REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE mm SUISSE de zoologie .A. ONT Isr JOLIES DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE HT DII MISÉE UHISTOIRE ^ATIKELLE UE (iE^ÈYE PUBLIÉES sots I,A DIHKITION DE Maurice BEDOT i> 1 1! !•: c T i; l: h u u m u s É i o H i s t o i k t n a i l II I 1. 1. i: PKOFKSSKUK KXTKAOKUIÎSAIKI. A l'uM VKKSIïÉ AVEC LA COLLABORATION DE MM. les Professeurs E. Béraneck iNeuchàtell, H. Blanc (Lausannel, A. Lang (Zurich), Th. Studer (Berne), K. Yung (Genève) et F. ZscHûKKE (Bâle) ET UE MM. V. Fatio, p. de I.oriol, A. Pictet et H. dk Saussure Mfiiilir.s de l.'i Conui.lssii.ii .lu Miisi-.- .l'lli^|..i^l• iiatin-cllr •].■ (ioliùvc. TOMK 7 A \' e c 2 3 p 1 a n c h e s . r.ENKVK LMl'Iil.MKlilK W . Kl .M)l(i iS: KILS, lU K. 1)1 VlEL.X-C.nl.LKCK. 'i. 1 '.)()() TABLE DES MATIERES A'o 1. Sorti de presse le 5 octobre 1899. PHges. E. Pknaui). Los llhizopodes de fiiuiic profonde dans le lac Léman, avec planches l à 9 1 IL KiîAMKK. Die Haustierfunde von Vindonissa mit Aiisbiicken in die Hassenzuclît des Klassischen Altertums. avec la jilanche 10 et 19 (if^ures l'i-! iV" 2. Sorti lie presse le 'J'J noreinhre ISDU. C. MiKiiiK. Aselliis efiralicus Schiiklle. Ein Heitray ziir Hitlilenlauna der Schweiz. mit TafeMl, 12 n. 1.3 2"^î M. -G. Pkkacca. Reptiles el Batraciens de Farchipel Malais, avec la planche 14 321 F. SiLVESTKi. Diplopodes de l'archipel Malais, avec la planche lo . 331 A. Fritze. (_)ttho|(trres de l'archipel Malais, avec la planche !(> . . . 335 0. Fi'HRMA.w. Deux sin^tdiers Ténias d'Oiseaux, avec la planche 17 . 341 A^ 3. Sorti (le presse le 21 janvier 1900. (L Bliîckiiakdt. Faunistische und systematische Studien iiher dasZoo- plankton der grosseren Seen der Schweiz und ihrer (irenz- gebiete, mit Tafel 18. 19, 20. 21 II. 22 353 0. FiiHUMANN. Note sur les Turhcllariés des environs de(ieiiève. avec la planche 23 717 2874: TABLE DES AUTEURS OIJDKK ALPHARÉTKKT. Pages. BuRCKHARDï. G. Zooplankton dei- Seen (ler Schvveiz 333 Fritze, a. Orthoptères de l'arehipel Malais 333 FcHRMANN, 0. Deux singuliers Ténias d'Oiseaux 341 — Turhellariés des environs de Genève 717 Kràmer, h. Ilaustierfunde von Vindonissa 143 MiETHE, G. Asellns cavaticus 273 Penari). E. Hhizopodes de faune profonde dans le lac Léman. . 1 Peracca. M.-(i. Mepliles et Batraciens de rarchipel Malais 321 SiLNK.sTRi, F. l)ipjo|)odes de l'ai-chipcl iMalais 331 Les Rhizopodes de Faune profonde dans le lac Léman par Eugène PENARD Docteur es sciences. Avec les planches I à 9. INTEODUCTION La faune rliizopodiqiie des grands lacs d'eau douce a été rela- tivement peu étudiée; celle des lacs suisses est peut-être la moins inconnue, et pourtant elle passe encore pour très pauvre rela- tivement aux marécages et aux i)etites étendues d'eau de la plaine. Des zoologistes de grand mérite y ont cependant voué quelque attention, et pour notre i)ays je citerai MM, Blanc, du Plessis, Fukel, qui les premiers ont dirigé les recherches vers les organismes inférieurs qu'abritent les profondeurs du Léman. Mais aucun de ces investigateurs, il faut le recomiaître, n'a fait sur les Rhizopodes des recherches spéciales et de longue haleine, et nous n'avons encore qu'une idée imparfaite d'un sujet qui })ré- sente, aussi bien que d'autres, de nombreux i)oints d'intérêt. Les causes de cette ignorance sont, je crois, nmltiples. En premier lieu les observateurs qui ont étudié la question ne l'ont pas fait à un Rev. Suisse de Zooj-.. T. 7. 1899. 1 EUGENE PENARD point de vue spécial aux Rhizopodes ; ce qui les intéressait surtout, c'étaient les Vers, les TManaires, les Crustacés, sur lesquels les travaux ont été beaucoup plus considérables; or ceux qui se sont occupés d'un sujet particulier savent combien facilement on laisse passer sans les voir les objets qui n'appartiennent pas à l'étude spéciale qu'on a en vue ; et les Rhizopodes, par leur taille généralement minime, cachés dans la boue d'oii on ne les dis- tingue souvent qu'avec peine, échap])ent })lus facilement encore que d'autres à l'œil de l'observateur. Puis cette recherche semble quelque peu ingrate ; elle exige moins de connaissances peut-être, mais plus de patience que beau- coup d'autres, et chacun n'a pas à sa disposition le tenq)s voulu pour obtenir des résultats sérieux. Quelques personnes, enfin, qui pourraient entreprendre le travail sont découragées d'avance, dirigées par un principe erroné, et que l'on pourrait résumer en ces quelques mots d'un professeur pour- tant au courant de sujet, et qui à ma (piestion sur ropi)ortunité de recherches sur les Rhizopodes de faune profonde, me répon- dait : « A quoi bon, il n'y a rien ! » ("est ])Our ces différentes causes i)eut-être qu'en ISSS on ne connaissait dans le Léman que 15 espèces, dont aucune, sauf la curieuse Gromia Briimien décrite par Blanc' en 1884, n'était nouvelle et ne [>résentait de })hysion(>mie différente des espèces qu'on est habitué à voir un ])eu partout. Pendant un séjour de quelques semaines que j'avais fait à Genève en 1890, j'avais pu augmenter cette liste de 9 espèces, et me convaincre en même temps (jue des recherches minutieuses ne pouvaient manquer de conduire à des résultats d'une plus grande portée. Aussi l'année dernière (1898), de retour après une absence prolongée, disposant provisoirement de tout mon tem])s et désireux de re])ren(lre les travaux microscopiques (pie j'avais dû si long- teuq)s abandonner, me suis-je voué à une étude attentive des LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN Rhizopodes qui habitent notre lac, et c'est les résultats de cette étude que je viens exposer aujourd'hui. Mes recherches, bien que concernant presque exclusivement le Petit Lac, inclus dans le territoire genevois, ont presque toutes porté sur les organismes de faune profonde, et mes pêches les plus nombreuses concernent des fonds de 30 à 50 mètres; quel- ques-unes ont été exécutées à 20 mètres, où les tj^es de faune profonde se montrent déjà parfois représentés ; quelques autres à 70 mètres, le plus que Ton puisse atteindre sur le territoire du canton de Genève, (fosse d'Hermance) ; la faune ne présente là d'ailleurs, avec celle de 30 mètres, d'autre différence que d'être un peu moins riche en individus. Quant à la faune littorale, elle a été de ma part l'objet d'une étude beaucoup moins attentive, pour ainsi dire d'un simple con- trôle, dont il sera pourtant intéressant de constater les résultats. Mes appareils de pêche sont aussi simples que possible : une ficelle, un traîneau de pêcheur, un récipient allongé, de fer blanc (une vieille boîte à cacao), en avant duquel se trouve un poids de 200 grannnes environ; le tout est descendu et traîné très lente- ment sur le fond. En remontant avec précaution l'appareil, 2 fois sur 3, on trouve au fond du récipient un i)eu de boue que l'on trans- vase dans des éprouvettes, et il n'y a plus qu'à examhier cette boue au microscope. On pourrait objecter que ce système expose à ramener comme venant de la profondeur des organismes recueillis au retour ; mais il faut remarquer qu'avec un récipient dépourvu de mailles la quantité d'organismes recueilHs en pleine eau est pratiquement nulle. Ainsi tandis que toute l'année le lac a été si bien remi)li de ces organismes qui constituent le plankton. ({u'une seule péclie opérée entre deux eaux avec un filet tin m'amenait des exemplaires de Cerafium liinindiïieUa par dixaines de Uiille, sur 300 pèches de fond avec le cylindre métallique il nf est arrivé deux ou trois fois seulement de constater la présence d'un individu appartenant 4 EUGENE PENARD à cette espèce. Par contre, on ramène en grand nombre des Péi'i- diniens. A l'état de kystes, lesquels attendent sur le fond leur développement ; à une très faible profondeur ils s'y trouvent du reste à l'état adulte, surtout le Ceratlum corriutum qui semble même préférer les fonds de 5 à 10 mètres à la vie pélagique. Du reste les Rhizopodes. si Ton en exclut les Héliozoaires, sont des animaux de fond ; ils rampent sur la boue et ne nagent pas entre deux eaux. M. le Professeur YuNG a bien voulu me confier les flacons renfer- mant le plankton qu'il a recueilli sur de nombreux points du lac^ et sur bien des milliers deRotifères, de Crustacés, d'Héliozoaires, et surtout de Peridiniacées que j'y ai rencontrés, il m'est arrivé une seule fois de constater la présence d'un Rhizopode, une ^rce//a vulgaris, coquille unique amenée là on ne sait pourquoi. Moi-même j'ai fait connue contrôle deux ou troix i)êches pélagiques, qui ne m'ont jamais montré la présence d'un seul des organismes qui nous occupent. Il est certain pourtant qu'on a vu parfois des Rhizopodes en pleine eau. M. du Plessis a constaté que dans ses bocaux des Diffluf/ia s'étaient munies d'une bulle de gaz et étaient montées à la surface. Mais peut-être ces Difîlugies étaient-elles mortes, et ce qui me porterait à le croire, c'est que le même fait m'est arrivé dans le temps ; ayant laissé quelques jours des exemplaires de IHffhifiia amphora. que j'avais triées, dans un bocal, j'en ai trouvé un certain nombre flottant à la surface au moyen d'une bulle de gaz, mais leur plasma était envahi par les bactéries et semblait mort. Je m'imagine même que si dans les lacs on ne trouve pas plus souvent des coquilles de Rhizopodes flottant à la surface, c'est que, dans le cas où une bulle de gaz provenant d'un animal en décomposition soulève la coque au sein du liquide, l'eau absorbe cette bulle assez rapidement pour que la coquille n'atteigne ])as la surface, et qu'elle retombe au fond par son pro])re poids. Il faut pourtant ajouter qu'une espèce semble faire exception LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN à la règle : Heuscher à Zurich a trouvé une Difflugia normalement flottante, et Zacharias qui Ta revue en grand nombre dans le lac de Pion et l'a décrite sous le nom de Blffl nyia hijdrostatka , a fait la même constation. Connue on le verra plus tard, cette espèce existe en abondance dans la plupart des lacs suisses où d'ailleurs, n'ayant pas fait de pêches pélagiques, je ne l'ai trouvée que sur le fond; mais dans une des bouteilles que m'avait remises M. YuNG, et qui renfermait le plankton pélagique du lac de Morat, elle se trouvait représentée en assez grande abondance. Chose curieuse, une pêche pélagique que j'ai faite moi-même à la tin de février de cette année, dans ce même lac de Morat, ne m'a fourni aucun échantillon de cette esi)èce bien qu'elle se trou- vât dans la boue du fond. Peut-être y a-t-il là une affaire de saison. Connue on le verra par la suite, la faune rhizopodique profonde du Léman renferme un certain nombre d'espèces dont la description vient ici pour la première fois. Ces espèces et ces formes nouvelles sont également de beaucoup les plus abondantes comme individus, et présentent une i)hysionomie, donnent pour ainsi dire un faciès caractéristique à ces régions profondes. Il était donc intéressant de rechercher si ces formes sont particulières à notre lac ou si elles se retrouvent dans d'autres, car cette recherche pouvait jeter quelque lumière sur la question importante et encore obscure de l'origine de la faune profonde. Les études faites sur les lacs en général, et sur ceux de la Suisse en particulier, ont été jusqu'ici trop incomplètes pour nous per- mettre une comparaison instructive des lacs entre eux; on a dé- crit partout quelques espèces, toujours les mêmes, Diffhigkf acu- minata, (jhhuJosa, lobostoma, urceoJata, Arcella vulgaiis, etc., et tout cela d'une manière un peu vague, sans diagnoses suffisantes et sans détails complémentaires. Ces données me paraissant donc absolument incomplètes, j'ai fait au commencement d'octobre 1808 une rapide excursion aux b EUGENE PENARD lacs de Neiicliâtel, Zurich, Ziig, Lucerne, Constance et Brienz, puis en février 1899 aux lacs de Thoune et de Morat. Les dragages pratiqués dans ces lacs m'ont donné des résultats- sérieux, qui seront exposés en leur temps, et qui dès maintenant permettent de constater partout une faune en somme identiijue à celle du Léman, J'ai fait également deux pêches au large d'Ouchy, à 300 mètres de profondeur: mais, bien que ces pêches m'aient rapporté quel- (jues Rhizopodes, elles ont été entreprises dans de mauvaises con- ditions, et mes observations n'ajoutent (jue bien peu de chose à celles qui ont été faites jusAC LEMAN 27 Souvent aussi, au niveau de T étranglement, on voit deux ou plusieurs grosses pierres que F animal y a collées. Le noyau est unique, gros, rond ; le plasma et les pseudopodes sont comme dans le genre Di/flugia en général. Cette variété est grande, mais assez variable, de millim. 0,200 à mill. 0,250 en movenne. Bifflugia elef/ans Penard. Var. tares var. nov. PI. 2, tig. 16 à 20. Coque ovoïde, urcéolée, arrondie ou légèrement acuminée en arrière, étranglée au col puis s' évasant en une bouche large^ arrondie, laquelle porte presque toujours un bouquet d'écaillés et de bâtonnets silicieux qui s'étalent à l'extérieur. Cette coque est entièrement formée de pierres, souvent grosses et anguleuses. Noyau simple, si)liérique. Pseudopodes étroits, longs et nombreux en général. Longueur moyenne millim. 0,L')0 à 0,170. Observations. La fig. 24, PI. XII, de l'ouvrage de Leidy ainsi que plusieurs tigures de la PI. XIII, représente sous le nom de Difflugia acuminata un Rhizopode qu'en 1890 j'avais appelé Difflngia eJegmis. En effet, après T avoir trouvé un peu partout, toujours semblable à lui-même, remarquable ])ar sa forme urcéolée, sa pointe postérieure et son l)ouquet d'écaillés à la bouche, je n'y pouvais voir qu'une espèce autonome. Depuis ce temps, je Tai retrouvé bien souvent, et mes observations nou- velles n'ont i)u que coniirmer mes conclusions premières. Dans notre lac la DiffltKiia elegans sous sa forme typique se rencontre assez souvent, mais surtout sur les rivages, où d'ailleurs elle ])asse peu à peu à une forme plus petite et plus trapue, dont nous parlerons plus tard. Dans la profondeur elle devient très ■28 EUGÈNE PENARD rare, et fait place à la variété que je viens de décrire sous le nom de teres. Cette variété revêt indubitablement les caractè- res généraux de la Bifflugia elegavis. nuxis elle en diffère i)ar plusieurs traits curieux. Elle est beaucoup plus grande et plus large et, bien cpie la partie i)ostérieure de sa coquille soit généralement arquée en ogive, on n;v voit jamais la corne caractéristique de la Difflugia elegans. Mais cette corne est ici, la plupart du temps, remplacée par une ou plusieurs grosses pierres. On dirait que l'espèce, en évoluant ^ ers une forme différente, et ne sachant plus se cons- truire de corne postérieure, y met au moins une pierre pour la remplacer; ce serait un véritable i)hénomène d'atavisme. Du reste, j"ai rencontré, une seule fois, un individu nunii d'une corne (PI. 2. tig. 16); mais c'est un cas très exceptionnel, et cette corne même, au lieu d'être terminale, était déjetée de coté. Quelquefois, par contre, la coquille est arrondie en arrière et nuinque de pierre terminale, et la forme urcéolée disparait, de sorte que si l'on n'avait pas toutes les transitions voulues on ne saurait trop où placer ces individus. Il m'est arrivé trois fois de trouver un individu en voie de dédoublement, et qui s'était formé une nouvelle coque encore attenante à l'ancienne. Dans ces trois cas, j'ai constaté, chose curieuse, que la nouvelle co(pie était arrondie en arrière, et manquait des pierres terminales ; il est probable que ces pierres y sont collées après coup. Quant au bouquet d'écaillés orales, il est presque toujours présent sur les individus bien portants, mais il peut manquer souvent. En effet ce bouquet ne fait pas partie constituante de l'enveloppe pierreuse, et il est possible qu'il soit destiné à la formation d'une nouvelle coque comme le voudrait Rhumbler qui donne même le fait comme certain. Cependant il faut avouer que les éléments qui composent ce bouquet ne ressemblent guère, pour la plupart, à ceux qui constituent la coquille ; ce LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 29 sont plutôt des lames allongées, ou bien des écailles larges, en spatule, qui semblent être d'origine endogène. La variété teres, connue la DifflNf/la elegans typique, a tou- jours les pseudopodes longs, étroits et nombreux, ce qui la dis- tingue également de la Difflugia acuminata. Il faut observer encore que cette variété, malgré ses caractères généraux, est plutôt polymorphe et semble en voie d'évolution, soit progressive, soit régressive. Difflugia acuminata Ehrenberg. Var, in fiai a var. nov. PI. ;!. n^-. 1. Coquille grande, allongée, à courbe latérale renflée, acuminée en une simple pointe ou plus souvent en une corne terminale. La plus grande largeur de cette coque est au tiers postérieur, et de là les côtés s'atténuent vers la bouche par une ligne courbe réguHère. Pseudopodes généralement peu nombreux, larges et coulants. Noyau grand, sphérique, à nucléoles arrondis nageant dans le plasma. Longueur millim. 0,230 à 0,250 en moyenne. Observations. La Difflugia acuminata typique se trouve par ci par là dans la profondeur, mais elle y est rare, et on y voit beau- coup plus souvent la forme ci-dessus, qui sans doute en est dérivée, mais s'en distingue par une plus grande largeur relative par une forme renflée et non c} lindrique, et par une taille plus forte. C'est une belle variété, du reste assez variable, car la corne postérieure peut être remplacée par une simple pointe, et la coquille elle- même peut être parfois assez renflée pour prendre une forme ovoïde allongée. J'en ai trouvé un individu muni de deux cornes. Ya\ sonnne, nous avons encore là une espèce qui n'est pas fixée, mais qui send)le près de l'être, et qui par là même est intéressante à étudier. 30 EUGÈNE PENARD Difflufjia lehes sp. nov. Diffhifila urceoJafa var. lehes Penard 1893. PI. 3, tig'. 7, 8. 10, 11, 12. Coque très grande, spliériqiie, très légèrement urcéolée à la bouche où il peut se former une collerette, ou bien sans collerette mais avec un léger rebord mince et délicat. Cette coque est très fragile, composée de grandes écailles plates cimentées entre elles par une matière cliitineuse et recouvertes souvent, par-ci par-là, de pierres anguleuses. Noyaux très nombreux, spliériques, renfermant généralement chacun un certain nombre de nucléoles globuleux qui eux-mêmes présentent l'apparence d'un noyau complet avec membrane, suc nucléaire et nucléole central. Plasma gris, oii l'on trouve presque toujours des globules brillants et plusieurs vésicules contractiles. Pseudopodes souvent remplacés par un revêtement hyalin faisant le tour de la coquille. Longueur millim. 0,oG() à 0,400 et plus; largeur presque égale à la longueur. Observations. Cette espèce est probablement connue depuis longtemps et représente sans doute, nuiis « in parte », la Difflugia urceolata de GAivrmi; mais elle n'a pas été examinée dans ses dé- tails. FoEEL et Blanc l'ont souvent trouvée dans le Léman et (tRUBER (Fribourg i/B.) d'après des échantillons qui lui avaient été envoyés par Forel, a pensé qu'il y avait là une espèce nou- velle. Moi-même, en 1893, je l'avais récoltée dans les marais de Piouelbeau près Genève, et décrite comme DifflHfiiaureeolata\M\ lehes. Enfin cette année je l'ai retrouvée un peu partout dans notre lac, où elle est très abondante à différentes profondeurs. Mais j'ai pu faire à ce sujet la même constatation que Forel, c'est que presque toutes les coques sont vides, et que celles qui ren- ferment un plasma vivant restent apathiques et ne montrent pas LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 31 leurs pseudopodes. J'ai essayé de tous les moyens pour donner liberté entière à leurs mouvements, mais sans y réussir. Par con- tre, j'ai été plus heureux avec des individus provenant de Rouel- beau. Disons d'abord que dans cette dernière localité l'espèce est sans aucun doute identique à la Blfflugia lehes du lac ; la seule différence qu'on y puisse trouver c'est que dans les marécages la coquille est souvent en partie, parfois même presque en totalité, ccunposée de Diatomées, et cpie cette coquille y est plus resserrée et plus franchement urcéolée à la bouche, bien (lue parf(ùs ce caractère manque aussi. Or, à Rouelbeau comme ailleurs, l'espèce est extrêmement timide. Cependant, cette année même, au com- mencement de mars, j'ai trouvé parmi beaucoup de coques vides quel(iues individus vivants que j'ai pu suivre chacun attentivement dans leur marche, et j'y ai reconnu certaines habitudes toutes par- ticulières qui méritent que nous nous y arrêtions un instant. L'ani- mal marche en général comme toutes les Difflugies au moyen de ses pseudopodes, généralement au nombre de deux ou trois, quel- quefois d'un seul qui peut alors devenir très long (jusqu'à millim. 0,600 et plus), et ces pseudopodes, larges et coulants, sont pareils à ceux des autres Difflugies. 11 peut aussi ramper sur une sorte de disque protoplasmique, qui comprend toute l'ouverture de la bouche, et cela sans l'aide d'aucun pseudopode. Mais parfois aussi, avec ou sans la présence de pseudopodes, le plasma clair sort i)ar la bouche, se recourbe innnédiatement en arrière du col connue un manchon hyalin, et finit par recouvrir tout un hémis- phère de la coquille d'une enveloppe transparente. 11 n'est du reste pas nécessaire que la région recouverte concerne ce qu'on pourrait appeler l'hémisphère oral, au contraire, plus souvent encore le manteau hyalin couvre un hémisphère latéral, allant d'un pôle à l'autre. Dans ce cas alors l'animal ramj)e sur le côté \ ' Il est peut-être utile de remarquer que ces animaux out été observés dans une eau libre, non recouverte d'un couvre-objet, et assez abondante pour qu'ils y eussent une liberté complète de mouvements. 32 EUGÈNE PENARD la boiiclie se trouvant indifféremment en avant ou en arrière. Par- fois la reptation se fait avec accompagnement de petites secousses ([ui semblent provenir de la tixation et du décollement du plasma, et de cette manière la progression peut facilement être d'un milli- mètre en moins de deux minutes, même sans participation de pseudopodes. Il existe du reste souvent en même temps un ou plusieurs pseudopodes, mais ces derniers ne partent pas néces- sairement de la bouche. Ils peuvent prendre naissance sur un l)oint quelconque du revêtement hyalin, même tout à fait en arrière de la coquille, et s'en détachent franchement sous la forme habituelle des pseudopodes des Difflugies. Nous avons donc là une habitude qui semble particulière à cette espèce, et que l'on pourrait résumer en disant qu'ici l'animal se plaît à recouvrir sa coquille d'un véritable plasma pseudopodique, capable sur toute sa surface de pousser des prolongements lorsque le besoin s'en fait sentir \ Quant au plasma somatique, renfermé dans l'intérieur de la coquille, j'ai pu l'étudier sur un certain nombre d'individus, pro- venant aussi bien de l'eau profonde du lac que des marécages. Ce plasma est grisâtre, généralement plein de grosses Diato- mées, Cette espèce est en effet la seule qui puisse avaler les Dia- tomées géantes de la profondeur, et peut-être même faudrait-il voir là rex])lication du fait que dans la forme du Léman la bouche est ])]us droite et un peu plus grande que dans la forme des marais. Le plasma contient aussi les granulations habituelles, des corps brillants, et par ci par là quelques vésicules contractiles. Mais ce (|ue le plasma montre de plus intéressant, ce sont les noyaux. En octobre et en décembre 1898 je les ai examinés sur trois individus provenant de la profondeur, et je les ai trouvés ])ai1<)ut identiques. Ils étaient s])lu''ri(iues, au nom- ' L'étude des mouvements autonomes des pseudopodes, sur des fragments dé- tachés de l'animal, m'a fourni dans cette espèce des résultats intéressants. Voir Archives des Sciences physiques et naturelles, t. VII, 1899. LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 83 bre d'une centaine en moyenne, tous de même volume (12 microns environ) et présentaient la structure suivante : on y voyait d'abord une membrane franche, mince, à double contour, puis un espace annulaire liquide plus ou moins étroit, entourant une masse semi-aqueuse, grisâtre, pleine de granulations excessive- ment petites. Cette masse ou sphère centrale renfermait en outre des grains moins nombreux et plus gros ressemblant à de petits nucléoles, puis enfin on y rencontrait des nucléoles véritables, en nombre peu considérable et de grandeur variable. Chacun de ces nucléoles, alors, revêtait à son tour l'apparence d'un noyau com- plet, car on y voyait également une membrane à double contour, une zone annulaire liquide et un nucléole central. Tous ces noyaux et nucléoles se coloraient facilement par le carmin, mais après coloration il était impossible d'y reconnaître de structure détail- lée, et c'est probablement pour cela que Blanc (pii a décrit cette espèce sous le nom de Difflugia urceolata, n'en a pas parlé d'une manière spéciale. Dans la D'ifflugia lebes de Rouelbeau, j'ai trouvé en mars 1899 les noyaux conformes, également, à la description précé- dente, mais les nucléoles étaient représentés par de petites sphé- rules sans membrane visible, et creusées d'une lumière à Tinté- rieur. Il est à remarquer que ces nucléoles, tels que je viens de les décrire, ressemblent étrangement à des noyaux complets, et ceux de Rouelbeau ne sont pas pour diminuer cette ressemblance. En effet, il est hors de doute que dans une même espèce les noyaux, suivant l'époque ou l'âge, peuvent être différents, et on peut mê- me prétendre que, dans beaucoup de Rhizopodes, il y a certaines phases par lesquelles passe chaque noyau. C'est d'abord une phase à nucléole simple et central, puis une autre à nucléole creusé d'une lumière, c'est à dire creux et commençant à se diviser en lam- beaux, enfin une phase dernière où ces lambeaux sont complète- ment séparés, et se sont redivisés en petits globules qui gagnent Revue Suisse de Zool., T. 7. 1899. 3 34 EUGÈNE PENARD une position superficielle. Ajoutons que certaines espèces sem- blent en rester plus longtemps que d'autres à telle ou telle phase, ou peut-être ne pas les parcourir toutes, mais c'est là un sujet encore peu connu, et sur lequel on ne peut guère parler que sous forme d'hypothèses. Quoi qu'il en soit, les nucléoles de la Difflu- gia lehes ressemblent certainement à de petits noyaux complets, et involontairement on ne peut s'empêcher de se demander s'ils ne sont pas destniés, après rupture de la membrane nucléaire connnune, à se répandre dans le plasma et à devenir des noyaux ordinaires, ou bien au contraire à être expulsés au dehors entou- rés d'une certaine quantité de plasma, pour y reproduire l'es- pèce? Pour terminer ce qui concerne la Difflnfjia lehes, j'ajouterai que la coquille elle-même, malgré sa taille qui en fait le plus volu- mineux de tous les Ilhizopodes testacés d'eau douce (sauf la Gromia, qui est un Foraminifère), est extrêmement délicate et mince, souvent rugueuse à l'extérieur, nuiis toujours lisse à l'inté- rieur, et comme revêtue d'un vernis chitineux interne. A la bou- che, il ne reste presque plus que cette chitine, dans laquelle sont noyées de petites écailles plates et des granulations extrê- mement fines. Difflugia lebes var. elongata. PI. 3,, fig. 9. Cette forme ne présente avec l'espèce type aucune différence de structure, mais elle est allongée et non globulaire, et consti- tue certainement une variété qui mérite d'être signalée. Les deux types, en effet, n'offrent pas ou presque pas de transitions, et si généralement ils vivent de compagnie, il est des localités, où l'un est beaucoup moins abondant que l'autre ou bien même disparaît couq)lètement. La variété allongée est en somme la moins fré- (piente et souvent on la cherche en vain ; il est intéressant de LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 35 remarquer qu'elle est absente des marais de Rouelbeau, où je u'ai jamais observé que la forme sphérique. Dans une pêche faite à 20 mètres de profondeur, où la Difflu- gia lehes var. elongaia se trouvait en grande abondance, beau- coup des individus étaient enkystés; le kyste était sphérique, à membrane jaunâtre, chitinoïde, et se trouvait toujours protégé par un fort bouchon de matières brunâtres accumulées dans toute la partie antérieure de la coque. Quant aux noyaux, je les ai trouvés semblables à ceux de l'espèce type, au moins dans l'unique échantillon où j'ai examiné leur structure intime; mais les nucléoles ne possédaient pas de membrane spéciale. Bifjfluf/ia fal/a.r FeuM-d 1890. PI. i, fiy. 6 à 8. En 1890 j'avais décrit sous ce nom une très petite espèce de Difflf(f/ia, hyaline ou faiblement jaunâtre, et caractérisée sur- tout par l'existence d'une membrane propre chitineuse, sur la- quelle étaient collées des écailles plates, amorphes, simulant des pierres mais représentant plutôt des produits de l'animal lui-même, ou bien des particules très minces de limon, telles qu'on en trouve partout au fond des eaux. En même temps, j'en avais séparé, sous le nom de Difflut/ia lucida, une forme analogue mais très aplatie, et dont la coque présentait la même structure. Or ces deux formes se trouvent par ci par là dans le Léman, mais très variables d'aspect et de grandeur, laquelle du reste ne dépasse jamais GO microns et lui est le plus généralement bien inférieure. Quelquefois la coquille, M,ie en coupe transversale, est un peu comprimée, d'autres fois arrondie; elle peut être lancéo- lée, ou plus ou moins ovoïde, revêtue d'écaillés petites ou au contraire très grandes, mais en tous cas toujours plates et collées 36 EUGÈNE PENARD sur une enveloppe chitineuse bien visible. Par exception on peut voir (pielques pierres véritables attachées à la cocpie. En sonnne, il est probable que la Difflugia fallax représente plusieurs types, mais il n'est pas possible pour le moment de les séparer les uns des autres, et j'ai cru devoir me contenter d'en- glober dans une même appellation spécifique tous les individus qui, par leurs caractères, rentrent dans la description (pie je viens de donner. Difflugia curvicaulis sp. nov. PI. -i, fifï. 2 à 6. Coque allongée, grande, tubuleuse, très transparente, ronde sur une coupe transversale ; formée de larges écailles ou pierres minces et plates, plus petites à la bouche, qui est terminale et comprend tout le diamètre de la coque. La partie postérieure est terminée par une corne formée de petites écailles, et qui fait toujours un angle avec l'axe longitudinal de la coquille. Noyau simple, rond, postérieur. Plasma normal, avec épipo- des bien marqués, et pseudopodes toujours nombreux, cylindri- ques et courts. Longueur millim. 0,170 à 0,200, non compris la corne. Observations. Cette belle espèce est plutôt rare, et spora- dique; elle se distingue au i)remier coup d'œil de la Difflugia acuminata par une très grande transparence due à ses plaques minces et hyalines, et par sa corne postérieure jamais parfaite- ment terminale. La position paradoxale de cette corne provient de ce que sur Tun'de ses côtés elle continue la courbure générale du fond (le ia coque, tandis (pie sur l'autre elle forme avec cette co(pie un angle rentrant qui ])eut être très prononcé. Il y a là un caractère parfaitement constant, et que j'ai reconnu sur tous les individus observés ; mais il faut remarquer que, vue par devant ou i)ar den'ière, cette corne se présente comme terminale, aussi LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 37 faut-il l'examiner de côté pour bien se rendre compte de sa po- sition. Cette corne est généralement courte et tabulaire, mais souvent •déformée de différentes manières par la position qu'ont i)rise les petites écailles qui la constituent (fig. 3, 4, 5, 6). Il est rare que sur la coquille il se trouve des pierres angu- leuses, mais parfois on en voit quelques-unes; en général tout est formé de grandes plaques minces et très transparentes, qui per- mettent d'examiner avec facilité le plasma interne. Dans tous les individus que j'ai vus en marche, les pseudopodes étaient courts, étroits et très nombreux, sortant de la bouche comme un bouquet. C'est encore un caractère qui distingue cette espèce de la Dlfflugia acuminata, d'ailleurs bien différente et toujours constituée i)ar des pierres anguleuses. Dlfflugia mammillaris Penard 1893. PL 3, fig. 13 et 14. Coque ovoïde-allongée, rentiée, pyriforme, assez inégale mais toujours un peu étranglée en arrière pour se terminer en un ma- melon arrondi. La coupe transversale donne une tigure presque ronde, mais irrégulière. Les contours longitudinaux sont arqués et se terminent en une bouche arrondie, grossièrement dentelée par le fait de la saillie des écailles de revêtement. Cette coque est incolore, formée d'une matière hyaline empâtant des écailles amorphes, minces, irrégulières, petites mais de grandeur variable suivant les individus, et qui sont un produit de l'animal lui-même. Plasma et pseudopodes comme dans le genre Bifflugia en gé- néral. Longueur millim. 0,110 à 130 en moyenne. Observations. En 1893 j'avais donné de cette espèce une , lig. 9 à 11), se trouvent toujours logés dans la })artie antérieure du ])lasma. mêlés à la nouri'iture (pii bourre le col. Parfois leurs contours sont très imparfaits, mais le ])lus souvent leurs formes cristallines sont iuuuédiatement re- connaissables, et d'ailleurs l'examen avec la lumière polarisée ne laisse aucun doute sur leur nature. Ils cristallisent dans un sys- tème (pii ne me semble pas ])ouvoir être ra])])orté à autre cbose qu'au systèuu' rliomboïdal obli(|ue, et i)0ssèdent un indice de réfraction assez élevé. L'iode ne les colore pas, noii ])lns que les réactifs colorants en général. L'acide acétique ne les attacpie ])as à sec, mais, cbose curieuse, si l'on mélange cet acide à une i)ro- portion plus ou moins définie d'eau, les cristaux se dissolvent, sans dégagement de gaz. et en laissant parfois à leur place une ])etite tacbe difficile à distinguer, connue s'il existait une mem- brane ou pellicule excessivement fine (i)eut-êtreunpeudei)lasma ou colle attacliée au cristal). Par contre, l'acide sulfuriciue. jmr ou dilué, dissout innnédiatement ces cristaux, sans dégagement de gaz. Au moment où le cristal est dissous, on voit quelquefois à LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 67 :sa place une petite étoile (pii disparait bien vite ; probablement y a-t-il eu alors ])roduption de sulfate de chaux, lequel s'est re- dissous plus tard. Outre cette forme de cristaux, il en existe une seconde, qui peut du reste manquer tandis que la première est présente. Ces cristaux se trouvent alors toujours logés à la partie postérieure du plasma, parmi les disques de réserve pour lesquels, vus de tranche, on ])Ourrait les ])rendre au premier abord, n'était leur taille beaucoup i)lus volumineuse. Ils cristallisent, comme on le voit facilement, dans le système quadratique, et possèdent soit des c(")tés droits, soit souvent des troncatures sur leurs arêtes terminales (i)l. (i, tig. 12 et 13). Les réactions qu'ils présentent sont absolument les mêmes que celles dont nous venons de parler; mais ils se conduisent un i)eu diftérenunent avec Tacide acétique, qui, s'il ne les dissout pas plus que les autres à sec, a beaucoup de peine à les attaquer mélangé d'eau, et parfois semble les lais- ser indeumes. Ajoutons que tous ces cristaux peuvent former des mâcles, souvent fort belles (tig. 10 et 11). Il me semble que l'on peut hardiment regarder ces cristaux, tant les uns que les autres, connue représentant de l'oxalate de chaux, avec lequel leurs réactions semblent s'accorder de tous points. D'après van ïieghem^ « suivant les conditions de milieu « où il prend naissance, l'oxalate de chaux contient, soit deux, « soit six équivalents d'eau, et cristallise dans deux systèmes « différents : avec deux équivalents d'eau, dans le système du « prisme rhomboïdal oblique; avec six équivalents d'eau, dans « le système du prisme droit à base carrée. Quand il se forme « dans une cellule remplie d'un liquide gommeux. il ne ])rend que « deux équivalents d'eau et cristallise soit en gros prismes purs « ou tronqués, soit en longues aiguilles... ; quand il prend nais- ^ Traité de botanique 1884. 68 euctÈne penard <- sauce dans une cellule où le suc cellulaire n'est pas épaissi par « de la gonmie, le sel prend six équivalents d'eau et se dépose, « soit en cristaux isolés et complets : prismes, octaèdres, ou « prismes avec les pointes de l'octaèdre... soit en cristaux incom- « plets groupés en rayonnant autour d'un centre de manière à « former des mâcles arrondies ou des spliéro-cristaux... Une fois « formés, les cristaux d'oxalate de chaux ne se redissolvent pas; « ils vont donc s'accumulant sans cesse dans le cori)s de la plante « et peuvent y atteindre une jiroportion considérable... L'acide « oxalique est donc un i)roduit d'élimination: la formation des « cristaux a évidemment pour rôle de le neutraliser et de Tim- « mobiliser au fur et à mesure de sa production, pour Tempéclier « de nuire aux cellules d'alentour ou aux parties voisines de la « même cellule. » Les cristaux de la Ciiplioderia concordent certainement avec cette description, et nous en pouvons conclure qu'ici connue dans les i)lantes le plasma ])eut produire de T acide (^xali(iue. Il est intéressant également de remarquer qu'à la partie antérieure de ranimai, là où le plasma est impur, visqueux et rempli de débris nutritifs, les cristaux prennent deux équivalents d'eail et ajipartiennent au système rlioudxtïdal obli({ue, tandis qu'en arrière, autour du noyau, dans une région toujours claire et in"o- pre, nous avons des cristaux quadratiques avec six équivalents d'eau. Si nous passons maintenant aux vésicules contractiles, nous n'y verrons ici rien de particulier ; généralement il en existe deux, une en avant et l'autre en arrière. Quant au noyau, il est très beau et très grand, juscprà millim. 0,0()r) de diamètre et de forme parfaitement sphérique. Sous une membrane nucléaire bien nette, on y voit une pous- sière de granulatiims très petites dans lesquelles nagent des micléoles arrondis ou non, bleuâtres, peu nombreux, parfois pourvus d'une lumière centrale, et entourés d'une petite auréole LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 69 î)laiiche. Ces noyaux sont caractéristiques, et d'apparence diffé- rente de ceux àesDiffhtf/ia ; rencontré seul et nageant à Taven- ture, un de ces noyaux i)ourrait toujours être rapporté aux g:en- res Ci/j)ho(Jeria ou (hmjxiscus. Les pseudopodes sont filiformes, parfois un i)eu é])ais à la base, longs, plus ou moins nombreux, rarement bifurques; de tem])s à autre on peut les voir se replier brusquement en zigzag connue ceux des Eiff/Ii/plia. En terminant ce qui a rai)port au plasma, peut-être faudrait- il mentionner la présence, assez fréquente dans cette espèce, d'un fil de byssus, court, extrêmement rigide et tenace, qui n'est d'ailleurs pas particulier à la Cyphoderla, et qui semble servir à attacher la coquille au repos sur un soutien quelconque. Signalons encore des organismes i)arasites, que j'ai de temps à autre rencontrés nageant dans l'espace laissé libre au fond de la coque. C'étaient des petits Flagellâtes, toujours les mêmes, dont le corps fusiforme renfermait en arrière un certain nombre de grains brillants verdàtres, ayant l'apparence de chromato- phores, et en avant, dans un plasma clair, un petit grain bleu ; les deux extrémités étaient chacune terminées par un fouet. Ces Flagellâtes, en nombre variable, jusqu'à une douzaine, circulaient librement, protégés par la coquille dans laquelle ils se trouvaient comme prisonniers ; peut-être s'y étaient-ils introduits par l'ori- fice buccal au moment où le plasma était en boule, puis plus tard avaient-ils gagné le fond de la coque? ou bien existe-t-il réellement un petit trou au fond de cette coque ? ('itons enfin un i)hénomène qui bien que rentrant dans le do- maine de la i)liysique, se produit fréquemment dans le genre Ciiplioderia. Lorsque l'animal est sur la lamelle de verre dans une goutte d'eau et qu'on laisse toud)er sur cette goutte un cou- vre-objet, il se forme ])arfois instantanément sur le côté ventral de la coquille, une bulle d'air qui peut être assez grosse ou le devient peu à peu, restant attachée à cette coque avec une 70 Er(4ÈNE PENARl) grande persistance. Connne le fait peut se produire même sur des {*oques vides, il faut y voir un accident tout physique, en rapport sans doute avec la forme ou la structure i)articulière de l'enveloppe, car ce })liénoniène ne se produit pas sur d'autres Rhizopodes. Cypliodeila calceolus sp. nov. P). 6, W^. 17 k 26. Coque très claire, jaunâtre, en forme de croissant, présentant une face dorsale qui décrit un arc à peu près régulier d'une extrémité à l'autre, tandis que la face ventrale, d'abord creusée de chaque côté, est un ])eu renflée au milieu. Cette face ventrale est parcourue dans sa longueur par une arête médiane, à partir de laquelle les contours latéraux de la coquille sont figurés par des lignes divergentes qui bientôt se replient en une courbe rai)ide ])our se rejoindre en une face dorsale convexe et sans arête. La coupe de la coque, en son milieu, est ainsi plus ou moins cordi- forme. Bouche très grande, ronde, terminant le col en une troncature de direction à i)eu près ventrale. Extrémité postérieure toujours acuminée, terminée le plus souvent ])ar un i)etit étranglement aucjuel fait suite un rudiment de tube en entonnoir. Cette coque est formée de disques plus petits que dans l'es- })èce précédente, plutôt elliptiques que ronds, disi)osés en séries moins régulières, avec leur gi-and axe généralement transversal par rapport à la surface de la cocpie. Plasma grisâtre, ne remplissant guère (pie la moitié de l'espace interne, remjdi de petits grains. F.pijxxles nombreux et tins, à direction le i)lus souvent latérale. Souvent une ou plusieurs vésicules contractiles dont une en arrière, et les autres énormes, à la partie antérieure du ])lasma. LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 71 Pseudopodes généraleiueiit iioinbi'eux, extrêmement fins, sou- vent divisés. Noyau rond, ])ostérieur, j;ris et semblable à celui de l'espèce })récédente. Loni^ueur milliuL 0,155 à 0,1 S5 en moyenne. Observations, ('et organisme, (pie j'avais entrevu dans le temps en le prenant i)our une forme ])arti('ulière de la Cjjplioderia marf/a- rifaœd, en est en réalité bien difterent, et représente une esi)èce très nette. Sa forme est celle d'une faucille, d'un crctissant ou encore mieux d'une ])etite ])ant(»utle tunpie. l.,e col est ])lus court et la bouche ])ar consé(pient beaucouj) plus grande (pie dans les autres ([(jphodefia. La co(iuille possède toujours une arête ventrale (]ui commence en arrière de la bouche et vient mourir en avant de la pointe postérieure. Cette dernière, toujours étirée, est terminée en un tube, rarement long et lisse, le plus souvent très court et faisant suite à un léger étranglement de Tenveloppe. l^es disques sont un i)eu plus petits (pie dans la Cyphodttia maffiarUacea typique, bien (pie l'espèce soit i)liis grande, et à l)eu près aussi larges, de sorte (pie, à cause de leur forme cyliii- (lri(pie, ils se ])résentent, vus de c(Jté, comme des carrés. Leurdis- l)osition sur la ctxiue n"a ])as la belle régularité (juel'on ccmstate dans la ([//phoderia, tuarfiarifaçca, et les jeux de lumière n'y pro- duisent (pie très vaguement les dessins caractéristiques. Cette (•(.(piille est de teinte jaunâtre (ju chamois, mais très claire et d'une trans])arence remar(]uable; elle est plus souple, moins cas- sante, que celle de la ([t/jd/oderia marf/aritacea. Le plasma renferme, outre les ]u-o(luits habituels, des grains bruns brillants pareils à ceux (pie nous avons décrits ]n-écédeiii- meiit. Quant aux cristaux (pia(h-atiques ou rhomboïdaux, ils sem- blent absents dans cette espèce. Le corps umu ne rem])lit ])res(]ue jamais beaucou]) ])lus (pie la moitié de la co(pie, et les é])i])o(les, tins et nombreux, (pii le réunissent à cette dernière prennent as- 72 EL'GKNE PENARI) sez souvent une direction diagonale et vont s'attacher sur les cô- tés de renvelop])e plutôt qu'au fond. Les pseudopodes sont généralement })lus ténus que dans les espèces jusqu'ici décrites, extrêmement déformables, sujets à de nond)reuses bifurcations, d'une finesse extraordinaire à leurs ex- trémités et pouvant même parfois s'y anastomoser i)ar des ])(nits à i)eine visibles. La vésicule contractile à elle seule suffirait à caractériser cette espèce; elle est toujours énorme (relativement à la taille il n'existe pas de Khizopode, ssmïVAcfmophri/fi soi, (\n\ en possède d'aussi grande), et peut atteindre jusqu'à 40 micromillimètres, renqdissant alors à elle seule dans la coque presque tout le fond du col, et séparant en apparence le plasma en deux parties réu- nies ])ar de simples ponts. Elle fonctionne avec une paresse extra- ordinaire, restant jusqu'à une demi-heure et plus en état de dia- stole, puis la systole se fait en deux secondes, et il se reforme assez rapidement une ou i)lusieurs vésicules qui la remplacent; parfois elles se vident les unes dans les autres. La Cyphoderia mlceolus est assez abondante. Bien (]ue tcmjours facile à distinguer des autres espèces, elle présente fréquemment des aberrations de formes, telle que celle (pie montre la tig. 23 de la 1)1. (). CypiKxk'na trocluis S}). nov. PI. 7. li^-. i à 14. Coque hyaline ou à peine colorée, très transparente, turbinée, à coupe transversale i)artout parfaitement ronde sauf au col. (pii est conqirimé latéralement et se termine alors en une bouche elli])ti(pie dont le grand axe est longitudinal par ra])])ort à l'ani- mal. Cette coque a la forme d'une cornue, avec col recourbé assez étroit; en arrière elle s'arrondit régulièrement puis se termine LES RHIZOFODE.S DU LAC LÉMAN 73 en pointe de toupie, décrivant de chaque côté (vue de coupe) un arc rentrant très rég'ulier. Elle est tout entière composée d'écaillés hyalines, rondes, épaisses, biconvexes avec arête circulaire mousse, et régulière- ment imbriquées de manière à former des dessins symétriques. Plasma connue dans le genre, renfermant sou\ent en arrière des cristaux fusiformes })icuspides. (Ténéralement une vésicule contractile en avant et une en arrière. Noyau gros, sphérique. rempli d'une i)oussière de granu- lations dans laquelle nagent des nucléoles peu nombreux. Pseudopodes tins et souvent nombreux, droits et longs. Epi- podes normaux, souvent un seul allant rejoindre le fond de la cocjue à sa pointe même. Longueur miUiuL 0,110 à 0,114 en moyenne. Oh.tés: le dessin est alors celui de la tigure l'2, beaucou]) moins élégant que les deux autres. Il faut ajouter ixturtant (pie ces systèmes peuvent passer de Tun à Tautre sur une même coque suivant la in^gion examinée, où même présentent des transitions de Tun à Tautre, ragencement des (lis(jues n'étant 1)ms toujours parfait dans la pratique, et ne pouvant d'ailleurs i)lus l'être aux deux extrémités de l'enveloppe. Dans cette es])èce la bouche, grâce à la compression latérale du col, est toujours allongée en elli])se d'avant en arrière. Elle est garnie d'écaillés ou disques dont on comi)te de 16 à 20 jxmr LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 75 faire le tour du col, tandis ([uc dans la Ciipliodena inarf/arifacea il en faut plus du trij)le. Notons encore (jue la pointe terminale de la coque est toujours fermée; les disques qui la revêtent perdent leur arrani^ement régulier, et à l'intérieur, au centre, on en trouve deux ou trois soudés sur le fond et consolidant le tout. Le i)lasma n'offre rien de particulier que la présence des i?rains jaunes caractéristi(pies, puis celle de corps cristallins fusiformes logés autour du noyau, et sans doute de nature ana- logue à ceux de la Cf/phoderia marf/aritacea; nmh leur forme est celle d'une lentille biconvexe vue de coupe. Il ne faut pas d'ail- leurs les confondre avec les disques de réserve ; ils sont beaucoup plus gros, jamais discoïdes. L'acide sulfuri(pi(^ les dissout faci- lement. Les pseudopodes sont généralement fins, nombreux et rayon- nants. Parfois, quand l'animal prend une marche rapide, il n'en existe plus qu'un, qui ])eut atteindre jusqu'à trois fois la longueur de la coquille. Le noyau est absolument seml)lable à celui des autres Ct/pho- deria, avec nucléoles nageant dans une poussière de granula- tions. Ewilifplia af2>hr//s f/nici/is Peiiard 1890. PI. 7, fig. 2oet 2(j. Coque obovale-allongée, jaunâtre ou hyaline, comprimée laté- ralement mais rigide, revêtue de petites écailles et de grains amorphes siliceux. Extrémité aborale arquée en voûte large; extrémité antérieure étirée, rétrécie en une bouche terminale, elliptique, à ouverture égalant en longueur entre le tiers et la moitié de la largeur de la coquille. Noyau rond, vésicule contrac- tile normale. Pseudopodes filiformes, longs, souvent bifurques. Longueur millim. (),()4() à 0,050 en moyenne. Ohser cations. Cette espèce est assez variable, et difficile à caractériser ; peut-être faudrait-il la rapprocher de la Fleuro- phri/s compressa de Schulze ou de la FseiK-ioâ if f Imita ()racUls de Leidy. Elle se trouve sporadiquement un peu partout, dans la profondeur cmome sur les rivages, mais échappe souvent à la vue. 80 EUGÈNE PENAKD Platon iH S]).? PI. 7, fi-. 27. Enveloppe allongée-ovoïde, un ])eii comprimée, relativement épaisse, (juelque ])eu élastique, jaunâtre ou très claire, lisse mais recouverte ])ar ci par là de petites graïuilations ou aspérités. Bouche petite, terminale, elli])ti(iue dans son contour. Plasma clair, avec granulations brillantes; noyau ])ostérieur ; vésicule contractile bien nette, en arrière ou i)rès de la bouche. Pseudo- podes longs et tiliformes, souvent un seul ])endant la marche. Longueur millim. O.OoO en moyenne. Ohseiraflofis. Cette petite forme, qu'on rencontre s])oradique- ment, se rapporte assez bien au genre 7Yr/^o^^;;^ de F.-E. Schulze, et peut-être au Phifo/ait juirrum de cet auteur; mais les carac- tères des es])èces décrites sont troj) indécis ])our ({u'il me soit possible de lui assigner un nom spécifique ])articulier. Je l'ai plusieurs fois trouvée dans le corps de la Grouihi sqiKunosa. qui send)le en faire volontiers sa proie. Fsendodifflufiid (uitplioni Leidy. l'I. s, li^r I à ."). Enveloppe ovoïde ou sub-cylindrique, ronde en coupe trans- versale, très rarement acuminée à sa partie postérieure, tout en- tière formée d'un feutrage de petits grains amorphes plats, ou arrondis, globuleux, etc., disposés en plusieurs couches. Noyau })ostérieur, très grand, si)hérique, rempli d'une ])oussière de gra- nulations. Pseudopodes tiliformes. tins, très n(>iid)reux, souvent bifurques, jirenant généralement naissance sur un magma étalé au devant de la bouche et rempli lui-mêuie de vacuoles dont quelques-unes sont contractiles. Longueur très variable, millim. (),()(i() à 0,170. LES RHIZ01'OL)E8 DU 1>A(' l.KMAN 81 Ohserratloiis. Leidy a trouvé dans un i)etit lac de l'état de Wyoming (Unita Mountains) un exenii)laire unique d'un lîliizo- pode qu'il i'a])])oite à la Pseif(/()(lifflf<(ji(( f/nicilis. tout en lui re- connaissant une nature toute ])articulière et en proposant i)rovi- soirenu'iit jxtur lui le nom de Pscffdodiffhtf/id (diiphora. L'espèce dont je viens de donner la diagnose semble bien se rapporter à Tindividu trouvé ])ar Leidy, et certainement alors n'a rien à faire avec la Psendodifflnf/id (/lacilis. L'envelopi)e est ovoïde dans son ensemble, mais se rapi)rochant souvent du cylindre, et ressem- blant alors à un manchon. Elle est du reste assez polymorphe et varie beaucou]) de volume, sa structure ])articulière lui permet- tant ])robablement de graiulir avec Tàge. Très rarement elle jxtssède en arrière une ])ointe ou un petit tube très court' ; mais connue ce ])rolongement n'existe i)resque jamais, et que l'enve- lo]tl)e. vue i)ar trans])arence, est tout à fait noire et se ])résente connue une petite i)arcelle de limon ou une déjection de ver, elle })asse ])resque toujours inaperçue, et parait ])lus rare ({u'elle ne Test vraiment. Cependant ai)rès un examen i)lus attentif, on remarque sur renvelo))])e, en arrière, une large tache i)lus claire, corres- pondant à la ])osition du noyau, i)uis souvent aussi une autre tache claire à la i)artie antérieure. A la lumière incidente, sur un fond noir, l'enveloppe est toute blanche et connue formée de sucre en poudre. Il est extrêmement rare d'y constatei* la i)ré- sence de pseudopodes, soit à cause de la timidité particulière de l'animal, soit en raison de la transi)arence et de la tinesse extraordinaire de ces ])seudo])odes. (^)uel(]uefois cependant j'ai pu les apercevoir, et sur un individu (tig. 2, pi. S) ils étaient d'une étude relativement facile. On les voyait i)artir en grand nondjre d'un })lasma étalé autour de la bouche, et devenir toujours plus tins de la base à leur sonuuet ; la ])lu])art étaient bifur(jués ou di- ^ Il est intéressant sous cf* rai)i)ort de comparer le tyj)e du Léman à celui du lac de Zouff. où l'espèce est abondante, et plus fixée de formes. Rev. Suissp: de Zool. T. 7, isyo. 6 82 EUGKNE l'KXARI) visés. Le plasma })uccal lui-mêiiR' était trc's vaciiolisé. et cliaciuu' des vacuoles seinl)lait ])()uv()ir toiictioiiiier coiiuue vésicule con- tractile: Tune fV elles en tout cas s'est téniiée brusquement sous mes veux. X(i(l/nc/l(i fciiclld s|). nov. li'eii. nov. PI. s. Iij4'. (i à 10. Knveloi)]>e allonii'ée en forme (ram])oule. terminée en arrière par une voûte liémis|)héri(|ue. et de là se rétrécissant ])eu à ])eu jus(iu"à la partie antérieure. Cette envel()])])e est continue, d'un gris jaunâtre, cliitineuse, et couverte par ci jtar là. surtout en arrière, de ])etites écailles (pii y sont collées. La ])artie anté- rieure. ])lus claire et dépourvue d" écailles, est comi)rimée. et s'ou- vre en une bouche étroite, creusée sur chacun de ses cotés d'uiu' encoche arrondie corres])on(lant à la partie la plus ajjlatie du col. iiuis uuinie d'une lari^e collerette hyaline (pii se détache brus- quement des lèvres et en fait tout le tour. Plasma clair, ne remi)lissant pas renvelo])i)e. nuuii dune vé- sicule contractile et d'un noyau postérieur. Pseudopodes très tins, filiformes, et revêtant le caractère de ceux du uenre 7ùt(//f/j>l/(i. Lon.uueur millim. 0.050 à O.Oôf) (>n moyenne. ()hs('rr(ifi(»/s. Ce Pihizopode est toujours rare, et ne se rencon- tre pres(pie jamais en activité. Il se rapproche du genre Pscudo- (lifflnfi'ia par la nature de son envelo]i])e. mais s'en distingue par l'existence constante (sur des hidividus vivants) d'une collerette hyaline, mince et difhcile à distinguer. Cette collerette se détache brus(|uement de la bouche et la suit dans son contour, de manière à resseud)ler à une aile de cha])eau. laquelle se i)résente sous diftérents aspects, suivant l'angle sous lequel on rexamine. Je n'ai ])u observer qu'un seul individu en ])leine activité. I! était pourvu d'un pseudopode uni(pu'. extrêmement tin et long, l.ES RHIZOPODK.S 1)1' LA(; LKMAX 83 semblable à ceux desEug/f/pha et cai)able, coiinue eux. de se re- plier tout (Vuii coup eu ziii'-za;^' sur lui-nit'me. Pendant la uiarclie on voyait le pseudopode s'allonger au-devant de l'animal, puis se coller au soutien par sa i)artie antérieure et attirer à lui IVnve- loi)])e et son contemi. Il est i)robable que cet organisme peut connue les Enf//f/pli(t déployer à l'occasion ])iusieurs pseudoi)odes, mais j'ai suivi très loni;tem])s l'individu rencontré en activité, et il a toujours i)rocédé de la même numière. Sans la présence et le fonctionnement du pseudoi)ode. on aurait i)u facilement confondre au premier al)ord cet organisme avec certains Flagellâtes, uuniis également d'une sorte de collerette. (renre (_in»iii(i Dujardin. Kn issti. Blanc a découvert devant Oucliy un véritable Fo- raminifère, au(piel il a donné le nom de CTromia Brunnen. Plus tard, en ISSS. il Ta décrit jdus au long, mais d'une manière encore trop générale ixuir niuis renseigner suffisamment à son sujet. L'aimée dernière, j'ai rencontré la Gromia un peu partout et à toutes les profondeurs à partir de 20 mètres; mais, après en av(tir fait une étude très attentive, j'ai pu me convaincre ({u'il y a là non pas une, mais au moins trois espèces parfaitement carac- térisées. Je dis « au moins » car il existe une quatrième forme sur la nature de laquelle je n'ai pas encore pu être exactement au clair, et (pii peut-être ne doit être considérée que connue une va- riante de la Groiind Bruinicri. Il est probable que I3laX( a eu sous les yeux au moins deux de ces espèces (Gromia Brtiitiwri et Gromia ^iqHamosa) tt peut- être aussi la troisième (Gromia ffcmma). ^Malheureusement cet observateur n'a pas abordé les détails de structure des organis- 84 EUGÈNE PENARI) mes (ju'il étudiait, et a ])u confondre les ditï'érents animaux qu'il avait sous les yeux. ]\ïoi-méme, en 1S91, j'avais retrouvé la Gromla aux environs de (lenève, et la courte description que j'en donne est pour la même raison en ])lus d'un point insufiisante. Quoi qu'il en soit, il me paraît impossible de faire rentrer dans une même espèce les trois formes que je vais décrire. Elles possèdent des caractè- res i)roi)res et constants qni en font des types tout à fait sé])arés, et en les réunissant on ne pourrait que jiréparer pour les obser- vateurs à venir des confusions sans nombre. Groiiud Bynnuert P)lanc\ Coipie ovoïde ou lancéolée, à coupe transversale ronde ou ovale; formée d'un feutrage serré et épais de toutes petites granu- lations (luartzeuses. Il existe encore parfois un revêtement in- terne sous forme d'une mince pellicule de chitine. Plasma pâteux. d"un gris sale, renfermant des granulations très petites et des spliérules ])rotoplasmiques en grand nombre. Vacuoles assez nombreuses, petites, et pouvant fonctionner comme vésicules con- tractiles, mais très paresseuses. Noyau très gros, sphérique, occu- pant dans le corps une position variable. Souvent il y en a plu- sieurs. i)etits et ronds. Pseudopodes filamenteux, visqueux, très changeants, anastomosables, couverts de granulations mobiles et portant parfois de petites vacuoles (pii apparaissent et dispa- raissent en des régions indéterminées. Longueur millim. (>,()(i() à 0,200? ' P;ir suite (ruu malentendu, cette espèce n"a pas été figurée sur mes planches; mais comme elle a été décrite, on pourra consulter la iilancbe de Blanc (Recueil Zoologique suisse, vol. 4, 1888). Comme représentation graphique, on peut se rapporter à la fig. 1 de la pi. 9, en supposant l'animal moins allongé et l'enveloppe moins rugueuse. r.ES RHIZOPODES Dl' LAC I-ÉMAX 85 Olserrafiofis. La diai-nose précédente se rapporte assez bien, sauf pour ce qui concerne la taille, à la description que donne Blanc de sa Gromia Enonicri. Cei)endant il reste pour moi encore bien des ])oints obscurs au sujet de cette espèce. Je Tai trouvée toujours très petite, ovcnde (ui pyriforme; il faut sans doute également y ra])porter certains individus de petite taille et lancéolés, que j'ai rencontrés i)ar ci par là. Il ne m'est ])as ])ossible non plus d'afltirmer catégoriquement Texistence normale d'une pellicule chitineuse interne ; dans trois ou (luatre individus j'ai cru la distinguer nettement, mais en général il m'a été impossible de la retrouver. En effet, j'ai voué à cette espèce beaucoup moins d'attention qu'aux deux autres, et cela soit parce que je Tai rencontrée moins fréquemment, soit parce que, la ])renant pendant long- tenq)s i)our une forme jeune ou aberrante de la Gromia f/emnia dont l'étude est beauconp plus facile, je l'ai prescpie toujours négligée. Ce n'est que plus tard, en retrouvant dans différents lacs suisses (Constance, Lucerne, Brienz d'où je l'ai rapportée dans l'alcool, puis Thoune où j'ai pu l'examiner vivante) une pe- tite es})èce correspondant à la forme du Léman, mais sans que la Oromia (/emma y fût représentée, (pie j'ai pensé à m'en occuper plus sérieusement ; mais je n'ai i)u y consacrer que très peu d'ins- tants et mon étude n'a pas pu être achevée. Ce qui est certain, en tout cas, c'est que si cette Gromia Brun- ner'i demande à être revue, elle n'infirme en aucune façon l'au- tonomie des deux espèces qui vont être décrites, et dont j'ai pu faire une étude beaucoup plus complète. J'ai trouvé, trois ou quatre fois seulement une forme de Gro- mie particulière (tig. LS, pi. 8) linéaire et légèrement recourbée en faucille, longue de millim. 0,350 à 0,450. Son enveloppe était analogue à celle de la Gromia Bnir/ncri, mais plus délicate. i)lus mince et en même tenqts plus nette, striée d'écaillés extrêmement petites alignées suivant leur longueur. On y voyait un grand 8() El'CiÈNE PENAKI) noyau unique, ou plusieurs (une (juinzaine) i)lus petits. Les pseu- dopodes étaient i)arfaitenient noruiaux. Cette tonne est assez voisine de la (ironiia Bnimwn \m)\\y (pie nous la laissions pro- visoirement avec elle. (lyotH/a f/eiiniKi sp. iiov Envelop])e ovoïde-inritbrnie, ou p3Tiforme plus ou moins allon- j;ée, ronde en coupe transversale, à courte franche et nette, et d'un blanc très pur. J/extrêmité orale est terminale, mais léii'èrement tron(piée en biais. Cette envelo})i)e consiste en un premier revêtement, dassez .urande épaisseur, surtout à l'extrémité aborale, formé de pail- lettes extrêmement petites, noyées dans un magma hyalin, cou- chées à plat et figurant une inlinité de stries longitudinales. A la j)artie antérieure, cette enveloppe est légèrement in\aginée à la rencontre du tube buccal hyalin. Ce revêtement en recouvre un autre, épais, et parfaitement liyalin, plus fort en arrière et surtout sur un des côtés de la partie antérieure, où il se recourbe en crochet i)0ur donner lieu à une invagination assez profoiule au fond de laipielle est la bouche, dans une position excentrique. FMasnui d'un gris jaunâtre sale, plein de sphérules protoplas- miques de même teinte. Pseudopodes tiliforuies, glutineux. longs, anastomosables. pre- nant naissance sur un ])é(loncule (pii ])arcourt le tube buccal invaginé. Noyau très gros. s])hérique, ou reuiplacé })ar ])lusieurs noyaux ])lus i)etits. L(mi'-eur millim. (I.-Jdo à (),()0() en movenne. I.ES KHlZOrODKS DU LAC LKMAN 87 Oh.'ierratioNs. La Ci roula (/eiiniia se rencontre assez souvent dans notre lac, mais elle est plutôt caractéristique des faibles j)r< (fondeurs. Je ne crois pas Tavoir jamais trouvée au delà de ;>() mètres et eiu'ore y est-elle rare, tandis (jue les foiuls de '2(1 mètres semblent lui être le ])lus favorables. Elle est en somme lieaucouj) jilus i^rande que hàGroiina Ihm/iwri bien que variant de taille dans une uiesure considérable. En effet, et au contraire de la plui)art des lîliizopodes, (jui i)ossèdent une coquille ri.side et inca])able de lirandir, les (Iromies, revêtues d'une enveloi)i)e feutrée dont les éléments sont probablement capables de jouer les uns sur les autres, doivent être susceptibles d'une certaine croissance. Il est rare, en tout cas. cpie cette es])èce atteigne une longueur su])érieure à millim. (),G(M), et la limite inférieure de 0.200 ])arait être un mininnnn (pi'elle ne franchit guère. La Gromia f/emma possède une enveloppe où le type pyri- forme se reconnaît toujours, même si cette enveloppe est ovoïde ou au contraire très allongée. Les contours en sont remarquable- uient nets et réguliers. Vue à la lumière incidente et sur un fond iHtir, elle se i)résente comme une ])erle allongée et d'un blanc ])arfait. (piel({uefois avec un reHet rosé très délicat. Cette pureté de foruie et de couleur la ferait à elle seule distinguer des autres espèces. (^)uant à la structure intimt^ de cette ])remière enveloppe, elle est identique à celle de la Gromia Brunnerl, avec un i)eu plus de tinesse peut-être dans les })aillettes minces qui la comi)osent et qui la raient i)artout de stries en majeure ])artie longitudinales. Mais cette couche feutrée et épaisse repose sur une enveloppe huerne i)resque aussi forte, (pioicjuc plus variable d'épaisseur, et (pu ne renferme aucune ])aillette. Elle est franchement hyaline, et send)le formée d'une mucosité durcie. Sur le vivant, il est im- possible de la distinguer, mais on la voit bien sur une préparation microsco])ique, surtout si l'animal a été traité i)ai" le carmin: et cela ])ar le fait cpie la coloi'ation ne ])énètre ])as cette enve- EUa('e de nature et disparaît très vite. Cette enveloppe se recourbe en dedans connue un crctcliet. un peu avant d'arriver à rextrémité antérieure, mais sur un côté seulement, tandis que sur Tautre côté elle garde à peu près son épaisseur habituelle. (V\. S. H^-. 17.) Connue d'autre part, tout en se recourbant vers l'intérieur, elle s'épaissit sur un de ses côtés, en même temps que renvelopi)e externe feutrée sinvagine à sa rencontre, il y a formation d'un tube buccal assez profond et excentrique. Peut-être même ce tube est-il très faiblement contourné en vis. de manière à faire un quart de tour de si)irale? La bouche véritable se trouve donc non pas à l'extrémité de l'enveloppe, mais au fond de l'invagination, et le tube buccal est parcouru par un i)édoncule protoplasmique. d'où les pseudopodes ne sortent qu'à i)artir de l'extrémité de renvel(q)pe. Cette extrémité elle-même n'est jamais tronquée à angle droit, mais toujours un peu en biais, de sorte que lors(pie l'animal se trouve dans une couche d'eau suffisante pour ramper debout comme tous les Rhizopodes en liberté, c'est-à-dire l'ouverture orale s'appliquant sur le soutien, la jxiinte postérieure de la co- quille traîne un ])eu en arrière. Lorsque l'animal n'est en aucune façon comprimé, et (pi'on Ta laissé longtenq)s tranquille, on le voit alors posé au milieu de ses pseudopodes connue une araignée dans sa toile. Dans leur en- semble, ces pseudopodes, très longs et très fins, rayonnent autour de la bouche : mais, examinés à un fort grossissement, on y remar- (jue un lumibre considérable d'anastomoses qui le font ressendjier à un tilet de tissu lâche. Du reste, les pseudopodes ne diffèrent pas de ceux de la Gront/fi squamom qui seront décrits plus au long. On y remarque hi même circulation des grains, la même formation temporaire de vacuoles, la même autonomie partielle. LES RMIZOPODKS Ul' LAI' LEMAN 89 Disons seulement que ses organes ne semblent presque jamais servir directement à la locomotion : leur office est plutôt celui de tils pêcheurs. L"animal lui-même rampe sur sa b(>uclie et à re- culons plus souvent encore qu'en avant. De tenq)s en tenq)s, il éprouve aussi de petits chocs qui le déplacent (pielque i)eu d'un seul coup. Quant au plasina, il est comme dans l'espèce précédente d'un gris sale, jaunâtre, poussiéreux, et rempli également de houlettes sphéricpies de 10 à 15 microns de diamètre. liOrsque ce plasma s'étale à la bouche, on y voit un grand nombre de vacuoles, qui peuvent à l'occasion se fermer subitement. Il est également sujet à des mouvements en masse très violents, une sorte de brassage, dont nous reparlerons bientôt, car c'est dans la Gromia sqfui- mom. (jue j'ai fait le i)lus d'observations à cet égard. Le noyau est sphérique. très beau, et de position variable. Il peut atteindre jusqu'à 10(1 microns de diamètre. Sous une mem- brane très iine. mais nette et franche, on y voit une infinité de petites granulations qui forment ])ar leur réunion une sorte, de sphère creuse. D'autres fois, l'animal possède ])lusieurs noyaux et ces derniers, de 20 microns à peu près, sont répandus un i)eu partout en nombre généralement assez restreint. La Gromia f/ennua est très vorace: on la trouve toujours Ixmrrée de Diatomées, dont elle fait une consomuiation considé- rable. Gromid f<(/H(n))().w s]). nov. PI. !). li- 1 à l-i. Enveloppe blanchâtre, lancéolée ou linéaire, rugueuse à l'extérieur, formée de ])etites écailles siliceuses dis))osées à plat en nombreuses couches les unes sur les autres, mais non soudées, et noyées dans un magma hyalin. Bouche terminale, parfois un peu étirée en tube, jamais invaginée. 90 Kr(^i:NK l'KNARI) Plasma gTisàtre-jaiiiiàtrc. ixtussim-ux, rcui])]! de sphérules. prot(»|)lasiin(iiies, et aiiiiiié de inoiiveineiits coiitinurls de rotation. Vacuoles et i)seudoi)o(les coiiniie dans le ^eiire. Xoyaii i^Tos. si)héri(iiie, à UK'inbraiie tiiie et jxninii en a]>i)a- reiice (riiii seeoiid revêteinent. iiitei'iie, (dair et très épais. Loiiiiueur inilliui. O.KH) à 1. Ohscrrafioifs. Cette (Troiiiie est hi plus abondante de toutes celles (proii rencontre dans le Léman. Elle est surtout caracté- ristique des profondeurs supérieures à 'M) mètres, où la Gromia (/('lUD/a ne se trouve plus (pie rarement. Sa taille varie dans des limites considérables, car les i)etits^ exemi)laires de 100 microns ne sont pas très rares, et les i^rands peuvent arriver à une lonjj;ueur dix fois plus forte. Elle est toujours allongée, i)arfois linéaire, et le plus souvent (Ui ne pouri-ait mieux comparer sa forme qu'à celle d'un cigare de Havane. En coui)e transversale elle se i)résente comme ellip- ti(pie plutôt (pie ronde, et parfois même elle semble assez forte- ment comprimée. La couleur de l'enveloppe, à la lumière incidente, est le blanc, mais un blanc beaucoup moins pur que dans l'espèce précédente. Par trans])arence tout parait jaunâtre. Les petits individus sont s(Uivent beauc(ui]) i)lus clairs, d'une teinte jaune cliocolat. et plus. ou moins transparents, surtout à la ])artie antérieure (pii est éti- rée en une sorte de col, le(iuel peut même s'évaser faiblement. (^)uant à la structure de cette envelo])pe, elle est encore ana- logue à ce (pie nous avons vu jus(iu'ici. Mais au lieu de paillettes très tines, ce sont de véritables écailles i)lates, amorphes, peut- être des ])articules de boue, i)etites enc(n'e mais toujours de forte taille comi)arativement à celles des deux espèces précédentes, ("es écailles s(mt en somme disi)osées à ])lat les unes sur les autres, mais d'une manière assez irrégulière, absolument comme les galets dans le lit d'une livière, et sont noyées dans un magma. LES KHI/.OPODKS L)U LAf LÉMAX 91 clair (jui filtre partout mais sans souder solidement les écailles entre elles. A Tintérieur cette enveloppe, très épaisse, est lisse, mais Textérieur est rendu rui>ueux ])ar les petites écailles qui font partout saillie. Le revêtement hyalin interne de la Groiina ar(l. Ces vacuoles sont extré- nienient i)aresseuses. mais peuvent se fermer l)rus(iuenient. après être restées lon,<>temi>s. jieut-étre des heures entières, à l'état de diastole. Pour assister à la systole, il faut s'armer de patience, et fixer plusieurs vacuoles à la fois, et après un instant on en verra certainement l'une ou l'autre se contracter à la manière des vésicules contractiles. Mais elles ne sont pas identiques à ces dernières, et Ton doit se contenter pour elles du terme de vacuo- les, tout en y adjoignant l'épithète de « contractiles. » Le plasma renferme toujours un nombre considérable de proies, surtout de Diatomées, avalées. J'y ai rencontré souvent aussi un petit Rliizo])ode. Platoaut sp. dont la Gnniua semble être friande. Parfois l'animal expulse par la bouche tout un paquet de Dia- tomées vidées. J'ai vu un jour un de ces i)aquets. entouré d'un sac très tin et clair: la (h'omie se débarrassa de tout le sac à la fois, et s'en éloigna à reculons, tout en restant liée à lui par un fil pseudopodique. Mais peu à peu ce fil revint en arrière, aban- donnant le ])aquet, et retirant même à lui le plasma dont le sac était formé. Le plasma sain et sur un individu en état d'activité, n'est (jue rarement visible à travers renveloi)pe. ('e])endant les exem- plaires jeunes se prêtent i)arf()is à cette étude. (|ui donne alors lieu à des observations très intéressantes. La masse vivante qui remplit le corps a i)lus ou moins la forme d'un (euf très allongé, dont le gros bout serait en arrière et le petit en avant. Mais ce qu'il y a de curieux, c'est que toute cette masse est dans un état de mouvenu'iit continuel. Il s'y opère un véritable brassage, ou plutôt une rotation parfaitement définie. Si par exemi)le on suit une granulation placée dans la couche externe du ])lasma et en arrière, on la verra monter d'arrière en avant le long du (h)s. puis descendre. c(uitourner la pointe anté- rieure et revenir à son point de déjiart en suivant la ligne ven- .trale. ('e cycle n'est pas absolument régulier pour tous les grains LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 93- (lii'on siiivi'ii. mais il existe, et dans son ensemble on ])eiit dire que le plasma subit un mouvement de rotation analogue à celui qu'on observe dans les cellules des Cliaracées. Les boulettes sphériques dont nous avons ])arlé sont entraînées dans le mouve- ment, et le noyau en subit le contrecouj). car, sans parcourir un cycle véritable, il se détonne et cbaniie continuellement de])lace. Mais un autre fait intéressant réside dans la présence d'un pédoucide p!^eH(l(}])0(li(j(((' (Pseudojxtdienstiel des Allemands), qui prend naissance sur un des cotés de la masse plasmatique, en arrière de l'extrémité orale de cette masse, et va connne une corde gagner la bouche d'où il se déi)loie à l'extérieur pour for- mer les pseudopodes. Il est à remar(pier que, dans cette espèce, la bouche n'est pas invaginée, et (pie le pédoncule, à l'intérieur du col. flotte sim])lement dans l'eau qui remplit ce dernier \ (^)uant aux pseudopodes eux-mêmes, ils sont connne dans les deux espèces précédentes analogues à ceux des Foraminifères marins. Lors(pie l'animal en l)omie santé a été laissé quelque temps à lui-même, dans une eau lil)re où il peut se mouvoir sans aucune conq)ression du couvre-objet, on le trouve généralement établi au milieu de ses pseudopodes connne une araignée au centre de sa toile, la tête en bas et la pointe ])ostérieure en haut et un ])eu l'ejetée en arrière. Les ])seudo])o(les les ]»lus longs rayonnent autour de lui. reliés les uns aux autres par de nombreux filaments, et forment dans leur ensemble un réseau très chan- geant. Si l'on examine attentivemein un de ces ])seudoi)odes, on le voit changer continuellement de forme, lancer à droite et à gauche des prolongements très fins, se bifunpier, revenir sur lui- même en rampant ou en ser])entant, ou i)ointer dans le liquide ambiant et s'y balancer par des mouvements en apparence spon- tanés. Dans la (inmila en effet les ])seudopodes ne semblent * Pput-être à cause de ce pédoncule, la Grom/a rentrerait-elle en réalité dans le genre Lieberkahnia de Claparède et Lachmann. 94 ErCikxK PKNARU prescjne jamais jouer un rôle (luelcoiHiiie dans la locomotion. C'est })lutôt un ori^ane de fixation ou de i)ê('lie. Parfois on voit, surtout dans le voisinage d'un amas de débris, une accunudation assez forte de plasma s'amasser ])eu à peu. se porter assez loin en avant, fornun' des ])seudoi)odes ])artiels. pénétrer la masse détritique, puis en sortir en rampant avec l'apparence générale d'une Amibe ([ui serait reliée ])ar un til à une coquille. Souvent aussi un pseudoi)ode rami)e sur Tenveloppe, s y étale, et lance de là un filament dans le licpiide ambiant, de sorte qu'on pourrait croire la coquille jiercée de trous d"où sortent les fila- ments, tandis (|u"en réalité il n'y a rien de sendjlable. Les filaments eux-mêmes sont pâteux, jamais lisses d'appa- rence connue ceux des Diffh(f/ia. On y remanpie t(uii(un"s à la surface une circulation très active de i)etites granulations, qui sur un des côtés montent toutes, tandis (pie sur l'autre on les voit descendre. Il y a là. en somme, (pielcjue chose danalogue à la rotation du plasma dans Tintérieur de l'enveloppe. Parfois un tout ])etit objet de nature étrangère vient se coller à un pseudoi)ode. et lui-même ])rend ])art alors à la circulation. ram])ant en a])])arence le long du fil. Lorsqu'une proie, par exem})le une Diatomée, se trouve sur le trajet d'un pseudopode, ce dernier se replie sur elle. S(mvent les filaments voisins viennent aussi se joindre au premier. i)uis à eux tous ils engluent la proie dans un ])a(piet de plasma, et l'atti- rent rapidement vers la bouche. Il faut dire également quehiues mots des vacuoles (pii à cha- que instant se forment sur le réseau pseudopodique. Le i)lus sou- vent elles prennent naissance dans l'angle formé par la bifurca- tion d'un filament, mais souvent aussi on les rencontre le long d'un fil où quehpiefois elles sont mobiles, tandis que d'autres fois elles se voient longtemps à la même place. !Si l'on suit attentive- ment une de ces vacuoles, on finit toujours, à un moment ou à un autre par la voir ou se résorber peu à peu. ou au contraire écla- LKS kiiiz()1>(»i>p:s \)v lac lk.man 95 ter et se t'eniier l)rus(iu(')ii('iit ;i la manière (l'une vésicule con- tractile. C'est alors là une véritable systole, et très intéressante à étudier sous le rapport des idées qui ont été émises (juant aux fonctions de la vésicule contractile. En etïèt. bien (pien théorie on ])uisse toujours concevoir (pie la vésicule contractile des lUii- zoi)odes en général se vide à l'extérieur, en prati(pie on n'a januiis donné de ])reuves certaines du fait, et d'après (pielques observateurs cette vésicule se viderait dans l'intérieur du plasma, et non au dehors. Pour mon compte en particulier je n'ai jamais pu observer directement (pie la vésicule s'ouvrit à l'extérieur, ni chez les amibes, ni chez X Act'niopliriis W (h»nt les vésicules sont innnenses. ni chez aucun lUiizopode. Mais la (_Tioii//(( })eut nous fournir ici des renseignements d'une grande importaiH-e. On peut voir, en effet, s'y former, sur un filament pseudo})odi(pie délicat, une vacuole (jui devient toujours i)lus grosse, et finit ])ar avoir ])lusieurs fois le diamètre du fil aucpiel elle est fixée comme une bulle. Lors(pie cette bulle se ferme brus(]uemeiit par un mouvement de systole, on ne constate alors aucun changement, ni dans le filament ni à l'extérieur. ^lais il est de toute évidence (pie si le contenu de la bulle était rentré dans le i)seudopode. on aurait \u ce dernier se distendre consi- dérablement, se dilater sur une ]>artie de sa longueur, enfin pré- senter des changements bien nets : et comme en réalité il garde son ap])arence habituelle, sans qu'il s'y ])r(tduise aucun })héno- mène d'une nature (jucdcoiupie. il faut absolument (pie la bulle se soit ouverte à l'extérieur. Mais l'organe le plus caractéristi(pie. dans la (iroui'ia sfj/ni- mosa. est le noyau, difi'érent ici de tout ce (pie l'on voit chez les autres Rhizopodes. 11 est encore spliéri(pie. très net et volumineux, mais avec une ai)parence toute particulière. Vu à un faible grossissement il ressemble à une bouée de sauvetage, ou à un anneau très épais bordé sur son contour intérieur d'une ligne nette et foncée. Si alors on examine ce noyau avec un objec- 96 ErGÈXK PKNARD tifplus puissant, on y voit d'abord une membrane externe liya- line, extrêmement fine, puis en dedans une zone circulaire, lari>e, d'un bleu verdâtre, striée dans son épaisseur connue par des ])etites paillettes alloni>ées dont le lirand axe est perpendicu- laire au rayon, (es paillettes deviennent plus nombreuses vers le bord interne de l'anneau, et là font brusquement place à un ainieau plus étroit, plus foncé, et tout entier composé de petits fuseaux bleuâtres, alii>,nés par leurs extrémités de manière à faire un cercle complet. Parfois ces fuseaux sont disposés en une seule couche, mais en ii'énéral ils sont disposés sur plusieurs rangées, et avec une sorte d'intercalation assez régulière, formant ainsi un ainieau interne (\u\ tranche nettement sur le reste du noyau. L'ainieau t(uit entier, y compris la zone claire et la membrane fine, possède une largeur égale au tiers environ du noyau pris dans son enseml)le \ Quant au reste, à l'espace circonscrit par l'anneau, c'est une s])hère parfaitement licpiide, claire, dans l'in- térieur de laipielle on peut toujours voir nager quelques particules grisâtres, amori)hes. et en ap])areiu'e amoeboïdes. C!es particules, (pii peuvent avoir 2, o et -i microns de diamètre, sont en effet mu- nies })arfbis de prolongements très courts et fins, qui semblent ser- vir de base à des pseudo])odes invisibles. Connue on [)eut examiner très longtemps ces particules sans être obligé de changer la mise au i)oint du microscope, et, cpie pendant ce temps elles fiottent au beau milieu du liquide interne, il semble naturel de les considé- rer connue réunies à la paroi s])hérique i)ar des filaments extrê- mement ténus. ^lais il faut avouer que je n'ai pu voir se pro- duire aucun changement dans ces ])articules, dont l'observation est d'ailleurs difficile. La valeur de ces différentes ])arties du noyau n'est pas ^ Il est jn-obablf" que Blanc :i vu ce noyau cl<' la Gromia squamosa, lorsqu'il décrit celui de la Groinia Brunneri comme » muni d'une membrane très épaisse. .« Mais il ne s'explique i)as autrement à ce sujet. LES RHIZOPODES DIT LAC LEMAN 97 très facile à expliquer ; peut-être l'anneau clair n'a-t-il qu'une fonction protectrice en rapport avec les mouvements perpétuels qui se produisent dans le plasma et qui, promenant le noyau de côté et d'autre, risqueraient de le blesser s'il ne présentait pas une certaine solidité. Quant aux fuseaux bleuâtres qui forment le revêtement interne, ils ne représentent sans doute que l'en- semble des nucléoles, logés ici à l'extérieur comme chez tant d'autres Rhizopodes. Peut-être aussi les corpuscules flottants de l'intérieur auraient-ils la signification de nucléoles non fixés. Ajoutons cependant que la Gromia sqiiamosa n'est pas toujours uninucléée. Souvent à la place du grand noyau elle en renferme un certain nombre de plus petits, qui alors ne présentent pas l'apparence caractéristique que nous venons d'étudier. Mais il ne m'a pas été possible de rapporter à une diflérence d'âge Texis- tence de ces deux formes diflerentes. Les trois Gromies que je viens de décrire me semblent bien caractéristiques. Mais comme on peut être appelé à les trouver toutes trois, et qu'au premier abord elles présentent des analogies remarquables, il ne sera pas inutile de rappeler en quelques mots les principaux caractères distinctifs de ces espèces : Gromia Brunneri. Petite taille, enveloppe généralement ovoïde, d'un blanc mat, inq)ur, formée de granulations et de pail- lettes fines. Pas d'enveloppe hyaline interne, laquelle est ici rem- placée par une pellicule chitineuse (?). Bouche terminale; pas de tube buccal invaginé. Gromia gemma. Taille plus forte en général ; enveloppe pyri- forme, d'un blanc très pur, formée de paillettes très fines dispo- sées à plat. Enveloppe hyaline interne, éi)aisse. Extrémité orale tronquée en biais. Tube buccal invaginé, excentrique. Gromia sqtiamosa. Taille souvent très forte ; enveloppe allon- gée, linéaire, d'un blanc sale, rugueuse, formée d'écaillés couchées Rev. Suisse de Zool.. T. 7. 1899. 7 98 EUGÈNE PENARD à plat les unes sur les autres. Pas d'enveloppe interne. Bouche terminale. Pas de tube buccal imaginé. Noyau présentant l'appa- rence d'une bouée de sauvetage \ ' Eu terminant ce qui a rapport aux Rhizopodes proprement dits, peut-être se- rait-il intéressant de mentionner les Héliozoaires que j'ai rencontrés en 1898 dans la profondeur. Ce sont : Actinophrys sol Ehrenberg. Actinophserium Eichhorni Ehrenberg. Acanthocystis spinifera Greeff, très commun. >> turfacea C'arter, toujours dépourvu de la chlorophylle qui ne manque jamais dans la plaine. BaphidiophryspalUâa F.-E. Schulze, très beau, souvent jaunâtre. Il existe aussi sur les rivages, où il possède de la chlorophylle. Pinaciophora fluviatilis Greeff. Très caractéristique. Oiliophrys sp. ? Plusieurs espèces, une très grande. LES RIIIZOPODES DU LAC LEMAN 99 APPENDICE Toutes les espèces dont il a été traité jusqu'ici concernent des pêches etïectuées non loin de Genève, et par des fonds atteignant au maximum 70 mètres. Au mois de février de cette année, j'ai fait également deux dragages devant Oucliy, à 300 mètres de profondeur, et quoique mon appareil ne m'ait apporté qu'une xjuantité très minime de boue, il n'est pas inutile de mentionner les quel([ues espèces que j'y ai trouvées. Il va de soi que cette nomenclature est extrêmement in- complète ; cependant je ne crois pas que la faune rhizopodique abyssale soit aussi riche que celle des profondeurs modérées, car les observateurs qui se sont occupés du sujet n'en ont rapporté que très peu de chose, et d'autre i)art le milieu semble bien peu habitable. C'est un limon d'une finesse extraordinaire, où l'on voit à côté de débris de nature végétale, de libres mortes et ténues, un grand nombre de carapaces de Crustacés, vides égale- ment, puis des Diatomées en nombre assez considérable, apparte- nant presque toutes à une petite espèce ronde, et que l'on trouve pres(iue toutes aussi à l'état de squelette. Quant aux Diatomées géantes des profondeurs moins abyssales, elles semblent faire comi)lètement défaut. Les Khizopodes que j'ai trouvés dans ce limon étaient égale- ment pour la plupart morts, mais pas toujours cependant. Ce sont: Centropi/.ris aculeafa. Avec ses différentes variétés, munie ou non de cornes, de taille variable et à coque toujours ti'ès claire. Ci/pJKxïrria margaritacea. Un seul individu pourvu d'écaillés relativement très grandes, et imbriquées d'avant en arrière. Il semble qu'il y a là quelque chose de tout spécial, car dans cette «spèce les plaques sont bien plus petites, et n'imbriquent pas. 100 EUGÈNE PENARD Difflugia Lemani ? Deux exemplaires, » (/lobnJosn. Deux iiulividiis, dont un vivant. » mammiUaris. pyriformis. Le plus abondant de tous ; parfois vivant» » compressa. » urceolata. » constricta. ciirvicauUs. Faune littorale. Catalogue résumé fies espèces trouvées auprès des rivages, de 2" à 8 mètres de pjrofondeur. Amoeha proteiis. Assez fréquente. Umax. » verrucosa. » guttula. De plus quelques petites Amibes indéterminées. Centropyxis aculeata. Avec les variétés ecornis et laevigata, Cocldiopodium granulatum. Assez fréquent. Difflugia acuminata. » » var. 'niflahi. Pas très rare et iiénérale- ment petite. Difflugia constricta. Fréquente et très variable ; abondante sous sa forme cornue. Difflugia elegans. J'ai trouAé cette espèce en assez grande abondance. La plupart des individus sont typiques, mais beaucoup aussi passent par transitions insensibles à une forme plus trapue, parfois presque globuleuse (PI. 1) tig. 13, 14, 15), et qui rappelle la variété teres des profondeurs. Elle ne se distingue i)lus alors de cette dernière que ])ar une taille inférieure, et surtout par le fait que la petite corne ou pointe postérieure est toujours pré- LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 101 «ente, et n'est jamais remplacée par des pierres collées. Il serait intéressant de suivre cette espèce des rivage» à la profondeur ; peut-être la verrait-on passer peu à peu à la var, teres. Difflugla fallax. Assez abondante, variable comme toujours kinceolafa. Rare. pyriformis. Tj^Dique, puis représentée sous différentes formes, entr' autres la var. ras de Leidy. Difflugla globulosa . urceolata. Les individus assez abondants que j'ai Tencontrés se rapportaient probablement à la var. amphora J>ost())ii((. Rare. ])ifflfi(/i(i actnuindfa. Un seul individu, très gros et renflé, avec deux cornes. Eiifjlypha aspcm. Rare. L'espèce est normale, et répond de tous points à celle du Léman, mais avec cette différence carac- téristique que la taille est toujours beaucoup moins considérable (millim. 