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BENZ — Ecole polytechnique fédérale de Zurich T. FREYVOGEL — Université de Bale H. GLoor — Université de Genève W. MATTHEY — Université de Neuchatel A. SCHOLL — Université de Berne J. SCHOWING — Université de Fribourg P. VoGEL — Université de Lausanne V. ZISWILER — Université de Zurich Le Président de la Société suisse de Zoologie Le Directeur du Muséum de Geneve et de la Revue suisse de Zoologie Administration MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE 1211 GENEVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: SUISSE Fr. 225.— UNION POSTALE Fr. 230.— (en francs suisses) Les demandes d’abonnement doivent étre adressées a la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Muséum d’Histoire naturelle, Genéve =, Tome 89 Fascicule 1 1982 REVUE SUISSE ZOOLOGIE ANNALES DE LA SOCIETE SUISSE DE ZOOLOGIE ET DU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE GENEVE IMPRIMERIE KUNDIG MARS 1982 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE TOME 89 — FASCICULE 1 Publication subventionnée par la Société helvétique des Sciences naturelles et la Société suisse de Zoologie Redaction VILLY AELLEN Directeur du Museum d’Histoire naturelle de Genéve FRANCOIS BAUD Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Genéve VOLKER MAHNERT Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Genéve Comité de lecture G. BENz — Ecole polytechnique fédérale de Zurich T. FREYVOGEL — Université de Bale H. GLooR — Université de Geneve W. MATTHEY — Université de Neuchatel A. SCHOLL — Université de Berne J. SCHOWING — Université de Fribourg P. VoGEL — Université de Lausanne V. ZISWILER — Université de Zurich Le Président de la Société suisse de Zoologie Le Directeur du Muséum de Genéve et de la Revue suisse de Zoologie Administration MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE 1211 GENEVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: SUISSE Fr. 225.— UNION POSTALE Fr. 230.— (en francs suisses) Les demandes d’abonnement doivent être adressées a la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Muséum d’Histoire naturelle, Geneve | | Tome 89 | Fasc. 1 | p. 3-6 Genève, mars 1982 Revue suisse Zool. Sur le genre monotypique Parasitus Latr. (Parasitiformes, Parasitidae). Diagnose, définition, distribution par C. ATHIAS-HENRIOT * ABSTRACT On the monotypic genus Parasitus Latr. (Parasitiformes, Parasitidae). Diagnosis, definition, distribution—The paper gives, on the one hand, the diagnostic semiology of the genus, on the second hand, main generic features associated with the former; more- over it seems that Parasitus coleoptratorum (L.) is actually one species (not a “multi- specific” species as it is frequently the case for parasitid ones). P. coleoptratorum is known from Europe, Iceland, Faroe and British Isles, Siberia, Israel and Chili. New records are from Corsica, Maghreb and Canada. Je mets à profit un dépòt, aux Musées d’Histoire naturelle de Genève et de Copen- hague, de spécimens de Parasitus coleoptratorum (L.), pour faire une mise au point systématique sur ce taxon et donner des compléments aux signalements antérieurement publiés (pour ceux-ci, consulter HYATT 1980, MICHERDZINSKI 1969). Parasitus Latreille, 1795 Syn.-Carpais Latreille, 1795 (part.); Gamasus Latreille, 1802; Coleogamasus Tikho- mirov, 1969. Générotype-Acarus coleoptratorum Linné, 1758 (Syn.-Eugamasus celer (C. L. Koch) sensu HOLZMANN 1969; Parasitus (Coleogamasus) celer Tikhomirov, 1969). Dans la présente note, je poursuis la mise en ordre systematique des Parasitidae Oudemans, 1901 sensu JUVARA-BALS, 1972 (ATHIAS-HENRIOT 1977, 1978 a, b, 1979 a, b 1980, 1980 b, c, d, 1981 a, b, c, d) par la justification de son titre. Le générotype a été illustré (HOLZMANN 1969; HYATT 1980; MICHERDZINSKI1969;. . .) de manière a permettre la reconnaissance de l’espèce; de plus, rien dans la littérature * Station Biologique, F-24620 Les Eyzies, France. 4 G. ATHIAS-HENRIOT ou mes observations personnelles ne m’a semblé faire soupçonner un piège de la nature espèce « multispécifique »,...; ces circonstances me dispensent d’iconographie. Deutonymphe est abrégé en DN. DIAGNOSE Glande gv2 plétho-idiotaxique (multiplicateur +20); adénochorème (ATHIAS- HENRIOT 1972) ainsi formé bordé de files d’oncophyses, lesquelles ont sans doute à voir avec l'écoulement du produit de l’organe. Spermatotrème réduit à une perforation arrondie. Limbe tégulaire a bord triangulaire, découpé (2, DN). Poils dorsaux dimorphes (davantage chez la DN que chez l’adulte). Poils paraxiaux du génual pédipalpaire entiers, émoussés. DÉFINITION A la précédente sémiologie, peuvent être ajoutés les principaux caractères qui lui sont corrélatifs. Face dorsale orthoadénique, avec rapprochement des organes gd8/id13; gvl pré- sente; gv3 absente. Pas de cingulum (9). La denture du mors mobile (9, DN) se rapporte au type fondamental tridenté, tout en s’en écartant par la présence de 2-3 denticules accessoires. Au tII-IV des adultes, verticille subdistal tétratrichosique rassemblé et distal; chez la DN, ce verticille est (comparativement) modérément distant de l’apex tarsal; dans cette stase, le tI présente une coupure subdistale et la scléritisation opisthogastrique un seul poil V. Parasitus coleoptratorum (Linné, 1758) L'espèce est un des gamasides les plus anciennement nommés et fréquemment observés; elle le doit probablement à sa grande taille (idiosome de la DN, un bon mm; de la 2, autour de 1,5 mm) et aux mœurs phorétiques de la DN, phénomènes qui aug- mentent les chances de se faire remarquer par un observateur « neutre ». On la récolte dans les milieux riches en matière organique (litières, humus, fientes, substances pourrissantes, nids de petits mammifères). La DN est phorétique sur coléop- tères, principalement scarabéides. En dehors de l’Europe continentale où elle est très répandue, elle est connue d'Islande, des Iles Britanniques et Faroë, de Sibérie occidentale et du Chili (références détaillées in HYATT 1980 et MICHERDZINSKI 1969). Outre des spécimens d’Islande et d'Europe, j'ai examiné du matériel de Corse, Maghreb et Canada. Les subtrats relevés sont, dans l’ordre de dominance: litière et humus (environ 34 des cas), bouses, scarabéides, bois pourri, terreau. Dans deux prairies permanentes de France tempérée, objets d’investigations éco- systémiques, des échantillonnages pédofaunistiques ont révélé la présence de l’espèce, mais à une dominance gamasologique extrêmement faible. Il s’agit d’une parcelle expéri- mentale au Haras-du-Pin (lieu-dit Borculo), en Normandie (F/1148) et d’un pré de l'Abbaye de Citeaux, en Bourgogne (F/76). LE GENRE MONOTYPIQUE PARASITUS 5 Dans la première (échantillonnage à l’extracteur « haut-gradient », 1969-1971), des DN ont été récoltées en mars-avril et des adultes sont apparus en avril, dans tous les cas dans le stramen. En F/76 (échantillonnage aux pots-piéges, 1965-1966), les DN ont été capturées de décembre a début mai, moment auquel on a aussi recueilli des adultes. ZUSAMMENFASSUNG In der Arbeit werden einerseits die diagnostische Semiologie der Gattung, anderseits die damit verbundenen Hauptgattungsmerkmale beschrieben. Es scheint sich bei Para- situs coleoptratorum (L.) um eine echte Art zu handeln (und nicht um eine ,,multispezi- fische“ Art, wie es der Fall ist bei zahlreichen Parasitidenarten). P. coleoptratorum ist vom europäischen Festland, den Britischen Inseln, Island, den Faroern, aus Sibirien, Israel und Chile bekannt. Neunachweise beziehen sich auf Korsika, Nordafrika und Kanada. REFERENCES ATHIAS-HENRIOT, C. 1972. Gamasides chiliens (Arachnides). II. Revision de la famille Ichthyosto- matogasteridae Sellnick, 1953 (= Uropodellidae Camin, 1955). Archos Zool. Est. S. Paulo 22 (3): 113-191, 12 pls. — 1977. Untersuchungen über die Gattung Neogamasus Tikhomirov, mit zwölf neuen Arten aus Korea (Parasitiformes, Gamasida). Annis hist. nat. Mus. natn. hung. 69: 311-341. — 1978a. Paracarpais n.g. (type Gamasus furcatus G. & R. 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INTRODUCTION There is a significant number of papers on flies collected in caves, however the research work in several cavernicolous groups of animals is far more advanced than in dipterology. The earlier works on cavernicolous flies were summarized by WOLF (1934-38); among the papers after his Catalogues only LERUTH 1939, COLLART 1940, 1942, VANSCHUYTBROECK 1943, SEGUY 1963, AELLEN & STRINATI 1962, MATILE 1962, Papp & PLACHTER 1976 are mentioned here, but, in the last four decades several dozens of papers contain data on cave-dwelling flies. In contrast to these facts, I am sad to say, our knowledge on the general relations of cavernicolous flies to their habitat has been little enriched during recent years. The principal reasons for this situation may be summarized as follows: 1) The dipterists accepted readily all of the reasoning in the general relations of the cavernicolous animals, which were based on animal groups other than flies. 2) The majority of the dipterological works was based on small materials collected in a given country or region. 3) The overwhelming majority of these fly materials were collected in the entrance zones of caves, and thus numerous dipterous species were regarded as “cavernicolous”, although they only enter the caves accidentally (e.g. Tachinidae). 4) The life habits of numerous dipterous species were unknown, this is why earlier authors were unable to judge whether a given fly species was cavernicolous or not. 5) The identification of flies was made by non-specialists with some exceptions, or, one dipterist alone was not able (and cannot be able) to identify every fly species. All these resulted in publications of misidentifications, in misinterpretations of species. * Zoological Department, Hungarian Natural History Museum, H-1088 Budapest, Baross u.13, Hungary. 8 L. PAPP Let me illustrate this severe judgment by two examples. CoLLART 1942 published trogloxenic species without exception under the title biospeleology. WANSCHUYTBROECK’s (1943) paper involved partly misidentifications, partly trogloxenic species, only a half of his species belongs to the group which propagate in the aphotic parts of caves. His table to summarize the occur- rence data of the species of Sphaeroceridae in caves of Europe is a very useful summary but among the 38 species listed there was only one true cavernicolous species and 11 troglophilous species. In recent years our knowledge on cavernicolous flies has been enhanced not only quantitatively but qualitatively. This is a consequence of the development of our science and the exclusion of the above mentioned failures. Namely, 1) Several dipterous groups have been revised, in which at least some of the species are cavernicolous (Trichoceridae, Limoniidae, some Mycetophiloidea groups, Sphaero- ceridae, Helomyzidae; e.g. BOURNE 1979, several works of Matile, Plassmann and Plachter, GORODKOV, 1962, 1970, ROHACEK 1976, etc.); thus the taxonomical reference basis has been much widened and hence the exact identification of the cave-dwelling species becomes possible (eventually also for non-specialists in dipterology). 2) Some very extensive (and well-dated) materials were collected (first of all for the collection of Muséum d’Histoire naturelle Geneve) in caves. The study of these materials enables us to revaluate the conclusions, which were based on former scattered and non-systematical collections. 3) The part of the reference basis for species has been very much widened, which is incorrectly called “autecology” (the better knowledge of the life habits of species, of their physiological characteristics and potentials, of the population dynamics, etc.). After studies on the large dipterous cavernicolous materials of the Geneva Museum (Papp 1978 and materials below) and after revaluating a significant part of the data in earlier literature, the present author thinks that it is possible to remark on some more general points, such as the species compositions of the cave-dwelling flies of Europe and the characteristics of the true cavernicolous fly species. It is clear that the present author was not able to identify all of the dipterous species collected in caves but after a work in several fiy families, which are not related, he thinks that the identification of the remaining groups will not result in major changes of the general picture outlined below. The fly species other than listed below were sorted out into families and genera. In the collection of the Museum d’Histoire naturelle Geneve there are important materials of Sciaridae, Mycetophilidae, Bolitophilidae (species of the genera Bolitophila and Messala), Psychodidae, Culicidae, Limoniidae (mainly species of Limnobia), Dolichopodidae, which are still awaiting identification work by specialists in these groups. We may state that: 1) The dipterous fauna of European caves is very poor in species. It is apparent that among the 110 fly families which occur in Europe not more than nine involve true cavernicolous species and troglophilous species; they are as follows: Trichoceridae (4-5 species) Sciaridae Mycetophilidae Bolitophilidae (4-5 species) Limoniidae Lonchopteridae (2 species) CAVERNICOLOUS DIPTERA 9 Phoridae Helomyzidae Sphaeroceridae There are eight other families containing species, which occur abundantly in caves in the imago form (the position of the nycteribiid species is special): Anisopodidae, Cecido- myiidae, Psychodidae, Culicidae, Dixidae, Dolichopodidae, Milichiidae, Nycteribiidae. 2) The true cavernicolous species only occur in a single cave or continuous cave system. The Grundwasser, or water generally, cannot play a röle in their distribution; their physiological abilities, which are adapted to the cave habitat (i.e. not only to the cold and humid conditions but also to complete darkness), do not permit them to go from one cave to another. There are extremely few of these species in Europe, namely: three species of Copromyza (subgenus Speomyia): absoloni, hungarica, parentela, two undescribed species of the subgenus Copromyza (Crumomyia) from the St-Vincent cave (France) and Gymnomus troglodytes Loew. Probably some species of Niphadobata and a small number of the species of Sciaridae and Mycetophilidae occurring in caves will prove to be true cavernicoles. 3) The true cavernicolous species are isolated not only in space but also in time from the fauna of the area around the entrance of caves. That is to say that the true cavernicolous species originate from species, which lived at different periods of the Pleistocene (evidence, not detailed here, gives the time lapse for this period as less than 500,000 years). Those ancestral species were adapted to the cold and humidity and in these respects they were stenoec species. They found a shelter in caves from higher temperature and relative dryness in warmer periods, but in the course of their adap- tation to the cave habitat their physiological potentials suffered changes, and these latter changes condemned them to caves. It is worth mentioning that there is no trace of the so-called tercier elements in the cavernicolous fly fauna of the European caves (c.f. Coleoptera). All of the other flies, which are collected in caves, including also the troglophilous species (see below) can be included in the fauna of the surrounding area of the cave entrances, particularly in winter. 4) Beside the true cavernicolous species it seems necessary and reasonable to separate another group: the species which are not true cavernicolous but which are able to complete their life cycle in the aphotic parts of caves with constant temperature and humidity values (Triphleba antricola, Limosina bequaerti, Limosina racovitzai, Scolio- centra villosa, Helomyza captiosa, etc.). This is the group which we may name as tro- glophilous to make a severe distinction, since these species occur not only in caves but also in cellars, rock-slits, and in burrows of small mammals. The number of these species is also very low when compared to the total fly fauna of a given country. They occur widely in many caves of Europe and the group embodies the majority of the specimens of flies in the aphotic parts of European caves. In winter these troglophilous species are found crawling on soil surface or on snow and they also occur in places like stables, cesspools, open-air lavatories, etc. During the cold season with low tem- perature and high humidity they are able to move from one cave to another. The group- ing of all the other species (i.e. not true cavernicolous and not troglophilous species) — including the present author’s acceptance of the grouping proposed by Dudich 1932 (see PAPP & PLACHTER 1976) — is unreasonable, as the other species differ from each other and may only be treated species by species. Any fly species can enter a cave by chance and the probability of an occurrence is different for each species reflecting the differencies in their life habits. 10 L. PAPP 5) The true cavernicolous species or the island species (see Darwin) give fine examples to demonstrate the existence of evolution. However the study of cavernicolous species (incl. flies) are not exemplatory for the exploration of the more general processes of evolution, because they are blind alleys of evolutionary lines. New evolutionary lines cannot develop from these species and they will become extinct together with the destruction of their cave or cave system or by major changes in the ecological factors of their cave. Thus we may suppose, not without reason, that numerous cavernicolous species have become extinct during past geological ages without leaving trace of the existance. The consequence of Item 3 for the general theory of evolution is that if there are changes in the milieu (even major ones), the species are not obliged to adapt to that changed milieu by changes of their properties but they can find a milieu where they are able to survive without any changes in some of their characteristics (physiological potentials determined by the genetical code). For the other (ecological and morpho- logical) characteristics of the true cavernicolous flies see the summary of PArp & PLACHTER 1976. It seems necessary to insist that all these statements refer only to the caves of Europe, which were greatly influenced by the Ice Ages. In the caves of North Africa some (2-3) species of Dolichopodidae appear to dominate, in African caves some nematocerans (Sciaridae, ?Cecidomyiidae); while in the caves of tropical areas species of Chyromyidae, Milichiidae and Chloropidae are to be found. Below, the data for 1576 fly specimens of 61 species of 13 Dipterous families are listed which were collected in more than 60 caves of Switzerland, nearly 70 caves of France and one to three caves each of Italy, Austria, Germany, Great Britain, Yugoslavia, Morocco, New Caledonia and Kenya. Other than the species listed here five species new to science were found (two species of subgenus Copromyza (Crumomyia) from France, one species of Phyllomyza from Sri Lanka and two species of Leptometopa from the Fiji Is.), which will be described in a future paper. In the fly families listed below one species each of Prosopantrum (Helomyzidae) and Pholeomyia (Milichiidae) and the species of Megaselia (Phoridae) and some females of Drosophila remain unnamed. Listing the locality data the names of collectors, who collected the majority of these materials, are given in short, as follows: A = Villy Aellen, B = John D. Bourne, C = J. Colin, hC = H. Colin G = R. Gigon, H = Berndt Hauser, J = J. P. Jéquier, R = Ch. Roth, S = Pierre Strinati, Sp-Cl = Spéléo-Club des Montagnes Neuchäteloises. I would like to express my most sincere thanks to the collectors of the materials examined, and especially to Dr Villy Aellen, the Director of Muséum d’Histoire natu- relle Genéve for making this invaluable material available for identification. My thanks also to John D. Bourne for his supervisory work of the English version of my text. DIPTEROUS SPECIES AND THE CAVES WHERE THEY WERE COLLECTED TRICHOCERIDAE Trichocera hiemalis (De Geer, 1776) SUISSE: grotte de la Baume, NE 4, 11.7.78 (S, A): 2/1; FRANCE: gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3.76 (B): 0/1. A common species in Europe in winter; its larvae develop also in entrance zone of caves. | CACERNICOLOUS DIPTERA 11 Trichocera maculipennis Meigen, 1818 SUISSE: gr. des Dentaux, VD 21, 20.6.79 (A, S): 0/1; gouffre du Chevrier, VD 39, 14.6.64 (S, R, A): 0/1; Cave Noire, VD 43, 26.5.60 (S): 1/0; Nidlenloch, SO 1, 25.5.72 (S, A): 1/0; Höhle am Rütistein, SZ, 2.7.67 (S, A): 0/1. FRANCE: gr. du Brudour, Dröme, 30.6.80 (S, A): 1/0; gr. de St-Vincent, Melan, Thoard, Alpes Hte-Prov., 11.4.77 (B): 3/4. 13 specimens. Trichocera regelationis (Linné, 1758) SUISSE: gr. aux Fées supérieure de Vallorbe, VD 6, 20.3.79 (S, A): 1/1; gr. du Grand Bochat, NE 33, 17.7.78 (S, A): wings of a specimen; gr. de Prepunel, NE 12, 8.10.78 (A): 0/1; FRANCE: gouffre G 10, Bois du Petit Failly, Meuse, 10.77 (P. Gomez): 3/6; gouffre G 7, ibid.: 0/1; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3—27 m, 12.75, 3.76, 4.76 (B): 0/13; gr. de l’Evêque, Torcieu, Ain, 12.75 (B): 0/2; grotte des Cinq, Torcieu, Ain, 12.75, 3—5.76 (B): 0/10; gr. des Droums, Goumois, Doubs, 17.10.61 (G): 0/1; gr. de Montecey, Hte-Saöne, 20.4.66 (hC): 0/1; gr. de la Baume, Echenoz-la-Méline, Hte- Saöne, 31.11.66 (hC): 1/0. 42 specimens. Its larvae are frequently found in caves, thus it can be regarded as a troglophilous species. Trichocera saltator (Harris, 1782) SUISSE: gr. de St-Brais I, BE 9, 23.4.64 (A, S): 0/1. FRANCE: gr. des Cinq, Torcieu, Ain, 11.76, 3.76 (B): 1/12. Rarely found in caves (cf. also STRINATI 1966). LIMONIIDAE Rhypholophus haemorrhoidalis (Zetterstedt, 1838) FRANCE: gouffre G 10, Bois du Petit Failly, Meuse, 10.77 (P. Gomez): 1/0. The majority of the Limoniids in these materials (mainly Limnobia species) were left unnamed this time, only this species with peculiar male genitalia was identified; first record from caves. ANISOPODIDAE Anisopus fenestralis (Scopoli, 1763) FRANCE: gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 5.76, 6.76 (B): 0/3; gr. des Cing, Torcieu, ! Ain, 12.75, 4.76, 6.76 (B): 10 ex.; gr. de l’Evêque, Torcieu, Ain, 3 m, 6.76, 10.76 (B): 1/1. 15 specimens. Surely not a troglophilous species but often collected in the entrance zone of caves. Its larvae develop in sap of wounds of trees. 12 L. PAPP MYCETOBIIDAE Mycetobia pallipes Meigen, 1818 FRANCE: gr. des Cing, Torcieu, Ain, 6.76 (B): 0/1. A rare European species; first record from caves. LONCHOPTERIDAE Lonchoptera tristis Meigen, 1824 SUISSE: gr. du Condor, BE 40, 3.9.80 (S): 1/0. FRANCE: gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3—15 m, 8.76—10.76 (B): 12/6; grottes de Rochecourbon, St-Porchaire, Char-Mar., 2.8.78 (A): 2/2. Repeatedly found in caves (e.g. AELLEN & STRINATI 1962, STRINATI 1966) but not troglophilous. PLATYPEZIDAE Platypeza aterrima Walker, 1849 FRANCE: gr. de l’Evéque, Torcieu, Ain, 4.76, 10 m (B): 1/0. Trogloxenic; its larvae develop in all probability on fungi. PHORIDAE Triphleba antricola (Schmitz, 1919) GERMANY: Erdmannshöhle, Hasel/Wehr, 6.5.65 (A, S): 2/0. AUSTRIA: Weinstock- stollen III bei Innsbruck (Tirol), Barberfalle, 6.12.65 (H): 3/6. SUISSE: gr. de St-Martin, VS 1, 2.5.80 (S. A): 3/0; ibid., pièges, 11.7: 1/36; gr. de la Fenatte, Epauvillers, Jura, 17.9.78 (A, S): 0/2; gr. des Roches Bornel, NE 42, 17.7.78 (S, A): 1/1; Böcc de la Ratategna, TI 27, 7.8.62 (A, S): 0/3; gr. du Pontet I, VD 29, 30.8.77 (H, S): 1/22; ibid., piege du 11 au 30.8.77 (S, H): 0/12. FRANCE: gr. de St-Vincent, Mélan, Thoard, Alpes Hte-Prov., piege molester, 12.7.78 (B): 1/0; gr. des Cing, Torcieu, Ain, 6.76—12.76 (B): 5/15; gr. du Lichen, Onnion, Hte-Savoie, 19.8.64 (S, A, R): 1/1; gr. de Chariez, Hte-Saöne, 9.3.72 (hC): 0/1; gr. de Montcey, Hte-Saöne, 16.3—5.11.66 (hC): 6/39; gouffre de Malatrait, La Pesse, Jura, 22.8.68 (C): 0/1; gr. de Combe-l’Epine, Calmoutier, Hte-Saöne, 25.4.66 (hC): 0/1; gr. de Champdamay, Quincey, Hte-Saöne, 28.5.66 (hC): 1/5; gr. du Queire, Ariège, 17.10.70 (S): 0/1; gr. de Grange-Mathieu, Chenecey, Doubs, 18.8.68 (hC): 2/7; gr. Beaumotte, Montbozon, Hte-Saöne, 12.3.72 (hC): 0/1; gouffre du Bois de Banc, Les Bouchoux, Jura, 20.8.66, 10.8.68 (C): 0/2; gr. de la Baume, Chaux-les-Port, Hte-Saöne, 29.9.67 (hC): 0/2; trou du Bouc, Granges-le-Bourg, Hte-Saöne, 19.3.72 (hC): 0/1; trou de la Cottelotte, Damp- valley-lès-Colombe, Hte-Saöne, 26.12.66 (hC): 0/1; gr. de la Baume, Echenoz-la-Meline, Hte-Saöne, 25.5.66, 31.11.66 (hC): 13/44; gr. de Cerre-les-Noroy, Hte-Saône, 10.7.68 —_—---@-t—Èl+t°{-_-=* CAVERNICOLOUS DIPTERA 13 (hC): 0/3; goulet de la Vouivre, Matafelon, Ain, 21.3.64 (C): 1/0; gr. de Quincey, Hte-Saöne, 3.12.66 (hC): 1/6; gr. de Chagez, Hte-Saöne, 16.3.72 (hC): 0/1; trou des Araignees, Presle, Hte-Saöne, 12.3.72 (hC): 0/1; de la Grande Baume, Chaux-lés-Port, Hte-Saöne, 10.6.66 (hC): 0/4; gouffre G 10, Bois du Petit Failly, Meuse, 10.77 (P. Gomez): 0/3; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 29.7.76—20.10.77 (B): 12/143; gr. de l’Eveque, Torcieu, Ain, 3.76—10.76 (B): 13/24; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3 m—30 m, 12.75—3.76 (B): 16/40; ibid., COD 9, 21.7.77 (B): 1/0. 83 3, 433 = 516 specimens. This is the most typical troglophilous species of the European flies; at the same time it is very abundant. Found also in other European countries (see Wolf 1934-38). Triphleba aptina (Schiner, 1853) AUSTRIA: Weinstockstollen III bei Innsbruck (Tirol), Barberfalle, 6.12.65 (H): 17/19. Suisse: Grand creux de Montfaucon, BE 37, 28.9.77 (S): 1/3. FRANCE: gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 6.76, 19 m, (B): 0/1; gr. des Ecolais D, Choux, Jura, 17.8.66 (C): 0/2; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 29.7.76—20.10.77 (B): 10/37. 28 3, 629 = 90 specimens. A troglophilous species, though less common than antricola; sometimes collected together. DRYOMYZIDAE Neuroctena anilis (Fallén, 1820) FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 21.6.77 (B): 0/1. Not troglophilous but sometimes found in caves (e.g. STRINATI 1966). HELOMYZIDAE Suillia affinis (Meigen, 1830) FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 29.7.76, 21.6.77, 20.10.77 (B): 2/4; gr. des | Cing, Torcieu, Ain, 1 m outside, 7.76, 10.76 (B): 2/0. All parts of Europe; larvae in . fungi, imagos often found in soil traps. Suillia bicolor (Zetterstedt, 1838) FRANCE: gr. des Cing, Torcieu, Ain, at entrance, 10.76 (B): 1/2. A Palaearctic | species, larvae common in fungi. Suillia fuscicornis (Zetterstedt, 1847) FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, S3, 23.11.76 (B): 1/0. A Palaearctic species; reared from several species of mushrooms but less common than bicolor. 14 L. PAPP Suillia laevifrons (Loew, 1862) FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, S2, 21.6.77 (B): 0/3; gr. des Cinq, Torcieu, Ain, 1 m outside, 10.76 (B): 1/0. Known from North Europe and in central zone of Europe; a trogloxenic species. Suillia notata (Meigen, 1830) FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 31.8.77, 23.11.76 (B): 1/3. A Palaearctic species, known also from North Africa and Greece, often found on mushrooms (larvae develop in fungi). Suillia pallida (Fallen, 1820) FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, S1, S3, 23.11.76 (B): 2/4; gr. des Cinq, 1 m outside, at entrance, 12.75, 3.76 (B): 4/3. 13 specimens. A less known Palaearctic species; its life habits are largely unknown but it is surely a trogloxenic species. Suillia variegata (Loew, 1862) FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, S1, 20.4.77 (B): 0/1. Trogloxenic; larvae develop in fungi; known from central and southern zones of Europe, Asia minor and North Africa. Heteromyza atricornis Meigen, 1830 Morocco: gouffre du Friouato, 1.10.79 (A, S): 0/1. Suisse: gr. de Mötiers, NE 8, 4.2.62. (R): 0/2; gr. du Crozot, NE 41, 15.10.56 (Schnyder): 0/1; gr. du Chapeau de Napoléon, NE 43 (3.102) 1961, (J): 0/3; gr. de la Toffière, NE 46, 13.4.61 (S, A): 0/1; gr. de Reclere, BE 3, 24.5.72 (S. A): 0/1; Kohlerhohle, BE 45, 24.4.60 (S): 0/1; gr. de Lajoux, BE 10, prélévement de terre et bois pourri, 28.9.77 (B, H, S): 2/2; FRANCE: grotte inférieure du Queire (=gr. du Ker), Ariége, 17.10.70 (S): 2/1; ibid., triage, 7.10.77 (S): 0/6; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 29.7.76—20.10.77 (B): 0/77; gr. de Combe- l’Epine, Calmoutier, Hte-Saöne, 25.4.66 (hC): 0/2; gr. de Champdamay, Quincey, Hte-Saöne, 28.5.66 (hC): 0/9; gr. du Maquis, Coisertte, Jura, 9.4.66 (C): 0/1; gr. de la Baume, Chaux-les-Port, Hte-Saöne, 29.9.67, 26.11.72 (hC): 0/3; gr. de la Baume, Echenoz-la-Meline, Hte-Saöne, 25.5.66 (hC): 0/2; gr. de Cerre-les-Noroy, Hte-Saöne, 7., 10.7.68 (hC): 0/3; gr. de Combe-la-Botte, Colombotte, Hte-Saöne, 16.5.66 (hC): 0/3; gr. de la Grande Baume, Chaux-lés-Port, Hte-Saöne, 10.6.66 (hC): 0/1; Pertuis de Méailles, Meailles, Alpes de Hte-Provence, 4.3.77, 7.6.77 (B): 0/12; gr. de St-Vincent, Mélan, Thoard, Alpes Hte-Prov., 12.8.78 (B): 0/3; gr. de Pont-la-Dame, Aspres-sur- Buéch, Htes-Alpes, 5.5.77 (B): 0/30; gr. des Cing, Torcieu, Ain, 12.75—11.76 (B): 0/38; gr. de l’Evêque, Torcieu, Ain, 3—40 m, 4.76—12.76 (B): 0/68; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3—35 m, 12.75—12.76 (B): 0/46; ibid., COD9, 17.7.77 (B): 0/1. 48, 318 2 = 322 specimens. Together with Triphleba antricola, this is the commonest troglophilous fly in Europe (found also in North Africa). In the overwhelming majority of the caves its populations CAVERNICOLOUS DIPTERA 15 propagate parthenogenetically; among the 29 caves of the present materials males were found in only two caves. Oecothea praecox Loew, 1862 FRANCE: trou des Araignees, Presle, Hte-Saöne, 12.3.72 (hC): 0/1; gr. de Pont-la- Dame, Aspres-sur-Buéch, Htes-Alpes, 5.5.77 (B): 1/0; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 10 m, 7.76 (B): 1/0. i Known only from the medial zone of Europe from France to Hungary. A troglo- philous species found also in cellars. Eccoptomera emarginata Loew, 1862 Suisse: gr. de Vers-Chez-de-Brandt, NE 1, 27.8.80 (H, S, A): 1/0. An European species; found also in caves but not common there. Eccoptomera pallescens (Meigen, 1830) GERMANY: Nebelhöhle, Genkingen, 24.9.69 (A, S): 1/0. SUISSE: gr. de Vers-chez- | la-Brandt, NE 1, 27.8.80 (H, S, A): 0/1; gr. de Prépunel, NE 12, 8.10.78 (A): 1/0; gr. de Reclere, BE 3, 30.9.56 (R, S): 0/1; Hölloch, SZ 1, 1970 (Fuchs): 1/0; baume de Bétre, VS 12, 10.8.62 (A, S): 0/1; gr. de Lajoux, BE 10, 28.9.77 (B, H, S): 5/3; FRANCE: gr. du Lichen, Onnion, Hte-Savoie, 19.8.64 (S, R, A): 0/1; gr. de la Diau, Thorens, Hte-Savoie, 9.12.65 (S, A): 1/0. 16 specimens. A troglophilous species; it occurs not only in Europe but also in the Caucasus. Eccoptomera sanmartini Czerny, 1924 FRANCE: gr. du Lichen, Onnion, Hte-Savoie, 19.8.64 (S, R, A): 1/2. An extremely rare species, hitherto known only from its type-locality (San Martino d. C.). New to _ France. Anypotacta setulosa Czerny, 1924 SUISSE: gr. du Bois du Corps de Garde, VD 24, 22.2.62 (S, A): 0/1. A very rare species, new to Switzerland; hitherto known only from Austria, Germany and South Poland. Helomyza captiosa (Gorodkov, 1962) GREAT BRITAIN: South Wales: Ogof-Rhyd Sych, 18.10.77 (B): 2/3. AUSTRIA: Wein- | stockstollen HI bei Innsbruck (Tirol), Barberfalle, 6.12.65 (H): 1/0. Suisse: gr. Roches _ Bornel, NE 42, 17.7.78 (S, A): 1/2 (one of the females with numerous mites); gr. des | Dentaux, VD 21, 20.6.79 (S, A): 0/1; Cave Noire, VD 43, 26.5.60 (S): 1/0; Arlesheimer | Höhle I, BL 3, 17.4.60 (S): 1/0; gr. du Bois du Corps de Garde, VD 24, 22.2.62 (S, A): 0/1. FRANCE: gr. du Brudour, Dröme, 3.6.80 (A, S): 0/1; gr. de St-Vinceat, Melan, Thoard, Alpes Hte-Prov., piege molester, 12.7.78 (B): 1/1; gr. du Lichen, Onnion, _ Hte-Savoie, 19.8.64 (S, R, A): 1/0; gr. de la Diau, Thorens, Hte-Savoie, 9.12.65 (S, A): | 1/0; gr. du Mémont, Le Russey, Doubs, 31.12.63 (G, A): 1/1; trou de la Cottelotte, 16 L. PAPP Dampvalley-les Colombe, Hte-Saöne, 26.12.66 (hC): 1/2; gr. de Prérouge, Arith, Savoie, 1.2.64 (J. Martini): 1/0; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 7 m—27 m, 12.75—6.76 (B): 10/4; ibid., CODI, 14.7.77 (B): 9/12; ibid., COD11, 21.7.77 (B): 1/0; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 20.4.—20.10.77 (B): 1/1. 62 specimens. A common troglophilous species. In winter it has been found also in lavatories, pig stables and in cellars. New to Austria (for distribution see PAPP 1978). Helomyza modesta Meigen, 1838 SUISSE: gr. aux Fées supérieure de Vallorbe, VD 6, 20.3.79 (S, A): 1/0. Its distribution ranges from Lappland to Italy; rarely collected in caves, probably not troglophilous. Helomyza serrata (Linné, 1761) FRANCE: gr. de St-Vincent, Mélan, Thoard, Alpes Hte-Prov., 3.11.77 (S): 1/0. A little known species; in many cases reported from caves but almost all records refer to H. captiosa Gor. Scoliocentra brachypterna (Loew, 1873) SUISSE: gr. de Pertuis, NE 26, 3.58 (G): 1/0. A little known species. Found also in caves (Hungary) but rather rare. Scoliocentra caesia (Meigen, 1830) GREAT BRITAIN: South Wales: Ogof-Rhyd Sych, 18.10.77 (B): 1/0. FRANCE: gr. du Cormoran, Torcieu, Ain (COD10), 21.7.77 (B): 2/0. Suisse: Höhle am Rütistein, SZ, 2.7.67 (S, A): 4/5; gr. de Prépunel, NE 12, 28.7.80 (A): 2/0; gr. du Grand Bochat, NE 33, 17.7.78 (S, A): 3/4; gr. des Dentaux, VD 21, 20.6.79 (A, S): 1/0; gr. aux Pards, NE 51, 23.7.78 (A): 1/1; gr. de la Baume, NE 4, 11.7.78 (S, A): 0/1; gr. de Vers-chez- le-Brandt, NE 1, 11.7.78 (S, A): 3/3; ibid., 27.8.80 (H, S, A): 1/0 (with numerous mites); ibid., 27.8.80 (H, S, A): 1/7. 40 specimens. It is still a little known species, it was misidentified several times. Recently the species of its species-group have been revised on the base of male genitalia (PAPP 1981: Fauna Hungariae, 15(5): 64-66). Scoliocentra confusa (Wahlgren, 1918) FRANCE: gr. des Rochelles, Les Bouchoux, Jura, 1.8.64 (C): 0/1; gr. des Cinq, Torcieu, Ain, 3 m, 3.76 (B): 0/1. Hitherto known only from Sweden (Lappland), Germany and St. Moritz. A rare species, the above data are the first records from caves. Scoliocentra spectabilis (Loew, 1862) Suisse: gr. Vers-chez-le-Brandt, NE 1, 11.7.78 (S, A): 1/0; ibid., 27.8.80 (H, S, A): 1/2. ee > a A I > CAVERNICOLOUS DIPTERA 17 This species lives only in the central part of Europe (Germany, Poland, Czecho- slovakia, Austria, Hungary and Yugoslavia); repeatedly found in caves (see also AELLEN & STRINATI 1962). Scoliocentra villosa (Meigen, 1830) SUISSE: Cave Noire, VD 43, 26.5.60 (S): 0/1; gr. des Roches Bornel, NE 42, 17.7.78 (S, A): 0/1. FRANCE: gr. de St-Vincent, Mélan, Thoard, Alpes Hte-Prov., piège molester, 12.7.78 (B): 1/0; gr. de Roche Chabée, Ranchette, Jura, 12.3.67 (C): 3/0; gr. de Combe- la-Botte, Colombotte, Hte-Saöne, 5.11.66 (hC): 1/0; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 20.4.77 (B): 0/1; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3.76, 20 m (B): 2/0. 10 specimens. A troglophilous species. Its distribution ranges from Lappland to France and Hungary but its populations are rather sporadic. SPHAEROCERIDAE Copromyza (Crumomyia) freyi Hackman, 1965 SUISSE: gr. de Lajoux, BE 10, 28.9.77 (S, H, B): 1/0. A very rare species; hitherto known from Finland and Mongolia. New to Switzer- land and also for the fauna of the Alps. Copromyza (Crumomyia) glabrifrons (Meigen, 1830) SUISSE: gr. de Prépunel, NE 12, 28.7.80 (A): 2/4; ibid., 8.10.78: 6/6; gr. de Vers- chez-le-Brandt, NE 1, 11.7.78 (S, A): 1/0; ibid., 27.8.80 (H, A, S): 1/1; Tanne a Brissac, Villeneuve, VD 22, 20.6.79 (A, S): 2/1; gr. des Dentaux, VD 21, 20.6.79 (A, S): 1/1. FRANCE: gr. du Brudour, Dröme, 30.6.80 (S, A): 1/1; gr. de la Batie B, Viry, Jura, 147.65 (C): 0/1. A widely distributed psychrophilous species, which are developing also in the entrance zone of caves. Copromyza (Crumomyia) glacialis (Meigen, 1830) FRANCE: gouffre G 10, Bois du Petit Failly, Meuse, 10.77 (P. Gomez): 1/1; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 10.76, 11.76, 15m (B): 1/1. North and Central Europe. A species unable to tolerate higher temperature; repeatedly found in caves but in winter it has been collected in low altitudes, in summer only on high mountains. Copromyza (Crumomyia) nigra (Meigen, 1830) Suisse: Cave Noire, VD 43, 26.5.60 (S): 1/2; Nidlenloch, SO 1, 25.5.72 (S, A): 1/0; Rotloch, GR 3, 8.8.63 (S, A): 6/7; Unter-Rotloch, GR 4, 8.8.63 (A, S): 4/5; Tanne a Brissac, Villeneuve, VD 22, 20.6.79 (A, S): 3/2. FRANCE: trou de la Baume, Poligny, Jura, 30.5.66 (C): 1/0; gouffre G 10, Bois du Petit Failly, Meuse, 10.77 (P. Gomez): 1/1. 34 specimens. 18 L. PAPP A common species on droppings of various mammals and often found in caves. The specimens which are collected in caves have longer hairs on legs and body than the specimens on droppings. Copromyza (Crumomyia) notabilis (Collin, 1902) FRANCE: gr. des Droums, Goumois, Doubs, 17.10.61 (G): 1/0; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3—15 m, 3.76—11.76 (B): 18/11. 30 specimens. Its life habit is the same as for glacialis. For distribution data see ROHACEK 1976 and Papp 1978. New to France. Copromyza (Fungobia) fimetaria (Meigen, 1830) FRANCE: lésine des Ecolais, Choux, Jura, 18.8.66 (C): 1/0; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, SI, 23.11.76 (B): 0/1. GREAT BRITAIN: South Wales: Ogof-Rhyd Sych, 18.10.77 (B): 0/1. Owing to misidentifications it is still a little known species but surely not troglo- philous. Copromyza (Fungobia) nitida (Meigen, 1830) SUISSE: gr. aux Pards, NE 51, 23.7.78 (A): 1/0. FRANCE: gr. des Ecolais D, Choux, Jura, 17.8.66 (C): 0/1; gr. du Tremplin, La Pesse, Jura, 6.8.64 (C): 1/0; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3—27 m, 6.76—11.76 (B): 12/7; ibid., COD3, 14.7.77 (B): 1/1; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 20.4, 21.6., 31.8.77 (B): 3/2; gr. des Cing, Torcieu, Ain, 3 m, 6.76 (B): 1/0. 30 specimens. Earlier it was regarded as a hemitroglophilous species (PAPP 1978), i.e. this species is rather common in the entrance zone of caves. Copromyza (Fungobia) roseri Rondani, 1880 FRANCE: gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3—7 m, 4.76, 11.76 (B): 2/2; ibid., COD9, 21.7.77 (B): 0/1; ibid., COD3, 14.7.77 (B): 7/14; gr. de St-Vincent, Mélan, Thoard, Alpes Hte-Prov., 13.4.77 (B): 0/1; gr. de la Ture, Autrans, Isére, échantillon de terre, 1.6.75 (Besuchet): 1/0. 28 specimens. New to France. It was found also in caves of Hungary. Leptocera caenosa (Rondani, 1880) YUGOSLAVIA, Dalmatia: Spilja Sipun, prélèvement de terre 1.8.76 (H, S): 0/1. A widely distributed Holarctic species, often found in the entrance zone of caves. Puncticorpus cribratum (Villeneuve, 1918) ITALY: Addaura III Caprara, Palermo, Sicily, 21.8.56 (S): 0/2. Since the southern most occurrence datum for P. cribratum is South Hungary (Rohäcek, personal communication), it is questionable whether these specimens belong = === = — "= = - “n —— == CAVERNICOLOUS DIPTERA 19 to cribatum. It is necessary to collect males of Puncticorpus in South Europe for final decision. Puncticorpus lusitanicum (Richards, 1963) Morocco: gr. d’Ain el Aouda, Taza, 2.10.79 (S, A): 1/0. Hitherto known only from Portugal, new to Morocco. Its identification was kindly corroborated by Dr J. Rohäcek (Opava), to whom I express here my most sincere thanks. Limosina bequaerti (Villeneuve, 1917) FRANCE: gr. du Brudour, Drôme, 30.6.80 (S, A): 1/0. AUSTRIA: Weinstockstollen III bei Innsbruck (Tirol), Barberfalle, 6.12.65 (H): 2/0. A troglophilous species with wide distribution in Europe; found also in cellars and in burrows and nests of small mammals. Limosina claviventris Strobl, 1909 GERMANY: gr. pres de la Teufelshöhle, Pottenstein, 12.9.70 (S): 1/0. FRANCE: gr. des Cinq, Torcieu, Ain, 5m, 8.76 (B): 0/1; gr. de l’Evéque, Torcieu, Ain, 3m, 10.76 (B): 0/1. It is acommon species in humid soils and in small mammal nests in Central Europe. It occurs not only in the entrance zone of caves but also in aphotic part owing to the negative phototaxis of this species. Limosina clunipes (Meigen, 1830) Suisse: baume Barrée, Les Bayards, NE, 12.61 (J): 0/1; gr. aux Pards, NE 51, 23.7.78 (A): 2/0. FRANCE: gr. de la Batie B, Viry, Jura, 14.7.65 (C): 1/1; gr. de la Pisserette, Moirans-en-Montagne, Jura, 22.11.64 (C): 0/1; gr. du Puits Perdu, Plagne, Ain, 3.8.65 (C): 1/0; gr. du Cernétrou, La Pesse, Jura, 14.8.64 (C): 0/1; gr. des Ecolais B, Choux, Jura, 24.8.63 (C): 2/0; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 27 m, 7.76 (B): 1/0; id 15m, 8.76: 3/2; ibid., COD9, 21.7.77: 0/1; ibid., COD4, 14.7.77: 0/1; gr. de Pont-la-Dame, Aspres-sur-Buéch, Htes-Alpes, 5.5.77 (B): 1/0; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 23.11.76 (B): 0/1. 20 specimens. A widely distributed species with wide ecological valence but surely not troglo- philous. Limosina denticulata Duda, 1924 FRANCE: gr. de Quincey, Hte-Saöne, 3.12.66 (hC): 0/1. A trogloxenic species, its larvae develop in manure first of all in mountain regions of Europe; this is its first record from caves. Limosina flaviceps Zetterstedt, 1847 GREAT BRITAIN: South Wales: Ogof-Rhyd Sych, 18.10.77 (B): 3/0. A very rare psychrophilous species, found also in caves in Germany (PAPP & PLACHTER 1976). 20 L. PAPP Limosina parapusio Dahl, 1909 FRANCE: gr. de l’Evêque, Torcieu, Ain, 2m—5 m, 6.76, 10.76 (B): 0/15; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 5 m, 20 m, 7.76 (B): 0/6. 21 females. This is a fungivorous species. Males are very seldom found, and propagation is usually by parthenogenesis. Limosina palmata (Richards, 1927) FRANCE: gr. du Lichen, Onnion, Hte-Savoie, 19.8.64 (S, R, A): 2/1. A terricolous species, imagoes also on droppings of mammals, only exceptionally in caves. Limosina racovitzai Bezzi, 1911 SUISSE: gr. du Chemin de Fer, NE 14, 31.12.61 (G, A): 1/0; ibid., 26.4.60 (A): 1/1. FRANCE: gr. de Pont-la-Dame, Aspres-sur-Buéch, Htes-Alpes, 5.5.77 (B): 1/0. A troglophilous species found also in caves of Switzerland earlier (Strinati 1966). Limosina silvatica (Meigen, 1830) GREAT BRITAIN: South Wales: Ogof-Rhyd Sych, 18.10.77 (B): 1/2. SUISSE: Bruder- loch, TH 1, 30.6.67 (S, A): 1/1; baume de Bétre, VS 12, 10.8.62 (A, S): 3/0; Schälloch, BE 50, 11.8.77 (S, H): 3/0; gr. de Lajoux, BE 10, 28.9.77 (S, B, H): 1/2; gr. aux Pards, NE 51, 23.7.78 (A): 11/10; Tanne a Brissac, Villeneuve, VD 22, 20.6.79 (A, S): 2/2. FRANCE: gr. du Brudour, Drome, 30.6.80 (S, A): 1/1; gr. du Trilobite, Arcy-sur-Cure, Yonne, 10.6.71 (S): 1/1; lésine des Cordules, Echallon, Ain, 21.8.68 (C): 0/1; gr. de la Grande Baume, Chaux-lés-Port, Hte-Saöne, 10.6.66 (hC): 0/1; gr. du Cormoran, Torcieu, Ain, 3 m—30 m, 6.76.—11.76 (B): 15/20; ibid., COD9, COD10, 21.7.77 (B): 1/3; ibid., COD3, COD4, 14.7.77 (B): 1/1; gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 29.7.76, 20.4., 21.6.77 (B): 2/3; gr. de la Ture, Autrans, Isére, échantillon de terre, 1.6.75 (Besuchet): 0/1. 92 specimens. Common in the entrance zone of caves, often in aphotic parts but abundant also in soil of mountain forests and also from lowland, from autumn till early spring. Limosina villosa Duda, 1918 Morocco: gr. d’Ain el Aouda, Taza, 2.10.79 (S, A): 0/1. A mediterranean species. This is its first record from caves. DROSOPHILIDAE Leucophenga maculata (Dufour, 1839) Suisse: grotta del Tanone, TI 7, 14.11.64 (A, R, S): 0/1. A scotophilous trogloxenic species, which was reared from fruiting body of fungi in several cases. CAVERNICOLOUS DIPTERA 21 Drosophila (Sophophora) obscura Fallen, 1823 FRANCE: gr. des Cinq, Torcieu, Ain, 6.76., 2m, (B): 0/2. Trogloxenic. Drosophila (Sophophora) subobscura Collin, 1936 FRANCE: gr. des Cinq, Torcieu, Ain, 1 m outside, at entrance, 3m, 6.76—8.76 (B): 0/7; gr. de l’Evéque, Torcieu, Ain, 1 m outside, 2 m, 6.76—8.76 (B): 1/5. First records for these Sophophora species from caves. They do not belong to the fauna of caves. Drosophila (Sophophora) sp., females of the obscura-group FRANCE: gouffre de Lent, Torcieu, Ain, 20.4.77 (B): 0/1; gr. des Cing, Torcieu, Ain, at entrance, 3 m, 6.76—8.76 (B): 0/2. No closer identification was possible owing to the poor state of preservation of the specimens. MILICHIIDAE Leptometopa aelleni L. Papp, 1978 NOUVELLE CALEDONIE: gr. de Linderalique, Hienghene, guano, 3.8.78, S. & J. Peck (Berlese, No. 14): 0/2. It was described from New Caledonia and now it was found again in an other cave there. Leptometopa latipes (Meigen, 1830) KENYA: gr. de Shimoni B, 70 km SW Mombasa, prélèvement de terre, 28.9.75 (S, A): 0/1; gr. de Similani, 10 km S Mombasa, 29.9.75 (A, S): 4/2. A widely distributed species, known also from Kenya. Pholeomyia sp. VENEZUELA, cueva del Guacharo, Monagas, 18.2.68 (S): 1/0. In all probability this specimen belongs to a new species but more material is necessary to make a good description in this genus containing numerous closely related species. MUSCIDAE Fannia scalaris (Fabricius, 1797) FRANCE: gr. du Lichen, Onnion, Hte-Savoie, 19.8.64 (S, R, A): 1/0. Trogloxenic. N (N°) L. PAPP Musca domestica (Linné. 1767) FRANCE: gr. de St-Vincent, Mélan, Alpes Hte-Prov., piège molester, 12.7.78 (B): 1/0. This record is an example to illustrate the statement in introduction: all of the fly species of a given area can be found in caves, only the probability of a catch is much lower than for troglophilous species. REFERENCES AELLEN, V. et P. STRINATI. 1962. Nouveaux matériaux pour une faune cavernicole de la Suisse. Revue suisse Zool. 69: 25-66. BOURNE, J. D. 1979. Description de trois nouvelles espèces du genre Niphadotata (Diptera: Tipulidae), avec quelques remarques biogéographiques. Revue suisse Zool. 86: 233-249, COLLART, A. 1940. Etudes biospéologiques. XXII. Helomyzidae (Dipt.) de Transylvanie. Bull. Mus. r. Hist. nat. Belg. 16(35): 1-27. — 1942. Etudes biospéologiques. XXX. Dryomyzidae, Scatophagidae, Anthomyidae, Tachinidae (Diptera) de Transylvanie. Bull. Mus. r. Hist. nat. Belg. 18(63): 1-11. Goropkov, K. B. 1962. 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Instead of the normal sequence: wrapping up of prey — bite, lepidopterous insects are first bitten and then wrapped up. In Amerika und New Guinea war beobachtet worden, dass Radnetzspinnen der Gattung Argiope fiir den Fang von Lepidopteren eine andere Jagdstrategie einsetzen als für den Fang gleichgrosser Beutetiere aus den übrigen Insektenordnungen (ROBINSON 1969; HARWoopD 1974; ROBINSON & ROBINSON 1974; ROBINSON 1975). Nicht-Lepidop- teren werden in den meisten Fällen zuerst gefesselt und dann gebissen. Demgegenüber werden Lepidopteren in der Regel zuerst gebissen und dann erst gefesselt. Uns inter- essierte es, ob sich analoge Verhaltungsweisen auch bei der europäischen Wespenspinne Argiope bruennichi (Scopoli) nachweisen lassen. Die Untersuchungen wurden im August/September 1978 (10 Beobachtungstage) an einer A. bruennichi-Population in verbuschtem Wiesland bei Zürich-Oberengstringen (Schweiz) durchgeführt. Diese Spinnenpopulation ernährte sich zur Hauptsache von Heuschrecken, Zikaden und Dipteren. Verschiedene Beutetypen wurden von uns in die Netze adulter A. bruennichi-Weibchen geworfen, was jeweils die Beutefanghandlung (Lokalisation der Beute > Eilen zur Beute > Überwältigung der Beute + Hängenlassen 1 Ausgeführt mit Unterstützung durch den Schweizerischen Nationalfonds zur Förderung der Wissenschaftlichen Forschung. * M. Nyffeler und G. Benz, Entomologisches Institut, Eidg. Technische Hochschule, ETH-Zentrum, CH-8092 Zürich, Schweiz. 24 M. NYFFELER UND G. BENZ oder Abtransport der Beute) auslöste. Die Sequenz der beiden während der Überwälti- gungsphase auftretenden Verhaltenselemente ,,Fesselung der Beute“ und „Biss der Beute“ wurde dann jeweils protokolliert. Die Untersuchungen führten zu folgenden Ergebnissen: — Sehr kleine, weichhäutige Beutetiere (z.B. kleine Dipteren) wurden gelegentlich ge- fressen, ohne zuvor gefesselt und/oder gebissen worden zu sein. — Mittelgrosse bis grosse Beutetiere ausserhalb der Ordnung Lepidoptera (Heuschrek- ken, Bienen, Köcherfliegen, Skorpionsfliegen, Springspinnen, u.a.) wurden in der Regel zuerst gefesselt und dann erst gebissen !. — Als Ausnahme wurden Lepidopteren in > 75% der beobachteten Fälle von den Spinnen zuerst gebissen und dann erst gefesselt (manchmal folgte auf den Biss keine Fesselung). Das Beutefangverhalten von A. bruennichi gegenüber Lepidopteren unterscheidet sich statistisch signifikant von demjenigen gegenüber grössengleichen Nicht-Lepidopteren (Vierfelder-X?-Test, p < 0.01). Diese vorläufigen Ergebnisse zeigen, dass A. bruennichi — analog zu ihren amerika- nischen und neuguineischen Verwandten — bei der Überwältigung von Lepidopteren eine andere Angriffsstrategie anwendet als bei der Überwältigung der übrigen Insekten- ordnungen. Somit konnte dieses Phänomen bisher bei 9 Argiope-Arten nachgewiesen werden (4 Arten in New Guinea, 2 Arten in Panama, 2 Arten in USA, 1 Art in Europa). Weshalb überwältigen die Argiope-Arten Lepidopteren anders als Nicht-Lepidop- teren ? ROBINSON & ROBINSON (1974) gaben dazu folgende Erklärung: ,, This explanation is based on the discovery by EISNER et al. (1964) that lepidopterans can escape readily and rapidly from spiders’ webs because of their loose wing scales: to prevent their escape the spider has to apply the most rapid restraint possible and this is achieved by the immediate bite“. Diese Hypothese ist nur plausibel, wenn sich nachweisen lässt, dass Lepidopteren — zumindest an gewissen Standorten — eine essentielle Nahrungsquelle von Argiope-Arten darstellen. Eine Durchsicht der Literatur zeigt, dass es tatsächlich Standorte gibt, wo sich Argiope-Populationen zu einem grossen Teil von Lepidopteren ernähren (bis zu annähernd 40% Lepidopteren in der Beute einer Argiope aurantia- Population in Cincinnati/Ohio, vgl. UETZ et al. 1978). Bei Zürich machten Lepidopteren in der Regel höchstens 1% der Nahrung von A. bruennichi aus (NYFFELER & BENZ 1978, 1981). Es stellt sich daher die Frage, ob (falls die oben zitierte Hypothese von ROBINSON & ROBINSON zutrifft) das für die Gattung Argiope spezifische Lepidopterenfangverhalten in den kalt-gemässigten Gebieten Europas funktionslos ist. Die deutschen Entomologen CROME & CROME (1961) beobachteten in einer Wiese bei Berlin eine A. bruennichi-Population, die sich ausser von Heuschrecken zu einem beachtlichen Teil von Lepidopteren ernährte. Es wäre folglich denkbar, dass die Plastizität des Beutefangverhaltens von A. bruennichi auch in den kalt-gemässigten Gebieten Europas, zumindest an gewissen Standorten, eine Funktion haben könnte (erhöhte Fangbarkeit von Beute, Verbreiterung des Beutespektrums). Weitere Unter- suchungen werden nötig sein, um diese Frage eindeutig zu klären. Die exakte Kenntnis des Verhaltens von A. bruennichi ist von grossem Interesse; denn bei dieser Spinnenart ist in Mittel- und Westeuropa seit einiger Zeit eine starke Arealexpansion festgestellt worden (GUTTMANN 1979). 1 Auf das Verhalten von A. bruennichi bei der Überwältigung von Zikaden kann im Rahmen dieser Mitteilung nicht eingegangen werden. BEUTEFANGVERHALTEN VON ARGIOPE BRUENNICHI 25 LITERATUR Crome, W. und I. Crome 1961. Paarung und Eiablage bei Argiope bruennichi (Scop.) auf Grund von Freilandbeobachtungen an zwei Populationen im Spreewald/Mark Branden- burg (Araneae: Araneidae). Mitt. zool. Mus. Berlin 37: 189-250. EISNER, T., R. ALsoP and G. ETTERSHANK 1964. Adhesiveness of spider silk. Science 146: 1058- 1061. GUTTMANN, R. 1979. Zur Arealentwicklung und Ökologie der Wespenspinne (Argiope bruen- ' nichi) in der Bundesrepublik Deutschland und den angrenzenden Ländern (Araneae). Bonn. zool. Beitr. 30: 454-486. HarwooD, R. H. 1974. Predatory behaviour of Argiope aurantia (Lucas). Am. Midl. Nat. 91: 130-139. NYFFELER, M. und G. BENZ 1978. Die Beutespektren der Netzspinnen Argiope bruennichi (Scop.), Araneus quadratus Cl. und Agelena labyrinthica (C1.) in Odlandwiesen bei Zürich. Revue suisse Zool. 85: 747-757. — 1981. Einige Beobachtungen über die Flucht von adulten Lepidopteren aus den Netzen orbiteler Spinnen. Anz. Schädlingskunde, Pflanzenschutz, Umwettschutz 54, 113- 114. Rosinson, M. H., 1969. 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Tome 89 | Fasc. 1 p. 27-32 | Genève, mars 1982 Quelques Siphonaptères de Mustélidés, dont Rhadinopsylla pentacantha (Rothschild, 1897), nouvelle espèce pour la Suisse ' par Sylvain DEBROT et Claude MERMOD * ABSTRACT On some fleas (Siphonaptera) from Mustelidae, including the first record of Rhadinopsylla pentacantha (Rothschild, 1897) from Switzerland.—Fleas were collected from 397 Mustelids livetrapped and anaesthetized (Mustela erminea, M. nivalis, M. puto- | rius and Martes martes), over a period of 4 years, mainly in the Jura mountains. The 105 fleas belong to 14 species and subspecies from which 12 were recorded on stoat. One Rhadinopsylla pentacantha collected on a stoat is a new species from Switzerland. | The species distribution of the fleas on stoats presented in this study is compared with | those described in neighbouring countries. The record of fleas normally occurring on | moles (Ctenophthalmus b. bisoctodentatus, B. b. heselhausi and Palaeopsylla minor), birds (Dasypsyllus g. gallinulae) or rats (Nosopsyllus fasciatus) suggests that the stoats were infested during their displacements rather than by contact with their prey. INTRODUCTION De l’automne 1976 à l’automne 1980, 2 populations d’hermines (Mustela erminea L.) ont été étudiées par capture-recapture. Quelques puces ont été récoltées au cours de la | manipulation des animaux. Les données sur les Siphonaptères de Mustélidés en Suisse sont rares et fragmen- | taires: Smit (1966) ne signale que 2 espèces (Crenocephalides f. felis et Ctenophthalmus 1 Ce travail fait partie d’une thèse de doctorat présentée par S. Debrot sous la direction | du Professeur C. Mermod. Il a été réalisé grâce à un subside du Fonds national suisse de la . recherche scientifique (requête n° 3.685-76). * Institut de Zoologie de l’Université, Chantemerle 22, CH-2000 Neuchâtel, Suisse. 28 SYLVAIN DEBROT ET CLAUDE MERMOD agyrtes impavidus). Il nous a paru interessant de signaler les espèces récoltées et de comparer nos résultats avec quelques travaux réalisés dans les pays voisins. Bien que l’étude concerne principalement l’hermine, nous y avons associé les quel- ques données obtenues sur d’autres Mustélidés capturés. MATÉRIEL ET MÉTHODES Les animaux capturés ont été examinés en laboratoire sous narcose (DEBROT & MERMOD 1981) avant d’être reläches. Les puces ont été récoltées régulièrement, bien qu'elles n’aient pas fait l’objet d’une recherche intensive. Il ne s’agit donc pas d’une récolte exhaustive, qu’il serait difficile de réaliser sur des animaux vivants, mais d’un échantillonnage. Le matériel présenté dans ce travail provient de 3 lieux différents (Tableau 1). TABLEAU 1. Nombre de Mustelides captures et examines (Nombre d’individus trouves infestes par des puces) et provenance. Thun (BE) Vallée de la Brevine (NE) Val de Ruz (NE) Mustela erminea — 201 (10) 179 (36) Mustela nivalis 2 (1) — 701) Mustela putorius — — 6 (1) Martes martes — — 15(1) Martes foina — — 1 (0) RÉSULTATS Les 105 puces déterminées appartiennent à 14 espèces et sous-espèces (Tableau 2): 12 ont été trouvées sur M. erminea, 3 sur Mustela nivalis, et Monospyllus s. sciurorum sur Mustela putorius et Martes martes. Rhadinopsylla pentacantha est une nouvelle espèce pour la Suisse. De plus, à l’excep- tion de Megabothris walkeri sur M. nivalis, C. a. impavidus sur M. nivalis et M. erminea et de M. s. sciurorum sur M. martes, toutes les autres espèces étaient inconnues en Suisse, sur les hôtes que nous avons examinés. Aucune infestation massive n’a été observée à l’examen des 397 Mustélidés: les infestations les plus importantes ne dépassaient pas 10 puces, tant sur M. erminea que sur M. nivalis. C. a. impavidus et Ctenophthalmus b. bisoctodentatus sont les deux espèces domi- nantes sur M. erminea, et représentent respectivement 27,2% et 51,1% des puces récoltées. DISCUSSION ET CONCLUSION R. pentacantha est une puce qui a été signalée relativement fréquemment sur les Mustélidés du genre Mustela: BEAUCOURNU (1973), ARTZ (1975), KING (1976) et MARDON & Moors (1977) l’ont trouvée sur M. nivalis; MARDON & Moors (1977) l’ont également 29 2 r SIPHONAPTERES DE MUSTELIDES x I I I I té I II I I I I I I v S I I € 9 I I I I T T I I I I € G I I I 07 (43 SI I I SI 6I 9 spsajur Sap = Pop | ssou Sep Pop | susgu Sop Pop | saysoyur dop 2 ep saey.p ‘qu ‘qu sup ‘qu ‘qu | saoup ‘qu ‘qu SaJOUP ‘qu ‘qu ‘qu ‘qu ‘qu ‘qu SOJADU IN] sn140/nd "A S1]D4IU IN] DIUnUAI "Jar | (L681 “PHUOSUJOY) VYyJUvIvIUad DjjAsdoulpoyy (€981 ‘MeUIOy) VIDJUapIg pjjksdossdwo4ag (8L8I ‘oreq) soul v]]{sdoav]og (0081 sog) snıviasof snyJdsdoson (CORI ‘NUPEIYOS) 2724041198 *s snjj i. 0. La aa 4 Une fossette apicale médiane sur le pronotum. 2mm . . . .grandiceps Heberdey Paside:fossette pronotale..2 mm... . i... . « : . + . .loeblin. sp. lnemeulespaire de pores pilifères sur la tete 7: 2 2. n 5 Detrois a cing paires de pores piliferes sur la tête. 2 ......4.4.%:. {| Tête à peine 1,2 fois aussi longue que sa plus grande largeur, avec les yeux moyens et assez convexes; pronotum massif, à peine plus long que large; antennes bicolores, foncées sur les articles médians. 2,3-2,8 mm . . blairi Heberdey Tête plus allongée, de 1,3 à 1,5 fois aussi longue que large, avec des yeux petits et peu convexes, dépassant à peine la courbure de la tête; antennes PCO OLS ME RE LL oo celle el oc alien ke 6 Tête 1,3 fois aussi longue que large; carènes obliques du mésosternum bien distinctes du bord antérieur de celui-ci; zone de pubescence prosternale en forme de trapèze, à bords bien délimités; taille plus grande. 2,5-3 mm . SET LORS EE BER GESTERN Bal, cea praeclarus n. sp. Tête presque 1,5 fois aussi o que large; carènes obliques du mésoster- num presque confondues avec le bord antérieur; zone de pubescence pro- sternale étendue, sans limites précises; taille plus petite. 2 mm : . flavicornis (Mouse) Cinq paires de pores pilifères sur le pronotum, trois discales et deux latérales; bords latéraux du mésosternum subanguleux; édéage avec l’apex, vu de pro- fil, redressé en crochet vers le haut (fig. 7). 1,6-2 mm . . . . . . .minutus n. Sp. Deux paires de pores pilifères sur le pronotum; bords latéraux du méso- sternum arrondis en arc presque régulier; apex de l’édéage renflé en bouton ing. © ES seh ar NE ET 8 Corps plus massif, les élytres à peine 1,3 fois aussi longs que larges pris ensemble, avec les angles huméraux effacés et les côtés du lobe antérieurs du pronotum régulièrement arrondis; taille ne dépassant pas 2 mm mussardi n. sp. 58 P. BONADONA — Corps plus allongé, les élytres pres de 1,8 fois aussi longs que larges pris ensemble, leurs angles huméraux legerement accusés; cötes du lobe ante- rieur du pronotum non régulièrement arqués, presque subanguleux; taille supérieure à 2,5mm. u me ande 4 4. boa NN Ne NO ENS CRETE asp: DESCRIPTION DES ESPECES Dans l’énumération des caractères, il n’a pas paru nécessaire de reprendre ceux qui sont communs à toutes les espèces du genre et, notamment, ceux concernant la : structure du dessous du corps. 1. Phalantias euconnoides n. sp. Holotype 3: Cardamom Hills (Muséum de Genève). Long. 2-2,75 mm. Fig. 1, 1a, 1b et 4. D’un roux plus ou moins foncé, très brillant, souvent plus foncé sur l’avant-corps que sur les élytres, avec les pieces buccales et, le plus souvent, les deux premiers et les trois derniers articles des antennes, flaves. Ponctuation assez grosse et profonde, mais peu serrée, sur le front et sur le vertex, nulle sur Pocciput; également grosse et profonde sur le pronotum où elle est peu dense > sur le disque et plus serrée sur les côtés de la base; extrêmement fine et éparse, difficile- ment visible sur les élytres. Sur la tête existent, en outre, six pores piliferes, peu distincts : de la ponctuation foncière et symétriques deux à deux par rapport a l’axe médian du corps: la première paire est située à la hauteur du milieu des yeux, la deuxième un peu en arrière de leur bord postérieur, la troisième est préoccipitale. Pubescence du dessus du corps limitée à quelques poils incurvés sur les bords laté- raux de la base du pronotum et de la partie épipleurale des angles huméraux ainsi qu’à quelques rares et courts poils dressés sur les élytres. Tête convexe, à joues courtes et obliques, les yeux assez petits et relativement convexes, les tempes très longues et atténuées, formant une courbe parabolique continue avec l’occiput qui est rétrosaillant au-dessus du cou. Pronotum massif et convexe, environ 1,25 fois aussi long que sa plus grande lar- geur et légèrement plus étroit que la tête, yeux compris, son lobe antérieur à côtés peu | dilatés, peu sensiblement sinués vers la base, son lobe postérieur réduit, sa base visible- ment marginée. Ecusson petit, triangulaire. Elytres très convexes, ventrus, 1,5 fois aussi longs que larges, pris ensemble, la plus grande largeur se trouvant un peu après le milieu de la longueur, leur base échancrée par l’insertion pronotale, les angles huméraux saillants et carénés sur leur tranche, l’apex longuement atténué. | Antennes très pubescentes, atteignant la base du pronotum, les quatre derniers articles modérément renflés. Pattes assez courtes et robustes. Dessous du corps de méme couleur que le dessus, peu visiblement pointille, l’abdo- men à pubescence jaunätre fine, couchée et éparse. | 4: dernier tergite visible pourvu d’une courte carène médiane entourée d’une frange | de soies (fig. 1a); dernier sternite visible à bord postérieur sinué (fig. 1b); édéage à lobe basal trés court, ses tigelles arquées et les parameres en forme de piece triangulaire | allongée, avec l’apex renflé en bouton (fig. 4). | | } MONOGRAPHIE DU GENRE PHALANTIAS 59 Distribution. Inde méridionale: Etat de Madras, Valparai, alt. 1100 m, dans les Anaimalai Hills, tamisage en forét, le 20 novembre 1972, allotype 2 et 5 paratypes — Kaikatty, alt. 900 m, dans les Nelliampathi Hills, au N.O. des précédentes, tamisage en forét pres d’un ruisseau, le 30 novembre 1972, 7 paratypes. Etat de Kerala: Valara Fall, alt. 450-500 m, dans les Cardamom Hills, a 46 km au S.O. de Munnar, tamisage en forét pres d’une riviere, le 25 novembre 1972, 2 paratypes — Entre Pambanar et Peermade, alt. 950 m, dans les mêmes conditions le 9 novembre 1972, holotype gd. (B.L.M. leg.). me sosternum.____ carene mesos. vbligue —+- carene en W___ | ANT. carene melast . externe Imm Fic. 1—3. Fig. 1: Phalantias euconnoides n. sp., habitus. — Fig. la et 1b: Schéma du dernier tergite et du dernier sternite 3. — 2. Phalantias loebli n. sp. Holotype 3: Yala National Park (Musée de Genève). Long. 2 mm. Fig. 3 et 9. Allongé, d’un roux-flave uniforme. Ponctuation extréme- ment fine, superficielle, éparse et peu visible sur l’avant-corps; fine, mais mieux visible sur les élytres; pas de fossette apicale médiane ni de grosse ponctuation latérale sur le | pronotum. Dessus du corps entierement glabre, dépourvu, notamment, de soies tactiles sur | l’avant-corps. Téte médiocrement convexe, assez allongée, à joues courtes et obliques, les yeux | petits, peu convexes, grossièrement granulés, les tempes longues et atténuées, formant avec l’occiput une courbe ellipsoidale continue, rétrosaillante au-dessus du cou. 60 P. BONADONA Pronotum étroit et convexe, pres de 1,5 fois aussi long que large, nettement plus étroit que la tête, son goulot large et saillant, son lobe antérieur peu dilaté, à côtés a peine renfles, légèrement rétrécis et peu visiblement sinués, le lobe postérieur réduit et subcylindrique, la base non marginée. Ecusson très petit. Elytres très oblongs, étroits, en ovale régulier, plus de 1,75 fois aussi longs que larges, pris ensemble, avec les côtés médiocrement renflés et l’apex longuement atténué. Antennes pubescentes, robustes, offrant une massue de trois articles. Pattes assez longues et déliées, les méso et les métatarses presque aussi longs que les tibias. Dessous du corps à pointillé fin sur les pro et mésosternum tandis que l’abdomen est microréticulé. Zones de pubescence (gulaire, prosternale et mésosternale) et carènes conformes aux caractères généraux du genre. Ailes membraneuses réduites et probablement non fonctionnelles. 4: édéage de dimension réduite, très étroit avec l’apex des paramères légèrement renflé en bouton et très faiblement redressé vers le haut (fig. 9). Distribution. Sri Lanka: Province méridionale, Yala National Park, le 24 janvier 1970, holotype & et paratype 2 — Province Uva, Diyaluma Falls, alt. 450 m, 25 janvier 1970, allotype 9. (B.L.M. leg.). 3. Phalantias blairi Heberdey, 1936 Proc. R. ent. Soc. Lond. (B) 5, p. 7, type: Ceylan (British Museum). Long. 2,3-2,8 mm. Fig. 10 et 11. D’un roux-testacé vif et brillant avec les articles 3 à 8 des antennes plus ou moins rembrunis. _ Ponctuation très fine et très éparse sur la tête qui porte, sur le vertex, une paire de points pilifères fossulés; à peu près nulle sur le lobe antérieur du pronotum, lequel est muni, sur sa partie médiane d’une paire de gros points pilifères fossulés et d’une ponctuation grossière sur les côtés de son lobe postérieur; extrêmement fine et éparse sur les élytres. Pubescence du dessus du corps limitée aux deux paires de soies tactiles, céphaliques et pronotales. Tête convexe, à peine 1,2 fois aussi longue que sa plus grande largeur, avec les joues peu obliques, des yeux moyens et assez convexes, des tempes longues et atténuées qui forment avec l’occiput une courbe ellipsoïdale continue, rétrosaillante au-dessus du cou. Pronotum un peu plus long que large, plus étroit que la tête, yeux compris, à gou- lot bien visible, son lobe antérieur convexe mais en partie déprimé par une large fossette médiane près du bord antérieur, les côtés modérément dilatés, son lobe postérieur sub- cylindrique, sa base visiblement marginée. Ecusson petit, en triangle très allongé. Elytres convexes, en ovale presque régulier, à peu près 1,7 fois aussi longs que larges, pris ensemble, les angles huméraux légère- ment accusés ou parfois complètement effacés; les côtés modérément élargis jusqu’au milieu de la longueur puis longuement atténués jusqu’à l’apex. Ailes membraneuses fonctionnelles chez certains spécimens, réduites chez d’autres. Antennes robustes, n’atteignant pas la base du pronotum, à premier article globu- leux, les quatre suivants plus longs que larges, les sixième, septième et huitième assez massifs, les trois derniers renflés et formant une massue. MONOGRAPHIE DU GENRE PHALANTIAS 61 Pattes assez déliées, a fémurs claviformes, les méso et métatarses presque aussi longs que les tibias. Dessous du corps a tégument non visiblement ponctué mais microréticulé sur l’abdomen; pubescence et carènes conformes aux caractères génériques avec, comme particularité, l’existence d’une couronne de poils autour de la partie renflée du méso- sternum. 3: édéage de dimensions modestes avec l’apex des paramères visiblement renflé en bouton (fig. 10). Distribution. Sri Lanka, le 19 février 1882, dans une localité non précisée (G. Lewwis leg.), type Province centrale, Kandy, alt. 700 m du 19 au 26 janvier 1965, le 15 janvier 1970 et le 14 février 1970 — Hanguranketa, alt. 450 m, 27 janvier 1970 — Peradeniya, alt. 550 m, le 19 janvier 1970. (B.L.M. leg.). Er re === a pe = cate = 22 METTE WAS Ì ; $ x io , puit È nisi dd NS Fic. 4—10. Edéages, face supérieure et face latérale de, fig. 4: Phalantias euconnoides n. sp. — | Fig. 5: de P. praeclarus n. sp. — Fig. 6: de P mussardi n. sp. — Fig. 7: de P. minutus n. sp. — | Fig. 8: de P. besucheti n. sp. — Fig. 9: de P. loebli n. sp. — Fig. 10: de P. blairi Heberdey. 4. Phalantias grandiceps Heberdey, 1936 | Proc. R. ent. Soc. Lond. (B) 5, p. 7, type: Nilgiri Hills (coll. Heberdey). | Cette espéce, qui ne semble plus exister dans la collection Heberdey, m’est inconnue. Elle se caractérise notamment, a la fois par l’existence d’une fossette apicale médiane ‚sur le pronotum et par l’absence totale de pores piliferes sur l’avant-corps. L’auteur ‚en donne la description suivante: 62 P. BONADONA Long. 2,2 mm. Entierement d’un brun-jaunätre, les antennes, les palpes et les pattes quelque peu plus clairs; glabre; tête finement et éparsement, les élytres indistinctement, ponctués, prothorax imponctué sur le disque, les côtés de la base a très gros points. Téte trés grande, prés de deux fois aussi large que le prothorax, plus longue que large, yeux assez petits, les tempes environ une fois et demi aussi longues que les yeux, conver- gentes vers la base en une courbe aplatie formant un cône obtus, qui se projette un peu dorsalement au-dessus du cou et correspond a une fovéole apicale du prothorax; antennes assez courtes, les trois derniers articles distinctement dilatés. Prothorax élancé, a peine comprimé vers le tiers basal, a peu près de même largeur en avant et en arrière, rétréci a l’apex en une forte courbe, la base distinctement marginée. Elytres assez longs, modé- rément dilatés vers le milieu, rétrécis vers la base qui est a peine plus large que la base du prothorax, les épaules à peine visibles; ailes bien développées. Distribution. Inde méridionale: Etat de Madras, Nilgiris Hills. 5. Phalantias flavicornis (Motschulsky) Formicomus flavicornis Motschulsky, 1863, Bull. Soc. Nat. Moscou, 36, p. 401, type: Montagnes de Nura-Ellia. (La description suivante a été effectuée d’après un spécimen 9 de Ceylan (G. Lewis leg.) (British Museum — collection Pic). Le 3 m'est inconnu. Long. 2 mm. Fig. 13. Allongé et étroit, d’un roux-testacé vif et brillant. Ponctuation extrêmement fine et éparse, peu visible, sur la tête où existent cependant une paire de pores pilifères sur le vertex, ainsi que sur le pronotum qui offre également sur le disque, une paire de pores pilifères et sur les côtés de la base, une ponctuation forte et grossière. Pubescence du dessus du corps limitée aux deux paires de soies tactiles céphaliques et pronotales; celle des appendices, peu développée. Tête assez convexe et très allongée, près de 1,5 fois aussi longue que large, les joues relativement longues et obliques, les yeux petits, et peu convexes, ne dépassant pas sensiblement la courbure des côtés, les tempes très longues, atténuées, formant avec l’occiput une courbe continue de forme parabolique, rétrosaillante au-dessus du cou. Pronotum un peu plus de 1,4 fois aussi long que sa plus grande largeur, nettement plus étroit que la tête, à goulot bien visible, le lobe antérieur peu dilaté, le lobe posté- rieur relativement développé, subcylindrique, la base non visiblement marginée; une fossette médiane près du bord antérieur. | Ecusson petit, triangulaire. Elytres convexes, à base étroite, avec les angles humé- | raux complètement effacés, les côtés régulièrement arrondis et modérément renfles, l’apex longuement atténué. Antennes assez courtes et robustes, le premier article globuleux, les suivants plus ou moins allongés, les trois derniers modérément renflés pour former une massue. Pattes assez minces, les méso et métatarses, relativement courts, ne dépassant pas les trois quarts de la longueur des tibias. Dessous du corps lisse sauf sur l’abdomen qui est densément et finement micro- striolé et finement pubescent; la partie médiane renflée du mésosternum porte quelques gros points; quant à la zone de pubescence prosternale, ses bords ne sont pas franche- ment limités. Distribution. Sri Lanka: Province centrale, dans les Montagnes de Nura-Ellia = | Nuwara Eliya et, vraisemblablement, dans d’autres régions non précisées. MONOGRAPHIE DU GENRE PHALANTIAS 63 6. Phalantias praeclarus n. sp. Holotype: Hatton (Muséum de Genève). Long. 2,5-3 mm. Fig. 5 et 12. D’un roux-testacé vif et brillant, presque uniforme, plus clair cependant sur le sommet des tibias, les tarses et les pieces buccales. Ponctuation extrémement fine et peu visible en dehors d’une paire de pores pili- feres sur le vertex, d’une autre paire sur le disque du pronotum et d’une ponctuation grossière sur les côtés de la base de celui-ci. Fic. 11—13. Habitus de, fig. 11: P. blairi Heberdey. — Fig. 12: P. praeclarus n. sp. — Fig. 13: P. flavicornis (Motschulsky). Pubescence du dessus du corps limitée aux deux paires de soies tactiles, céphaliques et pronotales. Téte convexe et trés allongée, presque 1,4 fois aussi longue, museau compris, que sa plus grande largeur, le museau petit et étroit, les joues peu obliques, les yeux petits et peu convexes, les tempes trés longues, atténuées, formant avec l’occiput une courbe continue en forme de parabole. Pronotum déprimé au milieu de son bord antérieur par une fossette assez large, | son disque convexe à partir du milieu, presque 1,4 fois aussi long que sa plus grande largeur, un peu plus étroit que la tête, yeux compris, les côtés brusquement mais modé- rément dilatés puis rétrécis en ligne droite, le sinus latéral peu accusé, le lobe postérieur subcylindrique, la base visiblement marginée. 64 P. BONADONA Ecusson petit, triangulaire. Elytres, pris ensemble, 1,6 fois aussi longs que leur plus grande largeur, laquelle est situ&e au milieu, relativement peu convexes, en ovale regulier, assez fortement renflés puis longuement atténués jusqu’a l’apex. Antennes assez courtes et robustes, la massue de trois articles peu accusée. Pattes assez longues et assez robustes. Dessous du corps de méme couleur que le dessus; bords latéraux du mésosternum subanguleux, les carènes métasternales internes assez rapidement effacées, la pubescence foncière limitée à l’abdomen. gd: édéage (fig. 5) assez grand, avec l’apex terminé en bouton. Distribution. Sri Lanka: Province centrale, Hatton, alt. 1400 m, le 9 février 1970, holotype, allotype et 1 paratype — Province Uva, Haputale, alt. 1350 m, le 23 janvier 1970, 5 paratypes. (B.L.M. leg.). 7. Phalantias minutus n. sp. Holotype 4: Pambanar-Peermade (Muséum de Genève). Long. 1,6-2 mm. Fig. 7 et 16. D’un roux-testacé brillant avec les appendices géné- ralement plus clairs. Ponctuation fine et éparse sur la tête, le disque du pronotum et sur les élytres avec, toutefois, des pores pilifères à raison de quatre paires sur la tête et de cinq paires sur le pronotum et, de plus, avec les côtés de la base de ce dernier grossièrement ponctués. Les points pilifères, symétriques deux à deux par rapport à l’axe du corps, sont situés: — sur la tête, à raison de six, vaguement disposés comme les sommets d’un hexagone, sur le front et sur le vertex, les deux autres se trouvant sur le bord des tempes; — sur le pronotum, à raison de deux paires sur les bords du lobe antérieur, et de trois paires sur le disque. Pubescence réduite aux huit soies tactiles céphaliques, aux dix soies pronotales et à quelques courts poils dressés, çà et là sur les régions latérales et apicales des élytres. Tête très convexe et même subglobuleuse, à museau étroit et peu saillant, à joues très courtes et obliques, à yeux petits, légèrement convexes chez le 3, non saillants chez la 9, à tempes très longues, atténuées et arrondies, formant avec l’occiput une courbe parabolique continue, l’ensemble rétrosaillant au-dessus du cou. Pronotum convexe et assez allongé, près de 1,3 fois aussi long que sa plus grande largeur, le goulot assez saillant, le lobe antérieur déprimé par une large fossette médio- apicale et progressivement dilaté jusqu’au premier quart où il est subanguleux, les côtés rétrécis ensuite en ligne droite et subsinués aux trois-quarts; lobe basal à côtés sub- parallèles; base visiblement marginée. Ecusson petit, triangulaire. Elytres convexes, piriforme, 1,3 fois aussi longs que larges, pris ensemble, la base relativement étroite mais avec les angles huméraux accusés quoique très obtus, les côtés renfles jusqu’apres le milieu et progressivement atténués ensuite jusqu’à l’apex. Antennes dépassant la base du pronotum, ses articles renflés à partir du sixième et constituant une massue de trois ou quatre articles. Pattes assez robustes, les fémurs claviformes, les articles des tarses allongés. Dessous du corps de même couleur que le dessus, les zones de pubescence, les carènes et le revêtement de l’abdomen conformes aux caractères généraux du genre. MONOGRAPHIE DU GENRE PHALANTIAS 65 3: édéage très particulier en raison de l’apex des paraméres qui est recourbé en crochet vers le haut (fig. 7). Distribution. Inde méridionale: Etat de Kerala, Cardamom Hills, entre Pambanar et Peermade, alt. 950 m, le 9 novembre 1972, tamisages en forét pres d’une riviere, holotype, allotype et 4 paratypes — Valara Fall, à 46 km au S.O. de Munnar, alt. 450- 500 m, tamisages en forêt près d’une rivière, le 25 novembre 1972, 18 paratypes — Col a 13 km au N. de Munnar, alt. 1900 m, tamisage en forét le 26 novembre 1972, 1 para- type. (B.L.M. leg.). Un seul 3 sur 25 spécimens. Fic. 14—16. Habitus de, fig. 14: P. mussardi n. sp. — Fig. 15: P. besucheti n. sp. — Fig. 16: P. minutus n. sp. 8. Phalantias besucheti n. sp. Holotype 3: Mullula (Muséum de Genève). Long. 2,8-3 mm. Fig. 8 et 15. Allongé avec l’avant-corps étroit et les élytres oblongs, d’un roux-testacé brillant légèrement éclairci sur les tarses. Ponctuation trés fine et éparse sur la téte, le disque du pronotum et les élytres, grossière et assez dense sur les côtés de la base du pronotum et comportant, en outre, des pores piliféres symétriques deux a deux par rapport a l’axe médian du corps et dis- posés a raison de trois paires sur le front et le vertex et de deux paires sur le disque du pronotum. Pubescence du dessus du corps limitée aux soies tactiles céphaliques et pronotales. Téte convexe et allongée, a museau mince et petit, les joues peu inclinées, les yeux petits et peu convexes, les tempes longues et atténuées formant une courbe parabolique continue avec l’occiput lequel est rétrosaillant au-dessus du cou. 66 P. BONADONA Pronotum assez convexe, déprimé par une fossette médiane apicale, son lobe anté- rieur à côtés d’abord obliquement élargis puis subanguleusement arrondis et enfin modérément rétrécis jusqu’à un sinus peu accusé; lobe postérieur relativement impor- tant, ses côtés légèrement divergents vers la base laquelle est visiblement marginée. Ecusson petit, triangulaire. Elytres assez convexes, en ovale allongé, leur base étroite, les épaules arrondies, les angles huméraux à peine marqués, les côtés peu ren- flés puis très longuement atténués jusqu’à l’apex. Antennes et pattes robustes, ces dernières à fémurs claviformes et à tarses allongés. Dessous du corps présentant les caractères habituels du genre avec, toutefois, les côtés des segments abdominaux ridés. 3: édéage (fig. 7) relativement grand, son apex, vu de dessus, en forme de pointe de flèche et, vu latéralement, renflé en bouton. Distribution. Sri Lanka: Province centrale, Mullula, alt. 750 m, le 27 janvier 1970 et le 4 février 1970, holotype 3, allotype 9 et 4 paratypes — Alut Oya, le 3 février 1970, 1 paratype (B.L.M. leg.). 9. Phalantias mussardi n. sp. Holotype 3; Kalawana (Muséum de Genève). Long. 1,95-2 mm. Fig. 6 et 15. D’un roux-testacé assez vif, brillant, légérement éclairci sur les tarses et sur les trois derniers articles des antennes. Dessus du corps a pointillé trés fin et trés épars, peu visible, avec, par ailleurs, trois paires de gros points fossulés sur le front et le vertex et deux paires de méme points piliféres sur le disque du pronotum; ce dernier, au surplus, grossierement ponctué sur les côtés de la base. Pubescence du dessus du corps limitée aux soies tactiles de l’avant-corps et a quel- ques courts poils dressés dans la région apicale des élytres. Tête allongée et convexe, à museau saillant, mais étroit, les joues assez courtes mais peu obliques, les yeux très petits, assez convexes, les tempes très longues, atténuées, formant avec l’occiput une courbe continue de forme parabolique. Pronotum convexe, 1,25 fois aussi long que sa plus grande largeur, plus étroit que la tête, yeux compris, à goulot marqué, son lobe antérieur brusquement mais modé- rément dilaté, portant une profonde fossette sur le milieu de son bord antérieur, ses côtés rétrécis en ligne droite, sensiblement sinués aux trois-quarts puis parallèles jusqu’à la base qui est visiblement marginée. Ecusson très petit, triangulaire. Elytres très convexes vers le milieu, 1,3 fois aussi longs que larges, pris ensemble, en ovale régulier, la plus grande largeur se trouvant au milieu, la base étroite, les épaules obliques et les angles huméraux effacés, l’apex progressivement atténué. Antennes robustes, progressivement dilatées sur les quatre derniers articles qui forment une massue, le dernier à peine plus long que le précédent. Pattes élancées et déliées, tous les articles des tarses nettement plus longs que large, le pénultième non bilobé. Dessous du corps à pointillé fin surtout visible sur les sternites abdominaux, le premier de ceux-ci à côtés microridés. g: édéage relativement petit, l’apex, vu de dessus, aminci puis progressivement renflé; vu de profil, terminé en bouton. Distribution. Sri Lanka: Province Sabaragamuwa, Kalawana, le 20 janvier 1970, holotype 3, allotype 9 et 1 paratype 3. (B.L.M. leg.). MONOGRAPHIE DU GENRE PHALANTIAS 67 BIBLIOGRAPHIE HEBERDEY, R. F. 1936. A new genus of Anthicidae with three species from South India (Col.). Proc. R. ent. Soc. Lond. (B) 5(1): 5-8. MOTSCHULSKY, V.v. 1863. Essai d’un catalogue des insectes de l’ile Ceylan (pte. 2). Bull. Soc. Nat. Moscou 36: 421-532 (p. 491). fo Revue suisse Zool. | Tome 89 Fasc. 1 | p. 69-76 | Genève, mars 1982 | | | Un extraordinaire Campodéidé troglobie des Picos de Europa (Santander), Espagne par B. CONDÉ * Avec 3 figures ABSTRACT An extraordinary troglobiont Campodeid from the Picos de Europa (Santander), Spain. — Among Campodeids collected in caves from the area of Tresviso, Santander, by Philip Chapman, there is a single male specimen from the Cueva de la Marniosa which do not fits with any known genus or species. It is described here as Oncinocampa falcifer n. gen., n. sp., the shape and relative length of the claws being unique in the whole group. The relationships are discussed and it is concluded in favour of a Tachycampoide trend rather than a Podocampoide one. Some other specimens are referred to the Lito- campa espanoli complex. En été 1979, le D" Philip Chapman explora rapidement la région de Tresviso, Province de Santander, au nord de l’Espagne, dans le cadre de la « Lancaster University Speleological Expedition to the Picos de Europa 1979 ». Deux des grottes visitées lui ont fourni quelques Diploures Campodéidés dont il a bien voulu me confier l’étude. Auparavant, j'avais reconnu l’existence de deux espèces, déjà décrites, dans les grottes de la Province de Santander. 1. Campodea pieltaini Silvestri, 1932 A Cueva el Pando, term. municip. de Ramales, 17-VIII-54, Ed. Dresco leg.: 1 3, 1 21. C’est un endogé, volontiers troglophile. 1 Signalés sous Campodea, dans l’énumération de la campagne (Speleon 6 (1-2), 1955: 62); des Campodea ont été également vus, mais non capturés, dans la partie supérieure de la cueva de Samano, term. municip. du même nom (Dresco, in litt. 4-IX-56 et Speleon 6 (3), 1956: 174). * Université de NANCY I, Zoologie approfondie, 34, rue Ste-Catherine, 54000 NANCY, France. 70 B. CONDE 2. Litocampa espanoli Condé, 1950 (sub Plusiocampa) Coventosa Arredondo, term. municip. du méme nom, 3-IV-64, J. Renoux leg.: 1 2. Ce spécimen est le 2° représentant connu de cette espèce, dont la femelle holotype provient de la « Cueva de Mañaria », près du petit village du même nom, voisin de Durango, en Vizcaye !. Long de 9,5 mm (holo.: 6 mm), ses antennes ont 51 et 49 ar- ticles (holo.: 47). Enfin, un 3° individu, le premier male, nous fut communiqué par E. Nolte y Aramburu, qui l’avait récolté dans la grotte dite Atxarta’ko Koba, n° VI-192, term. municip. de Abadiano, en Vizcaye, le 17-IX-69. Long de 4 mm, ses antennes ont 40 et 41 articles. La marge postérieure du sternite I ne porte ni poils gréles, ni poils glandu- laires et aucun faisceau de spermatozoides n’est visible dans les testicules ou le tractus; les appendices du sternite I ont néanmoins des phanères as. Le matériel de Ph. Chapman renferme, lui aussi, deux espèces, l’une appartenant au complexe de L. espanoli, l’autre étant une espèce inédite, type d’un genre nouveau qui compte parmi les plus aberrants par les caractéres des télotarses. 1. Litocampa cf. espanoli (Condé, 1950) Santander. Cueva del Agua, Urdon Gorge, lat. 43° 14’ 50”, long. 0° 59’ 30”, alt. ca. 400 m. Al. Sur des brindilles de Hétre en décomposition sur du sable grossier, prés de « Colin’s Climax », 8-VIII-79: 2 3, 1 9. — A2. Même biotope, mais près de « Black Hole », 3-VIII-79: 3 ©. Longs de 5 mm pour les mâles, de 3,5 à 6 mm pour les femelles, leurs 8 antennes intactes ont 36 (5 cas) à 38 articles (1 cas) seulement, les types en ayant 40 a 51 (cf. ci- dessus). D’autre part, les males possédent au sternite I une soixantaine de poils glandulaires longs et gréles, disposés sur 2 rangs, et précédés d’une rangée de poils gréles; les appen- dices portent un petit nombre de phanères a, distaux (6-7) et une trentaine d’a,, plus longs et plus gréles, en avant d’eux. Aucun faisceau de spermatozoides n’a été vu. Les autres caractères (chétotaxie, griffes) ne different pas de ceux des types?. J’ai, d’autre part, pu examiner les matériaux récoltés par des membres des « Oxford University Cave Club expeditions of 1979 and 1980 to the Asturias région of the Picos de Europa, Province of Asturias (Oviedo) », en particulier Simon Fowler, dans les 3 grottes suivantes. Cueva del Osu, sur de l’argile seche dans une grande salle du niveau supérieur, au-dessus d’un ruisseau actif, VII-79: 1 3, 3 ©. Pozo de Fresno, sur la paroi d’argile sèche de la principale salle inférieure, attirée par un appàt de Poulet frais, VIII-79: 1 9. Pozu del Xitu, sur l’argile humide, attirés par un appät de Poulet: 3 3, dont 1 juv., 8 ?, 1 larve. 1 Cette cavité correspond à la cueva de San Lorenzo o Sailleunta, n° VI-46 du Catalogo de E. NOLTE Y ARAMBURU (in litt. 18-X-69). 2 Le VIII® urotergite porte chez tous 4 + 4 macrochètes postérieurs et non 3 + 3, comme il est écrit par erreur dans la diagnose originale (1950: 570). ONCINOCAMPA FALCIFER 71 Ces spécimens sont conformes a ceux de la Cueva del Agua, sauf en ce qui concerne le nombre d’articles des 21 antennes intactes qui est de 25 a 30, le plus souvent 29 (8 cas dont le $ juv.) ou 27 (6 cas). Il semble donc exister une serie de populations caractérisées au moins par la formule antennaire et peut-être, dans certains cas, par les variants sexuels du 1° urosternite du male. Schématiquement, la longueur des antennes diminue d’Est en Ouest: 40-51 (types, Vizcaye, Santander), 36-38 (cf. espanoli, Santander), 25-30 (cf. espanoli, Asturies). Oncinocampa n. gen. Les caractéres du genre sont ceux de la seule espéce connue. On retiendra la réduc- tion de la chétotaxie tergale thoracique (ici du type Dicampa), commune aux repré- sentants des lignées « Tachycampoides », mais surtout les dimensions relatives et la forme des griffes qui sont uniques dans la famille, l’antérieure étant environ 1 fois 24 aussi longue que la postérieure, l’une et l’autre pourvues de très courtes crêtes latérales, reléguées près de leur extrémité postérieure. Espèce type: Oncinocampa falcifer n. sp. 2. Oncinocampa ! falcifer ? n. sp. Santander. Cueva de la Marniosa, Sobra Valley, lat. 43° 15’ 12”, long. 1° 01’ 20”, alt. ca. 800 m, sur des feuilles de Hêtre en décomposition avancée sur du limon humide près du puits terminal, 4-VIII-79: 1 3 (holotype). Monte in toto dans le médium II de Marc André et déposé au Muséum d’Histoire naturelle de Genève °. LONGUEUR. — 3,75 mm (cerques absents). TEGUMENTS. — Epicuticule sans ornementation; soies de revétement glabres, assez courtes. TÊTE. — Antennes de 39 et 40 articles. A l’antenne gauche, l’article apical est très allongé et l’organe cupuliforme ne représente que le 1/9° environ de la longueur totale (150/17 = 8,82), tandis qu’à l’antenne droite, le même organe est égal au 1/6° (107/17 = 6,29). On peut ainsi affirmer que l’antenne gauche est un régénérat dans lequel la bipar- tition de l’article terminal ne s’est pas encore produite. 6 sensilles de forme complexe (2-3 collerettes), disposés à la périphérie de chaque cupule. Sensille du III® article postéro- sternal (entre d et f), long et atténué. Sensilles en gouge, décrits chez Paratachycampa hispanica Bth. et Cdé, présents a partir du IV® article. Sensille du palpe maxillaire bananiforme, moins atténué et un peu plus court que celui de l’article III (34/38). Palpes labiaux ovalaires et de dimensions modestes; le sensille latéro-externe ressemble a celui du palpe maxillaire en un peu plus court (30/34) et les deux poils de garde en sont éloignés comme chez Para. hispanica. 4 phanères banaux seulement sur la portion latéro-externe, les phanéres sensoriels (gustatifs) étant au nombre de 28 et 31. 1 Grec: onkinos, crochet; genre grammatical féminin. 2 Latin: qui porte une faux, allusion a la forme des griffes. 3 Dans le cours de l’examen, l’antenne droite s’est brisée après le 19° article et le fragment apical a été égaré au cours du montage d£finitif de la préparation. 12 B. CONDE Tous les phanéres de la capsule céphalique sont glabres et non différenciés, on ne peut donc décrire les macrochètes usuels; on peut mentionner tout au plus un pha- nère plus long que ses voisins (100/75-85) a l’emplacement du macrochete intermédiaire (i) de la ligne d’insertion des antennes. 02 G I 25 pm (A) lr ese a ee | E \ 50 pm (B,C,D,E ) QD @ Fic. 1. Oncinocampa falcifer n. gen., n. sp., male holotype. A. Organe cupuliforme apical en coupe optique. B. Sensilles du III® article de l’antenne gauche (de face) et de l’antenne droite (de profil). C. Sensille du palpe maxillaire gauche. D. Macrochetes tergaux du fémur III gauche et du fémur III droit. E. Macrochetes lateral postérieur et lateral antérieur droits de l’urotergite VI. ONCINOCAMPA FALCIFER 73 THORAX. — Répartition des macrochétes: ma Ip ma II Ip ees ic Ip Ta ma ma III ZpIN TOSI 1+1 1 1+1 1,13 1,96 2,61 hit 1 +1 + 1 0 0,95 — — 1,08 Th. III 1+1 0 0 — — — Au pronotum, les /p, longs et grêles (102), sont de beaucoup les mieux différenciés, avec environ 8 barbules, bien distinctes les unes des autres, sur la moitié distale; les la sont les plus faibles (46), à peine barbelés, tandis que les ma sont un peu plus forts qu'eux (52). 8 + 8 soies marginales, toutes glabres, séparent les Jp. Fic. 2. Oncinocampa falcifer n. gen., n. sp., mâle holotype. A. Griffe antérieure II droite, face antérieure. B. Portion distale du tarse III gauche et télotarse, face postérieure. s — sensille sétiforme. 74 B. CONDE Les macrochètes mésonotaux, subégaux (44/46), sont distincts, quoique très faibles (une seule barbule ou aucune); il en est de même de ceux du métanotum (40,5). Pattes longues et grêles, l’apex des métathoraciques atteignant l’extrémité de l’ab- domen en extension. Le fémur III porte un macrochète tergal grêle, mieux différencié Fic. 3. Podocampa simonini Condé, 1956, de la cueva de Hernialde (Guipuzcoa), holotype male (D) et paratype femelle (A,B,C). A. Pro- et mesonotum. — B. Patte III droite, face antérieure. C. Portion distale du tarse III droit et télotarse, face antérieure. D. Urotergites IV et V (soies de revêtement non représentées). ONCINOCAMPA FALCIFER 75 toutefois a gauche (133: 5 minuscules barbules) qu’a droite (100: 1 seule barbule), et inséré aux °/, ou aux 24 distaux du bord tergal. Pas de macrochéte tibial; tous les phaneres du tarse sont glabres. Griffes falciformes trés inégales, l’antérieure environ 1 fois 24 aussi longue que la postérieure; l’une et l’autre sont pourvues de trés courtes crétes latérales, situées au-dessus du pied. Processus télotarsaux sétiformes. ABDOMEN. — Répartition des macrochètes: la Ip Ab. VI-VI RCS desi Ab. VII 0 3 +3 Ab. IX 0 5 + 5 (total) En VI et VII, les macrochètes sont grêles, mais parfaitement caractérisés, pourvus de 5 à 8 fines barbules sur la moitié distale; en VIL ils sont un peu plus longs qu’en VI (la = 113/100; Jp = 155/140). Valvule supra-anale avec 5 poils 2+1+2). Les sternites présentent une chétotaxie typique (7+7 en I, 4+4 della VII, 1+1 en VIII). La marge postérieure du sternite I est dépourvue de phanéres glandulaires et des poils gréles; les appendices sont quadrangulaires, légèrement élargis vers leur bord postérieur qui est un peu invaginé dans la préparation et qui porte, a droite et a gauche, 20 phanéres a, sur 2-3 rangs, précédés de 22 phanères a, plus gréles. Rosette de 13 soies autour de l’orifice génital. Soie apicale des styles avec une seule minuscule dent basilaire; soie subapicale glabre, soie moyenne sternale fourchue. DISCUSSION Nous attribuons Oncinocampa a une lignée « Tachycampoide », en raison d’un certain nombre de ressemblances morphologiques avec les genres Tachycampa, Parata- chycampa, Juxtlacampa et Jeannelicampa; la situation géographique s’inscrit aussi dans l’aire de peuplement qui va de l’Afrique du Nord a l’Amérique centrale, avec des témoins, récemment décrits (BARETH & CONDÉ, 1981), dans la péninsule ibérique, Un caractère toutefois écarte Oncinocampa de tous les genres précédents: la présence, au fémur III, d’un macrochète tergal indubitable, quoique discret. On pourrait donc supposer aussi une dérivation à partir d’une lignée de type Podocampa ou Litocampa, dont plusieurs espèces peuplent le domaine endogé et les grottes cantabriques, certaines, en particulier Podocampa simonini Cdé, manifestant une évolution cavernicole avancée. Aucune pourtant ne montre la moindre réduction dans la différenciation ou le nombre des macrochètes, à part la présence ou l’absence de ma aux tergites abdominaux. Nous nous en tiendrons donc à la première hypothèse. 76 B. CONDE BIBLIOGRAPHIE BARETH, C. et B. CONDE. 1981. Nouveaux Campodéidés de grottes d’Espagne. Revue suisse Zool. 88 (3): 775-786. CoNDÉ, B. 1950. Description préliminaire d’un Campodéidé cavernicole du Pays basque espagnol. Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 2° ser., 21 (5): 569-573. À Revue suisse Zool. Tome 89 Fasc. 1 | p. 77-114 | Genève, mars 1982 | | | Les scorpions de Sri Lanka (Recherches sur les scorpions appartenant ou déposés au Muséum d'Histoire naturelle de Genève III) par Max VACHON * Avec 95 figures ABSTRACT The Scorpions of Sri Lanka (Ceylon) (Studies on the scorpions deposited in the col- lections of the Natural History Museum Geneva III).—On the basis of the study of 29 specimens kept in the Museum of Geneva, in the British Museum (Natural History) of London and in the Muséum national d’Histoire naturelle of Paris, the Scorpion fauna of Ceylon could be restated. It includes eleven species and sub-species: 3 Scor- pionidae, 7 Buthidae and 1 Chaerilidae. There are two new ones: Jsometrus ( Reddyanus ) besucheti n. sp. and Isometrus ( Reddyanus) acanthurus loebli n. ssp. Two species, still subgenerically unclassified, are now classifiable: Jsometrus (Isometrus) thwaitesi Pocock, 1897 and Isometrus ( Reddyanus) basilicus Karsch, 1879. New characters are specified, which enable the distinction between two sub-genera: I. (Isometrus) and I. ( Reddyanus ). A key for the determination of these species and a map of their distribution are given for the first time. Les spécimens ayant permis cette premiere mise au point de la faune scorpionique de Ceylan proviennent des récoltes de Claude Besuchet et d’Ivan Löbl (voyage entomo- logique a Ceylan du 12 janvier au 19 février 1970 organisé par Robert Mussard), de celles de Villy Aellen et de Pierre Strinati en janvier de la m&me année. A ces spécimens (17), conservés au Museum de Genève sous la responsabilité du D" Bernd Hauser ont été joints ceux provenant des collections du British Museum (National History) de Londres, et du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. * Laboratoire de Zoologie (Arthropodes), Museum national d’Histoire naturelle, 61, rue de Buffon, F-75005 Paris, France. 78 MAX VACHON Tous les specimens examinés portent une immatriculation (personnelle) commen- cant par VA, s’ils sont la propriété d’un Musée autre que celui de Paris. Nous remercions le D" Harry Couzijn, de Leiden de nous avoir confié les résultats de ses observations sur les Scorpions du genre Heterometrus, dont il est le spécialiste. Les illustrations de ce travail sont de Maurice Gaillard, Paris, et les photographies de Gérald Dajoz, Genève. Notre gratitude va à la Direction du Muséum d'Histoire naturelle de Genève dont l’aide financière a permis un séjour d’étude dans le laboratoire du D" Bernd Hauser avec la collaboration de Madame Simone Mantoy, technicienne du Muséum de Paris. LISTE DES ESPÈCES CONNUES À CEYLAN SCORPIONIDAE g. Heterometrus H. et E., 1828. H. (H.) spinifer H. et E., 1828, solitarius Couzijin, 1981. H. (Srilankametrus Couzijn 1981) indus indus (Geer, 1778) H. (Gigantometrus Couzijn, 1978) swammerdami Simon 1872, titanicus Cou- zijn, 1981. BUTHIDAE g. Charmus Karsch, 1879. C. laneus Karsch, 1879. g. Stenochirus Karsch, 1891. S. sarasinorum Karsch, 1891. g. Lychas C. L. Koch, 1845. Lychas sp.? g. Isometrus H. et E., 1829. I. (Isometrus) thwaitesi Pocock, 1897. I. (Reddyanus) basilicus Karsch, 1879. I. (Reddyanus) besucheti n. sp. I. ( Reddvanus) acanthurus loebli n. ssp. I. (R.) sp.? | CHAERILIDAE g. Chaerilus Simon, 1877. C. ceylonensis Pocock, 1894. Famille des SCORPIONIDAE Un seul genre, révisé en 1981 par le Dr H. Couzijn de Leiden, existe à Ceylan: Heterometrus H. et E., 1828. L’ancienne espèce: H. caesar (C. L. Koch, 1842) propre a Ceylan est, selon le D' Couzijn, synonyme de H. indus (Geer). Rappelons, enfin, que H. spinifer H. et E. n’etait pas considéré comme une bonne espèce; le D" Couzijn rétablit sa validite. Trois spécimens d’Heterometrus ont été capturés par MM. Aellen, Strinati, Besuchet | et Löbl. Le D' Couzijn les a ainsi, déterminés: | SCORPIONS DE SRI LANKA 79 H. (Srilankametrus) indus indus (Geer, 1778) Une 2: VA 1912, Gannuruwa, Peradeniya, sous une souche 23 janvier 1970 (V. Aellen et P. Strinati). Deux 2: VA 1915, Kandy, station 71, environ 700 m., collines boisées au sud du lac, sous des écorces, 17 fevrier 1970, (Cl. Besuchet et I. Löbl), Muséum de Genéve et Muséum de Paris). H. (Gigantometrus) swammerdami titanicus Couzijn, 1981 Deux spécimens conservés dans les collections du Muséum de Paris: une £ holotype, adulte, Colombo, capturée en 1900 par Errington de la Croix, inventoriée RS 0084, citée par H. Couzijn, 1981, p. 165 ainsi qu’un ¢ adulte, allotype, inventorié RS 7759 et trouvé a Negombo en 1974 par le Dr J. Balazuc. Famille des BUTHIDAE Les neuf spécimens que nous avons examinés se répartissent en 4 genres: Charmus, Stenochirus, Lychas et Isometrus. Genre Charmus Karsch, 1879 Le genre Charmus ne possède, actuellement, que deux espèces: /aneus Karsch 1879 propre a Ceylan et indicus Hirst 1915 de l’Inde péninsulaire. La position systématique du genre Charmus a posé de difficiles questions aux classificateurs car le créateur du genre, KARSCH, le plaçait dans la famille des Vaejovidae tenant compte de la forme pen- tagonale du sternum (alors que celui-ci est triangulaire chez les Buthidae). En 1892, Pocock, aprés étude d’une 2 provenant de Ceylan, créait un genre nouveau et une espece nouvelle de Buthidae: Heterocharmus cinctipes. En 1899, KRAEPELIN replaga le genre Charmus dans la famille des Buthidae et admit la synonymie: Charmus laneus Karsch, 1879 = Heterocharmus cinctipes Pocock, 1892. Mais en 1917, dans un travail rédigé en langue russe, BIRULA établit une nouvelle clas- sification familiale et générique des Scorpions. Ignorant les conclusions de KRAEPELIN et de Pocock, il plaça (comme le fit KARSCH) le genre Charmus dans la famille des Vaejo- vidae et créa pour lui une nouvelle sous-famille, celle des Charminae, tout en souhaitant que des recherches anatomiques permettent de fixer avec certitude la position systé- matique du genre Charmus, la famille des Vaejovidae étant essentiellement néotropicale. Le travail de BIRULA resta longtemps méconnu. Nous-méme ne l’avons pas signalé dans notre étude sur l’intérêt taxonomique des trichobothries en 1940, considérant que Charmus était bien un Buthidae. En 1965, le travail de BiRULA fut traduit en anglais ce qui permit de juger l’importance des données fournies par cet auteur, interessant la classification et la répartition de nombreux genres de Scorpions. C’est la raison pour laquelle SREENIVASA-REDDY, à la suite d’une redescription de | Charmus indicus Hirst faite par lui en 1966 reprit, en 1970, le problème de la position systématique de ce genre en fournissant de nouveaux arguments. Ceux-ci, tirés du nombre des dents des chélicéres, des éperons tibiaux, de l’ornementation des lamelles pulmo- 80 MAX VACHON OL S spodo” st al Do posoco DD Foooooooo oO Do.< So o000000000 Fic. 1-9. Charmus laneus Karsch. 