à nervures jaunä- tres, à bord arqué noirâtre jusqu’au milieu du bord extérieur. @. Segments ventraux noirs ou bruns, étroitement bordés de blanc. Plaques latérales à bases en demi-ovale allongé et obtusément anguleuses en arrière, accolées; quelque peu sinuées, de largeur presque égale, arrondies à l’extrémité, pro- losgées obliquement et en courte pointe jusqu’à l’angle du der- nier segment ventral. Ouverture anale arrondie, petitement sinuée en dessous. d.3; Q4m.m. j'et® ailés 4 3/4 m.m. Suède, Angle- terre, Livonie, France, Allemagne, Bavière, Autriche, Suisse ; probablement encore répandue ailleurs. Delphax nasalis. Boh. Handl. 1847. 41.11. — Stàl. Delph. Oefv. 1853. p. 197. 33. — Marsh. M.M. 1865. 1 p. 227. 7. — Scott M.M. 1870. p. 73. 2.— D. mutabilis Boh. Handl. 1847. 43. 13; avec élytres courtes.— Stiroma (Ditropis) Fieb. Delph. p. 631. 2. pl. 8. 18. — D. bica- rinata. H. S. Nom. p. 66. — Pz.KF. G. 143. 21. — Ditropis RP On M SE eue orale 4x Ste nasalis.: Bob: Abdomen et pygophore d’un jaunâtre argileux. Front forte- ment bombé ; paré de chaque côté au-dessus du clypeus, entre la carène médiane et le bord latéral, d’une tache noire allon- gée. 3 fossettes sur le vertex. Elytres courtes, pas de moitié aussi longues que le dos; tronquées postérieurement en ligne droite. Dernier art. tarsal presque entièrement brun. 4 . Pygophore vu de derrière ovalaire; arrondi largement en bas, étroitement en haut; vu d’en haut court, transversal, à échancrure petite et arrondie. Vu de côté son bord supérieur, qui est court et oblique, forme avec le bord postérieur, qui est long, oblique et droit, un angle obtus. Angle inférieur du bord postérieur également obtus, et passant à la petite échancrure inférieure qui est arrondie. Pygophore vu par en dessous en demi-ovale transversalement tronqué. Styles petits, divergents vers l'extérieur, à base quadrangulaire presque prismatique, accolée ; rétrécis vers l’extérieur et avec une arête, oblique- ment tronqués au sommet, et terminés en pointe d’hamecon. 4 Tube anal quelque peu proéminent, à ouverture arrondie, à 160 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879, lobes inférieurs incourbés vers l'extérieur, rapprochés à la base, subulés. Corps entièrement d’un jaunâtre argileux. Q. Les 3 avant-derniers segments ventraux transversaux et droits, sur le milieu, à côtés brisés sous un angle obtuset diri- gés obliquement vers l’angle latéral. Dos dilué de brunâtre sur les côtés. Plaques latérales longues, prolongées jusqu’en avant de l’extrémité du coléostron ; en pointe à la base, élargies vers le milieu et étranglées pour former une grande dent obtuse, plaques étroitement terminées en forme de sabre sous le point étranglé. Ouverture anale en demi-cercle déprimé; presque réniforme. d.3 1/4, Ç 4 m.m. Suisse (Frey). Stiroma affinis Fieb. Delph. p. 531. 1. pl. 8. 18. — Scott. M:M:4670:-1p. 78042 4h, RCE SM Pie REVUE DU GROUPE DES PSILOPTÉRITES PAR M. JAMES THOMSON Feu le regretté professeur Lacordaire (Gen. Col. IV, 1857, p. 26) est le créateur de ce groupe, qui, avec ceux des cHRYs0- cHROÏTES et des CHaLGOPHORITES VRAIS, Composent la seconde tribu de la ramizre des BuPpresrTines du même savant. Fort peu homogènes sous le rapport morphologique ou du faciès, les PsiLoPTÉRITES sont par contre très peu aptes à se lais” ser diviser en Genres vraiment bien tranchés. Cependant, vu le nombre très considérable d’EsPÈGEs qui cons- tituent le grand Genre PsiLopréra, nous pensons qu’il est utile, pratique, indispensable même d’y établir un certain nombre de coupes. Faute de quoi l’élude de ces insectes resterait très diffi- cile, et leur arrangement systématique non moins défectueux. Notre but actuel est donc de procéder à une révision com- plète des Psirorrémires. Reste aux entomologistes à juger si nous avons réussi dans cette tâche. M. E. Saunders (Cal. Bupr. 1871, p. 2? et suivantes), a donné la nomenclature de 222 Espèces de Psicorrérites, et l’on en connait actuellement près de 250. Notre collection renferme 216 esrèaes de ces insectes représentées par près de 900 imnrtvi- pus. Sur ce nombre d'espèces, 87 constituent des types dont la plupart sont de notre création. (Revue et Mag. de Zoologie. 1879. at TABLEAU SYNOPTIQUE GROUPE DES PSILOPTÉRITES Antennarum cavitates magnæ, trigonæ, intus apertæ ; scutellum conspicuum ; {arsorum posticorum artic. fus generaliter sequente nec longior. TJ. Tuberculi frontales in antennar. cavi- tatibus siti : À. Tarsi mediocriter lati : +. Prothorax lateribus anticis Aaud intesraliter marginatus : Elytrorum epipleura Aaud dilatata %. abdomen general. simile, #ec la- minatum: (Zns. Cosmopolila) : Antennæ artic. Sus elongalus; proster- num antice utrinque transversé sulca- tum, nullomodo armatum : (as. À fri- can) : ++. Prothorax lateribus anticis mox nec, modo integraliter marginatus : Elytrorum epipleura p'. m. ve dilatata, ampliata vel foliacea; abdomen sæpis- simé laminatum : (1ns. Madagasca- r'iensia) : Corpus latiasculum, multipunctatum ; prosternum inerme, appendix haud sulcata: (Ins. subeur. vel Europea) : 4f1. Prothorax lateribus anticis integra- liter marginatus : d @. Abdomendissimile: (Jns.subeur. vel Europea :) G. 1. Psiloptera. G. ?. Chalcoplia. eo (us . Polybothris. G. 4 Aurigena. G. 0. Latipalpis. THOMSON. == GROUPE DES PSILOPTÉRITES 165 AA. Tarsi latissimi : (Ins. subeur. vel Europea) : G. 6. Capnodis. II. Tuberculi frontales nulli : (Ins. su- beur. vel Europea) : G. 7. Cœculus. Genre Psiloptera Solier. Prosternum antice nec tuberculatum, vero ejusdem appendix antice sat valdè produeta: (ns. Americana) : Div. 1. Psiloptera Verre. Solier. Type : E. ATTENUATA. Fabr. Prosternum antice nec tuberculatum , sed ejusdem appendix kaud producta : (Ins. Americana, Asiatica et Afri- cand) : Div. ?. Lamgetis. Spin. Type : L. Brocurara. Oliv. Prosternum anticè bitubereulatum (Ins. Africana) : Div. 3. DBamarsila. Thoms. Type : D. Sprssirormis. Thoms. Prosternum antice bituberculatum et ar- culo transverso instructum : (Zns. Africana) : Div. 4. Œdisterna.: Lac. Type : Œ. Currra. Linné. Prosternum autice medio valdé 1-denta- tum : Dix. 5. Monosacra. Thoms. | Type : M. LaranDer. Gory (nec Guerin.) Ons. — Pour le tableau synoptique des 18 coupes que nous 164 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. avons établi dans le Genre Porysorams Spinola, voir nos Bu- PRESTIDES PoLypOTuROÏDEs. (fev. Mag. Zool. 1818.) Oss. — Déjà (Typi Bupr. 1878, p. 36), nous avions assigné aux Damanrsiza Thomson comme type, la D. BisuLcaTa Gory. Mais depuis cette époque, nous avons publié (Bull. Soc. ent. Fr. 1879, p. 187) la Lampgris spissiFormis, qui, à raison du développement de tous ses caraclères, mérite d’être considérée comme devant occuper ce rang. De plus, il convient de rap- porter parmi les OEpisrerna Lac., les D. WesrerManNir Grory (Sarollæ Thomson), et D. Surrucosa Boheman, parce que chez lesdites espèces, le prosternum n'est pas tuberculé en avant, mais bien muni d’un bourrelel transversal. OBSERVATION On distingue facilement les Psrrorrera Vrates de toutes leurs congénères, à raison du proslernum qui est prolongé antérieurement en saillie obluse. Espèces américaines. Par contre, les Lawprgris n’ont le prosternum jamais prolongé antérieurement en saillie. Il en existe en Amérique, en Asie et en Afrique. Les Damarsica qui proviennent exclusivement d'Afrique, sont des LAMPETIS ornées généralement de couleurs sombres assez voisines des Poryroturis, et dont le prosternum est plus ou moins fortement bituberculé antérieurement. Les OEnisrensa et les Moxosacra présentent le proslernum façonné différemment. Chez les premières, cet organe est non seulement biluberculé en avant, mais encore échancré et muni d’un bourrelet transversal limité en arrière par un sillon, Chez les secondes, le prosternum est unidenté au milieu en avant. Espèces provenant exclusivement du continent Africain. Les Cnarcoprra sont bien distinctes à raison, non seulement de Icur forme, mais encore de la longueur du 3e article de ieurs antennes. Esrèces également africaines. Les Porvrornris sont exclusivement propres à l'île de Hadu- gasrar, Avant déjà traité de ces insectes dans nos BurresTipes THOMSON. =— GROUPE DES PSILOPTÉRITES 165 Pozxsoruroïines (Rev. Mag. Zoo. 1878.) nous renvoyons nos lecteurs à ce travail. Quant aux AuriGEnA, elles se distinguent par leur prosternum inerme, dont Pappendice est privé de sillos, ainsi que par leur forine assez large et lourde. Espèces subeuropéennes ou euro- pésnnes. Enfin les Larrazpis, les Carxonis et les Coœaucus, tous sub- européens ou européens, diffèrent de leurs congénères : les pre- inières par l’abdomen qui est dissemb'able dans les deux sexes, ce qui n’a lieu chez aucun autre PsiLoPTÉRITE à nous connu; les secondes, par la largeur de leurs tarses; et les derniers par l'absence de tubercules frontaux. À l'instar de MM. Gemminger et de Harold {Cat. Col. V, p. 1313), nous avons exclu les Caarcororaica et les Ecrmnocoxia du groupe actuel, pour les ranger dar le voisinage des Dicenua. Aussi bien, ces insectes paraissent faire le passage entre le groupe des PsiLorririres et celui des Dicercites. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE DES BUPRESTIDES-PSILOPTERITES DE LA COLLECTION THOMSON J, G. Psizoprera Solier LURE DNS Die Oliviert Saund. » 1e Div. Psiloptera Veré Equestris Oliv. Cay. Collaris Oliv. Bras. Regia Fabr. » Bicarinata Thunb. » Eques Herbst. » Rubromarginata Cht. Chiq. | Fulgida Oliv. » Atienuata Fabr. Bras. | Pardalis Gory Bras. Filiola Cht. » Humerosa Cht. » fnconstabilis Perty » Dynasta Dej. » HoMmanni Gory » Argvrophora Perty. » 166 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Pertyi Gory Bras. Cribrosa Gory » Instabilis Gory » 15 2e Drv. Laïmpetis Spin. I. Ins. Americana Cupreosparsa Lucas. Bras. Weddelii Lucas. » Variolosa Fabr. Cay. Doncherii Gory Bras Tibialis Gory Cay. Crenulata Dei. » Delecta Thoms. (fype)' Bras. Dives Gory » Auriflua Manner. r Inedita Gory Cap. La Platensis Thoms. (type). Bart. Seriata Manner. Peru Margaritacea Thoms. (#ype). Para Cupreata Gory Bras. Novata Thoms. (fype) » Tucumana Guer. Cordova Solieri Lucas Bras Bicarinata Thoms. ({ype) Peru Desmarestii Thoms, (#ype) Cordova Aurolimbata Gory Bahia Calida Dej. » Plagiata Gory Chili Cupreofossa Fairm. » Torquata Dalm. Cuba Wurtembergii Mann. » Aulica Dei. » Aurifera Oliv. » Amethystipes Gory » Clara Gory Venez. Hirtomaculata Herbst. Carth. Famula Cht. Cay. Cacica Cht. Venez. Nigroviolacea Thoms. (éype) Caracas Principalis Gory Panama Presidens Thoms.(fype)» Invariabilis Gory Bras. Pulchella Lucas » Pigra Gory » Marginella Gory Tucum. Granulifera Gory Mex. Monilis Cht. » Guatemalensis Thoms. (/ype) Guat. Obscura Thoms. (fype) Mex. Severissima Thoms. (éype) » Valens Le Conte Texas Drummondi Gory » 36 II. Ins. Asiatica. Argentata Mann. Persia Costata Thoms. (fype) I. And. Eva Thoms. (type) Flores Timorensis Gory (fype) Timor Fastuosa Fabr. India Crassicollis Thoms, (/ype) », Cœrulea Oliv. » Curvipes Cht. » Affinis Saund. Sian Cambodgiensis Thoms. (type) Camb. 19 JIIT. Tns. Africana Composita Palis. Seneg. Catenvulata Gory » Comorica Mann. J, Com. Ce AN A DT. OU UT TS THOMSON: Sergenti Gory seneg. Galamensis Sol. Abyss. Mimosæ Klug » Rugulosa Gory Seneg. Senegalensis Gory » Valens Der. » Catenulata Klug Nubia Costicella Thoms. {ype) Zanz. J'unesta Fab. Seneg. 9 ot Div. Damarsila Thoms. (type) Zamb. Hercules Thoms. (type) ) Omphale Thoms. (éype) ) Amaurotica Klug » Conturbata Thoms. ({ype) Bechuanorum Thoms.(#/pe2) » Spissiformis Thoms. Ÿ = A Subumbrosa Thoms. (#ype) Zanz. Umbrosa Fab. Nil BL. Henricii Thoms. (fype) Zanz. Raffrayi Thoms. ({ype) » Ocelligera Thoms.(#ype) Zamb. Quadrioculata Boh. Natal Bioculata Oliv. seneg. Foveicollis Gory Caffr. Sublaevicollis Boh. » Subcatenulata Thoms. (éype) Zamb. Marginipennis Thoms. (#/pe) Cap. Transvaalensis Thoms. (éype) Trans. Albicincta Reiche Abyss. Guerinii Thoms. (type) » Limbata Klug. Natal. Puncetalissima Fab. Senes. — GROUPE DES PSILOPTÉRITES 167 Limbalis Illio. Natal. Suspecta Thoms, (fyge) » Substriata Thoms. (éype) » Gersiaeckerii Thoms.(type)Moz. Lethalis Thoms. (éype) Zamb. Albomarginata Herbst Cap. Dura Dec. » Pleuritis Cht. » Chrysogastrica Thoms. (type) Zamb. Gorilla Thoms. (fype) Gabon Zona Thoms. ({ype) » Bisulcata Gory Cap. Oculicollis Gory » Cataphracta Dej. » Tristis Linné. » Cinctipennis Gory » 33 4e Drv. Œdisterna Lac. Westermannii Gory Cap. Saroltæe Thoms./éype) » Subrugosa Boh. Damars. Cuprea Linné Xp. Metallica OL. » Chalcos Herbst. » o [2] De Div! Monosacra Thoms. Lalandei Gory 1 195 2, G. CrazcopzrA Thoms. Serripennis Gory (fyre) Cap. 1 168 REVUE ET MAGASIN 3, G. PoLYBOTHRIS Spin. (Pour la nomenclature des ESPÈCES de ce GENRE, voir no0S BUPRESTIDES POLYBOTHROÏDES, Rev. Mag. Zool. 1878.) 90 k, G. AURIGENA Gory Perotis Spin. Jugubris Fabr. Syria Longicollis Kraatz (fype) » Orientalis Gory (type) Persia Chlorana Gory Syria Xerces de Mars. Diarbe Unicolor Oliv. Alger Tarsata Fabr. » 9. G. LarTrpazpis Sol. Plana OI. Eur. mer. Pisana Rossi » 1 6. CapNopis Esch. Miliaris Klug. Syria Daedalea Stev. » Cariosa Pallas Eur. Brultia Pelag. » DE ZOOLOGIE, 1879. Carbonaria Klug Syria Lefebvrei Gory » Porosa Gory » Anthracina Fisch. Persia Henningii Fald. » Porosa Klug Syria Mannerheimii Fald. » Hypocrita Gehin » Excisa Menet. Cauc. Indica Thoms. (fype) India Tenebrionis Linné Eur. Tenebricosa Oliv. » Lugens Kuster » 10 7. G. Cœcuzus Gory Cyphosoma Mann. Cyphonota Dei. Gravidus Gory Alger Buquetii Gory » Laiwsoniæ Cht. » Tartaricus Pallas Lib. Siburicus Fabr. » Repandus Menet. » Euphraticus Gory Syria Fa) [2] 216 Re - DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVELLES DE PSILOPTÉRITES Lsmpetis Margaritacea {de La Ferté M. S. S,) THouson.— Patria : Cayenxæ. — Long. 19 mm. Lat. 7 4/2 mm. — Supra obscurè viridis nigro varieyata; antennæ nigræ: corpus sublus pedesque viridia ; tarsi obscurè cyanei. Caput scabrosum. Prothorax paulo longior quam latior, ad Sem partam posteriorem rotundatus et latior, medio sat tenui- ter et sparsim lateribusque confertim et rugoso punctatus. Elylra carinis longitudin. 8 sat indistinctis instructa, sat valde punctata, lateribus posticis inermia, apice bitruncata et 4 den- tata. Sternum leviter rugosum. Abdomen medio sparsim lateri- busque confertim squamosè punctatum.Pedes valdè et confertim punctati. Ogs. — Ressemble beaucoup à la L. Serrara Mannerh., notamment sous le rapport de la livrée. Mais le front est plus scabreux et non d’un vert brillant métallique, le prothorax est bien plus finement ponctué, la ponctuation des élytres est plus serrée ; enfin le dessous du corps est moins fortement et les patles plus fortement ponctués. Lampetis Eva ‘Trouson. — Patria : [xs. Frones. — Long, 25 1/2 mm. Lat. 9 1/2 mm. — Supra viridi melallica purpu- rescens ; antennæ basi purpureæ, deindè nigræ; corpus sublus pedesque purpurescentia : tarsi virides. Uaput scabrosum, irregulariter reticulatum ; occiput tenuissi- mè transversé lineolatum. Prothorax subconicus, anticè angus- tior, lateribus paulo rotundatus, medio tenuiter, irregulariter et sparsim, lateribusque confertim, rugoso punctatus. Elytra cari- nis longitudin. 18 et seriebus longitudinal. 18 punctorum sat partorum instructa, carinis lateralibus cceteris magis conspicuis, 170 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. lateribus posticis inermia, apice obliquè bitruncata et 4 den- tata. Prosternum lateribus tenuiter ragosum medio punctatum ; Abdomen punctis grossis cribratum,. Pedes grossè punctati. Os. — Cette Esrèce est voisine de L. Timorensis Gory, dont nous possédons le fype. Mais la livrée est tout autre, l'occiput est sillonné par des petites lignes transversales, le prothoraæ est moins large et sa ponclualion plus fine, les élytres n’offrent pas de côtes scabreuses, subréticulées, et leur ponctuation est plus fine; enfin le dessous du corps n’est pas garni de pubescence brune. Recue de notre savant collègue M. de Lansberge. Lampetis costicella THouson. — Patria: Zanzipar. Long. 71 mm. Lat. 6 mm. — Supra violaceo-nigra ; caput prothorax- que latsribus cuprescentia, illo luc el passim viridi punclatum : prothorax cum punctis sparsis viridibus, his punctis aureolalis : elylra viridi punctata ; corpus sublus pedesque aureo-cuprea, seu huc et passim cuprea: larsi virides. Sat curtula, subparallela. Caput sat grossè, sparsim, et irre- gulariter punctatum. Prothoraxæ subconicus, anticè paulo augus- tior, sat grossè, sparsim, et irregulariter punctatus. Elylra seriebus longitudinal. 2) punctorum instructa (2? suturalibus brevibus) post medium his seriebus posticè evanescentibus et costis substitutis, apice obliquè truncata et inermia. Prosier- num lateribus grossè punctatum, medio læve; metasternum sparsim punctatum. Abdomen autem sparsim et irregulariter punctatum. Pedes sat grossè et confertim punctati. Ogs. — Voisine de la L. Carexucara Klug, dont elle diffère par la forme à peine atténuée en arrière, la {éle moins forte- ment ponctuée, la ponctuation du prothorax auréoiée, les séries longitudinales de points sur les élylres bien régulières, l'absence de fosseltes puncligères et de côtes sur ces mêmes organes dont l'extrémité est inerme, et enfin par la ponctuation de l'abdomen moins espacée au milieu. Damarsila Hercules Taouson. -— Patria : Zsmsezt. — Long. 34 mm. Lat. 14 1/2 mm. — Supra nigra; capul el corpus sublus CE ” CE THOMSON. — GROUPE DES PSILOPTÉRITES LT obscurè chalybea; antennæ violacescentes; nrothorax plagis 4 nigris ; elylrorum punctulaltio viridi cuprea. Ampla, robustissima. Caput scabrosum. Profhoraz anticè angustior, usque post medium lateribus obliquus, utrinque plagis nigris nitidissimis lævibus ornatus, irregulariter puncta- tus, punctulatione huc et passim rugosa. £lytra ampla, post humeros bulbosa, longitudinal, 16 sulcata, sulcis punctis minu- tissimis viridibus vel cupreis gaudentibus, intervallis grossè et sparsim cupreo punctatis, huc et passim interruptis et plagis cupreis punctorum instructis, fasciisque ? cupreis marginalibus, apice attenuata, subbilunata, et intus bi-acuta. Sfernum lateri- bus griseo-pubescens et modicè rugosum, medio sparsim punc- tatum. Abdomen valdè scabrosum, lat:ribus griseo-pubescens et maculis 6 nigris nitidis ornatum. Pedes punctato scabrosi. O8s. — $e rapproche de D. Srissirormis Thomson; mais le prothorax offre 4 taches rondes, luisantes, noires, et est beaucoup plus fortement ponctué; les élytres sont bien moins saillantes au-dessous des épaules, leur ponctuation est beaucoup plus fine, et verte ou cuivreuse; enfin l'abdomen est très scabreux, et les pailes sont r'ugueusement poncluées. Damarsila Omphale Taomson. — Patria : Zampezr. — Long. 26 mm. Lat. 11 1/2 mm. — Precedenti similis, vero characte- ribus sequentibus dignoscitur : Antennæ obscurè chalybeæ ; pro- thorax multum minus valdè punctatus: elylra subter huineros fère ut apud B. SrissirorMEu projecta, magis valdè puncetata, prosternum antice valde bidentla'um, pedes grossè el paulo spar- sim punclali. Damarsila conturbata THomMsox. — Patria : Zampezi. — Long. 54 1/2 mm. Lat. 10 mm. — Supra nigra, aureo-aenco punclulata vel plagiala; antennæ obscurè virides; prothorax ma- culs 4 nigris nilidissimis lævibus in semicirculum disposilis ; elytra fasciis 2 marginalibus aurco-aeneis ; subtus aureo-aenca ; abdomen maculis 8 parvis nigris, segmento uliimo immaculato ; tarsi obscurè virides. Caput punctato rugosum. Prothorax antice angustior, post 172 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. medium abruptè dilatatus et latior, medio sparsim et irregula- riter punctatus, lateribus confertim rugoso punctatus. Elytra seriebus mediocriter conspicuis punctorum minutorum instructa inter has series, minute irregulariterque punctata et plagiata, apice subtruncata et ferè inermia. Prosternum lateribus rugo- sum, deinde punctatum, appendice omnino læve nitidissima ; melasternum lateribus rugosum, medio sparsim punctatum. Abdomen rugosum, Pedes grossè et confertim punctati. Oss. — Cette espèce est très voisine de la D. Auaurorica Klug, mais s’en distingue par les caractères que voici: Protho- rax plus brusquement renflé sur les bords après le milieu de la longueur, plus finement rugueux latéralement, à {aches noires luisantes beaucoup plus petites; élyfres à séries longitudinales de points bien plus faibleset à intervalles des mêmes bien plus densément ponctuées, à extrémité inerme ; corps en dessous plus brillant. Damarsila subumbrosa Thomson. — Patria : ZanziBar. — Long. 22 1/2-27 mm. Lat. 9-11 mm. — Supra chalybeo-nigra : caput æneum ; prothorax playis 4, aureo-variegatus et punclatus ; elytra aureo-plagiata et punctala, fasciis marginalibus ? obscurè aureis: corpus sublus pedesque aureo-aenea. Caput valde rugosum. Prothorax antice angustior, plagis 4 rotundatis nitidis Ilævibus, medio sparsim punctatus, lateribus- que confertim punctatus. Elyltra post humeros bulbosa et latiora, ubique tessellata, interstitiis sat confertim aureo punc- tatis, apice bitruncata el 4 acuta. Sternum antice medio biden- tatum, lateribus granulosum, medio sparsim punctatum. Abdo- nen lateribus tenuiter granulosum, medio sparsim punctatum. Pedes sat grossè et sparsim punctati. OBs. — Par la livrée et la disposition de la sculpture, de la ponclualion, etc, cette Espèce rappelle beaucoup la D. UMBROSA Fabr., mais elle en diffère au premier coup d'œil par le prosternum qui est assez fortement bidenté en avant, par quoi elle est bien caractéristique de la division actuelle, où elle doit se placer auprès de la D Becxuana Thomson, On la distingne THOMSON. — GROUPE DES PSILOPTÉRITES 149 facilement de cette dernière espèce par la densité plus grande de la ponctuation dorée sur les élytres. Damarsila Raffrayi Taowson. — Patria : Zanzipar. — Long. 22 mm. Lat. 8 1/2 mm. — Supra viridi metallica, cupreo varie- gata ; antennæ aenescentes ; prothorax maculis 2 ocularibus cupreis cum aliis ramiformibus ejusdem coloris ; elytra generaliter ma- culis quadrato elongatis tessellata, fasciis marginalibus 2 brun- neo- tomentosis ; corpus sublus viridimelallicum : abdomen macu- lis cupreis 6 in ordinibus 2 disposilis. Sat elongata. Caputl valdè scabrosum. Prothorax subtrape- zoidalis, antice angustior, usque ad extremitatem gradatim dilatatus, medio sparsim lateribusque confertim punctatus. Elytra sulcis longitudinal. 16 instructa, intervallis sparsim punctatis et cupreo-tessellatis, post humeros proeminentia late- ribus posticis inermia, apice obliquè bitruncata et 4 dentata, Corpus sublus grossè punctatum ; abdomen medio læviter punc- tatum. Pedes grossè et sat confertim punctati. Os. Cette jolie EsPÈce que nous avons l'avantage de dédier à M. Raffray, tient pour ainsi dire le milieu comme livrée, entre les Lawperis à couleurs brillantes et les Damansica à couleurs sombres. Les caractères qui lui sont propres ne permettentpas de la confondre avec aucune de ses congénères. On peut la ran- ger après D. Hexrion Thomson. Damarsila Transvaalensis THomson. — Patria : Transvaar, (Afr. mer.) — Long. 21 mm. Lat. 8 Mill. — Supra nigra, cu- preoslicti; caput æneo-cuprescens ; prothorax maculis 4 roltun- datis parvis obscuré chalybeis lævibus nitidis ; elytra huc el passim chalybeo-tessellaia, fasciisque marginalibus 2 aureo-cuprescenti- bus ; corpus sublus pedesque cuprescentia ; tarsi pallide virides. Robusta. Capul modicè scabrosam. Prothorax transvereus, lateribus rotundatus, medio sparsim punctatus, lateribus con- fertim rugosopunctatus. Elytra carinis longitudinal. irregulari- bus interruptis lateribus magis conspicuis?instructa, interval- lis grossè ei seriatim punctatis,, apice modicè bitruncata et Obtusa, Prosternum lateribus rugosum et flavopuhoscens, antice 174 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. utrinque tuberculatus, appendix medio carinata ; mesoslernum punctato-rugosum. Abdomen lateribus tenuiter granulosum, flavo-punctatum, et maculis parvis 8 nigro-chalybeis ornatum, medio scabrosum. Pedes scabrose punctati. : Os. Ce type, sauf la livrée, se rapproche beaucoup de la D. Mancmnipennis Thomson ; cependant il en diffère par les carac- tères que voici : Taille moins allongée, plus robuste; ponclua- lion et côles longitudinales des élytres beaucoup plus fortes : extrémilé des mêmes organes non atténuée et obtuse. Damarsila suspecta (H. Devr. M. S.S.) Taomson. — Pa- tria : NaTaz. — Long. 22 Mill. Lat. 8 Mill. — Omnino viridi- aureo-melallica ; prothorax chalybeo-variegatus, maculis 2 ejus- dem coloris ocularibus , laleribusque fasciis 2 longitudin. brunneo-pubescentibus, ornatus: elytra fasciis marginalibus 2 brunnco-puñescentibus ; abdomen laleribus maculis chalybeis parvis 6 gaudens. Caput rugosum. Prothorax anticè paulo angustior, lateribus rotundatus, sat tenuiter irregulariter et sparsim punétatus. Elytra seriebüs longitudin. punctorum sat irregulorum cari- narumque vestigiis gaudentia, his punctis lateraliter majoribus, lateribus posticis inermia, apice obtusè terminata. Proslernum grossè punctatum. Mesosternum abdomenque granulosé punctata. Pedes sat valdè et sat confertim punctati. Oss. Voisine de D. Limmauis Illiger, mais nous croyons que M. Henri Devrolle a eu raison de l’en séparer à cause des caractères différentiels suivants : téle moins fortement rugueuse ; prothorax régulièrement arrondi sur les bords laté- raux, Offrant 2? taches oculaires et 2 bandes marginales ; élytres sans traces de fossettes punctigères ; corps en dessous plus forte- ment ponctué ; abdomen orné de G peliles taches rondes bleues disposées sur 3 rangs. Damarsila Substriata (pe LarerTé M. S.S.) THomson. — Patria : Naraz. — Long. 19 Mill Lat. 7 4/2 Mill. — Prevedenti valde similis, lamen characteribus sequentibus dignoscitur : Pro- thorax augustior, laleribus haud regqulariter rotundalus, anticè THOMSON. — GROUPE DES PSILOPTÉRITES 179 posliceque allenuatus, punclulatione mediana majore el sat sparsa ; elytrorum serierum longiludinalorum puncla minutis- sima ; abdomen adhuc minutior punclulalum,' cuprescens ; antennæ tarsique æneu. Os. Méme aspect que celui de ia D. Susrscra Thomson, mais bien différente par les caractères ci-dessus. Damarsila Cerstaeckerii Taouson. — Patria : Mozampica. — Long. 17 1/2 Mill. Lat. 6 Mill. — Omniio viridi-aurco-me- tallica, supra huc el passim cuprescens ; caputl prothorazque vio- laceo-variegala. Caput valde scabrosum. Prothorax anticè angustior, jam ante medium latior, medio sat valdè et paulo sparsim punctatus, cum maculis ocularibus 2? violaceis parvis lateribusque rugoso- punctatus. Ælytra longitudin. 18 costata (2? suturalibus brevi- bus), intervallis regulariter seriatim punctatis, lateribus pos- ticis inermia, apice obliquè bitruncata et 4 acuta. Prosternum grosse punctatum, punctis conjunctis. Melasternum abdomenque sat valdè et irregulariter punctata. Pedes sat grossè et sparsim punctati. O8s. Voisine de la D. Sugsrriara Thomson, mais les carac- tères précédents ne permettent pas de confondre ces deux insectes ensemble. G. Güalcoplia (H. Devyn. M. S.S.) THouson.— Corpus robus- tum, subparallelum, paulo depressum, fascie species G. Pozx- cEsTæ revocat. Caput antice modice excavatum ; oculi distantes; antennæ artic. 3e sequente mullum longior, a artic. 4e extus dentatæ, cavitalibus magnis ; mandibulæ validæ. Prothorax transversus, ampius, lateribus anticis latior, deindè gradatim paulo angustatus, angulis posticis acutis, antice posticcque sinuatus, dorso costis 4 nitidis longitadinalibus instructus. Elytra fere ut apud G. Pocyczsram, subdepressa,carinata, subter humeros augustiora, ad medium latiora, postice gradatim atte- nuata, apice biacuta. Prosternum convexum, antice utrinque sulcatum nullomodo tuberculatum, appendix plana debiliter longitudin. carinata. Pedes sat robusti, 176 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879, Os. La forme générale rappelle assez bien celle des Porx- cesTA, mais les autres caractères se rapprochent de ceux des coupes précédentes. Il en diffère principalement par la longueur du 3e article des antennes,et la structure du prothorar et du pros- ternum. Ghalcoplia Serripennis Gory. Mon. Bupr. 1, Bupr. p.44, pl. 3, fig. 1L. — Patria : Cap. — Long. 21 Mill. Lat. 8 1/4 Mill. — Supra nigro cuprea. Capul rugoso-punctatum, Prothorax lateribus anticis haud integraliter marginatus, dorso costis longitudinal. 4 valdè sparsim punctatis, inter has costas con- fertim punctatus, lateribus valdè rugosus. £lylra costis lonzi- tudin. 10 (? suturalibus brevibus), inter has costas rugosa eb valdè punctata. Corpus sublus bronzeo-cuprescens. Prosternum lateribus grossé punctatum; mesosternum grosse punctatum. Abdomen grossè et sparsim punctatum. Pedes autem grossè et sparsim punctati. Os. Cet insecte constitue l’un des types de description de Gory, et provient d’un échange fait avec la collection du comte de Mniszech. Capnodis Indica (pe Larsnré M. S.S.) Taouson. — Patria : AzMora. ([npra.', — Long. 21-26 Mill. Lat. 9 1/2-10 Mill. — Supra nigra, aurco-vel cupreo variegala; prothorax maculis ni- gris nilidis 5 sic : : * : disposilis, cum cæteris aliis minoribus : corpus sublus splendide purpureum ; femora purpurea, tibiæ tar- sique ni;Ta, Elongatula. Caput punctato rugosum. Prothorar lateribus valdè rotundatus, antebasin angustatus, angulis posticis acutis extus duclis, grossè et confertim punctatus, lateribus punctu- latione scabrosa. Elylra elongatula, valdè irregulariter eupreo- variegata et punctato rugosa, spatiis plurimis nigris quasi lævibus, seu punctorum minutorum seriebus longitudin. gau- dentia, apice bitruncata et obsoletè tuberculata. Prosternum lateribus scabrosum, medio punctis sparsis instructum ; melus- lernum grosse punctatum, punctulatione mediana sparsa, 4Abdo- THOMSON. — GROUPE DES PSILOPTÉRITES 177 men grossè, sparsim, et irregulariter punctatum. Pedes grossè et sparsim punctati. Ogs. Ce joli insecte qui, par les caractères précités constitue l’une des espèces les plus distinctes du GENRE, peut être rangé auprès de C. HennixGu Falderm. Il se distingue de tous ses congénères par La ponctuation fortement rugueuse et cuivreuse des élytres, qui disparaît par places, où elle est remplacée soit par des espaces noirs assez lernes presque lisses, soit par des séries longitudinales de points très petits. . (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). 42 COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE Par M. Léon FAIRMAIRE Dyschirius ? strigifrons Fairm. Pet. Nouv. Entom. 1874, 407. — Long. 4 1/2 mill. — Elongatus, cylindricus, rufo- piceus, valde nitidus ; capite paulo obscuriore, dense sat tenui- ter strigosulo, antice transversim plicato, oculis parvis, parum prominulis, mandibulis sat validis, sinistra supra sulcata ; pro- thorace ovato, antice attenuato, medio longitrorsum sulcato, antice sulcis numerosis longitudinalibus impresso, lateribus haud marginato ; elytris parallelis, apice rotundatis, margine apicali reflexo, leviter striatis, striis punctatis, stria suturali profundiore, apice utrinque oblique impresso, tibiis anticis obtusissime dentatis. — Tougourt (Thiébault). Je ne puis déterminer d’une façon précise le genre auquel appartiendrait ce curieux insecte qui, malheureusement, man- que de pattes et d'antennes : la forme générale rappelle celle des Dyschirius, mais le corselet est ovalaire-oblong et les yeux sont petits. Bledius vitulus Erichs. — Long. 5 à 5 1/2 mill — Statura omnino B. bicornis, testaceus, subnitidus, parcius pubescens. Antenna rufo-piceæ, medio fuscæ. Caput supra nigrum, subni- tidum, fronte late leviter excavata, margine laterali utrinque in eorum erectum breviusculum latium, compressum, apice vel truncatum vel emarginatum elevata. Thorax subtiliter co- riaceus, parce fortius punctatus, profundius canaliculatus. Elytra minus crebre sat profunde punctata. — Cette espèce, découverte par Ehrenberg en Arabie, a été signalée aux îles Canaries et trouvée par Thiébault à Tougourt,. | FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 179 B. niloticus Erichs. — Long. 3 mill. — Nigricans, anten- narum basi pedibusque pallide flavis, thorace transverso, sub- tilissime coriaceo, crebrius punctato, subtiliter canaliculato, fronte apice bituberculata. — Découvert en Egypte par Ehren- berg et retrouvée à Tougourt par Thiébault. Paussus cornutus Chev. — P. dentifrons Westw. — Long. 8 mill. — Totus castaneo fulvus, nitidissimus, anten- narum clava brevi lata triangulari-ovata, supra et infra disco in medio convexo, basi truncata et in spinam obtusam extus producta ; vertice spina erecta setigera armato; elytris puncta. tis, prothorace antice lateribus dilatatis, capite latiori, in medio profunde impresso et sulco tenui longitudinali fere ad margi- nem anticum extensa; pedibus compressis nitidis, tibiis bical- caratis, tarsorum articulo basali minuto, abdominis segmentis simplicibus. Cette espèce, qui n'avait été signalée qu’au Sénégal, a été trouvée par Thiébault aux environs de Tougourt. Hydrobius Sahariensis Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr. 1879, 160. (Philhydrus). — Cet insecte est extrêmement voisin de l’Zydro- bius politus Küst., d'Espagne ; il est seulement un peu plus petit, plus convexe et plus étroit, avec les côtés des élytres plus tombants, ce qui tient peut-être à une différence sexuelle. Cette espèce a été aussi trouvée à Mogador par M. W. Blackmore. Ochthebius parvicollis. — Long. 1 1/2 mill. — Oblongus, lusco-æneus fere opacus, palpis testaceis, pedibus piceo-æneis; capite oblongo-subquadrato, oculis prominulis tenuiter rugo- sulo, inter oculos bifoveolato; prothorace subcordato, narvo, medio canaliculato, utrinque foveolis ? (:) et extus foveolis ?, postica parva, antica lata, profunda, lateribus haud crenulatis nec membrana munitis; elytris amplis, magnis, punctato-stria- tis, punctis striarum grossis, lateribus marginatis, pedibus gra- cilibus. Oblong, atténué en avant, d’un brun noirâtre un peu bronzé presque mat, palpes roussâtres, pattes d’un brun foncé un peu bronzé, tête oblongue, formant presque un museau comme 180 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. celui des Salpingus, finement rugueux, deux fossettes entre les yeux qui sont proéminents. Corselet presque cordiforme, petit, bien plus étroit que les élytres, sans crénelures ni membranes latérales ; côtés arrondis en avant, sinués en arrière, mais non échancrés ; un sillon médian assez profond, ayant de chaque côté, l’une devant l’autre, deux fossettes oblongues à peine sé- parées, et en dehors deux autres fossettes, l’antérieure grande, la postérieure petite; les intervalles un peu rugueux, avec quelques points. Elytres grandes, elliptico-ovalaires, assez con- vexes, le bord externe assez fortement relevé, formant gout- tière, presque angulé et plus élargi un peu au-delà du milieu, à stries assez larges, médiocrement profondes, presque formées de gros points noirs oblongs; extrémité de chaque élytre obtusément arrondie, un petit pli sur chaque épaule, pattes grêles, crochets allongés, fauves. — Boghari (Raffray.) Ochthebius auropallens. — Long. 1 1/# mill. — Ovato- oblongus, modice convexus, capite prothoraceque aureis, fronte summa cuprea, elytris pallide lutescentibus, subtus obscurus, pedibus, antennis palpisque dilute luteis ; capite inter oculos valde bifoveato, antice transversim sulcato, prothorace trans- verso, lateribus antice arcuatis, postice leviter sinuatis, antice transversim, ante basim arcuatir impresso, et utrinque postice fere obsolete impresso; elytris ovatis, basi truncatis, medio ampliatis, apice acuminatis, tenuiter lineato-punctatis, inter- vallis planis, tenuissime punctulatis. — Biskra (R. Oberthur.) Ochthebius atriceps. — Long. 1 à 1 1/4 mill. — Oblongo- ovaius, modice nitidus, pallide flavidus aut stramineus, capite nigro, interdum cupreo micante, palpis brunneiïs, articulo ulti- mo pallido, prothoracis disco plus minusve infuscato, interdum nigricante et cupreo micante; capite fere opaco, inter oculos profunde bifoveato ; prothorace transverso, postice sat fortiter constricto, lateribus sinuatis, membrana munitis, dorso linea tenui longitudinaliter medio vix sensim impressà, sed basi apiceque distincta, ante medium foveis? magnis, profundis, an- tice transversim impresso, hac impressione utrinque foveolata, FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 181 his foveolis cum præcedentibus fere coeuntibus, antice utrinque ad latera impresso ; elytris ovatis, sat convexis, apice obtusis, sat tenuiter punctato-lineatis, fere substriolatis. — Boghari (Raffray). Extrêmement voisin du foveolatus, mais sensiblement plus petit, avec le corselet à sillon longitudinal effacé, marqué seu- lement par une petite strie ou fossette à chaque extrémité, les élytres plus ovalaires, non parallèles à la base,mais dilatées au milieu et non en arrière,et à ponctuation bien plus fine; la co- loration est aussi très différente ; elle varie un peu d’intensité, notemment sur le corselet. Ochthebius crenatulus.— Long. ? mill.— Oblongus, æneus, modice nitidus palpis pedibusque paillide luteis ; capite inter oculos medio elevato et utrinque foveato; prothorace bre- viter cordato, postice angustiore, angulis lateralibus sat acutis, lateribus postice et angulis anticis membrana pallida munitis, ‘“dorso medio sulco profundo et utrinque foveolis 2? oblongis, postica majore impresso, lateribus inæqualibus, impressis, angu- lis anticis, productis posticis foveola signatis ; elytris oblongo- ovatis, regulariter punctato-substriatis, punctis grossis, apice separatim obtuse rotundatis, sutura elevata, stria suturali pos- tice profunda, — Boghari (Raffray) ; Mers el Kébir (Coquerel). Ressemble beaucoup à l'O. lanuginosus, mais sensiblement plus petit et dépourvu de villosité sur le dessus du corps, les fossettes dorsales du corselet sont plus profondes, plus mar- quées, et «es élytres plus ovalaires, non parallèles à la base avec les stries bien plus marquées quoique les points soient un peu plus petits. Ochthebius grandipennis. — Long ? 3/4 mil. — Oblongus, parum convexus, subparallelus, medio vix ampliatus, æneus, modice nitidus, sat dense pilis griseis adpressis vestitus, pedi- bus testaceis; capite tenuiter punctato, inter oculis punc- tis 3 grossis, triangulariter dispositis impresso, antice medio elevato; prothorace lato, brevi, postice parum angustato, lateribus rotundatis, postice haud sinuatis, nec membrana 182 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. marginatis, dorso tenuiter sparsim punctato, linea media tenui, foveolis obsoletissimis, antice posticeque ad latera impressa, margine postico ad scutellum fere lobato, utrin- que sinuato, elytris amplis, prothorace paulo latioribus, apice leviter angustatis, dense sat tenuiter punctatis ac tenuiter rugo- sulis, sutura leviter elevata, stria suturali postice distincta, — Batna. Cette espèce est remarquable par sa forme moins ovalaire, les élytres amples et la sculpture peu marquée du corselet, les cô- tés de ce dernier ne sont pas bordés en arrière d’une marge membraneuse, mais il me semble que la fossette ou impression allongée qui se trouve en arrière et parallèle au bord interne est membraneuse au fond. Pour l'aspect général. la ponctuation, les élytres, la vestiture du dessus du corps, cet Ochthebius se rapproche du pilosus ; mais ce dernier a les côtés du corselet sinués en arrière et munis d’une membrane externe et les im- pressions du corselet sont bien différentes, car ici elles sont presque nulles et la ponctuation des élytres est plus fine. Je ne connais pas l’espèce suivante : O. numidicus Reit. Berl. Zeit. 1872-179 — Long. 2 mill. — Statura 0. rufomarginati, major, subovalis, modice convexus, ater, metallico vel submetallico-nitidus,capite transversim bifos- sulato, prothorace latissimo, punctato, lateribus subrotundatis, apice exciso, angustato, pallide membranaceo limbato, linea media profunda, longitudinali, ad latera utrinque fossulato, bifoveolato, elytris oblongo-ovalibus, dense fortiterque striato- punctatis, his apice, antennis pedibusque rufobrunneis. — Oran. Elle doit se rapprocher beaucoup du crenatulus; mais dans notre espèce la tête ne présente pas de fossettes transversales, le corselet n’est pas même deux fois aussi large que long, le limbe membraneux atteint ou dépasse le milieu des côtés qui sont angulés plutôt qu’arrondis ; enfin la coloration est bronzée. Le faciès d’ailleurs n’est nullement ceiui du rufomarginatus. Georyssus nepos. — Long. 1 2/3 mull. — Niger, nitidus ; FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 183 prothorace elytris angustiore, longitudine vix latiore, antice angustato, disco valde convexo, medio sulco sat tenui sed evi- dente longitudinaliter impresso, ante marginem anticum sulco transversim arcuato signato, parte antica medio fortiter sulcata et utrinque plicatula, prothoracis lateribus utrinque lineis ? crenu- lato-elevatis signatis; elytris quadratis, humeris angulatis, utrinque ad scutellum impressis et margine basali elevatis, lineato-panctatis, punctis grossis, intervallis planatis — La Chiffa (Raffray). Intermédiaire entre les G. pygmæus et substriatus . facile à distinguer du dernier par la partie antérieure du corselet plus fortement striolée et par les points des élytres bien plus gros; diffère du premier par la partie antérieure du corselet beaucoup plus courte, ne formant pas la moitié de l’autre, plus déclive, plus fortement séparée par un sillon arqué, moins fortement striolée et par les points des élytres moins profonds. G. ARTHRODEIS. Les espèces de ce genre propres à la région barbaresque sont au nombre de trois : A. glomeratus Fairm. Ann. Soc. Ent. H. 1870, 385 — Long. 6 mill. — Subglobosus, nitidior, capite rugoso-punctato, medio costulato, antice transversim carinato clypeo medio emar- ginato et breviter penicillato, niger, sat nitidus, subtus cum pe- dibus prothorace tenuissime punctulato, angulis anticis acutis, elytris tenuissime asperulis, tibiis anticis acute bidentatis. — Maroc. A. occidentalis Fairm. 1.c. 1868, 484. — Long. 8 mill. Breviter ovatus, valde convexus, niger, nitidus, subtus nitidior, clypeo tridentato, capite antice transversim carinato, tenuiter punctato, antennis obscure piceis ; prothorace sparsim tenuissi- me punctulato, angulis anticis productis ; elytris sat tenuiter punctatis, postice attenuatis ; prosterno apice obsoletè bi-im- presso, abdominis segmento 2° basi striolato. — Maroc. À. erodioides Fairm. Petites Nouv. Ent, 1875, 543. — Long. 184 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 10 mill, — Brevissime ovatus, antice posticeque fere æquali- ter angustatus, valde convexus, niger, parum nitidus, subtus nitidior ; capite absoletissime punctulato, transversim antice carinato, prothorace antice angustato, subtilissime punctulato, elytris apice attenuatis et valde declivibus, sat tenuiter punc- tatis; prosterno apice leviter impresso, mesosterno longitudi- naliter substriolato, abdomine lævi, segmento 2° basi striolato. — Mogador. Beaucoup plus gros et moins atténué en arrière que l’occiden- talis, diffère en outre par les côtés du corselet un peu arrondis avant les angles antérieurs qui sont moins saillants, moins pointus ; les bords externes du corselet et des élytres forment, vus de côté, un angle obtus au lieu d’un arc comme chez l’occi- dentalis. Chez la première de ces espèces l’épistôme est simplement échancré ; chez les deux autres il est légèrement tridenté comme chez les trois espèces égyptiennes décrites par Solier et dont j'ajoute ici les diagnoses, pour le cas très possible où ces in- sectes se retrouveraient dans le Sahara algérien. A.rotundatus Sol. Ann. Ent. 1834, 515 — Long. 7à8 mill. — Niger, valde gibbus, subparallelus, apice rotundatus ; capite punctis approximatis, linea transversa valde elevata ro- tundaque ; palpis maxillaribus apice rubris; prothorace dorso punctis magnis ; elytris valde punctatis, punctis sparsis, arcua- tis, apice approximatis et tuberculatis ; antennis pedibusque nigris, tarsis anterioribus prœcipue rufescentibus. Var: A. Triangularis, apice angustatus, corpus subtriangu- lare, parum gibbosum. An species ? Egypte; Alexandrie. À. obliteratus Sol. 1. c. 516. — Long. 6 1/2 mill. — Niger, gibbus, subcylindricus, apice rotundatus; capite linea transversa elevata acuta prothoraceque dorso valde punctato ; elytris punc- tis obliteratis sparsis, antennis obscuris, articulo ultimo subru- fo; pedibus nigris. — Egypte. A. cruciatus Sol. 1.c. 517, — Long. 6 mill. — Niger, gib- bus, minor, apice rotundatus ; capite punctato, lineis elevatis FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 185 cruciatis parum prominulis acutisque ; prothorace dorso punc- tis magnis leviter sparsis impresso, elytris punctatis, apice ru- gosis, punctis sparsis, subarcuatis. — Egypte. À la suite de ces espèces africaines nous croyons devoir don- ner les descriptions de trois autres espèces dont deux provien- nent d'Arabie et l’autre d’une localité indécise et qui nous ont été obligeamment communiquées par M. Fréderic Bates. A. cicatrix Fairm. Naturaliste, 1879, 4. — Long. 12 mil. — Brevissime ovatus, gibboso-convexus, niger, nitidus, subtus nitidior ; capite subopaco, dense punctato-rugoso, antice linea transversa fere recta impresso, margine antico obsoletissime tri. dentato, antennis brevibus, articulo ultimo obconico, truncato; prothorace a basi antice angustato, et a medio fortius, tenuis- sime punctulato, ad latera paulo densius ; elytris brevibus, post medium attenuatis, lineis irregularibus laxe reticuatis im- pressis, basi tenuiter punctatis, panlatim fortius aspero-punc- tatis, postice asperis, margine reflexo plicatulo; prosterno me- dio latissimo, tenuissime plicatulo, apice dilatato, truncato, mesosterno fere lævi, metasterno et abdomine fere lævibus, te- nuiter reticulatis. — Yémen (coll. Fréd. Bates). Une des plus grandes espèces du genre ; sa forme est la plus ramassée et la plus convexe; la tête, au lieu d’une carène trans- versale, présente une ligne un peu enfoncée et le bord anté- rieur est presque droit ; les élytres présentent des lignes irré- gulièrement réticulées, avec deux légères impressions basilai- res de chaque côté, la ponctuation qui est fine à la base de- vient rapidement râpeuse et se transforme dès le milieu en fi- nes aspérités. Ce serait la plus grande espèce du genre s’il n’y avait pas la suivante : A. Arabicus Kirschb. Deut. Ent. Zeit. 1877, 104. — Long. 13 à 15 mil. — Niger, nitidulus, ovalis, gibbus, clypeo emargi- nato, basi carinato, confertissime ruguloso-punctato, thorace fortiter transverso, angulis anterioribus productis, lateribus ro- tundatis, supra confertim et rude punctato, elytris granulatis, 186 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. granulis apicem versus densissime positis, linea marginali brevi, mediam portens elytrorum non attingente, pedibus plus mi- nüsve ferrugineis. — Djedda. A. bidentulus Fairm. Natur. 