0.180 à OJ50). Eiuihipha alreoIafa.Vn individu, petit, trapu, à écailles ovales et relativement très grandes. Etif/h/jjJia Jaevis. Gromla Brunnen. Normale, mais petite (80 à 200 microns). Hycdos^iheniapunctcda. Très rare, Fseudodiffhifjia amphom. Rare. Trinema enrheli/s. Un seul individu, très petit. Lac de Briexz. Dragages devant Brienz sur les deux rives du lac, de 40 à 60 mètres de profondeur. Octobre 189(8. Cefdr(>p//.ds acMlecda. Normale, souvent belle et grande avec ou sans cornes. On y rencontre aussi une variété très petite, haute, claire et sans cornes. Ci/phodcria inargardaœa. Assez abondante. Type habituel, avec une tendance à une forme étroite et allongée. Le lac de Brienz possède également la petite variété arrondie en arrière, claire, des lacs de Lucerne, Genève, etc. Cjfpliodeyia margaiifacea var. major. Assez fréquente. IJifflu(jia uyceohfa. Rare. I)ifflt(f//(( (■oNfitricta. Fréquente, variable, avec ou sans cornes. Difflufihi hi/drostatica. Un seul individu, bien typique, mais extrêmement allongé, plus que dans tout autre lac. Difflufi'ia j)i/rifon}iis. Variable. Ulfflafjia mammUIaiis. Normale, mais en sonmie plus allongée LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 111 que la forme du Léman, et avec écailles plus grandes, connue dans le lac de Thoune. Eughjpha alreolata. Un seul individu, très petit. Gromia Bnuweyi. Pas très rare. Semblable à celle du lac de Thoune, c'est-à-dire représentée par de petits individus (80 à 100 microns en moyenne), le plus souvent ovoïdes. XeheJa flahellulum. Un seul individu. Lac de Constance. Dragages au large de llomansliorn, de 30 à 40 mètres de pro- fondeur. Octobre 1898. Campascus triqueter. Eare. Ci'ïitropaxis aculeata. Cijplioderia margaritacea. Le type normal est assez commun, souvent pointu en arrière, et à coquille parfois très étroite. En outre on trouve ici une forme très claire, arrondie en ar- rière, et formée de disques ou écailles très larges, grossièrement biconvexes, s'imbriquant légèrement et sans grande régularité. C'est la variété trouvée à Morat et à Ouchy. Cyphoderia margaritacea var. major. Assez rare. Cgphoderia calceolus. Assez rare. Diffhigia elegaifs. var. teres. Rare. Dlfflugia urceaJata (?). Globuleuse ou allongée. Cette espèce, assez fréquente, représente peut-être la J>>//f/«r/^a lebes; mais elle est beaucoup plus petite. Diffiiigia mammillaris. Rare. Dlfflugia pgriformis. Fréquente, très variable, et présentant toutes les transitions entre la forme typique allongée, et une autre bien plus courte et trapue, dont les contours seraient celui d'un aérostat (y compris les cordes et la nacelle) ; cette dernière variété est alors de beaucoup la plus fréquente. Dlfflugia fallax. Rare. 112 EUGÈNE PENARD Difflugia acuminata. Rare. Difflufi'ia liydrostatica. Rare. Gromia Brunneri. Assez fréquente, petite (80 à 200mi('roiis)j le plus souvent ovoïde. Heleopera petricola var. ametliystea. Rare. Quadrula glohulosa. Rare. Sphenoderia sp. ? Un individu. Il est évident qu'il ne faut considérer les résultats fournis par mes dragages dans les lacs suisses que comme provisoires. Pour chacun de ces lacs, ce n'est guère que dans une seule localité que j'ai fait des recherches, et parfois T endroit était mal choisi, par exemple à Romanshorn et à Brienz. Aussi mes tableaux sont-ils trop incomplets pour donner une idée juste de la richesse com- parative des différents lacs. Jusqu'à présent, c'est le Léman qui a donné le chiffre le plus élevé d'espèces, car il les possède toutes à l'exception de la Difflugia hydrosfafica. Mais le lac de Genève est aussi le seul qui ait été l'objet d'une étude approfondie. Sans doute nombre d'espèces qui ne sont pas indiquées dans mes ta- bleaux se retrouveront plus tard. Certains lacs qui paraissent pauvres se trouveront peut-être aussi riches que d'autres, et peut- être le plus riche en apparence devra-t-il prendre la seconde place. A part le Léman, c'est de tous les lacs celui de Luceine qui m'a fourni le plus de résultats. On y remarque, en effet, dans la faune profonde, un certain nombre d'espèces habituellement ca- ractéristiques de la plaine. IVIais ce fait provient sans doute sim- plement de ce qu'à l'endroit où j'ai fait mes récoltes, à 2 kil. environ de Lucerne, le lac, très resserré, confine directement sur sa rive droite à un marécage avec lequel il mêle ses eaux. 11 est donc assez naturel d'y constater un certain mélange d'espèces, et je dirai même étonnant de n'en pas constater un plus fort. Quoi (ju'il en soit, la liste que je viens de donner nous montre que dès maintenant nous pouvons considérer la faune rhizopodi- LES RHIZOPODES DU LAC LÉMAX 113 que profonde coiinne étant la même dans tous les lacs suisses: C'est là un résultat (iuel(iue peu inattendu, car des considérations théoriques faisaient plutôt prévoir une faune spéciale pour cha- que lac. Nous en reparlerons d'ailleurs au chapitre des généra- lités. Cependant, si la faune est dans ses grands traits identi(iue dans tous ces lacs, il est intéressant en même temps de remar- quer que bien souvent la même forme spécifique présente quelques différences d'ivn lac à l'autre, et montre une tendance à la for- mation de variétés. C'est ainsi que la Biffhtf/ia hydrosiatlca, globuleuse à Neu- châtel et à Lucerne, est re])résentée à Zoug par une forme i)lus allongée; à Zurich, les deux formes sont mêlées. A Thoune, cette Blfflufiia parfaitement caractéristique du reste, ne porte jamais sur sa coquille les petits disques (Diatomées) caractéristiques, et les remplace par des particules amorphes. Cette espèce ne se trouve pas dans le Léman, tandis que tous les autres lacs la possèdent, et c'est là un fait vraiment curieux, car elle est justement la seule qui puisse être pélagique, fiotter librement à la surface des eaux, et se prêter par conséquent bien plus facilement que les autres à la dispersion. D'un autre côté, le Léman est le seul lac sur lequel nous ayons des données assez sérieuses i)Our pouvoir dire avec quelque certitude qu'une espèce y man({ue réellement. Dans le lac de Thoune, VEfff/li/pha aspera est représentée par une forme d'ailleurs identique, mais beaucoup plus petite. La Fseudodiffhifjia amj)hora, très rare à Genève, est beaucoup plus commune à Zoug; de même la QuadruJa (jlohulosa , rare à Genève et à Romanshorn, est commune à Lucerne. Enfin l'espèce la plus intéressante, comme comparaison d'un lac à Tautre, serait sans aucun doute la Cyplwdena margarlfacca. Mais il faudrait en faire une étude toute spéciale, et i)Our le mo- ment on ne peut guère en parler que d'une manière un peu vague. Ce qu'on peut remarquer, dès maintenant, c'est la présence dans Revue Suisse dk Zool. T. 7. 1899. 8 114 EUGÈNE PEXAR» chaque lac de la belle var. major. A Zurich, cette variété existe même sous une grande et sous une petite forme. A Thoune, l'es- pèce type, tout en gardant sa taille habituelle, prend parfois la forme caractéristique de la var. major. Cette espèce type est d'ailleurs variable partout, et partout aussi semble avoir donné naissance à une variété fixée, petite, très claire et très ronde sur ses contours. Enfin dans les lacs de Morat, de Constance et de Genève, j'ai trouvé, très rarement, une variété à grandes écailles d'une forme et d'une grandeur particulières, et imbriquant les unes sur les autres. Le tableau ci-joint est destiné à donner une idée générale de l'analogie de faune (Vun lac à l'autre. J'v ai introduit la plupart des espèces caractéristiques, en marquant d'une croix les lacs où telle ou telle espèce est représentée. Il est certain du reste que les croix auraient été bien plus serrées si les recherches sur chacun de ces lacs avaient été poussées aussi loin que sur le Léman. LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN 115 RÉPARTITION des Rhizopodes dans quelques lacs de la Suisse. Dirtlugia sealpellum Diltlugia ciirvicaulis DitUiig'ia pyrifonnis var soLis-vai". l)igibbosa . Ditllugia lebes . . . Ditlliigia liydrostatica . Diffliigia mammillaris . DifîUigia elegans var. teres Nebela vitraea ... Heleopera petricola var. a thystea Hyabisphenia puactata . Quadrilla globulosa . Campascus triqiieter Campasciis ininutus. Cyphoderia margaritacea Cyphoderia calceolus . Cyphoderia trochus. Euglypha aspera Euglyplia lens . Pseudodifflugia amphora Nadinella tfnella . . Groinia gemma . ////«///« par exemple aurait l'habitude de se construire une coque avec des plaques de Quadrula au préalable dissociées. Il est évident que cette explication n'aurait aucune valeur, car non seulement les plaques de la QuadrffJa ffJohulom sont plus petites que celles de la Quadrilla Sf/mmetrica, mais encore aucune Qnadnda quelconque sauf la (fJohulosa n'existe dans le lac de Genève, tout au moins n'en ai-je jamais trouvé si l'on excepte une seule et unique coque vide, amenée probablement des rivages. Mais le fait de ce Rhizopode possédant des écailles régulières et les arrangeant mal, n'est pas sans présenter quelque intérêt particulier. Il semble qu'on ait dans ce cas absolument anormal l'exemple d'un organisme en cours d'évolution, soit qu'il accjuière des caractères nouveaux, soit qu'au contraire il en perde d'an- ciens. C'est la dernière de ces suppositions que je serais porté, d'ailleurs sans preuve aucune, à considérer comme la plus pro- bable. D'après ce que nous savons, en effet, il est vraisemblable qu'une évolution progressive tendant à l'acquisition de plaques régulières. > curvicaulis 36 » elegans 27 » « var. teres. ... 27 » fallux 35 » lehes ' . . 80 » » var. eluiujata ... 34 » Lemani 39 Page^ Difflugia mammillaris .... 37 » pyriformis 24 » » var. vas. s. v. higihhosa 26- » » var. lacustris . . . 24 » >i var. clavifonnis . . 2» » scalpellum ...... 38 Disques de Cyphoderia margari- tacea 62 Disques de Cyphoderia trochus . 74 Division des noyaux (Pelomyxa) 19 Epipodes 50^ Euglypha aspera 75 ■) îens 78 Faune littorale 100- » profonde erratique ... 13 » profonde caractéristique . 14 » abyssale 99 Foyers de dispersion . . . 131 Grains rouges des Cyphoderia Gromia Brunneri .... » gemma » squamosa .... 65 84 86 89 Heleopera petricola 53 Héliozoaires 98 Houppe caudale dans la Pelomyxa 1 9 Hyalosphenia cuneata .... 46 » punctata ... 48 Influence du milieu 134 142 EUGENE PENARD LES RHIZOPODES DU LAC LEMAN Lacs suisses » » , tableau comparatif hocomot'ion di\niila,DifflugiaLebes » dans la Groniia . Manganèse Mouvements des granulations (Gromia) Nadinella tenella Nebela vitraea Notions de systématique . . Noyaux des Cyplioderia . . » de Difflugia lebes . . » de Gromia squamosa. » de Pelomyxa villosa . Nucléoles amœboïdes. . . . Origines de la Faune i)rofonde Oxalate de chaux Parasites (Cyplioderia) . . . Pédoncule pseudopodique . . Page 102 115 31 88 54 di 82 43 7 68 32 95 19 96 132 67 69 93 Pelomyxa villosa 16 Plagiophrys gracilis 79 Plaques de soudure (Nebela) . . 44 Platoum 80 Pseudodifflugia amphora ... 80 Quadru la gloh ulom. Renversement de la marcbe . . 20 Retrait brusque au fond de la coque 50 Rotation du phasma 92 Sphérules de diatomine .... 51 Sphérules protoplasmiques de Gromia 91 Symbiose 129 Systole de la vésicule contractile. 126 Taille 121 Tendance à la formation de variétés 138 Vacuoles contractiles (Gromia) 91, 95 Vésicules contractiles (Gyphod. calceolus) 72 Vésicules contractiles(Paressedes) 126 Die Haustierfiinde von Vindonissa mit Ausblicken in die Rassenzucht des classischen Altertums Hermann KRAMER. Ziirich. HierzuTafel 10 und 19 TexUi':urtMi. YORAVORT. ♦ Der Bodeii der heutigeii IScliweiz ist stets eine der ergiebig- sten Fundstâtteii fiir die Altertumsforschiing geweseii. Yerdan- ken docli deren Vertreter die baliiibrecliendeii Eiitdeckuiigeii in der Geschichte der âltesten Vorzeit, die Kemitnis der Stein-, Bronce- und Eisenperiode, wesentlich deii Anschauimgen, die sicb aiif die Untersuchung der scbweizerisclien Pfahlbauten grlinden. Die Arcliaeologie blieb aber iiiclit in dem Bereiclie der Vor- geschic'lite. In der rôinischen Zeit musste die heutige Scliweiz als Grenzzone des Cidturkreises der Mittelmeerlânder eiii viel umstrittenes Gebiet und dainit fiir unsere wissenschaftliche For- scliung einen Gegenstand hoheii Interesses bilden. So bemiihte sich denn aiich die Altertumsforseliung, durch das Studium der roinischen Ausgrabungen in der Schweiz die trockenen Daten der Geschichte zu erganzen und damit das politische zu eineiii Gesannntculturbikl auszugestalten. Rev. Suisse de Zool.. T. 7. 1899. 10 144 hp:rmann kramer. Hierzii lieferii \vert voile Beitrage ni dit mir die Uberreste iii- (lustrieller Producte, der Waffeii uiid liauslichen Gerâte aus ^Nletall und aiidereii toteii Stotîeii, soiidern aucli dieRelicteorça- iiisclier Natur. Unter letztereii ptlegeii speciell die der Fauiia hiuifig zu sein, von diesen wiederum die der Haustierwelt. Bietet die Kemitnis der allgenieinen Faiina einer Période schon der Anregungen die Menge, so gilt das nocli niehr von den Haiis- tieren, da sich ausderenMannigfaltigkeit. ilirenilleiclitinu, ihren Yeranderungen gegeniiber friiheren F^poclien und ilirer bestinnn- baren Ciiltur- und /ucbthobe, auch von der Entwicklung der Urproduction aus autochtlionen Hulfsniitteln und durcli den Verkelir mit benachbarten Staaten ein anscliauliches Bild ge- winnen lâsst. So recbtfertigt sich von selbst der AVunscb, durch eine wissenschaftliche Abliandlung liber die Haustiere der Ro- nierzeit den bisherigen Kenntnissen ilirer Entwicklung auf dem Boden der Scliweiz und ilirer fiir die ['falilliauten so geiiau be- kannten liassengescliichte einige si)atere Dateii aus der romi- schen Epoche beizutugen. Die (Tewiniiung dieser neuen (iesichtspunkte verdanke ich iiieinein hocliverelirten lielirer, Herrn Professor Dr. C. Keller. Durch ilin wurde ich, als die Ausgrabungen in Yindonissa an- fiiigen. das allgemeinste Interesse zu erwecken, darauf aufnierk- sam gemacht. welch" dankbare Objecte unter den dortigen Pielicten sich fiir die Haustiergeschichte der Schweiz wiirden ergeben krtiineii. Ich benutze deshalb gerne die (lelegenheit, Herrn Professor Keller fiir die Liebeiiswiirdigkeit, mit der er mir das unerwartet reiche Material iiberliess, und fiir die uner- miidliche. aufopfernde Bemiihung. mit der er meine Arbeiten in seinem zoologischen Laboratorium verfolgte, auch offentlich mei- nen aufrichtigen Dank abzustatteii. In hohem Grade ftihle ich micli ferner ver])tliclitet : Herrn Docenten Heierll dem grtindlichen Kenner der sclnveizerischen Urgeschichte, dessen (Uite ich manche Anre- DIE HAUSTIERFUNDE VOX VINDONISSA. 145 giuig und fias hoclist wertvolle Ver^leiclisniaterial ans Aqiiae verdaiike, sowie dem Herni cand. philos. Hauser und den HeiTii l'rotessoren Blimner, Kàgi und Lasius, die mir Aile in freundlichster Weise teils die notigen Werke zuni Studium der Schriftsteller und der Kunstdenkniiiler des Altertums, teils Fund- stucke mit bildlichen Darstellungen aus Yindonissa selbst zur Yerfûgung stellten. Ilmen Allen sei uiein lierzlichster I);ink an dieserStelleuber- mittelt. Methoden der Rassenforschung. Seit Hûtimeyer's bahnbrechenden Untersuchungen hat sich imnier mehr die Erkenntnis verbreitet, von wie wesentlicher Bedeutung nicht nur in allgemein cultureller Hinsiclit, sondern auch t'iir die Tjandwirtschaft speciell, die genaue Erforschung der Geschiclite der Haustiere und ilirer Kassen werden kann. Seither hat sich eine ganze Reihe von Forschern — mit sehr verschiedenem Erfolge — in den Dienst dièses neuen, an allen landwirtschaftlichen Hochschulen cultivierten Zweiges der Wissenst'haft gestellt. Der Hauptgrund dieser Verschiedenheit der Erfolge beruhte in der Anwendung von einander abweichender Forschmigs- methoden, die meist imr jede fur sich und vielleicht auch ge- legentlich zu einseitig geliandhabt wurden. Erklart sich auch dièse Einseitigkeit zum Teil aus der Tatsache, dass die ange- wandten ]Methoden ganz verschiedenen, von einander unabhan- gigen Wissensgebieten angehôren, so ist es doch gerade hier wie nirgends geboten, sich bei deni Mangel an Documenten nicht 14(3 HERMANN KRAMER. nur auf eiiie Forschuiigsmethode zu bescliraiikeii, sondeni sicli wenigstens mit deii liaiii)tsa,dilichsteii Aufschliissen, die aiidere gebeii koiineii, ebeiifalls vertraiit zu inacheii. Dadurch alleiii er- gibt sich nicht iiur eiiieHaiifuiig derBeweise. sondern vor alleiii aiu'h eiiie stets genaue Coiitrolle der eiiieii (Uirch die auf ande- rem Wege gewoniienen lîesultate. Einer ubersichtiicheii Gruppierung (von C. Keller) folgeiid, këniien wir auf iiiclit weniger als secbs verschiedeueii Wegen den Frageii nacli der Herkuiift uiid der Yerbreituiig unserer Haustierwelt und der Eiitwickluiig der einzehien Rassen naher- treteii. Schoii frûhzeitig und nicbt ohne gute Erfolge wurde Die mflhirgeschicJifUche Méthode angewendet. Die (Trundanschauung, von der sie ausgeht. ist die, dass die Yolker von den Urzeiten an vielfach Wanderungen aus- flihrten, wobei sie ihren Culturbesitz anderen V(3lkern. mit denen sie in Beriihrung traten, mitteilten. Die Culturgeschicbte sagt uns, und zwar fiir Einzebies sehr genau, was jene VtUker be- sessen haben, und so giebt sie uns aucb iiber den Haustierbesitz. der ja geistiges und matérielles Besitztum verkôrpert, und vor allem aucli iiber die Verbreitung dièses Besitzes mancben er- wiinschten Aufscliluss. Ist aucb dièse Metliode von Feblern, wie zum Beispiel dem Mangel jeder naturwissenscbaftlielien Grundlage und Controlle, nicbt frei, so bat sie docb in der Hand so liervorragender Au- toren, wie Geoffroy St. Hilaire, namentlicb in der Frage iiber die Verbreitung der Species viel zur Aufklârung beigetragen. Von besonderer Bedeutung war der Nachweis dièses Forscbers, dass fast aile Urrassen unserer Haustiere ans Asien eingewan- dert sind, vermutlicb im Gefolge der grossen ariscben Invasionen. Ein Blick auf das Gesannntbild von Asien und Europa, das dem DIE HAUSTIERFl'NDE VON VINDONISSA. 147 ersteren gegeiiul)er iiur wie eiii vorgeschobeiier Posten erscheint, uiid eine Erimieruiig an die Tatsaclie, dass die grosseii Yer- kehrswege zwisclien Orient und Occident schon ini grauesten Altertinn belebt waren, geniigen in der Tat, inn dièse Ansicht St. Hilaike's, vielleicht mit einigen Einschrânkungen, iiber- zeiigend erscheinen zu lassen. Haben auch neuere Forschiingen ergeben. dass imzweifelhaft selbst in Eiiropa, in prabistorischer Zeit, indigène Tiere durch die Kunst des Menschen inHaustiere unigebildet wurden, so lâsst sicb an dieser Tatsacbe festbalten, obne die ausserordentliche Tragweite der asiatischen Tier- und ^lenscheninvasionen und des friihzeitig schon ungemein ausgedehnten Weltverkehrs auch nur ini Geringsten in Frage zii zielien. Ein Gesamnitiiiteil liber den Wert der culturgeschichtliclien Forscbungsmetbode liesse sich zusammenfassen in denAusdruck der Anerkennung, dass sie ûber die Grundlagen der Haustier- geschichte die wertvollsten Aufschliisse geliefert hat, und dass sie auch heute noch fur das Studium der Urheimat und der Ver- breitungswege unserer Haustiere von grôsster Bedeutung ist. Speciell flir die Untersuchungen an einzehien Rassen ist sie da- gegen schon durcli exactere, naturwissenschafthche Beobacli- tungsmethoden iiberhok worden, und hat auf diesem Gebiete heute nur eine beratende, kehie ausschlaggebende Stimme mehr. An àhnlichen Mangehi, in noch hoherem Masse, leidet auch eine zweite, Die sprachwissenschaftHche Mefîiode. Das Gebiet, auf deni sie uns den gewunschten Aufschhiss er- teih'n kann. ist noch enger begrenzt, als das der cuhurhistorischen, denn sie kann uns nur Anhahspunkte flir die Verbreitungswege der einzelnen Species an die Hand geben. Verfolgen wir dièse Wege, so kônnen wiv schliesslich auch bis zur Urheimat der 148 HEUMAXN KRÂMER. Tiere gelangeii, zu der uns die auf deii Verbreitiiiigswei»eii ge- fiiiideneii tibereiiistiiuinenden Wiirzeln der ïieriiameii hiiileiten. Der Spraclischatz der verschiedeiieii Volkerzweige gibt uns iiun wohl auf dièse Weise maiichen Fingerzeig, doch sind die Dienste. die uns dadurcli geleistet werdeii. luir sporadiscli von hoherem Werte; nieist tibersteigen sie niclit den allgemeiner Moment e, die uns jede andere Méthode ebenfalls zu bieten ver- niag. Innnerhin ist auch dieser Forschung, als einer Controlle, auf die nian gerne gelegentlich zuriickgreift, eine gewisse Be- deutung niclit abzusprechen. zunial wenn sie in so genialer Weise geliandhabt wird, wie es in Victor Hehn's Werke: « Cultur- pHanzen uiul Hausthiere », der Fall ist. Bleil)t sie in denHànden der Meister auf diesem Gebiete, auf die num sich berufen kann, so liefert sie wertvolle Beitrage; in den Hânden Anderer liât sie gelegentlich schon nielir Verwirrung als Fortschritt ge- zeitigt. Wollten wir die gaiize Reilie der Methoden nocli in Gru})pen sondern, so konnten wir den ersten beiden, der cultur- und sprachgescliichtlichen, drei andere als naturwissenschaftliche gegeniiberstellen. Eine ]Mittelstellung ninimt alsdann, unter diesem (jesichtspunkte betrachtet, Die efJ/i/of/raph/sche Méthode ein. Mit der vergleichenden Culturbesitzbetraclitung raundich getrennter, aber zeitlich nebeii einander lebender Vrdker ver- einigt sie eine naturwissenschaftliche, ni diesem Falle ver- gleicliend-anatomische Untersuchung des vorhandenen Mate- riales. Die Bedeutung dieser Méthode kann nicht IkhIi genug veranschlagt werden, wenn ilir ausreichende Hiilfsmittel zu Ge- bote stelien. Anerkennt man einmal, wie dies heute wohl allge- mein geschielit, die Abhangigkeit Europas im Haustierbesitz von den Volkerbewegungen des Altertums, und die Einwande- DIE HAUSTIERFUNDE VON \^NDONISSA. 149 ruiig eiiier bedeuteiideii Zahl iinserer Tiere von deii benaclibarteii Coiitineiiten Asiens iind Afrikas, so erscheint eiiie eiiiiiêliende Betrachtunp; jener Laiider, von denen ein alter cidtureller Zu- saunnenliang mit Europa nachgewiesen ist, als eine erste Be- dingung. Bekannt ist die Tatsaclie, dass eine Beilie dieser Lander, die zurZeit, da bei uns nocli die Pfaldbauer ibreHiitten bauten, auf einer rebitiv boben wirtscbaftlicben Stufe standen, auf dieseni Niveau, walu'end wir fortscbritten, unverandert steben geblieben sind, und sicb daber aucb ilire Haustierrassen auiïallend conservativ veiiialten baben. Eine FiUk' von Beol)- acbtimgen liesse sicli l)ei deni Beicbtuni an Vergleicbs- material ans dieser Ricbtung nocb erwarten, doch sind die Scbiitze ei'st zuni geringsten Teil aucb wirklicb geboben worden. Hier ist der Erfolg der Metbode nicbt voni Fleisse der (birauf verwendeten Untersucbungsarbeit, sondern leider nur von (k'ui Zufall grosseren oder geringeren Yorrates an Vergleicbsuiaterial abbangig. Mit der etbnograpbisclien gebt Hand in Hand die arcbaeolo- gisclie Metbode. Obwobl wicbtig genug, um als selbstandiges Glied ni unserer ^Metbodenreibe aufzutreten, fassen wir sie doeb mit der etbnograpbisclien in dem Sinne zusammen. als die eine die Tiere beutiger. die andere die alter Volker untersucbt. Der Unterscbied ist nur der, dass dièse Untersucbung bei der ersteren an recentem, lebendem ^Nlaterial oder dessen Knocbengeriist gefiibrt werden kann, wabrend die arcbaeologiscbe Forscbung sicb auf bildlicbe Darstellungen bescbrânken muss. 1 )aiiiit fiilirt sie uns aucb auf das Gebiet der Kunst, ein (lebiet, das fiir uns nur da verwertbar ist. wo die Darstellung ein rein naturalistiscbes Geprage trâgt. Beginnt sie conventionelle Forinen anzunebinen. und die Tieriiguren zu stilisieren, dann boren dièse sofort auf, naturwissenscbaftlicbe Beweiskraft zu besitzen. Die naturgetreue Darstellung ist nameiitlicb ein Yorzug âltester Documente — aus leiclit beg-reitiicben (Trlinden — und wir tinden daber auf 150 HERMANN KRÂMEll. clieseii oft Bilder voii solcher Feiiilieit der Beobaclituiig iiiid der Wiedergabe der Natur, dass wir miihelos auf den ersten Blick selbst die Ilassen zu uiiterscheiden vennogen. Besonder.s wertvoll siiid uns aiieh die Mlinzen iiiid Gemmeii, die sicli ans deiii Altertuin. ziim ïeil mit aiisgezeiclmeter Pragung, erhalten haben. Wendeii wir iips den eigentlich natiinvissensdiaftlichen Forscbiingen zu, so seben wir, dass ein gaiiz eigenartiger Weg, um nanientlicb Abstaunuungsfragen zu beleucbten, zunacbst durcb die sogenannte PJii/sioJof/isch e Méthode. eingescbbigen \\m\. Wenn sie auch fur unsere Betracbtungen kauui in Anwendung konnnen wird, so sind docb ihre Ergebnisse schon so vielfacb in der Litteratur verwendet worden, dass einige Worte darûber vielleicbt angezeigt erscbeinen. Nachdeni einmal mit der Erkenntnis, dass unsere Haustiere von wilden Formen abstammen, der Gang der Untersucliungen in dementsprecbende Wege geleitet worden war, galt es, die Kriterien zu tinden, die am sicbersten den Zusammenbang irgend eines Haustieres mit einer vermutlichen wiklen Stammform desselben nacbzuweisen vermocbten. Langst scbon batte man die Fiibigkeit der fort- gesetzt trucbtbaren Zeugung zweier soU'ber Formen als ein Haui)tkriterium aufgefasst, und so batte sicb die Aufmerk- sandveit der Forscbung auf die Beobacbtung der Frucbt- barkeit gericbtet. Unleugbar ist bierbei die Tatsacbe, dass, je leichter es gebngt, durcb die Paarung der wiklen mit derzahmen Form frucbtbare Nacbkonnuen zu erbaken, um so grosser aucb die WabrscbeinHcbkeit sein wird, dass dièse wikle Form der Stannnvater der zalnuen ist, oder docb wenigstens, bei polypbyletiscbem Ursprung, zur Bikhnig derselben beigetra- gen bat. DIE HArSTIERFl'NDE VON VIND0NIS8A. 151 Als eine weitere Méthode liesse sicli auch Die pràhlsforlsche bezeiclmen. Wenii die geschichtliche Zeit eine liôlier entwickelte wirtschaftliche Stufe iiotweiidim'zur Yoraiissetzung liaben iiiiiss. so erscliieiie, auch ohne Tatsachen uiid Beweise, von voriiehereiii der Schluss auf das Vorkommen divergenter Rassen schon in der })raeliistoi'ischen Période vollig gerechtfertigt. Die weitere llas- seneiitwickliing wjihrend der leichter zii erforschenden histo- rischen Zeiten miisste dann von einem l'iir jede Species tixen, prae- historischen Zeitpunkte ausgegangen sein, iind die einzelnen Rassen wie Fàden wieder nach dieseni zuriickfûhren. ^lit deni Vor- riicken liber die historisclien Anfânge hinaus linden wir jedoch dièse Faden abgerissen, und imr die Funde vonlielicten aus jenen unendlichen Zeitlaiiften waren iiu Stande, sie weiterzuspinnen, mil das Bild vôUig wiederherzustellen. Hier setzte Ludwig IU'timeyer ein. Das reiche ^laterial aus den vorgeschichtliclien F^pochen der îSchweiz, besonders aus den Pfahlbauten, das ein ganz eigenartiges, primitives, einstiges ( Xil- turleben amUferder Schweizer Seen enthiillt hatte, bot der Anre- gung die Menge, nicht nur nach den untergegangenen Menschen- geschlechtern, sondern auch nach der EntAvickhmgsgeschiclite unserer Haustiere zu forschen. Aber die blosse Betrachtung dièses Materials, ohne aile ande- ren Documente, batte nie so bahnbrechende Resultate zeitigen kcuiiien, wenn nicht die Untersuchungen jener praehistorischen Fundstiicke sich ini Rahmen einer Méthode bewegt liâtten, de- ren ungeahnte Leistungskraft erst durch RûTOiEYEr, die ge- biilirende Wlirdigung fand. Zum erst en Maie trat Die ren/Ieiehei/(/-(ii/af(»)) ische Méthode fin" das Rassenstudium in Tâtigkeit, in streng naturwissenschaft- 152 IIKRMANN KRAMEK. lichen Bahiieii deii Gang' (1er Uasseiiverzweiguiig iiaclnveiseiid. I)a sclioii (lie verwaiidteii Species, in nocli viel ludiereni ^laasse natlirlicli die Rassen derselben Species, Aehnlichkeiten. bezieli- ungsweise Ûbereinstiiiniiungen in osteologischen Characteren aufweisen. so ging Rûtimeyer von dem Gedankenaus. den (irad solclier t bereinstimmimg als directes ^laass zur Bestinnnimg des Grades der Verwandtscliaft zu benutzen. und von der Gegen- wart, riickwarts schauend, die allniahliclien Abweichimgen ein- zelner Rassen von bestinnnten Urtvpen naclizuweisen. Dank einer an\s Wunderbare grenzenden Beoliaclitungsgabe vernioclite er aiif dieseni Wege zuni ersten ^lal in das bislier lierrschende Dunkel Klarlieit zu bringen. und, bildiich gesproclien, soniit den Grundstein zu legen fur das neue Gebaude, das nun durch die niodernen Forsclier iunner weiter ausgebaut wurde. Zuni ersten JNIale konnte die Entwicklungsgeschichte der Haustiere Resul- tate aufweisen, die geradezu als glanzend bezeichnet werden dtirfen. So ist die vergleicliend-anatoniische Méthode bei allen Rassenuntersuchungen zur bevorzugten geworden, und wird. als die zuverlâssigste, aucli in unserer Darstellung zur reichlicli- sten Anwendung gelangen. Zur reichlichsten, aber doch nicht zur ausschliesslichen An- wendung. Denn wenn wir uns auch der Hoffnung hingeben diir- fen, dass bei dem Reichtuni an Material eine exacte Bestiunnung der Relicte der R()merzeit an Hand der classischen Untersuch- ungen Rf timeyer's lei(dit uKigiich sein wird. so ist es doch fiir uns liber die blosse Kenntiris der vorhandenen Rassen hinaus noch von besondereni Interesse, auch eine Anschauung liber die geographische Herkunft derselben zu gewinnen. Hierverliert auch die osteologische Untersuchung den Boden, weil eben das Material, dessen sie nijtig bedarf, nur local sicli lindet, also fiir sich allein eine Reconstruction des Weges, den es einst genoui- men, nicht innner herbeifiihrt. Uni diesen soweit wie niOglich wieder zu finden, das Wie und Waruni dieser Einwanderung DIE HArsriKKKlXDK VOX VINDOXISSA. 153 frenuler zii deii eiiilieiiiiisclien llasseii zu schiklern, uiid gelegent- licli geâusserte Ansichteii liber Zeit iind Ort der Herkuiift an Haiid coiicreten Beweisiuaterials bericlitigen zu kdmieii, dazu eben bedarf es eiiier Ergâiizung der aiif vergieichend-anatomi- sclieii AVege gefundeneii Resiiltate durcb die anderer Forschungs- inethoden, bedarf es im Weiteren aiicli eiiies Ausblickes in die liocheiitwickeke ïierzuckt des cdassisclieii Akertiiius. GESCHICHÏE DER YERBREITUNG UNSERER HAUSTIERE, . mit besonderer Beri'icksichtiguii^' der Fuiide in Vindonissa. Diirck die Arbeiteii Rûtimeyer's wareii aiif deiu Boden der iScliweiz die Sceiien akesteii Haustierlebens den Blickeii entblilk, die eiiizekieii Rasseii auf s Cienaueste bestinimt wordeii. Jûiigere Periodeii, meist der Broiicezeit der Pfaklbaiiteii angekcirig, trateii diirck die Correction der Juragewâsser zu Tage. und ka- ben (kirck Professor SïUDER in Bern eingekende Bekandkmg gefunden. Sie vollendeten das Bikl, das Rutimeyer entworfen liatte, indeni sie das AkebestâtigtenunddenwacksendenReick- tuni an neuen Fornien bis gegen die liistoriscken Zeiten kin kennzeickneten. ^Iit dieser Période jedock trat ein Mangel an Material ein, der die Kenntnis der Uniwandkmgen der Haus- tiere bis zur Gegenwart ersckweren nmsste. Nur einige wenige Funde standen ans dergrossenLlicke zwisckencU'rvorkistoriscken Zeit und der (iegeinvart zu Gebote, so dass wokl A'eruiutungen und SckUisse liber den Gang der Entwicklung, aber keine stric- ten Beweise ni(»gli('k waren. Rutimeyer selbst bedauerte diesen Mangel an ^laterial und gab der Hoiïnung Aus(h'uck, dass in spilteren Zeiten durck neue Relicte auck neue (iesicktspunkte zur AusfuHung dieser Liicke und zur Yôkigen Kenntnis der 154 HERMANN KRÂMEK. Haiistiergeschiclite auf dem Schweizer Boclen gewomien werden iiKK'liteii. Dièse Hoffiniiig- erfiiUt sicli zuiii Teil durcli iieuerdiiigs au%e- fuiideiie Kiioclienreste ans der romisclieii Colonie Yiiidoiiissa, Relicte, die diircli ihre grosse Zahl denMangel an Vollkommen- lieit iind giitem Erlialtuiigszustande reicblicli aiisgleicheii. Wie der Naine Yindonissa in jimgster Zeit aucli durtli andere Fund- stiickefiirdie Altertunisforscliung iin Allgenieinen in denYorder- grnnd des Interesses getreten ist, so wird er nun ancli flir An- schaunngen auf dem Gebiete der Haustiergeschichte einige Be- dentung gewinnen. Ohne in die Spliare des Historikers oder des Archaeologen liinûbergreifen zu wollen, glauben wir doch in den allergrôssten Ziigen ein Bild der romisclien Occn])ation und Niederlassung einer Beliandlung der Haustierwelt vorausscliicken zu dlirfen. Nachdem die keltischen Bewolnier unseres Landes durcb Càsar in der Scblacbt bei Bibracte aufs Haupt geschlagen wor- den waren, begann bmgsam die Invasion rômiscben Eintiusses. Die vôllige Unterwerfung der keltiscben Stâmnie wurde durcb AuGUSTUS im Jabre 1 5 v. Cbr. mit der Einteibnig des Landes in romiscbe Provinzen besiegelt. Die damit verbundene mibtariscbe Organisation bedurfte guter Heerstrassen und fester Plâtze als Sttitzpunkte kriegerischer Unternebmungen. Unter diesen Ca- stellen nabm Yindonissa durcb sehie strategiscb vorziigbche Lage und als Yereinigungspunkt der beiden Hauptstrassen der Er>mer durcb die Scbweiz einen bervorragenden Rang ein. Dieser Umstand und die starke Garnison, die in Yindonissa lag, mussten der Stadt zu einer grossen Bedeutung verhelfen, die aucb nocli andauerte, als die Ausbreitung desRr)merreicbs unter Domitian und Traiax die Grenze bis zum Main vorscbol). Durcb die da- durcb bedingte Yerlegung der militariscben Htreitkritfte bis zum Ebein-Donauwall bôrte das Gebiet der beutigen Scbweiz auf, den Scbauplatz der Grenzunruben zu bilden und erfreute sicli DIE IIAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 155 iiun anflertliall) Jalirlmiiderte lang der Segimngeii eiiies aii- dauerndeii Friedeiis. ^lit ilim liielt roinisclie Cultur und roinische Civilisation ihren siegreiclien Einzug. Hatteri die rômisclien Garnisonen sclioii Ortschaften und H()fe, Werkstâtten und Maga- zine ins Leben gerufen, so Hess nian nacli ihreni Abzug dièse Culturstiitten niclit verfallen. Neue, friedliche Ansiedler, runii- sclie Colonen, riiekten nacli, und mit ilmen, sclion auf der ganzen Holie der EntAvicklung, romischer Ackerbau und rônii- sche Tierzucht. Und als vor deni Ansturm der Germanen spater die romische Heeresmaclit sieli wieder liber den Rhein zuriick- zielien nuisste, und endlich ani Beginn des flinften Jahrhunderts die Allemannen die Lânder zwischen Rhein und Alpen iiber- Huteten, da war die Romanisirung schon eine so vorgeschrittene, dass aucli auf dem Gebiete der gesammten Urproduction der romische Character sich geltend machte. Zahlreiche sprachliche Documente stellen dies ausser Zweifel. Wie weit der Einfluss speciell in der Kunst der Haustierzucht sich durch neue Foruien zeigt, darliber mag die Untersuclnnig der in Vindonissa vorge- fundenen Knochenrelicte einiu'es Licht verbreiten. Canis familiaris. Ikiiul. An Ueberresten des Hundes, mit dem wir als dem altesten und eigentlichsten « Haustier » des Menschen die Reihe der ein- zelnen Species eroffnen, fanden sich in Vindonissa drei zur Untersuchung geeignete Sttlcke, zwei in gutem Zustande erhal- tene ganze Schâdel, und ein Stiick eines rechten Unterkiefers. Ausserdem lieferten Grabungen in Siggental, einer keltischen Fundstiitte am rechten Ufer derLiunnat, einlinksseitigesUnter- kieferfragment, dasneben einigen anderen dortigen Relicten lur uns des Vergleiches wegen von Bedeutung ist. Bei dem durch die grosse Variabilitât des Huiules bedingten 15() HERMANN KRÀMER. Foriiieiirciclitiiiii ist es wolil gerade hier aiii meisten geboten, in iiietliodologisclierHiiisicht von ail flen Docunienten Gebraucli zu niaclien, die geeignet ersclieinen, ziir AufklarungderPiassen- entwickliingsgescliichte in den âlteren Zeiten beizutragen. In ilirer Anwendungbescliranken wir uns natiirlich. soweit es tun- licli ist, stets auf die Verfolgung speciell jener Fornien, die wir in der rômischen Colonie Yindonissa vortînden, und beriihien andere niir da, wo es fiir allgemeinere Betrachtungen geboten ersoheint. Auf die nocli so viel umstrittenen Fragen nach der Al)stammung und den wilden Stannnvàteni des Hundes nâher einzutreten, liegt wohl vcillig ausserbalb des Bereiches unserer Aufgabe. Hier geniigt der Hinweis, dass der Mangel eines einlieitlichen Characters, die so enornienniorphologischenUnter- scliiede der einzehien Formen, unzweifelliaft auf einen jiolypliyle- tiscben Ursi)rung schliessen lassen, Dadurcb erkliirt sich auch leicbt die Erscheinung, dass wir schon auf den altesten biklliclienDarstellungen derorientalischen Culturvolker und Aeg3'ptens eine grosse Reihe dergetrenntesten Typen tiiiden, die aile bereits den Stenipel rassereiner Ziiclitung tragen. Eine Herausbildung so weit differenter Fornien in so frii- her Zeit aus einer einzigen Stannnrasse ist geradezu unuKiglich. HlNDK DES HISTOPJSCHEN ALTEKTFMS. Fîetrachten wir in den kiirzesten Ziigen die hauptsachliclisten Hunderassen jener alten Culturstaaten, so lâsst sich leicht fest- stellen, dass in Aegypten nielir die Neigung zur Ziiclitung klei- nerer, in Assyrien und Babylonien diejenige zu schwereren Fornien vorherrschte. An Hand von sichtlich naturgetreuen Malereien und Sculi)turen auf Teni])eln und (irabmalern lassen sich nach Dumichex fiir Aegyi)ten zehn verschiedene Typen nachweisen, von denen einige Jagdhunde, sowie Dachs- und AVindhundforuien, als die originellsten erscheinen. Unter denen DIE HAUSTIKRFrXDK VON VIXDONISSA. 157 AssjTiens ist besoiiders Ix'iiu'rkeiiswert eiii sclnverer (loggeii- artiger Hund, dessen Bild von Rawlinson am Fusse des « Birs i Niiiimd » aufgefuiideii wiirde iiiid seither in alleii eiiisclda»igen Werken oft ziir Darstelluiig gelangt ist. Wir werdeii aiif diesen Typiis iioch eingeliender zuriu'kkonnnen. (Fig. 1). War in diesen Lan- \ dern die lîassenzuclit des Hiindes sclion eine sehr entwickelte, und f deslialb ihre Erwâh- '■ nung aucli wegen der \ daniit verbûndenen, diircli culturliistoi'i- sche Documente nacli- t gewiesenen Handels- beziehungen mit ande- ren Landern fiir unsere Betracbtungen uner- làsslich, so tritt uns die- selbe in den classischen Staaten in noch hoherem Grade vor Augen. In (Ti-iechenland und dem griechisclien Kleinasien, ebenso in Italien, unterschied man, in scharf getrennten Formen, die Jagd-. Hirten- und Hofhunde, Canis renaiicus, pastomlh und r'tUatkus. Die Kunst der Ziicbtung war iiberaus vollendet, und von (Irundsatzen geleitet, die vollkommen mit denen unserer heutigen Tierzuclit tibereinstinnuen. AVie beute noch kannte man damais schon, auch wissenschaftlich, die zwei Zuchtmetboden der Beinzucht und der Kreuzung, und zwar, wie mebrere litte- rarische Ueberlieferungen beweisen. in durcbaus ricbtiger An- wenduni" '. Zur Kreuzunu' wurden oft aus den entferntesten Fis. 1. ^ (JppiAN. Cyney. I. oOo. Vergil. Ed. I. 23. Vergil. Geoponica XIX. 1. Varro, Columella, Vegetius. 158 HKRMANX kkamp:r. Oegeiidcii, ans Aegypteii, Sarmatien, Gallieii, Britaimien, Indien iind 'aiideni Laiiderii, iianientlicli aiicli ans Afrika, mit den grossten Opfern frenide ïiere bezogen, eine Tatsaclie, die eines der vortrefflichsten iVrgumente bietet zuni Nachweise der ausserordentlich regen, cultnrellen Beziehungen zwisclien den lioclicultivirten 8taaten des Mittehneeres mit lialbwilden, bar- barischen Ycilkern. Der Handel mit Tieren fremder Lânder, Import nnd Export, nabm bauptsacblich in der s])ateren vi'nn- isclien Zeit — nnd das ist fur uns von gTr)sstem Interesse — eine Ausdehnung an, wie sie nie wieder, auch heute nocli nicht, er- reicht worden ist. Fassen wir, zunilcbst fiir (Irieclienland, ans dem reichen ^la- terial, an Hand dessen sich ein ausfiihrlicbes Bild von der bohen wirtscbaftlicben Entwicklung dièses Landes leicbt entwerfen liesse, nur einige wenige Angaben speciell ûber einzehie Rassen nâher in's Auge, so seben wir, dass fast jeder griecbiscbe Staat seine besonderen Hundeformen besitzt. Einige dersell)en genos- sen gradezu einen Weltruf. und wurden, namentlieb zur r(")mi- schen Kaiserzeit, in grosser Zabi nacli Italien importirt. So der bertibmte epirotiscbe Hund, Canis moJossus. denVERGiLundOp- PiAX nur mit einigen Notizen erwiibnen, wabrend ilm Coloiella eingebend bescbveibt und als l)esten Hausbund (rUJœ cusfos) empfielilt. Wenn aucb der Tv])us, den die xVlten mit ]Molosser bezeicbneten. nocli nicbt mit vôlliger Siclierbeit l)ekainit ist, so bat sich docb dieWissenschaft dabin geeinigt, unter dieseniNamen eine scbwere, grosse Rasse zu versteben, die von Epirus aus in den classiscben Liindern ibre Verbreitung fand. Die iiber sie lierr- scbenden Controversen werden wir nocb eingehender berûbren. Andere sebr starke Formen, mit dem ^Molosser vermutlicb in Verwandtscbaft, linden sicb aufMiinzen und (lennnendes Alter- tums nocb ofters dargestellt. Abbildungen derselben begegnen wir beispielsweise in einer Saunnlung solcber Tier- und Pfian- zenbilder von Imhoof-Blumer und Otto Keller, unter welcben DIE HAU8TIERFUNDE VON VINDONISSA. 159 X ein starker, gedrungener Hundetypiis aiif einer Heinidrachnie von Argos besoiidere Beaclituiio' verdient. Freilicli ist das Bild von den genannten Autoren alsAVolf ^gedeiitet, docli sclieint uns dièse Auffassung bei genaiier Betraclitung' verscliiedener Momente, wie des ganzen Habitiis. der Kiirzhaarigkeit, des nias- sigen Gesichts, des uni den Hais gewundenen Strickes und an- derer Characteristica, niclit zutreffend. (Fig. 2.) Besonders hoclige- ziiclitete Hunde waren die lakonischen, denen man, bei mâssiger Grosse^ und schlanker Gestalt^, hohen ]\Iut und scliarfe Witter- ung^ nacliruhmte. Die arcadischen ^, von Te- gea'^jUnd nocli andere. wie zum Beispiel die kleinasiatischen aus Lydien und Cari en, von welchen sich ein scln")- ner Typus auf der be- kannten Gruppe des faniesischeii Sfiercs. von AroLLOXios und Tauriskos lindetj eingebender zu bescbreiben, das wiiiMb' uns zu weit fiibren, weil aile dièse einzelnen Formen nur zum all- gemeinen Bilde von der Vollkonnnenlieit der griecbisclien llas- senzucbt beitragen, sich aber heute niclit mehr verfolgen lassen. Dagegen ist ein tiberaus wiclitiger Typus, aucli in (4rieclien- ^ Imhoof-Blumer und Otto Keller : Tier- und Pflanzenhilder auf Miinzen und Gemmen des klassischen AUertums, Taf. 1, Fig. 28. ^ Arlstoteles. V. 2. ^ Clatjb. Stilico III. 300. * OviD. Metam. III. 207. -^ Ovid. Mef.am. III. 209. ® Oppian. Cyneij. I. 372. Revue Suisse de Zool. T. 7. 1899. 11 160 HERMANN KRÂMER. laiid, der Sintz. Er bildet eiiie der altesteii. primitivsteii Huiide- rasseii und fiiidet sich in iiianclierlei jModiticatioiien in Bezug aiif Forni und Grosse, aber doch stets unverkennbai', schon in den praehistoriscben Zeiten. Yor und in den historiscben liisst er sicb \erfolgen auf (U'u rdtesten agyptischen Darstebungen, auf denen des uralten Mykenae, des spâteren, classisclien Grie- cbenland (Fig. 3), auf itabscbem Boden, in Vindonissa, bis auf unsere Zeiten berab. Die Identitat der praeliistorischen Spitz- bundforuien, die aus den vorgefundenen Knocbein'ebcten recons- truirt wurden, mit denen der bistoriscben Zeiten ist durcb neu- ere etbnograpbiscbe Forscbungen baui)tsa(iib(li von Studer nacbg'e^Yiesen worden. Es zeigte sicb, dass deni boben Alter dieser Rasse eine ebenso grosse raumbcbe Ausdebnung ent- spricbt, und dass eine grosse Zabi beutiger zabnier Hunde der verscbiedenstenVcdker, wie Saniojeden, Tscbuktscben, Cbinesen, ferner der INIabiven des indiscben Arcbipels und nach Keller aucb der Hova und Besimisaraka der Insel Madagaskar mit den Yorbergenannten einen grossen Kreis. den des aben Torfbundes, (\uiis fauiiliaris palusfrls Itiitimeyer biklen, tiber dessen all- malibelie Yerzweigung uns die Haustiergescbicbteder Pfabbjau- ten nàbere Auskunft giebt. \A / fSl^r ■'::■:- ^^'' Fi?. 3. DIE HAU8TIERFUXDE VOX VIXDONISSA. 161 Die Kunst der Tierzuclit wurde von Grieclienland aus iiach Italien durch Veniiitthinii: der griechischen Coloiiien auf Sici- lien A'erbreitet. So linden wir auf dieser Insel haiiptsachlich griechische Rassen vor. Docli treten hier auch originelle For- nien auf, unter denen namentlich eine, deren Habitus eine An- nâlierung zu dem des Windhundes zeigt, sicli grosser Beriilimt- heit erfreute, und dalier auf Mlinzen der sicilischen Stâdte oft zur Darstellung gelangte. Ein ausgezeichnetes Bild dieser Rasse linden wir wiederum bei Imhoof-Blumer (Taf. 1, fig. 37), auf eineni Didrachmon von Panormos, das wir hier nacli vergrosser- ter Handzeichnung reproduciren. (Fig. 4.) Die eigentli- chen AVindhunde des Altertunis wurden jedoch bei den Galliern geziichtet, und in der roniischen Zeit von diesen nach Ralien und Griechenland in grosser Zabi ex- portirt '. Aufitaliscliem Boden linden wir sclionindenalte- ren Zeiten nian- nigfache grôssere und kleinere Hundeforinen. Eine reiclie (Quelle zu ihrer Kenntnis bieten die Vasenbilder aus Etrurien und Apulien, die in den grossen Werken von Gerhard, iiber Fig. 4. 1 Ueber gallische Hiinde sieho : Oppian. I. 373. Martial. III. 47. XIV. 198. Catull. XLIII. 9. Gratian. 157. 162 HERMANN KRÂMER. etriiskisclie und apulische Vasenbilder, und in Lenormant et be'Wytte, Elite des monuments céramograpliiques, zusammeii- gestellt sind. Docli ist hier natlirlich die Frage, wie weit dièse Rassen ans autoclitlioiien Tiereii geziichtet wurden, und wie weit sie griecliischer Iniport sind, schwer zu entsclieiden. Viel klarer selien wir in der spateren rômischen Zeit, da in dieser die Abbildungen durcli eine Keilie von litterarisclien Do- cumenten genauer beleiiclitet werden. Auf dièse gesttitzt, kôn- nen wir, olme auf Einzebies naher einzutreten, grossere und kleinere, lang- und kurzhaarige Jagd-, Hirten- und Hofhunde unterscheiden. Unter den ersteren waren die umbrischen ' uiul die ausonisclien oder tuscischen "-, unter den Hirtenhunden die Salentiner aus dem weidereichen Calabrien^ die beriihnitesten, und weit liber Italiens Grenze hinaus bekannt. Aile dièse erwàbnten, rasserein geziichtet en Hauptformen der Hunde, denen wir noch eine grosse Reihe anderer beifiigen kônnten, haben wohl allein schon ein deutliches Bild von der Tatsache geliefert, dass die Holie der Kunst der Tierziichtung im Altertum schon eine ganz ausserordentliche war, und daher auf eine rege Betâtigung in diesem AVirtschaftszweig schliessen lâsst. Dieser Hinweis mag fiir uns genilgen. Unser Interesse ist vor Allem nur darauf gerichtet, der weitverbreiteten Meinung, als mtlssten sich die Haustiere stets in jedem Lande durch Aen- derung und Vervollkommnung des einheimischen Materials her- ausbilden, den Hinweis auf die Wichtigkeit der Verkehrsbezieh- ungen im Handel mit Tieren entgegenzuhalten. In dieser Hinsicht erschien uns ein Ausblick nach den Verhaltnissen der classi- schen Lilnder, die ja, wie wir sehen, ihren Culturbesitz nament- lich in den Zeiten der rômischen Expansion und der damit ver- bundenen Coloniengrûndung weit in die barbarischen Lânder ' Senec. Thyest 497. Vergil. Aen. XII. 753. 2 Oppian. Cyneg. 371. 396. ' Varro. il 9. VIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 168 liiiieili verscliobeii, durcliaus gerechtfertigt. Die eiiii;elieiidere Betraclituii»- eiiier solclien Colonie wird sicli demiiacli, uni ein riclitiges Bild der Verbreitung einzebier Rassen zu liefern, stets zu vergegenwârtigen haben, welche der aufgefundenen Formen deni einheimischen, welche dem Culturbesitz des eingewanderten Volkes angehôren. Die praehistorischen Hunde. Formen, die niclit durcli die Rômer in die Colonie Vindonissa eingefiihrt sind, niiissen schon imter den frûheren Bewohnern des Landes sicli vorgefunden haben, und rufen daher der Frage, wie weit sie sich im gleichen oder in primitivereni Zustande ni noch altère vorgeschichtliche Epochen liinauf verfolgen lassen. Dies fiihrt uns zu einer Betrachtung jener Typen, die nach den Untersuchungen Rûtimeyers und anderer Forscher von den âltesten Zeiten an bis zum Beginii der Geschichte auf unserem Boden als treue Cefahrten den Menschen begleitet haben. Wahrend die âltesten Einwohner, von denen wir Kunde haben, noch gar kehie Haustiere besitzen, begegnet uns ehi kleiner Kreis derselben schon in den friihesten Perioden der Pfahlbauten, von dem Zeitpunkte an, da der Mensch sich auf die Stufe primitivsten Ackerbaues erhoben hatte. Als der erste und âlteste in diesem Kreise ist der Hund vertreten, einstweilen noch in einer einzigen Form, dem Spitz nicht unâhnlich, die Rûtdieyer « Torflimul, (kvnisf'amUlarisiKdustn^ » genannt hat. Er bildet, wie wir schon oben bemerkten, die ursprlingiichste zahme Hunderasse in Europa, und hat sich bis heute in einer Reihe verschiedener Formen erhalten. Seine Abstammung wurde schon durch St. Hilaire und Andere, neuerdings auch durch eingehende Untersuchungen von Jeitteles genauer erforscht, und als wilde Stammform der Schakal angenominen. Neben mor- l)hologischen sprechen hierfiir auch physiologische Momente, 164 HERMANN KRAMER. wie (las (1er leichten Zâhmbarkeit des Scliakals, tlie iiiclit iiur von neiiereiî, soiidern schoii voii deii Forschern des Altertinns hervorgehobeii wurde '. Eiiie eingeliende Characterisiriing des Torfliiindes fiiidet sicli bei Kutimeyp:!!, Jeitteles, Sïrobel und aiidereii Aiitoren, so dass dieselbe liier wohl iiberllussig ersclieint. Nacli Sïuder's Untersuchuiigen verzweigte sicli die alte Foriii des Canispalustris iiii Laufe der praeliistorisclien Zeiten schoii in divergente llassen. Veranderungen in Grosse und Form, namentlicli des (lesichtsteiles fiihrten zur Feststelliing mehrerer Reihen ^, die als das Rolnnaterial zii betracliten sind, ans dem sich spater die Jagd-undWaehtelhunde einerseits, die modernen Pintscher und Spitze anderseitsherausbildenliessen. Die Wand- lungen des Torfhundes sind am genauesten zu verfolgen nioglich gewesen, da ein reiches Beobachtungsmaterial vorlag, und die Richtigkeit der an dièses gekniipften Deductionen ist von der Wissenschaft wohl allgemein anerkannt. Wilhrend die altère Steinzeit nur durcli die zuni Palustris- kreise gehôrigen ïypen characterisiert ist, tritt mit der neolith- ischen Epoclie eine neue, grôssere Forni auf, die mit dem Canîs Inostrcmzewl Anutscliin aus dem Ladogasee nâliere Verwandt- scliaft zeigt, und in den Pfahlbauten des P)ielersees gefunden wurde. Nach Studer's Beobaclitungen wiirde dièse Form zu denen der modernen Doggen, Mastiffs, Neufundliinder und Bernhardiner geftihrt haben ^ An eine weitere Piasse der Steinzeit, die durcli einen 8cliadel aus dem Pfahlbau von Bodmann am Ueberlingersee reprâsentiert wird, den (Jani^ Lelneri. scliliesst sich, vernmtlich verwandt- schaftlich, in der Broncezeit der Cmik mafris opthnœ Jeitteles an, der tibereinstimmend in dem Pfahlbau von Olmiltz und ^ Aristoteles. 9.31, 4. — Aelian 1,7. * Studer. Die Tierwelt in den Pfahlbaiiten des Bielersees. ^ Studer. Chasse et Pêche. DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 165 mehreren Broncestationen des Starnberger- uiid des ]Murtener- sees sich vorfaiid. Fiir aile dièse Formeii der iieolithisclien iiiid der Broiicezeit ist nach Studer imr eiiie eiiizigeUrspruiigsforiii vorliaiiden, die meist in verschiedeiien Varietaten des Wolfes gesuclit wurde. Iii deii grôsseren Typen der Broncezeit ans deiii Bielersee glaiibte Studer urspriinglich iiur eiiie durcli langere /iicht besser eiitwickelte Form der Paliistrisrasse zii selien. Das Aiif- treten iiahe verwaiidter Huiide ani Ladogasee fûlirte ihii jedoch zur Anerkeiinung zweier getrennter Urrassen, von denen die grôssere, der Byoncehund. sicli voiii Torfhmul durcli eiiieii relativ kleineren Hirnschâdel deiitlicli scheidet. Ans der Yergleichiing des Hiindes vom Ladogasee mit dem grossen Broncehuiid des Bielersees, mid der aniiàheriidenUeber- einstimmung ilirer Scliadelmaasse, darf nini aber iiiclit der Scliluss gezogen werdeii, dass beide Rassen, trotz der râiimlichen Trenining vollig parallèle uiid gleich hocli stelieiide Zweige der- selben Urrasse bildeii. Die eiige Verwandtschaft zugegebeii, kaiin doch iiiclit genug betont werden, dass der Hund des Bieler- sees dem Ladogahiiiid gegeniiber eine hôher cultivierte Basse darstellt. Gerade diejenigeii ^laasse des Schâdels, die in erster Linie diirch die Eiiiwirkuiig besserer Haltmig iind Pllege be- troffen werdeii, die zum Gesichtsteil relative Lange des Schâdels, die grosste Breite desselben an der sutura temporoparietalis und die Entfernung zwischen den orbit^e weiclien in einem Grade von einander ab, der zu der Annahme bereclitigt, dass unser Broncehund niclit durch die einheimische Bevolkerung geziichtet wnrde, sondern als ein Import ans einem wirtschaftlicli sclion hoher entwickelten Lande, vermutlich also ans dem Siiden, zu betrachten ist. In der Folgezeit selien wir auch die stârkere Form des Bronce- hundes, analog dem CarÙ!^ paliistrif;. sich in Form und Grosse verzweigen, und Ilassen bilden, die sich wiederum in spitz- und 166 HERMANN KRÂMER. breitsclmauzige differenzieren. Die Mannigfaltigkeit der Formen iiiiiinit durcli Kreuzungen, durcli verscliiedene Zuchtziele, und walirsclieiiilich aiuii diirch weitereii Import rasch zu. So wiirden beispielsweise auch in Morges, eiiier reiiien Broiicestatioii und in Ecliallens duicli PvUTDIEYER grôssere, neue Formen nach- gewiesen. So mangelliaft die genauere Yerfolgung der einzelnen Rassen iinserer lieiitigen Hiinde. .so llickenhaft das Material zu ihrer Bestimmung zum Teil nooli ist, so ist docli die Abstammung unserer kleineren Typen von Formen der Stein- und Broncezeit ziemlicli genau festgestellt. Xeue Stammformen, namentlich unserer grossenEassen, brachte erst die liistorische Zeit, brach- ten die rômisclien Colonisten. AVas aus dieser Epoche sich den alten einheimischen Formen angereiht liât, das mag, soweit mogiicb, die Betraehtung der Relicte von Yindonissa leliren. Bevor wir jedoch auf dièse eintreten, sei es gestattet, jeweilen — bei jeder einzebien Species — die aus der keltischen Période ^■orgefundenen Knocbenfragmente. die ja den Uebergang zu der jiingeren romischen bildet, einer kurzen Untersuchung zu unter- ziehen. HUNDERASSEX DER SCHWEIZ ZUR ROMERZEIT. Signent al. Das Material, das dieser Fundstatte entstannnt, ist nur sehr sparlicli. An Knoclienfragmenten vom Hund fand sich nur ein Bruchstiick einer linken Unterkieferseite, deren ramus ascen- dens in der H(")he der Gelenkwalze abgebroclien ist. Die Inci- siven felilen viillig. erhalten sind nur die beiden hinteren Pra> molaren und die beiden vorderen ^Nlolaren. Grosse und Gesannuthal)itus lassen sofort auf die Zugehôrig- keit zum Kreise des Cunis pahistrls sehliessen. DIE HAUSTIERFUNDE VOX VINDOXISSA. 107 KcTBiEYER giel)t fur dieseii Typiis als Lange des Unterkie- fei's vom angulus bis ziim Iiicisivrand 110-120 mm. an. Unser Object ans Siggental misst 112 mm mid _kennzeichnet sich als Torfhundunterkiefer ausserdem im ganzen Bau der Zâhne, in der aiiffallend regehnâssigen Stellung ihrer Reihe, in der Scblank- heit mid geringen Hohe der Lade. Ein Yergleich mit demUnterkiefereinesPalustrisschadelsaus Robenhausen, der sich in der Sammlung des eidgenussisclien Polytechnikums befindet, ergiebt folgende Maasse : Robenhausen : Siggental : mm. mm. 1. Yom vorderen Rand des Eckzahns bis ziir Gelenkwaize 112 113 2. Vom Vorderrand des grossen Back- zalms bis Hinterrand der Gelenk- waize: 66 70 Die Gesammtlânge stimmt demnach fast vôllig ûberein. Da- gegen erscheint bei dem keltischen Hunde der vordere Teil des Kiefers gegenliber dem hinteren verkiirzt. Die starkere Ansl)il- dung des letzteren iiussert sich auch in einem zunehmenden Lân- gen- und Breitenwachstum des ersten Molaren und der Znnah- me der Lade, die, wenn auch etwas niedriger, so doch um we- niges dicker, rundlicher und krâftiger wird. Xehmen wir die Dimensionen 112 und 113 als Grundmaasse an und beziehen darauf procentisch die Maasse des hinteren Unterkieferteils, so sehen wir, dass dieser letztere bei dem alten Torf hunde 59 Vo, beim keltischen aus îSiggental 62 7o betrâgt. Dièse A'erktirzung des Gesichts und die entsprechende Zunahme des Schâdelteils — denn wir kônnen ja wohl nach Analogien an- nehmen, dass diesen Maassverschiebungen die des Oberkiefers entsprechen, — dièse Erscheinung ist eine Folge der besseren Piîege und Haltung, von der wir iiberall dieselben Beispiele fin- den. Ihr entsprechen auch die Yerhaltnisse in der Ausprâgung 168 HERMANN KRÂMER. (1er Muskelinsertioiien. Zeigt sclion (1er zalime Hund (1er Steiii- zeit, wie Rûtimeyer ausfiihrt, ein graciles Scliadelgeprâge, durcli das Verschwinden aller starken Kiioclien- iiiid Miiskel- insertioiis-Kaiiteii, iiiid folgt er liierin dein allgemeiiieii Cliarac- ter der zahinen gegenûber den wilden Tieren, so gilt dies in nocli erli()htem Maasse von dem Unterkiefer ans Siggental, der niclit einnial melir eine Spur der beini Robenliaiiser Torfhund anffal- lend liervortretenden Masseterinsertionen aiifweist. In dem keltisclien Hunde finden wir also nocli den kleinen Canis palustris vor, mit Abânderungen, wie sie nur ans der lân- geren Domestication liervorzugelien pflegen. Von Rassen, die neben dieser âltesten auftreten, und von denen wir litterarische Documente besitzen, fehlt uns vollstândig das osteologische Be- weismaterial. Vindonissa. In der romisclien Colonie andert sicli die Scène. Die vorge- fundenen Formen sind krixftiger, grosser, nnd lassen auf den ersten Blick erkennen, dass neue Rassen zu der des Torf hinides liinzugetreten sind. Von den beiden fast vollstândig erlialtenen Scliâdeln zeigt der kleinere (168 mm) im Allgemeinen den Habitus keiner hoch- cultivirten, sondern einer primitiven Rasse. Die Prolillinie des Schâdels nimmt einen ziemlich gestreckten Verlauf, ungefâhr im selben Grade wie bei dem oben angefiibr- ten (Janis palmtris der Sammlungen. Die crista occipitalis ist ziemlich stark entwickelt, und lâsst daher auf einen starken Muskelansatz und breiten Hinterkopf scliliessen, obwohl die Maasse ûber die Jochbogen und die meatus auditorii externi re- lativ geringe Dimensionen aufweisen. Der ganze Habitus ist sclilank, gestreckt, niedrig, die Schâdelhohe nur mâssig ent- wickelt, das Gebiss krâftig, und namentlicli die Alveolen der DIE HAUSTIERFUNDE VON \^NDONISSA. 169 felilendeii Eckzâlme sind von bedeutendem Umfaiiii'. Die Ge- sainmtlàiige des Scliâdels, von dem foranien majÂiunn bis zu den Incisivalveolen (168 mm), hait migefâhr die Mitte zwisclien den grosseren Typen des Torfhundes (155-160 mm), und dem von Studer aiisfiihrlich beschriebenen Broncehund vom Bielersee (177 nmi). Eine vergleichende Zusammenstellung mit den Maassen einer gTôsseren Mittelform (I.) mid denen eines schmalschnauzigen, grossen Torflmndes ans Lattrigen (IL), beide nacli Studer, dlirfte die absoluten und relativen Verhâltnisse dieser drei For- men am besten veranschaulichen. I. II. Vind, 1 . Vom foramen magnum bis zu den Incisivalveolen . 145 100 160 100 16S 100 2. Von der crista occip. bis HinterendederNasalia: 99 68,2 98 61,2 105 62,5 3. Vom foramen magnum bis Hinterrand des Gau- mens: 67 46,2 70 43,7 74,5 44.3 4. Lange des knôchernen Gaumens: 78 53,8 90 56,2 93,5 55,7 5. Lange der Nasalia in der Mittellinie: .... 51,535,5 6138,1 6639,2 6. Von den Incisivalveolen bis zum foramen infra- orbitale : 52 35,8 57 35,6 58 34,5 7. Schnauze bis Vorderrand derorbitcT: .... 72,550,0 8150,6 8248,8 8. Breite der Stirn zwischen den processus orbitales: 45 31,0 52 32,5 56 33,3 9. Breite zwischen den Joch- bogen: — — 98 61,2 106 63,1 170 HERMANN KRAMER. I. II. Viud. 1 ( ). Gr()sste Breite der Naseii- uffmmg: 19 13,1 21 13,1 21 12,5 1 1 . Breite zwischen den mea- tus auditorii exteriii : . 52 35,1) 54 33,7 5G 33,3 12. St'hiiauzeiibreite am Yor- derrand der Eckzaliiial- veolen: 25 17,2 28 17,0 30 17,8 13. Hôlie des Scliâdels von der pars bas. bis sut. sag: 54 37,2 55 34,4 57 33,9 14. Sclmaiizenhôhe beim fo- rameiiinfraorbitale: . 3121,3 3117,5 30 17,8 Ans dieser A^erg'leicbimg ersehen wir, dass die relative Laii- geneiitwickliing des Craniums bei deui Hunde von Yindonissa zwischen den beiden von Studer angefiihrten T3^)en des Palus- triskreises steht, sicli jedoch nâlier an die grosse schmalschnau- zige Form anschliesst. Im Gesiclitsteil verhalten sich die Maasse des kn()chernen Gaiimens ebenso. Dagegen stehen mit der beim romischen Hunde aulïallenden Lange der Nasalia die Maasse der Schnauze von den Incisiven bis zum foramen infraorbitale und zu den orbit?e in schroffem Gegensatz. Die Breite der Stirn zwisclien den processus orbitales und den Jochbogen tibertritït, wenn auch nur uni weniges, beim romischen Hunde die entsprechenden Maasse der andern ; ebenso, wieder- um nur in geringem Grade, hauptsachlich durch die starken Al- veolen bedhigt, die Breite derSchnauze. Umgekehrt verhillt sicli die Dimension zwischen den meatus auditorii externi und die Nasenôffnung. Die gesammte Hohe des romischen Schiidels, von der pars ba- silaris bis zur sutura sagittalis ist am geringsten, nâhert sich je- doch wiederum dem grossen schmalschnauzigen Tvpus, die der Schnauze hait zwischen beiden andern die Mitte. DIE haustierfundp: von vixdonlssa. 171 Unzweideiitig ergiebt sicli also aus cliesem Vergleiclie, dass der Huiid aus Yiiidoiiissa der grossen schmalsclinaiizigeii Rasse, die eiiieii spàtereii ïypiis der Paliistrisreihe darstellt, iiiiher steht, als der angefiihrtenMittelform. Die sprecliendsten Maasse sind die der Hohe. Breite inid Lange des Scliâdels, sowie die Di- mension des Gainnens. Imnierliin aber sind aucli zwischen den beiden sich naliestelienden Formen nocli Differenzen vorhanden, die der Erklariing bediirfen. Soweit sich dieselben auf die abso- lute und relative Schadelziinahme, die Verkiirzung des Gaumens iind die zunehmende Yerbreiterung der Stirn beziehen, wâren sie wohl leiclit diireli den EinHiiss der langeren Domestication zu erklaren. Diesen allein anzunehmen, dem widerspricht jedoch die absolute Grosse des Schadels aus Yindonissa, sein primitiver Typus und die geringe Hohe. So drângt sich der Gedanke an eine mogUche Kreuzung des grossen Torfhundes mit anderen noch stârkeren Formen auf, aus welcher der Typus von Yindo- nissa hervorgegangen sein konnte. Die grôsseren Rassen, die hierbei in Frage kommen konnen, sind der Ganis Inostrcm^ewi, dessen Kreuzung mit Pahistrisfor- men der Canis wtennedius seinen Ursprung verdankt, und der grosse Broncehund vom Bielersee. Eine vergleichende Zusannnenstelhmg mit diesen Rassen er- giebt, dass letztere Form zur BikUnig derjenigen aus der Rômer- zeit sehr wahrscheinhch beigetragen bat; darauf weisen mit Bestimmtheit die relativen Yerhâltnisse hin. I : Broncehund aus dem Bielersee. II : Hund aus Yindonissa. III : Schmalschnauziger, grosser Torf hund aus Lattrigen. I. IL m. 1) Vom foramen ma<^-num bis In- cisivalveolen : 177 100 168 100 160 100 :2) Von der crista occipitalis l)is Hinterrand d. Nasalia : 111 Ûit,6 lOo 6-2,5 98 61,2 172 HERMANN KRÂMER. I. II. III. 3) Vom foramen magnumbisHiiiter- i-and des Gaumens : 80 45,2 74,5 44.3 70 4:5,7 4) Lange des kniichenien Gaulliens: 97 54,8 93,5 55,7 90 56, ;2 5) LângederNasaliainderMittellinie: 64 36,1 66 39,2 61 38,1 6) Von den Incisivalveolen bis ziuii foramen infraorb : 61 34.4 58 34,5 57 35,6 7) Sebnauze bis Vorderrand der orbiUe: 86 48.5 82 48,8 81 50,6 8) Breite der Stirn zwiscben den process. orbitales : — — 56 33,3 52 32,5 9) Breite zwiscben den Jochbogen: 112 63,2 106 63,1 98 61,2 10) Grossie Breite der Nasenôtïnung: 25 14,1 21 12.5 2i 13,1 11). Breite zwiscben den meatus au- ditorii externi: 59 33,3 56 33,3 54 33.7 12) Schnauzenbreile am Vorderrand der Eckz. alv. : 36 20,3 30 17,8 28 17,0 13) Hohe desScbadels: parsbasilaris bis sut. sagittalis: 57 32,2 57 33,9 55 34,4 14) Scbnauzenbôbe beim foramen infraorbitale: 32 18,0 30 18.5 31 17,5 Die Mittelstellung des Hundes ans Vindonissa zwisclien den beideii anderen Formeii, die sicli ans dieser Tabelle ergiebt, ist aiigeiifâllig. So selir es uns, bei der diirch so manche Factoren bedingten, grossenVariabilitâtderRassen imd Individuen, ferne liegt. in solclier Ziisammenstellung der relativen Dimensionen gieichsam niathematisclie Beweise zii selien, so muss es hier doch auflfanen, dass von allen Vergleichsmaassen nicht weniger als zwei Drittel die problematische als die Mittelform der beiden anderen erscheinen lassen. Sehen wir von dem am leichtesten variablen Gesichtsteil vôUig ab, und setzen wir, wie schon ange- deutet, die Zunahme des Schâdels nach Liinge und Breite aiif Rechnung der hingeren Domestication, so wiirde uns doch die auffahende Yernngerung der sonst so sehr stabilen Schadelhohe schon ahein zu der Annahme fuhren, dass der kleinere der DIE HAUSTIERFUXDE VOX VINDONISSA. 178 beideniiiVindoiiissa vorhaiideiieii Himde seine Eiitstcluiiig eiiier Kreuziing der beideii eiiilieimisclien Formeu, eineiii (lliede der alteii Palustrisreihe mit dem Bronceliimd verdankt. Uns liber dièse Rasse genauer auszusprechen, diirfte angesichts dièses einzigen Docuiuentes vielleicht etwas gewagt erscheinen. Die nacligewiesene Tatsaclie keltischer Provenienz legt uns die Yeriniitinig nalie, in ilir eine Jagdlmndrasse zu erblicken; neben grossen Wolfsliunden iind Windspielen war dies vorzugsweise die bei den Galliern gezilditete Form \ Der grossere der beiden Schadel von Yindonissa ist durcb seine ganz bedeutenden Diniensionen von allen bisher angetiihr- ten Fornien scliarf getrennt. Sein gnter Erhaltungszustand ge- stattet die eingehendsten Untersuchungen. Veiietzungen finden sich nur an den Xasenbeinen; von den Zahnen fehlt die Hâlfte. Grosse und Geprâge des Schadels, der derbe Knocbenbau, lassen auf ein kraftiges Tier, etwa vom Umfange eines grôsseren Fleischerhundes, scliliessen. (Taf. 10. Fig. 1 und 2.) Auffallend ist besonders die starke crista occipitalis, die auf bedeutende Muskelniassen ain Hinterhaupt deutet, und die im Gegensatz zu deni kleineren Schâdel nicht gestreckte, sondern gebrocbene Protillinie, wie sie beim Doggentypus zu finden ist. Wenn schon die bedeutende Grosse, nocb niehr der Habitus, die Einreibung in einen der Kreise der bisher genannten Hunde gewagt erscheinen liesse, soergeben genauere Messungen und Vergleiche mit aHen diesen Formen — Berechnungen, die wir hier nicht wiedergeben wollen, — so starke Differenzen, dass irgendwek'he verwandtschaftliche Beziehungen wolil kaum an- zunehmen sind. Liesse sich auch schliesslich der absolute ' Ueber gallische Hiiiule siohe : Oppian. I, 373. Martial. III, 47, XIV, 108. Catull. XLIII, 9 — XLIII, 3. Gratian. 157. 174 HERMANN KRAMER. Grosseimnterschied, so bedeiitend er ist, (liircli jalirliunderte- laiiiie rHeiic uiid Zuclit erkliireii, so koniite docli ans diesem ciilturelleii EiiiHiiss iiiemals eine Maassverscliiebmig in eiiiem fiir die Eiitwicklimg des Craiiiuiiis uiigimstigen Siiuie resultieren. Wir seheii iiainlicli, dass der Hirnschadel des Huiides von Vin- donissa relativ geringere Dimensionen in Holie und Lange aut- weist, als selbst der des Canis Inostranzeivi. Bei der mangelnden Uebereinstinnnung mit den lîassen der spateren Pfahlbauzeit drângt sicb die Frage nacb weiteren Formen aiif, mit denen der grosse Hund der Romerzeit verwandt sein kCtnnte. Als mit unseren heutigen Doggenrassen in enger Beziehung stehend, hat Nehring einen Typus bezeichnet, der sicb in zwei Exemplaren in der Nâhe Berlins vorfand, nnd ^ on ibm den Namen Canis fcmiiliaris deciimmms erhielt. Bei der Annâherinig, die der Sehadel ans Vindonissa an die Doggenform zeigt, lag ein Vergleicli aiu-h mit den von Nehring angegebenen Maassen sehr nahe. Die Diiferenzen, die sicb hier herausstellten, sind aber wieder- nm nicht inierheblicb. Ohne aiif die Verhaltnisse aller einzelnen Dimensionen einzutreten, lieben wir als besonders wiclitig nur hervor die absolut bedeutendere Grosse des Canis decumamis, seine Ueberlegenbeit in der Breite und Holie des craniums, und die wenn auch geringeren Abweichungen in der Liinge und Breite des Gesiclitsteiles. Aile dièse Abweichungen sprechen nicht fiir eine Zusammengehorigkeit beider Formen. Ein weiteres Moment, das bei dieser Gegeniiberstellung zur Vorsicht mabnt, ist die Unsicherheit in der Kenntnis der Cultur- periode, der der Canis decumamis entstammt. Nehring selbst ist hierûber imZweifel; er hait es fiir wahrscheiidich, dass dièse Form nicht als vorgeschichtlich, sondern als friihhistorisch zu betrachten ist ; seine beigefiigte Notiz, dass die Hundereste dieser Période wissenschaftlich ebenso behandelt werden miissen, wie DIE HAISTIKKFUXDE VOX VIXDONISSA. 175 (lie vorgeschiclitliclieii, diirfte docli wolil ans nalieliegenden Griinden niclit iiberall oliiie Eiiiwand aufgenommeii werden. Nacli NehrinCt's Ansiclit ist die Abstaminmig des Canis demmanus aiif deii Canis lupus zuriickzufûhren. Die Begrtiiidung dieser Meinung gescliielit mit dein Hiiiweis auf die vorhandenen Uebereinstimmungen ; die einzigeii weseiitlichen Differenzen sind « die geringere Grosse des oberen Reisszalmes und der ver- schiedeiie Abstand der Jochbogen », die sicli jedoch bei der von Nehrixg selbst beobachteten Variabilitat des Wolfsschadels in der Gefangenschaft der ïiere leiclit bemerklich machen. Die eingeliende Untersuchung des Schâdels des Canis decu- manus und des Wolfes, sowie die obige Gegeniiberstellung des ersteren mit dem Seliadel ans Yindonissa, legt den Gedanken nabe, den grossen Hund der Romerzeit ebenfalls einem genanen Vergleiche mit demWolfstypus zu unterziehen. Die Betrachtung dieser beiden Formen ist uni so mehr geboten, al s die absolute Grosse annâhernd dieselbe ist, und vor Alleni auch, weil eine Untersuchung von Relicten aus einem keltiscli-rômischen Lande stets die genaue Prtifung des Materials auf keltische oder rôm- ische Provenienz erfordert. Gerade von den Kelten aber wird uns in der Litteratur mehrfach von dem Brauche berichtet, zur Kraftigung der Hunderassen Wolfe zur Kreuzung lierbeizu- ziehen\ Ausfulirliche Messungen von Wolfsschàdebi aus den Samm- lungen des eidgenossischen Polytechnikums fiilirten uns zu dem Resultate, dass die Abweichungen gegeniiber dem grossen Hunde aus Vindonissa doeh zu auffallende und unerklârliclie sind. uni auf eine Anteilnalmie unseres Canis lupus an der l)il- dung der romischen Rasse schliessen zu lassen. Aile die weseiit- liclisten Maasse in Bezug auf cranium und Gesiclitsteil weisen ' Ueber dièse und aliiiliclic Kreuzungen sielic: Aristoteles. — Diodor S. III. 35. I. 88. — Plinius. VIII. 30. — Vergil. J£d. III. 18. Rev. Suisse de Zool., T. 7. 1899. 12 17() ' HERMANN KRÀMER. auf eine scliarfe Treniuiii,i>- beider Formeii, iiiid siiid auch eiii- zt'liit' aiiiialiernde Uebereiiistiiiimuiigeii der relativeii Verhalt- nisse unleugbar, so deiiten doch der Bail des Scliâdels, der Aii- satz der Gesiclitspartie am Hiriischadel iiiid vor alleni aiich die durchaus verschiedene Bildimg der orbita^ darauf liin, dass bei der Aiiiialime einer Verwandtschaft mit dem Wolfe, oder gar eiiier Descendeiiz, niir uiieiidlich lange Zeitlaufte uiid eine gaiiz intensive culturelle Beeintlussung ini Stande sein konnten, der- aitige Veranderungen hervorzubringen. M an mag iiber die Ueberlieferung der Alten von der Kreuzung zwischen Hund und Wolf denken wie nian will — l)ei der grossen liasse aus Yindo- nissa ist eine solche Kreuzung osteologisch nicbt nacliweisbar. Da sich der Typus von A'^indonissa weder mit den pra^liistor- ischen nocli mit den Hunden der (lallier identilicieren lâsst, — demi dièse ziichteten nacli allen litterarischen Documenten iiur iiiittelgrosse Jagdhimde, Windspiele und AVolfsbastarde, — so resultiert liieraus unmittelbar, dass er romisclier Herkunft ist. Dièse Tatsaclie legt den Gedanken nalie, iiach verwandten, bezieliuiigsweise derselben Form in Italien und den weiteren ( iilturstaateii des Mittelmeers zu forsclien, und gleichzeitig die Frage aufzuwerfen, ob dièse grosse italische Basse sich lieiiteiioch auf unserem Boden, weiin aueli vielleiclit modificiert, vortindet, oder ob sie im Laute der Zeiten wieder s])urlos verscliwunden ist. Die Verwandtschaft der grossex italischex mit antiken uxd moderxen piassex. BeHeJmngen zicisc-Ju'u dem Huiid roii Vindoulssa und den (jrossen Dot/f/ci/. speeiell dcni Beruliard'mer. Die grOsste der in der Scliweiz geziichteten Bassen und eine der schôiisten der Welt ist der Hund vom St. Beriiliard. Ueber DIE HAUSTIERFUNDE VON VIND0NIS8A. 177 seine Herkiinft ist sclion manclie Yermutuiig' ausgesproclieii, manche Meinung verfochten worden, aber es blieb l)ei (1er Hypo- thèse. Das Beweismaterial mangeke. Bei dem allgemeinen Interesse, welches gerade dièse Fragebei den Kj'nologen erweckt bat, und bei der Wahrscheinlichkeit der Annahme, dass die frûher nicht allgemein verbreitete, son- dern niir auf dem St. Bernhard geziichtete Dogge kein Nach- komme einer alten einheimischen, sondern einer in einzelne Gegenden friihzeitig eingewanderten Rasse sein miisse, lag es nalie, die Aufmerksamkeit bei der Untersuchung der Relicte von Vindonissa in besonderem Grade auf éventuelle Spuren des Bernhardiners zu richten. Dem ersten Blick vergleichender Betrachtung dieser Rasse und des Schiidels aus Vindonissa drângen sich eine Reihe von Uebereinstimmungen auf, die sich im ganzen Habitus, im Bau und den Verhaltnissen des cranium, in der starken Ausbildung der crista occipitalis und im Gesichtsteil nicht weniger documen- tieren, als im oberflâchlichen Geprâge der Knochen und der Zahnreihen. AVas aber besonders in die Augen fiillt, das ist die congruente Bildung der Frontalpartie und die gebrochene, deut- lich abgesetzte Profillinie. Der Hund von Vindonissa — und damit auch, wie wir nach- weisen werden, der Bernhardiner — ist rômischer Provenienz, und die Reihe seiner Vorfahren daher nicht auf unserem Boden zu verfolgen. Freilich bat gerade Sïuder, dessen Autorittit in diesen Fragen allseitige Anerkennung findet, neuerdings der Ansicht Ausdruck gegeben\ dass als Stammvater unserer grossen Rassen, wieMastiffs, Neùfundlander, Bernhardiner, der Canis Inostrcmzewi zu betrachten sei, wobei natiirlich die An- nahme einer autochthonen Herausbildung dieser Typen am njichsten liegt. ' Beitrd(je ziir Geschichle unserer Himderassen. 178 HERMANN KRÂMER. « Der Schadel des Bernhardiiiers, » fûhrt Studer aus, « zeigt Bezielimigen zu dem Schadel aus den Pfalilbauten (Canis Inos- tranzewl) : niir ist hier die Hiridvapsel iiiehr gewulbt, die Stirii- gegeiid, in welche sich die Nasenhohlen fortsetzen, hôher, das Gebiss schwâcher, damit im Zusammenhang auch die ^Iiiskel- leisten weniger eiitwickelt . Bei den modenien Fonneii dieser Rasse ist auch eine Verkiirzung des Gesichtsteils eingetreten. Die grossen Doggen koniieii wir als Eieseiiformen dieser Urrasse betrachten, bei deiieii die Kiefer uiid das Gebiss sich bedeutend entwickelt haben, die Muskelleisten und Jochbogen deuient- sprechend ausserordenthch entwickelt siiid. » Wemi wir dieseii Annahmen eiiiige bescheidene Zweifel eiit- gegensetzeii diirfen, so sind das folgende : Die absolute Grossendifterenz des Sclilidels beiui Cartis Iiios- tranzewl und beispielsweise dem Bernhardiner ist eine so énorme^ dass die culturellen und ziichterischen Einfliisse hier Wunder bewirkt haben miissten. Aber dièse Factoren in ihreni ganzen Umfange zugegeben, konnen sie doch nicht in einem ftir die Entwicklung des Gehirn- teils ungiinstigen und ftir die des Gebisses vorteilhaften Simie sich docunientieren. Denn die Haltung und die Erziehung des Bernhardiners zu seinem — sit renia verho — Berufe mussten neben den durch das Leben in der Alpenwelt begrtindeten Ein- wirkungen der Natur durchaus und vor allem eine Steigerung der Intelligenz hervorrufen. Studer gibt ferner selbst als eines der Characteristica des Canis Inostranzeivi eine nur gennge Einsenkung der Prolillinie an, w âhrend bei dem Hunde vom St. Bernhard sich die Nasal- von der Frontal-Linie deutlich ausgesprochen abhebt. Es sollte W'eiterhhi bei der Annahme eines einheimischen Stannnvaters unserer Doggen sich schon irgendwelcher Anklang an dièse in den keltischen Formen iinden lassen. Das ist nicht der Fall. Erst nach der Unterwerfung durch die Romer treffen DIE IIATTSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 179 wir in deii Laiiderii der Gallier eine doggenartige liasse an, die eben, wie aucli jNIegnin in seinen Untersuclmngen anfuhit, sich von Italien ans verbreitete. Es wiire schliesslicli nocli ein Wahrscheinlichkeitsgrund fur die Ableitung des Bernhardiners von einer eingewandertenForm in der Tatsache zu erblicken, dass sich dièse Rasse gerade an der rôniisclien Strasse, die schon in den âltesten Zeiten als Han- delsweg fur den Imi)ort stidlicher Culturproducte benutzt ward, herausgebildet bat. Wir werden noch Gelegenheit haben, die analoge Erscbeinung, das beisst das Auftreten alter italischer Rassen an den romischen Heerstrassen im Gebirge, in anderen Species sich wiederholen zu sehen. Ani eindringlichsten sprechen fiir die Identitiit der Rassen von Vindonissa und voni St. Bernhard, und daniit fiir die Herkunft der letzteren aus den Cuhurstaaten des Sildens die Messungen der einzehien Dimensionen der Schadel BernhardiiKT. Vindonissa. 1 . Vom foramen magnum bis Incisival- veolen: 230 100 198 100 '2. Von der crista occip. bis Hinterende derNasalia: 140 60,8 120 60,6 3. Vom foramen magnum l)is Hinter- rand des Gaumens : 105 45,7 4. Liinge des knochernen Gaumens : . ô. Lange der NasaHa in der Mittel- Hnie : 6. Schnauze von den Inc. alv. bis Hin- terrand des for. infraorb. : . . . 7. Schnauze bis zum vorderen Rand der orbitîe : s. Breite der Stirn zwischen den pro- cessus orbitales : 1). Breite zwischen den Jochbogen : 105 45,7 89 44,9 125 54,3 109 55,1 86 37,4 80 40,4 82 35,6 71 35,8 109 47,4 100 50,5 68 29,5 58 29,2 146 63,4 120 60,6 180 HERMANN KRAMER. Bernhardiner. Vindonissa. 10. Grosste Breite des Nasenloches : . . 77 33,3 62 31,3 1 1 . Breite zwischen den oberen Randerii der meatus aud. ext. : .... 3615,6 3115,6 12. Breite der Schnauze zwischen den Eckzalmalveolen: 53 23,0 45 22,7 1 3. Hohe des Scliâdels von der pars basi- laris bis sut. sagitt : 70 30,4 59 29,8 14. Schnauzenliôlie beim foramen infra- orbitale: 40 18,2 36 18,1 15. Grosste Oberkieferbreite liber die Backzâhne: 9139,5 77 38,8 16. Unterkieferlânge von der Gelenk- rolle bis Inc. alv. : 198 86,0 17186,3 17. Lange der Backzahnreihe: . . . 67 29,1 62 31,3 Abgesehen von der absohiten Grosse, die beiunserem récent en Bernhardiner eine viel bedeutendere ist, zeigt sich sofort eine aiiffallende Uebereinstinnnung. Aber dem ersteren Momente darf angesichts der Tatsache, dass die Constanz der absohiten Grosse des Scliâdels in den Generationen einer Basse viel gerin- ger ist, als die des Verhâltiiisses der einzelnen Telle der Schâdel unter sich, niclit allzuviel Gewicht beigelegt werdeii. Finden wir doch schon in der Pfahlbaiizeit, wâhrend die Ziichtungskunst gewiss noch eine recht primitive war, die niannigfachsten Grôs- sendifferenzen allein innerhalb des Kreises des Cafm palnstris. Yiel sprechender siiid die relativen Verhâltnisse. Und bei die- sen selien wir zwischen dem rômischen Hiinde und unserem Bernhardiner in der Tat einerseits nur Congruenzen, auf der anderen Seite leicht erklârliche Abânderungen, die der Annah- me einer Verwandtschaft beider Forinen nicht im Wege stehen. Betrachten wir die einzelnen Dimensionen. In den beideii Lângenmaassen des Craniums tibertrilï't der Bernhardiner um DIE HAUSTIERFUNDE VON VIND0N18.SA. 181 weniges den Himd YOli Viiulonissa; die Breitenverhâltnisse ha- ben sich ebeiifalls verscholjeii ; dies gilt vor Allem von der beiiii lîernhardiiier starkereii Ausdelmuiig der Jochbogen uiid der Eiitfeniung zwiscben den nieatus auditorii externi, wahrend die Front alregion in Maassund characteristiscberWolbungdieselbe geblieben ist. Die Hobe des Craniunis luid der Scbnauze bat beim Bernbardiner ebenfalls uni etwas zugenommen. Unigekebrt ist in deni Gesichtsteil der recenten Rasse eine Verkiirzung eingetreten, die sicb in den niedrigeren Maassen der Nasalia iind der Scbnaiizenlange bis zu den orbitte auffallend kundgiebt. Dièse Réduction geschiebt, wie wiederuni ans der Tabelle leicbt ersicbtlicli ist, bauptsacblicb auf Kosten der Stre- eke vom foramen infraorbitale biszu den Augenbolden, undzeigt in der verminderten Ausdelnuing und gleicbzeitigen Ausbiegung der Backzabnreilie eine entsi)recbende Corrélation. Der (iesamnitliabitus des Bernbardiners weist also, Ailes in Alleni, geringe Zunabnie des Craniunis auf nacli Lange, Breite und Hôlie, Verkiirzung der Gesichtspartie und entsprecliend niassigeren, plumperen Bau. Der rômiscbe Scbàdel erscbeint demgegeniiber scblanker, zierlicber, inuibrigen aber in typiscber Uebereinstinimung. Da die Abweicliungen nur solcber Natur sind, wie sie durcli langeren Scbutz des Menscben, bei guter Pfiege und Ernâhrung, bei bequeinerer Lebensweise und aucb durcli weit getriebene Inzucbt bei vielen Species eine stets wie- derkehrende Erscbeinung bilden, so zeigt sicb die Annalinie, dass die in Vindonissa gefundeneForm ein Glied der Yorfabren- reibe unserer lieutigen Bernbardiner reprâsentirt, durcliaus ge- rechtfertigt. Die Wahrscheinlicbkeit eines liauiigeren Vorkomniens dieser Hunderasse in der Colonie Vindonissa ergiebt sicb aus der Tat- sacbe, dass ein weiteres Fundstiick, das eingangs angeftilirte rechte Unterkieferfragnient, ebenfalls mit dein entspreclienden Stlick des bescbriebenen Scbadels tibereinstimmt. Zwar zeigt es 182 HERMAKN KRÂMER. siclî im Yergleich etwas kiirzer und schiaiiker, clocli stelieii, von dieser iieriiii»eii Abweiclmiig', die veriiiutlicli durcli die Ziigeho- rigkeit ziiiii weibliclieii (Tesclileclit Ijedingt ist, abgeseheii, die eiiizelnen Maasse relativ im Eiiiklang. Ein grôsseres Interesse bietet dièses Relict bei der Vollkominenheit des andereii niclit. Die Veruxindtscliaft des Benihardiners niit de}i f/rosseu Dof/genrassen der liiMorischen Zeit, s'pecleU mit dem Hunde ron Tibet. Aus dem Hunde von Yindonissa, der im verkebrsreichen Hti- gellande und den Tâlern der Schweiz durch pbxnlose Kreuzun- gen zur Bikliing unserer rasselosen grossen Formen beitriig, ent- wickelte sicb in der entlegenen Al})enwelt durch Keinzucht mi- ser Bernhardiner. Mit der Feststellung dieser Identitat ist uns auch die Frage nach den verwandten Formen des Altertums wesentlich erleichtert. Von den grossen antiken Eassen zeigt einzig der beriihmte Cmtis Molosms, der aus Epirus und Thessalien schon frlihzeitig in starker Zabi nach ItaKen eiiigetuhrt wurde, und dessen Hei- mat in Asien zu suchen ist, einen Typus, der in Grosse und Ge- stah Uebereinstinnnung mit unseren modernen Doggen auf- weist. In neuester Zeit bat Max Siber eine Studie liber den Tibet- hund verôffentlicht, in der er eingehend die Bernliardiner und andere Doggen mit der Jahrtausende hhukircb constanten liasse des Hochlandes von Tibet vergleicht, und dabei auch die Frage nach der Môghchkeit der Autt'assung des Molossers als Zwi- sclienglied autVirft. Der Gedanke an eine forthiufende Yerbrei- tung der schweren Doggen aus Asien, aus den Gebieten des Hi- mahiva nach dem Abendhxnde war schon (ifters ausgesprochen, aber stets aus Mangel an P)eweisen und mancherlei Bedenken wieder fallen gelassen worck^n. DIK HATSTIERFUNDE VON VIXDONISSA. ISH Auch SiBER gelailiit zu dem Sclilusse, dass der Bernhardiner weder mit deiii ïibethiiiid iioch mit dem Molosser « in directer Verwaiidtschaft stelie, » sondeni dass mir die Yorelterii, ans deii-eii sicli die beiden ersteren entwickelt liaben, die namlicheii siiid, iind hieraiis die Aeliiilichkeiten resiiltiren. Als Stammform bezeichnet SiRP^R wie Studer deii Canis Inos- f rail. ce ici. Kiitscheidend siiid in dieser Verwaiidtsehaftsfrage vor Allem morphologische (Tesichtspunkte. Mit Redit betoiit Siber die Tatsache, dass die friiber vorge- schlagene Einteiluiig aller grossen (Tebirgshmide in eine ])eson- dere (Iruppe diircli die Beobachtung des Schâdelbaues milialt- bar wii'd. Die Hunde von Tibet inid vom St. Bernhard weiclien in der Breite der IStirn und dem ganzen Habitiis des Kopfes von den grossen Piassen aiiderer Gebirgsziige, der Pvrenaen, der Abruzzen, des Balkans und des Kaiikasus, die diircli ausgespro- chenen AYolfsty[)iis dem Canis Inostranzewi naher stelien, deut- licli ab. Dagegen zeigen die beiden ersteren in den wesentlichsten anatomischen Merkmalen, der Grosse, der Schâdelbildung. dem K()rperbau, dem Yerhaltnis der Grosse zwischen Kopf und Rumpf, dem ungemein cliaracteristisclien Auge, der scliwachen Entwicklung des Hinterleibes, der Stellung der Hinterbeine und den sogenannten Wolfsklauen der Fusse die auffallendsten Uel)ereinstimmungen. \{)\\ diesen Momenten sind freilicli niclit aile von gleiclier Be- deutung. Der Korperbau, die machtige Scliwere und Grosse, sind Erscheinungen, die bekanntlicli durcli das Leben in den Alpen auch bei anderen Tierspecies sich herausbilden konnen. Wenn ihnen aber niclit ein grosser Wert als Rassekriterium zu- gestanden wird, so lilsst sich an dem Grôssenunterschiede des Schadels vonMndonissa und dem des recenten Bernhardiners um so weniger leicht Anstoss nehmen. Wie heute noch der Hund 184 HERMANN KRAMER. ans (Icin tibetaner Hochlande in den heisseii Ebeneii Indiens de- i^enerirt, so kann aucli der roniische trotz seiner iinter der lieu- tii^en stehenden Grosse mit dem Canh Molofisiis verwandt oder identisch sein, iind daniit aiich — ursi)i'iinglicli — mit der gros- sen indischen Rasse. Uebrigens bemerkt aucli Siber, dass die heiitiji'e (iriisse des Bernhardiners erst seit kurzem erreicht wnrde, seit man eben anfing, mit allen moderneii Mitteln die Tiere auf grosse Formen zu ziichten. Wie dièse Eigenscliaften, so kommen aiicli die Entwicklung des Rumpfes zum Teil, und die eigentiimlielie Stellung der Hinter- beine vôllig auf Rechnimg der Gebirgsverhaltnisse. Anders dagegen verhalt es sicli mit der sogeiiainiteii Wolfs- klaue, mit der Art der Bewegungen, dem Tragen der Rute und anderen Characteristica. Dièse durcli die Anpassung an die Verhaltnisse des heimatliclien Bodens und Klimas zu erkliiren, erscheint gewagt und ohne Begriindung. Sie deuten vielmehr auf eine enge Verwandtschaft, und zwar niclit nur dure h gemein- same Abstammung, denn bei anderen Rassen des Inostranzewi- kreises treten sie teilweise niclit auf; sie tinden ihre einfachste Erklarung in der Annalime einer directeii Descendenz unserer Bernliardiner vom Tibethunde. Argumente hierfiir von noch weit grosserer Bedeutung sind das Auge und das Ausselien des machtigen Kopfes. « Bei beiden Rassen, » fiilirt Siber aus, « l)ildet das untere Augenlid eine eckige Faite; das Lid umscliliesst niclit dicht den Augapfel. sondern stebt ab und lasst die rote Bindehaut selien. P)eide tragen breit- und hochangesetzte Hangeohren; beide liaben gleicllen Gang und scliwerfallige Bewegungen. Wir liaben un- ter unseren Hunden solclie, die in der Kopfform reclit deutlicli zu den hervorragenden Tibetanern hinneigen, und liatten liente oflfenbar weit mehr solclier, weini dièse Gesclimacksriclitung in der St. Bernhardszucht verfolgt worden wjire. Zu viel Ko])f- haut mit grossen Falten im Gesicht, zu lange Lefzen, tief herab- UIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 185 sinkeiide, eine Ecke bildeiide Augenlider koiniiu'ii beiiii Tihet- Imiide vor, wie bei den besten 8t. Benibardslmiideii. * In alleu diesen geradezu auffalleiideii Uebereiiistiinuiiingen, die sich bei keiner der nacb Studer ans dem Canis Inostranzeivi hervorgegangenen Rasseii tinden, koimeii wir iinmoglicli durcli iiiissere Factoren gebildete Analogien, sonderii niir wahre Hoiiiologien erblickeii. Die geringeii Abweicliiuigeii, die gelegentlicli gegen dièse Aniialime ins Feld gefiihrt werdeii, verlieren durch die Variabi- litât der grossen Doggeii an Bedeutung. Im Gesichtsteil ist bei- spielsweise der Tibetliund langer; er stinnnt liierin uni so mehr mit dem Hunde von Yindonissa tiberein, von dem sicli der Bern- hardinerbabitus erst durcli die Inzuclit entfernte. In Beziig speciell aucb auf den Nacliweis der Molosserformen als Zwiselienglieder der alten indischen und nnserer recenten Bernbardinerrasse ist von besonderem Interesse ein Blick auf das abnorme Verliâltnis von Kopf und Brust gegenliber dem Hinterleib, und auf die âussere Gesannnterscheinung, weil sicb aile drei Rassen liierin vollkommen gleicben. Ueber den Canis molossus liaben wir zerstreute Notizen, die ein einigermassen getreues Bild zu liefern vermôgen. Auffallen- der Weise zeigt aber der Typus, den wir uns nacb diesen litte- rarisclien Schilderungen vergegenwârtigen konnen, durcbaus keine Uebereinstimmung mit einer unter dem Namen «Molosser» bekannten antiken Statue, von Nikias in der Kunstepoclie des Praxiteles gescbaffen. Mit dieser wird liâuiig, aucb von Siber, gegen eine Verwandtscbaft mit den Doggen argumentiert. Die Berecbtigung liierzu ist jedocb iiiclit einzusehen. Es koiinte dieser Beneimung ein Irrtuui zu Grunde liegeii, oder es mocbte gelegentlicb aucb eine andere grosse Basse mit dem Namen « Molossus » bezeicbnet werden. Die Fornien, niclit der Name, sind wesentlich. Und fiir die Formen des Hundes, den man lieute in der Wissenscbaft — ob urspriinglicb mit Reclit 180 HERMANN KRÂMER. oder mit Uiireclit — allgemeiii al s Canis Molossus bezeichnet, treffen wir, im Wi(ltTsi)ruch zu jeiier Statue, einige hildliclie iind zalilreiche litterarisclie Documente. Nebeii aiideren tiiiden sich bei Yer(IIL uiid Oppian ^ Bemer- kungeii. die sich auf seine Farbe und die hervorragende Grosse und Kraft beziehen. Die eingehendste Beschreibung gibt jedoch CoLUMELLA (YII, 12), ein durchaus vertrauenswllrdiger Autor. Da dieUebersetzung schon ofters ungenau wiedergegel)en wurde, bei der Wichtigkeit dièses Documents aber jedes Wort von Be- deutung ist, so fiihren wir esim lateinischenWortlaut an : — am- 2)Ii-s>^/nii corpof'is, rasti lafrains cmioriqne^ — nif/er. — - })rohatwr qiKuJndus poilus qnam Js miter deii « historisclieii Hundeii » erwahnten Typus, der in seiiier aiiffallend gedrungeneii, starkeii Figur an den alten ass^Tischen Hund voni Birs i Xinirud wie an den lieiitigen engiisclien ]Mastiff eriimert. Eine almliclie Form bietet Fi,g". 