1: pince droite, face externe; 2: doigt fixe gauche; 3: main droite, face ventrale; 4 et 5: tibia droit faces dorsale et externe; 6: femur droit face dorsale; 7: trichobothries internes, base du fémur 2 VA 447; 8: trichobothries, base du fémur de la protonymphe VA 441; 9: doigt mobile de la pince droite, ? VA 447; gde et gdi: granules distaux externes et internes; les autres abréviations désignent les trichobothries. Sur la figure 1, doigt fixe droit, la trichobothrie et est absente; aussi avons-nous représenté le doigt fixe gauche où toutes les trichobothries sont présentes; la fleche précise la variation possible de position de db dans les deux doigts. SCORPIONS DE SRI LANKA 81 naires confirment l’appartenance du genre Charmus a la famille des Buthidae et la non- existence de la sous-famille des Charminae à l’intérieur de la famille des Vaejovidae. L’étude des spécimens de Charmus trouvés a Ceylan permet d’affirmer qu’il s’agit de l’espece /aneus Karsch, 1879 pour laquelle nous pouvons apporter quelques informa- tions nouvelles. Charmus laneus Karsch, 1879 Spécimens étudiés (Muséum de Genève): Une © im. (VA 447), station 9 (Fig. 50), 18 janvier 1970 Hasalaka près de Weragam- tota, environ 250 m., tamisage en forêt (CI. Besuchet et I. Löbl) (fig. 82 et 83). Une première nymphe (VA 441), station 18 (Fig. 50), 22 janvier 1970, Kandy, environ 600 m., Udawattekele Sanctuary, tamisages en lisière de forêt (CI. Besuchet et I. LODI). Une deuxième nymphe (VA 442), station 19 située au sud de la précédente: Haputale, 23 janvier 1970, alt. 1350 m. (CI. Besuchet et I. LODI). Etude de la première nymphe (VA 441) Les anneaux 3, 4 et 5 ainsi que la vésicule manquent malheureusement. Néanmoins, la présence de 3 trichobothries internes seulement (î,; is, i,, fig. 8) au lieu de 4 (fig. 7) prouve qu’il s’agit bien d’une première nymphe. Ainsi se trouve vérifiée la « loi » selon laquelle les protonymphes de Buthidae ne possèdent que trois trichobothries internes a la base du bras, cette protonymphe étant la premiere qui ait été trouvée dans le genre Charmus. Les peignes (fig. 11) ne possèdent pas de fulcres externes. C’est, aussi, un fait que nous avions relevé, des 1940, pour la famille des Buthidae. Il est difficile de pre- ciser le sexe du spécimen VA 441; les deux peignes ne mesurent que 0,8 mm. et portent tous deux 15 dents; c’est vraisemblablement, une ©. Le prosoma mesure 1 mm., le mesosoma 3 mm.; la pince a une longueur de 1,8 mm., (main: 0,6, doigt mobile: 1,2). Etude de la deuxieme nymphe (VA 442) Ce specimen dont la taille est environ 1,3 fois celle de la protonymphe VA 441, est certainement une seconde nymphe: la présence des 4 trichobothries internes a la base du bras (fig. 7) le prouve. La forme du sternum, la présence de carénes aux deux premiers anneaux de la queue, l’absence de carènes médianes ventrales au 3° anneau, la tricho- bothriotaxie, la présehce de 2 dents ventrales au doigt fixe des chélicéres, le nombre et la disposition des séries de dents du doigt mobile des pinces, forment un ensemble de caractéres existant chez les adultes de Charmus laneus. C’est la raison pour laquelle nous admettons que le spécimen VA 442 est une deuxieme nymphe de cette espéce (vraisemblablement un 4 malgré le petit nombre de dents ! des peignes). Les peignes de la deuxieme nymphe VA 442 (fig. 11) ne portent pas de fulcres externes lesquels existent chez l’adulte ou le préadulte (fe, fig. 10). Il faut donc admettre que si les fulcres externes sont toujours absents chez les peignes des premieres nymphes de Buthidae, ils peuvent ne pas apparaitre au stade de la deuxieme nymphe chez les Charmus. 1 Ce qui confirme la remarque de SREENIVASA-REDDY: « chez les Charmus le nombre de lames (dents des peignes) des £ est au moins égal, voire supérieur à celui trouvé chez les ¢ alors que l’on constate le contraire chez de tres nombreux Scorpions buthides » (1966, p. 252). 82 MAX VACHON Nous devons également ajouter (car le specimen VA 442 est bien conserve) que la teinte générale du corps et des appendices, la présence des taches sombres et leur répar- tition rappellent beaucoup ce que l’on trouve chez l’adulte. Par contre, si chez l’adulte ou le préadulte (VA 447), tous les anneaux de la queue sont recouverts de fines soies blanches, de telles soies sont rares chez la seconde nymphe VA 442, et absentes chez la premiere nymphe. Fic. 10-11. Charmus laneus Karsch. 10: peigne gauche de la 2 im. VA 447 possédant des fulcres externes fe, lesquels sont absents au peigne de la deuxieme nymphe VA 442, fig. 11. Dimensions en mm.: long. tot.: 11,8; prosoma: 1,5; mesosoma: 3,8; metasoma + vésicule: 6,5: peignes: 1,3 avec 13 dents chacun; pédipalpes, bras: 1,3; avant-bras: 1,6; pince: 2,3 (main: 0,5, doigts: 1,8). Etude de la ® im. (VA 447) (fig. 82 et 83) Cette étude confirme l’existence de caractéres propres a cette espéce et qui ont été mis en évidence par SREENIVASA-REDDY en 1966, à savoir: coloration de l’abdomen tacheté de jaune sur fond noir; préfémur des pattes ambulatoires granulé sur la face externe; sternites 1 à 4 dépouvus de fines granulations; 3° anneau de la queue sans carénes médiales ventrales dépourvues entre elles de gros granules; face ventrale de la moitié postérieure du 5° anneau, granulée; doigt mobile des pédipalpes (Fig. 9) avec 7 ou 8 séries de granules. En 1966, SREENIVASA-REDDY a figuré la trichobothriotaxie de Charmus indicus, utilisant les sigles que nous avions proposes a cette époque. Nous croyons utile, bien que la trichobothriotaxie ait une valeur générique, de la figurer, aujourd’hui chez Charmus indicus, en employant les sigles que nous proposions en 1973 et convenant a toutes les espèces de Scorpions (Fig. 1 a 7). SCORPIONS DE SRI LANKA 83 Dimensions en mm. (2 im., VA 447): long. tot.: 22,5, vesicule comprise; prosoma: 2,5: mesosoma: 7,8; metasoma et vesicule: 12,2; pédipalpes, bras: 2; avant-bras: 2,5; main: 1,4; doigt mobile: 2,8; peigne: 2, possédant 16 dents (fig. 10). Genre Stenochirus Karsch, 1891 Le genre Stenochirus a été créé par KARSCH en 1891 aprés étude de spécimens provenant du centre de l’ile de Ceylan: Peradeniya; il les nomma sarasinorum en hom- Fic. 12-18. Stenochirus sarasinorum Karsch. £ VA 448 12: pince droite, face externe; 13: main droite, face ventrale; 14 et 15: tibia droit, faces dorsale et externe; 16: fémur droit, face dorsale; 17: trichobothries internes, base du fémur; 18: doigt mobile, pince droite; gae et gai: granules accessoires externes et internes; gde et gdi: granules distaux externes et internes; les autres abréviations désignent les trichobothries. 84 MAX VACHON mage à celui qui les avait découverts. En 1899, Pocock décrivit une seconde espèce: St. politus provenant de Kanara, Malabar coast, Inde de l’Ouest. Les spécimens connus de ces deux espèces sont rares d’où l’intérêt de la capture du spécimen VA 448. En 1961, nous avons spécialement étudié l’espèce indienne politus et établi sa syno- nymie avec Buthoscorpio laevicauda Werner, 1936-37, après examen du type ® de cette derniere espéce, type conservé dans les collections du Zoologisches Institut und Zoo- logisches Museum de Hamburg. Dans ce travail nous avons précisé les caracteres par- ticuliers de la trichobothriotaxie de Stenochirus, caractéres séparant facilement ce genre des autres genres de Buthidae, habitant Ceylan: comparer les figures 1 a 8 relatives a Charmus, 19 à 24 pour Lychas et 29 à 33 relatives a Jsometrus avec celles que nous four- nissons pour Stenochirus (fig. 12 a 17): position trés distale des trichobothries eb et esb. Stenochirus sarasinorum Karsch, 1891 (Fig. 84 et 85) 19 (2), VA 448, station 50b (fig. 50), Mullaittivu 6 février 1970, tamisage dans la forét a 2 miles au nord de la ville, Cl. Besuchet et I. Löbl (Muséum de Genéve). En 1961, nous avons figuré la trichobothriotaxie de Stenochirus politus Pocock, utilisant les sigles en cours a cette date. Aujourd’hui, nous donnons les figures 12 a 17 relatives a la trichobothriotaxie de St. sarasinorum portant les nouveaux sigles dont nous avons proposé l’emploi en 1973. La distinction entre St. politus (de l’Inde) et St. sarasinorum (de Ceylan) est difficile a faire. La trichobothriotaxie n’offre aucun caractére différentiel. Selon Pocock, les tergites sont granulés chez sarasinorum et lisses chez politus; une caréne dorsale interne est bien distincte dans la région basale du bras chez politus alors qu’elle est indistincte chez sarasinorum. Le spécimen de Ceylan VA 448 a des tergites lisses et une caréne dor- sale interne, sur le bras, relativement distincte. A notre avis, il est vraisemblable, par suite de l’imprécision des caractères propres à chacune des deux espèces connues de Stenochirus, qu'elles sont toutes deux synonymes, la priorité étant donné a la plus anciennement décrite, St. sarasinorum Karsch, 1891. Seule l’étude d’un matériel suffi- sant de spécimens indiens et ceylonais permettra de confirmer ou d’infirmer cette conclusion. Genre Lychas C. L. Koch, 1845 Un seul spécimen capturé, une protonymphe VA 446, station 23b (fig. 50), Palatu- pana, à l’entrée du Yala National Park, 24 janvier 1970, tamisage en zone humide de la savane, Cl. Besuchet et I. Löbl (Muséum de Genève). Le genre Lychas comporte une vingtaine d’espèces dont la répartition est très vaste (Afrique, Indes, Asie orientale, îles de la Sonde, Australie) et la distinction souvent difficile à faire. Une révision des espèces de Lychas s’avere nécessaire; le D" L. Koch, de Perth (Australie) l’a entreprise, en 1977, pour les espèces australiennes. A notre connaissance, aucune espèce de Lychas n’est signalée en provenance de Ceylan. La capture d’une première nymphe appartenant à ce genre est donc très inté- ressante. Ce spécimen, dont le corps entier (vésicule comprise) ne mesure que 13,5 mm., est une première nymphe. L'existence de 3 trichobothries internes à la base du bras (fig. 24) en est la preuve; son appartenance au genre Lychas ne fait aucun doute. SCORPIONS DE SRI LANKA 85 Il n’est pas question, pour nous, de designer spécifiquement ce spécimen. Nous nous bornerons simplement a souligner quelques-uns des caracteres que nous utilisons dans notre revision (actuellement en cours) des especes mondiales de Lychas, a savoir: Fic. 19-27. Lychas sp.? Premiere nymphe VA 446 19: pince droite, face externe; 20: main droite, face ventrale; 21 et 22: tibia droit, faces dorsale et externe; 23: femur droit, face dorsale; 24: trichobothries internes 4 la base de ce femur; 25: doigt mobile, pince droite; 26: patte 4 droite; 27: vesicule dont l’aiguillon est distalement brisé; gde et gdi: granules distaux externes et internes; ept: éperon tibial; les autres abréviations | désignent les trichobothries. 86 MAX VACHON 1) la position réciproque des trichobothries: dt, db, et, est du doigt fixe des pinces. Chez le specimen VA 446 (fig. 29), elles se succedent ainsi en partant de la pointe du doigt: dt, et, est, db, et et est étant proches l’une de l’autre; 2) la longueur des éperons tibiaux des pattes ambulatoires 3 et 4. Chez le spécimen VA 446 (ept: fig. 26), ces éperons sont très développés et leur longueur est au moins égale a la largeur de l’article sur lequel ils s’inserent; 3) la présence ou l’absence de granules accessoires externes a la série basale de dents du doigt mobile des pinces. Il n’y en a aucun chez le spécimen VA 446 (fig. 25); 4) la présence ou l’absence de carénes intermediaires dans le 3° anneau de la queue; elles sont présentes chez la protonymphe VA 446. Des données complémentaires sont fournies sur la trichobothriotaxie de la main (fig. 19 et 20), de l’avant-bras (fig. 21 et 22), du bras (fig. 23); il faut aussi souligner que les derniers tergites du mesosoma sont tricarénés et que les peignes (3) possèdent 22-22 dents. La teinte générale du corps et des appendices est claire mais parsemée de taches sombres; la pince du côté interne est entièrement blanchâtre alors que sa face externe est tachetée de noir comme le sont l’avant-bras et le bras. Les anneaux de la queue sont tachetés, les carénes ventrales bordées de noir; le 5° anneau et la vésicule sont assombris. Dans les pattes ambulatoires, tachetées, les tarses et les basitarses sont de teinte claire; la face ventrale des tarses est ornée de 2 rangées de longues soies séparées par une série de petites dents. Dimensions en mm., protonymphe VA 446; prosoma: 1,8; mesosoma: 3; metasoma, je an.: 1-1,8; 2° an.: 1-1,8; 3° an.: 1,2-1,8; 4° an.: 1,5-1,8; 5° an. 2-1,8; vésicule: 1,5; pédipalpe, bras: 1,2; avant-bras: 1,6; main: 0,9; doigts: 1,4; peignes: 1,6. Si l’on tient compte des caractères que nous venons d’indiquer et des clés de deter- mination des especes de Lychas fournies par Kraepelin (1899), la protonymphe appar- tiendrait à une espèce proche de L. shoplandi (Oates, 1888) ou de L. feae (Thorell, 1889) signalée toutes deux de Birmanie. Genre Isometrus H. et E., 1879 Le genre Zsometrus a une très vaste répartition puisque l’une de ses espèces: I. macu- latus (Geer, 1778) est répandue dans les régions tropicales du monde entier. Dés 1908, KRAEPELIN avait souligné la trés grande difficulté de séparer entre elles les différentes espèces de ce genre. En 1972, nous avons entrepris la révision du genre Jsometrus et distingué deux sous- genres: l’un nominatif et l’autre nouveau: Reddyanus. A cette date, 5 espèces sur les 13 connues, n’avaient pu être classées dans l’un ou l’autre de ces deux sous-genres très faciles à séparer grâce à leur trichobothriotaxie. En 1976, après étude d’une collection d’Isometrus de Nouvelle-Calédonie (et création d’une espèce nouvelle: /. (R.) heimi), nous avons pu reclasser 2 de ces 5 espèces. Il ne restait donc que 3 espèces dont la posi- tion sous-générique était incertaine: /. basilicus Karsch, 1879, I. thwaitesi Pocock, 1897, toutes deux provenant de Ceylan et la troisième /. formosus Pocock, 1893, originaire de Java. Tous les spécimens collectés par la mission suisse appartiennent au sous-genre Reddyanus et, si l’on tient compte de la clé de détermination fournie par Pocock (1900:45) semblent appartenir à l’espece basilicus. SCORPIONS DE SRI LANKA 87 Neanmoins, et avant d’accepter definitivement cette designation, nous avons examiné, grace a la bienveillance de notre collegue Fred R. Wanless, les specimens ceylonais conservés au British Museum et étiquetés: Jsometrus thwaitesi Pocock et 29 = rr Sn LU 7 jan | | Mi di hi) | | È | ci 9 34 Fic. 28-35. Isometrus (Isometrus) thwaitesi Pocock. 9 VA 2307 28: pince gauche, face externe; 29: main gauche, face ventrale; 30 et 31: tibia gauche, faces dorsale et externe; 32: fémur gauche, face dorsale; 33: trichobothries internes de la base de ce fémur; | 34: tarse de la patte ambulatoire 4, face ventrale; 35: doigt mobile, pince gauche; gae et gai: | granules accessoires externes et internes; gde et gdi: granules distaux externes et internes; les | autres abréviations désignent les trichobothries. 88 MAX VACHON Isometrus basilicus Karsch. L’examen de ce matériel comprenant 3 spécimens d’/. thwaitesi et 12 spécimens d’/. basilicus nous a prouvé que la première espèce: thwaitesi appartient au sous-genre /sometrus et la seconde, ainsi que nous le précisions ci-dessus, au sous- genre Reddyanus. Avant de commenter les résultats obtenus par l’étude des /sometrus du genre Reddyanus, nous jugeons utile d'apporter quelques compléments aux descriptions très courtes relatives à /sometrus thwaitesi et données par Pocock en 1897, KRAEPELIN en 1899 et Pocock en 1900, descriptions qui n’interessent, d’ailleurs, que les 9. 1. Isometrus (s.g. Isometrus H. et E., 1829) Isometrus (I.) thwaitesi Pocock, 1897 Les deux spécimens étudiés, 1 3, 1 2 sont étiquetés 46-104, 54-19 dans les collections du British Museum; conservés a sec, et malgré un mauvais état de conservation, ils ont été renoves et mis en alcool. Les étiquettes ne mentionnent aucun nom de collecteur, ni de station précise de capture mais simplement: Ceylon. Nous avons immatriculé le 3: VA 2307-1, la 2: VA 2307-2. La trichobothriotaxie (fig. 29 a 33) est identique chez le 3 et chez la 9; elle prouve que cette espèce appartient au sous-genre: [sometrus, les deux trichobothries: dt, db étant toutes deux distales de er. La queue est nettement plus longue chez le 3 que chez la © par suite de l’allongement de tous les anneaux (fig. 36); les carénes dorsales des anneaux 1, 2 et 3 ne portent aucune dent postérieure développée en forme de crochet. Aussi bien chez le 4 que chez la 9, les carénes sont bien distinctes et granulées, notamment la caréne ventrale médiane dans le 5° anneau; la chitine, entre les carénes est lisse chez la 9, nettement granulée chez le 3. La vésicule (9 et 4) mince, porte latéralement quelques séries longitudinales de granules; l’aiguillon est peu courbé (fig. 36), la dent subaculéenne est triangulaire et la face interne (fig. 37) porte deux petits tubercules. Le prosoma et le mesosoma sont particulièrement granulés, surtout chez le 4, ainsi que les flancs du dernier sternite abdominal. Les peignes de la © (fig. 39) possèdent 15 ou 16 dents et la pièce médiane basale est élargie; c’est un caractère qu’aucune autre 9 d’/sometrus ne possède et Pocock l’a signalé des 1897. Le peigne du 3 possède 16 ou 17 dents. Il y a peu de différences sexuelles entre la pince des & et celle des 2: les doigts sont, 2,4 fois chez le 3 et 2,3 fois chez la ©, aussi longs que la main. Dans les deux sexes, la caréne externe de l’avant-bras (ce, fig. 31) est très distincte et granulée par endroits chez le 3, mais lisse et peu visible chez la 9. Dimensions en mm. 3 VA 2307-1; prosoma: 4,5; mesosoma: 8; metasoma, 1°" an.: 3-2; 2e an.: 3,8-1,8; 3° an.: 4-1,5; 4® an.: 4-1,5; 5° an.: 5,8-1,2; ves.: 4,5; pédipalpe, bras: 5; avant-bras: 6; main: 3-1,5; doigts: 5,8; peignes: 3 (avec 16 ou 17 dents). 2 VA 2307-2; prosoma: 3,8; mesosoma: 10,5; metasoma, 1°" an.: 3-2; 2° an:. 3,2-1,8; 3° an.: 3,5-1,5; 4° an.: 4-1,2; 5¢ an.: 5-1,1; vés.: 4,5; pédipalpe, bras: 3,5; avant-bras: 4; main: 2,5-1,2; doigts: 6; peignes: 3 (avec 15 et 16 dents). REMARQUES Les deux spécimens VA 2307 n’ont pas été vus par Pocock, qui en 1900, ne con- naissait pas le 3 de cette espèce. SCORPIONS DE SRI LANKA 89 Fic. 36-39. Isometrus (Isometrus) thwaitesi Pocock. 36: queue du 4 VA 2307-1 dont la dent subaculéenne est représentée, plus grossie de face puis de profil, fig. 37; 38: peigne 3 VA 2307-1; 39: peigne 2 VA 2307-2, dont la pièce médiane basale, pmb, est dilatee. 90 MAX VACHON Nous ignorons qui a determine lesdits specimens, la date de leur capture et le lieu de récolte. Nous admettons, cependant, qu’il s’agit bien de l’espece thwaitesi Pocock grâce au caractère très spécial que constitue l’élargissement de la pièce médiane basale du peigne © (fig. 39). L'étude de ces spécimens 4 et 2, malgré un mauvais état de conser- vation (ne permettant pas de préciser la coloration, la disposition des taches sur le corps et les appendices) aboutit cependant à un résultat important: /sometrus thwaitesi doit être classé dans le sous-genre /sometrus. Cette décision n’est pas surprenante car Pocock (1900, p. 48) signalait déjà les affinités entre /sometrus maculatus (= europaeus) et Isometrus thwaitesi. En résumé, le sous-genre Jsometrus comprend donc actuellement 4 espéces: macu- latus Geer, 1778, cosmopolite; thurstoni Pocock, 1892: Indes, Sheveroy Hills; thwaitesi Pocock, 1897: Ceylan, et madagassus Roewer, 1943: Madagascar. 2. Isometrus (s.g. Reddyanus Vachon, 1972) REMARQUES PRELIMINAIRES La détermination spécifique des Zsometrus n’est pas exempte de difficultés. Celles-ci résident dans le fait que, si les 4, grace a leurs caractères sexuels secondaires se diffé- rencient assez nettement les uns des autres, les 9, par contre, se ressemblent beaucoup. La connaissance de l’espèce exige donc l’étude d’un couple adulte et aussi celle des différents stades, car, au cours du développement postembryonnaire, certains caractères se modifient et le taxonomiste, n’ayant pas toujours à sa disposition des spécimens adultes, doit connaître ces modifications. Dès 1951, nous avons signalé, chez les Buthidae, l’existence de petits et de grands &. En 1972, dans ses travaux sur /sometrus maculatus, PROBST parle de 9 néoténiques. Puis en 1978, LOURENÇO confirme la possibilité de l’existence de petits et de grands &. En ce qui concerne les caractères sexuels secondaires des ¢: allongement des anneaux de la queue, modifications dans la structure et le nombre des carènes desdits anneaux, il est indispensable de savoir que les petits 4 ont les mêmes caractères que les grands 3. Selon PROBST, les caractères sexuels secondaires se formeraient au cours des deux derniers stades, donc en deux étapes. Mais en 1978, à la suite de ses recherches sur le développement postembryonnaire de Tityus, LOURENÇO admet que lesdits carac- tères apparaissent d’emblée à l’occasion de la dernière mue. Le taxonomiste doit tenir compte de tout cela et être prudent dans ses conclusions. C’est d’ailleurs ce à quoi nous sommes arrivés après l'étude des 19 spécimens d’/sometrus ( Reddyanus) ceylonais que nous avons eus à notre disposition: 5 9 et 3 G ad., 9 Pet 2 d im.). L'étude des 8 adultes (5 2 et 3 &) nous a montré que si les ® se ressemblent et, à première vue, pourraient être classées dans une seule et même espèce, les 3 4, très diffe- rents les uns des autres, semblent appartenir à trois espèces. Les différences observées, en effet, ne pouvant être considérées comme des étapes morphologiques dans l’appari- tion des caractères sexuels secondaires. A Ceylan, une seule espèce: /sometrus ( Reddyanus) basilicus est connue. Elle a été décrite par KARSCH en 1879 à l’aide d’un seul spécimen dont la station de capture est inconnue. C’est en 1900 que Pocock, complétant la diagnose originale de Karsch et utilisant les documents fournis par KRAEPELIN en 1896, précise, pour la première fois, les carac- teres de la 9 et ceux du 3 après étude de spécimens capturés à Peradeniya (coll. Sarasin) et à Haldamullah (coll. Green). Toutes ces données nous permettent de dire que l’espèce basilicus, dont le corps et les appendices sont de teinte claire mais tachetés, se reconnaît SCORPIONS DE SRI LANKA 91 facilement grâce a la brièveté de la courbure de l’aiguillon de la vésicule, grâce à l’épais- seur de la dent subaculéenne à apex arrondi et à la possession, dans les deux sexes, d’une pince trapue, les doigts aussi longs ou à peine plus longs que la face ventrale de la main. Enfin, un dimorphisme sexuel existe ayant abouti à l’allongement de la queue chez le $ et, selon Pocock, à l’absence de crochets terminant postérieurement les carènes dorsales des anneaux 1, 2 et 3, la chitine restant lisse entre lesdites carènes. Une fois cette diagnose établie, nous avons examiné, en priorité, tous les spécimens appartenant au British Museum et étiquetés: Zsometrus basilicus Karsch et spécialement 4 © im. provenant d’Haldamulah ! station mentionnée par Pocock (1900:50) comme lieu de capture d’/sometrus basilicus. Malheureusement, ces 4 spécimens trouvés par E. E. Green, n’appartiennent pas à l’espèce basilicus telle que nous venons de l’envisager, la coloration du corps, la forme des pinces étant très différente de celles de l’espèce précitée. Nous reviendrons ultérieurement sur ces 4 spécimens que nous avons imma- triculés VA 2308, en soulignant que le tube dans lequel ils se trouvent contient deux étiquettes, l’une portant: /sometrus basilicus Karsch et l’autre: /sometrus formosus Pocock. Aucun nom de déterminateur n’est mentionné. Il est certain (Fred R. W. Wanless, in lit., 4.1.78) que Pocock n’a pas examiné ces 4 spécimens. Un second tube contient 1 9 et 2 & étiquetés: Zsometrus basilicus, immatricules par nous VA 2311. Ils ont été collectés par E. E. Green en 1895, mais aucun nom de station n’est mentionné. Or, le nom de ce collecteur est cité par Pocock en 1900. L'étude de la © et du J adulte, donc d’un couple (le 3° exemplaire étant un 4 im.) nous permet de dire qu’il s’agit bien de l’espèce basilicus telle que la conçoivent nos prédécesseurs. Nous pouvons compléter la diagnose de cette espèce. Isometrus (Reddyanus) basilicus Karsch, 1879 (fig. 88 et 89) SPÉCIMENS ÉTUDIÉS 1 4,1 9, 1 3 im. étiquetés basilicus Karsch, British Museum 1895-95-11-14- 6/7; ex. dry; coll. E. E. Green. Ceylon, station?; déterminateur:? Ces spécimens, en mauvais état, rénovés ont été mis en alcool et immatriculés par nos soins: VA 2311-1 (3); VA 2311-2 (2); VA 2311-3 (¢ im.). 19 ad., VA 2309, Namunukula, Uva Hills (Centre sud) 4000 feet amongst firewood at Towacombe, W. W. A. Phillips, 6-9-1952 étiquetée /sometrus basilicus Karsch, déterminateur?, British Museum. 1 2 im. VA 443, station 20, Uva Tanamalwila, 23 janvier 1970 sous des écorces, Cl. Besuchet et I. Löbl (Muséum de Geneve). Tres petit spécimen ne dépassant 8 mm. (une pince manque au pédipalpe gauche), détermination incertaine. DIAGNOSE COMPLETEE Teinte générale du corps et des appendices claire et parsemée de taches sombres, tergites ornés de 3 bandes sombres, une médiane et 2 latérales. Aiguillon trés courbé (fig. 49) dent subaculéenne munie de 3 séries de granules sur sa face interne (fig. 49a); pinces trapues dans les 2 sexes, doigts aussi longs ou a peine plus courts que la face ven- trale de la main (fig. 40); trichobothriotaxie (fig. 40 a 45); disposition des séries de gra- 1 Soit Haltamulah, station du district de Badulla (sud-est de Ceylan), renseignement fourni par M” Jinabassa de l’ambassade de Sri Lanka, à Paris, et que nous remercions de son obligeance. 92 MAX VACHON nules du doigt mobile (fig. 46); existence d’un dimorphisme sexuel provoquant un allon- gement des anneaux de la queue et de la vésicule du ¢ (fig. 49); carénes bien visibles dans le 4° et le 5° anneaux; carénes latérales dorsales des anneaux 1, 2 et 3 ne se terminant pas postérieurement par une paire de crochets mais par 2 dents triangulaires peu dévelop- pées, chitine lisse entre les carènes caudales. La queue chez la © est 4 à 5 fois, chez le 3, 6 à 7 fois aussi longue que le prosoma. ro ert. Rie a YY LAE SET is ! da 44 Fic. 40-46. Isometrus ( Reddyanus) basilicus Pocock. 4 VA 2311-1. 40: pince droite, face externe; 41: main droite, face ventrale; 42 et 43; tibia droit, faces dorsale et externe; 44: fémur droit, face dorsale; 45: trichobothries internes de la base de ce fémur; 46: doigt mobile, pince droite; gae et gai: granules accessoires externes et internes; gde et gdi: granules distaux externes et internes; les autres abréviations désignent les trichobothries. SCORPIONS DE SRI LANKA 93 Pocock (1900:50) ne précise que le nombre de dents (13-14) du peigne 2; ceux de la 2 2311-2 ne portent que 11 dents, celui de la 2 VA 2309 (un peigne manquant) en a 15 et ceux de la © VA 443 ont 14 dents. Les peignes des 3 VA 2311-1, 2311-3 possèdent 13 ou 14 dents. Dimensions en mm. des spécimens adultes: 2 VA 2311-2, long. totale (vésicule non comprise): 34; prosoma: 4,5; mesosoma: AOSaqueue. ler an.: 3:52° an. 3,5; 3° an. 3,5;4° an:: 4; 5° an:: 5; ves. + aig.: 4,5; peigne: 2,5; pédipalpes, bras: 4; avant-bras: 5; main: 4-2,5; doigts: 4. 3 VA 2311-1, long. totale: 48,5; prosoma: 5; mesosoma: 13, queue; 1° an.: 4,5; 2 an.: 9,3; 3° an.: 6; 4° an.: 6; 5° an.: 8,5; vés. + aig.: 6; peigne: 2,5; pédipalpes, bras: 5; avant-bras: 6; main: 5-2,5; doigts: 4,8. Tous les autres spécimens d’/sometrus (Reddyanus) que nous avons examinés n’appartiennent pas à l’espece basilicus, mais à deux formes nouvelles que nous allons décrire: Isometrus ( Reddyanus) besucheti n. sp. et Isometrus acanthurus loebli n. ssp. Isometrus (Reddyanus) besucheti n. sp. (fig. 90 et 91) SPECIMENS ETUDIES g ad., holotype, VA 444, station, 44 Ambagaswewa (centre nord fig. 50), CI. Besuchet et I. Lobl, 3 février 1970 (Musée de Genève) 8 paratypes: 2 ad., 3% im. 1 gd im., VA 445-1, VA 445-2, VA 445-3, VA 445-4, VA 445-5, VA 445-6, station 40 (fig. 50), Kanatalai (est), sous des écorces, Cl. Besuchet et I. Löbl, 2 février 1970 (Muséum de Genève, VA 445-2 au Muséum de Paris). 1 9 ad., VA 1045, (fig. 50), Mihintale (centre nord), sous l’écorce d’un tronc pourri, V. Aellen et P. Strinati, 24 janvier 1970 (Musée de Genève). 1 ad., VA 2310, Trincomalee, station 41 (fig. 50), E. E. Green, 1899-12-3-2 (British Museum) déterminée: Jsometrus basilicus Karsch, déterminateur ? Description du 4 holotype VA 444. Corps de teinte brune; prosoma parsemé de taches sombres; tergites ornés d’une bande médiane sombre et de deux bandes postérieures remontant latéralement le long du bord externe. Queue brun clair, le 5° anneau et la vésicule légèrement plus foncés que les autres anneaux qui sont, ventralement, tachetés; bras (fémur) des pédipalpes tachetés ainsi que les avant-bras (= tibia) dont la base reste cependant très claire, de teinte jaune pâle; main brun clair distalement assombrie ainsi que les doigts de teinte presque noire; pattes ambulatoires à articles partiellement assombris. Sternites du mesosoma lisses ou faiblement granulés, le 7° portant 4 carènes peu accusées. Queue, 1°" anneau avec 10 carènes, 2° anneau avec 8 carènes (les carènes intermé- diaires ne comportant que quelques granules dans la région distale de l’anneau), 3° et 4° anneaux avec 8 carènes, les carènes intermédiaires totalement absentes; 5° anneau avec une carène axiale ventrale très distincte et faite de petits granules; carènes latérales ventrales (fig. 47) présentes à tous les anneaux y compris le 4° et le 5°; carénes dorsales des anneaux 1, 2, 3 et 4 se terminant par une dent à peine plus développée que les MAX VACHON 94 SCORPIONS DE SRI LANKA 95 autres (fig. 47); chitine nettement granulée entre les carénes dans tous les anneaux; gouttiere dorsale grossièrement granulée sur toute la surface dans tous les anneaux; vesicule allongée 2,3 fois aussi longue que haute (fig. 47) terminée par un aiguillon trés court et recourbé; dent subaculéenne épaisse, arrondie distalement et munie de 2 séries de granules sur sa face interne (fig. 47a). Pédipalpes (fig. 51 à 55), pince relativement allongée, doigts nettement plus longs que la face ventrale de la main (fig. 51); trichobothriotaxie identique à celle de la ©, pince (fig. 51 et 52), avant-bras (fig. 53 et 54), bras (fig. 55 et 56) et même disposition des séries de granules du doigt mobile des pédipalpes dans les deux sexes (fig. 57). Peignes avec 17 ou 18 dents. Dimensions en mm., long. totale: 34; prosoma: 3,8; mesosoma: 11; queue, 1° an.: 3; 2e an.: 4; 3° an.: 4,2; 42 an.: 4,6; 5° an.: 5,6; vés. + aig.: 4,2; pédipalpes, bras: 3,5; avant-bras: 4,2; main: 3,8; doigts: 3,4, peignes: 3,2. Description de la © allotype VA 445-1. Même coloration du corps et des appendices que chez le 3; même sculpture du corps, de la queue; méme trichobothriotaxie et mémes series de granules aux doigts des pédi- palpes que chez le 3. Le dimorphisme sexuel est presque inexistant; la queue chez le 3 (mémes carénes, méme granulation de la chitine) est cependant 1,4 fois plus longue que le corps (prosoma + mesosoma) alors que chez la ©, elle est de la même longueur. Seule, la dissection du 4 VA 444 nous a permis de préciser le sexe du spécimen possédant des organes paraxiaux bien développés. Les peignes 2 ont cependant moins de dents que chez le 3: 14-15 au lieu de 17-18. Chez les autres 2 VA 445 les peignes ont 13-14 dents. Il faut également signaler que chez les spécimens immatures, surtout s’ils sont trés jeunes, la coloration du corps et des appendices est moins foncée que chez les adultes et les taches qui ornent le corps sont, de ce fait, nettement plus accusées; la vésicule, chez les trés jeunes spécimens, est de teinte jaune pale. Dimensions en mm. de la 2 VA 445-1; long. totale: 29,5; prosoma: 3,5; mesosoma: enqueue) .lc" an.: 2; 28 an.: 2,8; 3° an.: 3; 4° an.: 3,4; 5° an: 3,8; ves. + aig.: 3; peignes: 2,5; pédipalpes, bras: 3; avant-bras: 4; main: 2,8; doigts: 3,2. Il m’est agréable de dédier cette espèce à celui qui l’a découverte, Mr Claude Besuchet, du Muséum de Genève. Fic. 47-49. 47: Isometrus ( Reddyanus) besucheti 3 holotype VA 444; anneaux 2 à 5 et vésicule dont la dent subaculéenne, vue de sa face interne est schématisée fig. 47a. 48: Isometrus ( Reddyanus) acanthurus loebli 3 holotype RS 1164; anneaux 2 à 5 et vesicule dont la dent subaculéenne, vue de sa face interne est schématisée fig 48a. 49: Isometrus ( Reddyanus) basilicus Karsch 4 VA 2311-1; anneaux 1 a 5 et vésicule dont la dent subaculéenne, vue de sa face interne, est schéma- tisée, fig. 49a. 96 ® ISOMETRUS &9 STENOCHIRUS X LycHas + CHARMUS M HETEROMETRUS A CHAERILUS Stations de captures des II espèces ou sous-espèces de Scorpions ceylonais. Les numéros, près des stations sont ceux des lieux de captures de MM. Cl. Besuchet et I. Löbl. Les numéros a l’intérieur des cercles noirs sont, pour les Isometrus: I = I. (R) besucheti; 2 = I. (R.) acanthurus loebli; 3 = I. (R) sp.2;4 = I. (R.) basilicus. Les numéros, a l’intérieur des carrés noirs sont, pour les Heterometrus: I = H. (S.) indus indus; 2 = H. (H.) spinifer solitarius; 3 = H. (G.) swammerdami titanicus, signalé aussi de Trincomali (méme station que Chaerilus ceylonensis) MAX VACHON 7 à en) ... “err les, eX or . (ar =, duo lo - ' DI 44 5 È @ ft Ù os 0 Ù +’ . ; - N ors, Si 4 i ay La è ve ! ! v° : ‘ 1 Ù Ù 4 a Chr e see + 1 . LS 208 LI IS Ù Di sti ‘ i ©? ' ' x st os . Ù 4 è x n . 1 ‘ Vs: # 4 v te = , te È . P----- (ae) mo eine ‘ 7 20 . 4 ja "i ? \ 4 { . é Let = FU E e .. x + Fic. 50. par H. Couzisn 1981, p. 165. SCORPIONS DE SRI LANKA 97 53 54 Qa b 00° ° “ee o A ‚09000000 & 200000 i2 2 ‘i | 57 se cree Socooce 02 i au 56 55 Fic. 51-57. Isometrus ( Reddyanus) besucheti n. sp. 2 VA 445. 51: pince droite, face externe; 52: main droite, face ventrale; 53 et 54: tibia droit, faces dorsale et externe; 55: femur droit, face dorsale; 56: trichobothries internes de la base de ce fémur: 57: doigt mobile, pince droite; gae et gai: granules accessoires externes et internes; gde et gdi: granules distaux externes et internes; les autres abreviations designent les trichobothries. 98 MAX VACHON Isometrus (Reddyanus) acanthurus loebli n. ssp. (fig. 92 et 93) SPECIMEN ETUDIE 1 4 holotype, RS 1164, Kandy, D' Bedeker Agir et D' Arbel, 1902 (Muséum de Paris) 1. Corps de teinte brune; prosoma parsemé de taches sombres dont deux laterales assez accentuées; tubercule oculaire foncé; tergites avec une bande médiane sombre et deux latérales plus ou moins distinctes; anneaux de la queue de méme teinte, brun clair; le 5° anneau et la vésicule un peu plus foncés que les autres anneaux; fémur et tibia des pédipalpes brun clair, a peine tachetés; main brun clair, distalement assombrie ainsi que les doigts de teinte plus foncée; pattes ambulatoires brun clair, paraissant de teinte uniforme vu l’état de conservation du spécimen. Prosoma parsemé de granules espacés; tergites peu granulés sauf sur le bord posté- rieur où les granules sont gros et espacés; tergite 7 avec carènes bien distinctes et gra- nulées ; sternites presque lisses ou finement granulés, bordés de soies relativement longues sur leur bord postérieur; 7° sternite granuleux sur ses bords latéraux et orné de deux carènes granulées à peine visibles. Premier anneau de la queue avec 10 carènes bien distinctes, les carènes latérales dorsales se terminant postérieurement par une petite dent à peine différente des autres; 2° anneau (fig. 48) avec 8 carènes (c’est-à-dire sans carènes intermédiaires), carènes latérales dorsales se terminant par une paire de crochets bien développés (fig. 48 et 93); 3° anneau avec 8 carènes, carènes latérales dorsales se terminant postérieurement, par une petite dent; 4° anneau à carènes très indistinctes voire absentes, pas de dent termi- nant postérieurement les carènes latérales dorsales; 5€ anneau à carènes imprécises sauf la carène ventrale axiale; chitine lisse entre les carènes lorsqu'elles existent; gouttière dorsale lisse dans les 3€ et 4° et 5° anneaux; vésicule presque lisse (fig. 48); aiguillon très courbé; dent subaculéenne arrondie, légèrement déprimée à sa base, face externe et portant 2 séries de granules sur sa face interne (fig. 48a). Pédipalpes (fig. 58 à 62 et 92); pince trapue, doigts un peu plus courts que la face ventrale de la main (fig. 58); trichobothriotaxie de la pince (fig. 58 et 59), de l’avant- bras (fig. 60 et 61), du bras (fig. 62); disposition des séries de granules du doigt mobile (fig. 63), 6 séries dont la basale munie d’un granule accessoire externe, gae. Peignes portant 16 ou 17 dents. Dimensions en mm.; long. totale: 35,7; prosoma: 8,5; queue: 1°" an.: 3,5, 2° an.: 4, 3e an.: 4,5, 4° an.: 5, 5° an.: 6; vés. + aig.: 4,5. Pédipalpes, bras: 3,5; avant-bras: 4; main: 4; doigts: 3,8; peignes: 3. Nous avons plaisir à dedier cette forme à M' Ivan Löbl, du Muséum de Genève, dont les captures faites en compagnie de M® Claude Besuchet nous ont permis cette mise au point de la faune des Scorpions de Ceylan. REMARQUES Cette nouvelle sous-espéce, dont nous ne connaissons malheureusement que le 3, se reconnait facilement par la présence d’une unique paire dorsale de crochets (fig. 48 1 Bien que ce spécimen, unique, soit très mal conservé à sec puis rénové, nous n’avons pas hésité a créer cette sous-espece par suite de caractéres sexuels secondaires tres particuliers qu’elle possede. SCORPIONS DE SRI LANKA 99 et 93) au deuxiéme anneau de la queue, alors qu’il en existe de semblables sur le 3e anneau dans la sous-espèce nominale originaire de l’Inde de l’ouest, au sud de Bom- bay (Matheran). 60 61 59 5 A 20 00° Q 299900000, a © 0000000000 o So © 900209900 & Eee Fic. 58-63. Isometrus ( Reddyanus) acanthurus loebli n. ssp. 3 Holotype RS 1164. 58: pince droite, face externe; 59: main droite, face ventrale; 60 et 61: tibia droit, faces dorsale et externe; 62: fémur droit, face dorsale; 63: doigt mobile, pince droite; gae et gai: granules accessoires externes et internes; gde et gdi: granules distaux externes et internes; les autres abréviations désignent les trichobothries. 100 MAX VACHON REMARQUES SUR LES CARACTERES PERMETTANT DE SEPARER LES DEUX SOUS-GENRES: Isometrus H. ET E., 1828 ET Reddyanus Vachon, 1972. La distinction de ces deux sous-genres reposait essentiellement sur la trichobothrio- taxie (VACHON 1972: 176-177). 1) position distale par rapport a et des deux trichobothries dt et db du doigt fixe (fig. 28) chez /sometrus alors que seule dt est distale de et chez Reddyanus (fig. 40, 51, 58); 2) position réciproque des 2 trichobothries externes e, et e, du fémur, nettement éloignées l’une de l’autre chez Jsometrus (fig. 33) et nettement rapprochées chez Reddyanus (fig. 44, 55, 62); Nous pouvons maintenant ajouter deux autres caractéres tirés de la denture du doigt fixe des pédipalpes: & oo, 90090 14 = Co BW 00000 o 00000, 000000000009, 0 P000005, 02 S000 > Co © > fo} So, oO 0000000000 °°°000000 I 000000000 o & Co oo 000000 00000000009 000 00000 0000 0000009990 o Isometrus (Isometrus) Isometrus ( Reddyanus) 65 66 67 Fic. 64-67. Doigt fixe de la pince droite, face interne. 64: Isometrus (Isometrus) thwaitesi 4 VA 2307 de Ceylan; 65: Isometrus (Isometrus) maculatus 3 RS 891 des îles Sandwich; 66: Isometrus ( Reddyanus) basilicus & VA 2311-1 de Ceylan; 67: Isometrus (Reddyanus) assamensis 3 RS 7701 du Nepal; gae et gai: granules accessoires externes et internes. SCORPIONS DE SRI LANKA 101 3) existence de 6 series de granules au doigt fixe chez Isometrus (fig. 64 et 65), la basale trés longue ornée d’un granule accessoire externe (gae 6), alors que chez Reddyanus (fig. 66 et 67), il y a 7 series de granules, dont la série basale relativement courte, est privee de granule externe; 4) existence de 6 granules accessoires internes (gai) chez Isometrus (fig. 64) et de 7 granules chez Reddyanus (fig. 66). Fic. 68-71. 68 et 69: face ventrale de la région anterieure du corps et face externe des deux derniers articles de la patte ambulatoire 4 chez Chaerilus ceylonensis, 2 VA 2483 (Chaerilidae) de Ceylan, Trincomalee. 70 et 71: idem chez Heterometrus (S.) indus, 9 VA 1915 (Scorpionidae) de Ceylan, Kandy. Abreviations: epbe, epbi: éperons basitardal externe et interne; prm: processus maxil- laires des pattes ambulatoires I; stg: stigmates. 102 MAX VACHON Nous tenons compte de ces nouveaux caracteres dans notre tableau de determination des sous-genres d’/sometrus ceylonais (p. 108). Famille des CHAERILIDAE Genre Chaerilus Simon, 1877 Chaerilus ceylonensis Pocock, 1894 La famille des Chaerilidae comprend une vingtaine d’especes n’appartenant qu’a un seul genre: Chaerilus Simon; on les trouve tout au long de la chaine himalayenne, en Inde, en Birmanie, en Indochine, dans la péninsule malaise et en quelques-unes des îles de la Sonde. Une seule espèce: Chaerilus ceylonensis POCOCK est citée de Ceylan; sa diagnose originale a été établie après étude d’un seul spécimen & capturé par Barrett à Trincomali. Cette diagnose a été reproduite par Pocock dans son mémoire de 1900 et par KRAEPELIN dans ses travaux de 1899 et 1913. Grâce à l’obligeance de notre Collègue Fred R. Wanless, nous avons pu étudier un spécimen autre que le type, nommé Chaerilus ceylonensis Pocock, immatriculé 1910-4-10-1. Ce spécimen a été capturé par M' Bainbrigge Fletcher en juin 1907 à Trin- comali, station typique de la seule espèce connue à Ceylan. Procédant actuellement à la révision des espèces de Chaerilus, nous nous bornerons à donner quelques brèves remarques sur le spécimen, vraisemblablement une © très jeune. Dimensions en mm. Long. totale: 24; prosoma: 4; mesosoma: 9,5; queue, 1° an.: 1,5, 2° an.: 2; 3€ an.: 2; 4° an.: 2; 5e an.: 3; vésicule + aiguillon: 4; pédipalpes, bras: 2,5; avant-bras: 3; main: 3,2; doigts: 3,5; peignes: 1,5. Les peignes (fig. 68) ne possèdent que 4 dents alors qu’ils en ont 5 ou 6 chez le 3. Quelques figures précisent l’aspect du corps (fig. 94 et 95), la région antérieure de la face ventrale du corps (fig. 68), l’ornementation des tarses des pattes ambulatoires 4 (fig. 69), la forme et la trichobothriotaxie du bras (fig. 73), de la face ventrale de la main (fig. 76), de la face ventrale de l’avant-bras (fig. 78), la position géographique de la station de capture du type et du spécimen © (fig. 50). Nous rappelons que la trichobothriotaxie des Chaerilidae différe trés nettement de celles des autres familles de Scorpions et que la présence d’une seule trichobothrie, V,, le long de l’articulation du doigt mobile des pédipalpes (fig. 76) est un caractere tres facile a observer, permettant de séparer d’une maniére absolue les Chaerilidae de tous les autres Scorpions connus. CLE DE DETERMINATION DES ESPECES DE SCORPIONS CEYLONAIS 1. — Grande espèce (fig. 80) dont la taille chez l’adulte peut dépasser 10 cm., toujours de teinte trés sombre allant du noir au brun rouge; — pattes ambulatoires n’ayant qu’un seul éperon basitarsal situé face externe (fig. 71) et dont le tarse porte des épines sur sa face ventrale; — fémur des pédipalpes (fig. 72) ne possédant que 3 trichobothries; SCORPIONS DE SRI LANKA 103 ey e2 FıG. 72-74. Bras (= fémur) vu dorsalement. 72: Heterometrus (S.) indus, 2 VA 1915 (Scorpionidae). 73: Chaerilus ceylonensis, 2 VA 2483. (Chaerilidae). 74: Isometrus (R.) acanthurus loebli, 3 RS 1164 (Buthidae). Les abréviations désignent les trichobothries. 75 76 77 78 79 Fic. 75-79. 75: Face ventrale de la main, chez: Heterometrus (S.) indus, £ 1915 (Scorpionidae); 76: chez Chaerilus ceylonensis, £ 2483 (Chaerilidae); 77: chez Lychas sp. (Buthidae); 78: Face ventrale de l’avant-bras (= tibia) des pédipalpes, chez Chaerilus ceylonensis, 2 2483 (Chaerilidae); 79: chez Isometrus (R.) acanthurus loebli, 3 RS 1164 (Buthidae). 104 MAX VACHON — face ventrale de la main des pédipalpes (fig. 75) ornée de 4 trichobothries Fam. Scorpionidae, g. Heterometrus' : la. — Espece dont la taille, chez l’adulte, ne dépasse pas 6 cm., de teinte claire | uniforme ou parsemée de taches sombres, ou de teinte foncée uniforme; | — pattes ambulatoires (fig. 71) ayant deux éperons basitarsaux, un externe et un interne et dont le tarse est orné, ventralement, de soies et non d’épines; — fémur des pédipalpes (fig. 73 et 74) portant 9 ou 10 trichobothries; — face ventrale de la main des pédipalpes ayant une (fig. 76) ou deux trıchobothries (ig, 77)! « i =: aa Wa) 2 eG. See 2 2. — Processus maxillaire de la premiére paire de pattes ambulatoires distale- ment élargi et à bord antérieur perpendiculaire à l’axe du corps (fig. 68); — peignes trés courts n’ayant que 4, 5 ou 6 dents (fig. 68); — stigmates circulaires (fig. 68); — main ornee de carénes trés visibles (fig. 86); — face ventrale de la main (fig. 76) avec une seule trichobothrie V,; — face ventrale du tibia (fig. 78) avec 3 trichobothries V,, V2, Va; — région nord: Trincomalee (fig. 50) . is Vr A Famille Chaerilidae, genre Chaerilus sp. ceylonensis Pocock 2a. — Processus maxillaire de la première paire de pattes ambulatoires anté- rieurement arrondi et oblique par rapport à l’axe du corps (fig. 70); — peignes allongés portant au moins 10 dents (fig. 70); — stigmates en fente allongée (fig. 70); — main lisse ou à peine carénée; — face ventrale de la main avec 2 trichobothries V, et V, (fig. 77); — face ventrale du tibia dépourvue de trichobothries (fig. 79) Famille des Buthidae: 41e ss a mu WE ale N 3 3. — Pas de dent ni de tubercule a la base de l’aiguillon de la vésicule 4 venin (fig. 82 a 85); — au moins 8 séries de granules au doigt mobile des pédipalpes (fig. 9 et 18); 1 Se reporter au travail de H. Couzu 1981, p. 81 à 83, pour la détermination des 3 espèces appartenant à ce genre. Fic. 80-83. 80 et 81: faces dorsale et ventrale d’Heterometrus (S.) indus.® VA 1915 (Scorpionidae), de Ceylan, Kandy. Long. totale du corps: 10,5 cm., Muséum de Genève; 82 et 83: idem, Charmus laneus, £ VA 447, Ceylan, Hasalaka. Long. totale du corps; 2,25 cm., Muséum de Genève. Photos G. Dajoz. 105 SCORPIONS DE SRI LANKA Be A SS 7 Bar Le’ 106 MAX VACHON — trichobothries dorsales du fémur des pédipalpes a disposition x c’est- a-dire (fg. 6 et 16): 4, distale dd... 4 3 a. — Une dent (subaculéenne) bien développée sous l’aiguillon de la vésicule (fig. 27 et 36, 47, 48 et 49); — six séries de granules au doigt mobile des pédipalpes (fig. 25, 35, 46 et 57); — trichobothries dorsales du fémur des pédipalpes a 23, 32, 44, 55 et 62) à disposition f c’est-à-dire: d, basale de di . . . x USE 3 4. — Sternum presque pentagonal; — anneaux de la queue et vésicule recouverts de poils fins, courts et blan- chätres; — huit séries de granules au doigt mobile des pédipalpes (fig. 9), la basale étant privée de granule accessoire externe et interne; — trichobothries eb, esb du doigt fixe des pédipalpes situées a la base du doigt (fig. 1); — trichobothries V, et V, de la main proches l’une de l’autre (fig. 3); — trichobothrie em de la face externe du tibia (fig. 5) éloignée de est; — taille adulte ne dépassant pas 3 cm.; — région centrale (fig. 50). . . . . . . . . =. . . . . Charmus laneus Karsch 4a. — Sternum triangulaire; — anneaux de la queue et vésicule glabres; — dix séries de granules au doigt mobile des pédipalpes (fig. 18), la basale étant munie de deux granules accessoires internes et d’un granule acces- soire externe; — trichobothries eb, esb du doigt fixe des pédipalpes situées dans la moitié distale de ce doigt (fig. 12); — trichobothries V, et V, de la face ventrale de la main éloignées l’une de l’autre, V, étant presque interne (fig. 13); — trichobothries em de la face externe du tibia des pédipalpes (fig. 15) proche de er et de est; — taille adulte pouvant atteindre 4 cm.; — région nord (fig. 50) . . . 2 2 . . . . . . ‚Stenochirus sarasinorum Karsch 5. — Un éperon tibial (ept, fig. 26) aux pattes ambulatoires 3 et 4; — pas de granule accessoire externe à la sixième série de granules du doigt mobile des pédipalpes (fig. 25); Fic. 84-87. 84 et 85: faces dorsale et ventrale de Stenochirus sarasinorum, ° VA 448 (Buthidae) de Ceylan, Mullaittivu. Long. totale du corps: 3,4 cm., Muséum de Genéve. 86 et 87: Lychas sp. Le seul spé- cimen provenant de Ceylan étant une premiere nymphe de 1,15 cm., nous avons préféré pré- senter un spécimen adulte de Lychas (Buthidae) un 3 VA 1906 capturé en Malaisie par R. Pillet. Long. totale du corps: 5,5 cm.; Muséum de Genève. Photos G. Dajoz. 107 SCORPIONS DE SRI LANKA 86 m ne Vu me 108 MAX VACHON trichobothrie db du doigt fixe des pédipalpes basale de est (fig. 19); région sud’)... 2 0a an u nt ne ew ae Be ee CHASSE Pas d’eperon tibial aux pattes ambulatoires 3 et 4; un granule accessoire externe à la sixième série de granules du doigt mobile des pédipalpes (fig. 35, 46, 57, 63) genre Isometrus ...... 6 Trichobothries dt, db du doigt fixe des pédipalpes distales de est (fig. 28); trichobothries e, et e, du fémur des pédipalpes éloignées d’environ la moitié de la longueur du fémur (fig. 32); six granules accessoires internes (gai, fig. 64) au doigt fixe des pédipalpes et série basale munie d’un granule accessoire externe . et}. €; Isometrus (s.g. Isometrus) thwaitesi Pocock Trichobothrie db du doigt fixe des pédipalpes basale de et (fig. 40, 51, 58) et située entre ef et est; trichobothries e, et e, du fémur des pédipalpes éloignées d’une distance inférieure au tiers de la longueur du fémur (fig. 44, 55, 62); sept granules accessoires internes (gai, fig. 66 et 67) au doigt fixe des pédipalpes et série basale privée de granule accessoire externe (fig. 66) Isometrus (s.2. Reddyanus) © . « = «1 0 a cu © RM 1 3 seulement Deuxième anneau de la queue (fig. 48) muni dorsalement et postérieure- ment d’une paire de crochets; carènes latérales ventrales très atténuées, voire absentes, dans les 4° et 5° anneaux (fig. 48); Contre de lle.a 2.2 SSR I. (R.) acanthurus loebli n. ssp. Anneaux de la queue non munis dorsalement et postérieurement d’une paire de crochets (fig. 47 et 49); carènes latérales ventrales bien distinctes dans les 4€ et 5° anneaux de la queue (fig: 47 et: 49) un LEO a = EN 8 Téguments lisses entre les carénes des anneaux de la queue (fig. 49); queue nettement allongée, 5° anneau presque 4 fois aussi long que haut et 4° anneau 3,5 fois aussi long que haut (fig. 49); région nord...» 22 2 2 1 es ss nn CR) basilicus Karsch Fic. 88-91. 88 et 89: faces dorsale et ventrale d’Isometrus (R.) basilicus (Buthidae) ? VA 2309, Ceylan, Namunukula; spécimen sec puis rénové, mauvais état. Long. totale du corps: 3,5 cm., British Museum (Nat. Hist.), London. 90 et 91: idem chez Isometrus (R.) besucheti (Buthidae), 3 holotype VA 444, Ceylan, Ambagaswewa. Long. totale du corps: 3,4 cm., Muséum de Genève. Photos G. Dajoz. 109 SCORPIONS DE SRI LANKA 110 MAX VACHON 8a. — Téguments granulés entre les carénes des anneaux de la queue (fig. 47); — queue relativement trapue, 5° anneau 3 fois aussi long que haut, 4° anneau 2,5 fois aussi long que haut (fig. 47); — région Sud ... ! 2. 5. +... se LL (R.).besüchetungsp: REMARQUES BIOGEOGRAPHIQUES Si l’on tient compte des stations actuellement connues et portées sur la carte, fig. 50, on constate: 1) dans les régions côtières ou de basse altitude, vivent dans le nord-est: Stenochirus sarasinorum, Isometrus (R.) besucheti (Buthidae), Chaerilus ceylonensis (Chaerilidae); | dans le centre-ouest: Heterometrus (G.) swammerdami titanicus (Scorpionidae); dans : le sud: Lychas sp. et, peut-être /sometrus (R.) basilicus (Buthidae). 2) dans les régions montagneuses, au centre de l’île: Charmus laneus, Isometrus (R.) acanthurus loebli, Isometrus (R.) basilicus, Isometrus (R.) sp. ? (Buthidae), Heterometrus (S.) indus indus et Heterometrus (H.) spinifer solitarius (Scorpionidae). Il y a donc, à l’intérieur de l’île, une faune particulière différente de celle des régions côtières. Nous nous abstiendrons de commenter cette répartition, le nombre des sta- tions étant, à notre avis, restreint et certaines régions (fig. 50) n’ayant pas été prospectées. Néanmoins, il est certain qu’au niveau des espèces et des sous-espèces, l’endémisme est le caractère le plus frappant de la faune scorpionique ceylonaise. Les trois formes de Scorpionidae: Heterometrus (H.) spinifer solitarius, Heterometrus (S.) indus indus et Heterometrus (G.) swammerdami titanicus ne sont connues que de cette île ainsi que la seule espèce de Chaerilidae: Chaerilus ceylonensis. Dans la famille des Buthidae, il en est de même pour tous les /sometrus: thwaitesi, basilicus, acanthurus loebli et besucheti. Deux formes restent indéterminées: Lychas sp. et Isometrus sp. Il est donc difficile, voire impossible, de rechercher au niveau spécifique les affinités de la faune des Scorpions de Ceylan. C’est au niveau des 6 genres connus que des com- mentaires peuvent étre faits. Charmus et Stenochirus (Buthidae) sont trés localisés, les autres espéces connues habitant seulement l’Inde méridionale: on peut donc parler d’un stock indo-ceylonais à territoire spatial très réduit. Heterometrus (Scorpionidae) et Chaerilus (Chaerilidae) ont une répartition actuelle plus vaste que les genres précédents puisque certaines de leurs espèces habitent l’Inde, l'Indonésie et l’Indochine: ce sont des genres asiatico-indonésiens. Fic. 92-95. 92 et 93: pédipalpes et queue d’Isometrus (R.) acanthurus loebli (Buthidae), $ holotype RS 1164, Ceylan, Kandy, spécimen sec, puis rénové, mauvais état. Long. totale du corps: 3,5 cm., Muséum Paris. 94 et 95: faces dorsale et ventrale de Chaerilus ceylonensis (Buthidae), 9 2483, Ceylan, Trincomalee, British Muséum (Nat. Hist.), London. Photos G. Dajoz. 92 94 SCORPIONS DE SRI LANKA 111 112 MAX VACHON Lychas et Isometrus (Burthidae) occupent un vaste territoire comprenant l’Inde, la Malaisie, l’Indochine, l'Indonésie, l’Australie et l’Afrique du sud, territoires d’origine gondwanienne. CONCLUSIONS 1) L'étude comparée de 29 spécimens ceylonais conservés au Muséum d'Histoire naturelle de Genève, au British Muséum (Nat. Hist.) de Londres, au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, a permis une mise au point, jusqu'alors non tentée, de la faune scorpionique de l’île de Ceylan. Onze espèces ou sous-espèces la composent: trois Scorpionidae, sept Buthidae (plusieurs spécimens appartenant aux genres Lychas et Isometrus ( Reddyanus) n’ont pu être classés spécifiquement) et une Chaerilidae. 2) Deux formes sont nouvelles pour la Science: Isometrus ( Reddyanus) besucheti n. sp. et Isometrus ( Reddyanus) acanthurus loebli n. ssp. 3) Deux espèces, jusqu'alors non classées sous-génériquement, le sont maintenant: Isometrus (Isometrus) thwaitesi Pocock 1897 et Isometrus ( Reddyanus) basilicus Karsch, 1879. 4) De nouveaux caractères ont été découverts permettant de mieux séparer les deux sous-genres: Isometrus (Isometrus) et Isometrus ( Reddyanus). 5) Les caracteres tires de la trichobothriotaxie, caracteres ontogenetiquement invariants c’est-a-dire identiques a tous les stades de la vie postembryonnaire, sont figures pour toutes les espéces de Buthidae citées dans ce travail. 6) Une clé de détermination des familles, des genres, des espèces et des sous-espèces ainsi qu’une carte de répartition des espèces sont établies pour la première fois. 7) L’endémisme, au niveau des espèces est caractéristique de la faune scorpionique de l’île de Ceylan. 8) Au point de vue biogéographique, les genres habitant Ceylan se classent en trois catégories selon leur expansion territoriale: la première, restreinte, indo-ceylonaise, la seconde asiatico-indonésienne et la troisième gondwanienne. ZUSAMMENFASSUNG Auf Grund der Bearbeitung von 29 Exemplaren aus den Museen von Genf, London und Paris wird eine Skorpionfauna von Ceylon vorgelegt. Sie umfasst elf Arten und Unterarten: 3 Scorpionidae, 7 Buthidae und 1 Chaerilidae. Zwei sind neu für die Wissen- schaft: Isometrus (Reddyanus) besucheti n. sp. und Isometrus ( Reddyanus) acanthurus loebli n. ssp. Zwei weitere Arten: Isometrus (Isometrus) thwaitesi Pocock, 1897 und Isometrus ( Reddyanus) basilicus Karsch, 1879 können nun den jeweiligen Untergattungen zugeordnet werden. Neue Merkmale zur Unterscheidung der beiden Untergattungen I. (Isometrus) und I. (Reddyanus) werden beschrieben und eine Bestimmungstabelle der Arten sowie eine Verbreitungskarte der Gattungen zum ersten Mal gegeben. SCORPIONS DE SRI LANKA 113 TRAVAUX CITES BIRULA, A. 1977. Fauna of Russia and adjacent countries. Arachnoidea. 1. Scorpions; Fauna Rossii, St. Petersburg Acad. Sci. Mus. Zool.: 1-154 (en langue russe mais traduit en langue anglaise par Israël Program for scientific Translation 1965, avec le nom d’auteur: A. A. BYALYNITSKII-BIRULYA. Couzun, H. 1978. The method of Polythetic Analysis Applied to a source of Taxonomic Difficulty: the Genus Heterometrus H. et E., 1828. (Scorpionidae). Symp. zool. Soc. Lond. 42: 327-333. — 1981. Revision of the genus Heterometrus Hemprich & Ehrenberg (Scorpionidae, Arachnidae). Zool. Verh., Leiden, 184: 1-196. HEMPRICH, F. G. et EHRENBERG, C. G. 1829. Vorläufige Übersicht der in Nord-Afrika und West-Asien einheimischen Skorpione und deren geographischen Verbreitung. Verh. Ges. naturf. Freunde Berl. 1: 348-362. Hirst, S. 1915. Description of a new Indian Scorpion Charmus indicus sp. n. Ann. Mag. nat. Hisr., ser. 8, 15: 224-225. Karscu, F. 1879. Skorpiologische Beiträge. Mitt. münch. ent. Ver., 3: 104-105. — 1891. Arachniden von Ceylon und von Minikoy gesammelt von den Herren Doctoren P. und F. Sarasin. Berl. ent. 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Tome 89 Fasc. 1 | p. 115-134 Die Pseudoskorpione (Arachnida) Kenyas II. Feaellidae; Cheiridiidae von Volker MAHNERT * Mit 55 Abbildungen ABSTRACT The pseudoscorpions (Arachnida) from Kenya. II. Feaellidae; Cheiridiidae.— The se- cond part is dealing with these two families (without implicating any phylogenetic affin- ities). One new species is described in the genus Feaella, one in Pseudochiridium, two in Cheiridium, one in Apocheiridium and two in Neocheiridium. This genus was previously known only from the neotropical region. Cryptocheiridium kivuense is recorded for the first time from Kenya. Identification keys are proposed for the Ethiopian species of the genera Feaella (Tetrafeaella) and Pseudochiridium, and for all species known in Neocheiridium. All the species of the two families recorded from Kenya are keyed. FEAELLIDAE Feaella (F.) mombasica Beier 1955 Ark. Zool. 7 (25): 544-546, fig. 12. Die Art ist bisher nur vom locus typicus (Bamburi Beach, Mombasa) und Kilifi (beach litter, lg. J. and F. Murphy, 8/9. 1980: 1 3; det. M. Judson) bekannt. Feaella (Tetrafeaella) perreti n. sp. (Fig. 1—8) Untersuchtes Material: Shimba Hills, Makadara Forest, Gesiebe von Bestandesabfall, 30.11.1974: 1 3 (Holotypus) 3 ¢ 2 2 4 Trito-, 7 Deuto-, 1 Protonymphen (Para- typen) (Mus. Genf). Meinem Freund und Kollegen Jean-Luc Perret in Dankbarkeit gewidmet. Beschreibung der Adulti: Deutlich sklerotisierte Hartteile; Carapax 1,3 x länger als breit, grob netzartig skulpturiert; am Vorderrand mit 4 verrundeten Fortsätzen, dei * Museum d’Histoire naturelle, case postale 284, CH-1211 Geneve 6, Schweiz. 116 VOLKER MAHNERT mittleren länger und breiter als die seitlichen, dahinter mit 4 flachen Erhebungen; hinter den 4 deutlichen Augen eine flache Querfurche, ebenso vor dem Hinterrand; Mesozone mit einer flachen medianen Depression, seitlich bauchig erweitert und mit je einer Zahn- leiste. Augenhöcker deutlich, Vorder- und Hinteraugen ungefähr von gleicher Grösse. Zehn Tergite von oben sichtbar, netzartig skulpturiert (hintere Tergite etwas feiner), erstes schmal spangenartig, am Vorderrand gezähnt, ungeteilt, die restlichen medial geteilt, Endtergit mit Endsternit verschmolzen; die mittleren Halbtergite mit jeweils 8-9 feinen, kurzen Borsten; Pleuralmembran mit 9-11 dorsalen und 9-10 ventralen grossen Pleuralplatten und ca. 3 Reihen dazwischenliegender kleiner, z.T. reduzierter Platten. Lobus der Pedipalpencoxen mit 3-4 Randborsten, Pedipalpencoxa mit deut- lichem Lateralzahn und kleinerem Medialzahn, Coxa I und II mit kegelförmigen Er- hebungen, I ausserdem mit kleinem Zapfen im medialen Hintereck, III und IV mit ven- tralem Lateraldorn; Genitaloperkel mit 4 (2)-6 (3) medialen Randborsten, Genital- kammer des 3 mit je 6 winzigen Börstchen; Sternit III mit 7 Borsten, IV 10, die folgenden Halbsternite mit 7-9; Halbsternite wabenartig strukturiert, VI-IX mit schmalovalen dunklen Makeln am Vorderrand, Anus mit sklerotisiertem Ring. Cheliceren: Cheliceren- stamm mit 5 längeren (meist gezähnten) Borsten und ca. 6 Mikrochaeten, Serrula externa 13 Lamellen, Galea stumpfförmig, breit verrundet; Flagellum fehlt. Pedipalpen: Tro- chanter mit zahnförmigem Dorsalfortsatz, Femur mit kegelförmigem dorsalem Höcker- fortsatz, 1,8-1,9x länger als breit, Tibia 2,4-2,5=, Hand ca. 1,1x länger als breit, Finger 2,4-2,8x länger als Hand, Schere mit Stiel 3,7-4,1 x ; beide Finger an der Basis mit je einem internen groben Zahnfortsatz; fester Finger mit 5-6 apikalen, 5-7 internen und ca. 8 externen Zähnen, beweglicher Finger mit 6-7 terminalen und 6-7 internen Zähnen; Trichobothrien s. Fig. 4d. Laufbein I: Basifemur 2,6-2,7 x länger als breit und 1,2x länger als Telofemur, dieses 2,1-2,2 x, Tibia 2,0-2,3 x, Tarsus 4,0-4,3 x , Tarsus 1,6-1,7X länger als Tibia; Laufbein IV: Basifemur 1,8-1,9x, Telofemur 2,5-2,7 x, Tibia 4,0-4,7 x , Tarsus 5,1-5,5 x länger als breit. Körpermasse der Adulti (die der 2 in Klammern) in mm: Körperlänge 1,42-1,49 (1,61-1,72); Pedipalpen: Femur 0,34-0,36/0,18-0,20 (0,39-0,41/0,22), Tibia 0,29-0,30/ 0,12 (0,30-0,31/0,12-0,13), Hand 0,12/0,10 (0,11/0,10), Länge des festen Fingers 0,28-0,32 (0,32), des beweglichen Fingers 0,26-0,28 (0,28); Scheren-L. 0,38/0,10 (0,42/0,11); Laufbein I: Basifemur 0,16/0,06 (0,17-0,18/0,06-0,07), Telofemur 0,14/0,06-0,07 (0,14- 0,15/0,07), Tibia 0,12/0,06 (0,13/0,06), Tarsus 0,20/0,05 (0,20-0,21/0,05); Laufbein IV: Basifemur 0,13/0,07 (0,13-0,15/0,07), Telofemur 0,21-0,22/0,08 (0,23-0,24/0,08-0,09), Tibia 0,24/0,05-0,06 (0,25-0,26/0,05-0,06), Tarsus 0,25-0,26/0,05 (0,26/0,05). Tritonymphe: Carapax wie bei Adulti, 1,2 x länger als breit (0,41 mm/0,32 mm); Tergite wie Adulti; Lobus der Pedipalpencoxen mit 3 Randborsten; Laufbeincoxen ähnlich wie Adulti; Genitaloperkel mit 2 Borsten, Sternite VI-IX mit Makeln; Cheli- ceren mit 4 grossen und 4 kleinen Borsten; Pedipalpen: Trochanter mit zahnförmigem Fortsatz, Femur mit deutlichem Dorsalhöcker, 1,8 x länger als breit (0,29 mm/0,16 mm), Tibia 2,2 x (0,25/0,11), Hand 0,7 x (0,07/0,10), Finger 4,1 x länger als Hand, L. 0,29 mm (fester Finger) bzw. 0,27 (bew. Finger), Schere mit Stiel 3,5 x (0,35/0,10); Laufbein I: Basifemur 2,3 x (0,14/0,06), Telofemur 1,9 x (0,12/0,06), Tibia 2,1 X (0,11/0,05), Tarsus 3,7 x (0,18/0,05); Laufbein IV: Basifemur 1,6 x (0,12/0,07), Telofemur 2,5 x (0,20/0,08), Tibia 3,8 x (0,22/0,06), Tarsus 4,5 x (0,23/0,05). Deutonymphe: Carapax 1,2 länger als breit (0,35 mm/0,29 mm); Cheliceren mit 4 grossen und 4 kleinen Borsten; Lobus der Pedipalpencoxen 3 Randborsten; Trochanter mit deutlichem Zahnfortsatz, Femur mit deutlichem Dorsalhöcker, 1,9 x länger als breit (0,26/0,14), Tibia 2,2 (0,22/0,10), Hand 1,0 (0,09/0,09), Finger 2,4x länger als Hand, Fingerlänge 0,22 (fester F.) bzw. 0,20 (bew. F.); Schere 3,4 x (0,30/0,09); Lauf- PSEUDOSKORPIONE KENYAS II 117 Fic. 1-8 Feaella (T.) perreti n. sp.; 1: Carapax; 2: Chelicere; 3: Pedipalpe; 4: Trichobothrien der Proto-(a), Deuto-(b), Tritonymphe (c) und des Adulttieres (d); 5: Basalpartie der Palpencoxa und Coxa I und II; 6: Coxa III und IV; 7: Laufbein I; 8: Laufbein IV; Masstabeinheit 0,1 mm. 118 VOLKER MAHNERT bein I: Basifemur 2,3 x (0,12/0,05), Telofemur 1,8 x (0,10/0,05), Tibia 1,8 x (0,09/0,04), Tarsus 3,1 x (0,14/0,04); Laufbein IV: Basifemur 1,7 X (0,10/0,06), Telofemur 2,3 x (0,15/0,07), Tibia 3,1 x (0,16/0,05), Tarsus 4,1 x (0,19/0,05). Protonymphe: Carapax so lang wie breit (0,28/0,28); Cheliceren mit 3 grossen und 3-4 kleinen Borsten; Lobus der Pedipalpencoxa 3 Borsten, Coxen mit je 2 Borsten; mittlere Halbsternite mit 3 Borsten; Pedipalpen: Trochanter mit undeutlichem Zahn- höcker; Femur mit deutlichem Dorsalhöcker, 2,1 x länger als breit (0,22/0,11), Tibia 1,9x (0,17/0,09), Schere 2,9 (0,25/0,09); Laufbein I: Basifemur 2,0 (0,09/0,05), Telofemur 1,4 (0,07/0,05), Tibia 1,5 x (0,07/0,05), Tarsus 2,7 x (0,11/0,04); Laufbein IV: Basifemur 1,3 x (0,08/0,06), Telofemur 2,1 x (0,12/0,05), Tibia 2,5 = (0,12/0,05), Tarsus 3,8 x (0,16/0,04). Die Protonymphe besitzt total nur 3 Trichobothrien, t auf dem beweglichen und zwei auf dem festen Finger: it und ist. Es fehlt auf beiden Fingern das externe er, was die Beschreibung einer Feaella-Protonymphe aus Madagaskar bestätigt; nur glaubten HEURTAULT-Ross! & JEZEQUEL (1965) (so wie ich) an eine Anomalie, was nach dem neuerlichen Befund wohl auszuschliessen ist. Die Trichobothriensequenz der Feaellidae (basierend auf F. mirabilis Ell. und perreti n. sp.) unterscheidet sich beträchtlich von denen in anderen Familien; sie lässt sich folgendermassen darstellen: 6,3, sb4, St: 495 ÉD ES DES Chl a Chios ID ED SI VIDES Sieben Arten und eine Unterart der Gattung Feaella sind bisher aus dem kontinen- talen Afrika beschrieben, die je nach Zahl der Vorderrand-Fortsätze des Carapax in den folgenden drei Untergattungen geführt werden: Feaella (Vorderrand des Carapax mit 6 Fortsätzen) (mirabilis Ell., mosambica Beier); Tetrafeaella (mit 4 Fortsätzen) (mucro- nata Tullgr., parva Beier, c. capensis Beier, capensis nana Beier, leleupi Beier); Difeaella (mit 2 Fortsätzen) (krugeri Beier). Feaella perreti n. sp. unterscheidet sich von allen Arten der Untergattung Terrafeaella durch den reduzierten Trochanterfortsatz (nur zahn- förmig) und die Form der Vorderrand-Fortsätze des Carapax (die beiden mittleren breiter als die seitlichen); das Auftreten eines deutlichen Dorsalhöckers auf dem Pedi- palpenfemur bestärkt die isolierte Stellung dieser neuen Art, ein Merkmal, das perreti n. sp. eventuell an mucronata Tullgr. nähert. Die kontinentalafrikanischen Arten der Untergattung Tetrafeaella lassen sich im folgenden Bestimmungsschlüssel zusammenfassen: 1 Pedipalpentrochanter mit langem, fingerförmigem Dorsalfortsatz . . . . . 2 1* Pedipalpentrochanter mit kurzem, zahnförmigem Dorsalfortsatz, die mittle- ren Vorderrandfortsätze des Carapax breiter und länger als die seitlichen und einander wesentlich näher stehend als den seitlichen; Femur-L. 0,34-0,36 mm (Kenya) . . à à 20a 0 Em nn neun anne. a (1) perreienssp: 2 Fortsätze des Carapax-Vorderrandes von ungefähr gleicher Länge; Femur-L. über 0:40 mm. "2 u 0 wid Kc eee “Ga ee 3 2* Mittlere Fortsätze des Carapax-Vorderrandes deutlich länger als die seit- lichen; Femur-L. 0,35 mm (Namaqualand). . . . . . . . . F. (T.) parva Beier 3 Alle Fortsätze des Carapax-Vorderrandes von ungefähr gleicher Breite . . 4 3* Die seitlichen Vorderrand-Fortsätze deutlich breiter als die mittleren; Femur distal ziemlich abrupt verjüngt, Femur-L. 0,45-0,54 mm (Zaire, Kivu) . F. (T.) leleupi Beire 4 Pedipalpenfemur distal abrupt verjiingt, sein Mediobasaleck verrundet oder gewinkelt, ‘aber. ohne keselformigen Hocker . . 7. o ve 5 PSEUDOSKORPIONE KENYAS II 119 4* Pedipalpenfemur distal allmählich verjüngt, mediobasal mit kegelförmigem Hocker; Femur-L. 0,73 mm (Südafrika) . . . . . . . F. (T.) mucronata Tullgr. 5 Pedipalpenfemur dorsobasal ohne Hocker, sein Mediodorsaleck verrundet; grosser (Femur-L. 0,63 mm) (Kapland) ...... ...F. (T.) c. capensis Beier 5* Pedipalpenfemur dorsobasal mit grob granuliertem Hocker, sein Mediodor- saleck deutlich gewinkelt; kleiner (Femur-L. 0,43-0,48 mm) (Transvaal) . PRESS RE ae Peri NR : . ea EL) capensis nana Beier CHEIRIDIIDAE Pseudochiridium kenyense n. sp. (Fig. 9—16) Untersuchtes Material: Warges, 1950 m, litter at a brook, leafy forest, Ig. A. Holm, 29.12.1975 (no. 342): 1 g (Holotypus; Mus. Uppsala) 2 3 (Paratypen; Mus. Uppsala und Genf). Beschreibung: Carapax am Hinterrand etwas breiter als lang (0,9 x ); zwei deutliche tiefe Querfurchen, die subbasale dem Hinterrand deutlich näher als der medialen Furche; grob granuliert, die Granula gross und regelmässig; Borsten des Carapax (wie auch der Tergite) deutlich gekeult; Augenflecken fehlen, Carapax in Augengegend mit flacher medialer Depression; alle Tergite körnelig skulpturiert, wobei die Granula auf den Tergiten von Vorder- zu Hinterrand grösser werden; Halbtergite in der Mitte winkelig zusammenstossend, Halbtergit I mit 4 Hinterrandborsten, die übrigen mit 4-6; nur 10 Tergite von oben sichtbar; Lobus der Pedipalpencoxen glatt, 3 Rand- und 2 Diskal- borsten, alle Coxen grob granuliert, Pedipalpencoxa 12-15 Borsten, Coxa I 6-9, II 8-10, III 16-18, IV lappenförmig verbreitert, mit ca. 30 gekeulten Borsten; Genitaloperkel mit dichtem Borstenfeld und 4 marginalen/submarginalen verdickten und gebogenen Borsten; Sternite granuliert, die Granula entlang dem Vorderrand höher, kleiner und deutlicher, sodass der Vorderrand dunkelbraun erscheint; Borsten gekeult; Halbsternit III 5-6 Borsten, IV 6-7, Suprastigmalborsten fehlen, die folgenden mit 9-11, 9,7-8,6-7, 6,4-5; Endsternit ungeteilt, mit 4 medialen Borsten. Cheliceren mit 5 Stammborsten, fester Finger mit 1 grösseren und ca. 3 körnchenförmigen Zähnen, beweglicher Finger mit schlankem kegelförmigem Subapikallobus, Ventrallobus fehlt; Galea an der Basis in 2 Stämme gespalten, jeder Stamm mit meist 2 Apikalästchen, Serrula externa 13-14 Lamellen, Flagellum 3 Borsten, die distale in der Mitte fein gezähnt; Pedipalpen grob körnelig granuliert, Trochanter mit zwei deutlichen Höckern, Femur 3,3-3,4x länger als breit und 1,15 x länger als Tibia (Mittelwert), Tibia 2,3-2,4 x , Hand mit Stiel 1,8-1,9 x länger als breit und 1,2-1,3 x länger als Finger, Schere mit Stiel 3,0-3,2 x , ohne Stiel 2,8-3,0 x ; beide Finger mit je 25-26 kleinen, gleichförmigen Zähnen, der bewegliche besitzt distal ausserdem einen externen Nebenzahn; Trichobothrien s. Fig. 10; Laufbein I: Basi- und Telofemur deutlich getrennt, Basifemur 1,4, Telofemur 2,0x länger als breit und 1,34-1,37x länger als Basifemur, Tibia 2,8-2,9x länger als breit und 1,24-1,31 x länger als Tarsus, dieser 5,0-5,5 x ; Laufbein IV: Femur 3,8-4,0x, Tibia 3,8-4,2x, Tarsus 5,3-6,2 x länger als breit und 1,02-1,09x länger als Tibia; Tarsus leicht rübenförmig, die Medialkante dicht und sehr fein beborstet; die externen Borsten der Beinglieder deutlich gekeult. Körpermasse in mm: Körperlänge 1,25-1,34; Carapax 0,44-0,46/0,47-0,53; Pedi- palpen: Trochanter 0,21-0,23/0,13, Femur 0,37-0,39/0,11-0,12, Tibia 0,33-0,34/0,14, 120 VOLKER MAHNERT Hand mit Stiel 0,32-0,33/0,17-0,18, Finger-L. 0,25-0,26, Scheren-L. mit Stiel 0,54-0,57; Laufbein I: Basifemur 0,10/0,07-0,08, Telofemur 0,14/0,07, Tibia 0,17/0,06, Tarsus 0,21-0,22/0,04; Laufbein IV: Femur 0,33-0,34/0,08-0,09, Tibia 0,24-0,25/0,06-0,07, Tarsus 0,25-0,27/0,04-0,05. Nahe verwandt mit P. traegardhi Tullgren (sensu BEIER 1955, S. Anim. Life, p. 306, fig. 25) und mit diesem in Körpergrösse und Pedipalpenform übereinstimmend; kenyense n. sp. unterscheidet sich von dieser siidafrikanischen Art jedoch durch das Fehlen einer stäbchenförmigen Borste an der Innenseite der Hand, durch etwas schlankeres Palpen- femur und plumpere Palpentibia, ausserdem auch durch die Stellung der Trichobothrien Fic. 9-16. Pseudochiridium kenyense n. sp.; 9: Pedipalpe, Vestituralborste vergrôssert; 10: Trichobothrienstellung, Borste des Fingers (auch auf Hand und Coxen) vergrössert; 11: Chelicere, Galea vergrössert; 12: Flagellum; 13: Coxa IV und Genitaloperkel; 14: Sternit XI; 15: Laufbein I; 16: Laufbein IV; Masstabeinheit 0,1 mm. PSEUDOSKORPIONE KENYAS II 121 ib/isb direkt übereinander deutlich distal von esb, und est halbwegs zwischen esb und er oder näher bei er (bei traegardhi näher bei esb). Mit dieser distalen Stellung von ib/isb nähert sich P. kenyense n. sp. den Arten der Gattung Paracheiridium. Bestimmungsschlüssel zu den afrikanischen Pseudochiridium-Arten: D 1 Carapax mit deutlichen Augen oder Augenflecken CDR AUSENIOS Sr Det re Me, ER Et 3 2 Grössere Art, Palpenfemur-L. 0,56 mm; Femur aus Stielchen allmählich verdickt, dann fast gleich bleibend, 3,2x länger als breit; Trichobothrium est deutlich proximal ist, it deutlich näher ef als est (Südafrika) . P. lawrencei Beier 2* Kleinere Art, Palpenfemur-L. 0,34-0,35 mm; basal abrupt verdickt, dann distalwärts leicht verjüngt, 2,9-3,0x länger als breit; Trichobothrium est auf gleicher Höhe mit ist, it halbwegs zwischen est und et (Angola; Congo) P. heurtaultae Vitali di Castri 3 Palpenfemur abrupt verdickt, basal am breitesten, dann leicht, aber deutlich GIStAIWARISBVEUIUD Slee ee 4 3* Palpenfemur aus dem Stiel nicht so abrupt verdickt, distalwärts gleich BIEIDEDASUICHLSVEHTUNDT 27 ce Se oc hie. AS we ee eo. Ske Sone | 5 4 Halbtergite maximal mit 4 Hinterrandborsten; subbasale Querfurche des Carapax flacher als mediale; Trichobothrium isb etwas distal von ib, Palpenfemur-L. 0,29 mm (Zaire/Kivu). . . . . . . . . . P. minutissimum Beier 4* Halbtergite mit maximal 6 Hinterrandborsten; beide Querfurchen des Carapax gleich tief; Trichobothrien ib/isb übereinander stehend, Palpen- femur-L. 0,31 mm (Tanzania; Zaire/Garamba; Tchad) . . . P. africanum Beier 5 Hand mediodistal ohne stäbchenförmige Borste; Trichobothrien ib/isb übereinander deutlich distal von esb, est halbwegs zwischen esb und et oder näher bei et; Palpenfemur 3,3-3,4 x, Tibia 2,3-2,4 x (Kenya) . P. kenyense n. sp. 5* Hand mediodistal mit einer stäbchenförmigen Borste; isb distal von ib, wobei dieses ca. auf gleicher Höhe mit esb liegt; est näher bei esb als et (Sidallco) eee ee a Ri traeshardi.Lulleren Cheiridium (Ch.) tumidum n. sp. (Fig. 17—24) Untersuchtes Material: Embu distr., südöstlich Kogari (östlich Ishiara) Bodenprobe unter Gebüsch um Ufer des Tana-Flusses, 650 m, 15.X.1977: 1 3 (Holotypus); Umgebung Kogari, 800 m, Gesiebe von altem Baumstrunk, 15.X.1977: 2 2 (Para- typen) (Mus. Genf). Derivatio nominis: lat. tumidus 3 = geschwollen, verdickt; Beschreibung: Schwach sklerotisiert; Carapax am Hinterrand breiter als lang (0,8x länger als breit), mit 2 grossen halbkugeligen Augen; mit einer schmalen tiefen medialen Querfurche; sternartig skulpturiert; metazonale Depression leicht eiförmig, oral zugespitzt und gegen Hinterrand etwas breiter verrundet, an Basis mit länglichen Granula (jedes davon mit kleiner Spitze); seitliche metazonale Vertiefungen flach, aber deutlich; Mesozone hinter den Augen flach zweilobig, in der Mitte eine flache Depression, Schulterbeulen klein und grob granuliert; Cucullus flach gefurcht; 12-14 122 VOLKER MAHNERT Fic. 17-29. 17-24 Cheiridium tumidum n. sp.; 17: Carapax; 18: Flagellum; 19: Pedipalpe; 20: Trichobothrienstellung; 21-22: Genitaloperkel des 4 (21) und des © (22); 23: Sternit XI; 25-29: Cheiridium perreti n. sp.; 25: Carapax; 26: Pedipalpe; 27: Trichobothrienstellung; 28: Laufbein I; 29: Laufbein IV; Masstabeinheit 0,1 mm. PSEUDOSKORPIONE KENYAS II 123 Borsten am Hinterrand; 10 Tergite von oben sichtbar, alle schmal geteilt (XI ungeteilt), wie Carapax sternartig granuliert; Borsten kurz und spitz; Halbtergite I-X mit je 7-10 Hinterrandborsten, III-IX mit jeweils einer lateralen Randborste und meist einer lateralen Diskalborste; Tergit XI mit 6-8 Borsten; Lobus der Pedipalpencoxen 3 Borsten, Pedipalpencoxa 5-6, Coxa I-II 5, III 5-7, IV 6-7; Coxen IV miteinander verschmolzen, Hinterrand beim ¢ deutlich excaviert, beim © fast gerade; Genitaloperkel des ¢ mit 9 Borsten, der des © mit zwei sklerotisierten Platten, jede mit je 4-5 Borsten; Sternite flach sternartig granuliert, III ungeteilt, schmal spangenförmig, IV-X geteilt; Borsten kurz und glatt; Halbsternite III und IV je 4 Hinterrandborsten, Suprastigmalborsten fehlen, die folgenden mit 5-7, auf VIII-X jeweils eine zusätzliche laterale Randborste; Endsternit 2 Borsten; Cheliceren mit 4 glatten Borsten, fester Finger mit 3 kleinen Zähnen, beweglicher Finger mit kleinem zahnförmigem Lobus; Galea des 4 abgebrochen, die des 2 lang, mit 3 Apikalästchen; Serrula externa 9 Lamellen, Flagellum 3 (3)-4(9) Borsten, die distale breit, am Vorderrand mit 2 stumpfen Zähnen. Pedipalpen: braun, grobkörnig granuliert, Granula z.T. spitz; Borsten fein, gebogen, mit einem Aussen- zähnchen proximal der Mitte (Borsten z.T. mit Exsudat überzogen und daher leicht kolbenförmig erscheinend); Trochanter mit zwei deutlichen Hockern, 1,3-1,4x länger als breit, Femur basal abrupt verdickt, mit kleiner aber deutlicher Schulter, distalwärts leicht verjüngt, 3,7-3,8 x länger als breit und 1,21 x länger als Tibia (Mittelwert) Tibia 2,5 , Hand mit Stiel 1,8 x , Schere mit Stiel 3,6 x, ohne Stiel 3,3-3,4 x ; Lateralkontur der Hand fast gerade; Finger so lang oder etwas länger als Hand mit Stiel, beide Finger distal mit ca. 9 kleinen spitzen Zähnen, die dann sehr breit, flach und undeutlich werden; 7 Trichobothrien auf dem festen, 2 auf dem beweglichen Finger. Laufbein I: Basi- und Telofemur miteinander verschmolzen, 3,1-3,2x länger als breit, Tibia 3,1-3,2x, Tarsus 4,4-4,6 x länger als breit und 1,03-1,04 x länger als Tibia; Laufbein IV: Femur 3,5-3,7x, Tibia 3,8 x (2)-4,4 x (3), Tarsus 4,6-5,2 x ; Tibia 1,09-1,11 x (2) bzw. 1,21 x (3) langer als Tarsus. Körpermasse in mm: Körperlänge 0,81-0,84; Carapax 0,27-0,28/0,33-0,34; Pedi- palpen: Trochanter 0,11-0,12/0,08-0,09, Femur 0,24/0,06, Tibia 0,20/0,08, Hand mit Stiel 0,17-0,18/0,10, Stiel 0,02-0,03, Finger-L 0,18, Scheren-L. mit Stiel 0,34-0,35; Laufbein I: Femur 0,13-0,14/0,04, Tibia 0,10/0,03, Tarsus 0,10/0,02; Laufbein IV: Femur 0,18-0,19/0,05, Tibia 0,14-0,15/0,04; Tarsus 0,12-0,13/0,02-0,03. Der Besitz von 2 Trichobothrien auf dem beweglichen Palpenfinger und von nur 10 von oben sichtbaren Tergiten weist tumidum n.sp. eindeutig als Angehörigen der Gattung Cheiridium aus. Die neue Art unterscheidet sich jedoch von allen afrikanischen Arten (revidiert von BEIER 1970, 1978) durch das deutlich geschulterte Palpenfemur; ein abruptes verdicktes Femur (aber ohne Schulterverdickung) weisen in Afrika sonst nur Ch. fallax Beier und nubicum Beier auf, während z.B. neotropische Arten diese Basalverdickung wesentlich deutlicher aufweisen können. Von der zweiten Art aus Kenya, Ch. perreti n. sp., unterscheidet sich rzumidum n. sp. durch die Form des Palpen- femurs und die Ausbildung des Carapax eindeutig. Cheiridium perreti n. sp. (Fig. 25—29) Untersuchtes Material: Lamu distr., südlich Mpekatoni, Strandwald, unter Borke, 26.X.1977: 1 3 (Holotypus) 1 2 1 Tritonymphe; Tana River, 10 km S Garsen, an totem Baum, 28.X.1977: 1 £ (Paratypen) (Mus. Genf). Beschreibung: Carapax ca. 0,8 x länger als am Hinterrand breit, sternartig skulptiert, wobei die Granula in der Prozone deutlich dichter stehen; mediale Furche tief, am 124 VOLKER MAHNERT Grunde glatt, seitlich nur leicht nach vorne biegend; Schulterbeulen nicht sehr gross, aber deutlich, auch auf der Scheibe hinter den Augen wulstförmig erhaben, dazwischen eine leichte Depression; Cucullus flach längsgefurcht; metazonale Depression längsoval, von der medialen Querfurche bis Hinterrand reichend, hier nicht verbreitert, am Grunde mit längsgestreckten Granula, jedes davon mit kleiner Spitze; zwei deutliche, halb- kugelige Augen; Carapax-Hinterrand mit 10-14 langen, gebogenen Borsten; Vestitural- borsten mit kleinem Aussenzähnchen proximal der Mitte. 10 Tergite von oben sichtbar, mit Ausnahme des letzten geteilt, sternartig granuliert (wie Metazone des Carapax); Tergit I mit 7-8 Borsten, II 7-10, die folgenden 7-11 Hinterrandborsten, 1 lateralen Rand- und meist einer lateralen Diskalborste, Endtergit 8-13; Lobus der Pedipalpencoxen 3 Borsten, Pedipalpencoxa 6-8, Coxa I 5-7, II 6-7, III 6-7, IV 7-9, alle grobschuppig skulptiert; Coxen IV unvollständig getrennt, mit deutlichem lateralem Höcker am Hinterrand, beim 3 deutlicher excaviert als beim 9. Genitaloperkel des 3 mit 26 Borsten, der des ® mit 2 sklerotisierten Platten, jede mit 5-7 Borsten; 2 mit einer medialen und je einer lateralen Siebplatte, alle ca. gleich gross; Halbsternite III und IV je 5-7 Borsten, Suprastigmalborsten fehlen, die weiteren Halbsternite mit 7-10 Hinterrandborsten, VIII-X auch mit 1 lateralen Randborste; Endsternit 9-10 Borsten; Cheliceren mit 4 Stammborsten, db etwas dicker und gezähnt; fester Finger mit 3 Zähnen, beweglicher Finger mit kleinem zahnformigen Lobus, Galea des ¢ einfach pfriemförmig, die des © schlank, mit 3 Apikalasten; Serrula externa 10 Lamellen, Flagellum (3-)4 Borsten, die distale deutlich breiter; Pedipalpen grob granuliert, Granula der Innenseite spitz, ansonsten leicht rosettenartig; Trochanter mit zwei deutlichen Höckern, 1,4-1,5 x länger als breit, Femur aus dem Stielchen schräg verdickt, dann ungefähr gleich bleibend, 3,9(3)-4,2(9) x, 1,23 x (1,21-1,25 x ) länger als Tibia, Tibia 2,4-2,5 X, Hand mit Stiel 1,8-1,9x länger als breit und 1,02-1,14x länger als Finger (diese kürzer als Hand mit Stiel, aber länger als Hand ohne Stiel), oval, distal verjüngt; Schere mit Stiel 3,4-3,6 x , ohne Stiel 3,2-3,4 x ; beide Finger distal mit ca. 13-15 kleinen, anfangs spitzen Zähnen, die dann immer breiter, flacher und undeutlich werden; 7 Trichobothrien auf dem festen Finger, zwei auf dem beweglichen; ist zwischen est und er stehend; Laufbein I: Basi- und Telofemur nicht getrennt, 2,8-3,3 x länger als breit, Tibia 3,0-3,3 X, Tarsus 4,0- 4,5x länger als breit und 1,02-1,06 x länger als Tibia; Laufbein IV: Femur 3,4-3,6 x, Tibia 3,7-3,9x, Tarsus 4,6-5,2 Xx, Tibia 1,02-1,05 x länger als Tarsus. Körpermasse in mm des ¢ (in Klammern die der 9): Körperlänge 1,13 (1,00-1,06), Carapax 0,36/0,41 (0,30-0,32/0,36-0,37); Pedipalpen: Trochanter 0,13/0,08 (0,13/0,09), Femur 0,27/0,07 (0,28-0,29/0,07), Tibia 0,22/0,09 (0,22-0,23/0,09), Hand mit Stiel 0,20/0,10 (0,20/0,11), Finger-L. 0,19 (0,19-0,20), Scheren-L. mit Stiel 0,39 (0,39); Laufbein I: Femur 0,16/0,05 (0,16/0,05-0,06), Tibia 0,11/0,03 (0,11/0,04), Tarsus 0,11/0,03 (0,11-0,12/0,03); Laufbein IV: Femur 0,20/0,06 (0,22/0,06), Tibia 0,14/0,04 (0,15/0,04), Tarsus 0,14/0,03 (0,15/0,03). Tritonymphe: Körperlänge 0,73 mm; Carapax 0,8x länger als breit (0,25/0,30), 8 Hinterrand-Borsten; etwas spärlicher granuliert, sonst wie Adulti; Halbtergite mit 5-7 Hinterrandborsten, IV-X zusätzlich 1 laterale Rand- und meist 1 laterale Diskal- borste, Endtergit 8; Lobus der Pedipalpencoxen 3, Pedipalpencoxa 4-5, Coxa I 3, II-IV 4, Sternit II 2 Borsten, Halbsternit III 2-3, IV 4, folgende 5-6, VIII-X zusätzlich je 1 laterale Randborste; Endsternit 8; Cheliceren 4 Stammborsten (db gezähnt), fester Finger 3 Zähne, beweglicher Finger mit zahnförmigem Lobus, Galea schlank, mit 3 Apikalästen, Serrula externa 9 Lamellen, Flagellum 4 Borsten; Pedipalpen: Trochanter 1,5x länger als breit (0,11/0,08), Femur 3,8x (0,22/0,06), 1,10x länger als Tibia, Tibia 2,7 x (0,20/0,07), Hand mit Stiel 2,1 x (0,18/0,09), 1,04 x länger als Finger, Schere mit Stiel 4,1x, ohne Stiel 3,9 x ; Finger-L. 0,18, Scheren-L. mit Stiel 0,35 mm. PSEUDOSKORPIONE KENYAS II 125 Cheiridium perreti n. sp. ist durch die Form der Palpenhand und die Form der metazonalen Depression wahrscheinlich in die Verwandtschaft von museorum (Leach) und fallax Beier zu stellen. Beide Arten sind jedoch deutlich grösser (Femur-L. 0,35- 0,37 mm), weisen schlankere Pedipalpen auf (Femur mind. 5x länger als breit) und sind auch in der Stellung der Trichobothrien ist/est/et verschieden: bei museorum est und er deutlich distal von ist, bei fallax zwar est auf gleicher Höhe mit ist, er jedoch weit distal davon, fast halbwegs zwischen est und Fingerspitze. Apocheiridium pallidum n. sp. (Fig. 30—33) Untersuchtes Material: Loita Hills, Umgebung Morijo, 2300 m, unter Borke, 4.XI.1977: 1 3 (Holotypus), 1 9; Umgebung Limuru, 2300 m, unter Borke von Eucalyptus, 4.X1.1977: 105 6 © 1 Tritonymphe (Paratypen) (Mus. Genf). Beschreibung: Kleine, schwach sklerotisierte Tiere; Carapax so lang wie am Hinter- rand breit oder etwas kürzer (0,9-1,0 x ), gelblich braun mit regelmässig runden Granula, deutlich voneinander getrennt (ca. 1,5-2 Durchmesser), Granula mit kleiner Spitze und in Metazone weniger dicht stehend als in Prozone, eine seichte Längsfurche vom Vor- derrand bis fast zur medialen Querfurche reichend, diese am Grunde wie Umgebung granuliert, gleichmässig gebogen, in der Scheibenmitte leicht gegen Hinterrand ver- breitert; zwei kleine, eher flache Augen; Borsten lang gebogen, mit kleinem Aussen- zähnchen proximal der Mitte, 4 am Vorderrand (das mittlere Paar dicker), 18-21 am Hinterrand; 11 Tergite von oben sichtbar, I-IX geteilt, vordere Tergiteähnlich wie Carapax granuliert, die hinteren leicht schuppig; Halbtergite I-V 14-19 Borsten, VI-IX 19-23, X 14-16, Endtergit 14-16, hintere Halbtergite mit lateralen Rand- und Diskalborsten; Lobus der Pedipalpencoxen 3 Borsten, Pedipalpencoxa 7-8, Coxa I 5-7, II 5-8, III 5-7, IV 5-7; Genitaloperkel des 4 mit 7-10 Borsten (davon 2 Randborsten), der des 9 9-12 (davon 2 Diskalborsten); 2 mit unpaarer medialer, breit ovaler Siebplatte, doppelt so gross wie die runden lateralen Siebplatten; Halbsternit III 5-6, IV 6-7 Borsten, Suprastigmalborsten fehlen; weitere Halbsternite mit 10-12 Hinterrand-, 1-2 lateralen Rand- und 1-2 lateralen Diskalborsten; Endsternit 13-17 Borsten. Cheliceren 4 Stamm- bosten (db fein gezähnt), fester Finger mit 3 geneigten Zähnen, beweglicher Finger mit kegelförmigem Lobus, Galea dreispiessig, beim ¢ der mittlere Spiess deutlich länger als die seitlichen, beim © alle gleich lang, Serrula externa 9 Lamellen, Flagellum 3 Borsten, die distale breit; Pedipalpen rötlich braun; Trochanter, Femur und z.T. auch Tibia neben der normalen Granulation mit zahlreichen (auf Femur besonders basalen) grösseren und spitzen Granula; Trochanter mit breit verrundetem Dorsalhöcker, 1,8 länger als breit, Femur mit leichter laterobasalen Schulter, 4,0-4,5x, 1,15x (1,11-1,18 x) länger als Tibia, Tibia leicht rübenförmig, 3,0-3,1x, Hand mit Stiel 1,7-2,0 x , Schere mit Stiel 3,4-4,1 x, ohne Stiel 3,3-3,8 x, Schere mit Stiel 5,0-5,3 x länger als die Breite der Tibia; Finger so lang wie Hand mit Stiel oder undeutlich länger (1,02-1,07x); beide Finger mit ca. 8-9 z.T. distal spitzigen kleinen Zähnen, anschliessend sehr breite, flache und sehr undeutliche Rudimente; Trichobothrien: 7 auf dem festen, 1 auf dem beweglichen Finger, et halbwegs zwischen Fingerspitze und est; Laufbein I: Basi- und Telofemur ohne Trennaht, 2,7-3,0 x länger als breit, Tibia 2,5-2,8 x , Tarsus 3,2-3,8 x, Tibia 1,01-1,16x länger als Tarsus; Laufbein IV: Femur 3,4-4,0x, Tibia 3,6-3,8 x, Tarsus 3,9-4,3 x, Tibia 1,14-1,22x länger als Tarsus. Körpermasse in mm: Körperlänge 0,94-1,25; Carapax 0,29-0,33/0,32-0,37; Pedipalpen: Trochanter 0,13-0,14/0,07-0,08, Femur 0,24-0,27/0,06, Tibia 0,22-0,23/ 0,07-0,08, Hand mit Stiel 0,18-0,19/0,10-0,11, Finger-L. 0,19-0,20, Scheren-L. mit 126 VOLKER MAHNERT Stiel 0,37-0,38; Laufbein IV: Femur 0,17-0,19/0,05, Tibia 0,12-0,13/0,03, Tarsus 0,10- 0,11/0,02-0,03. Tritonymphe: Carapax etwas kürzer als am Hinterrand breit (0,29 mm/0,33 mm); Halbtergite mit 8-10 Hinterrandborsten, IV-X dazu noch je 1 laterale Rand- und 0-1 laterale Diskalborste, Endtergit 12 Borsten; Halbsternite mit 6-8 Hinterrandborsten, VII-X dazu 1-2 laterale Randborsten, Endsternit 10 Borsten; Cheliceren wie Adulti, Galea wie bei ©; Pedipalpen: Trochanter, Femur und Tibia mit zahlreichen gröberen Granula, Femur 4,3 x (0,21/0,05), 1,18 x länger als Tibia, Tibia 2,9 x (0,18/0,05), Hand mit Stiel 2,1 x (0,17/0,08), Schere mit Stiel 5,2 länger als Tibiabreite, Finger etwas kiirzer als Hand mit Stiel, Finger-L. 0,16, Scheren-L. mit Stiel 0,33, Schere mit Stiel 4,0x, ohne Stiel 3,8 x. Trichobothrien wie bei Adulti. ib „gest oesb if isbOOeb sib io SS oesb —_ ISb: Oeb c (9) Fic. 30-37. 30-33: Apocheiridium pallidum n. sp.; 30: Pedipalpe; 31: Tichobothrienstellung; 32: Galea des $ (links) und des 9 (rechts); 33: Flagellum; 34-37: Cryptocheiridium elgonense Beier; 34: Genitaloperkel des $ (a) und des 9 (b); 35: Flagellum: 36: Tarsus IV der Deutonymphe; 37: Trichobothrienstellung der Proto- (a), Deuto- (b), Tritonymphe (c) und des Adulttieres (d); Masstabeinheit 0,1 mm. PSEUDOSKORPIONE KENYAS II 127 Bisher waren nur zwei Arten dieser Gattung aus Afrika bekannt: chamberlini Godfrey und asperum Beier (beide aus Südafrika). A. pallidum n. sp. stimmt mit chamberlini in der Grösse und den meisten Palpenmassen überein, unterscheidet sich jedoch von ihm durch die Palpengranulation (Vorhandensein von gröberen Granula), der plumperen Palpentibia des 2 und die Zähnung der Palpenborsten (bei chamberlini distal der Mitte gezähnt: BEIER 1964). Apocheiridium asperum ist etwas grösser und hat relativ kürzere Palpenfinger, die Galea des 5 formt nur einen Spiess. Es sei hier auch ein Druckfehler in der Originalbeschreibung dieser Art berichtigt: auf dem beweglichen Palpenfinger befindet sich ein Trichobothrium (nicht zwei) (Paratypen, Mus. Wien). A. ferum (Simon) aus Europa ist grösser, sein Palpenfemur ist deutlicher geschultert, A. turcicum Beier aus Anatolien weist deutlich plumpere Pedipalpen auf, indicum Murthy & Ananthakrishnan ist wesentlich kleiner. Neocheiridium africanum n. sp. (Fig. 38—45) Untersuchtes Material: Warges, 1950 m, litter at a brook, leafy forest, lg. A. Holm, 29.12.1975 (no. 342): 1 © (Holotypus; Mus. Uppsala), 2 2 (Paratypen; Mus. Uppsala und Genf). Beschreibung: Carapax deutlich kürzer als am Hinterrand breit (0,7 x), 2 halb- kugelige kleine Augen; grob mit sternartigen Granula bedeckt, eine tiefe regelmässig gebogene Querfurche; Schulterbeulen schwach ausgeprägt; Metazone mit einer gegen den Hinterrand zugespitzten Vertiefung, die am Grunde kaum schwächer granuliert als die Umgebung, Borsten lang, gebogen, leicht kolbenförmig (mit Exsudat überzogen) oder mit kleinem Aussenzahn; 4 Borsten am Vorder-, 9-10 am Hinterrand; Hinterrand des Carapax und der Tergite I-VI mit kleinen Zähnchen (6-7 pro Halbtergit); 10 Tergite von oben sichtbar, diese alle geteilt, Borsten und Granulierung wie auf Carapax; Halb- tergite mit 6-8 Hinterrandborsten, IV-(IX)X zusätzlich mit 1 lateralen Randborste, Endtergit 4 Borsten; Lobus der Pedipalpencoxen 3 Randborsten, Pedipalpencoxa grob granuliert, 4-6, Coxa I 4-5, II 6, III 5-6, IV 9-12; Coxen IV miteinander verwachsen, mit fast geradem Hinterrand, medial mit einer kleinen Vertiefung; Genitaloperkel mit einer sklerotisierten Platte, 11-14 Borsten; mediale Siebplatte in drei Teile zerfallen, laterale Siebplatten grösser, oval; Sternit III reduziert, klein, IV schmal spangenförmig, alle (mit Ausnahme von XI) geteilt, IV-VI medial glatt, seitlich wie die folgenden reti- kuliert, Borsten lang und glatt; Halbsternit III 3 Borsten, IV 6-7, Suprastigmalborsten fehlen, die folgenden mit 8/6-7/6/6-8/6-7/6-7, auf IX und X jeweils noch eine laterale Randborste, Endsternit 2 Borsten; V-VII mit je einem Paar querovaler, medial gelegener dunkler Flecken, deren Zentrum heller ist. Cheliceren mit 4 Stammborsten, fester Finger mit 4-5 Zähnchen, beweglicher Finger mit kleinem kegelförmigem Subapikallobus; Galea lang, mit 3 Apikalästen, Serrula externa 10 Lamellen, Flagellum 4 Borsten; Pedipalpen: Pedipalpen grob granuliert, Borsten wie auf Carapax, Dorsalhöcker des Trochanters mässig entwickelt, Trochanter 1,6 länger als breit, Femur 3,1 x, 1,05 x (1,02-1,08 x ) länger als Tibia, Tibia 2,6-2,8 x, Hand mit Stiel 1,7-1,8 x länger als breit und 1,4-1,5 x länger als Finger, Schere mit Stiel 2,7-3,0x , ohne Stiel 2,5-2,7 x ; Finger mit 16-18 basal sehr flachen und breiten Zähnen, fester Finger mit 7 basal gelegenen Trichobothrien, beweglicher Finger mit 1 Trichobothrium. Laufbein I: Basi- und Tel- femur ohne deutliche Trennaht, Femur 3,6 x , Tibia 2,9, Tarsus 4,1-4,3 x , länger als breit und 1,1 länger als Tibia. Laufbein IV: Femur 4,2-4,4x , Tibia 3,8-4,0 x länger als breit und 1,01-1,03x länger als Tarsus, dieser 4,9-5,0x länger als breit. 128 VOLKER MAHNERT Körpermasse in mm: Körperlänge 1,00-1,04; Carapax 0,27-0,29/0,39-0,41; Pedi- palpen: Trochanter 0,14/0,09, Femur 0,26-0,29/0,08-0,09, Tibia 0,25-0,26/0,09-0,10, Hand mit Stiel 0,22/0,13, Finger-L. 0,15-0,16, Scheren-L. mit Stiel 0,37; Laufbein I: Femur 0,17-0,18/0,05, Tibia 0,12/0,04, Tarsus 0,13/0,03; Laufbein IV: Femur 0,23-0,25/ 0,05-0,06, Tibia 0,16-0,17/0,04, Tarsus 0,16-0,17/0,04. Fic. 38-45. Neocheiridium africanum n. sp.; 38: Carapax; 39: Chelicere; 40: Flagellum; 41: Pedipalpe; 42: Trichobothrienstellung; 43: Coxa IV und Genitaloperkel; 44: Siebplatten des 9; 45: Laufbein IV; Masstabeinheit 0,1 mm. Neocheiridium pusillum n. sp. (Fig. 46—55) Untersuchtes Material: Tana River, 10 km S Garsen, Gesiebe von totem Holz, 28.X.1977: 1 © (Holotypus) 1 © (Paratypus) (Mus. Genf). Beschreibung: Carapax, Tergite und Pedipalpen mit langen, gebogenen, z.T. , gekeulten, z.T. gezähnten (Exsudat fehlt) Borsten; Carapax deutlich kürzer als am Hin- © terrand lang, mit 2 halbkugeligen Augen; submediale Querfurche tief, gleichmässig | PSEUDOSKORPIONE KENYAS II 129 gebogen, Schulterbeulen schwach ausgebildet; grob sternartig granuliert; Metazone mit flacher runder Depression, die am Grunde nicht feiner granuliert ist als die Umgebung (Granula längsoval); Hinterrand mit 8-10 Borsten; 10 Tergite von oben sichtbar, vom et dest esb È ao isbOeb Fic. 46-55. Neocheiridium pusillum n. sp.; 46: Carapax; 47: Chelicere; 48: Flagellum; 49: Pedipalpe; 50: Trichobothrienstellung; 51: Coxa IV und Genitaloperkel des 9; 52: Siebplatten des 9; 53: Sternit XI; 54: Laufbein I; 55: Laufbein IV; Masstabeinheit 0,1 mm. Endtergit ist nur der Hinterrand erkennbar; wie Carapax granuliert, nur spärlicher; Borsten der Tergite X und XI etwas kürzer und leicht gekeult; Halbtergite I-III in der Mitte in leichtem Winkel aufeinander treffend; alle Tergite geteilt, Halbtergit I 4-5 Borsten, die übrigen 5-7, III-X zusätzlich mit einer lateralen Randborste, Endtergit 6 Borsten; Lobus der Pedipalpencoxen 3 Borsten, Pedipalpencoxa 4, Coxa I 4, II-III 5, IV 8-9; Hintercoxen verschmolzen, kaum excaviert; Genitaloperkel ungeteilt, 11 Borsten; 130 VOLKER MAHNERT Sternite geteilt, V-VII mit je einem dunklen querovalen Fleck, Borsten kurz und glatt, nur auf den hinteren die Lateralborsten gekeult, auf X und XI alle gekeult; III reduziert, spangenförmig, 2-4 Borsten pro Halbsternit, IV 5-6, Suprastigmalborsten fehlen; übrige Halbsternite 6-8 Borsten, VIII-X mit einer zusätzlichen lateralen Randborste; End- sternit 2 Borsten; Cheliceren mit 4 glatten Stammborsten, fester Finger 2 Zähne, be- weglicher Finger ohne Subapikallobus, Galea mit 3 Apikalästchen, Serrula externa 10 Lamellen, Flagellum 4 Borsten; Pedipalpen grob granuliert, Trochanter mit kleinem, deutlichem Dorsalhöcker, Femur abrupt aus dem Stiel verdickt, 2,4x länger als breit, 1,01 x (0,97-1,04x ) länger als Tibia, Tibia 2,3-2,4x, Hand mit Stiel 1,4-1,6 = länger als breit und 1,28-1,39x länger als Hand mit Stiel, Schere mit Stiel 2,5—2,6 x, ohne Stiel 2,2-2,4 x ; beide Finger mit je 14-16 distal noch spitzen Zähnchen, die dann stark verflachen und breit und undeutlich werden; fester Finger mit 7 (3 internen, 4 externen), beweglicher Finger mit 1 Trichobotrium. Laufbein I: Femur ungeteilt, 2,7 VASA INS \ A ; & NOR TER n / NN ERS SUN ~ {| N II KUN LS ae x SÒ AKER TS I IN) f Ws Ni, AND N à in Ss US I} i Np m \ 6 Wy = I RAN | Mp È "Tm ee | My À LO | FIG. 6-9. | Claudivania miranda gen. et sp. n., 4; | 6: dorsal view of body; 7: head in lateral view; 8: mandibles; 9: palps. | SOIL-INHABITING DIAPRIIDS FROM INDIA 189 4. Length 1.2-1.5 mm. Colour chestnut brown with head blackish; antennae, man- dibles, legs and petiole yellow; wings slightly infumate, especially proximally. Head from above (fig. 6) (61:63) pronouncedly nasiform and rim bordering sockets sharp, elevated but not cleft; eyes rather large, protruding and distinctly longer than abruptly arched temples; genae with not too dense pilosity and occipital carina fine; ocelli large and POL: LOL: OOL = 10:6:8. In lateral view head (fig. 7) triangular (62:56) with long mandibles (fig. 8), each with a long apical tooth, a short outer subapical one and a blunt inner one in basal third; palps 4-1 (fig. 9); face straight with short furrows bordering clypeus, antennal socket elevated above frons and its rim sinuate with an anterior and a posterior tubercle; eye (21:31) rather large with rather large facets, narrowed below and malar space half the greatest width of eye; head shiny with long scattered setae and eyes with some few hairs. Antenna (fig. 6) long; Al (46:8) with sharp apical rim; A2 (15:8); A3 (23:7); A4 (20:9) with emargination in basal half and with a tooth; AS (21:8); A6 to A13 subequal (20:8); A14 (25:8); flagellar segments slightly constricted at both ends, rather bristly and shortest distance between eyes shorter than scape (40:46). Mesosoma (fig. 6) (103:78) with large tegulae and mesoscutum (41:62) with deep groove-like notauli, bent outwards; pronotum with rather sparse pilosity, mid lobe with two pairs of setae close to notauli and about two setae here also on side lobes; scutellar suture fine, scutellar shield without median carina, rather longer than wide; scutellar fovea deep, distinctly transverse with convex hind margin; metanotum with three rather straight keels; pro- podeum with three straight keels on a narrow bare area which is hairy laterally and hind margin substraight; pleurae smooth but metapleurae hairy. Fore wing large and broad (332:150) with fringe only about 1/15 of wing width; veins not reaching basal third of wing; costal cell rather wide with long setae along its edge, submarginalis with setae only distally, marginalis with setae and stigmalis rather long, almost as in Entomacis Forster; proximal discal pilosity as in fig. 6, a not too well pigmented basalis present and wing slightly pigmented below marginalis — stigmalis Hind wing (212:30) with sub- marginalis and fringe hardly half the width of wing. Petiole as in female and legs much more slender. Metasoma (102:77) with basal margin of T1 straight and S1 with a basal pilose patch bordered by furrows running to about middle of segment; T1 (70:77) with a shallow V-shaped basal depression where the median elevated part has some delicate longitudinal ridges or wrinkles; the following tergites each with a row of some few short bristles. Basalys Westwood Basalys Westwood, 1833: 343. Type-species: Basalys fumipennis Westwood. Loxotropa auct. nec Forster, 1856: 122. Type-species: Diapria dispar Nees. Tropidopsis Ashmead, 1893: 386. Type-species: Tropidopsis clavata Ashmead. Ceratopria Ashmead, 1893: 407. Type-species: Ceratopria longiceps Ashmead. Acidopria Kieffer, 1913: 442. Type-species: Acidopria variicornis Kieffer. Loxoptera Mani, 1941: 39, 40, 41, 47 — error. Nesopria Muesebeck & Walkley, 1956: 374. N. name for Tropidopsis Ashmead. Praeloxotropa Szabo, 1979: 276. Type-species: Praeloxotropa carinifrons Szab6—syn. n. Basalys geus sp. n. Figs. 10-13 Holotype ©: India, W. Bengal, Darjeeling distr., Tiger Hill, 2500-2600 m, 18.X.1978 (Besuchet, Löbl) [MHN], Geneva. Paratypes: Same data as holotype, 6% 3 4 [MHN], Geneva and [HUGG], Lund. 190 LARS HUGGERT 2. Length 1.2-1.8 mm. Body chestnut brown with head and metasoma blackish; legs and antennae light brown with clava blackish; wings infumate. Head (fig. 10) from above clearly elongate (52:45) with temples almost parallel and about twice as long as small protruding eyes; antennal sockets pronounced and occipital carina fine, rather A | y ZEN N Wy, T N R \ À \\ \Ÿ N N N IN PS = : t È ee a / N x 1 0 ) iN LN Res NE 3 Fic. 10-14. Basalys geus sp. n., 9; 10: dorsal view of body; 11: lateral view of body; 12: male head, dorsal view; 13: male antenna; 14: Basalys geoides sp. n., 9, head in dorsal view. straight; ocelli small and mandibles normal; head, also eyes, with numerous scattered long setae and genae with not too dense greyish-brown pilosity. In lateral view head (fig. 11) (55:45) with eye (11:16) very close to anterior margin, frons more abruptly arched than vertex, genal lamella rather narrow and straight and malar space longer than greatest width of eye (22:16). Antenna 12-segmented (fig. 10) with pronounced 3-segmented clava; Al (42:9); A2 (10:7); A3 (7:6); A4 to A6 subequal (3.5:6); A7 (4:6.5); A8 (4:8); A9 (4:9); A10 (12:15); All (10:16); A12 (18:15). Mesosoma (68:37) SOIL-INHABITING DIAPRIIDS FROM INDIA 191 depressed, only somewhat narrower than head behind eyes, pronotum broadly visible laterally from above and mesoscutum (29:37) without notauli; on each side 2 setae in front of tegula and 3 pairs of submedian setae, which are variable, sometimes only 2 pairs placed closer to scutal suture; anterolaterally on pronotum rather dense backwards directed brownish hairiness. Scutellum (20:18) slightly diverging posteriorly with a sub- square rather shallow fovea; metanotum inconspicuous, covered by dense, towards middle curved rather long setae. Propodeum medially glabrous, broader than long and median keel low, rather broad and slightly concave in middle, thus almost bicarinated. Legs quite normal and wings reduced, reaching anterior third of T1; wing veins and margin with long ciliae, fore wing without a pigmented basalis. Petiole slightly broader than long (16:19) with rather long, dense, greybrownish setation. Metasoma (90:58) with shortly pointed apex and tergites behind middle with a transverse row of very long setae; T1 (70:58) anteriorly virtually without hairs. 3. Length about 1.7 mm. Colour as in female but only head blackish and flagellum darker than base of antenna. Head (fig. 12) shorter (52:51) with temples less parallel and ocelli larger. Antenna (fig. 13) filiform and A4 with a semihyaline sharp ventral lamella reaching distal quarter of segment; Al (45:9); A2 (14:7); A3 (18:9); A4 (18:9); A5 (17:9); A6 to A13 subequal (15:9); A14 (21:8). Mesosoma and wings as in female. Metasoma slightly narrower but about 1.5 times longer than broad as in female. This is the first short winged Basalys described from SE Asia and it is easily dis- tinguished from European species because of its parallel shape and very long setation, especially on metasoma. Dopp (1915) described one short-winged species viz. Loxotropa grandiceps (Loxotropa = Basalys) from Australia, but it is obviously not conspecific, with this or the following species, being yellow with black metasoma and nothing is said about long setae being abundant. Basalys geoides sp. n. Fig. 14 Holotype 2: India, W. Bengal, Darjeeling distr., Tiger Hill, 2500-2600 m, 18.X.1978 (Besuchet, Lobl) [MHN], Geneva. Paratypes: Same data as for holotype, 32 [MHN], Geneva and [HUGG], Lund. 2. Length 1.4-2.0 mm. Colour as in B. geus but of a more uniform brown, head and metasoma not blackish. This species is essentially identical to geus, except for some minor characters. Especially head (fig. 14) (50:48) is slightly different, more roundish with temples clearly converging posteriorly. Mesosoma as in geus but setation on mesos- cutum sparser, usually only 2 setae on each side close to scutal suture as in besucheti sp. n. (see below) and no or 1 seta in front of tegula. Median keel on propodeum nar- rower and not subbicarinate. 3 unknown. This species-komplex is here tentatively divided into two species because of some small differing characters, which seem to be constant i.e. the parallel blackish head in geus and the more posteriorly convergent, shorter brownish head in geoides. But the mesoscutal setation and the shape of the scutellar fovea are variable. Then there is also a large specimen, placed in geoides, which is as large as the largest geus-specimens but which has a less parallel head (almost as in fig. 14), mesoscutal setation and propodeal keel as in fig. 10, scutellar fovea very small, shallow and round and the antennae comp- aratively longer than in any of the specimens of the komplex. The puzzling thing with this specimen is that the differences seem not to be allometric. Thus, this might be a third species or ev. all specimens in the komplex could represent only one variable 192 LARS HUGGERT species. In the latter case, however, the shape of the head would be more variable than generally accepted for the genus and I believe this is to go too far. Basalys besucheti sp. n. Figs. 15-16 Holotype 2: India, Madras, Palni Hills 23 km W. of Kodaikanal, 2150 m, 14.X1.1972 (Besuchet, Löbl) [MHN], Geneva. PAR Fic. 15-18. Basalys besucheti sp. n., 9; 15: dorsal view of body; 16: head in lateral view. Basalys loebli sp. n., 2; 17: dorsal view of body; 18: head in lateral view. SOIL-INHABITING DIAPRIIDS FROM INDIA 193 Paratype: India, Kerala, Cardamom Hills 13 km NE. of Munnar, 1900 m, 26.XI. 1972, 2 (Besuchet, Löbl) [MHN], Geneva. 