1879, 4. — Long. 8 mil. — Brevissime ovatus, antice apiceque fere æqualiter rotumdatus, valde convexus, niger, nitidus, labro pallide testaceo; capite dense fere transversim rugoso, summo fere lævi, haud trans- versim carinato, margine antico arcuatim emarginato, angu- lis acutiusculis; antennis brevibus, piceis, articulo ultimo ru- fescente, truncato; prothorace antice angustato, dense ac te- huiter asperato ; elytris brevibus dense æqualiter aspero-granu- latis; subtus nitidior, prosterno medio rugosulo, apice arcuatim impresso, mesosterno longitudinaliter plicatulo. — Arabie (col- lect. Fréd. Bates.) Forme et taille du syriaccus Kr. (globosus Reïche), mais un peu plus court et plus convexe, bien distinct par le front sars carène tranversale et le bord de l’épistôme assez fortement échancré en demi-cercle avec les angles latéraux un peu poin- tus; les antennes sont notablement plus grêles ; le mésosternum est fortement plissé tandis que le métasternum est lisse, le corselet, au lieu d’être ponctué, est couvert de fines aspérités et les élytres sont bien plus nettement ruguleuses, A. crypticoides Fairm. Natural. 1879, 4. — Long. 10 mill. Oblongo-ovatus, subparailelus, convexus, niger, sat nitidus, subtus nitidior, capite fere lævi, vix sparsim tenuiter punctu- lato, antice transversim carinulato, supra utrinque transver- sim impresso et linea longitudinali tenuissime elevata signato, margine antico sat fortiter tridentato, dentibus approximatis ; antennis brevioribus, articulo ultimo lato, rufescente ; protho- race lævi, antice tantum et leviter attenuato, elytrorum basim amplectente ; elytris medio vix sensim ampliatis, tenuissime parum dense punctulatis, et suturam versus obsoletissime im- pressiusculis; prosterno medio convexo et antice parum punctato, meso et metasterno lævibus, abdominis segmento 1° Sc" FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 187 basi breviter plicatulo et obsolete impresso. — Egypte? Arabie? (collect. Fréd. Bates). La forme de cet insecte rappelle celle d’un Crypticus ou d’un Pedinus. Tentyria Kantaræ.— Long. 12 à 14 mil. — Oblonga, sub- elongata, antice attenuata, modice convexa, nigra, nitida; ca- pite tenuiter densissime punctato, antice obtuso, dente recli- nato minuto acuto terminato, margine antico haud elevato, linea tenui arcuata impresso,ad oculos longitudinaliter plicato, subtus profunde transversim sulcato, antennis basin protho- racis fere attingentibus ; prothorace transverso, lateribus valde rotundato, angulis anticis obtuse rotundatis, posticis obtusis, margine postico utrinque leviter sinuato, intus sulcato, dorso tenuiter dense punctulato,elytris oblongo-ovatis, fere lævigatis, carina basali ad scutellum producta, sutura leviter impressa, subtus nitidior, prosterni lateribus lævibus, mesosterao obso- lete impresso. — E-Kantara (Puiton). Ressemble à la T. platyceps, s’en distingue par la tête moins fortement ponctuée, les impressions antérieures très faibles, les antennes bien plus grêles, un peu plus courtes, et les angles postérieures du corselet un peu plus marqués. Tentyria transversicollis. — Long. 10 mil. Oblonga, pa- rum convexa, nigra nitida ; capite tenuiter dense punctato, utrinque ad oculos longitudinaliter plicato et antice leviter impresso, margine antico obiuse arcuato, nuilo modo elevato, subtus profunde transversim impresso, antennis sat brevibus, prothorace medio vix longioribus, articulo ultimo rufo ; pro- thorace valde transverso, lateribus rotundatis, angulis anticis obtuse rotundatis, posticis breviter subacutis, margine postico fere recto, intus sulcato, dorso vix perspicue crebre punctulato, punctis ? grossis discoidalibus, elytris lævibus oblongo-ovatis, apice attenuatis, basi prothorace paulo latioribus, humeris levi- ter acutis, carina basali obsoleta, sutura leviter impressa ; sub- tus paulo nitidior, prosterno lateribus sat tenuiter ruguloso- 188 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. punctato, inter coxas sat lato, mesosterno medio leviter sulca- to ; pedibus breviusculis. — Bou Saada (R. Oberthur). Espèce remarquable par sa forme peu convexe, son corselet large, fortement arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs formant une petite dent, et par ses pattes assez courtes. Tentyria scuticollis. — Long. 11 mill. — Oblonga, subelon- gata, minus convexa, nigra, sat nitida, subtus nitidior ; capite tenuissime dense punctulato, utrinque ad oculos longitudinali- ter plicato, antice utrinque sat fortiter striato, margine antico obtuse arcuato,nulla modo elevato, subtus transversim profunde impresso, antennis minus brevibus, prothorace medio longiori- bus, piceis ; prothorace valde transverso, lateribus valde rotun- datis, angulis anticis obtuse rotundatis, posticis deflexis fere nullis, margine postico fere recto, intus sulcato, dorso vix perspicue punctulato ; elytris lævibus, oblongis, postice atte- nuatis et prolongatis, basi prothorace latioribus, carina basali, humeros haud superante; pedibus sat elongatis, fusco-piceis ; prosterno lateribus lævi, mesosterno medio obsolete impresso. — Souf, communiqué par M. Monchicourt. Cette Tentyria est, comme la précédente, remarquable par la forme du corselet qui est encore plus large, plus arrondi sur les côtés avec les angles postérieurs indistincts, les élvtres sont aussi plus longues et plus atténuées en arrière et les flancs du prosternum ne présentent aucune trace de ponctuation, enfin les pattes et les antenes sont plus longues. Ces deux espèces présentent un faciès un peu différent des autres Tentyria à cause de leur corselet large, très arrondi sur les côtés, très peu convexe, et de leurs antennes assez courtes. Tentyria leptidea. — Long. 12 mill. —- Elongata, antice attenuata, parum convexa, nigra, nitida, subtus cum pedibus picea ; capite tenuiter sat dense punctulato, ad oculos anguste plicato, antice leviter biimpresso, epistomate rotundato, men- to sat profunde sulcato ; prothorace breviter ovato, postice levi- ter attenuato, convexiusculo, dense tenuiter punctulato, basi anguste marginato, utrinque haud sinuato, angulis posticis FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’'AFRIQUE 189 rotundatis, anticis obtusiusculis ; elytris oblongis, antice api- ceque attenuatis, parum dense punctulatis, vage punctato-li- neatis, suturam versus evidentius, plica basali ad scutellum prolongata; subtus nitida, lævis. — Souf. Ressemble beauccup à la longicollis, mais plus petite, plus étroite, avec le corselet moins arrondi sur les côtés, les élytres plus longues, plus étroites, plus atténuées à la base et à l’ex- trémité, à ponctuation moins forte, plus en lignes, et le dessous du corps plus lisse, autrement coloré. Scelosodis ustus. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus, con- vexiusculus, fusco-brunneus, nitidus, subtus dilutior, piceus ; capite tenuissime sat dense punctulato, margine antico leviter sinuato, ad oculos tenuiter ac breviter plicato; antennis me- dium prothoracis vix superartibus, articulis sat brevibus ; pro- thorace valde transverso, haud distincte punctato, antice levi- ter angustiore lateribus cum angulis posticis rotundatis, anticis obtusis, marginibus antico et postico fere rectis; scutello mi- nutissimo ; elytris ovatis, basi prothorace angustioribus, sed mox ampliatis, apice obtuse acuminatis, haud perspicue punc- tatis, humeris rotundatis ; subtus lævigatus, processu abdo- minali obtuse rotundato ; pedibus gracilibus, tibiis anticis apice extus haud productis. — Mogador. Cet insecte diffère un peu des deux autres espèces de Sceloso- dis par les angles postérieurs du corselet arrondis ainsi que les épaules, et par la forme des tibias antérieurs qui ne sont pas prolongés à l'extrémité interne ; en outre le corps est entiè- rement lisse. Scaurus vagecostatus. — Long. 14 mill. — $S. atrato pri- mo visu simillimus, similiter coloratus et sculpturatus,sed an- tennis minus cylindricis, articulis magis obconicis, prothorace magis oblongo, lateribus minus arcuatis, angulis posticis obtu- sis, vix apice rotundatis, lateribus evidentius marginatis, ely- tris paulo brevioribus, sutura et utrinque lineis tribus obsolete elevatis, externa basi fere costiformi. — Batna (Thiébault). Cette espèce ressemble beaucoup aux S. atratus et punclatus, 190 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. mais elle en diffère par la forme du corselet très faiblement arrondi sur les côtés, à angles postérieurs obtus, non arrondis, la surface moins convexe ; les élytres présentant de faibles cô- tes comme chez le punciatus, mais plus aplanies, et la ponc- tuation rappelle davantage celle du S. atratus. Ce Scaurus res- semble surtout extrêmement au planidorsis, mais il en diffère par les faibles côtes des élytres, par le dernier article des an- tennes oblong, aussi long que les ? précédents réunis, par le cor- selet moins fortementéchancré au bord antérieur, moins arrondi sur les côtés, moins court, plus ample, les points des élytres sont plus gros ; les fémurs antérieurs sont très épais, armés d’une forte épine un peu arquée, les tibias sont arqués et mu- nis intérieurement d’une large dent obtuse. Enfin il diffère du quadraticollis par le corselet arrondi sur les côtés, surtout en avant, à ponctuation égale, à base sinuée, par les élytres à simples lignes ponctuées, non striées, avec les intervalles fine- ment ponctués et par les antennes à dernier article oblong. S. planidorsis. — Long. 13 mill. — Oblongus, supra pla- natus, niger, sat nitidus; capite inæquali, punctato, antice lævi, antennis validis, medium prothoracis paulo superantibus, ar- ticulo ultimo ovato, acuminato ; prothorace amplo, lateribus cum angulis rotundato, margine postico recto, anguste margi- nato, tenuissime laxe punctato, lateribus paulo evidentius, disco impressiusculo; elytris sat fortiter punctato-lineatis,sutura et intervallis 3, 5, 7 vix sensim convexiusculis, intervallis omni- bus rarius tenuiter punctulatis ;: prosterno rugoso, medio ma- gis tenuiter, abdomine basi medio impresso, segmentis ? pri- mis basi tenuiter plicatulis, Ç' femoribus anticis incrassatis, ante apicem dente valido acuto armatis, tibiis anticis ante me- dium intus obtuse angulatis. — Djebel-Aurès (R. Oberthur). Extrêémement voisin de l’atratus pour la forme générale et la surface unie des élytres, sur lesquelles on distingue seulement la suture un peu saillante en arrière; en diffère par le corselet très finement ponctué , à bord postérieur droit et non sinué et par les élytres plus allongées ; diffère du quadricollis par le cor- FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 191 selet très arrondi sur les côtés et les élytres sans côtes apparen- tes ; ce dernier caractère le distingue aussi du S. amplicollis dont le corselet est plus grand, et dont les fémurs antérieurs sont armés, chez les ç/, d’une dent arquée. Pimelia Tunisea. — Long. 18 mill. — Brevissime ovata, valde convexa, nigra, nitidissima ; capite tenuiter asperato, an- tennis basin prothoracis paulo superantibus, articulis 3-10 oblongo-ovatis, ultimo apice rotundato, prothorace sat parvo, la- teribus rotundato, antice leviter angustato, lateribus valde aspe- rato, angulis anticis parvis, prominulis ; elytris fere rotundis, margine externo valde crenatis, utrinque lineis ? sat acute pa- rum dense tuberculatis, intervallis externis laxe ac tenuiter gra- nulatis,et linea versus suturam obsoletissime indicata, margine reflexo tenuiter sat dense granulato ; subtus cum pedibus valde ac dense granulata, prosterne et metasterni lateribus multo _minus, — Sfax, Tunisie (Communiquée par notre collègue, M. Valéry Mayet.) Extrêmement voisine de la P. Claudia, de Kabylie, mais plus petite, plus convexe, plus relevée à la suture surtout en arrière, les articles des antennes sont ovalaires et non transversaux ou presque carrés, le dernier article n’est pas sensiblement plus petit que l’avant-dernier ; le corselet est bien moins large et moins fortement arrondi sur les côtés, un peu atténué en avant, les côtés sont couverts d’aspérités plus marquées et plus serrées, les angles antérieurs sont moins saillants, moins pointus et moins divariqués; les élytres sont un peu plus courtes, les deux lignes au-dessus de la ligne externe sont formées de tu- bercules moins serrés, moins pointus et moins dirigés en ar- rière, et les intervalles de ces lignes présentent de petits tuber- cules plus ou moins distincts; l'abdomen est couvert de tuber- cules ou rugosités très serrées partout, même au milieu. À. semihispida Fairm. Pet. Nouv. Entom. 1874, 407. — Long. 21 à 23 mill. — Brevis, elytris fere rotundis, dorso sat convexis, nigra, sat nitida ; capite tenuiter ac laxe puncta- to-asperata, labro dense asperulo, antennis sat brevibus graci- 192 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. libus, apicem versus haud incrassatis ; prothorace valde trans- verso, lateribus valde rotundatis, angulis anticis prominulis, sat dense granulato, lateribus fortius, vitta media longitudinali lœævi; elytris dense granulatis, granulis sat parvis, oblique acu- tiusculis, utrinque post medium lineis 3 expinis postice reclina- tis, margine externo dense sat valide retrospinoso, subtus dense tenuiter asperulo, pedibus rugosis. — Tougourt (Thiébault). Cette description ressemble beaucoup à celle de la P. retros- pinosa ; mais l’espèce nouvelle diffère de cette derrière par la forme plus arrondie des élytres qui sont couvertes de petits tubercules serrés sur lesquels se détachent, en arrière seule- ment, les trois séries de tubercules plus gros et épineux, plus minces, droits, non inclinés en arrière ; les élytres sont plus courtes, plus convexes en long et en travers, couvertes de gra- nulations plus nombreuses, égales, moins pointues ; sur chacu- ne on voit 3 lignes un peu élevées, reliant les tubercules posté- rieurs etse prolongeant presque jusqu’à la base, en s’affaiblis- sant, parfois les 2? externes effacées ; l'abdomen est aussi plus fortement granuleux. Crypticus griseovestis. — Long. 4 1/2 mill. — Oblongo- ellipticus, convexus, fuscus, pube cinereo-fulvescenti dense ves- titus, antennis pedibusque rufescentibus; capite inter oculos transversim sat profunde striato, antennis gracilibus, apice vix sensim crassioribus ; prothorace brevi, lateribus antice cum angulis rotundatis, margine postico brevissime arcuato, an- gulis obtusis, elytrorum basin fere amplectentibus, scutello triangulari ; elytris irregulariter maculatim denudatis, tenuis- sime striatulis ; intervallis tenuissime dense punctato-granulo- sis, — Bjiskra (R. Oberthur). Tunisie. Ressemble extrêmement au €, Nebulosus, mais un peu plus court et un peu plus convexe, plus arrondi aux extrémités, avec le corselet plus court, moins élargi en arrière, moins ré- tréci en avant, la tête plus fortement impressionnée en travers, les élytres à stries très fines, presque indistinctes, ne paraissant pas ponctuées. FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 193 Crypticus melancroides. — Long. 5 1/2 mill. — Breviter ovatus, antice posticeque rotundatus, valde convexus, fuscus, sat nitidus, subtus cum pedibus brunneo-piceus, antennis rufes- centibus, glaber, omnino densissime ac tenuissime punctulatus capite linea transversali inter oculos obsolete signato ; antennis gracilibus, medium prothoracis parum superantibus ; protho- race a basi antice leviter attenuato, lateribus vix arcuato, mar- gine antice anguste rufescente, angulis anticis obtusis, basi late arcuata ; scutello lato triangulari, lævi; elytris brevibus, vage lineolatis, basi paulo evidentius, sed dorso obsoletissime ; sub- tus punctatus, abdomine strigoso-punctato ; pedibus compres- sisculis, tibiis posticis tenuiter spinosulis. — El-Aghouat (Ernest Olivier). Rappelle, en très petit, le Crypéicus obesus. PERITHRIX N. G. Corpus rotundatum, gibbosum, ciliatum. Os dense ciliatum. Ca put convexum, epistomate sulco arcuato profunde separatum. Antennæ breves, apicem versus crassiores, articulis brevibus, dense adpressis, oculi haud perspicui, obtecti. Prothorace bre- vi, lateribus antice convergentibus, basi fere recta, angulis posticis subrectis. Scutellum latum. Elytra brevia, granulata, connata, basi prothorace haud latiora, mox ampliata, postice valde declivia et obtuse acuminata, margine reflexo extus ro- tundato, parum limitato. Prosternum inter coxas sat angustum. Pedes approximati, tibiis intus longe villosis, anticis valde bi- dentatis posticis compressis, tarsis sat brevibus, crassiusculis, articulo elongato, unguibus fere rectis, P. granidorsis. — Long. 5 1/4 mill. — Subglobosus, pos- tice obtuse acuminatus, niger nitidus, elytris minus nitidis, an- tenuis testaceis, pedibus piceis, lateribus longe ac dense fulvo ciliatus ; capite dense punctato; prothorace brevi, lato, antice profunde arcuatim marginato et dense fulvo-ciliato, parum dense tenuiter punctato, lateribus rugoso-asperato et fulvo villoso, lateribus antice convergentibus, angulis posticis rectis, (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). 13 194 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. elytris brevissimis, ante medium ampliatis, mox angustatis, postice obtusis, granulis minutis, postice paulo majoribus dense obsitis, unde minus nitidis prosterni lateribus tenuiter stria- tulis, abdomine basi grosse punctato, segmentis basi transver- sim impressis, ultimo tenuiter granulato, pedibus basi valde approximatis, brevibus, ciliatis, tibiis anticis extus valde biden- tatis, dente apicali longiore, intus longe setosis, tibiis posticis compressis apice iatioribus, extus dense breviter fulvo-setosis. Souf. (Communiqué par M. Monchicourt.) Cet insecte curieux ressemble àun Byrrhus granuleux; mais il offre une grande analogie avec le G. Prachyesthes (1). Il en dif- fère par la forme plus globuleuse, rétrécie en arrière, les yeux tout à fait cachés, les antennes en longue massue, fusiformes, l’épistôme largement échancré, encadrant le labre, au-dessous duquel est une rangée de soies épaisses, fauves, serrées ; par le menton en plaque oblongue, un peu concave, par les tarses bien plus courts, à articles serrés, le dernier à peine plus long que le précédent au lieu d’être aussi long que les précédents réunis. Le corps, en outre, n’est pas granuleux sur la tête et le corselet et les cils d’un roux doré sont plus serrés, il y a aussi une rangée de- soies fauves très courtes aux bords antérieur et postérieur du corselet. Cet insecte ressemble beaucoup au B. Gastonis, qui a aussi des antennes presque fusiformes, mais la sculpture du corselet, les yeux, la bouche sont très différents. Sous le rapport des an- tennes et des tarses ce dernier insecte s'éloigne déjà de ses con- génères. AMMOTRYPES. N G. Corpus ovatum, apterum, postice angustatum, lateribus longe sat dense villosum. Caput breve, labro pilis obtecto. Oculi ob- tecti. Antennæ brevissimæ, clava 5 articulata termuinatæ. Protho- rax transvèrsus, lateribus ante medium valde angulatus, antice (1) I faut ranger dans le G. Brachyesthes le Cœdius chrysomelinus Costa (Atti Acad. Sc. Napoli 1875. de Port-Saïd, qui ressemble beaucoup au B. approæimans, et qui pourrait bien être synonyme du G. Ægyptiacus Muls. se FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 195 posticeque valde angustatus, lateribus tenuiter sat acute cre- nulatus. Scutellum latum brevissimum. Elytra ante medium postice angustata, connata, margine reflexo sat lato, planato. Prosternum et metasternum sat lata, hoc apice fere bifidum. Abdomen breve, segmento ultimo fortiter granato. Pedes ro- busti, sat breves, tibiis anticis triangularibus, extus apice sat acute productis, tarsis brevibus, anticis in sulco tibio apicali receptis, tibiis omnibus ciliatis, tarsorum articulis brevibus, ultimo penultimo parum longiore, unguibus gracilibus fere rectis. Cette insecte curieux est assez difficile à classer ; mais il me semble que sa place est près des Anemia et des Ammophthoru, à raison de la tête courte, des pattes fouisseuses, des antennes courtes en massue et du dernier article des palpes ovalaire, assez pointu. Il rappelle un peu la forme du Perithrix grani- dorsis, mais il est bien moins globuleux, le labre n’est pas dis- tinct, l’épistôme n’est pas fortement échancré et les tibias anté- rieurs ne sont pas bidentés. Les yeux ne sont pas distincts; mais il me semble en voir une petite partie sous le corselet ; ils doivent étre peu développés. À. crenulicollis.— Long.5 mill.— Ovatus, valde convexus, postice angustatus, brunneo-umbrinus, capite infuscato, opacus, parum profunde rugoso-punctatus, setulis depressis fulvo-seri- ceis sat dense ac breviter vestitus, lateribus pilis longis pallide fulvis, tenuibus dense ciliatis ; capite asperato, truncato, antice transversim elevato, labro invisibili, dense rufo-villoso, mandi- bulis nigris, palpis fulvis ; prothorace valde transverso, lateri- bus utrinque angulatim dilatatis, margine externo sat acute te- nuiter crenulato, angulis posticis obtusis, anticis latis, produc- tis, sat acutis ; scutello lato brevissimo, fere truncato; elytris basi prothorace vix latioribus, mox ampliatis, sed ante médium postice attenuatis, apicem versus magis fortiter granulatis, me- dio maxima latitudine prothoracis hand sensim angnstioribus, humeris sat angulatis, cum marginis externi basi leviter mar- ginatis et crenulatis; subtus tenuiter asperulus. — Souf. 196 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Halonomus salinicola. — Woll. Cat. Canar. Col. 490. — Fusco-piceus, fere niger, subopacus, setulis brevibus demis- sis cinereis irroratus ; capite prothoraceque in limbo, antennis pedibusque rufescentioribus ; genis ante oculos rotundatis, vix exstantibus ; prothorace punctato, ad latera explanato et parum rotundato; elytris profunde et argute crenatostriatis, interstitiis minutissime et parce punctulatis. Var: B. Subopacior, prothorace vix angustiore et vix densius punctato. (Wollaston). Mogador, marais salants (Trovey-Blackmore et Crotch). Wollaston pense que c’est peut-être une variété géographi- que de PJ. ovalus: sed genis mox ante oculos paulo minus exstantibus etminus subrecurvis, necnon per marginem latera- lem obliquum rectioribus (sensim minus sinuatis), prothorace ad latera vix magis rotundato, elytris sensim minus rugulosis ac multo profundius argutiusque crenatostriatis. J’ajouterai que le corselet est plus ample, moins rétréci en avant, plus largement rebordé, avec les angles antérieurs plus pointus ; quant avec joues, elles sont plus ou moins sinuées chez l’ovatus. Halonomus oblongiusculus. Fairm. Pet. Nouv. Ent. 1875, 495. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus, parallelus, antice postice que æqualiter rotundatus, convexus, brunneo-fuscus, sat nitidus, setulis brevissimis griseis sat dense vestitus, corpore subtus, pedibus, ore antennisque rufo-piceis ; capite densissime sat te- nuiter punctato, rugosulo, antice oblique strigosulo, margine antice arcuatim emarginato, ante oculos angulato ; prothorace antico a medio angustato, lateribus leviter marginato, angulis anticis rectis, subacutis, margine postico ante angulos leviter sinuato, angulis posticis paulo productis, sat acutis, dense sat tenuiter punctato-aspero; scutello lato, triangulari, tenuissime punctato ; elytris tenuiter striatis, striis parum profundis punc- tatis, basi obsolescentibus, sutura et stria suturali apice profun- dioribus, intervallis planiusculis ; subtus dense tenuitcr aspe- rulus. — Biskra (Pulon). FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 197 Bien distinct, par sa forme parallèie et les stries des élytres à peine enfoncées, de l’A. salinicola et surtout de l’A. subplum- beus, auquel il convient de rendre son vrai nom.M. Baudia en effet raison {Berl. 1876, 232) de constater la ressemblance de mon insecte avec l’Heterophaga ovala Dej. auquel Erichson avait conservé la même dénomination spécifique, Opatrum ovalum Er. Faun. Angol. 249, 87. Je crois au contraire que Rotten- berg (Berl. Zeit. 1870, 252) a eu tort, en assimilant l’'H. Grayi à l’ovatum, de regarder ce dernier comme distinct du subplum- beum, bien qu'il ait dit avoir comparé le type d’Erichson avec l'espèce sicilienne. M. Baudi et moi avons fait les mêmes com” paraisons et arrivons à un résultat différent de celui de Rotten- berg. Dans tous les cas l’habitat de cet Jalonomus est intéres- sant puisqu'il s'étend de la Sicile au Sénégal et à la côte d’An- gola (1). Alphitophagus nigrotrabeatus. — Long. 2 1/3 mill. — Oblongus, subparallelus, convexiusculus, glaber, rufus, niti- dus, capite summo leviter obscuriore, elytris plaga transversa nigra, antice per suturam producta, maculis 2 basalibus vage fuscis, minutis, antennis pedibusque dilute testaceis ; capite dense punctato, ante oculos transversim valde impresso, oculis grosse granulatis, antennis crassis, apicem versus parum latio- ribus ; prothorace brevi, transverso, elytris haud angustiore, lateribus antice arcuatis, tenuiter dense punctato, basi utrinque levissime sinuato, obsoletissime impresso ; elytris sat fortiter punctato-substriatis, intervailis convexiusculis , subtilissime (1) H. lineicollis Fairm. Naturaliste 1879, 4. — Long. 3 192 mill. — Oblorgus, modice convexus, fuscus; sat nitidus tenuissime brevissime griseo-setulosus, ore anten- nis pedibusque piceis, antennarum articulo ultimo pallido ; capite prothoraceque den- sissime punctatis, hoc linea media subelevata, lævi, longitudinali signato, lateribus an- tice leviter arcuatis, basi fere recta, angulis posticis rectis, subacutis ; scutello trian- gulari, tenuissime dense punctulato, elytris punctato-subtriatis, intervallis planatis, te- nuiter parum dense aspero punctatis — Hedjaz (F. Bates). Cette espèce forme assez bien le passage entre l'H. cblongiusculus et s°s congé- nères à corps ovalaire, assez court ; elle est plus petite, moins allongée et moins pa- rallèle que l'espèce précitée, la ponctuation du corselet est plus forte, maïs moins rugueuse et laisse au milieu une ligne étroite, lisse, faiblement saillante. 198 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. punctulatis, striis postice et extus profundioribus, — El-Amr (D. Thiébault). N'ayant à ma disposition qu’un seul individu mal préparé, je ne puis assurer que les caractères soient complètement ceux du genre Alphitophagus ; les antennes sont trop robustes, mais cet insecte appartient à ce groupe. Cataphronetis prolixa. — Long. 4 mil. — Oblongo-elon- gata, subparallela, parum convexa, fusca, elytris fuscopiceis, pedibus antennisque piceis, capite antice arcuato, densissime punctato, prothorace longitudine haud latiore, postice leviter attenuato, anguiis posticis subrectis, dense acupunctato, basi haud impresso ; elstris apice rotundatis, ad humeros fere acu- tis, tenuiter striatis, intervallis parce punctatis, transversim cica- tricosis, tibiis anticis valde dilatatis , angulo externo rotun- dato. Corps oblong, un peu allongé, presque parallèle, peu con- vexe, d’un brun assez brillant, élytres un peu brun de poix, pattes et antennes rougeûtres. Tête arrondie en avant, cou- verte d’une ponctuation excessivement serrée, marquée en avant d’une faible impression arquée. Corselet pas plus large que long, atténué en arrière, les côtés faiblement arrondis en avant, ponctuation plus forte que celle de la tête et un peu moins serrée, aucune impression à sa base ; angles postérieurs presque droits, bien marqués. Elytres à stries fines, plus pro- fondes à l’extrémité, les intervalles plans, un peu ponctués avec de petites strioles transversales légères. Tibias antérieurs fortement élargis en triangle avec l’angle externe arrondi, — Biskra, un seul individu (Puton). Bien plus étroit que la brunnea et plus convexe, la ponctua- tion de la tête et du corselet est bien plus serrée et plus forte ; les intervalles des stries des élytres sont marquées de petites strioles transversales ; la tète est arrondie en avant et non tronquéé ; les élytres sont plus de deux fois aussi longues que larges, tandis que chez la brunnea elles ne sont pas deux fois aussi longues que larges. L'autre espèce d'Algérie est intermé- / FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 198 diaire entre les deux, la tête est tronquée en avant; le corselet est un peu moins large que long, moins ponctué ordinaire- ment, une faible impression de chaque côté de la base. Diastixus acutangulus. — Long. 10 mil. — Oblongus, valde convexus, fusco-plumbeo-æneus, sat nitidus, subtus cum pedibus magis nigricans, tarsis, antennis palpisque rufopi- ceis; capite antice transversim depresso, tenuissime dense punctulato, summo sublævi, transversim haud sulcato, anten- nis validiusculis, articulis 4 ultimis paulo crassioribus ; pro- thorace transverso, lateribus rotundatis ante basin sinuatis, an- gulis posticis acutis, anticis rotundato-obtusis, margine antico vix sensim arcuato, lateribus et basi anguste marginato, tenuissime vix perspicue punctulato ; scutello brevi, lato, Levi; elytris ovatis, basi prothorace paulo latioribus, lateribus leviter arcuatis, postice sat acuminatis, punctis distantibus seriatis obsolete impressis, ad suturam et latera paulo evidentius, prosterno lateribus strigosulo, abdomine tenuissime punctato, obsolete strigosulo. — Sahara algérien. Se rapproche des D. rotundicollis et Ghilianii, mais distinct par les angles postérieurs du corselet qui sont aigus, le man. que de silion transversal sur la tête ; la ponctuation des élytres parait encore plus vague que chez la seconde de ces espèces. Nephodes incanus. — Long. 11 mill. — Oblongus, conve- xus, brunneo-ænescens, griseo-villosu’, elytris dilutioribus, maculis griseo-villosis dense vestitis, subtus fusco-ænescens, cinereo-pubescens, pedibus fusco-ænescentibus, griseo pilosis, antennis rufescentibus. articulis apice fuscis: capite densis- sime sat tenuiter punctato, antice late impresso, linea arcuatim impressa ; antennis basi prothoracis paulo loagioribus ; protho- race transverso, antice recto, angulis rotundatis, postice vix sensim angustato, lateribus basi obsolete sinuatis, tenuissime dense punctulato ; scutello triangulari, lateribus arcuatis, obso- lete punctato ; elytris convexis, apice obtuse acuminatis, stria- tis, striis parum profundis, dense punctatis, intervallis vix 200 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. convexiusculis, teuuissime reticulatis. — Q. — Lambessa (R. Oberlhur), un seul individu. / Ressemble extrêmement au N. viliger, mais en diffère nota- blement par la forme du corselet qui, au lieu d’être échancré au bord antérieur, est coupé droit avec les angles arrondis ; les élytres sont aussi plus acuminées à l’extrémité. Rhipiphorus Oberthurii. — Long. 6 1/2 mill. — Rufotes- taceus, nitidus, elytrorum vitta basali angustissima et macula apicali, antennis (basi excepta), meso- et metasterno, femori- bus intermediis apice posticisque fere totis nigris ; epistomate punctato, obscuro, antennis breviter flabellatis, prothorace convexo, sat fortiter parum dense punctate, angulis posticis acutissimis, lobo medio valde elevato, postice leviter concavo; elytris apice obtusis, ante medium divaricatis, grosse aspero- punctatis, antice levius ac rarius; subtus parum dense punc- tatus, abdomine lævi, basi punctato. — Biskra (R. Oberthur). Ressemble au A. Raffrayi ©, mais les élytres ne sont pas aussi aiguës. GCantharis mendax. — Long. 9 mill. — Oblonga, convexa, atro-cyanea, nitida, griseo-villosa, prothorace rufo, elytris vi- ridi-æneis, metallicis, unguibus apice rufis; capite transversim subquadrato, angulis posticis rotundatis, sat dense punctato ; antennis sat validis, basin prothoracis superantibus, fusconi- gris, opacis, basi paulo nitidioribus, articulo 2° brevissimo ; prothorace brevi, transverso, elytris angustiore, lateribus rotun- dato, antice angustato, tenuiter sparsim punctulato, medio sulcato, scutello apice truncato; elytris post medium leviter ampliatis, apice singulatim obtuse rotundatis, dense tenuiter rugulosis, sutura leviter elevata; subtus alutacea, griseovil- losa, abdominis segmento ultimo medio carinato. — Ajnkala (Gaston Allard). Cet insecte est très curieux en ce qu’il ressemble tout à fait au Lydus Syriacus ; seulement je ne trouve aucune trace de pectination dans les crochets des tarses, pectination déjà bien FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 201 difficile à apecervoir chez le Syriacus. En outre les élvtres sont un peu plus courtes, moins dilatées sur les côtés; elles sont couvertes d’une villosité blanche beaucoup plus longue et plus marquée, le corselet est moins convexe, moins arrondi sur les côtés en avant, mais large ; le sillon médian est un peu plus fin ; sa villosité est blanche et non noirâtre, enfin les antennes sont notablement plus minces. Cantharis cinereovestita Fairm. Pet. Nouv. 1876, 49. — Long. 8 mill. — Oblonga, nigra, dense et sat longe griseo- cinereo-villosa, elytris flavo-luteis, ad suturam anguste infusca- tis, antennis rufo-fuscis, apice basique obscurioribus, pedibus testaceis, genubus tarsorumque apice fuscis; capite basi valde convexo, dense tenuiter punctato ; antennis validiusculis, fere cylindricis, articulo ultimo magno, truncato, extus acuto, pro- thorace antice angustato, tenuiter sat dense punctato, postice medio longitudinaliter ac breviter impresso ; scutello triangu- lari, apice truncato ; elytris prothorace latioribus, medio vix sensim ampliatis, apice attenuatis et separatim rotundatis, tenuiter densissime punctato-rugosulis; subtus longius villosa. — El-Amri (Thiébaull). La coloration et la pubescence de cet insecte lui donnent de l’analogie avec certains Cantharis d'Amérique. Comme chez le C. Thiebaullii, les antennes sont courtes, maïs elles sont plus grêles à la base et un peu épaissies vers l'extrémité, tandis que dans l’autre espèce elles sont presque cylindriques et épaisses dès la base. Chez ces deux insectes les tibias postérieurs sont terminés par deux éperons dont l’un est dilaté. Cantharis Thiebaultii Fairm. Pet. Nouv. 1876, 119. — Long. 9 mill. — Oblonga, rufa, nitida, griseo sat dense villoso, pubescens, subtus nigra, capite nigro, macula frontali et anten- nis obscure rufis, basi apiceque infuscatis, elytris post medium pigris, apice et margine laterali angusto exceptis, pedibus rufis, genubus nigris, tarsorumque apice fusco; capite quadrato, basi convexo, dense punctato; antennis basi prothoracis haud longio- ribus,apice crassioribus; prothorace capite vix sensim angustiore, 202 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. lateribus antice leviter rotundato sat convexo, medio longitudi- naliter impresso, parum dense punctato ; scutello apice obtuse rotundato; elytris prothorace plus dimidio latioribus, paralle- lis, apice conjunctim rotundatis, dense sat tenuiter punctatis et transversim leviter rugulosis. — El-Amri (Thiebault). Ce bel insecte est remarquable par sa coloration qui rappelle celle de quelques Tetraonyx. Cantharis myrmido Fairm. Pet. Nouv. 1876, 93. — Long. 4 à 5 mill. — Oblonga, supra planiuscula, nitida, nigra, pilis griseis parce vestita, prothorace elytrisque rufo testaceis, aitidis,his puncto dorsali post medium et vitta terminali nigris, scutello nigro, tibiis testaceis ; capite valde reclinato, protho- race latiore, punctato ; antennis brunneis, basi nigricantibus, compressiusculis, dimidio corpore vix longioribus, articulo 20 minuto ; prothorace oblongo, angusto, antice attenuato, parce punctato; scutello brevi, impresso; elytris basi prothorace du- plo latioribus, ante medium leviter sinuatis, apice rotundatis. sat fortiter punctatis, basi obsoletius, pedibus mediocriter elon- gatis, calcaribus posticis minutis, tarsis gracillimis. — Trouvé à El-Amri par le docteur Thiébault. Cet insecte est intéressant au point de vue géographique parce qu’il se trouve aussi en Arabie dans l’Hedjaz, comme j'ai pu m'en convaincre par la comparaison de deux individus communiqués par M. Frédéric Bates. Sa coloration s'éloigne des Cantharis connues et rappelle celle du Rhampholyssa Ste- veni, et au premier abord on le prendrait plutôt pour un Zonilis de très petite taille ; son corselet très rétréci en avant, ses tar- ses grêles et ses tibias terminés par deux éperons minces le rendent facile à distinguer. Epicauta Chanzyi Fairm. Pet. Nouv. 1876, 38. — Long. 7 mill. — Oblonga, nigro-fusca, pube cinerea densa obtecta, prothorace rufo, nigro bimaculato, labro, mandibulis, apice excepto, abdomineque rufescentibus, capite convexo, tenuis- sime punctulato, puncto medio parvo rufescente ; antennis cor- poris medio fere longioribus, paulo compressis, articulo. FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 203 {0 tertio paulo breviore, 2° brevi ceteris subæqualibus ; pro- thorace oblongo, capite elytrisque valde angustiore, postice parallelo, antice valde angustato, fereco nico, medio baseos fo- _ veolato, scutello triangulari ; elytris elongatis, parallelis, apice oblique rotundatis, tenuissime ac densissime punctato-rugosu- lis, subtus pectore longius piloso, tarsis elongatis, posticis articulo 4° basi rufo, unguibus gracilibus bifidis. — Bou- Saada. Cette jolie Epicaula rappelle, mais sous une taille beaucoup plus petite, la forme générale et la coloration de l’£. melano- cephala du Sénégal; mais la tête est bien moins renflée, le corselet, moins arrondi latéralement, présente deux gros points noirs, les élytres et les antennes sont moins longues. Zonitis xanthoptera Fairm. Pet. Nouv. Ent. 1875, 94. — Long. 13 mill. — Robusta, convexa, postice vix sensim atte- auata, nigra, nitida, elytris rubrotestaceis : capite convexo,den- sissime sat tenuiter punctato, inter oculos longitudinaliter carinulato, summo sulcatulo, epistomate transversim impresso ; antennis dimidio corpore parum brevioribus, validiusculis, levi- ter compressis,; prothorace transversim subquadrato, elytris «angustiore, postice vix angustato, lateribus antice arcuatis,ante basin sinuatis angulis posticis acutiusculis, divaricatis sat dense punctato, antice transversim sat late impresso, medio longitudinaiiter sulcato; scutello concavo, dense punctato, apice rotundato, elytris amplis, apice tantum dehiscentibus, apice ipso obtuse rotundato, tenuissime ac densissime puncta- tis, utrinque obsolete tenuiter tricostulatis, 1? basi vix dis- tincta et mox deficiente. — Algérie (Zrnest Olivier). Bien distinct par sa forme robuste, ses antennes épaisses, assez courtes, les angles postérieurs du corselet formant une petite pointe divergente et par les élytres amples, déhiscentes seulement à l’extrémité. Nacerdes fuscostrigosa. — Long. 8 1/2 mill. — Elongata, convexiuscula, rufescens, fulvo-pubescens, prothorace brunneo vage bivittato, lateribus macula oblonga brunnea signato ; scu- 204 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. tello macula basali fusca; elytris utrinque fusco quadrilineatis, linea marginali latiore, subtus cum pedibus rufotestacea ; capite planato, nitido, tenuissime punctulato ; prothorace ovato, pos- tice angustato, lateribus antice arcuatis, postice sinuatis, tenuiter dense punctato, medio leviter impresso, scutello trian- gulari, basi puncto impresso; elytris elongatis, tenuissime dense punctato-granariis, lineis fuscis angustis, leviter impres- sis. — Souf, communiqué par M. Monchicourt. Remarquable par les lignes d’un brun foncé, dénudées, qui ornent les élytres et qui paraissent un peu en saillie. Anoncodes stenodera Fairm, Pet. Nouv. 1876, 50. — Long. 8 mill. — Elongata, nigra, nitida, tenuiter fulvo-seri- cans, prothorace, elytris abdomineque fulvis, prothorace magis rufescente, antennis fuscis tarsisque apice dilutioribus, mandi- bulis rufis, palpis apice rufescentibus ; capite dense sat tenuiter punctato, inter antennas utrinque longitudinaliter impresso, ante antennas transversim sulcato et carinato; prothorace an- gusto, longitudine haud latiore, lateribus leviter sinuato, antice leviter ampliato, densius tenuiter punctato, . disco utrinque leviter elevato; scutello nigro, truncato; elytris tenuissime punctato-rugulosis, sutura elevata et utrinque costulis tribus sat acute elevatis, apice obsoletis; pedibus griseo-puhescenti- bus. — Biskra (G. Allard). Ressemble beaucoup, pour la coloration générale, à l'A. ustu- lala Q, mais le corselet est bien plus étroit, pas plus large que long, moins impressionné en avant, l’épistome est caréné transversalement et les élytres, plus sinuées sur les côtés, pré- sentent des nervures plus nettement relevées. Probosca infima. — Long. 6 mill. — Oblonga, parum con- vexa, fasco-ænea, cinereo-villosa, antennis, ore, palpis pedibus- que testaceis; capite sat dense punctato, inter oculos leviter depresso, articulo 2° tertio parum breviore ; prothorace ovaio, postice angustato, lateribus antice leviter rotundato, sat forti- ter rugoso, scutello triangulari, lateribus rotundatis, elytris prothorace latioribus, medio leviter ampliatis, postea attenua- FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 205 tis, apice obtusis, tenuissime punctulatis, nervis nullis elevatis; subtus obscurior. — Biskra. Ressemble assez au P. viridana, mais bien plus petit, plus déprimé, plus court, d’une coloration beaucoup plus sombre, le 2e article des antennes seulement un peu plus court que le 3e, tandis que dans le viridana ce dernier est plus long de moitié en sus ; l’écusson, bien que triangulaire, a les côtés arrondis ; enfin les élytres sont plus courtes et sans fines côtes saillantes. Chitona semividua Fairm. Pet. Nouv. 1876, 50. — Long. 8 mill. — Elongata, dorso planiuscula, fusco-brunnea, dense pubescens, cinereo-grisea, elytrorum lateribus paulo dilutiori- bus, capite summo, prothoracis parte antica et dorsali, elytro- rum dorso, Sutura excepta, brunneo-fuliginosis, ore, palpis, antennis pedibus rufotestaceis, mandibulis, palpis femoribus que apice fuscis, subtus cinerea; capite inter antennas leviter bi-impresso; prothorace ovato, lateribus antice rotundatis, me- dio sinuatis, utrinque obsolete impresso ; elytris fere parallelis, apice tantum angustatis et obiuse rotundatis, dorso obsolete costulatis. — Biskra (R. Oberthur). Ressemble un peu à la C. ornata, d'Espagne, mais plus grande, bien moins atténuée en arrière, à corselet plus forte- ment rétréci en arrière et à nervures des élytres oblitérées ; la coloration est à peu près la même, mais la disposition des cou- leurs est différente ; voisine de la C. Baulnyi, des mêmes con- trées, mais plus grande, moins acuminée en arrière et autre- ment colorée sur les élytres. Ghitona gracilicollis. — Long. 6 mill. — Elongata, fusca, dense pubescens, capite fusco, prothorace antice fusco, postice cinereo medio fusco, scutello cinereo, elytris cinereis, basi et utrinque vitta dorsali, antice attenuata aut interrupta, ad apicem paulo dilatata fusca, ore rufo, antennis elongatis, basi rufis, pedibus rufis, femoribus apice late fuscis, subtus fusca ; capite angusto, elongato, prothorace angusto, latitudine basali 206 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. duplo longiore, postice attenuato, elytris tenuissime costulatis. — El-Arri. (Thiébaull). Très voisine de €. Bauïnyi, mais plus petite, bien plus étroite, le corselet surtout est remarquablement étroit, les tein- tes cendrées ne sont pas aussi limitées, la bande suturale est très étroite et ne se dilate pas après le milieu. Serait-ce le |; de la B. Baulnyi? C'est peu probable, car les localités ne sont pas les mêmes, mais ce serait possible. Rhinosimus luteonitens. — Long. 31/2 mill. — Oblongus, parum convexus, lutescens, æneo-micans, capite prothoraceque paulo obscurioribus, rostro fulvescente, antennis obscuris, basi pallidis, pedibus pallidis; capite cum rostro dense punctato; prothorace subcordato, lateribus antice fere angulatim amplia- tis, dense punctato, utrinque ante basin foveola minuta im- presso ; elytris basi punctatis, subparallelis, apice obtusero- tundatis, sat fortiter punctato-lineatis, lineîs versus suturam substriatis, basi utrinque late gibbosulis, et irregulariter punc- tatis, intervallis planis, punctis raris impressis. — Maroc. Cet insecte rappelle pour sa forme générale et sa coloration, le Salpingus castaneus dont il se distingue facilement par son rostre plus allongé, son corselet moins court, et ses élytres renflées à la base ; la brièveté du rostre, qui est seulement de moitié plus long que la tête, rapproche ce Rhinosimus du plani- rostris dont il diffère par sa forte ponctuation et ses élytres renflées à la base. Ce renflement est très marqué et s'étend de- puis la suture jusqu’auprès de l’épaule et la ponctuation yÿ est tout à fait irrégulière et assez serrée ; ces deux renflements sont limités en arrière par une légère impression oblique et la suture est un peu enfouie entre eux. Mycterus gracilior Fairm. Pet. Nouv. Ent. 1874, p. 97. — Long. 5 à 6 miil. — Oblongus, subcylindricus, fusco-sub- æneus, parum nitidus, pube cinerea brevi maculatim adspersus, subtus cum pedibus dense albido-sericans, capite dense punc- tato, rostro oblongo, bistriato, antennis gracilibus, basi protho- racis longioribus, prochorace convexo, densissime punctato, RDS Eee ee SE EN IN PIS TO TU FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 207 elytris grosse punctatis, transversim rugulosis, ad humeros impressis. Cette espèce ressemble extrêmement aux très petits individus du M. curculionoides : elle en diffère par la forme plus étroite, plus parallèle, la pubescence d’un gris cendré, nullement rousse ; les antennes sont plus longues, à articles plus allon- gés, le corselet est sans strie préscutellaire, les élytres plus ri- dées en travers paraissent proportionnellement plus longues. — Algérie (Gaston Allard). Bruchus albosparsus Fahr. Sch. Curcul. V, 52. — Long. 2 à 3 miil. — Subovatus, obscure testaceus, tenuiter pubescens, capite corporeque subtus in medio nigro-fuscis, thorace elytris que lituris numerosis sparsis, à tomento albido, notatis, anten- nis pedibusque dilutius ferrugineis. Û La coloration de cet insecte est extrêmement variable sous le rapport du dessin, de la distribution des taches et de leur inten- sité ; elle passe du blond clair au brun roussâtre. Cette jolie espèce, décrite originairement d’après les indivi- dus provenant de Cafrerie, se trouve dans le sud de la Tunisie; elle y vit dans les gousses de l’acacia gommier où elle a été rencontrée par M. Doumet. J’en dois la communication à l’obli- geance de notre collègue, M. V. Mayet. Elle parait abondante et est poursuivie par de nombreux parasites dont deux espèces ont été recueillies par M. Doumet, (1). Myochlamys N. G. Fairm. Pet. Nouv. Ent. 1876, 50. — (1) Pteromalus Doumetii. — Long. 3 à 4 mill. — Æneus, rufo et viridi-ænco mix- tus, abdomine obscure rufo-æneo, pedibus antennarumque basi testaceis, his fuscis, un- dique setulis albidis sat dense vestitus, capite rugosulo, antennis elongatis, apicem versus leviter crassioribus, scapo medium flagelli attingente, prothorace valde rugoso, utrinque linea longitudinati elevata et lineola postica transversim elevata, mesothorace paulo læviore, abdomine compresso, infra angulato, valde rugoso-asperato, alis hyali- nis, apice irideis. Eulophus gummiferæ. — Long. 2 12 mill. — Fusco-æneus, parum nitidus, abdomine nitidissime æneo, coxis posticis viridi-æneis, femoribus apice pallidis, tibiis tarsisque pallidis, apice infusceto ; antennis elongatis, fuscis, dense griseo pubescentibus, arti- culo primo pallide ‘estaceo, thorace tenuissime dense punctulato, parce albido-pubes- cente, seutello convexo, obtuso, abdomine concavo, alis hyalinis, apiceirideis, nervo obscure luteo. 