31, Taf. I, ibidem. Das vortreftliclie Kopfbild eines Hundes, dessen Profil und Gesiclitsbildung" an die heiitigen langliaarigen Doggen, die Bern- liardiner iind Neufundlander anklingt, zeigt in demselben Werke Fig. 19, Taf. XY, die wir hier nach getreuer Hand- zeiclmung vergrossert reprodiicieren. (Fig. .5) Wir finden demnacli auf diesen Mlinzen, wie in Darembeeg und Beckmaxn, schon Piassen reprasentiert, die an die alten asia- tisclien und an die mo- dernen mahnen; der Blick aufdiein Vindo- nissa ausgegrabenen Tierbikler auf Thon- '^ "'■ scherben und Lâmp- cben zeigt uns deutlich, dass in der spateren romisclien Zeit die Annaherung der grossen mit dem ^lolosser identischen Hunde an den heutigen Bernhardiner und den Typus des Xeu- fundlânders schon eine ganz prâgnante, und damit die Ueber- gangsreihe von jenen altesten bis zu den heutigen Formen eine Yollige wird. Neben Bildern von Jagdhunden, von Spitzen und Waclitelhunden fand sicli auf verschiedenen Lâmpchen das Bikl einer liasse, die sichtlich zu den grossten gehort, und imSchadel- bau, der ProfiUinie, den Ohren, der Langhaarigkeit und vor allem hi den Proportionen des Korpers vôllig mit unseren heu- tigen lanohaarii»en Doiiiien iibereinstimnit. Ganz besonders- DIE HAlsriERFUNDE VON VINDONISSA. 180 cliaracteristisch ist die aiigedeiitete Wolfsklaue. Diebeiden hier reprodiu'ierteii Lâiiipclien siiid offenbar von dersell)eii Pragiing; mil- ist leider aiif der Photographie des gut erhakeiien der Typiis iiicht so sch(")ii zuiii Ausih'uck gehingt wie iiu Original; die Gesichtspartie erscheint liier zu niedrig, weil eine einstmaUge Farbscliicht. die den (Umkelen Schatten bedingt, etwas liber die ("ontouren des hellen Pieliefbildes ubergreift. (Fig (5 und 7.) Es Uefern dièse Abbildun- gen, die erst nacli der Be- endigung der vergleicJio/d- anatomischen Urdersuchung lier K'iU>clienreUcte g('f)(ud eu m 'AA w- Fig. C. Fiçî. '/". ivurden, (bis untriigKchste Argument fiir die Richtigkeit der Identificiriing der grossen roniisclien Rasse von Yindonissa mit der vom St. P)ernhar(k Lit TEiî AHiscHE Argumente FUR DIE YERBREITrXG DER GROSSEN DOGGEN DI AlTERTUM. Selbst (he in langer lîeihe ahnlichen Formen, von denen der nralten asiatischen Culturstaaten bis zu den heutigen herunter 100 HERMAXN KRAMER. koiiiiteii nocli iminer, wie so oft schoii, als durch aussere. Facto- reii bediiiiite Analogieerscheinimgeii gedeiitet werdeii, weiiii iiiclit die iiiainiigfaclisteii Documente den Nacliweiseiiierfortg-e- setzteii, von Indien ausgelienden VerbreitungdergrossenHunde- rassen erbrâeliten. Schon die ersten Culturstufen setzen fiir die Yfilker einen in- nigen Contact mit anderen voraus, und damit einen ausgedehn- ten Verkehr. Selbst die am hocbstencultivirtenStannnekonnten trotz ihrer Yerachtung der Barbaren den Handel mit ihnen zum Beziig von lîohstoffen nicht missen. Fiir den Tausch mussten na- tiirlicli auch diejenigen Haustiere, die ziir besseren Lebenshal- tung der wilden V(3lker irgendwie beitrugen, von liolier Bedeu- tung sein. In der spjiteren Broncezeit der Pfahlbauten tauchen so man- che ganz neue Formen miter den Haustieren auf, deren Stannn- baum man auf unserem Boden vergeblich zu ergrlinden suchte. Sie sind nur durcli den Tauschhandel mit den Culturvr>lkern zu erklâren. Zur selben, bei uns primitiven Epoche, seben wir im Siiden die Etrusker schon auf hoher Stufe der Cultur, sehen die Pbonicier auf ihren Schiffen bis in die entlegensten Meere eilen. Die (jrleicbzeitigkeit dieser Perioden und eine ganze Aéra asiati- schen CultureinHusses in dem halbwiklen Europa wird durch die iil)ereinstinnnenden Formen, Ornamente und ( ompositionen von aufgefundenen Geraten und Waffeii bewiesen. S])eciell von der Einfiihrung etruskischer Producte zur Broncezeit der Pfahl- bauten in's Gebiet der heutigen Schweiz liefert eine Betracht- ung der Broncereste im schweizerischen Landesmuseum ein an- schauliches Bikl, Noch reger als mit den halbwilden Yolksstiinnnen war natiir- lich der Handel unter den hoclicultivirten Staaten des Mittel- meers. Einer der altesten Belege hierfur tindet sicli ni der Bibel, im Bûche des Propheten Hesekiel \vo vom 5. — 24. Verse des 27. DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 191 Capitels die Lancier aufgezalilt werden, die mit Phonicieii Haii- del trieben, wie Persien, Libyen, Syrien, Israël, Daniaskus, Ara- bien, Kedar, Seba und Assur. Der Handel, der durcli das Volk der Phônicier vermittelt wurde, reiclite also, von der umfassenden Scliifffahrt ganz abge- sehen, aiich auf deni Continente bis nach Kleinasien, und damit nacli Griecbenbmd liinein ; so war scbon im grauesten Altertinn die Kette der Lânder von Indien bis nach Italien geschlossen. Angaben, speciell liber die Verbreitmig der indisehen Hunde, finden sich in mehreren Document en. In AssjTien treffen ^vir den Typus von Tibet schon im7. Jahrhundert v. Chr. (P'ig. 1.) « Les Assyriens et les Perses, » sclireibt Dunoyer de Noir- mont nach Herodot und anderen Autoren, « possédaient égale- ment des meutes extrêmement nombreuses, auxquelles ils atta- chaient le plus grand prix. Après la conquête de la Babylonie par des Perses, le revenu de quatre villes fut affecté à l'entre- tien des chiens de chasse du roi. Ces chiens étaient de race in- dienne. » Treffend hebt Siber, der dièses Citât ebenfalls giebt, als Be- Aveis fiir die Verbreitung indischer Hunde in jenen Lândern die Tatsache hervor, dass die alten Schriftsteller iibereinstimmend die Herkunft einer besonders grossen Rasse aus Indien berichten, und dass ferner heute in den Gebieten Assyriens, Babylons, Persiens, jene schweren Formen wieder spurlos verschwunden sind. Historisch nachweisbar ist der Import dieser Hunde in Europa zuerst unter Xerxes, der eine grosse Zahl derselben auf seinem Zuge gegen Griechenland mit sich ftihrte. Dièse Ûberlieferung ist unseres Wissens nocli nirgends als Argument angeftilirt. He- rodot sclireibt wortlich im VII. Bûche, 187tes Capitel : « o\j-oç ixèv ô'n roi) avraTiavioi:; xol) Elép^e(>i a-pocTevuxzoç àpt^aôç, ci)$ (XV ùnoi^vyioyj zz /.où r^yj â'X^wv x.r/îvecijv -wv Rev. Suisse de Zool. T. 7. 1899. 13 192 HERMANN KRÂMER. dyPz(ubpu\v xrà xvvmv ' Irôixiôr Taïr 'ijrof^iîrun\ ovè' av jovioiv vtto TTKrjd^foç ovè(\ç av iXnoi ùot&i.iov. » Bekamiter siiid die Bericlite, dass Alexakder der Grosse dièse Rasse in Indien kennen gelernt ' und dass er Exemplare da- von, die er von Kônig PoRUS zum Geschenk erlialten, nacliEuropa habe bringen lassen. Nacli Mégnin wurden dièse alsdann in Macé- donien imd Epirus geziichtet inid spâter nach der Stadt Molos- siis benannt. Laut verschiedenen Schriftstellern bezogen spâter die Ronier, wie so manche andere wertvolle Haustiere, aiich dièse Hunde aus Griechenland, und mit der Ausbreitung romisclier Herrschaft und Cultur drangen sie bis in die unterworfenen Lânder, um in diesen sich im Laufe der Jalirhunderte in diver- gente Rassen zu spalten. Im Gebiete der Schweiz liaben sie sich zu der Rasse vom St. Bernhard entwickelt. Sus scrofa. Sclnvein. Yon dieser Species fôrderten die Ausgrabungen von Yindo- nissa eine grossere Zahl von ReHcten zu Tage, hauptsâchlich Bruchstûcke von Unterkiefern. Daneben fanden sich nur zwei Oberkieferstiicke, je die Hâlfte eines kiinstlich gespaltenen Hinterhauptes. Der Erhaltungszustand ist an alF diesenFunden ein schlechter, die genaueren Messungen deshalb sehr erschwert. Dièse Mângel werden durch den Reichtum an Material aus- geghchen. Er gestattet, die Schikierung, die Rûtimeyer und Studer von der Geschichte und den Wandkingen dieser Species wâhrend der Stein- und Bronceperiode der Pfahlbauten ent- worfen haben. auch liber die Romerzeit auszudehnen. ^ DiODORUS SicuLUS. 17. 92. DIE HAISTIERFUNDE VON VIND0NI8SA. 193 Die Hauptrassen vor der Rômerzeit. Die Untersuchungen Rûtimeyer's hatteii fiir die Période der Pfalilbauteii das Aiiftreten von drei Varietâten ergeben: Sus scrofa férus. Sus scrofa domesticus. Sus scrofa palustris. Die erste dieser drei î'ormen ist schon seit den àltesten Zeiten in Europa, am Nordrande Afrikas und in Asien vom Kaukasus bis zum Himalaya verbreitet. In abnehmender Menge lasst sie sich durcli die Ciiltiirepochen Centraleuropas bis auf die Gegen- wart verfolgen. Ans diesem Wildschweine entstand durch Domestication die zweite Varietât, das eiiropâische Hausschwein. An Zabi nimmt dièses wâhrend der genannten Epocben stetig zii, und verdrângt nach und nach die zahmen Descendenten des sus 2)(dustris, wiibrend in der Gegenwart wieder die Rassen dieser Reihe als hôcbstentwickelte Culturproducte sich immer mebr in Europa ausbreiten. Die Bedeutung dieser dritten Varietât ist erst durcb die Untersuchungen von Nathusius und Rûtbieyer hervorgehoben Word en. Nathusius wies durch Vergleichungen heutiger zahmer Rassen mit Wildformen nach, dass erstere sich in zwei différente Zweige, den des wildschweinâhnhchen europâischen Haus- schweines und den des indischen Schweines scheiden. Rutimeyer stelhe an Hand eines reichen Untersuchungs- materials fest, dass Sus indicus mit Sus pahistris einen gemein- samen Cukurkreis bildet, als dessen Stammvater Sus riftafus zu betrachten ist. 194 HERMANN KRÂMEE. Die Amiahme, dass das Torfschwein in der Steinzeit als wildes Tier vorkain. war nacli Stitder's Beobachtunt^eii liber die Scbàdelbilduiig' der Tiere unter freierer Hakiing" binfallig ge- wordeiî. Es koimiieii also fiir die langen Epocben von der altesten Zeit an bis zur Invasion der Riimer niir das Wildscbwein und seine domesticirte Forin einerseits, das zabnie Torfscbwein anderseits in Betracbt. In den jlingsten Perioden vor der Romerzeit bat sicb das Mengenverlniltnis des Aiiftretens sebon so weit verscboben, dass das Wildscbwein seUener geworden ist, sein zabmer Descendent hâufiger, und die Rasse des Torfscbwenis sicb ebenfalls zwar in der Zabi relativ vermindert, aber docb deni europâiscben Haus- scbwein iiberlegen zeigt. In der Gegenwart ist die abe Pabistrisrasse — soweit sie autocbtbon geblieljen — nacb Rutimeyer's Untersucbungen nur nocb in dem Biindnerscbwein in modificierter Form erbaben. Von der vorromiscben Epocbe an l)is beute bat also . die zabme Kasse des europâiscben Hausscbweins auf deniBoden der Scbweiz das Torfscbweni fast gânzlicli ersetzt. In Zeit und Gang dieser Verdrângung einige Streiflicbter zu werfen, dazu erscbeiiien wiederum die Relicte aus Vindonissa und die wenigen ans dem keltiscben Siffgental besonders geeignet. SiGGENTAL. An Relicten der Species Siis sind bier nur einige Zâbne und ein Unterkiefer vorbanden, dessen ranius ascendens abgebrocben und an dem nur der letzte Molar erbalten ist. Die Verwitterung des Knocbens ist zu weit vorgescbritten, uni nocb genauere ]\Iessungen zuzulassen. Docb zeigt der Blick, dass sicb die Maasse innerbalb der Grenzen balten, die Rûtimeyer zur Cbaracteristik DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 195 des Torfschweins aiigefiilirt hat. Wir geben dièse Tabelle aus der « Fauna der Pfalilbaiiteii » wieder, da sich nocli spâtere Ver- gleiclie auf sie werdeii beziehen lasseii. Die Zablen fiir das Torfschwein sind ein Durcbschiiittsergeb- iiis von Messungeii an Fundstûcken aus Robenhausen, Meilen, Concise, Steinberg, Zihl, die fur das zabnie europâische Schwein aus den beiden letzteren Fundstiitten. Aile Maasse beziehen sich auf weibliche Tiere. Uiiterkiefer. Torfschwein. Europ.Schw. 1) Liinge der drei Molaren: 68 — 76 69 — 80 2) Lange des letzten Molaren: 32—38 34—42 3) Lange der drei letzten Prsemolaren: 36 — 39 40 — 44 4) ganzeBackzahnreiheohneerstenPrsemol. : — 124 — 127 5) Lange von M2, Mi, P4, P3 : 61—64 72—74 Mit den ftir das Torfschwein hier angefiihrtenMaassen stimmen die Dimensionen des keltischen Tieres, wie es an Hand von Ver- gleichsmaterial aus den Pfalilbauten ersichtlich wird, iiberein. Direct messbar ist nur die Lange des hintersten Molaren, die kauni das ^linimum von 32 unn. erreicht, obwohl das Tier der Usur nach schon in hoherem Alter stand. Dieselbe Ueberein- stinnnung mit dem Typus von Sus palusfris zeigen auch die wenigen einzelnen Zahne, nicht nur in der Grosse, sondern auch im ganzen Bau, der Farbe, und der Oberflâche, die aile voll- konmien die Charactere aufweisen, die Rïitimeyer in der Fauna der Pfalilbauten so eingehend geschildert hat. Die Relicte aus Siggental beweisen also die Anwesenheit des alten Torfschweins noch zur keltischen Période. In Bezug auf das Mengenverhaltnis der einzelnen Rassen, respective das Fehlen der beiden anderen Varietâten lâsst sich natiirlich bei der Armut des Materials kein Schluss ziehen. 1!)() HERMANN KRÂMER. ViNDONISSA. In der rumisclien Fundstâtte werden die Reste der Species sus so zalilreich, dass sicli, zumal da die Stticke stets analog bleiben, eine Teilung derselben in Gruppen empfiehlt. Am einfachsten scheint dièse nacli den Varietâten und nach den einzelnen Send- ungen, indenendasjeweils gefundene Materialdem zoologisclien Laboratoriuni znr Untersuchung libermittelt wurde, und gleich- zeitig eine Trennung der einzehien Varietâten. Sus scrofa férus. Unter einer grossen Menge einzelner Hauer, von denen weit- aus die Mehrzahl der Palustrisrasse angehort, finden sicli ini Ganzen nur zwei, die vom Wildschwein stammen. Grosse und characteristische Fonn macben dies unverkennbar. An Knocben- relicten reprâsentiert nur ein einziges Stuck der ersten Sendung Sus férus, ein Untei'kiefer, dessen Kinnteil bis zum vorletzten Molar, und dessen hintere Hâlfte des ranius ascendens abge- schlagen ist. Vergleicbemit Wildschweinunterkiefern der Samm- lungen ergeben typische Uebereinstimmung im Bau und der Grosse. Die Lange des letzten Molaren gibt Rûtdieyer fiir das Wildschwein der Steinzeit auf 43 — 46, fiir die domesticirte Form âuf 34 — 42 mm. an. Dieselbe Dimension misst bei dem Fragment aus Vindonissa 44 nnn., eine Ausdehnung, die um so betrâchtlicher erscheint, als das Tier noch nicht sehr ait ge- wesen sein kann. Der letzte Molar zeigt noch fast keine Ab- rasionsspuren. Der Gleichheit mit demWildschwehi in der Grosse entspricht auch der sonstige Habitus, die Beschaffenheit der Knochen- DIE HAL'STIERFUNDE VON VIND0NI8SA. 197 obertlâclie, die vollig die Kriterieii aiifweist, die Rûtbieyer als fiir die Wildforin cliaracteristisch angiebt, und aiisserdein die énorme Harte, der anffalleiid splittrige Briicli uiid das liolie specifisclie Gewicht des Kiiocheiis. Die Seltenheit des Auftreteiis von Sus férus lâsst wohl, wenn aucli natûrlich niclit mit aller Bestimmtlieit, auf einen weiteren Riickgang in der Zabi der wilden Rasse wiibrend der Romerzeit scbliessen — ein selbstverstandlicber Process, der scbon wàlirend der zunehmenden Cultur in den l'fablbaiiperioden zu ver- folgen ist. Sus scrofa domestkus. In weit hôberer Zabi sind die zabmen Descendenten unseres Wildscbweins vertreten. Zur Untersucbiing verwertbar zeigen sicb wiederum niir Unterkiefer, die nicbt allein bôcbst fragmen- târ, sondern aiicb in scblecbtem Erhaltungszustand, verwittert sind. In der zweiten Sendiing tinden sicb zwei dieser Brucbstiicke, ein Kinnteil mit beiden Laden, deren bintere Partie unter dem ersten Molaren abgebrocben (L), und ein recbter Unterkieferteil, von derselben Lange, dessen Kinnsympliyse nocb messbar ist. (II.) Die Dimensionen, die an diesen beiden Relicten nocb sicber nacbgewiesen werden konnen, steben liber den entsprecbenden des Torfscbweins, und lassen daber, obwohl unter dem beutigen Hausschwein und den von Studer untersucbten stârkeren Exemplaren stebend, auf die Zugeborigkeit zum europâiscben sus domestkus scbliessen. Beide gebr)ren dem weiblichen Ge- scblecbte an. Ein Vergleicb mit den von Studer gegebenen Maassen eines Hausschweins von Môrigen bebt die etwas geringeren Dimen- sionen der Rasse der Romerzeit deutlicb bervor. 198 HERMANN KRÂMER. Môrigen. Vindonissa. I. II. 1) Quere Distaiiz zwisclien den Ausseiiraiideni der Caninalveolen : 47 47 46 — 2) YerticallKilie des horizontaleii Astes miter Pneinolar III : 37 40 37 36 3) Lange der drei ersten Prsemolaren : . . 36 34 33 32 4) Syniphysenlange, vom Winkel bis zii den Incisivalveolen : 78 78 74 75 Besonders characteristiscli iind im Gegensatz zii Sus scrofa palustris erscheinen bei diesen wie bei den anderen, dem euro- pâischen Schwein zugehôrigen lielicten die wenn aucli nur kleinen Caninprotuberanzen. Ausserdem dient zur leicliten Unterscheidung die grôssere Lange der Symphyse, der stumpfere Winkel, den die Mittellangsachse derselben zur lîiclitiing des horizontalen Astes biklet, die relativ geringere Entwicklung der pr^emolaren Zahnreihe, und der ini (lanzen plumpere, massigere Bail der Lade. Dieselben Verhâltnisse, aber in noch etwas geringeren abso- liiten Dimensionen zeigen uns zwei andere Fiindstiicke aus der dritten Série, beides rechte Unterkieferbruchstticke in schlech- tem Erhaltungszustand. Auch liier ist trotz der Unmôglichkeit exacter Messimgen die Zugeliorigkeit zur Basse des europâ- ischeii Hausschweins ganz unverkennbar. Der ganze aussere Habitus, der Bau der wenigen erhaltenen Zâhne stimmen mit den Belicten der zweiten Sendung iiberein. Dièse Charactere sind von Bûtimeyer schon so eingehend besclirieben worden, dass eine genauere DarsteUung liberfliissig erscheint. Neben diesen vier Fragmenten, die erwachsenen Tieren an- gehoren. iindeii sich noch eine grosse ^lenge anderer, die noch den Jugendzustand reprâsentieren. Hier stôsst die Beschreibung auf grosse Schwierigkeiten, und wahrend der Blick noch in den meisten Fâllen die genaue Orientirung ermoglicht, sind die Mes- DIE HAUSTIERFrXDK VON VINDONISSA. 199 siingen wegen des verschiedeneii Alters bedeutungslos. Im Gan- zen scheiiien nocli seclis sehr jugeiidliclie Unterkiefer, mit mehr oder minder abutiertem Milchgebiss der liasse unseres Haus- schweiiis aiizugelioreii. Sus scrofa paJusfris. Bedeutender in der Zahl tritt aiieh ziir Ivoiiierzeit iioch das Torfschwein auf. Voii ihiii tiiideii sich nicht weniger als aclituiid- zwanzig Relicte, gegeiiiiber den zehii des europilischen Haus- scliweius. Zweiiiiidzwaiizig von ilineii sind Uiiterkieferfragiueiite, von denen acbt sicli zu genaueren ^lessungen geeignet zeigen, wâhrend die iibrigen teils zu verwittert sind, teils in einem zu jugendlichen Stadiuni sich befinden. (Taf. 10. Fig. 3.) Die der Messung zugânglichen zeigen sâmmtlich weiblichen Habitus, der sich hn zarteren Gebiss, der kurzeren Symphyse, dem schmaleren Incisivteil und der geringeren H()he und Dicke des horizontalen Unterkieferastes kundgiebt. Der Bau der Zahne und die rehitiven Diniensionen der Kno- chen stinnnen el)enso wie alïe iibrigen Characteristica mit den von RûTiMEYER angegebenen fast v(3llig iiberein. Die einzige all- gemein zu beobachtende Abweichung documentiert sich in den gegeniiber der liasse der Stein- und Broncezeit etwas al)nehmen- den absoluten Grossenverlialtnissen, namentlich auch des Kau- apparates. Um speciell dièse Erscheinung hervorzuheben, stellen wir die Angaben Rûtimeyek's fiir einige der hauptsâchhchsten diesbeziiglichen Diniensionen den ^laassen der Funde von Vin- donissa gegeniiber. I. Spudung: 1) Lange der drei Molaren: . RUTIM. Viiidoii. . ^-— . Sus palust. I. IL III. 68—76 70 68 — 200 HERMANN KRAMER. 1. Sendung : Rûtim. Sus palust. 2) Lange des letzteii Molareii : . . 32 — 38 3) Lange der drei letzten Prieniol. : 36 — 39 4) Lange von Ma, i, P4, 3 : . . . 61 — 64 Wir sehen hier diirchgangig die Maasse der romisclien lîe- licte entweder aiif derunterenGrenze derAngabenRûTBiEYEii's oder nocli unter derselben stehen. Gegenitber einer Anzalil Ver- gleiclismaterialien aus Robenhaiisen, die sich streng in den ange- flihrten Grenzen der Steinzeitrasse halten, erscheinen die ein- zebien Zabne selbst nacb jeder Dimension geringer aiisgebildet. Dieselben Verbâltnisse zeigen sich in vier Unterkieferfrag- menten der zweiten Série. Die Dimensionen sind die der letzten Tabelle. 1) . . . 2) . . . 3) ... 4) . . . Es kebrt hier dieselbe Erscheinung wieder ; selbst das Stiick II., das einem sehr alten Tier angehOrt, erhebt sich nur in der Lange der pr?emolaren Zahnreihe mn etwas liber den unteren Grenzwert der Angaben Rt timp:yer's. Auffallend unter diesen herab sinkt in allen vier Maassen das I. Fragment, obwohl es nacli der Usur der Zâhne von einem erwachsenen Tiere stammt. Ebenso verhâlt sich, wenn aiich in der dritten Dimension nicht so auffallend, das unter IV. angetûhrte Relict. ^ Noch nicht vôUig entwickelt. * Letzter Molar hinten abgeschlagen ; diirch Verglcich bestimmt. ' Sehr altes Tier: vorgpschrittenste Abrasion. Riitim. Sus palust. I. II.» III. IV. 68—76 63 — — — 32—38 28 — — — 36—39 34 37 ■ — 35 61—64 58 61 61 58 DIE HAUSTIERFUXDE VON VIXDONISSA. 201 Die Ueberreste, die sich in der dritteii Sendung faiiden, siiid zu fragmeiitâr, um Messungeii zuziilasseii, Zuiii ïeil bleiben sie dureliaus in den Maassen derjenigen der anderen Serien, zum Teil weist die bedeutendere Stiirke iind Grosse auf das niànn- liche Geschlecht hin. Die vierte Sendung endlicb enthjilt neben nur zwei zer- sclilagenen Unteiivieferbruchstilcken, deren letzter Molar 30 beziebungsweise 31 nnn, erreicht, also diircbaus in den Maassen der librigen bleibt, zwei craniale Hillften, die otfenbar eineni kiinstlichen Spalten des Schâdels zur Gewinnung des Geliirns die Regelmâssigkeit der Brucliflache in der Sagittalebene ver- danken. Die beiden Stiicke sind zwar in der Grosse verschieden, doch in volliger Congruenz. Die Stirnlinie ist gerade, der Winkel, der sich diirch Stirnbein und Hinterhauptstlâche biklet, ist spitz, l)ei dem grôsseren (Taf. 10, Fig. 4) uni nur wenig bedeutender er- scheinend. Da Jochbogen, Augenhohlen und Condylen zertriini- mert sind, so lassen die beiden Relicte keine wesentlichen Mes- sungen zu. Von nocli bedeutenderer Grosse, aber wiederuui in typischer Uebereinstimmung mit diesen ist nocli ein drittes Cranialfrag- ment aus Aqu» Sexti?e. Doch stellen sich aucli hier der Mes- sung dieselben Hindernisse entgegen. Besonderes Interesse bietet die Vergleichung dieser drei Fragmente mit den Schâdeln von Torfschweinen der Steinzeit, weil aus der Bildung der Gesichtspartie und des Craniums, sowie aus dem Yerhiuf der ProfilHnie, ein Aufschluss liber die Haltung der Tiere zur Rômerzeit erwartet werden durfte. Studer, der die an den Wiklzustand erinnernde Form der Torf- schweinschâdel durch die freiere Lebensweise erklârte, glaubt aus der schon in der spàteren Broncezeit in den Unterkiefern auftretenden Verschwachlichung den Schhiss auf eine Aender- ung dieser Hahung ziehen zu diirfen. Die Form der romischen 202 HERMANN KRÂMER. Torfrasse ist aber nocli die namliclie wie zur Steinzeit, wahrend sie doch nach der allgemein als richtig anerkannten mechaii- isclien Théorie der Verâiidermigen des Scliweineschàdels iin Falle der STUDER'schen Ansicht schon Anklânge an die Diffe- reiizeii aufweiseii miisste, die heute die iiidischen hochgezûch- teten Rassen so deutlicli keimzeiclmen. Nebeii diesen Hâlfteii eiiies Scliadels iiiiden sicli in der vierten Série aiicli einige Bruchstiicke von Oberkiefern mit ziim Teil er- haltenen Zâlmen; die Dimensionen dieser Stiicke bleiben eben- falls unter denen, die sich durch Messungen an diversen Schâdeln des Torfscliweins der Steinzeit als Durchschnitt ergeben. Pfalilbauschwein. I. II. 51 ■ 48 48 33 31 30 1) Lange der zwei letzten Mobiren: 2) Lange des letzten Molaren : . . . Wahrend wir dergestalt in Yindonissa in verschiedener ^Slenge die drei eingangs genannten Fornien vortinden, fehlt vollstandig die kleine Rasse, die RtJTiMEYER dem durch Gilliéron an der Zihl zu Tage geforderten kleinen Schlage des Torfscliweins als nahe verwandt zur Seite gestellt batte. Dièse Rasse war von RÛTIMEYER ini Engewald bei Bern und Chavannes sur le Veyron nachgewiesen worden. Wenn auch einige der Maasse der in Yindonissa aufgefundenenFormen sich fast in den Grenzen derer von Enge halten, so ist doch das eigenartige Characteristicum der Verkiirzung des letzten Molaren durch Réduction des Talons nirgends vorhanden. In Anbetracht der Constanz, mit der sich die ursprtinglichen Rassen des Schweins durch aile Culturepochen hindurch auf unserem Boden erhalten haben, erscheint es zweifellos, dass dieser Species wenig neues Blut von aussen zugefiihrt wurde. Zwar glaubtRûTDiEYER in dem Auftreten der spârlichen Spuren von zahmen Wildschweinen neben den viel reichlicheren des DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 208 Torfscllweines in Concise Grilnde ziir Annalnne des Importes einer neuen Rasse, nicht der Zalnninii? von Siisfenis zii erblicken. Moglich, dass dies diircli die Wanderung ganzer Stannue viel- leiclit gescliah. Ziir Ronierzeit jedocli ist an den Import neuer Rassen dieser Species nicht zii denken, demi nur miter gaiiz intensiven imd hochentwickelten Wirtschaftsverhaltnissen konnte das Scliwein als Zuchttier eine Bedeutmig erlangen, die seinen Import iind Export okonomisch reclitfertigte, Auch miissten sicli einem Transporte dieser ïiere tiber die Alpen iinilberwindbare Scliwierigkeiten entgegenstellen. Ein Ausblick nacli deritalisclien Halbinsel iind Griechenland wiirde deslialb, so reiclies Material hier vorhanden ist, ftir die Abstammung imserer spâteren und heutigen Rassen des Schweines nicht von Bedeutung sein. Ovis aries. Scliaf. Ihrem ganzen Character nach war dièse Species am ineisten geeignet, schon nnter den primitivsten Wirtschaftsverhaltnissen in den Hausstand des Menschen aufgenominen zu werden. Yon hohem Nutzen fiir die umnittelbarsten Lebensbediirfnisse inusste sie naturgemâss schon seit den âltesten Zeiten bei allen Volkern sich einer Fiirsorge erfreuen, die bei den Staaten vorgeschrit- tener Cidtur die hochsten Leistungen in Veredlung und Vervoll- kommnung der Rassen zeitigte. Das historische Altertum. Die Cidhirrassen. Die hochentwickeke Zucht fiilirte schon frûhzeitig zu bedeu- tenden Wertditîerenzen der einzehien Rassen und machte die Reprâsentanten der feiiisten und edelsten zu einem begehrten 204 HERMANN KRÂMER. Haiidelsartikel. Fiir die prïehistorischen Vôlker fiihrt sicli auch liierderdiesbozuglicheNacliweis durch die Funde von Knochen- resten, die auf iiljereiiistiiinneiide Fonuen uiid allmâhliche Ver- breitimg der ïiere von den Culturstaateii ans hindeuten. Der Handelsverkehr der letzteren uiiter sicli, in der historischen Zeit, wird ausserdem durch niannigfache andere Documente gestutzt. Die altesten derselben weisen das Schaf sclion in den friihe- sten Cultui'perioden nacb, und wie bei den beiden yorhergelien- den Species, so scheint auch hier eine alhuâhlicbe Migration wenigstens einzehier Hauptformen vom Osten nach dem Abend- land stattgefunden zu haben. Von bikllichen Darstellungen ganz abgesehen, finden wir sclion in der Bibel, wiederum bei Hesekiel (XXVIl, 21 ^) Angaben, die uns die Tragweite des Handels mit Haustieren lebendig veranschaulichen. In spàteren litterarischen Ueberlieferungen mehren sich die Notizen sowohl liber die Im- port- und Exportverhâltnisse, als auch namentlich liber die Yorzliglichkeit einzelner Eassen. So schiklert Strabo ^ als be- sonders vorziiglich die Schafe von Arabien und Sj-rien. Plinius bestàtigt dièse Angaben. NachHERODOT und Diodorus Siculus^ entsprechen die beiden Rassen Arabiens genau den heutigen Fettschwanz- und Fettsteiss-Schafen. Ueber letztere liasse in Arabien âussert sich auch Aristoteles (VIII, 28) und Aelian (III, 3, IV, 32), der sie mit den Schafen Indiens in verwandt- schaftliche Beziehungen setzt. DieselbeForm glaubt Hartmann in Aegypten in aus Stein gehauenen Widdern zu erkennen, die aus der Zeit des sogenannten neuen Reiches stammen. Auf dem nattlrlichen Verbreitungswege der Tiere nach Europa, in Kleinasien, finden wir dieselbe hohe Stufe der Schaf- K.a(Xfl^ouç y.ct't àuvoùç y.al y.pioùi, iii oii; lixTzofjVJOvz«i as. ■"' Strabo. XVI. 4. * Heeodot. III, 13. Diodorus Siculus. II, 54. DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 205 zuclit. Wahrend luir das ijebirsige Galatien hierin so zuriickblieb, dass die ans der dort prodiu'ierten Wolle verfertigteii Kleidungs- stlicke wegen ilirer Raiiheit als « (7ifaclisten (bergànge ; es beweist dies Argu- ment also durcbaus nichts. Am wahrscheinlichsten bleibt die Ansicht Btuders. Die An- nahme einer mouMonâhnlichen, zahnien Forni ini Siiden, ans der sicb spâter die griechischen und romischen, die spanischen iind die recenten Rasseii entwickelt bal)en niogen, wird durch uralte Darstelhmgen gestiitzt. So lindet sich auf friihen etruskischen Kunstdenkuiâlern priniitiv aber naturgetreu eine schwerhornige, grosse Schafrasse von iinverkennbaremMouflontypus abgebildet. Schon zur Steinzeit begami dièse Form in das Alpengebiet ein- ziiwandern. In der Broncezeit nimmt das Schaf an Zabi zu. Es tritt eine neue liasse auf, die sicli von den frûberen durcb gânzlichen iNIangel von Hornern unterscbeidet. Die Herkunft dieser neuen Forni ist nocli nicbt festgestellt, Docb stebt es wobl ausserZweifel, dass sie ein weit verbreitetes Culturproduct bildet, das mit der Bronce vom Siiden ber, ver- nuitlicb durcb das Tal der Rbone eingefiibrt wurde, und sicli namentlicb in der Westscbweiz erbielt. Eine Ableitung von einer der scbon vorbandenen Eassen oder gar einer Wildform war bisber unmoglicb. Mehr Interesse bietet die Frage nacb der Verwandtscbaft dieser mit den recenten bornlosen Eassen. Hier wies Studer die osteobigiscbe Analogie mit den Scbafen der europâiscben Niederungen nacb, von denen ein Exemplar der Marscbscbafe aus der Berner Tierarzneischule bis auf die Metatarsalen vôlHg mit dem bornlosen Broncescbafe tibereinstimmte. Die Annabme Studer's, dass letzteres denmacb einen Vorganger unserer beutigen mitteleuropaiscben Niederungsrassen reprâsentiere, wird durcb die Funde von Yindonissa bestâtigt. Von der Bronceperiode bis zum Beginn der romischen Inva- sion feblte bisber das Yergleichsmaterial fiir die Species ovis '212 HERMANN KRÂMER. vollstandiii;. In Morges waren nur Zâhne und Kieferbruchstlicke, jedocli keiiie cranialen Fragmente gefunden worden. Derselbe Mangel zeigt sich bei den Rebcten aus Siggental. Erst in den Ausgrabungen von Vindonissa andert sich die Scène. Die Ueber- reste, von denen wir als besonders characteristisch nur die Horn- zapfen und die Scliadelbruchstucke herausgreifen, liefern uns ein deutliches Bikl von dem absoluten Reicbtum an Schafen und deni Mengenverhiiltnis der einzebien Rassen. Vindonissa. In der ersten Série felilen die Relicte von Schafen vollstandig. In der zweiten finden sich zwei Hornzapfen, die auf den ersten Blick zwei deutlich getrennte Rassen erkennen lassen. Die eine derselben gehôrt nach Grosse und Habitus in den Kreis des Torfschafs. Dass dièse uralte Rasse zur Zeit der nïmischen Occupation in der Schweiz in weiterer Verbreitung noch erhalten sein werde, war von vorneherein wahrscheinlich. Rassen piiegen dadurch unterzugehen, dass sie von anderen, die einen hoheren Ertragswert reprâsentieren, verdrJingt werden. Dieser Process aber ist stets ein àusserst langsamer, teils wegen der Schwierig- keit der Erkenntnis der Vorziige einer neuen Rasse bei den Tierhaltern niedriger AVirtschaftsstufe, teils wegen des conser- vativen Sinnes und auch einer pietatvollen Anhangbchkeit des Landmanns an seine alten bewahrten Tiere. Nur bei so gewah- samen Revolutionen, wie der des Anbruches der Broncezeit mit ihren neu einwandernden Stammen lâsst sich eine Ànderung der Haustierwelt im Sinne einer teilweisen Vernichtung alter Rassen erwarten. Aus der Einwanderung rr)mischer Colonen konnte nur eine Bereicherung der vorhandenen um neue Rassen, eine nur langsam arbeitende Umanderung und ein nur alhnâlili- ches Zuriickdrangen der primitiveren Tiere resultieren. 34 42 31 41 42 103 105 100 125 132 82 — - — 100 97 DIE HAUSTIERFUNUE VON VINDONISSA. 213 Ueberreste des Torfsehats fiiiden sicli in Vindonissa in starker Zalil. Daneben ersclieinen Hornzapfen, deren bedeutende Grosse, starkgekrilmmte Forni iind Durchniessergestalt aiif eine den schwerhôrnigen Schafen der Steinzeit nahestehende Rasse hin- weisen. Dieser gehort das andere der Relicte der zweiten Série an. Eingeliende Messiingen an diesenbeiden Hornzapfen ergeben, dass sie sich in Form und Grosse innerhalb der CIrenzen halten, die RûTiMEYEE und Studer als die fiir die beziigliclien Rassen typischen Dimensionen anliihren. 1. Der Hornzapfen des Torfscbafs: Vimloii. EûTiM I. RûTiM II. Studer Pfohlbau. Nalps. Scliaffi^TVinéiz^ 1) Grôsster Basaldiircbniesser : 2) Lange der âussern C'urvatur 3) Selnienlânge : Die Maasse ergeben, dass dièse erste Form von Vindonissa an Grosse des Hornzapfens unter den alten Rassen der Steinzeit steht, aber das récente Torfschaf des Nalpsertales um Etwas iibertrifft ; das Yerbaltnis der jiusseren Ciirvatur ziir Sebnen- lange, also die Kriimnmng des Zapfens, entspricht vôllig deni von Studer fiir die grosse Form von Scbaffis angegebenen ; bei beiden ist es 5 : 4. Die Uebereinstinmmng speciell dieser beiden Zapfen âussert sicli aucb in dem Verliâltnis der Lange zum grôssten basalen Durclnnesser. 2. Der grôssere der beiden Hornzapfen zeigt gegeniiber einem Mouflon der Sammlungen und den Angaben von Studer und Glur liber die entspreclienden Dimensionen der grossen Rasse der Steinzeit folgende Maasse : Nieder- Mou- Lûscherz. Font. Greng. Latt- Mou- Vind. wyl. flon. rigen. flou. 1 ) Grôsster Basaldurch- messer: 66 54 57 — 55 53 68 53 2) Basaler Unifang : 187 175 172 174 188 140 11)0 160 214 HERMANN KRÂMER. Messungeii in Beziig aiif die aussere Curvatur uiid die Sehiien- laiige sind an dieseni Kelicte unmuglich, da die Spitze des Zapfens abgebrochen ist. Dem Auge erscheint die Kriimmung vôllig Yom selben Radius wie beim Mouflon. (Taf. 10. Fig. 6.) Im Allgemeinen zeigt das rômische Fragment Maasse, die, weini sie auch geringer sind als die aus den Pfahlbauten ange- fiihrten, sich docli nicht weit genug von diesen entfernen, um den Schluss auf eine neue, besondere Rasse zu reclitfertigen. Die abweichendste Erscheinung ist bei einigen der rômischen Tiere der Querselmitt des Homes, der nicbt wie bei den anderen Rassen eine Ellipse bildet, sondera sicli mehr einem Dreieck nâbert, dessen kleinere Katliete sicli nacbvorn und oben, dessen grossere sich nach aussen, und dessen Hypoténuse sich nach innen wendet. Dieser Abweichung, die bei anderen rômischen Stticken iibrigens nur teihveise und nicht scharf ausgesprochen besteht, darf jedoch nicht eine so hohe kritische Bedeutung zu- geschrieben werden, als es gelegentlich schon geschehen ist. Die verschiedenen wilden Stammformen der grosshornigen Rasse, Varietâten des Mouflons, weisen oft difl'erente Bildungen der Hornzapfen auf, zu denen die variablen Quersclmittsformen selbst in der spâter consolidierten Rasse jeweilen nur als ata- vistische Annaherungen zu betrachten sind. Eine weitere Difl'erenz zwischen der rômischen Rasse und speciell dem Mouflon besteht darhi, dass der Hornzapfen hier fast gjinzlich in derselben Ebene verlâuft, dort aber der gleich- gestelltenEbene nur anfanglich folgt, spater jedoch nach hinten aus derselben abweicht, um sie unten mit der Spitze wieder zu durchdringen. Diesem Momente darf jedoch angesichts der auch hier herrschenden Variabilitât ebenfalls nicht allzuviel Gewicht beigelegt werden. Das Innere der Zapfen von Vindonissa zeigt nur auf kurze Entfernung eine grossmaschige Structur, grossere, durch un- regelmàssig verlaufende Lamellen getrennte Hohlraume. Das DIE HArSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 215 obère Eiide ist von feiiier, zellig'er Bescliaffenheit. So l)ildet dièse Structiir eine ^[ittelerscheinung zwisclien den beideii Extremen, dem contiimirliclien oder von Laniellen durchbrochenen Hohl- l'auni des Moulionhornzapfens und deni vr)llig von scbwanniiiger Diploe erfiillten der heutigen schwerhornigen Rassen, Mit wel- cben ^lomenten, — ob vielleicht mit dem Alter der Rassen — dieser Bildungsunterschied zusammenhiingt, wagen wir nicbt zu entscbeiden. Die Ernâhrinigsôffnungen der Hornzapfen, mit denen oft als Rassekriterien argumentiert wird, zeigen sich bei eingehender Beobachtung sehr variabel und daber ohne Bedeutung. Yiel mebr, als von der Rasse, ist der Bau der Oberflacbe vom jewei- ligen Alter des Tieres bedingt. In der Jugend rauber und porôser, wird sie im Alter compacter und glatter. In der dritten Série tinden sicli im Ganzen nicbt weniger als 1 5 Hornzapfen, die in Form und Grosse zwar mebr oder weniger divergieren, aber docb wiederum die beiden typiscben Formen, die des Torfschafs und die der scbwTrbcirnigen Rasse der Steinzeit erkennen lassen. Daneben kommen jugendlicbe Geliorne vor, die tur die Mes- sungen natûrlicb nicbt in Betracht fallen, und ferner einige Ab- normitâten, teils Missbildungen patbologischer Natur, oder durcb mecbaniscbe Einwirkung, vermutlicb zur Bezeicbnung der Tiere, bervorgerufen, teils Zwischenformen, die von der Kreuzung diverser Rassen zeugen. Yon den fiinfzebn Relicten geboren neun dem schwergebôrnten, secbs dem Torfscbafe an. Die Maasse der ersteren zeigen gegen- iil)er der ait en Rasse der Steinzeit durcbgebend geringere Dimen- sionen und nabern sich bierin sowobl, als auch im ganzen Hal)itus den recenten grossbornigen Formen. Wir greifenzurVergleicbung von jeder der beiden reinen Rassen drei, und einen Hornzapfen eines Kreuzungsproductes heraus : 216 HERMANN KRAMER. grosshôrn. Rasse 1. 2. 3. l)grôssterBasaklurclimesser : c. 50 42 42 33 32 31 31 2) grôsster Basalumfang c. 170140122 90 87 90 90 3) âiissere Curvatiir: Spitze abgebroclien. 100 98 105 143 4) Selmenlâiige : — 80 81 68 86 Der erste der drei Hornzapfen der schwerliornigen Rasse hait sicli in deii Maassen desjenigen der zweiten Sendiing, der zweite imd dritte siiid kleiner. Der Querschnitt dieser beiden letzteren ist nicht dreiseitig ; der von N*^ 2 iiâhert sicli einer Ellipse, der dritte einem Halbkreis. Trotz dieser Divergenzen gehoreii aile drei sichtlich demselbeii Typiis an. Àlmliclie Ditterenzen bieten die Hornzapfen des Torfschafs. Wâhrend 4 und 6 vôllig den Quersclmitt aufweisen, den RÛTi- MEYER fiir den Typiis des Ovis 'pcdnstris angiebt, linsenfôrmig, mit fast ebener Innen- und gewôlbterer Aiissen-Flâche, er- sclieint der von N° 5 gerundeter, voiler, ohne indessen die Grundforni zu verlassen. Andere, unter den Maassen nicht ange- tiihrte 8tûcke, zeigen mehr Annâherung an eine abgeiiachtere Querschnittstigur, teils mit Neigung zur Ellipse, teils umgekelirt zur dreieckigen Form. Besonders characteristisch ist N" 7. Sie erscheint wie eine nor- male Resultirende beider verschiedenen Typen, denn sie verbin- det Mittelgrosse beider Formen in der Liinge, ausgesprochen .dreiseitigen Querschnitt, mit einer Hornkriimnunig, die zwischen denen der beiden anderen Rassen die Mitte hait. Im Bau zeigt sie die voile Schlankheit des Torfschafhornzapfens. Sie stannnt évi- dent von einem Inviduum, das ans der Mischung beider Rassen hervorgegangen, eine eigenttimliche Form, von der sich aiich noch andere, wenn auch weniger vollkommene Exemplare linden. Die vierte Série endlich vereinigt mit den beiden behandelten Rassen noch eine dritte, hornlose, von der zwei Relicte vorhan- DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 217 (len sind. Nebeii eiiier grossereu Zabi von Hoi'iizapfeii, die iiichts lieues iiielir bieteii, ist feriier iiocli von besonderein Interesse die vcilligerlialtene Occipitalpartie eines Tieres der Torfrasse, ein Fragment, das weitere Vergleiche mit deiii Oris palustris der Pfahlbauten gestattet. Die linke Seite ist ausser dem abgebroche- nen Jocbbogen vôllig erbalten, ebenso der linke Hornzapfen. Die FrontahTgion ist bis aiif die Hohe der Orbit;e unverletzt, abge- seheii von einer Aiissprengmig der Mittelpartie an der sutura frontalis. Es lassen sich hier typische Formverhâltnisse consta- tiren. (Taf. 10. Fig. 5.) Im Vergleicli mit den Schâdehi anderer Schafe erscheint das ganze Hinterhaupt auiïallend gestreckt und schlank, langer als bei den ilbrigen Rassen. Der Bau erinnert an den der Ziege. Das ist fur das Nalpserschaf, die Torfscliafe, characteristisch. An Sdiadelbruchstttcken des Torfschafs des Steinalters,. aus den Pfahlbauten, iiiaclit Rtjtijvieyer auf den Bau der Orbitîe aufmerksam. « Bemerkenswert », sagt er, «ist der ebenfalls an die Ziege erinnernde Umstand, dass die Augenhrdilen nicht so rasch und quer nacli aussen treten, wie dies bei unserem Schafe ge- wolinlich ist, sondern, weim auch nicht in dem Grade wie bei der Ziege, unter dem Hornansatz sich etwas schief nach abwârts und aussen neigen. » Dieselbe Erscheinung finden wir bei dem Cranialbruchstiick aus Vindonissa. Hier stiiiimt der obère, noch erhaltene Teil der Orbitœ in Forin und Ilichtung mit denen der Abbildung iiberein, die RÛTDIEYER in der Fauna der Ffahlbaufen gegeben bat. Der Winkel des Oberen Randes zur Richtung des Hornzapfens ist genau derselbe, und in dem gleichen Maasse scheinen auch die Augenhohlenrander hervorzutreten. Ebenso typisch ist die Ûbereinstimmung mit dem Torfschafe aus Schaliis und Vinelz. Ein Vergleich einiger Maasse vom Hinterhaupt mit den von Studer fiir das Vinelzer angegebenen wird dies leicht veranschaulichen. 218 HERMANN KRAMER. Vinelz. Viudou. 1) Lange vom oberen Piande des foramen maginiin bis îStiriihohe zwisclien deii Horiizapfen: 98 95 2) Breite liber deiimeatiis auditorii exteriii: 70 G8 3) Distaiiz zwiscbeii den hiiiteren llandern der Hornbasis : 80 74 4) Distanz zwischen den vorderen l»an- dern der Hornbasis : 50 46 5) Grosster Durchmesser der Hornbasis : 42 37 6) Grossie Lange der Hornzapfen langs der grossen Ciirvatur : 132 11 (5 7) Seline der Kriimmung des Hornes : 97 82 8 ) Grôsste Distanz der Hornspitzen (durcb Beredmung): 205 190 9) Kleinste Distanz der oberen Rânder der Orbitœ: 77 — Li allen diesen Maassen zeigt demnach das Torfschaf ans Vindonissa etwas geringere Dimensionen. STUDERbetont jedoch ausdrticklich, dass sich die ziegenhornigen Schafe in Yinelz « in starken Exemplaren tinden ». Vergleielien wir speciell die Maasse der Hornzapfen mit denen friiberer Tabellen, so sehen wir in der Tat, dass dièse Stârke des Vinelzer Schafes eine ganz aiisserordentlicbe ist. Rûtimeyer giebt als Maximum der Maasse 105 nnn. Curvatur- imd 42 mm. 8ebnenlange an. Unser Fragment stebt also in Grosse hinter dem Vinelzer zurllck, aber immer nocb bocli liber den flir andere Stlicke angeflibrt en Di- mensionen. Die Hornzapfen des Schâdelstilckes sind wie die librigen der Pahistrisrasse in der unteren Halfte bis gegen die Mitte hin mit grosseren Hoblrâumen erfllllt. Im oberen Ende beginnt eine sehr dichte, schwammige Diploe, die bis in die Spitze hinaufreiclit. DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 219 Von (leiibeiden Pielicteii, die eine iieiie, die hornlose Rasse nacliweisen, ist nur das eine in einem Erlialtiingszustande, der genaiiere Maassangaljen gestattet, nandicli ein Briichstuck einer linken Hinterhauptspartie mit dem oberen Teile der Orbit?e. Es zeigt vollig den characteristischen Habitus der Bronceschafe von Môrigen. Die Parietalzone fâllt steiler von der Stirnhôhe nacli hinten ab ; die lîander der Orbit» springen fast rohrenfor- mig vor, luid liegen in der Ebene der Stirnbohe, obne sicb seit- lich zu senken, also v(3nigborizontal. An der Stelle des Hornan- satzes finden sich grubenfôrmige Vertiefimgen. (Taf. 10. Fig. 7.) Die wenigen Dimensionen, die zu einem Yergleiebe mit dem Bronceschaf von Studer, zum Teil nur durcb Ergânzung der feblenden recbten Hâlfte des Relictes festgestellt werden konnen, zeigen die Ûbereinstinnnung beider Formen ganz évident. nach Studer. Vindon. 1) Lange vom Hinterbauptswulst bis zur Hobe des Stirnwulstes : 79 79 2) Lange vom Hinterbauptswulst bis zum Hinterrand der Orbitie : 83 83 3) Breite ûber den meatus auditorii externi : 02 c. 63 4) Grosste Stirnbreite zwischen den oberen Randern der Orbit^e : 98 c. 98 Das alte Broncescbaf war also aucli zur Romerzeit nocb un- veriindert erbalten. Es liefert dièse Tatsacbe, wie scbon ein- gangs bemerkt, den sicbersten Nachweis fiir die Richtigkeit der Ansiclit Studer's, dass das heutige Marscbschaf als directer Nacbkonnne des bornlosen Schafes der Broncezeit zu betracbten ist. Die beiden durcb Jabrtausende getrennten Rassenrepràsen- tanten sind durcb eine Form mit einander verbunden, die den Gedanken an eine nur zufallig analoge Bildung vollig ausschliesst. Die Constanz, mit der sicb dièse Rasse unverandert erbalten bat, 220 HERMANN KRÂMER. bildet in (1er Geschichte der Haustiere eiiie der auifallendsten ErscheiimiiiJjen. Betrachten wir scliliesslich noch die Extremitâtenknochen der verscliiedenen Rassen in allen vier Serien, so sehen wir bei der grossen Zahl von Metacarpen und den wenigen nocli vorhandenen Metatarsen ebenfalls solche verscliiedenster Formverbâltnisse ; zwiscben allen al)er finden sich in der Grosse luid den relativen Dimensionen Ubergangsfornien, die eine genaue Scheidung âusserst mûhevoll gestalten. Neben den Relicten, die auf eine Yerniischimg der Rassen zuriickzufuhren sind, erschweren nocli die eingehende Untersiichung die Differenzen nacb Alter und Gescblecht und der oft sebr mangelliaft e Erhaltungszustand, Die viel characteristischeren Schadelfragniente lassen ein Eintreten auf die iibrigen Relicte iiberllussig erscbeinen. Die Mengenverbâltnisse, in denen sicli die verschiedenen ï'ornien der Metacarpen finden, haben ebenfalls keine sebr bobe Bedeutung. Es bleibt stets gewagt, aus ibnen einen Scbluss zieben zu wollen auf die Reicbliclikeit des Yorkonnnens der einen oder anderen Form. Die Erbaltung ist zu sebr ein 8piel des Zufalls. Das gelit scbon daraus bervor, dass voni Torfscbaf viele Hornzapfen, jedocb nur einige wenige Extremitâten- knocben, von den beiden anderen Rassen umgekehrt weniger Scbâdelteile, aber Extremitâtenrelicte ni grosster Menge ge- funden wurden. Lnnierbin aber recbtfertigt sicb wobl die An- nabnie, dass zur Zeit der Romer die Torfscbafrasse nocli immer eine grosse Verbreitung batte, und dass die liornlose nocb innner, wie scbon zur Broncezeit, an Zabi liinter den anderen zuriick- stand. Die scbwergebôrnte Form sclieint relativ, das heisst gegeniiber deui Torfscbaf, zablreicber geworden zu sein, und bat namentlicb zur Bildung unserer beutigen Frutigerscbafe und anderer abnliclier recenter Rassen beigetragen, die in der Horn- bildung uiancberlei Analogien zeigen. Wiibrend die beiden erste- ren Rassen beute fast vollig aus dem Gebiete der Schweiz ver- DIE HAIISTIERFUNDE VON VINDONISSA. 221 drâiigt sind, liât sich deiimacliimr dièse eineForm von Alters lier zu erlialteii veniioclit. Capra hircus. Zieg-e. Die Geschichte dieser Species ist weniger, als die jeder andereu, bislier erforscht worden. Xiiiiint docli die Ziege im Gegensatz zu aiidereii Haustiereii eiiie eigeiitiniiliclie Stellung ein, insoferii als sie im Allgemeiiien cliaracteristisch ist fiir die primitivere Cul- tur ; bei deii Yôlkeni liolierer Stufe tritt sie ûberall vor deiii nacli mehr Richtungen nutzbaren und hôherer Veredlimg fâhigeii Schafe zurlick. Dies Verhaltiiis koiinte iiattlrlich nicht zu eiiier eingeheiideii, der Documente bedtirftigen Erforscliung der Wandiungen der Species Capra beitragen. Die Cultukeassen des historischex Altertums und ihre Stammformen. Auf dem Boden der classischen Lânder bestâtigt sich dièse Erscheinimg. Walirend uralte Namen, wie der des aegaeischen Meeres, Aegospotamoi und andere, wâhrend Bilder der grieclii- sclieii friilieren Miinzen und die Gesânge Homer's die Bedeu- tung der Ziege in der âltesten Zeit auffallend hervorheben, selien wir dièse Bedeutung in der classischen Zeit weit hinter der des Schafes zurtickstehen. Da zu der untergeordneten Stellung noch eine hocligradige Constanz der Rassen hinzutritt, die den umândernden Einiiuss des Menschen und verschiedener Klimata sehr erschwert, so kann eine Betrachtung der Ziege in den Lândern des histori- schen Altertums nur kurz sein. Neben hornlosen lîassen (Pecus mitfilum) ^ treten in Italien ^ COLUMELLA. 222 HERMANN KRAAIER. gehoriite Formen awï (PecMs conudum). Die letzteren galteii in Beziig auf die Feinheit des Haares als die bessereii, uiid in Ge- gendeii, wo inan auf dièse Nutzimgsrichtung CTewicht legte, wurdeii die einlieimischen Tiere mit freindeii ]>lute aus A11C3 ra in Xordphrygien ^ und ans Nuniidien nnd Libyen veredelt. In der spateren r()misclien Zeit schenkte nian der Zuclit der Ziege so grosse Anfnierksamkeit, dass nian ans jenen Landern selbst die Hirten und die Scherer -^ nach Italien konnnen liess. Ausser dem gewohnlichen Typus der gehornten Ziege, der seit den îiltesten Zeiten, schon in den Pfahlbauten der Steinzeit bis anf den lieutigen Tag, inEuropa verbreitet ist, sehenwir in Ita- lien wie in Kleinasien, Griechenland und auf den griechiscben Insebi eine Forni verbreitet, die sich durch ein auffallend stârke- res und mehr oder niinder gewundenes Geliorn von der ersteren Rasse scharf unterscheidet. TrotzlocalerVarietâtenmacht dièse sudliclie Forni doch einen unifornien, cliaracteristischen I]in- druck und ist desbalb auf allen bildliclien Darstellungen leiclit zu erkennen. An solchenbieten eine liiibsclie Sammlungwiederum die <' Mihizen und Gemnien » von Imhoof und Kellp:r, wo wir namentlicli auf Tafel III dièse Rasse in niehreren Exeniplaren reprâsentiert selien. Ein deutliches Bildist beispielsweise fig. 10, ein Didraclnnon der Insel Paros, das wir nach vergrosserter Handzeichnung hier getreu wiedergeben. (Fig. 9.) 80 weit die Verbreitung dieser starkgehornten Rasse in den Mittelmeerlandern reichte, war die Entwicklung ihrer Zuclit- liohe naturlich doch nach iiusseren Bedingungen eine verschie- dene. Von grosser Berilhmtheit waren die Ziegen Lycien's, Phry- gien'sund Cilicien's, die nian nach dem Zeugnis des Aristoteles und des Varro {de re rustlca 2. 11. 11.) mit derselben Sorg- falt wie die Schafe zu scheren pflegte. Noch lieute lebt in jenen 1 HoRAZ. ÎJp. r. 18. 5. - Martial. VIII. 51. Vergil. Geoj}. III. 306. DIE HAUSTIERPUNDE VON VINDOXISSA. 223 Fig. 9. Gegeiideii Kleiiiasieirs, iiamentlicli um das alte Aiicyra, das heii- tigeArff/ora.die edelste miserer Ziegenrassen, die ans jener alten einlieimisclieii durcli Kreuzung mit Capra Falconeri. einer diircli asiatisclie Vôlker im- ])ortierteii Ziege, ent- standeii ist. Als die Stammform der europâisclien Kas- seii ist der Paseng, Capra œgagrus, zu be- trachteii, der im Kaii- kasiis, aiif deni Ararat, dem cilicisclien Tau- rus, aufKreta iiiiddeii griechisclieii Iiiseln liâufig war. Er bildet gewissermassen eine Mittelgattiing zAvi- sclieii Steiiibock iiiid Ziege. Sein Gehorn ist lang iind schwer, voii dem des Steiiibocks aber da(Uirch t} piscb verschiedeii, dass es in eine sclmeidige Form comprimiert, schlanker und unregel- mâssig gezackt erscheint. Anf ^•ielen Abbildnngen der altesten Zeit treten die Spitzen des Gehônis ans dem einfacli geschwun- genen Bogen heraus und liefern damit Formen, die einen Zwischent\7)us von Paseng und Ziege darstellen. Nach Varro, einem bekanntlicli sehr zuverlâssigen Gewâbrs- inann, lebten noch zu seiner Zeit wikie Ziegen auf der Insel Samothrace im Norden des aegaeischen Meeres und ebenso in Italien, in den Gebirgen von Fiscelhim und Tetrica. Der Mangel einer Unterscheidung dieser beiden Wiklformen durch den sonst so genauen Autor rechtfertigt wohl die Identiticierung und maclit die Annabme der autochthonen Herausbikhmg der grie- chischen und der italischen Rassen von derselben wiklen Stamm- Rev. Sdissk de Zool.. T. 7. 1899. 15 224 HERMANN KRÂMER. foriii Avalirsclieiiiliclier, als die einer frûhen Yerbreitung bereits gezahmter Tiere durcli deii Handel. Doch ist dièse, wie wir obeii saben, durcbaus iiicbt etwa ausgescblossen, iiiid im Gebiete der beutigen 8cbweiz selbst fiir die Pfablbauzeit sogar nachge- wieseii. Niir (bircb die Eiiiwanderung ans dem Stideii lassen sich die scbweren Gebunie erkbireii, die in deii Culturschicbten der jtlngeren Steiiizeit vereiiizelt gefuiideii wurden. Die Rassex des Alpexgebietes von den àltestex Perioden bis zur romischen occupation. Schon in deii abesten rfablbaimiederlassungen findet sicb die Ziege in einer Rasse, die mit unserer einbeimiscben Hausziege identiscb ist. Die Hornbasen steben 25 — 30 mm. ans einander, dieZapfensteigen erst senkrecbt empor. um dann in der zweiten Hâlfte langsam zu divergieren. In den spiiteren Stationen der Steinzeit nebmen die Geborne an Scbwere etwas zu, bleiben je- docb in Form und liicbtiing conservativ. « Neben dieser woblcliaracterisierten Rasse, » schreibt Studer in der « Tierwelt der Pfablbauten des Bielersee's, » « wurde in der spâteren Steinzeit nocb eine zweite Rasse gezûcbtet, von der in Lattrigen zwei Hornzapfen erbaben sind. Der vollstândigere, der nocb an eniem Teile des Stirnbeins ansitzt, zeigt sicb sebr stark comprimiert, mit scbarfer vorderer Kante. Die Lângener- streckung seiner Basis ist nabezu parallel der Stirnbeinnabt. Die Kriinnnung des Hornes erfolgt in der Saggitalebene, so dass die scbarfe Kante innner nacb vorn gericbtet erscbeint, nur gegen die Spitze bin ist das Horn scbwacb nacb innen gebogen. » Die Form erinnert STUDERan Capra aegagrus; welcber Rasse der Gegenwart jener alte T}i)us der Steinzeit entspricbt, wagt er ans Mangel an Vergleicbsmaterial nicbt zu entscbeiden. In der Broncezeit tritt die Cultur der Ziege gegeniiber der des Scbafes stark zuriick. Die nocb vorbandenen Formen dieser DIE HAUSTIEEFUNDE VON VINUONISSA. 225 Période reprâseiitieren wieder die ait este Rasse, die sicli bis aiif den heutigeii Tag in autïallender Constanz eiiialten liât uiid sich selbst 110 cil in Siggental in dem Bruclistiick eines Horiizapfens iiiid eineni Molaien aïs einzigen verwitterten Relicten der Species Capra docunientiert. Die schwere Rasse der alteren Epochen ist wieder spiirlos yerscliwiinden. ViNDONISSA. In der roinischen Niederlassung tritt wie in der jiingeren Steinzeit wiederum neben der gewôlinlichen Ziege eine Form auf, die sich durch mâclitigeres Gehorn iind stattlichere Grosse als besondere Rasse kenntlicli niaclit. Ihr gehôren aclit, der kleiiie- ren Ziege sechs Horiizapfen an, wâlirend drei derselben eine Mittelform zu reprâsentieren scheinen. Leider miissen sich bei dem gânzlichen Mangel an cranialen Bruchstticken die Messungen auf dièse Relicte beschrânken, von denen namentlich die der grossh(")riiigen Rasse zum Teil stark verwittert, zum Teil oberhalb der Basis kiinstlich abgetragen siiid; das Material ist also in Hinsicht auf die Vollkommenheit sehr diirftig. Der Vergleich einiger ausgewâhlter typischer Sttlcke mit Maassangaben fiir die grosshôrnige Ziege Studer's und eine récente von der Engstligenalp iiach Glue vergegenwârtigen am deutlichsten die Formverhâltnisse. ] fecente n . Studer V^ V2 ys V4 V5 ye Ziege 1. Grossier Diiniimesser : ol 53 50 43 35 34 32 35 2. Grossier Qiierdurclimesser : 25 30 28 22 23 25 21 — 3. Lanfj^e der Curvatur : 240 — 230 — 170 184 185 160 i. Sehne des Zapfens: Grossliôn 210 — 153 153 105 — lige Rasse. Haus; àege. Jedeiifalls Drudvfehlcr; soll wohl heisseu 215 mm. 226 HERMANN KRÂMER. Neben den Maassen ist das aussere Geprage und der Habitus der Hornzapfeii fiir die beideii differeiiteii Rasseii character- istiscb. (Taf. 10. Fig. 8 und 9.) An den Zapfen der kleinhoniigen Rasse, die wir als « Haiis- ziege » bezeichnen wollen, fallen zunâchst, mehr oder minder deiitlicb ausgeprâgt, lange Rinnen in die Augen, die sich von der Basis l)is zur Spitze erstrecken. Die zwischenliegenden Teile sind rehitiv glatt, compact, und nur die kleinsten Poren sind auf ihnen dicbt neben einander siclitbar. Grossere Ernâhrungskanâle, sind nur wenige, und nieist auf der Innenseite, vorhanden. Dies verleiht dem Zapfen einen glatten, schlanken und gescliwungenen Habitus. Die characteristisclie Structur zeigt sich in der von IUttlmeyer schon hervorgehobenen Tatsache, dass sich die grossen Hohlungen im Innern bis in die Spitze fortsetzen. Die Zapfen der grosshornigen Rasse bieten eine ganz andere Erscheinung. Hier sind die Langen Rinnen nur in, wenn auch wechsehider, doch stets geringer Zahl. Haufiger sind dagegen die kleinen Ernâhrungslocher, die entweder vertical ins Innere fiihren, also in Form von kleinen runden Oeflfnungen auftreten, oder, bei schiefem Verlauf, eine kleine kurze Rille in die Ober- flâche ziehen. Durch die grosse Zahl dieser Vertiefungen erhâlt der Zapfen ein rauheres Aussehen, und niacht dadurcli auf den ersten Blick den Eindruck grôsserer Verwitterung. Im Innern fûhrt die gekammerte Structur nicht bis zur Spitze, sondern das obère Ende desZapfens istwiebeidenSchafhôrnern mit dichter Diploe angefiillt, die aber nicht wie dort unregel- mâssig spongios, sondern lamellar in der Richtung der Horn- achse angeordnet ist. Was dièse Relicte den von Studer beschriebenen aus der Steinzeit besonders nahe stellt, das ist nicht nur die scharfe vor- dere Kante und die Compression, sondern auch der Hornverlauf, soweit er bei dem Mangel an. anhaftenden Schadelfragmenten zu constatieren ist. Die Zapfen der grosshornigen Rasse steigen DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 227 bis zur Hâlfte der Lange in einer Ebene auf, biegen clann nach innen um, so dass die unteren Teile divergieren, die Spitzen da- gegen leiclit convergieren. Die Kiclitung der Langsachse des Querschnitts bleibt oben wie unten dieselbe. Dieser selbst liefert von derBasis bis zii zwei Drittel der Hohe stets vollig congruente Figuren, iind wird erst im letzten Drittel aiich relativ schmâler al s unten. Anders verhillt sich die kleinlKirnige Rasse. Hier bleibt die Divergenz von unten bis oben bestehen, nimmt sogar gegen die Spitze hin nocli zu. Die Ellipse der Basis stelit zur sagittalen Ebene des Scliâdels in einem spitzen Winkel, der durcli die Drehung des Hornes nach aussen in den oberen Querschnitts- figuren immer grosser wird. Denselben Character zeigt unsere Hausziege lieute noch. Die angefiihrten Maasse und der ganze, mit den Angaben Studer's tibereinstimmende Habitus der Hornzapfen berech- tigen zu dem Schlusse, dass die grosshôrnige romische Rasse mit der entsprechenden der Steinzeit identisch ist, wâhrend die kleinere die nie verscbwundene, alte, einlieimische Form reprâ- sentiert. Neben den beiden typischen, reinen Rassen finden sicli nun noch augenscheinliche Kreuzungsproducte: V. 7 V., V.9 1) Grosster Durchmesser: 36 38 35 2) Querdurchmesser : 20 26 20 3) Lange der Curvatur: 195 195 185 Die Maasse allein wtirden freilich dièse Annahme noch nicht notwendig machen. Betrachten wir jedoch auch noch die Struc- tur und den ganzen Bau, so sehen wir eine Vereinigung und gleichzeitig eine Abschwachung der Charactere beider rein- rassigen Hornzapfen in den Mittelformen, die jeden Zweifel an 228 HERMANN KRAMER. dieser Interprétation ausschliesst. Die starken Lângsrinnen an der Vorderseite sind nicht mehr so zahlreich und so deutlich ausgepragt, auch reichen sie nicht mehr von der Basis his ziir Spitze des Zapfens. Die Zahl der kleinen Ernâhriingslocher hat gegeniiber den kleinen Hornzapfen zugenonnnen, erreicht aber niclit die der grossen. Der nntriiglichste Beweis jedoch ist die mit lamelloser Diploe erfiillte Spitze der Horner, die denen der Hausziege in der Grosse nâherstehen. Ein Vergleichsstiick, ein Hornzapfen der grossen rômischen Rasse ans Aquœ Sextiiie, wo sich deren eine grôssere Zahl fan- den, beweist das allgemeinere Vorkommen dieser Form in den Colonien der Nordschweiz. Die Maasse des Fragmentes stimmen vollig mit denen von Vindonissa iiberein ; kleiner Querdurch- messer von 30 gegeniiber einem grossen von 52 mm. Studer wagte aus Mangel an Vergleichsmaterial nicht zu entscheiden, welcher heiitigen liasse die der jiingeren Steinzeit verwandtschaftlich nahe steht. Die rômischen Relicte bieten zum ersten Mal ein solches Ver- gleichsmaterial. Sie filhrenaufdenGedanken, die entsprechende heutige Rasse in den Gegenden zii siichen, wo die Romer noch andere lebende Spiiren ihrer einstigen Cultur hinterlassen liaben. Ein solches Land ist in der Schweiz der Kanton Wallis. Von hohen Bergen umgeben und wie abgeschlossen, miisste das obère Thaï der Rhône viel v^eniger dem nivellierenden Ein- tluss des Weltverkehrs aiisgesetzt sein als die zuganglicheren Telle des Alpengebietes. So konnten sich hier, wo die rômische Expansion sichziierst einen Weg gebahnt hatte, auch die Zeugen romischer Cultur am ehesten erhalten. Eine Studienreise zur Untersuchung der dort lebenden Haus- tierrassen bot uns ein reiches Material zur Feststellung der Tat- sache, dass in jenen Alpengebieten sich noch verschiedene An- klange an alte italische Rassen in den recenten beobachten lassen. DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDOXISSA. 229 Auf den Gebirgen des obereii Rhonetals, von der Gegend um Leiik bis gegeii Donio d'Ossola liinauf lebt lieute eine stattliche Ziegenrasse, lialb schwarz, lialb weiss, mit scliwereni Geh(3rii imd langem Behang. Es ist dies die alte italische Ziege, die liber den St. Bernhard iind in spaterer Zeit auch iiber den Spliigen- pass importiert, in der Schweiz zur Ronierzeit weite Yerbreitung fand, inid deren Relicte in Yindonissa, Aquse Sextite u. a. 0. ausgegraben wurden; sie konnte sicb mit dem Rûckzug der Rômer nur noch in den unzugânglicben Alpen des oberen Rhone- tals halten, wo sie, zunâchst an Italien, aiich in spaterer Zeit noch Verstârkung erhielt. Noch heiite erzahlt das Volk im oberen Wallis, dass die « Satfehief/e » ans Italien gekommen sei. Die osteologische Yergleichung der Hornzapfen und Unter- kieferrelicte sind schlagende Beweise fur die Identitat der Rassen ans dem Wallis nnd von Yindonissa. Die Horiizapfen, deren Maasse wir nicht mehr reproducieren wollen, zeigen in diesen, wie im ganzen Habitus die vôlligste Analogie. Der einzige, schein- bare Widerspnich, dass sicli die Hornzapfen der Rasse von Vin- donissa und der der Steinzeit nach innen, wâhrend die der AVal- liser-Bôcke oben leicht nach aussen biegen, erklart sicli, wie wir an vielen Exemplaren beobachteten, dadurch, dass erst im aus- gewachsenen Alter dièse Wendung erfolgt. Bei jiingeren Tieren, auch wenn sie schon Horner von den Dimensionen des von Studer citirten besitzen, ist noch eine leicht eConvergenz vor- handen, die durch die schliessliche Drehung des Hornes mit der âusseren Breitseite gegen unten verschwindet. Uebrigens zeigen sich auch individuelle Variationen in der Richtung der Horn- zapfen, die bald mehr convergieren, bald mehr in der Sagittal- ebene bleiben. Dieselben typischen Analogien wie bei den Hornzapfen treten auch in den wenigen messbaren Gebissteilen auf. Drei gut erhaltene Unterkiefer reprasentieren zwei deutlich getrennte Rassen. Diegrôssere derselben hait sich indenMaassen 230 HERMANN KRAMER. geiiau an die Dimeiisioiicii eiiies zuiu Yergleich lierbeigezogenen AValliserbockes. V.i. Wallis, V.2. V.3. 1) A'om forameii des liintereii Ladeii- teils bis zuiii Hiiiterrand der Sjm- physe 136 13G 125 124 2) Lange der Backzahnreihe ... 75 78 69 70 3) Holie der Lade zwisclien M2 und Ma 30 31 32 30 4) Grosste Dicke der Lade imter Ms . 16 17 12 12 Fast aiiffallender noch als dièse Gleichlieit der Maasse zwi- schen V.i, und dem Walliserbock ist der vollig analoge Habitus der ganzen Lade, der der kleineren Rasse gegeniiber relativ schmal erscheint, dabei langgestreckt, der horizontale Ast nicht im Kinnteil nach oben gescliwungen, sondern mehr einer Graden genilliert. Dem entsprechen aucli die Verlialtnisse im Zahnbau, die relative Breite, die mit der Dicke der Lade liarmoniert. Dass die Rasse des oberen Wallis als Descendent der alten italisclien aiifzufassen ist, die sclion zur jtingeren Steinzeit ein- wanderte, mit der spâter aufbltilienden Schafzucht nicht mehr, und erst durcli die R(jmer wieder weitere Verbreitung in Helve- tien fand, das geht aus allen osteologischen Untersuchungen klar und unzweideutig hervor. Ein weiterer Beweis fiir den romischen Import wird durcli das Vorkommen derselben Form an der zwei- ten Hauptstrasse der Romer, die durch die râthischen Alpen fiihrte, geliefert. Um Landeck, im Taie des Inn, das die Romer liber den Septimerpass erreichten, tindet sicli dièse alte Rasse, vollig der des Wallis gleichend, insular unter anderen Formen noch heute vor. Einen dritten Nachweis endlich erbringt die Abbildung von zwei langhaarigen Ziegen auf der prachtvollen Silberpfanne, die unter allen Fundstiicken der Colonie Yindonissa das kostbarste DIE HAUSTIERFUXDE VON VINDONISSA. 281 Vv'ar. Hier selien wir die unzweifelliaft rr)mische Ziege plastisch dargestellt, in Yolliger Ubereinstimniiuig mit Abbildiiiigeii aiif Miiiizeii frûlierer romisclier iiiid griechischerZeiteinerseiis, uiid i A Fi\' 10. Bos taurus. Riiul. Kein Zweig der Tierzuclit liât gerade in der Schweiz eine sol- che Bedeiitimg, seine Entwicklungsgeschiclite ein solch allsei- tiges Interesse gefunden, als die Zuclit des Kindes, Ist sie docli von der scliweizerischen Landwirtscliaft zu einer Specialitat er- koren worden, der, durch die Yerlialtnisse begiinstigt, in bevor- ziigter Weise Mittel und Krafte gewidniet werden. Die Fragen nacli der nattirlichen und der culturellen Ge- schichte des Rindes sind iim so anregender geworden, als seit Jahren in der Erforschung des Entwicklungsganges die lebhaf- 232 HERMANN KRÂMER. testen Coiitroversen lierrsclien. Als imentbelirliclistes Haiistier hat (las Ptind melir als jede andere Species aile die Yerscliie- Iningeii der Vôlkerstâmme begleitet, von denen bekaiintlicli unser Contineiit in besonders hohem Maasse heimgesucht wurde. Die dadurch bedingte Verschmelzung der Rassen, die wie- derum diircli die moderne, intensive Zucht entstandenen, den natûrliclien fremden Cultiirrassen mussten die Abstammiuigs- t'ragen ungemein coniplicieren und daniit jeden Beitrag an posi- tivem Beweismaterial uni so willkommener erscheinen lassen. Der Grosse des Interesse's an dieser Species entsprach in Vindonissa die des Eeicbtunis an Relicten. Die Schliisse auf die Geschichte des Rindes in der Scliweiz, zii denen jene uns berecb- tigen, steben in mebrfacber Bezieliung durchaus nicbt im Ein- klang mit dem Veiiauf der Rassenentwicklung, die bisher nacb den Funden der Broncezeit und dem lieutigen Stande der Haus- tierfauna als wahrscheinlicb vernuitet wurde. Die Wicbtigkeit des romischen Materials liesse eine sebr eingebende Beweis- tubrung gegen die berrscbenden Ansicliten an Hand aller ein- scblagigen Documente zwar als sebr wiinscbenswert erscbeinen, docli war gerade liier eine starke Réduction der beweiskraftigen Momente um so mebr geboten, als die Fiille der fur die Species ho^ vorbandenen Relicte uns den Gedanken an eine besondere Bearbeitung nahe legt. Es werden demnacb liier, nacb einem Riickblick in die pr?ebistoriscben unddiegeschicbtlicben Zeiten, in der Hauptsacbe mebr directe Ergebnisse der vergleicliend anatomiscben Untersuclmng zur Spracbe kommen. Die pr^historischen Zeiten. RÛTIMEYER nahm fiir aile unsere zabmen Hausrinder eine di- pbyletiscbeAbstammungan. Die scbweren Formen leiteteer von Bos i^rimigemus, die leicbteren von Bos hracliyceros ab. Beide werden bier als bekannt vorausgesetzt. DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 238 Als Descendenten des Bas priniif/eiNus aind die Steppenrinder uiid die der Niederuiigen der Nord- uiid Ostseelaiider zii betrach- ten; von Bos hmchijceros stammeii das graiibraune Bergvieh der schweizer, tyroler, steirer iiiid bayerischen Alpeii, die galicischen imd albanesischen Rassen, und die kleiiien Schlage Nordafrikas. Als spatere Cidturrassen, auf die sicli einige der recenten zu- riickfuliren lassen, werden Bosfroi/fosusnndBos hyachyceiilialus aiifgefasst. Letzerer gilt als keltisclies Tier. Wiihrend Wilckens dièse Form als ursprliiigiiche Stammrasse erklârte, sind RûTi- MEYER, Studer uikI aiulere Forsclier der Ansiclit, dass sich die frontosen und die brachycephalen Typen ans den beiden âltesten Rassen — und zwar autoclithon — heraiisgel)ildet haben. An- klîinge an Bos brachi/cephahfs glaiibt Studer in der Broncezeit nanientlich in Morigen auftreten zu selien, ohne indessen liber dièse Frage sich mit Bestimmtheit zu âussern. Xach ail diesen Anscliauungen haben sich auf deni Boden der Schweiz aile vier Rassen von verschiedenen Zeitpunkten an langsani entwickelt, und nur die primitive Stannnforin des Bos pnmigenius ist heute aus dem Alpengebiet verschwunden. Zwischen allen Typen tinden sich schon in der Stein-, mehr noch in der Broncezeit die mannigfachsten Kreuzungen. Die historischex Zeitex. In den alten asiatischen C'ulturstaaten tritt das Rind schon sehr friihzeitig auf; ebenso in Aegypten, wo es schon oOOO v. Chr. als Gegenstand der bildlichen Darstellung und des Cultus eine grosse Rolle spielte. Es lassen sich hier schon drei getrennte Rassen nachweisen, eine langhornige, eine ahnliche kurzhornige Form und ein Buckelrind. Dem Cultus dienten nach den alten Schriftstellern vor Allem der Aiyls, der in Memphis\ der Mnevis''^, * Herodot. il 153. Plinius. VIII. 71. Diodorus Siculus. I. 85 ii. 88. "^ Plutarch. De Iside et Osiride c. 43. 234 IIKRMANX KRAMER. der in Holiopolis verelirt ward; daiie])eii erwahiit Aelian als dritteii deii OnupMs. In Griecheiiland begegiiet uns schon in den Funden des alten Mykeniie eine Form, die unverkeinil)aran das aegyptische Lang- liorni'ind erinnert. Ein litibsclier, mit leierfr>rmigeni GelKirn ans Goldblecli gezierter, silberner Stierkopf, dessen Kûrze der An- nahme eines ])i'iniigenen Tvpus widerspricbt, zeigt grosse Aehn- lichkeit mit Tieren, die auf der WaiiiUnalerei eines aegyptischen Grabes von den Kefa, das heisst den Phoniciern als Tribut dar- gebracbt werden. Damit ist jedoch imr die Moglichkeit, nicht die Sicberbeit einer Yerbreitung dieser Form im âltesten Grie- chenland ausgesprochen, denn es herrscht noch immer die Streit- frage, ob die Funde von ^Tykena^ originaler oder phonicischer Provenienz sind. Mit grosserer 8icherheit lasst sicli schon in den frlihesten Zeiten in Griechenland Bas primif/ei/hfs nachweisen. An den prachtvollen Goklbechern von Vaphio (1200-1500 V. Chr.) bat Keller neuerdings nicht nur die primigene liasse festgestelh, sondern ebenso den ofter bestrittenen Vorgang der Domestication auch auf europaïschem Boden. Dass dièses llind im AViklzustande selbst zu Hekodot's Zeiten noch in Griechen- kmd, in den Waklern zwischen Xestus und Achelous, lebte, scheint zweifellos aus einer diesbeztiglichen Bemerkung des grossen Historikers hervorzugehen '. In den spateren Jahrhunderten mehren sich die l)ildlichen Darstelkmgen des Frlmif/eiilus, und es treten noch litterarische Documente hinzu. In Imhoof und Keller treffen wir auf Taf. III, tig. 38, auf einem Didrachmon von Eretria auf Eubœa einen unverkennbar primigenen Typus abgebiklet, der sich auf Miinzen von Dikaia in der Chalcidice im Norden Griechenhmd's wiederfindet. (Fig. 11.) ' VIL 126 : ^6s; Sc/pioi, r&iv tk y.ipsi. yKioa-'/xâicc ô'cTTtv u. s. w . DIE HAUSTIERFUXDE VON VINDONISSA. 2oO Die Rasse in Epinis. die Varro alsbesondersvorzugliclianer- keimt, — « traiisiiiariui epirotici non solum meliores qiiaiii totiiis Gr^ciœ, sed etiain Italia^ » — ist aucli iiacli deii Seliilderungen von Aristoteles, Plixius mid Columella nâher bekannt ge- worden. Olme Zweifel liaLen wir in ihr nacli (Ti^isse und Gestalt Fiï. il. eine primigene Forni zu erblicl^en. Die hierdurcli gereclitfertigte Annahme, dass Bosprimlgemus in weiterer Ausdehnung auf dem griecliisclien Boden vorhanden gewesen sein muss, wird indirect aiich dadiirch hestatigt, dass sieli heiite noch in den angrenzen- den Balkanlandeni dièse liasse unverandert erlialten liât. Bos brachijceros, dessen wilde Stammform bisher nicht gefun- den wurde, sclieint ans dieseiii und ans anderen Griinden ini 23»> HERMANX KEÂMER. Gegensatz zii Bas 2)rhnif/enms niclit aiif dem eiiropaischen Con- tinent domesticiit worden zu sein, sondern in den frtlliesten Zei- ten schon als Haustier seine Yerbreitiing gefunden zu haben. Neuere Arbeiten, nanientlicli von Keller, macben die Annabme einer naben Verwandtscbaft oder sogar einer urspiiingbchen Identitàt mit dem Zebu sehr pLausibel. Das reiche osteologiscbe Material, das der genannte Forscber von den verscbiedensten Zeburassen gesammelt bat, zeigt deutUcb die autîallende Varia- biHtât einzebier Teile, und eine trotzdem berrschende Constanz in anderen Cbaracteristica, die sicb aucb bei den beutigen brachyceren Formen noch wiederfinden. Eingebende Vergleicbe dieser Zebiiscbadel mit solclien der bracbyceren Basse sind fiir die Verwandtscbaft der beiden Formen iiberzeugend. Die urspriingbclie grosse Yerbreitung der Zebu's ftillt volHg die geograpbiscbe Lûcke, die sicb beute zwischen ibnen und den letzten Descendenten der Palustrisrasse gebiklet bat. Obne auf den Nacbweis der aben Ausdebnung nâber einzutreten, beben wir nur bervor, dass grade in Grieclieidand, in der friibe- ren Zeit namentlicb, die eigentlicben buckbgen Zebu's keine Seltenbeit waren. In nocb bôberem Grade gilt dies von den griecbiscben Insebi und von Kleinasien. Ûber Syrien, dessen Rinder nacb Plinius \lll. 70, einen Buckel auf dem Rûcken trugen, also offenbar als Zebu's zu betracbten sind, verbreitete sicb dièse Rasse bis nacb Plnygien und Carien, und zwar in zwei typisclien Formen. Die cariscbe, die aucb auf Cypern vorkam, war nacb Plinius bassHcb, mit grossem Hôcker und Hornern, die aussahen wie verrenkt. Mit diesem Ausdruck besse sicb beute nocb das Geborn einer Formindiscber Zebu's bezeicbnen, das in eigentiimbcber AVindung verbtuft. So begt der Gedanke nicbt fern, einen Zusammenliang der beiden Rassen anzunebmen, um- somebr, als sicb zu dieser Erscbeinung die mannigfacbsten Ana- logien finden. Der plnygiscbe Scblag ist gelb und rôtlich, mit bohen Fleiscb- DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDOKISSA, 237 klumpeii ûber deni Nackeii ', iiiid besitzt die P'iihigkeit, die Hor- ner wie die Ohren zu bewegeii ^. Solche Aiigaben lassen sofort auf eiiie Analogie oder selbst aiif eiue Verwandtschaft mit der eigentûmlichen Rasse schliessen, die iioch heute als sogenanntes Schlapplioriirind in den Somalilândern geztichtet wird. Abbil- dungen kleinasiatischer Zebu's finden sich aiich aiif Mlinzen der Stadt ]\Iagnesia in Lydien, bei Imhoof imd Keller Taf. III, fig. 46 11. 47. Andere Darstellungen in dem Werke derselben Autoren re- prâsentiren unverkennbar den bracliyceren Typus in vôlliger Annaherung an die recenten Eassen des europâischen bracliy- ceren Rindes. Die Proportionen des Kopfes, der Habitiis des Kôrpers, die Stellimg und Entwicklung des Gebôrns, stelien bei ail diesen Bildern in deutlicliem Gegensatz zu den Bildern der Zebu's und der priinigenen Rasse, und in vôlliger Ûbereinstim- niung mit dem schlanken und leichten Geprâge unserer heutigen brauneii Ali)eiitiere. Das Gesammtbild der Rassen im alten Grieclienland ist deni- nach von dem unserer Pfahlbauten nicht selir verscliieden. Nur die Zuclithohe muss eine vorgesclirittenere gewesen sein ; die Urrassen sind dieselben. Zu den beiden einheimisclien Formen Griechenlands wurde Idirigens viel fremdes Blut zugefiilirt. So liess Alexander der Grosse, wie Arriax berichtet, eine Heerde von 2-30U0 Sttick aus Indien nacli Macédonien senden. Welclier Rasse sie ange- liorten, ist niclit melir festzustellen. Am Nâclisten liegt der Ge- danke an inclisclie Zebu's, die siclmach Aeliax's Zeugniss durch grosse Sclmelligkeit auszeiclmeten. Der Import war also aucli hier niclits ungewôlmliches. In noch lioherem Maasse, als Grieclienland, war Italien durch 1 Oppian. Cyn. II. 90. - Aristot. h. a. III. 9. Plixius. VIII. 70. 238 hf:rmann krâmer. (lieiiatiirlichen Verhaltiiisse ziir Pflege derllinderzucht i?eeigiiet. A'oii der Menge der Heerden, die seinen grossten Reichtum be- dingten, und deren Tiere, wie sclion die Etymologie nachweist (iuvencus von iuvare) die beste Hiilfe in der Bebauiing des Landes leisteten, liatte die Halbinsel einst durcli die Griechen ihren Nanien Italia — Rinderland {izalia — ritulus) erbalten. Im ersten primitiven Tauschverkebr versah in Griechenland wie in Italien nocli das Vieh die liolle des Geldes \ und fridieste Miinzen, bei den Hellenen nocli « /SoO;, » bei den Romern «pecuniœ » genannt, deuteten das alte Verhâltnis nieht nur dnrch dièse Namen, sondern auch durcli die anfgepriigten Stier- bilder an. Die holie Bedeutungdes Rindes als Tauschmittel gelit hieraiis mnnittelbar hervor. Die Natiirkundigen der Alten versicliern, dass aile Haiistiere sicli von wilden Stammeltern ableiten ^, die von den Mensclien « in unbekannter Vorzeit », eingefangen, eingesperrt und all- mâhlicli gezalimt worden seien. Dièse Ansicht deckt sicli mit der modernen. Die Zeit der Domestication verliert sicli in die fernste Vergangenlieit, In besonderem Maasse mag das von Italien gel- ten, wo schon die âltesten bildliclien Darstellungen, wie z. B. ans etruskisclien Fundstâtten, einen durcliaus liohen culturellen Eintluss auf die Haustiere erkennen lassen. Nacli diesen und spâteren Doeumenten scheint sicli Bos jm- migenius in Italien nicht gefunden zu liaben. Wir selien we- nigstens auf allen Bildern italischer Provenienz nirgends einen Typus reprâsentirt, der mit Siclierheit als primigen gedeutet wer- den darf. Erst in der eigentlich geschiclitlichen Zeit gelangten Vertreter dieser Rasse namentlicli dureh die Einfuhr aus Epirus ^ nach Italien. Soenstand der Scblag von Lucanien, das als be- nachbartes Colonisationsgebiet von Griecbenland mit diesem aui ' HoMER. Odi/.s.^. I. 431. Ilias. VI. 236 u. a. 0. - Aristoteles. I. 1. 10. •'' Varro. II. 5. DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 239 meisteii in Haiidelsverkelir staiid. Die lucaiiischen Piinder waren von so aussergewolmlicher Grosse, dass die Rômer die Eleplian- ten des Pyrrhus « Boves Liicani » nannten ^ Nocliheiite zeiclmen sich die Piinder jener Gegend und Siciliens durch mâchtigen Kôrperbau ans. Im ûbrigen Italien lierrsclien zwei andere Rassen vor. Seit âltester Zeit ist auch hier Boshrachyceros heimisch, der schon in den Terramaren, sodann in den frtihesten Documenten der dar- stellenden etruskischenundapulischenKunsterscheint, und sich auf allen spâteren stets weiter verfolgen lâsst. Dièse Passe ist also vôllig die der Pfahlbauten, doch verrat sie die hôhere Stufe cultureller und ziichterischer Einliiisse. In der Tat selien wir auf einem Teil der roniischen Abbildungen Tiere, die die streng- sten Anforderungen des modernen Ziichters vollig befriedigen wiirden, wie denn auch der Ronier in der Aufstellung seiner Zuchttheorien schon eine Feinheit der Beobachtung zu erkennen gibt, zu der sich erst unsere neuere Zeit wieder emporzu- schwingen vermochte. In besonderer Vollkommenheit zeigt die brachycere Form das Vieh Campaniens, von heller Farbe, kleinem und zierlichem Bau ^. Fiir die Verbreitung des Bas brachyceros ist ausser den mannig- fachen Nachbildungen lebender Tiere auch ein besonders inté- ressantes Document auf deni Denkuial der Haterier in Pom zu finden, ein Relief, das gewissermassen die archaeologische mit der osteologischen Untersuchungsmethode zu verbhiden ge- stattet. Es gelangt dort der vollstandige Schâdel eines Rindes zur Darstellung, der in seinen Conturen und den characteris- tischen Verhâltnissen der einzelnen Telle naturgetreu den reinsten Bracliycerost}^)us wiedergibt. (Fig. 12.) Neben dieser uralten Passe, die zur Zeit unserer Pfahlbauten 1 LucRET. VI. 301. PL VIII. 6. ^ COLUMELLA. VI. 1. Rev. Suisse de Zool.. T. 7. 1899. 16 240 HERMANN KRAMER. Fis i2. wohl die vorherrscliende in Italien war, tritt in den nordlichen Staaten der Halbinsel, in Latium, in Sabinien und namentlich in Etrurien noch jene zweite Form aiif, Bos hrachycephalus. Sie wird in den nieisten Werken liber Haustiergeschichte als keltisch bezeiclmet. Der Naclnveis, dass eine solclie Ansicht irrtumlich ist, wird den Hauptgegenstand der besonderen Abliandlung biklen, auf die wir schon hingewiesen. Wir beschrânken uns hier einst- weilen daraiif, den brachyce- phalen Typus auf italischem, also nichtkekischem Boden von den âkesten Zeiten an nachzuweisen. In Marzabotto, der bekannten Fundstatte bei Bologna, fand sich der Kopf eines Stieres, in Bronce gegossen, von der vôllig brachycephalen Basse, wie sie heute nock durck die Eringer des Wallis und die iibrigen Kurzkopfsckkige repriisentiert wird. Zur Ckaracterisierung der Epocke, der dièse ake Niederlassung an- gekôrt, ftikren wir die Worte des Forsckers an, der sie ein- gekend untersuckte, Ludwig Rûtimeyer. « Il va sans dire que le dépôt de Marzabotto signale une époque infiniment plus moderne, c'est-à-dire une civilisation infi- niment plus prolongée et de plus ancienne date que tout ce que nous trouvons en Suisse dans l'époque de la pierre et même dans celle du bronze. Cependant la faune de Marzabotto ne diffère guère, autant que je puis en juger, de celles des terramares de l'Italie, oii les mêmes espèces sauvages et domestiques ont été trouvées, et à ce que je sais, en proportions semblables. » Wenn aucli Bûtimeyer das Broncebild des Stieres niclit als eine brackycepkale, sondern als brackycere Form erklârt, so DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 241 geht docli aus der Allgemeinlieit obiger Aeusserung, die sich auf das Gesaramtmaterial dieserFiiiidstatte stlitzt, klar hervor, dass die Stabilitat in der Haustierfauiia von der Zeit der italischen Terramaren bis ziir Epoche von Marzabotto eine auffallende ist, Wie sich letztere zeitlich zii unseren Pfahlbauten verhâlt, ist iiatûrlich iiicht leicht festzustellen. Die Unterschiede in der Culturbohe bestâtigen eher die Annahnie einer annâhernden Gleichzeitigkeit von Marzabotto mit unserer, in allen Producten voni Siiden abhangigen Broncezeit, als dass sie dieselbe aus- schliessen. Noch grôssere Wahrscheinlichkeit gewinnt dièse Coincidenz diirch die ersten Spiiren des Bas hracliyceplialus in den spateren Bronceniederlassungen der Westschweiz. Der Stierkopf von Marzabotto, den wir dem Werke von Gio- vanni GozzADixi « di un antica necropoli a Marzabotto nel Bo- lognese » entnehmen, zeugt von durchaus feiner Beobachtnng der Natur ; dass ein ganz bestimmter Typus zur Darstellung ge- langt, nnd zwar in naturalistischer Auifassung ini strengsten Sinne des Wortes, das beweist die zweite Figur eines Rindes, die genaii denselben Character wiedergibt, aber zu phimp aus- geftlhrt ist, uni als Argument reproduciert zu werden. Der Ver- fasser selbst âussert sich in Hinsicht auf die Kunstepoche und die kiinstlerische Ausfiihrung in demselben Sinne. « La testa di bue, » sagt er, « e la gamba votiva » — ein Bein aus Bronce, das ebenfalls die eigentiimliche Bildung des Bos brachycephalus zeigt — « appartengono palesemente ad un epoca in cui l'arte già adulta valeva a ritrarre con sceltezza di forme la natura, Modellata (la testa) con verità, con larghezza e buon sentimento di forme, accenna a tempi pressochè maturi dell' arte fusoria. » (Fig. 13.) Characteristisch ist an diesem Bilde wie an allen italischen Brachycephalen die Breite der Stirn, die Bildung des Occiputs, das kurze, beim Stier sehr wuchtige Gehorn, die breiten Gana- sclien, die unverhâltnismàssige Kûrze der Gesichtspartie und 242 HERMANN KEAMER. die aufgeworfeiie Nase, die hier sclioii durcli die Schattierung, besoiiders deutlicli aber in der Seiteiiansiclit aiiffâllt. Aiif spateren etruskiseheii Vasenbilderii tiiiden sich wiederuiu Formen dargestellt, die, iiiiEinzelnenoftverzeichnet, imGrosseii imd Ganzen doch ausgeprâgte Rassen reprâsentieren. Auffallend sind bei der des brachycephalen Rindes stets aile die Charac- teristica. die bei deiii Stier von Marzabotto hervortreten. Gerinae Fi-. 13. Abweicbimgen sind niir vom Geschlecht bedingt ; aiicli die weib- lichen Tiere bleiben in ihrem Typus constant. Am strengsten sind dièse Erscheinungen in dem rohen Bilde eiues Rindes vereinigt, das auf einer Vase mit dem Gemalde des Parisurteils in Clusium gefunden wurde. (Sammlung der Ger- HARDT'schen Vasenbilder.) (Fig. 14.) Wieder um Jahrhunderte spâter meliren sich die Bilder dieser Rasse, imd treten namentlich auf Minizen hauiig auf. Ausge- zeichnet typisch ist ein Stier auf einem Nomos von Thurii in Un- teritalien. Die Mtinze (Fig. 1 5) stammt, wie aus der Inschrift er- DIE HAUSTIEEFUNDE VON VINDOXISSA. 248 siclitlicli ist, aus derZeit vor der rchnisclieii HeiTscliaft in Italien. Die Frage, ob dièse Rasse im griechisclien Colonishiionsgebiet sieli durch Einwanderung aus deni /^ "^ Norden oder aus Grieclienland ver- breitete, wiirde uns liier zu weit fiihren. Die Abbildungen einer âhn- liclien Forni auf griechischen Miin- zen sind zu vereinzelt, uuibestimmte Daten fur den Nachweis des Bos hrachycephaJns in Grieclienland zu p.^ ,^ liefern. Fiir die Bezielmngen mit den Gebieten der heutigen Schweiz kommt er nur auf italischem Boden in Betracht. In der folgenden Zeit der classisclien romisclien landwirt- scliaftliclien Litteratur treten zu den Bildern noch die Docu- mente der Schriftsteller liinzu. Unter den Vorschrif- ten, die von Vaero und COLUMELLA ZUr Aus- walil eines hervorragen- den Zuclitstieres g^g^- benwerden, weisen eini- ge deutlich auf die Form liin, die in den Bildern zum Ausdruck i-elaniite. und die noch heute ftlr die bracliycephalen Schlâge t}q)isch ist. Nach beiden Autoren, dieimWesent- lichen dieselben Punkte F's- '^^■ betonen, soll das Tier einen vollen und breiten Korper liaben (quadrakis), die Stirn soll breit sein, mit wolligem Haar, die Horner dunkel und nach oben 244 HEEMANN KRAMER. strebend, die Kiniibacken gedriint!,eii, die Nase aufi>eworfen iind breit (naribus reslmis patid'mpie), die Lippeii schwarzlich ; vom Halse soll die Wamme herunterhângeii, die Brust soll weit uiid tief sein, das Rlickgrat gestreckt und eben, oder iiiir wenig ge- %<àTikt((lorso recto pi anoque. vel etiamsubsidente); die besteFarbe ist scbwarz, die zweitbeste rot. Dieselben Aiiforderiingen stellt der Zûchter der Eringer lieute noch. Die plumpe Form des Hauptes, die characteristische des Nackens, uiid die starke Entwickkmg der Wamme hebt aiich Vergil hervor, und die Angaben einiger Geoponiker, wie Didy- MUS und Florentinus stehen mit den brachycephalen Schlâgen ebenfalls im Einklang. Wie aile die angetuhrten Bilder, zu denen sich andere hinzu- fiigen liessen, eine ausgesprocheue Ûbereinstimmung mit den heutigen kurzkôpfigen Kassen zeigen, so entsprechen auch dièse Angaben der rômisclien Schriftsteller im Wesentlichen vollig denen der modernen, wie Wilckens und anderer. Hier wie dort drtickt sich die autfallendste Analogie der Formenbildung aus. Von der âltesten Zeit an liisst sich die brachycephale liasse scharf von den anderen getrennt und in strenger Constanz ver- folgen und muss deshalb als eine besondere ausgebildete Rasse und nicht als eine gelegentlichauftretendeVarietJit der Brachy- cerosrasse betrachtet werden. Die auf italischem Boden schon in friihester Zeit vorhandene Rasse des kurzkiipligen Rindes konnte schon vor der Rômerzeit, wie andere Haustiere, die Fauna des Alpengebietes bereichern ; sie musste es tun durch die rômische Occupation. Dièse Be- hauptung ist um so mehr begrimdet, als die Schlacht bei Bibracte nicht die Niederlage eines Heeres, sondern des ganzen helve- tischen Stannnes mit ail seinen natiirlichen Giitern und Vermôgen bedeutete. Deren daraus resultierende Réduction musste durch die litterarisch verburgte Hiilfe, die C^î:sar nach der Schlacht DIE HAU8TIERFUNDE VON VINDONISSA. 