2. Length about 1.3 mm. Colour chestnut brown with black head, legs and antennae yellowish brown with clava blackish; wings infumate and petiole yellow. Head globose, from above (fig. 15) (62:56) with small eyes and temples evenly converging towards fine occipital carina; temples about twice as long as an eye and ocelli very small; antennal sockets distinctly bulging laterally and head behind eyes much broader than mesosoma. In lateral view head (fig. 16) (65:53) with evenly arched vertex and frons; eye (14:20) rather far from anterior margin of frons, malar space subequal to greatest width of eye and anterior edge of face sharp, due to a furrow or depression running down to mouth from innermost part of socket. Genal lamella narrow, head with scattered long setae and upper genae with only sparse grey pilosity. Antenna (fig. 15) with Al (44:10); A2 (13:9); A3 (6:6); A4 to A6 subequal (4:6-7); A7 (5:9); A8 (5:10); A9 (5:11); A10 (15:20); All (13:21); A12 (19:20). Mesosoma (71:37) depressed, mesoscutum shiny (30:37) with about 2 pairs of setae close to scutal suture and anteriorly with rather dense long grey hairs curved backwards; scutellum (22:17) with rather large roundish fovea _ and metanotum with interiorly directed hairs; median keel on propodeum narrow, little arched seen from side. Wings short, reaching to middle of large tergite; fore wing with pigmented basalis and long cilia (fig. 15). Petiole barely longer than wide with sparse hairiness dorsally and only some few posteriorly abbreviated ridges. Metasoma (99:59) with rather arched sides, large tergite (83:59) without short hairs anteriorly and close to hind margin with a transverse row of a few long setae; following tergites also with such a row of setae and apex of metasoma short or abruptly pointed. 3 unknown. The species is especially characterized by the shape of the head with its bulging lateral parts of antennal sockets and the furrow-like depression running from innermost corner of socket towards mouth. Basalys loebli sp. n. Figs. 17-18 Holotype ©: India, Kumaon (UP), Chaubattia, 1950 m, 14.X.1979 (Lobl) [MHN], Geneva. Paratypes: India, Garhwal (UP), 6 km E. of Dhauolti, 2300 m, 21.X.1979, £ (Lobl) [MHN], Geneva; India, Garhwal (UP), 10 km W. of Chamba, 2200 m, 20.X.1979, © (Löbl) [HUGG], Lund. 2. Length 1.4-1.6 mm. Colour black or mesosoma very dark brown with legs and antennae dirty yellow to brownish, clava black and wings infumate. Head from above (fig. 17) somewhat elongate (65:58), eyes small, placed very far ahead and head broadest here, much broader than mesosoma; temples almost 3 times as long as eyes and incon- spicuously converging backwards and ocelli small; occipital carina fine, slightly concave and frons also distinctly concave; head with scattered rather long setae and sparse, short pilosity on upper genae. In lateral view head (fig. 18) (73:58) with straight genal lamella, eyes rather high (15:27) and malar space rather short, subequal to shortest width of eye; frons more abruptly arched than vertex. Antenna (fig. 17) with Al (55:12); A2 (15:9); A3 (7:7); A4 to A6 subequal (5.5:7); A7 (6:9); A8 (6:9); A9 (6:11); A10 (15:21); All (16:22); A12 (22:21). Mesosoma (80:45) depressed, shiny, mesoscutum (40:45) with rather numerous setae along scutal suture and anteriorly with not too dense grey pilosity; scutellum (20:25) short and broad with shallow transverse fovea; metanotum hardly present, with curved hairs; propodeum smooth medially, broader than long and median 194 LARS HUGGERT keel narrow and low. Fore wing almost reaching to middle of large tergite, without a pigmented basalis and with moderately long marginal cilia. Petiole about as wide as long, slightly bulging laterally and with not too long grey pilosity. Metasoma (142:84), large tergite without anterior pilosity and tergites behind it forming a longer point than in besucheti; posterior half of TI with a row of long, irregularly placed setae and the following tergites also with row of long setae. 4 unknown. This species seems to be very close to Basalys cavifrons (Szab6) comb. n. (1979) from Mongolia. But SzABö states that “Kopf kaum quer” ... “Wangen etwa zweimal länger als die Augen”. In loebli the head is distinctly longer than broad and temples are about 3 times as long as an eye, which indicate that this is a separate species. Besides, cavifrons is only 1 mm long. Basalys geobius sp. n. Figs. 19-22 Holotype 2: Sri Lanka, Pidurutalagala, 2200 m, 29.1.1970 (Besuchet, Löbl) [MHN], Geneva. Paratypes: Same data as holotype, 5 9 5 3; Sri Lanka, Horton Plains 15.11.1970, 2 2°; Hakgala 28.1.1970, 2 2 3 (Besuchet, Löbl) [MHN], Geneva and [HUGG], Lund; Colombo distr., Kandana 17.1V.1979, 2; Kandy distr., Ginigathena 22.1V.1979, 3 (M. Söderlund) [HUGG], Lund. 2. Length 1.1-1.8 mm. Colour blackish and metasoma usually very dark chestnut brown; clava black, otherwise antennae and legs reddish brown and wings infumate. Head from above (fig. 19) (52:46) slightly longer than wide with temples gently arched, distinctly less than twice as long as length of an eye; eyes somewhat protruding, occiput finely carinate and antennal sockets with straight sides, converging forewards. Ocelli small and palpi obviously 5-2. In lateral view (fig. 20) head (53:47) slightly longer than high, frons evenly arched, sometimes vertex slightly angular as in fig. 20 and eyes not close to fore margin; eye rather small (10:17) and malar space subequal to greatest width of eye; genal lamella rather straight and narrow; head with scattered rather long setae and not too dense pilosity on upper genae. Antenna (fig. 19) of usual shape; Al (42:8); A2 (10:6); A3 (7:5); Ad to AS subequal (3.5:4.5); A6 (3:5); A7 (3:6); A8 (3:6.5); A9 (3:7); A10 (12:16); All (11:18); A12 (18:16). Mesosoma depressed (68:38), distinctly narrower than head behind eyes (45:38); mesoscutum with 3 to 4 pairs of median bristles, anteriorly with not too dense grey pilosity and lateral parts of pronotum only rather narrowly visible. Scutellum (19:17) moderately broad posteriorly and with a rather deep roundish fovea; metanotum not pronounced with rather dense, curved hairs. Propodeum of ordinary shape with a rather large smooth median area and a narrow median keel which in side view (fig. 20) usually is somewhat higher than scutellum and rather straight; metapleura with dense grey pilosity. Fore wing (fig. 19) reaching to posterior fourth of large tergite; fore wing (110:18) with a narrow, inconspicuous basalis, rather long bristles on veins and on wing margin. Hind wing (60:10). Petiole slightly longer than broad (20:16), convex dorsally, with smooth and shiny anterior half and here only a couple of vague abbreviated ridges; posterodorsal half of petiole with very short, dense pilosity which is much longer lateroventrally. Metasoma (105:61) virtually without hairs anteriorly on Tl, only with 1 or 2 bristles laterally; T1 without a row of bristles at posterior margin; next tergite T2 with a row of long bristles; T3 only with a couple of bristles laterally and T4 with rather irregular setation laterally SOIL-INHABITING DIAPRIIDS FROM INDIA 195 (most of them); last tergite forming a rather narrow triangle which is slightly concave dorsally. 4. Length 0.9-1.4mm. Colour as in female. Head from above (fig. 21) shorter (44:40). Antenna (fig. 22) with Al (36:7); A2 (10:6.5); A3 (9:6); A4 (12:7) with a sharp Fic. 19-22. Basalys geobius sp. n., 9; 19: dorsal view of body; 20: lateral view of body; 21: male head, dorsally; 22: male antenna. semihyaline lamella ventrally, reaching to anterior fourth of segment; A5 to A7 subequal (10:6.5); A8 to A13 subequal (10:7); A14 (16:7). Mesosoma virtually as in female but keel on propodeum and whole propodeum less horizontal. Fore wing comparatively larger (120:25). Petiole with more distinct ridges and sparser pilosity, especially dorsally. Metasoma slightly shorter and narrower (75:46) with a more blunt apex and sparser pilosity apically. Among the species dealt with here, this species is rather similar to besucheti, but there are some striking differences (see the key). 196 LARS HUGGERT KEY TO SHORT-WINGED ORIENTAL SPECIES OF THE GENUS Basalys WESTW. Head behind eyes only slightly wider than mesosoma, eyes close to anterior margin in lateral view, bristles on body very long, on T1 numerous and median keel on propodeum broad, almost bicarinate (fig. 10) . . . . . . . ; 20 Head behind eyes much wider than mesosoma, eyes not placed so far er bristles on body, especially on T1 much shorter, only in B. loebli rather numerous here and median propodeal keel narrow (figs. 15, 17). . . . . . 3 | Head clearly longer than broad with unusually parallel temples (fig. 10); pro- truding eyes placed far ahead; mesoscutum with about 3 pairs of median setae and scutellar fovea roundish; wings very short, only reaching anterior third of T1 which has very long bristles in a submedian transverse row. Male flagellar segments about 1.7 times as long as broad . . . . . . . geussp.n.9g | Essentially identical to geus but head less parallel with more converging temples (fig. 14): „0. 2 / Li 0.0 0 00 ss e geoidessspene Di Frons straight or slightly convex; in lateral view eyes rather small, malar space subequal to greatest width of eye (figs. 16, 20); fore wing with a pig- mented basalis; scutellar fovea roundish and shield slightly longer than broad; T1 apically with at most some few setae in a regular row. . . . . 4 Frons clearly concave; eyes in lateral view much higher, malar space slightly more than half the greatest width of eye (fig. 18); fore wing without a basalis; scutellar fovea transverse and shield clearly broader than long; T1 apically with rather numerous setae in an irregular row rather far from hind margin . loebli sp. n. 2 Head globose, temples distinctly converging and sides of antennal sockets bulging (fig. 15); mesoscutum with some few bristles only along scutal suture; wings reaching to middle of T1 and basalis distinct; petiole with sparse pi- losity all over and with distinct ridges; T1 with few bristles i in a row close to hind margin. . . . . ; ac + . 2 22.0. besucheti sp. n. 9 | Head subparallel with sass of eee PETS not balza (fig. 19); mesos- cutum with 3-4 pairs of median bristles; wings longer, reaching posterior third of T1 and basalis indistinct, narrow; petiole smooth and shiny anteriorly and here with a couple of abbreviated ridges and posterior half with very dense pilosity, which makes petiole very broad; T1 apically without long bristles or hairs. Male flagellar segments shorter than in geus, about 1.4 times as long as broad... à à we eee à Ce LCONIUSISPA CI Basalys cornutus sp. n. Figs. 23-25 Holotype 9: Sri Lanka, 6 miles N. of Monaragala, tamisage en forêt 13.11.1970 | (Besuchet, Löbl) [MHN], Geneva. Paratypes: Same data as holotype, ¢ [MHN]; Sri Lanka, Kandy distr., Ginigathena, | along road in forest on mountain 22.1V.1979, 23 (M. Söderlund) [HUGG], Lund. 2. Length 0.73-0.84 mm. Colour light brown with sutures darker, legs and antennae | yellow with clava dark brown, eyes black, ocelli hyaline with 2 dark spots between SOIL-INHABITING DIAPRIIDS FROM INDIA 197 anterior and posterior ocelli and wings hardly infumate. Head globose, from above (fig. 23) much wider than long (50:69) with protruding rather small eyes; bare part of temples subequal to length of eye and temples rather strongly converging; frons in front of anterior ocellus (figs. 23, 24) with a short horn and antennal sockets unusually short and wide; occiput moderately concave and ocelli rather large. In lateral view (fig. 24) head higher than long (56:65), vertex rather flat and below frontal horn frons falling almost vertically to small angularly set off sockets; eye (18:27) situated rather far ahead, malar space 4/5 of greatest width of eye and clypeus well defined. Palps 5-2. Head with Fic. 23-25, Basalys cornutus sp. n., 9; 23: dorsal view of body; 24: body in lateral view; 25: male antenna. 198 LARS HUGGERT very short, dense pilosity on upper genae and head with scattered long setae. Antenna (fig. 23) with Al (41:11) distinctly dilated medially; A2 (14:9) attached rather low down ventrally on Al due to a well developed dorsoapical rim on Al; A3 (7:6); A4 to A6 subequal (4:6); A7 to A8 subequal (4:7-8); A9 (5:9.5); A10 (17:18); All (15:18); A12 (19:17); Al distinctly shorter than shortest distance between eyes (41:49); mesosoma (78:58) clearly narrower than head but comparatively broad, moderately arched; mesos- cutum very broad (30:47), notauli missing but indicated as very shallow depressions, only 1 bristle in front of tegula and 1 pair of submedian bristles; lateral parts of pronotum broadly visible from above and much converging towards neck; anterolateral part of pronotum with a collar of pale pilosity, standing out laterally; scutellum (27:25) rather broad with a deep roundish fovea and lateral parts of shield with pigmented loops reaching fovea (fig. 23). Propodeum with broad, deeply concave hind margin separated i from main part by a deep transverse furrow; median keel narrow, triangularly elevated | (fig. 24) with a hyaline dorsal margin; lateral keels prominent and on each side of median . keel a small ridge; metapleurae broadly visible from above; lateral parts of scutellum, anterodorsally and -ventrally on metapleurae with patches of dense, short hyaline pilosity. Fore wing (230:83) surpassing metasoma by almost 1/3 of its length; basalis not pigmented and thus overlooked if not searched for, bristles on veins not very long, about 9 in numbers and fringe only 1/4 of width of wing and veins to length of wing (98:230). Hind wing (150:17) comparatively narrow with fringe shorter than width (12:17). Petiole broader than long (12:18), distally with an collar of errect hairs. Meta- soma (100:80) broadly oval, anteriorly without pilosity but with 1 or 2 bristles laterally; due to the pale colour, the borders between tergites impossible to see for sure; apical part rather hairy, blunt but with a rather narrow apical tergite. d. Length about 0.78 mm. Colour as in female. Head from above (48:70) as in female with a short horn on frons. Antenna (fig. 25) with Al (38:10) dilated medially and apex as in female; A2 (13:10); A3 (10:7) narrow; A4 (12:9) hardly concave ventrally and here with an inconspicuous carina; AS to A6 subequal (9:8); A7 to All subequal (10:9); A12 to A13 subequal (11-12:10); A14 (19:9). Mesosoma (81:52) and wings as in female. Petiole the same but metasoma slightly narrower (82:63) and apex blunt, less pointed. All four specimens are very similar but the female paratype is smaller than the others, vertex is somewhat collapsed and the horn on frons virtually absent. However, a careful study of that area on frons reveals a delicate longitudinal elevation. Thus it is evident that the size and shape of this horn (as projecting parts usually are) is allometri- cally variable. This species is described here as it is rather aberrant among the species of this group for which KIEFFER once (1913) errected the genus Acidopria. MASNER (1964a) synonymized this genus with Basalys Westw., which certainly is correct as there occurs many different combinations regarding the size, shape, number of projections and they are variably placed on head. Sometimes there is even a more or less well developed transverse carina on frons, usually with lateral horns or the horns are placed on vertex behind posterior ocelli as in B. spinosiceps (Dodd, 1920) comb. n. (from Loxotropa). Between these extremes (mainly tropical, but there are 4-5 species also in Sweden) there are all types of intermediate forms “ending up” in a typical Basalys (Loxotropa auct. nec Forster). One of the species described here with slightly concave frons i. e. loebli is such an intermediate form. It has no horns but laterally in front of the eyes, frons is “on its way to produce blunt knobs”. Thus, it is also obvious that we have to drop the recently described genus Prae- loxotropa Szabo, 1979, which is nothing but the former genus Acidopria. In the same SOIL-INHABITING DIAPRIIDS FROM INDIA 199 paper SzZABO described P. hirta (Thomson) (he has seen a specimen labelled “hirta” in coll. Thomson, Lund) but as Thomson never described this species, it should be a nomen nudum and must be rejected. The species now has to be named hirta Szabo as it was accompanied in his paper by a description. Thus we have the following new combi- nations: Basalys carinifrons (Szabo) and B. hirta (Szabo) n. comb. Further, in the same paper where he described these two species, he mentions under carinifrons that this species differs from curiosiceps sp. n. etc., which is a lapsus as he obviously changed the name curiosiceps later on to hirta, when he had seen that Thomson specimen. In some respects, cornutus resembles the genus Termitopria Muesebeck, 1965 from S. Africa, which also has short horns or teeth on frons and there are also some other similarities between them. But on the other hand, there are other characters, which suggest that they belong to two quite different groups of genera. Termitopria is probably related to the Trichopria komplex of genera and cornutus belongs to the Basalys group. Microgalesus Kieffer, 1912 is another genus, with horns on frons, which most probably also should be placed in the Basalys komplex. Some of its characters, especially the shape of the head, are so accentuated that it is motivated to keep it as a valid genus, although some depressed Basalys-species exhibit features along the same line of develop- ment. REFERENCES BORGMEIER, T. 1939. Sobre alguns Diapriideos myrmecophilos, principalmente do Brazil (Hym. Diapriidae). Revta. Ent. Rio de J. 10: 530-545. Bruges, C. T. 1915. Some new parasitic Hymenoptera from Brazil. Psyche Cambr. 22: 1-13. Dopp, A. P. 1915. Australian Hymenoptera Proctotrypoidea. No. 3. Trans. R. Soc. S. Aust. 39: 384-454. — 1920. Notes on the exotic Proctotrypoidea in the British and Oxford University Mu- seums with descriptions of new genera and species. Trans. ent. Soc. Lond. 1919 (1920): 321-382. FABRITIUS, K. 1974. Die Gattung Doliopria Kieffer 1910 und nebenstehende Gattungen (Hymenoptera: Diapriidae). Folia ent. hung. 27: 53—57. FERRIÈRE, C. 1929. Nouveaux Diapriides du Brésil, hôtes des Eciton. Zool. Anz. 82: 156-171. KIEFFER, J. J. 1912. 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Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc. 1 | p. 201-218 Geneve, mars 1982 | | Cyrtusa Erichson und die nächstverwandten Gattungen (Coleoptera, Leiodidae) aus Ceylon und Südindien von Hermann DAFFNER * Mit 54 Abbildungen ABSTRACT Cyrtusa Erichson and the related genera (Coleoptera, Leiodidae) from Ceylon and southern India.— The present paper is a review of the Cyrtusa-group of the South Indian states Madras and Kerala and of the center of Ceylon. 112 specimens representing 9 species of 4 genera and 1 subgenus have been studied. All the species from Madras and Kerala are new for India. 2 genera, 1 subgenus and 6 species are described. 9 species are referred in a new genus combination, 1 species is relegated to synonymy. EINLEITUNG Leider werden in den Tropen vorwiegend grosse und farbenprachtige Kafer gesam- melt. Dabei sind aus dieser Region die Kleinkäfer besonders interessant. Der Arten- reichtum der hier behandelten Leiodidae steigt dort geradezu sprunghaft an. Trotzdem sind bisher aus diesen Gegenden nur wenige Arten bekannt geworden. Gliicklicherweise wurde nun etwas Licht ins Dunkel gebracht. Dies ist den hervorragenden Entomologen C. Besuchet und I. Löbl (Genf) zu verdanken und nicht zuletzt Herrn R. Mussard (Genf), der die Reisen grosszügig unterstützte. Das Ziel der Sammelreisen war über mehrere Jahre die orientalische Region, unter anderen 1970 die Insel Ceylon und 1972 die 2 südlichsten Staaten Indiens, Madras (Tamil Nadu) und Kerala. Trotz der relativ kurzen Aufenthaltsdauer und der verhältnismässig kleinen Gebiete, die besammelt wurden, befinden sich unter der reichen Ausbeute nicht weniger als 3000 Leiodiden aus dem südindischen Raum (mindestens ebenso viele wurden später in Nordindien gesammelt). Darunter sind eine ganze Reihe bemerkenswerter Arten und es wird noch einige Zeit dauern, bis das umfangreiche Material ausgewertet ist. * Fuchsbergstr. 19, Günzenhausen, D-8057 Eching, BRD. 202 HERMANN DAFFNER Nachfolgend wird nun ein kleiner Teil dieses Materials aus Südindien und Ceylon behandelt. Es sind Arten, die bisher alle der Gattung Cyrtusa zugeordnet wurden. Jedoch zeigte sich, dass es sich dabei um ein systematisch nicht mehr fassbares Formengewirr handelt. Deshalb wurde versucht, die einzelnen Gruppen zu trennen. Dies hat sich als sehr problematisch erwiesen, was nicht sonderlich verwundern muss, denn nicht zu Unrecht gehören die Leiodidae zu einer der schwierigsten Familien überhaupt. Nur nach äusseren Merkmalen war die Sache nicht so recht zu lösen, darum wurde versucht, Unterschiede im Bau des Labiums und der Maxilla zu finden. Dies hat sich jedoch als undurchführbar erwiesen, da Gattungen mit drei- und fünfgliedriger Fühlerkeule diesel- ben Mundwerkzeuge besitzen (Labium und Maxilla werden aber der Gesamtheit halber mitabgebildet.) Dann wurden die Mandibeln untersucht und hier fand sich eine brauch- bare Lösung. Es hat sich herausgestellt, dass die Bezähnung der Mandibeln so konstant ist, dass homogene Gruppen gebildet werden konnten, die auch eine Reihe anderer, gemeinsamer Unterschiede haben. Bei der Aufstellung von 2 neuen Gattungen und 1 Untergattung wurden auch die Arten aus dem paläarktischen Raum mit berücksichtigt, da die neue Gattung Liocyrtusa und die Gattung Cyrtusa wenigstens über den Euro-Asiatischen Raum verbreitet sind. Nach dem heutigen Kenntnisstand ist mindestens die Gattung Zeadolopus weltweit verbreitet. Das zur Untersuchung vorgelegte Material enthielt 112 Exemplare. Sie gehören 9 Arten an, wovon 6 neu sind. Das Material beinhaltet auch die von HLISNIKOVSKY 1972 neu beschriebenen Arten aus Ceylon. Dies erwies sich als unum- gänglich, da auch hier die bekannten Unregelmässigkeiten dieses Autors auftraten. So sind die Originalbeschreibungen einer Art meist auf die Merkmale von zwei oder drei Arten begründet. Ausserdem ordnete HLISNIKOVSKY bisweilen weiblichen Exemplaren männliche Genitalien anderer Arten zu. Aus diesen Gründen richtet sich die Festlegung der von HLISNIKOVSKY aus Ceylon beschriebenen Arten nur nach der äusseren Morpho- logie des Holotypus. Hier sei auch nochmals darauf hingewiesen, dass zur sicheren Bestimmung der einzelnen Gattungen und Arten eine saubere Präparation der Tiere unerlässlich ist. Institute in denen das besprochene Material aufbewahrt ist, werden durch folgende Abkürzungen im Text bezeichnet: BMNH: British Museum (Natural History), London; MHNG: Museum d’histoire naturelle, Geneve. Für das mir zur Untersuchung anvertraute Material danke ich den Kollegen M. E. Bacchus (London) und ganz besonders I. Löbl (Genf) für seine freundliche Unter- stützung. SYSTEMATIK Bestimmungstabelle der in Ceylon und Südindien festgestellten Gattungen der Cyrtusa- Gruppe: 1 Tarsenzahl 4—4—4; Fühlerkeule 5-gliedrig, 8. Glied schmal aber deutlich sichtbar; Kopfunterseite mit deutlichen Fühlerfurchen . . . . . . . Cyrtusoma — Tarsenzahl5—5—4...... See: 2 Fühlerkeule 5-gliedrig, 8. Glied schmal aber deutlich sichtbar; Kore ohne Fiihlerfurchen; Schienen nicht schaufelartig erweitert, Aussenkante der Hinterschienen are bedornt. . . . . 7 ir: . . « . Liocyrtusa N — Fühlerkeule scheinbar 4-gliedrig, 8. Fühlerglied nicht sichtbar; Kopfunter- seite mit deutlichen Fühlerfurchen i 2. ia OR 3 CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN 203 3 Alle Schienen schmal, Aussenkante der Hinterschienen unbedornt . . . Cyrtusa — Mittel- und Hinterschienen schaufelartig erweitert, die Aussenkante der Eimesschienen stark bedomt 2. . 92 .: : 22... 2 10 . 2" Zeadolopus Cyrtusoma gen. nov. (Abb. 1—9) Typusart: Cyrtusoma foveola sp. n. Die Gattung entfernt sich von der nahe verwandten Cyrtusa-Gruppe durch die Tarsenzahl 4—4—4; markant ist auch der plumpe, breitovale Körperbau. Weitere Merkmale sind: 1. Linke Mandibel im basalen Drittel mit einem starken Zahn, rechte Mandibel in der Mitte mit einem stumpfen Hocker (Abb. 1); 2. Fiihlerkeule 5-gliedrig, 8.Glied schmal, scheibenförmig, aber deutlich sichtbar (Abb. 6); 3. Clypeus vorne tief ABB. 1—6. Cyrtusoma foveola ; 1: Mandibeln; 2: Maxilla mit Palpus; 3: Labium mit Palpi; 4: Kopfoberseite; 5: Kopfunterseite; 6: Fühler. 204 HERMANN DAFFNER eingebuchtet (Abb. 4); 4. Kopf auffallend gross, neben den Augen meist mit einer gerunzelten Vertiefung, hinter den Augen sind keine Schläfen ausgebildet (Abb. 4); 5. Halsschildhinterrand beiderseits tief eingebuchtet; 6. Kopfunterseite mit deutlichen Fühlerfurchen (Abb. 5); 7. Mesosternum ungekielt, steil nach hinten hochgezogen, sonst wie Abb. 7 und 8; 8. Mittel- und Hinterschenkel bei beiden Geschlechtern mit starken Zähnen bewaffnet; 9. Aussenkante der Vorderschienen mit kräftigen Dornen besetzt, Mittelschienen stark schaufelartig erweitert, in der Mitte am breitesten, Aussen- kante dicht bedornt (Abb. 9). Hinterschienen immer schmäler als die Mittelschienen, Aussenkante spärlich bedornt. Bei den bisher bekannten Arten sind die Zwischenräume der Flügeldecken immer schwächer punktiert als die Hauptreihen. Diese reichen entweder bis ins vordere Drittel oder bis zum Halsschildhinterrand. Von der neuen Gattung war bisher nur eine Art aus Ceylon bekannt. Nun liegen noch 2 weitere, nachfolgend beschriebene Spezies aus Südindien vor. Davon weicht eine Art im Bau der Mittelbrust bedeutend vom üblichen Schema ab. Da aber die Mundwerkzeuge und der übrige Körperbau identisch mit Cyrtusoma sind, wird hier nur eine Untergattung aufgestellt. TABELLE DER UNTERGATTUNGEN 1 Mittelbrust ungekielt; Mittelschienen einfach, in der Mitte am breitesten Cyrtusoma s. str. — Mittelbrust gekielt; Mittelschienen dreikantig, zur spitze am breitesten . Paracyrtusoma subgen.n. Bestimmungstabelle der südindischen und ceylonesischen Arten der Untergattung Cyrtusoma S. str. 1 Fühlergeisel und Endglied gelb, Keule angedunkelt; Halsschild im vorderen Drittel mit deutlicher Grube; Punktreihen der en bis zum Hals- schildhinterrand reichend . . . . . = SL SR . foveola sp. n. — Fühler einfarbig gelb; Halsschild ohne Grube; nk der Flügel- decken nur bis ins vordere Drittel reichend . . . . . ceylanica (Hlisnikovsky) Cyrtusoma foveola sp. n. Holotypus 3: India, Kerala, Cardamon Hills, Pambanar-Peermade, 950 m, 9.XI. 1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Paratypen: India, Kerala, wie Holotypus, 3 22 (MHNG), 1 3 (Coll. Daffner); Madras 2 Nilgiri, Ootacamund, 2150— 2200 m, 21.X1.1972, 1 2 (MHNG), 1 2 (Coll. Daffner), alle leg. Besuchet, Löbl, Mussard. Länge 1,6—2,5 mm. Körper plump, rundoval hochgewölbt, rotbraun; Fühlergeisel und Spitze des Endgliedes gelb, Keule schwarzbraun; Kopf sehr grob und dicht punktiert, in der Mitte hinter den Augen mit einer schmalen Querfurche; Halsschild fein und dicht punktiert, knapp hinter dem Vorderrand, in der Mitte, mit einer deutlichen Grube; Flügeldecken mit feinen, engstehenden Punktreihen die bis zum Halsschildhinterrand reichen. Zwischenräume fein punktiert. Die Vorderecken der Flügeldecken kurz abge- 205 CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN ABB. 7—12. 8: Mesosternum, Ventral- und Lateralansicht; 9: Mittelschiene und Tarsen; Cyrtusoma (Paracyrtusoma) bullata ; 10—11: Meosternum, Ventral- und Lateralansicht; 12: Mittelschiene und Tarsen. Cyrtusoma foveola ; 7— 206 HERMANN DAFFNER rundet, fast rechtwinkelig; Aussenkante der Vorderschienen kräftig bedornt. Mittel- schienen stark schaufelartig erweitert und dicht bedornt. Hinterschienen schmäler als die Mittelschienen, Aussenkante spärlich bedornt. Männchen: ohne besondere Auszeichnungen. Aedoeagus (Abb. 13-14) 0,23— 0,25 mm. Weibchen: Sperm. (Abb. 15) 0,12 mm. Cyrtusoma ceylanica (Hlisnikovsky) comb. nov. Cyrtusa ceylanica Hlisnikovsky, 1972: 144, 148; Holotypus &: Ceylon Central: Peradeniya, 550 m, 19.1.1970, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Untersuchtes Material: Ceylon Central: Peradeniya, 500 m, 19.1.1970, 4 Ex. (MHNG); Kandy, 600 m, 22.1.1970, 2 Ex. (MHNG), 2 Ex. (Coll. Daffner); Hakgala, 1700—1800 m, 28.1.1970, 1 Ex. (Paratypus von loebli Hlisnikovsky) (MHNG) alle leg. Besuchet, Löbl, Mussard. Verbreitung: Ceylon. Länge 1,4—1,9 mm. Körper rundoval, hochgewölbt, rotbraun. Fühler einfarbig gelb; Kopf grob und dicht punktiert, in der Mitte, zwischen den Augen, mit einem deutlichen querovalen Eindruck, dahinter stehen noch 2 grössere Punkte; Halsschild fein und weitläufig punktiert, ohne Eindruck. Flügeldecken mit feinen Punktreihen, die nur bis ins vordere Drittel reichen. Zwischenräume sehr fein, kaum sichtbar punktiert. Die Vorderecken der Flügeldecken sind breit abgerundet. Aussenkante der Vorderschienen kräftig bedornt; Mittelschienen stark schaufelartig erweitert und dicht bedornt; Hinterschienen etwas schmäler als die Mittelschienen, Aussenkante spärlich bedornt. Männchen: ohne besondere Auszeichnungen. Aedoeagus (Abb. 16—17) 0,23—0,25 mm. Weibchen: Sperm. (Abb. 18) 0,10 mm. Paracyrtusoma subgen. nov. (Abb. 10—12) Typus-Art: Paracyrtusoma bullata sp. n. Die Untergattung ist durch folgende Merkmale charakterisiert: 1. Mesosternum steil nach hinten hochgezogen, deutlich gekielt, sonst wie Abb. 10 und 11; 2. Mittel- schienen dreikantig, die beiden Aussenkanten kräftig bedornt. Von der Basis zur Spitze stark erweitert und dort am breitesten. An der unteren Innenkante mit einem grossen schaufelartigen Dorn (Abb. 12). Paracyrtusoma bullata sp. n. Holotypus &: India, Madras: Palni Hills, S. Kodaikanal, 2200 m, 12.XI.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Paratypen: India, Madras: wie Holotypus, 2 22 (MHNG); Palni Hills, 7 km E. Kodaikanal 1750 m, 12.X1.1972, 1 & (Coll. Daffner). India, Kerala: Cardamon Hills, Munnar, 1900 m, 26.X.1972, 1 2 (MG), 1 2 (Coll. Daffner), alle leg. Besuchet, Löbl, Mussard. CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN 207 20 21 Ass. 13—21. Cyrtusoma foveola ; 13—14: Aedoeagus und Innensack 4g, Dorsalansicht; 15: Spermatheca 9; Cyrtusoma ceylanica ; 16—17: Aedoeagus und Innensack 3, Dorsalansicht; 18: Spermatheca 2; Cyrtusoma (Paracyrtusoma) bullata; 19—20: Aedoeagus und Innensack 4, Dorsalansicht; 21: Spermatheca ©. 208 HERMANN DAFFNER Länge 2,0—2,9 mm. Körper breitoval hochgewölbt (wie aufgeblasen); rotbraun. Fühlergeisel gelb, Keule angedunkelt; Endglied der Fühler deutlich schmäler als das Vorletzte; Kopf stark und dicht punktiert. In Höhe des Augenhinterrandes mit 2 grösseren Stirnpunkten; Halsschild fein und dicht punktiert. Flügeldecken mit kräftigen, locker stehenden Punktreihen, die bis zum Halsschildhinterrand reichen. Die dritte Punktreihe ist in der Mitte stark ausgebuchtet, Zwischenräume sehr fein und weitläufig punktiert. Die Vorderecken der Flügeldecken, von oben gesehen, spitz nach aussen vorgezogen; Aussenkante der Vorderschienen kräftig bedornt. Mittelschienen stark / \ wuts u ie SU wut El Di cu Lou u BL 25%, jo LOS CPAS 1909! Sages’ ABB. 22—29. Liocyrtusa minuta ; 22: Mandibeln; 23: Maxilla mit Palpus; 24: Labium mit Palpi; 25: Kopfoberseite; 26: Kopfunterseite; 27: Fühler; 28—29: Mesosternum, Ventral- und Lateralansicht. CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN 209 dreikantig erweitert und dicht bedornt. Hinterschienen schmäler, zur Spitze nur dreimal so breit wie an der Basis, Aussenkante spärlich bedornt. Männchen: ohne besondere Auszeichnung. Aedoeagus (Abb. 19—20) 0,26—0,29 mm Weibchen: Sperm. (Abb. 21) 0,17 mm Liocyrtusa gen. nov. (Abb. 22—29) Typus-Art: Anisotoma minutum Ahrens, 1812. Die Arten der Gattung sind durch die ungezähnten Mandibeln charakterisiert (Abb. 22), weiter durch die Kombination folgender Merkmale: 1. Tarsenzahl 5—5—4; 2. Fühlerkeule 5-gliedrig, 8. Glied schmal, scheibenförmig, aber deutlich sichtbar (Abb. 27); 3. Clypeus vorn gerade abgeschnitten, nicht eingebuchtet (Abb. 25); 4. Hinter den Augen sind immer deutliche Schläfen ausgebildet (Abb. 25); 5. Kopfunterseite ohne Fühlerfurchen, höchstens mit einer Mulde neben den Augen (Abb. 26); 6. Meso- sternum ungekielt, steil nach hinten hochgezogen, sonst wie Abb. 28 und 29; 7. Die Aussenkante der Vorderschienen mit kräftigen Dornen besetzt. Mittelschienen dicht bedornt, immer kräftiger als die Hinterschienen (beim Männchen stark gekrümmt). Hinterschienen spärlich bedornt, nicht schaufelartig erweitert. Bei den bisher bekannten Arten sind die Punktreihen der Flügeldecken meist nur bis zur Mitte deutlich abgesetzt. Nach vorne nimmt die Punktierung der Zwischenräume stark zu, so dass die Hauptreihen nur noch schwer zu erkennen sind. Neben der nachfolgend neu beschriebenen Art, einer noch unbeschriebenen Art aus Ungarn und der Typus-Art gehören hierher noch: Liocyrtusa pauxilla (Schmidt) aus Europa, comb. nov. Liocyrtusa rotundata (Champion) aus Nordindien, comb. nov. Liocyrtusa mussardi sp. n. Holotypus 2: India, Madras: Nilgiri, Ootacamund, 2150—2200 m, 21.XI.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG) Lange 2,2 mm. Langoval, Fliigeldeckenseiten fast gerade. Rotbraun. Beine und Fühlergeisel gelb, Keule angedunkelt; Fühlerkeule kräftig, Endglied schmäler als das Vorletzte; Kopf stark und dicht punktiert; Halsschild stark und weitläufig punktiert, Hinterrand an den Seiten abgeschrägt. Die Streifen der Flügeldecken grob und locker punktiert, nur in der hinteren Hälfte deutlich. In der vorderen Hälfte sind die Zwischen- räume dicht und reihig punktiert, nur wenig schwächer als die Punkte der Hauptreihen. Seitenrand der Flügeldecken im hinteren Teil der Vorderhälfte mit drei grossen, allein stehenden Porenpunkten, die hintere Hälfte mit einer Reihe kleinerer Punkte. Meta- sternum beiderseits stark, in der Mitte fein punktiert. Alle Hinterleibsternite in der Mitte mit einer sehr feinen Punktreihe. Alle Schienen schmal; Hinterschienen zur Spitze nur zweimal so breit wie an der Basis. Cyrtusa Erichson (Abb. 30—37) Cyrtusa Erichson, 1841: 221; Typus-Art: Anisotoma subtestaceum Gyllenhal, 1813. Die Gattung nimmt eine Mittelstellung zwischen Liocyrtusa und Zeadolopus ein, sie ist jedoch durch den Zahn im oberen Drittel der rechten Mandibel gut abgetrennt HERMANN DAFFNER ABB. 30—37. Cyrtusa gracilis ; 30: Mandibeln; 31: Maxilla mit Palpus; 32: Labium mit Palpi; 33: Kopfoberseite ; 34: Kopfunterseite; 35: Fühler; 36—37: Mesosternum, Ventral und Lateralansicht. CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN 211 (Abb. 30). Weiter zeichnet sie sich durch folgende Merkmale aus: 1. Tarsenzahl 5—5—4; Fühlerkeule scheinbar 4—gliedrig, das 8. Glied ist stark zurückgebildet und nur noch mit starker Vergrösserung (200 x ) sichtbar (Abb. 35); 3. Clypeus vorne nicht deutlich eingebuchtet (Abb. 33). 4. Kopf mit oder ohne Schläfen; Kopfunterseite mit Fühler- furchen (Abb. 34). 6. Mesosternum ungekielt, steil nach oben hochgezogen, sonst wie Abb. 36 und 37. 7. Alle Schienen schmal. Aussenkanten der Vorderschienen mit kräftigen Dornen besetzt, Mittelschienen dicht bedornt, stärker als die Hinterschienen (beim Männchen gekrümmt). Aussenkante der Hinterschienen nicht bedornt. Bei den bisher bekannten Arten dieser Gattung sind die Punktreihen der Flügel- decken höchstens an der Spitze erkennbar. Auf der Oberseite überall dicht und gleich- mässig punktiert. Von der nahestehenden Gattung Liocyrtusa durch die scheinbar 4-gliedrige Fühler- keule verschieden. Von Zeadolopus durch die dünnen Schienen gut zu unterscheiden. Ausserdem von beinden durch die unbedornten Aussenkanten der Hinterschienen. Neben der nachfolgend beschriebenen Art ist bisher nur die Typus-Art aus Europa bekannt. Cyrtusa gracilis sp. n. Holotypus ©: India, Madras: Nilgiri, Coonoor 1600 m, 22.X1.1972, leg. Besuchet. Lobl, Mussard (NHMG). Länge 1,4 mm. Körper oval hochgewölbt; gelbbraun. Fühlergeisel und Beine gelb, Keule angedunkelt; Fühler langestreckt mit schmaler Keule, Endglied kaum schmäler als das Vorletzte. Augen gross ohne Schläfen am Hinterrand. Kopf und Halsschild deutlich und dicht punktiert. Halsschildhinterrand gerade, nicht abgeschrägt. Flügel- decken überall dicht und kräftig punktiert; ohne sichtbare Punktreihen. Seitenrand der Flügeldecken ohne Porenpunkte. Metasternum überall fein und weitläufig punktiert. Hinterleibsternite nur sehr fein und zerstreut punktiert. Schienen schmal; Hinterschienen zur Spitze 2X so breit wie an der Basis, kurz vor der Spitze am Breitesten. Die Art ist der subtestacea ähnlich, aber deutlich zu unterscheiden durch: geringere Grösse, das kaum schmälere Endglied der Fühlerkeule und durch die fehlenden Schläfen. Zeadolopus Broun (Abb. 38—45) Zeadolopus Broun, 1903: 614; Typus-Art: Zeadolopus spinipes Broun, 1903. Der Typus von Z. spinipes aus Neuseeland, der sich am BMNH London befand, wurde ursprünglich von BRoun zu den Hydrophiliden gestellt. CHAMPION erkannte bei der Untersuchung des Typus im Jahr 1925, dass das Tier zu den Leiodiden gehört, und ordnete es der Gattung Cyrtusa zu. Im Jahre 1967 sah sich HLISNIKOVSKY einige Typen am BMNH an, seitdem ist der Typus von Z. spinipes verschwunden. Glücklicherweise befindet sich ein 2 Exemplar am BMNH, das von Champion als Cyrtusa (Zeadolopus) spinipes Broun bestimmt ist. Es trägt den Fundortzettel: „Westport, N. Z., J. J. Walker, Nov. 1901“, ausserdem den Bestimmungszettel ,,Zeado- lopus spinipes Br. det. Hlisnikovsky 1967“. Dieses Tier wurde bei der Festlegung der Gattung Zeadolopus herangezogen. Von einer Bestimmung dieses Exemplars als Neo- typus wurde abgesehen, da nach den oben geschilderten Umständen der Original-Typus in der Coll. Hlisnikovsky wieder auftauchen könnte. Von den verwandten Gattungen durch den grossen Zahn (meist vom Labrum verdeckt) im unteren Drittel der linken Mandibel verschieden (Abb. 38). Weitere Merk- 212 HERMANN DAFFNER ABB. 38—45. Zeadolopus latipes ; 38: Mandibeln; 39: Maxilla mit Palpus; 40: Labium mit Palpi; 41: Kopfoberseite; 42: Kopfunterseite; 43: Fühler; 44—45: Mesosternum, Ventral und Lateralansicht. CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN 213 male sind: 1. Tarsenzahl 5—5—4; 2. Fühlerkeule scheinbar 4—gliedrig, 8. Glied nur noch rudimentär vorhanden. Selbst wenn man das 7. vom 9. Glied trennt, ist das winzige Rudiment (das meist im 9. Glied verborgen ist) nur schwer mit 300—facher Vergrösser- ung zu erkennen (Abb. 43). (Es ist nicht ausgeschlossen, dass dieses 8. Fühlerglied bei einigen Arten der Gattung völlig fehlt. Dann wären die Fühler 10—gliedrig. Dies berech- tigt jedoch nicht jene Arten von der Gattung abzutrennen oder gar eine eigene Tribus zu begründen, da hier der klassische Übergang von 11- zu 10-gliedrigen Fühlern zu beobachten wäre.) 3. Clypeus vorne immer eingebuchtet (Abb. 41); 4. Hinter den Augen sind keine Schläfen ausgebildet (Abb. 41); 5. Kopfunterseite mit deutlichen Fühlerfurchen (Abb. 42); 6. Mesosternum ungekielt, sich nach vorn überschlagend, steil hochgezogen. Sonst wie Abb. 44 und 45; 7. Aussenkante der Vorderschienen mit kräftigen Dornen besetzt. Mittel- und Hinterschienen breit schaufelartig erweitert, die Aussenkanten stark bedornt. Bei den bisher bekannten Arten sind die Zwischenräume der Flügeldecken immer schwächer punktiert als die Hauptreihen. Diese reichen entweder nur bis ins vorderer Drittel oder bis zum Halsschildrand. Nach dem derzeitigen Kenntnisstand ist die Gattung sehr artenreich. Neben der Typus-Art aus Neuseeland, einer noch unbeschriebenen Art aus Korea und den nach- folgen behandelten Arten gehören hierher noch die bereits überprüften Spezies: Zeadolopus inflatipes (Reitter), comb. nov., Caukasus, Mongolei, Zeadolopus japonica (Champion), comb. nov., Japan, Zeadolopus latipes (Erichson), comb. nov., Europa. Bestimmungstabelle der aus Südindien und Ceylon bekannten Arten der Gattung Zeadolopus 1 Durchschnittlich grösser, 1,4—2,4 mm. Kopf fein punktiert. Flügeldecken- seitenrand auf der Vorder- und Hinterhälfte mit deutlichen grossen Punkten besetzte 222: 2 — Durchschnittlich Een. 1,1—1,6 mm. Kopf sch Enke Fliigeldecken- seitenrand nur auf der Vorderhälfte mit deutlichen grossen Porenpunkten, die hintere Hälfte ist nur mit feinen, schwer sichtbaren Punkten besetzt . . 3 2 Fligeldeckenseitenrand durchgehend punktiert. Auf der vorderen Hälfte mit 6—8 grossen Porenpunkten. Auf der hinteren Hälfte nur mit einer Reihe grösserer Punkte, die zur Spitze kleiner werden. . . . . . . . confecta (Walker) — Flügeldeckenseitenrand auf der vorderen Hälfte mit einem allein stehenden grossen Porenpunkt. Auf der hinteren Hälfte mit einer Reihe grösserer Punkte, die zur Spitze kleiner werden . . . . BER. lureidum.sp..n. 3 Fligeldeckenseitenrand auf der vorderen Hälfte mit 1—2 grossen Poren- punkten zn, ES. . : ac . . . + + + piceata (Hlisnikovsky) == Ei ekenssitenrand auf He ren Hälfte mit 3—5 grossen Poren- piokien eee ee ema na See ee hale. nue MONUIG ‘SDs aM Zeadolopus confecta (Walker), comb. nov. Phalacrus confectus Walker, 1858: 206; Holotypus 3: Ceylon, Dikoya (BMHN) Phalacrus confectus Walker: CHAMPION 1924: 162, 237 Cyrtusa confecta (Walker): CHAMPION 1925: 7, Figure le 214 HERMANN DAFFNER Cyrtusa confecta (Walker): HATCH 19295: 61 Cyrtusa loebli HLisnıKovsKkY, 1972: 145, 149, Abbildungen 24—25; Holotypus 9: Ceylan Cen- tral, Pidurutalagala, 2200 m, 29.1.1970, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Syn. nov. (Der männliche Paratypus, nach dem HLISNIKOVSKY die undefinierbare Zeichnung des Aedoeagus und des Hinterschenkels anfertigte, befindet sich am Museum Prag. Eine Unter- suchung dieses Tieres hat sich erübrigt, da der Holotypus identisch mit confecta ist.) Untersuchtes Material: India, Madras: Nilgiri, 7 km E. Coonoor, 1350 m, 19.XI. 1972, 11 Ex. (MHNG), 2 Ex. (Coll. Daffner); Cardamon Hills, 6 km NE Kumily, pres 47 48 ABB. 46—48. Zeadolopus confecta ; 46—47: Aedoeagus und Innensack ¢; 48: Spermatheca 9. Periyar Power, 700 m, 3.X1.1972, 1 Ex. (MHNG); India, Kerala: Cardamon Hills, Pambanar Peermade 950 m, 5.X1.1972, 3 Ex. (MHNG), 1 Ex. (Coll. Daffner); Nelli- ampathi Hills, Kaikaltu, 900 m, 30.X1.1972, 1 Ex. (Coll. Daffner); Cardamon Hills, Valara Fall, 450—500 m, 25.X1.1972, 1 Ex. (Coll. Daffner), alle leg. Besuchet, Löbl, Mussard. Verbreitung: Ceylon, Indien Länge 1,35—1,9 mm. Körper breitoval; rotbraun. Fühler einfarbig gelb; Endglied der Fühlerkeule schmäler als das Vorletzte. Kopf fein und weitläufig punktiert. Hals- CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN 215 schild sehr fein und weitläufig punktiert. Flügeldecken mit feinen, dicht stehenden Punktreihen die nur bis ins vordere Drittel deutlich zu sehen sind, zur Basis erloschen; Zwischenräume fein und weitläufig punktiert. Seitenrand der Flügeldecken durchgehend punktiert, auf der vorderen Hälfte mit 6—8 grossen Porenpunkten, in der hinteren Hälfte mit einer Reihe kleinerer Punkte. Erstes freiliegendes Hinterleibsternit am Oberrand mit einer Reihe grosser Punkte. Männchen: Äussere Apikalecke der Hinterschenkel in einen kräftigen, dreieckigen Zahn ausgezogen, Aedoeagus (Abb. 46—47) 0,36—0,40 mm. Weibchen: Sperm. (Abb. 48) 0.09 mm. 50 91 ABB. 49—51. Zeadolopus nanula ; 49—51: Aedoeagus und Innensack 3; 51: Spermatheca ©. Zeadolopus turgidum sp. n. Holotypus 2: India, Madras: Biligiri Rangan Hills, Dhimbam 1000 m, 29.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Länge 2,35 mm. Körper plump oval; rotbraun. Fühlergeisel und Endglied gelb, Keule angedunkelt. Endglied der Fühler schmäler als das Vorletzte. Kopf fein und dicht punktiert. Halsschild sehr fein und weitläufig punktiert. Flügeldecken mit feinen, dicht stehenden Punktreihen, zur Schulterbeule erloschen, auf der Scheibe deutlich bis zum Halsschildhinterrand reichend; Zwischenräume sehr fein und weitläufig punk- tiert. Seitenrand der Flügeldecken auf der vorderen Hälfte mit einem grossen, allein- stehenden Porenpunkt, auf der hinteren Hälfte mit einer Reihe kleinerer Punkte. Alle Hinterleibsternite am Ober- und Unterrand mit einer Reihe sehr feiner und eng stehender Punkte. 216 HERMANN DAFFNER Zeadolopus nanula sp. n. Cyrtusa confecta Hlisnikovsky, 1972, part. Holotypus &: India, Kerala: Cardamon Hills, Valara Fall, 450—500 m, 25.X1.1972, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). Paratypen: India, Kerala: Nelliampathi Hills, Kaikatty 900 m, 30.X1.1972, 4 99, 2 SS (MHNG), 1 2 (Coll. Daffner); Cardamon Hills, Pambanar-Peermade 950 m, 9.XI. ABB. 52—54. Zeadolopus piceata ; 52—53: Aedoeagus und Innensack ¢; 54: Spermatheca ®. 1972, 1 ©, 1 & (MHNG), I & (Coll. Daffner), 5.X1.1972 1 9, 1 3 (MHNG). India, Madras: 2 Palni Hills, 7 km E Kodaikanal 1750 m, 12.X1.1972, 1 2 (MHNG); Palni Hills, 10 km NO Kodaikanal 2150 m, 15.X1.1972, 1 2 (Coll. Daffner); Suruli Falls 550 m, 8.X1.1972, 1 3 (MHNG), 1 3 (Coll. Daffner); Nilgiri 7 km E Coonoor 1350 m, 19.X1.1972, 1 3 (MHNG); Biligiri Rangan Hills, Dhimbam 1000 m, 29.X1.1972, 1 2 (MHNG). Ceylon Central: Kandy 700 m, 14.11.1970, 1 9 (MHNG), 1 3 (Cyrtusa confecta Walker, det. Hlisnikovsky, 1971 (MHNG), 1 gs (Coll. Daffner), alle leg. Besuchet, Lobl, Mussard. Länge 1,1—1,45 mm. Körper rundoval; rotbraun. Fühler einfarbig gelb, Endglied der Fühler kaum schmäler als das Vorletzte. Kopf grob und weitläufig punktiert. CYRTUSA ERICHSON UND DIE NÄCHSTVERWANDTEN GATTUNGEN 217 Halsschild fein und weitläufig punktiert. Punktreihen der Flügeldecken in lockerer Anordnung, nur bis ins vordere Drittel deutlich, zur Basis erloschen, Zwischenräume sehr fein, kaum sichtbar punktiert. Seitenrand der Flügeldecken nur auf der vorderen Hälfte mit 3—5 grossen Porenpunkten. Erstes freiliegendes Hinterleibsternit am Ober- rand mit einer Reihe grosser Punkte. Männchen: Äussere Apikalecke der Hinterschenkel in einen langen Dorn aus- gezogen. Aedoeagus (Abb. 49—50) 0,25—0,33 mm. Weibchen: Sperm. (Abb. 51) 0,08 mm. Zeadolopus piceata (Hlisnikovsky) comb. nov. Cyrtusa piceata Hlisnikovsky, 1972: 146, 148; Holotypus 2: Ceylon Central: Hakgala 1700— 1800 m, 28.1.1970, leg. Besuchet, Löbl, Mussard (MHNG). (Die HLIsNIiKovsky’sche Ab- bildung des Aedoeagus von piceata auf Seite 141, Abbildung 26 gehört zu confecta Walker.) Untersuchtes Material: India, Madras: Palni Hills, 10 km NO Kodaikanal 2150 m, 15.X1.1972, 2 Ex. (MG), 1 Ex. (Coll. Daffner); Palni Hills, 7 km E Kodaikanal 1750 m, 12.X1.1972, 9 Ex. (MG), 1 Ex. (Coll. Daffner). Palni Hills, 16 km E Kodaikanal 1400 m, 15.X1.1972, 2 Ex. (MG); Palni Hills, Berijam lake 2150 m, 14.X1.1972 3 Ex. (MG), 1 Ex. (Coll. Daffner); Nilgiri, Hulical unweit Coonoor 1600 m, 22.X1.1972, 1 Ex. (MG); Nilgiri, Coonoor 1600 m, 22.XI.1972, 5 Ex. (MG), 2 Ex. (Coll. Daffner), alle leg. | Besuchet, Lobl, Mussard. | Verbreitung: Ceylon, Südindien. | Länge: 1,15—1,6 mm. Körper rundoval; rot-schwarzbraun. Fühler gelb, Keule oft angedunkelt, Endglied der Fühler schmäler als das Vorletzte. Kopf grob und dicht | punktiert. Halsschild weitläufig aber deutlich punktiert. Die ‘Punktreihen der Flügel- decken in lockerer Anordnung, zur Schulterbeule erloschen, auf der Scheibe bis zum Halsschildhinterrand reichend, Zwischenräume fein aber deutlich punktiert. Seiten- rand der Flügeldecken auf der vorderen Hälfte mit 1—2 grossen Porenpunkten. Alle freiliegenden Hinterleibsternite am oberen Rand mit einer Reihe grosser Punkte. | Männchen: Äussere Apikalecke der Hinterschenkel in einen langen Dorn ausge- zogen. Aedoeagus (Abb. 52—53) 0,20—0,33 mm. Weibchen: Sperm. (Abb. 54) 0,09 mm. BEMERKUNGEN ÜBER VERBREITUNG UND LEBENSWEISE Die Kenntnis der Leiodidae aus dem orientalischen Raum ist noch sehr lückenhaft. Es liegen nur Einzelbeschreibungen eines Bruchteiles der dort lebenden Arten vor. Auch kann man davon ausgehen, dass nur ein kleiner Teil der in Südindien und Ceylon vorkommenden Arten festgestellt wurde, da sich die Aufsammlungen, besonders in Südindien, fast ausschliesslich auf Gebirgsgegenden beschränkten. Nicht untersucht wurden für die Cyrtusa-Gruppe so charakteristische Biotope wie: Sandiges, verödetes Flachland mit spärlichem Grasbewuchs die Ränder der Trockenwälder des Flachlandes und die Sand- und Schotterbänke der Flussauen. Es sind auch nicht bei Sonnenuntergang Waldränder, Grasflächen und in alpinen Lagen die Bodenvegetation abgekäschert worden, was gerade bei den Leiodiden den grössten Sammelerfolg bringt, da die meisten Arten an verpilzten Graswurzeln leben und nur bei Sonnenuntergang für kurze Zeit aus dem Boden kommen. 218 HERMANN DAFFNER Aus all diesen Gründen ist verständlich, dass noch nichts über Lebensweise und | Verbreitung der einzelnen Arten gesagt werden kann. Hier soll auch nicht unerwähnt bleiben, dass die Natur in grossen Gebieten Indiens bereits vernichtet ist, wie mir Herr Löbl mitteilte, und so bleibt nur zu hoffen, dass man noch genauere Aufschlüsse zur Kenntnis der einzelnen Taxa bekommt, bevor die | Zerstörung weiter um sich greift und einige Arten vielleicht für immer verschwinden. LITERATUR AHRENS, A. 1812. Beiträge zur Kenntnis deutscher Käfer. Neue Schr. Nat. Ges. Halle 2: 20, | T.2, Abbildung 2. Broun, T. 1903. Description of new Geneva and Species of New Zealand Coleoptera. Ann. | Mag. nat. Hist. (7): 602-618. CHAMPION, G. C. 1924. Some Indian Coleoptera. Entomologist ’s mon. Mag. 60: 159-164. — 1925. « Phalacrus » confectus Walk. and its southern allies (Fam. Anisotomidae). Ento- mologist’s mon. Mag. 61: 6-11, Figures A-G. ERICHSON, W. F. 1841. Bericht über die Leistungen in der Naturgeschichte der Insekten, | Arachniden, Crustaceen und Entomocrustaceen während des Jahres 1841. Arch. Naturgesch. 8,2: 220—222. — 1845. 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(3) 2: 202-209. | Revue suisse Zool. | Tome 89 Fasc. 1 p. 219-228 Genève, mars 1982 Studies on the Cerylonidae (Coleoptera, Clavicornia). Part II. Cerylonidae from the Mascarene, Seychelles and Comoro Islands by Stanislaw Adam SLIPINSKI * With 10 figures ABSTRACT Two new genera, As gen. n., Illerylon gen. n., and the following new species are described: As alae, Illerylon besucheti, I. mauritianum, Pathelus loebli, P. mauritianus, Philothermus gomyi, Philothermopsis addendus, Euxestus globosus gomyi. Philothermus curtulum (Grouvelle) is transferred to the genus Praslinia Dajoz, and P. peyrierasi Dajoz is relegated to synonymy. Euxestus quadricolor Emden is synonymized with E. phala- croides Wollaston. Cerylon mauritianum Grouvelle is transferred to Philothermopsis, subgenus Pseudophilothermus. The present paper is based on material of the Natural History Museum in Geneva (MHNG), which I have received for study from Dr. Ivan Löbl. Most of the specimens have been collected by Mr. Yves Gomy whose efficient field methods enabled him to discover an almost unknown fauna. In addition material from the following institutions has been studied: MRAC; Musée Royal de l’Afrique Centrale, Tervuren, Belgium (Dr. Jean Decelle), SMD;; Staatliches Museum fiir Tierkunde, Dresden, German Democratic Republic (Dr. M. Emmrich), USNM; United States National Museum, Washington, D. C., USA, (Dr. John M. Kingsolver, Dr. Donald R. Davis), SAS; Stanistaw A. Slipinski (author’s own collection). I am greatly indebted to all persons who helped me during this study. * Institute of Forest and Wood Protection, Field Station in Stara Brda Pilska 2, 77-208 Pietrzykowo, Poland. 220 STANISLAW ADAM SLIPINSKI Praslinia curtulum (Grouv.), comb. n. Cerylon curtulum Grouvelle, 1918: 40. — In Philothermus : DAsoz 1979: 448. Praslinia peyrierasi Dajoz, 1974: 117, syn. nov. Material examined: SEYCHELLES ISLANDS: Mahé; “Casse dent” Sentier de Congo Rouge, 10.11.70, J. Beneteau (9, MHNG; 2, SAS); Mahé Centre: Morne Séchellois, forét endémique, 750 m, 13/17.VII.1972, Miss. zool. belge aux Séchelles — P.L.G. Benoit et J.J. Van Mol (1, MRAC); Silhouette, Mahé, ex. coll. Baker (1, USNM, paratype of curtulum). Note. After examination of a paratype of Cerylon curtulum Grouvelle I am thoroughly convinced that this species is the same as Praslinia peyrierasi Dajoz which becomes its junior synonym. As gen. n. Gender: masculine. Type species: As alae sp. n. This genus belongs to the tribe Lapethini, subfamily Ceryloninae by its strongly transverse Lapethus-like mesosternum. In general appearence it resembles Lapethus (Lytopeplus), but differs in not having antennal cavities on the anterior pronotal angles. It occupies a rather isolated position, near the tribe Cerylonini (genera Praslinia, Pathe- lus). Description. Body short, broadly-oval, dorsal surface glabrous, shiny. Head: mouth parts as in Philothermus Aubé; eyes small, somewhat reduced, coarsely facetted; antennae 11-segmented with large, oval, two-segmented club; antennal groove at lower margin of eyes present. Pronotum convex, narrowing apically; lateral margins entirely bordered; proster- num with deep foveae near anterior margin (fig. 2); prosternal process broad, parallel- sided in basal two thirds, strongly widened in apical third; procoxal cavities open behind; mesosternum strongly transverse, like in Lapethus, smooth; without femoral lines on metasternum. Elytra without regular rows of punctures, irregulary micropunctured; epipleura complete, narrowing apically; ventrite I without femoral lines. Legs: femora broad, flattened; tibiae slender, moderately widened apically; tarsi 4-segmented in both sexes. As alae sp. n. | (Figs. 1, 2) Description. Body broadly-oval, dark-brown, antennae, mouth parts and legs reddish-brown. Head: labrum somewhat elongate, emarginate medially; clypeus transverse with anterior margin straight or scarcely emarginate medially, surface flat, impunctate; frons and vertex flat, impunctate; eyes prominent, reduced to 20-25 facets; antennal groove at lower margin of eyes present; antennae as figured (fig. 1). STUDIES ON THE CERYLONIDAE 221 Pronotum transverse (20: 37), widest at base, strongly, arcuately narrowed apically; anterior margin straight, bordered; anterior angles obtuse, rounded, not prominent; | sides narrowly entirely bordered, not explanate; pronotal base unbordered, finely sinuate | near the rounded, not prominent posterior angles; dorsal surface finely, sparsely punc- tured, punctures more than 5 diameters apart, spaces between thern with microsculpture. Scutellum small, triangular, smooth. Elytra broad, 1.1-1.2 times wider than long, widest about at one third from bases; | without regular rows of punctures, practically smooth, micropunctures separated by | more than 5 diameters, spaces between them microsculptured. Ventral side: fig. 2. Length 1.9-2.1 mm, width 1.1-1.2 mm. Holotype: REUNION, Plaine des Chicots, 21.1V.74, 1850 m (tamisage) Y. Gomy _ (MHNG). Paratypes: REUNION, all collected by Y. Gomy in various provinces: Pl. des Chicots, La Petite Plaine, St. Denis, Hts de Ste Rose, St. Philippe, Rte du Maido, St. Joseph, Cilaos Grand Matarum, Plaine de Makes 1400 m, Takamaka, Ste Gilles les Bains, ND de la Paix 1500 m, Piste forestière de la Plaine d’Affouches, gîte forestier de Bebour, | Mare Longue 450 m, (226, MHNG; 13, SAS). Illerylon gen. n. Gender: masculine. Type species: Illerylon besucheti sp. n. This genus belongs also to the tribe Lapethini, and is very similar to As gen. n. described above, but differs in having following characters: pronotum densely and coarsely punctured; elytra with distinct rows of punctures; prosternum, mesosternum | and lateral portions of metasternum densely and coarsely punctured (smooth in As). Illerylon besucheti sp. n. (Figs. 3, 4) I devote this interesting species to Dr. Claude Besuchet, Natural History Museum in Geneva. Description. Body broadly-oval, slightly convex; dorsal surface dark-brown, legs and antennae reddish-brown. Head: anterior clypeal margin straight or rounded medially, surface convex, finely punctured; vertex somewhat convex, punctured, punctures round, a little larger than those on clypeus, separated by one diameter; eyes fully developed, prominent, normally facetted; antennae 11-segmented as figured (fig. 3). | | Pronotum 1.9-2 times as wide as long, widest at base, sides regulary arcuate, strongly | converging forwards; anterior margin emarginate medially, unbordered; anterior angles rounded, not prominent, posterior ones nearly rectangular; dorsal surface and borders coarsely punctured, punctures rounded, separated by less than one diameter. Scutellum small, triangular, smooth. Elytra broad, oval, nearly 1.15 times longer than their maximum combined width which is at one third behind the bases, elytra narrowing apically and each separately 222 STANISLAW ADAM SLIPINSKI rounded at apex; surface punctured as pronotum, punctures rounded, rather irregularly disposed; epipleura complete, strongly narrowed apically, not punctate. Ventral side: prosternum as fig. 4; mesosternum transverse, punctured as proster- num; metasternum punctured laterally and anteriorly, without femoral lines; ventrites with 2-3 rows of punctures. Legs: tibiae expanded apically (more in male than in female); tarsi 4-segmented in both sexes. Length 1.9-2.3 mm, width 1.0-1.2 mm. Holotype: MAURITIUS, Macabe Forest, 19.1.71, tamisage tronc, Y. Gomy (MHNG). Paratypes: with same date as holotype (1, MHNG); Mont Cocotte, 19.1.1970, tronc mort, Y. Gomy (1, MHNG; 1, SAS); Mt. Le Pouce, 700 m, 20.XII.74, Schauen- berg (3, MHNG; 1 SAS). Illerylon mauritianum sp. n. (Fig. 5) Similar to I. besucheti described above, but differs in following respects: pronotum with punctures strongly elongated (rounded in besucheti); elytra with distinct rows of punctures (in besucheti rather irregulary and more coarsely punctured). Description. Body oval, convex; dorsal surface reddish-brown, shiny, glabrous. Head: anterior clypeal margin rounded, surface flat, sparsely punctured; frons and vertex flat, densely punctured, punctures larger than on clypeus, 1-1.5 diameter apart; antennae as figured (fig. 5); eyes fully developed, less prominent than in besucheti. Pronotum transverse (20: 37), widest at base, narrowing apically; lateral margins entirely and narrowly bordered; dorsal surface with strongly elongated punctures, separated by 2-3 diameters, spaces between them with distinct, irregular microsculpture; pronotal base with a row of round punctures. Elytra broadly-oval, 1.1-1.3 times as long as their maximum width, which is at one third from bases; each elytron with 8-9 rows of punctures, which are more distinct in male than in female, intervals impunctate. Ventral side as in besucheti. Legs: protibia in male expanded apically, in female only evenly widened at apex; tarsi 4-segmented. Length 1.7 mm, width 0.9 mm. Holotype: MAURITIUS, Macabe Forest, 19.1.71, tamisage tronc, Y. Gomy (MHNG). Paratypes: with same data as holotype (16, MHNG); Riviére Patate, 19.1.71,Y.Gomy (1, MHNG); Mont Cocotte, 600 m, 19.1.70 and 29.1.71, Y. Gomy (9, MHNG; 4, SAS); Mare aux Vacoas, 24.1.66, arbre des voyageurs, Y. Gomy (3, MHNG; 1, SAS); Bel Ombre, 15.V.70, Y. Gomy (1, MHNG; 1, SAS). Pathelus borbonicus Dajoz Pathelus borbonicus Dajoz, 1974: 28, figs. 26-29. Material examined. REUNION: without others data (1, MHNG); Route du Maido 1600 m, 18.X.69, tamisage, Y. Gomy (1, MHNG); Plaine des Makes, 15.X1.70, tamisage troncs et humus, STUDIES ON THE CERYLONIDAE 223 Fics. 1-10. 1-2: As alae gen., sp. n., 1: dorsal view; 2: ventral view; 3-4: Illerylon besucheti gen., sp. n., 3: dorsal view; 4: prosternum; 5: Illerylon mauritianum sp. n., dorsal view; 6: Pathelus loebli sp. n., dorsal view; 7-8: Pathelus mauritianus sp. n., 7: pronotum and elytra; 8: clypeus (male); 9: Philothermus gomyi sp. n., pronotum and elytra; 10: Philothermopsis (P.) addendus sp. n., dorsal side (male). 224 STANISLAW ADAM SLIPINSKI Y. Gomy (1, MHNG); Plaine des Chicots 21.1V.73, 1500 m, tamisage, Y. Gomy (2, MHNG; 2, SAS). Plaine des Cafres, ND de la Paix, 4.X1,65, tamisage, Y. Gomy (2, MHNG). Note. The antennal club seams to be one-segmented in Pathelus, not composed by two segments. Pathelus loebli sp. n. (Fig. 6) I name this species after my colleague Dr. Ivan Löbl who kindly enabled me to study the extensive and hightly interesting material of Cerylonidae deposited in the | Geneva Museum. This species is similar to P. borbonicus Dajoz in having distinct microsculpture between the pronotal punctures, and in having small eyes reduced to 10-15 facets. It may be separated from borbonicus by its pronotum widest at base and strongly narrowed apically (in borbonicus the pronotum is widest at one third from anterior margin and more narrowed basally than apically). Descripfion. Body oval, convex, shiny, dark-brown. Head: anterior clypeal margin straight, surface flat, impunctate; frons and vertex impunctate, slightly convex; eyes reduced, prominent; antennal groove at lower margin of eyes present; antennae 10-segmented with oval club which is as long as antennal segments VI-IX together. Pronotum transverse (25: 35), strongly convex, widest at base, strongly narrowing apically; anterior margin practically straight, unbordered; anterior angles obtuse, round- ed, not prominent; lateral margins entirely, finely bordered, not explanate; pronotal base straight, unbordered; posterior angles nearly rectangular, not prominent; dorsale surface finely and sparsely punctured, punctures small, more than 5 diameters apart, spaces between them microsculptured. Scutellum transverse, triangular, smooth. Elytra broadly-oval (45: 40), strongly convex, slightly narrowed apically; each elytron smooth, only finely microsculptured. Ventral side: prosternum punctured laterally, smooth in the middle; prosternal process parallel-sided, flat, rounded apically, smooth; mesosternum elongate, concave, carinate anteriorly; metasternum and ventrites smooth. Legs: tibiae expanded apically; tarsi 4-segmented. Length 1.9 mm, width 0.9 mm. Holotype (sex undetermined): REUNION, Pl. des Cafres, N.D. de la Paix, 9.1.72, Y. Gomy (MHNG). Pathelus mauritianus sp. n. (Figs 7, 8) P. mauritianus differs from all others Pathelus in having smooth spaces between the pronotal punctures, and in having eyes reduced to 4, 5 facets. STUDIES ON THE CERYLONIDAE 225 Description. Body reddish-brown, convex, shiny. Head: clypeus with anterior margin deeply emarginate medially, as figured (fig. 8), surface strongly convex, especially apically, impunctate, shiny; frons and vertex flat, impunctate; eyes strongly reduced to 4, 5 facets, prominent; antennal groove at lower margin of eyes present but shallow; antennae as in loebli sp. n. Pronotum slightly transverse (21: 27), parallel-sided in basal two thirds, then nar- rowed apically; anterior margin straight, unbordered; anterior angles broadly rounded, not prominent, posterior ones rectangular; lateral margins entirely bordered; pronotal base straight, unbordered; dorsal surface sparsely but distinctely punctured, punctures round, 3-4 diameters apart, spaces between them smooth, shiny, microsculpture some- times visible. Scutellum transverse, triangular, smooth. Elytra broadly-oval (30: 25), widest at one third from bases; without rows of punc- tures, surface irregularly, sparsely punctured, punctures smaller than those on pronotum. Ventral side: prosternum punctured laterally and at anterior margin; prosternal process long, parallel-sided, flat, surface with rows of punctures near lateral margins; mesosternum elongate, carinate anteriorly, concave; metasternum and ventrites smooth. Legs: as in loebli. Length 1.3 mm, width 0.6 mm. Holotype: MAURITIUS, Mont Cocotte, 600 m, 29.1.71, tamisage, Y. Gomy (MHNG). Paratypes: with same data as holotype (13, MHNG; 2, SAS); Riviere Patate, 19.1.71, tamisage tronc. Y. Gomy (1, MHNG); Bel Ombre, 30.1.66, bouse de vache, Y. Gomy (1, MHNG); Plaine Champagne, 600 m, 10.1.71, tamisage, Y. Gomy, (1, MHNG; 1, SAS). Philothermus gomyi sp. n. (Fig. 9) Named after Mr. Y. Gomy who collected most of the mentioned species. P. gomyi is the first Old World member of the glabriculus group. Description. Body elongate, parallel-sided, moderately convex; dorsal surface glabrous, shiny, reddish-brown. Head: anterior clypeal margin straight, surface convex, punctured, setigerous punc- tures separated by 1-2 diameters; frons and vertex convex, larger than clypeus punctured; eyes fully developed, normally facetted; antennae 11-segmented with oval club indistinctly divided. Pronotum transverse (28: 34); anterior margin straight, unbordered; anterior angles rounded, posterior ones nearly rectangular; lateral margins slightly arcuate, entirely and widely bordered, sides somewhat explanate; pronotal base shallowly emarginate besides scutellum, unbordered; dorsal surface sparsely punctured, round punctures separated by 2-4 diameters, spaces between them smooth. Scutellum strongly transverse, triangular, smooth. Elytra slightly longer than wide (40: 35), widest at one third from bases; each _elytron with 6 fully developed rows of punctures, striae not grooved; strial punctures | separated longitudinally by 2-3 diameters, punctures absent apically; intervals flat, _ impunctate. 226 STANISLAW ADAM SLIPINSKI Ventral side: prosternal process parallel-sided, sparsely punctured; procoxal cavi- ties open behind; sternum and ventrites smooth. Length 1.9-2.1 mm, width 0.8-0.9 mm. Holotype: MAURITIUS, Macabe, 11.1V.70, Y. Gomy (MHNG). Paratypes: with same data as holotype (1, MHNG); Magenta, 2.IV.70, Y. Gomy (1, MHNG; 1, SAS); Bel Ombre, 12.1V.70, Y. Gomy (3, MHNG; 1, SAS); SEYCHELLES Is., Mahé, 17.1.71, Anse Marie Louise, s/écorces, N° 3, J. Beneteau (1, MHNG; 1, SAS). Philothermopsis (Pseudophilothermus) addendus sp. n. (Fig. 10) The strongly convex clypeus in male is so fare unique in this subgenus. Description of male. Head: anterior clypeal margin narrowly, deeply emarginate in the middle, surface strongly convex, especially near anterior margin (fig. 10); frons and vertex flat, sparsely punctured; eyes fully developed, not prominent, flat; antennae 10-segmented, segment II 2 times as long as wide, III as long as II, segments IV-VI slightly longer than wide, VII-IX as long as wide or slightly transverse, segment X forming a large club as long as segments VI-IX together. Pronotum transverse (25: 30), widest at one third from anterior margin; anterior margin straight, unbordered; anterior angles rounded, not prominent; lateral margins arcuate, more converging backwards than forwards, entirely and finely bordered; dorsal surface and borders coarsely punctured, punctures a little larger than those on vertex and 2-3 diameters apart, spaces between them shiny, smooth. Scutellum transverse, triangular, smooth. Elytra nearly 1.4 times as long as wide, widest at one third from bases; elytron with 5 fully developed rows of punctures, the 6th row reduced to 4-6 punctures, spaces between elytral punctures shiny, smooth; intervals flat, impunctate.. Ventral side: prosternal process parallel-sided, rounded apically, surface flat, — impunctate; mesosternum elongate, depressed medially, impunctate; metasternum and | ventrite I punctured laterally, without femoral lines. Female: similar to male but clypeus only slightly emarginate medially and flat; — antennal segment III much smaller than IV, similar as the following ones, about as long as wide. Length 2.1 mm, width 0.8-0.9 mm. Holotype male: Comoro ISLANDS, Mayotte Mamoutzou, 13.VIII.69, s/écorces, à la | lumiére, Y. Gomy (MHNG). Paratype female: same data as holotype (MHNG). Philothermopsis (Pseudophilothermus) mauritianus (Grouv.) comb. n. Cerylon mauritianum Grouvelle, 1899: 168. Note. The procoxal cavities are open behind; prosternal process is parallel-sided, rounded apically; antennae are 10-segmented with one segmented club. This species | belongs to the genus Philothermopsis (subg. Pseudophilothermus Dajoz). | STUDIES ON THE CERYLONIDAE 227 Material examined. Mauritius (59, MHNG; 9 SAS): Mt. Cocotte, tamisage troncs morts, s/écorces; Macabe Forest, s/écorces, tamisage tronc mort; Magenta, Mt. Le Pouce, 700 and 900 m; La Flora, savanne, s/écorces; Mare aux Vacoas; Trou aux Biches, sous les algues. All leg. Y. Gomy. REUNION (136, MHNG; 11 SAS): Mare Longue; Cilaos, Grand Matarum; s/écorces de pin, tamisage; Brulé de Mare Longue, tamisage tronc; Hell Bourg, s/écorces; Plaine des Makes; Ht de Ste Rose, tamisage; St. Denis, 1120 m, s/écorces, tronc pourri; St. Phi- lippe, tamisage souche, tronc vacoas; Piste forestiere de la Plaine d’Affouches, 1400 m, s/feuilles; Cirque de Salazie, Piton Marmite, 1800 m, tamisage tronc; Takamaka, s/écorces, tamisage souche trés humide; La Petite Plaine, tronc pourri. All leg. Y. Gomy. Euxestus phalacroides Woll. Euxestus phalacroides Wollaston, 1877: 223. Euxestus quadricolor Emden, 1928: 97, syn. n. Material examined. REUNION (87, MHNG; 10, SAS): St. Philippe; St. Denis; St. Joseph; St. André; Ste Thérése, Pichette; Takamaka; St. Paul; Etang Salé; La Salive les Bains; Plaine des Grégues. All leg. Y. Gomy. Comores (14, MHNG; 3, SAS); MADAGASCAR (1, SMD — holotype of quadricolor; 6, MHNG; 2, SAS). Euxestus globosus gomyi subsp. n. This subspecies differs from the nominative subspecies known from Seychelles in having more or less regular rows of punctures on the elytra (as in phalacroides), and by densely punctured pronotum. From phalacroides it may be distinguished by strongly flattened femora and apically widened protibiae. Length 2.3-2.5 mm, width 1.2-1.4 mm. Holotype: Mauritius, Flic-en-Flac, 28.1.71, Y. Gomy (MHNG). Paratypes: with same data as holotype (12, MHNG; 10, SAS); same data, collected 15.1.71 (2, MHNG); same data, collected 15.VI.66 (2, MHNG); Pointe au Sable, 15.1.71, Y. Gomy (1, MHNG); Albion, 21.1.70, s/écorces, Y. Gomy (1, MHNG); Cap Malheureux, 30.XII.74, P. Schauenberg (1, MHNG). REFERENCES Arrow, G.J. 1922. Coleoptera Erotylidae and Endomychidae from the Seychelles, and Amirantes Islands. Ann. Mag. nat. Hist. (9) 10: 73-83. Dasoz, R. 1974a. Nouveaux genres et nouvelles espéces de Cerylonini (Col. Cerylonidae). Z. ArbGem. Ost. Ent. 25: 22-39. — 1974b. Coléoptères Colydiidae et Cerylonidae nouveaux des Séchelles. Bull. Soc. ent. Fr. 79 :113-118. — 1979. Coléopteres Cerylonidae nouveaux ou peu connus. Bull. Soc. linn. Lyon (7) 48: 441-452. 228 STANISLAW ADAM SLIPINSKI EMDEN, F. van. 1928. Die verwandtschaftliche Stellung von Euxestus nebst Beschreibung neuer Arten der Gattung. Tijdschr. Ent. 71: 84—110. GROUVELLE, A. 1918. Coleoptera of the Families Ostomidae, Monotomidae, Colydiidae and Notiophygidae from the Seychelles and Aldabra Islands. Trans. ent. Soc. Lond. 1918: 1-57. WOLLASTON, T. V. 1877. Coleoptera Sanctae-Helenae. London, pp. 256. Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc. 1 | p. 229-244 Genève, mars 1982 | | Nuovi Carabidi del Marocco, di Grecia e di Papua-Nuova Guinea (Coleoptera) di Achille CASALE * Con 22 figure ABSTRACT New Carabid beetles (Coleoptera: Carabidae) from Morocco, Greece and New Ireland. — Four new species and one new genus of Carabid — beetles are described in this paper: Antoinella gigoni n. sp. (Trechini), from Chara cave (Northern Marocco), related to Antoinella groubei (Antoine), but very easily distinguishable by the shape of aedeagus and of the inner sac; Laemostenus peloponnesiacus n. sp. from Peloponnese (Mt. Chelmos, Mt. Killini, Mt. Taygetos, Mt. Bostika, in caves and in forests); and L. thessalicus n. sp., from Kato Olympos, both related to L. krueperi Miller but charac- teristic for the morphology of the aedeagus and for several external features. Finally, Trogloagonum (nov. gen.) novaehiberniae (n. sp.), from Lawapibilis cave (New Irland, Papua-New Guinea), peculiar genus of troglobitic Platynini, related to genus Montagonum Darlington, the last one endemic in the mountains of the New Guinea. Some problems about the general biogeography and the ecology of the cavernicolous Platynini are also discussed. Tra l’abbondante materiale carabidologico ricevuto in studio dal Museum d’Histoire Naturelle di Ginevra, raccolto nell’ambito delle spedizioni di ricerca organizzate dal Museo stesso, figurano numerose entita interessanti raccolte in sede cavernicola o endo- gea. Tra esse spiccano una nuova, inaspettata specie di Antoinella Jeann. (Trechinae) del Marocco, una specie inedita di Sfodrino del Peloponneso (raccolta anche dallo scri- vente in altre localita, e da Entomologi romani nell’ambito del programma di ricerche sul Vicino Oriente organizzate dall’Istituto di Zoologia dell’Universita di Roma), qui descritta con un’altra specie nuova e affine di Tessaglia; ed una nuova specie di Agonino cavernicolo specializzato, appartenente ad un nuovo genere, della Nuova Irlanda (Oceania). * Dr. Achille Casale, Museo Regionale di Scienze Naturali, Sezione di Entomologia, Via Maria Vittoria 18, 10123 TORINO (Italia). 230 ACHILLE CASALE Antoinella gigoni n. sp. Diagnosi. Un’Antoinella esteriormente molto simile ad A. groubei (Antoine), ma da essa nettamente distinta per la forma del pronoto, più trasverso, e soprattutto per la conformazione dell’edeago (v. figg. 3, 4, 7) (piu fortemente ritorto in visione dorsale, con apice del tutto smussato, subtroncato, lievemente piegato all’insù in visione laterale ed a sinistra in visione dorsale) e della lamella copulatrice (v. figg. 5, 6, 8) (con fanera minore, sinistra, più breve e più sinuosa dorsalmente, e fanera maggiore, destra, più piccola e ricurva sul lato dorsale). Locus typicus: Marocco, Medio Atlante: Grotta di Chära, 37 km SW Taza!. Fico. 1-2. 1: pronoto di Antoinella groubei (Ant.), paratypus 3; 2: idem, di A. gigoni n. sp., Holotypus &. Holotypus 3: GF/1. Moyen Atlas, Grotte de Chara, sur sable, 28.1V.1977. R. Emery et G. Favre leg. (Coll. Mus. Hist. Nat. Ginevra). I preparati dell’apparato copulatore sono montati in balsamo sullo stesso spillo. Derivatio nominis. Dedico con piacere questa nuova, interesante specie allo speologo svizzero R. Gigon, recentemente scomparso, infaticabile promotore della speleologia elvetica e attivo esploratore delle grotte del Marocco. Descrizione dell’Holotypus g. Lungh. mm 7,4 (dall’apice delle mandibole all’apice delle elitre). Corpo interamente bruno ferrugineo chiaro, lucido. Conforme esteriormente ad A. groubei (Antoine) (per la cui descrizione dettagliata rimando ad ANTOINE 1935). Capo robusto; tempie normalmente salienti, ristrette sul collo, glabre (solo due setoline per lato si osservano in posizione latero-posteriore). Solchi frontali completi e profondi; 2 setole sopraorbitali per lato, su linee appena convergenti all’in- dietro; area oculare relativamente sviluppata, biancastra, priva di ommatidi differenziati. Antenne lunghe mm 4,5, raggiungenti distese la metà delle elitre. Pronoto (fig. 1) forte- mente trasverso, a lati lungamente arcuati, non sinuati, molto rilavati e salienti fino agli angoli posteriori, che sono piccoli, circa retti, non salienti; angoli anteriori non sporgenti in avanti; base debolmente obliqua ai lati; disco convesso; area basale rugosa; fossette 1 Per dati precisi su questa vasta cavità vedi MATHIEU & CHATELAIN (1966). NUOVI CARABIDI 231 basali molto profonde, lisce. Setole laterale e basale presenti. Elitre allungate, debolmente dilatate nel 4° distale; omeri del tutto arrotondati; strie profonde, complete e punteg- giate; strie II*, III° e IV® anastomizzate all’inserzione della setola apicale anteriore; sull’elitra sinistra la stria VI* si congiunge alla stria V* prima dell’anastomosi di quest’ul- FIGG. 3-6. Edeago di Antoinella gigoni n. sp. 3: edeago in visione laterale; 4: idem, in visione dorsale; 5: lamella copulatrice in visione laterale sinistra; 6: idem, in visione dorsale. tima con la stria VII? e la stria ricorrente apicale; sull’elitra destra le strie VI® e VII® piegano verso il punto di confluenza della stria V® con la stria ricorrente apicale, ma non si anastomizzano all’apice. Striola iuxtascutellare sviluppata e profonda. Chetotassi nor- male, come in A. groubei. Tegumenti glabri, lucidissimi; microscultura appena più distin- guibile sul collo e sull’occipite. Addome glabro; urosterniti IV°-VII® provvisti ciascuno di una coppia di setole mediali, più scostate lateralmente sul VII°. IX° segmento addo- minale oblungo, arrotondato e dilatato all’inserzione dei lati maggiori; lato minore gracile e debolmente ricurvo. Zampe molto lunghe ma robuste. Protibie solcate e pube- 232 ACHILLE CASALE scenti sul lato esterno. Primi 2 tarsomeri regolarmente dilatati e provvisti di faneri adesivi ventrali. Edeago grande e robusto. In visione laterale (fig. 3) il lobo mediano, dopo due brevi sinuosita dorsali in posizione prossimale, si presenta gibboso e poi subrettilineo fino all’apice; il lato ventrale € pure bisinuato e piega debolmente all’insù nella regione distale, che appare troncata obliquamente; in visione dorsale (fig. 4) esso piega a destra prima dell’apice, che é invece nettamente flesso a sinistra. L’orifizio apicale € breve, E n SS IR RE TA pag Sad A. Cas. def. Fıcc. 7-8. Antoinella groubei (Ant.), paratypus &. 7: edeago in visione laterale; 8: lamella copulatrice in visione laterale. delimitato da lati alti e smarginati. La lamella copulatrice (figg. 5-6) € costituita da due fanere indipendenti, scostate, saldate nella regione dorsale e prossimale. La fanera minore, sinistra, piega verso l’alto in visione laterale e verso l’esterno in visione dorsale; la fanera maggiore, destra, & attenuata e inclinata verso il basso in visione laterale, ed in visione dorsale ricopre gran parte della fanera minore. Un fascio di squame embricate si notano sulla regione ventrale della lamella. I parameri, molto robusti, portano ciascuno quattro setole apicali; l’apofisi ventrale del paramero sinistro € molto sviluppata, piü che in A. groubei. Osservazioni. La scoperta di questa nuova, interessante specie di Antoinella conferma l’omogeneità del gruppo; essa é quasi indistinguibile, per i caratteri esterni, da A. groubei (Antoine) f. typ., di cui ho potuto studiare la serie tipica conservata presso il Mus. Natn. d’Hist. Nat. di Parigi (Coll. Antoine: 3 dd « Grotte de la daya Chiker pr. Taza (Otin) 9.VIII.35 », 1 3 « idem, (Rotrou) 20.1.35 »). Solo il pronoto si presenta | | NUOVI CARABIDI 233 più nettamente trasverso che non in groubei. Al contrario, i caratteri dell’edeago e del- l’endofallo si presentano nettamente distinti e peculiari nelle due specie: in A. groubei (figg. 7-8) l’apice del lobo mediano è assai sviluppato e ricurvo verso il basso, l’apofisi ventrale del paramero destro è più breve, e le due fanere della lamella copulatrice sono conformate diversamente. I disegni forniti da ANTOINE (1935) e da JEANNEL (1937) a tal proposito sono, tra l’altro, del tutto insufficienti ed in parte erronei. Un esemplare © di Antoinella mi è stato inoltre affidato in studio dal Museo di Ginevra, raccolto nella Grotta di Sidi Mejbeur I, Taza (1.VI.1978, P. Strinati leg.) (cf. GIGON et al. 1980). L’attribuzione specifica del reperto rimarrà incerta fino al ritrova- mento di esemplari Sd. Molto dubbio rimane in fine lo « status » di Antoinella groubei ssp. salibai Antoine, 1953, di cui pure ho potuto esaminare l’Holotypus 2 (unico esemplare noto) presso il Mus. Hist. Nat. di Parigi (coll. Antoine: 19 « Ouled Ayach grotte - 103 m (Villard X - 52). »); esso presenta in effetti alcuni caratteri nettamente distinti da groubei, ben evidenziati già da Antoine nella descrizione originale, sì da far ritenere verosimile, con l'Autore suddetto, il probabile « status » specifico di salibai, che potrà essere confermato solo col reperto di esemplari 44. La situazione biogeografica e corologica del gruppo è riassunta nella cartina di fig. 9 (da Gigon, Strinati e Aellen, 1980, modif.): in essa di vedono le posizioni rispettive delle località di rinvenimento di A. groubei (Gr. Chiker), A. gigoni n. sp. (Gr. de Chära), A. groubei salibai (Gr. Oulad Ayach), e Antoinella sp. (Gr. Sidi Mejbeur). E’ certamente difficile spiegare quali fenomeni di isolamento abbiano potuto favorire il frazionamento del gruppo, diffuso lungo il « poljé » della Daia Chiker, a S di Taza: molto probabilmente le condizioni climatiche della zona hanno determinato una penetrazione molto antica e prolungata in sede ipogea di questi Trechinae, peraltro apparentemente rari ed a costumi poco noti. Non si può infine che concordare perfettamente con JEANNEL (1937) nella collocazione sistematica del genere Antoinella : le caratteristiche esterne, la morfologia dell’edeago e l’armatura dell’endofallo avvicinano estremamente questo genere al « gruppo del Trechus fulvus » sensu JEANNEL (1927), ampiamente diffuso in Nord Africa; anche la morfologia dell'armatura genitale femminile, con stili assai allungati e ricurvi, ricorda più quella nota di alcuni Trechus che non quella di Duvalius Del. (s. lato). Non è però da escludere anche un’eventuale affinità di questo complesso a linee « tirreniche » di Trechus molto meno « evoluti », quali le specie del « gruppo tingitanus » e del « gruppo quadristriatus » (s. JEANNEL, I. c.). Laemostenus peloponnesiacus n. sp. Diagnosi. Un Laemostenus affine a L. krueperi Miller, da cui si distingue per alcuni caratteri esterni (pronoto più parallelo, elitre più allungate, dimensioni mediamente maggiori, denticolazione del mesosterno molto più accentuata e saliente), e particolar- mente per la forma e le dimensioni dell’edeago, grande quasi il doppio che in krueperi, con apice molto più incavato e rilevato, e inclinato a destra in visione dorsale. Locus typicus: Peloponneso, Grotta « Ton Limnon » (grotta dei Laghi), Kastrià presso Kalavrita (massiccio del Chélmos). Serie tipica: Holotypus g « Grèce-Kastria. Gr. Ton Limnon, P. Strinati, 12.1V.74 ». Coll. Mus. Genève. Paratypi: 10 dg, 19, idem, 17.V.74, Coll. Mus. Genève, Coll. dell’ Autore, Coll. Mus. Sc. Nat. Torino; 1 g, 1 9, idem, idem, (leg. B. Hauser), Coll. Mus. Genève; 1 9, resti 3 exx., pozzo della grotta « Kaliakoudotrypa » (Ano Lousi, Kalavrita, 24.VII.78, Casale leg.); 1 2 di Vitina, M. Bostika, m 1500 ca. (22/23.VII.78, Casale leg.), TAZA & O3 O1 DAÏA CHIKER Jb. TAZEKKA o, NUOVI CARABIDI 235 Coll. dell’Autore; 15 M. Killini, Gr. Ermou Spilia ! (15.VII.79, Casale leg.), Coll. dell’- Autore; 1 2 M. Taigeto, Poliana 1000-1350 m (3.XI.78, S. Bruschi leg.), 2 22 Vitina (17.VII.73, leg. Migliaccio), coll. Vigna Taglianti (Roma), Coll. Migliaccio (Roma). Derivatio nominis. La specie prende il nome dalla sua patria tipica, il Peloponneso. G MARRAKECH O Descrizione (fig. 11). Lungh. mm 16-20. Nero o bruno piceo, lucido, le elitre con distinti riflessi violacei o bluastri; antenne e palpi ferruginei. Capo normale, tempie debolmente salienti; occhi lunghi quanto i 2/3 delle tempie, convessi e prominenti; solchi frontali profondi e rugosi; antenne lunghe, superanti di quattro articoli la base del pronoto. Pronoto circa così lungo che largo, debolmente ristretto alla base, con lati brevemente e debolmente sinuati prima degli angoli posteriori, che sono circa retti; fossette basali e doccia laterale punteggiate. Elitre ovalari allungate; omeri del tutto arrotondati, denticolo basale ridotto, non saliente; strie profonde, a punteggiatura 1 Locus typicus di Duvalius kyllenicus Scheibel. Fico. 9. Cartina di distribuzione del Gen. Antoinella Jeann. 1: A. g. groubei (Ant.) (Gr. Chiker); 2: A. groubei salibai Ant. (Abisso Oulad Ayach); 3: A. sp. (Gr. Sidi Mejbeur I); 4: A. gigoni n. sp. (Gr. Chàra). 236 ACHILLE CASALE appena percettibile; intervalli piani o subconvessi; poro basale presente. Mesosterno con distinta denticolazione davanti alle mesocoxae. Zampe lunghissime e robuste. Lato ventrale dei profemori debolmente incavato. Meso- e metatibie diritte nei due sessi; pubescenza interna delle metatibie ridotta al 3° apicale; primo articolo dei metatarsi pubescente sul lato ventrale; tarsi anteriori con primi 3 articoli dilatati nei 3g e provvisti di fanere adesive. Unghie denticolate nella meta basale. Edeago (figg. 12, 16, 20) grande, allungato, con regione apicale fortemente incavata e saliente in visione laterale, brevissima e subtroncata in visione dorsale. Osservazioni. Rimando alla specie descritta qui di seguito. Solo da aggiungere che l’esemplare 3 dei M. Killini e la 2 del M. Taygetos presentano le elitre più netta- mente violacee, le strie elitrali con punteggiatura quasi totalmente svanita e le interstrie subconvesse (quasi piane negli altri esemplari esaminati). Come si vede, questa specie pare relativamente rara, silvicola e frequentemente troglofila, ma molto ampiamente diffusa nel Peloponneso. Non risulta raccolta negli appunti di caccia di L. Weirather (Pretner in litt.), né ho potuto rintracciarne altri esemplari nelle vecchie collezioni. Laemostenus thessalicus n. sp. Diagnosi. Un Laemostenus relativamente affine a krueperi Miller del Parnaso ed a peloponnesiacus mihi del Peloponneso, ma distinto per numerosi caratteri: capo più piccolo e stretto, occhi più ridotti, pronoto più parallelo, con angoli posteriori circa retti, non salienti, e fossette basali e doccia marginale non punteggiate, bordo basale ricurvo, elitre più allungate e depresse, con strie molto più superficiali, edeago con apice più rilevato e dilatato, mesosterno inerme. Locus typicus. Grecia, Tessaglia, M. Kato Olympos m 1200 circa, in bosco misto di Pinus e Fagus. Holotypus 3 « Grecia Or., Kato Olympos XI.72. Casale leg. » « Kallipefki, m 1200 ca. », coll. dell’ Autore. Derivatio nominis. La specie prende il nome dalla sua patria tipica, la regione greca della Tessaglia. Descrizione (fig. 10). Lungh. mm 18. Nero piceo; zampe brune, antenne e parti boccali ferruginee; tegumenti lucidi, elitre debolmente sericee. Aspetto generale di un Actenipus obtusus (Chd.). Capo stretto ed allungato; tempie subparallele, appena oblique, poi bruscamente ristrette sul collo; occhi lunghi quanto i */; delle tempie, lievemente prominenti; antenne superanti di 4 articoli la base del pronoto. Pronoto circa così lungo che largo, debolmente ristretto alla base, a lati sinuati nel 3° posteriore; angoli basali circa retti, smussati. Elitre oblunghe, depresse, debolmente allargate nel 3° posteriore; base stretta, denticolo omerale piccolo, prominente; poro basale presente; strie molto sottili e superficiali, non punteggiate; intervalli piani. Mesosterno inerme. Zampe lunghissime, robuste. Lato ventrale dei profemori piano; meso- e metatibie diritte. Pubescenza interna delle metatibie ridotta a pochi, brevi peli apicali. Pubescenza dorsale dei tarsi relativamente distanziata; tarsi anteriori con 3 primi articoli dilatati nel J e provvisti di fanere adesive. Unghie denticolate nella metà basale. Edeago grande e tozzo; lobo mediano (fig. 14) con apice ispessito, saliente ai lati; in visione dorsale (fig. 18) la lama apicale si presenta un poco espansa, subtroncata e lieve- mente incisa. NUOVI CARABIDI 237 Osservazioni. Laemostenus krueperi Miller del Parnaso e dell’« Oeta » (teste APFELBECK 1904) (Holotypus £ in Landesmuseum di Graz: « Parnass »; esaminati inoltre 2 exx. Sg topotipici, leg. Sciaky ed Heinz, ed 1 © in Mus. St. Nat. di Vienna), e L. pelo- ponnesiacus formano un piccolo gruppo di specie omogeneo, endemico della Grecia meridionale. L. thessalicus si discosta abbastanza nettamente per i numerosi caratteri enunciati, ma la morfologia dell’edeago è notevolmente simile a quella delle due specie sopra citate. L. plasoni Reitt., dei Rodopi, per quanto esternamente simile alle specie di tale complesso, presenta invece una morfologia dell’edeago totalmente distinta (v. figg. 15, 19, 21), e le sue affinità permangono incerte. Fico. 10-11. Habitus di Laemostenus. 10: L. thessalicus nov. sp., Holotypus 4; 11: L. peloponnesiacus nov. sp., paratypus ¢ della grotta « Ermou Spilià » (M. Killini, Peloponneso). 238 ACHILLE CASALE Trogloagonum gen. nov. Diagnosi e descrizione. Genere di Platynini (s. HABU 1978; Agonini Auct.) definito da un insieme di caratteri peculiari. Depigmentato, microftalmo, con appendici assai lunghe e gracili. Capo stretto, allungato; labium con dente mediano molto saliente, unilobo. Due setole sopraorbitali. Pronoto anteriormente ristretto, con setola basale presente, spostata in avanti, anteriore assente. Elitre allungate, allargate nella meta posteriore, non coaptate, con omeri arrotondati, e margini esterni non interrotti; strie molto profonde; due piccoli pori setigeri (1° e 3°) addossati alla 22 stria. Ali metatora- ciche ridotte (lunghe circa quanto 1 3/4 dell’elitra). Processo prosternale privo di setole. Tibie anteriori glabre e solcate dorsalmente; 5° tarsomero privo di setole accessorie; | 4° tarsomero delle zampe metatoraciche breve, debolmente e simmetricamente bilobato. : Per l’insieme dei suoi caratteri, tra cui da citare la « wing — and — seta formula » (s. Darlington, 1952; 1971) —W, ++; —+, +=4, e per la posizione dellessetole discali dell’elitra, questo genere, seppure relativamente isolato e peculiare, è verosimil- mente affine al gen. Montagonum Darlington (comprendente alcune specie alticole della Nuova Guinea), con cui condivide alcuni caratteri !. Il grado di specializzazione alla vita ipogea è comparabile, per contro, in base alla morfologia dell’unica specie nota, a Speagonum mirabile Moore e a Gastragonum caecum Moore, pure della Nuova Guinea. Specie tipo. Trogloagonum novaehiberniae n. sp. Trogloagonum novaehiberniae n. sp. Locus typicus: Nuova Irlanda (Papua-Nuova Guinea): Grotta Lawapibilis, Lelet Plateau, 1200 m. Holotypus: 1 2 (come sopra), VIII.1979, leg. R. Emery. Derivatio nominis. Da « nova », nuova, « Hibernia », antico nome latino del- l'Irlanda. Descrizione dell’Holotypus (fig. 22). Lungh. mm 8,2 (dall’apice delle man- dibole all’apice delle elitre). Bruno rossiccio uniforme, lucido, depigmentato. Micro- scultura finissima, appena più percettibile, in maglie trasversali, sul disco delle elitre. Capo molto stretto ed allungato, subparallelo, liscio. Tempie molto debolmente salienti, parallele, quasi non ristrette posteriormente sul collo. Occhi del tutto piani, non funzionali, privi di ommatidi differenziati. Due setole sopraorbitali per lato, su linee parallele. Labium trasverso, debolmente inciso al margine anteriore, munito delle nor- mali 6 setole anteriori; epistoma con una lunga setola per lato, posta circa a metà lunghezza dell’epistoma stesso e molto avvicinata al margine laterale. Solchi frontali appena accennati, stretti, molto superficiali, interrotti a livello della 12 setola sopraorbi- tale. Antenne lunghe e gracili, raggiungenti distese il 3° posteriore delle elitre. Labium (mentum Auct.) con dente mediano molto saliente, intero, unilobo, subacuminato, rag- giungente quasi il livello degli epilobi; questi ultimi larghi e troncati obliquamente all’apice; una setola per lato sul labium, 2 per lato sul prebasilare (postmentum, submen- tum Auct.). Pronoto stretto (rapporto lunghezza/larghezza = 1), ristretto anteriormente, con base appena più larga del margine anteriore. Lati lungamente e debolmente arcuati, 1 Il genere Montagonum è d’altro canto riconosciuto come probabilmente polifiletico dallo stesso DARLINGTON (1971). NUOVI CARABIDI 239 rilevati e non sinuati prima degli angoli posteriori che sono del tutto arrotondati. Angoli anteriori non salienti. Base rettilinea, a ribordo svanito al centro, obliqua a livello degli angoli basali. Doccia mediana profonda, area basale debolmente depressa e rugoso- punteggiata. Setole marginali anteriori assenti, setole basali molto spostate in avanti. Processo prosternale privo di setole. Elitre ovalari allungate, libere (non coaptate), allar- Fıcc. 12-15. Edeagi di Laemostenus spp., lobi mediani in visione laterale. 12: L. peloponnesiacus nov. sp., Holotypus 3; 13: L. krueperi Miller, del M. Parnaso. 14: L. thessalicus nov. sp., Holotypus 3; 15: L. plasoni del M. Pirin (Rodopi). gate all’indietro, con massima larghezza al 3° apicale. Base stretta, omeri svaniti. Strie molto profonde, a punteggiatura indistinta, assai irregolari: sull’elitra sinistra la 22 stria è interrotta al terzo anteriore, la 3% e la 4? sono anastomizzate tra loro e si prolungano nella continuazione della seconda stria; la 5? stria si prolunga nella continuazione della 32 stria, scavalcando due tratti mediani isolati della 4% e della 5? stessa; sull’elitra destra la 3* e la 4* stria si anastomizzano al terzo anteriore, e non raggiungono il ribordo basale dell’elitra. Pori discali piccolissimi (interpretabili come il 1° e il 3°), disposti asimmetrica- mente, addossati alla 22 stria; sull’elitra sinistra l'anteriore prima del quarto prossimale, il posteriore circa al terzo apicale; sulla destra l’anteriore al terzo prossimale, il poste- riore prima del terzo distale dell’elitra stessa. Serie ombelicata regolare, con primi tre pori del gruppo omerale strettamente ravvicinati alla radice dell’8* stria. Ali metatora- 240 ACHILLE CASALE ciche ridotte, lunghe circa quanto i 34 dell’elitra, con tracce distinte di nervatura. Sterniti addominali IV-VII ciascuno con un paio di setole per lato, il VII (2) con 2 setole a destra, | 3 a sinistra. Zampe molto lunghe e gracili. Tibie anteriori glabre e solcate. Articoli 1-4 | dei metatarsi solcati esternamente, quarto tarsomero breve e bilobato simmetricamente, Fico. 16-21. Edeagi di Laemostenus spp., apici del lobo mediano in visione dorsale e parameri sinistri. 16: L. peloponnesiacus nov. sp., Holotypus 3; 17: L. krueperi Miller, del M. Parnaso; — 18: L. thessalicus nov. sp., Holotypus &; 19: L. plasoni Reitter, del M. Pirin (Rodopi); 20: L. peloponnesiacus, Holotypus 3; 21: L. plasoni Reitter. quinto con due normali setole preapicali dorsali, privo di setole accessorie. Unghie molto allungate e lisce. Procoxae senza setole, meso- e metacoxae ciascuna con 2 setole. Tro- _ canteri ciascuno con 1 setola. | Armatura genitale 9 senza particolari caratteristiche, conforme a quella nota di altri Platynini. Vagina e receptaculum senza sclerificazioni. Stili allungati e ricurvi, con semgento basale munito di due setole all’angolo apicale interno (fig. 22). Maschio sconosciuto. Osservazioni. E’ troppo noto agli specialisti, per soffermarcisi in questa sede, quanto la sostematica dei Platynini, a livello mondiale, sia ancora confusa, incerta e NUOVI CARABIDI 241 lacunosa. Un immenso numero di specie, descritte e in gran parte ancora inedite, trovano oggi una collocazione più o meno « naturale » in generi che talora si presentano omo- genei e naturali, ma che più spesso (vedi il ben noto gen. Colpodes Macl.) costituiscono raggruppamenti polifiletici « di comodo », in attesa di revisione. In questo ambito si inquadrano utilissimi lavori per faune ristrette, fra i quali quelli di DARLINGTON (1952; 1971) per la Nuova Guinea, di HABU (1978) per il Giappone, di Basilewsky (in litt.) per il Madagascar !, pil numerosi contributi recenti sulla enorme compagine centro e sud- americana. Stando così le cose, può apparire prematuro creare nuovi generi monospe- cifici in faune poco note, ma come sottolinea lo stesso DARLINGTON (1971, p. 148), alcuni generi della Fauna della Nuova Guinea costituiscono già raggruppamenti polifile- tici, non naturali, per cui è preferibile, quando l’insieme dei caratteri lo permettono e nell’attesa di nuovi dati, separare alcune specie in « genera of convenience », anzichè appesantire e complicare ulteriormente i raggruppamenti già esistenti. Questi caratteri, naturalmente, nel caso qui trattato, non sono certo rappresentati dalla morfologia molto specializzata, « evoluta » in senso ipogeo, di 7rogloagonum nov.: come giustamente scrive Moore (1977/78), Gastragonum caecum, malgrado le sue « aberrant features » in relazione alla vita cavernicola, rientra nel naturale, mesofilo gen. Gastragonum, proprio delle montagne della Nuova Guinea. Per il genere e la specie nuovi qui descritti, è prematuro trarre indicazioni di ordine zoogeografico, date le scarse conoscenze sulla carabidofauna della Nuova Irlanda; come già detto, Trogloagonum è forse avvicinabile, come affinità, a Montagonum Darl., proprio delle alte montagne della Nuova Guinea. Ad ogni modo, le affinità più strette del con- tingente di Platynini di quest'area vanno ricercate nella fauna della Regione Orientale, molto più che non in quella Australiana (DARLINGTON 1971). Infine, alcune brevi consi- derazioni sui Platynini ipogei. Questo gruppo di Coleotteri Carabidi comprende nume- rosissime specie igrofile e mesofile spesso stenoterme (alticole e perinivali), frequente- mente arboricole nella Regione Orientale e Neotropica. Nella Regione Paleartica, Giappone escluso, non è fin’ora nota alcuna specie con adattamenti alla vita sotterranea; in Giappone al contrario le specie dei generi Jujiroa Uéno, Ja Uéno, e Trephionus Bates del « gruppo kurosai », sono relativamente ben adattate all'ambiente ipogeo (depigmen- tate, microftalme) e presentano una morfologia « sfodroide » (Jujiroa nipponica [Habul] è stata assegnata originariamente al genere Sphodropsis Seidl.). Negli Stati Uniti meridionali ed in Messico alcune specie del gen. Rhadine Leconte colonizzano le grotte e presentano caratteri morfologici spiccatamente « evoluti » in tal senso; ma altre specie congeneri sono foleofile ?, e più a Nord, nel Pacific North West, altre specie (ad es. Rhadine lindrothi Barr) sono francamente epigee, per lo più ripicole. Lo stesso avviene per il già menzionato Gastragonum caecum Moore, unica specie ipogea di un genere mesofilo, alticolo, della Nuova Guinea. Per il Messico sono pure da ricor- dare alcune specie del gen. Platynus Bon. (s. str.) e del Subg. Mexisphodrus Barr (sensu WHITEHEAD 1973), quest’ultimo originariamente attribuito, a torto, agli Sphodrini. I più alti livelli di specializzazione ipogea sono però raggiunti da specie di grotte tropicali eutrofiche, a temperatura non particolarmente rigida: si tratta di Speleocolpodes frianai Barr, del Guatemala, di Speleodesmoides raveloi Mateu, del Venezuela, del già ricordato Speagonum mirabile Moore, della Nuova Guinea, e di Trogloagonum novaehi- 1 La trattazione di questo gruppo, fatta da JEANNEL (1948), è molto lacunosa e in parte erronea, come sottolinea DARLINGTON (1952, p. 113). 2 Vedi ad es. Rhadine medellini Bol. & Hendr., raccolta da G. et V. Halffter, Y. Lopez e M. Zunino nella Riserva della Biosfera «La Michilia » (Messico: Stato di Durango), Rancho de la Peña m 2000, in tane di « Tuza » (Rodentia, Geomyidae). ACHILLE CASALE NS AN \ FIGG. 22. Trogloagonum (nov. gen.) novaehiberniae nov. sp., Holotypus 9 (particolare degli stili a più forte ingrandimento). NUOVI CARABIDI 243 berniae nov., qui descritto. Da un punto di vista ecologico e corologico, i Platynini cavernicoli sembrerebbero dunque essere, in alcune aree, i vicarianti ecologici e geografici degli Sphodrini paleartici (il Giappone, ad esempio, € l’unica area della regione pale- artica non colonizzata da Sphodrini « veri » 1). Nessuno Sfodrino cavernicolo d’altra parte, neppure tra gli Antisphodrus (s. lato) piu specializzati, ha raggiunto un grado di ultra-evoluzione e di adattamento all’ambiente ipogeo quale si riscontra in alcuni Platy- nini. D’altra parte, numerosi altri interrogativi si pongono: per esempio, quali fattori hanno favorito la colonizzazione delle grotte da parte dei Platynini in ambienti, quali la foresta tropicale pluviale, in cui certamente gli « eventi glaciali» non han giocato alcun ruolo, ed in cui le nicchie ecologiche favorevoli a tali Carabidi non possono dirsi certo saturate da competitori ? (cf. MATEU 1979). Ed inoltre, come spiegare l’assenza di Trechini ipogei, o endogei, nell’immenso sistema sotteraneo della Nuova Guinea, colo- nizzato da alcuni Platynini, mentre al contrario le grotte della Nuova Zelanda (general- mente, ma non sempre, piü fredde ed oligotrofiche) annoverano una ricca rappresentanza di Trechini anche molto specializzati ? Non vi sono ancora risposte chiare a tali interro- gativi, ma solo ipotesi di lavoro che occorrera verificare con un lungo lavoro di indagine in zone nuove ed inesplorate. E, comunque, molte « teorie » saranno destinate a rimanere tali. RIASSUNTO L’Autore descrive alcuni nuovi Carabidi di grotta della Regione Paleartica e della Regione Australiana: Antoinella gigoni n. sp. (Trechini), della grotta di Chara (Marocco, Medio Atlante), affine ad 4. groubei (Antoine), ma ben distinta particolarmente per la morfologia dell’edeago e della lamella copulatrice; Laemostenus peloponnesiacus n. sp. (Sphodrini), diffuso in alcuni massicci montuosi del Peloponneso, in grotta ed in foresta, affine a L. krueperi Miller, e forse a L. thessalicus n. sp., del Kato Olympos (Tessaglia); ed infine Trogloagonum (nov. gen.) novaehiberniae (n. sp.), genere di Platynini, molto evoluto, della linea di Montagonum Darl., della grotta Lawapibilis (Nuova Irlanda; Papua-Nuova Guinea). A proposito di quest’ultima entità, si discutono alcuni problemi relativi al popolamento cavernicolo, da parte dei Platynini, nelle varie regioni zoo- geografiche. BIBLIOGRAFIA ANTOINE, M. 1935. Notes d’Entomologie Marocaine. XXI. 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Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc. 1 | p. 245-267 | Genève, mars 1982 New and little known Aradidae from India in the Muséum d’Histoire naturelle de Geneve (Heteroptera) by Ernst HEISS * With 32 figures and 2 photos ABSTRACT The author proposes the following new taxa: Acoryphocoris indicus n. sp., A. similis n. sp., Clavicornia subparallela n. sp., all from Northern India; Bengalaria gibbosa n. g., n. sp. and B. simplex n. g., n. sp., both from West Bengal; Libiocoris indicus n. sp., Morphocoris sculpturatus n. sp., Neuroctenus meghalayensis n. sp. and Mezira ( Zimera) loebli n. sp., all from Northern India. A new genus, Pseudomezira n. g. is erected for the species Mezira nuda Korm. et Heiss, 1973. I thank Dr. Ivan Löbl, Museum d’Histoire naturelle, Genève, for the possibility to study this interesting material, which has been collected by Dr. Besuchet and him- self in Northern India and West Bengal *. I also thank Mr. N. A. Kormilev, Woodhaven, USA for his continuous help and valuable contribution to this work. All measurements in this paper were taken with micromillimeter eyepiece, 25 units = 1 mm. In ratios the first figure represents the length and the second the width of measured portion. The length of abdomen in macropterous species was taken, for convenience, from the tip of scutellum to the tip of hypopygium, or segment IX in the females respectively. 