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: REVUE MYCOLOGI UE
Recueil trimestriel illustré, consacré à l'Etude des Champignons et des Lichens DIRIGÉ PAR
Le Commandeur C. ROUMEGUËÈRE
Avec la collaboration de MM. ARDISSONE, professeur de Batanique à l'Ecole supérieure d'agriculture de Milan ; ARNoLD (Fr.), prési- dent de la Soriété des sciences naturelles de Munich; BERLÈSE (D' N. A.), Adjoint à la direction du Jardin botanique de Padoue ; Mmes Bommer et Rousseau, de la Société royale de Botanique de Belgique; Bonner (Henri), Lauréat de l'Institut : KE. Bouprer, Président de la Société mycologique de France; l'abbé Brésa- DOLA, éditeur des Fungi tridentini, Major BRrIARD, BRUNAUD (Paul), de la Société de Botanique de France ; Comrs (O.), prf. de Botanique à l'Ecole supérieure d'agriculture de Portici; D'Max, Cornu, professeur de culture an Muséum; N. PaTouILLARD, auteur des Tabulae analylicae fungorum; Düraizzy, (Georg.), professeur à la Faculté des sciences de Lyon ; D' W, FarLow, professeur à l’Université de Cambridge ; D' RENÉ FERRY, membre de la Soc. myc. de France; FLaGEy (C.). Fourcane, naturaliste ; Gizror (le D'X.), de la Société Botanique de France; HeckeL (D' Ed.), professeur de botanique, à la Faculté des sciences de Marseille : KarsrEN (D' P.-A.), auteur du Mycologia Fennica ; LaGerugiM (D G. de), collaborateur de Bot. notiser ; LE BRETON (A.), Secretaire de la Société des Amis des Sciences de Rouen; D' LamBorre, de Verviers ; MAGNIN (D' Ant.), prof, de Bot. à la Faculté des sciences de Besançon ; Mrizarper (D' A.), professeur à la Faculté des sciences de Bordeaux; Moucxor (le D' A), See. gén. hon.de la Soc. myc. de France ; MULLER D "ARGOVIE (le D'J.), directeur du Jardin, professeur de Botanique a l’Université de Genève; Niez (Eug.), président de la Société des Amis des sciences, a Rouen; PasseRini (le D' G.), directeur du Jardin. - professeur de botanique à l'Université de Parme ; Pnicrips (W.), collaborateur du Grevillea, éditeur des Zelvellacei Brit. Pran- cHoN (D' L.) fils, a Montpellier ; Quezer (le D' L.), ane. prés. de la Soc, mycolog. de France ; RicHsRD (O. J.), lichenogue, à Poi- tiers ; SACCARDO (le D' P.-A ), professeur à Uuiversité ‘de Padoue, auteur du Sylloge ; SARRAZIN (le capitaine KF.), membre de la Société Botanique de France ; SoRokINE (Dr N.), professeur à l'Université de Kazan ; SPEGazziINt (D'Ch.), de la Société eryp- togamique italienne, édifenr des Decades mycologiqués; Tont (D' de), adjoint au Jardin Botanique de Padoue, rédacteur du Notarisia ; Vruzzior, président de la Société Botanique de Lyon; ZiMMERMANN (le D" O.), président de la Société des sciences natu- relles de Chemnitz. etc., etc. : TOULOUSE BUREAUX DE LA REDACTION 37, Rue Riquet, 37.
; PARIS BERL:N J.-B. BAILLIÈRE ET FILS - . R. FRIEDLANDER & SOHN
19, rue Hautefeuille, 49 - N. W. Carlstrasse, f1 . SRE dE 18859 DOS RES ;
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES
DE L'ANNÉE 1889
BARBICHE (A. B.) Note sur l'Omphalia rotosta var. Lotharingiæ BaRLA. Flore AE illustrée des As More fasc. I 99. 1ase AT TE PSE TRE Gé re LT eu Gare SP EE Re Beck (Gunter Ritter Von). Le nouveau genre Poroptyche........ BEL (Jules). Les champignons supérieurs du Tarn....,.., ...... BERLÈSE (A. N.). Fungi moricolæ, fase. V. 39. NI à IX 101, 321. — Revista della Luboulbeniacæ, 171 — Excursion myco- logique-dans le Friouk..... RSR Re r/.L
— SaccaRDO et ROUMEGUËRE. Contr ibutiones ad flora am Lusit SÉrESIRe UU Ee dree NT CRE Me: dei BLONSKI (Fr.). Fungi polonici NOIRS NES EEE RS Un BoissiER (Organisation de son Herbier par les soins de M. W. Bar- bey). — Son éloge historique par S° E. le cardinal Haynald..... BoxxeT (Henri). Du parasitisme de la truffe et de la couleur de son myCeMba.. se. US RIVER PE CE Borzi (A). Le nouveau genre Eremothecium .............,....
BoupiEer (B.) Discomycètes inoperculés..#,.1...........1.202 — et PATOUILLARD (N.). Deux espèces nouvelles de clavaires BourQUELOT (E.). Recherches sur les mat. sucrées renf. dans les champignons. 164. — Les fermentations.................. Se BriaRD (Le Major). Nouveaux champignons de lAube............ Briosi (G.) et Gavara (Fr.) J. fungi parassiti della piante colti- vate-od utili exsice. asc MOSS A nee BruxAUD (Paul). Nouv. rag. mycol. 2e série, 56. Micellanées mycologi. Cavara (F. D.) Contributions à la mycologie Lombarde. ...,......
CookE (M. C.) Ilustrat. of Brit Fungi. fasc. 65, p. 1; 66-67, 111, 68-69, 169, 70, 221. — Notice sur son Herbier mycologique. .
CosraNTIN (J.) Recherches sur le Cladosporium herbarum, 106. Sur les'conidies d’un Orbilia. 5 447. = et ROLLAND. Blastomyces, genre ON LA Dupey. Les champignons destructeurs du bois ................. ELLIS et EWERHART. North Am, Fungi. Gent. XX et XXI, 50, XXII CR XD UNE ER, Pad eme OP RE RE EE FarLow (W.) La vie scientif de M. Gray. et Index de ses ; travaux. FAUTREY (G.) Champignons nouveaux trouvés dans la Côte-d'Or...
FourcanE (Ch.) Métallisation des champignons SR ee At GALLOWAY (B. T.) The Journal of Mycolog. no. I. 163. IL. 222. — Report of vegetable patholog .. .......:...... FE PR NL
GARD (A.) Sur la castration par asitaire du Lychnis dioica, 45. Sur deux types remarquables d’Entomophthorées, 103. — Culture des champignons destructeurs des chenilles nuisibles... ....,......
HAyNALD (S. Em. ie card. Lud). Denkrede auf. Edmond Boissier.
IvoiRE (baron d’). Culture de la Morille..,....,..... RARES Res
à, dé
Ps “a Le,
KARSTEN (P. A.) Fragmenta mycologica XXIV. A. Fungi quidam novi vel minus bene congniti 96. Icones selectae Hymenomyce- tum Fenniæ nondum delin. Fasc. 2.111. — Symb. ad mycol. Fennicam,Pars. 23-28. 119, 157. — Aliquot a novae dues gorum; Fungi novi OUEN nn TERRE
KELLERMANN (N. A) et SWINGLE, Kansas fungi. d: AOL SAME.
KixGo-MyaBLe. Mode de vie et histoire du Macrosporium pps FEU. N. Je AR ae RP ET A CR CMD NERO
LAGERHEIM (G. de). Nouvelle espèce du g. Entorrhiza 44.—1/ adie lactique employé dans l’étude des champig nons 96.— Un nouveau genre d'Uredinées..... RP A a SN TE À EEE
LAMBOTTE (E.) 2e supplément de la flore mycologique 4 Belgique.
LAURENT. Recherches sur le RSR du Cladosporium her- Le D A PRE EE PU RE AR SCD APRES PS
“re LEE SE SL PERS UE PNA EN See RE RTE TAN! Sur l’hermaphrodisme parasitaire et le polymorphisme floral du ZLychins dioica 101. — Sur le polymorphisme floral du RO ET POP ÉTIE mARME ee Aer e ae de ed a 2 ne R laut a es qe
MaRTELLI (U.) Sur la phoëphorescenice de l’Agaricus olearius. DC.
MaTTIROLO (D. O.) Illustrazioni di tre nuove . di tuberacee LP LU à D RC NS NC OS A ER ECS M TRS SA ae
MassaLoNGo (G.). Novi miceti A agro Veronèse..
MiLarper (A.) Instruction pratique pour le ot. 4 Mid LP Ce, CR RE RS RG LE ENST APR EU OR AP ANE 172
MouGEor (D. Ant.) Sa mort... RE GA A TE NPANE CMOP OT CE LR DES Moyex (J.) Les champignons. Traité de mycologie........,......
Mourox (V.) Notice sur voue Ascomycètes nouveaux ou peu ne MR te Dr ec 20 ele ie me ND Aie UT 0 6: drone
NawaGHin (S.)Nouvel ampat asite du Sphagnum squarrosum NiEL (Eug.) Notice biographique sur Al. Malbranche.......... ..
ParTouiLLarD (N.) Le genre Coleopuccinia. 35. — Fragments myco- nn ras DA nn ne ee à MEME ae et D à See à
— et A. Cros Champignons du Venezuela. 36 et 167. — Note sur 3 espèces mal connues d’hymenomycètes. 166. — Ta- DR nMlU TIC TANgURUIM, AAC NES EE ere
PLancHoN (L.). Un cas d'Empoisonnement par les Morilles. ....... PASSERINI (S.). Diagnosi di funghi nuovi III-IV.............. Ft PECK (Ch.-H.). Report ofthe Botanist. (41e)................ sue Prirotra (R.). Osservazioni sopra alcuni Funghi....... Li PAPER PLOWRIGHT. ii of the British. uredineae and ustilagi-
PRILLIEUX (Ed.). Rerède contre la maladie de Ps de En 60. — Les tumeurs à bacilles des branches de l’Olivier et du Pin,
RaouL (D.). ). Remarques sur quelques champignons au point de vue de l'hygiène et de lt thérapeuthique................... L'HSS ES
- RAUNKHER (C.). Myxomycètes Daniae..... RE ea TA ETES
REHM (D.-H.). Xryptogamen Floræ Pilze. Tom. IL f. 30, p. 43 : 31, 20 —" Dscomuyvelen fascs XX. denied see see des
Rogrxson (B.-L.). Notes of the genus Taphrina.......... RL RozLanp (M.-L.). Trois espèces nouv. de Discomycètes........... RoMEzLL (Lars). Fungiexsiccati Scandinavici.....,,....,.......
ROUMEGUÈRE Fungi selecti exsicati cent. 48e, 4 ; 49e, GA ; 50e, 197. BA6RSS AN ER Her PA ET RE LAURE NN 192 72 DIBLIQGR A PME MN VENUE EE CAT 25-99-153-208
— Correspondance deJ. B. Mougeot, Nestler, Villars, Persoon, EL. Fries et de ces derniers Botanistes avec le promoteur de lacol- lection des Cryptogames Vosgiennes, 17. — La maladie des chatai- gniers, 34. — forme du P. Vaillantii P. 91. — Mort du Dr Antoine
Mount Er RER TAN Se ee CPR CE 114 SaccarDO (P.-A.). Sylloge fungorum vol. VI fin des Hym........ 0) — ét'BERLESE, Fungi Guienenses....1. 2. NAN 295 Session de la Société Mycologique à Blois. ...".15.."4% L'ART ADS 58 SuiTH (Erw. F.) Le Jaunissement des Pêchers.................. 160
SoRoOKINE (D.-N.) Matériaux pour la Flore mycologique de l'Asie Centrale, 69, 136, 207 — Un nouveau parasite de la chenille de la
Dette Patents. ii om es DE PS ETES REES 215 SPEGAZZINI (Ch.) Fungi nonnulli Paraguariæ et Fuegiae. 93. — Fungiértaranitier. Pugrt 1112522 RME ns Rp. 110-157 Taumex (F. de) Les maladies des plantes cultivées, 223. — Cham- pignons qui envahissent l’Abricotier........ ds VS TOR RATER 38 Toxt (J.-B. de). Revision of the genus Doassansia Corn. 49. — Ustilagineae et Uredineae pars. Il, T. VIT, dn Sylloge........ D4 TréLéAsE. Les Morilles et les Tops des env. de Madison. 42 VEULLIOT. Empoisonnement par les Morilles...,................ 12 NocGziNo (E.) Illustr. die due Agaricini Italiani............... 18
Woroxix (M.) Surla maladie des Sclerotes des baies de Vaccinium. 46
ans Doc lo AT I MECS STE 9 a EN SR UE RE AR Mn" ed “e 2 *
11e ANNÉE, N° 41 REVUE MYCOLOGIQUE 1 JANVIER 1889
RépacrTion : Rue Riquer, 37, TouLouse.
C. Roumecuëre. Fungi selecti exsiccati. Centurie XLVIIIe publiée avec le concours de M! Angèle ROUMEGUÈRE et de MM. V. BEL- rRANI, J. B. ELris, Ch. FourCADE, J. HENRIQUES, J. JoHANSON, P. A. KaRsTEN, KRIEGER, G. de LAGERHEIM, P. G. LORENTZ, J. LuEnMaANN, P. Mac-Owan, N. MarTiANor, F. Morrer, Prof. NiessL, PLowRiGaT, Ch. PEck, H. W. RAvENEz, REHM, E. Ros- TRUP, SAFIANOF, SCHULZER DE MUGGENBURG, G. SCHWEINFURTH, N. SOROKINE, J. THERRY, F. DE THUMEN, WALLNER, G. WINTER et des Reliquiae d'Anne LIBERT.
4701. Lenzites Reichardtii Schulzer in Thum. myc. u. n° 1501; Flora 1880. — Sacc. Sylloge V, p. 646.
Hongrie : Vinkovce, sur les trones dessèchés du Populus nigra. Printemps. .. Schulzer de Muggenburg.
4702. Corticium murinum Bk et Br. Fungi of Ceylon p. 70 (texte Kalchbrenner).
Australie : Victoria, sur le tronc mort d'un Æucalyplus.
Luechmann.
4703, Exobasidium Vaccinii Woron. f. Ledi Wint. Die Pilze 4, p. 822. — ÆExob. Ledi Karst. in myc. univ. n° 1508.
Finlande : Mustiala, sur les feuilles vivantes du Ledum palustra
L, juillet. P. A. Karsten. 4704. Puccinia Prenanthis (Pers.) Fuck. Wint. Die Pilze 1, p. 208. f. Aecidinea
Suède : Stockolm, sur le Lactuca muralis, mai 1888.
G. de Lagerheim. 4705. Puccinia Galii (Pers.) Wint. Die Pilze 1, p. 210. — Aeci- dium Galii Pers. syn. p. 207. P. difformis Kunze myc. Hef. 1,
DE TL: f, Aoricola Suède : Warberg, sur les fleurs du Galium verum, septembre 1887. G. de Lagerheim.
4706. Puccinia Feequssoniri Berk. et Br. in Ann, mag. nat. Hist. 4875, n. 1464. — Wint. Die Pilze {, p. 176.
Suède : Sunnansjo, sur les feuilles vivantes du Viola palustris L.
J. Johanson.
4707. Puccinia Etlisiana Lhum. in Bull. New-York Torrey Bot. Club. VI, p. 215.
Amérique septentrionale : New-Field, sur les feuilles arides de l'Andropogon virginianum L. J, B.vEUis.
4708. Puccinia Aecidiiformis Thum. in Flora 1875, p. 378.
Cap de Bonne-Espérance : Somerset East. Sur les feuilles vivan- tes du Nidorella mespilifolia. Août. P. Mac-Owan.
4709. Puccinia Sesleriae Reichardt in Verh. zool.-botan. Ges Wien. 1877, p. 842. — Winter Die Pilze 1, p. 221.
Autriche : Modling, sur les feuilles languissantes du Ses/eria coerulea, réuni quelquefois à l’'Uredo. septembre. F. de Thumen.
4710. Puccinia Eriophori Thum. Beitr. z. Pilzflora Sibériens n. 695.
Danemarck : Wildsmose, sur les feuilles maladives de l'ÆXriopho- rum angustlifolium Roth. Juin. E. Rostrup.
— 2 —
AT. Puccina Tulipae Schrot. Jahrest. d. Schles Ges. 1875, p. 117. — Puccinia fallaciosa Thum. Oesterr. Bot. zeit. n. VI.
Autriche: Vienne, sur les feuilles vivantes du Tulipa Gesneriana cultivé. Printemps. J. Wallner.
4712. Puccinia Oreoselini (Strauss.) Wint. Die Pilze 1, p. 191. — P. Peucedani Kornick. in Hedwigia 1877, p. 17.
Autriche : Klosterneuburg, sur les feuilles vivantes du Peuceda- num Cervaria L. Août. F, de Thumen.
ATAS. Puccinia Saussureae Thum. in Bull. soc. natur. Moscou 1878, p. 214.
Sibérie occidentale : Sur les feuilles vivantes du Saussurea glomerata. Août. N. Martianof.
4714. Uredo lucida Thum. Flora 1876, p. 570. — Kornick. in Hedwigia 1877, p. 23 (fung. stylosporif).
Cap de Bonne-Espérance : Somerset-East. Sur les feuilles vivan- tes du Rubus rigidus Sm. Août. P. Mac-Owan.
AT15. Uredo transversalis.Thum. in Flora 1876, p. 570. Myc. univ. n. 1244.
Cap de Bonne-Espérance : Somerset-East, sur les feuilles vivan- tes du Tritonia scaurigera Ker. P. Mac-Owan.
XT16. Aecidium detritum Thum. Mycoth. univ. n. 1324.
République argentine : Conception sur les feuilles vivantes du Phyllanthus Sellowianus. Novembre. .} PO EoreREe
4717. Ustilago Caricis (Pers.) Fuck. Fung. Rhen. 249.
var Leioderma Tagerh. nov. var « Membrana sporarum laevissima. »
Bade : KFribourg-en-Brisgau. Dans les ovaires d’un Carex. Juin 1888. G. de Lagerheim.
XT18. Uromyces Howei Peck. Fung. North. Americ. n. 235.
Amérique septentrionale : New-Field, sur les feuilles vivantes de l'Asclepias cornuta L. septembre. J. B. Ellis:
4719. Uromyces Heteromorphae Thum. Flora 1877, p. 409.
Cap de Bonne-Espérance : Somerset-East. Feuilles vivantes de l’Æeteromorpha arborescens Cham. P. Mac-Owan.
4720. Uromyces Gageae Beck. in Verhandld. zool. bot. Gesell. in Vienn 1880, p. 26. — Wint. Die Pilze 1, p. 142. U. Ornithogali (Wallr.) Erysibe rostellata v. ornithogali Wallr. F1. germ. p. 209, Dr De
Pyrénées centrales. Luchon. Sur les feuilles vivantes du Gagea arvensis. mai 1888. Ch. Fourcade.
AT21. Uromyces minor Schrot 1887 Pilze Schlesiens p. 310.
Bade : Kaisertuhl, sur le Trifolium montanum. Juillet 1888.
G. de Lagerheim.
4722. Uromyces scutellatus (Schrank) Schroet. — Winter Die Pilze 1, p. 144. — U. Kalmusii Sace. Mich. I, p. 45.
Bade : Kaisertuhl près de Friburg-en-Brisgau, sur l'£Euphorbia Gerardiana. Juillet 1888. G. de Lagerheim.
4723, Uromyces Juncinus Thum, in Mycoth. univ. n. 1436. — U. truncatus Fuck. pr. p.
Sicile : Licate, sur les chaumes vivants du Juncus acutifolius. Mars. V. Beltrani.
AT24. Sorosporium desertorum Thum. in Grevillea VIII, p: 50.
— JU
Egypte : Dar et Beda. Avril. Dans les ovaires du Coctorrhachis hirsuta Brongt. @. Schaveinfurth.
4725, Sorosporium hyalinum (Fingerh.) Wint. Die Pilze 10e 105. — Thecaphora hyalina Fingh. in Linnea X, p. 230. — Usti- lago capsularum Fries syst. myc. II, p. 519. — Thecaphora affinis Schweid. in Jahrb. Schi. Ges. f. Vaterl, Kult. 1874, p. 90.
Danemarck : Sharup, sur les légumes vivants de l'Astragalus glycophyllis L. Juillet. EF, Rostrup.
4726. Sorosporium Saponariae Rudolphi in Linnea IV EEE —Wint. de. Pilze 4, p. 104. — Ustilago Rudolphi Tul. mem. sur les Ustilag. p. 99. — Microbotryum Rudolphi Léveillé in Dict. d'Orbigny, p. 787.
Bade : Istein, dans les fleurs du Saponaria officinalis. Juillet 1888. G. de Lagerheim.
4727. Entyloma Hottoniae Rostr. in Thum. myc. univ. n. 4727.
Danemarck : Sharup, sur les feuilles vivantes de l'Æottonia pa- lustris L. Juillet, Rostrup et Johanson.
4728. Entyloma Fischeri Thum. Oesterr,. Bot. zeit. Schw. p. 307. — Wint. Die Pilze 1, p. 114.
Autriche : Klosterneuburg, sur les feuilles vivantes du Stenactis annua Cass, Juin. F. de Thumen.
4729, Caeoma Evonymi Schrot. Brand nnd Rostpilze Schlesiens, p. 30. — Uredo Evonymi Mart. FI. Mon. p. 230 pr. p.
Saxe : Leipzig. Feuilles vivantes de l'Evonymus Europaeus J.. Juin. G. Winter.
4730. Caeoma cylindricum Lk.in Linn. Sp. Beat plant. C. Willd. VI, p. 39.
Bohême : Herrnskretschen, sur les feuilles vivantes du Populus balsamefera L. Août. F'. de Thumen.
4731. Cacoma Ribesii Lk. in Linn. spec. Plant. e. Willd. VI 2 p. 26. — Wint. Die Pilze I, p. 259.
Pyrénées centrales. Bagnères-de-Luchon. Sur les feuilles vivantes du Ribes grossularia L. Juillet. E, Rostrup. 4732, Coleosporium Saffianoffianum Thum. Myc. un. n° 1532.
Sibérie occid.: Jenisseisk. Sur les feuilles vivantes de l’Aronicum Altaicum D. C. Safianof.
4733. Phragmidium Rubi (Pers) Wint. Die Pilze I, p. 230. — Ph. incrassatum Link. — Ph. microsorum Sace. Mich. E, p::100:
Pyrén. centrales : Bagnères-de-Luchon. Feuilles vivantes du Rubus fructicosus L. Ch. Fourcade.
4734. Chrysomyxa Ledi (Alb. et Sch.) Wint. Die Pilze I, p. 251. Pucciniastrum Ledi Karst. Mycol. Fenn. IV p. 57. — Uredo Ledi Alb. et Schw. Consp. Fung. Lusat, p. n° 351.
Finlande : Mustiola. Sur les feuilles et les branches du Ledum palustri L. Juin. P. A. Karsten.
4735. Peronospora conglomerata Fuckl. Symb. Mycol p. 68. — Sace. Syll. VIT. p. 252,
Danemark : Skarup. Sur les feuilles vivantes du Geranium pu- sillum L. Juin. E, Rostrup.
4736. Peronospora Androsaces Niessl. in Rabh. Fung. Europ. n. 1875. — Sacc. Syll. VII, p. 260, |
Suède : Upsal. Sur l’'Androsace seplentrionalis. Juin 1888.
G, de Lagerheim.
Er
4737. Synchytrium Urticae Sorok) Arbeit. d. Dritt. Versamlung. russ. natur. f. zu kier 1870, p. 39. C. Icon. — Sacc. Sylloge VII, p. 293.
Russie : Kazan. Sur les feuilles vivantes de l’Urtica dioica.
N. Sorokine.
4738. Cudonia circinans Fr. Sum. Veget. Scand. p. 348. — Leotia circinans Pers. Icon. Fung. p. 16. Tab. V, f. 5-7.
Autriche : Karisbrunn. Sur la terre dans les Forêts. Août.
Prof. Miessl.
4739. Durella macrospora Fuck. Symb. mycol. p. 281.
Bavière: Sugenheim. Sur le tronc et les branches décortiqués du Quercus pedunculata Ehrp.
4740 Saccobolus depauperatus Rehm Ascomyc. n. 661. — Asco- bolus depauperatus Bek. et Br. in Ann. nat. Hist. n. 1083. Saxe : Konigstein. Sur le crottin de lapin. Mai. W. Krieger.
4741. Patellaria minor Karst. Mycol. Femi. I. 233. — Odonto- trema minus Nyl. Lichen. Scand. p. 249. Finlande : Mustiala. Sur le bois mort de sapin. Octobre. P, A: Karsten: 4742. Dermatea Tabacina Cooke in Bull. Buffalo scient. Soc. 1875. Amériq. Sept. : New-Field. Sur l'écorce du Quercus coccinea Wgh. vivant. Mars. J.=B. Ellis. 4743. Ascomyces alutaceus Thum. Verh. d. 300 1. bot. Ces 1879, p. 528. Exoacus cœrulescens (Desmaz et Mont.) Sadebeck in Wint. Die Pilze I, p. 10? f. Quereus susedanae Vuk. Autriche : Kaltenleutgeben. Sur les feuilles vivantes. Août. F. de Thumen. 4744. Ascospora Oleae Montg. Syll. Fung. p. 275. Portugal : Coimbra. Sur les feuilles tombées de l’'Olea sativa. Lam. Mai. | F, Moller. 4745. Septoria urens Pass. Hedwigia 1881. p. 146 et Fung. Parm. n. 66 — Sacc. Syll. III, p. 543. Italie : Vigheffio p. Parme. Sur les feuilles languissantes du Galium tricorne L. Mai. Prof. G&. Passerini. 4746. Septoria erythrostoma (Dur et Mont.). Sacc. Syll. III, p. 496. Ascospora erythrostoma Dur et Mont. fl. Alger. Î. Cerasi Autriche : Modling. Sur les feuilles languissantes du Cerasus dulcis Bkh. Août. F. de Thumen. 4747. Sphaeronemella flavo-viridis (Fk1.) Sacc. Syll. II, p. 618 — Spheronema flavo-viride FkI1. Symb. Mye, p. 147. f. Juglandis Aude : Carcassonne. Sur le tronc du Noyer. Eté 1888. Angèle Roumeguère. 4748. Phoma Olivarum Thum. Pilze d. Oelbaumes p. 41 in Ball. Soc. Adr. Trieste 1883. Sacc. Sylloge IIT, p. 156. Autriche : Dalmatie. Sur les fruits mûrs et tombés à terre de l’Olea sativa. Mai. L. Rôesler. 4749. Phoma Ornithogali Thum. Flora 1878, p. 398. — Sacc. Syll. III, p. 158.
cs a
Cap de B.-Espérance : Somerset-East. Sur les tiges mortes de l'Ornithogalum altissimum L. Prof. Mac-Owan. 4790. Phyllosticta vilicola Thum. Pilze d. Weinstockes p. 188 — Sacc. Syll. II, p. 19 — Septoria viticola Bk. et Curt. Lect. Rave-
nel in litt. — Sacidium viticolum Cooke in Sched.
Amérique Sept. : Aiken, Sur les feuilles vivantes du Vitis Vul- pina. Septembre. H.-W Ravenel.
4751. Hendersonia fusarioides Sacc. Mich. I, p. 213 — Syll. IT, p. 426.
Pyrénées cent.: Bagnères-de-Luchon. Sur l'écorce morte du Robinia pseudo-Acacia. Eté. Ch. Fourcade.
4752 Melanconium conglomeratum Lk. in Linné spee. plant, C. Wildenow VI 2 p. 92. — Sacc. Syll. IT, p. 794. — M. atrum Lk. Obs. mycol. I, p. 3. Tab. I. f. 7.
Rhône : Lyon. Sur les branches sèches du Caslanea sativa Lam. Sept. J, Therry.
4753. Phoma Diatrypea (C. et E.) Sace. Syll. III, p. 86. — Sphæropsis diatrypea Cooke et Ellis in Grevillea Tab. 95, f. 6.
Amérique sept. : Newfield. Sur les branches mortes du Chionan- thus virginica L. Janvier. J.-B. Ellis.
#154. Trematosphæria Lichenopsis (Mass) Sacc. Syst. IIT, p. 119 — Caryospcra Lichenopsis (Mass) Sacc. Fung. Ital. n. 203. — Sphæœria Lichenopsis Mass. in Flora 1856, p. 242, Tab. III, f. 6-7. _ Hautes-Pyrénées : Tarbes. Sur les branches à demi sèches du Cerasus communis. Juillet 1887. Angèle Roumeguère.
4755. Leplostroma Pinastri Desm. Ann. se nat. 1843. XIX p. 338 — Sacc. Sylloge IIT, p. 641.
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Amérique Sept. : Aiken. Sur les feuilles vivantes du Catalpa Syringaefolia Sims. H.-W. Ravenel.
4757. Uncinula americana (How.) Sacc. Syll. I, p. 8 — U. spi- ralis Berk. et Curt. in Grevillea IV, p. 159. var racemorum Thum. Pilze des Weins. p. 12.
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RS PE
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Pyrénées centrales : Luchon. Sur lPécorce morte du Robinia speudo-Acacia L. Ch. Fourcade.
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Pyrénées centrales : Région montueuse. Sur l'écorce sèche du Pinus sylvestris. Automne 1887. Ch. Fourcade.
4779. Hypocrea gelatinosa (Tode) Fries Sum. Veg. Scand. page 384. Sacc. Syll. IT. p. 524. Sphaeria gelatinosa Tode Meckl. IT. ». 48. f. 123-124.
Angleterre. Kingt Linn. Sur le bois de hêtre pourrissant. Octo- bre. C. B. Plowryth.
4780. Henriquesia Lusilanica Passer. et Thum. Contrib. Myc. Lusit. n° 278. — Sacc. Sylloge IT. p. 726.
Portugal : Coimbra. Sur les branches sèches du Quercus cocci- fera. L. janvier. F. Moller. 4781. Coccularia graminis. Cooke Fungi North. americ. 813.
Amérique sept. : Aiken. Sur les feuilles de l’Eulalia Japonica. Trin. H. W. Ravenel,.
4782. Cordiceps pistillariaeformis B. et Br. Fungi n° 969. Tab. XVI f. 22. Sacc. Syll. IT. p. 568. — Torrubia pistillariaeformis Cooke Handb. n. 2323. Torrubia clavulata Peck. in-28° Rep. The Muss NY:
Amérique sept. : New-York. Parasite sur une espèce de Coccus |
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(femelles Has) et qu habite les rameaux du Prinos Ver- ticillatus L. Ch. N, Peck. 4783. Trematosphaeria rate (De Not.) Sace. Syll. IT. p. 121. — Sphaeria nuclearia De Not. Myc. Ital. Dec. 9. p. 462, f. IV. — Cariospora nuclearia (De Not.) Thumen. Aude : Environs de Limoux. Sur le noyau pourrissant de l’olive (fruit de l’Olea sativa L.) Angèle Roumeguère. 4784. Claviceps nigricans Tulasne Ann. se. nat. II, tab. 4, f. of.. 24. Sacc. Sylloge IT, p. 565. Selerotium Eleocharidis Thum. Myc. univ. 2298. Danemarck : ile Fionie, dans le sclérote des épis vivants de Eleocharis palustris R. Br. E. Rostrup. 4785. Coryneum mnicrostictum Bkl. et Br. in Ann. nat. Hist. n. 451. Sace. Sylloge IT, p. 775. Sporocladus rosaecola sec. Fuck. Scimatosporium Rosae Cord. in Sturm. Tab. 40. Haute-Garonne. Environs de Toulouse. Sur les branches mortes du Rosa canina L. Angèle Roumeguère. 4786. Cercospora Diospyri (Thum) Cooke in Rav. Amer. Fungi n. 588. Sacc. SyIl. IV, p. 362. Amérique septentrionale : Aiïken, Sur les tiges mortes de l’'Amorpha herbacea Walt. H. W. Ravenel. 4787. Cladosporium Amorphae Thum. Fung. Amer. id Revue mycol. 1879, p. 59. Sace. Sy. IV, p. 362. Amérique septentrionale : Aïken, sur les tiges mortes de l’'Amor- pha herbacea Walt. H. W. Ravenel. 4788. Cladosporium infuscans Thum. Fung. Amer. in Revue mycol. 1879, p. 39. Sacc. Syll. IV, p. 361. Amérique ‘septentrionale : Aiken, tiges vivantes du Desmodium strictum DC. H. W. Ravenel. A789. Coremtüun glaucum Fries in Liljet, sv. FI I, p. 678. — Sacc. Syll. IV, p. 581. C. vulgare Corda Prachtft. Schim, p. 53, Tab. 25. Penzig. in F1. Ital. n° 1209. f, acinorum Haute-Garonne. Toulouse, sur les grains de raisins conservés et pourrissants. Angèle Roumeguère. 4790. Helminthosporium Ravenelii Curt. in Sillim. Amer. Journ. of Scence 1848, p. 392. — Sacc. Syll. IV, p. 412. — H. Hoffmanni BK. Intr::p: 298, HUF. Amérique septentrionale : Aiken, sur les panicules du Sporobo- lus indicus Kth. H. W. Ravenel. 4791. Brachysporium Vaccinii (Fr.) Sacc. SylL IV, p. 4926. Helminthosporium Vaccinii Fr. Syst. mycol. I, p. 358. — Sarco- podium atrum Corda in Sturm. F1. ILE, sp. 135, T. 64. Bavière. Bayreuth, sur les branches dun Vacinium Vitis Idaeae vivant. F, de Thumen. 4792. Zygodesmus pannosus Bkl. et Curt. in Grevillea II, p. 112 N. A. Fung. n° 680. — Sacc. Sy: IV, p:285. Amérique septentrionale. New-Field, sur du bois pourrissant. J. B. Ellis. 4793. Sarcopodium avenaceum Fr. Sum. veg. scand. p. 472. Sace. SyIL. IV, p. 313.-Fusisporium avenaceum Fr. syst. myc.IIT, p. 444. Finlande : Mustiala, sur les chaumes récemment coupés du Secale cereale L,. P. A. Karsten.
— lies
4794. Macrosporium canificans Thum. in Hyphomye. ined. myc. univ. n° 2280.
Amérique septentrionale : Aiken, sur les tiges mortes de l’Æibis- cus esculentus L. H. W. Ravenel.
4795. Macrosporium Cassiaecolum Thum. myc. univ. n° 1270. — Sacc. Syll. IV, p. 624.
Amérique septentrionale : Aiken, sur les légumes secs du Cassia occidentalis L. H. W. Ravenel.
4796. Fusisporium lacteum Desm. in Ann. se. nat. 1850 XIV, p.109.
Haute-Garonne. Environs de Toulouse, sur les feuilles vivantes de la Violette cultivée (Viola odorata L.) Angèle Roumeguère.
4797. Fusidium coccineurn Fuckl. symb. myc. p. 370. — Sacc. SyIL IT, p. 29.
Pyrénées centrales, Environs de Luchon, sur les feuilles vivantes du Veronica officinalis L. Ch. Fourcade.
4798. Fusidium Stachydis Pass. in Thum. myc. univ. 1565.
Italie : Parme, sur les feuilles languissantes du Stachys annua \.
G. Passerin.
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Autriche : Klosterneuburg, sur les tiges mortes du Chenopodium album. F. de Thumen.
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Suisse : Zurich, à la surface du chapeau de divers Agarics pour- rissarits. Reliquiae Winterianue.
Un cas d'empoisonnement par les Morilles signalé par M. VæuLcrior et commenté par M. le D' Louis PLANGHoN.
Nous publions une intéressante notice de M. Veulliot sur un em- poisonnement par l'usage des Morilles, qu'il nous a adressé de Bai- geux-les-Ceps (Côte-d'Or), à la fin des vacances. L'accusation por- tée une fois encore contre les Morilles semble être un paradoxe, car ces champignons et spécialement le Morchella esculenta, sont émi- nemment comestibles. La Revue ent l’occasion en 1889, à propos de l'apparition d’un article étrange dù à M. Bras, professeur à Louvain, parlant des « Propriètés toxiques de la Morille commun: » (Revue Tom. 5, p. 46), de publier une légitime réfutation de M. le Capitaine F. Sarrazin, un de nos plus zélés collaborateurs, voué pour ainsi dire au culte des Morilles qu'il a étudiées à tous leurs aspects. La conclusion de l'écrit tres-sensé du mycophile de Senlis, que nous partagions pleinement, innocentait la Morille commune du résultat toxique qu'on lui attribuait, tout en mettant les consommateurs en garde contre les quantités ingérées et surtout sur le degré trop avancé des spécimens employés à l'alimentation.
Nous avions bien présente à la mémoire, en lisant la note de M. Veulliot, cette opinion défavorable de Paulet, pesant sur son Mor- chella pleopus, mais cette dernière Morille était restée un mythe!
1
10 —
On ne l'avait pas retrouvée dans la forêt de Fontainebleau ; on n'en avait plus entendu parler depuis un siècle et M. Veulliot ne faisait aucune allusion à cette espèce perdue. Il y avait aussi dans nos sou- venirs le M. rimosipes D. G. dont la description cadrait assez bien avec les indications de M. Veulliot, cette fois, «une espèce moins fréquente que le M. esculenta, d'un goût moins agréable que cette dernière » nous écrivait un jour M. Max. Cornu (Revue T. 4, p. 167) et à propos de laquelle le savant professeur du Muséum ajoutait : «Si toutefois elle n’est pas dangereuse »: M. Max Cornu avait sans doute devers lui quelques faits reprochables quant à l'usage du A7. rimosipes ! Mais M. Veulliot, qui connait les Champignons, était si précis sur l'espèce qui avait occasionné les accidents relatés dans sa note que nous dûmes abandonner la piste que nous étions disposés à suivre'et, avant de publier les faits portés à notre connaissance nous désirâmes avoir l'avis d’un botaniste très au courant des qua- lités toxiques des champignons. Nous fimes un nouvel appel à la complaisance de M. le D' Louis Planchon.
La réponse de l’auteur des Champignons comestibles et vénéneux aux points de vue économique et médical a été, selon notre attente, empressée et bienveillante pournous. On lira les passages essentiels de la lettre de M. le D’ L. Planchon, lettre que ce. dernier ne desti- nait pas précisément à la publicité et qu'il voudra bien nous pardon- ner d'avoir divulguée, à raison des bonnes intentions qui nous ani- ment. M. Louis Planchon est aussi modeste que médecin-botaniste érudit. S'il veut bien nous dire : « N’allez pas au moins présenter mon opinion comme une étude de l’empoisonnement par les Morilies ! Je n’ai pas prétendu traiter le sujet, et ce ne sont là que quelques lignes au courant de la pensée, sans étude préalable et surtout sans prétention », disons à notre tour, et cela publiquement, notre sentiment : Le langage de M. L. Planchon est très instructif, il doit étre retenu, et nos lecteurs ne sauraient manquer de lui savoir gré, comme nous-mêmes, de ses Justes et très importantes remarques. C. ROUMEGUÈRE.
1% octobre 1888.
«Au commencement du mois de mai dela présente année, au bourg d'Ancy-le-Frane (Yonne), une famille d'ouvriers, composée de trois personnes, le père et deux enfants, un garcon et une fille âgés d'en= viron 20 ans, s’est empoisonnée en mangeant des morilles cueillies la veille, au bord des bois, sur l'emplacement d'un bois de pins ou sapins coupé depuis 2 ou 3 ans. Ces morilles, cueillies par un temps pluvieux, étaient jaunes, à tête allongée ou un peu difforme, quel ques-unes paraissaient un peu avancées; on en comptait plus de 130 et la récolte pouvait être qualifiée de fructueuse.
On les fit cuire, le lendemain de la cueillette, avec beurre, lard, persil, sel, poivre et un morceau de veau; on mangea le pain ordi naire du boulanger et on but l’eau claire et limpide du puits voisin, comme ou le faisait chaque jour.
Le repaseût lieu vers les 7 heures du soir; environ 1h. 1/2 après, la jeune fille se sentit indisposée, elle eut des nausées, vomit et se trouva débarrassée de tout malaise.
Son frère, qui était allé se promener, rentre vers les 9 heures, se
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‘sentant fatigué : il se couche, sans soupçonner la cause de son mal, dort d’un sommeil pénible toute la nuit et ne se réveille qu'à grand peine le lendemain matin, malgré des appels réitérés, Il veut se lever, mais la tête est lourde ; il ne peut se tenir debout, a le vertige et est obligé de se recoucher. .Il garde le lit toute la journée, ne pouvant remuer, éprouvant le besoin de vomir chaque fois qu'il fait un mouvement, plongé dans une somnolence continue et ayant la langue comme paralysée ; ses pieds sont froids et le reste du corps brûlant par accès.
Le père, chose remarquable, n'avait rien éprouvé, il sort le len- demain matin comme d'habitude, Après avoir travaillé à son jardin, il rentre vers les 2? heures, range le reste des morilles, plus un peu de fromage avec pain et eau accoutumés, retourne à ses occupa- tions et rentre vers les 6 heures, se sentant ectte fois malade comme son fils. Il se couche et s'endort d'un lourd sommeil ; le lendemain matin, il veut se lever, mais ne peut se tenir debout, chancelle comme un homme ivre et se voit obligé de regigner son lit. Sur l'ordonnance du médecin, on lui donne un médicament qui produit ses effets, le soulage et lui permet le soir de prendre un peu de nourriture. -
Son fils, toujours fatigué, s’est purgé avec de l’huile de ricin ct a pu également manger quelque chose, après un jeûnede 48 heures : le lendemain, c’est-à-dire le 3° jour après le repas fatal, il est assez bien, mais il se ressentait encore du malaise des jours précédents.
Le plus singulier, dans ce triple empoisonnement, c’est le cas du chef de famille qui n’éprouve les symptômes du mal qu’après le se- cond repas. Faut-il les attribuer au premier repas dont les effets se seraient produits tardivement ?
Tous les ans, cette famille mangeait des morilles eucillies dans la même région, à quelque distance de l'endroit où les dernières avaient poussé; ces morilles étaient grises, mais on sait qu'il n'existe pas de difiérence dans la qualité alimentaire des unes et des autres, quelle qu'en soit la couleur.
L'empoisonnement ne peut être attribué aux condiments, au pain
où à la boisson ; le persil employé provenait du jardin où on le sème
chaque année, le vase servant à la cuisson était en terre, les cham- pignons étaient bien des morilles, Morchella esculenta. Tout au plus pourrait-on supposer Morchella où Mitrophorasemilibera (j'aicueilli ces 2 espèces dans la contrée); mais l’une des victimes à qui l'on a montré des échantillons de la 1"° espèce récoltés par moi 8 jours auparavant et déja secs, a déclaré que les morilles, cause de l'acci- dent, étaient semblables, ayant toutefois le pied un peu plus long. Cette petite différence s'explique facilement par l’état de dessication des unes et de végétalion des autres, sans parler des différences de taille qui se rencontrent fréquemment pour des individus de même espece ct dépendent soit de la nature des terrains, soit des variétés Ou variations de l’espèce.
J'ajouterai que les malades n'ont éprouvé ni brûlure à l’estomae, ni coliques, ni soif ; ils n’ont pas tout d'abord soupeonné la cause du Mal, les morilles ne leur ayant jamais causé la moindre indisposi-
_ tion.
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Comment expliquer l’empoisonnement par un champignon dont les qualités alimentaires sont universellement reconnues ? Des pluies un peu prolongées avaient-elles amené un commencement d’altéra- tion, capable de développer les principes morbides connus sous le nom de ptomaines ? Cette hypothèse parait inadmissible,
Les empoisonnements causés par les champignons comestibles se rencontrent de temps à autre et lorsqu'il ne reste aucun doute sur la valeur alimentaire de l'espèce consommée, on se demande quelle transformation peut subir un champignon qui sert à l’alimen- tation pour provoquer des accidents, sinon mortels, du moins pré- sentant un certain caractère de gravité.
Dans le cas cité plus haut, l’empoisonnement n’est pas sans ana- logie avec celui causé par les Amanites dont l’action malfaisante est beaucoup moins prompte, mais dont les effets sont à peu près les mêmes, le poison agissant sur le système nerveux plutôt que sur les muqueuses, sur le cerveau plutôt que sur l'estomac et les intes- tins.
Quant aux malades, surpris par cette perfidie des morilles qu’ils ne croyaient pas capables d'une mauvaise action, ils se sont bien promis de ne plus y toucher. Puissent-ils tenir leur serment et trouver beaucoup d'imitateurs pour laisser le champ libre aceux que n'effraie pas un accident de cette nature et qui constatent chaque année combien la récolte des espèces comestibles devient plus diffi- cile et moins fructueuse, grâce à la concurrence et aux progrès de la mycologie ! » VEULLIOT.
Voici les principaux passages de la lettre de M. le D' L. Planchon.
Montpellier, le 8 novembre 1888. Cher Monsieur,
…. Je dois tout d’abord vous dire que je ne connais l’empoisonne- ment par les Morilles que d’après leslivres, J'ai mangé et vu manger . souvent diverses espèces et je n’ai jamais eu l’occasion d'observer le moindre accident. Mais je sais qu’il s’en produit assez fréquem- . ment et j'ai eu l’occasion de lire de nombreuses observations assez analogues à celles que vous m’envoyez.
Tout d’abord, jene puis guère examiner ici la question de l'espèce. M. Veulliot qui connait, me dites-vous, les champignons, dit expres- sément que c'est le Morchella esculenta, ou peut-être le Mitrophora semi-libera qui a été cueilli. Ce dernier (que je n’ai jamais mangé) est donné partout comme comestible, assez diversement apprécié, mais non suspect. La description que donne l’auteur de la note : Ces morilles..… étaient jaunes, à téle allongée, ou un peu difforme, ne permet pas de se prononcer, attendu que le Morchella esculenta peut avoir des couleurs fort diverses depuis le jaune clair jusqu’au brun assez foncé. D'autre part vous pensez vous-même que l’on a affaire au M. rimosipes. C’est possible et vous devez avoir eu des renseignements complémentaires qui me manquaient pour aflrmer. IL est fort possible, bien que je n’en ai pas la preuve, qu’il y ait des espèces de Morilles vraiment vénéneuses. Ces espèces sont si Souvont botaniquement voisines et érès voisines, que ce qui est
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vrai pour les Amanites, les Russules, ou les Lactaires pourrait bien l'être aussi pour les Morilles. C’est là un point que l’observa- tion ct l'expérience, jointes à l'analyse chimique, pourront seules élucider. |
Dans le cas qui nous occupe, je ne vois pas qu'il soit nécessaire de supposer une espèce vénéneuse par nature et puisque M. Veul- liot areconnu le Morchella esculenta, nous pouvons adopter quec’est bien à l'espèce ordinaire que nous avons affaire. Je crois que tout les sympômes observés peuvent s'expliquer facilement comme je vais essayer de vous le montrer.
Les Champignons sont un mets délicat, mais aucun mycophage, pour si fanatique que vous le supposiez, ne niera que ce ne soit en même temps un mets difficile à digérer. Tous les médecins recom-— mandent d'en user avec modération, quelques-uns même le proseri- vent complètement (ceux-la ne doivent pas aimer les champignons, ou bien ils ont une force d'âme que j'admire sans l'imiter). D'autre part les champignons s’altèrent très facilement et très vite, et je ne conseillerai à personne de manger n'importe quelle espèce, qui ne serait pas parfaitement saine et fraiche. Le Champignon de cou- che paraît suspect à bien des gens qui ont attendu pour le manger que les lamelles fussent devenues d’un brun foncé ! Done : tous les chempignons peuvent faire mal : 4° Quandils sont pris en trop grande quantité ; 2° quand ils sont trop avancés. — Je n'insiste pas sur ce fait que tout le monde conuait.
— Lisez maintenant le début de l'observation de M. Veulliot : Les morilles éluient cueillies la veille. Quelques-unes paraissaient un peu avancées : on en complait plus de 150.
Des champignons un peu avancés et gardés encore 24 heures (le repas eut lieu le soir), je n'ai pas besoin d'insister sur la significa- tion de ce fait ! Puis le repas des trois personnes fait, le lendemain, le père mange Le reste des morilles. Les 130 Morilles ont donc êté divisés en quatre parts. Savez-vous que c'est une bonne portion pour chacun ? Les Morilles sont parfois très grosses. J'en ai mesuré et pesé une au printemps dernier; elle avait 23 centim. de haut et pesait 295 grammes ! Je veux bien que celles dont il s’agit fussent de taille moyenne : il n’en est pas moins vrai que la quantité totale a êté très considérable, je ne crains même pas de dire dérai- sonnable. Donc ces deux causes réunies suffisent amplement à expli- quer des accidents. Je crois même que l’étonnant eût été l’absence d'accidents.
Reste à examiner quels ont été les symptômes observés. Il faut, pour que mon explication soit vraie, qu'ils soient d'ordre purement gastrique. Mais je vous avoue que je ne puis voir autre chose dans le eas en question, Tout cela n’est qu'une forte indigestion, ee qu'on appelle en médecine un embarras gastrique avec fièvre, cas dans lequel la température atteint souvent un degré t'ès élevé. Les ver- tiges sont très fréquents dans ce cas-là, et quand ils ne dépassent pas un certain degré, disparaissent bientôt. Le seul point un peu spécial est : il avait la langue paralysée. IL faudrait là quelques détails. Je suppose qu'il avait simplement la langue saburra’e et un peu épaisse.
a —
Pour ce qui est du père, qui n’a rien eu après le premier repas et qui s'est trouvé malade après le second, j'en reviens à la question de la quantité. Il faudrait savoir s'il a autant mangé la première fois que la seconde. Je ne pense pas que les accidents éprouvés par lui soient dus au premier repas. Il avait probablement bon estomac et a dû digérer plus facilement que ses enfants : mais, non bis 2» idem, et l'estomac a été moins complaisant la seconde fois. Ja 2° ingestion de champignons nous dispense d’avoir recours à un retard dans l’action du premier. D'ailleurs, il n'y a pas de limite fixe pour le début des embarras gastriques.
Remarquez que vous n’avez ici aucun des symptômes nerveux graves tels que ivresse, délire, excitation extrème, troubles de la vision et de l'audition, a{axie, crampes douloureuses, coma, ete. ete., qui caractérisent l’action de Amanites. Je ne puis done pas accepter le rapprochement fait par l'auteur de la note avec l'empoisonnement par les Amanites qui est complètement différent. L'absence de soif et de coliques n’est pas suflisante pour écarter l'idée d'un simple embarras gastrique. C’est donc à cette idée que je m'en tiens. Au total, le cas en question ressemble beaucoup a ceux que l’on publie fréquemment dans des circonstances analogues. Sion se laissait intimider par quelques accidents de ce genre, on se priverait gratuitement de bien de mets agréables et ce serait grand dom— mage.
Si l’on connaît bien les espèces, si on en use avec modération, on évitera tous ces petits accidents qui se réduisent en somme à peu de chose et qui n’effraient que par la terreur salutaire qu’inspirent les Champignons à ceux qui n'ont pas l'habitude de les voir et de les bien observer. Si vous ne connaissez pas les Champignons, n’en mangez jamais, n'en mangez aucun. Si vous les connaissez, choï- sissez-les bien et rappelez-vous que pour les mycologues dignes de ce nom la qualité est tout, la quantité n’est rien.
Est modus in rebus, sunt certi denique fines quos ultra citraque nequil consistere rectum.
Bien à vous. Dr. Louis PLANCHON.
Note sur l'Omphalia retosta Fr. var Lotharingiae.
S'il est une espèce du genre Omphalia, essentiellement trom- peuse pour les descripleurs, c’est bien la forme ou mieux les deux formes, propres, je crois, à l'Alsace-Lorraine que j'aie observées à l’automne dernier sur la terre nue, mais fraiche, dans un taillis de plusieurs années, aux environs de Pontoy.
Au point de vue du facies, cet agarie polymorphe dont la taille ne dépasse pas au maximum 20 millimètres environ, tient à la fois dans nos contrées, des Clitocybe par la forme du chapeau, des Zygro- phorus par celle du slipe, des Cantharellus et des Omphalia par la «écurrence des feuillets, la fistulosité du stipe épaissi supérieure- ment et la consistance tenace de toute la plante. Voici la description de deux types, que nous avons faite sur le vis et d’après un grand: nombre de spécimens efferts par nous à l’exsiccata de M. Roume- gucre et que mes obligeants et très autorisés correspondants, MM.
E. Boudier et D' René Ferry, ont cru pouvoir rattacher à l'espèce Friesienne (1) ;
Chapeau large de 12 à 15"* dans son plus grand développement, d’abord gris enfumé au centre, un peu plus pâle sur les bords qui sont recourbés et regulièrement ondulés (les parties saillantes ou relevées correspondant ordinairement aux feuillets entiers, et les parties abaissées, aux feuillets partiels on à larges intervalles), puis plus tard devenant gris blanc, concolore à surface paraissant tou- jours sérict-feutrée à la loupe. Le chapeau d’abord lisse devient dans la vieillesse inégal et toruleux; sa forme est celle d'une calotte (demi sphère aplatie avec les bords brusquement et verticalement recourbés), puis les bords se relevant dans la suite, le sommet du chapeau s’aplatit et même à la fin se déprime à la manière des Omn- phalia et des Æygrophorus. À ce dernier état, le chapeau devient souvent irrégulier, il se fend, il se déchire aux bords.
Feuillels tous simples, les uns entiers, les autres partiels. Les premiers sont nettement décurrents sur le type où ils s'arrêtent sur un même point ou plutôt sur une ligne blanchätre oblique ou cireu- laire; les partiels sont nombreux et de toute grandeur, depuis la simple strie jusqu’à 1/3 et 1/2 de feuillet ; les entiers sont de forme plus où moins arquée, atténués aux deux extrémités surtout à l'inté- rieur qui descend le long du stipe, l’autre extrémité quoique moins amincie, n’atteint pas l'extrême bord. Ils sont, larges au milieu, d'un millim. à un millim. et demi; leur épaisseur est assez considérable même sur l'arête qui parait sub-obtuse. La couleur d’abord blan- chàtre (dans le premier âge) devient rapidement d’un gris concolore à celui du chapeau, mais avec une teinte légèrement incarnate et sub-pruineuse. Leur consistance est charnue et fragile, à l'encontre du reste de la plante, qui semble cartilagineux, au moins à l’ex- térieur.
Stipe fistuleux ou fistulo-méduleux intérieurement, subtenace extérieurement, infléchi (plus o1 moins courbé) dans la partie infé- rieure, dilaté, parfois même comprimé sous les feuillets et s’atté- nuant de haut en bas. Couleur gris jaunâtre à la partie dilatée, obscur en dessous et noirâtre dans le bas, mais il revêt facilement cette couleur dans son entier, au contact de la main; il arrive aussi que dans son origine, il est entièrement jaunâtre obscur, excepté aux deux extrémités, sous les feuillets où il offre une ligne blanchà- tre, et à la racine, où il est toujours plus ou moins blanc. Ce qui caractérise le type, c'est la présence constante sur les deux tiers su- périeurs du stipe de petites flammèches noires disposées en séries transversales interrompues'parfois même en zig-zag, assez sembla- bles au développement des Graphis. — Spores..…, invisibles.
Dans la variète laevipes, qui est bien plus rare que la forme typi- que (10 °/, à peine) et qui semble préférer les lieux les plus ombra- gés, le stipe est plus dressé, entièrement lisse à tout âge et d’un jaune plus clair. Cette Agaricinée croit solitaire, mais bien plus sou-
_vent en groupes de 2 à 5 individus réunis par la base sur un myce-
(1) Winter (Flor. erypt. d'Allemagne sp. 743) et Saccardo (Sylloge v. p. 322) placent l'Ag. relostus Fr. dans la section des Collybiariae du genre Omphalia et ce dernier auteur, dans la division des Umbelliferae caractérisée par des lamelles fortement espacées entr'etles, larges et épaisses rappelant le X'erotus turfosus de Sowerby.
— 1606 —
lium commun de couleur blanche. A l'état frais, ellé exhale une odeur désagréable analogue à certains coléoptères; sa saveur est
nulle. Abbé BARBICHE.
Champignons nouveaux de l'Aube
1. Vermicularia ranunculi Briard, esp. nouy.
Périthèces épiphylles, globuleux, noirs, luisants, 1/8°, 1/7° de mill. diam. entourés de poils droits, rigides, cuspidés, à partie in— févieure brun foncé, la supérieure subhyaline, 1-2 septèés, 60-100 — 8; sporules fusiformes, obtusiuscules, guttulées-granulées, cour- bées ou presque droites, hyalines 24-28—4.
Juillet, à la face supérieure des feuilles mourantes du Ranun'ru- Lus auricomus, en société du Ramularia aequivoca.
2 Vermicularia Davalliana Briard et Hariot, esp. nouy.
Périthèces innés, très petits, épars, subsériés 1/9°, 1/8e mill. diam. ; poils subulés, noirs, opaques, 72-100—5-6 ; sporules fusi- formes, légèrement courbées, obtusiuscules, obseurément guttulées, hvalines, 24—3-4.
Août, Sur les feuilles mortes du Carex Davalliana. P. Hariot.
3. Cytospora Harioti Briard, esp. nouv.
Stroma conique, profondément enfoncé dans l'écorce, dont il reste entouré, après l'avoir fendue, pour paraitre au dehors sous une forme ovale, pluriloculaire, olivacé-noirâtre ; sporules oscillantes, botuliformes, très nombreuses, courbées où presque droites, sim- ples, hyalines, 5-6—1 1/2-2.
Août. Sur écorce de peuplier. P. Hariot.
4. Camarosporium grossulariae BriardetHariot, esp. nouv.
Périthèces épars, noirs, globuleux, 1/3 mill. diam., recouverts par l'épiderme noirei par transparence ; sporules oblongues-ellipti- ques, b-septées, à loges divisées par une cloison longitudinale, re- trécies à hauteur des cloisons, brun olive, 28—10.
Août. Sur les tiges vivantes du Ribes uva-crispa en société du Diplodina grossulariae. P. Hariot.
5. Pyrenochaeta leptospora Saccardo et Briard, esp. nouv.
Périthèces innés, sous épidermiques, 4/6, 1/5 de mill. diam., cou- verts par une touffe de poils bruns, simples, 150-170—1-5 ; sporu- les nombreuses, un peu oscillantes, oblongues ou ovales, cylindra- cées, obtuses, hyalines, 4-5—1 1/2.
Mai 1888, à Troyes, sur les tiges sèches du Milium effusum.
G. Diplodia aparine Briard, nouv. esp. |
Périthèces innés, globuleux, un peu aplatis, cachés par l'épiderme qui est noirci par transparence, 4/3, 1/2 mill. diam. ; ostidle coni- que, percant quelquefois l'épiderme ; sporules ovales-oblongues, obtuses, 1-septèes, un peu retrécies à hauteur de la cloison, brunes, 24-28—12.
Noidan (Côte-d'Or), sur les tiges sèches du Galium apartne.
Troyes, le 16 novembre 1888. Major BRIARD.
Correspondance inédite de J. B. Mougeot avec Nestler, Villars, Persoon, El. Fries et de ces derniers botanistes avec le pro- moteur de la collection des Cryptogames Vosgiennes. (1)
Le toast de M. le D' Louis Planchon : À la mémoire de J. B. Mougeot, qui a donné à la France la première impulsion aux études cryptogamiques ! fut accueilli, on le sait, avec la plus vive sympathie par la Société mycologique réunie l’an dernier en session extraordinaire, à Paris. Ce toast devait servir d’épigraphe et de jus- tification à la fois à la publication que nous commençons en ce mo- ment de la correspondance scientifique de l’éminent botaniste des Vosges.
Les correspondances de J. B. Mougeot avec les Dante qui devaient être ses collaborateurs des Stirpes est un chapitre d'his- toire de la botanique en France, et plus particulièrement celui des débuts de cette science en Lorraine. Comme nous l'avons écrit dans une autre circonstance, ces documents appellent l’attention sur un des hommes qui, par lui-même, par l'influence qu'il a exercée sur les autres botanistes du pays, a le plus contribué à donner à sa pro- vince, auprès de ceux qu'occupe la science des végétaux, une re- nommée dont nous avons le droit d’être fiers et que rien antérieure- ment à ce siècle n'avait préparé.
La science, l’anecdote, le détail pittoresque, la critique même, s'entrecroisent dans ces entretiens intimes et nous montrent nos personnages sous un jour que n’ont pas connu leurs biographes. Cette littérature sans apprêt pourra ne pas trouver grâce devant un juge trop sévère enclin à n6 vouloir entendre que ce que l’auteur a rendu public, mais elle conservera cependant denombreux appro- bateurs. Les documents de première main ne sont-ils pas l’expres- sion de la vérité ? Ces lettres écrites au courant de la plume, lettres familières où l’auteur s'échappe parfois en détails intimes, à ses heures d'abandon disputées aux devoirs, sont toujours préférables aux épitres étudiés à loisir pour le besoin des causes à gagner ou à venger ! En nous passionnant pour ces témoignages des sentiments, du caractère et des devoirs des maitres qui ont si puissamment aidé aux progrès de l’étude de notre flore, nous montrons que rien de ce qui sera attaché à leur mémoire ne doit nous trouver indifférents ; leurs écrits inédits deviennent des reliques en quelque sorte vivantes et comme la vue de leurs livres, des lieux qu’ils ont habité, exaltent en nous la puissance du souvenir. CR
Les relations scientifiques de Mougeot et Nestler, les auteurs de la collection des « Séirpes cryptogamae Vogeso-Rhenanae » datent de 1801. Dans une premiere lettre de Nestler du 25 vendémiaire an 10 (17 octobre 1801) adressée à Mougeot {rentré à Bruyères après la campagne d'Allemagne de 1799), dont il avait été le condisciple à l'école de santé de Strasbourg, il le remercie de lui avoir fait faire la connaissance de Braun et de Hoppe, botanistes avec lesquels Mou- geot avait herborisé à Salzbourg; il Lui dit que le zèle pour la bota- nique s’est bien ralenti à Strasbourg depuis la mort de leur illustre maitre le père Hermann ; il ajoute: «Encore te dirai-je que j'ai eu
(D) Nous rappelons que la Revue m ycologique, Tome I, p. 49, contient l'hommage que nous avons adressé à la mémoire de J.-B. Mougeot.
D 22
RS
l'honneur de faire la connaissance du célèbre botaniste M. le D" Persoon, de Gottingue (1), lequel, revenant d'un voyage fait par la Suisse, a passé ici pour aller à Paris ; il s'arrêta chez nous près de trois décades, j'ai fait pendant son séjour ici nombre de courses avec lui, qui toutes étaient des plus instructives. Il possède surtout des connaissances très étendues en cryptogamieet, principalement dans cette partie, il a fait de nombreuses découvertes tant chez nous que dans le Haut-Rhin. À la seule herborisation que le professeur Ham- mer et moi fimes avec lui dans la vallée de Haslach, près de Vas- selone, nous trouvâmes près de cent espèces de cryptogames à ajouter à notre catalogue parmi lesquelles l'Anthoceros laevis, Bla- sia pusilla (2), Lobaria ou Lichen grandis Pers., espèce très rare, Sphaeria typhina P., Collema nigrum Hoffm. ; une dizaine de Jun- germannes, etc. Au printemps quelle riche moisson ne pourrait-on pas faire en cryptogamie ! »
En 1802, Nestler recommande à Mougeot, qui était à Paris pour compléter ses études médicales et pour soutenir sa thèse du doctorat en médecine, de faire la connaissance de Persoon. Il lui parle de la difficulté qu’il éprouve de déterminer les plantes cryptogames, de l'intérêt quelles présentent et de l’aide que Persoon pourrait lui ap- porter dans cette étude. Puis, dans une seconde lettre, il le félicite d'avoir fait sa connaissance : «Il est plus instruit qu’il n’en a l'air, ejoute-t-il, et il y a de quoi parler botanique avec lui.» Nestler ex- pédie a Mougeot, en même temps, un paquet de cryptogames à faire déterminer par Persoon. |
En 1803, Mougeot revient à Bruyères pour y exereer la médecine et continue sa correspondance botanique avec Nestler, pharmacien, attaché à l’hôpital militaire de Strasbourg. Après avoir parcouru les Vosges au point de vue phanérogamique, Mougeot lui témoigne le désir d'étudier aussi les cryptogames et veut commencer par les mousses qu'il a déjà récoltées aux environs de Bruyères, mais dont la partie plus montagneuse des Vosges lui paraît très riche. Il lui écrit le 10 février 14806 : «Il y a longtemps que je voudrais un peu m'amuser de la eryptogamie de nos envirôns ; je voudrais avoir un ouvrage sur cette matiere, Hedwig ou autres. Dis-moi ce qui me convient le mieux. C'est la saison de cueillir nos mousses. Le pre- mier beau jour, je m’échapperai et irai faire un tour dans nos bois. Les genres ne sont pas très tranchés et les espèces bien distinctes dans les ouvrages que je possède... » Nestler lui répond (8 mars 1806) : « Te voilà dans la cryptogamie, mon ami. Eh bien ! courage, nous nous instruirons réciproquement. J'en ai fait aussi mon affaire, ainsi que des Care et des graminées. Tâche de recueillir le plus possible de tout cela ; quant aux cryptogames, ne sois pas inquiet, jete baptiserai tout; dans les cas épineux, je m'en tirerai bien, en m'aidant des conseils de M. Villars qui possède, outre les beaux ouvrages d'Hedwig, Acharius, Hoffmann, Schwegrichen, Dillenius
(1) H. Persoon était né an Cap de Bonne-Espérance. Il est mort à Paris en 1836, dans un âge avancé. Il jouissait d'une pension du gouvernement de sa mère-patrie auquel il avait vendu son magnifique herbier.
(2) Non rappelé dans la Littérature des Lichens, de Krempelhuber. Lichen grandis Pers. Ann. Bot. est le Lichen glomerulifera de Lightf. Lobaria de Hoffm. que Mougeot et Nestler publièrent plus tard dans les Stirpes sous le n° 346 et que Nylander a inscrit dans le prodrome sous le nom de Ricasolia glomerulifera, J
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et tant d’autres qui ont écrit sur cette partie de l’histoire naturelle. Tu me parles d’un ouvrage que tu voudrais te donner sur cette par- tie. Je te conseillerais Hoffmann dont la cryptogamie comprise dans
? un petit volume, fait suite à son Flora Germanica et où l’on trouve à peu près ce que nous pouvons rencontrer ici. »
Le 23 octobre 1806, Mougeot écrit à Nestler : « Ma lettre, mon cher ami, ne te rattrapera probablement qu’à Berlin, celle par la- quelle tu m’annoncçais ton départ ne m’étant parvenue qu'avant-
hier, elle deviendra ce qu'elle pourra ; tes parents te la feront par- venir. Nos beaux projets cryptogamiques se sont dissipés comme l’armée prussienne. On ne pouvait, en bonne foi, te laisser. à Bel- fort, tandis que ta présence est nécessaire en Allemagne. Malgré que nous ayons rossé l'ennemi, une armée aussi considérable que la nôtre ne peut être sans beaucoup de malades, comme cela a été depuis que le monde est monde et comme ce sera toujours. Ainsi te voila en Prusse ! Arrivé à Berlin, tu iras voir le D' Wildenow et tu lui diras de ma part (1), que j'attends avec impatience sa dioecie et sa polygamie, etj'espère bien que tu trouveras ce volume tout prêt. Je lui accorderai un peu de répit pour la dernière classe et les sup- pléments ; on ne peut en temps de guerre cultiver tranquillement la botanique, mais nos armées auront bientôt ramené le calme. Tu me donneras des nouvelles de M. Wildenow, je serais fort aise d’a- voir des renseignements sur sa mine...» Nestler n'était pas parti pour Berlin, il avait êté envoyé à Colmar, et le 10 février, Mougeot Jui écrit dans cette ville : « Les vents du sud-ouest qui soufflent depuis quelques jours, nous ont amené de la pluie, et la neige qui recouvrait nos bois et nos montagnes depuis 5 à 6 semaines dispa- rait promptement ; aussi j'espère sous peu aller à la recherche de quelques mousses, ce que je n’ai pu faire depuis un mois et plus; tu m'as tellemont monté la tête que je ne puis résister au désir de connaitre tous les végétaux de cette famille que nous possédons. Dans ta dernière, tu m’encourageais et me faisais espèrer que tu al- lais incessamment t’occuper de me faire plaisir en débrouillant un peu le chaos que je t'ai envoyé, mais ne vas pas me manquer de parole, je tomberais dans le plus terrible découragement. Penser 4 que depuis un an, je compte sur ce service de ta part. » Enfin, le ÿ 11 mars, il lui dit: < Voila bien longtemps, cher ami, que je ne re- çols plus de tes lettres, je crains que tu ne sois plus à Strasbourg, car ordinairement tu n’es pas paresseux et réponds aux miennes. Je te plains si tu voyages par ce mauvais temps et par le froid que nous éprouv ons maintenant. Nos mousses ont eu beau jeu; je n’ai pu aller à leurs trousses, nous avons encore de la neige et de la glace un peu partout, qui sont deux obstacles à la recherche de ces plantes. Cependant, ajoute-t-il, la semaine dernière, étant descendu de cheval dans un chemin creux de nos bois, je jetai un coup d'œil autour de moi ; je fus bien étonné et satisfait de trouver au milieu de quelques Dicranum et Polylrichum, la Buxbaumia aphylla.
Le, hide
di
L Jusqu'à présent, elle n'avait pas été trouvée en Lorraine, d’après 4 les flores, et elle ne serait peut-être pas aussi rare en France qu’on : pourrait le croire. Je t'en envoie très peu parce que je n’en ai que + Pr a; (1) Ce devait être une plaisanterie, car Mougeot n'avait pas encore eu des ranports di-
rects avec le professeur allemand.
D Of 2
12 à 15 échantillons et que je ne les ai pas tous cueillis. C’est une singulière mousse, Sa couleur est d’un brun vert maintenant, mais à mesure qu'elle mûrit elle devient d'un rouge jaune très éclatant. Buxbaum, en trouvant cette plante sur les rives du Volga, près d'Astrakan, n’a certes pas été plus aise que moi. Je l'avais cherchée en vain l’année dernière ! >» Le 22 avril suivant, Mougeot écrivait à Nestler qui était revenu de Colmar à Strasbourg, chez son père, pharmacien de l'hôpital civil : « La Buxbaumia est rare, je l'ai ce pendant revue à une lieue de distance du premier endroit où je l’a vais d’abord observée. Cette plante est disséminée dans les lieux secs, les bruyères, le bord des chemins, souvent mêlée avec le Po- lytrichum piliferum, dont les rosettes des pieds mâles ont une cou- leur rougeâtre, comme celie de cette mousse et ne permettent pas qu’on les distingue facilement. Ce sera dorénavant le hasard qui me Ja fournira et, s'il me seconde, j'en ferai une provision pour conten- ter mes amis, Si tu pouvais parcourir nos Vosges comme tu l’espè- rais, ce ne pourrait être au mois de mai, car leurs sommets sont encore couverts de neige. On nous parle de paix, malgré qu’on nous berce depuis si longtemps avec ce mot, on ne s’y attache pas moins, et on espère toujours que la guerre finira; alors tu aurais plus de loisirs, tu ne serais plus continuellement sur ton départ (1) et tu pourrais probablement venir me voir! Dieu veuille que la paix se fasse, puisque sans cela il n'y aura pas de Nestler à Bruyères... »
Nestler rentré à Strashourg, écrit le 15 mars 1807 à Mougeot : + Tu m’en veux de ne t'avoir rien dit au sujet de tes mousses. De- puis que je suis ici je m'en suis occupé. M. Villars et son excellent microséope m'ont beaucoup servi dans ce travail. Rome n'ayant été bâtie dans nn jour, tu ne t'attendras non plus à recevoir à la fois les dénominations de tout ton envoi. J'ai devant moi le second numéro. 1. Buxbaumia foliosa certe. 2. Gymnostomum pyriforme. 3. Une charmante découverte, c'est le Dicranum viridulum DC. Cette espèce nous à fait le plus grand plaisir, 4 Mnium capillare? 5. Barbula ruralis, les urnes ne sont pas bien développées, de sorte que l'on ne peut bien préciser sur ces deux espèces. 7. Hypnum ru- tabulum. 8. I. striatum. 9. Orthotrichrum strinlum. 40. Parait une ébauche de Jungermannia, etc. (suit la détermination de 20 es- pèces). J'ai rencontré avec plaisir le Barthramia ithyphylla (c'est à-dire à feuilles droites), que tu as bien déterminé. Voici ce qu’en dit Bridel, qui en donne une première description. Tous les auteurs avant lui paraissent avoir confondu cette espèce avec le B. pomi- formis (suit la description). Bridel ajoute: «In Suecia, Hyrcenia ha-
(1) Nestler avait été averti qu'il serait envoyé en Allemagne, mais il restait toujours attaché soit à l'hôpital de Belfort, soit à celui de Colmar. 11 avait adressé à Villars un pa- quet de mousses récoltées aux environs de Belfort, ce à quoi Villars lui répond de Stras- bourg le 4 décembre 1806 : « J'ai remué, cher ami, avec l'avidité, la passion d'un vieux amant de Flore, votre pacotille de mousses bellortiennes. Je vous en ai pris un ou deux échantillons de chaque; je n'ai pas eu le temps d'y mettre des étiquettes; faites par vous, elles auront plus de prix. Je remnerai tantôt les miennes, j'espère les mettre en ordre cet iuver, alors vous verrez, vous corrigerez quelquefois mes déterminations. Votre respecta= ble père fut indisposé, il crut à votre départ pour la grande armée. Ayant vu M. Lebell qui m'appsit que votre changement de Colmar était l'ouvrage de M. l'ordonnateur, je [us l'annoncer à vos parents, ce qui leur fit plaisir. Cuvier m'a éent; je vous remercie de votre note sur Adanson. Il avait plus que de l'amour propre, il était fou et je le dirai clai- rement. Pour qu'un éloge soit utile, 1 faut qu'il soit vrai, qu'il peigne les succès Comme les travers de l'esprit. »
AA AL TRANS EE: SR A CEA A US SR JR (EAN (one : É 7 TL pe 4 4 He 4 4 . £
CE Pipe
bitat in aliisregionibus certe praelervisa. À B. pomiformis foliorum forma et directione facillime distinguitur et specifice differt, quam vis Hallerus pr. varietate habucrit.» Tu déterminesdans talettrenune bonne partie des mousses du premier envoi. Je n'en parlerai point dans ce moment. Ce sera pour la prochaine fois. Au sujet du nom de Barthramia et sur son étymologie, je te dirai qu'avec de Can- dolle, M. Bridel écrit le même nom avec un h, il ajoute : hoc genus instituit Hedwig in memoriam Barthram Pensylvaniensis coloni qui no stirpes plures eryptogamicas ex America misit. [l parait
d’ailleurs que comme ce nom est anglais, l'H ne doit pas y être de- placée (4). Si tu voulais me faire Plaisir, ce serait de m'envoyer quelques échantillons de Neckera pennata que j'ai partagés avec M. Villars. Le joli petit cadeau de ia Buxbaumia et de la Junger- mannia pinguis, nous a fait bien plaisir. »
Le 5 avril 4807, Nestler écrit de nouveau à Mougeot : « Je vais d'abord te donner le nom de baptème de tes enfants cryptogames de la première course de 1807, mais c'est que tu en fais 16 a la fois, cela ne te donne pas de peine. Je te remercie d’abord pour ton Buæbau- mia aphyllæ et pour Neckera pennala, puis je passe au n° 3 recté. Ton n° 4 Jung. bicuspidata, je l'ai souvent rencontré à Belfort dans une crevasse de rochers, au voisinage d'une source, mais toujours stérile. N°5 Dicranum scoparium, Suivant M. Villars, mais je crois qu ilya plusieurs espèces confondues sous ce nom, etc. etc. Jus- qu'a présent je n’ai pas fait une seule course dans la montagne, mais il parait que le temps va se mettre en règle, alors nons décam- _perons de suite, M. Villars et moi, pour les environs de Saverne. Je SUIS sûr que Je trouverai beaucoup de mousses cette fois, puisque je nr A connais Un peu mieux que les années précédentes, »
Le 25 mars 1507, Mougeot répondait a Nestler : « Je me réjouis bien de recevoir le volume de Willdenow que tu m’annonces, mais l'homme n’est jamais content. Je désire encore davantage : la cryp- togamie de cet auteur, afin de ranger mes mousses selon sa nomen-— clature. Comme j'ai suivi son ouvrage pour l'arrangement de mon herbier, je ne veux pas en changer, je serais faché qu'il réunit le genre Mnium au genre Bryum, comme le fait Swartz et qu'ilrejette Mnium qui est tout aussi bon que Zryum et tant d’autres. La nomen- clature en histoire naturelle est d'une grande importance.'lu remer- cieras le libraire Kæœnig de l'offre qu’il me fait du volume de la Bibliothek d. praetischen heil kunde qui meserait superflu puisque je n’ai pas les autres, maïs rappelle-lui les gravures de Verner : je suis étonné queles Prussiens, dans des moments aussi critiques, puis- sent encore s'occuper de littérature. Tous les esprits doivent être tournés vers les évènements qui se passent dans ce royaume, Je sais bien qu’un professeur, un médecin en chef, qui professe dans un hôpital, peut continuer des trayaux périodiques, mais pour cela il faut qu'il y ait encore beaucoup d'ordre dans ce Berlin. J'avais prié un de mes amis, ingénieur géographe, quise rendait en Pologne, de s'in- former lorsqu'il passerait a Berlin chez l'imprimeur de Willdenow où en était son Species plantarum — On lui a répondu qu'il n'y avait rien de plus que ce que nous avons déja reçu; que bientôt
(1) Les auteurs qui, après Bridel et De Candolle, ont mentionné le genre Bartramia, y
compris les plus récents C. Muller, W, Schimper et Prizel, ont tous écrit le genre et le nom du botaniste en l'honneur duquel il a été fondé sans .
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paraîtrait un volume ; on lui a même annoncé qu’il serait suivi de 2 ou 3 autres — Nous verrons cela, je crains toujours que les affaires du roi de Prusse ne se rétablissent pas à son avantage et que ses gens de lettres ne perdent une partie de leur bénéfice. »
A peu de jour de distance, Nestler écrit à Mougeot : « +. .-u'me dis et avec beaucoup de raison qu'on doit être étonné de ce que les Prussiens s'occupent encore delittérature en cemoment, cela est très vrai, il faut avouer que si une pareille catastrophe arrivait aux Parisiens qui déjà en ce moment sont paresseux, nous verrions passer des années sans voir paraître une feuille imprimée, au reste il y a beaucoup d'ordre toujours à Berlin, des personnes qui en viennent disent que cette ville n’a pas plus l'air d’être une ville occupée par l'ennemi qu'il y a dix ans, excepté qu'on y voit d'autres troupes que les troupes prussiennes. »
Le 8 avril 4807, Mougeot écrit à Nestler : « Je crains bien, mon cher ami, que tu ne sois plus à Strasbourg quoiq.e dansta dernière tu me faisais prévoir ton départ comme prochain. Si tu es parti, me voilà encore arrêté pour longtemps dans l’étude de nos cryplogames que je ne veux absolument suivre avec ardeur que lorsquej'aurais ton avis sur la plupart des individus de cette famille que je te fais passer. Je te renvoie Funck qui m'a été très utile. J'ai reconnu dans les trois premiers cahiers de cet exsiccata des mousses très communes chez nous, ce qui n’est pas étonnant vu que le sol où il a récolté ses plantes est le même que celui de nos montagnes, mais il est inutile de m'acheter cet ouvrage, car sur 55 mousses et jungermannes qu'il renferme, j'en possède 43 dans mon herbier, dont j'ai ramassé la plus grande partie autour de Bruyères. Je suis persuadé qu’a la première course que je pourrai faire dans la montagne, je trouverai la plupart de celles qui me manquent. Je ne parle pas ici des Lichens : je n’ai pu encore men occuper, mais je ne serai pas Moins riche dans cette famille lorsque j'aurai le loisir de l’aborder comme je le fais pour celle des mousses, »
Le 31 mai 1807, Nestler annonce à Mougeot qu'il se décide à venir le voir à Bruyères, et en effet les deux amis parcourent ensemble les environs de la ville, la vallée de Gerarmer, les hautes Vosges . jusqu’au ballon de Soultz. Le 1* juillet, Mougeot lui écrit : « Depuis que tu es parti j'éprouve un grand vide, je me serais fort bien trouvé de ta compagnie et il me passe cent mille questions par la tête que
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je vourdais te donner à résoudre, mais tu es si loin de moi qu'il faut les remettre à une autre heureuse occasion que celle qui t'a amené chez nous. Nous les ferons naître ces occasions, toi en dépit de tes mortiers et de tes pilons etmoi en dépit dé mes malades ; nousrever- rons les lieux où croissent les Scheuzeria, Androméda, Androsace, Carnea, ete. Nous n’irons plus aussi vite, Je te le promets et tu n'auras plus à te plaindre des mes diables de jambes qui sont comme celles des mauvais chevaux quine s'arrêtent que lorsqu'ils tombent, quand une fois on peut les mettre en mouvement. »
Le 4 juillet, Nestler remercie son ami de l'accueil si cordial qu'il a recu dans sa famille et ajoute : « Quant à nos projets d’ascension de cette année, je peux te dire maintenant qu'il n'en pourra rien être ! J'ai trouvé ici unelettre particulière de M. Bruloy sur laquelle M. l’ordonnateur a trouvé bon de lui demander un ordre pour Mag- debourg ou Berlin ; il a voulu me faire partir de suite, je ne par—
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tirai que le 45 ou le 20 juillet. Je saluerai de ta part Willdenow, Bridel (4) » — Le 20 juillet, Nestler écrit à son ami: « Voila décidé- ment ma dernière de Strasbourg, jepars d'ici mercredi prochain, d'a- bord pourMayenceet, de la, an quartier général. Probablement j'aurai ma destination à Berlin. Aussi si tu m'écris adresse tes lettres chez moi ; quand je serai fixé à un endroit, au moins pour quelque temps, je t'écrirai alors, je n’oublierai pas les plantes, sois tranquiile. Comme je passe a Gotha en Saxe, j'aurai occasion de voir Bridel, Cette rencontre ne fera pas mal pour nos mousses, je lui en chiperai quelques-unes : c'est facile à emporter : d’ailleurs, comme j'ai un onele à Gotha, si je puis m'y arrêter, cela me sera très agréable, je déposerai chez lui toutes mes récoites pour me mettre sur mon lest, car il ne vaut rien d'être chargé, tu le sais bien. Si je viens à Berlin et que je puisse 3 rester quelques jours, gare au jardin de Willde- uow ! Je dépose tout mon trésor végétal chez mes amis de cette ville où il y a beaucoup de Strashourgeois établis en commerce. M. Bom-— pland, que je connais de Paris (2), est en ce moment auprès e Hum- boldt à Berlin, il est prévenu de mon arrivée. Je verrai ce que je
pourrai faire à Berlin. » Le premier septembre suivant, Nestler
écrit à Mougeot : « Je suis depuis 8 jours, mon cher camarade, dans la belle ville de Berlin, j'aurais dà peut-être l'écrire déja, mais je ne voulais le faire qu'après avoir vu les établissements de Botanique ainsi que le Professeur dont je voulais nécessairement te parier. J'ai vu M. Willdenow ; son âge, son activité, son zèle pour la science,
(1) Nestler répète probablement fa plaisanterie qu'il s'était déjà permise avec son ami, comme nous l'avons déjà rappelé plus haut dans une autre circonstance où il s'agissait de son voyage à Berlin.
(2) Nestler avait passé l'hiver de 1803 à Paris et l'année 804 presque tout entière pour prendre le titre de dcur en médecine afin d'arriver au professorat ; 1l avait fait la con- naissance des botanistes de cette époque. Dans ses premières lettres de Paris (14 frimaire an 12) il dit à son ami, qu'à la séance d'ouverture 6e l'Ecole de Médecine sous la présidence du Conseiller d'Etat Foureroy, M. Lassus dans un discours sur les travaux de l'Ecole, a cité les dissertations les plus remarquables de l'année. Quelle fut ma satisfaction d'enten- dre parmi 5 ou 6 autres, nommer celle sur les Hydatides, par Mougeot, de Bruyères, dépar- tement des Vosges. Je te félicite sur cet honneur. Il est flatteur pour un élève d'entendre le Maitre citer parmi des centaines d'autres prod'ictions éphémères de ce genre, celle qui a fait le sujet de ses recherches et de ses observations. C'est un acte de justice qu'on rend solennellement au mérite distingué. Je pris la plus vive part à cela et désire que je sois le premier porteur de cette agréable nouvelle — J'ai fait dès mon arrivée ici la connais- sance de MM. Desfontaines, Cuvier, Thouin ; J'ai trouvé des savants très aimables, très ccmmunicatifs. J'ai recu bien d'instruclions (sic) importantes des premiers el bien des choses du dernier. Je dois beaucoup à l'amitié de MM. Cels et Noisette, le premier Ra du belet riche jardin de Montrouge, le second jardinier botaniste au Yalde Grace ’ai obtenu de M. Cels le Thuya articulata, Jumperus thurifera, Spartium parvigorum. Je tiens de M. Noiselte le superbe Himosa lophanta Nall., espèce qui ne se trouve pas au Museum. Je t'en enverrai un échantillon. Je tâche d'exploiter toutes Ics ressources, car il faut profiter ici du temps et des circonstances. J'ai trouvé tout ici comme tu nie l'avais annoncé par 'a lettre du 11 fructidor, et j'ai, jusqu'à présent, en tout échappé belle. de suis assez au courant du vivre ici ; ma santé n'en a pas souffert et je tâcherai de continuer de cette manière, On s'arrête ici pour chaque bêtise, une marionnette, un chiffon, ete., etc. Je passe mon chemn, laisse chanter les aveugles, crier les tisanniers, racler les Joueurs de violor, et n'ai perdu jusqu'ici, ni montre, ni argent, ni portefeuille. --- Dans sa lettre du 47 frimaire an XII (19 septembre 1803) Nestler dit à Mougeot : « Ma foi, mon bon ami, me voilà donc depuis bientôt trois mois dans ce Paris. J'y ai fait un peu de botanique en corm- mençant, mais maintenant il faut mettre de côlé celte aimable science qui pour moi a faut de charmes et n'occuper de cette terrible anatomie et de médecine pour terminer enfn ua carrière studieuse. Il me fait de la peine quand pendant & jours je n'ai pas vu ce délicieux jardin, j'y passe les samedi quelques heures à la bibliothèque pour voir ce qu'il y a de nouveau dans cette science, j'y vois de temps en temps MM. Desfontaines, Lamarck- Thouin et d’autres savants. »
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et l’état du jardin qu'il a sous sa direction nous font espérer de voir encore bien des volumes de son Species. M. Willdenow a à peine 40 ans, jouit d’une bonne santé, et parait d'une constitution robuste ca- pable a soutenir les fatigues du botaniste voyageur. (1) Il fréquente peu la société, et ne vit que pour la botanique et pour son Jardin.
Il travaille en ce moment aux Fougères de sa cryptogamie. Les malheureuses circonstances dans lesquelles se trouve la Prusse occasionnent un retard dans ce travail et dans la publication du Species. Rien n’est encore imprimé de la cryptogamie et Je eroisque nous n’aurons de volume à espérer que pour la St-Michel de 1808. Il y aura beaucoup de suppléments, car M. Willdenow reprend les premières classes. Je le vis hier, il était occupé du genre ZLaurus. Son herbier est peut-être le plus nomhreux et sans contredit le plus instructif qui existe ; ce n’est pas comme à Paris où l’on voit dans les herbiers de Desfontaines et autres, beaucoup d'espèces indéter- minées, cela n’a pas lieu ici. Toutes les espèces des herbiers de M. Willdenow sont nommées et il en possède plus de 19 mille. Il se propose si la paix sera assurée, de faire un voyage en Angleterre. Tu vois, mon ami, que cela fera bien grossir nos volumes du Species plantarum et à vue de pays, cet ouvrage ne sera pas de sitôt ter-
miné. Le jardin de Berlin n’est pas dans la ville même, mais éloigné d’une demi-lieue sur la route de Postdam. Cet établissement offre des avantages sur le jardin du Museum de Paris. D'abord le nombre des plantes que l’on y cultive (et qu’on y cultive mieux qu’à Paris) surpasse de 7000 le nombre de celles du Museum. Il est étonnant de voir que dans un climat tel que celui de Berlin, dans un terrain sa- blonneux comme l’est tout ce pays, ilest étonnant, dis-je, de voir une végétation d’une telle vigueur. Le jardin sera presque aussi grand que celui du Museum, entouré d’eau que fournit la Sprée. En entrant sont les serres et autres bâtiments, les couches, plus tous les par- terres et un jardin ou pare anglais termine lautre moitié. La on voit un bassin où végètent les Nymphea, Potamogeton, Salvima, des Scirpus, Cyperus, Isnardia, Ludiwigia ; sur les bords, des Saliæ et autres arbustes aimant l'humidité. Au milieu du Parc, un rond entouré de gros Pinus strobus, couvert de mousse où végéte la Linnea borealis, les Lycopodium, Pyrola, Oxalis et autres plantes qui viennent dans des expositions pareilles. Cet endroit doit recevoir le buste de Linné. Les serres sont vastes et bien bâties ; les plantes y étaient d’une vigueur et d’une santé qu’on ne leur remarque pas a Paris. On voit dans le nombre une collection de 50 Stapelia, Oxalis, beaucoup de Fougères élevées de graines, beaucoup des voyages de Humboldt, etc., etc. Tu me vois déjà faire de gros yeux pour avoir de tout cela ; si seulement je pouvais m arrêter ici, Je mettrai tout le jardin en herbier. M. Willdenow est très communicatif : ; il donne de tout où il est possible de donner ; j’ai desséché plus de 1000 espè- ces déja. J'ai fait encore la connaissance des autres botanistes qui sont ici, M. Florke, M. Hermes, mais c’est à regret que je vois que je ne pourrai profiter longtemps de ces avantages. J'ai reçu des ordres pour me rendre à Wittenbourg, en Saxe, à T hôpital militaire. Je pars pour quelques jours et ne sais “si j'y resterai longtemps. En attendant j'y cultiverai la connaissance de Schkuhr, patron des
(1) Willdenow mourut en 1812 ! (Il était né en 1765), il avait à peine 47 ans.
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Careæ. — L'on croit ici que nous allons faire encore la campagne contre l'Autriche, je ne saurais pourquoi ; quand done cela finira- t-il ? J'ai trouvé heureusement ici beaucoup de connaissances, Gra- fluaner qui va à Spandau au 1° corps, Claude, qui est aussi à Franc- fort. On ne dirait pas être dans une ville d'Allemagne ; l'on parle beaucoup français malgré que les Francais y sont détestés, excepté par les femmes qui aimeraient que nous y restions toujours ; le pourquoi tu le devineras bien, elles ne sont pas cruelles envers les Français.» Le 1° janvier 1808, Nestler écrit de Berlin à Mougeot : € J'ai vu avec plaisir que tu as fait un sacrifice en te procurant les eryptoga- mes de Schleicher, cela t'aidera beaucoup jusqu’à ce que le retour du printemps nous permette de sacrifier de nouveau à la déesse Flore. J'ai fait ici la connaissance d’un bon lichénologue, le docteur Florke, qui a beaucoup herborisé dans les Alpes de Salzbourg et du Tyrol avec Braun et autres. Le pays est fort propice aux lichens et j'en fais provision ; les arbres sont couverts de Cladonia et d’Um- bilicaria que je n'ai jamais vus chez nous. J'ai déja parlé à M. Wil- denow au sujet des Jurgermannia et il convient avec moi qu’une monographie de ce genre serait fort à souhaiter. Il y en a peu ici. Comme le pays n'offre point de vallées, de cascades, de rochers hu- mides, ces végétaux ne se trouvent que rarement. Je n’ai apercu dans le pare (promenade près de Berlin) que les J. Tamarisci et complanata, les Orthotrichum striatum et anomalum. Je ne t'écris pas beaucoup pour le moment, mais tu recevras une longue lettre par une occasion qui te fera plaisir lorsque je te nommerai Bory de St-Vincent. Ce céièbre savant, capitaine au 5° dragons, quitte Ber- lin le 10 janvier et passe avec son corps en Portugal, en passant par Paris. Il veut bien se charger d’un paquet de semences, que J'envaie à M. Villars, pour son jardin botanique, et c’est par cetle voie que tu recevras ma première lettre. J’ai été voir l’autre jour avec MM. Wildenow et Bory un beau tableau du peintre de la Cour, M. Waitsch. Ce tableau représente le paysage du Chimboratzo, et à côté de cette montagne, une autre non moins élevée, le Quacatzatzo ; entre les deux, l’espace des cordillières est occupé par la région des Quinquina et du Ceroxylon ; sur le devant du tableau, à droite, est M. de Humboldt occupé à faire des observations météorologiques, a côté de lui se trouve M. Bompland assis par terre, sous une espèce de tente soutenue par une énorme Schinus molle étanconnée par le Cactus Peruvianus et un Pereskia. Ge naturaliste est occupé à ran- ger ses plantes ; au centre du tableau, on voit un groupe de lamas et de mulets paitre; sur la gauche, des Indiens sont occupés à ar- ranger des patates auprès d’un feu qu’un autre entretient avec des branches de Schinus et de Dodonaea. L’esquisse de ce tableau a été tracée sur les lieux par M. de Humboldt. L'aspect de la toile m'a enchanté et je crois que si sur le champ, on m'avait offert de faire partie d’une expédition scientifique je ne l’aurais pas refusé », Dans uue dernière lett e à Mougeot, datée de Berlin, le 28 jan- vier 1808, Nestier lui dit : « Ta honne étoile t’a encore une fois guidé en te faisant voirla petite Pilularia; tu avais longtemps couru après, ainsi que moi, si tu voulais me faire participer à un de tes échantillons magnifiques, je l’accepterais avec plaisir, de même que l’Hypericum elodes que je n’ai pu voir en fleurs. Quant au Marsilea, surtout le natans, il faut que pour sa recherche plus
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facile, je te communique l'observation de Wildenow qui m’a dit que cette plante qui se trouve ici du côté de Spandau, ne vient à la sur- face de l’eau qu’en juin et juillet; qu'avant cette époque, on n’y voyait rien et qu'au mois de septembre cela paraissant de même ; probablement gagne-t-elle le fond des eaux en hiver. Tu n’as pas d'idée quelle belle flore qu'est celle de la Prusse orientale. M. Bory St-Vincent fit voir à M. Wildenow les plantes qu'il avait desséchées pendant son séjour en Pologne; il y avait par exemple Anemone patens, Trientalis europaea, Andromeda calyculata,. Cerastium alpinum, recueillis aux environs d'Eylau. Ce célèbre naturaliste disait a Wildenow qu'il aurait pu ramasser les plus belles choses, s'il avait eu le temps et Le loisir. D'ailleurs tu sais ce qu'on peut et ne peut pas faire en pareil cas, car tu désires ainsi que moi, et tous les amis de la science, de voir faire un voyage de France à M. Wil- denow, mais ce voyage est très douteux, au moins dans les circons- tances actuelles et dans l'état de pénurie numéraire dans lequel se trouve la Prusse et tous ses habitants. Il faut que tu saches que le Jardin d'iei avait un fonds de plus de 100,000 écus au-dela de l'Elbe, ce qui est perdu maintenant. Les mesures de M, Wildenow étaient prises pour entretenir quatre personnes en voyage dans l’Amérique méridionale qui rapporteraient graines et plantes vivaces pour le jardin ; de nouvelles serres devaient être construites, un terrain, adossé au jardin, devait être acheté et enclavé ; un museum devait être établi, tout cela est au diable. Nous avons tout gâté, mon cher. Les Francais sont de terribles gens, il faut en convenir et sous ce rapport les botanistes ne peuvent aimer ceux qui dirigent ces grandes catastrophes. Aussi M. Wildenow a pris les Français en erippe, comme on dit, il n’en veut rien savoir, et malgré tout ce que J'ai employé déja, je n'ai pu le décider à me promettre de venir nous voir. »
Dans une lettre datée de Gotha, 13 mars 1808, Nestler écrit a Mougeot : «Je ne sais si tu te rappelles que mon père est de cette ville et comme mes ordres me rappellent à Mayenne où je recevrai ma destination ultérienre, j'ai pris une avance sur mes amis pour pouvoir m'arrêter quelques jours i ici auprès de mon oncle et de ma famille, puis continuer ma route. Mais je reviens à ta lettre, je me rapproche du Rhin et des belles Vosges qui ornent de loin ce fleuve majestueux, mais je doute fort que mon séjour doive y être de lon- gue durée ; tout m’annonce que l'Espagne et le Portugal (Gibraltar ou Lisbonne) seront mon séjour pour quelque temps ; je voudrais s'il le faut, cependant y être le plus tôt possible, car les mois d'avril et de mai sont les plus beaux pour la végétation espagnole et portu- gaise. J'ai demandé à aller dans cette ancienne Lusitanie; elle a lus d’attrait que la Grèce et la Morée. Parlons botanique mainte- nant. Il faut te dire qu'ayant parcouru la flore de De Candolle (partie cryptogamique), nous avons reconnu, avec Florke, la pauvreté en espèces dans celte famille. Tu peux être tranquille quant aux Jun- germannes, un célèbre auteur, M. Mohr, à Kiel, a publié une belle monographie de ce genre diflicile. Cette monographie se trouve dans la Flore qu'a publié cet auteur conjointement avee Weber. J'ai commandé deux exemplaires de cet ouvrage, en passant à Leipzig, l’un sera pour toi. J'ai fait, dans cette ville aussi, la connaissance du D' Schwægrichen qui a publié les ouvrages posthumes d'Hedwig.
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7 SRE J'ai vu chez lui l’herbier de ce savant célèbre, trop tôt emporté à la science et à ses amis. — J'ai connaissance maintenant du plan de la
partie cryptogamique du Species plantarum de Willdenow. Ce plan est particulier et lui appartient; il m'a montré les manuscrits des Fougères et des Equisetacées ; il y a a peu près 400 espèces des pre- mières et une trentaine des secondes, je te parlerai de cela une autre fois. — Florke m’assura que les Jungermannia dilatata et Tamarisci sont différentes et que Mohr avait très bien débrouillé les deux espèces. Commece Monsieur est très lié avec Mohr, jeluien- verrai nos Jungermannes pour nous tirer d'embarras. A propos de Florke, je ne lui ai pas parlé du travail que ce savant a fait des Li- chens Seyphifères de Linné, en réduisant à leurs véritables espèces les nombreuses variétés qu'Acharius a multiplié a l'infini. Dans un mémoire que je n'ai vu encore qu'en manuscrit, avec les dessins, le même auteur continue la révision du genre Baeommyces d'Acharius (41), il a fait dessiner a la suite de nombreuses variétés d’une très belle es- pèce, le B. degenerans, qu'Acharius a décrit pour 30 espèces différen- tes, suivant les modifications que les plantes encourent par l’âge et l'accroissement fructifère. Ce travail est très intéressant. M. Florke m'a donné toute la collection de ces genres si problématiques à rai- son des formes successives dans lesquelles on rencontre leurs nom- breux représentants. Je regarde cette collection comme un trésor que j'emporte de Berlin. M. Florke est un botaniste très érudit qui nous sera d’une grande utilité par la suite pour la connaissance de nos Lichens. Je lui ai envoyé toute ma collection des Vosges et il m'a prié de lui adresser tout ce que nous pourrions trouver en ce genre. »
Mougeot répond à son ami, le 23 mars : « J'ai lu ta lettre du 13, datée de Gotha, avec autant de satisfaction que les précédentes, J'y vois que tu es à la veille d'entreprendre un voyage bien intéressant. Tu passeras du nord au midi, d'une température froide à une très chaude. Tu sais toujours animer mon ardeur pour la botanique, toutes les fois que tu m'écris. Sije me refroidis, je n’ai qu’ arecourir à tes lettres, je suis certain d'avance de leur effet salutaire. Il y a bien longtemps que je m'aperçois que la Flore française de De Candolle, en ce qui regarde la cryptogamie, est très incomplète, aussi suis-je souvent embarrassé et je le serai davantage à mesure que ma col- lection augmentera si : n'étais la pour y remédier. Je me réjouis d’avoir l'ouvrage de Mohr et Weber, mais j'aurais recu avec plus de plaisir encore celui d'Hedwig, mis à jour par Schwegrichen. Si j'eusse prévu que tu emportais à Berlin mes cryptogames des Vos-
, je ne t’aurais pas quitté aussi bon marché, tu aurais eu un cer- tain nombre de Lichens dont je ne sais que faire ; il est trop tard maintenant, il faudra attendre ton retour d'Espagne, d’ici a ce temps j'en augmenterai le nombre. Puisque M. Florke veut bien détermi- ner ces plantes, tu les lui enverras, j'aurai bien soin de les mettre
(1) Florke ne publia qu'es 1828 son ouvrage : De Cladonis dificillimo Lichenum qe- nere commentatio nova. Acharius avait compris d'abord dans le genre Baeomyces (Son Methodus ete. 1803) et plus tard dans le genre Cenomyce (Sun Synopsis methodica Li- chenum, 1814), les espèces du genre Cladonia actuel. Il avait décrit comme espèce dis- tinctes (B. Trachynus, anormeus, Cariosus C. qgonoreqa etc.) divers états d'un même Cladonia, que Florke a nommé C. degenerans et que les Lic loguee contemporans ont conservé.
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doubles. L’incertitude dans laquelle je me trouvais de pouvoir par- venir un jour à les connaître m'avait détourné de les étudier avec attention, mais dès lors que tu mefais entrevoir quetoutes nos hésita- tionsse dissiperont, je m'en occuperai et je ne doute pas que nos Vosges ne nous offrent des choses nouvelles et curieuses. Je suis bien aise que la Parmelix rugulosa ait fait plaisir à M. Florke, je la tiens de Retal ; il l'avait recue d’un botaniste de Paris qui avait parcouru nos Vosges, sous le nom de Lichen iemadophyllus, synonymé de Baecomyces icmadophylla var B. Sphagnicola DC. M. Florke ne : peut rendre un plus grand service aux amateurs de Lichens que de réduire à leur juste valeur le nombre infini de variétés dont Acha= rius à fait autant d'espèces. Cette famille, qui n'est en quelque sorte que le rudiment de la végétation, varie tellement dans ses formes extérieures qu'il est difficile de les prendre toutes pour points de classification, l’âge et l'accroissement les modifiant du tout au tout. Si tu as le temps de me dire ce que tu sais de nos enfants de 1807 avant ton départ pour le Portugal, tu me feras bien plaisir. Aussitôt que je pourrai fouiller nos lieux écartés et déserts je ferai de nou velles découvertes, je suis déjà un seu au courant, d'après la collec tion de Schleicher, aussi je suis impatient de ne pouvoir m'enfer- mer dans nos bois ; la neige ne veut pas s’en aller. J'ai cette fois un zêlé collaborateur a St-Dié (4) dont je t'ai parlé dans ma lettre du 19 février; il vient de m'envoyer sa collection de Mousses afin de la passer en revue, elle renferme quelques espèces que je n'ai pas en- core trouvé autour de Bruyères. Il pourra se diriger vers Sainte- Marie, parcourir la vallée de Sauley qui va aboutir au Champ de feu et cette partie des Vosges ne sera pas la moins intéressante. Si M. Retal (2) scrute les environs de Remiremont et de Plombières, nous aurons un peu de tout. Tu vois que je ne puis me passer long- temps de te tenir au courant ; me voilà l'arbitre de quelques amis qui s’en rapporteront à mes décisions, mais comme je ne m'y fie pas moi-même, je n’oserais et je suis obligé de leur dire en conscience que je suis une bête ! ce qui ne me coûte pas beaucoup, la vanité étant le moindre de mes défauts. Tu es mon tribunal d'appel ; tes avis ont force de loi; quand nos amis exigent que je me prononce comme Je le fais quelquefois envers toi, je leur réponds que tu n’as pas encore parlé, et que jusque-la, ils s’arment de patience. »
Le 2 avril 1808, Nestler rentre à Strasbourg. Il trouve sa famille en deuil d'une sœur qu'il vient de perdre, il exprime à Mougeot la peine qu’il en éprouve, il ajoute : «Il y a bien des années que les hivers n’ont pas été de si longue durée. Hier, 1° avril, le thermo- métre était à zéro, M. Villars et moi ayant été au Rhin pour cher- cher quelques saules pour M. Willdenow, nous n’en avons trouvé qu'une seule espèce reconnaissable, c'était le Salix daphnoides Wild. ou praecox Hopp. »… (Tu sais, lui dit Nestler, que je n'aime pas à perdre du temps, j'ai voulu employer le peu de jours qui me restent à mon passage ici pour me faire recevoir pharmacien. Je me suis présenté pour subir les examens et j'ai passé aujourd’hui le se- cond, lundi je serai au 3° et puis j'ai 9 opérations chimiques à faire.)