245 deii Helvetiem zii Teil werdeii liess, vor Allem eiiie Einwande- rimg roiiiischer Hiilfsmittel aucli in Haustieren zur Folge liaben. Daller diu-fte in der Rasse, die in einer romischen Colonie in grôsstem Reichtum gefunden wurde, von vorneherein eine r()- mische vermutet werden. Bos hrachyceplialus zeigt sich unter luiseren Fundstiicken in der grossten ^lenge der Relicte. SiGGENTAL. In der keltisclien Niederlassung von Siggental fanden sich von der Species Bos nur einige wenige Fragmente, so dass eine genaiie Kenntnis wenigstens der Rassenverteilung und des Mengenverhâltnisses sehr erscliwert wird. Ein Hornzapfen, der trotz millisamer Zusannnensetzimg aus einzelnen Bruclistiicken nur bis zur Erniogliclnmg von approxi- mativen Messungen reconstruirt werden konnte, zeigt im gan- zen Habitus primigenen Character. Der Basalumfang entspricht ungefâhr den mittleren bis niedrigeren jMaassen der zahmen Primigeniusrasse der spâteren Pfahlbauten. Eigentiimlicli ist die Dépression, die Krtimmung, die sich allerdings nur auf eine sehr kurze Strecke verfolgen lâsst, und die Structur der Ober- flâche sowie der durch einen Kranz von Knochenwucherungen vermittelte Ansatz des Zapfens am Stirnbein. Die Dicke der Knochenschale, auf die nieist kein Gewicht gelegt wird, obwohl sie nach unserer Beobachtung typisch ist, stimmt mit ent- sprechenden anderen primigenen Relicten vôllig tiberein, und steht weit hinter der beim Bos hrachycephahis besonders bedeu- tenden Massigkeit zuriick. Zur Rasse des domesticierten Ur gehort ferner der untere Teil eines Humérus, der, obwohl durch seine starke Verwitte- rung ebenfalls der Messung unzuganglich, Dimensionen aufweist, wie sie von keiner anderen Form erreicht werden. 246 HERMANN KEÂMER. Bos hrachfjceros ist durcli eineii eiiizigen Zahn reprasentiert, den dritteii ^lolareii des Uiiterkiefers. Bei der Constanz, mit der sicli in dem allgemeinen Zalmt}i)us der Taurineii die feiiiereii Détails der Stnictiir erlialten, ergiebt sicli in den einzelnenRasseneineigenartigesGeprâgederZahue, das, nur geringen Schwankungen nnterworfen, eine jede Form genau characterisiert. Deni geiibteren Blick zeigen sicli jModi- ficationen in den relativen Verlialtnissen der Liings- und Quer- durchmesser, in der Art der Abschniirnng der beiden verticalen Zahnhâlften, in der Kauflâche, in der Ausbiklung — speciell beini dritten Mokir — des Talons und der analogen kleineren talonartigen Fortsatze an der Vorderseite der unteren Molaren. Aehnliclie Differenzen treten durch die verschiedenartige Usur der Backzâlme — natiirlich abgeselien von den Eintltissen des Alters — in Bezug auf die Reibimgsflâdie der Zâlme auf, die bald niehr gleiclimâssige Ebenen bilden, bald durch die ungieiche Re- sistenzkraft der Zahnteile das entgegengesetzte Geprage erhalten. I)a bei den Funden aus Yindonissa nicht nur wie hier der Character des einzelnen Zahnes selljst, sondern aucli die ftir die Rassen eigentiiniliche Stellung der Zâhne im Kiefer zur Beob- achtung gelangen, und damit ein Gesammtbild des Zahnbaues der l)ra('liyeeren Form liefern konnen, so begntlgen wir uns hier mit dem Hinweis auf die vôlligste Gleichheit des Molaren der keltischen mit dem der brach3'ceren Basse der Rômerzeit. In Siggental finden wir demnach die zwei Urrassen der Pfahlljauten. Von JBos hrachycepliahis, der doch als der Reprâ- sentant der keltischen Rinder gilt, fehlt jede Spur. ViNDONISSA. Anders gestaltet sich die Scène in der romischen Colonie. Unter den nur schlecht erhaltenen aber zahlreichen Relicten weisen einzelne besonders typische Stiicke, auf die wir uns l)e- DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 247 sclirâiiken wolleii, die Anweseiiheit aller drei Rassen zur Romer- zeit nacli. Primigenius. Gegeii Eiide der Pfahlbauperiode von unserem Bodeii inehr mid mehr verscliwindend, konnte sicli dièse Rasse zur Zeit der rômisclien Invasion unmôglich noch zahlreich vortinden. Ihre Knochenfragmente treten demi aiieli in der Tat vor denen der beiden anderen auffallend zuriick. Dieser Mangel notigt zii um so eingehenderer Untersuchung. Scliarf ausgesproclienen Character zeigen vor Allem die pri- migenen Hornzapfen. Von diesen fand sicli luir ein Exemplar, das das Gepriige reiner Rasse trâgt. (Taf. 10. Fig. 10.) Der Zapfen, noch mit einem Stlick des Occiputs verbunden, ist mit breiter Basis, niclit abgeschniirt, auf dem Knoclien auf- gesetzt, und der Hornansatz selbst bildet eine rauhere Zone von Knochenwarzen. Die âussere Structur ist compact, mit kleinen Spaltoffnungen und Gefâsslinien. Stârkere Lângsfurclien finden sich nur an der hinteren und unteren Flâclie. Die Dicke der Knoclienwandung ist relativ gering. Trotz der Klirze des Frag- ments lâsst sich noch die typische Kriimmung nach oben, hinten und aussen, und dann nach vorne erkennen, sowie die Com- pression im Querschnitt. Der Culminationspunkt der Krîimmung fallt hinter das Ende des Occiputs. In den Maassen steht dieser Hornzapfen iiber der zahmen Rasse der Steinzeit, nach den von Rûtimeyer in der Faima lier FfaMhaiden gemachten Angaben. Vind. 1) grosser horizontaler Durchmesser : 80 2) verticaler Durchmesser: 56 3) Umfang der Basis: 220 248 HERMANN KRÂMEE. Trotz der liolieren Diiiiensionen rechtfertigen aiidere Momente die Aimaliine eines domesticirten Tieres. Die Knoclienmasse ist weicli, fast morscli, der Warzenkranz um die Hornbasis niclit so scharf ausgeprâgt wie beim Ur, die Dicke der Knoclienscliale iiicht so entwickelt. Auch weisen die Mehrzalil der anderen Re- licte des Primigenius nacli Grosse imd Qualitât auf die zalime Rasse. Unter diesen sind zunâchst einige Wirbel beachtenswert. Ein Atlas von bedeutender Grosse steht in den meisten seiner messbaren Diniensionen zwischen dem wilden Bos primigenius RûTiMEYERS ans Moosseedorf, und dem Bos taurus primigenius. Die Fliigel, durcli deren énorme Lange der wilde Ur von dem zahmen abweicht, sind bei dem Fragment ans Vindonissa abge- brochen ; auch andere Verletzungen sind zahlreich. 1) Lange des Wirbelkorpers : 2) Lange des oberen Bogens : 3) Qiieraiisdehnung der vorderen Gelenktiache : 4) Hohe derselben in der Mitte : 5) Querausdehn. der hinteren Gelenkflâche : 6) Hôhe desWirbelkanals hinten : 56 7) Qnerôffnung desselben hinten : Wie nalie sich in der Bildung dieser Wirbel die beiden zah- men Formen stehen, ergiebt sich unmittelbar ans diesen Maass- verhâltnissen. Li scharfem Gegensatz zur wilden Form zeigt ausserdem der Atlas von Vindonissa keine raiihe und derbe Sculptur der Knochenoberllâche, sondern ein glattes Gepriige. ^ Durch Verdopplung der eiuen messbaren Hàlfte. Primigenms Vindoniss.i i. Taurus Moosseedorf. primigen. 56 46 43 65 65 65 15(3 110' 108 71 60 52 115 104 101 [ : 56 53 47 : 52 52 48 DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 249 Von demselbeii Cliaracter ist aucli ein Epistropheus, desseii Dimensioneii wiederum zwisclien priinigenen Fonneii aus Moos- seedorf nacli Rûtimeyer iind Font nacli Glur einerseits, und Bos taurUs primigenms anderseits die Mitte halten. Moosseedorf. Font. Vindon. Tau7-. 1) BreitedervorderenGelenkflaclie: 124 126 112 102 2) Breite der Basis des processus odontoideiis : 57 58 52 45 Das Veiiiiiltnis dieser Maasse von Font stimmt mit dem von Vindonissa genau iiberein. 126 : 58 = 112 : 52 ^ 2,1 : 1 ; berechnen wir an dem iinvollstândigen Bruchstlick von Vin- donissa die folgenden Maasse approximativ nacli denen von Font, so ergiebt sich : 3) Voile Lange mit Zahnfortsatz und Hypapophyse : — 1 5 2 c. 1 3 7 1 2 2 4) Voile Holie der vorderen Gelenk- fliiche : 78 69 c. 62 60 5) Voile Hohe des Wirbels hinten : 200 177 c. 161 132 Auch dièses Sttick gehôrttrotzderbedeutenden Grosse seinem oberflâchlichen Geprâge nacli zweifellos einem domesticirten Tiere an. Ein dritter und ein vierter Halswirbel zeigen im Vergleiche mit Atlas und Epistropheus von Vindonissa analoge Grossenent- wicklung, sind jedoch zur eingehenden Messung durch Verwitte- rung unbrauchbar geworden. Von Brustwirbeln sind nur einige wenige processus spinosi vom primigenen Typus erhalten ; gegeniiber dem bracliyceren weisen sie wesentlicli hohere Maasse auf. Âhnliche Verlialtnisse herrschen auch bei den Lendenv^irbeln, doch iibertreifen dièse die entsprechenden Dimensionen von Bos 250 HERMANN KRÂMER. tatirus immigenùfs im Gegensatz zii den bisher angefiihrten Relicten in iiiir geringerem Grade. prim. taur. Vind. 1) Korperliuige: 70 66 68 2) Holie von Korper u. Bogen liinten : 87 65 72 3) Lange des Bogens in der Mittellinie : 73 65 67 An Extremitatenrelicten fanden sicli ebenfalls verschiedene Fragmente, die in iliren Dimensionen denen des Bas taurus pri- mùjenius teils nahestehen, teils sie ûbertreffen. An zwei leider Yer^Yitterten Oberarmbruclistticken tritt dièse Erscheinung be- sonders deutlich liervor. Vindon. Primig. Taur. I. II. 1) Distanz der condvli in der fossa posterior: 29 24 24 25 2) Langendiirchmesser der trochlea : 104 83 78 — 3) Durchmesser derselben am inneren Rande : 63 46 45 46 4) Dnrclnnesser derselben in der mittleren Einne : 48-51 37 36 38 5) Durchmesser derselben auf der mittleren Erhohung : 53-60 43 42 — 6) Durchmesser derselben am âusseren Rande : 40-50 31 31 — Umgekehrt erheben sich die Maasse einiger Vorderarmknochen liber die von Rûtbieyer fiir Bos taurus primigenius angefiihrten bedeutend. 1 ) Lange des Radius am Inneiu'ande 2) Breite seiner oberen Gelenktlâche: 3) Breite des Carpalgelenkes : 79 90 83 Taurus. Y. '. 320 326 80 87 79 90 DIE HAUSTIEEFUNDE VOX VIXDONISSA. 251 In nocli liôlierem Grade iibertreffen die Dimensionen eines Ober- schenkels die Norinalmaasse des Bos taunis primif/enius. Hier imd bei eiiiigeii Tarsal- iiiid Carpalkiiochen liegt der Gedanke an den wilden Ur nahe. Andere Extremitâtenrelicte halten sicli vollig in den Grenzen des zahnien Primigenius. Die Frage nacli der wilden Form behalten wir spâteren Untersuchungen vor. Von Gebissteilen, die sonst so hâufig auftreten, fand sich aiif- fallender AVeise von Bospnmifiert'uis keine Spur. Doch geniigen die angefiihrten Fragmente vollstandig, um das wenn auch seltene Dasein dieser Rasse zur Romerzeit osteologisch nachzu- weisen. Bas hracliyœros. Dièse âlteste zalmie Rasse ist in den Resten der Hornzapfen und Gebissteile so unverkennbar, dass wir olme jede Beriicksich- tigung anderer Skelettstûcke nur einige wenige dieser typischsten Fragmente herausgreifen. Die Hornzapfen sind im ganzen Character in \ ollster Ûber-' einstimmung mit den von Rûtlvieyer filr die brachycere Form angefiihrten Kriterien. Sie sind kurz, diclit angesetzt, und er- mangeln jedes stielartigen Ûbergangeszur Stirnflâche. Im ganzen Verlauf deutlich depress, sind sie auf der Oberseite etwas mehr, auf der imteren etwas weniger abgeplattet, und zeigen hâulig eine ausgesprochene Kante lângs der grossen Curvatur. Der grosse Durchmesser liegt meist der Stirntlâclie parallel oder bildet zu ilir einen stumpfen Winkel nacli unten. Der verticale Durchmesser verhiilt sich zum horizontalen wie 1: 1,23 — 1,41. Das Horn libersteigt in der Lange den basalen Umfang nur wenig; es biegt sich in rascher, einfacher Kriimmung nacli aussen und vorn und erhebt sich nur wenig und allmâlilich liber die Stirnflâche. Weniger compact, ?i\'èhm\\ Primigenius, zeigt der Zapfen auch hier auf der hinteren Seite deutliche Lângsfurchen. 252 HERMANN KRÂMER. Im Vergleicli mit deii von Rûtimeyer angefiihrten Maassen documeiitieren vier der besterhalteiieii Zapfen reiuer liasse auch in den Diinensionen eine durcliaus libereinstimmende Bilduiig. Brachyceros RÛTIMEYEE. V.i. V.2. V.3. V.4. 1) Horizoïitaldurchmesser . 55—43 46 46 50 50 2) Verticaldurclimesser . 43—34 36 35 40 39 3) Basaler Umfaiig . . . . 155—120 128 136 145 150 4) Lange der Ciirvatur. . . 210-145 152 ■ — — 165 5) Sehne Basis-Spitze . . — 85 — — • 95 Durcli ungefâlire Ergânzung der Zapfenspitzen nach dem Auge an dem zweiten und dritten Exemplar ergiebt sich eine Curvaturlânge von c. 150 bezielmngsweise 190, und eine Sehne von 105 respective 135 mm. Die Kriimmung, die sich aus dem Yerhâltnis dieser Dimensionen herausstellt, schwankt demnach innert gewisser Grenzen, ist jedoch an allen vier Relicten die ftir Bos brachj/ceros characteristische. Dasselbe gilt vom Verhaltnis des kleinen zum grossen Basaklurchmesser. (Taf. 10. Fig. 11 und 12.) Ûber das Occiput des Brachyceros âussert sich Rûtimeyer : « Die Hinterhauptsflâche steht im spitzen Winkel zur Stirn, und ist von einem hohen, in der Mitte stark ausgeschweiften Frontalwulst iiberragt. — Die Stirnflâche steigt an zu einem hohen, aber schmalen Occipitalwulst, der seitlich rasch nach dem Hornansatz abfalh, und zwischen diesen bedeutend nach hinten vorragt. » Bis in' s Kleinste trifft dièse Schikierung auch bei dem Frag- ment V. s. zu, das alleine noch an einem Bruchstiick des Occiputs anhaftet. Dasselbe ist in der Tafel dargesteUt. Die vorgefundenen Gebissteile der Species Bos sind wie aile anderen Relicte zwar sehr zahlreich, doch hochst fragmentâr. Messungen der so characteristischen Yerhâltnisse am Schâdel DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 253 uncl am Unterkiefer sind dalier fast gânzlich unmoglicli, iincl mil- fier Bau einzelner Zahne uncl Zahnpartieen, die wir deii ^Mandibeln eiitiiehmen, gestattet einen Uberblick liber das Mengenverhaltiiis der einzehien Rassen in Vindonissa. In der Gesammtzahl von Unterkieferresten lassen sich zwei deutlich getrennte Charactere unterscheiden. Die einen Frag- mente sind von schwerem, plunipem Bau, bobem Gewicht, be- dingt durch die Massigkeit der Knochen und die starke Entwick- lung der Ziihne ; die anderen erscheinen etwas kleiner, leichter, die Mandibeln schmâler, der ganze Habitus wesentlich différent. Die letzteren tragen das Gepriige der Brachycerosrasse der Pfahlbauten. (Taf. 10. Fig. 14.) Dièse Beobaclitung gilt von dem Zalinbau sowohl in Bezug auf die allgemeinen Kriterien zur Untersclieidung der alten Rinderrassen von den recenten, als aucli in Bezug auf die der brachyceren im Gegensatz zu den anderen Formen. Als specielle Rassenmerkmale des Bas hrachyceros sind aufzu- fassen : Die geringe absolute Grosse der ganzen Mandibel wie auch der einzelnen Zâlme. Das cliaracteristiche Ansteigen des ra- mus ascendens, der zu der schlanken Lade fast einen rechten Winkel bildet. In den Zabnen fâllt die starke Entwicklung und docli niôgiichste Concentration des Gebisses namentlicli im Oberkiefer auf. Die oberen Backenzâlme sind fast quadratisch ; im Ober- wie im Unterkiefer sind die Dentinsâulen kriiftig entwickelt, cylindrisch, beinahe in die Quere ausgedehnt. Be- sonders typisch ist Bau und Stellung der Molaren. Der Hori- zontalquerschnitt liefert kein Recliteck, sondern ein Parallelo- grannn ; dabei stehen die Zâlme des oberen Kiefers schief nach liinten, die des unteren nach vorn. In den letzteren tritt die Ab- sclmiirung der verticalen Zalmhâlften liervor, die dem ersten Blick fast als getrennt erscheinen. Gegeniiber den Zâlmen der plumperen, schwereren Unter- 254 HERMAXN KRÂ:SIEE. kiefer zeigeii die (1er leiclitereii Braclncerosrasse im Gaiizeii ein sclilankeres Geprâge, geringere Breite, tiefere Einsclmitte zwischen den Dentinsaulen von oben wie von der Seite lier. Ob- wolil sclion stark zur Einfacliheit reduciert, hat der îSclimelz- liberzug liierin noch niclit den Grad erreiclit, der sicli bel der anderen Rasse kundgiebt ; die aiigenfalligste Dilterenz besteht jedocli in der Dicke des Sclimelzes, der bei dem bracliyceren weit liinter dem anderen Typus zuriicksteht. Die Beriibrungs- tiâchen der Zâhne der bracliyceren Basse sind durcli die grossere Hohe des Zalmes langer aber sclimâler. In ail diesen Characteristica âussert sich die vollige Trenniing der bracliyceren von der schwereren Forni. Andere Merkmale, die als Kriterien zur Unterscheidung alter Rassen von den recenten dienen, erinoglichen einen Blick auf die Culturbôlie des bracliyceren Rindes zur Zeit der rômischen Occupation. Der Typus der alten Urrassen gelangt zum Ausdruck : in demBau der PrcTemolareii : durcb etwas bedeutendere Com- pression und durch die compliciertere Faltung der Scbmelz- rânder ; in dem Bau der Molaren : durch den von der Basis bis zur Spitze in der Breitenentwicklung mehr gleichformigen und sich nicht verjlingenden Habitus der Zâhne, durch die auffallende Abschnurung, die daraus resuit iereiide hohere Selbstândig- keit der beiden Zahnhâlften, und die schârfere Auspriigung der seitlichen Prismen ; durch die niedrigen accessorischen Schmelz- sâulen der Aussenflâche der Molaren und die stârkere Aus- bildung des Talons am vorderen Ende. Der krâftigeren Ent- wicklung der beiden Zalincylinder entspricht der Abrasions- inodus, der nicht gleichformige Flâchen hervorruft, sondern im Gegenteil die Cylinder durch Vertiefung nur der zwischenlie- genden Partie noch mehr hervorhebt. Im Oberkiefer zeigen sich die correlativen Erscheinungen. DIE HAUSTIERFLXDE VON VINDOXISSA. 255 Wie im Unterkiefer die iiineren, so sind hier die aussereii Deii- tinsaulen aiisgesproclieii kraftiger, resistenter, iind so entsteht eine Kauflâche, die von aussen nacli iimen steiler, als bei den receiiten Rasseii, ansteigt. Aile dièse Characteristica alter Rassen zeigt auch das rôm- isclie brachycere Riiid nocli in ausgesproclienem Maasse. In den absoluten Dimensionen ist es, soweit die Trimnner der Knoclien- relicte hier ein Urteil erlaiiben, eher noch kleiner geworden, als zur Pfahlbauzeit. Die mit der Broncezeit, mit dem Aiifbliihen der Schafzucht beginnende Yerktimmerung der Form scheint sich also auch iiber die keltische Zeit nicht wieder gehoben zu haben. An einen Import dieser Rasse ans dem hochcultivierten Italien ist bei dem primitiven Typus des Gebisses nicht zu den- ken. Bas hrachyceros von Vindonissa reprâsentiert demnach die einheimische alteste Rasse der Pfahlbauten in kaum verânderter Gestalt. Bas h racli ijcepli al us . Mehr Interesse als die beiden anderen Rassen, deren Ge- schichte schon viel klarer erforscht ist, bietet dièse dritte Form. Ohne auf die Frage nach ihrer viel umstrittenen Herkunft ein- zutreten, besclirJinken wir uns auf den Nachweis, dass sie im Alpengebiet kehie ehigesessene keltische, sondern eine rcimische Rasse sein muss, die mit der Ausbreitung der rômischen Cultur auch in die Schweiz vordrang. Dieser Einwanderung waren freilich schon frlihere in gerin- gerem Umfange vorausgegangen. Schon aus der spâteren Bronce- zeit fand Studer in Môrigen Relicte eines Rindes vor, das, ob- wohl etwas kleiner, doch auifallende anatomische Analogien mit der rômischen Brachycephalusrasse zeigt. Die Annahme des Importes dieser Form von aussen her erscheint uns, da sie nur Rev. Suisse de Zool., T. 7. 1899. 17 25() HERMANN KRÂMRR. in der Sphare siidlichen Ciiltureiiiflusses, und in Italien, wie wir salien, schon sehr fnihzeiti,*i" auftritt, wahrsclieinlicher als eine Abstannnung' von eingeborenen Kassen. In Vindonissa gelioren die grosse Mehrzalil der Ilelicte, nanientlicli der schon erwalmten plumpen Gebissteile dieser eigentiimlicben Rasse an. Der ganze Cbaracter der Kiefer und Zahne steht mit deni der brachyceren Form in scharfem Gegen- satz. Dort scblanker Habitus der Lade und der Zahne, hier massiger Eau ; dort eine dlinne, hier eine énorme Schmelzschicht und Réduction aller accessorischen Telle und der Faltungen an Molaren und Praemolaren ; dort eine autfallend schrâg geneigte, hier eine mehr horizontale Kauflâche mit seichteren Vertief- ungen zwischen den verticalen Zahnhâlften ; dortliohe, schmale, hier breite, niedrige Beriihrungstiâchen. In allen den zur Unter- scheidung alter und recenter, oder primitiverer und hoher cul- tivierter Rassen angeftihrten Kriterien verrat Bas brachycejjhalus den gesteigerten und lângeren Eintluss gehobenerer Wirtschafts- verhaltnisse. Die Bestimnmng der Kieferfragmente dieser eigenartigen Form wurde durch ein ebenfalls brachycephales Relict aus der romischen Colonie Aqua Sextile bestiitigt. Ein von dort stam- mendes Unterkieferbruchstlick stimmt im Bau der Lade und der Zahne bis ins Kleinste mit der romischen Rasse aus Vindonissa iiberein. Der gute Erhaltungszustand gestattet hier eine genaue Verfolgung der durch die auffallende Kriinnnung verkiirzten Man- dibel. Die l)iegung ist so bedeutend, dass der erste Praemolar durch die Compression der Zahnreihe sich bis zu einem Winkel von 45 ° um seine Achse verschoben hat. (Taf. 10. Fig. 15.) Diesem convexen, gedrungenen Habitus der Lade nmss unbe- dingt im Oberkiefer die Verkiirzung des Gesichts, die Aufstiil- pung der Nase, kurz, die ganze Mopskopfbildung entsprechen, Avie sie auch heute nocli bei den Schlagen des Bas hracliycephalus so typisch hervortritt. DIE HAUSTIERFUNDE VON VIND0NI8SA. 257 Fast in demselben Maasse wie an diesem, in den ïafeln abge- bildeten Fragment lâsst sicli die eigenartige Contraction aucli an einem Unterkieferbruclistiick ans Vindonissa erkennen. So scliarf wie in diesen Piinkten ist Bas hracliycephahis auch in dem Ban der Hornzapfen von Bas hrachyceros geschieden. Die weiblicher Tiere sind ini Durchschnitt eher noch kleiner, aber vôllig drehrund und die porose Oberflâche noch mit kleinen Lângsrillen versehen. Die Richtung ist etwas mehr nacli aus- wârts und oben statt nach vorn. Bei mânnlichen Tieren ist das Horn mehr kegelfôrmig, gestreckt, mit schwâcherer Krtimmung nacli oben. Die Knochenwandung ist massig und schwer. Der Durchmesser des Zapfens wird hier sehr stark, bis 65 mm., der Basahimfang bis 210 ; Zapfen selbst volhg drehrund, Lângsrillen schwâcher entwickelt, Obertlâche compact, Stirntîâche eben bis concav. (Taf. 10. Fig. 13.) Einige Maasse môgen die Grossenverhâltnisse veranschau- lichen. 1) Horizontaldurchmesser 2) Verticaldurchmesser; 3) Basaler Umfang : 4) Aeussere Curvatur : 5) Sehne Basis-Spitze : Auch in den Extremitâtenknochen lâsst sich Boshrachycej)lia- Im leicht nachweisen. Als Characteristicum gilt bei den Kurz- kopfschlâgen die geringe Lange der Metakarpalknochen. Spe- ciell bei den Eringern des Wallis, die wir in den rehisten Rasse- tieren zu beobachten Gelegenheit fanden, auf den « alpages de ïliyon » oberhalb Sitten, wird von den Ziichtern stets auf die Kiirze der « canons » aufmerksam gemacht. Die Metacarpalia des Bos brachycej^Jialm in Vindonissa zeigen 9 9 9 o" d. 38 37 40 64 62 37 3 G 40 64 61 123 120 128 210 194 144 130 — — • — 104 99 — 258 HERMANN K RAMER, ebeiifalls sclion dièse Verktirzuiii;', relativ gegeniiber Bas hracJiy- ceros, absolut geg'eniiber deiii heutigen Bas frontosus. Brachijcephalus. Brachyceros. Frontosus. 1) Breite der oberen Epiphyse : 72 55 74 2) Breite der Diapliyse: 34 27 37 3) Breite der unteren Epiphyse : 66 55 71 •4) Lange : 199 193 232 5) Umfang der Diaphyse : 100 83 110 Die Réduction der Lange des Metacarpalknocliens ist deui- nacli keine Anpassung an das Leben auf dem Boden der Alpen, sondern eine alte, in der Rasse begriindete Abnormitât, die mit den tibrigen Frtihreifeerscheinungen der Brachycephalie in ursâchlichem Zusammenhang steht. Osteologisch lâsst sich demnach Bas hrachycephalus in Aquse Sextiœ und in Vindonissa nacliweisen. Aus dieser letzteren Co- lonie hoben wir nur wenige Relicte hervor ; es fanden sich aber gegenliber nur 48 anderen nicht weniger als 72 Fragmente, die sâmmtlich nach eingehendster Vergleichung und Untersuchung dieser Rasse zugeschrieben werden mussten. Boshrachycephalus wurde bisher als keltische Form betrachtet. Dagegen lâsst sich geltend machen : l.DieKelten waren bei ihrer Ankunft in Europa durchaus ein Reitervolk, wie die spâteren Hunnen, Avaren und Magyaren. Sie brachten uberhaupt kein Rind mit sich. 2. Zuverlâssige Forschungen der Sprachwissenschaft haben ergeben, dass die Kelten schon im Besitze des Eisens waren, als sie sich in Europa niederliessen. Wir finden aber Bos hrachy- cephalus schon vor der Eisenzeit, in der Période der Bronce. 3. In Siggental treten nur die alten Rassen der Pfahlbauten auf; Bos hrachycephalus fehlt vollstandig. DIE HAUSTIEEFUNDE VON VINDONISSA. 259 4. Dagegen weisen Bilder uiid litterarische Documente diesen Typiis auf italischemBodeii sclioii sehr frûlizeitig' iiacli, iiiid eiiie ebeiifalls sehr tililie Eiiiwaiideriiiig" sildliclier Producte in das Alpengebiet steht ausser Zweifel. 5. Die kurzkopfige Rasse komite iiberhaii])! niir unter liôheren Culturverliâltnissen entstelien; dièse tinden wir in Italien, bei den Kelten nicht oder erst spat. 6. Die italisclie Provenienz wird iinzweifelhaft dui'cli die locale Verbreitung der lieutigen bracliyceplialen Schlage bestâtigt. Wie die grosslnirnige romische Ziege an den beiden Hauptheer- strassen der Rômer nocli lieiite sicli vortindet, so bat sich auch Bas hracliycephaltis im Wallis verbreitet, und im (isterreicliischen Alpenlande gelangte er iiber den Septimer und Julier durch die rathischen Passe ins Inntal. Im val d'Hérens des Wallis im Westen, im Duxer- und Zillertal im Osten, bat sich der alte romische Typus bis auf den heutigen Tag erhalten. Ein Blick auf die geograpliische Lage dieser Tâler lasst dièse Annahme al s selbstverstândlich erscheinen. 7. Die wertvollsten Documente fiir den Import der brachy- cephalen Rasse sind aber wiederum die romischen bildlichen Darstellungen, die aufdemP>odenderScliweiz gefunden wurden. In Sitten wird ein aus Bronce gegossener Stierkopf, in iiber- natiirlicher Grcisse, im historiscben Muséum aufbewahrt. Er stannnt aus Octodurus, dem heutigen jMartigny. (Fig. 16.) Seine den modernen Eringern autfallend analoge Bildung in allen Proportionen ist liingst schon allseitig anerkannt worden. Anderseits zeigt dièses Bild die grôsste Aehnlichkeit mit allen Darstellungen schon der altesten Zeit auf italischem Boden. In Avenches fand sich vollkonmien derselbe Typus. Im Landesmuseum in Zurich begegnet man unter den kleinen romischen Broncestatuetten einem Stiere, der trotz ausserst roher Ausfûhrung deutlich den brachycephalen Character trâgt. 260 HEEMANN KRAMER. Auf dem kleiiien Reliefbild der Silberpfanne, die in Viiido- FiL'. 16. nissa selbst ausgegrabeii wiirde, ist wiederum der gleiclie ïypus ausgeprâgt. (Fig. 17.) Fk'. i: Bas hradijicçplKdKS repraseiitiert demiiach eiiie von den DIE HAUSTIERFUXDE VON VINDONISSA. 261 Romerii geziiclitete niid importierte eigeiie Form, die erst nacli dem Riickzug der Humer miter den neiieii Rasseii iieuer Yolker spiirlos wieder ans der Xordscliweiz verschwaiid. Die letzten Descendenteii lebeii lieute nocli im Eringertal. Equus caballus. Pferd. Unter allen Haustiereii gilt lieute noch bei den meisten der Volker das Pferd als das edelste luid wertvolls'te. Von den âlte- stenZeiten an liât deslialb seine PHege undZiiclit, in derGegen- wart ausserdem aiich seine Herkunft inid Gescliiclite das grosste Interesse gefunden. Die diesbeztiglidien Scliriften, teils melir sportlicher, teils wissenscliaftliclier Natiir, sind so zalilreicb, dass sich, zimial bei dem iiberaiis sparliclien ^laterial ans Yindonissa, nur wenig neue (jesichtspunkte gewinnen lassen. Selbst die Geschidite der ein- zelnen Piassen in den Culturlândern des Altertums ist schoii an Hand aller einschlâgigen Documente geiiau erforsclit. Eine kurze Betrachtung des aus der bereits im Altertum so liocli eiitwickel- ten Zuclit resultierenden Handelsverkehrs mit Rassetieren bietet indessen docli manches Neue und recbtfertigt sicli um so mehr, als auf dem Boden der lieutigen Scliweiz sclion die Pferde der Broncezeit vollig den Character der hochgeziicliteten asia- tisclien, also importierten Ptassen trageii. Welch lioher Wertschatzung sicli ausgezeiclmete Sclilage er- freuten, geht unmittelbar aus den Angaben der alten Sclirift- steller und Dichter, sowie aus den so zalilreichen bildliclien Darstellungen liervor. Der Stainmbaum der edlen Rassen wird lieute nocli von den Arabern bis auf Salomos Zeiten, und wurde von (Irieclien und INimern selbst bis auf die Gôtter und Gottinnen zuriickgefulirt \ In Hellas und Ralien ergibt ' floMER. II. XVI. 149. XIX. 277. 400. 202 HERMANN KRÂMER. sicli cliircli die Combiiiation aller zerstreuten Notizen das ge- treiie Bild eiiierPferdesportsl)egeisteruiig-,die selbstin deiimoder- iieii classisclien Staaten der Pferdezucht iiirgeiids erreiclit wird'. Ungeheure Siiminen wurdeii iiamentlich zur Zeit der romisclieii AVeltlierrscliaft fiir gute Rassetiere ans fremden Lândern ver- aiisgabt. Ducli war dieser Luxus iiicht etwa eine imr fiir die roiiiisclie Kaiserzeit typisclie Erscheiniiiig. Er tritt auch bei âlteren A^Olkern auf. Schon die Perser beanspruchten voii den Medeni, dereii Ptosse die besteii in gaiiz Asien wareii^, jahrliche Liefenmgen der edelsten Tiere als kostbarsteii Tribut, uiid Sa- umo bezog die seinigeii ans Aegypten ^, das seit der achtzehiiten Dynastie eine grossartige Pferdezucht speciellzu Kriegszwecken cultivierte. Die Grieclien importierten aus Asien und Kleinasien, nament- licli Cappadocien, Zuchtpferde, die den ihrigen an Sclnielligkeit ûberlegen waren *, und ebenso aus Tliessalien, das seinerseits, wie das schon l)ei Homer « rosseberiihnite » Thracien, friihzeitig mit Armeniern und anderen Asiaten in Handel und Verkehr stand. Obwohl sehr berlilmit, standen jedoch die thessalischen Pferde zur Zeit der Perserkriege nocli weit hinter den niedischen zuriick, wie ausder Schilderung eines von Xerxes veranstalteten Wettlaufes hervorgeht '". Auch die Pferde der Skythen waren nanientlich wegen ihrer Ausdauer gepriesen. Philiit fiihrte deslialb als Beute 20,000 edle îStuten, die er eineni skythischen Konig abgenonnnen, nach Macédonien, uni mit ihnen eine eigene Stammzucht zu beginnen '\ ^ Aristoph. Nuhes, 243. 74. Plutarch. Aie. 11. Horaz. Aristoteles. Polyb. IV. 3. Xexophon jBg. II. 1. Lucian u. a. Autoren. '^ PoLYBius. X. 27. Strabo. XI. 13. Herodot. « Samuel. XIII. 5. 1. IL Chronik. I. 16. 28. * Nemes. Cyneg. 240. '° Herodot. VII. 196 : Iv QbcksolÏl/) ^i-j àfiti).av Trotïjffâasvoç ÏTrn-wv àv^a (?/■/ «t E).À»)vtrj'£ç ÏTTTTOt îïti-rzovzo Tzollà-j. ^JusTiNUS. IX. 2. 6: viginti iiiilia iioliilium eqiiarum ad geiius faciendum in Macodoniam missa. DIE HAUSTIERFUNDE VON VIND0NI8SA. 26;-; Nacli Italien wurden ans alleu Provinzen edle Rassen einge- tulirt ; iiebeii deiieii der asiatischeii Lâiider waren die der Iberer uberaiis gescliatzt; von diesen kaufte C.5^:sar {Bell uni (/ail. YII, 55) eine grosse Zabi au, uhd die rômisclie Aristokratie bezog sie um énorme Preise zu den grosseu Wagenremieu der Welthaupt- stadt K Hier erfreute sicb besonders aucli Tliessalieu des Paifes vor- ziigliclier Zucliten. Reicbe Piômer liesseu sich — ganz analog heutigeu Verhâltnisseu — niclit nur ibre Rosse, souderu mit ilmeu selbst die Stalluieister und die Reitkuecbte ans dieseui Lande kommen. Wie hoch scbou in noch altérer Zeit die Kiiust der Rasseuziicbtuug in Tbessalien stand, docinnentieren zwei Bilder von Miinzen ans Larissa, von denen das eine den Yollblut- renner, das andere den scliweren, kaltbltitigen Typus vortrefflicli reprâsentiert. (Fig. 18 und 19.) Aus alleu diesen Angabeu ergibt sicb, dass die Lauder der alten Welt in ibreui Haudel mit Pferden innig mit einander verbunden waren. Der Wert der Tiere durcb die Hiilfe im Kampfe und aile ibre anderen Yorziige musste sie aucbbei den balb- wilden Yolkern der Pfabl- bauten selir begehrt maclien. So erklârt sicb, bei der frii- ben Hobe der Ziicbtungs- kunst iu den Culturstaaten des Slidens, die Einwanderung der Pferde edler Rasse in die Bronceniederlassuugen. Yor dieser Culturepocbe ist auf deui Boden der Scbweiz das 1/^' * Vegetius. IV. 6. ■ Revue Suisse de Zool. T. 7. 1899. 17* 204 iip:rmann krambr. Pferd sehr seltcii. Tii (1er âlteren Steinzeit fehlen seine Knochen- reste fast vôllii;', iii (1er jiingeren sind sie niir sehr spàrlich ver- treteii. Erst in (1er Bronce mehren sie sicli. Wenn aucli nacli den An- gaben verschiedener Auto- ren ' Wildpferde seit den Tagen Strabo's biszum 16. Jahrliundert in Eiiropa Tor- kanien. und dalier aucli in derBroncezeitYermutetwer- den diirfen, so tragen doch die hinterlassenen Frag- mente dieserEpoche sâmmt- lich den Typiis der orienta- lischen lîassen. Das einheimische occiden- tale Pferd ist von schwerem Kôrperbau, imHabitus des Schâdels, derZâlme, der Extremitâten- knoclien und anderen Characteristica scharf von den asiatisclien Rassen getremit, nnd lasst sich von dem Diluvium Deutschlands durch die Steinzeit bis zu dem schweren gemeinen Pferde der (legenwart in uniniterbrochener Reihe verfolgen. Vom orientalischen Pferde ist bislier weder im Diluvium Europas noch zur Steinzeit irgend ein Vorlâufer gefunden wor- den. Sein plôtzliches Auftreten in der Bronce muss also in einer Einwanderung ans dem SiUlen begriindet sein. Fi};. 19. SiGGENTAL. In der keltischen Niederlassung fanden sich einige Zâhne, Molaren, Praemolaren und Incisiven, die mit denen der Bronce- ^ Plinius. Strabo, Erasmus Stella, HELis.a;us Rôsslin. DIE HAUSTIERFUKDE VON VINDONISSA. 2G5 zeit durchaus eiiien gemeinsamen, den orientalischen Typiis re- prâseutiereii. Frank, der zuerst die Cliaracteristica zur Untersclieidung zwischeii orientaler uiid occideiitaler Rasse prâcisierte, hebt den Bail der Kauflâclie der Backenzalme als besonders wichtiges Kriteriuin liervor. Dièse ist dort breiter als laiig, hier langer als breit. Das gallische Pferd von Siggental zeigt in den Backen- zâhnen durcliweg starke Breitenentwickhmg und kennzeichnet sicli ferner als asiatische Rasse durcli die breiten Schmelzfalten von einfachem Bau, ohne jede Spiu* vou Krâuselung, inid durch die Stellnng des Innenpfeilers des Vorjoches, der nahezu in der Mitte des Medialrandes der Kaiitlache stelit, und rundlicli aiis- sielit gegeniiber der platteren und auseinandergezogenen Forni bei den occidentalen Rassen. Der deutlich orientalische Character âussert sich auch in den Incisiven, die durch eiiie ausgesprochene, krâftige Kriimmung auf der âusseren Seite convex, auf der inneren concav er- scheinen. Das Pferd der Helvetier gehort demnach zum Kreise der asia- tischen Rassen. ViNDONISSA. Aus der romischen Colonie ist neben zahlreichen einzelnen Zâhnen der Schâdel eines zwôlfjâhrigen Pferdes erhalten mit ab- geschlagenem Occiput und Bruchstiicken eines zugehorigen Un- terkiefers. Die Mehrzahl der Zâhne gehort dem schon beschriebenen orientaHschen Typus an. Daneben finden sich andere, die den Character des abendlândischen Pferdes tragen, in getreuer Ûbereinstimmung mit den recenten schweren Rassen. Zur Zeit der Rômer. und offenbar durch dièse einfiefiihrt, tritt demnach 2Gfi HERMANN KEAMER. ziim ersten Maie auf dem Bodeii der Scliweiz iiebeii dem asia- tischen auch das eiiiheimische europaisclie Pferd auf. Das aiitgefuiideiie Schâdelstilck ist der Yerletziiiigen wegeii, die die Aiifiiahme der wesentlichsten Dimensionen inimoglicli inaclieii, zur Messung weiiig geeignet, Doch ist trotzdem der classiscli orientale Character iiii ganzen Bau unverkeiiiibar. Trotz des abgeschlageiien Occiputs ist der zwischen den Augen liegeiide Teil der Stirn vollig erlialten. Deutlicli tritt dabei der transversal und longitudinal vollig ebene Bau der StirnUilclie hervor. Mit dem Verlauf der nur kurzen und schmalen Facial- partie bildet sie eine fast zur Concavitât geneigte, gestreckte Prolillinie. Die Augenbogen liegen in der Stirnebene mit so starker seitliclier Ausdebnung, dass die Frontalpartie auffallend verbreitert erscheint. Die Orbitîe sind nacli vorne und der Seite gericlitet und kreisrund, wàlirend sie bei den occidentalen Pferden infolge der Stirnwôlbung mebr nach hinten zu liegen kounnen und gewohnlicb in verticalem Sinne oval verzogen werden. Das ganze Verliâltnis zwiscben Cranium und (lesiclit ist fiir das erstere, soweit es der Beobachtung zugânglicli, ein jiusserst giinstiges. Die wenigen messbaren Dimensionen stelien in anniiliernder Ûbereinstimmuug mit jenen, die Studer fiir das orientalische Pferd der Broncezeit anfiihrt. Das romische Pferd ist also ebenfalls asiatischer Basse. Gallus domesticus. Ilaushuhn. In Vindonissa ist dièse Species, auf die wir nur kurz eingehen. in zwei Metatarsalknocben des Haïmes vertreten. Wemi von irgend einem Haustier die asiatisclie Herkunft mit Sicberheit feststelit, so ist es das Hulni. In Indien, Medien und Persien schon friibzeitig domesticiert, wurde es bei einigen DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 267 Yolkerii Gegenstand des Cultus imd verehrt als Schiitzer des ^lensclien gegeii die iiaclitlicheii Geister. Im sechsten Jahr- huiidert v. Chr. kam es von Persien ans zu den Griecheii inid spâter iiach Rom, wo es wiederiim, diircli eiiieii besoiidereii Wâcliter, den « pulîarius » gepflegt, als weissagendes Tier (au- guria pullaria) zunâchst dem Cultus diente und sicli dann rascli in Italien verbreitete. Ini Gebiete der Scliweiz tinden sicli weder in den Culturpe- rioden der Pfahibauten nocli zur keltischen Zeit Pielicte des Haushulms. Seine ersten Spuren in Vindonissa sind ein sicherer Nachweis, dassdieVerbreitung im Alpengebiet als das Yerdienst der rômischen Colonisation zu betrachten ist. RÛCKBLICK. Die Geschiclite der Haustierfauna in der Schweiz, deren weite Liicke zwisclien den Pfahibauten und der Gegenwart bisher nur durcli wenige Funde ans historischer Zeit hochst mangelhaft be- leuclitet war, ist durcli das in Vindonissa zuTage gefôrderteMa- terial um einige neue wesentliche Daten bereichert worden. Vermutlieli wird in absehbarer Zeit derselbe Boden in anderen Fundscliichten noch spiitere intéressante Documente ans der frankisch-allemanischen und aus jiingeren Epochen liefern und damit die weitere Entwicklung der Haustierrassen im Gebiete der heutigen Schweiz offenbaren. Aucli in spateren Perioden war ja bekanntlicli die alte romische Colonie noch von hervor- ragender Bedeutung. Die osteologisclien und die ubrigen Beweisfuhrungen bedurften eines niiheren Eintretens wenigstens auf einen Teil der urossen 268 HERMANN KRÂMER. Menge von Documenten luid damit aiicli einer partiellen Aus- flilirliclikeit, die iiicht zur leicliten Ûbersiclit liber die positiveii Ergebiiisse geeigiiet ist. So diirfte vielleiclit ein kurzer, zu sammenfassender Ruckblick geboten sein, der, auf das Alpen- gebiet bescbrânkt, die neiigewonnenen Gesiclitspiinkte fur jede Species pragnant hervorhebt. Die niannigfachen Formen des Hundes, der aus den alten ein- heimisdien Rassen der Stein- imd Broncezeit sich zii den ver- scliiedensten kleinen bis mittelgrossen modernen differenziert batte, wurden zur Rômerzeit um einen neuen, importierten Typus, den Stammvater der beutigen grossen Doggen, speciell des Bernbardiner bereicbert. Durcb eine ganze Reibe von Zeugnissen Uisst sicb die Ver- breitung der indiscben Hunde durcb den Handel und die kriege- riscben Beziebungen zwisclien Griecbenbmd und dem Orient nacbweisen, und die litterariscben und biklUcben Darstellungen der scbweren Molosserformen verniittebi im classiscben Alter- tuni zwiscben jenen und unsereni modernen Bernliardiner den Ûbergang. In Yindonissa selbst lindet sicb ein rômiscber Hund, dessen Bild sicb an die Molosser des Altertunis wie an die recenten langbaarigen Doggen, und dessen Knocbenrelicte sicb an den Bernbardiner enge anscbbessen. Die so auifallenden Ûbereinstimmungen zwiscben dem indi- scben Tibetaner und unserer beutigen Alpendogge sind demnacb keine anatomiscben Anak»gien, sondern ecbte Honiok^gien. Der Bernbardhier stammt direct voni Hunde des tibetaner Hocb- landes ab. Die bisber berrscliende Annabnie einer autocbtbonen Heraus- bikbing des Bernbardiners aus denpraebistoriscben Hundender Scbweiz lasst sicb also nicbt aufrecbt erbaken. Was die Species Sus anbelangt, so erscbeint in dem spiirb- cben kebiscken Material nur das Torfscbwein. Die Ansicbt, dass DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 269 das ausscliliessliche Auftreten eiiie haiiptsâchliclie Verbreitung dieser Fonn aucli nocli zum Begiime der geschichtliclien Zeit vermuten liisst, findet ihre Bestâtigung in dem Mengenverhâltnis der Relicte von Yindoiiissa. In der hier ebenfalls anselmlichenVer- tretung des zahmen Hausschweins ist kein rômischer Import, sondern eine erli(3lite Wertschâtzung der einheimisclienRassezu erblicken. Ans dieser, oder vielleicht aiicli ans dem Eindringen der germanisclien Yôlker erkliirt sich die heiite fast vollstândige Verdrângung des alten Sus palustris ans dem Gebiete der heuti- gen Scliweiz. Die rômische Occupation brachte also ftir dièse Species keine tiefgreifenden Anderungen mit sich, nicht einmal solche der Hahiuig mid Ptiege. Anders verhiUt es sich beim Schaf. Obwohl in den vorgeschicht- lichen Epochen schon die drei geschiklerten lîassen constatirt sindjSO treten sie doch nacheinander aiif, so dass sozusagen die altère und jiingere Stein- und die Broncezeit in der Zucht jeweilen durch eine l)estimmte Form characterisirt werden. In der vi'nm- schen Colonie sind die Rehcte aller drei Rassen vereinigt und in einer so grossen Zahl, dass die Annahme einer hohen Bltite der Schafzucht und damit der Webereiindustrie gerechtfertigt er- scheint. Da es kaum wahrscheinlich ist, dass schon die Kelten die drei Formen nebeneinander ziichteten, so wird die grosse schwerhornige als ein rômischer Import zu betrachten sein ; da- gegen reprâsentiren das Torfschaf und das hornlose die Rassen der Stein- und Broncezeit, die durch die besondere Ptiege, die der Rômer den Schafen widmete, wieder zahlreicher wurden. Speciell der hornlose Typus ist ein intéressantes Beweisstiick fur die von Studer zuerst ausgesprochene Identitiit der Bronceschafe mit der recenten ]\Iarsclirasse. Ausser Hund und Schaf brachten die romischen Colonenauch die schwerhornige Ziege der Mittelmeerlânder in das Alpenge- biet. Wâhrend noch die keltische Zeit nur die alte einheimische 270 HERMANN KRÀMER. Hausziege der Pfahlbauten kennt, tritt iiidenromischen Nieder- lassuiigen dieselbe Form auf, die vereiiizelt sclion in der neolithi- scheii Epoche ans deiii Siiden eiiigewandert war. Der Habitus stiiiiiiit iiach osteologischeii uiid bildliclien Documenteiivollkom- iiien mit der modernen Sattelziege desWallis uiid jener anderen,die heiite iioch im Tyrol, ebenfalls an der lîomerstrasse, vorkommt. Ans den ûbrigen Gebieten des Alpenlandes verscbwand dièse Easse mit dem Abzug der Eômer, indem sie ans Mangel an Re- krutii'ung in der der Hausziege aufging. Amwechselreichsten ersclieint die (leschichte von Bos faurus. Die beiden alten Stamnn'assen, Frimifjeitms und Bracliyceros, die schon die altère Pfahlbaiizeit characterisiren, sind auch ziir keltischen und romischen Culturperiode noch im Lande. Die starke Réduction in der Zalil der primigenen gegeniiber der Torfrasse ist eine normale, aber lioclist langsame Fortdauer des schon friiher eingetretenen Processes, dessen Beendigung sclion vor der romischen Occupation batte erwartet werden diirfen. Noch iiberraschender jedoch sind die Pielicte, welche das so spâte Auftreten auch des wilden Primigenms documentiren. Besonderes Interesse verdient das négative Ergebnis bezii- glich Bof; frordosus. In allen Knochenfragmenten von Vindonissa und Aquae wie auch von Siggental fehlt von Fronfosus jede Spur ; das ist um so auffallender, als die Ansicht, dass dièse Passe nur eine Culturform des primigenen Pindes darstelle, fast allgemein angenommen war. Es liegt aber wohl auf der Hand, dass sich in diesem Falle, wenn schon zur Pfahlbauzeit die Mo- dificationen vom primigenen zum frontosen ïypus in den Troclio- cerosformen sich aussern sollen, dièse oder âhnliche sich unter dem massenhaften Material der geschichtlichen Zeit hâtten iinden miissen. Das vollige Fehlen von trochoceren oder fronto- sen Relicten aus der keltischen und der romischen Epoche unter- stiitzt daher durchaus die alte Anschauung, dass Bos fronfosus erst durch die Burgunder vom Norden lier in die Schweiz ge- DIE HAUSTIERFUNDE VON VINDONISSA. 271 langte ' und niclit als Culturproduct des einlieimisclieii Frlmi- genius der Pfahlbauteii zu betracliten ist. Bas hmchyceros durfte seiner Gescliiclite iiacli aiicli zur Rômerzeit noch in der Schweiz venimtet werdeii. Auffalleiid ist jedocli die primitive Foriu, in der er uns in Vindonissa begegnet, und die noch vollig mit der der Pfahibauten libereinstimmt. Dièse Tatsache zeigt évident, dass aucli liber die keltisclie Période zur Hebung der Zucht des liindes niclits getan wurde, und dièse Erscheinung wiederum steht vollkommen im Ein- klang mit den bisherigen Kenntnissen der Wirtschaftsweise der Gallier. Uni so sonderbarer nniss es berlihren, dass seitlier Bas bracJn/- ceplialus^ der im Gegensatz zu Brachfjceros aile Merkmale eines hohen culturellen und ziicliterisclien Eintiusses trâgt, als kel- tisches Tier bezeiclmet wurde. Bo>< hrachycephalus ist als eine alte Culturform zu betrachten, die wohl urspriinglich vom Bracliy- ceros sich abgezweigt liaben mag, jedocli durch die friih ent- wickelte Zucht auf dem italischen Boden zu einer eigenen con- solidierten Passe von durchgreifender Constanz geworden ist. Vermoge dieser konnte sie sich auch selbst in den primitiven Verhâltnissen des Alpenlebens im Wallis und in Oesterreich bis heute erhalten. Die angefiihrten Documente weisen unzweifel- haft nach, dass dièse Passe von den Rômern eingefuhrt wurde und zur Zeit der Occupation in weiter Yerbreitung und grosser Zahl im Alpengebiet lebte. Ihr spaterer Rtickgang erklârt sich analog dem der grosshcirnigen italischen Ziege oder auch dem des Torfschweins. Die wenigen Relicte vom Pferd deuten auf die orientalische Passe wâhrend der keltischen, auf beide Rassenzweige wâhrend ^ Gestiitzt auf die Tatsache, dass in den Torfmooren Skandinaviens frontosus- ahnliche Relicte gefunden wurden, und unter Berufung auf Cotta und Henne-am PiHYN (Geschichte des Schweiser Volkes und seiner Gultur) bat A. Krâmer schon im Jahre 1870 dièse Ansicht zuerst ausgesprochen. Sri HERMANN KRAMER. der romisclien Epoche. Fiir die Kriegszwecke bedurfte die rôm- isclie Armée in der Nordschweiz wolil hauptsâclilicli der leichten orientalischen Pferde; die Colonen bracliten das schwere abend- landische zur Arbeit im Ackerbau mit sich. Dass auch die nor- ische Rasse neben der asiatischeii nicht nur in Italien, sondern schon in Griechenland gezilchtet wm'de, geht ans bildlicben Darstellungen hervor. Ihre Seltenheit erklârt sich leicht aus der Vorliebe fiir die edleren und intelligentei en orientalischen Tiere. Das Huhn, das im sechsten Jahrhundert v. Chr. ans Asien zii den Griechen gelangt war, und diirch deren Vermittlung nach Italien kam, ist sicher auch auf dem Boden der Schweiz zuerst von den Rômern gehalten worden. Da die heutige italische Rasse noch vollig der alten romischen gleicht, so wird auch das Huhn, dessen ISIetatarsen sich in Vindonissa fanden, denselben T3 pus reprâsentieren. Das zeigt sich bestâtigt durch das Relief bild der mehrfach erwàlmten silbernen Pfanne. Die Fauna der Haustiere von Vindonissa zeugt von durch- greifenden Aenderungen durch die Ankunft der Romer, von einem enormen EinHuss im Sinne einer wirtschaftlichen Hebung und einer Bereicherung der einheimischen um hôher cultivierte Rassen ; die wichtigsten Gesichtspunkte aber liefert ihre Kennt- nis fiir das wissenschaftliche und praktische Interesse an der Geschichte der Entwicklung der Haustiere auf dem Boden der Schweiz. Asellus cavaticiis scinocite Ein Beitrag zur Hôhlenfauna der Schweiz von Garl MIETHE. Hierzu Tafel M, 12 und 13. Dièse Arbeit wurde in der Zeit vom April 1898 bis zum Februar 1899 im zoologischeii Laboratorium der Universitât Berii ausgefuhrt. Meiiiein hocliverehrten Lehrer Herni Prof. D"" Tb. Studer bin icb fiir die mir in ausserordentUcher Liebens- wûrdigkeit erwiesene Anregung- und Unterstîitzung, sowie fiir die giitige Uberlassung der entsprecbenden Litteratur zii auf- ricbtigem Dank verpflichtet. Aucli Herrn Bibliotbekar I)'' Steck sage icli fiir die bilfreiche Teihiahme bei der Auswahl der Lit- teratur meinen besten Dank. EINLEITUNG. In den letzten Jahrzehnten ist im Anscbkiss an eine Contro- verse, die sicb liber die Artenzabl der Gammaride)/ erhob, vielfach des Asellus cavaticus Erwâhnung gethan. Es wurde die Behaui)tung aufgestellt, dass dièse Assel in sehr enger verwandt- scbaftlicher Beziehung zu Asellus aquatkus hin. stehe, Yitn ver- scliiedenen Seiten ist dièse Assel untersuclit worden; icli erin- Rev. Sdisse de Zool. T. 7. 1899. 18 274 CARL MIETHE. nere iiiir an Leydig, de Rougemont, Weber, Fries (Littera- turverzeiclmis N° 14, 15, 16, 17), jedoch ist eine ansfiihrliche Beschreibung iiiclit j»eliefert worden. Iiu Friilijahr 1898 maclite Herr Prof. ])'' Th. Studer, Bern, iii der « Naturforschenden Gesellschaft » eine Mitteilung liber eineii Fund von Asellus cavaticus in Madretscli bei Biel, Kanton Bern. Der Fundort reiht sich den bisher bekannten : Elberfeld, P^'alkensteiner H()hle, Milnchen, Bonn und Hilgenhauser Hohle an. Herr Prof. D^' Studer maclite mich mit den l)isherii>en An- sichten liber die SteHung dieser Form bekannt und em])fahl mir eine detaillierte Untersuchung des AseJlus cavafmis. — Bevor icli zu dem beschreibenden Teil meiner Arbeit ubergehe, môchte ich noch einige Bemerkungen liber den Fundort vorausschicken. Madretsch ist bei der Stadt Biel, Kanton Bern, am Fusse des Jura gelegen ; in der Nâhe befindet sich der Bielersee. Bei der Besichtigung der ( )rtlichkeit erfuhr ich von dem Besitzer, Herrn Schlosser Kûxzi, Madretsch Brlilil. dass er dieAsselnin zweiauf seinem Gehoft befindlichen Brunnen gefunden habe. Auch sonst seien in der Gemeinde Madretsch die gleichen Tiere in Brun- nen beobachtet worden. Aile dièse Brunnen zeigten die Eigen- tiindichkeit, dass die Tiere erst auftraten, wenn die Bohrung liber 23 Fuss tief vorgeschritten warund nichttiefer als28 Fuss hinabreichte. Die Thalsohle wird von dem Aarekies uiul den darliberliegenden Ablagerungen der Schliss gebildet. Die Brun- nen reichten nun bis zu der dem Aarekies aufgelagerten Schicht. Dièse sowie die darliberliegenden Schichten entwiissern nach dem Bielersee. Nahe lag nun die Yermutung, den Ursprung der Tiere ans dem Bielersee herzuleiten. Dieselben sind dort jedoch nie beobachtet worden. Ausserdem ergab eine statistische Tabelle, die mir zu ûberlassen Herr D'" Ktessling, Bern, die Freundlich- keit batte, dass der hochste AYasserstand des Bielersees in den letztenzehn Jahren noch 2 m. tiefer lag aïs die betreffenden Brun- nen. Das Auftreten eines fiir den Jura charakteristischen ASELLUS CAVATICUS. 275 ;Schlaiiimes iind die Lage der Scliichten liess mich darauf scliliessen, dass das Wasser den betrefendeii Bruiinen direkt aus dem Jura ziigefuhrt werde. Fiir dièse Verniutiing spracli aucli die clieiiiische Untersuchimg des Wassers. Der Brunnen, in welcliein die von iiiir untersuchteii ïiere aiiftreten, ist auf deiu Gehoft des Herni KûNZi, Madretscli, gelegen. Der Jura steigt iii eiiier Entferiiung von 1 km. r)00 m. ini N. W. steil an. Im 0, betindet sicli ein Berg, der Krahenberg, 400 m. von dem Gehoft entfernt. Es entsteht so eine 2 km. 700 m. breite Mulde. In dieser iliesst 375 m. von dem Brunnen westlich die Madretsch- schtiss, ein kleines, aber selir reissendes Fltischen. Der Bieler- see liegt sudwestlich am Einfluss der Sdiiiss, 2 km. 300 m. von dem Geh("»ft entfernt. Der Brunnen besitzt eine Tiefe von 24 Fuss. Die Temperatur des Wassers scliwankt zwisclien 8 und 10° C, im OktoberundNovembergemessen. Diechemisdie Untersuclning des Wassers ergab einen geringen Kalkgehalt, verhâltnissmâssig reichlich Kohlensâure und kleine Mengen von ^Magnésium und Barium. Mangan und Eisen, die meist Bestand- teile der aus der Molasse stammenden Wasser sind, fanden sicli iiicht. In Gesellschaft des Âsellns caraficus lebten nocli andere Ver- treter der Brunnenfauna. In ziemlich grosser Anzahl Niphar- gus pideanus Spence Bâte von verschiedener Grosse und der von ^Pratz beschriebene Cijdops serrafus (Litteraturverzeichnis N*' 3). ScHMEiL (Litteraturverzeichnis N"^ 1) bestreitet zwar die 8elbstandigkeit dieser Art und will sie mit Ci/dop.s rirllis\er- einigt wissen. Er wird wohl zu diesem Irrtum durch die aller- dings in einigen Punkten sehr ungenauen Abbildungen von Pratz verleitet sein. Die Hauptfiigur desselben Tafel 4, N« 37, ist wahrscheinlich nach einem Alkolioli)raparat angefertigt. Es liaben sicli infolge der Einwirkung des Aikoliols die Segmente iibereinander geschoben. Imlebenden Zustand zeigt der Ci/dops scrrafMs dièse Einchachtelung der Segmente niclit ; die Abdo- 276 CARL MIETHE. minalsegineiite greifen aiich daiiii etwas ûber einander. Die Abbilduiig des rudimeiitareii Flisschens bei Pkatz, ïafel 4, N° 42, ist gleichfalls selir uiigenaii, siezeigtjedoch eiiie uiiverken- bare Àhiilichkeit mit dem entsprechenden von iiiir, Tafel 2, Fig. 1 6, abgebildeten Teil, Beziiglicli der ubrigeii Organisation stimmen meine Beobachtungen mit Pratz's Angaben iiberein ; deslialb mochte ich aucli den Xamen Cydops serratus beibehal- ten. Esfanden sicli ausserdein in dem Brunnen eine Fia luir le ^ welche ich fiir die von Fuies erwahnte Pkmaria caratica halte (Litteraturverzeichnis N° 14), inid eine Fh reory et c s- Ai% die mir in Alkohol zuging, und welche ich daher niclit genauer bestim- men konnte. Der Asellm cavaticus fand sich in sehr grosser An- zahl ; ich habe wohl hundert Exemplare untersucht. Asellus cavaticus. Taf. 11. Der Korper stellt ein langgestrecktes Oval dar, das in der Mitte seine grôsste Aiisdehnung besitzt und vier bis fiinf mal se lang als breit ist. Das Kopfende misst ^/s und das Abdomen V»- der grôssten Breite des Kôrpers. Der Kopf ist ein wenig langer, als das erste Brustsegment, und stellt von oben gesehen ein un- regelmâssiges Sechseck dar. 8ehi Panzer ist schwach nach auf- wilrts gewolbt und lâsst jederseits etwas hinter der Mitte einen stumpfen Fortsatz, der mit starken Borsten besetzt ist, erkennen ; die auf dem (lipfel der Hervorragung befindliche Borste ist die lângste und stjirkste. Vor diesem Fortsatz bilden die Blinder einen rundlichen Aus- schnitt, ans dem der iStamni der Mandibel hervorragt. Am oberen Bande dièses Ausschnittes, am vorderen Teil desselben, bevor er sich nach innen wendet und mit dem der anderen Seite den vorderen Kopfrand bildet, befindet sich abermals eine Hervor- ASELLUS CAVATICUS. 277 ragung. welche aber im mittleren Teil eine Konkavitât zeigt; dieselbe ist gleichfalls mit Borsten besetzt. Aus der Konkavitât iiimint (lie initere Antenne ihren Ursprung. Der Rand biegt sich niin, wie sclion angegeben, nacli innen und bildet, mit dem der anderen Seite verschmelzend, den vorderen oberen Kopfrand. Fast unmerklich wôlbt sich nun der ganz mit feinen Borsten" be- ■setzte Panzer nach oben. Der Tliorax (Pereion) stellt den weitaus grossten Teil des Korpers dar und setzt sich aus sieben vollstândig getrennten Segmenten zusammen, die fast gleich lang, nach oben konvex und mit feinen Borsten besetzt sind. Seitlich unten verlângern sich die Segmente in platte P'ortsàtze, die am Grunde zusammen- geschniirt sind; bei den drei ersten Segmenten sind dieselben nach vorn gerichtet, bei den drei letzten nach hinten, die Fort- sàtze des vierten Segments sind nach unten gebogen. DieRânder der drei ersten Segmente sind nach vorn konkav, nach hinten konvex, die der drei letzten nach vorn konvex, nach hinten kon- kav und die des vierten Segments stehen fast gradlinig. Bei der Betrachtung eines Segments auf dem senkrechten Durchsclmitt erhâlt man die Figur einer seitlich nach unten ausgezogenen Ellipse, deren obère dem Rtlcken entsprechende Krûmmung bei- nali einen Halbkreis darstellt, Das Abdomen (Pleon) besteht aus einem Segment, welches langer, als die beiden vorangehenden ïhorakalsegmente zu- sammen, ist. Am hinteren Piand des letzten Thorakalsegments macht sich eine deutliche transversale Verbindungsstelle und ■ein erstes sehr kleines Abdominalsegment bemerkbar, am deut- lichsten zu unterscheiden von der Bauchseite, wo sich an das- selbe das erste rudimentâre Abdominalfusspaar ansetzt. Beim Mânnchen trâgt dièses Segment ausserdem nocli ein Fusspaar von besonderer Form. Das eigentliche Abdominalsegment besitzt, wie bereits erwâlmt, V^ der Breite des Korpers iii seinem gross- ten Breitendurchmesser, Es ist von fast kreisrunder Form. In 278 CARL MIETHK. der Mitte des hinteren Randes iiiaclit sich eine Hervorragung: bemerkbar, die seitlich von zwei Eiiikerhuiigen begrenzt wird. Aus diesen scheint das letzte Abdomiiialfusspaar hervorzurageiK Wie aile iibrigen Segmente, so ist auch das Abdoniinalsegment mit Borsten besetzt; an den Kandein sind dièse stârker und langer. Der Panzer ist aiif der Rtlckseite sehr hart und in der ange- gebenen AVeise gekriimmt und beborstet. Die Bauchseite ist ebenfalls mit einer Cliitinscliiclit bekleidet; jedocli ist dieselbe hier niclit so stark und hart, zeigt aber auch einige, wenn auch nur wenige und kleine Borsten. Ehie Pigmentierung fehlt dem Panzer vollstândig ; nur in den letzten Thorakal- und Abdominal- Segmenten sieht man, mehr oder weniger deutlich, eine opake- Masse von bestimmter Gestalt durchscheinen. Der Kopf tragt zwei Paar Antennen, zwei Lippen, Ober-und Unter-Lippe, ein Paar Mandibel, zwei Paar Maxillen und ein: Kieferfusspaar. (Tafel 12, Fig. 1.) Die ober en Antennen stehen dicht bei einander, entspringen unmittelbar unter dem Stirnrande an der Yorderseite des Kopfes und sind am lebenden Tier seitlich nach aussen und vorn gerich- tet. 8ie bestehen aus einem dreiteiligen Schaft und einer \ie\- gliedrigen Fahne. Das erste Glied des Schaftes ist gross und kniftig, keulen- formig und nach aussen gekriimmt. Das zweite Glied ist etwas langer und von cylindrischer Form. Das dritte hat die Form des- zweiten, ist aber in allen Dimensionen kleiner. Die Glieder ver- binden sich gelenkig mit einander, und zwar lieftet sich das. zweite an der âusseren Seite des ersten an, so dass es fast einen rechten Winkel mit demselben bildet. Das dritte stellt die ge- lenkig verbundene Fortsetzung des zweiten dar. Aile drei Glieder sind besonders an ihren Artikulationsstellen stark beborstet; ausserdem tinden sich mehrere Borsten an der nach vorn gerich- teten Kriiunnung des ersten Gliedes. Neben den gewohnlicheiL ASELLUS CAVATICUS. 279 Borsten sind besonders in der Nâhe der gelenkigen Verbindung des zweiten und dritteii Uliedes getiederte Borsten (von 0. Sars mit dem Namen Horhaare bezeichnet (Litteraturv. N*' 19), vor- lianden. Ans si)atei' anzufiihrenden Grilnden môclite icli fiir dic- selben den alten Namen Fiederborsten beibehalten. Die Fahne bildet die unmittelbareFortsetzungdesScbaftes und besteht ans einer wechsehiden Anzalil Glieder; das Mannchen besitzt in der_ liegel einige (llieder nielir, als das Weibclien, Das Endglied trilgt drei Borsten, von welchen die mjttlere die grosste ist, ausserdem eine Fiederborste. Aile Falmenglieder zeigen an iliren Artikii- lationsstellen einige Borsten ; am Ende des ersten und dritten betindet sicb fast regelmassig auch eine Fiederborste. Die 1 — 6 dem Ende vorangehenden Glieder tragen am vorderen, oberen Ende einen sehr gut entwickelten Kiechkolben, der das jeweilig folgende Glied bedeutend an Lange tibertrifft. Die Anzahl dieser Kiechkolben ist, wie die der Fabnenglieder, verschieden nacii Geschleclit und Grosse der Tiere, und zwar grosser beim Mann- chen und bei grôsseren Tieren. Nachstehende Tabelle veran- schaulicht die absoluten Grossenverhiiltnisse der Antennen, die Anzuhl der Glieder und Kiechkolben bei Mannchen und Weib- chen von verschiedener Grosse. Mannchen. Korperl ange Anfen Lange ne I. Glieder Antenne II. Lange Glieder Riechkolben 1,72: mm 0,58 mm l — 0,179 mm 7 1 4,03 » 3,43 » — 0,857 » 10 4 6,13 » 4,07 » 38 1,03 » 11 5 6,28 » 4,86 » 46 1,37 » 12 5 6,30 » 5,60 » 49 1,50 » 12 5 6,25 » 5,63 » — 1,72 » 12 6 6,45 » 5,80 » 55 1,43 » 12 5 8,00 » 6,20 » 58 1,28 » 13 5 280 CARL MIETHE. Weibchen. lv<)i'|(er lan«4'e Antenne I. Lange Gliedor Antenne II. Lange Glieder Riechkolben 2J6 111111 0,92 mm l — 0,23 mm 7 1 7.25 » 5,38 » 42 1,16 »rechtsll,linksl0 4 7.2!) » 6,12 » — 1,26 10 4 7.40 » 6,00 » — 1,15 11 4 8.57 » 7,13 » 56 1,25 10 4 8.67 » 6,15 » — 1,46 12 4 Die un ter en Antennen erreiclien, wie ans obensteliender Tabelleliervorgeht, gegen V^ derKôrperlânge. Sie entspringenge- treniit von einander in der Conkavitat des Yorsprunges, der sich, wie sclion erwahnt, seitlich am oberen Rande des Kopfaiis- sclinittes befindet, beugen sicli dann nacb der Mittellinie zu- samiiieii luid kommen sclieinbar zwischen den oberen Antennen liervor. Die in Rede stehenden Antennen sind gewôhnlich nacli vorn gericlitet iind werden voin lebenden Tier fast stiindig be- wegt. (Tafel 12, Fig. 2.) Sie setzen sich ans einem fiinfgliedrigen Schaft und einer vielgliedrigen Fahne zusamm.en. Die Anzahl der Glieder variiert auch hier wiederum, wie ans der angefiihrten Tabelle ersicht- lich, je nach der Lange der Antenne und der Grosse des Tieres; ich habe bis 58 Glieder beobachtet. Das Geschlecht scheint hier keinen Einfluss auszuûben. Der Schaft ist ein wenig langer, als die obère Antenne (siehe Tafel 11). Die drei ersten Glieder sind sehr kurz und bilden einen leicli- ten Bogen nach inneii. Das erste Glied entspringt in der vorher bezeichneten Conkavitat. Daszweiterichtet sich erst etwas nach innen. um dann die Gelenkseite seitlich nach vorn und aussen zu richten; dies Glied ist liber zweimal so lang, wie das vorange- hende. Das dritte Glied ist sehr kleiii und breiter als lang. Das sich nun anschliessende vierte Glied ist von cylindrischer Form ASELLUS CAVATICUS. 281 uiid fast so laiig. wie die ersten drei Glieder ziisammen. Das fïiiifte ebeiifalls cyliiidrische Glied ist nocli langer, aber niclit so iinifaiigreich, wie das vorangehende. Aile filnf Glieder siiid mit starren Borsten besetzt, welche wiederum besonders zahlreich an den gelenkigen Verbindungsstellen auftreten. Auf dem dritten, vierten und fiinften Gliede finden sich auch Fiederborsten, die jedocli niclit die Grosse der bei den oberen Antennen erwalmten erreichen. Das Flagellinn bestebt ans einer grossen Anzabl Glieder, die nach dem Ende zu bei langsamer Lângenziinahme kleiner und kleiner an Umfang werden. Das erste Glied des Flagellums ist innner grosser und langer ; von hier geht, wie icli zu beobacliten oft Gelegenheit batte, die Bildung neuer Glieder aus. Vor der Hâutung lasst das Glied schon im letzten Dritteil eine Abschniirung erkennen, und nach der Hâutung tritt dort ein selbstândiges Glied auf. Die Bildung eines neuen Gliedes ist aber niclit an die Hâutung geknûpft, es kann auch so ein voll- stândig selbstândiges Glied durch Abschniirung entstehen. Die einzelnen Glieder des Flagellums sind mit Borstchen besetzt, meist sind deren drei vorhanden. Das letzte Glied zeigt fûnf Borsten, zwei von jeder Seite und eine lângere, mittlere, in der Verlângerung der Lângsachse liegende. Die Mund(»ffnung wird von oben durch die Oberlippe ge- bildet, die iiber den vorderen Stirnrand hervorragt und eine sanfte, mit Borsten l)esetzte Pamduiig zeigt. Die Borsten convergieren von den Seiten und bilden in der Mitte einen Wirbel Wie der Aussenrand, so ist auch der untere Iland mit feinen Borstchen besetzt. Am Innenrand, der sich wulstig tiber die Unterseite emporwolbt, verschwinden dièse Borstchen. Die Unterseite der Oberlippe ist mit Chitinplâttchen bedeckt; dieselben nelimen nach hinten an Grosse zu. In der Medianlinie macht sich danii im hinteren Teil wieder eine fein gefelderte Partie bemerkbar. Zu dieser zieht ja eine feiner Borstchenreihe von den Lippen- winkeln. 282 CARL MLETHE. Die Maiulibelii, fast vollstandiii;- horizontal gestellt, nehmen den gnissteii obereiiïeil der Kopfseite eiii (Tafel 12, Fig. 3). Sie rageii seitlich liber den erwalinten Vorspriing des Kopfschildes heraus iiiid bestelien ans einem Kôrper, zwei von dieseni im- mittelbar abgehenden Fortsiitzen iind deni Mandibiilarpalpus. Der Korper ist convex nach aussen geriditet, nach innen konkav iind endigt in einem stiimpfen Fortsatz. Auf dem Korper machen sich eine Anzahl in drei bis vier Ileihen angeordneter bélier Flecken bemerkbar; sie zeigen die Stellen an, bei welclien die Kaunuiskel-Bimdelclien in die Mandibeln eintreten. Beide Man- dibeln werden nabmlicli durcb einen (Kaii-) ^luskel mit einander verbunden und gegeneinander bewegt, Der nach vorn gelegene Abschnitt liisst sich wiederum in zwei Abschnitte sondern, einen vorderenlotielformigen, an der der gegenûberliegenden ^landibel zugewandten Seite ni 4 — 6 zalmf()rmige Fortsâtze auslaufenden, und einen in der Yertikalebene liegenden, am Grunde des zahn- fôrmigen Fortsatzes beginnenden, linearen Teil. Letzterer ist mit einseitig getiederten Borsten besetzt, die die geliederte Seite dem l()lï'elf()rmigen Ansatz ziikehren und in der Zabi 10 — 13 vorhanden sind. iStets sind jedoch 1 oder 2 Borsten, die dami besonders stark sind und in der Nachbarschaft des loffelformigen Fortsatzes stehen, an der rechten Mandibel mehr vorhanden. Die îStellung dieser zuletzt angefiihrten Borsten weicht auch etwas von der der iibrigen Borsten ab. Sie sind namlich so ge- lagert, dass sie gleichsam eine Fortsetzung des unteren Teils des loffelformigen Fortsatzes bilden und ihre Ziihne nach oben wenden. Die linke Mandibel zeigt dieselben Verhâltnisse, wie die rechte ; es befinden sich jedoch hier nicht ein, sondern zwei loffel- formige Fortsâtze; Borsten sind, wie schon erwâhnt, weniger vorhanden. Der vordere grossere, auch grosser wie der Fortsatz der rechten Mandibel, lâsst bis G Zâhne an seinem Bande er- kennen und ist mehr massig gestaltet ; der hintere, von derselben Form, wie der der rechten Mandibel, jedoch kleiner, besitzt ASELLUS CAVATICUS. 28ri lioclistens 4 weniger scharf niarkierte Zâlme. Der hiiitere Fort- satz (1er ]Maii(libel ist durcli eineii dreieckigeii Einschuitt von ùem vordereii getreniit. An der rechten jNIandibel bildet die Einkerbuiig mit dein von getiederten Borsten besetzten Teil eine scliarfe Ecke, wiihrend sie an der linkeii Mandibel mit eiiuin sanften Bogen in diesen Teil liberzugehen scheint. I)ie hinteren Fortsatze bilden zwei Anfliiige, die fast reclit- winklig vom îStamin abgelien. Sie wolben sich dort, wo sie sich eiiiander naherii, iiach ol)en auf iiiid lassen je nach (1er Seite, von der man sie betrachtet, eine verschiedene Form erJveiineii. Der redite Maiidibularfort- satzt erscheint in seiner nattirlichen Lage dtiinier und schrager abgestiitz (Tafel 12, Fig. 4). Beide Fortsatze, die man mit dem Namen Molarfortsatze bezeichnet, zeigen eine eigenartige Striiktur. Die einander zugekehrten Teile derselben sind von langsovaler Form uiid lassen eine Felderung erkennen, welche man passend mit der eines Maiskolbens vergleichen kaiin. Zwischen den einzelnen Feldern maclien sich noch feine Cliitin- harclien bemerkbar, die besonders bei seitlicher Betrachtung^ siclitbar werden. Der Mandibularpalpus ist fast so lang, wie die halbe Mandibel ; er ist nach vorii und in seinem Endglied hakenfôrmig nach aussen gerichtet. Bei der Betrachtung des Tieres von oben sind seine Endglieder zwischen den Antennen zu sehen. Der Palpus setzt sich ans drei vollkommen gesonderten Glie- dern ziisammen. Das erste und zweite sind von fast gleicher Lange. A^or der gelenkigen Verbindungsstelle ist das erste mit einer Anzalil starrer Borsten besetzt. Das zweite Glied ist an seiner nach oben gewaudten Flâche mit feinen Borsten versehen,, in der Mitte seines âusseren Bandes zeigt es eine Ausbauchung, Vor dieser betinden sich einige kleinere Borsten, nach vorn und vor dieser Ausbauchung wird die âussere Seite von grossen, starren, nach aussen und leicht nach vorn gerichteten Borsten 284 CARL MIETHE. besetzt, deren Grosse iiacluIerAnsatzstelle des dritteiiGliedeszu abnimmt. Dièses dritte Glied ist bedeutend kleiner als das zweite und bildet eiiieii variablen Wiiikel mit demselben. An seiner cbereiî Seite und ain inneren konvexen lîand ist es mit kiirzen feinen lîorsten ausgestattet. Der âussere konkave Rand trâgt âbnliche IJorsten, wie das zweite Glied an seinem âusseren vor- deren liande, niir mit dem Unterschiede, dass ihr liaarfôrmig ausgezogenes Endstlick beiderseitig geliedert ist. Die Gr(")sse dieser Borsten nimmt ebenfalls nacli der Gelenkverbindung bin al). Oberlippe und Mandibel bilden die obère und obère seitlicbe Begrenzung der Mundhôhle, die untere und untere seitlicbe wird Yon den Kieferfiissen, Maxillen II. und I. und der Unterlippe, die eine untere Scblundausstlilpung darstellt, bergestellt. Um nun die von vorn nach der Unterlippe zu verlaufende Mundrinne zu verfolgen und die angegebenen Mundteile in ilirer natiirlichen Lagerung zu betrachten, ist es ratsam, mit der Beschreibung der Ivieferfiisse zu beginnen. Die Kieferfiisse bedecken von unten einen grossen Teil der Mundwerkzeuge und schliessen, wie bereits erwâbnt, die Mund- hôble nacli unten ab (Tafel 12, Fig. 5). Sie sondern sich in zwei Aeste, die von einem sehr kurzen Basalteil ausgehen. Letzterer entspringt von einer cliitinigenLeiste, welche zu dem von Schôbl (Zeitsclirift ftir wissenschaftliclie Zoologie P. 10, pg. 450) zuerst bescbriebenen Kiefergaumenapparat gebort. von welchem aucb die ûbrigen Mundteile ibren Ursprung nelimen, und auf dem die Unterlippe, der Sclilund und der Kaumagen aufgelagert sind. An die Aussenseite des Basilarteils setzt sicb der aussere drei- seitige Ast. Dieser wolbt sicb nach aussen und oben und liilft die seitlicbe lîegrenzung des Kopfes bilden. An seinem vorderen ab- gerundeten oberen Kande ist er mit einer Reibe starrer Borsten besetzt. An die ganzevordere Breite der Basilarteils setzt sicb der fast horizontal gelagerte Innenast. In der Mittellinie ist der ASELLUS CAVATICUS. 285 Ast aufgefaltet ; er biklet eiiie an Hulie von vorn nach liinten zii- nehniende, ini vorderen ïeil fast vertikal, im hinteren beinalie liorizontal gelagerte Lamelle, die sicli ebenfalls an den Kiefer- gaumenapparat anzuschliessen scheint. Der Imienast lasst sicli in zwei nacli aussen ovale Teile, die nach innen die soeben er- wiihnte Lamelle bilden, und einen bewegliclien palpusartigen Teil g'iiedern. Der vordere bei weitem kleinere Teil setzt sich in einem scharfen Winkel von dem hinteren ab und geht nach vorn und innen in die Lamelle uber. Am vorderen abgerundetenlî and dièses vorderen Teils befindet sich eine grosse Anzahl in drei Reihen angeordneter Borsten von verschiedener Gestalt (Tafel 12, Fig. 11). Die âussere Reihe zeigt nach vorn und in einem sanften Bogen nach innen gerichtete Borsten, die aus einem Schaft und einem diimien chitinigen Fortsatz bestehen. Dièse Borsten sind in ihrer ganzen Lange vonfeinenHâarchenbesetzt. Dort, wo sie auf die Lamelle libergehen, zeigen sie eine mehr ein- seitige Fiederung am chitinigen Fortsatz, auf der Lamelle selbst werden zwei bis drei sichtbar, deren Fiederung sich in nach vorn gerichtete Zàhnelung umgewandelt hat. Die zweiteBorstenreihe ninnnt ihren Ursprung mehr nach innen auf der Oberseite. Dièse Borsten lassen nur noch eine Fiederung im unteren Abschnitt erkennen und sind der ersten Borstenreihe aufgelagert. Die dritte Borstenreihe nimmt ihren Anfang noch weiter nach innen und zeigt die Merkmale der zweiten Pieilie. Beide Reihen ver- schwinden in dem Hohlraum, der durch die vertikal-seitliche Lagerung der Lamelle bedingt wird. Letztere zeigt an ihreni oberen inneren Teil eine feine Beborstung. Die Bôrstchen setzen sich lângs des oberen inneren Randes fort und treten besonders im hinteren Teil der Lamelle wieder hervor. Dort, wo der hori- zontale Ast sich zur Lamelle umbiegt, befinden sich an jedeni Kiefernfuss im hhiteren Abschnitt des ovalen Teils vier bis sechs Gebilde von eigentiimlicher Gestalt. Sie sind fingerformig und lassen am vorderen nach innen gerichteten Ende eine Vertiefung ^286 CARL MIETHE. erkeiiiien, die von fûnf nach aussen iiiid oben gerichteteii Zâhn- clieii iiiiistandeii ist. In ilirem niittleren Teil zeigen bei grosseren Tieren dièse Gebilde nocb zwei gleich gericlitete Ziihnchen. l)er gegliederte palpiisartige Teil nimmt seinen Ursprung von r)rstchen am Aussenrand. Beî starker Vergrôsserung siiid an alleii sechs Beiiipaaren Fieder- borsten von wechselnder Grosse zu erkennen. Dièse Borsteit steheii an iiacli aussen hervorragenden Stellen. Fast konstant kommen Fiederborsten an der Aiissenseite des ersten Gliedes, am Ende des vierten und funften, in der Mitte des letzteren und am Aussenrand der Klaue vor; an den zuletzt genannten Stellen meist jedocli nur eine. Am Clrunde der Beine, besonders der drei letzten Paare, wird jeseitig eine kleine Lamelle siclitbar, die mit Borsten besetzt ist und zwei Fiederborsten tragt. Die Brutlamellen werden im Anschluss an die weiblichen Ge- schlechtorgane erwahnt werden. Abdominalf lisse (Plef/opoda). Das erste Abdominal- fusspaar ist sehr verschieden beim Mannchen und Weibchen gestaltet; das zweite fehlt dem Weibehen vollkommen. Die drei letzten Fusspaare, welcbe den Gasaustauscli vermitteln, und die man deslialb mit dem Namen Kiemenfiisse bezeiclmet. sind bei beiden Geschleclitern gleich gebildet. Das erste Abdo- minalfuss])aar ist sebr klein und lieftet sicli an das erste kleine^ Abdominalsegment an. (Tafel 13. Fig. 7.) Beim Weibclien be- stelit der jeseitige Fuss nur aus einer nach aussen und nacli dem Ende abgerundeten, lângliclien mit dem Segment gelenkig verbundenen Lamelle. Die beiderseitigen rudimentiiren Fiisscben legen sich mit dem glatten Innenrand diclit aneinander. Sie lassen hier eine Rinne erkeimen, die sich von der Gelenkanheftung bis zum Ende hin- zieht. Der unterelland und der Aussenrand im unterenTeil sind mit ") — \) ungegliederten Borsten besetzt. Beim Mannchen ge- stalten sich die Verhâltnisse etwas anders. (Tafel 13. Fig. 6.) Hier ist der Fuss etwas grosser. Er l)esteht aus zwei Gliedern. einem oberen fast kreisrunden Grundglied und einem grosseren ovalen pjidgiied, welches fiir sich allein so gross, wie der soeben beschriel)ene weibliche Abdominalfuss ist. Das Grundglied ist ASELLUS CAVATICUS. 293 imr lialb so lang;, wie das zuletzt erwâhnte, imd gelenkigmit dem Abdomiiialsegiueiit uiid dem Eiidglied verbuiiden. Ansserdem ^iiid (iiese beiden Glieder diircli Haftorgaiie an einander gekettet. Dièse siiid voii iUmlicber Beschalïenheit wie die bei den Kiefer- fûsseii erwahnten, sie siiid jedoch bedeutend kleiner und jeseitig iiieist in der Zabi zwei vorbanden. Aiicb die ovalen Endlamellen beider Fusse sind mit einander verbunden; dieselben werden ini oberen Teil diirch zwei Paar sidi kreuzender Borsten seitlich aneinander gebeftet. Wie das entsprechende Fusspaar desAVeib- cbens, so tragen aucb die unteren undiinteren seitlicbenLamellen Borsten. Es sind bis 20 Borsten vorbanden; besonders stark ist innner die an der unteren seitlicben Kriinnnung stebende Borste entwickelt. Yon dem ersten Fusspaar teilweis bedeckt finden sicb l)eim ^Manncben zwei von einem Basalglied ausgebende, eigen- tiimlicb gestaltete Gebilde, welcbe bei der Begattung eine wicb- tigePiolle zu spielen scbeinen. Dies zweite rudimentare Fiisspaar des Mânncbens setzt sicb aus einem (Tafel 13, Fig. 8) vier- eckigen Grundteil und zwei wiederum aus zwei Abscbnitten be- stebenden, sebr charakteristiscben Aesten zusammen. Das Ba- silargbed setzt sicb mit seinem verbreiterten Ende an das rudi- mentare Abdominalsegment an. An der iiusseren unteren Seite ^eigt es einen kreisrunden Ausscbnitt, aus welcbem der aussere seitlicb nach unten gericbtete Ast bervorragt. An der Innenseite im unteren Teil und am unteren Bande im inneren Teil befindet i^icli je eine (lelenkllaclie; an dièse setzen sicb dieCîelenktiacben des Innenastes. Dieser besteht aus einem kuppenfôrmigen Grund- stiick und einem sicb obne merklichen Absatz ansetzenden, balb- mondformigen, nacli iimen konvexen, am unteren ausseren Ende mit einem tingerhutformigen beweglicben Anliang versebenen Endstilck. In dieseui Teil macht sicb eine Muskelmasse in der Mitte bemerkbar, die ibren Angritï'spunkt an dem kleinen Anbang liât. Borsten sind im Gegensatz zum Aussenast niclit an diesem Teil vorbanden. Der aussere Ast ragt aus der kreisrunden Vertie- 294 CARL MIETHE. fimg (les Basilarteils hervor uiid setzt sich aus zwei gesonderteit Stiickeii zusammen. Der ganze ïeil hat grosse Aehiilichkeit mit einer Eichel, dereii etwas von seitlich aiissen koinmeiider Stiel uiimittelbar in den Bêcher iibergeht. Bas mit der eigentliclien Eichel vergleichbare Endstilck ist nach unten iind etwas nach aussen gerichtet, nimmt nach dem abgerundeten Ende an Breite ab und ist wie der Bêcher am Aussenrande mit Borsten besetzt. Der imtereRandzeigt gleichfalls dièse starkeren Borsten, jedoch ausserdem auf der Flache des Astes noch eine grossere Zahl seitlich nach unten und innen gerichteter Haarborstchen. Die K i e m e n f ii s s e (Tafel 1 3 , Fig. S und 9 ) setzen sich aus einem kleinen viereckigen Basalteil und zwei lamellenfôrmigen lângs- ovalen Aesten zusammen. Der obère Ast ist beim ersten Fusspaar bedeutend grosser und schûtzt aile darunter liegenden Aeste, er scheint mit dem gleichen Ast der anderen Seite bis auf einen schmalen Mittelspalt und einen selir wenig breiten Randsaum das Abdominalsegment vollstândig zu bedecken. Beim lebenden Tier gestalten sich dièse Verhâltnisse etwas anders, worauf ich spâter zu sprechen kommen werde. Im wesentlichen hat dieser aussere Ast, wie schon angegeben, eine langsovale Form. Der Innenrand bildet jedoch eine fast gerade Linie, die nach der Ursprungsstelle vom Basilarteil nach aussen abbiegt. Am Ende ist dieser Ast abgestutzt und dort, wie an seinem Aussenrande, mit starren Borsten besetzt. Er besteht aus zwei gelenkig ver- bundenen Teilen. Die Verbindungslinie lauft vom Ende des oberen Dritteils aussen nach der Mitte des Innenrandes. Von seiner Ursprungsstelle vom iiusseren unteren Bande des Basilar- gliedes macht sich an der Innentlache eine am Anfang breitere und seichtere, sich nach unten etwas verschmalernde Ptinne be- merkbar. In dem hinteren Teil derselben ist das Chitin fein quergestreift ; ausserdem befinden sich in dieser mehrere nach hinten gerichtete Borsten. Der obère innere Endteil des Astes. umfasst den unteren ïeil an der sehr ausgedehnten gelenkigea ASELLUS CAVATICUS. 295 YerbiiKliiniîsstelle uiid zeigt aiii Iiinenraiid dort, wo er etwas iiber deii uiiteren ïeil hervoiTagt, eine starre Borste. Der be- deuteiid kleiiiere Innenast setzt sich gleiclifalls aus zwei Teilen zusammen uiid niimiit seinen Ursprung am imieren untereii Te il des Grundgliedes. Sein erster ïeil ist sehr klein uiid viereckig; der Endteil ist lângsoval laniellenfurmig und verschmâlert sich etwas nach der Ansatzstelle. Die beiden folgenden Fusspaare siiid fast vollstJiiidig gleicli gestaltet. Die beiden Aeste ent- springen tibereinander aus einem viereckigen Basilarteil. Der untere Ast ist beim ersten Paar etwas kleiner, als der obère, der noch eine Andeutung einer Zweigliederiing erkennen lâsst. (Tafel 13, Fig. 2.) Die Aeste des zw^iten Paares sind gleich lang, der innere ist jedocli etwas sclimâler. Die Ilander aller Aeste sind glatt und olme Borstenbesetzung. Beim Einbetten dieser Objekte maclit sich eine eigentlindiche Einkerbung der Bander benierk- bar, und zwischen den Kerben zeigen sich bei starker Vergros- serung ovale Zellen mit Kern. Die Schwanzanhange (Tafel 12, Fig. 14), welclie als das. letzte Abdominalfusspaar betrachtet werden miissen, ragen aus den seitlichen Einkerbungen, die den stum})fen Fortsatz des Ab- dominalsegments abgrenzen, hervor. Sie setzen sich aus einem ungefàhr dreimal so langen als breiten Basilarteil und zwei ge- lenkig mit diesem verbundenen, am Ende abgerundeten, finger- formigen Aesten zusaunnen. Der obère innere Ast ist etwas grôsser, als der nach unten etwas seitlich nach aussen gerichtete Ast. Er trâgt wie dieser lange, nach hinten gerichtete Borsten auf seinem Endteil ; ausserdem betinden sich hier eine grôssere Anzahl nach hinten und seitlich nach aussen gerichteter Fieder- borsten. (Tafel 12, Fig. 15.) Dieselben sind von verschiedener (Grosse, am Ende pinselartig gebildet oder eine eigentliche Fie- derung zeigend. Die Bander der Schwanzanhange sind mit starren Borsten besetzt, auch finden sich einige auf der Flâche des Basalgliedes. 296 CARL MIETHE. Entfernt man die Kiemenfiisse, so liegt die Unterseite des Abdciiîiiialsegiuents frei zu Tage. Der Chitiiipaiizer zeigt hier im hiiiteren Abschiiitt zwei parallel deii Hàiiderii des Abdoiiiinalsegments veiiaufende Linieii, die besonders gut in der Mittellinie hervortreten. Icli inochte die- selbeii fiir eine Aiideutung von Segmentierung anspreclien. Der obère Rand des Abdoniinalscbildes liisst, wie erwâbnt, einen Yorsprung in der ^littellinie nach hinten erkennen. Ein gleicber Yorsprung macht sich am unteren Eande bemerkbar. Dieser ist jedoch kleiner inid spitzer, aber auch von zwei Einkerbungen begrenzt ; er wird dorsalwârts von ersterem vollstandig verdeckt. Zwischen diesen beiden A'orsprilngen liegt ein vertikalstehender, lângsovaler Spalt. In diesem sind seitwârts der Mittellinie je zwei iibereinanderliegende Platten siclitbar, und seitlich von diesen ragen die Scliwanzanhânge liervor. Der iintere Yorsprung ist. wie der obère, mit Borsten besetzt, ebenso die einander zuge- wandten Seiten der vier Plâttchen. Dièse versdiliessen den End- darni. Es heftet sicli an sie die Darmmuskulatur, und sie bilden so den Endteil des Darmes, den After. Y e r d a u u n g s a p p a r a t. Den Yerdauungskanal des Asellus caraticus kann man sicli in drei Teile gesondert denken : Sclilund, Kaumagen und Darm: letzterer allein dient zur Yerdauung. Wie beschrieben, làuft eine Rinne, die von den Kauwerkzeugen gebildet und umstanden wird, von dem Endteil der Kieferfiisse bis zur Unterlippe. Yon hier aus setzt sie sich in den Schlund fort. Letzterer ist horizontal gelagert und besteht aus einem inneren chitinigen und einem âusseren nmskulôsen Teil. AYie schon erwahnt, setzen sich die feinen Borsten- reihen der Ober- und Unterlippe in denselben in selir feinen nur mit sehr starker A'ergrosserung nachweisbaren feinen Bôrstchen bis zum Kaumagen fort. Hier treten dieselben wieder in starkerer Entwicklung auf. (Tafel 13, Fig. 10). Der verhâltnismâssig sehr kleine Kaumagen ist ganz in den ASELLUS CAVATICUS. 297 Kopfeiiigelagertuiîfl stark dorso-veiitral compriiniert. Ausseii ist er von eiiier dumieii Scliiclit umgeben, die sich an der Stelle an- setzt. ^v() der Schhind in den Magen eintritt. Sie stellt eine Fort- setzungder Danmvand dar iind ist vollkonimen driisenlos. Bei der Betrachtung von oben zeigt der Kaumagen die Form eines Vier- ecks, welclies nielir als zweinial so lang als breit und im vorderen Teil eingescbnûrt ist. Von der Seite geselien zeigt der Magen eine lineare geschwungene Flâclie, an deren mittlerer iinteren Seite sicli ein Anhang bemerkbar macht, auf welchem der Magen, wie auf eineni Polster, riiht. Dieser driisenartige Teil ist von 0. Saks beim Asellus aqiuitkiis mit dem Namen glockenfôrmiger Anbang belegt worden. Die Innenseite des Kauniagens wird von zwei ûl)ereinander liegenden Scliichten, die eine Fortsetzung der Sclilundscbichten darstellen, gebildet. Die Verhaltnisse gestalten sich hier jedoch compliziert. Der Magen besitzt nâmlich eine Anzahl von Vorspriingen, Reibflâelien und Leisten, die ilni zum Verarbeiten der Nahrung geeignet erscheinen hissen. Ani ein- fachsten ist die obère Magenwand gebiklet. Das innere Magen- \)\i\{{ zeigt hier an seiner Innenseite in der vorderen Magen- halfte von aussen nach innen gerichtete Bôrstchen. (Fortsetzung der Borsten der oberen Schlundwand. ) In der !Mitte des Kaumagens hiirt die Verbindung der oberen und unteren Magenwand auf und erstere endigt, sich nach hinten verjiingend, jeseitig in einen Fortsatz, Dieselben entstehen da- durch, dass sich die obère Wand ihrerseits selbst in der jMittel- linie geteilt hat. Die nach innen gerichteten Borsten der oberen inneren Wand kommen so an den seitlichen Rand des Fortsatzes zu liegen und richten sich nach aussen und liinten. Nach dem Ende des Fortsatzes nehmen sie an Grosse zu. Wie das innere Blatt ist auch das aussere gelagert; Borsten tragt dieser Teil jedoch niclit. Er bedeckt das untere Blatt so, dass nur die Borsten desselben hervorragen ; am Ende des Fortsatzes ûberragt er diè- ses und zieht sich jeseitig in einen nach hinten gerichteten Sporn 298 CARL MIETHE. ans. Die uiitere Mageiiwand lasst in der Mittellinie eine Chitiii- riniie erkeinien, welclie durcli Eiiistulpiingeii der Magemvaiid in verschiedener Weise gestaltetwird. Diellinneist in ihrem ganzen Verlauf von nach der Seite verlaufenden Cliitinleistclien be- grenzt, die bald stârker, bald schwâcher bervortreten und nacli dem Ende der Ilinne zu feiner und feiner werden. Werden dièse Leistcben gegeneinander gestulpt so stellen sie lîeibiiâcben dai\ Der obère V forniige Teil dieser Rinne ist von sebr kraftigen Cbitinleisten begrenzt ; der folgende Teil derselben verscbnialert sich, und die Leistcben verscbwinden. Darauf wird die Kinne von zwei sicb gegentiberstehenden Hervorragungen, die feine Cbitinleistcben zeigen, tiberbrûckt. Etwasw.eiternacbdem Ende zeigen sicb abermals zwei Hervorragungen ; dieselben liegen jedocb im boberen Niveau, dièse lassen kaum nocb eine Strei- fung des Cbitins erkennen. Die Ilinne endigt scbliesslicb in einem zungenfôrmigen Teil, der an seinem Endteil mit sebr feinen Bôrstcben besetzt ist. Der Anfangsteil der Kinne wird seitlicb von Einstiilpungen liberragt, die an ibrer runden, nacb innen ge- ricbteten, gew()lbten Flacbe mit je 12-17 randstândigen cbitini- gen, spitzen Zâlmen verseben sind. An der Unterseite dieser Ein- stiilpungen befinden sicb ehie grosse Anzabl von cbitinigen, lang ausgezogenen Borsten. (Fortsetzung der Borstenreiben der un- teren Scblundwand). Dièse Borsten sind so angeordnet, dass sie den Cbitiideisten des Anfangsteils der Binne aufgelagert sind und die Einstiilpungen rings umgeben.. Auf der unteren Magen- wand setzen sie sicb seitlicb in je eine Reibe fort. Dieselben sind nacb innen und binten gericbtet ; im binteren Magenabscbnitt verscbwinden die Borstenreiben allmâblig. Indem sicb die obère Magenwand von der unteren abbist, entstebt in der binteren Magenbalfte ein seitlicber Spalt, der nur von der iiusseren, dem Darm enstammenden Membran iiberbruckt ist. Im binteren Teil setzt sicb jeseitig der aus den beiden Leberscblaucben ent- standene îStamm derselben in den Spalt ein. ASELLUS CAVATICUS. 