1 Material collected with a subvention of the “Commission de la bourse fédérale pour voyages d’études d’histoire naturelle”. * Dipl. Ing. Ernst Heiss, Josef Schraffistr. 2a, A-6020 Innsbruck, Austria. 246 ERNST HEISS Subfamily ANEURINAE Genus Aneurus Curtis, 1825 Aneurus assamensis Kormilev, 1977 1977, Aneurus assamensis Kormilev, Trans. Am. ent. Soc. 103: 606 2 35, India, Meghalaya, Khasi Hills, Mawphlang 1800 m; 28.X.1978, Besuchet & Löbl leg., Mus. Hist. nat. Geneve and Coll. Heiss. Subfamily CARVENTINAE Genus Morphocoris Kormilev, 1980 1977, Glyptomorpha Kormilev, Trans. Am. ent. Soc. 103: 613 (preoccupied). 1980, Morphocoris Kormilev, Pacif. Insects 22 (3-4): 328. Morphocoris sculpturatus n. sp. (Figs. 1, 2) MALE. Elongate ovate; glabrous, only lateral borders with a few short bristles. Covered with brown incrustation. Apterous. Head longer than its width across eyes (23:18); anterior process with parallel sides, cleft anteriorly, clypeus shorter than genae, reaching basal 14 of antennal segment I. Antenniferous tubercles acute and divaricating. Eyes small, protruding, with convex facetae. Behind eyes are placed 2 (1+1) clusters of minute granules; behind granules postocular borders are long, straight and converging. Vertex with a thin and high me- dian ridge; infraocular callosities large, ovate, convex, separated from median ridge by deep sulci. In front of infraocular callosities, laterad of base of clypeus, are placed 4 (2+2) small, elongate depressions. Antennae thin, only the first segment is thick; relative length of antennal segments I to IV are: 15:7:12:7.5. Labium arising from split-like atrium, reaching hind border of labial groove, which is open posteriorly; lower side of the head behind labial groove is finely granulate. Pronotum only ?/, as long as its maximum width (11:28); anterolateral angles pro- duced forward as 2 (1 + 1) granulate and rounded anteriorly pronges. Between collar and pronges deep incisures. Collar thin, raised, truncate anteriorly and separated from disc by a deep, transverse sulcus. Disc of pronotum smooth and shiny, raised in a shape of | an “omega”, deeply depressed between cracks of “omega” and less so laterad of it. Mesonotum is wider than pronotum (37:28), separated from the latter by deep, transverse depression. Across meso and metanotum medially extends narrow, smooth ridge, with a thin median sulcus on metanotum. Laterad of median ridge are placed a few, some of them wide, others narrow, longitudinal elevations and ridges; along lateral borders extend 2 (1+1) thin, granulate carinae. Mesonotum is separated from metanotum, laterad of median ridge, by 2 (1+ 1) large and deep depressions. Metanotum is wider than mesonotum (45:37), not fused with tergum I. Laterad of | ridge depressed and with 2 (1+1) ridges in the shape of a “horse-shoe”. Along lat- eral borders are placed 2 (1+ 1) high, granulate ridges. ARADIDAE FROM INDIA 247 Abdomen slightly longer than its maximum width across segment II (50:48); lat- eral borders nearly parallel and slightly festooned from II to VI. Terga I and II com- pletely fused together and separated by a thin, transverse sulcus from central dorsal plate. Tergum I anteriorly with 2 (1+1) transverse carinae; behind these carinae irregu- O.5mm mm Fics. 1-2. Morphocoris sculpturatus n. sp.; 1: Paratype g, dorsal; 2: dto. right antenna. larly, finely granulate and strongly depressed medially. Tergum II with 2 (1+1) trans- verse elevations laterad of median depression. Central dorsal plate, consisting of terga III to VI, truncate anteriorly and posteriorly; its lateral borders converging back- ward in an arc. Disc is strongly raised medially and deeply depressed laterad of median elevation; with usual pattern of 2 (1+1) rows of larger and 2 (1+1) of smaller, round, callous spots. Median ridge has on terga III and IV a pearshaped elevation, flanked 248 ERNST HEISS anteriorly by 2 (1+1) irregular, smaller elevations; on terga V and VI it has subpar- allel borders emiting transverse carinae between V and VI. Tergum VII is strongly raised backward and finely granulate on disc. Connexiva II and III fused together; exterior borders of connexiva II to IV with a row of fine granules; limits between con- nexiva incised exteriorly; exterior borders of connexivum V with elongate tubercle, connexivum VI with a larger tubercle. Posteroexterior angles of connexivum VII forming subangular lobes. Spiracles II to IV ventral, V to VII lateral and visible from above, VIII terminal. Paratergites clavate, reaching ‘a of hypopygium, which is strongly de- clivous. Hypopygium acorn-shaped, tapering toward tip, as long as its maximum width (10:10), irregularly rugose, carinate on upper border and around tip, and with median ridge not reaching tip of disc. Ventral side: prosternum with V-shaped median carina; meso and metasternum raised anteriorly and posteriorly and trasversely depressed in the middle. Sterna II to VI inflated along hind borders and depressed anteriorly, with a few granules in the de- pressed portion. Legs : trochanters semifused with femora; the latter unarmed. Color : reddish brown; incrustation brown. Total length 4.45 mm; width of pronotum 1.12 mm; width of abdomen 1.92 mm. Holotype 3, India, Meghalaya, Khasi Hills, under Tura; 700-900 m, 1.XII.1978, Besuchet & Löbl leg.; deposited at Mus. Hist. nat. Geneve. Paratype g, India, Meghalaya, Garo Hills 15km north of Danugiri, 400 m, 4.X1.1978, Besuchet & Löbl leg., in Heiss collection. Morphocoris sculpturatus n. sp. is related to M. thailandicus (Kormilev, 1977), but may be separated by the shape of terga I and II and by the shape of median ridge on terga III and IV. Genus Libiocoris Kormilev, 1957 Libiocoris indicus n. sp. (Figs. 3-5) MALE. Elongate ovate, tapering anteriorly; naked and shiny, but covered with brown incrustation. Apterous. Head longer than its width across eyes (20:17.5); anterior process short, slightly notched anteriorly, clypeus strongly raised anteriorly, reaching basal Y% of antennal segment I. Antenniferous tubercles short, blunt, divaricating. Eyes small, with convex facetae. Postocular tubercles widely rounded, not reaching outer borders of eyes; post- ocular borders behing tubercles straight and converging. Vertex with Y-shaped granu- late carina; infraocular callosities large, ovate, separated from median carina by deep sulci. Antennae long, more than twice as long as width of head across eyes (40.5:17.5); relative length of antennal segments I to IV are: 14:7:12:7.5. Labial atrium split-like; labium not reaching hind border of labial groove, closed posteriorly. Pronotum short and wide (12:29); collar slightly sinuate anteriorly and clearly sepa- rated from disc. Anterolateral angles produced forward far beyond collar as 2 (1 + 1) large, blunt, granulate lobes. Disc with horse-shoe-shaped median carina, deeply de- pressed between lateral branches, and flanked by 2 (1 +1) deep, curved sulci. Pronotum is separated from mesonotum by 2 (1 +1) depressions converging in middle. ARADIDAE FROM INDIA 249 Mesonotum is wider than pronotum (36:29); separated from metanotum by simi- lar depressions as from pronotum. Across meso and metanotum medially extends elongate, rhomboid ridge, rounded anteriorly and narrowly truncate posteriorly. Laterad of this ridge are placed on mesonotum 4 (2+ 2) longitudinal ridges, and further laterad densely granulate surfaces. Between pro and mesonotum, and meso and meta- notum, lateral borders are incised. Metanotum is wider than mesonotum (43:36); its hind border is with narrow, transverse sulcus separating it from tergum I; laterad of median ridge are placed 2 (1+1) triangular ridges, and further laterad 2 (1+1) shorter, ovate ridges. Along lat- eral borders are placed densely granulate plates, similar to those on mesonotum. Fics. 3-5. Libiocoris indicus n. sp.; 3: Holotype g, dorsal; 4: Allotype 9, dorsal; 5: Holotype, right antenna. 250 ERNST HEISS Abdomen is longer than its maximum width across segment IV (55:51). Tergum I is fused with tergum II; it has a shape of 2 (1 +1) transverse narrow carinae, separated medially by narrow and deep depression, into which enters tip of a small median ridge of tergum II. Tergum II is wide, sloping backward and sideways, forming 2 (1+1) large, ovate plates flanking median ridge; further laterad are placed 2 (1+1) trans- verse sulci, limited by uneven surfaces. Central dorsal plate consisting of terga III to VI is subrectangular, moderately raised medially as a narrow carina on tergum III; as pentagonal elevation depressed medially on tergum IV (scares of scent gland openings); and as a tapering ridge on V and VI. Laterad of median ridge is a usual pattern of large and small callous spots. Connexivum is flat and finely, irregularly rugose, with a round callous spot on each segment from III to VII. Posteroexterior angles of connexiva from II to VI are pro- | gressively protruding; on VII forming obliquely truncate lobes. Paratergites clavate, : short; hypopygium strongly declivous. Spiracles II to VII lateral, VIII dorso-lateral. Ventral side. Prosternum raised medially and with a thin sulcus on elevation me- dially; meso and metasternum and sternum II, depressed medially. Sterna III to VI raised along hind border, depressed and scabrous along fore border; sternum III has ovate, and sterna IV to VI have triangular, smooth spot medially, flanked by 2 (1+1) large, transversely ovate callous spots, and further laterad 4 (2+2) smaller round cal- lous spots. Color reddish brown, incrustation brown. FEMALE. Similar to male, but larger. Exterior borders of abdomen look festooned; posteroexterior angles of connexivum VII rounded; paratergites blunt, reaching basal 1/, of slightly incised segment IX; tergum VII raised medially forming a ridge. Measurements: head 20:19; relative length of antennal segments I to IV are: 15:8:12:7; pronotum 13:31; width of mesonotum 40; width of metanotum 48; abdo- men 67:59; width of tergum VIII 19. Total length: 4-4.38; 9-4.80 mm; width of pronotum: g-1.16, 9-1.24 mm; width of abdomen: 4-2.00, 2-2.36 mm. Holotype &, India, Meghalaya, Khasi Hills; under Shillong, 1850-1950 m; 25.X.1978; Besuchet & Löbl leg. Deposited at the Muséum d’Histoire naturelle, Genéve. Allotype 9, India, Meghalaya, Khasi Hills, Mawphlong 1800 m; 29.X.1978; Besuchet & Lobl leg., deposited at the same museum. Paratype 3, collected with Holotype in Heiss coll.; also 2 larvae were collected. This species is tentatively put in the genus Libiocoris, although showing some dif- ferences (not fused meso- and metanotum, no sulcus on medial ridge of meso and metanotum), where it is related to L. antennatus Usinger and Matsuda, 1959. but dif- fering by shorter antennae, only 2.1 x as long as length of head (2.46 x in antennatus) and the abovementioned differences. Subfamily MEZIRINAE Bengalaria n. gen. Elongate ovate, covered with thin leyer of sticky incrustation. Brachypterous. Head shorter than its width across eyes; anterior process strong, with parallel sides, incised anteriorly, not reaching tip of antennal segment I. Antenniferous tu- ARADIDAE FROM INDIA 251 bercles stout, blunt, divaricating. Eyes small, strongly protruding, but not pedunculate. Postocular tubercles minute, by far not reaching outer border of eyes; postocular bor- ders behind them firstly sinuate, then convex. Vertex raised and granulate. Antennae relatively short, 1.6-1.8 x as long as width of head across eyes; antennal segment I subequal in length to III, and II to IV. Labium preapical, labial atrium split-like, labium reaching hind border of labial groove, which is closed posteriorly. Fics. 6-7. Bengalaria gibbosa n. gen., n. sp.; 6: Holotype 3, dorsal; 7: dto. lateral. 252 ERNST HEISS Pronotum short and wide, its hind lobe greatly reduced; anterolateral angles mode- rately expanded, rounded and produced forward beyond collar; lateral notch deep; hind border slightly convex. Fore disc granulate, with median depression flanked by 2 (1+1) granulate ridges, and further laterad by 2 (1+1) larger, sublateral ridges. Hind disc with a row of granules along anterior border and raised along hind border. 2 (1+1) round, granulate tubercles are placed posterolaterally on hind disc, they are more developed in the male. Scutellum greatly abbreviated, almost 3 X as wide as its median length, and rounded posteriorly. All borders carinate, disc with median ridge. Hemelytra reduced, covering most of metanotum; clavus and membrane are absent. Abdomen longer than its maximum width (3), or almost as long as wide (9). Central dorsal plate consisting of terga I-VI which are fused together. Tergum I trans- versely raised, its hind border medially separated by a thin sulcus, but laterally fused with tergum II. The latter raised medially, forming together with tergum I the an- terior hump; tergum III is depressed, forming a saddle; terga IV and V also raised medially, forming together the posterior hump; tergum VI is declivous backward. Tergum VII separated from central dorsal plate by a deep, transverse depression; its disc is strongly raised backward in both sexes: in a male forming a ridge slightly depressed medially; in a female forming biheaded ridge, strongly depressed medially. Connexiva moderately raised at hind borders; sparsely granulate in males, longitudi- nally rugose in females. Paratergites (3) clavate, reaching ' of globose hypopygium, the latter with triangular median ridge not reaching tip of disc. Paratergites (2) very short and rounded posteriorly, reaching basal !/, of truncate segment IX. Spiracles II to VII ventral, placed far from border; VIII lateral and visible from above. Ventral side. Prosternum raised longitudinally; mesosternum flat and granulate; metasternum slightly depressed medially. Sterna flat, more granulate on posterior half. Metathoracic scent gland openings slightly visible from above. Legs: unarmed; middle and hind femora with a row of small teeth posteriorly (3); with one longer tooth and a few smaller on hind femora (9). Front tibiae with sub- apical comb; tarsi with arolia. Type species: Bengalaria gibbosa n. sp. The new genus Bengalaria has no closer relations to one of the brachypterous gen- era of Mezirinae. It resembles somewhat Axapisocoris Kormilev and Heiss 1980, but differs from this and all other genera by the characteristic fusion of the tergal plate with elevated humps. Bengalaria gibbosa n. ssp. (Figs. 6-9) MALE. Brachypterous. Head transverse, shorter than its width across eyes (29:33); anterior process reaching 2/, of antennal segment I; relative length of antennal segments I to IV are: 15:12.0:15:12.0. Labium reaching hind border of labial groove, which is closed pos- teriorly. Pronotum short and wide (13:50); collar granulate, sinuate anteriorly; anterolat- eral angles rounded. Pronotum separated from scutellum by thin sulcus. Scutellum short and wide (10:31); granulate along borders and with a cluster of granules at apex; median ridge thin. ARADIDAE FROM INDIA 253 Hemelytra without clavus and membrane; corium with high and stout longitudi- nal ridge in the middle; a portion of metanotum is visible behind corium. Abdomen longer than its maximum width across segment V (88:74); lateral bor- ders diverging at II, subparallel from III to V, converging at VI and transverse at VII. Paratergites reaching % of a large, globose hypopygium, median ridge reaching °/, of disc. Spiracles II to VII ventral, placed far from border; VIII lateral. Color : black; bases of antennal segments I to IV, apex of IV, bases of tibiae, and tarsi, are yellow brown. FEMALE. Larger than a male; ridges of pronotum subequal in length and slightly less developed than in male, particularly posterolateral tubercles of hind lobe. Disc of Fics. 8-10. Bengalaria gibbosa n. gen., n. sp.; 8: Paratype 2, terminal segments dorsal; 9: Holotype, head and right antenna Bengalaria simplex n. sp.; 10: Holotype 4, head and right antenna. 254 ERNST HEISS scutellum more granulate medially and rugose along borders. Abdomen more ovate; central dorsal plate more raised laterally than in the male, forming zig-zag ridge. Connexivum longitudinally rugose. Measurements: head 33:37; relative length of antennal segments I to IV are: 15:12:15:12.5; pronotum 23:57; scutellum 14:34; abdomen 98:94 (across segment IV); width of tergum VIII 33. Total length: 4-6.0, 9-6.90 mm; width of pronotum: 3-2.0, 9-2.28 mm; width of abdomen: 4-2.96, 9-3.76 mm. Holotype 3, India, West Bengal, Darjeeling Dist., Ghoom-Lopchu 2000 m, 14.X.1978; Besuchet & Löbl leg. Deposited at the Mus. Hist. nat. Genéve. Allotype 9, India, West Bengal, Darjeeling Dist., Algarah-Labha 1800 m, 11.X1.1978; Besuchet & Löbl leg. In the same museum. Paratype ©, collected with Holotype in Heiss coll. Bengalaria simplex n. sp. (Fig. 10) MALE. Elongate ovate, covered with thin layer of sticky incrustation; granulate. Brachypterous. Similar to Bengalaria gibbosa n.sp., but smaller and all ridges and humps are greatly reduced. Head less transverse (25:26); anterior process cleft, reaching ?/3 of antennal segment I; antenniferous tubercles strong, blunt, divaricating; eyes less pro- truding; postocular tubercles minute; postocular borders behind them slightly sinuate; vertex less raised. Antennae 1.70 x as long as width of head across eyes; relative length of antennal segments I to IV are: 12:9.5:12:10.5. Labium not reaching hind border of labial groove, which is closed posteriorly. Pronotum short and wide (17:46); inner ridges of fore lobe developed, but outer ridges rudimentary; anterolateral angles subangular and not produced beyond collar; the latter better developed, sinuate anteriorly. Hind lobe transversely rugose; postero- lateral tubercles not developed. Scutellum half as long as its basal width (12:25) and rounded posteriorly; all bor- ders carinate; disc strongly raised medially. Hemelytra without clavus and membrane, raised medially and covering metanotum completely. Abdomen longer than its maximum width across segment VI (75:58); tergum I with transverse row of granules; central dorsal plate consisting of tergal-VI fused together with a median sulcus between terga IHI. Anterior hump (terga I+II) barely developed; posterior hump (terga IV + V) well developed; lateral zig-zag ridge reduced to a short ridge on tergum IV. Tergum VII strongly raised posteriorly for reception of hypopygium. Connexivum flat, with almost obliterated granulation. Paratergites clav- ate, reaching % of hypopygium. The latter short and wide (15:24), strongly raised me- dially; median ridge ovate, less discernible than in B. gibbosa, reaching tip of disc. Spiracles II to VII ventral placed far from border, VIII lateral and visible from above. Legs: front and middle legs unarmed; hind femora with a tooth on posterior side. Color: black; antennal segments II and IV, and bases of tibiae, yellow brown; tarsi light yellow brown. Total length 5.20 mm; width of pronotum 1.84 mm; width of abdomen 2.32 mm. ARADIDAE FROM INDIA 255 Holotype 3, India, West Bengal, Darjeeling Dist., 13 km N. of Ghoom, 1500 m., 15.X.1978; Besuchet & Löbl leg.; Deposited at the Museum d’Histoire naturelle, Genève. Paratype 1 &, collected with holotype (Kormilev collection). Genus Neuroctenus Fieber, 1861 Neuroctenus meghalayensis n. sp. (Figs. 11-15) MALE. Elongate ovate; head, pronotum, scutellum partially, and hypopygium, finely granulate; scutellum partially and corium rugose; connexivum finely punctured. Head slightly longer than its width across eyes (27:26); anterior process almost reaching tip of antennal segment I; antenniferous tubercles short, blunt, divaricating; postocular acute, not reaching outer borders of eyes. Eyes large, protruding. Vertex raised and granulate. Antennae 1.80 x as long as width of head across eyes (47:26); relative length of antennal segments I to IV are: 11:11:13:12. Labium not reaching hind border of labial groove, which is closed posteriorly. Pronotum short and wide (25:56); collar produced forward and slightly sinuate an- teriorly; anterolateral angles rounded and carinate, neither produced forward, nor side- ways; lateral notch shallow; lateral borders of hind lobe parallel, converging anteriorly; hind border widely sinuate. Fore disc with shallow, median depression, flanked by 2 (1+1) crescent-shaped callosities, and further laterad by 2 (1+1) sublateral, small ridges. Hind disc sharply granulate. Scutellum shorter than its basal width (30:35); lateral borders carinate and slightly sinuate before apex, the latter angular. Disc with median ridge on posterior ?/,, granu- late on basal !/,, transversely rugose on apical 2/5. Hemelytra reaching tip of tergum VII; corium reaching basal !/, of connexivum III; its apical angle acute, apical border twice sinuate. Abdomen longer than its maximum width (91:67.5); lateral borders rounded; posteroexterior angles of connexiva II to VI slightly protruding; VII rounded. Paratergites minute, clavate, reaching 72 of subcordate hypopygium, the latter short and wide (13:20), roundly depressed and transversely rugose at base medially, de- pressed second time before tip. Spiracles II to VII ventral, placed far from border; VIII lateral and visible from above. Legs : femora and tibiae with very fine granulation. Color : Piceous; labium and tarsi yellow. FEMALE. Similar to male but larger; paratergites angular, reaching 2 of truncate segment IX. Measurements: head 30:28; relative length of antennal segments I to IV are: 13:13:15:13; pronotum 30:63; scutellum 33:41; abdomen 101:77; width of ter- gum VIII 24. Total length: $-7.15, 2-7.85 mm; width of pronotum: 3-2.24, 9-2.53 mm; width of abdomen: 4-2.70, 9-3.08 mm. Holotype 3, India, Meghalaya, Khasi Hills, Cherrapunjee, 1200 m, 26.X.1978, Besuchet & Löbl leg. Deposited at the Muséum d’Histoire naturelle, Genéve. 256 ERNST HEISS Allotype ©, collected with holotype; same collection. Paratypes 3d, 99, collected with holotype at Mus. Hist. nat. Genève and Heiss coll. | Neuroctenus meghalayensis n. sp. is related to N. granulatus Kormilev, 1973, but is | larger; relative length of antennal segments is different: antennal segment IV (¢) is | longer than I and shorter than III; hind disc of pronotum is granulate on the whole | surface; scutellum granulate at base, transversely rugose on apical */3; connexivum | finely punctured, without rows of granules externally; hypopygium is relatively longer. | Fics. 11-15. Neuroctenus meghalayensis n. sp.; 11: Paratype 3, dorsal; 12: dto. head and right antenna; 13: Paratype ©, terminal segments dorsal; 14: dto. ventral; 15: male, fore leg. ARADIDAE FROM INDIA 297 Genus Acoryphocoris Usinger and Matsuda, 1959 Acoryphocoris indicus n. sp. (Figs. 16-18, 21) MALE. Elongate ovate, partly covered with short, curled hairs. Head shorter than its width across eyes (11:15); anterior process short, reaching tips of acute antenniferous tubercles; the latter reaching basal !/; of antennal segment I. TRI e | 97 rer Fics. 16-19. 16: Acoryphocoris indicus n. sp. Holotype g, dorsal; 17: dto. connexiva, dorsal; 18: dto. genital segments lateral; 19: Acorvphocoris similis n. sp., Holotype 9, connexiva, dorsal. 258 ERNST HEISS Eyes large, protruding. Postocular tubercles absent, a tuft of hairs behind eyes is di- rected posterolaterally and almost reaching outer border of eyes; borders behind them strongly converging; hind border of head truncate. Vertex raised medially, without granulation; infraocular carinae distinct and covered with curled hairs, extending back- ward until hind border of head. Infraocular callosities with thin, anastomosed cari- nation. Antennae slender, 2.46 x as long as width of head across eyes; antennal seg- ment I stout, with long curled hairs on inner side, other thinner and with less pilosity; relative length of antennal segments I to IV are: 10:7:15:7. Labium arising from split- like atrium and not reaching hind border of labial groove, which is closed posteriorly. Pronotum short and wide (17:36); fore lobe narrower than hind lobe (18:36); collar truncate anteriorly; anterior borders laterad of collar receeding and raised backward, | terminating in a blunt tooth; behind tooth lateral borders of fore and hind lobe together | are strongly sinuate and carinate, partly covered with tufts of long hairs and extending | until humeri; lateral borders at humeri parallel, hind border truncate. Fore disc behind collar transversely depressed; behind depression with a double carina flanked by 2 (1+ 1) callosities; medially with tufts of hairs extending to % hind disc. Hind disc with a ca- rina-like tuft of hairs, extending between humeri, sinuate medially and convex laterally. Scutellum shorter than its basal width (15:20); lateral borders carinate, converging at base and slightly sinuate before apex, which is rounded; median ridge thin, slightly raised at base, then lower, with 2 (1+1) tufts of hairs laterad of base of ridge, which is partly covered with curled hairs; disc transversely rugose. Hemelytra reaching 2 of tergum VII; corium reaching 7 of connexivum III; its basolateral borders reflexed and slightly converging; apical border deeply sinuate, api- cal angle acute; lateral vein with curled hairs on apical half. Membrane with anasto- mosed veins at base, obliquely rugose elsewhere. Abdomen longer than its maximum width across segment IV (53:36); connexiva II and III not fused together; posteroexterior angles of connexiva II to VII progressively protruding, becoming dentiform. Paratergites short, cylindrical, reaching 4 of almost vertical hypopygium, which is longer than wide (10:8). Spiracles large; II and III lat- eral; IV to VII sublateral or ventral, placed close to border, and slightly visible from above; VIII terminal. Sternite VIJ producing backward beyond hypopygium ventrally and is visible from above. Legs unarmed. Color : dark brown; base of membrane yellowish; tarsi and labium yellow brown. Total length 3.90 mm; width of pronotum 1.44 mm; width of abdomen 1.44 mm. Holotype g, India, Meghalaya, Khasi Hills, between Mawsguram and Balat; 1000 m, 27.X.1978; Besuchet & Löbl leg. Deposited at the Muséum d’Histoire natu- relle, Genéve. Paratype g, India, Meghalaya, Khasi Hills near Cheerapunjee 1200 m, 26.X.1978; Besuchet & Löbl leg; Heiss coll. Acoryphocoris indicus n. sp. is related to A. bellicosus (Kormilev, 1954), but may be separated by the spine-like tuft of hairs on postocular borders and by absence of spine on segment V in the males. Acoryphocoris similis n. sp. (Figs. 19, 20) FEMALE. Related to A. indicus n. sp., but characteristic tufts of hairs on head and pronotum are absent; infraocular carinae lower; infraocular callosities smooth, with- ARADIDAE FROM INDIA 259 out anastomosed thin carinae. Fore disc of pronotum with a deep sulcus behind collar, its lateral borders are similar to those of A. indicus n. sp.; hind lobe roughly granulate (almost smooth in A. indicus). Scutellum is similar to A. indicus. Hemelytra reaching */, of tergum VII, but corium is shorter, reaching only fore border of connexivum III. Abdomen with posteroexterior angles of connexiva II to VII progressively increasing. ZA vA IR Ce C2 À Me WY Fiz 44 Wy ‘ si \ (TENTANO Fics. 20-21. 20: Acoryphocoris similis n. sp., Holotype 9, head and pronotum; 21: Acoryphocoris indicus n. sp., Holotype g, head and pronotum. but with smaller lobes. Paratergites (9) conical, reaching ' of sloping and posteriorly rounded segment IX. Spiracles II lateral; III sublateral and barely visible from above; IV to VI ventral placed close to margin, but not visible from above; VII ventral but slightly visible from above; VIII terminal. Measurements: head 12:14; relative length of antennal segments I to IV are: 8:6.5:13:7; pronotum 16:34, fore lobe narrower than hind lobe 19:34; scutellum 14:18; abdomen 43:35 (across segment III); width of tergum VIII-12. Labial atrium split-like, labium not reaching hind border of labial groove, which is closed posteriorly. Color: dark brown; base of membrane lighter; labium and tarsi yellow brown. Total length 3.55 mm; width of pronotum 1.36 mm; width of abdomen 1.40 mm. Holotype ©, India, Meghalaya, Garo Hills, Somgsak, 400 m; 2.X1.1978; Besuchet & Löbl leg. Deposited at the Muséum d’Histoire naturelle, Geneve. 260 ERNST HEISS Genus Clavicornia Kormilev, 1960 Clavicornia subparallela n. sp. (Figs. 22-27) MALE. Elongate with subparallel sides. Head shorter than its width across eyes (10:12); anterior process conical, barely longer than antenniferous tubercles; the latter blunt. Eyes large, moderately convex. Postocular borders strongly converging. Vertex with 2 (1+1) parallel rows of granules; infraocular carinae rudimentary; infraocular callosities with thin V-form carinae. Antennae strong, 1.70 x as long as width of head across eyes; relative length of an- tennal segments I to IV are: 5:3.5:6.5:5.5. Labial atrium split-like, labium reaching hind border of labial groove, which is closed posteriorly. Pronotum short and wide (16:27); fore lobe much narrower than hind lobe (18:27). Collar sinuate anteriorly; anterolateral angles obliquely truncate, produced slightly be- yond collar; lateral notch deep, angular; lateral borders of hind lobe subparallel, con- verging anteriorly; hind border slightly convex. Fore lobe raised just behind collar in the shape of an inverted triangle; its tip flanked by 2 (1+1) round callosities. 2 (1 +1) zig-zag carinae extending across fore and hind lobe sublaterally. Hind disc transversely raised and granulate, sloping and shiny anteriorly. Scutellum shorter than its basal width (10:13); lateral borders carinate, tip angular; median carina T-shaped; disc transversely rugose. Hemelytra reaching 2 of tergum VII; corium reaching 7 of connexivum III; baso- lateral borders of corium carinate, parallel; membrane without veins, transversely wrinkled. Abdomen with subparallel sides, slightly rounded laterally; longer than its maxi- mum width across segment IV (37.5:27.5). Abdominal tergal plate consisting of fused terga III-VI, with rough puncturation which is delimited laterally by an undulate line; area between this line and connexival suture smooth and shiny. Connexiva II and III fused. Posteroexterior angles of connexiva III to VI slightly protruding, VII forming an obtuse angle. Paratergites subcylindrical, short, reaching 2 of cordate strongly de- clivous hypopygium, which is as long as wide (4:4). Spiracles II not discernible; III to IV sublateral and slightly visible from above; V lateral; VI ventral, VII sublateral and visible from above; VIII terminal. Venter with transverse rows of fine punctures on sterna III to VI, in the middle of disc. Legs: Femora and tibiae with fine granulation; front tibiae with subapical comb. Color : yellow brown, partially darker. FEMALE. Similar to male, but slightly larger, abdomen more rounded laterally. Paratergites angular, produced beyond tip of segment IX, which is pushed down and forward. Measurements: head 10:13; relative length of antennal segments I to IV are: 5:4.5:6.5:5.5; pronotum 16:29; scutellum 11:15; abdomen 36.5:29; width of ter- gum VIII.7.5. Total length: ¢.3.00, 2.3.10 mm; width of pronotum: 3.1.08, 2.1.10 mm; width of abdomen: 4.1.14, 2.1.16 mm. ARADIDAE FROM INDIA 261 Holotype 3, India, Meghalaya, Garo Hills; Rongrengiri, 400 m; 3.X.1978; Besuchet & Löbl leg. Deposited at the Muséum d’Histoire naturelle, Genève. Allotype ©, collected with holotype; same collection. Paratypes: 1 2, collected with holotype, 1 ©, India, Meghalaya, Somgsak 400 m; 2.X.1978; Besuchet & Löbl leg. Mus. Hist. nat. Genéve and Heiss coll. Fics. 22-27. Clavicornia subparallela n. sp.; 22: Holotype &, dorsal; 23: dto. head and right antenna; 24: dto. connexiva dorsal; 25: Paratype ©, connexiva dorsal; 26: dto. venter; 27: dto. dorsal abdominal segments. 262 ERNST HEISS Clavicornia subparallela n. sp. may be separated from C. usingeri Kormilev, 1960, from New Guinea, by slightly larger size, different length of antennal segments, segment III being longer than I, by ventral position of spiracle VI and by anterolateral angles of pronotum having no tooth lateral of collar. Genus Mezira Amyot and Serville, 1843 Mezira (Zimera *) loebli n. sp. (Figs. 28-32) MALE. Elongate ovate; with setigerous granulation, setae short, curled and red brown. Head slightly shorter than its width across eyes (41:42); anterior process con- stricted and crenate laterally, enlarged and incised anteriorly, reaching ?/, of antennal segment I. Antenniferous tubercles acute, with subparallel and crenate outer borders. Postocular tubercles dentiform, reaching outer borders of eyes; the latter strongly pro- truding. Vertex raised and with setigerous granulation in shape of two inverted “V”. Infraocular carinae crenate; infraocular callosities narrow and smooth. Antennae 1.92 x as long as width of head across eyes; all segments with sharp, setigerous granulation, setae are mostly straight. Relative length of antennal segments I to IV are: 20:20:22:19. Labium reaching hind border of labial groove, which is open posteriorly. Pronotum !, as long as its maximum width (40:86); collar produced forward and sinuate anteriorly; anterolateral angles rounded and crenate, neither produced forward, nor sideways. Lateral notch forming obtuse angle; lateral borders of hind lobe slightly rounded, strongly converging anteriorly; hind border deeply sinuate medially, angu- larly produced backward laterad of scutellum. Fore disc with 4 (2+2) strong, granu- late ridges, the middle ones are larger and higher than outer ones. Intralobal de- pression deep. Hind disc with setigerous granulation, particularly on humeri, which are raised; irregularly, transversely rugose medially. Scutellum shorter than its basal width (42:48); all borders carinate; lateral bor- ders weekly sinuate before apex; tip angularly rounded. Disc transversely raised at base; median ridge strong, transversely rugose; disc granulate laterad of median ridge. Hemelytra reaching */; of tergum VII; corium reaching ?/. of connexivum III, its basolateral border carinate and straight; apical angle rounded, apical border slightly sinuate interiorly; disc with setigerous granulation. Membrane black with anastomosed veins, which bear dispersed curled setae. Abdomen longer than its maximum width across segment IV (123:106); lateral bor- ders evenly rounded; posteroexterior angles of connexiva II to VI barely protruding; VII rounded. Connexivum wide; connexiva II to VI raised along hind border and deeply depressed on disc. Paratergites small, clavate, reaching basal 15 of hypopygium; the latter cordate, strongly declivous on posterior half, shorter than its maximum width (25:33); median ridge reaching ?/, of disc; disc deeply depressed laterad of median ridge. All spiracles ventral, placed far from border. Metathoracic scent gland openings long and curved; mesopleura rugose. * Name Zemira Kormilev, 1971, is preoccupied and changed to Zimera (Pacif. Insects 22 (3-4): 328). ARADIDAE FROM INDIA 263 Legs : femora and tibiae unarmed, but with sharp granulation; tarsi without arolia. FEMALE. Similar to male, but larger. Paratergites rounded posteriorly, reaching 14 of notched segment IX. Measurements: head 43:43; relative length of antennal segments I to IV are: 20:20:22:18; pronotum 42:90; scutellum 46:52; abdomen 137:110; width of ter- gum VIII.44. Color : black; apical half of antennal segment IV and tarsi are brown. Total length: 5.10.10, 2.10.90 mm; width of pronotum: 3.3.44, 2.3.60 mm; width of abdomen: 3.4.00, 2.4.40 mm. Fics. 28-32. Mezira loebli n. sp.; 28: Holotype g, dorsal; 29: dto. head and right antenna; 30: dto. genital segments lateral; 31: Allotype 9, terminal segments ventral; 32: dto. dorsal. 264 ERNST HEISS Holotype 3, India, Assam, Manas, 200 m; 22.X.1978; Besuchet & Löbl leg. Deposited at the Muséum d’Histoire naturelle, Genève. Allotype 9, collected with holotype; same collection. Paratypes: 1%, 2 dd, collected with holotype; Mus. Hist. nat. Genève and | Heiss coll. It is a pleasure to dedicate this species to Dr. Löbl, who collected this and many | other species described in this paper. Mezira (Z.) loebli n. sp. is related to Mezira (Z.) longiceps Kormilev, 1977, also from India, but may be separated from it by: much larger size and setigerous granu- lation with setae short, curled and red brown. 4 Mezira (Zimera) membranacea Fabricius, 1803 1803, Aradus membranaceus Fabricius; Syst. Rhyng.: 118. 1843, Brachyrrhynchus orientalis Amyot and Serville; Hist. nat. Ins. : 305. 1868, Brachyrrhynchus membranaceus Stal, Hem. Fabr. : 96. 1953, Mezira membranacea Kormilev. Verh. naturf. Ges. Basel 64 (2): 339. 1971, Mezira (Zemira) membranacea Kormilev; Pacif. Insects Monogr. 26: 44. | | 3 44, India, West Bengal, Darjeeling Dist., Zeesta, 250 m; 10.X.1978, Besuchet | and Löbl leg. (Museum Hist. nat., Genève). | { Mezira (Zimera) hsiaoi Bloete, 1965 1964, Mezira membranacea Hsiao (not Fabricius), Acta ent. sin. 13: 507. 1965, Mezira hsiaoi Bloete, Zool. Verh. Leiden 75: 36. 1971, Mezira (Zemira) hsiaoi Kormilev, Pacif. Insects Monogr. 26: 40. 444, 429, India, Meghalaya, Khasi Hills, Cheerapunjee, 1200m; 26.X.1978; Besuchet & Löbl leg. (Muséum Hist. nat. Genève). 1 9, India, Meghalaya, Khasi Hills, Mawsynramet, 1000 m; 27.X.1978; Besuchet & Lobl leg. (Muséum Hist. nat. Genève). Pseudomezira n. gen. (Photos 1, 2) Closely related to Mezira A.S., 1843, but labial atrium is open, sterna IV to VI with transverse carina along fore border, hind border of sternum VI widely sinuate medially in one arc in the female, not with double arc as in Neuroctenus Fieber. Body naked. Pronotum with 4 (2+ 2) clusters of low carinae connected anteriorly. Head shorter than its maximum width across eyes; anterior process cleft anteriorly, : reaching 14 of antennal segment I. Antenniferous tubercles short, blunt, with subpar- | allel outer borders. Eyes strongly protruding. Postocular tubercles minute, dentiform. | Vertex raised and transversely rugose. Antennae strong, about 1.75 x as long as width © of head across eyes; antennal segments I and IV equal in length, II shorter, III the | longest. Labium subapical, arising from an open atrium; labial groove closed pos- |: teriorly; labium reaching hind border of head. Pronotum less than 14 as long as its maximum width; collar sinuate anteriorly; anterolateral angles rounded and produced slightly beyond collar; lateral borders of |, hind lobe slightly rounded, strongly converging anteriorly; lateral notch rudimentary. || ARADIDAE FROM INDIA 265 Fore disc with 4 (2+2) clusters of low carinae, connected anteriorly; interlobal depression deep; hind disc densely and finely granulate. Scutellum triangular, carinate on all borders; disc with a stout median ridge; granulate on basal 14, transversely rugose on apical 24. PHOTOS 1-2. Pseudomezira nuda (Korm. & Heiss), Paratype ¢ and ©. | Hemelytra reaching hind border of tergum VI (©), or slightly produced behind it (3); corium reaching anterior 14 of connexivum III; its basolateral borders parallel; ‚apical border weakly twice sinuate, inner sinus barely noticeable. Membrane with anastomosed veins. | Abdomen elongate ovate, with subparallel lateral borders from II to V (9), or ‚slightly rounded (3); postero-exterior angles of connexiva protruding from III to VI, | VII rounded. Connexiva finely granulate. Paratergites (4) clavate, reaching 14 of hypo- 266 ERNST HEISS pygium; the latter very convex on upper side and rounded posteriorly; disc with a double median ridge on basal ?/;. Paratergites (©) large and rounded posteriorly, almost | reaching tip of incised segment IX. Metathoracic scent gland openings narrow, curved exteriorly. Mesosternum de- | pressed medially; metasternum much longer than mesosternum (25:15) and witha callous | streak medially. Sternum II with similar streak. Sterna IV to VI with transverse carina | along fore border like in Neuroctenus. All spiracles are ventral. Legs unarmed, but finely granulate; tarsi without arolia. Size 7-8 mm. Type species: Mezira nuda Kormilev and Heiss, 1973. 5 dd, 15 99, India, Gharwal Himalaya, 10 km east of Dhanolti, 2400 m; 21.X.1979; Q Löbl leg., Mus. Hist. nat. Genève and Heiss coll. ZUSAMMENFASSUNG Neue und wenig bekannte Aradidae aus Indien im Naturhistorischen Museum | Genf. (Heteroptera). Das von Dr. C. Besuchet und Dr. I. Löbl in Nordindien und Westbengalen aufgesammelte Aradidenmaterial ist von besonderem Interesse, da es mehrere unbekannte Arten enthielt. Nachstehende Taxa werden neu beschrieben: | Acoryphocoris indicus n. sp., A. similis n. sp., Clavicornia subparallela n. sp., alle von ! Nordindien; Bengalaria gibbosa n. gen., n. sp. und B. simplex n. gen., n. sp., beide von | Westbengalen; Libiocoris indicus n. sp., Morphocoris sculpturatus n. sp., Neuroctenus | meghalayensis n. sp. und Mezira (Zimera) loebli n. sp., alle von Nordindien. Eine neue | Gattung, Pseudomezira n. gen. wird für die Art Mezira nuda Korm. & Heiss, 1973, | errichtet, von der nun weiteres Material vorgelegen ist. BIBLIOGRAPHY BLOETE, H. C. 1965. Catalogue of the Aradidae in the Rijksmuseum van Natuurlijke Historie, Leiden; Zool. Verh. Leiden 75: 1-41. FABRICIUS, J. C. 1803. Systema Rhyngotorum. Brunsvigae, p. 2, 116-120. FIEBER, F. X. 1861. Die Europäischen Hemiptera. Wien; pp. 110-116. KORMILEV, N. A. 1954. Notes on Aradidae from the Eastern Hemisphere (Hemiptera), II. | Philipp. J. Sci. 83 (2): 123-136. — 1957 (1956). Notes on Aradidae from the Eastern Hemisphere XI (Hemiptera). Philipp. | J. Sci. 85 (3): 359-403. — 1971. Mezirinae of the Oriental Region and South Pacific (Hem. Het.: Aradidae); — Pacif. Insects Monogr. 26: 1-165. — 1973. Aradidae from the Oriental and Australian Regions in the Museum National | d'Histoire Naturelle, Paris (Hem. Het.). Annis Soc. ent. Fr. (N.S.) 9 (1): . 193-209. — 1977. Aradidae from the Oriental and Australian Regions in the collections of the | California Academy of Sciences San Francisco (Hem. Het.). Trans. Am. ent. | Soc. 103: 603-622. — 1980. Homonymy in the Avadidae (Hemipteva). Pacif. Insects 22 (3-4): 328. ARADIDAE FROM INDIA 267 KORMILEV, N. A. and E. Heıss. 1973. On some Aradidae (Hemiptera: Heteroptera) from Nepal and Thailand; Ber. nat.—med. Ver. Innsbruck 60: 61-77. — 1979. New Aradidae from Ceylon and Malaya in the British Museum (N.H.) (Heterop- tera); Orient. Insects 13 (1-2): 155-162. USINGER, R.L. and R. MATSUDA. 1959. Classification of the Aradidae (Hem. Het.). London, VII + 410 pp. | | Revue suisse Zool. | | | | | | Tome 89 | Fasc. 1 p. 269-280 Genève, mars 1982 La structure fine des écailles de quelques Lygosominae africains (Lacertilia, Scincidae), révélée par le microscope électronique a balayage par Jean-Luc PERRET et Jean WUEST * Avec 9 figures ABSTRACT Stereoscan observations on scales of some Lygosominae (Lacertilia Scindidae). — The scales of some african Lygosominae of the genera Lygosoma, Panaspis and Mabuya have been studied by the scanning electron microscope. The first attempt reveals interesting new features: a generically differential fine structure, the presence of minute pores, opening at the marginal base of scales. Keeled and smooth scales are compared. INTRODUCTION Les Scincidés constituent la famille la plus importante des Lacertiliens actuels. On les reconnait a leur corps fusiforme recouvert par des écailles cycloides, imbriquées, brillantes, semblables sur le dos et le ventre. GREER (1970) reconnait quatre sous-familles, basées sur l’ostéologie cränienne. Les Feylininae (2 genres et 4 espèces) et les Acontinae (3 genres et 15 espéces), fouisseurs et confinés en Afrique au Sud du Sahara. Les Scincinae (28 genres et 182 espéces) et les Lygosominae (40 genres et approximativement 600 espèces), terrestres, semi-fouisseurs et cosmopolites. La systématique du dernier vaste groupe a toujours été difficile et reste complexe avec des espéces nouvelles encore non décrites. Nous en avons plusieurs africaines a l’étude. La pholidose, d’une manière classique, est utilisée par les auteurs pour tenter de * Muséum d’Histoire naturelle, Case postale 284, CH-1211 Genéve 6. 270 JEAN-LUC PERRET ET JEAN WUEST distinguer les espéces par leurs caracteres méristiques. Ceux-ci sont malheureusement encombres par des chevauchements souvent malaisés à interpréter. La surface de l’écaille dorsale, en revanche, est lisse ou carénée, offrant une premiere discrimination; ensuite, le nombre des carénes varie d’une espéce a l’autre. Ces differences frappantes au miscros- cope ordinaire, ont été trés utilement relevées jusqu’ici mais certainement pas assez poussées dans le detail. Enfin, une investigation au moyen du microscope électronique a balayage, dévoile des aspects nouveaux de la structure fine des écailles de Lygosominae. MATERIEL ET METHODE Dans cette première note, nous étudions trois genres: Lygosoma ( Riopa), espèces : guineensis et mabuiiformis ; Panaspis, espèces africana, breviceps, nimbensis, reichenowi et rohdei; Mabuya, espèces albilabris, buettneri, maculilabris, perroteti, polytropis et striata. Le matériel est sorti des collections du Muséum d’Histoire naturelle de Genéve (MHNG) }; les numéros des spécimens examinés ainsi que leur origine sont indiqués dans la légende des photographies. Les écailles sont prélevées au centre du dos sur des exemplaires choisis qui ne sont pas en état de mue. Elles sont nettoyées à l’alcool au pinceau de soie, puis séchées. Ce nettoyage peut être éventuellement poussé aux ultra-sons. Tenant compte de la surface de l’objet qui varie suivant les espèces dans les propor- tions de un à trois, les premiers grossissements pour obtenir une image de l’écaille entière, sont de l’ordre de 15 à 35 fois. Ensuite nous avons fixé d’une manière standard, pour toutes les espèces, un stade intermédiaire de fort grossissement de 700 fois et un ultime de 5000 fois. Ces derniers révèlent la structure fine. OBSERVATION, REMARQUES ET RÉSULTATS Cette investigation au microscope à balayage fourni des images fort intéressantes et dévoile des structures cachées originales qui peuvent étayer la systématique morpho- logique classique. Nous les commentons: 1. Faible grossissement (15-35 fois). A ce stade, si rien de très particulier ne ressort, on peut souligner quand même le détail du relief des écailles, surtout les carènes spécifiques qui n’ont jamais été illustrées de la sorte. 2. Grossissement intermédiaire (700 fois). On découvre ici un premier aspect de la structure fine différentielle. Celle-ci est striée chez Mabuya, semblable chez chaque espèce. Les stries, serrées, subparallèles, sont plus fines et plus largement séparées sur les carènes. Les deux autres genres confrontés, Panaspis et Lygosoma, qui se ressemblent entre eux, se distinguent au premier coup d’eil de Mabuya par leur cuticule sub-granuleuse ou très finement dentelée. 1 Excepté Panaspis africana du Centro de Zoologia, Lisboa, Portugal: CZL 48, Ile Sao Tomé. ì STRUCTURE FINE DES ECAILLES DE LYGOSOMINAE Dl Chez Panaspis, un caractére insolite apparait et doit étre mis en Evidence tout en restant inexpliqué! La surface cuticulaire est divisée en zones polygonales, favéolées. Ces divisions qui ne semblent pas cellulaires, se retrouvent plus ou moins nettement chez les autres espéces du genre (cf. photo: rohdei). Fic. 1. Localisation des pores chez Panaspis rohdei (écaille lisse) et Mabuya striata (écaille tricarénée). Chez les trois genres, les trés petits pores (10-15 microns de diamétre), situés a la marge distale de l’écaille, semblent être les ouvertures de canaux sous-jacents remontant à la racine. Leur rôle reste à préciser. Chez Mabuya striata, chaque carène en possède, une paire longitudinale, soit six pores, tandis que chez Panaspis nimbensis et rohdei, on observe un rang marginal de quatre pores. 3. Fort grossissement (5000 fois). Ainsi magnifiées, les stries chez Mabuya, apparaissent comme de longues franges, plus ou moins sinuées ou espacées, contrastant avec les dentelles denses et serrées chez Panaspis ou la denticulation acuminée chez Lygosoma. CONCLUSION Chez les Lygosominés, la structure fine cuticulaire est différenciée aussi bien dans les écailles décrites « lisses » que dans celles qui sont carénées. Les fins pores distaux varient en nombre et dans leur localisation. Une discrimination générique s’observe. 272 JEAN-LUC PERRET ET JEAN WUEST Fic. 2. (du haut en bas) Mabuya albilabris. MHNG 1227.70 3, Cameroun. Ecaille entière tricarénée (21 X); stries et carènes (700 X); stries = franges (5000 x). STRUCTURE FINE DES ECAILLES DE LYGOSOMINAE Fic. 3. (du haut en bas) Mabuya perroteti. MHNG 1015.22 3, Cameroun. Ecaille entière tricarénée (15 X); stries et caréne (700 x); stries = franges (5000 x). JEAN-LUC PERRET ET JEAN WUEST 274 Fic. 4. (du haut en bas) Mabuya maculilabris. MHNG 1227.84 5, Ecaille entière heptacarénée (21 X); stries et carène (700 x); stries = franges (5000 x). Cameroun. STRUCTURE FINE DES ECAILLES DE LYGOSOMINAE 275 Fic. 5. (en haut, de gauche a droite) Mabuya polytropis. MHNG 1014.56 3, 963.35 2, Cameroun. Ecailles multicarénées (21 X); (en dessous) même espèce MHNG 963.35 ©; stries et carène (700 x); stries = franges (5000 x). PERRET ET JEAN WUEST & h ARE SUN: | en oat: Bs cst feiss on ase € N Li ER, N "I = ANE FUN RTE Ep: RS È x e SS (à gauche, de haut en bas) Panaspis breviceps. MHNG 1223.3 9, Cameroun. Ecaille entière lisse (21 X); cuticule sub-granuleuse, favéolée (700 x); franges densément dentelées (5000 x). (à droite, de haut en bas) Panaspis africana. CZL 48 9, Sao Tomé. idem STRUCTURE FINE DES ECAILLES DE LYGOSOMINAE gute Se Fic. 7. (a gauche, de haut en bas) Panaspis rohdei. MHNG 1227.12 3, Cameroun. Ecaille entière lisse (35 x); cuticule sub-granuleuse, favéolée (700 x); franges dentelées discontinues (5000 X). (a droite, de haut en bas) Panaspis reichenowi. MHNG 1246.73 3, Cameroun. idem. 278 JEAN-LUC PERRET ET JEAN WUEST | Ù È ANS N ri SIAT EN EN ONION ; BN N ie, a, BER ; N 5 ; Pre en ee en by È Fe Ra ASA : ee : È È einen n i È x x nd es 2, RE EEE x an, a À we a er tra 8, ot Me cr N = ER iat res à ae, Da ER ER Er ag Lan E "AS * 8 data aa Se po sei IRE ae “es e. D AU | Fic. 8. (à gauche, de haut en bas) Lygosoma ( Riopa) guineensis. MHNG 1414.36 3, Ghana. | Ecaille entière pentacarénée (21 x ); cuticule finement dentelée, carène striée (700 x ); franges à dents acuminées denses (5000 x). (a droite, de haut en bas) Lygosoma (Riopa) mabuiiformis. MHNG 1566.51 s. ad., Kenya. Ecaille entière lisse (21 x); cuticule sub-granuleuse (700 x); | franges ondulées à dents acuminées (5000 x). STRUCTURE FINE DES ECAILLES DE LYGOSOMINAE 279 ah MANIA F1G 19; (en haut, de gauche à droite) Panaspis nimbensis. MHNG 1245.81 3, Côte d'Ivoire. Ecaille entière lisse (35 x); pore basal (700 x); cuticule dentelée (5000 x ). (au milieu, de gauche a droite) Mabuya buettneri. MHNG 1231.78 3, Cöte d’Ivoire. Ecaille tricarénée (21 x); pore basal sur caréne (700 X); franges continues sinuées (5000 x) (en bas, de gauche à droite) Mabuya striata MHNG 1468.1 3, Kenya. Ecaille tricarénée (21 x); pore basal sur caréne ; (700 x); franges continues paralleles (5000 x). 280 JEAN-LUC PERRET ET JEAN WUEST BIBLIOGRAPHIE Greer, A. E. 1970. A subfamilial classification of scincid lizards. Bull. Mus. comp. Zool. Harv. 139: 151-183. — 1977. The systematics and evolutionary relationships of the scincid lizard genus Lygosoma. J. nat. Hist. 11: 515-540. HooGMoEp, M.S. 1974. Ghanese lizards of the genus Mabuya (Scincidae, Sauria, Reptilia). Zool. Verh. Leiden 138: 1-62. PERRET, J. L. 1975. La différenciation dans le genre Panaspis Cope (Reptilia, Scincidae). Bull. Soc. neuchätel. Sci. nat. 98: 5-16. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tome 89 — Fascicule 1 ATHIAS-HENRIOT, C. Sur le genre monotypique Parasitus Latr. (Parasitiformes, Para- sitidae). Diagnose, definition, distribution. . . Papp, L. Cavernicolous Diptera of the Geneva Museum. . . NYFFELER, M. und G. BENZ. Eine Notiz zum Beutefangverhalten der Radnetzspinne Argiope bruennichi (Scopoli) (Araneae, Araneidae) . . . . DEBROT, Sylvain et Claude MERMOD. Quelques Siphonapteres de Mustelides, dont Rhadinopsylla pentacantha (Rothschild, 1897), nouvelle espece pour la Suisse KULLANDER, Sven O. Cichlid fishes from the La Plata basin. Part II. Apistogramma commbrae (Regan, 1906) (Teleostei: Cichlidae) (With 2 figures) . . . . . BESUCHET, Claude. Contribution à l’étude des Bythinini cavernicoles néarctiques (Coleoptera: Pselaphidae) (Avec 3 figures) ............ BONADONA, P. Monographie du genre Phalantias Heberdey (Coleoptera Anthicidae) (Avecil6sfigures)? “n... . + MEET ONE STO SIERO IO GO Sate Se Conpé, B. Un extraordinaire Campodeide troglobie des Picos de Europa (Santander), Espagenes(Ayecahruresp rs nennen. VACHON, Max. Les scorpions de Sri Lanka (Recherches sur les scorpions appartenant ou déposés au Muséum d’Histoire naturelle de Geneve III) (Avec 95 figures) MAHNERT, Volker. Die Pseudoskorpione (Arachnida) Kenyas II. Feaellidae; Cheiri- Gudae (Mit 55 Abbildungen) . . ©. 2 2 2 2 0m 2 2 en nn nn mn Biswas, D. N. and T. Sen Gupta. New species and new records of Staphylinidae (Coleoptera) from India and Sri Lanka (With 69 figures) . . . . PAGES, J. Dicellurata Genavensia XI. Japygoidea (Insecta, Diplura) des Antilles (Avec2ifigures) Uh... .. SP hae ee CONDE, B. et C. POIVRE. Plusiocampa bonadonai Condé au Valais (Insecta, Diplura) (Avec 3 figures et une carte) ......... SR RR. Pesce, Giuseppe L. and Domenico Maggi. Diacyclops iranicus n.sp., a phreatic cyclopid from subterranean waters of Iran (Crustacea: Copepoda) (With N OUTE) MER RR a HUGGERT, Lars. New taxa of soil-inhabiting diapriids from India and Sri Lanka (Hymenoptera, Proctotrupoidea) (With 25 figures) . . . DAFFNER, Hermann. Cyrtusa Erichson und die nächstverwandten Gattungen (Coleoptera, Leiodidae) aus Ceylon und Südindien (Mit 54 Abbildungen) SLIPINSKI, Stanislaw Adam. Studies on the Cerylonidae (Coleoptera, Clavicornia). Part II. Cerylonidae from the Mascarene, Seychelles and Comoro Islands (VICO: Ures) e EM RIO I SES AN SE TSA ee CASALE, Achille. Nuovi Carabidi del Marocco, di Grecia e di Papua-Nuova Guinea (Coleoptera) (Con 22 figure) ARE n Hess, Ernst. New and little known Aradidae from India in the Muséum d'Histoire naturelle de Genève (Heteroptera) (With 32 figures and 2 photos) PERRET, Jean-Luc et Jean WUEST. La structure fine des écailles de quelques Lygoso- minae africains (Lacertilia, Scincidae), révélée par le microscope électronique aubalyace (AveciOrficures)me men sous n Pages 3-6 7-22 23-25 27-32 33-48 49-53 55-67 69-76 77-114 115-134 135-154 155-166 167-176 177-181 183-200 201-218 219-228 229-244 245-267 269-280 FRERES REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Volume 89 — Number 1 ATHIAS-HENRIOT, C. On the monotypic genus Parasitus Latr. (Parasitiformes, Parasitidae). Diagnosisa definition, distribution Seca eee a se ees es Papp, L. Cavernicolous Diptera of the Geneva Museum NYFFELER, M. and G. BENZ. A note on the predatory behaviour of the orb-weaving spider PAHCIODESONUCNNICHA(SCOPO I) EE DEBROT, Sylvain and Claude MERMOD. On some fleas (Siphonaptera) from Mustelidae, including the first record of Rhadinopsylla pentacantha (Rothschild, 1897) from Switzerland RE eee O inn oe ahh ar se des e KULLANDER, Sven O. Cichlid fishes from the La Plata basin. Part II. Apistogramma comm- brachikegan= 1906). Gleleoster: Eichlidae). 2 Sea a a BesucHET, Claude. Contribution to the study of the Nearctic cavernicolous Bythinini (Coleoptera: Pselaphidae) . BONADONA, P. A monograph of the genus Phalantias Heberdey (Coleoptera Anthicidae) ConDeE, B. An extraordinary troglobiont Campodeid from the Picos de Europa (Santander), Spalt. o Mar See PAs ate de ET Ze CN VACHON, Max. The Scorpions of Sri Lanka (Ceylon) (Studies on the scorpions deposited in the collections of the Natural History Museum Geneva III) MAHNERT, Volker. The pseudoscorpions (Arachnida) from Kenya. II. Feaellidae; Cheiri- diidae . Biswas, D. N. and T. Sen Gupta. New species and new records of Staphylinidae (Coleop- tera) from India and SriLanka. ..:. . 2.2 2.2... een ree TREE Pacers, J. Dicellurata Genavensia XI. Japygoidea (Insecta, Diplura) from the Antilles . Conpé, B. and C. Poivre. Plusiocampa bonadonai Condé, from Valais (Insecta, Diplura) Pesce, Giuseppe L. and Domenico MacGcı. Diacyclops iranicus n. sp., a phreatic cyclopid from subterranean waters of Iran (Crustacea: Copepoda) HUGGERT, Lars. New taxa of soil-inhabiting diapriids from India and Sri Lanka (Hyme- noptera, Proctotrupoidea) . . . DAFFNER, Hermann. Cyrtusa Erichson and the related genera (Coleoptera, Leiodidae) from Ceylon and southern India . . .... SLIPINSKI, Stanislaw Adam. Studies on the Cerylonidae (Coleoptera, Clavicornia). Part II. Cerylonidae from the Mascarene, Seychelles and Comoro Islands. . CASALE, Achille. New Carabid beetles (Coleoptera: Carabidae) from Morocco, Greece and New Ireland . Hess, Ernst. New and little known Aradidae from India in the Muséum d’Histoire natu- relle de Geneve (Heteroptera) PERRET, Jean-Luc and Jean WUEST. Stereoscan observations on scales of some Lygoso- minae (Lacertilia Scincidae) Pages 23 27 155 167 177, 183 201 219 229 245 269 SH 1 eee MI bi tati À 2 - . u ‘ i ua di, i Instructions pour les auteurs 1. INSTRUCTIONS GENERALES Travaux reçus : la Revue suisse de Zoologie publie en principe des travaux de zoologistes, membres de la Société suisse de Zoologie ou des travaux concernant l’activité du Muséum d’Histoire naturelle de Genève. Tous les manuscrits des membres de la Société suisse de Zoologie, y compris ceux des communications présentées lors des assemblées annuelles sont soumis a un comité de lecture. Langue : les travaux proposés à la Revue peuvent être rédigés en français, allemand, italien ou anglais. Frais : la Revue assume les frais d’impression et de clichage, mais seulement dans une proportion qui dépend de ses possibilités financières. Tirés à part : les auteurs reçoivent gratuitement 50 tirés à part sans couverture, les exemplaires commandés en plus, ou avec couverture, sont facturés par l’imprimeur selon son tarif. 2. DEXA: Manuscrits: les manuscrits doivent étre livres préts pour l’impression, en 3 exemplaires, l’original et 2 copies. Ils doivent être dactylographiés et comporter le titre courant et l’emplacement désiré des figures. Nombre de pages: les travaux présentés aux assemblées de la Société suisse de Zoologie ne dépasseront pas 8 pages imprimées (y compris les illustrations). Les autres travaux ne dépasseront pas, en principe, 20 pages, et pour les théses de doctorat, 30 pages. Abstract : pour tous les travaux, il est demandé le titre et un court «abstract» en anglais qui paraitront en tete de l’article. Résumé : pour tous les travaux, il est demandé un résumé n’excédant pas, en principe, une demi-page, dans la langue de l’article. Un autre résumé dans une autre langue nationale (français, allemand, italien) est recommandé. Indications typographiques : souligner une fois les textes à mettre en italique (par exemple les mots latins). deux fois les textes 4 mettre en PETITES CAPITALES (par exemple les noms d’auteurs cités). trois fois les textes a mettre en CAPITALES. par un trait ondule les textes à mettre en caractères gras. ——— par des tirets les mots et textes à mettre en évidence (caractères espacés). aie Mots latins: les noms de genres et d’espéces et autres locutions latines doivent étre en italique: Glomeris conspersa, in vitro, mais non les désignations telles que: n. gen., n. spec., etc. Les noms de catégories supérieures et les termes anatomiques ne sont pas en italique, par exemple: Picidae, lobus frontalis. Noms d'auteurs : les noms d’auteurs cités doivent être en petites capitales. Cependant, le nom d’auteur suivant un nom de genre ou d’espéce s’écrit en romain et ne doit pas étre souligné: H. hamifer Attems. Bibliographie : les listes bibliographiques doivent étre établies selon le plan suivant: (titre en caractéres ordinaires; références en italiques). PENARD, E. 1888. Recherches sur le Ceratium macroceros. Thése, Genéve, 43 pp. — 1889a. Etudes sur quelques Héliozoaires d’eau douce. Archs. Biol. Liege 9: 1-61, 419-472. — 18895. Note sur quelques Héliozoaires. Archs. Sci. phys. nat. Genève (3) 22: 524-539. MERTENS, R. und H. WERMUTH. 1960. Die Amphibien und Reptilien Europas. Kramer, Frankfurt am Main, XI+264 pp. On trouvera une liste des abréviations des titres de la plupart des revues zoologiques dans: List of serial publications in the British Museum (Natural History) Library London 1968. 3. ILLUSTRATIONS Généralités : toutes les illustrations doivent être fournies en 2 jeux, c’est-à-dire: 1. les originaux; 2. une copie des originaux. Ces copies doivent &tre reduites au moins au format A4. Réduction : Les lettres et chiffres dans les figures doivent avoir au moins 1 mm après réduction. La réduction définitive est décidée par les rédacteurs; les auteurs sont priés d’indiquer la réduction qu'ils souhaitent. Il est recommandé de tracer une échelle sur chaque figure. = 2 Dimension : les figures ou groupes de figures dans le texte ne peuvent pas dépasser les dimensions de la justification, soit 18,4 cm de haut x 12,2 cm de large, légende comprise. . Planches: les photos peuvent être groupées en planches hors texte (avec participation de l’auteur aux frais). Les planches doivent étre livrées prétes à la reproduction, les figures qui les constituent étant très soigneusement coupées et collées à leur place exacte, dans un cadre qui, une fois réduit, aura les dimensions de la justification (18,4 cm X 12,2 cm). Legendes : les légendes des figures doivent étre réunies sur une page séparée. 4. CORRESPONDANCE Toute correspondance concernant l’impression d’un travail doit étre échangée avec la rédaction de la Revue. Adresse : Rédaction de la Revue suisse de Zoologie Muséum d’Histoire naturelle Route de Malagnou — Case postale 284 CH-1211 Genève 6 (Téléphone: (022) 35 91 30). PUBLICATIONS DU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE En vente chez GEORG & Cie, libraires a Genève CATALOGUE DES INVERTEBRES DE LA SUISSE Fasc. 1. SARCODINES par E. PENARD Fr. 12.— 2. PHYLLOPODES par Th. STINGELIN 12.— 3. ARAIGNEES par R. DE LESSERT 42.— 4. ISOPODES par J. CARL = 5. PSEUDOSCORPIONS par R. DE LESSERT 5250 6. INFUSOIRES par E. ANDRÉ 18.— 7. OLIGOCHETES par E. PIGUET et K. BRETSCHER 18.— 8. COPEPODES par M. THIÉBAUD le= 9. OPILIONS par R. DE LESSERT 11.— 10. SCORPIONS par R. DE LESSERT 3.50 11. ROTATEURS par E.-F. WEBER et G. MONTET 38.— 12. DECAPODES par J. CARL 11.— 13. ACANTHOCEPHALES par E. ANDRÉ 11.— 14. GASTEROTRICHES par G. MONTET 18.— 15. AMPHIPODES par J. CARL 12.— 16. HIRUDINEES, BRANCHIOBDELLES et POLYCHETES par E. ANDRÉ 17.50 17. CESTODES par O. FUHRMANN 30.— 18. GASTEROPODES par G. MERMOD 68.— En vente au Muséum d'Histoire naturelle de Genève CATALOGUE ILLUSTRE DE LA COLLECTION LAMARCK APPARTENANT AU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE 1re partie — FossiLes — 1 vol. 4° avec 117 planches Fr. 300.— COLLEMBOLENFAUNA EUROPAS von H. GISIN 312 Seiten, 554 Abbildungen Fr. 30.— THE EUROPEAN PROTURA THEIR TAXONOMY, ECOLOGY AND DISTRIBUTION WITH KEYS FOR DETERMINATION by J. NOSEK 346 pages, 111 figures in text Fr. 30.— CLASSIFICATION OF THE DIPLOPODA par Richard L. HOFFMAN 237 pages Fr. 30.— IMPRIME EN SUISSE ; Tome 89 Fascicule 2 1982 . REVUE SUISSE ZOOLOGIE ANNALES DE LA SOCIÉTÉ SUISSE DE ZOOLOGIE ET DU MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE GENÈVE IMPRIMERIE KUNDIG JUIN 1982 REVUE SUISSE DE ZOOLEOGE: TOME 89 — FASCICULE 2 Publication subventionnee par la Societe helvetique des Sciences naturelles et la Societe suisse de Zoologie Redaction VILLY AELLEN Directeur du Museum d’Histoire naturelle de Geneve FRANCOIS BAUD Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Geneve VOLKER MAHNERT Conservateur au Museum d’Histoire naturelle de Geneve Comite de lecture G. BENZ — Ecole polytechnique federale de Zurich T. FREYVOGEL — Université de Bale H. GLoor — Université de Genève W. MATTHEY — Université de Neuchatel A. SCHOLL — Université de Berne J. SCHOWING — Université de Fribourg P. VOGEL — Université de Lausanne V. ZISWILER — Université de Zurich Le Président de la Société suisse de Zoologie Le Directeur du Muséum de Geneve et de la Revue suisse de Zoologie Administration MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE 1211 GENEVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: WR OWISSEH "Er: 225, UNION POSTALE Fr. 230.— | (en francs suisses) | Les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Muséum d’Histoire naturelle, Genève Tome 89 Fascicule 2 1982 REVUE SUISSE ZOOLOGIE ANNALES DE LA SOCIETE SUISSE DE ZOOLOGIE ET DU MUSEUM D’HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE GENEVE IMPRIMERIE KUNDIG JUIN 1982 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE TOME 89 — FASCICULE 2 Publication subventionnée par la Société helvétique des Sciences naturelles et la Société suisse de Zoologie Rédaction VILLY AELLEN Directeur du Muséum d’Histoire naturelle de Genéve FRANCOIS BAUD Conservateur au Muséum d’Histoire naturelle de Genéve VOLKER MAHNERT Conservateur au Muséum d’Histoire naturelle de Genéve Comité de lecture G. BENZ — Ecole polytechnique fédérale de Zurich T. FREYVOGEL — Université de Bale H. GLoor — Université de Genève W. MATTHEY — Université de Neuchatel A. SCHOLL — Université de Berne J. SCHOWING — Université de Fribourg P. VOGEL — Université de Lausanne V. ZISWILER — Université de Zurich Le Président de la Société suisse de Zoologie Le Directeur du Muséum de Genéve et de la Revue suisse de Zoologie Administration MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE 1211 GENEVE 6 PRIX DE L’ABONNEMENT DES 1972: SUISSE Fr. 225.— UNION POSTALE Fr. 230.— (en francs suisses) | Les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédaction de la Revue suisse de Zoologie, Muséum d'Histoire naturelle, Genève | Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc.2 | p. 287-296 Genève, juin 1982 Some Ricinulei (Arachnida) from Ivory Coast, including a new species and a note on the immature stages of Ricinoides westermanni (Hansen & Sgrensen) by Gérald LEGG * With 6 figures ABSTRACT The present paper includes further notes on immature stages of Ricinoides wester- manni (Hansen & Sgrensen) and the description of Ricinoides megahanseni n. sp. from the Forét de Tai. INTRODUCTION Over the past five years three species of Ricinoides Ewing, 1929 have been added to the list of six (see TUXEN 1974) African Ricinulei (THORELL 1892) (LEGG 1976a, 19770), bringing the total to nine. There were originally ten species, but R. plebejus (Hansen & Sorensen, 1904) was found to be a tritonymph of, and synonymous with, R. westermanni (Hansen & Sorensen, 1904) (LEGG 19775). Collections frequently contain, or are solely composed of, immature forms and it is necessary to provide a means of identifying these specimens. Consequently, LEGG (1976a, b, 1977a) has published accounts of the sub-adult stages of several species of Ricinoides. The present paper includes further notes on immature stages and a descrip- tion of a new species. MATERIALS The specimens of Ricinoides were derived from two collections made in Ivory Coast by I. Löbl in 1977 and V. Mahnert and J.-L. Perret in 1980, and deposited in the * Booth Museum of Natural History, 194, Dyke Road, Brighton, 4, Sussex, BN1 5AA; England. 288 GERALD LEGG Museum d’Histoire naturelle of Geneva. They were examined complete, partly dissected | and in one case cleared in 10% potassium hydroxide. All measurements are in mm | unless otherwise stated. Both collections were made in collaboration with the Centre suisse de recherches scientifiques en Côte dIvoire, Adiopodoumé, and travel of V. Mahnert was supported | by the Bourse fédérale de voyage of the SHSN. Ricinoides westermanni (Hansen & Sorensen) 1. Ivory Coast, Cascade near Man, in leaf litter, 8.111.1977, lg. I. Löbl: a single specimen i Total length (excluding cucullus and pygidium, see LEGG 1976a) 7.3 mm. Cucullus Prosoma length 2.05 length 2.4 breadth 1.85 breadth DES ratio length/breadth 1.1 ratio length/breadth 0.96 Opisthosoma length 5.0 breadth 4.0 ratio length/breadth 1.25 This specimen had a tarsal formula of 1+5+4+5 and possessed a distinct, but incompletely formed genital complex (Fig. la) typical of a female Ricinoides. These | data make the specimen a female tritonymph. The cheliceral setae are arranged in a manner similar to that shown for a different specimen in Figure 15; cheliceral setal : formula 2+(10+6). The pedipalps, like those shown for the specimen depicted in Figure : 1b are robust with groups of distal and proximal tubercles, weak ‘scales’ and ensate setae. | Weak navicular setae (scales, see TUXEN 1973) clothe the body and appendages and the | leg femora are dorsally sulcated. 2. Ivory Coast, Man, Centre Bethanie, sieving samples (rotten wood, dead leaves), | 7.X.1980, lg. V. Mahnert-J.-L. Perret: three specimens. (80/11) The three specimens collected at Man have the following data: Specimen vi 2 3 Entire length 5.45 5.9 6.3 Cucullus length Lal 121 1.4 breadth 1.6 1.6 2.0 ratio length/breadth 0.688 0.688 0.7 Prosoma length 1.92 2.0 255 breadth 2.05 2.1 2.6 ratio length/breadth 0.976 0.952 0.962 SOME RICINULEI FROM IVORY COAST 289 1 2 5 . Opisthosoma length 3.82 3:9 4.05 breadth 3.18 3.28 3.5 ratio length/breadth 1.201 1.190 14457, Pedipalp tibia length 1232 TESS. 1572 ratio tibia/femur 1.61 1.62 1.61 Tarsal formula 1+5+4+4 14-5S#4+4 1+5+45 D Fic. 1. Ricinoides westermanni : a. female genital area of specimen 8 II 77 Leg. I. LòbI b. prolateral view of right pedipalp of specimen 80/11 Man c. prolateral view of chelicera of specimen 80/11 Man (coxae IV civ, anterior genital operculum ago, posterior genital operculum pgo, pedicel pe, opisthosoma op) 290 GERALD LEGG Each of the specimens were covered in weak navicular setae and tubercles and possessed dorsal femoral sulcations. The pedipalp tibiae (Fig. 1b) were covered distally | and proximally with groups of tubercles and possessed distally ensate and proximally | weakly navicular setae in addition to acuminate sensory setae. The cheliceral setal formula was 2+(10+6), the setae being arranged as shown in Figure Ic. These data clearly indicate that these specimens, which were collected not too distant from the | preceding one, were immatures of the same species, and included a female tritonymph. | With the exception of the cheliceral setal formula, the data suggest that the 4 specimens | (three from one collection and one from the other) were R. westermanni. However, | the R. westermanni previously examined (including the type of R. plebejus) (LEGG 1977b) | have cheliceral setal formulae of 1+(6+2). Until adultes can be collected from Man, | Ivory Coast, a definite statement as to the identity of the species cannot be made. Until : then the four specimens are provisionally placed in R. westermanni. Ricinoides megahanseni n. sp. Data: Ivory Coast, Forêt de Tai, near Scientific Station, sieving in rotten wood and | dead leaves, 17.-20.X.1980, lg. V. Mahnert-J.-L. Perret: 1 specimen (80/21), two | specimens (80/22), two specimens (80/25). The specimens collected from Tai proved to be quite distinct from any previously : described species and were consequently accommodated in a new species R. megahanseni. — | There are so named because of their close similarity with R. hanseni (LEGG 1976) but | larger size. No male was found in the collection which consisted of two protonymphs, | two larvae and an adult female (Fig. 2). Data: specimen I+ 2 = fad 4* di Entire length 4.65 1.9 2.0 23 23 Cucullus length 0.91 0.22 - 0.22 0.26 0.27 breadth 1.2 0.29 0.292 0.338 0.351 ratio length/breadth 0.758 0.759 0.753 0.769 — 0.769 Prosoma length 1.65 0.30 0.29 0.34 0.34 breadth 1.51 0.315 0.31 0.36 0.352 ratio length/breadth 1.092 0.952 0.936 0.944 0.966 Opisthosoma length 3.05 0.41 0.41 0.51 0.515 breadth 2.35 0.49 0.49 0.54 0.56 ratio length/breadth 1.298 0.837 0.837 0.944 0.920 Pedipal tibia length 1.1 0.222 0.224 0.26 0.253 breadth 0.125 0.02 0.02 0.04 0.04 ratio breadth/length 0.114 0.090 0.893 0.154 0.158 Pedipalp ratio tibia length/femur length 1.38 1.41 1.42 1.39 1.42 Tarsal formula 1+5+4+5 14242 14242 1444342 14+4+3+2 Cheliceral setal formula 1+(3+5) — — — so (*80/22 Tai, +80/21 Tai, — 80/25 Tai.) SOME RICINULEI FROM IVORY COAST 291 1mm FIG. 2. Ricinoides megahanseni sp. n., female holotype, half dorsal and half ventral views (posterior dorsal protruberance of prosoma p) 292 GERALD LEGG Holotype female Navicular setae, similar to, but less strongly developed than, those of R. hanseni, clothe the body and appendages. The adult was dark brown with extensive patches : of adhering debris. Such material is not uncommonly associated with Ricinoides, : particularly adults with the broad setae. Tubercles also occur scattered over the general | body surface and appendages. The prosoma bears a small median posterior dorsal | FIG. 3. Ricinoides megahanseni sp. n., female holotype, views of right chelicera: a. dorsal b. lateral c. ventral protruberance (p Fig. 2). Leg femoral sulcations are absent. The chelicerae (Fig. 3) are | | typically of the genus with a dorsal “ Ricinoides tooth” (t Fig. 3.), and possess a distinct cheliceral setal formula (Fig. 3b) of 1+(3+5), a single median dorsal and 8 lateral (grouped 3+ 5) setae. The fixed cheliceral finger has 4 teeth (exclusive of the distal tip) and the movable has 8 teeth. The pedipalpal tibiae are relatively long and thin (Fig. 4, compare Fig. 1b) with 5 prolateral distal tubercles. Setae occur throughout the tibia, grading from distally ensate to proximally weakly navicular (Fig. 4b, c, d). Distally, adjacent to the fixed and movable fingers, are 14 acuminate setae, several of which have a blunt tip (Fig. 4a). Close to the joint between the tibia and femur, the retrolateral- ventral region bears an unusual ampulliform seta (Fig. 4e). The fixed pedipalpal finger possesses 4 delicate teeth, a pair distally and a pair proximally (ff Fig. 4). The moveable finger has 11 irregular serrations along its length. The pedipalpal femur is clothed in tubercles and setae which grade from prolateral ensate to retrolateral navicular. SOME RICINULEI FROM IVORY COAST 293 Distally there is a dorsal area clear of setae and tubercles. Fine prolateral acuminate setae are present, a pair distal and three at intervals along the femur. Careful “uncoupling” of the prosoma and opisthosoma followed by clearing in potassium hydroxide revealed the structure of the female genitalia. In any description | ' 25 um Fic. 4. Ricinoides megahanseni sp. n., female holotype, dorsal view of right pedipalp (fixed finger f, tip of distal tactilé seta a, gradation of setae: ensate to weak navicular, b,c,d, unusual proximal ampouliform seta e) of a Ricinoides it is of paramount importance to demonstrate either the male or female or both, genital and reproductive structures as these are distinct and hence provide reproductive isolation and characterise the species. Few details of the female genitalia have yet been published. Figure 5 shows the structure associated with the genital area which is located on the pedicel (pe Fig. 5c), between the prosoma bearing the coxae and the opisthosoma (civ, of Fig. 5c). When “coupled” the anterior and posterior genital operculae cover the genital aperture (ago, pgo Fig. 5c). A complex of vesicular sperma- thecae open into the posterior dorsal region of the genital atrium (sp Fig. 5a, b, c). These vesicles are extremely elaborate and difficult to view, hence two additional views 294 GERALD LEGG showing the details of the vesicles are given in Figure 5a and b (see Fig. 5d for the | orientation: X and Y). There appear to be 7 vesicles on the right and 9 on the left, but this is likely to be a false impression resulting from the preparation of the species and the precise angle at which they were viewed. It is more likely that they are 8 vesicles each side. pe op 7 Z = N, | N (d) X | y a bcde Fic. 5. Ricinoides megahanseni sp. n., female holotype, ventral views of genital area: a, b, details of vesicular spermathecae, viewed from directions X and Y on Figure 5d c. diagramatic ventral views showing parts of coxae IV (civ), pedicel (pe), anterior genital operculum (ago), posterior genital operculum (pgo), roof of genital atrium (rga), spermathecae (sp) and opisthosoma (op) SOME RICINULEI FROM IVORY COAST 295 Immature Stages The immature stages examined were typically pale coloured individuals with reduced setation and tuberculation. The data referring to the two larva and two protonymphs have been summarized above. A comparison of life stages with other species can be made and this is summarised in Figure 6, where estimates of, as yet undescribed, instars are projected for R. mega- hanseni sp. n. and two other species. These projections are based upon the slopes of mean size in mm wklmh wklmh wkimh wklmh wklmh adult tritonymph dentonymph protonymph larva species & instar Fic. 6. Diagram showing actual (solid lines) and estimated (broken lines) sizes of the life stages (adult = mean male + female, tritonymph, deutonymph, protonymph and larva) of five species (R. westermanni w, R. karschi k, R. leonensis 1, R. megahanseni m. and R. hanseni h) the curves for known life histories (R. karschi (Hansen & Sorensen) and R. hanseni,) and assume equivalent growth rates. Note: for larger species such as R. westermanni, it is probable that the curve on the right of the diagram should be steeper, i.e. the proto- nymph and larva should be relatively smaller (see double dotted line). From this diagram it would appear that the deutonymph and tritonymph of R. megahanseni sp. n. should be in the region of 3.2 mm and 3.9 mm respectively. Also, the undescribed deutonymph and larva of R. leonensis (LEGG 1977a) should be 3.5 mm and 2 mm respectively. The estimated protonymphal and larval sizes of R. westermanni lie within 4-4.8 mm and 2.8-3.8 mm. Affinities Ricinoides megahanseni sp. nov. appears to be more closely related to R. hanseni than any other species (see TUXEN 1974). Features that these two species have in common 296 GERALD LEGG include the general colour and shape, the presence of a posterior dorsal prosomal protruberance, and the superficial form of the pedipalps. However, the species is quite distinct: it has a unique cheliceral setal formula, 1+(3+5) (R. hanseni 2+3). The pedipalps with their distribution of 5 tubercles (R. hanseni, has 4) extensive complex setae (simple setae in R. hanseni) and possession of a strange ampulliform seta are further distinctive characters. R. megahanseni is, as its name implies, larger than R. hanseni, 4.65 mm compared to 3.59 mm, and differences occur in the length/breadth ratios (see data and LEGG 1976a). More significantly, the female genital area is quite unlike any yet described. R. hanseni possesses 5 or 6 pairs of vesicles clearly opening on either side of the mid-line (LEGG 1976a) which contrasts with R. megahanseni sp. nov. and its complex of 8 pairs opening in the mid-line. | These data suggest an affinity with R. hanseni however, until a male is found the : precise position of R. megahanseni cannot be established. ACKNOWLEDGEMENT I am grateful to Dr. Volker Mahnert and Dr. I. Löbl who so kindly permitted me to examine the collections of.Ricinuleids in their care. REFERENCES HANSEN, H. J. and W. SORENSEN. 1904. On two orders of Arachnida: 1-182. Cambridge University Press. LEGG, G. 1976a. The external morphology of a new species of ricinuleid (Arachnida) from Sierra Leone. J. Linn. Soc. Zool. 59: 1-58. — 19765. The external morphology of immature stages of Ricinoides karschi (Arachnida: Ricinulei). Bull. Br. arachnol. Soc. 3 (9): 243-248. — 1977a. Two new ricinuleids from W. Africa (Arachnida: Ricinulei) with a key to the adults of the genus Ricinoides. Bull. Br. arachnol. Soc. 4 (2): 89-99. — 1977b. The status of Ricinoides plebejus and a note on R. afzelii (Ricinulei: Arachnida). Bull. Br. arachnol. Soc. 4 (3): 124-125. THORELL, T. 1892. Sopra alcuni Opilioni (Phalangidea). Annali Mus. civ. Stor. nat. Giacomo Doria 8: 452-508. TUXEN, S. L. 1974. The African genus Ricinoides (Arachnida: Ricinulei). J. Arachnol. 1: 85-106. | Fasc. 2 p. 297-305 | Genève, juin 1982 | | | Revue suisse Zool. Tome 89 Flugführung bei heimkehrenden Brieftauben ' von Gerhart WAGNER * ABSTRACT Leadership in flocks of homing pigeons. — Groups of 5 homing pigeons individually recognizable by different plumage colours were followed by helicopter on their way home. In most cases, the pigeons flew together as a group with frequently changing flight formations. Flight orders in terms of leadership were noted every minute. It was examined statistically whether the flight order varies at random or whether there are leading and following individuals. In all experiments flight order was far from random, one or two pigeons proving to be leaders. If the same group was used for different exper- iments at different times, rank orders were similar but not identical. 1. EINFÜHRUNG In einer früheren Arbeit (WAGNER 1975) konnten wir zeigen, dass sich in einer heimkehrenden Gruppe von 4—5 Brieftauben eine gewisse Rangordnung führender und geführter Individuen statistisch ermitteln lässt: In 6 von 7 Versuchen waren die während der Verfolgung im Helikopter in gewissen Zeitabständen aufgenommenen Flugordnungen nicht zufallsverteilt. In jener Arbeit ist auch die besondere soziale Situation einer zufällig zusammen- gesetzten Gruppe von heimkehrenden Brieftauben aus demselben Schlage besprochen. Dass es in einer solchen Gruppe eine Rangordnung gibt, ist für den Verfolger im Helikopter nicht ohne weiteres evident: Die Frage muss statistisch angegangen werden. Im Herbst 1975 konnten wir mehrere Brieftaubenverfolgungsflüge an Hochnebeltagen durchführen. Zwischen Jura und Alpen, d.h. über dem schweizerischen Mittelland, lag wochenlang eine geschlossene Nebeldecke mit Obergrenze zwischen 1000 und 1200 1 Ausgeführt mit Unterstützung des Schweizerischen Nationalfonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung. * Im Baumgarten 10, CH-3066 Stettlen, Schweiz. 298 GERHART WAGNER Metern über Meer und einer Untergrenze (Plafond) zwischen 700 und 800 Metern über Meer. Alpen und Jurahöhen ragten aus dem Nebel und lagen in vollem Sonnenschein, während im Mittelland nur der Napf (1408 m) als Insel aus dem Nebelmeer ragte und der Heitmatschlag in Grächwil bei Bern (680 m) unter dem Plafond lag. Die Freilassung der Tauben erfolgte bei allen Versuchen auf nebelfreien Höhen der Voralpen (Rigi Kulm 1800 m, Niederhorn 1950 m, Schwarzenbühl 1480 m), des Mittellandes (Napf 1408 m) oder des Jura (Chasseral 1607 m). Die Tauben flogen ent- weder über dem Nebelmeer, längs der „Ufer“ des Nebelmeers, oder sie tauchten, nahe am Boden bleibend, unter das Nebelmeer. Niemels tauchten sie, weder von oben noch von unten, in eine geschlossene Nebeldecke ein. Das Orientierungs- und Heimkehrverhalten der Tauben bei diesen Versuchen ist bei WAGNER 1978 beschrieben. Im folgenden werden die aufgenommenen Flugord- nungen dargelegt, und es wird die Frage des Flugführens diskutiert. 2. MATERIAL UND METHODE Gruppen von je 5 Brieftauben aus dem Schlage des Autors in Grächwil, 10 km NW von Bern, wurden an 5 verschiedenen Auflassorten unter den in Abschnitt 1 beschrie- benen Bedingungen bei Windstille freigelassen. Soweit wie möglich wurde eine und dieselbe Taubengruppe für verschiedene Versuche verwendet. Tabelle 1 gibt eine Übersicht über die ausgeführten Flüge, Tabelle 2 über die bei den einzelnen Flügen verwendeten Tauben und ihre Rangzahlen. Die Tauben, welche auf ihrem Heimflug meist als Gruppe beisammen bleiben, jedoch andauernd die Flugformation wechseln, wurden mit einem schweizerischen Militärhelikopter von Typ ,,Alouette III“ verfolgt. Die Tiere waren einzeln durch ver- schiedene Gefiederfärbung erkennbar. Wir verwendeten möglichst die natürlichen Farbvarianten Blau, Schwarz, Fahl und Scheck. Einige färbten wir künstlich mit Rema- crylfarben: Rot, Grün, Gelb. Alle hatten Heimkehrerfahrung aus verschiedenen Rich- tungen. Die Technik der Verfolgung von Brieftauben per Helikopter ist bei WAGNER 1970 beschrieben. Die Flugordnungen wurden in Abständen von ungefähr einer Minute als Ranglisten notiert (z.B.: 1. Blau, 2. Scheck, 3. Rot, 4. Fahl, 5. Schwarz). Die Verfol- gungen dauerten 15 bis 36 Minuten. Die Rangzahlen aller Beobachtungen wurden dann für jede Taube addiert und die Rangsummen nach dem Friedmann-Test (NOETHER 1971, S.148ff) statistisch geprüft, und zwar einerseits durch Analyse der Gesamtverteilung der Rangsummen und andererseits durch paarweise Vergleiche der Rangsummen von je zwei Tieren, wie es bei WAGNER 1975 beschrieben ist. Dieselbe Arbeit enthält auch allgemeine Überlegungen über das Sozialverhalten der Brieftaubengruppen und über die besonderen Probleme der statistischen Verarbeitung der zur Verfügung stehenden Daten. Ich bin für Hilfe verschiedenster Art zu Dank verpflichtet: dem Eidgenössischen Militärdepartement und insbesondere dem Chef der Abteilung Übermittlungstruppen, Herrn Divisionär Guisolan, für die Zurverfügungstellung eines Militärhelikopters, Herrn Godi Amsler für die sichere Pilotierung desselben, Hans Senn, Niklaus Löffel und meinem Sohn Andreas Wagner für die Notierung der Flugordnungen sowie meinem zweiten Sohn Thomas Wagner für die Betreuung der Tauben im Schlag. BRIEFTAUBEN 299 TABELLE 1 Übersicht über die Versuchsflüge Numer | Datum Aflagort | dan | azimut | 2/75 23.10.75 | Napf 43 km 24122 Flug über dem Nebelmeer bis 1408 m zum Jura 3/75 23.10.75 | Niederhorn 46 km 320° | Flug unter dem Nebelmeer 1950 m mit Sicht auf den Boden 5/75 12.11.75 | Rigi Kulm 84 km 268° | Flug rund um die Nebelmeer- 1800 m insel, dann unter dem Nebel mit Sicht auf den Boden 6/75 12.11.75 | Niederhorn 46 km 320° Flug unter dem Hochnebel 1950 m mit Sicht auf den Boden 7/75 9.12.75 | Schwarzenbühl 30 km 360° Flug rund um die Nebelmeer- 1480 m insel, zuletzt Absitzen auf Baum 8/75 9.12.75 | Chasseral 28 km 118° Flug in falscher Richtung, 1607 m vom Nebelmeer weg 3. ERGEBNISSE 3.1. Flug 2/75 : 23. Oktober 1975, Abflug Napf 1408 m, Heimdistanz 43 km, Heim- azimut 272°. Versuchsgruppe : Blau M,, Schwarz M,, Fahl M, Scheck M, Rot M, (5 Männchen). Flug über dem Nebelmeer. Bei diesem Flug wurden während einer Flugzeit von 36 Minuten 20 Flugordnungen notiert (Tabellen 2 und 4). Die Rangsummen sind signifikant nicht zufallsverteilt (0,001 < p < 0,01). Die Paarvergleiche ergeben signifikante Unterschiede zwischen Blau, Schwarz, Fahl auf der einen und Scheck auf der andern Seite. Rot unterscheidet sich nicht signifikant von irgendeinem der andern Vögel. 300 GERHART WAGNER TABELLE 2 Verteilung der Ränge während des Flugs 2/75 bei den 20 aufgenommenen Flugordnungen. «3x » bedeutet, dass die Taube dreimal in dem betreffenden Rang war. Multipliziert man diese Zahl mit der zugehörigen Rangzahl und addiert die erhaltenen Produkte für eine Taube, so erhält man ihre Rangsumme R. Versuchstauben (Männchen) Rang Blau M; Schwarz M; Fahl M Scheck M Rot M: JE 8X Sx 4x 0x 3x DI 3x 6x 6x 3x 2x Sk 6x 3x SX Lex Sx 4. 2x 3x 3x 9x 3x DE 1X 3x 2x TX 7 x R 45 53 53 80 69 Mittlerer Il DI DI SE 4. Rang 3.2. Flug 3/75: 23. Oktober 1975, Abflug Niederhorn 1950 m, Heimdistanz 46 km, Heimazimut 320°. Versuchsgruppe : Blau W, Schwarz W, Fahl W, Scheck W,, Rot W (5 Weibchen). Flug unter dem Nebelmeer. Während einer Flugdauer von 23 Minuten wurden für die Fünfergruppe 17 Flug- ordnungen notiert (Tabellen 3 und 4). In den ersten 16 Min. (Flugordnungen Nr. 1—10) führte deutlich Schwarz. Nachher fiel Schwarz auf die Ränge 4 und 5 zurück, während Fahl, bisher auf den hinteren Rängen, eindeutig die Führung übernahm. Wir werteten daher, neben dem Gesamtergebnis, die Flugordnungen Nr. 1—10 und 11—17 getrennt aus. Die Ursache der radikalen Änderung in der Führung der Gruppe zwischen Schwarz und Fahl bleibt unbekannt. Es ist jedoch interessant, das Führungsverhalten dieser zwei Täubinnen bei späteren Versuchen mit derselben Gruppe zu vergleichen (vgl. 3.4. und 3.6.). Blau war während des ganzen Fluges in den hinteren Rängen. Nach 23 Minuten verlor sie den Anschluss an die Gruppe und blieb zurück. In den während 6 weiteren Flugminuten aufgenommenen 6 Flugordnungen der verbleibenden 4 Tauben blieb die mittlere Rangordnung dieselbe wie in den Aufnahmen Nr. 11—17. BRIEFTAUBEN 301 TABELLE 3 Übersicht über die Resultate der statistischen Prüfungen für Flug 3/75 (vgl. Erklärungen im Text). Mittlere Flugordnung p Einzelpaarvergleiche: und (Verteilung der signifikante Unterschiede Rangsummen Rangsummen) zwischen — a) Fünfergruppe: 1. Schwarz 0.001 < Flugordnungen 2. Rot und Scheck pai 0.01 Schwarz - Fahl und Blau Nr. 1-10 4. Fahl und Blau PRES b) Fünfergruppe: 1. Fahl Flugordnungen 2. Rot 0,001 < Nr. 11-17 afscheck p < 0,01 Fahl - Schwarz und Blau 4. Schwarz und Blau c) Fünfergruppe: 1. Rot 4. Scheck 001 < Flugordnungen 2. Schwarz 5. Blau È 0.05 Rot - Blau Nr. 1-17 3. Fahl By? d) Vierergruppe 1. Fahl (ohne Blau) 2EROL 0,001 < Fahl - Scheck und Schwarz Flugordnungen 3. Scheck p < 0,01 Rot - Schwarz Nr. 18-23 4. Schwarz 3.3. Flug 5/75: 12. November 1975, Abflug Rigi Kulm 1800 m, Heimdistanz 84 km, Heimazimut 268°. Versuchsgruppe: Gelb W, Grün W, Scheck W,, Blau M,, Rot M, (3 Weibchen, 2 Männchen). Flug rund um die Insel im Nebelmeer. Während 20 Min. wurden 20 Flugordnungen notiert. Die Verteilung der Rang- summen (Rot 45, Scheck 49, Grün 66, Blau 68, Gelb 72) ist deutlich von einer Zufalls- verteilung verschieden (0,01 < p < 0,05): Rot und Scheck unterscheiden sich klar von den übrigen Tauben. Die Einzelpaarvergleiche ergeben allerdings nur für das Paar Rot — Gelb einen signifikanten Unterschied. 3.4. Flug 6/75: 12. November 1975, Abflug Niederhorn 1950 m, Heimdistanz 46 km, Heimazimut 320°. Versuchsgruppe : 5 Weibchen wie bei Flug 3/75 (s.3.2.). Flug unter dem Nebelmeer. Während 18 Min. wurden 15 Flugordnungen aufgenommen. Die Verteilung der Rangsummen (Fahl 26, Rot 40, Schwarz 44, Scheck 48, Blau 67) ist weit von einer Rev. SUISSE DE ZOOL., T. 89, 1982 20 302 GERHART WAGNER Zufallsverteilung entfernt (p < 0,001). Führend ist ganz eindeutig Fahl, die Täubin, welche in der zweiten Hälfte des Fluges 3/75 geführt hatte. Schwarz, die Führerin der ersten Hälfte jenes Fluges, liegt an dritter Stelle; Blau ist auch diesmal im hintersten Rang. Die Einzelpaarvergleiche ergeben signifikante Unterschiede zwischen Fahl, Rot und Schwarz auf der einen, Blau auf der andern Seite. 3.5. Flug 7/75 : 9. Dezember 1975, Abflug Schwarzenbühl 1480 m., Heimdistanz 30 km, Heimazimut 360°. Versuchsgruppe : Blau M,, Gelb M, Rot M,, Grün M, Schwarz M, (5 Männchen). Flug entlang der Insel im Nebelmeer. Während 15 Min. konnten 14 Flugordnungen der kompletten Fünfergruppe auf- i genommen werden. Schwarz entfernte sich dann von der Gruppe (s. unten). Wir konnten nachher während 23 Min. die verbleibende Vierergruppe verfolgen und in dieser Zeit 23 weitere Flugordnungen aufnehmen. Es ergaben sich die folgenden Rangsummen: Fünfergruppe (14 Flugordnungen): 1.Schwarz 27, 2.Blau 34, 3.Grün 41, 4.Gelb 52, 5.Rot 56. Vierergruppe (23 Flugordnungen): 1.Blau 39, 2.Gelb 56, 3.Grün 67, 4.Rot 68. In beiden Gruppen sind die Rangsummen nicht zufallsverteilt (0,001 < p < 0,01). In der Fünfergruppe führte Schwarz vor Blau. In der Vierergruppe, nach dem Abgang von Schwarz, wurde Blau führend, während Rot in beiden Fällen im hintersten Range liegt. Die Einzelpaarvergleiche ergeben für die Fünfergruppe signifikante Unterschiede zwischen Schwarz einerseits, Gelb und Rot andrerseits, ferner zwischen Blau und Rot, in der Vierergruppe zwischen Blau auf der einen, Grün und Rot auf der andern Seite. Das Führungsverhalten von Schwarz war während der Verfolgung offenkundig. Schon im Moment der Freilassung hatte er die Führung übernommen: Alle fünf Tauben waren während einer oder zwei Sekunden unbeweglich am Boden gestanden; dann war Schwarz als erster gestartet, unmittelbar gefolgt von allen andern. Bei der Verfolgung der Fünfergruppe notierten wir dann mehrmals auffällige Sonderbewegungen von Schwarz: Während die Gruppe den ,,Ufern“ der Insel im Nebelmeer folgte, brach er dreimal aus und wendete sich in Heimrichtung gegen das Nebelmeer. Da die übrigen Tauben nicht folgten, kehrte er zur Gruppe zurück. Aber beim vierten solchen Versuch flog Schwarz allein aufs Nebelmeer hinaus in Richtung auf eine in 3 km Entfernung deutlich sichtbare Nachbarinsel und liess die Vierergruppe zurück, welche weiterhin den Nebelufern entlang irrte und sich zuletzt auf einen Baum setzte. 3.6. Flug 8/75: 9. Dezember 1975, Abflug Chasseral 1607 m, Heimdistanz 28 km, Heimazimut 118°. Versuchsgruppe : 5 Weibchen wie bei Flug 3/75 und 6/75 (3.2. bezw. 3.4.). Flug über Nebel und Dunst in falscher Richtung: vom Nebelmeer des Mittellandes : weg Richtung NW (vgl. WAGNER 1978, S.168). Die 9 Flugordnungen, welche während des Verfolgungsfluges von nur 15 Min. Dauer aufgenommen werden konnten, genügten, um eine nicht zufallsmässige Verteilung der Rangsummen (0,001 < p < 0,01) zu erhalten: 1. Fahl 16, 2. Blau 19, 3. Schwarz 27, 4. Scheck 33, 5. Rot 40. Die fahle Täubin, welche in der zweiten Hälfte des Fluges 3/75 | und im Flug 6/75 geführt hatte, war auch diesmal die Führerin. Schwarz war wieder, BRIEFTAUBEN TABELLE 4 Übersicht über die Versuchsgruppen und ihre mittleren Rangordnungen bei den verschiedenen Flügen 303 Mittlere Rangordnung Versuchstauben Flug Flug Flug Flug Flug Flug 2/75 3/75 5/73 6/75 7/75 8/75 Weibchen eyes) Blau W 1801/70 4 4 5 5 2 Schwarz W 1411/74 14282 3 3 Fahl W 1907/72 413 1 1 Scheck W, 535/71 DE BA 4 4 Rot W 1406/74 2020] 2 5 Gelb W 554/71 5 Grün W 1408/74 3 Scheck W, 1402/74 2, Männchen Blau M, 1780/70 1 Schwarz M, 28445/74 2 Fahl M 1854/73 2 Scheck M 536/71 5) Rot M, 509/71 4 =) Blau M, 1805/70 4 DINI Gelb M 1788/70 4 2 Rot M, 582/71 1 5 4 Grün M 544/71 33 Schwarz M, 1902/72 1 — p Rangsummenverteilung <0,01 <0,01 <0,05 <0,001 <0,01 <0,01 eae : Dy 14.5 1-4,5 signifikante Unterschiede 1,2,3-5 2) 14,5 1-5 1,2,3-5 2-5 1,2-5 zwischen den Rängen — 3) 1-5 4) 1:34 1) Flugordnungen Nr. 1—10 2) Flugordnungen Nr. 11—17 4) Vierergruppe nach der Trennung von Blau 3) Flugordnungen Nr. 1—17 304 GERHART WAGNER wie bei Flug 6/75, im 3. Rang. Aber während Rot in den vorhergehenden Flügen dieser Gruppe im zweiten und Blau im letzten Rang gewesen war, lag jetzt Blau im zweiten und Rot im letzten Rang. Das besondere Verhalten dieser Versuchsgruppe im Gebiet des Chasseral (Flug in diametral falscher Richtung!) könnte mit der Tatsache zusammenhängen, dass dort das erdmagnetische Feld eine Störung aufweist (vgl. WAGNER 1976). Die Einzelpaarvergleiche ergeben signifikante Unterschiede nur zwischen Fahl und Blau auf der einen und Rot auf der andern Seite. 4. DISKUSSION In allen 6 Versuchen ergibt die statistische Prüfung der Rangsummenverteilung eine signifikante bis hoch signifikante Abweichung von einer Zufallsverteilung. Das bedeutet, dass in jeder Gruppe eine Unterscheidung von führenden und geführten Indi- viduen möglich ist. Werden die Rangsummen der Vögel einer Gruppe je paarweise miteinander ver- glichen, so ergeben sich signifikante Unterschiede ! nie bei allen Paarkombinationen, sondern nur zwischen einer vorderen und einer hinteren Untergruppe, wobei diese Untergruppen aus 1—3 Tieren bestehen. Wenn eine und dieselbe Gruppe von 5 Tauben an verschiedenen Tagen verwendet wurde, so ergab sich nicht bei allen Flügen dieselbe Rangordnung, es fielen jedoch ge- wisse Übereinstimmungen ins Auge. So war die Täubin Fahl W dreimal im ersten Rang (vgl. Tabelle 4), Blau W zweimal im letzten Rang. Dasselbe Bild wird sich wohl ergeben, wenn man eine Gruppe von 5 Kindern an verschiedenen Tagen mit verschiedenen Pro- blemen konfrontiert. Es muss hier auch darauf hingewiesen werden, dass die soziale Rangordnung in einer Schlaggemeinschaft von Brieftauben weniger konstant ist als etwa bei Dohlen oder Hühnern (BENNET 1939, DIEBSCHLAG 1941). Als Schlussfolgerung können wir feststellen, dass es unter den Tauben einer Schlaggemeinschaft individuelle Unterschiede nicht nur bezüglich der sozialen Rang- ordnung im Schlag, sondern auch bezüglich ihres Verhaltens in einer heimfliegenden Gruppe gibt. Dies bestätigt unsere früheren Befunde (WAGNER 1975). Während die Rangordnung im Schlag durch Aggressions- und Fluchtverhalten festgelegt wird, ist die Struktur der heimfliegenden Gruppe durch das vollständige Fehlen von Aggressions- und Fluchttendenz gekennzeichnet. Es müssen also ganz andere | Kriterien sein, welche die von uns auf dem Heimflug festgestellte Rangordnung be- stimmen. Es kommen vor allem die folgenden Gesichtspunkte in Frage: a) verschiedene Motivation zur Heimkehr infolge al) verschiedener Nestverfassung (Paarbildungsphase, Brutzeit, Nest mit Jung- — vögeln u.a.), a2) verschiedenen Fütterungszustandes (Hunger motiviert zur Heimkehr!), a3) genetischer Unterschiede; 1 Wie bei WAGNER 1975, S.63, dargelegt, ist es statistisch erlaubt und sinnvoll, die Einzel- | paarvergleiche auf ein grösseres p abzustützen als die Gesamtrangsummenverteilung. In der vorliegenden Arbeit wurde, wie bei WAGNER 1975, p = 0,1 als Signifikanzgrenze verwendet. | BRIEFTAUBEN 305 b) verschiedene physische Kondition infolge bl) verschiedenen Ernährungszustandes, b2) verschiedenen Mauserzustandes, b3) genetischer Unterschiede; c) verschiedene Orientierungsfähigkeit infolge cl) temporärer Unterschiede wie bei a) und bd), c2) genetischer Unterschiede. Die Möglichkeiten al) und a2) fallen für unsere Versuche wohl ausser Betracht: Diese wurden ausserhalb der Brutzeit im Spätherbst durchgeführt, und die Tauben waren alle gleich gefüttert. Die Möglichkeit 5/) fällt auch ausser Betracht, während 52) eine gewisse Rolle gespielt haben könnte. In genetischen Unterschieden, vor allem in solchen der Orientie- rungsfähigkeit, liegt aber wohl der wahrscheinlichste und zugleich der theoretisch inte- ressanteste Deutungsansatz. Er ist jedoch in sich wiederum komplex, können doch verschiedene Orientierungsfaktoren eine Rolle spielen, und es ist durchaus denkbar, dass die Rangordnungen innerhalb einer gegebenen Gruppe bezüglich verschiedener Orientierungsfaktoren nicht dieselben wären. Solange wir die Bedeutung der ver- schiedenen in Frage kommenden Orientierungsparameter nicht genauer kennen, lässt sich hier kaum etwas Sicheres aussagen. Die Frage der Korrelation zwischen den von uns festgestellten Rangordnungen auf dem Heimflug und den aufgrund anderer Kriterien aufgenommenen Rangfolgen (Hackordnung im Schlag, Flugordnung im Freiflug beim Schlag, Heimkehrleistung bei Einzelverfrachtung sowie Zeit und Genauigkeit der Anfangsorientierung bei Einzel- auflassung) ist Gegenstand weiterer Untersuchungen. LITERATUR BENNET, M. A. 1939. The social hierarchy in Ring Doves. Ecology 20: 337-357. DIEBSCHLAG, E. 1941. Psychologische Beobachtungen über die Rangordnung bei den Haustauben. Z. Tierpsychol. 4: 173-188. NOETHER, G. 1971. Introduction to Statistics. Houghton Mifflin, Boston. WAGNER, G. 1970. Verfolgung von Brieftauben im Helikopter. Revue suisse Zool. 77: 39-60. — 1975. Zur Frage des Flugführens in heimkehrenden Brieftaubengruppen. Z. Tierpsychol. 