(1) Ferry, maire de St-Dié, grand-père de M. Jules Ferry et de René Ferry, collabora- teur de la Revue.
(2) Grand-père de M. Puton, directeur de l'Ecole forestière de Nancy.
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Le 26 du même mois, il lui écrit : « Comme ma réception est termi- née, j'ai écrit au conseil de santé pour obtenir de l'avancement, et comme j'ai été appuyé par des personnes de marque, je ne doute pas que l’on accèdera à ma demande ; en attendant je reste ici puisque, ayant recu des lettres de Fulde (la plupart des pharmaciens dispo- nibles, employés dans le gouvernement de Fulde avaient recu leurs commissions pour Berlin — d’après une autre lettre), mon chef m’accorde de rester à mon gré n’y ayant presque pas de malades en ce moment, En attendant je travaille fort à ma flore. J'ai commencé par l’arrangement de mon herbier d'Alsace, afin d'y voir clair. En ce moment la cryptogamie est étalée sur mon plancher, et je tâche de débrouiller ce chaos. Nous ne sommes pas pauvres de ce côté. J'enverrai mes mousses directement au D' Schewegrichen, à Leipzig, qui les comparera sur l’herbier d'Hedwig. Les” lichens voy ageront à Berlin pour être scrutés par le savant Fldrke et j'es- père que tu applaudiras au zèle de ton ami...» (suit la détermina- tion d’une longue série de cryptogames que Mougeot avait adressée . a Nestler pendant son séjour en Allemagne). Nestler ajoute : « Tan- dis que tu as mis la main sur le Phascum serratum, j'ai mis hier la mienne sur le Phascum crispum Schr. qui, pour la petitesse, vaut bien le tien. Je l’ai trouvé dans les sables fins près de notre Rhin, dans les endroits où l’eau avait séjourné. Je t'en envoie un échan- tillon, par malheur je ne l’ai pas en fruit; je serai peut-être plus heureux une autre fois (1) ».
Mougeot le remercie de lui écrire quelque chose avant son départ, sur ses dernières mousses : « Je vais attendre maintenant chaque courrier avec impatience, lui dit son ami. Ces pauvres petits enfans méritent bien qu'on s'occupe d’eux ; ils sont si humbles, qu’il y au- rait de la cruauté à ne pas le faire. C’est bien malgré moi de recueillir nos espèces sans les parties de la fructification; sanselles, mes échan- tillons n'ont point de mérite, aussi je m'estime heureux quand je puis les avoir au complet. Ces jours derniers, j'ai enfin fait une pro- vision de la commune Fontinalis antipyretica que j'avais cherché a obtenir avec capsules, depuis que je m'occupe de mousses, sans jamais pouvoir y parvenir. J'ai été aussi content que si J'avais découvert une espèce rare. Les capsules offrent plu- sieurs degrés de maturité; la plante s’étalait dans un fossé rem- pli d’eau vive, mais dormante et abritée de tous les vents. Ce serait en vain que tu chercherais la fructification de cette mousse dans les eaux courantes, du moins je n’ai jamais pu les y observer. J'ai éga- lement recueilli en fruit l'Æyprm Schreberi er quantité, a l'entrée d'un bois. Encore deux ou trois lettres comme ta dernière et me voila grand garcon. Merci pour la MNeckera hamulosa Vill. qui est en effet tres commune chez nous, mais que tu m'as fait connaître... La nomenclature en botanique va devenir si étendue, si on continue à changer sans cesse les dénominations, qu'en vérité, il y a de quoi s’en épouvanter et, à cette occasion, j'ai été fort aise de voir que M. Villars, en parlant des lichens, n'approuvait pas les changements d’Acharius.….. »
Dans le courant de juillet 1808, Nestler a recu sa destination
(1) C'est le Systegium crispum Schimp., de nos jours qui fructifie au printemps et est assez commun dans les lieux frais des régions basses des terrains calcaires,
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pour l'Allemagne. Il doit d’abord se rendre à Hanau près Francfort, mais avant de quitter Strashourg, il se réunit avee Mougeot à d’au- tres botanistes alsaciens (Ferry, maire de St-Dié, Febrel, Daguerre, etc.) pour visiter le Donon et le champ de feu. Avant son départ, Mougeot lui écrit : « Je t'envoie aujourd'hui ma centurie de nou- veaux numéros composée de lichens et de champignons, afin que tu n’aies pas le temps long dans ton séjour à Berlin. Tu y verras bien des choses communes, bien d’autres qui ont, je le pressents, un cer- tain intérêt... Tu feras voir le tout à tessorciers d’allemands, de Prusse et de Saxe, qui ont le diable au corps pour dénicher des cryptogames. Je joins à l'envoi les Jungermannia que je t'ai déja envoyées, qui Sont très communes sur tous nos buissons, Tu veux absolument que celle que je regarde comme platiphylla soit compla- nala et tu ne me parles pas de celle que je regarde comme compla- nata. Fais-moi le plaisir de les examiner; tu dois les connaître; elles offrent des caractères frappants. »
Le 14 août, dernière lettre de Nestler datée de Strasbourg. Il emporte en Allemagne les cryptogames à déterminer: et envoie à Mougeot la première partie de la flore de Schrader, en ajoutant : «Il est fâcheux que dans les circonstances actuelles, l'auteur ne nous en donne point la continuation. C'est un malheur pour moi que cette stagnation des productions littéraires en Allemagne... Il me semble, ajoute-t-il, avoir observé que l'Aecidium phaseolorum (1) que je t'ai envoyé et qui se distingue par de jolies sphérules blan- ches se change par la suite en Puccinie, car les feuilles que jai vues, il y à 15 jours, tachetées par la première plante sont mainte- nant toutes rouillées par la Puccinie et l’Æcidie a disparu. Depuis que Wildenow a prouvé à l'évidence que l’Æcidie du Berberis de- vient en Certaines circonstances Uredo linearis, je me méfie, à Juste titre, de toutes nos Puccimes (2). En lisant Trattinick, tu au- ras vu que par sa préface, il en veut au gouvernement français et surtout à son chef, puisqu'il fait allusion aux désastres qu'ont éprouvé les établissements botaniques de la capitale autrichienne. Nous lui pardonnerons cette tirade, cela ne nous fera ni chaud, ni froid ; il parait, au reste, que MM. les Autrichiens ne peuvent pas rester tranquilles, ils nous ennuient assez par le ton emphatique avec lequel leurs journaux parlent de la garde nationale, de la mi- lice, etc. Cela ne finira pas. Il y a quatre camps francais en Silésie, et on y transporte beaucoup d'artillerie de Berlin, il parait que de là on va déboucher dans la Bohêmeet la Moravie, etc., tourner
(4) L'Uromyces Phaseoli (Pers.) Uredo appendiculata v. Phaseoli Pers. est une espèce autoique qui montre successivement sur les feuilles des haricots (c’est-à-dire sur la même espèce de plante nourricière) lÆcidie, l'Uredo et les Teleutospores. Les Æcidiospores ger- ment aussitôt après leur maturité ; leur tube germinatit pénètre par les stomates dans la plante nourricière et forme un mycelium, sur lequel,se développe pientôt, par segmenta- tion des filaments, des spores colorées en jaune (Urèdospores ou spores d'été). Ces spo- res germent à leur tour et forment, à plusieurs reprises, un mycelium qui reproduit la même espèce de spores. Vers l'automne, de ce même mycelium naissent des spores sou- vent brunes, formées ordinairement de deux ou plusieurs cellules (Téleutospores ou spo- res d'hiver) qui ne germent d'habitude qu'après un temps de repos.
(2) Le Puccinia graminis est une espèce hétéroïque, c’est-à-dire qui développe ses différentes formes de spores sur des plantes d’un genre et d’une famille différentes. Les Æcidiospores de cette espèce naissent sur le Berberis vulgaris et les Uredospores ainsi que les Teleutospores sur les céréales et diverses graminées. (L'Uredo linearis var frumenti Lambert sec. Persoon, rentre dans la synonymie du P. graminis Pers.)
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Vienne... laissons faire tout cela et herborisons pour notre compte tant que nous pourrons, au moins nous ne faisons de mal à personne. Si tu me réponds bientôt, adresse ta lettre à l'hôpital militaire d'Hanau. »
Mougeot écrit à Nestler, le 26 août : «J'ai recu la visite d'un Anglais retenu comme otage à Verdun, et qui a la permission de passer quelques mois dans nos montagnes, C’est un conchyologue qui aime aussi la botanique, et qui, de concert, avec trois autres de ses compatriotes également internés à Verdun, s’est occupé l’an der- nier de eryptogamie. Il avait une petite collection de Jungermannia et de mousses recueillies aux environs de Verdun et de Clermont qu'il m'a fallu passer en revue. Me voila donc l'arbitre de quatre anglais botanistes, et comme au royaume des aveugles les borgnes sont rois, je me tirai encore assez bien d'affaire; J'ai prévenu ces braves gens que j'avais des aides.et que notre Cour de Cassation était décidemment à Berlin et à Leipzig, et que si je ne leur répon- dais pas de suite, ils ne m’accuseraient pas de ce retard. Mes petites connaissances en cryptogamie continuent de me mettre à même de rendre quelques services par la raison que cette partie de la botani- que est peu connue et difficile à étudier. »
Les autres lettres de Mougeot adressées à son ami, à Hanau, ont été égarées par Nestler, mais celles de ce dernier continuent et con- tiennent quelques parties intéressantes. Voici la lettre du 15 sep- tembre 1808 : « Voila à peu près un mois que je suis à Hanau, igno- rant jusqu’à quelle époque j'y resterai. J'y ai reçu la tienne du 26 août, que j'ai lue et relue avec plaisir. Tes lettres m'intéressent doublement dans la position où je me trouve. J'herborise, et a dé- faut de trouver autre chose, vu la saison avancée, je fais la chasse aux Æcidium et Uredo. J'ai le plaisir d’être secondé par M. Gœrt: ner, l’un des auteurs de la Flore de Wetterau, de sorte que les prin- cipaux ouvrages se trouvent à ma portée et qu’en cas de besoin je puis au moins p'endre des conseils, J'ai été avec ce botaniste, il y a huit jours, aux salines de Manheim, à 6 lieues d'ici. d’ai vu sur place beaucoup de plantes que je possédais déja et que tu connais aussi pour les avoir cueillies à Dieuze.» «Tu sauras, lui éerit-il, de nouveau en octobre 1808, que je m'occupe beaucoup de cryptogamie. Tes nu- méros n’ont pas moins été le sujet de plusieurs séances auprès de M. Gœrtner, séances qui pour toi comme pour moi seront toujours très instructives. Il me semble déjà t'avoir dit que ce botaniste avait la plus jolie collection de lichens et la mieux organisée que j'ai en- core vue. Tu ne t’étonneras donc pas que je me sois donné toutes les peines pour déterminer tes dubiae, et tu verras à quel point j'ai réussi. Voyons tes espèces douteuses : (suit la dénomination de 60 espèces). Nestler ajoute après : Je passe aux Sphaeria dont M. Gœærtner a une collection complète, si on peut l'appeler ainsi; il ne possédait pas cependant ton n° 104, ni ne l'avait encore vu, si ce n’est toutefois le Sphaeria concentrica comme nous avions cru (suit également la dénomination de près de 80 hypoxylées et autres cham- pignons inférieurs)... Tu sens bien, mon cher ami, qu’une lettre d'une étendue comme celle-ci ne s'écrit pas d'une seule haleine, mais, à l’armée, où d’un moment à l’autre il faut s'attendre à changer de séjour, il faut toujours être en mesure de pouvoir partir à chaque heure avec armes et bagages. J'ai donc tâché de mettre au net notre
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collect on de douteux. Ce que je n’ai pu consulter ici est parti par occasion peur Leipzig etce que M. Schwegrichen ne pourra déméler fera route pour Berlin. Ce serait bien le diable si nous ne réussis- sions à avoir à la fin la collection cryptogamiquela mieux organisée, mais il faut de l’activité dans cette Allemagne, où il faut calculer les dépenses plus que chez nous, afin de tirer parti de tout sans trop mettre sa bourse à contribution, car les frais de transport sont énor- mes dans ce pays. »
Le 1‘ février 1809, Nestler écrit de Hanau à Mougeot : «J'aurais dù répondre depuis longtemps à ta lettre du mois de décembre der- nier, mais mes occupations multiples et l’impossibilité de commu- niquer avec Mayence pendant plusieurs jours, vu la crue exception- nelle des eaux, m'en ont toujours empêché. J'espère que s’il plaît a Dieu, je pourrai bientôt me retirer du service et exercer chez moi un état plus approprié à mes goûtset à mesintérêts; nous redoublerons alors de zèle à cultiver la botanique et à connaître plus en détail tous les recoins de notre intéressante province. — Tu me dis que Loise- leur va travailler cet hiver à sa cryptogamie, je le veux bien mais il sentira combien cette partie est épineuse lorsqu'il s'appliquera à en étudier les détails. D'ailleurs l’autorité de M. Palissot de Beau vois n’a guère de crédit, en Allemagne au moins; son système d’Æthéogamie ne trouve guère de partisans dans ce pays, et c’est cependant pour l'Allemagne que Loiseleur doit en partie calquer son ouvrage, car il s’en faut beaucoup qu'en France notre botanique trouve autant de partisans qu'elle en a en Allemagne où la plus petite ville offre des botanistes qui cultivent cette science avec succès et lui font faire du progrès. »
Le mois suivant, Nestler, qui est encore à Hanau, écrit à son ami a la date du 15 mars : « Je désespère bien de ne pouvoir réaliser mes projets cet été. On ne voudra m’accorder lé licenciement que j'ai demandé ! L'horizon politique se trouble de nouveau et tout beau qu'est le pays que l’armée française parcourra, je t’assure que j’aime trop nos amis de Salzbourg pour leur soubaiter de nouveau le dé- sastre de la guerre. Je ne suis pas ambitieux de notre côté pour bri- guer l'honneur de marcher en avant avec nos troupes, tu sais cequi en est, notre caractère est trop paisible pour que nous puissions nous plaire dans le tamulte des armes. — Tu auras recu par mon frère le journal de Schrader et tu t'y reconnaitras pour le genre Arthonia. Il me semble que l’'Opegrapha faginea D C(1) que tu m'envoie dans ta lettre appartient au même genre. Je ne reconnais pas l’autre Opegrapha des sapins (2). M. Gœrtner ayant envoyé toute sa collec- tion des Opegrapha a Floerke pour les déterminer, j'espère pouvoir déchiffrer par la suite les espèces nombreuses de ce genre. Si notre ami Dufour avait réalisé ses projets, nous aurions de sa part une monographie de ce genre intéressant ; j'ai l’idée que les espèces
(1) Nestler pas mieux que De Candolle et, avant ce dernier, que Persoon et Acharius qui jugeaient l'O. faginea par ses seuls caractères extérieurs (périthèces elliptiques) n'était dans le vrai en classant le lichen du Hêtre dans les Arthonia ou les Opegrapha. C'est à El. Fries (Eleneh. fung. 1828) a qui l’on doit la place rationnelle de l'espèce dont il s’agit et qu'elle conserve encore dans la famille des Champignons (section des Hysteriaceae) et dans un genre distinct /Dichœna faginea Er.)
(2) Lecanora pinicola Ach. devenu le Platygrapha periclea du Prodrome de Nylan- der, toujours rare en France, fut observé par J. B. Mougeot dans les Vosges.
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qu'on a beaucoup multipliées pourraient autoriser une réduction, car il me semble que les différents degrès de développement de ces c-yptogames doivent modifier singulièrement leurs formes et donner aussi occasion à la fabrication de nouvelles espèces. Floerke dans plusieurs beaux mémoires imprimés dans les Annales de la société de Berlin a sapé la théorie d’Acharius et a réduit les nombreuses
espèces Achariennes des lichens deformis, pyxidatus etc., ete, à leur juste va.eur. J'espère que le lichen pinicola ne t'échappera pas sur les Pinus sylvestris. Abies etc., mais il faut les rechercher sur les vieux troncs : En parlant des troncs de Hêtre, je te mettrai encore a même de faire une découverte : À coup sur tu verrassurles vieux troncs des plaques circulaires de couleur olivâtre, très luisantes ; de nombreux points noirs ou Sphærules sont implantés dans cette sorte de thallus, c’est le Sphæria nilida de Weigel (Obs. Bot.) A une herborisation que nous avons faite, il y a quelques jours, j'ai trouvé un autre Verrucaria sur l'écorce du pin sauvage, elle n’est point rare mais elle ne fructifie pas tous les jours. Je t'en envoie un échan- tillon pour te mettre a même de la retrouver chez nous. C'est la V. puncliformis Hoffm. Je t'avais dit dans ma dernière qu'une pre- mière course fut celle du Dicranum glaucum dont j'ai quelques cen- taines en fruit. J’ai encore retrouvé beaucoup de Spæria acuta, sur les tiges mortes d'ortie. Je te dirai aussi que l’intendant du châte eau où est installé mon hôpital, se rendant à Berlin est porteur des dépêches à M Florke, que j'ai instruit de ton intention. J'avais recu quelques jours auparavant une lettre de lui accompagnée de mousses que Je lui avais envoyées pour être baptisées. Il m'écrit que mes Jungermannes étaient allées sur ces entrefaites, auprès de Mohr à Kiel sur la Baltique, que les champignons avaient fait route chez Rabentisch à Landsberg en Pologne, et que pour les autres, M.
Florke s'était tenu à ses propres forces pour les déterminer. Cet
envoi ma fait grand laisir en ce qu’il ma fait voir de nouveau, combien nos Vosges sont riches en cry ptogammes. Avec la cons- tance et la persévérance dont nous sommes armés pour cette belle famille, j'ose croire, que le Hartz, ne nous disputera en rien ses richesses cryptogamiques lorsque quelque course que nous ferons conjointement pour la recherche exclusive de ces plantes, auront accru notre inventaire. Tu te rappelles qu'un autre detes pâquets est allé près de Schwegrichen à Leipzig. J’augure qu'il me le ren- verra par une occasion qui va delà, à la foire de Francfort, et que nous en n’aurons des nouvelles, (suit une liste de mousses détermi- nées par Florke avec des observations au n° 61: Bryum alpinum L.). Florke fut très surpris de voir cette espèce dans les Vosges au point qu'il me demanda dans sa lettre si elle y venait véritablement, me disant qu'il ne l'avait vue qu'aux Pyrénées. Je lui ai répondu de la vérité, me rappelant parfaitement encore l'habitat de cette belle mousse qui nous étonna par la couleur dorée desestiges, Nous la cueillimes en montant le Ballon de Saint-Maurice sur des rochers humides, avant d’arriver au châlet de l'Anabaptiste, qui nous donna l’Allium victorialis. C'est ainsi qu'après des années, une chétive
- petite plante nous rappelle des jouissances passées et nous trans-
porte sur des lieux dont nous séparent d'énormes distances. Heureux les naturalistes capables d’être satisfaits par la rencontre d’un petit être méprisé et foulé aux pieds par la plèbe, quelque fois aussi par
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les equites. Je remets à une prochaine lettre la suite des observations de Florke.
Nestler écrit d'Hanan. le 15 avril, a Mougeot : « La socièté d’his- toire naturelle de la Wetteravie, présidée par M. Gœrtner t'a reçu - dans sa séance publique du 28 mars dernier. Loiseleur partage les mêmes honneurs avec nous. Je ne sais si je t'ai dit que Funk ma répondu ces jours derniers par une lettre très flatteuse. Il ma en- voyé 4 de ses cahiers qui contiennentde très jolies choses, surtout en Algues. Funk me promet la continuation de ses cryptogames. Le com- merce avec ce botaniste pourra nous être avantageux par la suite. (vient la série des eryptogames, 50 à 60, retournés avec les déter- minations de Florke).
(à suivre)
La maladie des Châtaigniers.
Le Bulletin agricole du Midi (25 novembre 1888), dans un inté- ressant article de M. Th. Rousseau, son Rédacteur en chef, nous apprend que la récolte des chataignes a été très mauvaise cette année dans la montagne noire à cause d’une maladie(le Phyl/osticl& maculiformis)? qui a fait tomber les feuilles pendant le mois de septembre, c'est-a-dire avant J'heure et a empêché les fruits de mûrir.
Cette maladie a aussi ravagé les chataigniers de l'Aveyron, du Var, de la Dordogne et de la Haute-Vienne. Elle n’est pas nouvelle hélas ! car depuis bien longtemps on constate ses dégâts plus ou moins étendus dans toutes les contrées de notre Midi notamment, et de l'Europe méridionale où le chataignier est cultivé et, elle n’est” pas seulement causée par le champignon parasite des feuilles, mais par des champignons d’un ordre plus élevé qui s'attaquent au tronc et dont le mycelium gêne et finit par arrêter la végétation de l’ar- bre (1). Quant anx déprédations qui résultent du ?hylloxlicta legiti- mement accusé en ce moment et dont le développement a été favo— risé par les petites pluies froides, en forme de brouillards des mois de juillet et août presque instantanément suivies de coups de soleil brülants, ces dépradations ont été souvent constatées sans qu'on püût connaitre leur véritable origine puisqu'on attribuait la chute pré- maturée des feuilies chargées de macules granuliformes brunâtres, uniquement à certaines conditions atmosphériques (action combinée . de l’eau et de la chaleur).
Le Phyllosticta naculiformis a èté décrit en 4881 par le profes- seur Saccardo (Michelia IT, p. 538), sur des spécimens de feuilles languissantes ou mortes ramassées par M. l'abbé Brésadola dansles montagnes du Trentin (Tyrol Italien). Le Trentin n’a pas le privi- lège peu enviable de conserver seul ce parasite. Il existe et existait bien ailleurs en Europe où la culture du chataignier domine et MM. Saccardo et Brésadola restent les botanistes perspicaces qui l'ont spécifiquement distingué les premiers. Ce Phyllosticta est suppose- t-on une forme évolutive particulière (Sp2rmogonie) d’un autre
(1) Voir Bulletin de la Soc. bot. de France 1882 et Revue mycol. même année, p. 263 où M. le professeur J. E. Planchon signale deux formes de l’'Agaricus ostreatus, parasites pernicieux. --- M. Lamy de la Chapelle dans un travail déjà ancien { £ssai mono- graphique sur le chataignier, Limoges 1860) indiquait 39 espèces de champignons observés par lui sur les diverses parties de l'arbre. On en connait aujourd'hui plus de 70!
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- champignon de la feuille du chataignier (1), celui-ci bien ancien, le Sphaeria maculiformis décrit par Persoon à la face inférieure, (Myc. Europ. 1822) et qui se montre indifféremment dans nos cul- tures et dans nos bois, des feuilles de différentes essences (Chênes et Chataigniers, moins fréquemment sur Maronnier d'Iude, Charme, Tilleul, Platane, Frêne etc., ete.).
Le Phyllosticta développé toujours au-dessous de la feuille, forme de petits groupes de périthèces punctiformes, noirs, offrant l'aspect d’une tache brune ou noirâtre dont la feuille, à raison de l’abon- dance des groupes, devient très surchargée. Ces périthèces, déhis- cents par un pore, émettent à leur maturité des sporules eylindri- ques que les vents dispersent et que les pluies font germer au retour du printemps. Dès le mois de septembre dernier, dit M. Rousseau, tous les chataigniers des environs de Lespinassière avaient un aspect maladif, puis ils ont entièrement perdu leur feuillage et ils offraient déjà l'apparence dénudée qu'ils n’ont habituellement qu’au mois de. décembre. Cette altération et cette chute prématurée des feuilles ont eu malheureusement un effet désastreux sur la croissance des fruits; tous ont avorté et, cette année, leur récolte est nulle ; c'est une grande perte pour un pays où la récolte des chataignes est d'une importance considérable,
Comme le conseille M. Ed. Prillieux, Inspecteur général de l'agri- culture, nous engageons vivement les propriétaires des chataigniers attaqués l'an dernier a réunir promptement les feuilles tombées et à les brüler. Dans beaucoup de localités de l'Ande et de la région sous- Pyrénéenne on ramasse les feuilles pour en faire un? litière de mau- vaise qualité, mais on facilite ainsi dit avec raison, M. Rousseau, la reproduction des spores et la propagation plus considérable de la maladie l’année suivante ; il est donc indispensable de les brüler, si on veut y mettre un certain temps d'arrêt. DE
Le genre Coleopuccinia, par M. N. PATOUILLARD.
La forme teleutosporée du genre Gymnosporangium (1) est ca- ractérisèe, comme on sait, par des spores du type Puccinia (c'est-à- dire formées de deu cellules superposées) réunies en masses volu- mineuses, qui on. une consistance molle plus ou moins gélatineuse.
A côté de Gymnosporangium, on place comme intermédiaire entre ce dernier groupe et les véritables Paccinies, le genre Uropyxis établi pour quelques espèces dont la mieux connue est Puccinia Amorphae. Dans cette plante les deux cellules brunes formant la teleutospore sont entourées complètement par un épais halo hyalin pouvant se gonfler par l'eau mais non diffluent ; ce halo a exacte- ment la forme de la spore, comme elle, il est formé de deux parties arrondies, superposées et séparées par un étranglement, sa surface externe est verruqueuse et il est porté directement par le stipe.
(1) On attribue encore l’état spermogonifère du Sphaerella maculiformis Pers. au Septoria quercina Desm. et au Sphaerella Castanicola Desm., toujours parasites de la feuille du chataignier, réunis fréquemment ou isolés.
(2) Dans les Fungi Guaranitici n° 106. Spezazzint décrit sous le nom de Gymnospo- rangium ? quaraniticum un parasite des feuilles et des petioles d'une Sapindacée (Cu- pania) ; cette plante n’est pas une Urédinée et doit se placer dans les Tuberculariées, à côté du genre Tubercularia dont elle ne diffère que par ses spores nniseptées "Ce para site est très probablement la forme conidifère d'une Nectriacée ; nous le désignerons sous le nom de Tubercularia Spegazzinii.
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Dans le même groupe que Puccinia Amorphae doit se ranger Puc- cinia Asprodeli Duby, qui possède également un halo hyalin direc- tement porté par le stipe : ce halo est moins développé que dans
Puccinia Amorphae, mais sa présenceest facile à constater et comme
dans cette dernière espèce, sa surface est ponctuée.
P. Amorphae comme P. Asphodeli ont chaque spore isolée, et libre de toute adhérence avec ses voisines, aussi les sores sont-ils plus où moins pulvérulents comme dans les puccinies normales.
Dans la présente note nous allons décrire un nouveau genre qui vient se placer entre Gymnosporanginm et Uropyx.s et que nous établissons pour une Urédinée de Yun-Nan, dont les teleutospores sont parasites des feuilles d’un Amelanchivr. Ce parasite a des spores dont la forme est exactement celle d'une puecinie : elles sont constituées par deux cellutes superposé s, séparées par un étranglement, la cellule inférieure est portée par un stipe incolore de la même longueur que cette cellule. Chacune de ces spores est placée en entier (cellules et stipe), daus une gaine cilindrique, dressée, fermée en hant et en bas, incolore (sub lente) et gélatineuse. Les gaines des spores voisines sont accolées les unes avec les autres et arrivent toutes à la même hauteur, en sorte que le sore entier constitue une masse unique en forme de bouton eon- vexe, dont la surface luisante est formée par une membrane géla- tineuse provenant de la soudure des calottes de chacune des gaines puccinifères.
Les spores placées au centre du bouton sont parfaitement déve- loppées ; à mesure qu'on se rapproche du pourtour, les puccinies sont de moins en moins âgées et les gaines gélatineuses les plus extérieures contiennent seulement quelques granulations jaunâtres dans leur cavite. Lorsqu'on fait ue eoupe dans le bouton sporifère perpendiculairement à la direetion des spores, on obtient une tran- che gélatineuse creusée de logettes qui al’aspeet d'un réseau à larges mailles réfringentes. ë
Nous désignerons ce noureau genre sous le nom de Coleopuccinia pour vappeler la présence d'une gaine et son analogie avec le genre Puccinia.
Jusqu'ici nous ne connaissons qu’une espèce unique dont voici les caractères : Colenpuccinia Sinensis Pat. Nov. sp. — Soresteleu- tosporifères Jenticulaires, arrondis, gélatineux, de 1/2 millimètre environ de diamètre, d'abord jaunâtres, puisrouges orangés : hypo- phylles, nombreux, serrés, peu adhérents à la feuille. Spores brunes fauves, atténuées aux deux extrémités, étranglées à la cloison, lis- ses, mesuraut 40 microm. de long sur 15 de large, portées par un
stipe hyalin, grêle, long de 20 micr. Sous les feuilles vivantes d'un:
Amelanchier (la face supérieure rougit dans les feuilles attaquées)- dans les bois de « Youg in Chan » au-dessus de « Mo so Yn, Yun, Nan», en octobre. (Abbé DELAvAY).
BIBLIOGRAPHIE
N. ParouizzarD et À. GatrLarp. Champignons du Vénézuela et principalement de la région du Haut-Orénoque récoltés en 4887, par M. A. Gaillard. (Bulletin de la Société mycologique, 2° fase. 1888). La première partie de cette étude a seulement paru à cette heure.
no
Elle comprend 132 espèces done 47 nouveautés, et nn genre nou- veau, de la tribu des Trémellinées (1), récoltés dans les environs de Caracas, sur les rives de l'Orénoque, de Ciudad Bolivar à San-Fer- nando de Atabapo, au confluent du fleuve et du Rio Guaviare où l'iu- trépide collecteur a porté fréquemment ses pas pendant le séjour prolongé qu'il a fait dans FAmérique du Sud (2). Les espèces char- nues ont été dessinées et étudiées sur place et ce sont ces dessins qui accompagnent les descriptions. Voici les nouveautés proposées :
Lepiota carminea, sur le sable, voisin de L. pilosiuscula Mte., dont il diffère par ses lames adnées au stipe. — L. Zamurensis, sur la terre, sous bois. S’éloigne des L. felina et L. pardalota, par les stries du chapeau, — ZL. diffracta, terrestre. — L. albiceps, au pied des arbres, du groupe des L. procera.—Tricholoma isabellinum, sur la terre. — Clilocybe albo rosea, dans les sables. — C. flavo cerina, Sur chaumes au pied des arbres. — Collybia cavipes, sur les troncs. — C. bisulcata. sur les brindilles. A Je port d'un Mara- smius, mais ses caractères le placent au voisinage de C. sepiaria. — C. excentrica, en groupes sur les rameaux, affine de C. sepiaria. — C? albipes, corticole. S'éloigne dugenre Collybia par ses lames très distantes, épaisses, charnues et sinuées adnées. — Mycena candidissima, sur la terre. Affine de M. pura.— M. Zamurensts, à terre, sous bois. — Pleurotus cinereo-albus, sur brindilles pour- ries. — ussula orinocensis, à «erre, dans un taillis. — Craterellus orinocensis, à terre, dans les bois, affine à C. cornucopioides. — Androsaceus longisporus, sur bois pourri. — À. orinocensis, Sur les brindilles. — ZLentinus orinocensis, cœspiteux, sur les troncs pourris. — L. Aturensis, sur bois pourri, — Panus anaslomosans, sur les racines du Byrsonima crassifolit. — P. Byrsonimae, en grandes troupes sur les vieux trones du Byrsontüma. — Xcrolus numimularius, sur les troncs, Voisin de X. Berteroi et X. discolor Mtg. qui sont sessiles. — Annularia pusilla, à terre, dans le sable miniature de À. Fenzlii. — Pholiotarufo-punctata, troncs d'arbre.
(4) Delortia Nov. Gen. Dédié à M. Delort, ehef do l'expédition. « Tuberculiforme, gela- tincux ; bymenium periphérique ; basides pédonculées, ovoides, unicellulares, portant un sterigmate unique, très court ou nul, Spore incolore, courbée à deux cloisons. »
(2) Le passage suivant détaché de la préface de l'étude des auteurs, donnera un aperçu de l'importance du travail et des recherches mycologiques de li contrée : «de Bolivar au rapide d'Atures, aux environs de Mapire, San Bartolo, Caïcara et la Urbana, s'étendent d'immenses savanes entrecoupées, de petits bois rabougris. Aux approches des rapides, la végélation devient plus luxuriante, les abords du fleuve sont couverts de forêts qui nous procurent une abondante moisson. Puerto-Perico, Puerto-Zamuro sur 11 rive droite du fleuve, les burds du Rio-Meseta, le Cerro Uniana nous ont fourni quelques espèces inté- ressantes. Un séjour prolongé à Alures a permis de visiter avec soin les alentours : les rives du Cataniape, le Cerro Suripana et les bois de Punta de Gerra ; le villige est entouré de palissades couvertes après les pluies d'une multitude de petites espèces. Au-dessus d'Atures, commencent les grands bois ; mentionnons sur la gauche le Gerro del Mono, l'embouchure du Rio Tomo, les bords di Taparo, le village de Mupires, Tambor et enfin San Fernando de Al a apo. --- La saison des pluies, nécéssaire au développement des cham- ignons, commence a1 mois d'avril, nous avons recueilli, quelques heures seulement après es premières avers?s, des espèces gelatineuses, Laschia, Auricularia etc., probablement reviviscentes. Peu de temps après, apparaissent les Lenzites, Lentinus, quelques Polypo- res, les Marasmius, Ce n'est que plus tard que se développent les espèces terrestres, tou- jours fort rares ; viennent ensuite quelques Discomycètes, Gasteromycètes, et la nombrense Série des Polypores qui persistent jusqu'en octobre, au commencement de la saison sèche et qui consltuent alors, avec les Pyrenonryeèles, les seuls représentants de la Flore mycolo- gique. Comme daus toutes les régions tropicales, les espèces lignicoles prédominent, les Agarics et les espèces terrestres sont peu nombreux.
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— P. orinocensis, sur des brindrilles dans un endroit où on avait fait du feu. — Leucoporinus flavipes, sur l'humus, voisin de Æya- tula fragilissima.— Polyporus (Mesopus) parviporus, sur la terre, voisin de P. partitus Bki. — P. (Mesopus) boleticus, dansles forêts; se place à côté de P. macer. — P. (Pleuropus) irinus, Sur un tronc pourri et brûlé. — P. (Petaloides) orinocensis, troncs d'arbre, voisin de P. peltatus. — P. (Melan: sporus) calyculus, sur les vieux troncs. — P. (Inodermus) @lbidulus, branches mortes, très voisin de P. versicolor. — P. (Fomes) bruneo-griseus, vieux troncs. P. (Poria) albo incarnatus, troncs pourris. — P. (Poria) roseo-isabellinus, Sur une légumineuse arborescente parmi les Jungermannes. — P. (Po= ria) Zsabellinus, sur branches pourries. — Æexagona capillacea, sur vieux troncs. — Laschia lamellosa. Tiges pourries d’un Jun- cus ? — Hydnum tropicale, branches mortes. — T'helephora circi- nella, sur la terre. — Cyphella Mauritiae, sur les petioles pourris- sants du Mauritia flexuosa — C, roseo-cinerea, sur écorce pourrie, voisine de C. albo-violaceus, mais bien distincte. — Clavaria pie- ruloides, sur la terre. C. ? angulispora, sur la terre. Sa consistance presque ligneuse et la forme de ses spores, le rapprochent des Thé- léphorées. — Physalacria orinocensis, en troupe sur le bois pourri. — Helicobasidium cirrhatum, sur les feuilles mortes. — Delortia palmicola. sur le pedoncule pourri du fruit d'un palmier.
F, pe Taumen. Die Pilze des Aprikosen baumes /Armeniaca vulgaris Lam). In-4°, Klosterneuburg. Octobre 1888.
Il s’agit dans ce travail, qui occupe le n° 11 des Annales du Labo- ratoire de chimie el de physiologie végétale de Klosterneuburg près de Vienne (Autriche), où l’auteur occupe les fonctions d’adjoint a la direction, d’une Monographie des champignons qui envahissent l'Abricotier. M. de Thumen est bien connu déja par les intéressants travaux du même genre, qu’il a donnés pour la vigne, les Rosa- cées, etc., etc. Dans cette nouvelle étude on retrouve d’abord la diagnose latine des 27 espèces observées daus la culture de l'abrico- tier, réparties dans 3 divisions : (le fruit, la feuille, l'écorce), et des observations particulières sur les affinités et le développement de chaque espèce. On pourrait regretter peut-être de ne pas rencon- trer dans ces recherches quelques indications sur les moyens, à la portée des arboriculteurs, pour prévenir l’apparition de ces espèces nuisibles ou d’2n attènuer les effets, mais ce côté du sujet échappe à la monographie uniquement descriptive produite en ce moment Voici les espèces étudiées :
I. Sur les fruits : Phyltosticta Vindebonensis Thm. Phoma Armeniacae Thm. Monilia fructigena Pers. Monilia laxa Sacc. et Vogl. Gloeosporium laeticolor Bkl. Epochnium virescens Mart. Sporotrichum lyococcon Ehrb. Melanomma Minervae H. Fab. Il. Sur les feuilles : Puccinia prunorum Lk. Podosphaera tridactyla De By. Capnodium Ar- meniacae Thm. Phyllosticta circumcçissa Cke. Clasterosporium Amygdalearum Sace. Cladosporium herbarum LKk. WI. Ecorces : Valsa ambiens Fr. V. cincta Fr. V. leu- costoma Fr. Entypella prunastri Sacc, Cenangiurn prunastri Fr. Diplodia prunti Fk\. D. Amygdali Cke et Hkss. Cylispora leucostoma Sacc. C. cincta Sacc. C. rubescens
Fr. Coryneum Beijerinchii Ouds. Melanconium fusiforme Sacc. Hymenula armeniaca Sch. et Sacc.
co es A. N. Berrese. Fungi moricolae. Fasc. V, Padoue, 1888.
L'auteur poursuit la description et la belle iconographie qu'il a entreprise avec l'appui du gouvernement Italien, pour faire connaître les Champignons parasites du Mürier (1). Le nouveau fascicule con- tient dix plantes gravées et coloriées avec soins re présentant le port du champignon de grandeur naturelle, et les détails organiques très grossis de chacune des espèces, au nombre de 20, quisont exac- tement décrites. Le plan suivi par lPauteur est tel, qu'il l’a inauguré au début de sa publication (2). (Synonymie très étendue, diagnose de l'espèce et observations critiques et raisonnées). Cette dernière portion, à part les nouveautés que M. Berlèse publie entre temps et notamment dans ce fascicule, représente la partie neuve et originale du travail. Pour ceux qui connaissent l’érudition profonde de l'au- teur et le soin jaloux qu'il apporte à tous ses ouvrages. Il est cer- tain que nul ne songera à lui marchander en ce moment des félici- tations et des encouragements : La monographie illustrée des Cham- pignons du Mürier, œuvre d'un mycologue digne dece nom, doublé, ce qui est rare, d'un habile dessinateur, est le labeur qui faitle plus d'honneur à M. Berlèse.
List ofthe Writings of D' Asa Gray, chronologically arranged With an Index. (Appendix an Journal Amr. of Science vol. XXXVI 1888).
Ce répertoire des nombreux travaux qui ont rempli la vie scienti- tifique du botaniste éminent qui vient de s’éteindre, occupe 68 pages in-8°. Il aétédressé méthodiquement par les soins des botanistes qui furent les collaborateurs et les amis dévoués du hien regretté pro- fesseur de l'Université Harward, MM. W. Farlow, S. Watson, Seymour, Sirgent et Ganong. On retrouve d. uns Les trois divisions de ce travail, (1° Articles scientifiques, énumérés année pr année publiés par Asa Gray, avec la citation des périodiques où ils ont va le jour de 18%4a 1888 ; 2° Biographies ou analyses des notices biogra- phiques, publiées en Amérique et ailleurs que sur le nouveau
(1) Nous indiquons ci-après les espèces publiées : FRACGHINEA AMERICANA n. sp. sur les branches du Horus alba, affine à deux espèces du même genre Fr. helerogenea et rosea. — Valsa ceralophora Fr. écorces des branches des H. alba et nigra — Cryptovalsa Rabenhorsti (Nits) Sacc. habitat précédent. — Zutypa ludibunda Sacc: sur les grosses branches du A1. alba. Diatrype Daldiniana De N. habit. précéd. — Diatrypella verruci- formis Nits. branches des 31. alba et nigra. — Rosellinia T'assina, De N. «Rameaux du mûrier» — Daldinia concentriea Ges. et De N. Bois mort du M. alba. — DiAPoRTHE (Tetras), Mons sp. n. sur les petites branches du A7. nigra Padoue. (c'est la 2° espèce du m me genre connuesur le mürier, mais qui appartient, celle-ci, à la division des D. tetras- taya. -— D. (Eup.) Orientalis S. et S. Branches mortes du A. alba. -- Valsaria insi- liva Ces. et De N. Erorces «du mûrier ». -— TREMATOSPHAERIA OBTUSULA Sp. n. Bois d taché du AT. alba. Voisin, mais distinct par ses sporidies du T. olearum. -- Pleosporæ kerbarum (P). Rabh, Petites branches mourantes du M. blanc. -— lyrerophora phæo- comoides Sacc. Bois durei di M. blanc. == Triblidiella minor Cke. Ecorce du M. bline. Triblidium rhopalascum Sace. Bois durei di M. blanc. --- Cephalothecinm roseum Cda. var ARTHROBOTRYOIDES Berl. Bois pourrissaat et humide du M. blanc. -—- Gonatobothrys LA Riv. Bois écorcé, Née da M. biane. -— Sfachylidium extorre Sacc.
. Mau Berl. précédeat habitat. S. bicolor LKk. Bois puarrissant du M. blanc.
(2) Voir Revue mycologique 1888, p. 4.1
LR n MTIAS
0
continent; 3° Liste par ordre alphabétique avec renvoi aux deux premières séries, de tous les travaux déjà indiqués), le témoignage frappant de l’activité devorante dont M. Asa Gray a fait preuve pendant 54 années, en répandant avec ses propres travaux bien connus et suffisants pour jeter un vif éclat sur sa mémoire, quantité de notices où remarques critiques de l'étendue d’un travail véritable, résumant sans interruption aucune, le mouvement des études botaniques dans l’ancien et le nouveau monde. Bien qu'Asa Gray ne s’occupat pas précisément de mycologie, il était cependant très sympathique à cette science et le répertoire que nous parcourons le démontrera à ceux qui pourraient l'ignorer. Ila rendu compte, avec une compétence toute à la louange de son grand savoir, des principaux ouvrages concernant les lichens, les champi- gnons, les algues de tous les pays, il n’est pas jusqu’à la Revue mycologique, dont il salua obligeamment l'apparition, à laquelle il n’ait consacré quelquefoisde bienveillantes etjustesremarques. Le travail de M. W..G. Farlow et de ses amis, est le complément de l'hommage spontanément rendu à la mémoire d’Asa Gray par l'Académie américaine des Arts et des Sciences (1) et aussi des diverses biographies publiées sur ce savant.
D’ Gunther Ritter, v. Beck. Poroptiche nov. gen. Polyporeorum. (Extrait du Verhand, d. K. K. Zoolog-botanisch. Ges. 1888).
Le nouveau genre voisin des Merulius est fondé sur une seule espèce le P, candida, n. sp. (2) observée par l’auteur sur la terre calcaire, sabonneuse, humide, d’une cour du Musée d'histoire naturelle de Vienne, où le mycelium, gêné pour son développement, avait formé une masse pelotonnée. Il est permis de supposer que cette espéce lignicole ? fortuitement développée dans un habitat étranger pour elle, a affecté une forme insolite bien que son évo- lution ait pu être à peu près complète, On la reconnaitra à la diag- nose suivante :
Fungus resupinato expansus, in margine definito et sursum accrescens in tota superficie poriferus, subtus mycelii ramis funifor- mibus solo indefinite sed arcte affixus. Porae in margine primum foveatae rotundae, mox magis concavatae, lobis varie acerescentibus tortuosae et labyrinthiformes, saepe clausae, serius stroma poris numerosissimis irregulariter perforatum et in superficie poris
(4). Memorial of Asa Gray. Cambridge 1888. C’est le recueil des éloges et des notices biographiques prononcés ou publiés à l'Acadénne ou à l'Université par MM. Lowel. Goodale, S. Watson, conservateur de l'herbier fondé par A. Gray,et de M. W.-J. Farlow, profes- seur de botanique cryptogamique au collège Harward, spécialement chargé par l Académie et par l’Université de prononcer l'éloge historique. L'étude de M. Farlow occupe à peuprès en entier le “Memorial”. Nous en recommandons la lecture à tous les botanistes sympathi-
ques aux services mé‘itants rendus à la science par Asa Gray et admirateurs de la belle flore américaine.
(2) Poroptyche candida N. sp. Candida velin centro ochroleuca, in margine ct saepe in superficie subtiliter velutina, ceraceo- mollis in siccitate glabra, ut porarum” GÉAneRt
Iragili, subpalmaris, 3-5 mm. crassa. Porae 1 mm. latae. Sporae 5 » longae, 2,5 p latae. Odor fastidiandus.
Ad apertis praeditum formantes. Hymenium poras induens, Basidia
clavatainstipitibus brevibus sporas % ellipsoideas, hyali- nas fingintia. Cvs- tidia nulla: — Le dessin ei-contre (dont l'auteur, à notre prière, a bien voulu nous com muniquer le cliché) donne, b l'aspect du champignon, & un
fragment de l’hymenium (pores) très grossis, e les spores et les basides.
P. A.Karsten. Fragmenta mycologica XXIV. (Extrait de l'Hedoi- gia 1888 p. 260).
Leptosphaeria Spiraeae n.sp.sur les branches arides du Sprraea sorbifoliae, à Mustiala.
Perithecia solitaria vel saepius caespitosa, subinde connata, per periderminm erumpen(ia, globulosa val inaequalia solito plus minus depressa, nigra, glabra saepe papillata, latit. 0,4-0,5 m m. Asci cylndracei, longit. 100-125 m m m. crassit 14-16 m mm. sporae QUE nae, distichae vel oblique monostichae, oblongatae, leviter curvulae vel rectae, 3, raro 4-6 septatae loculo secundo paullo crassiore, ad septa constriclae, dilutissime melleae vel iryalino chlorinae, longit. 29-30 mmm, crassit. 8-10 mmm, Paraphyses numerosae, haud bene diseretae, ascos superantes. À
Leptosphaeria Fuckelii Niessl. forma filamentifera, sur les gaines du Phalaris arundinacex.
Othia Amelanchieris n. sp. Sur les branches sèches de l’Amelan- chier. Jardins de Mustiala. Printemps et été.
Perithecia in caespites per peridermium erumpentes stipata, sphaeroidea vel mutua pressione valde difformia vertice interdum depressa, ostiolo minute papillato vel obsoleto, laevia, glabra, atra, latit. 0,3-0,£ mm. Asci cylindraceo-subelavati, longit. cireiter 200 mmm. erassit. circiter 20 -mmm, jodo fulvescentes. Sporae 8 : nae, monostichae, ellipsoideae vel oblongatae, utrinque oblussima, 1-septatae ad seplam constriclae, fuliginae opacas vel semi pellucidae, longit. 30-36 minm. crassit. 12-18 mmm. Papaphyses fxuosae.
Aposphaeria Amelanchieris n. sp. sur les branches écorcées de l’'Amelanchier.
. Pyrenia gregaria, sphaeroideo-hemisphaerica vel oblongata, vel globuloso-difformia, In ligno ramorum curtice orbatorum immersa, deia emergentia. nigricantia, vertice oblusa vel conoïidco-attenuata, saepe minute papillata basi tenwssima, pallescentia, albo-farcla, 0,2-0,3-mim., dlam. Sporulae oblongatae, egultulatae, rectae, hyalinae, longit. 4-5 mm. crassit. 1,5-2 mmn». ;
Vermicularia minima n. sp. surles chaumes arides d’une grande graminée (Poa ?) aux environs de Mustiala. Juin.
Pyrenia sparsa, innata, sphaeroïdea, fuligineo atra 60-75 mmm. diam., setulis cpider- midem perforantibus, longitudine pyreniorum. Sporulae eylindraceae, rectae, eguttulatae, hyalinae, longit 4-5 mmm., crassit circiter ! mmm.
M. C. Cooke. Illustrations of British fungi (Hymenomycetes) fase. LXV. Octobre 1888.
Voici la consistance du nouveau fascicule qui vient de paraitre. Il
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s’agit du genre Russule, un des plus beanx par les formes et la variété du coloris, aussi un de ceux qui embarrassent le plus les descripteurs par les nuances insidieuses que ses innombrables re- présentants revêtent. Il intéressera à nn double titre les mycolo- gœues, car le peintre botaniste a traité ses planches avec un soin ja- loux, tel que pouvait l'exercer le savant orateur de la récente as- semblée du Walhope-Club, On sait que M. Cooke avait pris ponr sujet de la conférence qui captiva l'auditoire ‘ Recherches sur le genre Russule ((Grevilleu, décembre 1888).
1019 Russula sanguinea Bull. — 1020 À. rosacea Fr. — 1021 À. depallens Pers. — 1022 À. purpurea Gill. — 1023 À. drimeia Cooke. — 1024 R. Cutefracta Gooke (1). — 1025 À. cute- fracta Fr. — 1026 R. Linnaei Fr. — 1027 À. elegans Bresadola. 1028 R. Queletii Fr. — 1029 R. eæpallens Gill. — 1039 R. eme= hicea Fr, — 1031 À. Clusii Fr. — 1032 ZX. punclata Gill. var. leu- coporus. — 1033 À. veternosa Kr. — 1034 À. integra Linn.
TreLease, Morels and Puff-Ballsof Madison, Wis. (Les Morilles et les Vesse-Loup, des environs de Madison), (Extrait des Mém. de l'Académie des sciences de Visconsin. 1888).
L'auteur s’est proposé de faire une révision locale des monogra- phies existantes pour les groupes que le titre de son travail rap- pelle (Discomycètes et Gasteromycètes), à l’aide de l'examen des ri- ches collections de MM. Ch. Peck, W.-G. Farlow, y compris les types de Curtis, réunis à l’herbier du savant professeur de l'Univer- site Harward, et des descriptions de Curtis et de Berkeley, vulga- risées par le Grevillea.
Dans la 1° division flgurent deux seules espêces : le Morchella esculenta (Mich.) et le M. hybrida (Sow.) P. Dans les Gastero- mycètes, sont mentionnés : 1° Geaster hygrom, G. saccatus, G. Rabenhorstii, G. limbalus ; 2° Bovista plumbea, B. pila; 3 Ly- coperdon favosum, L. Bovista, JL. pedicellatum, L. Wrightii, Z, gemmatum, L. oblongisporum, L. pusillum, L. molle, L. co- loratum, L. pulcherrimum, L. atropurpurum, L. constellatum, L. rimulatum, (2) Peck in herb. L. glabellum : 4° Secotium acu- minalun (auquel sont réunis, comme synonymes, deux espèces conservées par M. de Toni, les S. Thuniiet Warnei) Enfin, 0° Sclerolerma verrucosuwm et S. vulgare. Des planches noires donnent la figure de chaque espè:e de randeur de nature et Les spores à un grossissement uniforme de 2,000 diamètres.
Il ne faut pas indaire da potit nombre d'espèces indiquées .ci-
(D) Affine de R. virescens, mais à chair colorée en rouge sous la euticule.
. (2) M. Trélease tend à réduire le plus possible le nombre des types spécifiques. On liva dans son travaul les notes qui suivent la citahon de chieune das espèces qu'il décrit et conserve, et dans lesquelles il mentionne plusieurs espèces anciennes constituant pour lui des étuts où des formes non autonomes. Uae senle de ses espèces est nouvelle : le Lycoperdon rimulatum PK. mss., non mentionnée dns l'importante révision de Mas- sé, dont M. Trélease à tiré prolit, ni dus celle plns récente de M. de Toni, que l'au- teur qualifie de «compilation » de celte dernière. Voici la diagnose de l'espèce nou- velle : « Depressed globose, pineiod in and one half in diameter. Peridinm fawny flesh- € color, thin, glabrous, rim dite with anistomosing furrons. Spores red-purple, roug- « Me 9 10 6, 5 L; their pedices 2} or in immalure specimens, as muchas 15% « long. »
PCT
SN 1e RE
dessus, que les genres auxquels elles se rapportent sont chétive- ment représentés aux Etats-Unis. Nous venons de le dire en note, M. Trélease s'occupe d’un nombre spécifique d'espèces plus étendu dans ses remarques et observations, mais uniquement pour dé- montrer que beaucoup de distinctions précédemment faites se rap- portent à des spécimens jeunes où mal dé,cloppés. Il a soin de ci- ter les figures qui ont été données pour cha fic espèce, qu'il rev se dans ce travail.
D' H. Rex. Rabenhorst Kryptogamen Flora. Pi178. T. LIT, fase. 30. Leipzig, 1888.
Le faseieule qui vient de paraître continue Ia 49% famille des Eusticteae, dout nous avons donné l’an dernier l'ensemble géné- rique (Revue 1888, p. 159), et parvient jusqu'à la famille des Tri- blidiaceae. Voici les nouveautés et les espèces allemandes étudiées dans ce fascicule par le savant éditeurdes Ascomycen., M. le D' H. Rehm, avec les synonymes qui permettront d'apprendre, au pre- mier examen, la distribution telle qu'elle est coordonnée dans la suite du livre. Gen. Trochila; Occllaria; Naevia (N. Bresadolae Rehm nov.sp.; N. Tofjeldiae Rehm. nav. sp.; N. paradoxoides Rehm.); Propolis; Xylographa ; Stegia ; Cryptodiseus ; P hr a g- monaevtia Rehm. nov. Gen. (4) *. Habrosticteila Rehm.: P. Libertella (Cryptodiscus Sace. et Roum.); P. caricum (Stictis Auersw.); P. hypopyrrha Rehm. nov. sp.; P. histerioides (Stictis Desm.); P. macrospora (Phacidium Karst.); P. glacialis (Pseudo- peziza Rehm.) **. Naeviella Rehm; P. emergens (Mollisia Karst. ; P. paradoxa Rehm; P. Fuckelli Rehm; P. Peltigerae (Melaspilea Nyl.) enfin, P. laetissima (Peziza Cesati) — Propolidium; Xylo- gramma ; Mellitiosporum Cda (—Pleiostictis Rehm.); Naemacy- clus dont N, flavus Rehm. nov. sp.); Sfictis dont S. sulphurea Rehm. Famille des Osfropeae : Laquearia, Ostropa, Rober- gea. Triblidieae : Tryblidiopsis, Tryblidium et Heleros- phaeriae : Heterosphaeria, Odontotrema, Scleroderris.
C. Raunkiazr. Myxomycetes Daniae, 1{'° partie. (Extrait du Journal de Botanique de Copenhague 1888).
Le mémoire que nous venons de parcourir constitue, sous le rapport de la description et de l'habitat constaté, un apport pré- cieux pour la flore mycologique du Danemarck, Il est écrit, même les diagnoses , en langue danoise, et présente, à peu de changements près, la distribution systématique proposée par M. de Bary et depuis lui, par MM. Rostafinski et Zopf. (Cette étude bien que publiée à la fin de novembre dernier, parait avoir été écrite à une date un peu moins récente, car elle ne mentionne pas la monographie magistrale donnée l’an dernier par M. le doctenr Ber-
(1) Voici la diagnose du nouveau genre, telle qu'elle est donnée par l'auteur : « Apo- « thecien zuerst geschlossen eingesenkt, darauf die deckende ie meist 4 lappig, « selten im einem Langsspalt oder Klappig dur cheissend und die rundlich geoffuete, « zuerst, Krug-dann schussellormige, Zart und uneben berandete, meist hellgefarbte « Fruchtscheibe entblossend, waschsartig weich. Sehlauche keulig, oben oft stumpf « zugespitx, 8 p porig. Sporen lauglich, keuhg, Spindel-oder nadelformig, gerade oder etwas geboyen, zuerst, einzellig mit 2 <seltropfen, dann durch quertheilung 2-4 zel- lig, farblos, zweireibig galagert. Paraphysen meist fadig, seltener gabelig getheilt, nach vbon etwas verbreitert, farblos oder schwach gafarbt »
te
lèse dans le Syllog2.) L'auteur expose, dans une préface assez êten- due, d’abord les différents systèmes de classification des Myxomyce- tes depuis Ray (1690) jusqu'a Zopf (1885) et les caractères géné- raux de la végétacion et de la formation du fruit dans ce “vaste groupe particulier de champignons. La partie descriptive réunit 96 espèces appartenant à 30 genres différents (c’est la première partie seulement de cette étude) répartis dans les quatre divisions suivantes : I. Homo dermeae, T1. PART. IT. Coelonemeae, IV. Sfereonemeue. ; Voici les 7 nouvelles espèces dont M. Raunkiaer donne les diagno- ses : Lnteridium Rostrupii (affine de Æ. olivaceum). Perichaena car- neoflavescens et P. nitens (pour lesquels l’auteur propose le sous- genre : Perichaenella). Arcyrella aurantiaca. Didymium Cookei (espèce de Rostafinski qui la décrite dans le genre Chondrioderma) D. affine, espèce observée par M. E. Rostrup. Arcyrophorus cras- sipes (forme le genre nouveau Arcyrophorus de l’auteur, intermé- diaire entre les genres Ænerthenema et Comatricha. Cinq jlanches gravées avec le plus grand soin représentent, très agrandies, les principales espèces danoises et les nouveautés avec les détails ana- lytiques du plasmoditüm, du peridium, du capillitium et des spores.
D' E. pe Lacerneim. Eine neue Enthorrhiza. (Extrait de l’Zed- wigia 1888, p. 261). ü
L2, zélé mycolozue Saédois décrit une nouvelle espèce du genre Æntorrhiza voisin du genre paradoxal Schinsia dont l'étude fut commencée par Nageli en {842 et repriso par Magnus en 1878 et que Fuckel rangeait parmi les Chytridinées). Les deux espèces d'Enthorrhiza déja publiées (E. Aschersoniana Mag. et E. Caspa- ryana) différent sensiblement de celle-ci, qui se développe sur les racines vivantes du jonc articulé aux environs de Titisée (Allema- gne) et dans le val R'osag (Suisse). Voici la brève diagnose du pa- rasite :
Entorrhiza digitala N. Sp. in radicibus plantae infectae caecidia digitata formans, Sporae globosae ; episporium verruceis vel subae- qualibus ornatum. Diam. spor. 18- 30 (plerumque 20) u.
D'A. MaGxiIN. Sur l'hermaphrodisme du Lychnis dioica at- teint d'Ustilago. (Extrait des Comples-rendus des séances de l'Aca- dénie des sciences de Paris, 22 octobre 4888.)
Le savant professeur de l'Université de Besançon a constaté que sur detrès nombreuses plantes de Lychnis dioica aucune fleur saine n’é- tait hermaphrodite, tandis que les fleurs atteintes d’Ustilago por- taient, pour la plupart, des étamines et un ovaire plus où moins développés. Ses observations, sur plus de mille exemplaires, lui ont prouvé que : 4° toutes les fleurs mâles dépourvues d’'Ustilago sont construites sur le type normal, c'est-a-dire avec long entre-nœnud sépalopétalaire et sans trace d’ovaire : 2° toutes les fleurs femelles ont cet entre-nœud court, l'ovaire et Les stvies bien développés et ne présentent jamais trace 4° étamines ; 3° Seules les fleurs atteintes d'Ustilago peuvent avoir entre les étamines un ovaire plus ou moins développé avec styles plus cu moins atrophiés, le tout porté par un entre-rœud sépalopétaliire de longueur variable. M. Ma- gnin invoque les deux hypothèses suivantes pour expliquer cette
A —
constance dans l'organisation de diverses sortes de fleurs : ou toutes les plantes à fieurs hermaphrodites sont destinées à être envahies par l'Ustilago ou bien la présence du parasite détermine dans la plante nourricière une activité physiologique spéciale, analogue à celle qui produit ces déformations si fréquentes dans les organes at- teints par les Ustilaginéées, et aboutissant, chez le Zychnis dioica, au développement des étamines dans les fleurs femelles, qui ne sont unisexuées que par avortement. Un autre fait intéressant des obser- vations de l’auteur c'est que ces fleurs de Lychnis d'apparence her- maphrodites le sont réellement. En résumé, le parasite du Lychnis . produit des effets différents suivant le sexe de la plante : chez les pieds mâles, il ne cause qu'une légère déformation des anthères et le remplacement du pollen par les spores de l’Ustilago ; chez les pieds femelles il: provoque dans la fleur, l'apparition des étamines, seul organe où il puisse développer ses corps reproducteurs.
A. Grarp Sur la castration parasitaire du Lychnis dioica L. par l'Ustilago antherarum (Extrait des Comptes-Rendus de l’Acad. des Sciences. 5 nov. 1888).
M. le Dr A. Giard a déja porté son attention sur l'hermaphro- disme de quelques Caryophyllées (Lychnis, Silène) et, de concert avec M. Maxime Cornu, il a jadis entretenu la Société botanique de France (Tome XVI, p. 212), de cette singulière particularité. Tout en reconnaissant le détail nouveau que le mémoire de M. le D' A. Magnin vient de mrettre en lumière (la variabilité constatée dans les effets du phénomène que l’auteur qualifie de castration purasi- taire, chez les divers pieds femelles de Lychnis envahis par l'Us- tilago), M. Giard trouve dans ces faits une concordance absolue avec ses remarques sur les crustacés chatrés par les Bopyriens ou les Rhizocephales, et avec celles de Perezsur les Andrénes stloypi- sées.
M. Giard appelle castration parasitaire l'ensemble des modifica- tions prodaites pa” un parasite animal ou végétal sur l'appareil gé- nérateur de son hôte, ou sur les parties de l'organisme en relation indirecte avec cet appareil. « Au point de vue physiologique, dit l’auteur, ces modifications peuvent aller depuis un simple trouble de lafonction génératrice, diminuant à peinela fécondité, jusqu’à la stérilité complète, en passant par tous les états intermédiaires ; on observe souvent, en outre, chez les animaux infestés, une inter- version de l'instinct génital.» Voici la distinction que fait M. Giard pour l'application de sa doctrine : «Lorsque la plante infestée est normalement dioïque, elle affecte, selon que la castration est an-— drogène (1) theligène ou amphigène, les allures d’une plante an- drodioïque, gymnodioïque ou hermaphrodite.» Peut-être, dit-il dans ses conclusions, trouverait-on dans certains cas, une relation cau- sale entre les faits précédemment indiqués et la dioïcité de cer- tains types appartenant à des familles de végétaux généralement hermaphrodites.
(1) La castration parasitaire est Androgène lorsqu'elle fait apparaître dans le sexe fe- melle certains caractères appartenant ordinairement au sexe mâle. Elle est {héligène au contraire, larsqu'elle produit chez le male des caractères du sexe femelle. M. Giard dit enfin, qu'etle est amphigene, lorsqu'elle mêle les caractères des deux sexes en dévelop- pant dans chacun d'eux des caractères du sexe onposé.
M. WoroxiN. Sur la maladie des Sclérotes des baies de Vacci- nium (Mémoires de l’Academie des Sciences de Saint-Péters- bourg, n° 6. 1888.
L'auteur a repris l’étude du Sclérote des baies des Myrtylles qui donnent le Peziza baccarum Schoet., et il a pu faire connaitre trois nouvelles espèces de Sclerotinia qui causent des maladies semblables sur trois espèces de Vaccinium de la Finlande : Sc/. Vaccinii sur le V, Vitis Idœa, Scl. Oxycocci sur le V. Oxycoccos, et Scl. megalospora sur le V. wliginosum. À l'exemple des C/a- viceps, ces quatre discomycètes, parasites nécessaires qui dévelop- pent leurs sclérotes sur des fleurs et des fruits, abandonnent leur hote à la maturité du sclérote pour vivre de leurs réserves. M. Wo- ronin qui a déja produit des travaux très remarquables sur la bio- logie des champignons, fournit dans ce nouveau mémoire des dé- tails du plus vif intérêt. On lira avec profit la description détaillée du Sclerotinia Vaccinii, et le résumé qu’il donne des caractères dif- férentiels de ses congénères (1). Les dix planches analytiques, en partie coloriées, donnent les phases diverses de la végétation, de la fructification et de la reproduction des nouveaux Sclerotinia étu- diés. Ces planches sont d’une beauté remarquable; on suit no- tamment le point de départ et la propagation de la maladie, c'est-a- dire le développement des conidies, tantôt sur les feuilles, tantôt sur les tiges, qui présentent une décoloration progressive.
Sclerotinia Vaccinii Woron. sp. n. Fruits cupulés développés au printemps : cupule brune à centre excavé, à bords résupines ;
(1) Les ascospores du Sclerotinia Vaccinii émettent au printemps des filaments qui, perforant une cellule épidermique de la jeune tige, ou s’insinuent entre deux de ces cel- lules, pénètrent jisqu'au cambium, empoisonnent les éléments qu'ils rencontrent, rem- plissent l'écorce dan stroma, et émettent, à travers la euticule, des chapelets rameux de conidies du type Torula où Monilia. Voici comment S'opère la déhiscence non encore décrite : Dans l'épaisseur de la cloison qui sépare deux conidies, se montre une ponc- {uation dans laquelle progressent, l'un vers l'autre, deux petits cônes de cellulose. Ces cônes se rejoignent vers. la lamelle moyenne, continuent à s’accroitre et refoulent peu à peu, vers l'intérieur des spores, les lamelles raternes contre lesquelles pressent leurs sommets. La résistance des membranes est bientôt réduite ; celles-ci se fendent circulai- rement sur les bords ; les portions primihvement rapprochées, s'enflent extérieurement, et donnent à la conidie la forme d'un citron. Le fuseau cellulosique nommé disjoncteur, en raison de ee rôle, reste intercalé aux conidies, puis se détache par une de ses extré- inités et continue à adhérer par l'autre à une des spores isolées. Germant dans l'eau pure, les conidies se couvrent de protubérances où spermaties incapables de développe- ment; dans une solution nutritive elles émettent un ou plusieurs filaments qui, après épuisement du milieu, donnent naissance à ces mêmes sporidies. Sur un support plus riche elles produisent un tissu de vésicules serrées et anastomosées entr’elles. Mais leur évolution normale ne se poursuit que dans une Jeune ovaire. Le vent peut opérer le transport. Plus scuvent les insectes, attirés par l'odeur douceâtre que dégagent les tiges malades, se chargent de conidies qu'ils déposent sur le stigmate. Les filaments germes suivent la voie des boyaux polliniques, rampent sur les placentas, envahissent les ovules et remplissent les loges ovariennes d’un pseudo-parenchyme lache. Celui-ci constitue eon- tre les parois une rangée de palissades à membranes épaissies, prenant une consistance muqueuse ou cartilagineuse. Les cellules palissadiques émettent des filaments qui enva- hissent le péricarpe, et en empoisonnent les tissus. Le stroma se résorbe en dedans, mais s’épaissit d'autant en dehors, et l’on a finalement un selerote creux presqu'entière- ment substitué au fruit; on y distingue une moelle inlerne et formée de palissades, une moelle externe à filaments enchevêtrés et une écorce brune de 2-3 assises. Les parois des hyphes du sclérote, comme les conidies etles disjoncteurs, se colorent d'habitude di- rectement en bleu par la solution d'iode. Les assises extérieures du péricarpe persis tent et se moulent sur le péricarpe. On voit extérieurement 4, quelquefois 5 dépres- Sn HÉTHeRRE correspondant aux cloisons. Le champignon ne pénètre pas dans le pé-
oncule
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stipe de longueur variable, plus ou moins apparent, suivant la profondeur de l'enfouissement du scléorote, et atteignant jusqu’à 2 décimètres. Paraphyses septées, ramifiées à la base, claviformes au sommet qui est entouré d’une couche gélatineuse. Thèques à 8 spores, dont 4 plus petites, à orifice canaliculé, colorées en bleu au sommet, par le contact de l'iode. Les ascospores se comportent dans l’eau comme les conidies ; elles germent sur une jeune tige, et recommencent le cycle d° évolution déjà indiqué.
Sclerotinia Oxicocci Woron. sp. n. Afflne à l'espèce précé- dente avec laquelle on a obtenu des fécondations conidiennes c:oi- sées, Conidies plus petites; enpules plus grèles; Thèques à 8 spo- res, dont 4 plus petites, stériles, entremêlées avec les spores fer- tiles.
Slerotinia baccarum Schræt. Cupules concaves, privées de rhi- zoïdes ; paraphyses rares, non entouréos de mucosité. Huit spores dont quatre pouvant germer sur le stigmate et quatre plus petites stériles. Conidies ne donnant rien dans l’eau, pas même de sper- maties.
Sclerotinia megalospora Woron. Sp. n. Conidies attaquant exelu- sivement les feuilles. Sclerote simple, ne présentant pas comme ce- lui des espèces précédentes deux régions médullaires (la chair du fruit se ratatinant fortement sur (a sclérote). Pédicelle long et orèle sans rhizoides à sa base, terminé par une cupule en forme d'urne. Paraphyses ramifiées, anastomosées parfois entr'elles. Huit spores d’égale grosseur et fertiles pouvant se cloisonner avant la germination.
Cette étude est dédiée à la mémoire de M. de Bary. On sait que le avant allemand fut le premier à éclairer la végétation du Pezizu Fuchkeliuna dont le sclérote se développe dans le tissu des feuilles morte: de la vigne en automne et en hiver. Placé peu de temps après, Sur un sol humide, ce sclérote fournit des filaments conidifé- res qui ne sont autres que le Botrylis cinerea et à un enfoncement plus considérable, l'été étant venu, de petites coupes pédicellées qui sont les receplacles fructifères aSCOSPOTÉS.
E. Bouorer et N. ParourLrarDp, Note sur deux espèces nouvel- les de Clavaires (Journal de Botanique 1888, n° 19.
Nous enregistrons la diagnose spécifique de ces deux nouveautés : 1° Clavaria echinospor a Boud. et Pat. recueillie sur la terre argi- leuse et mêlée aux mousses dans les montagnes du Jura d’ abord, puis dans les Cévennes; 2’ Clavarin cardinalis Boud. et Pat. ob- servée, en groupes nombreux, sur les racinesadventives mortesd’un Todea, récemment arrivé d'Australie aux Serres du Museum de Paris. |
La première espèce rappelle par son portle Clav. inaequalis avec laquelle elle a dû être confondue jusqu'ici, bien que cette dernière soit d’une teinte plus orangée. Les spores de la nouvelle espèce sont globuleuses et incolores puis jaunâtres et chargées de verrues. L'espèce américaine d’un rouge intense palissant à la base, est simple le plus souvent et à sommets tronqués ou échancrés, fistu- lense d’abord puis pleine, comiprimée et striée longitudinalement. Spores arrondies, blanches.
Lee:
F, VoariNo. Illustrazione die due Agaricini italiani. Extrait des Actes de l'Académie royale des sciences de Turin, 1888,
L'Agaricus (Eccilia) griseo rubelus Lasch. est une espèce assez répandue en Allemagne et qui a été retrouvée, dans ces derniers temps, en Anleterre et en Suède. Elle vient d’être observée en Italie dans les oseraies au bord du Tanaro, à Alba, au printemps dernier. Bien que représentée dans les Icones d'El. Fries et dans les illustrations de M. Cooke (T. 613), M. Voglino donne de l'espèce une nouvelle figure en couleur très belle d'exécution, avec des dé- tails organiques complets. L'auteur italien refait la diagnose et discute longuement les caractères de l'espèce qu'il a minutieuse- ment analysée.
L'autre espèce, qui est représentée avec des détails analytiques, est la Psilocybe ferrugineo-laterilia Vogl. — Voici sa diagnose : « Pileus carnosulus in ipso ortu convexus,, rarius campanulatus, demum convexo expansus, in centro leniter umbilicatus, ad margi- nem inaequaliter parumque striatulus, ferrugineo-lateritus, glaber, aliquanto hygrophanus, 2-2 1/2 c. m. latus. Lamellae, 3-4 mm. latae, leniter ventricosae, subconfertae, adnato-subdecurrentes, pur- pureo-atrae. Stipes cylindraceus subcartilagineus, ad basim et ad verticem paullo incrassatus, glaber, subferrugineo-lateretius, intus pallidior, subcavus 3,4-4,5 ce. m. altus, 1 1/2 mm. latus, albus ad basim. Caro pallida, odore farinae praedita, » (Suit la description des syores, basides, stérigmates et cystides.) Cette espèce voisine du P. physaloites Bull. et de P. faenisecii Pers., provient des bois de Pins de «S. Giuseppe » (Carare).
A. Borzi. Eremothecium Cymbalariae nuovo ascomycete. (Extrait du Bulletin de la Societé botanique italienne vol XX, oc- tobre 1888.)
C'est un nouveau genre que l’auteur propose dans le groupe des Gymnoascées et qu'il établit pour une seule espèce de champignons dévelsppée à l’intérieur des cassules en voie de maturité du Lina- ria Cymballaria qu'il a observé en juillet dernier en Italie; le cham- pignon ne la déforme pas, mais en empêche seulement la déhiscence complète. Quand celle-ci s'opère, les graines restent enveloppées d'un Jacis de filaments formant une pellicule blanchâtre qui s’op- pose à leur dissémination. Les filaments myceliens s'étendent aussi aux placentas et à la paroi de l'ovaire ; mais ils ne parviennent pas à l’intérieur des tissus et tirent leur nourriture du sue visqueux dans lequel Les graines sont placées avant la déhiscencede la capsule. Voici les caractères du genre : « E mycelio arachoideo-effuso, albicante, hyphis tenerrimis, hyalinis laxe et irregulater complicato rimosis, remote septatis ; ascis solitariis ad apices hypharum, lageniformi- bus, sassilibus aut basi breviter attenuatis membrana laevi, aetate provecta deliquescente ; sporis 30 aut plurimis in singulo asco, cla- vato-acicularibus, rectis vel saepius curvulis, achroiïs, simplicibus. »
Une planche représente : 1° Les filaments de l’£remothe- cium cymballariae Sp. n. portant a leur extrémité les asques à divers états de développement, mais non murs encore; 2° les divers degrés de maturité des asques ; 3° les asques déhiscents; 4° et 5° les spores mûres et en germination.
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S. NawacriN. Helotium parasite du Sphagnum Squarrosum. P. (Æedwigia n° 12 1888.)
On connaissait déjà cinq ou six ZZelolium parasites des Sphaignes, (1), et l’observation de M. Nawachin vient d’en accroître lé nom- bre. L'espèce qu'il décrit sons le nom dd’. Schimperi est nouvelle : elle développe son mycelium à l'aisselle des fouilles supérieures des rameaux du Sphagnum squ'arrosum et plus tard, ses conceptacles sur les petits bourgeons ovoides qui constituent latéralement sur la tige les fleurs femelles de ja plante support. Une planche analytique très développée montre l’'envahissement successif du parasite dans les tissus du sphaigne tel que l’auteur la constaté dans l'habitat de lespèce aux environs de Moscon, dans un lieu humide et ombragé. Voici la diagnose assignée : « H. ceracco-aquosum, minutum, sub- hyalinum; cupula obconica, plana, sessili; ascis subclavatis, spori- diis, ellipticis {-cellularibus, nucleis 2-instruetis. » L'iode colore en bleu le sommet de la thèque.
Bens. L. Roginsox. Notes of the Genus Taphrina (Extrait des Ann. af. Botany, novembre 1387).
M. Robinson quand il a écrit « ces notes » qui viennent de nous parvenir depuis peu, ne connaissait que la première étude de M. Juhanson, et ce dernier n’a pas eu connaissance du présent travail. Cette circonstance explique les conelusions réciproques des auteurs.
Il s’agit ici de 8 espèces au lieu de 6, propres à l'Amérique du nord,
mais nous retrouvons, il est vrai, une nouveauté et un double em-— ploi synonymique par M. Johanson. Voici le cadre tel que le bota-
. niste américain le circonscrit :
A. Myÿcelium percant l’épiderme et pénétrant les tissus du snp- port; 1. Taphrina Gunnii (FkL.) Tul. — 2. T, deformans (Bk.) Tul. — 3. T. purpurascens sp. nov. (Ascomyces deformans, var. purpurascens. Ellis et Everh. north. Am. Fung.) Sur les feuillesde Rhuscopallina. — 4.7, potentillae (Farl.) Johans(Æroiseus deform. var. Potent. Farlow in Proced. of. Amer. Acad. 1883). — 5. T!. flava F'arl. 1. e. 1883 (Exors:ux flivus Farl. — Ellis. north. Am. F. n° 300). Le nom imposé par M. Farlow doit avoir la priorité sur celni de 7. Sadebekii Johans, qui devient un synonyme de l’espéce. — B. mycelium soulevant la cuticule et s'étendant sans pénétrer dans les tissus : — 7. alnilorqua Tul. (Ascomyces Tosquinetii West. ; Exoasceus Alni De By.) — T. aurea (Pers) Fr. /Tuphrina populine Fr. Exoascus populi Thm,) — 3. 1. cœrulescens (Mont. et Desm.) Tul. (Ascomyces quercus Cooke).
J. B. pe Toni. Revision of the Genus Doassansia Cornu. [Journal of Mycology. Fév. 1388).
On sait que le genre Doassansit a été créé en l'honneur du bota- niste pyrénéen Doassans, en 1833, par M. Max. Cornu pour un groupe d’Ustilaginées à spores réunies en amas et emprisonnées ; l'enveloppe des spores à cellules simples étroitement adnées : C2 groupe dont la germination des spores rappelle celles da genre Entylomu a êté l’objet d'une étude comparative et complète, et se
(D Helotiun Sphagnorum Pers. I. subtile v. selipes Karst. ; 1. Vasanum Karst. H, procerum Karst. etc.
1
— D0 }—
trouve maintenant étendu à onze espèces retirées; pour le plus grand nombre, de divers aütres genres où les plaçaient naguère les auteurs contemporains ( Entyloma, Protomyces, Physoderma, etc.)
Voici les nouvelles espèces proposées, telles sans doute qu ‘elles figureront dans le Sylloge, puisque l’auteur collabore au savant compendium mycologique en cours de publication :
1. Doassansia Alismatis (Nées) Cornu. (Entyloma Alismacearum Sacc. Mich. IT, p. 44. Protomyces macularis Fkl. FHUSAGERE maculare Wallr. ) Sur les feuilles de l’Alisma plantago.
2. D. Sagittariae (West) Fisch. (Uredo Sagittaria West. Physo- ‘derma Pkl. Protomyces FKI. Protomyces Bizzozerianus Sacc. Mich. 4. p. 97. Entyloma Bizzozerianum Sacc. Mich. 41.) Sur les feuilles de divers Sagittaria.
3. D. Martianoffiana (Thum) Schrot. (Protomyces Martianof- fianus Berlet de Toni, Sylloge VII, p. 320.) Sur les feuilles des Po- tamogeton natans et gramineus.
4. D. occulta (Hoffm. ) Cornu. (D. Farlowii Cornu.) Sur les ovaires et les fruits mûrs des Potamogeton natans et lucens.
5. D. Niesslii de Ton. (Protomyces punctiformis, Niessl. Doas- sansia, punctiformis (Niessl. Schrot.) Sur les feuilles du Butomus “umbellatus.
6. D: punctiformis Winter, Revue mycol. 1886, (non Schroter.) Sur les feuilles vivantes des Lathyrus hyssopifolium.
7. D. Limosellae (Kunze) Schrot. Protomyces Lim. Kunze). Entyloma Lim. Wint. Sur les feuilles du Limosella aquatica.
8. D. decipiens Wint. Sur les feuilles du Limnanthemum lacu- nosum.
9. D. Epilobii Farlow. Sur les feuilles de l'Epilobium a/pinum.
10. D. Hottoniae (Rostr.) de Ton. (Entyloma Holtoniae Rost. sep.) Sur les feuilles vivantes de l’ÆZottonia palustris.
11. D. Comari (Bk. et Pr.) De Ton. et Mass. in Herb. Kew. (Protom. Comari Berk. et Broome. Berl. et de Toni in Sylloge VII. Sur les feuilles du Comarum palustre.
Ecuis et EwerHART. Worth. american Fungi. Cent. XX° et XXI°. (Suite). |
1955. Cucurbitaria elongata Fr. -=- 1975. Cytispora pallida E. et E. --- 1928. Daedalea
confragosa P. --- 1947. Dialonectria sulfurea E. et Calek. --- 1953. Diatrype rhuina C. et E. --- 1973. Diplodia frumenti Æ. et E. --- 1950. Dothidea coccodes Lev. --- 1974. Do- thiorella decorticata Æ. et £. --- 1956. Endothia gyrosa Schw. --- 1944. Erysiphe Linki Lev. --- 1929. Fistulina pallida Bk. et Rav. -- 1987. Fusicladium effusum Wint et Sacc. -— 1940. Geaster campestris Morg. --- 1941. G: delicatus Horg. --- 2000. Harpogra- phium fasciculatum Sacc. --- 1984. Helicotrichum obscurum Cda. --- 1972. Hendersonia foliorum Pkl. --- 1938. Hydnum stipatum Fr. --- 1922. Hygrophorus auratocephalus El. . == 4940: H. cantharellus Schw. --- 1923. H. conicus Scop. --- 1924. H. nitidus PX. et Rav. --- 1912. H. squamulosus Æ. et E. --- 1936. Hymenochete spreta Pk. -—1946. Hypomyces polyporinus PK. -— 1949. Hypoxylon rubiginosum P. --- 1976. Kellermannia yuccagena Æ. et E. --- 1915. Lactarius theiogalus Fr. --- 1916. L. zonarius Bull. —- 4923. Lentinus ursinus Fr. --- 1926. Lenzites Cookei Bkl. --- 1924. L. corrugata Kits. -—- 1927. L. Craetegi Bkl. --- 1995. L. tricolor Bull. --= 494. Lycoperdon cupricum Bon. --- 1943. --L. Wrightü B. et C. --- 1954. Massaria pyri, Oth. --- 1986. Menispora Cobaltina, Sacc. --- 1945. Microspora quercina Schw. --- 1961. Ophiobolus versisporus, E. et M. --- 1966. Phyllosticta Gaulteriae, Æ. et E. --- 1934. Polyporus pergamenus Fr.
5h —
_-- 19933, P; pubescens, Schm. var Grayii --- 1983. Ramularia gibba FH. --- 1978. R° hamamelidis Pk, --- 1982. R. occidentalis Æ. et K. --- 1979. R, Prini, Pk .--- 1980. R. rosea Pl. --- 1982. R. urticae, Ces. --- 1988. Scolecotrichum graminis Fkl. --- 1899, S. maculicola Æ. et A. --- 1939. Secotium Warnei Pkl. --- 1967. Septoria argyrœa Sacc. -— 1969. S. Jussiææ Æ. et K. --- 1970. S. leptostachya Æ. et K. --- 1968. $S. littorea Sacc. --- 1971. S. Speculariae, B. et G. --- 1957. Sphaeria fusariospora £. et E. — 1964. S. Sabalensioides, Æ. et M. --- 1961: S. sabalensis Cke. --- 1963. S. Sabalicola. E. et M. --- 1935. Stereum rugosum P. --- 1937, Telephora palmata P. --- 1952. Valsa oncostoma Duby. --- 1951. V. salicina P. --- 1948. Xylaria filiformis À, et E.
2055. Acrospermum corrugatum El. --- 2004. Agaricus campanella Bfsh. --- 2027. Corticola P. --- 2002. A. floralis B. et Rav. -- 2001, À. granulosus Bfsh. --- 2003. microsporus El. --- 2008. À. niger Schw. -- 2009, A. olivaesporus E. et E, -— ne A. purus P. --- 2006. A. rosellus Fr. --- 2066. Ailographum quercinum E, et M. -- 2065. À; reticulatum Ph. et 1. --- 2068. Ascomycetella aurantiaca, Æ, et M: --- 2069, À. Floridana Z. et. M. -- 2047. Chlorosplenium œruginosum Fr. -- 2050. Cenangium ferruginosum. Fr..--- 2093. Chondrioderma testaceum Schr. --- 2022. Clavaria botrytes P. -- 2025. C. cinerea Bull. -—- 2027. C. fragilis Holm. --- 2023. C. fragrans £. et £. —- 2026. C. inæqualis FZ. dan. --- 2024. C. velutina Æ. et E. --- 2094. Comatriche gra- cilis Wing. -- 2021. Corticium crocicreas 2. et C. --- 2020. C. dryinum B. et C. -— 2095. Cribraria intricata Schr, --- 2028 Dacrymyces corticioides Æ. et E.--- 2067. Dichaena faginea Fr. --- 2091. Didymium clavus A. et S. --- 2089. D. eximium Pk. --- 2090. A D. Fuckelianum Réski. --- 2031. Geoglossum glabrum P. -- 2030. S. viride P. --- 2072. Greëneria fuliginea Scrib. et Viala. -- 2079. Helminthosporium obclavatum, Sacc. --- 2048. Helotium fructigenum Bull. -- 2049. H. renisporum EU. -—- 2025. Hydnum lacti- color B. et C. -- 2123. H. membranaceum Bull. -- 2014. H. subcarneum Fr. -- 2062. Hysterium formosum Chic. -- 2063. H. lineolatum Che. --- 2064. H. prominens PA. et Hh. -- 2012. Hypoxylon Blakei B. et C. -- 2083 Illosporium roseum Schr. -- 2016. Irpex sinuosus Fr. --- 2031. Leotia chlorocephala Schw. -- 2080. Macrosporium stilbos- poroïideum B. et G. -- 2077. Melanconium viscosum Schw. -- 2078. Monilia fructigena P. --- 2084, Myrothecium verrucaria À et S. —- 2020. Panus operculatus B et C. --- 2051. Patellaria indigotica C. et P.--- 2019. Peniophora velutina Fr. --- 2038. Peziza albo- testacea Desm. --- 2036, P. constellatio B. et Br. --- 2039. P. Dehnii Rabh. -- 2046. P. diaphanula Cle.--- 2043. P. Earliana E. et E.--- 2042. P. Escholtziae Ph. et H. --- 2037. P. granulata Bull. -- 2044. P. lacerata C. et C. --- 2034. semiimmersa Karst. --- 2040. P. setigera Phil. -—- 2033. P. setosa Nees. --- 2045, P. subiculata Schw. -— 2041. P. tautilla PA. et H. -- 5035. P. theleboloides A. et S. --- 2057. Phacidium coronatum Fr. 2056. P. minutissimum Ait. --- 2052. Phillipsiella purpurea Ph. et H. —- 2072. Phyllosticta pyrina Sacc. --- 2082. Physarum cmereum Bfsch. --- 2086. P, contextum Æ. 2017. Plicatura Alni PX. -- 2021. Polyporus barbatulus Fr. --- 2022. P. ectypus B. et C. --- 2061. Rhytisma Arbuti Ph. --- 2060. R. maximum Fr. --— 20173. Septoria Caricinella S. et R. -— 2091. Siphoptychium Casparyi Rft. --- 2029. Spathularia velutipes Ck. et Farl. -- 2074. Sphaeronema corneum C. et £. --- 2082. Sporidesmium fumosum E. et E. — 2088. Stemonitis Morgani PA. --- 2018. Stereum purpureum Fr. -- 2053. Stictis Lupini Ph. et H.--- 2054. S. monilifera PA. et H. -- 2087. Tilmadoche columbina Bk/. -— 2059. Triblidium minor Cke. -— 2058. T. rufulum Spr. -- 2098. Trichia fragilis Sow. --- 2100. T. scabra Rffi. --- 2099, T. varia P. --- 2096. Tubu- lina cylindrica Bull. -- 2076. Vermicularia subeffigurata Schw. -- 2075, V. trichella. Fr. --- 2182. Zasmidium cellare Fr.
D" G. PassgriNt Diagnosi di Funghi nuovi II-IV (Extrait des Comptes-Rendus de l'Académie Royale «des Lincei», de Rome, 2° semestre 1888.
Ces deux mémoires fort étendus comprennent 141 espèces nou- velles pour la science, et se rattachant aux Pyrenomycetes, Sphae- ropsidées, melanconiées et hyphomycéètes. Ces nouveautés pro-
LS
viennent, toutes, des récoltes de l’auteur, aux environs de Parme, sa résidence, ou sur des végétaux cultivés au Jardin botanique, où ils se sont développés.
Pyrenomycetes. Apiosporium vaccinum Pass. h. h. sur le fumier de brebis, Rosellinia mama? branches mortes du Cornus sanguinea et du Ligusirum vul. — Laestadia pinciana, feuilles du Juncus acutus. Gnomoniella rubicola, branches sèches du Rubus fruticosus — Sphaerella Vitalbina, sarments desséchés du Clem.
vit, =- S. Resedae, rameaux du Res. luteola — S. Therebenthi, 9 È
feuilles du Pistacia Terebinth. — S. Pecten, fruits desséch. du Seand. pect. Ven. — S. maculans, fol, viv. du Populus alba —
S. Moraeae, pedoncule des feuilles arides du Morus Sinensis —..
Didymella chaetostoma, tiges sèches de l’Artemisia camph. — Venturia elastica, feuilles tombées du Ficus elastica — Diaporthe Cydoniae, petites branches des Coignassiers — Didymosphaeria endoleuca, branches sèches du Cercis silig. — Ottia Wisteride, branches sèches séchés du W. Sinensis — Massaria Holoschaenti, feuilles sèches du Scirpus holosch. — Leptosphaeria Resedae, tiges tombées du R. luteola — L. Carduina, bractées de l'involucre extern. du Carduus nutans — L. Salviae, branches sèches du S. officinalis — L. palellaeformis, chaumes coupés du Maïs — L, rhi- zomatum, sur le rhiz. externe du Cynod. dactyl. et sur les sto— lons de l’Agrostis vulg. — Melanomma Caricae, branches sèch. du Ficus carica — Trematosphaeria Carestiae, vieille écorce du Bou- leau — Aalmusii Fici, branches sèches du Figuier — Massarina Spartii, sur les ramuscules du Spartium scop. — Ma tasphaeria sphacrelloides,, sarment du Clem. Vitalb. — M. Liriodendri, ra- milles du Liriodend. Tulip. — M. Forsythiae, petites branches du Forsyt. virid., — M. Idesiae, feuilles lang. de l'Idesia polye. — M. Caricae, ram. du F, carica — M. Chamaeropis, picc. du Cham. humilis — M. sepulta, chaumes du Scirpus holoschoenus — M. Zeae, chaume du Mais— Sphaerulina Coriariae, branches sèches du Coriaria Myrtif, — Zignoella adjuncta, brindilles tomb. du noisetier — Teichospora endophloea, intérieur de l'écorce du _pêcher — Ophiobolus Resedeae, tiges sèches du Reseda Ilut — O. Rhagadioli, tiges, branches et achènes du Rhagad. stellatus
O. Iormosporus, branches sèches du Salvia off. — O. Cannabi-
nus, s. Chanvre cultivé — O0. Parmensis, Sur branches écorcées du figuier — Giberella alro-rufu, branches tombées du figuier — Seynesia Caronae, sur l'écorce des branches sèches du Spartium
junceum — Triblidiella brachyasca, sur l'écorce du tronc du .
Cafeier.
Spheropsidées. Phyllosticla corrodens, feuill. viv. du Cle- matis vit, — P. bacteriisperma sur les f. du Clemultis vit. — P: Moutan, {. lang. du Peonia Moutan — P. Tulipiferae, f. viv. du Liviod. Tulip. — P. Menispermi, f. lang. du Menisperm. Canad. — P, Lenticularis, f. viv. des Citroniers — P. deliciosa, ÉVIN:
du Citrus deliciosus — 2. T'erebenthi, f. lang. du Pist. Tereb. —
P. adven«. f. lang. du Robinier — P. candicans, f. du Bau- hinia aculeata. — P. globulif. lang. de l'Eucalyptus glob. —
P. Coronaria, fol. viv. du Philadelphus coron. P. Lagenariae,
feuilles. lang. du Lag. vulg. — P. impleæa, feuilles lang. du
Lonicera implexa. — P. Mellissophyll, feuilles du Melittis
— 53 st n<
melissoph. — P. Morifolia, f. larg. du Morrus alba. — P. lacerans, f. desséchée et lacérée de l'Ormeau. — P, Cocophila, f. du Cocos flexuousa. — P. Cycadina, f. du Gycas revoluta — Phoma Thumenii, branches sèches du Liriod, Tulip. — P, pte- rogena, fruits desséchèés du Liriod, Tulip. — PP. Capparidis, branches sèches du Caprier. — P. Lentisci, f. sèches du Pistacia lentiscus. — P, navicularis, branches seches du Gleditsehia tria- canthos. — P, dealbata, ramilles sèches du Pêcher, — P. Spi- raeina, br. sèch. du Spiraea sorbif. — P., Pomi, fruit sec induré du Cydonia sinensis. — ?. Bignoniae, ramilles sèches du Tecoma radicans. — P. Cicatricum, f. mortes {par la gelée) du Figuier. —
P. Limbalis, f. du Platanus occidentalis. — P. Cooperta, squames des cones du Sapin, — P, Vitalbae, sarments de Clem. vitalb. — P. Polygalae, br. sèches du Polygala vulg. — P. Polygalina, idem, — P, Lini, tiges sèches du L. tenuifol. — P. fecta, tiges sèches du Bryonia dioica. — P, Lagenaria, sur le péricarpe du L. vulg. — P, Silphii, f. Silphium. — PP. Cichorii, tiges sèches du GC. Intybus. — PP. Plumbaginis, ram. secs du Plumbago Euro- pæa. — P. Typhae, f. sèches du Typha latifolia. — P. Trina, br. sech. du Funkia cardata. — P. Holoschoeni, chaumes secs du Scirpus holosch. — P. abscondita, chaumes du Scirp. holosch. — Macrophoma conica, ram. secs du Rubus Hoffmeist. — M. Olean- dri, f. sèch. du Nerinm. — M. Imopeae, tiges sèches de l’Ipomoea pandurata. — M. Pinea, strobiles du Pinus australis. — M. Co- cos, f. du Cocos flexuosa. — Aposphaeria compressa, bois durei du Pêcher. — 4. Caricae, petites branches dénudées du Figuier. — Vermicularia Scolopendrii, f. du Scolop. off. — V. Æeterocheta, scapes secs du Muscari com. — Rabenhorstia Fourcroyae, G. des feuilles caul. du Fourroya gig. — Cylosporella Chamaeropis, f. du Chamerops hum. — Sphaeropsis endophloea, face interne de l'écorce soulevée du Pommier. — $S,. Salicicolæ, branches sèches d’un Saule. — S, heterospora, ramilles du Morus alba. — S. Eu- phorbiae, tiges sèches d'une Euphorbe. — $S. zonala, branches sèches du Lonicera xilosteum. — $S. Cydoniaecola, branches sè- ches du Coignassier. — Æaplosophorella marginata, ram. secs du Gymnocladus Canad. — 77. Bouvardiae, ram. s. du Bouv. versi- color. — Diplodia antiqua, tig. sèches de l’'Euphorb. antiquorum. — D. Halychrysi, br. sèch. de l'H. angustif. — D. cerulescens, ram. secs du Salix viminalis. — Jiplodiella Ulmea, sur une barre d’'Ulmus camp. — D. Ficina, br. dépouillée du Figuier. — Chaelodiplodia anceps, br. sèch. du Salix alba. — Diplodina Spiraeae, br. sèch. du Sp. crenata. — Stagonospora Fici, br. sèch. du figuier. — S. assans, sur l'écorce d’un Cereus innommé. — Septloria Narcissi, sur les f. viv. d’une espèce de Narcissus. — S. Phyllachoroides, sur les f. lang. de l’Agr. repens. — Rhab- dospora sphaeroides, sur les ram. secs du Wisteria Sin. — R: Cydoniae, ramilles du Coignassier. — AR. Bouvardiae, branch.
sèch. du B. versicolor. — À. Forsylhiae, br. sech. du F. virid. — R. tenuis, branche morte du Figuier. — Leplothyrium Cyca- dis, f. du Cycas revot. — Leptostromella anceps, sur le Rhyzome
de l'Agrostis vulg. ; Melanconiées. Gloeosporium Phillyreae, f. lang. du Phyle- rla media. — Collelotrichum sphaeriaeforme, ram. m. du Menis-
— 54 —
per. Canad. — Naëmaspora: güminosa,. br: s: du. Paulownias Imp. —-Æ yphomycètes: — Ovularia Alismatis,f; de l'Alismas plantago: — Coniosporium Agaves, f: coupées de l'Agave amer.
— Trichosporium heteronemum, f. lang. dn Gycas cire, — Ælli-
siella Ari, f. lang. de l'Arum Ital. — Séemphylium viticolum, sur
les ramilles de la vigne. — Tubercularia atra, petites branches du: Fignier. — Dendrodochium olivaceum,. petites br. du Poincina. Gill. — Fusarium sphaeroideum, branches dénud. du Fignier. — Hymenopsis decipiens, br. dénud. du: Figuier.
D" pe Toni. — Ustilagineae et Uredineae: Pars. If du T. VII du Sylloge Fungorum du D‘ P. A. Saccardo, Padoue, 28 octo- : bre 1888.
M. de Toni, adjoint au Jardin botanique de Padoue, continue-en: ce moment, et seul, dans ce demi-volume, la participationique lui! a confié jadis le promoteur du Sylloge, à la première partie du même volume publié avec l'assistance du D'N. A, Berlèze. La distribution systématique des genres et des nombreuses espècesdes deux familles. distinctes des Ustilaginées et des Uredinées, a été faite par l’habile monographe avec une grande sagacité. On jugera, par le résumé analytique suivant que les travaux méritoires de MM. de Bary, Fischer de Waldheim, Winter, Cooke, Woronin, Schroeter, etc. n’ont pas été méconnus, au contraire, qu'ils ont été intelligemment mis à profit et qu'avec l’appoint des recherches propres des auteurs duSylloge, le présent Compendium réunit, l’ensemble de toutes les éspèces connues à cette heure, dans un cadre systématique ingé- nieux et très rationnel.
USTILAGINEAE. Tul. I Amerosporae Sace. et de Toni Gen. Ustilago, 118 espèces. Cintractia, 5. Tilletia, 29. Entyloma, 36. Melanothaenium, 3. ? Enthorhiza, 4. ? Ustilagopsis, 2. Sphace- lotheca, 2. Didymosporae. S. et de T. Schisonella, 1. Schroe- taria, 3. 3 Dictyosporæe $S. et de T. Tolyposporium, 3. Doas- sansia, 11. Tuburciana, 2. ? Thecaphora, 17. Sorosporium, 19. Urocystis, 24, Genres a place encore douteuse : Cerebella, 2. Graphiola, 4. |
UREDINEAE. Brong. I. Amerosporae. Uromyces, 181 espèces réparties dans les six divisions de Schroter : 1° Eu-Uromyces; 2° Brachy-Uromyces ; 3° Hemi-Uromyces; 4° Uromycopsis, 5° Mi- cro-Uromyces ; 6° Leyt)-Uromyces. ? Æemileiu, 3. Melanapsora, 30. Melanopsorella, 2. Cronartium, 8. Sarcorhopalum, 1. 2 Didy- mosporae. Puccinia. 455 espèces, distrib ées dans les divisions : Auto-Puccinia By. et Hetero-Puccinia Schrot. Cette dernière divi- sion comprenant les cinq subdisions suivantes de Schroter : Bra- chÿpuccinia, Hemi-puccinia, Puccinopsis, Micropucecinia, Leptopuc- cinia, Uropiæis, 2. Diorchidion, 5. Gymnosporangium, 7. 3 Phragmosporae. Phragmidium, 18. Xenodochus, 1. Coleos- porium, 26 espèces dans les deux divisions proposées par Winter : (1E ncoleoslporium. 2 Hemi-Coleosporium.) Ciryxomyxa. 6 espèces réparties dans trois sections : 1° Euchrysomyxa By. (Malampse- ropsis Schrot.) 2° Hemichrysomyxa Wint. 3° Leptochrysomyxa de By. Pucciniastrum, 5. Thecopsora, 4. Calyptospora, 1. Endo-
A PATENT T
RES
_phyllum, 3. Müilesia, 2. 4 Dictyosporae."Triphragmium, 7. -Ravenelia; 12*E ta t PR EE des Uredinées:Aecidiolum:2.
Raestelia, 6. Peridermium, 13. Rorer reliure Pass., “1. Urédo,
‘131. Caeoma, (Sub. gén, du précéd.), 2
Chaque famille est précédée d'un chu analytique terminé par la disposition méthodique du récent travail de M. Schroter et suivi du répertoire alphabétique des plantes-support. Un-index alphabétique
‘des espèces (1510) des deux familles, n'occupant pas.moins de 50 co-
lonnes du texte, termine cetimportant volume.
P. A. Saccarpo. Sylloge fungorum. Vol. VI. (Fin des Hyméno- mycètes). Padoue 1888.
Cette deuxième: partie (la dernière des: Hyménomycètes) était impatiemment attendue :par les souscripteurs du Sylloge. Elle est
importante par son étendue-(928 pages) et par la facon magistrale
avec laquelle sont étudiées des cinq familles des: Polypores, des Hydnes, des Théléphores, des Clavaires et des. 'Trèmellinées., IL n’est pas inutile de rappeler que, l’Epicrisis de Fries,. qui. date de 1838, réunissait à cette époque:très éloigné de nous, il.est vrai,
927 espèces seulement, dans les cinq divisions précitées-et que-le w0o-
lume actuel en indique 3911. Cette immense accroissement spécifique est le. premier témoignage à citer du progrès des études mycolo- giques dans la moitié de ce siècle! MM. J.. Cuboni «et Mancini ont collaboré à ce nouveau volume dont nous exposons ci-après les divisions systématiques :
I. Polyporeae. Genres: Boletus, 194 espèces..Strobilomy- ces, 6. Boletinus, 1, Gyrodon, 8. Fistulina, 5. Polyporus, 418 (4). Fomes, 262 (2). Polystictus, 401 (3). Poria, 225: Trametes, 114. Heæagonia, 69. Daedalea,. 67. Myriadoporus, Peck (1884), 2. Ceriomyces, 9. Bresadolia Speg., 1. Cyclomyces, 5. Favolus, 58. Glaeosporus, 4. Laschia, 83; Merulius, 50: Theleporus, 1. Poro- thelium, 14: Solenia. 24.
Il. Hydneae. Gen. Hydnum, 244 espèces. — Caldesiella, Sacc.. Mich., 2. Hericium, 4. Tremellodus; 3: Sistrotonema, S.
(1) Voici les divisions adoptées pour ce vaste genre : & Ovint Fr, -(Polyporus Karst. Caloporus, Quel.). — D -Lexrt Fr. (Polyporellus Karst. p. p. Leucoporus Quel.). — € SPoxGiost Fr. — d ne Fr. (Melanopus Pat., Palyporellus Karst. p. p., Cerioporus Quel. pr. p.). — e PETALOIDES Fr. -- f Fnroxpost Fr. (Merisma Gil., Polypilus Karst., a Quel.). --- g Logart Fr. (Merisma Gill., Meripilus
* Karst., Cladomeris Quel.). --- à Imgmearr Fr. Merisma Gill.; Polypilus Karst:, Cla- * domeris Quel.). --- à: Moues Fr. (Bjerkandera Karst.,-Leptoporus Quel.). — 1 (sic)
Dicarotr Fr. (Bjerkandera K., Leptoporus, Q.). -- 2 Hispior Fr. (/nonotus Karst., Inodermus Quel.). — n Sugerost Fr: (/schnodermo Karst. p. p., Placodes Quel. p. p.), O LIiGNESCENTES Fr.
(2) Ainsi distribué dans-sept divisions des Nov. Symb. de Fries et dans une de Cooke (Praec. Pol.) : æ& MESOPODESs. --- D PLEUROPODES (Placodes) Quel... — © MERISMOIDEtL (Xylopilus Karst.). — d Fomenrari (Placodes et:Phellinus Quel.)..— e Impoziri, --- £ Leviçart (Lignosi Fr. Ep.). --- g ResupiNari Cooke.