29^*" I)er Dariii durclisetzt deii K(')r])er in gerader Liiiie vom Kau- mageii bis zu deiii als After bezeichneten Teil des Abdomens. P]r wird von einer ani Anfang stark driisigen am Ende melir und melir in chitinige Struktiir iibergehenden Innen-Membran, einer Lângs und (^)iiermuskelschic]it und einer âusseren, sehr feinen Menibran gebildet. Der vordere, driisige (Tafel 13, Fig. 11) Al)- schnitt enthalt sehr grosse, lange, viereckige Zellen mit je einem runden Kern; im hinteren Absclmitttritt melu'undmehr die chi- tinige Struktur hervor, und die Zellen sclnvinden. Den Darm begleiten an jeder Seite zwei Leberschlâuche, die sich,wie sclion erwâhnt, vor ihrer Einmiindung in den Endteil des Kaumagens zu einem Stannn vereinigen. Sie erstrecken sich bei ausgewachse- nen Tieren bis zum Anfangsteil des Abdomens ; bei kleinen Tie- renist der obère Leberschlauch immer kiirzer. Je weniger ent- wickelt das Tier, je kleiner dieser Abschnitt. Die Leberschlâuche bestehen aus einer grossen Anzahl runder Zellen. (Tafel 13, Fig. 12). Die grosseren zeigen eine feine Kornelung und einen deutlichen runden Kern. Die àussere Schicht wird von zahl- reichen cirkular verlaufenden Muskehi gebildet, welche dem Clebilde ein perlschnurâhnliches Àussere geben. Der Darm und die Leberschlâuche sind seitlich von einer driisigen Masse iiber- lagert, welche von opaker Farbe und von aussen sichtbar ist. Es- ist dies das als Fettkôrper bezeichnete Gewebe, w^elches beson- ders im Abdomen stark entwickelt ist und sich bis zum ersten Thorakalsegment veriblgen liisst. Der Fettkôrper scheint ail die lîâume auszufiillen, welche den Darm von dem Blutgefâsssysteni und den inneren Organen scheiden. Am deutlichsten tritt er im Abdomen hervor, welches bis auf den von dem Darm eingenom- menen Teil fast volkommen von ihm erfiillt ist. Verbunden wird derselbe mit den anderen Organen durch ein sehr feines ihn selbst durchziehendes Gewebe. Seine Substanz besteht aus Zel- len rundlicher Gestalt, die in ihrem Innern Fetttropfchen erken- nen lassen. Einen Ausfuhrungsgang habe ich nicht mit Sicher- oOO CARL MIETHE. lieit festellenkomien, docli habeicli melirfach Fetttrôpfchen ans dem After austreten selieii. A t 11 m II 11 g- Il 11 d K r e i s 1 a ii f. Wie bereits erwaliiit, siiid die drei Kieineiifiisspaare als Sitz der Piespiratioii zii betrachten (Tafel i;-). Fig. 5 iiiid ',)). Die Lamellen dieser Fiisse bestehen ans zwei Scliichten, welehe zwischeii sicb eiii Kaiialsystem frei lasseii. Dasselbe ist in Bogen aiigeordiiet, die iiach dem Eiide der Lamelle an ITmfaiig zunehmen, und von denen jeder einzelne ans eiiier fortlanfenden Eeilie von Kanalclien niid kleinen Hohlranmen bestelit. In diesen Bogen kreist das Bhit nnd tansclit hier die (lase ans. Die Wasserznfnlir zn den Kiemenfiissen wird dnrcli das erste Abdominalfusspaar, das beim Mannclien nnd Weibchen ver- schieden gebildet ist. docli bei beiden eine Flatte darstellt, be- sorgt. Dièses den Kiemenfiissen zugefiihrte Wasser gelangt in die Binne des Anssenastes des ersten Paares nnd mnss sicli iinn, Dank der Anfwnlstung der Innenrânder der Biniie sainintliche Lamellen der Kiemenfiisse gieichsam nmspidend, nach anssen bewegeii. Von untergeordneter Bedentnng sind die Cliitinleist- chen im nnteren Teil der Biiine, welclie offenbar einem Abstro- men in dieser Bichtnng liindernd in den Weg treten. In erster Linie wird (lies dnrch die Stellung des nnteren Absclinittes (1er Lamelle des ersten Fusspaares erreiclit. Beim lebeiiden Tier bildet dieser nntere Teil iiicht die nnmittelbare Fortsetznng des Anfangsteils, sondern er ist, Dank der geleiikigen Yerbindung. nach oben gebengt. Ansserdem wird dnrch die be- standige rhytmische Bewegung aller Kiemenfusslamellen das Wasser fortwàhrend ernent (Tafel 13. Fig. 13). Die C'irkulation wird durch ein schlauchformiges, nach hiiiten blind endigendes Herz besorgt. welches sich von dem vorderen Teil des vierten îSegmeiits bis znin letzten Abdominalsegment erstreckt. Es liegt auf der Rtickenseite und geht nach vorn in ASELLUS CAVATICUS. 301 eiiie iVorta imd je eiii seitliclies Gefâss liber; eiiien Verscliluss (lurch Klappen habe ich nicht nachweisen koiinen. Aus deni Herzen selbst entspriiigt flir jedes Segment, das es durchsetzt jeseitig- eiii Hauptgefâss. Dièses Gefâss gibt seinerseits eiii kleines Gefâss fur das betreffende Segment ab, durcbzieht den vorderen Segmentrand und setzt sich in den dazii gelKhigen Fuss fort. Die drei vorderen Segmente und Fusspaare werden in gleicher Weise von den seitlich zugleich mit der Aorta ent- springenden Gefâssen versorgt. Die Aorta fliesst in gerader Eichtung bis zum Kopf fort und lost sicli bier in die den einzel- nen Teilen entsprecbenden x'Vrterien auf. Die Kontraktion des Herzens tindet wellenformig fortscbreitend statt; bierdurcb wird das Bkit in stândiger Bewegung erbalten. Die Blutkôrperchen sind verhâltnismâssig gross. Yerfolgt man die Cirkulation in einem Fuss oder einer Antenne, so be- merkt man, dass die Hauptmasse des arteriellen Blutes den entspreelienden Korperteil bis zum Ende durcblâuft und hier in die jeseitig von dem arteriellen Gefâss gelagerten ven()sen Bahnen einlenkt und wieder zurûckstromt. Jedocb nicht das ganze Blut durcblâuft die arteriellen Gefâsse bis zum Ende des Kôrperteils, vielmehr sieht man auf der Blut- bahn einzelne Blutkôrperchen aus dem arteriellen Gefâss aus- treten und in venôse Bahnen einstr()men. besonders schôn lâsst sich dies an den gelenkigen Yerbindungsstellen der Glieder ver- folgen. Die venôse Bahnen aller Gefâsse vereinigen sich nun zu zwei seitlich der Aorta bis in den Kopf sich erstrekenden, venôsen Gefâssen. Dieselben sind im Niveau etwas tiefer gelagert, besonders in der Gegend des Herzens. In diesen Gefâssen strômt das Blut nach den Kiemenfussen, tritt in dieselben von der inneren Seite ein, durcblâuft die beschriebenen bogenfôrmigen Kanâle, tritt dann an der Aussenseite wieder aus und ergiesst sich in einem Raum, der das Herz allseitig umgiebt und mit diesem durch Stomata kommuniziert. 302 CARL MIETHE. Die Zustroniung des Blutes findet iininer iiacli den Teilen des Herzens statt, die sich inoiiieiitaii in Erschlaffuii»' befinden ; es kaiiii daher eiii Blutkorpercheii, welches in den hinteren Teil des Pericardialraiims gelangt ist, in jeden momentan erschlafften Teil des Herzens einstrômen. Zu erwâhnen ist nocli, dass das Abdominalsegnient, das erste, zweite und letzte Fusspaar des- selben in ahnlicber Weise versorgt zu werden scbeinen, wie die iibrigen Telle: wenigstens habe ich seitlicb am hinteren Eande des letzten Tliorakalsegments zwei défasse vom Herzen ab- gehen sehen. Das Nerven System setzt sich aus einer Anzahl Ganglien, welche durch zwei streng von einander gesonderte Commissuren verbunden sind, zusammen. Das Cerebralganglion liegt ini vorderen Kopfteil und liisst sich in zwei durch eine leichte Ehiziehung gesonderte Telle scheiden. Einen vorderen Antennenteil, der die Nerven fur die oberen und nnteren Antennen abgiebt, und den eigentlichen Hirnteil, wel- cher aus zahlreichen Loben besteht und sich in transversaler Eichtung erstreckt. Einen seitlichen Fortsatz, dem nervus opticus, vergleichbar liabe ich nicht wahrnehmen kônnen. Ani hinteren Ilande des Hirnganglions macht sich eine leichte Einschntirung bemerkbar, und jeseitig von dieser geht eine starke Commissur aus, welche den Schlund umfassen und sich mit der Ganglionkette vereinigen. Dièse beginnt mit einem Ganglion von quadratischer Gestalt. Dièses zeigt eine grossere Anzahl Loben und scheint aus der Verbindung mehrerer Ganglien hervorgegangen zu sein. Es liegt im hinteren Kopfabschnitt und giebt Nerven ftir den iSchlund ab. Hinter diesem Ganglion folgen sieben den Segmenten entsprechende Ganglien, welche seitlich ausgezogen sind und jeseitig in einen starken Nerv auslaufen. In der Mittellinie schehit jedes (Tanglion leicht eingezogen. Der jeseitig von den einzelnen Ganglien abgehende Nerv lasst sich bis in den ent- ASELLUS CAVATICUS. 303 sprechenden Fiiss verfolgen; er giebt vor seinem Eintritt in diesen eiiieii Zweig fiir die entsprechende ISeite des Segmentes ah. Dièses erhiilt ausserdem nocli je einen Nerven von den Coniraissuren. Zwischen den Commissuren, etwas tiefer ge- lagert, als dièse, lâsst sich ein feiner Nervenstrang verfolgen, wek'hen ich ftir den Nervus sympatliicus halte, dessen nahere Bezieluuigen zii den Ganglien ich jedoch nicht feststellen konnte. In dem letzten Thorakalsegment findet sich, unmittelbar hinter dem Ganglion dièses Segments, ein Komplex von hintereinander liegenden, sich nach hinten verjlingenden Ganglien. Dieser ragt bis in den Anfang des Abdomens hinein und gibt seitlich kleinere Nerven fur die Fiisse des Abdomens ab. Am verjimgten Ende entspnngenzwei gabelformig nach aussen divergierende Nerven, die sich in die Schwanzanhânge erstrecken. Eine Diflferenzierung des Complexes in einzelne Ganglien liess sich nicht nachweisen. Die neiieren Versuche mit der Metliylenl)laiifarbimg von IiETZius, YOM Rath iind Anderen nmssten mich darauf filhren, die peripheren Endigiingen der Nerven auch bei A. cavaticus mit Htilfe dieser Méthode zu untersuchen. Wegen der Klehdieit des Objektes und der Emptîndlichkeit der Tiere konnte eine Injektion nicht angewendet werden. Ich versuchte nun eine Fâr- bung durcli Einbringen der lebenden Tiere in eine 1 % Losung von ^lethylenblau. Es war mir jedoch nicht moglich, einwands- freie Resultate zu erzielen. Nur bei den Riechkolben der oberen Antennen erhielt ich vermittelst dieser Méthode klare Bilder der Nervenendigungen. Ich hatte dies wohl dem Umstande zu verdanken, dass die Tiere in der Hautung begriffen waren. Um die Ergebnisse dieser Untersuchung zu kontrollieren und s;iiire zii. Nach eiiiigen Misserfolgen erhielt icli nach oGstundiger Einwirkung dièses Geiiiisclies iind einer Naclifârbimg mit Alaïui-Kannin giite Prâparate. Wié erwâlint, tinden sicli an den Beinen, Mundwerkzeugen und prononcierten Korperstellen massige Borsten. Dièse Borsten lassen in ilirem Inneren einen Hohlraiini er- kennen, der sicli durch die ganze Lange der Borsten erstreckt. I)as gleiclie Yerlialten zeigen lang ausgezogene Borsten, die aua einer. wallformigen Chitiniimrandung hervorragen. Ziiweilen nimmt dièse Umwallung melir Beclierforni an. Beispiele solcher Borsten sind : die Borsten der Schwanzanliânge, die Borsten auf dem Aussenast der ersten Maxille. Ferner treten an den Mund- werkzeugen andere Borsten auf, die ani Ende bald mit sekun- dàren Borsten, bald mit zahnformigen Anhangen versehen sind. Aile dièse Borsten lassen jedoch insofern eine Uebereinstimmnng in ihreniBau erkennen, als sie in ilirem unteren Absdmitt einen Hohlraum zeigen. Der obère Endteil aller dieser Borsten besteht innner aus reinem Cliitin. Auf den Fûssen, Antennen, Scliwanz- anhângen. oft aucli auf dem Aussenglied der Maxille I, betinden sicli Fiederborsten, von 0. 8ars mit dem Namen Horhaare be- zeiclmet. (ïafel 12, Fig. 12 und 13.) Dièse Borsten zeigen einen etwas anderen Bau. Am Grund besitzen sie zwar dieselbe Becherform, wie die langen, starren Borsten ; jedoch ist der Bêcher hier stiirker von dem die Kiirper- undiiillung bildenden Cliitin .ibgeschnurt. Aus ihm ragt eiii am Ende getiederter oder piiiselfcirmiger Anliang hervor. Dieser Teil der Borsten ist nicht von starrem Cliitin umgeben, sondern nur von einer feinen elastischen chitinigen Membran. Der Innen- teil zeigt die gleiche Struktur, wie die iibrigen Borsten. Schliess- lich betinden sicli auf den oberen Antennen eine wechselnde Anzahl von Kiechkolben. Auch dièse (Tafel 12, Fig. 9) sind als, wenn auchstarkmodifi- cierte, Borsten anzusprechen. Sie bestehen aus einem mit Hohl- ASELLUS CAVATICUS. 305 raum versehenen imd eiiiein diesem aiifsitzenden, blasenformigeii Cylinder. Der Stiel ist voii eiiier dickeii Chitiiischicht iniig-eben, derCyliiider jedocli imr von eiiier feineiiScliicht. Letzterer liisst in der ]Mitte eine leichte Einschntirung erkennen und zeigt ani Ende einen liellenFleck. der oft von drei bisfiinffeinenFâdclien iimstanden ist. Hier ist der Kolben inn- durch eine ganz feine Menibran verschlossen ; dass es sich uni eine solclie bandelt, konnte icb mit Hilfe von jMethylenblankrvstâllclien konstatieren, die ich wolil bis zu der Menibran treten doch nie in das Iniiere des Kolbens eindringen sah. Der Innenteil des Kolbens ist ani (Triinde mit einem feinkornigen, durcb Fadchen verbundenen Gewebe angefiillt. Nach deni Ende zu ninnnt die Zabi der Korner ab, und das Ende dièses Teils zeigt nur eine feine, gallertartige Masse, in der einige Fadchen nacbweisbar sind. Wie schon erwâhnt, bot sich mir Gelegenheit, die Kiechkolben noch vor oder wahrend der Hautung zu beobachten. Dieselben zeigten ein etwas anderes Bihl (Tafel 12, Fig. 10). Der Stiel des Kolbens steckte noch mit seiner ganzen Lange in derChitin- substanz der Antenne, war aber deutlich von dieser ^etrennt ; der blasenformige Cylinder zeigte hier ein kurzes nicht diiïeren- ziertes Langsoval und war mit Zellenmaterial erfiUlt, dessen nahe Beziehung zu deii Hypodermiszellen nicht zu verkennen war. Die den blasigen Teil umhlillende Menibran war sehr fein ; dort, wo beini ausgebildeten Kiechkolben der belle Fleck auftritt, zeigte sich hier eine belle punktformige Stelle, die von feinen Borsten umstanden war. Die Endigungen der Nerven stellte ich nun mit Hilfe der erwâhnten Methoden folgendermassen fest. (Tafel 12, Fig. 8, 9. 10, 11, 12, 13.) Nachdem eine Xervenfaser (Tafel 13, Fig. 4) in eine Zelle (Sinneszelle) eingetreten, geht von letzterer eindistalerFortsatz bis zum Chitinteil der Borste. Ich habe nur immer einen distalen Fortsatz in eine Borste eintreten selien. Auf seinem Wege bildet dieser Fortsatz wie die Nervenfaser selbst fehie Eev. Suisse de Zool. T. 7. 1899. 20 306 CARL MIETHE. Anschwelluiigen iind ist allseitig von der Hjq^odermis iimsponnen. Bei den starkeii, inassigen uiid laiig aiisgezogenen Borsteii diircli- setzt dieser Fortsatz den ganzen Innenraum. Die Fiederborsten werden in gleicher Weise von dem Fortsatz durclisetzt ; derselbe tritt jedocli starker hervor und zeigt besonders dort, wo die feinen Fiederhâàrclien abgehen, kleine Ansdiwellungen. (Tafel 12, Fig. 12 und 13.) Etwas andei'S gestalten sich die Verhâltnisse bei den Riech- kolben (Tafel 12, Fig. 9). Hier durchsetzt der Fortsatz nicht den ganzen Innenraum des Kolbens ; er endigt viehnehr dort, wo die K()rnelung aufhort, und der Kolben eine leichte Einschntirung erkennen lasst. Bas Ende des distalen Fortsatzes ist demnach in die den End- teil des Kolbens erfûllende Gallertsubstanz eingebettet, erhâlt aber docli eine konstante Lage durcli die Zellen im unteren blasigen Teil. Bie Lange des distalen Fortsatzes entsi)ricbt der des Kolbens vor der Hàutung. Bei dieseni durclisetzt der Fort- satz den Kolben in der ganzen Lange (Tafel 12, Fig. lO). Er zeigt, wie der Fortsatz der pinselfôrmigen Fiederborsten, Ansdiwel- lungen, besonders dort, wo der punktformige Fleck sicli befin- det und die Fiederhâàrclien abgelifii. Uiiisi)onnen wird er von den Zellen, die den ganzen Innrauin des Kolbens ausfullen und die, wie bereits erwâlint, selir grosse Âlmlichkeit mit den Hypo- dermiszellen zeigen. Bie Entwicklung des Kolbens denke ich mir folgendermassen : Zuerst stellt derselbe eine mit dem Stiel voll- stândig in der cliitinigen Substanz der Antenne steckende, pinsel- f()rmige Borste dar; dieselbe zeigt aber eine Wuclierung der Hypodermiszellen. Bas ganzeGebilde wirdnunblasig, verlângert sich, und dort, wo wir spâter die leichte Einsclmûrung im Kol- ben bemerken, ist das Ende der urspriinglichen pinselfôrmigen Borsten zu suchen. Gleichzeitig liât sich nun die Hâutung der Antenne vollzogen ; der Stiel des Kolbens gelangt nach aussen, und die kôrnige Substanz lôst sich im Endteil des Kolbens, so ASELLUS CAVATICUS. 307 •dass inir der Gruiid desselbeii von kornigem Material erfiillt ist. Das Eiide des Kolbeiis wird von eiiiermit feineii Fadcheii durch- zogenen Gallertinasse erfiillt, die aus den ursprimgliclieii Hypo- dermiszellen entstanden ist. Dure h die Lângserstreckung und das Breiterwerden des Kolbens ist der belle Fleck des blasigen Kolbenendes, der urspriinglicli aus einer feinen cbitiiiigeii Mem- braii, wie die der ganzeii piiizelftirniigen Fiederborste, bestebt, iiocli mehr verdûnnt. Es reielite urspriiiiglichbis zu diesem punkt- formigen hellen Fleck das Eiide des distalen Fortsatzes. Dieser bat nuii seine urspriingliclie Lange beibehalten ; dadurch ist er bei dem Lângenwacbstum des Kolbens bis zu dessen Mitte zu- rlickgezogen worden. Eine Stiitze erbalt er durcli die kornige Orundsubstanz des Kolbens. Sein freies Ende ragt in die Gal- lertmasse binein. Hierdurcli wird erreicht, dass der distale Fort- satz in eineni mittelbaren Zusammenhang mit deni das Tier umgebenden Médium tritt. Welclie Funktion dièses Clebilde zu ertullen bat; ist scliwer nacliweisbar ; jedocb liât seine Bauart mit den Endapparaten des Gescbmacks- und des Geruchssinnes grosse Àbnlicnkeit. Wabrscbeinlich verseben die sogenannten lîiecbkolben bei dem sicb im feuchten Médium auflialtenden Tier beide Sinnesfunktionen. Die Sinneszelle stebt ihrerseits, wie schon erwabnt, mit dem Hauptnervenstamm durch eine Nervenfaser, die auf ibrem Yer- lauf kleine Anscbwellungen zeigt, in Verbindung. EineVerzweig- ung oder ein Zusammenliang dieser Faser mit einer andern bestebt nicht. Infolge der Kleinbeit des Objekts und der Scliwie- rigkeit, Sclmittprâparate berzustellen, war esmirniclitmoglicb, den Verlauf der einzelnen Fasern und ibre Verbindung mit dem Ganglion nacbzuweisen. Bei meinen Untersucbungen liber die Nervenendigungen beim A. cavaticus erzielte icb, wie aus dem soeben Angefiihrten hervorgeht, eine Ûbereinstinnnung mit den von VOM Rath, (Litteraturverz. N'' 25) bei Niphcm/us beobach- teten Nervenendigungen in den einzelnen Borsten und Fieder- 308 CARL MIETHE. borsten ; dass ich niir eiiie Siiiiieszelle iiiid einen distalen Fort- satz bei jeder Borsteiiachweiseiikomite, halte ich fur eiiie]i nielir ziitalligen llefund. Icli sah wohl iioch aiidere Zellen Fortsiltze ausseiiden, koniite dieselben al)er iiicht bis in die Borste verfol- geii, da iiiich wahrscheiiilich die Fârbeinethode hier iiii Stich gelassen batte. Ich miiss dies iiiiisomehr annehmeii, da bald dièse, bald jene Zelle gefàrbt war uiid einen Fortsatz nach der Borste aiissandte, und die Lage dieser Zellen wechsehe. Eine starke Abweichung lassen jedoch die von niir beschriebenen Bieclikol- ben in iln-en Nervenendigmigen erkennen. Yom Iîath zeichnet den distalen Fortsatz der Sinneszelle durcli die ganze Lange des Kolbens, welchen er mit einer den Stiel und den blasigen End- teil gleichmàssig umgebenden Chitinschicht darstellt. Die Lage der Shnieszelle weit unterhalb des Kolbens stinimt mit meinem Befund ûberein. Die Eierstocke bilden zwei getrennte, einfache Sacke. Sie ragen mit ihrem hinteren Teil in das Abdomen hinein. Seitlich von der Mitte des fiinften ïhorakalsegments mtindet der Aus- ftihrungsgang je eines Eierstocks in eine sich in der Langsrich- tung erstreckende Spalte. Die Eier liegen der Imienseite des Eierstocks an und sind in Reilien geordnet. Sobald die Eier den Eierstock verlassen, gelangen sie in die Bruttasche. Dièse ^vird von acht Lamellen gebildet, Avelche von der Basis der vier ersten Fusspaare ausgehen. Die Brutlamellen verbreitern sich nach ihrem abgerundeten Ende zu. In ihrem Lniern lassen sie in Schlangenwindungen verlaufende Kanale erkennen; dieselben milssen wohl als Blutbahnen gedeutet werden. Die Lamellen sind so angeordnet, dass sie einen voll- kommen geschlossenen Hohlraum von unten abschliessen; die obère Wand wird von dem Kr»ri)er selbst geliildet. Die Ho den durchsetzen die funf hinteren Thorakalsegmente: sie stellen ein schlauchformiges, am vorderen Ende in drei stumpfe, abgerundete, voluminose Lappen auslaufendes Gebilde ASELLUS CAVATICUS. 309 dar. Die Lappeii reprasentieren deii eigeiitliclien, Samen proclu- ^iereiideu Teil ; sie eriiiessen ihr Produkt in eiiien eiigeii Aiis- flilirung'sgang' (vas detVrens). Dieser ist zuerst eng, erweitert sich daim uiid eiidigt nacli aiisseii in einen cylindrischen, mit Cliitin belvleideten Fortsatz, der sicli am hinteren Rande des letzten Thorakalsegments jeseitig befindet. L e b e n s w e i s e. Wie schon angegeben hal)e ich deuA. cavaticiis in Brunnen bei Madretsch gefunden. Es mag von Interesse sein; einige Détails liber die Lebensweise dieser Tiere zii erfahren. Yersuche hatten mir gezeigt, dass der AseUus cavatlcus niir unter den ihm gewohnten Lebensbedingiingen fortbestehen kaun. Ich richtete mir daher ein Glasgefàss ein, dessen Boden ich mit gr()beren mid feineren Steinchen bedeckte und in wel- clies ich AVasser desselben Brunnens that, in dem der A, cava- tlcus bisher gelebt batte, mid das ich aiif gleicher Temperatiir er- hieh. Mit Hiilfe dieser Yorrichtung war es mir mr)gHch, die Tiere circa vier AVochen zu erhaken iind in ihrer Lebensweise zu beobachten. Aile Bewegungen, die das Tier ausfiihrt, sind leiclit und élé- gant : es ist fast in immerwahrender Beweginig. Es lâuft, klettert, erklimmt die einzelnen Steine und sucht dieselben gleichsam ab. Dieunteren grossen Antennen wurden hierbei bestândigbewegt; sie werden tastend nach allen îSeiten, meist'nach vorn gerichtet nnd dienen dem Tier als Orientierungsorgan. Yertblgen wir ein Tier in seinen einzehien Handlungen, so ;sehen wir es stillstehen, die grossen Antennen nach vorn richten, den Kopf etwas vom Boden erheben und auch die oberen Anteimen leiclit bewegen. Darauf beinerken wir, wie es plôtzlich auf etwas zueilt. dann wiederum, wie es durch die von den einzelnen Steinen ^ebildeten Nischen kriecht und dieselben einer genauen Unter- ^uchung unterzieht. Hierauf sehen wir es einen Stem erklimmen. Bei dieser letzten Bewegung benutzt das Tier meist nur die vier «ersten Fusspaare; das erste Fusspaar wirkt hierbei mit. Die 310 CAEL MIETHE. clrei letzten Thorakalfusspaare spielen eine sekundâre Rolle: gaiîz anders beim Herabsteigen von dem Steiii. Hierbei sind in erster Linie die drei letzten Fiisspaare gleich- sam zum Festhaken thâtig, zu welclier Funktion sie Daidv der angefiihrten Beborstung besonders geeignet erscbeiiien. Nicht immer seheii wir das Tier durch Kletteni den Boden erreichen; vielmehr beinerken wir, wie es, auf einen Stein aiigelangt, die Anteiinen liber den Rand desselben hinwegstreckt, sich mit den liinteren Beinpaaren am Stein festhâlt inid den Korper frei in das Wasser vorsdiiebt. Nun lâsst sich das Tier entweder in der Gleichgewichtslage fallen iind erreicht so den Boden oder es zieht sich mit Hiilte der letzten Beinpaare wieder auf den Stein zuriick. Intéressant war es nun fUr mich. zu erfahren, ob dem Tiere eine Emptindung innewohnt, vermittelst deren es sich iiber die Hohenunterschiede orientieren kann. Zu diesemZweckebrachte ich einen A. cavaticus auf einen frei im Wasser hangenden Stein. Das Tier vermied es aber sorgfaltig, nach dem es sich liber die Ôrtlichkeit orientiert batte, iiber den Rand hinauszugehen. Weitere Beobachtungen stellte ich nun mit Asellus cavaticus von verschiedenem Geschlecht an. Leider war es mir nicht moglich, einen Begattungsakt der Tiere zu beobachten. Die Tiere leben neben einander; sie scheinen eine Emptindung zu haben, die sie ihre Gleichartigkeit erkennen lâsst. Hâufig sah ich auch, wie sich die Tiere beriihrt en; geschah dies an einer Stelle, wo ich die Fiederborsten vermutete, so erschien das Tier heftigen Reiz zu empfindenund eilteschnell davon. (Tleiche Yer- suche stellte ich mit einem am Ende mit einer Haarborste ver- sehenen Stâbclien an. Bei einer leichten Beriihrung auf dem Rucken zeigte das Tier nur geringe Emptindung, wâhrend die Beriihrung an den Beinen, Antennen und Schwanzanhângen es- zur eiligen Flucht veranlasste. Von 0. Sars sind die von mir unter dem alten Namen Fiederborsten beschriebenen Borsten als Horhaare bezeichnet worden. ASELLUS CAVATIC'US. 311 Icli imtersuclite, ob das Tier durch Erregung dieser Borsten diirch irgeiid eine Art Wellenbewegung eine siclitbare Eniptinduiig erkeimen lasseu wiirde. ZudiesemZwecke schraminteiclidas Ge- fâss aussen, klopfte daran uiid erzeugte durch Steinchen im Wasser Welleii und Gerâusche ; das Tier schien jedoch voii alledem keine Empfindiiiig zii habeii. liochstens von sehr starkeii Welleiibe- wegungen. Zu gleicbeiii Versuch und uni das Zusamnienleben mit JSijjJiargus puteamis zu beobachten, bracbte ich mehrere von diesen, grosse und kleine Exemplare, in das Gefâss. Niemals habe ich jedoch wahrgenommen, dass durch die Wellenbeweguung, welche der X.putemms beim Scliwimnien verursacht, der A. rpers lasst bei beiden Tieren eine Differenz erkennen. Das Chitinskelett des A. caraticus ist zum Unterscliied von dem gefarbten, sclimutzigen inelir elastisclien des A. aquaticus weiss und briichig. Augen und Augenflecke besitzt der A. cava- ticus nicbt, wie schon von DE Rougemont liervorgehoben ; er zeigt jedoch eine viel starkere Beborstung des ganzen Kôrpers und eine grossere Dilïerenzierung der Borsten. Fiederborsten sind in vermelirter Zabi vorlianden. Wabrend beim A. aquaficus das ^lannchen gnisser ist, ist regelmâssig das AVeibclien des A. cavaticus langer und kraftiger. Eine vergieichende Gegen- iiberstellung der Telle des AseUus cavaticus und des AseUus - ASELLUS CAVATICUS. 313 aquaticiisevgieMMgendes: Die oberen Anteimen siiid beibeiden Tiereii fast gleich gebildet. Wie aus der augefiilirteii tabellar- ischen Uebersicht hervorgeht, richtet sich die Anzabl der GHeder uiid Riecldvolben des Aselltis cavatkus nacb dem Aker iiiid Geschlecht der Tiere. Beim ausgewacbsenen Mânnchen sind in der Regel 12 Glieder mit 5 Riecldvolben, beimAVeibcbeii 10 — 11 Glieder mit 4 Riecbkolben vorbaiiden. Dièse letzteren sind beim A. cavatkus sehr giit ausgebildet und lassen eine Zweiteilung erkennen. Diejenigen des A. aqiiaUcus sind kleiner und geringer an Zabi. Beim Mânnchen finden sicb 3 — -4, beim Weibchen hôch- stens 3, die den dem letzten Glied vorbergebenden Gliedern auf- sitzen. Die Zabi der Antennengbeder ist gleicbfalls beim Miinn- cben grosser, als beim Weibcben, beim Mann cb en bis 14, beim Weibcben bocbstens 11. Die unteren Antennen zeigen bei beiden Tieren eine fast analoge Bildung. Die Zabi der GHeder ist beim A. aqiiatkiis grosser als beim A. cavatkus. Ein Unterscbied zwiscben den Gescblechtern bestebt bei beiden Tieren nicbt. Der Scbaft der Antenne ist relativ langer beim A. cavatkus. Die Mundteile zeigen im allgemeinen eine grôssere Differen- zierung der Borsten beim A. cavatkus. Die Oberlippe ist feiner beborstet, die zabnformigen Ansatze der ^landibel sind stiirker ausgepriigt und sind deren bis 6 vor- handen. Der Mandibularpalpus zeigt eine feinere Fiederung der Borsten des letzten Gliedes. Die relative Lange dièses ganzen Gliedes ist, wie aus der stârkeren Entwicklung der ersten Gliedes bervorgebt, bedeutender. Die Borstenzabl des Innenastes der ersten Maxille ist, wie von Fkies, Webeh und anderen bervorgeboben (Litteraturverzeich- nis N*' 14, 15, 16), um eine vermebrt ; ausserdem betinden sicb oft auf dem Aussenast zwei Fiederborsten. Die zweite Maxille und die Unterlippe sind bei beiden Tieren gleich gestaltet, ebenso die Kieferfusse. 314 CARL MIETHE. Die Thorakalfûsse miterscheideii sich diircli die beim A. cava- ticîfs stiirker aiiftretende BeborstiniiL>-. Das letzte Glied des ersteii Fusspaares ist bei den Mâmichen beider Tiere verschiedeii gestaltet. Beim A. aquaticus zeigt dièses einen vorspringendeii, zugeschârfteii Fortsatz und ist ebenso breit als laiig. Am letzten Glied des A. cavaUcus fiiidet sich dieser Fortsatz nicht; es ist niir eine Ausbuclitung vorhanden ; liingegeii tràgt die Kralle beim ^làmichen immer imd hâiitig beim Weibchen eine Fiederborste. Die Abdominalfilsse lassen zum Unterschiede von den Thorakalfiissen eine geringere Beborstung beim A.. cava- Ucus erkennen. Beim A. aquaticus sind die Bander fast aller Fiisse mit einfachen oder gefiederten Borsten besetzt. Letztere Borsten iinden sich an keiner Stelle der Abdominalfilsse des A. cavaticus. Das erste Abdominalfusspaar ist verschieden gestaltet bei Mâmichen mid Weibchen des AseJlus cavaticus und des Asel- lus aquaticus. Die Fiisse der Mânnchen lassen noch eine Aehn- lichkeit zwischen beiden Tieren erkennen. Der untere Teil ist aber besonders am Ende der Lamelle sehr abweichend gebildet. Wâhrend die Endlamelle beim A. cavaticus fast oval ist, ver- breitert sich die beim^. aquaticus nur in geringer Breite an das erste Glied ansitzende Lamelle gegen das Ende und zeigt am Innen- und Aussenrand einen Yorsprung. Der abgerundete Rand zwischen diesen Yorspriingen ist mit gefiederten Borsten besetzt. Die Fiisse der Weibchen beider Tiere sind vollkonnnen ver- schieden in Form, Lage und Beborstung. Die des A. aquaticus sind im Gegensatz zu den lamellenformigen, mit leichter Ptimie versehenen, mit breiter Basis an der Mittellinie aufsitzenden des. A. cavaticus fast kreisrund, mit einem schmalen Stiel aussen aufsitzend. Dieselben legen sich nicht aneinander, sondern decken sich in ihrem nach der Mittellinie gelegenen Teil. Sie besitzen nicht einfache Borsten, sondern gleichfalls wie das Fusspaar des. Mâmichens geliederte. Das erste Fusspaar des von mir beschrie^ ASELLUS CAVATICUS. 315 beneii A. cavaticus besitzt keiiie geliederten Borsteii, wie sie Fries bei den von ihin bescliriebeiieii Exemplareii vorfand. (Litteraturverzeichnis N° 16.) Bas nur bei den Miinnchen auftretende folgende Fusspaar zeig't in der Anbage dieselbe Banart bei beiden Tieren. Die End- âste sind beim A. cavaticus viel weiter differenziert und kraftiger. Wabrscbeinlich fiibrt sich dies auf den Umstand zuriick, dass beim kleineren ^Mânncben des A. cavaticus dièse Organe in viel ausgedebntereni Masse als Hilfsorgane bei der Begattung Ver- wendung finden. Das eicbelformige Endglied ist auch beim A. aquaticus scbon vorlianden, Der Endteil, die Eicbel darstellend, ist jedoch stark verkiimmert und mit dem vorbergebenden GHede verschmolzen. Eine grossere Aebnlicbkeit zeigt scbon der Innen- ast ; bier ist sogar der tingerbiitfurmige Ansatz scbon nacbweis- bar, worauf Fries zuerst aiifmerksam gemacht bat. (Littera- turv. N« 16.) Die Kiemenfiisse sind bei beiden Tieren sebr âhnlich gestal- tet. Die Beborstung der einzelnenTeile iststârkerbeim^4. aqua- ticus. Bei demselben tragt der Aussenast des ersten Kiemen- fusspaares geiiederteBorsten, die ausserenAste der folgendeFuss- paare sind nur nocb mit einigen wenigen am oberen Aussenrand besetzt. Hier finden sicb beim A. cavaticus niemals Borsten. Der Aussenast des ersten Gliedes ist beim A. cavaticus aucli mit Borsten verseben; dieselben sind jedocli weniger zablreick und niclit gefiedert. Die von mir beim A. cavaticus bescbriebene Cbitinrinne ist nur andeutungsweise beim A. aquaticus vorhan- den. Die Struktur des Cbitins des ersten Fusspaares ist beim A^ cavaticus viel feiner. Die Schwanzanhange sind bei beiden Tieren gieicb gestaltet, jedoch relativ langer beim ^4. aquaticus. Die Form des Abdominalscbildes weicbt bei beiden Tieren et- was von einander ab ; es ist dies wolil auf eine stiirkere Kom- pression des Korpers des A. aquaticus zuriickzufubren. Bei dem- selben machen sich ausserdem zwei leichte Furchen bemerkbar^ 316 CARL MIETHE. welclie von vorn iiach den hinteii seitlicli von dem Vorsprung ge- legenen Einkerbungen verlaiifen. Die Unterseite des Cliitinscliildes zeigt beim A. aquaUcus keine Chitinleisten. Aile inneren Organe des A. cavaficm lassen geg'eniiber denen des A. aqitatkus eine starke Lângserstreckung erkennen. Der Magen ist langer iind liât dalier aucli seine Form verandert. Wahrend die Borsten der inneren oberen Magenwand bei A. aqimticiis nnr nach liinten gericlitet erscheinen, und der Spalt, an welcliem die Lebersclilaiiclie eimniinden, sich liinter dem Magen befindet, sind die Borsten desselben Teils beim A. cmxi- tk/is nach der Seite mid liinten gericlitet, und der Spalt ninmit liereits hinter der Magenmitte seinen Anfang, Die in das Innere des A'orderen Magenabsclmittes liineinragenden Fortsatze sind bei beiden Tieren von kreisformig angeordneten Zâlinen uiii- standen. (AVenn 0. Saes (Litteraturverz. N" 19) von einer reihenformigen Anordnimg spricht, so liegt wolil hier eine Tâusch- ung seinerseits vor.) Die Chitinleisten imd Vorsprtinge sindfeiner ausgebildet beim A. caraficMS. Einen grôsseren Unterschied zeigen die Darmzel- len. Dieselben sind beim ui. aquaUcus von polygonaler Gestalt und haben einen melir ovalen Kern. Beim A. cavaticus sind die Zellen hingegen rechteckig, haben einen runden Kern und sind 4-6 mal so gross, wie die des A. aquatkus. Relativ grôsser sind auch die Leberzellen des A. cavaticus. Ein Unterschied in der Lange des jeseitigen oberen und unteren Leberschlauchs ist bei dem von mir untersuchten A. cavaticus niclit vorhanden. (Weber er- wahnt dies als Unterschied zwischen A. cavaticus und A. aqua- Ucus. Littvz. N" 15.) Die Leberschlâuche des A. cavaticus ragen jedoch nicht so weit in das Abdomen liinein wie die des A. aqua- Ucus. Eierstocke und Hodeii sind, abgesehen von der grôsseren Lângserstreckung, der des A. cavaticus gleich. Das Nervensys- teni stimmt mit Ausnahme des Fehlens des Augenfortsatzes und ASELLUS CAVATICUS. ?)1T der melir massigeii Anordiiung der Lobeu ini letzteii Thorakal- segiiieiit bei Â. cavatlcus bei beideii ïieren iiberein. Eiii Sym- patifus ist aiich bei A. aquaticus von Leydig sclion iiachgewic- sen worden. (Litteratiirverz. N° 17.) Eine genauere (Tegenliber- stelliing der librigen inneren Organe beider Tiere konnte ich wegen derUndurchsichtigkeit des A. aquaticus nkht vornehmen. Fest steht, dass der Fettk()rper eine viel grossere Yerbreitung- beini A. cavaficus erlangt. Eine vergleichende Gegenilberstellung mit deni von H. Blaxc besdiriebenen ^se//ws Foreli (Litteraturverz. N° 21), inid deni AseUus communis (Litteraturverz. N° 11), konnte ich wegen Materiahnangel nicht durclifûhren. Auf Grund der oben angefiihrten Unterschiede gehinge icli zu dem Schluss, dass der A. cavaticus nicht eine Varietât des A. aquaticus darstellt, dass sich viebnehr beide Tiere von einer Grundforni herleiten, und jedes sich in einer bestinnnten Richt- iniff differenziert bat. 318 CARL MIETHE. Litteraturverzeichnis. 1. SciiMEiL. 0. Deutschlauds freih'hende Copepode)). I. ïfil. Cijclopidw. Kassel 189-2. i. RicHAiti), .lui. Recherches sur le si/stèine glandulaire et sur le système uerreux des Copepodes libres d'eau douce, suivie d'une revision des espèces de ce f/roupe qu'i vivent en France. Ann. Se. nat. Zool. (7) T. \^2. 1892. ;5. PuATZ. E. Ueher einic/e im Grundwusser lebende Tiere. Beitrafj zur Kennt- nis der unterirdischen Crustaceen. Dissertation. St. Petershurg- 1866. 't. Vejdowsky, F. Tierische Orejanismen der Bruvnenivasser von Prar/. Prag 1882. 5. .Iawokowskf. Neue Arten der Brunnenfanna von Krakau und Lemberg. Archiv fiip Naturgeschichte. Jahrg. 61. Bd. I. Berlin 1895. +5. DE LA Valette ST-(iEORr.E. De Ganimaro puteano. Dissertatio Inau- guralis. Berlin 18o7. 7. Spence Bate, C. Catalogue of the specivien of Amphipodous Crustacea in the collection of the British Muséum. London 1862. S. HuMiîERT, Alûis. Le Niphargus puteanns var. Forelii. in: P'orel F. A. Matériaux pour servir à l'étude de la faune profonde du Lac Léman. Bull. Soc. vaudoisedes Se. nat. vol. 14. N"^ 75 et 76. Lausanne 1876. "9. WiiZESNrowsKi. Ueber die unterirdischen Gtimmariden. Zeitschrift fiir wissenschaftliche Zoologie. Bd. 50. Leipzig 1890. 10. Veydovskv, F. Ueber einigr Silssicasser-Amph ipoden . Sitzungslierichte derkonigl. bohmischen GeselischaftderWissenschaften. .Jalirg. 1896. Prag 1897. 11. Packard, A. S. The cave fauna of North-Amerika with remarks of the anatomg of the brain and origin of hlind species. National academy of science. Washington 1889. 12. Bovallils, Garl. Notes on the familg Aselidtp. Bihang K. Svensk. Vet-Akad. Handl. 11. Bd. N^» 15. Stockholm 1886. {:). NÈMEC BoHiîMiL. Studie ov Isopodech. Vëstnik. Kz. ceské Spol. Nàuk, trida math-prirok 1895. 14. Fries. s. Nachrichten ilber neue Untersuchungen der Falkensteiner Hiihle. Jahresheft des Vereins fiir vaterlandisehe Naturkunde in Winltemberg. Stuttgart 1880. 15. Werer, Max. Ueber asellus cavaticns Schiôdte in l. teste Legdig (A. Sieboldii de Rougemontj. Zoologiseher Anzeiger. 1879. ASELLUS CAVATICUS. 319 16. FiURS, s. Mitteilungen nus dem Gehiete der Dunkelfauna. Asellus cavaticus Scinudte fin lilf.j = Asellns Sieboldii Rougcmont. Zoolo- gischer Anzeiger. Leipzig 1879. 17. Lkydig, E. Ui'ber Amphipoden nnd fsopodoK Zeitsclirift fiii' wisscn- schaftliche Zoologie. 30 Bd. Supi)ieiiient. Leipzig 1878. 18. De Hougemont. Ph. Etude de la faune des eaux privées de lumière^ Paris 1876. 19. Saus, g. 0. Crustacés d'eau douce de Xorwège. Christiania 1867. 20. — An account of the Crustacea of Norwai/. Bergen 1897. 21. Blanc, H. Isopode nreugle de la reffiou profonde du Léman. Asellus Forelii n. Sp. in: Forri. F. A. Faune profonde du Léman. Biilleliu de la société vaud. des sciences naturelles. Vol. 16, 1879. 22. Levdig, F. Die Hautsinnesorcjane der Arthropoden. Zoologiseher An- zeiger. IX. Jahrg. X" 222. Leipzig 1886. 2;L Reïzius, g. Biolof/ischeUntersuchungen. Neiie Folge L Stockholm 1890. 2i. vo.\i R.VTH, 0. Zur Kemitnis der Hautsinnesorgane und des sensibkn Nervensystems der Arthropoden. Zeitsehrift fiir wissenschaftliche Zoologie. Bd. 61. Leipzig 1896. 2o. — Ueber die Nervenendifiungen der Arthropoden nai'h Behandlung mit der Methijlenhlau- und Chromsilber-Methode. Berichte der natiir- forschenden Gesellsehaft zu Freiburg i. B. Bd. 9. Het't 2. Freiburg i. B. und Leipzig 1894. 26. — Zur Kenntnis der Hautsinnesorgane der Crustaceen. Zoologischen An- zeiger NO 365/6. Leipzig 1891. 27. — Zur Conservierungstechnik. Anatom. Anz. 1895-96. Jena 1896. 28. NussBAUM .1. und Schreiber. Beitrag zur Kenntnis des peripheren Nervensystems beidenCrustaceen. BiologischesGeiitralblatt. Bd. XVIII. NO 17. Leipzig 1897. 29. Parker, H. The eges in blindcrayfishes. Bulletin of the Muséum of com- parative Zoologie. Vol. XX. No o. Cambridge 1890. 30. KowALEw.sKY. Beitrag zur Kenntnis der E-chretionsorgane. Biologisches Centralblatt. Bd. II. No 2, 3 und 4. Erlangen 1889. 31 . Rabl-Ruckhardt. Ueber die Horhaare der Isopoden, besonders des Asellus aquaticns. Sitzungsbericht der Gesellschaft Naturforsobender Freunde. Berhn. Juli 1878. 32. Gerst.eckeu, A. Klassen und Ordnungen des Tierreichs. Leipzig und Heidelberg 1881. 33. Hamaxn, 0. Mitteilungen zur Kenntnis der H ohlenfauna. Zoologisclier Anzeiger. No 369 und 570. Jena 1898. VOYAGE DE MM. M. BEDOT ET ('. PICTET DANS L'aECHIPEL MALAIS REPTILES ET BATRACIENS DE L'ARCHIPEL MALAIS PAR Le Dr M.-G. PERAGGA Assistant: au Muséum de Zooloy-ie de l'Uuivei-ire de Tuiiu Avec la ithiiiciic 14, ]M. le profes'Seur Bedot a bien voulu ine coiitier Tétude des r»e])tiles et Batraciens qu'il a récoltés avec le D'' Camille Pictet })endant un voyage à Cevlan et dans l'Archipel malais. C'est une collection faite eu jjassai/t. mais qui malgré cela est très intéressante, puisqu'elle contient une espèce (Cahiniaria Fictc'tl) et une variété (Xaja fiij)N(/i(i//s var. ixi/icisti/nnit/s) nou- velles. Mon savant collègue du Muséum britannique, le I)^" Bou- LENGEE. a bien v(mlu m'assister de ses conseils dans la déter- mination de quel(jues espèces douteuses, avec son obligeance habituelle, et- je le ])rie de vouloir bien accepter ici tous mes remerciements. TîErTIIJA EMYDOSArRIA. 1. (Jrocodilus 2>orosus Schneid. BoLLENOEH. (jil. Cliplou. Rhi/nckoci'ph. ami Crocod. page "IHï. Un très jeune sujet de Sarawak (Bornéo). Rev. Suisse de Zool.. T. 7. 1899. 21 822 M--. Deux sujets de Deli (Sumatra). 5. Hemidactf/hfs j)/(it//tir/H/ii/Ms Laur. BouLENGER. Loc. cit. pay. â8o. Un seul sujet jeune en très mauvais état de Deli. ♦). ('((lofes cri statcH IIS Kuhl. BoiLENGEU. Lor. rit. paj.:'. 316. Deux sujets de Sarawak et un sujet (rAudjoine. REPTILES ET BATRACIENS ?»28 10. Calotes versicolor Daud. BoL'LENGEU. Loc. Clf . pa^i'. .'$21. Un seul sujet très jeune de Ceylan. 11, Tachydromus sexUneatus Daud. BOLLENGER. Cut . Liz. \\\. Jiag. 4. Plusieurs sujets de Bornéo. 12. Li/f/osouia (Emoa) i/if/r/nii Ilonibr. et Jacq. BouLENGEH. Luc. ai. paj^". 297. Un seul sujet de Sarawak. I)'ai)rès la description du Catalogue du Muséum britannique L. nuiiHui n'aurait pas de lobules au bord antérieur du méat auditif et ne posséderait que 32 à 40 lamelles transversales sous le 4""' orteil. Chez le sujet rapporté par MM. Bedot et Pictet le ])ord antérieur du méat auditif est garni de 5 à 6 petites écailles triangulaires saillantes, quoique très courtes, et le 4'"® orteil est revêtu à sa surface inférieure par 47 lamelles. Tous les autres caractères présentés par ce sujet s'accordent parfaitement avec les caractères de L. i/if/rtfuf. OPHIDIA lo. FijthoH retlcuhitus 8clni. BouLEXGER. Cai. Snak. l. pag. 85. Plusieurs sujets dont un mesurant 7"V25 de longueur totale. 14. Eli jif iras (-ar'inattis Sclni. BOULEKGER. LoC . Cit. pag. 107. Deux sujets d'Amboine, se rapportant par la coloration à la variété B du Catalogue. 15. Ct/IitidrojjMs nifas Laur. BOULENGER. LoC . l'if. pag. 134. 324 M.-«. l'ERACCA Un seul sujet de Bornéo. La distance entre les j^eux est plus- grande que la longueur du nuiseau, ainsi que chez C. ruf'uH. Notre sujet pourtant, de même qu'un exemplaire rapporté de Buitenzorg (Java) parle professeur Penzig, appartenant au Mu- séum de l'Université de Gênes et que j'ai eu dernièrement l'occasion d'étudier, possède un œil très petit, dont le diamètre est compris environ trois fois et demie dans la longueur du nniseau, tandis que chez les autres C. rufus que j'ai examinés (Bangkok. Siam) . le diamètre de l'œil égale presque la moitié de la longueur du museau. Les deux sujets en question se rapprochent par ce carac- tère des deux autres espèces conmies du genre, (\ macKhif/is L. et ('. Hneatus Blanf. . L'exemplaire de Java du Muséum de Gênes, de même que notre sujet de Bornéo, ne présente que 20 séries d'écaillés longitudinales (et j'ai contrôlé très soigneusement ce nondjre) tandis que toutes les espèces connues du genre présentent 10 à 21 ou 21 (Viteafiis) séries d'écaillés longitudinales. S. 20. V. 205. SC. G. N'ayant pas observé un plus grand nombre de sujets présentant les carac- tères que je viens d'indiquer, je n'ose pas me prononcer sur leur valeur et je me borne à signaler aux herpétologistes cette cu- rieuse variété dont on pourrait peut-être, avec un matériel plus nombreux à l'appui, faire une espèce nouvelle. 1(). Acroclioi-dus jaratiiais Mornst. HouLENCEK. Loc. cil . pag', 17.'3. Un seul sujet, de taille moyenne, de Sarawak. 17. Tropidot/uf^s fri((U(//(Ji(/('i'/(s Boie. BouLEN(iEii. Loc. cil. pag. 224. Un seul sujet de Sarawak. IS. Xe)/cl]iis I/('.i(i(/oj/()f/(s Caut. ItouLE.NGER. Cdt. Snak. II. pag. 8. Trois sujets, assez grands, de Bornéo. REPTILES ET BATRACIENS 325 S. 17.V. i9:î.a|.sc.||9;i;ô (liez les trois sujets Vieil est complètement séparé des jjlaques labiales, soit par 2, soit ])ar ?> plaques sousoculaires. 19. Coluher melmrurus Sclileg. BouLENGEiî. Loc. cil. pHg. 60. Vu seul sujet de Bornéo. S. V.). V. 210 A. 1. SC. | Q. 20. Deiidropliis jnvfus Koie, BouLENGEH. Loc. cit. pag". 78. Un sujet de Amboine, S. 15. V. 179 A -| . SC. J^' ^ et un .sujet de Dell (Sumatra) S. 15. V. 169. A. | . SC. J| Ç Les d'eux exemplaires ont exactement la même coloration. Les veux du sujet de Sumatra sont visiblement plus petits que ceux du sujet d'Audjoine : leur diamètre est plus court que la distance entre Id'il et la narine. 21. T)ei/(/rc/strale aussi haute (pie large, visible en regardant la tête d'en haut. Frontale à six pans, aussi large que longue, plus courte que les i)arietales, dépassant légèrement en longueur la distance 326 M.-O. PERACCA qui la sépare du bout du uuiseau. Plaque sus-oculaire très petite ne dépassant pas en largeur le quart de la largeur de la frontale. Une plaque préoculaire et une postoculaire. Labiales sui)érieures au nombre de six, dont la f)""' est la plus grande et la o""' et 4'»'' sont en contact avec ro-il. ria(|ue mentonnière séparée des i)la- ques intersousmaxillaires par les deux premières labiales inté- rieures qui se touchent sur la ligiu' médiane. Deux paires de plaques intersousmaxillaires en contact sur la ligne médiane ; celles de la première paire dépassent, presque du double, la lon- gueur des plaques de la 2'"'' paire. 8ix labiales inférieures dont les trois premières en contact avec la })remière paire des plaques intersousmaxillaires. Œil très petit dont le diamètre est couq)ris environ trois fois dans la distance qui sépare Vœïi de la narine et est plus court que la hauteur de la lèvre au dessous de l'onl. Ecailles dorsales en 13 séries longitudhiales ; gastrostèges 157 ; anale simple ; urostèges 22 (sur deux rangs). Queue très courte, très peu atténuée à son extrémité, à ])out subconi(iue. D'un brun clair presque uniforme (plus sombre sur la tête) en dessus et en dessous. Sur les parties supérieures on remarque à partir de l'occiput une série de 31 taches noires transversales, plus déveloi)pées dans le sens antéro-postérieur sur le quart an- térieur du corps ou elles occupent en moyenne de 4 à (i séries successives d'écaillés, très étroites en arrière (2 — 3 écailles). Sur la queue on remartpie de 3 à (i taches transversales, plus ou moins fondues entre elles de façon à former sur la partie i)osté- rieure de la queue une bande longitudinale à bords irréguliers. On voit (piehpies petites taches noires sur la lèvre supérieure, une tache noire oblongue (pii occupe la plus grande partie des 4nie ^,^ 5inr plaques lal)iales et des taches irréguhères sur la région temporale. Sur les tiancs. on remarque une sorte de ligne longi- tudinale noire, entrecoupée, très irrégulière, formée par des pe- tites taches noires contiguës, qui, sur la partie antérieure du corps, occupent la ligne de jonction entre les gastrostèges et la REPTILES ET l'-ATKACIEXS o27 série externe des écailles dorsales et se relève en arrière sur les tlaïu's en ])assant entre les deux séries externes d'écaillés longi- tudinales. Les gastrostèges de la partie moyenne du corps sont d'un blanc sale. Un certain nombre d'écaillés dorsales se pré- sentent colorée de même en blanc, sans former entre elles des dessins réguliers. Longueur du corps : mm. 154 ; longueur de la (pieue mm. lô. Un seul sujet de Sarawak (Bornéo). 25. ('crherio^ i-J///i/cl/ntales sont fondues en arrière avec la ))la(iu(^ frontale, (pii est envir(tn deux fois plus large que les plaques susoculaires. On remar(|ue une préoculaire, trois ])ostoculaires et 1 -f- o ])la(pies tenqiorales dont celle du premier rang très al- hmgée. Les lal)iales supérieures sont au nombre de 7, dont la ()'"'' (lé])asse t(uUes les autres en hauteur et en largeur et les r)""' et 4""' bordent Id'il en dessous. Il n'y a (pie trois pla(pu^s labiales inférieures en contact avec les pbupies intersousmaxillaires de la première paire, (pii sont considérablement ])lus longues ([ue les plaques de la deuxième ])aire. 15AT1{A(HL^ 33. Ha NU Jahid/is lîlgr. liiK LK.NCKi!. Ami. .\la,y. X. II. to) XIX. |ia^'. .Tio. pi. Kl. li^. I. Vu seul sujet, femelle, de Deli (Sumatra). La tigure donnée de cette es]>èce n'est i)as très exacte: le ])remier doigt est repré- senté i)ositivemeiit plus long (jue le deuxième, tandis (pi'eii réalité il est i)lus c(mrt. 34. Ildi/d /hifi/orliar/s Wiegm. BdCLKNGEii, FfiiiiKi Bril. Iiitliti. Hi'pl. cl Htitr. \>ri'fi. 4o0. CiiK] sujets de Sarawak et un sujet de Deli (Sumatra). o80 M.-(^. l'ERACCA o5. liana erijfhraea Sclileg'. Ho( LE.NGE». (^.(il. Ihtir. sfiL \)n'^. 60. Un seul sujet de Sarawak. 06. Biifo jiirlai/osfictas Sclm. BoiLKXiJKU. Lor. cil. pag. ;{06. Un seul sujet des Indes néerlandaises. o7, Bufo (iH(i(h-}jK)rcatnH Blgr. Biu LKNCKR. Ami. Mag. N. H. (o). XIX. pag. Vil. |»1. 10. lig. 4. Un seul sujet de Sarawak. V()VA(iK DE MM. M. BEDOT ET C. l'K'TET DANS l'archipel MALAIS DIPLOPODES DE L' ARCHIPEL MALAIS FILIPPO SILVESTRI (de I]evagna-Umbria) Avec la planche 15. La faune diplopodologique de rAr(liii)ehnalais a été rubjet de quelques recherches, pendant ces dernières années. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire et, à cet égard, les collections même de peu d'importance peuvent offrir de l'intérêt. M. M. Bedot a bien voulu me contier Tétude des Diplopodes qu'il a recueillis, avec son compagnon de voA'^age M. Camille Pi( TE']', dans rArchi])el malais. Cette collection renfermait o espèces iKun elles dont je don- nerai la description. Je dois en outre mentionner deux autres I)ii)loi)odes de Sara- wak (Bornéo) qui présentent un intérêt particulier à savoir : liliyncltoproctns ater (T()m.) Silv. et Tidclwloiiiendhis /i<)/)/nrns (Poe) Silv. Ces deux espèces, bien qu'ai)partenant à des sous- ordres différents (la i)remière aux Spirostreptoidea et la seconde aux Sptroholohh'u) ont une ressemblance externe frai)pante. Elles ont presque la même forme de collum, de segment préanal et de pattes. Il est évident (jue cette similitude de formes a été produite ])ar Tintluence d'un même milieu. 332 l'Il.II'l'O SILVESTRI PLATYRIIHACHID/E lùd'i/t/iror/iorl/is /'Ictcti ii. s]). Fi^-. 1 et 2. Color fusciis. inari;"iiu' cariuaniiii et luediiun (lorsuni |)lus ini- imsve pallidis. ('aput granulis parvis oiiiuiiio pleiio. vertice siilco i)ariini pro- fiiiido. facie ])ilis iiullis. tantiiin setis coiisuetis. Aiiteiiiuo hreviter ])ilesa'. sei>iiieiitiiiii sccunduiii superantes. ('()r])us totuiii graiiulis parvis obsessuiu. CoUiiDi sat ])arvuiii, latinn, brève, aiitice vix iiicisuni, ])Osti('e late rotuiHlatuiii. in anjuiilo aiitico-laterali lobis tribus parvis auc- tuiii: su])ra seriebiis (|iiatuor i>raiiuloriiiH inaioriiin oriiatuni, (piaruni dmv : altéra iii iiiari>iiie aiitico, altéra in iiiari>ine postico disposita. Segmenta cœtera (Fig. 1 ) supra seriebiis tribus tuberculoruin niaioruiu aucta. (piaruni jxistica niarginali tuberculis nmuerosis. Carina' segnienti 2 — o antice aliquantum vergentes. angulo an- tic'o acuto-rotundato. ])(tstic(» octuso. luargine laterali lobis 5 parvis rotundatis. Carina' (-(etera' niargine laterali lobis 5 rotundatis parvis aucto. vix oblicpie truncato ita ut angulus an- ticus vix acutus, ])osticus vix octusus. Carina^ segmenti 19' an- gulo })ostico rotundato. Pars antica segmentoruni onmiuni pulcbre punctata. rN)ri niagis (juani latitudine anuli a niargine renioti. Segiiientuiu pra'anale cauda ])ostice uiagis quani ad basiui lata, rotunior attenuatus, alter uiagis (liiain (lu])lo brevior triaiiiiulaiis. Long. (*oi'p. 111111 70: lat. ('(H'p. imii Ç lo, ^ 12. . Hab. Sarawack (Donieo). Cainillo Pictet dicatus. Ac(iidIi(M(es))uis SdMssHi'c/ 11. sp. Fis'. -^ «'t 4- Color tusco-rutus, lateribus {•arinaruiiK ventre pedibusipie tla- vescentibus. Capiit granulis parvis obsessiiin. vertice siilco i)r(»t'und(». t'acie jiilis nullis, setis eonsiietis. Anteniue breviter pilosa", resiipiiia' segiiientum secuiiduin vix superantes. Colluni aiitice fere recte truncatuiii. postice rotimdatuiii. ;iii- giilis vix productis, capite ])aruiii latins; snpratuberculis parvis obsessum et série tubercnlorum niaioruiii aiitica ornatuni. nec non seriebus tribus tnberculoruni niaioruiii paucoruiii: in niargine postico série tnberculoruni inaxinioruin auctuni. Segmenta 2 — 4 carinis antice vergentibusaiigulo antico acuto rotundato, postico octuso, inargine laterali fere integro ; supra tuberculis i)erparvis obsessa et seriebus duabus tuberculoruin inaioruin (c. 10) et in inargine postico tuberculis niaximis 6 — 7 subqnadratis vel rotundatis deplanatis aucta. Segmenta co'tera tuberculis miniinis ut areis })arum distinctis. seriebus tubercnlorum maiorum })arum c(tnsj)icuis. C'arina' obli- (pie truncata^, margine antico in carinis ô — S recto, in c(eteris obli(pio incisiononibus latis 2 — o affectis, angulo antico antice acuto, ])ostice octuso, angulo i)Ostico antice octuso, postice acuto et retrorsum vergente. Carina' segmenti lU" postice valde ro- tundatis. Cauda (piadrata angulis posticis paruni rotundatis. Segmeiitum anale valvulis tuberculis coiisuetis, steriiito lato, triaiigulari tuberculis magnis. 334 FILIPI'O SILVESTRI Pori a marii'iiie laterali iiiagis (luam (liametro aimli reiiioti. Pedes ])il(»si. Stenia ])ilis imllis ad l)asiiii ])eduin spiiia bi'evi arniata. (5 Oriiaimni coimlativuiii (Fii»'. 4) ai)ice i)r()t'essil)us duobus, atteiiuatis. arciiatis, subjequalibiis teriiiiiiato. Long. corp. nnu Ç ar M. Br[ xner de Wattenwyl dans la ui()no,ura])liie (|u'il doit publier i)rocliainement. BLATTODEA B/affd iKxIosa n. s]). (5 Majuscula, i)allide testacea. Caput nigruni. ore, vitta trans- versa su])ra-antennali et occipite fiavo-testaceis. Antenna' testa- ce^e vel brunneo-annulatîe, articulis o — 13 infuscatis. Oculi re- uioti. Pronotuui ellipticuni, disco fulvo. uiarginibus late byalinis. Elytra leviter fulvescentia, elongata, subli} alina, basi linea hunie- rali brevi fusca; dimidia parte apicali in venis punctis nodosis fuscis, salteni in elytro sinistro conspersa. Abe angust;e vitreje, ••!H6 ADOLF FRITZE M'iiis testaceis; canipo aiiteriore iiuMliocri. posterioreiii valde su])eraiite. valde reticiilato : veiia discoidali apice furcata, veiiis costalibiis vix incrassatis; vena iiliiari 5 — 6 ramosa. Pedes testacei ; ti])iis 8U])ra ad spiiias fiisco-niaciilatis : femoribus aiite- rioribiis inari>iiie postico ultra médium si)iiiis o. Abdouieii fusco- testaceum. Lamina supra-analis traiisversa. brevissiuia, iioiniun- (piam in medio rotuudato-producta. ('erci loiijj'issimi, aiticulis valde sejuiictis, articulis 7 et secpu'iitibus elouiiatis. Ultimum segmeiitum ventrale valde sinuatum. Lamina intVai'enitalis pro- funde fissa et incisa, bilobata, stylis brevibus 2 apicalibus. Lunii'. cor]). l?>: ])ron()t. 3; latit. 4,8: elytr. Ki mm. Java. Bhtffa s/ihf/ri/ifa/is n. s}).. var. obscNrior n. var. (5 9 "^'^^ minuta, gracilis, fulvo-testacea, subtus Havo-testa- cea. Frons macula transversa fusco-rufa. Pronotum marginibiis lateralibus detiexis, testaceis, opacis, disco rufescente, obsoletis- sime rufo-maculoso. Klytra modice elongata. AUe nebulosa\ venis f'uscis, apice rotundatre, margine costali fulvescente. C'ampus ante- rior angustus, fusiformis, apice valde attenuatus, venis costalibus crassiusculis; vena discoidali ante médium furcata. vena ulnari arcuata, ultra médium furcata. Campus ajjicalis intercalatus dis- tinctissimus, acute trigonalis, venis longitudinalibus 2, nuirgine a])icali arcuato, leviter prominulo. Abdomen supra in medio infus- catum vel segmentis nigris, margine pallido. Lanuna supra-ana- lis (5 Ç trigonalis, carinata, apice minime incisa : cerci liavidi. Ultimum segmentum ventrale Ç rotundatum: (^ septinnmi seg- mentum dorsale in medio cariimla arcuata et sulc(> notatum. Lamina supra-analis ])rominula; ultiumm segmentum ventrale arcuato-excisum. Lamina infragenitalis irregularis. subtrigonalis. in medio processu brevi rotundato; extus ad illum stylo sinistro: angulo dextro in processum longiorem, truncatum, apice posterius ok'I'ii(>i"1'i":re.s :-}37 (lenticulatiiiH. jinxliicto. ad hasiii illiussiilcato-iiicisa. Titillatoivs 2 spiriitbniies. Var. (5. Lamina iiitrageiiitalis si inavis obli(|ue iate truiicata. subsiiiuata, aiiijfulo apicali itaque ad latus siiiisti-uiii (lejecta. Var. Ala' viti'ea'. (5 Loiin'. coi-jx»!'. 9.5: t'iytr. 10.") iiiin. Ç » » Kl: V 10 Deli (Smiiatra). Vlijlllodiom'ni l'/cfcfi il. sp. (5 Ç Jîiito-testacea. subtus strainiiiea. Aiiteiiiia' coiicolores. articulis 1 — 2 testaceis. Pronotuin paiTuiii. coriieuiii, disco pos- teriiis notis 2 oblicpiis, fiisco-niils, inargiiiibus tiavicantibiis. Ely- tra seinicoriacea. Ala^ caiiipo antico hyalino, venis Havis. caïupo postico iiebiiloso. \ eiiis bruiiiieis. Caïuims anterior angustus, apice coarctatus; caiiiix» iiiargiiiali Havicaiite, venis costalibus cras- siiisculis; veiia discoidali ante niediuiii furcata, venis média et idnari valde arciiatis ; liac apiee biramosa. Apex area intercalata distincta. anguste trigonali bivenosa. instructiis, margine apicali arcuato. Pedes straminei. eoxis basi bnumeo-maculatis: tibiis su])ra fnsco-imnctulatis. Abdomen jikis minus infuscatum. 9 Lamina siipraanalis niajusciila trigonalis ; ultinmm segiuen- tiim H'quans, vel leviter superans, apice rotundata, vel leviter tiuncata: iiltimum segmentiim ventrale margine medio sinuato. (5 l^amina supraanalis grandis, elongato trigonalis, promi- niila, ai)ice rotundata ac incisa. Lamina infragenitalis trigonalis. apice stylis 2. Long. (•(»!•]). 14: ]»idnor. o: latit. 3.5 ; elytr. 11.5 — 12 mm. .lava. Cette es])èce resemble beaucoup à X Isrhuoptrra hisif/i/dsfa : bien que les 2 marques brunes du ])ronotum soient plus ])etites et Kev. Suisse de Zool. T. 7. 1890. ' 22 0.-)8 ADOl.K FRITZF, très obsolètes et souvent ett'acés. Le ])roiiotiun est beaucou]) moins Inriic et la veimlation de Taile aussi ])ieii ([ue l(>s pièces anales sont très ditï'érentes. Ccrat'niopfcrd s/oitht'icd n. s]). Ç) Castanea. ('aput castaneuni. ore et anteiniis rutb-castaneis. o(cil)ite et vertiee in nicdio tlavidis. oeulis reniotis. Pronotuni lon.i'iusculuni, antice eoarctatuni, trapezinuni. niari'inibus latera- libus subrectis. latiuscule luteis. diseo tota loui^itudine castaneo. in niedio rufescente (hoc ])ro])ter obsolète fusco-bivittato). Ely- tra subcoi'nea, nitida. abdoinine ])aul() brcvioia. fulvo-castanea. area basali pellucida : venis discoidalibus ])aucis. lonuitudinali- bus. Abe explicata', nebulosa\ venis brunneis: venis costalibus apice clavatis, fuscis: vena ulnari 2-o raniosa. Abdomen supra testaceuni, marj^inibus et apice fuscis, ultimis se^inentis luteo ma- culatis : subtus rufo-testaceum, marginibus et apice castaneis. Lamina su])raanalis transversa, brevis. margine ])ostico arcuato vel subaiiii'ulato. Cerci lutei subtus infuscati, sui)ra basi margini- bus et a])ice imo fuscis. ITltimuni seginentum ventrale utrinque sinuatum, apice compressum. tissum. Pedes fulvo-testacei : tibia' fusco-maculata". Long. cori). \'^^^\ i)ronot. 4: latit. r).4: elytr. Kl unn. Java. A(TvII)I()l)EA GelasforJ/h//(s f/rori/i.s n. sp. TM. l(i, Fig. 1, a. b, c. (^ Statura gracili. Fastigium verticis antice rotundatnm. pos- tice sulco arcuato a vertiee sejunctum, oculo ])aulo breviiis. in niedio carinula longitudinali instructum, marginibus lateralibus elevatis. Frons valde reclinata. Antenna' capite et pronoto unitis longiores. Pronotuni tricarinatum. vitta laterali post oculum ORTHOPTÈRES Hn':) oriente, .sese in aream externomediain ehtroruni perducente, sanii'niiiea ornatiini. p]lytra apiceni ahdominis valde superantia, tt'stacea, subliyaliiia, veiiis radialibus fuscioribus. parte iiiferiorc ai)i(ali infuscata, niargine antico et parte proxiniali marginis pos- tici hyaliiiis. AUe infiniiata\ margine antico hyalino; area axillaris venis liyaline circnnidatis, venulis transversis fuscioribus; cellu- la' nonnulhe niacuhi hyalina centrali instructa\ Feniora postica sii])ia carinata. hitere externo vitta longitudinali lateritia. Tibia; l»osti(;(' extus circa là. intus 17 spinis apice infuscatis arniata\ Long. cor]). 'JO: ])r(»n. ô : elytr. 28: fem. post. lo mm. Dell (Sumatra). ( bi coniunt maintonaiit trois espèces de GeJastorhiiHfs: G. al- h()/ij/('(if/is Ib'unn. de Birmanie, G. edax Sauss. de Madagascar et (i. f/r(i(///s n. sp. de Sumatra. Une autre espèce, qui n'est pas encoi'e décrite, se trouve au Japon. G. f/racilis diffère des deux autres es})èces décrites par la longueur des antennes et des élytres. (pli sont beaucoup plus longues que l'abdomen, et par la c(»ioration. des ailes })rincipalement. Elle diffère en outre de G. (i/ho/hn'df/is j>ar une taille plus ])etite. ('opfacra sitmafrfiif^is n. sp. Ç ( 'olore tusco-lurido. F'rons grosse punctata. Antenn^e fusca;, a])icem versus obscuriores. apice ipso pallido. Pronotum rugoso- ])unctatum. dorso carinula longitudinali instructum. margine postico angulum fere rectmn formante; lobi deHexi margine ])ostico iate pallide ochraceo. Elytra fusco-lurida. Abe cœrules- centes, ai)ice fumoso. Pedes pallide pilosi, ocbracei; femora pos- tica fasciis tribus obliquis et apice fuscis, margine externo-in- feri(n-e nigrescente. interne sanguineo : tibi;e posticie obscure ocbracert?. extus spinis 8, intus 9 apice infuscatis armât a'. Long. corp. 2o; })ron. 5; elytr. 19; fem. post. lo nnn. Deli (Sumatra). •^•iO ADOl.K KRl rZE. — ORTHOPTKEES LOCUSTODEA McrojXKld (Vil (if (dit llcdtl). PI. K;. Fi.ii'. -J. Ç) Elytra iiiaculis paucis irregularibus vitreis vel fiisco-nitidis. Feiiiora antica iiierinia vel 1-2 s])iniilisiiistructa.()vi|)()sit(>r.iiTa- cilis, paruiii iiiciuTiis, ferriigiiieus. a])i{'t' iiifuscatus. Long. corp. 41 : pron. 9; elytr. 71 ; feiii. post. 52 ; ovipos. ;) 1 iiiiii. Dell (Sumatra). Cap n opte 1(1 ftisca ii. sp. PI. l(i. Fig. ;5. Ç Colore fusco. Proiiotuiii aiitice rotiiiidatiiiu. iiiter sulcos transversos profunde ini])ressos tuberculatiiiii. niargine jtostico triangulariter euiarginato. lobis rotiindatis. Klytra acuniinata. margine antico a])ice rotundato. postico a])i(e leviter euiargi- nato, fusca, iniicoloria. Al;e hyalina'. leviter infiiscat;e. apice fusciori, venis venulisipie tïiscis. Pedes fiisci. ()vi])(>sitor ]iro- noto duplo longior. niargine sn])eriore siibrecto. margine in- feriore arcuato. Ç Long. corp. 34: jiron. 5: elytr. 46; t'eni. post. 1"); ovijjos. 12,5 mm. Sarawak (Bornéo). Cette espèce est très voisine de ('. stand iihici'i llninn., mais elle s'en distingue ])ar la forme des élytres et la coloration des ailes. ConoccplialMs coarcfafHs r»(Mltb. Ç Ovi])ositor subrectus, femoribus posticis parum brevior. Long. cor]), oi): fast. 3.2: pron. '.).ô: elytr. 49: fem. ])ost. 2S: ovipos. 25 nnii. Deli (Sumatra). DEUX SINGULIERS TÉNIAS D'OISEAUX iii/ri)nr/ii( ji^rrrisiis n. <^. n. sp.. Acoli'iis annntns n. g. n. s[>.) O. FUHRMANN Priva r-Poeent. :i l'Académie de Nenehâtel ;ivw la plancho 17. L'étude (les Cestodes des Oiseaux ({ui. depuis (quelque teuii)S, est devenu le sujet favori des liehninthologistes, nous a donné des résultats anatonii(|ues fort intéressants et surprenants. Il sufHt de ra])])eler à eette occasion les noms iX Auuihilia lauicHi- (/ercK '/a'i/l(i i)oJ//iii()rj>l/(i'\ Finihriarin maliens^, etc. Les deux formes ([ui font le sujet de ce travail sont également deux es])èces ((ui. par leur anatomie, sortent du scliénui ordinaire et de ses variations. ])oui' revêtir des particularités inattendues, ("es deux ("estodcs iiTont été donnés à déterminer par le Musée * Coiix, L. Zitr Anatomie der Ainaliiliu lameUtyera (Ukthj. Zoologischcr Aii- zeiger 1898, pg. 557 — 562. '^ WdLFFHÛGEL, K. Vorld/iflge Mitfeilnug ûber die Anatomie. von Txnia poly- marpha Kud. Znologischer Anzeiger 1898, pg. 211 — 213. ' WoLFFHûGEi,, K. Tienia maliens Gœze, Reprumntant einer eigenen Cestodev- familie : Fimhrlaridie. Zoologischcr Anzeiger, No. 561, 1898. WoLFFHûGEL, K. BeiticKj ZUT Kenntnifi der Anatomie einiger Vogelcestodcn. Zoologisclier Anzeiger, Xo. .588, 1899. o42 (). l'UlIRMANN (riiistoire naturelle de Genève; ils se trouvaient dans un tiacon (\m rentennait les noms des deux hôtes (Llmosa rufa. llhnun- tojiHs (Uffunn/alis). Ils ont été sans doute placés ensemble ])ar le t'ait (|ue leur as])e('t extérieur est tivs semblable et a ])u taire croire à l'identité des deux individus. On n"a mallieureusenu'nt utilisé jusiprici ])()ui' la détermination de la i)lupart des Ténias des Oiseaux, (jue la disposition, la forme et le nondjre des crochets du rostellum. Les deuxCestodes ((ue nous allons étudier ne possédant ]»his leurs crochets, nous avons dû nous baser, pour leur détermination, sur (luelfjues caractères extérieurs (jui leur sont propres et (pii senil)lent nous autoriser à considérer les deux formes comme de nouvelles espèces. Je tiens encore à dire que l'état de conservation était très bon et (pie les résultats obtenus, si bizarres iprils soient, ne sont pas causés par l'état de macération dans lecpiel on trouve en i^énéral les ( 'estodes des Oiseaux. Gt/rocd'dd j/cfrers/fs n. «;•. n. s}). I>1. 17. Fi^. 1 a !». Le scolex de CTijrocœliaperrcrs/is ne présente aucune i)articu- larité: il a un diamètre de 0.7 non. et j)orte (piatre profondes ven- touses et un rostellum (lon.uueur O.;)o m., diamètre (). 12 mm.) au- (piel manquent malheureusement les crochets. La strobilation commence tout de suite en arrière de la tète, et i)res(pie iunné- diateuu^nt derrière elle apj)araissent les organes i>énitaux. La loni^ueur de la strobila est de 11 cm., sa plus i^rande lariieur est de "),") 111111. Les proi>lottis sont toutes beaucoup plus Jari^es que longues; leur grosseur est relativement considérable et atteint 1,5 mm. La cuticule, ahisi ((ue la couche des cellules et la musculature sous-cuticulaire, est semblable à ce (ju'on trouve chez les autres Ténias des Oiseaux. Les corpuscules calcaires sont assez nom- l'KXiAs d'oiseaux HAH hiviix dans k' pareii('liyiiu\ surtout dans la coucluM'xtcriie. I.c paix'iu'h^nie est parcouru par un système musculaire (|ui n'a pas la disposition ordinaire. En général, nous trouvcms toujours chez les Ténias uiie couche interne de muscles transversaux, une eu ])hisieurs couches de mus(des lonuitudinaux externes et des nnis- cles d(M'saux ventraux ])lus ou moins bien dévelop])és. Il est très rare de rencontrer une disj)osition différente de celle (pie je viens d'ex])(>ser. Néannmins, Linstow cite, pour T. i/if/i-(i\ Tabsence des umscles transversaux et j'ai décrit, chez 7'. ihijar- diiii^. un système de muscles diaiionaux. Quant à 7'. (/is/xtr-K il jU'ésente des fibres umsculaires dans le i)arenchyme externe (pii ti'aversent celui-ci dans différentes directions, et ne peuvent, ainsi, être classées dans un des trois systèmes de imiscles ])aren- chymateux. Chez (ii/rocfi'/id pt'rrcrsfts le système des nmscles transversaux internes est excessivement faible. Le système des umscles loni^i- tudinaux internes est fermé i)ar des faisceaux réunissant jus(prà "){) libres musculaii'es. A Textérieur de ces deux systènu^s (pii. ordinairement, sont les seuls dévelop])és chez les autres Ténias, se trouve de nouveau une zone de nmscles transversaux très bien développés. En dehors de cette dernière. n(»us rencontrons encore une sec(uule couche de muscles loni^itudinaux foruuint des fais- ceaux renfermant environ M) fibres. Une troisiènu^ couche. ])lus superficielle eiu'ore (pie celle que nous venons de décrire, formée de muscles transversaux, est également fortement développée. C'ette couche de muscles et celle des muscles longitudinaux ex- ternes séparent comi)lètement le parencliMiie externe de chafpie l)rog"lottis à cause des incisions profondes (pii délimitent les diffé- '■ Linstow. (». Beitraf/ znr Keiuiluis der V(ir/i-l/<('itieit. Archiv fiir X.itursît'- schichte 1890. ■■^ FuHRMANN, 0. Beitrag ziir Kenntnis der Vofjdfcrnieii. Revue suisse de /ou- logie, T. III, 1895. * FuHRMANN, (). Die Txnien der AmpJilhieii. Zoolouisclic .I;i!iil)uclii'r Alitli. f. Anat. u. Oiitoff. IX Bd. 1896. 844 (>. FLHK'MANN reiits 8i\niiieiit8. Nous ti'ouvoiis dans cette zone du pareiicliyuie de très nombreuses libres et même de faibles faisceaux musculaires (|ui vont obliciuement de la ])ar(ii cuticulaire ])ostérieure du pro- •ilottis à la paroi antérieure. Cbe/ d'autres Ténias dans lesquels on a éji^alement constaté ces faisceaux obli(pies externes ', l'absence de la couche de nuiscles transversaux externes, permet de voir que ces fibres proviennent des umscles loniiitudinaux. Chez notre espèce, leur provenance n'est pas visible. Les nmscles sagittaux sont très rares. N(ms cons- tatons donc, chez ce Ténia, une disposition de la, musculature qui ra])i)elle celle de certains Bothriocéphalides (iSchisfocepItaïffs) (pii. eux aussi, possèdent plusieurs couches de muscles trairsversaux. Le système excréteur présente quatre troncs longitudinaux dont le ventral est le ])lus fort. Ils sont entourés d'une masse proto- l»lasmi(iue se colorant i)lus forteuu'nt. Les de/tj- troncs sont réunis par des vaisseaux transverses comme c'est aussi le cas chez cer- tain l'rosfJiecocofjilc'. ( )n ne voit (pie deux nerfs longitudinaux du système nerveux de la strobila. Les organes sexuels maies se comjxjsent des testicules, d'un canal déférent et dune })oche du cirrhe relativement grande. Les testicules, (pii disjjaraissent très vite, se trouvent au noudu'e de (piatre(V). versant leur i)ro(luit dans un canal déférent qui, avant de déboucher dans la poche du cirrhe, montre un léger renflement du canal avec parois épaisses dont je n'ai i)u élucider la struc- ture : c'est prol)ablement un api)areil de fermeture servant à empê- cher l'écoulement du sperme. La poche du cirrhe ])asse entre les deux vaisseaux du système vasculaire et i)ar-dessus le nerf. i)our ' FuHKMANX, (). BeitrcKj ziir Kennhiis der Vofielfictiieti I. Revue Suisse di- Zoo- logie, T. III. 1895 {Tpenia depressa, Fig. 14). LûHE, M. Die Mushilafur des Tœnien-Kôrpers: Zoolog. Auz. Xo. 505, is!)(; {Tsenia crassicollis, Fig. 3 et Fig. 4). - FuHRMANN, 0. Des Genus Prostliecorotyk. Ceutralhl.itt f. Rakt. uud i'aïa- siteuknntle Bd. XXV iy!)9 pag. S6(i. TÉNIAS d'oiseaix 845 (lé]>oii(li('r dans un cloaiiue peu profond qui alterne irrégulière- iiient à i^auclie et à droite d«' la strobila. La poche de l'appareil copulateiir a une loni^ueur de 0.75 mm. et un diamètre maxi- mum de o.iM) mm. Klle a la forme diuu' ])oire. A Textrémité interne, le sae musculeux s'amincit rajjideuu'nt ])our se terminer par une ])apille dans la(pielle entre le canal déférent. Elle est ta- pissée i)ar une forte mend)rane. La nuisculature de la poche du cirrhe est très forte, elle consiste en une couche de nmscles cir- culaires internes et une couche de lamelles musculaires longitu- dinales, disposées radiaircment. c(niime chez T. ((('j>irssa et Diplo- jiosfl/c hcr'is. Và\ dehors de cette nuisculature se trouve, comme chez ces derniers, une couche de m\^oblastes. La i)oclie du cirrhe possède un rétracteur (pii se tixe, d'un côté, à son extrémité posté- rieure, et de Lautre. se jx'rd dans le ])arenclnine. Kn (Uitre, on re- marcpie un système de muscles (|ui se tixe (Lune part à la région moyenne de la ]ioche et (pii s(^ termine à la i»aroi du cloa([ue. Leur fonction est sans doute celle d'un protracteur de la poche et dila- tateui' du cloa(jue. Le canal défèrent est entourésur tout son par- cours, à rintéri(nir de la ]ioclie du cirrhe. d'une forte couche de nmscles longitudinaux et circulaires. LVxtrémité externe qui forme le jiènis est aruièe d'un grand nombre de soies raides lon- gues de (),()()7 — ().()()!» mm. Ce ]iènis, (pii i)eut s'évaginer avec le cloa<|ue. est très fort et son diamètre nu'sure 0.0!) mm. Des hhres musculaires iviient le pénis à la membrane interne qui ta))issela ])oche. N(uis avons (hmc, dans rap])areil co]mlateur mâle de G//r(.((r/l((. un protracteur et un rétracteur de la poche et un rétracteur du pénis. Les organes femelh's de ce Ténia sont très ])articuliers. Le rai/h/. organe (pli débouche ordinairement dans le voisinage du ])énis dans le cloaipie génital, iu'iikiiic complHenmut. Les glandes sexuelles femelles se composent d'abord d'un ovaire très volumi- neux. Il est fortement lobé aux deux extrémités latérales et plus étroit dans la Hune médiane où se trouve un ent(mnoir musculeux o4(i <). FllIlJMAW (jui presse les (ruts mûrs dans rovidiicte. li'ovîiire étant placé sur le coté ventral, l'oviducte monte vers une énorme Irlande coipiil- liere. Sur son parcours, on voit déboucher dans s(»n conduit une vésicule rem])Iie d'une masse i>Taimleuse. formée ]n'o1)al)lement de s])ermatozoïd('s. Cette vésicule est sans doute le i'éce])tMcle séminal du vauin atroi)liié. car elle se tnnne justement à la ]>lace où débouche ordinairement le vagin. La glande vitellogèiie est également fortement lobée: les lobes semblent émettre chacun un petit conduit (pii se déverse dans un conduit transversal. De celui-ci iiart le vitelloducte impair (pii (h''bouche dans lOviducte à la place où ce dernier est entouré de la glande cocpiillière. La glande vitellogène ])roduit ainsi rimi)ression (Lêtreforuiée })ar des follicules vitellins étroitement réunis. li"ovi(hicte renunite ensuite vers ie coté (h)rsal ])our déboucher dans lutérus. ('et utérus se développe déjà avec la ]>remière él)auche des organes sexuels et ])résente alors la forme d'un simple anneau entourant fovaire et la glande vitellogène. Le canal utérin, lui aussi, est déjà nette- ment développé à ce stade. Dans la ligne médiane de l'extrémité postérieure du proglottis. un amas de cellules se colorant plus for- tement in(li(pie reiuh'oit où se trouveront ])lus tard les ouvertures dorsale et ventrale de Lutérus. L'anneau de cellules embryonnaires se creuse et. ([uand les j»remiers (eufs y entrent, il c(uumence à former des évaginati(Uis péri])]iéri(pH^s surtout vers Textérieur. Dans la ligne médiane sest formée une évagination à fortes pa- rois (jui a ])énétré dans un faisceau de fibrilles (musculairesy) sagittales provenant de Lauuisde cellules susmentionné. ( elles-ci. en s'écartant. ont formé un canal sagittal qui, avec une invagi- nation de la cuticule externe, concourt a la formati(tn de deux ouvertures situées à Lextrémité ])ostérieure du i)roglottis. 1 une ventrale, l'autre dorsale. Gi/rocdlid jff'n-ersus est donc un Ténia, (pii, connne les IJothrio- céphalides, ])ossède des ouvertures utérines. L'utérus, dans les jtroglottis nnu's, est chargé (Louits contenant des embryons hexa- TÉNIAS d'oTSEAIX •'i47 - {'aiitlics. 11 est torrciiicut lioiitlé par le grand nombre dNeiifs et reni])lit ainsi tout le parenchyme interne. Il ne reste des organes sexuels que la poche du cirrhe avec une partie du canal déférent. Les (eufs sont entourés par trois enveloppes, la première mesure o.O-Jl mm., la seconde ().()27 unu. et la troisième (),()o() nnn. L"utérus contient donc des embryons, bien que le vagin i)ar le(iuel se fait la fécondation manque totalement. Counnent la fécondation s'est-elle ])roduite? Se fait-elle comme chez le Ta'iiia pohiniorpha où WoLFFHÏiGEL ' a pu observer le ])énis enfoncé à travers la cuticule et le parenchyme, hijectant ainsi le sperme dans ce dernier? Ou ])eut-être la fécondation a-t-elle lieu i)ar Touverture de l'utérus? Ce serait le chemin le l)lus facile et en tout cas le plus sûr: mais je n'ai rencontré, sur aucune (h' mes ])ré])arations. des spermatozoïdes dans Tutérus. .le crois (pie Tanatomie si singulière de cet animal justiiie la création d'un n( uneau genre que je i)ropose de nommer Gi/ronr/ia. Ce nouveau genre est caractérisé par une nmsculature du ])aren- chynu' formée de deux couches de nniscles longitudinaux alternant 'Wvi- trois couches de umscles transverses, par l'absence de vagin et par un utérus en forme d'anneau possédant deux ouvertures, uiu' dorsale et une ventrale. Acoleus anuatus n. g. n. sj). PI. 17. Fi^. 10 à li. Ce Ténia ressemble beaucoup, par son aspect extérieur, à Gifrocd'lia pencr^iHs. mais l'étude microscopique montre ([ue le sc(dex est plus grand, de même (pie les ventouses et lerostellum. De plus, le pénis débouche en alternant régulièrement et les ouvertures de l'utérus manquent. Nous avons affaire à une autre es])èce appartenant à un autre genre; mais les deux genres, chose curieuse, iirésentent certains traits de ressemblance (jue nous, relèverons ])lus loin. ^ WoLFFHUGEL, K. lOC. clt. 848 (). KIIIRMANN Ac()l('nxaywatiif<[\, une loiiiiUcinMreiiviroiî 10 cm. et une largeur iiiaximuui de ô iimi. Lescolex a un diamètre de 0.75 nnu.: il jjorte (|uatre iniissantes ventouses ovales et nn rostelluni (loniiueur 0.;! nnii.) (jui a nialheureusenieiit i)erdii ses ci'ocliets. La iiiuseulature est tout à t'ait semblable à celle de (fi/roar/id ])(_'i-re,rsffs .- seul le système des libres transverses externes devient beaucoup ])his développé à Tendi-oit où débouche la iioche du cirrlie. Nous avons donc aussi deux couches de nmscles longitu- dinaux alternant avec trois couches de muscles transverses. Les muscles transverses internes (pii se trouvent chez tous les Ténias ne sont représentés (pie par (piebpies hbres umsculaires. Les faisceaux loni^itudinaux internes ont environ 30 fibres, les fais- ceaux externes environ 20 fibres. Les fibres sagittales sont peu nond)reuses. Le système vasculaire est également identi(iue à celui de (Vz/yo- Cd'lid. Nous trouvons deux paires de vaisseaux longitudinaux re- liés chacun à lexti-émité ])ostérieure])ar un vaisseau transversal (pii. en général, forme un réseau vasculaire. Les vaisseaux longi- tudinaux du système excréteur sont entourés (Lune umsculatu^ff longitudimile et circulaire. Le systènu^ nerveux ])résente la i)articularité suivante : on trouve de cluopu' coté un nerf longitudinal ])ourvu des deux nerfs accessoires très volumhieux (pii. chez les autres Ténias, ne se voient (lu'après une préparation spéciale. Les organes sexuels nulles débouchent, en alternant régu- lièrement à gauche et à droite, dans un cloacpie peu i)rofond. La poche du cirrhe. très volumineuse et umsculeuse. passe par-dessous les vaisseaux longitudiiuiux et les nerfs. Klle a une longueur de ().!)") non. et un diauu'tre de O.o4mm. La uuisculature de la })oche nest ])as composée des hbres longitudinales et circulaires nette- ment séparées, mais forme un systèuu' de hlires entrecroisées et enchevêtrées. A Textrémité ])ostérieure. se fixe un rétracteur •du })énis. Le canal déférent (pii entre dans la poche est entouré 'l'KNIAS d'oISEAVX .'i4!> (l'iuie tortt' luusculatuiT lon^itudiiiale et (•irculaire. La. partie (jui s'évai;im' porte, en outre, des crochets ressemblant à ceux (lu rostelluui des Ténias. Ces crochets recouvrent tout le pénis en rani>s serrés: ils sont très grands (uiax. 0,02t) unu.) et diiiii- mu'nt de taille vers Textréniité tournée du coté de la poche du cirrlie. Au canal déférent s'attachent de nombreuses libres mus- culaires (pii servent de rétra(*teurs du cirrhe. Le cirrhe a un diamètre de 0.12 mm. Les testicules, très nombreux (100 àloO), sont pirifonnes et se iiTou])ent en deux grappes placées transver- salement à gauche et à droite de la ligne médiane. Les canaux ett'érents montrent souvent des anastomoses et forment ainsi des réseaux connue cela a été observé chez d'autres Ténias (RiGCiEX- BACH^). Les glandes femelles se composent d'un ovaire fortement lobé et d'une glande vitellogène en forme de fève allongée. Toutes deux sont placées sur le côté ventral du parenchyme interne. L'ovaire |)ossède un ent(»nnoir nmsculeux, aspirateur des (eufs. L'oviducte monte vers la glande co(piillière très volumineuse, près de lacpielle débouche aussi le vitelloducte; de là, il se continue en canal utérin ])our se déverser dans l'utérus qui a la forme d'un sac transversal. L'oviducte, avant d'atteindre la glande coquil- lière, reçoit un canal très court, ({ui vient d'un sac transversal de même tbrme et dimensions (pie le jeune utérus. Ce sac est situé sur le c()té dorsal des glandes sexuelles, mais en arrière de l'utérus. Il est formé à l'origine, connue l'utérus, de cellules embryon- naires et devient, plus en arrière de la strobila, un sac séminal énornu^ à ])aToi excessivement mince. Dans les proglottis nmrs. ce sac est toujours en grande partie rempli de sperme. Le rafi'ui uiaïKjKe complet c meut. Le sac séminal correspond l)eut-étre au réceptacle séminal des Ténias qui possèdent un vagin. ' KioriKSP.ACH, E. Das (ieiius IchtJiyoUfuia. Revue suisse de Zoologic/1. 1 V, ISiJtj, PI. VII. Fig. 12. OÔO (). ITIIRMANN Ici aussi, la fécondation doit se faire par pénétration du pénis, à travers la cuticule, dans le parencliynie. Elle est facilitée par Texistence d'un t^rand sac séminal à ])aroi mince, ([ui occupe toute la la loueur du parenchvnuMiiterne. liUtérus. qui a d'abord la forme d"un sac transversal, produit, ([uaiid il couuiicnce à se remplir d'ouifs, des évaginations lo- bées, courtes et larges; finalement il remplit tout le parenchyme interne. Les (eufs n'étant pas comi)lètement dévelop])és. je ne puis en donner les mesures, ni le nombre des envelopi)es. Ce Ténia re])résente donc une forme singulière, à lacpu'lle man- (|ue le vagin et qui possède un énorme sac séminal. Ces deux caractères, avec la disi)osition particulière de la nmsculature, me send)lent justifier la création d'un nouveau genre. (|ue je ])ropose de nommer AcoIcns. Si nous conq)arons les deux Ténias que je viens de décrire et 7'. j)o//fiiioipJ/(i l!ud. nous trouvons un certain noud)re de traits de resseudjlance dans les particularités qu'ils présen- tent, mais d'autres caractères indi(]uent qu'ils doivent être placés dans des genres différents. Ces traits de ressemblance se trouvent dans la nmsculature du parenchyme (7\ pohimorpha'^) et dans les organes sexuels. La nmsculature ])résente, chez nos deux espèces, la même dis])osition fort singuHère et unique pour les Ténias. La disi)osition de la musculature de ces deux Ténias, ainsi (pie les muscles diagonaux dont nous avons signalé la pré- sence chez T. (lajardini et les fibres irrégulières que l'on a cons- tatées chez Tœma dispar, nous montrent la variabilité de la dispo- sition de la musculature dans ce groui)e de Cestodes. Il nous semble donc hmtile de s'efforcer de déduire la nmsculature com- pli(piée du scolex, des trois systèmes que nous rencontrons oi(linairenu>nt dans le i)arenchyme. Il se peut très bien cpie certain système de muscles ait persisté dans le scolex et disparu dans la strobila de la plupart des Ténias. l'KMAs d'oISKAIX 3")! ( 'lu'/. U's trois Triiiîus, nous trouvons un pénis et une poclie (lu cinlu' tics puissants et nous constatons l'absence (•ouii)lèt(' du va.iiin. La toruic (le l"utérus et l'existence (l'ouvertures utérines chez l'un, l'existence d'un urand sac séminal transversal (diez le second et le dédoublement partiel des organes sexuels chez le troisième, justifient la création de trois genres différents. C^es trois genres de Cestodes présentent plusieurs caractères qui permettent de les séparer nettement des autres Ténias et de créer ainsi une nou- velle familit'. celle des AroJe'liKV, qui est (-aractéi'isée ])ar la dispo- sition de la musculature du parenchyme et le manque de vagin. Les re])résentants des trois genres de cette famille ont, comme hôtes, des Oiseaux api)artenant à l'ordre des Echassiers. Faiinistische iind systematische Stiidien iihcr (lïis ZOOPLANKTON der grosseren Seen der Schweiz und ihrer Grenzgebiete von G. BURCKHARDT. Iliezu THfel 18— 2i> EINLEITUNG. Iininer mehr waclist (las Intéresse an (1er (Tesellscliaft von Lebewesen, die das offene Wasser. die pelagisclie Région der Binnengewasser be\vohnt. In innner zalilreicheren Gegenden be- ginnt man, die Biologie ini engern Sinne oder die Oekologie und die Periodicitàt dieser Organismen zu erforschen. die sich der direkten Beobaclitung fast vollstiindig entziehen. Hauptsâclilicli aus Nordamerika, Norddeutscliland imd ans unsren Gegenden erhielten wir in den letzten Jahren sehr wertvolle Arbeiten in diesemGebiet. Icb selbst stellte seit drei Jabren âhnlicbe Unter- sucbungen am Vierwaldstâttersee an. Uni nun mit Erfolg die Resultate der verscbiedenen Forscher vergleiclien zu k(>inien, brauclien wir als (irundlage erstens die Revue Suisse de Zool. T. 7. 1899 23 354 G. BURC'KHARDT. Keiiiitiiis der geographisclieii uiid physikalischen Eigeiittimlich- keitt'ii der verschiedeneii Seebeckeii, zweiteiis genaiie Aiigabt'ii liber die Zusaininensetzimg der i)elagisclieii Gesel|scliaft. Wir iiiiissen geiiau wissen, wie weit die Fauiien der verscliiedeneii iSeeii libereinstimmeii iiiid woriii sie sich untersclieiden. Es solltejaeigentliclinichtiiiehrnotigsein, zu beweisen, dass. bevor biologisclie Beobaclituiigeii an eiiiein Organisiims gemacht werdeii, es wunsclieiiswert wàre, liber seine systeiuatische Stel- lung orientiert zu sein. Und dennoch sclieint man dies in neuerer Zeit aiisser Aclit lassen zu wollen. Dass man beim marinen Plank- ton vorlautig so vorgegangen ist, batte seine praktischen Griinde. Dièse fallen aber bei dem an Fornien viel weniger reichen Siiss- wasserplankton weg. Pleine erste Aufgabe bei der Beobacbtung der linnietiscben Tierwelt des Vierwaldstâttersees war desbalb die genaue syste- matische Feststellung des Bestandes. Dies erwies sich auf deni Gebiete der Cladoceren als unnioglicli. Icb verschatï'te mir des- balb Vergleichsmaterial aus verschiedeuen anderen Seen. Die Vergleichung dieser wenigen Fange ergab so intéressante Resul- tate, dass ich niich entschloss, niir pehigisches Material aus môg- lichst vielen unsrer Seen zu versclialïen. Das Ergebnis dieser Studien an Daphnien und Bosuiinen entsprach ganz meinen Yer- mutungen. Docb machte ich auch sonst manche intéressante Funde. So entschloss ich mich, das ganze Material systematisch zu be- arbeiten, bevor ich meine mehr biologischen Beobachtungen Aom Vierwaldstattersee der Oeffentlichkeit tibergeben batte. Ich greife dabei freilich auf das Gebiet manches bewahrten Forschers iiber. da das Plankton mehrerer unsrer Seen in neuster Zeit untersucht wurde oder noch untersucht wird. Folgende Fr- wagungen bestimmten mich dazu, demungeachtet den Stoff so zu bearbeiten. Erfahrungsgemâss ist die Systematik vieler in Be- tracht kommender Cladoceren sehr schwierig ; nur eingehende ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 855 Beschâftig'ung mit der Literatur uiid Kenntnis der Formen vieler Fuiidorte eriiiogliclit irgeiidwelche Siclierheit in derBestimiimiig. Aber aiicli bei der Bearbeitiiiig weniger schwieriger Formen, wie der Copepoden, sind, wie wir zeigen werden, manche Fehler mit iinterlaiifen. Wir lirauchen niir an das Geniis Diaptotmis zu er- innern. Da icli selbst die Erfabriing gemacht habe^ dass man ohne viel Vergleichsmaterial liber die Stellung manclier î'ormen nur selir selnver oder gar nicht ins Klare konnnen kann, denke ich, die betreffenden Erforscher unsrer Seen werden mir's nicht verargen, dass ich ihnen eine langwierige Arbeit abnehme. Zu imtersuchen bleibt ja noch gemig. Keine der faiinistischen Listen, aiisser der des Vierwaldstatter- sees, macht Ansprucli aiif A^ollstandigkeit. Aiich die systema- tische Stelhnig der eingehend iintersuchten C'hidocerenformen, wird durch weitere Untersuchungen noch genauer prazisiert wer- den mtissen. Das bearbeitete Material stammt grôsstenteils von einer vom 23. xViigust bis ziim 6. September 1898 aiisgefiihrten Excursion, aut" der ich 2ô verschiedene Seen untersuchte. Material aus den dem Vierwaklstâttersee benachbarten Wasse'rbecken und aus dem Brienzer- und Ztirchersee batte ich schon friiher gesammelt. Herr Prof. D^F. Zschokke steUte mir giitigst zwei Fange aus dem,Mauensee, einen aus dem Lac de Joux und zwei aus dem obern 8ee von Arosa zur Disposition. Herr Prof. D^' L. Dœdp:PiLEIX sandte mir gepumptes Plankton aus dem Sarnersee. Herr D' H. Bachmann (Luzern) iiberliess mir Oberfiachen- fànge aus dem Bakleggersee, aus den Seen des Ober-Engadins, Silser-, Silvaplaner- (Campfèr)undSt. Morizersee, deniLej Cav- btccio, dem See auf Band l)ei Cresta und dem untern See im Val Duana. Herrn D^ 0. Fuhrmann (Genf) verdanke ich Fange aus dem o56 G. BURCKHARUT. Neiienburgersee und dem Lac de Taiiay, Herni D^" Tli. Stingelin (Olteii)dieEiiisiclit in sein Material vom Titisee. Yon I)'' G. SuR- BECK erhielt icli eineii Fang aus dem Genfersee. Endlicli schickte mil- Herr I)^ ïh. Steck (Bern) Material ans dem Moosseedorfsee. Hieliir sowohl als ftir Gefâlligkeiten anderer Art, wie Mitteil- ungen und l)esondei's Hilfe beim Zusanmienbringen der Literatur. bin icli folgenden Herren zu grossem Danke verplliehtet : Herren Prof. D' A. Wierzejski, Krakau ; Prof. D' L. Dœder- lein, Strassbiirg : D^ B. Hofer, Mlinchen : B' 0. Fuhrmaxn, Genf : D' Th. 8teck, Bern ; 1)^ J. Heuscher, Ziiricli: I)'' H. Bach- MANX, Luzern : \y\. H.î:cker, Freiburgi. B. : D' ïli. Stixgelix. Olten; D' G. 8URBECK, Basel : A. V. Gr.eter, Basel. Ausser- dem den Herren : Prof. D'" E. YuxG, Genf; Prof. D^ A. Garbixi. A^erona: I)^ A. Steuer, Triest und D'' E. F. Weber, Genf. Hauptsachlich aber spreclieichhierHrn. Prof. D'F. Zschokke. meinen Dank aus. Er fûhrte midi vor Jahren ins Studium der Siisswassertierwelt ein, ervermittelte nieine Beteiligung bei der Untersuchungdes Vierwaldstattersees, erstelltemir seine reiche Bibliothek und auch verschiedene Planktonfange zur A^erfiigung. Den grossten Dank aber schukle icli ilnn flir die Bereitwilligkeit, mit der er mich immer, wo es notig war, mit Rat und Hilfe unter stiitzte. OOPI.ANKTON DER SCHWEIZ. 