39: 61-74. — 1976. Das Orientierungsverhalten von Brieftauben im erdmagnetisch gestörten Gebiet des Chasseral. Revue suisse Zool. 83: 883-890. — 1978. Homing pigeons flight over and under low stratus. In: SCHMIDT-KOENIG, K. and KEETON, W. T. (Editors): Animal migration, navigation and homing. Series: Proceedings in life sciences, Springer, Heidelberg. Fasc. 2 | p. 307-311 Revue suisse Zool. Tome 89 Genève, juin 1982 | New Endomychidae (Coleoptera) from Asia by H. F. STROHECKER * With 13 figures ABSTRACT Asymbius indicus n. sp. from India; Uttar Pradesh, A. sinensis n. sp. from China: Fukien, Mycetina maderi n. sp. from China: Fukien, M. sasajii n. sp. from Taiwan and Ectymychus nepalensis n. sp. from Nepal are described. ARROW (1925: 398) presented an extensive diagnosis of the genus Asymbius and I recently brought together the descriptions of the 8 known species (STROHECKER 1979), adding a ninth from Sabah. In a lot of Endomychidae sent to me for study by Dr. Ivan Löbl of the Geneva Museum are two additional species and two new species of Mycetina. Among oriental endomychids the species of Asymbius are notable for the course of the parasutural striae, which, diverging from the apex forward, curve widely around the scutellum and then recurve along base and internal to umbo. This feature is some- what similar to that seen in the holarctic genus Symbiotes. According to SASA (1978: 8-12) these two genera should be among those referred to the Mychotheninae. In 5 species of Asymbius, A. crinipes Gorham, A. marginatus and A. hamulatus Arrow, A. formosanus Csiki and A. foveicollis Chujo, the pronotum is somewhat flat- tened at the sides, subangulately widened in front of middle, the margin there abruptly widened but strongly deflexed and thus invisible from above. In the other 4 species the pronotum is convex from side to side, its edges evenly curved, the margin widened for- ward, the widening visible in part from above. Of these 4 species A. claviger Arrow and A. gigas Strohecker have antennal club joints long-cylindric, their ensemble longer than the stalk. In A. minutus Arrow of Sumatra, apparently the most primitive form of the * University of Miami, Department of Biology, Coral Gables, Florida 33124, USA. 308 H. F. STROHECKER genus, the pronotal punctures are very fine, the parasutural stria but weakly impressed, the antenna rather short with articles 9-10 transverse in female. The 2 new species are similar to A. rufus Arrow, forming with it a group charac- | terized by high convexity, especially of pronotum, coarse pronotal punctation, deeply | impressed parasutural striae, dark coloration, antennal club slightly shorter than stalk. ARROW (1925: 401) noted the length of A. rufus as 1.75 mm but my measurements | with ocular micrometer of a series, including some syntypes, show lengths of 1.3-1.5 mm. The new forms are larger than A. rufus, the size difference more evident on direct com- parison than the cited measurements may indicate. Asymbius indicus n. sp. (fig. 1, 3) Holotype: female, Inde: Garwhal (UP), 10 km E. de Dhanolti, 2450 m, 21.X.79, I. Löbl (Geneva Museum). Legs and antennal stalk yellow-brown, club dusky, not black. Head and pronotum reddish brown, elytra dark brown, almost black, with a broad submarginal band of umber color. Pubescence sparse, erect. Antennal stalk slightly wider distad, article 8 globose, articles 9, 10 long-campaniform, 11 long-oval, 2 x as long as wide. Pronotum roundly convex from side to side, margins evenly curved, wider toward front, hind angle slightly acute, area within it flat, horizontal, lateral sulcus (basal fovea) deltoid, shal- low, bounded laterally by a low ridge, transverse sulcus deep and close to base. Elytra highly convex, about as wide as long, finely and sparsely punctate, margin wide below umbo but narrowed caudad. Parasutural stria sharply impressed, deeper in front and recurved along base and within umbo, which thus appears elevated. Elytral apex simple, from which I judge the specimen to be female. Length 1.6 mm, width 1.0 mm. Similar to A. rufus but larger with longer antenna. The pronotum of A. rufus ap- pears more narrowed to base because of the deflexed hind angles; the basal fovea is quite deep with high lateral ridge. The bicolored elytra of A. indicus is a feature unique in the genus as now known. Asymbius sinensis n. sp. (fig. 2, 4) Holotype: male, China: Fukien, Kuatun, 5.1V.46 (Tschung Sen). (Geneva Museum.) Allotype: female, same data as holotype (Geneva Museum). Paratypes: 2 males, 2 females, same data as holotype except 25.X.46. Antennae of male paratypes damaged (Geneva Museum; author). Legs yellow, antennal stalk brown, club black. Shining dark reddish brown, the pronotum almost black with its disc coarsely and rather closely punctate, its sides evenly curved, the margin rather strongly elevated, hind angles weakly acute, basal fovea simi- lar to that of A. indicus but deeper and with higher lateral ridge. Antennal stalk rather stout, articles 7-8 globose, 10 quadrate, 11 but little longer than 9 and about 1.5 as long as wide. Elytra as wide as long, highly convex, finely and sparsely punctured, mar- gin wide in front, narrowed caudad. Length 1.8 mm, width 1.2 mm. Elytral apex of male with tubercle surmounted with hairs, that of female simple. Other than this male feature no other external sexual difference has been found. This species is similar to A. rufus but larger, with longer and stouter antennae. Elytral apex of A. rufus male is somewhat extended, distinctly excavate and lacks tubercle. | ASIATIC ENDOMYCHIDAE 309 Mycetina sasajii n. sp. (Fig. 8, 12) Holotype: male, Taiwan: Alishan, 2400 m, 11.VI.77, J. u. S. Klapperich (Geneva Museum). Short-oblong in form, dorsum shining. Antennae, head, prothorax, scutellum and legs black, tarsi yellow. Abdomen and elytra reddish orange. Length 3.5 mm, width 1.9 mm. 13 Fics. 1-13. Fig. 1: Asymbius indicus sp.n., pronotum and elytral base. Fig. 2: Asymbius sinensis sp. n., apex of male elytron-paratype. Figs. 3-6: antenna (left); 3: A. indicus; 4: A. sinensis; 5: A. rufus male; 6: id., female. Figs. 7-11: aedeagus; 7: Mycetina minima (sensu meo); 8: Mycetina sasajii sp. n.; 9: M. laticollis Gorham; 10: M. (Phaeomychus) brevis Arrow-holotype; 11: M. (Phaeo- mychus) maderi sp. n.. Figs. 12-13: antennal club (right); 12: Mycetina sasajii sp. n.; 13: M.minima (sensu meo). Mm scale applies only to figs. 3-8. Antenna rather stout, articles 3-5 subequal in length and about 1.5 as long as wide, article 8 as wide as long, 10 transverse with inner apical angle acute, 11 transverse and subtruncate. Pronotum 2x as wide (base) as long (mid-line), sides parallel to base, rounded to rectangular front angles, disc very finely punctured, lateral sulci narrowly deltoid, extending forward almost to mid-length, transverse sulcus deep. Elytra about 3x as long as pronotum, rather densely punctate. 310 H. F. STROHECKER Similar to specimens from near Dalat, Vietnam which I have identified as M. minima Pic (I found no specimens of this species in Pic coll.), but slightly larger and with slen- derer antennae. It is also similar to M. laticollis Gorham of Japan, which, however, has stouter antennae and quite different aedeagus. For purpose of scale figure 9 was drawn from specimen from Kyoto but agrees entirely with my drawing from specimen bearing “Type” label in British Museum. Mycetina (Phaeomychus) maderi n. sp. (Fig. 11) Holotype: male, China: Fukien, Kuatun, 4.V.46. Tschung Sen (Geneva Museum). | Allotype: same data except 25.1X.46 (Geneva Museum). | Form oblong, moderately convex, shining. Antennae, head, prothorax, scutellum and legs black, tarsi dark red. Abdomen and elytra reddish orange, a small black spot on umbo. Length 4.2 mm, width 2.2 mm. Antenna rather stout but articles 3-8 each longer than wide, 3 longest and 2x as long as wide, 4-7 but little shorter than 3, 8 shortest; club abruptly formed but not broad, article 9 long-triangular, 10 slightly transverse, 11 short and truncate. Pronotum 1.75x as wide as long, sides narrowly margined, gently rounded to rectangular front angles, parallel basad, disc very finely punctured, punctures coarser at sides, lateral sulci narrow and parallel, confined to basal 14 of pronotum, transverse sulculs close to base. Elytra 3 x as long as pronotum and not much wider. Gently widened from base to middle and gently convergent to apex, densely punctured. There are no conspicuous external sexual features; the front tibia of male is somewhat thicker distad than that of female. The allotype bears a label “Mycetina sp., det. Mader” and is certainly one of the 3 unnamed specimens cited by MADER (1955: 69). The holotype also is probably from that series, which MADER stated could not be considered representative of M. superba Mader. The insect now at hand is very close to Phaeomychus brevis Arrow, described from a single male from Bao Ha in NW Viet Nam. A clear photograph of the Arrow type does not allow me to cite any external differences between it and the specimens now studied. The aedeagus of M.(P.) brevis is much wider at apex than that of M. maderi but similar, and this difference may prove to be of only racial or subspecific moment. I have cited the name Phaeomychus as subgeneric although I synonymized it in 1953. The aedeagi of the species referred to Mycetina indicate several divergent lines. The Japanese M. (Phaeomychus) rufipennis has elytra more rounded at sides than the forms treated above, and its aedeagus shows but moderate apical widening in dorsal view. Ectomychus nepalensis n. sp. Holotype: female, Nepal (Prov. Bagmati), Mere Dara, 3200 m, 8.IV.81, Lobl and Smetana (Geneva Museum). Oblong in outline, moderately convex. Ventral surface, legs including tarsi, anten- nae, head, pronotum and scutellum black; elytra dark red. Length 2.9 mm, width 1.7 mm. Antennal stalk slender, articles 1-4 elongate, 5-7 secularly shorter, 8 globose. Club relatively massive, abruptly formed, its first two articles medially angulate at apex, the last article regularly ovoid, longer than wide. Pronotum with sharply raised side margins, which are shallowly sulcate and somewhat narrowed to base, disc finely punc- ASIATIC ENDOMYCHIDAE 311 tate, lateral sulci deep, linear, not reaching mid-length of disc. Elytra 3x as long as, and hardly wider at base than pronotum, gradually widened to about mid-length, then gradually convergent to apex, surface thickly, somewhat coarsely punctate, pubescence fine, erect and inconspicuous. Fic. 14. Mycotina (Phaeomychus) brevis Arrow; Holotype &. The insect here described shares generic features with 4 species of Ectomychus from the Indian region treated by ARROW (1925: 367-370). In his key nepalensis would be associated with E. monticola in the first couplet. From all the species of ARROW’s work E. nepalensis differs strikingly in coloration and from E. monticola in the fine punc- tation of pronotum. On the specimen now before me I do not see the conspicuous de- pressions behind middle and hind coxae noted by ARROW as features of E. monticola. REFERENCES Arrow, G. J. 1925. The Fauna of British India: Coleoptera, Clavicornia, Erotylidae, Langu- riidae and Endomychidae. London, xv + 416 pp., plate. MADER, L. 1955. Neue Coleopteren aus Fukien (China), Helotidae Languriidae, Erotylidae, Endomychidae, Coccinellidae. Koleopt. Rndsch. 33: 62-78. SASAJI, H. 1978. Notes on the Japanese Endomychidae, with an establishment of a new subfamily. Mem. Fac. Ed. Fukui Univ. ser. II, No. 28, part 1: 1-31. STROHECKER, H. F. 1979. The genera Asymbius and Coryphus with descriptions of four new species. Pacif. Insects 20: 77-82. Revue suisse Zool. | Tome 89 Fasc. 2 | p. 313-336 | Genève, juin 1982 | Zur Kenntnis der Gattung Coelotes (Araneae, Agelenidae) in Alpenländern I Die Arten aus dem Gebiet der Schweiz Evolution der pastor — Gruppe von Richard MAURER * Mit 7 Abbildungen ABSTRACT Contribution to the knowledge of the genus Coelotes (Araneae, Agelenidae) in alpine countries I: The species ocurring in Switzerland. — The author re-examined the genus Coelotes in Switzerland. The following species and subspecies could be verified: C. atropos, C. inermis, C. mediocris, C. terrestris, C. pabulator, C. rudolfi, C. pastor pickardi, C. pastor tirolensis. Special studies have been made in the pastor-group of high altitude localities in the southern alps. It seems evident that the structure of the genitalia and biogeographical facts are related to the glacial history of the French, Swiss and Italian alps. EINLEITUNG De LessERT nannte 1910 in seinem Katalog der schweizerischen Spinnen für das Gebiet der Schweiz fünf Coelotes-Arten: terrestris, atropos, inermis, pickardi und pabulator. Er konnte sich grösstenteils auf KULCZYNSKI abstiitzen, der 1906 in einer hervorragenden Uebersicht die bis damals bekannten Coelotes — Arten Europas über- arbeitet und neu dargestellt hatte. C. pickardi war seit 1873 in nur einem Individuum bekannt, als Fundort hatte O. P.-CAMBRIDGE „Schweiz“ angegeben. Die von MUELLER & SCHENKEL 1895 als C. ? pastor bezeichneten Weibchen aus dem Val Piora und dem San Bernardino hatte KULCZYNSKI in die neue Unterart pastor tirolensis gestellt, de LESSERT aber schob die Interpretation dieser Tiere hinaus bis Männchen vorlägen. Gleichzeitig bezweifelte er die Möglichkeit, die alten Tessiner Funde aus dem letzten Jahrhundert (C. ‚„solitarius“ u.a.) zuordnen zu können, weil kein Material mehr aufzutreiben war und sich die Syno- nymieverhältnisse als ausserordentlich verworren darboten. * Kirchrain 300, CH-5113 Holderbank, Schweiz. 314 RICHARD MAURER 1918 meldete SCHENKEL C. mediocris als neue Art für die Schweiz, 1923 glaubte er, aus Claro (TI) C. poweri identifiziert zu haben, 1925 entdeckte er C. rudolfi aus dem | Binntal (VS), den er später im Bedretto (TI) als häufige Art wiederfand. 1927 gelang es ihm, C. pickardi im Saastal (VS) wieder zu finden und auch das bis dahin unbekannte | Weibchen zu beschreiben. 1939, nach dem Fund von C. atropos im Lötschental (VS), | fasste er für die südwestliche Schweiz zusammen: „Wie bei Fiesch fehlt auch hier der | im Einzugsgebiet des Rheines (und in ganz Mitteleuropa) so häufige Coelotes terrestris, der demnach den Kamm der Berneralpen nicht überschreitet; wohl aber fanden sich auf der Lauchernalp, am Weg zum Lötschenpass, einige Exemplare des in der Schweiz | nur selten und sporadisch vorkommenden Coelotes atropos; für die Arten dieses Genus . aus den penninischen Alpen, C. pickardi von Saas und Zermatt, und C. rudolfi östlich : vom Simplon, scheint das Rhonetal eine unüberwindliche Schranke zu sein.“ Damit hatten sich die Kenntnisse um die Gattung stark erweitert. Viele Probleme aber blieben offen oder wurden in der Folge aufgedeckt, z.T. weil von einigen Stellen nur weibliche Tiere vorlagen. In den letzten Jahren nun wurden aus den südlichen Alpen ausserhalb der Schweiz mehrere neue Arten beschrieben, neue Synonymien postuliert, weitere Fundorte altbekannter Arten ermittelt. Einige der schweizerischen Funde erscheinen nun in neuem Licht. Da auch einige Irrtümer in die Literatur eingegangen sind, drängte sich eine Neubearbeitung der ganzen Gattung im Gebiet der Schweiz auf. Die vorliegende Studie behandelt insbesondere noch die bis heute zu wenig geklärten Verhältnisse der pastor — Gruppe, wobei die diesbezüglichen Betrachtungen auf den Raum zwischen Gran Paradiso und den lessinischen Alpen ausgedehnt werden mussten. Nur so lassen sich nämlich auch die Formen der südlichen Schweiz biogeographisch einordnen. Zu Dank verpflichtet bin ich insbesondere den folgenden Persönlichkeiten und Institutionen, sei es für die Ausleihe oder Überlassung von Material, sei es für wertvolle Diskussionen: Mme R. de BLAUWE, Bruxelles; Herrn Prof. Dr. P. M. BRIGNOLI, l’Aquila; Herrn Prof. Dr. R. HANTKE, Zürich; Herrn Dr. B. HAUSER, Genf; Herrn Dr. G. OSELLA, Verona; Herrn Prof. Dr. A. POLENEC, Ljubljana; Herrn Prof. Dr. W. SAUTER, Zürich; Herrn Doz. Dr. K. THALER, Innsbruck; Herrn Dr. J. WALTER, Zürich; Herrn Prof. Dr. H. ZoLLER, Basel; dem Naturhistorischen Museum in Basel (Leitung: Herr Prof. Dr. U. RAHM). Im systematischen Teil bedeutet ein Kreuz (+) vor zitierter Literatur, dass dieses Material von mir überprüft wurde. MG = Muséum d’Histoire naturelle de Genève, NHMB = Naturhistorisches Museum Basel. KATALOG UND KOMMENTAR 1. DIE ARTEN AUSSERHALB DER pastor-GRUPPE Coelotes atropos (Walckenaer, 1830) Literatur (nur Schweiz): 1910, Amaurobius atropos, LESSERT, Catalogue p. 461: Col du Marchairuz (VD), Salvan (VS), Zinal (VS). Alle früheren Zitate unter C. atropos s. LESSERT 1910: 461/62, 598! 1939, C. atropos, SCHENKEL, Revue suisse Zool. 46: 97; Lötschental (VS) DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 315 Neuere Nachweise: — 4 99, 19.7.1979 Zinal (VS), 1690 m/M (WALTER). — 14,1 9, 26.9.1979, Chenit (VD) (J. D. BOURNE). — 3 99, 29.9.1980, Mt. Tendre (VD), 1500 m/M, Waldweide mit Fichten, durchsetzt mit Kalk-Blockschutt. Population durchmischt mit C. terrestris (Coll. MAURER). | — 3 99, 18.7.1980, La Louére, Alpweide 2170 m/M, 2 33 Mase, Fichten-Lärchen- | wald, 1900 m/M (Val d’Herens, VS) (WALTER). Bemerkungen: Zwischen C. atropos und C. terrestris bestanden lange Zeit verworrene Verhält- nisse, die durch CHRYSANTHUS (1965) geklärt wurden. Für die Determination halte man sich an diese Arbeit oder an LOCKET & MILLIDGE (1953)/LOCKET et al. (1974). Gute Abbildungen liefern auch WIEHLE (1963) und de BLAUWE (19735). Über die genaue Verbreitung der west- und mittel- (+siid—) europäischen Art lässt sich nichts Endgültiges sagen, da bei früheren Autoren mit Verwechslungen gerechnet werden muss. Für die Schweiz gibt Abb. 5 die bis heute gesicherten Fundorte an. Ob sich die Angabe SIMON’s (1937) „Jura et Doubs: ft. de la Joux“ auch auf Schweizer Gebiet bezieht, ist unklar. Seine interessante Bemerkung (p. 1037) ,,dans le Jura, C. atropos est l’espèce des forêts de conifères et des tourbiéres, C. terrestris celle des forêts de chênes et de hétres... wäre der Überprüfung wert. Auf dem Mt. Tendre (VD Jura) konnten Populationen von C. atropos und C. terrestris gefunden werden, die vollstandig durchmischt sind! Coelotes inermis (L. Koch, 1855) Literatur (Schweiz): 1978, MAURER, Katalog, p. 60. TRETZEL (1952, 1955) hat sehr anschaulich die wesentlichen biologischen Unter- schiede dieser zu terrestris sympatrischen Art (in weiten Bereichen Europas, in der Schweiz mit Ausnahme des Alpenraumes und des westlichen Juras) herausgearbeitet. Abb. 5 gibt die bisherigen Fundorte in der Schweiz, Abb. 4 die Hohenverbreitung. Die Art tritt in Osteuropa gemainsam mit C. solitarius L. Koch (C. poleneci Wiehle) auf. Coelotes terrestris (Wider, 1834) Literatur (Schweiz): 1978, C. terrestris, MAURER, Katalog, p. 61. Neuere Funde aus Alpen und Jura: — 5 99, 10.6.1979, Maderanertal (UR), zw. Pt. 1185 und 1462 m/M, längs Chärstel- enbach (Coll. MAURER), — 299, 20.7.1979, Realp (UR), 1680 m/M, südexponierte Alpweide mit Quellhorizonten (Coll. MAURER), — 2 $4, 1 9, 20.7.1979, unterhalb Gletsch (VS), 1569 m/M, lichter Fichten-Larchen- wald (Coll. MAURER), — 1 Q, 21.7.1979, Pian Segno südlich Lukmanier (TI), 1680 m/M, mit Fichten durch- setzte Weide unterhalb der Arvenzone (Coll. MAURER), 316 RICHARD MAURER — 2 99, 21.7.1979, Oberalppass (GR), 1900 m/M, Alpweide mit Zwergsträuchern durchsetzt (Coll. MAURER), — 244,8 99, 11.8.1979, Alp Plazer (GR), südlich S-charl, 2100 m/M, im Übergang Weide — Arvenwald auf verwachsener Geröllhalde (Coll. MAURER), — 2 99, 22.9.1980, Mt. Tendre (VD Jura), Waldweide, mit Fichten durchsetzt (gleich- zeitig mit C. atropos!), (Coll. MAURER). Bemerkungen! (s. auch C. atropos): C. terrestris, in der Schweiz nördlich der Alpen ausserordentlich häufig in Buchen- | wäldern, vermag sich auch im Alpenraum erfolgreich zu behaupten. Die Grenze der | Höhenverbreitung dürfte heute bei 2200—2300 m/M liegen. So erstreckt sich das | Verbreitungsgebiet im Kanton Graubünden bis hart an die Wasserscheide von süd- : lichen Inn — Zuflüssen (Alp Plazer). Hier: sind die Tiere sehr gross und wesentlich dunklcı gefärbt als üblich. Auf dem Lukmanier konnte die Art nicht nachgewiesen werden. hingegen vermochte sie den Pass nach Süden über die Arvenzone hinaus zu überschreiten bis hinunter zum Fichtenbestand der Pian Segno. Tiefer im Tal wird sie durch C. mediocris abgelöst, der sich, aus dem Süden einwandernd, bis weit in die Alpentäler vorgeschoben hat (so auch im Münstertal). Entgegen der Annahme SCHENKEL’S (1939) konnte C. terrestris auch ins oberste Wallis eindringen (Fundort unterhalb Gletsch), sodass aus diesem Kanton nun vier Coelotes-Arten bekannt sind. Auf der Nordabdachung der Alpen sowie in den schweizerischen Voralpen bis zur Südgrenze von C. inermis ist terrestris die einzige Art der Gattung. Im südwestlichen Jura auf schweizerischem Gebiet tritt C. terrestris sympatrisch mit C. atropos und C. pabulator auf (Mt. Tendre!). Horizontale Verbreitung in der Schweiz: Abb. 5. Coelotes mediocris Kulczynski, 1887 Literatur: 1887, C. mediocris n. sp., KULCZYNSKI, Rozpr. Akad. Krakow 16: 274, 337—342, fig. 52—56; Suldental. 1906, Amaurobius mediocris, KULCZYNSKI, Bull. Inst. Acad. Sc. Cracovie 1906: 448—450, fig. 18, 34, 49, 57. +1923, A. mediocris, SCHENKEL, Verh. naturforsch. Ges. Basel 34: 117; Fuldera- Valchava (GR); 1 ©, Tube Nr. 1986 NHMB. ausserdem: 1973a, C. ruffoi, de BLAUWE, Bull. Inst. r. Sc. nat. Belg. 49: 92. 19735, C. ruffoi, de BLAUWE, Memorie Mus. civ. Stor. nat. Verona 20: 270. 1975, C. ruffoi, de BLAUWE, Boll. Mus. civ. Stor. nat. Verona 2: 147. 1977, C. ruffoi = C. mediocris, BRIGNOLI, Quad. Circ. speleol. ,,V. Rivera“ 2: 19 (weitere Lit. s. hier). Neuere Nachweise: — 1g, 2 99, 21.7.1979, Olivone (TI), 1000 m/M, steiler, ostexponierter Buschwald mit Hasel, Esche, Weiden (Coll. MAURER), 1 Biologie: s. TRETZEL 1961. DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 317 — 1 9, 5.8.1979, Lüsai (GR), 1880 m/M, unter Stein an Strassenböschung in lockerem Lärchenwald (Coll. MAURER). — 8099, Valchava-Fuldera, 1580 m/M, Plazzaraun (GR), unter Steinen in einer stark verwachsenen Geröllhalde, die als Waldweide genutzt wird, mit lockerem Lärchen- bestand (Coll. MAURER), — 2 99, 18.7.1980, Forno (Piemont), 1010 m/M, Buchenwald (Coll. MAURER), Bemerkungen: C. mediocris ist eine in Taster, Epigyne und Vulva zweifelsfrei charakterisierte Art der südlichen Alpen zwischen dem Gran Paradiso und den Trientiner Alpen, die auf die Höhenstufe zwischen 1000 und 2000 m beschränkt ist. In dieser Höhenlage dringt sie bis in die hintersten Winkel von nach Süden in den Po entwässernden Talsystemen (Suldental, Münstertal, Val Blenio und vermutlich auch andere). Ein isolierter Fund liegt in den ligurischen Alpen (die mittelitalienischen Nachweise von ,,mediocris“ bzw. zangherii sollen hier ausser Betracht bleiben). In Frankreich fehlt die Art, ebenso von den venetianer Alpen her ostwarts. 2. GLIEDERUNG DER pastor-GRUPPE BRIGNOLI (1977) umreisst innerhalb der Gattung Coelotes eine pastor-Gruppe. Dieser Ansatz ist zweifellos gerechtfertigt. Die bisherigen Interpretationsversuche der hochalpinen Coelotes — Funde mussten allerdings aus zwei Gründen unzulänglich bleiben: Wegen der Seltenheit der gefundenen Männchen einerseits, der quantitativ und qualitativ unvollständigen Vergleiche der Vulvenbilder anderseits. Da neben genitalmorphologischen Analysen insbesondere auch biogeographische Überlegungen in die Bemühungen um eine evolutionsnahe Systematik einzubeziehen sind, erwies sich die Überprüfung von Material aus den verschiedenen Regionen des Alpenbogens als unerlässlich. Eingehende Vergleiche führten nun zum Schluss, dass die hochalpinen Vertreter der Gattung fast zwangslos in eine pastor-Gruppe im engeren Sinne und eine pastor- Gruppe im weiteren Sinne untergliedert werden können. Diese beiden Gruppen lassen sich schematisch nach folgender Übersicht unterscheiden, wobei naturgemäss einmal die eine, ein andermal die andere Merkmalskombination dominiert (Tabelle 1). Besonders kritisch mussten bei der Analyse folgende Probleme betrachtet werden: Das Vulvenbild der als ,,C. pastor“ publizierten Funde, sowie die morphologischen und biogeographischen Beziehungen zwischen ,,C. pastor tirolensis“, ,,C. pickardi* und „C. rudolfi“. Die Interpretation der Befunde muss hier vorweggenommen werden; sie wird in den folgenden Abschnitten sowie in der Parallelpublikation (MAURER, in Vorber.) verständlich gemacht: C. pickardi hat wie C. p. tirolensis Unterart-Rang zu beanspruchen. ,,C. pastor“ östlich des Gardasees ist als neue Unterart zu betrachten: C. p. lessinensis. Sie wird in den karnischen Alpen durch C. alpinus abgelöst. Das Weibchen von C. cooremani gehört mit grösster Wahrscheinlichkeit einer weiteren Unterart, C. p. cooremani an, währenddem das Männchen identisch mit C. rudolfi ist. Alle diese Unterarten können zusammengafasst werden als pastor-Gruppe im engeren Sinne, eingeschlossen die Nominat-Unterart. In einer pastor-Gruppe im weiteren Sinne treten hinzu: C. poweri, C. osellai, C. pabulator, C. rudolfi und C. alpinus. Rev. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 21 318 RICHARD MAURER TABELLE 1 Gliederung der pastor-Gruppe Merkmal pastor-Gruppe s. str. pastor-Gruppe s. lat. Genitalmorphologie 3: Patellarapophyse ventrale Stützlamelle 9: Epigyne Vulva Verbreitungsgebiete Ausdehnung Arealüberschneidungen Weitere Merkmale Bekannte Vertreter schlicht, gestreckt, Ende in Lateralansicht abgerundet breit; gerade oder schräg abgeschnitten pastor-Grundform, je — doch intersubspezifisch schlecht unterscheidbar einheitlicher Bautyp, aber intersubspezif. deutliche Unterschiede (s. Abb. 1-3) eher kleinflächig (Ausnahme C. p. pastor) innerhalb der Gruppe s. str. keine oder nur geringfügige Uberschneidungen Luxurierende Formen: bis über 15 mm Körperlänge und 8 od. mehr Zähne d. unteren Chelizerenfalz- randes, insbesondere bei Höchstfunden C. p. pastor, C. p. cooremani, C. p. pickardi, C. p. tirolen- sis, C. p. lessinensis interspezifisch verschieden, Ende ausgerandet, einge- buchtet, abgestutzt, etc. abgeleitete Formen: nadel- förmig bis herzförmig zugespitzt + deutlich verschieden von pastor + abweichend vom pastor- Bautyp H meist grossflächig und z.T. aufgesplittert starke Arealüberschneidungen mit Unterarten der pastor- Gruppe s. str. sowie mit Arten der Gruppe s. lat. Grosse Körperlänge besonders bei C. pabulator in den Meeralpen. Bezahnung normal. C. pabulator, C. poweri, C. osellai, C. rudolfi, C. alpinus Diese zum Teil neue Behandlung längst bekannter Formen entspricht ganz den Erwägungen, die NApic (1980) für Orthopteren der Gattung Ephippiger angestellt hat. C. pastor pastor und C. pastor lessinensis ssp. n. werden an anderer Stelle publiziert (MAURER, in Vorber.). DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 319 3. DIE UNTERARTEN DER pastor-GRUPPE IM ENGEREN SINNE Coelotes pastor tirolensis Kulczynski, 1906 Literatur: 1887, C. pastor?, KULCZYNSKI, Rozpr. Akad. Krakow 16: 274-275, Tab. VIII, f. 60. 1906, Amaurobius p. tirolensis, KULCZYNSKI, Bull. Inst. Acad. Sc. Cracovie 1906: 458—460 (ad part., die Tiere von MUELLER & SCHENKEL 1895 — S. Bernardino, Val Piora — gehören zu C. rudolfi), f. 11, 13, 51, 64. Überprüftes Material aus dem Gebiet der Schweiz: — 19, „zw. Sta Maria u. Stilfser Joch, Don. Dr. MISLIN 1937“, Tube 1987, NHMB. Neuere Nachweise: — 15 99, 1 3, Piz Umbrail (GR), 13.8.1979, 2400—2700 m/M, Alpweiden (Coll. MAURER). — 6 99, Piz Umbrail (GR), 4.8.1980, gleiche Stelle wie oben (Coll. MAURER). Bemerkungen (vgl. Abb. 1): KULCZYNSKI beschrieb 1906 die Unterart aufgrund des früher gefundenen Materials vom Stilfser Joch, der Korspitze, des Suldentals und des Piz Umbrails. Die Diagnose stützt sich beim Männchen auf den schräg abgestutzten Konduktor (bei p. pastor gerade), beim Weibchen im wesentlichen auf die kurzen Epigynenzähne, welche mit ihrer Spitze die Mittellamelle nicht erreichen, sowie die charakteristische Form der seitlichen Verdunkelungen dieser Lamelle. Die eigenen Aufsammlungen vom Piz Umbrail bestätigen die Diagnose beim Männchen, wobei unter Berücksichtigung weiterer Funde eine begrenzte Variabilität in der Gestaltung des Endbereiches des Konduktors zu bemerken ist. Ergänzungen sind jedoch vor allem im weiblichen Geschlecht am Platz: Länge der Tiere. Die weiblichen Tiere meiner Aufsammlung vom 13.8.1979 am Piz Umbrail verteilen sich auf folgende Längenintervalle (excl. Spinnwarzen): 12,5 mm und weniger: 3 Ind./13—14 mm: 9 Ind./ mehr als 14 mm: 3 Ind. Gegenüber dem Paralectotyp von C. pastor SIMON mit 9,5 mm (de BLAUWE 1973) sind die 9° dieser Population vom Piz Umbrail ausserordentlich gross. Chelizerenbezahnung. Die Bezahnung des hinteren Chelizerenfalzrandes weicht in den meisten Fällen von der angeblich gattungskonstanten Konfiguration ab: Anzahl Zähne Anzahl Tiere (Piz Umbrail, links rechts August 1979) 3 3 2 4 3 4 3 4 6 4 4 D 4 5 2 (inkl. 9 der Tube 1987 NHMB) 320 RICHARD MAURER | | | | | | | | | | lc ABB. 1. Coelotes pastor tirolensis. a. $ Taster von ventral — b. 3 Taster von lateral — c. Epigyne/Vulva. Population vom Piz Umbrail (GR) (Coll. MAURER). Massstab % mm. DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 321 Im Durchschnitt ergibt das 7 Zähne pro Tier, d.h. einen — wenn auch kleineren — Zahn mehr als bei den übrigen Vertretern der Gattung. Epigyne. Die äusserliche Gestalt der Epigyne ist sehr variabel (Abb. 1) obwohl das „Durchschnittsindividuum“ durchaus der Darstellung KULCZYNSKI’s (1906) entspricht. Auffällig ist die dem Epigynen-Vorderrand vorgelagerte Einsenkung, die bei 13 der 15 Tiere beobachtet werden konnte. Vulva. Auffällig ist die ausgeprägt wulstige Ausgestaltung der Vulva, die weitgehend konstant erscheint (Abb. 1). Sie bringt die beste Abgrenzung des weiblichen Geschlechts von anderen pastor-Unterarten. Zusammenfassend lässt sich das weibliche Geschlecht der Population am Piz Umbrail mit folgenden Zusatzmerkmalen charakterisieren: Meist ca. 7 Zähne am hinteren Chelizerenfalzrand, meist Eindellung vor der Epigyne, stets auffällig wulstige Aus- bildung der Vulva. Horizontale Verbreitung: Bergamasker Alpen, Ortler- und Adamello-Gruppe. Der westlichste Fundort (Grigna) liegt neben dem Lago di Lecco, der östlichste ist der Monte Baldo, der nörd- lichste der Piz Umbrail. Zwischen Veltlin und Engadin (Berninamassiv) fehlen bis heute Nachweise von Coelotes. Arealüberlappungen mit C. rudolfi sind nicht bekannt, am Ostrand überschneidet das Verbreitungsgebiet schwach mit demjenigen von C. p. lessinensis. Im übrigen scheint C.p.t. der einzige hochalpine Vertreter der Gattung in seinem Verbreitungsgebiet zu sein. Im Umkreis des Piz Umbrail wurde genauer nach Coelotes gesucht. Es konnte dabei festgestellt werden, dass das Areal offenbar in eng begrenzte und isolierte Teil- populationen zerrissen ist, die über grosse Distanzen voneinander getrennt sind. Es kann also in der gleichen Gebirgskette keinesfalls mit einer gleichmässigen Verbreitung gerechnet werden. Höhenverbreitung: ca. (1541 ?—) 1800—2700 m/M (—3000 ?). Coelotes pastor pickardi O. P. — Cambridge, 1873 Literatur: 1873, Coelotes pickardi, O.P.-CAMBRIDGE, J. Linn. Soc. London 11: 537 (3). 1906, Amaurobius pickardi, KULCZINSKY, Bull. Inst. Acad. Sc. Cracovie 1906: 460— 462, f. 35, 50, 61 (6). 1910, A. pickardi, LESSERT, Catalogue, p. 465. +1927, C. pickardi, SCHENKEL, Revue suisse Zool. 34: 231, 257—259 (3, 2), Saas-Fee; Tube 1988, NHMB. Weiteres überprüftes Material und neuere Nachweise: — 3 99, Grächen (VS), 1915, Tube 122c, NHMB (eingeordnet unter C. pastor). — 9 99, Simplonpass (VS), 20.7.1980, ab 2100 m/M und höher, unter Steinen in halb eingewachsener Geröllhalde in W—Exposition; viele 2? mit Cocons, einige mit geschlüpften Jungtieren (Coll. MAURER). Bemerkungen: Pickardi ist eindeutiger Vertreter der pastor-Gruppe im engeren Sinne und ist in den gleichen systematischen Status zu versetzen wie C. p. tirolensis. Für die Beschreibung 329 RICHARD MAURER ABB. 2. Coelotes pastor pickardi. a. 3 Taster von ventral. — b. & Taster von lateral. — c. Epigyne/ Vulva (NHMB). Massstab Y mm. (Abb. 2b nicht massstäblich). DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 323 sei auf KULCZYNSKI (1906) und SCHENKEL (1927) verwiesen. Zum aequivalenten Ver- gleich mit den anderen Unterarten werden hier nochmals Abbildungen der Geschlechts- organe beigefügt, ergänzt durch das Vulvenbild. Sımon (1937: 1035, Fussnote 2) bemerkt: “C. Pickardi... n’est pas synonyme de C. solitarius comme je le supposais, mais bien plutôt une légère variété de C. pastor.“ Horizontale Verbreitung: Bis vor kurzem war C.p.pickardi nur aus den beiden Nachbartälern der Saaser und der Matter Vispa (VS) bekannt gewesen. Die neuen Funde vom Simplon und insbesondere vom Mte Zeda, der orographisch zu einem anderen Gebirgskomplex gehört, deuten ein weiteres Verbreitungsgebiet an, dessen Südgrenze vorläufig noch unklar ist. Die Unterart könnte auch im Gran Paradiso vorkommen. SCHENKEL’S . C. pastor vom Mte Rosa (1937) dürfte mit ziemlicher Sicherheit pickardi sein. Ander- seits erwähnen MUELLER & SCHENKEL (1895: 749) unter ,,C. atropos“ auch ,,Sass im Wallis“. Die übrigen unter diesem Zitat angeführten Tiere beziehen sich auf C. terrestris; die Epigyne von pickardi könnte dannzumal durchaus mit derjenigen von C. terrestris verwechselt worden sein. Jedenfalls ist es tiergeographisch unmöglich, dass terrestris oder atropos im Saastal hätte angetroffen werden können. Höhenverbreitung: 1700—3148 m/M. 4. DIE SCHWEIZERISCHEN ARTEN DER pastor-GRUPPE IM WEITEREN SINNE Coelotes pabulator Simon, 1875 Literatur (Schweiz): +1910, Amaurobius pabulator, LESSERT, Catalogue, p. 463; La Döle. Weiteres überprüftes Material: — 509,1 3 Taster, La Dole (VD), juillet; Ag 11, MG, Coll. de LESSERT. — 999, La Döle, mai; Ag 11, MG, Coll. de LESSERT. — 3 99, Mt. Tendre (VD), Ag 11, MG, Coll. de LESSERT. Neuere Nachweise: — 3 29, Mt. Tendre (VD, Jura), 1.10.1980, 1466 m/M, Weide oberhalb der Baum- grenze, durchsetzt mit einzelnen Fichten (Coll. MAURER). — 2 22, Dent de Vaulion (VD, Jura), 30.9.1980, 1482 m/M, Weide oberhalb der Waldgrenze (Coll. MAURER). Bemerkungen: Sımon (1937: 1037, Fussnote) bezweifelte die Richtigkeit der Determination de LesserT’s: ,,R. de Lessert l’indique cependant de la Döle (1680 m) dans le canton de Vaud, ne serait-ce pas plutöt le C. pastor (?).“ Die Überprüfung des Genfer Materials hat indessen gezeigt, dass an der Deutung de LESSERT’s nicht zu zweifeln ist. Wurde die Unsicherheit Sımon’s durch zoogeographische Erwägungen hervorgerufen, so stützen gerade pflanzengeographische Befunde die Annahme, la Döle, Mt. Tendre und Dent de Vaulion markierten wahrscheinlich die nördliche Verbreitungsgrenze der Art: Das Ausklingen von Pflanzenarten der französischen Alpen im Jura Richtung Nordosten ist ein wohluntersuchtes Phänomen (vgl. BECHERER 1972). 324 RICHARD MAURER ABB. 3. Coelotes rudolfi. a. 3 Taster von ventral. — b. 4 Taster von lateral. — c. Epigyne/Vulva (NHMB). Massstab % mm. (Abb. 3b nicht massstäblich). DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 325 Coelotes rudolfi (Schenkel, 1925) Literatur: +1925, Amaurobius rudolfi, SCHENKEL, Revue suisse Zool. 32: 274, 312—315; Binntal (VS); Tube 1991 a NHMB. +1926, A. rudolfi, SCHENKEL, Revue suisse Zool. 33:309; Binntal (VS). +1929, Coelotes rudolphi, SCHENKEL, Revue suisse Zool. 36: 2, 11; Bedretto (TI); Tube 1991 b NHMB. +1895, C.? pastor, MUELLER & SCHENKEL, Verh. naturforsch. Ges. Basel 10: 749; S. Bernardino, Val Piora (TI); Tube 122 a NHMB. +1906, A. pastor tirolensis ad part., KULCZYNSKI, Rozpr. Akad. Krakow 1906: 458—460 (soweit die im letzten Zitat erwähnten Tiere vom San Bernardino und dem Val Piora gemeint sind). 1910, — LESSERT, Catalogue p. 464, Fussnote 1. +1918, A. atropos, SCHENKEL, Verh. naturforsch. Ges. Basel 29: 94; Claro (TI). +1923, A.? poweri, SCHENKEL, Verh. naturforsch. Ges. Basel 34: 117; Claro (TI); Korrektur der Angabe von 1918; Tube 1989 a, NHMB. +— 2 29, San Bernardino, MG, Coll. de LESSERT, sub ,,C.? pastor SIMON, exemplaires de la Coll. M+S.“ Ausserdem: (+) 1975, C. cooremani, de BLAUWE, Boll. Mus. civ. Stor. nat. Verona 2: 147 ff: d = C. rudolfi SCHENKEL syn. nov., Lago del Mucrone, Gran Paradiso (Paratypen wurden überprüft) 2 = C. pastor cooremani, comb. nov. (1977, C. rudolfi = C. mediocris, BRIGNOLI, Quad. Circ. speleol. ,,V. Rivera“ 2:19— diese Synonymisierung ist unzutreffend) Neuere Nachweise: — 292,1 8, Ronco (Val Bedretto, TI), 20.7.1979, 1500 m/M, Heuwiese (Coll. MAURER). — 1 9, Mte Gradiccioli (TI), 1935 m/M, 18.9.1979 (Leg. A. HANGGI, Bern). Bemerkungen: Der ausgezeichneten Beschreibung von SCHENKEL (1925) werden hier noch exaktere Abbildungen des Tasters und der Epigyne beigefügt und um die Darstellung der Vulva ergänzt (Abb. 3). Die Strukturen der Vulva sind nur schwer sichtbar, da alle chitinisierten Teile von tiefdunkler Farbe sind. C. rudolfi muss als eigenständige Art der pastor-Gruppe im weiteren Sinn aufgefasst werden. Sie weist keinerlei Beziehungen zu C. mediocris auf. Die von MUELLER & SCHENKEL (1895) unter ?pastor publizierten Weibchen vom Val Piora und dem San Bernardino — von KULCZYNSKI (1906) C.p. tirolensis zugeordnet — gehören eindeutig zu rudolfi, wie auch die Tiere aus der Sammlung de LesserT’s, die offensichtlich der gleichen Serie entstammen. Dasselbe gilt für die beiden Weibchen, die SCHENKEL 1918 unter C. atropos, 1923 aber unter C.?poweri gestellt hatte. Horizontale Verbreitung: Oestlichster Bereich der Walliser Alpen, Tessiner Alpen, südlicher Bereich der Adula-Alpen. In diesen Gebieten treten offenbar keine Arealüberschneidungen mit anderen Vertretern der pastor-Gruppen auf. Im Val Piora ist das sympatrische Vor- kommen von rudolfi und terrestris sehr wahrscheinlich. Die Südgrenze lässt sich noch 326 RICHARD MAURER nicht mit Sicherheit umschreiben (Alpi Cozie?), da die Differenzierung zu C.p.pastor im weiblichen Geschlecht noch nicht genügend sauber herausgearbeitet ist. Die Funde von Männchen am Lago del Mucrone und im Gran Paradiso — Gebiet (sub C. cooremani, de BLAUWE 1975) sowie die verschiedenen Abbildungen bei de BLAUWE 1972/1975 zeigen deutlich, dass auch Di CaporIacco 1928 C. rudolfi vorgelegen haben könnte. Hohenverbreitung: Ab (1200—) 1800—2800 m und höher. a © 35.6 a 5 ® 5 pè a 2 oa © n 550 o à 5 © > NO > ce n = 2 © 2 a g = & AE 5 à. = è o a © © _ = = Saw: go È o = à a © E inermis pabulator terrestris ABB. 4. Höhenverbreitung der Coelotes-Arten der Schweiz. Links Nordschweiz mit Jura, rechts Alpen- südseite. Punktierte Linie: Schneegrenze, strichpunktiert: Waldgrenze. Als Vergleichsmöglichkeit innerhalb der pastor-Gruppe wurde zusätzlich noch C. osellai aus den Alpi Marittime/A. Cozie eingezeichnet. ZUM EVOLUTIONSPROBLEM DER PASTOR—GRUPPE Die Coelotes-Formen der südlichen Hochalpen von Frankreich bis Jugoslawien gehören alle in die pastor-Gruppe. Wie konnte die in den vorangegangenen Kapiteln erläuterte morphologische Aufsplitterung zustande kommen, und wie ist das vorliegende Verbreitungsmuster zu erklären ? Im Allgemeinen wird angenommen, dass für Coelotes vergleichbare Invertebraten eine Entwicklungszeit zur Ausdifferenzierung in ,,Unterarten“ oder „Arten“ erforderlich ABB. 5. Fundorte von C. terrestris, atropos und mediocris. Bei mediocris sind alle bekannten Funde eingetragen (inkl. ,,C. ruffoi* De BLAUWE: s. BRIGNOLI 1977), bei terrestris und atropos nur diejenigen aus der Schweiz. C.terrestris(CH) À C.atropos (CH) % C.mediocris DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 327 2000 m/M A Ty Sy ù a QE > NM TON = apr REN 328 RICHARD MAURER war, die eine Berücksichtigung des eiszeitlichen Geschehens notwendig macht. Mass- gebend sind dabei zur Hauptsache die Zeiten der grössten Vergletscherungen, weil damit fast alle Lebensgemeinschaften des vereisten Gebietes vernichtet wurden und die Besied- lung neu von refugialen Gebieten her zu erfolgen hatte. Am südlichen Alpenrand, der für unsere Betrachtungen von Bedeutung ist, schob sich einerseits das Eis zwischen emporragende Bergketten in die äussersten Randlagen, wobei diese als ,,Massifs de Refuge“ wirkten (HOLDHAUS 1954). Daneben aber existierten mehrere isolierte, aus dem Eis ragende Gebirgsstöcke, denen als Nunatakker eine historisch-biogeographische Funktion zugeschrieben wird (JANETSCHEK 1956, SCHMÖLZER 1962). Massifs de Refuge und Nunatakker sind einerseits für die Ausdifferenzierung von Formen, anderseits für die spät- und postglaziale Wiederbesiedlung ausgeräumter Gebiete auch für die Gattung Coelotes von zentraler Bedeutung. Die Frage der Überlebensmöglichkeit für Vertreter dieser Gattung muss von den Umweltbedingungen her beurteilt werden, wobei folgende Fragen heute angegangen werden können: — Welches waren Lage und Ausdehnung der Refugien während der grössten Ver- gletscherungen? Wie hat man sich Klima und Vegetation zu jenen Zeiten vorzu- stellen ? — Diese historischen Befunde sind zu vergleichen mit aktuellen Verhältnissen in Höchstlagen von Coelotes. Der zweite Problemkreis um den Beitrag dieser Refugien zur Erklärung der Evo- lution in der pastor-Gruppe hat sich mit folgenden Aspekten zu befassen: — Wie sind die verwandtschaftlichen Beziehungen bei den bekannten Formen der pastor-Gruppe zu bewerten ? — Welches waren die mutmasslichen Speziationsmechanismen ? — Mit was für Entwicklungszeiten und Wanderungsgeschwindigkeiten ist zu rechnen ? 1. LAGE UND AUSDEHNUNG DER REFUGIALGEBIETE AM ALPENSUDRAND, VEGETATION HANTKE (in Vorber.) liefert die neueste kartographische Ubersicht und Zusammen- fassung über die Problematik eisfreier Gebiete zwischen Aostatal und Gardasee. Nach neueren Forschungsergebnissen waren die vor-risszeitlichen Vereisungen nicht weniger umfangreich und einschneidend als die Risseiszeit selbst. Diese bot so anspruchsvollen Tieren wie Coelotes auf inneralpinen schnee- und eisfreien Plätzen mit Sicherheit über- haupt keine Überlebenschancen, nicht einmal auf randnahen Nunatakkern. Als einzige Refugien in der vorletzten Eiszeit kommen die äussersten Gebirgsteile am Alpensüdrand in Frage, zwischen denen die Eislappen in Endlage verharrten. Auch in der Würm- ABB. 6. Fundortskarte von C. inermis (nur schweizerische Nachweise eingezeichnet) und aller auf diesem Kartenausschnitt repräsentierten Vertreter der pastor-Gruppe. Berücksichtigt sind nur selbst überprüfte Funde, mit Ausnahme einiger Nach — weise von C. pastor pastor, bei denen R. de BLAUWE (19735, 1975: ,,C. pastor“) in derselben Sammelprobe gleichzeitig 3 und 9 vorgelegen haben. Nicht berücksichtigt sind Angaben von SIMON (1937), Di CAPoRIACCO (1922, 1927, 1928, 1932) und Denis (1963), deren Material untersucht werden müsste. Coelotes inermis (CH) pastor—Gruppe s.str. C.p.pastor C.p.cooremani n © V C.p.pickardi # C.ptirolensis O C.p.lessinensis DIE GATTUNG COELOTES IN DER SCHWEIZ 329 pastor-Gruppe s.lat. % C.pabulator A C.rudolfi A I ad zsıunispidg? u9$riqn UOA YOIPINIp ANBI91 OH {QUIOY 9[PSEQ Sydey ‘JUU91)98 UIUOZEWISE]T SAG ANPJ9I yoinp ‘(EUBIO UQUI9J JUL) USJ[OZIUSULIIT Jop USIONYeA 981IPOIU ANEJOI : XX PIO FIORONI 360 (SI/p ‘qaqv) puep]iq stupida u9398 UNPJIJUOH uaumjy pun puolaryoejop sıunppıdg sne YSIS Sffpzfesegg 9SIUIONGOIS :TIIX (bI/p ‘aqw) Iq[OMOBIOA 9Q9M989PUI Sep u9393 sıulopıdg sne yoemyos (SNIOSJONN WOGJOIS HU) 9J[9Z -jeseg sanyodsoid 98IUI9N{JOI8 : [IX (71/£ ‘aqv) U9II9ZPUBAA U9]s19 Jap o3e]uy :IIIX (ET/E ‘aqw) PU9S19IU98)9P SIUI9PIdA sne Yds 9J[9Z -Jeseg sAnyodsoid 98IUI9XJOIS :IIX (ET/T ‘aqv) SUNSUIEMIOA UI usjjpzpue My pun AIOZIESEY :IITX (TI/7 ‘99V) SUNJUOIISSUPT Ul OM sop Sunyoruyxgqy WBpusuulsaq ‘JJosejosue uojjozuopog :TIX (IT/T ‘99V) JOSEJSQOMOSIPUI IOI} 'L'Z ‘iqiejosue jayunp ewse]g-]J[ozjeseg sojexide ‘SIWIO sn yqey OM :IX (01/7 “99V) 1][93S98 SEIYOS QUIOYI[OZPUEAM DAT} NadsoId "IQTOMIFLIOA aqoMadapurg SEP u9393 sıwu1apıdg sne YIBMUYIS (SNJOSTPINNY W9ggo1d JU) S]IOZ -Jeseg oanyodsoid 9SIUION{OIS : x (ON) SUBZIO IYISIINITTOM (e1/r ‘qaqv) UIJ[PZZINIS 9.19ydııod aura} { pUOJOIUIOZOS * L'Z SUdTJOZUIOTYIS Sfewyds Iy9S ‘OYOY ANP[OI !XX USJPPZZINIS 91oydr1od ours} : UO[[JOZUITO]YIS auyOou pun 9}191Q IJ9S !XX IIIAX wnIpels Ul SIM ‘XX DSO4119 2UOPI]T sıapdjna sndo190 03.40 DINDUOSAF 361 EPIDERMIS- UND SAUGNAPFENTWICKLUNG (OCTOPODEN) (oz/r 'aqV) Jydeppsge Y.ıejs udOZpueAA, -UIYIOIISZYIAINP ymU939[93 19PO PUSU2JS.10A Sydeg.ogosıunppidg UOA OY (61/+ 'aqV) “XX jopyiqoessne jasoyuntyD :IITAX (81/+ G9) J9SPJSQIMOBOPUI 9J91 ‘LZ : UOSUOBMIDA U9I[9ZPUEAA pun offozjesegg :IAX (L1/r 'aqV) uoqosuin UEIQUOM JOYOIP UOA ON ‘1199e|jodue uo]jozuopog (91/r ‘QIV) iqiejosue Jopyunp ewse]d[oz|eseg “AX SUdTJOZPURAA U9JSIO JOp 98EIUY : AIX (LI/E ‘qqw) yyoeyosqe usjppzpue MM :PUIYSIS.IOA Sydeg-agosıulapıdg UOA OM XX (OX Sep SunsosuryioA JOAISSIZYNS 19}UN) S[989Y -UHIUD sop Sunprayssqy :TITAX (ST/E 'aqV) jlosejosue uo]jpozuopog : AIX (91/7 ‘aqv) uonYnp>y ur usjjpzpueM ‘U9U901q98491nP JJ0 ON XX (sı/z ‘qaqv) PUSYIISIOA 9U98]F19q0 -SII9PIdA UOA yes OM XIX (rI/z ‘qqv) (PFSyuNIyy win wnel -[yoH uases yone) usgagum UQUBIQUOIN USYSIP UOA OY (OM Sop SUNIOSULTIIA JOAISSOZYNS 19}UN) sjosoyUnIyD sop Sunproyosgy Jop uulsog : [JAX PIO FIORONI 362 (17/4 'aqV) pquosaduro ejndny 980 -19499q Ul YIEIS WNNq{2)99Y ‘JZu91898qt 2{9M939pUIS WIOA JIBYOS (anyepnysnwäurg yu) epndnJ :IAX WIY/US 9 sıq (ez/r ‘aqw) jonoposue epndn ‘sumnq -8J99Y Sop SUnyuosurg ya] : AK wıy/ug S SIQ : AIX (zz/r ‘qaqv) (ySıpnop Arsuferydeig) stunpnqe}99% sop 938[UY spe [oud soyYOIPIOA :TIIX uny/us €—T (I7/r ‘99V) aided Sysdeg IYSS :IIX (17/£ ‘aqv) (enon Joep UON21Y9S —) AINSOd-SVd swnjngeI39V sop SIUIOPIdA :TAX (07/£ ‘99V) yous SUMngIipunjuy sop stunIoprdg ‘SIUUIOJIoyoeq eindng :JAU9SOBUIS YARIS WNNqEJ29Y : AK (61/£ ‘997) 1Z19598qe oqomosopulg WOA epndn ‘SUMINAE)99Y sap SUNHUISUIA : ATX wıy/us € (8T/€ ‘aqw) oyided Opuopiom JOUOU yaseı ‘ayoeyy :IIX (07/7 ‘aqv) (ySıynap Arsuferydeig) IZIs98ge oqomosopulg WOA eindny :TAX (61/7 ‘aqv) sunjngeIsoy sop sdeJuv spe [PYNAH SoyyoIpIoA :AX (81/7 'aqV) oıpdeg ayouss :ITIX wıy/ug ¢<—Z (LT/T ‘aqv) gyideg ayoey :IIX (us) aydeusnes DSO4119 2U0p2]T sıavdjna Snd012Q 0340 DINDUOSAP 363 EPIDERMIS- UND SAUGNAPFENTWICKLUNG (OCTOPODEN) uny/us 018 (97/r 'aqV) emonnI JOp SUNIIUIIZIG FAISUZUI -UI9YIOH U9}1OIUIOZOS JILU swnjngipunjuj sop stuniopıdAq nyepnysnus3ueT pun -SUTY Jaydıpnap Ayas wu eyndnyg XX wıy/iyour + US g :XIX wıy/us L sıq (sz/r ‘aqv) yorpnep Uo1]FuedIe]nqe}ooegng uny/us e_7 (ez/z 'aqV) Injen ysnyy 9JISIZU9IOHIP uray you ‘wnpngıpunjuf pun wunjnqezIy UI SUNIOPII[H sulay you Jaqe WUIV/US € -Iyayıo IIIAX UUNIPEIg WI SIM ‘XX swnngipunyuf sop sIUL.IOPIdZ i XX (z/€ ‘997) yaıpnop uorsuez.leingejosegng ‘Inj epNysnusqoMosopulg ‘US Sop Sun]jop >y Ul YIpmop US :TITAX -urg 919ydrıod ‘ofeaoye] ‘NON 9J10Z QJIOIUIOZOS :1.19P91[393 wınngıpunjuj pun wnngewoy ur yoıpnop US :IITAX (T7/7 ‘aqv) (emonno =) aAnye U9SII0J91N9S SIULIOPId ‘pues -OSUID YeJs WIN[NGeIOOY :IITAX (17/7 ‘99V) sunngeJo9V sop Sunyuasurg ya] :ITAX 364 PIO FIORONI Fz ABB. 1. Zur Terminologie der Hautdifferenzierungen im Schlüpfmoment bei Octopoden. a: Die unterschiedlichen, in der Epidermis bzw. dem Hoyleschen Schlüpforgan sich findenden Zelltypen; b: Zelltypen der Trichterdrüse; c: Bau der noch nicht durchgebrochenen Köllikerschen Organe; d: Bau der Saugnäpfe. Ac: Acetabulum (Saugkammer), Bg: Bindegewebe, Bm: Basalmembran (Basallamelle), Boz: Bodenzelle (mesodermal), Bz: Basalzelle (ektodermal), Ck: Chitinkegel (als Abscheidung der Basalzelle), Cp: Cupula (mit Bodenteil und ,,Wandring“), Cu: Cuticula, Ep: Epidermis, Fz: Fer- mentzelle (des Hoyleschen Organes), Gz: Granulazelle (Epidermis), Hö: Höcker, In: Infun- dibulum (Haftring), kDz: kleine Drüsenzelle (Epidermis), Ke: Kern, Lm: Längsmuskulatur, Mu: Muskelfasern im Bindegewebe, Pl: Plasma, Rm: Ringmuskulatur, Rr: Randring, Sg: Sub- acetabularganglion, Sp: äussere Einkerbung des Sphincters, St: Stoma (Öffnung) der Drüsenzelle, STd: Sekret der Trichterdrüse, Stz: Stützzelle (= oberflächliche, periphere Epidermiszelle), SZ: Schleimzelle (Trichterdrüse), Sz: Schleimzelle (Becherzelle; Epidermis), tBf: tiefe Binde- gewebsfaser, V: Vorwölbung des Chitinkegels über die Epidermis, Wz: Wandzelle (ektodermal). Illustrative rasterelektronenmikroskopische Bilder zur Struktur der Köllikerschen Organe finden sich bei BRocco et al., (1974) bzw. zum Saugnapfbau bei GRAZIADEI & GAGNE (1976) oder Nrxon-DILLy (1977). EPIDERMIS- UND SAUGNAPFENTWICKLUNG (OCTOPODEN) 365 Ep Ho Td K Sn XIV XV XVI XVII ABB. 2. Entwicklung der Hautorgane von Argonauta argo (schematisch). Die verschiedenen, an sich unterschiedlich großen Organe bzw. Zelltypen sind auf gleiche Größe gebracht. Abkürzungen wie Abb. 1 sowie: aCk: büschelartig aufgesplitterter Chitinkegel, Sek: Sekretion, Vak: Vakuole, vEp: verdickte Epidermis. — Hinsichtlich der Größenbeziehungen konsultiere man Abb. 5. Rev. SUISSE DE ZOOL., T. 89, 1982 24 366 PIO FIORONI Ep Ho Td Ko Sn x OOOO Ep XI N XII 3° SL “4 ABB. 3. Entwicklung der Hautorgane von Octopus vulgaris (schematisch). Abkürzungen wie in den Abb. 1 und 2. — Vgl. die Bemerkungen zu Abb. 2. EPIDERMIS- UND SAUGNAPFENTWICKLUNG (OCTOPODEN) 367 Ep Ho Td Ko Sn XII XIII XIV XV XVI XVII ABB. 4. Entwicklung der Hautorgane von Eledone cirrosa (schematisch). Abkürzungen wie in den Abb. 1 und 2. — Vgl. die Bemerkungen zu Abb. 2. 368 PIO FIORONI DISKUSSION Einleitend sei festgestellt, daß trotz den im Folgenden für die drei untersuchten Arten zusammengestellten Differenzen im Schlüpfmoment die Entwicklung der Epider- mis und ihrer Derivate prinzipiell übereinstimmt. Epidermis Die anfänglich einschichtige Oberhaut entwickelt sich bei Octopus am frühsten — weiter und bildet im Schlüpfzustand ein extrem hochzylindrisches Drüsenzellepithel. Am : stärksten retardiert ist Argonauta; bei dieser Art ist die für Octopus und Eledone charak- | teristische regelmäßige zweischichtige Struktur der Oberhaut nicht durchgehend verwirk- licht und tritt zudem die Anzahl der Drüsenzellen zurück. Hoylesches Schlüpforgan Andererseits beginnt die Differenzierung des Hoyleschen Organes in der Reihenfolge Argonauta — Octopus — Eledone. Das Schlüpforgan ist temporär wesentlich höher als die übrigen Epidermiszellen. Besonders bei Octopus wird dieser Unterschied mit der Zunahme der Zellhöhe im gesamten Epidermisbereich in der Folge wieder ausgeglichen. Trichterdrüse Die Trichterdrüse hebt sich bei Octopus am frühsten — direkt nach der Verwach- sung der Trichterfalten — und etwas später auch bei Zledone von der übrigen Epidermis ab. Sie ist bei beiden Arten im Stadium XX voll funktionsfähig. Im Gegensatz dazu weist die erheblich später angelegte Trichterdrüse von Argonauta im Schlüpfmoment noch keine drüsigen Sekrete aus. Köllikersche Organe Dagegen ist bei Argonauta die Entwicklung der Köllikerschen Organe, die beim Schlüpfen oft schon pinselartig aufgesplittert sind, stark akzeleriert. Die etwas später als bei Octopus angelegten Köllikerschen Organe von Eledone holen ihren Rückstand bis zum Stadium XVIII auf und sind bei XX manchmal bereits durchgebrochen, was für Octopus nicht gilt. Erwähnt sei, daß wir die durch Von BoLETZKY (1973, 1978/79) mit elektronen- mikroskopischen Methoden bei Eledone moschata abgebildete „tiefe Faser“ des Binde- gewebes, welche das Köllikersche Organ mit einer subkutanen Scheidewand verbindet, ebenfalls bei Argonauta und Eledone cirrosa feststellen konnten (Abb. 2/11 bzw. 4/18). | Die von diesem Autor im Gegensatz zu FroroNI (1962a) besonders betonte Tatsache der | durchgehenden, auch die Basalzelle mit einschließenden Basalmembran konnte ebenfalls | bestätigt werden. Saugnäpfe Bei allen drei Arten erscheinen die ersten 2—3 Saugnäpfe im gleichen Stadium. Bei Eledone cirrosa werden im Laufe der weiteren Entwicklung nicht nur kontinuierlich weitere Saugnäpfe angelegt, sondern sind diese im Stadium XX — auch unter Mitberück- | | EPIDERMIS- UND SAUGNAPFENTWICKLUNG (OCTOPODEN) AB: 2: 369 Vergleichende Angaben über Eigröße und Schlüpfzustand von Argonauta argo, Octopus vulgaris und Eledone cirrosa Argonauta argo Octopus yulgaris Eledone cirrosa Eidurchmesser (in mm) Dottergehalt Schliipfzustand dorsale Mantellänge (in mm) (vgl. Abb. 5a) transitorische Organe: Hoylesches Schlüpf- organ Köllikersche Organe Länge (in mm) (vgl. Abb. 5b) transitorische Kiefer- zähnelung (vgl. VON BOLETZKY 1971) Larvalmuster zusätzliche Larval- organe Arme (Länge in mm) Saugnäpfe Zahl pro Arm Durchmesser (in um) (vgl. Abb. 5c) Lamellen pro Halb- kieme dorsale Mantellänge in % der adulten Mantellänge 0,6:0,8 extrem dotterarm Larve 0,91 gut entwickelt büschelartig aufgesplittert 40—45 vorhanden chromatophoren- arm Arm-Manschetten sehr kurz Éd 0 (Ventrolateral- arm) — 0,65 (Dorsolateral- arm) 2—3 45 3 (adult bis 13) ca. 0,5 1,0:1,8—2,0 dotterarm Larve 1,59—1,72—1,89 gut entwickelt nicht durch die Epidermis durch- gebrochen 50—55 vorhanden chromatophoren- arm fehlend kurz 0,7 5 (adult 8—10) 3,5:6,0 dotterreich Larve 3,0—4,5 gut entwickelt teilweise büschel- artig aufgesplit- tert, z.T. nicht durchgebrochen 50—55 vorhanden mehr Chromato- phoren enthaltend fehlend lang D 8—10 190 9 (adult 10—12) 3—5 370 PIO FIORONI sichtigung der mesodermalen Muskulatur — am weitesten differenziert. Octopus zeigt einen etwa dem Stadium XVIII von Eledone entsprechenden Schlüpfzustand der Saug- näpfe, während Argonauta im Stadium XX einen dem Stadium XVI von Octopus nahe- kommenden Saugnapf-Bau erreicht. Entgegen Eledone weisen Argonauta und Octopus zudem den bereits durch NAFF (1921/28) festgestellten Entwicklungsstop auf, indem sie ihre Saugnapfzahl zwischen den Stadien XII bis XX nicht vermehren. Beziehungen der Hautorgane zum Entwicklungstyp Diese hier für die Hautorgane umrissenen Artunterschiede müssen zum für die untersuchten Arten gleichfalls divergierenden, durch das Schlüpfstadium mit charakteri- sierten Entwicklungstyp (vgl. Tab. 2 sowie FioRoNI 1964, 1977 ff.) in Beziehung gesetzt werden. Argonauta besitzt eine der kleinsten planktontischen Larven der Octopoden (Abb. 5a), die später in den gleichfalls pelagischen Adultzustand übergeht. Sie zeigt zu diesem die größten Unterschiede, wie dies z.B. das trotz dem später niedrigen Cerebra- lisationsgrad (Wırz 1959) extrem positiv allometrisch entwickelte, mit relativ riesigen Loben bzw. Ganglien versehene Nervensystem und die übergroßen Fernsinnesorgane ausweisen. Dasselbe gilt hinsichtlich des im Vergleich zum Cephalopodium sehr kleinen Eingeweidesackes mit den winzigen Kiemen (Tab. 2). Die Epidermalorgane, besonders die Trichterdrüse, entsprechen dem wenig differenzierten larvalen Zustand. Die im Inne- ren einer transitorischen Arm-Manschette liegenden Arme sind sehr klein und funktionell wahrscheinlich bedeutungslos; dementsprechend sind die Saugnäpfe nur wenig ent- wickelt. Andererseits besitzen die wohl v.a. als Auftriebshilfe dienenden Köllikerschen Organe den höchsten Ausbildungszustand. Ebenfalls das Hoylesche Organ ist wohl differenziert, da es wie bei allen Cephalopoden als Schlüpfdrüse dient. Ein Vergleich zwischen den Larven von Octopus vulgaris und der am weitesten entwickelten, schon Tendenzen zur benthonischen Lebensweise aufzeigenden Eledone cirrosa-Larve (Abb. 5a) zeigt entsprechend für die Saugnäpfe die weiteste histologische Differenzierung bzw. Größe (Tab. 2 und Abb. 5c) bei Eledone; diese ermöglichen ein Festhaften (Von BoLETZKY 1977a) und gestatten voraussichtlich auch das Erbeuten von größeren Planktontern. Hinsichtlich der Ausgestaltung der übrigen Hautorgane sind im Vergleich zu Octopus nur graduelle Unterschiede da, wenn auch das teilweise frühe „planktontische“ Aufbrechen der Köllikerschen Organe von Eledone zu betonen sind. Besonders bei achtarmigen Tintenfischen ist die unterschiedliche Saugnapfzahl, die in Funktion zur Armlänge steht, ein gutes Kriterium zur Festlegung des Entwicklungs- typus (vgl. Froronı 1977 (mit weiterer Literatur)). Sie ist besonders auch innerhalb des gleichen Genus sehr signifikant. Tab. 3 zeigt, daß die extremen ,,Planktonter“ Tremoctopus und Argonauta die geringste Saugnapfzahl pro Arm haben, was auch für planktontische Octopus-Arten gilt. Mit Zunahme der Schlüpfgröße steigt die Zahl der Saugnäpfe an, die im übrigen zur dorsalen Mantellänge des Schlüpfstadiums direkt proportional ist (vgl. FIoRONI 1977). Auch legt Eledone cirrosa — vielleicht im Sinne einer ontogenetischen Rekapitulation ursprünglicher Zustände — wie Octopus und Argonauta zuerst die typische „Dreizahl“ der Saugnäpfe simultan an; nur unterbleibt dann bei ihr der für die extremen plankton- tischen Octopoden typische Entwicklungsstop in der Saugnapfbildung. Auffallend ist, daß trotz der sehr unterschiedlichen Größendimension der Larven die Köllikerschen Organe bei allen Arten praktisch gleich lang sind (Tab. 2 sowie Abb. 5; vgl. auch VON BOLETZKY 1973). Entsprechend der Annahme der Urspriinglichkeit des planktontischen Entwicklungs- typus (vgl. FIORONI 1977 ff., JAGERSTEN 1972 u.a.) deuten wir die im Bezug zur Larven- EPIDERMIS- UND SAUGNAPFENTWICKLUNG (OCTOPODEN) 371 TAB. 3. Dorsale Mantellänge (dMI; in mm), Entwicklungstyp (E; planktontisch (p) bzw. benthonisch (b)) und Saugnapfzahl pro Arm (Sn/A) bei Octopoden. Art dMI E Sn/A Autoren Octopus vulgaris 1,59—1,72—1,89 | p 3 Von BOLETZKY 1966 NAEF 1928 tetricus p 3 JoLL 1978 salutii p 4-5 | Von BoLETZKy 1977a MANGOLD-WIRZ-VON BOLETZKY-MESNIL 1976 u.a. maorum 4,5 ev.b | 7—8 | FioronI 1977 dofleini = martini w.p | bis 14| GABE 1979 Joubini 4,5 b 25—26| VON BOLETZKY 1969 VON BOLETZKY-VON BOLETZKY 1969 briareus 5,5—7,5 b 35 Von BOLETZKY 1969 Scaeurgus unicirrhus p 4 Von BoLETZKY 1977b Hapalochlaena lunulata 223 p 10 VON BOLETZKY 1977a OVERATH-VON BOLETZKY 1974 maculosa | 4,2 b 20— | TRANTER-AUGUSTINE 1973 28 Robsonella australis 23 p 4 Dew 1959 Eledone cirrosa 3,0—4,5 p 8— VON BOLETZKY 1977a 10 Fucus 1973 MANGOLD-VON BOLETZKY-FROSCH 1971 moschata 10 b ca. 30| Von BOLETZKY 1975 NAEF 1928 Tremoctopus violaceus p 1—3 | NAEF 1928 Argonauta argo 0,91 p 2—3 | KOLLIKER 1844 NAEF 1928 a 372 PIO FIORONI Argonauta Octopus Eledone +—_ is ABB. 5. Vergleich der Schlüpfstadien von Argonauta argo, Octopus vulgaris und Eledone cirrosa. a: totale Larven; b: Köllikersche Organe; c: Saugnäpfe. Die Larven bzw. Organe sind jeweils im richtigen Größenverhältnis dargestellt. Chr: Chromatophore (Farbzelle). EPIDERMIS- UND SAUGNAPFENTWICKLUNG (OCTOPODEN) 373 größe relativ sehr großen Köllikerschen Organe von Argonauta als frühevolutive An- passung im Sinne einer Auftriebshilfe, die entsprenchend auch ontogenetisch früh ange- legt und differenziert wird. Trotz der sekundären Größenzunahme und anderer Abwand- lungen bei den größeren Octopoden-Larven — wie eben von Octopus und v.a. Eledone — sind die ursprünglichen Larvalorgane der Köllikerschen Büschel unverändert geblieben. Die Köllikerschen Organe können zwar auch bei größeren Larven noch büschel- artig im Sinne einer Auftriebshilfe aufsplittern; dies ist außer von den sehr kleinen Ocythoe- und Tremoctopus-Larven auch von Bolitaena, diversen Octopus-Arten, Scaeur- gus, Eledone-Arten und Eledonella bekannt (vgl. FIoRONI 1978 mit weiterer Literatur). Doch dürfte hier unter Funktionswandel des Larvalorganes der durch Von BOLETZKY (1966, 1973) geforderte Einsatz als passive Schlüpfhilfe, die ein Zurückgleiten der Larve von der Schlüpfspalte in den Eiraum verhindert, in den Vordergrund treten. — Bei Octopus vulgaris brechen die Köllikerschen Organe nicht mehr durch (Fıoronı 1962a u.a.) bzw. fehlen diese bei Octopus briareus und maya ganz (VON BOLETZKY 1973). Die hier exemplarisch anhand der Hautorgane aufgezeigten Beziehungen zum Ent- wicklungstyp sollen in der Folge auch mittels anderer Organsysteme, die z.T. noch auf- fallendere Beziehungen aufweisen, dargestellt werden. LITERATUR BOLETZKY, S. von. 1966. 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Vie Milieu 28/29 (Ser. AB) : 85—120. BOLETZKY, S. VON & M. V. VON BOLETZKY, 1969. First results in rearing Octopus joubini ROBSON 1929. Verh. naturf. Ges. Basel 80: 56—61. Brocco, S. L., R. M. O’CLAIR & R. A. CLONEY, 1974. Cephalopod integument: The ultra- structure of Kölliker’s organs and their relationship to setae. Cell Tiss. Res. 151: 293— 308. Chun, C. 1902. Über die Natur und die Entwicklung der Chromatophoren bei den Cephalopoden. Verh. Dtsch. Zool. Ges. 12: 162—182. — 1904. Jugendliche Octopoden, deren gesamte Körperoberfläche einen Besatz von Borsten- büscheln aufweist. Vehr. Otsch. zool. Ges. 14: 243—246. Dew, B. 1959. Some observations on the development of two australian octopuses. Proc. R. Zool. Soc. N. S. W., Mar. Zool. 1: 44—52. FAUSSEK, V. 1901. Untersuchungen über die Entwicklung der Cephalopoden. Mitt. zool. Stn. Neapel 14: 83— 237. FIoRONI, P. 1962a. Die embryonale Entwicklung der Hautdrüsen und des Trichterorgans von Octopus vulgaris LAM. Acta anat. 50: 264—295. 374 PIO FIORONI — 19625. Die embryonale Entwicklung der Köllikerschen Organe von Octopus vulgaris LAM. Rev. Suisse Zool. 69: 497—511. — 1963. Zur embryonalen und postembryonalen Entwicklung der Epidermis bei zehnarmigen Tintenfischen. Verh. naturf. Ges. Basel 74: 149—160. — 1964. Zum embryonalen Größenwachstum bei Tintenfischen. Revue suisse Zool. 71: 777— 804. — 1965. Die embryonale Musterentwicklung bei einigen mediterranen Tintenfischarten. Vie Milieu 16 (2A): 655—756. — 1970. Die embryonale Genese der Chromatophoren bei Octopus vulgaris LAM. Acta anat. 75: 199—224. — 1977. Die Entwicklungstypen der Tintenfische. Zool. Jb. Anat. 98: 441—475. — 1978. Cephalopoda, Tintenfische. In: SEIDEL, F. (ed.): Morphogenese der Tiere. Liefe- rung 2: G,—l. G. Fischer, Jena. Fucus, E. 1973. Zur Embryonalentwicklung von Eledone cirrosa LAM. (Cephalopoda, Octo- poda). Eine Beschreibung der Embryonalstadien an Hand der Außenmorpho- logie. Zool. Jb. Anat. 91: 19—30. GABE, S. 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MESNIL, 1976. Biologie de reproduction et distribution d’Octopus salutii Verany (Cephalopoda, Octopoda). Rapp. P.-v. Reun. Comm. Int. Explor. Mer Médit. 23: 87—93. NAEF, A. 1921/28. Die Cephalopoden. Fauna e Flora del Golfo di Napoli 35, 2 Bände. Nixon, M. & P. N. Ditty, 1977. Sucker surfaces and prey-capture. In: Nixon, M. & J. B. MEs- SENGER (eds.): The biology of cephalopods. Symp. zool. Soc. Lond. 38: 447—511. ORELLI, M. von. 1959. Uber das Schlüpfen von Octopus vulgaris, Sepia officinalis und Loligo vulgaris. Revue suisse Zool. 66: 330—343. OVERATH, H. & S. von BoLETZKY, 1974. Laboratory observations on spawning blue-ringed Octopus. Mar. Biol. 27: 333—337. PORTMANN, A. 1933. Observations sur la vie embryonnaire de la pieuvre (O. vulgaris LAM.). Arch. Zool. exp. gén. 76: 24—36. QUERNER, F. R. von. 1926. Neue Untersuchungen an der Haut junger Octopoden. Verh. zool.- bot. Ges. Wien 74—75: 165—168. — 1927. Die Köllikerschen Biischel jugendlicher Octopoden, nebst einigen Bemerkungen zur Histologie der Haut dieser Formen. Z. Zellforsch. 4: 237—26S. TRANTER, D. J. & O. AUGUSTINE, 1973. Observations on the life history of the blue-ringed octopus Hapalochlaena maculosa. Mar. Biol. 18: 115—128. Wirz, K. 1959. Etude biométrique du systeme nerveux des Céphalopodes. Bull. Biol. Fr. Belg. 93: 78—117. YUNG Ko CHING, M. 1930. Contribution a l’étude cytologique de l’ovogénèse, du développement et de quelques organes chez les céphalopodes. Annls Inst. océanogr. Monaco. N. S. 7: 299—364. Revue suisse Zool. Tome 89 asc p. 375-378 Genève, juin 1982 Les Mantispidés du Muséum d'Histoire naturelle de Genève. I. (Insecta, Planipennia) par Claude POIVRE * ABSTRACT Mantispids of the Natural History Museum of Geneva, I. — In this preliminary paper, 16 species of the subfamilies Mantispinae and Platymantispinae in the collection of Museum are listed. They belong to 7 genera from Europa, Africa, South America and Malaysia. A la suite de l’aimable invitation du D" Bernd Hauser, conservateur, j’ai fait un premier séjour au Muséum de Genève, en mai 1979, afin d’y étudier les Mantispides. Ceux-ci proviennent d’anciennes collections historiques, auxquelles s’ajoutent divers lots plus recents. La plupart des specimens sont conserves a sec. Un examen preliminaire m’a permis de déterminer 16 espéces dont certaines devront faire l’objet d’une nouvelle description. Sous l’efficace direction du D' Hauser, la collection de Mantispidés du Muséum s’enrichit périodiquement de nouvelles acquisitions. Ce premier résultat entre dans le cadre d’une révision générale des Mantispidés de ce musée. MANTISPINAE Mantispa Illiger, 1798 Mantispa styriaca (Poda, 1761) Asie mineure: Ankara (sur Dikmen), 18.V1.1942, 1 9. France: Ussel-sur-Goudargues (Gard), VII.1976, 1 3 (en alcool), leg. F. Baud; ibid., VII.1980, 1 9, leg. F. Baud; Saint-Didier (Haute-Savoie), VIII.1960, 1 ©. * Université de Nancy I, Zoologie approfondie, Faculté des Sciences, BP 239, F-54506 VANDOEUVRE-LES-NANCY Cedex France. 376 CLAUDE POIVRE Europe: sans référence, 2 specimens de sexe indéterminé, collection Pictet. Origine ?: sans référence, 1 9, H. de Saussure. Suisse: sans reference, 1 2; Mies (Vaud), VI.1927 (ou 1928), 1 spécimen de sexe indét. (abdomen manquant); ibid., VI.1929, 1 $; Arzier (Vaud), 25.VIII.1936, 1 9; Crassier (Vaud), 29.VIII.1924, 1 9, don Jean de Loriol; Peney (Genève), 31.VII.1877, 1 2, Tournier; Satigny (Genève), 17.VII., 19, Bedot; vallon de l’Allondon (Genève), 6.V1.1945, 1 spécimen de sexe indét. (abdomen incomplet, det. 2 par Handschin, 1959); Versoix (Genève), 29. VII.1951, 1 9; Paquis (Genève), 6.IX., 1 9, Corcelle (det. L. Navas); Bois des Frères (Genève), 12.VII.1928, 1 2; Florissant (Genève), 30.VIII.1938, 1 9, J. Romieux; Genève, 20.VII.1936, 1 ©. Mantispa tenella Erichson, 1839 Cap de Bonne-Espérance: 1 9, collection Pictet. Côte d’Ivoire: Lamto, XII.1975, 6 &, 6 9, leg. J. Bitsch/C. Poivre. Mantispa hauseri Poivre, 1981 Yougoslavie: près de Rovinj (Istrie), pinede pres de la mer, 14.VI.1974, 1 ©, leg. B. Hauser (en alcool et prépr. microsc.). Climaciella Enderlein, 1910 Climaciella brunnea (Say, 1824) Mexique: Etats du centre, 1 4, 19, E. Dugès, 1891 (etiquet. Mantispa varia); Tampico, 1 3, H. de Saussure (étiquet. Mantispa varia, det. Handschin: Climaciella brunnea). Climaciella semihyalina (Serville, 1831) Guyane française: 2 3 (étiquet. Euclimacia semihyalina, det. L. Navas). Mexique: Tampico, 1 spécimen de sexe indét. (abdomen manquant), H. de Saus- sure (étiquet. Euclimacia semihyalina, dét. Handschin). Climaciella cubana Enderlein, 1910 Cuba: 1 spécimen de sexe indét. (abdomen manquant), collection Pictet. Entanoneura Enderlein, 1910 Entanoneura interrupta (Say, 1824) Mexique: Portrero, 1 4, Sumichrast (étiquet. Mantispa interrupta). MANTISPIDES I 377 Entanoneura margaritacea (Fischer, 1834) Brésil: Rio Grande do Sul, 1 spécimen de sexe indét. (abdomen manquant), Dr Ihering (étiquet. Mantispa margaritacea). Costa Rica: 2 & (étiquet. Mantispa margaritacea). Austromantispa Esben-Petersen, 1917 Austromantispa imbecilla (Gerstaecker, 1884) Malaisie: Timor, 1931, 1 3, Handschin (det. Handschin); Marrakai, V.1931, 1 3 Handschin. Paramantispa Williner & Kormilev, 1959 Paramantispa decorata (Erichson, 1839) Brésil: Rio Grande do Sul, 6 3, 5 9, 1 spécimen de sexe indet. (abdomen manquant), Dr Ihering (etiquet. Mantispa decorata, det. L. Navas, det. Handschin (avant 1960). Paramantispa ambusta (Erichson, 1839) Brésil: Rio Grande do Sul, 3 9, D" Ihering (étiquet. Mantispa ambusta). Sagittalata Handschin, 1959 Sagittalata delamarei Poivre, 1981 Côte d’Ivoire: Adiapo-Doumé, près Abidjan, III.1977, 1 9, leg. I. Löbl (en alcool). Pseudoclimaciella Handschin, 1960 Pseudoclimaciella tropica (Westwood, 1852) Côte d’Ivoire: Adiapo-Doumé, près Abidjan, III.1977, 4 3, 29, leg. I. Löbl (en alcool). Pseudoclimaciella apicipennis (Kolbe, 1897) Congo (Zaire): Jshinkolobwe, 1 3, J. Romieux (étiquet. Climaciella ornata); ibid., 1 spécimen de sexe indét. (abdomen manquant), J. Romieux. Pseudoclimaciella loanga (Navas, 1909) Côte d’Ivoire: Adiopo-Doumé, près Abidjan, III.1977, 2 3, leg. I. Löbl (en alcool); Lamto, XII.1975, 2 3, 1 ©, leg. J. Bitsch/C. Poivre (en alcool). 378 CLAUDE POIVRE PLATYMANTISPINAE Gerstaeckerella Enderlein, 1910 Gerstaeckerella irrorata (Erichson, 1839) Cuba: 1 3, collection Pictet. La plupart des espéces citées figurent dans les travaux de HANDSCHIN (1959-1961). Cet auteur n’avait pu, et c’est très compréhensible, disséquer certains spécimens types conservés dans les musées, d’où plusieurs imprécisions sur le plan morphologique. Sagittalata delamarei et Mantispa hauseri viennent d’être décrits récemment (Porvre 1981 et 1982) et Gerstaeckerella irrorata a fait l’objet d’une étude morphologique (PoIVRE 1978). BIBLIOGRAPHIE HANDSCHIN, E. 1959. Mantispa styriaca (Poda, 1761). Vjschr. naturf. Ges. Zürich 104: 105-114. — 1959. Beiträge zu einer Revision des Mantispiden (Neuroptera). I. Mantispiden des Musée royal du Congo belge, Tervuren. Revue Zool. Bot. afr. LIX (3-4): 185-227. — 1960. Beiträge zu einer Revision des Mantispiden (Neuroptera). II. Mantispiden des Musée royal du Congo belge, Tervuren. Revue Zool. Bot. afr. LXII (3-4): 182-245, pl. I. — 1960. Zur Revision siid-amerikanischer Mantispiden. Revue suisse Zool. 67 (32): 523-558, pl. I-II. — 1961. Beiträge zur Kenntnis der Gattungen Euclimacia, Climaciella und Entanoneura Enderlein 1910 in Indo-Australischen Faunengebiet. Nova Guinea 10 (15): 253-301, pl. VII-XTI. POIVRE, C. 1978. Morphologie externe comparée de Gerstaeckerella gigantea Enderlein (Plani- pennia, Mantispidae). Annls Soc. ent. Fr. (N. S.) 14 (2): 191-206. — 1981. Mantispidés nouveaux d’Afrique et d’Europe (Neuroptera, Planipennia). 1re partie. Neur. Int. 1 (4): 175-205, 7 figs. 2° partie, Neur. Int., 2 (1) 1982 (sous presse). | Revue suisse Zool. Tome 89 | Fasc. 2 p. 379-394 | Genève, juin 1982 Neue und interessante Milben aus dem Genfer Museum XLVI.’ Oribatiden der Pazifischen Region (Acari: Oribatida) von S. MAHUNKA * Mit 34 Abbildungen ABSTRACT New and interesting mites from the Geneva Museum XLVI. Oribatids from the Pacific Region (Acari: Oribatida). — From some soil and guano samples taken on Tahiti, Fiji and Philippines 15 Oribatid species have been identified, 6 of them are described as new to science: Sphaerochthonius (1 sp.); Amerioppia (1 sp.); Multioppia (2 sp.); Oppia (1 sp.) and Tecteremaeus (1 sp.). Die bekannten Biospeläologen Dr. V. Aellen und Dr. P. Strinati untersuchten eine Reihe von Höhlen im pazifischen Gebiet. Dabei wurden Boden- und Guano-Proben zur Auslese der Milbenfauna entnommen und gleichzeitig parasitische Milben direkt gesam- melt. Ausserdem wurden einige Bodenproben auch ausserhalb der Höhlen oder in deren unmittelbaren Umgebung mitgenommen. Alle Proben wurden in Genf von Dr. B. Hauser am Naturhistorischen Museum in Berlese-Apparaten ausgelesen. Von diesem Material überliess mir Herr Dr. B. Hauser die Milbengruppen Anoetidae, Tarsonemida und Oribatida freundlicherweise zur Bearbeitung. An dieser Stelle befasse ich mich lediglich mit den Oribatiden, die Arten der anderen Gruppen werden in einer späteren Arbeit behandelt werden. 1 XX: Beitrag zur Kenntnis der Oribatiden-Fauna Griechenlands (Acari). Revue suisse Zool. 81: 569-590, 1974. * Zoologische Abteilung des Ungarischen Naturwissenschaftlichen Museums, Baross utca 13, H-1088 Budapest, Ungarn. 380 S. MAHUNKA Über die Oribatiden-Fauna dieser Region sind bisher nur wenige Arbeiten erschienen. Mit Ausnahme der Veröffentlichungen von HAMMER (1972, 1973) liegen nur verstreute Angaben in der Literatur vor. Auf Tahiti, den Fidschi-Inseln und den Philippinen sind in dem vorliegenden Material 15 Arten angetroffen worden, von denen sich 6 als neu für die Wissenschaft erwiesen. Für mehrere der bekannten Arten ist das Vorkommen in diesem Faunengebiet zwar überraschend (Trhypochthonius excavatus, Leptogalumna ciliata), da sie jedoch bereits früher gemeldet wurden (HAMMER 1972), stellt dies lediglich eine Bestätigung ihrer weitläufigen Verbreitung dar. LISTE DER ARTEN Sphaerochthoniidae Grandjean, 1947 Sphaerochthonius strinatii sp.n. — Fidschi Trhypochthoniidae Willmann, 1931 *Trhypochthonius excavatus (Willmann, 1919) — Tahiti Metrioppiidae Balogh, 1943 Furcoppia cornuta Hammer, 1972 — Tahiti Oppiidae Grandjean, 1954 Amerioppia aelleni sp. n. — Fidschi * Multioppia gracilis Hammer, 1972 — Tahiti Multioppia similis sp. n. — Fidschi Multioppia spinifera sp. n. — Tahiti *Oppia lanceosetoides Hammer, 1971 — Tahiti Oppia philippinensis sp. n. — Philippinen *Striatoppia opuntiseta Balogh et Mahunka, 1968 — Tahiti Suctobelbidae Grandjean, 1954 *Suctobelba variosetosa Hammer, 1961 — Tahiti Arceremaeidae Balogh, 1972 Tecteremaeus hauseri sp. n. — Philippinen Oribatulidae Thor, 1929 * Scheloribates biarcualis Hammer, 1973 — Tahiti Scheloribates praeincisus (Berlese, 1910) — Fidschi, Tahiti * Alle diese nicht näher besprochenen Arten enstammen der folgenden Probe: Tahiti: Moorea: Belvédère, prélèvement de terre sèche, 27.11.1977, leg. P. Strinati & V. Aellen. ORIBATIDEN DER PAZIFISCHEN REGION 381 Galumnidae Jacot, 1925 *Leptogalumna ciliata Balogh, 1960 — Tahiti ARTBESCHREIBUNGEN UND BEMERKUNGEN Sphaerochthonius strinatii sp. nov. Dimensionen: Länge: 307—430 u, Breite: 197—234 u. Dorsalansicht (Abb. 1): Lamellarhaare des Prodorsum ,,T“-formig, zwischen den beiden Seitenarmen minimaler Unterschied. Die übrigen Haare nicht verzweigt. Sämt- liche Haare für die Gattung kennzeichnend gewimpert, die Wimpern in 6 Längsreihen nebeneinander angeordnet (Abb. 8) und nur selten mit Sekretüberzug versehen. Basal- teil des Prodorsum mit eckigem, abgesonderten Rahmen einer Chitinleiste versehen. Sensillus verhältnismässig schmal, ähnlich den Haaren gewimpert und mit Sekret über- deckt. Auf dem Notogaster eine echte Dorsalsutur vorhanden, Insertion der e und f Haare durch eine verdickte Chitinleiste verbunden. Cerotegument mit verstreuten, ver- schieden grossen Granula, polygonale Skulptur fehlt, höchstens die Granula zeigen manchmal polygonale Anordnung. Haare verschieden, d, und d, sehr dünn, einfach aber lang, dahinter ist die in normaler Lage verdeckte Oberfläche der Platte mit nach hinten zunehmend grösseren Granula versehen (Abb. 3). Haare c,, cs, e, und es (Abb. 7) kaum ,,T“-fôrmig, vorderer Zweig sehr kurz, nicht mehr als 1/20 der Länge des hinteren Zweiges. Die übrigen Haare ,,T“-formig (Abb. 6), wobei die beiden Zweige nahezu gleich lang sind. Ventralansicht: Epimerale Borstenformel 3-3-3-4. Die 3. und 4. Epimere in Längsrichtung verschmolzen, im übrigen separiert, Apodeme schwach entwickelt (Abb.5). Haar 3c steht auf einer kräftigen Apophyse (Abb. 4). Haare 4b, 4c und 4d stehen un- mittelbar nebeneinander. 8 Paar einfache, dünne Genitalhaare, 10 (9) Paar ähnliche Analhaare und 4 (!) Paar Adanalhaare vorhanden (Abb. 2), diese werden durch eine Chitinleiste verbunden. 2 Paar gewimperte ,,T“-formige Zirkumanalhaare vorhanden. Untersuchungsmaterial: Holotypus: Fidschi-Inseln, Viti Levu: Wailotua cave, prelevement de guano humide de chiropteres. 30. III. 1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. 30 Paratypen, Fundort wie beim Holotypus. Holotypus und 20 Paratypen werden im Naturhistorischen Museum Genf, 10 Paratypen (244—-PO—77) im Naturwissenschaft- lichen Museum Budapest aufbewahrt. Bemerkung: Die neue Art unterscheidet sich von den übrigen Arten der Gattung Sphaerochthonius Berlese, 1910 durch das Fehlen der polygonalen Skulptur und die kennzeichnenden, kurzstieligen und variablen ,,T“-Haare. Furcoppia cornuta Hammer, 1972 Die jetzt vorliegende Serie an Material ermöglicht eine nähere Untersuchung der Beziehungen bzw. Unterschiede zwischen den Arten der Gattung Furcoppia. F. cornuta (Abb. 9) unterscheidet sich von F. tricornuta Mahunka, 1977 aus der Madegassischen Region (Abb. 10) durch die Form der Lamellenspalten. Bei F. cornuta sind sie spitzer, REV. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 25 382 S. MAHUNKA Z SALUE TN N NY o o 0 3 ye" a T a Fg — È & D À À wets Sele uae Le cecooececocc ° $9009 VOGOVVY VY Ÿ ORIBATIDEN DER PAZIFISCHEN REGION 383 schmäler, V-förmig, bei F. tricornuta breiter, mehr U-förmig. Unterschiede bestehen auch in der Form der drei Spitzen des Rostrum. Fundort: Tahiti, Maraa: devant l’entrée de la grotte de Maraa II, prélèvement de terre, 25. III. 1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. i x ABB. 9—10. 9: Furcoppia cornuta Hammer, 1972. Rostrum und Lamellen. 10: Furcoppia tricornuta Mahunka, 1978. Rostrum und Lamellen. Amerioppia aelleni sp. nov. Dimensionen: Länge 291—295 u, Breite: 162—170 u. Dorsalansicht (Abb. 11): Rostrum abgerundet, die Rostralhaare der Prodorsum- oberfläche stehen nahe beieinander und sind dicker und kräftiger bewimpert als die ABB. 1—8. Sphaerochthonius strinatii sp. nov. 1: Dorsalseite; 2: Anogenitalregion; 3: Skulptur und d,—d, Haare; 4: Epimer 3 mit Haaren; 5: Epimeralregion; 6: Haare c,; 7: Haare c,; 8: Teil des c, Haares. 384 S. MAHUNKA Lamellarhaare. Letztere stehen nahezu in der Mitte des Prodorsum. Interlamellarhaare fehlen, die Exobothridialhaare hingegen sind länger als die Lamellarhaare. Eine schwach entwickelte Costula läuft vom Bothridium bis zu den Lamellarhaaren. Exobothridial- region (Abb. 13) granuliert, in der Mitte der Interbothridialregion 2 Paar grosse Foveo- len, zwischen ihnen eine schwache Chitinleiste, seitlich neben den Bothridien je ein | Fleck. Rand des Bothridium seitlich verdickt. Sensillus als stark gestreckter Kolben ausgebildet, bedeutend länger als die Entfernung zwischen den Bothridien. Oberfläche dicht azikuliert. Auf dem Notogaster verläuft eine halbkreisförmige diademartige Chitin- verdickung. 10 Paar Notogastralhaare vorhanden, ra kurz, 5 Paar (te, ti, ms, r,, Fra) ungewöhnlich lang, r, sehr kurz, p,, pz und ps nahezu doppelt so lang wie r,. Mit Aus- | nahme von za sämtliche Haare bewimpert. Ventralansicht (Abb. 12): Apodeme von kennzeichnender Form (Abb. 14), in ‘| der Mitte kein einheitliches Sternalapodem ausgebildet, Epimeren berühren sich nicht. Oberhalb der Sejugalapodeme nach vorne gerichtete Apophysen. Die längsten Epimeral- | haare sind 1b, 3b und 3c. Genitalöffnung auffallend kleiner als Analöffnung. 5 Paar | genitale, 1 Paar aggenitale, 2 Paar anale und 3 Paar adanale Haare vorhanden. Die ad, | in post-, die ad, und ad, in paraanaler Position. Untersuchungsmaterial: Holotypus: Fidschi-Inseln, Viti Levu: Wailotua cave, prelevement de guano humide de chiropteres, 30. III. 1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. | 1 Paratypus, Fundort wie beim Holotypus. Der Holotypus wird im Naturhistorischen | Museum Genf, der Paratypus (245-PO-77) im Naturwissenschaftlichen Museum Budapest | aufbewahrt. Bemerkung: HAMMER beschrieb von Neuseeland die Art A. wooleyi Hammer, 1968, die aufgrund der Abbildung mit der jetzt beschriebenen Art identisch sein könnte, doch fehlt auf der Abbildung von HAMMER das gut entwickelte za Haar (es wird auch im Text nicht erwähnt), ebensowenig wie die Tatsache, dass die 10 langen Haare des Noto- | gaster am Ende geisselförmig gebogen sind; die Haare 3b, 3c sowie die Haare der Genital- | platte sind nach HAMMER bei A. wooleyi kürzer, zudam fehlt die nach vorne gerichtete Apophyse der Sejugalapodeme. In der Originalbeschreibung von A. wooleyi (HAMMER 1968: p. 31, Fig. 34) wurde das Verhältnis der r, und r, folgendermassen beschrieben: «...and r, being considerably longer than those on the posterior border, and a little | longer than r,.» Bei den Exemplaren von den Fidschi-Inseln sind die r, hingegen nur 1/3 der r, und bedeutend kürzer als die Haare p. Deswegen können die Exemplare von | den Fidschi-Inseln und diejenigen aus Neuseeland nicht als konspezifisch betrachtet werden. HAMMER (1973) beschrieb aus Samoa Amerioppia decemsetosa, die der vorge- nannten Art ebenfalls sehr nahe steht. Bezüglich der Ventralseite unterscheidet sich | diese Art jedoch deutlicher von den beiden erwähnten Arten, als diese sich gegenseitig unterscheiden. Auch bei A. decemsetosa sind die r, länger als die Haare p. Ass. 11—14. Amerioppia aelleni sp. nov. 11: Dorsalseite; 12: Ventralseite; 13: Sensillus und Lateralteil des Prodorsum; 14: Epimeralregion. ORIBATIDEN DER PAZIFISCHEN REGION 385 386 S. MAHUNKA Multioppia similis sp. nov. Dimensionen: Länge: 260—271 u, Breite: 124—136 u. Dorsalansicht (Abb. 15): Rostrum abgerundet, Rostralhaare auf der Oberfläche des Prodorsum einander nahestehend, dicker als die übrigen Haare des Prodorsum und kräftiger bewimpert. Vor ihnen befindet sich eine dünne, konkave Querlinie. Lamellar- haare kurz, Interlamellarhaare länger. Vor den Lamellarhaaren eine Quercostula, die besonders in Seitenansicht (Abb. 19) gut zu erkennen ist. Seitlich grosse Foveolen, 3 Paar auch zwischen den Interlamellarhaaren. Exobothridialhaar so lang wie Lamellarhaar, exobothridiale Region granuliert. Sensillus (Abb. 18) verhältnismässig lang, am Ende kolbenförmig verdickt, mit 6—7 langen und 3—4 kurzen Seitenzweigen versehen. 12 Paar Notogastralhaare vorhanden, sämtliche gut bewimpert. Haare p kürzer als die davor- stehenden Haare. Ventralansicht (Abb. 16): Oberfläche der Epimeren mit polygonaler Skulptur. Tectopedia I breit, abgerundet. Apodeme entwickelt, besonders die Sejugalapodeme sind breit. Auf ihnen ein Paar gegen die Genitalplatte gerichtete Höcker. Epimerale Borsten- formel: 3—1—3—3. (AOKI gibt bei M. wilsoni 3—1—-2—3 an). 5 Paar genitale, 1 Paar aggenitale, 2 Paar anale und 3 Paar adanale Haare vorhanden. Haare ad, in postanaler Position, Ansatzpunkte durch eine Chitinverdickung verbunden. Untersuchungsmaterial: Holotypus: Fidschi-Inseln, Viti Levu: Wailotua cave, prélèvement de guano humide de chiropteres, 30.111.1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. — 17 Paratypen, Fundort wie beim Holotypus. Der Holotypus und 11 Paratypen werden im Naturhistorischen Museum Genf, 6 Paratypen (246—PO—77) im Naturwissenschaft- lichen Museum Budapest aufbewahrt. Bemerkung: Die Kenntnisse über die Gattung Multioppia Hammer, 1961 wurden zuerst von AOKI (1964) später von Moritz (1971) zusammengefasst. Aufgrund des Sen- sillus-Typs lassen sich die Arten dieser Gattung eindeutig in zwei Gruppen (,,radiata“ und ,,glabra“) teilen. Die Arten der ,,radiata“-Gruppe, zu der auch die jetzt beschriebene Art gehört, stehen einander sehr nahe, sie lassen sich durch die Form des Sensillus, sowie durch die Bewimperung der Dorsalhaare voneinander unterscheiden. Aufgrund des Sensillus steht die neue Art M. wilsoni Aoki, 1964 (Laysan-Inseln) und M. trembleyi Mah., 1977 (Seychellen) am nächsten, sie unterscheidet sich jedoch dadurch, dass die Notogastralhaare einfach bewimpert sind und dass auf dem Sensillus 6—7 lange und 3—4 kurze Zweige vorhanden sind. Multioppia spinifera sp. nov. Dimensionen: Länge: 275—295 u, Breite: 147—156 u. Dorsalansicht (Abb. 21): Rostrum abgerundet, die Rostralhaare stehen auf der Oberfläche des Prodorsum unmittelbar nebeneinander und sind dicker und dichter be- Abb. 15—20. Multioppia similis sp. nov. 15: Dorsalseite; 16: Ventralseite; 17: Haare ti; 18: Sensillus; 19: Lateralteil des Prodorsum; 20: Tectopedia I. 387 ORIBATIDEN DER PAZIFISCHEN REGION 388 S. MAHUNKA wimpert als die übrigen Haare des Prodorsum. Lamellarhaare besonders dünn, ungefähr so lang wie die dickeren Interlamellarhaare. Sensillus (Abb. 25) verdickt, mit 6—7 langen | und 3—4 kürzeren Seitenzweigen versehen. Costulae der Prodorsumoberfläche, auch die | Quercostula, kaum zu erkennen. Längscostula fehlt. In der interbothridialen Region 3 Paar kleinere und seitlich einige grössere Foveolen vorhanden. Exobothridiale Region (Abb. 24) granuliert. Auf dem Notogaster 12 Paar feine, dünne gebogene Haare (Abb. 22), kaum erkenntlich bewimpert. | Ventralansicht (Abb. 23): Verlauf der Apodeme, polygonale Skulptur der Epi- | merenoberfläche und Anordnung der Haare ähnlich wie bei der vorangehenden Art, : bzw. den übrigen bisher bekanntgewordenen Arten. Tectopedia I hingegen mächtig, endet in einen nach vorne gerichteten Dorn, der kennzeichnend für die Art ist (Abb. 26). . Untersuchungsmaterial: Holotypus: Tahiti, Moorea, Belvedere, prélévement de terre sèche. 27.III.1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. 3 Paratypen, Fundort wie beim Holotypus. Der Holotypus und 2 Paratypen werden im Naturhistorischen Museum Genf, 1 Paratypus (247—PO—-77) im Naturwissenschaftlichen Museum Budapest aufbewahrt. Bemerkung: Die neue Art ist sofort an der scharfspitzig endenden Tectopedia I zu erkennen, unterscheidet sich jedoch auch durch andere, feinere Merkmale (durch die kaum erkennbare dünne Quercostula, die seitlich keine Winkel besitzt, d.h. sich nicht in eine Längscostula fortsetzt, durch die Form der Notogastralhaare und die Bewimpe- rung des Sensillus) von den bisher bekannt gewordenen Arten. Oppia philippinensis sp. nov. Dimensionen: Länge: 197—221 u, Breite: 100—112 u. Dorsalansicht (Abb. 27): Rostrum sehr breit abgerundet, Rostralhaare der Pro- dorsumoberfläche stehen unmittelbarer nebeneinander, sind einander zugeneigt und am Basalteil dicht bewimpert. Zwischen den Lamellar-, Interlamellar- und Exobothridial- haaren bestehen keine besonderen Längenunterschiede, sämtliche sind sehr fein bewim- pert. Auf der Prodorsumoberfläche eine schwache Längscostula und eine kaum erkenn- bare Quercostula vorhanden. In der interlamellaren Region befinden sich drei Paar grosse Foveolen. Sensillus pectinat (Abb. 29), mit 11 Zweigen. Länge der Seitenzweige in Basalrichtung zunehmend. Auf dem Notogaster 9 Paar feine bewimperte Haare, vom ta Haar nur Insertion zu erkennen. Ventralansicht (Abb. 28): Apodeme normal entwickelt, Sejugalapodem am brei- testen. Auf der Oberfläche der Epimeren nur wenige und schwach entwickelte Foveolen. Epimeralhaare kurz. Ebenfalls kurz sind auch die 5 Paar genitalen und das eine Paar aggenitale Haare, die 2 Paar analen und 3 Paar adanalen Haare sind länger, letztere bewimpert. ABB. 21—26. Multioppia spinifera sp. nov. 21: Dorsalseite; 22: Haare ti; 23: Ventralseite; 24: Lateralseite des Prodorsum; 25: Sensillus; 26: Tectopedia I. 389 ORIBATIDEN DER PAZIFISCHEN REGION 390 S. MAHUNKA Beine: Auf der Tibia des 1. Beines (Abb. 30) steht , auf einem Solenidiumfortsatz. Untersuchungsmaterial: Holotypus: Philippinen, Luzon: Antipolo, Malamok cave, prelevement de guano sec de Collocalia, 14.1V.1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. 5 Paratypen, Fundort wie beim Holotypus. Holotypus und 3 Paratypen werden im Naturhistorischen Museum Genf, 2 Paratypen (248—PO—77) im Naturwissenschaft- | lichen Museum Budapest aufbewahrt. Bemerkung: Die neue Art lässt sich in die ,,insculpta“-Gruppe einreihen. Die Angehörigen dieser Gruppe sind durch den kammförmigen Sensillus, durch die sehr | schwachen, jedoch noch sichtbaren prodorsalen Costulae und durch die charakteristi- | schen nach innen gebogenen Rostralhaare gekennzeichnet. Ausser den europäischen | Arten (Oppia insculpta Paoli, 1908, O. mihelcici Perez-Inigo, 1965 usw.) gehören hierher i noch Ramusella sengbuschi Hammer, 1968 (Neuseeland) und R. puertomontensis Ham- | mer, 1962 (Chile). Die neue Art steht R. sengbuschi am nächsten, sie unterscheidet sich von ihr durch | das sehr breit abgerundete Rostrum (bei R. sengbuschi kegelförmig) und durch die Stellung der #i-te Haare (bei R. sengbuschi stehen te kaum hinter ri). HAMMER betrachtet | den langen Chitinfortsatz an der Basis des Solenidium 9, am 1. Bein der Tibia als gene- | rischen Unterschied und begründet hauptsächlich auf dieses Merkmal die Gattung Paroppia Hammer, 1968, obwohl diese Erscheinung auch bei anderen Gattungen (Kare- | nella Hammer, 1962) auftritt. In den Originalbeschreibungen von R. puertomontensis | und R. sengbuschi wird von HAMMER dieses Merkmal nicht erwähnt, so dass sich die | neue Art auch dadurch von diesen einwandfrei unterscheidet. Tecteremaeus hauseri sp. nov. Dimensionen: Länge: 428—456 u, Breite: 248—259 u. Dorsalansicht (Abb. 31): Rostrum kegelförmig, Rostralhaare stehen auf der Oberfläche des Prodorsum. Lamellarhaare winzig, stehen unmittelbar nebeneinander, Interlamellarhaare bedeutend länger, ihr gegenseitiges Verhältnis wird auf Abb. 33 ver- anschaulicht. Exobothridialhaar ebenfalls winzig klein, daneben ein scharfbegrenzter Porus an der Grenze der fein granulierten Oberfläche der dorsosejugalen Seitenregion. | Bothridium mit stark chitinisiertem Rand. Sensillus haarförmig, auf der Oberfläche mit Wimpern, die in 2 Reihen angeordnet sind (Abb. 34). Notogaster in Längsleisten ge- gliedert, dorsosejugaler Rand stark chitinisiert, seitlich mit je einer stark verdickten Apophyse. Auf dem Notogaster 10 Paar etwas verdickte, nadelförmige Haare. Sehr schwach azikuliert. Ventralansicht (Abb. 32): Sternocoxale Region mit einer nahezu eiförmigen Vertiefung, begrenzt durch einen kräftigen verdickten Rand. Diese Vertiefung reicht vom Vorderrand bis zum Hinterrand der epimeralen Fläche. Von den Epimeralhaaren stehen 2a, 3b und 4a auf einem verdickten Rand. Sternalapodeme nicht ausgebildet, d.h. sie ABB. 27—30. Oppia philippinensis sp. nov. 27: Dorsalseite; 28: Ventralseite; 29: Sensillus und Lateralteil des Prodorsum; 30: Tibia des I. Beines. 391 ORIBATIDEN DER PAZIFISCHEN REGION 392 S. MAHUNKA sind in der Mitte der Querapodeme zu einem länglichen Gebilde verschmolzen. Die Genitalöffnung wird ebenfalls von einem Chitinring umrandet. 6 Paar winzige genitale, 1 Paar kurze aggenitale, 2 Paar längere und verdickte anale und 3 Paar adanale Haare vorhanden, ad, und ad, in paraanaler Position. Untersuchungsmaterial: Holotypus: Philippinen, Luzon: Antipolo, Malamok | cave, prélévement de guano sec de Collocalia, 14.1V.1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. | 150 Paratypen, Fundort wie beim Holotypus. Holotypus und 100 Paratypen werden im | Naturhistorischen Museum Genf, 50 Paratypen (249—-PO—77) im Naturwissenschaft- | lichen Museum Budapest aufbewahrt. Bemerkung: Aus der Gattung Tecteremaeus Hammer, 1961 sind bisher drei Arten | bekannt geworden, sämtliche aus Südamerika. Die neue Art steht der Typus-Art am : nächsten, da sie weder die analen Areae porosae noch die Costula auf dem Prodorsum | besitzt. Von der Typus-Art unterscheidet sie sich durch die auf dem Sensillus fehlende „augen“-förmige Verdickung, durch die längeren Notogastralhaare, durch die kräftige laterale Notogastralapophyse, sowie vor allem durch die bis zum Mentum reichende Sternocoxalvertiefung und das Fehlen der Sternalapodeme. Die Sternocoxalvertiefung | ist bei der typischen Art kürzer und reicht bis zum 2. Apodem, anderseits besitzt sie deut- lich ausgebildete, normale Sternalapodeme. Scheloribates praeincisus (Berlese, 1910) Die Variabilität der Art, die auch von HAMMER (1971) festgestellt wurde, bestätigt | sich hier ebenfalls. Auf ihren Abbildungen werden aber die Linien zwischen den Lamellen fast gerade dargestellt, während diese beim vorliegenden Material bedeutend kräftiger | gebogen sind. Fundorte: Fidschi-Inseln, Viti, Levu: Wailotua cave, prélèvement de guano humide de chiroptères, 30.111.1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. — Tahiti, Moorea, Belvédère, prélèvement de terre sèche, 27.111.1977. leg. P. Strinati & V. Aellen. LITERATUR AOKI, J. 1964. Some Oribatid Mites (Acarina) from Laysan Island. Pacif. Insects 6: 649-664. | BALOGH, J. 1972. The Oribatid Genera of the World. Akadémiai Kiadò, Budapest, 188 pp. HAMMER, M. 1961. Investigations on the Oribatid Fauna of the Andes Mountains. II. Peru. Biol. Skr. 13 (1): 157 pp. — 1968. Investigations on the Oribatid Fauna of New Zealand. Part III. — Biol. Skr. 16 (2): 96 pp. — 1971. On some Oribatids from Viti Levu, the Fiji Islands. Biol. Skr. 16 (6): 60 pp. — 1972. Investigation on the Oribatid Fauna of Tahiti, and on some Oribatids found on the Atoll Rangiroa. Biol. Skr. 19 (3): 65 pp. ABB. 31—34. Tecteremaeus hauseri sp. nov. 31: Dorsalseite; 32: Ventralseite; 33: Lateralseite; 34: Basalteil des Sensillus. ORIBATIDEN DER PAZIFISCHEN REGION 393 394 S. MAHUNKA — 1973. Oribatids from Tongatapu and Eua, the Tonga Islands, and from Upolu, Western Samoa. Biol. Skr. 20 (3): 70 pp. MAHUNKA, S. 1977. Neue und interessante Milben aus dem Genfer Museum XVI. Über einige Oribatiden (Acari) von den Seychellen. Bull. Soc. ent. suisse 50: 63-65. — 1978a. Neue und interessante Milben aus dem Genfer Museum XXVII. A first survey of the Oribatid (Acari) fauna of Mauritius, Reunion and the Seychelles I. Revue suisse Zool. 85: 177-236. — 19785. Neue und interessante Milben aus dem Genfer Museum XXXIV. A compendium of the Oribatid (Acari) fauna of Mauritius, Reunion and the Seychelles Is. II. Revue suisse Zool. 85: 307-340. Moritz, M. 1971. Beiträge zur Kenntnis der Oribatiden (Acarina) Europas IV. Multioppia excisa n.sp. und Multioppia glabra (Mihelcic, 1955) (Oppiidae). Mitt. zooh Mus. Berlin 47: 99-107. PEREZ-INIGO, C. 1971. Acaros Oribatidos de Suelos de Espana Peninsular e Islas Baleares (Acari, Oribatei) Parte III. Eos, Madr., 46: 263-350. WALLWORK, J. 1960. Some Oribatei from Ghana. I. Sampling Localities. II. Some Members of the Enarthronota Grandj. Acarologia 2: 368-388. Revue suisse Zool. Tome 89 Fasc. 2 | p. 395-417 Genéve, juin 1982 Weitere wenig bekannte Leptyphantes-Arten der Alpen (Arachnida: Aranei, Linyphiidae) von Konrad THALER * Mit 71 Abbildungen und zwei Verbreitungskarten ABSTRACT On some poorly known Leptyphantes — species from the Alps (Aranei, Linyphiidae). — Five species are discussed, with notes on taxonomy, synonymy, habitat, distribution area and with new records: L. armatus Kulczynski; L. baebleri Lessert (= L. steinboecki Schenkel nov. syn., = Troglohyphantes janetscheki Schenkel nov. syn.); L. notabilis Kulczynski (= L. aciculifer Simon nov. syn., = L. a. dilutior Simon nov. syn., = L. lom- bardus Caporiacco nov. syn.); L. handschini Schenkel (? = L. aurantiipes Simon); L. variabilis Kulczynski (= L. janetscheki Schenkel nov. syn.). — L. armatus is remarkable for its trichobothrial pattern: the trichobothrium being placed at the distal end of each metatarsus, also at IV. In L. notabilis the claw of the suprategulum is missing as also the pit of the scape; the scape itself is rigid and unfolded. Im folgenden werden vier hochalpine bis nivale Formen der mughi-Gruppe der Gattung behandelt und der von SIMON (1929) der pallidus-Gruppe zugerechnete L. nota- bilis Kulczynski, eine aus tieferen Lagen bis an die Waldgrenze ansteigende Schuttspinne. Es handelt sich durchwegs um wenig gesammelte (BONNET 1957) und, wie auch die Zahl der Synonyme zeigt, um mehrfach verkannte Formen, die aber in ihren Lebensräumen stetig anzutreffen sind. Eine ergänzende Charakterisierung und Darstellung der taxo- nomischen Sachverhalte unter Berücksichtigung von Arten der Nordalpen scheint daher geboten, kann vielleicht auch einer späteren umfassenderen Bearbeitung dieser Formen- kreise willkommene Materialien bieten. — Auf zwei bemerkenswerte Arten mit unvor- hergesehenen, in der Gattung ungewöhnlichen Merkmalen wird besonders hingewiesen. * Institut für Zoologie, Universitätsstr. 4, A-6020 Innsbruck, Österreich. 396 KONRAD THALER L. armatus besitzt neben der überreichen Bewehrung der Beine mit Stachelborsten an jedem Metatarsus (auch an IV) ein apikales Becherhaar. Bei L. notabilis fehlen Veranke- rungskralle des Suprategulums und die Verankerungsgrube; auch ist der Scapus nicht eingefaltet, sondern eine völlig starre und erekte Bildung. — Charakterisierung der Beinbewehrung überwiegend nach van HELSDINGEN (1968), Funde ohne Nennung des Sammlers vom Verf., Schreibweisen nach Bonner (1957). Dank: Für die Leihe wertvoller Belege aus den Händen von di Caporiacco, de Lessert, Simon und Schenkel danke ich Herrn Prof. Dr. M. Pavan (Pavia), dem Museum d’Histoire naturelle, Geneve (Dr. B. Hauser), dem Muséum national d’Histoire natu- | relle, Paris (Dr. M. Hubert) und dem Naturhistorischen Museum Basel (Dr. E. Sutter), | ebenso danke ich dem British Museum (Natural History) (F. Wanless). Frau Dr. S. Punt- : scher und Frau Dr. E. Thaler sowie den Herren A. Ausobsky (Bischofshofen), Prof. : Dr. P. M. Brignoli (L’Aquila), M. Dethier (Lausanne), Prof. Dr. E. Kullmann (Köln), Dr. E. Meyer (Innsbruck), Dr. A. Nadig (Chur), Prof. Dr. A. Polenec (Kranj) und | Dr. E. Sutter (Basel) sei für Auskünfte und Diskussion, für Mitteilung wichtiger Funde bzw. für Unterstützungen im Gelände bestens gedankt. — Mit Unterstützung durch den Fonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung in Österreich (Projekte Nr. 3292, 4194). Abkürzungen: BF Barberfalle CTh Arbeitssammlung Thaler IZI Institut für Zoologie, Innsbruck MCV Museo Civico di Storia Naturale, Verona MHNG Museum d’Histoire naturelle, Genève MHNP Museum national d’Histoire naturelle, Paris NMB Naturhistorisches Museum Basel NMW Naturhistorisches Museum Wien SMF Forschungsinstitut Senckenberg, Frankfurt/Main Leptyphantes armatus Kulczynski (Fig. 1-6) BONNET (1957: 2412), ROEWER (1942: 543). Die von KULCZYNSKI (1905) erschöpfend charakterisierte, auffällige und häufige Art der Nivalstufe der Zentralalpen Tirols (THALER 1981 a) wird zum Vergleich behan- delt. 32: 4 3% von der Zillerplattenspitze (Zillertaler Alpen) entsprechen in ihren Dimen- sionen der Erstbeschreibung. Gesamtlänge 2.8—2.9, Länge (Breite) des Cephalothorax 1.06—1.14 (0.93—0.96) mm; Ceph. 1.2mal länger als breit, Femur I bei beiden Geschlech- tern circa 1.2mal länger als Ceph. — Einfarbig, Abdomen schwärzlich. Beinbewehrung: reich (Artname!) und variabel. Fe I 1’ (0.65) Ti YO WI dv VI Vv) Tid] Mt I v’v”v’d (0.51) (v’ v”) II/IV v’1’d (0.48) | | WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 397 Fic. 1—6. Leptyphantes armatus Kulczynski. g-Taster von retrolateral (1), Suprategulum (2), Endapparat (ohne Radix) von ventral (3), Endapparat von dorsal (4), Epigyne von ventral (5) und von aboral (6). Maßstäbe: 0.10 mm; Ex. von der Zillerplattenspitze. — F Fickertsche Driise, L Lamella | char., M Mittl. Membran, R Radix, T Terminalapophyse, E Embolus. Weitere Erläuterungen im Text. Rev. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 26 398 KONRAD THALER Die prolaterale Borste an Femur I fehlt vielfach. Tibien I/II (III/IV) tragen 4-3 (2—3) Paare ventraler Stacheln, dazu ein Paar lateraler in Höhe der dorso-distalen Stachelborste. Auffällig die reiche Bewehrung der Metatarsen, die vorgeschobene Stel- lung ihres Dorsalstachels, besonders aber ihre Trichobothrien-Garnitur: I (0.97)—IV (0.93) mit je einem apikalen Becherhaar. Epigyne-Vulva: Fig. 5—6. Corpus niedrig, Mittelplatte (m) in Aboralansicht ein- gebuchtet, Proximalabschnitt des Scapus (sp) trapezförmig, mit seichter aboraler Ein- dellung, sein distaler Abschnitt (sd) kurz, mit Verankerungsgrube, jedoch ohne Stretcher. 4-Palpus: Fig. 1. Tibia ohne Besonderheit, ventral konvex; Cymbium mit proxi- malem Längswulst (w). Querast des Paracymbiums ohne besondere Zahnbildung, sein . Endast mit Nebenzahn (z). Suprategulum mit seitlicher Kralle, Fig. 2. Mittlere Mem- bran mit ventralem Sichelfortsatz (s), Fig. 4. Lamella char. gleichmäßig lamellös, mit | breit-triangulärer, aufrechter Proximalhälfte, die innen einen schlanken Zahn aufweist, Fig. 4. Ihre Endhälfte bandförmig, im rechten Winkel nach vorne stehend (in Ruhelage parallel zum Cymbium, Fig. 1), mit abgeschrägtem, in charakteristischer Weise in Zähn- chen zerlegtem Ende, auffällig ein aus ihrer Ebene seitlich vorspringender Nebengrat (g), Fig. 3—4. Terminalapophyse ventral/distal schalenförmig, mit zwei Spitzchen. Embolus gestielt, mit retrolateralem Dorsalfortsatz (d). Diskussion: Die Erstbeschreibung hebt hervor, daß die Zuweisung zu Lepty- phantes wegen der außergewöhnlichen Beinbewehrung nur vorbehaltlich erfolge, ‚imo probabiliter .. genus proprium ad eam (speciem) recipiendam instituendum proper armaturam pedum peculiarem“ (KULCZYNSKI 1905: 543). Diese Sonderstellung wird durch Stellung und Verteilung der metatarsalen Becherhaare unterstrichen. Doch vermag | Verf. hinsichtlich der Genitalmorphologie keine ungewöhnlichen Züge zu erkennen: d-Taster und Epigyne lassen sich s.E. gut mit den Verhältnissen in der mughi-Gruppe | der Gattung in Einklang bringen. Verbreitung, Vorkommen: Häufige Gipfelspinne der Zentralalpen Tirols: Ferwall, Ötztaler, Stubaier und Zillertaler Alpen, in Höhen von 2900—3700 m (JANET- | SCHEK 1949: 192, SCHMÖLZER 1962, THALER 1981 a): im Spaltensystem der vegetations- | freien Blockgipfel und -grate (Habitat-Foto bei STEINBÖCK 1939). Der Typusfund in 2350—2750 m gelang an der unteren Grenze ihrer Vertikalverbreitung; in 2500 m Hohe | wurde sonst noch der tiefstgelegene Fund von CHRISTANDL-PESKOLLER & JANETSCHEK | (1976: 39) in den Zillertaler Alpen beobachtet. Der Locus typicus Kreuzspitze ist wegen | der Häufigkeit dieses Bergnamens nicht lokalisierbar: DALLA TORRE (1913) nennt drei | Gipfel des Namens in Südtirol, außerdem ist je ein Berg der Ötztaler, Stubaier und Zillertaler Alpen so benannt. — HANDSCHIN (1919) erwähnt die Art noch aus dem | Berner Oberland (im NMB nicht belegt) und aus Graubünden; die Meldungen von der Nordkette bei Innsbruck und aus den Karnischen Alpen (CAPoRIACCO 1938, ERTL 1952) | scheinen Verf. nicht zweifelsfrei. | Fundorte und Material: Nordtirol: THALER (1981 a), ferner Ferwall, Pettneuer | Riffler 3150—3160 m (4® 27.6.1981), Ötztaler Alpen, Venter Kreuzspitze 3450 m (39 | 31.7.1981), Stubaier Alpen, Schwarze Wand 2800—2900 m (3% 20.7.1980), Gschnitzer | Tribulaun (39 3.8.1980). — Deponierung: MHNG (7 ¢ 21 2 Schwarze Wand; 1419. Hh. Geige, Otztaler A.; 3 ¢ 59 Venter Kreuzspitze; 19 Löcherkogel, Ötztaler A.; | 4 $ 36% Pettneuer Riffler), NMB (3 g 6% Zillerplattenspitze, Zillertaler A.), NMW | (5g 7% Schrankogel, Stubaier A.; 3 & 52 Venter Kreuzspitze), ferner CTh, MHNP, | SMF. — Vergleichsmaterial: NMB 883 a (29), 883 b (1 & 12) (HANDSCHIN 1919: | Lischanna). | WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 399 Leptyphantes baebleri Lessert (Fig. 7-20) | 1910 L. Baebleri Lessert, Revue suisse Zool. 18: 906—907, PI. 6, Fig. 7—10 (49, vidi). Glarner Alpen. 1934 L. steinböcki SCHENKEL, Revue suisse Zool. 41: 100—102 (2, vidi). Mt. Rosa 3660 m, Nov. Syn. 1950 Troglohyphantes janetscheki SCHENKEL, Revue suisse Zool. 57: 759—761 (Q, vidi). Ziller- taler Alpen 3252 m, Nov. Syn. (non Leptyphantes janetscheki Schenkel, 1939 = L. varia- bilis Kulezynski). 1950 Troglohyphantes nanus SCHENKEL, Revue suisse Zool. 57: 761—762 (2). Zillertaler Alpen 3000 m, Nov. Syn. (non Leptyphantes nanus Kulczynski, 1898). ROEWER (1942: 543, 555), BONNET (1957: 2413, 2447), FORCART (1961: 72, 73). $2: Drei nachgesammelte $2 aus den Zillertaler Alpen entsprechen in ihren Dimensionen den Erstbeschreibungen: Gesamtlänge 2.1—2.4 (LESSERT 2.1—2.5) mm, Lange (Breite) des Cephalothorax 0.91—1.00 (0.76—0.85) mm; Ceph. 1.2mal langer als breit. Kurzbeinig, Femur I circa 0.9 der Ceph.-Länge. — Einfarbig, Abdomen und Sternum schwärzlich, Beine gelblich-braun, Carapax schwärzlich-braun. Beinbewehrung: Nach LESSERT (in BAEBLER 1910) Femur I mit einer prolateralen, Tibien I/II mit zwei dorsalen und je zwei lateralen und ventralen, Metatarsen I/II mit einer dorsalen und zwei ventralen Stachelborste(n). L. steinboecki, 1 2 Holotypus: Ti I/links dev [v2 1416 ved] W/finksi «d [dv l’ v’IT”d Ireehts dw v’’) ( 1’) d Ul ative eve ed (LL) IV dives) dial) Mt I/II dive vy III/IV dv’ L. baebleri, Zillertaler Alpen: Fe I V (0.67) Ti u d[wv’ ll d MEY ed ly) d 0 1%) Mt I-IV d (0.38) Wie bei anderen Arten der mughi-Gruppe zeigt sich eine gewisse Variation hinsicht- lich Zahl und Insertion der Stachelborsten. Den Tieren aus Nordtirol fehlen (auch einem gd aus dem Berner Oberland, NMB 622c) die Ventralborsten der Metatarsen. Epigyne-Vulva: Fig. 13—19. Corpus niedrig, Mittelplatte (m) breit-trapezformig. Charakteristisch der Scapus: Proximalabschnitt (sp) 2.5mal breiter als lang, seine Distalecken ,,polsterformig“ abgerundet, bei Betrachtung von ventral/aboral deutlich abgesetzt (Fig. 14), bei stärker oraler Orientierung allmählich in das Corpus übergehend erscheinend, Fig. 16—18. Distalabschnitt kurz, in der Konkavität des Corpus verborgen, mit langem Stretcher (st). L. steinboecki stimmt in Aboral- (Fig. 13 vs. 15) und Ventral- ansicht gut mit baebleri überein, lediglich sein Scapus ist schmäler, proximal nur 0.13 mm (gegenüber 0.15—0.16 bei baebleri) breit. 