208 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Rostre aussi large que la tête, assez court et épais. Scrobes courts, droits. Antennes insérées au fond des scrobes, grêles, scape faiblement arqué, un peu épaissi à l’extrémité qui ne dépasse guère le bord postérieur des yeux ; funicule un peu plus long que le scape, les 3 premiers articles à peu près d’égale longueur, le 1er épaissi à l'extrémité, le 4e plus court, les be, 6e et 7e encore plus courts, les 3 derniers formant une mas- sue fusiforme, acuminée. Veux un peu ovalaires, mélliocre- ment saillants. Ce nouveau genre qui rappelle un peu certaines espèces de Leucophæus me semble approcher des Scytropus ; mais il diffère notablement par les élytres à épaules effacées, par le rostre plus saillant, fortement sillonné au milieu et forternent échan- cré à l'extrémité, le scrobe court et arqué, les antennes plus courtes, les derniers articles du funicule devenant plus courts et plus gros ; les 2? premiers segments de l’abdomen sont à peu près égaux, les ? suivants notablement plus courts ; les fémurs postérieurs sont sinués en dessous avant l'extrémité. M. acutipennis. — Long. 6 mill. — Ovato-oblongus, valde convexus, fusco-niger, supra squamulis-luteo-carneis, corpore subtus, pedibus, prothoracis elytrorumque lateribus squamu- lis carneo-griseis dense vestitus, scutello, suturæ basi et elytro- rum maculis vagis griseis; rostro antice triangulariter parum profunde impresso, et emarginato, triangulo summo sulcato, antice plagula nigra subelevata ; antennarum scapo testaceo, funiculo brunneo, clava sericante, prothorace transverso, antice vix angustiore lateribus leviter arcuatis, medio tenuissime carinulato, elytris prothorace valde latioribus, ovatis, apice sin- gulatim angulatis, breviter subacuminatis, valde convexis, tenuiter striatis, striis vix impressis, tenuiter punctatis, hume- ris obtuse rotundatis, pedibus sat robustis, femoribus clavatis. — Bou-Saada. La forme de l'extrémité des élytres rappelle assez bien celle LA du Polydrosus micans, mais les épaules très effacées, les yeux FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L’AFRIQUE 209 ovalaires, à peine saillants, séparent très nettement les deux genres. Trichocaulus N. G. Fairm. Pet. Nouv. 1877, 98. — Genus Desmidophoris affine. Rostrum sat gracile. Scrobes postice opsoletæ, haud confluentes. Antennæ graciles, scapus apice leviter incrassatus, oculos haud attingens, funiculi articulis 1et 2 subæqualibue, 3° breviore, ceteris 3 brevioribus, clava ovato-acuminata. Prothorax postice globosus. Scutellum ova- tum. Elytra prothorace latiora, ad humeros obtuse angulata. Coxæ anticæ et intermediæ separatæ. Mesosternum triangulare. Abdomen basi planatum, lobo intercoxali lato, obtuse arcuato, segmentis 3° 4° que conjunctis secundo haud longioribus. Pedes breves, robusti, femoribus sat crassis, tibiis anticis extus acute denticulatis, posticis intus obtuse ac late angulatis, corbulæ membrana pertusa clausæ. Ce genre paraît voisin des Desmidophorus, mais les yeux ne sont pas recouverts par les lobes oculaires, le rostre est grèle, arqué et le canal rostral n’est pas nettement indijué: les han- ches antérieures sont séparées ainsi que les intermédiaires ; les pattes sont moins robustes, denticulées, les corbeilles sont fermées par une membrane poreuse; les crochets des tarses sont simples ; enfin les scrobes sont dirigées obliquement en dessous, droites, peu indiquées à la base et rapidement oblité- rées ou peu distinctes. T. longipilis. — Long. S mill. — Ovatus, valde convexus, fuscus, squamulis griseis, cinereis et brunneis dense variega- tus, pilis lorgis griseis et fuscis parum dense hirsutus, subtus cum pedibus griseus, his dense villosis; rostro dense punctuto, medio carinato, apice denudato, antennis fuscis, apice griseo- pubescentibus, prothorace postice lateribus globoso, antice constricto, dense punctato, basi marginata, meüio interrupta ; scutello ovato ; elytris prothorace valde latioribus, sat brevibus, ad humeros rotundato-angulatis, humeris elevatis, intus im- pressis, fere a basi postice vx sensim attenuatis, apice valde declivibus et obtuse rotundatis, regülariter punctatostriatis, (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). 14 210 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. , puactis distantibus, striis ad latera minus distinctis, abdomine basi medio planato. — Biskra (R. Oberthur). Cet insecte est remarquable par les poils longs, médiocrement serrés, qui recouvrent le corps. Gathormiocerus fastidiosus.— Long. 3 1/2 mill. — Oblon- gus, fusco-brunneus ; capite prothoraceque subopacis, elvytris sat nitidis , rostro medio sulcato, utrinque strigoso; antenna- rum $Capo crasso, arcuato, breviter setoso; prothorace longitu- dine vix sensim latiore, lateribus fere angulatim arcuato, dense sat fortiter punctato: elytris al hameros obliquatis, fere ab hu- meris postice leviter attenuatis et apice subcompressis, striis profunde impressis, sat latis, punctis grossis sat distantibns impressis, intervallis planatis, tenuissime reticulatis. — Tanger. Ressemble extrêmement au C. gracilior pour la taille et la forme, mais la couleur n’est pas si brillante, ni un peu plom- bée, le scape est plus court, plus gros, le corselet, au lieu de petits grains écrasés parsemés de points très écartés, est cou- vert degros points extrêmement serrés, les élytres sont plus étroites, un peu plus atténuées, avec les intervalles à peine visiblement réticulés. EREMIARHINUS N. G. Fairm. Pet. Nouv. 1876, 50. Prosternum antice profunde excavatum, marginibus eleva- tis, postuse coxis anticis limitatum. Ccxæ intermediæ sat an- guste separatæ. Prothorax utrinque antice impressus, medio sulcatus. Elytra lata, breviter ovalia, postice obtuse acuminata, farinoso-metallica, lineato-punctata, abdomen convexum, seg- mentis ? primis confusis, coxis posticis longe distantibus. Ros- trum compressum, apice declive, basi utrinque supra oculos angulatum; scrobe utrinque recta, ad oculos terminata.Anten- næ sat graciles, scapo recto, funiculi articulo 1° elongato, 2°bre- viore, sequentibus brevibus, 7° ad clavam adnexo, clavafmagna fusiformi, acuminata. Tibiæ anticæ apice extus lobo dentifor- mi armatæ. Ce genre curieux me paraît voisin des Borborocæles sous cer- FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 211 tains rapports ; mais le faciès ne s’accorde avec aucun des gen- res de ce groupe, le corselet seul rappelle bien les Rhytirhinus ainsi que le rostre, mais la forme des élytres est tout à fait anor- male ainsi que le système de coloration. E. margarinotus. — Long. 1/2 mill. — Brevissime ovatus, valde convexus, fuscus, indumento margaritaceo densissime vestitus et setulis brevissimis sparsutus; rostro protho- raceque punctis grossis sat dense perforatis, illo supra ocu- los dilatato et angulato, medio angustiore, lateribus plano- compressis, apice et subtus setoso; prothorace transverso, an- ce transversim et utrinque oblique impresso, medio sulco profundo antice posticeque abbreviato impresso, postice atte- nuato, lateribus antice angulato-arcuatis ; elytris latis, brevis- sime ovatis, fere ab humeris postice angustatis, margine infero ante apicem utrinque sinuato-impresso, punctis grossis linea- tim seriatis vix substriatis, intervallis planiusculis, ad apicem tantum alternatim subelevatis, tenuiter parce punctulatis; ab- domine convexiusculo, punctis grossis perforato, segmentis ? primis confusis sequentibus vix distinctis; pedibus sat vali- dis, tibiis anticis apice intus lobatis, extus productis, posticis compressis, leviter sinuatis. — Tougourt. Cleonus exanthematicus. — Long. 17 mil. — Oblongus, antice posticeque leviter attenuatus, valde convexus, fuscus, pube grisea et fulvo-brunnea dense vestitus, et granulis nigris nitidis sparsutus ; rostro valido, carinis tribus denudatis orna- to, intervallis concavis, dense cinereo pubescentibus, antennis nigro-fuscis, vix Cinereo-pruinosis, clava acuta, sericella, pro- thorace brunneo, elytris angustiore, latitudine paulo longiore, a basi antice attenuato, medio carinula antice posticeque atte- nuata, in vitta grisea longitudinal sita, utrinque vitta submar- cinali grisea et linea laterali medio obtuse angulata, partibus brunneis sat dense nigro-granulatis, vittis griseis parce et basi apiceque tantum granulatis; elytris punctato-striatis, griseis, sutura sat late brunnescente et granulis sat minutis sparsa, stria prima a basi ad medium leviter elevata, intervaliis planis AE REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. brunneo tenuiter parce punctulatis, et utrinque plagulis brun- neis, nigro-granulatis signatis et prœterea ad basim et extus granulis minutis sparsutis : subtus cinereus, granulis planatis denudatis sat dense adspersus ; pedibus cinereo-villosis, tenuiter nigro-asperatis. — Lambessa (G. Allard). Ressemble à un énorme sulcirostris, mais n’a qu’une carène simple au milieu du rostre comme le C. Lejeunei dont il diffère par le corselet plus conique, plus atténué en avant, et les granu- lations beaucoup plus fines, plus interrompues sur les élytres. Gleonus sycophanta. — Long. 5 1/2 mill. — Elongatus, cylindricus, indumento cretaceo dense vestitus, fusco-pallido- marmoratus, rostro brevi, crasso, antennis gracilibus basi rufis, prothorace oblongo, subparallelo, elytris prothorace vix latio- ribus, haud sensim punctato-lineatis, apice rotundatis, ad sutu- ram vix sensim emarginatis, subtus æqualiter indutus. Ailongé, cylindrique, entièrement couvert d’une couche créta- cée blanchâtre, marbrée de brunâtre pâle sur les élytres. Ros- tre assez court, épais, cylindrique, finement ponctué, dénudé à l'extrémité. Yeux grands, ovalaires, peu convexes. Antennes grêles et rougeûtres à la base, massue épaisse, fusiforme, cou- vertes d’une pubescence blanche serrée. Corselet plus long que large, presque parallèle, un peu atténué en avant, un peu rous- sâtre sur le dos, à ponctuation fine, parsemée de plus gros points, indistincte sous la couche crétacée ; au milieu une tra- ce de sillon peu distincte ; bord postérieur largement et faible- ment bisinué.Elytres à peine plus larges à la base que le cor- selet, parallèles, arrondies à l'extrémité, à peine un peu ren- trantes à la suture, paraissant avoir de fines stries ponctuées in- distinctes sous la vestiture. Pattes médiocrement longues, assez fortes. — Biskra, 1 ind.(Puton). Rappelle beaucoup le Ciconus ornatus Reiche, de Chypre, mais plus petit, plus étroit, à corselet plus parallèle et à colo- ration bien plus pâle. GC. planidorsis. Fairm. Pet. Nouv. Ent. 1874, 388. — Long. 19 mill, — Oblongus, dorso planatus, fuscus, indumenta FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 215 griseo-testaceo dense obtectus, subtus magis albido; rostro sat lato, tenuiter punctato, medio carina angusta, antice fere obso- eta, inter oculos foveola oblonga, angustissima, notato, oculis oblongis, angustis, antice medio arcuatis, antennis brevibus, sat gracilibus, funiculo articulo primo tribus sequentibus con- junctis fere æquali, in angulo scapi externo inserto,; protho- race subquadrato, vix longitudine latiore, lateribus fere paral- lelis, punctis grossis parum dense perforato ; elytris prothorace latioribus, humeris oblique rotundatis, punctato-lineatis, punc- tis sat grossis, sat distantibus, apice oblique truncatis, callo postico parum prominulo, utrinque plagis duabus obscuriori- bus, obliquis vix distinctis ; abdomine basi longitudinaliter ob- solete impresso. — Souf (Gaston Allard). Cet insecte se rapproche du groupe des C. {urbatus, vitliger, étc., par la forme du corselet; mais les antennes présentent un scape grèle et allongé et les élytres sont à peine striées, sans chevrons obliques bien marqués ; en outre le corselet n’est que très légèrement impressionné. Lixus lateripictus. — Long. 10 mill. — Elongatus, subey- Hindricus, fuscus, fulvo-luteo pulverulentus, oculis pallido-cinc- tis, prothorace rufo et brunneo variegato, ad latera sulphureo pulvereo, medio annulo oblongo et vitta longitudinali abbrevia- ta vage pallidis, elytrorum sutura lateribusque brunneis niveo- tessellatis,subtus grisescens, abdomine medio et lateribus brun- neo-maculosus , basi utrinque cum pectore fulvo-pulvereo, pedibus griseis ; capite convexo, rostro brevi, crasso, tenuiter dense ruguloso, oculis magnis, infra paulo angulatis, protho- race ovato, lâteribus leviter arcuatis, basi vix angustato, an- tice post medium attenuato, margine postico utrinque late arcuato ; elytris elongatis, apice simul fere rotundatis, basi utrinque prope scutellum tuberculo brevi, paulo compresso, ni- gro, ornatis, punctato-lineatis, suturam versus et ad scutellum evidentius substriatis; pedibus brevibus, robustis. — Biskra. (Puton). fnsecte remarquable par la coloration des côtés des élÿtres. 214 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Tychius varicolor. — Long. 3 1/2 mill. — Ovatus, con- vexus, rufo-castaneus, squamulis albidis et luteis variegatus, capite rostroque nudis, hoc punctulato, lateribus strigoso, inter oculos transversim impresso, prothorace antice angustato, la- teribus arcuato, punctis grossis impresso, squamulis rotundis luteis, extus rarioribus, indutus, vitta antica transversali albida, medio longitudinaliter carinato, elytris prothorace paulo latio- ribus, apice attenuatis, luteo squamosis, basi punctis ? albidis, lateribus post humeros albicantibus et fascia communi transversa post medium albida, striis apice obliteratis, basi marginibus acute elevatis, intervallis ad squamularum receptionem im- pressis ; dorso denudato, sutura ad scutellum depressa, corpore subtus cum pedibus pallido-luteo squamoso. — Tougourt. Ce joli insecte se rapproche du L. hæmatocephalus, le cor- selet est moins rétréci à la base et les élytres sont plus ovalai- res, leurs stries ne paraissent pas ponctuées, mais leur rebord est un peu saillant à la base de celles qui avoisinent la suture. Rhytirhinus gentilis. — Long. 3 mill. — Oblongus, fuscus, indumento cinereo vestitus,squamulis plumbeo-carneis variega- tas, elvtris post medium vitta lata nigricante, prothorace late postice infuscato; capite plumbeo-carneo, inter oculos foveato ct utrinque ad oculos calloso, rostro crasso, arcuato, medio basi impresso et sulcato ; prothorace longitudine haud latiore, vostice angusto, antice dilatato, lateribus valde rotundatis, punctis grossis sparsuto, medio sat late lorgitudinaliter im- presso, utrinque sulco lato antice in foveam profundam ad angu- los anticos productam prolongato ; elytris basi prothorace haud jatioribus, post humeros oblique truncatis, ampliatis,parallelis, apice obtuse rotundatis. sutura anguste elevata, utrinque costis 3 elevatis, postice magis acutis, 22 3 que ante apicem coeun- tibus, intervallis subconcavis, punctis grossis rotundatis subfo- veatis biseriatim impressis, rugis transversis intermixtis. — Ménah. . | Ressemble extrémement au R. clitellarius, mais un peu plus petit, plus étroit, le rostre est parcouru par un sillon qui se FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 215 termine par une petite fossette entre les yeux au lieu de finir par une impression un peu bifurquée, le corselet est faiblement .sinué sur les côtés vers la base, et plus arrondi en avant, le bord postérieur est coupé plus droit, les angles sont moins obtus, le canal médian est plus large, plus profond, plus entier. les im- pressions latérales sont moins nettement séparées, les posté- rieures ressemblent plus à des sillons, enfin les intervalles des côtes des élytres sont plus concaves, les ? rangées de points où fossettes sont reliées par des rides transversales, la bande noire postérieure est plus nette, plus oblique, située plus en arrière. Rh. fulvocretosus. — Long. 5 à 5 1/2 mill. — Ovatus, sat convexus, fuscus, indumento farinoso dense obtectus, protho- racis maculis 2? parvis baseos, elytris basi anguste et fascia post medium transversa, ad latera abbreviata, fulvis, elytris seriatiin parce setulosis, antennis tarsisque obscurioribus; ca- pite convexo, lævissimo, inter oculos foveato, rostro fere rugo- se punctato; prothorace parvo, elytris dimidio fere angustiore, transversim subquadrato, lateribus fere rectis, antice tantum leviter constricto, medio longitudinaliter et antice transversim impresso, dense sat tenuiter granulato ; elvtris basi fere trun- catis, lateribus fere parallelis, apice angustatis et separatim obtuse rotundatis, sutura elevata et utrinque costis 2, secunda ante apicem abrupte truncata, costula 3 externa vix distincta, intervallis planatis, punctato-bilineatis. — Biskra (R.Oberthur). Rh. singularis. Fairm. Pet. Nouv. 1877, 121. — Long. 4 à 4 1/2 mill. — Ovatus, brevis, fuscus, indumento luteo cine- reo, fusco variegato, vestitus, plaga transversa in elytrorum medio sita grisea, postice fusco marginata ; rostro late ac pro- funde canaliculato, lateribus ante apicem obtuse angulatis, ca- pite supra oculos conico-tubereulato; prothorace brevi, angulis lateralibus extus productis et sat profunde bifidis, disco late canaliculato, et utrinque plurituberculato, margine antico in- crassato; elytris brevibus, prothorace paulo latioribus, basi trun- catis, sutura leviter elevata, tenuiter tuberculata, utrinque cos- iis 3 postice valde tuberosis, externa a basi tuberculata. 216 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. imtervallis biseriatim lineato-punctatis ; abdomine fusco-nigro, cinereo plagiato; pedibus validis, crassis, femoribus medio plaga albido-carnea, utrinque fusco limitata signatis. — Tanger. Ce Rhytirhinus s'éloigne des autres espècos par sa forme courte, ramassée, qui lui donne un aspect un peu étranger à celui de ses congénères. Rh. Garoli. — Long. 5 1/2 à 6 mill. — Ovatus, crassus, fus- cus, indumento terreo vestitus, rostro brevi, sulcato, ad oculos tuberculo conico-obtuso, extus divaricato signato; prothorace longitudine duplo latiore, lateribus medio dilatatis et truncatis, antice obliquatis, postice angustato et leviter sinuato, medio late canaliculato, utrinque basi leviter, antice profundius impresso ; elytris sat brevibus, sat convexis, postice haud abrupte de- clivibus, sutura leviter elevata, postice evidentius et utrinque costulis 3 sat inæqualibus aut tuberculatis, 22 apice tuberculo magis exserto ornata, intervallis punctis grossis biseriatim im- pressis, punctorum intervallis leviter convexiusculis. — Bou- saada (Charles Leprieur), communiqué par M. Bédel. Ressemble au R. horridus, mais les élytres ne sont pas aussi aplaties sur le dos, ni aussi brusquement déclives en arrière, ni ornées vers l’extrémité de tubercules aussi groset aussi sail- lants ; Le corselet est plus court, les côtés ne sont pas aussi for- tement sinués et le rostre est moins largement canaliculé. Styphlus rotundicollis. — Long. 3 mill, —S. unguiculari simillimus sed paulo brevior, fuscus, cinereo indumento vestitus et luteo-pilosus, rostro magis arcuato, prothorace sat brevi, la- teribus sat rotundato, antice utrinque valide impresso et sinua- to, medio carinulato et utrinque depressiusculo, grosse vix pro- funde punctato, luteo villoso, elytris utrinque tricostatis, costis sat acutis, villosis, intervallis duplici serie punctorum ocellato- rum grosse impressis, punctis ad basin obliteratis ; pedibus va- lidis. — Maroc. Cette espèce ressemble extrêmement au S. unguicularis, mais elle est sensiblement plus courte, le rostre est un peu plus arqué, le corselet surtout est plus arrondi, plus fortement FAIRMAIRE. — COLÉOPTÈRES DU NORD DE L'AFRIQUE 217 échancré de chaque côté en avant, mais sans offrir, en arrière de cette échancrure, une espèce d’angle ou de lobe angulé que l’on voit chez l’autre espèce ; la petite carène longitudinale du dos est aussi un peu plus marquée ainsi que la dépression qui l’accompagne de chaque côté. Callidium asperipenne. — Long. 7 mill. — Oblongum sub- parallelum, planatura, fuscum nitidum, epistomate, ocre, coxis, femorum tibiarumque basi et genubus rufoluteis; capite dense punctato, inter antennas utrinque elevato, antice profunde transversim sulcato, antennis gracilibus /', corpore longiori- bus, intus longe villosis ; prothorace vix transverso, lateribus valde rotundato, antice longius quam postice attenuato, antice leviter rufescente, grosse punctato, inæquali, antice transver- sim impresso, disco utrinque vage bituberoso, basi media levi- ter et breviter elevata; elytris prothorace medio paulo latiori- bus, oblongis, parallelis, apice rotundatis, angulo suturali ro- tundato, dense ac fere transversim rugoso-punctatis, prothorace paulo minus nitidis, basi obsolete æneo-micantibus, subtus læve, nitidius, pedibus sat gracilibus, longe ciliatis, femoribus subcompresso-dilatatis, basi gracilibus, tibiis posticis leviter in curvis. — Tanger. Ressemble beancoup au C. melancholicum, mais plus court, surtout les élytres, le corselet sans relief longitudinal médian, à reliefs latéraux en forme de ? faibles tubercules un peu réunis, plus ponctué, l’écusson oblong, lisse, les élytres plus arrondies à l’extrémité, plus fortement rugueuses en travers, les fémurs beaucoup plus renflés, plus larges, Les postérieurs attei- gnant presque l’extrémité des élytres. Les pro- et mésosternum sont conformés comme chez le GC. melancholicum. Cryptocephalus molossus. — Long. 8 à 10 mill. — Ova- tus, supra testaceo-rufus, nitidus, capite, corpore subtus pedi- busque nigris, griseo-sericeis, antennis nigris, articulis 4 pri- mis rufis, prosterni epimeris rufis, prothoracis elytrorumque basi et sutura angustissime nigris, elytris utrinque nigro bi- punctatis ; capite opaco, tenuiter dense ruguloso, prothorace 218 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. valde convexo, tenuissime sparsim punctulato, antice rotundato; scutello nigro, lævi, elytris parum dense punctatis, punctis vag lineatim dispositis, apice obsoletis, intervallis leviter transver- sim rugosulis, pygidio dense tenuiter rugosulo, griseo cense villoso ; subtus griseo-sericans, abdominis segmento ultimo fovea profunda impresso. — Maroc. Ressemble extrêmement au C. bimaculatus pour la coloration, mais beaucoup plus gros, plus massif, à corselet plus convexe, court, arrondi en avant, plus finement et plus lächement ponc- tué, les bords antérieur et postérieur très étroitement bordés de noir, le dernier légèrement échancré au milieu, l'écusson moins court, les élytres à ponctuation moins régulière, à tache humérale plus arron‘ie, située plus en arrière; en outre les 4 premiers articles des anteunes sont fauves, les épimères du prosternum sont fauves, la villosité soyeuse cn dessous du corps et du pygidium est bien plus longue, plus serrée et la fossette du dernier segment est plus grande, lisse au fond, et garnie autour d'une villosité plus serrée. Chrysomela solata. — Long. 10 mill. — Ovata, antice vix attenuata, convexa, nigia, uitida, subtus cyanescens, minus nitida, pedibus nitidis, atroviolaceis, antennis fuscis, basi leviter janthinis; capite tenuissime punctulato, antice arcua- tim, medio longitudinaliter sulcato ; antennis medio cor- pore vix brevioribus; prothorace brevi, lateribus arcuatim coavergentibus, vix perspicue punctulato, lateribus utrinque postice leviter impressis, basi subsulcatis, angulis posticis subobtusis, auticis acutis ; scutello lævi, triangulari ; elytris apice obtusis, irregulariter subseriatim punctatis, lateribus obsolete plicatulis. — Bou-Saada (R. Oberthur). Ressemble beaucoup à la C. afra, mais plus oblongue, avec les élytres moins courtes, moins brusquement arrondies, pres- que unies, sans intervalles un peu convexes, les points sont plus fias, les articles des antennes sont aussi plus allongés ; enfin la coloration est d'un noir qui ne se retrouve pas chez l'afra. GATALOGUE DES MAMMIFÈRES VIVANTS ET FOSSILES Par le Dr E.-L. TROUESSART Avec la collaboration de M. Marius AUBERT, pr'éparateur au Musée de Marseille. AVERTISSEMENT POUR SERVIR D'INTRODUCTION A L’ORDRE DES INSECTIVORES Avec l’ordre des Ixsscrivores commence la partie vraiment originale de notre Catalogue : il n'existe pas, en effet, de Mono- yraphie moderne de cet ordre, et toutes celles qui ont été pu- ‘ bliées jusqu’à ce jour sont de beaucoup au-dessous du niveau de la science. Peu de groupes, cependant, ont subi, depuis dix ou vingt ans plus de changements que celui-ci, tant par suite de la décou- verie de plusieurs types absolument nouveaux, qu’en raison des travaux nombreux qui ont fait connaître leur organisation in- üime et ont conduit à modifier complètement l’ancienne classi- fication de cet ordre et les rapports des divers types entre eux. Prenant pour base de notre travail les recherches les plus récentes, nous nous sommes eflorcés de présenter un tableau exact et complet de cet ordre, — autant, du moins, que le com- porte le cadre restreint de notre synopsis. — Nous avons la couviction que cet index, si modestes que soient sa forme et ses prétentions, sera sérieusement utile aux naturalistes et pourra servir d'étude préparatoire pour les Monographies, beaucoup plus élaborées et basées sur des matériaux originaux, qui nous sont promises, dans un avenir plus ou moins prochain, par M. Elliot Coues, pour les insectivores vivants de l’Amérique du Nord, et par M. G.-E. Dobson pour ceux de l’Ancien monde. La classification que nous avons adoptée pour les Insectivo- 220 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. res actuels est basée surles travaux de M. M. St-George Mivart, Peters, Brandt, Gill, Alph. Milne Edwards et d’autres encore. — Dans l’intercalation des genres fossiles, nous avons repro- duit, sauf des modifications de détail, la classification de M. E. D. Cope, dont les récentes découvertes, au Nouveau-Mexique et sur le versant occidental des Montagnes Rocheuses, ont jeté un jour tout nouveau sur les précédents travaux de Cuvier, de Blainville, de Pictet, de Pomel et de tant d’autres, relatifs aux Mammifères de l’époque Tertiaire. Quel que soit le sort que l'avenir réserve à cette classifica- tion, — qui dans l'esprit mème de son auteur ne peut être considérée que comme provisoire et susceptible d’être perfec- tionnée par les découvertes ultérieures de la Paléontologie, — on ne saurait lui refuser, du moins, ni l'originalité ni la rigueur. Nous en avons déjà indiqué les principaux traits dans l’intro- duction générale placée en tête de ce Catalogue. Si nous l'avons adoptée, c’est qu'elle nous parait résumer le mieux l’état de la science au sujet des rapports naturels des divers types fossiles qu’il s'agissait de classer. Ballotés tour à tour des Pachydermes aux Lémuriens, — des Ongulés aux Onguiculés, — ou des Marsupiaux aux Carnivores monodelphes, — ces animaux mieux étudiés et mieux connus, depuis que leurs débris sont devenus plus nombreux dans les collections paléontologiques, montrent entre eux de telles res- semblances, qu’il est impossible de ne pas les rapprocher dans un même ordre. Ea outre, ils se relient aux insectivores actuels par un certain nombre de types intermédiaires que l'on ne peut éloigner ni des ans ni des autres, ce qui a décidé M. Cope à distinguer seulement un certain nombre de sous-ordres dans le grand ordre des Znsectivora ou Bunotheria. Pour les naturalistes qui ne voudraient: pas accepter la clas- sification de M. Cope et l'introduction de ces types fossiles dans l’ordre des Insectivores, il nous semble qu’il n’y a pas d’autre alternative que d’en former un ordre à part, — intermédiaire aux Didelphes et aux Monodelphes, — conformément aux idées de Laurillard et plus récemment de M. Gaudry, — ordre auquel TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 221 on pourrait appliquer le nom de SUBDIDELPHIA, proposé par M. Aymard. Mais ce n’est là qu’un moyen d’éluder ou de tour- ner la question, qui ne pourra être résolue que du jour où de nouvelles découvertes paléontologiques nous fourniront quel- qu’indice du véritable mode de développement de ces subdidel- phes supposés, et cette classification ne nous parait pas plus na- turelle que celle de M. Cope. Quoiqu'il en soit, nous avons dû intercaler dans cet ordre un grand nombre de types fossiles décrits récemment d’après des débris souvent fort incomplets, et d’ailleurs d’une facon telle- ment succincte qu'il est impossible de s’en faire une idée pré- cise. Tels sont en particulier les genres nombreux proposés, de- puis six ans, par M. Marsh et caractérisés en trois ou quatre lignes, sans que ces descriptions soient accompagnées de figu- res qui puissent suppléer à leur insuffisance. On conçoit que dans de telles conditions ces genres ne puissent être classés qu’à titre {out à fail provisoire. Pour complèter ces explications préliminaires, qui nous ont semblé indispensables, nous donnons ci-après un Tableau des Familles el Sous-Familles, disposées en Séries parallèles, et qui permettra de saisir dans son ensemble et d’un seul coup d'œil notre classification des /nseclivores. Nous ferons remarquer que, grâce à la méthode des Séries parallèles, nous avons pu former dans le Sous-Ordre des /nsec- livores acluels (IxSEcrTIvVORa vErA), deux séries (Stirps À el Stirps B), dans chacune desquelles les types marcheurs (Erina- ceus, Centetes), — nageurs (Myogale, Potamogale), — et fouis- seurs (Talpa, Chrysochloris), se correspondent parfaitement, tout en étant classés selon leurs affinités naturelles. — On sait que l’étude des caractères internes, considérés avec raison, au- jourd’hui, comme les plus importants, a conduit à classer ces genres dans des familles et même des tribus différentes, con- trairement à l'ancienne division classique des Insectivores en trois grands genres Linnéens: EriNaceus, — Sonex, — et Tarpa, — érigés par les auteurs systématiques en autant de fa- milles préten@ues naturelles, et dans chacune desquelles les 2R2 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. types précédemment cités étaient réunis deux à deux, d’après la seule inspection de ces formes extérieures, qui ne sont que le résultat d’une adaptation superficielle au milieu ambiant et aux habitudes spéciales que nécessite un genre de vie commun. Cette division des Insectivores actuels en deux séries paraliè- les présente aussi l’avantage de mettre en évidence la distribu- tion géographique propre à chacun des groupes que nous dis- tinguons sous le nom de « Stirps ». Tous les types réunis dans la série intitulée Stirps B (c'est-à-dire les Tanrecs, Solénodon- tes, Potamogal»s ct Chrysochlores, qui présentent dans leur ana- tomie tant de points de ressemblance), sont confinés au Sud du Tropique du Cancer: — tandis que les types de la {re série (Stirps A), semblent propres à l’'Hémisphère Boréal, d’où ils se sont propagés, exceplionnellement, de proche en proche, au sud de l’Equateur et jusque dans l'Afrique Australe. Ces deux types paraissent s’exclure mutuellement dans toutes les régions z00- logiques, excepté à Madagascar, au Cap et sur la côte Ouest d'Afrique: et cette exception, quis’explique par des conditions géologiques particulières, est de même nature que celle qui réunit dans une même faune, — en Amérique, au Nord de l’isthme de Panama, — Îles Znsectivores Monodelphes st les In- sectivores Didélphes bien que ce dernier type exclue absolument le premier de toutes les autres régions zoologiques où il existe, notamment de l'Amérique méridionaleet de l'Australie. Dr T TABLEAU SYNOPTIQUE DES FAMILLES ET SOUS -FAMILLES}DESSINSECTIVORES VIVANTS ET FOSSILES. ORDO IV. — INSECTIVORA on BUNOTHERIA, vez BESTIÆ, ou D SE Des SUBHROC |. MESODONTA. SUBORDO TE ï CRECOONT Lribus 1. Dermoptera. (Subdidelphia, Aymard ) Pam. I. — GALEOPITHECIDÆ. Brib. 2 +. Protolemures Tribus 1. + Creodonta. Fam. 11-. ADAPID£. Fam. [IV:+. ARCTOCYONIDÆ. ‘ Lt +, Omomynæ. 1 +. Ambloctoninæ. 2 +. Adapinæ. | 3 +. Hyopsodinæ. 2 ;. Oxyæninæ. | Fam. Ii +. NOTHARCTIDÆ. | à. Notharctinæ. 3 +. Arctocyoninæ. 4 +. 9 Diacodontinæ. 1° | "TE SUBORDO HI: INSECTIVORA (vera) ISTIRPS À. ORBIS BOREALI. | STIRPS B. ORBIS AUSTRALI, | STIRPS € ï. DEPERDITA, Pribus 1, Tupaidea. Fam. V. TUPAIDÆ. } Fam. VI. MACROSCELIDÆ. “1. Macroscelinæ. ?. Rhynchocyoninæ. | Tribu 2. Erinacoïdea | Tribus 4. Centetoïdea. | Tribus 6 +. Leptictoïdea. Farm. VII. ERINACEIDÆ. Fam. X. CENTETIDÆ. Fam. XIII +. LEPTICTIDÆ, | 4 Gymnurinæ. 1. Centetinæ. 1 +. Centetodontinæ. | ©. Erinaceinæ. 2. Solenodontinæ. | Tr ibus 3. Soricoidea. AL die A +. Esthonycinæ. Fam. VIII. SORICIDÆ. Fam. XI. POTAMOGALIDÆ. 1: Soricinæ. 1. Geogalinæ. Fam. IX. TALPIDÆ. 2. Potamogalinæ. 1 Myosalinæ. 2 +. Leptictinæ. | | Tr. 5. Chrysochloroïdea. | F Fam. XII. CHRYSOCHLORIDÆ. | 1% Talpineæ. 1F Chrysochlorineæ. 3 Herpetotherin:e. EE En aa >" |" UE SUBOROO IV TILLODONTA | SUBORDO V*,TŒNIODONTA. | Fam, XIV *. TILLOTHERIDÆ. Fam. XVjf. ECTOGANIDÆ. | 224 seu BUNOTHERIA, Cope; BESTLÆ, L. (partim), Bp., Schlegel et Auct. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. SYNOPKSIS SYSTEMATICUS ET GEOGRAPHICUS MAMMALIUM TAM VIVENTIUM QUAM FOSSILIUM Cohors II SEGUNDATES Ordo IV. INSECTIVORA () Subordo I. MEsopox1'A, Cope. Tribus 1. DERMOPTERA, Auct. FamizrA I. GALEOPITHECIDÆ. Subfamilia T. Galeopithecintæ. 240. GALEOPITHECUS, Pallas, 1780. Lemur, p., Storr, Shaw (nec Linn), 1780; Galeolemur, Lesson; Colugo, Gray. 737. volans, Shaw, Zool. 1, pl. 38; Storr, in Linn. «. b. d. Edit. 12, 1, p. 45, 5; Pallas; Act. Petrop. Epl 1778: "ScAhreb, Saüg., 207 ; Audeb., Makis, pl. 1; Schlegel, Handl., DL, he MR Gervais, Mamm. 1, p. 180, fig. rufus, E. Geoff. et Cur. ternatensis, Æ. Gcoff.; Seba, Thes., pl. 58, 1. 2; 2 EnNCUCL., PL02 LT. variegatus, E. Geoff. et Cuv., Audeb. Makis, DL: 25 Scnreb.,S., 807,-D. Temminckiüi, Waterh. . undatus, Wagner; Pallas, loc. cit., pl. 7 (juv.). marmoratus, Term. colugo, Fitszing.; (Vespertilio admirabilis), Buntius, Hist. Nat., fig. p. 69; Griffith, Animal Kingd., I, p. 158, fig. Asie Sud-Est et Malaisie. Birmanie, Mergui. Tenasserim. Siam. Malacca. Ile Poulo-Pinang. Sumatra. Bornéo, Java. Banka. Basilan. Java. Timor ? (*) À partir de cet ordre, et sur la demande de plusieurs naturalistes, nous donnerons, pour chaque espèce (autant que possible), une bibliographie plus complète que nous ne l'avons fait jusqu'ici, en indiquant non-seulement Les figures, mais encore {a description primitive de l'auteur avec la date. Nous donnerons aussi la date de la publication des genres. TROUESSART, — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 225 e. philippinensis, Waterh., P. Z. $S. 1838. p. 119. Philippines, Mindanao, f. macrurus, Temm. (Animale fictitium). Bohol. Tribus 2 +. Prorozemures, Nob. (”) Pachylemuridæ, Filhol; Lemuravidæ et Limnotheridæ Marsh. FamizrA II. ADAPIDZÆ. Subf. I. Omomynæ. 241 +. OMOMYS, Leidy, 1869. 788 +. Carteri, Leidy, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad., + Kocène des Etats- 1869, p. 63; Ext. Fauna of Dakota and Nebraska, Unis, Wyoming. 1869, pl. 29, fig. 153, 14.. 242 fr. GALERIX, Pictet (ex Pomel), 1853. Galerix, p., Pomel, 1848; Viverra, p., Blainv., Ger®. 739 +. viverroïdes, Pomel, Bibl. univ. de Genève, + Miocène de France, Archiv., IX; 1818, p. 164 ; Sansan (Gers). Pictet, Paléontol., 2 Ed., 1853, p. 171; DEL 0 d: exilis, Blainv.(Viverra); Ostéogr.Il; Viverr., Dr, pl. 13. 740 +. magnus, Pomel, loc. cit., p. 164; Pictet, + Miocène de France. lon Crt.,.p. 172. 243 +. PALÆACODON, Leidy, 1872. A; PALÆACODON. 741 +. verus, Leidy, Proc. Ac. Philad., 1872, + Eocène des Etats- P2l; Contrib. to the Ext. Faun. of West. Unis, Wyoming. Territ., 1873, pl. 6, fig. 46. + Eocène du Wyoming. 742 +. vagus, Marsh, Am. Journ. of Scienc., IV, + Eocène du Wyoming. 1872, separata, p. 34. 244 + B. EuryacopoN, Marsh, 1872. 743 +. lepidus, Marsh. Am. Journ. of. Sc., IV, + Eocène du Wyoming. 1872, separata, p. 33. (*) Les G. 75, 76, 88, 89, 90, précédemment placés parmi les Prosimiæ, ont été complé- tement remaniés, et doivent être transportés dans la présente Tribu. Ces divers Genres appartien- nent tous aux Mesodonta; en effet, M. Cope a démontré que, chez ces animaux, le pouce n'était pas opposable : ce ne sont donc pas des Quadrumanes, ni par conséquent des Lémuriens (Prosimiæ). — Supprimez ces Genres (dans les Prosimiæ), comms faisant double emploi avec les G. 248, 249, 250, 252, 253, ci-après indiqués. We: (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). 45 #0 220 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 245 +. MICROSYOPS, Leidy, 1872. Limnotherium, p., Marsh, 1871. A. Mircrosyoprs. 744 +. elegans, Marsh., Am. Journ. of Sc., II, + Eocène du Wyoming. 1841;.p: 441% Senar.; ip. 12. gracilis, Leidy, Prôc.. Ac: Phii-M872,/p-280; Contr. to the Ext. F. of West. Territ., 1873, DISC AA. 246 +. B. Microsus, Leidy, 1870. 745 +. cuspidatus, Leidy, Proc. Ac. Phil. 1870, ? Eocène du Wyoming. p.113; Contr. to the Ext. F.,1813, pl.6, f. 10, 11. Subf. 2. Adapinæ. 247 t. PANTOLESTES, Cope, 1872. Notharctus, p., Cope. 746 +. chacensis, Cope, Cat. Sys. Vert. New- + Eocene des Etats- Mexico, 1875, p. 15; id. Unis, Nouveau-Mexi- Final Report of Surv. West of 100 Merid., que. ‘4. IV, Paleont., 1877. pl. 45, fig. 17. 147 +. longicaudus, Cope, Annual Report U. S. + Eocène du Wyoming. Geol, Surv. for 1872, p. 549; Palæont. Bull. n° 2, 1872, p. ?. 248 +. ADAPIS, G. Cuv., 1822. A. ADAPIS. Leptadapis, Gerv., 1877. 748 +. parisiensis, G. Cuv., Oss. Foss., 1823, + Eocène de France, t. IIL, 2e Ed., 265; De Blainv., Ostéogr. (G. Ano- Paris - Montmartre, ploth.). pl. IX, fig. France S., Quercy, a. magnus, l'ühol, Ann. des Sc. Geol., 1876, (Lot). p. 18, pl. 7, 8. 249 +. B. APHELOTHERIUM, Gerv., 1859. Palæolemur, Delfortrie, 1873. 749 +. Duvernoyi, Gerv., Zool. et Pal. Fran- +Eocène de France, çaise, À° Ed., 1859, pl. 84,55; Pictet, Pal. I, p. 339. Paris - Montmartre. Gaudry, Ench. du Monde Anim., 1878, p. France S., Beduer, 224, 295, fig. (Lot, Vaucluse). Betillei, Delfort., C. R. Acad. Sc. Paris, 1872, t77,0p; 64; Act. Soc.*Linn: Bordeaux, 1873, t. 29. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 227 250 +. C. PzesrApapris, Gerv., 1877. 750 +. tricuspidens, Gerv., Journal de Zoo- + Kocène de France logie, 1877, p. 76. Lemoine, Bull. Soc. Hist. Est, Berru, près de Nat..de Reims, 1878, p.98. pl. ?, fig. 4, 5, 13. Reims (Marne). beruensis, Nob. ex Gerv. (suprà). 751 ï. remensis, Lemoine, 1879. + Eocène de France, (Marne). 152 +. minimus, Lemoine, 1879. + Eocène de France, (Marne). 153 +. crassicuspidens, Lemoine. Bull. Soc. H. + Eocène de France, N. de Reims, 1878, p. 102, pl. 2, fig. 6. (Marne). 754 +. curvicuspidens, Lemoine, loc. cit., 1878, + Eocène de France, D'd0tpl:2, fe.:.9/10, 11. (Marne). 155 +. recticuspidens, Lemoine, loc. cit., 1878, p. + Eocène de France, Op Ge. 7, 8. (Marne). 251 +. MICROCHŒRUS, S. Wood, 1845. 156 +, erinaceus, S. Wood, Lond. Geolog. Journ., + Kocène d'Angleterre. DAS e.s De, Blaine.,l\Ostéogr:; XIV: (G. ænopt) p.419; pl. IX, fig. 252 +. CŒNOPITHECUS, Rutimeyer, 1862. 157 +. lemuroïdes, Rutim., Schw. Ges. Nat. + Eocènesup.de Suisse. Denkschr., 19, 1862, fig. 253 t. NECROLEMUR, Fihol, 1873. (= 266, fide Cope). 158 +. antiquus, Filhol, C. R. Ac. Sc. Paris, t Eocène de France S., 1873, t. 77, p. 1111; Ann. des Sc. Geol., 1876, p.55. (Quercy (Lot). 254 *. TOMITHERIUM, Cope, 1872. A. PEezycopus, Cope, 1875. Prototomus, p. Cope, 1874. 159 +. Jarrovii, Cope, Rep. Vert. Foss. New- + Eocène des Etats - Mexico, 1874, p. 14; Annual Report, id., 1874, p. Unis,Nouveau-Mexi- 126 ; Syst. Cat. id. 1875, p.13; Final Report of que. Surv. West of 100 mer., 1877, pl. 89, f. 17-18 ; pl. 40, f. 1-15. 160 +. frugivorum, Cope, Syst. Cat. Vert. Foss. + Eocène du Nouveau- N.-Mezxico, 1875, p. 14; Final Report, id., 1877, Mexique. p. 144, pl. 39, f. 16. 161 +. angulatum, Cope. Syst. Cat.,id. 1875, p.14: + Eocène du Noüveau- Final Report, id., 1877, p. 144, pl. 39, f. 15. Mexique. 228 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 255 +. B. TomiTHERIUM, Cope. Limnotherium, p., Marsh. 1871. 762 +. rostratum, Cope, Pal. Bull. n° 3, 1872, p. 5. affine, Marsh, Am. Journ. of Sc.: IV, 1872; separata, p. 14. 763 +. tutum, Cope, Final Report of Surv. West of 100mer., 1877, p. 141, pl. 39, f. 19; pl..40, f. 16-25. 764 +. tyrannus, Marsh, Am. Journ. of Sc., IT, 1871 ; separata, p. 11. 256 + C. THINOLESTES, Marsh, 1872. 765 +. anceps, Marsh. Am. Journ. of Sc., IV, 1872; separata, p. 15. 257 +. D. TELMATOLESTES, Marsh, 1872. 766 +. crassus, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, 1872 ; separ., p. 14. 258 +. MESACODON, Marsh, 1872. 767 +. speciosus, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, 1872 ; separata, p. 20. 259 +. HEMIACODON, Marsh, 1872. 768 +. gracilis, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, 1872 ; separ., p. À1. 769 +. nanus, Marsh, loc. cit., 1872 ; separ., p. 21. 770 +. pucillus, Marsh, loc. cit., 1872; separ., p. 22. 260 + SARCOLEMUR, Cope, 1875. Lophiotherium, p., et Antiacodon, p., Cope (anteà nec Marsh) ; Hyopsodus, p., Cope (nec Leidy). 771 +. crassus, Cope, Syst. Cat. Vert. Foss. New- Mexico, 1875, p. 57; Final Report of Survey West. of 100 m., 1877, p. 149, pl. 45, fig. 16. 772 +. furcatus, Cope, Palæont. Bull. n° 12, 1873, P: 2; Proc. Acad. Sc. Phil., 1875, p. 259; Annual Report U. S. Geol. Surv. for 1872, p. 600. 778 +. mentalis, Cope, Syst.Cat. Vert. Foss.Ner- Mexico, 1875, p. 17; Final Report, id., 1871, p. 149, pl. 45, £. 15. + Eocène des Etats- Unis, Wyoming. + Eocène du Nouveau- Mexique. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocèné du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocène des Etats - Unis,Nouveau-Mexi- que. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Nouveau- Mexique. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 229 714 +. pygmœæus, Cope, Pal. Bull. n°1,187?, p.6; + Eocène du Wyoming. Annual Rep. U. S. Geol. Surv. for 1872, p. 608. _Subf. 3. Hyopsodinæ. 261 +. HYOPSODUS, Leidy, 1870. Esthonyx, p., et Microsyops, p., Cope. 7175 +. paulus, Leidy, Proc: Ac. Sc. Philad., 1840, + Eocène des Etats- p. 110; Annual Report U. S. Geol. Surv. for Unis, Wyoming. 1872, p. 363; Contr. to the Ext. Faun. West. - Territ., 1873. pl. 6, f. 1-9, 18-22. 716 +. vicarius, Cope, Palæont. Bull., n° 12, 1873, + Eocène du Wyoming. pl 711 +. miticulus, Cope, Syst. Cat. Vert. Foss. + Eocène du .Nouveau- New-Mexico, 1875, p. 18 ; Report Vert. Foss. id., Mexique. 1874, p.8 ; Final Report, id., 1877, p. 150, pl. 45, f. 10-12. 778 +. gracilis, Marsh, Am. Journ. of Sc., II, + Eocène du Wyoming. 1871; separata, p. 10. 719 +. minusculus, Leidy, Contr. to the Ext. T Eocène du Wyoming. au Vest. lerrit.,A873, p.81, pl. 27, £. 5. 262 +. STENACONON, Marsh, 1872. 780 +. rarus, Marsh, Am. Journ. of. Sc., IV.1872; + Eocène du Wyoming. separata, p.18. 263 :. MENOTHERIUM, Cope, 1871. Laopithecus, Marsh, 1875. 781 +. lemurinum, Cope, Bull. U. S. Geol. Sure., + Miocéne du Colorado, n° 7, 1874, p.25; Annual Report U.S.Geol. Surc. for 1878, p. 9510. robustus, Marsh, Am. Journ. of Sc.,IX,1875, Nebraska. p- 240. 264 +. LEMURAVUS, Marsh, 1875. 7821. distans, Marsh, Am. Journ. of Science, + Kocène du Wyoming. IX, 1875, p. 239. 265 +. APHELISCUS, Cope, 1875. Prototomus, p., Cope (anteà). 183 ï. insidiosus, Cope, Report on the Vert. Koss. + Eocène du Nouveau- New-Mexico, 1874, p. 14; Syst. Cat, id., 1875, p. Mexique. 17 ; Final Report, 14., 1877, p. 147. 230 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 266 +. ANAPTOMORPHUS, Cope, 1872. Antiacodon, Marsh, 1872 ; Washakius, Leidy, 1873 ; Necrolemur, Fi/hol, 1878. 784 +. æmulus, Cope. Palæont. Bull. n° 8, 1872, + Eocène du Wyoming. p. 1; Annual Report U. S. Geol. Surv. for 1872, 0:02, venustus, Marsh, Am. Journ. of Sc. IV, 1872, Sepat:; p.19. 785 +. insignis, Leidy, Contr. to the Ext. Fauna ÿ Eocène du Wyoming. West. Territ. 1873, p. 122, pl. 27, f. 8, 4. 267 ï ?. BATHRODON, Marsh, 1872. 786 +. typus, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, 1872, + Eocène du Wroming. sépar.; p419; 781 +. annectens, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, + Eocènedu Wyoming. 1872, separ., p. 20. (‘) Famizra III. NOTHARCTIDÆ. Limnotheridæ, p., Marsh. Subf. 1. Notharctinæ. 268 +. NOTHARCTUS, Leidy, 1870. 788 +. tenebrosus, Leridy, Proc. Ac. Sc. Philad., + Kocènedu Wyoming. 1870, p. 114; Contr, to the Ext. Fauna West. Territ. 1813, p.86, pl. 6,6 36, 37. 269 +. OPISTHOTOMUS, Cope, 1875. 769 +. astutus, Cope, Syst. Cat. Vert. Foss. New- +!Eocène du Nouveau- Mexico, 1875, p. 16; Final Report, 14., 1877. p. Mexique. 152, pl. 49, £. 9. 199 +. flagrans, Cope, Syst. Cat., id., 1875. p. 16; + Eocène du Nouveau- Final Report, id., 1871, p. 152, pl. 45, fig. 8. Mexique. 791 +. Munieri, Lemoine, 1879. + Eocène de France E., (Marne). (*) Les genres Hirposvus et Hanronyus (Leidy), Paenaconus et Prrmecistes (Cope), HomAconon (arsh), ete., que l'on a quelquefois introduits dans le Sous-Ordre des Mesodonta, seront placés dans les Ongulés (UnGuLara), auxquels ils se rattachent plus intimement par ceux de leurs carac- tères connus jusqu’à ce jour. — D’après une communication récente de M. Cope (in litteris), le G. 253. NecroLemur (Filhol), serait identique au G. 266, Anarromorpaus) (Cope), qui a la priorité. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES Subordo II. CREODONTA, Cope. Subdidelphia, Aymard. Famizra IV. ARCTOCYONIDÆ. Subf. 1. Ambloctoninsæ. [Familia : Ambloctonidæ, Cope]. 270 +. AMBLOCTONUS, Cope, 1875. 792 +. sinosus, Cope, Syst. Cat. Vert. Eocène New-Mexico, 1875. p. 7, 8; Final Report of Surv. West of 100 merid., 1877, p. 91, pl. 33. 271 +. PALŒONICTIS, Blainv., 1841. 198 +. gigantea, Blainv., Osteogr. IX, G. Viverra. p. 76, pl. 13; Gaudry, Ench. du Monde Anim., 1878, fig. 11. 272 +. PROVIVERRA, Rutimeyer, 1862. Cynohyænodon, Fithol, 1876. — 275, fide Cope. 494 +. sp., Rutimeyer,Schw. Ges. Nat. Densch., v. 19, 1562. 795 +. Cayluxi, Filhol. Ann. des Sc. Geol, 1876. p.7; Gaudry, Ench. du M. An. 1878, fig., p. 20, 21. 495 bis +. Minor, Fülhol, loc. cit., p. 28. Subf. 2. Oxyœninæ. [Familia : Oxyœnidæ, Cope|. 273 +. OXYŒNA, Cope, 1874. 796 +. forcipata, Cope, Report on Vert. Foss. New-Mexico, 1874, p. 12; Annual Report, id., 1874, p. 124 ; Final Report, id., 1877, p. 105, pl. 85, f. 7-12 ; pl. 36; pl. 87, f. 1-5. 797 +. lupina, Cope, Report, id., p. 11; Annual Report, id., p. 128 ; Final Report. id., p. 101, pl. 34, f. 14-87 ; pl. 35, Î. 1-4. 798 +. morsitans, Cope, Report, id.,p.12; Annual Rep.,1d., p. 124; Final Report, id., p. 95, 98 ; D 94 f. 1-13. 24 +. PACHYŒNA, Cope, 1874. 199 +. ossifraga, Cope, Report on Vert. Foss. Nevw-Mexico, 1874, p. 13; Annual Report, id., p. 129; Final Report, id., 1877, p. 94 ; pl. 39, f. 10. R31 + Eocène des Etats- Unis, Nouveau-Mexi- que. + Eocène de France E., (Oise, Aisne). + Eocène de Suisse. + Eocène de France S., Quercy (Lot). + Quercy. + Kocène du Nouveau- Mexique. + Eocène du Nouveau- Mexique. + Eocène du Nouveau- Mexique. + Eocène du Nouveau- Mexique. 23? 275 +. STYPOLOPHUS, Cope, 1872, 1877. Prototomus, p., et Triacodon, p., Cope (anteà), nec Marsh.; — 272, fide Cope. 800 +. hians, Cope, Final Report of Surv. West of 100 mer., 1877, p. 118, pl. 38, f. 12-20. Vert. Nenr- 1877, p. 801 +. strenuus, Cope, Syst. Cat. Mexico, 1874, p. 10; Final Report, 14., 117, pl. 89, f. 11. 802 +. insectivorus, Cope, Palæont. Bull. n° à, 1872, p. 1; Procr Am. Philos. Soc. XAI, (1872, p. 469; Annual Report U. S. Geol. Surv. for 1872, D.; 599. 803 +. pungens, Cope, Pal. Bull. n° 2, 1872, p. 1; PAo Am. Phal. Soc. lc, p.466; Ann. Rep. 1l. C., p. 999. 804 +. brevicalcaratus, Cope, Pal. Bull. n°5, 1872: p: 25 .Proc: Am: Phil.Soc..\ ls cp. 470% Annual Rep. L. c., p.560. 805 +. aculeatus, Cope, Pal. Bull. n°1, 1872, p. 1; Proc. Am. Phil. Soc., l. c., p. 464; Annual Re- port, loc. cit., p. 642, a. multicuspis, Cope, Syst. Cat., lnciap:4105 Final Report, id., p. 116, pl. 39, f. 12-14. 806 +. secundarius, Cope, Syst. Cat., l. c., p. 9; Final Report, id., p. 115. 807 +. viverrinus, Cope, Report on Vert. Foss. New-Mexico, 1874, p.13; Final Report, 1d., 1877, p. 112, pl. 88, f. 1-11. 808 +. palæonictides, Lemoine, 1879. 276 +. HYŒNODICTIS, Lemoine, 1879. 809 +. Filholi, Lemoine, 1879. 277 1? PATRIOFELIS, Leidy, 1870. 810 +. ulta, Leidy, Proc. Ac. Sc. Philad., 1870, p. 10; Annual Report U. S. Geol. Surv. 1871, p. 355; Contrib. to the Ext. Fauna of West. Territ., 1873, p.114, ph 2, f. 10. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. + Eocène du Nouveau- Mexique. + Eocène du Nouveau- Mexique. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocène du Wyoming. + Eocène du N.-Mexi- que. + Eocène du Nouveau- Mexique. + Eocène du Nouveau- Mexique. + Eocène de France (Marne). + Eocène de France (Marne). + Eocène des Etats- Unis, Wyoming. 2=. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 233 278 +. PTERODON, Blainv.. 1841. Hyænodon, p., Pictet et Auct. (*); Dasyurus ? p., G. Cuv. 811 +. parisiensis, Blainv., Ostéogr., II, G. Su- + Eocène de France, bursus, p. 48, pl. 12, fig,; Gaudry, Ench. du Paris - Montmartre M. An. 1878, fig. 5, 6. Vaucluse. « Thylacine des platrières, » G. Cuv., 1828. dasyuroïdes, Gerv., Pictet, Gaudry et Auct. 279 +. TAXOTHERIUM, Blainv., 1841. Hyænodon, p., Laurill. et Auct.; Nasua, p., G. Cuv. 812 +. parisiense, Blainv., Ostéogr., II, loc. cit. + Eocène de France, Don pl. l2ret 17. Paris-Montmartre. parisensis, G. Cuv. (Nasua), Oss. Foss. ?e Ed., 1825, p. 269-271, pl. 69, f. 2, 8, 4. Coquandi et Guvieri, Pomel; niceensis (Taxo- Vaucluse. xylum), Keferst. 818 +. sp., Blainv., Ostéogr., II, 1. c., p. 72, pl. 16, + Eocène de Paris- fig, d. Montmartre. Canis (Vulpes) sp. ? Blainv. 814 +. Requieni, Gerv. + Eocène de France (Gard). a, minor, Gerv. + Eocène de France (Vaucluse). 280 +. LIMNOCYON, Marsh, 1872. 815 +. verus, Marsh, Am. Journ. of Science, IV, + Eocène des Etats- 1872; separata, p. 6. Unis, Wyoming. 816 +. riparius, Marsh, Am. Journ. of Sc., loc. + Eocènedu Wyoming. ta Sep! D. 11. 817 +. agilis, Marsh, Am. Journ. of. Sc., 1, c.; + Eocène du Wyoming. sep, p. 11. 281 :. THINOCYON, Marsh, 1872. 818 +. velox, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, 1872; + Eocène du Wyoming. Sep., p. 12. (*) Le G. Hyænodon (Laiz. et de Parieu), se rattache aux véritables CarxivorA, parmi lesquels il sera placé. (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). 16 254 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Subf. 3. Arctocyoninæ. Familia : Arctocyonidæ, Cope. 282 +. ARCTOCYON, Blain., 1841. Palæocyon, (Blainv. (anteà), nec Lund. 819 +. primævus, Blainv., Ostéogr. IT, G. Subur- + Eocène de France, La sus, p. 78, pl. 18; Gaudry, Enchain. du M. Anim., Fère (Aisne). 1878, p. 22, fig. 16. | 820 +. Gervaisii, Lemoine, Bull. Soc. Hist. Nat. + Eocène de France de Reims, 1878, p. 95, 96, pl. 1, fig. 2. (Marne). 821 +. Dueilii, Lemoine, Bull. Soc. H. N.de Reims, + Eocène de la Marne. 1.:6.40. 91, pli, 9. 283 +. GALETHYLAX, Gervais, 1839. Didelphis, p., Gerv. (anteà), Pictet et Auct. 822 +. Blainvillei, Gerv., Zool.et Pal. Française, + Kocène de France, 2e Ed., 1859, p. 264. Paris-Montmartre. 284. DIDYMICTIS, Cope, 1875. Limnocyon, p., Cope (anteà), nec Marsh. 823 +. protenus, Cope, Report on Vert. Foss. + Eocène des Etats- New-Mexico, 1874, p. 15; Annual Report, 14., Unis, N.-Mexique. 1874, pu 126 Sys7. Cat, ad 1876,1p. di: Final Report, id., 1877, p. 123, pl. 39, f. 1-9. 285 +. MIACIS, Cope, 1872. Viverravus, Cope (anteà), Uintacyon, Leidy, 1872. 824 +. parvivorus, Cope, Pal. Bull. n° 3, 1872, + Eocène du Wyoming. D. S20Prvcs An. Phi, \Soc., XII, 1872, p. 411; Annual Report U. S. Geol. Surv. for 1873, p. 990. 825 T. sp., Lemoine, 1819. + Eocène de France, Est. 826 +. edax, Leidy, Proc. Ac. Sc. Philad. 1872, + Eocène du Wyôming. p. 277; Contr. to the Ext. Fauna West. Territ., 1873, p. 118, pl. 27, f, 6-10. 827 T. vorax, Leidy, Proc. Ac. Sc, Phil. 1872, + Eocène du Wyomineg, p.211: Contr tonte , Eté EL, Terr, 6, Ca pp 220mpit Rat 115, TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 239 285 5+, VIVERRAVUS, Marsh, 1872. 828 +. gracilis, Marsh, Am. Journ. of Science, + Eocène du Wyoming. IV NSepar., D. 7. 286 +. HARPALODON, Marsh, 1872. 829 +. sylvestris, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, + Eocène du Wyoming. 1872; separata, p. 25. 830 +. vulpinus, Marsh, Am. Journ. of Sc., L. c.; + Eocène du Wyoming. Separ., p. 26. 287 +. ZIPHACODON, Mursh, 1872. 831 +. rugatus, Marsh, Am. Journ. of Science, + Eocène du Wyoming. IV, 1872; separata, p. 23. 288 +?. TRIACODON, Marsh, 1871. 832 +. fallax, Marsh. Am. Journ. of Science, Il + Eocène du Wyoming. 1871 ; p. 12: ; separata, p. 15. 853 +. grandis, Marsh, Am. Journ. of Sc., IV, + Eocène du Wyoming. 1872; separata, p. 82. 834 +. nanus, Marsh, Am. Journ. of Sc., l. c., + Eocène du Wyoming. Sep., p. 33. Subf. IV ?. Diacodontinæ. 289 +. DIACODON, Cope, 1875. 835 +. alticuspis, Cope, Syst. Cat. Vert. Foss. New- +Eocène des Etats - Mexico, 1815, p. 12; Final Report of Survey Unis,Nouveau-Mexi- West. of 100 mer., 1877, p. 132, pl. 45, f. 19. que. 836 +. celatus, Cope, Syst. Cat. 14., p. 12; Final + Eocène du Nouveau- Report, 14., p. 133, pl. 45, f. 20. Mexique. Subordo II. INSECTIVORA (Vera). Stirps À. Orbis Boreali. Tribus 1. TupaoïDraA. Famizra V. TUPAIDÆ. Subf, 1. Tupaïnæ. 290. PTILOCERCOUS, Gray, 1848. 837. Lowii, Gray, Proc. Zool. Soc. 1848, p. 24, pl. Ile de Bornéo, Sara- 2; Wagner, Saïg., 5, pl. 5; Gerv., Mam. 1, fig. wak. p- 229. 236 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. () 291. DENDROGALE, Gray, 1848; Anderson, 1878. Tupaia, p., Auct.; Hylogale, p., S. Mill. 838. murina, S. Mütll., Verhandl., 1839, 1, p. 167, pl 26, 6.5; Gerc.. M. fig. p2228; Reïch.; Eole, Anderson, Anat. and Zool. Research., 1878, p. 110, pl. 7, EN18,419/icrâme. 839. frenata, Gray, Ann. N. H. 1860, 6, p. 217; Anderson“Res., lac. êtts p.740 (DEMI Er 20 crâne. 292. TUPAIA, Raffles, 1821. Sorexglis, Diard, 1822; Glisorex, Desmar. 1822 ; Hylogale et Hylogalea, Temm., 1824, Cladobates, F. Cuv., 1825. 840. ferruginea, Raffles, Linn. Trans., 13, p.256; Horst,, Zoo hes., 3, fie. :; #4, Zool.Jav:, Mie:; F. Cuv., Mam., IL fig. DE S.Müller, Ver- HONG :,; À, D: 109, pl 20; Le, pe Ali Le 02-10 Reich., Raubth., f. 451. Sorex glis, Diard, Duvaucel, Asiat. Res., 14, pl. 9. tana, Is. Geoff.. Belang. Voy. p. 105 ; Gerv., M.; 1, fig. p. 221. 841. Ellioti, Waterh., P. Z. S., 1849; Ann. Nat. Hist., 1850, p. 135; Jerdon, Mammals of India, 1867, p. 64; Güunther, P. Z.S$S., 1876, p. 425; An- DETS ls CD APE 842. Belangeri, Wagner, Schreber, Saüg. Suppl., 2, p. 42 ; « Tupaia du Pégou, » Is. Geoff., Belang. Voy., p. 105, pl. 4. peguana, Lesson; Jerdon, M. of Ind., p. 6» ; Reich., 708. ferruginea, Var., Blyth, Cat. Mus. Calcutta, 240. 843. chinensis, Anderson, Researches, 1878, p. 129, pL. 7, f, 8-9. (*) Quid ? : — 290 bis. PITHECHEIRUS, F, Cuv., 1833. 837 bis. melanurus, F. Cuv., Mam. fig.; Mam. 1 p. 275, fig. Bornéo Ouest, Pontia- nak, Cochinchine, Cambodje. Sumatra, Java, Bor- néo , Singapoure , Poulo-Pinang, Ma- lacca, Birmanie, Pé- gou, Arrakan, “Te- nasserim, M! Kha- sia, Inde centrale, Mt5 Sat- pura, Madras, Ghâts Orientaux, Ceylan ? Birmanie, Pégou, Te- nasserim, Arrakan, Sikkim, Darjiling, Népaul. Yunan Ouest, Monts Kakh. ? Java. TROUESSART. = CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 2537 844. javanica, Horsf., Zool. Research., 1824, 5, Ho. S MU. . Verh., 1, p, 165, pl. 26; f 4, pl. 27, f. 11-16 ; Reïch., 451. tana, juv., Is. Geoff., Belang. Voy., p. 105. aa. malaccana, Anderson, Res., p. 134, pl. 7, f. 16, 17, crâne. Sorex-glis press, F. Cuv., 1821, Mam. IT, fig. « Cerps ou Banxring, » 6 845. minor, Günther; Proc. Zool. Soc., 1876, p. 425. 816. tana, Raffles, Linn. Trans. 1821, 13, p. 257; Hors. tZoot\hes,. 8, io. 1d., Zool.-Jat., fg.;; : Reich., 450. a. tana, Var. speciosa, Wagn., Schrceb. S. Suppl. 2, p. 45, et 5, p. 529. b. tana, Var. chrysura, Günther, P. Z. $., 1875, p. 425, pl. 86. 847. nicobarica, Zelebor, Novara-Exped., 1, p. 17, pl: 1-2; id., S. B. Akad. Wien, 1868, 42, p. 392. 848. splendidula Gray, P. Z.S., 1865, pl. 12 (Os- téol). Famizra VI. MACROSCELIDÆ. Subf. I. Macroscelinæ. 293 +. OXYGOMPHIUS,Meyer, 1846. 849 +. frequens, H. von Meyer ; Jarhb. fur Mine- ral., 1846, p. 474 ; Pictet, Paleont. 1853, I, p. 173. 850 +. leptognatus, !. v. Meyer, loc. cit., 1846, p. 599; Pictet, L. c., p. 173. 294 +. PARASOREX, Meyer, 1865. (‘) Erinaceus, p., Blainv.; Glisorex ?, p., Lartet ; Cladobates, p., Pictet;? Amphechinus, 4y- mard, 1819. 851 +. socialis, A. ©. Meyer; Fraas, Fauna von Steinheim, 1870 (exclus. synon.). a. ? arvernensis, Blainv., Ostéog., 1. c. p. 102. PL MEN De LODEL 05: e Java, Bornéo, Suma- tra, Philippines, Ma- lacca, Sumatra ? Bornéo. Sumatra ? Iles Nicobar. Bornéo. + Miocène d'Allemagne, Weisenau. +Miocène de Weisenau +Miocène d'Allemagne, Steinheim (Wurtem- berg) ; Miocène de France , Auvergne, (*) L'identité de ce genre avec le G. Presrosorex (Pomel), admise par M. Fraas, loc. cit., ne me paraît pas prouvée, (voyez: Genre 323). Dans tous les cas Plesiosorex aurait la priorité (1848). 238 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. b. ? sSansaniensis, Lartet, Notice sur la Colline (Allier, Gers), Sausan. de Sansan, 1851, p. 14; Pictet, L. c., p. 172. 295 +. ECHINOGALE, Pomel, 1818 (nec Wag- ner, 1810). 852 +. Laurillardi, Pomel, Bibl. Univ. de Genève, +Miocène de France, Archiv., 1848, t. 9, p. 163. Auvergne. 893 +. gracilis, Pomel, Cat. des Vert. Foss. de + Miocène de France, l'Allier, 1854, n° 16. (Allier). 296. MACROSCELIDES, 4. Sinith, 1829. Eumeres, Is. Geojf., 1829; Rhinomys, Licht., 1833. 854. intufi, À. Smith, 1836; Illust. Zoo!l. S.-Afr., Afrique australe, Mo- 1849, I, pl. 12 ; Reich. Raubth., f. T10. zambique. 855. rufescens, Peters, M. B. der K. Akad, Ber- Mozambique, Taita. lin, 1878, p. 198, pl. 1, fig. 8. 856. typus, A. Smith, Zool. Journ., 4, p. #5 Afrique australe, cap (1829) ; typicus, À. Srith, II. Zool. S.-Afr., 1849, de Bonne-Espérance, I, pl. 10. Cafrerie est. Mus araneus capensis maximus, Petiver, Ga- zophyt., 1702, pl. 28, f. 9, proboscideus. Shaw (Sorex), Gen. Zool., I, 2, al p.536; Gray. Mam. Brit. Mus. p.71; Reich. f. 460, FLE, Sonneratii ?, Fischer. jaculus, Licht., Darstell. n. Saüg, pl. 38. = 857. rupestris, A. Smith, P. Z. S., 1830, p. 11; Afrique australe, Ca- Illust. Zool. S.-Afr., I, pl. 11; Rerïch., f. 712. frerie. typus, Is. Geoff. (nec Sinith), Lesson, Cent. Zool. 1830, pl. 12. a. alexandri, O’Gilby, P. Z. S., 1838, p. 5; Ann. Afrique sud-ouest. NH, 20.14. ? rupestris, p., Wagner, Giebel; — intuf, p., Gray. 38. fuscus, Peters, Saüg. Mossamb., 1852, p. 87, Mozambique. pl. 19; Gerv., Mam. I, p. 287, fig. tête. 839. Rozeti, Duvernoy, Mém. Soc. H. N. Stras- Afrique nord, Algérie, bourg, I, 2, p. 1, 28, pl. 1, 2; M. Wagner, Algier, Oran. 1841, 3, pl. 1; Schreb., Saüg., 5, pl. 37; Gerv., M. I, fig. p. 237. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÉRES 239 860. Edwardi, A. Smith, IUT. Zool. S.-Afr., I, pl. Afrique sud, Cap, Ri- Mieieh, £. 714. vière des Eléphants. Edwardii, Wagner; Edwardsii, Gray. 861. brachyrhynchus, 4. Smith, 1836 ; IUT. Zool. Afrique intertropicale, SAT, L, pl. 18 ; Reich., Raubth., f. 718. Cafrerie. aa, melanotis, O’Gilby, P. Z. S., 1838, p. 5. Afrique s., Damara. brachyrhynchus, p., apud Murray. 297. PETRONROMUS, Peters, 1846. Macroscelides, p., Wagner. 862. tetradactylus, Peters, Verhandl. Akad. Mozambique, Têtté, Berlin, 1846; id., Reise nach Mossamb., Saüg., Séna, Boror. 1852, p. %, pl. 20-21; Gerv., M. I, p, 238, f. tête. Subf. 2. Rhynchocyoninæ. 298. RHYNCHOCYON, Peters, 1847. 863. Cirnei, Peters, M. B. Akad. Bertin, 1847, p. Mozambique, Boror. 36; i4., Reise n. Moss. S., p. 106, pl. 21-24; Gerv., M. I, fig. p. 238-239. 864. Petersi, Barboza du Bocage, Jorn. de Sc. Zanzibar. Lisboa, 1880, 27; separ., p. 11. Tribus 2. ERINACOÏDEA. Famrcra VII. ERINACEIDÆ. Subf. !. Gymnurinæ. 299. HYLOMYS, S. Müll. et Schlegel, 1813. 865. suillus, S. Müll. et Schleg., Verandleiding, Bornéo, Java. 1, p. 90, 153 ; pl. 25-26 ; Wagner, Schreb. Saüg., 5, pl.96; Reich., Raubth., f. 719. aa. peguensis, Blyth. Journ. As. Soc. Beng., Birmanie, Tenasserim, 1859, 28, p. 294; 1875, Extra-Num., Mam. Ponsee, MontsKakh, of Burma, p. 32. Yunan. 300. GYMNURA, Vig. et Horsf., 1827. Echinosorex, Blainv., 1888. 866. Rafflesii, Horsf; Vigors, Zoo!. Journ. 1827, Sumatra, Singapoure, 3, p. 246, pl. 8; Wagler, Syst. Amph., pl. 15; Malacca. Reich., f. 459 ; Gero., M. I, f. p. 231. gymnura, Raffies (Viverra?), Linn, Trans.13, p. 272. 240 a. alba, Giebel, Zeitschr. [.Ges. Natur. 1863, 12, D: 271, pl. LS borneotica, Fitzing., 1868; Rafflesii, Var. B. Wagner, Schreb. Saüg.5, p. 534. b. birmanica, Nob.; Blanford, Journ. Beng., 1878, 47, 2, p. 150. 300 bis +. NEUROGYMNURUS, Fuhol, 1877. 866 bis +. ASS cayluxi, Fulhol (*). Subf. 2. Erinaceinæ. 301. ERINACEUS, L., 1758. A +. TErracus, Aymard, 1849. 867 ï. nanus, Aymard, Ann. Soc. du Puy, 1848, 12, p. 244 ; 1849, 14, p. 110. 302. 8068 f. priscus, !. von Meyer, Jahrb. f. Mineral., 1846, p. 474 ; Pictet, Paleont., 1853, p. 170. 869 +. dubius, B. ERINACEUS. Lartet, Notice sur la Colline de Sansan. 1851, p. 12 ; Pictet, L. c. p, 170. 870 +. sansaniensis, Lartet, loc. cit., p. 12; Pic- tet, 1. c., p. 170; Gerv., Zoo. et Pal Franc.,1809. 871. europœus, L., Syst. Nat., Edit. 10, I, p. 53; Bujf., Quadr. 8, pl. 7-9; Schreb. Saüg, 5, pl. 167; Blasius, Fauna Deutschl., 1857, I, fig. 98; Reïch., f. 459, 458; Gerv., M. I, fig. p. 230. vulgaris et inauris ?, L'; auriculatus, Z. cani- nus et suillus, Æ. Geoff. a. sibiricus, Erxleb., Fischer; pl. 49,1. 4, 5. b +. fossilis, Schmerting, Oss. Foss., p. 76, pl. 5, fig. 12; Pictet, Paleont. 1853, p.171, pl. 1, f. 6. europœus +, Blaint., Ostéogr. T, Insect. p. 104, pl. 11. c+. major, Pomel, Bibl, Univ, 9, p. 164, 872. concolor, Martin, Proc, Zoo!. Soc., 1837, p. 102. Seba, Thesaur., Archiv., 1848, t. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Bornéo. Birmanie, Mergui, Te- nasserim. + Eocène de France. + Miocène de France, Auvergne (Puy-de- Dôme.). +Miocène d'Allemagne, Weisenau. + Miocène de France, Sansan (Gers). + Miocène de Sansan. Europe, Suède, 'Angle- terre, Allemagne, France, Italie, Es- pagne, etc., Syrie, Liban, Caucase. Russie, Oural, Sibéries., Amour, Japon (intr.?) + Cavernes d'Europe et de Sibérie. + Diluvium 4e de Fran- ce, Auvergne. Asie-Mineure, Anato- lie, Trébizonde. Æ LE L (*) Les Genres + Paen:Naceus et + CaiLuxoraeriuu de M, Filho] (1880), ne nous sont pas encore tofnus. Tous deux appartiendraient, d'après cet auteur, à la famille des ERINACEIDE. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES. 241 873. diadematus (‘), Pr. Paul de Wurtemb.,(Mus. Afrique nord-est, Nu- de Francfort) ; Fitzinger, S. B. Akad. Wien, 1867, bie, Senaar, Kordo- 56, p. 892 ; id., Heuglin, Syst. Ubers. Saüg.Nord- fan. Ost Afr., p. 28. — a ?. senaarensis, Hedemborg, Isis, 1939, p. 5. Senaar. 874. frontalis, À. Smith, Sud-Afr. Quart. Journ. Afrique australe, Cap, p.20: 24. I Zool1S.-Afr., l, pl 3: Cafrerie, Côte-d'Or. Reich., f. 721; Bennet, P. Z, S. 1832. p. 195. a?. capensis, J. Smuts, Diss. Zool. Enum. Cap de B.-Esp. Mamm. Capensium, 1832. 875. krugi, Peters, S. B. Natur. Fr. Berlin, 1877, Afrique ouest? (intro- p:178: duit à Porto-Rico). 9? americanus, Seba et Auct. — 9 803. C. HEMIECHINUS, p., F'itsing., 1867. Erinaceus, Sectio B b., Anderson, J. As.S. B., 1818, 2, p: 199: 876. auritus, Pall., Nov. Comm. Acad. Petrop., Europe sud-est, Rus- 14, p. 598, pl. 21, fig. 4; Schreb. Saüg.8, pl. 163; sie,Sibérie-Sad,Mon- Reich., f. 726; Fitsing., S. B. Akad. Wien, 1867, golie, Volga, Oural ; 56, p. 858, 859. a. hypomelas, Brandt, Bull. Acad. Peters, 5, Tartarie , Kirghis, D: 92. Daourie, Turkestan; aa. pectoralis, Heuglin ; Fitzing., S. B. Akad. Arabie Pétrée; Egypte Wien, 54, et 1867, 56, p. 861. nord-est. bb. megalotis, Blyth. Afghanistæ, Kandahar. 877. æthiopicus, Ehremb., Symb. Phys., Dec.?; Afrique nord-est, Nu- Sundevall, Vetensk. Akad. Hand., 1841, p. 229. bie, Abyssinie, Don- brachydactylus, Wagn.,Schreb.Saüg. Suppl., gola, Sennaar; 2,mp. 245; 6, p. 038; Reich., f.A54, 455. a. platyotis, Sundev., Vetensk. Akad. Hand. Egypte, 1841, p. 282. ue” b. pallidus, Fitzing., Heuglin, Saüg. Nordost Sennaar. Afr. p.29; S. B. Akad. Wien, 914 et 56, 1867, p. 366. 878. libycus, Ehremb., Symb. Phys., Dec. 2; Egypte nord, Côte Ly- Wagner, Schreber, Saüg. Suppl. ?, p.26; 5, p. bique, Alexandrie, 589. Arabie. a. ægyptius, E. Geoff.: Sundev., Vet. Ak. Hand., 1841, p. 234; ægyptiacus, Gray. (*) D'après M. R. Hartmann (Zeits. Ges. Erdkund, 3, 1868, p. 240), cette espèce serait identique à la suivante (Sp. 874. frontalis, Smith.) (Revue et Magasin de Zoologie, 1879), 17 242 auritus, Æ. Geoff. (anteà), Descr. Egypt. Mamm. p. 737, pl. 5, f.8; F. Cuv., Dict. des S. N. 21, p. 56, fig. 879. algirus, Duvernoy; Lereboullet, Mëm. Soc, H. N. de Strasbourg, 1840, 3, p. 4. aa. deserti, Loche, Catalogue des Mamm. d’Al- gérie, 1558. 880. macracanthus, Blanford, Ann. N. H., 18%, p.910 ;24., Zool. of Persra, pl. 1 881. niger, Blanford, Journ. As. Soc. Beng., 1878, 41, 2, p. 212, pl. 9. 882. Jerdoni, Anderson, Journ. As. Soc. Beng., 1878, 47, 2, p. 209, pl. 5A, f. e-h, crâne. 883. Blanfordi, Anders., J. As. Soc. B., 1878, A7, ?, p. 208, pl. 5, tête, pieds, crâne. 884. Grayi, Bennet.,P. Z.S., 1832, p. 124; Ander- son, J. As. S. B., 1878, 47, 2, p. 204, pl. 4, tête. a. collaris, Gray, Ill. Ind. Zool. I, pl. 8. b. spatangus, Bennet, P. Z. $S. 1832, p. 124, juv. 885.9? mentalis, Gray, List of M. Brit. Mus., 1843, p. 81; Wagner, Schreb. Saug, Suppl. 5, p. 991, note. 886. dealhatus, Swinhoë, P.Z.S$S., 1870, p. 620. a. albulus, Stolicska, J, As.S. Beng., 1872, 41, p. 226, et 257. 304. D. PARAECHINUS, Nob. Erinaceus, Sectio Aa, Anderson, J. As.S. B., 1878, p. 199. 874. pictus, Stolicska, J. As. S. B., A1, 1872, p.223; Anderson, l. c. 1878, p. 203, pl. 3, tête. ? indicus, Royte; collaris, p., Hutt., Blyth. micropus, p., Blyth, Auct.et Fitzing. 888. micropus, (Blyth), Anderson, J. As. S. B., 1878, p. 200, pl. 5A, f. a-d, crâne. auritus, p., Pearson, J. As. S. B., 1836, p. 191. collaris, p., Gray, 1845. micropus, Blyth (partim), J. 4s., S. B., 1846, p. 170 ; 1853, p. 582 ; Stolicska, 1872, p. 225. nudiventris, Horsf., Cat. Mam. East Ind. Mus.. 185], p. 136, juv. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Algérie, Oran, Cons- tantine. Sahara algérien. Perse, Caramanie. Arabie Sud, Mascat. Inde, Karachi, Rajan- pur, Sindh. Inde, Sindh, Robhri. Inde nord-ouest, Pund- jaub ; entre la Jumna et le Gange. Mts Himalaya. Chine, Pékin. Turkestan chinois, Yar- kand. Inde centrale, Katch, Dehli, Agra. Inde sud, Nilgherries. Ceylan, Madras. t ’ Z 2 PUF: CRETE TROUESSART. —æ CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 243 305. E. ATELERIx, Pomel, 1818. Peroëchinus, Frtzing., 1867. 889. Pruneri, Wagner, Schreb, Saüg. Supol., 2? p. Egypte, Kordofan, Sen- 23; 9, p. 087; Pomel, Bibl. Univ. de Genève, naar ; Archiv., 1848, p. 250. Ti heterodactylus, Sundev. Sénégambie, Mozambi- albiventris, Wagner (juv., ex Peters). que. Tribus 3. SORIGOIDEA. Fam. VIII. SORICIDÆ. Subf. 1. Soricinæ. Sectio 1. CROCIDUREX. 306. CROCIDURA, Wagler, 1832. Sorex, p., Auct., ex L.; Sorex, Duvernoy, 1831 (nec Wagl.). A. PacayurA, Selys, 1839. Galemys, sectio 3, Pomel, 18148; Paradoxodon, Wagner, 1855. 890. cærulescens, Shaw, Gen. Zool., 1800, I, ?, Inde, Népaul, Hindous- p.533; Wagner, Schreb. Saug. Suppl. 5, 1855, tan, Bengale, Coro- p. 561 et 808; Jerdon, Mamm. of India, 1867, p.93. mandel, Dekan, Bom- - pilorides, Shaw, Mus. Lever. I, 1, p. 81, pl. 8. bay, Madras, Pondi- « Manjourou, » F. Cuv., Mam., fig. ; Gerv. M. chéry, etc. I, p. 244, tête. de moschatus, Robinson, Assam, p. 96. Birmanie, Tenasserim murinus, p. Gray; nepalensis e£ murinus, etc. Hodgs. Assam ? giganteus, Is. Geoff. Dict. Class. 1927, 11, p. sus 926 ; 24., Méim. Mus. 1827, 15, p. 137, pl. 4, f. 8; Reich., Roubth., f. 502. indicus, p., E. Geoff., Ann. Mus. 1811, 17, p. 183 ; id., Mém. Mus. 1815, 1, p. 309, pl. 15, f. 1,2; Reich., f. 500; Blyth, et Anderson, P:Z.5., 1873, p.21: aa. crassicaudus (Ehremb.), Lichtenst., Darstell. Arabie , Palestine, Re. neuer Saug., 1827, pl. 40, f. 1; Reïch., f. 505 Egypte, Suez, île 4 (nec Duvernoy) ("). Dahlak, Rives de la (*) L'espèce décrite sous ce nom par Duvernoy (Mag. Zool. 1842, p. 23), appartient au S.-G. CrociDurA proprement dit (Vide infrà : Sp. 931 aa), — tandis que le type de Lichtenstein a les caractères du S.-G. Pacayura, (V.: Wagner, Schr. Saug. 5, 1855, p. 554, n° 21). 244 crassicaudatus, Temm.; Heuglin, Fauna der Rothmeer und Somali-Kuste, p. 14. murinus, p. Gray. b. Duvernoyi, Fitzinger, S. B. Akad. Wien, 1868, p. 156. giganteus, p., Duvernoy, Mag. Zool. 1842, p. 25, pl. 45; Heuglin, Saug. Nordost Afr. 1867, p. ?9. indicus, p., Rüppel; crassicaudus, p., Wag- ner. c. indicus, Var. cinereo-ænea, Rüpp., Museum Senckenberg, 3, p. 133; Fitzing., Heuglin, Saug. Nordost Afr. 1867, p. 30. ? Hedenborgi, p., Wagner ; sericeus, p., Sun- devall. 890 b?s. murinus (Z.), Schreber, Saug. 1792, 5, p. 576; Cantor, Journ. As. Soc. Beng., 1846, 15, p. 191 ; Jerdon, Mam. of India, 1867, p. 53; Ander- son, P. Z.S. 1873, p. 231 ; Blyth, J. As. S. B. 1875, 2, Extra Num., Cat. of M. of Burma, p. 53. myosurus, Pall., Act. Petrop. 1781, ?, p. 237, pl. 4, f. 4° Gray, Hardw. Ill. Ind. Zoo. fig.; S. Müll., Verandl. I, p. 26; Wagner, Schr. Saug. 1855, 5, p. 002 et 803 (nec E. Geojf.) (*). aa. Temminckii, Fitzing., S. B. Akad. Wien, 1868, p. 141. indicus, p., ef myosurus, p., Temm., Fauna Japonica, I, p. 25. bb. Sonneratii, Is. Geoff., Mém. Mus. 1827, 15, p.132; Vog. Bélang. 1834, p. 109; Duver- noy, Mag. Zool., 1842, p. 27, pl. 46. capensis, p., £. Geojf. (nec Smuts, nec Smith), REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. mér Rouge. Haute-Egypte. Abyssinie Sud, Schoa. Malacca, Java, Cochin- chine , Birmanie? Inde méridionale ? Chine, Ninopo, Ile d'Haïnan, Moluques (introduit?) Ternate, Banda. Japon. Ile de France, Maurice, Bourbon, Ile de l’As- cension (intr.), Cap (introduit ?) (*) L'espèce dont le crâne est figuré sous le nom de S. myosurus par E. Geoffroy (Ann. du Mus. 1811, t. 17, pl. 3, fig. 2, 3), présente seulement 3 prémolaires (dentes intermeciæ à la machoire supér., comme dans le S.-G. CrocipurA, et ne peut appartenir, par conséquent, au S. Mmyo- surus de Pallas, qui a 4 prémoluires comme toutes les espèces du S.-G. PacayuraA. — Cette confusion est fréquente, surtout quand il s’agit des grandes Musaraignes du Nord-Est de l'Afrique, (Voyez : S. crassicaudus, Duvernoy [nec Lichtenstein], Mag. Zool. 1842, p. 23, p!. 44, à dents de CrocipurA); elle explique comment M. Peters a pu supposer récemment (M. B. Akad. Berlin, 4870, p. 584 et seq.), que les S. myosurus (Pallas), S. Sonneratii et même S. serpentarius (J8. Geoff.), étaient des Crocidura On sait, depuis longtemps, que ces trois types sont bien des M PacayurA par leur dentition. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 245 Ann. Mus.1811, 17, p. 184, pl. 4, f. 2; Reich., — f. 719; Buffon, Quadr. Suppl. 1, pl. 71. Geoffroyi et Sonneratii, Fischer. francicus, Schinz; mauritiana, Fitsing. ex _ Reich. indicus, p., Cuv., Blainv. et Auct. murinus, p., Gray et Auct. (”). 891. Waldemarii, Peters, M. B. Akad. Berlin, Inde, Bengale. 1870, p. 590. 892. Tytleri, Blyth, J. As. S. B., 1859, 28, p. 285. Inde N., Dehra-Doon. aa. fulvocinerea, Anderson, J. As. S. B., 1877, Assam. 46, p. 268. ‘893. nemorivagus, Hodgs., Calcutt. Journ. Nat. Népaul, Sikkim. Hist. 1844, 4, p. 288; Ann. Nat. Hist. 1845, 15, p. 269 ; Jerdon, Mamm. of India, 1867, p. 54. murinus, p., Horsf.; Gray, 1846 nec 1865. 894. Griffithii, Horsf., Cat. of Mamm. East-Ind. Afghanistan! |nec Ara- Comp. 1851, p. 134; Wagner, Schreb. Saug. 5, kan]. 1855, p. 093 (nec Blyth et Anderson qui = Sp. 895). 895. Blythii, Anderson, Journ. As. Soc. Beng. Birmanie Nord, Mt‘ 1877, 46, p. 264. Khasia, Charapuniji, Griffithii, Blyth (nec Horsf.), Cat. of Mamm. Arakan, Assam, Sib- As. Soc. Mus. 1863, p. 83; 24., J. As. Soc. sagar: Beng. 1875, 43, Extra-Num., Cat. of M. Burma, p. 33; Anderson, P. Z. $S., 1873, p. 231. cærulescens, p., Tomes, Ann. N. H. 1856, 17, p. 16. murinus, p., Blyth, 1855, nec 1863-1875. 896. saturatior, Hodgs. Ann. N. H. 1856, 16, p. Inde Nord-Est, Darji- 110 ; Jerdon, Mamm. of Ind. 1867, p. 95. ling. 897. sindensis, Anderson, Journ. As. Soc. Beng. Inde Nord - Ouest , 1877, 46, p. 266. Sindh, Karachi. 898. Pealana, Anderson, Journ. As. Soc. Beng. Assam, Sibsagar. 1877, 46, p. 267. _(°) Le Rhinomus soricoïides (Murray), doit être rapporté comme synonyme au S. myosur Pallas) — Sp. 890 bis. — Voyez Gray : P. Z. S. 1864. 246 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 899. heterodon, Blyth, J. As. S. Beng. 1855, 24, Inde Nord-Est, M: p.30; Wagner, Schr. Saug. 5, p. 804; Jerdon, Khasia. Mamm. of Ind. 1867, p. 99. soccatus, p., Jerdon, loc. cit. aa. ? soccatus, Hodgs., Ann. N. H. 1845, 15. p. Népaul, Sikkim, Mus- 270, (*) nec Gray; Blyth, J. As. S. Beng. soree, Darjiling. 1855, 24, p. 30; Wagner, Schreb. Saug. 5, p. 803 ; Jerdon, Mami. of Ind. 1867, p. 57. nemorivagus, p.?, Anderson, P. Z. $S. 18753, p. 231. 900. Blanfordii, Anderson, J. As.S. Beng. 1877, Bengale, Mt Ghäts 46, p. 269. Occid., Khandalla près Bombay. 901. ceylanica, Peters, M. B. Akad. Bertin, 1870, Ile de Ceylan, Parade- 35, p. 991. nia. ? cærulescens, p., Kelaart et Auct. 902. sumatrana, Peters, M.B. Akad. Berlin,1870, Ile de Sumatra, Palem- 39, p. 598. bang. ? cærulescens, p., Raffes, Trans. Linn. Soc. 1822, p. 200. 903. fuscipes, Peters, M. B. Ahkad. Berlin, 1870, Ile de Singapour. 39, p. 991. ?murinus, p., eé myosurus, p., Auct. 904. luzoniensis, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1870, Philippines, Luçon, 99, p. 09. Manille. 2murinus, p., eé myosurus, p., AucCt. 905. albina. Blyth, J. As. S. Beng. 1860, 29, p. 87; Chine Sud-Est, Amoy. Swinhoë, P. Z. S.1870, p. 615. ?myosurus, p., (albinos), Pallas; E. Geoff. 906. serpentarius, Is. Geoff., Bélang. Voyage, Inde Sud et Sud-Est, Zool., 1834, p. 119; Wagner, Schreb. Saug. 5, p. Bengale, Coroman- (*) Hodgson paraît avoir confondu deux espèces bien distinctes sous ce nom de « soccatus, » qui, sans cette confusion, aurait la priorité sur heterodon (Blyth), probablement identique. — D'après Jerdon (Wamm.. of India, p.59), la prem'ère description d'Hodgson (in: Calcutt. Journ. Nat. Hist. 4 [1844], p. 288), se rapporte au Soriculus nigrescens de Blyth (Vide infrà Sp. 1005), et « en cela il reproduit l'opinion de Gray (V. : Corsira [Soriculus] nigrescens, — sorex soccatus, « Hodgson, in : Cat. of Vertebrat. front. Nepal, 1'° et 2° édit., 1846 et 1863); — tandis que la M seconde description d'Hodgson (Ann. N. H., 1845, 15, p. 270), se rapporterait, d'après Jerdon, (Loc. cit. p. 55 et 57), au S. heterodon de Biyth, et d'après Anderson, mais avec doute (P. Z. S. 1873, p. 231), au S. nemorivagus (Hodgs.). — Notez que M. Anderson (loc. cit.), indique « encore sous ce nom de « S. heterodon, » emprunté à Blyth. une 3e espèce qui présente les carac- tères du S.-G. Crocinura ; V. infrà Sp. 955), TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 553, 803; Jerdon, Mamm. of Ind. 1867, p. 50. kandianus, Kelaart, J. As. S. B. 1851, p. 164, 185 ; 1852, p. 350; 1853, p. 412. aa. auriculata, Fitzing., S. B. Akad. Wien, 31, p. 342 ; 14., 1868, A7, p. 145. 907. media, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1870, 35, p. 992. ? serpentarius, p., et kandianus, Kelaart. 908. Bidiana, Anderson, J. As. Soc. Beng. 1877, 46, p. 276. 909. rubicunda, Anderson, J. As. Soc. Beng. 1877, 20 D: 277. 910. montanus, Kelaart, J. As. Soc. Beng. 1851, 20, p. 163; Wagner, Schreb. Saug. 5, 1855, p. 804; Fitsing. S. B.Ak. Wien, 1868, p. 164 (exclus. syn. « Kelaarti, Blyth »). a. ferrugineus, Kelaart, J. As. S. B. 1851, 20, p. 188; Wagner, Schr. Saug. 5, p. 804. montanus, Blyth, J. As. S. B., 1851, 20, p. 163; 1852, 21, p. 390, 1855, 24, p. 80, . 911. niger, Elliot, Horsf. Cat. M. East-Ind. Comp. 1851, p. 135; Wagner, Schr. Saug. 5, p. 804 (exclus.syn. « S. newera ») ; Jerdon, Mamm. of Indiu, 1867, p. 56. - 912. leucops, Zodgs., Ann. N. H., ?sér., 1856, 16, p. 3; Jerdon, Mamm. of India, 1867, p. 56. leucops et nivicola, Hodgs., Cat. of Nepal. 913. Stoliczkana, Anderson, J. As. Soc. Beng. 1877, 46, p. 270. 914. subfulva, Anderson, J. As. Soc. Beng. 18717, 46, p. 278. murina, p. (juv.?), Anders., J. As. S. B. 1872, 41, p. 293. 915. melanodon, Blyth (*),J. As. S. B. 1855, 24, 247 del, Mergui ?, Ceylan. Ile de France (introd.) Madagascar. (introd.) Ceylan , Paradenia. Inde Sud-Est, Madras? Inde, Parisnâth. Ceylan, région monta- gneuse. Inde Sud-Est, Mt Nilg- herries. Népaul, région monta- gneuse. Inde, Bombay. Inde Nord - Ouest , Katch. Inde Est, Bengale, Cal- (*) Nous conservons à cette espèce le nom de Soreæ melanodon, imposé par Blyth, bien qu’il soit fondé sur une erreur (ainsi que le G. Paradoxodon, Wagnér), les dents étant blanches et non noires. M. Anderson a cru devoir changer ce nom en celui de S. nitidofulva : mais les chan- gements de ce genre ont l'inconvénient d'apporter de la confusion dans la nomenclature, en faisant croire à une « espèce nouvelle » là où il n’y a qu'un nom nouveau. Les raisons invoquées par “M. Anderson ne nous semblent pas suffisantes pour déposséder Blyth de son droit de priorité. Du 248: p. 33 (juv.); Ann. N. H. 1856, 17, p. 20; Anders. P. Z.S. 1873, p. 295. Paradoxodon melanodon, Wagner, Schreb. Saug. Suppl. 5, 1855, p. 805 (juv.). nitidofulva, Anderson, J. As. S. B. 1877, 46, p. 272 (adult.). 916. travancorensis, Anderson, J. As.S. B., 1877, 46, p. 245. 917. nilgirica, Anderson, J. As. S. B., 1877, 46, p. 274. ï 918. ? atratus, Blyth, J. As.S. L., 1855, 24, p. 33; Wagner, Schreb. Saug. 5, p. 805. 919. Hodgsonii, Blyth, J. As. S. B., 1855, 24, p. 334 (‘); Jerdon, Mamm. of India, 1867, p. 5%. pygmœus, Hodgs. et Gray (partim, nec Pal- las), exclus. syn., in Cat. of Mam. of Nepal. 920. pygmæoïdes, Anderson, J. As. S. B. 1877, 46, p. 279. perroteti, p., Blyth, J. As. S. B., 1847, 16, p. 1276. micronyx, p., Blyth, J. As.S. B, 1855, 24, p. 33 ; An. N. H., te sér.,. 1856, 17, p..20 ; Cat. M. As. S. Mus., 1863, p. 85; Anders, P. Z. S. 1873, p. 231 ; Jerdon, M. Ind., p. 58. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. cutta, vallée du Brah- mapoutra, Goalpara. Inde Sud-Ouest, Mala- bar, Travancore. Mts Nilgherries, Utaka- mand. Inde Nord - Est, Khasia. Mt: du Népaul, Sikkim, Darjiling. Ms Mt Himalaya, Musso- ree. 921 ? micronyx, Blyth,J. As. S. B., 1859, 24, p. 33 Inde Ouest, Kemaon, (partim, tantum specim. ex Region. Occid.). 992. Perrottetii, Duvernoy, Mag. Zool. 1819, p. 29, pl. 47; Wagner, Schr. Saug. 5, p. 050 et 804; Gerv., M., I, fig. p. 243; Blyth, J. 4s. S. B. 1855, 24, p. 33 (exclus. specim. ex Darjiling — 919) ; Jerdon, Mam. of India, 1867, p. 58. 9%. nudipes, Blyth, J. As. S. B. 155, 24, p. 34; Wagner, Schr. Saug. 5, p. 805; An. N. H., 1856, Landour (nec Hima- laya.) Inde Sud, Mt: Nilgher- ries, Mysore, Ma- dras, Dekan, (nec Darjiling). Birmanie anglaise, Te- nasserim. reste, M. Anderson lui-même à fait prévaloir, dans d'autres circonstances, les principes que nous appliquons ici : c’est ainsi qu’il conserve le nom de « sumatrensis » à une espèce qui n’est pas de Sumatra (An. and Zool. Researches, 1878, p. 323). — Même observation pour Sp. 923, nudipes, Blyth, changé en « macrotis » par M. Anderson (J. A. S. B., 1877, 46, p. 271). La (*) Quid : P, Hodgsonii (Blyth), Anderson, P. Z. S. 1873, p. 231, — ex Brahmapoutra, — nisi Sp. 915 ? ÿ TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 249 17, p. 21; Anderson, P. Z.S. 1873, p. 281; Cat.of Mam. of Burma, 1875, p. 38. perroteti, p., Blyth, J. As. S. B. 1847, 16, p, 1275. macrotis, Anderson, J. As. S. B. 1877, 46, D 211. 924. gracilis, Blainv., Ann. Sc. Nat., 2e sér., 1844, 10, p. 120; Ann. Etrang., ?, pl. 14, f. 8; Coquerel, Ann. Sc. Nat., 3 série, 1848, 9, pl. 11, f. 3; Wag- ner, Schr. Saug. 1855. 5, p. 559. 925. madagascariensis, Coquerel, Ann. Sc. Nat. D 1648 00, p198, pl. M, f. 1; Gerv. M: L'fig:, p.253; Wagner, Schr. Saug. 5, p. 595. 926. etruscus, Savi, Nuoc. Giorn. di leit. 1822, p. Din Gen. -Dict\Class, 1827, 11, p: 319; Sélys, Micromammalogie, 1839, p. 32; Bonap., NCom Foutar. 1889, pl. 19,.f.2; Duv., Mag. Zool. 1842, p. 41, pl. 54; Gerv. M. I, fig,, p. 222 ; Wag- MériSchreb.. Saug. 'b; p.550 : Reich.; f. 481; E. Brandt, Bull. Nat. Moscou, 1868, pl. 5, dents. suaveolens, p., Blas., Fauna Deutschl., 1857, p. 147, (nec Pallas), fig. 95, 96 (exclus. spe- cim. ex Crimea). a. agilis, ZLevaill.jun.; Loche, Cat. des M. d’Al- gérie, 1858, n° 42; Explor. Alg. pl. 4, f. 2. pygmæus, p., Nathusius; etruscus, p., Ger- vais. - 926 bis. Coquerelii, (Poll. et v. Dam.), Trt, Notes “ from the Leyden Museum, 1880, II, OS US A Naturaliste, I, p. 197; id, Ann. Sc. Nat., 1880, ê p. De 307. B. Ferocuzus, Blyth, 1855. “077. feroculus, Kelaart, Journ. As. Soc. Beng. « 1651. 20, D. 16. ÿ macropus, Blyth, J. As. S. Beng. 1855, 24, p. R4et seq.; Wagner, Schreb. Saug. 5, p. 806. : 308. C. Myxosorex, Gray, 1837. | 928. varius, Suis, Enum. Mamm. Capens. 1832, DD 6: Groy, P. Z. S. 1837, p, 194; 4. Smith, Il. —Zool. S.-Afr. 1849, I, pl.41, f.2; Wagner, Schreb. (Revue et Magssin de Zoologie, 1879). Afrique australe, cap de B.-E. Madagascar, côte N., Nossi-Bé, SteMarie. Europe méridionale , pourtour de la Médi- terranée ; Jtalie , France Sud, Sicile, Sardaigne? Dalmatie, Espagne ? Afrique Nord, Algérie, Oran, Constantine, Egypte ? Madagascar, Ile de Mayotte. Ile de Ceylan. Afrique Sud-Est, cap de B.-£., baie d’Al- goa. 18 250 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Saug.?, p. 77, pl. 160 A, fig. 1; 24., 5, p. 564 et 807 ; Reiïch., f. 724. a. capensis, Smuts (nec E. Geoff.), loc. cit. p. 8. herpestes, Duvernoy, Mém.Soc.H. N. Strasb. II, 1834 ; id... Mag. Zool. 1842, p. 22, pl. 42, 43, varius, p., Wagner, et Victorin. 929. cafer, Sundevall, Ofvers. Vetensk. Akad. Forhandl. Stock. 1846, p. 119; Wagner, Schreb. Saug. 5, 1855, p. 565 et 807; Victorin, Zoologisk. Ant. Res. Capland. (1862), p. 16,n: Vet. Akad. Handl. Stock. 1853, ?, n° 10. 309. D. Crocipura, Sélys. 1839 (ex Wagler, 183à). Sorex, b., Gray, 1837; Suncus, Ehremberg, 1828 ; Musaraneus, sect. 3; Pomel, 1848; Leu- codon, Fatio, 1869. 930. Hedenborgi, Sundevall, Vetensk. Ak. Handl. Stock.1842, p. 171 et 177; Wagner, Schreb.Saug. 5, 1855, p. 556; 2, pl. 160 B. 931. sericeus, (Hedenborg), Sundevall, Vet. Ak. Handal. Stock. 1842, p. 171 et (is Wagner Macs D, p. 907. aa. ?crassicaudus, Duvernoy (nec Lichtenst.), Mém. Soc. H. N. Strasb. I, 1834 ; 24. Mag. Zool. 1849, p. 23, pl. 441; Sundevall (par- tim ?), Vet. Ah. Handl. 1842, p. 176 et 178. b. ?myosurus, p. E. Geoff. (nec Pallas), Ann. Mus. 1811, 17, pl. 8, f. 4, 3. crassicaudus, p., ef myosurus, p., Schmarda, Murray et Auct. c. ?religiosus, Is. Geoff., Dict. Class. 1827, 11, p. 323, (juv., fide Blainv.) Suncus sacer, Ehremb., Symb. phys., déc. ? (juv.). - Olivieri, Lesson; Grande Musaraigne, Oliv., Voy. en Egypte, pl. 3, fig. 1 (adult., fide Blainv.). crassicaudus, p., vel flavescens, p., Blainv., Ostéog. Insectiv., 1838, p. 93-94; crassicau- dus, p., Wagner. Afrique australe, Colo- nie du Cap, Swellen- dam, Winberg, Cafrerie, Port-Natal. Afrique Nord-Est, Sen- naarorient., Fazoglo. Sennaar, Kordofan. Haute-Egypte. — 7 ? Afrique Ouest, Vieux Calabar. + Momifiée dans les né- cropoles de la Haute- M Egypte , Thèbes , * Memphis, Sakkarah, elc: TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 251 932 +. sansaniensis, Lartet (Sorex), Notice sur la colline de Sansan, 1851, p. 13; Pictet, Paléont. 1853, 1, p. 174. 933. fulvaster, Sundevall, Vetensk. Akad. Handl. Stock. 1842, p. 172 et 178; Wagner, Schr. Saug. 9, 1855, p. 597. 934. mariquensis, À. Smith, Ill. Zoo!l. S.-Afr. 1649) 4pl. 4%, f. 1; Reich:, T2; Wagner, S'S. 5, p. 564. 935. flavescens, Is. Geoff., Dict. Class. 1827, 11, p. 324 ; id., Mém. Mus. 1827, 15, p. 126; 14., Mag. Zool. 1833, pl. 13; id., Voy. Bélang. 1834, p. 127 ; Wagner, S.S., 9, p. 907. a. cinnamomeus, Licht., Verandl. Ges. Nat. Fr. Berlin, 1829, ?, p. 381; d., Darstell. neu. Saug. 1830, pl. 39, f. 2; Reich, f. 503-501 ; Wagner, $S.$S. 5, p. 062. crassicaudus, p., Blainv., Ann. Sc. Nat. 2e série, 10, p. 120. Myosorex varius, p., Gray, 1837 et 1843. b. capensis, À. Smith (nec Smuts, nec E. Geoff.), Ill. Zoo!. S.-Afr. 1849, 1, pl. 45, f. 1; Wag- ner, S. S.9, p. 098. c. rutilus, Sundevall, Ofvers. Vetensk. Akad. Forhandl. 1846, p. 119; Wagner, S. S. 5, p. 807. flavescens, p., À. Smith; Il. Zool. S.-Afr. 1849, 1, pl. 45, f. 2. aa. ferruginea, Heuglin, Nov. Act. Ac. Cœæs. Leop., 1862, p. 3. bb. fusco-murina, Heugl., Nov. Act., L. c., p.30. 936. cyaneus, Duvernoy, Mem. Soc. H. N. Strasb. IL, Suppl. 1838, p. 2; id., Mag. Zoo!. 1843, p. 21, pl. 40, 41; Wagner, S.S. 5, p. 568. a. infumatus, Wagner, Schreb. Saug., 2, 1841, p. 76; 5, 1855, p. 562; Heuglin, Saug. Nordost Afr. 1867, p. 30. aa. argentatus, Sundevall; Victorin, Zoologisk. Ant. Resa Capland. p. 16 (Vetensk. Ahad. Handl. 1858, 2, ne 10). cyaneus, p.?, Var., Victorin (anteà). + Miocène de France, Sansan (Gers). Afrique Nord-Est, Sen- naar. Afrique australe, Afrique australe, Ca- frerie et pays des Hottentots. Cafrerie. Cap de B.-Esp. Port-Natal. Afrique Est, Kitchland. Afrique Est, Maserat- el-Rêq. Afrique australe, ri- vière des Eléphants, Colonie du Cap. Afrique centrale et Sud- Est, Khartoum, îles du Bar-el-Abiad. Afrique Sud-Est, pays de Karroo, Roodeval. 272 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. bb. viarius, Is. Geoff., Voy. Bélang. Zool. 1831, Afrique Ouest et cen- p. 127; Wagner, S. S. 5, p. 565; Heuglin, Saug. Nordost Afr. 1867, p. 30. 937. poensis, Fraser, P. Z.S.1842, p.22; 14., Ann. N. H. 12, p. 436; Wagner, S,S. 5, 1855, p. 564. 938. occidentalis, Pucheran, Rev. et Mag. de Zool. 1855, p.154; Archives du Muséum. 1861, 10, D-482, pl 27, fl? 939. æquatorialis, Pucheran, Rev. et Mag. de Zool. 1855, p.154; Archives du Muséum, 1861, 10, p:-127, pl.,12, 1. 8:04. 940. odoratus, Le Conte, Proc. Acad. Nat. Sc. Philadelphia, 1857, p. 11. 941. morio, Grag, P. Z.$S., 1862, p. 180. 942. dolichura, Peters, M. B. Akad. Berlin,"1876, DAtempl. 2, LL 943. Schweitzeri, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1947, Poule r. 944. Manni, Peters, S. B. Ges. Fr. Natur. Berlin, 16787rp;. 19. 945. annelata, Peters, Saug. Mossamb. 1852, p. 83, pl. 18, f. 5; Wagner, S. $. 5, 1855, p. 560. 946. hirta, Peters, Saug. Mossamb. 1852, p. 78, pl. 18, f. 2; Wagner, S. S. 5, p. 558. 917. sacralis, Peters, Saug. Moss. 1852, p. 82, pl. 18, f. 3; Wagner, S.S.5, p. 559. 948. gracilipes, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1870, p. 584. sacralis, p., Peters (anteà). 919. canescens, Peters, Saug. Mossamb., 1852, p. 83, pl. 18, f. 4; Wagner, S.S., 5, p. 559. 950. albicauda, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1866, p. 885. 951. retusa, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1800, p- 584. 952. ? Horsfeldii. Tomes, Ann. Nat. Hist., 1856. trale, Sénégambie, Sénégal , Soudan oriental. Afrique Ouest, Fernan- do-Po. Afrique Ouest, Gabon. Gabon, Angola. Afrique Ouest. Afrique Ouest, Mts Ca- meroon. Afrique Ouest, Bou- jongo. Afrique Ouest, Liberia. Afrique Ouest, Lagos. Afrique Est, Mozambi- que, Tetté. Mozambique, Tetté. Mozambique , pres- qu'ile de Cabaceira. Afrique Est, Mombaza, Mt Kilimandscharo. Mozambique, Tetté. Iles Comores, Angasi- lia. Ile de Ceylan, Parade- nia. Ceylan. RE / TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES. 953. Kelaarti, Blyth, Journ. As. Soc. Beng., 1855, 24, p.30; Anderson, P. Z. S., 1878, p. 225. 954. myoïdes, Blanford, Journ. As. Soc. Beng., 1875, 44, p. 106. 955. Andersonii, Nob. (‘). heterodon (p.? Blyth), Anderson, P. Z. S., 1873, p. 229. a.? Pachyura soccata, p., Fitzing., S. B. Ak. Wien, 1868, 57, p. 163 (specim. ex Hong- Kong, à Zelebor collect.). 955 bis. Edwardsiana, Trt, Le Naturaliste, 1, 1880, p. 330. 956. fætida, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1870, p. 584. . Doriæ, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1870, p. 984. . microtis, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1870, p. 584. 959. rubricosa, Anderson, Journ. As. S. Beng., 1877, 46, p. 280. 960. Kingiana, Anderson, Journ. As. S. Beng., 1877, 46, p. 281. 961. fuliginosa, Blyth, Journ. As. S. Beng., 1855, 24, p. 302; 1d., 1875, 48, Extra-Num., Cat. of Mam. of Burma, p.33; Anderson, P.Z.S$S., 1873, p. 231. 962. Dzi-Nezumi, Temm., Fauna Japon. 1833, I, Dr ol 0,18; Reîch., ft. 717; Wagner, S.S!, 9, 1855, p. 961. | 963. umbrinus, Temm., Fauna Japon. 1833, I, p. 24; Wagner, S. S., », p. 562. 964. attenuata, Alph. M.-Edwards, Nouv. Arch. Mus., Bull., 1871, p. 9® (note); Recherches sur 253 Ceylan. Asie centrale, Ladack. Inde nord-est, Mt: Kha- sia. Chine sud-est, Hong- Kong. Iles Soulou. Ile de Bornéo, Bengka- jang. Bornéo, Sarawak. Chine sud-est, Hong- Kong. Assam, Sibsagar, Mts Garo, Purniah, Cha- rapunji. Inde nord-est, Sikkim, Birmanie anglaise, Te- passerim , Assam, Nazeerah, Mts Garo. Japon, régions monta- gneuses. Japon. Asie centrale, Tibet nord-est, Moupin. (*) « Similis Speciei 899 magnitudine, forma et colore, sed cum 28 (nec 30) dentibus. « À (Anderson, P. Z.S. 1873, p. 229). — Nous rapprochons, provisoirement, de cetie espèce la Musa- raigne rapportée de Hong-Kong, par Zelebor (Expédition de la frégate Novars), et dont M. Fit- sa dentition dans le S-G. Crocrnura. “inger dit (loc. cit.), qu'elle est semblable à Pachyura soccata (Sp. 899 aa), mais rentre par 254 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. les Mam. du Thibet, 1871, p. 263, pl. 88 B, fig. 1; 39 A, fig. 2. 965. leucodon, Hermann, Zimmermann, Geogr. Europe centrale et mé- Gesch., 1780, 2, p. 382; id., Schreb. Saug., 1780, 3, ridionale, Belgique, pl. 159 D; Wagier, Isis, 1832, p. 275; Duvernoy, France est, Allema- Mag. Zool., 1849, p. 19, pl. 39; Reich., f. 476,477; Sne, Suisse, Italie, Bp., F. Ital., pl 19, f. 8, 9; Blasius, Faun. Hongrie, Russie sud, Deuts., 1857, p. 140, f. 39. | Turkestan, Asie-Mi- micrurus, Fatio, Faune des M. de Suisse, nn à Afrique nord, 1869, pl. 5. Algérie. a. chrysothorax, Dehne (Var.), Allg. Deuts. Allemagne. Nat. Zeit., 1855, p. 241. — aa. hidruntina, Costa, Fauna di Regno di Na- Italie sud, Otrante. poli, 1832 et seq. bb. ? Guldenstædtii, Pallas, Zoogr. Rosso-Asiat., Caucase méridional, 1881/1,.p:189, pli9; LAS Rezchent. 497; Géorgie. Wagner, S. S., b, p. 561, 802. — ec. ? pusillus, Gmelin, Reise, 8, p.499, pl. 75, f. 1. Perse nord, Mésopota- mie. 966. + Picteti, Pomel (Mysarachne), Bibl. Univ. + Miocène de France, Genève, Archiv., 1818, p. 162; Pictet, Paléont., Auvergne. 1853, 1. p. 175; Pomel, Catal. des Vert. Foss. du Bassin de l'Allier, 1854, n° 8. araneus, p., Blaint. 967. araneus, Schreb. (nec L.), Saug., 3, p. 379, pl. Europe, Angleterre, 160; « Musaraigne de Terre, » Daubenton, Mem. Ecosse, Hollande, de l’Acad. des Sc., 1756, p. 211, pl. 5, f. 2; « La France, Allemagne, Musette, » Bujf., Quadr., 8, pl. 10, f. 1 ; E. Geoff., Suisse, Italie, Sicile, Ann. Mus., 1811, 17, p. 174, pl. 2, f. 2; Duvernoy, Grèce, Espagne. Mag. Zool., 1842, p. 18, pl. 88; Reich., 478-480; Russie nord, Sibérie, Blasius, Fauna Deutschl., 1857, p. 144, ?. 94; E. Turkestan, Asie-Mi- Brandt, Bull. Nat. Moscou, 1868, ?, pl. 4, dents. neure, Palestine, Afri- russulus, Hermann, Zimm., Geog. Ges. 2, p. que nord, Algérie, \ 382. Sahara. musaraned, Cuv., BhiE, Ital pl ASE. 5, 06. = inodorus (Savi), Sélys, Micromamm., p.34, 39. . fimbriatus, Wagler, Isis, 1832, p. 54 (juv.). ar a-d. moschata, major, rufa, poliogastra, Wa- a gler, Isis, 1832, p. 275, 1218 (Var.). e.ithoracica (Savi), Bo. Æ..Ital. pl. 19, f. 7; dtalie. Reich., f. 720 (Var.) ; = 969 a. apud Blasius. — f. pachyurus, Kister, Isis, 1835, p. 76 (Var.), Sardaigne. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 255 g. + priscus, Pomel (Musaraneus), Cat. Vert. foss. de l'Allier, 1854, n° 14; araneus fossi- lis, Gervais. aa. mauritanicus, Pomel, C. R. Ac. Sc. Paris, 42, 1856, p. 655. 968. fumigatus, Filippi, Archiv. per Zool., Mo- dena, 1863, ?, fass.?, separata p. 5. 969. tenuis, S. Müller, Verhandal. Natur. Nederl. Overz., 1839. 1, p. 50; Wagner, Schr. Saug., à, p. 504; 5, p. 905. 970. monticola, Peters, M. B. Akad. Berlin, 1870, p. 581. 971. sua veolens, Pallas, Zoogr. Rosso-Asiat. 1811, PDO pl O2; Wagner, S:812/Dp/68 5 ReELCHA, f. A9: E. Brandt, Bull. Nat. Moscou, 1868, 2, p. 78, pl. 4, f. 8-14, dents. 310. DIPLOMESODON, Brandt, 1858. Sorex p., ef Crocidura, p., Lichtenst., Wagner et Auct. 972. pulchellus, Lichtenst., Eversm. Reise, 18%, p. 124 ; 24., Darstell. n. Saug., pl. 40, f, 2; Reich. PSEUUS. Geo, Dicta Class. 887, AL; p.319; Brandt, Lehmann's Reise, Zoot. Anh. 1853, p.5; Wagner, S.S., 5, p. 9563: E. Brandt, Bull. Nat. Moscou, 1868, 3, pl. 6, dents. SECTIO 2. NECTOGALEZÆ (‘). Nectogalinæ, Anderson. 311. CHIMARROGALE, Anderson, 1877. Sorex, p., Blyth, 1855, et Auct.; Crossopus, p., Gray, 1837, Jerdon et Auct.; Crocidura, p., Anderson, 1873. 973. himalaïcus, Gray, Ann. N. H. 1849, 10, p. 261; Blyth, Journ. As. Soc. B. 1855, 1, p. 2%; Jerdon, Mamm. of. Ind. 1867, p. 60; Anderson, Journ. AS. S. B. 1877, p. 262; id., An. and Zool. Resear- ches of Yunnan, 1878, p. 139, pl. 5, f. 17-30. + Cavernes et Diluvium 4e d'Europe. Algérie. Asie, Perse, Téhéran. Tiflis. Ile de Timor. Ile de Java, Surakarta. Russie méridionale, Crimée. Russie sud-est, Tur- kestan, Bouckharie, Steppes des Kirghi- ses. Monts Himalaya, Dar- jiing, Sikkim, Bir- manie nord, Ponsec, M's Kakh; Yunan. (*) Les genres Chimarrogale et Nectogale représentent le type aquatique du G. Crocidura, — de même que les G. Crossopus et Neosorex représentent le type aquatique du G. Sorexæ pro- … prement dit. Les denis sont blanches chez les premiers, — à pointe rouge chez ces derniers. 256 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 974. platycephalus, Termim., Fauna Japonica, 1, Japon, Nagasaki, pays p. 23, pl. 5, f. 1; pl. 4, f. aa. crâne; Wagner, de Bungo, île Kiou- Schreb. Saüg., 5, p. 548; Reich, f. 718. siou. 312. NECTOGALE, À. M. Edw., 1870. 975. elegans, À. M. Edw., C.R. Acad. Sc. Paris; Chine Ouest, Tibet 1870, 70, p. 341 ; Recherches sur les Mami. 1871, Nord-Est, monta- p. 266, pl. 39, et pl. 89 À, fig. |. ones du Moupin et tr du Setchuan. SECTIO 3. DORICEÆ. 313. SOREX, (ZL. 1758), Waglier, 1832. Corsira, Gray, 1837; Hydrosorex, Duvern., 1834 (nec 1833) ; Amphisorex, Duvern., 1838 et 1842 (nec 1834): Gervais, 1854 et 1859 ; Corsira, Pomel, 1848 et 1854. A. SOREX. Sorex 2 Sect., Corsira, Pomel 1848; Sorex C., Wagner, 1855. Sorex et Otisorex, De Kay, 1842. 976. alpinus, Schinz, Frobel und Heer Mittheu. Europe, Régions mon- T; id., Neue Denskschr. I, p.13, f. 1; id., Fauna tagneuses; Suisse, Europ. Wirbel. 1840, 1, p. 27; Duvernoy, Mag. Bavière ; France, Zool. 1842, p. 81, pl. 49; Bp., Faun. Ital. pl. 18, Jura, Alpes, St-Go- F3: -Wagner,S. S.:2,.p. 69: 5, p.548 Reich; thard, Piémont, Ty- f. 725 ; Blasius, Faun. Deuts. 1857, p. 1%6. rol, Savoie, Apen- a. Antinoriïi, Bp., Fauna Ital., pl. 18, f.2; Wag- nins, Pyrénées. — ner, S. S. 5, p. 545 et 892. Carpathes ? alpinus, juv., Blasius, Faun. Deuts., p. 198. b. intermedius, Cornalia, Catal. Descritt. dei Lombardie, Brianza. ; Mam. Ital. 1870, p. 27. 977. cylindricauda, 4. M.-Edw., Nouv. Archiv. Asie Centrale, Tibet Mus. 7, 1871, p. 92; 24., Recherches sur les Nord-Est, Moupin. Mamm., 1871, p. 260, pl. 88 5, f. 3; 88 A, f. 8. (QE 978. vulgaris, L., Mus. Adolph. Frid. p.10; Nis- Europe, Asie Nord et son. Shand. Fauna, 1847, 1, p. 75; Gray, P.Z.S., Afrique Septie; Suè- (*) Il est impossible de dire ce que sont les Sorex homurus, S. oligurus, S. macrurus, S. holosericeus et S. tenuicauda (Hodgson, Catal. of Mummais from Népaul. 2° Edit. 1863, n° 89, 90, 91, 93, 94), — du Darjiling et du Sikkim, — espèces que l’on ne connaît que par les des- sins inédits du major Hodgson, conservés au British Museum, à Londres. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 257 1837, p. 124; Jenyns, Mag. Zool. and Bot. à, pl. 1, Pa gnmer, S.S.,.2, p.30: 9, p. 044; Fitzing., Saug.1, f. 81; Reich., f. 484-485; Schlegel, Zoog- dier. van Nederl. pl.?; Blasius, Fauna Deutischl. p.129; Fatio, Faune de Suisse, 1869, pl. 4 (var.) ; Brandt, Bull. Nat. Moscou, 1868, ?, pl. 1, dents. araneus, L. (nec Schreb. et Auct.), Fauna, Sue- cica, 2, n° 24; 24. Syst. Nat. Edit. 12, p. 74; Erxleben; Gmetin; Illiger; Fischer; Wa- gler; Nûlss., Illum. Fig. 1832, pl. 832, (nec 1647); Bel; Brit, Quadr. p. 109; fig.; Bp., Icon. Faun. Ital. pl. 18, f. 1, 2. tetragonurus, Hermann, Observ. Zool. p. 48 ; Schreb., Saüg. 3, pl. 15998; E. Geoff., Ann. Mus. 17, p. 177, pl. 2, f.8; Desmar., Mamm., Encycl. pl. 29, f. 2; F. Cuv.; Is. Geoff.; Glo- gers: Grf.; Duvernoy, Mém: Soc.1H..N. Strasb. IE, p. 19, pl. 1, f. 2; Sélys ; Gervais, Mamm. I, p.245, dents; Reich., f. 488. Daubentonii, Cuv. (nec Erxleb. et Auct.), Régn. Anim. 2 édit. 1829, 1, p.127; Baïllon et Auct. constrictus, Fiézing. (nec Hermann et Auct.), Fauna Osterr, I, p. 295. melanodon, (juv.). Wagler, Isis, 1832, p. 54. a-b. fodiens, eremita ef cunicularia, Bechst, e. pallidus, Fitsing., ex Bp., Faun. Ital. pl. 18, f. 5. d. coronatus, Millet, (var.), Faune de Maïine-et- Loire, 1828;141; pl: 1, € 1. e-g. concinnus ef rhinolophus, Wagler, Isis, 1832. h-2. castaneus et labiosus, Jenyns, Ann. N. H. 2, 43, p. 928. j. + fossilis, Pomel, Cat. Vert. Foss. de l'Allier, 1854, n° 11; Pictet, Pal. 1, p. 175, pl. 1, f. 9; Gervais ; Brandt et Auct. 979. + antiquus, Pomel, Cat. descr.des Vert. Foss. de l'Allier, 1854, no 9. 980. : ambiguus, Pomel, loc. cit. ne 10. Revue et Magasin de Zoologie, 1879). de, Laponie, Angle- terre, Irlande, Hol- lande, France, Alle- magne, Suisse, Ita- lie, Grèce, Espagne, Russie, Sibérie, Pays de l'Amour, Turkes- tan, Steppes des Kirghis, etc. Afrique Nord, Algérie, Sahara, Egypte ? Autriche. France Ouest. Bavière. Angleterre, Allemagne. +Cavernes et Diluvium 4e d'Europe, Sibérie, Altaï. + Miocène de France, Bourbonnais, Auver- gne. + Miocène d'Auvergne, Langy, St-Gérand-le- Puy. 19 258 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 981. + prevostianus, Lartet, Notice sur la Coll. de Sansan, 1851; p. 18; Pictet, Pal. 1, p.174. 982. + pusillus, A. v. Meyer, Neues Jahrb. fur Mineral. 1846, p. 473; Pictet, Pal. 1. p. 174. aa. Desnoyersianus, Lartet, Notice sur Sansan, Bic D SEE 983. pygmœus, (Laxmann), Pallas, Zoogr. Ross.- Astat. 1831. 1, p. 134, pl. 10, f. 4 (nec Hodgson); Gloger, Nov. Act. Ac. Nat. Cur. 158, 2, p. 479, pl. 25; Duvernoy, Mag. Zoo. 1842, p. 30, pl. 48; Nuiss Br Faun. Ttal.“pl. 19/01 415 AReIC:, 482; Schlegel, Zoogdier., p. 42; Blasius, Fauna Deuts., p. 133, f. 87, 88; Brandt, Bull. Nat. Mos- cou, 1868, 2, pl. ?, dents. minutus etexilis, L., Syst. Nat. Ed. 12, p. 114, Ed. 13, p. 115; Schreb., Saüg.3, pl. 161 8. Ron Zimmerm., Geog.Ges. 2, p. 385, cæcutiens, Laxmann, Nov. Act. Ac. Petrop. 8, p. 235. minimus, E. Geoff., Ann. Mus. 17, p. 186. pumilio, Wagler, Isis, 1842, p. 54. a. pumilus, Nütss., Arch. Shand. Beiîtr. 1, p.145; id., Shand. Faun. 1, p. 85. b. rusticus ef hibernicus, Jenyns, Ann. N. H., 1838, p. 423. aa vers) Pomnel, Cat. Vert. Foss. "Allier. 1854, n° 12. pygmæus fossilis, Nob. bb, Gmelini, Pallas, Zoogr. Ross.-Asiat. 1, p. 155, pl. 10, f. 83; Wagner, S. $S., 2, p. 69. pygmæus, p., Blasius (1841), et Wagner, S.S., 0, p. 046. 984. sphagnicola, Coues, Precursory Notes on Insect. Mamm. (Bull. of Geol,. Survey, 8,3), 1877, p. 690. 985. pacificus (Baird), Coues, Precursory Notes, L. c., 1877, p. 650. (*) L’exemplaire d'Algérie (Oran), rapporté par Moritz Wagner et indiqué sous le nom de S. pyg- mœus par Nathusius (Wiegm. Archiv. 4, p. 46), n'appartient probablement pas à cette espèce, mais plutôt à Sp. 926 a. + Miocène de France, Sansan (Gers). + Miocène d’Allema- gre, Weisenau près Mayence. Sansan (Gers). Europe Septle et Sibé- rie Ouest; de l’Ir- lande à l'Amour et à l’Ieniseï (en Asie), et de la Suède au Sud de la France ; (*) An- gleterre , Irlande, Hollande, Russie, Suisse, Allemagne, Tyrol, Alpes, Jura, France Ouest, (Sar- the). Suède Sud. Angleterre, Irlande. + Brèches 4° de France, Auvergne. Russie Sud, Crimée. Amérique Nord-Ouest, Territoire d'Hudson- Bay, Fort Liard. 1 Amérique N.-0. Oré- gon, Fort Umpqua. 4 # 4 . | TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 986. Richardsonii, Bachm., Journ. Ac. Philad. D 12,187, p. 383, pl. 24, f. 5; Wagner, S.S., 5, p. 946; Baird, Mamm. N.-Am. 1857, p. 24. ? parvus, Richards. (nec Say), Faun. Amer. 4p.5. 987. Trowbridgii, Baird, Mamm. of Nord-Amer. 1897, p. 15, pl. 26. 988. vagrans (Cooper), Baird, Mamm. of Nord- Amer. 1857, p. 15, pl. 26, 28. 989. Suckleyi, Baird, Mamm. of Nord-Amer. resn18;.pl..27. 990. Forsteri, Richards. (nec Gapper), Zool. Journ. 3, p. 516; id., Fauna Boreal. Am. 1, p.6; Bachors d. Ac. Philad. 1, p.986, pl 24, 1 6; … Wagner, S. S. 2, p. 63; 5, p. 546; De Kay, Zool. NHorh; A, p.020, pl. 21;-5:85% Reich. f.. 494; Baird, Mamm. N.-Am. p. 22. ? Pealei, Lesson, Manuel de Mammalogie, 1827, p. 122, ex Godm. (—S. araneus, Harlan, nec Auct.) aa. pachyurus, Baird, Mamm. N.-Am. 1857, p. 20, pl: 27. 991. platyrhinus (Linsley), Sillim., Amer. Journ. 1842, p. 346; De Kay, Zool. of New-York, 1812, p. BObDEN bed; Wagner, S: S. 5, p. o41 5:Batrd, Mamm. N.-Am. p. 25; Allen, Mamm. of Mas- Sach. 1875, p. 212. Forsteri, Gapper (nec Richards), Zool. Journ. 5, p. 201, pl. 7 (fide Baird). 92. Cooperi, Bachm., Journ. Ac. Phil. 1837, p.388, pl. 24, f. 7; De Kay, Zool. New-York, 1, p. 21; Aud. et Bachm., Quadr. 3, p. 311; Wagner, S.S. 9, p. 000; Baird, Mam. N.-Am. p. 27; Allen, Mam. of Massach., l. c. 1875, p. 212. &. fimbripes, Bachm.,J. Ac. Phil., L. c., p. 891, pl. 24, f. 8; Coues, Preçurs. Notes, L. c., p. 641 (Note). 259 Amérique Nord-Ouest, Hudson, Wisconsin, Racine. Amérique Nord-Ouest, Orégon, d’Astoria à Steilacoom, Texas. Amérique N.-0., Mt: Cascade, Californie, du cap Flattery à Pe- taluma. Amérique N.-0., Texas Ouest et Californie, de Steilacoom à Mon- terey. Amérique Nord-Est, de la baie d'Hudson à Carlisle, Pensylva- nie, New-York, etc., Massachusetts, Ca- nada. De Pembina (Minneso- ta), au fort Ripley. Amérique Nord - Est, d'Hingham, Est-Mas- sachusetts à Cléve- land, Ohio et Bur- lington, Vermont. Amérique Nord-Est, du Labrador au Ne- braska; Nlle-Angle- terre, Wisconsin, Nortsfield Ouest, Minnesota, Dakota, Massachusetts. 260 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. b. Lesueurii, Duvernoy, Mag. Zool. 1842, p.33, Indiana, Rivière Wa- pl. 50; Wagner, S. $.5, p. 048. basch. 993. Haydeni, Baird, Mamm. of Nord-Amer., Amérique Nord-Est, 1857, p. 29, pl. 27. du Fort Pierre au Fort Union, Nebras- ka, Mississipi, etc. 994. personatus, Is. Geoff., Dict. Class. 1827, 11, Etats-Unis Sud-Atlan- p. 819; Mèm. Mus. 15, p.122; 1d4., Mag. Zoo!l.1833, tique, Washington, pl. 14; Wagner, S.$S.5, p. 548; Reich. f. 495. etc. a, ? longirostris, Bachm., Journ. Ac. Phil. 1837, Nle-Angleterre, Caro- p. 370, pl. 98, f. 8; Audub.et Bachm. Quadr. line du Sud, New- 8, p. 249, pl. 150, f. 8; Wagner, S.S.5,p. York, etc. SAT. Wagneri, Fitzing., S. B. Ak. Wien, 1868, 57, p. 912. 995. Veræ-pacis, A/ston, P. Z. S. 1877, p. 445; Amérique Centrale , fig. p. 446, dents. Vera-Paz (Coban), temlyas, Gray, P. Z.$S. 1848, p. 79 (sine des- Guatemala, Costa- cript.). Rica. Sorex sp ?, Frantzius, Saüg. Costa-Rica’s [in Archiv. fur Naturg. 1869], p. 265. 314. B. Microsorex (Baird), Coues, 1877. (‘) Corsira, p., Jerdon, 1867; Crossopus, p., Anderson, 1873. 996. caudatus, Hodgs., Ann. N. H., 1849, 8, p. Asie, Inde Nord-Est, 208 ; 16, p. 111; Horsf., Cat. of Mawim. East-Ind. Darjiling, Sikkim. Comp., 1851, p. 135; Blyth, Journ. As. S. Beng. — 1855, 24, p. 37; Wagner, S. S, 5, p. 566 et 807; Anderson, P. Z.S. 1878, p. 229. alpina, Jerdon (Corsira), nec Schinz, — Mamm. of India, 1867, p. 61. 997. quadraticauda, À. M.-Edrw., Nouv. Archiv. Chine Occidentale, Ti- (*) Le S.-G. Microsorex à été créé par M. Coues pour une espèce américaine (Sp. 998) : mais on doit y placer également deux espèces de l'Ancien Continent (Sp. 996 et Sp. 997), qui s’y rapportent parfaitement par leurs caractères, notamment par leurs dents au nombre de 30. — C'est donc par erreur que M. Tomes (Ann. N. H., 1866,) a rapproché le Sorex caudatus (à 30 dents\ du S. alpinus (Sp. 976) à 32 dents, — et que M. Jerdon, d’après lui, a réuni ces deux espèces sous le nom de Corsira alpina (Mamm. of India, p.61). Ces deux espèces sont non-seulement distinctes, mais encore appartiennent à deux sous-genres différents, comme nous l'indiquons ici. TAC Fe TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÉRES 261 Mus. 7, 1871, p. ®; id., Recherches sur. les bet Nord-Est, Mou- Mamm. 1871, p. 261, pl. 38 B, f.2 et 38 À, f. 2. pin. 998. Hoyi, Baird, Mamm. of Nord-Amer. 1857, P- Amérique Nord, Wis- 33, pl. 28 ; Coues, Precurs. Notes, l. c., p. 646. consin, Racine. a. Thompsonii, Baird, Mamm. N.-Am., l. c., p. D’Halifax, N'te-Ecosse, 84, pl. 27; Allen, Mamm. of Massach., L. c, à Zanesville, Ohio, p. 212. Massachusetts, Mai- ne, etc 315. C. NorTiosorex (Baird), Coues, 1871. 999, Grawfordi, (Baird), Coues, Precursory Amérique du Nord, Notes on Aimer. Insectiv. Mamm. [Bull. Geol. Nouveau - Mexique, Survey, 3, 3], 1877, p. 646 et 651. Fort-Bliss. 1000. evotis, Coues, Precursory Notes, loc. cit., Mexique, Mazatlan. 1877, p. 692. 316. D. Soricuzus, Blyth, 1855. Corsira, p., Gray, 1842; Crossopus, p., Anderson, 1873; Crocidura, p., Fitz., 1868. 1001. nigrescens, Gray, Ann. N. H. 1842, 10, p. Inde Nord-Est, Darii- 261; Blyth, Journ. As. Soc. Beng. 1855, 24, p.30; Jing, Sikkim, Népaul. Wagner, S. S. 5, p. 566 et 806; Jerdon, Mam. of India, 1867, p. 59; Anderson, P. Z. S. 1873, p. 229, nigrescens et aterrimus Blyth. Æ Sikimensis, Hodgs., Horsf., Cat. Mam. East- se Ind. Comp. 1851, p. 136. soccatus, p., Hodgs., Calcuit. Journ. N. H. “er 1844, 4, p. 288 (nec 1845, qui — Sp. 897 aa) ; Gray, Hodgs. Cat. of Mam. from Nepal, 1° Ed. 1846, p. 17; 2° Ed. 1863, n° 95. 1002. gracilicauda, Anderson, Journ. As. Soc. Sikkim. Beng. 1877, 46, 2, p. 282. 10983. Newera-Ellia, Kelaart, Ann. N.H., 2e Sér., Ile de Ceylan, Mt: Ne- 8, 1892, p. 340; Wagner, S.S. 5, 1855, p, 564. wera-EÆEllia et Pedra- tellgala. newera, Fitzing., S. B. Akad. Wien, 42, p. 39% ; _— 07, 1868, p. 467. Inde ? Mts Nilgherries ? ? purpurascens, Templeton, P. Z.$S. 1855. — nigrescens. Var?, Kelaart, loc. cit. ; 14., Prodr. Faunc Zeyl. 1852. 262 REVUE ET MAGASIN. DE ZOOLOGIE, 1879. 317. BLARINA, Gray, 1837. Sorex, p., Auct.; Corsira p. et Blarina, Gray, 1837; Brachysorex, Duvern., 1842; Musara- neus, le Sect.: Cryptotis, — ef Talpasorex, Pomel,1818 (nec Lesson, 1827) ; Anotus, Wag- ner, 1855; Brachysorex ef Anotus, Fitzing, 1868. A. BLARINA 1004. brevicaudus, Say, Long's Exped.18%5, 1, p. Amérique du Nord, de 164; Bachm., Journ. Acad. Philad. 1837, 7, p. l'Illinois au Terri- 381 ; Gray, P.Z.8., 1837, p. 124; Baird, Mamm. toire de Nebraska ; Of N.-Am. 1857, p. 42, pl. 80, f. 5; Allen, Bull. Missouri, Dakota, Mus. Comp. Zool. Cambriäg. [Mamm. of Mas- Wisconsin, Texas sach.]. 1875, n° 8, p. 213 (partim); EU. Coues, Nord. Bull. of Geol. Survey [Precursory Notes on Insectiv. Mamm.], 1877, 3, 3, p. 648. brevicaudatus, Duvern., Mag. Zool. 1842, p. 88, Indiana. pl. 52; Harlan, Fauna Amer. 1825, p. 29. SA a, talpoïdes, Gapper, Zool. Journ, 1830, 5, p. 208, Du Canada (Nitk-Ecos- pl. 8; Gray, P. Z. S. 1837, p. 124; Baird, se) au Lac Supérieur; loc. cit. p, 36, pl. 30, f. 6; Wagner, Schreb. Connecticut, Ohio, Saug.?, p. 62;5, p. 5849; Reich., f. 499. Géorgie Ouest. b. Dekayi, Bachm., Journ. Ac Phil. 1837, p.377, Massachusetts, New- pl. 98, f. 4; De Kay, New-York Fauna, pl. Jersey, Maryland, 5, f. 2; Audub. et Bachm., Quadr. N.-Am. Virginie. 1853, 3, pl. 150, f.2; Wagner, S. S.5, p.548. | ? carolinensis, De Kay = b (fide Baird). — aa. carolinensis, Bachm., Journ. Ac. Philad. De la Caroline du Sud 1837, p. 366, pl. 23, f. 1; ? De Kay, N.-Y. au Missouri; St- Fauna, pl. 21, f. 2; Audub. et Bachm., Louis, Minnesota. Quadr., ?. pl. 75; Wagner, S. S. 5, p. 950; Baird, loc. cit., p. 45, pl. 80, f. 8, crâne. brevicaudus, p., Allen, 1. c. p. 221. = bb. angusticeps, Baird, Mamm. N.-Am. 1857, Etat de Vermont, Bur- p. 47, pl. 80, f. 7, crâne. lington. brevicaudus, p., Allen, l. c. p. 221. — 818. B. Soriciscus, Coues, 1877. Blarina, Sect. 2, Baird, 1857. 1005. mexicanus, (Baird), Coues, Precursory Mexique, Jalapa, Rio Notes [ Bull. Geol. Survey. 1877, 5, 8], p. 652. Montes d’Oca. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 263 1006. cinereus, Bachm., Journ. Acad. Phil. 1837, Amérique Nord-Est, 7, p, 378, pl. 28, f. 3; Wagner, S. S. 5, p. 550; du Sud de la Pensyl- Coues, Precursory Notes, L. c., 1877, p. 649. vanie à la Floride ; cinerea, Baird, Mam. N.-Am. 1857, p. 45, pl. 30, Géorgie Sud, Caro- f. 9 et 10, crâne. line, Floride. ? parvus, Say (nec Richards.), Long's Exp. == 1828, 1, p.164; Wagner, S. S. 2, p. 64; 5, p. 049. brevicaudus, juv. {errore) (*), Allen, 1. c. p. 221. aa. Harlani, Duvernoy, Mag. Zoot. 1842, p. 40, Etat d’'Indiana, New- pl. 53. Harmony. bb. exilipes, Baird, Mam. N.-Am., p. 51,pl.?8 Du Mississipi au brevicaudus, juv. (errore), Allen, I. c., p. 221. Texas; Virginie, St- ? parvus, Audub. et Bachm., Quadr. ?, 1851, p. Louis, Illinois. 145, pl. 70. 1007. Berlandieri, Baird, Mamm. N.-Amer.1857, Texas au Sud du Rio- p. 58, pl. 28. Grande; Mexique, brevicaudus, juv. (errore), Allen, 1. c., p. 221. Matamoros. » 1007 bis. micrurus, Tomes, P. Z.S. 1861, p.279; Amérique centrale E. Coues, Precursory Notes, l. c., p. 638. Guatemala. tropicalis, Gray, P. Z. S. 1843, p. 69 (sine des- Costa-Rica. cript.). SECTIO 4. CROSSOPEX. 319. NEOSOREX, Baird, 1857. - Sorex, p., et Crossopus, p., Auct.: Hydrogale, Gill, 1875, (nec Pomel, 1848, qui fictit. genus) ; Amphisorex, p., Gray, 1837. 1008. navigator, (Cooper). Baird, Mamm. Nord- Amérique Nord-Ouest, Amer., 1897, p. 11, pl. 26. Fort Vancouver. (*) M. J. À. Allen, dans ses Mammals of Massachusetts (Bull. Mus. of Cambridge, 1875, n° 8. p. 213-221), suppose que les Blarina cireneu, B. exilipes et B. Berlandieri de Baird (Sp. 1006-1007), ne seraient que le « jeune âge à dentition incomplète (30 dents au lieu de 32), du Blarina brevicauda (Sp. 1094)... » — Mais c’est là une supposition erronée, car on sait, “depuis longtemps, que dans toute la famille des Sorrcinæ, le chiffre des dents, invariable pour cha- que espèce, est le même chez les jeunes, dès leur naissance, que chez les adultes (NV. : “Duvernoy, Mém. Soc. H. N. Strasb. II, 1834-1838 : Blainville, Ostéogr. t. I, Insectivores. 4838, p. 80-81). — Cette erreur de M. Allen a déjà été relevée par M. E. Coues (Precursory Notes, L. c., p. 631 et seq.), et ce dernier auteur a fondé le nouveau S.-G. Soriciscus sur cette “différence dans la dentition des espèces Ju G. Blarina. 264 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 1009. palustris, Richards., Zool. Journ. 3, 1828, Amérique . Nord-Est, . p. 517; Wagner, Schreb. Saüg. ?, p. 55; 5, p.94; Audub. et Bachm., Quadr. 3, p. 108, pl. 1%; Verrill, Proc. Boston Soc. N. H. 9, 1862, p. 164 et 225; Allen, Mamim. of Massach., l. c. 18, p. 211. a. albibarbis, Cope, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. 1862, p. 188. 319. CROSSOPUS, Wagler, 1832. Hydrosorex, Duvernoy, 1836 et 1812 (nec 1834) ; Pinalia, Gray, 1837; Galemys 2° Sect. Crosso- pus, Pomel, 1848, et Myosictis, Pomel, 1854; Sorex a. Crossopus, Wagner, 1855; Sorex, pp... Auct.Vetier. 1010. fodiens, Pallas, Tab. œr. incis. 1756; 1d., Schreb. "Sang. 3, vp. 911, pl. 161; SR, AGen. Zoo!.1, pl. 118; Bell, Brit. -Quadr.; fig. p. 115; Bp., Faun. Tiol. pl. 18, f. 6; Wagner,S..S,, à, p. 52, 5, p. 541; Gervais, M. I, p. 240, fig. ; Blastus, Fauna Deuts. 1857, p. 120, f. 79, 80; Reich., f. 489, 490 ; Schlegel, Zoogdier. van Nederl, 1870, pl. 4 (Var.). Daubentonii, Erxleb., Syst. Regn. Anim.1777, 1, p. 124; ex « la Musaraigne aquatique ; » Daubent., Mém. Acad. de Paris, 1756, p. 211, pl 51:29: Dur, Quaur. 8; p.04, DIOU, PEUR, Is. Geoff. Gray ; Fitzinger, etc. bicolor, Shaw, Nat. Miscell., pl. 55. hydrophilus, Pallas, Zoogr. Ross.-As. 1, p.190. a. carinatus, Hermann, Observ. Zool. 1804, p. 46; Duvernoy, Mag. Zool. 1812, p. 34, pl. o1. fluviatilis, Bechst., Gem. Nat. 3, p. 76. nigripes, Melchior, Danska Patt. p. 68. amphibius, natans, stagnatilis, Brehm, Ornis, 2, p. 98, 44, 47. rivalis, Brehm, Isis, 1830, p. 1138. psilurus, musculus, stagnatilis, fodiens, Wagler, Isis, 1832, p. 275. Pennantii et Linneanus, Gray, Ann. N. H. 2, p. 287. macrurus, Lehmann, Observ. Zool. 1, p. à. b. remifer, E Geoff., Ann. Mus. 17, p. 182, pl. ?, f.1, (Var.); Reiïch., f. 486. Franconia , de la Baie d'Hudson aux Méres Rocheuses; N'k-Angleterre, Mas- sachusetts, Dakota, etc. New - Hampshire. Europe et Sibérie jus- qu'à l'Amour et Afri- que Nord, Algérie ; Angleterre, Ecosse, Suède, France, Alle- magne, Suisse, Îta- lie, Russie, etc. Alsace. Danemark. Allemagne, Saxe, Thu- ringe, Bavière, Au- triche, Anpgleterre,. — Suède Sud 4 France Nord, Belgique, Allemagne. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES. 265 constrictus, Hermann, Observ. Zool. p. 46; _— Schreb., Saüg.3. pl. 59 C. Hermanni, Duvern., Mém. Soc. Strasb. ?,p.23; Alsace. pl. 1, f. 23; Suppl. 3, p. 4. — c. ciliatus, Sowerb., Brit. Miscell. pl. 49; Bp., France Nord-Est, Ita- Faun. Ital. pl. 18, f. 8. lie; Hollande, griseogularis, Fitsing., 1868, ex S. remifer, Var. — Is. Geoff., Dict. Class. 11, 1827, p. 322. collaris, E. Geoff., Mém. Mus. 1, p. 309. France Nord. lineatus, E. Geoff., Ann. Mus. 17, p. 181. — d.+ fodiens fossilis, Owen, Gerv. et Auct.; Pic- Cavernes et Diluv. 4ss tet, Paléont. 1855, 1, p. 174-175. d'Europe ; Angle- Myosictis (Crossopus) fodiens ? (sic), Pomel, terre, France, Belgi- Cat. descript. des Vert. foss. de l'Allier,1854, que, Sardaigne. LE SON , SECTIO 5. ANUROSORICEÆ. Anourosoricinæ, Anderson. 320. ANUROSOREX, 4. M. Edwards, 1870. Pygmura, Anderson, 1873. 1011. squamipes, À. M. Edno., C. R. Acad. Sc. Tibet Est, Moupin, Paris, 1870, 0, p. 341; Recherches sur les Mamm. Chine Ouest, Set- 1971; 1, p. 264, pl. 88, f..1::88 ÀA,.f. 1 chuan. 1012. assamensis, Anderson, P. Z.S. 1873, p.229 Birmanie Nord, Assam, (note) ; 24., A. N. H. 1875, 16, p. 282; 1d., Anat. Sibsagar, Jeypur. and Zool. Res. 1878, p. 190, pl. 5, f. 1-16. Famizra IX. TALPIDÆ Subf. 1. Mygalinæ. Sectio 1. UROTRICHEÆ 321. UROPSILUS, 4. M. Edo, 1871. 1013. soricipes, 4. M. Edw., Nouv. Archiv. Mus. Chine Ouest, Tibet 1871, Bull. p. 9 ; 24., Recherches sur les Mamm. Nord-Est, Moupin. 1871, p. 272, pl. 40, f. 1; 40 À, f. 1. 322. UROTRICHUS, Temm., 1842. » 1014. talpoïdes, Temm., Fauna Japon. 1. p. 22, Japon Sud-Est, Ré- pl, 4, f. 6-11; id., Mag. Zool. 1849, p. 1-5, pl. 55: gion montagneuse, Revue et Magasin de Zoologie, 1879). 20 266 REVUE ET MAGASIN DE.ZOOLOGIE, 1879. Wagner, $. $S.5, p. 570, pl. 38; Gervais, M. 1, îles Kiousiou et Si- 1854, p. 247. fig. ; Reich., fig. 732-733. koli. aa. Gibbsii, Baird, Mam. N.-Am. 1857, p. 76, Amérique Nord-Ouest, pl,.28; Lord, P. 7.58. 1864, p.101. Monts Cascades, Ter- ritoire Washington, Californie, Texas. 823. + PLESIOSOREX, Pomel, 1848. Erinaceus, p., Blainv.. Sorex, p., Pomel. 1015. + soricinoïides, Blainv., Ostéog. Insectiv. + Miocène de France p. 100, pl. 11; Pactet, Paléont., 1853, p. 175, pl. 1, Auvergne. Î. 10; Gaudry, Enchain. du Monde Anim., p.205, fig. 272. talpoïdes, Pomel, Bibl. Univ. Genève, 1848, _— Aÿ'Ch SO Hp. AG, a. one nl Pomel (Sdrex). Bibl. Univ., t Miocène d'Auvergne. L. c. 1848, p. 163. Sectio ?. MYyGALEÆ 324. MYGALE, G. Cuv., 1800. Castor, p., L.; Sorex, p., Pall. et Schreb.; Ga- lemys, Kaup, 1829; Desman (Lacep. 1798), Blainv. 1838; Caprios, Wagler, 1830; Myoga- lea, Fischer, 1839 et Gray, 18483, Myogale, Wagner, 1859, Brand et Auct.; + Palæospa- lax, Owen, 1845; ? t Galæospalax, Pomel, 1848. À. MycaLe, E. Geoff. Caprios A, Wagler ; ? Palæospalax, Owen. 1016. moschatus, (L.), Pallas, Acta Acad. Petrop. Russie Sud-Est et Asie 1761, 2,0, 215,-pl, 8, 5:04. Zoogr. 1811,# 0108; Ouest; Russie entre Schreb. Saüg. 3, p. 567, pl. 159; « Desman, » le Volga et le Don Bujf., Quadr. 10, p. 1, pl. 2; Wagner, S. S.2,p. jusqu'à Moscou au 97; 5, p. 568; Fitsing. Saüug. 1, fig.'82; Reich., Nord ; ‘Turkestan, Ê. 461. ._ Bouckarie, Steppes moscovita, E. Geoff., Ann. Mus. 17, p. 192; Touraniennes. Desmar., Mamm. Encycl. Méth. pl. 29, f. 4; Gervais, Mamm. I, fig. p. 247, 249. aa. + magnus, Owen (Palæospalax), Brit. foss. + Pliocène et Diluvium Mamm. 1844 et Odontography, 1845, p.417; d'Angleterre, Forest- Pictet, Paléont. 1, p. 178, pl. 1, f. 18. bed de Norfolk et de Career 2; 2 TROUESSART. = CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 267 moschatus, p.+, Lartet, C. R. Acad. Sc. Paris, Belgique, Ostende. 1864, 58, p. 1201. 325. B. GALEMYS (Kaup), Gray, 1845. _ Caprios B, Wagler ; Mygalina, Is. Geoff. 1017. pyrenaïca, E. Geoff., Ann. Mus. 17, 1811, France Sud - Ouest, p. 193, pl. 4, f. 1-4; i4., Mém. Mus.1, pl. 15, f. 10- Pyrénées, Espagne 12, dents; Blainv., Ostéogr. Insect. p. 53, pl.5, Nord. Portugal. 9; Wagner, S. S. ?, p. 100; 5, p. 568; Gervais, _ M. I, fig. p. 248; Trutat, Catal. Momm. des Py- ? Algérie. . rénées (in Bull. Soc. H. N. Toulouse), 1878, p. 95, fig. en photograv. 1. aa. + antiqua, Pomel, Bibl. Univ., Archiv. 1848, + Diluvium 4 de pe461; Picter, Paléont. 1, p. 176. France. bb. + sansaniensis, Lartet, Notice sur la Coltine + Miocène de France, de Sansan, 1851, p. 15. Sansan (Gers). pyrenaïca, p., Blainv., Ostéogr. Insectiv. p. 99. DE 1018. + nayadum, Pomel, Bibl. Univ., 1. c., p.. 1 Miocène de France, 162 ; Catalogue descrip., L. c., ne 6; Pictet, Pal., Auvergne. PC Did to. 1019. + minuta, Lartet, Notice sur la Coll. de + Miocène de France, Sansan, 1851, p. 13; Pictet, Paléont., 1853, 1, p. Sansan (Gers). 175. 326. + C. GALEOSPALAX, Pomel, 1848. 1020, ; mygaloïdes, Pomel, Bibl. Univ. Genève, + Miocène de France, Archiv., 1848, p. 161; Catal. descript. des Vert. Auvergne, Allier. foss. du bassin de la Loire et de l'Allier, 1854, ne 5° Pictet, Paléont. 1, p. 175. ? Mygale sansaniensis, Lartet. Subf, 2. Talpinæ. SECTIO 1. SCALOPEÆ 327. + TALPAVUS, Marsh, 1872. 1021. +nitidus, Marsh, Amer. Journ. of Science, + Eocène de l'Amérique 1872, 4, p. 128; separata, p. 9. du Nord, Wyoming. 328, +: ANOMODON, Le Conte, 1848. 1022. + Snyderi, Le Conte, Sillim., Amer. Journ. + Diluvium 4° de l'Amé- 1848, 5, p. 106, f. 8; Pictet, Paleont. I, 1858, p.179; rique du Nord, Illi- Leidy, Journ. Ac. Nat. Sc. Phil, 1856, p. 171, pl. nois. Pt, E. 25; 1869, p. 901. 268 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 329. SCAPANUS, Pomel, 1848. Scalops, p., Auct.; Talpa, p., Le Conte et Fit- zing. 10%. Townsendi, Bachm., Proc. Boston Soc. Nat. Hist., 1841, p. 49 ; id., Journal Boston $. N. H., 18242, 4, p. 26; Audub et Bachm., Quadr. N.-Am. 3, p. 217, pl. 145; Pomel, Bibl. Univ. de Genève, Archiv. 1848, 9, p. 247; Wagner, S. $., 5, p. 574 et 809; Baird, Mamm. Nord-Am. 1857, p. 69; Coues, Precursory Notes on Insectiv. Mamm. 1877, p. 634. aquaticus, p., Wagner, Gray, Beecher (1839) et AUCt. canadensis, Richards. (nec Desm. et Auct.). latimanus, Bachm. (juv.), Proc. et Journ. Bos- ton S. N. H.,l. c., p. 26; Audub. et Bachm. Quadr. 8, p. 32%; Le Conte, Proc. Ac. Sc. Philad., 6, p. 326. a. æneus, Cassin, Proc. Ac. Sc. Phil., 6, 1853, p. 299; Aud. et Bach. 3, p. 821; Le Conte, l. c., p. 826; Wagner, S. S. 5, p. 574 et 809. metallescens, Cassin (anteà), Z. c., p. 242. b, 4æeniata, Le Conte, P.LA "SCI Phil 10/7185, p.326. Townsendii, Var., Aud. et Bach. l. c., 3, p. 217. c. californica, Ayres, Proc. Californ. Ac. Sc., 1, 1855, p. 94. Amérique du Nord à l'Ouest des Monta- gnes Rocheuses, et sur le versant du Pa- cifique, du détroit de Pujet à San-Francis- co; territoire de Was- hington, Fleuve Co- lombia, Orégon, Te- xas Ouest, Steila- coom, Rio-Grande, Mexique Nord, Cali- fornie. 1024. Breweri, Bachm., Proceed., et Journal Bos- Amérique Nord-Est, du ton S. N. H., 1841et 1842, L. c.; Le Conte, Proc. Acc. Philad: 6, p.826; LAUG.. et Bachme, Quadr., 2, p. 178; Wagner, S. S. p. 573, 808; Baird, Mamm. N.-Am., 1857, p. 68; Coues, Pre- cursory Notes, 1877, p. 631. a. ?nigro-fusca, Fitzing. (Talpa), S. B. Akad. Wien, 1869, 1, separala, p. 59. europæa (Talpa), ex Americàä, Harlan, Richard. Aud. et Bachm. et Auct. b, ? reposta (Talpa), Le Conte, I. c., p.326. 330. SCALOPS, G. Cuv., 1800. Sorex, p., L.; Talpasorex, Lesson. 1827 (nec Schin?); Talpa, p., Le Conte. Connecticut et de New-York à Cléve- land, Ohio; Massa- chusetts, Maine, Pen- sylvanie, Canada. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 269 1025. aquaticus, L., Syst. Nat. Ed. 10, 1, p. 53; Seba, Thesaur. I, pl. 82, f. 8: Bachm., Proc., et Journal Boston Soc. N. H., 1841 et 1842 (juv.); Wagner, S. S. 2, p. 104, 5, p. 572; De Kay, Zool. of New-York, 1, p. 15, pl. 4, f. 2; Le Conte, Proc. Amérique Nord-Est, Canada, Etats-Unis du versant Atlanti- que: du Massachu- chetts à la Floride, et Ac Sc. Phil.,,6, p. 926; Aud. et Bach., Quadr. du Mississipi à l’Ala- 1, p. 81, pl. 10; Gervais, Mami. I. fig. p. 253, bama; Middlebora, crâne et dents; Baird, Mamm. N.-Am. 1897, p. Mass., Caroline, 60; Coues, Precursory Notes, l, c., p. 633. Louisiane, Géorgie, purpurascens et fusca, Shaw (Talpa), Gen. Rivière Indiana, Flo- ride. Zool., p. 021-524. aquaticus, ruber ef flavescens, Erxleb. (Sorex et Talpa), Syst. Regni Anim. 1.p. 118, 119 et 125. Pennantii, Le Conte (Talpa), Z. c., 6, p. 826. canadensis, Desmar., Mammal. p.155; Encycl. HT pl. 30, fig. ? « Musaraigne Brune »; F. Cuv., Dict. Sc. Nat., 48, p. 25, fig.; Harlan, Faun. Am., p. 32; Godmann, Am. Nat. Hist. 1, p. 84, pl. 5, f. 8; Richards. et Auct. pensylvanica, Harlan (adult.), Fauna Am., p. 83; Lesson, Manuel de Mammal. 1827, p.121. aa. argentatus, Audub. et Bachm., Quadr. N.- Prairies de l'Amérique Am. 3, p. 252, pl. 150, f.4; Wagner, S. S. du Nord, de Michi- 5, p. 573; Baird, Mamm. N.-Am., p. 68; gan, Ohio Nord, jus- Coues, Precurs. Notes, 1877, p. 633 (« Race qu’au Sud du Mis- géographique » de Sp. 1025). souri : Illinois, Loui- siane Nord, Arkan- sas, Kansas, Nebras- ka. SecTio 2. CONDYLUREX 331. CONDYLURA, Jliger, 1811. Sorex, p., L.; Astromycter, Harris, 1825; Astro- myctes, Gray, 1843; Rhinaster, Wagler, 1830; Wagner. 1855 ; Talpasorex, Schinz 1827 (nec Lesson). 1026. cristatus, L., Syst. Nat. Ed. 10, 1, p. 53; Amérique Nord - Est, « Taupe du Canada »; Bujf., Quadr., 6, pl. 37; Canada et Nik-Ecos- De la Faille, Hist. Nat. de la Taupe, 1769, pl. 1; se, d'Halifax au Fort Pennant, Synops. Quadr. pl. 28, f. 1; Desm., Ripley et à Carlisle. Mammal. p.157; Encycl., pl. suppl. 4, f. 7; Ri- Pensylvanie; Essex, chards., Faun. Bor, Am. 1, p. 285; Wagner, S. Ohio, Minnesota, 270 S., 2, p. 117; 5, p. 576 ; De Kay, Zool. N:=Y.1, p. 12, pl. 4,f.1; Audub. et Bach., Quadr. ?, p. 139, pl. 69; Reich., f. 463; Fitzing., Saüg. 1, p. 44, f. 84; Gervais, M. I, fig. p. 254-255, crâne et dents ; Baird, Mamim. N.-Am. 1897, p. 71; Coues, Pre- curs. Notes, l. C.. p. 634. longicaudata, Erxleb., Syst. Regn. An. 1, p. 118; Desmar.; Richards.; Wagner et Auct. longicauda, Bodd., Elench. Anim. 1, p. 126. radiata, Shan. a. prasinata, Harris, Boston J. Phil. and Arts, 2, 1825, p. 580. b. macrura, Harlan, Faun. Amer., p. 39; Ri- chards., Faun. Bor. Am. p: 284, pl, 24; Reich., Î. 464. SECTIO 3. TALPEÆ 332. SCAPTONYX, A. M.-Eduw., 1871. 1027. fusicauda, A. M.-Edw., Nouv. Archiv. Mus., Bull, 1871, p. 9%; Recherches sur les Mamm. p. 278, pl. 38 B, f. 4 et 40 B, f. 2. 333. SCAPTOCHIRUS, 4. M.-Eduw., 1867. 1028. moschatus, À. M.-Edn., Annales des Sc. Nat., Zool., "7, 1867, p. 375; Recherches, p.178, pl. ZLi,ifi. 334. TALPA, Z., 1758. A. MoGErA, Pomel, 1848. 1029. wogura, Temm., Faun. Japon. 1833, 1, p. 19, pl. 5, f. 1-5; Wagner, S. $S. 5, p. 578; Reich, f. 730, 731; Pomel, Bibl. Univ. Genève, Archiv., 1848, p. 241; Gervais, M. 1. fig. p. 259, tête, dents. 1030. insularis, Swinhoë, Proc. Zoo!l. Soc. 1862, p. 347 ; 1869, p, 615. 335. 1031. leucura, Blyth, Journ. As. Soc. Beng. 1850, 19, p. 215, f. 1; Ann. N. H., 1850; Wagner, S. S. 5, p. 578; Gill, Bull. of U. S. Geol. Survey, 2, 1875, p. 110; Jerdon, Mamm. of India, 1867, p. 51. B. PARASCAPTOR, Gill, 1875. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Massachusetts, Dela- ware, New-York. ; Baie d'Hudson. Maine et New-Jersey. Amérique Nord-Ouest Orégon, Terr. Was- hington, Fleuve Co- lombia. Chine Ouest, Confins du Kokonoor et du Setchuan. Chine Nord - Ouest 5 Mongolie. Japon; ?Asie Nord- Est, Région de l’A- mour, (fide Radde). Ile Formose. Indo-Chine, Birmanie, Sylhet, Vallée du Si- tang, Tenasserim. TROUESSART. — CATALOGUE DES .MAMMIFÈRES 336. C: ‘Tagpas 1032. micrura, Hodgs., Journ. As. Soc. Beng. 1841, 10, p. 910; Horsf. Cat. of M. East-Ind. Comp., 1851, p. 129 ; Blyth, J. A. S. B., 19, p. 215, f. 2; Jerdon, Mam. of India, 1867, p. 51; Wag- ” ner, S.S. 5, p. 578. europæa, var., Hodgs., J. A.S. B. 1838, p. 669; Talpa of Kachar, Hodgs., P. Z. S., 1834, p. 96. 1033. macrura, Hodgs. Journ. As. Soc. Beng. 1857, 27, p. 176; Cat. of Mamm. from Nepal, à Ed., 1863, n° 82 ; Jerdon, Mamm. of India, 1867, p.01. 1034. longirostris, À. M.-Edno., C. R. Ac. Sc. Pa- r18, 1870, 70, p. 341 ; Recherches sur les Mamim. p- 251, pl. 38;:f.2,:et pl. 37.4, f. 2. 1035. europæa, L., Syst. Nat. Ed. 10, 1, p.52; Buff., Quadr. 8, p. 81, pl. 12; Schreb., Saüg. 3, pl. 156 ; Gervais, M. 1, fig. p. 255-257; Reich., fig. 470, 471; Blasius, Fauna Deuts. 1857, p.109, fig. 71, 72, tête. _ ! caudata, L. (anteà). vulgaris, Briss., Regn. An. p. 280. alba, flavescens, maculata, cinerea, (var.), Saüg. 3, p. 558. a. ++ fossilis, Pomel, Bibl. Univ., Archiv. 1848, muicdPietet, Pat: 1; p.01. europæa, p. 1, Blainv. Ostéogr. Insect. p. 95. Don 7 4 1036. cæca, Savr, Mem. sopra la Talpa cicca, 1822 ; Bp., Faun. Ital., pl. 17,f.1; Blasius, Fauna Deuis. 1857, p. 115, f. 75, 76, tête; Reich. fig. 474, 415; Wagner, S. S., 5. p. 5717. europæa, p., L., Schreb. et Auct. Vet. a. + cæca fossilis, Gervais, Zool, et Pal. Franc. 1859; Pictet, Paléont. 1, p. 177. 1037. + minuta, Blainv., Osteogr. Insectiv., 1838, p. 97; Pictet, Paléont. 1, p. 176; Lartet, Notice, p. 15. Schreb. 337. + 1038. + antiqua, Blainv., Ostéogr., 1. c., p. 97: Pomel, Bibl. Univ. Genève, Archiv., 1848, p. 159, D. GEoTryPus Pomel, 1848. 271 Inde Nord, Darjiling, Mt: Khasia, Bouthan, Assam, Népaul, Ca- chemire. Sikkim, Région monta- gneuse. Chine Ouest, Tibet Nord - Est et Set- chuan, Europe et Asie Nord- Ouest, Angleterre, Ecosse; Suède, Alle- magne, France, Suis- se, Italie, Turquie, Russie, Sibérie jus- qu'à l'Amour, Tur- kestan. + Cavernes et Diluvium 4e d'Europe. Europe Méridionale, Allemagne, Suisse, France Sud, Italie Espaune, Grèce, Syrie. ? Algérie. + Cavernes d'Italie. + Miocène de France Sansan (Gers). + Miocène de Franc Auvergne, Allier. 278 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 160 ; id., Cat. desc. Vert. foss. Allier, 1854, n° 3. condyluroïdes, antiqua et acutidentata, Blainv., — l. c. p. 96-97 (fide Pomel); Pictet, Pal. 1, p. 178; pl: 1.:6p, 14. 1039. + acutidens, Pomel, Bibl. Univ., Archiv., l. + Miocène de France, c., p. 160; id., Cat. Vert. foss. Allier, l. c.,n°4; Auvergne, Sansan Pictet, Pal.,l.c. p. 176 et 178. (Gers). 338. : E. Dimyius, H. v. Meyer, 1846. 1049. + paradoxus, H. v. Meyer, Neues Jarhb. + Miocène d'Allemagne, fur Mineral. 1846, p. 473; 1849, p. 549; Pictet, Weiïisenau près Ma- POSE" Cr, DIT. yence. brachychir, p., Pomel, Bibl. Univ., Archiv., 1848, p. 161. 1041. SE v. Meyer (Talpa), Neues Mn er M ToRBE. L. CUMLOO, D 410; Piciet, PA TLMer, p. 176. minuta, p., Auct. 339. + FI". Hyporyssus, Pomel, 1848. 1042. + telluris, Pomel, Bibl. Univ., Archiv., 1848, + Miocène de France p- 161; Pactet, Paleont. 1858, 1, p. 179, pl. 1,f.12.: Sud, Sansan (Gers). a. sansaniensis, Lartet, Notice sur la Coll. de Sansan, 1851, p. 14. europæa, p., Blainv., Ostéogr. Insect. p. 95. 339 bis. t PROTOTALPA, Folhol, 1877. 1042 bis. + cadurcensis, Filhol, Bull. Soc. Phi- + Eocène de France, lom. 1877, p. 52. Quercy. STIRPS 2. ORBIS AUSTRALIS Tribus 4. CENTETOÏDEA FamizrA X, CENTETIDÆ Subf. 1. Centetinæ. Sectio 1. ERICULEÆ 340. ERICULUS, Is. Geoff., 1837 (). Erinaceus, p., Gm.; Setiger, p., E. Geoff, et Cuv. 1803; Centetes, p., Illig. 1811 ; (*) Au sujet de la synonymie de ce genre, voyez notre : Note sur le genre Tanrec et les genres modernes qui en ont été démembrés, — dans le Naturaliste. 1880, p. 178. \f =! [s0) TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES Echinops, Martin, 1838; Echinogale, Wagner! 1841 (nec Pomel) ; Setiger, Jentink, 1879. 1043. spinosus, Desm., Mammal. 1810, p. 162, Madagascar Est et n° 252 : id., Encycl. Méthod. pl. 87, f. 1; Is. Geoff., Ouest : Mahambo, CR. Acad. Sc. Paris, 1857; Ann. Sc. Nat. 2° Sér. Mouroundava, Ta- 8, p. 60; id., Mag. Zool. 1839, p.25; Wagner, S. matave, Tintingue. S:, 2, p. 3 et 551 ; 5, p. 584; Reïch., f. 457; Ger- vais, M. I, p. 232, 233, fig., crâne et dents. setosus, Gm. (nec Desm.), Linn. Syst. Nat., Ed. — 13, 1788, 1, p. 117; Schreber, Saüg. 1778, 3, p. 583, pl. 164; « Tendrac », Buÿff,, Quadr. 11; p. _ 438, pl. 57; G. Cuv., Tabl. Elément. 11798, p. 108 ; E. Geoff., Cat. Mam. 1808, p. 72; Blaint., Ostéog. Ins. pl. 6, crâne; Jentink, Notes from — Leyd. Mus. 1879, p. 142. Telfairi, Martin, P. Z.S. 18388, p. 17, juv.; id., — Trans. Zool. Soc. À, p. 249, pl. 46, juv.; Wag- ner, S.S., 2, p. 30 et 549 ; 5, p. 585 : Reich. f. — 128; Mivart, P. Z.S.1871, p. 73. saudatus, Tiedemann (Setifer). semispinosus, Griff. (nec Cuv.); acanthurus, Bodd. ecaudatus, juv.?, Gray, 1845. aa. nigrescens, Is. Geoff., Mag. Zoo. 1839, p. 2 Tamatave. et 33, pl. 3, 4. spinosus, Var. B, Wagner, S. S. 5, p. 585; Jen- ST think, Notes, L. c., 1879, p. 141, 122. nigricans, Bartlett, P. Z. $S. 1875, p. 64. Mivarti, Grandidier, Rev. el Mag. Zoo!. 1869, Tulléar. 21, p. 338, juv. Sectio 2. CENTETEX 341. CENTETES, Illigei, 1811. A. CENTETES. Erinaceus, p., Schreb., Gm. et Auct.; Tenreec, Lacep. et Cuv., 1798; Setiger, E. Geoff. et Cuv., 1803; Tenrecus et Centenes, Desm., 1820-1830 ; Eteocles, Gray, 1821. 1044. ecaudatus, Schreb., Saüg. 3, 1778, p. 984, pl. Madagascar Est el 164; « Tanrec », Buff., Quadr. 12, p. 438, pl. 56; Ouest; Mahambo, Gmel., Linn. Syst. Nat., Ed. 12, 1788, 1, p. 117; Maisine, etc. Nossi- Illig., Prodrom. 1811, p. 124; Wagn., S. S. 9, p. Bé, Nossi-Faly, (Revue et Magasin de Zoologie, 1879). 21 274 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 002 ; 5, p. 083; Reich.,f. 456; Fitz., S.,f. 80; Ger- Mayotte. Iles Bour- vais, M.T, p. 258 et 2384, fig. crâne, dents; Pollen bon et Maurice. et Van Dam, Recherches, 1868, 2° part., p. 2 ; Jentink, Notes, l. c., p. 144. setosus, Desm. (nec Schreb., Gm., Blainv. et — Auct.), Mamm. p. 161, n° 251; Encycl. pl. 87, Ê'2 variegatus, Gray (nec E. Geoff.), 1856. — aa. armatus, Is. Geofjf., Ann. Sc. Nat. ? Sér., — 1837, 8, p. 60; id., Mag. Zool. 1839, p. 17 et 81, pl. 2; Wagn., S. S. 2, p.35; 5 p. 584. 342. B. HEMICENTETES, Mivart, 1871. Erinaceus, p., Cuv. et Auct.; Gentetes, p., Cuv. et Auct.; Setiger, p., E. Geoff.; Echinodes, Pomet, 1818 (sine caract.); Ericius, Giebel, 1871. 1945. semispinosus, G. Cuv., Tabl. Elem. d'Hist. Madagascar Est et Nat. 1798, p. 108; Isid. Geoff., Dict. Class. 1830, Ouest. 16, p. 41; id., Mag. Zool. 1839, p. 15; Wagner, S. S. 2, p. 35 et 553: 5, p. 988; Reich., f. 458; Mi- ee vart, P. Z. S. 1871, p. 58, pl. 5; Giebel, Zeitschr.. fur Ges. Nat. 31, p. 57, pl. 2, crâne. ecaudatus, juv., Schreber, Saüg. p.584, pl. 166; _ « Jeune Tanrec », Buff., Quadr. Suppl. 3, p. 213, pl. 37. variegatus, E. Geoff. (nec Gray), Catal. Mam. DES 1803, p. 72; Jentink, Notes from Leyd. Mus., 1879, p. 147. madagascariensis, Mivart, P. Z. S. 1871, Z. c., el p. 58, pl. 5 (nec Shaw, nec Jentink). aa. nigriceps, Günther, Ann. N. H. 18%, 16, Madagascar, Fieneren- p. 125. tova. Buffoni, Jentink (Var.), Notes from Leyd. Mus., — 1879, 1, p. 150; « Tendrac », Buÿf., Quadr. Suppl. 7, p. 301, pl. 76 (juv.). 1046. madagascarieusis, Shaw (nec Mivart), Gen. Madagascar Nord-Est Zoo!. 1800, 1, 2° part., p. 548; Sonnerat, Voyage et Nord-Ouest, Ile de aux Indes, 1806, 4, pl. 91; Jentink. Notes from la Réunion. Leyd. Mus., l. c., p.146. setosus, F. Geoff., Mag. Zool. 1839, p. 39, pl. 1, — (juy., fide Jentink, 1. c., p. 141). TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES. 279 Subf. 2. Solenodontiuzæ. 343. SOLENODON, Brandt, 1835. Solenodonta, Gray, 1843. 1047. paradoxus, Brandt, Mém. Acad. Peters- bourg, 1833, 6, p. 459. pl. 1, 2; 24., Mamm. Exot. SD. EE pl. 1,2; Wagner S.'S., 2, p\80%:5 p. 567; Blainv., Ostéog. Insect. p. 55, pl. 5, 9; Ger- vais, M. I, fig. p. 246. 1048. cubanus, Peters, Abh. Akad. Wiss. Berlin, 1863-1864, p. 1, pl. 1-3: Poey, Memorias Hist. Nat. de l’Isla de Cuba, 1861, fig. FamiziA XI. POTAMOGALIDÆ Subf. 1. Geogalinæ. Sectio 1. ORYZORYCTEXÆ 344. ORYZORYCTES, Grandidier, 1870. 1049. hova, Grandid., Revue et Mag. Zool. 1840, 22, p. 90. Sectio 2. GEOGALEÆ 345. GEOGALE, À. M.-Edwards el Grandid., 1872. 1050. aurita, À. M.-Edw. et Grand., Ann. Sc. Nat., Zool., 1872, 15, p. 5. Subf. 2. Potamogalinæ. 346. POTAMOGALE, Du Chaillu, 1860. Cynogale, p., Du Chaillu, (anteà) ; Mythomys, Gray, 1861; Bayonia, Barboza du Bocage, 1865. 1051. velox, Du Chaillu, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. 1860, 7, p. 296 et 361; AZ!mann, Trans. Zool. Mec 1866, 6;:p.1, pl let? Gray, P:Z.'S. 1861, p. 265; Barboza du Bocage, Mém. Acad. Lisboa, 1865, pl. 1 et 2; 24., P. Z. S., 1865, p. 402, fig., p. 403 et 404, crâne. Antilles, Haïti, (St-Do- mingue). Cuba Sud-Ouest, Mt Bayamo et Trinitad. Madagascar intér., An- kay, Antsianak. Madagascar Ouest, Mouroundava, Tul- lear. Afrique Ouest, Gabon, Angola, district du Duc de Bragance. rt REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Cas par] C2 Tribus 5. CHRYSOCHLOROIDEA Fam. XII. CHRYSOCHLORIDÆ Subf. 1. Chrysochlorinæ. 347. CHRYSOCHLORIS, Lacep.1198 et G. Cuc. 1800 ; Zlliger, 1811. Talpa, p., L. et Auct.; Sorex, p., Cuv.;: Aspa- lax, Wagler (nec Oliv. et Desmar.). 1052. aurea, Pallas, Zimm. Geogr. Ges., 17178, 2, Afrique Australe, Colo- p. 391; « Taupe dorée », Buffon, Quadr. 15, p. 145: nie du Cap, Cafrerie. Fischer, Synops. Mamm. p. 248, 579; Gervais, Mamm. I, p. 250, 251, fig. crâne et dents. ecaudata ef asiatica, L., Syst. Nat., Ed. 6, p. 7 : — Ed. 10, 1, p. 58. sibiricus versicolor, Seba; Blumemb. et Auct. — inaurata, Schreber, Saüg. 8, p. 562, pl. 157; — Wagler; Wagner, S. S.?, p. 122; 5, p. 579; Fitzing., Saüg. fig. 85; Victorin, Zool. Ant. Capland., p.15. auratus, Cuv.; Illig.; A. Smith, Zool. Journ. _— 1829; Lichtenst., Darstell. n. Saüg. pl. 4, f.1; Blainv., Ost. Ins., p. 50, pl. 5, 9; Reich... f. 465-467 ; capensis, Shaw; Desm., Mamm. p. 156; « Mu- — sar. asiatique,» Encycl. pl. 29, f. 5; Des- moul. ; Griff.; F. Cuv.,. Dict. Sc. Nat. 9, p. 159, fig. ; Simuts, Mamm. Cap., p. 10. 1958. hottentota, A. Smith, Zool. Journ. 1829, 4, Afrique australe, Pays p. 436; Wagner, S. $. 2, p. 126, note; Brown, des Hottentots. Illust. of Zool., fig, ruber, Wagler, Syst. Amph. p. 14. — rutilans, p.?, Wagner, S. S. 5, p. 581. inaurata, p., Giebel ; aurea et holosericea, p., Gray, (1865). aa. holosericea, Lichtenst., Darstell, n. Saüg. Cafrerie. 1832, pl. 41, f.2; Wagner, S.S, 92, p.124, 56, p. 581; Reich., f. AG8. aurea (vel aurata), p., Gray, P. Z.S., 1865. 1054. villosa, À. Smith, South-Afr. Quart. Journ. Afrique Sud-Est, Port 1833. p. 81 ; #4., IUT. Zool. S.-Afr., pl. 9; Wag- Natal. Her, SUR D 18730, p, 082: Reich,, £. 720: TROUESSART., — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 1055. Trevelyani, Günther. P. Z.S. 1815, p. 811, pl. 43; Ann. Nat. Hist. 17, p. 846, pl. 20, fig. À, B. 348. AMBLYSOMUS, Pomel, 1848. Chalcochloris, Mivart, 1867 ; Talpa, p., Auct. ; Chrysochloris, p. Auct. 1056. damarensis, Ogilby, Ann. Nat. Hist. 1838, 2, p. 146; À. Smith, Zool. Journ. 1829, p. 456; Wagner, S. S. 2, p. 126, 5, p. 582. 057. obtusirostris, Peters, S. B. Akad. Berlin, 1851, p. 467; 24., Saüg. Mossamb. p. 70, pl. 18, 2? et23; Wagner, S. S. 5, p. 580; Gervais, M. 1, p. 292, fig. tête; Pomel, Bibl. Univ. Genève, Archiv. 1848, 9, p. 247; Mivart, Ann. Sc. Nat, 1867, 8, p. 220 et seq. nu 1058. rutilans, Wagner, Schreb. Saüg. Suppl. à, p. 125; 5, p. 980, pl. 40 ; Reich. et Auct. rubra, Gm., Linn. Syst. Nat. Ed. 13, 1 p. 111; Seba, Thes. pl. 32, Î. 2; Erxleb. et Auct. rufa, Shano.; F, Cuv.; Desmar. et Auct. aa. affinis, Wagner, Schreb. Saüg. Suppl. ?, p. p. 123, note 11. rutilans, p.?, Wagner, I. c., 5, p. 581. 1059. albirostris, Wagner, Schreb. Saüg. Suppl. 2, p. 124; 5, p. 581, pl. 39. STIRPS 5. + DEPERDITA Tribus 6. + LEPTICTOÏDEA Fami XIII. + LEPTICTIDÆ Leptictidæ, Gill, 1872; Isacidæ, Cope, 1873. | Subf. 1. Leptitinæ. 349. ; LEPTICTIS, Leidy, 1868. Mesodectes, Cope. 1060. + Haydeni, Leidy, Proc. Ac. Sc. Philad., 1868, p. 315; 24., Ext. Fauna Nebraska, 1899, p. 349, pl. 26, f. 25-28; id. Annual Report U. S. Geol, Surv. for 1870, p. 364. iC NU —? Cafrerie. Afrique S.-Ouest, Pays de Damara. Afrique Ouest, Mozam- bique. Afrique australe, Ca- frerie. Calrerie. + Miocène de l’Améri- que du Nord, Dakota. 2178 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. 350. + ISACIS, Cope. 1873. 1061. + caniculus, Cope, Paléont. Bull. n°16, 1873, + Miocène des Etats- p. 4; id., Annual Report U. $S. Geol. Surv. for Unis, Colorado. 1875, p 473. 351. +: ICTOPS, Leidy, 1868. 1062. + dakotensis, Leidy, Proc. Ac. Sc. Philad., + Miocène du Dakota. 1868, p. 316; 24., Ext. Faun. Nebraska, 1869, p. 901, pl. 26, f. 29, 80; Annual Report, L. c., 1870, p. 464. À Subf. 2. Centetodontinæ. 352. +: AMPHIDOZOTHERIUM, Fuhol, 1877. 1063. + Cayluxi, Fiihol, Bull. Soc. Philom.,1877, + Eocène de France, 1, p.91: 4d., Ann; Sc, Géo, 4871: pe 428; pli, Quercy. fig. 9, 10, 11. 353. + SPALACODON. Wood, 1844. 1064. + Sp., Wood, Ann. and Mag. Nat. Hist., 1844, + Eocène d'Angleterre, 14, p. 349; Pictet, Paléont., 1853. p. 397. Headon. 354. + SPALACOTHERIUM, Owen, 1854 (‘). 1065. + tricuspidens, Owen, Bull. Soc. Geol. + Jurassique d’Angle- Lond. 1854, 11; id., Quaterl. Journ. Geol. 1854, terre, Purbeck. 