357 HYDIiOGRAPHISCHEK TEIL. Zur Drieiiticruiig' liber die Hydrojirapliie (1er untersiichten Seeii gebe ich die folgeiide Uebersicht derselben in der iin fau- iiistisc lieii Teil eingehaltenen Gruppierimg. Trémie ich die Seeii von Schwarzwald, Jura iind den Alpen (liber 730 m. Spiegelhohe) ab, so bleibt uns die Gesanitheit der grossern Schweizerseen, die wir unter deni Nanien Seen der Scliweizer Ebene und der Voralpenthaler (Thalsohlen) oder Seen des Alpénrandes in weitesteni Sinne zusammen fassen kônnen. Sie zerfallen naturgemâss in die des nôrdliclien und des slidlichen Fusses. Die erstern teilen wir klinstlich und fast nur der leichtern Uebersicht wegen in folgende vier (lebiete ein : ui. OstscJnceù : Unniittel))ares (iel)iet des Ilheines und das seiner hnken Zutilisse bis und mit Limmat. B. CentraJscliwelz : Gebiet der Nebenfllisse der Aare von der Wigger bis zur Reuss. C Westliches Aarei/f/rJ^icf : (bis iibrige Gebiet der Aare. I). Rhoiiefiehkt. Die (xrenze flir die Thalsohlen der grossen Alpenthâler sollte ■eigentlich tiefer gewâlilt werden. Xur das der Rhône steigt bis 7o(i m., das von Rhein und Aare bis BOO, das von Reuss und Linth bis 450 m. liber Meer. Aegeri- und Lungernsee gehôren streng genonnnen nicht mehr zu den Thalsohlenseen. doch zeigen sie faunistisch so engen Anschluss an ihre Nachbarn, Zuger- und Sarnersee, dass wir dièse beiden Paare nicht trennen mochten. -y; = n îxJ l^ >;* X ■'O <3>1 —H O ^î i; X) V2 '5^1 X ?f£; X ^1 ~ -M • cr -r t^ ■ ■3>1 ;o = O C5 GO X :^ '5^1 1-^ t^ • — CTi <'■' c; r; X 3C -:; • _ C' • ■ cr. ':^ — X — «J -M ^ • • • -r- t/: • • 05 Ci > ■yi X -M Cl es o Q- ce CD O QC O g S -î* X = X CCI 9^ ^ :C iO "^ rt ^ Cl 'M 5; i 5î X t^ X 3-1 t^ rc X r; " 5^ 30 ro i^ ^ ;0 S>1 X *c -=^ ^ C5 rc Cl Oî S -=* ^ '5^1 o -^ — X i^ "M r- -3-1 M t^ X :r rc ro -?• t^ rc t^ i>- w 'î'i •<,'o !0 r^ ce fc '-C -î* ^ --0 ^ ^ 'î^ -^ 'M r^ X i-'î o o ^ --ft ÎO GO CO QC OC LU Q tu • - o îc cr ^ _r ? — _J 3,1 5 '>; — ^ ■^ 2 _r ^ Ï5 '-' > S ~ -^ < < '~J! — ~. -n ■^' '_: — i M 2 c g ■ - ^- ^ ^ ^. f 'ï 'ï ^ ^ 'c Ë =£ ^ N3 sec ^ ^ ., (U 03 O) n: " ^ s 2 2 '■ 3 >i c . ^ c .^"sô ce ce "^ > > > ce 1. c o cj; o 'zfjjn s: >^ >* N] -y: 22 û: ^- û ^, T- ^ < -J _: a^ r; "^ -^ "^ ■ ^ -"es ^ ce 5 <^ < rx QQ Si ^ i£ •S c ^ -i£ .c = -^ --^ ■- ^ o o o C - 3 -o "E- o *^ îB - • =■ ^ j^ vT:: s ^^ !Ï5 S. tjl — — . X rc t^ i— > '^ Et E 2: 30 ^ ôi t^ ad i^ —. c; ~' 'y-' 5 =p et "*. X îo r^ -0 ^. =^. =^. x x w '5^1 -. X ^t ^. — ^1 X 3C • X x; X -î^l <^ •-'î X ^ = 1^ t^ — o _, — _■ ■-0 — ;- ^ '-2 ■p X -^ O O O -d-" '3'' O O ■— ' •-C O ^ îo ro to -^ '3-1 co ,rr -; X 'î-l -T- * X X ^ O O O œ •d" 00 !0 Oï C^ l-^ l^ 5C 'd' «-^ t^ t^ — 'M 3-1 — " — -^ ce X " ^ — X &£ fi. — r; C3i< ^ ^ • — ;=: ^ G = > ce ^s _o ^ t t: ? ^ w „ S ^ ''^ -^" "x x ^ „ ^ 3-1 -r- s: n; — ■ ^ ç - CO X --"■3 'x' ^ X E :- g^, 5-1 Italie Schw Schw -y: ■'O — 0 0 "S ^^ — «3-1 ' — 'O ^ -S X , X I» i. - ce °- — 5JD c -- ,-• S — ^ X ^- ce œ 1 •; = je ce r 0 E 1 C^' ~S X ce 0 ■c le > 'a: '5" '/: -' c 33 -< 5 "^ C 5 rZ ~ ^ ^ 7^ >- S >■ ^"^ •— ^ v: ^_^ C^ ït cT >* «,■ 0 s ~i a; 9 u- C 1 0 0 5 r = "ce ~ 5 cz ï y: !; j ■S^ L<; '^'' œ s^ :£ '__, •^ ■7. si ~ r- 'm 'TT^ 5 ^ C '>:■ 3 ^x 360 G. iîuhc'khakdt. AVeITERE lÎEMERKrXGEX ZEIÎ ITYDROGRAPHISCHEX Tarelle. .i', (^alarme. Der an erster Stelle j2,enaiinte FIiiss ist wu ilnii iiiclit Piinkte (...) voraiiiiehen. der Abtluss des Sees. Flussnamen in Klammeni ( ) bezeicliiiet niiterirdisehe Yerbiiiduiiii' mit dem genaiiiiteii Gebiet. S. Colonne. Bei deii lirosseii interkantoiialeii imd interiiatio- iialeii Seeii verzichteteii wir aiif eiiie weitere Angabe, 4. — (>. Coloiiuc. Die Zableii staiiniieii ans 0. Kienitz in J)as GrossJ/er^ogtnni Baden, Karlsnihe 85, der Topofjr(q)Jiischett Karte des Grosslterzoeftums Baden (eigene planimetrische Mes- sung), dem Statistischen JaJnhnch derSchirek 98, dem scha-eke- rischerf tojWf/rapliisehen Atlas (eigene planimetrische Messungen bei kleinen Alpenseen und beim Vierwaklstâttersee), undPEUCKER OG. Die Seen Europas. (Teograph. Zeitschrift IXi, IL, j). 606. 7. Colonne. Die Angaben liber die mittlere Tiefe beriihen grosstenteils auf den Bereclmungen von Penck, die der zwei Berner ()l)erlanderseen auf der von Steck, die fiir Alpnacher- iind Merwaklstattersee auf eigener Berechnung auf (Irund pLani- metrischer Messungen. Die s. Colonne enthalt die Fangdaten, bei grossern Seen auch den der Fangk)calitat am niichsten liegenden Uferort. Tr.EXNUNG ODER Vereixigung xahe verrundexer Beckex. 1. Bodensee und Cidersee. Die AVassermasse, die den Namen Bodensee fûhrt, bestebt ans zwei Becken, dem Obersee (Boden- see s. str.) und dem Untersee (Zellersee). Sie weisen eine Niveau- differenz von (),o m. auf und sind durcli einen 4 km. langen îluss- lauf iictrennt. der eine kaiim i;rr)ssere P)reite besitzt als der lîhein ZOOPLAXKTOX DER 8CHWEIZ. Hnnen. diirften kaiiiii je stark genug sein, mu den starken AbHussstrom zu iiberwinden. Direkte Beobaclitung wird eruK'igliclit (hircii den grossen Unterscliicd in Farbe und Transiiarenz zwisclicn den Wasscrn HlVi <î. lUKCKlIAKDT. beider Seeteile. DieTrubiiiiii' des Alpiiacherseewasserskaiiii bei- iialie uiiveraiidert bis zur Acherbiiicke vertblgt werdeii, biersiiikt die triibe Fliissii-keit, der Bodeiisenkuiii>' folgend, laiigsaiii uuter (bis kbire (lewasser der Heriiiswileibiicbt. Dies ailes lii.sst eiiie Lostreimiing" des Alpiiacliersees iii pliysi- kaliscber Beziebimg als bereclitigt erscbeineii: die zoologiscbeii fii-gebiiisse werdeii dièses Vorgebeii iiocb viel besser recbtfer- tigeii. •V. Lac (le Jour n)hI Luc r/rs- Brenefs. Der Lac des Breiiets ist eiii kleiiier Nebeiisee des Lac de Joiix. durcb welcbeii der Haii])t- see sicli eiitleert. Die Verbiiidmig bildet eiii enger iind seicbter Kanal. der seit laiigerer Zeit durcb eiiie ibii ûberbriickeiule Strasse, uiidjetzt iii nocb bobereui (rrade durcb die ini Rau be- griffeiie Eisenbabii eiiigeeiigt wird. Eiii Riickwartstliesseii durcb dieseii Kanal ist durcb die Zu- uiid Abtlussverbaltnisse uiini()glicb geuiacbt. Docb wird sicbder Lac des Breiiets kauui zu iieimeiis- werter Sell)standigkeit er]iel)eii. da beide Beckeii ziemlicb die- selben pbysikaliscben Bedingungen bieteii. uiid da der kleiiiere See imnier wieder Zuzug aus dem gr()ssern erbalt. 4. SilvapJana und Caiiipfèr. Aebnlicb wie die vorigen verbal- teii sicb die Seeii von Silva])lana und Canipfèr. docb ist die Tren- nungbiernocb weniger durcbzutïibren, da sie ruir V(ui deni Delta desJulierbacbesberridirt. das in den urs]M'iinglicli ganz einbeit- licben See vordringt. .}. Aucb der Oherc Zin-'icliscç. in den widd nie ein Btickstrom aus dem untern Seeteil eintritt, scbeint sicb etwasselbstilndig zu verbalten. Die geringere Breite und Tiefe, diestarke Végétation von Wasserpbanerogauien begiinstigt das A'ordringen von Tieren in die pelagiscbe r»<^gion. die sicb in der des grossen Sees nicbt balten konnen. Icb batte leider keineZeit, aucb den obernZuricb- see zu besucben. Wir besitzen librigens eine vorziiglicbe Plank- tonliste von DErsciiER. ZOOPLANKTON UER SCHWEIZ. 363 II. FAUXISTISCHER ÏEIL. ZOOLOGISCHE PLANKTONLISTEN DER EINZELNEN SEEX. Das Plaiiktoii des Yienvaldstâttersees wiirde rein iiacli deiii pliysiologischen Gesiclitspuiikte uuter Botaiiiker uiid Zoologeii verteilt, Ebenso hielten wir es beim Material der iibrigen Seen. ]Mein Freiiiid, I)^" Bachmaxx (Liizern) wird deii botanischen Teil bearbeiten. Ich gebe fur jedeii See erstens die faiinistische Literatur iiber das Planktoih dami eiiie Zusauimenstelluiig der verschiedenen Plaidvtunlisteii. Daran werden sicb allfallige kiirze Bemerkuiigen zu schliessen haben. In Bezug aiif die im dritten, systematischen Teil eingehend behandelten Arten verweise ich zum vornherein auf jenen. Dort findet sich die Begriindung jederUnterschiede in der Benenniing zwischen nieinen und den âltern Listen. I. Seex des Schwarzwaldes. 1. Titisee. Lit. I.MHOF 90. Xotiz. Susswasserealan. — 91. Pelafi-. Fauna Schwarzw. Stimirlin 9o. Cladoceren Basel. ScHMEiL 96. Deiitsclilaiids Siissvv.- C. III. T. — 97. " '■ .Nachtr. Ani Titisee machte ich selbst keine Studien. Es stand niir nur das Material D^" Stingelin's zur Verfiigimg. Ich ziehe den See nur l)ei. uni die Stellung seiner Daplmia und Bosmina zu prazi- sieren. Sodann war es niir sehr willkonnnen, den Biapfonms lad- iiiatus aus dem Titisee, auf deni die Beschreibung Schmeil's be- ruht, mit den schweizerischenExemplarenvergleichen zukonnen. Ich stelle kurz die wohl nocli redit unvollstiindige Liste der lim- netischen Tiere zusamnien. o64 (i. lU'UCKIIAKD'l'. Flmildonristcii (les 'Tifisees. 11. Imikik. n. Sti.nckmn. Eig'ene Hefunde. FloscuUniK III iiiahilis. Boit. Nolholca lonf/ispina Kell. Holopediîim riihJirrinn Ho/opediniii (lililirnini iiolojiedlniii iiihhcnnii Zadd. Zadd. Zadd. Daphnia sp. Ihi/ihiiia n'clifinns^tïn^. Da/iliniaf /(ingispiiuiYRr. rectifrons Sting. Hosiiiina fi\). BosiiiiiKi holii'iiiica l]e\- Bosniùia coref/oni vrw licli. Stitifie/ivi n. v. Cmoilaphnia quatlrau- tiala 0. T. M. ob pelaj.;isch :' n. SCHMKII.. Cijdops sp. Diaplomus sp. Diaptoiiiva hiciniiiliis Diaptoiiiiis laciniatus Hetei'oœpe robmia Sars Lilljeb. Lilljeh. = snlinis L. Sehr lelirreich ist die weitgelieiide Uebereinstiinmung der Fauna dièses Sees uiid des weissen ISees iii den Vogesen. (Es haiidelt sicli — wie icli diircli. eineii kiirzen Blick auf Material des Herru Prof. Dœderlein koiistatiereii durfte — um zwei iin Gebiet seltene Cladoceren imd wahrscheinlich uni einen Cope- poden.) 2. Sàckinger Bergsee Lit. Imhuk 91. l>ela^'. Fauiia Schwai'zw. Ternetz. Rotatorien Hasel. Stingelin 9o. Cladoceren Basel. Ueber das « Plaiiktoii » des kleinen, durcli Scheffel beriihint gewordeiien Bergsees bei Sâckiiigeii — der eigeiitlicb mir deii Naineu eines Teiches verdieiit — habe icli blos eiiiige Korrek- turen zu den schon bekamiten Listen zu geben. ZOOPLAXKTON DEK SCHWEIZ. Sdry PJdi/hioif/isff'i/ (les SdckÎNfjer Bergsees. n. Imiiiii'. II. Tkrnktz. Eigene Befunde. Floscninria inti tahilis Bol ton. Conochilus ro/rar Khrbfi'. Conocliilus rolcox Ehrh{i. Sfirculus riridis (iosse. Si/iirh (l'tfi fied Inata Klirbg. Moiujcvrca riilnidnca Mtisti(/o(Yir(( dirrr.siror- )i is . I^ti/i/iirlkni i)/(ili/j)l('ni Khrh-. Polt/arfliralatln'iiuslmb. < Polij art lira platyptera var. eio'ijpfi'rii Wierz. ) Triarllini /uui/isi'hi EhrbK- GastiopHS Ituil.soiii Iinli. (iasiiopus hudsoni Imli. f P/œsoiiia flrxije Jag".) Aiiiini'o coi'hleayis (ionHe. Auiinra coi-hlmris Gosse, — iiculcata Ehrb{4'. Xotfioka l')ngispina Kell. Peda/iuii ml mm Hudsoii. Pcdalion ///irMwHudson. 11. STL\(iELL\. I)aph)ie/lfi liraclii/nid Duphndld fn-(ichi/tn(i Diapkanosoma hraclti/n- Liév. Liév. rum Liév. Dapknia sp. Daphnia hipilin(( Leyd. Daphnia longispiiia typ. Ceriodaphnùt pr/af/lai Ccriodaphnia pidrhcUa (leriodaphnin pidchi'Ua Imli. Sars. Sars. Bnsmina sp. Bosmina pelat/ica Sting. Bosmina loiifiirosiris 0. F. M. Forni. div. Cl/cl ops sp. Cyc/ops /euckarli Cls. Dinptomus (iuernei Imh. Diaptomus gracilis Sars. 366 G. BURCKHARDT. II. Seex des Jura. 3. Lac des Brenets. Der Lac des Brenets, ein selir schmales, langgezogeiiesBeckeii, das ausserst gTossen Niveaiischwankiingen unterworfeii ist, zeigt selir eigentûmliche Verhâltnisse. Das Wasser tliesst nicht nur diirch den Doubs ab, sondeni auch — eiiie in jenen (legenden liautige Erschehmng — durcli unterirdische Spalten. So sinkt der îSpiegel in trockenen Somniern schnell imter die Scliwelle des Austlusses (sielie Favre E. und H. Schardt 92, Revue géo- logique Suisse pour Tannée 1891, Arch. des se. pli. et nat. 27, p. 558). Ueber die pelagische Fauna ])esitzen wir eine kurze Xotiz Imhof's und eine langere Liste von Zschokke. Lit. Imhof 8S. Faune profonde et péJag. Zschokke 94. Tierwelt der Juraseen. RrcHAKD 90. Revision 2 p. PldiikUmlisten des Lac des Ere nefs, n. Imhof n. Zschokkp: Eigene Refunde. Asiiliniclinnhelniica Imh. Asplanclina hcJrolira Asplanchva priodonfa Imh. Gosse. Euchianis dUataUt Ehrb. F. M. Vjip-lops spec. Cip-lops streimus Fisch. — /{'uckarti CIs. Ci/chips /ciic/anii (Ils. DidpUdiids/p'dcilis'AHVfi. , Didptorun.s fehlt. Bei (1er iiiiniiueii Breite des Sees ist von eiiier reiiieii liiiine- tisclieii Fauna iiberhaupt iiiclit zu sprecheii. Typische Litoral- tiere wird iiiaii iiberall aiitreffeii. So erkliirt sichdas Vorkoiniiieii folgeiider Foniieii in den aiiiiefillirteii Listen: EHclilcmis, Anu- ra'd (içulcdta und (icMmirtafa, Sida cri/sfalJii/a, Clit/dorus. Viel- Iciclit sind aiicli (kriodaphnia und Smpholeherk liieher zu recli- nen. lilaphaiiosoina felilte, wie es scheint noch Mitte Juni. Stl\gelix"s Bestinnnung- von Bosmlna loruiisphia ist — wie mil" derselbe selbst niitgeteilt liât — niclit ganz zuverlassig. (Die ( "ladocerenliste Zschokke's berulit auf den Bestimmungen Stin- liELIX's.) * Nacli Richard 06 Daphmia (jaleata var. obttisifroiix Sars. | 368 (i. BrKCKIlAKDT. Es bleibeii uns aber iiocli drei merkwui'(lii>v IiikougTiiénzeii. Drei wiclitige Plaiiktoiiarten Daphii'ia (laleahi, ([f/cJops sfrejntfis 1111(1 Diaptomas (jraciUs faiideii sicli im Lac des Breiiets ini Jiiiii 1894, fehlten aber iii meinen Fân,ii,eH voiu 30. Aiigust 1898 voll- staiidig. Icli zog (las Netz vertikal xom IJodcii zur Oberllâche, freilich iiiclit an der tietsten Stelle des Sees. Doch ist kauiii denk- bar, dass sich in deni âiisserst trûlien AVasser dièse Tiere saint mid sonders in grosse ïiefe zuriickgezogen hatteii. 8ie liatten sich dabei aile ani (Tmnde des unteni (ii(nd-ustliclieii) ïeils des lan- gen Seebeckens anhaufen iniissen. Uebrigens hâtten sich nacli meiiier Erfahriing an der Obertlàche \veiiigstens Jiinge finden mûssen. Die genannten Copepoden i)tiegeii in andern Seen das ganze Jahr niclit ans dein Plankton zii versclnvinden. iininer tin- deii sich wenigsteiis junge Exeinplare. Die Daphnien verschwiii- den teihveise ini Wiiiter. Daiierei-Bildung iin Sommer ist dagegen in Seen nie beobachtet worden. Wir musseii also annehmen, dass hier ganz eigenartige Ver- hâltnisse vorliegen, die wohl mit deii grossen Schwankungeii der Wasserinasse in Ziisammenhang stehen. Diirch das Felilen aller grossern Tiere erhielt die pelagische Faiina des Sees ein ganz eigentiimliches (leprage. Es ist wohl keinZiifall, dass die drei seit 1894 versclnvundenenFormenebeii die drei gWissten wart^n. 4. Lac de Joux. I.it. I.MiioK 84. Weitei'c MitlPilungtMi. — 91. (".((nside'i'alions. ZscHoKKK 94. Tiei'welt der Juniseen PiTARD 96. KiciiAMi) 96. Hevisidii. -2""^ jtiii'tie. PiTAItl) 97. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. Î69 w -i^ o ■j. "^ -^ • i ^ Vi :^ -M -5 S 2 5 À, ^ M. e o î^ ST" :^»^ • -^ fS^ C) % 22 i^ :;^* "^ ^ i2 -§ e -s j3j £P E :^ '^ -- ^ ce -S .2 ~ .~ O ^' •? 5 =Ç i I i' S I ! -3 g ç^ ~- ^ -o --^ -^ s :r § r^-S S ^ t ■^ '-0 ^ i P ç^ Rev. Suisse de Zool. T. 7. 1890. 24 370 (-. BURCKHARDT. Aucli dièse drei Listeii zeiigen von Faunenwechsel jedoch iiur ini Gebiete der Rotifereii. Das Felileii von Asplanchna ini Aui^^ust ist ilbrifiens niclits seltenes. Zschokke's SMacri/sfalliita mid aucli der von mir in einzelnen Exemplaren angetroffene Chi/dorns sind siclier voiu Ufer lier stammende Gâste. Der See ist so schmal, dass es innnoglich ist, sicli beim Planktonfang vom direkten Ein- tluss des Litorals freizuhalten. Die DapJima des Lac. de Joux wurde von Stingelin (bei ZscHOKKE 94) als I). eaudata bestinnnt, von Richard dagegen (loc. cit. 1». ol2. PL 23, F. 9) als der var. hrachycephalu '^d^r^ nahestehende Forni von I). ItyaUna abgebildet. Die Bosminen des Sees belegte Stingelin mit zwei verschiedenen Namen, die aber nacli unsren Untersuchungen sicb boclist wahrschein- licli auf Fornien derselben Art bezielien. In meineni Material konnte icli keine F)0sniinen aufiinden ; in dem, das niir Herr Prof. ZscHOKKE ziir Yerfiigung stellte — demselben. das auch D^' Stin- gelin vorgelegen batte, — konstatierte icli nur einige Exemplare der Art B. louf/irostris. III. SEEN der SCHWEIZER ïiBENE UND DER NORDLICHEN YORALPENTHÀLER. A. OSTSCHWEIZ. 5. Bodensee (Obersee). Lit. Leydig 60. Naturgeschichte Daphniden. P. E. Miller 70. Cladocères des grands lacs. Weismann 74. Leptodora hyalina. — 76. Tierleben im Bodensee. Gruber 78. ASPER 81. Imhof 84. Weitere Mitteilunyen. VOSSELER 86. Imhof 90. Notizen iiber Siissvvasserealan. — 91. Considéraliyns. — — Hodensee. ScHMECL 9o. Deutsehlands Copepoden. 1. Zeppelln 95. Le plankton du lac de Constance. ScHMEiL 9(). Deutsehlands Gopep. :{. HoFER 99. Verteilung. ii ■:; 3 ~ae :*■ 3^ c N^ 03 t; "" ï- bu ■^ p ^ S s -S 113 c ^ .g ^ o -2 a, e ;j .2 ^ ^ i5i ^ S s 'S ^ X =P = cS^S ;j -t 2= ^ S i.r > t^ X. s 5è s s -o 5^ S- N 3 > 3^' ~ i ~ ~" 5- g ce c 'jÎ, Jï g • ^ û ■l s S «c •i ^" Si ■Tg ^ •^ ' — i *^ ^* ^ ^ ^ 2 1 ^ "^ "5 8 ^ ^ ^ ' -^ ^ ^^^ ^ ^ i ^ o ~? ~ i P >ï^ "5 ^ •^ "^ î "^ -5* ce S ■:* '^ -T =^ ^C -t; ^ d ^- ^ a ; •^ «c ^ o -^ ^** *ï 372 a. BURCKHARDT. Der Bodensee verdient insofern den Nameii eines klassischen Sees, als er der erste war, in dein in nnsern Landen die pela- gische Fauna ûberhaupt konstatiert wurde. Leydig fand hier drei neue Formen (eine Form die zur selben Bosniinen-Species zu rechnen ist, war freilicli schon von Baird « ex ventriculo core- goni » beschrieben worden) ; die zwei Centropagiden waren zur Zeit ihrer Auffindung durch Weismann und Gruber, wenigstens fiir den Kontinent, neu. Die Heterorope bat sich spater als eine ganz neue Form herausgestellt. Anffallig war in meinem Fang die Armiit an Ptotiferenspecies, trotzdem er nicht einmal ans dem ganz offenen See, sondern ans der Bucbt zwischen Lindaii und Bregenz stannnt. Hofer sagt, dass Asplanchna priodonta nur in der Nahe des Ufers vorkomme. Der Bodensee ist der Ort. dièse Yerbaltnisse zu studieren. In den schmalen Seen konnnt Asplanchna aucb in der Mitte vor. Auck aus dem Genfersee geben sie aile Forscher an. ohne eine solcbe Einschrankung zu machen. In nieinen Bodensee-Fângen bat dièse Art wohl nur wegen der fiir sie ungiinstigen Jalireszeit gefehlt. Auffalliger ist das Fehlen von Polyarthni platfjptera, die ich zu dieser Jalireszeit fast iiberall gefunden habe. 6. Unter- oder Zellersee. Lit. VOSSELER, 86. Imhof. 91. Considérations. — — Bodensee. FlanMon des Zeller- oder Unfersees. n. Imhof. Eigene Befunde. Conochilus iinicornis Rouss. Asplanchna priodonta. Gosse. Si/nchif'ta pfclinaia Ehrh^', Polf/arthra platijptera Ehrbg". MaMifiocerca sp. Annpus ovalis liergend. ZOOPLANKTON DER .SCIIAVEIZ. 373 n. Imhof. Eigene Befunde. Gcistropiis sfi//ifer Imh. ={Hn(honell(i pi/f/)H(pa Calm.) ' Anurœa cocldcaris Gosse. — aculeata Ehrbg. Aniini'd /ouf/isjiina Kell. Notholcn lonf/ispina Kell. (Sida crjistallina 0. F. M.) v. Litoral. Diaphanosotna bracltijunan Liév. Daplinia h>/alina Leyd. mit cf'. Ceriodaphnia ptdchella Sars. Bosiiiiiia corcf/oni Baird var. n. Bosmivd lonfiirostris 0. F. M. Bi/tliotrrplu's lonfiuiiantis Leyd. Lqiloilora Itijalina L. Leptodora kija/ina lAW}. n. VOSSELKH. (ji/clops strenuus Fisch. Ciiclops siinplex Pogg. djclops leuckarti Cls. Diaptoiinis gracilis S. Diaptomus c/racilà Sars. Heterocope ircisitiainti Imh. ^laii sieht ans obigen Ziisammeiistellungeii, dass der Untersee bisher sclimahlicli vernachlilssigt wordeii ist, dass aber die Auf- stellmig eiuer — wemi aiicli imr unvollstândigeii — Plankton- liste sehr intéressante Resiiltate ergeben liât, Wir sehen, dass von den Fornien, die wir als Planktontiere des Obersees (Bodensee s. str.) kennen gelernt, liôchstens eine ini Untersee fehlt. Preilich zeigen die so variablen Cladoeeren teihveise eine abweichende Ausbiklimg von Lokalfonnen. Dazu konnnen nun aber eine ganze Anzahl von Formen, die (liaui^t- sâchlidi nacli Hofers oftmaligen Beobachtiingen) ini Plankton des grossen Sees ganz zii felden scheinen ^ : (Asplanchna priodmî- ta), Mastifjocerca, (Polyarthra). Anapus ovalis, HudsoneUa 2)ygm. Aïuwœa (cochîeans), aculeata (Sida crystallina). Ceriodaphnia, Bosm'ma JoNf/irostris. Es sind dies grossenteils typische Phink- * Von mir iiicht gefunden. - Auf die einaeklaimnertoii Formen bezieht sich dies luir in sewisser Hinsicht. 374 G. Bl'RCKHAUDT. toiitornu'ii kleinerer. seichterer 8een mit reicherer Ufereiitwick- lung. Ich beiiierke iiocli, dass icli deii Faiig an einer der wenigeii Stellen ausfûhrte, wo Plankton oline starke Beeinfliissunii, von Boden und Ufer lier iiberhanpt erwartet werden kann. Wir konstatieren also deutliche faunistisclie Eigentumlich- keiten, die den frliber (p. oHl) genannten physikalischen genan entsprechen. 7. Pfàffikersee. Lit. Imhok. 88. Das Calanidengemis Hotei'oc — 91. Considérations. — 91. Etudes. FlankUmJlsten des Pfdffil-ersees. n. hiHOF. Eig-ene Befunde. Conochilus iinkoniis Rouss. Asplanchna priodonta (iosse. Pohjarthra platt/pk'ni Ehrbfi'. Triavthra /oiif/isfla Ehrbf^'. v. limnptka Zach. Anapus oralis Berj^end. Hudsonella pyffmo'a Caïman. Anuvd'a rochlearis Gosse. ( — (irulenta Ehrbg. ) v. I.,itoral ? Noikolca longispina Kellic. Diaphanosoma hntrhyuruin Liév. Diiphnifi hi/aliiia Leydig. Bosinina coref/oni Baird v. n. ncrocorefjoui. L. lii/ii/iiiK. Leptodora hi/a/ina Lilij. (U/rlopa streiiiiiis Fischer. — /eKc/>(irli Clans. 1). (h'nliconiis \V. Ijiaptomus f/raci/is i^Hr?>. ZOOPLANKï<^N DER SCHWEIZ. 375 (îber das Plankton dièses auf drei Seiten von Ried uiugebeiien, riachen Sees koniite ich niir die weiiii>eii AiiiAabeii von Imhof liber Leptodoni hjiaUna iind Diaptoums deNtiroi'i/is tinden. Auch Klocjke liât den See wolil imtersucht. erwâbnt ihn aber in seiner vorlaufigen Mitteilung, welche — wie es scbeint — die einzige geblieben ist, nicht. Ob ByfJiofrephes Mût ist natiirbcli einst- weilen nicht sicher zii entscheiden; DiaptotNNs (lej/ficori/islmhe irh nicht wiedergefimden. Es ist innnerhin nioglich, dass sichhier neben B. firaciUs — wie anderorts 1). Jacimatus — B. den- ticoniis vortindet. Ich bemerke noch, dass Biaphai/osoiiid und nach ihni Biap- foiiiNs und Baphifia die Hauptmasse des Planktons bildeten. Wir hoiî'en, die noch oiïenen Fragen werden diirch die mm von Winterthiir ans imternonnnene Untersuchung des Sees gelost werden. 8. Greifensee. IA[. I.MHOF. 84. ResLiltate. — — Weitere Mitteilungen. — S7. Hochai pine Seen. — 91. Considérations. Klocke, 93. Fkmkfoidisfej/ des (hrifei/see-!^. n. Imhok. Ei^ene Betïinde. Coiwrhiliis rolro.r Elirbf^. (?:^C ind- cornis Hoiiss.)' A.sij/aiicliiin liplre.lica Imh. Asplanchna jiiiodonta (iosse. ' Poli/ardu-ii p/iiti/pl'ia Elirb^-. Triorthra loiujhi'ta Eiirbg. v. liiiiin-- l.lca Zach. AiHi])US oralis Berj^end. P/d'soiiKt Ininrahnti Levand. Aiinnm cocldearis Gosso. Notliolcd /onuispinri Kell. * Voii mil' nicht konstatiit. 376 G. BURCKHARDT. n. KuicKK. Sida (■ii/sl(i/lin(i 0. P. M. Ddpknella /rrachi/ura Liév. — hvandtiana Fisoh. Dia/)li((iios(iiiia l)iiiclii//i)tnii Liés'. D((jilniui liijdlina Leyd. Dapltiiiii lii/a/iiia Leyd. — /()ii(/ispiiHi 0. F. M. n. Klockk. Eig^ene Befunde. Bosiniiui coniiifii Jur. "\ — (onf/irostris 0. F. M. Bosniiiid hnui'trostrh 0. F. M. — lonf/icornis Schd. ) — lUIjehorf/i Sars. — cori'noni Baird var. — iiKuitinia P. E. M? n. Imhof. Lf'ptodoru hj/aliiia Lillj. Leptodora lnjalina Lillj. Cijcioys streituns Fischer. — leiicliaiii Cls. Diaptomus (/raci/is Sars. Alu-li liber deii alinlicli deni vorigeii i^elegeneii (Ireifensee iiiideii wir nur ganz zerstreiite Notizen Imhof's uiid eiiie Clado- cerenliste von Klocke. Sida crystaUina dlirteii wir als tycholimuetisclibetracliten. Iiu Allgemeiiieii konnen wir den Bestimiuuiigen Klockes iii deii schwiengern (leiiera keiiie grosse Ziiverlassigkeit zusprechen. 8o môcliteii wir bezweifeln, dass Daplmia hnifiispina im Pela- giciiiu dièses 8ees vorkomme. Sie liatte sich dami aucli iiii Au- gust iniisseii nacliweiseii lasseii, demi Daiierstadien dieser Tiere in dieser Jahreszeit sind in imserem Klinia nie nacligewiesen wor- den. Die drei ersten von Klocke genannten Bosminen fassen wir in eine Art zusannnen. Seine B. Jilljehorgi entspriclit wohl sicher der Forni von B. coref/onL von der wir nur einige Triini- nier gefunden liaben. Was fur ein Tier Klocke mit dem Namen B. )}) ar if i ma '^heziàidmet liât, wissen wir niclit. Audi in diesem See bildete Diapluinosoma die Hauptinasse des Zooplankton. ZOOPLANKTOX DER SC'HWEIZ. 377 9. Walensee (Waienstadtersee). Lil. (JHLBEK. 78. Imhuf, 84. Weitere Mitteilungeii. — 91. Considérations. Heuscheu, 9(1. Naturgescii. d. Alpen.soen. — 9;». Vorl. Ber. l-ntersuch. PlanlionUsteii des Walensee (Waleudadtersees). w. I.MHOK. n. Heu.schkiî. Eigene Hefiinde. Difflugia sp. Nebda sp. Heliozoon. Conochilus volro.r Elirljg'. (?^= C. imicoiim R.) A. heirelica. As/ilancliva lichcticd Imh. Asplauchiid jir/oiloula Gosse. Sijnchivta peclinata Ehrbg. Pol ijart lira plat tjptera Ehvhg. Po/yarlhra platiiptcvd Ehrb. Motiocrrai rat tus Ehvhg. ? = Mastifiocerca spec. Anapus oralis Bei'gend. ifuiJsoiiclla picla Zacharias. Hiidsonella pyf/mœaCnhwàn. Airurira cochlearis Gosse. Aiiinica œch/faris Gosse. Nothoir/i loncfispina Kell. Sotlioka lonf/isjiina Kell. Daphitia loiH/ispina 0. F. M. Daphnia lii/a/iva Leydig. Scapltolc/jeria mncronata 0. F. M. vai". coniiita. Bosiiiliia /ani/ispina Leydig. HosminacorefioniBah'dy. u. Bi/tkot replies /o)n/itnnnus L. Lept. kipilina. Lcploilora Kiiidli Focke. Leptodora liipUliia. n. (iRUBEH. (]ip-lops sp. Cyclops streumts Fischer. — IcucLarti Clans. DtaptoiiLi/racilis. Diuptoiiius (/racilis Sars. DiapUinius f/racilis Sars. Heterocope robusta Sars. o78 (J. lURCKIIARD'r. Ans fruherii Jahrcii liiideii wiriiui' Angabeii Imitôfs iiber Âs- planchHa iiiid Lepfodora, sowie von Grubp^R liber Diaptomus (/raciUs. Ob der letztere Hefeoirope rohia^fa resp. Weismm/vi, hier gefundeii hat. ist traiilich. da er ihr \'(U-k(>nniien -- iii Seen des Rheingebiets » notiert. Voii Madigocerca faiid icli iiur eiu sehr schlecht erhaltenes Exemi)]ar. so dass eine sichere Hestiiimiuiig iiicht mrtglich war. Icli vennute, dass imter Heuschp'JIs iJezeichiiung Moiioccrca rattiis dasselbe Tier geineint sei. Hefschee nennt die pelagische Daphnie mancher Seen I). loi/(//sj)iu(i. wahrend sienacli nnseren Untersuchungen unzweifelhaf't mit Lkydigs hi/aliita \ereinigt und wohl einstweilen noch von I). loi/f/ispii/a getrennt werden muss, Scuplioleheris mncnmata treibt sich in geringer Zahl auf der pehigischen lîegion mancher unserer Seen heriim. indem sie sich — wenn nicht immer. sodochzeitenweise — von derMole- cnlarattraction des Wassersspiegels tragen lâsst. Betreffs Hete- rocope verweise ich auf den speciellen Teil. Bemerkenswert ist, dass in diesem 'SeeJDirqjhai/osoma ganz zu fehlen scheint. Wir werden dièse Eigenttindichkeit ebenfalls im svstematischen Teil beriihren. 10. Zurichsee. Lit. P.-E. MlLLEH. 70. EVLMANX. 87. Ghuber, 78. Imhof, 87. Notizen. AsPEK, 81. (lesellschaflpii. — 88. Heterocop(\ Imhok, 84. KesuUate. — 88. Notiz. — - Weitere Mitteil. — 88. Verteiluiig. — 8.^. A'eiie Resultate. — 1)1. Considérât. Asi>Kii, 86. Note. — 1)1\ Leben u. L. A. II. Hbiîscher, 8(5. NeiieZiis.' IIkuschkr. 02. HydroinOI. 1 Hier fuLren A. und H. auch Bifflugia an. die sich si)ater als D. hyâroshificu Zacharias herausstellte. Sie ist also in die Liste auf der folgenden Seito cinzufiigeu^ N ù. tt)^ Lt ■5 3 "£ '■^ < Eh leva a Eh s c« •'^' ^^"t~* 6 9 3 J ■^■ïï H o s ^ ^ « "^ -î ■* J -3 . ^ _ O K^ it^ ^ ^ ^■■r- ::ï t ^ _^ - O >- ~ ~ ^ "-«1 : ^ '^Q C5 lo^Q S P ~ S «3 as M 33 i i t- ,^ 25 P .s^- o P^ s 5> O C/3 oq Jr. ^ :: 5f t -? :S ^ jt "-» ^ -i c jé S 5 "^ c: C3 ^ ^S''^ 380 <;. lURCKHARDT. Obsclioii sicli, wie die Literatuiliste zeigt, viele Publikationeii mit deiii Ziiricliseeplaiiktoii befasseii, sind wir doch liber seiiie Ziisaiumensetziini»' iiocb lange iiicht geiiûgend aufgeklàrt. Dies Avar aiicli durch meinen Besuch iiii Wiiiter 1897 nicbt zu er- reicheii. I)as einzige positive faunistische Résultat war damais die Bestimmung der beiden Cyclopsaiten. Dagegen fehlten in meinen Fângen viele fiiiber konstatierte Species. Bei manclien ist wohl die Jahreszeit die Ursache des Fehlens, so bei Couocld- Jus, HudsoneUa, DkqjhanosojNa. Bifthot replies, Leptodora. Bei andern môgen die Unterschiede aiif verschiedener Auffassung •des Begrilïs Plankton beriihen ; Anmrea aculeafa, NotJiolca folia- cea, Sida crijsfaUwa. stammten wohl sicher vom Litoral. Trotz- dem der Zliricbsee eine ganz eigentinuliche Zusammensetzmig des Algenplanktons zeigt (ungewolinlich massenhafte Entwick- lung der Diatomeen), scheint seine Rotatorien- und Entomostra- kenfauna sich niclit wesentlieli von der der benachbarten Seen zu unterscheiden. Anurœaaculeata z. B. sali ich auch im Winter vom Litoral lier ins Plankton des Vierwaldstattersees vordringeu. Einen âbnlichen Vorgang bei Bosm'ma lofif/irostris liabe ich ebenfalls im Vierwaldstâttersee beobachtet und dasselbe scheint im Zurichsee nach Heuscher's Beobachtungen gelegentlich vor- zukommen. Heterocope will Imhof wâhrend des Winters beob- achtet haben. Daim hatte ich dieselbe auch fiiiden mtissen. Auf dièse Frage werde ich im speziellen Teil zuriickkommen. Ich fiigte den Plaiiktoiilisten Heuscher's Liste fiir den ohem Ziirlchsee gesondert bei. Ditterenzen gegeniiber dem untem See sind leicht verstiindlich. Wegeii DapJu/ia Joiuiis^ywa verweise ich auf die Bemerkungen ii.ber die List en des Walensees. ZOOPLAXKTOX DER SCHWEIZ. o81 B. CENTRALSCHWEIZ 11. Aegerisee (Egerisee). Lit. Imhok, 84. liesultate. Imhof, 88. Hcterocope. — — Weit. Mittoil. — 91. Considérât. — 87. }Iochalp, S, — 9:}. Benierkensw. — — Mici'osk. T. PlariktonUMen de^ Aef/f risées. n. Imhof. Eigene Befunde. Diflluf/ia spec. Asplaui'lnid hArplicn Ihm. (= A. priodonta Gosse) ' Triarthro lorujisetn Ehrbg. var. Hiii- ni'tica Zach. Mdstifioa'rca capucina Wierz. u. Zach. Anapn.'i ornlls Bei'geiid. hfiuhonella pijgmœa Caïman. Aniivmi cochlearis Gosse. Notholcti longispina K. Notlto/rn louf/ispina Kell. IJiaphanosoma hrachi/unini Liév. Daphnia htjalina L. Diipknia hi/nlina Leydig. Bosminn spec. Bosmiim loiif/irostris 0. F. M. — coref/oni Baird var. loc. Leplodom hjdlimi Lil. Leptodora hijalina Lillj. Cifclops spec. Cijclops strenuus Fischer. Diaptomus (/racilis Sars. Diapfoitins spec. Die Resultate eiiier Uiitersiichiiiii;' des Sees durcli Imhof sind in sieben seiner Publikationeii zerstreut. Ob Polyartlira und Cyclops letickarti fehlen, ist sehr fraglicli. Bemerkenswert ist das Vorkommen von Mastigocerca capucina. I)as Fehlen von fiinf Rotiferen und von IHaphanosoma in Imhof' s Listen ist sehr wolil begreiflich, da er den See Anfang Winters ^ Von mir nicht gefiniden. 3^>2 G. BUECKHARUT. besiicht liât. Das Vorkoiiimen von Bosmiiui Jonfjirosfris im Plaiik- ton ist fur den kleiiien See cliarakteristiscli. Es ist wolil mogiicli, dass Bythotrephes hier felilt. Von Blaptomus fand ich nur junge Exemplare, kann also niclit entsclieiden, ob es sicli nur um den von Imhof angegebenen I). f/rarilis bandelt, oder — wie ini Zugersee — auch um D. laciniatus. AuchhierbikIeteDmj;/«awo- Mnna die Hauptniasse des Planktons. 12. Zugersee. Lit. Imhof, 84. Kesiiltate — — Weitere Mitteiluiigen. EVLMAXN, 86. Imhof, 87. Iloclialpine S. — 88. Heterocope. — 91 . CoiLsidérations. PlanMofilisteii des Zfif/ersees. n. Imhof. Conochilns ro/ro.v Imh. Asplanchna helretica Inih. n. Eylmann. Daphnio kycdiua v. loc. n. Imhof. Bijfhotrephes lonfjiinanus Leptodora Jujaliun Lillj. Eigene Befunde. Asplajichna priodonta Gosse. PolijartJira [j/atyptem Ehrbg'. Triarthra longiseta Ehrbg. var. limnr- tica Zach. Mastigocerca capucina Wierz. u. Zach. Anapus ovalis Bergend. Plœsoma tmncatum Levand. Aniiiwa {ciculeata Ehrbg.) Htor. — cochlearis Gosse. Notliolca longispina Kell. Diaphanosomn brachyiirmu Liév. Daphnin hijalina Leyd. form. div. Bosmina (longirostris 0 . F. M.) hemipel. — coregoni Baird. var. loc. Bythotrephes longiinaniis Leyd. Leptodora hyalina Lillj. Cyclops strenuus Fischer. — teuckarti Glaus. Diaptornus gracilis Sars. — laciniatus Lillj. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 888 Aucli hier — wie im iiaheii Aei^erisee — tindeii wir il/r/.s^/- /yoceyrï/ a/7>^^e/w< "S, ^ -S -^ ^ Û, E-. S ^^ '^ 'i i ^ ^ *i 5 •s -(- •:- 1 S N :i r-^ ~ ^ Si- 5 = p -r ^ -c i; ~ oj -P ai S .2f fa -3 — : 2 ^ ? iS "~ S -: .g ^ r- 5 -2 05 C/2 2 3 .2 "S ^ 2^ C-H ■V3 ^ î: s o -=: o 3; g. « ca: ~ ^ cS c5 Vj s 5 =s •5 "^ a- Si. S 05 c? ^ O" Ù î=5 tSJ ^ .^ ^ ^ S ^ ^ •^ o a ;;|^ 112 1 :ï j "S :s c^ ^ c/; ■^ 5: ci, o o -^ ^j c:j -^ §- -2 a, Si I 388 G. BUKCKHARDT. Codonella, OmocliUus uiid Heterocope wurden nie beobachtet- Amirœa acideata und Plœsoma flexile kameii nur in vereiii- zelteii Fang-en in einzebien Exemplaren vor, ebenso Biffhigia \\m\ Hebozoën. Biaphanosoma fand sicb ini vordern 8ee bis zu den Nasen in geringer Entwickking vor, ini Gersauersee scheint sie in Bucbten noch spârlicb vorzukommen, ini Urnersee feblt sie vollstândig. tJber Scapholeberis spracben wir beim Walensee, iiber Bosmina Jotif/irostris beim Zliricbsee. Ûber die Unterscbiede zwiscben den beiden einen Spiegel bil- denden Seen brauchen wir nichts beizufiigen, die Listen sprecben selbst. Ailes weitere verspare icb auf meine diesen See speciell betreffende Publikation. 19, 20. Baldegger- und Hallwylersee. Uber die Fauna des Baldegger- und des Hallwylersee feblen bisber jegliche Angaben. Meine Listen zeigen mancbe intéres- sante Eigentimilichkeiten. Es ist anzunehmen, dass beide Seen — in jeder Beziebung sebr almlicli und durcli einen kurzen Fluss- lauf mit einander verbunden, — aucb faunistisch besser mit ein- ander iibereinstimmen, als die Listen vermuten lassen. Von den fiinf Formen, die icb nur im untern See fand, werden sicb wohl die meisten auch im obern nachweisen lassen. Nocb waHrschein- licber ist, dass aucb im untern eine der im obern konstatierten B. coregoni ejitsprecbende Form vorkommt. Bosmina corer/oftlwsiY zur Zeitmeinerllntersucbung ebenauf ibrem Minimum angelangt, wie wir dies aucb bei andern Seen beobacliteten. Die Fange aus dem Baldeggersee, die mir Herr Prof. Bachmanx zur Verfiigung stellte, waren leider samt und sonders Oberflâclienfânge, in denen Codonella zwar massen- liaft auftrat, mit denen aber vollstândige Entomostrakenlisten nie aufzustellen sind. ZOOPLANKïON DER SCHWEIZ. 389 Phmlionlisfen des Baldegger- und HaUtvi/îersees. Eigene Befunde. ■CondoneUa. Polijarthra platyptera Ehrb^'. ifc V. euryptera AVierz. Mastigocerca capîichia W. e^ Z. Anapus ovalis Berg. Anurœa cochlearis Gosse. Notholca longispina Kell. Diaphanosoma brachijnrum Dfiphnia hyalina f. div. Bosmina coregoni Baird v. loc. Leptodora hijalina Lillj. Cijclops leuckarti Cls. Dinptomus gracilis Sars. Hallwylersee. Asplanchna priodonta Gosse. Polyarthra platyptera Ehrbg-. & var. euryptera Wierz. Triarthra longiseta Ehrbg. v. linine- tica Zaeh. Mastigocerca capncina y^'ierz. &Zach. Anapus ovalis Berg. Anurœa cochlearis Gosse. {Anurœa aculeata Ehrbg.) tp. Notholca longispina Kell, Diaphanosoma brachyurum Liév. Daphnia hyalina Leyd. f. div. Bosmina longirostris 0. F. M. Leptodora hyalina Lillj. Cyclops strenuus Fisch. Cyclops leuckarti Cls. ûiaptomMs gracilis Sars. Diaptomus laciniatns Lillj. 21. Sempachersee. Lit. LviHOF, 88. F. d. Siissw. — 91. Considérations. Ternetz, 92. Heuscher, 95. Sempachersee. 390 G. BUECKHAKDT. Plafiktonlisten des Sempacliersees. n. Ternetz. n. Heuscher. Eigene Befunde. Flosculnria mutabilis lîol- ton. AspL priodonta. Asplanclmahelvi'ticalmh. Asplanchna priodoata Gosse. Sijnchœta pectinata Ehr])g'. Polyarthra platyptera Polyarfhra platyptera Ehrbg'. Ehrbg. et v. euryptera Wierz. Tviarthva /ouyiseta Ehr. v. limnciica Zach. Mastiyoccrca capucina Wierz. u. Zach. A)iapm oralis Bergend. {H. pygniœa Calm.) ' Annrœa cochlearis Gosse. Notholca Jongispina Kell. Diapkd )wsoma brachyurum Liév. Baphnid hyalina Leyd, f. div. BosiiriiKi coregoni Baii'd v. 1. Leptodora hyalina Lillj. Cyclops strenuus Fisch. Cyclops lenckarti Gis. Diaptomus gracilis Sars. Hudsonellapicta Zach. = Anur. cochlearis. Anurœa cochlearis Gosse. Noth. longispina. Notholca longispina Kell. Daphnella brachyura Lié v . n. Imhof. Daphitia longispinaO .F m. BosiH. nitida Sars. Bosttiina longispina Leyd. Leptodora hyalina Lillj. Cyclops serrulatvs Fisch. ? D.gracilis-gwrnci. Diaptomus gracilis Sars. Dass eiiiige Eotifereii nur von eineiii Teil (1er Beobacliter ge- fiiiideii wurdeiî, ist leiclit zii begreifen. Bezliglicli Baphnia ver- weise icli auf das beim Walensee gesagte. Das Vorkominen von Cyclops serrulatus im Planktoii erscheint mir hôclist fraglich. nachdem wiv iiirgeiids sonst andere Cyclopiden, als solche mit langer, 1 7-gliedriger Antenne, gefunden liaben. ' von niir niclit gofunden. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 391 22. Mauensee. Lit. Stingelin 95. Besonders (las Material ans deiii Sommer war sehr arm an Rotiferen, was wolil vom Gebrauch eines zu weitmaschigen Netzes lierrûlirt. Yen Crustaceen bildeten im Juiii Biajitomus, Daphnia uiid Bosmina, im^oYember Diaptomus, Bosmina\m.àCerlodapli- nla die Hauptmasse, letztere iii starker Ephippieiiproduktioii begriften. Blaphanosoma tritt wohl iiiir zwisclien Juiii uiid No- vember auf. PlanktoNllsten des Mauensees. 11. Stin(;elun. Eigene Befunde. Asplanclina priodonta Gosse. Anurœa coclUearis Gosse. Anurœa aculcata Ehrbg'. Notholca longispina Kell. Uaplntella brachi/nra = Diapkanosomd hrachijunim, Liév. ' Daphnia kalilbcrgemis Sch. Daphnia cucullafa Sars. form;e div. Ceriodaphnia palchrlla Sars. Bosmina loni/icornis Sch. Bosmina longirostris 0. F. M. Cijdops slrennus Fischer. Diaplomus f/racilis Sars. G. WESTLICHES AARENGEBIET. 23. Brienzersee. Lit. LuTZ, 78. Bern. Imhok, 91. Considérations. Planktofdisten des Brienzersees. n. LuTZ. n. Imhof. Eigene Befunde. Asplanchna priodonta Gosse. Polijarthra plafi/ptera Ehrbg. Triarlkra longiseta Ehrbg. var. /inineticaZ. AnapHs or (dis Bergend. Hudsone/la pippna-a ilsAm. ^ Von mir uicbt gefunden. 392 G. BURCKHARDT. n. LuTZ. n. Imhok. Eigene Hefunde. AnKi'd'd rocklenris (iosse. Notholcd /onf/ispina Kell. Didpluinosomo briirhi/urum Liévin. c. mucronata var. loe. Scapholeberis nmcronaUi 0. F. M. B;/thoir. lonf/imnn. dito Leptodora hj/alina. dito Lepiodora hi/olina Lillj. Ci/cloj)s strenniis Fisch. Diaptouins grncilis Sars. Diaptomus laciniatus Lilljeb. Die Liste des Brienzerseeplanktoiis ist ganz einzigartig: Bapli- nia und Bosmina fehlen nach den Beobachtungeii von LuTZ uiid zweimaligen eigenen Fangen (Sommer 95 mid 98) vollstândig. Dagegen erreiclit Biaphanosoma eine fiir so tiefe und nahrungs- arme Seen luierhôrte Menge und es treiben sicli am Spiegel un- gewôhnlich viel Scaplioleberis herum. Auch in pliysikalisclier Beziehung nimmt der See eine beson- dere Stellung ein : er wird im Sommer durch die an beiden Enden miindenden Gletscherfltisse in ganz unerhôrtem Maasse be- schmutzt, sodass seine Durchsichtigkeit auf einige Decimeter sinkt (Méthode Secchi). Hierin — nicht aber in den Tiefenver- hâltnissen — gleicht er dem Alpnachersee, und es ist wohl be- deutsam, dass auch jenem Bosmina coregoni fehh und dass auch dort Biaphanosoma àusserst giinstige Bedingungen findet. 24. Thunersee, Lit. P. E. Miller 70. Imhok 91. Considérations. LuTz 78. Bern. — — Leipzig. bfj tu &c '^ Û -2 ^ = ^ S 'j; W i: ^ o ^ =f a ~ î 33 ■^ £. ^ "S O) îî; 03 .2 2; ^? '-^ >;, ï: '=^ s: 5?5 "ii •-: « e ~ ^ ;; ô SS ■*» o ^ ^ 0, E-* ^ a: 5 s O C •^ ^ J-i 2 "^ s<5 =: 5 ^ Cj" C) ^ û5 .« è^ &ij tr P5 &jj 53 2 à, fi" ;^ ^1 f I e 6 ï^; C: 2; 22 394 (t. burckhardt. Leider koiiiite icli hier die vor bald dreissig- Jalireii von P. E. MÛLLER koiistatierte Bosmina niclit wiedertiiideii. Biaphano- soma felilt hier wohl, wie im hinterii Teil des Yierwakistattersees. Dies wird uns besonders wahrscheinlich, wenn wir berûcksich- tigen, wie stark sie zur selben Zeit ini benachbarten Brienzersee entwickek war. Ich fiige bei, dass der ïhunersee verhahnis- niassig klar ist und eine sehr reiche Végétation von Asterlonelleri aiitVies. 25. Moosseedorfsee. Lit. Stkck 9;1. Ich stelle den Planktontieren ans der Liste Steck's die Resul- tate nieiner Untersuchungen am Material, das ich demselben Forscher verdanke, gegeniiber. Die wenigsten Rotiferen erlaub- tennoch eine sichere Bestinnnung; immerhinkonnteich Triarfhra nachweisen. Cydops oithoi/oides fand ich niclit. In Betreff der Cladoceren verweise ich auf den speciellen Teil Flaiilioîilisten des Moosseedorfsee. 11. Steck. Eiyene Befunde. Asplanchna prioilonta v. Iielvetica. Asplaarhna prindonta Gosse. Polijarthra jilati/ptera Elir))g. Triartkra lonf/iseta v. limnclica. Euc/danis macnira . Anurira cochlearis (îosse. Anurœa cocldcaris. — nculeaia Elirh^. Nothoica /oiu/ispina Kell. Sida cri/stadina 0. F. M. (auch pelag.) Daphndin lirandtiana Fischer. Diaplnnwsoma biack'/iinim Liév> Daplniia h/pduia Leyd. Daphnid longispina 0. F. M. Ceriodapknia pidch(dla Sars. Ccriodaplniia pidcltrlla Sars. Bosmina lii'vis Leul. Bosmi)i(i longiroslris 0. F. M. Cjjdops slrenuus Fisch. Ci/clop.s stninmis Fisch. — leuckarti Cls. — huicLarii (^Is. — oithoiioidf's Sars. Diaplomus fjracdis Sars. Diaplomus (putcdU Sars. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 395. 26. Murtnersee, Lac de Morat. Lit. I.MHdK. 91. — 94. Considérations. Premiers résultats. Planktoidisten des Lac de Morat. n. Imhof. Asphiiichiia lu'lvetica Imli. Sf/nchnœta pectinata Ehrbg-. Pobjarthra plati/ptera Ehrbg. Ananva cochlearis Gosse. Anurmi aculcata Ehrbg". Anurœa longispina Kell. Daphnella brandtiana Fiscb. Daphnia spec. Bosmma n. sp. Leptodora kijalina Lillj. Cijdops spec. Diaptomus guernei Imh. Eigene Befunde. Asplanchna priodonta Gosse. Poli/arthra plaUjptera Ehrbg. Mastigoœrca capucinaWievz. u. Zach. Anapiis ovalis Bergend. Anurœa cochlearis Gosse. Notholca longispina Kell. Diaphanosoma brachgurum Liév. Daphnia hgalina Leyd, f. div. Bostnina coregoni Baird v. Leptodora hijalina Lillj . Cyclops strennus Fisch. Cgclops leuckarti Claus. Diaptomus gracilis .Sars. Anurœa aculeafa ist wohl aucli hier imr litoral- iind tycho- pelagiscli. Im Uebrigen verweise icli aiif den speciellen Teil. 27. Neuenburgersee, Lac de Neuchâtel. Lit. Lmhof 84. Weitere Mitteilungen. — 91. Considérations. Planktonlisten des Lac de Neuchâtel. n. Lmhof. Eigene Befunde. Asplanchna helvetica. Asplanchna priodonta (îosse. Polgarthra jilatgptera Ehrbg. Mastigocerca capucina Wlerz. und Zach. Plipsotna truncatuni Levander. Anirra'a cochlearis Gosse. 396 G. BURCKHARUT. n. iMiKih'. Eipene liefunde. {Anurmt aculeata Ehrl)g.) tp. NotJiolca longispina Kell. Diaphavosoma braclii/urum Liév . Dapknia hi/alina Leyd. f. div. (Ceriodaphnia spec.) tp. {Bosmina longirostris 0. F. M. & f. coninto) hemipel. Bosmirm coregoni Baird var. loe. Btjth. longimanus L. B i/thotrephes longimanus Leyd. Lept. hi/aima Lillj. Leptodora hyalina Lilljeb. {Cgclops strenuns Fischer) vereinzelt. Cgclops leuckarti Glaus. Diaptomus gracilis Sars. Diaptomns laciniatus Lilljeb. Der Reichtum des einen Fanges an lialbpelagischen Formen rtihrt dalier, dass icli des sttirmischen Wetters wegen ihn in zu grosser Nâhe des Landes ausfiihren musste. Cydops strenuus kam in meinem Fange gar niclit, in dem des Herrn Dr. Fuhr- ]\LiNN nur ganz vereinzelt vor. 28. Bielersee, Lac de Bienne. Lit. LuTz 78. Bern. Imhof 91. Considérations. PJanktonlisten des Bielersees. n. LuTz. n. Lmhof. Eigene Befunde. (Sijnchd'tn pectinaia Ehrbg.) hemip. Polgarthra platjjptera Ehrbg. Mnstigoci'rca capurina Wierz. u. Zach. Anapns ovalis Bergend. Plœsoma truncainm Levand. Anurd'ii corhlearis Gosse. Notholca longispina Kell. Daphnella hrachgura. Diapkanosoma brachgurum Liév. Dapknia hyalina L. IJapImia hga/ina Leyd. form. div. Bosmina longispina L. Bosmina corcgoni Baird var. loc. Bgthottephes longim. dito. Bgtholrcpln'.s longimanus Leyd. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ 397 n. LuTZ. n. ImhoI'. Eigene Befunde Leptodora h/jalinu. dito. Leptodoid hija/ind Lillj. Cijclops ImcLarti Claus. Diaptomus f/rdcilis Sars. Synchceta stammt wohl voni Ufer, demi aucli hier zwang micli der Wiiid, zu iiahe am Ufer zu lischen. Eiiie gewisse Verwaiidtschaft der drei subjurassichen Seen ist niclit zu verkeiiiieii : in alleii iîndet sicli Mastif/ocerca ccqnicina, dagegen ist Triarthra bis jetzt iiiclit gefunden wordeii, was frei- licli wenig beweist. Aiisserdem scheint Cifdops strenuus in diesen Seen kein édites Planktontier zu sein, oder wenigstens als sol- ches nur eine nebensâchliclie Rolle zu spielen. Hochst walir- sclieinlicli koniint Biaptomus ladniatus aucli im Bielersee vor, ob aucli ini Murtner ist freilicli fraglicher. Ende August war er auch im Neuenburgersee nur durcli niclit bestimmbare Junge vertreten. 29. Genfersee, Lac Léman. Lit. P. E. MCllek 70 I.mhof 84. Weit. Mitteil. Weismann 74. Leptodora. de Guerne et HtcHAUD 89, Revision. FoREL 76. Matériaux p. s. Imhof 91. Considérations. A.SPER 81. (iesellschaften. Blanc 95. Pèches pélag. FoREL 82. Faune pélag'. Forel 90. Communication. — — Pelag. Fauna. Blanc 96. — 88. Faune profonde. Pitard 97. Répartition. — 87. Microorganis. Werer 98. 1, 2, Rot. bassin. — 88. Microorganisni. pq * ai > T3 w a §0 ^ 1 Cj Urà m e ■5.^ .'^' ^ S NI 1 i tl s •S -s ■=> a H ^ » 5^ ;» a; rss -« J S^^ e .^ ;:■. ■« Kî >^ "o -13 co X o ■2 '■^ •^ r^ o s e 1 1^ !=1 o S^ 5 e^f^ a; ^ ^r? pq K) g ■ e Kl ^ i *^CC è 5^ T "S. =0 ■S S X ' i^ 1 s S t- 5^ P5 ^ Ci 5 C5 ^ ^ s tJ ' ■Sï' ta s o i ^ u 1 1 1 ce ' s ^ ^ < O X ^ •■r, •i o 2 r-^ 'X e s^ ^00 X co t^ -Xi 1 r2 O X 5.^ ê^ é 1 ^ t^ X X X 1"- Sco Cl X ^5 ;^ ►^ co s 3 '1 2i 1 o t 1 ? "Si ^ v, X ^ ''^ ÎC ^ ^ Kî t^ o^ f^ a .S< O ^ K5 Bylh, nui Lept. c: o -> 400 G. BURCKHARDT. In physikalisclier Bezieliung- ist vielleicht kein See der Erde- so j^eiiaii luitersiu'ht, wie der (Teiifersee. Weim es sicli uni das Zooplankton liandelt, stelit er leidernicht so an der ersten Stelle, trotzdem sclion manche Liste ist publiziert worden. Ueber die Zusammensetzung des Rotiferenplanktons liaben wir noch in neuester Zeit von E. F. Weber viel neues erfahren. Mit Recht unterscheidet dieser Autor die rein pelagisclien von den <- semi- pelagisclien » Formen. Erst in dieseni Jahre liaben wir in Ma- terial des Herrn Prof. E. YuxG die neue Art Sida Umnetka gefunden, die bisher immer fur S. cri/sfidiir/a gelialten wurde. In einer der neuesten Planktonlisten taucht eine Daplinia Jon- gispina neben liiiaVina auf, x^m der bisher keine Rede gewesen war. BosminaJimfiispina {]i^{zX coref/oNi) niusste sich in dieseni Jahrzehnt eine Umtaufe — die wohl auf einein Missverstândnis beruht — gefallen hissen. BktptomiisJaclmatus ist erst vorzehn Jahren von ClÈve erkannt worden und eine der Ci/dojjswt^n fehhe bis heute in den Listen. Dass Diaphanosoma im Genferseeplankton fehh, diirfen wir als erwiesen annehmen. Von Scapholeheris gilt das beini Walen- see gesagte. Cypris ovum ist jedenfalls nur tychopeLagisch. Der Rotiferen-Liste habe ich noch Trkuilira hnifiiseta var. limnetlea beizufiigen. Die ganz vereinzelten Exeniphire von Anurcea acu- leata in nieinem Fang waren wohl tychopelagisch. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 401 IV. SeEN DER SÛDLICHEN VORALPENTHÀLER 30., 31., 32. Gomersee, Lago di Como, Lario ; Luganersee, L. di Lugano, Geresio iind Langensee, Lago Maggiore, Verbano. lit. P. E. Mlller 70. L. iMaggiore. Weismann 74. Leptodoi-a. L. Mag-giore. Pavesi 77. AUgemein, — 79. Niiova série. ~ — 82. Altra série. — AsPER 81. Geselischaften. — Imhof 84. Weit. Mitteil. — — 85. Neue Resiilt. — — 8(i. Neue Resuli. — — 87. Xotizen. L. Lugano. — 88. Verteilunjj:. AUgemein. — 88. Heterocope. — — 88. Siisswasserbecken. — — 90. Heterocope. — — 91. Considérations. — — 92. Zusammensetz. — Garrini 98. Como. L. Como. — ■ 98. Xuovi lUiizop. L. Como, Magg. Rev. Suisse de Zool. T. 7. 1899. 26 03 t=5 i2 a5 &c ^ ""S =f c ce p C^ o s "E s 15 ^ 5 g w ~ î. ri O o -^ ^ ^ ûi _c« ~!S a, tt s ;s o 5?:.'=^ ■^^ S: s^ C S. e ~ "5 *: s ':è 5i -S' tr '^«s "a i ®- rïi ce tS3 ■S ^ "1^:5 11 c: ^ C: ~ t-i o co ^=-^ C> 14 :^ a ^ "C -rr ~ --1; -S: ■ ^ =r N3 S ce :; c o c fcc 5- a -^ C J2 5, :: î- 5 K ~S 5Î-. '* ?^ ~ ^ — .9 -^ • ^"ï: s 05 s T" -s • -c- ^ rz O •^ s s S; -i; -^ c '2 X, o -^ ;:i • <^ ce -^ S ^■^■^ g à, -i v:, aj ^ _& ft. =• ^S- 5f S W .?ï W -s -î: -2 O r:r Ç£ "Ç: o o o =c o ^ i^ i^, :S Q ao .s •>- •~~ ^^ O s,!;jo -^^ -i -2 O =. «4" S:r, ^tP^ •i? :r ~* & S -*ï 3 -^ ■£ ;^ 5 "5 "S s V ." o J;>~ 5 i- ê Ô b S « *^ i- S col ce a: I I I K ~»_ . ■o _; _ ■ bjj > 3 ■-J c s: ,o :- a: — j-j a;) . ^ ce o ^ .Ëf' >^ ^ ^ S ce \^ ~ ï 0:1'' 'ce 6 ^ 5 -S S^ 'ri> ? 2 ^ 5. H OC c c5 "^ i.'S il "3; 2 1 5 O î 0 !/; — 72 ■^o a; :e-^ ^^^ 1:^ 0 S S ai — ; -7 -5 0 td ce ^ "S '■:: ^ 4-1 i -S "!-& C5 ;j ^51 a; '^ 2^ -^c: _; -D (M 3^ hJ 5" - ZOOPLANKTON DER SCHAVEIZ. 405 Wir fassen die Bemerkuiigen iiber aile drei Seen ziisammen. Die Sida, die aus Luganersee imd Langensee von Pavesi iind Imhof ausdrilcklicli als pelagiscli aiifgefiilirt wurde, hat sicli als besoiidere Species heraiisgestellt. Grosse Schwierigkeiten be- reiteii uns die Namen Baphn'm cristafa und Kahlbergensis in Pavesj's Luganerseeliste und der von Dapliftia Kahlbergensis bei LmhôF' und Garbini aus deni Coniersee. Dièse Formen bilden nacli allen bisherigen Beobachtungen ini Winter Dauereier, und icli liiltte sie ini Spatsommer jedenfalls auch linden miissen; sie hiitten eben das Maximum ihrer Entwicklung sollen erreicht liaben. Ich konnte jedoch keine Spur von ihnen entdecken. Hin- gegen beobachtete ich eben in diesen Seen bei Daphnia hyal'ma Koi)ffornien (s. Tafel 2, Fig. 14, 16), wie sie bisher fast nur von I). Kahlbeiyensis waren bekannt geworden; auch zeiclineten sich die Exemplare teihveise durch ausserordentliche Kleinheit des Pigmentflecks aus. Ich nehme deshalb an, dass sich die genannten Forscher durch dièse Aehnlichkeit — es handelt sich aber um keine Uebergânge — haben tâuschen lassen. Datïïr spricht auch die Reihenfolge, Avorin Pavesi die Arten anfûhrt, z. B. (79 Ulteriori studi) « D. Jonfiisp'ma, hyalina, cristafa, galeata » und (82 Altra série) fur den Luganersee ; « D. hgaUna, cristata, galeata, kahlbergensis » ! Hâtte er wirklich Hyalodaphnien vor sich gehabt, so hâtten ihm die vielen Ditïerenzen so sehr auffallen miissen, dass er die Arten nicht auf dièse Weise gemischt hatte. In Bezug auf die Angaben von Gahbixi kann ich die Frage leider nicht entscheiden, da das Vergleichsmaterial aus dem Gardasee, — \vo i). kahlbergensis ebenfalls vorkommen soll — das mir dieser Forscher giitigst zu- gesandt hat, unterwegs verloren gegangen ist. Sehr bemerkenswert ist die hochst wahrscheinlich i)elagisch, vielleicht nur mehr hemi- oder litoral-pelagisch lebende Kamiii- daphine des Luganersees (s. systemat. Teil). Auf Pavesi's Speciesbestimmung der Cyclopsformen ist wohl 406 G. BURCKHARDT. kein grosses Gewiclit zii legen. Die literarischenHilfsmittel waren damais nocli zu schleclit. Pavesi bildet aucli einen Gydops mit 20giiedriger Antemie ab ! Fiir Bkipfomns f/racilis wurde wohl der nahe verwandte — damais noch iiiclit beschriebene — T). (/raciloides angesehen. Unter D. castor, oder wenigstens dessen var. f/ir/as hat Pavesi wohl den D. Iminiatus verstanden. Merkwûrdig ist, dass ich Heteroco^ie im Luganersee nicht er- hielt, wemi sie dort — wie Imhof angiebt — vorkommt. Auch Bythotrephes fiihrt einzig Imhof ans dem Luganersee an. Wir kônnen die Vermiitung nicht unterdriicken, dass es sich hier uni ein Versehen handeln kônnte. y. Alpenseen s. str. A. VORALPEN 33. "Wenigerwelher b. St. Gallen. Den Wenigerweiher besuchte ich, um dort die Varietâten von Daphniahî/alina Leyd. die Klocke (93 Beitr.) aus diesem Teiche angiebt, wiederzufinden. Es kam mir dièses einzige Vorkommen von D. hyaliria in einem winzigen, hochgelegenen — dazu vor 80 Jahren klinstlich angelegten Wasserbecken ' — hôclist pro- blematisch vor. Nun habe ich dort I). hyalina nicht finden kônnen, wohl aber ehi reiches typisches Teichplankton, in dem auch mon- tane Elemente nicht fehlen. CofiocJdlus volvojc Ehrbg. Daplmia cramseta n. sp. Bomi'ma Jonfiirostns 0. F. M. Diaptonms (Jenticornis Wierz. Dazu kommen nacli Heuscher (92) : CeriodapJmia quadrmifinla 0. F. M. Cyclojjs spec. ' >iach der freundlichpii Mitteihmg des Herrn TY Gutzwiller in Basel. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ 407 In dieser Gesellschaft ist D. liyalina ganz undenkbar. Die in dem Teich massenhaft vorkommende Daphnie erinnert in ihrer Kopfform etwas an D. f/raclUs Hellich, die Klocke aiicli unter den Varietaten von D. hyalina anfiilirt. 34. Klônthalersee (Klônsee). Dieser See erwies sicli als sehr arm an pelagischen Formen. Schon Imhof (87 hoclialp., mikrosk. Tierw.) liât in demselben nur folgendes konstatiert : IJaphnia sp,, Ci/cJops sp., Diaptomus sp. Mit meinen Resultaten erlialten wir so folgende Liste : rolyartlira platyptera Ehrbg. Anurœa aculeata Ehrbg. Daplmia longispina 0. F. M. Cyclops strenuus Fisch. Biaptomus spec. 35. Engstlensee. Lit. I.MHOF 87. Hochalp. Imhof 87. Microsc. Tierw. — 93. Bemerkensvv. Vork. Meine Fange ergaben, da das Netz zu weite Maschen hatte, keine Eotiferen. n. I.MHOF. Eigene Befunde. Notko/ca longispina Kell. iJaphio spec. Daplmia longispina (J.F.M.v.n. sphœrica. Ci/clops spec. Cyclops spec. Diaptomus alpinus Imh. ^ Diaptomiis hacillifer Kolbel. 36. Lac de Tanay. Imhof (93. Rhône) gab CoNochilus volvox an. Weber (98) : Conochilus imkormis Rouss. Asplandma priodonta Gosse. Xotholca longispina Kell. 408 (i. BURCKHARDT. Nacli deni mir von Herrii D' 0. Fuhrmann zur Yerfûgung ge- stellteii Obertlâcheiifaiig kanii ich niir Bosm'ma loiKjlrostris 0. F. M. forma cornuta beifiigeii. B. GRAUBÛiNDNER HOCHALPENSEEN. Aucli ans den Seeii des Ober-Eiigadins iiiid seiner Umgebung besitze ich nur Oberflacheiifâiige. Ich kanii deshalb nur emige ganz vereinzelte Beitrâge liefern. 37. See auf dem Band ob Gresta. Liste : Fohjaythra platyptera Ehrbg. lîastigocerca spec. Chydorus sphœricus 0. F. M. Acroperus spec. (juv.) Cydops spec. (juv.) Cantliocampfus spec. (juv.) Diaptomus spec. (juv.) Der Fang ist ohiie Bout vom Ufer aus ausgefiihrt worden, da- her die Beimischung iiicht pelagischer Formen. Massenhaft ver- treten wareii nur die jungen Biaptomus, dièse bildeten also in der Hauptsache das Oberflâchenplankton. 38. Unterer See ira Val Duana. Liste : Rotif'ere. CantJiocamptMS spec. (juv.) Diaptomus spec. (juv.) Auch fur diesen See gilt das beim vorigen gesagte. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 409 39—41. Seen von Sils, Silvaplana, Gampfèr, St. Moriz. AiR'li hier kaim icli imr eiiizeliies iieues beifiigen ; icli stelle deshalb, das bislier bekaiinte iiber aile 3 (resp. 4) Seen mit meiiien Befunden zusammen, Erwâlint niag auch das Vorkommen von Eurycercus JameUatus 0. F. M. im Litoral des Lej Campfèr werden. Die Literatur ist : P. E. MCli.eh 70. MoNiEH 87. Pêches. Imhok 87. Hochalp. Imhof 88. Fauna d. S. — — Micr. Tierw. — 9:5. Bemerk. > ce i ^ sa s II ~ — § ^ g ■^ 'm ■S ^^^ ^ <2 d s ci. ^ "o ^ * t: ' — ' ~ ■a e .=c •^ > •i « ■g 2^ ■~ •- 22 1/3 .S' ci f? , s ^ S .O sL ce "î ^ § O ■ÎJ s > ~S "S e <à:> r>i Se 6 C/D •^ t. f-^ O S C o J2 § ^ ^ S -S d -2 ^ d 1- ^ 25 o ^ - ^ == ►S "^ >5 si '^ Q ^ :^ ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 411 42. Lej Cavloccio. Ut. [miiof 86. ^'eue Resuit. — 88. Faiina d. Siissvv. Plmiktonlisten. n. Imhof. Eig'ene Befunde. (]o))ochUii!< rolro.r Elirbg. Polyarthra plafi/pfcra Ehrbg. Triarthra longisi'ta Ehrb.^ Winterei. Notliolra lonçjisjnna Kell. Notholca longispiua Kell. Bostnina SI). 86. do/lfus i S8. HosminacoregoniïiairdvA.dollfusiMon^ Ci/clops spec. Die Reste von Bosmina stimmten, soweit zu controlliren, mit (1er Form ans cleii vier Ober-Engadiner Seen tiberein ; ob aber nicht auch hier eine besondere Lokalforni voiiiegt, kann nicht entschieden werden. III. SYSTEMATISCHER TEIL, DIE EINZELNEN ZOOPLANKTON-SPECIES. A. PROTOZOEN. Meine Listen fiihren im Gegensatz zu denen mancher anderer Aiitoren nur sehr wenige Protozoen auf. Die Flagellaten, wie Cemtium, FerkUmiim, B'mohnjcni rechnen wir zu deiiAlgen, da fur uns die Teilung in Pflanzen- und Tier-Plankton nur in phy- siologischer Hinsicht Bedeutung hat. Ob wir die sich etwa einmal in den Fangen einstellenden He- liozoen zum Plankton rechnen diirfen, ist fraglich. Von CodoneUa, die aus sehr vielen Seen — auch schweize- risclien — angegeben wird, habe ich zwei Formen gefunden: bei der einen, die in einem Obertlâchenfang aus dem Baklegger- see massenhaft auftrat, hatten Kôrper und Hais etwa dieselbe 412 G. BURCKHARDT. Lange und aiich denselben Durchniesser. Die im Lago Maggiore gefangene îSpeeies dagegen zeicliiiete sicli durch eineiisehr klei- nen halbkiigligen Korpenmdeiiieii aiisserst grossen, iiach vonie zu sich trichteiformig erweiterndeii Hais aus. In zienilich vielen 8een fand icli eine Difflugia von etwa lOfj. Lange und 60 [j. Breite. Die Forni ist ganz kiiglig, mit einem âusserst kurzen, niir sozusagen einen Rand Inklenden, Hais. Sie zeiclmet sich wie I). iuidrosfatka Zach. durch grosse Feinheit des Panzers aus. Dièse Tiere wiirden naturlich durch Oberflâchenfânge viel hâutiger gefunden werden, doch spielen sie, wie ich uiich im Vier- waldstâttersee ûberzeugte, im eigentlichen Plankton unsrer Seen keine wichtige Rolle. B. ROTIFEEEX. Die vollstândige Liste der in einem See vorkommenden limne- tischen Rotiferen lâsst sich durch eine einmalige Excursion nicht f eststellen, da viele dieser Formen wâhrend eines Teils des Jahres ganz oder beinahe fehlen. Unsre Ergebnisse sind daher sehr liickenhaft. Conochilus unicornis Rouss. Lit. RoussELET 92.' Stenroûs 98. E.-F.Weber 98. E.-F. Weber giebt an, dass der bisher als C. volvox in den Listen angefûhrte Conochilus, der von Rousselet beschriebene (J. uificorjvis aei. Auch ich habe diesen in einigen unsrer Seen konstatiert, avo bisher C. volvox angegeben wurde. Vielerorts habe ich ihn, der fiir dièse Form ungiinstigen Jahreszeit wegen, nicht gefunden. 1 Wir geheii liier keine vollstândigen Literatiirlisteii, sonderu iiur dieallerwich- tigsten, die auf iinser Gel)iet sieh beziehenden (excl. foimistische) Pulilikationeu und die, wek-he notwendig sind. uni anzugeben. wie wir die Artegreuzeii. ZOOPLAN KTON DER SCKTVVFJZ. 413 Asplanchna priodonta Gosse. ÎJl. Gosse 50. Asplanchna priodonta. Imhof 84. Res. Studien {A. lielvetica). Daday 92. Revision. HuDSON u. Gosse 86. Hotifera (Identifie). Aucli dièse Forni fehlt in meiiien Listeii vielerorts niir des- lialb, weil sie gerade in Aiigiist und September ihr Minimum liât. Polyarthra platyptera Ehrbg. Lit. Ehrexberiî ;{:{, ;i8 (/-*. /). und /^ lri(//(i). WiKitzEjsKi 91. Liste des Rotifères (r. euri/ptera). Imhof 85. Xeue Resuit., 91. Schwarzvvald (P. laUrnim). — 91. Notiz (Identilication). Neben der gewôhnlicben Form habe icb in finif Seen die VariefM eiiryptera Wierzejski gefunden. Dièse ist fiir die Schweiz neii. Ans dem Sâckingersee und dem Lago di Varese giebt IiVfflOF eine nicht nâher beschriebene Polyarthra latiremis an, die er spâter mit P. plat. var. euryptera identificirt. Aus Stuttgart ist die Varietât durch Bilfinger bekannt. Die GestaltderRudermeinervar. euryptera stimmtgenau mit der von Wierzejski gezeichneten iiberein. Auf ganz merkwiir- dige Grôssenverhâltnisse muss ich hier hinweisen, trotzdem grosse VariabiKtiit in dieser Richtung bei Polyarthra platyptera sdion mehrfadi scheint konstatiert worden zu sein, sovonHerrn Prof. Wierzejski, wie dieser mir brieflich mitzuteilen die Giite batte. Die Grosse der in unsren Seen liinnetisch lebenden Polyar- thra ist nâmlich im Gegenteil recbt konstant, ungefâbr dieselbe, wie die von Ehrenberg und Hudson u. Gosse angegebene. Wir tinden folgende Maasse : Exemphire von Berlin n. Ehrenberg 136 ^ Exempl. aus England n. Hudson u. Gosse 127 y. Exemplare aus unsren Seen 110-125 /jt 414 G. BURCKHARDT. E.-F. Weber giebt 120-150^. an; die grôssern Exemplare stammen wohl aus cleii zahlreichen kleinen Wasseransamm- liingen, die er als Fuiidorte angiebt. Neben diesen kleinen pelagischen Tieren fanden sich nun in funf Seen ebenfalls im Plankton die Exemplare der var. eiiryp- tera, die durcligehends viel grôsser waren ; ebenso im Lungern- see eine Form (var. n. major) von âbnlicher Grosse imd gewolm- liclier Ruderform. Wenn also aiicb in (lalizien die gewolmliehe und die breitrudrige Form starken Grossenschwankungen iinter- liegen, so scheinen sich docli bei mis dièse Abarten schârfer getrennt zu liaben ; dafiir spriclit wenigstens der Umstand, dass icli im Vierwaldstâttersee unter den vielen Taiisenden von Ex- emplaren nie solche fand, die Xeigmig zu der besprochenen (Trôssenentwifkelung gezeigt liatten: ebenso das Vorkommen beider Formen nebeneinander in den sechs Seen olme jegliche Zwisclienformen. Zur Ûbersicht gebe ich folgende Zusammenstellmig : FUNDORT. M.bez.aLifLaneelOO. Brcile (I. korp. lange | Breilti der Huder Polija. plati/ptcra. Vierwaldstâttersee Hallwylersee Vierwaldstâttersee P. p. var. n. major. Lungernsee P. p. V. eurijptera W. Baldeggersee Luganersee Hallwylersee Greifensee 120 73 liO-loO 14 60 125 125 75 135 15 67 108 Mo 75-77 110 1(3 65-67 96 ic;;-i70 105-115 135-146 23-27 64-68 81-88 210 115 150 50 55 71 200 95 130-143 50 54 65-83 iio 115 155 60 55 74 180 125 125-150 60 6!» 70-83 11 12 14 13-16 24 25 29 33.3 ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 415 Wir selien liieraus, dass ein gewisserZusaininenhang besteht, zwisclien der Lange imd der Breite der Ruder : je sclimaler, desto langer (ini Verlialtnis zuni Korper) ; je breiter, desto kiirzer. Da- her schwankt das Verhâltnis von Ruderlânge zu Riiderbreite von 11,4: bis 2,1, also um mehr als das fimffache, wâbrend die relative Breite nur von 11 bis 33, also uni das dreifache variirt. Daniit der Unterscliied in der Kfirpergrosse nicbt unterschâtzt Averde, mochte icb daraiif hinweisen, dass er wobl fur die Lange nur 1 : 1,65 betrâgt, fur das Volum niacht dies jedocb 1 : 4,5 ans. Eine solche Grôssendifferenz iibtjedenfalls inphysiologiscber Bezielumg grossen Einlluss aus. oder er ist vielmebr der Aus- druck veranderter pbysiologiscber Bedingungen. Es ist endlicli von grossem Interesse, dass die secbs Seen, in welchen icb die Riesenfornien antratl, ausnalnnslos zu den ver- haltnismâssig planktonreicben Seen geluiren. Ordne icb die Seen nacb dein Volunien der Vertikalfange, wie icb sie um 1. Sept. 98 erbieb, so ergiebt sicb die Reibenfolge : cni^ Fol. 1)1(1 1. u. P. /). var. major » » » » » euryptera » F. p. var. euryptera Fol. piJaf. u. F. p. var. euryptera » » » » \\. F. p. \?a\ euryptera Darauf folgen mit 1,2 — 0,7 cm^ Lac des Brenets, Vierwald- btiittersee, Zugersee, Aegerisee, Alpnacbersee, Sarnersee, Genfer- see, Bodensee, Walensee, Pfafïikersee, Lac de Joux. Dièse Zu- sannnenstellung spriclit wobl deutbcb genug : das Plus in den ersten Seen der Liste bestebt baui)tsacblicb aus Algen. Aile secbs Seen, in denen grosse Polyarthren vorkommen, baben endlicb die Eigentiimlicbkeit, sebr scbwachen Zu- und Lungernsee 3,0 ( Sempacbersee 2,4 Tbunersee 2,4 Greifensee 2 2 Comersee 1,6 Luganersee 1,5 Untersee 1,5 Hallwylersee 1,5 L. Maggiore 1,45 416 G. BURCKHARUT. Abfluss zii besitzen. In dieser Beziehiiiig' siiid ilmeii niir iioch der Pfaffiker-, Lowerzer-, Aegeri- uiid vielleiclit aucli der Zugersee zu vergleiclien. In dem einen oder andern derselben diirften nocli grosse Fornien gefunden werden. Um das Yerhàltnis der Y arietâten zu der typischen Form klar- ziilegen, wird es nôtig sein, in einem dieser Seen periodische Be- obachtimgen anzustellen. Es wird sich daim zeigen. ob grosse und kleineForm das ganze Jahr durch nebeneinander existieren, oder ob die eine innner wieder ans der andern hervorgeht. Auch kônnten sich Unterscliiede in der Lebensweise. der râumlichen Verteilmig zwischen beiden Formen herausstellen. Triarthra longiseta Elirbg. Ut. Ehrenberg 33, 38. HuDsoN 69. On Triarthra. Plate 86. Beitrage. HuDsoN u. Gosse 86. Zacharias 93. F'auiiist. ii. biol. ( v. limnetica). Levander 94. Materialien. Triarthra longiseta wird ans unsreni (lebiet (ifters genannt, docb fehlen Angaben darûber, ob es sich uni die tvpische Form handeh, oder um die leicht kenntliche A^arietat limnetica Zacli. Auch Weber(US) giebt keine Fundorte fiir dièse an. Ichhabe in der limnetischen Région unsrer Seen immer nur die Varietàt gefunden. Wir stellen folgende Maasse zusammen : Unsre Exemplare: Korperlânge c. 130 ^.. Lange d. vord. Borsten 440 — 520 y.. » hint. » 355— 4'20|y.. ZOOl'LANKTON DER SCHWEIZ. 417 Verhaltn.: Vordere Borste. IJintere Borste. Knrperhïnge. Kdrpeiiange. T IIP us n. : HlDSON u. GOSSK 2.0 !.:{ EllRBxNUERr, 2.5 l.H var. /imneticd 11. Levandkr :{.s 1 . !) n. Zacharias \ . 2 2.0 uiisere Formen .3.4—4..} 2 . .■3—3 . 0 Die hintere Borste war nie so viel kiirzer als die vordere. wie es Zacharias und Levander angiebt, die Dilïereiiz immer 0,7-0,8, sodass wemi die vordern zurtickgesclilagen wareu. aller drei Spitzeu ziemlich genau zusainiiieiitielen. Mastigocerca capucina Wierz u. Zacli. Lit. \ViKRZE.isKi und Zacharias 9:5. Die Form wurde bisher iii Norddeutschlaiid, Finnland, Galizieii und in der Pfalz gefunden. Nun kennen wir sie au eh aus der Schweiz und aus Oberitalien. Die Maasse stinnnen ge- nau mit den von den Autoren angegebenen. Anapus ovalis Bergendahl. liil. liRRGE.NDAHL 1(2. Gasti'oschiza triac. — 93. Einige Bemerkungen. Lauterborn 93. (Chroniofiiisli'r ti'.sludoj. E.-F. Weber 98. Bergendahls und Laiterborxs Diagnosen und Zeicli- nungen sind hôchst unbefriedigend, Deshalb ist die Indentitica- tion zweier etwas verschiedener Formen mit den beiden « Arten » Rkv. Suisse de Zool. T. 7. 1899. 27 418 G. lîURCKHAKDT. oral'is und festudo, wie sie Weber versuclit hat, keiiieswegs siclier. Ob sicli die Untersclieiduug', aiicli al)gesehen davon, wird lialten lasseii, sclieint mir nach meinen Befuiideii âusserst frag- lidi. Besonders die Tieiclieii au s der Westschweiz zeigen die Charactere von A. ovalis (Bergend.) Weber sehr deutlich : die Kreiiziing der beideii Schalenkoiiture, die Qiierstreifinig der Yentralscliale, aiicli meist den fast geradeii A^orderraiid der veiitralen und die zwei seitlichen, leiclitenEinbuchtungen an deni sster Abstand des hintern Schalenrand- bogens von der Sehne 50 66 78 100 Winkel des hintern und des ventral. Schalen- randes 150° DiO^ 145° 160° Complementswinkel desselben ;{0° 50° 35° 20° Lange des Postahdomens 220 250 250 245 StelliiiHj der neiien Sida. Oline Frage schliesst sich die neiie Form eiig an die bekannte Sida an, ziiinal die SAEs'sclie Varietât elongata in melir als einer Hinsicht das Zwischenglied zwischen^'. crystallina und lim- netica bildet. Wir mtissen sie jedenfalls in das Genus Sida auf- nehmen, trotzdem sie in 2 Punkteii von der bisher bekaimten Sida abweiclit — dem Haftapparat und der Bezahnung des Postab- dominalrandes — die von manchen Autoren miter den generi- schen Characteren angefiihrt wurden. ^ Nachtraglich fand ich ans dem Untersee noch ein Exemplar vou Sida, das sicher zu S. crystallina gehôrt (mit Haftapparat. ohne doppolte Aualzàhne). Ich fiigft seine Maasse jjei. ZCJOPLAXKTOX DER SC'HWEIZ. 4H1 i'ber Beobaclitiiiiiicii \oii aliiilicheii A^erdopplungen derAbdo- iiiiiialzahne bei S. cr//sfa//h/a komite ich inderganzen Literatur iiicbts tinden; dass solche bis jetzt nicht bekannt geworden sind, scheint folgeiide Stelle von Richard (95. Révision) zu be- weisen: « Ce genre (Sida) est aussi le seul à posséder au bord dorsal du postabdonien, une série de 20 dents ou plus, simples et isolées. » Entscheidend fiirdie Zugeliorigkeit zum Genus Sidaist die zweite Antenne. Hingegen weist die Bezahnung des Postab- doniens auf das Genus Pseudosida Herrick bin. Man kann uiir vielleicbt, — wenn nian diesen Passus mit meinenBeobaclitungen liber die folgenden Cladocerengenera ver- gleicht, — vorbalten, icli battcaucb bei diesen Formen, S.cn/s- fallina und Vntnicftca. Untersuchungen liber die Variations- grenzen anstellen sollen: vielleiclit liiittc icb daim gefunden, dass sie sich bertihrten oder liberdeckten. Dies war mir einstweilen unmoglieb, da die Fundorte der Sida cr/jstallif/a nicbt in uiein (iebietgehoren. Keinier derSida cri/s- tallina werden mit ungleicb weniger Mlibe sagen konnen, ob sie in der Richtung nacli *S'. limnetka hin variire. Wenn Ûbergangs- formen zwisclien beiden nocli existiren. so dlirften sie am ehesten im Litoral der oberitalienistben îSeen zu sucben sein. Am Luga- ner- und Langensee sind jedocli flir Sida crystalUna giinstige Uferstellen âusserst selten ; viel leichter liessen sicli solche in den siidlichen Buchten des Benaco oder im Petit Lac des Genfersees tinden. Wir miissen daher dièse Untersuchungen der genauen Er- forschung dieser Seen iiberlassen. die holtentlich nicht mehr all- zulange wird auf sich warten lassen. Die Genusdlagposc ron Sida. Endlich muss ich darauf hinweisen. dass meine Beobachtun- gen an Sida Umnetica verschieden Ànderungen der bisher iibli- 432 (i. BITRCKHARDT. (•lien Geiiiisdiagnose von Sida notig' luaclien, wie sic liaii])tsachlicli von Sars (65) iind Richard (95)g-egeben wird 1) Der Anfangspassus uberden « Apparatus attigendi » niuss wegfallen; er gehort in die Speciesdiagnose von S. crystaUma. (Bel Sars : « Animal apparatu — valde imnninentis ])r;ebente; » bei Richard « Animal apparatu — sito pra'ditum. >) 2) Die genauere Form des Rostniiu darf erst in den Species- diagnosen beschrieben werden; es bat also l)ei Sars wegziifal- len: « et acuminatum valvulis inciimbens; » das « plus minusve acuminatum » bei Richard kaini eber stehen bleiben. 3) Fiir das Postabdomen ergiebt sicli folgender Wortlaut: «Postabdomen» (« postice extra valvulas porrectum » zu strei- clien) « elonganto-conicum, margine dorsali aculeis aut singulari- bus XX-XXVL aut fasciculos XlX-XXformantibus. (piorum sin- guli ex dente uno- III constant, utiinque armato. Ungulis termina- libuslongis» (« fere rectis » zu streiclien) « per totam longitudi- nem »... etc., wie bei Sars und Richard. Eine Speciesdiagnose fiir 5'. cn/sfallii/a zu l)ilden. wird nun erst moglich sein, wo wir eine zweite Art des (lenus kennen. Diaphanosoma (Daphnella) brachyurum Liévin. I^it. bei Richard 95. Révision . p. 354 fD. bracki/iDum Sarsi und p. 3o9 fD. brnndtiannni Fischer). Hinsicbtlicli der beiden Arten Dlaphanosinna htaehyurum liiévin und D. hrandtianmn Fischer besteht, troztdem sie schon von mancbem x\utor nebeneinandergestellt wurden, innner noch grosse Verwirrung. Wenige Faunistiker geben beide Arten in der gleichen Publikation an, sie bestiunnen ihreForm vielmehrmeist als die eine von beiden, und zwar in der Mebrzahl der Fiille als B. hrachyurum. Da die Form im Plankton des Vierwaldstatter- ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 433 sees nur eine sehr iiebensâchliclie Rolle spielt, koimte icli keine sehr eingehenden Beobachtungeii an ilir anstellen. Dennocli kaiin ich wolil eiiiiges zur Abklariiiig (1er Materie beitrageii. GeschichUiches. D^s erste Diaphanosoma \ym'de 1848 von LiÉvix imter dem Namen Sida brachyura bescbrieben. Richard (95, Revision) sagt ganz richtig, dass nian ans der Beschreibung und Zeich- nung desselben nicbt sicher scliliessen kônne, ob sie mit dem SARs'schen D. hracliyurum oder hrancltianum identisch sei. Dasselbe gilt fiir Bairds (50) Baphne^la Wingii und von FiscHERs zuerst (51) Sidœa cn/stallh/a genannten Blaphano- soma Leucldenhergimmni (54). Dieser Form stellte er (54) eine zweite Art I). hrandtiamim entgegen. Yon dieser neuen Form sagte er, sie sei kleiner alsdie erste {LeucJdenbergianum 2,5 mm., hrandtianum 1,2 mm.), sie sei schmâler mid schlanker, — dies ist ailes. — Kein Unterschied in Bail und Grosse des Auges oder in der Lange der Ruderantenne. Lilljeborg (53) und Schôd- LER (58)nannten nur D. ht'aclujnrum; Leydig reproducirte nur das bisher bekannte, da er keine der Formen gefunden batte. Nun beschrieb Sars (65) unter den XamenD. brachyura und brandtiana 2 Arten, die sicli durch Grosse des Auges und seiner Pigmentmasse, durch die relative Lange des Kopfes und der lUiderantenne und durch die Biegungder Endklauen und die Di- vergenz der Nebenzâhne derselben, endlich auch durch die Kôr- pergrôsse unterscheiden sollten (hier war aber D. braffdfkina grôsser als brachyura). Dieselbe Differenzialdiagnose bat Hellich (77) und nach vollen dreissig Jahren auch Richard (95 Revision) fast unverandert adoptirt. P.-E. Mï^ller dagegen versah zwar (68) seine Formen mit beinahe denselben Diagno- sen, nannte aber die Sars'scIio D. brachyura brarultiana und umgekehrt.Darinfolgten ihmHuDENDORFF(76) und Matile(90). Revue Suisse de Zool., T. 7. 1899. 28 434 G. BUECKHARDT. Diesen Beobachtungen, welche konstante Unterschiede in ver- schiedeiieii Beziehmi^en konstatieren wollteii, stelien nuii aber aiiclere gegenûber. Sars selbst sagt in neuerer Zeit (90), dass es auch Formen von D. hrachyurum mit sehr grossem Auge, und solclie von brandtianum mit kleinem Auge gebe. MoNiEZ (88, Açores) sagt, dass die auf San Miguel erbeutete Forni zwischen D. hrachyurum und brcmdfianum stehe; dasselbe beobacbtete er auch an Exemplaren aus Frankreich. Er fugt bei, dass eben die sich widersprechenden Beschreibungen, die die Autoren von beiden Formen gâben, den Grad der Variabilitât dièses Typus bewiesen. Er zweifelt nicht daran, dass beide zu einer Art ver- einigt werden mtissen. Stingelin (96) beschreibt aus dem Sâck- ingersee und dem Mauensee eine BaplmeUa hrachi/ura mit sehr grossem Auge, die auch wegen ihres ziemhch kurzen Kopfes und ihrer divergierenden Nebenzàhne eine MittelsteHung einninnnt. Eigef} e BeobacJitungen . Auch die Formen, die ich in den verschiedenen Seen der Schweiz gefunden habe, stimmen mit keiner der SARs'schen Diagnosen vollstândig iiberein. Ich konnte sie freihch nicht so eingehend untersuchen, wie ich es zum Beispiel bei den Bosminen gethan habe. Das Material war teilweise sparHch, es standen mir nur konservierte Tiere zur Verfûgung. Dièse Htten natiirlich oft in hohem Grade, wenn ich sie in die Seitenlage brachte, was be- kannthch bei diesen Tierchen sehr schwierig ist. Dann waren oft die Messungen niclit mehr vorzunehmen. Ich habe mich deshalb (hirauf beschranken miissen, aus jedem See eiuzelne Exemplare zu messen, und konnte keine ganzen Serien aufnehmen. Die absohite Lange der erwachsenenDw^;/^a?^o.sï»;^cw in uns- ren Seen schwankt zwischen lOOU und 1280 «. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 435 Richard's D. brachyuntm schwankt von 680 bis 1250 f*, hrandtianum um 1000 u. Die Lange des Kopf es ist nicht leiclit zii messen, da die Tren- nungslinie zwischen Kopf und Schale keineswegs deutlich ist, und iiberdies schief zur Lângsaclise des Tieres verlâuft. Sie scheint iibrigens bei uns ziemlich konstant etwas grosser zu sein, als der Drittel der Gesamtlange (340 — 370 auf Lange 1000). DieForm des Kopfes stimmt im Allgenieinen mit der von Sars fur D. hra- chi/iirum gezeichneten iiberein : er ist vorn ein wenig sdirâg ab- gestumpft, der Ventralrand zeigt eine schwache aber scharf markierte Vorwôlbung vor dem Auge. Die letztere soll bei D. brandtianum der neiieriiAiitoven schwâcher sein. Daneben kom- nien in den meisten nieiner Fange Exemplare vor, \vo der Kopf- contour eine fast regelniâssige, einheitliche Kurve biklet und sich in ziemlicher Entfernung von Auge und Antennenmuskel hin- zieht. Ein âhnliches Verhalten zeigt er dann auch bei dorsiven- traler Betrachtung des Tierchens. Bevor ich weiteres ûber dièse Art der Variation sage, moclite ich sie an lebenden Tieren be- obachten ; und doch kann ich niir nicht erklàren, wieso dièses Verhalten die Folge einer kinistlichen Déformation sein mochte. (Siehe Taf. 18, Fig. 5.) Bei der grossen Biegsamkeit des Chitinpanzers, die dem Bia- 2)h(mosomaeigeji ist, ist es schwierig, ganz zuverlâssige Bilderdes Dorsalcontours zu erhalten. Richard zeichnet heiD. hracliy- urmn vor dem Einschnitt zwischen Kopf und Schale eine Ein- buchtung, die bei Sars fehlt ; ich habe eine solche meist beob- aclitet. Ob sie bei D. hrandtianum nie vorkommt? Die Ein- schniirung zwischen Kopf und Schale selbst wechselt in hohem Grade, besonders was ihre Tiefe betriffl. Sie wird auch von Sars und Richard redit verschieden gezeichnet. 436 G. BURCKHARDT. Die Grossenentwicklung cler Schale ist bekanntermaasseii selir verânderliclî ; es ist deshalb ein Uebelstand, dass die Maasse des Kopfes, der zweiteii Antenne etc. anf dièse variable Grosse be- zogen werden. Ist die Schale stârker entwickelt. so werden natiir- licli Kopf und Riulerantenne verhâltnismassig kiirzer. Es ist intéressant, dass nacli den Angaben von Saes nnd Richard die Verkleinerung bei Kopf und Ruderantenne parallel verlàuft, Vergleich^n wir die 2 Abbildungen von Sars (65), so selien wir, dass Kopf und Antenne in beiden fast die gleichen Verhaltnisse zeigen, und nur die Schale bei D. hraudtlana bedeutend gr(3s-' ser ist. VonderBewehrung desSchalenrandes erhalten wir bei Richard (95) sehr verschiedene Bilder. Ich habe dagegen immer nur das Verhalten gefunden, wie es Richard fiir I). hminlf'KDtHm angiebt. Dazu kamen freilich auch konstant die feinen getieder- ten Borsten, welche Fischer (51) mit folgenden Worten be- schreibt : « Zwischen den Stacheln stehen lange pfriemenformige, « feine hâutige Fortsatze, die meist von vorne nach riickwârts an « Lange abnehmen. » Da ^ie spâter nie melir erwâhnt werden, und die Beschreibung Richard's wie gesagt auch in anderer Hinsicht unvollstândig ist, mochte ich hier mit einer Zeiclmung auch eine Beschreibung des Schalenrandes geben, wie ich ihn bei unsren Schweizer Diaphanosomen beobachtet habe. Von vorn bis zu einer Stelle, die etw^a deni Ende der Ruder- antenne entspricht, ist der ventrale Schalenrand nach innen um- geschlagen (die von mir gezeichnete Stellung ist also nicht die normale). Dies zeichnet Sars sehr deutlich, wahrend Richard es uegiert, und nur fiir D. excisum zugiebt. Der Rand trâgt auf dieser Partie in Intervallen von etwa 20 u starke geliederte Bor- sten, derenDicke am Grund 2.5 — 1,8 ju, deren Lange 150 — 140 a betragt. Dièse Maasse nehmen nach hinten zu etwas ab. Die Strecke des Randes hinter der Stelle b, (sielie Fig. 7 u. S ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 437 aufTaf. 18) die also iiicht melir umgebogen ist, trâgt ebenfalls getiederte Borsteii. die aber bedeutend kiirzer sind imd so feiii, dass sie sebr leicht koiiiien ilberseheii werden. Sie messeii nur 40—70 [j. in der Lange, iind etwa Va [Jt. in der Breite. Merkwiirdig ist freilicli, dass Fischer sie im Jabre 1850 geseben bat und die spâtern f'orscber nicbt mebr. Er bat dies wobl nur der unge- wobnten Grosse seiner Exemplare (2,5 mm.) zu verdanken. — Ausser diesen âusserst fèinen Fiedern trâgt dieser Teil des Sclialenrandes, wie es aucb Sars fiir J). hrachyurum angegeben bat, in der Grosse abernierende Zâbncben. Die grôssern steben in Intervallen von 17 — \\) y.. Ibre Lange betrâgt etwa 8 ^, ibre Dicke am Grunde etwa 2,5 ^a. Zwiscben diesen grôssern Zâbnen stelien in der Grosse sebr variable, kleinere und scbwâcbere Zâbncben; es sind in der vordern Partie in jedemintervall 1 — 2, in der bintern 3 — 4. Sie môgen bei den Exemplaren aus dem Lac de Nantua so klein gew'esen sein, dass Richard sie iibersab. Bei meinen Exemplaren. die ini Ganzen dem I). hrachyurum Rich. entscbieden nâlier steben als demi). hrandfiamMn Rich., feblten sie nie. Wo sicb der iScbalenrand zu kriimmen beginnt (c auf Fig. 7), werden die Zâbncben gleicbmâssiger, sind aber immer nocb — wenn aucb undeutlicb — in Gruppen angeordnet. Hier verscbwin- den aucb, ganz allmâblig die feinen gefiederten Borsten. Die Angaben liber die Lange derRuderantenne, welcbe auf den ersten Blick eme strikte Einteilung der Formen zu ermôg- licben scbeint, mlissen aucb mit Vorsicbt benutzt werden. Die Antenne wird nie gestreckt getragen ; es frâgt sicb also, sollen wir sie in gestreckter Stellung oder in natiirlicber Biegung mes- sen. Eine wicbtigere Feblerquelle baben wir aber im Verbalten des proximalsten Telles der Antenne, der Artikulation des Stannnes am Korper, gefunden. Es macbt sebr viel aus, ob dièse sebr beweglicbe Partie, welcbe den zelmten Teil der ganzen 438 G. IJURCKHARDT. Antennenlânge betrâgt, nach hinten gestreckt oder iiacli vorne zusainmengeschoben ist. Ich habe aus diesein Gniiide — iin Uebrigen iiiclit deformierte — Exemplare beobachtet, bei deiieii die rechte Antenne den Scbalenrand nicht erreichte, die linke dagegen ihn weit tiberragte. Um zuverlâssige Resultate zu er- halten, niiissten wir also sebr viele Messungen ausfiihren ; dann wîirden in einem Mittehvert solche Fehler keine sehr grosse lîolle mehr spielen. Einstweilen sind dièse Messungen noch nicht aiis- gefiihrt worden. Meine Zahlen sind auch keine Mittehverte. Ich erhielt folgende Reihe : (Die Zahlen sind die Lange der gestreck- ten Antennen, bezogen auf 1000 Korperlânge) 700, 710, 740, 740, 750, 755, 760, 760, 760, 780, 790, 790, 790, 800, 850, 865, 865. Die Zahlen bilden eine fast imunterbrochene Reihe. Dieeine Liickevon 50 (^ V^^ der Antennenlânge) zwischen 800 imd 850 will bei dem grossen moglichen Fehler nicht viel be- deuten. Die drèi grôssten Ziffern erhielt ich aus deni Vierwald- stâtter-, Brienzer- und Aegerisee. Hier ûberragten auch die Antennen den hintern Scbalenrand. Dièses Verhalten kam jedoch auch in andern Seen vor ; ich notierte es noch im Corner- und Bodensee. Oft erreichte die Antenne eben noch den Scbalenrand, selten war sie bedeutend kiirzer. Das letztere beobachtete ich an den Tieren aus dem Lungern-, Sempacher-, Greifen- und Pfàth- kersee. Intéressant ist, dass drei von ihnen zu jenen funf beson- ders algenreichen Seen gehôren, in denen die grossen Formen Yon Fol i/artJira 2)1 a ff/jjfera gefunden wurden, wâhrend die Seen mit langarmigen Diaphanosomen entschieden zu den ])lankton- armen Seen gehoren. Es liesse sich also vielleicht doch schon aus diesen Zahlen auf eine gewisse Gesetzmassigkeit in der Antemien- lânge schliessen; dabei wiirde es sich freilich nur um Local- (Standorts-) Varietàten handehi, nicht um Speciesunterschiede. An den Abbildungen der altern Autoren erhalte ich fiir die rela- tive Antennenlânge folgende Zahlen : ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 489 I). hrandtianum Fischer (54) 710 D. leucMenherffkutum Fischer (51) 770 D. hrcuuUianum Sars (65) 725 I). hrachyurum Sars (65) 800 I). branrUianum Richard (95) 765 B. hrachyurum Richard (95) 855 B. leiichtenhergimium Fischer uiid hracJii/uruni Sars falleii also iiebeii den o Formeii yonbran(Ukmum iioch in iinsre liickeii- lose Reihe, wahrend Richard's D. hrachijuruni in die kleine Reihe meiner Zahlen fâllt, die sich liber der Lticke befindet. Endlich fiige ich noch bei, dass LiÉvix seiner B. hrachyura eine winzige Antenne zeichnet, deren Lange unter 600 fallen wiirde. Ein zweites Characteristicum der Riiderantenne, das zuerst von Sars angegeben wird. ist die relative Lange des Antennen- stannnes. Das Verhiiltnis voni Stannn zuni dorsalen Ast ist bei B. hrachyurum Sars = 1,28 nach Figur bei B. hrandtiamim Sars = 1,10 nach Figur, im Text : « Stannn kûrzer als der dorsale Ast, » weil die Coxal- articulation nicht eingerechnet ist ; bei B. hrachyurum Richard == 1,80 n. Text, 1,28 n. Fig. bei B. hrartdtianmn Richard = 0,98 n. Text, 1,20 n. Fig. (Auch hier scheint bei B. hrachyurum die Coxalarticulation eingerechnet zu sein, bri 1). hrandtianum nicht.) Ans den FisCHER'schen Abbildungen erhalten wir : fiir B. h ran dtlan u m 1,28 ïiw B. !euchteuheryi,ai/um i).S2 (dorsaler Ast viel langer als der Stannn î) An den Schweizer Diaphanosomen fand ich fiir das Verhaltnis von Stannn zu dorsalem Ast tblgende Ziffern: 1,05 (sechsmal), 1,07 (zwei mal), 1,08 (vier mal), 1,1 (zwei mal), 1,2 (zwei mal). Yerhaltnisse wie 1,28 oder 1,3 beobachtete ich nie, auch nicht an den lilngsten Antennen bei Formen aus Aegeri-, Brienzer- und Vierwaldstattersee, (bei diesen 0,05—0,08). Auch dièse 440 a. BURCKHARDT. Zalileii siiid, wie die Aiigabeii von Sars und Richard zeigen, mit grosser Vorsicht aiizuweiiden, da die Artikulatioii der Coxa eiiie wichtige Fehlerquelle bildet. Die Dicke des Antennenstammes, die nach Richard auch zur Artimtersclieidung dieiien soll, stelit bei den Schweizer Formen uiigefâhr iiiitteii inné zwischen den Werten, die der franzôsische Forscher angiebt; doch nâhert sie sicli bei einigen nielir deni Wert von T). hraclninnim Richard (0,33 der Lange). Wir kommen zmn Bau der Endklaue. Auch bei dieser hat Sars zuerst auf Unterschiede aufnierksam gemacht, die iii der Kriimmung der Kralle, inid in der Divergenz ihrer Nebenzâhne liegen sollen, Dass solche Unterschiede vorkomnien, ist nicht zu bestreiten, doch sind sie sehr schwer zii messen. Ich habe zu deni Zwecke an den proxinialsten und an den apicalsten Teil des Ventralcontours der Kralle je eine Tangente gelegt und den Winkel der beiden gemessen ; der Complementwinkel desselben giebt die Kriimmung des Ventralcontours ; auf die gleiche Weise messe ich die des dorsalen. Das Mittel aus beiden giebt einen Zahlenwert fiir die Kriimmung der Kralle ab. Um den Grad der Divergenz der Nel)enzàhne auszudriicken, lege ich durch die Spitze und die Mitte des Grundes des proxi- nialsten und des distalsten Nebenzahnes je eine Gerade und messe den Winkel zwischen beiden. Dies kann natiirlich ailes nur an mit der Caméra lucida angefertigten Bildern oder an Photographien vorgenommen werden. Ich erhielt folgende Werte : ZOOPLAXKTON DER SCHWEIZ. 441 Kriimmung der Endklauo. Uivergenz der >'ebenzahne. hraclii/iiruni Richard lus Aeg\ plen . . 61 V.2 ° iri°! aus Alpnachersee . 70'= 26° — Bodensee. . . 81° 86° 23° — Lac des Brenets 20° — L. di Lugano . 90° 14° • — L. Maggii»rc 100° 108 7o"^ 16 7,° 23° brandtiinmm Richai'd vor 1 den Azoren . Merkwiirdig ist. dass iiach Sars die Endklaue von I). hraud- tiaunm « fere semicirculariter » gebogen ist (das gâbe 180°nicht 108 ^2 °) und dass beiPaCHARD die Nebenzâhne das Attribut er- lialteii : « presque parallèles » (das wâre 0° nicht 23°). Wie dem aueh sei, die Zeiclmungen Richard's und meine Messungen be- weisen wohl zur (lenûge, dass zwischen den « nur leicht geboge- nen » und den « fast halbkreisfôrmigen >' Endklauen der Sars'- schen Arten aile uiogliclien Zwisclienstadien vorkommen, und dass die Divergenz der Nebenzâbne ein nocli viel fraglicheres Cbaracteristicuni bildet, da ja die Messungen an Richard's Zeichnungen das Gegenteil von seinen Angaben im Text ergeben. Auch hier muss man sich vor Beobaclitungsfehlern sehr in Achtnehnien. Liegt nâmlich die Klaue niclit genau in derEbene des Gesichtsfeldes, so kaini sie sowohl ein gestreckteres als ein gebogeneres Bild geben ; die Nebenzâhne werden im ersten Fall stârker, im zweiten schwâcher diver^ieren als in Wirklichkeit. Endlich das letzte Unterscheidungsmerkmal, die (Irosse und Lage des Auges und die Grosse des Pigmentkôrpers. Nach Sars 442 G. BURCKHARDT. ist das Ange des D. hyachiiuriim « mittelgross, » bei hrand- tianum «sehr gross ; » Richard brauclit fur die erste Art die Aus- drticke « mittelgross » und « klein, » Er zeichnet auch ein Auge von T). hrachyurum, das absolut uiclit eimiial eiiieii lialb so gros- seii Durclimesser liât, als das voii I). hrandtianum — ob aber die beiden Tiere dieselbe Grosse hatteii, erfaliren wir nicht — ; doch besitzt das abgebildete Exeniplar von 1). brachipirum aus dem Lac de Nantua ein absolut eben so grosses und relativ sogar etwas grôsseres Auge, wie das abgebildete D. hrandtianum. Endlich sagt Sars liber das Vorkomnien von verschieden grossen Augen bei beiden Arten folgendes (91), was ich, da die Publika- tion in norwegischer Sprache abgefasst und bei uns zieudicli sel- ten ist, wortlich iibersetze : « D, h racJi y H m m hiéxhi. Vondieser Art konniien bei uns zwei « Varietâten vor, eine grôssere Form mit schmalerem Kopf und « ungemein grossem Auge, haufig in kleinenTeicben,... und eine « kleinere Form mit verhaltnismâssig breiterem Kopf und klei- « nerm Auge, meist in grosseren Wasserbecken. Die erstere « scheint die typische Form zu sein, weslialb ich die letztere — « sie ist in meiner Abliandlung liber Norwegens Cladoceren (65) « ausfiilirlich beschrieben. — hier als var. minor aufflihre. « T). hrandfiauHm Fischer. Obschon dièse Form dem 1). hra- « cliyurinn Liév. ungemein nahe steht. uuiss ich sie doch flir eine « bestiuniit verschiedene Art ansehen, da ich keine deutlichen « Uebergange zwischen beiden gefunden habe. Namentlich ist « die bedeutend geringere Lange der Kuderantenne ungemein « charakteristisch und, wie es scheint, konstant. Ausser der typ- « ischen Form habe ich zwei Varietâten erbeutet, die zu dieser « Art gehôren, welche... als var. nikropldhahna und producfi- « frons aufgefuhrt sind. » Grosse und kleine Augen konuuen also sowohl bei Diaphano- somen mit langen, als solchen mit kurzen Ruderantennen vor. In der Schweiz scheint hingegen doch ein gewisser Parallelismus ZOOPLAN KTON DER SCHWEIZ. 