400 KONRAD THALER ea A a Fic. 7-12. Leptyphantes baebleri Lessert. &-Taster von retrolateral (7) und von ventral (8), Paracymbium (9—10), Suprategulum (11), Lamella char. und Terminalapophyse von ventral (12). Maßstäbe: 0.10 mm; Ex. vom Kraxentrager (7—9, 11) und vom Galenstock (10, 12, NMB 622 c). | — L Lamella char., P Paracymbium, R Radix, T Terminalapophyse. Weitere Erläuterungen im Text. WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN Fic. 13—20. Leptyphantes baebleri Lessert. Epigyne von aboral (13, 15, 19) und von ventral (14, 16—18), Embolus (20). Maßstäbe: 0.10 mm; Ex. vom Galenstock (18—19 NMB 622 d/e, 20 NMB 622 c), vom Kraxentrager (15—17) und vom Mt. Rosa (L. steinboecki Schenkel, NMB 1964a, 13—14). Weitere Erläuterungen im Text. 401 402 KONRAD THALER g-Palpus: Fig. 7—8. Cymbium mit proximalem Dorsalwulst (w), Paracymbium | Fig. 9—10. Querast U-förmig, rinnenförmig, seine Basis innen durch einen triangulären (zi), außen durch einen lamellösen Zahn (za) gesäumt, vorn mit deutlichem Seiten- rand (r). Suprategulum mit seitlich versetzter Kralle, Fig. 11. Lamella char. proximal ohne Innenzahn, bandförmig, in halber Länge vorgekrümmt, die Biegungsstelle von zwei abstehenden Zähnchen (zd, zv) gesäumt, ihre Distalhälfte dorsal mit sklerotisierten Zähnchen, ventral membranös, Fig. 12. Terminalapophyse vorn/lateral schalenformig, mit verschiedenen Nebenspitzen, Fig. 12. Embolus gestielt, mit Retrolateralfortsatz, Fig. 20. Diskussion: Wie ein Vergleich besonders der komplizierten Strukturen von : Lamella char. und Terminalapophyse (Fig. 8 vs. 12) und des Paracymbiums (Fig. 9 vs. 10) : ergibt, sind die Ex. aus den Zillertaler Alpen zu baebleri zu stellen. Die von SCHENKEL | (1950) getroffene Zuordnung zu Troglohyphantes ist nicht recht erklärlich, zumal zu dem gleichzeitig als neu beschriebenen T. firolensis Schenkel, 1950 auch keine habituelle Übereinstimmung besteht. Die janetscheki-Erstbeschreibung vermerkt jedenfalls ,,FemurI hat innen in der Endhälfte einen Stachel wie Leptyphantes“. — Das vom benachbarten Trattenjoch stammende, bedingt als T. nanus bezeichnete 2 erscheint verschollen. Es soll vornehmlich im ,,winkligen* Ansatz des Scapus-Proximalabschnitts am Corpus ab- weichen. Der Unterschied dürfte ähnlich wie bei Fig. 14, 16—18 durch eine gering- fügig andere Orientierung verursacht sein; Verf. möchte die Form nicht beibehalten. — Die Strukturen der Epigyne sind weniger markant als die $-Merkmale. L. steinboecki vom Mt. Rosa stimmt jedenfalls gut zu baebleri (Fig. 13 vs. 15), den Synonymie-Verdacht verstärken die Übereinstimmung im Habitat und die Nachbarschaft der Fundgebiete. — In der Coll. Schenkel fanden sich überdies weitere baebleri aus den Zillertaler Alpen, als L. armatus Kulczynski bestimmt. Verbreitung, Vorkommen: In der Nivalstufe der West- und Ostalpen: Berner Oberland 3200—3400 m (HANDSCHIN 1919), Penninische Alpen (Mt. Rosa 3660 m, SCHENKEL 1934), Glarner Alpen 2500—3020 m (BAEBLER 1910), Zillertaler Alpen 3000— 3370 m (SCHENKEL 1950: Berliner Spitze 3252 m, Trattenjoch 3000 m; THALER 1981 a), Ferwall 3160 m. — In den Ostalpen nur merkwürdig lokal gefunden: drei Nachweise unter 25 zur Zeit erhobenen Gipfel-Faunulae. Fundorte und Material: Nordtirol: Zillertaler Alpen, Kraxentrager 2990 m (13 1% CTh; 15.7.1979), Gr. Löffler 3300—3370 m (1 2 NMW; 12.9.1979); Ferwall, Pettneuer Riffler 3160 m (22 MHNG; 27.6.1981). — Vergleichsmaterial: MHNG (1 3 Lectotypus, 42 Paralectotypen, LESSERT, in BAEBLER 1910). — NMB: 622 a—e (5 3 29, HANDSCHIN 1919, SCHENKEL 1923: 104), 622 f (1 3 1 2 laut Karteikarte Sigris- wylgrat, ded. Lessert; bei LEHMANN 1911 nicht erwähnt), 883 c/d (6 3 4 2 sub L. armatus, westl. Zillertaler Alpen (Kraxentrager, Saxalmwand, Olperer, leg. Schmölzer, leg. Janet- schek), exakter Fundort nicht mehr eruierbar). — L. steinboecki: 1 2 Holotypus IZI, 1 9 Paratypus NMB 1694 a (SCHENKEL 1934). — T. janetscheki: 192 Paratypus NMB 2237 a; zwei weitere, in der Erstbeschreibung genannte © sind anscheinend verschollen wie T. nanus (nur 1 9). Leptyphantes handschini Schenkel (Fig. 21-28) 1919 L. handschini SCHENKEL, in HANDSCHIN (1919), p. 80—81, Taf. 8 (p. 76), Fig. 1—5 (49, vidi). Berner Alpen. 1919 Lephthyphantes spec. SCHENKEL, in HANDSCHIN (1919), p. 81—82, Taf. 8 (p. 76), Fig. 8 (9, vidi). Synonymie: SCHENKEL (1925: 304). WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 403 1923 L. handschini, — SCHENKEL, Verh. naturf. Ges. Basel 34: 104, Taf. 7, Fig. 14 (3, vidi). 1929 ? L. aurantiipes SIMON, Les Arachnides de France 6 (3): 583 (3), Fig. 878, 584 (9), Fig. 881, 731: RoEWER (1942: 543, 547), BONNET (1957: 2413, 2424), FORCART (1961: 72), MAURER (1978: 104). 32: 6 4° von Adelboden (SCHENKEL 1923, NMB 708 c) sind etwas größer als in der Erstbeschreibung angegeben, Gesamtlänge 2.5—3.0, Länge (Breite) des Cephalo- thorax 1.11—1.25 (0.94—1.05) mm; Ceph. 1.2mal länger als breit, Femur I 1.4 (2) bzw. 1.5—1.6mal (4) länger als Ceph. — Manche Ex. mit angedeuteter Dorsalzeichnung: Abdomen mit dunklem Herzstreif, eingesäumt von bis zu vier Paaren heller, durch dunkle Verbindungsstreifen zu den schwärzlichen Flanken getrennter Makeln. Sonst einfarbig, Carapax und Cheliceren bräunlich-schwärzlich, Sternum und Abdomen schwärzlich, Beine gelblich. Beinbewehrung: Be. T l’ (0.49) di Tu vadva [(ve vd). d] III Gyaiive 11) dj IV dv’ [v 1” d] Mt I/II dl’ d (0.59) III d IV dv” Epigyne-Vulva: Fig. 27—28. Corpus niedrig, Mittelplatte (m) ohne Besonderheit. Charakteristisch der Proximalabschnitt des Scapus (sp): dreimal breiter als lang, aboral zur Aufnahme des Stretcher tief eingeschnitten, orad konvergierend und durch die winkelig vorspringenden Seitenkanten zweilappig erscheinend. Sein Distalabschnitt un- scheinbar/verkürzt, Stretcher (st) kurz. d-Palpus: Fig. 21—22. Tibia distad leicht erweitert, Cymbium proximal mit niedri- gem Längswulst (w). Paracymbium markant, Fig. 26, sein Endast (e) plan-zungen- formig, Querast rinnenförmig ausgehöhlt, mit zweispitzig erscheinender Vorder- (zq) und als starker Zahn vorspringender Hinterecke. Lamella char. Fig. 24—25, bandformig, nach vorn gebogen, ihre Kanten sklerotisiert und durch eine Membran verbunden, sie „endet in zwei parallele schwarze Spitzen“. Terminalapophyse Fig. 24—25, lamellös, spitz-triangulär, mit schalenartig erweiterter Basis. Embolus gestielt, proximal mit Dorsalzahn, distal mit retrolateralem Dorsalfortsatz, die Mündung des Spermophors krallenförmig, Fig. 25. Diskussion: Der Synonymie-Verdacht gründet sich auf die aurantiipes-Abb. Sımons, die Übereinstimmung hinsichtlich Paracymbium, Lamella char. und Proximal- abschnitt des Scapus anzeigen; er wird verstärkt durch die Nähe der Fundgebiete und die gemeinsame hochalpine Lebensweise. Simons Schilderung der Bewehrung’von Meta- tarsen (3) und Tibien (9) mit Stachelborsten weicht allerdings ab. Schon Schenkel ver- mutete diese Synonymie, wie eine handschriftliche Etikette zeigt (NMB 708 d), doch blieb sein Verdacht unveröffentlicht. — Die Zugehörigkeit eines zunächst (in HANDSCHIN 1919) als zwar nahestehend, aber doch distinkt betrachteten $ ebenfalls aus dem Berner Oberland hat schon SCHENKEL (1925) bekräftigt. 404 KONRAD THALER | Fic. 21—28. | | Leptyphantes handschini Schenkel. | d-Taster von retrolateral (21) und von ventral (22), Suprategulum (23), Endapparat | (ohne Radix) von ventral (24) und von prolateral/dorsal (25), Paracymbium (26), Epigyne | von ventral (27) und von aboral (28). | Maßstäbe: 0.10 mm; Ex. von Adelboden (NMB 708 c). — E Embolus, F Fickertsche Drüse, L Lamella char., M Mittl. Membran, P Paracymbium, R Radix, | T Terminalapophyse, To Tarsalorgan. Weitere Erläuterungen im Text. | | WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 405 Verbreitung, Vorkommen: Bisher erst Schenkel und Simon vertraute hoch- alpine Art der Westalpen, im Mt. Blanc-Gebiet (,,glacier de Tré-la-Téte“) und im Berner Oberland (Ewigschneehorn 3100 m, leg. Handschin) entdeckt. Schenkel sammelte die Art ebenfalls im Berner Oberland, im Wallis und Tessin (MAURER 1978), in Höhenlagen zwischen 1900—2900 m. L. handschini scheint dementsprechend ,,unter Steinen“ in der Grasheiden- und in der unteren nivalen Stufe aufzutreten. Fundorte und Material: Grajische Alpen, Gran Paradiso 3000 m (3 © Puntscher leg.; 16.7.1977. Davon 22 MHNG, 1% CTh). — Vergleichsmaterial: NMB 708 a (1 3 Lectotypus, 3 2 Paratypen, HANDSCHIN 1919), NMB 708 c (3 ¢ 4 9, SCHENKEL 1923: 104), NMB 708 d (13 3 13 9, Saastal (SCHENKEL 1927) und Adelboden, darunter das von SCHENKEL 1923: 104 erwähnte 3 ohne Palpen), 708 e (4 ©, SCHENKEL 1929). — 708/Ia (1 2, var., HANDSCHIN 1919), 708/Ib (1 3 3 9, var., bei SCHENKEL 1925: 266 nur 19 | genannt, vgl. SCHENKEL 1926). Leptyphantes notabilis Kulczynski (Fig. 29-46, 49-53, 55-63 (zum Vergleich L. magnesiae Brignoli, Fig. 47-48, 54) 1887 L. notabilis KULCZYNSKI, Rozpr. spraw. wydz. mat.-przyrod. Akad. umiej. Krakow 16: 326—328, Tab. 7, Fig. 44-45 (©). Südtirol, Eggental/Val d’Ega. 1894/1897 L. notabilis, — CHYZER & KULCZYNSKI, Araneae Hungariae 2 (1): 62 (2), 2 (2): 321. Hrvatska/Croatia, Quarner. 1904 L. notabilis, — LESSERT, Revue suisse Zool. 12: 345—346, PI. 5, Fig. 26—27 (9, vidi). Genève (LESSERT 1910: 256—257). 1928 L. notabilis, — ROEWER, Tierwelt Mitteleuropas 3 (2), p. VI/70, Taf. 12, Fig. 786 (kopiert nach KULCZYNSKI 1887). 1929 L. aciculifer SIMON, Les Arachnides de France 6 (3): 604 (3), Fig. 920, 608—609 (9), 739 (vidi). Dröme, Nov. Syn. 1929 L. aciculifer dilutior SIMON, Les Arachnides de France 6 (3): 609, Fig. 926 (2), 739 (vidi). Ardèche, Nov. Syn. 1941 L. lombardus CAPORIACCO, Le Grotte d’Italia (2) 4: 87—88 (9, vidi). Brescia, Nov. Syn. 1971 L. notabilis, — MILLER, Klié Zvifeny CSSR 4: 229, Taf. 45, Fig. 25—26 (2). CSSR, S- Mähren, Lednice (Eisgrub). 1978 L. aciculifer dilutior, — MILLER & SVATON, Annot. zool. bot. Slov. nar. muz. 126: 13—15, Taf. 6, Fig. 7—10 (3). CSSR, Slowakei, Kleine Fatra (Mala Fatra). ROEWER (1942: 541, 552), BONNET (1957: 2407, 2440), BRIGNOLI (1972: 46). 32: Kleine Art, Gesamtlänge 1.2—1.8 (n = 20), Länge (Breite) des Cephalothorax 0.59—0.68 (0.52—0.57) (n = 17). Diese Dimensionen in Einklang mit den Angaben von KULCZYNSKI (1887), LESSERT (1904), MILLER & SVATON (1978), die für L. lombardus genannten Maße (Gesamtlänge 2.8, Ceph.-L. 1.15) ließen sich am Typus nicht bestätigen, Verf.: Ceph.-Länge (Breite) 0.68 (0.58), Femur I (IV) 0.95 (0.92) mm. — Ceph. 1.2mal länger als breit, Femur I 1.4—1.7mal länger als Ceph. — Einfarbig. Es finden sich alle Übergänge zwischen Ex. mit gelblichem Carapax und dorsal hellem Abdomen (dilutior ) und solchen mit braun-schwärzlichem Carapax und schwärzlichem Abdomen, das für aciculifer hervorgehobene Zeichnungskriterium ,,Randlinie des Ceph.“ stellt eine inter- mediäre Ausprägung dar. Beine gelblich, Sternum schwärzlich. Beinbewehrung: Femora I mit einer prolateralen (0.6), Tibien I—IV mit je zwei dorsalen (0.3, 0.7), I zusätzlich mit einem Paar lateraler in Höhe der dorso-distalen, II zusätzlich mit einer ebenso inserierten retrolateralen Stachelborste(n); diese 4—5 Tibien-Durchmesser lang. Metatarsen I—III mit dorsaler Stachelborste (I 0.33) und Becherhaar (I 0.20), IV unbewehrt. 406 KONRAD THALER 30 31, 34,35 32,33 36 0.05 Fic. 29—36. Leptyphantes notabilis Kulczynski. J-Taster von retrolateral (29—30), Paracymbium von ventral (31), Suprategulum und Radix von vorn/dorsal (32—33), Endapparat von ventral (34 mit Paracymbium, 35), Embolus 36. Maßstäbe: 0.10, für Fig. 36 0.05 mm; Ex. von Worgltal (29, 31, 35—36), Bezzecca (32—33) und von Ardéche (L. a. dilutior Simon, MHNP, 30, 34). — F Fickertsche Drüse, L Lamella char., M Mittl. Membran, P Paracymbium, R Radix, S Suprategulum, Ti, Ta, Innen-, Außenab- schnitt der Terminalapophyse. Weitere Erläuterungen im Text. WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 407 Fic. 37—46. Leptyphantes notabilis Kulczynski. Fic. 47—48. L. magnesiae Brignoli. Epigyne von vorn (38, 40, 42, 44, 46, 48) und von aboral (37, 39, 41, 43, 45, 47). Maßstab: 0.10 mm; Ex. von Wörgltal (37—38), Lodrino (39—40, L. lombardus Caporiacco), Genève (41—42), Drôme (43—44, L. aciculifer Simon), Ardéche (45—46, L. a. dilutior Simon). — Athos (47—48). — C Corpus der Epigyne, Re Receptaculum. Weitere Erläuterungen im Text. 408 KONRAD THALER Epigyne-Vulva: Fig. 37—46, 49—53. Sehr aberrant. Das Corpus ein dunkel sklero- tisierter, schlanker, stark verlängerter, aboral etwas konkaver (Seitenansicht) Fortsatz mit distad leicht konvergierenden Flanken, seine Seitenränder (sr, Aboralansicht) an- nähernd parallel und distal in deutlichen Schultern (sh, Fig. 37) endend. Mittelplatte (m) ungefähr pentagonal und etwa in Ebene der Corpus-Seitenränder in die aborale Wandung des Corpus übergehend, eine Vertiefung, die sonst den eingefalteten Scapus aufnimmt, fehlt dementsprechend. Receptacula an der Basis des Corpus. — Von den „Schultern“ an verjüngt sich das Corpus zu einem starren, apikal gerundeten Scapus (Fig. 55—57), der lateral die Einführungsöffnungen trägt, eine Verankerungsgrube fehlt. Die Form der Schultern variiert, sie können (Seitenansicht, Fig. 49—53) spitz bis gerundet er- | scheinen, deutlich vorspringen oder nahezu rechtwinkelig sein (Fig. 50), bzw. in Frontal- ansicht (Fig. 37—46) seitlich abstehen oder aborad konvergieren und daher ,,abfallen“ © (Fig. 45/46, 53). Fig. 56 zeigt eine asymmetrische Ausbildung. g-Palpus: Fig. 29—30. Tibia distad erweitert, Cymbium ohne Besonderheit, Para- cymbium breit-spangenförmig, Querast auf halber Länge mit einem „großen, stumpf- — kegeligen“ Zahn und an seiner Basis mit zwei niedrigen Höckern, in Ventralansicht Fig. 31, 34. Suprategulum klingenförmig endend, ohne Nebenkralle, Fig. 33—33. Radix mit Dorsalzahn (z), Lamella char. schmal-riemenförmig, mit Seitenzahn (sz) an ihrer Basis, Fig. 34—35, halbkreisförmig ventrad gekrümmt und distal fein aufgefasert. Terminalapophyse zweigeteilt, innen polsterförmig, mit zarten Spitzchen (Ti), außen eine schuppenförmige Bildung (Ta) (Fig. 34—35), deren freie Kante eine variable Bezahnung aufweist, Fig. 58—63. Embolus nahezu ungestielt, mit dorsalem Retrolateral- fortsatz, Fig. 36. Diskussion: Die Epigynen-Abb. sollen die Identität dieser vier nominellen Taxa belegen: aciculifer (Fig. 43—44, 52) und lombardus (Fig. 39—40, 50) entsprechen nach Ansicht des Verf. seinen notabilis-Funden. Allein dilutior scheint an den abfallenden Schultern des Corpus erkennbar, Fig. 45—46, 53. Daß auch diese anscheinend markante Ausbildung des Merkmals noch in die Variationsbreite fällt, zeigt das topotypische &: es entspricht in allen Details notabilis (Fig. 30 vs. 29, Fig. 34 vs. 35). Die Bezahnung des freien Randes der Schuppe der Terminalapophyse (Ta) ist variabel (Fig. 58—63), ein Ex. aus Nordtirol (Fig. 63) ist dilutior (Fig. 62) besonders ähnlich. — Übrigens wurde der Subspeciesname dilutior schon von BONNET (1957: 2407) aus nomenklatorischen Gründen (homonym zu L. obscurus dilutior Simon, 1929) zurückgewiesen, die Berechti- gung der Subspecies schon von BALAzuc & Dresco (1952, „une forme lucifuge, dépig- mentee“) in Frage gestellt. — Den Merkmalssprung zu einer nahestehenden Form zeigt L. magnesiae Brignoli aus Griechenland, Fig. 47—48, 54 (BRIGNOLI 1979). — L. notabilis und L. magnesiae scheinen sehr isoliert zu stehen. Besonders bemerkenswert ist das (korrelierte) Fehlen der Kralle des Suprategulums und der Verankerungsgrube des Scapus (vgl. die Verhältnisse bei Oreonetides-Arten, van HELSDINGEN (1973), THALER (1981 b)). Verbreitung, Vorkommen: Karte 1. Schon die klassischen Fundorte bezeugen eine weite Verbreitung von notabilis in den Alpen, im Zentralplateau und in den Dinariden (Kroatien); hinzu kamen Funde in den Karpaten, in Rumänien (FUHN & OLTEAN 1970) und in der CSSR. Die eigenen Wiederfunde gelangen wie die Dresco’s überwiegend in dem derart bezeichneten Gesamtareal; lediglich der Fang Kullmann’s bei Bonn-Wolken- burg (neu für Deutschland) zeigt, daß die Form als dealpines Faunenelement (im Sinne von STRAKA 1970: 348) auch in den außeralpinen Mittelgebirgen zu erwarten ist. BRAUN & RABELER (1969) besprechen ähnlich zu beurteilende Vorkommen von L. alacris (Blackwall). — Eigene Funde in offenem Gelände, an Felsenheide, im groben Block- WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 409 58-63 0.05 Fic. 49—53, 55—63. Leptyphantes notabilis Kulczynski. Fic. 54. L. magnesiae Brignoli. Epigyne von lateral (49—54), ihr Distalende von vorn (55—57), AuBenabschnitt der Terminalapophyse (58—63). Maßstäbe: 0.10, für Fig. 58—63 0.05 mm; Ex. von Wörgltal (49, 63), Lodrino (50, L. lombardus Caporiacco), Genève (51), Drôme (52, L. aciculifer Simon), Ardèche (53, 62, L. a. dilutior Simon) Athos (54), Ramosch (55, 59), Bonn-Wolkenburg (56), Borgo-Valsugana (57, 60), P. Croce Domini (58), Bezzecca (61). 410 KONRAD THALER schutt am Fuß von Schutthalden, von 500—2000 m Höhe. In Frankreich, Tessin, Brescia und Rumänien durch Höhlenfunde nachgewiesen. Fundorte und Material: Graubünden: Ramosch, Plattamala 1150 m 2 3 1% MHNG; BF 1971. 2 3 NMB; BF 19.8. — 15.10.1980. 1 ¢ NMW; BF 15.10. — 9.5.1981). — Nordtirol: Ötztal-Brunau, Felsenheide 850 m (2 2 NMW; BF 1.—24.6.1972, 26.3.— 12.5.1973); Innsbruck-Umgebung, Kranebitter Klamm 1500 m (2 9 MHNG; 19.5.1963), Arzler Scharte 2000 m (2 2 NMB; 16.7.1973), Worgltal 1800 m (5 2 CTh; BF 19.5.— 19.7.1963. 2 4 22 CTh; BF 19.7.—26.8.1963); Rofan, Roßkopf 2000 m (29 MHNG; 2.7.1966). — Brescianer Alpen, P. Croce Domini 1900 m (1 4 MCV; 28.9.1971), V. di Ledro, Bezzecca-Mt. Vies 1600 m (2 4 3 2; 26.5.1963. 1g; 22.9.1963. CTh, 13 19 MHNP). — Mt. Lessini, Borgo-Valsugana, V. Sella 500 m (1 4 1 2 MHNG; 23.9.1965). — Venetianer Alpen, Mt. Cesen bei Valdobbiadene, 500 m (1 2 MCV; 29.9.1977). — D Bonn-Wolkenburg (29 MHNG; Kullmann leg. 1971. 12 SMF; 5.7.1972). — Ver- °1 Alpenländer 020 «0 60 80 100, Westermanns Umrißkarten KARTE 1. Verbreitung von Leptyphantes notabilis Kulczynski in den Alpenländern. 1 Simon (1929, Crest); 2 Lessert (1904, Genève); 3 Dresco & HUBERT (1978, Mendrisio); 4 P. Croce Domini; 4a CAPORIACCO (1941, Grotta Pores bei Lodrino (Ortsangabe laut Etikette), Mt. Inferni); 5 Bezzecca; 6 Borgo-Valsugana; 7 Mt. Cesen; 8 KULCzyYNSKI (1887, Eggental/ Val d’Ega, Locus typicus); 9 CHYZER & KULCZYNSKI (1897, Martinscica); 10 CHyzER & KULC- ZYNSKI (1897, Crkvenica = Crikvenica); 11 Ramosch; 12 Brunau; 13 Innsbruck-Nordkette; 14 Rofan-RoBkopf; 15 MILLER (1971, Lednice = Eisgrub). — Die Art ist noch aus dem Zentral- plateau (Côte d’Or, Ardèche; Simon 1929, BALAZUC & Dresco 1952, Dresco 1962), dem Rheini- schen Schiefergebirge (Bonn-Wolkenburg) und den Karpaten (MILLER & SVATON 1978, FAGE 1931, Denis 1952) bekannt. WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 411 gleichsmaterial: MHNG (1 9; Lessert 1904); Coll. Pavan, Pavia (19 L. lombardus, CAPORIACCO 1941); MHNP (1 9 L. aciculifer, B. 970—25239; 1 S 19 L. a. dilutior, B. 970—25211, Sımon 1929). — L. magnesiae Brignoli: Griechenland, Athos-Daphni (12 CTh; 4.5.1969, Ausobsky leg.). |} Leptyphantes variabilis Kulczynski (Fig. 64-71) 1919 Lephthyphantes spec. SCHENKEL, in HANDSCHIN (1919), p. 82—83, Taf. 8 (p. 76), Fig. 6—7 (2, vidi). SCHENKEL (1923: 105). 1923 L. variabilis, — SCHENKEL, Verh. naturf. Ges. Basel 34: 105—107, Taf. 7, Fig. 15 (9, vidi). 1928 L. variabilis, — ROEWER, Tierwelt Mitteleuropas 3 (2), p. V1/67, 70, Taf. 11 Fig. 746, Taf. 12 Fig. 780 ($2 kopiert nach KULCZYNSKI 1887). 1939 L. janetscheki SCHENKEL, Revue suisse Zool. 46: 111—113, Fig. 7 (9, vidi). Stubaier Alpen, Alpein, Nov. Syn. 1973 L. variabilis, — PALMGREN, Comment. biol. 71: 32, Fig. 2 (2). ROEWER (1942: 549, 557), BONNET (1957: 2425, 2454), FoRCART (1961: 72). | 32: 64% von Innsbruck-Nordkette entsprechen in ihren Dimensionen der Erst- | beschreibung (KULCZYNSKI 1887). Gesamtlänge 2.4—2.7, Länge (Breite) des Cephalo- thorax 1.00—1.24 (0.83—0.98), Femur I 1.5—1.7 (9), 2.1—2.4 (3) mm; Ceph. 1.2—1.3mal länger als breit, Femur I circa 1.5 (9) bzw. 1.8—2.0 (3)mal länger als Ceph. — Carapax und Cheliceren bräunlich-schwärzlich, Sternum schwärzlich, Beine gelblich. Zeichnung des Abdomens sehr variabel (Artname!), Grundfarbe schwärzlich. Bei gut ausgebildeter Zeichnung ist ein dunkler Herzfleck mit 4—5 von weißen, paramedianen Flecken ge- trennten Seitenästen vorhanden, weiter aboral folgen Winkelflecke. Lateral/dorsal und -/ventral ist je eine weitere Serie weißer, mitunter zu einer Längsbinde vereinter Flecken vorhanden; sowie ventral/median ein Kreisfleck vor den Spinnwarzen. Doch ist die Ausdehnung der Pigmente sehr variabel, Ex. mit einfarbig-schwärzlichem Abdomen sind häufig. — Beim ¢ Schrilleisten der proximalen Hälfte der Cheliceren auffällig weit ange- ordnet: circa 11 auf 0.25 mm, ihr Abstand circa 0.02 mm. Beinbewehrung (¢2 von Südtirol, Schlern): Bel le (057) 1 dv v [I Wv'v’) 1” d] TERMINÉE dev TE “vel 1” d] Mig aviv’ [ved] Éd [ley vo I'd] II/3 dl’ v’dv”1”] HIS dw 15 d IV eval val devi] Mt I/II d (0.28) d (0.71) II d (0.28) IV d (0.27) d (0.37) Metatarsen I (0.21) — III (0.17) mit Becherhaar. Unterschiede zwischen $2 und zur Erstbeschreibung weisen auf Variation hinsichtlich Insertion von Stachelborsten und Vollständigkeit der Bewehrung hin. Epigyne-Vulva: Fig. 68—71. Corpus niedrig, mit borstenfreien, blasig erweiterten Seitenwülsten (w), Mittelplatte (m) in Aboralansicht herzförmig. Scapus markant: sein KONRAD THALER 412 WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 413 Proximalabschnitt (sp) circa viermal breiter als lang, gegenüber dem Corpus nicht abge- | setzt, mit parallelen oder aborad leicht konvergierenden Seitenrändern, aboral tief drei- eckig eingeschnitten und daher zweilappig erscheinend. Endabschnitt (sd) kurz, mit Verankerungsgrube, jedoch ohne Stretcher. g-Palpus: Fig. 64—65. Tibia dorsal eben, Cymbium mit niedrigem Dorsalwulst (w). Anheftungsast des Paracymbiums hinten/ventral mit dreieckiger Schuppe (x), Quer- und Endast auffallig schmal. Suprategulum mit seitlicher Kralle, Fig. 66. Lamella char. in Ruhelage parallel zum Cymbium, bandförmig, gleichmäßig lamellös, terminal in 4-5 Zähnchen aufgespalten, auf halber Länge dorsal ein Zähnchen (z). Terminal- apophyse ohne schalenförmige Struktur, mit vier distinkten Spitzen (Fig. 67, T 1-4). _ Embolus ohne Besonderheit, gestielt, mit retrolateralem Dorsalfortsatz. Diskussion: L. variabilis ist eine möglicherweise wegen ihres eingeschränkten Verbreitungsgebietes nur selten gemeldete Art: außer Kulczynski haben bis 1940 ledig- lich Schenkel einige wenige Ex. aus Graubünden und Nordtirol vorgelegen. Das mag verständlich machen, daß SCHENKEL L. janetscheki aus drei Gletschervorfeldern der Ötztaler und Stubaier Alpen als neu beschrieb (Fundorte in JANETSCHEK 1949: 189). Die Synonymie wird schon durch seine Abbildungen suggeriert (1923, Fig. 15 vs. 1939, Fig. 7). Der (1939: 113) bezüglich der Form des Scapus-Proximalabschnitts angegebene Unterschied (herzförmig bei variabilis) ist nicht existent (Fig. 68—69 vs. 70—71). Die janetscheki-Fundorte liegen innerhalb des variabilis-Areals, auch die Fundumstände („Vorkommen im vegetationsarmen Lockerschutt bis an die Pflanzenwuchsgrenze“) treffen weitgehend auf das variabilis-Habitat zu. 59 aus den Lessinischen Alpen und vom Locus typicus Schlern entsprechen genitalmorphologisch den Ex. aus den Zentral- alpen. Zur Klärung des Status (Vikariante oder Varietät?) von L. merretti Millidge (Dolomiten, MILLIDGE 1974) sind weitere Aufsammlungen nötig. Verbreitung, Vorkommen: Karte 2. In den ,,mittleren Ostalpen“ häufige hoch- alpine Schuttspinne, die stellenweise in die nivale Stufe vordringt (THALER 1981 a). Sie liegt nun aus den Nördlichen Kalkalpen (Lechtaler A., Karwendel, Rofan, Kaiser- gebirge, Hochkönig; auch JANETSCHEK 1952, KRITSCHER 1955), aus dem Rätikon, Fer- wall, den Otztaler, Stubaier und Zillertaler Alpen (auch JANETSCHEK 1949, 1959, SCHMÖL- ZER 1962, PALMGREN 1973, CHRISTANDL-PESKOLLER & JANETSCHEK 1976, THALER 1979), ferner aus den Dolomiten (auch PALMGREN 1973), den Lessinischen und Brescianer Alpen (Mt. Baldo) und der Goldberggruppe vor. Der höchste Fund gelang am Ht. Spiegelkogel 3420 m bei Obergurgl. In spaltenreichem, vegetationsarmem Blockwerk der Kalkalpen lebt die Art auch unter der Waldgrenze: an Felsbändern im Buchenmischwald des Zahmen Kaiser 1200 m, in Höhleneingängen, an nacktem Fels enger Schluchten (Krane- bitter Klamm bei Innsbruck 800—1000 m, Val Trappole bei Borgo-Valsugana 1100 m). Aus der Schweiz ist variabilis nur von wenigen Fundorten in Graubünden bekannt (MAURER 1978), Dethier fing 1 4 am Munt La Schera 2500 m. WIEHLE & FRANZ (1954: Fic. 64-71. Leptyphantes variabilis Kulczynski. d-Taster von retrolateral (64) und von ventral (65), Suprategulum (66), Endapparat von dorsal (67), Epigyne von ventral (68, 70) und von aboral (69, 71). Maßstäbe: 0.10 mm; Ex. vom Sulzkogel (64—69) und Stubaier Alpen, Alpein (70—71, L. janet- scheki Schenkel). — E Embolus, F Fickertsche Drüse, L Lamella char., M Mittl. Membran, P Paracymbium, R Radix, T Terminalapophyse. Weitere Erläuterungen im Text. REV. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 27 414 KONRAD THALER 488) melden die Art aus der Steiermark; besonders ein Fund „unter Rinde morscher | Baumstrünke“ (Ort Nr. 32) wirkt außergewöhnlich. — Das Vorkommen in Gletscher- vorfeldern steht in Einklang zu ihren Habitat-Ansprüchen, eine ausgesprochene Vorliebe für Lockerschutt ist den vorliegenden Funden nicht zu entnehmen. Fundorte und Material: Voralberg: Rätikon, Sulzfluh 2300 m (2 & 1 2; Meyer leg. 20.9.1979); Lechtaler Alpen, ober Ravensburger Hütte 2100—2400 m (1 & 19 | MHNG; 5.7.1963). — Graubünden: Nationalpark, Munt La Schera 2500m (1 & | Westermanns Umrißkarten KARTE 2. Verbreitung von Leptyphantes variabilis Kulczynski in den Alpenländern. Il 1 Rätikon, Sulzfluh; 2 JANETSCHEK (1952, Gottesackerplateau); 3 Lechtaler Alpen, Ravensburger | Hütte; 4 VOGELSANGER (1948, WeiBfluh 2830 m); 5 SCHENKEL (1923, Nationalpark), Munt | La Schera; 6 HANDSCHIN (1919, Lischanna); 7 KULCZYNSKI (1887, Trafoier Tal. Suldental, | V. di Brau, Terra typica); 8 Mt. Baldo-Altissimo di Nago; 9 Mt. Lessini südl. Borgo-Valsugana; 10 Kurczynskı (1887, Schlern, Terra typica); 11 PALMGREN (1973, Sellajoch); 12 Plose; 13 SCHMÖLZER (1962, Kalkberg); 14 CHRISTANDL-PESKOLLER & JANETSCHEK (1976); 15 Ferwall, Pettneuer Riffler; 16 JANETSCHEK (1949, Gepatsch-Vorfeld); 17 Kaunergrat, Löcherkogel; 18 JANETSCHEK (1949, Hintereis-Vorfeld); 19 Obergurgl (PALMGREN 1973, PUNTSCHER 1979, THALER 1979); 20 Innsbruck-Nordkette (auch KRITSCHER 1955); 21 Kühtai, Sulzkogel, Kraspes; 22 Rofan; 23 Stubaier Alpen, Mairspitze, Habicht, Serleskamm; 24 Tuxer Voralpen, Arztal; 25 Zillerplattenspitze; 26 JANETSCHEK (1959, Hornkees); 27 Kaisergebirge; 28 Unterberghorn- Erpfendorf; 29 Hochkönig; 30 Rauristal, Bucheben; 31 WIEHLE & FRANZ (1954, Schiedeck, Deichselspitze, Gumpeneck); 32 WIEHLE & FRANZ (1954, Dörfelstein). — Die Art wird außerhalb des Kartenbildes noch von Graubünden, Flimserstein bei Flims angegeben (SCHENKEL 1933). WENIG BEKANNTE LEPTYPHANTES-ARTEN 415 MHNG; Dethier leg. 2.—11.8.1977). — Trentino: Mt. Baldo, Altissimo di Nago 2200 m (1 4 12 MHNG; 29.9.1962. 1 2 MCV; 17.6.1964); Lessinische Alpen, zwischen Cima Undici-Dodici 2050 m (2 2 CTh; 25.9.1965); V. Trappole 1100 m südl. Borgo-Valsugana (23 22 CTh; 23.9.1965). — Südtirol: Schlern 1850—2560 m (2 3 5 2 CTh; 27.7.1966. 22 MCV; 28.7.1966); Brixen, Plose, Pfannspitze 2450—2550 m (1 3 122 MHNG; 22.6.1963). — Nordtirol: Ferwall, Pettneuer Riffler 3160 m (1 2 SMF; 27.6.1981); Ötztaler Alpen, Kaunergrat-Löcherkogel 3200 m (29 MHNG; 29.8.1979), Obergurgl- Umgebung (Rotmoostal, Gaisbergtal, Ht. Spiegelkogel, Granatenkogel, THALER 1979, CTh, IZI); Stubaier Alpen, Mairspitze (6 2 NMW;; 12.7.1964), Padasterjochhaus 2300 m (2 & 29; 24.6.1962), Habicht 3100—3250 m (2 3 4 £ NMB; 22.7.1979), Kühtai 2200 m (3 2; 9.8.1962), Sulzkogel 3000 m (5 4 49 CTh; 10.8.1962), Kraspes 2950 m (4 9; 11.8.1962); Tuxer Voralpen, Arztal 2000 m (1 ©; 16.6.1962); Zillertaler Alpen, Ziller- plattenspitze 3100 m (13 NMW; 15.8.1979); Kitzbühler Alpen, Wildseeloderhütte 1850 m (2 & 8 8; 1.9.1962); Karwendel, Erlspitze 2300 m (2 4 32 MHNG; 24.5.1964), Gr. Solstein 2300—2540 m 1 3 29; 23.8.1962), Kranebitter Klamm 800—1000 m (1 3 59 CTh; 25.8.1962), Hafelekar 2200 m (35 12 NMW; BF 1977/78, leg. Geiler), Gleirschkar 2200 m (16 & 62 CTh; BF 11.—27.6.1976. 4 3 162 MHNG; BF 27.6.— 17.7.1976); Rofan, ober Bayreuther Hütte 1800 m (3 3 22 MHNP; 4.7.1966), Mark- gatterl 2000 m (2 3 929 MHNG; 3.7.1966); Kaisergebirge, Fritz-Otto-Höhle, Vorraum und Umgebung, 1600 m (1 4 2 2; 19.9.1962. 1 2 MHNG; 10.6.1966), ober Kaindlhütte 1500 m (1 3 1 9; 12.5.1962), unter Vorderkaiserfelden 1200 m (2 3 4 2 CTh; 30.6.1962); Unterberghorn, Reckenloch bei Erpfendorf, circa 1500 m (5 4 7 9; 31.8.1962). — Salz- burg: Hochkönig, Mandlwand ober Arthurhaus (2 3; BF 9.—21.4.1971, Ausobsky leg.); Goldberggruppe, Rauristal, ober Bucheben 2300 m (2 ©; BF 10.6.—27.7.1971, Ausobsky leg.). Vergleichsmaterial: NMB 1698 a (1 2; SCHENKEL 1923), 1698 b (2 2; SCHENKEL 1933), 1698 d (1 2; HANDSCHIN 1919: 82). — L. janetscheki: NMB 1683 a (1 2 Lecto- typus, 3 2 Paratypen, SCHENKEL 1939). SCHRIFTEN BAEBLER, E. 1910. Die wirbellose, terrestrische Fauna der nivalen Region. Revue suisse Zool. 18: 761—916, PI. 6. 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Tome 89 Fasc. 2 p. 419-437 Geneve, juin 1982 A small collection of fresh-water fishes from Kalimantan, Borneo, with descriptions of one new genus and three new species of Cyprinidae by Maurice KOTTELAT * With 5 figures ABSTRACT A list of fresh-water fishes recently collected from the Mentaya drainage, Kalimantan Tengah, and from the area of Banjermasin, Kalimantan Selatan, Indonesian Borneo, is presented. A new species of Barbus and a new species of Osteochilus are described; a new genus and species belonging to the cheline group and characterized by numerous gill-rakers, pharyngeal bones of peculiar shape and an incomplete lateral line is described. One specimen of a possibly new species of Parluciosoma and one probably representing a new genus in the bariliine group are described without formal naming. Rasbora taeniata and R. bankanensis are reported for the first time from Borneo. Eirmotus octozona and Pelteobagrus ornatus are also recorded for the first time; they have been previously known respectively from Central Thailand and the Malayan Peninsula. INTRODUCTION The fishes listed here were collected in March 1978 by Mrs. E. Korthaus, Mr. A. Hanrieder and Dr. and Mrs. W. Foersch, in March 1979 by Mrs. Korthaus and in June-July 1979 by Mr. Hanrieder in a very poorly known part of Indonesian Borneo: the Mentaya Drainage in the area of Sampit, Kalimantan Tengah. They also collected some specimens in the montanous area North East of Banjermasin, Kalimantan * Naturhistorisches Museum, Augustinergasse 2, CH-4001 Basel, Switzerland. 420 MAURICE KOTTELAT Selatan. Through Mrs. Korthaus, we later received a small collection made by an Indonesian aquarium fish exporter, Mr. F. Hudoro. The fishes of the family Belontiidae have already been studied and described by Dr. J. VIERKE (1979a, b, c, d) who reported Betta anabatoides (Bleeker, 1850), B. taeniata Regan, 1909, B. foerschi Vierke, 1979, Parosphronemus parvulus Vierke, 1979 and Sphaerichthys acrostoma Vierke 1979 from the Mentaya drainage. BREMBACH (1978) described Hemirhamphodon chrysopunctatus from the same collection. The biotopes have previously been described by the collectors (FOERSCH 1979a, b, c; FOERSCH & KORTHAUS 1979; KORTHAUS 1978a, b, 1979a, b, c). ABBREVIATIONS USED BM (NH) British Museum (Natural History), London CMK Author’s collection h. 1. head length Pen scales along course of lateral line 1. tr. number of longitudinal rows of scales under dorsal fin MHNG Museum d’Histoire naturelle, Geneva MNHN Museum National d’Histoire naturelle, Paris RMNH Rijksmuseum van Natuurlijke Historie, Leiden 5.1. standard length Stau. standard deviation USNM National Museum of Natural History, Washington x mean value ZMH Zoologisches Museum der Universität, Hamburg SYSTEMATIC ACCOUNT FISHES COLLECTED IN THE MENTAYA DRAINAGE The specimens listed have been collected in a flooded forest in a still un-mapped area approximately 50 to 100 km North of Sampit, Kalimantan Tengah (Central Borneo), Indonesia. CYPRINIDAE Chela (Malayochela) cf. maassi (Weber & de Beaufort, 1912) MHNG 2057.97, 1 specimen, Hanrieder, June-July 1979. The single specimen at hand is too poorly preserved to make a definite identification. The presence of two rows of teeth on the pharyngeal bones allows us to place it in the subgenus Malayochela Banarescu, 1968. Chela maassi has since been recorded once from Borneo (BANARESCU 1968). | | | FISHES FROM BORNEO 421 Pectenocypris gen. nov. Type species: Pectenocypris korthausae spec. nov. Generic diagnosis: The new genus differs from all other cyprinids in the mor- phology of the branchial arch. The gill-rakers number approximately 75 on the cerato- branchial and approximately 20 on the epibranchial. The pharyngeal bone is thin and excavated, with a forked postero-lateral process. The teeth number three and are in a single row. Each tooth is stout with an expanded occlusal surface. The proximal tooth bears three small denticles and the distal one a single denticle (fig. la-c). The ethmoid bloc is depressed and the kinethmoid is rod-shaped. The snout is long and the mouth upturned. There is no pectoral axial lobe or scale. Vertebrae: 36, including the four anterior vertebrae forming the weberian apparatus. The scales bear concentric and longitudinal striae (fig. 1d). Relationships: The depressed and somewhat expanded ethmoid is typical of chelines, but unlike that group, the kinethmoid is rod-shapped and not triangular. In overall appearance, the fish most closely resembles Jnlecypris (see Howes 19805). It appears to have a ‘generalized’ cheline morphology with a highly specialized branchial arch; the pharyngeal bone being unlike that known in any other cyprinid. Etymology: pecten (lat.): comb, in allusion to the numerous gill-rakers; Ayprinos (zurptvoL) (gr.), cyprinus (lat.): the carp; cypris: a common suffix for small cyprinids. Pectenocypris korthausae spec. nov. (fig. le) HoLoTyPE: 24.5 mm s.l., MHNG 2073.72, collected by Mrs. Korthaus in March 1979, approximately 50 to 100 km North of Sampit. PARATYPES: 6 specimens, MHNG 2073.73-78, same data as holotype; 1 specimen, MHNG 2073.81, cleared, alizarin and alcyan stained, same data as holotype; CMK 1455-1457, same data as holotype; 1 specimen, MNHN 1981.856, same data as holotype; 1 specimen, USNM 227297, same data as holotype; 4 specimens, BM(NH) 1981.5.26: 11-14, same data as holotype; 1 specimen, MHNG 2073.82, collected by Mr. Hanrieder at Palangan, Mentaya drainage, Kalimantan Tengah. OTHER MATERIAL: 2 specimens, MHNG 2073.79-80, same data as holotype, dried and badly preserved. Description: D 2/7; A 3/5; P 13; V 8-9; C 5-9/17/6-9; 30-33 scales along normal course of lateral line, 7-10 of them being perforated; 14 8 14 scales in transverse line; 14 scales around caudal peduncle. Measurements: in % of standard length; in brackets: in % of head length. Standard length: 21.5-28.5 mm. Total length 120.9-128.4%, head length 23.2-28.5% [x: 26.1, st.d. 1.37]; head depth 14.0-16.4% [x: 15.2, st.d. 0.68]; head width 11.7-13.1% [x: 12.4, st.d. 0,46]; body width 8.3-11.3% [x 10.0, st.d. 0.90]; body depth 12.8-19.6% [X: 16.9, st.d. 1.60]; depth of caudal peduncle 8.3-10.4% [x: 9.4, st.d. 0.60]; length of caudal peduncle 17.0-22.3% [x: 19.9, st.d. 1.35]; predorsal length 50.6-53.1% [x: 5.8, st.d. 0.82]; eye diameter 7.8-9.7% [x: 8.7, st.d. 0.62] (30.6-37.8% [X: 33.4, st.d. 2.49]); snout length 5.6-6.8% [x: 6.1, st.d. 0.29] (21.6-24.3% [x: 23.4, st.d. 1.04]). 422 MAURICE KOTTELAT Colour pattern: Body brown, belly whitish. A black spot at the base of the caudal fin. A black epaxial stripe extending from behind the upper edge of the opercle to caudal spot. Etymology: korthausae: named for Mrs. Korthaus, one of the collectors. Fic. 1. Pectenocypris korthausae gen. spec. nov. a-c Right pharyngeal bone of MHNG 2073.81: | a Inner aspect, b Outer aspect, c Ventral aspect; d Scale of MHNG 2073.82; scale 1 mm; À e HOLOTYPE, MHNG 2073.72, 24.5 mm s.1. | —— = FISHES FROM BORNEO 423 Remarks: The specimens probably represent adult size, although the four dis- | sected have no ripe reproductive organs. The dissection of MHNG 2073.82 revealed a short S-shaped digestive duct | containing rotifers and small crustacea. Parluciosoma cephalotaenia (Bleeker, 1851) : MHNG 2058.1-8, 8 specimens, Korthaus, March 1978. MHNG 2058.9-15, 7 specimens, Hanrieder, June-July 1979. This species is reported for the first time from Kalimantan Tengah. It had hitherto been recorded from western Borneo, southern peninsular Malaysia, eastern coast of Sumatra, Banka and Biliton (BRITTAN 1954). Parluciosoma spec. cf. dusonensis (Bleeker, 1851) (fig. 2b) MHNG 2057.96, 1 specimen, Korthaus, March 1978. There is only a single specimen which appears to be a new species. The nearest relative seems to be P. dusonensis from which it is easily distinguished by the combination of the following characters: — 32 + 2 scales on lateral line (v. 27-29 + 2 in P. dusonensis); — body depth 26% of s.l. (v. 20-24% in P. dusonensis), 125% of head length (83-105); — a somewhat distinctive colour pattern: very faint dark lateral stripe and absence of a lighter area under it. Comparative morphometric data of this specimen, of two specimens of P. dusonensis collected in the same area (fig. 2a) and of three from the Mulu National Park, Northern Sarawak (BM(NH) 1978.3.20.184-186) are presented on table 1. Rasbora einthoveni (Bleeker, 1851) MHNG 2057.86-88, 3 specimens, Hanrieder, June-July 1979. MHNG 2057.89-93, 5 specimens, Hanrieder, June-July 1979. Rasbora labuana Whitley, 1953, a species omitted by BRITTAN (1954, 1971), is possibly a synonym of this species. Rasbora pauciperforata Weber & de Beaufort, 1916 MHNG 2057.32-82, 51 specimens, Hanrieder, June-July 1979. MHNG 2057.83, 1 specimen, Korthaus, March 1979. MHNG 2057.84, 1 specimen, Korthaus, March 1978. Hitherto known only from Malaya, Sumatra and Biliton. Rasbora beauforti Harden- berg, 1938 possibly is a synonym of this species. (i AS £'09 ial 179 VIVI vs 9'£I 819 6ST L'T9 GSD yidep peay 9771 6°ST 6101 Sve S’EOI 077 0'001 TEC S'76 TC 678 v'07 dep Apoq E'SS 9'6+ v'8r SLY L'9+ 0‘0S Su] o1Ajadaid €°89 O'rL cel We VOL 9°0L 669 u}Suor jeutaid S'ES AS ESS 8745 79S Cis Sue] [esiopaid Crs C'II 0°0S LIL 9°8¢ 9°€T O'IS 61 8°0S 611 ver LOT | opunpad fepneo Jo yidap S'OOI 6°07 78 Tel 848 9°61 T'r8 9°61 l'£8 S'6I 118 0°07 opunpad [epneo jo YU] Ice L'9 S'LT 9 €°67 89 L'87 L'9 TOE 1% 07E 6°L Jajaueip 349 947 Lis O'LT £'9 E67 89 ig ira r'9 8°97 £'9 LS? 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The only diagnostic character mentioned is the relative body depth (about 3.6 times in s.l. in R. taeniata as against 4.8 in R. agilis). If these names really represent | valid species, then possibly our material should have to be called R. agilis. Until such time as intraspecific variability is known, we prefer to use only the older name. The reported distribution of R. taeniata (see BRITTAN 1954) is the same as for R. pauciperforata. This range can now be extended to include Borneo. It is interesting to note here that TWEEDIE’s remarks (in BRITTAN 1954) on sympatric occurence and relative frequencies of these two species are verified by the material at hand, i.e. both were collected (and seem to shoal) together and R. pauciperforata is more numerous (51/7 in a sample from one locality). Rasbora bankanensis (Bleeker, 1853) MHNG 2071.17-18, 2 specimens, Hanrieder, June-July 1979. This species has already been reported from Banka, Sumatra and the Malay Peninsula. A comparison of our material and specimens from Sungei Selatar, Singapore (BM(NH) 1970.9.3: 21-30) shows them to be conspecific. Barbus * foerschi spec. nov. (figg. 2c, d; 3) HoLoTyYPE: 52.6 mm s.l., MHNG 2058.98, collected by Mrs. Korthaus in March 1978, approximately 50 to 100 km North of Sampit. PARATYPES: one, 33.5 mm s.l., MHNG 2059.01, collected by Mr. Hanrieder in June-July 1979, in the same area as holotype; two, 46.6 and 33.8 mm s.l., MHNG 2058. 99-100, collected by Mr. Hudoro in May 1980. Diagnosis: A new species of Barbus which may be distinguished by the combination of the following characters: a complete lateral line with 24 perforated scales; four barbels; last simple dorsal ray osseous and serrated behind; !4 4/1/3 scales in transverse line between dorsal and ventrals (1/4 refers to that portion of the mid-dorsal scale); a striking colour pattern consisting in six vertical bands on head, body and caudal peduncle, and four blotches between the second, third and fourth vertical bands and at the base of the dorsal fin. Description: Morphometric and meristic characters are shown on table 2. The scales are radially striated. The pectoral fins reach the base of pelvic fins; the tips of the pelvic fins do not reach anus. * Until the relationships among the Eurasiatic barbs are thoroughly studied, we prefer to keep all of them in the artificial genus Barbus Cuvier, 1817, following the current modus vivendi. 426 MAURICE KOTTELAT SI _ 0 CWC a. | = | | | Il FISHES FROM BORNEO 427 Vertebrae 29-30. Seven or eight short gill-rakers on first gill arch. Right pharyngeal teeth 5-4-2 (fig. 3). Colour pattern: Ground colour light yellowish brown; upper part of body reddish brown and with blackish markings which are of two kinds: bars and spots. Fic. 3. Barbus foerschi spec. nov. Right pharyngeal bone of MHNG 2058.99. All the bars begin on the dorsum and, apart from the first, are vertical. The first one curves dorso-anteriorly and broadens until reaching the lateral line, where it covers the second and third scales and a part of the two adjacent scales. It ends slightly behind the pectoral fin insertion. The second one extend upwards to cover the anterior part of the dorsal fin (base of the first two branched rays); ventrally it reaches a point situated Fic. 2. a Parluciosoma dusonensis (Bleeker, 1851) MHNG 2057.94, 71.0 mm s.1.; b Parluciosoma sp. cf. dusonensis MHNG 2057.96, 90.0 mm s.1.; c-d Barbus foerschi spec. nov.: c HOLOTYPE, MHNG 2058.98, 52.6 mm s.l.; d PARATYPE, MHNG 2058.99, 46.6 mm s.l. sug [2107994 Jo yIZu>f sug oIAjed Jo YI] uy [eue JO aseq Jo YTU] uy [esIop JO aseq JO YU] dop peay dop Apoq Su] [eueald Su] stAjodoid yIZup] [esiopasd gjounped [epnes Jo yIdap opunp>d [epnes Jo YU] JojouueIp 249 yJZua] yynous YU] peau Y}SU] [e101 [wu] WSUS] piepueis 619 T'6I SVL O'ET 9°6S S9T VCL S'TT 0'59 0°07 EE) LL VIE 86 LATA 0'6 8 8t 0°8 06S e831 S'TS 191 O19 691 S'TL TIT COL Lt O'TL VC? v'6L Ve? (4145, 8°0€ LOE 8°67 8 L9 tS CL COL €89 SLY VCS 967 9'Sp v'3r S'8r S'8r COV 6‘vr VEI 617 10231 eilt Lol rer OCI S'OL 617 OL Ice 589 Oo! 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One spot occurs in front of the anus, approximately below the second one on the lateral line. There is | a large spot covering the dorsal midline below the posterior part of the dorsal fin. This | pigment appears to extend onto the lower part of the dorsal fin membrane between the i fourth and the last fin rays. Head: ventral surface light yellowish brown, dorsal surface and mouth reddish | brown. An oblique black band crosses the eye. Fins hyalin, except for some markings on the dorsal and caudal fins already | described above. The first and second spots on the lateral line may be absent. The two smallest | paratypes have dark brown ground colour on the body above lateral line, with slender light stripes around the bars. Discussion: Following WEBER & DE BEAUFORT (1916: 171-172), this species would key out in the group Barbus pentazona pentazona Boulenger, 1894, B. pentazona johorensis Duncker, 1904 (= B. hexazona Weber & de Beaufort, 1912) and B. rhombo- ocellatus Koumans, 1940 (= Barbus pentazona Bleeker, 1857, preoc.). All these species may be distinguished by a deap body (at least 36% of s.l., against 30-33 in B. foerschi). Barbus rhomboocellatus has a very distinct colour pattern and occurs sympatrically with the new species. Barbus pentazona pentazona and B. p. johorensis generally have 51% scales between lateral line and dorsal (as against 41% in B. foerschi) and a somewhat different colour | pattern, particularly in the adults. Among other Asiatic barbs with vertical stripes, B. tetrazona (Bleeker, 1855) | and B. partipentazona Fowler, 1934 have an interrupted lateral line and a different colour pattern. Barbus everetti Boulenger, 1894 and B. lateristriga (Valenciennes, 1842) have 214 scales between lateral line and pelvic insertion and distinctive colour patterns. Barbus | everetti has 314 scales between dorsal fin and lateral line as against 414 in B. foerschi. | The following specimens have been examined: BM (NH) 1895.7.2: 64 Barbus pentazona pentazona Sarawak BM (NH) 1970.9.3: 96-100 Barbus pentazona johorensis Singapore BM (NH) 1956.6.18: 1 di di 2 Sumatra BM (NH) 1911.2.14: 9-14 di ” di Malay Peninsula MHNG 2059.3-14 Barbus partipentazona Thailand BM (NH) 1931.8.21: 37-39 di a Malay Peninsula BM (NH) 1970.9.3: 86-95 Barbus lateristriga Singapore BM (NH) 1899.1.20: 11 Barbus everetti Sarawak BM (NH) 1912.12.10: 8-10 i si Bunguran Islands BM (NH) 1866.5.2: 186 Barbus rhomboocellatus (type) Borneo Etymology: named for Dr. W. Foersch, one of the collectors. FISHES FROM BORNEO 431 Cyclocheilichthys janthochir (Bleeker, 1853) MHNG 2057.99, 1 specimen, Korthaus, March 1978. MHNG 2057.100, 1 specimen, Hanrieder, June-July 1979. BLEEKER (1853) and WEBER & DE BEAUFORT (1916) described this species as having no barbels and examination of a syntype [BM (NH) 1866.5.2: 145] confirms this. The two specimens [and two BM (NH) un-numbered aquarium specimens] tentatively referred to this species conform in every respect with the description except that they both have one pair of very small maxillary barbels hidden in the labial groove. It is possible that there is regression during growth (our specimens measure 68.7 and 85.8 mm s.l., the BM (NH) ones 79.7 and 92.6 mm s.l., vs. 151.4 mm s.l. for the syntype. Dr. M. Boeseman informed me that the other syntype (RMNH 4959) also has no barbels. Eirmotus octozona Schultz, 1959 MHNG 2056.27, 1 specimen, Hanrieder, June-July 1979. This species has hitherto been known only from Bung Bo Raphet, Central Thailand (SCHULTZ 1959). It is now also reported from the area of Banjermasin (see below). Osteochilus microcephalus (Valenciennes, in Cuvier & Valenciennes, 1842) MHNG 2058.34, 1 specimen, Korthaus, March 1978. Our specimen corresponds to O. vittatus as described by WEBER & DE BEAUFORT (1916). According to Mr. J. Karnasuta (pers. comm.) O. vittatus is a synonym of O. microcephalus. Osteochilus pentalineatus spec. nov. (figg. 4, 5a) HoLoTyPE: 56.4 mm s.l., MHNG 2059.02, collected by Mrs. Korthaus in March 1978. Approximately 50 to 100 km North of Sampit. Diagnosis: A new species of Osteochilus which may be distinguished by the combination of the following characters: 30 perforated scales in the lateral line; snout pores numerous; colour pattern consisting in five longitudinal stripes. Description: D 3/10; A 2/5; P 13; V 9::C 6/17/6; L.1. 31; 1. tr. 4/1/5135, 4/1/3 from dorsal to pelvic base. 15 2/1/2 1 on caudal peduncle .Vertebrae 28. Measurements: in % of standard length; in brackets: in % of head length. Total length 125.5%; head length 23.5%; snout length 8.2% (34.5%); eye diameter 7.5% (31.5%); interorbital width 12.2% (52.0%); length of caudal peduncle 18.8% (79.7%); depth of caudal peduncle 12.9% (54.9%); head depth 18.5% (79.0%); predorsal length 43.8%; prepelvic length 50.5%; preanal length 80.0%; dorsal base length 25.0%; anal base length 8.5% (36.0%); length of pectoral fins 17.0% (73.0%); length of ventral fins 18.0% (76.7%); length of caudal lobes 26.5%; length of median caudal rays 11.5% (49.0%); length of last simple dorsal ray 20.5% (86.5%); length of longest anal ray 16.5% (70.0%). There are 11 predorsal rows of scales. Origin of the dorsal fin is above ninth scale of lateral line; anal origin under 22nd; pelvic origin under the eleventh scale. 432 MAURICE KOTTELAT There are 34 gill-rakers on the first gill-arch. The pectorals do not reach the base of the pelvic fins. The tip of the pelvic fins do not reach anus. Teeth on right pharyngeal bone 5-4-2. The teeth on the first row are thick and strout (fig. 4). There are two pairs of barbels. The maxillary ones are a little longer than eye diam- eter. The rostral ones are shorter, they do not reach anterior margin of eye. The lips are papillated. Fic. 4. Osteochilus pentalineatus spec. nov. Right pharyngeal bone of holotype. | Colour pattern: Ground colour reddish brown, lighter on belly, darker on back. | Five blackisch brown longitudinal stripes, the median one running along lateral line. | The upper one ends at rear of dorsal base. The lower one begins at pectoral base and ends | at anal base. Fins hyalin; extremity of median caudal rays dark. A row of dark spots | between the rays of the dorsal in the lower 14 to 14 of its depth. These spots are more | distinct posteriorly. Discussion: The new species is easily distinguished from all the other species of Osteochilus by its lesser number of circumpeduncular scales (12, vs. 16-22). Osteochilus borneensis (Bleeker, 1857), O. melanopleura (Bleeker, 1852) and | O. kelabau Popta, 1904 have a greater number of scales along lateral line (respectively: | 47-49, 45-53, 38-39). FISHES FROM BORNEO 433 Most of the species of Osteochilus have distinctive colour patterns: O. schlegeli (Bleeker, 1851) has a plain or reticulated body, O. lini Fowler, 1935 has a plain body, O. brachynoptopteroides Chevey, 1934 and O. spilurus (Bleeker, 1850) have a large black spot on caudal peduncle, O. pleurotaenia Bleeker, 1855, O. waandersi (Bleeker, 1852), O. enneaporos (Bleeker, 1852), O. microcephalus (Valenciennes, in Cuvier & Valenciennes, 1842) and O. salsburyi Nichols & Pope, 1927 have a dark lateral stripe more or less distinct, O. triporus (Bleeker, 1852), O. intermedius Weber & de Beaufort, 1916 and O. bellus Popta, 1904 have rows of spots on posterior half of body, O. kahajanensis (Bleeker, 1857) has a dark lateral stripe and a spot on caudal peduncle. Fic. 5. a Osteochilus pentalineatus spec. nov., HOLOTYPE, MHNG 2059.02, 56.4 mm s.l.; b Un- named new genus and species, CMK 1452, 75.0 mm s.l.; c Pelteobagrus ornatus (Duncker, 1904), MHNG 2059.21, 29.6 mm s.l. 434 MAURICE KOTTELAT Osteochilus hasselti (Valenciennes, in Cuvier & Valenciennes, 1842), O. kappeni (Bleeker, 1857) and O. harrisonni Fowler, 1905 exhibit a colour pattern consisting of rows of spots along side of body. They are distinguished from O. pentalineatus by 14-18 branched rays in the dorsal fin (vs. 10 in O. pentalineatus), 14 5/1/6 1% or 1% 6/1/7 14 rows of scales in transverse line (vs. 4/1/5 14). Osteochilus hasselti and O. kappeni have a black spot on caudal peduncle. Osteochilus harrisoni has a deeper body (approximately 38% of s.l., vs. 25.5%), 9-10 stripes (vs. 5). Etymology: penta (mévte) (gr.): five; lineatus (lat.): striped. For the sake of completeness, I have to mention here a cyprinid specimen which | seems to represent a new genus somewhat resembling Megarasbora Günther, 1868 (an : Indian genus) but without barbels. It would be inadvisable to name it with only one | specimen at hand, when one is aware of the taxonomic confusion among most of | “ Rasbora” like cyprinids fishes (see for example comments in Howes [1979: 192-193; 1980a]). The “new genus” is characterized by the following features: absence of barbels, body very slender, teeth on right pharyngeal bone 5-3 (eventually 4?)-2 [shape as in Rasbora sumatrana (Bleeker, 1852)], 1.1. 33, all being perforated 1.tr. % 4/1/2 %, % 4/1/1 14 to pelvic fins base, 1% 3/1/1 14 on caudal peduncle. Standard length 75.0 mm (fig. 55). Measurements: in % of standard length; in brackets: in % of head length. Total length 125.3%, head length 22.4%; snout length 6.1% (27.4%); eye diameter 5.6% (25.8%); depth of caudal peduncle 10.5% (47.0%); length of caudal peduncle 20.5% (91.7%); predorsal length 56.7%; prepelvic length 49.2%; preanal length 70.0%; body depth 20.0%; head depth 14%. BAGRIDAE Pelteobagrus ornatus (Duncker, 1904) (fig. 5c) MHNG 2059.21-22, 2 specimens, Hudoro, May 1980. Our material exhibits significant differences from the typical specimens. The body is deeper in material from Malayan Peninsula (24.9-25.6% of s.l.) than in the one from Borneo (16.7-20.7%), predorsal length is shorter (36.4-37.0%, vs. 40.6-42.9%), caudal peduncle is deeper (8.3-8.9%, vs. 5.7-7.4%), and shorter (13.0-13.4%, vs. 15.1-16.2%) and serrae on pectoral spines are less numerous (7, vs. 9-11). The colour pattern is the same as shown by DUNCKER (1904) or JAYARAM (1968). The Bornean population would probably merit subspecific status but it appears inadvisable to name it with only two specimens and the two types at hand. The lectotype (ZMH H69) and paralectotype (ZMH H 179) have been examined. MASTACEMBELIDAE Mastacembelus armatus (Cuvier, in Cuvier & Valenciennes, 1831) MHNG 2058.88, 1 specimen, Korthaus, March 1979. MHNG 2058.89, 1 specimen, Hanrieder, June-July 1979. These two young specimens exhibit the colour pattern which has been described | as Mastacembelus maculatus var. dictyogaster Bleeker, 1852 and M. billitonensis de Beau- fort, 1939. These forms are discussed in SUFI (1956). FISHES FROM BORNEO 435 GOBIIDAE Gobioid, genus and species undetermined CMK 1270-1271, 2 specimens, Korthaus, March 1978. It proved impossible to determine these small specimens, even to the generic level. The following species, not discussed above, are also present in the collection at hand: Mentaya drainage: CyYPRINIDAE: Parluciosoma dusonensis (Bleeker, 1851), Rasbora kalochroma (Bleeker, 1850), R. sumatrana (Bleeker, 1852) (?, juv.), Barbus rhomboocellatus (Koumans, 1940), B. eugrammus Silas, 1956, B. schwanefeldi (Bleeker, 1853), Cyclocheilichthys apogon (Valenciennes, 1842), C. heteronema (Bleeker, 1853), Mystacoleucus marginatus (Valenciennes, 1842), Hampala macrolepidota (Valenciennes, 1842), Lobocheilus bo (Popta, 1904), Osteochilus spilurus (Bleeker, 1850); COBITIDAE: Lepidocephalus octocirrhus (van Hasselt, 1823), Botia hymenophysa (Bleeker, 1852); SILURIDAE: Kryptopterus macrocephalus (Bleeker, 1858), Silurichthys phaiosoma Bleeker, 1851; SCHILBEIDAE: Pseudeutropius brachypopterus (Bleeker, 1858); BAGRIDAE: Leiocassis hosii Regan, 1906, L. fuscus Popta, 1904, Mystus cavasius (Hamilton, 1822); HEMIRHAM- PHIDAE: Hemirhamphodon phaiosoma (Bleeker, 1852); H. chrysopunctatus Brembach, 1978; BELONIDAE: Xenentodon cancila (Hamilton, 1822); CHANNIDAE: Channa striata (Bloch, 1797), C. lucius (Cuvier, 1831); SYMBRANCHIDAE: Monopterus albus (Zuiew, 1793); LUCIOCEPHALIDAE: Luciocephalus pulcher (Gray, 1832); TETRAODONTIDAE: Chonerhinos sp. n. Roberts, in litt.). Banjermasin area: Barbus binotatus (Valenciennes, 1842), Eirmotus octozona Schultz, 1959; CoBITIDAE: Noemacheilus cf. fasciatus * (Valenciennes, 1846); CYPRINO- DONTIDAE: Aplocheilus panchax (Hamilton, 1822). Confluence of Barito and Sungai Kuan: AMBASSIDAE: Chanda wolffii (Bleeker, 1851). ACKNOWLEDGEMENTS I am indebted to Mrs. E. Korthaus, Dr. W. Foersch and Mr. A. Hanrieder for giving me the opportunity to study the material they collected. Dr. V. Mahnert, MHNG, has been very helpfull during the whole preparation of this work. The following people allowed examination of specimens under theyr care, provided informations about them or comments on group with which they are familiar: Drs. P. H. Greenwood, K. Banister (BMNH), Prof. H. Wilkens (ZMH), Drs. M. Boese- man, M. J. P. van Oijen (RMNH), T. R. Roberts (San Francisco), P. Banarescu (Bucuresti), K. C. Jayaram (Calcutta), Mr. J. Karnasuta (Edmonton and Bangkok), Dr. J. Vierke (Husum). Mr. G. Howes (BMNH) corrected my English and made pertinent remarks on the manuscript; most of the description of Pectenocypris is based on his observations and knowledge of cyprinid osteology. Mrs. G. Dajoz and G. Roth (MHNG) prepaired the photographs and figures 3 and 4, respectively. Space accom- modation and facilities were provided by the Institut de Zoologie, Université de Neuchatel. * It is the intention of the author to revise the Indonesian and Indochinese noemacheilines in a near future. 436 MAURICE KOTTELAT RESUME Bornéo est une région encore tres mal connue du point de vue ichthyologique. Ceci est montré par le fait que, sur 48 espèces mentionnées ci-dessus, trois (Barbus foerschi, Osteochilus pentalineatus, Pectenocypris korthausae) sont nouvelles, une repre- sentant un genre nouveau (Pectenocypris), deux sont vraisemblablement nouvelles mais ne sont pas nommées (Parluciosoma cf. dusonensis, gen. sp. nov.), cinq sont nouvelles | pour Bornéo (Rasbora bankanensis, R. taeniata, R. pauciperforata [si R. beauforti est | spécifiquement distinct], Eirmotus octozona et Pelteobagrus ornatus [éventuellement une | | espèce nouvelle]). Les deux dernières espèces et Cyclocheilichthys janthochir ne semblent :M pas avoir été récoltées depuis leurs descriptions originales. LITERATURE CITED BANARESCU, P. 1968. Remarks on the genus Chela Hamilton-Buchanan (Pisces, Cyprinidae) with description of a new subgenus. Annali. Mus. civ. Stor. nat. Giacomo Doria. 78: 53-63. BLEEKER, P. 1853. Zevende bijdrage tot de kennis der ichthyologische fauna van Borneo. Zoet- watervisschen van Sambas, Pontianak en Pengaron. Natuurk. Tijdschr. Ned.- Indie. 5: 427-462. BREMBACH, M. 1978. Ein neuer Halbschnäbler aus Kalimantan (Süd Borneo). Vorläufige Be- schreibung von Hemirhamphodon chrysopunctatus spec. nov. Das Aquarium. 12 (110): 340-344. BRITTAN, M. R. 1949. Rediagnosis of the Malayan Cyprinid fish Rasbora taeniata Ahl. Proc. Calif. zool. Club 1: 22-28. — 1954. A revision of the Indo-Malayan fresh-water fish genus Rasbora. Monogr. Inst. Sci. Techn. Manila. 3: 224 pp. — 1971. A revision of the Indo-Malayan fresh-water fish genus Rasbora. Reprint. Neptune, N JUL EH). 224 pp. 32 pls. DUNCKER, G. 1904. Die Fische der malayischen Halbinsel. Mitt. zool. Mus. Hamb. 31: 133-207. FOERSCH, W. 1979 a. Ein maulbrütender Kampffisch (spec. affinis) aus Süd-Borneo. Das Aqua- rium 13 (119): 206-209. — 1979 b. Spitzmäuliger Schokoladengurami, Sphaerichtys acrostoma. Beobachtungen im Biotop und Aquarium. Das Aquarium 13 (123): 378-381. — 1979 c. Erfahrungen bei der Aquariumpflege von Betta anabatoides und Betta foerschi spec. nov. Das Aquarium 13 (124): 447-449, FOERSCH, W. & E. KORTHAUS. 1979. Bemerkungen zum Biotop und zur Pflege von Parosphrone- mus parvulus nov. spec. Das Aquarium 13 (120): 250-251. Howes, G. J. 1979. Note on the anatomy of Macrochirichthys macrochirus (Valenciennes), 1844, with comments on the Cultrinae (Pisces, Cyprinidae). Bull. Br. Mus. nat. Hist., Zool. 36 (3): 147-200. — 1980 a. The anatomy, phylogeny and classification of bariliine cyprinid fishes. Bull. Br. Mus. nat. Hist., Zool. 37 (3): 129-198. — 1980 b. A new genus of cheline cyprinid fishes. Bull. Br. Mus. nat. Hist., Zool. 38 (3): 171-173. JAYARAM, K.C. 1968. Contribution to the study of bagrid fishes (Siluroidea: Bagridae) — 3: A systematic account of the Japanese, Chinese, Malayan and Indonesian genera. Treubia 27: 287-386. FISHES FROM BORNEO 437 KORTHAUS, E. 1978 a. Farbbeschreibung der Halbschnäbler und Bemerkungen zum Biotop. Das Aquarium. 12 (110): 344. — 1978 b. Mit den ,,Kopfjägern“ auf Fischfang. Barben von Borneo. Das Aquarium 12 (114): 526-532. — 1979 a. Bemerkungen zur Aquarienhaltung und zum Biotop von Berta foerschi spec. nov. und Betta anabatoides. Das Aquarium 13 (123): 389-390. — 1979 b. Anmerkung der Redaktion. Das Aquarium 13 (125): 492-493. — 1979 c. Zur Fortpflanzungsbiologie der Prachtschmerle Botia macracantha. Beobachtungen im natürlichen Lebensraum. Das Aquarium 13 (125): 498-502. SCHULTZ, L. P. 1959. A new Cyprinid fish from Siam. Trop. Fish Hobby. 7 (9): 9-11, 36-37. Sun, S. M. K. 1956. Revision of the oriental fishes of the family Mastacembelidae. Bull. Raffles Mus. 27: 93-146. VIERKE, J. 1979 a. Zur Systematik maulbrütender Kampffisch-Arten Berta spec. affin. faeniata (Mentaya) from Borneo. Das Aquarium 13 (119): 210-212. — 1979 b. Ein neuer Labyrinthfisch von Borneo — Parosphronemus parvulus nov. spec. Das Aquarium 13 (120): 247-250. — 1979 c. Beschreibung einer neuen Art und einer neuen Unterart aus der Gattung Sphae- richthys aus Borneo. Das Aquarium 13 (122): 339-346. — 1979 d. Betta anabatoides und Betta foerschi spec. nov., zwei Kampffische aus Borneo. Das Aquarium 13 (123): 386-388. WEBER, M. & L. F. DE BEAUFORT. 1916. The fishes of the Indo-Australian Archipelago. 3. Osta- riophysi, Apoda. Leiden (Brill). xv + 455 pp. | Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc. 2 | p. 439-4422 | Genève, juin 1982 | A new Philosclid from eastern Africa (Crustacea, Oniscoidea) by Franco FERRARA et Stefano TAITI * With 2 figures ABSTRACT The terrestrial Isopod Afrophiloscia aelleni n. sp. from Kenya and Tanzania is described. Another species, Chaetophiloscia balssi Verhoeff, 1928, collected in green- houses in München and Amsterdam is discussed and transferred to the genus Afro- philoscia. Afrophiloscia Aelleni n. sp. Specimens examined. — Kenya: 1 3 (Holotypus), grotte de Shimoni A, leg. V. Aellen and P. Strinati, 28.IX.1975, Muséum d’Histoire naturelle, Genève. Tanzania: 2 33, 3 99 (Paratypi), Tanga, leg. Kock, 12.VIII.1979, Senckenberg — Museum, Frankfurt am Main. Description. — Length of the Holotype: 7 mm. Light brown with yellowish muscle spots; antenna with distal half of fifth joint of peduncle pale. Back equipped with the usual upright setae. No gland pores are present; b/c and d/c co-ordinates of noduli laterales as in Fig. la. Shape of the body as in all the other species of Afrophiloscia (cfr. TAITI & FERRARA 1980, Fig. 39). Cephalon without frontal line and with supra- antennal line; eyes with about 20 ommatides. Pleon epimera reduced, adpressed, with very short posterior points invisible in dorsal view. Telson (Fig. 1b) with largely rounded apex. Antenna with fifth joint of peduncle as long as flagellum; ratio of flagellum joints 8:6:5. Molar penicil of mandible consisting of a single unbranched seta. Outer branch of maxillula with 4 + 6 (5 cleft) teeth. Maxilliped (Fig. 1c): endite without a penicil and with the typical incision on medial margin. Uropods: protopodite grooved on outer surface; insertions of exo- and endopodite at the same level. * Centro di Studio per la Faunistica ed Ecologia Tropicali del C.N.R., Via Romana 17, 50125 Firenze/Italy. 440 FRANCO FERRARA ET STEFANO TAITI Fic. 1. Afrophiloscia aelleni n. sp. ( Holotypus) : a) b/c and d/c co-ordinates of noduli laterales; b) telson and right uropod; c) apex of maxilliped: d) pereopod 1 merus and carpus; e) pereopod 7 ischium and merus, rostral; f) pereopod 7 merus, caudal. AFROPHILOSCIA AELLENI N. SP. 441 Male characters. — Pereopod 1-2 carpus (Fig. 1d) flattened, with a row of strong spines on the sternal margin and covered with short setae on the rostral surface. Pereopod 7 merus (Fig. le, f) equipped with a strong spine obliquely directed: this struc- ture is similar to that of A. africana (Schmoelzer, 1974) but the spine is inserted more distally. Pleopod 1 exopodite (Fig. 2a) with sharp posterior point strongly bent outwards; endopodite (Fig. 25) narrowed at the apex. Pleopod 2 as in Fig. 2c. 0.2 mm 0.2 mm Fic. 2. Afrophiloscia aelleni n. sp. (Holotypus): a) pleopod 1 exopodite; 5) pleopod 1 endopodite; c) pleopod 2. Etymology. — The new species is named for Prof. V. Aellen, Director of the Museum d’Histoire naturelle de Geneve, who collected the first specimen of this interesting philosciid. Remarks. — A. aelleni is very close to A. africana, from which it is distinguished by the different position of the meral spine on pereopod 7 3, the sharper posterior point of pleopod 1 exopodite 4 and the different shape of pleopod 1 endopodite 4. Because of the modification of the pereopod 1-2 3, the new species shows affinities also with A. kinolensis Taiti & Ferrara, 1980 and Chaetophiloscia balssi Verhoeff, 1928, a species collected in the greenhouses of München (VERHOEFF 1928) and Amsterdam 442 FRANCO FERRARA ET STEFANO TAITI (HoLTHUIS 1945) which also belongs to the genus Afrophiloscia Taiti & Ferrara, 1980. In fact the reexamination of the syntypes (2 3d, 8 99) deposited in the Zoologische Staatssammlung, Miinchen shows that: a) the sulcus marginalis and gland pores are absent; b) the position of noduli laterales is as represented in Fig. la and completely different from that of Chaetophiloscia (cfr. FERRARA & TAITI 1981, Fig. 5); c) the molar penicil of mandible is simple and not dichotomized as in Chaetophiloscia; d) the endite of maxilliped is similar to that represented in Fig. Ic 1; e) the insertion of uropod endopodite is at the same level to that of the exopodite while : in Chaetophiloscia it is proximal. Thus the new status of the species is Afrophiloscia balssi (Verhoeff, 1928). The genus Afrophiloscia includes eight species (with the species described in this paper) distributed in Kenya and Tanzania. A. balssi has also a tropical, probably east african, origin and not mediterranean as supposed by VERHOEFF (1928) and HOLTHUIS (1945). RIASSUNTO Gli Autori descrivono una nuova specie di Afrophiloscia (Crustacea, Oniscoidea, Philosciidae) proveniente dal Kenya e dalla Tanzania, A. aelleni, ed assegnano a questo genere — dopo il riesame del materiale tipico — anche Chaetophiloscia balssi Verhoeff, 1928, specie raccolta nelle serre di München e di Amsterdam. REFERENCES FERRARA, F. & S. TAITI. 1981. Terrestrial Isopods from Ascension Island. Monitore zool. ital. (N. S.) Suppl. 14: 189-198. GRUNER, H.E. 1966. 53. Krebstiere oder Crustacea. V. Isopoda. 2. Lief., pp. 151-380. In: Die Tierwelt Deutschlands und der angrenzenden Meeresteile nach ihren Merkmalen und nach ihrer Lebensweise. Fischer Verlag, Jena. HoLTHUIs, L. B. 1945. Notes on terrestrial Isopoda collected in Dutch greenhouses. Zoöl. Meded. Leiden 25: 43-54. TAITI, S. & F. FERRARA. 1980. The family Philosciidae (Crustacea, Oniscoidea) in Africa, south of the Sahara. Monitore zool. ital. (N. S.) Suppl. 13: 53-98. VERHOEFF, K. W. 1928. Über alpenländische und italienische Isopoden. 37. Isopoden-Aufsatz. Zool. Jb. (Syst.) 56 (1929): 93-172. ! In GRUNER (1966, fig. 179 B) a tooth on the medial angle of maxilliped endite is rep resented, actually not present. | Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc. 2 p. 443-450 | Genève, juin 1982 | Oncosomechusa besucheti n. gen., n. sp. dell India ed Emmelostiba besucheti n. gen., n. sp. del Libano (Coleoptera, Staphylinidae) (XXIX Contributo alla conoscenza delle Aleocharinae) di Roberto PACE * Con 21 figure ABSTRACT Oncosomechusa besucheti n. gen., n. sp. from India and Emmelostiba besucheti n. gen., n. sp. from Lebanon. — The author reports upon two apterous Aleocharinae collected by Dr. Claude Besuchet. The new genus Oncosomechusa is near to genus Brachyusa Mulsant et Rey in spite of its external resemblance to genus Brachida Mulsant et Rey; the genus Emmelostiba nov. differs from the near genus Geostiba Thomson in the following features: apical portion of aedeagus deeply split, indistint metasternal pro- jection, ligula split to the base. In spite of its different tarsal pattern the species Paraleptusa rosai Pace should be re-united with the new genus, included in the new subgenus J/taliusa. Il Dr. Claude Besuchet del Muséum d’Histoire naturelle de Genève, nell’affidarmi in studio le specie di Leptusa Kraatz e Geostiba Thomson, raccolte in anni di ricerche in Europa, Africa ed Asia, ha incluso tra il materiale due specie una delle quali, del versante meridionale dell’Himalaya, per l’aspetto esterno poteva facilmente essere scambiata per una Leptusa del sottogenere Tropidiopasilia Scheerpeltz; l’altra, della zona montuosa del Libano, al genere Geostiba o al sottogenere Ectinopisalia Scheerpeltz di Leptusa. * Museo Civico di Storia Naturale, Lungadige Porta Vittoria, 9, 37129 Verona (Italia). 444 ROBERTO PACE Ad uno studio approfondito queste due specie attere e microftalme si sono rivelate appartenere ciascuna a un genere nuovo riferibile alla tribù Myrmedoniini. Ringrazio molto cordialmente il Dr. Besuchet per avermi permesso di studiare questo straordinario materiale, raccolto mediante la sua competenza e sagacità nella ricerca e che viene ad accrescere le nostre conoscenze sulla fauna terricola dei territori montuosi di quelle lontane regioni, per tanti aspetti ancora poco nota. Ringrazio pure cordialmente il Dr. H. Schònmann del Naturhistorisches Museum di Vienna per il prestito dei tipi di Sipalotricha leucadiae Scheerpeltz. Oncosomechusa n. gen. Typus generis: Oncosomechusa besucheti n. sp., fig. 1. x Specie attera. Corpo molto convesso e molto tozzo. Il capo è molto trasversale, subtrapezoidale, con occhi più corti delle tempie, un po’ sporgenti dal contorno laterale. Le tempie sono divergenti all’indietro; il solco temporale è protratto fin sotto gli occhi. Antenne delicate, poco ispessite verso l’apice; i loro primi due articoli sono tra loro di uguale lunghezza, il terzo è più corto del precedente, il quarto lievemente trasversale, i seguenti non fortemente trasversali. Mandibole fortemente ricurve all’apice, con margine interno crenellato: la mandibola destra con un debole e assai smussato dente al margine interno; mandibola sinistra con margine interno lineare, figg. 8 e 9. Maxillae con galea o lobo esterno, lungo quanto la lacinia o lobo interno: è ornata di un ciuffo di corte setole all’apice; la lacinia è stretta ed ha margine interno ed esterno tra loro subparalleli, fig. 3. Il margine interno della lacinia presenta dei gruppi di spine, riunite per lo più tre a tre: quelle basali sono molto più sviluppate delle distali. Palpi mascellari composti di quattro articoli: però il quarto articolo distale ne presenta uno rudimentale all’apice, che ha a sua volta all’estremità una papilla; il terzo articolo, moderatamente dilatato, è lungo quanto il secondo; il quarto è ben più breve del terzo. Palpi labiali di tre articoli, fig. 2,: primo articolo snello e molto più lungo dei due seguenti considerati insieme; secondo articolo assai stretto, lungo la metà del primo, terzo rudimentale, assai corto. Ligula assai corta, assai larga e intera; paraglosse sfuggenti, non sviluppate in avanti. Protorace molto più largo che lungo, di poco più stretto delle elitre, con lati dolcemente arcuati e angoli posteriori arrotondati. In visione laterale sono ben visibili le sue epi- pleure. Elitre molto corte, con omeri sfuggenti, lunghe I/3 della lunghezza del pronoto, se misurate alla sutura. Non sono sinuate al margine posteriore. Mesosterno ben svilup- pato, con carena mesosternale anteriore mediana poco saliente; processo mesosternale all’apice stretto, insinuato lungamente tra le mesocoxe a forma di largo V, finemente marginato, fig. 4. Le mesocoxe sono tra loro assai poco separate. Metasterno cortissimo, sicché le cavità delle mesocoxe sfiorano il suo margine posteriore. Processo metasternale prolungato in avanti fino quasi a toccare quello mesosternale. Addome largo, lievemente divergente all’indietro. Solo i tre primi terghi addominali liberi sono trasversalmente solcati profondamente alla base. Zampe corte, tarsi 4-5-5 articolati; tarsi anteriori e mediani con primo articolo di poco più lungo di ciascuno dei due seguenti; primo articolo dei tarsi posteriori lungo quanto i due seguenti considerati insieme, quinto chiaramente più corto del primo, appena più lungo del quarto, figg. 5, 6 e 7. Spermateca con bulbo distale subsferico e porzione mediana di sviluppo assai ridotto, fig. 10. Il nome del genere significa « Colei che ha corpo voluminoso ». DUE ALEOCHARINAE ATTERE 445 RT 9 233 10 0,1 mm Fic. 1-10. Oncosomechusa besucheti n. gen., n. sp. Habitus, fig. 1; labium e palpo labiale, fig. 2; maxilla e palpo mascellare, fig. 3; meso-metasterno, fig. 4; zampa anteriore, fig. 5; media, fig. 6; e poste- riore, fig. 7; mandibole in visione ventrale: destra, fig. 8; sinistra, fig. 9; spermateca, fig. 10. Rev. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 29 446 ROBERTO PACE Oncosomechusa besucheti n. sp. Materiale esaminato. I 9, India, Darjeeling Distr., Tonglu, 3100 m, 16.X.78, leg. Besuchet-Löbl. Holotypus in coll. Mus. Geneve. Descrizione. Lunghezza 1,9 mm. Capo bruno, protorace bruno rossiccio, antenne brune ad eccezione dei due primi articoli che sono rossicci, elitre brune, addome larga- mente bruno, con estremia rossiccia, zampe rossicce, fig. I. Il capo mostra una punteggiatura svanita, meno fitta che sul pronoto, su un fondo ‘ a superficie lucida. Gli occhi in visione laterale appaiono composti di 39-42 ommatidi. La punteggiatura del pronoto è fitta, irregolarmente distribuita, molto evanescente. Il fondo è lucido, senza traccia di maglie di reticolazione. I tubercoletti sparsi sulle elitre sono assai poco salienti e la punteggiatura è indistinta. Il fondo è lucido, con una micro- reticolazione irregolare confusa. Il V tergo libero addominale presenta un finissimo orlo membranoso biancastro al margine posteriore. COMPARAZIONI E DISCUSSIONE SUL GENERE Oncosomechusa NOV. La ricerca della posizione sistematica del nuovo genere pone alcuni problemi inter- pretativi, in quanto esso presenta in sè una combinazione di caratteri, propri di tre tribù: quella dei Bolitocharini, quella di Myrmedoniini e quella degli Aleocharini. Per l’aspetto esterno e per la forma della ligula si avvicina al genere Brachida Mulsant et Rey (con i generi affini Parabrachida Cameron del Bengala e Pseudobrachida Cameron di Ceylon) e un po’ meno al genere Encephalus Westwood. Però tutti questi generi, oltre a presentare formula tarsale 4-4-5, hanno il processo mesosternale assai largo all’apice, sicché le mesocoxe stanno tra loro assai distanziate. Inoltre, nessuna delle specie incluse in questi generi ha elitre tanto corte quanto la specie appartenente al nuovo genere, nè hanno il primo articolo dei tarsi posteriori assai lungo e l’ultimo così corto. La formula tarsale del nuovo genere è propria della tribù Myrmedoniini. Per la notevole lunghezza del primo articolo dei tarsi posteriori e la brevità del quinto, Onco- somechusa n. gen. può essere accostato al genere Brachyusa Mulsant et Rey. L’aspetto esterno è tuttavia un po’ differente, la ligula è divisa e non intera, il processo mesosternale piuttosto ottuso, non raggiungente la metà delle mesocoxe. Per la formula tarsale, per avere la ligula intera, per i palpi mascellari con un articolo finale supplementare e per la presenza di una carena mesosternale il nuovo genere po- trebbe ancora essere accostato al genere Tinotus Sharp, ma l’aspetto esterno ben diffe- rente, il processo mesosternale assai largo come in Brachida, la carena mesosternale assai meno saliente e il numero degli articoli dei palpi labiali (4 invece di 3) inducono a scostare alquanto il nuovo genere da Tinotus. Il genere tassonomicamente più vicino appare pertanto il genere Brachyusa Muls. Rey, nonostante alcuni caratteri devianti. Emmelostiba n. gen. Typus generis: Emmelostiba besucheti n. sp., fig. 11. Corpo d’aspetto simile ad alcune specie di Leptusa Kraatz del sottogenere Ectino- pisalia Scheerpeltz, ristretto nella zona mediana e poco convesso. Attero. Capo arro- DUE ALEOCHARINAE ATTERE 447 tondato, con orlo temporale corto. Antenne allungate; primo articolo piü lungo del | secondo, questo lungo quanto il terzo, quarto lungo quanto largo, articoli fino al decimo debolmente trasversali, fig. II. Mandibole, figg. 19 e 20, assai sviluppate, lunghe, for- | temente ricurve all’apice che è privo di denti supplementari: solo la mandibola destra ha il margine interno crenellato e un corto dentino. Palpi mascellari, fig. 13, composti di quattro articoli: il terzo è dilatato, più largo del secondo. Galea lunga quanto la lacinia, all’estremità ornata di corta pubescenza. Lacinia con spine al margine interno fitte, progressivamente meno sviluppate dell’estremità della zona basale. Palpi labiali di tre articoli: secondo articolo della metà più corto rispetto al primo, terzo lungo quanto il primo, ma molto più stretto. Ligula assai lunga e divisa a metà profondamente fino alla base; paraglosse prominenti e ciliate, fig. 12. Protorace lungo quanto largo, assai ristretto alla base, con pubescenza diretta obliquamente all’indietro, ai lati della linea mediana. Lunghe setole sporgono ai suoi lati. Elitre più corte della lunghezza del proto- race, prive di sinuosità al margine posteriore. Processo mesosternale stretto, appuntito e marginato, insinuato tra le mesocoxe per una breve lunghezza, sicché esse sono con- tigue. Metasterno molto più corto della lunghezza di ciascuna mesocoxa; processo meta- sternale indistinto, essendo la superficie solo debolmente convessa. Addome debol- mente allargato all’indietro; tergiti liberi 1 a 4 transversalmente solcatti alla base. Quinto tergite di poco più lungo che i precedenti. Zampe moderatamente lunghe; tarsi 4-5-5 articolati; I articolo dei tarsi anteriori, medi e posteriori circa della stessa lunghezza dei seguenti o appena più lungo. Edeago profondamente diviso all’apice, spermateca assai sviluppata. Emmelostiba besucheti n. sp. Materiale esaminato. 7 es. dd e 99, Liban, 31.111.75, Cèdres de Barouk, 1800 m, leg. Besuchet. Holotypus, allotypus e paratypi in coll. Mus. Genève; parat. anche in coll. auct. Descrizione. Lunghezza 2,3-2,5 mm. Corpo bruno rossiccio, elitre un po’ più chiare, addome ampiamente bruno, antenne appena oscurate dal IV articolo; zampe gialle, fig. II. La punteggiatura del capo è fine, assente sulla linea mediana: accento ad ogni punto vi è un tubercoletto. Il fondo è distintamente microreticolato, ma poco marca- tamente sul disco, che è spianato; cancellata è la microreticolazione ai lati e all’indietro. La microscultura reticolare del pronoto è a maglie un po’ longitudinali, visibile su tutta la sua superficie. E’ accompagnata da tubercoletti fini e distinti. Le maglie di reti- colazione delle elitre sono ampie e i tubercoletti sono fini. I terghi addominali presentano tubercoletti ben salienti, gli anteriori hanno maglie di reticolazione un po’ transversali; il V libero molto trasversali. Edeago figg. 15 e 16, piastra apicale di paramero, fig. 18, spermateca, fig. 17. COMPARAZIONI E DISCUSSIONE SUL GENERE Emmelostiba NOV. I caratteri che separano decisamente il nuovo genere da Geostiba Thomson, sono la struttura del tutto particolare dell’edeago (profondamente inciso all’apice), la differente conformazione della spermateca e la direzione della pubescenza del pronoto. Ho preso in considerazione anche il fatto che la specie potesse essere inclusa nel genere Sipalotricha Scheerpeltz, assai vicino sistematicamente a Geostiba, nonostante sia 448 ROBERTO PACE | 14 | | | È | [ | | | | 17 | | | | | | | pre | | | Fic. 11-21. | Emmelostiba besucheti n. gen., n. sp. Habitus, fig. 11; labium e palpo labiale, fig. 12; maxilla e | | palpo mascellare, fig. 13; meso-metasterno, fig. 14; edeago in visione laterale, fig. 15; e ventrale, | fig. 16; spermateca, fig. 17; piastra apicale di paramero, fig. 18; mandibole in visione ventrale: destra, fig. 19; sinistra, fig. 20; capo in visione laterale, fig. 21. | | DUE ALEOCHARINAE ATTERE 449 | caratterizzato da una specie alata, ad elitre più lunghe del pronoto. L’esame dell’edeago | e della spermateca dei tipi di questo genere mi hanno permesso di osservare che il nuovo | genere non ha nulla da condividere con esso, anzi l’edeago e la spermateca dell’unica | specie appartenente a quest’ultimo genere è talmente simile, come forma e struttura a quelli delle specie incluse nel genere Geostiba Thom., che non esiterei a considerarlo un suo sottogenere. Per la forma della ligula e la conformazione dell’edeago non è stato possibile attribuire la specie nemmeno al genere Ousipalia Des Gozis, che presenta ligula a lembi fortemente distanziati fra loro ed edeago per nulla diviso all’estremità. Il nuovo genere presenta invece un edeago che si accosta con impressionante somi- glianza (tra l’altro per la profonda spaccatura apicale), a una specie d’Italia (Gran Sasso), da me descritta nel 1978 e attribuita al genere Paraleptusa Peyerimhoff (P. rosai Pace), non avendo alcun altro genere disponibile a cui attribuirla, avendo formula tarsale 4-4-5 e ligula profondamente divisa, oltre ad altri caratteri propri di quel genere. Però la struttura dell’edeago delle specie propriamente appartenenti al genere Paraleptusa è di tipo ben differente, di conformazione generale estremamente simile a quella delle specie del genere Geostiba Thom., per cui il solo carattere ben distinto tra il genere Paraleptusa e Geostiba è la formula tarsale, (l'aspetto esterno essendo pressoché identico). Per tale motivo i due generi sono stati collocati in due differenti tribù. E’ più rispondente ad una classificazione naturale collocare il genere Paraleptusa Peyer. accanto al genere Geostiba Thom. L’importanza che si è data al numero degli articoli tarsali, sui quali si basano per lo più le divisioni in tribù le Aleocharinae, dovrà essere ridimensionata, come è stato osservato da LOHSE (1969). Un identico discorso va fatto per la specie rosai Pace, attribuita provvisoriamente al genera Paraleptusa Peyer. Per la struttura dell’edeago, essa va senza dubbio accostata sistematicamente al genere Emmelostiba nov., nel quale ritengo debba essere inclusa però con l’attribuzione al sottogenere Italiusa nov. (typus subgeneresis Emmelostiba (Italiusa) rosai (Pace)), che si caratterizza, rispetto al sottogenere Emmelostiba s. str. per la formula tarsale 4-4-5. Le due specie si separano nel modo seguente: I — Corpo più distintamente ristretto a metà; formula tarsale 4-5-5; edeago più profondamente inciso all’estremità; crista apicalis più sviluppata. Libano: @edresgBaroukee ci. cava) ot Emmelostiba (s. str.) besucheti n. sp. — Corpo meno distintamente ristretto a meta; formula tarsale 4-4-5; edeago meno profondamente inciso all’estremita; crista apicalis ridotta. Italia (Gran Sasso) ........... . + Emmelostiba (Italiusa) rosai (Pace) BIBLIOGRAFIA BRUNDIN, L. 1948. Microdota-Studien. Ent. Tidskr. 69: 8-66. CAMERON, M. 1939. The Fauna of British India including Ceylon and Burma. Coleoptera Staphy- linidae, vol. IV, part I and II, Taylor and Francis, London. 691 pp. FAGEL, G. 1966. Especes nouvelles ou méconnues de la Méditerranée orientale. Bull. Annls Soc. r. ent. Belg. 102: 21-55. FENYES, A. 1920. Coleoptera, Fam. Staphylinidae, subfam. Aleocharinae. Genera Insectorum, 173b: 443 pp. Louse, G. A. 1969. Vorschläge zur Änderung der Aleocharinensystematik. Wanderversammi. dt. Ent. 10: 169-175. 450 ROBERTO PACE Pace R. Paraleptusa rosai n. sp. ed Alpinia rosai n. sp. d’Italia. Boll. Soc. ent. ital. 110: 205-209. SCHEERPELTZ, O. 1940. Bestimmungstabellen europäischer Käfer XVII. Fam. Staphylinidae. Bestimmungstabelle der in der paläarktischen Region durch Arten vertretenen Gattungen. Koleopt. Rdsch. 5. Stück : 1-93. — 1944, Erster Nachtrag zur Bestimmungstabelle der in der paläarktischen Region durch Arten vertretenen Gattungen der XVII. Fam. Staphylinidae. Koleopt. Rdsch. 30: 169-172. — 1976. Wissenschaftliche Ergebnisse der von Prof. H. Janetschek im Jahre 1961 in das Mt.-Everest-Gebiet Nepals unternommenen Studienreise. Kumbu Himal 5: 3-75. | | Revue suisse Zool. Tome 89 Fasc. 2 | p. 451-459 Genève, juin 1982 | | | Cestodes parasites de Chiroptères en Amérique du Sud: révision de Hymenolepis elongatus (Rego, 1962) et description de Hymenolepis phyllostomi n. sp. par Claude VAUCHER * Avec 5 figures ABSTRACT Tapeworms from Bats in South-America: revision of Hymenolepis elongatus (Rego, 1962) and description of Hymenolepis phyllostomi n. sp. — The present paper deals with two Tapeworms from neotropical Bat; Hymenolepis elongatus (Rego) is redescribed and Vampirolepis artibei Zdzitowiecki & Rutkowska, 1980 considered as a synonym of Rego’s species. The new species H. phyllostomi is characterized by hooks of about 25 um with a very long guard. Lors de l’expédition du Museum de Genève au Paraguay ! en 1979 et de la mission F. Bona et Cl. Vaucher en Amazonie péruvienne en 1980, 400 Chauves-souris environ ont été capturées et examinées du point de vue parasitologique. Dans cette premiere note consacrée aux Cestodes Hymenolepididae, nous traitons de deux espéces parasites de Chiroptéres Phyllostomatidae. Nous les classons dans le genre Hymenolepis Weinland, 1858, bien que les Hymenolepididae parasites de Chauves-souris soient souvent attri- bués au genre Vampirolepis Spassky, 1954. Comme le remarque Rausch (1975), il n'existe pas de critère morphologique incontestable permettant de caractériser ce genre 1 Participants: F. Baud, V. Mahnert, J.-L. Perret, CI. Vaucher, Genève; C. Dlouhy, Asuncion. * Muséum d'Histoire naturelle, case postale 284, CH-1211 Genève 6. 452 CLAUDE VAUCHER et de le séparer par exemple de Rodentolepis Spassky, 1954. Il nous semble manifeste que Vampirolepis ne constitue pas un groupe naturel, puisqu’on y rencontre, selon | YAMAGUTI (1959), des parasites de Chiropteres, d’Insectivores, de Rongeurs, de Marsu- piaux et même d’Oiseaux! Une discussion plus approfondie sur la validité des genres | de Cestodes Hymenolepididae parasites de Mammiferes sort du cadre de ce travail | et nous attribuerons notre matériel, au moins provisoirement, au genre Hymenolepis. Hymenolepis elongatus (Rego, 1962) Cestode grêle à scolex armé de 22-27 petits crochets possédant une lame effilée, cette : dernière étant environ égale à la garde ou un peu plus courte. Il existe fréquemment un ou plusieurs crochets mal formés ainsi que de très petits bâtonnets irréguliers réunis au : sommet du rostre et qui ont la même réfringence que les crochets. Dans un cas (fig. 1g), tous les crochets du même individu présentent une garde anormalement massive. Poche | du cirre globuleuse-piriforme, renfermant une grosse vésicule séminale interne. Vésicule séminale externe rectiligne, un peu plus longue que la poche du cirre. Réceptacle séminal allongé, peu renflé. Vagin longeant ventralement la poche du cirre. Ovaire lobé, propor- tionnellement petit, en position souvent asymétrique, c’est-à-dire décalé en direction . porale, n’atteignant pas ou ne dépassant que très peu le niveau du testicule aporal. Glande vitellogène petite, centrale, à lobes peu marqués. Uterus formant au début de © sa croissance deux longs saccules latéraux. Œufs ovalaires à enveloppes minces. Dimensions : matériel paraguayen matériel péruvien longueur jusqu’à 40 mm env. jusqu’à 50 mm env. largeur jusqu’à 0,7 mm jusqu’à 0,9 mm scolex env. 240 um de @ 254-425 um de & rostre 62-90 de @ x 50-69 um 55-98 um de @ x 60-117 um crochets 22-24 de 15-17 um 22-27 de 17-21 um ventouses 82-95 x 75-85 um 85-147 x 82-147 um poche du cirre 70-110 x 26-32 um 114-163 x 33-42 um ceufs 44-54 x 36-44 um 50-61 x 40-57 um (x=50,2x 39,9 um, n=50) (x=56,8x 49,5 um, n= 50) oncosphères 21-25 X 18-22 um 24-28 x 22-28 um (x=23,1x 20,2 um, n=50) (xX=26,8 x 24,5 um, n= 50) crochets des oncosphères 11-14 um 12-16 um Matériel examiné: Paraguay — 4 individus récoltés chez Vampirops lineatus (Geoffroy) au bord de l’arroyo Tagatya-mi le 21.10.1979 et chez Artibeus 1. lituratus (Olfers) à Puerto Palma, prov. Concepcion le 18.4.1980 (C. Dlouhy leg.). Pérou: 18 individus récoltés chez Artibeus planirostris (Spix) et A. fuliginosus Gray à Puerto Huaman, le long du Rio Yanayacu et à Samiria, dépt. Loreto, en octobre et novembre 1981. Discussion. — Le matériel péruvien se distingue du matériel paraguayen par des dimensions un peu plus fortes en ce qui concerne les crochets, la poche du cirre, les œufs et les oncospheres. Le nombre de crochets est aussi quelque peu plus élevé. Nean- moins, l’anatomie des anneaux adultes (fig. 2 et 3) et la structure des œufs (fig. 4) ne CESTODES PARASITES DE CHIROPTERES 453 révèlent aucune différence importante et la variabilité de l’anatomie que nous avons pu observer dans notre abondant matériel péruvien ne permettent pas, a notre avis, de reconnaitre plus d’une espéce. Si l’on examine en detail les crochets (fig. 1), on remarque que la forme et la taille de la garde et de la lame sont peu variables, tandis que la Jongueur du manche est moins constante. D’aprés la description originale, H. elongatus posséde 32 crochets de 17-18 um de long. Comme nous trouvions toujours un nombre de crochets inférieur, il était néces- saire de réétudier le matériel original et de le comparer attentivement avec nos exemplaires. Fic. 1. Hymenolepis elongatus (Rego): crochets de plusieurs individus; a, d — de Artibeus fuliginosus, Pérou; b, c — de A. planirostris, Pérou; e — syntype de V. elongatus Rego; f — paratype de V. artibei Zdzitowiecki et Rutkowska; g — de A. planirostris, Pérou, crochets à garde anormale- ment €paissie; h — de Vampirops lineatus, Paraguay; i — de A. J. lituratus, Paraguay. CLAUDE VAUCHER 454 CESTODES PARASITES DE CHIROPTERES 455 Grâce aux syntypes que nous a aimablement prêtés le Prof. A. A. Rego, nous avons pu constater que la forme et la taille des crochets du matériel brésilien correspondent par- faitement avec nos échantillons. Seul le nombre est un peu plus élevé. Les deux syntypes | que nous avons examinés possèdent respectivement 32 et 33 crochets. Une comparaison | des anatomies n’est pas possible, car le matériel type que nous avons revu est très frag- mente et comprend en fait deux espèces distinctes: H. elongatus ainsi qu’un autre Fic. 3. Hymenolepis elongatus (Rego): a — anneau mature d’un exemplaire récolté chez A. planirostris. Pérou; crochets correspondants: fig. 1 c; b — idem, de A. fuliginosus, Pérou: crochets cor- respondants: fig. 1 d; c — anneau mature avec début de l’utérus, provenant du méme höte. Fic. 2. Hymenolepis elongatus (Rego): a — scolex d’un individu provenant A. /. lituratus, Paraguay; b — anneaux matures jeunes d’un individu récolté chez V. lineatus, Paraguay, montrant la varia- bilité de l’anatomie; le dernier anneau possède quatre testicules; crochets correspondants: fig. 1h; c: anneau mature du même cestode. 456 CLAUDE VAUCHER Hymenolepis, possédant une quarantaine de crochets de 30-32 um et dont nous traite- rons dans un prochain travail. Il ne nous est donc pas possible d’attribuer les fragments de strobila à l’une ou l’autre espèce et d’en réétudier l’anatomie. Vampirolepis artibei Zdzitowiecki & Rutkowska, 1980, est très proche de H. elon- gatus. Nos collègues polonais distinguent leur nouvelle espèce par le nombre, la taille et la forme des crochets. Le D' K. Zdzitowiecki ayant eu l’obligeance de mettre à notre Fic. 4. Hymenolepis elongatus (Rego), œufs. A — d’un individu parasite de Vampirops lineatus, Paraguay; B — d’un individu parasite de Artibeus fuliginosus, Pérou. disposition des paratypes de V. artibei, nous avons pu comparer son matériel au notre et à celui de REGO (1962). La figure 1 réunit côte-à-côte les crochets de tout le matériel revu et il apparait bien qu’aucune difference ne peut étre relevée entre H. elongatus, V. artibei et nos spécimens, qui soit suffisamment constante pour permettre de reconnaitre des taxa différents. A relever de plus que le nombre de crochets observés chez les paratypes de V. artibei est de 20-25 et non de 20 à 23 comme indiqué dans la description originale. De plus, l’identité des hôtes nous paraît bien en accord avec nos conclusions: à l’excep- tion d’une indication de REGo (1962), qui cite Molossus rufus en plus de Glossophaga soricina et Phyllostomus hastatus, toutes les trouvailles de ce parasite ont été faites chez Fic. 5. Hymenolepis phyllostomi n. sp. de Phyllostomus h. hastatus, Pérou. a — scolex; b — crochets; c — proglottis immatures montrant la variabilité de l’anatomie; d — anneau mature. CESTODES PARASITES DE CHIROPTERES 457 458 CLAUDE VAUCHER des Phyllostomatidae. De plus, la répartition géographique de l’espèce est vaste: Cuba, Brésil, Paraguay, Pérou. Il ne nous paraît pas étonnant en définitive qu’une espèce lar- gement répandue puisse présenter une variation relativement importante dans le nombre et la taille des crochets. Hymenolepis phyllostomi n. sp. Petit Cestode à scolex armé de 42-52 crochets, très typiques, à garde très longue et un peu sinueuse, 2 à 3 fois plus longue que la lame; manche du crochet très grêle. | Dans notre matériel, les proglottis sont peu élargis et très peu craspédotes. Les trois | testicules sont disposés en triangle de forme variable (fig. 5) et atteignent fréquemment : le niveau des canaux excréteurs. Poche du cirre relativement grande, dépassant le niveau des canaux excréteurs, avec une volumineuse vésicule séminale interne et un court cirre. Atrium génital profond. Vésicule séminale externe repliée du côté ventral à | maturité. Réceptacle séminal peu renflé, vagin passant à la face ventrale de la poche du cirre, parfois en arrière de celle-ci. Ovaire situé au centre du proglottis, lobé. Glande vitellogène fortement lobée, placée en arrière de l’ovaire. Nos exemplaires étant imma- tures, les caractéristiques de l’utérus et des œufs n’ont pu être précisées. Dimensions: longueur: env. 20 mm (imm.) largeur: env. 330 um scolex: 262-320 um de © rostre: 85-91 um de @ x 75-82 um ventouses: 82-91 x 85-98 um crochets: 42-52 de 24-26 um poche du cirre: 90-123 x 29-42 um Matériel examiné: 8 individus récoltés chez Phyllostomus h. hastatus (Pallas) au bord du rio Yanayacu (env. 85 km N Iquitos), prov. Loreto, Pérou, 18-21.10.1980. Discussion. — Les crochets du parasite de Phyllostomus hastatus sont caractérisés par une garde très longue, dépassant très nettement la lame. En effet, la garde est environ trois fois plus longue que la lame, ce qui confére au crochet de ce Cestode une silhouette très particulière. De plus, ils sont en nombre relativement élevé. Les espèces qui pré- sentent des caractéres voisins sont peu nombreuses: H. christensoni Macy, 1931 posséde 35-41 crochets de 30-38 um (RAUSCH 1975) dont la morphologie est différente. Il en va de méme pour H. roudabushi Macy & Rausch, 1946, dont les crochets, au nombre de 45 environ, sont nettement plus longs et possédent une garde ne dépassant pas la lame. H. lasionycteridis Rausch, 1975, possede 38-40 crochets de taille comparable, mais avec une garde comparativement beaucoup plus courte. H. gerstchi Macy, 1947, avec jusqu’a 50 crochets de 26-35 um de long, se distingue toujours de nos spécimens par un autre rapport de taille lame/garde. Cependant, RAUSCH (1975) signale chez Plecotus townsendi un Cestode avec 28 crochets de 31-33 um, possédant une garde environ deux fois plus longue que la lame et qu’il attribue tout de méme a H. gertschi. Néanmoins, ces crochets ne sont pas identiques a ceux de notre matériel et ils sont en nombre nettement inférieur chez le parasite de Plecotus. De toute maniére, nous ne pouvons pas identifier notre matériel a H. gertschi sur la seule base d’une ressemblance superficielle avec ce spécimen que RAUSCH (op. cit.) considère implicitement comme atypique puisqu’il le sépare des | CESTODES PARASITES DE CHIROPTERES 459 | autres spécimens dans sa discussion. Enfin, il nous paraît peu vraisemblable qu’une espèce de Cestode puisse parasiter indifferemment des Chauves-souris appartenant a des familles fort differentes, les Vespertilionidae et les Phyllostomatidae; cela serait contraire a nos observations sur la spécificité parasitaire, telles qu’elles se degagent de nos recherches en cours. En conclusions, nous proposons la création d’une espèce nouvelle: Hymenolepis phyllostomi n. sp. REMERCIEMENTS Le travail de terrain au Paraguay a bénéficié de l’appui du Ministre de l’agriculture et des élevages, M. Hernando Bertoni ainsi que de la Coopération technique suisse (COTESU), que nous remercions tres vivement. Nous adressons également notre recon- naissance aux institutions péruviennes pour les mémes facilités: Ministere de l’agricul- ture, Direction générale de la forét et de la faune, a Lima et a Iquitos, ainsi qu’au per- sonnel de la Station biologique « Pithecia » du Rio Samiria. Nous remercions également nos collégues A. A. Rego a Rio de Janeiro, R. L. Rausch a Seattle et K. Zdzitowiecki 4 Varsovie pour leurs préts de matériel, de méme que F. Baud a Genève, qui s’est aimablement chargé de l’identification des Chauves-souris d’Amazonie péruvienne. BIBLIOGRAPHIE RAUSCH, R. L. 1975. Cestodes of the genus Hymenolepis Weinland, 1858 (sensu lato) from bats in North America and Hawaii. Can. J. Zool. 53 (1): 1537-1551. Reco, A. A. 1962. Sobre alguns « Vampirolepis » parasitos de Quiropteros (Cestoda, Hymeno- lepididae). Revta bras. Biol. 22 (2): 129-136. SPASSKY, A. A. 1954. [Classification des Hymenolepididae de Mammifères]. Trudy gel’mint. Lab. 7: 120-167. YAMAGUTI, S. 1959. Systema Helminthum II: the Cestodes of Vertebrates. Interscience Publishers, New- York, 860 pp. ZDZITOWIECKI, K. & M. A. RUTKOWSKA. 1980. The helminthofauna of bats (Chiroptera) from Cuba. II. A review of cestodes with description of four new species and a key to Hymenolepididae of American bats. Acta parasit. pol. 26 (17): 187-200. orl LA a inch ON | doe ti tte. dei : AD hi n NUE Em iy ¢ 4 Revue suisse Zool. Tome 89 Fasc. 2 | p. 461-495 Genève, juin 1982 Poissons du bassin de l’Ivindo IX. Notes sur le genre Barbus (Cyprinidae) par V. MAHNERT * et J. GERY ** Avec 69 figures et 4 planches ABSTRACT Fishes from the Ivindo basin IX. — Remarks on the genus Barbus (Cyprinidae). — The first part of the study of Cyprinidae from Gabon has been devoted to the species of the genus Barbus. Fifteen species are represented in this collection, one of them, Barbus condei n. sp., is described as new to science. Barbus prionacanthus nom. nov. replaces Barbus holotaenia macracantha Pellegrin being a primary homonym of Barbus macracanthus Bleeker. Barbus labiatominus Pellegrin is considered a secondary junior synonym of Barbus compinei (Sauvage). The species are described and figured in detail. INTRODUCTION Cette note s’inscrit dans une série commencée par l’un de nous (J. G.) sous le titre « Poissons du bassin de l’Ivindo » 1, décrivant les espèces récoltées pour la plupart au cours d’une mission du Centre national de la Recherche scientifique, France (voir GERY 1965, pour les biotopes). 1 Ont paru successivement dans cette série: GÉRY, J. 1965. Poissons du bassin de l’Ivindo. I. Les Biotopes. II. Clupeiformes, Famille des Grasseichthyidae. Biol. gabon. 1: 374-393. LAMBERT, J. et J. GERY. 1967. Poissons du bassin de l’Ivindo. III. Le genre Aphyosemion. Biol. gabon. 3: 291-318. GÉRY, J. 1968. Poissons du bassin de l’Ivindo. IV. Notes sur la nomenclature des Mormyridae. Biol. gabon. 4: 73-81. TAVERNE, J. P. et J. GÉRY. 1968. Un nouveau genre de Myormyridae (Poissons Ostéoglosso- morphes): Boulengeromyrus knoepffleri gen. et sp. n. Revue Zool. afr. 78: 98-105. * Muséum d’Histoire naturelle, case postale 284, CH-1211 Geneve 6, Suisse. ** Argentonesse, Castels, F-24220 Saint-Cyprien, France. REV. SUISSE DE ZOOL., T. 89, 1982 30 462 V. MAHNERT ET J. GERY Cette note concerne le genre Barbus au sens large. Il nous paraît prématuré de prendre position sur les nombreux genres et sous-genres décrits dans ce groupe. En attendant les résultats des recherches entreprises par l’un de nous (V.M.), nous adopterons le nom générique Barbus dans le sens de BOULENGER (1911) pour toutes les espéces décrites dans le présent travail. La question épineuse de Enteromius-Beirabarbus, en particulier, ne sera pas évoquée (suivant THys 1976); les genres proposés par KARAMAN (1971) ne seront pas non plus discutés. L’arrangement des espèces suit également BOULENGER (1911), de même que la nomenclature. Les types de mächoires ont été répartis en 3 groupes (MAHNERT & GERY | 1977); le groupe I correspond en général au groupe I de BOULENGER (1911) pour les / écailles, avec une exception notable: Barbus micronema. Les vertèbres ont été comptées : sur radiographies, les vertèbres fusionnées comptées pour quatre. Les listes synony- miques ne concernent que le Gabon. Le matériel a été déposé au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (MNHN) et au Muséum d'Histoire naturelle de Genève | (MHNG). Les colorations in vivo ont pu être notées sur place chez la plupart des espèces, à l’exception de B. progenys, B. sp. (aff. congicus) et B. condei n. sp. REMERCIEMENTS Nous sommes heureux de remercier ici les collègues qui nous ont aidés, et par- ticulièrement MM. Vu Tan Tué, qui avait commencé cette étude, Louis-Philippe Knoepffler, un ancien de la Mission Biologique au Gabon, pour ses nombreuses récoltes, ainsi que J.-M. Huber pour ses récoltes récentes. D’autre part MM. J. Daget, P. H. Greenwood et K. E. Banister et D. F. E. Thys van den Audenaerde nous ont apporté un précieux concours, respectivement aux Muséums de Paris, Londres et Tervuren: qu'ils soient vivement remerciés. Enfin nous sommes très reconnaissants à nos collabora- teurs G. Dajoz (photographies), G. Roth (dessins anatomiques) et C. Haldimann (dessins d'ensemble) pour la perfection de leurs illustrations. 1. Barbus compinei (Sauvage) Barynotus compinei Sauvage, 1878, Bull. Soc. philom. Paris (7) 3: 102 (Ogôoué, Doumé ou Lopé); SAUVAGE 1880, Niles Archs Mus. Hist. nat. Paris (2) 3: 49, pl. I, fig. 4 (Ogôoué). Barbus compinei (Sauvage), BOULENGER 1905, Ann. Mag. nat. Hist. (7) 16: 44 (citation); Bou- LENGER 1911, Cat. Fresh-Water fishes Africa 2: 53; PELLEGRIN 1915, C. r. Ass. fr. Avanc. Sci. (Congrès du Havre 1914): 502 (citation). Barbus labiatomimus Pellegrin, 1914, Bull. Soc. zool. Fr. 297 (Pays des Adoumas, Ogôoué), syn. nov. Barbus cf. batesi Boulenger, PRICE & GÉRY 1968, Biol. gabon. 4: 100. LAMBERT, J. et J. GÉRY. 1969. Poissons du bassin de l’Ivindo. V. Rivulinae (suite) et Procato- podinae. Biol. gabon. 5: 223-231. TREWAVAS, E. 1969. Poissons du bassin de l’Ivindo. VI. Le genre Ti/apia (Perciformes, Cichlidae). Biol. gabon. 5: 271-273. TAVERNE, J. P. et J. GÉRY. 1975. Un nouveau genre de Mormyridae du Gabon: Ivindomyrus opdenboschi gen. nov., sp. nov. (Pisces Ostéoglossomorphes). Revue Zool. afr. 89: 555-563. TAVERNE, J. P., D. E. F. THYS VAN DEN AUDENAERDE, A. HEYMER et J. GÉRY. 1977. Brienomyrus longicaudatus et Brienomyrus curvifrons, deux espèces nouvelles du nord du Gabon (Pisces, , Mormyridae). Revue Zool. afr. 91: 200-208. D’autre part la note de Price et GÉRY (1968) sur certains Monogénes énumére les especes- hötes du genre Barbus. BARBUS DU GABON 463 Matériel examiné: 1 ex., 272mm L.S., Liboumba, a 700 m de l’embouchure, 2.X.1964; 1 ex., 112 mm, Bôoué, embarcadére de Bôoué, 27.X.1964, 1g. J. Géry; 1 tête (ex. de 460 mm de longueur, non conservé). Description (ex. de 112 mm cite en premier): Hauteur maximale 3,2 et 3,4 dans la longueur standard (L. S.); téte au profil supérieur presque plat, nuque non marquee, longueur de la tête 3,6 et 3,7 dans la L. S.; le diamètre de l’ceil 4,1 et 4,6, l’espace inter- orbitaire 3,3 et 2,6 et le museau, légèrement arrondi, 2,5 et 2,8 fois dans la longueur de la téte, surplombant un peu la bouche qui est subterminale. Levres bien développées, l’inférieure interrompue au milieu, avec appendice mentonnier rectangulaire (assez court, mais bien marqué chez les deux exemplaires). Deux paires de barbillons, l’an- térieur court, dépassant à peine la moitié du diamètre de l’œil chez le grand spécimen et inférieur à la moitié chez le petit, le postérieur mesurant env. les 2/3 du diamètre de l’œil. Cinq circumorbitaires (fig. 4); 12-15 longues branchiospines sur la partie inférieure du premier arc branchial; dents pharyngiennes 2-3-5 (fig. 5-6); maxillaire et prémaxillaire du type I (fig. 1-3); pédicule caudal 1,2 et 1,3 fois plus long que haut. Ligne latérale complète, légèrement incurvée vers le bas dans le premier tiers du corps, 27-28 écailles perforées, les écailles à radii nombreux et parallèles, à peine convergents vers l’apex; 41/ écailles entre la ligne latérale et l’origine de la dorsale, 2 entre la ligne et l’origine des ventrales, 12 autour du pédicule caudal, 10 écailles prédorsales. Dorsale à mi-distance entre l’extrémité du museau et l’origine de la caudale, IV 9, le dernier rayon simple ossifié, la longueur de celui-ci égale ou non la longueur de la tête (nettement inférieure chez l’ex. de L. S. 272 mm) et 3,4-4,6 dans la L. S., sans serra- ture. Pectorales à 16 rayons, leur longueur env. les 2/3 de la longueur de la tête, n’at- teignant pas les ventrales. Ventrales II 8, débutant au niveau du dernier rayon simple de la dorsale, n’atteignant de loin pas l’anale. Anale III 5, atteignant presque l’origine de la caudale; celle-ci fourchue, à deux lobes pointus, non recouverte d’écailles. 