10, p. 426, fig ; Grebel, Saüg., 1855, p. 896. 355. + PASSALACODON, Maorsh, 1872. 1066. + littoralis, Marsh, Amer. Journ. of Sc., + Eocène de l'Amérique IV, 1872; separata, p. 17. du Nord, Wyoming. 356. + ANISACODON, Marsh, 1872. 1067. + elegans, Marsh, Am. Journ. of. Science, + Eocène du Wyoming. 1872 ; separ., p. 17. 357. ; CENTETODON, Marsh, 1872. ? Centetes, p., Blainv.; ? Didelphys, p., Pomel. 1068. + pulcher, Marsh, Am. Journ. of Sc.,1872; + Eocène du Wyoming. separ., p. 17. (*) Ce genre et le précédent, rangés par Owen parmi les InsecrivorA, sont considérés par un certain nombre d'auteurs comme appartenant aux Dipecpura, ce que la dentition (seule partie que l’on en connaisse), est insuffisante à démontrer. — La même observation s'applique à plusieurs des genres décrits par M, Marsh, et que nous ne plaçons ici qu'avec doute. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 219 1069. + altidens, Marsh, Am. Journ. of Sc., 1872; + Eocène du Wyoming. separ., p. 22 1070. +? antiquus, Blainv., Ostéog.1, Insect. 1838, + Miocène inf. de Fran- p. 106, pl. 11; Pomel, Bibl. Univ. Arch. 1848, 9, ce, Auvergne, Puay- p. 164 ; Pictet, Paléont. 2 Ed., 1853, p. 171. de Dôme. 858. + CENTRACODON, Marsh, 1572. 1071. + delicatus, Marsh, Am. Journ. of Sc., 1872; + Eocène des Etats- separ., p. 24. Unis, Wyomineg. 859. +: ENTOMODON, Marsh, 1872. Viverravus, p., Marsh (anteà). 1072. + comptus, Marsh, Am. Journ. of Sc., 1872; + Eocène du Wyomine. separata, p. 28. 1073. + nitidus, Marsh, Amer. Journ. of Sc., 1872; + Eocène du Wyoming. separ., p. 12. 360. +: ENTOMACODON, Marsh, 1872. 1074. + minutus, Marsh, Am. Journ. of Sc., 1872; 1 Eocène du Wyoming. separ., p, 28. 1075. + angustidens, Marsh, Am. Journ. of Sc., + Eocène du Wyoming. 1872 ; separ., p. 32. 361. +: TRIACODON, Marsh, 1871. 1076. + fallax, Marsh, Am. Journ. of Sc., II,1871, + Eocène du Wyoming. p. 123. » 1077. + grandis, Marsh, Am. Journ., IV, 1872; + Eocène du Wyoming. separ., p. 32. 1078. + nanus, Marsh, Am. Journ., IV, 1872: + Eocène du Wyomince. Sepaï., P. 2. () Subf, 3. Esthonycinæ. 362. + ESTHONYX, Cope, 1874. 1079. + bisulcatus, Cope, Report Vert. Foss. New- + Eocène des Etats- Mexico, 1874, p. 7; id., Annual Report 1874, 1. Unis, Nouveau-Me- c., p. 118 ; id., Syst. Catal. Vert. New-Mexico, xique. 1875, p. 24; 1d., Final Report 1877, L. c., p. 154, pl. 40, f. 27-83. (*) La sous-famille des HERPETOTHERINÆ que nous avions placée ici, dans notre Tableau, doit être renvoyée aux Dipecputa, M. Cope a reconnu récemment que les G. Herpetotherium, Embassis et Domnina qui la composent devaient être rapprochés des genres Peratherium (Aymard) et Dhysidelp (Cuvier). REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIK, 1879. Loc prA4i9) — 280 acef, Coneulic; p.154, 1080. + Burmeisteri, Cope, Report, Vert. Foss., + Eocène du Nouveau- 1874, p. 7; id., Annual Report, l. c., p. 119; td. Mexique. Final Report, 1877, 1. c., p. 156, pl. 40, £. 26. Subordo IV. + TILLODONTA Famizra XIV. + TILLOTHERIDZÆ Anchippodontidæ, Marsh. Subf. 1. Tillotherinæ. 363. + TILLOTHERIUM, Marsh, 1873. 1081. + fodiens. Marsh, Amer. Journ. of Science, + Eocène des Etats- 1875, 9, p. 241 ; 1876, 11, p. 249, 250, fig. 1, pl. 8 et Unis, Wyoming. 9, crâne. 1082. + latidens, Marsh, Amer. Journ. of Sc., 1827, 01; D. 099% 1870, 11, pl.9, © 4 dent. 1083. + hyracoïdes, Marsh, Amer. Journ. of Sc., 1873, 5, p. 485; 1875, 9, p. 221. + Eocène duWvyoming. + Eocène du Wvomineg. 364. + ANCHIPPODUS, Leidy, 1868. Trogosus, p., Leidy, 1871; Palæosyops, p., Marsh, 1871. 1084. + riparius, Leidy, Proc. Acad. Phil. 1868, + KEocène des Etats- p. 232; 14., Extinct Momm. Dakota and Nebraska, Unis, New-Jersey, 1869, p. 403, pl. 30, f. 45, 46; id., Contrib. to Wyoming. Estinct Faun. West. Territ. [Final Report, |, 1873, p. 328. minor, Marsh, Am. Journ. Sc., 1871, 2, p. 36; 1876, pl. 9, f. 5, dent; Cope, Ann. Rep. 1872, p. 609. castoridens, Leidy, Proc. Acad. Phil. 1871, p. 113; 24., Annual Report U. S. G.S. for 1871, p. 360; 2d., Contr.to Ext. Faun., l. c., 1873, p.71;pl°5;£f. 43. 1085. + vetulus, Leidy, Proc. Acad. Phil. 1871, p. + Eocène du Wyoming. 229; 514., Annual Report for 1871, p. 360; id., Contr. to Extinct Faun., !. c., 1873, p. 75 et 329, pl. 6, f. 43. LL ee spé # Re ne TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES 281 Subf, 2. Stylinodontinæ. 365. : STYLINODON, Marsh, 1874. 1086. + mirus, Marsh, Amer. Journ. of Science, + Eocène du Wyoming. 1874, 7, p. 532. - 366. t DRYPTODON, Marsh, 1876. 1087. + crassus, Marsh, Am. Journ. of Sc. 1876, + Eocène du Nouveau- 12, p. 408. Mexique. 367. APATEMYS, Marsh, 1872. «1088. + bellus, Marsh, Am. Journ. of Sc. 1872, 4, + Eocène du Wyoming. p.221. 1089. + bellulus, Marsh, loc. cit. p. 221. + Wyoming. Subordo V. + TÆNIODONTA Famizra XV. + ECTOGANIDÆ Subf. 1. Ectoganinæ. 368. + ECTOGANUS, Cope, 1874. 1090. + novomehicanus, Cope, Report Vert. Foss. * Eocène de l'Amérique N.-Mexico, 1874, p. 6; id., Annual Report 1874, du Nord, Nouveau- p. 118; id., Syst. Cat. 1875, p.6; id. Proc. Ac. Mexique. Phil. 1876 ; i4., Final Report 1877, p. 159, pl. 40, f. 34-89. 1091. + gliriformis, Cope, Report Vert. Foss.1874, + Eocène du Nouveau- p.5;2d., Annual Rep. 1874, p. 116; Final Re- Mexique. port 1877, p. 160, pl. 41, f. 1-12. 369. CALAMODON, Cope, 1874. 1092. + arcamænus, Cope, Report Vert Foss.1874 + Eocène du Nouveau- p. 6; 24., Final Report 1877, p. 168, pl. 41, f. 18-17 Mexique. pl. 42, f. 1-5; pl. 44, fig. 1. : | 1093. + simplex, Cope, Report Vert. Foss., p.!:5. L Eocène du Nouveau- id., Final Report 1877, p. 166, pl. 42, f. 6-8; pl. 43 Mexique. pl. 44, f. 2-5. 1094. +cylindrifer, Cope, Bull. Geol. Survey, 1881, KEocène du Wyoming. 6, p. 185. (Revue et Mag. de Zoologie, 1879). 22 282 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. ADDENDA ET CORRIGENDA Nota. — Il est du devoir de l’auteur d’avertir le lecteur que le manuscrit | des INSECTIVORES était terminé dès le mois de décembre 1879 : c’est par des | circonstances indépendantes de sa volonté que la publication en a été retar- | dée jusqu'à ce jour. Les additions et corrections suivantes se rapportent, | par conséquent, aux publications relatives à cet ordre qui ont paru depuis cette époque (1880-1881). — Les chiffres désignent le numéro du Genre ou de l’'Espèce (et non la page). — On trouvera l'indication des espèces fossiles W (dont nous donnons seulement le nom), dans les ouvrages récents de M. Cope : Bulletin of Geol. and Geogr. Survey, 1881, 6; The American Naturalist, | 1879-1881, etc.; et de M. Lemoine : Association française pour l’avance- | ment des sciences ; Congrès de 1879 : Communication sur les Oss. fossiles des environs de Reims. | A. ADDENDA. Subordo I. MESODONTA. 744 bis + (Microsyops) Speirianus, Cope, 1881. + Eocène de l’'Amériq. du Nord. 74h ter + — Scottianus, Cope, 1881. Id. 747 bis + (Pantolestes) Secans, Cope, 1851. T0; 751 + (Plesiadapis) Chevillonii, Lemoine, 1880. + Eocène de France. 752 — Daubrei, Lemoine, 1880. Yd. 250 bis. + D. Proroapapis, Lemoine, 1880. Plesiadapis, p., Lemoine, 1880. 755 bis + (Protoadapis) Copei, Lemoine, 1880. + Eocène de France. (Sp. 753, 754, 755, appartiennent au même sous- genre, et ce type passe aux Cheiromydæ de l’ordre des Lémuriens.) | 761 bis + (Pelycodus) nunienum, Cope, 1881. + Eocène de l'Amérique # du Nord. L | 763 + — tutus, Cope, (Tomitherium, — anteà). 758 bis + (Necrolemur) Edwardsii, Féhol, 1880. + Eocène de France. TROUESSART, == CATALOGUE DES MAMMIFÈRES. 283 Subordo II. + CREODONTA. … M. Cope a publié récemment (On the Genera of the Creodonta, — Amer. …Philos. Soc., juillet 1880), une révision de ce sous-ordre dans lequel il classe “maintenant un certain nombre de formes considérées précédemment par lui “comme de véritables Carnivores. Nous donnons ci-dessous la liste des “familles (sous-familles pour nous), des genres et des espèces que cet auteur “admet dans ses Creodonta: — Subordo IT. + CREODONTA, Cope. Fam. IV. Arctocyonidæ, Nobis. T. MESONYCHIDÆ, Cope. — 1. * Parrioreis, Leidy (ulta, Leidy). 2. * MEsonyx, Cope (obtusidens, Cope; — lanius, Cope), 11. AMBLYCTONIDÆ, Cope. — 1. PALæoNICTIS, (Blainv. (gigantea, Blainv.). 2. AMBLYCTONUS, Cope (sinosus, Cope; — sp., Cope [Meudon, France]). 3. * Perrprycaus, Cope (carinidens, Cope; Am. Nat., 1881, p. 887). III. OXY ÆNIDZÆ, Cope. — 1. Proviverra, Rütim. (typica, Rüt.) 2. STyPoLOPHUS, Cope [ Cynohyænodon, Filhol]; — (viverrinus, Cope; secundarius, Cope; — multicuspis, Cope; — strenuus, Cope; — mi- nor, Fithol; — cayluxi, Filhol; — pungens, Cope; — brevicalcara- tus, Cope; — aculeatus, Cope; — hians, Cope). 3. * ProTopsaLrs, Cope, (tigrinus, Cope: Am. Nat., 1880, p. 715). 4. OxyæNA, Cope (morsitans, Cope; — lupina, Cope; — forsipata, Cope). 5. Preropon, Blainv*{(dasyuroïdes, Blainv.; — biincisivus, Fithol). IV. MIACIDÆ, Cope. — 1. Dinvmicris, Cope (protenus, Cope; — alti- dens, Cope; — leptomylus, Cope; — Dawkinsianus, Cope). 2. Mracis, Cope (parvivorus, Cope; — edax, Leidy; — vorax, Leidy; — canavus, Cope ; — brevirostris, Cope; — sp. Lemoine). VW. ARCTOCYONIDÆ, Cope., — 1. * Hereroporus, Cope (Arct. Duelii, Lemoine). 2. * Hvopecres, Cope (Arct. Gervaisii, Lemoine). 3. ARCTOCYON, Blainv. (primævus, Blainv.) Nota. — Les genres qui ne figuraient pas précédemment dans le Cata- * logue sont marqués d'un *. — 995 ter. + QuercyTHERIUM tenebrosum, Filhol, 1180. + Eocène de France. 836 bis. + (Diacodon) Pomelii, Lemoine, 1879. + Eocène de France. 284 Subordo III. Insectivora (vera). 861 bis. (Macroscelides) Revoilii, Huet, Bull. Soc. Phil. Paris, 1881. 863 bis. (Rhynchocyon) macrurus, Günther, P. Z. S. 1881, p. 168. 863 ter. (Rhynchocyon) chrysopygus, Günther, P.2.$., 1881, p. 164, plu. 866 bis. + (Neurogymnurus cayluxi, Filhol), Bull, Soc. Phail., 1877, p. 52. 300 ter. + PAL ÆOERINACEUS, Fuhol, 866 ter. Edwardsi, Filhol, Mamm. foss. Allier, in Bibl. Ecole des Hautes-Etudes, 1879, 19, p. 12, pl. 1, f. 24-98. 300 1v. CAYLUXOTHERIUM, Fihol, 1880. 866 1v. elegans, Filhol, Bull. Soc. Philom. Paris, 1880, p. 120. 323 bis. NEUROTRICHUS, Günther, 1880. (type : 1015 aa : l'espèce suivante :) 1015 bis. Gibbsii, Baird, Günther, P. Z. S. 1880, p. 440-441, pl. 42, f. A. 1081 bis. (Talpa) leptura, Thomas, À. N. H. 1881, (1), p. 469. 1032 bis. (Talpa) mizura, Günther, P. Z.S., 1880, p. 441. 1062 bis. + (Ictops) bicuspis, Cope (Stypolophus, an- teû), Bull. Geol. Surov., 1881, 6, p. 192. 1062 ter. + (Ictops) didelphoïdes, Cope, L. c., p. 192. 1062 1v. Ÿ Deltatherium fundaminis, Cope, Amer. Natur., 1881, p. 337. 1080 bis. + (Esthonyx) acutidens, Cope, Bull. Geol. Surv. 1881, 6, p. 185. 1080 fer. + (Esthonyx) spatularius, Cope, 1. c., p.186. 1877. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Afrique Est, Somalf. Afrique Est, Rivière | Rovuma. Afrique Est, Mombaca. + Eocène de France. Rivière | +Miocène inférieure de | France (Allier). f Eocène de France, Quercy. Amérique Nord-Ouest. Chine, Pékin. Japon, Yokohama. +Eocène du Wyoming. Id. + Eocène du Nouveau». | Mexique. \ | + Eocène du Wyoming.h Id. TROUESSART. — CATALOGUE DES MAMMIFÈRES. 289 B. CORRIGENDA -Effacez le G. 290 bis. PITHECHEIRUS, et son unique espèce, qui doit être reportée dans l'Ordre des Rongeurs, étant identique au G. Chiropodomys (Peters), sur lequel il a la priorité (Voyez notre Catalogue des Rongeurs, Add. et Corrigenda). Sp. 890 bis. Note du bas de la page : effacez tout ce qui suit les mots : - «elle explique comment, etc. » Page 1 de l’AVERTISSEMENT, ligne 2 (en commençant par le bas), au lieu de : « de l'Ancien Monde », — lisez : « du Globe. » FIN DES INSECTIVORA. RÉVISION DU GENRE STERASPIS PAR M. James THOMSON Si le transformisme spécifique darwinien ne constituait pas un dogme, mais bien une réalité, c’est-à-dire un fait capable d’une démonstration positive, l’on serait fondé à croire qu’il s’est donné des talons à l'endroit du Genre Srerasris Solier, de la famille des BUPRESTIDES. | En effet, comme tous les Types de ce GENRE sont, pour ainsi dire, calqués les uns sur les autres, d’aucuns pourraient conce- voir que les mêmes dérivent d’un prototype unique , choisi selon M. Darwin par dame Nature elle-même. En tout état de cause, personne ne s’est encore imaginé que les différents tableaux d’un seul et même peintre sont descendus les uns des autres, par cela seul que, traités d’après la méme manière, ils témoignent entre eux d’un certain air de famille. Enfin, quiconque se trouverait en face d’un prototype unique, échapperait par cela seul à l'embarras de faire un choix... à Ca, c’est certain. Mais notre but n’est pas de poursuivre à travers les âges l’im- broglio de la Genèse ou de l’évolution des Srerasris. Il se borne à vouloir signaler ici aux entomologistes les caractères les plus sérieux en vertu desquels l’on peut arriver à distinguer convenablement entre eux les divers types de ces beaux insectes, tels que ces derniers, rangés dans les vitrines de nos musées, THOMSON. — RÉVISION DU GENRE STERASPIS. 287 ou dans les cartons de nos collections, peuvent nous permettre de les saisir. Ainsi que l’on n’en ignore, les Sreraspis constituent de grands et robustes BupresTines qui, en apparence, sont difficiles à dis- tinguer spécifiquement par suite de l’homogénéilé de leurs livrées et de leurs féguments. Elles sont en dessus plus ou moins ru- gueuses et d’un vert éclatant sujet à passer au vert foncé ou terne, au bronzé, et même au noir ; en dessous jamais rugueuses mais bien pointillées, de couleur variable, plus ou moins to- menteuses, et quelquefois ornées de grandes taches transversales poilues. Toutes leurs ESPÈCES à nous connues, sauf une seule- ment qui provient de Syrie (L. TamarisaicoLa Thomson), habi- tent le continent africain. Cependant nous possédons quelques exemplaires de S. Squamosa Klug et de S. Osscura Thomson qui dérivent d'Arabie. Mais d’une part, si, au premier coup d'œil, les Srerasris font preuve d’une grande similitude, d'autre part elles témoignent de caractères différentiels sérieux pour l'observateur attentif. Ainsi Lacordaire le premier (Gen. Col. IV, 1857, p. 16) a signalé le parti que l’on peut tirer pour la fypification de ces insectes de la facon dont se comporte leur 5e segment abdomi- nal, et tout récemment encore M. le baron de Harold (Col. Hefte XVI, 1879, p. 88) a donné un tableau synoptique compre- nant la citation de 10 sspèces de Srerasris, dans lequel il s’est très heureusement servi du caractère sus-mentionné, On peut en signaler d’autres encore aptes à remplir le même but, parmi lesquels nous citerons surtoutles suivants : prothorax muni ou non muni de fossettes latérales, appendice prosternal caréné ou non caréné longitudinalement au milieu, plus ou moins fortement ponctué ; bords latéraux des élytres ornées ou non ornées d’une bande d'un rouge cuivreux; coloration en dessous et des pattes de telle ou telle autre couleur, etc. M. Saunders (Cat. Bupr. 1871, p.10) a cité 10 Espèces comme devant rentrer dans le GENRE Sreraspis. Y compris celles qui ont été publiées depuis cette époque, le nombre précédent doit être porté actuellement à 25. 288 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Notre collection renferme ?3 Espèces de STEraspis représen- tées par plus de 130 inpivipus. Sur lesdites Espèces 14 consti- tuent des {ypes. M. de Harold (loc. cit. p. 90) a supposé que notre S. Tama- RIscIcOLA est voisine de S. FaAsrTuosA Gerst. et de S. speciosa Klug. Mais en raison des caractères qui lui sont propres, notam- ment de la modalité du 5° segment abdominal chez les |;', cette ESPÈCE se rapproche incontestablement des S. scaBra et S. squa- MOSA. Le même savant entomologiste a pensé également que notre S, Derecorauer est synonyme de S. Breviconnis Klug. Evidem- ment M. de Harold n’a pas connu la S. DerecorGuer Thomson, qui d’ailleurs ne s'accorde pas avec la S. Dececonquer Dupont M. S.S. de la collection Mniszech. Mais ni l’un ni l’autre de ces deux types n’ont rien à voir avec la S. BREvIcORNIS, ainsi qu’il est facile de s’en convaincre enexaminant tous les insectes préci- tés. Au surplus la $S. DerecorGuer Thomson provient de l’Afri-. que méridionale (Cafrerie, Natal, Mozambique, Zanzibar), tan- dis que la S. srevicornis habite l’Afrique occidentale (Sénégal, et régions avoisinantes). De ce que M. de Harold a assigné à la S. BREvIcOoRNIS un grand nombre de patries disparates, il est permis de supposer que le même auteur a dù confondre ensemble plusieurs Espèces dif- férentes sous le nom précité de BREVIGORNIS. La S. cocossa de Harold (Col. Hefte, XVI, 1879, p. 88 et 90, Syn : S. Hercules Blanchard M. S.5S.) a été placée par nous en téte du genre qui nous occupe, à cause de la grande analogie qu’elle offre avec la S. Fasruosa Gerst. (Von der Decken’s reise, p. 140, pl. VII, fig. 1). Cependant comme le 5e segment abdominal de la Q n’est pas armé de deux petites dents dans l’exemplaire de no- tre collection, qui provient de celle du comte Mniszech, on de- vrait peut-être rapprocher cette espèce des S. oBSCURA, FULGENS, CYANIPES, etc... Il nous a été donné d’obtenir des collections Mniszech et Mon- chicourt quelques exemplaires de S. SPeciosa Klug, à abdomen cuivreux, à bords des élytres vaguement cuivreux, qui paraissent THOMSON. — RÉVISION DU GENRE STERASPIS. 289 tendre à former le passage entre cette espèce et la S. FASTuoOSA. Nous possédons également un individu © de S. squamosa Klug (Boyerii Solier), à élytres faiblement bordées de rouge, qui paraît être iniermédiaire entre l'espèce sus-indiquée, et la S. scaBrA. Fabr. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE STERASPIS SoLiEer I. Prothorax lateribus utrinque sulca- Lus : A. Abdomen ç; segmento 5° modice lunato ; Q medio breviter inciso et (Cozossa excepta) minute bidentato : +. Prosterni appendix medio lon- gitudinaliter carinata : Gigantea, valde rugosa; supra vel viri- dis vel cuprea; elytra lateribus haud marginata,; prosterni appendix late- ribus punctata; subtus cyanea vel cuprea cum maculis albo-tomentosis : 1. Corossa. Harold. Valdè rugosa ; elytra lateribus largè cu. preo-marginata; prost.appendix quasi lævis; subtus cyanea cum maculis albo- tomentosis : 2. FasTuosa. Gerst. Preced. similis, vero prothorax lateri- bus anticis angustatus; elytror. cos- ticulæ nigræ antice medio nullæ ; sternum medio cyaneum; abdomen pallidè viride sinè maculis; Çç! ab- dom. segm. 5i lunula magna: 3. HYENA. Thoms, N. Sp. S. Fastuosæ autem similis tamen ely- 290 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. tra lateribus haud cupreo-marginata; subtus pube densa flavescente tecta ; @ abdomen. segm. 5° dentes parvis- simi, tamen conspicui: 4. SPECIOSA. Klug. B. Abdomen ,; segmento 5° semper largè lunato ; © medio inciso, sed haud bidentato, inerme : Obscurè viridis sæpè œnea; elytra haud cupreo-marginata ; subtus cyanea cum maculis densè tomentosis flavis : 5. OBSGURA. Thoms. N. Sp. Precedenti simillima, sed forma paral- lela, prothorace relative angusto, punctulationeque inferia læviore di- gnoscitur : 6. FuLGEns. | Thoms. N. Sp. Robusta, supra cupreo-metallica : sub- tus obscure viridicyanea leviter pilosa sine maculis ; elytra haud cupreo- marginata ; prosterni appendix grossè punctata; abdomen tenuissimé punc- tulatum; pedes obscurè viridicya- nei : 7. CyaNIPEs. Thoms. Preced. similis, interea prothorax me- diocriter latus; elytra antice medio regulariter punctata, lateribusque le- viter cupreo-marginata,; subtus lætè aureo-viridi-metallica ; prosterni ap- pendix mediocriter carinata; pedes viridi-metallici : 8. Gorvi. Thoms. Supra lætè viridissima; prothorax la- terib. rotundatus et cyanescens ; ely- tra laterib. vagè aureo-cupreo-mar- ginata ; subtus nebulositer aureo- viridi-metallica sine maculis, leviter THOMSON. =# RÉVISION DU GENRE STERASPIS. 291 pilosa; prosterni appendix lateribus valdè punctata; «j abdom,. segm. o1 lunula medio angularis : Supra vel viridis vel ænea ; elytra haud cupreo-marginata ; subtus purpureo metallica, pl. m. v. pilosa, sine ma- culis ; prosternum grossè punctatum, aliq. pubescens, pedes vel purpurei vel virides, vel cyanei : Viridi-metallica cum elytris nigris haud cupreo-marginatis ; subtus pilosa : Supra nigra, colorem viridi-metallicum inter oculos et elytrorum lateribus repercutans ; prosternum lateribus abdomenque viridi-metallica; pros- ternum medio metasternumque obs- curè cyanea ; subtus longè et irregu- lariter pilosa, sine maculis ; pedes nigri : Supra viridis ; elytra largè et valdè cu- preo-marginata ; subtüs viridi metal- lica sine maculis, pulverulenta ; pros- terni appendix tomentosa; pedes vi- rides : Supra lætè viridis ; elytra haud cu- - preo-marginata, subtus lætè viridi- metallica vix tomentosa ; prosternum grossè punctatum ; abdomen grossè et sparsim punctatum ; pedes virides . II. Prothorax lateribus haud utrinque sulcatus, fasciis longitud,. 2 cupreis pl. m. v. conspicuis ornatus : C. Abdomen sine maculis, j seg- 9, JACKAL. Thoms. N. Sp. 10. ScaBRa. Fabr. AL N:GRIPENNIS. Thoms. 142. Lucruosa. 15 14 Thoms. . SQUAMOSA, Klug. … TAMARISCICOLA. Thoms. 292 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGE, 1879. mento 5° apice largè lunato, raro. \S: SUBBREVICORNIS, largè incisum), ® haud inciso, ferè integro : d Attenuata, supra viridi-cuprescens; elytra leviter cupreo-marginata : sub- tus pallidè viridi metallicum; pros- terni appendix cyanea, grossè punc- tata : Prothorax regulariter lateribus rotun- datus : elytra largè cupreo-marginata ; abdomen surdè viride ; prosterni ap- pendix cyanea, medio Ilævis, carina lata, plana; pedes antici et interme- dii cyanei, postici virides : Preced. similis, tamen subtus ommino lætè aureo-viridis, longè irregulariter- 1 que pilosa ; prosterni appendix valdè punctata, carina angusta : ++, Prosterni appendix medio longi- tudin. subcarinata : Supra viridissima ; prothorax fasciis vagis quasi nullis adhuc conspicuis ; elytra angustè cupreo-marginata; sub- tus pallidè aureo-viridis; prosterni ap- pendix grossè et confluenter punc- tata : pedes viridi-metallici : Preced. similis, vero obscurior; elytra haud cupreo-marginata; prosterni ap- pendix carina obsoleta instructa ; ab- domen magis tenuiter punctatum : +++, Prosterni appendix medio lon- gitudin. haud carinata : Supra viridi-metallica: subtus purpu- 45. La FErTEr. Thoms. 16. DELEGORGUE. Thoms. 47. Hyrocrrra. Thoms. 18, Rerruurs. Thoms. 19. AmBiGua. Fahr. N. Sp. N. Sp. THOMSON. — RÉVISION DU GENRE STERASPIS. 203 rescens ; elytra haud purpureo-mar- ginata; prosterni appendix tenui- ter et sparsim punctata; j abdom. segment. 5" apice quasi rectum : 20. Guingensis. Gehin. Supra surdè viridis ; elytra lateribus paulo angustè cupreo-marginata ; sub- tus pallidè aureo-viridi-metallica ; prosterni appendix medio longitudin. sulcata et sparsim punctata ; ç! ab- dom. segm. 5m apice largè incisum, pedes virides : 21. SupBreviconnis. | Thoms. Precedent, affinis, interea antennæ breves ; elytra haud cupreo-margi- nata ; subtus purpurea ; prosterni ap- pendix cyanea, haud longitudin. sul- cata, lateribus grossè et sparsim punc- tata ; abdom. segm. 5m apice lunatum, normale : 22. Brevicornis. Klug. D. Abdomen çj segmento 5° apice valdè lunato, © segmento 5°lamina magna subcirculare instructo : Valde rugosa, obscurè viridis ; protho- rax utrinque macula pulverulenta flava; elytra lateribus fasciis vagis flavo-pulverulentis marginalibus; pros- terni appendix medio largè lævis, lateribus punctata; subtus maculis flavo-pulverulentis ; pedes virides : 23. SEMIGRANOSA. Solier. 294 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. TABLE MÉTHODIQUE DES ESPÉCES DU GENRE STERASPIS SOLIER ‘HoinSen Harold il don CAE nie à RE Moz. Hercules Blanc, MS SNS be son se opte ‘ » MR LT 0 ME a de PR Rte PE re 1 PP » Mons Mhoms:flype):ee hs ct ous Re nes » SPECTRE. rs een emule Nubia. Scabra Latr...... OUR UT Me, MN te » Prinecpalhs De. 444 SAS RTS ait » ‘Obscura Thoms. (type) ons see 2201 R RL ARS Abyss. Füulgens Thoms. (fype):...,,.,..,4,4, LR ER " » HOvanipes, homes (éypelis a ve ufr tried sh Natal. Var : Zanzibarica Th..(type), LAS D ant : » COL ELOMS, (UD Re cie ee en . Zanzib. M Le Ci @r co) ab (0 02 ere ne oc UR Zamb. s'OOADTE MAD 4 nn or the MODS 8 de SR RAR ET Sénég. Priangularis: GOT UNE "AA CO ss » Opulenta- Del. ..: RME rap Le RER , » "Nigripenuis Thoms. (imac ae nadiattils ds À » -:Lüctuosa.Thoms (fupe), 44,40: ARR last AD » "Suimosa Solier . PME PRES RES Nubia. Boyerii Solier...... DL ANA RS ne HAE FADANRR ES net » . Tamariscicola Thoms. (fype).....,...,.. LORIE Syria. La Fertei Thoms. tunis oem Zanzib. «Delégorguei Thoms:(tpe)\. Saut: 1 état CE :1Hypocrite Tome miiUne), ab un Det » . Reptilis Thoms. (fype)..... SUR CNE OPEL An OEM te see ee DA D Rene tade Natal. MÉUIDPÉLETS COIN Lee een hein AA Guin. PuDbrevicornis Thomes,|(fy/pé). 480634024404 ._Zanz. ETEVICOIDIS KDE. ue au à 10 ae le IN A sr PNEUS, ET EE OUR enr ben ee ee roi » MSI TANOSA SOLIÉE:, 00. 0 à ss «ue à 5 SAR » Species nobis incognitæ. | > AMENER DSP ar EM, 40 0 ae ef TN 184 Angola. CMP FERA ones à sitter in ds Mr » THOMSON. == RÉVISION DU GENRE STERASPIS. 295 DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES DU GENRE STERASPIS Steraspis Hyena, Tuomson. Patria: MozamBica. Long. 43 mill. Lat. 16 mill. Supra viridi-metallica nigro-rugosa ; anten- næ nigræ; prothorax lateribus, sternum medio, pedesque cyanea ; elytra lateribus largè cupreo-marginata ; abdomen pal- lidè viride sinè maculis, leviter tomentosum; tarsi pallidè viridi-cuprescentes. Elongata, posticè attenuata ; frons mediocriter granulosa, ex- cavata. Prothorax lateribus anticis angustatus, medio puncta- to-rugosus, lateribus utrinque sulcatus et tenuiter rugosus. Elytra longitudinal-nigro-costato-granulosa, intervallis letè- viridi-punctatis, anticè medio costiculis nullis, lateribus posti- cis inermia, apice bidentata. Sfernum pilosum, leviter puncta- tum ; prosterni appendix medio longitudinal. carinata, utrinque lævis. Abdomen tenuissimè punctatum, çj' segmento 5° lunato, @ medio inciso et minutè bidentato. Pedes sat grossè punctati. Ogs. Ce type est voisin de S. Fasruosa Gerst. et m’a été cédé pour tel par M. Sallé. Cependant il en diffère par les caractères suivants : © Prothorax rétréci obliquement sur les bords latéraux antérieurs ; élytres moins fortement granuleuses, privées anté- rieurement au milieu de petites côtes longitudinales noires entre les séries de points ; sternum bleu au milieu; abdomen d’un vert päle, légèrement tomenteux, sans aucune trace de grandes taches blanches ; lunule du 5e segment abdominal beaucoup moins large et plus brusquement pro'ongée au milieu. @ inconnue. Steraspis Obscura, Taomsox. Patria: ApyssiniA, SOUDAN, AraBra. Long 34-45 1/2 mill. Lat, 12 1/2-16 mill. Obscurè viri- 296 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. dis, sæpè ænea cum punctis viridibus vel cupreis; prothorax lateribus niger ; elytra haud cupreo-marginata ; subtus cyaneo- metallica ; sternum densè flavo-tomentosum ; abdominis seg- menta singula maculis ? densè flavo-tomentosis transversis or- nata; pedes cyanei; tarsi pallidè cuprescentes. Rugosa. Prothoraz lateribus anticis angustior, post medium latior, utrinque profundè sulcatus, valdè nigro-rugosus, medio longitudinal. niger. Elytra longitudinal. nigro-costato-granulosa. costiculis reticulatis, intervallis vel viridi vel cupreo-punctatis, lateribus posticis modicè denticulata, apice bidentata. Siernum subter pubem grossè punctatum ; prosterni appendix lævis ubi pubis abest. Abdomen sat tenuiter et sparsim punctatum, ubi pubis abest, ç! segmento 5° largè et valdè lunato, @ medio in- ciso, sed haud bidentato, inerme. Pedes sat grossè et sparsim punctati. Oss. Ce type pourrait, à première vue, être considéré comme une variété de S. Srecosa Klug. Cependant il en diffère par les caractères suivants, qui nous paraissent posséder une valeur spécifique : 2° coloration constamment plus foncée; 2° prothorax plus étroit antérieurement, offrant son maximun de largeur après le milieu de sa longueur où il est moins bulbeux que chez la S. Speciosa ; 30 élytres dentées sur les bords latéraux postérieurs ; 40 © abdomen à 5° segment simplement découpé au milieu à l'extrémité, où l’on n’apercoit aucune trace de dents ; 59 pattes obscures. Steraspis Fulgens (Gory. M. S.S. Taomson. Patria: ABys- sinia. Long. 34 mill. Lat. 7 mill. S. Osscurx simillima, tamen characteribus sequentibus differt : Magis parallela; prothorax relative angustus, lateribus post medium multum minus bul- bosus; elytra magis tenuiter granulosa, lateribus posticis den- tata, magis parallela ; subtus minus valdè punctata. Oss. Ce type, dont nous avons examiné plusieurs exemplaires @ dans la collection Mniszech, a reçu de Gory le nom üné- dit de fulgens qu’il ne mérite pas assurément, mais que néan- moins nous avons cru devoir lui conserver. THOMSON. — RÉVISION DU GENRE STERASPIS, 297 Steraspis Jackal, Taomson. Patria: Zampezr. Long. 34-40 mill. lat. 12-16 1/2 mill. Supra læté viridissima; antennæ ba- si viridi-metallicæ deinde nigræ; prothorax lateribus cyanes- cens; elytra lateribus vagè aureo-cupreo-marginata: subtus nebulositer aureo-viridi-metallica, sine maculis, huc et pas- sim pilis longis albis ornata : pedes virides; tarsi viridi-grises- centes vel ænescentes. Caput excavatum, leviter rugosum, ochraceo-pulverulentum. Prothorax lateribus regulariter rotundatus, angulis posticis paulo extus productis, punctato-rugosus, lateribus utrinque magis rugosus et mediocriter sulcatus. Elytra longitudinal. le- viterque nigro-costato-granulosa, costiculis reticulatis, inter- vallis propè suturam excavatis deindè planis, omnibus minu- tissimè punctatis, lateribus posticis inermia, apice biacuta. Corpus subius pedesque subtilè et paulo sparsim punctata : prosterni appendix lateribus valdè punctata, ochraceo-pulveru- lenta. ! abdominis segment 5° lunula medio angularis. Ogs. Cette espèce se rapproche de S. Soapra Fabr., mais s’en distingue par les caractères que voici : Coloration d'un vert clair magnifique presque doré : prothorax régulièrement arrondi sur les bords latéraux, à fossettes latérales bien moins profondes; élytres moins fortement sculptées, offrant une lé- gère bordure latérale d’un pourpre clair; dessous du corps vert, non pourpré, à ponctuation plus serrée; « forme géné- rale plus allongée, plus étroite : dans le même sexe, lunule du 5e segment abdominal triangulaire, non arrondie au milieu. Steraspis Hypocrita, THomson. Patria : Naraz : Long. 32-36 mil. lat. 12-14, mill. S. Dsceconcuei Thomson valdè approxi- mata et cum illam in museis confusa, tamen judicio nostro distincta. Supra habitus S. Derecorcugt, viridis, prothorax fasciis 2? vagis purpureis, sed lateribus medio magis bulbosus ; elytra lateribus cupreo-marginata; subtus omnino lætè aureo- viridis, longè et irregulariter pilosa ; prosterni appendix valdè punctata, Carina angusta; abdominis segmentum 5° apice magis valdè lunatum ; pedes viridis. (Revue et Mag. de Zoologie, 1879). +2 co 298 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Os. Nous possédons 10 INprvinus de S. DeLrGorGuet et 5 Ixpivinus de $. Hyrocrira. Ceux-ci se distinguent constam- ment de ceux-là par l'aspect moins brillant, le prothorax plus bulbeux latéralement, les granulations des élytres un peu moins fortes, le dessous du corps et les pattes entièrement d’un beau vert un peu nébuleux, l’appendice prosternal ponctué la- téralement, à carène médiane étroite, et par le 5e segment ab- dominal plus fortement lunulé. Chez la S. DerecorGuet l’as- pect est plus brillant, le prothorax régulièrement arrondi sur . les bords, les granulations des élytres plus fortes, le milieu du prosternum et les pattes bleues, et le restant du dessous d’un vert foncé ou sale. De plus lappendice prosternal est muni d’une carène large et plane, et le 5e segment abdominal est faiblement lunulé chez les 4, Dès lors nous avons cru devoir considérer tous ces insectes, comme constituant deux types distincts. Steraspis Reptilis, THomson. Patria : ZaMBezr. Long. 31-41 mill. Lat. 11-14 mill. Supra viridissima; frons cuprescens ; antennæ nigræ ; prothorax fasciis longit. ? cupreis vagis quasi nullis adhuc conspicuis; elytra angustè cupreo-marginata ; subtus pallidè adhuc Iætè aureo-viridis, rariter pilis albis ins- tructa; pedes viridi-metallici. Caput granulosum. Prothorax amplus, transversus, lateribus medio rotundatus et haud utrinque sulcatus, angulis posticis paulo extus productis, sat tenuiter punctato-granulosus. Elytra longitudin. atque levissimè nigro-costato-granulosa, costiculis reticulatis, intervaliis minutissimè granulosis, lateribus posti- cis obsoletè denticulata, apice biacuta,. Corpus subtus subtilè et confertim punctatum ; prosterni appendix grossè et confluenter punctata, carina media plana, lævis, mediocris; ' segmentum 5e apice mediocriter valdè lunatum. Pedes grossius et sparsim punctati. Os. Cette jolie espèce est voisine de S. Ammiqua Farh., mais s’en distingue par les caractères que voici : prothorax plus large, plus bombé latéralement ; élytres plus finement granu- ERP RER THOMSON. .— RÉVISION DU GENRE STERASPIS. 299 leuses, offrant une bordure marginale pourpre ; carène de l'ap- pendiz prosternal plus apparente; abdomen plus fortement ponc- tué ; pattes beaucoup plus fortement et plus largement ponc- tuées; coloration plus claire, d’un beau vert d’émeraude. Aperçu de la collection de Buprestides Thomson au 1: Janvier 1880. NOMBRE D’ESPÈCES : NOMBRE D'INDIVIDUS 2150 7150 ECHINIDES NOUVEAUX OU PEU CONNUS PAR M. COTTEAU No 121. — Pseunocinanis Saussuret, de Loriol, 1876. Hauteur, 11 mill.; diamètre, 24 mill. Cidaris glandifera, Galeotti (non Goldfuss), Bull. de l’Acad. de Bruxelles, t. VII, p. 228, pl. 1, fig. 12, 1839. — Pseudocid. Saussurei, de Loriol, Note sur quelques espèces nouvelles appar- tenant à la classe des Echinodermes, Mém. de la Soc. de phys. et d’hist. nat. de Genève, t. XXIV, p. 17, pl. 11, fig. 6-8, 1876. M. de Loriol ne connaissait que les radioles de cette espèce. Les échantillons que nous allons décrire proviennent de la collection Michelin et appartiennent à l'Ecole des Mines de Paris. Suivant l'étiquette ils ont été recueillis à Tehuacan (Amérique septentrionale) et se composent d’un test assez bien conservé et d’un certain nombre de radioles. C’est par erreur que Michelin a rangé cette espèce dans le genre Cidaris, sous le nom de Cidaris Galeotli; elle fait partie du genre Pseudoci- daris et se place, par l’ensemble de ses caractères et la forme de ses radioles, dans le voisinage du Pseudocidaris clunifera, assez . abondant dans le terrain néocomien de la France et de la Suisse. Espèce de taille moyenne, médiocrement renflée, presque plane en dessous. Zones porifères très onduleuses, formées de pores simples, arrondis, égaux, se multipliant un peu près du péristome.Airesambulacraires onduleuses comme les zones po- rifères, très étroites à la face supérieure, s’élargissant d’une manière sensible à la face inférieure, présentant à la base quatre ou cinq petits tubercules disposés deux à deux, saillants, crénelés, perforés, scrobiculés. Vers l’ambitus et même au- dessous, ces petits tubercules sont remplacés par deux rangées très distinctes de granules réguliers, homogènes, visiblement COTTEAU. — ECHINIDES NOUVEAUX. 301 mamelonnés, placés très près des zones porifères et laissant entre elles un espace intermédiaire occupé par de très petites verrues inégales, éparses et qui persistent jusqu’au sommet. Tubercules interambulacraires très gros, fortement mamelon- nés, crénelés et perforés, espacés surtout à la face supérieure, au nombre de quatre à cinq par série. Les gros tubercules s’élè- vent jusqu’au sommet ; ils sont aussi développés à la face supé- rieure que vers l’appareil apical, un seul tubercule occupe toute la largeur de l’aire interambulacraire, et la plaque correspon- dante se trouve alors presque complètement atrophiée. Scrobicu- les à fleur du test,entourés d’un cercle distinct de granules vi- siblement mamelonnés; les cercles scrobiculaires touchent les pores ambulacraires. Zone miliaire très étroite, presque nulle, occupée par quelques petits granules épars. Péristome médio- crement développé, à fleur du test, marqué d’entailles appa- rentes. Radioles allongés, subglandiformes, ovoïdes, acuminés à leurs deux extrémités, souvent fortement étranglés au milieu, se ré- trécissant brusquement vers la base, garnis de petits granules fins, délicats, inégaux, disposés en séries plus ou moins serrées et régulières : vers le sommet du radiole, ces granules sont plus épais, plus allongés et forment presque toujours des côtes sail- lantes, inégales, convergeant vers le centre. Les granules des- cendent en s’atténuant jusqu’à la collerette qui est très courte et limitée par une ligne distincte. Bouton peu développé ; anneau saillant, fortement strié; facette articulaire crénelée, per- forée. RaPPORTS ET DIFFÉRENCES. — (Cette espèce est très voisine du Pseudocidaris clunifera, et ce n’est pas sans avoir hésité que nous avons séparé les deux types. Le Pseudocidaris Saussurei nous à paru cependant se séparer de son congénère par ses aires ambulacraires garnies à la base de tubercules plus saillants, et au-dessus de l’ambitus de granules plus fins, plus espacés, et que sépare au milieu une zone un peu plus large, par son péristome plus étroit et marqué d’entailles plus profondes, par ses radioles plus granuleux et présentant, aux approches du 302 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. sommet, des côtes plus saillantes. — Malgré ces différences, les deux espèces offrent entre elles les plus grands rapports, et peut-être la découverte de nouveaux échantillons engagera-t- elle à les réunir. Loc. — Tehuacan (Amérique septentrionale). Rare, prove- nant probablement du terrain crétacé inférieur. Expl. des figures. — PI. 7, fig. 1, Pseudocidaris Saussurei, vu de côté; fig. 2, face inférieure; fig. 3, aire ambulacraire grossie ; fig. 4, radiole. INo 122. — ANORTHOPYGUS ORBICULARIS (Grateloup), Cotteau, 1859. Nous ne reviendrons pas sur la desciption de cette espèce que nous avons suffisamment fait connaître et figurée avec détail dans la Paléontologie française (1). Nous voulons seulement ap- peler l’attention sur un exemplaire que notre collègue et ami, M. Arnaud, a eu l’obligeance de nous communiquer, et chez lequel les petites plaques dites anales fermant le périprocte, sont très bien conservées. Ces plaques finement granuleuses, inéga- les et irrégulièrement disposées sont au nombre de dix-sept. Quelques-unes manquent vers la base; si elles étaient au com- plet,elles atteindraient le nombre de vingt au moins ; toutes sont anguleuses avec quatre, cinq ou six côtes et parfaitement jux- taposées ; les plus développées se trouvent à la partie supé- rieure, les plus petites sont rejetées en arrière et c’est du côté du bord postérieur que paraît située l’ouverture anale. L’arrangement des plaques anales est un fait d’autant plus intéressant à constater que leur disposition est très variable et peut fournir un excellent caractère générique et même quelque- fois spécifique. Malheureusement, dans les espèces fossiles, ces petites plaques ont presque toujours disparu, aussi avons- nous mentionné avec le plus grand soin les exemplaires très rares qui les ont conservées. Dans les Discoïdea, nous con- naissons trois espèces bien distinctes chez lesquelles ces plaques (1) Terrains crétacés, tome VII, p, 63, pl. 1019. COTTEAU. — ECHINIDES NOUVEAUX. 303 existent. Discoidea minima (1), Discoidea cylindrica (?) et Discoidea Forgemolli (3). Tout en présentant entre elles de lé- gères différences qui ont été notées ailleurs (loc. cit.), les pla- ques anales de ces trois espèces offrent,dans leur ensemble, une disposition générale à peu près identique et qui n’est pas la même que celle que nous venons de signaler chez l’Anortho- pygus orbicularis. Dans une autre espèce fossile, d’un genre tout différent, Offasiter pillula, de la famille des Echinocorydées (4), les plaques anales sont conservées sur un individu faisant partie de la collection de M. Lambert, et que nous avons décrit dans nos Echinides de l'Yonne; la disposition de ces plaques est tout autre que chez les Anortho- pygus et les Discoidea : les plus larges s'appliquent contre le bord tout autour du périprocte; les autres plus étroites, pius petites, plus anguleuses paraissent converger vers l'ouverture anale qui est centrale. Chez les espèces vivantes, ces plaques sont plus faciles à observer ; leur disposition est également très variable. M. A. Agnssiz, dans son magnifique ouvrage sur les Echinides vivants, a décrit et figuré un grand nombre de périproctes munis de leurs plaques, et il suffit de les comparer pour comprendre quel parti on peut tirer de cet organe au point de vue de la distinction des genres et même des espèces, comme cela a lieu chez les Echinoneus. Loc. — Piedemour (Charente-[nférieure). Très rare. Etage cénomanien, — Coll. de M. Arnaud. EXPLICATION DES FIGURES. — PI. 7, fig. 5, Anorthopygus orbicularis vu sur la face sup.; fig. 6, plaques anales grossies. IN° 123. — Mrcropsis MoxarTanensis, Cotteau, 1880. Hauteur, 21 mill.; diam. 44 mill. (1) Cotteau, paléont. française, terrain crétacé, t, VII, p. 34, pl. 1012 fig.. 6. (2) Cotteau, Echin. nouveaux ou peu connus, t. 1, p. 192, pl XX VII, fig. 12. (3) Cotteau, Peron et Gauthier, Echin. foss. de l'Algérie, Etage cénomanien, p. 165, pl. XII, loq. 1. (4) Cotteau, Etudes sur les Echinides foss. de l'Yonne, t. IL. p. 483. 304 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Espèce de forte taille, circulaire, déprimée en dessus, épaisse et renflée sur les bords, pulvinée en dessous. Zones porifères for- mant une ligne droite du sommet au péristome, composées de pores arrondis, largement ouverts, rapprochés les uns des au- tres, séparés par un petit.renflement granuliforme, disposés par paires un peu obliques, ne se multipliant pas autour du péris- tome. Aires ambulacraires larges, garnies de deux rangées de petits tubercules serrés, homogènes, crénelés, imperforés, scro- biculés, au nombre de vingt-trois à vingt-quatre par série. La zone qui sépare les deux rangées principales est large et gar- nie partout de petits granules serrés, abondants, inégaux qui se prolongent en outre en séries horizontales entre les scrobi- cules. Du côté externe les scrobicules touchent les zones pori- fères et n’en sont séparés que par quelques granules isolés, épars, très espacés ; de petites verrues se montrent cà et là au milieu des granules et tendent à se grouper en cercles autour des plus gros. Aires interambulacraires pourvues de deux ran- gées de tubercules de même nature que ceux qui garnissent les aires ambulacraires, un peu plus développés, un peu plus espa- cés, entourés d’un scrobicule plus large, au nombre de dix-neuf à vingt par série. Les granules qui composent les cercles scro- biculaires sont à peine distincts des autres et souvent inégaux; les cercles, arrondis et indépendants à la face supérieure, deviennent subelliptiques et se touchent par la base au fur et à mesure qu'ils se rapprochent du péristome. Tubercules secon- daires peu nombreux, inégaux, crénelés, imperforés comme les autres, subscrobiculés, inégaux, apparents seulement à la face inférieure, formant, de chaque côté des rangées principa- les, deux séries irrégulières qui disparaissent vers l’ambitus. Dans l’exemplaire que nous avons sous les yeux et qui a servi de type à l'espèce, l’une des rangées secondaires externes fait presque entièrement défaut et est remplacée par des granules, Zone miliaire très large, garnie de granules abondants, serrés, souvent mamelonnés, fins et d’un aspect homogène à la face supérieure, augmentant un peu de volume, devenant plus iné- gaux vers l’ambitus, lorsque commencent à se montrer les COTTEAU. —— ECHINIDES NOUVEAUX. 305 tubercules secondaires; comme dans les aires ambulacraires, petites verrues abondantes et groupées en cercles autour des plus gros granules. Péristome petit, un peu enfoncé, marqué d’entailles aiguës et profondes. RaPPORTS ET DIFFÉRENCES, — Bien que les pores de cette espèce soient disposés en séries parfaitement droites et ne montrent aucune tendance à se grouper par triples paires, nous avons cru devoir la réunir au genre Micropsis dont elle se rap- proche par ses tubercules de petite taille, imperforés et fine- ment crénelés et par la petitessse de son péristome. Voisine du Micropsis Leymeriei, Cotteau, de l’étage crétacé supérieur, elle nous a paru s’en distinguer d’une manière positive par ses zones porifères composées de pores plus directement superposés, par ses deux rangées de tubercules ambulacraires que sépare une zone intermédiaire plus large, par ses tubercules secondai- res plus développés, par sa zone miliaire garnie de granules plus serrés, plus abondants et d’un aspect plus homogène, par son péristome marqué d’entailles plus aiguës. Loc. — Mokatan (Egypte). Très rare. Terrain éocène. Ma collection. ExpLicarioN Des FriGuRes. — PI. 7, fig. 7, Micropsis Moka- tanensis, vu de côté ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, piaque am- bulacraire grossie ; fig. 10, plaque interambulacraire grossie. INo 124. — Pepropsis Arnaupt, Cotteau, 1880. Nous ne connaissons de cette espèce que des fragments très suffisants pour que nous puissions la Gécrire, mais qui ne nous permettent pas de donner les dimensions exactes du test. Espèce de grande taille, subcirculaire et renflée. Zones pori- fères larges, à fleur du test, composées à la face supérieure, vers l’ambitus et jusque dans la région inframarginale, de pores très fortement bigéminés, formant deux rangées distinctes ; celle de ces rangées quifborde les aires ambulacraires est beau- coup plus régulière que l’autre dont les pores sont moins direc- tement superposés. Aires ambulacraires relativement très développées, garnies de tubercules de petite taille, finement 306 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. crénelés et perforés, subscrobiculés, homogènes; on en compte, vers l’ambitus et sur une partie de la face supérieure, six rangées qui se réduisent à quatre et même à deux, aux approches du sommet. Les tubercules des rangées intermé- diaires sont quelquefois un peu plus gros qué les autres, notam- ment à la face supérieure. Granules intermédiaires peu abondants, inégaux, épars, d’autant plus nombreux qu’ils se rapprochent du sommet. Les plaques porifères sont étroites, irrégulières ; elles se soudent intimement et constituent, pour recevoir les tubercules ambulacraires, des plaques presque aussi hautes que celles qui composent les aires interambula- craires. Une rangée irrégulière de petits tubercules inégaux, mamelonnés et perforés se montre au milieu des zones pori- fères. Aires interambulacraires larges, garnies de tubercules identiques à ceux qui couvrent les aires ambulacraires, for- mant, vers l’ambitus, douze rangées qui persistent à la face supérieure et se maintiennent jusqu’à peu de distance du som- met. Granules intermédiaires inégaux, peu abondants, quel- quefois apparents surtout vers la suture des plaques qui sont relativement étroites et subflexueuses. RaPpORTS ET DIFFÉRENCES. — Lorsque j'ai signalé pour la pre- mière fois le genre Pedinopsis, je ne connaissais qu’une seule espèce, Pedinopsis Meridanensis, Cotteau, provenant du terrain néocomien de Caussols (Alpes - Maritimes). M. Wright a décrit une seconde espèce, Pedinopsis Wiesli, de la craie cénomanienne d'Angleterre. Celle que nous venons de décrire est la troisième; elle se distingue nettement de ses congé- nères par ses zones porifères plus larges, moins réguliè- res, munies au milieu d’une série de petits tubercules inégaux, par ses tubercules plus nombreux, plus serrés et plus homo- gènes. Loc. — Piédemour (Charente-Inférieure). Très rare. Etage cénomanien. Coll. Arnaud. EXPLICATION DES FIGURES. — P1.8, fig. 1, fragment du Pedi- nopsis Arnaudi, vu de côté. COTTEAU. = ECHINIDES NOUVEAUX. 