443 zwisclien der Lange der Antenne und der Grosse des Auges zu bestehen. Um das zu zeigen, gebe ich eine Zusammenstellung dieser Maasse auf die Kôrperlânge 1000 reduziert. Lange der Ruderant. Durchmesser des Auges. Aegerisee Vierwaldstâttersee Stingelins Exemplar (95. Fig.) aus Ste- ckinger- oder Mauensee Lac des Brenets Murtensee (L. de Morat) Bielersee Halhvylersee Lungernsee Comersee (Lario) Neuenburgersee L. Maggiore (Langens.) Senipachersee Bodensee Pfaflikersee Luganers. (Ceresio) (ireifensee . 86o 8oo 850 800 790 760 — 790 780 760 760 760 7oo 750 740? 740 710 700 100 96-105 90 100 62 75—100 75 56 85 89 74 69 80 64 60 60 Wenn auch einige Ausnahmen vorkommen, so ist docli ein gewisser Zusamnienhang beider Maasse unverkennbar. Unsere Formel! wiirden also im einen Extreni dem I). hracliiiurum Sars 91, nicht dem von Saks G 5 und Richard 95, im andern Ext rem dem B. hrandtianum yar, micropJith(dma Sars 91 entsprechen. 444 G. HURCKHARDT. Was die Grosse des Pismeiitkorpers im Auge betrifft, liabe ich bei uns keiiie so grossen Differenzeii angetrotten, wiesie Richard angiebt. Die Linsenschicht ist iumier einfach; eine mehrfacbe Schicht von Krystalllinsen, wie sie Richard in einem ausdrtick- lich « coupe optique » bezeidmeten Bilde reproducirt, wâre aucb etwas bei den C-ladoceren ganz eigenartiges und jedenfalls wert, histologisch und physiologisch genauer untersucht zu werden. Die Dicke derLinsenschiclit variirtnicbt in so weiten Grenzen, wie die Augengrôsse und auch nidit ganz parallel mit ihr, So erhalten wir relativ zuni Auge verschiedene Grossen der Pig- mentmasse; sie schwanken jedoch nur zwischen 0,73 und 0,80 des Augendurchmessers. Die Stellung des Auges endlich scheint auch nicht ganz kon- stant zu sein. Doch macht mir auch hier der Umstand Schwierig- keiten, dass mir nur konservirtes Material zur Vertugung stand. Lbrigens zeigen die Bikler Richards den von ihm angefiihrten Unterschied nicht. Das von Stingelin abgebildete Tierchen, das der langen Antenne wegen jedenfalls zu Richards D. hra- cJujunim zu rechnen wâre, stinnnt nicht im Geringsten mit der Angabe : « œil toujours éloigné de la paroi de la tête. » Auch FisCHERs I). brandtianum wurde hierin gerade mit hrachyurum Richard, Fischers leuclitenhergianum dagegen mit brandtia- num Richard libereinstimmen. Zusammeufai^sunfi. Wir folgen der Ditïérentialdiagnose von Richard, und kousta- tieren nochmals kurz das Verhaltnis unsrer Formen zu derselben. Unter I). hrach. und hrcmdt. verstehen wir hier I). hrachi/urmn Richard (95) unàJ). brandfianwm Richard (95). Die Kopiiânge (schwierig zu messen) ist die des V. hrach. Dorsakontour und Impression zwischen Kopf und Schale wech- seh sehr stark (Unterschiede zwischen Sars u. Richard), ZOOPLANKTON DER SCHAVEIZ. 445 stimmt im Ganzeii besser mit /). hrach. Veiitralcontour des Kopfes âhnlich. Dorsalcontour der St-hale iiieist gieicli deiii von IJ. hrandf. Ventraler Schaleiirandwie beiSARS angegeben, eingebogen (Ge- gensatz zu Richards AngabeniiberbeideArten). Bewehrungdes Randes, wie obeii besclirieben, stimmt besser mit I). brmult. Lange der Ruderantenne (Vorsiclit beim Messen wegen Coxal- gelenk!) wechselt von 700-800 und von 850-865. Die Liicke zwischen 800 und 850 ist fraglich. D. brachyurum Sars fallt imterhalb, D. hrach. Richard oberhalb derselben. Unsere For- men mit langer Antenne zeigen keine weitern konstanten Eigen- tiimlichkeiten den andern -gegeniiber. Die relative Lange des Antennenstamms (Unterschiede zwischen Text mid Zeichnung bei Richard) ist die von I>. brandt. Die Dicke desselben zwischen T). hrach. und brandt. Die Kriimnmng der Endklaue (Verschiedenheit auf Richards Figuren lange nicht so gross wie im Texte von Sars) zeigt aile Ûbergânge. Divergenz der Nebenzâhne (Richards Zeichnungen Gegenteil von seinen Angaben) sehr wechselnd. ( Auch hier Ge- fahr falscher Beobachtung.) Verschieden grosse Augen kommen nach Sars bei beiden «Arten» vor(91). Ob irgendwo Diaphanosomen mit mehreren Schichten von Krystalllinsen vorkommen, ist etwas fraglich. Die Formen von Sars und die unsrigen zeigten diesVerhalten nicht. In unsrem Gebiet herrscht folgender Parallelismus : Lange Ruderantenne, grosses Auge ; kurze Ruderantenne, klei- nes Auge, doch auch Ausnahmen und Ûbergânge. Richard schreibt unter seine synoptische Tabelle der beiden « Arten: » « Ich glaube,dass Dank dieserTafel, seltenjemand im « Zweifel sein wird, auf welche der beiden Arten er schliessen « mlisse, unter der Bedingung dass man die Gesamtheit der « Charactere ins Auge fasst. » Wir stehen dennoch vor eben dieser Unmôglichkeit. Als ich z. B. gliicklich herausgefunden 446 G. BURCKHARDT. hatte, dass die Form aus dem Alpnaohersee sich mehr dem D. hrandtianum nahere (60 ^/^ gegen 40 ^/^ der Charactere), fand ich diejenige aus dem Weggisersee (beides sind Teile desselbeii Seespiegels, des Vierwaldstâttersees), die dasselbe Verhaltnis zu Gunsten von D. hrachyurum zeigte, ahnliches fand ich nun fast bei jeder neuen Form von Diaphanosoma. Dieser Umstand iind die Verbindungsreihen, die ich fur verschiedene Charactere zusammenstellen konnte, beweisen wohl deutlich genug, dass die beiden Formen von Sars und Richard nicht mehr specitisch ge- trennt kônnen erhalten werden, dass sie zu einer Art gehôren. Wâhrend in Norwegen 5 mehr oder weniger abgeschlossene Formen vorkommen, von denen zwei lange, unddrei kurze Ruder- antennen haben, scheinen wir auf dem Continent eine grôssere Mannigfaltigkeit zu besitzen. Es werden sich wohl beigenauerer Untersuchung der Tiere aus noch mehr verschiedenen Lokalità- ten gewisse extrême Variationsformen aufstellen lassen; hieher wiirden wahrscheinlich die SARs'schen Varietâten (leider be- sitzen wir liber sie noch keine genauern Angaben), auch seine Art hrandtianum jetzt als Varietât gehôren, hauptsachlich aber die von Richard als T^-pus von I). hrachi/unim beschriebene Form aus dem Lac de Nantua. In andern Fâllen mûsste nian sich auf die Angabe beschranken, dass die fraglichen Formen in die Reihe zwischenzwei oder mehrern bestimmten Varietâten gehôr- ten. Fur so komplicierte Verhâltnisse reicht eben unser Nomen- klatursystem nicht aus. Die Stellung einzelner Schweizer Diapha- nosomen nâher zu pr^ecisieren, muss ichunterdiesenUmstânden unterlassen, einzelne Eigenttimlichkeiten ergebensichbesonders aus den Tabellen auf p. 441 und 443. ZeitUche und rdmnliche Verhreitung. Ueber die Zeit des Auftretens und Verschwindens dieser exqui- sit periodischen Planktoncladocere habe ich nur im Vierwald- ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 447 stâttersee Beobachtungeii gemaclit. Fiir genauere Angaben ver- weise ich aiif meiiie Publikation liber das Plankton dièses Sees. Hier kanii ich niir erwahneii, dass Dlaphanosoma im Alpnacher- see sich vom Juli bis Ende November vorfaiid, und zwar in sehr grosser Menge. In den grussern und tiefern Teilen des Vierwald- stâttersees dagegen trat es erst Ende Augiist auf, erreichte nur âusserst kleine Quantitâten und verschwand ebenfalls Ende No- vember. Im Gersauerteil habe ich nur vereinzehe Exemplare, im Urnersee habe ich niemals Reprasentanten dieser Form kon- statiert. In den meisten iibrigen Schweizerseen fand ich Diaphanosoma Ende August und Anfang September. In den kleinern und flache- ren besonders lebte dièse Form damais in sehr grossen Mengen. Sie fehlte im Genfer-, Thuner-, Walen- und Khintlialersee und im Lac de Joux. Auch P. E. Mûller (70) fand sie nur imZiirich- und Bodensee, nicht aber im Genfer- und Thunersee, obwohl auch er die Schweizer Seen im Herbst untersucht hat. Im Walensee bat sie Heuscher (90) am 2. August vergebHch gesucht. In den vielen Listen, die wir vom Genfersee besitzen, felilt Diaphano- soma vollstândig und im Lac de Joux wurde dasselbe weder von Imhof (84, c) (das Datum seiner Untersuchungen ist mir nicht bekannt) noch vonZscHOKKE(94)imMai, noch vonPiTARD (96, 97) gefunden. Es wâre immerhin eine MogHchkeit, dass in einigen Seen wenigstens die Form noch spâter im Jahre auftrate. Doch ist es niclit unwahrscheinHch, dass sie indenbeidenGebirgsseen wie in allen hoher gelegenen Wasserbecken der Alpen fehlt. In Bezug auf die subalpinen Seen diirfen wir aus dem vollstandigen Fehlen der Form im Urner- und im Genfersee scMiessen, dass dasselbe auch im Thuner- und Walensee der Fall sei. Dièse vier Becken sind mit dem Brienzersee die tiefsten subalpinen Ge- wasser nôrdlich der Alpen ; sie haben wenigstens die grôssten mittleren Tiefen; seichte Stellen fehlen ihnen, die ungewohnt schmale Uferzone ausgenonnnen, vollstândig. Es ist leicht be- 448 G. BURCKHARDT. greiflich, dass dièse Eigeiitumlichkeit furuiisreCladocerehochst imgunstig ist, weiiii wirklicli — wie allgeinein angenomiiien wird — ihre Daiiereier zii Boden siiiken. Es dauert selir lange, bis der Sommer seiiieii Eiiiliiiss bis in die Tiefe solcher Seen liinunter auszutiben beginnt. Es scheint mir nacli den Beobachtungen am Vierwaldstâttersee wahrsclieinlich, dass sich immer niir die in weniger abyssaler Tiefe naher dem Ufer liegenden Eier ent- wickeln, die andern aber zu (Trunde gehen. So ware das Tier gezwungen, sich in den tiefern Seen von den tiefen Stellen fern zu halten. Damit stimmt freilich die starke Entwicklmig niclit, deren sich Diaphanosoma im Brienzersee erfreut. Dieser See zeigt aber auch sonst hôchst unnormale Verhâknisse : das Fehlen aller Daphnien und Bosminen im Plankton erleichtert hier vielleicht dem Biaplianosoma das Fortkommen so sehr, dass es sich jahr- lich vom Ufer ans entwickeln kann. Auch bei den noch tiefern Seen des stldlichen Alpenrandes dilrfen Avir andere Verhâltnisse annehmen, hauptsàchlich in Bezug auf die Temperatur, welche dieser Sidide, wie auch der Sida limnetica das Leben in diesen tiefen Seen môglich machen. Wissen wir doch noch gar nicht, ob dièse Cladoceren dort liberhaupt im Winter aussterben. Beide wurden wenigstens im Gardasee wiihrend 1 0 ^lonaten beobachtet (Garbini 95). Baphnieii mit Nehenkamm. Daphnia pulex De Geer no\ . vai . pulicarioides. Tafel 18, F\g. 12—14. Nur im Luganersee fand ich eine mehr oder weniger pela- gische Daphnie mit Nebenkamm. Unnietische Vorkommnisse von Gliedern dieser (rruppe sind bisher nur aus Nordamerika ZOOPLANKTON DER 8CHWEIZ. 449 siclier bekannt, und es ist liôclist intéressant, dass die limne- tisclie Forni des lAig-anersees derjenioen selir nahe steht, die FoRBE.s aus dem Plankton des Yellowstone Lake ini National Park imd BiRGE aus dem Madison Lake und andern Seen von Wis- consin beschrieben haben. Die Uebereinstimmung ist aber nicht so gToss, dass wir einen nàliern genetischen Zusammenhang zwischen den zwei geographiscli so weit getrennten Tierkolonien annehmen diirften. Dièse systematischen Beziehungen, die icli mit der tbigenden Beschreibung demonstrieren werde, moclite ich durch den Namen der Varietât ausdrilcken. Die Liinge des Tierchens betrâgt (exklusive Spina) bis 2 mm. Der Kopf ist sehr kurz : seine Lange betrâgt nur 7.5 der Kôrper- lânge. Die Kopfform ist etwas variabel, docb beobachtete ich iunner eine Convexitât des ventral-vordern Contours. Der Schna- bel ist in der aussern Partie schmal, scharf abgestutzt, DasAuge ist sehr gross, die Linsen zahh'eich, ziendich tief in die Pigment- masse versenkt. Das Auge liegt ziemHch weit vom Kopfcontour entfernt, der Pigmentfleck bedeutend nâher beim Auge als beim hintern Kopfrand, die Distanzen verhalten sich wie 1 zu 2. Der Fornix ist schwach entwickelt. Die ersten Antennen biklen am hintern Kopfrand ungewôhn- lich starke Vorsprtinge, die am Ende durch eine Furche vom Pios- trum abgetrennt sind. Der Mediancontour l)ildet zwischen ihnen eine deutUche Vorwôlbung. ï)ie Sinnesborsten der Tastantenne erreichen die Schnabelspitze nicht. Die Piuderantennen sind ziendich hinger, als die Hâlfte der Schalen. Die aus Knotchenreihen bestehende Skulptur ist nicht iiberall deutlich, distal viel weniger als auf dem Staunn und den ersten Astgliedern. An den Enden der Glieder aber verstârken sie sich zu deutlichen Ziihnchen. Am ventralen Ast tragen aile drei Glieder dorsal Biischel von Haaren, am dorsalen nur der Yentralrand des zweiten Gliedes am (Ti-unde zwei starke Haar- reihen. Rev. Suisse de Zool. T. 7. 1899. 29 4Ô0 (;. BURCKHARDT. Die Sclialen siiid 73 lïinger als breit, ein fur I). index redit iiiigewolintes Verlialtnis. Beide Rânder trageii in der hiiiterii Hàlfte Dorneii. Der dorsale, viel weniger gebogeii als der ven- trale, zeigt gegen den Kopf eine schwaclie Einsenkung, Die Spina entspringt dorsal von der Lângsachse des Tiers. Die Blindsiicke des Darms sind stark gekrûmnit. Von den Ver- scliliissfalten derBriitrainns ist die erstezwei mal so lang, als die zweite : die erste fast ganz nackt, die zweite und die selir stark l'eduzierten Reste der dritten und vierten reich mit Blisclieln von Haaren versehen. Die Abdominalborsten iiberragen kaum die Mitte des Postabdomens. Analzâlme zâhlte ich 17 bis 21. vor dem proximalsten noch einige Hârchen. Die Zâlme nehmen nacli liinten ganz allmâlilicli wenig an Grosse zu. An der Endkralle sind die ventralen Ziihne kaum mehr siclitbar ; der kleinere proxi- male und der stârkere distale Nebenkamm bestehen aus je c. 7 Zâhnen; die des ersten messen 15, die des zweiten 30 y. Lange. Das Tier ist âusserst Inalin; in der Farbe und Pelluciditàt untersclieidet es sicli nicht im geringsten von der im selben See vorkommenden Daphrna hi/alina. Ueber die Zabi der Eier im Brutraum kann ich leider keine Angaben maclien. Bemerkungen zu den Maassen aller Daphnen. Die Langenverbiiltnisse des Kopfes messe icli, wie folgt : a. i Projektion ( Scheitel — Augencentrum j aufdie ;5. J der < Augencentrum — Pigmentfleck > Lângsachse y.) Distanz ( Pigmentfleck — hint. Kopfcontour) des Tieres. d. Distanz Augencentrum — Schnabelspitze (nicht projiciert). Der Rostrum-quotient ist -r— — . Fiir das Nâhere verweise ich auf die Auseinandersetzungen auf S. 484. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 451 MAASSE Totallâiîge Kopflange Auge, Diirchniesser a. Augencenlrum — Scheitel ii. Augencentrum — Pigmentfleck y. Pigmentfleck — hint. Koptrand ô. Augencentrum — Schnabelspitze Rosti'um. (Vei'haltnis) Sohalenlange Schalenlîiihe Spina Antennenlangr Ruderhorsten Absolute Maa sse. llcdiiziert atil Schak-iil. 1001 WOOfi 1960|U, 400 340 210-223 130 81 18n 116 Ho 72 100 62 210 131 1.024 1600;M 1620 1000 1200 970 600-7oO c500 312 1100 1000 600 617-688 375 Daphnien mit Pigmentfleck oline Nebenkamm. Richard verteilt die genauer bekamiten Formeii der neben- kaiiimlosen Daplmien mit Pigmentfleck, die seiner dritten Gruppe, in die Species: D. longispina (0. F. M.) Sars. » lacustris Sars. » hyalina heydig. » (jaleata Sars, dieselben die Sars (91) fiir Norwegen anfiihrt. Das Verhâltnis von D. hyalina und (jaleata werden wir spâter discutiren. Vorerst fassen wir beide als Hyalina-Gruppe zu- sammen und baben ihre Stelbing gegenliber den iibrigen Daphnien von Richards dritter Gruppe, die wir Longispina- Gruppe neimen wollen, zu prjficisiren. Bisher wurden Cristabildungen am Kopfe als fiir die Hyalina- Gruppe charakteristisch angesehen. Doch bat schon Sars auf 452 (r. BURCKHARDT. zu dieser geliorende Formen hiiigewieseii, denenemeCristafelilt (D.f/aJeafa\M'. nucrocepliala, hyalinaxM. hradiiiccpliala). Solclie Yorkoiiiiimisse werden auch wir zu registriereiiliabeii. Aiidrerseits liât aucli Eichard Abliildungen melirerer For- men der Longispina-Gruppe gegeben, die deiitliche, weiin auch kleiiie Cristabildungen zeigen. Solche erkennen wir aucli an Profilbildern daran, dass sich der Contour des Kopfes von dem seiner Organe, hauptsachlich der Muskeln der Ruderantennen entfernt, besonders aber daran, dass die Punktierung der Schale (das Bild der subcuticularen Querbalkchen) nicht nur — wie an gewôlbten Sclialenstellen — in der eben eingestellten, sclimalen Zone sichtbar wird, sondern in der ganzen Ebene der Crista. Solclie Bilder giebt nun Richard hei D. I on gispin a \ M', affi NI. s Sars. » » » Il as H fa » » » redisp'ma » » lacnstris Sars, vielleiclit auch bei » longispina var. tenuitesta Sars und » » » Ut or ails Sars. Durch die bald zu besprechendenFunde im Saîckingersee und ini Moosseedorfsee ist nun erwiesen, dass auch bei der typischen B. longispina grôssere Cristabildungen vorkomnien kônnen. Doch auch abgesehen davon — das Vorkommen von absolut Crista- losen Daphnien der Hyalina-Griippxi notigt uns dazu, nach bes- sern Unterscheidungsmerkmalen zu suclien. Zu dem Zweck haben wir die Charaktere der einigermaassen geniigend beschriebenen Formen zusammengestellt. Eine solche Tabelle wûrde hier zu viel Raum einnehmen und wlirde zudem bei der Unvollstândigkeit der meisten Diagnosen ausser denen von Richard, wesentlich nur auf eine Recapitulation des diesbezii- glichen Capitels in Richards Revision herauskouimen. Wir geben also hier nur die Resultate der Vergleichung. Von allen Characteristicis, die von der Ausbildung der Crista ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 453 abliangen, iiilisseii wir also abseheii. Es ist dies der Kopfcontour Yom Rostruiii bis ziiin Nackeii, die Lage des Auges iiii Vergleich zu deinselben, uiid die Lange des Kopfes. T)a diirch die verscliiedene Ausbildinig der Crista aucb die ab- solute Lange des Tiers afficirt wird, mtissen wir als Einheit, auf die wir die aiidern Maassangaben beziehen, eine andere Distanz wahlen. AVir beniitzeii dazu die Lange der Scbale und setzen dièse iiberall = lOOO. VerfjleicJiHi/f/ der LoïKjispuKi-Gruppe und derHyidina-Gruppe. Die Grosse ist bei D. longlspina Richard âusserst verschie-' den, 1,3 bis 3,0 mm., in der Hyalwa-Gruppexm ganzen konstan- ter. um 2 mm., doch kommen auch hier einzehie bedeutend klei- nere Formen vor (bis zii 1 nmi. hiniinter). Das Rostrum tritt in beiden Gruppen in allen môglichen Yariationen auf. kurz und hmg. nicht oder stark nach hinten gebogen. Die Impression des Dorsak'ontours zwischen Kopf und Schale fehlt bei Formen der Lonfiisplua-CTnippe, doch hmge nicht bei allen. Das Auge ist in der Loiifilspuia-Gruppê meist selir gross, in der Hycdlua-Gruppe klein oder mittel; doch finden wir bei I). loi/f/ispii/a var. rectisplna Sars ein sehr kleines, bei I). luja- liua var. plUvlccnsis Sostaric ein grosses Auge. (T). graeilis Hellich wiirde zu JD. lujalhia gerechnet ebenfalls eine Aus- nahme nuichen, wir rechnen sie jedoch in die Lonyisp'ma- GiHppc). Die Zahl der Krystalllinsen und ihre Yersenkung in die Pig- mentmasse ist bei D. loruiispina jiusserst verschieden, bei der Hii(duia-Gnippr viel konstanter. Dasselbegilt vom Fornix und von den Formverhâltnissen am hintern Kopfrand und erster Antenne. Die Lange der Ruderan- 454 G. BURCKHARDT. ternie ist iiberall (bei alleu Daplmien (1er dritteii Gruppe PaCHARDs) imgefâhr dieselbe ; grossere Unterscliiede koimnen mir innerhalb I\I('Hx\rds Species louf/ispina vor. Die Skulptur der Cuticula und die Beweliriiiig" der Raiider an den Anteimeii- asten zeigt schwer zu beobachtende Verscliiedenheiteii iin Grade der Ausbilduiig, die aber kauiu fur die Gruppen konstaiit sein diirften. Richard giebt fur I). longis2)in(i und Jnnen wir keine kon- stanten Unterscliiede aufiinden. Die Reticulation der Schale ist in der Hi/aUna-Gruppe ziendich konstant, in der Longispii/a- Gruppe dagegen sehr verschieden (beim ti/2ius lofigispina kleine, bei var. cavifrons « ziemlicli grosse » Raiiten). Dasselbe gilt von der Lange der Spina. Die Blindsâcke des Darms sind bei diesen Daphnien immer gegen die Medianebene zu gebogen (nacli innen). Untersucht man ein gequetschtes oder schief liegendes Exemplar, so lindet man natiirlich ventral- oder dorsalwârts gebogene Cceca. Die Lange derselben wechselt nicht niir in der Longispina-, sondern aucli in der Hgalina-Gruppe in liohem Maasse. Ueber die Processus abdominales (Yerschlussfalten des Brut- raums) finden wir sehr wenig braiichbare Angaben. Die Bemer- knngen liber das Verhâltnis der Lângen des ersten und zweiten Processus niitzen uns wenig, da wir nirgends liber die Methoden der Messung Aufschluss erhalten. Solcher wâre aber unumgang- lich notig, da die Fortsâtze meist schief auf ihrer Basis aufsitzen und oft gebogen sind. (irenaue Zeichnungen zu publizieren, ware hier das einfachste. Dièse fehlen leider gerade bei Richard — fur dièse (Iruppe wenigstens — vollstândig. 456 (i. HURCKHARDT. Wie mir scheint, mit Redit weist Eylmann auf den Uiiter- scliied in der Riclituiig des zweiteii Abdominalfortsatzes hin : bei D. longispina ist er nacli vorn gerichtet, beil>. liyallna ((/aleafa) nacli hinteii. Es giebt freilich Fâlle, wo er so kurz ist, dass er in gerader Richtung gegen die Dorsalwand des Brutraums vorge- streckt, dieselbe eben niir erreicbt : dann biegt er sich niclit uni, und wir werden iin Zweifel sein, wobin die Form zn rechnen sei. Immerhin balten wir dièses Characteristicum fiir eins der besten, obschon nocb fiir manche zu D. loiuiisplna gezâhlte Form erst konstatiert werden muss, ob aiich dièses Characteristicum stimmt. Ueber die Set?e abdominales erhahen wir keine Angaben, die erhiulien wlirden, sie zu einer Diiïerentiakliagnose zu beniitzen. Die Analzâhne zeigen bei alleii in P)etracht kommenden Daph- nien die gleiche Grosse, Biegung und Anordnung; ihre Zabi wechselt bei der Hyalin a-Gruppewemger {'ô — 14), bei àerLon- gispina-Gruppe sehr stark (8 — 17). Die zwei Incisuren am Yentrah'and der Endkralle giebt Richard nur bei D. longispina und lacustris an, bei B. liyaUrta .und fialeata erwlilmt er sie nicht : wir baben sie auch bei diesen Fornien immer gefunden. Die Daphnien der Hi/aUna-Gr/ippe sind fast immer sehr hyahn und sozusagen farblos, die der Lonulsp'ni a- Grappe oft dunkler gefârbt; doch kommen auch bei dieser ebenso durchsichtige Forinen vor, wie I). ht/aJiita. Die Endkralle ist meist heller bei der Hyallna-Gruppe. doch beschreibt Richard eine Varietiit Yon Byalina aus demïegernsee mit ebenso stark gefârbter End- klaue, wie sie die meisten Formeii von D. longispina besitzeii. Fiir ailes nâhere verweise ich auf die folgenden Abschnitte. Aus dem Vorhergehenden, ergiinzt durcli die folgenden speziellen Kajjitel. gelit wohl sehr deutlich Folgendes liervor. Die HyaVuta-G nippe ist — durcli Schaleiiform, Stelluiig der Spina, Reticulation, Processus abdominales. Auge etc. — ^ ver- ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 457 haltiiismassig gut charakterisiert. Zu D. longispina dagegen miissen ^Yi^ eiiie Fiille voii Foniien rechiieii. dereii Yariations- greiizen fast in jecler Hiiisiclit die der Hijaluia-Gruppt an beiden Extremen iiberschreiten. Wir kônnen dalier D. liyallua (-j- fjaleafa) niir als eine in eigen- ttimlicher Weise modiiîzierte imd dièse Modiiikationen mehr oder weniger gut konservierende Gruppe xon Nachkomnien einer Lorifilsphia-Forni anffassen iind niiissten dalier — streng ge- nonnuen — aile dièse Fonuen als eine Art behandeln. AVir haben uns jedoch ans verschiedenen Grlinden zur Aufrecliterhaltung der Trennung entsehlossen. Erstens treten eben docli die angefiihrten Charaktere der Hyalina-Grnpjje in den Kolonien unsrer grossern Seen ziendich konstant initeinander auf. Zweitens ist das Vorkonnnen grosserer Cristabildungen bei I). longispina wohl selir wahrsclieinlicli, aber nocli nicht streng erwiesen. Es wurde eben deslialb noch keine Longisjnna-F ovm mit Crista beobachtet, weil dièse aile der Crista wegen ohne weiteres mit I). ligaVriia und Yerwandten identiiiziert wurden, ungeachtet der iibrigen Unterscbiede. Ein Beispiel ist D. gracilis Hellicli, die nacli ibrem Autor und naeli RiCHAKD'sBeschreibung von Origi- nalexemplaren viel besser mit Hellich's D. lacustris und aqui- lina stinnnt, als mit seiner galeata und die Eylmann, Matile und Richard nur der Kopfform zu liebe zu I). hgallna rechnen. Eylmann tliat dies nur, weil die Kopfform der Zûricbsee-Dapli- nie ein Zwischenglied zwisclienD. Jigalina um\ gracilis darstellt; die andern Characteristica zog er niclit in Betracht. AIatile maclit td)erdies noch eine Confusion, die uns ganz un- verstandlich ist; er sagt, dass «D. peUucida sich nadi P. E. « ]\IïLLER durcli das Vorhandensein des Pigmentflecks... von « ligaJinamid galeata... untersclieidet. » DanacbhattenMATiLE's D. hgalina und galeata kein Nebenauge? 458 (4. BT'RCKHARDT. Wir hatteii also bei uns die zwei — wenn auch iinter Vorbe- lialt — noch p:etrennteiî Species D. lonfikp'ma uiid Jn/alli/a (-\-f/a- Jmta, sielie spilter). Dazu koiiimt noch eine Form, die sicli durcli aiisserst dicke iind stark verkiirzte Ruderborsten auszeiclinet \ die vielleicht mit I). lacusfris Sars zu identifizieren ist (siehe dort). Endlich noch D. n'cfifrons Stingelin, eine ganz eigentûm- liche wolil \(m I). lofigispina abstammende Form. Da wir aber ihren unniittelbaren Ziisanimenliang mit der Stammform nicht mehr enveisen konnen. miissen wir sie als besondere Species be- hahen. Folgender hjpothetischer Stammbaum entspricht wohl am besten unsren jetzigen Kenntnissen liber die Daphnien von Eichard's dritter Gruppe: ? SlammJbrtn tongispinu 0. F. M. typus afpnis eic. rectifrons Si. rosea catnfrovs eiG>~ \,' '^''Q'^siseta a. sp. ''tacustris Sars hyalina Leyd Daphnia longispina. Daplmia longis2)ina ans dem Sdckinger Bergsee. Im Sackingersee fand ich eine ausserst schôn gebaute Daphnie mit srerader, aenaii in der Lân^-sacbse des Tierchens gelegener ' Sie crhiUt oinstwfnlen die Bezeichnung D. crassiseta nov. sp. ZOOI'LAXKTON DEK SCHWEIZ. 459 Spiiia iiiid grosseiii Auge. Die Foriii des Kopfes war ungefalir die des SARs'sclien Typiis von D. /ow//%?mfunit gaiizininimerCrista an der dorsal-vordern Contourpartie. Bei absolut Crista-losen Fornien verlàuft der dorsale Kopfcontour ganz parallel mit dem Ursprung der Muskulatur der Paiderantenne, und von deren vor- derni Ende in uiogliclist direkterKurvezum Augenrand. uni den er sich scharf herumbiegt. Auch zwischen Auge und Rostruni- spitze scliliesst er sich eng den Organen an, indem er eine tiefe Buclit bildet. Bei meinen Exemplaren aus deui Sâckingersee entfernt sich der Contour nacli vorn hin wenig voni ]\Iuskelursprung ; es ist dies der Beginn einer Cristabildung, die auch — wie immer — deutlich die Punktierung zeigt (s. p. 452). Der R and zwischen Auge und Schnabelspitze ist flach konkav. das Piostruni kurz, niehr ventralwarts als nach liinten gerichtet, sehr âhnlich wie bei D. longispina Sars. Das Verhâltnis von Kôrperlange zu Kopf- lânge betrâgt 4,4. Das Auge ist sehr gross, 140 — 190 auf Schalenlânge 1000; die Krystalllinsen aus dem Pigment losgelôst. Der PigmentHeck liegt ungefiihr in der Mitte zwischen Auge und hinterm Kopfrand. DerFornix ist stark, reicht aber nicht ganz bis zum Auge. Die Sinneshaare der Tastantenne erreichen die kurze Schnabelspitze. Die zweite Antenne hat etw^a die halbe Lange der Schale. Die Ruderborsten zeigen am Grunde des zweiten (lliedes das licht- brechende Tropfchen ohne Pigment. Zwischen Kopf und Schale zeigt sich dorsal eine seichte Im- pression. Dorsal- und Ventralrand der Schale sind beinahe gleich gebogen, die Spina von sehr verschiedener Lange: bei frisch ausgeschliipften Jungen gleich der Schalenlânge, bei den Erwach- senen meist sehr kurz (ca, ' lo der Schalenlânge), Der ventrale Schalenrand trâgt anderhintern Hâlfte. der dorsale nur am hin- tern Viertel Zâhne. Der erste Processus abdominalis ist mehr als doppelt so lang, 460 G. BURCKHARDT. wie (1er zweite, beide iiach vorii gericlitet uiid beiiialie kahl, der dritte ist stumpf, der vierte gaiiz riidiineiitàr. Die Set?e abdomi- nales siiid kiirz. Die Aiialraiider tragen jederseits 10 Zâluie. Dies die voii mir am 16. April 98 gefundene Forin. Nuii aber iiennt Stixgelix ans dem Sâckiiigersee B. hyaUiui Leydig-. Es wâre dies ein sehr iiierkwiirdiges Vorkommiiis dieser soiist aus- schliesslicli Seeii bewoliiieiideii Cladocere. Der Sâckiuger Berg- see verdient nur deii Xamen eines Teiches, er ist wohl kunstlicli aus eiiiein Suiiipf aufgestaut wordeii. Die Tierwelt seines offenen Wassers darf kainn ziim eigentlichen Seenplankton gerechnet werden. Zur Zeit meinerUntersiichung bestand die Bevôlkerung desselben ziim weitaus grossten Telle aus Voiro.r glohafor. Ini iibrigen verweise ich aiif die grosse Liste « pelagischer » Rota- torien, die Terxetz aufgestellt bat. Dies sind uicht die Lebensbedinginigen fiir D. lujalina. An einen Faunenwechsel zwischen November 94, dem letzten Datum STiNGELix'scher Fange, iind April 9S ist niclit ziidenken, da der See in der Zwischenzeit niclit austrocknete. Im Fang vom Jiini 92, den mir Herr Prof. Zschokke zur Yerfiigung stellte, konnte ich leider keine Daplinien iinden. Dazu kommen einige Eigentiindicbkeiten in S'nxGELix'skur- zer Diagnose, welche vermuten lassen, dass es sicli aucli damais um eine Form von I). Ifnniisp'ma liandelte : so « Stirnkante fast gerade, zumal l)ei jungen Individuen » — also bei alten nicbt einmal fast gerade î — « IStacliel schtrach nach oben » dorsal- wàrts) « gekriimmt, » « Postabdomen mit 10 Zâhnen » — genau wie bei unsren Exemplaren. — Aucli die Bedornung der Sclialen- rânder stimmt genau. Die Merkmale. die wir jetzt fiir die wich- tigstenhalten, Processus abdominales, Ursprung der Spina, Bie- gung des Schalenrilckens, Grosse des Auges) erwâhnt Stixgelix niclit. Dagegen hielt D'" Stixgelix — nach freundlicher ^lit- teilung — das Fehlen von Pigment am (irunde des distalen Kuder- borstengliedes fiir typisch fiir Jitjallna. Dass dasselbe Yerhalten ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 461 aber niclit aucli bei gewisseii Fonneii voii T) . longispina vorkomme wird niroeiids behauptet. Wir schliesseii aiif folgenden Sachverhalt : Bei uns koniiiieu sonst nur die plumpern Formen, die den Yarr. rosea, cavifrons, Leydigi nahesteheii, vor ; der Sâckingersee ist der einzige uns bekannte Fiindort einei' dem Typiis von I). lorifjispina nahe stehen- den ï'orin. Die grosse Differenz zwaiig Stixgelix zu einer andern Naiîiengebiing, so liess er sich durch die mit Leydig's hyalina tibereiiistiiiimende Kopftbrm zur Benenniing « hyalina » verleiten. Wir hâtten also wahrscheinlich Saisonvariation der Kopfform aiizimehmen : das eine Mal fast cristalos, spâter im Jahr Biklung einer kleinen Crista und iinvollstândiges Verflachen der Conca- vitât zwiscben Auge und Schnabelspitze. Baplwia longispina 0. F. M. rar. nov. rofundirostris. Taf. 18, Fig. ^22, 43. Auch die Daplmie des Rothsees bei Luzern geh(')rt ohne Zwei- fel der Species longispina an: die geringe Korpergrosse (bis 1,25 mm.), das grosse Auge, die inderLângsachseliegende, fast ganz gerade Spina und die Processus abdominales beweisen dies. Nach der geringen Korpergrosse und der kleinen Zabi von Anal- zâhnen (10) schliesst sie sicli eng an den Typus von Sars und RiCHAED an. Sie weist aber eine Eigentiimlicbkeit auf, die bisher von keiner Form dieser Gru])pe angegeben wurde, ausser von D. longispina var. schmackeri Poppe und Richard, von der sicli unsre Form in mancher andern Hinsicht unterscheidet. Ilir Rostrum ist ausserst kurz und abgerundet, sodass die zwar kurzen Sinneshaare der Tastantemie dasselbe ilberragen. (S. Tafel 18, Fig. 23.) Die erste Antenne bildet einen sehr scliwachen Vorsprung am hintern Kopfrande. Der ventrale Kopfcontour bildet eine ausserst 462 o. bukc;khardt. st'liwaoheConcavitat. Vorn fiiideii wir teils keiiie, teils eiiie wiii- zige Crista. Die Dépression zwisclieii Kopf und Schaleiiriickeii ist — weim auch scliwach — voihaiideii. Die Kôrperlange ist das 4 — 4,6 fâche der Kopflaiige. Dorsal- und A^entralcontour zeigen fast dieselbe Biegung; die Spina liegt meist genau in der Lângsachse des Tieres, doch vari- irt sie etwas in die dorsale, ebenso oft aber auch in die ventrale Ilichtung. Die Bezalmung des dorsalen îSchalenrandes reicht kaum bis zuni ersten Finiftel. Die Processus abdominales sind typisch. 10 Analzalme. Kôrperlange 1275 absolut 1230//. Kopfiange 275 a 93 r^+7 182 d 254 Schalenlânge 1000 Schalenliohe 772 Spina, Lange 420 ' Antennenliinge 600 Auge, Durchm. 104 DapJmia longispina 0. F. M. rar. s. forma nova deci^nens. Nachdeni die vorliegende Studie beendet war, erhielt ich von Herrn D'' Steck die Daphnie des kleinen Moosseedorfsees zuge- stellt. Dièse liefert eine willkomniene Ergânzung und einen Be- weis fur die Eichtigkeit unsrer Resultate. Dièse Daphnie gehôrt nach Grosse, Form, geringer Pellucidi- tât, Zahlder Analzalme, und hauptsâchlich nach der Ausbildung der Processus abdominales zu I). lofigisphia, besitzt aber oft eine recht betràchtliche Crista. Kein anderes Merkmal wiirde Ubri- gens die Einreclmung in die Hyalina-Gruppe reclitfertigen. ZOOPLANKTON DER SC'IIWEIZ. 463 Ich iieniie dièse Form soweit sie eiiie (-rista triigt f. (hclxy'wns, cla sie dièses ]\Ierkmals wegen so lange falsclilicli zu I). liyaUua gerechiiet wurde. Die Gesammtlânge der Erwacliseiien betrâgt 1,25-1,3 imii., die Form geliort also zu deii kleinen. Das Rostriim gieicht in hohem Grade dem der vm\ rotundirostris, docli kommen aiich Tiere mit etwas weniger verkiirztem Sclmabel vor. Die Ausbildung der Crista ist verschieden : bei vielen Tieren des Moosseedorfsees war sie nicht stârker entwickelt, als bei mei- nen Exemplaren ans dem Sâckingersee. lîei andern dagegen maas sie bis etwa 50 (aiif 1000 8 eh al enl ange). Der Contour ent- fernt sich bei diesen Dai)hnien wie bei der tjpischen D. liyaUna stark Yom vordersten Antennenmuskel. Der ventrale Kopfrand \var bei dieser Form reclit variabel, meist stârker oder sclnvii- cher concav. Der ventrale Sclialenrand ist wenig stârker convex als der dorsale. Der Grund der Spina liegt etwas dorsal von der Lângs- achse des Tieres. Ihre Piicbtungwechselt stark: es kommen die- selben Stellungen vor, wie bei var. maior und âlinlicben (die Yerlângerung passirt ventral vom Auge), oft aber ist die Spina fast genau parallel mit der Lângsachse des Tiers. Das Auge ist verliâltnismâssig klein. Die Krystalllinsen sind nicht oder nur wenig in Pigment versenkt. Die Processus abdominales zeigen das fur JD. longispina typisclie Yerlialten. Analzâhne finden sich etwa 10. Die dorsale Abdominalmuskulatur ist lange nicht so stark, entwickelt, wie bei D. hyaUna. Cher die Stellung der Form kannnach allem kein Zweifel sein. Die hohe Crista ist kein Merkmal der ganzen Colonie des Moos- seedorfsees. Wir dlirfen dalier nicht von einer ^"arietât, sondern nur von einer Form mit Crista sprechen. Die Tiere ohne oder mit minimer Crista schliessen sich enge an var. roftindirostris aus dem Ptothsee an. 464 G. BURCKHARDT. K/irpeiiâiige ]2(;7-] [300 absolut 1270fjc, Koptliiiit!,'e 267- 300 a 1 00- 133 /S + '/ 167 d 260- 275 Schalenlaiige 1000 Sclialeiiliolie 750 Spiiia, Lange 300 Anteniilange 700 Auge, Durclim. 83- 100 Die meisten Maasse ausser a sind ilusserst konstant. Fur diè- ses jedocli fand ich aile Ûbergânge zwischen den angegebeneii Extreuien. Dapltitlahmgispina 0. F. M. rar. iiov.sphœyica. Taf. 18, l-'ig'. 20, 21. Die Daphma des Engstlensees ist eine der vieleii alpineii For- mel! von D. Jom)is])'ma mit dorsalwiirts gericliteter Spiiia, iialie verwaiidt mit D. /. var. zschokkei Stiiigeliii. Sie untersclieidet sicli aber v(Ui alleu bislier publicirten For- men der Species durcli einen âusserst niedern Kopf — die Korper- lânge betragt das 6.7-7,6 facile der Kopflauge — uud durch eiu excessiv kleines Auge (5 — 6 7» der Sclialeiilauge). Uui liber die ûbrigen VerbâltnisseAufscliluss zugeben, publi- cire ich die Ergebiiisse einiger Messungen uud die Zeiclimingen des ganzen Tiers uud der Processus abdominales. Dazu ist iiur wenig beizufiigen : (Irôsse bis gegen 2 mm. Rostrum kurz, dochziemlicli spitz; die kurzeii Sinneshaare der Tastanteiinen erreiclien die Sclmabel- spitze eben. Der biiitere Mediancoutour des Kopfes bildet zwi- schen den gar niclit vorragenden Tastantennen eine starke breite ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 465 Vorwôlbung. Die Krystalllinsen sind wenig in die Pigmentmasse eingesenkt. Der Fornix ist stark, reicht bis liber das Auge, setzt sich aberiiacli liiiiteii niclitso deutlich fort, wiebeivar. ^schokkei Sting. Der zweite Muskel der Riuleranteime ist immer stark re- ducirt, er reicht nicht niehr bis zuin Dorsalcontour des Nackens. Die Ruderborsten messen 220 (1. Glied) + '-^=0 (2. Glied) auf 1950 ^ Korperlaiige; Maximale Breite 12 ^a. Das zweite Glied zeigt eineii kleinen pigmentirten Piiiikt. Die Processus abdominales sind verliâltnismâssig kurz, zeigen aber das typische Verhalten von D. Jonghpina. Es sind etwa 13 Analzâhne vorhanden. Die Endklaue ist stark braun gefârbt. Das ganze Tier ist sehr undurchsiclitig, dennoch scheint es pelagiscli zu leben, da es in dem Planktonfang (Horizontalzug vom Boot aus. in der ]Mitte des Sees) massenhaft vertreten war. Korperlànge 1150 1165 1175 Kopfliinge 150 165 175 a 63 55 58 /S 47 50 67 / 40 60 50 à 185 180 190 Sclialenlânge 1000 1000 1000 Schalenhôhe 750 800 850 Antennenlânge 550 620 Auge, Durchm. 55 50 60 Daplima lonf/ispina 0. F. M. nalie var. rosea Sars aus dem Kîonthcdersee. 1.8 — 1,9 mm. Ziemlich plump. Sclialenlânge: Schalenhohe 1,4. Auge sehrgross; sehr viel Krystalllinsen, schwach in die Pigmentmasse versenkt ; Stellung der Spina wie bei I). hyal'ma. Da wir sehr wenig und schlecht erhaltenes Material haben, ver- Rev. SnssE DE ZooL. T. 7. 1899. 30 466 G. BURCKHARDT. zicliten wir auf eine weitere Beschreibung. Eine geiiauere Unter- sucliuiiii' (1er alpineii Formen von D. loiifiispina, die ein gewisses eiiilieitliches GeprJige zu trageii scheinen, wâre sehr wlinscheiis- wert. Maasse : Korperlange 1278 Kopflâiige 278 a 95 /3 94 7 89 à 233 Sclialenlange 1000 Sclialenholie 780 Anteimenlaiige 545 Auge, Durchm. 111 Daphnia rectifrons Stingelin. Taf. 18, Fig. 18, 19. Die pelagische Daphnie des Titisee wurde von Stingelin (95) als neue Artrec^^/^w^sbeschrieben, von Richard in seiner Revi- sion (96) aber als Varietât von D. hyd'ma aufgefiihrt. Herr D'' Stingelin erlaubte mir nun seine Exemplare zu untersuchen uiid meine Ansiclit ûber die Stellung der Form hier darzulegen. Ini Ganzen branche ich nur auf die Beschreibung und Zeich- nung ihres Autors zu verweisen ; doch muss ich einiges beifugen. Die Grosse steigt bis 1700 fji. Korperlange verhâlt sich zu Kopf- lângewie4,l — 4,8, SchalenlângezuSchalenhôhewiel,23 — 1,32. Der Rostrum ist ziemlich spitz, etwas nach hinten gerichtet, die Sinneshaare der Tastantenne erreichen semé Spitze beinahe. Der Kopfcontour ist zwischen Rostrum und Auge gerade oder ganz fiach concav, um das Auge stark gebogen, vorn etwas ab- ZOOPLANKTOX DER SCHWEIZ. 467 geHaclit ; in der dorsal-vordern Partie liber deii Muskelurspriingen erhebt sich eine deiitliclie Crista (in dieser Beziehung ist Stin- GELix's Zeichniing nicht ganz korrekt), eine âhnliclie weiter hin- ten liber den hintern Urspriingen. Die dorsale Impression zwi- schen Kopf imd Scliale ist kaum angedeiitet. Charakteristisch ist das niittelgrosse Auge mit wenigen tief ins Pigment versenkten Krvstalllinsen. PiICHArd giebt nach der hierin leider wenig zutreffenden Zeiclnnmg Stixgelin's genau das Gegenteil liber das Auge an. Der Durchmesser des Auges betrâgt 88—109 auf Schalenlânge 1000 (71—80 aufKôrper- lâiige 1000). Das librige mag meine Zeiclinung (Taf. 18, Fig. 18) demonstrieren. Der PigmentHeck liegt in der Mitte zwischen hin- terer Augenperipherie und hinterm Ko])frand. Der Fornix reicht fast bis zum Auge. Die Cuticularverdickungen der Ruderantenne hat Stingelin vielleicht etwas zu deutlich gezeichnet. An den Ptuderborsten ist der proximale Teil 170, der distale 185 [j. lang. Der « schwarze Fleck » sclieint auch hier riur durch ein stark lichtbrechendes Tropfehen gebildet zu werden. Der Ventralrand der Schale trâgt Bezahnung an den hintern drei Flinfteln, der dorsale an zwei Flinfteln, die innere Lippe des erstern die entsprechende Bewimperung. Die Spina ist nur selten 600, meist ca. 300 tx lang, gerade, dorsalwârts gerichtet. Der Abstand der die Rautenzeichnung bildenden Cuticula-Rippen be- trâgt ca. 20 |U. Die Darmcreca shid kurz, medianwârts gebogen. Flir die Form hôchst charakteristisch ist die ungewôhnlich weit gehende Rlickbildung der Processus abdominales. Die Lân- gen betragen flir Proc. I. 52, flir IL 30, flir IIL 20 jj., dieBreiten flir L und IL circa 20, flir III. am Grunde circa3()f/. Diebeiden ersten sind nach vorne gerichtet und der Kôrperwand angedrlickt. Dér vierte ist ganz rudimentar. (Taf. 18, Fig. 19.) Dièse Yer- hâltnisse waren an den schon seit vier Jaliren konservierten Exemplaren schwer zu untersuchen ; immerhin erhielt ich bessere Bilder als die STiNGELiN'sche Zeichnung. 468 G. BURCKHARDT. Die kaum getiederten ziemlicli dicken Setse abdominales liaben folgende Lângeii: 1. Teil 165 jUl, 2. Teil 120 p.. Analzahne fiiiden sich 11 — 13, Yor deiiselbeii (proximalwârts) zwei Gruppeii feiner Hârchen. Endkrallen wie bei allen Formen von Richakd's dritter Gruppe. Die Stellmig der Daphnie des Titisees zu prâzisieren, ist frei- lich schwierig. Es kann sich einstweilen nur um provisorische Einreihung handehi. Nur die Stellung der Spina konnte sie zu D. liyaliita weisen. Das Auge (die Lage der Linsen) und die Stel- lung des 2. Processus abdoniinahs aber trennen sie vollstàndig von D. liyalina und beweisen eine nâhere Yerwandtschaft mit D. hrigis^pina, bei der ja auch Formen mit dorsal gerichteter Spina vorkommen. Die Reduktion der Processus abdominales ist ein dieser Form so ganz eigentûmlicher Charakter, und die Zwischenformen zwischen diesem Verhalten und dem bei I). lon- gisp'ma vorkommenden, felilen uns einstweilen so absolut, dass wir die ïitiseeform als besondere — wenn auch B. Jongispwa nahestehende — Species ansehen miissen. Geben wir ihre Selbstândigkeit auf, so ist sie jedenfalls nicht mit B. hi/alina, sondern mit B. lonr/isjnna zu vereinigen. Maasse : Korperlânge 1279 Kopliânge 279 a 102 /S + y 1"" è 284 Schalenlânge 1000 Schalenhôhe 800 Spina, Lange 370 Antennenlânge 585 Auge, Durchm. !)5 1258 1285 1291 258 285 291 94 83 105 164 202 186 270 260 302 1000 1000 1000 760 775 792 — 300 — - 600 575 653 92 88 109 ZOOPLANKTON DER SCîHWEIZ, 469 Daphnia crassiseta nov. spec. ïaf. 18, Fig. I0-I7. Liste (1er siclier oder vielleicht zur selben Species gehôrenden Formel! : D. la CM sf ris Sars. ? I). ventricosa Hellich 77. ? D. caudata Hellich (non Sars). I). caudata Eylmann 86 (non Sars). D. lou()is2nna v. ventricosa (Hell.) Richard 96. ? D. lacustris c. var. Sars 91. ? D. lacustris c. var. Richard 96. ? D, caudata Stingelin 95. Die Daphnie, die ich im Wenigerweiher gefunden habe, stinimt in der Form von Kopf und Schale sehr genau mit B. lacustris Sars, besonders der ganz parallel mit der Lângsachse desTieres verlaufende ventrale Kopfrand, der sehr stark gewolbte Nacken, das Fehlen jeder Concavitat zwischen Kopf imd Schalenrticken und die geringe Hohe (sagittale Dimension) der Schale sind ftir beide Formen characteristisch. Doch imterscheiden sich beide in der Stellung der Spina. Zwar ist bei imsrer Form der Insertionspunkt nicht weit dorsal von der Lângsachse des Tiers verschoben, doch ist sieimmer deutlich dor- sahvârts gerichtet; ihre Richtung sclmeidet, nacli vorne ver- lângert, das Rostrum nahe seiner Spitze. Die Grosse betrâgt etwas liber 2 mm. Die Schale ist c. 1,55 mal langer als breit, also migewôhnlich schlank. Die Kopiiânge betragt 'A der Schalenlânge. Eine Crista fehlt vollstândig. Das iingewonlich grosse Auge wôlbt die Stirn stark vor. Das Ros- trum ist spitz, innner stark nacli hinten gebogen, seine Lange et- was verschieden. Die Sinneshaare der sehr wenig vortretenden Tastantennen erreichen die Schnabelspitze nicht. Die Coxal-Mus- 470 O. BURCKHARDT. kulatur der Riulerantennen ist âusserst kraftig, beinalie zu einer Masse vereinigt. Der Fornix ist sehr stavk eiitwickelt ; er erreicht das Auge. Dièses ist sehr gross, sein Durchmesser steigt bis zu V« der Schalenlâuge; die zahlreicheii Krystallliiisen sindschwach in die Pigmentmasse versenkt; die Distanzen a, /S, und y sind ungefahr gleich gross. Die Piuderantenne ist wenig langer als dieHâlfteder Schale. Die Scliwiunuborsten sind sehr kurz: das erste Glied bis 180//, das zweite bis 150 a. 30 (j. voni Grunde desselben eine grosse schwarz pignientirte Scheibe. Der distale Teil von derselben an stârker braun gefârbt, als der proximale. Die grosste Breite der Borste betragt 15 a. (Taf. 18, Fig. 17). Die Cœca sind leicht niedianwàrts gebogen, ani Ende etwas erweitert. Die Bedornung der Schalenrander beghmt ventral in der Halfte, dorsal im hintern Drittel. Sculptur zeigt kleine Rauten (20-25 II). Das Abdomen besitzt lange nicht so stark entwickelte Musku- latur, wie bei D. liyaUna. Die Processus sind lang, der erste doppelt so lang, als der zweite. Sie stehen ungefahr senkrecht zum Abdoniinalcontour, die zwei ersten nieist etwas divergirend. Aile drei vordern tragen schwache Hârchen. Die Seta? abdomi- nales sind kurz und, wie die Ruderborsten, sehrdick; das erste Glied 160, das zweite 100 // lang, im Maximum 20 ij. breit, die distale Partie besonders stark braun gefârbt. 14-16 Analzâhne. Die Endklauen sind sehr dunkel braun ge- fârbt, ihre Ventralrand trâgt wie bei I). longispwa und hyalina zwei Incisuren. Mânnchen konnte ich nicht tinden. Maasse : Kôrperlânge 1250 1260 Kopflânge 250 260 a 85 100 ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 471 Maasse . /3 82 80 7 83 80 d 250 260 Sclialeiilânge looo 1 000 Sclialenhôhe (550 G 50 Antennenlange 500 530 Auge, Durclim. 120 120 Ausser der Stellung der Spina hindert uns nichts daraii, die Daphnie des Wenigerweihers als Varietât von D. lacustris Sars anzusehen. Als sicher kann die Identification aber nicht gelten, da wir nicht erfahren, oh die Ruderborsten bei der norwe- gischen Fonn aiich so autîâllig verdickt und verkiirzt seien. Ja das Fehlen jeder genaiien Angabe hieriiber niacht sogar ein gegenteiliges Verhalten wahrscheinlicher. Genaiie Grossenanga- ben liber die Formen von Sars werden erst ermôghchen, die Frage zu entscheiden. Dagegen gehôren die Formen, die Hellich, Eylmann und Stingelin D. caudata genannt haben, zur selben Art, obwohl sie sich durcli sekundâre Abweichungen als Varietâten docu- nientiren. Eylmanns Form, die wir auch aus einer Abbildung kennen, weicht ziemlich stark von der unseren ab, hauptsâch- lich durch grôssere Schalenhôhe, und die in der Lângsachse des KcJrpers liegende Spina. Stingelins caudata dagegen bildet in diesen Beziehungen eine Mittelform zwischen derEvLMANXs und unserer I). crassiseta: bei ihr ist das Verhâltniss von Schalenlange zu Schalenhôhe ^= c. 1,3, die Spina ist « etwas aufwârts ge- richtet. » Da D. caudata Sars nicht hierher zu gehôren scheint, dûrfen die Formen der drei genannten Autoren diesen Namen niclit be- liaken, wir geben deshalb allen diesen und der unsrigen den Namen D. crassiseta, der natiirlich hintallig wiirde, wenn es sich herausstellte, dass I). lacustris Sars dieselbe P'orm von Ruderborsten zeigt. 472 (;. BURCKHARDT. Daphnia hyalina Leydig. Tafel 18, Fij^-. 26— "29, Tafel 19. V\g. 1—20. Auf dem Gebiet der Daphnia hyalina dtirfen wir Richard's Revision (96) in ausgedehntestem Maasse als CTi-undlage beniitzen ; bat dieser Autor doch sowobl die typische D. lnjalina ans deni Bodensee, als aucb die vielen îSAKs'scbenFormen nacb Original- exemplaren meist bedeutend vollstàndiger bescbrieben, als es ihre Autoren gethan hatten. In neuerer Zeit bat Saes iind mit ibm Richard aile Formen, die wir ?i\s Hyalin a- Gruppe zusammenfassten, zu denzwei Arten D. hyalina und yaleata vereinigt. Untersiicben wir daber das Verbâltnis in dem dièse beiden Arten nacb Sars und Richard zu einander stelien \ Die absolute Grosse und aucb die Maassverbâltnisse von Kopf- lange, Scbalenlange und Scbalenbreite und Ruderantenne vari- ieren in beiden Formenkreisen innerbalb derselben Grenzen. Dasselbe gilt fiir die konstantere Stellung der Spina, das Kriiuj- mungsverbiiltnis der beiden Scbalenrander, und das Postabdomen (Set?e abdominales, Analzâbne, Endkrallen). Aucb der Bau des Auges und die Lage des Pigmentflecks sind bei beiden Formen dieselben, und die Ruderantennen verbalten sicb in Bezug auf Skulptur der Glieder und Ausbildung der Ruderborsten gleicb. Die Bebaarung der Innenrander der Antennenàste ist bei allen Dapbnien nacb einbeitlicbem Plane angeordnet (siebe bei IJ. pidexysiY.p?dicarioides), nur ist sie im Ganzen oder aucbstellen- weise verscbieden stark entwickelt. Dièse Ausbildung wecbselt aber nicbt nur nacb den Lokalitâten, sondern aucb individuell ; tiberdies sind dièse Verbâltnisse scbwer zu beobacbten und nocb scbwerer auf eine braucbbare Weise zu bescbreiben. Die Pro- ^ Wir schliessen von dieser Vergleichung ans U. rectifrons Stiiigelin uiid ///•«- cilis Hellich, deuen wir schou andere Stelluugen angewiesen haben. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 473 €essus abdominales zeigeii iiach Richard geringe Unterschiede im Lâiigenverhaltiiis; docli siiid nacli meiiier Erfahrung- ver- gleiclibare Messungeii an diesen gekrlimmten Clebilden nicht leiclit auszufiihren, sodass auf so geringfiigige Unterschiede in den Angaben kein grosses Gewicht zu legen ist. Die Grosse des Auges heisst fiir D. hyal'ma klein, ftlr galeata mittelmâssig, die des Pigmentflecks dagegen fiir die erstere niittel, fiir die zweite klein. Ausserdem bleibt als am nieisten betonter Unterschied die Forin des Kopfes : das Rostrum bei T). hyalina meist — nicht immer — lang. von den Tastborsten nicht erreicht, bei galeata kiirz, von den Tasthaaren iiberragt. Der Kopfcontour ist bei beiden Formen sehr variabel, nur bei qaleata kommen gebrochene Contoure, Spitzen vor. Nun hat aber schon Eylmann ausgesprochen, dass in Anbe- tracht der Variabilitât der Kopfform D. hi/alina und galeata in ehie Art vereinigt werden miissten. Er und ebenso Matile haben dies freilich nicht bewiesen. So haben denn Sàrs und Richard die beiden Formen getrennt erhalten, trotzdem gewisse Yarie- taten der beiden Arten nach ihren Diagnosen nicht von Formen der andern Art zu unterscheiden sind, so galeata var. microce- phala. hgaJhfa var. hmchycepliala und am deutlichsten bei liga- llna var. anguUfrons : dièse miisste nach allen Characteristicis zu I). galeata gerechnet werden, Sars aber vereinigt sie mit B. hyalina, da er am selben Fundort Uebergânge zu dieser be- obachtet hat. Variation im Vierwahlstàttersee. Um nun dièse Frage zu entscheiden, muss ich kurz meine Be- obachtungen an der Daphnie des Vierwaldstiittersees darlegen, ausfûhrlicher soll dies in meiner Publikation iiber das Plankton dièses Sees geschehen. 474 G. lirRCKHARDT. Ini Mârz iiiid April ist Du plut la iiii Vierwaldstattersee selir selteii, iiii Uriiersee sogar kurze Zeit so selteii, dass ich sie mit meiner Fangmethode niclit iiiehr koiistatiereii koniit e — das heisst, weiiiger als etwa 10 Exemplare uiiter dem Qiiadratineter Ober- tlaclie. — Ganz gefehlt bat sie wobi aucli bier nie ; icb schliesse dies aus dem absoluten Febleii von Epbippieii und demUmstand, dass icb neben ungezâblten Tausenden von Weibeben im Vier- waldstattersee nur einige wenige junge Manncben beobacbtet habe, und dièse nicbt in der Zeit, wo Daplmia die kleinste Zabi erreicbte, sondern wenig nacb ibrem Ciilminationspunkt Ende Oktober und Anfangs November. Zur Zeit des grossten Niederganges in Mârz und April kam nun beinabe ausscbliesslicb eine Form vor, die am ebesten mit D. lujaUna var. hraclnjcepluda, oder mit B. fjaleata var. micro- cephala zu identilizieren ware, docb batte sie dieselbe Grosse wie die iibrigen Dapbnien dieser Gruppe. Daneben fanden sicb viel seltener Formen mit etwas deutlicberer Crista. Im Mai treten dann aucb Formen auf, die jedenfalls zu D. liya- lina (Sars) gerecbnet werden miissten, im Juni endlicb der typ- iscben Jii/alhia ziemlicb genau entsprecbende Tiere. Zur selben Zeit finden sicb immer nocb — jedocb an Zabi iunner mebr zuriicktretend — Individuen der Formen aus Marz und April, endlicb aucb solclie, die dem Typus von f/a/eafa nabe steben. Die dièse cbarakterisierende 8pitze deutet sicb Anfangs Juni an seltenen Exemplaren an ; am Ende dièses ^Nlonats finden \vir Tiere, an denen sie sebr stark entwickelt ist. Dieser unendlicbe Formenreicbtum dauert nur wâbrend Au- gust, September und Oktober an, es iiberwiegen jedocb immer die zu D. hi/aUna gerecbneten Formen. Dièse geben wâbrend des Spâtberbstes stark zurtick und wâbrend die typiscbe galeata ausstirbt (Dezend)er), tritt die ibr entsprecbende Form obne Spitze innner mebr in den Vordergrund, bis endlicb im ^Nlârz aucb die typiscbe liyaUna verscbwindet. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 475' Icli fiige liier sclion bei, dass dièse Formen in alleu andeni Charaktereii eiitweder ûbereiiistiniinteii, oder iii geriiigeiii Grade uiid olme erkennbareiiZiisainmenliaiigmit den Verschiedenheiteii der Kopfform variierten. In den andern Seen fand icli teils Daphnien, die mit iin Vier- waldstattersee gefundenen Kopffornien iibereinstiinniten, teils andere, die sich nieist an die extremen TA'pen ans diesem See anschlossen. Die Vergleicliung aller dieser Formen (sielie die Abbildungen aiif Tafel 19) ergab-mir mit Gewissheit die Ziisammengehôrigkeit aller in eine ziisammenhângende Entwicklimgsreilie. Ich werde nini ziierst die allen diesen Daplmien gemeinsamen oder wenig variirenden Cliaractere durchgehen inid dann die Variabilitât der KopUorm behandeln, um endlicli auf die systematische Stellung der vielen liieher gehôrenden Formen einzutreten. Specifîsche CJiaraktere von D. Injalhni Leijd. Wie schon friiher erwâhnt, wâhlen wir als Einlieit fiir die Maasse die Lange der Schale, da die Kôrperlânge von der Variation der Crista stark beeinflusst wird. In der That ist die absolute Lange derSchalebedeiitendkonstanter,als die Kôrper- lânge; sie betrâgt bei eiertragenden Weibchen lo00-15(i() fx, im Genfer-, Zuger-, und Vierwaldstâdtersee fand ich Formen von bis 1620 IM Schalenlânge. Die Maxima der totalen Kôrper- lânge dagegen schwanken in den verschiedenen Seen von 1700 bis iiber 2300 ix. Die Form der Scinde ist bei erwachsenen Weibchen âusserst konstant. Die grôsste Hôhe derSchaleschwanktmn 700 aiif 1000 Schalenlânge (=denVerhâltnis 1,4 nach Richard). Eingrosser Teil von Differenzen in den Maassen magvon Altersverschiedenhei- ten herriihren, doch warendieTiere aus dem Genfersee entschie- 476 G. BURCKHARDT. den etwas plumper, als die meisten aiidern. Der dorsale Schalen- rauchbares Maass fiir das Postrum zu erlmlten, berechnete ich fiir einige Formen das Yerhaltnis «-' — . Dièse Zabi bestimmt freibch P + 7 nicht den Punkt der Schnabelspitze : dazu brauchten wir noch die Distanz derselben von der Lângsachse des Tiers ; dièse ist aber bei der Unsicherheit der Achse selbst nicht zu messen. Die ^ Das Auge ist drehbar, wird aber uormaler Weise nicht von der Stelle bewegt; immerhin verschiebt es sicb verbàltnismàssig leiclit imd nicht immer ist seine normale Stelle noch genau zu bestimmen. Daher môgen einige Fehier ent- stehen. Meist wird durch sie die kleinere Strecke |3 stiirker alterirt, ans dieseni Grunde haben wie nicht gewagt zur Angabe der Cristahôhe den Quotienteng, anzuwenden, der ohne dièse Fehierquelle sehr praktisch ware. Doch wûrde eine Verschiebung des Auges Zâhler und Nenuer in entgegengesetzter Weise alterircn und so das Résultat in hohem Maasse verschlechtern, wàhrend, wenn wir a auf die Schalenlànge beziehen, der Fehier sich nur einfach fiihlbar niacht. ZOOFLANKTON DEE SCHWEIZ. 485 erlialteiieii Zalilen entsprechen iibrigeiis iiu (Taiizen der Lange des Eostruiu '. Zii iiiesseii ist aiisserdeiu iiocli die Liinge der eveiituellen « S])itze, » docli felilt uns aiich liiefur die feste Basis. Màinu-ln'it. Bislier wiuden an sehr wenigen Fundorten Mannchen gefun- den, aiich icli tand deren niir zwei mal, davon das eine mal nur junge. Den Besohreibungen vun Eylmaxn nnd Richard habe icli sein- wenig beizufiigen. Eine genauere Zeichnung der Tast- antenne gebe ichTafel 18. Fig. 24; das Verhalten der rudimen- taren Processus abdominales Fig. 2-5. Die Koi)fform war an uns- ren Exemplaren niclit ganz konstant ; ein junges im Untersee entspracb der pinini nofodoii (siehe spater). ein erwachsenes trug eine kleine dorsalwarts verschobene Crista, ahnlich der forma sfed-i. Die im Yiervvaldstattersee beobacbteten jungen jMâiniclien zeigten keine deiitlicben Cristabildnngen. Eylmann zeiclniet leider die Antennenmuskiilatur nicht, so konnen wir nicht lu'teilen. ob sein ÎNIannclien ans dem Zliriclisee eine kleine Crista trligt. (tder nielit; jedenfalls stinnnt es nicht mit unsreni erwachsenen ans dem Untersee. Endlicli bildet KuRZ ein Mann- chen ab, das misrer forum goniocephaJa am ehesten entspricht, mit ganz kleiner Crista vorn-dorsal luid mit stumi)fer Spitze. ^ Dies eruit'bt folgende ZiisnmiiKnistcllung (zuerst wnrclf das Rostruiii nur taxirt, dann die Distanz ziir Tastantonne imd der Quotient iieiiiefiisrt): Taxation des Hostrunis Dist. Hostnmi- spitze — Tastant. -spitze. sehr kurz . ziemlich kiirz mittel . ziemlicli iaiiji sehr lans' . 30 50—65 60—80 65—85 2 (—9 selten) 3—5 4—6 5—6 6—7 1 ^X 'M '3>1 w :o so o x> 'M S^l lO 00 ro ro — - 'JD O tO 1- O -O O -r^ O t^ -^ :o > ce — ^ ce ^1 o 00 o 00 fô 2-< i-t^ rr o ^-i î-C) '^^ Çîl -H t>- 3-1 O fcj^ f^X o 05 'M Cl 3^1 \o 00 •-0 O o 3i >!*• o ce ce Ci 3 oc >^ — : 00 -»- O O -d< Oï iC -^ o T^ ^ ^5^1 c; 'M ^_ -M - t~~ " -X: ^ O o -!- JC ^ ts <0 00 *j* t^ r^ TC * * 1 --0 X '?1 — Tl ■^ l^ 1 ira Ti 'M -^ -H t^ .:* o s-» X ::r X ■yi 5-1 05 CD -^ ^ ^' Tl t-^ C5 X tfc CD ".~ àp ^ ^ *o JC ^ .— ~^ C-' « ^ 5 ^ -y; c/D 172 < < ro ce Ci — .^ ■^ ~ td Ci ;^ — *C' ;c iC o Ci o O o g>1 •O o r^ r7 «-H -yl o t-~. î-O 1^ -T* "^ "^ i^ r^ t^ n •-0 _. _, -v^ o ro — •j* ■^ ^ ^ 00 Cl ^ rc o rc Ci TZ rc -^ •yl o l^ «rt> i~^ "^ "^ -^ -^ _ rc o I^ o t^ ^ — ~. rc r^ œ r-^ o •-0 o ^ rc ■S Ci co rc -f H *N 3>1 o •-o •.O r- •^ "^ t^ ,^ ^^ rr ^ — . — !M ,rt _, .-^ «-N ;^. •D .^ o o 00 X oc r? rC -^ S-l o ■^ rc -o ^^ "^ ^ ^ Ci L^ oc —, l^ ~- 00 _« DO 00 >^ rc rc o œ rc ^1 l^ '3^1 ^>1 — -^ 'Î-I ^ •-0 ro •o "^ — -^; "^ ^1 -yl o 50 •^ «s* o — !?1 o ;^ '-0 '^ 00 30 00 Ci o S-Q ID o 00 ^ ^ 00 o ;-: o o X: o O O O rc o o o 00 t^ ^ ■£ o --O 'M O l^ <5^ fO -^ T- l^ 91 O t^ -^ 'M <^ co -M rc t^ t^ HZ îO o 2 t^ J-O --C — ■-0 --^ ■:^ O X X l- r^ o C: Ci «o o C-.' X ■o Sï5 i-T •J -JS ViT ~ o O O O X Ci X ro r: t-^ Ci Ci se o M -M iC X O O ^-5 iO i^ O Ci i^ ro --C rr ;c ^ Ci O •-o X t^ I^ Ci — 'MO £ bc 2f S SO ÎO (M ce ce OC 'î» r: cr. O' s>» ■yi 'M (^ -^ ^ -^ I- O O 3C -?! /^ , i oc X i3>l 5 S ô «7Î 1-Q ■§ .J. = ~ ce ce — •7- T3 q; ^^ 0 T -7- T «ri 5>i 0 j= ô 2 Oî wî- -^ ■ ~ ^ ^ ~, (M ^1 ~ o >^ o O X i^ X ■— o ce' i.e X o X X o 'C-- X •^ o o o i-^ •>■ o tc o 'ce S"! o t^ :e! --c « ï S t^ r^ o rr. X ;- 5 - îO CO lO X l- X O' t- o X et i- o ce o l^ X •j"! o co le îo o o X -T- ^ -J = -^ o =- '-J — ce o i^ i-e o X (M 'M ce ~ <^ T- — O o o o — -?* ÎO iS"» o o 1^ ^ ce -T- rt s T- 1 I-~ 1^ 'M ^-* — X X — ' ~ X ce ce s-i o o (r> ie M ~ c rt (" l^ t^ '"^ o Cft ce ce -r- -?« ^ o o 2 ;- 5> 3 i~ îô c£ i-e o o w o ;e o o ^ -e et X ce O' i^ 1 -5" '^i t^ r- >^ ce >e ^ l^ X X ■-=: ^ r =; — X )^ Ci r- ri- . ^ oc c: — — ; — C P :^ '■=: ::S = = •■ce 2f — rr — a; ^ 1 il I S - = .- a- '^ • • • cr cï — i. Si L2 .2 '7: r. -T!" < < 490 a. UURCKIIAHD'P. Stjstciiiati/,' roii 1). lijiaJ'uia. Daphnia hyalina Levdig. I)/(((/n()sr: Pi,i>meiitiieck (Nebenauge) vorhandeii, Endkralle « gestrichelt, » oline Nebeiikamiii. Die zwei vordern Processus abdominales divergiereii : der zweite ist nie nach vorne gerichtet. Der Ursprung der Spina liegt dorsalwarts von der Langsachse des Tieres, ihre Riclitung (nach vorn verlângert) passiert ventral vom Auge. Auge nieist unter Vio Korperlange. Kopfform sehr verschieden. Neigung zu Crista-Bildungen. Hieher geliôren : D. hyaUna Levdig 60. . I). (jalcata Sars 02. 1). niicrocepliaJa Sars 6o. I). peïïucida P. E. Millier C.S und P. E. M. 70. 1). (jaleata (Sars) P. E. Muller G8, (var. I und IL) 1). f/aJeata (Sars) Hellich 77. ]). hyaUiia (Le3^d.) Eyhnann 86. (olme f/raclUs H.) IJ. pHtvicensis Sostaric 8 Sars 91, Richard 96. » V. rotuNdffroiis » V. mifiulifroiis T). fidleaUt V. rofundafa Stenroos. V. acfnnhuda Stenroos. I). ht/(diita V. pVdvketmH (Sost.) Steuer, ZOOPLANKTOX DER SCHWEIZ. 491 Nkht liieher gehureii, wie friiher erwieseii: î). mlcrocepliala (Sars) Hellich 77. » (/raci/is Hellicli 77. » rectifrons Stingeliii i)5. •» h/jalù/a V. f/racUis Kicliard IXi. » hyalina v. rectifrons Sting. Richard 96. Die iiieisten dieser Formeii sind niir durcli die Kopfform charakterisiert, I). mierocephaJa zeiclmet sich ausserdeni diircli geriiige Korpergrosse iiiid die Stelliiiig der Spiiia, D. plifrkeHsis diircli die Reduktion der Spiiia aus. Wolleii wir fiir die verscliiedenen Kopfforuieii Xameii aiiweii- deii, so werdeii wir gleich sehr viele solcher erhalten. Dennoch sclieiiit uns eine gewisse Naineiigebiing praktisch, da gewisse Fornien fast iiiiverâiidert in verscliiedenen îSeen vorkommen, iind man so leiclit aul" friiher beschriebene Fàlle mit dem Nanien hin- weisen kann. Niir niiissen wir uns in der Namengebung auf Endpunkte der Yariationsreihen, oder ausgezeichnete, wolilcharakterisierte Zwischenstadien, die fiir bestimmte Fundorte typisch sind, be- schranken. Wir werden naturgeniiiss iiicht (hirauf abzielen k()n- nen, aile vorkounnenden Fornien zu benennen, — es sind deren ja Tausende — wir werden vielinehr von Yariationsreihen zwi- schen zwei, oder von Variationsgruppen zwischen inehreren be- stimmten, beschriebenen Formen sprechen miissen. Da es sich aber hier — wesentlich um temporale Varietaten handelt, da eine Form im Lauf der (Tenerationen in eine aiidere iibergehen kann, werden wir die zu iîxierenden Typen nicht Varietaten sondern Fonnre nennen. \yohl mogen einzelne davon aucli lokal abgeschlossen sein; wohl môgen gewisse Kolonien w^ahrend ihrer ganzen Lebensdauer nur aus einer Forma oder aus einer beschranktenZahl von Formée zusammengesetzt sein; — wir sind aber iiber dièse Verhaltnisse einstweilen so schlecht unter- richtet, dass wir uns einstweilen mit den Formae begnligen miis- 492 a. urRCKHARD'P. sen, die wir also als Résultat lokaler, vorneliinlicli al)er teiiiix)- raler Variation ansehen. Von den bisher beschriebenen Fonuen kiinnen wir die nieisten beniitzen. Von einigen vorlâufig publizierten Varietâten von Sars nilissen wir die genauere Diagnose iind Abbildungen erwarten. Mit (iNgulifroffs und oxycephala liesse sicb nienials eine bei uns gefundene Form nàch den Angaben identilizieren, die wir bis jetzt von Sars und Rkhard erbalten liaben. Auch die drei For- men Hellich's sind lange niclit geniigend beschrieben. Wir sind niclit sicher darliber, was Hellich mit den Ausdriicken : Kopf gelieliiit. mit abgerundeter Helmspitze und Kopf abgerundet meint; wir konnten nicht einmal mit Siclierheit entscheiden. w^elcher seiner drei Varietâten seine Abbildung entspricht. Was versteht Hellich ferner unter Koi)fli(»lie ? Die einigermaassen geniigend bekannten Formen stellen wir mit unsren neuen zusammen in einer mogliclist natlirliçlien, einem liypotlietischen Stannnbaum ents})reclienden Anordnung. Wir fiigen kurze Diagnosen unddieHinweise aut'die unentbelirliclien Abbildungen bei. Von den drei (Trupi)en ist die erste die urspriinglichste. die zwTite eine natiirlicbe, von der ersten abzuleitende, die dritte dagegen ist zusammengewiirfelt aus den verschiedensten Formen, die nur durcli die « Spitze » vereinigt sind. Wir diirfen aber eine solclie kiinstliche Einteilung wagen. da es sicli bier docb niclit um strenge. durcbeinen Stammbaum aus- zudriickende Descendenz handelt. Vielmebr entwickeln sicli ja mancberorts, jedes Jabr von neuem, Formen der zwei sekundaren Gruppen von solchen der urspriinglichern. Wir nemien die drei (irruppen nacli den âltesten zu ihnen ge- licirigen Formen. ï]s sind dies zufâlliger Weise iiberliaupt die drei âltesten. der in unsere Art vereinigten « Spedes. » ZODPLAXKTON DER KCHWEIZ. 493 T. ^Iic'ROCEphala-Gruppe. Ohne (^ristabildungen. D. Juj aui 1000 Scnalenlange. Antennenlange 6 / 0 i Auge, Durchm. 90 / ZOOPLAXKTOX DER SC'IIWEIZ. 495 Tiere ans deinselben Fiindort mit rudiiiieiitarer Spina iiiocli- ten Avir als Zwisclieiiforineii pUtvkeucis — hracliycephaJa be- trachteii. Forma plitckeïisis wlirde so — in Ûbereinstiminiiii«- mit deii Angaben von Sosïaric — das spinalose Extrem vor- stelleii. II. Hyalina-Gruppe. Mit Crisfa^ deren Contour einlteitUdi, nm/cnds f/ehrochen ist. D. InicOiva foriua nora ricluird't \ lîostrum kiirz. A^'iitralraiid verschiedeii: am Vorderrand des Kopfes eiiie iiiedere, wenig ausgedeliiite Crista mit regelmassig gebogeiiem Contour. Dieser geht ventralwarts olme starke Bie- giuig in den Ventralrand iiber, nacli binten ebenso in den fast geraden, den ^luskelurspriingen sich anchliessenden Nacken- rand. Die Crista reicht nicbt iiber den ersten Antennenmuskel liinaus. Icli gebe dièse Besebreibung nacb den Angaben Richards mid in Anlebnmig an Leydigs ïypus, da Richard in den mei- sten Punkten niir aiif diesen verweist. Es ist dies die tbeoretiscb geforderte erste Formder^^rt/iwa- Grujjjje, die sicb diircb ilu" kiirzes Rostrumengan F. primitiva anscliliesst. Richard fand sie ziierst im Juli ini Lac de Nantua. D. liifallita forma ti/pica ()/. Lcydifi). Fig. bel Eylinann iind Ricliard 96. Die Leydigs ist niclit ganz zuverlassig. Ausserdem Tafel 19, lig. 2. Rostriim lang, spitz, stark nacb binten gebogen, im iibrigen wie Forma ricJiarfJi. Wir balten uns fiir die Fixation der Form ^ Icli erlaube mir, sie Ilerrn J. Richard zu dediciren, der sie ziierst als Varie- tat ans dem Lac de Nantua auffiihrte (96). 496 (i. BURCKHARDT. haiiptsâclilich an Eylmanx uiid Richard. Dass librigens Leydig eine Forin mit laiii^em Rostruni vor sich gehabt liât, ist ausser Frage, nûr dûrteii wir iiiclit aimeliiiieii, seine Zeiclmuug sei in allen Punkten riclitig, was damais weder verlangt wurde. noch verlangt werden konnte. 7). Jii/ali)/a fornui pcIlKc'xIa F. E. M. Fiy. hei P. K. Millier 68. Die Crista ist etwas breiter als bei den zwei vorigen Formen, das Rostrum kurz, der Yentralcontoiir konvex. P. E. MûLLERs Angabe liber einen Unterschied in der Zâhne- limg der Endklaiie l)eriiht wobl aut'einer Tauschiing. P. E. Mlil- LER selbst (7) sagt, er liabe in unsren Seen ebensolche Bilder und Zwischenstadien zwischen diesen inid ganz gieidimassiger Zâhnelimg gefunden. Wir selbst beobachteten nie nennenswerte Unterscliiede in der Bewelirung der Endkralle. D. liyaUna f'onmi rot/n/ffifroj/s Srl iln' durcb eine scbwaclie Crista, vorwiegend an der dorsal- vordern Seite des Kopfes, deren Contour einen stumpfen Winkel l)ildet. An dessen Spitze kônnen sicb Zàhnchen befinden. X^m F. ohtimf'roHs unterscbeidet sie sicb durcb die starke ( onca\itat des Ventralrandes und aucb durcb die Lage der Spitze. IJ. l//j(i/ii/(( foniia (iHfjiflifroNs Sars. Âbnlicliwie oUdsifroNs Sars, docb bat sie wobl, da Sars sie von ]J. JiijaUna ableitet, ein langes Rostrum. 502 (i. lîURCKHARDT. D. hijiOiiia forma i/ofodoi/. Tafel 19, Fig. 10, 18, 11). Der Kopfcontour verschiedener Foniieii mit Crista. so von F, rkJiardi, typica, hicernensis \\m\ cijbiKnu/l uiul der von die- sen uiiisclilossenen Gruppe, bildet oft dorsal, iiher deni Ur- sprimgdes vorderstenAntennenmiiskels einenVorsprung-. der ein oder melirere vorwartsgerichtete Zahnclien tragt. Dies konnnt liaiiptsachlich bei jugendliclien Individnen (bis jiingen eiertra- gendeii AVeibchen) vor, doch keineswegs bei allen. Die Fonn ist also keine einfache Jugendfonn, sondern eine besondere îîil- dung, die nicht weniger, als die anderii Teinporalvarietàteii, ihren eigenen Namen verdient. Wird sie niir bei Jiingen beob- achtet, 80 kann in faiinistiscben Angaben leicbt der Ausdriick « notodon juvenis » beigefiigt werden. D. hycd'ma forma pitze Hyalina-Gyuppc. C. ]Mit Spitze Gahxita-Gruppe (FortsetziDKj nudiste Seitt.) ■/. _o X c/3 ^ X a; _2 ■ë X :c ■" .— TZ •^ ?-'5 i- a 1 p — ^ 1^ r ■t. (^ - . i; ^ u c 3 •--; ri = c ^ PS os i 8 ï M S < ^ ^ 'î ? 9 — i- ^ ri ce — o ax}^ — o U ^ g :« ï' in rd > 5 O 5 o CJ Jï ai i 3j o -■ 7 f = --S i^ ' s "C a ë s '5o "5. ëi _ ~ P __ ç,' ,, s 3 S 1^ ^ t °^' = 'S S - -S =£ ^ = 5; •= •- ■? ? ^ ^^ SES -S ^ ^ z ji — — 0-' ?^ r s - '=0 -= Se ç o o -:; --^ .2 i S ç'g -5 p '5 ^^ ^; X^ Ch i^ a pci o ^ ;hM ^ ^ ^, 5 a S G 'c ^ î5 w Ih c/j o OJ a î^ a o O 'S '1- -^ i o 6 ^ t^- ^ 50(i <4. BURCKHARDT. ZusammensteUufifj der in den ebizeliieit Seen rorkonimer/den Foniue \ Lac ok .lorx BiiDKNSEK Untersee Pfakfikkrsee (jREIEEiNSEE WaLEiNSEB Zl'lUCHSEE Aegkrisee Ztt.ersee LOWERZERSEE Lt'NGERiNi^EE pi-imilivii — (richfii'di) I toreli — lu-aeliyc('|)hala — (typica) l'iehardi — liicernensis typica — eylinanni pi'imitiva — i-ichardi — luceniensis i'oreli ? — typica — eylmanni richardi — pelliicida — lucernensis (typica) — eylmanni richardi — pelliicida — lucernensis (typica) — eylmanni heuscheri turicensis turicensis — eylmanni primitiva — i-ichardi — lucernensis I \ I toreli — \ typica ? — eylmanni ^^'""^fjaleata richardi — (typica) richardi — rotundifrons typica Sarnkrsee richardi lyi»ica * Siehe Bemerkuntj Selle 508. ■"turicensis eylmanni turicensis ZOOPLANKTON Alpnaciierske tiuMcensis ViERWAI.DST.VÏTKIlSEE priniitiva — foreli |}ALDE(;r,ERSKI<: Hallwyleusee Sempaohersee Thunersee murtnersee l\ErEXBURGERSEE BlELERSEE Genfersee DER SCHWEIZ. 507 COMERSEE Llt.anersee LaX'UENSEE l'otiindifpons liicernensis eylmaniii ffaleata notodon — jurassica stecki — saleata pavesii typica — 'eylmaiini ? Uieernensis ? eylmaniii .^^ iiceniensis ?- ceresiana I pavesii ? ^ceresiana 508 (J. lU'RCKMARDT. NB. Die Verbiiiduiig zweier Fonnen durcli eiiieii Stricli be- deiitet das A^orkommen von Zwischenforineii, ist eiiie P'orm eiii- geklaiiiiuert ( ), so will das aiideiiteii, dass wolil die Zwisclieii- formen, iiicht aber die den Namen tragende Endform beobachtet M^urdeii. Fragezeiclieii wiirdeii sulcheii Xameii beigefiigt, die durch deii Stammbaiim ])(>stuliert sind. wabreiid die Fonii iioch niclit beobachtet wurde. Dapliniert oltite ISehenkannii, olnie Pif/mei/tflecJc (Subgemis Hyalodaplniia Schodler) Daphnia cucullata Sars. = f). jdrdini'i Richard. Ein Vergleich mit den aiidern Daplinidengenera erweist gaiiz deutlich, dass die Abtreiiiiuiig der Hyalodaphnieii als besonderes (Tenus iiicht berechtigt ist. Das Bediirfnis nach eiiier solchen Trenimng wird auch sofort schwiiideii, weiiii der Speciesreich- tuiu \(m Daphnia soweit reduziert ist, als nach den neusten For- schnngen notig ist. In der Benennung der Daphnie olnie Pigmentfleck mit stark verktirztem Rostriim geht Kk'HaiîI) sehr unkonsequent vor. Er sagt, dass Baird's Angaben niclit geniigend seien, um zii ent- scheiden, ob seine D. Jardmei id)erliaiipt zu dieser Form (D.jar- d'mei Ptichard) gehore oder zu D.fjaleata (Richard 9 G, p. 340: -^< il ne me paraît pas absolument certain que la D. Jarduiei de « Baied se rapporte à la forme décrite ici... qu'elle pourrait aussi « bien s'appliquer à I). galeata. ») Er lâsst dieselbe deshalb niclit als Typus der Art gelten. Deinioch behalt er nach dem Vorgang von Sars den Namen Jardiitei bei. Zu einem solchen Vorgehen wiire er nur berechtigt, wenn Baird's Form zwar sicher zu Richard's Kollektivart gehôrte, ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 509 wenii aber ilire ^eiiaue Stellung deii aiidern Varietaten gegeii- ûber — also ihre Kopfform — niclit geiiuiieiul bekannt ware. Da PilGHAEl) aber die Uiisicberlieit der BAiRD'sclien Forni selbst beweist, muss die Art — obsclion ihm Sars selbst ziiriick- gezogen hat — deii Xaineii cucHlUda Sars behalteii. AVie bei D. Injalhia koniien wir die Varietaten, die erwiesener Maassen mehr teinporaler als lokaler Natur siiid, iiiclit als rarie- tates gelten lasseii, soiideni filbreii sie als Formœ aut". Es ist also : Daplinia ci(vnllafa Sars 62 (typisclie Foriii) = Hyalod. cuci(llnta SclKuller 66 = Daplniia ciicuUata Eylinaiiii 86 = Hyalod. jardiiHdx'àv. c/ir/dhda (Sars) Kicbard 9(5. Dagegen : I). cucullcda forma heroUifei/sis Sclifidler 66 = HyalodapJwla jardin et (Baird) Richard 96. Die iibrigen Forniie siib JDapluiia cnadlata Sars wie Richard's Varietates siib Hyalodaphinajardmei Baird. lin Mauensee fand ich eine Beilie von T'onnen. die zu forma her marri Daday » apicata Kurz » fypica imd — wenigstens junge — die zu kaJdheryensis Schôdler u. incerta Richard (== cederstrœmi aut, non Schôdler) ge- horen. Bas heisst, es waren Tiere ohne Crista mit regelmassigem Contour — wenn auch sehr selten — vorlianden ; daran schlos- sen sich solche mit etwas hôherer Crista mit Spitzchen meist etwas dorsal \ on der Lângsachse, endlich noch hohere, Eyl- :\l\nn's Abbildung von D. cucuUata entsprechende, docli meist mit zwei Zâhnchen an der Spitze. Bei Jungen war die Crista oft noch lioher und manchmal dorsalwilrts gebogen. Der forma herolinerim entsprechende Tiere fand ich nicht. Ich flige noch bei, dass ich an diesen Tieren dieselbe Behaar- 510 G. BURCKHARDT. uiig der Aiiteimenâste gefunden habe, wie bei allen andern Da])h- nien (zwei Gruppen am zweiteii Glied des Dorsalastes, Yeiitral- raiid uiid eiiizehie Grupi)eii ain ersten, zweiten und dritten Glied des Veiitralastes, Dorsalrand), nurviel weniger stark ausgebildet, als bei deii meisten andern. Sie waren niir mit Zeiss F. zu beob- acliten. Das Genus Bosmina Raird. Einleitung. Aile Cladocerenforscher der neuern Zeit sind dariiber einig, dass das Genus Bosmina eine der allerschwierigsten (irupi)en der Entomostraken ist. Wir iinden hier eine Unzahl verscliie- dener Fornien, die kaum je sicher wieder zu erkennen sind, und die sich auch bisher nicht in ein einigermassen klares System liaben bringen lassen. Icli kenne bis jetzt aus der Literatur 56 unter ebensovielen Namen mehr oder weniger gut beschriebene Bosminenformen. — Es ist wolil môglich, dass mir die eine oder andere entgangen ist. — Und deimoch dilrfte sich im Laufe der Zeit berausstellen, dass kaum eine derselben genau genug beschrieben ist. Eine Révision des Genus konnte nur durch Naclmntersucliung aller Formen erreicht werden. Da ich bis jetzt nur Bosminen unsres kleinen, an diesen Formen verhâltnismâssig armen Ge- bietes selbst untersucht habe, kann ich zur Zeit, — obschon ich die ganze mir bekannte Literatur zusammengetragen habe, — eine solche Revision nicht durchtuhren. Dennoch glaube ich an Hand meiner Beobachtungen an den Bosminen unsres Gebiets in gewissem Maasse den Weg anzeigen zu kônnen, der wohl dabei und bei der dieser Revision vorausgehenden weitern De- tailforschung sollte eingeschlagen werden. Ich werde zu diesem Zwecke zuerst die einzelnen von mir untersuchten und die mit diesen naher verwandten Formen aus ZOOPLANKTON DER 8CHWEIZ. 511 der Literatur beliandelii, iiiid darauf die Charaktere der Bosmi- nideii durchgeheii, uni sie aufilireii Wert zur Diagnose zu priiten. Daraiis wird sicli endlich das System ergebeii. worein wir unsre Formeii zii reilien liabeii. Voiianfige Gruppieriuig-. Wir teileii eiiistweileii die fiir uns in Betracht kommenden Bosniinen, — - so roli dièse Unterscheidung auch auf den ersten Blick ausselien mag, — in fironse und Melne Foruien ein. Als Grenze nelimen wir 550 ^ K()r])erlange an. Die kleinern fassen wie unter dem y^mwi^n Loti (jlr()stris-Gnq)pe zusammen. Die grossern zerfallen — der bisherigen Literatur, besonders Stenroos gemass — ani besten noch in zwei Abteilungen : A. Formen von langlicher Kurpergestalt mit langem Mucro uiul nicht sebr langer ïastantenne : LoNgispii/n-hJ/rii/ha- Grnppe. B. Formen von rundlicher oder tiberhôbter Gestalt, ohne oder mit minimem Mucro und mit meist iibermâssig Aerlangerter Tastantenne : Coregoni-Gyuppc. Es bleiben eine Anzabl von Formen. — die in unsrem Gebiet nocb gar nicht gefunden wurden, — welche sich einstweilen in keine dieser Gruppen sicher eingliedern lassen. Orientierung, Benennung und Methoden der Messung. tber die Orientierung des Bosminen-Korpers sind auch die neuern Autoren teilweise noch nicht einig. Vorn ist das Auge, die Stirn; hinten der hhitere Schalenrand von der Trennungs- stelle der beiden Schalenhâlften bis zum Mucro. Daraus ergibt sich was an Kopf und Schale dorsal und ventral heissen muss. Am Abdomen bildet natilrlich die Spitze der Endkralle den Grenzpunkt zwischen dorsalem und ventralem Contour. Die Be- 512 ft. BURCKHARDT. zeicImiinoTii « oben » iiiid « uiiteii » solltpii iiachgerade ans der Literatur verscliwiiideii. Die erste Antenne teilen wir in Stiel (voni Grunde l)is zu den Eiechstâbchen) und den Endteil oder die Veiiangerimg (distaler Teil voni Grunde der Ilieclistâbclien an) ein. Den Sclialendorn an der ventral-liintern Ecke bezeichnen wir, im Gegensatz zu der Spina der Da])hnien, ^Iiicro. Da die Angaben iiber die Forni und die rroportionen der Schale, die Lange der Tastantenne und des Mucros, die Grosse des Auges, die Lange des IJostrums, die Lage der Stirnborste und die der Riechhaare, und die Stellung resp. der Grad der Biegung der ïastantennen eine grosse Rolle spielen, ist es un- umganglich notwendig genaue ]\Iethoden der Messung aller dieser Distanzen und Proportionen zu liaben. Icli habe folgender- massen gemessen : J)ie Knrpcrh'h/f/r: von der Mitte des hintern Schalenrandes zu der davon aui weitesten entfernten Stelle der Stirn; dièse Linie entspricht der angenommenen Langsachse des Tiers. Die Schaleiildiif/e: parallel der Kth-perliinge l)is zum vorder- sten Punkt des vordern Sclialenklappencontours, womôglich filr beide Schalenhâll'ten gemessen, daraus das ^Nlittel berecbnet. Die Kdrpcrliolic : seidvreclit zur Korperliinge. der grftsste Ab- stand von Dorsal- und Ventral-Contour der Schale. Die 'l'j-ojeliio)/ der Tastantetine auf die Kor])erlange soll an- geben wie stark die erste Antenne nacli hinten gebogen ist. Wir projiciren also die Spitze der Antenne auf die Làngsaclise des Tieres und geben die Distanz dièses Punktes von der Stirn (vor- denn Ko])fcontour) an. Grosse des Auffes, 0. : der grosste Durcliniesser des Auges inclusive Krvstalllinsen, meist parallel zum Stirncontour. A. Die Distanz vom Augencentrum zur Insertionsstelle der Stirnborste (A die Distanz von der ventralen Augenperipherie 0 zur Stirnborste, also A^ -| — -- = A). ZOOPLAN KTON DER SCHWEIZ. 513 B. Die Distaiiz von (1er Insertioiisstelle der Stiniborste zur S('linabel-(RostiTim-)spitze (zuin Ventralcontour des Kopfes). A. und B. in der lliclitung des liostrunis seniessen, also niclit eigentlicli zur Stirnborsten-Insertion, sondern niir zu ibrer Pro- jektion auf die Axe des Rostrum. C. Die Distanz von der Scbnabelspitze zur Insertion der Iliedi- stâbchen an der Tastantenne (= Grund des dreieckiiien Scliild- cbens). D. Die Distanz voni letztern Punkt zur Spitze der ersten An- teinie, in der Curve der Antenne gemessen. Es ist also: A = Abstand der Riechborste voni Auge, 0 (A,-A-^) B = Abstand der Riechborste von der Scbnabelspitze. A -1- B = Lange des Rostrums (voni Augencentruni an). C = Lange des Antennenstiels (Pedunculus). D = Lange des Endteils (Verlângerung). C -|- D = Lange der Tastantenne, total. Endlich messe ich als die Lange des Mucro (M) den Abstand der Spitze des Schalendorns voni verlângerten hintern Schalen- rand, in der allgemeinen Richtung des Dorns. Dies ailes, Wahl der Liingsachse, Orientierung und die Mess- niethoden, werden die diesbezUglichen Zeichnungen Taf. 19, Fig. 21. Taf. 20, Fig. 9 ain besten klar niachen. Beschreibung der einzelnen Formen unsres Gebiets. A. Longispjna-bohemica-Gruppe. Ich beschreibe vorerst die drei aus unsreni Gebiet schon be- schriebenen Formen B. hngispina Leydig, hohemica Stingelin und doUfusi Moniez, die ich aile wieder uiitersuchen konnte. Rev. Suisse de Zool.. T. 7. 189i). 33 514 (i. BURCKiiAriDr. lloshiiiia /(>i/f/ispii/(i Levd. (Uis dciu Uodoisec. Tafel 1!). Fi^'. 22; Tafol 20. Fig. il. \'(ni (1er Bosmine des Bodeiiseeplanktons findeiiwir ausserder mit Al)bilduiii>- verseheiieii Beschreibung LeydiGs (60) iioch eiiie Zeichnung von Weismann (7 G, ïierlebeii) iiiid eine solche STiN(iKL[Xs fOli Cl. Basel). Ausserdeiu gab Payesi ((S2) eiiie Zeichimiig von einer mit Leydigs Form nahezu identischen Form, deren Herkunft unbekannt ist, und 1*. K. Mûller (70) be- schi'ieb sehr kurz die pelagisclie Bosmine unsrer Seen, indem er die des Boden-, Zlirieli-. Thuner-. Genfer- und St-Morizer Sees unter dem Namen B. longkpkm vereinigte. Die librigen iinter diesem Namen beschriebenen P'ormen sollen spâter beriihrt \verden. Wii- gebennach Leydig, Weismann. Stixgelin mid nacheige- nen Beobachtungen eine Beschreibung der Bodensee-Bosmine. Die Grosse betrâgt nach Stingeux bis 1000 u, icli fand nur Tiere bis zu 800 u. teihveise waren meine Exemplare bedeutend kleiner (Eiertragende Weibchen von nur 585 ii Lange). Die S( lialeidiohe ist im Mittel ganz wenig kleiner als die Schalen- lange, oft aber aucli ziemlich grOsser. Der vordere und dorsale Contour bildet vom Sclmabel bis zur dorsal-liintern Schalenecke eine sehr regelmassige einheitliche Curve, die in nâchster Nâhe dieser Ecke meist noch etwas ausgescliweift ist. Wahrend Leydigs und Stixgelins Figuren dièse letzere Bildung wieder- geben, konstatierte icli sie nicht bei allen Exemplaren. Die grôsste Holie der Schale befindet sicli ganz wenig vor der Mitte der Totallange; im speciellen wechselt dièses Verhâltnis etwas. Die Lange des Mucros betrâgt auf Leydigs Abbildung (die ubri- gens nicht zuverlâssiggenug ist. um sichere ^Nlessungen zu ermog- lichen) ooO (auf 1000 Kôrperlânge), bei Stixgelix 28G, an den von mir gemessenen Exemplaren 181 bis 264. Dièses Merkmal, das der Art den Namen gab und in der Folge oft als Haupt-, ZOOPLANKTON DER SCinVEIZ. 515 weiiii ni dit als einziges Merknial (Daday, Apstein) zur Bestiin- uiuii.u- i>e(lieiit liât. Ist also recht variabel, Der Mucro ist cliarak- teristiscli iiebogeii : (1er Gniiid scliràg ventrahvarts uiid iiacli hinteii ii-ericlitet, die distale Partie mehr iiach liinteii, docli im- iiier iiocli etAvas scliief. An der ventralen. vordern Seite tragt er 1 - 4 kleiiie Einscliiiitte. Die Koptï'oriii. die Yerlialtiiisse des Rostrum uiid die relativ geriiige (Tr(")sse des Auges werden durcli die Zeichmmg iiiid dir iiiiteii folgeiideii ^laasse wohl geimgsaiii illustriert. Aiif Leydigs Figur liât das Auge eine Lage, die bei lebeiideii Tiereii nie vorkoiiimt. p]s ist deni Stirnrande iiniuer viel mehr genâliert. Die Stiriiborste steht bedeutend iiaher bei der Scliiiabels])itze als beiiii Auge (A : 13 = 4). Die erste Antenne ist kurz und in einer selir regehnassigen Curve scliwach gebogen. Ilire Stellung variirt librigens. was sicli in den ausserst verseliie- denen Werten tur die Projection ausdriickt. Auch ihre Lange wecliselt stark : sie betragt auf Stixgelins sehr genauer Zeich- nung 350. l)ei nieinein Material 322-469. Die Lange des Stiels scheint zienilioh konstant zu sein, dodi bei den kleinern Exem- ])laren relativ et was grosser als bei den griissern. In Bezug auf den Pedunculus scheint inir Stixgelixs Zeichnung etAvas unzu- verlâssig: er ist hier ungewôhnlich lang. dazu ist auch sein (irund \iel dicker als ich ihn je bei Bodensee-Bosminen ange- trot^en habe. Der Autor liât wohl geglaubt, sich etwas an die LEYDiG'sche Figur halten zu niiissen. An Knotchenreihen (In- cisuren) zâhlt die Verlângerung bei Lfyt)IG acht bis neun, bei Stingelix sieben bis acht. bei den Exemplaren, die mir Yorlie- gen, zAvolf bis dreizelm. Auch in diesem Punkt beweist die Forni also grosse Variabilitât. Der Stiel zeigt einige undeutliche, âhn- liche Beihen. Will nian die Lângenverhaltnisse der Ruderanteime angeben, so st()sst nian auf dieselbe Schwierigkeit, wie bei den andern Cladoceren. Die weiche Coxalartikulation ist auf Stingelin's ÔIH a. BIRCKHARDT. Abbilduiig- zusaininengeschoben, an (1er imsrigen gestreckt : da- her (1er Unterschied. Gestreckt reicht der Stamm beinalie bis /.\\v Schnabelspitze. der viergliedrige Ast bis znr Insertion der liiechstabchen. Die charakteristisclien Forniverbaltnisse ani liintern Kopfrand nnd ani Fornix wird meine Zeichnung geniigend wiedergeben. sodass weitere Worte hier nicbt iKitig sind. Die Schalenskiili)tur beginnt am Kostrum, etwas imierhalb der Spitze, gerade bei der Stirnborste, mit einigen parallelen Leistchen, die liber dem Auge zu anastoniosieren beginnen, und inmier parallel deni Dorsalcontoiir daliinlaufen. An der dorsalen liintern Ecke gelien sie — hier schon langliche Polygone bil- dend — in einer Kurve in die Richtung des liintern Schalen- randes iiber. An der ventral-hintern Schalenecke werden sie zu unregelmâssigen, in keiner Richtung verlangerten Polygonen. die sich ani Ventralrand, in niichster Niihe desselben in ziendicli regelmassige Reihen fortsetzen. Regelmassige Hexagone sind bei dieser Form selten, docli ist die Polygonalstruktur immerhin etwas weiter ausgedehnt, als auf Stixgelix's Figur. In einiger Entfernung voni ventralen Rande geht sie auf der mittlern Schalenpartie in Streifung iiber, auf ;der vordern dagegen wird sie undeutlich und verschwindet endlich. Auch Stingelix hat die von iliin gezeiclinete Skulptur umnittelbar vor und hinter der SpaltezwischeuKopfundSchale wohl nicht so deutlich gesehen. Die Skulptur des Fornix, die dieser Forscher zeiclmet, wider- spricht wenigstens dein Befund, den ich an jener Stelle iminer getroflfen habe. Die Befiederung des ventralen Schalenrandes ist eiii generelles Merkmal, das merkwtirdigerweise iioch in manchen neuern Spe- ciesdiagnosen genannt wird, Dasselbe gilt von der imierhalb des Ventralrandes, iialie dem Mucro entspringenden Borste. Charak- teristisch ist hingegen eine schwache Einbuchtung des Ventral- randes zwischen eben dieser Borste und dem ^Fucro. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. •>1< Wir koiumeiî eiidlicli ziiin Abdomen. Sein dorsalerlîand triigt etwa drei lleihen von Borstchen. Die aucli nocli oft in ISpeciesdiagnosen mit nichtssagenden Epithetis envahnten iinbefiederten Setu' abdominales zeigen keine speziel- len Merkmale. An der distalen dorsalen Ecke des Postabdomens betinden sich zwei Reihen von Borstchen; ausserdem ist dieser Krtrperteil mit verschiedenen Gnippen feinster Hârchen besetzt. Der Krallentrager (der die Kndkralle trag'ende Fortsatz) zeiiit ein solches. kaum sichtbares Griippclien ; sonst ist er unbewehrt. Die Kndkralle selbst ist schwach gebogen, an ihrem dorsalen Kand fein « gestrichelt >> (ahnlich der Endkralle der kamndosen Dai)hnien). Sie tragt an ihren proximalen zwei Flinfteln sechs oder sieben Zilhnchen, deren distalstes das grosste ist. Die proxi- malsten sind sehr fein und stelien oft auf der (Irenze zwisclien Kralle und Krallentrager, oft sclieinen sie sogar auf diesen liin- iiber verlagert. Zu dieser F)esclireibung fiige ich nun nocli die Messungen, welche ich an den 25. August 98 bei Findau erbeuteten Exem- plaren vorgenonnnen habe. Die Korperlilnge ist das absolute Maass in a. die iibrigen Proportionen sind auf die Kcirperlange 1000 reduziert. Bosni'nni h>nntrah'and ziendich regehnâssig penta- und hexagonal reticuliert. An den iibrigen Schalenpartien ist keine Skulptur wahrziniehnien. In Abdomen und Postabdomen, der Endkralle und ihrer Be- wehrung stinnnt die Form genau mit der des Bodensees iiberein. Der Muero ist sehr kurz und ziendich variabel. Er zeigt die charakteristische Biegung: der (Irund etwas ventralwarts. die distale Partie nach hinten gericlitet. Incisuren am Veutralrand konnnen nicht vor. Bei Jungen ist der Mucro grosser. An einem zum Ausschliipfen reifen Embryo sali ich einen absolut grossern Mucro, wie der seiner Mutter, und doch war dièse 2,2 mal so lang, als das Junge. Der Mucro maass bei der Mutter 54, beim Embryo 145 (auf Totallânge 1 ()()()). Es liisst dies wohl den Schluss zu, dass die Pteduction des Mucros eine verhaltnismâssig junge Erwerbung dieser Form sei. Dass MoxiEZ von einem kahlen Scbalenraïul spricht. ist uns ratselhaft. Die getiederten Borsten am vordenA'entralrand t'ehlen hier so wenig, wie bei irgend einer Bosmine. 