(3) & PERENNES Fr. (Pelloporus Quel.). --- M: Sacri Fr.-- C:Discipenes. Fr. -- d ProLiFICANTES Fr. ---= e KUNALES Fr. -- £ Sruposi Fr. ({noderma Karst. p. p.), g_Coriacet Fr. Poriolus Quel., Hansenia Karst. p. p,). --- 1 MEMPRANACEI Fr. -«
© Z SUBRESUPINATI Cooke.
LES SRE JOUA ST
_— 56 —
“Irpex;, 54. Radulum, 22. Phlebia, 17. Lopharia, K. et M. Owan,
Grandinia, 28. Grammothele B. et C., 4. Odontia, 20. Kneiffia, 15. Mucronella, 4.
III. Thelephoreae. Gen. Craterellus, 30 espèces. — Hypo- lyssus, 1. T'helephora, 137. Cladoderris, 14. Beccariella, 2. Ste- reum, 200. Hymenochaele, 73. Skepperia, Berk. 1. Corticium, 190. Peniophora,CGke, 27. Coniophora, 28. Michnera, 2. Hypochnus, 51. Exobasidium, 9. Helicobasidium, 2. Cyphella, 102. Friesule, Speg., 1. Cor, 6. Rhipidonema, Mait., 8.
IV. Clavarieae. — Gen. Sparassis, 5 espèces. — Acurlis, 1. Clavaria, 219. Calocera, 27. Lachnocladium, 17. Pterula, 14. Typhula, 47. Pistillaria, 41. Physalacria 1. :
V. Tremellineae. Gen. Auricularia, 12 espèces. Hir-. neola, 28. Platiglaea, Schroet. (Tachafantium Bref.), 4. Exi- dia, 28. Ulocolla, Bref, 2. Craterocolla, Bref, 4. Femsionit, 2. Tremella, 73. Naematelia, 14. Gyrocephalus, 1. Delortia, Pat. et Gaill., {. Dacryomyces, 47. Arrhitidia, Bkl., 2. Ceracea, Cra- gin, 1. Guepina, 26, Dacryomitra, Tul., 2. Colloyria, 1. Hor- momgces, Bon. à. Diliola, 5. Apgrenium, 2.
Un index alphabétique (100 pages à 2 colonnes) de tous les Hymé- nomycetes, c'est-à-dire du tome V (Agaricinés) et du tome V, ce- lui-ci, terminent ce volume.
Un avis de l'éditeur annonce que le tome VIII, le dernier du- Sylloge et probablement l'Additamenta V-NIIL, doit paraitre dans le courant de l’année 1889. Cette promesse ne peut que recevoir un favorable aceueil de la part de tous les mycologues. Il nous tarde de saluer son apparition et de pouvoir dire, une fois encore, cette vérité qui est au surplus dans toutes les bouches : Peu d'ouvrages scientifiques de la très grande importance de celui-ci n'ont été menés, à aucune époque, aussi vile et aussi bien/
Paur, Bruxaup. Nouveaux fragments mycologiques. 2° série (Extrait des Ann. de la Soc. des Sciences Nat. de la Rochelle. 1888.
Cette nouvelle publication concerne les herborisations de l’au- teur aux environs de Saintes (Charente-Inf.), pendant les années 1886-1887. Diverses espèces citées, sont rares en France ou nou- velles pour le sud-ouest; elles ajoutent à l'intérêt qu'offrent les ‘autres travaux de l’auteur, tous consacrés à la Flore my cologique de la Charente-Inférieure dont il a été, on le sait, le premier à po- ser les jalons. Signalons de cette première notice : Lepiola cepæes- tipes, v. lutea With. Hygrophorus arbustivus, Fr. — Laclarius controversus, Y.eæcentricus, Bern. Pholivta aegerit«, f. arenosa P. Brun. — rpex umbrinus Wein. — Odontia arguta, Cook. et Quel. — Phoma lirellif., f. Clerodendri, P. Brun. — P.CistiE. Brun. — Hendersoniaæ Rubi, À. Clematidis, P. Brun. — Septc- ria exotica, Speg. — Sporotrichum epigoeum, P. Brun. — Bo- trytis terrestris, P. Brun, etc.
D: O. Marrmoro. Illustrazione di tre nuove specie di tubera- cee italiane. (Extrait des Mémoires de l'Académie royale des sciences de Turin, ser. 2° tome XXX VIII, 1888, in-4°.
L'auteur, après avoir rappelé que depuis la publication de Vitta-
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dini (Monographia tuberacoerum, en 1831, et celle des frères Tulasne de leur remarquable Mémoire sur les Fungi hypogaeie en 1851, aucune espèce nouvelle n'avait encore êté signalée ni en Italie, ni même en Piémont, la terre clas tique des truffes, ajoute que la révision des espèces existantes dans cette contrée devait conduire, s:lon toute probabilité, à la constatation de nouveaux faits et à la connaissance plus approfondie de nouveaux types spé— cifiques. Voici les diagnoses des trois nouvelles espèces décrites par M. Mattiro!e.
I. — Tuer LapipeuM, Matt. Spec. Nov.
Tuber quasi lapideum, subglobosum vel deforme, exterius fusco aut leviter fusco-fer- rugineo coloratum, intus (uti in T. excavalo Vitt.) caverna ceutrali forma et magnitudine varia, anfracta, rima hiaute exterius aperta, instructum ;: e cujus parietibus numerose fila-
menta rhizomorphica origmem dueunt. -- Peridium tenue corneum, lapideum, per cujus substantiam transparet reticulum fuseum venis obseuris constitutum. Caro colore fusco paululum lactigiuosa, duobus venarum systemi uniformiter praedita. == Venoe obscurae
(Subhymenales-lymphaticae) numerosae, distinctae, ramificatae. Venae albae (lacunares- aeriferae) albidae, definitae, patentes subtiles, numerosae, ramifica ae. Asci subsphaerici, vai, tenui pedicello instructi : 2, 3, 4, raro 5 sporas generaliter continentes : Long. 130, lat. 93 microm. Sporac ellipticae transparentes, luteo-fuscae reticulato-alveolatae, alveolis amplis praëditae : long. 49, lat. 37 microm. Odor laevis gratus, ferme aliaceus instar T. Magnali, exsiccatione parum contrahitur.
Hab. in territorio Albae (Pedemonte) ineunte hieme hand frequens invenitur.
Le T. lapideum vient se placer, d’après ses caractères, à côté des truffes à texture normalement consistante, cornée, crétacée et, par conséquent, non comestibles comme certaines espèces que l’on nomme vulgairement {ruffes de bois, telles que le Tubers rufum Vitt. et T. excavatum, Vitt.
2. CHOIROMYCES TERFEZIOÏDES, Matt, Spec. Nov.
Fungus hypogœus aut penitus hypogœus, arrhizus, varius, globosus vel globoso-mam- mosus tegumento levi continuo, tenui praeditus. Alate colore variat, initio amaene ochra- ceo-rubigiuosum dein ochraceus. Caro lardacea aquoso-carnosa, initio pallidula, albido- rosea, dein pallidula ochraceo-rubiginosa ; venis aeriferis albidis numerosis sese anostomo- santibus variegala-exsiccatione summopere Contrahitur. Asci ovato-oblongi, non rare leviter ineurvaï, brevi peduneulo elongati octospori : long. 123, lat. 55 microm. -- Sporae sphericae, mature leviter luteolae, pene aerolatae areolis plerumque exagonatis : Diam. 18 microm. -- ]mmaturi vix odorantes, maturi odore graveolente Ingratissimo n0- tati-immaturi forsan à nonnulis esculenti judicari vossunt; maturi tamen ob. eorum nau- seautem imgratissinum odorem comedi non possunt.
ab. in arvis prope Testona (Moncalieri-Piémonte) hieme et ine unte vere frequens.
À première vue, ce champignon offre quelque ressemblance avec le Terfezia Leonis surtout à l’état jeune mais anormalement coloré, mais il s'en distingue par la consistance charnue, aqueuse, facile- ment friable, et par la couleur rosée de sa chair au moment de la récolte. L'examen de ses spores l’en éloigne tout à fait.
3° TeRFEzIA MAGNusIr, Matt. Spec. Nov.
Subglobosa undique irregulariter gibboso-suleata ab avellanae ad pugni mensuram et ultra varians; integumentum crassiusculum laeve, continuum, inito amaene ochraceum, - dein ochraceo-ferrugineum, aliquando sparsim dilute rufescit. -- Caro solida, pulposa, la- cunis destituta, initio achraceo-rubiginosa, deinde fuscata, venis numerosis albidis, undi- que eleganter variegata. Exsiccaliont contrabitur uti in 7. Borchi Nitt. -- Asci obovatit elongati quasi lageniformes : long. 193, lat. 59 microm, -- Sporae vix coloratae et vix
DO
echinatae, veluti dense punclatae, sphaericae : Diam. 21 microm. Fungi arrhizi, globosis. variétatibus 7. Magnati Vitt. et T. Borchii Nitt. plane referendi. Maturi laeviter 6do- rantes (uti Terfezia Leonis). Inter tubera eseulanta viliora.
Hab. in territorio Domus-Novas (Iglesias-Sardiniae) vere inve— nitur.
Par sa forme et sa couleur le Terferia Magnusii se rapproche des gros exemplaires des 7. Borchii Vitt. et T. Magnatum Vitt. mais ses nombreuses gibhosités le distinguent suffisamment de ces espèces ainsi que du 7. Leonis également très répandu en Sardai- gne, Ce champignon est édule et se prépare de diverses manières pour l'usage alimentaire. Il a un goût agréable mais moins sa- voureux que celui de son congénère, le 7. Lronis. On Ini donne, dans le pays où il croit, le nom vulgaire de T'uvura, et dans le commerce celui de T'uvura de Arèna. Une superbe planche chro- mo-lithographiée et une deuxième en noir, représentant ces trois nouvelles espèces de champignons de couleur et gra deur naturel- les, les sections transversales, leurs «pores grossies à 400 diamè- tres, les faisceaux myceliques et les asqnes normaux avec les spores également grossis, à 400 diamètres, terminent le mémoire très in- téressant du D' Mattirolo.
NOUVELLES
SESSION DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE À BLoIS.— Nos mycologues se sont réunis du 15 au 20 octobre dernier en session extraordinaire annuelle. Empêché de nous joindre à nos estimables confrères, nous empruntons au récit de lPun d'eux, M, le Dr Morot, les détails de la réunion, Malgré le froid et la sècheresse de la saison, la récolte a été assez abondante et la végétation spéciale de la Sologne a beaucoup intéressé les membres de la Société par ses rapprochements avec la flore mycologique des Alpes et du Jura. Les espèces recueillies pendant les deux premières journées dans la forêt de Blois et à Cheverny ont été suffisamment nombreuses pour permet- tre à la Société d'organiser une exposition brillante de champignons dans une des salles du château de Blois, gracieusement offerte par la municipa- lité. Près de 300 espèces comestibles où véuéneuses y figuraient, car on avait pu joindre à celles de la région, de nombreux et intéressants cham- pignons envoyés de Nice par M. Barla /Polyporus confluens, P. ovinus, Armillaria caligata, ete.), des Vosges et du Jura par MM. Quélet et Mougeot (Lepiota felina, Tricho.oma virgata, Paxillus amarel- lus, etc.), du Tyrol par M, Pabbé Brésadola (Boletus tridentinus, B. ca- vipes, Armillaria cingulata, ete.), de Fontainebleau par M. Hermary, de Bourges par M. Bernard, des environs de Rouen par MM. Le Breton et Niel, etc. Les murs de la salle étaient décorés par de belles aquarelles, de MM. Boudier et Rolland et par des photographies de MM. E. Bourquelot et Morot (on sait que M. Bourquelot à récemment mis en pratique un procédé très ingénieux et très fidèle surtout, pour représenter les grandes espèces, de dimension de nature avec leurs cou- leurs). L'exposition à été précédée d’une séance publique où un nombreux auditoire à écouté avec un vif intérêt deux conférences faites par MM. Bou- dier et Constantin, sur Les principales applications de la mycologie à lin- dustrie et à l’étude des maladies des végétaux et des animaux.
Parmi les espèces remarquables rencontrées dans la forêt de Blois, on peut citer : Polyporus incanus, P. frondosus, Clitocybe tabescens, Cor- Linarius limonius, ete.; dans le pare de Cheverny et dans les bois des environs, Tuber aestioum, Lenziles versicolor, Tremellodon gelatino- sum, Spalularia flavida, etc.; dans la forêt de Chambord, Stropharia squamosa, Pleurotus Eryngii, Lentinus tigrinus, Boletuspiperatus, Po-
D nl Me:
ES. #0 RS
Lyporus radiatus, ete. Le vendredi, 19, a été consacré à l'exploration de la forêt de Russy et le samedi à la visite de Vendôme,
Avec la variété de la flore mycologique, la beauté des bords de la Loire, les nombreux châteaux historiques qu'on y rencontre, et enfin un temps splendide ont contribué au succès de cette session qui doit compter parmi les plus brillantes de celles qu'a déjà organisées la S22:été myco- logigue.
PRÉSIDENCE DE LA SOCIËTÉ MYCOLOGIQUE. — Dans sa séance du 8 novem- bre dernier, la Société à élu de nouveau, à lPunanimité des suffrages, M. E. Boudier, comme président. Gette sympathique et unanime réélec- tion est le plus sûr témoignage de la reconnaissance qu’inspire à tous ses membres le zèle éclairé et le dévouement de M. Boudier, pour la prospé- rité de la jeune Société.
MaLaDiE DE M. FRÉéD. SaRRazIN. — Nôs lecteurs ont dû nécessairement remarquer, depuis quelque temps, l'absence, dans notre Revue, de la par- ticipation aussi active qu'utile à laquelle prend part, depuis sa fondation, notre excellent ami et bien zélé correspondant M. le capitaine F. Sarra- zin. Gette circonstance est malheureusement due à la rechute d’une ma- ladie dont M. Sarrazin fut atteint Pan dernier et pour laquelle on lui im- impose aujourd’hui un repos absolu, Nous prenons une vive part à la souffrance de notre cher collaborateur et à la légitime inquiétude de sa fa- mille. Avec tous ses amis, nous faisons des vœux pour une prompte amé- lioration dans l’état de lintéressant malade.
HERBIER BoïssiER-BüTiNI (1) (C'est l’inseription placée au-dessus de la porte d'entrée). À Poccasisn de là récente élection de M. William Barbey, vendre de M. Ed. Boissier, et continuateur de ses belles collections bota- niques, M. Th. Durand à communiqué à la Société Royale de Belgique la Note suivante sur Ja nouvelle et magnifique installation de lherbier. Nous en empruntons ie :exte aux Comptes-Rendus des séances. Beaucoup de nos lecteurs connaissent déjà les importantes collections Barbey-Bois- sier, ils savaient comme nous, qu'obligemment ouvertes par leur possesseur actuel aux amis de la science, elles remplaçaient le Musée Delessert, qui fut pendant bien des années, à Paris, le rendez-vous de tous les amateurs de botanique.
Auparavant, cet berbier se trouvait à Genève même, dans la maison du regretté auteur de la Flore d'Orient. Il a été transporté, ainsi que l’her- bier de.M. Barbey, dans un bâtiment spécial que ce botaniste à fait cons- truire aux Jordils, à quelques pas de sa magnifique propriété
Ce bâtiment, d’un aspect très pittoresque à Pextérieur, et très pratique dans ses dispositions intérieures, est à l’abri du feu, car il est entièrement construit en fer et en pierre. Il comprend deux ailes : dans la première, se trouvent les salles de travail et la bibliothèque, déjà fort riche en livres et en ouvrages périodiques ; dans la seconde, la galerie des herbiers occu- pée d’un côté par l’herbier Boissier, de l'autre e par l’herbier Barbey.
L'herbier Boissier, qui comprend notamment toutes les espèces d’O- rient déterminées par ce savant, est d’une valeur inestimable. L’herbier Barbey est aussi fort important, et son possesseur ne recule devant aucun sacrifice pour l’enrichir encore ; c’est ainsi qu'il contient tous les types créés par Ruiz et Pavon, et plusieurs autres collections de grande valeur. Avec une grande bienveillance, M. W. Barbey met toutes ses richesses à la disposition des botanistes. Ceux qui veulent travailler sur place ont tout à leur disposition, livres et plantes, et ils sont intelligemment guidés dans leurs recherches par le conservateur, M. Eug. Autran, Mais M. Barbey fait plus encore, en autorisant la communication des plantes de son her- bier au dehors, à des spécialistes.
Le hameau des Jordils où se trouve lherbier Boissier, dépend de la
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commune de Prégny ; ilest situé au bord du lac Leman, dans une situa- tion ravissante, à une bonne demie heure de Genève. Genève était déjà un - centre botanique d’une importance considérable, grâce aux collections de De Candolle et Delessert. Get ensemble est complété par lherbier Bois- sier-Butini. »
RECTIFICATION. Dans la note 1 de la page 211 de notre dernier numéro, concernant » Une forme anormale du Polyporus obducens, par M. An- dré Le Breton » il faut lire à la ligne 3 : n’est que Pétat résupiné et non point, comme on l’a imprimé par erreur : n’est pas l’état résupiné. ....
INDEX DES FUNGI GALLIGI EXSIGCATI. Nous préparons, pour lPadresser incessamment à nos souscripteurs, un Index général de notre exsiceata re- nouvellant le premier qui comprend seulement les 25 premières centu- ries.
NOUVELLE RECETTE CONTRE LA MALADIE DES POMMES DE TERRE. Voici une recette que les eultivateurs devront conserver avec soin pour s’en servir au printemps : M. le professeur Ed. Prilleux a reconnu les bons effets d'un mélange Gvst la formule lui est due, et qui se compose ainsi : dans un hectolitre d’eau, mettre 6 kilogr. de sulfate de cuivre et 6 kilog. de chaux. On doit arroser les pommes de terre, avec cette solution, aussitôt que là maladie paraît, c'est-à-dire aussitôt que l’on remarque des taches noï- res sur les feuilles, Les expériences de M. Prilleux lui ont donné les ré- sultats suivants : 32/100 de perte dans les plants non traités ; aucune perte dans ceux qui l'avaient été. È
LA MÉTALLISATION DES CHAMPIGNONS. Notre ami M. Ch. Fourcade, Directeur du Musée de Bagnères de Luchon, vient d'appliquer avec succès aux champignous charnus le procédé de galvanoplastie déjà appliqué aux fleurs, et récemment préconisé par le journal la Lumière électrique. On prépare une solution albumineuse en faisant tremper dans un vase plein d’eau distillée des limaçons lavés au préalable, et débarrassés de toute ma- tière calcaire. Quand les limaçons ont abandonné l’albumine qu’ils con- tiennent, on les enlève; on filtre le liquide et on le maintient en ébullition pendant une heure. Après refroidissement on ajoute la quantité d’eau né- cessaire pour remplacer le liquide évaporé, et on y joint 1/100 de nitrate d'argent. Le liquide est renfermé dans des vases bouchés hermétique- ment. Pour opérer la métallisation des champignons plus où moins char- nus et aqueux, on fait dissoudre 30 grammes de la préparation ci-dessus indiquée dans 100 grammes d’eau, et on plonge quelques instants le champignon dans la solution. On la soumet ensuite à l’action d’un bain d’eau distillée renfermaat 20100 de nitraie d'argent, et l’on reduit par l'hydrogène sulfuré le sel métallique adhèrent à la couche albumineuse. Les champignons, après cette préparation, sont traités par les procédés ordinaires de la galvanoplastie.
LIVRES DE MYCOLOGIE. — La maison J.-Baillière et fils, rue Hautefeuille, 19, à Paris, vient de distribuer le catalogue général des ouvrages de myco- logie dont elle est dépositaire. Ge catalogue est très varié et nous en recom- mandons l’examen à nos lecteurs.
Le Rédacteur en chef gérant :
C. ROUMEGUÈRE.
Toulouse. -- Imp. Marqués & Ce, boulevard de Strasbourg, 22.
TOUR EL NAS LU Lit © 1% LS Era A .
11e ANNÉE, N°42 REVUE MYCOLOGIQUE 1er AVRIL 1889
RépacrTioN : RUE RIQUET, 37, TOULOUSE.
C. RoumeGuëre. Fungi selecti exsiccati. Centurie XLIX°, pu- bliée avez le coacours de M'Carol. KE. DesrTrée, Angèle Roume- auère et de MM. ARCHANGELT, Abbé BARBICHE, ] Major BRtARD, Briost, J.-B. Ecrits, F, Faurrey, W.-G. FarLow, Ch. FouRCADE, P.-A. KaRsTEN, G. de LaGerHgiM, A. LE BRETON, P. MAc-Owax, N. Marrianor, Moccer, V. Mouron, G. MarTy, G. PASSERINI, Ch.-P. Pecx, C.-B. PLowriGnT, H.-W. RAvVENEr, E. RosTRUP, G. SCHWEINFEURTH, À.-B. SEYMOUR, SCHIEDEMAYER, Ch. SPEuAZ- ZiNt, F. de THUMEN, et des Reliquiae de A. MALBRANCGHE et de G. WINTER 4801. Agaricus (Mycena) cree Fries. Syst. Myc. p. 158.
— Hym. Eur. page 149. - Sacc, Syll. V. p. 295.
N: LENULOT: Sur la terre, à la lisière des bois de sapins, Superbagnères
IHaute-Garonne). Ch. Fourcade. 4802. Agaricus (Naucoria) semi-orbicularis Bull. Tab. 422, —
Fries. Hym. Eur. p. 271. — Sace. Syll. V. p. 844.
Bord des chemins, à la lisière des bois. Env. de Luchon (Haute-
(Garonne). Eté 1888. Ch. Fourcade. 4803. Omphalaria reto:ta Fries. Sacc. Svil. V. p. 323.
v. Lotharingiae Barbiche, Revue myc. 1889. p. 14. Sur la terre nue et ombragée aux environs de Pontoy (Alsace-
Lorraine). Aut. 1888. ï Abbé Barbiche. 4801. Lentinus Lecomtei Fries. Epic. p. 368. — Sacce. Syll. V. p. D62. — Ag. crinitus Schw. Carol. p. 7! de — Pleurolus macros-
porus Mont. Cent. I. p. 65. Sur les vieux troncs (Floride) Amer. sept. Octobre 1888. Legit G. Martin Cormnm. J.-B, Ellis. 4805. Polyporus albo-cervinus BkL. et Br. Surinam. Sur le bois pourrissant. Ch.-B. Plowright. 4806. Polystictus Schweinitzit Karst, in Rev. mycol. IT. p. 18. Polyporus Fries. Syst. Myc. I. p. 351. — Hymen. Eur. p. 529. — Sacc. SyIE. V:p. 76. Epping-Essex (Angleterre). Sur les troncs. Aut. 1887. Ch.-B. Plowright. 4807. Fomes chilensis Fr. nov, Symb. Myc. p. 64. — Sacc. Syll. VE p.176. Cap de Bonne-Espérance Sommerset East. sur les troncs. Mac-Owan. 4808. Poria levigata Fr. Hym. Eur. p. 571. — Sace. Syll. VI Dro20: 7: Sur le bois pourrissants du bouleau. Environs de Luchon (Hte- Garonne). Eté 1888. Ch. Fourcade. 4809. Stereum rigens Karst. in Ryssl. Hatisvamp. IT. Sur le tronc du sapin. Euvirons de Mustiala (Finlande), Au- tomne. P.-A. Karsten. 4810. Grandinia papillosa Fr. Epic. 528. — Hym. Eur. p. 626. — Cooke, p. 306. — Quelet, p. 282. — Sacc. SyIl. VI, p. 502. Sur l'écorce du Pin- [Sylvestre , Mustiala (Finlande). Hlver. P.-A. Karsten,
SORT: IV
4811, Clavaria epichnoa Fr. Epic. p. 572. — Hym. Eur. p. 670, — Karst. Sacc. Syll. VI. p.696. — C7. sub-caulescens Rebent. Prodr. p. 378. pr. p. v. densa.
Sur un vieux dépôt detannée humide et pourrissante, à l'airlibre. A Saint-Saens (Seine-Inférieure). Novembre 1888.
André Le Breton.
Le type observé sur le bois pourrissant et la variété particulière aux écorces pulvérisées Tan) sont rares en Europe et probablement nouveaux pour la France. CA l'état frais, nous écrivait M. A. Le Breton, le perspicace observateur de celte intéressante Clavaire et notre généreux pourvoyeur, ce champignon semblait former un {tapis de neige, tant il recouvrait presque sans continuité aucune, le monticule de tannée. Il est d'un blanc glauque à l'état de végétation, puis il prend une teinte vineuse comme rosée ct, à lélat de dessication, une couleur gris sale ou rousse. » :
4812. Clavaria soluta Karst. in Thum. Mye. Un, 1308. — Sacc. Syll. VI p. 705.
Sur les branches et les feuilles tombées du sapin et du Pin syl-
aestre. Mustiala (Finlande). P.-A. Karsten. 4813. Clavaria juncen (Alb. et Schw) Wint. Die Pilze I. p. 305. — Sacc. Syll. VI, p.724. f.inlermediu.
Sur un dépôt de vieille tannée humide et abandonnée a l'air libre, en communauté avec le C/. epichnoa, Saint-Saens (Seine-[nfé-
rieure). Novembre 1888, André Le Breton.
4814. Ditiola radicata Fr. Syst. mye. I. p. 171. — Sace. Syil NAZp 1812 f.) Et c'oYMe
Bois de sapin écorcé pourrissant. Luchon (Haute-Garonne). Au- tomne 1888. Rare. Ch. Fourcade.
4815. Ææobasidium Warmingii E. Rostrup. Fungi Groenlandiae p. 230.
Sur le Saæifraga aspera à « Munt della Bescha » près de Pon- tresina (Suisse). Août 1888. G. de Lagerheim.
4816. Uromyces macrosporus Bk. et Curt. Sace. Syll. VIT p. 549.
Sur les feuilles vivantes du Lespedezix capitata New. Field. — New. Jersey. Am. sep. Automne. J.-B.: Ellis.
4817. Uromyces Astraguli (Opiz) Schrot. Schles p. 308. — Sacec. Syll. VIL p. 550.
Sur l’'Astragalus glycyphytllus, Zuringen, près de Fribourg (Bade). Juillet 1888. G. de Lagerheim.
4818. Uromyces Behenis (DC.) Ung. Einf. Bod. p. ‘276 — Sacc. Syll. VIT p. 559. f. Aecidinea. $
Sur les feuilles mortes du Silene inflata Fribourg (Bade). Juil- let 1888. G. de Lagerheim.
4819. Puccinia Polygoni amnphibii (Pers). Wint. Sacc. Syll. VIT p. 636.
Sur Polygonum amphibium var. terrestre. Thringen (Bade). Septembre 1888. ° G. de Lagerheim. 4820. Puccinia compacta de By. Bot. Zeit. 1858 p. 83. — P. solida Schweing. Syn. North. Am. fung. p. 296. Sur les feuilles de l’Anemone cylindrica. Albany (Amérique
sep.). Ch.-H. Peck. 4821. Puccinia Primulae. (DC) Duby Bot. Gall IT p. 203. Sacc. SyLL EE NITE " f. Primulae acauli.
Sur les feuilles vivantes. La Haye (Hollande), automne 1888. Carol. E, Destrée,
RUE
4022. Puccinia torost Thum. Myc. un. 1725. Surles feuilles et les gaines languissantes du Donax arundinaren. 50 . erset-East. Cap de B.-Espérance, été. Mac Owvan.
4823. Puccinia Hypochaeridis. Oudem in Nederl. Kr. Archeif. IT:
ser. [ p. 175. — P. flosculusorum. Abb. et schw. pr. p. |
Sur les tiges de l'Hypochæris radicata. Environs de Luchon.
(Haute=Garonne). Eté 1888. Ch. Fourcade: 4824. Puccinia striatula. Peck. Rep. 33° p. 38. Secc. Syll. VIT p. 731. |
Sur les feuilles et les gaines viv. da Calamagrostis ceanadensis. Copake [New-York). (Am. Sep.) octobre. Ch. Peck.
4825. Puccinia Alelridis Berk et Curt. Grevillae IIL. p. D2. — Sacc. Syll. VIT 2 p. 657.
Sur les feuilles vivantes de l'Aletris furirosa. Graville, Massa- chusets. Amer. sep.. Septembre. N. B. Seymour. 4826. Puccinia Silenes Seroët in Thum. Mye. an. 625 (sub nom P. Behenis.) — Wint. Pilze I. p. 215. — Sacc. SyIl. VII2 p. 605.
Sur le Siene inflata Kaiserstuhl (Bade), septembre 1888. G. de Lagerheim.
| 4827. Puccini conglomerata. (Strauss) Schum et Kze. Crypt. Exs. 191. — Sacc. Syll. VII p. 667. f. Homoginue alpinae.
Sur les feuilles vivantes à Pontresina (Suisse) août 1888.
GC. de Lagerheim.
4828. Puccinia conglomeruta (Strauss).
Senecionis Doronici. Val Roses près de Pontresin: (Suisse), toût 1888.G. de Lagerheim
4829. Puccini cnormis. Fuckl, symb. myc. Nachtr, III. p.12,
—hSacc:Syil. VIT p. 682.
Sur le Chorophyllum Villursii. Env. de Pontresina (Suisse), août 1888. G. de Lagerhein 4830. Pucciniu Valentine. Pers. Os. myc. Il p. 25. — Sacc. SYyIL. VII 2° partie, p. 685.
Sur le Galium Mollugo : Fribourg (Bade). Juillet 1888. ‘ À G. de Lagerhein. 4831. Puccinia Geranii sylvatici Karst. Enum fung. Lap. or. D. 220 — Sace. Syll. VIL p. 682 P. semi-reliculata. Fuck. Sympb. myc et P. Fuckelii Korn in Hedw. 1877 p. 20. Sur le Geranium sylurticum, Poniresina (Suisse), août 1888. G. de Lagerheim. 4832. Ravenelia sessilis Berkl. Fungi of Ceylon 836 — Sacc. Syll. VIT p. 273. — R. glanduliformis Raw. Fing. Carol. pr. p. Sur les feuilles du Teparosit virg. Aiken. Caroline aust. Amer. I. W. Ravenel.
E
4833. ÆEcilinm Linosyridis Lagerh: n. sp. Sur le Lénosyris vulgaris. Kaiserathui, (Bale). Juillet 1888. G. de Lagerhein. 41854. Æcidium puslulatuin Cart, in Peck. Rep. XXII: p:160. SACC, SyIl. VIT p. 822. Sur les feuilles vivantes du Comandra umbellata. Juin 1879. Ch. À. Pak. 4889, .lecidium myricalum. Schw. Syn. N. Am. fung. p. 294. (Sub nom Cueoma). — Sacc, Syll. VIL p. 826. À
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Sur les feuilles vivantes du Myrica cirifera. New-Field. New-
Jersey. (Amér. sept.). Juillet. J. B. Ellis.
3836. Peridermium Balsameum Peck. in Rap. XX VII p. 104. — Sacc. Syll. XII° p. 826.
Sur les feuilles vivantes de l’ Abies balsamea. King. Ravine. New-
Hampshire. (Amér. sept.). W. G. Farlorw.
4837. Naevia exiqua. Saccardo et Mouton n. sp.
Sur les tiges mortes de l’Æypericum quadrangulum. Environs de Liège (Belgique). Juillet-août 1888. V. Mouton.
4838. Patellaria Cucurbilarix Rehm. Ascomycoten n° 311. — Dermatea Cucurbitaria Cooke sec. Ellis.
Sur l'écorce vivante du Quercus alba. New. Field. (Amér. sept). Automne. J. B. Ellis.
4839. Exoascus Wiesaieri, Ratthay in Oest. Bot. Zeitsch. 1880. p. 225.
Sur les feuilles vivantes du Cerasus vulg. Environs de Montré- jeau, (Hte.-Gne). Automne 1888. Ch. Fourcade.
4840. Sphaerotheca Niesslii. Thum. Myc. Un. 4840. — Sace. Syll. KD::4
Sur les feuilles vivantes du Sorbus aria, principalement au voisi-
nage des jeunes turions. Kalkburg. (Autriche). Septembre. F. de Thumen.
AS841. Meliola Citri (Br: et Pass.) Sacc. Syll. I. p. 69. — Apios- porium Citri Briosi et Pass. in Trans. Acad. dei Lincei I. p. 202.
Sur les feuiles vivantes du Citrus Limonium. à Palerme. Ile de Sicile. Mai. Briosi.
4842, Asterina pelliculosa Berk. in Antarctic. voy. of the « Ere- bus » Tab. 164. f. I. — Sacc. Syll. I. p. 46.
Sur les feuilles vivantes du Salvadora persica. Environs de Sua- kim (Nubie). Rare. G. Schweinfurth.
4843. Capnodium Mesnerianum Thum. Mycoth. Un. 1281. — Sacc. Syil. Il. p. 73.
Sur les feuilles vivantes du Zakea Salignea. Jardin botanique de Coimbre, (Portugal). (Moller).
4844. Choïromyces maeandriformis. Nitt. Monog. Tub. p. 51. Fabre til et 4640;
Dans les bois, aux environs de Carlsbad (Bohême). Août.
Schiedermayer.
4845. Phyllachora pustulata Winter in herb.
Sur les feuilles vivantes d’une légumineuse innommée. Dans les bois. Brésil. Reliquiae Winterianae.
4846. Monographos aspidiorum. (Lib.) Fki. Symb. I, p. 24. — . Syil. IT, p. 457. — Sphaeria aspidionis Lib. PI. erypt. Ard. p: 342.
Sur les tiges sèches du Pleris aquilina, Eté. Environs de Liège,
(Belgique). VE 3 V. Mouton.
4847. Nectria rubicarpa. Cooke. Grev. VII, 50. Sacc. Syll. I, p. 480. — N. punicea f. Ilicicola Rehm. Ascom. 337. Sur les tiges du Bryonia sempervirens. Amér. sept. Aiken.
(Caroline). H. W. Ravenel.
4848. Linospora Magnagutiana, Sacc, in Mich, [,p. 45. — Syll,
IT. p: 355.
OR ER 22 pe MER Pre d è
À A Sur les feuilles tombées et à demi-pourrissantes du Sorbus torminalis. Conegliano (Italie) avril. Ch. Spegazzim.
4849. Leptosphaeria mo esta. Desm. Crypt. de Fr. Ed. I, n. 1786.
— Sace. Syll. I. p. 39. f. minor. (spores plus petites que
celles du type, et a 7 loges (6 septées.)
Sur les tiges he du Scabiosa succinea. Env. de Liège (Belgi- que). Décembre 1888. V. Mouton.
4850. Pleospora Thumeniana. Saec Mich. IT, p.139. — Syll. TE. p. 262. — Sur les feuilles à demi-pourrissantes du Yucca aloifolia. Aiken (Caroline). — Amér. sept. Eté. H. W. Ravenel.
4851. Ceriospora Kantha Sacce. Mich.:1.: 38, f. Ital. T, 188. — Sylloge, p. 185.
Surles sarments morts du Clemaltis Vitalba Noïdan (Côte-d'Or). Décembre 1888. F. Fautrey. 4852. Heterosphaeria Donne Fuck. Symb. mycol., p. 265
Sur les tives sèches du 7rollius Europaeus, environs de Lu= chon, Pyrén. cent. Aut. 1888. à Ch. Fourcade. 4853. Laestadia punctoidea (Cook) Auersw. in Hedw. 1869, — Sphaerella punctoidea Cook Handb. 2751 réuni à Laestadia Coo- \ keanu (Auersw) Sacc. Syll, p. 421. Sur les feuilles tombées des chênes. Environs de Troyes (Aube). Octobre 1888. Major Briard. 4854. ÆHyslerographiuin Nova-Caesariense (Ellis) Sacc. Syil. VI p. 764, Sur l'écorce du Pinus Inops détachée des arbres vivants. New. Field. New. Jersey ; Amérique sept. Février. JB ES. 4855. Teichospora Vitalbae (De Not) Sacc. Syil. IT. p. 295. — - Sphaeria Vitalbae De Not. Schema Sfer. p. 221. Sur lestiges sèches du Clematis Vilalba. Noiïdan (Côte-d'Or). Automne 1888. F. Fautrey. 4856. Ophiobolus fulgidus (G. et P.) Sacc. Syll. IL p. 346. — Sphaeria fulgida Cook et Peck in Rep. XXIXE, p. 62.
Sur les tiges desséchées de l'Ambrosia trifolia. Juin. Albany (New-York) Am. Septentrionale. CRE PEUR: 4857. Rebentischia unicaudala (B. et Br.) Sace. Syll. IE à —' Rehm. Ascom. n. 241. Sphaeria unicaudala KR. et Br. Brit.
Fung. 886.
Sur les sarments desséchés de la Clematite. Noidan (Cbte-d'Or). Décembre 1888. F. Fuutrey.
4858. Perenospora candida Fkl. KL Rhen. p. 38. — Sacc. Syll. VIT, p. 258.
Sur les feuilles vivantes de l’Aragallis caeruleu. Dans un fossé desséché, à Luchon (Haute-Garonne). Eté 1888. CA. Fourcude.
459. Peronospora parasiliea (Pers.) De By. Rech. Péron. in Ann. Sc. Nat. 1863, p. 110. Sacc. Syil VII, p. 249. — Botrytis parasitica Pers. Obs. I, p. 96. T. 5. f. 6.
roures perd rs
Sur les feuiiles et les tiges de lÆZesperis matronalis. Périole, près Toulouse. Eté 1888. Angèle Roumeguère.
4800. Peron)spora Schachtii Fuck. Svmb. Mycol. p. 71.
Sur les feuilles vivantes du Beta vulgart is L. Environs de Tou-
louse. Août, Angèle Roumeguère,
De
4861. Peronospora Tribulina Pass. in Thum. M. U. n. 1316. Sur les feuilles vivantes du 7ribulus terrestris. Jardin Bot. de Parme (Italie). rs G. Passerini. 4862. Peronospora Violae De Bary. Ann. se. nat. 1863. Sur les feuilles vivantes du Viola biflora. Environs de Pontre- sina (Suisse). Août 1888. G. de Lagerheim. 4863. Cystopus Cyathulae Wint. in Litt. C. Amaranthi Schwein. in B. et Br. North. Ann. Fung. 571. Sar les feuilles vivantes du Cyathula lappulacer. Albany (Amé- rique sept.). Ch. Peck. 4864. Cystopus candidus (P.) Lev.in Ann. sc. nat. Série 3. 1847. T. VIL, -p. 371. — SyU:T, VII, -p. 238. f. Capsella bursa pastoris. Su les feuilles et les tiges vivantes. Fossés desséchés, près de Toulouse. Eté 1888. Angèle Roumeguère, 4865. Synchytrium Stellariae Fuck, Symb. Mycoll. p, 74. Sur les tiges et les feuilles vivantes du Stellaria media. Aut, E. Roslrup. 4866. Synchytrium Myositidis Kuhn. i1 Hedwigia VIE p. 195. Sur les feuilles vivantes du Myosotis sylvalica. Sharup. (Dane- marck). Automne. E. Rostrup. 4807. Protomuyces macularis Fuckl. Symb. Mye. p. 79. — Phy- soderma macularis Wallr. FI. Germ. Crypt. If, p. 192. Sur les feuilles vivantes de l’Alisma plantago. Automne. N. Mart'anof. 4868. Entyloma polysporum Peck. Farl. in Bot. Gaz. 1883. — Minusinsck (Sibérie occidentale). Syll. VIT, p. 491. — Protomyces polysporus Peck. in Mye. Un. 1813. Sur les feuilles vivantes de l'Ambrosia trifida. Albany (Ameé- rique septentrionale). Automne Ch. Peck. 4869. Entyloma Matricariae Rostr. — Sacc. Syll. VIL, p. 490. f. Chrysanthemi Nov. form. Sur Chrysanth. Alp. À Val Roseg, près de Pontresina (Suisse). Août 1888. ; G. de Lagerheim. 4870. Urocystis Junci Lagerh. N. Sp. forma genuinn. U. in parte media foliorum non tumidorum parasitiea ; glomerulae sporarum forma ro- tundata vel plus minusve elungata, plerumque applanatae, pellucidae ; sporae fertiles rotundato-angulatae, binae vel ad 15 consocialae, membrana fusea praeditae ; sporae ste- riles numerosae applanato-semiglobosae, dilute fuscae pellucidae. Diam. glomerul. spor. ER p3; diam. spor. fert. 14-16 L ; long. spor. ster. 6---10p; lat. spor. ster. Dem J. Sur le Juncus filiformis à Berninabach, près Pontrèsina (Suisse). Août 1888. G. de Lagerheim. Cette nonvelle espèce est bien différente des quatre que l'on connait sur les Juncus. Elle attaque les feuilles seules vers leur milieu où un peu au-dessous. Les feuilles con- servent leur couleur verte jusqu'à la maturiié des spores. Ces organes s'échappent par une longue fenteen masse charbonueuse, pulverulente, entremêlée de filaments. Par suite du déve- loppement du champignon la feuille dépérit du sommet à la base, et elle seule se con- tourne en spirale. Les pieds atlaqués ne fleurissent pas. Pourtant ils ne meurent point, mais seulement les feuilles atteintes par l'Ustilago. Une variété du même champi- gnon f. Johansoni, parasite du Juncus bufonius, se développe uniquement dans la parlie inférieure de la feuille. Les pieds attaqués sont rachitiques, ne fleurissent pas et se dessèchent complètement. 4871. Ustiligo marginalis (Link.) Lev. in D'Orbig: Diet. Un. d'Hist, Nat. XII, p. 778. — Sacc. Syll. VIH, p. 470, — Caeomx marginale Link. Sp. Il, p. 10,
RE
A la bordure des feuilles vivantes du Polygonum Bislorta. A Pontresina (Suisse). Août. G. de Lagerheim.
1872. Tilletia decipiens (P.) Koern. in Wint. die Pilze, p. 411. Schroet. Pilz. Sehles, p, 278. Sace. Syll. VIT, p. 482.
Dans les ovaires de l'Agrostis vulgaris. Feldberg (Bade).
Août 1888. G.de Lagerheim.
4873. T'hecopsora Galii (Link.) De Toni Syll. VIT p. 765. — Melampsora Galii Wiut. Die Pilze I, p. 244. Uredn Sherardie Rostr. in Thum. Myc. Un. 1348.
Sur les feuilles, les tiges et l’involuere du Sherardia arvensis. Skarup (Danemark). E. Rostrup.
4874. Oligonema Bavaricum (Thum.) Balf. et Berl. Syll. VII, p. 437. — Trichia Bavarica Thum. Mye. Un. 1497.
Sur des débris de bois pourrissants. Bayreuth (Bavière). Juin 1888. F. de Thumen.
4875. Phoma lirellata Sacc. Syll. IT, p. 118. — Ph. lirelli- formis Sacc. Mich. I, p. 93. Nec Mich. I, p. 522.
RL R TEL:
Sur les tiges sèches et pourrissantes du ZLyfhrum Sualicuria. Env. de Rouen (Seine-Inférieure). A. Malbranche.
4876. Septoria ampelina B. et C. North. Amer. Fung. 440. — Sacc. Syll. IIT. p. 479. Revue mycolog. 1888. p. 9. (Melanose).
Sur les feuilles vivantes de la vigne, cépage var. Riparia, cultivé en grand à Toulouse par M. Delrieu jeune. Automne 1888.
Angèle Roumegnére.
4877. Seploria incondita Rob. in Ann. se. nat. 3. ser. XX p. 20. — Sacc. Syll. II. p. 479.
Sur les feuilles vivantes de Acer campestris. Env. de Luchon (Haute-Garonne). Automne. Ch. Fourcade.
4878. Seploria querceti Thum. Bot. Gaz. Octobre 1880. — Sacc. SyIl. IT p. 505.
Sur les feuilles languissantes du Quercus lincloria. Aiken(Amér. sept.). I.-W. Ravenel,
4879. Septoria epicarpii Thum. Fungi Pomicoli p. 121. — Sace. Sy. IE p. 559.
f. minor (Spor. 14-1623 1/2 mm.)
Sur l'épicarpe vivant du Noyer cultivé. Environs de Montréjeau (Haute-Garonne). Aut. Ch. Fourcade.
4880. Coniothyrium Baplisiue (Thum) Sacc. Syll. IT p. 302, — Sphaeropsis Thum in Flora 1878. p. 178.
Sur les branches mourantes du Baptisia perfoliata. Aïken (Ca- roline Aust.) N.-W Ravenel.
4881. Coniothyrium Diplodiella (Speg) Sacc. Syll. III p. 310. — Phomu Diplodiellu Speg. Amp. n° 1. — Phoma Briosii Sace. (Rot- Blanc) Foex et Ravaz in Revue mycol. 1888 p. 201.
FMC ANT ame
Sur les grains mürs du raisin et sur la rafle. Environs de Tou- louse, à Périole. Automne 1888. Angèle ou ea
4882. Diplodia Vineae Passer et Beltr. Fung. Sic. n.27. — Sacc. SYIL. IIT p. 332.
Sur les sarments arides de la vigne cultivée. Environs de Tou- louse, Automne 1888. Angèle Roumeguère.
: 002
4883. Diplodia Fueniculina Thum. Contrib. mye. Lusit. p. 327. — Sacc. Syll. IT p. 364. Sur les tiges sèches Ge lAnelhum Faeniculum. Luchon (Haute- Garonne). Eté 1888. Ch Fourcade. 4884. Hendersoniæ Aspurigina Sp. nov. Périthèces noirs punetiformes, nombreux, épars, à pore percé, sporules ellipsoïdes ob- tuses, jaunâtres, triseptées (22- -25=4) portées sur des basides hyalines. Sur les tiges sèche de l'Asperge officinale. Noidan (Côte-d'Or). Hiver 1888. F. Fautrey. 4885. Hendersoniu Cylonire CG. et EI. Grevillea F. 97. f. 5. — Sacc: Syll. IEI p. 428. Epiphylle sur taches déchirant la feuil.e du Cydonia vulgaris. — Noidan (Côte-d'Or). Novembre 1888. F. Fautrey. 4886. Hendersonia foliicola Fkl. Symb. myc. p. 391. LÉ espere Sur les feuilles vivantes du Cupressus Thyides New-Field (Amér. sept.). Mai. J.-B. Ellis. 4887. Gloeosporium ampelophagum (Pass.) Mich. I p. 217, — Ramularia ampelophaga Pass. (la « Nebia d. Moscatello ») Phoma uvicolum Areang. in Nuov. G. bot. Ital. IX, p. 74. non P. uvico- lum B. et Br.! f Uvarum. Sur les grains de raisins à moitié mürs. Florence (Italie). Aut. | Prof. Ar ‘hangeli. 4888. Melunconium Pini var. cirratum Cord. Icon. Fung. I: p-8:.Tab. 1, p. 42: Sacc.: Syil::15; p.790! Sur l'écorce du Sapin. Superbagnères, Pyrénées centrales. Au- tomne 1888. Ch. Fourcade. 4889. Oid'um farinosum Cooke Fung. Brit. n. 345. Sur les feuilles et les jeunes rameaux du pommier (Pyrus malus). Juin. Saint-Michel (Tyrol). F. de Thumen. . 4890. Ramularia Bartsiae Johans. Svampar F1. Island. p. Sur les feuilles du Bartsia alpina.Feldberg (Bade). Août 1888. G. de Lagerheim. 4891. Ramularia Coleosporii Sacc. Mich. Il. p. 170 — Sy. IV
p211: Sur les feuillés vivantes du Mel/ampyrum nemorosum. Luchon (Hte-(Garonne), automne 1888. Ch. Fourcade.
4892. Torula Caraganue Thum. Pilzfi aibir. n. 184. — Sacc. Syir. IV p. 247. |
Sur l'écorce vivante du Cüaragana arborescens Sibérie occi- dentale à Minusinsk. N. Marliunoff.
4893. Oospora Fusidii (Thum) Sacc. et Vogl. Sy IV p. 21. — Torula Fusidium Thum Floaa 1877 p. 412.
Feuilles vivantes de l'£ncephalartus Cycadifolius. «Mont Bosch- berg » Cap de B.-Espér ance. Prof. Mac-Orwun.
2804. Sporotesmium polymorphun Cda. Icon fung. I p. 7. Sace. Mich. II. p. 289. Syll/IV p. 501.
Sur l'écorce morte du Betula alba. Env. de Montrèjeau (Hte- Garonne). Ch. Fourcade.
4895, Coryneum Hedysari Schweinz. syn. North. Arner. p. 306. Didymosporium Schweinitz Syn fung Carol p. 79.
Sur les feuillos vivantes du Desmnodium strictum. Aiken (Caroline Austr.) .-W. Ravenel,
4896. Cladosporium Dr acaenatum Thum in Myc. Univ. n. 1869.
Sur les feuilles vivantes du Dracena Cooperi Aiken (Caroline Austr.) H.-W. Rauenel.
4897. Macrosporiun Baptisiae Thum Mye. Un. 1271 — Sacc. Syll. IV p. 532.
Sur les feuilles tombées et pourrissantes du Baplisia perfoliata, Aiken (Caroline Austrate). H.-W. Ravenel.
4898. Macrosporium Gossypinum Thum Herb mycol. œcon. 513. Sace. Syll. N p. 526,
Tiges mortes du Gossypium herbaceum. Aiken (Caroline Austr.)
H.-W. Ravenel.
4899. Triminalostroma fructicola Sacc. Mich. I. p. 82. (Exospo- rium) Sacc. Syll. IV p. 797.
Sur les fruits pourrissants du Rosa canina. Luchon (Haute-Ga- ronne) été. Ch. Fourcade.
4900. Zasmidium cellare Fries. Racodium Pers Syn. p. TOI.
Byssus cryptarum DC. FI. Fr. 2 p. 67.
f. parietinum Développé dans l’espace d’une nuit contre la voute en maçonnerie brute (sans mortier), d'un corridor souterrain à Toulouse. Novem- bre 1888. G. Marty.
Matériaux pour la Flore cryptogamique de l'Asie Centrale (1), par le D° N. Sorokine, professeur de Botanique à l'Université de Kazan.
Pendant l'automne de 1878, je recus l'invitation flatteuse de prendre part à l'expédition, envoyée pour explorer la partie centrale du Kara-koun de l'Asie Centrale, à travers lequel on projette de faire passer le chemin de fer à Tachkend, et de là, jusqu'a Samar- kand. C'est à moi, comme botaniste, qu'on proposa d'étudier la végétation des barkhans (collines sablonneuses), dans l’in- tention de trouver un moyen d’affermir les sables mouvants, avec des espèces de la flore de l’Asie Centrale, qui sont plus utiles dans ce but que celles de notre flore.
J'ai déja eu l’occasion de faire connaitre aux lecteurs ma manière d'envisager le problème proposé (2). Quant aux plantes récoltées pendant cette excursion, le nombre des formes qui purent être déf- nies était très restreint, quoique nous eussions traversé le Kara- Koum dans toute sa largeur, et que nous fussions arrivés à Æara- Tougai, situé près du Sir-Daria même. La cause en était à la saison avancée : la végétation des sabies, en beaucoup de cas, se présen.
(1) Cette étude accompagnée d'une carte et de nombreuses planches qui paraitront suc- cessivement dans la Revue comprend les divisions suivantes : CHAMPIGNONS (Fungi). A. MyxomycÈTEes. B. SIPHOMYCÈTES. [: Fam. Chytridiaceae. 1, Sub fam. Mo- nadineae, Sub fam. Chytridiaceae. I. Fam. Mucorineae.Wl. Fam. Saprolegntia- ceae. IV. Fam. Peronosporeae. — C. ASCOMYCEÈTES. 1. PYRENOMYCETES. ]. Fam. Perisporiaceue. I. Fam. Cucurbitarieae. IL. Fam. Dothideaceae. IV. Fam. Ple- osporeae. 2. DiscomyceTEs. V. Fam. Pexizeae. VI. Fam. Helvellaceae. 3. TUBERACEAE. — D. HypopEenmer 1. USTILAGINEAE. 2. UREDINEAE. -- E. BA SIDIOMYCETES. 1. HYMENONYCErES 2. GASTEROMYCETES.
(2) Y. Kara-Koum de l'Asie-Centrale et les Landes de la France (Rasskif Wiestnik 1879, n° 12). « Voyage dans l'Asie Centrale et en France en 1878-79 » (1831). € Aperçu du voyage dans l'Asie Centrale » (1882).
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tait non-seulement sans fleurs, mais même sans feuilles: les fruits étaient déja tombés, et les semences étaient éparpillées. D'ailleurs j'étais déja bien content d’ avoir trouvé des formes des Lycoperde- cées, par exemple : Xylopodium, Mycenastrum, Montagnites, ete., inconnues à notre flore.
À mon retour des bords du Sir-Daria, je fus envoyé au Midi de la France, pour comparer le Kara-Koum avec les Landes, couvertes déjà de forêts de pins. (Pinus maritima.)
En passant à Paris, je suis parvenu à voir et à comparer mon herbier avec la riche collection de champignons, qui se trouve au Musée du Jardin-des-Plantes et recueillie sur tous les points du giobe terrestre. Grâce à l’amabilité et à la prévenance bienveillante de M. Cornu, j'ai même recu des échantillons de beaucoup de for- mes des Lycoperdacées, qui se trouvent dans cette collection.
En 1879, l'expédition partit de nouveau pour finir l’œuvre com mencée ; elle avaiten vue d’aller jusqu’à l’'Amou-daria, Au mois de mai, je visitai les sables de Djar-Boulak, à 30 verstes de la ville d’Zrghiz, où je passai cinq jours à récolter tout ce que je pus, et en outre je m'y occupai de recherches microscopiques des crypto- games.
Le 4 juin, je partis du FOR pour l’intéressant Kara Ouzak, et le 16 j'arrivais déja à Tachkend; je me mis sur-le- champ à étudier tout ce qui me tombatt sous les mains, et comme on peut le comprendre, je travaillais principalement avec le micros- cope.
C'est à l’aimable assistance des généraux Kolpakowsky et Tratzky, de MM. Maslewky, Pucoloff, Gemtzuchnikoff, Maeff, des docteurs Wosnessensky, Kube, et d'autres, que je dois le suecès de mes occupations. J'avais la permission de visiter les jardins, le riche musée et la bibliothèque du général Kauffmann. Les maisons de campagne de M. Gemtzuchnikoff et Pervouchine m'ont donné beau- coup de matériaux iutéressants. Je suis aussi bien obligé au général Kassianoff qui mit à mon entière disposition son jardin, contenant des arhyzes et un bassin.
Bien entendu qu'à de telles conditions, il était possible de tra- vailler. Le 17 juillet je partis pour le Xokan, où je recueillis une. assez grande quantité de matériaux pendant les quelques jours que je passai dans la résidence d'été du Khan, entourée d’un beau jar- din et de müriers centenaires. Après cela, je me dirigeai sur Mar- ghilan et Richtan, et j'arrivai à Douvan-Kychlake, petite campagne, située sur une plaine unie, où les dunes sablonneuses se meuvent et couvrent les kychlake les uns après les autres.
Après avoir fini notre excursion dans le Khanat du Kokan, nous nous sommes tous rassemblés à Samuarkand. À mon grand regret, la maladie ne me permit pas de faire d'exeursions dans les environs de cette ville. M'étant rétabli, je n’eus le temps que de visiter le jardin botanique qu'administre le général Korolkoff, savant connu de l'Asie-Centrale. C'est à ses conseils que je suis ‘redevable des facilités dont profiteront mes recherches suivantes :
Le 6 août nous partimes de Samarkand, et après avoir visité la ville de Karchy, où se trouvait alors l'Emir de Boucharie, nous arrivàmes à l’'Amou-Daria. Dans le cours de tout ce temps (jusqu’au 25 août), nous avancions presque sans retard, et c’est pourquoi mes
Qi; CAPES
occupations se bornaient, ou à cueillir des plantes, ou à inscrire de courtes remarques dans mon journal. Le 29 août, nous descendimes V’'Amou, et pendant deux jours seulement, je pus travailler à l’aide du microscope. À P2/ro-Alexandrowsk, je recus de er M. Podtiaguine, une intéressante collection des plantes locales,
de là, nous traversâämes, au mois de septembre, le désert Kizil- nee Il faisait du vent et froid; nous nous arrêtions tard pour passer la nuit ; tout cela m'empêchait de travailler.
De Kazalinsk, nous retournâmes par la poste. C’est la cause qui m'empêcha d'étudier complètement quelques faits que J'avais obser- vés. À d’autres conditions, on pourrait rassembler plus de matériaux. Pour finir, je puis rappeler l’avis (un peu prématuré) de M. Bortzoff : « Le nombre des Algues, dit-il, et aussi celui de tous les cryptoga- « mes, s’'augmentera sans doute aux recherches suivantes de la « végétation du pays au bord de l’Aral-Caspienne. Du reste, on ne peut attendre un grand accroissement, parce que les conditions « du climat sont très désavantageuses au développement des cryp- « togames (1). »
Mes recherches prouvent le contraire. Si l’on ne trouve pas dans l’Asie-Centrale quelques formes que l'on rencontre en Europe, la flore, en tous cas. est si riche, si intéressante et si originale, qu'il est impossible de la comparer à la nôtre. La seule classe des Lyco- perdacées doit attirer l'attention du botaniste, parce qu'on y trouve des espèces de l'Algérie, de l'Egypte, de Cuba, ete. La situation géographique de la plaine Aral-Caspienne et des pays voisins est telle, qu'on peut supposer, je crois, que cet endroit est le point d’où quelques espèces caractéristiques ont commencé à s2 répandre sur toute la surface de la terre. Les conditions identiques du climat et la construction du sol y ont contribué, en partie, autant que la pré-
sence de l'Isthme de Suez. La facilité avec laquelle les spores s’élè- vent dans l'air, et se repandent par le vent de tous côtés, leur permet de traverser la mer Rouge, comparativement étroite. Enfin la fréquente direction du vent de l’est a l’ouest a aussi aidéaux Lyco- perdacées à passer de la plaine Aral-Caspienne en Afrique. Pendant notre passage à travers Kizil-Koum, le vent de l’est, soufflant avec la violence d'un ouragan, dura huit jours consécutifs. En automne et en hiver, cela n’est pas rare dans ces pays.
Quelques espèces purent être transplantées du nord de l'Afrique a travers Gibraltar dans le Midi de la France (Mycenastrum}), et d'ici dans les contrées qui, selon la construction du sol, approchent le plus des conditions de leur existence, c'est-à-dire à travers le Midi de la Franceet lessteppes de la Russie. Je crois que des recher- ches ultérieures confirmeront ma supposition. C’est surtout la ques- tion de la propagation des fougères qui est intéressante .M. Bortzoff dit que « la ligne de propagation du sud des fougères, dans les « longitudes de la mer Aral-Caspienne, coïncide avec la ligne de « limite du sud des bois, c'est-à-dire presqu'a 52° (de latitude du nord) (2). » Tandis que dans les ouvrages de M. Smirnoff, nous trouvons des indications, où il dit que ces plantes se trouvent
A
(1) Bortzof} : Matériaux pour Ja géographie botanique du pays d'Aral-Cxspienne 1865, p. 186.
(2) L. c. p. 186.
3 P es F2 eee même dans la delta de l'Amou-Daria. En outre, dans le « Catalogue de l'exposition polytechnique du Turkestan de 1872, » on voit les représentants de la flore du sud : Botrychium Lunaria et Asple- nium Ruta muraria. En un mot, on voit par ces exemples (et je pourrais en citer d'autres) que nous connaissons très peu les cryp= togames de l’Asie-Centrale. C'est pourquoi je crois que chaque indi- cation, quelque incomplète qu'elle soit, doit être recue avec gratitude.
Enfin en 1884, grâce à l'amabilité éclairée du général G. Kolpa- koudsky, je pus faire un troisième voyage dans l'Asie-Centrale. Cette fois-ci j'ai profité de l'occasion : je visitai le pays des monta- wnes du Thian-chan, et j'étudiai la végétation de ce pays peu connu. De Kazan, je dirigeai ma route vers Perm, Katerinsbuurg, Tu- mene, Tobolsk et Semipolatinsk. z
De cette dernière ville, je dus aller en équipage. Vers la fin du mois de juin, j'arrivai à Viernoë, d'où, à proprement parler, Je commençai mon voyage en Thian-chan.
Après avoir acheté des chevaux de somme et de monture, pris un guide connaissant les dialectes du lieu, et m'être procuré tout le nécessaire, je partis le 10 juillet dans les montagnes. Je traversai l'Ala-taou. et le 18 juin j’arrivai à Xarakol, ville située au bord du lac (ou plus régulièrement de la mer) 1ssik-Koul, à une altitude de 5,400 p. au-dessus du niveau de la mer. De cette ville, où je restai du 22 jusqu'au 28 juillet, je passai par un chemin toutà fait inconnu, côtoyant la rive méridionale de l’Issik-Koul et traversant le pas- sage de Kouwm-bel, j'arrivai le 5 août au lac Son-Koul, qui est encore de 4,000 p. plus élevé que Issik-Koul ; d'ici, en côtoyant la rive nord, je me dirigeai vers le passage de Mart, j'arrivai dans la province de Ferghana. Le 15 août j'étais à Namaugan.
Mon voyage de Namangan à Tachkend, et d'ici a Ohrenbourg et à Kazan fut bien plus facile. C'est pendant mon dernier voyage que j'ai pu vérifier mes anciens travaux; J'ai moins récolté de matériaux de cryptogames, ce que l’on peut expliquer par l'inconvénient des recherches microscopiques que je devais faire en plein air. Mais j'ai fait alors une très riche collection de plantes phanérogames (jusqu’à 2,000 exemplaires), avec une grande quantité de nouvelles formes.
Kazan, 1888 (1).
Champignons (fungi) A. MyxomyceTes de Bary.
_(Myxomycetes Wallr; Myxogastres Fries; Aérogasires Nées, ab. Esenbeck; Fungi perfecti ; Plasmodiophori Fuckel; Pilzthiere Zorf.: Schleimbauchpilze ; Schleimpilze; Champignons Myxogastres; Myxogastres Funguses).
ement en publiant le texte de son travail de fournir l'explication des figures qu'il à dessinées sur le vif au cours de ses explorations, et qui représentent des formes plus où moins nouvelles ou peu étudiées. Il n'a pu y comprendre le résultat des derniers travaux, par exemple ceux de MM. Fisch, Briosi, Dangeard, elc. parus après un intervalle de quelques années, car pendant le voyage en Asie, relativement précipité, nous l’a écrit M. le prolessenr N. Sorokine, il n'a presque pas eu la possibilité de S'oceuper de l’histoire de la plante, se bornant à figurer ce qui lui tombait sous les mains, sauf dans quelques cas seulement, comme à Tachkend où il put séjourner quelques semaines. (Nole de la direction de la Revue).
(1) L'auteur s'est proposé principal
COMPARE
I. ARTHALIUM Link.
(Fuligo Hall; Licea Wallr; Lycoperdon Sehrk, Mucilago Mich, Mucor L; Reticularia Bull: Sphaeria Hall; Spongia March.)
L'état primitif de ce champignon est le plasmodium, masse gélatineuse, amorphe, mobile, d’une couleur jaune sale ou jaune vif. Il monte sur les tiges d'herbe, y prend une forme plus ou moins sphérique, et se couvre d’une membrane fragile, mince (perti- dium). Au commencement, cette écorce est Jaune foncé et ensuite brun foncé. Pendant la maturation le champignon se répand par degrès, et à travers les fissures de l'écorce, on peut alors voir des organes de multiplication (placés à l’intérieur) ou les spores. Quant au capillitium, il ne s’y trouve point. Si l’on met les spores dans une goutte d’eau, elles germent (au bout de 12 à 24 heures (1), et donnent l’origine aux amibes pourvus d'un cil, d’un noyau et de plusieurs vacuoles puissantes. Par suite de l’union de plusieurs amibes, se forme le plasmodium nommé plus haut, qui se change de nouveau en un corps sphérique, composé de l'écorce et de la masse des spores. Parfois le plasmodium couvre une grande étendue, de la surface des souches, des vieilles poutres, des planches, ete. Certai- nement, ence cas, il a l'aspect d'un grand beignet plat de couleur brunâtre. Il faut remarquer que l’Aethalium change très vivement ses couleurs pendant la maturation. Les pièces de la membrane étant tombées, on peut y voir une poudre lilas foncé, presque noire, et des organes reproducteurs, en même temps l'écorce se nuance de blanc d’un côté, d'un autre de jaune clair, et d’un troisième de rosâtre, etc. Parfois tout le champignon a l'air d'une masse brunà- tre poudreuse.
I. Aethalium seplicum, ©. flavum (Tab. TI. Fig. 1-2) (2). Lieu d'habitat: sur les tiges des herbes.
J'ai trouvé cette espèce à la maison de campagnede M. Gemtzuch- nikoff (à Tachkend). C’est l'unique espèce que j'ai trouvé dans l’Asie-Centrale, quoique je sois bien persuadé que dans ces endroits, il doit y avoir d’autres représentants de ce groupe.
Les variètés d’Aethalium seplicum se rencontrent, comme l'affir- ment les mycologues, pour la plupart, on sur de vieilles poutres comme je l’ai dit plus haut, ou sur des planches, ete., ou sur ies troncs de chêne. Jene connais pas la forme qui monterait sur les tiges des herbes, et y serait suspendue en forme d’un nid d’oi- seau (comme on peut le voir par notre dessin): mais ce n’est pas une raison d'établir une nouvelle variété, grâce à cette particala= rité, suivant M. Rabenïorst, je regarde mon exemplaire comme Aethalium seplicum qui est caractérisé par des petites spores brunes (mit sehr kleinen branen sporen) (3). La grandeur des spores est 2 mick (4). L’épisporium est lisse, le contenu est transparent et légèrement grenu.
(1) DE Bary. Morphologie uners phys. cl. pilzen, ete. 1866, 202.
(2) La carte du voyage de M. Sorokine est côtée Tab. LXXYV, dans l'ordre des Pianches de la Revue ; la Tab. 1 des dessins de l'auteur, avec un 2 numéro : (Tab. LXXVI), la Table I (LXXVIT) ; etc., etc.
(3) RABENHORST : Handbuch, p. 253.
(4) Sec. cl. Raciborski (Hedivigia 1885), les spores de l'espèce mesurent 8-12 p diani. Selon A. N. Berlèse (Sylloge VIT, p. 352), 7-10. (Note de la Revue.)
ME tre ESS
B.SYPHOMYCGCETES. Sorok.
(N. Sorokine. Revue du groupe de Siphomycetes : Travaux de la Société des naturalistes de Kazan. 1874. T. IV, n° 3.)
En 1874, j'eus l’occasion de faire connaitre ma supposition, que les familles de Peronosporeae, Saprolegniae, Mucorineae, Zygochy- triaceae et Chytridiaceae doivent former un groupe tout naturel, pour lequel j' ai proposé le nom de Siphomycetes. M. Max. Cornu a témoigné un peu plus tôt que moi que l’histoire originale du déve- loppement des Chytridiacées force à les placer à côté des Myxo- mycetes (1). À mon avis, il est impossible de le méconnaître. Mes observations de longue durée sur les monadiens (dans le sens de Cienkowsky), m'ont convaincu à placer ces organismes simples dans la même famille que les Chytridium (2). C' est suivant cette manière de grouper que je commencerai la description des formes curieuses que nous a fait connaitre Cienkowsky (3) pour la première fois.
1. FAM. CHYTRIDIACÉES (1). A.— Imparfaits (Imperfecti)
SOUS-FAMILLE MONADIENS (MONADINEAE).
Caractères généraux. — Les monadiens sont très petits, visibles seulement à l’aide de microscope; ils vivent en maraudeurs, ils se rencontrent sous les formes les plus différentes. Je rappellerai les principales : 4. Les monadiens peuvent se présen‘er sous la forme de petits corps oblongs, unis ou biciliés, mobiles, pourvus d'un noyau, d’une à trois vésicules contractiles (2). Ces corps qu’on regarde comme les monades proprement dites, ne sont autre chose que des spores mobiles ; chez le Monas amyli, elles peuvent se réunir et confluer en une péasmodie comme cela se fait chez les Myxomycè- tes. Pour se nourrir, ces spores se fixent par la tête sur leur proie, puis elles en sucent le contenu (3).
2. Les monadiens peuvent se présenter sous la forme d'amibes, c’est-à-dire sous la forme de morceaux de protoplasma à longs pseu- dopodes aigus rappelant l’Acéynophris. On voit ces amibes se dépla- cer en coulant pour ainsi dire d’un point à un autre. Dans les amibes du Vampyrella spirogyrae, on distingue nettement des granules protoplasmiques à l’intérieur de la masse. Pour prendre sa nourri- ture, le monadien à l’état d’amibe englobe sa proie.
3. Les monadiens se présentent encore sous la forme de cellules complètes, pourvues d’une membrane d’enveloppe, lorsque pendant
(1) La même opinion a été émise par M. Cienkowsky. (Beitrage Z. Ven. d. Monaden. Arch. f. Anatomie 1865. p. 204.)
(2) N. Sorokine. Du AU du Vampyrella polyplasta. (Sapiski Akademii du 1881.)
(3) Beitrage zur kenniniss der Monaden (Archiv. zur microszk Anatomie heraussgeg. - von Max. Schultz. 1 Hef. 1868, s. 205.
(1) N. Sorokine. Apereu systématique des Chytridiacées, récoltées dans l'Asie Centrale (Arch. botaniques du Nord de la France. T. 1882).
(2) On trouve des vésicules et un noyau chez tous les monadiens à l’exemption des Vampyrella.
(3) On appelle tête, l'extrémité de la spore opposée aux cils.
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leur repas, ils s’entourent d’une membrane englobant leur proie avec eux. Get état particulier des monadiens est appelé léfat cellu- laire (Zellenjustand). Plus tard, les monadiens à l'état cellulaire produisent, où des spores mobiles, zuospores, où deux, quatre, ou un plus grand nombre de spores amiboïdes, Plasmospor:s.
4. D' ordinaire, les monadiens afléb tent une quatrième forme dite forme de repos, c'est lorsqu'après avoir terminé leur repas, ils rejettent les résidus de leur nourriture sous la forme d'une pelote diversement colorée, et s'entourent d’une nouvelle membrane.
Certains monadiens, comme le Vampyrella polyplasta, peuvent en outre se présenter successivement sous la forme de plasmodie, puis sous celle de petits germes amiboïdes, capables de s'enkyster en se revêtant d’une membrane d’ enveloppe, formant alors des bises: puis encore sous la forme de macrocystes, dus à l’en- kystement d'une plasmodie toute entière dans une membrane d'en- velopne. En général, ces macrokistes se résolvent ultérieurement en petites cellules d'où sortiront des sortes d'amibes.
Somme toute, le développement des monadiens répète les prinei- pales phases du développement des Myxomycètes : la plus grande dissemblance entre les uns et les autres résulte peut-être de l'ab- sence, pour les monadiens, d’un péridium et d'un capillitium, mais cette diflérence en faveur des Myxomycetes s'explique, ces êtres étant terrestres.
$ I. MONADIENS ZOOPORÉS (Monadineae zoosporeae)CGienk.
En général, ces monadiens s’enkystent pendant leur digestion. Ultérieurement le contenu du kyste se partage en monades ou spores mobiles, uni ou biciliées. Ges spores mobiles se transforment en amibes excepté dans le genre Colpodella . Les amibes en con- fluant dounent une plasmodie, Monus amyli. A l’état de repos, ces monadiens ont une double membrane dont l'extérieur, chezle Pseu- dospora volvocis, forme eüque ou manteau.
4. Monas amyli. Gien. — Syn. Protomonas amyli. Hoeck. (planche IT, fig. 12-27.)
(J'ai observé cette espèce sur les grains d’amidon de pomme de terre à Tachkend. M. Cienkowsky trouvait cette monade dans les cellules de Nitella).
J'ai tronvé cette espèce dans l’eau d’une vase de verre, où je con- servais des algues, et dans laquelle des tranches de pomme de terre furent introduites accidentellement. Quelques jours plus tar, la macération était en pleine putréfaction; au bout d'une semaine, j'y trouvai des monades fusiformes biciliées dont le mouvement très spécial rappelle celui des anguillules. Quelques-unes de ces mona- des trainaient avec elles de petits graims d'amidon. J’observai alors le tissu des tranches de pomme de terre, je le trouvai farei de Monas amyli à tous les degrés de développement. Ces monades ou spores mobiles peuvent retracter leurs cils. J’ai observé directement ce retrait sur les monades qui s'étaient fixées sur un grain d’amidon, l’un des cils se rétractait, puis l’autre disparaissait à son tour. Pour disparaître, le cil se raccourcit de plus en plus et rentre dans la masse du corps. La spore mobile ainsi modifiée est transformée en amibe. Plus tard, Je vis plusieurs amibes se réunir en une seule masse de pratoplasma et former une plasmodie. Ces plasmodies sont
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très petites, grêles, filiformes, simples ou rameuses, renflées de ei de là. Ces rentlements changent rapidement de forme et de place; ils apparaissent en un point, disparaissent bientôt après pour repa— raitre sur un autre. Lorsqu'une plasmodie en marche rencontraitun grain d’amidon, elle l’englobait, s'enkystait en se revêtant d’une membrane d’enveloppe, et absorbait sa nourriture. On pouvait suivre la disparition du grain d’amidon, dont la surface se corrodaït et fon- dait pour ainsi dire à vue d'œil. Plus tard, le kyste se résolvait en un grand nombre de petites boules sphériques. Ces boules prenaient dans la suite la forme de fuseau qui caractérise les spores mobiles du Monas amyli. Après la résolution de la masse protoplasmique en spores fusiformes, je vis celle-ci s’agiter, presser sur la membrane d’enveloppe qui céda, les spores mobiles s'échappèrent au-dehors par la déchirure. Si à ce moment on faisait agir de la teinture d’iode sur la membrane du kyste, on y distinguait facilement des protubé- rances (1), à la surface de la membrane, et la déchirure, à travers laquelle les monades s'étaient enfuies. Les restes des grains d’ami- don corrodés que les kystes contenaient encore se coloraient comme d'habitude en bleu.
2. Pseudospora parasitica (Cienk).
J'ai observé cette espèce dans les cellules d'un C/adophoraaTach- kend. (Planche IT, fig. 5-8).
C’est à l’état de kyste que j'observai pour la première fois cette
espèce dans les cellules de Cladophora. Les taches brunes que je remarquai dès l’abord dans ces kystes me firent penser de suite aux résidus digestifs des monadiens, et me permirent de distinguer les kystes en question de Chytridium. Plus tard, je vis se former dans ces kystes des spores mobiles dont le corps oblong pyriforme présentait un noyau, deux vésicules contractiles et un long cil. Les monades rentraient leur cil, et se transformaient en amibes. Ceux- ei engloutirent des grains de chlorophylle, prirent leur forme de repos, ou bien formèrent directement de nouvelles monades. Dans les amibes enkystés, on vit bientôt le contenu de la cellule se détacher de sa membrane d’enveloppe, se contracter, puis se recouvrir d’une nouvelle membrane. Du kyste de repos, je n’ai vu sortir que des amibes et pas de monades. J'ai vu en revanche les amibes se résoudre er spores mobiles pyriformes si caractéristiques du Pseudospora parasitica. & Je n'ai observé que deux fois le Pseudospora parasilica. Chaque fois, le développement s’est produit comme jé viens de l'indiquer, le parasite logeant dans de grandes cellules presque vides de Cla- dopora. IL ne m'a pas été permis de compléter l’histoire du déve- loppement de cette espèce. Ainsi, je n’ai pu savoir comme le para- site envahit le Cladophora, ni comment, à un moment donné, le parasite quitte sa nourrice.
3. Pseudospora maxima Sorok. (Planche II, fig. 28-32).
Cette monade ne diffère en rien de l’espèce décrite par Cien- kowsky sous le nom de Pseudospora volvocis, toutefois comme je l'ai rencontrée vivant sur une autre nourrice, un Oedogonium, je me suis permis de lui donner un nom spécial.
(1) Ces protubérances n'existent point toujours, contrairement à l'opinion de M. Cien- cowsky.
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Cette espèce me semble plus fréquente que les deux premières, ses spores mobiles sont oblongues très volumineuses. Elles sont biciliées, elles possèdent un noyau et deux vésicules contractiles. Ces spores mobiles peuvent rentrer leurs cils et se transformer en un grand amibe, L’amibe rampe à la surface de l’algue, perfore sa proie, pénètre dans son intérieur et détruit le contenu de la cellule nourrice. Plus tard, l’amibe se recouvre d'une membrane, ou bien produit directement des monades, ou bien passe définiti- vement à l’état de repos. Dans ce dernier cas, on peut remarquer que le contour de la première enveloppe est très irrégulier comme il convient à la peau d’un.amibe immobilise. Lorsque l’amibe doit s'enkyster d'une manière définitive, on le voit se contracter violem- ment peu après son premier enkystement, alors apparait autour du globule protoplasmodique une paroi épaisse à double contour; c’est alors seulement que l'être rejette les résidus de sa digestion, se contracte de nouveau et s'entoure d'une fine membrane d'enve- loppe. Le kyste de repos du Pseudospora maxima présente donc une triple membrane d’enveloppe. On doit regarder le Pseudospora volvocis de Cienkowdsky comme une variété du ?seudosporu mazima, vivant sur un autre substratum. J'ai trouvé cette espèce dans les cellules d'Oedogonium à Tachkend.
4. Pseudospora Cienkowskiana. Sorok. (Planche IT. fig. 33-35). (Dans les Oogones d'un O-dogonium à Tachkend.)
“Ces monades sont très petites, uniciliées; elles présentent dans leur région centrale une sorte de tache claire, qui n’est autre chose que leur noyau. Elles rétractent leur cil et se transforment en ami- bes de petites dimensions. Ces amibes se meuvent rapidement, ils pénètrent dans les oogones de l’Oedogonium par des ouvertures de celle-ci. Après s'être nourris, les amibes s’enkystent, et produi- sent de nouvelles monades. A l’état de repos, leur kyste présente deux membranes assez épaisses, presque àadouble contour. Ces deux membranes sont placées l’une dans l’autre, la plus intérie :re étant très écartée de la première
D'après mes observations, plusieurs monades de Pseudospora Cienkowshkiana pénètreraient simultanément dans chaque oogone, puis ces monades conflueraient toutes ensemble en une plasmodie.
Le Pseudospora Cienkhowskiana que je viens de décrire ne diffère du Pseudospora nitellarum de Cienkowsky, que par ses habitudes. Pour cette raison, j'ai cru devoir chanzer le nom ancien, et le rem- placer par un nom plus général.
0. Colpodella pugnaæx Cienk. (Planche Il, fig. 36-47.) (1)
(Sur des algues unicellulaires que je n'ai pu re a Tachkend).
La monade de cette espèce est courbée, pointue à ses deux extré- mités. Elle présente un renflement sur sa face convexe. On y distingue une ou deux vésicules contractiles. Le mouvement de cette monade présente un tremblement caractéristique qui ne s’in- terrompt que par intervalles pendant lesquels l'extrémité posté- rieure s’agite, se recourbe, puis se détendant brusquement, donne au corps une forte impulsion.
() D'après Cienkowski la longueur du Colpodella pugnax serait 0,012. Cienkowskt a trouvé celte espèce sur des CAlamydomonas pulvisculus, ®
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Les Colpodelles se nourrissent d'algues vertes unicellulaires. Elles se fixent à l’algue par la tête, perforent leur paroi, et sucent toute sa chlorophylle. Lorsque le parasite a dévoré tout le contenu de sa nourrice, il se jette sur une auire cellule. La monade rejette ses résidus nutritifs sous la forme de boales ou de taches brunes ou vertes. Lorsqu'un peu plus tard la monade s’enkyste, on ne voit pas de résidu natritif dans le kyste de repos.
La mise en liberté des spores mobiles de cette espèce diffère de tout ce que nous avons vu jusqu'ici. La coque extérieure s'ouvre, il en sort un sac à paroi mince renfermant toutes les jeunes monades. La paroi du sac se dissout peu à peu, et laisse les monades en liberté (1).
$ II. MONADIENS PLASMOSPORÉS. (Monadineae plasmatosporeae). Sorok.
Ces monadiens s’enkystent pendant leur digestion. Le contenu du kyste se partage en deux, quatre ou un plus grand nombre de por- tions qui deviennent des amibes et s'échappent du kyste par un ou plusieurs orifices. Ces monadiens ne produisent jamuis de monurles.
6. Vampyrella ne ogyrae Cienk. (Planche IT, fig. 3-4.) (Sur des Spirogyra; à Tachkend.)
Les kystes de catte espèce se montrent comme de grandes cellules rouges (2), collées sur les filaments des Spirogyres. La membrane de ces kystes contient de la cellulose, elle bleuit en effet sous l’ac- tion de l’iode et de l'acide sulfurique. Comme Cienkowsky l'avait déja remarque, les jeunes kystes ont une env copee extérieure très mince qui debara avec l’âge. Le contenu de ces kystes se partage en deux où quatre parties qui deviennent autant d’amibes rosés. Ces amibes sortent de leur réceptacle par des orifices spéciaux (3). Les amibes de Vampyrelle sont des masses protoplasmiques oblongues, ou sphériques qui émettent de nombreux pseudopodes longs et pointus. A cet état les amibes de Vampyrella ressemblent beaucoup aux Actinophrys. Les granules protoplasmiques des amibes de Vam- pyrella peuvent se mouvoir indépendamment les uns des autres, comme il est facile de l’observer daus les pseudopodes. Ges amibes présentent généralement comme trait distinctif la faculté d'émettre de très grands appendices. Lorsque l’un d'eux rampe sur un fila- ment de Spirogyre, il s'arrête, perfore la membrane, laisse couler une partie de son corps à demi-flude dans la cellule de l’alcue. Douze à quinze minutes plus tard, toute la chlorophylle est absorbée. Le Vampyrella passe alors à une autre cellule. Il continue ainsi jusqu’au moment où 1l s'enkyste; alors la chloro- phylle emmagasinée est digérée, et le Vampyrella se transforme peu à peu en cellules rouges ou brunes (4). Le Fampyrella spiro- gyrae n'attaque que les Spirogyres, jamais les autres algues.
(1) Les cloisons de l’algne étaient perforées, et l'on voyait le parasite passer sans diffi- cultés d'un compartiment à l’autre de l’algue.
(2) D'après Cienkowsky, ces cellules mesureraiens 0,06.
(8) À ce moment, on distingue nettement dans le kyste vidé, les résidus nutrilifs colo- rés en rose vif ou en brun.
(4) Je n'ai pas observé les kystes de repos à Tachkend. Je les ai observés à Kazan. Après l'enkystement, le contenu des cellules devient d'un rouge très foncé, la seconde membrane se couvre de protubérances.
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7. Vampyrella pendula. Cienk (1). (Planche IT, fig. 48-49.)
D’après Cienkowsky, les dimensions des cellules rouges qui infes- tent les petites espèces d'Oedogonium mesurent 0,012, tandis que celles qui sé nourrissent de Bulbochaete sont quatre fois plus gran- des. Les cellules de cette espèce sont fixées sur les algues par une extrémité pointue dans l'intérieur de laquelle on apercoit un fila- ment rigide « ein starker gerader Taden ». Pour tout le reste, cette espèce est identique an Vampyrella Spirogyrae. Le contenu du kyste se partage en deux ou quatre amibes. Chaque amibe émet des pseudopodes très minces dans lesquels on ne remarque aucun mou- vement propre aux granules protoplasmiques. Les amibes perforent les parois des cellules de la plante nourriciere, ils en absorbent le contenu, après quoi ils s'enkystent. M. Cienkowsky qui a décrit ces kystes y signale deux membranes comme chez le Vampyrella Spi- rogyr«e ; fe externe (au schleier) disparait toute entière on en grande partie. La paroi intérieure se couvre de petites. protubérances. Je n’ai pas rencontré cette dernière phase du développement.
8. Vampyrella voraæ. Gienk. (Planche IT, fig. 50). (J'ai trouvé cette espèce à Tachkend sur des algues).
Les amibes du Vampyrellavorax diffèrent des amibes des F. Spi- rogyrae et V. pendula, en ce qu'ils englobent leur proie ;ans per- forer son enveloppe, tandis que ces deux espèces, au contraire, n’englobent jamais leur proie, mais perforent les enveloppes des cellules dent ils se nourrissent. Cette manière de faire des amibes du Vampyrella vorax détermine pour eux des variations considé- rables .dans les dimensions, selon le calibre de la proie engloutie. Les colorations de ces amibes sont moins vives que celles des espèces précédentes ; ce dernier caractère n’est pas constant. Les algues ingérèes par le Vampypella vorax se dissolvent (autant que possible), puis chaque amibe se revêt d’une membrane d’enveloppe, et se repose. Lors de l’enkystement définitif, on ne voit jamais de résidus nutritifs. Le contenu de chaque kyste se segmente en quatre parties, qui s’échappent un peu plus tard. Les kystes de Van)y- rella vorax n'ont pas d’enveloppe extérieure.
2 FEU er yrella polyplasta. Sorok. (Planche IT, fig. 51-66; planche IT, 9-11).
(J'ai t'ouvé cette espèce sur des Euglenes à Tachkend, à Narizine, forteresse de Bouchara.)
Je me bornerai à mentionner iei les degrés principaux les plus caractéristiques de la vie de cet organisme. La différence essentielle entre ces espèces et les autres Vampyrella consiste en ce que le kyste au lieu de se diviser en deux ou en quatre, se résout en un nombre considérable de petits amibes, qui se révêtent chacun d'une membrane propre. Pour sortir, chaque amibe crève sa membrane, et crève la paroi générale du kyste. Le kyste vidé renferme un assez grand nombre de boules rouges foncées qui ne sont autre que des pelotes ou des résidus de digestion. Les amibes du Fampyrella polyplista ressemblent aux Actinophr ys; comme ceux-ci, ils émet-
(1) J'ai trouvé celte espèce à Tachkend sur les cellules d'Oedogonium ct de Clado- phora.
rep
tent des pseudopodes longs et pointus. Tantôt les amibes du Vam- pyrella polyplasta confluent tous ensemble en une plasmodie; tantôt au contraire chaque amibe se résout en un grand nombre de petites parties mobiles, Les plasmodies englobent les Euglènes, il ne reste de la proie ingérée que de petites pelotes colorées. La plasmodie s'ankyste alors en sécrétant à sa surface une membrane d’enveloppe. Il peut arriver que la plasmodié abandonne sa coque dans l’eau, on voit sur la coque vide, une ou deux ouvertures. Si par une cause quelconque, la plasmodie vient à se dessécher, elle s'enkyste, reproduisant ainsi le degré macrokyste du développement des Myxomycetes. La paroi de ces macrokystes se dissout dans l’eau. Si un amibe ordinaire du Vampyrella polyplasta se trouve à see, il s’enkyste, L'amibe quittera son kyste autour de l'eau. Il me semble done parfaitement rationnel d'appeler ce degré particulier du déve- loppement : la phase microkyste.
D'après ce simple apercu, on peut voir que l'on rencontre chez les monadiens les principales phases du développement des Mvxo- mycetes ; la seule différence importante entre les Vampyrella et Les Myxomycetes tient surtout au mode de vie qui est franchement parasite chez les Vampyrella. Les Chytridinées qui doivent venir immédiatement à la suite des monadiens servent de transition entre ceux-ci et les champignons dont la nature végétale est hors de doute.
10. Nuclearia delicatula. Cienk. (Planche IT, fig. 67-69).
(J'ai trouvé cette espèce à Tachkend et à Kokhand, sur des fila- ments de diverses aigues).
L’amibe du Nuclearia delicatula se reconnait à ses pseudopodes peu nombreux ou nuls. Le corps de l’amibe est incolore, mou, avec plusieurs vacuoles contractiles ; ces vacuoles apparaissent et dispa— raissent moins rapidement que les vacuoles contractiles du Vampy- rella. Il contient jusqu'a cinq noyaux avec des nucléoles brillants. Le Nuclearia delicatula est le plus vorace de tous les monadiens ; il engloutit les restes des repas des Vampyrella; et sil n’est point repu, Cienkowsky assure qu'il attaque les Vampyrella eux-mêmes. Les amibes de Nuclearia rampent autour des algues mortes, Spiro- gyra, Cladophora; puis ils s'appliquent à un moment donné sur une cellule déterminée, plongeant dans cette ceilule leurs longs pseudopodes (les membranes en putréfaction se laissent facilement perforer par les pseudopodes de Nuclearia), enlacent les restes du contenu de la cellule dans un réseau mince, puis contractant leurs pseudopodes, ils tirent à eux la proie qu'ils viennent de saisir, l'amènent au-dehors, l’enveloppent de toutes parts, et finalement l’engloutissent. Si, chemin faisant, un amibe de Nuclearia rencontre des parcelles de chlorophylle ou de protoplasma sans enveloppe, il les engloutit sans émettre de pseudopodes. Il se comporte d’ailleurs de la même manière vis-a-vis des algues plus petites que lui. Pas plus que Cienkowsky, je n'ai réussi à observer l’état de repos du Nuclearia delicalula: Une se le fois, J'ai vu un de ces amibes prendre une forme sphérique, s'entourer d’une membrane, puis se contracter. Cienkowsky a représenté quelque chose d’analogue. Fire Ce |
11. Nuclearia simpleæ. Cienk. (Planche II. Fig. 70-71)°
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À AY EL (J'ai trouvè cette espèce à Kokhand, sur les mêmes algues que la précédente).
Les amibes de Nuclearia simplexæ sont transparents, ils présen- tent un noyau. Ils vivent en compagnie du Nuclearia delicatula, mais ne se nourrissent que de grains isolés de chlorophylle et d’amidon. Ils s'introduisent dans les cadavres des Æolatoria (Rae- denthiere), où ils se multiplient abondamment. Pour se reposer, un amibe de Muclearia simplex se ramasse en boule, s’'entoure d’une membrane, puis se contracte, rejette es résidus nutritifs, les débris de sa nourriture qu'il n’a pas encore digérés, et se revêt d’une seconde membrane. Plus tard, l’'amibe enkysté sort de sa coque en déchirant successivement ses deux enveloppes.
B. PARFAITS (Perfecti.) Sous-famille CHYTRIDIACÉES. (CHYTRIDIACEAE.)
Caractères généraux.LesChytridiacées sont desorganismes micros-
copiques, formés d’une seule cellule ou d’un petit nombre de cellules
seulement, dont chacune se transforme en sporange et produit des spores mobiles. Ces spores mobiles sont des cellules sphériques ou oblongues, avec un noyau brillant et un très long cil: elles sont animées d’un mouvement saltatoire très rapide. De même que les monades, lorsque ces spores mobiles s'arrêtent, elles se déforment, retractent leur cil, s’entourent d’une membrane d'envoloppe, puis elles germent.
Les Chytridiacées sont les unes parasites, les autres saprophytes. Dans le premier, certaines entre elles sont fixées sur la surface de la nourrice, tandis que d’autres sont toutes plongées dans le sein de celle-ci ne laissant en communication avec le dehors que l'embou- chure du col de leur sporange. Lorsque des spores mobiles des Chy- tridiacées ont à traverser la paroi de leur cellule nourricière, elles le font sans laisser d'ouverture visible. Chaque spore produit plus tard une sorte de grande plasmodie. Cette plasmodie s’enkyste se transforme en un grand sporange qui produit une quantité considé- rable de petites spores mobiles.
Outre ies spores mobiles, les Chytridiacées possèdent des spores inunobiles, Ces spores immobiles sont dues à la fécondation ou à une cause inconnue. :
NI. Le sporange est à la surface de l'organisme nour- ricier.
1. Le sporange n'a ni opercule, ni mycelium.
Phlyctidium globosum. AI. Braun. (Planche IV, fig. 93; planche V, fig. 100.) A Tachkend.
Le sporange de cette espèce est complètement sphérique, il s'ou- yre à sa pointe. Je n’ai pu observer les spores mobiles de cette espèce. Elle vit en parasite sur les algues, Diatomées, Chladopho- rées, ou elle forme de ci de la, des groupes nombreux.
J'ai observé sur les Diatomées une espèce que je crois être la même, bien que les dimensions de ses sporanges soient beaucoup plus petites que celles du type.
Phlyctidium laterale. Al. Br. (Planche V, ffg. 100.
Sur Stigeoclonium; à Tachkend.
Les sporanges sont ici très petits, sphériques, ils s'ouvrent sur le
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) . côté, je n'ai pas eu occasion d'observer les spores mobiles de cette espèce. IT. Le sporange possède uu opercule mais pas de myce- Liu. Euchytridium acuminatum. Al. Br. (Planche IV, fig. 94). Sur des Diatomées à Tacnkend, Le sporange de cette espèce a la forme d'un pot sans anse. son opercule se prolonge en une sorte de manubrée. Je n’ai pu observer les spores mobiles de cette espèce,
IT. Le sporange ne se prolonge pas en col. Il est soutenu par une sorte de pédoncule auquel fait suite un long mycelium.
Ces êtres sont distincts, mais vivent en troupes, les uns sur des: cellules végétales mortes, les autres sur des cellules végétales vivantes qu'ils détruisent (1).
Obelidium mucronatuim. Nowak. (Planche IT, fig. 77.)
Le spcrange de cette espèce est oblong, sa partie supérieure se prolonge en pointe, sa partie inférieure forme pédoneule. Le myce- lium part de la base du pédoncule, et s'étale en rameaux dichotomes quicouv:ed’un réseau les ailes dela mouche. Le sporanges’ouvre ense déchirant sur le côté. Je n’ai pu observer les spores mobiles de cette espèce que je n’ai rencontré qu’une seule fois à Tachkend sur les ailes de mouches noyées dans le bassin du jardin de M. Pacolow.
IV. Le sporange ne se prolonge pas en col. Le pédicelle commun à plusieurs sporanges se prolonge en un long mycelium. — Organismes coloniaux.
Saccopodium gracile. Sorok, (Planche VI, fig. 114).
Sur des Cladophora, à Tachkenp (2).
Les sporanges de cetto espèce sont sphériques ; ils sont réunis à l'extrémité d’un long pédicelle (hypha). Le mye elinin vit et se pro- ie à l'extérieur de la plante nourrice. Les spores sont très petites.
S Il. Le sporange vit a l’intérieur de la cellule nourrice. — Orga- re distincts bien que réunis en colonies a Les sporanges sont sans col et sans mycelium. b Ils se développent dans les parties végétatives des algues.
Chytridium pusilluim. Sorok. (Planche V., fig. 112- 113).
Dans des cellules d'Oedogonium, à Tachkend. be sporange parfaitement sphérique, mesure 4, 5 y. Il est muni d’une o verture pour la sortie des spores mobiles. Je n'ai pu observer ces spores.
Cette espèce est l'une des plus petites parmi les Chytridiacées; elle se trouve fréquemment dans l'Asie Centrale; malgré sa fré- quence, je n’ai pas eu l’occasion de suivre son développement. Cette espèce est voisine du Chy, glomeratum. Max. Cornu (3).
Chytridium? (Planche V, fig. 107-111).
Dans des filaments de Spirogyra, dans la steppe Kirghiz à Tach- kend.
(1) Je n'ai trouvé comme le représentant de ces deux groupes que l'Obelidium mucro- nalun.
@) La première description de cette espèce à été publiée par moi en 1877 dans l'He- dwigia. Norlaufige Mittheilung über zwei neue microscopische Pilze.
(3) Je laisse le nom d'Euchytridium aux espèces dont les sporanges ont uue forme sphérique ou ovoïde avec le mycelium rudimentaire. Je réserve le nom de Chytridium aux sporanges endoparasites Sins col, sans mycelium et sans opercule.
a CURE
Cette forme spécifique douteuse se présente sous la forme de cellules oblongues gris-foncé, de grandeur variable que l’on ren- contre dans les filaments des Spirogyres, enveloppés par les rubans spiraux de chlorophyile, par la suite le parasite augmente de volume, les rubans chlorophyllins qui l'entourent tombent en pièces; il n en reste bientôt plus rien. J'ai pu extraire les cellules grises de l'algue nourrice. La suite des développements de cette espèce me reste in- connue. J'ai rencontré cette espèce pour la première fois, le 5 sep- tembre 1878, dans les eaux de la rivière d'Ac-Tubé, plus tard je l'ai revue à Tachkend.
Rozella septigena M. Cornu. (Planche IX, fig. 140-142).
A Tachkend.
Les sporanges de ce para asite se disposent en files dans les hyphes d'Achlya polyandra, ii en résulte que les hyphes infestés semblent cloisonnés transv ersalement. Chaque sporange à sa matuté, perce la paroi d’Achlya, émet une protubérance à peine visible e qui s'entre ouvre et laisse sortir les spores mobiles (9). Cette espèce donne deux sortes de spores mobiles, les unes sont réniformes, uniciliées, très agiles, les autres sont grandes, biciliées. Exceptionnellement, ces grosses spores sont uniciliées. Ce sont probablement des spores anormales. Je n'ai pas observé des spores immobiles chez le Rozella sepligen«.
A. Ils se développent duns les organes fructifères des algues.
Chytridium decipiens. Al. Br. (Phlyctidium decipiens) (Plan che VI, fig. 115-116, 121). A Tachkend.
Cette espèce vit en parasite dans les organes d’'Oedogonium. Les sporanges sont sphériques. Ses spores mobiles ont une tête sphéri- _. et un iong cil. Pendant que le sporange se vide, son sommet
s’allonge en col. Si, comme c’est le cas le plus ordinaire, le sommet du col se trouve avant l’ouverture de l’oogone, le col s allonge hors du végétal nourricier. Le Chytridium adhère par sa partie profonde à l'oospore qui disparait peu à peu. Je n’ai jamais rencontré dans cette espèce, de mycelium même rudimentaire. Les spores mobiles s’agitent dans leur sporange longtemps avant leur sortie, près de vingt-quatre heures avant leur mise en liberté. Si par une cause quelconque, certaines spores demeurent incluses dans leur sporange, on les voit sautiller sans interruption. Al. Br. avait déja signalé ce fait : des spores qu'il avait vues en mouvement le 15 mai, à neuf heures du matin, sautillaient encore le 19 mai, à onze heures du soir, c'est-a-dire après cent huit heures. J'ai moi-même observé de ces spores mobiles qui, en mouvement le 8 Juillet, à dix heures du matin, se remuaient encore avec une grande énergie, le 10 juil= let, à dix heures du soir, l’époque à laquelle je fus contraint d'intere rompre mes observations,
Les sporanges du Chytridium decipiens sont tantôt solitaires, tantôt groupés par deux dans un même oogone.
B. Les sporunges ont un petit colsaillant, ils ont pus de mycelium.
Olpidiopsis fusiformis. Cornu. (Planche VI, fig. 120.)
J'ai trouvé cette espèce dans les hyphes d'Achlya et de Saproleg- nia à Tachkend.
Dans leur jeune âge, les sporanges de cette espèce se présentent
sous l'aspect de corps protoplasmiques oblongs, étroits, courbés, de couleur grise, granuleux, gorgés de gouttes d'huile. Chaque spo- ange émet à sa maturité un petit col latéral qui perfore la paroï-du filament nourricier. C'est par ce col que sortent les très petites spores mobiles uniciliées.
Olpidiopsis Saprolegniae (A. Br.) Cornu. (Planche IX, fig. 182- 438; 139; 145.)
A Tachkend, cette espèce vit en parasite dans les filaments de Sa- prolegnia, mais pas dans les oogones. Les filaments du champignon sont hypertrophiés sous l’influence du parasite. Dans ces filaments hypertrophiès apparaissent un ou plusieurs corps arrondis sphéri- ques gris foncé. Le protoplasma du végétal nourricier entoure ces corpuscules d’un reticulum granuleux à ravons divergents. Les sporanges mûrs produisent un petit col par où sortent les spores mobiles (1). J’ai trouvé dans les mêmes filaments bypertrophiés de Saprolegnia de grosses cellules brunes à parois épaisses, échinées. Seraient-ce les spores immobiles de l'Olpidiopsis Saprolegniae ?
Olpidiopsis incrassata. M. Cornu. (Planche VI, fig 126-130.)
Cette espèce a été trouvée dans des Achlya qui étaient apparues sur des insectes tombées dans l’eau à Tachkend. «
Les sporanges de cette espèce sont oblongs. Ils sont bruns, très grands, ils se vident par un ou deux cols. Je n'ai pu observer les spores mobiles de cette espèce.
Olpidiopsis index? M. Cornu. (Planche VI, fig. 118).
(A Tachkend sur un Saprolegnia.)
L'organisme auquel j’applique ce nom, s’est présenté à moi sous l'aspect d'une spore échinée, sphérique, immobile partant sur un de ses côtés une cellule vide transparente qui semblait avoir com- muniqué avec la première par un orifice. Cet organisme se rappro- chant plus d'Olpidiopsis index figuré par M. Cornu que de tout autre être, je lui ai appliqué ce nom.
Olpidiopsis? fusiformis. Var. Oedogonar ium. Sorok. (Planche V, fig. 99.)
Cet organisme appartient-il bien au genre Olpidiopsis ? Je ne l’ai observé qu'une seule fois à Tachkend, dans des filaments d'Oedo- gonium. Je n'ai vu cet organisme que sous la forme d’un sporange mûr et vide. Ce qui me fait hésiter à lui donner le nom générique d'Olpidiopsis, c'est son habitat particulier sur des algues vertes, et l'absence de tout renseignements sur l’état jeune de ses sporanges. Je ne me suis décidé à ranger ce parasite parmi les Olpidiopsis qu'a cause de sa ressemblance extérieure avec le parasite figuré par Reinsch (2), parasite que M. Cornu (3), regarde comme un O/pidiop- sis. Le parasite figuré par Reinsch avait été observé chez un Phyco- myces.
Olpidium algarum. Sorok. Var. longirostrum (3). (Plan- che V. fig. 96.)
Le sporange de cette espè:e est oblong, muni d’un très long co]
(1) Je n'ai va des sporanges à longs cols que très exceplionnellement.
® Beohachtungen über einige neue Saprolegniae. Prinshemn's Sahrbücher. XT, Fak. 17, fig.
a) Cornu (Bullet. de la Soc. botanique de France. T. XXIX, Séance du 13 juillet 1877, p. 228.)
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qui ressort à l'extérieur de la cellule nourrice, L'éxtrémité de ce col s'évase en entonnoir. Je n'ai pas eu occasion d'observer des spores mobiles chez cette espèce.
Olpidium algarum. Sorok. Var. brevirostrum (1). (Plan- che V, fig. 101.)
Le sporang: de cette variété est sphérique ou oblong muni d'un petit col. Il en sort des spores mobiles à tête renflée réniforme uni- ciliées. J'ai rencontré cette variété dans les cellules des algues vertes ; chaque cellule de la plante nourrice contenait de un à trois individus. (A suivre)
Les Champignons destructeurs du bois, par M. P. H. Duprrey.
La préservation de l'atteinte des champignons destructeurs des bois employés dans l'industrie est un côté des plus intéressants de la mycologie appliquée. La lecture du récent travail de M. Dudley, dont nous sommes redevables d'une traduction fidèle à notre obli- geant correspondant, M. O. J. Richard, attira notre attention lorsque nous recümes le dernier « rapport » de M. Ch. H. Peck, d'Albany. (Forty first annual report state of New-York, on the st. cab. of nat. history, 1888.) Ce travail qu'on va lire, corrobore en partie et complète heureusement une étude du même genre que nous publiâmes jadis à propos des dégâts du Mérule destructeur et du Polypore envahissant (Pulyporus obducens P), observés par nous sur les bois (poteaux télégraphiques et traverses de soutènement des rails de chemins de fer), employés dans le Midi de la France, par deux grandes administrations. (Voir Bulletin de la Soc. Bot. de France. Tome 18, pag., 107-452.)
J'indiquais dans la notice que je rappelle le dosage et le degré de la carbouisation superficielle du bois à l’aide de l'acide sulfurique, M. Dudley, lui, s'arrête peu à l'emploi des antiseptiques. Il con- seille des moyens préventifs à employer sur les lieux même de l’ex- ploitation des bois, moyens très sérieux quisont tous à la portée des directeurs des grands chantiers de dépôt et de livraison. €. R.
«C'est un fait aujourd'hui bien établi que la rapide décomposition des bois de construction est due à la présence de Champignons de différentes espèces. Cela donne à votre long et patient travail, dans lequel vous avez recueilli, déterminé, et signalé à l'opinion publique, un si grand nombre de types, une valeur et une impor- tance pratique qu'on n'aurait point soupconnée jusqu'alors (2). Toutes les études qui auront pour objet de diminuer la déperdition inutile du bois, auront d'autant plus d'intérét que la quantité de bois employée tous les ans par les compagnies de chemins de fer, les constructeurs de navires, les architectes, les industriels et les cultivateurs, est vraiment énorme, et que, malheureusement la pro- duction diminue en même temps que les prix augmentent.