907 No 125. — CLAVIASTER coRNUTUS, d'Orbigny, 1855. Parmi les Echinides que renferme le terrain crétacé, l’un des plus curieux est assurément le Claviaster cornutus, d'Orbigny. Mentionnée pour la première fois, en 1847, par Agassiz et Desor, dans le Catalogue raisonné des Echinides, sous le nom d’Archia- cia cornuta, cette espèce a servi, en 1855, de type au genre Claviaster:, d'Orbigny, que tous les auteurs ont adopté. Un seul fragment, parfaitement caractérisé par sa forme subcylindrique et très allongée et par la disposition toute particulière de ses aires ambulacraires, était connu. Suivant les indications four- nies par d’Orbigny, cetexemplaire provient des terrains créta- cés du Mont Sinaï, rapportés à l’étage turonien et fait partie de la collection zoologique du Muséum d'histoire naturelle de Paris. Un second fragment identique au premier et sur lequel la disposition des aires ambulacraires est très visible, a été re- cueilli par M. Boreau, à Beaumont (Charente-Inférieure), dans les poudingues du terrain crétacé supérieur, étage dordonien, et, appartient à M. Arnaud qui a eu l’obligeance de nous le com- muniquer. L’exemplaire est brisé comme celui du Mont Sinaï figuré dans la Paléontologie francaise, et malheureusement toute la partie inférieure du test manque. — Il s’agit bien certaine- ment d’une seule et même espèce; je ferai cependant observer que dans notre exemplaire les cinq aires ambulacraires sont formées de pores de même nature, tandis que, d’après la des- cription et les figures données par d'Orbigny, l’aire ambula- craire antérieure impaire est composée de pores beaucoup plus petits. Bien que l’échantillon de M. Arnaud soit imcomplet, 1l nous a paru, à un double point de vue, intéressant de le signaler : d’un côté parce qu’il nous montre que cette espèce étrange, extrêmement rare et dont un seul exemplaire avait été recueilli dans le terrain cretacé du Mont Sinaï, a vécu également en France, dans les mers crétacées du Sud-Ouest, et d’un autre côté parce qu’il établit, pour la France du moins, le gisement cer- 308 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. tain de cette espèce qui n’était rapportée qu’avec doute, dans le Mont Sinaï, à l'étage turonien. ExPLIGATION DES FIGURES. — PI. 8, fig, 2, fragment du Cla- viaster cornutus ; fig. 3, sommet ambulacraire ; fig. 4, aire am- bulacraire grossie. N° 126. — EcninoramPpas GauTxiErr, Cotteau 1880. Hauteur, 12 mill.; diamètre antéro-postérieur, 30 mill.; diamètre transversal, 24 mill. Espèce de petite taille, allongée, arrondie en avant, subacu- minée en arrière; face supérieure renflée et subgibbeuse en avant, oblique en arrière, subdéclive sur les côtés, ayant sa plus grande élévation au point qui correspond au sommet ambula- craire ; face inférieure pulvinée sur les bords, profondément concave au milieu. Sommet apical très excentrique en avant. Aires ambulacraires pétaloïdes, l'aire antérieure plus droite que les autres, les deux postérieures un peu plus étroites et plus al- longées. Zones porifères larges, composées de pores inégaux, transverses, espacés, les externes plus allongés que les autres, unis par un sillon très accusé. Les aires ambulacraires sont ou- vertes à leur extrémité et cessent d’être pétaloïdes à une assez grande distance du bord ; les pores, simples, très petits, s’es- pacent et sont difficilement visibles au milieu des granules : ils ne reparaissent qu'aux approches du péristome autour du- quel ils se multiplient et forment un floscelle distinct, sans être très prononcé. Tubercules très finement crénelés, perforés et scrobiculés, très abondants, petits, serrés, homogènes à la face supérieure, un peu plus développés et plus espacés à la face inférieure et surtout autour du péristome. Granules intermé- diaires fins et serrés, remplissant tout l’espace qui sépare les tubercules. Péristome excentrique, s’ouvrant dans une dépres- sion de la face inférieure, allongé dans le sens du diamètre antéro-postérieur, entouré d’un floscelle apparent. Périprocte arrondi, placé à l’extrémité de la face postérienre, visible seu- lement d’en bas, mais cependant échancrant un peu la face supérieure, Appareil apical remarquable par le développe- COTTEAU. — ECHINIDES NOUVEAUX. 309 ment de la plaque madréporiforme qui est un peu saillante. RaPPORTS ET DIFFÉRENCES. — Cette jolie espèce, ainsi que nous l’a fait observer M. Gauthier en nous communiquant les deux exemplaires de sa collection,les seuls que nous connaissions, se distingue nettement de ses congénères et sera toujours faci- lement reconnaissable à sa petite taille, à sa forme allongée très gibbeuse en avant, acuminée en arrière, à sa face inférieure fortement déprimée, à son sommet apical excentrique en avant, à ses aires ambulacraires circonscrites par des zones porifères très larges. Son périprocte échancre légèrement la face supé- rieure et donne un peu à cette espèce, au premier abord, l’as- pect d’un Echinanthus. Nous n’hésitons cependant pas à la placer parmi les Echinolampas, car le périprocte, tout en échan- crant l’ambitus, est arrondi, superficiel et visible seulement sur la face inférieure, comme celui des Echinolampas. Loc. — St-Restitut (Drôme). Rare. Terrain miocène. Coll. Gauthier, EXPLICATION DES FIGURES. — PI. 8, fig. 5, ÆEchinolampas Gauthieri, vu de côté; fig. 6, face supérieure; fig. 7, face infé- rieure; fig. 8, aire ambulacraire antérieure grossie. N° 197.— Caroryaus Davousrr, Cotteau, 1880. Haut., 17 mill.; diam. antéro-postérieur, 33 mill.; diam. transversal, 26 mill. Espèce de taille assez forte, allongée, étroite et arrondie en avant, dilatée et subtronquée en arrière : face supérieure à peu près uniformement bombée, un peu plus élevée cependant dans la région postérieure, épaisse sur les bords; face inférieure presque plane, subpulvinée, légèrement concave autour du péristome. Sommet apical excentrique en avant. Aires ambu- lacraires pétaloïdes, toutes les cinq de même nature, largement ouvertes à leur extrémité, les postérieures sensiblement plus longues que les autres. Zones porifères un peu moins larges que l'intervalle qui les sépare, composées de pores inégaux, les pores externes allongés, virgulaires, les internes plus petits et transversalement ovales, unis les uns aux autres par un sillon 310 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. oblique, subflexueux, très apparent. À quelque distance de l’am- bitus,les pores cessent d’être pétaloïdes, ils s’espacent, devien- nent très petits et disparaissent au milieu des tubercu- les qui recouvrent le test ; ils ne se montrent de nouveau que dans le floscelle entourant le péristome. Tubercules abondants, homogènes, petits, serrés, scrobiculés, paraissant crénelés et perforés. Les tubercules sont plus espacés et un peu plus appa- rents à la face inférieure. Péristome excentrique en avant, subpentagonal, allongé, entouré d’un floscelle très prononcé, s’ouvrant dans une dépression sensible de la face inférieure. Appareil apical correspondant à peu près au péristome, occupé en grande partie par trois pores génitaux arrondis et très lar- gement ouverts; le pore génital antérieur de gauche paraît atrophié; la plaque madréporiforme très étroite entoure le pore génital antérieur de droite, et semble se prolonger au centre de l’appareil ; les pores ocellaires sont très petits et à peine distincts. Périprocte ovale, allongé dans le sens du dia- mètre antéro-postérieur, s’ouvrant à la face postérieure, à la partie supérieure d’un sillon vague, atténué, subcaréné sur les bords, disparaissant vers l’ambitus. RAPPORTS ET DIFFÉRENGES. — C’est la première fois que le genre Calopygus, spécial jusqu'ici à la formation crétacée, est signalé dans le terrain tertiaire. Notre espèce diffère un peu du type par ses aires ambulacraires moins lancéolées et plus ouver- tes à leur extrémité, par sa face inférieure moins plane et légè- rement déprimée aux approches du péristome ; cependant tous ses autres caractères la rapprochent si étroitement du genre Catopygus qu’il ne nous a pas paru possible soit de la réunir à un autre genre, soit d’en faire le type d’une coupe générique nouvelle. L'espèce dont sa physionomie générale la rapproche le plus est le Catopygus elongatus, du terrain crétacé de Ville- dieu; elle s’en distingue facilement par sa forme plus étroite en avant, plus dilatée en arrière, par ses aires ambulacraires plus ouvertes à leur extrémité et formées de zones porifères bien plus larges que sépare une zone interporifère plus étroite, par sa face inférieure plus déprimée autour du péristome, par son COTTEAU. -—- ECHINIDES NOUVEAUX. 311 périprocte plus ovale. Nous sommes heureux de dédier cette précieuse espèce à M. l’abbé Davoust, qui a bien voulu nous la communiquer. LocaziTÉ. — Anvers (Maine-et-Loire). Très rare. Etage falu- nien. Collection Davoust. EXPLICATION DES FIGURES. — PI. 8, fig. 9, Catopygus Da- vousti, vu de côté; fig. 10, face supérieure ; fig. 11, aire am- bulacraire grossie. No 128. — AGassiziA GIBBERULA (Michelin), Cotteau, 1875. Voyez Echinides nouveaux ou peu connus, n° 105, p. 193, pl. XX VII, fig. 3-7 (Revue de Zoologie, année 1876). Lorsque nous avons décrit et figuré cette espèce, en 1876, nous avons commis une erreur sur son gisement. Elle n’appar- tient pas, comme l’indiquait à tort une étiquette de la collec- tion Michelin, aux calcaires concrétionnés des bords de la Mer rouge d’une époque récente, mais elle provient du terrain éocène de Mokatan. Les nombreux exemplaires que nous avons vus dans la collection de M. de Loriol et dans celle que M. Delanoue a donnée au laboratoire de paléontologie du mu- séum de Paris, ne laissent aucun doute sur la place stratigra- phique occupée par cette espèce. DESCRIPTION DU CARABUS GOSSAREI HAURY (PLANCHE 9, FI&@. ?) Aeneus, nigrovirens, elongatus subdepressus, thorace subpa- rallelo, basi utrinque foveolato, longitudine vix latiore, angulis posticis productis deflexis ; elytris costis tribus elevatis, punc- tis profundis haud frequentibus interruptis, interstitiis subse- riato-granulatis. Noir, brillant; non ponctué en dessous, le bord énfléchi des élytres seulement d’un noir métallique verdätre,; menton à dent pointue, palpes maxillaires faiblement sécuriformes, palpes labiaux plus sécuriformes; pieds sveltes, tout noirs; 4 articles des tarses antérieurs du d' dilatés, à semelle spon- gieuse, plus longs que larges ; tarses médians et postérieurs couverts de soies rouge rouille très serrées ; dernier article (visible) abdominal avec une impression en forme de lunette. Le dessus est d’un noir verdâtre brillant. Mandibules larges, à pointe très aiguë avec un sillon re- courbé vers les yeux près du bord externe, labre cilié le long du bord ; les 4 premiers articles des antennes d’un noir bril- lant, le 1er aussi long que le 3me, le 2me un peu plus long, le 3me un peu comprimé à la base, le 4me un peu plus long que le 2me, des poils épais et courts sur tous les 4 articles ; les autres articles pubescents et noueux à leur bout, à l'exception des ? derniers. Longueur totale des antennes 13 mil. La tête, les mandibules inclus, longue de 5 mil., large de 2/5, mil., couverte de points assez fins, avec de fortes rides longitu- dinales entre les ÿeux, séparant la tête du cou; la petite carène au-dessus des yeux très tranchante et très élevée à l'insertion des antennes. HAURY. — CARABUS GOSSAREI. 313 Le cou est un peu étranglé derrière les yeux et la striga occipitale de Thoms. est ponctuée. Le thorax (les angles postérieurs exceptés), est long de 4 1/10 mill., large de 4/5 mill., presque parallèle, peu rétréci au bord antérieur, très peu au bord postérieur à boräs latéraux assez relevés ; angles postérieurs aigus, prolongés et inclinés ; la ligne médiane est assez profonde, atteint les bords antérieur et postérieur et forme avant le bord antérieur une impression en forme de capuchon ; le bord postérieur est droit; le thorax est ponctué irrégulièrement à points plus épais sur le disque avec impression large, forte et assez profonde, et ridée transversalement dans les angles postérieurs ; le scutellum est triangulaire, à pointe émoussée et ponctuée grossière- ment. Les élytres sont longues de 13 miil., larges de 7 1/2, à reflet verdätre un peu plus fort que la tête et le thorax, allongées, oviformes, très peu convexes: à pointes non arrondies, à angles huméraux proéminents, à bords finement relevés, plus relevés le long du tiers médéon; la plus grande largeur se trouve der- rière le milieu avec 3 côtes interrompues par des fovéoles, de telle sorte que les différents fragments des côtes forment comme de petites carènes à bords tranchants; par-ci par-là deux fovéoles opposées sont reliées par de faibles petits canaux peu profonds ; les intervalles sont faiblement en gouttière et ont cinq lignes longitudinales formées de petits grains régulière- ments placés (qui sont surtout bien distinctes entre la première et la seconde côte-chaîne). La médiane de ces cinq lignes est un peu plus forte que les deux latérales ; à côté de la troisième côte-chaîne et plus près du bord externe se trouve la ligne om- bilicale Thomson, composée pour la plupart de grains plus gros mais d’égale grandeur, Je nomme ce Carabe, provenant des bords de l'Amour orien- tal, et remarquable par sa structure, du nom de M. Gossare, à la générosité duquel je dois l’exemplaire çj' qui a servi à cette description. (Revue et Mag. de Zoologie, 1879). 24 ÉTUDE DES PURPURIDÆ ET DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVELLES Par le Dr JOUSSEAUME Depuis Pline jusqu’à Linné on a donné le nom de purpura aux espèces de mollusques qui portent actuellement le nom de murez, et j'avoue qu’il m'a fallu une grande énergie etune con- viction bien profonde pour m’éloigner de tous les malacologis- tes qui ont suivi avec autant d'ensemble Les errements de l’im- mortel Linné. Favart d'Herbigny, dans son Dictionnaire d'Histoire naturelle, s'exprime ainsi en parlant de la pourpre: « Coquille univalve qui compose un genre par le nombre et la variété des espèces : On donne en général à celle-ci le nom de pourpre par excel- lence, parce que l’animal qui l’habite fournit une liqueur pur- purine, considérée par les anciens comme plus précieuse et plus recherchée que celle des buccins et d’autres coquillages univalves. Les caractères génériques et spécifiques des coquilles appelées particulièrement pourpres, sont d’avoir le corps moins gros, moins renflé et plus arrondi que celui des rochers ou mu- rex (Sirombus des auteurs modernes), de porter une volute en pyramide le plus souvent élevée, composée depuis sept spires jusqu’à neuf, garnies ainsi que le reste de la coquille, de stries ordinairement circulaires, de tubercules, de bosses ou de côtes longitudinales plus ou moins nombreuses, arrangées à égales distances, chargées de feuillages découpés ou frisés sur les bords, ou armées de pointes d’épines plus ou moins fines ou allongées; de montrer une petite ouverture ovale ou à peu près ronde, unie en dedans, bordée d’une lèvre élevée, dentelée, garnie ou JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 3195 d’un bourrelet extérieur ou de ramages, laquelle se réunit le plus souvent avec une seconde lèvre qui forme un supplément à la columelle extérieure et une espèce d’entonnoir. Cette lèvre et cette columelle se prolongent, ainsi que la coquille, tantôt en un canal creux, large, comprimé, plus ou moins fermé, et retroussé en dehors, tantôt par un canal différent ou un tuyau mince, droit, très long et en forme de bec. Les feuillages des tubercules et les cannelures, dont les coquilles des pourpres sont souvent chargées, sont noirs ou de couleurs enfumées, bruns ou marrons dans les unes, blancs, jaunâtres ou fauves dans les autres. Il y a des pourpres dont les côtes longitudinales sont garnies de parties lamelleuses, ou d'espèces d'avances papyracées principalement vers la lèvre où elles s’écartent en forme d’ailes, tandis qu’il y en a d’autres dont les côtes longitudinales sont dépourvues de ramages et d’épines. La coquille des pourpres a tantôt dans son ensemble une forme triangulaire, tantôt une figure arrondie ou baroque. » J’ai repro- duit textuellement cette admirable description, parce qu’elle donne les caractères de toutes les espèces de la famille des Purpuridées, auquel j’ajouterai la forme du bord columellaire qui au niveau de l’ouverture s'élève droit ou se rejette en dehors et qui sur le canal prend une direction perpendiculaire à la précédente, de sorte que le bord columellaire en arrivant au canal se replie brusquement sur lui-même en formant un angle saillant. C’est ainsi que Rondelet, Aldrovandus, Gualtieri et d’Ar- genville avaient compris les espèces du genre Pourpre. Parmi les auteurs modernes il existe sur la pourpre et les ani- maux qui la fournissent un mémoire très intéressant de M. le professeur Lacaze-Duthiers, où il dit, p. 79, ce que l’on appelait d’un nom autrefois est appelé d’un autre aujourd’hui, et, sans remonter jusqu'aux Romains, le même coquillage est désigné sur les côtes de France par des noms tout-à-fait différents. Réaumur appelle buccin le purpura lapillus ; c’est sans doute d’après Réaumur et Pline, que M. Sacc, un peu en retard à ce point de vue en conchyliologie appelle aussi le pur- 916 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. pura lapillus un buccin. Ainsi donc le Buccin de Pline comme celui de Réaumur est désigné sous le nom de Pourpre par les auteurs modernes. Quant à l’autre espèce, dit M. Lacaze- Duthiers, il est impossible de n’y pas voir désigné sous le nom de Pourpre, ce que nous appelons aujourd’hui des Rochers. « L'autre se nomme Pourpre; son bec se prolonge, contourné « en volute et creusé en canal pour donner passage à la lan- « gue; de plus, la coquille est couverte de pointes jusqu’au « sommet; ces pointes disposées en rond, sont ordinairement « au nombre de sept ; le Buccin n’en a point. » Ainsi pour M. Lacaze-Duthiers il n’est pas douteux que Pline désignait sous le nom de Pourpre le mollusque que les modernes connaissent sous le nom de Murex brandaris et qu’il appelait Buccin le Purpura lapillus. Cette interprétation a été égale- ment celle de la majorité des auteurs qui se sont occupés de conchyliologie depuis Pline jusqu’à Linné. En lisant attentivement le mémoire de M. Lacaze-Duthiers, il semble que cet auteur, emporté par le tourbillon, se range à regret du côté des auteurs modernes, dont la nomenclature Linnéenne, différente sur bien des points de celle des auteurs qui l’ont précédé, jette dans la science une telle perturbation que j'ai vu des hommes très marquants passer l'éponge sur le passé et dire qu’on ne devait tenir aucun compte des travaux qui ont précédé ceux de Linné. Il n’y a qu'un léger inconvé- nient à cette manière de voir, c’est qu’il est impossible sans la connaissance de ces trayaux que l’on traite avec une aussi regrettable légèreté, de reconnaître les espèces décrites par Linné qui a pris dans les auteurs presque tous ses noms de genres et d'espèces et qui renvoie pour chacun d’elle aux diffé- rents ouvrages où elles se trouvent figurées. Linné en généralisant pour tout le règne animal la méthode dichotomique, a fait une œuvre qui rendra sa gloire à jamais mmortelle, et c’est la ternir que de vouloir conserver des divi- sions et une nomenclature qu'il répudierait lui-même, si, vivant à notre époque, il possédait les innombrables matériaux que nous avons entre les mains. JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 317 Comme pour l’histoire il faut puiser dans tous les documents si l’on veut arriver, pour les sciences naturelles, à des faits précis, à des déductions certaines. Si l’on jette un coup d'œil sur les différentes éditions de Linné on trouve dans les pre- mières, parmi ses Cochlea, le genre sirombus, pour lequelil ren- voie à la pl. 14 de d’Argenville, dans laquelle sont figurées des Cerithium, des Terebra, des Turretella, etc.: le genre murex, avec un renvoi aux pl. 17 et 18 de d’Argenville, qui repré- sente des Ricinula, des Strombus, des Pterocera, des Purpura, des Turbinella, etc.; le genre Purpura, avec un renvoi à la pl. 19 de d’Argenville, dont toutes les espèces figurées, excepté une, sont des Murex. Plus tard, comme on peut s’en convaincre, Linné donne le nom de Strombus aux espèces qu'il avait dési- ‘gnées antérieurement sous le nom de Murex, et le nom de Murex aux Purpura de ses premières éditions ; quant au genre Pur- pura, il disparaît de sa nomenclature. Il est facile, en méditant les ouvrages de Linné, de s’apercevoir que cet auteur à accepté pour ses divisions les noms donnés par Rumphius. Je suis loin de l’en blâmer ; mais au moins aurait-il dû ne prendre de cet auteur que les noms spécifiques. Rumphius n’ayant fait aucune classification ni créé aucun genre, on trouve certaine- ment dans le rangement des espèces qu’il figure un certain ordre méthodique et des noms binaires pour un certain nombre d’entre elles ; mais il n’existe aucune trace de classification, et c’est donner trop d'importance à une œuvre qui ne renferme que le nom des espèces figurées et qui n’a réclamé de la part de son auteur que peu de travail et de recherche. Martini, dans son Conchylien Cabinet, vol. 111, loin de suivre Linné dans la dénommation de ses genres, donne le nom de Purpuræ aux Murex, et celui de Murices aux Purpura des auteurs modernes. Si l’on ne veut pas admettre avec presque tous les auteurs anciens la famille des Purpuridæ pour le groupe d’espèces qui forme le genre Murex de Linné, le genre Purpura doit dispa- raitre de la nomenclature binaire créée par Linné et universel- lement adoptée. 318 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. J’ai dit que Linné, dans ses premières éditions, avait créé le genre Purpura pour des Terebra, des Cerithium, etc. Plustard, Bruguière et les auteurs qui l’ont suivi, donnent le nom géné- rique de Purpura à des espèces différentes de celles comprises dans le genre Purpura de Linné. Il faudra donc, si l’on ne veut pas faire de confusion, indiquer le nom d’auteur après le nom du genre, et dire Purpura Bruguière (ou non Linné) Lapillus, ce qui conduit à une nomenclature ternaire. Il y a donc tout avantage à adopter franchement avec presque tous les auteurs anciens le nom de Purpura pour les Murex de Linné. Svainson, en 1840, divise la famille des Muricidæ en 5 sous-familles, les muricinæ, les cassinæ, les nassinæ, les pur- purinæ et les buccininæ. Il admet pour la sous-famille des Muricinæ la division suivante : 10 Murex, qu’il subdivise en Murex p.p.dit, Haustellaria, Phyllonotus, Muricanthus et Pteronotus ; 20 Muricidea; 39 Vitularia; 4° Triton ; 5° Ranella. IL suffit de jeter un coup d'œil sur les espèces que Svainson reporte dans ces différents genres pour s’apercevoir que l'esprit méthodique qui a présidé à sa classification ne se retrouve plus dans la répartition des espèces. Edw. Gray, en 1857, divise la famille des Muricidæ en : a. Muricina : 1° Murex ; 2° Chicoreus ; 39 Trophon ; 4o Typhis ; b. Colusina ; c. Pisaniana ; d. Cominellina ; e. Nassina ; f. Phosina. Morch, deux ans avant cette époque, avait dans son catalogus conchyliorum divisé les muricidæ en Trophon, Vituloria, Homa- locantha, Muricidea, Ocinebra, Phyllonota, Typhis, Pteronotus, Chicoreus, Haustellum, Haustellaria. Enfin MM. H. et A. Adams divisent les muricidæ en trois genres : Murex, Typhis et Trophon, et admettent pour le genre Murex les sous-genres : Murex, JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 319 Haustellum, Rhinocantha, Chicoreus, Pteronotus, Phyllonotus, Vitularia, Homalocantha, Ocinebra, Muricidea. Dans ces diffé- rents sous-genres sont groupées des espèces tellement hété- rogènes, qu'il existe bien souvent entre deux espèces d'un même sous-genre des caractères plus saillants et plus distincts que ceux qui séparent les sous-genres entre eux. On peut voir par les efforts tentés par les malacogistes mo- dernes, que les divisions adoptées par Linné et Lamarck sont loin de répondre au progrès que les découvertes inces- santes ont fait faire à cette branche de l’histoire naturelle, et je suis persuadé qu'avant un demi-siècle on trouvera insuf- fisante la division que je vais adopter pour la famille des Pur- puridæ. Dans l’étude que je viens de faire de la famille des purpu- ridæ, j'ai commencé par réunir dans un même faisceau toutes les espèces qui présentaient un certain nombre de caractères les reliant toutes entre elles ; le recouvrement du canal par la prolongafion du bord columellaire et son changement subit de direction m'ont fourni un caractère constant dans toutes les espèces de cette nombreuse famille. Ce caractère se trouve cependant dans quelques espèces appartenant à d’autres groupes; aussi doit-on, tout en lui accordant une valeur de premier ordre, tenir compte de l’ensemble des caractères qui donnent aux espèces ces aspects particuliers qui les relient entre elles. Pour la division des genres, tout en tenant compte de la forme de la coquille et de ses ornements, j'ai attaché une plus grande importance aux caractères qui m'ont été fournis par l’ouverture et son canal, ainsi qu’à son mode de développe- ment s’effectuant de la même manière dans toutes les espèces d’un même genre. Le manteau de l’animal des Purpuridées, différent suivant les genres, possède la faculté de construire une coquille à surface raboteuse, divisée par des bourrelets en nombre varia- ble, presque toujours hérissés d’aspérités plus ou moins sail- lantes. Ces aspérités revêtent la forme de tubercules, 9320 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. d’épines, de feuiiles découpées ou d’ailes lorsqu'elles sont réunies entre elles. Il faut donc que pendant l’évolution d’un tour de spire l’animal étale son manteau autant de fois qu’il existe de varices à la surface de la coquille. Assez souvent il existe à cette époque un arrêt de développement et l’animal continue sans interruption sa croissance jusqu’à la varice sui- vante ; d’autre fois cet arrêt de développement se produit un peu après la varice et alors on voit se dessiner sur la coquille les contours du bord externe de l’ouverture, on dirait une nou- velle partie similaire soudée à la précédente ; il suffira d’exa- miner les coquilles des Purpuridées pour se convaincre qu’il existe dans les différents genres que j'ai adoptés un mode de développement particulier. Si les Purpuridées peuvent à la volonté et à des périodes fixes produire à la surface de leur coquiile des lances, des épines ou des digitations, ces animaux possèdent également la faculté de les détruire lorsqu'elles viennent gêner leur enroulement ; c'est ainsi qu’au niveau de l’ouverture, toutes les varfces et les épines de l’avant-dernier tour sont rongées par l’animal, et qu’il en nivèle la surface en la recouvrant ensuite d’une couche d’enduit. Sans connaître l’organe employé par ces animaux, j’ai pu me convaincre que cet appareil est le même que celui qui leur sert à perforer les coquilles des mollusques dont ils veulent faire leur proie. J'espère qu’en appelant de nouveau l'attention des naturalistes à ce sujet, 1l s’en trouvera peut-être qui voudront diriger leurs recherches vers cet inconnu, et doter la science d’une découverte qui mettra à jour bien des phénomènes inex- pliqués. Pour se rendre un compte exact du moyen employé par les Purpuridées pour détruire les aspérités qui les gênent, il faut examiner attentivement un très grand nombre de coquilles de cette famille à différente période de leur développement. On est d’abord frappé par ce premier fait, c’est que la varice en approchant de l'ouverture devient inférieure et que les aspérités qui la recouvrent sont émondées par les corps étran- JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 321 gers sur lesquels l’animal rampe, et lorsque, par l’accroisse- ment, cette varice arrive à quelques millimètres de l’ouverture, l'animal, à l’instar du bücheron, l’attaque par la base, en por- tant ses premiers efforts sur les Lourrelets les plus saillants et ne s'arrête qu'après avoir détruit tous les obstacles et nivelé la surface ; pendant que l'animal détruit ainsi la partie anté- rieure de la varice de l’avant-dernier tour, il construit sur le dernier tour une varice correspondante, de là cette régularité des varices disposées en séries longitudinales à la surface de la coquille. Il suffit, comme je l'ai fait, d'examiner un très grand nombre de coquilles pour se convaincre que la théorie des savants, qui invoquent pour la destruction d'une partie de la coquille l'influence d’un agent chimique, n’est appuyée sur aucun fait d’observations et que tout prouve au contraire que ce phéno- mène est simplement dû à un organe qui agit mécaniquement. Pour laminer la cloison interne de la coquille, l’animal em- ploye certainement un autre procédé. Son manteau, dans ce cas, sécrète une poussière qui sert d’émeri et qui finit par un frottement continu sur les parois par en amincir les cloisons. Je n’ai malheureusement sur ce dernier fait aucune observation pour le confirmer. J’ai divisé en 9 genres les espèces vivantes et fossiles du groupe Typhis; ayant trouvé dans les quelques espèces connues des formes présentant une analogie frappante avec celle que l’on abserve dans les Purpuridæ, ainsi le Typhis Cumingii sans son syphon pourrait se classer dans le genre Haustellum, et le Typhis Pinnatus dans le genre Pteronotus, etc. Il sera facile de voir d’après les caractères que je donne pour chaque genre, que les caractères qui les séparent entre eux sont aussi tranchés et aussi nettement définis que ceux qui séparent les différents groupes admis pour les Murex des auteurs. Si l’on tient compte du nombre très restreint des individus connus de chaque espèce de typhis, on peut prévoir dans les découvertes de nouvelles espèces des formes qui nécessiteront la création de genres nouveaux, 322 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Mon savant ami, M. le professeur Bayle, qui, depuis plusieurs années, rassemble avec persévérance tous les documents né- cessaires à la publication d’un genera complet des mollus- ques vivants et fossiles avait adopté pour les Murex de Linné le nom de Purpuridæ dans la collection qu’il a créée à l'Ecole des mines, collection sans rivale dans le monde entier au point de vue de la beauté et du nombre des spécimens, et dans laquelle on pourra voir une deuxième édition de ce travail. M. le professeur Bayle s'étant trouvé avec moi dans une com- plète conformité de vues, je dois ajouter, en lui en témoignant toute ma reconnaissance, qu’il a bien voulu, afin de rendre ce mémoire aussi complet que possible, me communiquer le manuscrit des différents genres qu'il avait créés pour les groupes des espèces fossiles qui n’ont pas de représentants dans la nature actuelle. Division de la famille des Purpuridæ. La famille des Purpuridæ est caractérisée par des coquilles portant sur les tours des varices saillantes lisses, épineuses ou foliacées et se prolongeant en avant en un canal recouvert par une lame qui se continue en arrière avec le bord columellaire ; au niveau de leur point de jonction existe un angle plus ou moins saillant. Dans aucune espèce des genres voisins on ne rencontre ce caractère qui est constant dans toutes les espèces de cette famille. Je retrouve dans la famille des Purpuridæ ce fait que j'ai déjà signalé dans le mémoire que j'ai publié sur les Marginellidæ, c’est-à-dire la présence d’un petit groupe d’espèces présentant des caractères plus saillants et plus nettement définis que ceux qui séparent les autres genres. Ce groupe connu sous le nom générique de Typhis, est aux Pourpres ce que les Ovules sont aux Porcelaines, les Ancillaires aux Olives, les Eratos aux Mar- ginelles, les Sigarets aux Natices, les Triphoris aux Cérithes, etc., etc.; pour ne pas multiplier les divisions, je crois que l’on devra joindre chacun de ces petits groupes aux groupes corres- pondants. JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 323 La famille des Purpuridæ comprend les genres suivants : 40 Genre Purpura Tournefort type m. Brandaris Linné, coquille en forme de massue; spire courte, dont les tours sont ornés de varices nombreuses armées d’épines simples ; canal étroit subulé égal à la longueur de la spire ; ouverture presque ronde avec une gouttière oblique en arrière et un bord colu- mellaire surmonté d’une lame saillante. Purpura brandaris Linn. — bolin. Adans. — tumulosa Sow. — subrandaris d’Orb. (foss.) 20 Genre Haustellum Klein, type m. Haustezrum Linné, coquille de même forme que celle du genre précédent, n’ayant que 3 varices avec des épines courtes ou nulles ; canal subulé long, ouverture presque ronde à canal postérieur apparent, bord coliumellaire plus ou moins saillant et détaché dans toute son étendue. Haustellum haustellum Lin. ; — Mindinaoense Sovw.; — rectirostre Sow. ; — messorium SOW. ; — chrysostoma Gray ; — bellum Reeve ; — plicatum Sow.; — nigrescens SOW. ; — funiculatum Reeve ; — Cabriti Bernardi ; — coronatum À. Ad. ; — spinicosta Bronn. foss. ; — submuticum Desh. (foss.) : — Parttchi Hornes (fors.) ; 3° Genre Tubicauda (nob.), type m. Brevisrina Linné, coquille en forme de massue à épine courte, tours striés circu- lairement, divisés par 3 varices surmontées de 3 épines et de quelques tubercules intermédiaires disposés sur deux rangs, ouverture ovale, bord columellaire appliqué en arrière et relevé 324 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. en une lamelle très saillante en avant, bord externe portant une dentsaillante vers son tiers antérieur, canal long tubuleux, couronné près de la base d’une rangée d’épines. Tubicauda brevispina Linn. — Macgillavrayi Morch. 4o Genre Acupurpura Bayle, m. ss, type m. Tenuispina, Lamk, coquille en massue à spire assez saillante et conique, ornée sur chaque tour, 3 varices armées d’épines simples, canal au moins égal à la longueur de la spire, ouverture ovale angu- leuse postérieurement, bord columellaire appliqué en arrière, relevé en lamelle saillante en avant. Acupurpura tenuispina Lam ; — Troscheli Lischke; — tribulus Chemn. ; _— Martiniana Reeve ; — scolopax Dillw : _ nigrispinosa Reeve ; — occa SOW., Bo Genre Siratus (nob.) type Purpura Smar Adanson, coquille à spire conique plus ou moins saillante; sur chaque tour 3 varices ailées en avant et armées d’épines simples ou ailées ; entre chaque varice deux ou plusieurs bourrelets ; canal plus court que la hauteur de la spire, large à la base, effilé et coudé en avant ; ouverture ovale avec un petit canal postérieur. Siratus sirat Adans, : — Beaui Fisch et Bern.; — calcar Reeve; — pliciferus Sow.; — formosus Sow. ; — motacella Chemm.: — elegans Beck. ; — similis Sow.; — trilineatus Reeve ; — nodatus Reeve; — Antillarum A. Ad.; — tricarinatus Lam (foss.); JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 325 Siratus asper. Solander (foss.); 6° Genre Paziella (nob.) type m. Paz, crosse, coquille fusi- forme à spire élevée conique, tours légèrement déprimés près de la suture, avec 7 varices épineuses ; l’épine postérieure très longue et cannelée ; ouverture presque ronde à bord columellaire appliqué, et à bord droit, striée intérieurement ; canal recourbé en avant et couronné de longues épines près de la base. Paziella Pazi Crosse, 70 Genre Poirieria (nob.), type m. ZEeLanpicus, Quoy. et Gaim., coquille fusiforme ventrue à spire élevée et conique, tours avec 5 varices armées d’épines longues subulées et cana- liculées ; ouverture arrondie à bord columellaire large et appli- qué; canal assez long, étroit et courhé. Poirieria Zelandicus, Quoy. Gaim. 8° Genre Biplex Perry. type Buipzex, perca. Perry, coquille à spire conique aplatie, avec deux varices opposées, disposées en rangées longitudinales ; canal médiocre, ouver- ture presque ronde ; bord columellaire formant en arrière une saillie séparée du bord externe par une gouttière évasée et oblique. Biplex perca Perry ; — pulchra Gray.; — bitubercularis Lam; — acuminata Reeve ; — hastula Reeve; — tuberculata Brod ; — gyrina Lin.; — fuscocostata Dunk ; — pusilla Brod; — rosea Reeve; — concinna Dunk; — muriciformis Brod ; — pectinata Hinds; — nitida Brod; — ? pyramidalis Brod : — ? anceps Lam; 320 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Biplex lamellosa Dunk ; 9% Genre Naquetia (nob.), type m. Triquerer, Born. coquille à spire allongée et conique; tours à 3 varices ailées en avant avec 2 à 3 bourrelets saillants entre les varices; canal en général court et large à la base; ouverture ovale avec un canal postérieur étroit. Naquetia triqueter Born; — trigonula Lam ; — Cumingii Born.' — pulchra A. Ad.; — Barclayi Reeve; — rubridentata Reeve ; 10. Genre /nermicosta (nob.), type m. rascrarus, Sow, co- quille à spire conique, assez élevée ; tours ornés de 3 varices épaisses, saillantes, et de trois tubercules intermédiaires vari- ciformes ; ouverture ovale à bords détachés, le columellaire un peu moins arqué que l’externe; canal postérieur petit; canal antérieur fermé aussi large que long. Inermicosta fasciata Sow ; — fesiiva Hinds ; — scalariformis Nyst (foss.) 11. Genre Muricanthus(Swains), type m. Radix gmel., coquille à spire conique acuminée, tours relevés de plusieurs côtes garnies de pointes foliacées plus ou moins saillantes, ouver- ture presque ronde à canal postérieur bordé d’une callosité du bord columellaire, canal large et plus court que le diamètre de l'ouverture. Muricanthus radix Gmel : — nigritus Phil. ; — princeps Brod. ; — cofar Adans; — angularis Lam ; — liratus Sow ; — tenuis Sow ; — Bourgeoisi Cross ; — varius SOw; JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 524 Muricanthus spinicostatus Val.; — pudicus Reeve ; — asper À Ad. ; — Adamsi Sow ; — rudis Born (foss.); — Sedweki Michol. (foss.); — subasperrimus Dorn (foss.) ; — alternicostata Michol. (foss.) 12. Genre Homalocantha Morch., type M. Scorpio, Lin. coquille à spire très courte, tours à varices nombreuses et sail- lantes, divisées par des digitations foliacées ou palmées, ou- veiture ovale à bord continu et peu saillant, canal long et foliacé. Homalocantha scorpio Lin. ; — rota SOW ; — secunda Lam : — varicosa SOW ; — humilis Brod. ; _ norrisii Reeve; — digitata Sow : —_ obtusa Sow ; — tæniata SO ; — melanomathos Gmel. ; — oxycantha Brod. : — gemma SO ; — fimbriata A Ad.; — crispa Brod.; — heptagona Brown (foss.) 13. Genre Favartia (nob.), type M. breviculus Sow., co- quille à spire plus ou moins longue, tours ornés de varices très fortes et saillantes, et de côtes circulaires squammeuses re- liées par des lamelles qui forment à la surface de la coquille des alvéoles irréguliers, ouverture ovale presque circulaire à bord continu et détaché, canal court et large à la base, assez souvent terminé par un tuyau plus ou moins long. Favartia brevicula Sow ; 328 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Favartia Jamaicensis S0w; — incisa Brod.; — casta À Ad.; — tetragona Brod. ; — erosa Brod.; — Brazieri Angas,; — cyclostoma Sow; — nucula Reeve:; — alveata Linck; — radicata Hinds; — exigua Brod.; — munda Reeve; — solida À Ad; — gravida Hinds; — pumila À Ad.; — siphonostoma Bonn. (foss.) — subrudis d’Orb. (foss.); 14. Genre Muricidea Swains, type M. Hexaconus, Lin. coquille à spire élevée et pyramidale, tours déprimés près de la suture, ornés de plusieurs varices épineuses ou tuberculeuses et cerclés de stries plus ou moins saillantes et espacées ; ouver- ture irrégulièrement ovale avec un canal postérieur, bord colu- mellaire appliqué en arrière lamelleux et détaché en avant, bord externe denté intérieurement, canal assez court et ouvert. Muricidea hexagona Lam ; — cristata Brocc.; — Blainvillii Payr.; — dubia S0w ; — cuspidata Sow ; — fusiformis À Ad.; —— pleurotomoides Reeve ; — paxilla A Ad.; — leucodesma Scacchi ; — suballigata d’Orb. (foss.) ; — flexicauda Barnes (foss.); — Bernayi desh. (foss.) ; D eu — JOUSSEAUME. = ÉTUDE DES PURPURIDÆ 329 15. Genre Hexaplex Perry, type M. cicnoreus Gmel., coquille assez élevée, conique, tours à varices nombreuses portant des digitations frisées, ouverture presque ronde et à canal posté- rieur, bord columellaire appliqué en arrière, détaché et peu saillant en avant, bord externe découpé et dentelé; canal assez long, très large à la base, étroit et déjeté à droite en avant. Hexaplex cichoreum Gmel ; — saxicola Brod. 16. Genre Bassia (Bayle mss.), type M. Srarnrorru Reeve, coquille à spire conique plus ou moins élevée, tours avec plu- sieurs varices très délicatement frisées et cerclées de côtes nombreuses et régulières; ouverture ovale et canal postérieur peu prononcé, bord columellaire appliqué en arrière, à peine détaché en avant, bord externe très finement denticulé, canal court et assez large. Bassia Stainforthii Reeve: — octogona. Quoy et Gaimard. 17. Genre Phyllonotus, (Swains), type M. rmPertazis, Lin., coquille à spire élévée et conique, tours surmontés en général de trois varices armées d’épines canaliculées, ouverture arrondie avec un canal postérieur en forme de gouttière longitudinale, comme dans les Ranellidæ, bord columellaire large, évasé, recouvrant la face inférieure de l’avant-dernier tour dans une large étendue, et dont les bords s'élèvent en formant une lamelle appuyée sur les aspérités de la varice inférieure ; canal court, large et ouvert. Phyllonotus imperialis Sw.; — bicolor Val; — regius Wood ; — pomum Gmel.; — brassica Lam ; — oculatus Reeve ; — rosarium Chemn. ; — trunculus Lin. ; _ Yoldii Morch ; — spinosus SOw ; (Revue et Mag. de Zoologie, 1879). 25 330 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Phyllonotus turbinatus Lam ; — bifasciatus Sow ; — subasperrimus d’Orb. (foss.); — congiobulatus Michel. (foss.) ; — turonensis Desh. (foss.). 18. Genre Euphyllon (Nob.), type M. Moxoson Sow, coquille à spire conique assez saillante, tours nettement séparés avec trois varices surmontées de très longues digitations frisées et recourbées, ouverture arrondie à bord columellaire appliqué en arrière, détaché et assez saillant en avant; bord externe dé- coupé et denté, portant sur son tiers antérieur une longue dent saillante et en arrière une large échancrure formant le canal postérieur de l’ouverture; canal antérieur assez long, très large à la base, tubuleux et rejeté à droite en avant. Euphyllon monodon Sow. 19. Genre Chicoreus (Montf), type M. ramosus, Lin., coquille libre univalve, à spire élevée et feuillée, bouche arrondie, colu- melle lisse, lèvre externe armée, frisée et crépue; canal de la base large et recouvert par la prolongation de la columelle. Mon'f. Chicoreus ramosus Lin. Chicoreus Steriæ Reeve. — elongatus Lam. — rufus Lam. — sinensis Reeve. — capucinus Chemn. — calcitrapa Lam. — palmiferus Sow. — purpuratus Reeve. — adustus Lam. — rubiginosus Reeve. — Sauliæ Sow. — Huttonia Wright. — longicornis Dunk. — australiensis Angas. — aculeatus Lam. — Banksii Sow. — cervicornis Lam. — dilectus A. Ad. — axicornis Lam. — affinis Reeve. — nubilus Sow. — torrefactus Sow. — corrugatus SOw. — Toupioli Petit. — Salleanus A. Ad. — microphyllus Lam. — rubescens Brod. — spectrum Reeve. — territus Reeve. — crassivaricosus Reeve. — laqueatus Sow. JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 331 Chicoreus crocatus Reeve. Chicoreus pudoricolor Reeve. — . maurus Reeve. — trivialis A. Ad. — gubbi Reeve. — strigatus Reeve, — quadrifrons Lam. — Rossiteri Crosse. — florifer Reeve. — Thomasi Crosse, — multifrondosus Sow. — despectus A. Ad. — Borni Horn. (foss.) — aquitanicus Grat (foss) — palmarosæ Lam. — distortus Desh (foss.) 20. Genre Ocinebrellus (nob.), M. suryrreroN Reeve, coquille à spire médiocre, à tours très déprimés près de la suture, sur lesquels s’élève 4 varices ailées, s'étendant jusque vers le milieu du canal; ouverture ovale, à bords détachés et continus; canal fermé assez long et subulé dans sa moitié antérieure. Ocinebrellus eurypteron Reeve. — falcatus Sow. — aduncus Sow. — acanthophorus A. Ad. 21. Genre Tritonalia (Flem.) type M. Eenynaceus Lin., coquille à spire assez élevée, tours fortement déprimés près de la suture, cerclés de côtes écailleuses et surmontés de plusieurs varices en forme de bourrelets plus ou moins saillants. Ouverture ovale à bords continus ; canal court et fermé. Tritonalia erynacea Lin. — tarentina Lam. — caliginosa Reeve. — torosa Lam. — californica Hinds. — flavida Jouss. — Dujardini Desh (foss.) — Grateloupi d’Orb, (foss.) — vindobonensis Hornes (foss.) — distans Desh (foss.) Nora, — Nous avons adopté pour ce genre le nom de Trito- nalia de Fleming, étant antérieur à celui d’Ocinebra Leach. 