38 ver- tèbres, dont 10 prédorsales. Le plus petit exemplaire a, sur la tête, des tubercules nuptiaux. Coloration: brun foncé sur le dos, les flancs un peu plus clairs, le ventre argenté; les écailles des flancs au bord postérieur noir et base foncée donnant ainsi l'impression d’un dessin réticulé; les nageoires gris foncé ou presque noires. Discussion: Le type de Barbus compinei (Sauvage), provenant de l’Ogöoue et conservé dans les collections du Muséum de Paris (n° 2845), est empaillé et en assez | mauvais état; les proportions ne sont plus vérifiables, l’œil étant remplacé par un œil _ de verre et le pédicule caudal déformé. Les 5 circumorbitaires sont semblables à ceux de nos exemplaires; la lèvre inférieure est continue; 30 écailles perforées de la ligne latérale, 11 autour du pédicule caudal; Dorsale IV 9 (? cassée), ventrales débutant au-dessous des premiers rayons de la dorsale; nageoires foncées; les écailles ne montent pratiquement pas sur les bords de la nageoire caudale et très peu au milieu. Le statut de cette espèce a été brièvement discuté par TREWAVAS (1962), et son affinité avec B. batesii Boul. par le même auteur en 1974. Par comparaison avec la description complémentaire de B. compinei (BOULENGER 1911), nos exemplaires diffèrent par un corps plus élevé (3,2-3,4 fois contre 4 fois), des yeux plus grands, une lèvre inférieure interrom- pue, et des barbillons plus courts. Mais les données de BOULENGER se fondent sur l'examen (par Pellegrin) du spécimen sec, qui, comme nous venons de le voir, est difficilement utilisable. En 1914 PELLEGRIN décrivit de l’Ogôoué Barbus labiatomimus, qui se différenciait de B. compinei par un corps plus élevé (314), par des barbillons plus longs (au moins le diamètre de l’œil) et par un lobe mentonnier triangulaire. Etant donné la variabilité 464 V. MAHNERT ET J. GERY \ | A i eS \ / a \ = A EN HA, \ IN I] \ IE = À & oy Z y om y = TT TCS A di IS = | j a — er z ZD) Fic. 1-7. 1-6: Barbus compinei (Sauvage); 1-2: maxillaire et pr&maxillaire, face externe; 3: partie mediane du maxillaire, agrandie, face interne; 4: circumorbitaires; 5-6: dents pharyngiennes; 7: Barbus batesii Boul., circumorbitaires. 465 BARBUS DU GABON (wu OPE : 1161 ‘1n04) ww 69€ ww /97 ww Sp7 ww 717 wu 0£9 ‘AUS "ST apue13 sn]d 01-8 AI 01-8 ATIII 6 AI 6 AI (6) OI AI 2JESIOP SUOABI Cal TI TI TI GTI ‘ouopod say[leo9 (ouudskow) ¢*] PRISES] el ee (07) H/T ‘pneo ‘pod 0'T-L'O CAIESL'O STI L'O I°] ‘AUS Hæ/hsod “queq (1161 “INO :O£-LT) ST-IT 8T-ST 83 8T-LT 0€ ‘11899 Ye] ausı] (1161 ‘1004 :9-S'€) 0°9-S°£ v'scer Er 9°-1°% SL 2197/1120 8°€-S°7 L'pey'e Ge TATA O'r ‘AU? ‘S'T/ineu GARE T'v-L'E LE DEDE £'E ‘AUS ‘S'T/919) juasoid no Jussge — pue13 ‘oırepnguern ‘FuejosI nad an usu soIpusedde (EL6I UIISINVA) (L961 SAHL ‘PL6I SVAVANIUL) 161 u RD Sca SNYIUÄYALXO nsomg snyouAyAAXO Ja IHS9}Eq ‘snwruoyrerge] ‘AUIdUO9 snqieg 7242 Sa4aJIDADI Su1D1199 ap uoswapdwo) I nvaTavL 466 V. MAHNERT ET J. GERY de certains caractéres (forme des lévres inferieures, présence ou absence d’un lobe men- tonnier, longueur des barbillons), ressortant des études de GROENWALD (1958), BANISTER (1973), ou TREWAVAS (1974), nous sommes convaincus de l’identité de nos exemplaires avec B. compinei et, de plus, de l’identité de B. /abiatomimus avec B. compinei (nov. syn.) (Tableau I). Notre opinion est confortée par les différences sensibles entre nos 2 exem- plaires, dont l’un est 2 fois plus grand que l’autre. Quant a Barbus batesii Boul. (décrit de la riviére Kribi, Sud-Cameroun) nos exem- plaires en different principalement par des barbillons plus courts (chez batesii 1,2- 1,55 fois l’œil, L. S. 202-267 mm, 1,0-1,7: L. S. 116-191 mm; TREWAVAS 1974), le nombre ~ d’ecailles de la ligne latérale légèrement plus élevé et par la forme des circumorbitaires | (fig. 7). Les exemplaires de B. batesii, signalés de ’Ogdoué par PELLEGRIN 1909a, b, : 1915 et BOULENGER 1911 pourraient bien appartenir a l’espèce B. compinei. Sur les filaments branchiaux de cette espèce (citée sub: Barbus cf. batesii) le Mono- gene Dactylogyrus afer a été décrit (PRICE & GERY 1968). 2. Barbus caudovittatus Boulenger Barbus caudovittatus Boulenger, 1902, Annls Mus. r. Congo belge, Zool. (1) 2: 32 (Ubanghi). Barbus sp. (occidentalis aff.), PRICE & GÉRY 1968, Biol. gabon. 4: 100. Matériel examiné: 3 ex., 1.st. 43,1-72,3 mm, Bôoué, 7 km avant Bôoué, 27.X.1964; 1 ex., 47,8 mm, 2 km avant Bôoué, 27.X.1974, 1g. J. Géry. Description: Hauteur maximale 3,0 à 3,7 dans la L. S.; tête au profil supérieur légèrement arrondi, 3,4 à 3,7 dans la L. S.; nuque non marquée; diamètre de l’œil 3,4 à 3,6, espace interorbitaire 3,2 à 3,8, et museau (un peu plus long que le diamètre de l'œil) 2,9 à 3,1 fois dans la longueur de la tête; museau arrondi, légèrement projeté en avant de la bouche qui est subterminale; lèvres bien développées, l’inférieure continue, avec un petit appendice mentonnier rectangulaire. Deux barbillons de chaque côté de la bouche, l’antérieur ne faisant pas la moitié de l’œil (1,6 à 2,8 fois dans le diamètre oculaire), le postérieur 1,2 à 1,8 fois dans le diamètre oculaire; pédicule caudal 1,2 à 1,5 fois plus long que haut. Tous les exemplaires ont des tubercules nuptiaux sur la tête. Cinq circumorbitaires (fig. 8); dents pharyngiennes 2-3-5 (fig. 12); prémaxillaire et maxillaire du type I (MAHNERT & GÉRY 1977) (fig. 9-11); 10-14 branchiospines (en partie très courtes) sur la partie inférieure du premier arc branchial. Ligne latérale incurvée vers le bas dans le premier tiers du corps, 27-29 écailles perforées, les écailles striées parallèlement, env. 8-9 radii dans la partie postérieure de l’écaille; 414-5 écailles entre l’origine de la dorsale et la ligne latérale, 2-21/ entre celle-ci et l’origine des ventrales, 12 autour du pédicule caudal; 9-10 écailles entre la tête et l’origine de la dorsale. Dorsale un peu plus proche de l'extrémité du museau que de l’origine de la caudale, IV 9, le dernier rayon simple légèrement ossifié, segmenté presque jusqu’à sa base, sa longueur inférieure à la hauteur du corps et à la longueur de la tête, 3,7-3,9 dans la L. S. Pectorales à 15-16 rayons, n’atteignant pas l’origine des ventrales; ventrales II 8, débutant au-dessous des premiers rayons de la dorsale, n’atteignant de loin pas l’anale. Anale III 5, n’atteignant pas la caudale. Caudale fourchue, avec deux lobes pointus. 36-37 vertèbres dont 9-10 prédorsales. Coloration à l’état frais: Dos et partie supérieure des flancs brun foncé; partie inférieure des flancs et ventre argentes; base des écailles foncée; partie antérieure et pointe de la dorsale noircie, caudale noircie sur les bords supérieur et inférieur, plus claire au milieu; ventrales et anale au bord antérieur rougeätre; partie distale des pectorales et de BARBUS DU GABON 467 l’anale avec quelques mélanophores; pas de tache a la base de la caudale. Chez les spé- cimens conservés depuis longtemps, la coloration caractéristique de la caudale est atténuée. Discussion: Les exemplaires du Gabon correspondent presque dans tous les détails à la définition de l’espèce proposée récemment par BANISTER (1973), mais l’espace interorbitaire semble être un peu plus étroit (en raison de la petite taille de nos exem- | plaires ?), et le museau un peu plus long; BOULENGER (1911) mentionne un noircissement de la dorsale. Les spécimens d’Angola, signalés par PoLL en 1967, ont des yeux plus COC PPS SES RE SCI RT LG, V4 Fic. 8-12. Barbus caudovittatus Boul.; 8: circumorbitaires; 9-10: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 11: partie médiane du maxillaire, agrandie, face interne; 12: dents pharyngiennes. 468 V. MAHNERT ET J. GERY petits que ceux étudiés ici (a L.S. égale), un espace interorbitaire plus large, et des bar- billons nettement plus longs; en revanche, la figure montre un noircissement de la dor- sale comparable a celui de spécimens gabonais. Au vu de ces différences relativement faibles, nous ne croyons pas nous tromper en attribuant ces Barbus du Gabon à l’espèce caudovittatus Boul., ce qui élargit considérablement l’aire de répartition de cette espèce, qui n’était connue que du bassin congolais (jusqu’au Lac Tanganyika et l’Angola). De l’espèce Barbus occidentalis Boul., à laquelle PRICE & GÉRY (1968) ont approché nos exemplaires, ils se distinguent aisément par le corps moins élevé, des barbillons plus courts et surtout par le troisième rayon simple de la dorsale, qui est plus court et moins ossifié. PRICE & GÉRY (1968) ont signalé de cette espèce (sub: Barbus sp. aff. occidentalis) les Monogènes Dactylogyrus pseudanchoratus et D. gabonensis. 3. Barbus progenys Boulenger Barbus progenys Boulenger, 1903, Proc. zool. Soc. Lond. 1: 24, pl. 3, fig. 1 (S-Cameroum, riv. Kribi). Matériel examiné: 1 ex. 205 mm, Ivindo à Makokou, coll. L. Ph. Knoepffler, IV.1964. Description: Hauteur maximale 3,2 dans la L.S., tête au profil supérieur presque plat, 3,4 dans la L.S.; nuque bien marquée; yeux petits, leur diamètre compris 5,4, espace interorbitaire 4,9 et museau 3 fois dans la longueur de la tête. Bouche supère, lèvres assez développées, l’inférieure continue, dépassant en avant la supérieure. Une paire de barbillons de chaque côté, l’antérieur plus court que le postérieur, lequel est à peine plus court que le diamètre de l’œil. Cinq circumorbitaires, les deux postérieurs (IV et V) élargis (fig. 16); dents pharyngiennes 5-3-2 (fig. 15): 8 courtes branchiospines en bas du premier arc branchial; maxillaire et prémaxillaire du type I (fig. 13-14); pédicule caudal 1,2 fois plus long que haut. Ligne latérale complète, légèrement incurvée vers le bas au niveau de l’origine de la dorsale, écailles avec stries longitudinales parallèles nombreuses; 39-40 écailles perforées en ligne latérale, 51/4 entre celle-ci et l’origine de la dorsale, 214 entre celle-ci et l’origine des ventrales, 12 autour du pédicule caudal. Origine de la dorsale située à peu près à égale distance entre l’extrémité du museau et l’origine de la caudale, son bord très légèrement concave, III 10, le dernier rayon simple, peu ossifié et légèrement plus épais que les suivants, non dentelé. Sa longueur fait environ les 3/4 de celle de la tête; distance museau-origine de la dorsale 1,8 fois dans la L.S. Pectorales à 15 rayons, longueur environ 2/3 de celle de la tête et 5,2 fois dans la L.S., n’atteignant pas les ventrales. Ventrales 16, débutant au niveau des premiers rayons de la dorsale; anale III 5, n’atteignant pas la caudale; celle-ci assez courte, dépour- vue d’écailles, échancrée, aux lobes pointus. 42 vertèbres, dont 11 prédorsales. Coloration: Dorsale teintée en noir, sauf un liséré plus clair à sa base, caudale gris foncé avec le bord postérieur presque noir, les autres nageoires incolores (coloration in vivo inconnue). Discussion: L'espèce a été décrite de la rivière Kribi (Cameroun) et n’était connue que du Cameroun; l’exemplaire du Gabon concorde pour les données morphométriques avec la description, mais présente un nombre d’écailles de la ligne latérale plus élevé (39-40 contre 32-35) et la lèvre inférieure continue. La grande variabilité intraspécifique de ce dernier caractère a été signalée par plusieurs auteurs à propos du groupe de grands Barbus africains (p.e. WORTHINGTON 1932, GROENEWALD 1958, TREWAVAS 1974) de même que des différences assez grandes dans le nombre des écailles latérales (p.e. BARBUS DU GABON 469 B. altianalis 28 a 36: BANNISTER 1973; 31 a 35 dans la description originale; B. natalensis 31 a 38: JuBB 1967; B. aureus = B. natalensis: 31 à 43 selon provenance: Crass 1960). | Nous attribuons sans grande hésitation notre exemplaire a l’espece de Boulenger dont la variabilité de certains caractères reste inconnue. Fic. 13-20. 13-16: Barbus progenys Boul.; 13-14: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 15: dents pharyngiennes; 16: circumorbitaires; 17-20: Barbus micronema Boul.; 17-18: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 19: dents pharyngiennes; 20: circumorbitaires. 470 V. MAHNERT ET J. GERY 4. Barbus micronema Boulenger Barbus micronema Boulenger, 1904, Ann. Mag. nat. Hist. (7) 13: 237 (S-Cameroun, riv. Kribi). Matériel examiné: 1 ex. 138 mm, Bôoué, Owan, route de Makokou à Libreville, bac sur le Mvoung, 23-27.X.1964; 2 ex., 225-266 mm, rapides à Loa-Loa, 11.X.1964, 15. VIII.1964, Ig. J. Géry. Description: Hauteur maximale 3,1-3,3 dans la L.S.; tête au profil légèrement | arrondi, 3,9-4,1 dans la L.S.; diamètre de l’œil 3,8 fois (L.S. 138 mm), 4,5 (L.S. 225 mm) i et 4,9 fois (L.S. 266 mm), espace interorbitaire 2,8 (L.S. 138 mm) resp. 2,4 fois, museau ‘| 2,4-2,6 fois dans la longueur de la téte. Bouche infère, levres faiblement développées, l’inferieure continue, anguleuse. Un barbillon (postérieur) très court de chaque côté, environ 2,6 dans le diametre oculaire; pédicule caudal 1,2-1,4 fois plus long que haut. Dents pharyngiennes 5-3-2 (fig. 19), 13-14 branchiospines en bas du premier arc bran- chial; cing circumorbitaires (fig. 20), maxillaire et prémaxillaire du type II (fig. 17-18). Ligne latérale complete, 27-29 écailles perforées, 41/ entre celle-ci et l’origine de la dorsale et 2-21% entre celle-ci et l’origine de la ventrale, 12 autour du pédicule caudal. 8-9 écailles prédorsales. Origine de la dorsale un peu en avant de celle des ventrales, son bord légèrement concave, IV 10, le dernier rayon simple fortement ossifié, non dentelé (relativement plus faible chez l’exemplaire le plus petit); sa longueur environ 4,7 dans la L.S. et 1,2 dans celle de la téte; distance museau-origine de la dorsale 1,9-2,0 dans la L.S. Pectorales à 15 rayons, longueur du premier rayon 4,2-4,3 dans la L.S., n’atteignant pas les ventrales; ventrales II 8, débutant au-dessous du premier ou deuxième rayon ramifié de la dorsale; anale III 5, n’atteignant pas la caudale; caudale presque dépourvue d’écailles, échancrée, aux lobes pointus. 38 vertèbres, dont 10 prédorsales (2 exemplaires). Coloration: Gris-bleu foncé au-dessus, de m&me que les nageoires; la plus grande partie des écailles argentée-dorée. Discussion: Cette espéce est bien caractérisée par la striature des écailles (« groupe I » de Boulenger) et les barbillons très courts. Elle n’était connue que du Sud- Cameroun. Nos exemplaires correspondent pour la plupart des caractères à la descrip- tion de BOULENGER, ils en different néanmoins par le museau apparemment plus long, une anale plus courte (n’atteignant pas la caudale). Ces différences ne sont pas suffisantes pour séparer nos exemplaires de l’espèce camerounaise. 5. Barbus holotaenia Boulenger, (ssp. ?) Barbus holotaenia Boulenger, 1904, Ann. Mag. nat. Hist. (7) 14: 218 (Ogôoué; Benito Riv.; Chiloango); BOULENGER 1911, Cat. Freshwater Fish. Africa 2: 139, fig. 116; PELLEGRIN 1908, Bull. Soc. philom. Paris (9) 11: 187 (Ogôoué); 1908, Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris 14: 348 (Ogôoué); 1915, C. r. Ass. fr. Avanc. Sci. (Congrès du Havre 1914): 502 (Ogôoué); 1930, Bull. Soc. zool. Fr. 55: 198 (Ogôoué); FOWLER 1930, Proc. Acad. Sci. nat. Hist. Philad. 82: 66 fig. 22 (Ogôoué); VAN DEN NIEUWENHUIZEN 1972, DATZ 25 (11): 361 (photos en couleurs) (Ogôoué). Barbus camptacanthus var cottesi Pellegrin, 1907, Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris 13: 320 (Ivindo); PELLEGRIN 1924, Bull. Soc. zool. Fr. 49: 288 (Loango, Niari). Matériel examine: 4 ex., 62-69 mm, Mt. Ntsibelong, route de Libreville, km 11 de Makokou, ligne, 3.VIII.1964; 3 ex., 55-66 mm, Makokou, marigot a Ybiegn, PK 9 route BARBUS DU GABON 471 de Libreville, 5.VIII.1964; 55 ex., 49-94 mm, riv. Mivounghi, affl. de l’Ivindo, au-dessus de Makokou, 4/5.VIII.1964; 1 ex., 65 mm, ruisseau, Nyabarélé, apres Ybiegn, PK 18 route de Libreville, 9.X.1964, 1g. J. Géry. Description: Hauteur maximale 2,7-3,2 dans la L.S.; tête au profil supérieur très légèrement bombé, 3,4-3,8 dans la L.S.; nuque bien marquée; diamètre de l’œil 2,8-3,2 (chez quelques rares exemplaires jusqu’à 3,5), espace interorbitaire 3,3-4,1, museau arrondi, 2,9-3,7 fois dans la longueur de la tête; lèvres faiblement développées, l’inférieure continue. Deux barbillons de chaque côté de la bouche, l’antérieur 1,0-1,3, le postérieur 1,3-1,7 dans le diamètre oculaire. Pédicule caudal 1,2 à 1,4 fois plus long que haut. Des pores sur la joue et sur le dessous de la tête, peu nombreux et peu marqués. Cinq circumorbitaires (fig. 25); dents pharyngiennes 2-3-5 (fig. 24); 4-6 branchiospines sur la partie inférieure du premier arc branchial; prémaxillaire et maxillaire du groupe II (fig. 21-23). Ligne latérale complete, légèrement incurvée vers le bas au niveau de l’origine des ventrales. Ecailles striées radiairement, avec nucleus punctiforme ou réticulé; 23 a 26 Ecailles perforées en ligne laterale, 414 entre l’origine de la dorsale et la ligne laterale, 21/ à 3 entre celle-ci et l’origine des ventrales, 8 a 9 écailles entre la tête et l’origine de la dorsale, 12 autour du pédicule caudal. Dorsale située à égale distance du bord postérieur de l’œil et de l’origine de la cau- dale, son bord concave, IV 8, le premier rayon simple minuscule, en forme d’épine, le dernier rayon simple ossifié et dentelé dans sa partie postérieure (le nombre des dents varie, suivant la taille des spécimens, entre 9 et 22); deux écailles couvrent la base des premiers rayons branchus. Pectorales à 14-16 (très rarement) rayons, n’atteignant pas les ventrales. Ventrales I 7, débutant sous le niveau des rayons simples de la dorsale et n’atteignant pas l’anale. Anale III 5, n’atteignant pas la caudale. Caudale fourchue, les lobes pointus, couverte d’écailles à la partie basale. 30 vertèbres (sur 10 exemplaires), dont 8 prédorsales. Coloration: Corps brun sur le dos et la partie supérieure des flancs; abdomen jaune clair. Une bande uniforme à cheval sur 2 rangées d’écailles, allant du museau à la fin du corps et se terminant en pointe émoussée à l’extrémité des rayons médians de la caudale. Dorsale jaune-orangé, marquée d’une tache noire à sa base et d’une autre à son extrémité supérieure, le bord distal avec des mélanophores dispersés: nageoires paires incolores, à l’exception des premiers rayons des pectorales qui sont grisâtres. Anale et caudale jaune-orangé, les pointes marquées de noir. Quelques chromatophores brun-noir marquent le sommet de chaque écaille; ils ne sont pas plus prononcés sous la ligne latérale (comme c’est le cas chez B. miolepis). Discussions: Tous les exemplaires du bassin de l’Ivindo différents de la descrip- tion originale par la présence d’une tache noire bien marquée à la base de la dorsale. Il n’y a aucune difference dans les caractères méristiques, les proportions, non plus que dans la forme du maxillaire-prémaxillaire (MAHNERT & GÉRY 1977). Les localités, quand elles sont précisées, de la série-type, sont dans la région côtière du Gabon (Eloby, Lambarené, Sette Cama), les syntypes sont hétérogènes en ce qui concerne la coloration de la base de la dorsale et des lobes de la caudale (D' K. E. BANISTER, in litt.): dorsale: 4 exemplaires avec tache basale, 2 avec une tache sur le rayon simple, 5 sans tache; lobes de la caudale: 2 exemplaires avec taches sur les deux lobes, 2 avec tache sur un seul lobe, chez 4 exemplaires ce caractère n’a pu être relevé (lobes cassés, etc.); tous les syntypes (à l’exception d’un seul: BM 1888.12.12.31) possèdent 4 rayons simples à la dorsale. Nous avons examiné 1 ex. de B. holotaenia provenant de l’Ogôoué à Talagouga (sud-est de Ndjolé) (Mus. Genève) et 2 ex. de Ngomo (delta de l’Ogôoué) (Mus. Lau- 472 V. MAHNERT ET J. GERY En mul ù Fic. 21-31. 21-25: Barbus holotaenia Boul.; 21-22: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 23: partie médiane du maxillaire, agrandie, face interne; 24: dents pharyngiennes; 25: circumorbitaires ; 26-31: Barbus prionocanthus nom. nov.; 26-28: maxillaire (27: variabilité) et prémaxillaire, face externe; 29: partie médiane du maxillaire, agrandie, face interne; 30: dents pharyngiennes; 31: circumorbitaires. BARBUS DU GABON 473 sanne) !. Ces exemplaires du Bas-Ogôoué n’ont pas de tache nette a la base de la dorsale, non plus qu’a la pointe des lobes caudaux, et sont en tous points conformes a la des- cription de BOULENGER. D'un autre côté, ROMAN (1971) note pour holotaenia du Rio Muni, une tache noire caracteristique sur la pointe de la dorsale et, chez les grands exemplaires, une tache noire sur la partie distale des ventrales et de l’anale; une coloration identique se trouve chez les exemplaires de la région du Bas-Congo (BOULENGER 1912; ROMAN 1971). DAGET (1961) signale en revanche, du bassin du Niari, une série de B. holotaenia avec le bord distal de la dorsale, de l’anale et des ventrales noir; le même type de coloration se trouve sur des exemplaires de la riviere Loémé (Las Saras et Fourastic, Mayombé; MNHN Paris) mais il manque la tache a la base de la dorsale. ROMAN (op. cit) ne constate la présence des taches noires sur les ventrales et l’anale que sur les poissons adultes, la même remarque se lit dans DAGET (1961). FOWLER (1930: 66, fig. 22) constate une diffé- rence de coloration entre juvéniles et adultes de cette espèce: les nageoires des jeunes sont incolores, chez les adultes en revanche, le bord distal de la dorsale est noir, ainsi que l’anale, la pointe des ventrales et pectorales. On notera que son illustration ne montre aucune écaille montant sur la base de la dorsale, ni de tache noire basale. On peut conclure que, manifestement, il y a des differences de coloration suivant les localités, et même suivant l’âge selon certains auteurs. Notre matériel, abondant dans une seule région (autour de Makokou), et pauvre ailleurs, ne permet aucune conclu- sion quant à la nature et au niveau taxonomique de ces différences, des juvéniles faisant défaut. Cette espèce est très abondante dans les marigots, aussi bien que dans les grands fleuves et existe dans les ruisseaux et petites rivières autour de Makokou. Elle est para- sitée par le Monogène Gyrodactylus invindoensis (PRICE & GÉRY 1968, sub: Barbus cf. holotaenia). 6. Barbus prionacanthus nom. nov. Barbus holotaenia Boulenger var. macracantha nov. var., PELLEGRIN, 1930, Bull. Soc. zool. Fr. 55: 198 (La Passa, Ht-Ogôoué); nec Barbus macracanthus Bleeker, 1853 (Nat. Tijdschr. Ned. Indié 5: 516); PELLEGRIN 1931, Bull. Soc. zool. Fr. 56: 209 (Nyanga). Note de nomenclature: Le nom proposé par PELLEGRIN (1930) lors de sa description de cette espèce du Haut-Ogôoué est préemployé par Barbus macracanthus Bleeker, 1853 (une espéce asiatique). On pourrait penser qu’il n’y a pas d’homonymie primaire étant donné que PELLEGRIN avait appelé sa sous-espece Barbus holotaenia var. macracantha nov. et qu’il s’agirait alors d’un substantif en apposition. Mais il est connu que ce zoologiste avait l’habitude ? d’accorder un adjectif de sous-espèce au mot « variatio» et non au genre. Dans ce cas de BLEEKER comme dans celui de PELLEGRIN, il s’agit d’un adjectif et ’homonymie primaire est indiscutable. Etant donné que le nom pellegrini a été donné a une espéce de Barbus africain (POLL 1939), nous proposons le nom priona- canthus nom. nov. Etymologie: gr. prion = la scie, acanthos = en forme d’épine. Matériel examiné: 1 ex., 58,8 mm, embarcadére de la mission a Makokou, 6.VIII. 1964; 1 ex., 85 mm, rapides a Loa-Loa, 7.VIII.1964; 1 ex., 61,3 mm, méme loc., 1 H. BLANC (Liste de poissons du Bassin de l’Ogodué (Gabon). Bull. Soc. vaud. Sci. nat. 51: 551-556, 1915) signale outre cette espéce aussi Barbus trispilomimus Boul. de Ngomo. 2 Par exemple: Nannocharax parvus var. maculata Pell., 1924; Pelmatochromis kribensis var. calliptera Pell., 1929; Barbus holotaenia var. ovomaculata Pell., 1930; Anabas fasciolatus var. filamentosa Pell., 1925. 474 V. MAHNERT ET J. GERY 29.X.1964; 1 ex., 52,5 mm, Belinga, embouchure de la Nounah, 11.VIII.1964; 5 ex., 50,6-80,5 mm, PK 7 avant Bôoué, 27.X.1964; 5 ex., 55,1-91,6 mm, Owan, route de Makokou — Libreville, Bac sur le Mvoung, 27.X.1964 lg. J. Géry (ces deux dernières localités font partie du système de l’Ogôoué proprement dit). Description: Hauteur maximale 3,2-3,9 dans la L.S.; tête au profil supérieur légèrement bombé, comprise 3,5-3,9 dans la L.S., avec une très faible dépression au niveau de la nuque; diamètre de l’ceil 2,5-2,8, espace interorbitaire 3,8-4,5, museau arrondi, très peu projeté en avant, 3,0-3,7 fois dans la longueur de la tête; bouche subterminale | ou légèrement infère, lèvres faiblement développées. Deux barbillons de chaque côté, l’antérieur un peu plus court que le postérieur, faisant resp. 1,0-1,2 et 1,1-1,4 fois l’œil. | Les pores céphaliques ne sont pas nets. Cinq circumorbitaires (fig. 31), dents pharyn- giennes 5-3-2 (fig. 30), 5-6 branchiospines en bas du premier arc branchial, maxillaire et prémaxillaire du type II (fig. 26-29); pédicule caudal 1,4-1,9 fois plus long que haut. Ligne latérale complète, très légèrement incurvée vers le bas, vers le milieu du corps. Ecailles striées radiairement, avec 3-5 radii sur la partie visible. Nucléus punctiforme ou réticulé. 25-29 écailles perforées en ligne latérale, 414 entre celle-ci et l’origine de la dorsale et 21/,-3 entre la ligne latérale et l’origine de la ventrale, 11-12 autour du pédicule caudal. Origine de la dorsale située à égale distance entre l’extrémité du museau et l’origine de la caudale, la distance museau-dorsale 1,9-2,1 dans la L.S.; 8 écailles prédorsales; dorsale III (1 ex. IV) (7-)8, le dernier rayon simple plus long que la tête ou que la hauteur du corps, fortement ossifié et dentelé dans sa partie postérieure, avec 12-21 serratures. Pectorales un peu plus courtes que la tête, à 15-16 rayons, atteignant l’origine des ven- trales, leur origine un peu en avant du bord postérieur de l’opercule, leur longueur 4,1-4,6 fois dans la L.S.. Ventrales I 7, débutant un peu en avant de la dorsale et n’attei- gnant pas l’anale. Anale III 5, n’atteignant pas la caudale. Caudale fourchue, le milieu de la base des deux lobes recouvert de 4 rangées d’écailles environ; 29-32 vertèbres, dont 8 prédorsales. Coloration: Corps brun plus ou moins foncé sur le dos et les flancs. Abdomen jaune clair. Opercule avec une tache dorée. Une bande noire commençant au museau et ‘ se terminant généralement à l’origine de la caudale. Sur plusieurs individus (voir pl. II), cette bande s’amincit à ce niveau pour se terminer en pointe émoussée à l'extrémité des rayons médians de la caudale. Les nageoires sont jaune-orangé pâle. Les premiers rayons de la dorsale sont gris foncé ou presque noirs. Extrémités des pectorales, anale et “caudale gris-foncé. Discussion: La série-type de B. holotaenia macracantha (MNHN Paris, n° 29.235) comprend 6 exemplaires, dont le plus grand (86,0 mm L.S.) est ici désigné comme lec- totype. Les exemplaires presents sont bien conformes a la série typique. Nous avons séparé prionacanthus de holotaenia par la longueur du dernier rayon simple de la dorsale, plus long que la tête chez prionacanthus, par le nombre des écailles, légèrement plus élevé, ainsi que par la coloration de la dorsale. Un autre argument, qui nous semble de poids, est le fait que les deux espèces hébergent des parasites différents au niveau géné- rique. L’espece n’est connue que du bassin de l’Ogöoue, et habite surtout les grandes rivieres (d’apres les récoltes présentes B. holotaenia en revanche, est limité plutöt aux ruisseaux). Barbus prionacanthus est l'hôte du Monogène Dactylogyrus macrocleithrum Price & Géry, 1968. BARBUS DU GABON 475 7. Barbus sp. Matériel examiné: 1 ex., 29,2 mm, Ivindo pres de Belinga, 1g. B. Condé et J. Demeyer VIII.1962. Description: Hauteur maximale 3,4 dans la L.S.; longueur de la téte 3,3 dans la L.S.; diamètre de l’œil 2,9, espace interorbitaire 3,6, museau court, 4,1 dans la longueur de la tête; pit-lines absentes. Deux paires de barbillons; l’antérieur env. 1/4, le postérieur env. 1/3 du diametre oculaire; pédicule caudal aussi long que haut. Cing circumorbitaires (fig. 42), dents pharyngiennes 5-3-2 (fig. 43), 10 courtes branchiospines au bas du premier arc branchial, maxillaire/prémaxillaire du type II (fig. 40-41). Ligne latérale complète, legerement incurvée vers le bas dans le premier tiers, 24 écailles perforées, légèrement plus hautes que les écailles voisines (un peu comme chez B. pumilus); entre celles-ci et l’origine de la dorsale 31% écailles. entre la ligne laterale et l’origine des ventrales 21%, 10 écailles prédorsales, 12 écailles circumpediculaires. Dorsale plus près de l’extrémité du museau que de l’origine de la caudale, III 8, le dernier rayon simple, non ossifié, plus long que la téte ou que la hauteur du corps. Pectorales à 16 rayons, n’atteignant pas les ventrales, celles-ci atteignent presque l’anale (III 5), qui, repliée, atteint presque la — caudale. Coloration en alcool: Teinte générale jaunätre; nageoires transparentes, à l’excep- tion des premiers rayons simples de la dorsale, qui montrent un faible noircissement. Le long de la ligne latérale se trouvent de petits mélanophores formant une bande longi- tudinale à peine discernable. Discussion: La position de cet exemplaire juvénile est incertaine. La coloration de la dorsale et la concentration de mélanophores le long de la ligne latérale, ainsi que la longueur du dernier rayon simple de la dorsale, pourrait faire penser à un juvénile de B. prionacanthus, mais il possede moins d’écailles en ligne laterale et entre celle-ci et l’origine de la dorsale. Si les prémaxillaire et maxillaire montrent des affinités avec ceux de B. prionacanthus, le prémaxillaire paraît néanmoins un peu plus trapu. D’un autre côté l’exemplaire ressemble dans ses proportions quelque peu a B. congicus et B. pleu- ropholis, mais il n’en a pas la coloration. Barbus cf. hulstaerti Poll Barbus hulstaerti Poll, 1945, Revue Zool. Bot. afr. 38: 304-308, Fig. 4 (Zaire, Flandria, riv. Momboyo). Notre collègue, le D" A. Brosset, nous a transmis aimablement la photo d’une petite espèce de Barbus, qu’il a péchée dans le bassin du Ht. Ogôoué (pont sur marigot de 1 metre de large traversant la route de Makokou à Okonga, a ca. 20 km d’Okonga; décembre 1979), et dont il possède encore un exemplaire vivant. Les caractères de cet individu sont les suivants (d’après les indications de notre collègue et d’après la photo): hauteur du corps env. 3 fois dans la L.S., pédicule caudal env. 1,7 fois plus long que haut; pas de pores de la ligne latérale; base des nageoires ventrales située en avant de l’origine de la dorsale; pas de barbillon visible (celui de B. hulstaerti du Zaire est minus- cule); trois taches latérales noires, la deuxième, la plus grande, est légèrement allongée vers le bas (première et deuxième tache confluentes sur l’exemplaire photographié; deux autres exemplaires, non gardés, avaient des taches plus petites), la troisième tache 476 V. MAHNERT ET J. GERY se trouve a la base de la nageoire caudale; partie distale des nageoires ventrales, de l’anale et de la dorsale bordée de noir. Faute d’examen approfondi de cet exemplaire, nous ne pouvons pas affirmer son identité avec B. hulstaerti, mais nous en sommes convaincus. La présence de B. hulstaerti dans le Ht. Ogôoué est un exemple de plus d’une certaine relation entre la faune de ce bassin et celle de l’ouest de la cuvette congolaise. LAMBERT (1961) signale un exemplaire de cette espéce de la riviere Pimo (Zaire, Terr. Opala). Une très jolie photo en couleurs a été publiée par VAN DEN NIEUWENHUIZEN (1974). 8. Barbus guirali guirali Thominot, 1886 Barbus guirali Thominot, 1886, Bull. Soc. philom. Paris (7) 10: 163 (San-Benito). Matériel examiné: 1 ex., 72,7 mm, Bac sur la Mvoung, pres de Bôoué, rte Makokou ~ a Libreville, 23-27.10.1964, lg. J. Géry. L’unique exemplaire représenté dans cette collection ne différe de guirali melanepip- terus que par la coloration de la dorsale. La dépression marquant la nuque nous semble un peu plus accentuée que chez g. melanepipterus. La présence de la forme typique dans l’aire de répartition de g. melanepipterus pose certains problémes: est-ce que la riviere Mvoung héberge certains éléments de la faune camerounaise ? 9. Barbus guirali melanepipterus Pellegrin Barbus camptacanthus var. melanepiptera Pellegrin, 1924, Bull. Soc. zool. Fr. 49.288 (Niari); NICHOLS & LA MONTE 1953, Am. Mus. Novit. 1606: 3 (Mouila, Ogôoué). Barbus guirali Thominot, Pellegrin 1930, Bull. Soc. zool. Fr. 55: 199 (Passa, Sébé). Matériel examiné: 6 ex., 68-82 mm, Mivounghe, au-dessus de Makakou, 4. VIII.1964; 1 ex., 86,5 mm, marigot a Ybiegn, 5.VIII.1964; 4 ex., 72,6-86,4 mm, Ivindo a Makokou (embouchure), 5.VIII.1964; 1 ex., 64 mm, Liboumba, 6.VIII.1964; 4 ex., 70-81,5 mm, embouchure de la Mivounghe, au-dessus de Makokou, 6.VIII.1964; 4 ex., 41-66 mm, embouchure de la Nounah, Belinga, 11.VIII.1964; 2 ex., 88-89,2 mm, Loa-Loa, épervier, 7.VIII.1964; 1 ex., 78,8 mm, Loa-Loa, rapides, 12.VIII.1964; 13 ex., 62,7-88,0 mm, Bourassié, village (ligne), VIII.1964; 1 ex., 76 mm, Nyabarélé, marigot aprés Ybiegn, PK 18 route de Libreville, 9.X.1964; 1 ex., 25,3 mm, Loa-Loa, 12.VIII.1964; tous lg. J. Géry; 1 ex., 51 mm, Ivindo, VIII.1962, lg. B. Condé et J. Demeyer, 2 juv., 20,3- 22,6 mm 1. st., Ivindo près de Belinga, lg. B. Condé et J. Demeyer, VIII.1962. Description: Corps relativement élevé, hauteur maximale 2,3-2,9 (3,6: ex. juv., 25,3 mm L.S.) dans la L.S.; partie supérieure de la téte assez plate, 3,3-3,8 dans la L.S.; la nuque est bien marquée par une dépression. CEil, assez grand, 2,7-3,1, espace inter- . orbitaire 3,0-3,8, museau (légèrement pointu) 3,2-4,0 (le plus souvent 3,5-3,8) fois dans la longueur de la tête. La bouche, légèrement infère, est pourvue de lèvres modérément développées, l’inférieure interrompue. Deux paires de barbillons, l’antérieur, plus court, faisant 1,1-1,4 l’œil, le postérieur 1,4-2,0 fois (chez un ex. juv. de 25,3 mm: 2,4; chez un ex. de 69,6 mm: 1,5 fois). Cinq circumorbitaires (fig. 39), dents pharyngiennes 5-3-2 (fig. 38), 5-6 branchiospines en bas du premier arc branchial, maxillaire/prémaxillaire du type II (fig. 36-37). Ligne latérale complète, légèrement incurvée vers le bas au milieu du corps; 23-26 écailles perforées; écailles striées radialement; 41% écailles entre la ligne latérale et l’origine de la dorsale et 215-3 entre la ligne latérale et l’origine des ventrales. BARBUS DU GABON 477 Dorsale (IV 8) débutant à égale distance de l’extrémité du museau et de l’origine de la caudale; son bord antérieur légèrement convexe et son bord postérieur concave, le premier rayon simple minuscule, le deuxième à peine plus grand, le dernier environ aussi long que la tête, 0,95-1,2 dans la longueur de la tête et 3,2-3,8 dans la L.S., toujours moins long que la hauteur du corps. Pectorales à 15-16 rayons, débutant un peu en avant FIG. 32-39: 32-35: Barbus g. guirali Thominot; 32-33: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 34: dents pharyngiennes; 35: circumorbitaires; 36-39: Barbus guirali melanepipterus Pell.; 36-37: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 38: dents pharyngiennes; 39: circumorbitaires. Rev. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 31 478 V. MAHNERT ET J. GERY du bord postérieur de l’opercule et n’atteignant (normalement) pas les ventrales (I-II 7). Espace interventral aplati. Anale III 5; caudale fourchue et recouverte d’écailles sur sa partie proximale, 28 vertébres, dont 8 prédorsales. Coloration: Corps argenté sur le dessus et les flancs; écailles bordées de petits points noirs. Une tache dorée a la partie postérieure de l’opercule. Dorsale jaune-orange avec une bande en forme de croissant noir intense a la partie postérieure, un liséré blanc vers le bord de la nageoire. Ventrales jaune pale, anale avec une tache orange soutenu au milieu; caudale jaune-orange avec un liséré blanc au bord postérieur. Discussion: PELLEGRIN a décrit en 1924 cette sous-espèce comme Barbus campta- canthus var. melanepiptera, provenant du fleuve Niari (Loango); holotype (MNHN ‘© Paris, n° 24-69 L.S. 42,9 mm) montre le dessin typique de la dorsale, mais la bande noire en forme de croissant n’est trés marquée que jusqu’au sixiéme rayon ramifié et s’efface vers le huitieme. La coloration typique est apparemment réservée aux individus sub- adultes et adultes; l’exemplaire juvenile de notre collection (provenant de Loa-Loa, localité à melanepipterus à coloration typique) ne montre qu’une tache noire sur la pointe de la dorsale. Les collections du Muséum de Paris renferment d’autres exemplaires de cette sous-espèce provenant des localités suivantes: Mt. Ogôoué, La Passa (n°S 30-23-25), Sébé (30-22) (PELLEGRIN 1930: sub guirali) et de Franceville (Mt. Ogôoué) (n° 84/318) et du Niari (ns 62-138, 139) (DAGET 1961: sub guirali). NICHOLS & LA MONTE (1953) signalent 2 exemplaires de melanepiptera sous ce nom de Mouila. Barbus guirali mela- nepipterus représente probablement une sous-espèce méridionale de la forme typique connue du Sud-Cameroun, du Rio Benito et du Rio Muni (ROMAN 1971), caractérisée par la coloration de la dorsale (tache noire limitée a la pointe de la dorsale seulement). Mais, comme nous l’avons vu, il est fort probable que la forme nominale existe dans le bassin de l’Ogôoué proprement dit; la distribution des formes géographiques de B. gui- rali semble obéir a un schéma inverse de celui qu’on rencontre habituellement, la faune de l’Ivindo étant très proche de celle du Sud-Cameroun. 10. Barbus camptacanthus (Bleeker) Puntius (Barbodes) camptacanthus Bleeker, 1863, Nat. Verh. Vet. Haarlem 18 (2): 111, pl. 22, fig. 2 (Fernando Poo); SAUVAGE 1880, Ms Archs Mus. Hist. nat. Paris (2) 3: 48, pl. 3, fig. 2 (Loppé, Ogôoué). Barbodes camptacanthus Bleeker, SAUVAGE 1879, Bull. Soc. philom. Paris (7) 3: 103 (Loppé, Ogôoué). Barbus camptacanthus Bleeker, PELLEGRIN 1907, Bull. Mus. natn. Hist. nat. 13: 320 (Ivindo, N’Goko); PELLEGRIN 1915, C. r. Ass. Fr. Avanc. Sci. (Congrès du Havre 1914): 502 (cita- tion); PELLEGRIN 1924, Bull. Soc. zool. Fr. 49: 288 (Loango); PELLEGRIN 1930, Bull. Soc. zool. Fr. 55: 190 (Passa, Sebe, Leyou, Liboumbi, Leconi); THYS VAN DEN AUDENAERDE 1967, Verh. k. vlaamse Acad. Wetensch., Lett. schone Kunst. Belg., Kl. Wetensch., 29, no. 100: 40, fig. 13 (confluence Ogôoué et Mpassa, Makokou, Lambarené). Matériel examiné: 6 ex., 19,0-39 mm; marigot aux fougeres géantes, PK 8 route de Makokou; 4.VIII.1964; 2 ex., 26,7-38,8 mm, Nyabarélé, mare aprés Ybiegn, PK 18 route de Libreville, 5.VIII.1964; 4 ex., 16,4-18,5 mm, Ibetsaghe-Mivounghe, 5.VIII. 1964; 1 ex., 35,8 mm, marigot après Foley, PK 12-15 route de Libreville, 3. VIII.1964; 24 ex., 23,5-65 mm, affl. de la Mekambo, 19. VIII.1964; 10 ex., 7-9 mm (alevins), marigot, camp Foley a Belinga, 14.1X.1964; 2 ex., 10-11 mm, Mvan Zamane, marigot vers Loa- Loa, 21.1X.1964; 8 ex., 8-11 mm, PK 16 route de Libreville, 22.IX.1964; 2 ex., 11,7- 15,8 mm, marigot, PK 15 route de Libreville, 20.1X.1964; 5 ex., 17,7-25,4 mm, marigot BARBUS DU GABON 479 à Belinga, 25.IX.1964; 1 ex., 40,6 mm, marigot après Foley, PK 12-15 route de Libre- ville, 9.X.1964; 10 ex., 14-18,6 mm, marigot, PK 15 route de Libreville; 16.X.1964; 1 ex., 20,4 mm, Bôoué, marigot PK 5 route de la Plantation, Athoné, 26.X.1964; 1 ex., 87,5 mm, marigot de N’Zingmeyoung, avant l’Ibetsaghe, 29.X.1964; 1 ex., 34,3 mm, marigot avant Koumameyong, 23.X.1964; tous Ig. J. Géry; 1 ex., 46,8 mm, village de Massaha, 56 km avant Makokou, VIII/IX. 1976 (n° 39); 1 ex., 24,5 mm, route de la Montagne Ste Anne vers Lastourville, ruisseau à 45 km de Lastourville, VIII/IX.1976 ‘(n° 16); 15 ex., 11,5-26,3 mm, 7 km à l’ouest l’Alembe, ruisseau rapide, VIII/IX.1964 (n° 7); 5 ex., 21,6-38,2 mm, village de Akoga à env. 55 km de Médouneu, VIII/IX.1964 (n° 5), tous lg. F. Huber. Il | Description: Hauteur maximale 2,9-3,6 dans ia L.S.; tête assez large, au profil ‘supérieur légèrement bombé, 3,1-3,9 dans la L.S. Nuque plus ou moins bien marquée. Diamètre de l’œil 3,4-4,1 (2,4-3,3: ex. de moins de 50 mm de long) dans la longueur de la tête. Espace interorbitaire large, faisant 1,0-1,5 fois (0,7-1,0: moins de 41 mm LS.) le diamètre horizontal de l’œil. Museau plus long que l’œil, compris 3,2-4,0 (3,5-5,8: ‘moins de 41 mm L.S.) dans la longueur de la tête. Bouche subterminale; lèvres peu développées; deux paires de barbillons, l’antérieur 1,0-1,9 (0,1-1,1: moins de 41 mm | L.S.) le postérieur 1,2-2,0 fois (0,4-1,3: moins de 41 mm L.S.) l’œil; pas de lignes de pores _céphaliques. Quatre circumorbitaires (y compris le lacrymal très large) (fig. 46), en confor- mité avec la figure donnée par DAGET (1967); prémaxillaire et maxillaire du groupe II (fig. 44-45); dents pharyngiennes 2-3-5 (fig. 47); 2-4 branchiospines sur la partie inférieure ‘du premier arc branchial; pédicule caudal 1,0-1,5 plus long que haut. Ligne latérale complète, incurvée vers le bas au tiers antérieur du corps; écailles striées radiairement, 5-8 radii sur la partie visible. Nucleus punctiforme ou réticulé. 21-26 écailles perforées de la ligne laterale (21:6; 22:14; 23:13; 24:14; 25:5; 26:1), 314 ou 4 entre celle-ci et l’origine de la dorsale et 21% ou 3 entre la ligne latérale et l’origine de la ventrale, 11 ou 12 autour du pédicule caudal; 7-9 (normalement 8) écailles dans la rangée prédorsale; 31-33 vertebres, dont 8 a 9 prédorsales. Origine de la dorsale a égale distance entre l’extrémité du museau et l’origine de la caudale, distance museau-origine de la dorsale 1,8-2,1 dans la L.S., dorsale III 8, le dernier rayon simple non ossifié, pas plus long que le suivant et non dentelé, sa longueur 3,7-4,9 (3,5-4,2: moins de 41 mm L.S.) dans la L.S. et plus court que la téte. Pectorales I 12 ou 13, plus courtes que la téte, n’atteignant pas les ventrales. Ventrales II 7-8, débutant au méme niveau que la dorsale, anale III 5, n’atteignant pas la caudale. Caudale fourchue, recouverte d’écailles dans sa partie basale. Coloration: Dos de couleur foncée avec des écailles vert-olive a reflets bleus, moitié inférieure des flancs et abdomen jaune clair. Nageoires brun-rouge, la dorsale, les pectorales et la caudale teintées de gris foncé. Une tache ronde au-dessus de la ligne laterale au niveau de l’origine de la dorsale; une tache ovale a l’origine de la caudale; une bande noire assez étroite (quelquefois en deux parties), rejoignant presque les deux taches ou formant une troisiéme tache trés allongée; une série de 7-11 taches sur la ligne latérale, chaque tache sur une écaille perforée, à partir de la 4° ou 5° au-dessous de la premiere tache. Chez les jeunes, les deux grandes taches sont bien rondes, la ligne entre les taches peut être présente ou absente, quelquefois très étroite et reliée à la tache caudale; la tache caudale s’allonge de façon caractéristique avec la croissance du poisson. La description complémentaire de cette espèce par THYS VAN DEN AUDENAERDE (1967) permet de constater que nos exemplaires du Gabon concordent parfaitement avec ceux de Fernando Poo (à l’exception d’un nombre un peu plus élevé d’écailles de la ligne latérale (jusqu’à 26) comme l’a constaté aussi THYS VAN DEN AUDENAERDE (op. cit.) ). 480 V. MAHNERT ET J. GERY Lee QU tag wer St Fic. 40-53. 40-43: Barbus sp.; 40-41: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 42: circumorbitaires; 43: dents pharyngiennes; 44-47: Barbus camptacanthus (Bleeker); 44-45: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 46: circumorbitaires; 47: dents pharyngiennes; 48-53: Barbus brichardi Poll et Lambert; 48-49: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 50: partie médiane du maxillaire, agrandie, face interne; 51-52: circumorbitaires (51: holotype); 53: dents pharyngiennes. BARBUS DU GABON 481 La coloration est bien décrite par le méme auteur (op. cit.), ROMAN (1971) et TREWAVAS (1974). 11. Barbus cf. brichardi Poll et Lambert Barbus brichardi Poll et Lambert, 1959, Revue Zool. Bot. afr. 60: 107, pl. 3, fig. 2. Barbus sp. (brichardi aff.), PRICE & GERY 1968, Biol. gabon. 4: 101. Matériel examiné: 2 ex., 51,7 mm et 53,7 mm, Marigot a Bôoué, 27.X.1964, lg. J. Gery. Description: Hauteur maximale 3,3-3,4 dans la L.S.; téte assez courte, sa lon- gueur 4,3 dans la L.S., la nuque non marquée. Diamètre de l’œil 2,75-2,8, espace inter- -orbitaire 3,2, museau 3,6 fois dans la longueur de la tête, à peu pres égal au diamètre oculaire (0,8 fois le diamètre) arrondi et légèrement projeté en avant. Bouche infere, les lèvres faiblement développées, l’inférieure interrompue; deux barbillons de chaque côté de la bouche, l’antérieur 1,2 et le postérieur 1,4 fois l’œil; pores céphaliques très peu marqués. 5 circumorbitaires (fig. 52), maxillaire et prémaxillaire du type II (fig. 48- 50), 3 branchiospines en bas du premier arc branchial; dents pharyngiennes 5-3-2 (fig. 53). Pédicule caudal 1,3-1,5 fois plus long que haut. Ligne latérale complète, très légèrement incurvée vers le bas sur le tiers antérieur du corps. Ecailles striées radiairement avec 5 ou 6 radii sur la partie visible. 27-29 écailles perforées, 4! entre celles-ci et l’origine de la dorsale, 2% ou 3 entre la ligne latérale et l’origine des ventrales, 10 écailles pré- dorsales, 12 autour du pédicule caudal. Origine de la dorsale un peu plus près de l’extrémité du museau que de l’origine de la caudale, la distance prédorsale 2,0-2,1 dans la L.S.; dorsale au bord postérieur concave, III 8, le dernier rayon simple non ossifié, à peu près de la même taille que les suivants, lisse, sa longueur un peu supérieure à celle de la tête et 3,4-3,8 dans la L.S. Pectorales à 15 ou 16 rayons, 0,8-0,9 dans la longueur de la tête et 4,5-5,0 dans la L.S., n’atteignant pas les ventrales. Base des ventrales située au-dessous du milieu de la dorsale, ventrales II 8, n’atteignant pas l’anale; anale III 5, longueur du dernier rayon simple 5,5-5,7 dans la L.S.; caudale fourchue, recouverte d’écailles sur sa partie proximale. 30 vertèbres, dont 8 ou 9 prédorsales. Coloration: Dos et moitié supérieure des flancs argenté-verdâtre. Moitié infé- rieure des flancs et abdomen de teinte claire (jaune pâle argenté). Opercule doré, yeux bordés de rouge. Une tache noire presque rectangulaire située dans la partie basale et en avant de la dorsale, atteignant le cinquième rayon ramifié. En alcool, une ligne argentée le long de la ligne latérale. Le bord des écailles, parsemé de mélanophores, forme une réticulation. Discussion: Les exemplaires du Gabon s’approchent beaucoup de B. brichardi, décrit du bassin du Niari-Kouilou, par sa livrée et par certains caractères méristiques. Ils en diffèrent par les yeux relativement plus grands (3,3 dans la tête pour le type de brichardi), par une tache sur la dorsale plus nette (sur le type cette tache est moins foncée, avec des bords moins marqués); de plus, le spécimen type montre une lèvre inférieure un peu plus anguleuse, moins d’écailles en ligne latérale (25 ou 26) et des circumorbitaires un peu plus larges (fig. 51). Ces différences devraient être vérifiées sur du matériel plus riche provenant des deux régions. Actuellement nos connaissances sur cette jolie espèce sont trop rudimentaires (elle n’était connue que de l’unique spécimen type du musée de Tervuren n° 125186, 64 mm) pour pouvoir trancher définitivement. Sur les filaments branchiaux de cette espèce vit en parasite le Trématode monogène Dactylogyrus barbus Price et Géry, 1968. 482 V. MAHNERT ET J. GERY 12. Barbus brazzai Pellegrin Barbus brazzae Pellegrin, 1901, Bull. Mus. Hist. nat. Paris 7: 330 (Mobaka); BOULENGER 1911, Cat. Freshwater Fish. Africa 2: 180. Barbus brazzai Pellegrin, PELLEGRIN 1906, Bull. Mus. Hist. nat. Paris 12: 468 (Ngomo, Ogéoué); PELLEGRIN 1907, Bull. Soc. philom. Paris (9) 9: 29, Pl. I, fig. 2 (Ngomo, Ogôoué); PELLEGRIN 1915, C. r. Ass. fr. Avanc. Sci. (Congrès du Havre 1914): 502 (citation). Matériel examiné: 3 ex., 66,7 mm-83 mm, Loa-Loa, J. Géry, 7.VIII.1964; 1 ex., : 50 mm, Ivindo pres Belinga, coll. B. Condé et J. Demeyer; VII.1962. 1 ex., 73,5 mm, | Ivindo à Makokou, J. Géry, 6.VIII.1964; 1 ex., 30,5 mm, embouchure de la Nounah, ' J. Géry, 11.VIII.1964. Description: Hauteur maximale 2,8-3,1 (1 ex., L.S. 30,5 mm: 3,7) dans la LS. | Téte au profil supérieur presque plat, 3,2-3,5 (3,1: 30,5 mm) dans la L.S. Nuque plus ou moins marquée. (Eil assez grand, 3,1-3,3 et espace interorbitaire 3,6 (L.S. 83 mm)- 4,9 (L.S. 30,5 mm) dans la longueur de la téte, toujours plus court que le diamétre de l'œil. Museau un peu plus long que le diamètre de l’œil, 2,7-3,4 dans la longueur de la tête, plus ou moins arrondi et légèrement projeté en avant de la bouche, qui est sub- terminale. Levres peu developpees, l’inferieure continue. Absence de barbillons. Les pores céphaliques (fig. 54) sont nombreux, disposés en lignes parallèles ou bifurquées, serrées sur la joue, le museau et l’espace interorbitaire. 5 circumorbitaires (fig. 57), maxillaire et prémaxillaire du type II (fig. 55-56); 4-6 branchiospines en bas du premier arc branchial; dents pharyngiennes 5-3-2 (fig. 58), pédicule caudal 1,0-1,2 fois plus long que haut. Ligne latérale complète et presque droite; écailles striées radiairement, avec 6-9 radii dans la moitié apicale et 8-10 dans la partie basale. 27-28 écailles perforées en ligne laterale, 3% entre celle-ci et l’origine de la dorsale et 2% ou 3 entre la ligne laterale et l’origine des ventrales, 9 ou 10 écailles prédorsales, 12 autour du pédicule caudal. Origine de la dorsale plus proche de l’extrémité du museau que de l’origine de la caudale, la distance prédorsale 1,8-2,0 dans la L.S. Dorsale IV 8 (1 ex. 7), longueur du quatriéme rayon simple 2,7-3,0 dans la L.S., plus long que la téte, trés peu ossifié et sans serrature. Pectorales a 16 ou 17 rayons (I 15 ou 16), leur longueur faisant environ les trois-quart de la tête, leur extrémité dépassant un peu l’origine des ventrales. Ven- trales à 9 ou 10 rayons (I 8/9), débutant à peu près au niveau du quatrième rayon de la dorsale et atteignant (ou presque) l’anale. Anale III 5, n’atteignant pas la caudale. Caudale assez longue, trés fourchue et pourvue d’écailles sur sa partie basale. 30 ver- tebres, dont 9 prédorsales. Coloration: Grisätre sur le dos, blanc argenté sur les flancs et l’abdomen. Dorsale jaune-orangé, avec une tache noire en croissant sur son bord posterieur. Caudale jaune- orangé, bordée de gris foncé. Premiers rayons des pectorales légérement gris. Ventrales et anale incolores. Discussion: Cette espéce (qui ressemble superficiellement a B. guirali) est bien caractérisée par les pit-lines céphaliques, que PELLEGRIN a omis de signaler. Dans la description originale il n’a pas mentionné non plus la bande noire typique sur la dorsale; méme si la dorsale du spécimen type est abimée, cette marque est encore bien visible (type de 82 mm, MNHN n° 86.404). Il ne parle pas enfin de ce dessin en 1906, mais sur l’exemplaire figuré (de Ngomo/Ogôoué), on peut deviner une pointe noire. Le pédicule caudal, chez le spécimen type, est un peu plus mince et environ 1,4 fois plus long que haut. L’un de nous (V.M.) a pu examiner quelques exemplaires supplémentaires du Gabon (Lambarene), déposés dans les collections du Muséum national a Paris, qui corres- BARBUS DU GABON 483 rares ret! “777 NUR Fic. 54-62. 54-58: Barbus brazzai Pellegrin; 54: téte avec pit-lines; 55-56: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 57: circumorbitaires; 58: dents pharyngiennes; 59-62: Barbus jae Boul.; 59-60: maxillaire et prémaxillaire, face externe; 61: circumorbitaires; 62: dents pharyngiennes. 484 V. MAHNERT ET J. GERY pondent dans tous les details aux nötres. En revanche, nous ne sommes pas tout a fait convaincus de l’identification de cette espèce provenant de la région d’Ikela (riv. Mo- kombe) (MATTHES 1964). La description detaillee de la coloration ne mentionne pas le liséré noir typique de la dorsale, mais fait état au contraire d’un noircissement des rayons antérieurs. Barbus brazzai Pell. se trouve probablement limité au bassin de l’Ogôoué et des eaux trés voisines. 13. Barbus jae Boulenger Barbus jae Boulenger, 1903, Ann. Mag. nat. Hist. (7) 12: 437 (S-Cameroun, Ja River); PELLEGRIN | 1907, Bull. Mus. Hist. nat. Paris 13: 320 (Ivindo); PELLEGRIN 1915, C.r. Ass. fr. Avanc. Sci. (Congrés du Havre 1914): 502 (citation); HUBER 1980, Revue fr. Aquariol. 7 (2): 39 (Mas- saha, a 56 km de Makokou). Matériel étudié: 1 ex., PK 16 rte de Libreville, 10.X.1964; 94 ex., 9,5-1,7 mm marigot aff. de la Djaddié à Mekambo, 20.VIII.1964; 6 ex., 17,5-21,5 mm Nyabarele, ruisseau aprés Ybiegn, PK 18 rte de Libreville, 9.X.1964; 17 ex., 16-23 mm Ibetsaghe- Mivounghe, 5.VIII.1964; 5 ex., 14,5-26,6 mm PK 19 rte de Libreville, aprés Ybiegn, 20.1X.1964; 2 ex., 20-22,5 mm marigot à Ybiegn, PK 18 rte de Libreville, 5.VIII.1964; 2 ex., 19,5-23 mm rte de Mekambo, PK 72 a Zoolendé, 19.VIII.1964; 6 ex., 14-15,5 mm PK 10 rte Mekambo-Makokou, 21.VIII.1964; 3 ex., 16-17,5 mm marigot a Garabinzam, Moyen Congo, 8.IX.1964; 2 ex., 20-21,5 mm marigot à N’Zingmeyong, Ibetsaghe (épuisette), 29.X.1964; tous lg. J. Géry; 1 ex., 17,1 mm village de Massaha, à 56 km de Makokou, VIII/IX.1976, lg. F. Huber. Les exemplaires étudiés (longueur standard max. 26,6 mm) correspondent dans tous leurs détails aux descriptions (par exemple ROMAN 1971). Le nombre des vertébres est d’environ 30, dont env. 8 prédorsales. Les circumorbitaires sont au nombre réduit de trois (fig. 61); dents pharyngiennes 2-3-5 (fig. 62); prémaxillaire et maxillaire du type III (fig. 59-60), discutes par MAHNERT & GERY (1977). ROMAN (op. cit.) a décrit en detail la livrée de B. jae, mais nous ne sommes pas tout a fait convaincus qu’il existe une colo- ration dimorphique: des diapositives en couleurs prises par l’un de nous (J.G.) sur des animaux vivants montrent des exemplaires avec bandes et taches foncées sur les flancs, coloration rouge de la partie antérieure de la dorsale et des deux lobes de la caudale (d’après ROMAN, coloration typique des femelles), mais aussi chez les mêmes spécimens des zones rouges sur la partie antérieure des ventrales et de l’anale (d’après ROMAN, coloration typique des mâles). En revanche nous n’avons observé aucun exemplaire sans dessin sur les flancs. Notre collègue Patrick de Rham (comm. pers.) a pu observer l'apparition d’une coloration rouge-pourpre pendant la saison de la fraie. SCHRIENEN (1971) donne également une bonne description de la livrée en aquarium. Il est ainsi possible que, au moment de la reproduction, le rouge intense des mâles parvienne à masquer les bandes verticales, qui ressortent sur les exemplaires fixés. BOULENGER a décrit Barbus jae du Sud Cameroun; l’espèce a été, par la suite, signalée du bassin congolais (LAMBERT 1961, GossE 1963), du Rio Muni (ROMAN 1971) et du Gabon (PELLEGRIN 1907, 1914) (Ivindo et Ogôoué). 14. Barbus condei n. sp. Matériel examiné: Holotype (MHNG 1544.49), 23,4 mm L.S., 4 paratypes (L.S. 21,4-27,7 mm), Ivindo, près de Belinga, lg. B. Condé et J. Demeyer, VIII.1962; 20 ex., L.S. 12,0-25,0 mm, embouchure de la Nounah, dynamite, 11.VIII.1964, lg. J. Géry (ces BARBUS DU GABON 485 individus appartiennent très vraisemblablement a l’espèce, mais ils sont en trop mauvais état pour pouvoir étre désignés comme paratypes). Nous dédions très amicalement cette espèce à son premier récolteur, le professeur Bruno Condé de Nancy. sro 4 GA Fic. 63-69. Barbus condei n. sp.; 63: habitus; 64-65: téte avec pit-lines, vue latérale et par dessous; 66-67: maxillaire et prémaxillaire; 68: dents pharyngiennes; 69: circumorbitaires. 486 V. MAHNERT ET J. GERY Description (tableau II): Hauteur maximale 4,1 (paratypes 3,7-4,2) dans la LS. | (fig. 62); tête au profil supérieur plat, comprise 3,2 (3,0-3,6) dans la L.S.; nuque non | marquée. Le diamètre de l’œil 2,7 (2,5-2,7), l’espace interorbitaire beaucoup plus petit | que le diamètre oculaire et 4,6 (3,8-4,7) dans la longueur de la tête. Museau court, sa | longueur presque égale a l’espace interorbitaire, et plus ou moins arrondi; bouche subterminale. Lèvres peu développées, l’inférieure interrompue; barbillons absents. Pores céphaliques (fig. 64, 65) du type Enteromius (= Beirabarbus) (GREENWOOD 1963, | 1970), nombreux et disposés en lignes parallèles et bifurquées serrées sur la joue, le museau, l’opercule et l’espace interorbitaire. En dehors du lacrymal, un seul circum- | orbitaire subsistant (fig. 69), qui est un sous-oculaire; dents pharyngiennes 5-3-2 (fig. 68); : 10 branchiospines en bas du premier arc branchial; maxillaire et prémaxillaire du type II - (fig. 66-67), presque identique a ceux de B. jae. Narines doubles, fontanelle allongée, ovale; pédicule caudal 1,4-1,6 fois plus long que haut. Ligne latérale presque droite, incomplète: 2-5 écailles perforées, 23-25 au total; écailles striées radiairement; 10 écailles prédorsales, 3'% entre la ligne laterale et l’origine de la dorsale, 2' entre la ligne laterale et l’origine des ventrales; 9-10 autour du pédicule caudal. On observe dans la région humérale un amincissement grossiérement triangulaire ou losangique, qui correspond, juste en arriere de l’opercule, a la partie supérieure des 2 ou 3 premières côtes. La cavité est due a l’absence des fibres musculaires à ce niveau. Elles sont remplacées généralement par quelques globules de graisse (?), de couleur blan- chätre. Cette formation est appelée « pseudotympan » ou « hiatus huméral » dans les groupes ou elle se rencontre frequemment, notamment chez les Characoides nains. Dorsale environ a mi-distance du bout du museau et de l’origine de la caudale, III 8, le dernier rayon simple, ni ossifié, ni dentelé; sa longueur dépasse réguliérement la hauteur du corps et est a peine plus courte que la longueur de la téte. Pectorales a 14 ou 15 rayons, n’atteignant pas les ventrales; ventrales II 7-8, débutant a peu prés en-dessous du dernier rayon simple de la dorsale, atteignant (presque) l’origine de l’anale. Anale III 5, n’atteignant pas la caudale. Celle-ci est assez longue, trés fourchue, dépourvue d’écailles. Environ 29 vertebres. Coloration (en alcool): jaunätre; des mélanophores groupés le long du bord des écailles du dos, formant ainsi un dessin réticué; un groupe de mélanophores sur l’oper- cule et sur la téte; 9 ou 10 petites taches formées par un groupement des mélanophores le long de la ligne laterale, la premiere (derriére l’opercule) la plus grande; a la base de la caudale une petite tache nette; deux ou trois taches en-dessous de la dorsale, en partie allongées verticalement. Quelques mélanophores sur les premiers rayons de la dorsale, des pectorales et de l’anale, ainsi qu’a la base de cette derniére; groupement des mélanophores sur la ligne médio-ventrale. Discussion (voir tableau II): Cette espece fait partie du groupe (peut-étre artifi- ciel) des Barbus nains sans barbillons et a ligne latérale incomplète ou absente: Barbus apogonostomatus Pell. (Guinée française); carens Boul. (Shiloango); clauseni Thys (Nigeria); collarti Poll (Bassin du Congo: Mayumbé; N’gunié); erythrozonus Poll et Lambert (Bassin du Congo: Foulakari); jae Boul. (S-Cameroun, Rio Muni, Gabon, Congo), leonensis Boul. (Gambia-Ghana); sylvaticus Loiselle et Welcomme (Dahomey). Barbus condei n. sp. se différencie de ces espéces par les caractéres suivants: de apogonostomatus, erythrozonus et leonensis: par sa livrée essentiellement, et d’autres caractères ; de collarti: par la livrée (points foncés sur les flancs plus petits et moins marqués), des pit-lines plus nombreuses et plus serrées et par des données morphometriques; | 487 BARBUS DU GABON sayor} Saad 01-6 "SOJEIN.IOA SOUSI[ 39 SOU9E] sopuelis / ‘AUS *SOPUOI SOUDE] ¢ ‘SfeuıpnJı3uo] QUSI + Soyo} 9-5 “O[BVUIPNIISUO] QJIOU JUSI] SU -nes9Id ayde] | ‘ayesiop 9110980 E] Ins yor} | ‘ep -nv991d 949] | “29191 UISSIP ‘apepneosid 998] opuris | ‘ajepnessid au9e] Sad | QZIALT 01-6 té 01-8 € 6 é 8 é 8 é ‘oyep TI v 6 é 6-8 (4) € OI € *PnE9 "pod 21quiou Sa[11299 *NIQIOUINIITI SUIDU SNQIEE ap savedsa SIUIDJAID JAAD “ds u I9puo> snqJeg ap UOSIDADAWO2 D] 4anod SQUUO1II]IS SAAIJIDAD) 8 II 8 III 6 III 6 II 8 III ZI ZT L Ill 8 III ojesıoq ST’ET SEC £T-8I 95€ €T-T7 ve EC v SUCC == LG OI er IT L €C-0C a a 9-ÿ ‘Suo] auñsi] sogiojiod So][TB99 S9ITIE99 99°T-S7 0‘ Oe TESTI | CASSA 219] ‘SUOT [pro “wep MASS 19puo9 Th'e-so°£ av[ 9°€ 114D]]09 Lv'€ snuozoAydıo CASE SUaADI ats snjowuojsosodp STE sisuauoa] Tr-g°E SNINDAJKS ASC juasnvjo “purys ‘Suo] /sdioo np ınoyney II AvaTavL 488 V. MAHNERT ET J. GERY de clauseni: par la présence d’un seul sous-orbitaire, par la livrée et des données mor- phométriques. de sylvaticus: par la livrée, un nombre plus élevé de rayons de la nageoire dorsale et par la présence de quelques écailles perforées. Il convient aussi, pour que la diagnose différentielle soit exhaustive, d’envisager le cas de Barboides gracilis Brünn., dont THys a montré qu’il s’agissait d’un genre différent | en raison des narines simples et des dents pharyngiennes différentes. Outre ces caractères, !! B. condei en diffère par son unique sous-oculaire. i Tout bien considéré, c’est B. jae qui semble être l’espèce la plus voisine, phéno- : typiquement, tout au moins en ce qui concerne la livrée, la forme du prémaxillaire- _ maxillaire, la réduction des circumorbitaires et la disposition des pit-lines. B. condei n. sp. s’en distingue nettement par son unique sous-orbitaire, par sa livrée beaucoup plus discrète, par un nombre plus élevé d’écailles en série longitudinale, par un corps plus allongé, et peut-être par le hiatus huméral beaucoup plus visible (celui de B. jae est caché par la tache humérale très marquée). CLEF D’IDENTIFICATION DES BARBUS DÉCRITS 1 Ecailles a stries parallèles ou même convergentes; 36-42 vertèbres . . . . 2 Ecailles à stries divergentes; 28-33 vertèbres 2 Bouche subterminale ou terminale, mâchoire inférieure ne dépassant pas la mâchoire supérieure en avant +. mm ON eee 3 2* Bouche supère, mâchoire inférieure dépassant en avant nettement la mâchoire supérieure; 39-40 écailles perforées; hauteur maximale du corps 3,2 fois dans la LS. „2 2 4. 0 2 ee 2 0 m à © 4 a ne EB procenys Boul 3 Deux barbillons de chaque côté; processus rostral du prémaxillaire long et etroit à + à dal See ALAN EN ee 4 3* Un seul barbillon très court de chaque côté; processus du premaxillaire court et large; hauteur du corps 3,1-3,3 dans la L.S., téte 3,9-4,1 dans la L.S., 27-29 écailles en ligne laterale . . . . . . . . . . . B. micronema Boul. 4 Diamètre de l’œil 3,4-3,6 fois dans la longueur de la tête; quatrième circum- orbitaire plus long que le cinquième et nettement plus large que le troisième; 27-29 écailles en ligne latérale; nageoire caudale noircie sur les bords; hau- teur maximale du corps 3,0-3,7 dans la L.S., longueur de la tête 3,4-3,7 dans la LS. . . 222 Sue . nn . . . ... : … . . B, caudoïittatusiBouls 4* Diamètre de l’œil 4,1-4,6 dans la longueur de la tête; quatrième circumorbi- taire plus court que le cinquième (bord intérieur) et légèrement plus large que le troisième; nageoire caudale unicolore; 27-31 écailles dans la ligne latérale; hauteur maximale 3,2-3,4 et longueur de la tête 3,6-3,7 dans la LS. cia à à 4 ee a "PBACOMPINENSAUVASE) 5 Lignes de pores céphaliques, nettes et saillantes, absentes; barbillons présents 6 5* Nombreuses lignes de pores céphaliques, nettes et saillantes; barbillons absents.,. . 4 + à & à & enne CS TC NE 12 6 Une ligne noire longitudinale bien marquée au milieu des flancs . . . . . 7 BARBUS DU GABON 489 PLANCHE I a) Barbus compinei (Sauvage). b) B. caudovittatus Boul.; c) B. micronema Boul.; d) B. progenys Boul.; photo G. Dajoz. 490 V. MAHNERT ET J. GERY er” SÈ PLANCHE II a) Barbus holotaenia Boul. b) B. prionocanthus nom. nov.; c) B. cf. brichardi Poll et Lambert; d) B. brazzai Pell.; photo G. Dajoz. BARBUS DU GABON 491 PLANCHE III a) Barbus g. guirali Thominot. b) B. guirali melanepipterus Pell.; c) B. jae Boul.; d) B. condei n. sp.; photo G. Dajoz. r V. MAHNERT ET J. GERY 492 PLANCHE IV — © SE Er © «Cava EA È © SES. do . © ae 23 s de la base de la nageoire dorsale x r c), holotaenia Boul. d), jae Boul. e), conde ées pre écailles prélev . ? Ecailles de Barbus batesi Boul. a), camptacanthus (Bleeker) b), g f) 7* g+* 9* 10 10* 11 Me 12 12* 13 13* BARBUS DU GABON 493 Les flancs sans ligne nette longitudinale, avec ou sans taches . . . . . . 8 25-29 ecailles en ligne laterale; hauteur du corps 3,2-3,9 dans la L.S.; dernier rayon simple de la nageoire dorsale plus long que la hauteur du corps; qua- trieme circumorbitaire nettement plus large que le troisieme; nageoire dor- sale sans tache apicale . . . . . . . . . . . . . . B. prionacanthus nom. nov. 23-26 écailles en ligne latérale; hauteur du corps 2,7-3,2 dans la L.S.; lon- gueur du dernier rayon simple de la nageoire dorsale inférieure à la hau- teur du corps; quatrième circumorbitaire aussi large que le troisième; nageoire dorsale avec tache apicale. . . . . . . . . . . . B. holotaenia Boul. lanes non tachetés; cinq circumorbitaires . . » 2.2... . 22 . . . 9 Sur les flancs, 2 taches rondes (juvéniles) ou 2 taches et une bande noire entre elles (adultes); quatre circumorbitaires, le troisième et quatrième très larges; hauteur du corps 2,9-3,6 dans la L.S., 21-26 écailles en ligne latérale . B. camptacanthus (Bleeker) Trois taches latérales noires, la deuxième la plus grande; pas de pores de la ligne latérale; nageoires (à l’exception de la caudale et des pectorales) bor- dées de noir; hauteur du corps 3-3,2 dans la L.S., 22-23 écailles en ligne longitudinale; un seul barbillon minuscule de chaque côté. Barbus hulstaerti Poll Nageoire dorsale avec une tache noire basale ou apicale plus ou moins ANG: 5 ae Va a ee EEE 10 Nageoire dorsale unicolore, a l’exception d’un noircissement du dernier rayon simple; hauteur du corps 3,4 et tête 3,3 dans la L.S., 24 écailles en ligne latérale, un peu plus hautes que les écailles voisines . . . . Barbus sp. juv. 23-26 écailles en ligne latérale; hauteur du corps généralement 2,3-2,9 dans la L.S.; nageoire dorsale avec tache ou bande noire apicale . . . . . . . 11 27-29 écailles en ligne latérale; hauteur du corps 3,3-3,4 et longueur de la tête 4,3 dans la L.S.; nageoire dorsale avec une tache rectangulaire à la base ICE N i a B. brichardi Poll & Lambert Nageoire dorsale avec une bande noire au bord postérieur chez les exem- plaires de plus de 40 mm L.S., les juvéniles (L.S. 20-25 mm) ayant seule- menvune tache apicale . ....... . 2... . B. guirali melanepipterus Pell. Nageoire dorsale seulement avec une tache apicale et sans bordure noire, même chez les exemplaires adultes. . . . . . . . . . . B. g. guirali Thominot Taches ou lignes verticales foncées présentes sur les flancs; nageoire dorsale maicolore: petites espèces (L.S. max. 28 MM). . . 2. . 22 22 008% 13 Flancs sans taches foncées; bord postérieur de la nageoire dorsale noir; espece de taille moyenne (L.S. jusqu’a 80 mm); prémaxillaire normal, du type II, processus postérieur du maxillaire bien marqué; 5 circumorbitaires; hauteur du corps 2,8-3,1 et téte 3,2-3,5 dans la L.S., 27-28 écailles en ligne RCAC EE ye ae IE tee ene ae te Ba brazzapPell: Au minimum 6 taches ou lignes verticales foncées sur les flancs; ligne laté- MG UCOMD cle meme wr Red ER O RE vt. gs 14 3 grandes taches foncées rondes seulement sur les flancs; ligne latérale com- plète, 23 écailles perforées; hauteur du corps 3,25 et longueur de la tête 3 fois ganslarESs: mn... „B.trispilomimus Boul. (Ogdoue) REV. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 32 494 V. MAHNERT ET J. GERY 14 Deux circumorbitaires; hauteur du corps 3,7-4,2 dans la L.S.; « pseudo- tympan » bien visible; 9-10 petites taches rondes le long de la ligne laté- Tale co La sca ca See Bordin pi 14* Trois circumorbitaires; hauteur du corps 3,0-3,4 dans la L.S.; « pseudo- tympan » camouflé par une grande tache humérale; 6-7 taches ou lignes ver- ticales foncées sur les flancs (en alcool) . . . . . . . NP Bol BIBLIOGRAPHIE BANISTER, K. E. 1973. A revision of the large Barbus (Pisces, Cyprinidae) of East and Central Africa. Studies on African Cyprinidae Part II. Bull. Brit. Mus. (Nat. Hist.) | Zool. 26 (1): 1-148. BOULENGER, G. A. 1911. Catalogue of the Fresh-water Fishes of Africa in the British Museum (Natural History). Vol. 2. London, Brit. Mus. ( Nat. Hist.), xii + 529 pp. — 1912. Poissons recueillis dans la région du Bas-Congo par M. le Dr W. J. Ansorge. Annls Mus. Congo belge, ser. 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Fifth Contribution to the Oribatid Fauna of Greece (Acari: Oribatida). — The Oribatids from 13 soil samples (collected in 1974, 1976 and 1979) have been studied and 39 species identified of which 10 species are described as new to science and for 1 of them a new genus (Hausero- phthiracarus) is established in the family Phthiracaridae: Hauserophthiracarus (1 sp.); Steganacarus (1 sp.); Oribotritia (1 sp.); Liochthonius (1 sp.); Brachychochthonius (1 sp.); Berlesezetes (1 sp.); Microzetes (1 sp.); Machuella (1 sp.); Oppia (1 sp.) and Oribella (1 sp.). I have already submitted several papers (MAHUNKA 1977a, 1977b, 1979) on the Oribatids collected by Dr. B. Hauser (Geneva) from the soil and from caves in different parts of Greece. I give now the description of 10 new species and a list of the identified ones. The erection of a new genus Hauserophthiracarus gen. n. for a new species in the family Phthiracaridae was also necessary. Herewith I should like to express my gratitude to Dr. B. Hauser for giving me the opportunity to examine his very valuable material. 1 XX: Beitrag zur Kenntnis der Oribatiden-Fauna Griechenlands (Acari). Revue suisse Zool. 81: 569-590, 1974. * Dr. S. Mahunka, Zoological Department, Hungarian Natural History Museum, H-1088 Budapest, Baross utco 13, Hungary. 498 S. MAHUNKA The examined materials originate from 13 localities of which the list is given here- | under while in the descriptions and in the list of species only the reference letters and | the code numbers (log-book of Dr. B. Hauser) are mentioned. LIST OF LOCALITIES Pel-74/4: Péloponnèse: massif Taigetos: forêt de Abies cephalonica à l’ouest de Panagia | Giatrisa (au-dessus de Kastania), 1030 m, prélèvement de terre, (B! à Patras), i 8.V.1974. The-76/3: Péloponnèse: massif Panachaikon: au-dessus de Kastrition, 1000 m, prélève- | ment de terre sous Abies cephalonica (B à Patras), 12.V.1976. The-76/7: Béotie: mont Parnass: prélèvement de terre sous Juniperus sp. pres de la Station de ski, 1830 m (B à Genève), 13.V.1976. The-76/10: Béotie: route de Arachova à Eptalophos: près de la bifurcation de la route pour la Station de ski, prelevement de terre sous Abies cephalonica, 1280 m (B a Genève), 13.V.1976. The-76/14: Thessalie: massif Ossa: au-dessus de Ampelakia: prélévement de terre dans une grotte sans nom pres de l’église Profitis Elias, 600 m (B a Genève), 14.V.1976. The-76/25: Acarnanie: pres de Astakos: prelevement de terre au pied de Quercus sp., 120 m (B a Genève), 16.V.1976. The-76/32: Péloponnèse: route de Sparta à Kalamata: sol non calcaire, prélèvement de terre sous Pinus sp., 1150 m (B a Genéve), 20.V.1976. Kar-79/la: Phocide: monts Vardousia: prelevement de terre sous Abies cephalonica a la limite supérieure de la forét, pres de Profitis Elias, 1470 m, a proximité de Atha- nassios Diakos (Ba Patras), 8.111.1979. Kar-79/5a: Phocide: monts Vardousia: Athanassios Diakos: prélévement de terre sous Platanus sp. au bord d’un ruisseau, 1000 m (B a Patras), 8.111.1979. Kar-79/7a: Crète: péninsule Faneromeni à l’ouest de Sitia: prélèvement de terre sous des tamaris au bord d’un étang d’eau saumätre, 5 m (B a Patras), 10.111.1979. Kar-79/8-: Karpathos: massif Lastos: prelevement de terre sous Pinus brutia pres de la route Aperi-Spoa, 430 m (B a Patras), 12.111.1979. Kar-79/9a: Karpathos: massif Lastos: prélèvement de terre sous Ceratonia siliqua près de la route Aperi-Spoa, 430 m (B a Patras), 12.111.1979. Kar-79/20: Thessalie: massif Ossa: environs de Spilia: grotte « Liparo Tripa » au Mont Kokkino Vrachos, 1030 m, 18.111.1979. LIST OF IDENTIFIED SPECIES Aphelacaridae Grandjean, 1954 Aphelacarus acarinus (Berl., 1910) Locality: Kar-79/9a (16 specimens) 1 B: extracted by Berless funnel. ORIBATID FAUNA OF GREECE 499 Prothoplophoridae Ewing, 1917 Bursoplophora bivaginata (Grandij., 1932) | Locality: The-76/25 (2 specimens) Hauseroplophora phitosi Mah., 1977 Locality: The-76/25 (1 specimen) Phthiracaridae Perty, 1841 Hauserophthiracarus oenipontanus sp. n. Locality: Kar-79/20 (11 specimens) Steganacarus brevipilus (Berlese, 1923) Locality: Pel-74/4 (5 specimens) Steganacarus echinodiscus sp. n. Locality: Pel-74/4 (6 specimens) Oribotritiidae Grandjean, 1954 Oribotritia hauseri sp. n. Locality: Pel-74/4 (17 specimens) Euphthiracaridae Jacot, 1930 Euphthiracarus intermedius Mah., 1979 Locality: The-76/32 (3 specimens) Cosmochthoniidae Balogh, 1943 Cosmochthonius emmae Berl., 1910 Locality: The-76/25 (2 specimens) Haplochthoniidae van der Hammen, 1959 Haplochthonius simplex Willmann, 1930 Locality: The-76/25 (50 specimens) Brachychthoniidae Balogh, 1943 Brachychochthonius hauserorum Mah., 1979 Locality: Kar-79/8a (5 specimens) Brachychochthonius variabilis sp. n. Locality: Kar-79/1a (16 specimens) Brachychochthonius hungaricus (Balogh, 1943) Localities: Kar-79/8a (2 specimens); Kar-79/9a (4 specimens) 500 S. MAHUNKA Brachychochthonius immaculatus Forssl., 1942 Localities: Kar-79/la (2 specimens); Kar-79/9a (1 specimen) Liochthonius brevis (Mich., 1888) Localities: The-76/32 (5 specimens); Kar-79/1a (1 specimen); Kar-79/8a (8 speci- mens) | Liochthonius horridus Selln., 1928 Locality: The-76/10 (30 specimens) Liochthonius phitosi sp. n. Locality: Kar-79/1a (14 specimens) Liochthonius strenzkei Forssl., 1963 Localities: Kar-79/1a (1 specimen); Kar-79/7a (1 specimen); Kar-79/9a (1 speci- | men) Neobrachychthonius magnus Moritz, 1976 Locality: Kar-79/la (1 specimen) Synchthonius crenulatus (Jac., 1938) Locality: The-76/32 (2 specimens) Synchthonius elegans Forssl., 1957 Locality: The-76/10 (15 specimens) Lohmanniidae Berlese, 1916 Lohmannia regalis Berl., 1923 Locality: The-76/25 (2 specimens) Papillacarus aciculatus (Berl., 1905) Locality: The-76/25 (30 specimens) Perlohmanniidae Grandjean, 1954 Perlohmannia nasuta Schuster, 1958 Locality: The-76/7 (10 specimens) Camisiidae Oudemans, 1900 Camisia spinifer (C. L. Koch, 1936) Locality: The-76/7 (5 specimens) Liodidae Grandjean, 1954 Platyliodes doderleini (Berl., 1883) Localities: Kar-79/5a (9 specimens); Kar-79/9a (10 specimens) ORIBATID FAUNA OF GREECE Platyliodes scaliger (C. L. Koch, 1840) Locality: Kar-79/1a (15 specimens) Microzetidae Grandjean, 1936 Berlesezetes cuspidatus sp. n. Locality: The-76/25 (4 specimens) Microzetes sestasi sp. n. Localities: The-76/3 (3 specimens); The-76/14 (6 specimens) Nellacarus hellenicus Mah., 1977 Locality: The-76/3 (2 specimens) Liacaridae Sellnick, 1928 Adoristes poppei (Oudemans, 1906) Locality: The-76/32 (20 specimens) Otocepheidae Balogh, 1961 Dolicheremaeus dorni (Balogh, 1937) Locality: The-76/3 (3 specimens) Oppiidae Grandjean, 1954 Machuella hellenica sp. n. Locality: The-76/3 (4 specimens) Oppia gibber sp. n. Localities: The-76/3 (3 specimens); The-76/14 (6 specimens Caleremaeidae Grandjean, 1965 Caleremaeus monilipes (Mich., 1882) Locality: Kar-79/5a (1 specimen) Thyrisomidae Grandjean, 1953 Oribella fujikawae sp. n. Localities: The-76/14 (20 specimens); Kar-79/5a (2 specimens) Passalozetidae Grandjean, 1954 Passalozetes hauseri Mah., 1977 Locality: The-76/25 (2 specimens) 501 502 S. MAHUNKA Zetomotrichidae Grandjean, 1934 Ghilarovus humeridens Kriv., 1966 Locality: The-76/14 (10 specimens) Haplozetidae Grandjean, 1936 Protoribates badensis Selln., 1928 Locality: Kar-79/5a (1 specimen) DESCRIPTION OF THE NEW TAXA Hauserophthiracarus gen. n. Diagnosis: Phthiracaroid habitus. Lamellar and interlamellar hairs erect. Sensillus long, setiform. Pygidial part of notogaster with strong neotrichy, approximately 30 pairs of notogastral hairs present. 5 pairs of long anoadanal hairs, among them 2 pairs aris- ing on inner margin of anal plates. Type species: Hauserophthiracarus oenipontanus sp. n. Remarks: on the basis of the erect interlamellar hairs it comes close to Hoplo- phthiracarus Jacot, 1933, however its lamellar hairs are not erect and no neotrichy on notogaster is present. I dedicate the new taxon to Dr. B. Hauser, Custos of the Arthropoda Collection in the Natural History Museum of Geneva, who has so much furthered the research of soil and troglodytic fauna of Greece. Hauserophthiracarus oenipontanus sp. n. Measurements: Length of aspis: 388-495 u, length of notogaster: 786-1010 u, height of notogaster: 485-703 u. Aspis (Fig. 2.): Rostral hairs short; both pairs of hairs in interbothridial region erect, inner pair bending backwards, much longer and thicker than outer ones, all cili- ated. Sensillus setiform, straight, ciliated, without thickening. Notogaster (Fig. 1): All hairs strong, ciliated, majority of them directed forward Beside hairs c, d and e no neotrichial hairs, in posterior part of body, beside hairs h and ps a number of neotrichial hairs present, separation of neotrichial and original hairs impossible. Anogenital region (Fig. 3): All anal and adanal hairs long. Legs monodactyle. Material examined: Holotypus: Kar-79/20; 10 paratypes: from the same lo- cality. Holotype and 6 paratypes: MHNG !, 4 paratypes: HNHM ? (490-PO-79). 1 Deposited in the Muséum d’Histoire naturelle, Genève. 2 Deposited in the Hungarian Natural History Museum, Budapest. ORIBATID FAUNA OF GREECE 503 Remarks: The features enumerated in the diagnosis clearly separate the new species from all other Phthiracaroid taxa. This new species is named after the city of Innsbruck (Oenipons in latin) from where the two Tyrolese biospeologists originate who explored the caves of Kokkino Vracho in the Ossa mountains: Leo Weirather in 1927 and Bernd Hauser half a cen- tury later. Fics. 1-3. Hauserophthiracarus oenipontanus sp. n. 1: lateral side; 2: aspis; 3: anogenital region. Steganacarus echinodiscus sp. n. Measurements: Aspis length: 188-252 u, notogastral length: 320-504 u, noto- gastral height: 213-291 p. Aspis (Fig. 8): Medially a well separated ridge in lateral view. Surface with a poly- gonal sculpture, consisting of foveolae. Latter in front large, in basal part smaller and 504 S. MAHUNKA weaker. Rostral hairs minute but round, lamellar and interlamellar ones clavate, all hairs well aciculated. Sensillus (Fig. 6) very long, thin, curved, its crescentiform distal half ciliated. Notogaster (Fig. 4): Notogaster with a layer of secretion admixed with soil gran- _ ules and other matter. Surface with a strong foveolated sculpture. All hairs disciform, dilated, aciculated, their stalk long. Anogenital region (Fig. 7): Inner margin of anal plate with 4 pairs of hairs im- mediately following one another, first hair much longer than the last one, ad, minute. Fics. 4-8. Steganacarus echinodiscus Sp. n. 4: lateral side; 5: seta h,; 6: sensillus; 7: anogenital region; 8: aspis. ORIBATID FAUNA OF GREECE 505 All legs with one claw, inner margin with 2 small teeth. Material examined: Holotypus: Pel-74/4; 5 paratypes from the same sample. Holotypus and 3 paratypes: MHNG; 2 paratypes: HNHM (550-PO-79). Remarks: Characterized mainly by the dorsal hairs and the relation of the hairs on the anoadanal plate. The new species resembles Steganacarus platakisi Mahunka, 1977 group and not the phyllophorus group, since this species has not a collar-shaped border on the anterior part of the notogaster. Oribotritia hauseri sp. n. Measurements: Aspis length: 390-420 u, notogaster length: 804-960 u, noto- gaster height: 630-720 u. Aspis (Fig. 9): Aspis hairs minute, thin, curved, lamellar hairs shorter than one- quater distance between lamellar and rostral hairs. Sensillus narrow, lanceolate, widest _ medially, laterally denticulated. Prodorsum with 2 equaly thick lateral keels, both reach- ing the lateral border of the aspis. Notogaster (Fig. 9): 14 pairs of thin, short, hardly visible curved notogastral hairs present. Hairs c, only half as long as distance between c, and collar line. Anogenital region (Fig. 11): Nine pairs of genital hairs (5 bigger and 4 smaller ones). Anal plates narrowed, 1 pair of anal, 3 pairs of adanal hairs present. Sinus ter- minalis well visible, cuticule around it much lighter. All legs tridactylous. Material examined: Holotypus: Pel-74/4; 16 paratypes: from the same sample. Holotypus and 10 paratypes: MHNG; 6 paratypes: HNHM (551-PO-79). Remarks: The new species stands nearest to Oribotritia berlesei Michael, 1898, O. hermanni Grandjean, 1967 and O. mollis Aoki, 1959 owing to its aggenital and anal hairs (2 pairs of aggenital, 1 pair of anal hairs). However O. mollis has only 5, the other two species have 7 or 8 genital hairs, but they differ by the length and the form of the notogastral hairs. Brachychochthonius variabilis sp. n. Measurements: Length: 180-189 u, width: 91-100 u. Dorsal side (Fig. 13): Lateral margins of rostrum with some weak teeth. Dorsal surface of prodorsum with a typical sculpture. Hairs of prodorsum weakly thickened, spindle-shaped, well visibly bilaterally ciliated. Notogastral hairs similar, too. Sensillus spindle-shaped, its surface with 6-8 cilia in one row. Medial fields of Na-segment of notogaster excepting first pair of fields fused. Second pair of fields only partly, the fields beside hairs c, fused too. Ring laterally open. Ventral side (Fig. 14): Highly resembling to basic type of genus, however, two pairs of adanal hairs thickened, especially in their basal part. Only two pairs of suprapleural plates visible. Material examined: Holotypus: Kar-79/1a; 15 paratypes from the same sample. Holotypus and 9 paratypes: MHNG, 6 paratypes: HNHM (492-PO-79). Remarks: The taxonomic position and the relation of the new species is prob- lematic, because it has only two well visible pairs of suprapleural plates and the shape S. MAHUNKA 506 ORIBATID FAUNA OF GREECE 507 of the epimeres and anoadanal plates is similar to that of the type-species of genus Brachychthonius (see Moritz 1976: p. 260). But the adanal hairs are distinctly broadened; therefore it may be included provisionally into the genus Brachychochthonius Jacot, 1938. Fics. 13-14. Brachychochthonius variabilis sp. n. 13: dorsal side; 14: ventral side. Liochthonius phitosi sp. n. Measurements: Length: 207-213 u, width: 106-113 u. Dorsal side (Fig. 15): Rostral and especially interlamellar hairs thin, their velum hardly, or not at all ciliated or split. Lamellar and interlamellar hairs much broader, especially latter very long. Head of sensillus broad, cilia long, well separated, in each Fics. 9-12. | Oribotritia hauseri sp. n. 9: lateral side; 10: sensillus; 11: anogenital region; 12: genital and anal plates from lateral side. 508 S. MAHUNKA longitudinal row 6-7 present. Hairs of notogaster thin, comparatively short, hardly cili- ated. Velum not or hardly visible. Hairs e) not reaching insertion point of hairs fi. Ventral side: Similar to that of related species. Material examined: Holotypus: Kar-79/la; 13 ex. paratypes: from the same sample. Holotypus and 8 paratypes: MHNG, 5 paratypes: HNHM (491-PO-79). Fics. 15-17. Liochthonius phitosi sp. n. 15: dorsal side; 16: prodorsum from lateral side; Fg. 17: Liochthonius evansi (Forssl., 1958); 17: prodorsum from lateral side. Remarks: A survey of the species belonging in the horridus species-group was | given first by MAHUNKA (1969); later Moritz (1976) revised it again in his monograph | and synonymized Liochthonius forsslundi Mahunka, 1969 and L. evansi Forsslund, 1958. The new species stands closest to L. evansi, however this species is much smaller (155- 182,5 x 82,5-103,7 y.) than the specimens from Greece. In the new species the rostral and first of all the interlamellar hairs are very thin and without velum, their shape is not similar to that of notogastral hairs. These latter are much shorter and thinner than the similar hairs of L. evansi. I dedicate this new species to Prof. D. Phitos, Director of the Botanical Institute of the University in Patras, in recognition of this constant and genereous support of Dr. Hauser’s field work in Greece. ORIBATID FAUNA OF GREECE 509 Berlesezetes cuspidatus sp. n. Measurements: Length: 208-222 u, width: 147-159 u. Dorsal side (Fig. 18): Lamellae long, although their cuspis bend back, reaching beyond apex of rostrum, from dorsal side covering it. Rostrum rounded, with two horn- shaped processes. Rostral hairs thin, long, curved. Lamellar hairs spindleshaped, charac- Fics. 18-19. Berlesezetes cuspidatus sp. n. 18: dorsal side; 19: ventral side. teristic for genus, with long cilia. Interlamellar hairs arising on lateral margin of la- mellae, very thick, their end blunt, bent under lamellae. In interlamellar region some branching, curved, pointed apophysis present, but covered with secretion. Sensillus densely ciliated. 2-3 weak, longitudinal lines decurrent posteriorad from dorsosejugal suture. 7 + 2 short notogastral hairs present. Pteromorphae with some rugae, laterally | sharply pointed. Ventral side (Fig. 19): Surface of pedotecta and prodorsum laterally striated. Epimeral region displaying some lines directed from pedotecta 1 to median part of | body. Some lines exist in anogenital region, too. Epimeral hairs, exepting la, 1b, Ic, 2a and 3a long, directed inwards. First pair of genital hairs long, rest minute. REV. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 33 510 S. MAHUNKA Material examined: Holotypus: The-76/25; 3 ex. paratypes: from the same sample. Holotypus and 2 paratypes: MHNG; 1 paratype: HNHM (493-PO-79). Remarks: The lamellae of the known species of this genus in front bluntly cut | or with a small cuspis laterally. The new species is distinguished from its congeners by : the long, bent cuspis. Microzetes sestasi sp. n. Measurements: Length: 252-267 u, width: 189-204 u. Dorsal side (Fig. 20): Rostrum conical, rostral hairs minute. Lamellae long, con- vergent, extending beyond apex of rostrum. Their cuspis obliquely truncate, with small apex laterally. Hairs /e strongly thickened, spiniform, originating on surface of lamellae, . near to its inner margin, reaching laterally. Interlamellar hairs short, simple. In inter- lamellar region one pair of tubercles present. Sensillus reclinate, apically recurving, | heavily ciliated. Surface of notogaster with a hollow, its surface smooth. Pteromorphae | with some rugae, apically with many teeth (Fig. 22). | Fics. 20-22. Microzetes sestasi sp. n. 20: dorsal side; 21: ventral side; 22: pteromorpha from lateral side. ORIBATID FAUNA OF GREECE S11 Ventral side (Fig. 21): Epimeral plate divided by three transversal and sternal apodemes. Pedotecta 2-3 striated. Prodorsum with polygonal sculpture laterally. Epimeral hairs minute. Hairs of anogenital region exepting hairs g, also minute. Anal plates framed by a thin semicircular chitin line. Material examined: Holotypus: The-76/14; 2 paratypes: from the same lo- cality. Holotypus and 1 paratype MHNG, 1 paratype: HNHM (494-PO-79). Remarks: The new species belongs in a species-group which is characterized by a thin, ciliated sensillus and a reduced outer lamellar apex. Among these species N. baloghi Jeleva, 1962 has spherical lamellar hairs, N. caucasicus Krivolutsky, 1967 and N. asiat- icus Krivolutsky, 1975 have thin, simple lamellar hairs, so the new species is readily distinguishable from all. I dedicate this new species to Anton Sestas, an old farmer in Spilia, who guided several times Dr. Hauser to different caves of the Ossa mountains as he did, half a cen- tury ago, with Leo Weirather from Innsbruck. Machuella hellenica sp. n. Measurements: Length: 205-217 u, width: 106-111 u. Dorsal side (Fig. 26): Prodorsum elongated, rostrum coniform. Rostral and la- mellar hairs arising in frontal third of prodorsum, far of from interlamellar ones. They are equally long, hairs in a little longer. Pedicel of sensillus anteriorly incrassate, its clavus finely roughened. Notogaster with one line decurrent from dorsosejugal margin posteriorad. Hairs of notogaster comparatively long, distance of hairs ti and ms similar to length of these hairs. Only insertional point of hairs ra recognizable, fe, ti, ms and rs arising in a nearly straight longitudinal line. Ventral side (Fig. 27): Epimeral region with secretion, however, insertional points of epimeral hairs well visible. Posterior margin of epimeral region with 4 pairs of hairs. 5 pairs of genital hairs present, first three pairs very long, much longer, than the other two. 1 pair of aggenital, 2 pairs of anal and 3 pairs of adanal hairs also long. Material examined: Holotypus: The-76/3; 3 paratypes: from the same locality. Holotypus and 2 paratypes: MHNG, 1 paratype: HNHM (495-PO-79). Remarks: MAHUNKA (1977) discussed all known and the closely related Machuella Hammer, 1961 species. The species are characterized by the epimeral setal formula, the number of longitudinal lines of the notogaster and the length of notogastral hairs. From Europe only one species was known, which has 8 pairs of setae on the posterior | margin of the epimeral region. Among the other species only M. ventrisetosa Hammer, 1961 from Peru has one notogastral line, but its genital hairs are very short and among the prodorsal hairs the interlamellar hairs being the shortest. The new species is charac- terized by the very long genital hairs, and among the prodorsal hairs the interlamellar Ones are longest. Oppia gibber sp. n. Measurements: Length: 315-349 u, width: 189-204 u. Dorsal side (Fig. 23): Prodorsum extremely convex (Fig. 25) in frontal view very arched. Apex of rostrum weakly incised, invisible in dorsal view. Rostral hairs arising | on dorsal surface of prodorsum, having very long cilia. Lamellar and interlamellar hairs 512 S. MAHUNKA very similar. Among prodorsal hairs exa being the longest, but almost smooth. Prodor- sum with strong costulae, directed from bothridia to insertional points of lamellar hairs. Sensillus spindle-shaped, its outer margin with long cilia. Lateral part of prodorsum > Fics. 23-25. Oppia gibber sp. n. 23: dorsal side; 24: ventral side; 25: prodorsum from lateral side. | Fics. 26-29. | | Machuella hellenica sp. n.; 26: dorsal side; 27: ventral side; | Figs. 28-29: Oribella fujikawae sp. n.; 28: dorsal side; 29: ventral side. 513 ORIBATID FAUNA OF GREECE 514 S. MAHUNKA granulated. Notogaster with 10 pairs of hairs, ta very long, basally weakly ciliated. | Hairs te similar, fi a little shorter, rest gradually shortening posteriorad. Ventral side (Fig. 24): Border above sternal apodeme less darker than those | above transversal apodemes. This region well framed. All hairs of epimeres ciliated, | hairs Ic, 35, 3c, 4b and 4c longer than other. 5 pairs of genital setae present. Material examined: Holotypus: The-76/14; 5 paratypes from the same lo- | cality; 3 paratypes: The-76/3. Holotypus and 5 paratypes: MHNG, 3 paratypes: HNHM | (496-PO-79). Remarks: The new species is well characterized by the extremely convex prodor- i sum. On the basis of the well developed costulae, of the spindle-shaped sensillus and of ‘ the long hairs ta it should placed in the decipiens species-group. It is related to Oppia : mastigophora Golosova, 1970, however, its hairs are smooth, the sensillus is much | longer, and its fa hairs are short. | Oribella fujikawae sp. n. | Measurements: Length: 363-378 u, width: 208-216 u. Dorsalside (Fig. 28): Rostrum widely rounded. Rostral hairs originating lat- | erally, from a short apophysis. Costulae long, basal part thin, near to insertional points of lamellar hairs thickened. Lateral surface of prodorsum with well discernible sculpture, between lamellae longitudinal striation perceptible, exobothridial region tuberculated. In interlamellar region one pair of large foveolae present. Prodorsal hairs strong, cili- | ated. Among prodorsal hairs interlamellar ones being the longest, lamellar ones the shortest. Sensillus long, in the middle thickened like a spindle, with some ciliae. 10 pairs of notogastral hairs present, all well ciliated. Hairs fa much shorter than rest. Postero- marginal hairs also shorter than hairs r and ms. Ventral side (Fig. 29): Surface of epimeres with foveolae, sejugal borders with longitudinal ridges. Pedotecta long, with 2 sharp points. All hairs of epimeres except le ciliated. Genital plates with sculpture, hairs ciliated, frontal two pairs short, two postero- marginal pairs much longer. 1 pair of aggenital, 2 pairs of long anal and 3 pairs of ad- anal hairs present. All long and ciliated. Material examined: Holotypus: The-76/14; 19 ex. paratypes: from the same locality; 2 paratypes: Kar-79/5. Holotype and 13 paratypes: MHNG, 9 paratypes: HNHM (497-PO-79). Remarks: The species of the family Banksinomidae have recently been surveyed by FUJIKAWA (1979). On the basis of this work the new species may be readily placed in the genus Oribella Berlese, 1908. This genus has been represented only by the type- species. The new species is distinguished from it by the following characters: pectinata (Mich.) fujikawae sp. n. 1. Rostrum pointed. 1. Rostrum widely rounded. 2. Costulae short, about half length of 2. Costulae long, about four fifths length prodorsum. of prodorsum. 3. Lamellar setae arising on cuspis of 3. Lamellar setae arising on thickened costulae. median part of costulae. The new species is dedicated in honour to Dr. Tokuko Fuiikawa (Japan). ORIBATID FAUNA OF GREECE 515 REFERENCES BALOGH, J. 1937. Oppia dorni spec. nov., eine neue Moosmilben-Art aus den Südkarpaten. 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Tome 89 | Fasc. 2 | p. 517-519 Geneve, juin 1982 Una nuova sottospecie iraniana di Onthophagus ruficapillus Brullé (Coleoptera Scarabaeidae) par Riccardo PITTINO * ABSTRACT A new subspecies of Onthophagus ruficapillus Brullé from Iran (Coleoptera Scara- baeidae). — The A. herein describes a new subspecies of O. ruficapillus Brullé from Iran: O. ruficapillus guilanensis n. ssp., which differs from the typical form in having pronotum less coarsely and densely punctate, the punctures always granulate on all the surface, the clypeus bent more abruptly upward, sharply emarginate anteriorly, deeply emarginate laterally behind the sharp anterior angles and also before the strongly pro- truding genae, the pygidium less coarsely and strongly punctate. On the basis of the exterior characters only, O. ruficapillus guilanensis n. ssp. is hardly distinguished from O. novaki Bouc. from Middle East. Its relationship with the taxon O. ruficapillus Brullé is proved by the morphology of male genitalia, with the peculiar morphology of the “lamella copulatrix” of the “endophallus”. Grazie alla cortesia del Dr. C. Besuchet del Muséum d’Histoire naturelle di Ginevra, ho potuto esaminare una copiosa serie di Onthophagus Latr. di provenienza iraniana, scoprendo una serie di O. ruficapillus Brull., molto simili per caratteri esterni ad O. novaki Bouc. di Palestina, e appartenenti a una nuova sottospecie, che viene qui descritta. Onthophagus ruficapillus guilanensis s. ssp. Descrizione. Uniformemente nero con deboli riflessi metallici cuprei o verdastri, spesso con elitre uniformemente rossicce, più raramente nero con una piccola macchia omerale rossa a ciascun lato. Superficie dorsale con evidente microreticolazione iso- diametrica, che conferisce una opacita sericea; superficie ventrale lucida, non micro- * Dr. Riccardo Pittino, Via Zezon 10, 20124 Milano, Italia. 518 RICCARDO PITTINO reticolata; pubescenza dorsale e ventrale gialliccia. Lunghezza: $ mm 4,4-5,6; © mm 4,6-5,4. Clipeo profundamente sinuato nel mezzo, con margini fortemente rialzati, angoli anteriori acuti, margini laterali evidentemente smarginati dietro gli angoli anteriori, con sparse e corte setole; guance largamente arrotondate, sporgenti, con bordi fortemente rialzati, fornite di un ciuffo di setole piü lunghe, non allineate con i margini laterali del clipeo per la presenza di una profonda incisura. Punteggiatura del clipeo e delle guance forte, serrata, doppia, con grossolani punti setigeri e piccoli punti non setigeri; vertice con punteggiatura semplice, forte, distanziata. Pronoto con massima larghezza al terzo posteriore, progressivamente ristretto verso l’avanti, terminante a piombo nel margine anteriore, in modo evidente negli esemplari di taglia maggiore; angoli anteriori acuti, non sinuati lateralmente; angoli posteriori debolmente smarginati. Punteggiatura grossolana, semplice, superficiale in stretta pros- simita della base, superficiale e fornita di raspa gradatamente più forte nel quarto poste- riore del disco, molto superficiale, svanita, ma fornita anteriormente di un evidente gra- nulo perliforme nei 34 anteriori del disco e ai lati: i granuli si sostituiscono del tutto ai punti in stretta prossimità del margine anteriore. La punteggiatura è ovunque relati- vamente sparsa, con spazi tra i punti equivalenti a 2-3 diametri, tranne che in imme- diata vicinanza del bordo anteriore, dove diviene più serrata. Strie elitrali sottili, piane, lucide, rossicce, evidentemente ribordate a ciascun lato e fornite di punti semplici distanziati, debolmente impressi, appena più larghi delle strie, di cui interrompono gli orli, intaccando debolmente anche i bordi delle interstrie. Queste ultime piane o debolmente convesse, provviste di due serie longitudinali di piccole e deboli fossette setigere sormontate anteriormente da un granulo perliforme lucido, di diametro pari circa alla metà delle strie. Pigidio microreticolato, con punti setigeri discretamente grandi, superficiali e rela- tivamente sparsi, con spazi tra i punti equivalenti a 3-5 diametri. Placca metasternale debolmente convessa, con punteggiatura doppia (punti grossolani e fortemente impressi misti a punti piccolissimi debolmente impressi), particolarmente densa anteriormente, posteriormente e lateralmente, più sparsa verso il centro, dove è presente un’area ova- lare longitudinale mediana liscia e fornita di evidente solco mediano. Profemori grosso- lanamente e densamente punteggiati e pubescenti; meso- e metafemori con punti seti- geri deboli e spaziati, un poco più fitti nella metà distale. g: Carena frontale obsoleta; fronte in avanti liscia o con microscopici punti seti- geri sparsi, posteriormente con punti più grossolani; carena del vertice rettilinea e debole negli esemplari più piccoli, forte e aguzza, distintamente incurvata in addietro alle estre- mità negli esemplari di taglia maggiore. Pigidio più sviluppato e più incurvato ventral- mente. Apice del margine mediale delle protibie con un dentino spiniforme all’interno dello sperone anteriore, assente nella 9. Parameri e lamella copulatrice dell’endofallo del tutto sovrapponibili a quelli di O. ruficapillus Brullé. 9: Carena frontale marcata, semicircolare, divergente posteriormente; carena del vertice forte, rettilinea, lievemente più corta della distanza tra gli estremi della lista fron- tale; fronte con punti setigeri grossolani relativamente densi. Pigidio non incurvato ventralmente. Serie tipica. Holotypus 3 e Allotypus: Iran: Guilan, Nav’s Valley m 1800 2.VIII.1973 s. Vit leg. (Muséum d’Histoire naturelle, Genève). Paratypi. 3 dd 599: stessi dati del tipo, 1 3 idem tranne la data 4.VIII.1973 (MHNG, CP); 4gg3 1%: Iran, Guilan Masuleh m 2000 37°09’N/48°59’E 9.IX.1973 A. Senglet Leg. (MHNG, CP); 2533 1%: Iran, Mazanderan: Naharkoran/Gorgan 36°44’N/54°29’E 20.V11.1973 ONTHOPHAGUS RUFICAPILLUS GUILANENSIS 519 A. Senglet Leg. (MHNG); 13 12: Iran, Astrabad IV.1899 Coll. Hauser (ex Coll. Petrovitz) (MHNG, CP); 233 2 22: Iran, Kopet-Dagh: Siaret m 1160 V1.1899 Coll. Hauser (ex Coll. Petrovitz) (MHNG, CP). Abbreviazioni. MHNG = Museum d’Histoire naturelle, Geneve; CP = Coll. R. Pittino (Milano). Tassonomia. O. ruficapillus guilanensis n.ssp. è difficilmente distinguibile da O. novaki Bouc. di Palestina, dal quale si differenzia esternamente solo in base alla più forte bisinuatura dei margini laterali e anteriore del clipeo, alla punteggiatura del pro- noto meno serrata nel terzo anteriore: una diagnosi sicura richiede però l’esame dei parameri e della lamella copulatrice dell’endofallo; da O. ruficapillus Brullé si distingue invece agevolmente, oltre che per il profilo del clipeo più vistosamente bisinuato ai lati, anche per la caratteristica punteggiatura del pronoto granulosa, debolmente impressa, spaziata anche alla base (più grande, più forte e più densa in O. ruficapillus) e per la punteggiatura più piccola e più superficiale del pigidio. | | | | Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc. 2 p. 521-542 | Genéve, juin 1982 | Bemerkungen zur Okologie, Verbreitung und intraspezifischen Variation der Vipernatter, Natrix maura (Linné, 1758) (Reptilia, Serpentes) ' Beat SCHÄTTI * Mit 6 Abbildungen, 1 Karte und 7 Tabellen ABSTRACT Remarks on the ecology, geographic distribution and intraspecific variation of the Viperine snake, Natrix maura (Linne, 1758) (Reptilia, Serpentes). — The ecological factors affecting the distribution of N. maura are discussed. By means of extensive material from the collections of numerous museums and taking into account the litera- ture, the author attempts to mediate a more exact knowledge of the distribution and the considerable morphological variation of this species. With regard to the uneven distribution of the striped morph several possible interpretations are discussed. The occurrence on Sardinia seems likely to be due to passive migration (introduction by man). EINLEITUNG Der von LINNE 1758 (Syst. Nat. ed. 10, 1: 219) unter dem Namen Coluber maurus aus Algerien beschriebene Typus existiert nicht mehr, doch bezieht sich dieser Name auf Grund der angegebenen Beschilderung und der Beschreibung eindeutig auf die Vipernatter (MERTENS & MÜLLER 1929: 301). N. maura zeigt einen ausgeprägten Zeich- nungsdimorphismus; die in der nachfolgenden Liste zusammengestellten Namen beziehen 1 Auszüge aus einer Diplomarbeit, ausgeführt am Zoologischen Museum der Universität Zürich, Abt. Prof. Ziswiler. * Zoologisches Museum d. Univ., Winterthurestr. 