«L'expérience que l’on a acquise, à la suite detentatives vaines et onéreuses pour la recherche des moyens les plus propres à préserver les bois de construction, a démontré que, pour atteindre le but désiré, il fallait s'adresser à la science technique des Champignons,
(1) A Tachkend dans des filaments de confervacées.
(2) Cet éloge bien mérité est à l'adresse de M. le professeur Charles H. Peck, d'Albany, à qui l’auteur avait remis son intéressante notice,
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qui seule pouvait nous éclairer sur l'habitat et le mode de crois- sance de ces végétaux. Puisqu'on connaît maintenant le genre de vie de ces Champignons spéciaux, il ne faut plus tarder a employer les moyens préventifs, simples et pratiques, qui pourront, même dans certains cas, nous dispenser de tout traitement.
«L'étude de la décomposition des bois de construction est souvent fort difficile, par suite de ce fait que le tissu peut être détruit par l'accroissement du mycelium du Champignon, et aussi par l'effet de la fermentation, sans qu'aucune fructification apparaisse au dehors. C'est ce qui arrive, notamment, pour les traverses de chemin de fer et les bois employés pour les ponts. Si l’on apercoit si peu de chose du travail de désorganisation déjà accompli, cela vient de ce qu’en cette matière plus qu'en toute autre, la progression du Champignon dans le bois est très peu connue de ceux qui emploient ces matériaux. Par suite, il ne faut point s’étonner de cette idée préconçue, d'après laquelle le Champignon serait la conséquence et non cause dela pour- riture du bois. La croissance du mycelium, (à peu près comme celui de la fig. 11), d’un Champignon sur la surface inférieure d’un madrier appliqué sur le pavé d’une gare, ou entre des planches lorsqu'elles sont empilées en intime contact les unes avec les. autres, n'a point été suffisante, dans bien des cas, pour appeler l'attention sur les dégats commis, ni même sur la destruction complète des pièces de bois atteintes par ces végétations.
« La fig. 11 de la pl. LXXIV montre le mycelium du Polyporus radula Fr. se développant sur la face inférieure d’un madrier dans une gare, Le mycelium, après avoir envahi la surface, sous forme d'une masse dense, finit par pénétrer dans les fibres du bois, dont il ramollit les cellules, grâce aux fluides quelquefois acides qu'il produit : la désorganisation s’accomplit alors peu à peu, puis le bois se contracte, se fendille et finit par tomber en miettes.
« Le mycelium de quelques Champignons d'un ordre plus élevé diffère notablement de celui-ci; mais le résultat final de sa crois— sance à la surface et à l'intérieur du Hois est toujours d'en venir à bout. Outre le mycelium visible, il y a plusieurs végétations et fer- ments invisibles à l'œil, qui amènent une prompte désorganisation intérieure des pièces de bois, quand elles ont été peintes avant une dessication suffisante, comme cela arrive souvent pour diverses poutres, des marchepieds, des tampons, et les madriers employés pour les docks.
« Par les temps chauds et humides, il n’est pas rare de rencontrer des végétations de ce genre se développant, sur des planches empi- lées trop près à près, dans l'espace de treis à huit semaines, selon la nature du bois ou l'espèce de Champignon. Dans cet état, le bois envahi peut paraître trop peu endommagé pour être. considéré comme impropre aux constructions. Si on le laisse sécher avant de l'employer, la décomposition s'arrêtera et ne recommencera que lorsque le bois se retrouvera dans de nouvelles conditions d’humi- dité extérieure, Au contraire, si ce bois est employé dans les cons- tructions avant d’avoir été bien desséché, puis s’il est peint ou recouvert d'autre bois sur les points où il était resté humide, la décomposition continuera ses progrès plus ou moins rapidement, selon le degré d'humidité ou de siceité de l'air ambiant. C'est ce
qu'on appelle vulgairement, mais improprement, la « pourriture
sèche ». La décomposition du bois sec ne peut avoir lieu sans
humidité.
«Il a été démontré par de nombreuses preuves que des bois bien secs peuvent durer dans toutes les conditions où leur emploi est défavorable au développement des Champignons. Ils sont, au con- traire, rapidement détruits lorsque la croissance des Champignons est facilitée par les circonstances extérieures, à moins toutefois qu'on ne les ait soumis à un traitement judicieux. La propagation des Champignons sur les bois de construction a lieu — soit par la germination de spores qui, produites par milliers au moment de la fructification, se trouvent disséminées dans l’atmosphère, — soit par reviviscence du mycélium déja existant à la surface ou à l'inté- rieur du bois, Outre la présence constante de spores ou de mycélium dans le bois, il faut la réunion de trois conditions essentielles pour amener la pourriture du bois, ou, en d’autres termes, la croissance d'un Champignon.
«1° Humidité soit externe soit interne. 2° Une température variant entre 40 et 120° Farenh., celle de 75 à 90° étant la plus favorable pour la croissance maxima du Champignon., 3° Une petite quantité d'air tranquille ou à peu près. Lorsque le bois se trouve dans ces trois conditions, tôt ou tard, selon sa structure et le contenu de ses cellules, les Champignons se développent et le détruisent, ce qui est la conséquence même de leur croissance, Par conséquent, si l’on veut protéger de la destruction les bois secs il faut empêcher la réunion des circonstances ci-dessus indiquées, en écartantl'une ou l’autre ou les trois à la fois; et si cela ne peut se faire, il faut employer un antiseptique ou un préservalif pour arrêter la crois- sance de tout Champignon. Cette simple indication suffit, théorique- ment et pratiquement, pour montrer ce qu'il faut faire si l'on veut préserver de la pourriture les bois de construction. Cependant pour ramener les principes à la pratique, de façon à réunir toutes les conditions de service utile qui peuvent se présenter, il est indis- pensable de connaître la structure de chaque espèce de bois, le contenu des cellules, la grosseur de chaque pièce pour nn emploi déterminé, et les moyens les plus propres à amener une bonne des- sication. Il faut aussi connaitre les espèces de Champignons qui attaquent telle ou telle essence de bois, ainsi que la valeur et l'emploi des différents préservatifs ou antiseptiques,
Espèces de Champignons que j'ai recueillis sur différents bois employés pour traverses de chemins de fer ou pour établissements de ponts.
«Les Champignons spéciaux au Chène blanc (Quercus alba L.), sont : Polyporus applanatus Fr., P. versicolor Fr., P, perga- menus Fr., Daedalea unicolor, D. quercina Pers. et Lenzites vialis (1).
«Le Polyporus applanatus attaque le cœur du Chène blanc employé pour les traverses. [Il a une grande puissance de destruction et n'a besoin que d’une faible quantité d'air et d'humidité. La pourriture ca- ractéristique de ces traverses se manifeste de lasurface inférieure à
(1) Cette dernière espèce que M. C.-H. Peck à déerile dans son 26: Rapport p. 67, est du Stirps du Z. sesiaria ; elle est propre à l'Amérique septentrionale où elle abonde sur les bois travaillés,
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la surface supérieure, et se produit très rapidement dans les ballasts
de pierre ou ballasts grossiers qui retiennent un peu d'humidité et.
permettent le passage de l’air. Dansles ballasts qui contiennent une grande quantité de terre argileuse capable d’entraver la circulation de l’air, et aussi dans les tranchées humides, la croissance du mycé- lium est retardée et la durée du bois augmente. Dans les ballasts poreux, pourvu qu'ils ne soient pas humides, plus les traverses de Chène blanc sont placées profondément, meilleures sont les condi- tions de croissance des Champignons, et plus rapide est la décompo- sition du bois. Au contraire si l’on se contente d’enfoncer les traver- ses juste a la profondeur nécessaire pour la stabilité de la voie, on obtient un meilleur résultat, car on retarde ainsi la rapidité de la croissance du mycelium sur la partie supérieure du bois.
«Le Polyporus versicolor attaque l’aubier des traverses et des pieux de Chêne blanc et jusqu'à un certain point le cœur lui-même.
«Le Polyporus pergamenus attaque les traverses dont l’écorcen'a pas été enlevée.
«Les Daedalea unicolor, quercina et le Lenziles vialis ont été trouvés sur des traverses placées sur des ponts de chemin de fer.
«Le tissu du Chêne blane est si serré et si dense qu'il supporte facilement l'exploitation la plus lourde de la voie. Il est extrêmement difficile d’'impréguer d’un préservatifles cellules de son bois. À moins d’avoir employé un procédé capable de stériliser les spores logées dans le bois ou les traces possibles de mycelium, tout traitement extérieur sur des bois non suffisamment secs, empêche la sortie de l'humidité intérieure, absolument comme le ferait un revêtement de peinture. Il en résultera nne plus prompte décomposition, car on se trouvera dans les conditions les plus propices pour la fermentation et par conséquent, la croissance intérieure du mycelium.
«Les Champignons qui attaquent le chataigner (Castanea vulgaris) et sa variété américaine sont : Polyporus sulphureus Fr. (1), P. spumeus Fr.?; P. hirsutus Fr.; P. versicolor Fr; P. perga- menus Fr.; Agaricus americanus PK. (2) et A. sublateritius, Schæïf (3).
«Le Polyporus sulphureus est aussi un Champignon très nuisible pour les pieux et les gros poteanx de télégraphe, son attaque étant dirigée sur les parties voisin?s de la surface du sol. Le Chataigner contient, naturellement, un antiseptique plus énergique que celui du Chêne blanc; et, même en contact avec le sol, il oppose une cer- taine résistance au développement des Champignons, jasqu’à ce que la substance antiseptique at été détruite par l’air, ou le contact avec les rails ou les clous. La décomposition des traverses de Chataigner se produit de haut en bas: par conséquent, plus la traverse sera enterrée profondément, plus le bois aura des chances de durée. Cependant les avantages de cette situation sont en partie paralysés
(1) Dans le midi de la France cette espèce attaque principalement le chène et le cerisier.
(2) Espèce affine du Lepiola Cœpestipes Sow. Fries Hym. Eur. p. 35.
(3) Dans le midi de la France, trois bois de construction plus répandus encore, mais servant à d’autres usages que le bois de chataigner et encore plus légers que ce dernier, sont ceux du Peuplier, du Tremble et du Carolin. Ces essences ont indépendamment des champignons européens communs à l'Amérique et que cite M. Dudley, des hotes très nui- sibles pour l'éloignement desquels on a fait trop peu d'efforts encore. Ce sont les Polypo- rus obducens Pers., Ag. (Pholiota) destruens Brond. ; Radulum molare Fr. et le Lenzites Betulina Fr. (Note de la Revue).
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par la pourriture qui se produit autour des clous et des rails, par suite de ce fait que le fer en contact avec ce bois en neutralise les principes antiseptiques. Les extrémités et les centres des traverses de Chataigner sont encore sains, même quand les rails se sont en- foncés dans le bois, à une profondeur telle qu’il faut bientôt le rem- placer. On croit généralement que ces traverses ne pourrissent pas, et sont plutôt détruites par une sorte de travail mécanique. Il n'en est point ainsi, car le microscope nous montre la vérité, c'est-à-dire la présence du mycelium d'un Champignon, et son travail de des- traction sur les fibres du bois, ce qui explique facilement le rapide affaissement des parties en contact avec les rails.
«Le Chataigner est plus léger quele Chêne blane,et la plupartdes fibres de son bois sont bien plus grossières, ce qui leur permet d'être imprégnées très facilement par les antiseptiques. Les grands vais- seaux de ces deux bois sont à peu près de mêmes dimensions, Les rayons médullaires du Chataigner sont moins nombreux que ceux du Chêne blane, et il est par conséquent plus facilement écrasé par les rails, quand on l’emploie comme traverses.
«Le champignon qui attaque principalement le Cèdre blanc (Cha- maecyparis spheroidea), est l'Agaricus cœmpanella, Batch., qui s'attaque même à l'arbre vivant, car il est arrivé plus d’une fois de rencontrer son mycelium en préparant les trave ses. L'arbre n’a qu'une croissance très lente; et, comme les branches inférieures se trouvent ombragées, elles meurent et sont attaquées par leur Champignon spécial, qui setrouve par là en communication avec les cellules plus élevées de la tige. Il faut entre dix et vingt ans, pour que ces rameaux morts tombent et que la blessure soit recouverte par la croissance du bois et de l'écorce, Tant que l'air peut avoir accès vers le mycelium, celui-ci se développe lentement et détruit le bois tout autour de lui, la pourriture s'étendant latéralement, mais très lentement, à cause de la petitesse des rayons médullaires, et de l’opposition qu’ils présentent à l'envahissement. Mais dès que l’orifice est clos, ce qui met fin à l'arrivée de l'air, la décomposition se trouve pour le moment à peu près, si non complètement arrêtée. Lorsque l’on abat ces arbres et qu’on les coupe pour en faire des traverses, il n’est pas rare d’apercevoir un ou plusieurs points de décomposition d’un demi pouce ou d’un pouce de diàmètre, et s'étendant sur presque toute la longueur de la traverse.
«La résistance de ce bois à la pourriture est si grandeque sestra- verses ne sont point remplacées, tant qu'il reste assez de bois sain pour y enfoncer les clous. Il contient un principe préservatif naturel, et résiste fort bien au contact avec le sol; mais sa fibre est trop légère et trop délicate pour supporter longtemps l'exploitation lourde des grandes lignes; cependant sa longue durée permet de l'utiliser sur les lignes de moindre importance.
« Les Champignons qui détruisent les traverses de Tamarack (Larir americana) sont le Polyporus Pini Fr.,et le Trametes Pini, Fr. La fructification du premier présente constamment des traces d'acide phôsphorique. Ce bois est plus lourd que le Cèdre blanc, les cellules ligneuses étant plus grandes avec des cloisons plus épaisses. IL est aussi beaucoup plus fort, parce que les cellules de la couche annuelle formée pendant l'automne, sont presque solidifiées, et assez nom breuses pour empêcher les rails soumis à un trafic lourd, de produire
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des entailles ou des enfoncements dans les traverses. C'est, en outre, un bois qui peut facilement être soumis à nn traitement contre les envahissements des Champignons, et les traverses qu'il fournit ont parfois donné plus de trente années d'un service permanent. Les Champignons qui attaquent le Hemlock (T'suga canadensis), sont nombreux. Voici la liste de ceux qui ont été observés :
Agaricus melleus, Nabl. Paxillus alrotomentosus. Fr. Polyporus subacidus. PK.
A. campanella, Batsch. Lenzites sepiaria, Fr. Le medulla-panis, Fr. À. porrigens, Pers. Stereum radiatum, PK. PE rmeole Sfr;
À. Succosus, Pk. . Polyporus lucidus, Fr. P.,7 tabietinus, Er:
À. rugyosodiscus, Pk. P. epileucus, Fr. P. borealis.
A. epiplerygius, Scop. l’. Vaillanti, Fr. : SP: 7 bencoimus Re
« Le bois ne contient aucun principe naturel antiseptique ou pré- servatif, et est rapidement attaqué par une foule de champignons, ce qui amène une prompte décomposition. [l est plus lourd que le Cèdre blanc, mais plus léger que le Tamarack, et lorsqu'il est traité convenablement au moyen d'un antiseptique métallique, il fournit un bon usage. Les Champignons qui détruisent le bois du Pin jaune (Pinus palustris, Mill., sont : Lentinus lepideus, Fr. (Voir Fig. 1) (1). Sphæria, pilifera, Fr. (Voir fig. IN), Tramztes Pini. Fr., et Merulius lacrymans, Fr.
« Le premier est un grand destructeur de nostraverses, la décom- position s'étendant trèsrapidement de la partie inférieure à la partie supérieure. Dans les ballasts douës d'une certaine porosité, plus les traverses sont enfoncées dans le sol, moins elles ont de durée, du moins en ce qui concerne la décomposition. Le mycelium exige beaucoup d'humidité pour pouvoir se développer, et aussi une cer- taine quantité d'air. Un ballast qui entrave la libre circulation de l'air empêche le développement du mycelium. Le soleil et le vent produisent le même effet ; et, souvent, une traverse qui parait saine a la surface sera tellement décomposée en dessous, qu'il faudra la faire disparaitre de la voie.
«Le mycelium de ce Champignon offre ordinairement une teinte d’un blanc pur, et la plupart du temps n'est point détruit par la gelée. Sur les ponts il produit de grands dégats.
«Le Trainetes Pini se rencontre aussi sur les traverses dece bois, mais 1] n'apparait que sur les parties placées au-dessus du sol. Il peut croitre et fructifier avec une quantité d'humidité moindre que le Lentinus Lepideus, mais, d’après les observations faites jusqu'ici, la rapidité de ses effets destructifs n’est pas aussi grande. Le Champi- gnon représenté dans la figure III (SpÆ. pilifera, grossissement de cinq diamètres), se rencontre sur l'aubier du Pin jaune, auquel il donne un aspect d'un noir sale; et si l'humidité persiste, des fermen- tations se produisent et amènent la décomposition du bois.
«Le Sphaeria pilifera attaque l’aubier, amènela décoloration et finit rapidement par décruire cette partie de bois, quand il se trouve dans des conditions favorab'es à son développement. La matière résineuse contenue dans le Pin jaune n’arrête pas les attaques de ce Champignon, quand les pièces de bois sont employées au dehors. Le cœur du Pin jaune est si ferme et si dense qu’il se laisse diffici- l-ment pénétrer par les antiseptiques. On peut appliquer à cette
.() Cette figure montre la fructification du champignons sur le bois, et le mycelium à l'intérieur, Les dimensions du réceptable varient de un à huit pouces de diamètre.
ET.) pu
essence les remarques relatives à l’enfouissement des traverses du Chêne blane. Dans les constructions, le Pin jaune est attaqué par le Merulius lacrymans, quand le climat est chaud et humide et que l'air est calme.
« Le Pin blanc (Pinus strobus L.), employé pour les tabliers des ponts et les treillis est attaqué par le Lentinus Lepideus Fr., l'Agaricus melleus Vahl., le Polyporus Vaillantii Fr. (Le même effet est produit aussi dans les endroits clos et chauds, par le Meru- lius (1). Ces deux Champignons causent de grands dégats.
«Il y a beaucoup d’autres bois dont le tissu est bien adapté à leur emploi comme traverses, mais qui sont si rapidement détruits par les Champignons qu'ils perdent toute valeur utile, à moins d'être convenablement traités. Tels sont le Hêtre, le Bouleau, l'Orme et l'Erable.
« Get expose suffira sans doute pour appeler l'attention sur l'impor- tance pratique de l'étude des Champignons, au point de vue écono- mique, en ce qui concerne la décomposition du bois. Dans tous les cas, il faudrait employer immédiatement les moyens préventifs sui- vants qui sont du reste des plus simples :
«1° Laissersécher, avant deles employer, les madriers, les tra- verses et les planches, à moins qu'on ne les destine à servir dans
(Le Merule, indépendamment des traverses de soutennement des railset des poteaux télégraphiques qu'il attaque dans le: environs de Toulouse, commet des dégats considé- rable sur les planchers des salles basses (pin des Landes et sapin du Nord). Ces planchers, en bien des lieux, doivent être renouvelés après 8 où 10 ans d'usage. Nous avons dtstbué (Fungi Gallici le Merule qui avait anéanli, dans une salle basse de la rue des Coffres à Toulouse, un plancher en chêne datant à peine de 6 ans d'établissement.
Voici un fait très curieux que nous venons de constater : À la prière d'un ami nous avons visité le 20 février la cave de la maison Cousy, rue Saint-Antoine du T, à Toulouse, dépendante de l'atelier de cadres de M, Minel dont l'industrie et le logement occupent au rez-de-chaussée un très long couloir au-dessus de cette cave opscure et privée d'aération. « Une montagne de champignons reémplissait régulièrement, toutes les semaines, cette cave et, pénétrant par les bouvétures du plancher, lendaient à oceuper la chambre à coucher » disait-on ! L'indication était exacte, le champignon (Poria Vaillantü Fr.) en partie bien caractérisé, s’échappail, en mèches abondantes, des Jointures houvetées du plancher (Sapin de Norwège) an-dessous de tous les meubles où les pieds les détruisaient moins régulièrement que dans les parties fréquentées de h pièce. L'entrée de la cave (une trappe) était placée dans cette mème pièce qui n'avait d'autre aération que celle de la porte d'entrée dans la rue à l'extrémité de l'atelier dont la profondeur est très considérable; toutes dispo- sitions favorables au développement des champignons et assurément peu propices à une bonne hygiène. Il fallut l'emploi du ciseau et du maillet pour soulever la trappe de la cave et à peine avais-je franchi le premier échelon, qu'une bouffée d'air chaud et putride me fit hésiter à avancer, La lumière me permit d'apercevoir alors, d'énormes flocons blancs couvrant complètement le sol, au point de ne pouvoir placer les pieds sans les dégrader et en m'enfonçant à près de 40 centimètres de profondeur. Cette végétation était l'hyphe cotonneuse (Hypha bombycina Pers.); elle s'avançait du sol très humide, le long des murs en maçonnerie, à près d'un mètre de hauteur; elle se détachait dans le haut en prenant, sur les parties qui avaient adhéré aux murs, une tente fauve et tombant alors en déliquescence; elle tapissait des caisses d'emballage placées au milieu de la cave et montait à travers un poteau de soutenement pour recouvrir la poutre et une partie du dessous du plancher correspondante à la sortie au dehors du champignon poreux. Ferhat une brassée de cette végélation floconeuse comme si j'eusse pris avec mes deux bras un fagot de paille et cet amas de mycelium léger s’affaissa aussitôt au contact de mes bras et de mes mains. Réduit par la dessication, ce mycelium a pris, quelques heures après, l'aspect d'une peau de couleur fauve ou jaunâtre passant au brun. Cette récolte n'a pernus d'identifier la forme mycelienne jusqu'à ce moment incertaine, avec les réceptacles poriformes du P. Vaillantii, P. qui constituent bien réellement l'état complet de l'Hyme- nomycète. C. R. (Note de la Re,
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l'eau. Le bois vert contient, selon les espèces, 25 à 48 0/0 de son poids de sève où d’eau, dont il faut faire disparaitre au moins la moitié pour empêcher la décomposition des pièces peintes d'un seul côté, ou de grosses pièces peintes sur tontes leurs faces, telles que tampons, coussinets, barres d'appui, marchepieds, etc.
«2° Embpiler les planches et les madriers de facon à permettre à l'air de circuler librement entre toutes les parties. Pour cela, il faut établir d’abord, sur le sol, des pièces de six à dix pouces d'épaisseur, et empiler toutes les couches en ayant soin de placer des lattes étroites entre chacune d’elles, aux extrémités comme au centre. Ne laisser croitre ni gazon, ni plantes autour des piles, afin que rien n'entrave la libre circulation de l’air dans les parties inférieures.
« Pour les grosses pièces de bois, les faire sécher sous des abris, et les soustraire aux rayons du soleil. En effet, le soleil dessèche les surfaces extérieures si rapidement que l'humidité intérieure ne peut plus s'échapper, et il y a alors tont lieu de craindre une décompo- sition intérieure.
« Si les traverses, les madriers ou les planches sont empilés en contacts trop intimes, et restent ainsi pendant un certain temps, l'humidité ravivera le mycelium et lui permettra de se développer. Il arrive parfois qu'on rentre, dans les magasins, de grosses pièces destinées à la construction des charrio!s lourds, et qui déja sont, en partie, envahies par des mycelium. Plus tard, on nettoie ces pièces, on les travaille, on les met en place, puis on les peint, ce qui met le comble a toutes les chances les plus avantageuses pour une dé- composition lente, mais sûre. De tels bois n’ont pas plus du quart ou du tiers de la durée des bois convenablement desséchés.
«Si les planches, surtout celles qui sont employées pour le bordage des voitures, sont empilées en contact trop intime pendant l'été, elles deviendront promptement la proie des Champignons quidécolo- rent le bois et remplissent les cellules d'exeroissances semblables à celles que j'ai représentées dans la Fig. IV, (aubier du Pin blane, grossissement «à 150 diamètres). Les espèces de Champignons qui décolorent l’aubier, et amènent ensuite la fermentation, sont extré- mement nombreuses, et se développent avec une grande rapidité. Quelques-unes des formes rencontrées sur le Pin blanc, sont des Sphaeria (?) semblables à celles que j'ai indiquées dans la Fig. IV. * Ce bois en séchant restera taché, mais le dessèchement arrêtera la décomposition. Lorsque des planches de ce bois sont employées dans la construction des voitures, puis ensuite recouvertes de pein- ture, elles ne tardent pas à pourrir dès que l'humidité peut atteindre les parties incomplètement peintes. Ce genre de décomposition ne s'applique pas seulement aux bois utilisés pour les wagons, et les constructions de chemins de fer, il se retrouve aussi dans les bâti- ments, les embarcadères, les docks, où le bois est presque exclusi- vement employé. s
«On voit qu'il est indispensable de bien comprendreles motifs qui doivent nous déterminer à entraver de suite les premiers effets de la décomposition du bois, avant de recourir à d’autres procédés de traitement plus compliqués et plus dispendieux. »
New-York, 5 décembre 1888. (Traduit de l'anglais par M. J. O. Richard.)
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Fungi nonnulli Paraguariae et Fuegiae Auctore CAROL. SPEGAZZINI.
1. PHANEROMYCES. Speg. et Hariot (nov. gen.)
Char, Ascomata marginata, subscutellata, erumpenti-superficialia, céraceo-Subcornea ; asci octospori : sporidia 9-septata, hyalina.
“Obs. Genus singulare habitu lichenino, natura tamen Patellariis et Sficleis accedens,
PHANEROMYCGES MACROSPORUS, (Boud.) Speg. et Har.
Niptera? Macrospora Boud, — Fung. C. Horn. n° 76.
Diag.Cupulaeminutulae erumpenti-superficiales, albo-marginatae, disco laevi fusco-olivaceo ; asci octospori dense paraphysati ; sporidia elongate-ellipsoidea, inonquilateralia , 6-septata, nae constricta hyalina.
Hab. Ad lignum decorticatum putrescens in sylvis, l'Hermite island (leg. Cl, Hariot).
Obs.Cupulae sparsae v. hinc inde plus minus ve dense aggregatae, orbiculato-scutellatae (0,5-1mdiam.),deorsum matriceinfossa, superne libero-superficiales, margine integro v, vix repando, crasso ohtuso latiuseulo subinvoluto candido adpressissime furfuraceo-squarruloso, disco planolaevi olivascenti-fusco donatae; asci dense congesti, cylin- draceo-subelavati saepe subtorulosi, antice obtuse rotundati non v, vix incrassato-tunicati, postice brevissime crasse que attenuato— Stipitati (150-160 X 20-22), octospori (sacpe abortu 3-5 spori), paraphysibus filiformibus densis hyalinis apice subramululosis sub- intricato-coalescentibus fuscescentibus que nbvallati ; sporidia recte v. oblique disticha, elongato-ellipsoidea, utrinque obtusa (30-35 X 9-10) inaequilateralia v. subeurvula, 4-6-blasta, v. 5-pseudosep- tata, non constricta, e hyalino perdilute chlorina, laevia.
Species pulchella habitu Séictidem quamdam exertam simulans, fabrica lichenina, gonidiis tamen non visis et jodi ope plane nulla.
2. PLEUROTUS MICROSPERMUS. Speg. (n. sp.).
Diag. Caespitosus, pileus infundibuliformi-subspathulatus, re- pando-lobatus, sordide albus v. subcinerascens in sicco fuscescens. Cystidia longe lanceolata (45-60 X 10-15 æ) apice obtusiuscule acu- tata saepe que incrustata, hyalina ; sporae egloboso ovoidae (3-44) hyalinae laeves.
Species P{. strigello Berk, affinis, pileo glabro tamen recedens.
3. CLITOCYBE BALANSAE. Speg. n. sp.).
Diag. Pileus glaber, laevis, viscidus ; lamellae lineares confertae, longe decurrentes, pallescenti-alhae : stipes plus minus ve elongatus incrassatus que, velutino-pulverulentus, albus basi connato-caespi- tosus ; sporae ovato-globosae, minutae hyalinae.
Hab. Ad basin truncorum in sabulosis, Guarapi 1884.
Obs. Pileus quando que cornucopioides, quando que infundibuli- formi-spathulatus (5-6 ’’alt, X 2-6 lat), postice tamen semper marginatus, ambitu grosse repando-lobatus, margine acutissimo- subinvoluto, glaber, laevis, viscosulus, saepius granulis arenae in- crustatus v. adspersus, in vivo sordide-albus v. albo-cinerascens, in sicco cervinus, Caro tenuis (1-3” crass.) alba, flocculosa, com- pacta ; lamellae lineares sublatiuseulae (1-2 lat.) membranaceae, confertae, acie integerrimae, utrinque attenuatae, postice longe de-
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currentes, polymacriae, in vivo albo-pallescentes, in sicceo sordide ex umbrino PR NUS stipes teres rectus v, curvulus (10-
25°” long. X 3-57) farctus, superne gradatim in pileum expansum bai nodosus saepius fasciculato- confluens, dense pulverutento-velu- tinus, subviscosulus, in vivo sordide albus.
4. POLYSTICTUS HARIOTIANUS Speg. (n. Sp.).
Diag. Funalis ; pileus albus v. pallescens, flabellatus, substipita- tus vel subeffuso-caespitosus, superne squamis lamelloso-laciniatis pulcherrime subrufescentibus strigose vestitus, margine integer, obtusus; contextu suberosus, albus ; hymenium planum album poris mediocribus angulosis, dissepimentis pro ratione tenuibus efformatum.
ab. Ad truncos prope Guerapi, 1884 (Ego habeo hujus speciei formam sterilem sub n° 2,809).
Obs. Pilei quandoque solitarii, quandoque hinc inde dense caes- pitosi, dimidiato-flabellati (10-207 diam. trans. X 15-20” diam.
ant. et post.), postice effuso-decurrentes v. cuneati ac stipite tuber-
culoso-difformi (5-10 long. X 3-7” crass.) plus minus ve évoluto basi saepe effuso-suffulti, spongioso-molles, subelastici superne con- vexuli, azoni, pallescentes v. perdilute subrufescentes, squamis con- coloribus saepius verticalibus, majusculis, ad medium usque in 2-5 laciniis planis linearibus apiceobtusissimis rufescentibus, plus minus ve elongatis (2-3”° long. X 0,3” crass.) divisis praecipue in parte postica vestiti, ambitu vix tuberculoso sublamellosis, margine inte- gri, crasse obtuse que rotundati; contextus albus v. albo-subpal- lescens, superne in squama solutus inferne in hymenium productus ; hymenium cum pileo concreto planum vel convexulum, album v. vix pallescens, zona marginali strictissima sterili subalv eolata cinctum, e tubulis longiusculis (3-5°”) dense constipatis, ore mediocri (300- 800 ») integ"o v. rarius subsinuoso, intus extus que albis, dissepi- mentis pro ratione tenuibus, flaccidis, integris compositum. Sporae non visae,
Species pulcherrima admodum caespitosa, pileis quandoque pla nis quandoque subungulato convexis, donata, Pol. funali Fr. afi- nis, sed satis distincta.
9. FaAvozus BALANSAE Speg. (n. sp.)
Diag. Pieuropus, pileus membranaceus ex orbiculari-reniformis, applanatus, sordide alutaceus, lavissimus, glaberrimus ; pori rhum- boideo tetragoni, pro ratione minuti integri breves ; stipes hori- zontalis crassus, sordide albus striatus, pulverulentus.
Hab. Ad truncos in sylvis Guarapi, 1884.
Obs. Solitarius; pileus membranaceus (in siCco subpellucidus ex orbiculari remiformis (10-11” diam! transv. X 7-8” diam. ant. post.) e convexulo applanatus, alutaceo-fusceus, obsolete radiatim subvirgatus, laevis, glaber v. vix in parte postica pulverulento= viseidulus ; caro tenuissime vix circa stipitem. evoluta, subtremel- oidea pallescens hymenium; planissimum pileo. concolor v. vix, magis obscurus, porosum, poris posticis elongato decurrentibus, mediis rhomboideis ({”” diam.), periphaericis subrotundis (0,8”” diam.) dissepimentis tenuiter membranaceis strictis (0,5°” lat), acie non v. vix denticulatis donatum ; stipes horizontalis e centro sinus postiei pilei evolutus antice compressulus, apice applanato-dilatatus, postice teres pileo concolor (3”long. X 5” crass.), intus faretus
ID
albus pulverulento-velntinus. Sporae non visae. Species pulcherrima Faw. brasiliensi Fr. nee non Fuv. lenuiculi Pal. affinis, satistamen distincta, a Fav. specioso Speg. stipite pulverulento pileo que postice non marginato recedit. | ke
6. SOROSPORIUM ARGENTINUM Speg. = Sacc. Syll. Fung, vol. VII. part. Il, p. 513.
Tab. Ad spiculas Conchri cujusdam in herbosis prope Guarapi 1884.
Obs. Glomeruli 5-30 spori (20-40 y diam.), sporae ellipticae v. globosae v. e mutua pressione angulosae (7-10 X 6), laceves, fuli- gineo-olivaceae, subpellucidae.
L’ acide lactique, excellent agent pour l’ étude des Champignons _ secs, par G. LAGERIEIM.
J'ai publié dans la Revue Hedwigia 1888, n° 2, une notice sur l'emploi de l'acide lactique pour l'étude des algues dessèchées({). J'ai employé depuis ce réactif dans les études mycologiques, et les résultats obtenus sont tels, que je ne puis qu’en recommander vivement l'emploi à ceux de mes collègues qui s'occupent de l’étude des Champignons. [acide lactique s'adapte spécialement à l'étude des Péronosporées et des Urédinées. Traitésa l'acide lactique,de vieux échantillons secs des espèces du Peronospor« paraissaient comme vivants. L=s pédicelles, les rameaux et les conidies se gonflaient et conservaient leur forme naturelle. De même pour les spores des Urédinées, spécialement pour les Uredo. Traitées à l'acide lactique, elles reprennent leur forme naturelle, et leur contenu s’éclaireit. Quand on les traite suffisamment longtemps avec ce réactif, on réussit à les faire éclater et alors les pores germinatifs se montrent en plein, ce qui est d’un grandavantage pour la détermination exacte de l'espèce. Ma méthode pourrait aussi rendre de grands services dans l’étude des autres champignons qui se comportent comme les Péronosporées et les Urédinées.
Voici comment on procède. On emploie de l'acide Jactique sous
forme de liqueur concentrée. On prend un petit morceau du cham-
pignon, qu’on place sur le porte-objet dans une ou deux gouttes d’acide lactique ; ensuite on chaufle le champignon ainsi préparé a une flamme de bougie. L’acide lactique est porté pendant qu’on chauffe la préparation à se répandre sur le verre, ce qu’on doit em- pêcheren ramassant le liquide au moyen d’un objet quelconque (d'un couteau par exemple), parce que sans cela le champignon serait presque sec et brûlé. Après avoir chauffé pendant un temps suffi samment long, on place le verre couvre-objet.
Examinés au microscope, les champignons ainsi traités, qui aupa- ravant étaient ratatinés se montrent gonflés et reprennent leur forme naturelle. De plus, quand on chauffe suffisamment la prépa- ration, le contenu cellulaire estau moinsen partie dissous ou éclairei ce qui est d'une grande utilité pour l'étude de beaucoup de champi- gnons. L’acide lactique étant un liquide épais, on peut, en déplaçant le couvre-objet, tourner les champignons et les examiner de diffé- rents côtés. Comme on le sait, cela est parfois important, par ex., pour l'étude des Urédinées.
Fribourg en Brisgovie, le 29 janvier 1889.
(1) Voir aussi Journal de botanique, 18388, p. 448. -
LOGE —.. +
Fungi quidam novi vel minus bene cogniti Auctore P. A. KARSTEN.
HELicopPsis. Karst, ‘n. gen.
Conidia cylindracea, in spiram convoluta seu helicoidea, olivacea (sub lente fuliginea), septata. Hyphae obsoletae. Est Helicomyces dematiens.
H. ozivAcEuUSs Karst. n.sp.
Acervuli gregatim sparsi, nonnumquam macula expallente insi- dentes, ohovoidei vel subsphaeroïidei, olivacei, circiter 0,1 mm. lati. Conidia in spiram arcte convoluta, 9-11-septata, eguttulata, dilute fuliginea (sub micr.). 3 mmm. crassa (spira 7-8 mmm. diam.).
In hymenio Lyomycetis rosei adhuc vegeti prope vicum Surikais in Fennia australi, m. Nov. 1886.
TRICHOSPORIUM _ Late effusum, velutinum, laxum, griseo-vel olivaceo-fuscum. Hy- phae repentes, intricatae, dichotome vel vage ramosae, parce sep- tatae. fuligineae (sub lente), pellucidae, ramulis ultimis subhya- linis, asperulis. 4-6 mmm. crassae, Conidia ovalia, laevia, hyalina, in flavum levissime vergentia, membrana obscuriore, eguttu!ata, 6-8 mmm. longa, 3-7 mmm. crassa.
In ligno vetusto arborum frondosarum ad Mustiala, m. Oct.
ISARIA HYSTRICINA Karst. n. sp.
Stromata solito simplicia, setaçea vel filiformia, 1-3 mm. acta et 90-150 mmm. crassa, ex hyphis faseiculatis, sub-continuis, flavido- hyalinis tenaciter coalita, praesertim basin versus laxe floccosa, hyphasmate floccoso- intertexto, albido-insidentia, caespites magnos (circiter À cm. latos), argillaceo- alutaceos, (in statu SiCCO) formantia. Conidia sphaeroideo-ellipsoidea vel sphaeroïidea, eguttulata, hyalina, longit. 7-9 mmm., crassit. 6 mmm. vel 6 mmm. diam.
Ad truncum putrescens Salicis fragilis in oppido Tammerfors, m. Sept. 18 0.
CoORTICIUM EVOLVENS Fr. pileo effuso-refiexo vulgo legitur hinc pro Stereo vero, ut jam antea indicavimus, censendum postque Stereum fusc um (Schrad.), cui affinitate proxime accedit, locandum. Sporae ejus oblongatae vel elongatae, rectae, eguttulatae, hyalinae, 4-7 mmm. longae, 1-2 mmm. crassae.
XEROGARPUS ODORATUS (F:.)et X. alneus (Fr.) Karst. Cystidiis cylindraceis, tenuibus, prominulis sunt praediti. Sporae illius ellipsoideae, 4-6 mmm. longae, 3 mmm. crassae, hujus ellip- soideâe, 4-6 mmm. longae, à mmm. crassae. Corlicium giganteum Fr. et C. convolvens Karst. cystidia habent crassa, .immersa, ergo ad Peniophoram pertinet.
GRANDINIA PAPILLOSA Fr. ad ÆXneiffiam trahenda est.
GRANDINIA EXSUDANS Karst. nominatur in Finl. Basiosr, Gloeocystidium exsudans.
HYPOCHNUS SUBFUSCUS*" H. TrisTis Karst.
Sacc. Syll. Hym. Il, p. 663. Species est bene distincta. Hyphae hujus ramosae, septatae, flavae vel fulvescentes 4-6 mmm. crassae, fertiles tenuiore, dilute subcoerulescente hyalinae (sub lente).
HYPOGHNUS MUCcIDULUS Karst SRRRIES habet ramosas, articulatas, enodosas, flavido- -hyalinas velhyalinas, 2 -3mmm, Crassas.
Mustiala, m. Dee. 1888,
Jo 7e
Sur là phosphorence de l’Agaricus olearius De Cand., par M. U. MARTELL (1).
7 L'observation de la phosphorescence de l'Agaricus olearius, m'a été suggérée par quelques unes de mes études dans ces dernières aïnées et si je n’ai pas encore publié le résultat de mes recherches sur ce sujet, c’est que celles-ci ne sont pas terminées, La première mention de la phosphorescence dece champignon a été faite par Bat- tarra, et pourtant Micheli n’en parle pas dutout, L'apparition de ce phénomène singulier m'a donné la curiosité de l'étudier et pensant qu'il y aurait lieu de faire plusieurs expériences essentiellement physiques, j'ai eu recours pour m'aider en cette circonstance à mon cher ami Felippo Cecchi professeur de physique à l'Ecole Pie, et devenu mon maitre encore une fois. Et comme celui-ci s'intéresse beaucoup à la connaissance du phénomène que nous devons étudier
‘ ensemble, nous renouvellons les expériences déja faites par Delile,
par Tulasne et par Fabre. Les résultats ont tous été conformes à ceux obtenus des expériences de Fabre. L'Agaricus olearius a été vu produire des lueurs dans l'obscurité soit pendant le jour soit pen- dant la nuit. Je dois faire observer que ce n’est pas chose facile que de distinguer la phosphorescence pendant la durée du jour, et pour constater ce phénomène, il faut rester longtemps à l’obscurité. Lorsque j'ai entrepris la première expérience sur cet objet, je me souviens d'avoir passé une heure au moins dans un petit cabinet et dans l'obscurité la plus parfaite, avant de pouvoir apprécier les lueurs transmises par plusieurs échantillons d'Agaricus olearius que j'avais apportés de chez moi, Ce temps nous a paru long il est vrai, mais je crois qu'il devient nécessaire au champignon pour pro- duire sa lumière, de rester un certain laps de temps dans l’obscu- rité, et je vais en fournir la preuve. Pour cela, je me suis fait apporter dans ce même cabinet plusieurs spécimens de l’A. oleartus, et après avoir constaté qu'ils venaient de séjourner environ deux heures dans l'obscurité absolue, j'ai vu subitement à ma grande satisfaction, luire parfaitement ces derniers champignons. Gette expérience ne me laisse aucun doute sur la continuité du phénomène phosphorescent. Tout aussi heureux que Tulasne en cette circons- tance, nous avons vu souvent des échantillons de cet Agarie dont une portion du stipe était seule lumineuse, et d'autres dont la partie charnue du chapeau était également phosphorescente soit en dessus soit en dessous, la luminosité résidant dans ce dernier cas sur les deux faces des lamelles; mais les spores n’ont produit aucune lueur quoiqu’elles fussent réunies en grande quantité.
Des observations répétées et faites avec soin, ne nous ont révélé aucune augmentation de température, en quelque moment que se soit pendant la production de la phosphorescence. Si lon immerge un champignon dans le gaz oxygène, il ne se produit aucune aug- mentation de lumière ou de calorique. Dans l’acide carbonique les lueurs phosphorescentes décroissent lentement, et se perdent tout-à- fait si l’action de ce gaz se prolonge d'avantage, Les expériences faites avec l’eau chaude ne concordent pas, quant à leurs résultats, avec celles de Fabre. Celui-ci a observé que par l'immersion du
(1) Extrait du Nuove giornale botanico Italiano, vol. XXI, n° 1, janvier 1889, et tra- dut de l'italien par notre zélé collaborateur M, O, Debeaux, ;
= 98
champignon dans l’eau chauffée à 4- 50 centigr., la phosphorescence . s'éteint pour ainsi dire instantanément, tandis que nous avons trouvé de notre côté que le champignon lumineux reste insensible dans l'eau chauflée à + 40 centigr., et que la Jumière s’affaibht lentement à + 50 centigr. Cette faiblesse devient plus rapide à + 60°, et disparait instantanément à + 90°. Nous avons observé en outre que sur la glace en fusion, la phosphorescence se perd beaucoup plus rapidement, et ne reparaît plus si le champignon est replacé à une température plus élevée + 10 à + 12 par exemple. Les expériences entreprises ensuite, concordent absolument avec celles de Fabre sur l'intensité de la lumière produite laquelle semble atteindre son maximum d'éclat à une température de + 8 à + 10 centigr., et montre une action plus où moins prolongée à une tem pérature inférieure à + 5°, diminuant graduellement et proportion- nellement à la température. Nous avons remarqué également que si le champignon est plongé dansde l'alcool à 30 centgr., la phosphores- cence disparait assez rapidement, et qu'en outre les vapeurs alcoo- liques n'ont aucun effet sur la luminosité, bien que leur action soit prolongée quelque temps. Il me rappelle aussi d’avoir immergé un échantillon d'A. olearius dans une dissolution saline (pendant une double réaction de l'acide sulfurique sur du bicarbonate de soude) et d’avoir observé que la phosphorescence cessait à l'instant. Mais si l'immersion était de courte durée, de 70 à 80 secondes, les lueurs - phosphorescentes reparaissaient après cet espace de temps, pendant lequel plusieurs fois même, elles ne s'étaient pas affaiblies. Je pour- rais rapporter ici beaucoup d’autres expériences qui ont conduit à cette conclusion : € Chaque fois que l'aelion qui occasionne la ces- sation du phénomène lumineux daus l'Ag. olearius n'est pas trop prolongée, ou n'est pas susceptible d'amener en aucun cas soit lentement soit tout à coup la mort du champignon, cette action cessant immédiatement et le champignon étant replacé dans des conditions normales, la lumière reparait toujours, quelque soit d'ailleurs le mode d'action auquel il a êté soumis. » Si l'agent n’a pas sur le végétal une action mortelle subite, mais pourvu que celle-ci soit lente et graduée, on observe que la lumière cesse peu à peu, et comme pour ainsi dire cellule par cellule, au fur et à me- sure que l'agent mortel pénètre celles-ci. Chaque petite parcelle des lamelles de l'Ag. olearius est dotée du principe lumineux comme le prouve ce fait, qu'ez touchant une lamelle sur une toute petite partie de sa suface, toutes les autres lamelles deviennent lumineu- ses sur les deux côtés à la fois. Ces dernières observations me donnent une forte raison pur soutenir qu'il faudrait entreprendre de nouvelles études sur le facteur principal de la vie, c’est-à-dire sur le protoplasma. Nous étions sur le point de faire de nouvelles expériences à ce sujet, lorsque la mort est venue frapper le profes- seur Cecchi. Il est probable que je ne reprendrai jamais une sem— blable étude comme aussi je n'aurais jamais fait connaître les faibles résultats obtenus de mes observations, si l'envoi fait aujourd'hui de l'Agaricus olearius par le professeur Massalongo n'eut attiré l'attention de la Société botanique italienne sur ce point. Je main- tiens donc que la phosphorescence de l'Ag. olearius ne se rapporte aucunement à la présence des organes reproducteurs, et que ce phénomène soit nécessaire à l'existence de ce champignon, comme
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l'a démontré ce fait de quelques rares spécimens il est vrai, qui n'ont émis aucune lueur phosphorescente, et je suis loin de penser que celles-ci proviennent de la restitution de la lumière qui serait comme emmagasinée par le champignon. Je me rappelle d'avoir observé des champignons phosphorescents trouvés sous une couche épaisse de paille au pied d’un olivier sur lequel ceux-ci s'étaient développés, comme s'ils étaient placés dans l'obsurité la plus par- faite; Fabre pense que si les caractères d’un phénomène de com- bustion sont le fait d’une quantité plus considérable de carbonne émise par un champignon phosphorescent, et non par une espèce non lumineuse, celui-ci pourrait bien [ui donner raison. Pour moi, je ne partage pas cette opinion, et je soutiens qu'’ane combustion plus considérable est un effet, et non une cause. Et alors, quelle serait cette cause qui produit la phosphorescence ? Ni les ohserva- tions que je viens de rapporter, ni celles de Fabre qui sont cepen- dant les plus complètes, n'aboutissent à une conclusion. C'est aussi pour cela que je juge nécessaire de faire de nouvelles études, et l'explication juste du phénomène lumineux sera trouvée en étudiant la substance fondamentale de la vie ou le protoplasma., Dernière- ment M. Philipps a publié un mémoire sur ce sujet dans la Revue mycologique, mais sans arriver à aucune conclusion (1).
BIBLIOGRAPHIE
J. B. Barra. Flore mycologique illustrée. — Les champi- gnons des Alpes-Maritimes. Fasc. I. Genre Amanita, p. 1-20. Tab. I-XI. in-f° carré, Nice 1888,
M. J. B. Barla, directeur du Museum d'histoire naturelle de Nice, s'occupe, on le sait depuis longtemps, avec un grand zèle et un vé-
(1) Note ajoutée par le traducteur. ;
L’Ayarius olearius du midi de l'Europe n’est pas le seul de ce genre qui produise de vives lueurs dans l'obscurité. M. Jules Garnier parle dans son Voyage autour du Monde (vol. 2e, p. 140, 1871), d'une espèce d’Agaric non encore déterminé, et servant de parure au Néo-Calédoniennes de la tribu de Kanala. Dans une fête à laquelle assistait M. J. Gar- nier, celui-ci fut frappé d'étonnement en voyant au milieu de la nuit obscure qui envelop- pait les danseurs, briller çà et là sur la tête des jeunes filles une sorte de fleur phospho- rescente placée dans leur chevelure. Intrigué au plus haut point, il voulut connaitre à toute force la nature de ce diamant de cannibale, et parvint non sans peine à s’en procurer un; ef quelle ne fut pas sa surprise en reconnaissant à la lueur d’un foyer, que ce n’élait autre chose qu'un petit champignon du genre Agaric. Son éclat est analogue à celui des vers-luisants -ou dés mouches phosphorescentes que lon aperçoit la nuit en si grand nombre dans les campagnes de la Nouvelle-Calédonie,
Tout récemment encore, M. Georges Atkinson, de Columbia (Etats-Unis d'Amérique), vient de signaler dans le Bolanical Gazette, numéro de janvier 1889, p. 19, un nouveau cas de champignon phosphorescent. Parmi quelques centaines de champignons charnus que M. Atkinson avait récoltés en août 1888, dans le comté de Watauga (N: C.) et non lom de Blowing Rock, ce botaniste a observé une espèce particulière et assez commune dans cette contrée qui était manifestement lumineuse dans l'obscurité. L'ayant adressée à M. le professeur A. P. Morgan, celui-ci l'a rapportée à l'Agaricus (Ulitocybe) tludens Schaw. Æpicr. 606. M. Atkinson en a placé plusieurs groupes au pied d’un arbre sur le devant de l'hôtel où il était logé et tous les voyageurs ont pu observer comme lui pendant la nuit le phénomène lumineux produit par cet agarie. D’après les observations et les expériences faites par M. Atkinson, la phosphorence réside dans lhymenium et probable ment aussi dans les parties adjacentes de l'hyménophore. Les jeunes individus sont égale- ment phosphorescents, mais pas aussi brillants que les échantillons adultes. Les lueurs ne se produisent ni dan: le stipe ni dans les parties charnues du chapeau et après la récolte du champignon la phosphorescence continue aussi longtemps que persiste (. de
lhymenium. ;
— 100 —.
ritable suceès de l'étude des champignons de la province de Nice.. Dès 1855, il nous faisait connaitre la végétation spéciale de cette région privilégiée qui, grâce au littoral et aux bois de conifères qui l’avoisinent, présente à chaque saison des ressources inattendues pour le mycophile. Trois ans après, en 1858, M. Barla publiait ouvrage illustré qui a particuliérement attiré l'attention des gens du monde et des botanistes sur ses travaux, et que l’on retrouve
depuis dans toutes les bibliothèques. Les 48 planches coloriées et les descriptions qui accompagnent les « Champiguons de la province de Nice », ont rendu au public un grand service pour la distinction des espèces comestibles, des espèces venéneuses ou suspectes. L'accueil
Re
bienveillant fait par les mycologues à ce premier fascicule comme .
ledit l auteur dans la préface de sa nouvelle publication, l’a encou- ragé à poursuivre ses recherches. Ces études actuelles (nous en avons eu dans ces derniers temps les prémices dans le Bulletin de la Sociélé mycologique de France), sont le complément des pré- cédents travaux dont le naturaliste de Nice reconnait avoir tracé un cadre trop restreint. Il s’agit en ce moment d’une illustration dans des proportious grandioses, toujours accompagnée d’un texte étendu dans lequel la synonymie scientifique, la nomenclature vulgaire, la description d’après le plan nouveau et l'habitat, sont suivis de l’indi- cation des propriétés utiles ou nuisibles. La représentation de l’es- pèce de grandeur naturelle (jeune on adulte), ainsi que ses spores, le tout colorié, est l'œuvre de l’auteur, babile dessinateur et peintre à la fois, et d’un collaborateur distingué, M. Victor Fossat. Le pre- mier fascicule comprend le genre Amanite. Il sera suivi d’autres fascicules pour chacun des genres d'Hymenomycètes niçois, et com-— prendra notamment les espèces insuffisamment ou non représentées encore, et les nouveautés d'écrites depuis peu ou encore, les espèces à établir par la suite. Le zèle de M. Barla, on le voit, est loin de se ralentir. Il-est particulièrement encouragé, il le rappelle, non sans raison, car le pays qu'il habite, avec ses zones littorales, monta- gneuse et alpine, offre des climats si opposés, qu’on y trouve la plu- part des champignons d'Europe, et que la végétation fungique, même celle des espèces charnues, s’y renouvelle toute l’année, presque sans interruption.
M. Barla donne un témoignage public de reconnaissance à divers botanistes, principalement à MM. L. Quélet, E. Boudieret à M. l'abbé Brésadola, qui ont prêté à son. œuvre leur concours bienveillant et utile; il remercie encore ses compagnons d'herborisation, MM. Deleure, Giacobi et Giaume.
Nous indiquons ci-après les espèces représentées : Tab, I.
Amanila Coccola Scop. — A. phalloides, Fr. var, citrina. P. — À. verna Fr. — A. mappa Fr.—Tab. 2. À. ovoidea. Bull. — Tab. IIT. A, virosa Fr. — A. porphyria. Fr. — A. aureola Khb. —
Tab. HI bis. À. pantherina DC. — A. Eliae Quel. — Tab. IV. 4. verna. Fr. — À, solitaria. Bull. — Tab. IV bis. À. strobiliformis Vitt. — Tab. V. A. rubescens Pers, — À, spissa. Fr. — Tab. VI. A. nilida Fr. — A. citrina P. — A. Boudieri Barla, belle espèce affine de l’'Amanita baccata, et dédiée au sympathique président de la Socièté Mycologique, M. E. Boudier. — Tab. VII. À. sérangu- lala Kr. — À. gemmata Fr. — À. junquillea Quel. — A. baccata Fr, — Tab. VIIL. À: recutita Fr. — A. echinocephala Vitt. — À.
FE
ar
L.
_coscola Scop. (variété). —"Tab, VIIT bis. À. lepiotoides Barla. Curieuse
espèce qui, selon M. Boudier, a certains caractères des Lepiotes, et pourrait autoriser une nouvelle coupe sous-générique.
A. N. Bercese. Fungi moricolae. Fasc. VI. Padoue, in-8° 1889.
Ce nouveau fascicule renferme dix planches, et les descriptions de 28 espèces dont sept nouveautés. Voici ces dernières et les espè- ces figurées : Anthostoma melanotes (B. et Br.) Sacc. — Hypoxy- lon fuscum P. — Botryosphaeria Berengeriana. De Not. — Spha- rella morifolia Pas. — Teichospora Emilii Fabr. — Cucurbitaria Castaneae v. moricola Sace. — Lophiotrema praemorsum (Lasch). Sacc. — Lophiostoma macrostomum Tod. — Mollisia discolor (Mont.) Phil. — Lecanidion atratum Hedw. — Phyllosticta os- teospora Sacc. — Phoma moricola Saec. P. morifolia Berl. sp. n. À la face supérieure des feuilles pourrissantes du Morus alba, — P, mororum Sace. — Macrophoma micromegala Berl. Sp. n. Sur les rameaux morts du M. alba. — Dndrophoma teres Berl. Sp. n. même habitat, — D. mort Berl. sp. n. Sur le bois mort &u M. alba. — Aposphaeria minuta Berl. sp. n. même habitat. — Gomothy- rium fuscidulum Sacc. — Ascochyla moricola Berl. sp. n. Bran- ches mortes du M. alba. — Diplodia atramentaria Cooke et Ell. — 0, mori West, — Camarosporiumn mori, Schl. — C. cruciatum
Fuck. — Rhabdospora curvula Berl. Sp. n. — Branches mortes, du M. alba — Pleospora mori Sacc. — Corticium roseum P. —
Typhula candida Fr.
Nous ne répèterons pas les éloges déjà donnés très Justement à cette monographie illustrée. Elle continue à rester un modèle du genre, par ses descriptions et ses figures très complètes surtout au point de vue analytique.
A. MaGxi. Sur l’hermaphrodisme parasitaire et le polymor- phisme floral du « Lychnis dioica » DC.
La note que le savant professeur de l'Université de Besancon a présentée à l'Académie des sciences, le 26 octobre dernier (voir Revue janvier 1889, p. 44.) a fourni, on le sait, l’occasion à M. Giard de rappeler, dans une séance ultérieure, les observations déja faites, a l'insu de M. Magnin sur le même sujet, et la généralisation qu'il a donnée de ces phénomènes sous le nom de castration parasilaire.
M. Magnin est revenu le 26 novembre dernier sur cette question pour faire ressortir quelques particularités intéressantes constatées dans le cours de ses recherches, qui ont porté sur 1189 pieds de Lychnis; elles confirment du reste les observations de MM. Cornu et Giard, (1) mais elles permettent de mieux préciser la nature et
(1) Il est équitable de préciser pourquoi les faits analogues déjà observés par MM. Max. Cornu et Giard ont pu échapper à M. Magnin : 4e La note succincte de MM. Cornu et Giard, publiée dans le Bulletin de La Société botanique de France en 1869, n'est pas eitée dans les publications postérieures de Fischor de Waldheim (Aun. Sc. nat. 1874), de Hoffmann, sur la sexualité, dans la Bot. Zeitung, en 1885, où il parle cependant des causes de changement de sexe cte., et M. Magnin avait toute raison de croire que Siun fait si curieux avait déjà été observé, il ent ‘été cité daus ces Mémoires. C'est sans doute pourquoi le professeur de Besancon n'avait pas cru devoir faire des recherches bibliographiques antérieures à 1874. 2° D'autre part, les communications ultérieures de Ï. Giard, sont des communications principalement zoologiques dont le titre ne pouvait laisser soupconner quelles concernaient des observations botaniques,
4
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l'étendue des modifications que, sous l'influence de lUslilago, la castration androgène détermine chez le Lychnis dioica DC.; il les résume dans les propositions suivantes :
4° La présence de l'Ustilago ne provoque aucun changement important dans les caractères morphologiques de la plante mâle; les seuls qu'on puisse reiever sont : un peu d’atrophie des étamines, se manifestant par l'absence de la dolichostylie et la fréquence de la brachystylie; une légère modification dans la forme générale du calice, due à cette particularité de l’androcée ; la plante mâle para- sitée conserve to_s les autres caractères de la plante màle saine, gracilescence, mode de ramification, organisation du calice, etc.
2% Dans la plante femelle, le parasite ne fait apparaitre, parmi les Ncaractères de l’autre sexe, que ceux des étamines et de l’entre-næud sépalopétalaire, encore ce dernier est-iltrès varishle; la forme du calice est aussi légèrement modifiée; pour tout le reste, port, vigueur, mode de ramification, vascularisation du calice, la plante hermaphrodite est bien une plante femelle: quant à l’atrophie des organes femelles, elle n'atteint pas seulement les styles et l'ovaire, mais aussi une partie des avules.
3 Un autre point intéressant, c'est (le rechercher si l'Ustilagn influe sur les autres caractères variables de la fleur, constituant ce polymorphisme sur lequel M. Crié a appelé l'attention, il y a peu- d'années ; les recherches statistiques de M. Magnin lui permettent de donner les renseignements suivants :
A. Type floral. — Les fleurs du Lychnis dioica sont le plus sou- vent pentamères; la tétramérie, signalée par M. Crié, mais déjà observée avant lui, est rare : sur 698 plantes examinées à ce point de vue, dont 31 étaient envahies par l'Ustilago, 654 avaient les fleurs pentamères, 44 étaient tétramères (dans beaucoup de cas, seulement par leur corolle où quelques-uns des verticilles); or, toutes les fieurs malades ont été trouvées du type pentamère.
B. Ramification du limbe des pétales. — Les plantes parasitées paraissent, de prime abord, plus sujettes à la quadrifidie : sur 641 plantes observées, dont 616 étaient saines et 31 parasitées, la proportion à été, pour les saines, de 553 bifides et 57 quadrifides, soit environ 40 pour 100; tandis que les 31 pieds à Ustilago ont donné 10 quadrifides contre 21 bifides, c'est-à-dire près de la moitié; mais il ressort desrecherches de Magnin que les fleurs femelles sont bien plus souvent quadrifides que les fleurs mâles : parmi 47 fleurs à pêta.es quadrifides, il n’a trouvé que 7 mâles contre 40 femelles. Le parasite ne paraît donc pas avoir d'influence sur le type floral et la ‘amification du limbe pétalaire.
C. Longueur des étamines et des styles par rapport à l& coro- nule. — Sur 64! fleurs appartenant à autant de plantes différentes, les 610 saines se décomposent en 265 dolichostyles, 255 mésostyles et 90 brachystyles; ce sont surtout les fleurs mâles qui ont les éta- mines mésostyles (dans un statistique de 798 plantes, sur 321 plan- tes à fleurs mésostyles, on compte 255 mâles et 66 femelles), tandis que les fleurs femelles sont ordinairement dolichostyles (207 fois contre 86 mâles) ; or, les 31 fieurs parasitées ont donné 14 mésos- tyles, 17 brachystyles et pas une seule fleur dolichostyle, même chez les mâles; ici l'influence du parasite est évidente ; elle consiste en une atrophie partielle, qui atteint surtout les styles, mais rac-,
+
2 10%
courcit aussi les étamines, et dans la fleur mâle et dans les fleurs de la plante androdioïque.
M. Magnin donne, en terminant, les chiffres exacts de ses obser- vations statistiques, qui n’ont été indiqués qu'approximativement dans sa première note : 1189 fleurs récoltées sur autant de plantes distinctes lui ont donné 72 fleurs atteintes d’'Ustilago ; sur 1004 de ces plantes examinées plus attentivement, il a noté 525 pieds mâles, 432 pieds femelles et 37 pieds d'apparence hermaphrodite, soit pour ces derniers un peu moins de 4 pour 100 du nombre total et de 9 pour 109 du nombre des pieds femelles. Ces chiffres donnent une idée de la fréquence relative des sexes et de l'infection parasitaire, à l’état naturel, pour la fin de l'automne, et dans une région très limitée où le Lychnis dioica DC. est extrêmement abondant,
Les observations de M, le D' Magnin sont en bien des points ori- ginales, particulièrement sur l’'Hermaphrodisme eñ général, et sa véritable nature chez le Lychnis dioica, cela dit sans que nous ayons bien entendu l'intention de méconnaitre l'importance des dé- couvertes dues à la perspicacité de M. Max Cornu ou de M. Giard, nos savants et très perspicaces correspondants, Nous croyons être dans le vrai en disant ici que M. Magnin est le premier qui a indi- qué que le Lychnis n'est Jamuis hermaphrodite, malgré les cas cités par les auteurs depuis Linné : et que toutes les fois qu’ils ont cru observer cet hermaphrodisme, ils ont eu affaire À une plante femelle parasitée! M. Magnin aurait pu développer davantage ce point dans ses deux notes, et il est à désirer qu'il revienne sur l’hermaphro- disme en donnant le résultat complet des observations qu'il a pu poursuivre en y joignant des figures différentielles caractérisant les fleurs male, femelle et androdioiques, leurs calices, etc., etc.
CR;
Note sur deux types remarquables d'Entomophthorées. Enpusa Fresenii Now. Er Basidinbolus rantrum, EtD., SUIVIE DE LA DEs- CRIPTION DE QUELQUES ESPÈCES NOUVELLES, par M. (GraRp. (Extrait des Comptes rendus de lu Société de Biologie, novembre 1888).
Dans le cours de ses recherches sur le parasitisme, M. Giard a étudié une Entomophthorée assez rare, Entomophthora cerlli- phoræ Gp, parasite de la Galliphora vomitoria des dunes de Wime- reux. Cette Entomophthorée présentait, comme toutes ses congénè- res, un Caractère épidémique, bien que les diptères infestés fussent uniquement remplis de spores durables. L'auteur avait constaté que les Calliphora de la dune étaient seules atteintes par l'épidémie, et que les nombreuses mouches bleues prises dans le village même étaient toutes indemnes. C’est vainement qu'il avait tenté des expé- riences d’infestation à l’aide des spores durables, soit sur les larves de Calliphora, soit sur les insectes adultes.
Au mois de septembre de cette année, M. Giar]l a rencontré de nouveau des Calliphora atteintes par l'Entomophthorée et fixées cette fois sur les fleurons ligalés de Chrysenthimum seg2luim, dans les champs cultivés. Ces Culliphora n2 présentaient pas extérieure- ment la teinte rouille ordinaire, et l'intérieur du corus était rempli d'une poudre jaunâtre, qui, at micros3e, se montra
composée exclusivement da spores durables, à p
ais bien moins épaisses que
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celle des hypnospores observées antérieurement, et d'une coloration jaune clair et non brun foncé. Il y avait donc chez l'E. calliphoræ deux sortes de spores durables.
Ce double aspect des spores durables se rencontre également chez une très curieuse Entomophthorée décrite par Eïdam, sous le nom de Basidiobolus ranarum. Les hypnospores de Basidiobolus sont : tantôt jaunes ou presque incolores, et tantôt d’un hrun foncé, l'épis- pore étant épaissi et encroûté. Il y a, de plus, une presque identité de taille entre les spores durables de Busidiobolus (25 à 45 y) et celles de Æ. calliphoræ (35 y en moyenne) et l'aspect de ces éle- ments est à peu près le même dans les deux espèces.
M. Giard ineline à penser, que les spores durables de l'E. calli- phorae sont avalées avec le diptère par les batraciens, et plus spé- cialement par l'Hyla arborea. Les diptères affaiblis par le parasite doivent être une proie plus facise pour le batracien. Ces spores germent dans le tube digestif et prennent leur complet développe- ment sur les excréments de la rainette où elles donnent des hyphes et des conidies plus un petit nombre d'hypnospores. Les calliphora, à leur tour, s'infestent en cherchant leur nourriture sur les excré- ments des batraciens. Leur seule présence, les mouvements de la trompe et des pattes suffisent pour favoriser la projection des coni- dies. À l'intérieur de la mouche, le champignon produit exclusive- ment des spores durables incapables de reproduire directement le parasite chez un autre diptère sans une nouvelle migration.
Si cette hypothèse est exacte, les espèces du genre Basidiobolus ne représenteraient qu'une des phases du développement d'un groupe particulier d'Entomophthorées parasites des Muscides, et l'on s'expliquerait facilement et les épidémies locales des Calliphora et l'absence du champignon dans l'intérieur des villes.
Pour compléter la démonstration. il faudrait faire avaler des dip- tères infestés à des batraciens pris dans des localités où le Basidio- bolus n’existe pas. L'expérience n’est pas impossible, mais la réali- sation en est plus difficile qu’on ne le croirait à priori. On pourrait aussi essayer la culture des spores d'E. calliphorae sur des exerè- ments de batraciens préalablement stérilisés. C'estce que M. Giard propose de tenter ultérieurement.
Les espèces d'Entomophthorées sont beaucoup plus nombreuses qu'on ne le suppose généralement. Pendant l'été dernier, M. Giard a observé un certain nombre de formes nouvelles. Il signale les sui- vantes, qu'il se propose de figurer et de décrire avec plus de détails :
1° Entomophthora saccharina. — Cette espèce recueillie dans Ja dune d’Ambleteuse, est parasite de la chenille d'Euchelia Jaco- beae. l'Euchelia était abondante, et presque tous les Senecio Jaco- baeus var. candicans en étaient couverts, au point d'être entière- ment dénudés. Les chenilles mortes étaient fixées aux rameaux de seneçon généralement la tête en bas, mais assez souvent aussi dans la position normale. Les spores conidiennes forment sur les poils de la chenille infestée de petits amas d'aspect saccharin. Elles mesu- rént 17 à 18 & dans leur plus grande dimension et sont pyriformes. Les spores durables (zygospores), très abondantes à l'interieur de la chenillé, ont une paroi très épaisse; elles sont irrégulièrement sphériques et ont 21 4 de diamètre ; les hyphes mesurent 7 a 10 p.
2% Entomophthora Plusiae. — La chenille de Plusia gamma L.
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a fait, au mois de juillet dernier, des ravages considérables dans Île département du Cher. Sur une quinzaine de chenilles qui lui ont été expédiées de Herry, six ontmanifesté pendant le voyage ou peu après leur arrivée ure maladie Larasitaire duca une £ntomophthora. Les chenilles atteintes, ditM.Giard, présentent un aspect velouté comme certains végétaux à poils succulents; de plus, les touffes formées par les hyphes donnent au tégament l'aspect ridé et vermiculé. Un acarien très voisin du T'yroglyphus mycelophaqus Megnin est très abondant sur les chenilles infestées, et concourt probablement à la propagation du champignon dont il transporte les conidies.
3° Metarhizium Chrysorrheae. — Les chenilles de Liparis Chry- sorrhea L., vivant sur les chènes du jardin d'acclimatation du bois de Boulogne, ont été en grande partie détruites, pendant les mois de juin et juillet, par un champignon que M. Giard rapporte au venre Metarhizium Sorokine. Les chenilles infestées jonchaïient le sol ou allaient périr contre les grillages servant d’enclos aux ani- maux. Eiles renfermaient des hyphes unicellulaires, d’une couleur brunâtre, terminées par des conidies irrégulièrement ovoides, me- surant 5 y de long sur à y de large et renfermant généralement deux globules huileux réfringents. L'aspect extérieur des chenilles était peu modifié. Elles paraissaient seulement un peu indurées et ratatinées, et les poils avaient un aspect légèrement pulvérulent.
4 Metarhizium? Leplophyei. — C2 curieux cryptogame a été trouvé sur un orthoptère assez rare, le Lcplophyes punctatissima Bose, qui vit sur les ormes et arrive à l'état adulte tout à fait dans l'arrière-saison. C’est dans une allée du bois de Mendonque M. Giard a rencontré, au mois d'octobre, les spécimens infestés, Ils étaient fixés à la face inférieure des feuilles, parallèlement à la nervure médiane et la tête tournée vars le pétiole. Le mycélium du champi- gnon est très nettement pluricellulaire; les spores sont de deux sortes : les unes sont des conidies très petites et ovoïdes courtes: les autres, un peu plus grandes, 6 à 8 », ovoïdes allongées et divi- sées en deux par une cloison transverse. Le champignon présente des rhizoïdes nombreux, qui font adhérer largement l'insecte par toute sa face ventrale:
E. LaurenT. Recherches sur le Polymorphisme du Cladospo- rium herbarum (Extrait des Annules de l'Institut Pasteur. Décembre 1888).
Les recherches expérimentales (1) de l’auteur portent un jour nouveau sur les développements divers d’une moisissure (Cladospo- rium herbaruin LKk.) très répandue dans la nature et qui a fait parfois, par ce poiymorphisme mal connu, le sujet de certaines spé cifications a reformer maintenant.
D'après M. Laurent, le Cladosporium herbarum peut présenter
(1) Ce milieu de culture dont M. Laurent a fait l'emploi le plus fréquent, est le moût de bière additionné de 8 à 10 p. 0/0 de gelatine. Il est excellent pour la croissance d’un très grand nombre de moisissures. Les cultures ont été faites sur verres de montre pla- cés dans des godets en porcelaine disposés en pile. Le procédé est très commode et permet d'observer facilement la eroissance des mycelium sous le microscope. Tous les résultats consignés par l’auteur ont été constatés par là culture en goutte de gélatine nutritive suspendue à la face inférieure d’une lamelle, Oa peut ainsi suivre d'une manière continne sous le microscope, le développement d’une mime spore sans crainte d'impuretés causées par les germes de l'atmosphère,
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outre le {ype naturel : 1° le Penicitlium cladosporioides Fres, (1) ; 2° le Dematium pullulans De Bary (2) sur cellules et avec cellules ; J° la forme levure blanche ou torulacée de M. Pasteur et la forme rose ; 4° le Fumago ou état d’enkistement commun aux einq pre- mières formes rappelées ci-dessus. Ces distinctions acquises et sur la précision desquelles il semble qu'on n'aura pas lieu de revenir, fournissent à M. Laurent l’occasion de proposer une réforme dans le langage botanique appliqué aux Hyphomycètes, langage qu’on modifierait au fur et à mesure des progrès des études.
L'auteur s’est abstenu d’émettre une hypothèse sur l’état asco- phore du Cladosporium herbarum. Pour lui, ce n'est pas le Pleos- pora herbarum dont il a obtenu les périthèces dans la culture de l’Alternaria tenuis. Il semble même, d’après ses observations, qu'il n'existe pas d’affinité très grande entre le Cladosporium et l’Alter- naria. M. Laurent ajoute : « Il est très vraisemblable que la forme ascophore du premier (le Cladosporium) n'est autre que le Capno- dium Salicinum, auquel jusqu'ici les mycologues ont attribué exclu- sivement les fumago foliaires. J'aurais voulu vérifer cette hypo- thèse des ascopores de Capnodium, mais je n’en ai jamais rencontré pendant la durée de mes recherches. »
J. CosranTIN. Recherches sur le Cladosporium herbarum. (Journal de Botanique. Janvier 1889).
L'auteur ayant observé dans son laboratoire sur un Haliotis qui s'était couvert de moisissures 1° le Cladosporium herbarum, 2° l’Al- ternaria tenuis, 3° une forme rappelant le Clasteroporium lenuissi- mum Sacc. (Macrosporium Fr. {lelminthosporium Nees), tenta la culture de ces trois végétations dans différents milieux. Les spores du Cladosporium ont donné 1° des plantes identiques au type pro- ducteur, 2 des formes passant très nettement à la forme Alterna- ria, 3° de petites spores incolores qui ont produit dans une culture ultérieure l’Æormodendron cladosporioides. Une seconde culture a permis à M. Costantin d'observer les passages du Cladosporium à l’'Hormodendron et dès le 15 juillet, il avait acquis la certitude de l'identité de ces deux dernières prodactions, cependant il attendit pour publier ce résultat, d’avoir obtenu la confirmation d’autres faits importants sur l'histoire du Cladosporium et il se hâte de le regret- ter aujourd’hui, il l'avoue, en reconnaissant qu'ayant parcouru depuis les Annales de l’Institut Pasteur, M. Laurent avait publié ce résul- tat avant lui.
Des cultures ultérieures de l’A/{ernaria ont donné d’abord unique- ment cette Mucédinée et en se:ond lieu l’Al{ernaria plus la forme Hormodendron, aussi une forme rappelant le Macrosporium. Ces résultats conduisent M. Costantin à penser «qu'il existe une relation entre le Cladosporium et l'Alternaria que beaucoup de physiolo- gistes rattachent au Pleospora herbarum. »
(1) Synonymes : P. olivaceum Corda, P. nigrovirens Fres.; P. viride Fres.; P. chlorinum Fres. , Hormodendron cladosporioides Saec.
{2) Tout récemment M. Costantin à déclaré identiques le Dematium et le Cladospo- ritum. M. Saceardo avait émis l'avis que le Dematium était l'état mycelien du Cla- dosperium . 2 |
dir
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N. ParouiLLarp. Fragments mycologiques. (Journal de Bota- nique, À et 2. 1889).
On sait que le genre Lachocladi:m de Leveillé, correspondant aux Clavaires de la section Felutinae, de l'Epicrisis de Fries et comprenant des espèces presque charnues, d’autres cartilaginenses et quelquss-unes absolument ligneuses, n'a jamais été étudié sous le rapport des caractères des spores. M. Patouillard à comblé cette lacune à l’aide des spécimens conservés dans le riche herbier du Muséum d'histoire naturelle de Paris, qui contient presque tous les types.
M. Patouillard établit 2 subdivisions génériques ainsi caractéri- sées : 4. Lachnocladium proprement dits : Rameaux cylindraces, entièrement tomenteux par des poils simples ou rameux, spores in- connues, Plantes coriaces. 2. Dendrocladium : Rameaux plus ou moins comprimés, souvent canaliculés, aisselles aplaties, demi-cir- culaires ; hymenium unilatéral, spores brunes, échinées ou verru- queuses, ovoides arrondies, apiculées à la base. Plantes dures, ordinairement ligneuses.
Le Sylloge ènumère 17 Lachnocladium. M. Patouillard anaïyse complétement un même nombre spécifique, mais il propose les 7 espéces nouvelles suivantes : (7 espèces mentionnées par M. Saccardo lui étant inconnues). L. clavarioideum Guyane, (Melinon n° 70).— L. violaceum Guyane, (Melinon 101). — Z. albo=cinereum Guyane, (Melinon).— L. leucoceras, Guadeloupe,(L'Herminier). — L. gigan- teum, Guyane, n° 109. — L. insigne Guyane, (Melinon 104) — L. Guyanense Guyane, (Melinon 84).
Une très belle planche, due au crayon exercé de M. Patouillard représente ses nouvelles espèces.
PauzL Brunaup. Micellanées mycologiques (Extrait des Actes de la Soc. Linn. de Bordeuux, 1809).
L'auteur fait l'énumération dans ce n'uveau fascicule d’un grand nombre de champignons observés récemment par lui, dans la Cha- rente et les départements voisins et dans cette liste, qui comprend toutes les divisions de la mycologie, nous retrouvons les 28 espèces ou formes nouvelles suivantes : Sphaerella crenata P. Brun: Sous les feuilles du Spiraea crenata.Saintes. — Lophiostoma perversum var, Santonensis, P. Brun. Ecorce du Fraxinus excelsior. Saintes. — Phyllosticta Lantanoidis PK. forma Santonensis. P. Brun. Sur fes f. du Viburnuim lantana, Saintes. — P, Camelliaecola P. Brun:
1. lang. du Cam. Japonica. — P. crenata P. Brun. f. du Spiraea crenata, — P. Metrosideri, P. Brun. f. du Metrosid. villosa. Ta- hiti. — P. ovalifolii, P. Brun. Sur les f. du Ligustrum ovalifolium.
— P. Rhododendricola P. Brun. f. des Rhot. cultivés. — P, Ambro- sioides, Thum. f. Sanfonensis, P. Brun., f. du Chenopod. amibrus. — P. Phytlolaccecola, P. Brun. f. du Phytolaccu acinosa. — Phoma Hippocastani Passeriniin Litt. branches de l'Aescul, Hipp. — P. Camelline, P. Brun. tiges mortes du Cam. Jup. — P. lirel- liformis Sacc: f. Aucubicola, P. Brun, branches mortes de l'Aucuba Jap. — P. Tatulae.f. Strumonii, Passer. et Brun. Sur les tiges mortes du Datura stramonium. — Astleroma Daturue. P. Brun. Tiges mortes du Dat. stram. — À, sérophulariae, P. Brun. tiges
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du Scrophul nodosa. — Pacosphaeria Genistae, P. Brun. sur les f. et les tiges du Genista tincioria. — Diplodia Juglandis Fr. f, fructicola P. Brun. fruits desséchés du Noyer. — Ascochyta fraxi- nicola, P. Brun. Branches du Frax. excel. — Hendersonia sama- rarum, P. Brun. Samares de l’Aïlante. — H. obscura, Passer. in litt. Branches mortes du Robinier. — Camarosporium pseudopla- tani, P. Brun. Branches tombées de l'Erable sycomore. — C. Pseudo Acaciae; P. Brun.; branches du Robinier. — Septoria Myrobolanae P. Brun. Sur les feuilles du Prunus myrob. — $S. Rosae-sinensis, P. Brun. f. de l'Hybiscus rosa-Sinensis. — Sept. Aristolochiae, x. maculicola, P.Brun.f. del’Aristolochia Clem.— Pestalozzia fune- rea, Desm. f. Camelliae, P. Brun. branches mortes des Camellia cultivés. — !Jormiscium affine, Passer. in litt. Sur une feuille de Laurus ? Ile Mayotte. Ces nouveautés sont toutes accompagnées d’une diagnose.
Euc. Nier. Notice biographique sur Alexandre Malbranche. (Bulletin de la Soc. des Amis des Sc. Nat. de Rouen, 1888).
C’est un devoir fort sympathique qu'a rempli M. Eug. Niel, Prè- sident de la Société des Amis des sciences de Rouen, en faisant l'éloge académique de son ancien confrère et ami, qui pendant longtemps fût président de la même Société et un de ceux qui après avoir contribué à sa fondation aida le plus à sa prospérité. M. Niel énumère les travaux de ce savant modeste qui rechercha toujours et beaucoup plus, une satisfaction intime, un agréable emploi de ses loisirs qu’un éclat peu en rapport avec la réserve de ses habitudes et les besoins de son esprit.
Les tecteurs de la Revue, savent que Malbranche était passionné pour les Lichens et que, dans les derniers temps de sa vie il aborda avec succès l’étude des champignons microscopiques. M. Niel nous rappelle les divers travaux de ce regretté botaniste avec des appré- citions fort intéressantes. Il faut mettre en première ligne parmi les ouvrages dont l'étude actuelle donne une liste très complète, les Lichens de la Normandie, collection à laquelle Alphonse de Bre- bisson participa et dont Malbranche avait indiqué dans la préface les honorables origines : «C'est à M. Le Prévost et au D'Cam. Mon- tagne, qui venait chaque année passer quelques jours au château du Parquet, dit-il, que je dois les premiers types de lichens qui ont décidé probablement de mes préférences pour cette famille ; ils ont été la première pierre de l'édifice que je veux élever aujourd'hui à la Lichenographie normande.» «Malbranche a publié, M. Niel le rap- pelle avec à propos, tantôt avec la collaboration de l’éminent myco- logue Saccardo, tantôt avec le regretté Abbé Letendre et aussi avec notre sympathique collègue, M. André Le Breton, des travaux im portants sur les Champignons. «Il n’est pas une page de l'important Sylloge qui ne porte le nom de Malbranche auquel son auteur avait dédié le genre Malbranchea ». ÿ
La liste des travaux de Malbranche dressée par M. Niel, ne com- prend pas moins de 130 études décrites de 1850 à 1887, concernant la botanique descriptive, la physiologie, la tératologie, des discours et des rapports, des notices nécrologiques, etc., etc.) parus dans les recueillis des différentes Sociétés savantes ou littéraires de Rouen qui avaient tenu toutes à honneur de s'attacher M, Malbranche.
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A. Monograph. of the British Uredineae and Ustilagineae by Ch. B. Plowright. London in-8° 1889.
MM. Kegan Paul, Trench et C* de Londres, viennent de publier en un beau volume de 348 pages avec gravures dans le texte et hors texte, le savant travail que les mycologues attendaient de M. Ch. Plowright.
On sait que l’auteur, s’est essentiellement appliqué à la continua- tion des recherches expérimentales des frères Tulasne et du pro- fesseur de Bary et surtout au contrôle des faits que MM. Woronin, Kuhn, Magnus, Oerstedt, Rostrup et Farlow notamment, ont signa- lès dans ces dernières années. Sous ce rapport, comme aussi à raison des observations personnelles de M. Plowright,son livre méritait et mérite assurément d'exciter l'attention des botanistes.
La partie systématique de cette nouvelle étude comprend 13 cha- pitres étendus, dont l'indication des titres suffira pour en démon- trer l'importance : 1. Biologie des Urédinées et introduction histo- rique ; 2. Mycelium ; 3. Spermogonies et Spermaties ; #4. Œcidios- pores ; ©. Urédospores ; 6, Téleutospores ; 7. Hétérécie; 8. Myce- lium des Ustilaginées ; 9. Formation des Teleutospores ; 10. Germi- nation de ces derniers organes: 11. Infection des plantes hospita- lières ; 12. Culture des spores ; 13. Infection artificielle des plantes.
La partie descriptive des deux divisions : Urédineos et Ustilagi- nées, est conçue sur un plan trés logique. Le lecteur trouve l’exposi- tion bien ordonnée, avec de grands développements, y compris les dimensions microscopiques des organes reproducteurs et, par para- graphes distincts pour chaque espèce,des Æcidiospores, Uredospores et Téleutospores, la synonymie, la citation des Æxsiccata, enfin la biologie. Cette dernière parti, complétant la description spécifique, est souvent très étendue et présente toujours un exposé bien fait des faits acquis y compris les plus récents, ainsi que des remarques pro- pres du savant monographe. Un glossaire des termes usités, dont un grand nombre peu familiers encore pour beaucoup de botanistes, et une liste des auteurs cités dans l'ouvrage, qui est à vrai dire une bibliographie complète sur cette matière, suit la 2° division du livre. Enfin, une explication des planches, pour plus de 170 figures et une double table alphabétique des espèces décrites et des plantes hospita- lières supportant ces dernières, clôturent ce bon et remarquable tra- vail qui doit beaucoup aider à la connaissance de champignons dont le rôle est important dans la nature et néfaste surtout pour la grande culture.
Ch. H. Peck. Report of the botanist. (41° rapport adressé aux Régents du Sénat des Etats de New-York.) Décembre 1888,
Dans ce travail annuel, le savant botaniste d'Albany donne de tres nombreuses diagnoses d'espèces nouvelles qu'il a étudiées, IL s’agit particulièrement d'Hyménomycètes. Nous en irdiquons les noms :
Lepiota arenicola, Trichoioma intermedium, T. terriferum. T. tricolor, T. [uligi- neum, Clitocybe subsimilis, C. caespitosa, C, sulphuïrea, Collyhia strictipes, C. alba, Omphalia subgrisea, Mycena capillaripes, M. crystallina, Entoloma flavo-viride, Clito- , pilus crythrosporus, C, conissans, C. caespitosus, Pholiota minima, Inocybe fibrillosa, J. subfulva, J. violaceifolia, J, agglutinata, J. nigridisca, J. vatricosa, Flammula subfulva, Naucoria paludosa, N, unicolor, Galera inculta Psilocybe senexr, Deconica
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subviscida, l'sathyrella minima, Cortinarius, muscigenus, Corlinarius brevipes, C: brevissimus, C. albidifolius, C flavifolius, C. griseus, C. badius, C. subflexipes, Lactarius maculatus, Russula atropurzurea, Bolelus glabellus, B. variipes, B. 1nde- cisus, B. albellus, Polyporus mutans, P. pineus, Hydnum fasciatum, lrpex nodulo- sus, Clavaria albida, G. dense, Cercospora Gentianae, Oospera Cucumeris.
Tous les mycologues connaissent l'importante contribution qu’à apportée depuis un grand nombre d'années, M. le professeur Ch. Peck, à la connaissance des champignons américains. Ces con- tributions sont insérées tous les ans dans le rapport que les profes- seurs de l’Université adressent , chacun pour la science qu'il cultive, aux régents du Sénat. Le labeur de M. Peck dépasse en nouveautés qu'il a décrites dans ces dernières années seulement le chiffre de 2000, les nouveautés bien souvent représentées et tou Jours suivies de diagnoses complètes, sont échelonnées dans les « Reports » 22 à 41, c'est-a-dire de l’année 1871 à ce jour, et pour la période de 1871 à 1887, M. Peck vient de dresser un index alpha- bétique indicatif des numéros du volume et de la page qui se rap- portent à chaque espèce mycologique. Get index n'occupe pas moins de 58 colonnes du rapport 41°. Il sera certainement bien accueilli par les possesseurs de la précieuse collection des « Reports ».
Cr. SPEGAZZINI. Fungi Guaranitici. Pu&ir. Il. Extrait des Annales de la Société scientifique Argentine. Buenos=Ayres 1889.
Cette seconde partie descriptive des récoltes de champignons faites par M. Balansa au Paraguay, comprend 202 uuméros, parmi lesquels on ne compte pas moins de 107 espèces nouvelles et 8 gen- res nouveaux, Nous indiquons ci-après ces nouveautés en les fai- sant suivre des n°® qu'ils portent dans la distribution faite par l’in- trépide collecteur :
Pleurotus tropicalis, sur racines pourrissantes, Peribebuy (4095). Polhporus quarapiensis, troncs pourrissants Guarapi (4090). — P. repando-lobatus, troncs pourrissants (4099). — Polystictus ful- vicolor, idem) Peribebuy (4099). — Puccinia bignoniacearum,
Guarapi (3932-4029). — P. Paraguayensis, fol. Lippiae, Paraguari
(3930). — P. guaranitica, fol. viv. Tricuspidis latifoliae. Gua- rapi (3966). — Uromyces Pontederiae, fol. viv. Ponted. cordata (3949). — Cronartium paraguayense, fol. viv. Bardanesiae, Gua-
rapi (3938). — Coleosporium ignobile, fol. plant. inconnu, Gua- rapi (3141). — Uredo incognita. fl. Orchideae ? Guarapi (4163). — U. ignota, fol. inconnue, Paraguari (4021). — U. paraguayensis, fol. ZLippiae Paraguari (3930). — LU Bignoniacearum, fol. viv. d'une Bignone grimpante, Guarapi (4029). — Tuberculina para- guayensis, fol. Bardanesiue (3938). — Dimerosporium, imperspt- cuum, fol. viv. d'un Büibergia, Guarapi (4059). — D. pannosum, fol, du Randia aculeata, Peribebuy (3984). — Asteridium coro- natum, fol. Compositae, Paraguari (3995). — Asteridium erysiphoi- des fol, viv. d’un Cupania, Guarapi (4075). — À. dimerosporoide, fol. viv. Bilbergiae, Paraguari (4059). — 4. hirsutum, fol. viv. d'un Æugenia (4083). — Meliola Winterii, fol. viv. du Solanum verbascifolium, sierra de Peribebuy (3986). — M. malacotricha, fol. viv. Dichondra repens, Caa-guazu (2720-3494). — Meliola erio- phora, fol. viv. du Ficus Ibapoy (sans n°). — M. delicatula, fol. viv. d’un Myrsine innommé (3985). — Eutlypa aurantiicola, raci- nes du Citrus aurantium (3997). (A suivre).
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P.A. Karsren. Icones selectae Hymenomycetum Fenniae non- dum delineatorum. 2° fascicule in-4° Helsingfors 1888.
Les onze planches en couleur de ce nouveau fascicule (I-XT) re- présentent trente espèces (n° 31-60), toutes décrites jadis par Pare teur dans son ouvrage bien connu. «Æyss!. Finl.oSkand.ITatts, v. dans ses « Symbolae » ou dans la Revue mycologique, en 1887. Un nouveau texte accompagne les planches, toutes d’une exécution fort remarquable et très intéressantes par la coupe du sujet, le jeune âge et les organes de reproduction ou de végétation qui les accom-— pagnent. Nous indiquons sommairement ces espèces :
Tab. 31. Clylocybe puellula Krst. affine du CI. Tornata. — 32. Mycena amicta. Fr. v. Leucopis Karst. rappelant, quoique dif- férente, la var. incongruente du M. amicta. — 33. Mycena late- bricola Karst. — 39, Cortinarius lucorum. Fr. diffère du C. 2m- pennis par la couleur du chapeau, la forme et la couleur du stipe, plutôt que par celle des lamelles. — 40. Naucoria Tavastensis Karst. affine de N. myosotidis. Fr. — 41. Tubaria anthracophila Karst., affine de 7. furfuracea. — A2. Inccybe trivialis Karst. affine de J. lacer& et se rapprochant par divers caractères de N. scabra et N. deglubens.— 43. Hebeloma deflectum Karst. Cette espèce pour- rait unir les genres Naucoria et Æebeloma, par les passages que ses caractères établissent entre l'un et l’autre genre. — 44. 77. sub- saponaceum Karst.— 45. À garicus sanguinarius Karst., aquelques affinités avec Ag. haemorrhoidarius Schz. — 46, Psilocybe Gillelii Karst. — 47. P.simulans Karst., assez analogue de O. campanella. — A8. Psathyrella synamifera Karst.A la taille du P+ gracilisi Er. mais s’en éloigne évidemment par le stipe soyeux, les lamelles uni-
colores, ete., (tes — 49, Lentinus domesticus Karst. — 50. Copri- nus lagopides Karst. — 51. Coprinus Spegazzinii Karst. — 52. C. affinis Karst. — ©5. Polyporellus lubaeformis Karst., élégante
espèce qui rappelle l'aspect du P. alveolarius. — 54. Bjerkandera cuiatula Karst.— 55. B. melina Karst. 56. Poria ferrugincofusca Karst. — 57. Fomes thelephoroides Karst. — 58. Fomes lenuis Karst. — 59, Sarcodon Fennicus Karst. — 69. Dacryomyces incar- natus Karst.
M. C. Cooke. Illustrat. of British fungi. (Hyménomycètes.) Fase. 66-67. 1888. (Tab. 1035 à 1066).
Les deux nouveaux fascicules de la belle illustration des champi- gnons charnus de l'Angleterre, continue le genre Russule. Voici les espèces représentées :
1035. Russula olivascens Fries. — 1036. R. furcata Kr. — 1037. R. sardonia Fr. — 1038. R. granulosa Cooke, — 1039. R. vires- cens Schaeff. — 1040. R cutefracta Cooke. — 1041. R. olivacea Schaeff. — 1042. R. Duporti Phill. et R. serotina Quel. — 1043. R. cyanoxantha Schaeff.—1044. R. heterophylla Fries Schaeff. — 1045.
idem. variété à chapeau roussâtre. — 1046. R. faetens Pers. — 1047. R. subfaetens Smith. — 1048. R. fingibilis Britz.— 1049. R. ochroleuca Pers. — 1050, R. ochracea Alb. et Sehwr. — 1051. R.
adusta Fries.—1052R.caerulea Pers.—1053.R. Xerampelina Schaeff. — 1054. R. lilacea Quel: — 1055, R. consobrina Fries. — 1056. R. consob, v, iñtermedia, — 1057, R. consob,' v, sororia, — 1058. KR,
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fellea Fries, — 1059. R. fallax Fries. — 1060, KR. fragilis v. viola- cea Quel et var nivea Pers, — 1061. R. Barlae Quel. — 1062. R. nitida Fries. — 1063. R. nitida Fr, var. A et B. — 1064. R. arme- niaca Cooke. — 1065. R. puellaris Fries. — 1066. R. puellaris var nigro-violacea,
Briost et F. Cavara. J. Fungi parassiti delle piante colti- vate od utili, Exsiccati, delineatiet deseritti. Kase. I, n°% { à 25, in-4°, 1889.
La tre que nous avons entreprise depuis quelques années, et qui est utilisée pour l’enseignement agricole en France, notam- ment, nos honorables et savants confrères viennent de l’entre- prendre pour l'Italie, et le premier fascicule que nous venons de recevoir, nons permet d'en dire beaucoup de bien.
Les auteurs, ainsi qu'ils l'ont indiqué dans leur programme, ne suivent pas une division distincte des supports, puisque leur publi-
cation éditée par fascicules de 25 espèces se rapportant à diverses cultures, doit les occuper deux ou trois ans. Ce laps de temps est loin d’être excessif puisqu'ils se proposent de fournir les détails agrandis et analytiques du parasite, et que leur étude doit concorder avec la récolte des spécimens en nature. M. Linhart, de l'Académie d'agriculture d’Altenbourg avait fait, on le sait, une pareille entre- prise très goûtée partout, dans son pays surtout, car ses descriptions, comme celles de la collection actuelle des savants Italiens, étaient données dans la langue nationale, mais les dessins s’adressaient et s'adressent encore à toutes les intelligences, et c'est cette partie surtout des « Fungi parassiti » qui est louable et qui doit rendre de réels services à la mycologie appliquée à l'agriculture. MM. G. Briosi et F. Cavara sont entrés dans la voie du progrès en ajoutant parfois un complément utile à leurs diagnoses italiennes : le mode très sucecint, trop succint peut être de prévenir où de combattre efficacement les rav ages des parasites. Cette indication existe dans les livres, mais réunie au specimen de-séché de la plante attaquée,
a la description et aux figures, il y a là un avantage que le posses-
eur de la collection appréciera, Ce complément, les auteurs l’éten- dront peut-être dans les fascicules prochains, ils sont en mesure de le produire, car leurs recherches, leurs savantes leçons à l’Institut agricole de Pavie, comprennent non-seulement la connaissance intime du mal, mais les remèdes à tenter pour diminuer son éten- due ou le faire disparaitre. Nous mêmes nous eussions désiré cen- traliser les données éparses dans notre Revue depuis sa publication ou encore dans notre exsiccata pour les réunir à notre collection spéciale, et ce qui nous avait fait différer notre détermination sur ce point, c’est l’imminence de la publication promise par M. E,. Prillieux, inspecteur général de l’agriculture, dans la bibliothèque pour l'enseignement agricole de M. Muntz. À cette heure , lappli- cation des moyens prophilactiques est de première nécessité. Les vulgariser est un devoir, mais ce soin ne pouvait évidemment être bien rempli qu'après avoir montré pour ainsi dire à l'œil et fait ton- cher du doigt à l'apprenti agriculteur le mal lui-même, et de lui avoir appris son histoire sous tous ses aspects.
Voici la consistance du 1° fascicule des « Fungi parussiti ». Rap- pelons que ce fascicule est composé de 25 tableaux concernant un
ET TS
même nombre de plantes desséchées attaquées parle champignon nui- sible; qu'il est renfermé dans un portefeuille, parvient aux souserip- teurs au prix de 7 fr. 50, et que 3 ou 4 autres fascicules paraitront avant la fin de l'année. Demander aux auteurs d'écrire leur texte en Francais, cela eût été leur demander trop, et cependant si leur ouvrage est appelé à rendre de très importants services en Italie, il est à craindre qu’en dehors du personnel enseignant chez nous, les praticiens, aux quels il est destiné, ne puissent en faire un aussi bon usage que nous le souhaiterions!
1. Plasmopara viticola (B. et C.) Br. et de Toni. sur toutes les parties de la vigne. — 2, Ustilago maydis DC. sur les chaumes et l’épi du maïs, — 3. Uromyces phaseoli, Pers., sur les feuilles du
haricot. — 4. Ü.striatus Schrot. sur les feuilles du 7rifolium arvense. — ». Melampsora populina Jacq. Feuilles de la plupart des peupliers. — 6. Puccinia pruni-spinosae P. feuilles vivantes du prunier, de l’amandier, de l'abricotier, ete., etc. — 7. P. maydis
Carrad. sur les feuilles du maïs. Phragmidiuim subcorlicium Schr. sur les feuilles des Rosiers cultivés. — 9. Rhylisma acerinum Tul., feuilles des Erables. — 10. Sphaerothecx pannosa Wallr. Feuilles vivantes des Rosiers, — 11. Phyllactinia suffulta Reb. Feuilles de l’aulne, du bouleau, du noisettier, ete., ete. — 12. Polystigma ru- brum P. sur les feuilles des Poiriers. — 15. Bolrytis parasitica Cav. sur le Tulipa Gesneriana cultivé. 1%. Rumularia Tulasnei Sacc- sur les feuilles vivantes des Fraisiers. — 15. Polythrincium TrifoliiKunze, sur les feuilles vivantes de divers trètles. — 16. Cer- cosposa cerasella Sicc., feuilles vivantes du cerisier. — 17. /sa- riopsis griseola Sacc. Feuilles vivantes de l'haricot. — 18. Phyllos- licta maculiformis Sacc. Feuilles du chataignier. — 19, Phylt. Magnoliae Sace. Feuille du Magnolia grandiflora. — 20, Dndro- phoma Marconii Cav. Tiges sèches du chanvre. — 21. Septoglaeum Mori (Lev.) Brios et Cav. Sur les feuilles vivantes des Muriers, — 22. Seploria pyricola Desm. Sur les feuilles des Poiriers. — 93, Labrella. Coryli Sace. Sur les feuilles vivantes du noisetier, — 24. Marsonia Juglandis (Lib.) Sacc. Feuilles vivantes du noyer. — 25. Sclerotium Oryzue Catt. Sur les tiges du riz, où il cause de graves dommages dans la culture italienne.
P. A. Karsrex. Symbolae ad mycolog. Fennicam. Pars XXIII- XXVIIT (Extrait des Mem. de la Société Zoolozique et Botanique de la Finlande 1888).
Le savant mycologue de Mustiala décrit dansles 45 pages de cette nouvelle série de mémoires 56 espèces nouvelles observées dans la Finlande, et 4 genres nouveaux, savoir : Mucronella sublilis, sur bois pourrissant., — Polyozus Hizingeri sur les racines du Cyathea medullaris cultivé. — Corticium roseolum, sur l'écorce d’un vieux bouleau.— ÆZypochnus cinerascens, sur l'écorce d'un Salix dépéris- sant. — Motlisia sylvalica, sur les feuilles mortes du Scirpus syl- vaticus. — Pirottaea uliginosa, sur les feuilles pourrissantes du Calamagnostis lanceolata, — AcryNoscyPrA,(Î) nov. gen. Ac. gra-
(1) Diag. ; « Apotheca e subicu’o tenui, ambitu breviter tenuitec que radiato-fibrilloso enata, prinitus lentiformia et clausa, mox aperta, cupulata. plana, sessilia, coriacea vel car bonaceo-membranacea disco carnoso-ceraceo. Asei cylindraceo-clavali. Sporae 8 : nae, elhpsoideae, continuae, hyalinae. Paraphyses filiformes.
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minis (forme ascophore de l'Actinothyrium graminis), sur les chaumes, les feuilles et les gaines du Molinia caerulea, — Tym- punis Rosae branches mortes du ÆRosa volvata, cultivé. — Phoma doliolum (spermogonie du ZLeptosphaeria dolioli?) sur les tiges mortes du Sedum Telephiam. — Coniothyrium mediellum. tiges du Chenopodium album. — Lactarius lateritio-roseus, forme sylvicole intermédiaire entre le L. lilacinus Larsh. et le L. spinosulus Quel. Clitocybe pantoleuroides sur trones morts de l'Alnus ineanus. — Coccomyces insignis, feuilles pourrissantes du Carex pauciflora. — Sphaeronema nigrificans, sur les pétioles des feuilles pourrissantes de l'Armoracia rusticanr cultivé. — Caumnarosporium symphori- carpi, branches sèches du S. racemosus. —Cylindricolla graminea, chaumes morts d’un Calamagrostis. — C. /enuis, feuilles sèches d’une graminée., — Poria separabilis, sur l'écorce d’un bouleau. — Cyphella terrigena, sur la terre nue. — Tromera microtheca sur le bois de sapin pourrissant, — 7. ligniaria, même habitat. — Leptosporium mycophilum parasite d’un? espèce de myxomycète innommée. — Molinin arctica, sur bois de bouleau. — Tol/ypomy- ria fungicola, sur l'Hansenia velutina. — Oospora clavariarum, sur les clavaires pourrissantes dans les bois. — Torula obtducens, sur l'écorce à demi sèche du tremble. — Helotium straminellum, sur le bois du bouleau, — Mycorecitbea. Nov. gen. (Ce nouveau genre est détaché du G. Patellaria à raison de ses spores colorées et pluri-septées). M. triseplata, sur le bois des vieilles essences forestières. — PHAGosPH\ERELLA nov. gen, (C'est un Sphaerella à spores colorées) Ph. muculosa (Sphaierella maculosa Sacc. Syll. I, p. 487). Lasiospasria crustacez, sur le bois pourrissant du bou- leau. Zignoella immersa, sur le bois ouvrè de pin, exposé aux intempéries, — PAaoma conigena, Sur les cones de l’Abies excelsa. — Diplodina nitida, rameaux morts de l'Aulne. — Aposphaeria peregrina, à la surface du bois de bouleau pourrissant. — Rhino- cladium macrosporum, sur le thalle d’un Parmelia dégradé. — Hormiscium paradozum, sur une clôture de bois de sapin. — Co - niosporium subreticulalum sur les poteaux de sapin. — Æelotium firmulum, sur les sarments morts du framboisier. — Chuetonium humanum sur les exeréments humains. — Gnomoniella iridicola. sur les feuilles pourrissantes de LZris pseudo-acorus. — Virgaria macrospora, sur le Polystichaum spinulosum. — Cladobotryum ter- rigenum, espèce terrestre. — Chloridium micans, sur les feuilles pourrissantesde l'Iris fanx açore. — Fusomt purctiforme, habitat précédent. — Fusarium carneolum idem. (A suivre)
NOUVELLES
MORT DU DOCTEUR ANTOINE MouGEoT (1)
La botanique vient de faire une perte bien cruelle et Lien inattendue, qui sera particulièrement ressentie au sein de la société Mycologique de France, celle du docteur Antoine Mongeot, son promoteur, qui s’est éteint le 20 février, à l’âge de 74 ans, après une courte maladie, Cette perte me
(1) Joseph, Antoine Mougeot était né à Brayères (Vosges) en 1815. I était chevalier de la légion d'honneur et officier d'Académie. La fille qu'il avait perdu était mariée avec M. Fonfrède ; elle avait laissé deux jeunes filles qui, avec leur grand'mère (Midame Mou- geot) et M. Mougeot fils, ont fermé les yeux de notre ami bien regretté.