22. Genre Gracillipurpura (nob.) type Fusus srricosus Lin., coquille allongée à spire conique, tours râpeux ornés de gros 332 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. plis longitudinaux et de stries circulaires ; ouverture pyriforme anguleuse aux deux extrémités ; bord columellaire appliqué en arrière et à peine détaché en avant, canal médiocre déjeté à gauche et fermé à l’état adulte. Gracillipurpura strigosa Lam. 23. Genre Lyropurpura (Bayle) m ss, type M. cRASSIGOSTATUS Desh., coquille buccinoïde à spire allongée et conique, tours à varices nombreuses, arrondies et saillantes, dont trois plus for- tes donnant à la coquille un aspect trigone ; ouverture en forme d’ovale allongée, dilatée en pavillon près des bords et à canal postérieur profond; bord columellaire assez large et appliquée dans toute son étendue, bord externe armé intérieurement de dents saillantes ; canal peu étendu et ouvert. Lyropurpura crassicostata Desh. (foss.) 24. Genre Ocinebrina (nob.), type Fusus corazziNus Scacchi coquille à spire conique assez élevée, tours à côtes longitudi- nales nombreuses, découpées par des stries circulaires; ouver- ture ovale à bord columellaire appliqué et beaucoup moins arqué que l’externe; ce dernier est denté intérieurement; canal très court et fermé en avant. Ocinebrina corralina Scacc. — Edvarsii Menke. x. — gracillima Stearns. — bæticus Reeve. — badius Reeve. — penardi Braz. — . pistacea Reeve. — loset Adans. — Lassaignei Bast. (foss.) — sublavata Bast. (foss). —. . lavata Bast (foss.) — conspicua Bronn (foss.) 29. Genre Hanetia (nob.), type M. Hanærr Petit, coquille semblable à celle du genre précédent, ne s’en distingue que par la présence d’un canal postérieur et l’écartement des bords du canal antérieur. JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 393 Hanetia Haneti, Petit. 26. Genre Pseudomurex (Monter), type M. sacrreaTus Brocc, coquille à spire conique et tours légèrement déprimés près de la suture et cerclés de côtes saillantes et squameuses, ouver- ture pyriforme à bord columellaire appliqué dans toute son étendue et à bord externe lacinié; canal large, court et ou- vert. Pseudomurex bactreatus Brocc. — Meyendorffii Calc. — tectum sinense Desh. — laceratus Desh. —— rotifer Bron. — imbricatus Brocc. Le Pseudomurex imbricatus à canal plus court et fermé, pourra, postérieurement avec quelques autres espèces fossiles du même groupe, former un genre distinct. 27. Genre Heteropurpura (Bayle) m. ss., type M. rocymor- paus Bron, coquille à spire conique assez saillante ; tours an- guleux alvéolés, ornés de côtes circulaires squameuses et de varices peu saiilantes et laciniées ; ouverture pyriforme à bord columellaire détaché et moins arrondi que l’externe qui est strié intérieurement ; canal assez long, droit et fermé (Bayle). Heteropurpura polymorpha Bron (foss.) 28. Genre Vitularia (Swains) type M. viruzmus Lam. coquille granuleuse à spire plus ou moins allongée à sommet en général obtus, tours à développement irrégulier, ornés de * varices simples et nombreuses; ouverture allongée possédant un canal postérieur ; bord columellaire appliqué dans toute son étendue, bord externe denté intérieurement; canal court, en général fermé. Vitularia salebrosa King. — miliaris Gmel. — crenifer Mont. 29. Genre Crassilabrum (nob.), type M. crassiLaBrum Gray, coquille à spire conique dont les tours sillonnés de lamelles 9934 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. longitudinales sont cerclés de côtes assez saillantes ; ouverture ovale à bord columellaire appliqué et dont la courbe est moins arrondie que celle du bord externe ; ce dernier, très large et épais, est denté intérieurement ; canal très large et court. Crassilabrum crassilabrum Gray. — Talienwahense Cross. — inornatum Recl. — distinctum Jan. et Crist. _— cancellarioïdes Grat. (foss.) 30. Genre Forreria (nob.), type M. Beccuert Hinds, coquille ovale à spire conique peu élevée ; tours un peu anguleux ornés de stries circulaires et de nombreuses côtes lamelleuses peu élevées et légèrement acuminées vers le tiers postérieur; ou- verture pyriforme évasée près du péristome ; bord columellaire assez large et appliqué dans toute son étendue, bord externe épais ; canal assez ouvert, assez long et conique, sur lequel se prolongent les lamelles des tours de spire. Forreria Belcheri Hinds. — Deshayesii Duch. (foss.) — goniostomus Partsch. (foss.) 31. Genre Jatova (nob.), type Purpura Jarou Adanson, coquille à spire pyramidale dont la base égale la hauteur. Tours étagés, ornés de trois varices épaisses et ailées et de trois gros tubercules intermédiaires, ouverture en forme d’ellipse régulier à bord central et détaché ; canal assez long et fermé, Jatova jatou Adans. — hemitriptera Lam. 32. Genre Pleropurpura (nob.), type M. macrortTeron Desh, coquille à spire allongée en pyramide triangulaire ; tours ornés de trois larges varices lamelleuses s'étendant jusque vers le milieu du canal; ouverture petite, ovale, à bords continus et détachés ; canal large à la base, subulé en avant, Pteropurpura macropteron Desh. — affinis Eichw (foss.) 33. Genre Cerastoma Conrad, type CG. Nurazzu, Conr., coquille * à spire élevée en pyramide, tours armés de trois ou plusieurs JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 339 varices simples ou foliacées, ouverture ovale à bord columel- laire appliqué et à bord externe, portant sur son quart antérieur une corne saillante; canal médiocre et fermé. Cerastoma Nuttallii Conr. — Burnettii A. Ad. _ phyllopterum Lam. foliatum Gmel. — expansum SOW. — unicorne Reeve. — monachus À. Ad. — coreanicum A. Ad. _— lugubre Brod. — hamatum Hinds. — roriflum A. Ad. 34. Genre Pterochelus (nob.), type M. acanraoprerus Lam., coquille à spire très longue conique, dont les tours déprimés près de la suture sont armés de trois varices lamelleuses ; ouverture irrégulièrement triangulaire sans canal postérieur, bord columellaire appliqué dans presque toute sa longueur; canal large et assez long. Pterochelus acanthopterus Lam. — triformis Reeve. — alabaster Reeve. _ speciosus À. Ad. — centrifuga Hinds. — Caillati Desh. (foss.) — contabulatus Lam. (foss.) 35. Genre Marchia (nob.), type M. ccavus Kien, coquille à spire très longue, tours à développement irrégulier, surmonté de trois varices lamelleuses, ouverture pyriforme sans canal postérieur, bord columellaire appliqué en arrière détaché en avant, bord externe denticulé intérieurement; canal court et presque droit. Marchia clava Kien. — bipinnata Reeve. — muriciformis Crosse. 330 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Marchia triptera Born. — pellucida Reeve. — fenestrata Chemn. 86. Genre Pteronotus, SW., type M. parts Wood, coquille à spire allongée en pyramide triangulaire, tours à développe- ment régulier surmonté de trois varices lamelleuses ; ouverture pyriforme sans canal postérieur, bord columellaire appliqué en arrière, libre et lamelleux en avant; canal médiocre déjeté, portant sur le côte Le canal de la varice précédente, qui forme une très longue saillie. Pteronotus pinnatus Wood. —- brevicauda Hébert (foss.) — trigonus Rouault (foss.) 37. Genre Purpurellus (nob.), type M. Gamprensis Reeve, coquille à spire acuminé en pyramide triangulaire; tours ornés de trois varices ailées, falciformes et repliées supérieurement ; ouverture petite, ovale, à bord continu et détaché; canal long et fermé, portant une large lamelle séparée de l'aile de la varice correspondante par une large échancrure. Purpurellus gambiensis Reeve. — osseus Reeve. — pinniger Brod. — Swainsoni Michel. (foss.) — subtricornatus d’Orb. (foss.) 38. Genre Poropteron (nob.), type M. unanarius Lam., coquille subtrigone à spire assez élevée, pyramidale, tours ornés de trois varices lamelleuses, épaisses, crenelées de rayons saillants et caunelés, terminées en arrière par une épine assez longue et recourbée en crochet ; ouverture ovale à bords con- tinus et détachés ; canal court et fermé. Poropteron uncinarius Lam. — mitræformis Sow. — cancellatus Sow. — Angasi Cross. _ bipunctatus Sow. — tripterus Grat. ({oss.) JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 397 39. Genre Typhis (Montf.), type M. rusirer Brug., coquille libre, univalve, à spire élevée, costullé et armée ; bouche arrondie, columelle lisse, lèvre extérieure tranchante et armée, canal de la base large et rond; un tube dorsal au milieu de chaque accroissement. Typhis tubifer Brug. (foss.) — Cleryi Petit. 40. Genre Typhinellus (nob.), type typhis Sowersvr Brod., coquille tétragone à spire élevée, conique, tours très déprimés près de la suture, armés de 4 varices ailées et d’un canal tubi- forme intermédiaire; ouverture centrale petite, ovale, à bords détachés et continus ; canal large et fermé. Typhinellus Sowerbyi Brod. — quadratus Hinds. — nitens Hinds. — Yatesei Cross. 41. Genre Typhina (nob.), type Typhis Beccxerr Brod., coquille fusiforme à spire élevée, tours à varices crénelées, armées en arrière d’une épine saillante et recourbée, et d’un canal tubiforme intermédiaire; ouverture ovale à bords continus; canal long et recourbé. Typhina Belcheri Brod. — Montfortii A. Ad. — pungens. Sol. (foss.) 42, Genre Cyphonochelus (nob.), type Typhis arcuatTus Hinds, coquille ovale courte, dont le canal tubiforme postérieur est soudé aux varices au lieu de leur être intermédiaires comme dans les autres genres ; ouverture petite, ovale, à bords gon- -tinus et détachés; canal court assez large à la base. Cyphonochelus arcuatus Hinds. — duplicatus Sow. — fistulosus Brod. 43. Genre Typhisopsis (nob ), type Typhis coronarus Brod., coquille oblongue à spire courte, tours avec des varices épaisses, des stries circulaires et de tubes intermédiaires, courts; ouver- tureirrégulière,ovale; canalcylindriquelarge, très longettronqué. 398 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. Typhisopsis coronata Brod. 44. Genre /laustellotyphis (nob.), type Typhis Cuminwerr Brod., coquille claviforme à spire médiocre et conique, tours déprimés près de la suture à varices noduleuses avec une épine posté- rieure, canal postérieur tubiforme, court, correspondant à une côte intermédiaire; ouverture ovale, petite, à bords continus et détachés ; canal droit, très long et tubulé. Haustellotyphis Cumingii Brod. 45. Genre Plerotyphis (nob.), type Typhis piNnarus Brod., coquille ovale à spire élevée, conique, tours avec des varices saillantes et foliacées et des côtes circulaires; ouverture ovale; canal très court. Pterotyphis Pinnatus Brod. 46. Genre Lyrotyphis Bayle, type Typhis aunraucosus Ducha- tel, coquilie épaisse fusiforme, à spire élevée et conique; tours ornés de nombreuses varices mousses, étendues d’une extrémité à l’autre, et de varices intermédiaires plus petites et perforées en arrière; ouverture ovale, un peu anguleuse aux extrémités et à bords continus peu saillants; canal court et fermé (Bayle). Lyrotyphis cuniculosus Duch. (foss.) 47. Genre Airtlotyphis Bayle, type Typhis Horus Brocec, coquille ovoide à spire conique, sur ses tours s'élèvent 4 varices armées de trois épines coniques saillantes, le canal postérieur, très long, occupe en arrière le milieu de l’espace compris entre les varices ; ouverture petite et en forme d’ellipse, ses bords continus se détachent en formant une large saillie tubuleuse; canal fermé assez large à la base, acuminé et recourbé au som- met (Bayle). Hirtotyphis horridus Brocc. (foss.) 48. Genre Talityphis (nob.), type Typhis Eexpansus Sow.; coquille épaisse, turbinée, rappelant par la forme le C. Talien- wahense, à spire courte, tours ornés de varices frangées et recourbées en arrière, ne s'étendant pas sur le canal antérieur et d’un canal tubiforme intermédiaire placé près de la suture ; ouverture ovale à bords continus, canal antérieur court, large à la base, étroit et déjeté à droite en avant. JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 339 Talityphis expansus Sow. 49. Genre Trigonotyphis (nob.), type Typhis FIMBRIATUS A. Adams.; coquille allongée et conique, dont l'aspect rappelle le N. triqueter ; tours ornés de varices ailées et frangées s’éten- dant de la suture au sommet du canal antérieur; canal tubi- forme près de la suture en arrière et tout près de la varice; ouverture ovale à bords interrompus en avant; canal aussi large que long à lèvres disjointes. Trigonotyphis fimbriatus A. Ad. 50. Genre Typhisala (nob.), type Typhis amants A. Adams., coquille ovoïde assez allongée, solide, à tours ornés de varices alées et frangées, étendues de la suture à l’extrémité du canal : tube assez large, court, placé près de la suture, vers le milieu de l’espace compris entre les varices ; ouverture presque ronde, à bords continus ; canal recouvert long et très large à lèvres recouvertes, décrivant une ligne sinueuse, beaucoup plus rap- prochée du bord droit. Typhisala grandis A. Ad. Les typhis de ces trois derniers genres m’étaient inconnus à l’époque où fut imprimée la première partie de ce travail. Sur les quatre espèces nouvelles figurées par M. Sowerby dans le Thesaurus conchyliorum, trois m'ont paru constituer des têtes de genre. Chacun de ces genres rappelle des formes que l’on retrouve dans les groupes que j'ai fondés pour les Purpuridæ. Malgré le très petit nombre d'espèces de typhîs connus, on peut cependant conclure que les purpuridæ et les typhis forment deux séries parallèles et que dans chaque genre des purpuridæ on finira par découvrir une ou plusieurs espèces formant dans les typhis un genre correspondant. Genre acupurpura Bayle. Mss. Ce genre est caractérisé par des coquilles en forme de mas- sues à neuf tours de spires striées ou granulées à la surface, le dernier se prolongeant en avant en un canal long et grêle; chaque tour de spire possède trois varices équidistantes sur montées d’épines plus ou moins longues et de nombre variable; 340 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. le Murex tenuispina Lamarck, par l’exagération de ses caractères qui frappent et étonnent les personnes les moins versées dans la malacologie, pourrait être pris pour le type du genre. Nous abandonnons, du reste, ce choix au discernement de notre savant ami M. le professeur Bayle, qui, depuis plusieurs années, travaille avec persévérance à un genera méthodique des mollusques vivantes et fossiles. 10 AcuPURPURA CARBONNIERI. Testa clavata, solida, triferiam varicosa, spiraliter lirata, luteo-alba, liris castaneo punctatis; spira elongato turbinata, apice acuto; sutura impressa ; anfr. 9 inflati, rotundati inter varices, plicati ; varices validè compressis, in infractis superis spina unica curvata ascendente armati; in infractu ultimo 7 spinosi, spina supra curvata ascendente valida mediis decres- centis; 5 spini columellari tenuis recti transversi. Apertura ovalis, peristomii margine superiore breviter adnato, late calloso, columellari patente mutico, externo crassato cauda longa ab apice curvata. Dimensions : longueur 65 à 70, largeur 23 à 25 ; cauda, lon- gueur 33 à 39 mill. Coquille claviforme, assez épaisse et solide, hérissée d’épi- nes disséminées et cercles à la surface de stries granulées. Cette coquille, d’un blanc jaunâtre maculé de petits points bruns, est formée par une tête assez volumineuse, à spire sail- lante, conique et acuminée et d’un canal qui mesure à peu piès la moitié de la longueur totale de la coquille. La spire est formée de neuf tours convexes, arrondis et très nettement divisés par une suture assez profonde; ces tours, qui croissent d’une facon régulière et assez rapide, se recou- vrent dans un peu plus de la moitié de leur étendue. Les deux premiers, lisses, luisants et blanchâtres, forment un tout petit sommet acuminé. Les trois suivants, ornés de fines stries circulaires, sont costulés longitudinalement. Les autres pré- sentent une triple rangée de varices sur le centre desquelles s'élève une épine d'autant plus longue qu’on s'éloigne davan- JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 341 tage du sommet. Le dernier, surmonté comme les précédents de trois varices longitudinales ayant la forme de bourrelets crenelés, arrondis et saillants, s'étend sur le canal jusqu’à sa partie recourbée. Elles sont hérissées de huit épines, dont les trois premières, équidistantes, arrondies, acuminées et à canal f ermé, décrivent une courbe falciforme à concavité tournée du côté de la spire. Leur longueur diminue sensiblement en se rapprochant du canal. Assez souvent on rencontre, surtout sur la varice aperturale, une petite épine intermédiaire occupant le milieu des espaces compris entre les trois épines précé- dentes. Sur le côté droit des varices, on aperçoit une ligne laciniée rappelant, par sa forme, le bord externe de l’ouver- ture. L'intervalle qui sépare les varices est orné de cordons irréguliers et granuleux, dont les plus saillants correspondent aux épines. Sur ces cordons, il existe, entre chacune de leur granulation, une petite tache punctiforme d’un brun foncé, qui forme à la surface de la coquille un pointillé ferrugineux. Le canal, assez fort à la base, s’atténue insensiblement en allant vers l’extrémité. Les trois varices du dernier tour se continuent dans la plus grande partie de son étendue, ce qui lui donne une forme un peu triangulaire. Sur chaque varice s'élèvent cinq épines grèles, assez longues et presque droites. Dans les espaces interépineux, les varices présentent trois plis transversaux assez saillants, alors que des stries serrées un peu moins fortes et obliquement dirigées de gauche à droite, et derrière en avant, sillonnent les espaces compris entre chaque varice. Vers les deux tiers du canal, la varice supérieure se termine en formant un petit onglet sur le côté gauche du canal qui, à partir de ce point, devient presque lisse et prend une direction légèrement oblique en haut et à droite; en dessous le canal est creusé d’une gouttière profonde, en grande partie recouverte postérieurement par une lamelle très mince qui prend naissance sur le bord gauche et qui se continue en arrière après avoir changé de direction avec le bord coiumellaire. L'ouverture, de forme irrégulièrement ovale, occupe sur la moitié droite et en avant de l’avant-dernier tour, un plan pres- 342 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. que parallèle à l’axe. Son intérieur, vernissé de blanc sur les bords, est d’un jaune fauve dans le fond ; le bord externe, assez mince et très finement lacinié, présente quelques linéoles bru- nes, dont les plus longues correspondent aux trois épines de la dernière varice. Le bord columellaire, en forme de lame assez saillante déjetée en dehors, est relié en arrière avec le bord externe par une large couche d’enduit appliqué sur l’avant-dernier tour. En avant, ce bord se replie en formant, à la naissance du canal, un angle saillant dont le sommet se dirige vers le bord externe. Habitat. Cette espèce a été recueillie aux environs d’Aden par notre ami M. Paul Carbonnier, officier mécanicien des Messageries nationales, qui m’en a envoyé cinq exemplaires dans un état de conservation qui laisse un peu à désirer. J’en ai vu également un ou deux individus au musée de Gênes, parmi les coquilles de la mer Rouge récoltées par M. Issel, auquel je suis heureux de témoigner ma gratitude pour l’obli- geance qu’il a mise à me montrer les types des espèces qu’il a décrites dans son ouvrage sur les coquilles de la mer Rouge. 90 Cricoreus Poirier. Testa subfusiformis inflata, crassa, ponderosa, luteo nigro- que lineata, trifariam varicosa, spiraliter lirata, varicibus cras- sis prominentibus, posticè transversim sulcatis, anticé frondo- sis. Spira pyramidali turbinata ; apice acuto; sutura impressa infr. 9 inflati, rotundati inter varices biplicati. Apertura parva, ovali, alba vel luteo-alba, margine dextra crenato ; columellari granosa, crassa. Cauda brevi, lata. Dimensions : longueur, 61; largeur, 31. Cauda, longueur, 12. Apertura, grand diamètre, 9; petit diamètre, 6 mill. Coquille très voisine du mureæ microphylus Lamarck, ayant la forme d’un fuseau court et renflé, présentant à la surface des varices et des saillies longitudinales. Son test, d’une épaisseur peu commune, donne à la coquille un poids exagéré. À la surface, on remarque des côtes circulaires saillantes sépa- rées par des sillons dans l’intérieur desquels il existe assez JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 343 souvent une côte intermédiaire plus petite que les précédentes. Sur ces côtes et ces sillons, on découvre, à l’aide de la loupe, de fines stries circulaires assez régulièrement disposées et très finement denticulées, ce qui donne à la coquille un aspect räpeux. Sa couleur est formée par des cordons bruns noirâtres colorant les côtes et de larges bandes jaunätres occupant les sillons qui les séparent ; dans quatre des cinq exemplaires que nous possédons, le jaune prédomine, alors que dans le cin- quième la teinte noire est de beaucoup plus accentuée. La spire très élevée et conique est formée de neuf tours con- vexes et arrondis, séparés par une suture irrégulière et très nettement définie; ces tours, qui croissent d’une facon régu- lière et assez rapide, se recouvrent dans le tiers à peu près de leur surface externe. Le premier forme à l'extrémité un petit sommet aigu, lisse et brunâtre, alors que les suivants présen- tent trois varices longitudinales-équidistantes, qui forment sur chaque tour des bourrelets inermes, épais et très saillants ; ces varices, au lieu de former une ligne continue, comme on l’observe dans certaines espèces, décrivent à peu près un quart de tour de spire, chacune d'elles se trouvant en retrait de toute l'épaisseur de la varice correspondante du tour précé- dent. Dans l’espace compris entre les varices, s’élèvent deux côtes arrondies et un peu moins saillantes ; le dernier tour, très sensiblement dilaté, se termine en avant par un canal large et court sur lequel se prolongent les varices qui se cou- vrent, dans cette partie, de digitations assez courtes et laci- niées, ayant l'aspect d’une feuille dentée pliée en gouttière. Il existe trois de ces digitations sur la partie caudale et trois beaucoup plus petites sur la moitié antérieure du dernier tour ; entre les trois dernières, on aperçoit, en regardant la varice du côté de l’ouverture, trois autres varices intermédiaires beaucoup plus petites, dirigées en avant au lieu d’être dirigées en dehors comme les précédentes. Le canal présente une face supérieure, limitée à gauche par la varice dorsale hérissée de ses digitations et qui arrive aux deux tiers de la longueur du canal, se jette en dehors en for- 344 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. mant une saillie creusée d’une gouttière ouverte en avant. A droite de la varice dorsale, existe une large surface bombée, sur laquelle s'élèvent trois côtes obliquement dirigées à droite et en avant et qui se terminent en digitations assez longues et laciniées ; sur la face inférieure on trouve à gauche les deux saillies terminales du canal et en dedans une large surface presque plane, sillonnée de stries granuleuses beaucoup plus accusées en avant et dirigées de dehors en dedans et d’arrière en avant. Cette surface, qui forme le plancher inférieur du canal, s’étend jusqu à son bord externe dont elle est séparée par une fente très étroite. L'ouverture, très étroite, de forme ovale et placée sur le côté droit de la coquille en avant de l’avant-dernier tour, occupe un plan parallèle à l’axe. Sa couleur intérieure est d’un blanc uniforme. Son bord columellaire, très épais, blanc ou jaunâtre, est irrégulièrement crénelé de tubercules saillants, surtout en avant et en arrière; séparé du bord externe, en arrière, par une petite gouttière assez profonde, il se con- tinoue en avant après s'être réplié avec le bord interne du canal. Le bord externe, également blanc ou jaunûtre, est divisé par environ treize petites côtes régulières qui se prolongent à trois millimètres dans l’intérieur de l'ouverture ; ces côtes se terminent en dehors par des pointes aigues, séparées par des interstices noirâtres. Cette espèce se distingue du M. microphyllus Lamarck par son test beaucoup plus épais, la dilatation de son dernier tour qui lui donne une forme plus renflée, par son ouverture plus étroite et enfin par l’absence de digitation sur les varices des premiers tours et sur la moitié postérieure de celles du dernier. Je lui trouve une très grande ressemblance avec le Triplex denudata, de Perry, recueilli à Van Diemen ; mais la figure de cette espèce donnée par l’auteur et sa trop courte descrip- tion ayant laissé subsister des doutes dans mon esprit, je me suis décidé à considérer comme nouveau le Ch. Poirieri. Habitat. Je dois à la générosité de M. Euthime, assistant du supérieur général des Petits Frères de Marie, quelques-uns des de JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ 349 exemplaires qui se trouvent dans ma collection. [l les avait reçus de Nouvelle-Calédonie et j'ai tout lieu de croire que ceux que je possédais déjà me venaient également de cette localité. 3° MuricibEA CALEDONICA. Testa subfusiformis, echinata, solida, alba; spira conica, elongata, turbinata; apice acuta, sutura linearifluxuosa, anfra. 9, inflati rotundati, septem varicosis ornati. Varices breve spinosis, in anfractibus superis spina brevissima sæpe unica, in anfractu ultimo 4 aut 5 spinæ crassæ, canaliculatæ. Apertura ovalis, dilatata, alba; peristomii margine superiore breviter adnato, calloso ; columellari patente, mutico inferné,tridentato, dextro crenato. Cauda brevis, curvata, Dimensions : longues, 25 à 30; largeur, 11. Cauda, longueur 6 à 7, apertura, grand diamètre 10; petit diamètre 8 millim. Coquille sufusiforme blanche, solide et hérissée à la surface d’épines courtes et solides, disposées en sept séries longitudi- nales. C’est à peine si à la loupe on distingue, chez les indivi- dus bien conservés, quelques fines stries circulaires. La spire, de forme conique, est composée de 9 tours séparés par une suture flexueuse, linéaire et superficielle, ces tours convexes et arrondis, fortement déprimés entre la suture et les épines, se développent assez régulièrement en se recouvrant dans plus de la moitié de leur face externe, les deux premiers très petits, lisses, luisants et séparés par une suture profonde, forment un petit sommet émoussé à la pointe. Les suivants sont ornés d’une rangée circulaire de très gros tubercules épineux, au- dessous desquels il existe assez souvent, surtout sur l’avant- dernier tour, une deuxième épine toujours moins forte et moins saillante. Le dernier tour qui, avec le canal, forme à peu près la moitié de la longueur totale de la coquille, est côtelé de sept varices hérissées chacune de quatre épines assez robustes, sail- lantes et canaliculées du côté de l’ouverture. Il n’est pas rare de rencontrer des petites épines squameuses, placées en avant des précédentes ainsi que dans les espaces qui les séparent. Si en général toutes les épines sont blanches, on rencontre cependant * 346. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1879. des individus chez lesquels elles prennent une teinte d’un brun noirâtre plus ou moins foncé. Le canal, très court, est nettement séparé du dernier tour par une dépression semi-circulaire ; il est couronné antérieurement par cinq crêtes en forme de gouttière, qui sont la terminaison du canal de la dernière varice et des varices précédentes. En arrière de ces crêtes existent autant de petits tubercules, qui for- ment un petit cordon semi-circulaire ; au-dessous, on aperçoit la face inférieure un peu concave de la lamelle du canal, bordée en dehors par les crêtes terminales des canaux appartenant aux varices précédentes, et séparées en dedans du bord externe par un espace mesurant toute la largeur des gouttières, très pro- fonde et légèrement sinueuse. L'ouverture, irrégulièrement ovale et placée à droite, occupe un plan qui est légèrement oblique à l’axe. Son intérieur, lisse et vernissé, est d’un blanc rappelant l'émail de la porce- laine; son péristome, très large et évasé, présente un bord externe frangé ou crénelé. Il est doublé intérieurement d’un bourrelet assez profondément situé, sur lequel s'élèvent sept à huit petites côtes qui s'étendent assez profondément dans l’inté- rieur de l’ouverture. Le bord columellaire, très épais et large, est appliqué sur le canal en avant et sur le dernier tour en ar- rière, où il s’unit au bord externe; il se termine antérieure- ment en une gibbosité saillante, sur laquelle on aperçoit deux à trois petites dents assez rapprochées. Cette gibbosité est séparée de la lameïle du canal par une petite dépression en forme de gouttière. On ne trouve pas dans cette espèce et dans toutes celles du même genre, de trace du canal postérieur, que l’on rencontre dans un certain nombre de genres appartenant à la même famille. Habitat. J’ai trouvé cette espèce dans divers lots de coquilles recueillies en Nouvelle-Calédonie ; le dernier des exemplaires que je possède m'a été remis par un déporté qui l’avait recueilli à la presqu’ile Ducos. Presque toujours, ils sont encroûtés de substances calcaires, CU: JOUSSEAUME. — ÉTUDE DES PURPURIDÆ ” 44 sur laquelle on découvre très souvent de larges couches de bryozoaires et quelquefois de très petits vermets. N'ayant jamais vu cette espèce figurer dans aucun lot de coquilles provenant d’une autre localité, je suis porté à consi- dérer cette espèce comme appartenant exclusivement à la faune calédonienne. Cypræa amabilis. Testà pyriformi, umbilicatà, solidà, dorso elevato, flavido- olivaceo, criberrime punctato, medio interdum zonâ obseurà, laterale punctis purpureis crenulatà ; lateribus luteo-albis, punctis purpureis rarissime pictis, apertura angusta, flexuosa, utroque latere irregulariter dentato, dentium interstitiis pur- pureis. Dimensions : longueur, 19 ; largeur, 11 ; épaisseur, 9 milli- mètres. Coquille solide, lisse, brillante, rappelant par la forme la C. Subriridis Reeve. Sa face supérieure, convexe et arrondie, est maculée de petits points jaunes olives, très nombreux et irréguliers ; sur sa partie médiane se détachent une large zone transversale d’une teinte un peu plus foncée, et une double série ce petites macules d’un brun fauve, formant de chaque côté de la zone médiane une bordure crénelée. Sa face infé- rieure, un peu bombée et d’un blanc jaunâtre, est divisée par une fente longitudinale assez étroite et sinueuse, à travers laquelle on aperçoit l’intérieur de la coquille, qui est d’un jaune clair légèrement lavé de violet. Les lèvres de cette ouverture sont armées de dents assez saillantes et irrégulières; sur la lèvre externe on compte 24 dents plus saillantes et plus espa- cées en avant qu’en arrière; les sillons qui les divisent, assez profonds et arrondis, s'étendent un peu sur la face inférieure. La lèvre interne ou columellaire, dont la couleur violacée tranche sur le blanc jaunâtre des parties environnantes, est armée de 21 dents plus longues, plus serrées et moins saillan- tes que celles de la lèvre externe, et séparées par des sillons violets. Les deux dents antérieures, très fortes et très saillantes, 348 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 4879. sont séparées par un canal profond qui s’élargit en dehors. Les extrémités atténuées et assez saillantes sont échancrées en dessous par une gouttière aussi large que profonde. L’extrémité antérieure, blanc jaunâtre en dessus, est maculée sur les parties latérales d’une petite tache violette; la postérieure, échancrée par la gouttière, présente une lèvre droite plus saillante et plus longue que la gauche avec une petite tache fauve sur la face externe. A la place de la spire, il existe un ombilic profond et en forme de croissant. Sur les bords encroùtés d’un enduit blanc jaunâtre existent quelques rares points violacés. Je ne connais pas l’habitat de cette ravissante espèce, que l’on distinguera facilement à la teinte violette de son bord colu- mellaire et à sa face inférieure d’un blanc à peine jaunâtre. En retranchant les points noirs des bords de Ia cypræa figurée dans le Thesaurus Conchyliorum de Sowerby, pl. 309, fig. 124, on a une idée assez exacte de l’espèce que nons venons de décrire. DOLE., — TYP. CH. BLIND. LR AE PE PP ES re ae AMENER = Da ce DA A TA. Doyrolle. , (le. FORAMINIFÉERES DU LIAS. &bis. Dentalina glanduiosa Terg. | VOHAHOOUOVIN YHANXNOTAH a LT) P 7 / ni 27 COPIDLTOST À s Revue et Mag, de Zoologie (1879) PL Alb Marchand. del.et Lith. 2/3 Imp.J. Langlois, à Chartres, Ibis Falcinellus. k af re 1 2" - t x 2h LR" D | 42 Le “ ï , ‘ « 4 * "0 - L - , ; N ‘ 3 + è x \ À ER SSL ‘ 4 ne” ; $ ARTS | DE SE Fe RAA 1 —_ « h . xs Revue et Mag de Zoologie (1879) PI. 4. Ab. Marchand, del.etLith. Imp. J. L'anglois,à Chartres. Stercorarius Cataractes. / Revue et Mag de Zo ologie (1879) Alb Marchand, del. et Lith Felédmeinclus: Imp JUL late EN k np1o1is, a Lhartres. giois, a Lharir Revue et Mag de Zoologie (1879) PLG. Ab Marchand. del.et Lith. ap. J. Langlois, à Chartres . colop ax Ma) Or. Revue et Magasin de Zoologie. 1879. ERA Pambert Lt np Pecquet Paris. 2-4. Preudoctaaris Caleotti, Colteau. | HG A rorthopyqus orbtcularts, Coleau. 7-10. Mecropsis InORGlAILenSIS, Colteass. | AC / : * Lo 11, as TA, (] Re TU 2: Matils C7 Revue et Magasin de Zoologie. (CYER PL Humbert bi | Exp Parquet Pris. z. Pedinopsis Arraudt, Ctéeau. 2-4. Cariasler corrnulus, d'Orbigny. ÿ_8. Zchinolanpas Gauthiert, Cobeau. 9-11. Calopyqus Davousl, Colteas. LE NATURALISTE Br > Le gum DES ÉCHANGES ET DES. NOUVE LLE & F ; 4 Paraissant le iv et le 15 de chaque mois EMILE DEYROLLE, Directeur- gérant. “is GILNICKI, Secrétaire de la rédaction. Fe eo Bureau ‘a Paris, 28, rue de la Monnaie. à. “RE Te j ABONNEMENT ANNUEL a de Fe pres a (pare able en un mandat- -poste. à l'ordre du Directeur.) Eu “hr D rio et Algérie 7e # ne. SO, >. Pays compris dans. l'union poste | pr NAME He Fous les autres pays Fe Pen e AMTOTEES 7 ce journal est l'inter ie. ou de tous. les amateurs d'histoire naturelle ; il insère gratuitement toutes demandes d'échanges ou de renseignements FORGES émanant de ses. i abonnés. fe C'est l'organe de tous. les amateurs did natuveflec cou ous es SR Fe ne leur être utiles : commu- h- JOUE RN Ar: pe ÉLEV EU Rs 2. es Organe officiel de la Société te. des E hasseur NA ML 4 4 Paraissant le Dimanche. ANR (VABONNEMENT ANNUEL : Eu _ (Payable en ui mandat à l'ordre du {Direcleur-gérant.)." | “Franée et Algérie Et ME US LS DRAP 10-f5. PARUTOpé. "+: RE PA Ph Ke TES DRE _ Toutes les autres contrées. D MSN FLAT : _ Bureau à Paris. 23, rue. de ra Monnaie. 4 ÉMLE DevRôLLE. Directeur-gérant. Je‘: est J'AGCLIMATATION insère gratuitement “toutes “demandes d'offres, d'achats et d'échanges, relatifs à l'élevage | et à l'acelimatation des animaux, à ve Jhortieul- » ture, à la pêche et à la chasse, >. » Des renseignements gratuits sur les causés de la mort dès animaux sont donnés par: la voie du journal, aux abonnés qui envoient franco au directeur, les cadavres frais et entiers de ces animaux. Des renseignements sont, donnés dans les mêmes Let sur les nd 8 rurales et la FANSpEMenRe ide duquel ils peuvent entrer en communication: les uns avec itres, nouer de nouvelles relations scientifiques, demander . date ie leurs Fa. à ra | Parait par ascicules trimes REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE PURE ET APPLIQUÉE RECUEIL FONDÉ EN 1831 ï PAR F. E. GUÉRIN-MÉNEVILLE 3 :SÉRIE. — T. 7: QUARANTE-DEUXIÈME ANNÉE 1879. — KMascIauLEe IE. A partir de l’année 1879, la Revue et Magasin de Zoologie parait par Fascicules trimestriels, contenant chacun la matière de 5 livraisons SOMMAIRE : FrEBse (F--X.): — Les Cicadtnes d'Europe, traduit par £. Reiber._ . . . . . Page 81 THOMSON (J.). — Revue du groupe des Psilopterites. . . =. . . . . A 161 FarrwAIRE (L). — Coléoptères note de LA Erquie 7 L 0u Lo oeUR LT MARCHAND. (A.). — Stercorarius cataractes . . …. . . . . . . . .. Planche % HE En ER ÈS LE D'OR RUES SRE NE ME AN en 7e SEE A RE er Gr) — SOUS DBIOE 25 SONDE Se LOU LR SRE CN En tre 6 PARIS LIBRAIRIE ZOOLOGIQUE ÉMILEr DEVROLLE 23, BUÉ DE LA MONNAIE. ÉMILE DEYROLLE NATURALISTE 23, rue de la Monnaie, Paris Instruments de TFaxidermie, yeux d'émail, pieds en hois tournés pour oiseaux, étiquettes pour collections, etc. Boîtes à botanique, cartables, papiers à botanique, cartons pour herbiers, houlettes, étiquettes, etc. Marteaux de minéralogie de toutes formes, boussoles, niveaux d'eau, aimants, cuvettes pour collections minéralogiques, éti- quettes, etc. Cadres et cartons pour collections entomologiques, épingles à à insectes, étiquettes, pinces, boîtes de chasse, tubes en verre, flacons, filets à papillons et troubleaux, etc., etc. Collections de mammifères, oiseaux, reptiles, poissons, crus- facés, arachnides, insectes, mollusques, zoophytes. Herbiers, collections minéralogiques et géologiques. Squelettes . Collections générales pour l’enseignement primaire, secon- - faire et supérieur des sciences naturelles. Livres d'Histoire naturelle. Envoi des Catalogues spéciaux sur demande. POUR L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE DES SCIENCES USUELLES ADOPTÉS Par le Ministére de l’instruction publique, Qui a souscrit 100 exemplaires. Par le Ministère de l’agriculture et du commerce, Qui a souscrit 60 exemplaires. Par le Ministère de l’intérieur, Qui a souscrit 100 exemplaires. Par le Gouvernement provincial du Luxembourg, Qui a souscrit 510 exemplaires. Par le Ministère de l'instruction publique (Belgique), Qui en a doté toutes les écoles normales. #4 Par le Board School de Londres, Qui en a doté toutes ses écoles. Admis dans les écoles de Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Le Hâvre, Mâcon, Lille, etc., etc., etc. 21 médailles d’or, d'argent et de bronze aux différentes expositions. LE NATURALISTE JOURNAL DES ÉCHANGES ET DES NOUVELLES Paräissant le 1+ et le 15 de chaque mois EMILE DEYROLLE, Directeur-gérant. H. GrEeNiIcxt, Secrétaire de la rédaction. Bureau à Paris, 23, rue de la Monnaie. ABONNEMENT ANNUEL (Payable en un. mandat-poste à l'orjre du Directeur.) France et Algérie PR ie ET MIE. 6 fr. Pays compris dans l'union postale... . . 7 fr. Tous les autres pays PONS 8 fr. Ce journal est l'intermédiaire officieux de tous les amateurs d'histoire naturelle ; il insère gratuitement toutes demandes d'échanges ou de renseisnements scientifiques émanant de ses abonnés. | C'est l'organe de tous les amateurs d'histoire naturelle, à l’aide duquel ils peuvent entrer en communication les uns avec les autres, nouer de nouvelles relations scientifiques, demander tous les renseignements qui peuvent leur être utiles : commu- nication de types, livres, etc,, prendre date pour leurs obser- vations ou leurs découvertes, en les y consignant au jour le L'ACCLIMATATION POTÈRNAT Dee BI PVEURS Organe officiel de la Société centrale des Chasseurs | Paraissant le Dimanche. ABONNEMENT ANNUEL (Payable en un mandat à l’ordre du Directeur-gérant.) HÉAnGe: CCR TOO NES AS one A0. fr, PROD OR A PE TT fr Poutes lés'autres contrées ans us... 12 fr. Bureau à Paris. 23, rue de la Monnaie. Émre Devrorre, Directeur-gérant. Le, journal l'AcGLIMATAMION insère graluilement toutes demandes d'offres, d'achats et d'échanges, relatifs à l'élevage eb à Lacclimatation des animaux, à l’agriculture, à l'horticul- 4 ture, à la pêche et à la chasse. LA CCR nr en EE Des renseignements gratuits sur les causes de la mort des animaux sont donnés par la voie du journal, aux abonnés qui “envoient franco au directeur, les cadavres frais et entiers de ces _ animaux. Des renseignements sont donnés dans les mêmes - conditions sur les constructions rurales et la jurisprudence spéciale. | REVUE ET MAGASIN DE Z00LOCIE Paraît par îfascicules trimestriels ET FORME CHAQUE ANNÉE | un fort volume accompagné d’un grand nombre de planches. ABONNEMENT ANNUEL *: PAM IS SAIS AT" RU OT ON PANNE Départements". Ni Re Ne Nr AE TS SAT Suisse, Italie,. Belgique . : . à HAT TS Autriche, Espagne, Allemagne, Russie. EN STE Les'autres pays". NL : R4 fr. Chaque auteur a droit à 25 es a des travaux insérés. BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE LA RevuE ET Magasin DE £oorocie Tous les livres composant cette bibliothèque sont tenus gra- tuitement à la disposition des abonnés habitant la Frañce, qui peuvent les recevoir en communication sur leur demande, en payant le port d'aller et retour, et en s’en portant garants en, cas de perte. Elle se compose actuellement de ee de 3,000 volumes, et s'augmente constamment. La liste des livres nouvellement reçus est publiée tous les quinze jours par le journal Ze Natu- r'aliste, EN VENTE | Au Bureau de la Revue et Magasin de Zoologie : Magasin de zoologie, 1'e série, 1851-1838, 8 vol. in-8 — — 2e série, 1839-1845, 7 vol. in-8 Les 15 années complètes contenant 1,085 pl, col . . 00 fr. Revue zoologique, 1'° série, 1838- 1818, 11 vol. (au | listde 108 ae M er) ane AS 09 ft: 4 Revue et Magasin de zoologie, 2° série, 1849-1872, | ; 23 vol avec pl ebbeol:. 5 NRA PACE NN OR TE Catalogue de la Bibliothèque de la Revue et Magasin de zoologie, 1875... 4,00 Dole: — Imprimerie Brin. # t L & REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE PURE ET APPLIQUÉE RECUEIL MENSUEL DESTINÉ A FACILITER AUX SAVANTS DE TOUS LES PAYS LES MOYENS DE PUBLIER LEURS OBSERVATIONS DE ZOOLOGIE PURE ET APPLIQUÉE À L'INDUSTRIE ET À L'AGRICULTURE LEURS TRAVAUX DE PALÉONTOLOGIE, D ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE COMPARÉES, ET À LES TENIR AU COURANT DES NOUVELLES DÉCOUVERTES ET DES PROGRÈS DE LA SCIENCE ; FONDÉ EN 1831 PAR M. F. E. GUÉRIN-MÉNEVILLE pe” 3e SÉRIE. — TOME ” 4879. — N° 3 à 12. > pm re a ——— d 4 AP, ] 5 “ST La ed » à L OR fui ERA. Pot ‘di PR J w+# rl ds À L ! | ”, Pr ue | Dernier fascicule de cette publication. PARIS EMILE DEYROLLE NATURALISTE 23, RUE DE LA MONNAIE Lege quœæso. Ce qui à eu un commencement est fatalement destiné à avoir une fin : tel est le sort inexorable qui frappe cette publication. Nous publions donc le dernier fascicule qui paraîtra de la Revue et Magasin de Zoologie, en remerciant nos collaborateurs de l'aide puissant qu'ils nous ont donné et qui nous a permis de la maÿntenir pendant neuf L'année à la. _ hauteur à laquelle l'avait élevée son fondateur. | Lorsque la Revue et Magasin de Zoologie parut, ce recueil était, en France, la seule tribune libre où les savants zoologistes pouvaient insérer leurs travaux; depuis quelques années, il s’est formé, à Paris, la Société zoologique de France, et en province un grand nombre d’autres sociétés scientifiques qui publient les travaux de leurs sociétaires. Le recueil de. Guérin-Méneville n'avait donc plus la même utilité ; ce qui manquait, _ c'était un journal paraissant plus souvent, donnant les nouvelles, et où chacun put prendre date pour ses découvertes, nouer des relations pour les travaux et ses échanges. Nous avons cherché à combler cette lacune en publiant le Naturaliste, et le succès de ce journal est PORE nous une preuve qu'il répondait à un désideratum. Cette œuvre considérable, conduite avec tant de tact et de savoir par Guérin-Méneville, pour être complète, manque d’une table des matières indiquant tous les travaux mentionnés dans les cinquante volumes et les deux mille planches de la Revue zoologique, du Magasin de Zoologie et de la Revue et Magasin de Zoologie, qui forment trois ouvrages distincts, mais se complétant. Noüs nous sommes mis résolu- mentà l’œuvre; tout est fait jusqu’en 1873 inclusivement; les cinq années qui nous restent à terminer le seront bientôt. Nous ferons paraître la table des matières en un volume qui comprendra environ 500 pages, autant que nous en pouvons juger d'après un manuscrit, et le volume sera mis en vente dès que le nombre de souscriptions reçues nous aura D assuré d’être couverts de nos dépenses. Le prix du volume est fixé à vingt-cinq francs (1 pound — 20 marcks); nous prions les personnes désireuses de recevoir cet ouvrage de nous adresser leur demande, mais ÿ pas les fonds : dès que le volume sera paru nous le leur enverrons en les | priant de nous faire parvenir le montant de leur souscription. : 4 - prudence roéciale. LE NATURALISTE JOURNAL DES ÉCHANGES ET DES NOUVELLES Paraissant le 1° et :=: 45 de chaque mois ÉmLe Devrozee, Directeur-gérant. Bureau à Paris, 23, rue de la Monnaie, ABONNEMENT ANN UEL (Payable en un mandat-poste à l'ordre du Directeur.) France'et Algérie. . . : ; 6 francs. Pays compris dans PÜnion postale: ER 7 francs. Ronlestautres. pays. (0/1 1eme: 8 francs. Ce journal est l'intermédiaire officieux de tous les amateurs d’histoire na- turelle ; il insère gratuitement toutes demandes d'échanges ou de renseigne- ments scientifiques émanant de ses abonnés. C’est l'organe de tous les amateurs d'histoire naturelle, à l’aide duquel ils peuvent entrer en communication les uns avec les autres, nouer de nouvelles relations scientifiques, demander tous les renseignements qui peuvent leur être utiles : communication de types, livres, etc.; prendre date pour leurs observations ou leurs découvertes, en les consignant au jour le jour. L'ACCLIMATATION JO U RNAL DES ÉLEVEURS Paraïissant le Dimanche Sur 24 pages in-40 ABONNEMENT ANNUEL (Payable en un mandat à l’ordre du Directeur-gérant.) France et Algérie. .. . . . FE 10 francs. Europe. : .. ATEN 11 francs. ï Toutes les autres Lo ntrées. “Hu 7 49 "francs Bureau à Paris, 23, rue de la Monnaie, Émize DEvROLLE, Directeur-gérant. Le journal L’ACCLIMATATION insère gratuitement toutes demandes d'offres, d'achats et d'échanges, relatifs à l'élevage et à l’acclimatation des animaux, “à l'agriculture, à l’horticulture, à la pêche et à la chasse. Des renseignements gratuits sur les causes de la mort des animaux sont donnés, par la voie du journal, aux abonnés qui envoient franco au Direc- teur les cadavres frais et entiers de ces animaux. Des renseignements sont donnés dans les mêmes conditions sur les constructions rurales et la juris- 4436 — Paris, imp. A. L. Guillot, 7, rue des Canettes, REVUE ET MAGASIN DE Z00L0GIE PRIX DE L'ABONNEMENT ANNUEL Pour Paris, 20 francs. — Départements. . . . . 2dfr, Suisse, Italie, Belgique. . . RE OO De Île Angleterre, Espagne, Turquie, Hollande, Autri- che, États-Unis, Portugal, Prusse, Russie, PRE, D yTOL EC MR PEIAN ANT EVA 28 {r. Guadeloupe, Martinique, Réunion, Sénégal, etc. 24 fr. Revue zoologique, première série, 11 années (1838 à 1848), en 11 vol. in-8° brochés, contenant grand nombre de monographies et travaux importants; au lieu de 198 fr., net : 132 fr. Magasin de Zoologie : 1° série, de 1831 à 1838, 8 vol. in-8° ; 2e série, de 1839 à 1845, 7 vol. in-8°; les 15 années complètes, contenant 41,085 planches col. 500 tr. Revue et Magasin de Zoologie, de 1849 à 1879; chaque année forme un fort volume, avec grand nombre de planches coloriées : chaque vol. : | * AL S0 MR Les 3 vol. ensemble, | 500 fr. Pr ZTiZ «si ets À Hi Ti CELL SIMPLE Pesrase) RARE ant aiwt DALLLETELS Hi T Et pons p ali] ni elassi ete + ns ET EEE tx, = repris "1h QU HITS a : détobds dur gt LA pris it tirs seimdete THE IE CET Ed rat bed E ’ 4 ? ape à mr ie mt HER