190, CH-8057 Zürich, Schweiz. 922 B. SCHATTI sich mit Ausnahme des präokupierten Coluber viperinus Latreille, 1802 und der var. | incerta Fatio, 1872 lediglich auf Zeichnungsvarianten: 1802 Coluber viperinus Latreille (non Coluber viperinus Donndorff, 1798), Hist. nat. | Rept., IV: 47, Taf. 32, Fig. 4 — Terra typica: Brive, Departement Corrèze, | Frankreich. | Natrix cherseoides Wagler in Spix, Serp. brasil. Spec. nov.: 29, Taf. 10, Fig. 1 — Terra typica: „Rio de Janeiro, Brasilien“. | Natrix ocellata Wagler in Spix, Serp. brasil. Spec. nov.: 32, Taf. 11, Fig. 1 — | Terra typica: ,,Stadt Rio de Janeiro, Brasilien“. | Coluber viperinus var. auro-lineatus Gervais, Ann Sci. nat. (2) 6: 312 — Terra : typica: Algier, Bone und Tanger. Natrix viperina var. vittata Gené, Memorie, Accad. Sci. Torino, Sci. fis. mat., | (2) 1: 270, Taf. 3, Fig. 2 — Terra typica: Sümpfe von Riola, Sardinien. | Natrix viperina Var. bilineata Bonaparte, Memorie Accad. Sci. Torino, Sci. fis. mat., (2) 2: 437 — Terra typica: „Dalmatien“. Tropidonotus viperinus var. bilineata Jan (nomen substitutum pro Natrix cher- seoides Wagler, 1824), Elenco sist. Ofid.: 71. Tropidonotus viperinus var. incerta Fatio, Faun. Vertébr. Suisse, 3: 161 — Terra Typica restr. (MERTENS & WERMUTH 1960: 186): Rhone-Ufer in der Schweiz. Tropidonotus (Natrix) viperinus aberr. nigra Mosauer & Wallis, Zool. Anz. 72 (11/12): 308, Abb. 2 — Terra typica: Oase Tozeur, Tunesien. Die gestreifte Form kommt, ähnlich wie bei der verwandten N. natrix, nur in einem Teil des Verbreitungsgebiets vor. Es war ein Ziel dieser Arbeit, das Areal, die ökolo- gischen Aspekte der Verbreitung und die zoogeographischen Hintergriinde zu eruieren. Im weiteren sollte der Status der von FATIo (1872: 161) beschriebenen var. incerta genau analysiert werden. Den zuständigen Leuten und der Leitung der nachfolgend genannten Museen sowie den vielen Informanten, die mir durch ihre Mitteilungen die vorliegende Arbeit erst ermöglicht haben und speziell den Professoren E. Kramer (Muttenz) und V. Ziswiler (Zürich) gebührt mein aufrichtiger Dank. MATERIAL UND METHODE Insgesamt wurden über 500 Museumsexemplare in die Untersuchung einbezogen, die den folgenden Sammlungen entstammen: BM CAS British Museum (Natural History) London California Academy of Sciences San Francisco MHNG Museum d’Histoire naturelle de Geneve MHNP Museum National d’Histoire Naturelle de Paris MSNG Museo Civico di Storia Naturale Genova MSNV Museo Civico di Storia Naturale Verona MZF MZT Museo Zoologico dell’ Universita degli Studi Firenze Museo Zoologico dell’Universita Torino NHMB Naturhistorisches Museum Basel NHMW Naturhistorisches Museum Wien NATRIX MAURA (LINNE) 523 SMNS Staatliches Museum für Naturkunde Stuttgart ZMFK Zoologisches Forschungsinstitut und Museum Alexander Koenig Bonn ZMZ Zoologisches Museum der Universität Zürich Im Text werden folgende Abkürzungen verwendet: Do Dorsalia Pro Praeoculare/-ia DoM Do in Körpermitte RL Rumpflänge (gemessen von der Do7 Do auf Höhe des 7.Ve Schnauzen bis zum Analschild) Ex Exemplar SL Schwanzlänge EL Gesamtlänge Subl Sublabiale/-ia IO Interorbitalabstand Suc Subcaudale/-ia KL Kopflänge Supl Supralabiale/-ia LF Lateralflecken Temp Temporale/-ia Poc Postoculare/-ia Ve Ventrale/-ia Neben meristischen (Ve, Suc, Subl, Supl, Pro, Poc, Temp, Schuppenreduktion) und kontinuierlichen Merkmalen (RL, SL, IO und andere Kopfmasse) wurde auch die Ausbildung bestimmter Zeichnungselemente eingehender untersucht. In der Diskriminanzanalyse wurden folgende Variablen berücksichtigt: DoM, Do7, IO, KL, LF, Pro, RL, Suc und Ve. Verwendet wurde das Programm P7M der Biometrical Computer Programs (Univ. of California, L.A.). RESULTATE 1. Oekologische Aspekte der Verbreitung Als wassergebundene Art lebt N. maura in der nordlichen Sahara in z.T. dichten Populationen an den Böschungen der Oueds und um perennierende Wasserstellen der Oasen. Im mediterranen Raum mit seinen heissen Sommermonaten trocknen die Ge- wasser z.T. aus; man findet die Tiere dann zuweilen in grosser Zahl in resp. um die verbleibenden Wasservorkommen. Wenn auch diese austrocknen legen die Tiere auf der Suche nach geeigneten Lebensräumen zuweilen grössere Strecken zurück. Als Folge findet man vereinzelte Ex weit ab vom Wasser (WERNER 1892, DOUMERGUE 1901, MOSAUER 1934, GUILLAUME 1975, VON FRISCH 1965). Dass N. maura, wie u.a. HECHT (1930: 353) berichtet, im Sommer eine Aktivitäts- pause einschaltet, halte ich für Spekulation. Nach WERNER (1914: 351) halten die Tiere in den algerischen Gebirgen trotz der grossen Dürre keine Sommerruhe, und GAUTHIER (1967: 73) bemerkt, dass N. maura bei Beni-Abbes (Algerien) in den Sommermonaten eine vorwiegend nächtliche Lebensweise führt. Nach SAINT Girons (1953: 23) ist die Nahrung der primäre Faktor, welcher in Marokko die Vertikalverbreitung der Vipernatter einschränkt; im Hohen Atlas erreicht N. maura 2250 m ü.M. In den Pyrenäen geht sie bis auf 1400 m ü.M. (ANGEL 1946: 145). Die Angabe von FATIO (1872: 163), wonach die Vipernatter in der Schweiz bis gegen 1200 m ü.M. vorkommt, beruht auf Verwechslungen; sie ist auf die Ufer des Lac Léman und der Rhone sowie einiger Nebenflüsse im Kanton Genf beschränkt. Stellenweise lebt die Vipernatter in der Brackwasserzone (KRAMER & SCHNURREN- BERGER 1963: 514). In diesem Zusammenhang verdient der kleine Archipel der Islas Columbretes im Golf von Valencia besondere Beachtung (vgl. KLEMMER 1961). In den 524 B. SCHÄTTI Jahren 1856-59 wurden beim Bau eines Leuchtturms auf Columbrete Grande laut Aufzeichnungen der Ingenieure 2700 (!) „Ottern“ erschlagen. Heute kommen dort keine Schlangen mehr vor. Zwar meldet BERNIS (1968) eine Vipera latastei aus der Sammlung : des Mus. Nac. Cienc. Nat. Madrid, doch es erstaunt, dass während der Bauarbeiten kein ! Bissfall gemeldet wurde. Aus ernährungsökologischen Überlegungen hält es KLEMMER | (1961: 47) für wenig wahrscheinlich, dass sich auf diesem kleinen Eiland eine derart grosse Vipernpopulation etablieren könnte. Die Vermutung, dass es sich um die in ihrem Abwehrverhalten und auf Grund ihrer Zeichnung an eine Viper erinnernde N. maura gehandelt hat, ist nicht von der Hand zu weisen. | Die vielen, bei bewegter See mit Fischen aufgefüllten Nischen und Rinnen hätten : der Vipernatter eine Nahrungsgrundlage geben können. Auch auf dem Galita-Archipel i kommen neben dem offenbar nicht sehr häufigen Discoglossus pictus hauptsächlich Fische als Nahrung in Frage. LAnTZ (1932) vermutet, dass sich das weitgehende Fehlen von Süsswasser auf den Iles d’Hyeres für N. maura als ungünstig erweist; sie kommt | nur auf der Ile du Levant vor, fehlt aber auf Porquerolles und Port Cros (wo D. sardus in riesigen Mengen vorkommt). Andererseits scheint die Vipernatter auch auf dem Kon- tinent regional bestimmte Beutearten zu bevorzugen. Nach VALVERDE (Zitiert in CRESPO 1972: 586) ist der Messerfuss (Pelobates cultripes) in gewissen Gegenden Südspaniens die bevorzugte Nahrung. In einigen Gebieten und v.a. bei Jungtieren gehören Regenwürmer offenbar zum normalen Nahrungsregime (vgl. Photoserie in FRETEY 1975: 97, WERNER 1893 u.a.). N. maura frisst auch Heuschrecken und Wasserkäfer (Palpicornia: Hydrophilidae) (pers. Mitt. von Knoepffler), in seltenen Fällen gar Raupen (pers. Beobachtung). ERTLER (1954) beobachtete im Terrarium gar ein Ex, das eine Mauereidechse (Lacerta muralis) verschlang; diese Meldung ist ebenso wie jene von SCHREIBER (1912: 729), der eine erbrochene Wasserspitzmaus (Neomys fodiens) meldet, als Unikum zu werten. N. maura verschmäht, wie auch die beiden anderen europäischen Narrix-Arten, warmblütige Beutetiere. Die Arealgrenzen sind teilweise klimatisch erklärbar. Im Gebiet der Reiskulturen in Oberitalien hingegen dürfte die interspezifische Konkurrenz mit N. fessellata eine mögliche Ausbreitung nach Osten verhindern. Am Ufer des Lac Léman (Kt. Waadt, Schweiz) breitet sich die ausgesetzte Würfelnatter aus und bedrängt die autochthonen Populationen von N. maura. Ob sich mit dieser Konkurrenz auch das rezente Fehlen -an einigen Fundorten in Oberitalien (Turin und Umgebung) erklären lässt, oder ob es sich bei diesen durchwegs älteren Meldungen um Verwechslungen der beiden Arten handelt, bleibt ungeklärt. Die Areale von N. maura und N. tessellata stossen im südlichen Piemont (Cuneo, Lerma, Val Scrivia) zusammen. Obwohl in Gefangenschaft Bastarde zwischen diesen beiden Arten gezüchtet worden sind (KLINGE 1925) wurden bis heute in der Natur keine Hybriden festgestellt; zur Meldung eines angeblichen Hybriden von Bruno (1968: 209) vergleiche MERTENS (1972: 13). Die Vipernatter ist in weiten Teilen des Maghreb, Spaniens und Südfrankreichs die häufigste Schlange. In vielen Gebieten leben N. maura und N. natrix syntop. Gegen die nördliche Arealgrenze der Vipernatter hin gewinnt die mehr euryöke N. natrix ein Über- gewicht; hierbei hat v.a. die weniger wassergebundene Lebensweise entscheidenden Einfluss (Thermoregulation). Grosse Ex von N. natrix findet man vermehrt weit ab von Gewässern. Ihr Beutespektrum weist im Gegensatz zu vielen Populationen von N. maura einen vermehrten Anteil metamorphosierter Anuren auf. Allerdings stellen Kröten (Bufo sp.) für die Vipernatter in süsswasserarmen Biotopen oft eine wichtige Nahrungs- grundlage dar (VON FRISCH 1965 u.a.). NATRIX MAURA (LINNE) 525 2. Verbreitung (vgl. Karte 1) Im Maghreb kommt N. MAURA bis in die Oasen der Sahara vor. In Marokko findet man sie über den Anti-Atlas und das Oued Dra in seinem ganzen Verlauf bis in die Depression von Tafilalt und die anschliessende Hamada; an den Böschungen des Oued Rheriss bei Goulmima ist sie überaus häufig (Bons 1967: 123). Der südlichste mir bekannte Fundort liegt in der Umgebung von Assa am Nordufer des Oued Dra, ca. | 100 km südöstlich von Sidi Ifni. Auch im algerischen Hochplateau ist die Art stellen- weise häufig. N. maura stösst bis Beni-Abbes, eine Oase am Oued Saoura, ca. 230 km südlich von Colomb-Bechar, vor. In Zentralalgerien kommt sie bis südlich von Laghouat vor. In Tunesien liegen die südlichsten mir bekannten Fundorte am Nordrand des Chott Djerid, wo sie überall häufig ist. In Libyen, wo sie erst 1939 von SCORTECCI entdeckt wurde, ist sie auf Tripolitanien beschränkt und kommt nur in Küstennähe vor. Auf Galita wurde sie in neuerer Zeit von LANZA (1973: 765) wieder nachgewiesen, doch scheint N. maura hier selten zu sein. | Auf der Iberischen Halbinsel ist die Vipernatter überall häufig. Sie scheint auch auf Mallorca und Menorca nicht selten zu sein, fehlt aber auf den Pityusen. Ein mög- liches Vorkommen bis zur Mitte des letzten Jahrhunderts auf Columbrete Grande ver- mutet KLEMMER (1961). In Frankreich erreicht N. maura die Nordgrenze ihres Areals. Sie stösst hier rund 2 Breitengrade weiter nördlich vor als in der Schweiz. Die nördlichsten mir bekannten Fundorte liegen in der südlichen Bretagne (bei Pontivy, Dept. Morbihan) und im süd- lichen Pariser Becken (Fontainebleau, Dept. Seine-et-Marne). NAULLEAU (1978: 122) gibt einen Fundort nördlich von Paris an, der ebenso wie der angebliche Fund im Departe- ment Eure der Überprüfung bedarf. Daneben kommt die Vipernatter bei Laval (Mayenne), nach älteren Meldungen am Ufer der Sarthe zwischen Saint-Georges und Allonnes sowie nach GADEAU DE KERVILLE (1897: 182) angeblich in der Umgebung von Alençon (Sarthe) vor. Exakte Fundorte neueren Datums für die Departemente Sarthe und Aube fehlen mir. In der Yonne ist N. maura nach FRETEY (1975: 99) stellenweise häufig; auch im Nordwestzipfel des Areals (Loire-Inférieure, Grande-Briere) ist sie nicht selten. Nach ANGEL (1946: 183) kommt sie zusammen mit N. natrix auf der Ile d’Yeu (Vendée) vor. Gemäss FRETEY (1975: 99) soll im Departement Moselle eine isolierte Population in der Umgebung von Metz existieren. Auf diese Falschmeldung hat bereits PARENT (1976: 66) hingewiesen; der Ursprung liegt wohl in der Behauptung von FOURNEL (zitiert in COLLIN DE PLANCY 1878: 18), wonach die Vipernatter im fraglichen Gebiet häufig sein soll. Dies dürfte wie die Meldung von LAVILLE (1912), der N. maura für das Tal der Mauldre (Seine-et-Oise) meldet, auf einer Verwechslung mit Coronella austriaca beruhen. In Ostfrankreich liegt der bei NAULLEAU (1978) eingezeichnete Fundort bei Belfort etwas von den mir bekannten Habitaten isoliert; die mir bekannten Randpunkte der Verbreitung liegen in der Umgebung von Besançon. Auf jeden Fall scheint die Vipernatter im ganzen Gebiet der Franche-Comté nur lokal vorzukommen. Für Zentralfrankreich führen sie MARTIN & ROLLINAT (1914) als durchwegs häufig an; dagegen ist sie nach CHABANAUD (1930) im Departement Indre-et-Loire ziemlich selten. Im südlich an die Auvergne angrenzenden Zentralmassiv ist N. maura in gewissen Gegenden selten und v.a. auf die tieferen Lagen beschränkt (ANGEL 1946: 145). Auf der Ile du Levant kommt sie offenbar häufiger vor als von LANTZ (1932) ge- meldet (Knoepffler, pers. Mitt.). Hingegen fehlt sie auf Korsika; die Meldungen von dieser Insel gehen wohl auf BEDRIAGA (1883: 258) zurück. Für den am Südostzipfel Rev. SUISSE DE ZooL., T. 89, 1982 34 526 B. SCHÄTTI gelegenen Archipel der Cerbicale-Inseln meldet LANZA (1972: 370) an Schlangen nur | Coluber viridiflavus. | In (Nord-) Italien dringt N. maura über die Ligurischen Alpen bis in den südlichen Piemont vor; zuverlässige Fundorte sind Fossano, Cuneo, Ceresole d’Alba, Millesimo, | Molare (Ovada), Lerma, Merlassolo und Rocchetta Ligure (Piemont!). Die früheren | Meldungen aus der Umgebung von Turin sind zweifelhaft. LUGARO (1957: 35) erwähnt meines Wissens als Einziger einen exakten Fundort aus der Lombardei; allerdings kann ich einen Ort namens ,,Toviano piacentino“ auf keiner Karte finden und ein Vorkommen. um Torrano bei Piacenza würde mich erstaunen. Die Ostlichsten bekannten Vorkommen | liegen bei Cavi di Lavagna und Borgonovo (nördlich von Chiavari, Ligurien). | D I © Il (y I (DI (30) | ca 50% a” 1 — — _ KARTE I. Verbreitung von Natrix maura und Vorkommen der gestreiften Form; Y gesicherte Randpunkte (vgl. Text) ? fragliche Vorkommen (vgl. Text) | @ untersuchte Ex der gestreiften Form | M weitere sichere Vorkommen der gestreiften Form © %-Satz der gestreiften Tiere (N) Stichprobenumfang NATRIX MAURA (LINNE) 527 Neben Sardinien bewohnt N. maura auch die Isola S. Antioco und die im Nord- westen vorgelagerte Isola Asinara; LUGARO (1957: 35) erwähnt ein Ex aus Carloforte (Isola di San Pietro). Auf Sizilien fehlt die Vipernatter; die früheren Meldungen von dieser Insel (vgl. BRUNO 1970: 116) halte ich für Verwechslungen. Verwechslungen mit N. ressellata und N. natrix sind auch die Ursache für die mannigfachen Falschmeldungen aus der Schweiz, v.a. für den Tessin (FATIO 1872: 163, Paves! 1873: 24), wo sie mit Sicherheit fehlt. Im Wallis ist N. maura selten (PILLET & GARD 1979: 17); nach Angaben der gleichen Autoren wurden am Lac de Montorge überhalb Sitten Ex aus Frankreich ausgesetzt. Am Lac Léman, wo die Vipernatter streng auf die Uferzone beschränkt ist, findet man sie zwischen Nyon und Genthod, bei Verbois sowie östlich von Lausanne. Bei dem von MorTon (1925, 1926) gemeldeten Vorkommen von N. tessellata bei Saint-Saphorin handelt es sich um eine Verwechslung mit N. maura, die in diesem Gebiet der Würfelnatter sehr ähnlich sieht (vgl. unten); die heute leider in diesem Abschnitt des Lac Léman heimischen N. tessellata wurden erst in neuerer Zeit ausgesetzt und die Art breitet sich hier sogar aus. Im Kanton Genf bewohnt die Vipernatter die Ufer der Rhone, der Allendon, Arve und La Laire. 3. Verbreitung der gestreiften Form (vgl. Karte 1) Die gestreifte Form ist zur Hauptsache auf die Küstennähe beschränkt und hat ihren Verbreitungsschwerpunkt in Nordwestafrika und im Süden der Iberischen Halb- insel. Nach MALKMUS (schriftl. Mitt.) scheint die gestreifte Form in weiten Gebieten zu fehlen. Aus Nordspanien kenne ich keine Vorkommen und sie fehlt mit Sicherheit im Baskenland (BEA, pers. Mitt.). Entlang der französischen Atlantikküste dringt die ge- streifte Form erstaunlich weit nach Norden; DuGuy (schriftl. Mitt.) fand sie bis Roche- sur-Yon (Vendee). Östlich der Rhone (Provence, Norditalien) fehlt sie mit Sicherheit. Das von LEssona (1876: 188) gemeldete gestreifte Ex von der La Mandria bei Veneria Reale! stammt somit von einem Fundort, der von den übrigen heute bekannten Vor- kommen dieser Form weit isoliert liegt. Anzumerken bleibt, dass sich im MHNG (1383.6) ein gestreiftes Ex aus Vieillevigne (südl. Loire-Inférieure) befindet; Gewährsleute aus diesem Gebiet stellen aber das Vorkommen dieser Form in besagtem Gebiet in Abrede (Herve, Nantes und Duguy, schriftl. Mitt.). Interessant erscheint mir, dass ich praktisch keine Jungtiere der gestreiften Form gefunden habe. Nach GOLDER (zitiert in MrRTENS 1964: 42) sollen diese das Streifen- muster aber bereits nach der 1. Häutung autweisen. Die prozentualen Angaben auf der Karte 1 beziehen sich aus diesem Grunde nur auf den Anteil der Tiere über 25 cm GL! Auch die ,,ocellata“-Form kommt in ihrer deutlichen Ausprägung nur im Maghreb und auf Sardinien häufig vor. Sie zeigt einen ähnlichen Gradienten wie die gestreifte Phase. In den übrigen Teilen des Areals zeigen die Jungtiere zuweilen deutliche Augen- flecken in der Seitenzeichnung, währenddem sie bei Adulten nur gelegentlich vorkommen oder ganz fehlen (Schweiz, Nordspanien). 4. Zeichnung und Färbung Regional ausgebildete Unterschiede findet man nur wenige (vgl. SCHATTI 1980: 70, 92 f.). Kopf-, Rücken- und Seitenzeichnung variieren individuell und ontogenetisch. Auch die Färbung ist sehr variabel, doch finden sich regional vorherrschende Kolorite. 1 Es muß richtig lauten Venaria Reale. 528 B. SCHÄTTI Melanismus ist sehr selten; allerdings weisen gewisse Populationen einen nicht geringen Anteil von Ex mit verdüsterter Grundfärbung auf. ROLLINAT (1934: 291) meldet ein kaffeebraunes Tier ohne Zeichnung. Die Bauchzeichnung erinnert an jene der iano doch finden sich auch Ex mit ungefleckten Unterseiten. Tiere aus Sardinien und dem nördlichen Tunesien haben | einfarbig schwarze Bäuche. 5. Geschlechtsdimorphismus | 2° werden beträchtlich länger und dicker als 44. Die festgestellten Maximallängen | sind der Tab. 1 zu entnehmen. Für Nordwestfrankreich melden DuGuy & SAINT GIRONS (1966: 450) ein 3 von 64cm. Ve und Suc vgl. Tab. 3, 4 und 5. MANNCHEN WEIBCHEN | MAROKKO ALGERIEN /TUNESIEN SARDINIEN BALEAREN PORTUGAL / SPANIEN FRANKREICH NORDITALIEN SCHWEIZ Tas. 1. Maximallängen (Abkürzungen vgl. Text). Einen Unterschied in der Färbung und Zeichnung (vgl. FRETEY 1975: 96 und MERTENS 1925: 92) habe ich nicht feststellen können. Dagegen findet man bei Adult- tieren einen deutlichen Geschlechtsdimorphismus in der Analregion; die 44 haben am caudalen Ende der Kiele höckerartige Anschwellungen. Diese „knobbed anal keels“ (BLANCHARD 1931: 96) fehlen juvenilen Ex und den 99. 6. Beschuppung Normalerweise sind zwei Pro vorhanden, afrikanische Ex haben häufig nur eines. (vgl. auch CAMERANO 1891: 32). | Die Zahl der Poc beträgt meist ebenfalls zwei, doch habe ich neben anderen Ab- | weichungen bei 12 Ex einseitig, bei 6 weiteren beidseitig deren drei festgestellt. Sowohl bei den Pro wie den Poc ist das obere grösser. Die Form der Temp ist unterschiedlich. In der ersten Reihe ist nur ein Schild vorhanden, an welches 2 bis 3 hintere Temp an | schliessen. NATRIX MAURA (LINNE) 529 Die Zahl der Supl, die als diagnostisches Merkmal zur Unterscheidung von N. fessel- lata gilt, variiert von 5 bis 9. Mit Ausnahme der Populationen um den Lac Léman sind, von wenigen Ausnahmen abgesehen, 7 Supl vorhanden. Das 3. und 4. grenzen ans MANNCHEN WEIBCHEN NORDAFRIKA INSG. MAROKKO TUNESIEN SÜDIBERIEN NORDIBERIEN N-/ W- FRANKREICH NORDITALIEN SARDINIEN SCHWEIZ TAB. 2. Pro-Werte; Mittelwert, Standardabweichung und Stichprobenumfang (N). Auge, das 5. und 6. sind am grössten. Unter den insgesamt 38 untersuchten Ex aus der Schweiz (var. incerta FATIO 1872) fand ich 3 Ex mit 6 Supl, 6 Ex mit acht und eines mit 9 Supl. FATIO (1872: 163) erwähnt ein Tier mit nur 3/4! Subl findet man zwischen 8 und 11, normalerweise 9, wovon die fünf vorderen deutlich grösser sind. Die vier ersten grenzen an das vordere Inframaxillarpaar. MANNCHEN WEIBCHEN VENTRALIA (146-163) 153.24 + 3.03 (142-163) 152.28 + 3.41 SUBCAUDALIA (53-73) 61.5 + 3.19 (44 - 59) 51:2%273:07 TAB. 3. Ve und Suc; Streuung, Mittelwert und Standardabweichung. Die unmittelbar auf die Temp folgenden Do sind glatt; dagegen beginnt die Kielung dorsal unmittelbar hinter den Parietalia. Die unterste Do-Reihe ist ungekielt, auch die 2. weist im vorderen Kôrperabschnitt nur schwache Kiele auf. BOULENGER (1913: 166) erwähnt paarige Apicalgrübchen; solche habe ich bei den von mir untersuchten Ex nicht gefunden (vgl. CONANT 1961). 530 B. SCHÄTTI + + dd 2? 163 + 163+ 160 + 160+ + + l 155 + 155+ { + "N 1 1 N I | | + | 150+ 150+ | He pi | | | "n | | 145 + 145+ | | 142 + 142 + | A B C D E F GH I K A 8 © DIET FE ne K | 5 (N=32) (N=32) (N-10) (N=37) (N=45) (N=15) (N=23) (N=22) (N=21) (N=14) da {N=17) (N=28) (N-10) (N=20) (N+45) (N-10) (N46) (N-37) (N=28) (N-26) | TAB. 4. | I | dd 22 | 73 4 | I 60+ | | 2 I | Il + 55+ | || Grp Il | | if if | + 50+ | 60+ | | ii | | | + = | Il 45 + | (D il | | | "I | | 4 | | SOT | ABC D E F G H 1 kK | A 0 e DI Je NE EG ENTRE K | {N=30) (N=29) (N=7) {N=28) (N-40) (N-15) (N=22) (N=20) (N-20) (N-10) (N-15) (N-25) (N=8) (N18) (N-40) (N=9) (N14) (N-31) (N=22) (N=23) | 50-+ T | N TAB. 5. NATRIX MAURA (LINNE) 531 7. Schuppenreduktion (vgl. Tab. 7) Für N. maura gelten 21 DoM als diagnostisches Merkmal. Über die festgestellten Mittelwerte und Streuungen gibt Tab. 6 Auskunft. Die Durchschnittswerte liegen für beide Geschlechter bei 20,25. MANNCHEN | WEIBCHEN SARDINIEN (19-21) 20.89 + 0.39 (19 - 22) 20.95 a 0.51 TUNESIEN (20-21) 20.60 + 0.51 (20-21) 20.90 + 0.31 MAROKKO (18-21) 20.45 + 0.88 (21) 21.004: 0 SÜDIBERIEN (18-21) 20.38. 0.39 (19-21) 20.60 + 0.65 NORDIBERIEN (19-21) 20.00: 0.84 (19-21) 20.00 + 1.0 S-FRANKR.IN- ITAL. (9-21) 1963 4 0.9 (17-21) 19.87 + 1.0 SCHWEIZ (19-21) 19.78 0.89 (19 - 21) 19.58 + 0.85 N-/ W-FRANKREICH (17-21) 19.60 + 1.07 (19-21) 19.44 + 0.72 TAB. 6. DoM; Streuung, Mittelwert, Standardabweichung und Stichprobenumfang (N). Tiere aus dem nordwestlichen Spanien haben am Hals gelegentlich eine Zone mit nur 19 Do, auf die dann erneut 21 folgen. Die tiefsten Werte in der Körpermitte findet man bei Tieren aus Frankreich, Italien und der Schweiz (vgl. MÜLLER 1880: [30], CAro- CACCIA 1959: 268, FATIO 18721). Die absoluten Minima zeigen Ex aus Nord- resp. Westfrankreich. Von 11 untersuchten Ex aus Vieillevigne weisen 9 auf der Hohe des 1 Fatio (1872: 157) erwähnt lediglich 20—21 Do und nicht 19, wie von verschiedenen Autoren (BOULENGER 1913, MULLER 1878 u.a.) behauptet wird. TAB. 4. regionale Variation der Ve-Werte; Streuung (vertikale Linie), Mittelwert (horizontale Linie), Standardabweichung (breiter Balken) und zweifacher Standardfehler (Rechteck), Stichprobenumfang (N). A Marokko F Norditalien B Algerien/Tunesien G N-/W-Frankreich C Tunesien H Südfrankreich/Norditalien D Sardinien I Norditalien E Südiberien K Schweiz TAB. 5. Regionale Variation der Suc-Werte; gleiche Darstellung wie Tab. 4. 332 70. Ve 19 Do auf, 4 hiervon bereits beim 65. Ve. Viele Tiere aus der Schweiz haben | in der vorderen Körperhälfte zum mindesten teilweise nur 19 Do; vor dem 30. Ve weisen | sie häufig weniger als 21 Do auf. OSTSPANISCHE KÜSTE $ MHNG 138449 EBRO-MDG @ “ 4384.56 PALAFRUGELL $ ‘138460 ‘ SUDFRANKREICH % MHNG 159229 SALINES DE FRONTIGNAN ? 1592 31 " ? 1592.33 a SCHWEIZ d MHNG 7157 ALLENDON guy =“ 1383.60 «LAUSANNE » d "13846 ' ® * 198345 4 8 * 138419 £ $ MZT 721(3) «GENEVE > ALGERIEN 1913.73.96 AIN SIFRA Come 1913.73.99 ki d BM $ ZMFK 23285 MAGHAR TUNESIEN d ZMFK 23277 MONASTIR dy d 23279 Z SARDINIEN of NHMW 214357 C.MANNU ae: 21435:8 LAGO BARATZ a 21435:4 LAGO 2° 21435 :9 LAGO, BARATZ OSTSPANISCHE KÜSTE d MHNG 1382.96 dev? 1384.57 VINAROZ PALAFRUGELL ou 1384.89 LA PLA <-—o erst ab © gezählt, weiter rostral nur stichprobenweise (gleiche Werte). @ Anfang resp. Ende der Zone mit 21 DoM. 146 149 155 155 154 155 154 156 151 157 151 156 151 153 CASTELLON DE 152 NA B. SCHÄTTI e e ® e e < — @- o (21) (21) 20 19 (20) (1) 2019 — Le] (21) (21) 20 19 2 (21) 9 siasi o 0 (a (MM 1920 19 ——— o 00 (21) (21) 20 21 (21) 2019 2019 fe} fe} oo oO e fe} 19 20 1920 20 21 (21) 20 19 Le] Le] fe} o 19 20 1921 (21 20 19 o o 19 (19) eo. Le) @—+ 0 o 21 (21) 19 20 21 (21) 2019 (19) fe} o 19 21 (21) 20 19 Le] 20 19 (19) (21) (21) 2019 ——e (21) (21 2019 aste ee 0 (21) (21) 20 19 8-0. eu na — ————————© 21 (21) 19 2 (21) 20 19 2) (21) 19 a [e] (21) (21) 2019 Bar (21) 2019 12) 2 22 22 2019 222 o (21) (2) 20 19 (21) (21) 2019 (21) (21) 20 19 TAB. 7. Schuppenreduktion; O—@® Zone mit mindestens 21 Do. | NATRIX MAURA (LINNE) 333 8. Diskriminanzanalyse Die F-Werte für die berücksichtigten Merkmale betragen: Pro 30.09, KL 18.28, DoM 8.75, IO 8.43, Ve 7.91, Bo? 6.61, RL 6.38, LF 2.59, Suc 2.39 cae RICHTIGE ANZAHL FALLE | ANZAHL FALLE KLASSIERT IN IN KLASSE %| NA | REST SCHW CSS EE E BRA REST BALEAREN SARDINIEN SCHWEIZ TAB. 8. Zuordnungsmatrix; NA: Nordafrika REST: Europa ohne BA, SA und SCHW BA: Balearen SA: Sardinien SCHW: Schweiz Die ersten drei kanonischen Variablen beinhalten praktisch die gesamte Information (kumulativer Anteil der Varianz 0.99). Die Fig. 1 gibt die Koordinaten wieder, wobei die dritte kanonische Variable in Klammern steht. Die in der Fig. 2 dargestellte Zuordnung entspricht den Abständen zwischen den in Fig. 1 unterschiedenen Gruppen (Mahalanobis-Distanz). DISKUSSION Die untersuchten Merkmale streuen innerhalb eines beschränkten Gebiets beträcht- lich. Regional exklusive und konstante Merkmale finden sich keine. Der zwischen nord- westafrikanischen und europäischen Populationen festgestellte Unterschied in den Mittel- werten der Pro erlaubt keine auch nur annähernd sichere Zuordnung. Der sich gegenüber Sardinien und den afrikanischen Populationen offenbarende Trend zu einer Verringerung der DoM in Europa äusserst sich v.a. in den peripheren Teilen des Areals; die von FATIo (1872) beschriebene ,,var. incerta entpuppt sich somit lediglich als Endglied eines kontinuierlichen Gradienten, der in anderen Gebieten z.T. noch deutlicher ausgeprägt ist. Die gehäuft auftretenden Anomalien (v.a. Supl) erlauben keine auch nur einigermassen sichere Zuordnung und sind taxonomisch irrelevant. Erstaunlich sind die erreichten Maximallängen, doch sind diese kaum genetisch fixiert (modifikativ). Die von DuGuy & SAINT GIRONS (1966: 450) gemeldeten Maximalmasse für nordwestfranzösische Tiere (77 cm für 22 und 64 cm für gg) relativieren die von FATIO (1872: 161) hinsichtlich der „var. incerta“ gemachten Angaben. Die Pro-Werte nähern sich bei den Tieren aus der Schweiz wieder den tieferen Werten nordwestafrika- 534 B. SCHÄTTI SCHWEIZ e e REST~(EUROPA) (-1.95) (0.18) ® BALEAREN (-0.06) @ SARDINIEN (0.02) =2 =| 0 +1 272 1.C:V. ABB. 1. Mittelwerte der kanonischen Variablen (Abk. vgl. Tab. 8). A REST SCHW NA SA B | 5 3.76 4 D? ABB. 2. Mahalanobis-Distanzen zwischen den einzelnen Gruppen (Abk. vgl. Tab. 8). nischer Populationen. Äusserlich an die Würfelnatter (N. tessellata) erinnernde Merk- | male, v.a. die Zeichnung, findet man auch bei anderen Populationen, doch hat die Konvergenz bei den Ex vom Lac Léman ein besonders krasses Ausmass angenommen. | Die Tiere im südlichen Piemont zeigen gegenüber der vikarianten Art eher ein ,,character displacement“. Die v.a. bei Ex aus der Umgebung von Lausanne ebenfalls an N. tessel- | lata erinnernde Kopfform (schmal, langer Occiput) findet man vereinzelt auch bei Tieren | aus dem Maghreb (Tunesien); diesem Merkmal kommt in der Diskriminanzanalyse | erhôhte Priorität zu. NATRIX MAURA (LINNE) 535 Mit Ausnahme der atlantischen und nördlichen Populationen Frankreichs kann man bei den Ve einen Anstieg von Südiberien gegen das nördliche Spanien und die östlicheren europäischen Arealteile feststellen, wo die Werte wieder mit jenen im Maghreb (v.a. Algerien und Tunesien) vergleichbar sind. DR NT | — (21) no — N (21)70 Ta ) y PAPE ANT Bun (289 gui (20)70 CRE US Du au Wines y ssi it are E è 1) \ LU) à RE D KM(217— pes MOD — Sa Da KM:(20)76 — 3 ? (2078 — Le (19)79 — Ze) 3d (21)92— (19)91— 3e ABB. 3—6. 3: NHMB 744 3, 38,0 cm; Fontainebleau (unteres rechtes Pro mit Loreale verschmolzen); 4: CAS 138733, Nefta; 3 (41,3 cm Rumpflänge); gestreifte Phase (Zahlen bezichen sich auf Ventralia, KM = Kôrpermitte, in Klammern Dorsalia); 5: NHMW 22254:6, Mazagan, & (51,0 cm); 6: a-b: Penis von Natrix natrix helvetica (nach BRANCH und WADE 1976, Ex. aus Beaulieu, New Forest, Hampshire), rechter Hemipenis; c-d: CAS 138734, Natrix maura (Nefta, Tunesien), 52,6 cm; linker Hemipenis. 536 B. SCHÄTTI Die von THORPE (1973: 80) bei 22 von N. natrix festgestellte Tendenz zu einer Ver- | ringerung der Ve und Suc in west-östlicher Richtung im Maghreb ist auch bei den 99 von | N. maura feststellbar, fehlt aber bei den 44. Die Unterschiede in den Ve und Suc sind | zwischen marokkanischen und südiberischen Tieren am deutlichsten ausgeprägt; auch | die zu Tage tretenden Unterschiede bei den Pro sind zwischen den beiden genannten Gebieten am grössten. Andererseits sind auch Gemeinsamkeiten festzustellen; die afri- | kanischen und südiberischen Vorkommen bilden zusammen mit jenen von Sardinien | gegenüber den restlichen Vorkommen hinsichtlich der Schuppenreduktion eine Einheit | (vgl. Tab. 6 und 7). In der Diskriminanzanalyse wurden fünf Gruppierungen (Regionen) von unter- | schiedlich grossem Stichprobenumfang unterschieden. Alle kontinentaleuropäischen | Populationen mit Ausnahme der schweizerischen Vorkommen wurden zusammengefasst. | Der grosse Abstand der Populationen um den Lac Léman von „Europa“ beruht auf der | Berücksichtigung mehrerer Merkmale (vgl. Diskriminanzanalyse); die in der Fig. 2 dar- gestellten Abstände dürfen aber nicht überinterpretiert werden, da v.a. die Gruppierung „Europa“ viel zu heterogen ist. Aus dem gleichen Grund gibt die gewählte Anordnung auch keine Auskunft über die Ähnlichkeiten zwischen Ex aus dem südlichen Spanien und Tieren von den Balearen. Berücksichtigt man alle für die Diskriminanzanalyse relevanten Variablen, so lassen sich trotz den im letzten Abschnitt geäusserten Ein- wänden Ex aus dem Maghreb in immerhin mehr als 70% der Fälle richtig zuordnen (vgl. Tab. 8). Die sardischen Populationen weisen von den Gruppierungen „Europa“ und ,,Nord- | afrika“ ungefähr den gleichen Abstand auf. Hierbei darf aber nicht ausser acht gelassen i werden, dass bei der Analyse einige Merkmale (Bauchfärbung, Kielung, Schuppen- | reduktion, Prozentsatz der gestreiften Tiere und der ,,ocellata“-Form) nicht berück- sichtigt worden sind, da diese schwierig zu quantifizieren sind. Die Ex aus Sardinien unterscheiden sich aber gerade in dieser Hinsicht (v.a. in der Bauchfärbung) deutlich | von den europäischen Mittelmeerpopulationen. Sie stimmen hinsichtlich der Bauch- färbung, gewisser Eigenheiten der Kielung sowie in der Kopfzeichnung und im Prozent- | satz der gestreiften Tiere mit den nordtunesischen Vorkommen gut überein (SCHATTI | 1980: 97). Der auf Grund des untersuchten Materials ermittelte Prozentsatz gestreifter Tiere | für Sardinien liegt im Vergleich mit Literaturangaben zu hoch! Lediglich bei den Pro findet man einen Unterschied zwischen nordwestafrikanischen und sardischen Tieren. Die ¢¢ aus Sardinien weisen den tiefsten Mittelwert für die Ve auf, weichen aber von den entsprechenden Werten anderer Gebiete nicht signifikant ab (vgl. Tab. 4). Die aus einer früheren aktiven Migration resultierende lange Isolationszeit (Oberes Miozän nach PFANNENSTIEL, zitiert in SCHNEIDER 1971: 292) lässt sich mit der nur gering ausgebildeten morphologischen Differenzierung von N. maura auf Sardinien kaum vereinbaren. Es ist nur schwerlich einzusehen, weshalb N. maura am Ende des | Würm-Glazials die trockenliegende Strasse von Bonifäcio nicht hätte passieren und nach Korsika eindringen können (vgl. auch THORPE 1979: 47 für N. natrix). Eine mög- , liche und einleuchtende Erklärung für eine passive Verbreitung bietet die Herrschaft der Karthager über diesen Raum; ihr Herrschaftsgebiet erstreckte sich auch über Sardinien | und der damit verbundene starke Schiffsverkehr könnte ein Verschleppen terrestrischer Faunenelemente aus dem Maghreb ermöglicht haben (vgl. SCHNEIDER 1971: 289). Die | im Vergleich mit anderen Populationen ähnlichen Streuungen der untersuchten Merk- male lassen auf eine mehrmalige „Eroberung“ Sardiniens durch die Vipernatter schliessen. NATRIX MAURA (LINNE) 537 Auch die geringen Unterschiede zwischen südspanischen Tieren und Ex von den Balearen sprechen für eine kürzere Isolationsdauer, als auf Grund der geologischen Ergebnisse angenommen werden muss (Pliozän nach MERTENS 1925: 36). Dies würde auch das Fehlen auf den in dieser Epoche gleichfalls trockenliegenden Pityusen erklären. Die erst postglazial isolierten Vorkommen der Vipernatter v.a. in der algerischen Sahara zeigen gegenüber den anderen nordafrikanischen Populationen, abgesehen vom Fehlen der gestreiften Form, ebenfalls keine grösseren morphologischen Unterschiede. CAMIN & EHRLICH (1958) melden für Natrix sipedon am Erie-See für die gestreifte Form einen stärkeren Selektionsdruck. Davies (Nottingham, schriftl. Mitt.) beobachtete in Südspanien, dass die gestreifte Form in Gebieten, in denen sie wenige Jahre zuvor noch häufig war, nicht mehr angetroffen wird. Interessant erscheint mir die Frage, weshalb das Streifenmuster östlich der Rhone fehlt. Ist die gestreifte Form nie bis in die Provence vorgestossen oder ist sie durch veränderte Selektionsfaktoren ausgemerzt worden ? Das Fehlen der gestreiften Form in der Sahara ist wahrscheinlich nicht durch Gendrift, sondern durch die extremen Ökologischen Bedingungen zu erklären. Das gelegentliche Auftreten von Ocellen in der Seitenzeichnung in Gebieten, wo diese nor- malerweise fehlen, muss als Atavismus gedeutet werden. ZUSAMMENFASSUNG Die Verbreitungsgrenzen sind zu einem bedeutenden Teil klimatisch bedingt. Ledig- lich in Norditalien wird eine mögliche Ausbreitung des Areals durch das Vorkommen der Würfelnatter (N. tessellata) verunmöglicht, die eine vergleichbare ökologische Nische besetzt und der Vipernatter überlegen ist. Neben dem ungleichmässigen und beschränkten Vorkommen der gestreiften Form nimmt gegen die Peripherie des Verbreitungsgebiets auch die Vielfalt der Färbung und Zeichnung deutlich ab. In den Randgebieten stellt man auch eine Tendenz zur Reduk- tion in der Zeichnung fest. Bei den Ventralia findet man eine grössere Streuung als in der Literatur angegeben ist. Nur wenige Merkmale zeigen erkennbare und kontinuier- liche Gradienten. Die bei nordwestafrikanischen Tieren im Mittel deutlich tieferen Praeocular-Werte sind zu unbeständig, um als Unterscheidungsmerkmal gegenüber europäischen Populationen zu dienen. In Europa beobachtet man einen kontinuierlichen Gradienten der Reduktion der Dorsalia von Iberien gegen die peripheren Teile des Areals; nicht nur die aus der Schweiz beschriebene ,,var. incerta“ (FATIO 1872) zeigt das gelegentliche Fehlen der ,,arttypi- schen“ 21 Dorsalia. Die durch geologische Befunde ermittelten Isolationszeiten fiir die Balearen und Sardinien vertragen sich nur schlecht mit der geringfiigigen morphologischen Differen- zierung dieser Inselvorkommen. Die sardische Population steht den maghrebinischen, v.a. nordtunesischen, näher als bspw. jenen aus der Provence; eine Verschleppung durch den Menschen erscheint wahrscheinlich. RESUME Les limites de répartition de la Couleuvre vipérine sont, pour une bonne part, conditionnées par des facteurs climatiques. C’est seulement en Italie du Nord que l’extension potentielle n’est pas atteinte, par suite de l’occupation de son habitat favo- rable par la Couleuvre tesselée (N. tessellata), qui vit dans des conditions écologiques comparables. 538 B. SCHÄTTI On constate une répartition inégale et l’absence de la forme rayée dans certaines | régions. Ce dimorphisme mis à part, il y a de très grandes variations dans la coloration et le dessin de Natrix maura, mais on remarque une diminution de la diversité vers les zones proches des limites de son aire de répartition. Dans ces zones on constate aussi | des cas de réduction du dessin. En ce qui concerne les ventrales, la dispersion observée | est plus grande que celle indiquée dans la littérature. Quelques caractères morpholo- | giques seulement présentent des gradients perceptibles et continus. Les valeurs préocu- | laires des spécimens africains sont trop inconstantes en moyenne pour qu'elles puissent | servir de caractère distinctif vis-à-vis des populations européennes. En Europe, on observe un gradient continu de réduction du nombre des rangées | de dorsales. Ce n’est pas seulement la ,,var. incerta“ (FATIO 1872), décrite pour la Suisse, ' qui présente en partie le manque des 21 rangées spécifiques. La durée d’isolement, calculée d’après les données de la géologie, s’accorde mal avec la faible différenciation morphologique des populations des Baleares et de la Sardaigne. | C’est ainsi que les spécimens sardes sont plus proches de ceux du Maghreb que de ceux | de Provence, par exemple. Une colonisation passive (transport par l’homme) me paraît | vraisemblable. LITERATURVERZEICHNIS ANGEL, F. 1946. Faune de France, 45: Reptiles et Amphibiens. Libr. Fac. Sci., Paris, 204 pp., | 83 figs. ma BAUDOUIN-BODIN J. et Y. MAILLARD. 1972. Batraciens et Reptiles de Brière. 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It is interesting that specimens have been found in caves (with bats’ guano) and in burrows of marmots at high altitude up to 2400 m. Oxypoda besucheti is a new species morphologically very isolated and discovered in the Alps of Tessin, Switzerland. Proteinus longicornis Dod. (P. longicornis Dodero, Boll. Soc. ent. ital., Genova, 1923, 55: 44) loc. class.: Macugnaga, Monte Rosa, VIII.1911, N. Marengo (récolteur). Holotypus ¢ (désigné par l’auteur comme Typus), coll. Dodero (Musée de Génes!). Grace a l’obligeance de M. R. Poggi (Conservateur au Musée d’Hist. natur. de la Ville de Gênes, où est déposée la coll. Dodero, propriété de la Soc. ent. italienne), J'ai pu étudier le type unique (un mâle) qui ne portait aucune trace d’anciennes dis- * I-11010 Saint-Pierre, Aoste, Italie. 544 ALEXANDRE FOCARILE sections. L’édéage (préparé dans le baume et placé sur la même épingle) est exactement conforme a celui dessiné par LOHSE (1964, p. 25, fig. 9: 3). Il faut donc se féliciter, encore i une fois, du flair du Dt G. A. Lohse. Cette espèce est très probablement confondue dans les collections avec ou sous le | nom de brachypterus F. D’après ce que j’ai pu contrôler, à l’appui de nombreuses dis- sections, P. longicornis est sürement plus commun que brachypterus en montagne et il est largement répandu dans toutes les Alpes: il est cité du Tyrol par Heiss (1971) et | par DE ZORDO (1979). Je le connais des localités suivantes: Italie. Friuli-Ven.Giulia: Tarvisio (Laghi di Fusine), teste Zanetti i.l.; Veneto: Col Margherita, 1700 m (Falcade/BL), Zanetti i.l.; Piemonte: Val Toggia (haute Val : Formazza/NO), tamisage sous aune vert à 2050 m (COMELLINI 1974), Macugnaga/NO! | locus class.; Vallée d'Aoste: plusieurs localités entre 1900 et 2450 m, toujours dans : les tamisages sous aune vert (leg. Foc.). Suisse. Grisons: sur St.-Moritz, 2100 m (CoMELLINI l.c.), Samnaun, 2050 m (id.); | Valais: Furka-Pass, 2050 m (id.). France. Savoie: La Plagne (Tarentaise), 2020 m, tamisage de Pinus cembra (leg. Foc.); Montaimont sur Pralognan (Parc Nat. de la Vanoise), tamisage sous aune vert a 2000 m (leg. Foc.) (nouveau pour la faune frangaise). D’apres les données connues jusqu’à ce jour, il s’agit d’une espèce qui fait presque : régulièrement partie d’une cénose inféodée à la litière d’Alnus viridis, avec Atheta | (Dimetrota) leonhardi Bernh., Leptusa spp. plur. et Quedius punctatellus Heer. Comme j'ai pu l’observer dans la Vallée d’Aoste, P. brachypterus peuple par contre les étages inférieurs avec pin sylvestre, tremble, chéne pubescent, donc a des altitudes plus modestes (jusqu’à 1500 m). D’après les matériaux importants conservés aux Musées de Genève | et de Milan, cette dernière espèce a été toujours récoltée plutôt à basse altitude. Il est fort probable que plusieurs citations de la littérature pour brachypterus puissent se référer à longicornis Dod. Sepedophilus doderoi (Grid.) (Conosoma doderoi Gridelli, Boll. Soc. ent. ital., Genova, 1931, p. 158 en note infrapaginale!) loc. class.: Ceresole Reale, dans les Alpes Graies (Piemont, prov. Torino), VIII.1900, leg. Dodero. Gridelli n’a pas désigné le type malgré qu’il ait été trés précis en spécifiant que les ex. sont conservés dans les coll. des Musées de Trieste, « Pietro Rossi » de Duino/TS et de M. A. Dodero (Génes). Il existe a ma connaissance un seul ex. avec l’Etiquette de la main de Grideili! et c’est un mâle que je désigne ici comme « Lectotypus ». Il 1 Je suis redevable de cette information à M. V. Rosa (Milan). Fıc. 1-12. Fig. 1-11: Sepedophilus doderoi (Grid.). 1: antenne du 3; 2: id. les cinq derniers articles; 3, 4: édéage; 5, 6: extrémité du même vue dorsalement et ventralement; 7, 8: 6° urite du d'; 9, 10: id. de la 9; 11: tarses antérieurs du 3 (sans le premier article. D’après des ex. du Val d'Aoste (Fontainemore, V. de Gressoney). Fig. 12: Sepedophilus monticola (Woll.), édéage. D’apres un ex. d’Espagne (Castellon: Querol pres Morella). 545 NOTE SUR QUELQUES STAPHYLINIDES pe TE | orci ETF rn DE | | | 546 ALEXANDRE FOCARILE | | | porte les indications suivantes: « Doderoi n. sp. — det. E. Gridelli » et il est déposé au | Musée de Milan qui a hérité les coll. du Musée « Pietro Rossi » de Duino/TS; 12 ex. | de la même série typique (donc de Ceresole Reale) — que je désigne comme des « Para- | lectotypi» — sont gardés dans la coll. Dodero, où ils étaient classés sous le nom de | monticola Woll. D’après GRIDELLI (l.c.), il doit y avoir d’autres ex. au Musée de Trieste. | Il s’agit d’une bonne espèce, complètement oubliée par les auteurs et surtout par | PORTA qui, dans les Suppléments I (1934), II (1949) et III (1959) de son ouvrage monu- | mental « Fauna Coleopterorum Italica », a malheureusement oublié de la noter. Et | pour cause! Sepedophilus (Conosoma auct.) doderoi a été décrit dans une note infra- | paginale contenue dans un travail de GRIDELLI ayant pour titre « Note su alcuni Staphy- | linidae dell’Africa settentrionale ». En effet, jamais on ne chercherait la diagnose d’un | nouveau Staphylinide italien dans une note ayant trait à la faune du nord de l’Afrique! | Cette espèce m’est connue actuellement, avec certitude, des Alpes occidentales en | Italie et en France (des Alpes-Maritimes aux Alpes Pennines, massif du Mt-Rose, voir | liste des localités). Mais il se peut qu’on la retrouvera en Suisse aussi (dans les Alpes | Valaisannes) et même plus à l’est. En effet, LOHSE (1964, p. 236 sub Conosoma) cite | monticola Woll. du Simplon et du Mt-Rose. Il faut dire que la majeure partie des auteurs, | ignorant l’existence de doderoi Grid., rapportaient les ex. alpins à monticola Woll. Seules | exceptions: STE-CL. DEVILLE (1935 p. 112) qui considère doderoi comme « pars » de | monticola, et tout récemment PEEZ & KAHLEN (1977 p. 172) qui signalent (avec un ?) | la présence de doderoi dans le Sarntal (Süd-Tirol, ou Haut-Adige) avec la capture de À deux ex. (leg. Lohse). | Très probablement le Conosoma devillei décrit par JEANNEL & JARRIGE (1949 p. 342) | des Alpes-Maritimes françaises (Col de Braus, à l’ouest de Sospel) n’est pas autre chose | que notre Sepedophilus doderoi, quoique ces auteurs figurent une antenne (l.c. fig. 49) | dont le dernier article est symmétrique, tandis que doderoi l’a asymétrique (voir ma fig. 1), | mais il peut s’agir d’une mauvaise orientation dans l’inclusion au baume. ij Les principaux caractères distinctifs des deux espèces (en dehors des aires respec- | tives de répartition qui sont, nettement séparées dans l’état actuel de nos connaissances sont les suivants: — Microsculpture du pronotum (fig. 18) formée par des mailles étirées mais larges, ce qui donne un aspect plutöt brillant a la surface. Elytres plus petits | (fig. 16), avec le repli épipleural plus étroit. Points d’un secteur central (fig. 17) alignés un peu régulièrement en lignes ondulées (sur chacun de ces points est insérée une soie non figurée). Edéage presque d’un tiers plus long que celui de doderoi, avec le sac interne muni d’une sclérification bien évi- dente (fig. 12). Algérie (d’après Gridelli l.c.), Maroc!, Portugal!, Espagne! ! . . monticola Woll. | — Microsculpture du pronotum (fig. 15) formée par des mailles étirées, | étroites, ce qui donne un aspect mat à la surface. Elytres plus grands (fig. 13), avec le repli épipleural plus large. Points d’un secteur central (fig. 14) répartis sans ordre, avec quelque début d’alignement. Edéage plus petit, | étroit et allongé, avec une sclérification mince et allongée peu visible et deux ou trois petites pieces aussi peu sclérifiées (fig. 3, 4, 5, 6). Alpes occidentales! . . . . . . . . . . . . . . . . . . ./. . doderoi Grid 1 A noter l’absence, plutôt étrange, de données pour la France méridionale. Peut-être | que monticola a été mal identifié sous le nom de pedicularius (Grav.). NOTE SUR QUELQUES STAPHYLINIDES 547 Les deux espéces ont en commun: les élytres nettement plus courts que le pronotum, coaptés a la suture, les ailes réduites a de tout petits moignons. Les biotopes peuples sont sylvicoles, tandis que pedicularius (Grav.) — espéce avec laquelle on peut confondre nos deux espèces — se trouve dans les biotopes arides a basse altitude, surtout sous les pierres ou bien dans les touffes de graminées. monticola Woll. Cette espéce a été décrite en 1854 (sub Conurus) de Madere (Cruzinhas). La diagnose ne nous apprend pas grand chose qui puisse permettre une identification suffisante. =) oo 3 3 doderoi monticola 13 16 Fıc. 13-18. Fig. 13-15: Sepedophilus doderoi (Grid.). 13: élytre droit; 14: secteur central du méme; 15: microsculpture d’un secteur du pronotum. Fig. 16-18: Sepedophilus monticola (Woll), les mémes parties. Les figures 15 et 18 ont été obtenues d’aprés des photographies prises au MEB du Muséum de Genève par le Dr J. Wiest. 548 ALEXANDRE FOCARILE Mais il ya quand méme la precieuse indication de son habitat; elle a été trouvée en effet à 1500 m dans la litière des arbres. Il s’agit donc d’une espèce sylvicole d’altitude comme | doderoi Grid. En attendant de pouvoir examiner le type de monticola (pourvu qu'il existe | encore), je considére les nombreux ex. du Maroc et de la péninsule Ibérique que j’ai | étudiés comme se référant a cette espèce définie ci-dessus. Localités contrôlées: Maroc: Tanger (MHNG et MHNGS)!, Tetouan (MHNG), Ceuta (MHNG). | Portugal: Monchique (Algarve) ? (MHNGS). Espagne: Noguera (Teruel) 1550 m, Las Torcas (Cuenca), sur Vianos (Albacete) | 1400 m, Puerto de Tudons (Alicante) 1100 m, Sierra de Luna (Cadiz), Las Almoraina | (Cadiz), Querol pres de Morella (Castellon), Sierra Nevada (Granada) 1600 m, Sierra | de Cazorla (Jean), nombreux ex. leg. Besuchet (MHNG). doderoi Grid. Gridelli, excellent spécialiste des Staphylinides, a bien caractérisé cette espèce qui ne pose d’ailleurs pas de problème d’interprétation, surtout par le fait de sa répartition et de son habitat. Localités contrölees: France. Alpes-Maritimes: Sospel, leg. Ste-Cl. Deville (MHNGS), Mt-Méras (id.), « étage subalpin dans les Alpes-Maritimes et les Basses-Alpes » (Ste-Cl. Deville 1.c.). Italie. Alpes-Maritimes: Tenda/CN, leg. Dodero (id.); Alpes de Ligurie: Nava/CN, leg. Fiori (id.); Alpes Graies: Ceresole Reale/TO, leg. Dodero, loc. class. (id.), Scalaro sur Quincinetto/TO, 1500 m leg. Foc.; Vallée d’Aoste: vallon de Clavalité (Fénis), 2000 m (leg. Foc.), La Combasse sur St. Marcel, 1600 m (id.), Alpe Pila (au sud d’Aoste), 2100 m (id.), Dejoz V. Savaranche, 1600 m (id.), Chardonney V. Champorcher (MHNM), Ayas et Fiery d’Ayas (V. d’Ayas), leg. Dodero (MHNGS), Fontainemore V. Gressoney, 1600-1700 m (leg. Foc.); Col Courtil, 1500 m (leg. Foc.); Piemont (prov. Vercelli): Monte Mucrone, leg. Comellini (MHNG), Sant. d’Oropa, leg. Dodero (MHNGS), Alagna Val Sesia, id. (id.), Ca’ di lanzo en Val Vogna, 1400 m (leg. Rosa), Rasa, 900 m (id.); prov. Novara: Macugnaga dans le Val Anzasca, 1909, 9 ex., coll. Sharp (BM). Atheta (Mischgruppe II., sensu Lohse 1974) mariei Dev. 1927 (Atheta — Xenota — strinatii Jarrige 1952, Bull. Soc. ent. Fr. 57: 87-88) Je peux confirmer la dite synonymie, établie par Jarrige lui-méme de son vivant, mais non publiée jusqu’a present, gräce à l’examen du matériel typique de mariei Dev. (coll. Ste-Cl. Deville in MHNP) et de strinatii Jarr. (coll. Jarrige in MHNP et MHNG). 1 Abréviations: BM = British Museum (Nat. History, Londres), MHNG = Muséum d’Hist. Nat. Genève, MHNGS = Musée d’Hist. Nat. Génes, MHNM = Musée d’Hist. Nat. Milan, MHNP = Musée d’Hist. Nat. Paris. ? Le plus haut sommet (902 m) du Portugal méridional. NOTE SUR QUELQUES STAPHYLINIDES 549 Materiel examine: France, Hautes-Alpes: Col de Malrif pres d’Abries dans le Queyras, 2400 m dans les terriers de marmotte, 2 54 (dont l’Holotypus), VII.1926 leg. Marié; Basses-Alpes: Larche, dans les terriers de marmotte, 4 gd et 1 9, VII.1928, leg. Marié, det. Ste-Cl. Deville; Drôme: glaciére de Font d’Urle, dans la forêt de Lente, Vercors, 1 3 et 3 99, 10.X1.1969, leg. Tronquet, det. Jarrige (MHNP). Suisse, Valais: grotte du Poteux près de Saillon, 560 m, 3 29, 11.V1.1951; 4g et 19, 1.XI.1951; 7 22 (presque immatures), 25.XII.1953; leg. Aellen et Strinati, det. Jarrige (MHNG et MHNP). Il s’agit d’une espèce qui peuple soit les amas de guano dans les grottes a faible ou moyenne altitude (560-1100 m), soit les terriers de marmotte a haute altitude (au- dessus des 2000 m). M. V. Aellen, directeur du Musée d’Hist. nat. de la Ville de Genéve et biospéologue distingué, a eu l’obligeance de me communiquer la liste des autres Arthropodes récoltés dans la grotte du Poteux dans les amas de guano. Il s’agit de: Quedius mesomelinus (Marsh.) Col. Staphylinidae Corticaria fulva Com. Col. Lathridiidae Ptinus pusillus Sturm Col. Ptinidae Psyllipsocus ramburi S.-L. (f. troglodytes) Psoc. Psyllipsocidae donc les représentants d’une cénose typique installée dans les amas de guano (plus ou moins vieux) des chauves-souris dans les grottes de Suisse et d’Italie septentrionale (Lombardie et Ligurie notamment), mais avec des vicariances faunistiques, par exemple: Atheta (s.str.) pertyi (Heer) ou Atheta du groupe linderi — spelaea. Je profite de cette note pour donner une illustration (plus convenable que celle publiée par Jarrige 1.c.) de l’édéage et du VI. tergite du ¢ (figg. 19, 20). Oxypoda (subgen. ?) besucheti sp. nov. Holotypus ¢ et Allotypus 9: Suisse — Tessin, Pizzo di Vogorno dans le Val Verzasca, versant nord, 2260 m, accrochés à la face inférieure d’une pierre un peu enfoncee, dans l’étage alpin de végétation pionniére à coussins, 22.VII.1980, leg. A. Focarile (Muséum de Genève) — Paratypus ¢: Tessin, Forcarella del Lago à l’ouest de Cima di Biasca, versant nord, 2270 m, tamisage de Rhododendron, 1.VIII.1981, leg. A. Focarile (Muséum de Genève). Longueur: 2,7-2,9 mm. Couleur: uniformément brunätre, excepté les pattes, les deux premiers articles des antennes et le dernier segment abdominal apparent qui sont plus clairs, presque jau- natres. Téte arrondie, plus étroite que le pronotum dans sa plus grande largeur. Tempes deux fois et demie le diamétre des yeux, ceux-ci presque aplatis. Ponctuation presque absente; microsculpture formée par des mailles isodiammétriques; pubescence trés fine, jaunätre. Pronotum trés bombé, plus large que long, sa plus grande largeur située avant la moitié; bords latéraux régulièrement arrondis. Pubescence jaunätre orientée de haut en bas et du centre vers les angles postérieurs. Ponctuation très serrée, les intervalles occupés par une microsculpture à mailles aussi isodiammétriques. ALEXANDRE FOCARILE 550 04 mm 0,4 mm NOTE SUR QUELQUES STAPHYLINIDES 551 Elytres aplatis, finement rébordés, élargis et arrondis d’avant en arriére, a peine plus courts que le pronotum le long de la suture; une dépression oblique entre la suture et les angles antérieurs. Ailes réduites à de petits moignons de la longueur du mésonotum. Ponctuation formée par des points rapeux, la microsculpture égale a celle du pronotum, donnant un aspect mat a la surface. Abdomen très peu rétréci vers l’extrémité, les bords presque parallèles. Longueur des tarse antérieurs égale à la moitié de celle du tibia; longueur des tarses médians égale aux deux tiers de celle du tibia et tarses postérieurs un peu moins longs que le tibia. Antennes trapues (fig. 25), avec les articles 8-10 nettement transverses. Edéage et spermathèque: (fig. 23, 24, 22). Il ne m'est pas possible pour le moment de classer cette nouvelle espèce parmi les coupes sous-génériques actuellement admises par LOHSE (1974). O. besucheti occupe en effet une place tout à fait isolée parmi les espèces proches au sbg. Bessopora (sensu Louse l.c.). Mais la forme de l’édéage, de la spermathèque, ainsi que les caractères externes, ne permettent pas de la placer dans ce sous-genre. Il s’agit peut-être d’une espèce rélicte de haute montagne. J’ai le plaisir de dédier cette espèce très intéressante à M. CI. Besuchet, Conservateur au Muséum de Genève. REMERCIEMENTS Il m'est agréable de remercier ici les responsables des institutions scientifiques sui- vantes pour la possibilité qui m’a été offerte d'étudier du matériel souvent très précieux : Mlle N. Berti (Muséum de Paris), MM. CI. Besuchet (Muséum de Genève), P. H. Ham- mond (British Museum, Nat. History, Londres), C. Leonardi (Musee de Milan), R. Poggi (Musée de Génes). BIBLIOGRAPHIE COMELLINI, A. 1974. Notes sur les Coléoptères Staphylinides de haute altitude. Revue suisse Zool. 81: 511-539. De Zorpo, I. 1979. Ökolog. Untersuchungen an Wirbellosen des Zentralp. Hochgebirges (Ober- gurgl, Tirol). III. Lebenszyklen u. Zönotik von Coleopteren. Veröff. Univ. Innsbruck 118 — Alpin-Biolog. Studien 11, 132 pp. Dopero, A. 1923. Proteinus italiani (Col. Staphylinidae). Boll. Soc. ent. ital., 55: 43-47. GRIDELLI, E. 1931. Note su alcuni Staphylinidae dell’Africa settentrionale. Boll. Soc. ent. ital., 63: 153-158. HAMMOND, P. H. 1973. British species of Sepedophilus Gistel (Coleopt. 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Catalogue raisonné des Coléoptères de France. L ’Abeille, | 36, 467 pp. WOLLASTON T. V. 1854. Insecta Maderrensia. /. Van Voorst, London, XLIII + 634 pp. | 4 | Revue suisse Zool. | Tome 89 | Fasc.2 | p. 553-565 | Genève, juin 1982 | | | Revision zweier Bretscherischen Regenwurm-Arten (Oligochaeta: Lumbricidae) von A. ZICSI * Mit 7 Abbildungen ABSTRACT Revision of two species of Lumbricidae (Oligochaeta) described by Bretscher. — Due to abondant and fresh material collected in Switzerland, the two species Dendrobaena riparia Bretscher, 1901 and Allolobophora pallida Bretscher, 1900 (currently placed in the synonymies of Allolobophora antipai Michaelsen, 1891 resp. A. handlirschi Rosa, 1897) are revalidated as good species. A new definition of A. handlirschi Rosa is given based on the study of an abondant material from different parts of Europe, particularly from Austria (wherefrom it has been described): the species was quite vaguely defined in litterature. Allolobophora cf. sineporis (Omodeo, 1952) is recorded for the first time from Hungary, Austria and Yugoslavia, the new species Allolobophora thaleri from Austria is described. EINLEITUNG Im Rahmen meiner faunistischen Lumbriciden-Forschungen in der Schweiz, die vom Naturhistorischen Museum Genf unterstiitzt werden, sind wir bei neuen Aufsamm- lungen im schweizerischen Jura auf Arten gestossen, die wegen schlechter Erhaltung des Originalmaterials verkannt und in Synonyme gestellt worden sind. Es handelt sich um Allolobophora pallida Bretscher, 1900 und Dendrobaena riparia Bretscher, 1901, die von Pop (1947) bzw. von Omopro (1956) zu A. handlirschi Rosa, 1897 bzw. zu Allolobophora (Microeophila) antipai (Michaelsen, 1891) eingezogen wurden. Da wir inzwischen zahl- * Department of Systematic Zoology and Ecology, Eötvös Lorand University, Puskin utca 3, H-1088 Budapest, Hungary. 554 A. ZICSI reiche Exemplare dieser Arten erbeuten und mit dem von Bretscher bestimmten Material vergleichen konnten, sehe ich mich gezwungen, eine Richtigstellung dieser Taxa durch- zuführen. Für die weitgehende Unterstützung meiner Arbeit danke ich Herrn Dr. V. Aellen, Direktor des Naturhistorischem Museums sowie den Herrn Dr. E. Binder, Dr. V. Mah- nert und Dr. Cl. Vaucher, die mir auch beim Sammeln behilflich waren, auch an dieser Stelle bestens. Da seit der Erstbeschreibung der beiden Bretscherischen Arten D. riparia und. A. pallida zahlreiche Taxa beschrieben wurden, die den oben erwähnten Arten nahe stehen, muss ich auf einen weiteren Kreis von Arten näher eingehen, um die Richtig- | stellung dieser beiden Taxa sicherstellen zu können. Ausser den in der Sammlung von | Bretscher und de Ribaucourt vorliegenden Exemplaren, die wieder überprüft wurden, sind die in der Sammlung des Naturhistorischen Museums Genf und des Tiersystema- tischen und Ökologischen Instituts der Universität Budapest anzutreffenden, aus verschie- denen Gebieten Europas stammenden, Arten überprüft worden. Im nachstehenden gebe ich die Ergebnisse meiner Untersuchungen bekannt. Allolobophora riparia (Bretscher, 1901) Obwohl die Originalbeschreibung einige Merkmale nicht berücksichtigt, langt sie | jedoch vollkommen dazu aus, neu erbeutete Tiere zu identifizieren. Da bei der Revision | der Bretscherischen Sammlung und der Regenwurmsammlung des Naturhistorischen Museums Genf das Typen-Material von D. riparia, gesammelt am Ufer der Reuss bei | Mellingen, nicht ausfindig gemacht werden konnte, sondern nur Exemplare vom Hasen- | berg (leg. u. det. Bretscher, 1900) nachbestimmt wurden, die leider nicht im einwand- freiem Zustand waren, sind diese Exemplare, OMoDEO (1956) folgend, auch von mir als | Synonyme von A. antipai Michaelsen, 1891 betrachtet worden (Zicsi 1968a, 1970). In | diesen beiden Arbeiten wird jedoch bemerkt, dass die vorliegenden Exemplare von der Originalbeschreibung A. antipai Michaelsen, 1891 abweichen, u. zw. besitzen die Tiere | aus der Schweiz 3 Paar Samensäcke im 9., 11, und 12. Segment, der Gürtel erstreckt | sich vom 27.—33. Segment. (Zıcsı 1968a, p. 243 und 1970 p. 427—428). Es ist uns gelungen, an verschiedenen Fundorten zahlreiche Exemplare dieser Art | zu sammeln, aufgrund deren eine Ergänzung der Erstbeschreibung und eine Richtig- | stellung dieser Taxa gegeben werden kann. Länge: 40—60 mm, Durchmesser: 2—4 mm Segmentzahl 96—123. Farbe: unpigmentiert, weiss. Kopf epilobisch 1/2 offen. Erster Rückenporus in Intersegmentalfurche 4/5. Borsten | eng gepaart, Borsten aa grösser als bc; ab etwas grösser als cd. Borsten ab des 9., 10., | 11. Segments sowie die des 29., 30., 31. Segmentes von Drüsenpapillen umgeben. Weib- | liche Poren auf dem 14. Segment in Höhe der Borstenlinie b. Männliche Poren auf dem | 15. Segment, grosse längliche Querspalten, Drüsenhöfe gehen auf das 14.—16. Segment | über. Gürtel vom 1/2 26., 27., 1/2 27.—1/2 33., 33. Segment. Pubertätstuberkel auf dem 30. und 31. Segment. Spermatophoren sind im Bereich der Gürtelregion häufig. Dissepimente nicht verdickt. Kalkdrüsenstruktur im 10.—12. Segment, mit Aus- buchtungen im 10. Segment. Herzen im 7.—11. Segment. Nephridialblasen J-förmig, Mündung in Kopfrichtung gebogen. 2 Paar Hoden und Samentrichter im 10. und 11. Seg- ment. Testikelblasen fehlen. 3 Paar Samensäcke im 9., 11., 12. Segment. 2 Paar Samen- , taschen im 9. und 10. Segment, die in der Borstenlinie cd in den Intersegmentalfurchen 9/10 und 10/11 ausmünden. Muskulatur vom gefiederten Typ. (Abb. 1). REVISION ZWEIER REGENWURM-ARTEN 555 Fundorte: G/1697. 3 Ex; Z/9262. 3 Ex. — St.-Georges, 1040 m, VD, unter Moos von Felsblöcken. 16.IX.1979. leg. V. Mahnert, Cl. Vaucher & A. Zicsi. — G/1535. 1 Ex; G/1696 2 Ex; Z/9277. 3 Ex. — St.-Georges, 1040 m, VD, unter Moos von Felsen. 19.IX.1979. leg. E. Binder, Cl. Vaucher & A. Zicsi. — G/1557. 12 Ex; Z/9578. 12 Ex. — La Givrine (St.-Cergue), VD, 1300 m, unter Moos von Steinen und im Boden. leg. V. Mahnert, Cl. Vaucher & A. Zicsi. 6.IX.1980. — G/1704. 7 Ex. La Jeur, NE. Aceri Fagetum. 12.VI.1981. leg. W. Matthey. — G/1733. 2 Ex. Sainte-Croix, VD (Le Mont des Cerfs) 1200 m, 18.IX.1980. leg. Cl. Vaucher. — G/1742. 1 Ex. La Döle, VD. 1340 m, 28.IX.1980. leg. Cl. Vaucher. — G/1793. 6 Ex. Bois des Balandes-Dessous (La Rippe), VD, 980 m. leg. Vaucher & Zicsi. 25.X.1981. Bemerkung. Aufgrund der neuen Untersuchungen an gut erhaltenem Material ist einerseits mit Sicherheit zu behaupten, dass riparia in die Sammelgattung Allolobo- phora gestellt werden muss, anderseits, dass sie mit Allolobophora antipai Michaelsen, 1891 nicht identisch ist. Ausser dem Unterschied in der Gürtelausdehnung und der Zahl der Samensäcke (bei A. antipai: Gürtel vom 25.—33. Segment, Samensäcke 2 Paar im 11., und 12. Segment) ist die Muskulatur bei A. antipai vom bündelartigem Typ (Abb. 2), Nephridialblasen fehlen. Durch die Rückstellung von A. riparia (Bretscher) wird die Stichhaltigkeit weiterer 2 Arten: Allolobophora cuginii Rosa, 1905 und Allolobophora vogesiana Tetry, 1938, die in vielen Kennzeichen mit A. riparia übereinstimmen, in Frage gestellt. Die beiden Arten können leider nur anhand der Beschreibungen mit A. riparia verglichen werden, da die Originalstücke bzw. die Holotypen (beide Arten wurden aufgrund eines Exemplares beschrieben) nicht erlangt werden konnten. Ein Wiederfund dieser Arten wurde, ausser 2 Exemplaren der Art vogesiana von BOUCHE (1972), der sie als Unterart von A. antipai betrachtet, in der Literatur nicht wieder erwähnt. Der einzige wesentliche Unterschied besteht blöss in der Zahl der Samensäcke, die in der Beschreibung beider Arten mit 4 Paar angegeben ist. Über den Typ der Musku- latur sowie die Form der Nephridialblasen liegen keine Angaben vor. Da die Original- exemplare nicht nachbestimmt werden konnten, müssen beide Arten in der Literatur weitergeführt werden. Das von CHANDEBOIS (1958) als Allolobophora cuginii f. helodriloides beschriebene Taxon scheint mit, übereinstimmend mit BOUCHE (1972), ebenfalls näher zu A. antipai Michaelsen, 1891 zu stehen, da bloss in der Ausdehnung des Gürtels (25.—32. Segment) ein Unterschied nachgewiesen wurde. Ich betrachte diese Form als Synonym der Stammform. Abschliessend muss noch eine von WILCKE (1953) in Dikopshof bei Bonn als A. anti- pai tuberculata (Cernosvitov, 1935) bestimmte Subspezies erwähnt werden, die zwar in der Lage der Pubertätstuberkeln und in der Zahl der Samensäcke von A. riparia abweicht, aber, wie die ausführliche Beschreibung angibt, über gefiederte Muskulatur verfügt. Freundlicherweise übersandte mir Herr Dr. E. Wilcke einige dieser fraglichen Exemplare zur Nachuntersuchung. Es konnte einwandfrei festgestellt werden, dass diese Tiere über den bündelartigen Muskeltyp verfügen, wie die aus Südosteuropa (Ungarn, Jugoslawien, Bulgarien) stammenden Exemplare (Abb. 3), sodass wir die Bestimmung von Wilcke bestätigen können. Ebenfalls müsste die von GRAFF (1953) als A. antipai angegebene Spezies aus der Altrheinau bezüglich der Muskulatur überprüft werden. Bedeutend schwerer ist die Richtigstellung der zweiten, bisher zu Allolobophora handlirschi Rosa, 1897 eingezogenen Bretscherischen Art, Allolobophora pallida Bret- scher, 1900. 556 A. ZICSI Von BRETSCHER wurden aus der Schweiz kurz hintereinander vier Taxa beschrieben (Allolobophora rhenani, 1899, Allolobophora vejdovskyi, 1899, Allolobophora pallida, 1900 und Allolobophora aporata, 1901) die im späteren als A. handlirschi Rosa, 1897 betrachtet wurden: A. vejdovskyi von MICHAELSEN (1900), A. rehnani, A. pallida und A. aporata von Pop (1947) und A. ribaucourti Bretscher, A. pallida und A. aporata von OMODEO (1956). Bei der Revision der Bretscherischen und Ribaucourtschen Regenwurmsammlung aus Zürich, bzw. Genf bin ich zahlreichen Exemplaren begegnet, die mit den oben erwähn- ten Artennamen beschriftet waren (Zıcsı 1968a, 1970). Abgesehen von A. ribaucourti (Holotype von Hasenberg), die sich einwandfrei als Lumbricus rubellus Hoffmeister, 1843 . identifizieren liess (Zıcsı 1970 p. 240), wurden sämtliche nachbestimmten Exemplare auch von mir zu A. handlirschi Rosa, 1897 gestellt (Zicsi, 1968a p. 428, 1970 p. 243), da die von BRETSCHER für A. pallida angegebenen Merkmale, vor allem das Vorhandensein von 4 Paar Samensäcken, nicht erkannt werden konnte. Ein wiederholtes Nachbestimmen des in den beiden Sammlungen vorliegenden Materials blieb wieder erfolglos. Es muss jedoch bemerkt werden, dass sich die konservierten Tiere in sehr schlechtem Zustand befinden und eine genaue Nachprüfung nicht ermöglichen. Ausserdem konnte auch das Originalmaterial von A. pallida (Fundort: Frutt, in Alpenweiden) nicht ausfindig gemacht werden. Um die von uns gesammelten Tiere, die mit A. handlirschi Rosa, 1897 nicht identisch sind, identifizieren zu können, muss gezwungener Weise auf die Original- beschreibungen zurückgegriffen werden, obwohl ich mir bewusst bin, dass diese heute in vielen Beziehungen unzulänglich sind. In nachstehender Tabelle fasse ich die wichtigsten Bestimmungsmerkmale der von Bretscher beschriebenen vier Arten und die von A. handlirschi Rosa, 1897 aufgrund der Originalbeschreibung zusammen. Wie aus den Angaben der Tabelle 1 hervorgeht, handelt es sich um Beschreibungen, die nur unwesentliche Unterschiede voneinander aufweisen. Dieser Umstand veranlasste Pop (1947) anhand eines umfangreichen Materials aus verschiedenen Teilen Österreichs, die Arten BRETSCHERS (A. rhenani, A. pallida, A. aporata) als Synonyme von A. hand- lirschi zu betrachten. In der vorausgehend erwähnten Arbeit von Pop wird eine sehr ausführliche Beschreibung von A. handlirschi gegeben, die vor allem die Originalbeschrei- bung von RosA ergänzt. Hervorzuheben wäre die kennzeichnende Lage des ersten Rückenporus im 19/20— 21/22 Segment, das Variieren der Drüsenpapillen, die die Borsten ab der Segmente 9, oder 9, 10 oder 9, 10, 11, oder aber 11, 12 umgeben. Von Pop (1947) werden sämtliche Tiere, bei denen sich der Gürtel vom 25., 26., 27.—31., 32., 33. Segment (7—8 Segmente) erstreckt, die Pubertätsstreifen auf dem 1/3 27., 28., 29.—1/2 30., 31., 1/3 32., bzw. auf dem 27.—1/2 29., 30. Segment liegen, zu A. handlirschi gezählt. Pop erwähnt ferner noch, dass bei einem Exemplar aus dem Matra-Gebirge (Ungarn) und bei Exemplaren aus der Schweiz anstatt 3 Paar Samentaschen 4 Paar nachgewiesen werden konnten. Besonders wichtig scheint mir die Aussage bezüglich der Muskelbündel der Längsmuskelschicht zu sein, da Pop den gefiederten Typus anführt, OMODEO (1956) hingegen bei der Aufstellung seiner neuen Gattung Eiseniona, deren Typen-Art A. hand- lirschi ist, den bündelartigen Typus angibt. Aus der Angabe von OMoDeo (1956, p. 189) geht jedoch nicht hervor, an welchen Arten die Muskelbündel-Bestimmungen durch- geführt wurden. Da jedoch kein Hinweis auf eine andere Art angegeben ist, wie dies in der gleichen Arbeit von Omopro (1956, p. 143 und 178) für die emendierte Gattung Bimastos Moore korrekt angeführt ist, muss angenommen werden, dass die Bestimmung der Muskulatur an der Typus-Art der Gattung, also bei A. handlirschi, erfolgte. Im weiteren finden wir bei CERNOSVITOV (1935) eine noch erweiterte Ausdehnung der Gürtelorgane, u. zw. wird in seinem Bestimmungsbuch bei Dendrobaena handlirschi 337 REVISION ZWEIER REGENWURM-ARTEN ZIOMUIS IT/OI ‘01/6 | ZI “TI ‘OT ‘6 ZIOMUIS IT/OT ‘01/6 | ZI ‘TI OL ‘6 ZIOMUOS IT/OT ‘01/6 è ZIOMYOS IT/OT ‘01/6 i WHO | IT/OI ‘01/6 | ZI ‘IT ‘6 yopung uayssejuaueg | ayapsusurg uojrrded -u9SnI( TETE —67 ZE—OE 67 ZETE—8Z TETE —8T TE ET U9JI91]S -SIeJIOqNA EE97 ‘qsn ‘qsn BELEG “qsn é EETEITST | ‘qsn au19Y CETE—LT ‘qsn “qsn EE—97 ‘qsn i PURO 2 RE I aTıaav L LOI—OOT T6 SII—OIT SOI —08 OEITOZI Tyez -Juauu39s D1D40dD ‘pr prod ‘y 1dysaoplaa “py 1uDuoyA'Y yposapuny "E WV A. ZICSI 558 x TEST p= , = AKL Lee x Mee SERN © Sp # nn + se 1%, à = KR Nr n i}; A à LTS 4 x À À acs \ TR x FE oy st _ fe, fi > x 3 4 4 4 de ru Dal pre ST pe PIZZI ESA, 7 % ‘ i PLIS) DE A ML cat CROWS + REVISION ZWEIER REGENWURM-ARTEN 559 var. rhenani der Gürtel auf den Segmenten 23., 24., 25., 26.—32., 33., 34. angegeben. Dies beruht offensichtlich auf Angaben der Literatur (MICHAELSEN 1910), da in der Sammlung von Cernosvitov aus der Tschechoslowakei (Fundort Hohe Tatra und Poprad-See) die Exemplare, die von mir nachbestimmt werden konnten, eine Ausdeh- nung der Gürtelorgane vom 26.—33. Segment besassen. Anhand von türkischem Material wurde von mir für die Exemplare, bei denen der Gürtel vom 1/3 22.—33. Segment reicht, eine neue Unterart: A. handlirschi mahnerti Zicsi, 1973 aufgestellt und zu dieser wurde auch das von MICHAELSEN (1910 p. 53) als Helodrilus (Dendrobaena) handlirschi var. rhenani beschriebener Taxon eingezogen (Zıcsı 1973 p. 231). In früheren Arbeiten (Zıcsı 1965a, b, 19685) hatte ich mich ebenfalls der Meinung von Pop (1947) angeschlossen und alle aus Österreich und Ungarn bestimmten Exemplare als A. handlirschi Rosa betrachtet. Wie aus der vorausgehenden Anführung jedoch er- sichtlich, sind verschiedene Taxa der Art A. handlirschi einverleibt worden. Dieser Um- stand veranlasste mich, im Zusammenhang mit der in der Schweiz gesammelten A. pal- lida, das inzwischen in meiner Sammlung aus verschiedenen Ländern Europas vorliegende Material, welches a priori als A. handlirschi bestimmt wurde, einer Revision zu unter- ziehen. Neuerdings besitze ich, ausser aus Österreich und Ungarn, Material aus der Bundesrepublik Deutschland (Fridingen bei Tutlingen), aus Italien, Tschechoslowakei, Rumänien, Jugoslawien, Bulgarien, Griechenland und Türkei. Meistens stehen mir zahl- reiche Exemplare von einem Fundort zur Verfügung, so dass ein Variieren der Merkmale auch innerhalb der Population verfolgt werden konnte. Es wurden nahezu 500 Exem- plare einer Nachbestimmung unterzogen. Die Ergebnisse dieses Studiums brachten für A. handlirschi Rosa bezüglich der fraglichen Merkmale folgende Resultate: 1. Rückenporen: Die Rückenporen sind stark nach hinten gelagert, deutliche Öffnungen lassen sich vom 19/20 Segment erkennen, oder sind nur hinter dem Gürtel erkannt worden. 2. Kopf: epilobisch 1/2 offen. 3. Segmentzahl: Variiert zwischen 90—140. 4. Weibliche und männliche Geschlechtsöffnungen: Die weiblichen Poren liegen oberhalb der Borstenlinie b, die männlichen Poren sind von Grösse der weiblichen Poren oder nur etwas grösser, liegen zwischen der Borstenlinie b und c, aber näher zu b. 5. Drüsenpapillen: Variieren auch innerhalb einer Population sehr stark. Borsten ab sind entweder auf dem 9. oder 10., oder 11. Segment oder aber auf dem 9., 10. oder 9., 10., 11., oder 11., 12. Segment ganz selten 8., 9. Segment von Drüsenpapillen um- geben. 6. Gürtel: Der Gürtel erstreckt sich im allgemeinen vom 1/2 26., 26., 27.—32., 1/2 33., 33. Segment. Oft zeigt das Segment 25 nur eine dunklere Verfärbung, ist aber nie von drüsiger Struktur, wahrscheinlich wurde dies auch als Gürtelsegment angesehen. ABB. 1—4. Querschnitt durch den Hautmuskelschlauch des postclitellialen Körpers *. Abb. 1: Allolobophora riparia (Bretscher, 1901), Langsmuskulatur gefiedert; Abb. 2: A. antipai (Michaelsen, 1891), Längsmuskulatur bündelartig; Abb. 3: A. antipai tuberculata (Cernosvitov, 1935), Längsmusku- latur bündelartig; Abb. 4: A. handlirschi Rosa, 1897, Längsmuskulatur gefiedert. 560 A. ZICSI 7. Pubertätsstreifen: Pubertätsstreifen balkenförmig, an beiden Enden zugespitzt. Sie sind konstant vom 1/2 28., 28.—1/2 32., 32. Segment zu erkennen. 8. Farbe: Soweit lebendes Material gesehen wurde, auf der Dorsalseite mit röt- lichem Pigment. Nach Konservierung erlöscht dies vollkommen. 9. Innere Merkmale: Dissepimente 6/7—12/13 wenig, 13/14 etwas verdickt. Perl- schnurartige Herzen im 7.—11. Segment. Kalkdrüsen mit Ausbuchtungen im 10. Segment, die Speiseröhre zeigt auch eine Lamellarstruktur im 11. Segment. Hoden und Samen- trichter im 10. und 11. Segment. Aufgefranste Testikelblasen im 10. und 11. Segment. Ausschliesslich nur 3 Paar Samensäcke im 9., 11., 12. Segment. 2 Paar Samentaschen: im 9. und 10. Segment. Samentaschenporen in Intersegmentalfurchen 9/10 und 19/11 in Höhe der Borstenlinie cd. Nephridialblasen J-förmig, Ausführung in Kopfrichtung ge- bogen. Muskulatur vom gefiederten Typus (Abb. 4). Obwohl das Typen-Material, wie erwähnt, von A. handlirschi nicht erlangt werden konnte, kann aufgrund der Überprüfung des bearbeiteten reichen Materials, wobei zahl- reiche Exemplare auch aus Österreich vorlagen, eine sichere Diagnose dieser umstrittenen Art gegeben werden. Die Fundorte des revidierten Materials sind den Arbeiten Zıcsı (1965a, b, 19685, 1973) zu entnehmen. Alle übrigen Formen, die von dieser Diagnose abweichen, werden nachstehend bekanntgegeben. Allolobophora pallida Bretscher, 1900 Bei den rezent in der Schweiz gesammelten Exemplaren war mit Sicherheit zu er- kennen, dass sie nicht mit A. handlirschi Rosa identisch sind, es blieb nur fraglich, ob bei A. handlirschi ein Variieren der Samensäcke auftritt, ob die Rückenporen auch nach vorne verlagert sein können und ob andere bei unseren Tieren abweichende Merkmale auch bei A. handlirschi anzutreffen sind. Da dies nun aber nicht der Fall ist, werden die im Jura gesammelten Exemplare, obwohl sie gewisse Unterschiede zur Originalbeschrei- bung aufweisen, aufgrund der von BRETSCHER beschriebenen 4 Paar Samensäcke zu A. pallida gestellt, während Allolobophora aporata Bretscher, 1901 als Synomyme von A. pallida betrachtet wird. Im nachstehenden wird die Beschreibung von BRETSCHER mit den Merkmalen er- gänzt, die nicht erkannt und nicht gewertet wurden. Länge 50—70 mm, Durchmesser 5—6 mm, Segmentzahl 105—120. Farbe: lebend auf der Dorsalseite rötlich, konserviert erlöscht das rötliche Pigment | gänzlich, die Tiere sind weiss. | Kopf epilobisch 1/2 offen. Erster Rückenporus auf Intersegmentalfurche 7/8. Bal BRETSCHER fehlen die diesbezüglichen Angaben.) Borsten eng gepaart. Borsten aa andert- halbmal grösser als bc; ab etwas grösser als cd. Von Drüsenpapillen umgebene Borsten | fehlen. Weibliche Poren auf dem 14. Segment unmittelbar oberhalb der Borstenlinie b, | männliche Poren auf dem 15. Segment, zwischen Borstenlinie b und c, winzig klein, mit | einem kaum sichtbaren Hof. Gürtel vom 27.—33. 1/2 34., 34. Segment. Die Segmente 26 , und manchmal auch 34 sind weniger drüsig und haben nur eine dunklere Färbung. Pubertätswälle, die bandförmig und an beiden Enden knotenförmig geschwollen sind, | erstrecken sich konstant vom 1/2 29.—1/2 32. Segment. | Verdickte Dissepimente fehlen. Kalkdrüsen im 10. Segment, mit kleinen Ausbuch- | tungen, Speiseröhre zeigt auch im 11. und 12. Segment Lamellarstruktur. Perlschnur- | artige Herzen im 7.—11. Segment. Hoden und Samentrichter im 10. und 11. Segment. | Aufgefranste Testikelblasen im 10. und 11. Segment. 4 Paar Samensäcke im 9.—12. Seg- | REVISION ZWEIER REGENWURM-ARTEN 561 ment. 2 Paar Samentaschen, grosse, runde Ampullen mit kurzem Stiel im 9. und 10. Seg- ment, Samentaschenporen münden in Intersegmentalfurche 9/10 und 10/11 in Höhe der Borstenlinie cd. Kropf im 15.—16. Segment, Muskelmagen im 17.—18. Segment. Nephri- dialblasen J-förmig, Ausführungen in Kopfrichtung gebogen. Muskulatur vom gefieder- ten Typus. (Abb. 5). Fundorte: G/1762. 3 Ex; Z/9263. 2 Ex. St-Georges, VD, 1040 m, unter Moos von Felsen. 16.IX.1979. leg. Mahnert, Vaucher & Zicsi. — G/1536. 7 Ex; Z/9263. 3 Ex. St-Georges, VD. 1040 m, unter Moos von Felsblöcken. 19.IX.1979. leg. Binder, Vaucher & Zicsi. Allolobaphora cf. sineporis (Omodeo, 1952) Syn. A. handlirschi Rosa (Zicsi 19685, p. 150., part.) Bereits in einer vorausgehenden Arbeit (Zıcsı 1981) sind Exemplare, die in Italien (Z/6884 Sedico; Z/6886. Sciovie, leg. Mahnert & Zicsi) gesammelt wurden, zu sineporis gestellt worden, ohne jedoch den Muskeltyp der Längsmuskelschicht untersucht zu haben. Da Omonpeo (1952) sineporis als Eiseniella balcanica f. sine-poris beschrieb und keine Angaben bezüglich des Muskeltypes in der Originalbeschreibung anführt, später (OMODEO 1956, p. 189) sie jedoch zu seiner neu aufgestellten Gattung Eiseniona reiht, bei der laut Gattungsdiagnose der bündelartige Muskeltyp kennzeichnend ist, mussten von meinen Exemplaren, die ebenfalls dem Formenkreis von A. handlirschi Rosa angehören, Schnitte zur Bestimmung des Muskeltypes verfertigt werden. Die an in Italien gesammel- ten Tieren durchgeführten Muskulatur-Untersuchungen erbrachten den Nachweis des gefiederten Types. Da ein ähnliches Problem wie bei A. handlirschi Rosa besteht, jedoch mit dem Unterschied, dass hier eine Art vorliegt, die aufgrund eines adulten Exemplares aufge- stellt und seither in der Literatur nicht wieder erwähnt wurde, werden die in meiner Sammlung revidierten Exemplare einstweilen ebenfalls dieser Art eingereiht. Nachstehend erfolgt eine genaue Beschreibung meiner Tiere. Länge 30—40 mm, Durchmesser 3—5 mm, Segmentzahl 87—115. Farbe. Lebend dorsal rötlich, konserviert erlöscht das rötlich Pigment gänzlich. Kopf epilobisch 1/2 offen. Rückenporen konnten entlang des ganzen Körpers nicht erkannt werden. Borsten zart, eng gepaart. Borsten ab der Segmente 11, 12 oder nur 12, oder nur 9 von Borstenpapillen umgeben. Weibliche Poren auf dem 14. Segment, un- mittelbar oberhalb der Borstenlinie b. Männliche Poren auf dem 15. Segment, winzig kleine Öffnungen zwischen der Borstenlinie b und c. Gürtel vom (24) 25.—30. (31). Seg- ment. Die Segmente 24 und 31 zeigen nur eine dunklere Färbung, sind aber nicht von drüsiger Struktur. Pubertätsstreifen verlaufen vom 27.—29. Segment, die im 27. und 29. Segment kleine Anschwellungen bilden und tiefer zur Dorsalseite reichen. Manchmal lässt sich ein verfärbter Hof über den Pubertätsstreifen erkennen, der vom 25.—30. Seg- ment reicht. Innere Merkmale: Verdickte Dissepimente fehlen. Herzen im 7.—11. Segment. Kalkdrüsen im 10. u. 11. Segment, mit Ausbuchtungen im 10. Segment. Hoden und Samentrichter im 10. u. 11. Segment. Aufgefranste Testikelblasen im 10. und 11. Segment. 3 Paar Samensäcke im 9., 11., 12. Segment, die letzteren am grössten. 2 Paar Samen- taschen, grosse Kugeln auf langen geraden Stielen. Samentaschenporen münden in die Intersegmentalfurchen 9/10 u. 10/11 in der Borstenlinie cd. Kropf im 15.—16. Segment, Muskelmagen im 17.—18. Segment. Nephridialblasen J-förmig, Ausführungen in Kopf- richtung gebogen. Muskulatur vom gefiederten Typus (Abb. 6). Rev. SUISSE DE ZOOL., T. 89, 1982 36 A. ZICSI 562 vias k [CA a at a i Wi ul REVISION ZWEIER REGENWURM-ARTEN 563 Fundorte: Ausser den aus Italien angeführten Stellen (Zicsi 1981) wurde diese Art noch an folgenden Fundorten gesammelt: Ungarn. Zselic-Gebirge: Z/1658. 4 Ex. leg. Kolosvary, 1948. — Z/7168. 2 Ex. Z/7292. 1 Ex. Rapolyapuszta. 29.III.1971. leg. Zicsi. — Z/7308. 1 Ex. Marcado, 29.III.1971. leg. Zicsi. — Z/5697. 5 Ex., Z/5709. 1 Ex. Brenn- bergbänya, 19.VI.1967. leg. Koväcs und Zicsi. — Österreich. Z/6183 7 Ex. G/568. 10 Ex. Seltschach bei Arnoldstein. 12.X.1968 leg. Seewald und Zicsi. — Jugoslawien. Z/6479. 1 Ex. Oplotnica, 27.1V.1969, leg. Pobozsny u. Zicsi. Die Art ist neu für die Fauna Ungarns, Österreichs und Jugoslawiens. Bemerkung. Die als sineporis identifizierten Tiere weichen von der Original- beschreibung, wie erwähnt, durch den gefiederten Muskeltyp und durch die auf langen Stielen sitzenden grossen Samentaschen ab. Allolobophora thaleri sp. n. Syn. Allolobophora handlirschi Rosa, (Pop 1947, p. 88-89 part.; Zıcsı 1965a, p. 261 part.; Zıcsı 1965, p. 194-195 part.). Länge des Holotypus: 45 mm, Durchmesser 4,5 mm, Segmentzahl 98 (bei den übrigen Tieren: Länge 35—50 mm, Durchmesser 3—5 mm, Segmentzahl 60—103). Farbe. Lebend dorsal rötlich, konserviert weiss. Kopf epilobisch 1/2 offen. Rückenporen am 14/15. Segment, meist aber nicht offen und dann nur hinter dem Gürtel zu erkennen. Borsten eng gepaart. Borsten ab = cd; aa anderthalbmal grösser als bc. Borsten cd der Segmente 9, 10, 11 auf Drüsenpapillen, in diesem Bereich Farbe des Körpers aufgehellt. Weibliche Poren auf dem 14. Segment, oberhalb der Borstenlinie b. Männliche Poren auf dem 15. Segment, winzig kleine Öffnungen zwischen der Borstenlinie b und c. Gürtel vom (25), 26.—31. (32) Segment. Die Segmente 25 und 32 sind dunkler verfärbt, aber nicht von drüsiger Struktur wie der Gürtel. Pubertätsstreifen verlaufen vom 1/2 27.—30. Segment, mit einem balkenförmigen, verfärbten Hof, der das ganze 27.—30. Segment einnimmt. An den vorderen und hinteren Extremitäten der Pubertätsstreifen befinden sich weisse Drüsenfelder, die auch den Gürtel berühren. Innere Merkmale: Verdickte Dissepimente fehlen. Herzen im 7.—11. Segment. Kalkdrüsen mit Ausbuchtungen im 10. Segment, die Speiseröhre zeigt auch im 11. Seg- ment Lamellarstruktur. Hoden und Samentrichter im 10. u. 11. Segment. Aufgefranste Testikelblasen im 10. u. 11. Segment. 3 Paar Samensäcke im 9., 11., 12. Segment. 2 Paar grosse Samentaschen mit kurzem Stiel im 9. u. 10. Segment. Samentaschenporen münden in den Intersegmentalfurchen 9/10 u. 10/11 zwischen der Borstenlinie cd und der Median- linie. Ovarien im 13. Segment, klein. Kropf im 15.—16. Segment, Muskelmagen im 17.—18. Segment. Nephridialblasen J-förmig, Ausführungen in Kopfrichtung gebogen ABB. 5—7. Querschnitt durch den Hautmuskelschlauch des postclitellialen Körpers *. Abb. 5: Allolobophora pallida Bretscher, 1900; Abb. 6: A. f. sineporis (Omodeo, 1952); Abb. 7: A. thaleri n. sp.; alle mit gefiederter Längsmuskulatur. * Für die Anfertigung der Querschnitte und der Mikrophotos spreche ich Frau Dr. B. Hafiek (Institut für Allgemeine Zoologie, Budapest) und Herrn Dr. Cl. Vaucher (Naturhistorisches Museum Genf) auch an dieser Stelle meinen besten Dank aus. | 564 A. ZICSI Muskulatur vom gefiederten Typ (Abb. 7). Typhlosolis einfach sackförmig, ohne Ver- | zweigung. Die neue Art steht A. handlirschi Rosa 1897 und A. sineporis (Omodeo, 1952) am nächsten, unterscheidet sich jedoch von diesen durch die andersartige Lage des Giirtels | und der Pubertätsstreifen und durch die Ausmündung der Samentaschenporen in der | Nähe der Medianlinie sowie der Borstenpapillen tragenden cd Borsten im 9., 10., | 11. Segment. | | Die neue Art widme ich meinem lieben Freund und Kollegen, Herrn Doz. Dr. | K. Thaler, Zoologisches Institut der Universität Innsbruck, der mich bei zahlreichen | Sammelreisen in Österreich unterstützte. i Fundorte: Österreich. Holotypus Z/3782 Vöcklabruck. 8.VIII.1964. leg. A. Zicsi. =| Paratypen: Z/3782 a. 2 Ex., G/1792. 2 Ex. Fundort wie bei der Holotype. — Z/3767. | 4 Ex. Voklabruck. 6. VIII.1964. leg. Zicsi. — Z/3817. 3 Ex. Dexelbach, 6.VIII.1964. ra Zicsi. — Z/2446. 1 Ex. Bad Ischl. 24.V.1963. leg. Zicsi. — Z/5150. 1 Ex. Feichsen. 27.VII.1966. leg. Ressl. Die Buchstaben der in vorliegender Arbeit angeführten Inventarnummern beziehen sich auf die Sammlung des Naturhistorischen Museums Genf (G.) und auf die des Zoo- systematischen und Ökologischen Institutes der Universität, Budapest (Z.). ZUSAMMENFASSUNG Durch neuere Aufsammlungen in der Schweiz konnten 2 Arten, Dendrobaena riparia | Bretscher, 1901 und Allolobophora pallida Bretscher, 1900, die in der einschlägigen | Literatur als Synonyme von A. antipai Michaelsen, 1891, bzw. A. handlirschi Rosa, 1897 i betrachtet wurden, als gute Arten erkannt und richtig gestellt werden. | Im Rahmen dieser Untersuchungen wurde die in der Literatur weitläufig begrenzte | Art A. handlirschi Rosa, 1897, anhand eines reichen Vergleichmaterials aus verschiedenen Teilen Europas, aber insbesondere an Material aus Österreich (von wo sie beschrieben | wurde), überprüft und die Bestimmungsmerkmale, übereinstimmend mit der Original- | beschreibung, festgelegt. Nach dieser Revision erbrachte die Überprüfung des reichen | Materials der Sammlung noch den Nachweis der Art Allolobophora cf. sineporis (Omodeo, | 1952) und einer bisher für die Wissenschaft unbekannten Art: Allolobophora thaleri sp. n. SCHRIFTTUM BOUCHÉ, B. M. 1972. Lombriciens de France. Ann/s Zool. Ecol. Anim. (Hors-sér.), pp. 671. BRETSCHER, K. 1899. Beitrag zur Kenntnis der Oligochaetenfauna der Schweiz. Revue suisse Zool. 6: 369-426. | — 1900. Mitteilungen über die Oligochaetenfauna der Schweiz. Revue suisse Zool. 8: 1- 44, — 1901. Beobachtungen über Oligochaeten der Schweiz. Revue suisse Zool. 9: 189-223. CERNOSVITOV, L. 1935. Monographie der tschechoslovakischen Lumbriciden. Arch. prod Vyzk. Cech. 19: 1-86. CHANDEBOIS, R. 1958. Sur la presence en Corse d’une forme nouvelle d’Allolobophora P| Rosa et sur un mode d’évolution des Lumbricides. Bull. soc. zool. Fr. 82: 410-412. | GRAFF, O. 1953. Beitrag zur Kenntnis der deutschen Lumbricidenfauna. Zool. Anz. 151. 25-28. | MICHAELSEN, W. 1900. Oligochaeta. Tierreich X: pp. 575. | — 1910. Zur Kenntnis der Lumbriciden und ihrer Verbreitung. Annls Mus. zool. Acad. | | St. Peterb. 15: 1-74. ll | | Ì | | | i REVISION ZWEIER REGENWURM-ARTEN 565 | OMopDEo, P. 1952. Lumbricidae. In « Materiali zoologici raccolti dal Dr. Marcuzzi sulle Alpi Dolomitiche ». Archo zool. ital. 37: 29-59. — 1956. Contributo alla revisione dei Lumbricidae. Archo zool. ital. 41: 129-212. Pop, V. 1947. Die Lumbriciden der Ostalpen. Memle Sect. stiint. 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(39); one female, most probably belonging to Plocopsylla chiris (Jordan), is recorded too. INTRODUCTION The author collected on small rodents from Argentina, regularly sent to the Geneva Museum by Mr. A. Kovacs (El Bolson), quite interesting samples of fleas. Those fleas either have been found in the fur of the dead rodents or floating in alcool, and in both cases the host identity indicated for the fleas species might be taken with a certain prudence. Out of those samples two new species can be described below, another fine result was the finding of one female, identified as Plocopsylla chiris (Jordan). This species has been recorded only from the types (13 19). I am deeply indebted to Mr. F.G.A.M. Smit (Tring) for his kind help; I am thanking also Mr. A. M. Hutson (Brit. Mus., London) for the loan of specimens of Hectopsylla broscus Jord. et Rothsch., H. cypha Jordan and H. gemina Jordan. * Museum d’histoire naturelle, case postale 284, CH-1211 Genève 6, Switzerland. 568 VOLKER MAHNERT Plocopsylla angusticeps n. sp. (Fig. 1-3) Type material: 3 holotype, Argentina, prov. Chubut, Puerto Madryn, 42° 46’S 65°03’W, | ex: Akodon olivaceus, lg. A. Kovacs, 30.1V.1978 (Geneva Museum). Female unknown. Description of the male: Head (fig. 1): Helmet very narrow, broadest portion of prectenidial area less than | half-length of the uppermost ctenidial spine, short canals only in the uppermost one- ‘, fourth of the prectenidial area present, helmet comb of 11 (right side) to 12 (left side) blunt spines, basal notches almost absent, suture between helmet and gena conspicuous; genal comb of five spines, the uppermost one on the truncate genal lobe, only a little shorter than the others and separated from the next one by a narrow gap; the two genal bristles placed near the anterior margin; labial palpi short, hardly extending beyond | the half-length of the foretibia; second antennal segment with four long bristles reaching | nearly apex of club. Thorax: Pronotum (fig. 1) with 3 rows of bristles and a comb of 24 pointed spines; mesa- and metanotum with 3 rows of bristles, metepimeron with two rows of 5 resp. — 4 bristles. Legs: None of tibiae with apical bristles forming a complete row; hind tibia (fig. 2) _ with seven notches, number of bristles from base to apex as follows: 2-2-3-4-4-4-4, | largest bristle of the ultime notch nearly reaching apex of the first tarsal segment, laterally 13-14 bristles; fifth tarsal segment with four pairs of lateral bristles and one pair of basal plantar ones. Abdomen: Terga with two rows of bristles, those of the anterior one clearly shorter — than those of the main row, mostly 9 bristles in the main row, the anterior row on terga IV-VII somewhat reduced (mostly 4 bristles), one bristle below the elongate pointed spiracles, terga I-IV with 2-4 (mostly 3) spinelets; one antesensilial bristle (not inserted on a pedestal), which is a long as the longest one of tergum VII, but a little shorter than segment IV of hind tarsus; sensilium with 16 pits. Modified segments (fig. 3): Apodem of tergum VIII handle-like and slightly down- turned apically; distal arm of sternum IX with one modified, pointed, but not darkened bristle halfway from apex and three apical short and blunt bristles; basimere very broad and rounded, with a fringe of long bristles round the apical margin, with a conspicuous internal finger-like process; lateral projection of telomere slightly bent upwards apically, this part clearly striated; telomere slender, pointed, a heavy modified “spiniform” bristle with rounded apex in the anterio-ventral angle. The new species shows clearly all characters of the genus Plocopsylla (marginal fringe of bristles on clasper, anterior insertation of genal bristles, etc.), but is distinguished from all species of this genus at once by the very narrow prectenidial area of the helmet. Within this genus it belongs to the species group having on the genal process a spine which is more than half length of the other spines of the genal comb and not separated from them by an obvious gap (inti Johnson, chiris Jordan, wolffsohni Rothschild). Since Plocopsylla inti Johnson is characterized by the presence of seven genal spines and the absence of an antesensilial bristle in the male and P. chiris Jordan by the presence of two antesensilial bristles in both sexes, the new species seems to be nearest to P. wolffsohni (Rothschild). But P. angusticeps is easily distinguishable from that species by tbe following characters: antectenidial area of helmet very narrow, the antesensilial bristle not situated on a well defined pedestal, the finger-like process or clasper situated interiorly (not on NEW FLEA SPECIES FROM ARGENTINA 569 the dorsal margin), the morphology of the telomere and of sternum IX. The two recently from Chile described species P. fuegina and reigi (BEAUCOURNU & GALLARDO 1977) belong too to this groupe; both are having one antesensilial bristle and five genal spines, ae NC = E L Be EINS CES, Fic. 1-3. Plocopsylla angusticeps n. sp.; 1: head and pronotum; 2: hind tibia; 3: modified segments. 570 VOLKER MAHNERT but differ from angusticeps n. sp. in the much broader helmet, smaller number of spines | in the pronotal comb and the modified segments (shape of basi- and telomere particularly). Besides the new species, three more species of this genus are recorded from Argentina: chiris (Jordan), wolffsohni (Rothschild) and traubi del Ponte. | Plocopsylla chiris (Jordan) One female from Puerto Madryn (prov. Chubut, lg. A. Kovacs, 23.4.1978) seems | to belong to this species recorded up to now only from the types (prov. Rio Negro, .! Argentina). The specimen fits well to the description, but there is a slight difference in the shape of the anal stylet, which is less tapering than figured by JORDAN (1931). Î Hectopsylla gracilis n. sp. (Fig. 4-10) Type material: 1 3 holotype, Argentina, prov. Chubut, Puerto Madryn, ex Eligmodontia | typus, 23.4.1978; 1 4 7 2 paratypes, same locality, same host, IV.1978; 1 © paratype, same data, on unidentified rodent; 1 4 1 2 paratypes, Puerto Madryn, Cerro Avansado, IV.1978; 22 paratypes, Rio Negro, El Bolson, 12.2.1978, all. Ig. A. Kovacs. | Holotype and paratypes mounted; holotype and paratypes in the collections of the Geneva Museum, 9-paratypes also in the British Museum (London) and coll. R. E. Lewis (Ames). Description: Head (fig. 4): Dorsal part of frons smoothly convexe, frons straight | between internal incrassation and preoral tuber, margin between oral angle and genal | lobe nearly straight with a sligth concavity; maxillary short, broadly triangular; lacinia | in male approximately as long as maxillary palpus and only slightly longer than fore coxa, in female approximately one-third longer than maxillary palpus and fore coxa; | genal lobe short; metepimeron normally with 4 bristles; tarsal claws without a basal | tooth, fifth tarsal segment with 4 pairs of lateral bristles. | Male (fig. 5): Terga I-III mostly with three bristles on each side (in some cases on one side two), terga IV-VII with two bristles on each side; spiracles on terga of equal size, that on tergum VII slightly bigger. Process P! of basimere triangular with well defined angles, apical margin straight, P? slender, apically slightly bifurcated, telomere | with two tubercles on the anterior margin; its upper manubrium with a broad angle, | the lower one curved, finger-like; anterior border of sensilium narrow dorsally, ventrally as broad as the two rows of pits together; dorsal lobe (L!) of sternum IX more of less | rounded, near the basal margin a few tiny pseudosetae; lobe L? ventrally enlarged, | the apical margin clearly concave, with a few fine lateral bristles and, at its base, two | longer and stronger ones; lobe L? broadly rounded; sternum VIII with a tooth-like | projection in the posterio-ventral angle; tendons of phallosome short, extending only | slightly beyond its anterior end and turning upwards; ventral projection of ejaculatory | duct broad, slightly pointed on one paratype; apex of phallosome with tooth-like | projection. | Female: Posterior margin of head without projecting occipital lobe; processus of lateral metanotal area short, broad, half-length of first segment of maxillary palpus; | | processus of metepimeron (fig. 6) slender, normally long and only slightly bent downwards | | (but being quite variable in shape!, fig. 7), processus not heavier sklerotized as mete- | NEW FLEA SPECIES FROM ARGENTINA 571 pimere; tergum I with a long and slender median processus, 2 bristles on each side, tergum III normally 3 bristles on each side, the following ones without bristles; tergum VIII (fig. 8) with a rounded ventral apical angle, but the dorsal apical angle is projecting as Fic. 4-10. Hectopsylla gracilis n. sp.; 4: head and thorax g; 5: modified segments g; 6: tergum I and metepimeron 9; 7: processus of 9-metepimeron, showing the variability (7/4 and 7/5 from the same © (El Bolson), left and right side); for comparison the processus of H. cypha Jordan (7/7) and of H. gemina Jordan (7/8), drawn at the same scale; 8: tergum VIII ©; 9: sensilium 9 10: spermatheca. SZ VOLKER MAHNERT a tooth; basal rim of sensilium (fig. 9) not as broad as the two rows of pits together; spermatheca (fig. 10) (measured from anterior margin of tail to apex of head) slightly | shorter to slightly longer than first segment of hind tarsus. Derivatio nominis: named after the slender process of metepimeron. In the identification key to the species of the genus Hectopsylla (HOPKINS & ROTHSCHILD 1953; JOHNSON 1957) the new species keys out near eskeyi Jordan (Ecuador and Peru), suarezi Fox (Ecuador, Peru, Chile) and cypha Jordan (Argentina), but may | be easily distinguished from them by the combination of following characters: shape | of processus of metepimeron, processus of lateral metanotal area shorter, fifth tarsal ‘| segment with four pairs of lateral bristles; structure of 3-modified segments, number of ' bristles on abdominal terga. Up to now the following species of Hectopsylla have been recorded from Argentina: | psittaci Frauenfeld, broscus Jordan et Rothschild, cypha Jordan, gemina Jordan, stomis | Jordan. | REFERENCES BEAUCOURNU, J.-Cl., M. GALLARDO N. (1977). Quelques nouvelles puces du Chili (Sipho- | naptera) parasites de Crenomys (Rod., Octodentidae). Bull. Soc. Path. exot. 70: 438-450. DEL PONTE, E. (1977). Notas sobre Suctoria argentinas VIII. 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Die Arten aus dem Gebiet der Schweiz Evolution der pastor Gruppe (Mit rAbbildungen) Ne 2 nn en HAENNI, Jean-Paul. Revision des espèces européennes du groupe de Dilophus febrilis (L.), avec description d’une espéce nouvelle RE Bibionidae) (Avec 21 figures) . RCE PET CR EE FIORONI, Pio. Zur Edna a ie bei One ein ent- wicklungsgeschichtlicher Vergleich (Mit 5 Abbildungen und 3 Tabellen) . . . Poivre, Claude. Les Mantispidés du Muséum d'Histoire naturelle de Genève. I. (Insecta; Planipennia) | HR M fat ore, Sa ae MAHUNKA, S. Neue und interessante Milben aus fe Genfer Museum XLVI. Ori- batiden der Pazifischen Region (Acari: Oribatida) (Mit 34 Abbildungen). . . THALER, Konrad. Weitere wenig bekannte Leptyphantes-Arten der Alpen (Arachnida: Aranei, Linyphiidae) (Mit 71 Abbildungen und zwei Verbreitungskarten) KOTTELAT, Maurice. A small collection of fresh-water fishes from Kalimantan, Borneo, with descriptions of one new genus and three new species of Cyprinidae (With SSRIS UITCS) Maree nt ins NS we karoge le) n a oe Be FERRARA, Franco and Stefano TAITI. A new Philosciid from eastern Africa (Crus- tacear Oniscoidea). (With 2 figures) . 2 2 4... 5 man ee te : Pace, Roberto. Oncosomechusa besucheti n. gen., n. sp. dell’India ed Emmelostiba besucheti n. gen., n. sp. del Libano (Coleoptera, Staphylinidae) (Con 21 figure) VAUCHER, Claude. Cestodes parasites de Chiroptéres en Amérique du Sud: révision de Hymenolepis elongatus (Rego, 1962) et description de Hymenolepis phyllo- SIOIMNASDA AVEC OMILUTES) itn I N MAHNERT, V. et J. GERY. Poissons du bassin de l’Ivindo IX. Notes sur le genre Barbus (Cyprinidae) (Avec 69 figures et 4 planches) . . . . . . . . . .. MAHUNKA, S. Neue und interessante Milben aus dem Genfer Museum XXXIX. Fifth Contribution to the Oribatid Fauna of Greece (Acari: Oribatida) (With DOMISUTCS) Beate ee: D A Uae Ce ete Sts ee ER PITTINO, Riccardo. Una nuova sottospecie iraniana di Onorio ne Brullé (Coleoptera Scarabaeidae): 5... | DEN AF DI ScHÄTTI, Beat. Bemerkungen zur Ökologie, Verbreitung und ne Varia- tion der Vipernatter, Natrix maura (Linne, 1758) (Reptilia, Serpentes) (Mit 6rAbbildungenslukartenind: Tabellen) reo «seen cree FOCARILE, Alexandre. Note sur quelques Coléopteres Staph linides de la Suisse et des-Alpestoccidentaless(Avec 25 figures)i u. 5 6 ee we ess Zıcsı, A. Revision zweier Bretscherischen Regenwurm-Arten (Oligochaeta: Lumbri- CGE) (IMO 7/ ZN) goa G5 6 oro om oH) & ovo so ue obo ole MAHNERT, Volker. Two new flea species in the genera Plocopsylla Jordan and Hecto- psylla Frauenfeld (Insecta, Siphonaptera) from Argentina (With 10 figures) . . Pages 287-296 297-305 307-311 313-336 337-354 355-374 375-378 379+394 395-417 419-437 439-442 443-450 451-459 461-495 497-515 517-519 521-542 543-552 553-565 567-572 4 x il = ko = È ; E è wa REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Volume 89 — Number 2 Pages Less, Gérald. Some Ricinulei (Arachnida) from Ivory Coast, including a new species and a note on the immature stages of Ricinoides westermanni (Hansen & Sorensen) . . 287 WAGNER, Gerhart. Leadership in flocks of homing pigeons . . . . . . . . . . . . . 297 STROHECKER, H. F. New Endomychidae (Coleoptera) from Asia. . . . . . . . . . . 307 MAURER, Richard. Contribution to the knowledge of the genus Coelotes (Araneae, Age- lenidae) in alpine countries 1: The species occuring in Switzerland. . . . . . . 313 HAENNI, Jean-Paul. Revision of the European species of the Dilophus febrilis (L.) — — group, with description of a new species (Diptera, Bibionidae) . . . . . . . . 337 FIORONI, Pio. The development of the epidermis and the suckers in octopods, an embryo- lOFICAKCOMPALISONIE sire.) n en tesa acl) Re.

n 4 5 Ne 2 5 = par) 2 ol 2 = IN NOILALILSNI_NVINOSHLINS S3IYVYUaII SMITHSONIAN = = ~ 5 A a es ee = 5 z = 5 x | Dl | 2 | > | = ie D = D = Di “DD E = = = He = z o om Z x z a | F1 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOLLNLLLSNINVINOSHLINS S3 1 4 vi = = Aa < = ur. = ÿ °D & D rà È à 5 Vf EN = = = E 2/9 À = UN > x = >’ = 5" (72) $ È 2 >. 1 N NOILNLILSNI NVINOSHLINS = INSTIT a ae FP 5 w > YI 5 Lu un tj w [19] 77 5 Pe A ce =] x . = = jy a =| Ge à œ 3 5 S =) = o | er z + z rr 2 11 LIBRARIES SMITHSONIAN NOILNLILSNI NVINOSHLINS S31YV = O = = io; PE = ow = ‘oO = = 7 5 SY 5 = 5 > = x > i= > | r > =” “A = 5 = a en er (7) a w) 7 o z + w = a = IN NOILALILSNI NVINOSHLINS S3IUYUAII INSTITU w > i (dp) = 142) Fd fo = È Bm = jr: = = MK = > = 2 7 Zz = Zz NWI SUN RI 28 EIN = = = GG = 2 - SN 2 | 5 > | 5 2 5 | 17 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHLINS SIIUV 2 4 7 i a a re o œ È AXE : _ jp à : s z za — oJ IN NOILNLILSNI NYINOSHLINS LS 318 V4 817 = erg » S m = = =) L = = (2) = INSTITUTION NOILNLILSNI Mw SIIUVYE = INSTITUTION SIIUVUGII 17 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHLINS S3IUY LINS SIIUYVUEIT7 LIBRARIES = Giù = È; 2 S È TL N wstltur L AT = < 50 NS = y > EN er LEO = N. = 4g, 5 ke = DM < = = & = = £ = = > N = = = O = oO N ° = O <> un a , 2 È ; 8 un an y = 2 = N zZ = SI Fe > RR: N n n a RARIES SMITHSONIAN _ INSTITUTION, NOILALILSNI_NVINOSHLINS "53 IYVY8171 LI = .G = 8 NX 5 n. ee. a = NS > aay < * HA < a M N x 4 è œ = oc = N oe E = | © a S S m = = di z a, = i, eed 2 ALILSNITNVINOSHLINS 53 }YVYGIT LIBRARIES SMITHSONIAN” INSTITUTION NO = © = O ” > O wo > = ise) = Me ow = 7 Ny 5 7 5 fo x = > N ib > + ; > > a RNS = 2 E PH 2 E x Ww i n * - toni vw ” EN = a = 2 = ARIES SMITHSOMAN_ INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHLIWS saiuvugia_Lll g ar, - sp = z = Z 3 z NN 2 2 iho AD m D N v 3 = ‘2 È 2 = N = =e = — | == w > = À = = = ò ILILSNI _NVINOSHLINS S3IYVYGIT LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NO! 2 uw z Hi ; = # a = 5 E = = o © a Wh € œ = a = fea} = ao 2 5 5 = 9 = =} ARIES_ SMITHSONIAN_ INSTITUTION NOILNLILSNI_NVINOSHLIWS_ $3 (UVUaIT LIE = È 2 o Ta = 7 2 vi Loca » >. 3 >) a 5 > = 7 D = = pe) = 2 = 2 = = oe ae | m 2 m Z n LILSNI_NVINOSHLINS S31YVYGIT_LIBRARI ES „SMITHSONIAN INSTITUTION | NOI < = E N RES < &< = / z = S Nè à 8 RÈN È 7 + È Sr EN 2 È 2% er Be a aS AE = ARIES SMITHSONIAN _ INSTITUTION NOILNLILSNI_NVINOSHLINS S3 IyVUSIT LIB di | 7 us z = 5 AS ALE mf 7e = = = PM 4 = 3 = 4 ZZZ = œ = x = fea] tify = a = am = D a z a 2 er = LILSNITNVINOSHLIWS $3 IUVY 817 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION _ NOI. = = = SC ty, à = > 5 x 5 % Bs = E = = Lis = = È = RE i je = v = v — „INSTITUTION NOILALILSNI_ NVINOSHLINS S31 UV 817 n = Aus SERRE GM: z ieri 47,3 KM = Vi = SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES 77 mul Ant das spent thy ra £ DI (Sere RETE: RAI Yan HE th MER!