— 115 — frappe au cœur ear de longue date, lamitié la plus sincère m'ünissait au bon docteur Mougeot.
On sait qu'à l’exemple de son père, Antoine Mougeot partagea sa vie entre l'étude des plantes et le soin des malades. Modeste et modéré dans ses désirs, il se plaisait au foyer qui l'avait vu naître et qu’il n'avait jamais voulu quitter. Il aimait le calme d'une retraite agreste, la vue constante de cette belle végétation des Vosges qu'il interrogeait chaque jour et dont jeune encore son père lui avait appris à gouter les jouissances. Les amis qui ont pu comme moi apprécier la bonté et la sagesse qui formaient le fond de son caractère, comprendront qu'il ait préferé le contact reconnaissant des populations provinciales au milieu des quelles il avait grandi et aux quelles il s'était attaché, au bruit et aux séductions de la grande ville où cepen- dant ses aptitudes et son savoir lui assignaient une place distinguée.
Entouré de l'estime et de la considération de ses concitoyens, il n’accepta que les charges gratuites qui pouvaient le moins léloigner de ses malades et lui permettre de faire quelque bien à son pays. C’est ainsi qu'il fut pendant vingt années (1859-1879) membre et président du conseil général où son père lPavait précédé pendant une période plus longue encore.
Le goût et la piété filiale avaient déterminé notre ami a continuer l’œuvre de prédilection de son vénéré père. En 1861, il publiait avec laide de W. Schimper et de M. Nylander, la XVe centurie des Plantes cryptogu- mes des Vosges. M. Duchartre rendant compte à la société Botanique de ce complément d’'nn recueil cher a tous les ciyptogamistes disait avec beaucoup d’a-propos, en parlant de la coopération de Mougeot fils. « I a comble les lacunes, vérifié léxactitude des déterminations, rédigé les notes qui accompagnent chaque espèce et nous a donné par son travail une nou- velle preuve qu'il est des familles privilégiées où la science et les vertus sont évalement héréditaires. »
Antoine Mougeot aimait la science et tous ceux qui la cultivent, aussi la Revue mycologique reçut elle de lui un concours soutenu et les premieres centuries de plantes qu'elle publia furent puisées dans les matériaux des Stirpes dont il m'abandonna généreusement les Reliquiæ. En divulguant successivement les herborisations mycologiques vosgiennes mon recueil devint le berceau de la société que Mougeot et MM. L. Quelet, René Ferry et Forquignon voulaient fonder. L'on sait que pour aider au développement de l’institution naissante, Mougeot et ses amis consentirent a s’effacer et qu’en portant le siège de la société à Paris, où devaient se retrouver notam- ment des bonnes volontés plus nombreuses, ils croyaient faire un acte nécessaire. Mougeot et ses coopérateurs ont pu voir leurs prévisions réali- sées. Ces circonstances rendent le nom de Mougeot inséparable des ori- gines de la société Mycologique de France dont il avait accepté le titre de secrétaire général honoraire.
Durant le cours des travaux qui nous furent communs, Mougeot éprouva un bien profond chagrin. Il perdit il y a quelques années, une fille qui fesait sa joie et ce malheur ouvrit dans son cœur une blessure qui ne devait jamais se fermer, Pour soutenir le courage chancelant de Madame Mougeot, la digne compagne de sa vie, il essaya de surmonter sa propre peine, il chercha dans l’étude une sorte de dérivatif à d’ncessantes et tristes pensées. Chaque année il portait ses pas dans les alpes de Chambéry et donnait à la Revue mycologique des récits d’excursions qu’on ne manquait pasde lire avec profit ; 1l se montrait très assidu aux sessions extraordinaires de nos sociétés et c’est à ses récoltes et à ses soins personnels d'organisation qu’on devait toujours de remarquables expositions de champignons vivants. On pouvait croire qu'une juvéniale ardeur animait son existance tant son enthousiasme pour la science était vif et communicatif. La providence per- mettait chez Mougeot cet excès d'activité pour adoucir Le chagrin déchirant qu'il avait éprouvé.
Les récents travaux accomplis par Mougeot ont été inspirés par le pays qu'il habitait et comme s'ils avaient dû être les derniers et cloturer sa vie scientifique, ils résumaient, dans un ordre savant et ingénieux
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toutes les recherches botaniques locales y compris les plus récentes dont la science était redevable à lui et à ses amis. Je veux parler du très important mémoire quia pour titre Les champignons ècrit par Mougeot et M, le Dr René Ferry, avec le concours de MM. L. Quélet et Forquignon, aussi Les Algues, à la rédaction des quelles, Mougeot avait bien voulu m’as- socier, et qui parurent comme le précédent mémoire, dans le Tome IT d’une nouvelle édition dela Statistique du Département des Vosges en cours de publication.
La louable pensée d'honorer et de mieux servir encore la belle mémoire de Jean-Baptiste Mougeot occupait son fils avant qu’il s’alitat. C’est dans ce but que notre ami commença, dans le dernier numéro de la Revue mycolo- gique, la série des Correspondances scientifiques de l’auteur des Stipes et de ses collaborateurs. On a pu voir que cette publication très attachante était l’histoire inédite encore des débuts de la botanique en Lorraine. Get hommage que la piété filiale ne pourra nourra plus guider, Mougeot en à légué la continuation a notre, vigilante amitié.
L'an dernier le Dr Mougeot m'avait encore reçu au milieu des magnifi- ques collections amassées par son père et qu'il ne cessait d'accroître. II m'ouvrait les trésors de sa bibliothèque et de ses herbiers, avec une libé- ralité sans bornes, comme il la pratiquait si fréquemment envers les amis reçus sous son toit. Je parcourus avec lui les sites classiques des Vosges qu'il connaissait si bien et qui, depuis un heureux évènement, étaient devenus pour moi doublement sympathiques. Nous parlions du passé, nous formions des projets. et j'étais bien éloigné de supposer que ce heures si agréables devaient être les dernières qu’il me consacrait !
Antoine Mougeot héritier du zèle et de la charité de son père méritait l'éloge adressé à la mémoire de son auteur : Il n’y a pas une maison dans le canton de Bruyères où le Dr Mougeot n ait apporté les secours de Part, les consolations d’un cœur compatissant et qui ne bénisse son nom. Ainsi s’expliquait lempressement de toutes les classes de la population du canton et même du département, à accourir aux funérailles du bon citoyen, du sage, du chrétien. Puisse ce concert unanime de regrets uni à celui de la grande famille botanique parmi laquelle Mougeot tenait une place si distin- euée, adoucir le chagrin de sa femme et de ses enfants ! (1)
CG. ROUMEGUÈRE
FUNGI EXSIGGATI SCANDINAVICI. — Dans l'espoir de réunir un nombre de souscripteurs suffisant psur permettre son entreprise M. le Docteur Lars. Romell. Til. Kand. Karlavagen 28 à Stockholm (Suède) se propose de publier avec le concours de plusieurs mycologues connus, un Exsiccata des champignons scandinaves sous ce titre : Fungi exsiccati présertim scan- dinavici. Chaque fascicule comprendra cent espèces où formes appartenant à toutes les divisions de la famille des champignons. Les feuilles de lex- siccata seront détachées, ce qui permettra leur distribution à volonté. Le nombre des fascicules n’est pas encore arrêté, il en paraîtra 1-3 par année à partir de 1889. Le prix est fixé à 15 fr. port non compris. La souscription sera reçue pour un où plusieurs fascicules chez Pauteur, à l'adresse ci-des- sus ou dans les bureaux de la Revue mycologique.
Le Rédacteur en chef, gérant: G. ROUMEGUÈRE.
(4) Cette brève notice a été lue à la société Mycologique le 7 mars dernier, lors de la Î'e réunion qui a suivi le décès du docteur Mougeot.
Pa 722 à 4
Toulouse. — Imp. MARQUES & C'e, boulevard de Strasbourg, 22.
119 ANNÉE, N° 43 REVUE MYCOLOGIQUE 1e JUILLET 1889 . RépacrioN : Rue Riquer, 37, TouLousx. AR TION OU dr Contributiones ad Floram Mycologicam Lusitaniae.
FunGr Lustranict À cr. MoLLER LECTI, AUCTORIBUS A. N. BERLERE. F. Saccarno et C. RoumeGuëre. Series II (1):
1. Trichia varia. Pers. Disp. meth. Fung, p.10, Rost Mon. p.251, fe 4%1,:202, 208,212, 218, 297. Berlese, Syll. Mye in Sac. SylL., vol. VIT, p. 442.
Hub. in ligno putri Populi tremulae in Lasitania.
“2. Uromyces Dolichi. Coke in Grevillea X, p.127. De-T'oni, Syll. Ured. in Sace. Syll. Fung. Vol. VII, p. 569.
Hab (2) in foliis Dilichi monachalis cuit. « Coimbra » in Lusi- tania.
*3. Puccinia Graminis. Pers. Disp. Meth. Fung, p. 39, tab. 3. fiz.3. Winter Die Pilze I, p. 217, Da-Toni. SyIL. Ured in Saez. Syll. Fang, vol.- VII, p. 622.
Hab. in foliis Lolii in Lusitania.
"4. Puc inin Berkelegi. Pass. in Hedw. 1873, p. 143. De-Toni. Syll. Ured. in Sace. Syll. Fung, vol, VIE, p. 645.
Status Uredosporus (Uredo Vincae D.C. FL Fr. VE;°p; 70);
Hub. in foliis Vincae mediue in Lusitania.
"9. Puccinin AU (D.G.) Rud. in Linnaea IV. P. 992 Winter Die Pilze IT, p. 184. De-Toni. Syll. Fung. in Sace. Syll. Fuug VII, p. 69.
Hub. in foliis et scapis Ai sphuerocephali in Lusitania.
* 5. Puccinia Malvacearum. Mont. in Gay. Hist. fis. y polit. de Chile VITT, p. 43. Syll. n.1159, Winter Dic Pilze [, p. 168. De Ton. SyIl. Hypod. in Sice, Syll. Fang. VII, p. 686.
ab. in foliis Malvue roluntdifolire in Lusitania.
"7. Puccinia Mesnerians. Thuemen Contr. F1. Mycol. Lusit p; 11,.n. 58. Mye. univ. n. 834. De-Toni. Syll. Hypod, ja S: Syll. Fung. VIT, p. 697.
Hab. in foliis. À Rhamni alaterni et » Paylléreae latifolire in Lusitania.
QC 1Ce.
Obs. Hac ducenda est Puccinia digitala. Ellis et Hiwrkn. New Cuif. de Toni, 1. €. p. 698, quue posterior.
"8. Phragmidium Rubi (D.C.) Karst. Mye. Fenn, n. 4. (Winter Dic Pilze I, p. 231. De Toni Syll. Ured. in Sace. Syll. Funv. Voi. VIT, p. 748, Sistit etiam Status uredosporus (Urelo Rubi. Persoon. Obs. Mye. IT, p. 24.)
Hub. in foliis Rubi discoloris‘in Lusitania.
9. Uredo planiuscula. Mont. Fi. Chil. VII, p. 51. Syll. Crypt. n. 1168. De Toni. Syll. Ured. in Sace. Syll. Fung. vol. VIT, p. 857.
Hab. in foliis Rumicis obtusifolii « Coimbra » Lusitaniae.
Obs. Uredosporae subglobosae, leves, 28-39-23-28, ochraceae.
10. Lycoperdon hiemale Bull. Champ. p. 143. De Toni in Syll. Lycop. in Sacc. Syll. Fung. Vol. Nip} 4115:
(1) Series I. in Revue Mycol. 1887, p. 161.
.(2) Species asterisco notatae jam in contribationibas ad Mycologiam lusitanicam Thume- ni, Niessli et Winteri enumerantur.
Fuagt, p. 7,
1
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Hab. ad terram prope « Coimbra » Lusitaniae.
* 11. Pezisa coccinea. Jacq. Austr. t. 169. Fries Syst. Mye. II, p. 79. Cooke Myc. fig. 95.
Hab, ad ligna putrescentia «Balesay propè «Coimbra» Lusitaniae
“12. Endothia gyrosa (Schu.) Fuck. Symb. Myce. Sace. Mycol. Ven, Spec, p. 146, tab. XIV, fig. 63, 65. Mich. I, p. 31.
Status spermogonicus.
Hab. in ligno Quercino « Coimbra » Lusitaniae.
43. Lecadium clavisporum (B. et Br.) Berl. et F. Sacc.
Patellaria clavispora (B. et Br.) Ann. Nat. Hist. n.774, Phillips Disc. p. 367.
Hab. in ligno putri Populi tremulae « Coimbra » Lusitaniae.
* 144. Heterosphaeria patella Grev. tab. 103, Fries Elench, II, p. 133. Phill. Discom, p: 371:
Hab. in caulibus emortuis Dauci Carotae in Lusitania.
“15. Stegia Ilicis Fries Elench. II. p. 112. Phill. Disc. p. 390. Sacc. Fungi Var. V, p. 184.
Hab, in foliis Jlicis Aquifolii « Coimbra » Lusitaniae.
* 16. Propolis nivea. Pers, Myc. Eur, n. 2332, Sace. Mich. L p. 60. Propolis versicolor. Fries Syst. Mye. IT, p. 198. Summa veg, Scand, p. 372. Phill. Dic. p. 376. Propolis alba Schrad.
Hab. in ramis Eucalypti globuli « Coimbra » Lusitaniae.
17. Stictis radiala (Linn). Pers. Obs. p. 674. Penz. Funghi agrum, p. 399 id. 1131. Lycoperdon radiatum Linn. Spe. Plant.
Schmitzomia radiata. Phill. Dise. p. 380.
Hab. fn ligno putri Populi « Coimbra ».
“18. Diatrypella quercina (Pers). Nitsckhe Pyren. Germ. p. 71. Saccardo Syll. Pyren. vol. I, p. 206. Sphaeria quercina Pers. Diatr. Rousselii. De Not. Sfer. It, tab. 32.
ab. in ramis quercinis in Lusitania.
19. ÆEutypella minuta Berl. et F. Sacc. n. sp.
Stromatibus sparsis, erumpentibus, peridermio laciniatin fisso cinelis, usque 1 mm. diam. perilheciis monostichis, non slipatis, globoso-conoïdeis, mn collum stromatis super- ficiem vix apice Superans desinentibus, ostiolis punctiformibus non suleatis. pertusis 4/6-1/5 mm. diam. ascis clavalis, longe stipitatis, 50-6026-7 p. sp, octosporis ; sporidiis allantoideis, 11-1322, 5-3, subhyalinis.
Hab.in ramis emortuis À. Lauri nobilis et B. Cercidis sili- quastri « Cerra de San Benito » in Lusitania À Dialrype Laurina sporidiis duplo majoribus diversa.
20. Rosellinia mastoidea Sace. Mich. IF, p. 54, Syll. Pyren. vol. 1, p. 258, Rosell. mammiformis Fungi Ital. tab. 589. nec. Pers.
ab. in ramis corticatis Robiniae j seudoacaciue in Lusitania,
“91. Rosellinia sublimbata (Dur et Mont.) Pass. in Thuem. Contr. FI. Myc. Lusit. n. 294. Saccardo Syll. Pyren., vol. I, p. 259. Sphneria sublimbata. Dur et Mont. FI. Alg. I, p. 498.
Hab. in eulmis Arundinis Donacis in Lusitania.
29, Rosellinia amblystoma Berl. et F. Sacc. sp. n. Tab. LXXXIIT, fig. 1.
Peritheciis gregariis globosis, sursum obluse rotundalis, fere astomis vel inconspicue pertusis, subinde confluentibus, geminatis, ostiolo carentibus, fragilibus, 1/2 mm. diam., ascis cylindraceis, S0-10026-7; sporidiis oblique monostichis oblongo-ellipsoideis, saepe inaequilateralibus, 14-17=5-6, biguttatis, fuligmeis.
Hab. in culmis exsiccatis Bambusae milis in Hort. Botanico « Coimbra » Lusitaniae. Affinis À. arctisporae.
PESTE. PP ” À Gale
D
23. Anthostomella Tomicum (Lev.). Sace. Fungi Ven. ne IV, 1. Fungi Ital. tab. 373. Var. Leprospora Sacc. SyIL. L:p:282;
Tab. in io argenteo in Lusitania. Asci cylindracei, breviter Stipitatis, 75-8029 ; sporidia chlique monost'cha, ovcideo-ellipsoidea 14-1626 nee biguttata.
24, Anthostomella Trabutiæna Sacc. et Roum. in Rev. Mycol. II, p, 27, fig. IX, et Sacc. Syll. Pyren., vol. 1, p. 283.
Hab. in foliis emareidis Agaves amer icanne in Lusitania.
25. Anthostoma anceps. Berl. et F. Sacc. n. sp. Tab. LXXXIIT, ji er
Stromatibus superficialibus, forma variis, fumidis, sabinde palvinatis, atris, rugosis, asperulis, subinde rimulosis, intus albis; peritheciis mijuseulis, globosis, plis minusve compressis, non papillabs, cireiter 1/3-1/2 mm. diam; subcoriaceis ascis eylindraceis, breviter slipitatis, 90-100:10-12, octosporis; sporidis oblique monostichis, oblongis, saepe inaequilateralibus, utrinque acutiuse ulis , 18-22-6-9, luligineis, initio crasse uni- guttatis.
Hab. in ramis corticatis Geunothi africani in Horto Botanico « Goimbra » Lusitaniae.
* 26. Hypoxylon fuscum (Pers): Fries Summa Ves. Scand, p.384. Nitsechke Pyren. Germ. p. 35, Saccardo Syll. Pyren. Vol. I, p. 361.
Hub. iu cortice A/ni glutinosue in Lusitania.
27. Hyporylon cohaerens (Pers). Fries Summa Veg. Scand. p. 384. Nitschke Pyren Germ. p. 42, Saccardo Fangi Ital. tab. 750, Syll. Pyren. Vol. I, p. 361. Sphueria cohzerens Persoon Synops. Meth. Fung. p. à ME
Hab. in ramis emortuis Fravini excelsioris in Lusitania.
98, Physalospora gregarin Sacc. Fungi. [tal. tab. 432, Mich. I, p. 491, et 506, Syll. Pyren. Vol. I, p. 435.
Hab. in ramis corticatis À. Sulicis albae, B. et in sarmentis. Rubi fruticosi in Lusitania.
29, Physalospora fallaciosa Sacc. Mich. I, p. 121. Fungi Ital. tab. 602. Syll. Pyren. Vol. I, p. 438.
Hab. in culmo Liliaceue in Lusitania.
30. Physalospora Salicis (Œuck). Sacc.pyik"Pyren Vol "T, p. 439. Sphaeria Salicis FuckelS Symb. Myc.p. 119, tab. II, flo. 16.
Hab. in ramis Salicis albae « Coimbra » Lusilaniae.
* 31. Botryosphaeria Berengeriana De Not. Sfer. It. 82, fig. 90. Sace. Myc. Ven. Spec. p. 116, tab. XI, fix. 45. Syll. Pyren. Vol. I, p. 457.
Hab. in ramis emortuis £ucalypti globuli & Coimbra » in Lusi- tania.
32. Botryosphaeria syconophila (De Not.). Ces. et de Not, Sel iema Sfer. It., p. 212. Sacc. Syll. Pyren. Vol, I, p. 461. Sphaeria syconophila Mier. Ital. Dec. VI, p. 100, fig. V. Dothideu sycono- phila Dur. et Mont. Alg., p. 545.
Hab. in ramis Fici radicantis emortuis &« Coimbra » Lusitaniae verisimiliter huc ducenda B. Berengerinu«.
33. Apiospora striola (Pass.) Sarc. Fungi Ven. Ser. IE, p. 305, Var. Minor Burl. et F. Sacc. Tab. LXXXIII, fig. 3. Peritheciis seriatim disposius, immersis culmique siperficiem rimose erum- pentibus et elevantibus: ascis elavatis, 70-802:12-15, octosporis; sporidiis subdistichis, oblongis, 20-2226, basi uniseptatis, hyalinis,
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Hab. in culmis emortuis Arundinis Donacis « Coimbra » Lusita- niae.
34. Sphaerella co!lina Sacc. ét Speg. forma cAULICOLA : Perithe- ciis subgregariis, ernmpentibus, ascis amplis, sursum tenuioribus, 32-36=12-14, sporidiis fusoideis, 12-15=3-4, ad medium uniseptatis, vix constrictis, loculo superiore vix crassiore,
Hab. in sarmertis Lonicerae etruscae in Lusitania.
39. Sphaerella Sicula Penz. Fungi Agr. n. 27.Sacc. Syll. Pyren. Vol. I, p. 484.
Hab. in foliis emortuis Citri aurantii in Lusitania.
96. Didymella Barbieri(West.) Sace. Syll. Pyren. Vol. I, p.547. Amphisphaeria ericeti Sacc. et Speg. Mich. I, p. 374. Fungi Ital. tab. 321. Sphaeria Barbieri West. Lamb. FI. Mycol. Belg. IF, p. 308.
Hab. in cortice emortua Populi tremulae in Lusitania
“37. Didymella recedens (Cooke et Harkn.) Sacc. Syll. Pyr. Vol. I, p. 549. Sphaeria recedens C. et Harkn. in Grevillea 1881, p. 430.
Hab. in cortice Eucalypli globuli in Lusitania.
38. Diaporthe castaner (Tul.) Sace. Mich. I, p.507, Syil. Pyren. Vol. I, p, 624. T'alsa castanea. Tul. Carp. II, p. 202. tab. XXIFT, fig. 1-12. Diaporthe Castaneae. Sacc. Myc. Ven. Spec. p. 186, tab. XIII, fig. 29-32.
Hab. in ramis emortuis Castaneae vescae & Coimbra » Lusita= niae.
39. Didymosphaeria diplospora (Cooke) Rehm Hedw. 1879, p. 14607, Saccardo Syll. Pyren. Vol. I, p. 710, Sphaeria diplospora Cooke Seem. Journ (1866), tab. 45, fig. 7. Didym. Rubi Fuckel Symb. Mycol. p. 141.
Hab. in sarmentis corticatis Rosae &« Coïnbra » Lusitaniae.
40, Didymosphaeria donacina Niessl in Thuemen Contr. Mye. Lusit. n. 536.
Hab. in culmis emortuis Arundinis Donuecis in Lusitania.
A1. Amphisphaeria diplasia (Dur. et Mont.) Sace. Syll. Pyr. Vol. I, p. 729. Sphaeria diplasis Dur. et Mont , Expl. Se, Alg. p. 515, tab. 27, fig. 8.
Hab. in culmis emortuis, Arundinis Donacis in Lusitania.
Obs. asci cylindracei vel cylindraceo clavati breviter stüipitati, 100-115-8-10, octospori ; sporidia oblonga, apice acutiuseula, 18-22:6-8, fuliginea ad medium constrieta.
* 42. Valsaria donacina. De Not. S ‘hema Sfer. It. p. 305, Sace. SyL-PSE:VoleT. D: -160:
Hab. in culmis siccis Arundinis Donacis in Lusitania.
43. Valsaria insitiva. Ces. et de Not. Schema Sfer. It. p. 205. Sace. Myc. Ven. Spec. p. 148, tab. XV, fig. 5-10. Berlese Fung. Morie. fase. Myrmaecium rubicosum (Fr.) Fuck. Symb. Myc. Dee le |
Hab. in ramis emortuis A. Mori albae B. et in caulibus Glycinss violaceae in Lusitania.
44, Leptosphaeria rubicunda. Rehm Ascom. n. 92. Winter Diagn. p. 10, Die Pilze I, p. 467. Sacc. Fungi, Ital. tab. 292, Syil. Pyren. Vol. Il, p. 25.
Hab. in caulibus emortuis Daturae Stramonii in Lusitama.
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45. Leptosphaeria Michotii ( West.) Sacc. Fangi. Ital. tab. 279, Syll, Pyren. Vol. II, p. 58. Sphaeria Michotii West, 6. Not. in Bull. Acad. Belg. II, Ser. t. VII. Sphaerella Michotii Auersw. Myc. Europ. tab. VI, fig. 75, Leptosph. trimera. Sacc. Fungi Ver. IE -p:9319.
Hab. in foliis emortuis Lavistonae sinensis in Horto Botanico « Coimbra ». Lusitaniae.
46. Leptosphaeria luctuosa. Niessl in litt. ad Schroett, et ad Sacc, Saccardo Syll. Pyren. Vol, IT. p. 72.
Hub, in caulibus emortuis Vincae mediae « Coimbra » Lusi- taniae.
47. Leplosphaeria oblusispora. Speg. Fungi Arg. Pug. IV, n. 467. Sace. Syll. Pyren. Vol. IF, p. 74. Lept. translucens Wint. Conte, FI. Mycol. Lus. V, p. 15. Berl. et Vogl. add. vol. I-IV Syll. p. 142. Tab. LXXXIIL, fig. 4.
Hub. ad folia arida Fourcroyae & Coimbra » in Lusitania.
48. Leplosphaeria conimbricensis Berl. et F. Sace. n. sp. Tab. EXXXHT, fig. 5:
Perithecis sparsis, minutis, epidermide lectis glohoso-conoideis 1/4 mn. diam; ostiolo papillato, minuto; aseis clavatis sursum late rotundatis, paraphysibus Jongioribus cinetis, subsessilihus. 80-90 :8-9, octosporis; spo idiis subdistichis, fusoideis, transverse 7-seplatis, loculo quarto erassiore, 22-24=5-6, pallide flavo-virentibus.
2
Hub. in culmis Diplotherii miliacei & Coimbra » Lusitaniae.
Obs. À Sept. lineolari, eui affinis, ascis majoribus, sporidiis cras- sioribus et peritheciis non seriatis differt.
49. Metasphacria anisomretra. (G. et H.) Sace. Syil. Pyren.: Vol. IL, p. 163. Sphaeria anisometra Gooke et Harkn. Grevillea 1881, p. 86. Metaspha-ria algeriensis Sace. et Berl. in Rev. Mycol. 1886, p. 35, cum figura. Berl. et Vogl. Add. ad vol. IV. Syll. p. 153.
Hab, in ramulis exsiceatis Menispermi canadensis in Horto Bota- nico « Coimbra » Lusitaniae. Verisimiliter ad M. calaminanm ducenda.
50. Pleospora pustula. Berl. et K. Sacc. n. sp. Tab. T'XXXIIT, fig. 6.
Perithecis aggregalis, pustulas elevalas, epidermide cirea ostiolis nigrificata tectas hie inde formantibus, globosis, coriacellis, 300-400 y. diam pariete crassas; aseis chavatis, longe pedicellatis , 70-80220-22, sursum late rotundatis , paraphysibus filformibus cinctis, süipite 60-80 ;; longo, octosporis; sporidits late fusoideis, sacpe inaequilateralibus, transverse. Diu triseptalis. dein septis 2-4 secondariis tenuioribus accedentibus et tum 7 septatis lirellis mediis septulo longitudinali divisis, 25-3028-10, ad sepla tria primaria, valde crassiora, distincte constrictis, opace fuligineis. muco crasso obvolutis.
Hab. in foliis emortuis Fourcroyne longevae & Coimbra » in Lu- sitania.
Obs. Species admodum singularis, Pleosp. giganteae stipite ascoram, peritheciis Lunica, forma coloreque sporidiorum analoga, sed parvitate valde recedens.
* o1. Pleospora herbarum (Pers). Rabenh. in Herb. viv. Mycol. IE, n. 347. Saccardo Syll. Pyren. Vol. If, p. 247. Niessl, Not. Pyren. p. 29, tab. IV, fig. 14. Berlese Mon. PI. 91, tab. V, fig. 2-6.
Hab. in caulibus À. foeniculi vulgaris B. Foen. offivinalis c. Scabiosae maritimue; b. Scab. Columbariae; nm. Cynarae Scolymi E. Tama communis; G. in leguminibus Coluteue arboresc.; x. in scapis Ali; 1. Var. Minor in caulibus Carlinae hispanicae in Lusitania,.
92. Pleospora phragmospora (Dur, et Mont.) Ces, in Rab, F. E.
LR ART PNR SRE CR SD PR Te EU RSR MORE EN I TE ARTS . da 5
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n. 1543. Saccardo Syll. Pyren. Vol. IT, p. 269. Fungi It. tab. 552. Berlese. Mon. PI. p. 89, tab, IV, fix. 11. Pleospora Agaves. De Not Sfer. Ital. p. 73, tab. 78. Pleospora ovoidea Niessl. Contr. F1. Mye. Lusit. p. 12, Berlese et Voglino Add. Vol. I-IV. Syll. p. 174.
Hab. in foliis emortuis Agaves americanae « Coimbra s Lusi- taniae.
* 03. (ribberella pulicaris (Fries). Sacc. Mich. I, p. 43. Syll. Pyren. Vol. IT, p. 552; Botryosphaeria pulicaris (Fries). Ces. et de Not. Sphaeria pulicaris Fries Syst. Mycol. IF, p. 413.
Hab, in sarmentis emortuis Cobeae scan‘lenti: in Horto Botanico & Coimbra » Lusitaniae,
“54. Gibberellu cyanogena Desm. Ann. Se. Nat, X (1848), p. 592. Botryosphaeria cyanogena. Niessl. Beitr. p. 47.
H4b. in caulibus emortuis Brassicae oleraceae in Lusitania.
* 55. Phrllachora graminis (Pers.) Fries. Symb. Mycol, p. 216. ae SylL. Pyren. Vol. II, p. 602. Sphaeria graminis Persoon. Syn. Meth. fung, p. 30. Dothidea graminis. Fr. S. V. Scand., p. 387.
Hab. in foliis Dactylidis glomeralae in Lusitania.
* 56. Phyllaehora Cynotontis (Sacc.)Niess. Not. Pyr. p.54 Rehm. Asc. np. 377. Sacc. Syil. Pyren. Vol. Il, p.602. PhyiL Graminis * Cynodontis Sacc. in Rab. F. E. n. 2241.
3ab. in fois Cynodontis Dactyli in Lusitania.
07. Phyllachora Cyperi, Rehum, forma Donacis Berl et F. Sace. Stromatibus sparsis, plus minusve elongatis, erumpentibus, nitidis, rimose apertis, convexulis: loculis subsphaeroïideis, vel mutua pres- sione augularibus, 200 p diam., ascis clavatis 75-80212-15, octos- poris; Ssporidiis subdistichis elipsoideis, utrinque acutiusculis, sed basi magis attenuatis, 22-24=5-6, hyalinis, subinde guttulatis.
Hab. in culmis Arundinis Donacis in Lusitania. |
o8. Myocopron Smilacis. (De Not.) Sacc. Syll. Pyren. Vol, I, p. 661. Microthyrium Smilacis. De Not. Micr. Ital. Dec. IV, p. 22. fig. IV.
Hab. in ramis emortuis Smnilacis asperae in Lusitania.
"59, Tryblidium hysterinum. Duf. Annal. Se. Nat. 13, tab. X, fig, 3. Sacc. Syil Pyr, I, p. 740. Hysterographium elevatum. Pers. Myc. Europ. I, tab. I, fig. 4.
HD. in ramis Buxi sempervirentis in Lusitania.
60. Æysterographium Frazini (Pers). De Not. Pir. Ist. p. 22 Sace. Syll. Pyren. Vol. IT, p. 776. Hysterium Fraæxini. Pers. Syn. p.98.
Hab, in ramis exsiccatis Fraxini cæcelsioris in Lusitania.
61. Lophodermium Pinastri (Schrad.) Chev. FI. Par. I, p. 430. Sace. Syll HE Vol. Il, p. 794. Hysterium Pinastri. Schrad. Journ. Bot. 2, p. 69, tab. 3, fig. 4. Fries Syst. Mycol. II, p. 589.
Hab. in foliis emortuis Pini marilimae in Lusitania.
62, Lophotermiun arundinaceum (Schrad.) Chev. Flor. Par. I, p. 495. Sace. Syil. Pvren. Vol. If, p. 795. Hysterium arundina- ceumn ur Journ: Bots Up 168:tab. 8, fe -3/0F RES yet, Mycol. If, p. 599.
Hab. in UE Arundinis Donacis in Lusitania.
63. Phyllosticta hedericola Dur, et Mout. Syll, 279. Sacc. Syll Sphaer. et Mel. p. 20, Mich. I, p. 137.
k — 123 —
. Hab, in foliis Hederae Helicis in Lusitania.
64. Phoma leucostigma (D.C.) Sace. Mich. I, p. 259. Syil. Sihaer. et Mel. p. 105. fi
Hab. in foliis Hederae elicis emortnis « Coimbra » Lusitaniae.
65. Phoma nebulosa (Pers.) Mont. Berk. Outl. p.314. Sace. Syll. Sphaer. et Mel. p. 135. Sphaeria nebulosa Pers. Syn. p. 31.
Hab. in ramulis Cocculi laurifolii in Hort. Botanico «Coimbra » Lusitaniae.
66. Macrophoma Motlleriana (Thuem.) Berl. et Vogl. in Atti Soc. Veneto. Trent. 1886, p. 193. Phoma Moll. Sace. Syll. HI, p. 110.
Hab. in folis aridis £ucalypti globuli & Coimbra » Lusitaniae,
67. Macrophoma Oleae (D. C.) Bert. et Vogl. in Soc. Veueto- Trent. 1886, p. 197, tab. II, fig. IX. Phoma Oleae Sacc. Syll. TIT, pire
Hab. in foliis emortuis Oleae europeae in Lusitania.
68. Sphaeropsis minuta Berl. et K. Sace. n. sp.
Perithecis minutis, 150-200 y diam., pertusis, in maculis expallenti-ochraceis subspar- sis, contextu laxe parenchymatico, ochraceo : sporulis ovoideo-oblongis, utrinque rotun- datis, 18-22=8-9, ochraceo-lulescentibus, uni-vel bigutlaus, vel protoplasmate ad medium partito.
Hab. in pagina superiore foliorum Aceris pseudoplatani in Lusi- tania.
*69. Harchnessia uromycoides Speg. Arg, IV, n°300. Harknessia Molleriana Winter Centr. Myc. Lusit. p. 25 et in Hedw. 1883, p. 21. Sacc. Syll. Sphaer. et Mel. p. 320.
Hab. in foliis, ramis fructibusque £ucaly li globuli, « Coimbra » Lusitania.
70. Diplodia siliquastri West. Ball. Soc. Belg. IT, p. 438. Sacc. Syil. Sphaer. et Mel. p. 336.
Hab. in ramis emortuis Cercidis siliquastri in Lusitania.
71. Diplodia Magnoliae West. Bull. Acad. Belge. IT, Ser. t. VII, m. 7. Sacc. Syll Sphaer. et Mel, p. 363.
Hub. in foliis Magnoliae grandiflorue « Coimbra » Lusitaniae.
72. Actinonema Rosae (Lib.) Fr. S. V. Sand. p. 424. Sace.Syll. Sphaer. et Mel. p. 408.
Hab. in foliis Rosae « Coimbra > Lusitaniae,
73. Discosia Artocreas (Tode). Fr. Summa Veg. Scand, p. 423. Sacc. Syll. Sphaer. et Mel. p. 653.
Hab. À. in foliis Rosae et 8. Lauri in Lusitania.
T4. Gloeosporium inlermedium Sacc. Fungi I. tab. 1043. SyIl. Sphaer. et Mel. p. 702.
Hab. in foliis Fici nigricantis in Lusitania.
75. Cryptosporium opegraphoides Malbr. et Sacc. Mich. IT, p. 120. Fungi Ital. tab. 1093, Syll. Sphaer. et Mel. p. 741.
Hab. in ramis emortuis Aceris pseudoplatani in Lusitania.
76. Thyrsidium hedericolum (De Not.) Dur. et Mont. FI. Ale. I. p. 925. Sacc. Fungi Ital. tab, 1098 et Syll. Sphaer. et Mel p. 766.
Hab. in ramis « Coimbra >» Lusitaniae.
*77. Pestalozzia funerea Desm. in Ann. Sc. Nat. XIX, 1843, p. 235. Sacc. Fungi Ital. tab. 1115, et Syll. Sphaer et Mel. p. 791.
Hab. in foliis A. Metrosideros tomentosue et 8. Cupressi in Lusi- tania,
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78. Pestalozzia monochaeta Desm. Ann, Sc. Nat, 1848, p. 355. Sacc. Fung, Ital. tab. 1119. Syll. Sphaer. et Mel. p. 797. Hab. in foliis Pruni Cerasi « Coimbra » Lusitaniae.
Du Parasitisme de la Truffe et de la couleur de son mycelium. Par M. H. Bonner. (1),
Apt, 2 avril 1889.
Je vous ai parlé dans le temps de l’existence des truffières sous un gazon épais, existence qui m'avait été signalés par Jacques Agnel, un de nos plus intelligents chercheurs de truffes. Ne pouvant croire ce fait isolé et unique, je demandai cet hiver à mon rabassier s'il n'en connaissait pas d'autre. Il me répondit immédiatement que semblable truffière vivait tout près de sa ferme, au quartier de la Poudadouiro, près de Bonnieux (Vaucluse). Une petite source appe- lée Fouan de la Poududouairo (2), de sa sortie du rocher à un bassin où l’on ramasse ses eaux, arrose un terrain gazonné dans lequel, depuis des années, la truffe nait et se récolte en assez grande abondance.
A l'appui de cette proposition, je crois devoir rapporter ici l'opi- nion d’un trufficulteur, très connu dans notre département. « Dans un jardin entouré de murs, et que je tiens à ferme depuis bien des années, les truffes provenant toutes d’un même chêne, se fouillent dans une prairie qui est toutes les années lrès bien fumée el conve- nablement arrosée; elles sont là tellement superficielles qu'il me fallait apporter beaucoup d'attention pour ne pas les détériorer en les creusant, et très souvent le chien, d’un coup de patte, les coupait par le milieu. » (Bressy, pharmacien à Pernes (Vaucluse), Etude théorique et pratique de la Truffe).
Voici une autre preuve que les truffières peuvent vivre hors de la portée des racines des arbres. Dans le territoire de Bonnieux, au domaine de la Chambarelle, à quelques kilomètres de ma propriété, il existe une truffière, née dans un ancien défrichement de chênes verts, distante de trente mètres du chêne le plus rapproché. Elle est séparée de lui par un chemin de cinq mètres de largeur, et du che- min à ce chêne, de soixante-dix centimètres de circonférence, par un terrain vague de vingt-cinq mètres, où croissent quelques géne- vriers, de petits genets, des lavandes et des thyms. La truffiere, déja ancienne, est née sous une vigne, détruite par le phylloxéra, et remplacée par des oliviers. Elle est nourrie par les détritus de la chênaie disparue et par les sels minéraux, entrainés par les eaux météoriques d’abord, et par les eaux d'infiltration ensuite. La chose se comprend d'autant plus aisément que le chêne sus mentionné se trouve en amont d'une pente dominant la truffière de plusieurs mètres.
Ainsi que je l'ai écrit, il y a quelques années dans la Revue My- cologique, et comme MM. Tulasne nous l’apprennent dans leur
(1) Voir Revue, 1888, p. 69.
(2) Fouan de la Poudadouairo (en Provençal), littéralement Fontaine de la serpe à tailler la vigne (de pouda, tailler la vigne, et poudo taille de la vigne. Les Italiens en ont fait potare élaguer, en général, pota élagage et potaloio serpe.)
F 4 Le.
Mes —
Fungi Hypogæi (1): «On prétend que les Truffières qui n'ont pas élé encore exploitées se décèlent par leur nudité, ou même par la dessication hâtive ou maladive des plantes qui auraient erû sur le lieu qu'elles occupent... Si les truffes nuisaient réellement à la végé- tation, on l'aurait, ce semble, remarqué et signalé dans les terres cultivées cn froment, sur la lisière des bois de chêne, terres dans lesquelles on trouve très fréquemment ces champignons souterrains.
On ne saurait d’ailleurs tirer un argument de ce que les truffières au fur et a mesure qu'elles s’épuisent, se recouvrent d'herbes de plus en plus abondantes; le vrai motif en est sans doute qu’elles sont de moins en moins fouillées par ceux qui les exploitent.
Quant à ce qui est du parasitisme, les mêmes savants déclarent que : & Les-uns ont attribué aux arbres une influence directe, et supposé qu'il existait entre leurs racines et les truffes accrues près d'elles un tel rapport que ces dernières devaient être regardées comme parasites de ces racines... Cependant quelque soin que nous ayons mis à déterrer les truffes dans le voisinage des arbres, il nous a toujours été impossible de découvrir entre elles et les racines de ces arbres la moindre adhérence, la moindre continuité. » (Fung. Hyp.)
Relativement à la nutrition de ces champignons, voiei comment s'exprime Vittadinidans sa Monographia Tuberacearum (2)(Medio- launi 1831). « Tuber reapse subterraneum dum humoribus undique perfunditur, ac superficie absorbenti amplissima subinde fruatur, fibrillarum necessitatem ad Spongiolarum numerum augendum ex- cludit; radicibas ideo sessilibus, ut ita dicam obtegitur.....si hucns- que exposita reapse vigent, Tuberam nutritio concepta haud diff- eilis manet. Dam umo undique obruilur Tuber, lympha per illam mechanicè “irconfluens, spongiolas ingressa peridit substantirin sive cellulas sporidiferas petit, que eam elaborant, » — Ainsi, d'après l'auteur, le mycelium des truffes serait court, sessile et peu ahondant ; entourées de toute part de la terre sous laquelle elles sont nées les liquides nourricierseireulent mécaniquement autour d'elles, ils sont absorbés par les spongioles du péridinm, et sont conduits jusqu'aux cellules sporidifères où il< sont élaborés.
M. Lavalle, D' ès sciences, D' en médecine et prof. de Botanique a Dijon, dans son Trailé prulique des Champignons comestibles 1852, indique un procédé de cu ture de la truffe, témoignant de son peu de créance à son parasilisme. € An printemps, dit-il, on recueille dans les bois de petites truffes qu'on a soin d'extraire avec
(1) Cette abservation a été faite chez moi dans une terre sèche et peu famée, mais le froment semé sur la Truffière pour être un peu moms fort que dans le reste du champ, avait, néanmoins, épié et muri son grain. Un Truflier de Cucaron prétend qu'il n'existe pas de différence entre les blés eroïssant sur les Truffières, ou dans les terrains environnants.
Quoi qu'il en soit, le retour des hocbos sur le truflières à fur el à mesure qn'elles ’épuisent, Ha puissance de leur végétuion sur celles qui sont en pleine production, ainsi que j'ai pu le remarquer chez Jacques Agnel, et le gazonnement persistant des truffières d'Aurons et de la Fouan de la Poadadouiro témoignent, à mon avis, que le pouvoir épui- sant des Tubéracées est moins considérable qu'on veut bien le dire, et n'est pas à coup sûr la cause unique du dépeuplement et de la dénudation des truflières en préparation et en plein rapport. D'autant qu'un grand nombre de celles qui commencent à produire se dissimule sous les herbes, et n'est découvert que par le flair des animaux.
(2) Et non point dans ses Funghi mangerecei piu comuni dell'Italia. Milano 1831, où sont décrites environ 60 espèces de champignons epigés comestibles les plus abondantes dans ce pays et leurs variétés.
2
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la terre qui les entoure, et de transporter aussi rapidement que possible au lieu de la transplantation. On a dû préparer à l'avance un sol convenablement humide et tres riche en terreau obtenu par la décomposition des feuilles de chène et de charme. On y plante à trois on quatre pouces de profondeur les petites truffes qu’on a soin de recouvrir d’une certaine quantité de la terre où elles ont été récoltées... Si on a opéré dans un endroit découvert, il est indis- peusable d'y planter de suite de jeunes plants de charme et de chêne pour ombrager le terrain. »
M. le professeur J. de Seynes ne parait pas en être convaincu plus que moi, si l'on en Juge par les lignes suivantes : «Il ne faut pas confondre la dépendance spécifique avec cette sorte de dépendance que J'appellerai sociale, et qui fait que l'Oronge, par exemple, accompagne le chataignier ou la truffe, le chêne REA Il n’y a pas une relation phy siologique ou anatomique entre ces plantes; c’est le même genre de rapport qui s’observe entre des plantes de diffé- rentes familles dans les prairies naturelles. » (Le Parasitisme dans le règne animal et dans le règne végétal. Jules de Seynes. (Mont- pellier 1860).
Je me permettrai de rappeler iei que la truffe croit non-seulement sous le chêne vert, mais encore sous le chataignier, et en Europe, en Afrique, dans ies Etats-Unis d'Amérique, dans le voisinage de tous les chênes non aquatiques, de plusieurs conifères et des cistes ; au Japon, danscelui dessapins(<apud abieles», Thumberg). En Aus- tralie, d’après M. Berkeley, une truffe vit sur les bords de la rivière du Cyg ne, mais je ne saurais désigner les arbres qui la nourrissent de leurs feuillages et de leurs débris décomposés. Puisque le nom du savant anglais revient sous ma plume, je citerai les lignes suivantes que je rencontre dans un ouvrage publié sous son patronage par M. Cooke. Le sentiment de l’éminent directeur du Grevillea m'a semblé se rapprocher beaucoup de celui de M. de Seynes. « Il est assez singulier que certaines espèces aient une prédilection pour le voisinage d’autres plantes avec lesquelles, du reste, elles ne sem- blent pas avoir de relation intime. Les truffes, par exemples, accom- pagnent le chêne, le Peziza lanuginosa, le cèdre, ete., ete.» (Cooke et Berkeley. Les champignons Biblioth. Scient. internationale. )
Gr pgnot ainé, dans ses Plantes Cryplogames de Saône-et-Loire, nie le parasitisme de la truffe.
De Borch a recueilli des truffes nées de semis dans un compost qu’il gardait dans son cabinet (Lettres sur les truffes du Piémont.)
Alexandre Bornholz, dans sa Culture des truffes, nous dit : «II paraît donc que des terres renfermant une grande quantité de feuil- les et de bois de chêne pourris ont une influence salutaire sur la production et l'accroissement des truffes ».
« On a essayé de les cultiver (les truffes) artificiellement : La chose n’est pas impossible, puisque nous en possédons de petites venues de cette manière; mais il parait que la chose est très diffi- cile, de.sorte qu'on a abandonné ce genre d’iudustrie, sur lequel on n’a pas assez insisté. » Telle est l’opinion émise par MM. F. V, de Mérat et A. F. de Leut dansleur Dictionnaire universel de matière médicale, de Thérapeutique générale, etc, ete. T. VI.)
Je lis d’autre part, dans le Saggio sui Funghi du D' Larber : « Sul tartuffo insegnano coltivare il nero e le sue varieta trasportando de
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tartuffi nelle sue matrice od anco a pezzé in una terra calcaria ed ocracea mista a terriceio, @ folii di quérci; di carpini, ed ombrag- giata pure di Carpini piccioli ; due anni di seguito se ne fa pianta- wione ; nelle anni consecutivi il tartuffo si propaga da se. » V. Gior- nele di fisica, chimia etc di professori confiliachi e Brugnatelli Dec.2,T. VIT. ,« Sur la truffe, on nousenseigne quel’on cultive la noire et ses variétés en les transportant entourées de leur matrice (ou soit de la terre où elles croissent), ou bien encoreen semant leurs fragments daus une terre calcaire et ocracée (ferrugineuse), mêlée de terreau et de feuilles de chêne et de charme, ombragée toutefois de petits charmes ; on effectue cette plantation (ou ce semis) deux années de suite, et la truffe se propage d'elle-même à partir de cette époque. »
Ce mode de culture diffère de celui de Bornholz, en ce que ce dernier prescrit d'ombrager les couches de terreau, de feuilles et de bois en décomposition avec des branches coupées de chêne et de charme, etc. Quand ces couches à truffes ont été formées dans un sol nu et privé d'arbres, dans un jardin potager, par exemple. De Borch avait préparé la sienne en uue caisse renfermée dans son cabinet. |
Il ne me serait pas difficile de multiplier les citations de cegenre, si ma santé me laissait la force de consulter mes notes où mes livres. Je me bornerai à reproduire ici les termes exprès dans les- quels M. Condamy expose son opinion sur la couleur des myce- liums de la trufte, qu’il estime être le produit de la copulation d'un fil mâle et d'un fil femelle. « Il y a un mycelium femelle; c'est Le fil blanc nacré qui produit le fruit... Jl y a un mycelium mâle; c'est le blanc cotonneux fixé sur les racines, et dont le concours est zn- dispensable (?) pour que la fécondation ait lieu » (Etude sur l'His- toire naturellede lu Truffe, par A. Condamy, ex-pharmacien, mem- bre de la Société de Botanique de France, Angoulême 1876.
Et maintenant pour en finir avec le parasitisme, j'ajouterai que M. Boudier, le savant président de la Société Mycologique de France ne croit point au parasitisme des Elaphomyces « sauf pour les Elaph. à écorce rouge ; les espèces noires ne paraissent pas le montrer ». Les truites vraies lui ont paru être & plutôt saprophyles que parasites, et si on les trouve dans le voisinage des racines, elles vivent surtout «le l’humus produit par la décomposition de ces Gernières, de celles des feuilles, ou dans le bois pourri, comme il l’a remarqué une fois -pour le 7, nitidum dont il a trouvé une douzaine de spécimens dans un vieux tronc pourri tombé dans une mare. Il ne pouvait donc y avoir la de parasitisme, »
Il faut, parait-il, placer le laurier parmi les végétaux autour des- quels on rencontre la truffe.
C. RoumeGuËRE. Fungi selecti exsiccati. Centurie L*, publiée avec le concours de M"° Carol, E. DESTRÉE, de MM. ALBERT, ARCHAN- GEL, G, BoLLE, M. C. Cooke, J. B. Ecrits, C. Fourcane, F. Fau- TREY, W. R. GÉRARD, P. A. KARSTEN, W. KRIEGER, À. LE BRE- TON, G. de LaGeRuEIM, H. de Morrircer, Niessi, E. Nier, N. MaRTIANOF, P. Mac-Owan, K, MoLLer, G. PASSERINI, CH. H. Pecx, L. Queer, F. Renou, H.-W. RaveneL, RosLer, D.-G.
+408 —
SCHWEINFURTH, F, de THUMEN, W, Vos, WIESBAUER, et à. l’aide des Reliquiae de A. LIBERT, A. MALBRANCHE, P, Mortier, et J. THERRY.
4901. Polyporus vulgaris var flavus Fries. Hym. Eur. p. 578.
Sur les troncs morts du Pinus Abies. Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne), Automne 1888. Ch. Fourcade.
4902. Polyporus albus (Huds) Fries Epic. p. 456. — Hym. Europ. p. 589, — Sacc. Syll. 6 p. 122.
Sur le tronc du saule commun (Salix alba). Meylan (Isère) août 1889. H. de Mortillet.
4903. Thelephora intybacea Pers. Syn. p. 567. — Fr. Syst. myc. I, p. 431. — Hym. Eur. p. 635. — Sylloge IT, p. 536.
Sur la terre, à la forêt de Sauveterre (Haute-Garonne) septem- bre 1888. Ch. Fourcade.
4904. Phlebia merismoides Fr. Syst Myc. I, p. 427. — Hym. Eur. p. 6925.
Sur le trone mort du Prunus avium. Environs de Rouen (Seine- Inférieure) octobre. A. Le Breton.
4905. Typhula Phacorrhiza (Reich.) Fr. Epic. p. 585. — Sacc. Syll. 2. p. 144. — Clavaria Juncea Fr: Hym. Eur. p. 677. Mus- tiala (Finlande). Forêt de sapins. Octobre. P. A. Karsten.
4906. Zthyphallus impudicus (L.) Fries Syst. Myc. II, p. 283.— Sacc. Syll. VII, p. 8. — Phallus impudicus Linn. Sacc. 1261.
Var minor.
Bois du « Boulonnais » à Château-Thibaud (Loire-Inférieure). Juin à novembre 1888. F. Renou.
4907. Helotium robustius Karsten. Mycol. Fen. I, p. 119. Mal- medy (Ardennes). Sur les tiges de diverses herbes pourrissantes
(Relig. A. Libert).
4908. Helotium citrinellum. Sp. n. in Crypt. Pyren. Sur les tiges sèches de l'Ortie dioique. Taillis de Superbagnères (Pyrénées de la Haute-Garonne). Automne 1888. Ch. Fourcadc. 4909. Macropodia fibrosa (Wallr) Fukl. — Peziza macropus var. hirta Fries.
Sur la terre, dans les bois, à Juzet {Haute-Garonne). Septem- bre 1888. Ch. Fourcade.
4910. Niptera nervicola. Desm. Peziza nervicola Lambotte FI. Crypt. Belg. supp., p. 288 et 351.
Hypophylle, Feuilles tombées du chêne. Forêt de Charny (Côte-
d'Or). Mars 1888. F. Fautrey. 4911. Pyrenopezisa Phyteumatis Fuckl. Symb, Myce. Nachtr. I, p. 47.
Sur les tiges à demi pourrissantes du Phyteuma spicatum. En- virons de Neufchâtel (Suisse). (Relig. P. Morthier).
4912. Pseudo peziza Saniculae Niessl. Var Astrantiae Niessl.
Sur les feuilles vivantes de l'Astrantia major. Octobre. Environs de Konigstein (Saxe). W. Krieger.
4913. Onygenu equina. Pers. Obs. Myc. IL, p. 14. Es Ne fréquemment réuni à l’O. piligena Fries.
‘Environs de Montbelliart (Doubs). Décembre 1888. Sur l'écorce pourrissante des sabots du cheval. D' L. Quélet.
— 129 — 4914. Phragmidium obltusum (Strauss) Wint. Die Pilze T,
p. 229. — Uredo obtusa Strauss in Wett. Sur les feuilles vivantes du Pofentilla strigosa Led Les champs près de Minussinsk (Sibérie). Juillet. N. Martianof.
4915. Melampsora Balsamifera. Thum. Myc. univ. n. 1832.
Sur les feuilles pourrissantes du Populus balsamifera. Bayreuth (Bavière). Mai. F. de Thumen.
4916. Melampsora pallida Rostr. in Tidskr. f. Skovb. IT, p.153. — Melampsora Sorbi (Oudem), Wint. Die Pilze I, p. 153.
Sur les feuilles vivantes du Spireae aruncus L. Environs de _ Laibach (Carniole). Août. W. Voss.
4917. Aecidium Iridis Ger. in. 24° Report of the Bot. p. 93.
Sur les feuilles vivantes de l’Zris versicolor L. à Poughkeepsie (New-York). Amérique septentrionale. Eté. W. R. Gerard.
AMS8. Puccinia. Tanaceti DC. FI. Fr. IT, p. 222. — Wint. Die Pilze, 1, p. 209. Forma caulium (Dieacoma caulincola Nees).
Sur les tiges du Tanacelum vulgare, au bord des champs, à Noisan (Côte-d'Or). Automne 1888. F. Faulrey.
4919. Uredo Lepisclinis. Thnum, Flora 1877, p. 410.
Sur les feuilles vivantes du Lepisclinum nudifolium Cass. So- merset-East (Cap de Bon-Espérance). P, Mac-Owan.
4920. Uredo Frankeniae Montg. in Barker Webb et Berth. Hist. nat. Can. V, p. 90. — Sylloge PI. crypt. p. 315.
Sur les feuilles vivantes du Frankenia pulverulenta T:. Sersene (Aegypte). Mars. G. Schwveinfurth.
4921. Hamaspora Ellisii Koruick in Hedwigia 1877, p. 23. — Podisoma Berk. in Grevillea IT, p. 56.
forma Cupressi.
Sur les branches vivantes du Cupressus Thyoides L. mai New- Field (New-Jersey). Amérique septentrionale. J. B. Ellis.
4922. Tilletia Moliniæ (Thum) Wint. Die Pilze. I. p. 109. — Vossia Moliniæ Thum. in Oester. bot. zeit. 1879, p. 118. Neo- vossia Moliniæ Kornike Ebda 1879, n. 7.
Dans les ovaires du Molinia cœrulea. Moh. Laibach (Carniole,. Octobre W. Voss.
4823. Uromyces acutalus. Fuck. Symb: myc. p. 64. Sur les feuilles vivantes de lA/lium victoriale 1,. les Forêts alpines près
de Kerlyzan (Sibérie occid.). Juillet. N. Martianof]. 4924. Sorosporium Trientalis. Woron. see Fiseh. de Waldh. in Ann. se. nat. 1877. IV. p. 227. — Tuburcinia B et Br. in Ann.
Nat. Hist. n. 488, F. de Waldh. Apercu syst. Ustil. p. 32.
Sur les feuilles viv. du Trientalis Europaeae L. à Mustiala (Finlande). P.-A. Karstn.
4995. Entyloma verrucu/osum Passerini in Nuovo Giorn. Bot. Ital. IX, p. 239. — Wint. Die Pilze I. p. 116.
Sur les feuilles vivantes du Ranonculus velutinus Ten. Jardin Bot. de Parme (Italie(. G. Passerini.
4926. Cladochytrium graminis Büsg. Beitr. z. Kenn. d. Clado- ee , pag. 12; Lagerheim Neue Beitr. z. Pilzflora Freiburgs, pag, 34
Sur les feuilles du Dactylis glomerata. A Zahringen (Bade) Juillet 1888. G. de Lagerheim.
4927, Uncinula circinata Cooke et Peck in Journ, Bot. 11.
— 130 —
Ser. I. 1872. p. 12. — 26° Rep. New-York. State mus. Hist. nat. I. 96. — Sace. Syll, I. p. 8.
Sur les feuilles vivantes de l'Acer dasycarpum Ehr. Albany (New-York) Amérique septentrionale. Septembre. CA. 4. Peck.
4928. Uncinula Prunastri (DC.) Sacc. Sylloge I, p. 7. — Erysiphe Prunastri D. C. FI. Fr. I. p. 108. — U. Wallrothii Lev. in Ann. Sc. nat. 1851. XV. p. 155.
Sur les feuilles vivantes du Prunus spinosa L. Les haies aux environs de Montréjeau (Haute-Garonre). Automne. Ch. Fourcade.
4929. Erysiphe epigaeu (Wallr.) Link in Linn. Sp. Plant. Fries S. M. II: 236. Sacc. Syll. Eyr. I. p. 23.
Sur les feuilles de diverses graminées, à Mustiala (Finlande) mai.
P. A. Karsten.
4930. ChϾtomium olivaceum Cooke et Ellis in Grevillea VI.
p. 96. Tab. 100. f. 38. — Sacc. Syll. Pyr. I. p.. 225. [..Chartarum.
Sur du papier peint pourrissant. New-Field (New-—Jersey) Amé- rique septentrionale. Novembre. J, B. Ellis.
4931. Sphærella genuflexa Awd. in Rabh. et Gonn. Flora myc. Eur. V. p. 8. — Sacc. Sylloge I. p. 486.
Feuilles à demi pourrissantes du Salix alba, mai. Environs de Bayreuth (Bavière). F. de Thumen.
4932. Sphærella Mariæ Sacc. et Bomm. in Bull. Soc. Bat. R. Belge, 1886. p. 173. Sylloge Addit. I. IV. p. 408.
Sur les feuilles vivantes du Digitalis lutea L. Noidan (Côte- d'Or). Février 1889. F. Fautrey.
4933. Sphæœrella Brionnensis Sacc. et Malbr. Fung. Gall. Series V. n. 8159, — Sylloge Addit. I-IV. p. 82.
Sur les feuiiles maladives de l'Angelica sylvestris. Août. Envi- rons de Brienne (Eure). Legit. A. Malbranche. Comm. £Eug. Niel.
4934. Lœstadia Cocophylla (Cooke) Sace. Syll. I. p. 432. — Sphaerella Cocophylla Cooke in Grevillea VI p. 102. Tab. 86. f. 7.
Sur les feuilles mortes du Cocos nucifera. L. Demerara (Guyane Britannique). M. C. Cooke.
4935. Læstadia Cookcana (Auersw.). Sacc. Syll. I. p. 431.
forma #myriadeu
Hypophylle. Feuilles du chêne. Forêt de Charny Côte-d'Or). Avril 1889. F. Fautrey.
4936. Didymella Fuckeliana (Pass.). Sace. Michelia, T. I. p. 440. — Sylloge I. p. 556. — Sphœrix Fuckelii Passer. in Erb. Critt. Ital. II. n. 645.
Sur les tiges desséchées de l'Æpilobium montanum L. Bosquets de Superbagnères près Luchon (Haute-Garonne). Automne 1888.
Ch. Fourcade.
4837. Diaporthe (Telrastaga) Corni Fuck. Symb. myc. p. 207. TC, VL,f..39/Sacc.. Syildl., p.081.
Sur les branches sèches des Cornus sanquinea. Environs de Rouen (Seine-Inférieure)., Legit À. Malbranche. Comm. £ug. Niel.
3938. Dimerosporium abjectum (Lib.). Fuck. Symb. mycol. p. 89. — Sacc. Sylloge I. p. 51. Dothidea Veronicæ Libert. PI. Ard. — Sphæria abjecta Wallr. FI. germ. Crypt. II. p. 810.
Sur les feuilles languissantes ou mortes du Veronica officinalis Lin. à Kalsbrunn (Sibérie). Août. | Niessl.
— 131 —
4939. Gnomonia leptostyla Fr. Ces. et de Not. Schema. p. 232 — Aüersw. myc. Eur. Pyr. p. 25. f. 29. Sacc. Syll: I. p. 568. — Sphœæria leplostyla Fr. S. M. IT. p. 517.
Hypophylle. Feuilles viv. du noyer. Château de Charny (Côte- d'Or). Décembre 1888. . F. Fautrey.
4940. Gnomonia selacea (Pers). Ces et de Not. Schema Sfer. Auerw. myc. Eur. p. 27. f. 145. — Sacc. Syll. I. p. 563.
FrOMer Cr:
Epi et hypophylle. Feuilles desséchées du chêne à Noidan (Côte- d'Or). Janvier 1889. F. Fautrey.
4941. Gnomoniella Avellanæ (Schm.). Sacc. Syll. I. p. 414. — Sphæria Avellanae Schm. mye. Heft. I. 84.
Sur les feuilles sèches du Corylus Avellana. Montréjeau (Hante- Garonne). Automne 1888. Ch. Fourcade.
4942. Phyllachora Angelicae Fulc. Symb. mycol. p. 219 Sylloge Pyr. II. p. 615. — Dofhidea Angelicae Fr. Syst. mycol. II. p, 561. Asteroma Angelicae Fr. S. veg. et scand.
Sur les feuilles vivantes de l'Angelica sylvestris L. Mustiala (Finlande). Août. P.-A. Karslen.
4948. Metasphaeria Peckii (Speg.) Sacc. Sylloge IT, p. 172, — Sphaerella Peckii Speg. Myc. univ. n. 1356.
Sur les feuilles arides de lAmelanchier du Canada. Albany (New- York). Amérique septentrionale. Ch. H. Peck
4944. Didymella salicis Grove in litt. Sace. Sylloge Addit. I-IV, p. 86.
Sur les branches mortes du saule. Environs de La Haye (Hol- lande), mars 1889. E. Carol. Destrée.
4945. Hypospila pustula (Pers). Karst. Myc. Fen. 127. — Sacc. SIL. IT, p. 189. — Spaæria pustula. Pers, Syn. p. O1. — Jsothca
puslula Bkl. — Gnoinonia pustula Auersw. Epiphylle. Feuilles sèches du chêne. — Forêt de Charny (Côte- d'Or). Janvier 1889. F. Fautrey.
4946. Leptosphaeria Rothomagensis. Sacce. Mich. IT, p. ‘3. SYIL IT, p.17.
Sur les tiges sèches du Senecio erucaefolius. Rouen (Seine-[nfé- rieure). Leg. A. Malbranche. Comm. Eug. Niel.
4947, Leplosphaeria maculans (Desm.). Ces. et De Notr in Com- ment. Soc. Critt. Ital. I, p 235. — Sacc. Syll. Il, p. 35. — Splcæ- ria Desm. Ann. sc. nat. 1846, p. 77.
forme Brassicae (sp. 40-60=6-8). Sur les tiges florales desséchées du Brassica oleracea. Noïdan
(Côte-d'Or). Antomne 1888. F. Fautrey. 4948. Leptosphaeria ripariu. Sace. Michelia I, 39, — Fuug. Ital.
del. T. 481. — SyILl. IT, p. 173.
Sur le Juncus glaucus. Ehrh. en communauté avee deux autres especes du même genre, mais moins nombreuses sur le support. Noidan (Côte-d'Or). Décembre 1888. F. Fautrey,
4949. Leptosphaeria Juncicola Rehm. Ascom. D'ag. n. 533. — Sacc. SylL. II, p. 66. ;
Sur le Juncus glaucus. Noidan (Côte-d'Or), Janvier 1889.
FE, Fautrey.
4950. Leplosphacria Lamprocirpi (Pass.)Sacc. Sylloge, IF, p.66. — Sphaerella Lumprocarpi Passerini EKrb, Ital, n, 392,
— 132 —
Sur le Juncus glaucus Noidan (Côte-d'Or). Janvier 1889. F. Fautrey.
4951. Leptosphaeria pyrenopezizoides. Sacc, et Speg. Mich. p. 374. — Sylloge IT, p. 23.
Sur les sarments desséchés du Clematis Vilalba. Noidan (Côte- d'Or). Décembre 1888. F. Fauirey.
4952. Leptosphaeria nigrella Rabh. in Hedwigia 1872, p. 140. Réuni à l’Apospaaeria densiuscula $S. et R. Syll. III, p.173. (Desm). Sace. Syll. Il, p. 555 et au Gibberella cyanogenu.
Sur les tiges desséchées du Brassica rapat. Environ de Rouen (Seine-Inférieure). Leg. A. Malbranche. Comm. Eug. Niël.
4953. — Leptosphaeria ohesula. Sacc. Mich. IF, p. 318. — Syl- loge IT, p. 15.
Sur diverses grandes herbes desséchées. Environ d'Elbeuf (Eure). Leg, À, Malbranche comm. Eug. Niel.
4954. Ophiobolus vitalbae. Sace. Sylloge IT, p.345. — Raphido- phora vitalbae. Sacc. Mye. Ven., p. 202. Tab. X, fig. 7-9.
Sur les sarments dessèéchés du C/ematis vitalba L. Noidan (Côte- d'Or). Décembre 1888. F. Fuutrey.
4955. Plowrightia ins ulpta (Wallr.) Sacc. Syll. IT, p. 636. — Dothidea insculpta Wallr. erypt. n. 4186.
Sur les sarments tombés et pourrissants de la Clematite vigne blanche. Château de Charuy (Côte-d'Or). Janvier 1889.
F. Fautrey
4956. Pleospora Meliloti. Rabenh. Funs. Eur. Cont. 24°. — Sacc. Syll. II, p. 246.
Sur les tiges mortes du Melilotus alba. Environs de Luchon (Haute-Garonne). Eté 1888. Ch. Fourcade.
4957, Enchnosphaeria pinelorum. Fuckl. Symb. Myc. p. 147. ,Sacc. Sy Pyren. 11 ph, 205
Sur les branches et les feuilles tombées du sapin. Janneyrias
(Isère). Hiver. Reliquiae Therryanre. 4958. Lophodermium herbarum (Fr.) Fuckl. Symb.Myc. App. Il, DomMo0, 11: 10 Sec. Syll I, p. 798. — Hyst-rium Fries —
Aporia Duby. Hyst. p. 52. forma Convallariae mayalis. Tur les feuilles desséchées et à demi pourrissantes. Bayreuth (Bavière). Automne. F, de Thumen. 4959. Lophidium compressum (Pers). Sace. Mich. I, p. 340. — Syll. IT, p. 711.— Lophiostoma compressum Nke. Sec Fuck. Symb. Mye. p. 148. — Sphaeria compressa Pers Syn. Fung. p. 50. var Mmicrospora. Sylloge, I. c. Sur les branches sèches du Corus sanguinea. Luchon (Haute- Garonne). Automne 1888. Ch. Fourcade. 4960. Sphaeropsis Juncina, sp. n. Spores 12-16=4-5. Sur le Juncus glau us, réuni aux Leptosvhaeria riparia. Sace. et Juncicola Rehm. Noiïdan (Côte-d'Or). Décembre 1888. F. Fautrey. 4961. Sphaeropsis Ribicola fooke et Ellis in Grevillea V, p. 55. — Sacc. Sylloge III, p. 294. Sur les jeunes branches da Aibes floridus L'Her. New-feld (New-Jersey(. Amériq. sept. J.-B. Ellis. .
— 133 —
4962. Phyllosticta Chionanthi. Thum. Myc. Univ. 1889. — Sacc. Syil: ILE, p. 29.
Sur les feuilles vivantes du Chionanthus virginica L. Coimbra (Portugal). Juillet. F. Moller.
4963. Phyllosticta Borszezowii Thum. in Bull. Soc. Natur. Moscou 1880, p. 229.
Sur les feuilles vivautes du Caragana arborescens L. Maldaschi (Sibérie occid.). K. Martianoff.
4964. Phyllosticta Grossulariae Sacc. in Michelia I, p. 136. — Sylloge III, p. 17.
Sur les feuilles vivantes du ÆRibes uva-crispa L. Klosterneuburg (Autriche). Septembre. F. de Thumen.
4965. Phyllosticta Berberidis Rabh. in Klotzsch. Herb. mycol. 1875. — Saccardo in Michelia I, p. 133. — Sylloge IT, p. 26.
Sur les feuilles vivantes du Berberis vulgaris L. Kalskburg (Au- triche). Wiesbauer.
4966. Phoma lineola!a Desm. in Ann. Sc. nat. 1851 XVI, p. 298. — Sacc. Syll. III, p. 150.
Strobiles du Larix Europaea DC. à Bayreuth (Bavière. Avril.
F. de Thumer.
4967. Phoma Asparagi Sace. Michelia T[, p. 257. — Sylloge IT, p. 162.
Sur les tiges desséchées de l’Asparagus officinalis L. Montréjeau (Haute-Garonne). Automne 1888. Ch. Fourcade.
4968. Scptoria acicola (Thum.) Sacc. Syll. II, p. 507. — Cryp- Losporium acicolum Thum. Fung. Amer. in Flora 1878. p. 178.
Sur les feuilles sèches du Pinus variabilis Lamb. Aiken (Caro= line). Amer. sep. H.-W. Ravenel.
4969. Septoria Solidaginum Thum. Fung. Amer 5 p 13. — Saccardo Syll. IT, p. 546. — Sphaeria Solidaginum Schweintz. Syn. Fung. Carol. p. 47.
Feuilles vivantes du Solidago puberula Nut.,Aïken (Caroline). Amer. sep. H.-W., Ravenel.
4970. Septoria aquilina Passer in Tert. Critt. Ital. 817 et in Fung. Parm. n. 150. — Sacc. Syll. IT, p. 576.
Sur les frondes languissantes du Pteris aquilina L. Parme (Italie). Octobre. G. Passerini.
4971. Septoria Oleae Dur. et Montg. Flor. Alcer. I, p. 590. — Sacc. Syll. III, p. 497.
Feuilles tombées de l’Olea sativa Lam. « Mont. Kephyssos) (Grèce). De Heltreic….
4972. Seploria nigro-maculans Thum.Symb. myce. Austr. IT, 66. — Sacc. Syll. IT, p. 559.
Sur l’épicarpe des fruits murs du Noyer (Juglans nigra). Klos- terneuburg (Autriche). F. de Thumen.
4973. — Septoria ochroleuca Bkl. et Curt. in Grevillea II, p. 9. — Peck, 25° Report p. 88. — Sacc. SyIl. IT, p. 504.
Sur les feuilles languissantes ou sèches du Castanea vesca L. Gansevort (New=York). Amerique sep. Chud1. Pech,
4974. Sentoria Albaniensis Thum. Bot. Gazette 1880, — Sace, Syll. IIT, p. 501.
Sur les feuilles vivantes du Salix lucida Müh. Août. Albany (New=York). Amer. sep. Ch. H, Peck,
— 134 —
4975. Diplodia Linariæ Rabenh. Hedw. 1873. p. 141. — Sacc. Syll. LT p'565:.
Sur les tiges sèches du Linariaw vulgaris L. Elbeuf (Eure). —
Leg. A. Mulbranche. Comm. Eug. Niel.
4976. Diplodia palmicola Thum. Fung. Austr. n. 59. — Sacc. Syll. IT. p. 372. Réuni au Metasphaeria Spatharum (Ces.) Sace. Sy TT pe" 179;
A la base et sur la côte de la feuille vivante dun Chuamerops excelsa. Jardin du Grand Quevilly (Seine-Inférieure).
Reliq. À. Malbranche.
4977. Diplodia sparsa Fuckl. Symb. myc. p. 9395. — Sacc. Syll. I, p. 368.
Sur les tiges sèches du S,iraea crenata. KFranqueville (Eure). — Legit A. Malbranche. Comm, Æug. Niel.
4878. Diplodia Juglandis Fr. Summ. v. Seand. p. 117. — Sacc. Syll. III, p. 352.
Sur les branches sèches du Juglans regia. Château de Charny (Côte-d'Or). Septembre 1888. F, Fautrey.
4979. Camarosporium Vit lbae sp. n.
Sporules très irrégulières, 3 septées, avec une cloison longitudinale coupant tantôt un intervalle, tantôt un autre, 12-15-=6-7,
Sur vieux sarments de Clematis alba. Noidan (Côte-d'Or), no- vembre 1888. F. Fautrey.
4980. Physalospora salicis (FKI.). Symb. myc. p. 115. F. IE, 1.10:
Sur les branches du Salix fragilis L. encore recouvertes de leur écorce, Vignes de Noidan (Côte-d’Or/. Janvier 1889.
PF. FOUCreUE
4981. Ascochyta Pisi Lib. Plant. Ard. n. 12. — Sacc. Syil. IT, p. 377. — Depuzea concava BkIl. À. H. n° 194. — Zythia Rabiei Passer. Ascospora Pisi Fkl.
"Can lvume:
Sur les tiges sèches du Pisum salivum L. Noidau (Côte-d'Or). Février 1889. F. Fuutrey. 4982.. Hender:onia Salicina, Sacc. Syll., IN, p. 125. LOVE:
Sporules 1 à 3 septées, avec une ligne longitudinale assez rare, jaune très chur ; de plusieurs dimensions, dans le mème périthèce on dans des périthèces différents. — Sp. I-sept. : 8-9= 4; sp. 3- septées 16-18 = 5-6. Les spores 2 septées tiennent le milieu.
Sur osier décortiqué d’un vieux panier de pompe à incendie (ac- compagne parfois Malan nn na pulvis pyrius) Noidan (Côte-d'Or) avril 1889. F. Fautrey.
4983. Hendersonia Slipæ-pennatue, Sp. n.
Périlhèces isolés ou confluents par 3-5, percés d'un pore du diamètre de la sporule. Péritheces isoles : spores cylindriques obtuses, 32-36 :4-5, jaune», 7-septées. Périthèces confluents : spores cylindriques, obtuses un peu courbées, jaunes, 20-2524, 5-<eptées.
Dans le pli des feuilles du Sfipa pennat: EL. (Fendre la feuille dans toute sa longueur et les périthèces apparaissent par série).
Roches de Noïdan (Côte-d'Or), mars 1889. F. Fuutrey. 4984. Comiosporium rhizophilum Pr. Sace. Mich., 1 p. 124 — SYIL IV, p. 244. — Gynnosporium Preuss. F. Hcg., n. 5.
Sur les rhizomes de l'Avena precatoria. Franqueville (Eure). Leg. A, Malbranche, comm, Æug. Niel.
— 135 —
4985. Fusicladium Aronici Sacc. in Michelia I, p. 171, Syll IV, p. 347 — Sphaerella Aronici FkI. Symb. I, p. 18.
Sur les feuilles vivantes du Doronicum Austriacum, Wil. Lai- bach (Carniole). W., Voos.
4986. Ectostroma Maclurae, Thum. in Mycoth. un. 0. 2099.
Feuilles viv. du Maclura aurantiaca, Nutt. Environs de Coïm-— bra (Portugal). F. Moller.
4987. Cercosporella Persica, Sacc. Syll. IV, p. 218.
Sur les feuilles vivantes du Persica vulgaris, Mill. à Parezzo (Istrie) automne. G. Bolle.
4988. Cercosnora Brachypoda Speg. Fung. Arg. Pugil IV. n. 338. — Sacc. Syll. IV. p. 441.
Sur les feuilles vivantes de l’/Zibiscus esculentus cultivé à La Far-
lède (Var), août 1888. Albert. 4989. Oidium Abelmoschi Thum. in Grevillea. Sace. Sylloge IV, p. 42. Feuilles vivantes de l'Hibiscus esculentus cultivé à La Farlède (Var), août 1888. Albert.
4990. Cladosporium Rhois Archang. Mycot. Un. n. 1371 — Sacc. Syll, IV. p. 359.
Sur les feuilles vivantes du Rhus coriaria. LT. Env. de Florence (Italie), novembre. Archangeli.
4991 Cladosporium delectum Uooke et Ellis in Grevillea VI. p. 6. Tab. 96. f. 36 — Sacc. SyIL. IV. p. 358.
Sur les feuilles tombées de l'Ailantus glandulosa, Desf. Aïken (Caroline) Amériq. sept. : H. W. Ravenel.
4992, Macrosporium consortiale Thum. Herb., mycol. oeconom., n° 450 — Sace. Syll. IV. p. 539.
Sur du vieux papier ayant séjourné dans un lieu humide, à Bayreuth (Bavière), Février. Fi d: Thumen.
4993. Stemphylium polymorphum Bonn. Handb. 83. Sacc. syIl. IV. p. 501.
Sur les tiges sèches du Crotalaria verrucosa L. Aiken (Caroline). Amérique sept. H. W. R'ivenel.
4994. Epicoccum neglectum Desm. in Ann. se. nat. 1842, XVIL. p. 95. —- Sacc. Syll. IV. p. 737 —
Cris vinmierde.
Sur les feuilles languissantes de la vigne cultivée. Parme (Italie). novembre. G. Paxserini,
4995. Septon-ma vitis Lev. Ann. se. nat 1848, p. 261. — Sacc. Syll. IV. p. 398.
Sur les feuilles vivantes de la vigne cultivée. Lyon (Rhône).
(Relig. Therryanue).
4996. Hirudinariw macrospora Ces. in Hedwigia 1856, p. 104. — Sacc. Syll. IV, p. 553.
Sur les feuilles vivantes du Cratægus glandulosa. Aït. Aïken (Caroline), Amér. sept. H.-W. Ravenel.
4997. Septocylindrium olivascens Thum. in. Rezue mycol, — Sacc. Syll. IV. p. 225.
Sur les feuilles vivantes de l'Elœagnus angustifolius, Jardin bo- taniqu : de Lyon (Rhône), septembre (Reliy. Therryanue)
4998. T'ubercularia Berberidis Thum. Mye. un, n° 696, — Sace, Syll, IV. p. 610.
— 136 —
(Etat conidique du Pleonectria Lamyii). Sur les branches mortes du Berberis vulgaris. Bois de Schwen- nigne près de La Haye (Hollande), septembre 1888. E. Carol. Destrée. 4999 Crenothrix Kuchniana (Rabh) Zopf. intersuch. ab. Cren. polyspora, 1879. p. 8. Dans l’aquedue du « Drainrohren » Allemagne. J, Kuhn. 9000. Himantia daeduloites Thum.in Oerster, Bot. Zeitschrift. 1879. p. 360. Sur les boiseries d'un chai à Klosterneuburg (Autriche). Rôssler,
Matériaux pour la Flore cryptogamique de l'Asie Centrale (1), par le D N. SorokiNE, professeur de Botanique à l'Université de Kazan. (Suite, (1)
Olpidium saccatum, Sorok. (Planche IV, fig. 86-89.)
(A Tachkend, dans diverses espèces de Desmidiées).
Le sporange de cette espèce a la forme d’un sac étranglé à son milieu, il se prolonge en un petit col qui ne laisse voir au-dehors que son embouchure. Je n’ai pas eu occasion d'observer les spores mobiles de cette espèce.
Olpidium inmersum. Sorok. (Planche IV, fig. 91-92.)
(A Tachkend et à Bourdalix (forteresse de Bouckara), dans diver- ses espèces de Desmidiées).
Le sporange de cette espèce a la forme d'une cornemuse, il com-
.Munique par uu tube étroit avec un renflement antérieur sphérique, le col naît de cette partie antérieure. Tout l’ensemble rappelle va- guement nne tête d'oiseau. Je n'ai pas eu occasion d'observer les spores mobiles.
Chytridiyim ? (Planche VI, fig. 125.) A Tachkend. Sur des Sphac- roz0smA vertebratum.
J'ai observé à diverses reprises dans les filaments de confervacées en putréfaction des sporanges sphériques munis d'un petit eol, qui me semble différer de tous les genres d'écrits jusqu'ici. Dans cer- tains de ces sporanges, on trouvait de grosses spores immobiles. Je n'ai pas eu occasion d'observer des spores mobiles chez cette espèce.
8. Organismes parasites d'animaux.
Olpidium zootocum (A. Br.) Sorok. (Planche IV, fig. 90.)
J'ai trouvé cette espèce à Tachkend, dans des pattes de Crustacés morts. Je n'ai pu voir ses spores mobiles. Le sporange est globu- leux muni d’un long col. Il rappelle un organisme semblable trouvé par A7. Braun, dans des cadavres d'Anguillules, comme il ne m'a pas été possible de voir les figures que Braun en a donné, je ne sais Jusqu'à quel point l'espèce que j'ai observé ressemble à celle d'Al. B'aun, Peut-être est-ce la même espèce vivant sur un substretum différent.
C. Sporanges ayant un grand col saillant au dehors; pas de mycelium. IL. Parasites de végétaux.
Olpidium tuba. Sorok (Planche V, fig. 97). | Le sporange de cette espèce est oblong ; il émet un col renflé qui
(1) Voir Revue, page 69,
— 137 —
perce le paroi de la’ cellule nourrice, et s'étrangle an niveau de cet orifice. la forme de ce col qui ressemble tout à fait à une courge
est caractéristique. Cette espèce est commune à Tachkend et à Kazan dans les filaments de confervacées. Malgré cela, je n'ai pu observer ses spores mobiles.
2. Parasites de petits animaux.
Olpidiuin Arcellue. Sorok (Planche V, fix. 102-105.)
Le sporange de cetle espèce est globuleux, sphérique, son long col sort de la cuirasse de l’Arcelle, où il vit par l'orifice du passage des pseudopodes de l’animal vivant.
J'ai recueilli cette espèce pour la première fois en 1877 dans l’eau du lac Kaban à Kazan. Plus tard, j'ai trouvé ses sporanges sans spores à Tachkend et en bien d’autres endroits. Je crois que l'Olpi- dium Arcellae ne se développe dans la carapace de l’Arcelle com- mune qu'après la mort de l'animal.
D. Sporanges dépourvus de col, et portant inférieurement un myce- lium très développé.
(a). Mycelium composé de filaments fins. rameux, extrémement tenus.
Rhizidium confervae glomeratae, Cienk (Planche IT, fig. 75).
Cette espèce est très commune à Tachkend, dans les filamends du Conferva glumerata. Le sporange a un rostre pointu qui perfore la paroi de la conferve et s'ouvre au dehors. Les spores mobiles s'è- chappent par cet orifice. De la partie inférieure du sporange partent en tous sens, des filaments dichotomes très fins qui représentent le mycelium.
Rhizidium tetr asporum. Sorok (Planche V, fig. 98).
Le sporange de cette espèce est sphérique, son extrémité pointue forme un très petit col, à peine visible au dehors. Les spores mobiles s’échappent par l'ouverture de ce col. Chaque sporange produit quatre spores mobiles, ce qui rappelle le Tetr achytri ium. J'ai décrit cette espèce en 1872 (4), depuis lors, je ne l’ai pas rencontrée.
(B). Mycelium simple ou rameux, cloisonné transversalement.
Genre APHANISTIS. Sorok (gen. nov.).
Le genre Aphanistis est caractérisé par des sporanges sphéri- ques, sans co), ou dont le col n’est représenté que par une très petite éminence, exceptionnellement par deux, Ses spores mobiles ont une tête sphérique et un cil postérieur; elles ne différent en rien des spores mobiles des Chytridiacées ; elles se meuvent par saccades. Son mycelium consiste en un filament large eloisonné transversa- lement, qui parcourt toutes les cellules de l Œdoyoniurm nourrice et ne se renfle en sporange que dans les organes. Un filament myce- lien peut être simple ou rameux, il ne forme qu'un seul sporange. Le parasite détruit complètement les spores de Ja plante nourrice.
l. Aphanistis Oedogoniarum. Sorok (Planche IV, fig.
9-83, 85). À Tachkend.
Le jeune sporange d'Aphanistis Oedogoniaruin est ovoide, pointu a l’une de ses extrémités et plein de gouttes d'huile; plus tard, il prend une forme sphérique, puis pointue vers l'embouchure de l PE s'ouvre et laisse sortir ses corps reproducteurs.
. Aphanistis? pellucida. Sorrk (Planche IV, fig. 84).
(1) Recherches mycologiques. Tab. V, fig. 19-28.
— 138 —
Cette espèce difiere de la précédente par son habitat. Je l’ai trou- vée à Tachkend dans des jeunes Oedogonium. Son sporange est transparent, armé d'un col pointu qui perfore la paroi de l'Oedogo= nium, Son mycelium est court, cloisonné transversalement. Je n’ai pas eu occasion u’ubserver les spores mobiles. Quelle est exactement la place de cette espèce dans la classification? Je ne saurais le dire, n'ayant pu suivre les phases complètes de son développement. Elle ressemble beauconp extérieurement à l’Aphanistis Oedog - mia un,
(A). Organisme coloniaux (4) Attachés deux à deux.
Genre Bicricium. Sorok (gen. n.)
Le genre Bicricium est caractérisé par des sporanges oblongs, réunis deux à deux, mais séparés l’un de l’autre par un isthme étroit. Ses spores immobiles sont sphériques et entourées d’une épaisse membrane,
Bicricium lethale. Sorok (Planche II, fig. 72-74).
J'ai trouvé cette espèce à Tachkend sur des cadavres d'anguillu- les. Le col allongé des sporanges sortaient du corps de l’Anguillule. Les spores mobiles ont une tête pointue qui fait ressembler ces organismes quelque peu à des Colpodella. Les spores sont unici- liées, Cette espèce est assez commune. Je n'ai point rencontré ses spores immobiles.
Bicricium transversum. Sorok (Planche II, fig. 76).
A Tachkend, dans les filaments de CAladophoru.
Le double sporange de cette espèce est placé transversalement dans sa cellule nourrice, l’un tournant son ouverture d'un côté, l’autre ayant son ouverture sur la paroi opposée du support. Cette espèce n’a pas de spores mobiles. Ces organismes immobiles (spo- res durables) se rassemblent dans un même sporange. On ne con- nait pas le développement de ses spores immobiles.
Bicricium naso. Sorok (Planche VI, fig. 117.)
A Tachkend, dans les Desmidièes, (Arf/hrodesmus.)
Dans cette espèce, les deux sporanges sont oblongs, renflés à une extrémité, Le col très long part de ce renflement, il perce la mem- brane de l’algue et s'allonge au dehors. Je ne connais pas les corps reproducteurs de cette espèce, très singulière qui ne se rencontre que rarement. Il se pourrait que les parasites figurés par Reinsch (L c. pl. XVI, fig. 4, 11, 12) appartinssent au genre Bicricium bien que M. Max. Cornu en fasse des Myzocitium (Schenk). D'après ce que j'ai pu voir, l'isthme du Myzocitium n’est jamais aussi nette- ment défini que chez les Bicricium, et les Myzocitium sont rare- ment accouplés par deux, ce qui est toujours le cas des Bicricium.
{B). Espèces attachées l'une à l’autre en grand nombre.
Achlyogeton rostralum. Sorok (Planche VI, fig. 119).
A Tachkend, dans des filaments de confervès.
Les sporanges de cette espèce sont sacciformes et réunis en cha- pelets. Près de son point d’emergence à la surface de la cellule nourrice, le col se renfie. Dans la traversée de la paroi, le col se rétrécit en un bec pointu. J’ai d'écrit cette espèce dans les Annales des Sciences nalurelles, 6° série, tome IV, pl. IT, fig. 40. Elle vit sur des Anguillules. A. Tachkend. Je n’ai pas rencontré des spores mobiles.
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Achlyogeton entophytum.Schenk. (Planche VE, fig, 122),
A Tachkend, dans les filaments de confervacées.
Les sjoranges de celte espèce sont oblongset réunis en chapelets. Chaque sporange dirige son col vers la “Membrane de la cellule nourrice. Les spores mobiles sont uniciliées:; elle se rassemblent a la sortie, S'entourent d’une membrane d° enveloppe, puis chacune mue et se disperse,
Catenaria angqguillulae. Sorok. (Planche IV, fig. 95).
A Tachkend sur des cadavres d'anguillules.
Les sporanges sont sacciformes, réunis les uns aux autres par des isthmes. Ils forment un chapelet. Chaque isthme se compose de deux petites cellules étroites et égales. Les cols varient de longueur d'un sporange a l’autre. Les spores mobiles sont uniciliées:; leur tête est sphérique.
Depuis que J'ai signalé cette espèce, je la retrouve chaque année.
Elle provoque de véritables épidémies sur les vers aux dépens desquels elle se développe.
Woronina polycystis. Max Cornu (Planches VIIT et IX, fig. 131; 143-144).
À Tachkend dans des cadavres d’anguillules.
Les nombreux sporanges de cette espèce sont agglomérés en une masse. Ils remplissent indifféremment toutes les cellules des fila- ments nourriciers, de préférence, pourtant les cellules terminales, Je n’ai pas eu l'occasion d'observer les corps reproducteurs de cette espèce; mais mes croquis étant absolumont d'accord avec les figures données par M. Max. Cornu ; je ne doute nullement de l'identité de cette espèce trouvés à Tachkend dans les filaments de l Achlya ra- cemost avec l'espèce décrite par le savant professeur du Museum de Paris.
Ancylistes Closterii. Pfitzer (Planche IX, fig. 146-151).
J'ai observé cette espèce dans les petites flaques d'eau stagnante d'une rigole de la cascade du jardin du gouverneur général. Elle vivait sur des Closterium. Les Closterinm qui se montrent toujours en grandes troupes dans une même mare, ne présentaient au début aucune trace de ce parasite. Seuls, quelques individus attiraient l'attention par leurs grandes dimensions. L’hypertrophie des orza- nismes malades s'explique par l’impossibiiité où ils sont de se mul- tiplier. En examinant de plus près des Closterium infestés, j'ai remarqué, parallèlement aux rubans verts du elosterium et dans le protoplasma de celui-ci, de minces filaments grisätres se s'éter- dent d'un bout à l’autre de la cellule. Tout d'abord, l'algue ne semblait pas souffrir de la présence de son parasite, ear elle conti- nuait à se développer. Chaque cellule nourrice contenait alors de trois à vingt-trois filaments grisâtres. Les filaments gris donnent naissance à des rameaux latéraux qui sortent au dehors en percant la membrane du végétal nourricier. Puis, ils commencent à s'allon- cer et a se cloisonner transversalement. Le protoplasma de ces filaments émigre toujours dans Ja portion extrême des rameaux. A mesure que cette extrémité s’allonze, le proloplasma La suit, il s'isole en arrière des portions anciennes, en produisant de distance en distance des cloisons transversales.
Les filaments gris sont nus jusqu'au moment de l'apparition des rameaux latéraux. Si un filament germinatif rencontre un closte-
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rium, il pousse au |oint de‘vontact un bec conique qui perfore la membrane de l'algue touchée. Le contenu du dernier artiele du tube germinatif se vide dans le closterium sous forme d’une petite gouttelette demi fluide, Plus tard, cette gouttelette protoplasmique s’étire en fils grisatres qui traversent le closterium d’un pôle à Pau-— tre, c'est peu de temps après qu'éclate l'épidémie.
Parmi les filaments germinatifs, il en est de deux sortes, les uns grèles, ce sont ceux dont il est question ci-dessus, les autres plus gros, cloisounés transversalement. Les articles des filaments grêles émettent des prolongements vers les articles des filaments renflés, ceux-ci, de leur côté, émettent des prolongements vers les articles des filaments grèles. Chemin faisant, les extrémités des deux séries de prolongements se rencontrent. Au moyen de ces ponts, le con tenu d’un article passe dans l'article qui lui fait face et produit une grande Zygospore à paroi épaisse. Pas plus que Pftzer, je n’ai pu observer la germination de cette zygospore. Une seule fois, J'ai vu dans Ja région centrale du closterium des zygospores vidées dont la membrane présentait une ouverture. S’était-il formé la des spores mobiles déjà sorties ; ou au contraire les zygospores s'étaient-elles vidées en produisant de minces filaments grisätres, je ne puis rien dire sur ce sujet.
II. Fam. MUCORINEAE
Les types de cette famille sont composés du mycelium, rameux dans le substratum; de l'hyphe rectangulaire et du sporange où se développent les ‘spores. C'est dans quelques cas seulement que la copulation se fait sur le mycelium; il en résulte l'apparition des zoospores. Cette dernière circonstance a permis de placer les Mu- corinées à côté des formes d'eau des Zygochytriacées.
J'ai trouvé dans l'Asie centrale les formes ci-après :
1. Mucor Mucedo de Bary (Planche X, fig. 152-153).
Hub, Sur un abricot pourri, à Tachkend et à Samarkend.
L'épais mycelium rameux, en bas âge, donne naissance aux hyphes placés verticalement, et portant à leur tour des sporanges ronds et foncés. La cuticule du sporange est couverte de fines épines. Le sporange mürissant, la cloison qui divise la cavité de l’hyphe de celle où sont les spores, enfle en petite colonne dont la cime est un peu pointue. Les spores sont petites, allongées et inco- lores. Je n'ai point observé les autres organes de multiplication.
Mucor stolonifer de Bary (Ehrb.) (Planche X, fig. 157-159).
Hab. Sur du pain de seigle moisi ; à Tachkend.
Le mycelium est rameux, brun, plusieurs hyphes sortent du même point; de chaque faisceau de moisissure sortent de longs jets (stolons). Le sporange est rond, bleuâtre. La colonne dont il est question, est enflée en forme de coupole. Les spores sont irrégu- lières : rondes, ohlongues, à points tranchants, en forme de rognon; elles sont toutes de couleur foncée ou presque noire ; leur membrane se plisse.
3. Mucor stercoreus L. (Planche XI. fig. 170-173).
Hab. Sur de vieux excréments d'homme, à Tachkend, à Kazan; à Samarkand, à Karchi, à Pertowsk, Alewandrowsk., etc.
Le mycelium est rameux; l’hyphe, longue. Le sporange est rond , transparent et couvert d’épines. Les spores, grandes,
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oblongues. Dans la colonne mycelienne se rencontrent des cristal- loïdes de couleur orangée. Tout le champignon est coloré de rouge; le protoplasma est orange; on y trouve des grains rouge-foncé et cramoisis et des gouttes d'huile, Je n'ai jamais vu que le sporange devienne noir pendant sa, croissance ou sa maturité, comme l’af- firme Rabenhorst (1).
4. Circinella spinosa. Van Tieghem (Planche X,, fig. 154-156).
Hab. Sur un morceau d'orange pourrissante, à Tachkend.
Le mycelium est peu développé; les hyphes sont placés verticale- ment et pourvus d'excroissances tranchantes, stériles. Les pédicules portant les sporanges, sont pliés en ligne courbe, Le sporange est couvert d’épines ; les spores sont rondes et petites.
Chaetostylum echinatum, Sorok (Planche X, fig. 160-161).
Hab. Sur du raisin pourri ; à Tachkend.
Mycelium rameux; l’hyphe vertical, portant à son extrémité tan- tôt un grand sporange qui ressemble à celui des Mucors, tantôt un appendice stérile pointu. D'un ou de plusieurs points de l’hyphe sortent des rameaux en moussoirs. Chaque rameau latéral est iné- galement élargi; où les rameaux s'élargissent, ils sont affermis par de courts pédicules soutenant de petits sporanges (sporanges secon- daires). Ces seconds sporanges sont pourvus d’une membrane re- couverte d'épines; et renferme plusieurs petites spores rondes (2-4, 5). Quant à la colonne, ils en sont dépourvus. On peut sans peine y apercevoir un grand renflement au point d’où sortent, de tous côtés des rameanx latéraux.
Notre espèce se rapproche beaucoup du Chaetostylum Fresenii de Van ‘Tieghem, mais en diffère en ce que le sporange de notre espèce est couvert, comme je l'ai dit, d'élévations, tandis que celui- la est extrêmement lisse.
Certaines circonstances ne m'ont pas permis de mesurer les par- ties du champignon.
III. FAM. SAPROLEGNIACEAE
Les organismes de cette division vivent dans l’eau, ou se dévelop- pent sur les objets tombés dans l’eau, par exemple des morceaux de bois, des feuilles, des insectes, etc. Pour la plupart, ils sont con- tractiles quoiqu'il y ait des formes qui tuent les fucus verts qu'ils habitent, en ce cas on ne peut point douter de leur parasitisme. Enfin on connait des espèces qui détruisent les jets des fougères et pendant leur culture, d’autres plantes issues de spores ainsi ces organismes peuvent exister en dehors de l’eau.
Ils se présentent à l’œil nu sous la forme d’une masse gélatineuse gris-sale entourant le substratum de tous côtés. A l’aide du micros- cope, on peut y distinguer des filaments remplis d’un protoplasma foncé granuleux. Une pointe du filament est rameuse dans le subs- tratum, et on la regarde comme le mycelium ; l’autre, pand en liberté, et développe en elle-même beaucoup de spores mobiles. Ces organes de multiplication ont, pour la plupart, un petit corps oblong en forme de rognon, et deux cils dont l’un se dirige en avant et l’autre en arrière (pendant le mouvement). Outre les sporanges,
(1) Deutschl. kryptogamen-Flora. Pilze. 132. $.
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on trouve dans les Saprolegniées les organes de fécondation sui- vants : de grandes cellules (oogones) et des appendices (simples ou rameux) qui s'en approchent et les fécondent (anthéridies) (1). Les conidies se rencontrent rarement, et dans fort peu de repré- sentants de notre groupe. KElles consistent en chainettes, de grandes cellules unies l’une à l’autre par des isthmes. J'ai trouvé peu de formes dans l’Asie centrale; ces formes sont :
1. Saprolegnia ferax. Nees.
Tab. sur les mouches tombées dans l’eau; à Tachkend.
Les oogones sont ronds, ont la membrane percée de trous, et beaucoup de spores à l'intérieur. Les anthéridies ressemblent à des filaments épais dont les bouts sont renflés. Le renflement se divise du reste du filament par une cloison et forme la partie qui joue le rôle d'élément fécondant (2).
2. Achlya prolifera. Nees. (Planche XII, fig. 180-181.)
ab. Sur des morceaux de bois qui flottaient dans l'eau ; ; à Tach- kend.
Les spores mobiles se forment à l’intérieur des sacs (Oosporan- gium); en sortent par une ouverture à la cime, se couvrent alors d’une sorte d'enveloppe, et c'est ensuite qu’elles se dispersent de tous côtés, en quittant leur membrane qui vient d'apparaître. Les cellules vides sont placées en masse à l'ouverture de sortie. Sous les oosporanges (qui sont toujours placés aux bouts du filament), partent de ça et de la des rameaux qui se changent à leur tour, en sacs avec des spores mobiles. Les oogones ont la membrane percée et beaucoup d’ oospores. Je n'y ai point trouvé les anthéridies.
La fig. 180 représente un Achlya qui se distinguait à ces indices
caractéristiques, par des oospores extrêmement larges (3).
3. Dictyn hus Magnusii. Lindstedt (Planche XI, fig. 174-179).
ab. Sur une feuille flottante de vigne; à Tachkend.
C'est dans les oospores que les spores mobiles, en s'y f rmant, se couvrent d’une membrane d'où elles sortent, après s s'être fait une ouverture dans le sporange. C'est pourquoi le sporange vide se présente comme rempli du tissu des cellules à plusieurs facettes. Les oogones sont sphériques et se fécondent par les anthéridies qui s'y appliquent en forme de rameau ou d'appendices émoussés. Il n'y a qu'une oospore.
L'espèce trouvée à Tachkend, différait peu de la descrip- tion de Lindstedt qui dit : « Die Anteridienzweige..……. liegen dem Oogonium eirfach an, » etc., a la fig. I, on peut voir l’anthéridie simple, non rameuse. Mais j'ai observé les changements les plus graduels des simples _rganes de fécondation aux rameux, et pour cette raison, je regarde ces deux formes comme identiques.
IV. FAM. PERONOSPOREAE
Ce sont des parasites qui se propagent au plus haut degré. Ge ne sont que les arbres conifères qui sont épargnés par ces parasites :
(1) Comme résultat du procès de la fécondation paraissent, en dedans des oogones, les oospores.
(2) Je n'ajoute pas les dessins de cette espèce, parce qu’elle est trop connue des spè cialistes.
(3) Une seule fois je rencontrai l'Achlya racemosa; mais son développement était retardé par le parasite W. Polygcysta (v. plus haut). Pour cetle raison, je n'ai pu y observer des organes de multiplication.
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tout le reste des végétaux est détruit par eux d'une manière frap- pante. D'ordinaire ces parasites sont composés d'hyphes rameux qui sortent des orifices des plantes. Chaque rameau a une conidie de forme sphérique, et ces conidies produisent où des spores mobiles, ou serment d’une manière variée. Outre ces organes de multiplica- tion qu’on y trouve le plus souvent, il se présente quelquefois des oogones sphériques et des anthéridies qui les fécondent, en dedans du tissu de la feuille nourrissante, sur le mycelium rameux. C’est après le procès de la fécondation que les oospores se présentent en dedans de l’oogone.
Parfois il arrive le contraire : ce sont ces oospores qui sont fré- quentes, et les conidies plus rares (par ex. Sclerospora) — Voici les espèces q'e j'ai trouvé :
4. Peronospora effusa var. major. de Bary (Planche XII,
o, 186-188).
Tab. Sur un Chenopodium innommé ; à Tachkend, dans un éta- blissement de vers à soie.
Des orifices de la feuille sortent les hyphes verticaux qui devien- nent rameux à la cime ; les pointes des rameaux se plient en forme de crochet, et portent des conidies oblongues, Je n'y ai point observé les oogones ni les anthéridies.
2. Sclerospora Magnusiana Sorok (Planche XIV, fig. 204-230).
Hab. Sur un Equisetum dans les environs d’Orsk, au bord de l'Oural.
En 1874, le professeur Saccardo publia dans sa Mycologia Veneta n. 495 et décrivit dans le Nuovo (riornale Botanico Italiano (v. VIT, p. 172), une forme parasitique qu'il a nommée Proltomyces grami- nicola (1). Le professeur Magnus a trouvé ce parasite en 1878, mais puisque l'espèce de Protomyces est caractérisée par une manière originale de la germination (et ce qui n’est pas observé par rapport au champignon trouvé par Saccardo), il fallut changer le nom en Ustilago ? Urbani (2).
Passerini a trouvé le même parasite sur Sefaria verlicillata et l’a pris pour des oospores d’une nouvelle espèce, nommée Peronos- pora Setariae (3). L'auteur ajoute qu'il trouva ce champignon en 1876, mais sans la forme conidiale, et c’est en 1878 qu'il put observer les conidies et les oospores. En automne de l'année 1877, à peu près à la même époque, le D" Schroeter récolta aux environs de Carlsruhe et de Rostatt, un champignon singulier sur Setaria viridis et Setaria glauca. Ge parasite se développait avec une force extraor- dinaire, détruisait le parenchyme de la feuille de sa nourrice, tombait de l'organe malade en poudre brune, en n'épargnant que les fais- ceaux vésiculaires. A l’aide du microscope, on voit que ce champi- gnon est tout à fait identique à celui qui avait été publié par MM. Saccardo, Magnus et Ule (4). Schroeter fit attention aux degrés du développement de ce parasite et le décrivit complètement
(1) V. aussi Fungi italici autographice, ete.
(2) Litzhericht Bof. Vereins d. Provins. Brand. 1878-51. Cette espèce fut récoltée, l'automne de {875, par Urban.
(3) Grevillea 1879. Vol. 7, p. 99.
(4) Ule. Ustilago Urbani Magn. (Rabenhorst Fungi Europ. n. 2493), ges. Aug. 1877. Friedrichshein bei Berlin.
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et exactement (1). Il en a déduit la conséquence qu'il fallait ranger ce parasite dans les Peronosporeae ou dans les Pylhiaceae. Pendant un certain temps il se demandait même si ce parasite n'était pas une forme du Phylophthora infestans? Il avait des raisons pour le croire, parce que les exemplaires malades de Selaria germaient comme la mauvaise herbe dans les plantations de la pomme de terre. C'est quand on eut trouvé sur les feuilles malades la forme coni- diale de notre champignon, que Schoeter déclara qu'il était question d’une forme toute indépendante. Mais les coridies se développent en petite quantité et, d'ordinaire disparaissent, quand les seconds organes de multiplication (les oospores) commencent à paraître. Ce parasite contitue le genre Sclerospora, de la famille des Peronos- porées.
Dans mon excursion à Orsk, je trouvai une préle languissante entièrement couverte d’une poudre brune; mais cette poudre ne salissait point les doigts et, en général, ne se répandait point. Je n'ai pu l’examiner alors. C’est au mois de juillet 1880 que je re- trouvais au jardin botanique de Kazan, la même prêle ayant la même maladie. Comme je n'ai pu définir ce parasite à l’aide des livres que j'avais, Je m'adressai au professeur Magnus, en lui en- voyant un ex emplaire du parasite. Ce dernier a répondu obligeam- ment à ma prière en m'envoyant les travaux où il était question du Sclerospora, et des specimens de champignonsgermant sur Selarix. Ainsi cette forme originale, ressemblant parfaitement par la vue extérieure à celle qui détruit les plantes monocotyledones, peut aussi détruire les plantes à spores. Cela signifie qu'ici ils "agit de deux espèces indépendantes et séparées.
D'abord on peut voir sans peine le parasite exister sous l'épi- derme de la prèle. Son mycelium est composé de filaments épais et rameux; quant aux cloisons, elles s'y trouvent rarement. Quelques- uns des filaments du mycelium s’enracinent plus profondément dans la parenchyme et alors ils font entrer dans la cavité d’une cellule des appendices Lee placés sur des pédicules plus on moins longs. Par ci par là on voit sur les filaments des renflements sphé- riques et de courts et simples appendices (c'est-à-dire non rameux); les premiers ne sont autre chose que les jeunes oogones et les der- niers les anthéridies. L'anthéridie divise toute la cime par une cloison qui peut être ou non loin de la pointe, ou à une assez grande distance de celle-ci. Après cela, par son long appendice mince, l’anthéridie perce la membrane de l’oogone et fait sortir son contenu dans la cavité de la cellule sphérique. Après le procès de la fécondation, le protoplasma de l'organe féminin devient de plus en plus foncé, prend une position centrale et, après avoir été couvert d'une membrane à double cnntour, il se change en une oospore. La membrane de l’oogone se ride et diminue ; la membrane de l’oogone prend une construction composée et atteint une épaisseur de 4 à 15 micr. Toute la spore=35-50 micr. (2) Etant pressée, la spore sort de la membrane rompue de Poogone; elle se présente colorée en brun foncé, et la cellule qui l'avait renfermée auparavant, ofire un sac incolore divisé en deux par une fissure en longueur ou en travers.
(1) Protomyces graminicola Saccardo.
(2) Ces chiffres sont conformes aux dimensions données par M. Schroeter,
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En examinant les spores qui sont déja tombées, on peut sans peine voir le point où l’anthéridie avait été appliquée. Si l'on retire les organes dits de multiplication de la partie d'une plante morte depuis longtemps, on trouve sur les cellules rondes et brunes des élévations, des plis des épaisseurs dichotomiques, et tout cela n’est pas autre chose que loogonc desséché, coloré en brun. I} y a un certain intérêt à faire usage des réactifs pour l'examen de cette espèce; ainsi, au contact de la teinture diode ou de l'acide sulfu- rique , le contenu de l'oospore se colore en rosàâtre-rouge ; la mem brane d'enveloppe et les rameaux du mycelium prennent une teinte bleu foncé. Quant aux conidies, je ne les ai point trouvées ni sur les exemplaires récoltés à Orsk, ni sur ceux que j'ai observés à Kazan; mes essais d? la germination comme ceux tentés par Schroeter, ne m'ont pas donné de résultats positifs (1).
C. ASCOMYGETES de Bary.
Ces champignons sont caractérisés par la marche de la féconda- tion qui a lieu sur le mycelium inférieur (pour la plupart) dans la jeunesse du végétal. Après cela on y trouve un corps sphérique qui est composé de filaments cellulaires enveloppant les organes de fécondation ou de reproduction. Les cellules périphériques devien- nent foncées et se changent en une membrane dure (Perithecium). A l'intérieur de la cellule (ovaire?) (en beaucoup de cas), germent des sacs (asques), et c’est dans ces derniers que paraissent Îles spores par la formation libre des cellules. Ces spores sont nommées ascospores. Dans plusieurs formes les individus sont unis ensemble par un tissu spécial stérile (s/roma) où ils sont comme entachés. Ce stroma peut prendre la forme de bâtons rameux, de cornets simples, ete., mais avec des déviations variées de la simple forme originale (c’est-à-dire du perithecium rond placé sur le mycelium dichotomique); le perithecium renferme des sacs à spores ou des besaces : voila d'où leur vient le nom d'Ascomycètes donné à tous les champignons qui ont cette construction.
Hormis les spores. les Ascomycètes peuvent aussi se présenter sous d’autres formes, e’est-a-dire qu'ils sont polymorphes. Pour plu- sieurs espèces on connait à présent les conidies, les spermogonie:, les stylospores, ete. Je n'ai pas le dessein de décrire dans ce travail tous ces organes de reproduction ; je me bornerai à faire remarquer qu'aucune section de la mycologie ne présente autant de difficulté à étudier que celle des Ascomycètes. J'ai trouvé les représentants suivants dans l'Asie centrale :
|. PYRENOMYCETES 1. Fam. PERISPORIACEAE
Ces organismes sont parasitiques pour la plupart. Les périthèces sont couverts et pourvus d’appendices variés. Le mycelium se dé-
(1) Je ferai remarquer que Schroeter vobservait lonjours pendant la culture du Seic- rospora, les Chytridiicées parasiliques qui convrient des oospores placées dans l'eau en quantité de 10 et plus. (grandeur des parasites= 17-24 micr. en diamètre). Les. oospores étaient très rapidement détruites par ces parasites. Le matin les spores mobiles ayant un noyau fransparent et un cit, sortent des cellules rondes sans mycelium el pourvues à la cine d'un crochet à peine remarquable. (Grandeur=3 mier.) Le parasite apparait chaque fois et ne diffère en rien du PÂdyctidium pollinis À. Br. Mes essais de qulture n'ont pas donné de résultats positifs,
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veloppe à la surface des feuilles, des jeunes jets sur certaines parties des fleurs, etc.; il est pourvu de sucoirs par lesquels il s'affermit au substratum et en tire des matériaux nutritifs. A l’inté- rieur du perithecium se trouvent des sacs, un seul ou plusieurs qui renferment des spores (1).
Les conides sont composées de chainettes de cellules rondes ou oblongues ; c'est dans peu de cas qu'on trouve une ou deux cellules; ordinairement il y en a 10 ou plus.
1. Erysiphe Saxaouli Sorok (Planche XV, fig. 231-236).
Hab. Les rameaux verts de l’Haloxylon Ammodendron (Saæaoul) ; à Kisyl-Koum, Septembre 1879.
Les périthèces sont ronds, bruns, presque noirs; ils sont com- posés de petites cellules à plusieurs facettes. Dans chaque perithèce il y a environ dix sacs. Les spores sont oblongues, d'une couleur brunâtre ou grise. Le nombre est de 2 à 4. Les conidies sont allongées,, élargies en haut et graduellement rétrécies dans le bas; iln’y a qu'une seule spore sur chaque hyphe verticale. Le myce- Jium est rameux et couvert de petites élévations en forme de verrues; il est pourvu de sucoirs. Les appendices sont simples (non rameux) incolores. En écrasant les périthèces, on peut sans peine y voir une couche de cellules, remplies d'huile jaune et passant sous le conceptacle à son côté inférieur (2).
A mon regret je n’ai pu trouver des asques mürs, quoique ce fut en septembre; Je ne puis, par ce motif, dire avec certitude, s'il y a deux ou quatre spores. En général, il faut remarquer que dans l'Asie centrale la maturité de l'Erysiphe se fait probablement plus tard c'est-à-dire en automne ou en hiver, parce que pour la plupart les spores étaient ou à peine formées ou elles venaient de prendre un contour régulier et défini, étant enveloppées de membranes ou elles étaient composées de gouttes entassées d'huile, On trouve des conidies d'Erysiphe Saxaouli souvent germantes à la surface du substratum.
La grandeur de ces corps (conidies) est en largeur=11-13. En lon- gueur=11-13. La longueur des sacs est=50-52, La largeur=22-24 (3).
Etant à Kisyl-Koum j'examinai autant le grand que le petit &«Saxaoul», mais je n’y trouvai les parasites que sur des jets verts.
2. Erysiphe armata Sorok (Planche XIII, fig. 195-203.)
Hab. Sur les feuilles d'une espèce de Malva, à Britz-Moulla dans les montagnes (4).
(1) En caractérisant cette famille, j'ai en vue les espèces que j'ai trouvées dans l'Asie centrale.
(2) Je regarde ce issu comme « Füllgewebe » de Bary — rempl.
(3) Dans son € Compt », M. Smirnoff fait probablement mention de cette espèce d'£ry- siphe ; il dit: « Le Saxaoul n’est pas aussi exempt de dangers ; il arrive que des fils minces enveloppent ce roi de la végétalion de la steppe, d'abord invisiblement ; ensuite on voit l'individu surpris par un parasite. Pour la première fois, Je le trouvai le 31 août pendant notre passage au puits de Couldoun, à quelques dizanes de verstes de Klytz-Kala, quand nous fûmes de retour de l’'Amou-Darya. Il n''arrivait ensuite, tant sur le chemin de Kasalinsk qu'au-delà de Kasalinsk, de voir des exemplaires de Saxaoul à fleurs blanches ou cendrées et à petites taches qui témoignaient de la présence du parasite. Quelques-uns des buissons de Saxaoul paraissaient être couverts de cendres, tant était développée l'infechon. Je n'avais point vu une aussi riche végétation du champignon sur la tige du Saxaoul; mais peut-être aurais-je pu la voir, si je n'étais approché du grand arbuste. Quant au jeune arbre, il en était littéralement couvert. »
(4) J'ai recu ces feuilles du colonel Maëf,
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”
Les périthèces sont cellulaires bruns: au bas ils sont pourvus d’appendices simples ou à peine rameux, colorés où incolores, Dans la jeunesse ces organes sont couverts d'épines pointues, creuses à l'intérieur et droites à leur extrémité; elles sont soudées au tissu du périthèce, mais avec l'âge elles tombent. Le tissu qui rem- plit le conceptacle est très dense. Le nombre des asques est de 18 jusqu'à 25. Les spores sont oblongues, placées deux à deux dans chaque asque. Les conidies se divisent l'une après l'autre; leur episj orium est couvertde petites verrues ; le mycelinm est rameux ; la cime est aplatie ou aiguë; quant aux suçoirs, je n'ai pu les trouver.
Les spores ont en longueur, 10 micr.; en largeur, 4: Les conidies ont en long. 10; en largeur, 4-9: les asques long. 45-50; lar- geur 20-22.
Cette espèce est très cafactéristique par la présence d'appendices pointus dont sont ornés les jeunes périthèces. Je ne sais pas de quelle manière apparaissent ces appendices, parce que je n'ai pu suivre les phases du développement du parasite.
3. Erysiphe Alhagi Sorok (Planche XV, fig. 237-239,
Hab. Sur les tiges d'Athagi camelorum, à Kisyl-Koum.
Les périthèces ressemblent à ceux des espèces précédentes. A la partie inférieure du périthèce sortent des appendices droits inco- lores, il y a des asques au nombre de 10 et plus: ils renferment de 2 à 4 spores oblongues. Le mycelium est rameux. Les conidies sont oblongues et jointes par des chainettes.
La longueur des asques est de 30 micr.; la largenr, de 7-9; la longueur des spores est de 8; la largeur de 3. Le tissu qui les rem plit est moins développé.
Ce parasite se montre à Kisyl-Koum avec une activité extraor- FE
. Erysiphe pannosa Tul. Alphi‘omorpla pannosa Wallr. (Plane XIII, fig 189.)
Hab. Sur les feuilles d'un Rosier, au jardin de Gemtzujuikoff à ge icbkend:
Les périthèces n’ont pas été observés. Les conidies sont oblon- gues ; dans chaque chainette, il y en a plusieurs; elles sont placées sur le mycelium rameux. Suivant la nomenclature de Zéveille, cette espèce serait le Sphaerotheca pannosa, Elle a un asque et huit spores,
9. Erysiphe horridula \ar. Cynoglossi (Planche XII, fig. 191-194).
Hab. Les feuilles vivantes d’un Cyroglossum dans les montagnes de Britz-Moulla.
Les périthèces sont petits, bruns. Les appendices simples et lége- rement colorés de brun. Il y a des sacs où asques au nombre de 45 avec quatre spores oblongues. Les conidies sont longues, unies en chainettes, transparentes , Tea sur le mycelinm rameux. Ja longueur des saes est de 73 à 75 mics.; leur largeur de 18-90; les spores mesurent en longueur de 8-9 et 3-4 en largeur.
Dans les descriptions de Rabenhorst et de Fuc kel, nous trouvons des contradictions : le premier décrit les appe indices : € Strahelen robust astig gegliedert, anfanzlich , ausgebreitet, dann gcdreht, schwarzhbraun und das Peridium einschliessend » (Le PAPA TO IE
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dernier (caractérisant l’espèce d'Erysiphe dit : « Die Perithecien..…. sind am Grunde mit flockigen eënfachen oder astigen nicht dicho- tomichen, wasserhellen oder gefarbten Anhangseln versehen» (1. c. p. 82). Ainsi, d’après Fuckel, les eppendices ne sont pas toujours rameux, tandis que Rabenhorst croit qu'ils sont totalement simples. L'Erysiphe horridula a été publie.
6. Erysiphe lamprocarpa var. Plantaginis (Planche XV, fig. 240).
Hab. Les feuilles de Plantago major ; près de l’école de sérici- culture, à Tachkend.
Je n’ai point observé les périthèces; les conidies sont oblongues; unies en chainettes. Le mycelium est rameux aux appendices. Sur les exemplaires que j'ai récoltés, les périthèces ressemblaient à de petits corps sphériques brun pâle.
8. Erysiphe Pegani Sorok (Planche XVI, fig. 248-251).
Hab. Sur les feuilles du Peganuin Harmala à Kisyl-Koum près de Kasalinsk. Les périthèces sont grands, bruns, contenant des sacs au nombre de 20 et plus, pourvus de quatre spores. Les appen- dices ne sont pas rameux, légèrement colorés; le mycelium est ramifié; les conidies unies en chainettes, de forme oblongue et transparentes. Les sacs mesurent en longueur 44-45 micr.,et 10-20 en largeur. Les spores, 10-11 en longueur, et 4-5 en largeur. Le tissu remplissant le périthèce est très développé. Résous, il se change en gouttes d'huile de même que dans les espèces précé- dentes.
II. FAM. CUCURBITARIFAE
Les représentants de cette famille sont très polymorphes., Ils possèdent des spores placées dans des sacs; des spermaties, petites cellules qui se développent dans des spermogonies; des stylospores, des macrostylospores et des conidies. Tous ces organes de multipli- cation sont construits d'une manière très variées” selon le genre et l'espèce à laquelle ils appartiennent. Les représentants de cette famille se rencontrent très souvent sous l’épiderme des plantes des- séchées.
Cucurbitaria Sp? (Planche XVI, fig. 241-247.)
Tab. Sur les tiges desséchées du Dorema Arnmoniacum (Scoro- dosma), à KisyI-Koum.
Les spores n'ont pas été observées; les jeunes périthèces consis- tent en corps sphériques cellulaires placés sur un épais mycelium brun ; les filaments myceliens sont cloisonnés irrégulièerement ; leur membrane est épaisse (à double contour). Les stylospores sont brunes, sphériques ou oblongues, divisées transversalement ou en biais (manerformig stilosporen). Au commencement elles sont pla- cées sur de longs pédicules et entourées de paraphyses. Pendant la maturation de ces organes de multiplication, les pédicules et les paraphyses deviennent compliqués, et les cellules brunes sortent par une ouverture située au sommet du périthèce. Le Cucurbitaria naucosa FkI. ne rappelle qu’en partie notre espèce par ses stylos- pores. (Fuck. 1. c. lab. I, fig. 10).
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III. Fam. DOTHIDEACEAE.
Cette famille a une forme conidiale, et des spores dans les sacs (1). La plupart de ses représentants sont parasites sur des feuilles; ils n'ont pas de périthèces véritables, le stroma formé de filaments my- celiens, produit des élévations dans lesquelles on peut trouver des conidies. Quant aux sacs qui renferment les spores, ils se dévelop- pent après l'hiver, quand les feuilles tombées sont exposées à l’in- fiuence du froid, et par conséquent après un certain temps de repos.
Polystigma rubrum. Tulasne (Planche XVII: fig. 259-261).
Hab. Les feuilles du cerisier qu'on cultive dans les jardins. A Tachkend. J'ai reçu des spéci .ens de Mme la baronne Nolde. Atta- quées par ce parasite, les feuilles se présentent bigarrées de taches orangées; à l’aide de la loupe on peut voir que la surface des taches est couverte d'ouvertures presque imperceptibles qui passent aux pycnides, c'est-a-dire aux réceptacles des stylospores. Les stylospores pédicellés occupent toute la surface intérieure du réceptacle, et ont la forme originale et extrêmement jolie d'un hamecon. Les spores n'ont pas été trouvées, parce qu'on ne peut les apercevoir qu'au printemps ou, peut être, pendant l'hiver de l’année suivante.
IV. FAM. PLFOSPOREAE
Les champignons de cette famille possèdent les organes de multi- plication suivants : 1. des pycnides; 2. des conidies; 3. des spores dans les sacs. Les pycnides se développent dans les récepta- cles spéciaux plongés dans le stroma, Les conidies sont de petites cellules placées sur de courts pédicules, ce: cellules sont divisées par des cloisons transversales en plusieurs portions; la cime est allongée en une petite queue oblongue {Mastigosporiun album Ries). Les spores, dans les sacs, sont placées dans les mêmes récep- tacles que les pycnides.
Cette dernière espèce (Masligosporium) se rencontre sur diverses herbes.
Dilophosphora graminis. Fuck. (Planche XVI, fig. 252- 254.)
Hab. Les feuilles d'une plante herbacée dans la steppe de Kirghiz pendant notre passage à travers les montagnes de Mougodar (près de Djaman-Faou), Je n'observai que des pyenides ; les réceptacles sont disposés par rang sur la stroma solide. Au-dessous, il y a des ouvertures de sortie pour les organes de reproduetion qui ont un aspect très intéressant : leur forme est oblongue; les extrémités sont pointues ; il ont un faisceau de cils simples ou rameux; dans le protaplasma des cellules on peut sans peine voir de petites gouttes transparentes d'huile tout a fait rondes.
Les feuilles malades sont tordues et couvertes d'une écaille bril- lante dont la surface est lisse et polie.
2, DISCOMYXCÈTES
Les Ascomycètes qui appartiennent à ce groupe sont caractérisés en ce que les sacs à spores et à paraphyses ne sont pas renfermés dans le périthèce et que leur stroma a la forme d’une soucoupe. Cette soucoupe est peu développée sur le Pyronema confluens que
(D) Ici il ne s'agit que du Polystigma rubrum.
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je trouvai dans FAsie centrale et qui appartient à cette famille, C'est sur peu de formes européennes qu’on a observé des spermaties.
VE Fam. PEZIZAE
L'unique genre que j'aitronvé pendant mon vovageestle suivant :
Pyronema confluens Tul. (Planche XVIII, fiz. 263-274.)
Hab. Le sol humide, au bord de l'eau, dans les ruines de la ville de Termesa, en Boucharie, au bord de l'Amou-Darya.
À l'œil nu, ce champignon se présente comme composé d'une masse de grains rosés gélatineux. Le mycelium est rameux, épais, pourvu de cloisons, On peut sans peine y voir le procès de la fécon- dation ; deux cellules s'entortillent l'une à l’autre semblables à deux doigts croisés. Après la fécondation, les organes mâles et femelles se couvrent de filaments minces qui, les enveloppant de tous côtés, donnent naissance à une bouteille et puis a unè soucoupe. A l'intérieur, pendant la maturation se trouvent des saes à huit spores (oblongues, transparentes et incolores), munis de paraphyses. Les filaments de la soucoupe sont unis faiblement etils se dispersent «le tous côtés sans grand effort.
Cette circonstance m'a autorisé à dire que la soucoupe du Pyro- nent confluens est peu développée. Le Pyronema se répandait non seulement sur le terrain privé d'herbe, mais il enveloppait les mor- ceaux de bois qui s'y trouvaient,
VII. Fam. HELVELLACEAE
Ces champignons sont grands et charnas. Plusieurs espèces sont comestibles et utilisées. Le plus grand nombre possède un pédicule apparent à l'œil et un chapeau, à la surface duquel on trouve des plis et des cavités couvertes de sacs à spores et à paraphyses.
Morchella sp. («{ouchnaÿ en sart.)
On trouve ce champignon dans le sol humide et on l'apporte des environs de Tachkend, au printemps. En outre, on recoit le Mor- chella séché de la Bouckarie et il s'emploie dans la fabrication de la soie (1).
Les Russes demeurant à Tachkend utilisent le morchella comme nourriture. Il serait iutéressant de savoir s'il est question du Mor- chellu esculenta, pourvu de huit spores ; où du Morehella bispura, déerit par moi(2), qui est pourvu de deux grandes sporesdans chaque sac, Mais on peut aussi supposer que notre champignon n’apparte- nait pas à ces dernières espèces mais à une espèce tout à fait inconnue à la Russie,
(D) € L'extrait d'eau de ce champignon donne, comme le disent les «pillakeches» (qui défilent la soie) le lustre à la soie blanchie par la potasse-ichkarr. Dans ce but, on place le Morchella séché et pulvérisé dans un chiflon bien propre, sorte de poche, et on le plonge dans l'eau chauffée à une température telle que la main puisse la supporter et on presse alors là poche d'où sort un liquide de couleur verdâtre. On continue à plonger et à presser le chiffon aussi longtemps que l'eau ait tiré du € gouchna » toutes les parties solubles. Dans la solution préparée de celte manière, on plonge la soie pressée et lavée dans de l'eau pure. Pourtant on ne doit pas füre agir celte solution trop longtemps snr la soie, parce que la soie trempée outre mesure devient peu solide. Après cela, on presse les échevaux de soie, on les lave soigneusement dans l'eau froide et enfin on jes retire, on les éparpüle et on les sèche. Pour là fabrication de la soie, on supplée au €gouchna » par les Semences pulvérisées du melon avec lesquelles on prépare une solution de même valeur, bien qu'on affirme que leffet de la solution de graines de melon sur la soie est plus faible. La première solution a une réaction peu acide. (V. Katalogue, ele., Le.)
(2) N. Soroïine, Ueber M, bispora. Bot, Zeit, 1876,
93. TUBERACEAE
Remplis de spores développées dans les sacs (Asques) ou sur les basides, les périthèces ronds vivent sous le sol ou sur un substra- tum, par exemple sur un morceau de pain.
Depuis les recherches remarquables de M. Brefeld, nous savons que notre moisisure ordinaire Penicilium glaucum peut former, à certaines conditions, ces sclerotes arrondis qui se trouvent dans la partie molle du pain corrompu. Dans ces sciérotes se montrent, suivant certaines circontances favorables, des sacs munis de petites spores. En un mot, le penicillium n'est autre chose qu'une forme conidiale du champignon qui ne diffère presqu’en rien des truftes souterraines. J'ai trouvé cette forme. (1)
Penicillium glaucum, Link. (Planche XI, fig. 169.)
Hab. Sur du pain de blé, sur des fragments de citron, à Tachkend.
Le mycelium rameux s'étend sur le substratum ; les hyphes ver- ticales portent une grappe de spores; chaque spore est jointe à l'inférieure et à la supérieure voisine par une digue spéciale. Les spores sont d’une couleur verdâtre-gris. Dans le suc de raisin em-— ployèé par moi pour la culture, le périthèce apparaissait au bout de quelques jours.Le mycelium couvrait la surface du liquide, semblait s'enraciner dans cette dernièr: et y formait bien des chainettes de grandes cellules oblongues ; plusieurs de ces cellules étaient colo- rées en rose. En un mot, ici se développait le mycelium d'eau (Wasser-mycelium) de la moisissure (2).
Penicillium fjuloum. Rabenh. (Syn. Rhodocephalus aureus. Corda Icones III, 12, T. If, f. 33.) (Planche XI, fig. 167-168).
Hab. Sur un grain de raisin corrompu, à Tachkend.
A mon avis, ce champignon est une variété du précédent. Par leur construction et leur grandeur, ils ne diffèrent en rien l’un de l'antre. Rabenhorst comprend cette espèce parmi les champignons qui possèdent le « stiele ohne Querweinde », tandis qu'on pouvait sans peine trouver dans ?. glaucum et P. fuloum les ovaires et les hyphes. Dans aucune des deux espèces de Penicillum que je viens de citer, je n'ai observé la formation des sclerotes, et par consé- quent l'apparition des spores en dedans des sacs. Pour obtenir ce résultat, la eulture artificielle eût été nécessaire, mais je n'avais pas le loisir de m'en occuper, au surplus ces formes ont été trouvées peu de jours avant mon départ de Tachkend pour Kokan.
(A suiv'e).
ERRATA DU N° D'AVRIL 1889
Page 69 {re ligne de la note 2. Russkif Wiesinik, lisez : Russkig Wiestnik. — 10 ligne 27, Tratzky, Maslewsky, lisez : Trotzky, Mailew<ky.
— 10 — 23. des docteurs Wosnessensky, lisez : le docteur Wosnessensky. — 10 — 37, Arhyzes. hsez : arhyckes. — 72 — 10. Kolpakoudsky, lisez . Kolpakowsky.
— 27. lout à fut inconnu, lisez : presque tout à fait mconnu. 15. vacuoles puissantes, lisez : vacuoles contractiles. — 43. Branen, lisez : brannen.
FE
| lal |
@) V. mes Principes de la MycologieT, 319 p. 2) Deutsch krypt. TX, <. 92.
— 152 —
Page 33 ligne 46. Morphologie uners phys., cl pilzen, Usez : Morphologie und phy- siologie der Pilze. — T4note 2. à l’exemption, hsez : à l'exception. — To ligne 5. (Zcllenjustand), lisez : (Zellenzustand). — — — 32. Hoeck, lisez : Haeck. — 11 — 58. par ses habitudes, lisez : que par l'habitat.
— T9 — 7. Taden, lisez : Faden. — — — 15, (au schlcier), bises : (ou Sehleier). — 80 — 15. Autour de l’eau, lisez : au retour de l'eau. — — — 47. Une se le fois, A%ez : Une seule fois. — 81 — 6. (Raedenthicre), lisez : (Raderthiere). — — — 49. (Planche V. fig. 100), lisez : (Planche V. fig. 106). — 82 — 1. côlé, je n'ai pas, lisez : côté, et Je n'ai pas — — — 24. plusieurs sporanges se prolonge, lisez : plusieurs sporanges et se prolonge. — — — 29. Le mycelinin lisez : Le mycelium. — 83 — 15. à sa mntuté, lisez : à sa maturité. — — — 3. Sahrbücher, lisez : Jabrbücher. ERRATA DE LA CARPE ! Mt Aral, lisez : Mer Aral. ne OS ISERE = le NE 1881.
Champignons nouveaux, trouvés dans la Côte-d'Or, par M. F. FAUTREY.
1. LEPTOSPHAERIA CONOIDEA, f. Mmacrospor«.
Perithèces semblables à ceux du type ; spores fusoïdes, courhées, triseptées, resserrées aux cloisons, 2 à 4 gouttes dans chaque loge, olive, 40,42 K 8.
Avec Phoma acuta. Sur tiges pourries d'Urtica dioica. Noidan (Côte-d'Or), mai 1889.
2. GLONIOPsIS LANTANAE, Sp. n.
Perithèces erumpents en lignes par les fissures du bois : allongés, droits, noirs ; lèvres obtuses serrées, puis écartées. Thèques eylin- dracées, a pied court ; spores unisériées obliques, jaune clair, 5- septées en travers, 1-septées en long; 24,28X8,10, resserrées au milieu.
Rameaunx vivants de Vibarnum Lantina sur les plaies produites par la gréle en juillet 1888. Noidan, avril 1889.
3. DINEMASPORIUM EPIXYLON Sp. n.
Périthèces disséminés, assez gros, difformes, excipaliformes, gar- nis de poils noirs peu longs, mais rigides: sporules eylindro-fusi- formes pluriguttulées, 24,28X3,4 un peu courbées, terminées à chaque extrémité par un cil de 2,4 — X 1/2.
Sur bois dé saule dénudè, Noidan, mai 1889.
4. HENDERSONIA EPILOBII. sp. n. Périthèecs disséminés en lignes, oblongs, tachant l'épiderme ; nn pore. Sporules ovales, oblongues, 3 septées, 12,16X5,6, jaunes. Basides, les plus longues : 24X2, hya- lines,
Sur tiges d'Æpilobium Lotragonum L. Noidan, mai 1889.
D. CORYNEUM DISCOLOR, Sp. N.
Périthèces globuleux ou difformes, isolés où réunis par trois où plusieurs entassés, sur la vieille écoree où adhérents par un strome au bois dénudé ; conidies cylindracées, courbées, très peu clavifor-
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mes, 5-septées, les 4 loges du milieu d’abord hyalines, puis azur, enfin brunes, mais les 2 loges extrêmes arrondies, restant hyalinex, Cr ele 13. basides fascichiées 15,20X3. Avec Diplodia Vitis.
Sur vieux ceps de vigne, Noidan, avril 1889.
6. PESTALOZZIA AESCULI, Sp. n
Perith. épars, sous-cutarès, puis érumpents, oblongs, bruns noirs, restant en partie recouverts par l’épiderme lacéré ; conidies très nombreuses, ovales-oblongues, 3-septées, rétrécies au milieu, à loges centrales brunes, les extrêmes petites, hyalines, coniques, 16,20XS, subsessiles et terminées par deux cils dive ergents, hyalins, 16X 1.
Sur Aesculus hippocastanum. Noidan, avril 1889.
7. FUSARIUM PARASITICUM, n. SP.
Très petits tubercules roses, implantés sur les périthèces de Di- plodia vilicola, en lignes, en suivant les fentes du bois ou de l'écorce. Conidies en croissant peu eourbé, roses sous la loupe, rose clair dilué sou; le microscope ; 60,80X 5 dt septées D.
Sur les sarinents morts de Vitis vinifera. Noidan, avril 1889.
BIBLIOGRAPHIE
J. Moyen. Les Champignons. Traité élémentaire et prati- que de Mycologie, 1 vol in-8° carré, J. Roschild. Paris, 1889
L'épuisement de Pouvrage de Cordier imposait au courageux éditeur parisien la publication d’un livre élémentaire qui offrit avec l'exposé des progrès réalisés depuis quelques années par la science, les diverses perfections (celles de l'illustration notamment) qui pou- vaient manquer dans le premier livre classique auquel uous faisons allasion. Nous avons dans l'œuvre de M. J. Moyen, tout ce qu'il était possible de désirer pour initier l'étudient et l’homme du monde à la connaissances des espèces utiles, dangereuses et remarquables ; elle est Fi cédée du reste d'une introduction signée par M. le profes- seur J. de Seynes, et cette bienveillante collaboration, sorte de pré- nn. du livre au public, serait à défaut d’autres constatations précieuses, une recommandation très favorable pour l’auteur et pour lPéditeur. On lira avec intérêt le dernier passage de cette in- troduction :
« Il était indispensable dit l’éminent professeur de la Faculté de médecine de Paris, d'avoir un traité contenant sous une forme concise, les notions essentielles sur l’organisation et la classifica- tion des champignons, pouvant servir de guide à l'étudiant, au bo- taniste, au médecin, à tout observateur désireux d'être rapidement et sûrement renseigné. M. l'abbé Moyen s'est donné la tâche de mener à bien ce travail, il ma demandé de présenter son œuvre clairement concne, consciencieusemet exécutée, au publie nom breux auquel elle s'adresse, je suis convaincu qu’elle se recomman- dera d'elle-même à ceux qui voudront en faire usage. Une partie systématique termine l'ouvrage et permetira aux commencants d'ap- pliquer les connaissances acquises dans les chapitres précédents; elle leur servira de vade mecum pour leurs herborisations ; la bonne exécution typographique et le nombre de ses flgures rendent ce livre facile à consulter sans qu'il cesse d'être accessible à tous; il
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contribuera aussi aux progrès d'une science qui, à peine ébauchée au début de ce siècle, se trouve aujourd’hui constituée sur des bases solides et permet à ceux qui l’abordent, en même temps que l'intérêt des applications pratiques, l'attrait des AE intéressantes recherches que puissent offrir l'histoire naturelle et la physiologie générale. »
Le sommaire des chapitres indique mieux encore au lecteur la consistance de la publication nouvelle : Notions préliminaires, 1'e partie, Organisation, propriétés, classification. Chap. 1. Coup d'œil d'ensemble, 2. Mycelium, 3. Réceptacle, 4. Hyménium, 5. Spores, 6. Composilion chimique el propriélées remarquables des champignons, T, cos 2° partie. Distribution, variabilité, cullure des champignons : : Chap. 1. Station des champignons, 9. Distribution géographique, 3. Variabilité des champignons, 4. Cul- ture. 3° artie. Rôle ef usage des campignons. Chap 1. Effets utiles ou nuisibles, 2. Emploi Ces champignons dans l’industrie et la médecine, 3. Les champignons considérésau point devue alimentaire.
La moitié de l'ouvrage qui a près de 809 pages de texte, est occu- pée par la Flore, c'est-à-dire par la description de 2,009 espèces et au-delà prises dans la grande famille des Agaricinées et dans le groupe fo"t considérabe aussi des Boletinées. Dans les autres gen- res, l’auteur a décrit les seules espèces comestibles, danzereuses ou méritant d'être proposées comme types essentiels à distinguer. Les figures de l'ouvrage exigent ane mention spéciale : 334 vignet- tes puisées dans les travaux es auteurs les plus recommandables ou dues au crayon de M. Moyen et de ses amis, sont intercalées dans le texte et facilitent beaucoup l'intellisence de ses citations. Les 20 chromotypographies dessinées par M. Hovsselin, représentent dans un ton de couleur très véridique — nous insistons beaucoup sur ce fait — plus de 80 grandes espèces choisies parmi les plns in- téressantes de notre flore champêtre et sylvestre; elles sont toutes figurées dans le port que les plantes affectent sur leur sol nourri- cier (plante jeune, plante adulte, coupe transversale, spores, etc.)
Dire et montrer beaucoup et cela bien, dans un format portatif était un problème difficile à réaliser. Nous constatons sans peine que M. l'abbé Moyen s’est très hahilement acquitté de sa tâche. Nous répétons après avoir parcouru son livre, les quelques mots élogieux et justes que l’auteur a déja entendus à propos de son œuvre : Nos lecteurs trouveront un traité clair. méthodique, au courant de la scisnce, parfailement adopté à son but.
J.-B. BarLa. Flore mycologique. Les Champignons des Alpes-Maritimes. (Fasc. 2. gr. in-{°), Nice 1889.
L'œuvre splendide de M. Barla a une suite remarquable au point de vue surtout de l'exécution des planches, toutes dessinées et pein- tes par l'auteur avec le concours de M. V. Fossat. Nous les énu- mérons ci-après :
PI. 9. Lepiota procera Scop. L. procera V. fuliginosa Barla. Cette variété, propre à la région montagneuse, estcaractérisée par un chapeau fuligineux bistré, couvert d'écailles brunes, noirâtres au cen- tre et par un stipe gris perle, soyeux, plus foncé, notamment (non écailleux)ala base, — PI. 9 bis, Lepiota rhacodes Vitt. var. Olivieri
Barla, in Bull, Soc, myc. 1886, une bien intéressante forme du L. rhacodes. — PI. 10, Lepiota permixæta Barla |. e.; L, excoriala Schœff ; L, exrcoriala var. montana Quel, — PI. 11, Z. gracilenta Kromb. L. prominens Viv. — L. masloidea Fr. L. hispida Lasch. — PI, 12. L. Friesii Lasch. L. aculisquamosa Weim. L. Badhami Berkl. L. meleagris S5w.—PI. 41. L. clypeolaria Bull. L. clypeo- laria var alba Bresadola, très élézante forme, d’abord observée dans le Tyrolitalien et que M. Boudier a rencontrée depuis aux environs de Montmorency, près Paris, au moment où M. Barla la récoltait sur divers points du littoral méditerranéen. L. clypeolaria var. felina Pers. L. clypeolaria var caumpanetlta Barla, Bull. Soc. myvc. IIL. — PI. 14. L. Cristata À et S. L. erminea. Fr. L. holose-
ricea Fr. — PI. 15. L. naucina Fr. L. rorulenta Panizzi. Voici une des plus curieusec découvertes de M. Barla dans la province
, }
de Nice, aux environs de San-Remo. L'espèce dont il s’agit est in- termédiaire entre les L. naucina et L. cepæstipes; elle n'avait pas été observée ailleurs que dans l’humus des forêts de la Bavière et de l'Italie, L. cepæslipes Sow. L. Pauletii Fr L. carcharias Pers. — Pi. 16. L. cinnabarina À et S. L. granulosa Batsch L. amian- thina Scop. L. mesomorpha À et S. L. medullata. Fr. L. irrorata Quel. rare espèce, que M. Quélet fit connaître en 1882 dans le Bulletin de l'Association française. — PI. 16 bis. L. kelveola Bres, et L. nympharum Kalch, deux raretés pour la France.
Le texte et les planches de ce fascicule concernent comme on le voit, un des plus beaux genres de la division des Agaricinées et ce qui ajoute au mérite qu'il garde de renfermer des planches d’une grande perfection artistique, c’est de représenter diverses espèces qui n'avaient pas encore été figurées.
JuLEs Br. Les Champisnons supérieurs du Tarn. Un Vo in-8° Toulouse, 1889.
Le Département du Tarn bien que possédant une Flore qui remonte a l’année 1867 (celle de MM.de Martrin d'Onos et Jeanbernat)et dans laquelle sont mentionnées 78 Agaricinées, avait été, il faut le recon- naître, très iIncomplètement exploré, sous le rapport mycologique. Cette lacune a été comblée par M. Jules Bel dont le manuscrit aujourd'hui publié (un vol, in-& de 209 pages) a recu l’an dernier une médaille d'encouragement de l'Académie des sciences de Toulouse. Bien que les prem'ères pages du ‘ravail contiennent une/#{roduction à l'étude de la mycologie et les dernières, un chapitre sur les Empoisonnements par les champignons, tiré dela Toxicologie géne- rale (1852) et du Journal de chimie médicale (1846), la partie essentielle du livre, est occupée par la description des espêces, ce qu'on pouvait attendre d’une œuvre destinés à l’herborisation., Il s’agit de 253 espèces charnues, distribuées dans les 11 divisions suivantes : Polyporées 25 ; Hydnacées 5 ; Auriculariées 13 ; Cla- variées 13; ‘lrémellacées 1; Agaricinées 1069 (1); Phallacées 3 ;
(1) L’estimable M. Bel dit,non sans raison, dans la préface de son livre que le département du Tarn est au poial de vue mycologique, un des plus riches du bassin sous-pyrénées, mais Coume son œuvre est, ille reconnait sans doute, une œavre préparatoire qui n'em- brasse probablement que les seuls environs de Saint-Sulpice, sa résidence, il nest pas surprenant «lorsqu'il n'indique que 169 Agaricinées, tandis qu'undépartement hmitrophe, celui du Tarn-et-Garonne, #noins favorisé arcuse dans la flore mycologique qu'il ee depuis l'année 1879, un nombre d’Agaricinées plus que double « 350 espèces et 66 variétés ».
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Lycoperdacées » ; Pezizacées 7 ; Helvellacées 5 ; Tuberacées 2.
L'auteur a écrit son livre sans prétentions scientifiques. Il s’e:t plus particulièrement proposé de faire une œuvre humanitaire capa- ble d'éclairer les habitants de la campagne et les gens du monde, si fâcheusement exposés à des méprises irréparabies au retour de la saison de ces « fruits de la terre » lorsqu'ils rencontrent, au voisi- nage d'espèces comestibles d’autres espèces suspectes ou vénéneuses : Cette considération nous fait glisser sur une lacune que nous regret- terions à unautre point de vue: L'absence ou le trop peu d’ étendue de la sy nonymiescientifique(bien que l’auteur aitenregistré les noms res et l’omission des habitats précis.
32 Planches coloriées (chromolithographies) représentent un un même nombre d'espèces méridionales, utiles ou nuisibles. Ces planches sont bien exécutées, elles répondent complètement au but de l'auteur. Les champignons supérieurs du Tarn rendront certai- nement service aux amateurs de mycologie et il est à désirer qu'ils soient répandus le plus possible à la ville et à la campagne.
KixGo Mivagze:. Mode de vie et histoire {On the Life-history) du Macrosporium parasiticum, Thm. (Extrait des « Annals of Botany », n° IX. fév. 1889).
Le Macrosporium fait partie d'une courte liste de certains genres dont l’affinité pour quelques Ascomycètes a été prouvée avec plus ou moins de certitude, C’est aux travaux de Tulasne (1863), Gibelli et Griflini (1874), Bauke (1876), Kohl (1883), etc. etc., que nous devons en grande partie nos connaissan’es sur ses relations avec le genre /’leosporu et aussi sur les autres phases de son dévelop- pement.
Dans le jaboratoire de l’université Harvard, sous les yeux et a l’aide des conseils de M. le professeur Farlow, l'auteur a étudié expérimentalement le développement du Macrosporium para- silicuin. Deux planches doubles contenant 25 dessins anatomiques avec des agrandissements de 400 à 809 diam. aident à l'intelligence de l’intéressant mémoire dont voici les résultats :
L'état ascospore du Macrosporium parasilicumn Thm. est le Pleos- pora herbarum (Pers) Rabh. — Le Macrosp. parasilicum Thm. est identique au Macrosporium sarcinula, BkI. — Le Pleospora herbarum est décidément un parasite facultatif. — Il n’y a que deux états dans le cycle de développement du ?/eospora herbaruim : L'état arcospore et l'état sarcinula. — La présence de pycnides chez le Pleospora herbarum est très douteuse et elles peuvent même avoir entièrement disparu de son cycle de développement. — Une forme d’'Alternaria n'appartient pas au Pleospora herbarum. — La formation du périthecium est purement non sexuelle. — Aucunes hyphes de Woronine ou processus spiral similaire ne se rencontre dans le perithecium avant que la formation des Thèques et des paraphyses ait eu lieu par le moyen des mêmes courtes chaines de cellules parénchymateuses. Celles-ci sont formées par élongation et division du groupe cellulaire denatureparenchymateuse préexistant, remplis d’une matière hautement réfractive et située généralement à la partie centrale du perithecium.
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P. KarsTex. Symbolae ad mycol Fennicam. Pars. XXVIII, (fin). Voir Sup. p. 113.
Chromosporium stercorarium, sur les excréments de bœufs et sur les brindilles pourrissantes, — Omphalia cuneifolia sur la terre, mêlé aux mousses, — ©, cortiseda, au tronc du Cornus sanguinea vivant. — O. albido-pallens, sur les Typhes dessé- chées. — Russula intermedia, sols humides. (Espèce affine des R. integra et emetica). — Clypeus subrimosus, terrains arides, mêlé aux graminées. — Znocybe confusa, sol forestier, — Pe- siza iminutabilis, sur la terre fumée par les excréments des troupeaux ; (diffère du ?. Roumeguerii Karst. par des apothé- cies moins colorées, des spores plus petites et des paraphyses que le contact de l’iode colore en bleu), — Ænchnoa Ulmi, rameaux tombés de l Ulmus effusus. — Rosellinia librincola, bran- ches mortes du Tilia ulmifolia. — Ophionectria episphaeria sur le Diatrype stigma. — CHAETOoZzYTHIA, nov. gen. (1) Ch. pulchella sur le liber des branches mortes du Syringa. — Diplodina fructigena, sur les carpelles du Ledum palustre., — Sphaeropsis Ulmi, branches tombées de l’ormeau. — Aposphaeria Ulmi, sur l'écorce morte de l’ormeau.— Septoria Telephii, feuilles sèches du Sedum telephium. — Vermicularia Telephii, même habitat. — Nemosphaera rudis, sur l'écorce intérieure de l’Acerplatan. — Septomyxa legquininum, sur les légumes dessechés du pois cultivé. — Cylindrotrichum polyspermum, sur les feuilles pourrissantes du peuplier pyramidal. — Diplosporium albo-roseum, dans les fentes de l'écorce du Sy- ringa, — Septonema niltidum, sur l'écorce de l'Aulne. — Physo- derma Butomi, sur les feuilles languissantes du Butomus umbel- latus,
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Cu. SPEGAZZINI. Fungi Guaranitici Pugil Il. (fin). (Voir sup. p. 110).
Laestadia Engleri, fol. viv. du Spathicarpa lanceol. (4106). — Phomatospora botryosphaerioides, branches pourrissantes div. Guarapi (4102). — Anthoslomella hemileuca, feuilles pourris- santes du Cocos austr. (4035). — Hypoxylon antrachoderma, bois pourrissants (3996). — H. Balansae, sur bois dénudé (3978). — II. latissimum, écorces div. (4030). — Sphaerella? Balansae, feuilles d’ane Sapindacée (4081). — Nectria guaranilica, parasite sur l’ostiole du Phomatospora botryosphaeroides (4102). — Hy- pocrea pezizaeformis, rameaux pourrissants (4094), — Phylla- chora bi areolata, feuil. d'une plante inconnue (4025). — P. Ente- rolobii, Î. viv. de l'Enter. timb. (3962). — P. gracilis, f. d'un Bambusa (4050). — P. guavira, {. viv. d'une Myrtacée (3940). — P. Menispermi, f. viv. d'un Menisp. innommé (3928). — P. Michelii, f. viv. du Mimosa procurrens (3503). — P. mucosa, f. viv. du Cocos australis (4069). — P. nyctaginearum, f. viv. d'un Nyctago (3943). — P. piperacearum, {. de l'Euchkea Sieberi (4039). P. sororcula, f. viv. d'un Lantana (3926). — P. tricuspidis, f. v. du Tricuspis latif. (3966-67). — Auerswaldia rimosa, f. viv.
(1) Diag. : « Pyrenia superficialia, ovoidea, astoma, membranacea, mollia, aurantiaca, setulis obsessa. Sporulae ellipsuideae, continuae. aureae. »
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d'un Cocos (3965-4068). — Munkiella impressa, f. viv. d’une Apo- cynée (3929). — Montagnella opuntiarum, sur l'écorce d'un Ce- reus arborescent (3995). — Idem. var. #7inor, sur l'Opuntia argen- tina (4100). — SCcHRWEINITZIELLA (1) Slyracum, feuille d'un Séy- raz (3928). — Curreya bambusicola, tiges d’un bambou (4048). — Vizella guaranitica, chaumes d’un bambou pourrissant (4000). — Microthyrium microspermum f. viv. du Ficus Ibapoy (4018). — CHAETOTHYRIUM (2) guaraniticum, f. viv. d'une Solanée? (4088). — Asterina dispar, f. viv. d'un Slyrax (3979-3982). — Asterina cristata, f. viv. d’un Asclepias (3945). — À. vagans, f. viv. du So- lanum Boherv. (4056). — A. ampullipeda, f. v. d'un Nectandra (4011). — À. acanthopoda. f. v. d'une Sapotée (4010). — 4. sapo- éacearum, i. v. d'une Sapotée (3937). — A. subreticulata, f. d'un Solanum et d'un Cestrum (2731-3840). — PoLYSTOMELLA (3) pul- cherrima, f. v. du Solanum Boherv. (4056). — Lembosia opaca, f. d'une Myrsinée (4008-9). — Schneepia pulchella, f. v. d'une Sa- potée (4084). — Triblidiellu Balansae, branches mortes div. (4032). — Rhytidhysterium guaranitieum, branches tombées (40331. — Hysterographium guaraniticum, troncs pourrissants (3953). — Phymatosphaeria sanguinea, f. viv. d’un Styrax (3928. - Orbilia tenuissüna, petioles du Pothos pinnatif. (4045). — Cribraria per- pusilla, f. v. du Pharuim latif (112). — Phoma Engleri, petioles du Pothos pinnatif. (4031). — P. guaranilica, branches de l'Enc- kea Seb. (4027). — P. paraguayensis, branches de l'Oranger (4028). — Pyrenochaeta Engleri, petiole du Pothos pinnatif. 4042). — Dothiorella? quaranitica, sur l'écorce des branches de l’'Oranger (4038).— Fusicoccum ? cactorum, rameaux d'un Cactus arborescent (3994). — Cytispora Balansae, branches tombées div. (3957). — GAMOSPORELLA (4) hysterioides, chaumes d’un Panicen (3961). — Coniothyrium globulisporum, écorce d’un Cactus (4078). — Haplos- porella pilocarpi, branches sèches du Pilocarp. pinnatif. (3955).— H. pilocarpina, f. du Pilocarp. pinnatif. (3955). — Darluca aus- tralis, f. d'une Bignonie (3941). — Ascochyla quaranitica, f. d'une Sapotée (4072). — Aclinonema? hirsulum, Ÿ. viv. d'un Panicum (4065). — Diplodia cactorum, sur l'écorce d'un Cereus (4047). — D. nutans, branches div. mortes (406%). — ASTEROMIDIUM (5) im- perspicuun Î. d'une Sapindacee (4085). — Coulurea dimerosporioi-
(1) SCHWEINITZIELLA Speg. nov. gen. Diag. Stromata superficialia subeupulato-discoidea, inferne centro papillato-adfixa, superne medio loculis non nullis subexertis instructa, atra, coriacea; asel an paraphysati octospori ; Sporidia sublnearia continua hyalina. — Genre dédié à la mémoire de Schweinitz, savant mycologue américain, récemment décédé.
(2) CHaEroruyYrIUM Speg. nov. gen. Diag. Perithecia minuta, seutato-dimidiata, atra, setulosa, subieulo destituta ; asci octospori, aparaphysali, sporidia didyma, hyalina. — Ce genre diffère du G. Aycrothyrium par des périthèces soyeux.
(3) PoLYSTOMELLA Speg. nov. gen. Diag. Slroma membranaceo-coracellum tenue dimidiato-scutatum majuseulum, superne plus minusve dense perforato-ostiolatum, inferne dense strictissimeque ruguloso-reticulatum, atrum, subiculo carens; asei in ansulis (locu- lis?) hypostromaceis constipati, subeylindracei, paraphysati, octospori; sporidia didyma hyalina.
(4) GAMOSPORELLA Speg. nov. gen. Diag. Stromata crumpentia atra subearbonacea inius dense minuleque peritheciigera v. loculigera; sporuleae fusoideae multiguttulatae, quaternalim basi connatae, hyalinae, in sterigmatibus minutis acrogenae,
(5) ASTEROMIDIUM Speg. nov. gen. Diag. Subiculum dematieum phyllogenum tenue ; perithecia minuta globosa astoma ; sporulae elongatae pluriseptatae hyalinae,
des, f. d'un Bülbergia (4059), — Capnodium doratopsis, f. incon- nues (3833). — Actinothyrium paraguayense, f. du Pothos pin- natif. (4082).— TricHosPERMA(1) pulchellum, f. du Trichilia caati- gua (4014). — Peslalozzia paraguayensis, f. viv. d'une Euphorbe (3502).— Verticillium phyllostictoides, f. long. du Pothos pinnatif. (4082). — Cercosporella guaranitica, sur l’ostiole du Phomatosp. botryosp. de div. ram. pourrissants (4102). — C. stomatofila, f. d'une Sapindacée (4086).— Coniosporium myocoproides, f. du Cocos australis (4035). — Glenospora microspora, f. pourrissante d’un palmier (3945). — Cordella tomentosa, rameaux pourrissants (4002). — Napicladiun myrtacearum, f. viv. de l'Eugenia pungens (3939).— Cercospora furfurella, f. viv. du Boerhavia disc. (4105). — C. palmicola, f. du Cocos australis (4070). -— Coniothecium veluimum, bois morts (3954). — Tubercularia cactofila, écorce d'un Cereus (4047). — 7°.? leptosperma écorce de Psidium pomife- run (4101). — BizozZERIELLA (2) phyllogena, f. d'une Laurinée (3946). — Pionnotes pseudonectria, écorce d’un arbuste innommé (4073). — Pucainiopsis (3) guaranitica, f. du Cocos Yatai (4068).
Denkrede auf Edmund Boissier, von Dr Ludwigc Haynald. in-4° Budapesth, 1889. :
Son Eminence Monseigneur L. Haynald, cardinal-archevêque de Kalocsa, président de la commission des sciences naturelles de l’Académie Hongroise, appelé le 26 novembre dernier par son tour de lecture, avait pris pour sujet du tribut académique, l'éloge d'Edmond Boissier, le savant botaniste dont la perte remonte au 25 septembre 1885 et que l’Académie de Budapest comptait parmi ses associés étrangers. Le travail que nous venons de recevoir est daté de 1889, ce qui indique un certain retard dans les publications de l’Académie.
Les lecteurs de la Revue se rappellent certainement l'expression des regrets exprimés par sa rédaction (1886 page 31), au sujet de la perte considérable que la science venait d’éprouver, et les em- prunts que nous fimes alors à la notice biographique écrite par M. Alphonse de Candolle, à celle de M. Duchartre, lue à l'Académie des sciences de Paris (T. 64 n° 15), ainsi qu’au touchant panégyrique de M. Vautier, pasteur de Valleyres. Depuis, plusieurs admirateurs de l’auteur regretté de la flore d'Orient, entr’autres le D' Kanitz, rédacteur du journal botanique Hongrois, le D" P. Ascherson, con- servateur du musée botanique de Berlin, et le D" Christ de Bâle, dans le supplément posthume du Flora oriental:s, ont élogieuse- ment apprécié la carrière scientifique d'Edmond Boissier, et l'impor- tance des services que ce botaniste distingué avaient rendus, justi-
(1) TRicHOspERMA Speg. nov. gen. Diag. Cupulae ceraceae parvulae subiculo phyllo- geno tenui albo insidentes; sporulae filiformes dense conslipatae e strato proligero inme- diate oriundae.
(2) BizzozerieLLA Speg. nov. gen. Diag. Sporidochia phyllogena majuseula carnosula laeticoloria hypothallo mucedineo radiante saepius isidentia, subpileato dilatata stipite crasso cingulo gelatinoso-succineo conidiifero cineto suffulta ; conidia minuta, cylindraceo-fusoidea catenulata, (an semper), in sporophoris filiformibus acrogena.
(3) Pucciniopsis Speg. nov. gen. Diag. Sporidochia subglobosa minuta superfieialia
biogena ; conidia dense constipata mayuseula clavulata didymaf, stipite brevissimo suffulta, fuscescentia.
100 =
fiant ainsi cette phrase de M. A. Decandolle : « Boissier a été l'exemple rare d’un botaniste toujours actif comme voyageur et la- borieux dans les études sédentaires. »
Ces notices diverses faisant connaître sous différents aspects les travaux variés, les vues scientifiques et les belles qualités morales du savant, semblaient laisser peu de place pour une nouvelle étude originale sur Ed, Boissier, et cependant Son Eminence Monseigneur L. Haynald, nous montre le contraire. Il appartenait à Celui qui était doué de connaissances spéciales et d’une vaste érudition, unies aune touchante éloquence, de nous faire goûter un nouveau et vif plai- sirenentendantencore l'appréciation desgrands talentset des grandes vertus de M. Ed. Boissier. C’est avec une entière compétencequel’au- teur analyse et apprécie les publications nombreuses et variées du zélé explorateur de la flore du Levant, c’est-à-dire du sud-est de l'Eu- rope, du nord de l'Afrique et d’une grande partie de l'Asie. Mgr. Haynald a trouvé dans la correspondance de deux amis bien au courant des voyages de Boissier, le D' Regel, de Saint-Pétershourg et le D' Levier, de Florence, des faits nouveaux dont il a fait profi- ter son étude. La liste qu'il donne des publications de Roissier est bien plus complète que celle qui parüt (tome 32 p. 326) dans le Bulletin de la Société Botanique de France. Les notices de M. Boissier sur les « plantes mentionnées dans les saintes écritures », datent de 1862 ; elles avaient dû séduire Mgr Haynald, un des ra- res botanistes qui ont le plus judicieusement écrit sur les plantes Bibliques, comme aussi la haute intelligence et le cœur chrétien du botaniste de Genève avaient dû amener entre ces deux grandes personnalités une touchante sympathie. Il sera agréable et instruc- tif de voir encore les œuvres d’un savant appréciées par un autre savant. C'est par cette considération que nous recommandons la lecture de la notice exclusivement scientifique de Mgr Haynald sur Ed. Boissier, à tous les botanistes familiarisés avec la langue magyare.
Erw. F. Smiru. Le jaunissement des Pèchers (1). Peach Yellow a preliminary report). Washington 1888.
Les pêchers, dont la culture forme aux Etats-Unis une des bran- ches capitales de la richesse agricole, sont atteints, depuis quelques années, d’une affection morbide dont s'est justement préoccupé la commission d'agriculture du gouvernement. Nous avons recu de l'honorable secrétaire de cette commission, le Rapport officiel qui n'occupe pas moins de 254 pages in-8°d'impression, et qu' est appuyé de 12 cartes (2) et de 37 planches représentant les diverses contrées selon l'importance de la culture et l'étendue du mal et les arbres et les fruits à tous les degrés de la maladie. Toutes les planches ont
(1) La Chlorose est une affection morbide du pêcher comme des autres arbres à fruits qui répond assez chez nous au Jaunissement des cultures américaines. La Revue Myco- logique à souvent traité ce premier sujet notamment à propos des conseils de M. vrillieux sur l'emploi d’une dissolution de sulfate de fer pour l’arrosage des racines. (1 gramme 1/2 environ par litre d’eau.)
(2) La maladie observée dans la culture en grand, occupe notamment les provinces suivantes : Georgia, Maryland, Delaware, Michigan, Ontaria, New-York, Pensylvania, Massachussets et New Jersey.
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été photographiées et plusieurs sont coloriées avec soin. Nous allons résumer ci-après les deux parties ‘essentielles de cet impor- tant document : Af{aques produiles par les champignons et 7 ypo- thèses sur les causes du jaunissrinent (1).
On n’est pas encore fixé sur ia question de savoir si le jawurisse— ment est produit par un champignon ou bien par une bactérie, mais ce qui est narfaitement certain, de l’aveu du rapporteur, c'est que « cette affection ne se rattache à aucune cause de ce genre dans des conditions faciles à observer ». Voici les champignons qu’on à ren- contrés, dans les régions affectées, sur fes parties de l'arbre situées au-dessus du so}.
Taphrina deformans Tul. Sur les feuilles et les jeunes pousses, où il produit la contorsion et l’épaississement connus sous le nom de « Curl » (Boucle de cheveux). — Sphaerotheca pannosa Lev. pro- duction blanche, feutrée, sur les feuilles et les jeunes pousses dont elle amène l'atrophie et la mort. — Puccinia Pruni spinosae P. Tâches de rouille, amenant la chute prématurée des feuilles, — Oidium frucligenum Kze et Sch., causant la pourriture du fruit et des taches sur les ramilles. — Cladosporium carpophyllum Thum. qui se développe sur la surface des feuilles et des fruits, produisant de petites taches noires presque rondes, qui sont surtout fréquentes sur les pêchers tardifs. — Cercospora Persicae Sace. qui se mani- feste par de légères plaques qu'on croirait produites par la gelée, à la surface inférieure des feuilles, avec de faibles taches jaunes cor- respondantes au-dessus. Cercospora ? produisant sur les feuilles de nombreuses taches dont le centre est mort et dont le pourtour est coloré plus où moins brillamment d'une teinte rougeatre, — Cap- nodium elongatun: Bk. ct Desm. forme imparfaite qu'on pourrait probablement rapporter à cette espèce : e le produit des taches noi- res sur l’épiderme et se rencontre aussi sur :a Gomme. — Polypo- rus versicolor Fr. Sur le tronc et les branches; principalement ou même entièrement sur le bois mort ou pourrissant. (Ce dernier champignon attaque aussi les Pêchers qui ne souffrent pas de jau- nissement ce‘ même d'autres arbres).
Quelques-uns de ces champignons sont des parasites vrais, d'au- tres sont ce que M. de Bary appelle des « parasites facultatifs ». D’autres sont de simples saprophytes. Aucun d'eux, dit le rapporteur ne parait être la cause du jaunissement, mais tous ont des chances de se rencontrer partout où croit le pêcher aux Etats-Unis. Ceux qui montrent une préférence particulière pour les arbres malades, notamment le Cercospora ? ne sont pas spéciaux aux arbres souf- frant du jaunissement, car ils se rencontrent ègalement sur tous les arbres d'une faible vitalité et sont évidemment la conséquence de l'affaiblissement de la vitalité plutôt que sa course, Sur le sol envi- ronsant, M. Smith n’a rencontré aucune espèce d'Agarie ; et même il n’en a presque jamais rencontré dans les jardins.
Le savant rapporteur a examiné plus où moins complètement le système radiculaire de 52 arbres de bonne taille qui tous étaient alteints du Jaunissement., Chez tous, les grosses racines ainsi que les ramifications jusqu’à la grosseur d'une plume d'oie étaient par- faitement saines. ['écorce offrait une teinte brillante et indiquait
(1) Traduction de notre obligeant collaborateur M. 0. J. Richard.
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la santé dans toute son épaisseur; le bois était exempt de taches noires, de traces de pourriture et de tout indice d’affaiblissement, Il était done bien certain qu'il n'y avait là aucune désorganisation produite par des filaments de mycelium, et même on n’en voyait pas souvent sur la surface de l’écorce lisse. Les propres observations du rapporteur, concordent à ce point de vue, avec la plupart de celles qui ont été déja publiées à ce sujet. Toutes les grosses racines sont du reste toujours saines. Cependant, on a quelquefois remarqué un champignon se développant comme une légère toile d'araignée sur les petites racines et les dernières ramifications des arbres malades; et M. Smith a presque constamment trouvé une grande quantité de ces petites racines tout à fait desséchées et mortes, bien qu'a l'œil nu et à la loupe on n’y apercut aucun champignon. « Si le jaunisse- ment du pêcher, ajoute l’auteur, peut être considéré comme une maladie des racines, je crois pouvoir prédire qu'on trouvera que ce jaunissement se rapporte, d’une facon quelconque à la destruction des fibres nourricières, ou poils radiculaires des arbres». Les petites racines mortes peuvent être une conséquence de la maladie, plutôt qu'une cause et cette manière de voir semble mieux en harmonie avec les résulats de quelques inoculations. M. Smith hésite à se pro- noncer d’une facon formelle avant d’avoir fait des explorations pro- longées au-dessous du sol et suivant un examen microscopique. Cet examen est réservé pour l’année prochaine. En ce qui concerie les relations supposées des bacteries avec le jaunissement, on n’a point encore fait aux Etats-Unis assez de recherches microscopiques, ni assez d'expériences de culture pour permettre d'arriver à une con- clusion (1).
Abordant le côté si intéressant des causes présumées du jaunisse- ment, M. Smith, dont on vient par ce qui précède de pressentir la pensée, dit pouvoir raisonnablement conclure « que le jaunissement n’est point dû à des influences climatériques » (2) et il précise dans les termes suivants la «dernière hypothèse probable > qui termine son rapport :
« Les grands champignons sont hors de question et je ne puis supposer autre chose que des micro-organismes. La progression du jaunissement depuis les bourgeons malades jusqu'aux rameaux sains, (point que j'ai minutieusement vérifié) donne de fortes pré- somptions en faveur d’une sorte de conltagium vivum produisant la maladie, Si un micro-organisme en est réellement la cause, il doit se rencontrer très fréquemment dans certaines parties de tous les arbres malades. Cela doit être mis hors de toute discussion. Il ne
(1) Sur les tissus malades ou dans leur voisinage, M. Smith a parfois remarqué un Bacille ressemblant beaucoup à celui qui a été trouvé par le prof. Burrill et M. Manley Moiles, mais il admet qu'il serait bien imprudent de rattacher à la maladie cette présence fortuite et peut être purement accidentelle de micro-organismes si abondants partout !
(2) Des gelées dit le rapporteur, des averses et des tempêtes peuvent constituer des influences capables d'amener telles ou telles modifications mais rien de plus. Les blessures produites par les hommes. les quadrupèdes ou les insectes perceurs de bois, peuvent amst être compris dans la liste des théories à rejeter: Elles n’ont aucune relation de casualité avec cette maladie, on peut ajouter aussi à celte catégorie, une cultnre excessive ou une culture négligée et le défaut d'émondage. De l'emploi des engrais animanx, etc. Parmi les causes supposées de la maladie et qui mériteraient, dit encore M. Snuth, un examen plus minutieux, il faut citer les aphides des racines aussi les champignons des racines « Je suis porté à croire, dit le rapporteur, que ni l'un ni l’autre ne se trouveront au fond de la question, »
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faut pas non plus le confondre avec des organismes similaires, mais qui n’ont aucun rapport avec la maladie ; et enfin il faut l'isoler par une culture dans un milieu nutritif convenable, et s'assurer qu'on est capable de reproduire la maladie lorsqu'on inocule ce ferinent à des arbres bien portants. Si donc à la suite d'une simple culture de quelques micro-organismes, le jannissement des pêchers peut être inoculé à des arbres sains, il est évident que la cause est entendue. La nature n’abandonne point ses secrets à la première question qu’on lui adresse. Ceux-la seulement qui ont poursuivi des recherches de ce genre peuveut se faire une idée exacte du travail non encore accompli ou cles doutes qui vous arrêtent à chaque pas ! »
B. T. Garroway. The Journal of mycology devoled to the study of fungi especially in their relulion Lo plant. diseases, n° 1, Quaterl. Bull. mars 1889.
Le titre de cette publication entreprise par le chef de la section officielle d'agriculture, établie à Washington, par le gouvernement des Etat-Unis, dit bien qu’elle n’a rien de commun avec le Journal de mycologie de MM. Ellis et Everhart. Bien qu'il s'agisse de vul- gariser les expériences accomplies et les meilleurs procédés capa- bles d'arrêter ou de prévenir le développement des champignons nuisibles qui menacent habituellement les grandes cultures, l’au- teur passe en revue les publications récentes, intéressant le but qu'il se propose, et publie divers travaux originaux, dont nous signalerons les plus importants :
I. Mo species of Kunsas fungi by Kellerman and Sringle. Cette notice est accompagnés d'une planche représentant avec des détails analytiques les nouveautés suivantes : T'lelia Buchloeana sur le Buchloe dactyloides. — Ustilago andropogrnis, sur l'Andr. provin- cialis — Ustilago Boutelouæ, sur le Bouteloua oligostachya — Aecidium Daleæ, sur le Dulea laxiflora.
IT. Mucroxororus, Everhart et Ellis, À NEW GENUS OF POLYPo- REAE.
Le nouveau genre est proposé aux dépens de diverses espèces du genre lolysticlus, dont les pores consistent dans un mucron ter- miné par un pinceau de poils comme montre notamment l'hyme- nium 1 2. Balansae Speg., au sujet duquel l’auteur du Sylloge semblait disposé à créer un genre distinct. Outre cette dernière es- pèce, le genre Mucronopor us réunirait les polypores suivants de l’ancien et du nouveau monde : M. circinatus(Fr.), M. dunlis (Pk.), M. tomentosus (Fr.). (Une planche avec détails agrandis de l'hyme- nium, accompagne l'étude des savants mycologues américains) : M. gilbus(Schw.), M. isidioides(Bkl.), M. setiporus (Bkl. ). M.liche- noides (Mont.), M. cichoriaceus (BKkI.); M. tibacinus (Mont.), M. spongia (Fr.), M. crocatu (Fr.).
M. L. Rorraxp. Trois espèces nonvelles de discomycètes (Bull. Soc. myc. de Fr. 1888, fasc 2).
Ascobolus Costantini, PI. XV. f. 1. ssr l'écorce pourissante d'un Rubus, aux environs de Paris. — Difière de l’Ascobolus lignatil s par sa petite taille, son habitat et sa couleur. Dédié à M. le profe - seur Costantin, secrétaire général de la Société mycologique. qui Là
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récolté le premier. — Ascobolus globuluris, f. IT. sur les excré- ments des chèvres, apportés du Jardin des Plantes, et mis en culture au laboratoire de M. Costantin, à l’école normale. — ?’seudombro- phila theioleuca, f. IT. sur des crottes de chèvre prises au Muse- um. Cette espèce à thèques operculées et ne bleuissant pas par l’iode, se rapproche des Anthracobia Boud., qui ont une petite marge brunissante, mais sa forme, son habitatet sa couleur la classent dans les Pseudombrophila.
E. BourqueroT. Recherches sur les matières sucrées renfer- mées dansles champignons, 1'° partie (Soc.Mycologique de France Tome V. 2° fasc. 1889).
M. Bourquelot, a pensé qu'il y aurait intérêt à étudier compara- tivement, les groupes d'espèces présentant des caractères botani- ques communs, appartenant, par exemple. au même genre ou à des genres voisins. On pouvait espérer, en effet, comme cela se voit pour les phanérogames, rencontrer des analogies dans la composi- tion chimique. — Il était important, non seulement de séparer les matières sucrées et de les déterminier, mais encore d'en doser les proportions. Ces proportions pouvaient être rapportées au champi- gnon pris à l'état frais, ou au champignon desséché à 100. Les proportions d’eau renfermée dans les champignons, sont trop varia- bles pour que le premier rapport présente un intérêt quelconque. Les variations dépendent de l'humidité et de la sécheresse de l’at- mosphère et même du terrain sur lequel on les rencontre. Aussi, en 1886, des Lactarius piperatus récoltés en juin et juillet (mois sees) ont douné à M. Bourquelot 13,2 p. 0/0 de matières sèches ; la la même espèce récoltée en août 1888 (année humide et tardive) en a donné une proportion inférieure à 10 p. 0/0. M. Bourquelot s’est donc borné à comparer le rendement en matières sucrées au poids sec de la plante.
Les recherches qu’il expose aujourd’hei se rapportent aux espèces
de Lactaires dont voici les noms avec les proportions de matières sucrées qu'ils renfermaient :
L. vellereusKr. récolte 1886. proportion de suere p. 0/0 sec 7,77 p. 0/0 matière suerée : mannile. L. velleruns F.. 1888. -- 2,14 — mannile. L. piperatus Scop. 1886. — 4,90 — trehalose 3,50 p, °/, et man: L. piperalus Scop. 1888. — 1,09 — mannite. L. turpis Vein. 1888. — 10,00 — mannite. L. pyrogalus Bull. 1888. — 15,00 — mannite. L. controversus Pers. 1888. — 5,00 — mannite.
On remarquera cette particularité que le Lactarius piperatus a donné en 1886 une matière sucrée presque entièrement composée de tréhalose (?), tandis que en 1888 on ne trouve plus que de la mannite. M. Bourquelot avait traité dans le premier cas 7 kilog. de ce champignon et, en 1888, 35 kilog. Le mode opératoire a été un peu différent dans les 2 cas. Il resterait done à savoirsiles varia- tions observées dans les résultats sont attribuables à cette différence, ou Si ces variations tiennent à des causes atmosphériques. Dans les2 cas, les champignons avaient été récoltés soigneusement, et les spe- cimens un peu avancés ou attaqués par,des parasites rigoureusement
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écartés. M. Bourquelot fait remarquer que Mitscherlich, dans son mémoire sur le sucre de l’ergot de seigle, signale des variations ana- logues. Une récolte d’ergot de seigle lui avait donné de la mycosée (tréhalose ?). Une autre, faite l'année d’après, ne lui avait donnée que de la manni'e.
J. CosranTiN. Sur les conidies d'un Orbilia; Sur un nouveau Mortierella. (Soc. Mycol. de France, t. IV, 3° fasc., 1889).
4° L'Orbilia vinosa (Alb. et Schw.) Karst., dont le savant my- cologue a fait l'étude, appartient à la 2° section de ce genre de discomycètes pourvue de spores allongées et filiformes ; (la 1° sec- tion possède des spores sphériques). Une planche, riche de détails analytiques, montre les divers états du conceptacle (coupe concave ou plane, à contour irrègulier), les asques assez variables de forme, les spores, ressemblant à de petites aiguilles, les paraphyses à ter- minaison ovoide ou légèrement renflée (c’est le renflement ou ca- pitule moins accentué qui a parn à l’auteur donner naissance aux conidies), les conidies, plus grosses que les spores. Voici la descrip- tion originale de ces derniers organes :
« Elles sont ovoides et quelquefois un peu reniformes, avec un petit mucron latéral et inférieur par lequel elles s’attachent; elles contien- nent plusieurs globules oleagineux réfringents. D'abord incolores, elles prennent en vieillissant une légére teinte rosée qui est bientôt marquée par une paroi légérement teinlée de brun elair. J'ai eu l’occasion, à plusieurs reprises, d'observer ces conidies avec des tail- les différentes, Il m’a paru qu’elles étaient plus développées que les individus jeunes, et qu'elles atteignaient alors une plus grande taille; leurs dimensions sont de 10 p. sur 5 p. Quand elles sont ainsi bien venues, il suffft pour les observer, de transporter la Pezize dans l’eau, on voit alors de nombreuses conidies se répandre dans le liquide ambiant. Elles sont un peu plus petites et incolores, et leur mise en liberté se fait plus difficilement quand on les trouve sur des Pezizes plus étalées.» Les transitions observées par l’auteur entre les deux sortes de paraphyses, et peut être aussi certaines conGitions extérieures, avance-t-il, amènent la prédominance d’une forme ou sa disparition et par cela même la présence ou l'absence des conidies,
2° Après avoir dressé un Clavis analytica des douze espèces connues et bien définies du genre Mortierella, où ne sont pas com- prises trois espèces moins nettement décrites à cette heure : W. ficariæ Therry et Thierry, M. diffluens Sorok, et M. Rostafinski Brefed, l’auteur fait connaître une forme nouvelle à placer à côté du M.nigrescens. Le nouveau champignon se développe, par petites touffes distinctes, sur le Tremellodon gelatinum. Par la culture, souvent répétée, dans des conditions diverses, la Mucorinée a formé un abondant mycélium et a produit ensuite sa frustification. M. Cos- tantin a dédié l'espèce à M. Bainier, qui on le sait, a étudié avec suc- cès les Mucorinées (bien qu’il ait observé celle-ci et qu'il n’ait pas cru la distinguer du A1. Candelabrum. Son dernier examinateur en donne des figures analytiques complètes avec les caractères sui- vants : Mortierella Buinieri; Pied fructifère ramifié à rameaux fructiféres plus longs où égaux au piel principal; spores ovales, 6 à 9 X 5 à 4 p. mycélium incolore. »
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J. CosTaNTIN ET RorLaAnD. Blastomyces, genre nouveau. (Soc. Myc. de France. T. IV, 3° fasc. 1889.)
La mucédinée observée par les auteurs du mémoire, s'est déve- loppée dans une coupelle de laboratoire où avait été abandonné du crottin d'ours. Cultivée dans des milieux divers et à diverses repri- ses, la plante s'est offerte à l'état complet de pureté et a paru de- voir constituer un genre nouveau, dont nous reproduisons les ça- ractères que les perspicaces observateurs lui assignent :
« Blastomyces Cost et Roll. gen.nov. Champignon filamenteux, ra- miflé, bourgeonnant à son extrémitéenrameaux courtsqui s'isolent en spores primaires bourgeonnant en plusieurs points de leur sur- face de manière à donner des spores secondaires qui bou’geonnent de même. Chaque rameau fructifere se transforme ainsi en une masse sporifère pulverulente, Chlamydospores aquatiques et aérien- nes sur le mycélium. Une espèce connue. »
« B. luteus Cost. et Roll. Masse fructifere d’un jaune de soufre passant au rouge or:ngé quelquefois verdàtre. Spores incolores au microscope, anguleuses, bourgeonnantes, ovoides ou arrondies (6 p. + 4 p.)» Une planche très développée reproduit l'aspeet du résultat des cultures diverses et l’évolution des spores ou des chlamydospores.
M. N. Parouirrarb. Note sur trois espèces mal connues d'Hy- menomycètes. (Soc. Myc de France. T. V. 9° fasc. 1889)
1. Æypochnus acerinus Pers. 11 s’agit du Thelephora acerina de Persoon, dont Fries a fait dans l'Epicrisis un Sterewm, qui a été con- servé par Saccardo dans le récent Sylloge. L'examen anatomique des champignons à divers états de croissance ont démontré a l'auteur que la plante de Persoon s'éloignait des Serum par un tissu floconneux, des Corticium (d'après Schræter), par son hyménium disjoint et non céracé et qu'elle devait rentrer très naturellement dans le genre Hypochnus.
2. Mucronella calxa (A. et S.) Fr. L'étude de beaux spécimens de cette espèce développée sur le Pic a nigra des Etats-Unis, et communiquée par M. Peck, a tourni le sujet d’une analyse complète qui manquait encore dans nos ouvrages descriptifs.
3. Enslinin Leprieurii Mont. [L'examen microscopique des types de cette plante, conservés dans l'herbier du Muséum, a montré au patient observateur qu'on avait affaire à un Polyporus et non à un champignon thécasporé. M. Patouillard dit : La cavité des tubes a été prise pour des périthèces, les basides pour des thé- ques. Quant aux spores signalées, il s’agit bien certainement des granulations de protoplasma qu'on observe dans l'intérieur des ba- sides, M. Saccardo, avait dit non sans raison, à propos des espèces du genre Enslinia Fr. et notamment de celles de la Guyane décrites par Montagne : genera dubia vel a Pyrenomycetibus'excludendu .
(Sylloge Il, p. 813.)
E. Boupnier. Discomycètes inoperculés. (Soc. Myco!. de France Tome IV, fasc. 3.)
Continnant ses études de prédilection, M. Boudier à fait connai- tre dans cette notice une douzaine de champignons nouveaux qu'il
OT =
a récoltés pour la plupart dans les environs de Paris. On sait les difficultés très grandes que présente l'étude des petits discomycèles, souvent très jolis en raison de leurs petites dimensions, de l'insuf- fisance des anciennes descriptions et de la fragilité de leurs concep- tacles que la déssication dénature en même temps que leurs eou- leurs disparaissent. Pour ces derniers caractères, M. Boudier; aussi habile dessinateur qu'anatomiste, a fixé sur le papier le dessin et les couleurs de ses nouvelles espèces.
1. Geoglossum Barlæ, sur la terre, près Nice (Alpes-Maritimes), comm. J. Barla. —2, Onbrophila verna, sur les brindilles tombées dans l'eau, Montmorency, près Paris. — 3. Pachydiscs lœta, sur les écorces humides. — 4. Discinella badicolor, sur la terre nue. Forêt de Blois. — 5. D. livido-purpurea, sur la terre, Montmo- rency. — 6. Orbilia curvatispora, sur l'écorce pourrissante du chène, près Montmorency. — 7. Helotium Costantini, sur les feuilles pourrissantes d'un Careæ; décrite en l'honneur de M. le professeur Costantin qui a rencontré cette intéressante espèce dans les marécages, aux environs de Montmorency.— 8. H. gemmarum, sur les écailles pourrissantes des bourgeons du Peuplier noir, aux environs de Paris, — 9, Urceolella Richonis, sur le bois de peu- plier pourrissant. — 10. Coronella amoena, feuilles pourrissantes des Carex et de diverses graminées, à Montmorency. Septembre. — 11. Niptera Rollandi, sur une algne verte recouvrant les racines d'une souche d’Aulne, près l'Isle-Adam, d'où l'a rapporté M. IL. Rolland. — 12. Pseudo-p'ziza Mercurialis, sur les tiges sèches de la Mercuriale annuelle, dans les bosquets de Montmorency.
MM. ParouiLLARD ET A. GAILLARD. Champignons du Véné- zuela. (Suite et fin.)
Cette suite du remarquable travail des auteurs comprend (du n° 132 au n° 278), 146 espèces dont 71 nouvelles réparties dans les familles suivantes : Gasteromycètes, 7; myxomycètes, 11; hypo- dormées, 10; discomycètes, 16; pyrenomycètes, 84; melamoniées, 2; hyphomycètes, 15; myceliums stériles, 1. Les 3 planches jointes aux descriptions concernent les nouveautés suivantes, toutes repré- sentées degrandeur naturelleaussi agrandies, avecdes coupes trans- versales et les organes de reproduction.
Humaria Orinocensis, H. Zamurensis, Belloniella imnarginata, Erinrella Mani- riana, E. Aturensis, E. Orinocensis. E. Calospora, Helotium fusco-bruneum, Hya- loderma piliferum, Asterina monotheca, Capnodium arrhizum, Kretschmaria trun- cata, Nummaularia cespitosa, Gariospora Coffeæ, Ophiobolus barbatus, Sphærostilbe tetraspora, Microthyrium longisporum, Micropellis ophiospora, Phoma Scleroticola, Zigodesmus calosporus, Tuberculina ovalispora, Triposporium cristalum, Gra- phium rhizophilum.
M. ParouirLaARD. Tabulæ analyticæ fungorum, fase. VIT, n°“ C06 et 700, in 8° Paris 1889.
Nous reirouvons dans ce nouveau fascicule beaucoup de nou- veautés, c’est-à-dire des espèces qui n'avaient pas encore été figu- rées ou qui l'avaient été d’une minière incomplète, soit dans le recueil même de l’auteur, soit dans les ouvrages illustrés de bota- nique. Nous en voyons d’autres aussi dont les descriptions exi- gaient un complément et qui, à cette occasion, ont fait l’objet d'une
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nouvelle représentation, M. Patouillard poursuit son œuvre avec persévérance dans l'excellent cadre qu'il a adopté dès le début de son livre. Le texte du récent fascicule donne la description spéci- fique et la synonymie, avec les dimensions des divers organesde la plante, l'explication des détails analytiques des figures et l'habitat. Les planches toujours originales (l’auteur prenant ses modèles sur le vif), sont toujours très intéressantes: le dessin et le coloris en sont vrais et cette opinion ne saurait être considérée comme banale par ceux qui n’ont pas encore vu les Tabulæ, car pour ces derniers nous disons : La chromolithographie asservie bien souvent à un emploi restreint de couleurs, car une publication industrielle ne peut multiplier les tons comme il serait désirable, se prête bien moins qu'une aquarelle pour laquelle l'artiste prend successivement ses nuances sur la palette afin de copier fidèlement le modèle dont il a fait choix. Ce dernier cas est celui des Zabulæ de M. Patoullard dontle mérite artistiqueestd'être patiemmment coloriées au pinceau.
Voici les espèces actuellement figurées :
606 Amanita lepiotoides Barla. 607 À. aspera Fr. 608 Lepiota helveola Pres. 609 L. ilinita Fr. 610 L. amianthina Scop- 611 L. granulosa Batsch. 612 Leucoprinus cepæs- tipes Sow. 613 Armillaria bulhigera A. et S, 614 Tricholoma carneum Bull. 615 Tr. al- bam Schoff. 616 Laccaria proxima Houd. 617 Lepista gilva P. 618 L. amara À. et S. 619 Russula violacea Quel. 620 R. pectinata Bull. 621 R. punctata Gill. 632 KR. fragihis Pers. 623 Lactarius subumbonatus Lind. 624 Mycena aytohates Pers. 625 M. discopus Lev. 626 M. rubella Quel. 627 Pleurotus sepucus Fr. 628 PI. nebrodensis /nz. 629 PI serotinus Schrad. 630 PI. phosphoreus Pat. 631 Androsaceus hygrometrieus Brg. 632 À. rhodocephalus Fr. 633 Collybia rheicolor Bull. 634 C. conflnens P. 635 Û maculala A/b. et Sch. 636 Omphalia pyxidata. Bull. 637 Panus rudis Fr. 638 Pluteus chrysopheus Schæff. 639 P. leoninus Schff. 640 Volvaria <peciosa Fr. 641 Naucoria gra mincola Néer. 642 N. Siparia Fr. 643 Naucoria conspersa P. 644. Pholiota crebia Fr. 645 P. sphaleromorpha Bull. 646 Flammula sapinea Fr. 647 Cortn. cirnnabarinus Pr. 648 C. hinnleus Fr. 649 Cantharellus aurantincus P. 650 Nevrophyllum viride Pat. 651 Cantharellus buccinalis Mont. 652 C. cinereus Fr. 653 Agaricus blorquis Quel. 654 À, rubellus Gil. 655 Stropharia squamosa fr. 656 Gomphidius viscidus Fr. 657 Bolbitius titubans Full. 658 Coprinus bulbillosus Pat. sp. n. Sur fumier de cheval, été. Bois de Vincennes, près Paris; espèce intermédiaire entre ephemeroides Bull. et C. Hendersoni Bk. 659 C. Hendersonü Bk. 660 HMontagniles Candollei Fr. Voici une très mtéres- sante espèce des sables du midi de la France et de Algerie qui pendant bien longtemps n'a élé connue que par la description et la figure donnée par Montagne dans l'Expéd. scien- tif. de l'Algérie (Tab. 24, f. 1) M. Saccardo dans son récent Sylloge et M. Patouillard mentionnent celle seule figure qui du sentiment de M. le professeur de Seynes merilait d'etre faite à nouveau. À propos des dessins inédits de Delille, dont nous parlions il y a quelque temps (Revue 1887 p. 4.) et qui renfermaient une bonne représentation en couleurs du Wontagniles recueilli aux environs de Montpellier, le savant professeur de la Facullé de médecine de Paris, nous éesivait à la date dn 6 janvier 1887 : « J'ai fait re- produire en chromolitographie la planche du Wontagniles dont vous parlez, trouvant que celle de l'Expédition scientifique de l'Algérie devenue classique, n'est pas assez exacte. Cette chromolithographie à paru dans le dictionnaire de M. Ballon, » Nous publierons incessamment avec les planches originales faites sur le vif, les observations de M. le pro- fesseur N. Sorokine sur le curieux genre Montayniles qu'il a récolté dans son dernier voyage dans l'Asie centrale.661 Montaçgniles Haussknecktii Rab.-Sace. Syil. 5. p.1141. € An polius Gyrophragmii Species? » dit M. Saccardo à propos de cetle espèce non moins curieuse que la précédente. 662 Boletus flavus Wifh. 663 B. parasiticus Bull. 66% B. appendiculttus ScAff. 665 B. floconis Rost. 666. B. vinspellis Fr. 667 idem var niveus. 658 B. variegatus Swartz. 669 B. versicolor Rostf. 670 B. sublomentosus Lin 671 B. chrysantheron Fr. 672 B. luridus Schæff. 673 B. piperatus Bull. 674 Tylopi- lus fellens Bul. 675 Strobylomyces strobilaceus Scop. 676 Sarcodon prdinæforme Monty 671 Calodon velutincm Fr. 678 C. nigrum Fr. 6179 Dryodon setosum l'es. 680 Mucro- nella calva A/b. et Sch. 681 Sebacina cœsia Tul. 682 Tomeutella cœsia P. 683 T. Crustacea Schm. 684 Corticium giganteum Fr. 685 C. cœruleum Schr. 686 Clav. sinilis Boud. et Pat. 687 Pistillaria quisquilaris Fr. 688 Guepinia rufa Sac. 689 Guepini- opsis fissus 7. 690 Tulostoma Boissieri Alck. 691 T. Jourdani Pat. 692 Hyduangium monosporum Zoud,et Pat.693 Lycoperdonepixylon B et C. 694 Sphærobolus tubulosus
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Fr. 695 Uromyces trigonellæ Pat, n, sp. sur les deux faces des feuilles du Trigonella lenum græcum» Diffère de ses congénères par ds urédospores lisses. 6€6 Uropyxis amor- phæ Curt. 697 Coleopuccinia sinensis Pal. 698 Peziza pithyrea P. 699 Cœlosphraeria roseospora Pal. n. sp. sur bois dénudé de Prunus. 100 Tubercularia Spegazzini Paf.
M. C. Cooxz. Illustrations of British Fungi. N°IX LXVII. 1889.
L'habile mycologue anglais continue dans ces fascicules qui com- prennent les planches 1067 à 1097, l'illustration du beau genre Rus- sula. Inutile de louer encore le soin du dessin et la vérité du ceo- loris ; c'est la persévérance attentive et bien accomplie dans une tâche que “est imposée l'auteur, et dont il se tirea son grand hon- neur! Voici les espèces représentées :
-1067 Rnssula semicrema Fries. — 1068 R. delica Fr. — 1069 KR. maculata Quel. — 1070 B. Lactea P. — 1071 R. Lactea var incarnata Quel. — 1072 R. Lepida Fr. —
1073 R. Lepida (variété). — 1074 R. Xerampelina Schœff. — 1075 R. vesea Fr. — 1076 R. cyanoxantha Sehæff. — 1077 Var. pallescens. — 1078 R, cilrina Gill. — 1079
R. decolorans 7. — 1080 R. aurata Wifh. — IO8I R. roscipes Secr:.— 1082 R. lutea Huds.
1083 Laiclarius aspideus Fries. — 1084 L. utilis Wein. — 1085 L. Cyathula Fr. — 1086 Russula fureata Fr. — Var. piclipes. — 1087 R. rubra Fr. v. sapida. — 1038 R. azurea Pres. — 1089 KR. galochroa Bull. — 1090 R. œrnginea Fr. — 1091. R. fragilis Fr. — 1092 R. veternosa Fr. — 1093 R. integra L. — 1094 R. integr aL. var. alba. — 1095 R. pulihralis Brifz. et R. nilida var, cuprœa Aromb. — 1096 R. alutacea Fr. — 1097 R. alutacea var.
W. À KELLERMAN et SWINGLE. Kansas Fungi. asc. 1, mai 1889.
Le collaborateur bien connu du Journal of Mycology et de nos Fungi exsiccali, M. Kellerman, professeur de botanique au collége d'agriculture de Manhattan (Amérique septentrionale), vient d'en- treprendre une collection en nature des champignons de l'Etat de Kansas. Nous voyons dans la première fascicule, des spécimens rares où nouveaux pour la plupart, complets et bien conservés. Ils sont libres dans l'enveloppe qui les renferme et placés dans une boîte recouverte de l'index. Voici la consistance de cet intéressant fascicule :
1, Æcidium Æsculi, E et K. —2. Æ. Dicentrae Trel. — 3. Ceratophorum uncina- tum Sacc. — 4. Cercospora Cucurbilae E. eLE. — 5. C. Desmanthi E. el K. — 6. C. lateritia EN. et Halst: = 7. C. Seminalis E. et E. — 8. Glæosporium apocryptum E.et E. — 9. G. decipiens KE. et E. — 10. Malçomia Gleditschiae KE. et E — 11. JHi- crosphæria quercina (Schw.) Burr. — 12. Peronospora Arthuri, Farlow. — 13. P. Corydalis By. — 14. Phragimidium speciosum, Fr.— 15. Puccinia emaculata, Schw. — 16. P. Schedonnard Kell. et Sw. — 17. P. Xanthii Schw. — IS. Ramularia vir- gaurea Th. — 19. Roesteha pyrata (Schw.) Ihaxt. — 20. Scolecotrichum maculicola E.etK. — 21. Seploria argophylla KE. et K. — 22: S. Speculariæ B. et G. — 23. Sphaerotheca phytophila Kell. et Sw. — 24. Uredo quercus Crd. — 25. Ustilago Zeae-mays (D. C.) Wint.
J.-B. Ecrits et EveruarT. North american Fungi. Cent. XXII et XXIII. mai 1889.
Lesnouveautés et les raretés abondent dans les récentes centu- ries de cette importante collection. Voici l'index de l’un et de l’autre volume :
Acrospermum foliicolum B. et CO. — Allernaria chartarum Preuss. Amphisphæ-
ria subiculosa Et el E. — Aschersonia turbinala Bkl. — Asteroma graminis W. — Botryodiplodia diplocarpa E. et E. Bovista circumscissa B. et C. — Capnodinm axil-
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latum, Cooke. Cenangium lurgidum, Schw. Clasterisporium uncinatum, CI. et PK, Colletotrichum lineola, Cda.— Dendrodochium densipes, S. et E. Dendryphium aci- norum, E. et E. D. subsessile E. et E. — Dermatea purpurascens, E. et E. Diatrype acervata, E.etE. D. consobrina, Mont. Diplodia sambucina, Sacc. Dothideu Heliop- sidis, Schm. D. Linderae, Ger. Entomosporium maculatum, Lev. Erysiphe com- munis, Wallr. Zusarium sarcochroum, Desm. F, Scolecoides S. et E. Gnomonia emarginata, FkI. Gromonia Myricae, C. et E. G. setacea Pars. G. tenella, E et E. Grandinia crustosa P. G. granulosa Fr. Helminthosp. hadotrichoides. E et E. Hen- dersonia mali Thm. Heterosporium gracile, NWallr. H. hybridum, E et E. IH. Ornt- tzogali Kloth. Hypoxylon culmorum, Cke. H. effusum Nits. I. subchiorinum El. et Calk. Hypsotheca subcorticalis CG et E. Inocybe pallidipes, E et E. Inocybe tomen- tosa EctE. Isariopsis subulata, E. et E. Leplostroma hypophylla, B. et Rav. Lepto- thyrium pomiMtg. et Fr. Macrophoma parca, Et. et E. Melarcon' um salicinum, KE: et E. Myltilinidion luniperi, E. et E. Parodiel a frulicola, E. et KE. Pestalozzia dis- cosioides, E.etE. P. minor, E. et E. P. Scirpina, E. et M. P. Taphrinicola, E. ets. Peziza fusco-sanguinea, Rhm. P. hinnulea, B. et B. P. subcarnea, C. et P. P. ven- turioides E.etE. Pr vürginella Cke. Phoma Asparagi Sace. P. mamillariæ. E. et E. P. pyricola E.etE. Phyllachora graminis Pers. Phyllosticta caryigena E. et E. P. Linderæ, E. et E. P. uvulariae Gall. Polyporus frondosus, Fr. P, Lindbladii Bk]. Poria tomento-cincta, B. ot Rav. Propolis rhodoleuca, Sommf. Pseudovalsa hap- locystis B.et Br. Scleroderma geaster Fr. Septoria Betulæ Lib. S. Cacaliæ, E. et K. S. dryina, Gke. S. Leptostachya, E. et K. S. tanuissima Wint. Sphærella granu- lata, KE. et KE. S. pardalota, G. et KE. S. superflua Fkl. Sphœæronema sphæroideum, EU. S. stellatum, El. Sphæropsis Malorum. Bkl. Sphærostilbe cinnabarina, Tul. S. gracilipes, Tul. Sporidesmium velutinum, Cke. Slilbum sebaceum E. et E. Torula expansa Pers. Trametes funalis, Er. Uncinula polychaeta, B. et C. Valsa lasiostoma, E. etE. V. ludibunda, Sace. V. Nivea Fr. V. pulchelloidea, G. et C. V. scoparia, Schw. Venturia occidentalis, E. et E. Vermicularia liliaceorum, West. Volutella flexuosa, G. etE. V. quercina Schv. Xylographa parallela, Fr.
Æcidium Aconiti Nap. D. C. Æ. compositarum Mt. Æ. Euphorbiæ, Gmel. Æ. hemisphæricum Pk. AE. Hyperici-frondosi, Sch. AÆ. Leguminosarum, Rabh. AË. oxalidis Thm. AE. Pammeliüi, Trel. AE. Phaceliæ, PK. AE. Ranunculacearum, D. C. AE. Valerianacearum Duby. Cercospora Cucurbitæ, E. et E. C. Dolichi, E. ct E. C. latens, E. et E. C. Lyc, El. et Hals. C. Malloti, E. et E. C. obesa, E, et E. C. Penstemonis, E. et K. C. Physalidis, KI. C. Tuberculans, E. et E. Cerebella paspali Cke. et Mass. Cylindrosporium Eryngi, E. et K. C. Padi, Karst. C. pulchrum, Speg. C. Saccharinum, E. et E. Cystopus cubicus, Str. Entomoph- thora phytonomi, Arth. Entyloma Floerkae, Holw. Exoascus Wiesneri, Rathay. Gloeosporium @ridum, EN. ét Holw. G. carpigenum, Cke. G. Coryli, Sacc. G. deci- piens, E. etE. G. Diospyri, E. et E. G. Equiseti, E. et E. G. hysterioideum,E.etE. G. Medicaginis, E. et K. G. necans, KE. etE. G. punetiforme, E. et E. G. Septo- rioides, Sace. Hainesia Rhoina El et Saec. Ovuularia Macluræ, EI. et Langl. Peri- dermium abietinum A. et S, P. Pini, Wall. Peronospora Alsinearum, Casp. P. Claytoniae, Faul.P. Cynoglossi, Ber. P. infestans, Mtg. P. Kellermanni, Ell et Hals. P. Swinglei, E. et K. P. Violac, By. Phleospora Aceris, Lib. P. Celtidis, K, et M. Phragmidium Potentillæ Pers. Puccinia Adoxæ, Hedv. P. Amorphæ Curt. P. Bi- gelowæ, E. et E. P. Cirsü, Lasch. P. compositarum, Lasch. P. convolvuli, Cast. P. curtipes, How. P. evadens, Hark. P. Gentianæ, Str. P. Geranii sylv. Karst. P. intermixta, Pk. P. mirabilissima, Pk. P. obtecla, P. pallido-maculata, E. et E. . P. Phragmitis. Schum. Pl. Schedonnardi, Kell. et Swing/. P. Seymeriæ, Bul. P. Spreta, Pk. P. Stipæ, Arth. P. Tanaceti, D.C. P. variabilis, Grev. P. vaæriolans, Hart. Ramularia virgaurea, Thm. Rœsleria aurantiaca, Pk. Schizonella trifida, E. et E. Sorosporium astragali, Pk. S. Ellisü, Wint. Taphrina Pruni, Tul. Uredo Oxytropidis, Pk. U. Ribicola, C. et E. Uromyces Belae, Kuhn. U. digilatus, Hals. U. Eriogoni, E. et H.U.Genistae-tinctoriae, P. U. Howei, Pk. U. hyalines, Pk. U. perigynius, Haïstt. U, scutellatus, Sch. Ustilago austro-americana, Speg. U. Ca- ricis, P. U, Hydropmiperis, Sch. U, Montaniensis, El. et H.U. Panici-miliacei, P.
V. Mourox. Notice sur quelques Ascomycètes nouveaux ou peu connus (Comp. rend. Soc. roy. de botanique de Belgique, mai 1889). | L
Il s’agit de nouveautés ou d'espèces rares incompletement étu- diées à ce jour, et observées par l’auteur, dans les environs de Liége. k
Antoslometlla tersa Sacc, in litt. sur rameau pourrissant du saule.
— 171 —
— AÀ.? Zonospora n. sp. sur bois de hêtre. Périthèces sans strome. — Diaporthe (Tetr.), digitifera sp. n., sur une tige de Sarotham- nus scoparius. — Didymosphæria arenaria, n. sp., sur l'Anmec- phila arenuria. — Zignoella Campi-Sillii Sace. var melasphae- roides Sace. in litt. Rameaux décortiqués du Sureau noir. — Lophi- ditun purpurascens, n. Sp., ramaux décortiqués de saule, tombés
dans l'eau, — Nectria tmpolilt, n. sp. sur un fragment de vieux
ois, — Microthrium Ali-lis, n. sp. sur rameaux secs d'Abies b Microthrium Abislis, à ur rameaux secs d'Abies gicea. — (rloniella pusilla Sace. in litt: sur chaumes de jones. —
Gloniella fili ina (Lib.) f. Pteridis. L'étude du développement de cette forme semble devoir faire sortir le type du genre Aulogra- pluun (fecue imycol. n°27, p.153). Phacidium discolor Sace. in litt. Branches mortes d’un poirier cultivé. — Cenangium helotioides Sacc. in litt., face sup. des f. du génevrier. — Naevia exigua Saec. et Mouton, C’est l'intéressante espèce nouvelle des tiges mortes de l'Hyperieum quadrangulum, que nous avons récemment publiée sans diagnose, sous le n° 4837 de notre exsiceata (1). — Crypto- discus Moutonianus Sacc. in litt. sur les tiges du Senecio Fuchstr. — Mollisia urnicola, Sacc. in litt. sur les vieilles capsules du Poly- trichum — Helotium curtipes, Sace. in litt. sur des rameaux d'A/- nus glulinosa pourrissant,
A. Berrese. Revista delle Laboulbeniaceae e descrizione duna nuova specie. (Malpighia. TI., fase. I. 1889.
L'auteur a esquissé la révision de la « famille des Laboulbenia- cées », groupe très intéressant et peu connu, de petits champignons qui vivent en parasites sur des animaux terrestres où aquatiques, principalement des insectes et dont la place systématique, encore incertaine, a été provisoirement fixée parmi et à la fin des pyréno- mycètes.
Il s’agit de 19 espèces, réparties dans 6 genres (2), et parmi les- quelles le genre Laboulbenia, dont on connaissait 9 espèces, doit s’augmenter d'une espèce nouvelle, le Laboubenia armillaris Bert. qui vit au Paraguay sur le corps d'un Antenophorus. M. Berlèse résume les diagnoses des diverses espèces des 6 genres et assigne les caractères suivants du nouveau Laboulbenia, dont il donne, en 2 planches, une figure très agrandie et des détails anatomiques du mode d'insertion et de végétation sur l'animal qu'il détruit :
Pallide brunnea ; stipite clavulato, inferne bicellulari,* superne e cellulis pluribus in series duas longitudinales, allera penithecigera, bicellulari, breviori, altéra 4-6 cellulari, pseudo paraphyses gerente, dispositis formato, basi attenualo, et nm nodulum obconicum, alrum, Opacum, coriaceum, basi acuta animaleulo arctisime adhaerens, 21=14 desinente, 100 y longo, palldo lutescente, intus granulis protoplasmatis foelo ; perithecio subeylindra- ceo vel longe ovoideo, brunneo, sursum in collum atrum, poro pertusum, appendicula nigra, apice aunulis nonpullis nigris ornata praeditum abeunte, 110236-40 ; pseudoparaphysibus dichotome vel lateraliter fere syimpodice ramosis, sursum ramis duobus apice acutis, chelam Scorpionis fere revocantibus terminatis, ad originem ramorum annulis nigris vel diseis, crassiusculis coraceis divisis, pallidissime lutescentibus, peritheii apicem acquanti- bus; ascis sporidiisque non visis.
(1) Ascomata disciforma vel elliptica, sub epidermide longitudinaliter fissa nidulantia, carnosüla, lenue marginata, margine nigrescente, roseo ochracea, 1/3-1/2 mm lata. Asci oblongi; sessiles, octospori, 50-70213-15 ;, opereulo iodo cœrulescente. Paraphyses linea- res, flexuosae, apice inflatac, simphces vel furcatae, ascos subaequantes. Sporidia disticha, hyalina ovata, continua vel rarius bipartita 14-1726-8 y.
(2) Clavis analytica generum : Laboulbenia. Stcrigmatomyces. Hclminthophana. Appendiculina. Chitonomyces. Heimatomyces.
= 172 —
NOUVELLES
PRÉSERVATION DES NOUVELLES ATTEINTES DU MILDIOU /Peronospora wi-
ticolu B. et G.) — Nous recommandons à l'attention des viticulteurs, les.
préceptes suivants extraits d’une notice récente de M. le professeur A. Millardert :
Partout où la bouillie à 4 kilog 1/2 de sulfate de cuivre à été bien appli- quée, les résultats ont été excellents, aussi beaux que ceux fournis par la bouillie à 3 et même à 6 kilog. de sultate de cuivre. J'ai vu moi-même, en Médoc, dit lPhabile professeur, 309 à 400 hectares traités ainsi, aux- quels, au 15 octobre, il ne manquait pas une feuille. Et cependant, jamais peut-être Le mildiou ne s'était montré aussi terrible que cette année. Le nembre des applications a été de trois ou quatre, généralement quatre.
Voici la formule de bouillie recommandée : Eau, 100 litres; sulfate de cuivre, 4 kil. 500; chaux grasse en pierre (chaux vive), 500 gr. — Si on emploie la chaux délitée, on double la dose. Sion emploie la chaux éteinte, il faut en mettre 4 à 5 fois autant que de chaux vive, suivant quelle est en pâte plus ou moins molle. Le dose à répandre est de 300 à 350 litres à l’hectare, pour chaque application, suivant la végétation. On ne doit em- ployer que la chaux grasse. M. Millardet conseille si non de se servir de chaux bluée du moins après lavoir fait déliter, de la passer au crible (mailles de 1 millimètre). La recommandation la plus importante pour le succès des traitements, est de faire la première application huit jours avant la floraison. On fera la deuxième, trois semaines après la première, et la troisiéme, un mois après la seconde. À moins d’un mildiou très intense, on pourra se dispenser d’en faire une quatrième.
Quand au mode d'emploi, répétons un conseil donné lan dernier par M. E. Prillieux et qu’il importe grandement de suivre, car si tout le monde viticole est aujourd’hui au sulfatage, bien peu lexécutent convenablement. Il faut, dit M. l'inspecteur général de lPagriculture, répandre le sulfate de cuivre à l'état pulvérisé, en le laissant retomber sur le cep comme un brouillurd. Beaucoup de vignerons projettent avec force et de très près leur mixture contre le cep, sans remarquer que de cette façon elle ne mouille qu'une partie des pampres et que souvent une grande quantité de feuilles restent sèches, c’est-à-dire non préservées.
VENTE DE L'HERBIER DE M. CARUEL À FLORENCE. — Cryptogames. — 550 fougères de diverses provenances, {ant européennes qu’exotiques. Fr. 130.
190 autres Prothallogames (Equisètacées, Lycopodiacées, etc.), de diver- ses provenances, tant européennes qu’exotiqués. Fr. 50.
1,060 Mousse, de la Bryotheca europaea de Rabenhorst de la Flora Galliae, etc. de Billot, de lAllemagne de Breutel, etce., de la Bavière de Caflisch, des Alpes de Holler, de la Hongrie de Kahlbach, Hazslinsky, etc., des Pyrénées de Fitzgerald, des Terres arctiques de Berggren, de l'Australie de Müller, etc. Fr. 200
130 Hépatiques des Hepaticae europ, de Gottsche et Rabenhorst, de la Flora Galliea, etc. de Billot, des Terres arctiques de Berggren, de la Belgique, de l'Allemagne, de la Hongrie de Hazslinsky, ete. Fr. 30.
485 Lichens, des Lichenes europ. de Rabenhorst, de la Flora Galliæ, ete. de Billot, de la Belgique de Barbier, de l'Allemagne, de la Hongrie de Hazslinsky, des Etats-Unis de Willey, à 0 fr. 50. — S’adresser à M. Caruel, au Jardin botanique, à Florence (Italie). é Le Rédacteur en Chef-Gérant,
C. ROUMEGUÈRE
Toulouse, — Imp. Marquès & Gie, boulevard de Strasbourg, 22
11e ANNÉE, N° 44 REVUE MYCOLOGIQUE 1er OCTOBRE 1889 Répacrion : Rue Riquer, 37, TourLousx,
Matériaux de Mycologie lombarde parle D' F. Cavara, de l’Institut botanique de Pavie.
Plusieurs botanistes ont donné déja depuis longtemps, des con- tributions à la mycologie lombarde, mais leurs travaux se trouvent épars dans diverses publications de sorte qu'ilest bien difficile à l'heure qu'il est de se faire une idée exacte de ce que nous possédons a ce sujet.
Nous avons, en effet, les ouvrages classiques de Vittadini sur les Hyménomycètes, les Tubéracées, les Lycoperdacées ; les beaux tra- vaux de &. de Notaris, de Cesati, de Balsamo sur les Sphériacées
_et d’autres micromycètes, dans lesquels il y a beaucoup d'espèces
recueillies en Lombardie ; nous avons aussi des contributions partielles dans plusieurs ouvrages généraux tels que la Flora Ticinensis de Nocca et Balbis, la Flora Veronensis de Pollini, et l'Erbario Criltogamico italiano où se trouvent de précieux matériaux ramassés par les infatiguables de Notaris, Cesati, Anzi, Carestia, Negri etc.
En ce qui concerne la province de Pavie il existe des travaux de différents auteurs et-une bibliographie presque complète dans une note de M. Pirotta {1) qui en 1876 a publié une centaine d'espèces de champignons de cette province, notamment parmi les Urédinées et les Ustilaginées. M. Saccardo (2) a fait aussi la révision de 62 espèces de l'Herbier de Nocca a l'Institut botani- que de Padoue. Enfin après l'institution du Laboratoire Cryptoga- mique de Pavie, fondé en 1871 par le Professeur Garovaglio, on trouve dans les actes (3) publiés jusqu’à présent par cet Institut, de nombreuses notices et des études spèciales sur beaucoup de cham- pignons de Garovaglio, Gibelli, Cattaneo etc., ete.
On voit bien qu’il serait très important de pouvoir réunir tous ces matériaux épars, dans un ouvrage général, comme il a été fait pour la mycologie vénitienne par MM. Saccardo et Bizzozero ; mais malheureusement il reste encore trop à faire pour notre région. On connaît bien peu la mycologie Alpine ; plusieurs provinces lom- bardes, n’ont peut-être jamais été explorées à ce point de vue en sorte qu'un travail d'ensemble au moyen des données actuelles ne pourrait qu'être trés imparfait.
C'est pour cela que je me borne en ce moment, à publier une première liste des champignons de la Lombardie étudiés au Labora- toire Cryptogamique. La plupart des espèces que je présente ici ont été recueillies par moi durant trois années de séjour à Pavie ; J'ai tenu compte des spécimens qui ont été envoyés en examen au Laboratoire, de diverses localités lombardes, et encore de ceux de Ja collection mycologique de l'Institut botanique, laquelle depuis
plusieurs années a été abordée sous la direction de M. le Profes-
(1) Pirotta R. Elenco dei Funghi della provincia di Pavia (Nuovo Gior. Bot: Ital. Vol. VIII p. 382)
… (2) Saccardo P. À. Fungi aliquot ticinenses (Michelia XL p. 541.)
(8) Archivio triennale del Laboratorio di Botanica Crittogamiea Serie 1 Vel 1-V, et Afti dell Istituto botanico di Pavia (Laboratorio Crittogamico) Serie [ Vol 1.
seur Briosi par les attachés au Laboratoire, et dont l'étude pour causes diverses n’a pas encore été achevée.
Dans cette première contribution je signale Guess nouveantés c'est-à-dire des formes que je ne saurais rapporter à aucune des espèces connues. Comme en mycologie, plus encore que dans le autres branches de la botanique, il est difficile de pouvoir établi à l’aide des seuls caractères morphologiques, l'autonomie d’une espèce en raison du POMPES eur de ces végétaux, il semblera |
hésité, moi-même, à les présenter et seulement après avoir inerte - le conseil d° un Re nt _mycolog ue (1) je m'y suis décidé. Je dois
recherches sur le rat ne la plupart. de ces Patte je n’entends nullement insister sur leur autonomie spécifique, mai j'ai simplement appeler l'attention des mycologues sur des formes qui s'éloignent de celles, déjà connues, et dont plusieures vivent en parasites sur des végétaux supérieurs : : aussi je souhaite avec le plus vif désir que d’ autres investigations APRES une lumiere nou. velle. En dressant ce catalogue, j'ai suivi, pour les grandes de sions, la classification de M. Schroëter (Pilz e von Schlesien) et, ue les familles et les genres, le Sylloge Fungorum de M, Sacéar 10. Are Je dois enfin remercier vivement à M. le He Briosi, <
l’Exsiccata et tout ce qui pouvait ètre nécessaire pour mon Hi
MYxOMYCÈTES
p. 15. Sace. “Syll. VIL, P. 345 var. Dehuinun. Sur des feuiles pourries. Jardin botanique de Pavie. a 2. Physarum leucopus (Link.) Rost in Sacc. Sy. VH, p. 363.
Cooke Myx. p. 12. Sur des feuilles pourries. Bois du jardin botanique de Pre au
tomne.
3. Stemonitis fusca. Roth. in Sace. Syll. VII, p. 397, Guide Icon.
IL, fig. 88. Cooke Myx. p. 46 fig. 40.
Sur des vieux troncs. Bois du jardin bot, de Pavie. Eté. : 4, Arcyria punicea Pers. Tent. dispos. meth. fung. p. 10. Gooke Myx, p. 60, fig. 190, 192, 197. Sacc. Syl', VII, p. 426. ? Dans les mousses des pots à fleurs. Serres du Jardin MU de. Pavie. Eté. #
ZYGOMYCÈTES
Sacc. Syll. V IT p. 192. Sur les excréments de chien. Pavie, Automne. 6. Sporodinia Aspergillus(Scop.) Schrôter Krypt. Flor. v. Schles:
Pilze p. 209. Sace. Syll. VII, p. 207, Fungi aliquot ticin: - in Miche= :
la I, p. 551. ?
() C'est M. le professeur Passerini de l'Université de Parme ; je lui présente i ici encore . mes APE vifs remerciments.
Gorda Icon. IL, fig. 43. Sacc. Syil. VIT, p. 211.
Sur les excréments de chien. Jardin. bot. de Pavie. Automne. 8. Rhisopus nigricans Ehremberg De Mycetog. in Nov. Act. Leo- pol. X. p. 198. tav. IT. Sace. Syll. VII, p.212:
Sur des fruits de Citrus en décomposition. Automne. Labor. _ Crypt. de Pavie.
O0MYCÈTES
0. nn Por tulacue (D.C.) Lév. Ann. Sc. Nat. 3. Sér,t. VII. + 271.Sace: Syl. VIT, p. 335. = Sur les feuilles de Portulaca oleracea. Environs de Pavie. Eté. 40. Cystopus Bliti (Biv.) De Bary. Ann. Se. Nat. 4° Lév. t. XX, ne 134. Sacc. Syll: VIT, p. 235. # Surles feuilles d'Amaranthurs RTE L. Environs de Pavie. Eté. (Baccarini). 11. Phytophtora infestans (Mont). De Bary: Research. on pot. * Fung. in Jour. Agric. Soc. IT, Sér. Vol. VIT, p. I. Sacc. Syll. VIT, 937. he Sur les Solanum nn et Lycopersicum. Jardins potagers, près de Pavie. 12. Plasmopara viticola(Berk. et Curt.) Berl. et De Toni in Sacc. Syll. VII, p. 339. Peronospora vilicola De Bary. Aun. Sc. Nat. IV, * Sr, t: xx
… Vignobles de la Lombardie. Eté et automne. Ce champignon at- _taque souvent dans l’haute Italie, les raisins d’une facon singulière, envahissant avec son 2ycelium, la pulpe du fruit sans donner des organes de fruetification à l'extérieur, ce qui est la cause du dessè- : chement et de la chute des raisins. (Voir les travaux de Prillieux, . Millardet, Cuboni, Cavara ete., sur ce redoutable champignon).
£ 43. Plasmopara nivea (Ung.) Schrôter Krypt. KI. von Schles.
re — Pile p. 237. Sacc. Syll. VIT. p. 240.
Sur les feuilles de Pimpinella magna et de Aegopodium Poda- | graria. Environs de Pavie et de Stradella. (Baccarini). Eté. très fré- cent
14. Bremia Lactucae Regel. Bot. Zeit. 1843. À. 39. t. Vi. Sacc. 2 Syll. VII, p. 245. | Attaque les feuilles de Sonchus arrensis. Dans . environs de F Pare et de Cineraria esp. cultivée au jard. botanique. Eté. 45. Peronospora F'icariae Tul. Comp. rend.1854. Sace. Syll. VIT, p.251. — Sur les feuilles de Ranunculus repens à Belgioso, près
7 Pavie. (A. Lodi).
16. Peronospora Trifoliorum De Bary. Ann. Se. Nat. IV Sèr. t. X, p. 517. Sacc. Syil. VIT, p. 252.
; ur les feuilles de Melilotus officinalis à Casteggio, province de ie. Eté.
47. Peronospora Lamii (AL. Br.) De Bary in Rab. Herb. mycol. Ed. II, n° 325. Sacc. Syll. VIE, p. 256.
Sur les feuilles des Lamium album et purpureum. Environs de
CERF L
148. Peronospora effusa.(Grev.) Rab. Herb. myc. Ed. JL. N° 1880 Sacc. Syll. VIE, p. 256. d'une Sur les feuilles des Chenopodium album et murale. Environs de er Pavie. Ete. 19. Peronospora Rumicis Corda Icon. I, p. 20, fig. 973. Sace SYHENILED. 2022, Rue Sur és feuilles de Rumeæ nacetosa. Environs de Pavie. Eté. SR 20. Peronospora alta Fuck. Symb. Mycol. p.71. Fung. Rhen. 39. Sacc. Syll. VII, p. 262. te Sur les feuilles de Plantago major. Sta-Sofia, près de Pavie.
USTILAGINÉES
21. Ustilago Te spi Fuck. Eaum. Fung, Nassoy. p.22. Wide FES Pilze, p. 88. Sacc. Syll. VII, p. 454. IE RER
Sur l'inflorescence de Axdr opogon Ischaemum. Environs 1e te: Fe Pavie. Printemps.
22. Ustilago Sorghi (Link.) Pass..in Thümen Herb. mye. oecon. n° 63. Winter. Pilze p. 90. Sace. Syl. VIT, p. 456. FRÉNANCA
Dans les ovaires de Sorghum vulgare a Castegoio prov. “de Dee Pavie. Eté, RE RME
23. Ustilago Caricis (Pers). Fack. Symb. myce. p. 89. Winter die Pilze, p. 92. Sacc. SyllVIT, 464. Fung. aliquot ticin. in Michel I, NU er p. 549. ride
Sur l'inflorescence de Carex praecox à _Belgioioso (Nocea). et. Torre d’Isola. Printemps.
24. Sphacelothaeca Hydropiperis De Bary. Vergl. Morph. u. Biol. der Pilze, 2° éd. p. 187. Sacc. Syll. VII, p. 499. PET REes
Dans les ovaires de Polygonum persicaria. Environs de Pavie. Rare. Te
URÉDINÉES
25. Uromyces Polygoni (Pers.) Fack. Symb. Mycol. p “Wie . Re ter Pilze p. 154. — Sacc. Syll. VIT, p. 533. forma. me et. | teleutosporée. Eve
Sur les feuilles et la tige de Polygonum nbiona e. Torretta pr RE de Pavie. Eté. Rera
26. Melampsora betulina (Pers.) Tul. Ann. Sc. Nat. 1854, p. 97.
t. VIT et VIII.
Sur les feuilles de Betula alba. Golico prov. de Como. Automné. ;
(C. Andreani). RES AE Puccinia Gentianae (Strauss) Link. Sp.-pt:15"p}713: Winter $ * Pilze p. 205. Sacc. Syll. p. 604. — Forme æcidiosporée, Sa
Sur les feuilles, les pédoncules et les calyces de Gentiana acautis E M. Penice prov. de Pavie à 1,400" sur la mer. Eté, : AL ra 28. Puccinia Gonvolvuli (Pers.) Cast. Observ. I, p. 16. Winter, Pilze p. 204. Sace. Syll. VIT, p. 610, — Forme hymeniale. ES Sur les feuilles de Calystegia saepium. Torretta, près de bare & 29. Puccinia acetosae (Schum.) Kôrn. Hedwigia 1876. Winter. Pilze, p. 187. Sacc. Syll, VII, p. 638. — Forme “stilosporée. D Sur les feuilles et la tige de Rwmneæ acctos. Environs de Pavie. SEC Eté, | Es
EUR Fe 30. ha floscutosor um Rohel. F1. germ. II, p. 131. Winter LES Pilze p. 206. Sacc. Syll. VIE p. 633 sub, 2, Hieracii (Schum.) re Mart.
Sur les feuilles de Tar axacum vulgare. Boulevards de Pavie.
Automne.
31. Gaitornor angl clavariaeformis (Jacq.) Rees in Winter
Pilze p. 233. Sacc. Syll. VII, p. 727. — Forme écidiosporée.
Sur les feuilles, les rameaux, les fruits E Crataequs oæyacañtha
à à Pornago près de Varzi prov. de Pavie. Et PLOR, y: nnosporangium juniperinumn ie ) Fries. Syst. Mye.
I, p, 906. Winter Pilze D. 234, Sace.: Sy. VIE, p.788.
Forme spermogonifère : Sur les feuilles de Sorbus torminalrs.
. Casteggio ; forme hymeniale. $ Sur les feuilles de Sorbus aucuparia.
_ Como. Eté.
33. Phragmidium Rubi-Idaci (DC.) Karsten. Mycol. Fennica n.
ae Winter Pilze.p. 231. Sacc. Syil. VII, p 748.
_ A la face inférieure des feuilles de Rubus-Idaeus. Jardin potager près de Pavie. RARES Coleosporiun L'uphrasiae (Schum.) Winter Pilze, p. 246. À . Sacc. Syll, 752. Surles feuilles et les bractées de Melampyrum pratense L. Mon: tubeccaria prov. de Pavie. (D' Pollini).
85. Endophyllum sempervivi (Alb. et Schw.) De Bary Morph. _u. Biol. d, Pilze 2° édit. p. 304 Winter Pilze p. 252. Sacc, SylL. ; VI, De 867. : < Fe Sur les feuilles en rosette de Sempervicum teclorum. Jardin bo- É RN | tanique de Pavie. Printemps. Mont Lesima. Haut ApeñLA (a1, 780
ra =Aasans. du niveau de la mer).
DISCOMYCÈTES
_36. Ascodesmis nigricans Van Tieghem. Bullet. de la Soc. botan. ‘de France 1876; p::271. Sur les exeréments d'homme. Environs de Pavie. sepiEnRe ; are. re Hyslerium pulicare. Pers. Synop. p. 98. Fuck. Symb. myc. 259. Rehm, Discomyc. in Raben. Krypt. Flora 18 Lief. p. 13. … Sur la vieille écorce de Quercus Robur. Bois du T essin près d6
38. ro Hhaer ie Patella (Tode). Fr. Sum. Veg. Scand. p. 365. Fuck. Symb. p. 266. - Sur des tiges mortes de diversés Ombellifères. M. Penice, prov.
de Pavie. Eté: | _ 39. Ascobolus immersus Pers. Synop. p. 677. Fuck. Symb, p. 286. Karsten Myc. Fenn. pars. ], p. 79. Hansen Fung. dan. p. 294. Boudier Ann. Se. Nat. X sér. t, 8, fig. 19. Sur le crottin de cheval. Environs ‘de Pavie, en Eté. _ 40. Ascobolus macrosporus Crouan, Ann. d. Se. Nat. 1857, VIII. tab. 4, fig. B. Fuck. Syimb. p. 286. Fungi Rhen. Il, 1848. Spegazzini Fung. *coproph. veneti in Michelia I, p. 233,
Sur le erottin de vache à Torre d’ Isola, près de Pavie. Eté.
Le Quelques auteurs réunissent cette espèce à la précédente, mais.un ner minutieux fait d'après mes exemplaires et d’après ceux des
Exsiccata de Fuckel m'a convaincu de l'autonomie de l'A. macros- porus. En dehors des caractères tirés de la forme et de la couleur de l’apothèce, les spores sont ici constamment pluspetites, ne mesurant …_ que 40-50», tandis que celles de À. immersus atteignent 60 et 80p; elles sont ellyptiques et de couleur olivâtre passant au violacé rit dirt. l'A. macrosporus, cylindriques et d'un beau violet dans l'A. im mersus. Les asques sont dans ce dernier grandes, en forme de sac un peu carré au sommet, tandis qn’elles sont plus petites et arrondies dansl'A. macrosporus. Le fait que les deux espèces se présentent souvent sur le même subs/ratum, est peut-être la cause que l'ona souvent identifié l’une à l’autre. ê
4. Pseudopeziza Trifolii (Bernh.) Fuck. Symb. p. 200. . TAN
Sur les feuilles de Trifolium repens. Prairies des environs de AR Pavie. Eté. Forma Medicaginis, Sur les feuilles de Wedicago salivaæ =. à Stradella (Baccarini). Cette forme difière de l'espèce typique pour re avoir asques et spores un peu plus petites. SEE NS
42. Pyrenopeziza longiasca nov. sp. (Planche I, fig. 1).
Apotheciis gregariis, breviter stipitatis, nigris, verticaliter eximie rugoso-plicatis, 3/4 : mm. latis, poro, primo exiguo demum amplum pertusis, disco coneavo albido ; ascis elon= galis, gracilibus, Cylindraceis 100 à 3-4, basi leviter ‘constriclis, apice oblusalis, octos- poris. paraphysibus, filiformibus, continuis commixtis ; sporulis eylindraceis vel ellipticis, : obtusiusculis, uniseptatis, utrinque nucleolo polari auetis, hyalinis 10 12 2 2-3 p. es
Sur des rameaux morts de Rosa Spin DS ISSU, M. Lesima, “Haut apennin (R. Farneti) Eté. : se En rapportant cette espèce au genre Pyrenopezisa de Pace PRES caractérisé par la cupule à cannelures longitudinales, elle se + distingue assez bien des autres espèces par la longueur de ses asques; = le disque en est blanchâtre, l’excipulum noir à l extérieur, passant au verdâtre en dedans. |
43. Helotium viligineum De Not. Rettif. al prof. d. Fe Re Comm. Soc. Critt. Il. I, p. 377, Pirotta. Fung. paras. d. viligni. Arch. Lab. Critt. II p. 155, Tav. XII fig. 3-5. “lhümen. Pilze auf- wein u. Obst. p. 87. ; CAR
Sur les sarments secs de Filis vinifera. Jard. bot. de Pavie. £ Automne. ; PE
44, Helotium salicellum Fr. Sum. veg, Scand. p. 356, En LS Symb. p. 214%, Karsten. Myc. Fen. I, p. 113, Sacc. Fung. ital. 1344.
Sur les rameaux morts de Sa/iæ alba. Environs de Pavie. Automne, Re
45. Helotium Verbenae Nov. Spec. (Planche I, fig. 3).
Apothecis sparsis, süpitaüis, firmis, majusculis. Cupula primo infuudibuliformis, demum expansa, pallide lutea, tomentosa, margine crenato-fiaibriato 1-2 1/2 mm. lata ; epithecio plano, Jlevi, initio luteo_ dein ochraceo ; Stipide 1 1/2-3 alto, crassiusculo, basi lutes= cente, superne albicante ; ascis cylindraceo-clavatis 100-110 À 9-10 y octosporis, para= physibus fiiformibus, continuis ; sporulis, clavatis, leniter curvulis, unicellularibus, monostichis, utrinque vel tantum inferne cilium gcrentibus 20-22: 45,
Sur des tiges mortes de Verbena officinalis. Boulevards de Pavie. Automne. Parmi les nombreuses espèces qui ont été décrites de ce genre on n'en trouve pas à spores ciliées. De Notaris, au sujet de Helotium herbarum (Prof. Discom. p. 378) dit que les spores s ’ob- servent souvent en voie de germination et munies par conséquent de filaments aux extrémités. Dans notre espèce il ne s’agit pas d'un - fait accidentel mais d’un caractère qui à la même v aleur des appen-
us dans les spores a genres, Daud: Discosia, Lophios _ toma, Sordaria, etc. Ë 5 A6 P yronema subhirsutum (Schum) Fuck. Symb. p. 320, Kars- ten Myc. Fen. (Subgen. Peziza) p. 65. Sur les excréments d'homme en DER re Sora pres de Fe Pavie. Automne. RER TE Ascophanus sulfuseus Boud: Ann. d. Sc. Nat. V. Lév. F. X, D 249, Tabl. 10, fig. XVIII. | | Sur. les excréments d'homme. Boulevard de Pavie. Eté. F3 48. Saccobolus Kerverni Boud. Ann. d. Sc. Nat. V. Lev. T..X, p. 229, Tabl, VI, fig. VIIL. sur le crottin de vache. Environs de = Pavie. Eté. | PYRENOMYCGÈTES
49. Sphaero!haecx pannosa (Wallr, )Lév. Ann. Sc. Nat. 1851, XV. p. 138, tab. 6, fig. 8.
_ Sacc. Syll. I, p. 3 Forme gonidique. Oidiun leucoconium Dean. — sur les feuilles et les. jeunes bourgeons de Rosiers. Jardin bot, de _Pavie. Eté et Automne et sur les “feuilles de ne use Persica _ Ibid (Lodi). 50. Sphraerothaeca Castagnei Lév. in, Ann. Sc. Nat. 1854, XV, -.p. 139, tab. VI, f. 9 et 10. Sacc. Syll. É” p. 4, Pirotta Funz. d. prov. di Pavia N. Gior. bot. IT, p. 597, sur les feuilles de Yantium strumarium et de Cucur- bila maxime. Jardins DOS des environs de Pavie. Eté et Automne. 51 Phyllactinia suffulla (Rebe n) Sace. Syll. Fung. I, p. Pirotta Jung, della Prov. di Pavia N. Giorn. bot VIII. p. 397. Sur les feuilles de A/nus glutinosa. Environs de Pavie. Eté. 52. Microsphaera penicillatu (Wallr.) Lév. Ann. Se. Nat. Je XV, p.199, tab:8, fig. 21. Sacc. Syil.-I, p. 13. Sur les feuilles de l'Aune. Jardin bot. ‘de Pavie. Automne. 03. ÆErysiphe graminis DC. FL franc. VI,p. 106. Sace. Syll. FD CE rme gonidique. Sur les feuilles de Agropyr um. Environs de Printemps. - D - Eurotiun herbariorum (Wige ,) Link Sp. plant. I, p. 7,9 _. Se D. 26, Sur du bois RE _Caves pu Jar. Fe se
É- Meliola Camelliae (Catt. ) Sacc. Sy. Fung.-1, p. 62. < __ Sur les feuilles des Camellias. Jard. bot. de De Eté et Automne. 56. Valsa translucens De Not et Ces. Schem. d. celassif. Sfer: in Comm. Soc. Critt. Ital. I, p. 208, Sacc. SyIL. I, p. 142.
; Associé à à la forme spermozonifère (Cytospora translucens Sacc.); _ Sur les rameaux secs de Sulyx babylonica. Jard. bot de Paie. Ée Eté. à 57. Diatrype disciformis (Hoft). Fr. Sum. Veg. Scand. p. 385, Sacc. Syll. 1, p. 191, Nocca. F1. Ticin. IT, p. 298, Sub. gen Sphaeria. Sur les rameaux secs de Fagus syloalica. M. Lesima. Eté.
# . Diatäype stignt (Hoff.) Fr. Sum. Veg. Se. p. 385, Sacc. LL, 193, sur des vieux rameaux de Fagus syloalica . Piano de
Moroni près de M. Lesima. Eté. (R. Farneti.) Er Ne 59. Diatrype bullata (Hoff.) Fr. Sum. Veg. Sc. p. . 385, Sace. ET Syll. I, 192, Nocca FI. Tic. II, p. 298, subgen. “Sphaer id. er Sur des tiges mortes de Saule, Stradella, Eté. He 60. Chaetomiun Kunzeanum Zopf. Entivicklungesch. des Asco= myc. Chaetomium p.278, tabl. I-[V. Has Sur des tiges sèches de Asclepias sp. tenues en chambre hümide.« Re Eté, Espèce très polymorphe; le périthèce peut être sphérique, © ovoide allongé, lageniforme, dépassant souvent le demi millimètre. de hauteur et non seulement 300 y comme dit Zopf. à Les poils nombreux, très longs, tortueux, minces et simples don- nent le caractère le plus constant ; lorsqu” ils ont fini de croitré 6, NS © s’entrecroisent à la base tandis qu’ ‘en haut ils demeurent distincts et translucides. 61. Chaetomiui elaltum Kunze Date. Schw n° 184. Zopf. Ent- wickt. d. Ascom. Chaetomium p. 276. Avec l'espèce précédente sur les mêmes tiges d’Asclepias. Eté. Il n'est pas possible de confondreces deux formes. Le CA. elatuma- des périthèces globuleux noirâtres, avec des touffes de poils rigides ramifiées, et fort encrustés, au sommet : il a des poils simples, droits dans la partie renflée et des poils tortueux, moux qui forment une espèce de subiculum à la base. La forme oblongue et à lagena du périthèce peut être présentée même par cette espèce qui est aussi polymorphe. rs pe 62. Hypocopra fimicola (Rob.) Sace. Syll. Fung. I, p. 240, Win- 7. ter, Sordaria p., 17, Rob. in Desm. 17 Not. Ann, Se. Nat 3,- te Sér. TXT, p. 898. F5 Sur le crottin de cheval. Environs de Pavie, Eté. MEN Je n'ai pas trouvé de paraphyses comme voudrait les admettre Win- ER ter dans sa monographie. TA 63. ÆHypocopra humuna Fuck. Symb. myc. p. 24, Fung. Rhen. 1801, Sacc. Syls. I, p. 240. : Sur les excréments d'homme, Environs de Pavie. Eté. ER 64. Physalospora baccae Cavara. Atti Ist, bot. d. Pavia IE, Bar Fotes Vol. I, p. 313, fig. 12-14, Rév. Mycol. n° 10. Oct. 1888. LR Sur les raisins en voie de maturation. Stradella. Eté, RP Re Cette forme se trouvait associée à une Mélanconiéele Glæosporium : Physalosporae Cav. qui en était probablement une forme ÉD ÉTA que. 65. Sphaerella hedericola (Desm.) Cooke in Créez TT, ». 93, PSP Sace. Syll. I, p. 431. HS Sur les feuilles de Æedera helix à Cava carbonara près de Pavie. Printemps. ee 66. Venturia Alchemillac De Not et Ces. Schem. Sfer. Il. Comm. Le Soc. Critt. I, p. 225, Sace. SyIL. I, p. 553. APR Sur les feuilles des A/chemitla vulgart is M. Lesima (R. Farneti,) Eté. 67. Leptosphaeria sparsa (Fuck.) Sacc. Syll. Fung. I, p.77 Fuck. Symb. p. 138, App. II, f. 5, Winter. Pilze IL, p. 199. Sur la tige de Agrostis sp. M. Cesarino prov. de Pa Eté. Rare. Dans mes "exemplaires les périthèces, mesuraient de 100 jusqu'a 150,160 pet non seulement 128commel’affirmentFuckelet Winter. Les spores sont fusiformes, légèrement courhées, obtuses aux sommêts,
K
avec 6-10 loges et point retrécies en correspondance des sépiments, Dans peu de cas j'ai observé des fllaments brunâtres à la base du “1 périthece. … = 68. Leplosphaeria phylolaccae Nov. Spec. Planch. I, fig. 8.
_ Peritheciis greganis, sub epidermide initio nidulantibus, dein liberis, globoso depres-
_ sis, demum collapsis, patellaeformibus, rugoso-plicatis, basi filamentis dematieis prae- ditis, 300-350 p diam, ostiolo prominulo 55-65 p amplo, ascis cylindraceo clavatis, apice
| rotundatis, membrana crassa-stipite nullo 65-90 2 9-11 7 ; sporis cylindraceis vel
. fusoides, reclis aut leniter curvulis 3 septalis, cellulis medianis erassioribus chlorinis,
extimis conicis, obtusis, pallidioribus, ounibus 2 plurigutlulalis 28-36 = 5-6 1/2; para- “physibus filiformibus, copiosis, ascos aequartibus.
Sur des vieilles tiges de Phytolacca decandra. Torre d’Isola près _ de Pavie. Printemps. Voisine du ZLeptosphaeria platycarpa Sacc. pour ia forme du _ périthéce, mais en diffère pour les dimensions de celui-ci, ainsi que _ pour celledes asqueset des spores, LaMetasphaeria Fiedleri(Nissl.) _ Sacc.avec laquelle notre espéce a beaucoup d’analogie, a des péri-
__ thèces globuleux à petit opercule et des spores aussi plus grandes. 69. Caryospora putaminum (Schw.) De Not. Microm. Dec. IX, p. Le 7, Schwein. Carol. n° 163, Dries. Syst. 2, p. 461, Sace. Sÿls. 4 FES Ce
_ Surla gousse desgraines du Persica vulgaris Jard. bot. de Pavie. Eté. | T0. Sporormia intermedia Auersw. Hedwigia 1868, VIT, p. 67. 7 tab. I, fie. IV. Sacc. Syls. IT, p.126. Dans le erottin de vache. M. Penice Haut-Apennin. Eté. > 71. Pleospora Asparagi Raben. Herb. myc. Ed, IT, n° 750, Sac. = - Syll. IL, p. 268. 7 - Sur les tiges mortes de l’Asparagus officinalis. Jard. bot. de _ Pavie. Automne.
_ 72. Pleospora Allii (Rah.) Ces. et De Not. in Comm. Soc. Gritt.… =Ttal. 1; p. 218, Sace Syll. IT, p.208. Dans les tiges, les feuilles, de diverses espèces d'Allium Jard. bot. de Pavie. 73. Cucurbitaria Laburni (Pers) De Not. Erb. Critt. Ital. 1° 875, Sacc. Syll. IT, p. 308. : Sur les rameaux de Cytisus Laburnuin M. Boglelio Haut-Apen- nin prov. de Pavie (R. Farneti.)
74. Cucurbilaria Berberidis (Pers.) Gray. 5, Nat. Arrang. [,
519, Sacc. Syll. II, p. 308. 75. Oplhiobolus porphyrogonus (Tode.) Sacc. Syil. IF, p. 338. Sur unetige pourrie du ?hytolacca decandra. Bruyères de Torre d’Isola près de Pavie. Eté. PR 76. Polystigma rubrum (Pers.) DC. Mém. Mus. p.237, tab. IV, 2. 7 Sacc. Syll. II, p. 458, Nocca. et Balb. Flor. Tic. Il, p. 301, tab. 25, fig. 5. _ Sur les feuilles de Prunus domestica Septembre, Jard. bot. _ Environs de Pavie. $ 77. Nectria cinnabarina (Tode.) Fries. Sum. Veg. Scand. p. - 338, Sacc. Syll. II, p. 479. _ Sur de vieux troncs de Moruset de Populus, Jard. bot. de Pavie. 78. Gibberella Saubinelii (Mont.) Sacc. Mich. I, p. 513, SyIL I, —…._ p.594, Cattaneo. Micromic d. riso, Arch. Lab. Critt. Il, p. 124.
=
Surles tiges, les gaines, les feuilles et Is zlumes del Orysas sation 2 Cava Cabo tars près de Pavie., Automne. SE
79. Phyllachora graminis (Pers.) Fuck. Symb. Mye. p. He Sace. Syll. IE, p. 692, [FAT
Sur les feuilles de Festuca sp. Environs de Pavie. Eté. | D
80. Phyllachora Cynodontis (Sace.) Niessl. Not. Pyren. p- 54, Sacc. Syll. IT, p. 602. RSS
Sur les feuilles de Cynodon Dictylon. Sables du Pô à Mezanino | près de Pavie et en-irons de la ville. Automne. Æ 81. Rhophographus filicinus (Fr.) Fuck. Symb. p. 219, t. VI fig. de 31. Sacc. SylL. IT, p. 648. — Sur les tiges mortes de Pteris aqui- re = lina. Carbonara près de Pavie. Hiver. MAT du
82. Lophiostoma macrostomoides De Not. Schem. Sfer. Ital. Comm. Critt. It. I, p. 219. Sacc. Syll. IT, 694, — Dans l'écorce des. vieux saules. Automne, Environs de Parie.
HYPHOMYCÈTES . E
83. Monilia frucligena Pers. Synop. p. 693. Saec. Syil. IV, D: D Fung. Ital. n° 848. Sur les fruits de Prunus spinosa, Torre d' Isola près de Pan et sur les fruits de Crataegus Azarolus au jard. bot, de Pavie. 84. Oidium Tuckeri Berk. in Gard. Chron. 1847, p.779. Rice Syll. IV, p. 41. . Dans les vignobles de Stradella, Casteggio prov. de Pavie, mais ses dommages, à présent, ne sont pas comparables à ceux causés pe le Peronospora. RS 85. Sterigmatocystis nigra Van Tieghem. Ball. Soc. bot. de pee ne: 1871. Sace. Syll. IV, P- 75, a. Sur des fruits pourrissants de Citrus et de vigne, au labor. cryp- LE tog. de Pavie, Automne. SAS EE UE 86. Physospora elegans nov. spec. (Planche I, fig. 4). HS Cespitulis subglohosis, gregariis, laenis, dilute aurantiacis vel carneis ; hyphis sténilibus raMOSIs, seplalis, lutescentibus, fertilibus procumentibus, saturatioribus, granulosis, oppositis vel saepius alternis, crassioribus, valde inflatis, denticulatisque, vel in vescicula globosas exeuntibus ; sporulis Jimoniformibus, basi appendiculatis. levibus, plasmat granuloso, luteo, faretis ; saepe in catenulis radiatim dispositis. 15-18 à 11- Lee $ Cette élégante forme d'hyphomycète s’est développée en ‘automne se. sur des troncs pourris dans les caves de l'Institut botanique de Pavie. Elle diffère du Physospora rubiginosa K : par la couleur des touffes par: la ramification des hyphes, par la forme, la 208 leur et les dimensions des spores. = 87. Botrytis vulgaris Fr. Syst. Mycol. II, p. 398, nue Sy. 1, TASSE p. 128. Mt Sur les boutons de rose, les fruits de Jalura Ta ” les Fe feuilles et les jeunes rameaux des Citrus au jardin bot. de Pavie. Automne et hiver. Ces derniers étaient réellement tués par ce cham= €
pignon. SEX 88. Botrylis parasilieu Cax ur Atti Ist. bot. di Hi Ser. IS Vol. I, p. 429-433. tab. VI, fig. h. Revue mycol. n° 40, Oer. 1888. #4
Briosi et Cavara. I fanghi é d. Piant. colt. Exsie. n° 43.
Cette espèce se développe depaiis quelques années, en parasite sut les feuilles, les tiges, les fleurs des Tulipes. Elle donne lieu aussi à
— 183 —
une forme sclérotiale que j'ai identifiée avec le Sclerotium Tulipae Lib., obtenue encore dans les cultures au laboratoire. Mais je n’ai observé aucune forme ascosporée (Peziza) se développer de ces sele- rotes même en les laissant tout l'hiver sur la terre ou en les enfon- çant de quelques centimètres, comme il a été fait du Sclerotinia Fuckeliana. Evidemment il y a la suppression d'un état métagéne- _ tique. En hiver, les sclerotes produisaient de nouveau une forme gonidique laquelle différait de la première ou estivale, en ce que les filaments fructifères au lieu de sortir isolés ou en petits groupes de 2 ou 3, se présentaient en nombre de 15 à 20 étroite- ment adhérents entre eux et formant un pied (s/ipes), brun-noirâtre, lisse, analogue à celui de certaines Stilbées. Il se vérifiait en un mot, ce qui a lieu pour le Penicillium qui passe à la forme de Coremium et pour certains Aspergillus qui peuvent sous des conditions spé- ciales se grouper en forme stipitée. Cela est un nouvel argxment en _ faveur de l’étroite affinité des Mucédinées avec les Stilbées.
89. Botrytis epigaea Link. Spec. plant. I, p. 53. Sace. Syll. IV, p. 136, var. rosea Sacc. Fung. It. 689. Sur le terrau et les pots à fleurs dans les serres du jard. bot. de __ Pavie. Automne. (G. Traverso). 90. Ovularia obliqua (Cooke) Oud. Hedwigia 1883, p. 85. Sace. . Syll. IV, p. 145 ; Fung. It. 881. Sur les feuilles de Rwmeæx obtusiflorus. Montubeccaria prov. de Pavie (Dr Pollini) et Carbonara al T'iéino. Eté et automne. … 91. Sepedonium chrysospermum (Bull.) Fr. Syst. mycol. IE, p. 438. Sacc. Syll, IV, p, 146. Sur des Boletus piperatus pourrissants. Jardin bot. de Pavie. Au- _ tomne. 3 92. Verticillium Lactarii Peck. in Sace. Syll. IV, p. 153.
_ Cette rare espèce s’est développée sur des Lactarius en décompo- _ sition dans notre laboratoire. Elle ne diffère guère de la forme des- sinéé par Plowright (Grevillea XI, tab. 153) qui est l'état gonidi- ue de l’Xypomyces terrestris; la ramification est cependant mono- odique ici, tandis qu’elle est distique ou verticillée dans le V. Lac- _ tarüi.
… 93. Verticillium Buxi (Link.) Aursw. et Fleish. Hedwigia 1867, p. 9. Sacc. Syll. IV, p. 155.
_ Sur la page inférieure des feuilles languissantes de Buxœus sempe-
_ rvirens. Jardin botanique de Pavie. Automne,
_ 94. Didymaria Salicis nov. spec. (Planche IT, fig. 1.)
… Maculis hypophyllis, late effusis, floccosis, albis ; hyphis sterilibus. repentibus, parce ramosis, septalis, tenuibus; fertilibus erectis vel ascendentibus, filiformibus, continuis 400-160 = 2-3 y; gonidiis ovoideis, inequalibus, uniseptatis, hyalinis, reflexis 14-16 «
Sur la page inférieure des feuilles de Salix Caprea. Colico, prov. de Come, Automne (Rag. Andreani). Cette mucédinée vit en para- _ site sur les feuilles du saule; son mycelium envahit peu à peu le _ limbe en formant un feutre épais, cotonneux, d'où s'élancent les fila- ments gonidiophores. Les spores ont une forme pareille à celles du Trichotheciuwm roseum : obtuses au sommet, retrécies et courbées à
_ la base, elles pendent en bas de l'extrémité des filaments fructifères,
ré
— 184 — | 95, Rumularia Tulasnei ci, Syll. IV, p. 203, Fung. Ital. | 1006. Re Sur les feuilles vivantes du Fragaria vesca, Eté et automne... : 96. Rimularia Lampsanae. (Desm.) Sacce. Syll, [V5 RE 207. f ma Taraæaci. Sur les feuilles de Turaæacum officinale. Juillet. En de Pavie. Le gonidies dans cette espèce ne sont pas toujours continues, ” 97. Cer cosporella cana Sacc. Michelia 1F,.p. 874: Syil, IV. 218. Faneg. pe He ae
Eté. o Fe 98. dur Bambusae (Fhüm. et Bolie). Sace, Mich, dl, De à 194. Syll. p. 244 A Sur les tiges & les rameaux de Bambusa higra. Jard. D. dre Pavie, Eté. o 99. Periconia pycnospora. Fres, Beitr, p. 20, tab. IV fe 19, Saecoy ik VE p.271. Sur des tiges mortes de Phytolacca decandra. Bruyères do Torre. d'Isola près de Pavie. Sous 100. Periconia pulla (Fries.) Sacc.-SYil, IV, p. 272: HaRde on püllum Bon. Handbuck, p. 104, fig. 164. Botrytis pulla Fries Syst | Myc. IL, p. 395. Catt. T miceti del Riso Areh. Lab. Critt. FH p.188 Sur les glumes de lOryzx sativa. Automne. Carbonara al Ticinos
M. Cattaneo qui a indiqué cette espèce pour le riz, dit que. les hyphes fructifères atteignent 3mm. de hauteur, Cela n'est poim exact, car elles ne mesurent que 200 à 250y comme Linie aus}. M. Saccardo. FE
101. Synsporium bigutiarun Preuss, in Sace. Syll. "1 D. 278, É Cet hyphomycète qui n’a été signalé qu'a Hoyerswerda et à Dresde (Rab.) Fung. eur. 275), se développe- pendant toute l'année sur le papier humide des cloches à cultures au Laboratoire à
. 1402, Æadrotrichum Populi Sacc. Mich. I, P. Fée Syll. 303,
Attaquant les feuilles de Poputus nigra à S. Lanfranco. ral Pavie, Une forme tres voisine de celle-ci, a été rencontrée sur feuilles de Æosa esp. calt. et de Rubus corylifolius.
103. aplographiun chlorocephalum (Fres. JGroye in Sac. syi p. 306. Fung. Ital. 889. Sur des tiges sèches de Phi ces decandra. ri de Torre d'Isola près de Pavie. Printemps. Cette espèce était associé au Pe- riconi& pycnospora ; est-ce qu'ii s'agit d'états divers du même champignon ? LR 104. Myvothrieum chartarum Kunze Mye, Heñe I, p. 110. Cord. FE VI, f. 23. Sace./Syll. IV, p. 317. es Sur du papier pourri dans les caves de l'Inst. bot. de Pavie. Hé Le 105. Dicoccum Rosae Bonord. Bot. Zeit. 1853, p. 282, t. VI, £2, Sacc. Syll. IV, p. 342. PS eo Attaquant les feuilles de usa esp. cult. au jard, bot. de Paie. - Eté. £ ES 107. Passalora bacilligers N.-ot Fr, in Sacc.: SYH,TN, p, 9407 Fung. Ital, 788, :
A
Te A la page inférieure des feuilles de l'Alnus glutinosa. Torre Pl - d'Isola. Automne. D. 108. Fusicladiun pirinum. (Lib.) Fuck. Symb. p. 357. Sacc. . _Syll. IV, 346. Sur les feuilles de Pirus communis. Corenno Plinio près de Fe. Come (Andreani). > 109. Polythrincium Trifolii. Kunze et Schum. Myc. Heft. I, p. 24 4 18, tav. I, Corda. Icon. IV, fig. 25. Sace, Syll, IV, 350, de . Très fréquent sur fouilles de Trifolium repens cultivé près de Paie. 410. Clasterosporium «myglulenrum. (Pass.) Sace. Mich. Il, p. 857. Syll. IV, p. 391. Sporidesmiun amygdalearum Pass. in Thüm. Myc. Univ. n° 474. Sur les feuilles des F'Amyglalus Porsien et conmaunis. Environs __ de Pavie. Eté.
A4. Hebninthosporiux DE Net. Spec. (Planche I, fi.5). Effusurh, atrum ; hyphis fertlibus sparsis ereclis, rigidiusculis, line inde nodulosis 8-
ne 10-<eptatis, simplicibus, olivaceis, 100-150 4 53; gonidis magnis, falcato-sigmoideis, RUE - trinque obtusis, #iseptatis, cellils mediis c'ASSUONDUS, granulosis, dilute olivaceis, exti-
mis hyalinis 55-65 = 11-14 p.
5 ne Sur les gaines, les feuilles, Ies tiges de l'Oryza sativa. Environs Hu de Pavie. Eté et automne. Forme voisine du A. Ayalophloeur Sace. — (Kung. tal. S14.), qui a cependant des hyphes fasciculées et des a - gonidies plus petites et point sigmoides de forme. E cEtS: Helminthosporiun Vitis. (Sacc.) Pirotta Fung. parass. d. F Vitig. p. 75. Cercospora Vitis Sacc. Fung. It, 671. C. viticola (Ces.) Sace. Syll. IV, 458. :
Sur les feuilles de Fitis aestivalis, Jard, bot. de asie Automne.
ste Cercospora Resedae. Fuck. Symb. Myc. p. 353. Sacc. Syll. > TV, 435.
Fréquent sur les feuilles 46 Reseda odorata. Jard. bot. de Pavie.
REté: D SATA. Cercospora Mercurtalis. Pass. in Myc. Univers. n° 783. Mn, Sacc. Syll. IV, p. 456. Fung: It. 673,
Sur les feuilles de Mercurialis perennis. Env. de Pavie. Eté.
- … 115. Cercospora Cerasella Sacc. Mich. 1, p.267. Syll. IV, p.460. F. Ital. 663.
Parasite des feuilles de Prunus cerusus. Montubeccaria prov. de A
avie (D' Pollini). Eté. Sacc. Syll. IV, 460.
116. Cercospora rosaecola Passer. in T hüm. Myc. Univ. 1086.
= Surles feuilles des Rosiers cultivés. Jard. bot. de Pavie. Automne. … 117. Cercospora depaezoides (Desm.) Sacc. Syll, IIT, p. 469. F. tal. 645.
Sur les feuilles du Sumbucus nigra. S. Mauro, près de Pavie,Eté. 118. Napicladium pusillum Cavara. Alti Ist. bot. d. Pavie If, es tom. [, p. 519. Revue Mye. 1888. n° 40. Octobre.
= Sur des raisins en voie de dessiccation. Stradella. Eté.
Co 119. Sporoschisma mirabile. Berk. et Br. in Sacc. Syll. IV, p.
er. altenuatuin nob. (Planch. J, fie: b.)
Effusum nigrum, selaceum ; hyphis sterilibus erectis vel ascendentibus, cylindraceis, | LE AE apice clavulatis dilatioribus interdum nodis mediis inflatis ; hyphs fer-
Fat En
tilibus erassioribus 250-300 = 13-14 p. continuis inferne longe attenualis, mie stipite PRE praeditis, sursum cylindraceis vel leniter inflatis ; sporulis catenulatis. cylindrias, utrinque …
truncatis, fusco-olivaceis, triseptatis, granulosis vel guttulis aleosis nes. DER 30-35 p: É
Sur du bois pourri. Caves de l'Institut bot. de Pavie. Eté.
Cette forme diffère de l'espèce typiqne par la présence d'hyphes fructitères assez atténuées à la base, de spores plus petites et tou-. Jours dépourvues de disque hyalin aux extrémités et enfin pardes hyphes stériles terminées en massue et souvent en petite bulle LE DE NSET line laquelle sous l’action de l’eau, se sépare par une incision cireu-. S
laire à la base. 120. Macrosporium Calycanthi nov. sp. (Planch. [,fig. rare
Biogenum, maculis subcireularibus, mediocris, albo-nitentibus, ochraceo- marginalis ;
FR epiphyils, Sparsis, brunneis : 3 hyphis radiatin fasciculatis e stomatibus, ESAEE egredientibus, rigidis, asc endentibus, inaequalibus, simplicibus raro ramosis, crebre se : tatis, olivaceis 40- 80 = 4-6 p ; gonidiis piriformibus, basi in pedicellum attenuatis, Fa RER
septato-muriformibus, apice obtusis, olivaceis, pellucidis 50-70 x 11-18 p.
Vit en parasite sur les feuilles de Calycanthus PRE il fes
tomber. Jardin bot. de Pavie. Eté.
421. Macrosporium vitis Cavara Atti. [st. bot. d. Pavie II, Sér..…
Tom. [, p. 319-321 tav. IL, fig. 8-11. Revue mycol. Oct. 1888, n° 40. sub. gen. Alternaria.
Sur les feuilles de la vigne. Stradella, ME Gode (Pavia)
Eté 1887.
Je rappporte a présent au genre Macr osporium cette espèce que ere j'avais autrefois décrite sous le nom de Aller naria vilis parce que après l’examen de nouveaux spécimens j'ai vu que la disposition des gonidies en chapelets esthien rare Ce caractère a perdu de sa cons-
tance et on ne peut pas l'adopter pour fixer le genre. Les dégâts provoqués par ce champignon ont été a
dans les vignobles de diverses localités et on les a souvent attribuës
au Peronospora.
122. Stysanus Veronicae Pass. in Hedwigia 1877, p. 123; Rab.
Fung. eur. n° 2208. Sace. Syll. IV, 623, =
Sur la page inférierieure des feuilles de V. eronica longifolia eul-
tivé au jardin bot. de Pavie. Rare.
123. Briosia ampelophaga Cavara Atti. Ist. bot. de Pavia, FR
Sér. Tome I, p. 321-329, tab. V, fig. 1-3; Revue mycol, Octobre 1888. n° 40. : Sur les raisins, associé au Peronospora, Stradella, octobre 1887.
424. Isariopsis griseola Sacc. Mich. I, p. 273. SylL. IV, p. 630. F. it. 838.
Sur les feuilles de Phaseolus vulgaris. Casatisma et Albaredo .
Arnaboldi, près de Pavie. Automne.
125. Tubercularia vulgaris Tode in Sacc. Syll. IV, p. 638. Nocca see
et Balb. Flora ticin. II, .p. 302.
Sur des rameaux de Robinia, Diane et Sophora. Environs
de Pavie et jardin botan, Eté et automne,
126. Tubercularia acinorum Cavara Atti, {st. bot. di Pavia I, ae
Sér. Vol, I, p. 322-323, tab. V, fig. 67. Sur des raisins dsoch ee Stadella. Eté.
699.
127. Fusarium roseum Zi Sp. plant. p.105. Sacc. su, IV, de see
ta ne. hole AP Ad à
ee D
Sur les glumes de Oryza sativa. Carbonara al Ticino, près de
SPHAEROPSIDÉES
428. Phyllosticta pirina Sace. Mich. I. p. 134, Syll. ILE, p. 7. è _ Sur les feuilies de Pyrus conmmunis. Rs prov. de | Pavie. Eté. (Pollini). 429. Phyllosticta Aucuparire Fhüm. Beitr. Pilz. Sibir. n° 511. Le | Sace AN DA 4 à P9 Rte AT | Mn Ge les feuilles de Sorbus aucupar it. Jard. bot. de Pavie. Eté. 130. Phyllosticla Plitanoidis Sice. Mich. [, p. 360, forma Cüitri | Penzig. Stud. bot. sugli Agrumi, p. 363. Tav. XXXI, fig. 3. Sur les jeunes tombées de Citrus esp. cult. Jard. "bot. de Pavie. Hiver. 131. Phyllosticta Re Sace. Mich. 1; p. 139. Sy. IIL, p.
pus. Vivant en parasite sur les feuilles de Magnolia grandiflora. Jard. bot. de Pavie, Eté. 132. Phyllosticta osteospora Ses Mich. II, p. 331. Syll. IE, p.. Sur les feuilles de Populus nigra. Torretta, près de Pavie. | 153. Phyllosticta maculiformis Sacc. Mich. I, p. 538. Syll. IT, È “Vivant en parasite sur les feuilles du chàätaignier. Torre d'Isola, _ près de Pavie. Eté. _ 134. Phyllosticta Brassicae (Gurr.) West. in Sacc. Syll. IE, p. 38. Parasite du Brassica oleracea. Jard. potagers de Pavie. Automne. 30, Phyllosticta cruenta (Fr.) Kichx. in Sace. Syil. IT, p. 58. Attaquant les feuilles de Polygonatuin officinale. Torre d’Isola, ès de Pavie. Printemps. . 136. Phoma Sophorae Saec. Fung. Ven. Sér. V, p. 202. Syll. D 69: | _ Sur les rameaux morts de Sophora japonica. Jard. bot. de Pavie. _ 137. Phoma cryplica (Nits). Sacc. Mich. I, p. 521. Sace. Syll. p. 69. | Sur les rameaux de Lonicera sp. cult. au jard. bot. de Pavie. é. 138. Phoma lenticularis Cavara d. Atti [st. bot., Pavia. If. Sér. DL 1, p. 514, 315, tav. 5, flg. 4. Sur le: raisins en voie “de maturation, Stradella et Codevilla,
s 439. Macr ophoma Laburni (West.) Berl. et Vogl. ni Atti. Soc. Ven. Trent. 1886, p. 178, Sacc. Syll. Addit. I-IV, p. 307. ur les rameaux secs de Cytisus Weldenii I, Jard. bot. de Pavie.
140. Macrophoma Candollei (Berk. et Br.) Berl. et Vogl. Ibid. p. , Sacc. Syll. Addit. I-IV, p. 308.
les feuilles languissantes de Buæus sempervirens, Jard. bot. Pavie. Automne.
4. Macrophoma reniformis (Vialaz et Ravaz) Cavara, Atti. Ist. HE 11, Sév. Tom. I, p. 315, tabl. V, fig. 5, 8, 9, 10.
A en saprophyte sur des raisins pourris. Stradella, Cas-
eggio, Codevilla prov. de Pavie. Eté.
ré die flaccida (Vialaz et Ravaz) Cavara Ibid. Rs 317, fig. 11 et 12
Sur ‘des raisins pourris. Stradella, Vodghera. Eté et Auiomne
143. one acer ut JTbid. p. 425, tabl. vs
te ne 20. LE Sur les tiges languissantes de Cannabis saliva ns bot. de Pavie. Eté. 144. Dendrophoma Convallariae Nov. Sp. tPladehs IL, fig. 6) Maculis oblongis, nervisequis, amphigenis, rufo-ochraceis ; peritheciis tectis, minutis= LA
simis, nigris, globosis, astomis 80-100 p ; hasidiis cylindricis, septulalis, vage ramosis= hyalinis, “sporulis perexiguis, bacillaribus, utrinque leviter incr assalis 25 à 1 1 n A
Parasite du Convallaria majalis Jard. bot. de Pavie. Eté. :
Les feuilles du Muguet présentent des, raies longitudinales “ae ess rouge foncé, qui refractées à la lumière laissent voir des points qui Eee accusent de petites périthèces d’une sphéropsidée. Ces périthèces se . développent dans le parenchyme foliaire et en correspondence des stomates, ce qui est favorable à la déhiscence des spores Es lieu après resorption de la paroi du conceptacle. è &
145. Chaetophoma Orysae Nov. Sp. (Planch. If, fig. 7.)
Péritheciis superficialibus, seriatis, atroolivaceis, globose depressis, medio subexeavatis, ostiolo, prominulo pertusis, primo filamentis bissoïdeis, fuligieis septatis, ramosisque, sectis, ‘demum olabris, nitentibus 300-350 }> dia ; basidiis papillae formitus hyalinis bre- vissimis, Spor ulis oblongis, ellipticis vel ovalis, dilute olivaceis 10-13 à 4-5 FRS NE
Le
Sur les gaines, les pédoncules, les glumes de l'Oryza sativa. Car-. ne bonara 51 Ticino près de Pavie. Automne. 5 ; 146. Pyrenochaeta Rubi-Idaei Nov. Sp. (Planch. I, fig. 8. Ja
Maculis hypophyllis, amplis, orbicularibus fusco-olivaceis, peritheciis superficialibus, & sparsis globoso-piriformibus, initio flavescentibus, pellucidis, demum olivaceo-brunnéis, seis rigiduisculis, septulatis superne vestitis, peridio membranaceo contextu Lo re tico tenui, lasso, efformalo ; ostiolo obsoleto vel nullo, basidiis eylindraceis, sim TE A aut ramosis, septulatis 1 12-30 = 2 y ; Sporulis hacillaribus rectis vel curvulis, ky inis re : 3 guttulaus 5, 5-6, 5 à 1 12- 2. & Lou
Sur la page inférieure de Rubus Idaeus. Jardin potagèr press de. Lo Pavie. Automne. PS
Je rapporte au genre Pyrenochaeta cette Sphéropsidée que j'a ’ai ES observée très fréquemment sur les feuilles du framboisier, parceque ses caractères, à l'exception de l'absence d'un véritable ‘À ostiole, s'accordent avec ceux des Pyrenochaeta, La déhiscence dog 25 spores se fait evidemment par rupture de la paroi du pee re 4
est très grêle. 147. Vermicularia dematium (Pers.) Fr. Sum. Veget. Scand. ». 420, Sacc. SyIl. If, p. 225 Sur des t tiges mortes é Cytisus et de Cannabis Jard. pot. d&œ. Pavie. Automne. œ 8, _ Vermicularia herbarum West. Exs. n° 393. Sacc. Sy HE, p. 226. Sur les pétioles de l'Aqguilegia vulgaris M. Calenzone Drov. de. Pavie. Eté. 1 PERRE ; 149. Cytospora translucens Sac. Syll. IH, p, 261. - ; $ ae 4
— 189 —
Sur les rameaux morts de Salix babylonica associé au Vaisa translucens De Not. et Ces. Jard. bot. de Pavie. Eté.
1450. Sphaeropsis Ellisii Sacc. Syll. IIT, p. 800.
Sur les écailles des cones de Pinus sylvestris. Jard bot. de Pavie. Printemps,
151. Coniothyrium Liplodiella (Speg.) Sacc. Syll. IT, p. 310 Phoma diplodiella Spegazzini Riv. d. Vitic. ed. Enol. Conegliano 1878, p. 339.
-Sur les pédoncules et les fruits de la vigne, Casteggio, Stradella Voghera et prov. de Pavie. Erba prov. de Come. Eté 1887.
452, Coniothyrium Orizae Nov. Spec.
Peritheciis sparsis, immersis, globosis, brunneis, ostiolo prominulo perforatis, sporu- lis e strato proligero orientibus, cylindraceis vel ellipticis, utrinque obtusis, biguttulatis,
dilute olivaceis 11-13 : 5-6 .
Sur les feuilles de l'Oryza sativa. Carbonaraal Ticino. Automne.
Cette forme diffère du Phoma vaginarum Catt. (Sphaeropsis vagi- narum Sacc.) surtout par ses spores qui sont cylindracées et aussi plus petites.
- 453. Ascochyta Eleagni Sacc. Mich. IT, p. 109, Syll II, 392. Sar les feuilles de l’£leagnus Gussonii. Jard, bot. de Pavie. Eté. 454. Septoria Citri Passer. Flora 1877, n° 13, Sacc. Syll. LIL, p.
477.
Sur des feuilles de Citrus. sp. Serres du Jard. bot. de Pavie.
Hiver. $ 4155. Septoria piricola Desm. in Sacc. Syll. ITT, p. 487.
Vivant en parasite sur les feuilles de Pirus communis. Corenno
Plinio prov. de Come. Eté (Andreani.)
156. Septoria cornicola Desm. in Sace. Syll, IIT, pag. 492. Sur les feuilles de Cornus sanguinea. Canneto prov. de Pavie.
Eté.
157. Septoria populi Desm. in Sacc. Syll. IT, p. 502. Sur les feuilles de Populus nigra. Environs de Pavie Sept. 1888. 158. Septoria castanaecola Desm. Ann. Sc. Nat. 1847, VIII, p.
26, Sace. Syll.:IIT, p. 505.
Sur les feuilles du Chataïîgnier associé au PAyllosticta maculifor- mis Sace. Torre d’Isola près de Pavie. Automne. 159. Septoria Cucurbitacearum Sacc. Fung. Ven. V,p. 205, Svll.
III, p. 527.
Sur les feuilles du Cucurbita Pepo. Jardins potagers près de
Pavie. Eté.
160. Septoria Ægopodina Sacc. Mich. I, p. 185, Syll. LIT ,p. 529.
Sur les feuilles de l’Aegopodium podagraria. Bruyères de Torre d’Isola. Eté.
161. Septoria Cyclaminis Dur. et Mont. in Sace. Syll. IL, p. 535.
Sur les feuilles de Cyclamen europoeum. Jard. bot. de Pavie.
Printemps.
162. Septoria Convolvuli Desm. Ann. Sc. Nat. 1842, XVII, p.
108, Sacc. Syll. LIL, p. 536.
Sur les feuilles de Convolvulus arvensis. Environs de Pavie
Eté.
163. Septoria Villarsiae Desm, in Sacc. Syll. III, p. 541. Sur les feuilles du Limnanthemum nymphoidis. Environs de Pavie.
Eté.
2 24
Æ + fi
NT
— 190 —
164. Septoria Senecionis West. in Sacc. Syll. IIE, p. 549.
Sur les feuilles de Senecio coriaceus. Jard. bot. de Pavie. Eté.
165. Septoria Polygonorum Desm. Ann. Sc. Not. 1842, XVII, p. 108, Sacc. Syll. IIL, p. 555.
Sur les feuilles de Polygonum hydropiper Torretta près de Pavie. :
Eté. 166. Septoria Cannabis (Lasch.) Sace. Syll. IL, p. 557.
Sur les feuilles du Cannabis sativa. Jardin bot. de Pavie. Eté. 167. Septoria Gladioli Pass. in Rab. Fung. europ. n° 1956. Fung.
Parm. n° 127, Sacc. Sylil. p. 574.
Sur les feuilles Gladiolus segetum et GI, Pistacinus Jard. bot. de Pavie. Eté.
168. Septoria Trifolii Cav. Atti. Ist. bot. de Pavie. IT, Sér. T, I, p. 429, tabl. VI, fig. 5-6, sub. gen. PAleospora.Rev, Mycol. Oct 1888, n° 40.
Sur les feuilles de Trifolium repens. Environs de Pavie. Eté.
Ce champignon a été décrit par moi sous le nom de Phleospora
Trifolii : mais comme le périthèce est discrètement développé en
comparaison de celui des Phleospora, je crois qu’il est bien de le ranger parmi les Septoria. 169. Septoria Theae Nov. Sp. (PI. IL, fig. 8.)
Peritheciis sparsis, minutissimis, atris, primo piriformibus non satis evolutis, demum superne late expansis, 50-10 p diam ; : sporuls filiformibus, flexuosis, continuis vel _obso- ete pluriseptatis, dilute olivaceis, 60-90 « 2 y.
Sur les fouilles tombées de Theae viridis. Jard. bot. de Pavie. Eté. Cette forme fait transition au PAleospora.
LEPTOSTROMACÉES
170. Leptothyrium aineum (Lév.) Sacc. Mich. I, p. 202, Syll. |
IL, n°027:
Sur les feuilles de l'Alnus glutinosa. Environs de Pavie. Eté. :
171. Leptothyrium acerinuimn (Kunze.) Corda Icon. II, p. 25, tab. XII, fig. 92, Sacc. Syll. p. 630.
Sur les feuilles de Acer opulifolium et platanoidis. Jard. bot. de Pavie. Automne.
172. Labrella Coryli (Desm. et Rob.) Sacc. Syll. ILE, p. 648.
Sur les feuilles de Corylus Avellana et var. Jard. bot. de Pavie. Automne.
473. Discosia Theae Nov. Spec. (Planch. IL, fig. 2.)
Perithéciis sparsis, superficialibus, applanatis, nigro-opacis, rugulosis, ostiolo promi- :
nulo pertusis, sporulis cylindraceis, leviler curvulis, utrinque, obtusis et oblique 1-cilia-
tis, triseptalis, articulis mediis dilute chlorinis, extimis ape 18-20 = Fa 3, ;setis 6
8 p longis. Sur les feuilles languissantes de Thea viridis. Jardin bot. de Pavie. Automne,
MÉLANCONIÉES
174. Gleosporium Hesperidearum Catt. Mic. agrum. p. 12. Sacc. Fung. Ital. n° 11486, Penzig. Stud. botan. s. Agrum. p. 381, tabl. XXX VII, fig. 8.
Sur les feuilles de Citrus. Serres du Jard. bot. de Pavie. Hiver.
175. Gloeosporium Helicis (Desm.) Oud.in Sace. Syll. HI, p. 707, F. it. 1026.
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Sur les feuilles de Hedera helix Jard. bot. de Pavie. Eté,
176. Gloeosporiun ampelophagum (Pass.) Sace. Mich. I, p. 217, Syll. IIE, p. 719, Ramularia ampelophaga Pass. Nabb. Moscat. 1876.
Cause de l’Antracnose dans les vignobles de S. Colombano. Cas- teggio, Voghera en prov. de Pavie. Eté. 1888.
177. Gloeosporium Physalosporae Cavara. Atti. Ist. bot. Pavia If, Sér. T. I, d. 317, Revue mycol. Oct. 1888, n° 40.
Sur des raisins attaqués par le Physalospora baccae Cav. dont il représente peut être la forme gonidique.
178. Colletotrichum gloeosporioides Penz. Michelia IT, p. 450 Stud. bot. s. agrium. p. 384, tabl. XX XVIII, fig. 3 et 4, Sacc. Syll. III, p. 739.
Sur les feuilles des Citrus esp. cultivées, vivant en parasite Jard. bot. de Pavie. Eté et Automne.
179. Colletotrichum oligochætum Nov. sp. (Planch. IF, fig. 4).
Maculis epiphyllis, subcircularibus, luteo-ochraceis, eximie concentrice zonatis ; sporo- dochiis minutis, sparsis, sessilibus, albo-carneis ; setulis 1-3 rigidis, olivaceis 1-2 septati- basi inflatulis, apice obtusiusculis 60-70 À 5-74 ; sporophoris fasciculatis, breissimis, . filiformibus 10-12 y long. gonidiis continuis eylindraceis vel ovalis, saepe medio constrictis, utrinquevel uno apice obtusalis, hyalims 13-15 À 4-5 ,.
Vivant en parasite sur les premières feuilles et sur la tige du La-
_ genaria vulgar:s Var. au jard. bot. de Pavie. Printemps et été. Ce
champignon tue en peu de temps les plantules de Courge ; son mnyce- lium envahit sur un point quelconque la jeune tige et la fait pou- rir ; les feuilles se couvrent de taches et dessèchent. La maladie se transmet d’une plantule à l’autre avec une rapidité extraordi- naire.
Diffère du Clæsporiun Lagenarium (Pass,) Race. pour les soies des réceptacles et les dimensions des spores.
180. Colletotrichum ampelinum Nov. Spec. (Planch. IT, fig. 5.)
Acervulis epiphyllis minutis, sparsis in maculis, irregularibus foliorum, emidermide cito erumpentibus, setulis 3-20 rigidiuseulis reclis vel curvulis, continuis, atro-olivaceis, apice dilutioribus 50-150 y longis ; gonidiis cyhndraceis. utrinque obtusis, bignttulatis, hyali- | nis 13-4 à 4-5 p.
Sur les feuilles de Vitis labrusca var. Hardfort prolific cultivée au Jard. bot. de Pavie. Eté,
La singulière altération provoquée par ce champignon dans les feuilles de la vigne le fait très bien distinguer des autres parasites. Il forme d’abord ala périphérie du limbe, de petites taches jaunes-brunâtres lesquelles envahissent peu à peu le paren- chyme foliaire, entre les nervures sécondaires et tertiaires, jusqu'à atteindre la nervure médiane ; en même temps les portions du limbe attaquées par le mycélium, se dessèchent et tombent, en sorte que la feuille se réduit uniquement aux nervures et à quelques morceaux de parenchyme rongés. Il faut espérer que ce para- site ne se répandra pas sur les vignes américaines récemment introduites dans nos vignobles pour la lutte contre le Phylloxéra.
181. Marsonia Populi (Lib.)Sacc. Fung. Ital. 1062, Syll. II, 767.
Sur les feuilles vivantes de Populus tremula. Montubeccaria prov. de Pavie (D' Pollini.) Eté.
482. Marsonia Juglandis (Lib.) Sace. Fung. Ital, 1065, Syll. IF, p. 768.
— 192 —
Vit en parasite sur les feuilles de Juglans nigra. Stradella
(Baccarini) 1, Corenno Plinio prov. de Come. (Andreani) et Environs
de Pavie. Automne.
183. Pestalozzia pezisoides De Not. Microm. Ital. Dec. II, p.28, f.IX. Sacc. Syll. IIT, p. 789, Pirotta. Fung. d. Vitig. Arch. Lab. Critt: IF, p.496. k
Sur des sarments languissants de la vigne. Jardins potagers de
Pavie. Eté.
484. Pestalozzia Guepini Desm. Ann. Sc. Nat. 1840, p. 182,
tab. 4, fig. 1-3, Sacc. Syll, III, p. 794.
Sur les feuilles de Camellia japonica et de Thea viridis. Jard. bot I,de Pavie. Eté et Automne.
185. Pestalozzia vilicola Cavara. Atti, Ist. bot. Pavia II, Lév. T. I, p. 318 tabl. IT, fig. 15-16 Revue. mycol. Oct. 1888 n° 40.
Sur des raisins en voie de dessèchement. Stradella. Eté.
186. Pestalozzia Saccardoi Spegaz. in Michel. I, p. 480, Sacc. Syll. II, p.797.
Sur les feuilles languissantes de Quercus suber cultivé au Jard. bot. de Pavie. Automne.
487. Septogloeum Mori (Lév.) Briosi et Cavara I Fung. paras- siti d. Piante coltivate. n° 21, Septoria Mori Lèv. Phleospora Mori Sacc. Mich. I, p. 175, SylL. IL, p. 577.
MYCELIUMS STÉRILES
488. Ectostroma Liriodendri Fries. Syst. Mycol. IT, p.602, West. Exsic. 480, Sace. Mich. II, p. 134.
Sur les feuilles de Liriodendrum tulipifera L. Jardin botanique de Pavie. Eté.
189. Sclerotium Orizae Catt. Arch. Lab. Critt. IT, p. 76-83, tabl. VII, fig. 1-8, Briosi et Cavara. I Fung. paras. d. Piante coltiv. Exsic. n° 25.
Dans les tiges, les gaines et les feuilles de Oriza sativa. Très fréquent dans les rivières de la province de Pavie. Automne.
190. Selerotium Tulipae Lib. Crypt. Ardennuae n°36. Sace. Mal- pighia. Anno Il, p. 240, Cavara. Atti. Ist. bot. Pavia If, Ser. Tom. I, pag. 431. Briosi et Cavara Exsic. n° 13.
Dans les tiges, les fleurs, les feuilles sèches qui ont été attaqué par le Botrytis parasitica Cav. dont il est la forme sclérotiale. Jard. bot. de Pavie. Automne.
EXPLICATION DES FIGURES. Jre, Planche (Tab. LxxxvINt bis)
1 LT] —
Pyrenopeziza longiasca n. sp. a). Fragment de tige de Rose avec apothèces, b) section d’un apothèce, ec) asques et paraphyses, d) spores.
— 9%. Helotium Verbenae n. sp. a). Fragment de tige de Verbena officinalis avec
cupules, b) cupules, e) asques et paraphyses. d) spores. — 3. Leptosphaeria Phytolaceae n. sp. a). Fragment de tige avec périthèces, b) section d'une périthèce, c) asques et paraphyses, d) spores.
— 4. Physospora elegans n. sp. a). Fragment de bois avec touffes du champi- gnon, b) rameau fructifére, c) spores.
5. Helminthosporium sigmoideum n. sp. a). Fragment de hge de Oryza avec taches de champignon, b) hyphes fructifères, e) spores.
— 6. Sporoschisma mirabile Berk. ct Br. var. aftenuatum nob. a), hyphes stéri- les et fructifères, b) spores.
Macrosporium Calycanthi n. sp. Groupe de hyphes fructifères avec spores.
1
— 193 —
Ile Planche (Tab. LxxxvIN ter)
Fig. Didymaria Salicis n. sp. Hyphes fructifères et spores.
— 2, Discosia Theae n. sp. a). fragment de fouille avec périthèges, b) section d'un périthèce, c) spores.
— 3. Pyrenochaeta Rubi-Idaei n. sp. a). Périthèce b), basides e), spores.
— 4. Colletotrichum oligochaetum n. sp. a). Fragment de feuilles de Lagenaria avec taches du champignon, b' réceptacles fructifères avec soies) e) sectio d'on réceptacle d), spores. ?
— 5. Colletothricum ampelinum n. sp. a), Fragment d'épiderme avec un récep- tacle fructifère b). le même en section, c) spores.
— 6. Dendrophoma Convallariae n. sp. a). Fragment d'épiderme du Muguet avec un périthèce b), le même en section c), spores.
— 7. Ghaetophoma Oryzae n. sp. a) un périthèce avec filaments dématiens b), le même en section c), spores.
— 8. Septoria Theae n. sp. a, b). Deux périthèces à divers degré de développe- ment, C) spores.
_
C. Roumecuëre. Fungi selecti exsiccati. Centurie LI° publiée avec la collaboration de Mmes Caroline DESTRÉE, Angèle ROUMEGUÈRE et de MM. J. B. BarLa, Major Briarp, J. B. ELris, Fréd. CAvARA, O. DEeBEAUXx, F. FAUTREY, Ch. FOURCADE, KELLERMAN, G. de LAGERH- eiM, À. B. LANGLoIS, A. MoLLer, N. MARTIANOFF, G. PASSERINI, Ch. PLowriGrH, Ch. PECK, E. Rosrrup, W. RAVENEL, N. SOROKINE, et des Reliquiæ de MALBRANCHE et de WINTER.
5001 Omphalia grisea (Fr.) Sacc. Syll. T. 6, p. 330. — Agaricus griseus Fr. Syst. Myc. I, p. 158. — Hymen. Eur. p. 164.
Environs de Toulouse, à Pech-David, dans les gazons . Automne 1888. Angèle Roumeguëre.
5002. Inocybe Trinii Weïin. Hym. Ross. p. 194. — Fr. Hym. Eur. p. 233. — Cooke Illust. T. 428. — Sacc. Syll. 5, p. 781.
Nice (Alp. Marit.) Vallon des fleurs, 19 mai 1889. J. B. Barla.
Une de nos récentes et très importantes acquisitions pour la flore Française due au zélé explorateur de la mycologie niçoise, Cette espèce n'avait encore été observée qu'en Russie et en Angleterre à « Geberbohen » (Wint. Die pulze, p. 689) d'où les vents ont dû charrier les spores sur le littoral méditerranéen. D’après le Sylloge 1. ec. VI. Trini Pat. Tab. 345, serait une toute autre espèce que celle du mycologue russe ; M. Sac- cardo réunit à ce dernier champignon, comme syuonyme, VI. Godey Gill.
5003. Hypholoma appendiculatum Bull. Tab. 302, Fr. Hym. Eur. p. 296. — Cooke. Ill. Bot. T. 547. — Patouillard. Tab. anal. 349. — Sacc. Syll. V, p. 1039.
Nice (Alp. Marit.) champs du littoral 29 mai 1880 J. B. Barla.
9004. Coprinus Ephemerus Fr. Epic. p. 262. — Fr. Hym. Eur. p. 331. — Sacc. Syll. T. 5, p. 1106.
Parc du casino de Bagnères-de-Luchon f. hortensis (Pyrén: cent.) Printemps 1889. Ch. Fourcade.
9005. Zrpeæ hirsutu: Kalchbr. Sziber. Gomb. p. 17. T, — IT, p. I. — Sacc. Syll, 6, p. 484.
Sur le tronc du Betula alba. Environs de Saint-Béat. (Pyrén. cent.) Hiver 1888. Ch. Fourcade.
50C6, Fomes Loniceræ Wein, Syl. p. 102, Ross. p. 331. — Fries. Elench. p. 110. — Hym. Eur. p. 560. — Montg, in Ann, sc, nat. 4836, — Sacc. Sylloge T. VI, p. 182,
La
— 194 —
Sur Ja souche pourrissante du Lonicera Xylosteuin. Bosquet des bains à Luchon. (Pyrén. cent.) hiver 1888, Ch. Fourcade.
5007. Polyporus gilvus Schewein. Carol. n° 897, — Sace. Syll.
VI, p. 121. — Boletus impuber Sowb. forma africana Sacc. et Berl. in Revue Mycol. octobre 1889. .
Sur les troncs. Ile San Thomé (Afr. Occid.) A. Moller.
5008. Polystictus affinis Nees. Kung. Jav. p. 18. — Sacc. Syll. XI, p. 219. — Sacc. et Berl. in Revue myc. octobre 1889.
Sur les rameaux languissants. Ile San Thomé (Af. oc.) 4. Moller.
5009. Polystictus affinis Nees. Var. Cyathoidea Sacc. et Berl. in Revue mycol. octobre 1889. :
Sur Les troncs. Ile San Thomé (Afr. occid.) A. Moller.
5010. Sétereum amphirhyles Sacc.et Berl. sp. n. in Revue mycol. octobre 1889.
Sur les troncs. Ile San Thomé (Afr. occid.) A. Moller.
5011. Corticium violaceo-lividum (Somm.) Fr. var Syringae. ns Symb. myc. Fen. IX, p. 52, (Xerocarpus) Sacc. Syll. 6, p. 626.
Sur les branches mortes du Syringa vulgaris. Pare du Casino à Luchon (Pyrén. centrales) Automne 1888. Ch. Fourcade.
5012. Corticium laeve Er. Epic. p. 560, —- Hymen. Europ. p. 649. — Sacc. Sylloge. 6. p. 611.
forma lutescens.
Sur le tronc d’un sapin abattu à Superbagnères (Pyrén. cent.) automne 1888. Ch. Fourcade.
5013. Pistillaria micans Fries Syst. mye. [, p. 497. — Hymen. Europ. p. 686. — Quelet Enchir. p. 525. — Sace. Sylloge VI, P- 19821: Cocoines Fr. Patouillard. Tab. analyt. n° 44, Saccardg Re
Sur les tiges sèches d'Eryngium campestre. Noiden (Côte d’ Or) mai 1889. F, Fautrey.
5014. Morchella bispora Sorokine Zur. Kenntniss der Morchella bisp. Botanisches Zeitung 1876, n° 38, S. 593.
Sur la terre aux environs de Kazan (Russie) avril 1888.
N. Sorokine,
5015. Peziza striata Nees ab. Esemb. in Fries Syst, mycol. 11. p. 122. Sur les tiges pourrissantes d’une Ombellifère. Environs de Tou-
louse. Automne 1888, Angèle Roumeguére.
9016. Tympanis Ligustri Tul. — Cenangium Ligustri Fkl. Sur les rameaux dessechés du Ligustrum vulgare, Environs de Noïdan {Côte d'Or) avril 1889. _F, Fautrey.
5017. Aregma triarticulatum Bert. et Curt. in Greville 111, P.
51, Phragmidium Auct. div. Sur les feuilles languissantes du Poténtiiih Canadensis L. New- York. (Amérique Septentr.) Ch. Pech.
5018. Peronospora Corydalis de By. in Hedwigia 1864. Schroet. .
Krypt. F, Schl. p. 244. — Sacc. Syll. VII. p. 250.
Environs de la Haye (Hollande) sur les feuilles vivantes de Cory- dalis lutea mai 1889. _ Carol. Destrée.
9019. Serosporiun Saponariæ Rud. in Linn. 1829, p. 116, forma Dianthi.
Dans les fleurs du Dianthus deltoides. L. à Skarup. Ile Fionie
— 195 —
(Danema rek) Eté. | E, Rostrup.
5020. Schroeleria Decaisneana (Boud.) de Toni in Sylloge Fung. AS VIE
Sur les feuilles languissantes du Veronica Hederæfolia. Fribourg, en Brisgau, mai 1889. G. de Lagerheim.
5021. Puccinia flosculosorum (Alb. Schw.) forma Aieracii Schum. (Uredo Hieracii Schum. Enum. PI, Gaell, If, p. 232.) Puc- cinia Hieracii March. F. Mosq, p. 226, pr. p.
Sur les feuilles viv. de l’Z. Sabaudum. Bosquet des bains à Luchon (Pyrén. cent.) Ch. Fourcade.
9022. Puccinia Bulbocastani PkI, Symb. Mycip. 52.— P. Bunu (DC.)Wint. die Pilze d. 197. ,
Sur les feuilles vivantes du Carum bulbo-castanum Koch. Charny (Côte d'Or) juillet 1889, F, Fautrey.
5023 Aecidium Thalictri Grev. Crypt. Scot. Tab. IV.
Sur les feuilles vivantes du Thalictrum fœtidum L. Minussinsk (Sibérie occid.) N. Martianoff.
5024. Xylaria polymorpha (Pers.) Grev. Sacc. DH I, p. 309.
forma Mentzeliana Tul. Sel. Fung. carp. II,
Sur les troncs pourris. Ile San Thomé. (Afr. oc.) ‘A. Moller.
5025. Hypoxylon Udum (Pers) Fr. Sum. Veg. scand. p. 384. — Sace, Syll. I, p. 386. — Sphœæria Uda Pers.
forma Spermogonifera.
Sur le bois pourrissant de Noisettier. UT de Luchon. (Pyrén. cent.) Ch. Fourcade.
5026. Valsa Friesii Fuc 1. Symb. ee p. 198. — Sacc. Syll. I, p. 118. — Sphaeria Friesi Duby Bot. Gall. IT, p. 690.
Branches decortiquées de Sapin. Environs de Luchon (Pyrén. cent.) automne 1888. Ch. Fourcade.
5027. Valsa Syringae Nke. Pyrenom. Germ. I, p. 189. — Sacc. Syll. I, p. 115.
f, Syringae vulgaris.
Sur les branches sèches. Parc du Casino de Luchon (Pyrén. cent.) automne 1888. Ch. Fourcade.
5028. Valsa Pini (Alb. et Selw.) Fr. Sum. veg. scand. p. 242. — Sacc. Syll. I, p. 113, Sphaeria Pini Alb. et Schw.
Sur les branches dosséchées du Pinus Syivesins. Environs de Luchon (Pyrén. cent.) automne 1888. Ch. Fourcade. : 5029. Diaporthe (Euporthe) /æniculacea Niessl. In Thum. Contrib. ad. Flor. mycol. Lusitan. IT, p. 50. — Sace. SyIl.T, p. 648. _ Surles tiges languissantes du Fæœniculum officinale. Coimbra (Portugal) juin. A. Moller,
5030. Diaporthe (Chorostrate) bitorulosa (Bkl. et Br.) Sace. Syll.
…._ ‘I,p. 608. — Valsa bitorulosa Bkl. et Br. Ann. H. N.n° 861. T, T4 19, LS AT ARS
‘4 Sur les branches sèches du Charme. Printemps. Superbagnères # (Pyrén. cent.) Ch. Fourcade. 4 _ 5031. Calosphæria recedens Niessl. in Thum. Contrib. myc.
Lusit. n. 515. — Sacc. Syll. Pyr. I, d. 401 Sur l'écorce de l'£Eucalyptus globutus, Choupal près de Coimbra artogal) A, Moller, 0032. Goniosporium puccinioides (K et S.) Link. Sp. Plant,
mA:
AO =
Fungi. I, p. 45. — Sacc. Fung. Ital. delin. T. 793. — Sylloge IV, p. 280. — Arthrinium puccinoides Kze et Schw. Myc. Heft. II, p. 108.
Sur les feuilles dessèchées du Careæ hirta. Noidan (Côte d'Or) juin 1889. F. Fautrey
5033. Dydimella proximella (Karst) Sacc. Syll. I, p. 558. — Sphærella proximella Karst. myc. Fen. IT, p. 177. |
Sur les feuilles languissantes du Carex hirta Noidan (Côte d'Or) mai 1889. F, Fautrey.
5034. Didymella tosta (B. et Br. Sacc. Syll. 1, p. 556.. — Sphae- ria tosta B. et Br. Ann. N. H. n° 648. T. II, f. 24.
Sur les tiges languissantes de l'Epilobium hirsutum Noïdan (Côte d'Or) avril 1889. F. Fautrey.
0035. ep us pusiola Karsten Myc. Fen. p. 57. — Sace. Syll, I, p. 724. So SRNDRErIe pusiola (Karst.) Rehm. Ascomit. III, n° 580.
Sur Saule Carié. — Noidan (Côte d'Or) toute l’année. F. Fautrey.
5036. Asterina comata B. de Rav. Fung. North. Am n° 791. — Sacc. Sylloge I, p. 49.
Sur les feuilles vivantes du Magnolia grandiflora. Louisiane (Amérique Sept.) 28 janvier 1889. Rev. A. B. Langlois.
9037. Capnodium Araucariæ Thum. Att. Instituto de Coimbra XX VII 1879 p. 257. — Sacc. Syll. I, p. 751. Fr. (Conidies du Cap- nodium australis Montg. ?)
Sur les rameaux et les feuilles vivantes de l’Araucaria exæcelsa Coimbra (Portugal.) A. Moller.
5038. CGapnodium pelliculosum Bkl. et Rav. Grevillea IV, p. 156. — Sacc. Syllage I, p. 79.
Sur les feuilles vivantes du Prunus nigra Aiken. Caroline (Amérique Sept.) juillet. H. W. Ravenel.
5039. Melasmia Gleditschiae El. et Everh. Journ. of. mycol. T. IV, p, 45. — Kellerman et Swingle. Kansas Fungi n. 10.
Sur les feuilles vivantes du Greditschia triacanthos L. Manhattan Kansas 6 septembre 1888. Kellerman.
5040, Didymosphæria Hakeæ Wint. Cont. F. myc. Lusit. V, n° 14. — Sacc. Syll. add. p, 114.
Sur les feuilles sèches de l’Æakea saligna villa de Cannas pr. Coimbra (Portugal.) A. Moller.
5041. Sporormia Stercoris (Fr.) Pir. Monog. Spororm. Tab. VI, f. 16-17. — Sacc. Syll. IL, p. 124. — Âormospora stercoris Desm. Cr. Fr. n.97 (nec pl. anct.)
Sur les excrements de Brebis. Les Jasses des environs de Luchon. (Pyrén. Cent.) automne. Ch. Fourcade. ” 0042. Pleospora denotata (C. et E.) Sacc, Syll. IT, p. 251. — Ne denotata C. et E. Grev. VI, p, 16, T. 96, f. 2.
Sur les tiges de divers arbustes. New-Jersey (Amer. Sept.)
J. B. Ellis.
5043, Sphaerella Celtidis sp. n.
Peritheeia hypophylla sparsa vel subgregaria. erumpentia, minuta, globoso-conica, srlolo acuto, alra. Asci subclavati, aparaph sati ? — Sporae elongatae, "medio septatae, vixvel non constrictae, hyalinae, 22, 5 65, loculo altero augustiori.
Sur les feuiles tombées du Celtis australis. Parme décemb. 1888. Jardin Royal Botanique. C. Passerini.
. VAT: T4
\2t
MOT
5044. Sphærella rubella Niessll. in Hedw. 1877, p. 118, (non Sph. rubella Pers.)
Sur les tiges et les gaines de l'Angelica sylvestris Noidan (Côte d'Or) août 1889. F. Fautrey.
5045. Leptosphaeria Sowerbyi (Fk].) Sacc. Syll. IT, p. 78. — Pleospora Sowerbyi FkIl. Symb. [, p. 145.
Sur les chaumes du Scirpus lacustris Berges de l’Armancon près Noidan (Côte d'Or) mai 1889. F. Fautrey.
5046. Leptosphæria derasa (B. et Br.) Thum. myc. Ann. 269. Sace. Syll. IT, p. 41. — Sphæria derasa B. et Br. Brit. Fungi T. Lt 20.
f. Centaureae Taceae
Sur les tiges sèches, Noidan (Côte d'Or) juin 1889, Æ. Fautrey.
5047. Leptosphaeria Melicae Pass. Fung. Parm. IV, p. 45. — Sace. Syll. Pyr. Il, p. 76.
Sur les feuilles languissantes du Melica uniflora. Environs de Coimbra (Portugal) septembre. A. Moller.
5048. Leptosphaeria Rudbeckiae (Kirch.) Sacc. Syll. II, p. 17. — Pleospora Rudbeckiae Kirch. in Thum. Fung. Austriaci n. 898.
Sur les tiges d'un Rudbeckia cultivé au parc du Casino. Luchon (Pyrén. Cent.) Ch. Fourcade.
5049. Leptosphaeria Caricis Schrot Nord. Pilze p. 175. — Sacc. Sy. IE, p. 74.
Sur les gaines du Carevc hirta (milieu de la tige) Noidan (Côte d'Or) avril 1889. F. Fautrey.
5050. Leptosphaeria conoidea De Not. Micr. Ital. Dec. IX, f. 7. — Sacc. Syll. IT, p. 14.
f. macrospora Fautrey Rev, myc. 1889 p. 152.
Réuni au Phoma acuta, sur les tiges pourrissantes de l'Uréica dioica Noidan (Côte d'Or) mai 1889. F. Fautrey.
5051. Leptosphaeria Donacina Sacc. myc. Ven. Spec. 107. T. X, f. 39-42, Syll. II, p. 63.
Sur les chaumes de l'Arundo donax employé à des clotures rusti-
ques. Luchon (Pyrén. cent.) Ch. Fourcade. 5052. Gloniopsis Lantanae N. sp. Fautrey in Revue mye. 1889, p. 152. , Rameaux languissants du Viburnum Lantanae, sur les plaies occa- sionnées par la grêle tombée en juillet 1888. — Noidan (Côte d'Or) avril 1889) FF, Fuutrey.
9053. Lophidium diminuens (Pers) Ces. et de Not. Schema p. 220. — Sace. Syll. IT, p. 710. — Sphæria duminuens Fr. S. M. TT, p. 471.
_ Sur les jeunes rameaux du Cornus mas. Pont de Charny (Côte d'Or) mai 1889. F, Fautrey.
5054. Lophiotrema semi-liberum (Desm.) Sacc. Mich. I, p. 338. — Syll. Il, p. 682. — Sphaeria semi-libera. Desm. Ann. Sc. Nat.
1846 II, p. 78. f. Bromi. Sur les chaumes desséchés du Brome cultivé. Noidan (Isère). Jnillet 1889. F, Fautrey.
5055. Phyllosticta Sterculiue Wint. Cont. myc. Lusit. n° 802. — Sacc. Syll. IT, p. 29. t. Brachychiti.
Sur les feuilles vivantes du Brachychiton populneum. Jard. bot. de Coimbra (Portugal), avril. re A, Moller,
5056. Phyllosticta Ehrhartii Sace. Mich. I, p. 140. SylIl. p. 46. Sur les feuilles vivantes de divers Scrophularia. Environs de Coimbra (Portugal. Juin. A. Mollcr.-
9057. Ascochyta Caricae Rabh. Bot. Zeit. 1851. Sacc. Syll. 4 pe 474.
Feuilles maladives du Ficus carica, Environs de Toulouse. Au- tomne 1888, Angèle Roumeguére.
5058. Phoma Caricis (Fr.) Sacc. Syil, IL, p. 164. — Sphaeropsis caricis (Fr.) Lick. et Fland. I, p. 403.
Sur les feuilles du Carex hirla. Noiïdan (Côte-d'Or). avril 1889.
F. Fautrey. 5059. Phoma acuta Fuckel. Symb. myc. p. 125. Sace. Syll. HF,
p. 133. f. Urticae. A la base des tiges sèches de l’Ortie dioique. Noidan (Côte-d'Or). Avril 1889. F. Fautrey.
5060, PAoma cylosporoides Wint. in Herb.
Sur les tiges sèches du Dahlia coccinea. Cultivé au jard. bot. de Porto (Portugal). Octobre. A. Moller.
5061. Phoma vix visibiliis Thum. Flora 1878, p. 179. — Sacc. Syll. IIT, p. 432.
Sur les feuilles languissantes du Quercus stellatae. Aiken Caro- line (Amér. sept.). H. W. Ravenel.
5062. Hendersonia Heraclei Sacc. Mich. I, p. 213. — Sacc. Syll. II, p. 432. |
Sur les tiges sèches de l’Æeracleum sphondylium. Noidan (Côte- d'Or). Avril 1889. F. Fautrey.
5063. Zendersonia Epilobii sp. n. Revue mycol. 1889, p. 152.
Sur les tiges sèches de l'£pilobiuin tetragonum L. Noidan (Côte- d'Or). mai 1889. F, Faulrey.
9064. Dendrophoma Marconii Cavara Atti. Instit. bot. d. Pavia IL, sér. T. I, p. 425. — Tab. VI, f. 11-14. —: Brios. et Cav, Fun exsicc ne, 2t
Sur les tiges du Cannabis sativa. Jard. botan. de Pavie. Sep- tembre 1888. F. Cavara.
5065. Leptothyrium Lentisci Thum. Myc. Univ. n. 1888. Apios- poriuin Lentisci Fuck. in Bot. Zeit. 1871, p. 28.
Sur les feuilles sèches et tombées du Pistacia Lentisci L.Automne. Oran (Algérie). O. Debeaux.
5066. Leptthyrium Medicaginis Pass. Revue mycol. Sacc. Syll. III, p. 634.
Sur les tiges languissantes du Medicago sativa L. Parme ([talie). Octobre. G. Passerini,
5067. Seploria Syringae Sacc. et Speg. Mich. [, p. 176. — Syll. III, p. 495. |
Sur les feuilles du Syringa vulgaris. Parme (Italie). Novembre 1888. G. Passerini.
5068. Septoria Ornithogalli Passer. Flora 1887, n° 13. — Sace. SYIl. HT, p574;
Sur les feuilles vivantes de l'Ornithogallum wnbellatum. Parme (Italie). Jard. royal botan. Mars 1889. G. Passerini.
5069. Septoria Aesculina Thum. Oest, Bot. Zeistsehr. 1879, —
Sacc, Syll, IT, p. 479, ;
PE IE ER RLT EER d
Sur les feuilles vivantes de l’Æesculus hippocastanus. Toulouse.
Automne. Angèle Roumeguère. 5970. Septorta Quercicola Sacc. Syll. HI, p. 505. — Seploria
incondila Rob. in Desm. Ann. Sc. Nat. 1853. p. 95. Sur les feuilles vivantes du Quercus sessiliflora. Environs de Coimbra (Portugal). Automne. A. Moller.
5071. Gloeosporium filicinum Rostr. in Thum. Mycoth. U. n. 907.
Sur les feuilles vivantes de l'Aspidium filix-Maris Sw. Skarup.
Bo: (Wionie), I". Rostrup.
ScoLecIAsis. Nov. Gen. Roum. et Fautrey (Melanconiées)
- du grec scoleciasis. (fourmillement de vers) pour exprimer l'énorme quantité de sporules (conidies).
5072. Scoleciasis aquatica. Roum. et Fautrey.
Acervules de moyenne grosseur, formés de l'épiderme noÿci et induré, remplis d‘hy- phes fihformes, parfois très loggues, ou nulles, et de très nombreuses conidies granu- lées, ou nucléolées, jaunâtres, courbées en sens divers, aciculaires aux deux extrémités, 120-1604. é )
Cette espère a quelques affinités avec le Sepforia lacustris S. et Th., mais les spo- rules (conidies) sont plus nombreuses et de dimension plus considérable et leur mode d'attache diffèrent. Une nouvelle étude de l'espèce de MM. Saccardo et Thumen déterminera peut-être son élimination du genre Septoria sinon, sa réunion au nouveau genre pro- posé par nous.
Sur les feuilles sèches du Sperganium erectum et sur les tiges de Scirpus lacustris, associé aux Leptosphaeria culmicola, et littoralis.
5073. Ovularia decipiens. Sacce. Fungi Ital. T. 973. — Sylloge IV,
p.139. Sur les feuilles languissantes du Ranunculus velutinus Ten. Jard. royal bot. de Parme (Italie). mai 1889. G. Passerinti..
9074. Helminthosporium parasiticum Sacc. et Berl. Revue myc. octobre 1889.
dr Parasite sur le strome d’un Diaporthe développé sur la tige d'un z Musa vivant, Ile San-Thomé (Afrique occid). 1887. A. Moller. Lo 5075. Ectostroma Mulgedii Thum,. in Bull. Soc. Natur. Moscou Des 1881, p. 135:
È Tiges vivantes du Mulgediuin Sibericum Less. réuni au Puccinia
_Minussensis Thm. Minussinsk. (Sibérie occid.) Septembre. N. Martianof. 9076. Cladosporium fasciculare (Pers.) Fr. Syst. mye. IT, p. 310, — Sacc. Syll. IV, p. 367. Dematium articulatum Pers. Disp. AIX, 1.2: | Sur les tiges sèches de l’Asparagus officinalis L. Aiken. (Carc- =. line fAmér. sept.). Hiver. H. W. Ravenel. = 5077. Sporotrichum sporulosum Link. Sp. Plant. Fung. I, p. 6. … — Sacc. Syll. IV, p. 109. à Sur les tiges pourrissantes d’une plante herbacée. Environs de ._ Zurich. (Suisse).
F3 Herb, G. Winter.
| RE Fusarium parasilicum sp. n. Fautrey. Revue mycol. 1889.
. p. 153. -
…. Sur les sarments morts de la vigne cultivée. Noidan (Côte-d'Or). Avril 1889. F, Fautrey.
_ * 4079. Ramularia Coleosporii Sacc. Mich. IT, p, 170, — Sace,
A, p. 211. f. Campanulae,
+
— 200 —
Sur les feuilles vivantes du Campanula rapunculoides. Noiïdan.
(Côte-d'Or). Juin 1889. F. Fautrey. 9080, Cercospora Violae Sacc. Fung. Ven. Sèr. V, p. 137.
Fung. Ital. del. T. 651. — Syil. IV, p. 134. c | Sur les feuilles vivantes du F “jola odorata.Environs de Troyes ,
(Aube). Juillet 1889. Major Briard.
9081. Cercospora Beticola Saec. in Nuov. Giorn. bot. Ital, VII, 1876 p. 189. — Fung. Ital. 669. — Sacc. Syll. IV, p. 456. Sur les feuilles vivantes du Beta vulgaris. Environs de Luchon (Pyrén. cent.) Automne. Ch. Fourcade. 0082. Cercospora Thalictri Thum, Contrib. FI. mycol. Lusitin. p. 5. — Sacc. Syll. Fung. IV, p. 432. Sur les feuilles vivantes du Thalictrum flavum L. Coimbra (Por= tugal). Août. A. Moller. 5083. Cercospora Zebrina Pass. in Rabh. Fung. Eur. n°2274. — Sace, Syll Fung. IV, p. 437. Sur les feuilles vivantes d'un Trifolium cultivé. New-York (Am. sept.). Ch. Peck. 9084. Coniothecium didymum Dur. et Mont. FI. Alg. I, p. 320. — Sacc. Syll. IV, p. 512. Sur les fenilles maladives de l'A gave americana, Coimbra (Por- qugal). A. Moller. 9089, Leptostroma nigerrima Malbr. in Herb. Sur les tiges dessèchées du Tamus communis. Elbœuf (Eure). Reliq. A. Malbranche. comm. £. Niel. 9086. Dimerosporium epixzylon n. sp. Revue mycol. 1889, p. 152, Sur le bois de saule dénudé. Noidan (Côte-d'Or). Mai 1889. F, Fautrey. 5087. Haplographium chlorocephalum (Fres.) Grow. Hardw. se. Goss. 1885, p. 198. — Periconia chlorocephalu Fres. Beitr — Tab. IV, f. 10-s5. . Sy. IV, p. 306. Sur les tiges desséchées du Periconia tenuifolia. Parme (Italie). Jard, royal de bot. mars 1889, G. Passerin. 5088, Botrytis parasitica CGavara Atti Ist. bot, d. Pavia II, Série . Tom. I, p.429, Tab. VI, f.I, 4, et Br: et Cav:ÆExsiec. n,.13: Sur les feuilles, les petales et les capsules du Tulipa Gesneriana cultivé au Jardin Botanique de Turin. Printemps 1889. F. Cavara, 5089. Slysanus Veronicae Pass. Hedwigia 1877, p. 123. — Sacc. SYyll. IV, p. 623. Sur les feuilles du V. /ongifolia cultivé au Jard. Bot. de Turin. Eté 1888. F. Cavara. 5090. Coryneum discolor sp. n. Fautrey Revue mycol. 1889,) P. 152, réuni au Diplodia viticola Desm. Sur les vieux ceps de Vigne. Environs de Noidan (Côte d'Or) avril 1889. ; FF. Fautrey. 5091. Dendrypium penicillalum (Gorda) Fr. Sam. Vag. Scand. Sacc. Syll. IV. p. 489. — Brachycladium péri cit Pere Cord, Icon. IL, pe 4# Sur les tiges pourrissantes du Pavot cultivé. Environs de Noidan (Côte d'Or) avril 1880. F. Faultrey. 5092. Torula insularis Thum, Flora 1878, p. Fee — Sacc, Syll. LV, D. 207:
— 201 —
Sur les feuilles languissantes du Quercus cinerea Mich. Aiïken. (Caroline) (Amér. Sept.) I. W. Ravenel. 5093. Monila fructigena Pers. Syn. p. 693. — Sacc. Syll. IV, p. 34. — Oidium frucligenum Kuz. ei Schm.mycol: Hefte, [,-p. 80. Sur les fruits murs et tombés du Pyrus cominunis. Environs de Toulouse (Haute-Garonne) automne 1888, Angèle Roumeguère. 5094. Myxosporium colliculosum Berkl. Onutl. Fungol. p. 325. (spermogonie du Ruestelia lacerala ?) Sur les feuilles vivantes du Pommier cultivé. New-Jersey (Amér. Sept.) juillet. J. B. Ellis. 5095. Polydesmus pelalicolor Sorok. Parasitologische Skizzen in Centralblatt f. Bacteriblogie parasitenkunde 1888, IV, Band. H121. Cultures du Jardin Botanique de Kazan (Russie) septembre 1888: N. Sorokine. 5096. Rhisomorpha necatriæ Hartig. ? « Maladie de l'encre »
_« Cangrène humide » Gomes, € Znchiostro » Gibelli 1878. — Revue
mycol. 1883, p. 119, et suiv. p. les recherches de MM. Max, Cornu, E. Prillieux, Planchon, de Seynes ete.
Racines malades du Castanea vesca L. & Oliveira d. Conde » (Portugal) novembre. A, Moller.
5097. Hypha Bombycina Pers. mycol. I, p. 61. — Chev. F. Paris I, p. 79. — Roum. Revue mycol. 1889, p. 91.
Sur les murs humides de la Cave Minel à Toulouse. 20 février 1889. Angéle Roumeguère.
5098. Sclerotium Oryzae Catt. Archiv. del. Lab. Critt. di Pavia I-HI, p. 17. — Briosi et Cavara Fungi Exsice. n. 25.
Sur les tiges et les gaines de l'Oryza sativa. Environs de Pavie (Italie) septembre 1888.” F. Cavara.
5099. Tubercularia Roseo-persicina Sorok. in Litt.
Sur les tiges du Lycopsis orientalis Jard. Bot. de Kazan (Russie) Eté 1888, N. Sorokine.
5100. Chlorangium esculentum (Eversm.) Sorok. Expl. Bot. Asie cent. mss.
Sur la terre aux bords du Lac « Sou-Koule » (Asie cent.), à 9500 p. au-dessus du niveau de la mer. Eté 1884. N. Sorokine.
Mycetes aliquot Guineenses a cl. cl. A. Morrer et K, NEWTON lecti in Ins. S. Thomaeet Principis, auctoribus P. A. SaccaRDo et A. N. BerLese. (1)
ETS cinereus Schaeff. tab. 100 (Sub. Agar.) Sace. Syll. V. 88.
(4) Les premiéres récoltes mycologiques de M. Ad. F. Moller, inspecteur du Jardin Botanique de Coimbre accomplie par lui à l'Ile San Thomé, voisine de la côte de Guinée
(Afrique Occidentale) remontent à l'année 1885. Elles furent étudiés par G. Winter, dans
le Boletim da sociatade Broteriana IV, 1886, avec quelques espèces d’une Île voisine, celle du Prince récoltées par F. Newton, Le supplément actuel comprend les espèces de la même exploration que M. Ad, F. Moller n'avait pas pu communiquer au botaniste de Leipzig et d’autres, récoltées postérieurement (en 1887) par M. F. Newton. La première
® étude comprenait 100 espèces dont 37 nouvelles, celle-ci, comprends espèces seulement
mais Qnouveautés dont nne, le très intéressant Polystictus Mollerianus, rappelle M. A. Moller le zelé botaniste explorateur Portugais. Dans son prochain numéro là Aevue publiera
“une nouvelle série plus importante que les précédentes comprenant les Herborisations
myeulogiques des mêmes explorateurs dans ces Îles très fertiles de l'Afrique Occidentale,
Hab. in insula S. Thomé ad Nova Moka altit 809 m. obovatae 12-14 — 6-7, atro-fuligineae.
Sporae
Polyporus gilvus Schw. Carol. n. 897, Sace. Syll. VI, 131.
Hab. ad truncos S. Thomé Afr. Occid. (29 et 7%**). Pileus BARS em, longus et lat. 3-5 min. crass. intus rhabarbarinus extus inae- qualis, margine undulato, obtusiusculo. Bene congruit cum exempla-
ribus americanis Curtisii, Ellisii, ete., minus cum diagnosi
Polyporus lorquescens S. et B. sp. Pileo fabellaté-cuneates vel substipitato coriaceo-indurato, rs arescendo varie inflexo,
Friesii.
sordide pallide ochvaceo, concentrice tenuiter zonato- suleatn, zonis vix discoloribus radiatimque rivuloso, omnino glabro ; coutextu ligneo-pallido, hymenio concolori ; poris punctiformibus confertis-
simis, 80-100 micr. diam.
Hab. ad truncos S. Thomé Afr. occid, a Fom. ruguloso (Lev.) quoeum comparat cl. Bresadola in litt., omnius diversus. Potius
accedit ad F'om. monochroum (Mont.), sed noster minime e
genere. A.
Fomitis Moller.
Ad Lignescentes contextu albo spectat et ad P. zonatem et. incurvun proxime accedit, a quibus Zzonis obsoletioribus, diverse coloratis, poris minoribus e videtur differre te. Etiam ad
Polystictos coriaceos ectypos accedit.
Polystictus œanthopus Fries Obs.IT, p.255, Sace. Syll VE,
Hab. adramos in Afr. Occid.
Polystictus affinis Nees Fungi Jav. p.18, Sace. Syll. VI,
p: 210: p. 219.
Hab. ad ramos S. Thomé Afri. Occid. Var. cyathoidea pileo(abnor- miter ?) cyathoideo, 4-5 cm. alt. hymenio supero, 5 em. long. 3-4
em. lat. Hab. ad truncos S. Le 1omé (Afr. Vocid.) : Ad. F.
Moller.
Polystictus Mollerianus S. B. et R. sp. n.Flabellato- -spathulatus, atro-violaceus, nitens, coriaceus, utrinque planus, glaber, in stipi-
tem brevem crassum, teretem, basi dilatatum, prodactus,
concen—
trice sulcato- zonatus, zonis subeoncoloribus, extima pallidiori, margine acutiusculo, subsinuoso, poris sordide ‘violaceis, punctifor-
bus creberrimis ; contextu subconcolore.
Hab. ad truncos in Insula S Thomé Afr. Occid. Legit Ad. F.
Moller. Pileus5-6 em. long.4-5 cm. lat. 2 mm. cerass. Pori
100-120
mier.diam. Ex Discipedibus dilalatis À Pol. malacensidiffert préece-. teris contextu haud rhabarbarino & Pol: carneo-nigro Besck., quo= cum comparat el. Bresadola in litt., differt pileo violaceo-atro, nec nigro, distincte zonato nec radiato, stipite glabro, hymenio viola-
ceo-fusco nec carneo.
Polystictus velutinus Fries Syst. Myc. I, p. 368 Sace. Syll. VE,
p. 258. (DFE à
Hab. ad truncos Afr. Oceid. A. typo recedit pileo basi cuneato, porisque labyrinthico-daedaleis non tamen laceris, marginem versus
evanescentibus (ore pororum 1/3 mm. lat. 3-4 mm. long.) Pileus
5-6 cm, long. et lat. 4-5 mm. crass.
3
Trametes discolor S.et B. sp. n. Dimidiata, e basi disciformi
incrassata subsessilis, utrinque plana coriacea suberosa,
obsolete concentrice sulcata, parce minuteque strigulosa, albida, nitidala, margine ocuto, contextu porisque cinnamomeo- castaneis ;
poris régularibus orbiculato-hexagonis 1/3 mm. diam.
glabra,
Hab. ad truncos in Inula Principis Afr. Occid. (Legit F#. Newton) Pileus 3-5 em. long. et latus 3-4 mm. crassus. Habitus Trametis Feathermanni at omnino nuda et Tram. Beyrichii at contextu, porisque diversa. A Polyst. badio (Brek.), cui adscribenda sit texte Bresadola in litt., differre videtur piles nitidulo albido-cano, poris subhexagonis 1/3 mm.d jam. Nostro sensu vera Trametes, nec Polys- ticlus. h ja
Favolus Jacobaeus S. et B. sp. n. Pileo flabellato, basi disciforim sessili, tenui-membranaceus, utrinque planus, eximie radiatim sul- cato, pallide lutescente, glabro, margine acuto, subundulato, alveolis radiantibus, oblongo-hexagonis, acie integra, ochraceo-alutaceis.
Hab. ad truncos S. Thomé (Afr. Occid.) Ad. F. Moller Pileus 1 1/2-2 cm. long. et lat. 1 mm. crass. alveolorum os { mm. long. . 4/2mm.lat. Fac. philippinensi et F. europaeus subaffinis sed valde minor, et pileo rediatim exarato concham € Pectem » in mentem revocat.
Hexæagonia cervino-plumbea Jungh.Crypt. av. Jp. 61, Sace. Syll. MED: 902.
Hab. ad truncos « Bolanca » (Afr. Occid.) /egit Rodrigues de Carvalo Ab ÆHexag. polygramma Mont. poris cinereo-plumbeis differt. Pileus 3-4 cm. lat et long. vix À mm. crass., alveoli hexa- goni 3/4 mm. lat.
Hydnum rawakense Pers. in Freycinet Voyage. Sacc. Syll. VI, p. 459.
Hab. in Isula S. Thomé. Afr. Occid.
Stereuin Kalchbrenneri Sacc. Sy. VI, p. 568. Slereum amoenum Kalch. nec Leveill.
Hab. ad truncos, S. Thomé (Afr. Occid.) A. F. Moller,
Stereum pulchellum S. et B. sp. n. Pileo coriaceo-membranaceo ex infundibuliformi flabellato, breve stipitato concentrice obsolete zonato, ochraceo-:ervino, infra obscuriore, velutino, margine acuto, subintegro ; hymenio levissimo, nitidulo, carneo; stipite teretinsculo, brunneo, puberulo, apice albido-marginato, F. Nexton.
Hab. ad truncos in insula Principis (Afr. Occid. {F. Newton.) Hinc Stereo Moselei illinc St. Leickkardtiano affine. Pileus 2-3 em. lat 1 1/2 em. 21t. StipesG mm. lat. 2-3 mm. crass.
Stereum amphirhytes S. et B. sp. n. Pileis reflexis latere con- natis, coriaceo-rigidis, longitrorsum crebre inaequaliter suleatis, minuteque foveolatis, glabris, cinereis, versus marginem acutum pallidioribus ; hymenio ochraceo-lutescente, longitrorsum plieato- sulcato, minuteque colliculoso, glabrescente, sub lente vero puis exiguis, tereti-clavulatis, hyalinis, continuis, tortuosis subvelutino.
Hab. ad truncos in insula S. Thomé (Afr. Occid.)(Ad. F, Moller) Pileus 2-3 cm. lat. et long. Contextus pilei e stratis tribus cons- tat, hymenialis velutinus, medius tortuoso-prosenchymaticus, lutescens, dorsualis parallelo-prosenchymaticus, albidus. A Sé, Frie- si differt pileis non concentrice sulcatis, hymenio numquan violaceo-
__ purpurascente.
Xylaria polymorpha (Pers.) Grev. Klor. Edin. p. 35, Sacc. Syll. I, p. 309.
Hab. ad truncos S. Thomé Afr. Occcid. (Ad, F. Moller) Est forma Mentreliana Tul,
…
— 204 —
Anthostomolla italica Sacc. et Speg. Mich. I, p. 328, Sacc. Syll. Pyren. I, p. 218, Anthostomella Molleriana Winter in Hedw. 1886, P, 101.
Hab. in foliis Musae emortuis S. Thomé « Nova Moka » 800 m. | alt. Afr. Occid. Ad. F. Moller.— Ant. Molleriana nulla nota differt nisi ascis crassioribus qui revera ludunt latitudine prosporidiis dis tichis vel monostichis.
Leptosphaeriaæ Musarum S. et B. sp. n. Abe ad plerum- que hypophylla ; peritheciis gregariis, innatis, globulosis, 1/6 mm. diam., ostiolo obtuse papillato, erumpente ; ascis fusoideo- elong: tis brevissime noduloso-stipitatis, apice obtusiuseulis, G0=10-12, obsolete paraphysatis ; sporidiis distichis, fusoideis, rectis, rarius curvuls, utrinque oblusiusculis, 15-18=5-6 triseptatis, ad septa vix constrictis, olivaceo-fuseis.
Hab. in foliis emortuis Musae S. Thomé « Nova Moka » Afr’ Occid. (Legit Ad. F. Moller) Ab affini Lept. crastophila differt ascis multo angustioribus, sporidiisque paulo longioribus.
Metasphaeria Cumanella Sacc. et Berl. sp. n. Amphigena sed plerumque hypophyllai peritheciis gregariis globulosis, innatis os- tiolo perexiguo erumpente 1/8-1/6 mm, diam., ascis clavulatis sub- sesslibus, apice rotundatis, 45-50=12, obsolete paraphysatis, spori- diis inordinate distichis, fusoideis, curvulis, utrinque acutiusculis, triseptatis, ad septum medium magis constrictis, 15-17=3-4, hyalinis.
Hab. in foliis emortuis Musae S. Thomé «Nova Mokay Afr. occid. Legit Ad. Moller. Ab affini M. Cumana differt ascis sporidiisque minoribus. ;
Pleospora herbarum (Pers). Rab. In caulibus Crassulae emortuis exsiccatis que «S. Thomé» Africae occid.
Phyllachora Bromi Fuck.Symb. Mycol, p.217. Sace. Syll. Pyren. Vol. I, p. 603.
Hab. in foliis vivis Graminaceae cujusdam ignotae, «Nova Moka. Africae occid. Altitud. 800", Legit. Ad. Fr. Moller. Obs. Stromata minuta, irregularia, usque 1 mm. longa nitida convexula ; asci cla- vati, subsessiles, 90215, paraphysibus longioribus cincti; sporidia disticha late ovoidea, muco obvoluta, continua, 1428, hyalina. Phyll. graminis et prœcipue ejusd. var. T'upi affinis, sporidiis vero latio= ribus diversa.
Penicillium glaucum Link Obs. Myc. I, p. 15. Sacc. Syll. Hy- phom. p. 78.
Hab. in colla putrescente, S. Thomé (Afr. occid).
Stachybotrys papyrogena Sacc. Fungi Ital. tab. 900, Syll. Hyph. p. 269.
Hab. in foliis putridis Musae. $S. Thomé «Nova Moka» Afr, oc- cid. (Ad. Fr. Moller), Adsunt fungillo intermixtae hyphae steriles flexuosae, duplo longiores, septatae brunneae, 300=4.
Zygosporium oscheoides Mont. Cuba, p. 303. Sacc. Syll. Hyphom. p. 329 et Miscell. mycol. I, p. 28.
Hab. in foliis putridis Musae. S. Thomé, « Nova Moka « (Afrique occid). Ad. Fr. Moller. :
Helminthosporium parasiticum $S. et B. sp. n. Hyphis simplici- bus erectis, sub-sparsis, basi incrassatis, fuligineis, apice pallidiori guttuligero, denticulis truncatissaepe armato, attenuatoque, septatis 180-3008 ; conidiis obclavatis, loculo exstimo.valde attenuato, sub-
Lt or
208
hyalino, triseptatis, septis distinctissimis, loculis uniguttulatis pal- lide ochraceo-lutescentibus, 36-42=10-12.
Hab. Parasitans in stromato Diaporthes cujusdam in caule Musae viventis «S. Thomé» Afr. occid. (Altitud. 800"). Legit. (Ad. Fr. Moller.)
Aliquot species novae fungorum, Descripsit P. A. KARSTEN.
PATELLARIA BICOLOR Karst.
Apothecia subsparsa, superficicialia, sessilia, concava, marginata, cornea, atra, sicca. contracta, latit. circiter 0,5 mm., epithecio laete ochraceo, adulta tota atra. Asci clavati, 12 mmm. crassi. Sporae 8- nae, conglobatae, elongato-vel clavulato-bacillares, utrinque leviter attenuatae, apicibus ambobus obtusae, curvulae vel flexuosae, hyali- nae vel chlorino-seu fiavente hyalinae, pluri (vulgo 7-) septatae, longit. 34-55 mmm., crassit. 5-6 mmm. Paraphyses filiformes, ra- mosae, { mmm. crassae. Hymenium jodo pulchre vinose rubens, haud coerulescens. Hypothecium subhymeniale tenue, albidum.
Ad corticem vetustum arborum frondosarum in Minas Lafayette in Brasilia legit D° Edw. Wainio.
ALLOPHYLARTA TERRIGENA Karst.
Apothecia sparsa, primitus obconice elongata, demum sine lutescente pallida, altit-circiter 0,2 mm. Cupula convexa, sub-im- marginata, latit 0,1-0,2 mm. Stipes breviusculus, sensim in cupu- lam dilatatus. Asci clavati, jodo vinose fulvescentes, membrana crassa, obtusissimi, longit. 67-75 mmm., crassit. 13-14 mmm. Spo- rae 8-nae, subtristichae, oblongato-vel elongato-subfusoideae, con- tinuae, dein 1-septatae, eguttulatae, hyalinae, longit. 12-17 mmm., crassit. 3-4mmm. Paraphyses ascos vix superantes, haud numerosae, laxe cohaerentes, filiformes, ramosae, 0,5-1 mmm., crassae
Ad terram in Minas Geraes, sitio Brasiliae legit D" Ed. Wainio,
NECTRIA CINNABARINA (Tod.) Fr. * AMYGDALINA Karst. Sporae 24-30 mmm. longae, 8-11 mmm. crassae Conidia 9-15mmm. longa. 3-5 mmm. crassa. Perithecia quam typi minora.
In ramis emortuis corticatis EE nanae in Fennia ad Mus- tiala.
CYTOSPORA CINCTA Sacc. *AMYGDALINA Karst.
Stromata subeutanea, depressa, disco erumpente albido, poro unico, loculis numerosissimis circinantibus. Sporae cy lindraceae, curvulae, longit, 7-10 mmm., crassit. circiter 2 mmm.,in cirrum crassum fuscescente fulvum protrusae.
In ramis corticatis emortuis Amydali nanae in Fennia ad Mustiala.
PATELLINA BICOLOR Karst.
Sporodochia sparsa, sessilia, cupulata, primitus subsphaeroiïdea, ceraceo-coriacella, alba ; contextu subprosenchymatico, disco valde convexo, flavo, diam. 0,1 mm. vel paullo ultra. Conidia oblongata vel ellipsoidea, guttulis 2 apicalibus magnis praedita, hyalina, lon- git, 5-7 mmm., crassit. 2-3 mmm. Sporophora dense constipata, 20- 45 mmm. longa, vix 0,5 mmm., crassa,
9
PT MD SET UP NS EU LV
re | — 206 — re : Sons corticem ne in Brasilia prope Rio de Janeiro legit 2 LE: Ed. Wainio.
* HYPHODERMA LAETUM Karst. AE +
Effusum, corticiiforme, crustaceo-membranaceum, fragile, conti- ù nuum, laeve, subtus subtiliter byssoideum album, ambitu subsimi— EE lari, laete roseum. Hyphae steriles repentes, torulosae, ramosae, septatae, dense intertectae, hyalinae, 6-18 mmm. crassae ; : byphae fertiles breviusculae, parallele stipatae, cylindraceo- clavulatae. Core nidia acrogena, solitaria, ovoidea, vel sphaeroideo ellipsoidea. .subinde primitus. sphaeroidea, sub- hyalina, eguttulata, 12-19 mmm, FE ‘longa, 9-12 mmm., crassa vel diam. 12- 45 mmm. y >
In corticibus muscisque, quos obducit, in Fennia prope Brodtorp. ‘legit Nob. Edw. Hisinger.
Fungi novi Brasilienses. Se Auctôre P. A. KARSTEN. RS
PATELLARIA BACILLIFERA N, SP. LR
Apothecia sparsa, superficialia, sessilia, cornea, plano-patellata, demum saepe convexula, margine crassiuseulo, orbicularia, raro inaequalia, atra, opaca, nuda, epithecio sulphureo- -aerugineo pulve-
- vaceo, 0,5-1 mm. lata. Asci cylindraceo- clavati, octospori, longit. 55-75 mmm., crassit. 12-15 mmm. Sporae conglobatae, fusoideo-
“bacillares, rectae, vel leniter flexuosae, spurte tenuiter 9-12 septa=
‘tae, hyalinae, longit. 45-63 mmm., crassit. 5-6 mmm. Paraphyses
gracillimae, 0,5 mmm., crassae, Hymenium Sodo vinose rubens.
= Supra corticem putrescentem in prov. Brasiliae Minaram, Lafa-
yette (Edo. Wainio). £e
© DIDYMELLA TRUNCATA D. Sp.
Perithecia dispersa, erumpenti-superficialia, conoiïdeo-truncata, poro latiusculo, atra, 0,2-0,3 mm. diam. Asei cylindraceo-clavati, longit. 130- 150 mmm. , crassit. 12-14 mmm. Sporae 8 : nae, disti- ‘chae. ovoideo-elongatae, inaequilaterales, 1-septatae, ad septum, leviter constrictae, subhyalinae, longit. 26-33 mmm., crassit, 5-7. mmm. Paraphyses numerosae, ramosae, 0,5 mmm. crassae.
Ad virgulta in Minas Greraes (Edo. Wainio). -
_ RHABDOSPORA RUDIS. n. Sp.
Pyrenia mox superficialia, corticola, numerosa, gregaria vel con= _ferta, saepissime in acervulos aggregata, forma valde variantia, ‘rotundata, oblongata, admodum inaequalia et difformia, subastoma,
-atra, 0,1-0,2 mm. diam. Sporulae fusoideo-bacillares, curvulae vel flexuosae, guttulatae vel pres hyalinae, longit. 30-60 mm, .crassit. 3 mmm. ve Ra
‘Supra corticem arborum ee in Minas Geraes, sitio Rs (Edo. Wainio). Ke
:# ÉUROTIOPSIS n. gen,
Pyrenia superficialia, hyphis repentibus suffulta, be as toma, tentissime membranacea, glabra, sulphurea, Sporulae g globu- losae, continuae, hyalinae.
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L'tpa dé iunlte,
— 207 —
Pyrenia saepius, glomerulatim aggregata, glaberrima, laevis- sima, sulphurea, 60-90 mmm. diam., contextu tenuissime membra- naceo, imperspicue parenchymatico, ‘hyalino: byphis hyalinis vel ful- vescentibus, laevibus, basi asperulis vel granulosis, fulvis, apice recto, obtuso, rotundato, hyalino. Sporulae sphaeroideae vel ellip- soideo-sphaeroideae, 3-4 mmm. diam., vel longit. 4 mmm., crassit; 3 mmm.
Supra corticem arborum frondosarum vetustum in Minas Lane sitio (Edo. Wuinio).
Eurotio ? Bonariensi Speg. affinis, sed minor. MICROSPATHA n. gen. |
Stromata verticalia, spathulata, plana, distincte stipitata, sub- membranacea, inferne conidifera. Conidia concatenata, sphaeroïdea velellipsoidea, continua, hyalina.
M. GrAUCA n. sp.
LA
Stromata sparsa, deflexa, submembranacea, margine sterili tenuis- simo, e hyphis coalitis composita. spathulata, stipitata, nuda, glauco- vel olivaceo-pallida, siccitate nigrescentia, 0,5-1 mm. alta, sti- pite tereti, molli, pallidiore. Stratum conidiiferum inferum, gela- tinoso-molle, pallidum. Conidia in catenulas fasciculatas, r'AMOsAS, _rectas connexa, sphaeroïidea, ultima s. apicalia ellipsoidea minora— que, muco obvoluta, hyalina, 3-4 mm, diam. vel longit 3-5 mmm., crassit. 2-4 mmm.
Ad corticem vetustum in Minas Geraes, sitio (Zdw. Wainio).
CYLINDROCOLLA CORTICOLA D. Sp.
Sporodochia dispersa, difformia, planiuscula, tremelloidea, auran- tio-rubra,exigua, fere punctiformia, Sporophora ramosa, gracillima. Conidia cylindracea, utrinque tfuncata, continua, recta hyalina, longit. 3-6 mmm., crassit, 0,5-1 mmm.
Supra corticem arborum in Minas Geraes, Sitio (Edo. Wainio).
Matériaux pour la Flore cryptogamique de l'Asie Centrale, par le D' N. SorokINE, professeur de Botanique à l’Université de Kazan. (Suite). (1)
D, HYPODERMEI
Toutes les espèces de cette division existent dans le parenchyme des parties vivantes des plantes et par conséquent, elles sont toutes parasites. — Pendant la maturation des spores, elles rompent l’épi- derme des organes de la plante hospitalière et se présentent à, l'œil ‘ nu comme une poudre noire (Ustilagineae) ou brun foncé oi dineae). (La formation des organes de multiplication se fait par la sépara- tien des cellules à pédicules (Uredineae) ou à l'intérieur des fils sporoformes. (Ustilagineae). Le procès de la fécondation n’est: pas encore examiné complètement (Uredineae). Pour la PREAPE de ces champignons, les spores sont polymorphes,
DS
(1) Voir Revue, pages 69 et 156. | See : :
008 À. USTILAGINEAE
Coniomycetes, Caeomacae Corda ; Angiocarpi, dermatocarpi;
Gymnospermi Pers.; Coniomycetes entophyti hypodermi Fr.; Fa- rinariae sp. Sowerb. Reticulariae sp. Bull; Flügbrand, Smüt.
Le mycelium est composé de filaments transparents, pâles, ra- meux et cloisonnés ; ses rameaux latéraux, en se pliant et en s’en- tortillant en guise de peloton, forment souvent des appendices dans les cavités cellulaires.
Les filaments sporoformes proviennent des rameaux du myce- lium, et ces filaments sont pourvus d’une membrane plus ou moins gélatineuse (excepté dans plusieurs formes). Dans ce cas, le fila- ment se divise en beaucoup de portions qui deviendront des spores.
Il est bien entendu qu'il y a des déviations différentes, selon l’es-
pèce, et ces déviations peuvent être décrites ici. Le promycélium (un ou plusieurs), se forme, les spores germent, et après ce premier développement, les organes secondaires de multiplication (spoReese immobiles, de forme oblongue, font leur évolution.
Lss organes tertiaires de multiplication {sporidioles) prennent naissance de la sporidie en germination. Ces sporidioles pénètrent à l’intérieur de la plantule hospitalière, développant le mycelium initial du parasite.
Quelquefois, la copulation de deux sporidies, ou celle du promy- :
celium avec la sporidie précède la formation des sporidioles. C’est une seule cellule copulant qui germe. La pénétration à l'intérieur de la plante nourricière se fait indifféremment sur une pris déter- minée du son axe ou à la base de la feuille.
A. Spores sphériques, arrondies ou allongées ou un peu aplaties et pourvues d’épisporium lisse /à membrane).
A. Epispore brune ou brunûtre.
4: AQU hypodytes Fr. (Planche XIX, fig. 275-276).
_ Habit. : Sur les bourses des feuilles et dans les tiges d’'Elymus arenarius et angustus ; dans la steppe de Kirghiz, à Kara-Koum (en 1878): sur la rive du Sir-Daria et de l'Amou: Daria, à Kisyl- Koum (1879).
Les spores vues en masse sont d’une couleur d’olive noire passant ‘au brun. Elles sont sphériques ou irrégulièrement arrondies, de4 à 6
micr. (selon Tulasne de 4 m.) de nuance d’olive-orange ou brune.
(A continuer). BIBLIOGRAPHIE
La Flore mycologique de la Belgique, 2° supplément, par M. ze D' LamBorte, 306 pages in-8°. Bruxelles 14889. Ce nouveau travail complétant l'ouvrage de l’auteur (4 volumes
déja parus), comprend les espèces désignées jadis, par Fuckel, sous _
le nom conservé depuis, de champignons imparfaits (Sphériacées, Mélanconiées et Hyphomycètes), présente une œuvre capitale ; il a exigé des recherches longues et minuteuses, par le soin qu’à pris
M. Lambotte de relever pour chaque espêce les dimensions des
conidies, spermaties ou stylospores. Nous trouvons dans ce sup- plément une addition de 850 espèces à la Flore de 1889 et une série considérab.e de planches sporologiques(250 figures) représentant les genres dans une distribution systématique très ingénieuse, qui sera très goûtée par les débutants mycologues surtout, car elle les ins- truira vite et aisément.
»
o
— 209 —
On sait que les champignons imparfaits sont des formes transi- toires dont les conidies, les stylopores et les spermaties, se ratta-
chent à des champignons d’un ordre plus élevé et que la préoccupa-
tion incessante des physiolozistes depuis surtout que Tulasne nous a donné ses recherches si remarquables sur les organes reproducteurs secondaires, est de compléter l'identification de ces formes avee la nomenclature spécifique, tout en éclairant le rôle véritable de la spermatie resté encore passablement obscur. Dans la préface de son dernier volume, M. Lambotte expose ses idées qui sembleront peut être à plus d’un lecteur et à certains égards, plus hypothétiques que juctifiées, touchant l'appareil multiple de reproduction, mais il de= vance la critique, et de très bonne foi, il se soumet à une rétractation si de nouveaux travaux lui démontrent qu'il à fait fausse route. (1) . Nous aurons occasion de discuter, par la suite, les vues originales et très ingénieuses de l’auteur, mais pour lé moment nous appelons l'attention des mycologues sur le complément de la Flore mycolo- gique Belge qui est considérable et sera très apprécié par ses des- criptions concises et complètes et ses figures, qui sont le meilleür appui du texte,
Les Fermentations, par M. Emire Bourqueror. Un vol. gr. in-8° de 170 pages. — Paris (1889), Welter, éditeur.
Ce nouveau livre dans lequel M. E. Bourquelot a groupé la plu- part des phénomènes se rapportant aux fermentations déterminées par l’action des fermentssolubles et des ferments organisés, intéresse autant le chimiste etle pharmacien quele micrographeetlemycologue. Dans l'introduction, l’auteur fait l'historique de la fermentation et en aborde la définition. Conaus depuis fort longtemps les phénomè- nes du bouillonnement du moût de raisin et du boursouflement de la pate de pain, la tranformation spontanée du vin en vinaigre avec ou sans dégagement de gaz devaient frapper les observateurs sérieux, de ceux-là surtout qui ont étudié la nature du dépôt quiseforme dans tous les jus sucrés fermentés. Ce fut Cagnard-Latonr qui découvrit en 1835 la nature vivante de la levure de bière et l’action de celle-
_ ci sur une dissolution de sucre, se transformant, par suite, en une
liqueur alcoolique, Pasteur à établi depuis, par ses recherches, que l'acte chimique de la fermentation est essentiellement an phénomè- ne corrélatif d'un acte vital. Il n'y a pas de fermentation absolue sans qu’il se trouve simultanément organisation et développement de globules ou vie continuée de globules déja formés. L'interversion, phénomène par lequel une solution de sucre de canne mélangée avec
(4) M. Lambotte admet dans les familles des Pyrénomycètes et des Ascomycèles deux genres de propagalion, se fondant sur quelques constatations encore très limitées : 4e Organes de fécondation sur le mycelium : 2r Filaments asexués et filaments sexués sur le même mycelium, « La présence du mycelium spermogonien est souvent évidente; celui-ci complète par conjugation avec le mycelium femelle, la structure du périthèce etle rend ascomycète.… Comme le mycelium conidien, le mycelium spermogonien se compose de filaments asexués porteurs de spores et de filaments sexués, cachés, mâles, appelés, après conjugalion avec le mycelium conidien à produire les asques dans le perithèce..…… Il est quelquefois difficile de distinguer les conidies des spermogonies ou des stylospores: pour nous, les conidies sont dépourvus de toute apparence de conceptacle..,.… L'étude morphologique du mycelium des plantes qu fat l’objet de cet ouvrage, dit M. Lambotte, a été assez négligée a cause des grandes difficultés qnelle préseule. Peut être qu'en soumettant la partie végétative de ces champignons à un système particulier de coloration, à l'instar des Schizomyeètes, parviendra-t-on à mieux en éclaiccir le champ. »
de la levure de bière, se transforme en glurose et en lévulose, pré= cède toujours la fermentation alcoolique : de cette même solution qui n’est pas directement fermentescible, mais ne la devient que RUE. tion du pouvoir interversif de la lévure. Berthelot a pu isoler dans une solution d'extrait aqueux de levure de bière, le ferment glucosi- que, matière azotée particulière, qui peut à son tour être précipitée par l’alcoo! de sa dissolution aqueuse, et qui ‘redissoute dans. l'eau possède ses propriétés interversives.
Les effets de la dirstase retirée de l'orge germée surl empors de à midon sont également connus depuis longtemps, les réactions déter- minées par cette substance et les composés analogues étaient aussi classées parmi les fermentations. Mais certaines de celles-ci, pro- duites par des corps organisés n'étaient pas encore distinguées d'une manière particulière. Berthelot a énoncé cette distinction dans le cas de l’interversion du sucre de canne : L’éére vivant, dit-il, m'est. pas le ferment, mais c'est lui qui l'engendre ; «ussi les ferments solubles exercent-ils leur action, indépendamment de tout acte vital ultérieur, I y a donc lieu de distinguer les fermentations pro- duites par des êtres organisés et celles qui sont déterminées par dés” corps organiques solubles, mais inorganisés. L'histoire de ces deux sortes de fermentations est traitée d'une manière méthodique et étendue à la fois dans les parties I et [IT du mémoire très instructif.
-de M. Bourquelot, dont nous regrettons beaucoup de ne pouvoir donner dans cette revue qu’un trop sommaire exposé.
I. Fermentetions produites par les ferments solubles. ee Ne
Le chapitre premier est consacré à l'examen de l'origine de la préparation et de la composition chimique des ferments solubles, ceux-ci proviennent d'organismes vivants (végétaux ou animaux), au milieu desquels ils se produisent. On suppose que ces ferments. sont généralement des matières albuminoïdes, mais lèur composition É est d'ailleurs imparfaitement connue. La propriété qu'ils possèdent de dissoudre, dédoubler ou transformer certaines substances orga- niques, permet de les classer de la manière suivante : a
Ferments qui déterminent : 4° La saccharification del amidon : e Diastase ; 2 L'interversion du sucre de canne : Znvertine ; 3° Le dédoublement des glucosides: ZÆmulsine, Myrosine ; * 4° La pepto- nt nisation des albuminoïdes : Pepsine, Tr ypsine, Papaine : FOR ET Re coagulation de la casèine : Présure ; 6° La décomposition de P uiée :: | Uréase. É
Dans le deuxième chapitre, l’auteur traite des processus. chimie ques déterminés par les ferments solubles et de la spécificité de ces. ferments. Il est amené à partager les ferments en deux groupes, le. Le premier comprenant ceux dans lesquels la réaction paraît se faire d'emblée en quelque sorte, l'invertine, l'émulsine, la myrosine et l'uréase. Le deuxième groupe comprend les ferments dont la for- mation des produits ultimes de la réaction est précédée de i ‘appari= tion de composés intermédiaires, la diastase, la pepsine, la tryp= … sine, la papaïne et la présure. Chacun de ces ferments est étudié successivement par l’auteur, aizsi que l'influence des agents PSE ques et chimiques sur les fermentations déterminées par les fer- ments solubles dont les nombreux faits d'observation forment des ; chapitres LIT et IV du livre de M. Bourquelot, p-
2e 4
II. Fermentations produites par les ferments organisés. — La _ deuxième partie est surtout intéressante pour le mycologue. Les végétaux qui derminent les fermentations sont les moisissures, les levures et les bactéries-moisissures. Les moisissures sont consti- ._ tuées par des champignons de petite taille et de divers ordres, _ Les Aspergillus niger Van-Thieg. et le Penicillium glaucum, ap- _ partiennent aux Ascomycètes ; les Mucor, les Rhysopus, sont des . Oomycètes. Ceux-ci ne sont pas des ferments proprement dits, mais _ ilsen présentent le caractère lorsqu'on les fait vivre à l'abri de l'air. … Ils servent de transition entre IS végétaux ordinaires et les _ ferments. — Zevure, — Le type des levûres est la levûre de bière. Ces cellules à membrane mince et incolore renfermant un proto- - plasma homogène, tantôt contenant de petites granulations et se - multipliant par bourgeonnement C’est le groupe des Saccharomy- cès, généralement adopté aujourd'hui. M. Bourquelot étudie les diverses espèces de Saccharomyces, et __ recherche les moyeus de les reconnaitre et de les isoler. Il passe en revue les observations du savant micrographe danois Hansen, qui est parvenu à cultiver séparément chaque espèce de levüre, ce qui a un intérêt capital au double point de vue pratique et physiologi- que. Ce même savant à constaté que les levüref industrielles peu- vent fournir des ascospores. Leur forme varie d’une espèce à l’au- tre, et leur production a lieu dans des conditions différentes de temnérature. Hansen a isolé dix espèces de Saccharomyces, tandis que Marx signale dans un récent travail, 58 espèces dans la levûre de vin.
É : Bactéries. — Ces microganismes classés tantôt dans les algues (Schyzophycèles), ettantôt dans les champignons (Schyzomuycètes), : doivent constituer une famiile spéciale sous le nom de Bactéries. _ Ils se présentent sous la forme de cellules en bâtonnets, où comme _ des cellules rondes ou cylindriques, rarement fusiformes, leur dia- mètre atteint à peine À p. et leur largeur dépasse rarement 4 p. Les bactéries se multiplient par bipartions successives où encore par spores qui résistent mieux que la cellule-mère aux influences extérieures et qui même desséchées reproduisent ensuite la bactérie qui leur a donné naissance. D'après Henninger, les fermentations bactériennes peuvent se classer d’après leurs principales réactions. La plupart des faits relatifs à ces fermentations sont du domaine de . la chimie théorique et pratique, et les ferments organisés nous in- _ - téressent beaucoup plus.
$
Fermentalion alcoolique. — Dans ce chapitre, M. Bourquelot étudie les conditions - alimentaires du développement des levûres, puis les corps fermentescibles, les produits et les processus de la fermentation aleoolique, et enfin l'mfluence des agents physiquea et chi- _miques sur celle fermentation et ses diverses applications.
… Fermentalion lactique. — Celle-ci est déterminée par la transformation de divers su- ….. .cres en un acide soluble dans l'eau, l'acide lactique. Elle se produit particuhérement dans D; Je lait abandonné à lui-même qu devient acide et se coagule. D’après plusieurs chimistes, …_… - cetie fermentation exige pour se produire, la présence de matières albumineïdes en vue de décomposition ; mais l’on doit à Pasteur, la découverte en 1858 de l'organisme producteur la fermentation lactique. Cet organisme n’est autre que le Baeterium acid lactici où rment lactique, qui pris en masse, ressemble à de la levûre de bière, mais est en outre visqueuse et de couleur grisàtre.
… Fermentalion ammomacale de l'urée. — L'urine normale abandonnée a elle-même de- … vient trouble èt laisse déposer une certaine quantitè de phosphates alcalins et de matières
— 212 —
organiques. Le chimiste allemand Muller, est le premior qui en 1860 considéra le sédi= “
ment de l'urine comme un ferment organisé ; mais il n'en fitaucune étude microscopique. Pasteur publia en 1862 ses observations sur le ferment organisé de l'urine, lequel fut étu- dié deux ans plus tard par Van-Thiégewn et décrit par Cohn sous le nom de Micrococcus urec. Fermentation butyrique. — Cette fermentation produite par le lactate de chaux. L'a= gent de cette fermentation est le Clostyrium butyricum Pramowski (Amylobacter elos- tridium Trécul; Baccillus amylobacter Nan Thiég.) Ce ferment se rencontre dans les ma- céralions aqueuses des graines riches en matières protéiques, dans le jus de betle-rave, dans le vieux fromage, ele. Fermentation sulphydrique. — Los eaùx sulfureuses sont habitées par des végétaux filamenteux qui, sy développent en abondance et auxquels on à donné le nom vague de sutfuraire ou de sulfo-bactéries. Leur présence constante dans les eaux sulfureuses a fait croire qu'il y avait une relation entre le développement de ces organismes et la pro= duction de l'hydrogène sulfuré. Ponr quelques observateurs, les sulfu’aires seraient la cause de cette production, pour d'autres au contraire, ces organismes seraient la consé- quence de la présence de l'hydrogène sulfuré. La question ne paraît pas être eucore défini- tivement résolue; mais on connait parfaitement aujourd'hui la nature de ces organismes qui appartiennent au genre Beggiatoa (B. alba Vauch.) rangé conme les Ulothrix dans la famille des confervacées (Algues).M. Bourquelot expose les faits observés dans chacune des hypothèses qui précèdent et il pense qu'il y à des réserves à faire sur la place que doit occuper la fermentation sulphydrique dans a classification. H reste toutefois acquis que dans l’un ou l’autre cas, les bactéries jouent un rôle considérable dans la formation des
eaux sulfureuses.
Fermentation acétique. — L'alcool soumis à l’action de certains agents oxydants, se
transforme en un nouveau corps très instable l'aldéhyde lequel s’oxyde à son four au con- tact de l'air en produisant de l'acide acélique. Cette transformation constitue la fermenti= tion acétique. Le savant botaniste Kutzing s'appuyant sur les observations déjà faites par Cagnard-Latour sur la fermentation que produit li levûre de bière, a démontré que l’acétifi- cation a lieu par la présence de végétations superficielles conuues sous le nom de fleurs. de vinaigre, mére de vinaigre et qu'il a nommées lui-même Bacterium aceti (Ulvina aceti Kutzg.) Ce ferment à élé aussi étudié par Pasteur qui le classait dans les Mycoderma (M. aceti Past.) $
Fermentation nilrique. — Les azolates de polasse,-de soude et de chaux qui abondent dans la nature, constituent le salpêtre à l’état brat. On rencontre ces divers azotates dans quelques contrées de l'Europe, en Egypte, au Bengale, à Ceylan, ete., soit à la surface du sol, soit encore sur les vialles murailles humides, dans les caves, etc. L'importance in= dustrielle du salpètre a fait rechercher quelles étaient les causes de la fermentation natu- relle ou artificielle de ce produit. On doit à Schlæsiog et à Muntz, la découverte d’un fer- ment organisé, ayant la faculté de nitrifier l’ammoniaque, et auquel ils ont donné le nom de ferment nilrique, Celui-ci ressemble au ferment acétique, mais ses dimensions sont beaucoup plus petites. Ils se présente sous forme de corpseules brillants, arrondis ou légè- rement allongés, ét qui paraissent se multiplier par bourgeonnement. On les vot aussi: fréquemment réunis deux par deux. Le ferment nitrigne se rencontre dans la terre végétale riche en nitrates, ainsi que dans les eaux renfermant des matières organiques, les eaux d'égout par exemple.
Un index bibliographique méthodique et très étendu, indiquant toutes les publications anciennes ou récentss sur les fermentations, ainsi que les ferments solubles ou organisés, termine le mémoire de M. Bourquelot. Nous ne saurions trop recommander la lecture de ce livre à tous ceux qui s'intéressent à l’étude des diverses fermenta- tions et de la bactériologie qui constituent des faits de la plus
grande actualité. OP:
Evo. Priieux. Les Tumeurs à bacilles des branches de l'Olivier et du Pin d'Alep. (Revue générale de botanique, n°6, 1889)
Cet intéressant mémoire a pour but d'appeler l'attention des culti-
vateurs de la région méditerranéenne sur les bactéries (1) qui pénè-
(1) Le premier cas constaté dans notre pays d’une altération d'organe végétal due à une bacterle est celle du blé pourpre dont les grains sont, dans l'épi, corrodés par des colonies de Micrococcus qui pénétrant par la fente du grain, se creusent dans l’albumine de grandes lacunes, tout en sécrétant une matière colorante qui teint en rouge pourpre le
gluten et les autres matières albuminoïdes contenues dans les cellules. Cette curieuse
x
trent dans l'écorce de l'olivier et du pin d'Alep, y forment des
. tumeurs ligneuses essentiellement nuisibles à la végétation des “warbres. |
La « Loupe de l'Olivier » que les Italiens désignent sous le nom
de « Rogna » (galle) est une cause d'épuisement de l’arbre qu’elle
atteint. Elle est très fréquente dans les cultures du midi de la
- France et le savant professeur de l’Institut agronomique en a reçu
- de nombreux échantillons à divers degrés de développement, des
envi:ons de Nice, ainsi que des échantillons des tumeurs du pin
d'Alep, du peuplement forestier de Coarraze (Alpes Maritimes (1)
chez lesquels il a constaté des colonies de Bacilles. Ces envois ont
motivé l'étude actuelle qui n’est que le prélude d’un second examen
dans lequel l’auteur indiquera, esperonsle, les soins curatifs que les
forestiers ou les cultivateurs provençaux devront mettre en pratique.
« Si on prend sur un jeune rameau chargé d'olives un petit tuber-
- cule dont le diamètre atteint au plus 2 millimètres, dit M. Prillieux,
on voit, en l’examinant à la loupe, qu'il est à peu près hémis-
__ phérique, mais avec une surface un peu inégale et comme mame-
- - Jonnée. La croissance du petit corps ne se fait pas d’une façon bien
| régulière, elle est plus active en certaines places. En deux ou trois
points près du sommet, on voit que le tissu est déja brun et morti-
fié ; il se desséche, et la, déja des crevaces commmencent à se for-
mer à sa surface. Une coupe longitudinale montre bien que la petite
4 tumeur n'est plus vivante à son sommet: au-dessus de quelques
assises (le cellules brunes et desséchées on trouve une ou plusieurs
lacunes irrégulières communiquant les unes avec les autres et bor-
dées de tissu mort. Elles contiennent une matière opaque, blanche,
qui n'est autre chose qu'un grand amas de bacilles, où on ne peut
distinguer d’une facon marquée cette séparation en petites colonies
721
À globuleuses distinctes qui est si nette dans les tumeurs du pin d'Alep. 5 A cela près, les bacilles de l’olivier ont sensiblement la même taille à et la même forme qne ceux du pin. » $ Comme la constaté M. Prillieux, les tumeurs à bacilles de l'Oli- 2 vier se produisent assez souvent sur les très jeunes bourgeons, sur É les cicatrices de feuilles, et tout particulièrement sur les bourrelets quise forment à la suite des blessures, cependant elles apparaissent 4 le plus ordinairement sur un point quelconque des jeunes rameaux, ##Æ tantôt solitaires, tantôt en groupes et elles prennent des développe- _ ments fort divers, les unes restant petites et se desséchant sans — grossir ; les autres atteignant et dépassant même le volume d’une LS
…. observation appartient à M. Ed. Prillieux (Voir Ann. sc. nat. 1818). — Une autre maladie due à des bacteries est celle que l’on nomme le € Jaune des Jacinthes » M. Wal- _ker (Archives Néerlandaises T. XXI), a démontré que le Bacterium Hyacinthi pro- duisait la maladie en pénétrant dans l’intérieur de la feuille et de l'oignon. Le parasite s'y creuse des lacunes que remplit un mucilage jaune où se trouvent outre des bacteries, des cellules isolées et des débris de spirale provenant de la paroi des vaisseaux. M. le profes- seur Comes, de Portici, dont la Revue mycologique à souvent publié les recherches, attri- .. = bue d'une façon générale la maladie de la gomme des arbres fruitiers à une bactérie (le … Baclerium qummis.) (£ Une notice sur les tumeurs des Pins déperissants du peuplement forestier de Coarraze, qui est d’une étendue de 2,600 hectares, a été publiée dans le Bulletin de la sociète Agriculture de Nice, par M. Deslhenes, Inspeeteur des forêts. Les lonpes du pin sont répendues encore dans un petit nombre de locahtés : cette maladie est loin d’avoir au point 4 ne pratique, comme le reconnaît M. Prillieux, une importance égale à celle des loupes e l'olivier.
À
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noix tout en se fendant en lobes irréguliers. Le desséchement des tumeurs entraîne la mort, au moins d’un côté du rameau sur lequel elles sont développées et par suite, la végétation des arbres dont les - branches sont couvertes de ces tubercules, devient de plus en plus languissante.
M. Villemain qui a le premier fait l'anatomie des tumeurs du pin d’Alep, et reconnu leur véritable nature (Comptes rend. Acad, sc. 1883) pense que presque toujours les bacilles pénètrent par des piqûres d'insectes jusqu’au cambium, et qu’alors l’assise génératrice mortifiée devient le point de départ de tout un systéme de canaux ramifiés à l'intérieur desquels sont renfermées les colonies de Bacilles. L'étude des tumeurs que M. Prillieux a reçues de Coarraze l’à conduit à une opinion toute différente. « Ce n’était pas dit-il dans le cambium qui était desséché au fond de la piqûre, mais dans le tissu de l'écorce voisin du petit canal, que se trouvaient des lacu- nes remplies de Bacilles, et ces lacunes ne paraissaient pas se rat- tacher à un système régulier de canaux. J'ajoute que, sur des jeunes tumeurs, il m'a été impossible de distinguer la moindre traçe de perforation, ni même de crevasses, au sommet de la masse du tissu où se trouvaiont ca et la des lacunes plus ou moins grandes plus ou moins ramifiées, et qui m'ont paru être tout a fait analogues à celles de l'olivier.» Pour M. Prillieux, les bactéries pénètrent dans l'écorce par une voie quelconque (les stomates, les lenticelles) Voici la conclu- sion de l’auteur : « L'action des divers Bacilles parasites observés jusqu'iei dans les plantes vivantes est toujours essentiellement la même : ils corrodent les tissus et s'y creusent des cavités où ils se multiplient, et d’où partent des essaims qui vont former des colonies nouvelles et porter plus loin la destruction. La production de tumeurs autour des colonies de Bacilles dépend de la nature de l’organe attaqué, de la propriété qu'il a de réagir contre la corrosion produite, et non d’un mode tout spécial d'action de ces bactéries. »
D' Ant. Macnin. Recherches sur le polymorphisme floral, la sexualité et l’hermaphrodisme parasitaire du Lychnis vespertina Sbtp. (Extrait des Annales de la Société botanique de Lyon, 1889.)
Le savant professeur de la Faculté de Besancon continuant ses recherches sur les plantes dioiques (Voir Revue 1889, p, p. 44 et 101), résume particulièrement dans ce mémoire accompagné de 2 planches et de 8 figures dans le texte, celles de ses observations qui concernent le polymorphisme floral, la proportion relative et les caractères distinctifs des individus des deux sexes, ainsi que la nature des fleurs hermaphrodites dont l’androgynie lui parait tou— jours provoquée par la présence de l’Ustilago antherarum Tul- dans les plantes femelles.
Voîïci les conclusions du mémoire : 1° Les plantes mâles et les plantes femelles, du Lychnis vespertina sont des formes essentiel- lement distinctes, non seulement par l’absence ou la présence d’un des organes sexuels, mais encore par leur organisation générale ; 2° Les plantes à fleurs hermaphrodites ne sont que des plantes femel- les dans les fleurs desquelles les étamines se sont développpées sous l'intluence d'une cause étrangère ; 3° Cette cause est, pour tous les cas observés par nous jusqu'ici, la présence de l Ustilago anthera-
+ Dir si
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rum ; 4 Ce parasite se comporte de deux façons différentes suivant le sexe de l'individu dans lequel il a pénétré ; dans la plante mâle, il ne produit qu’une légère déformation des anthéries et, la fréquence de la meso ou brachystémonie ; dans les pieds femelles, il provo- que : À l'apparition des étamines, seul organe où il puisse dévelop- per ses spores ; B l’atrophie des styles et de la partie supérieure de l'ovaire ; C l'allongement plus ou moins marqué de l’entre-nœud sépalopétalaire, caractéristique du sexe mâle ; 5° Ces modifications dues à une castration parasitaire androgène, intéressent donc les organes reproducteurs et une partie de l’axe qui les porte; elles présentent une variabilité singulière, qui a été obaervée aussi dans les cas de castration parasitaire survenant chez les animaux; c’est un nouvel exemple de concordance entre des phénomènes recon- naissant la même cause et se manifestant avec une remarquable analogie dans les deux règnes animal et végétal. »
N. Sorokine. Un nouveau parasite de la chenille de la bette- rave. (Sorosporella agrostidis, gen. et sp. nov.) Traduction fran- çaise, extraite du Bulletin scientif. de la France et de la Belgi- que, IV. 1889.
Parmi les fléaux qui frappent le plus vivement l’agriculture, on doit citer l’anéantissement des récoltes par les chenilles connues sous le nom populaire de vers. Il y a quelque temps, on s’occupait en maints endroits en Russie, de trouver un moyen pour détruire la larve du hanneton des blés (Anisoplia austriaca), qui, dans les provinces du sud dévastait impitoyablement les campagnes. Au- jourd’hui, c'est le ver gris dont la triste réputation s’etablit à son tour. On sait que ce prétendu ver est la chenille de l'Agrotis sege- tum : il ravage les cultures dans le nord de la Russie.
Contre l’Anisoplia austriaca on a préconisé bien des remèdes plus ou moins efficaces. Nous rappellerons seulement que le prof. Metz- chnikoff a découvert une épidémie causée parmi les larves de cet insecte par un champignon particulier, le Metarhizium anisopliæ Sorokine (/saria destructor Metz., Entomophthora anisopliæ Metz.) Cette découverte lui donna l’idée d’infester artificiellement avec ce parasite, les champs où les larves se montraient et d’anéantir ainsi cet ennemi si prolifique. Le regretié prof. Cienkowsky avait aussi entrepris dans le même but toute une série d'expériences et il était arrivé à ce résultat qu'il est possible de faire une grande provision de champignons parasites pour les répandre ensuite sur les points où les insectes apparaissent. Il va de soi que pour résoudre prati- quement une question de cette importance, il est avant tout du plus haut intérêt pour chaque agriculteur de connaître approximati- vement la quantité de poudre de champignon nécessaire pour in- fester une déciatine (surface qui équivaut à 10,582 mètres, c'est-à- dire à un peu plus d’un hectare) et le prix de fabrication de cette poudre. (1).
(1) Pour obtenir ces chiffres, Cienkowski emploie le procédé suivant : connaissant la longueur et la largeur d’une spore, il en conclut facilement le nombre de spores contenues dans un milhmètre carré et par suite dans une déciature : de la même manière il calcule le nombre de spores que renferme un pied cubique. D'après les calculs du prof. De la Rue, pour recouvrir une dériatine d'une couche de spores de 0.008 millimètres d'épaisseur (le double de l'épaisseur d’une spore) avec de la poudre de champignon pure, il faut envi-
ron 90 litres par hectare. On calcula également combien sur une déciatine, on devait ré-
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Les expériences de ses devanciers ont fait supposer avec raison
à M. Sorokine qu'on ‘pouvait procéder de la même façon avee les chenilles infestées par d’autres parasites végétaux, par exemple par - le Tarichium. La possibilité de procéder à l’anéantissement d’une
- espèce d'insectes nuisibles, dépend uniquement de la rencontre
. d’une épidémie décimant ces insectes. SE Le ver gris étendant ses ravages dans le gouvernement de Kazan,
M. Sorokine a puréunir avecles vers vivantsdes insectes morts, c'est à-dire des chenilles momifiées par les spores du Z'arichium et préparer
l'infestation artificielle. L'examen de quelques chenilles vivantes, mais d’une couleur foncée anormale et qui ne tardèrent pas à mou rir, a permis à cet observateur de voir à l'intérieur des cadavres, - une poudre rouge sombre qui constitue les spores d’un champignon
rappelant beaucoup les Sorosporium. Il a décrit et figuré le parasite.
Sept figures représentent la chenille d'A grotis segetum, tuée par le
nouveau champignon qu'il désigne sous le nom de Sorosporella,
parce que ses spores rappellent les amas de spores du Sorosporium
bien qu'il n’ait rien de commun avec les Ustilaginées. 2° La moitié
du corps d’une chenille rompue laissant échapper la poudre de spo- res; 9° Ces organes à divers grossissements et les filaments myce- Jliaux. Le manque de matériel (trop petit nombre de vers) a em-
pêché l'étude du développement du champignon et les essais d'in=
festation.
Dans une note qui fait suite au mémoire de M. Sorokine, M. AI- fred Giard, considère le Tarichium uvella Krasr, parasite de l'Ag- rotis, comme identique avee le nouveau champignon dont il vient ‘d’être question et il propose de l'appeler Sorosporella uvella. A part cette question de synonymie, le savant M. Giard aborde avec quelques détails un sujet bien digne de fixer l’attention des agricul- ‘teurs, la culture des champignons destructeurs des chenilles nuisi- bles, et à notre tour nous appelons sur son exposé tout l'intérêt de
. nos lecteurs. (1).
pandre de ferre de muscardine (poudre de champignon). Pour obtenir la poudre de.
-champignons en grande quantité, Cienkowsky employait certains appareils de culture. I -plaçait des chenilles infeslées par le champignon dans des boîtes d’une certaine grandeur remplies avec de la lerre, et à mesure que les chenilles mouraient, il en imtroduisait de nouvelles, Puis il mélangeait la terre avec les cadavres desséchés et pulvérisés, et de cette facon chaque particule de terre renfermait une grande quantité de spores de (Muscardine verte) (terre de muscardine, poudre de champignon), C'est cette poudre qu'il répandait
dans les champs pour infester les chenilles saines. Dans de bons appareils de culture, on peut obtenir assez de spores pour remplir tous les interstices des parheules de terre : par
suite, la somme de ces interstices doit ètre égale au volume que les spores occupent dans l'appareil de culture d'après les calculs du prof. Saikewitsch, on peut admettre qu’en moyenne, l’espace vide est égal à la moitié du volume de la terre dans chaque unité eubi- que. Done, dans un appareil modèle de culture, toutes les spores fo"ment un volume égal
à la moité de l'espace total occupé par la terre, “et il faut deux fois plus de cette terré que
‘de poudre pure, c’est-à-dire. (143 litres environ par hectare). Telles sont les conelnsions auxquelles ont abouti les recherches intéressantes de Metschnikoff et de Cienkowski, et chacun peut se convaincre, dit M. Sorokine, qu’il ne S’agit pas là de pures spéculations, mais de choses essentiellement pratiques.
(4). Voici l'intéressante note elle-même de M. A. Giard : «Tout autant que la Russie
méridionale, nos départements du nord de la France sont exposés aux attaques du ver gris. de me rappelle les ravages épouvantables que cette chenille fit, il y a nne vingtaine ..W’années, dans les champs de betteraves dea environs de Valenciennes et les procédés in-
: ssensés qu'on mit eu pralique pendant plusieurs années pour combattre le fléau. En de pa=
rails moments, cultivateurs et fabricants feraient tous les sacrifices possibles pour se pro- curer les remèdes les plus chimériques, Mais une fois le danger momentanément disparu,
B. T. GazLoway. Report of the chief of the section of végéta- # ble pathology forthe year 1888. Washington in 8° 1889.
On sait que le gouvernemont des Etats-Unis encourage directe- ment avec un très grand zèle les experences conseillées par la science pour détruire ou atténuer les dommages que les champi- gnons causent aux principales récoltes. Nous avons reçu le dernier rapport officiel. Il est signé par un agronome distingué doublé d’un mycologue très instruit ce qui rend le travail complet et fort inté- ressant. Pour chaque plante cultivée en grand et sujette à des mala- dies parasitaires l'habile rédacteur divise le texte qui la concerne en 7 parties : Observations générales ; caractères externes ; carac-
-tères botaniques ; causes el conditions favorables au développement
de la maladie ; trailement, (c'est cette dernière division dont nous : -aurions à parler, si l'examen de la publication qui suit ne devait pas | nous occuper avec quelques détails, ear M. Galloway indique, comme le fait M. Millardet, les préparations cupriques comme le remède le plus approprié à la culture); enfin la Bibliographie compre- nant le relevé de tous les travanx succints ou étendus publiées en Amérique et ailleurs sur chacun des parasites étudiés ou des plantes
ils se garderaient bien d'encourager les recherches scieatifiques qui pourraient en prévenir
5 le retour. Bien plus avisés sont les agriculteurs russes qui, avec l'aide du gouvernement, cherchent à établir d’une facon régulière la production des champignons destructeurs des insectes nuisibles. Dans le même Pulletin page 461, j'ai mis sous les yeux du lecteur les importants résultats obtenus par Krassilstschik à l'usine de Smela. Le mémoire de Soro- kine complète ces mdications en rappelant les tentatives antérieures de Cienkowski, tenta- tives déjà couronnèes de succès. On voit aussi avec quel soin le comité d'Entomologie ap- pliquée de la panne d'Odessa, fait rechercher les maladies parasitaires qui peuvent ap- païaître ca el là sur les insectes nuisibles. »
€ En France, nous avons le bonheur de rencontrer assez fréquemment un parasite du ver gris bien autrement efligace que le Sorosporella : Je veux parler de l'Entomophthora megasperma Cohn, qui contribua beaucoup, vers 1867, à faire cesser les ravages. dont nous avons parlé ci-dessus. C’est avec cetle entomophthorée qu'il faudrait tenter les pre- mières expériences de culture. Malheureusement, en France comme en Allemagne, on ne 4 trouve qu? la forme faricluum, c'est-à-dire les spores durables de l'E. megasperma. Or, les spores durables des entomophthorées ne paraissent nullement propres à une infes- ne, tation directe des insectes. C’est en vain que Brefeld a essayé d'mfester des chenilles de > Pierride du Chou avec les spores de l'E. sphaerosperma Fres., tandis que l'infestation “ était des plus faciles avec les conidies de la même espèce. ‘Thaxter n'a pas été plus heu- £ reux dans ses essais avec les hypnospores de diverses espèces, et j'ai échoué également avec les spores durables de l'E. calliphoræ Gd. Mais, st les spores du Tarichium ne ger-
ment pas quand on les répand sitôt après leur formation sur le tégument des insectes,
à même de ceux appartenant à l'espèce où on a recueilli le champignon, elles peuvent se dé- % velopper dans cerlams milieux de culture qu'il conviendrait de déterminer. Le milieu le plus favorable parait être les exeréments de batracien pour l'£. calliphoræ. Dans ces con- diions, les hypnospores émettent hentôt des tubes myceliens à conides immédiatemement utihsables. D’après une observation malheureusement incomplète de Krassilstschik, il seut- ble d'ailleurs que dans certaines conditions l’'£, megasperma se développe sous la forme d'Empusa sur les chenilles de l'Agrotis et peut-être obtiendrait-on réguliérement ce ré=
n__ Ssullaäten maintenant des vers gris dins une serre à uue température convenable. On sait, 4 …_ en effet, que la forme Æmpusa correspond chez les Entomophthorées aux générations par- L: thénogénétiques d'été chez les pucerons, et qu'on peut multiplier indéfiniment, le nombre
deces génèrations parthénogénétiques en maintenant les Aphidiens dans les conditions
É- estivales. »
=. « On voit, par ce qui précède, comment il conviendrait d'aborder la culture de l'E. _. Mmeégasperma et quelles expériences il faudrait instituer d’abord pour arriver à un résul- LS _ tat pratique. Il serait temps d'organiser en France, près le ministère de l'agriculture, un
service d'entomologie appliquée sur le modèle de celui qui fonctionne si admurablement aux Etats-Unis, sous la direction du savant professeur Riley. En agriculture comme en méde- cine, il vaut mieux prévenir le mal que de chercher à ÿ remédier par un empirisme gros- sier Jorsqu'il a atteint des proportions inquiétantes. » +2
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utiles qu'ils envahissent. Pour chaque parasite une planche en cou- leurs (il y en a 19 dans le mémoire et une carte indicative de l’éten- due des plantations diverses et des ravages des champignons),mons tre très fidèlement la plante malade et de nombreux détails analy- tiques du champignon destructeur (organes de végétation, derepro— duction etc., etc. à de très forts grossissements).
4° Potato Rot (Phytopthora infestans Duby) champignon meur- trier pour la culture en Amérique et en Europe de la pomme de terre. Deux planches riches de détails montrent la pénétration du parasite dans les tissus de la plante d’abord, puis du tubercule — 2 Black Rot of the Tomato (Macrosporium Solani Rav.) encore : Fusarium Solani Mart et Cladosporium fuluum Gooke, envahissant les tomates — 3° Brown-Rot of Cherry (Moniliafructigena Pers) développé sur les fruits et les feuilles du Cerisier — Powdery mil- dew of Cherry (Podosphæria oxyacantha) (DC) By. sur le Prunus cerasus, le Cratægus tomentosa, avec la pycnide du parasite le Cici- nobolus Cesatii De By. — Cracking ot the Pear. (Entomosporium maculatum Lev.) Feuilles et fruits du poirier cultivé. — Leaf spot of Rose (Cercospora rosoecola Pass.) sur les feuilles des Rosiers. — Plum Pocketts (Taphrina pruni (Fkl) Tul.) Feuilles des Pruniers. — Apple Rust (Ræstelia pirata, Thax.) Fruits des Pommiers et la forme productrice Gymnosporangium macropus Lk sur les bran- ches du Genevrier — Septosporium on grape leaves (Septosporium heterosporum) Ellis et Galloway nouveau parasite observé sur les feuilles vivantes du Vitis californica, ayant quelques rapports avec le S. Fuckelii, mais cependant bien distinct (les organes des deux espèces sont parallèlement figurés) -— Leaf spot of the Maple (Phyllosticta acericola C. et E.) sur les feuilles de divers Erables americains dont il hate la chute. -- Disease Sycamore(Gleosporium nervisequum Sacc.) surles feuilles des faux Platanes (1)--'Poplar Leaf Rust (Melampsora populina, Lev.) sur les feuilles vivantes du Peu- plier.
A. MizLaARDET. Instruction pratique pour le traitement du Mil- diou, du Rot et de l’Anthracose dela vigne, suivie d’une notice sur le traitement de la maladie de la tomate et de la pomme de terre. Nouvelle édition 1889, 48 pages in-12.
Le bon et utile travail dont M. Millardet vient de répandre une édition populaire concerne l'emploi rationnel des bouillies à formu- mules réduites qu’il a proposée des 1887avecM. Gayon.Il s’agitonle sait, d’une préparation « au moins aussi efficace contre le mildiou que l’ancienne Bouillie qui contenait jusqu’à quatre fois plus de cuivre et vingt-quatre fois plus de chaux que ces dernières ». Ilsemble done que ce procédé de traitement, maintenant surtout qu'il est arrivé à sa dernière perfection, doive supplanter tous les autres. Cepen- dant, sila grande majorité des viticulteurs reconnait la supério- rité de la bouillie, un grand nombre d'entr’eux, pour diverses rai- sons dont quelques unes sont exellentes, continue à rechercher le salut dans les substances pulvérulentes. Cette inconvénient ne pou- pait échapper à l'ingenieux promoteur de la bouillie bordelaise et c’est à son sujet qu’on trouvera dans le nouvel opuscule à côté des règles pour l’emploi de la bouillie, des instructions sur celui de la
(4) Parasite qui, à cette heure, envahit toutes les plantations dans le midi de la France.
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sulfosteatite, celle de toutes les poudres qui est la plus recomman- dable à divers égards. A raison de ses compléments succincts, déga- gés des raisonnements théoriques, on peut considérer cette instruc- tion pratique consume le résumé des nombreux travaux de M. Mil- lardet qui ont paru depuis 1877 sur les vignes et leurs ennemis.
Il est assez difficile de présenter utilement ici les faits nombreux à l'usage des cultivateurs praticiens dont cette publication fourmille, cependant nous allons détacher quelques unes des indications qu’elle renferme, sous cette réserve que nos lecteurs ont tout intérêt à con- sulter et lire attentivement l’ouvrage lui-même :
Application de la Bouillie Bordelaise : Deux années d'expérience m'ont prouvé, dit l’auteur, que la bouillie à 4 kil. 1/2 de sulfate de cuivre par hectolitre d'eau est tout aussi active que les bouillies plus concentrées. C’est donc celle que je conseille d'employer exclu- sivement contre le mildiou. La premiére application doit compren- dre toutes les feuilles de la plante, la seconde devra s'adresser aux feuilles développées depuis la première application, et la 3e à celles qui se seront formées après la précédente et ainsi de suite. Pour les deux premières applications, on fera bien de faire tomber la bouillie sur les grapes, ce qui est assez facile puisqu'elles ne sont pas encore cachées par le feuillage. Cette pratique est un préser- vatif certain du rot brun et probablement des autres rofs... L'expé- rience a démontré qu'une dizaine de taches de bouillie peut suffire. Mais il est plus sur d'en mettre d'avantage. Les bons instruments en font généralement une centaine.
Différents chapitres sont consacrés aux divers procédés. Nous rappelons leur titre dans l’ordre de l’Instruction : Sulfosteatite cuprique simple (à appliquer pour la 1"° fois après le premier souffrage et avant la fioraison) 30 à 40 kilog. par hectare devront suffire. Après la floraison et le 2° souffrage, seconde application avec 40 à 50 kilog. de poudre par hectare. Trois autres applications seront probablement encore nécessoires de 3 semaines en 3 semaïi- nes à la dose de 80 kilog. environ a l’hectare. — Sulfosteatite cupri- que soufrée. Cette combinaison des deux substances est salutaire pour combattre l’Oidium et le mildiou. Elle s'emploie de la même façon que la sulfosteatite simple et aux mêmes doses. 7ruilement mixte par la bouillie et la sulfosteatite, conseillée pour la première aspersion au moins si non pour les deux premieres... Ro! brun ou rot du mildiou. -- Rot livide ou rot blanc. -- Rot noir -- Après des remarques très instrutives et très développées sur chacun de ces fléaux de la vigne, l'instruction recommande d'appliquer au trai- tement du mildiou la bouillie à 3 kilog. de sulfate de cuivre, afin de prévenir l'invasion des vignobles par le black rot, et de faire la 1°° et la seconde application de très bonne heure, pour pouvoir operer 4 à 5 applications. Traitement de l’Anthracose. Badige nnage d'hi- ver (moyens preventifs) sulfate de fer et sulfate de cuivre en solu- tion de 10 kilog. par 100 litres d’eau. 2° badigeonnage au commen- cement d'avril avec une bouillie ainsi composée : sulfate de cuivre 6 kil. ;'chaux grasse en pierres 12 kilog.; eau 100 litres. Les traite- ments curatifs les plus efficaces sont les applications de bouillie au pulvérisateur et de sulfosteatite à l’aide du soufflet. — Maladie de la tomate et de la pomme de terre. Le traitement doit être fait pré-
ventivement, avant l'apparition de la maladie. Pour la tomate, pou= |
drages sous les bâches tous les 4 à 5 jours ; quand les plants seront. confiés à la pleine terre, poudrages plus abondants tous les 8 ou 40
jours. Suspendre le traitement quand les fruits sont noués. Pour la
pomme de terre, 2 ou 3 anplications doivent être suffisantes à partir de la fin de mai. La quantité de poudre à employer pour les deux plantes est à peu près la même que pour la vigne. Opérer le matin à la rosée ou le soir au crépuscule.
J. B. Barra. Flore mycologique illustrée des champignons ja Alpes Maritimes fase. III, 1889, grand in-4°.
Le nouveau fascicule de la belle Illustration mycologique comprend le genre Armillaria caractérisé par l'anneau qui entoure le stipe. La plupart de ces grands champignons charnus sont ou parasites sur de vielles souches ou terrestres et sont considérés
comme comestibles. Sept planches chromo-lithographiés d’une exé= -
cution des plusremarquables, appuyent le texte descriptif. M. Barla, assisté de M. V. Fossat, rivalise encore de zèle et de soins minutieux
pour nous donner des dessins très corrects et une coloration sédui= sante par sa vérité. Les types représentés ont été bien choisis. Quel-.
ques uns sont d’une végétation splendide ce qui justifie l’exubérante fécondité mycologique attribuée à la région boisée des Alpes Mari- times et explique le grand format de l’ atlas. Quelques espèces sont décrites et figurées pour la première fois. IL est d’autres espèces connues, qui “ont été observées récemment aux environs de Nice et dont les détails descriptifs établissent des variétés de taille ou de
coloration propres à la flore littorale, et ces particularités spécifi= ques ajoutent beaucoup à l'intérêt de la nouvelle publication locale.
Nous allons indiquer la consistance de cette nouvelle suite mycolo=
gique.
Armillaria squamea Barla. Tab. 17, f. 1-2, a de l'affinité avec
l'Arm. robusta et causseta — À. robusta Alb. et Schw. Tab. 17, f. 5-7 — À. caussela Barla, Tab. 18, f. 1-6 — A. caligata Viv. cette espèce a été fréquemment confondue avec l'espèce précédente. Les caractères différentiels précis sur lesquels s’étend M. Barla et les bonnes figures qu’il donne du champignon à ses divers ages, ne doit plus permettre la confusion — voix TD: LS, f. 7-13 — Armilla- ria-luteo-virens Alb.et Schw. Tab. 19, f. 1-5 — À.auwrantia Schæff. Belle espèce, que les habitants récoltent en ee avec le Tri-
choloma albo-brunneum et le T. salero (qu'ils désignent impropre=
ment par le même non vulgaire de salero), pour la conserver dans l'eau pendant l'hiver. (Tab. 19, fig. 6-9) — À. ramentacea Bull. Tab. 19, f. 10-12 — A. constricta Fr. Tab. 19, f. 13-16 -- À. 7mpe-
rialis Fr, Très curieuse espèce, rare dans le territoire de Nice où elle n’a apparu qu'une fois (Forêt de Clans) mais plus répandue .
dans le Jura d'où M. E. Boudier là adressée à M. Barla pour être figurée dans son atlas. Tab. 20, f. 1-3 -- À. Re Fr. Tab. 920, f. 4-7 -- A. rhagadiosa Fr. Tab. 20. f. 8-11 -- À. mellea Vah]. Tab.
21, f. 1-2 -- Var. minor Barla f. 3-4 -- Var. . icina Bolt, f. 5-6 — Var. maxima Fr. Forme bien curieuse, qu’il faudra sans doute éle- ver au rang d'espèce à raison des caractères propres qui l’éloignent du type. Le spécimen représenté est solitaire et vitsous les Oliviers.
Le chapeau mesure au-dela de 29 cent. en RAR et la hauteur totale du champignon dépasse 26 centimètres. Tab, 22, f.12.-- Var. bulbosa Barla f. 3-7 -- Var. viridi-flava Barla, sur les troncs des mûvriers. -- À, laqueala Fr. Tab. 253, f. 1-3 -- A, mucida Schr. f, 4-8 -- À, fracida Schrad. f. 9-10.
M. GC. Cooke. Illust of Brit. Fungi. Fase. LXX. 1889.
Ce nouveau fascicule consacré à la fin des beaux genres Lacturius et Russula et notamment à l'illustration du genre Cantharellus, comprend les n° 1099 à 1114. Beaux dessins, coloris céduisants, en somme représentation fidèle des espêces à leurs divers âges de développement avec tous les soins artistiques qui recommandent les
ET NS PARTR
Ke - autres livraisons deceremarquable atlas des Hyménomycètes anglais. < 1099 Lactarius aurantiacus Fr. 1100 Russuta furcata var ochraceo-viridis 1101 À. 7 pectinala Bull. 1102 R. vitellina Fr. R. nauseosa V. flavida Fr. 1103 Canth. cibarius 2 Fr. 1104 C. aurantiacus Er. 1105 C. carbonarius Er. 1106 C. Brownui B. et Br. C. + umbonatus Fr. 1107 C. albidus Fr. et C. Houghtonr oh. 1108 C. tubæformis Fr # 1109 C. énfundibuliformis Fr. 1110 C. cinereus Er. et C. cupulalus Fr. 1111 C. leu- 3 cophœus Nouel et C. Stewensonii B B.. 1112 C. r'etirugus Fr. et C. lobatus Kr. 1113
Nyclalis parasitica Fr, 1114 Trogia crispa Ke. et Schizophyllum commune Fr.
A. N. Bercese. Fungi moricolæ® Fasc. VII à IX. in-8° 1889.
Les trois nouveaux fascicules de cette remarquable monographie illustrée des champignons observés sur les muriers cultivés, clôtu- rent la publication. L’avant dernière livraison, le VIII est un À Appendix réunissant de nouvelles espèces constatées sur le murier, | ailleurs qu’en Îtalie, c’est-à-dire par d’autres botanistes que l’auteur de l'ouvrage. Le dernier fascicule se compose {° d'un exposé com— plet de la végétation mycologique à Jaqu' elle les feuilles, les bran- ue ches, le tronc et les racines du murier ont fourni un substratum . particulier ; 2° une clef analytique des groupes, par familles et par
genres ; 3° Enfin une table alphabétique des espèces. IL s'agit de
237 espèces presque toutes figurés avec l'indication de la pagination - dutexte et du n° des planches. L’éloge des figures gravées au burin _ et coloriées au pinceau n'est plus à faire ; elles sont toutes signés
par M. le professeur Berlese qui réunit, on le sait, le talent de l’ar-
tiste, digne de ce nom, au savoir du mycologue. Le livre est à pré-
sent terminé et se resomman le, a part soa mérite incontestable, par … les justes récompenses qu'il a obtenues (subvention des ministères ._ du commerce et de-l'instruction publique et grande médaille d’ar- = genta l'Exposition scientifique nationale de Parme). Nous souhai- - tons que les principaux établissements scientifiques et agricoles de Tes notre pays, placent la belle monographie des champignons du murier dans leur bibliothèque.
de
À N. Bercese. Excursion mycologique dans le Frioul. (Soc. : mycol. de France. T: V,2° fase. 1889).
L'habile coopérateur du Sylloge a exploré une province italienne, peu visitée avant lui sous le rapport mycologique et cependant très - fertile, notamment les environs d’'Osoppo et le cours du fleuve Ta- _gliamento. IL décrit avec des compléments et des redressements de EST _ synony mie et des remarques étendues sur divers caractères micros-
copiques, 60 espèces ou variétés, dont 12 sont nouvelles pour la science. Ces dernières sont figurées avec bon nombre de détails anatomiques des plus complets, comme sait si bien les présenter cet habile et consciencieux observateur, Voici ces nouveautés :
Rosellinia anthostomoides, sur une écorce morte. Affine de R. Sa- licum Fab., mais à périthèces plus petits, non superficiels, et avec un ostiole gros, presque tuberculeux. Diaporthe Malbranchei Sacc. var abscondita, sur le bois écorcé du figuier. Diffère du type par les périthèces plus enfoncés dans le bois et par les sporidies plus larges. — D. Orobanches, sur les tiges mortes d’une Orobanche, — Leptosphæria brachisperma, sur une tige herbacée. Le L. Sarra- ziniana a beaucoup d’affinité avec cette espèce, mais il a les sporidies un peu plus retrécies aux cloisons, plus longues et moins larges. — L. fallaciosa, sur les tiges mortes du Satureia hortensis. — Tre- matosphaeria minula, sur les branches décortiquées du Salix ci- nerea. — Metasphæria torulispora, sur les tiges sèches d’une plante herbacée. Affinedu Leptosphaeria Baggei. — Teichospora con- fluens, sur les branches écorcées du tilleul, se rapproche grande- ment du genre Thyridium, à cause des périthèces parfois confluents, mais ils sont plus souvent solitaires. — Ophiobolus vulg. var. inter- medius, sur les tiges mortes d’une ombellifère (intermédiaire entre O. prophyrogonus et O. vulgaris) — O. Urticæ var Clematidis, sur les sarments morts de la Clématite ; diffère du type par les périthè- ces cupulés, par les sporidies hyalines et par le substratum. — Ple- nodomus microsporus, sur les tiges sèches du Sedum telephium. — Leptostromella orbicularis, tiges mortes d'un Dianthus. Diffère de deux espèces affines par des périthèces ronds non allongés.
B. T. Gazroway.The Journal of mycology n°11 Washington 1889.
En par'ant dans notre dernier n° de cette publication, placée sous la direction du chefde la section d’agriculture près du gouvernement des Etats-Unis, nous avions le pressentiment qu'elle allait continuer le Journal créé par M. Kllis, auquel le zelé mycologue de New-Field avait associé dans ces dernières années M. Everhart. Ce pressenti- ment se vérifie puisque l’ancienne publication a cessé de paraître et que MM. Ellis et Everhart prennent nne large part à la rédaction de la nouvelle Revue. Le numero IT que nous venons de recevoir, contient beaucoup de diagnoses nouvelles de Champignons et d'in- téressantes planches. (1) Il est certain qu’en prenant à sa charge les frais d’une publication éminemment utile à l’agriculture et aussi à l'économie générale de la nation, l'Etat de l’Union américaine a
(4) Voici les principaux articles origmaux de la nouvelle publication : Gleosporium nervisequum Sacc. By E. À. 8outworth. — Contributions of the développement of the Pyrenomycètes. By. Fr. Von Tavel. — Genus Russula By. Rob. Macadam. — Nerw. Western Fungi. By J. B. Ellis and. B. T. Galloway. — New species of Hyphemece- tous Fungi By J. B. Ellis and B. Everhart. — New species of fungi By W. A. Keller- mann and. W. T. Swingle, — Rare Fungi west. New-york By Ch. E. Fairman. — The Fungi of Helena F. D. Kelsey. — Notes upon Sphœrotheca photyptoyhylla By B. D. Halsted. — La Revue analyse les principaux travaux mycologiques et reproduit même ceux qu'elle rencontre dans nos publications françaises. Nous avons sous les yeux, l’intéressant travail de M.E. Prillieux: Muladie des feuilles des Pruniers et des Chätaigniers, qui a paru dans le dernier fascicule de la société mycologique, aujourd'hui réédité en anglais. Les planches actuelles représentent : Gleosporium nervisequum, Fenestella platani, Lan- {loisula (nouveau genre de mucédinées) spinosa Ell. et Everh. Diarchidium Tracyii E. A..S Septosporium heterosporum Ell, et Gall.
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fait un acte de haut encouragement pour la science. Puisse cet exem- ple être un peu suivi en France, du moins se traduire chez nous par une plus large application des subventions en faveur des ouvrages périodiques spéciaux dont les services sont estimés être utiles.
Fa. Browski. Fungi polonici novi (Extrait de l'Æedwigia Heft. 4. 1889).
Ce mémoire contient les diagnoses latines des 8 nouveautés suivantes :
1. Polyporus Rostafinski, sur les troncs pourrissants. Forêt de Bialowieza (Lithuanie). Espèce plus petite que le Polyporus gigan- teus et affine d’après ses caractères du P. imbricatus. 2, P. simu- lans, sur les troncs abattus du bouleau, même localité. Cette es- pèce rappelle, surtout par les formes des pores de son hymenium le P. Abietinus à l’état sec etlle Dædalea unicolor. Cependant il diffère de la première espèce par le chapeau à peu près azone-velutineux (non villeux-zoné). — 3. Ochroporus Lithuanicus, espèce annuelle observée sur divers troncs (chene, bouleau, peuplier-tremble, sa- pin, etc.); affine plutôt du P. Vulpinus que du P. Herbergius, selon la remarque contenue dans une lettre du prof. Saccardo. — Dae- dalea rubescens Alb. et Schw.. jf. anceps, sur les troncs vivants du bouleau. Cette variété forme le passage du D. rubescens au Lenzites atro-purpurea Sacc. — 5, Derminus (claudopus) K/ukt, sur les branches et les troncs divers pourrissants. Forêt de Bialowieza. — 6. Agaricus (Collybia) gregarius. Sur iaterre, bois mêlés, automne. — 7. Ag. (Clitocybe) Eismondii, sur les feuilles tombées, des bois ombragés (chène, hêtre, etc.), septembre. — Xylaria Polonica, développé sur le Carabus hortensis qu’il détruit dans les parties humides et ombragées de la forêt de Bialowieza.
M. G. pe LAcerneIM. Un nouveau genre d'Uredinées (Journal de botanique. Juin 1889).
L'examen du Puccinia triarticulata Berk et Curt. ser l'Ely- mus arenarius, transmis à l’auteur par M. Rostrup, de Copenha- gue, lui a permis de rapporter cette urédinée au Puccinia Elymi Westendorp, production mal connue et incomplètement étudiée par l’ancien eryptogamiste belge. Le champignon frais, développé sur l'Elymus présentant assez constamment des éeleulospores tri-qua- dricellulaires a semblé devoir constituer un genre particulier dans la division des urédinées et M. de Lagerheim a proposé pour l'espèce anciennement décrite, ainsi que pour un type américain, le Pucci- nia tomipara, Trelease, des feuilles d’un Bromus, le genre Rostru- pia. Cette création est un juste hommage rendu aux mérites du sa- vant mycologue danois, M. E. Rostrup.
Rostrupia nov. gen. Sori uredosporiferr explanati uredosporis apice padicelli solita-
© ris ; sori teleutosporiferi explanati ; teleutosporæ simplices, 2 — pluries septatae (raris- simæ uniseptalæ), quoque loculo porum singulum germinationis gerente. Aecidia adhuc ignota, veresimiliter (ut in generibus Uromyces et Puccinia) pseudo-peridio instructa et paraphysibus destituta.
D' Rem Kryptogamen Flora. Pilze Lief. 31, 1889,
_ Le zélé mycologue de Ratishbonne poursuit l’œuvre de Winter dans les conditions les plus satisfaisantes, Le nouveau fascicule
RES, MERE ERA ES
7 OA Es Eu, <
comprend : 1°la53° famille CENANGIEAE avec 5 genres : Cana ge Cenangiella, Crumenula, Godronia et Triblidiella ; 2° la 54e famille. DERMATEAE, avec 2 genres : Dermatea et Tympanis. La liste des espèces, systématiquement décrites dans le fascicule, s'étend du. n° 4674 au n° 4746. Dans cet ensemble de 73 espèces on trouve, in=. | dépendamment de diverses espèces propres: à l'auteur et que l'c on connait, soit par son œuvre en nature, les Ascomycétes soit par | publications spéciales auxquelles il collabore, 8 nouveautés , Savoir Cenangium clandestinum Rehm sur l’érable champêtre; qe pustula Rehm. sur Eryngium camp, et sur Convallaria majalis ; G. Abiet var olivacea nigra Rehm. sur Pinus pumilio ; Cenangiella Fr dolae Rehm. sur le Rhododendron ferrugineum, Dermatea rhodo- dendri:ola Rehm. (Olim. sub. nom. gen. Mollisia); D. australis Rehm. sur Cytisus nigricans; D. rosella Rehm., Tympanis hyste- rioides Rehm., sur l’Alnus viridis. Les figures sont toujours d’une exécution irréprochable et bien développées au point de vue analytique et de l'agrandissement. … Nous les signalons : Cenangium ulmi; C. populneum, Cenangiella rhododendri, Triblidiella elevata, Crumenula pinicola, Godronia urceolus, G. Muhlembeckii, Der matea Cer asi, D. carpinea, D. Frangulæ, Tympanis pinastri, T. conspersa, T, Ligustri, T. am- phiboloïdes. Quelques-unes de ces fizures et leurs détails sont pui- sés dans l’œuvre de Tulasne, d’autres sont originales. ES Le
G. Briosr Er F, CAVARA. — I. Fungi parasiti della triste CT coltivata od utili, exsicati, delineatti e descriti. Fasce. ie 51 n° 26-à 59. Pavia 1889, in-4°,
Nous avons pra appelé l'attention de nos lecteurs (Revue ; 1889, p. 112), sur la belle publication des professeurs de PInstitut botanique de Pavie, nous sommes heureux de dire que le nouveau fascicule est digne en intérêt du premier et que les dessins origi- naux qu'il renferme, pour chaeun des parasites en nature publiés, est … riche de détails analytiques capables d'aider beaucoup l'étude de l'espèce. Voici la consistance du second volume. ke
26 Phylophthora infestans de By. sur feuilles du Solanum lycopersicum. 27 PRE para vilicola BK. et C. sur Vitis vinifera. 28 Ustilago Sorghi Lk. sur Sorghum vulgare. 29 Uromyces Trifolii Alb. et Schw. sur Trifolium si 30 U. caryophyllinus Seh.. sur Diantus caryoph. 31 Melanpsora belulina P. sur f. du Betula alba. 32 M. furinosa P. sur Saule. 33 Puccinia graminis P. forme æcidiospore du Berberis vulgaris. 34. P.. Phragmitis Sch. sur Phragnntes ER 35 P. Cerasi Cast. sur f. de ccrisier. 36. P fridis DC. sur £. d’un Iris cultivé. 37. P. Buxi, DC. sur f. de buis. 38. Puccinia Mal vacearum Mont. sur Malva sylv, . nos angium clavariæformis Jacq. sur Cra= A twgus oxyacantha. 40. Microsphaera penicillata Lev. sur Alnus glutinosa. 41 Oidium erysiphoides Fr. sur [. du Houblon. 42. Passalora baccilligera Mont. sur les f, de l’Auné. 43. Fusicladium pyrinum Lib. sur le poirier cultivé (feuilles et fruits). 44 Cereospora microsora Sace. sur le lilleul. 45 C. Rosaecola Pass. sur les f, des rosiers cullivés. Seploria populi Desm. sur les f. du peuplier noir. 47 S. castanaecola Derm. sur les. f. du châtaigmer. 48. Coniothgrium diplodiella Speg. sur les grams du raisin. 49 Lep- tothyrium acerinum Kze. su. l'erable. 50 Colletotrichum Lindemuthianum Br, et Cav. sur les légumes de l'haricot cultivé.
ae Reu. ae N.fasc. XX. 1889, in-4°, n° 951- 1000. ;
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tés. Les échantillons sont choisis avec soin et sont capables d’'inté- ressser les souscripteurs d’une publication à laquelle le vaillant éditeur donne tous ses soins. Voici la table de cette série à la formation de laquelle ont contribué indépendamment de M. le D'Rehm, M°* Bommer et Rousseau et MM. Alescher, Baumler, Heiniert Heunings, Krieger, Magnus, Naraschin, Niessl , et Sydow.
G 951 Helotium Schimperi, Naraschin. 952 Velutaria polytrichi, Rehm, nov. sp. 953 % _ Pezirella subglacialis, Rehm nov. sp. sur Nardus striela. 954 Wollisia cinerea v. qri- sella Sacc. f. Polygonati. 955. Lachnum juneicolum, PU. 956 Phragmospora amphi- bola, Mass. 957 Tympanis alnea, P. 958 Heterosphaera patella, Tose. 959 Karychia sabina (De N.) Rehm. 960 Briardia purpurascens, Rehm. 961 Stictis Sesleriæ, Lib. 962 Dothiora Sorbi, Fk]. 963 Saccobolus depzauperalus, Bk.et B. 264$. Kerverni,Boud. 965 S. Becki, Heim. nov. sp. 966 Ascophanus modestus, Heim. n. sp. 967 Thelebo- lus stercoreus, Tod. 968 Glonium graphicum Fr. 969. Lophodermium melaleucum …_ Fr. 970 Exoaseus borealis lokans. 971 Hydnotria Tulasnei, Bk. el B. 972 Claviceps microcephala, Wallr. 973 Clavicezs purpurea (Fries) Tol. f. Secalis. 974 Nectria Hen- riquesii Rehm. n. sp. s. feuilles vtv. d'un Musa cultivé. 975 Scirrhia Agrostidis (Ekl.) Wint. 975 (b.) Pezicula carpinea, P. 976 Eutypa velutina Wallr. 977 Nummularia Bulliardi ul. f. Tilue. 978 WMelogramma ferrugineum, P. 979 Diaporthe crassiuscula Sacc. et Bizz. 980 D. Bloxami, Cke. 981 D. eres, Nke. 982 D). nidulans, Nssl. 983 Nitschkia cupularis, P. 984 Leptosphaeria thalictri, Wint. 985 L. microscopiea, Kst. f. Typlae. ,86 L. conferta, Nss. 987 Zignoella arthopyrenoides, Rhm. n.-sp. sur cal- ._ luna vulgaris. 988 Sporormia ambigua, Niessl. 989 Massaria inquinans, Tod. 990 Mas- 24 sariella Curreyi Teil. 991 Chaetomium fimeti, FKI. 992 Hypocopra equorum. FK].f. -. Leporina, Nssl. 993 Rosellina abseondita, Rhm. 994 Clypeosphæria hyperici, Plow.et Phib, 995 Melanopsamma ruborum, Lib. 996 Her potrichia nigra, Hartg. 997 Sphae- rella Mariae, Saccr et Bom. 998 S. Patouillardi, Sacc. 999 Zopfia Rhizophila, Rah. 4000 Asferoma himantia, Pers. f. Peucedani.
CG. MassaronGo. Nuovi miceti dell agro Veronese.(Nuwov. (riorn. : Bot. Italiano), Avril 1889.
Voici les 27 nouvelles espèces de champignons que l’anteur fait connaître pour une contrée qu'avait cependant déjà étudié , il y _ a peu d'années, au point de vue mycologique, divers botanistes très - perspicaces, notamment MM. Saccardo, A. Berlese, Bizzozero, etc. L'auteur précise, après les diagnoses qu'il donne de chacune de ces espèces, les caractères essentiels sur lesquels il fonde ses créations _. et les espèces affines des mêmes genres, dont elles s’éloignent à peu ne près généralement par la forme ou les dimensions des spores. Lophidium subgregarium, sur le tronc du noyer. — Phyllosticta Bizzozeriana, sur les feuilles tombées de la vigne cultivée, (s’éloi- gne du P.viticola Sacc et Speg. par ses périthèces elobuleux= _coniques et ses sporidies de plus forte dimension. — D. caricae, feuilles mortes du figuier, — P, Alnicola, feuilles languissantes de l’'Alnus glutinosa. Rp helleboricola, feuilles lang. de VAT. viridis. — P, Baldensis, à la face: inf. des feuilles lang. de Peonia pere- - grina. P. Chæœrophylli, feuilles du CA. hirsutum. — P,. lremni- … acensis, feuilles lang. du Digilalis luleu. — Phoma Orobanches, _sur la corolle desséchée de l'O. rubens Placosphaeria Bartsiae, face inf. de la feuille du B. alpina. — Cytospora Ampelopsidis, sur l’ecorce des branches mortes de l'An. hederacea. — Stagonos- pora Castaneae, feuilles du châtaignier. — Septoria raphidospora,
— 926 — sur les bractées et sur le calice de la fleur du Gentiana utriculosa. — S. Iridis, feuilles lang. de l'Z. germanica. — Leptostromella
aquilina, sur le rachis de la fronde sèche du Péeris aquilina. —
Sporonema dubium, feuilles desséchées du châtaignier. — S, quer- cicolum, feuilles maladives du Q. robur. — $S. Castaneae, encore _ sur les feuilles sèches du châtaignier. — Pestatozziella Geranii pusilli, sur les feuilles maladives. — Cylindrosporium Melissae, feuilles et bractées florales du M. officinalis. — C. Pruni-cerasi, feuilles lang. du P. cerasus. — Ovularia alpina, feuilles del AI-
chemilla alpina. — 0. Betonicae, sur les feuilles viv. du B. alope-
curus. — Ramularia silenicola, sur les feuilles du S. inflata. — Fusicladium bicolor, feuilles du Chærophyllum hirsutum. — Hete- rOSpOrium goiranicum, sur les feuilles languissantes du Rosa ca- nina. — Brachysporium caliginosum, sarments desséchés de la vigne cultivée, espèce différente par le polymorphisme de la coni- die notamment, du B. oosporum Cord.
Pirorra. Osservazioni sopra alcuni Funghi. (Nuov. giorn. bot. ital., avril 1889).
Il s’agit, dans cet na mémoire, 1° de l'examen anatomique et évolutif de l’Ustilago plumbea Rostrup, retrouvé sur l’Arum ma- culatum en Italie, et qui semble devoir être rattaché au groupe des Entyloma, précisément dans le genre Melanothaenium By., et que l’auteur propose d'inscrire ainsi dans la nomenclature : M. plumbeum (Rostr.) Pir. — 2° de l'historique d’un champignon py- renomycète du genre Corylenia et du redressement du nom de l'espèce qui a été observée sur le Podocarpus Thumbergii (feuilles, rameaux et fruits), en Suède, en Allemagne et en Angleterre, sui- vant le Sylloge, à propos du parasite du Podocarpus elongatus W.1 provenant de l’Abyssinie. Quant à l'habitat ci-dessus, M. Saccardo a
reconnu l’erreur de la citation de son livre, la plante support vit au.
cap de Bonne-Espérance, et a été retrouvée depuis les voyages de Thumberg, dans l’Abyssinie. La synonymie de l’espèce a permis de relever d’autres erreurs. Persoon indique son Sphæria turbinata sur une graminée, ensuite sur une Ensifere. M. Pirotta complète les caractères spécifiques du genre Corylenia, donnés en 1884 par Winter et, de concert avec M. Saccardo, réunit à l’espèce, l’ancien Mucor clavatus de Linné et propose de l’inscrire ainsi à l'avenir : Corylenia clavata (L), Sacc. in litt. — 3° de la création d’un nou- veau genre de pyrénomycètes, le G. Pseudolizonia, à propos d’un parasite du perianthe du Polytrichum commune. Voici les caractères du nouveau genre, proposé pour le Pseudolizonia Baldini. R. Pirotta : Perithecia carbonacea, simplicia v. aggregata, subsphae= rica, breviter papillata, laevia, apice mycelii rhizomorphici insi- dentia. Asci 16 spori, paraphysati. Sporae didymae fuscescentes.
Remarques sur quelques champignons au point de vue de l'hygiène et de la thérapeutique, par le locreur Riu de Raon-l’Etape (Vosges). Rambervilliers, 1889,
Cette étude ne comprend que quelques pages, et cependant elle contient quantité d'observations nouvelles et d’apercus originaux, Nous n’en citerons que quelques exemples.
PUR ET EP CT RO ET BP
L he ns LE, Lara)
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L'auteur a constaté la manière dont diverses espèces comestibles agissent sur le tube digestif. [1 a trouvé que l'Amnita rubescens a une action laxative, qu’il en est de même des russules à suc doux; que les russules à suc acre sont à faible dose fortement purgatives, — qu'il en est de même de l’Amanita junquillea, absorbée en quan-
_ tité considérable, et des Clavaires alors surtout qu'elles sont un peu
vieilles, — qu’au contraire quelques espèces, telles que le Tricho- loma portentosum, déterminent la constipation.
Il a observé sur lui-même le genre de sommeil que procurent certaines espèces : l’Amanila rubescens produit un sommeil trou- blé par des rêves pénibles, les situations s’enchevêtrent sans que l'esprit puisse trouver de solution et de calme : les russules, au con- traire, amènent un sommeil paisible et réparateur : l’'ÆZydnuin squammosum ;rovoque une surexcitation particuliére qui ne tra- duit pas une série d'images très nettes se succédant les unes aux autres avec une grande rapidité. Ce dernier provoque en outre l'ir- ritation et la turgescence des organes urinaires, souvent accompa- gnées de douleurs dans la miction.
L'auteur souhaite que la chimie parvienne à isoler ces principes doués de propriétés si remarquables afin que la médecine puisse un jour en tirer parti. Mais dès à présent, l'hygiène peut certainement faire son profit des observations sages et judicieuses du docteur Raoult.
NOUVELLES
CULTURE DE LA MoRiLze. Nous empruntons au dernier Bulletin de la société d’'Acclimatation l’intéressante note suivante présentée par M. le baron d'Ivoire : Choisissez une plate bande, un carré planté d’Artichauts. Si ce terrain est très sec, amendez-le en l’arrosant plusieurs fois pendant l'été avec de l’eau dans laquelle vous aurez fait dissoudre un peu de salpé- tre, une poignée de salpêtre suffit pour un grand arrosoir. — Si le pays que vous habitez ne produit pas naturellement la Morille, il faut, pour assurer le succès, jeter çà et là quelques morilles pour semences, Des morilles sèches peuvent suffire. Le résultat est plus certain avec des morilles fraiches. Huit ou dix morilles suffisent pour en introduire le mycélium dans un espace de 30 à 40 mètres. Une fois que la morille a été installée, elle se ressème d'elle-même, pourvu que l’on renouvelle les conditions de germination et de fermentation que je vais indiquer. En automne, quelques jours avant l’époque où l'on a l'habitude de donner une couverture aux plants d’Artichauts pour les protéger contre les rigueurs de l'hiver, répandez autour des pieds d’Artichauts de la manière la plus égale possible, et de façon à recouvrir le terrain légèrement sans dépasser une épaisseur de À centimètre, du marc de pommes ayant servi à faire du cidre. Egalisez avec un râteau et piétinez là où l’épaisseur de la couche de marc serait trop grande, afin de la réduire. Après avoir répandu le marc de pommes sur le carré d’Artichauts, il faut le laisser s’essuyer, s'asseoir pour ainsi dire, pendant une semaine ou deux. Ensuite il faut ajouter une seconde couverture de feuilles sèches.
Le choix des feuilles n’est pas indifférent. Celles de Platane donnent un mauvais résultat. Les feuilles de Charme conviennent très bien. Les feuilles de Marronnier semblent aussi très avantageuses. Les feuilles de Hêtre, de Frêne, de Chêne, un mélange enfin des feuilles diverses que l'automne fait tomber sur la terre dans tous les parcs et les jardins pourra très bien servir. On étendra sur ces feuilles de petites branches sèches pour
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empêcher que les vents d'hiver ne les emportent et ne découvrent le terrain. = Après l'hiver, vers le 1er avril, un peu plus tôt dans les pays. précoces, un peu plus tard dans les pays moins chauds, il faut enlever les branches sèches qui retiennent les feuilles, et, au moyen d’un petit râteau, enlever légèrement une païtie des feuilles elles-mêmes. Cette opération doit se faire avec une sorte d’habileté et une_ certaine délicatesse, Si l'on enlève trop complètement les feuilles, le terrain se dessèche, se durcittropi si on laisse trop de feuilles, les mor illes restent cachées et poussent avec moins de régularité. Il faut donc laisser une couche très légère de feuilles, de façon à maintenir l'humidité du terrain, sans gêner l'éclosion des moril- les, qui aura lieu plus ou moins tôt, suivant la température ou l'altitude du terrain cultivé.
Cest vers le 15 avril environ qu'on verra paraitre les premières morilles. Il faut les surveiller pour les cueillir lorsqu'elles ont atteint une grosseur moyeñne. Les pluies douces d'avril et du commencement de mai renou- vellent, pour ainsi dire, les morilles comme à vue d'œil. Dans les années suffisamment humides, et si le terrain n’est pas trop restremmt, on pourra récolter les morilles comme on récolte les asperges, tous Les deux jours, si. ce n’est tous les jours, en laissant bien entendu les morilles trop petites sans les cueillir.
— L'HERBIER CooKkE. — Une note du dernier numéro du Grevillea, indi- que l'importance de cet herbier que Pauteur a tranféré dans les collections royales de botanigee du jardin de Kew. Le nombre des spécimens de champignons de cet herbier est le double du nombre de Pherbier de Ber- keley. Il comprend :
Hyménomycètes, 10,000 ; Gasteromycètes où Myxomycètes, 2,000 ; Usti- laginées et Urédinées, 6,000 ; Discomycètes, 6,000 ; Pyrenomycètes, 12,000 champignons impar faits, 9,000, en tout 56 “mille espèces. Les principaux mycologues qui ont concouru à la formation de cette très importante col- lection de funginées sont : Berkeley, Broome, Bloxam, de Cesati, Currey, Gurtis, de Notaris, Duby, Ellis, Fries, Kalchbrenner, Leveillé, Montagne, Peck, Ravenel, Rabenhorst, Westendorp, Winter, etc., etc.
— Sous Je titre de : Die Piulzkranheiten unserer Kulturgewachse (Les maladies des plantes cultivées) M. le baron K. de Thumen publie à Berlin (Lithographie en couleurs de W. À. Myn) un ouvrage de cent tableaux in 89, représentant les plus importantes maladies des plantes rurales, pota- gères, de la vigne, des arbres fruitiers et des arbres des forêts. IL y a dans lonvrage un tableau spécial pour chaque maladie, complété par les spores des champignons. Ces tableaux seront libres afin d’être distribués ou détachés suivant lPétude que leur possesseur voudra suivre. Une double page de texte allemand et de diagnoses latines, accompagne les figures et aide le lecteur à connaître le parasite nuisible à tous les points de vue de son histoire ainsi que les moyens propres à le combattre. La 4er livrai- son contenant 10 tableaux sera expédiée au prix de 6 fr. 25 sur demande adressée à l’auteur, à Gortz (Autriche) ou à la direction de la Revue Myco- logique.
— M. H. de Mortillet, dont les visiteurs de l'Expositon internationnale de Paris, ont pu voir les intéressantes récoltes d'Hymenomycètes des forêts du Dauphiné, nous prie d'annoncer qu’il transporte, à partir du 4er octobre, à Bonifacio (Gorse), sa résidence primitivement fixée à Meylan (Isère). — M. H. de Mortillet propose aux Mycologues français et étrangers l’êchange d’espèces de leur pays contre des specimens de la flore mycolo- gique de la Corse.
Le Rédacteur en Chef-Gérant G. ROUMEGUÈRE :
Toulouse, == Imp. Marqués et C!°, boulevard de Strasbourg, 22:
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REVUE MYCOLOGIQUE 1889 TAB.LXXXIH.
T = À - = F. Sage. den. JU] AU Lu C'Roumeguêre Sc.
FUNGI LUSITANICI NOVI À Rosellinia amblystoma. sp. n. 4. Leptosphæria oblusispora sp.n. À Anthostoma anceps. sp.n. 5. Metasphæria conimbricensis spn.
3 Apiospora striola var minor. sp. n. 6. Pleospora pustula spn.
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CHAMPIGNONS DESTRUCTEURS DU BOIS.
EVUE MYCOLOGIQUE 1889.
Revue Mycologique 1889 TAB, LXXVI
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| Revue Mycologique 1889. TAB, LXXXX
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TAB. LXXX IX.
Revue Mycologique 1882
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Revue Mycologique 1882. TAB. LXXXAI.
TAB. XVI.
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Revue Mycologique 1889. TAB. LXXMII.
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