520 ({. BURCKHARDT. Die Stirnborste, die zieiiilich genau an derselben Stelle steht, wie bei /)*. JoHc/isph/a, verlegt MoxiEZ auf die Antenne, die Borste am bintern Ventrah-and in die Bucbt vor dem Muero. Bei meinen Exeniplaren entsprach der Borste ein kleiner Vorsprung (wie bei der Bodensee-Bosmine), zwiscben dieseni und dem Mncro zielit sicb die Hache Bncht hin. X ^-^ ~ — X k.'î o: '5*1 'î>i 'î"i X ~ ^ — — r^ ^1 X T^i r; w — — — 'î'I 'M ~ X '^^ 5*1 'M X 1^ X :r rr. — - ^1 -?l :^ — — =: -jr — — -7- >^ ;t bc ce — ^ :± G. lURCKIlARDT. llosiu'uKi h(>//('ii/ic(i Hellicli ((/is (h')it I)(")hiiicnr'. /'luf/isjjiifa Leydig. Hp:llich (77) beschrieb sie — iiacb deii danialiiieii Keniitiiisseii mit vollem Redit — als neiie Art : holicniica. Leider gab er keiiie Abbildung. Die bohmische Fonii ist ()()() /jl laiig: sie stimmt in Stellung der Stirnborste, Laiigenverhaltiiisseii voii lluderanteiine und Stainin der ïastanteiiiie uiid im r>au iiiid der Bevvehrimg des Postabdomen mit B. loufi'isjt'nia Leydig liberein: aucb allgemeine Form und Schalenskulptiir scheinen sehr ahn- lich. Hingegen sind dieTastantennen viel langer. amEndteilmit 1") bis IG Knotchenreilien; die Projektion ihrer Spitze fallt liinter die Mitte der Gesamtlânge. Das dreieckige Scliildchen der Tast- antenne ist « grossund scharf zugespitzt, » der Miicro ist « lang, « scbriig ventralwârts gerichtet und gesâgt. Eine Zeichnung und genauere Beschreibuîig der Form wâre hochst wlinschenswert. Unterdiesenl'mstànden istschwerzuentscheiden. in wie fern Hellich's und Stlxgelix's P'ormen identisch sind. Nach der Diagnose und Zeichnung von Stingelin. sowie nach den Messungen, die icli anseinen Originalexemplaren vornehmen durfte, gebe ich folgende Beschreibung der Tifiscc-IJosiitiin'. (S. Taf. 20, Fig. 27). Die (THisse der eiertragenden Tiere schwankt von GDô l)is 770, y. (Stixgelix bis 700 u). Die Korperform ist ganz wenig mehr gestreckt als die von B. loiigis^nna Leydig. Die Stirn springt nach Stingelin stark vor (bei bohemica Hellich dagegen niclit). Nach meinen Beobachtungen ist die Vorwiilbung im Allgemehien nicht ganz so stark, wie sie Stingelin's Zeichnung angiebt. Im Uebrigen stinnnt die Form der Schale — wie auch aus der eben zitierten Abl)ildung hervorgeht — ziemlich genau mit B. Joi>f/i- ZOOl'LAXKTON DER SCHWEIZ. 523 spina. Die Forni des Mucro ist uiigefalir dieselbe, doch ist er be- deutend kiirzer. Das Aiijoe ist gross: der Schiiabel. ahnlicli wie bei B. (lo/lf/isl iiicht stark verlàngert. Die Stiruborste hat deii- selben Platz, wie bei den vorigen Formeii. vielleicbt etwas weni- ger der Scbnabelspitze geiiâhert. Die Tastanteiiiie ist hiiig, doeb iiicbt so stark nach biiiten ge- bogeu, wie bei B. dollfusi iiiid 11. IxàciHica Helbcb. Der Endteil tragt 14 bis 17 « Incisureii, » derPedimculusetwaT. Aiich Stix- (iELiN weist aiifdie Grosse uiid Foriu des dreieekigeii Schildcbeiis hiii (Lange Titisee 25 y., Bodensee 15 u). Die Riideraiiteiine hat die gewolmte Lange. Hinterer Kopfrand und Fornix gestalten sicb ausserst iihnlicli deni von />. loiifiispiua. Stixgelix's /eichnimg giebt die Winkel des letztern nicht ganz scharf genug. Die Schalenskulptur be- steht ani Kopfe aus Streifung, am Riieken ans lânglicben Poly- gonen, an der ventralen Schalenpartie binten ans unregehniis- sigen, \()Y\\ aus regehnassigeren. nicht verlangerten Fiint- und ISechsecken. An den Seitentiâchen wird die Skulptur ausserst undeutUcli; Siingelix's Zeicbnung sclieint (bnt nicht ganz naturgetreu. Der Bau des Abdomen ist derselbe, wie bei II. loiinispiua: ani dorsalen Ftand einige Pieilien von Borstchen, aucli an der dorsal- hintern Ecke des Postabdoniens 2—3 ahnliche Reihen, weiter nach vorn (gegen die Set^e abdominales liin) Gruppen feinster Harchen, dièse aber etwas vom Contour entfernt. In regehnâs- sigen Abstânden nach imien vorragende A'erdickungen der ("uti- cubi am dorsalen Postabdominalrande tâuschen leicht weitere Borsten vor. Das Opfer einer solchenTâuschungist meinFreund D'" S'JiXGELix geworden, wie er mir selbst zugegeben hat. Knd- kralle und Krallenfortsatz genau wie bei B. lonfiispiua. In Bezug auf das Verhâltnis von Bosmina hojicmica Hellicb und B. hohemica Stingelin stellen wir folgendes zusannnen: ")24 a. BrRCKHARPT. Ciemeinsame CharaUcrc (ausser den auch B. loi/f/isjrhni iiiid (lollfnsi gemeinsamen) : Kndteil der Tastaiitenne mit 14 — 17 « Incisuren. » dreieckiges Scliildcheii gross. spitz. Ufderscheidende Chdrticterc : B. hoh. Hellicli. B. hoh. Stin^^eliii. Koi-por .... farblos, lirauny^elb, Stirn nicht vorgewolbt, stark vorgewolbt, Tastantenne . Iiis (il)er K(»rpermitte. nur bis ^j.. KiW'perlang-e riickgebogen . Die Bedeutuiig dieser Unterscliiede zu beurteileii, Avird uns erst nioglicli sein, wenn wir eine grôssere Anzahl von Formen weiden kennen gelernt haben. Bas mina hohemica Stingelin (non Hellicli) au s dem Tifisee. Absolute Lange 7'Sfi Relative Angaben Kiirperlange 1000 Scbalcnhuhe . Ange .... A B C D Projection d. Ani. Mucro .... (Incisurerizahl) . Bosminen der LoNi)ispina-hol}em(ca-Gyupi)e mis der LHci(dnr. Bosmina lonfiispina Leydig v. Norman und Ih'adv. Die englischen Autoren beschreiben und zeichnen eine Form, welclie unsren pelagischen Bosminen liochst wahrsclieinlich sehr nahe stelit. ■^ E.xlusive jiiiigpi^ Exeniplar. 75|(^ 74o|M 695iW- 650|M' Mittel ^' 000 1000 1000 1000 1000 H9o 698 695 577 696 104 104 108 — 105 102 105 104 jiiv. ' 104 30 31 36 32 105 109 112 109 330 335 345 343 36i 403 381 383 91 121 130 113 (14) ,17) (15) Z00P1>AXKT0N UER SCHWEIZ. 525 T)ie Grosse betragt ô90-72() u. ( V43- ' 34 iiicli ). Die Foriii ist ahii- licli (1er B. bohcmira Stiiigelin, etwas laiii^licher, die îStirn vorge- wolLt, (las Auge gross, der Schiiabel kurz, Der Endteil der Tast- antemie tragt c. 14 « Incisiiren. » Die Schaleiiskulpturbesteht an Kopf und Riicken aus Streifuiig, die ventrale Sclialenpartie ist reticulirt. Die eine Zeichnung giebt hier das Bild regehnâssiger Hexagone, die andere aber elier das Verhalten der Dodensee- Bosniine. Das Postabdonien scheint wie bei unsren drei Fornien bewelirt zu sein. Die ziir sichern Bestinnnung unentbehrliche An- gabe liber die Lage der Stirnborste fehlt leider. Die iil)rigen Verhâltnisse ergeben sicli aus den Maassen, die ich von den Zeiclmungen der beiden engiischen Forsclier erhielt. Hier iinden wir auch die einzige Zeiclmung von eineni Mann- chen dieser Gruppe, Bosmhfa longispwa Norman and Brady (IMS Xorflnanherlainl, etc. 11. Zeichnun|j'. I\clative Angaben : 9 0 ^''^- Heimc/' neli- Korperlang-c 1000 1000 iikmi wir als Grenze Schalenliiilie ()50 (KiO /wischen Bund Cdie Auge H5 12i Articulation an. Die A. + B 138 130 l'rojeetionistwegen C. + 1) 'j.40 000 (1er Beweglichkeit Projection d. Ant 480 c. oOO der Antenne nicht Mncro 138 100 constant. « BosuùnaloïKjispuHi (Leydigj >^ Brady n. Daday. (Daday 88). Ich greife tblgende Merkiiiale heraus : Lange bis oOO a, Stirn- borste in der Mitte zwischen Auge und Sclmabelspitze, Schale hexagonal skulpturirt. ohne Streifung. Dièse beweisen wohl deut- 52fi (1, in-RCKHARDT. licli geiiiio-, dass wir es liier mit eiiier gaiiz anderii Fonu luid zwar liochst walirscheinlicli mit einer typischeii II. loi/f/irosfi-is zn tuii liabeii. Ii(>s))(/i/(i /()i/f/isj)iiH( (Leydig) Stenroos (95). STP:Nr{0()S liât in der Esbo-Bucht eiiie Form gefuiideii, die. wie er selbst sagt, sehrgeiiaii der B. Ionf/is])liial:^imMAii and Bkady entspriclit. Was er von ihr angiebt, bestatigt dièse Annahme vollstândig. In neiister /eit (98) beschrieb er vorlâufignoch eine A'arietat derselben, die er marro.^j^ina nennt. Bosiiihia hmgispwa var. Ladofjen.m Nordqvist (S7). Die Zugehiirigkeit dieser Form zu B. hmf/lqjh/distuoch etwas zweifelhaft. Sie misst nnr 460 [j. mid gleiclit nach ilirem Aiitttr in lioliem ]\Iaasse der B. hnifiicornis Schodler, einer ungeniigend beschriebenen i^'orm (sie lag Schodler nur in einem einzigen Exemplare vor.). die — soweit nacli der Stellung der Stirnborste zii urteilen ist — nicht zii dieser Bosminen-Gruppe geliôrt. Wir werden spater zeigen, welclie Merkmale ziirspecitisclienCharak- teristik dienen. Gerade iiber dièse tinden wir f'tlr B. loi/f/isjiii/a- \i\v. lùthxjei/sis keine geniigenden Angaben. Bosiiiii/d J(ic/(sfris G. 0. Sars (62). P. E. Mf LLER (70) identiticiert unsre Bosnn)/a /oi/f/lspij/a — unter diesem Xamen fasst er die des Genfer-. Thuner-, Zurich-, Boden- inid St-Morizersees zusannnen — mit B. lacusfris Sars. YjY sagt. dies k/inne nur deshalb noch nicht als ganz sicher gelten. weil das Mannchen noch unbekannt sei. Ob Mi'LLER die Sars"- sche Form ans Auschauung kennt, wissen wir nicht, da er sie ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 527 unter deii Chuloceren Daiieinarks niclit aiiiïeflihrt liât. In deiu Fall ware uns sein Urteil natiirlicli selir wertvoU. Saks liât leider aucli von den Bosniinen keine Bilder u;v- iieben iind bat in seinen Diagnosen die zwei allerwiclitigsten Cliaracteristiea, die Lageder Stirnborste und die Bewehrung der Endkralle. ignoriert. Ein sicberes Urteil liber seine Arten ist daller obne Xaclmntersuclmng niclit zu fallen. Aile Angabenvon Saiîs lassen freilicli zu. seine B. Jaaistns in die B. Jojn/isjùr/a- (iruppc ciii/ureilien. imr geben sie keine Siclierheit. (îeli()rt sie in dièse ( iruppe, so ist sie sogarsehr naliever\vandt mit B. /<)i/(/isj)ii/(i Leydig ans dem Bodensee; darauf deuten das lange Ilostruiii. der rechte Winkel an der dorsal-bintern Sclialenecke. die kurzen, geraden Tastantennen, das kleine Auge und die gestreifte Schale. Dies ist. was bis jetzt in derLiteratur voiiBosminen existiert, die entv;eder siclier in die Loitc/isjmia-hohr iii i(a-GYu\)\w geburen, oder hineingerecbnet wurden. An dièse haben wir uns nun bei der Untersucliunu der neueii Fnrmen zu balten. Xc/ir Bosiii'niciifoiincii iler Loi/f/isjtii/a-hohnnicd-GrHppc. Ausser den oben beliandelten Foriiien des Boden-. des Titi- sees und der Engadiner Seen, habe ich nocli in folgendeii Was- serbecken Bosminen dieser Gruppe gefunden: iiii Unter- oder Zellersee, im Walen-, Ziirich-, ^Egeri-, Zuger-, Sempaclier-. Mer- waldstâtter-, Murtner-, Neuenburger-,Bieler-, Genfer-,Luganer-, C'Oniersee und im obern See von Arosa. Im Tliunersee wo P. E. MûLLER eine hieher gehôrende Bosmine gefunden hat, liabe icli leider keine erbeutet, ebenso erging es mir im Lago Maggiore, wo Lmhoi' und Payesi das Vorkommen einer solchen Form konstatiert lialien. ')2S (i. BrRCKHARDT. In keiiiein See habe ich iiielirere voii eiiiaiider iietreiiiite For- meii von grossen Bosniiiien aiigeti-(>fTteii, obwohl die TieiT iiberall gr()ssere oder geringere Variabilitat zeigten — was bei deii eiii- zelnen Foniieii iioch oft wird bewiesen werdeii. — Nirgeiids ist die Eiidieit einer solchen Bosiiiineiicolonie anzuzweit'ehi. Hingegen stimnite keiiie Form mit der eines andern Sees voll- komiiieii id)ereiii. Dièses Verhaltiiis wàre zwar fiir die drei Seeii des Ober-FiHgadiiis moglicli, — wir haben es oben voiiaufig aii- genommen, — doch erlaiibt uns das spârliche Material iiiclit. zu entscheiden, wie konstant die Unterschiede zwisclieii den Bos- niinen dieser drei Seen seien. Uni dièse 15 î'ormen der Loftf/isj)iini-hohemica-GrN,ppe ii^ivàu kennen zu lernen, uiûsste uian jede Colonie in den verscliie- denen Jalireszeiten. sogar an verschiedenen Localitaten der grossern Wasserbeken untersuclien, da vielleicht die, erst seit wenigen Jahren l)ei den Cladoeeren entdeckte, 8aisonvariation und vielleicht auch lokale Variation in noeh engern (Jrenzen bei diesen Bosuiineneine Rollespielt. Diesist bishervon Foruien dieser (Jrui)i)e nur ini Vierwaldstattersee ausgefiilirt worden. Die genauern Kesultate dieser Untersuchung werde ich in nieiner Publication iil)er das Plankton dièses Sees niederlegen. Hier brauche ich nur zu sagen, dass, neben der Variation, die wir innerhalb der Bosminen eines einzigen Fanges tinden konnen. die Lokal- und Saisonvariation bei der Vierwaldstattersee-lîos- niine nur eine kleine Rolle spielt. Die Variationsgrenzen werde ich spâter angeben. Ausser diesen Beobachtungen stehen uns Fange von zwei ver- schiedenen Daten aus deni Genfersee und von dreien aus deui Neuenburgersee zur Verfilgung. Was dièse betrifft verweise ich auf die Beschreibung der Fornien. Auch aus ihnen konnen wir aufeine deutliche, aber aufgewisse Charaktere beschrânkte und niclit sehr ausgiebige temporale Variation schliessen. Aus eben- derselben diirfen wir wohl die Unterschiede zwischen unsren ZOOPIvANKTON DER SCMWEIZ. 52tj Bodeiisee-Bosminen und dciu'ii voii Leyoig uiidSriXdKi.ix \ivv- leiteii. Die Resultate derBeobaclituiig an der Vienvaldstattersec-IJos- iiiiiie und die daiuit iibereiiistimineiiden ûbrigen Ergebnisse der Vergleichimg von Bosminen ans verschiedenen Jahreszeiten er- lauben uns auf eine gewisse Konstanz der Charaktere wahrend des Jalires zu schliessen. Dièse ist so gross, dass wir auch die vereinzeltenUntersuchungen der id)rigen Seen fiir den Vergleich der Bosminen beniitzen durt'en, besonders da wir weniger Un- tersehiede festzustellen, als viehnehr grossere Ûbereinstinnnung zu denionstrieren gedenken. Von einigen Colonien luibe icii t'reibch zu wenig Material er- halten : so ans deni Murtner- und Silvaplanersee nur Trilnnuer eines Exemplars, ans deni Silser-, Aegeri-, und Bielersee nur ein oder zwei erwachsene Tiere. Auch ans Titisee und Luganersee batte ichzu wenigAuswahl. Von den iibrigen Colonien aber fand ich geniigend Material, uni grossere lieihen von Messungen und lîeobachtungen anstellen zu koinien. Wir geben die Resultate gleich in einer bestinnuten Ordnung, indeni wir mit den der LEYDiG'schen Art nahestehenden For- mel! lieginnen, zur naliern \^erwaiidschaft von B. holiemka, dann von doUfusi iibergehen und endlich zu Formen gelangen, die in gewisser Bezieliung an B. corc fioul erinnern. Da wir die Discussion der Stellung, die wir den vielen verschiedenen Bos- minen im System anzuweisen haben, auf spâter versparen, ftihren wir die einzelnen einstweilen iiiclit iiach deiii Namen, sondern nach deiii P'undort an. Bosniwa der Lhi'tiiica-(:rnq>pe ans dcni Bothiisee. Wir haben die an dieser Foriii vorgenommenen Untersuchun- genzurBeschreibungvon Leydigs B. longispina\)e\m\'/X. verwei- sen daher auf jenen Abschnitt (p. 514). Rev. Suisse de Zool.. T. 7. 1891). 34 ÔHO (4. lU lU'KHARDT. llosnùiia (1er L(u/f/isj)iiH(-/H)/H'ii/i<-a-GrHj)pe (dis dciH rj/tcr- (/j'Jlcr-) sce. (2G. 8. !I8 liei Steckborn.j Die Bosiuine des Uiitersees zeigt, tiotz ihrer iniverkeiiiibareii iialieii Venvaiidtscliaft mit derjeniiïen des eiiïentliclien Bodeiisees, eiii lïewisses selbstiiiidiges (leprâge. Sie ist bedeutend grosser als die Exeniplare ans der Lindauer lîiicht. l)as kleinste eiertragende Weibcheii ans dieseni Beckeii war grrtsser als das grosste ans dein Obersee. Hier faiid icli iiberliaupt die grossie Bosniiiie, die ich je gesehen babe (1025 «). Es ist dies wobl keiiiZufall. Der Untersee ist namlicb sehr reicli an Nabrungsstotï'eiL was er wobl liauptsaclilicli der grosseii Ent- wickliiiig seiner Ufer imd seiiier seichten Région zii verdanken bat (l.ôs kln^ also uiebr als V^o der Seetliiche ist miter 2 m. tief, 10 kur' werden bei Hocbwasser iiberschwemnit.) Das- selbe beweist iibrigens die Liste seiner pelagiscben Rotiferen iind das Plankton(]uantiim, das ich hier erbeutet babe. Weitere Unterschiede gegenliber der LEYDiG'schen B. hn/f/is- pli/d sind die diirchschnittlich ziendich lângere Tastantenne und der iiii (îanzen kiirzere Mucro. Bechnen wir zur Forni des Boden- sees das aberrante, einzelne Exeniplar nicht mit ein, das in der Tabelle mit einem Sternchen bezeichnet ist, so wird der Unter- scbied noch betrachlicher. besonders in Hinsicht auf die An- teinienprojektion. Weiteres mag sich ans der Vergleichiing der Maasstabellen herauslesen lassen. (Siehe nâchste Seite). liosni'nid (Icr Lotijiisp'HKi-hdlicwUxi-GrajqM' ans deni Bic/erscc. (31.8. !)S lu'i Neuveville.iTaf. 19, VU^. 2:5 : Taf. 20, Fig. 12. Die Bosminedes Bielersees ist in gewisser Hinsicht die niichste A>rwandte der beiden aus dem Bodensee. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 531 Bosm'nia rler L(mgispina-hohemia-Gnq)2)e a/(s don Urdersee. (26. 8. 98.) Absohite Korperlânge .... 1023 9o:i 8(i() HIO Relative Angaben Mittel Kc'.rperlange 1000 1000 1000 1000 1000 SHialenhohe 712 7;{3 77:5 — 7:59 Auge 92 8:^ 87 74 84 • A 132 141 132 95 134 B 29 31 31 22 28 C 105 110 110 99 lOo D 341 350 395 259 311 Projetion d. Ant 400 340 442 234 354 Muero 100 162 157 228 182 (fncisiirenzahl) (14) (15) (17) (13) Sie ist selir klein, liât im Allgemeiiieii die Foriii (1er des Bodensees. Ilir Mucro ist schlank, noch etwas kilrzer als bei der des Uiitersees. Die erste Antenne ist sehr kurz, ktirzer als bei der Mehrzahl der von niir beobachteten Exeniplare ans dem Bodensee. Sie wtirde also in der Hinsicht leichter mit Leydigs Art zu identiti- ciren sein als jene. So liât sie auch nur 8 — 9 Knotchenreilien auf dem Endteil. Audi die Schalenskulptiir stimmt redit iiut mit der der Bodensee-Bosmine. Aiidere Charactere trennen unsre Form.aber entschieden von dieser. Es sind dies das i»TOSse Aui>e (Maxinmm im Bodensee 9(), Minimum im Bielersee 111), das iiusserst kurze Rostrum (Mittel im lîodensee 165, im Untersee 162, im Bielersee 144), dereben- so stark verkiirzte Pedunculus der Tastantenne und der f ast g'enau nach hinten geriditete Mucro. Wir kônnen also unmôglich von einer eigentliclien Identitat der beiden Bosininen spredien. ob- sclion ibre nahe Verwandtschaft unverkennbar ist. Das Uebrige ergebe sicb aus den Maassen des leider allzu sparlidien Materials. 532 G. HrRCKHARDP. Bosmina der Longispina-bohemica-Griipjje ans dem Bielersee. (L. de Blenne.) AhsolutP Lange . . . (i,'}!)// (5:20// Relative Maasse Mittel Korperlange .... 1000 1000 1000 Sclialenhuhe .... 778 758 768 Auge 111 11:3 112 A 115 121 118 H Vi -21 25.^ C 87 72 80 D 202 242 252 Projection d. Ant. ... 286 274 280 Miicro 175 15:5 164 (Inçisurenzahl) .... (8) (9) Bosmif) a der Longkpui a-hohemtca-GrupX) e (tus dem Lac de Neuchâtel. Taf. 20. Fig. 2. 14. Die ineisteii Exemplare uiid zwar von zwei verschiedenen Daten (10. 2. und 18. 6.) verdanke ich Herrn Dr. Fuhrmann. Eiiieiii- ziges faiid sich iii meinein Faug vom 31. 8. 98. Dank dieseii drei Fangdaten constatiren wir aucli hier, wie im Vierwaldstâtter- uiid Genfersee, eine temporale Variation. Hanptsaclilich das Augustexemplar difterirt ausgesproclien von den andern, und zwar nahert es sich der Bodenseeforni. Da es sich nur uni ein einziges Exemplar handek, dlirfen wir natiirlich nicht zu viel Gewicht darauf legen. In Korperhohe, Liinge und Projection der Tastantenne bilden die Februarexemplare das entgegenge- setzte Extrem. Auge und Dimensionen des Rostruni sind dagegen sehr con- stant. Das kleine Auge unterscheidet unsre Form scharf von der des benachbarten Bielersees. Characteristisch ist aucli der nieist ZOOPI.ANKTON DER 8CHWEIZ. O-i.» gaiiz ausgespi'ochen ventralwârts gerichtete, nur selten iiach hinteii iiekriimiiite Mucro. Dagegeii nitissen wir als ganz constant (lie selir deutliclu' Ausbidung der Schalenskiilptur erwâhnen. Die Abbildung niag denionstrieren, in wie fern sie sicli von der Boden- see-Bosmine unterscheidet. Reticulation herrscht hier in liôherni Maasse gegentlber der Langsstreifung vor, als bei allen bisher betracliteten Formen (Boden-, Unter-, Bielersee). T)as ûbrige mag sicli aus den Proi)ortionen ergeben. i? ^^ ? > sn §= <• 75 ■1,: ^ .^ vD "^ i>£/ i^fc ^ i^fc' — ;C ii'. -^ ic i>& tD r^ -^1 — ~ i.i/ i-t i-t i>; îo i>t o ~ ::^ — l>& l>£- i<& • ^ — ^ §' 14, ac c: — inÇ, i'. oc i^t o C. — — !.£/ ~ O'. »i- «^ O' Lit. — — 3C ',C -^ iC ce i'. ^1 l<& wî C5 ^1 ■'^ i"! — — I— .^ tN& — ^1 O ;t t-t ce -^ ;C l-t iC X l>£ O ex. i ôg l-fc --I -X o l-fc j~ — ^t o ^ ZOOFL.WKTOX UER SCMWEIZ. ;>.).') Bd^m'nui (h'f LoiH/isj)ituf-hohpnf/ca-(r nippe ans deni Waleiisce. (-21. 8. im.) Taf. -20. Fi--. 1.18. Aucli die Bosmiiie. die icli iiii AValeiisec crheiitett'. sclilicsst sich enge an Leydigs B. lonfiispina an. Die maximale Kôrpergrosse ist genau dieselbe. Ebenso die Schaleiiliohe. Das Auge ist sehr weiiig graisser als bei deii Liii- dauerExemplaren,dasIlosti'umfastgeiiau gleich lang. DerMiuro ist langer als bei der B. des Untersees, dagegen ist seine Stellung eine andere: er wendet sich fast genau nacli liinten. ahnlfch wie bei der Rieler Bosminide. Die Tastantenne verliâlt sich wesentlich anders als beim Ty- pus: zwar ist der Endteil nicht langer, doch zeigt er 14 bis 1(1 Incisuren (Knotchenreihen), was bei der Dodensee-Bosmine nie vorkommt. Das dreieckige Schildchen an der Insertion der Riech- stâbclien ist sehr lang (bis 28 ^i) und spitz. iihnlich wie bei holie- niica Stingelix. Die Tastantenne iui (lanzen ist viel starker nacli hinten gebogen als bei der Bodenseeform, was dem Tier ein wesentlich anderes Aussehen verleiht. Die Schalenskuli)tur ist ahnlich. wie im Neuenburgersee. Icli will hier beifilgen. dass ich an einem ans dem Walensee stannnenden Jungen von VM) u Lange den verhaltnismassig liing- sten Mucro beobachtet habe; er maass 308 (auf Korperlânge 1000) also ziendich genau so viel, wie der auf LEYDlCis Figui- von B. Ionf/is2)iint. Absolut maass er 120 a, im Gegensatz zu 135 [i an einem ausgewachsenen genau doppelt so grossen Tier. ;")■!''> (i. lURCKIlARDI'. llosiuiiKi (1er L<)U(i}spinjie ans dcni W^alciisce. (27.8.98.) .\l)soliite Liinge . . . 80()(«i 780;M 7(jO// '60// 760|M Relative Angaben Mittel Korperliinp-e .... 100(1 1000 JOOO 1000 1000 1000 Sclialenholie .... 737 680 750 720 710 72;{ Auge 93 89 9;{ 90 92 91 A i;{8 134 142 133 120 133 B 39 34 41 37 41 39 C 100 89 92 101 101 97 I) 269 256 296 316 263 280 Projection d. A. . . 375 i54 408 408 434 356 Mucro 175 173 191 198 204 188 (Incisui'cnzalil) . . . (14) (15) (16) (15) (15) Bosiu'iiKt (Icf L(>i/f/ispii/a-hoJte)uice. wie iiu AValensee, aucli dieselbe ausgesprocheiie Biegiing- iiacli liiiiteii. Iiii Uebrigeii entfernt sich dièse Bosmine nochmehr von der Bodenseeform als die vorige. Zwar ist die (Ircisse und die allgenieine K(»rperform — ahge- sehen von nieist etwas grosserer Schalenhohe. — dieselbe. Doch biegt sich der ganze Kopf nicht so stark ventralwârts, wie bei den bislier betrachteten Bosminen. Dies spricht sich darin ans, dass, obschon die Distanz voni Augencentruni zitr Sclmabelspitze kaum kleiner ist, als bei der Bodeii- und Walensee-Bosmine, das Itostrum stiirker hiiiter den ventralen Schalenrand und auch liinter das Knde des Ivuderantennenstannus zurucktritt. In dieser Beziehung bilden Boden-. Walen- und Zurichseeform eine Reihe. ZOOPLANKTON DER SCHAVEIZ. Oo/ Das Auiie ist bei alleii iiiir vorliegendeii Exeinplareu selir ijirojss; gleicli oder grosser. wie bei deii Bielersee-Bosiniiieii. Das Mittel ist das i>Tosste von alleii in dieser (Triipi)e beobacbteten. Die ^^erkiirziing des Kostrums wird conipensiert durcb eine betiachtliche Verlangerimg der Tastantenne. Schon der Pedun- ciikis ist nieist ziendicb viel langer als bei den der B. lonqispina nâher stehenden Formen; dièses Maass schwankt jedoch sehr stark (83 — loi). Die «Yerlangernng» der Tastantenne (D) ist aïK'h nieist ziendicli viel langer. Die Zabi der Knotcbenreiben steigt bis 17. Die Tastantenne ist sebr stark nacli binten gebogen; innuer bedeutend niebr als bei den Bodenseetieren, meist aucli als bei denen ans Unter- und Walensee. Das dreieckige Sebild- cben bat. wie ini Walensee. die fiir B. hohemica Stingelin ange- gel)ene (Grosse. Die Scbalenskul])tiir scbeint der ans deni Walensee gezeicli- neten sebr zu gleicben ; docli ist sie viel weniger deutlicb. Aut" den grossten Partien der Schale gelang es niir nicht, sie zu sehen. Wir brauclien kauni nocb darauf binzuweisen, dass mit dieser Forni die Bos))iina hohemka Hellich (non Stingelin), soweit kon- trollierbar, fast ganz tibel'einzustinnnen scbeint. Docb scbeint Hellichs P^orni scblanker (Scbalenbôbe nur Goo statt 730) zu sein. Aucb ist wobl das Auge nicht so gross wie bei unsrer Forni, sonst batte es der bohmische Forscber wobl erwâbnt. Eine Iden- titikation bcider Bosniinen ist also ausgesclilossen. l- ^^• ^ ''^ îi ^ i-fc i>i- ^1 ^ ~ X i-t C; b- oc -JD ;^ 1* X o; o -^ ç^ i; — li. O — ^ ÏS -I --C 3C — ZOOPLANKTOX DER SCHWRIZ. 5o9 BosiiiiiHi (Jer Loi/f/Isp/iHi-ho/tfiiNva-Crrupjfe a/is S vor. l^etracliteii wir zwei ïiere aus beideii Fâiigeii, so wiirdeii wir kaum glauben, dass sie ziir selbeii Koloiiic gelioreii. Sie uiitersclieideii sicli be- trachtlicb: 1 . in der Korpergrôsse, 2. in der Grosse imd Lage des Auges, 3. in der Lange des Rostriinis, 4. in der Lange und Biegiing der ïast antenne. Durch die lleibe von Messiingen, die in der nachfolgenden Tabelle niedergelegt sind, Ivonnte ich aber konstatieren, dass die Lange des Rostrum (A oder A-f-B), die Lange des Anteimen- endteils (D) und die Projektion der Antenne tast feblerlose Reilien bilden: dièse (irrôssen sind aile indirekt proportional der abso- luten Grosse des Tieres. Das grosste Plxeniplar liât das kleinste Auge, daskiirzeste Hostrum, den kiirzesten Endteil der Antenne, und dereii Spitze reiclit ain weitesten nacli liinteii. Das kleinste Exemplar hat ungefabr das grosste Auge, beinalie das lângste Rostruni (IbO, Maximum l(i'2). weitaus die langste Antennen- verlângerung, und fast die grosste Antenneni)rojektion. Dazwi- sclien tiiiden sicb — in Anbetraclit der ^lessungsfeliler etc. — sehr sclione Verbindungsreilien. Da nun im April die Tiere viel gr()ssei\ \ iel ausgereifter w areii, als im August, — - obwohl aucli die letztern Eier produzierteii, — so ist klar, dass die Durcbschnittswerte an den beiden Daten ganz verschieden ausfallen iimssten. Dasselbe ist auch bei der Zabi der Knôtchenreihen (Incisuren) der Fall: beiden jiingern weist der Endteil weniger auf, als bei den alterii. Nur tïir die (ir()sse des Auges erhalten wir keine regelniâssige Reibe : der 540 a. BIHCKHARD'I'. Sprung- ist zu unverinittelt. Wir wisseii jedocli aucli ans andeni ISeeii. dass gerade die AugengiMisse iiinerliall) eiiies Fiiiidorts ani iiieisteii wechselt. ^'ergleiclieii wii' iiiiii die Bosmine des (jenfersees mit deii bis- lier betrachteteii. Sie wird selir gross: iiiir iiii Viervvaldstatter- iiiid Uiitersee faiid icli gnissere. Sie ist verhâltnisiuassig sclilank, àhidich wie die Bodenseeforin. Die hintere Concavitat des Dorsalcontours ist hier kauin melir walinieliml)ar. Der Mucro ist kleiiier als bei deii vorigen Forineii, er zeigt die cliaracteristische Biegung und aiii Veiitralrande eiii oder zwei Zaliiiclien. Das Auge ist bei den Aprilexeiiiplareii uiigetahr so kleiii wie iiii Bodeiisee; iui August erreicht es die Grosse dessen der Titi- seeforin. Wie sclioii erwalmt, wechselt die Distanz A -{- B be- traehtUfh. Trotzdein scheiiit die Lage der Schiiabelspitze iiii A^ergleich ziiiii veiitraleii Schaleiirand und zuiii Ende des Ruder- aiitemienstamiiis ziemlich konstaiit zu sein : vielmehr ist das Auge bei den kleinern Foruien nach deui Scheitel zu, bei den gr()ssern ventralwarts in das Rostrum hinein verhigert. Der Peduncuhis der Tastantenne ist von konstanter. verhah- nisiuiissig bedeutender Lange. Der Endteil wechselt. wie sclion gesagt: bei den ganz alten Individuen ist er so kurz, wie bei unsren Bodensee-Bosminen. auch wenig uiehr nach hinten ge- bogen: er tràgt 11 — 13 « Incisuren. » Bei den kleinern Tieren des August hingegen ist er ziendich langer, reicht bis gegen die Mitte der Korperlange. und zeigt bis 15 Kniitchenreihen. Das dreieckige Schildchen ist lang und spitz CM) p.). Die Schalenskulptur ist sehr deutlich; siebesteht nur noch an der Dorsalseite des Kopfes aus reinen Streifen, ISclion aui Kopfe zeigt die ventrale, resp. hintere Seite Polygone. Auf der ganzen Schale finden wir gestreckte und — ventralwarts — nicht ge- streckte Vielecke. Es liegt nahe, aus den Unterschieden zwischen jiingern und ZOOPLANKTON DER SCHAVEIZ. 541 ganz ausgewachseneii Tieren zu scliliesseii, dass die Characteie der letztern erst in iieiiester Zeit erworbene seieii, Doch scheiiit luir dieser Schluss nicht gereclitfertigt , da die Tierclieii deii weitaus grossten Teil ihres Lebeiis in der alten Form (die dann die ungunstii>ere seinniiisste) ziibringen,undzwarunter denselben Bedingungen mit den grossen Tieren. Eine ungetalschte Keka- pitiilation der Gesehicbte der Bosniinen diirfen wir wolil viel elier bei den iniBrutrauni der ^lutter verweilenden «End)ry()nen >> suchen (siehe oben bei B. do/lf/tsi etc.) Bei den frei lebenden kleinern Tieren konnten sich andere âussere Einfliisse geltend niachen. besonders in Bezug auf die Bewegimg. BosDihui (1er L<)i/f/l.y)i)/a-/jol/('iH/ra-(Tr/(j)pr atis dem Z-uf/ersee. (Sept. 97, Aii^-. 98.) Tafel 20, Fig. 5, 17. Die Tiere von beiden Fangdaten stinnnen so nahe iiberein, wie Uberliau])tz\vei Bosniinen ubereinstinnuen koinien. Unter den ein- zelnen Exeuiplaren zeigt sich ziendich grosse Yariabilitât, doch ist ein gewisser Habitus characteristisch, wozii hanptsâchlich die Deutlichkeit der Schalenskulptiir beitragt. Auch hier sehen wir — inir in viel geringereni (Irade als bei der Genfersee-Bosmine — (his (îesetz aiisgedriickt. dass die grosseren Tiere kiirzere Tast- antennen haben, als die kleinern. Ans den Zahlen tûr A. wird ein âlnilicher Parallelismus kainn herauszulesen sein. c c r^ ."^^ ~ > > 03 0 (T * 13- CI* !=^ ?? ce " > — ■^ r; i-t ._ --I 0 =- s; ff crq «^ hS 1^ O >»^ !>£ In£/ te ^1 ^ -1 •£ cr. ^1 00 b^ l>ç, oc i^ O: ce iC ^1 ^ o ic :^ C l^£ -^ iO O X r: iO l.£ O --1 "~— - -^l — li -*- X l& O ^1 — ' 14/ i^ "^ îc ex te ■(=- — ►^ »^ 1.& — — 14, ►^ i; ^i 14, _ _ ^1 141 N— et l^£/ 14' iC ►*- -^1 ic rf^ -r; w i et — c; 14 1-& O'. c; i* ce 14 — li — O -^ C: c; (p" 0-- i>& X '— "- *^ ce — ^1 O -• •^ O'. 14 "^ ce 14 îO 14/ O ^ 14 14 — -^ — cr. X ri- o 2- "^ »i- 14 >*- — --1 O — ■ ;::, 1-^ iv& X i>& i>£ ►— îo ce o sr ^ ce ^ o o -jt X w o'. o 2. r- b^ ZOOPLANKTON DER SC'inVKlZ. Ô4H Die Zugersee-Bosmine gelioit zu deii grosseii Fonueii iiiiier- liall) dieser Gruppe iind stelit in Bezui;- auf die Schalenliohe der des Zuriclisees iialie. Der Dorsalcoiituiir bildet eineii selir regel- mâssigen Bogeii, mit schw acher Ausscliweifung aiu hintern Eiide. Der Hinterrand ist imgewôhiilich lang, der Mucto kiirzer als iiii Genfersee, docli gleich getbriiit, iiieist nur mit einem Zâhnchen ani vorderii oder ventraleii Raude. Die vor dem Miicro gelegeiie Buclit des Ventralrandes, die wir bisher bei allen Formen in deutlicher Ausbildiing konstatieren konnten, ist hier seicliter, nicht so dentlich begrenzt. Das Auge ist gross meist wie bei den Augustexemplaren ans dem Genfersee. Das Rostrmn ist ziemlicli lang; zwar wechselt die Distanz A-f-B etwas, doch ist derKopf immer so ,sehr ventrahvarts geneigt, dass die Schnabelsi)itze inniier fast bis auf das Niveau des ventralen Schalenrandes hin- unter reicht, und dass er den Ruderantennenstamm inniier be- deutend Uberragt. Der Pedunculus der Tastantenne ist im Verhâltnis zum dicken Rostrum immer ziemlich schmal ; der Schnabel wôlbt sieli daher innner deutlich vor. Die Lange des Antennenstiels schwankt in sehr weiten Grenzen, wie es scheint mit dem Alter: die gr()ssten Tiere haben den ktirzesten. Ebenso schwankt, wie schon er- wahnt, der Endteil. Der (Trad der Biegung ist sehr verschieden ; die Unterschiede unterwerfeu sich keinem Gesetz. Die Antenne ist auch hier niclit innner ganz gleichmassig gebogen, der Stiel ist viehnehr oft gerade: an der Riechstabchen-Insertion finden wir eine schwache Knickung, an die sich dann eine gleichmâssige Biegung anschliesst. Die Zahl der Knôtchenreihen am Endteil steigt bis 18. Die grcissten Zitïern finden wir bei Tieren mitt- lerer Grosse. Das dreieckige Schildchen ist ungefahr dasselbe, wie im (xenfersee. Die Schalenskulptur ist âusserst deutlich ; sie ist beinahe auf der ganzen 8chale sichtbar. Sie ist fast ganz genau dieselbe wie im Genfersee. 544 (J. lURCKlIARDP. Ilosiii'ina (1er Lon()ispina-h()h('iii'i^ t-. •yi ro — ~ r^ ^' ~ " C:' — -^ Oi *~^ :^ (5.1 eo -yi O rt X X c:) &c -< s: ^ Ci -o =; Rev. Suisse de Zool.. T. 7. li)()0. 540 (i. lURCKiiAiiur, l'xisiiiiiKi (Icr Lofu^is2)ii^((-l'(>lf<'ii>fca-Gru2)pc a/is (/en/ Viciird/dsfàtfersce. ïafel -20. Fig. 4, 1!). Die l)(»siiiine des yierwaldstattersees konnte ich ain einme- iR'iidstt'ii luitersuclieii, da ich Fange aus allen Jahreszeiteii zur Yerfiiiiiiiig liatte. Auch hier beohachtete ich weitgehende Varia- tion. I )en (Tang der temporalen Variation ausftihrhch darzustellen, behaUe ich niir vor. Dabei wird aucli zu konstatieren sein, wie weit lokale Ditîerenzen innerhalb des Seebeckens im Spiele sind. Hier branche ich nnr die (h-enzen der Variabilitat zn geben: ich pnbliziere deshalb ehistweilen nur eine beschriinkte Reihe von Messnngen. Auch bei dieser Forni. wie l)ei den ihr so nahe stehenden aus (ienfer- und Zugersee ist die Verklirzung der Tastantenne im Allgenieinen eine Funktion der Korpergrosse. Von 6 Exemphiren. die liber 90() ^. lang sind. ist die Tastantenne (C +D)bei vieren unter 400 (auf Liinge 1000 bezogen), bei den ubrigen steigt sie bis 42;"). Von 1 0 Exem])haren zwischen 900 und SOO a Lange be- tragt sie nur bei zweien weniger als 400 /ji. bei vieren 400 — ^440. l)ei vieren 440 — 4SI «. P^ndlich tinden wiv unter S Eier produ- zierenden Individuen von unter SOO [x Lange, ein einziges, dessen Tastantenne weniger als 440 (427) niisst: die der ubrigen steigt bis ôlô. Âlnihclies hnden vàv in lîezug auf die Riickbiegung der Tast- antenne. Kine Projektion von unter 350 fand ich nur bei den grôssten Tieren (c. !)')() « Korperlânge), wâhrend sie bei den kleinern uni 500 heruni schwankte. Auch der ^lucro scheint bei den givissern Tieren relativ kleiner, bei den kleinsten dagegen ani Uingsten zu sein. In Bezug auf das in seiner (Irosse stark schwankende Auge ZOOPLANKTON DER 8t'IlWEIZ. 547 liisst sicli keine solche(u'setzinâssi,i>keit erkeniieii (verçl. Genfei- see). Dasselbe gilt von der konstaiiteren Sclialeiilaiige, Wir koiinen nun zur Beschreibuiig' der Fonu ûbergehen. Die Bosniiiie des Vienvaldstâttersees geliort zu den gTossteii Mitgliedeni der (Tattuiig. Bas beobaclitete Maxiiiium betriig 1005 a. Freilicli erbeutete ich auch einmal ein in FortpHanziing begritt'enes Weibchen von nur 600 //. LiiJige. Es ist allerdings denkbar, dass sich ahnliclie Extrême auch in den andern Seen konstatieren liessen. Die Fonii ist in jeder Beziehung sehr nahe verwandt mit den oben beschriebenen Bosminen des Genfer- und Zugersees. Der vordere und dorsale Contur l)ildet auch hier eine fast ganz regelmassige Curve. Eine Yorwrtlbung vor der Stirn ist nicht, oderkaum bemerkbar. Die Concavitat am hinternEnde ist meist deutlich, doch nie stark ausgebildet. Der Mucro stimmt ganz mit dem der znletzt behandelten Bosminen iiberein, er kann etwas grr»sser werden. als im (îenfersee, doch erreicht er nie das Mini- nuim ans dem Bodensee. Er triigt am vordern lland meist nur eine, selten zwei Auszackungen(Zahnchen). Die Ihicht im Vent- rah'and vor dem Mucro ist deutlicli. Das Auge variirt in der Grosse ausserordentlich ; das Mininuun aus diesem See ist auch das Mininmm fiir aile Schweizer Bosmi- nen der Lonfjispina-bohemica-Gruppe : das Maximum wird nur von den extremsten Formen (Engadin. Arosa, Ziirichsee) iiber- troffen. Die Lange des Rostrunis variirt weniger. Sie ist im Mittel gê- na ii dieselbe wie im Zugersee, wird dagegen von samtlichen der Bodenseebosmine nàher stehenden (Unter-, Walen-, Ziiricli-, Neuenburgersee) ausserder des Bielersees iibertroffen. Dennoch ragt die ïSchnabelspitze ziendich weit gegen das Niveau des vent- ralen Schalenrandes vor. Uber die Variabilitiit der Tastanteinie haben wir schon gesprochen. Die Incisurenzahl wechselt von 1 2 bis 15. Das dreieckige Schildchen ist auch hierspitz. JO — •_>5 y.lang. 54S (;. lUUU'KlIAKDT. T)er Stainm (Ut Uuderaiitenne reicht iiu Durchsclinitt bis /ur Schiiabelspitze iind (1er kiirzereAst ineist ebeii bis ziiiii (ininde des dreieckigen Scliiklcbens. Die Schalenskulptur ist nie so deutlich, wie iin (ienfer- cxk^r Zugersee. Der einzige Unterschied ist iiii iibrigen weniger aiis- gedeknte Streckimg der Polj^gone an den Sckalenseiten. Bosnmta der L()n(ii^plïui-ho]iemica-Griippe ans deni Vienvdd- sfdttersee. Aus t rahl. Absolute Lange . . 1005 940 96o 910 800 600 Mini- Maxi- Relative Angaben mum miim Mittel Kùrperlânge . . 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 Schalenhôhe. . . 741 70(5 747 ' 7:H 850 741 706 850 755 Auge 80 7-2 89 103 96 60 115 79 A 112 112 128 120 144 111' 144' 125 B ^^0 24 .{4 25 21 18' 33' 29 C 92 102 108 84 119 108 84 126 109 D 248 • 287 300 286 300 333 248 390 304 Projection d. A. . 319 331 461 587 433 319 587 461 Mucro .... 106 84 HO 87 150 78 150 107 Bosmina der Longispina-hohemiea-Grnppe ans dem Titlsee. Hier etwa liesse sicli ani ekesten die Bosmina hohemica SïiN- GELiNs ans dem Titisee einreihen, die unter diesemNamen oben beschrieben wurde. Bosmhxt der Longispina-bohemlca-Gruppe ans dem ohern See von Arosa. Taf. 20, Fig. 6. 24. Das Material, das mir Herr Prof. Zschokke giitigst zur Yer- fiigung stellte, stammt vom 28. G. und vom 30. 11. ^ (jranz sichere Mœsungen A. miu. 113 max. 136. B. — 22,5 — 33. ZOOPLAN KTON DER SCHWEIZ. 549 Hauptsâclilich wegen des kurzen Rostrunis gleicht dièse Form der des Titisees uiid iiiir durch die selir viel jiTôssere Korperhohe iinterscheidet sie sicli scliarf von ihr. Anderseits ist die Almlicli- keit unsrer Form mit der der Engadiner Seen uiiverkennbar. So bildet sie ein Verbindimgsglied zwisclien diesen auf den ersten Blick sehr verschieden ausselienden Bosminen und ermôgliclit, aile dièse Formeii in eine (Truppe von Gebirgsformen zu ver- einigen. In der Korpergrosse steht sie mitten zwischen B. bolicnuca "Stingelin und dollfusi Moniez. Durch ihre Schalenhôhe dagegen zeiclmet sie sich vor allen ihren Verwandten aus. Die Kôrper- torm ist. davon abgesehen, dieselbe, wie in den Engadiner Seen. Ein âusserst kurzes Eostiiim ist, wie sclion erwahnt, allen Ge- birgsformen gemeinsam, ein sehr grosses Auge den meisten. Hier im obern ISee von Arosa habe icli iiberhaupt das Maxinmm der Augengrosse bei den grossen Bosminen beobachtet, das iibrigens imr um ein Minimum liinter demderkleinen zuriickbleibt (Roth- see). Yon der B. (loUfusi Moniez unterscheidet sich unsre Form ausserdem noch durch die bedeutend kurzern Tastantennen und den langern Mucro. Die Tastantenne bat besonders einen nicht so stark verlângerten Endteil, die Incisurenzahl betragt im Ma- xinmm 15 (gegen ^O im Silsersee); sie reicht auch weniger weit nach hhiten, selten bis zur Mitte der Kôrperlânge. Endlich fehlt hier die Convergenz der Antennenspitzen, die wir in allen drei Engadinerseen mehr oder weniger deutlich beobachtet haben. Der ^lucro ist immer langer als bei B. (lollfïm, und zeigt noch die Kriimnmng nach hinten, wenigstensam Yorderrand, oft aucli an diesem ein Zâlmchen. Yon der Bucht zwischen Mucro und Schalenborste ist noch eine Spur deutlich wahrzunehmen. Die Schalenskulptur ist sehr schlecht ausgepriigt. Sichtbar ist nur Streil'ung am Koi)fe, unregelmassige. gestreckte Reticulation am ventral-Yordern Schalenteil. 550 (i. lURCKHARDr. liosii/ii/d ih'r LoiHiisp'nni-hoJitniiira-Gnippc ans ihnn ohcni Stc ron Arasa (Gnmhiinden). Absolute Lange . 7()(),a TOôu. (ISôu (i(i4a (lôo-y. (ioOv. Kelative Aiigabeii Mittel Kôrperlaiige . . 1 ()()() 1 ()()() 1 ()()() 1(K)0 1 ()()() 1 ()()() 1 ()()() Sclialeiiholie . . 7()o 755 764 790 783 777 77o Auge . . . . IKi 153 119 113 — 109 122 A 92 103 110 lU 115 I 109 B 34 , 32 34 23 29 \ ^^^^ 30 (1 ..... IKi 119 113 109 112 109 113 D 309 297 353 — 323 333 320 Projection d. A. . 407 4(i8 500 452 — 540 4S(i Miicro .... 7li 82 81 70 — 86 79 (Incisurenzahlj . (15) (an)' (15) (14) (13) (14) J>()s))i/i/cif (Jcr L7 T!))) SOS Aui-e .... ll-_> ll-_> 111 ll-_> A i;-n i;n , i;n 15 40 34 -j.ss a? (' 120 las) 12<) T) :VM 31 (i 3SS 3r)(i Projektioii (l. Aiit. 5oo 511 (i^f) ôô(i Miicro .... 57 52 — 55 (Iiicisureiizalil) . (Ki) (17) Ilosiiiii/d r/ry [jitrifi'ispina-bohem'na-Gruppi' ans ilcni Sempachersce. (I. 9. 98.) ïafel 20. Fi^-. 9. 21. Wir fuhreii die îSempacher-Bosiuine an letzter Stelle auf, (la sie in nianclier Hinsicht ein Extreni darstellt und aucli leiclit er- keinibare Anklange an Formen der Coregoni-G nippe darbietet. Sie ist von niittlerer Kurperlânge, an îSchalenlKilie wird sie unter den Bosminen dieser Grupi)e nur von der Luganer-Bosniine iibertrotten. Die Stirn ragt niclit vor: hingegen niacht sicli an der Grenze von Kopf und Kiicken eine schwache Abplattung der Dorsalcontour-Curve benierklich. die wir bei B. core[p)N wieder- finden werden. Statt der concaven Stelle des Contours an seineni Hinterende tinden wir hier (wie bei den Formen der Coregoni- Grnppe) eine ganz gerade Strecke. 554 G. BrRCKHARDT. Der Miicro ist iuisserst kurz. Eiiie l)ieij;iiiig aiicli iiur seines Vorderraiides ist kaiini melir waliriieliinbar, Zâhncheii triij;t er nie. und die P)ucht des Selialenrandes zwisclien Miicro und P.orste ist auf ein ^lininmm reduziert. T)as Rostruni ist von mittlerer Lange : die Stiniborste ist weiter von der Schnabelspitze entfernt als bei irgend einer Bosniine. die wir bisber beschrieben (A:B=2,76; Ai:B=1,6g.) Auch darin gleicht sie den Bosminen der Corenoul-Grupix'. Das Auge ist von mittlerer Grosse. Der Pedunculus der ïastantemie ist ganz unge\Y()hnlich kurz ; er gleicht darin dem der Tiere aus dem Walensee ; sein Maximum erreicht ungefâlir dasMittel desjenigen im Walensee. Die Lange des Endteils ist dieselbe wie im Ccmer- und Luganersee. Hinge- gen steigt die Zabi seiner Incisuren von IS bis zu 2 2. Die Inci- suren sind daher — wieder wie im Walensee — diehter gedriingt. als gewolmlich. Die Tastantenne ist niclit stark zurûckgebogen. Das dreieckige Schildclien ist nicbt lang, jedoch sehr spitz — auch dies wieder eineÂhnlichkeit mit denFormen der ro/yy/o///- Gnipjje. Ausser scliwacher Streifung am Kopfe und Reticulation am ventralen Schalenteil, ist keine Schalenskulptur zu sehen. So sehr dièse Form auf den ersten Bliek ^ on den iibrigen ab- weiclit, so eng sie sich an diejenigen der Coref/ONi-Gnqjpe an- zuschliessen scheint, so miissen wir docli schon hier darauf liin- weisen, — wir werden es spâter zahlenmâssig zu beweisen liaben, — dass kein einziger Charakter neu und zugleich konstant ist. dass jede der Eigentûmlichkeiten dieser Form schon bei andern Bosminen der Lan g isp h /a-hoheinica- G nqjpe gefunden wurde (So die Distanzen A. und B. im Walensee, der kleine Mucro im En- gadin). Die neuen Formverhâltnisse des Dorsalcontours (Ver- flachung vor dem Rucken, gerade Linie am Hinterende) sind im Sempachersee noch nicht konstant. ZOOPI.AXK'rOX DER 8('HWp:iZ. Bosiiiliia (Icr Loiifilspina-holieuiicit-dnijijx' aas don Se))i2)achersee. (1. 9. 98 ) . Absolute Lange . 775 770 770 730 720 715 Kelative Aiigahen Mittel Korperlâiige . 1 ()()() 1000 1000 1000 1000 1000 1000 Schalenliolie . . 794 779 779 777 704 755 775 Auge . . . 1)7 97 S4 103 \)1 !)(; 90 A 123 114 12(i 130 117 102 119 B 45 43 40 4S 43 43 44 C SI S 2 91 S 3 9(i s 5 80 T) 329 315 312 35G 320 3(i3 332 Projektioii d. Aiit . ;;i(5 3S9 389 383 375 405 37(i ^ lu CIO . 45 40 3) 5 32 41 35 38 (Incisureiizalil) (20) 1 (22) (21) (IS) (li)) 1). Coregoxi-Gruppe. Die Fonnen dey Coye(i<>ni-( huppe ans dcr Llteratnr. Wir stelleu /Aierst zusammen, was liber B. eoregoni Baird uiid ilire Yarietâten, die in der Ki( litung naeli unsren Formen hinweisen, bekannt geworden ist. Es handelt sicb dabei uni fol- gende Literatur : Baird, 34. Naeh Norman and Hrad\ . Baird, o7. Reproducirt von Harlwifi' 97. .Norman a. Brady 67. I'. E. Millier fi8. Lilljehorg 87 in Zaciiarias 87. Z. Kenntnis d. |mM. Poppe 87. Sars G. 0. 91 Oversigt Norges Cr. Stenroos 95 u. 98. Hartwiu' 97 u. 98. anomal : i;{. ti. 55(i G.. BrRCKIIARDT. Bairds Bosmina coregom miisste als ganz inivollstâiidig he- sclirieben lielteii. liatten iiiclit Norman and Brady eiiie iiéiiauere Beschreibuiig- uiid Abbildinig- der ans demselbeii Fiindort. deiii Loclimabben Castle Locb, staiiiiueiideii IJosmine gegebeii. ^^'()bl aile iieuern Autoreii sind dariiber eiiiig-, dass mit dieser Fonn B. diaphanu P. E. ^L iiahezu vollstandig ubereinstiiinnt. In iieiierer Zeit bebaupten aiicb (t. 0. Sars uiid Stenroos di<' typische Fonn in ibren (iebieten wiedergefunden zu balien. Endlich interessirt uns besonders Lilljeborgs Varietât //«wi//.s, welcbe in manclier Beziehimg den schweizerischen Exemplaren gleiclit. Ein âbnlicbes Yerbaltnis werden wii- aiicli fur />. liHjc- hoif/i Matile zu konstatiren baben. Bosntina corcf/oiH Baird nacb Norman and Brady zeigt fol- gende Eigentinnlicbkeiten : Die Grosse (nacli Baird Va linea) ist imgefâbr die der kleinern zu unsern « Grossen Bosminen » ge- borenden Tiere. Die relative Scbalenbobe betrâgt nacli der Zeiclinung etwa 850. nacb der Angabe jedocb mehr als 1000. Der vordere-dorsale Contour bildet zwiscben Kopf und Rûcken eine fiacbe Dépression, hinten eine gerade Stelle. keine Conca- vitiit. Die von Norman and Brady gezeichnete Convexitat des Hinterrandes ist etwas fraglicb. Die Ecke zwiscben diesem und deui Ventralrand ist nur ein scbarfer, ungefabr recbter AVinkel, kein Mucro. Das Bostruui ist sebr lang, das Auge klein: iiber die liage der Stirnborste erfabren wir niehts. Die Tastantenne ist sebr lang (C-|-D = c S50). ziemlicb stark nacb binten gebogen. mit ungefabr 19 Knôtcbenreiben. Die Scbalenskulptur bestebt au cil aus nur wenig in die Lange gezogenen Polygoneii. BoKmhia (liaphana P. E, Midler. — Die Lange betrâgt ()0() — 700 //. Die relative Scbalenbobe ist ebenfalls etwa 850. Cbarakteristiscb ist die Einbucbtung des dorsalen Contours zwi- scben Ko])f und Biicken: binten zeigt derContour eine ganz seiclite Concavitât. Hintere ventrale Ecke, Rostrum und Auge wie bei ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 557 B. coregoni Baird. Die Stirnborste steht nahe der Sclinabelspitze. Die Lange der Tastaiitenne (C + D) betrâgt iiur etwa 760. Sie ist wenig-er stark iiach hiiiten gebogen (Projection c. 550), wenn die Zeicbnung ein ganz natûrlicbes Yerbalten wiedergiebt. Unter der gleichen Voraussetzung ist C =^ c 170, D = c 590. Die Spitzen der Tastantennen (von \'orne ventral betracbtet) convergiren, wie wir es bei der Silser- und 8t. Morizer Foriu gefunden liaben. Die Schalenskul])tiir bestebt an Kopf und lUicken ans langge- streckten Feldern. Die Bewebrung der Endklauen scheint dieselbe zu sein, wie bei B. longispina Leydig. « Die secimdâren Zâhne « der Endklauen, circa 6 an der Zabi, sitzen grôsstenteils auf « der Klaiie. nur einer erbalt oft auf deni Krallentrâger Platz. « Ans alleni gebt liervor, dass wir es liier mit einer voni Typtis von B. coycfioui nnr sebr wenig sicli unterscheidenden Varietât zu thun liaben. Als solcbe sieht sie auch Sars in neuerer Zeit (91) an. Bosmkm roregoni von Stenroos ist bis 780 u lang. Die Hobe betrâgt (auf Lange 1000) 910. Die Lange der Tastantenne eben- falls 910, und zwar C ^ 153 und D = 757. Der Endteil trâgt 15 — LSKnotclienreihen. DasCbrige stimmt, soweit wir dariiber Aufschluss erbalten, mit B. roregoni Baird. Bosmina UUjeborgi Matile documentirt sicb nacb der Figur, die dieser Autor gegeben bat, als eine Form, die sicb betrâcbtbcb von B. liUjehorgi 8ars unterscheidet. Die 8cbalenliohe betrâgt 870, A = c 114. B = c 30, C = c 130, D = c (ifiO. Die Pro- jection nur 470. Die Zabi der Incisuren betrâgt nur circa 13. Ein ganz minimer Mucro ist vorbanden, der sicb aber nur nocb am ventralen 8cbalenrand documentirt. Der bintere scheint ganz geradezurSpitzedes rudimentâren Mucro binabzulaufen. Danach wâre die Lange desselben nacb unserer Méthode ungefâhr = 0. Vielleicht gehort bieher auch nocb B. H/ljehorgi var. ohfusata 8ars, die ein âhnliches Mucrorudiment besitzt, im Ûbrigen wohl mit B. liUjehorgi typ. tibereinstinnnt. 55^ a. lURCKHARDT. Bosnihia (■orcffoi/i var. hnniilis Lilljrboi'ii'. Die Lange Itetriigt 640 — 800 a. Die relative Sclialeiiliolie ist imr 792 (nach Figiir). Die Yerflaclmng des Dorsalcoiitours zwischeii Ko})f und lîtickeii ist kaiiiii waliriielmibar, die liiiitere dorsale Ecke kaum markirt. Dagegen finden wir eineii deutliclien kleineii Mucro, ungefâlir wie bei iinsrer Sempacher Bosiiiine. Das Rostruni ist, wie beim Tvpiis von />'. corcf/oNL lang. das Auge etwas gr(")sser als bei jeneni. DieLiinge derïastantennevanirt sebr; aufderZeiclinung ist C = 124, D = 586, also C + D = c. 710. Die Projection betrâgt niir etwa 500. Die Skuli)tur besteht ani Kopfe ans Streifung. an der iibrigen Schale ans Reticulation. Yon grosser Wiclitigkeit ist. dass einForsclier wie Lilljeborg, dièse Forni mit eineni — wenn auch kleinen — Mucro, als Varietât der sonst fast inmier eines solchen entbehrenden B. coregrmi auffasst. Eine Zwisclienforni bildet in dieser Beziehung iibrigens B. lUlJehorf/i Matit.e. AVir diirfen also ^vohl den Zu- sammenhang dieser Fornien mit 7). roref/oni annelnuen. Unter dieser Yoraussetzung mtissen wir auch unsre ini Bal- degger- und Pfaffikersee erbeuteten Dosminen obne weiteres als Yarietaten der B. eoref/cml anselien. Bosmina (icr Corefioni-druppe uns ((cm Bah/ef/f/er- tnid Ifdff/lrr.'^er. Taf. :2(). Fif4. 10. i:>.iH\, Taf. 1>1, Fi^. 1. Wir fassen die beiden Fornien zusannnen, obsclion sie nicht al)solut id)ereinstinnnen. besonders. da wir zu wenig Material besitzen, uni sie in definitiver Weise zu bearbeiten. Die absolute Lange scliwankt von ô75 zu (iôOw: unsre Exem- plare sind also verhaltnismiissig klein. Die relative Schalenhohe ist griisser als bei den Fornien von Baied, P. E. MtJLLt:!! und ^Iatile. ungelabr gleich gross wie bei Stexroos. Sie scliwankt iibrigens stark: das luichste Exemplar fand sicli im Pfaffikersee. ZOOPLANKTOX DER SCHWEIZ. 559 Selir (leutlicli ausgepriigt ist die Yerflacliiiiig oder sogar die seichte Einbuclituiig des Dorsalcoiitoiirs zwisclien Kopf imd Scliale, ebeiiso das Aiislaufeii des Contours in eine gerade Linie am Hinterende. Der Hinterrand ist kurz, ganz gerade ; der Mucro luiiiiui. wenigstens ini Pfâffikersee kleiner als bei Lill.teborgs var. luni/i/is und als bei allen iibrigen Scliweizer Bosminen. Die zwisclien ilnn und der Borste liegende Bucht sclieint voUstandig zu fehlen. in einigen Fallen aber war doch noch eine Andeutung derseiben siclitbar. Das Rostruni ist sehr lang. A + B ist nieist langer als bei allen Schweizer Bosminen der Lonfilsinno-hohemica-Griippe. Die Stirnborste stelit in ziemlieher Entfernung von der Schnabel- si)itze. (A : B = Mittel 3.9 im Baldeggersee, 3.3 im Pfâffikersee). Der Sclmabel reicht beinalie bis zuni Niveau des ventralen Schalenrandes. Das Auge ist besonders bei der Baldeggerfonn sehr klein. Die Tastantenne ist niindestens ebenso lang. wie bei der englischen Form von B. coref/oni. langer als die von B. diapluuia und von Matiles liUJehorgi und der LiLLJEBORGschen var. hum 'dis. Dagegen ist der Pedunculus etwas klirzer, als es bei den danischen, tinnischen und russisclien Formen der Fall zu sein sclieint. Das dreieckige Schildchen ist sehr spitz, doch niclit besonders lang (bis 20 a). Der Endteil triigt ini Baldegger- see IS — 11). ini Pfâffikersee 19^22 Knôtchenreihen. Die Tast- antenne ist weit iiach hinten gebogen : die Projektion steigt von c. 7()() bis fast auf 1 ()()(), iiberragt also weit die entsprechenden Maasse von var. hiimiUs und von Matiles HUjebon/i. Mit der Lange des Piostrums steht die Eigentiimlichkeit der Euderantenne in engsteiu Zusammenhang, dass sie — obwohl fast genau eben so lang, als bei allen andern Bosminen des (je- biets — mit dem lângern Aste die Schnabelspitze nur wenii; iiberragt. Die Schalenskulptur ist bei der Form ans dem Pfâffikersee viei deutlicher als bei der andern. Sie besteht am vordern Teil des ÔHO ('■ HUECKHARDP. Kopfes ans Streifeii, am liinteru ans laiigiicheii Viereckeii. Aui Klickeii tiiiden wir voni stark in die Lange gezogene Polygone, am Iviickenliucker werden sie kiirzer, doch gegen den Rand (Dor- salcontour) liin sehrschmal. Aiuli bei diesen Formen ziehen sich die etwas gestreckten Polygone parallel deni Hinterrand zur ventral-liintern Ecke. An den Sclialenseiten bestelit die Skiilptiir ans grossen regelniâssigen, ganz wenig gestreckten Hexagonen. Die ventrale Sclialenpartie verliâlt sicli wie bei den zuletzt be- liandelten Formen der io«Y//.s/jif/«-?^o//e>w^Cff-('rr?/j9^je. Der dorsale Piand des Abdomens, der hintere dorsale Winkel des Postabdomens, und die Bewehrung der Endkralle stinnnen genaii mit B. longisjyina iiberein. \{m grosser Wichtigkeit scheint uns endlich, dass die Jiingen diirchgehends bedeutend Ijingere, deiitlich nach hinten gebogene Mucronen tragen. Die grosse Bosmine des (Ireifensees geliôrt nach den ausserst spârlichen Trininnern, die wir fanden, in die Nalie dieser Formen. Hier (p. 502 ff.) schalte ich die Zusannnenstellmig der ^laasse aller grossen Bosminen, die hier betraclitet wiirden, ein, die wir nocli spâter werden benlitzen mûssen. -»- OC' 3 '-^ bL }^ tD •§: — co iî^ 32 "-S =; >^ 00 O ^ t^ O 30 — TC Oi rc °0 O r: 30 O O -5^ ■3^1 ~ S^ ^ w 30 5^ '?"- =" 30 3-1 30 :=: ?t' K) o ■^ O ^» t^ —^ ID >:i" V «5 Û. A cj: = < .a '7. ' Rev. Suisse de Zool., T. 7. 19Ô0. 36 562 (i. IIURCKHARDT. Bosni'iua Coref/oi/i Baird Bosminen der Longrispiiia-holM-micii und Core^oiii-Gruppe.) TABELLE DER ABSOLUTEN KÔRPERLÀNGEN Varietâï (Autor) LOC ALITAT MixiMaM^ MiTTEL Maximum acrocoregoni Baldeggersee . 575 612 650 petenisœnsis Bielersee fi20 625 630 acrocoregoni Pfiiffikerseo 583 631 700 diaiihana n. P. E. Mûller .... 600 700 âollfusi Mon. St. Morizersee ()0() 639 695 ceresiana L. d. Lugaiio 630 ' 653 665 dollfusi Mon. Silsersee . 615 680 745 zschokkei Arosersee 630 681 760 lotujispina Leyd. BodtMisee 585 689 800 humiliS U. LiLLJEBORG 640 800 ? (IIelvetica-Grui>pe ) Aegfrisee 707 715 stingelini Titisee 695 737 770 ?(coregoni) n. Stexroos .... 780 sempacoisis Sempachersee 715 747 - 794 riraria AValensee 760 772 800 turicens/s- Zurichsee 730 772 842 neocomensis Neuchâtel (.80 782 900 lariana L. d. Como 760 804 875 tugina Zugersee . 713 804 850 lemani Genfersee (6(;5) 715 810 925 lielvetica Vierwaldstattersee (600) 868 1005 acronia Uiitersee . 810 912 1025 sti/riaca n. Imhof 950 1040 1120 ' Die Minima (eiertragender Ç) gebo icli iiur wegeu d'or Vergleichung mit v. diaphana u. humilis, wo wir keine Mittolzalilen besitzen. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 563 Bosmina Coregoni Baird (Long-ispina-boh(Miiica iind Coregoni-Griip|ie.) TABELLE DER RELATIVEX SCHALEXHOHEX Varietât (Autor) Localitât : Minimum MiTTEL Maximum "? (Helvetica-Grnçpe) Aegerisec G2S 681 734 stingelini Titisee 695 697 698 rivaria Walensee 686 723 750 longispina Bodensee . 684 724 775 lemani Genfersee (Léman) 713 735 764 acronia Untersee 712 739 773 dollfusi Eugadiiierseen 698 741 764 tugina Zugersee 722 752 784 neocomensis Neuchàtel 720 753 809 helvetica Vierwaldstàttersee 717 755 809 lariana Comersee 710 760 801 turicensis Ziirichsec 712 763 803 peteniscensis Bielersee . 758 768 778 zschokkei Arosersee 758 773 790 ■sempacensis Seiiipachersee 755 775 794 styriaca n. Imhof 734 776 827 humilis n. Lilljeborg 792 ceresiana Lugaiio 793 808 827 diaphana n. P. E. MÛLLER .... 850 (coregoni) ii. Norman a. Brady 850 matilei (lilljeborg/] ) n. Matile 871 (icrocoregoni Baldeggersee . 885 895 904 Vtypica (coregoni) n. Stenroos 910 acrocoreqoni Pfâffikcrspe 900 934 983 564 G. BURCKHARDT. Bosmina Coregonl Baird (Bosmineii fier Longispina-bohemica und der Coregoni-Gruppe.) DURCHMESSEE DES AUGES Varietàt (Autor) Localitât a crocoregoni B.ildoggersee helvefica Vierwaldsts. acronia Untersee aerocoregotn Pfaffikersee longispina Bodonsoo flollfusi Silsersee lemani ' Genfersee V(iîefoe. coruuta — gerade in den die beiden Arten unterscheidendeii C'iiarakteren iiiid gerade in der Riclitung nach B. loncjiroHtris hin — demonstriert liatte, war es nur nocli ein kleiner Scliritt bis zur Zusammenfassung der beiden in eine Art. Diesen Schritt haben Hartwig (97, 98) luïd Stenroos (98) gethan. Der erstere zieht mit vollem Rechte auch B. curvirostris Fischer, der letztere aucli B. hrevieorms Hellich, die tibrigens beide nicht vollstandig genug bekannt sind, mit ein. Wenn da- gegen Hartwig auch B. maritima P. E. Mlller als Yarietât von B. longirostris aiiffiihrt, so steht er im vollen Widerspruch mit den Angaben ihres Autors : die Stelhnig der Stirnborste, auf die P. E. Miller ausdriicklich hinweist . schliesst ein solches Zusannnenziehen vollstandig ans. Wenn endlich Apstein (96, p. 172) Ûbergange von B. longirostris zu B. lotff/ispwa will ge- sehen haben, welch letztere er dazii nocli kaiim von der erstern imterscheiden konnte, so beweist dies nur. dass derselbe kein anderes Characteristicum von B. longispina kennt, als den langen Mucro. Wenn wir von diesen Fehlern absehen, so scheint durch die Beobachtungen vieler Forscher bewiesen. dass B. cornuta und loffgirostris durch ïlbergânge verbunden sind. Wir brauchen dies nicht weiter zu beweisen. Stellen wir also zusammen, was liber (lie Eigenschaften dieser grossern Art bisher bekannt ist. Bosmina Joiigirosfris (). F. Millier Die Korperlânge schwankt von 230 ' bis 550 y. Die Form ist sehr verschieden, bald schlanker mit kleinerer Korperhôhe^ bald l)lumper mit hoherer Schale ; doch erreicht die Hohe niemals die Lange des Korpers. Der dorsale Contour bildet eine ziemlich regelmâssige Curve : ' jB. uiinivia Iiiihof, im Uchrigen ganz mit loiujirofitriN iilx'rciiistimmi'iid. 574 (4. BURCKHARDT. selteii wird eine Concavitât hinter der oft etwas vorspringenden Stirii beobaclîtet. nieist aher eiiie stârkei'e oder schwachere Aus- schweifiiiig des liiiitersten Teils des Dorsalcontours. Der Mucro ist reclit verschieden ausgebildet : er kanii auf eine scharfe Ecke reduziert sein. Vor demselben iindet sich am ventralen Schalen- rande nieist eine Einbiichtung, die vorne durch die Insertion der Borste begrenzt wird. Das Iiostrum ist sehr lang. Obscbon der Kopf wenig ventral- wârts geneigt ist, reicht es docb nieist l)einahe zuni ventralen Scbalenrand-Niveau. Die Stirnborste stebt ungefahr in der Mitte zwischen ventraler Augenperipherie und Schnabelspitze. Die Grosse des Auges ist sehr verschieden, doch ini (lanzen be- trâchtlich. Die Lângenverhaknisse nnd die Krinnnnmg der Tastantenne Avechsehi in hoheni Maasse, und zwar, wie Stingelin gezeigt hat, ini Laufe des Jahres an einer Colonie. Das dreieckige Scliild- chen ist stumpf, klein, mit etwas verbreiterteni (Irunde auf- sitzend. Der Antennenstiel ist nieist sehr breit, so dass das Rost- rum ini Contour fast nicht xon iliin abgesetzt ist. Die Schalenskulptur zeigt nirgends reine Streifung. Die Reti- culation ist an Kopf und Riicken nur wenig in die Lange ge- streckt ; die griisste Ausdehnung der Polygone liegt parallel deni vordern, dorsalen und liinternKôrpercontour; die Maschen sind verhaltnismâssig gross. Ûber die Bewehrung von Abdomen, Postabdomen, Krallen- triiger und Endkralle stimineii die Angaben der verschiedenen Autoreii sehr wenig iiberein. Leydigs Zeichnungen des dorsalen hintern Whikels des Post- abdomens sind sehr unnatûrlich ; in Betreif der Bewehrung der Endkralle maclit er folgende Unterscheidung : bei B. laeris soll eine solche iiberhaupt fehlen. bei B. longispina erstrecken sich dieZahnchen nur liber dieKralle selbst, bei B. hntf/irosfris auch liber deii Krallentraiier. ZIWPLANKTON DER ^^('H^VEIZ. o75 Rei SCHÔDLER tra.ueii die ineisten Fornieii an (1er dorsaleii- liiiitern Ecke des Postabdoiiieiis eiiiii'e /jlhnchen, B. coniufa dî\- gegen — weiin auch sehr kurze — fast ain ganzen Postabdoiiii- nalraiid. Es handelt sich hier wolil uni dieselbe Tâuscliung. die wir l)ei Stixgelins Beobachtuiigeii an B. hohemica konsta- tieren miissten. Endkralle und Krallentrager sind bei Schodt.ers B. loi/f/irosfris und coninta gezâhnt, bei B. loi/f/icori/is dagegen nur die Kralle selbst. P. E. MûLLER gibt leider vom Postabdomen der Bosnnnen. uni die es sich liier han(U4t, keine Bilder und beschreibt dessen Bewehrung auch nicht in seinen lateinischen Diagnosen. Ini danischen Text sagt er liber B. loituirostrls: «Die Endklaue « trâgt 10 hingere Stachehi und eine Reihe sehr feiner Zahiie : bei cornuta sind es « 5 Dornen und eine Reihe feiner Zahne. » Norman and Brady haben fur viek^ andere Cladoceren sehr schone. bisher untibertroffene Bikler des Postabdomen gegeben: bei den Bosminen haben sie es leider nicht fiir nôtig gehalten. Im Text finden wir fur B. longirosfris nun folgende Angaben : « Bander des Postabdomen gar nicht geziihnt oder gezackt, End- klauen sehr fein gewimpert. » Daday giebt eine ziemlich gute Zeiclinung des Postahdomen seiner B. longisimm, die jedermann als reclit ty])ische B. /ot/f/i- rostri.s 0. F. M. erkennen muss. Sie zeigt die Brirstchenreihen ani dorsalen Abdominalrand. einen wohl etwas zu weit ausgedelmten Haufenvon Borsten am hintern dorsaknt Winkeides Postabdonien. die kleinen Zahne der Endklaue und die etwas langern, in sehr typischer Weiseanders gerichteten Zahnchen desKrallentrâgers. Bei Hellicii (77) sind die « Schwanzkrallen » von connifd « blos fein geziilnit ; » bei Umijirostris ist « der Krallenfortsatz « starker und die Krallen feiner gezâhnt; » bei loNfjicorNis (die nach der Stelhuig der Stirnborste e])enfalls liieher gehort) ist « der Krallenfortsatz niibedornt : die fein gestrichelten Schwanz- « krallen trageii an (1er Hasis einige giMissere Nebendornen. » 576 G. BUROKHARDT. Bei 7>. hrerlcomis H(^llicli endlicli sind mir (lio - Schwaiizkrallen « feiii i»estriclielt. » Stingelix (95) beschrieb die ^\'^haltllisse fur B. loufi'iœruis tblgeiidermassen : « Der Kralleiifortsatz des Postabdomens ist « imbedornt. An der Basis der gestrichelten Endkrallen stehen « o Nebendorne. Die untere \ ordere (richtig benannt : hintere « dorsale) Ecke des Postabdomens trâgt einzelne Dorne. » Bei B. Joi/f/irof^fri'^ sagt dieser Aiitor: «Von der Basis der feinge- « striclielteii Endkrallen . . . geht eine Pieilie starkerer Dornen « auf den Krallenfortsatz iiber. . . . Die Exemplare aus dem « Sarnersee . . . besitzen an der Basis der Endkrallen stets nur « einen einzigen Dorn imd auf der untern, vordern (richtig : hintern « dorsalen) Ecke des Postabdomens sitzen zwei starke Zâhne. » Liber B. conmta sagt Stingelin : « Postabdomen . . . am untern « (hintern dorsalen) Winkel zwei Dornen tragend. Endkrallen « fein gestriclielt, an der Basis mit fiinf bis sechs gleich grossen « Zâlinchen verselien. » Flir seine neue Art B. pelagica, die in jeder Beziehung der B. loiifiirostris sehr nalie steht, giebt der Autor folgende Zeicli- nung: Am dorsalen Abdominalrand iinden wir die bekannten Br)rstchenreiben, am hintern dorsalen AYinkel des Postabdomen drei Dornen ; der Krallentrâger, vielleicht auch noch der Grund der Endkralle, trâgt 1 () nach aussen hin lângerwerdende, schlanke Borsten, die Endkralle weiterhin wieder etwa lokiirzere. anders gerichtete Zâhnchen. Stenroos (i)S) endlich beschreibt die Bewehrung der End- kralle bei seiner B. loi/girostris (incl. çonuda) mit folgenden Worten : « Bei B. longwodris und allen deren Formen bef^ndet « sicli an der Basis der Krallen eine lange, starke Borste und am « Fortsatze kommen zwei oder mehrere Borsten, die nach hinten «viel kleiner werden, vor. Die Krallen sind nocli mit feinen, « spârlichen Borsten versehen. » Steuer (99) weist darauf hin, dass die Stellung der Borsten ZOOI'LANKTON DER SCHWEIZ. 01 i variire. bald scheiiieii sie niehr aiif (1er Kralle. bald iiielii' aiif (lem Krallentrâger zii sitzeii. Das sind die wi('htii>sten Angaben liber die Forinveihaltnisse der Bosminen, die iiabe zu B. Jongirostris gehôren. Wir sehen also, dass ein Merkiual sehr constant iind von allen Forscbern anerkannt ist. Es ist dies das hmge Eostruni, das uii- getahr in derMitte zwiscben Auge iind Scbna})elspitze die 8tirn- borste trâgt. Dièse Verhâltnisseund die geringe Kôrpergrôsse sind bis jetzt die einzigen sichern Characteristica der ans den alten Arten kmfiirostris, cornuta, currinMris, laeris, longicon/is, londinensis, minima gebildeten. oder zu l)ildenden Species lot/f/irostris. Die Bosminen der Loi/f/frostris-GnipjJe a/is uiisreiit (rehief. Ich habe Bosminen. die nacli den eben angefulu'ten zwei Haupt- cliaracteristicis zu B.Ioi/f/irosfiis gehoren, in tolgenden AVasser- beeken gefunden : Sà'ckingersee (= B. pelagica Sting.) (pelag,) Lac des Brenets (= B. eoiinda und ? hngis^jina Stingelin in ZSCHOKKE, 94) (pelag.) Lac de -Toux {= B. longirostris und longicorfris Stingelin in ZscHOKKE. 94) (pelag.) Unter- od. Zellersee (lieniipelag?) Greifensee (pelagisch) Aegerisee (pelagisch?) Zugersee ( lieini])elagiscli) Ilothsee (pelagisch) Lowerzersee ( pel ag. ) Lungernsee (pelag.) Sarnersee (= B. longirostris Stingelix) (pelag.) Vierwaldstâttersee (hemipelag.) Baldéggersee (pelag.) Rev. Suisse de Zool. T. 7. 1!)0(). 37 578 a. HURt'KHARDT. Halhvylersee ( pelag. ) Mauensoe (= B. loNf/icornis Stingelix) (pelag.) Mousseedorfsee (= Jl Jaeris Steck) (pelag.) }s>iienbiirgerset' • (heiiii])elag.) Weiiigerweilier Lac (le Tana.v (pelag-.) Luganersee (heinipelag.) l>ei alleu dieseii Tiereii constatirte ich genau dieselbe Be- wehruiig von Abdomen. Postabdonieii und Endklaue. Dièse — \vie es mir sclieiiit, ein ausserst constantes und wiclitiges Clia- racteristicum — werde ich zuerst besclireiben. Der dorsale Ikuid des Ahdonicii und aucli die hintere, dorsale Ecke des Postabdouien verbalten sich betreffs ihrer Bewehrung fast genau so wie in der Lonfikpwa-hohemica und der Corec/oifi- Grnjype. An letzterer Stelle sind die B("»rstchen aucli meist relativ feiner, so dass sie leiclit kônnen iiberselien werden. DieEiidktalle (s. ïafel 20. Fig. 29) zeigt besonders am dorsalen (analen) Rand zwei Stellen stârkerer Biegung, deren ])roxiuiale sehr nalie der Tremmngslinie von Kralle und Krallentrâger liegt. Dièse ist wolil dei- von Steuek (99) erwâhnte Einsclmitt. Der Teil der Endkralle proxiuuil von dieser ersten Einbiegung und die distale Partie des Krallentragers tragen eine Ileilie von (> bis 9 sehr feinen, schlanken Borsten, deren distalste die lângste ist. Die Reihe geht oinie l'nterbrechung iiber den Contour des Krallentragers liin. Die Grenze desselben scheint nicht den geringsten Eintiuss auf die Bewehrung auszuiiben. Es scheinen bald niehr auf der Kralle, bald uiehr auf deni Krallentrâger zu entspringen. Auf dièse Verânderlichkeit weist auch Steuer hin (99). Die Borst- chen haben iunner eine schiefe, der Endkrallenspitze ungefahr ])arallele Richtung. Der zweite Abschnitt der Kralle, zwischen beiden Biegungen trâgt eine Reihe kurzer feiner Zâhnchen. Es sind 7 bis 10 an der Zabi, sie stehen fast genau senkrecht zuni ZOOPLANKTON DEE SCHAV EIZ. 57 9 Krallenrand, iiur selir weiiijy^ nacli hiiiten (gegeii die Kralleii- s])itze hiii) lioiieiiït. Der ausserste ïeil der Endkrallf ist unbc- welirt. Es ist also das Verlialteii, das Stixgelix fur aemeB.pelagica ziemlicli riclitii^' gezeiclmet liât, alleu schweizerischen Bosiniiieii (\^Y Loiifii rosi II s-0 nippe liemeinsam. Die abweichenden Angabeii desselbeii Eorscliers iil)er die Foriii des Saniersees (als lonfi'i- tvsfrls) und des ^laueiisees (als lonf/icornls) lasseii sicli ausetwas luiriclitiger Keobaclituiig und deni Bestreben erklareii, sich an altère Angaben nuigliclist anzusdiliessen. Schôdlers und Da- DAYs Zeichiuuigen entsprechen bis zu einem gewissen Grade unsren Befunden, docli sind die Borsten des Krallengrundes beim erstern zu niassiv. beini zweiten zu kurz wiedergegeben. P. E. ^luLLEiiS und NoRMAX und Buadys Angaben kônnen auf das Verhalten unsrer Fornien bezogen werden, doeli geben sie keine Siclierlieit. Stexkous bat wobl dieselben Verbâltnisse beobacli- tet, wie wir. Es liegt uns kein (xrund vor, an der Identitiit unsrer Fonnen mit den danischen zu verzweifein, wenn auch — bei der Unvoll- stilndigkeit aller altern Diagnosen — eine vollstandige Sicber- beit ausgeschlossen ist. Wir nennen also unsre Form Bosniina /oi/f/hostris (). F. M. sollte sicli bei den danischen Bosminen der Loufi'i rosi ris-G nippe eine andere Bewehrung der Endklaue er- geben, so niiissten die unsrigen den Namen B. pelaf/ira Stingelin erbalten. da bei dieser die bei uns allgenieine Forni der Beweb- l'ung der Endkralle zuerst annaliernd ricbtig publiziert wurde. Uni endlose Wiederliolungen zu verineiden, werden wir auch in lU'zug auf die iibrigen C'haracteristica die biehergehôrenden Fonnen unsres Gebietes in globo besprechen, Wir konnen dies uni so cher thuii, als es sich hier einstweilen nicht uni Fixierung von Lokalfornien handeln kann. Erfalirungsgeinass spielt bei den Bosininen der Lotifiirostrk-Grnppe die ïein])oralvariation eine viel bedeutendere Rolle, als bei denen der Longispina- ÔSO (i. BrRCKHARDT. Gruppe (Stingelin, Stenroos). Da wir aber von den aller- weniîïsten Coloiiieii Exeinplare von verschiedenen Daten und von keiner einzigen ziisannnenhângende Beobachtungen wiihiend eines lângern Zeitraïuns besitzen, so niiissen wir darauf vei- zichten, Localformen zu iixieren. Wir werden bei der Darstellung der Variation innerhalb der nun zu einer Art vereinigten Griippe Gelegenheit liaben, auf einzelne Eigenttinilichkeiten hinzuweisen, die allen oder einem Teil der Individuen eines bestinnnten Fanges gemeinsani waren. Auf einzelne besser charakterisierte Golonien werden wir danacli nocli kurz zu sprechen koninien. Die KorpenirimexdiYmi hiervielleichtnoch stârker als inner- lialb der ubrigen Gruppen. Ini Wenigerweiber habe ich Weib- clien mit Eiern von 250 ^u Lange gefunden. Im Lac de Tanay und im Mauensee waren sie nicht viel grôsser. Die in mittel- grossen Seen pelagisch, in grossen halbpelagisch und litoral lebenden ïiere hatten meist Grossen von 320 — 450^; im Iloth- und Jouxsee, und nach Stingelix auch im Sâckingersee er- reicben sie 500 ^, oder etwas mehr (Lac de Joux, Maximum 535 a). Die Schalenhdhe schwankt bekanntlicli in dieser Gruppe weni- ger, als bei den grossen Bosminen. Dennoch betrugen die^nter- schiede innerhalb der eiertragendenWeibclien einesFanges meist circa 10 V». Die Unterschiede zwischen den einzelnen Golonien sind kaum der Rede wert. Der grosste Unterschied zwischen den Mitteln betrâgt etwa 8 "/o. Tiere von 760 relativer Kôrper- hôhe (auf 1000 Korperlânge) fanden sich tiberall. Zu den pluui- pern Formen gehôren die des Lungern-, Lowerzer- und Jouxsees. Im Hallwyler-, Roth- und Mauensee dagegen und im Weniger- weiber herrschten die schlankeren vor. Die jungen, noch keine Fier produzierenden Tiere sind auch hier immer bedeutend schlanker. ZOOFLANKTOX DKK SCUWEIZ. ÔMl Die selir gTosseu Unterschiede zwischen deii STiNGELix'sclieii uiid iiieineii Tiereii aus dem Sackiiigersee siiid wold eiii Beispiel der temporalen Variation. Ûbrigens beobaclitete icli iin Rothsee heiiialie dieselbe Ausdehnimg der Variation an eineni iind deiu- selben Datuni. Die Breite der Schalc ist ziendich ^nisser als hei den i^rossen Bosnnnen (transversale Dimension). Der Schaleiicoiitour zeigt ein reclit konstantes Geprâge. Das lîosfnim ist stiirker verlangert als bei allen P'ormen dev Longis- l)f ù a -hoJie mi va- m\d der Coref/oiii-Grtentiber. Dièse letztere Zalil nmss zwar \\-()\\\ (nnr ganz vereinzelte Messungen ergaben so kleine Zablen) Avegen sebr lei(dit moglicber Messungsfeliler auf etwa 75 korri- giert werden. dennocb bleibt die Differenz gering genng. Das ^lininuim fiir A ist lit), bei einem aberranten Exemplar des Wenigerweibers, docli ist bei diesem B = 8(). AVir kônnen wobl die Begel anfstellen, dass bei den Bosminen der Longirostris- Gnippe die Distanz vom Centrum des Auges zur Schnabels])itze (A -|- B ) innner iiber '/^ der Korperlànge betrâgt, was bei den Formen der Lonf/isjyh/a-bohemira- und (hrefiovii-Gruppe nie, odcr nur ausserst selten vorkonniit. Wiclitiger nocli ist die Stellung der Stirnborste: l)ei der Ver- langerung des liostrums ist die Distanz B ungleicli intensiver beteiligt, als A. Soersclieint die Stirnborste naherdem Auge in- seriert. B betragt fast immer mebr als die Halfte der Distanz von A, (Distanz ventrale Augenperipherie — Stirnborste). (ranz ge- naue Messungen sindnicht immer zu erbalten. Daraufuiogen die 582 C. m'RCKHARDT. Unterscllicde in deii Aiigabcii /uni Teil ziirûekzufiiliivii sein. Innnerhin bleibt wolil noch eine starke individuelle V:ii'iati(tn, was wirklich ziiverlassige Messuniien darn-ethan liaben. Vor dem Ançie zeigt der Contour des Koptes innuer eine niehi- oder weniger ausgeprâgte Vorwôlbung. Wâhrend eine solclie bei Fornien wie B. hoJiennca und corcf/oi/i zur lÀostrumspitze liin in einheitlicher, stark convexer Curve abfallt, bildet sicli hier zwischen dieseni Vorsprung und der Schnabelspitze nieist eine Hache Stelle. oft sogar eine leichte Concavitat ans. Auch dorsal- wârts von der Augenwoll)ung zeigt sich oft eine leichte Ein- senkung. Dièse ist nicht mit der zu verwechseln. die weiter hinten. vor der hochgewolbten Riickenpartie der (otcf/di/i- P'ornien auftritt. Der Riickencontour verlauft in regehnassiger Curve, die ent- sprechend der giNissern oder kleinern Schalenhohe stiirker oder schwacher gewiilbt ist. Ani Hinterende bleibt wohl imnier Platz t'iir eine schwache Concavitat. Der Hinterrand steht nieist etwas scliief zur angenonimenen Lângsachse des Tieres: er verlauft ventralwarts und wenig nach vorn. Der Ausbildungsgrad des Muera schwankt in selir lioheui Grade. DasMininnini wurde bei eineniExemplar aus deni Sarner- see beobachtet, wo er sich ungefàhr so verhielt. wie bei der grossen Bosmhie des Sempachersees. Noch niehr reducirte Mucronen freilich beobachtete Stingelin bei der Soninierforni (« Tvpus A ») seiner B. connda: dort niass er nur etwa oO (auf lOOO Korperlânge). Von 46 an aufwârts fand ich nun aile uK'ighchen Maasse. Auch die Cornuta-Fovm aus deni Lac de Tanay zeichnete sich durch einen kurzen Mucro aus; doch fand ich dort solche bis 74. Dei dein niehrfach erwàhnten aberrantenExeni])lar aus deniAVeniger- see fand ich einen ebenso kleinen Schaleiidorn. Hier schliessen ZOOl'LAXKTON DER SCHWKIZ. Ô''^>i sicli die Bosiniiieii des ^laueii-, Sieckiiiger-, Jeux- uiid Rotlisees an. Damais, als Stingelin den S.T('kin,i;ersee imtersuchte, liatten die Bosniiiien freilich Hingere Miicroiieii; der seiiier Abbildimi; (B. pelagica) misst 154. Zur Démonstration der Yariabilitiit dièses Schalenteils im Sïeckingersee gel)e ich einiji.e lîilder (Taf. 21, Fig'. 3). Im liotlisee kommen sclion Mucronenvon iiber Vio Korperlange vor, iind V(m hier an finden vvir liickenlose Keilien bis zii den maximalen Langen von 220 und 230, wie sie im Zuger- und Wenigersee beobacbtet wiirden. Es sind dies die- selben ^'erhâltnisse, wie wir sie bei den Bosminen anderer (jrruppen aus dem Bodensee und Zurichsee liaben kemien gelernt. \\m\u'heTun^edei\L()m/irosfris-(Jn(pi)r habei! wolil Daday und Ai'S'J'EiN « B. loN(/isj)liia » genannt. Sehr intéressant ist, dass die Jungen der C 'oy/^/^/rt-C'olonie aus dem Lac de Tanay bedeutend langere Mucronen besassen als die Erwachsenen. Wâhrend sie bei letztern 50 — 74 messen, liatten Junge von 250 a Lange solclie von iSO (auf 1000 Kfirperlange). Auch in der Loti girostris-G nippe hat der ^lucro am (Irunde innner die Richtung ventrahvarts und nach hinten. wahrend die distale Partie bei langern Mucronen innner melir oder weniger — - oft sogar sehr stark — nach hinten gebogen ist. Auch hier branche ich nui' auf die 4 Bilder der Sa'ckingerforui (Taf. 21. Fig. 3) hinzuweisen. Die Zabi der Zahnchen am vordern und ventralen Rand Avechselt ebenfalls mit der Lange; bei ganz kleinen fehlen sie vollstiindig, bei den langsten steigen sie bis 4. Die Variabilitât des Mucro in allen Characteren im Sïeckinger- see ist temporal: am einen Datum kurz mit 0 — 2 Zahnchen, wenig nach hinten gekrûnnnt. aui andern langer innner mit einigen Zahnchen und deutlich nach hinten gebogen. ein drittes Datum reprasentirt die Zeichnung Stixgelins. Die vor dem Mucro gelegene /j>o/-.s-/f(? ist etwasweiter von dciii- st'lbt'ii cntfei-nt. als bei den grossen Bosminen. Die Einbuchtung 584 (i. l'.rUCKIlAKDT. zwisclieii beideii erreicht nie die Tiefe, wie wir sie bei B. lonn'i- sinna u. a. beobachtet habeii, docb ist sie immer weni^steiis aii- gedeutet. Der ventrale bchalem'and und die Fornixregion zeigen keine Besonderheiten. Die SchaJemkulptxr besteht nirgends ans reiner Streifung; auob ani Kopf sind es nur gestreckte Polygone, auf den Scbalen fast idjerall dieselbe wenig oder gar niclit gestreckte Felderiing. Der Verlauf ist jedocli ini Prinzii) derselbe wie bei den grossen Bosminen. Der Contour des Fornix lasst sich liier niclit als Skulptiir- streifen bis zur Sclmabelspitze verfolgen, er biegt sicb vielmebr — zuerst, wie iiberall, ventrahvarts — dann aber nach hinten, bis unter den Stamni der Ruderantenne. Hier verzweigt er sich in ein kleines Maschenwerk. Die zweite Leiste dagegen bat — die einzige Langsleiste dieser Bosminen — denselben Yerlauf, wie bei den friiber behandelten Foriiieii des Genus (Tafel '21, Figur i>). Ganz allgeniein ist iibrigens an grossen Scbalenpartien gar keine Skulptur wahrnebndiar; und nie erreicht sie solche Deut- lichkeit wie die Streifung in der Lp('. Die crsfç ÂHfei/i/c sitzt deni Postnuu seitlich auf. Sie ist in manchen Beziehungen ausserst variabel. Verschieden ist die Dicke ihres Stiels ani(Trunde. Die Lange des Pedunculusvariirt ungefahr in deniselben Grade, wie bei den grossen Bosndnen. Die in inittelgrossen Seen pelagisch lebenden Fornien dieser Gruppe zeichnen sich durch lângern Stiel aus (HallwykM-. Sarnersee. Lac de Jouxj. die des S;eckingersees und des Hoth- sees zeigen besonders grosse Variabilitat. Der Stiel tragt innner eine Anzahl Kn(>tchenreihen. die nieist liber die Ivostrunis])itze hinaus. beinalie bis zur Stirnborste ZOOI'LAXKTOX DER SCHWEIZ. fjSô ividien. Dièse letztere bezeichiiet aiich hier den Gruiid (1er Tastanteiine an der SeitenHaclie des Kopfes. Das dreieckige Scliildclien ist iinmer kurz iind stumpt', die Sinnesborsteii (Riedi- borsten) relativ bedeutend langer als die der grossen Bosminen. Die Lange des Ki/dfrifs variirt wie von 1 zu 2. Das Minimum fand icli bei dem sclion (ifters erwahnten Kxemplar ans dem AVenigerweilier mit 17o. ^lit den kiirzesten Endteil tinden wii- bei der Forni vormita, wo er ausserdem stark nach hinten iind endlicli dorsalwarts gekriinnut ist. Den Ubergang von diesen stark \ erlv'iirzten Tastantennen zu der ftir B. longirostris typischen haben Stingelix (!);"). ïaf. \\, Fig. 21 ) Stenkoos uud Hap/iwk; ])eobaditet. Kaum langer als bei der ausgesprochenen Cormita- Forni des Lac de Tanay war der Endteil der Tastantenne im San-kingersee zur Zeit meiner ersten Beobachtung. Hier war er a]»er nur wenig gebogeu. fast concentrisch mit dem vordern Schalenrand. Im April fandicli dann langere, SïiNGELlx(Datumy) nodi langere Anteinien. Dabei scheint die Antenne aucli innner sddanker und gerader geworden zu sein. In den iibrigen Seen nun tinden wir iiberall gnissere Maasse tiir den Endteil der Antenne: iiberall aber von Individuum zu In- (lividuum wediselnd. Driicken wir den Betrag der Variation in Procenten des ^linimums aus so erhalten wir im Sâckingersee, I{(»thsee. Lac de -loux '20 — 2o 7o. im Lac de Tanay o 5 7»- iîii Mauensee (ji) "/o und im Wenigerweiber 154 7o. Die letztern Zitï'ern sind wohl audi der Ausdruck der temporalen Variation : die ^lauensee-Bosminen ans dem Juni ergaben 2(i2 bis o23. also imr 2;') "/o. erst im Novemberfang wiesen die Tiere eine so viel langere Antemu' auf. Audi im Wenigerweiber war die aberrante Eorm wohl eine auseiner andernJabreszeit verirrte: die iibrigen variirt en luir um oT 7o- Die Incisurenzahl des Endteils schwankt entsi)rechend der Liinge zwischen 8 und 15. Die mannigfacben A'erscliiedenheiti'ii in der Kriimimnig der 580 (i. HHIICKHARDT. Tastantenne driicken sicli (liucli die Tabellc der l'rojt'ktioii dcr Antenne aus. Dièse schvvankt von etwa 200 (aberrante Forni des \A^enig'er\veihers, nicht weit davon entt'ernt dieForiii S'1'ix(;ï:lt\s ans dem Sâckingersee) bis g^egen ")()(). sclieint aber die h;il))e Korperlange nie zu iiberschreiten. Von Yorne oder ventral gesehen erweist sicli die TastantciiiH" als innner stark divergierend. Die Utuleraiiteynie hat auch hier denselben Bail iind ungetahr dieselben Diniensionen, wie bei den bisher beschriebenen Foriiien. Die (Irosse des Auges schwaidvt so sehr. wie innerliall) der (Trui)pen der grossen Bosniinen. doch sind die Extrême grosser. Das Mininnnn c. (SO ans deni Mauensee (und die Foriu Stixge- LiNs aus dem tSiickingersee), das Maxinnim l(j() ans dem llotbsee. Den allen unsren Bosniinen dieser (iruppe gemeinsamen Bau des INjstabdomen haben wir zuerst beschrieben. Ans dem vorangehenden hat sich wohl deutUch ergel)en. (hiss eben das Postal)domen. speziell die Bewehrung der Kndkhiiie weitaus dasbeste gemeinsame Characteristicnin derLoNf/irostris- Gnipj^e ist, und dass wir es auch hier mit einer ausserst variablen Form zu thuii liaben: in jedem See zeigt sie wieder neue Fiigen- tiimhchkeiten, doch nirgends solche, die ehie scliart'e Trennung erlaubten. Die Sache wird aber dadurch kompliziert. (hiss hier (He temporale Variation eine grosse Ilolle spielt. Fine zu dieser (Iruppe gehorende Bosminencolonie (F(n'iii eines bestiiumteii Wasserbeckens) kann erst dann als bekannt angesehen werden. wenn sie wàhrend langerer Zeit ist ))eobachtet wordeii. Dies ist bisher bei keiner Schweizer Bosinine (\v\- Loiifi'nosfrisfiinjtix' ge- schehen, als bei der « B. conmta » des Allschwiler Weiliers bei lîasel, an der Stingelix den (ibergang von Conmia zu Lonni- nisfrls (freilich oline diesen Namen zu nenneii) beobachtet hat. ZOOl'LANKl'ON DKR SCIIWEIZ. 587 Da wir niir liber i>elegentliche Fange verfligen, koimeii wir keine der Formeii eiiiigerniaassen detinitiv besclireibeii. Hiiige- geii tiigeii wir, teils wegeii friilierer Bestiiniiiuiigeii — wie iiu Siickingersee — , teils als Grundlage fiir weitere Beobachtuiigen kiirze Bemerkungen iiber die eiiizehien Colonien l)ei. begleitet vôii weiiigeii Maassaiigaben. I)f>sii/ii/(i loi/f/lrosfiis (uis (h')ii Sdckh/f/ersee. =. H pe/fu/ica StiiifJ^elin 95. Die Durchsicht der C'haraktere von Stingelixs B. pehifiim ans diesem See ergiebt, dass, nachdem die Beweliriing der End- kralle als allen diesen Formen genieinsam erwiesen ist, kein (îriind nielir zur Trennung der Forni von B. loNf/irostris bleibt. Pleine Beobaclitungen ergaben grosse Yariabilitat der Kori)er- liohe, des Mucro, der Lange iind Biegung der ersten Antenne 1111(1 der Augengrôsse. Die von Stixgelix beschriebenen Exeni- plare stellen noch ausgesprochenere Extrême dieser Variations- reilien dar. Reines der ^laasse aber stelit gegeniiber den an andern Scbweizer Exeniplaren gewonnenen isoliert da. Wir konnen den Namen peJafiica niclit einnial als den einer Varietat gelten lassen, da die (îrosse des Auges und die Korper- hôbe an nieinen Exeniplaren so ganz andere Verlialtnisse zeigen, als die vermeintlich cliarakteristisdien von Sïingelixs Forni. Auch die geringe lîiickbiegimg der Tastantenne ist nach nieinen Beobaclitungen nicht konstant. In wie fern wir die letztere als Cliaracteristicuin einer Teniiio- ral-Form betracliten k(")nnen. wei'den wir siiater zeigen. Bosmma longirostris ans dem Manensee. 1 )ie Bosniina des Mauensees wurde \ on Stingelix als B. loi/f/i- con/is Scluidler bestimnit. Niin weist scbon Schodlers Dia- 5b8 (4. BIRCK HARDI". gnose, die nacli einem einzigeii Exeiuplar aufgestellt ist, uiid ebenso die Stingelixs keiii eiiiziges Merkiual auf, das die Foriu von der Variatioiisreihe der B. loi/f/irostris, wie wir sie kemieii. treiiiien konnte. Die Bosmine des Maiiensees hat sitli duich nieine l)eoba('li- tungen an Tieren ans Sommer und Winter als eine zii />. loi/f/i- yo.s/r/.sgeliorendeForm erwiesen, welclie hauptsachlich in Bezug aiif die Lange der Tastanteinie ^valn•end des Jalires stark variirt (s. oben). Der Hauptgrun(L warum îStingelin das Tier B. /oitf/icon/is genannt bat, ist ^Yobl die Ricbtung des Miicro, i/(//rosfris ans deni Rothscc. Die Bosmine. die icli im Februar iniRotlisee gesammelt liabe, zeicbnet sicb dureb ibre Grosse (bis 500 f/), durcb ein sebr grosses Auge und durcb die grosse Zabi von Incisuren am End- teil der Tastantenne aus. Letztere stieg bis lô. docli fanden sicb aucli erwacbsene Exemplare mit nur 12 und 13. ZOOPLANKTOX DER SCHWEIZ. 589 />'. /ouf/irosfris (Uts (lent BotJiscc (FchnKir). Absolute Lan ge ;")()() 4!>0 450 405 Relative Ang- al)eii Mittel Kôrperlâiige lOOO 1000 1000 1000 1000 Schalenlioliê 700 796 711 07!) 721 Auge KiO 110 128 151 137 A. IHO 142 144 KiO 144 B. 100 82 78 (12 80 C. . 92 110 144 123 110 D. P)0() :-]06 300 370 319 Pi'ojektioii (1. A. 440 44H 400 457 438 jMikto 1)0 72 100 111 !)3 IiK'is. (12) (1^) (12) (15) Bosmhia loHf/irostris ans dem Lac de Joux. Stingelin bestiimiite die iiii Lac de Joux vorkommende Bos- iiiiiie als B. longirosfris und B. longicùrnis. Uns stand dasselbe, leider liochst sparliche Material zur Vertugung. Mein eigener Fang enthielt gar keine Bosniinen. Die an den zwei einzigen erwaclisenen Weibclien vorgenonmienen Messungen ergaben grosse Verschiedenheit in Korperform und Antennenlange. Doch geben beide in der grossen zusammenhângenden Reihe (1er Scliweizer Bosniinen der Loariirostris-Grujjpe unter. Der Mucro warmittellang, die iiussere Hâlfte nach liinten gebogen, dereine mit drei, der andere obne Zahncben. 590 U. BURCKIIARDT. B. loitqirostr/s aus dem Lac de Joh.i (IS. Mai). 1()(H) 835 lo;-} 135 93 155 340 82 BosiniiKi /oi/f/irosfris ans Greift'i/-, HaUtcyïer-. lUddefigcr-, Loiverzer-, Sanier- niid Liingernsee. Die zu loiif/lrosfris gelKireiideii pelagischeii Bosinineii uiisrer iiiittelgTossen Seen zeichiieii sicli im ganzeii durcli lange Tast- antennen aus. Die Form aus dem Hallwylersee ist wohl der Tvpus der ansgesprochen pelagischenporin, ausgezeichuet durcli geriiige KôrperlKilie. laiigen, bis vier-zalmigeii, nacli hiiiteii gerichteteii ^[ucro uiid conceiitrisch mit dem Vorderrand der Scliale verlaiifender Tastanteniie. Die des Lowerzer- uiid Limgernsees siiid bedeutend plumper uiid entsprechen wohl am ehesten der typischen, von P. E. Mûller wieder beschriebenen Form aus den Seen Jlitlands. Absolute Lai ige 535 Relative Ang aben Korperlange looo K(»r})erholie 720 Auge 1(17 A. 13() B. <)() C. 144 D. 280 Projektion d. A. 400 Mucro 79 ZOOPLANKTOX DER SCHWKIZ. 591 I)()Sii/ll/('l/ (l/(s Litirrrzi'i- Lidif/i'iii- Sarncr- H(i//iri//ri-(jrcifni-S('t' Jaimar Sept. Sept. Aug. Au.a-. Absolute Lan ge 400-470 4-_>0 :')5o 320 Relative Aii,i>' abeii Mittel Kori)ei-lJiiii>e 1000 1000 1000 1000 1000 Sc-haleiiliolie 77") 774 SOI) 71S Auiie 134 95 131 100 A. 164 lis 174 131 150 P.. 77 s;-) S(i (;s !)() (\ 115 114 131 141 140 I). ?,()3 405 371 453 250 ProjcktioH (1. A. 405 48 (i 46i) MllCl'O 113 101) 4(i 150 BositiiiHi /oi/f/lrosffis ((/is (le m JLoosseetlorf.see. Die Tieiv. dit' Hcrr Dr. Steck iiu Juli tiiig uiid luir ziir Ver- fuguiig stellte, eiitspreclieii teilg Stingelins Typus B. seiiier <-()nnif(t. teils aller «iehoren sie zu der typischeii Forni von (■(ninitd. l>(>s)nh/(i (oi/f/h'ostrif; aus dent Lac de Tuikui. Die lîosminenforni. die aiii 27. Augiist den Lac de Tanay in unzahlbaren Mengen bevolkerte, gehort nacli der Aiisbildiing der Tastantenne ziir Forni cornufa. Wie sie sich zu andern Zeiten des Jahres verhalt, ist uns nocli unbekannt. Die Jungen hatten, wie sclion erwahnt, sehr lange Mucronen, doch auch in der Tastanteinie zeigten sie Àlmlichkeit mit ganz andern For- men der Gruppe. ani ehesten mit B. loHf/icon/is Schodler. Die Antenne derselben ist sehr lang, gleichmiissig, schwach gebogen und rei( ht etwa bis zur Mitte der Korperlange. Die sehr un- deutliche Schalenskuli)tur bestand aus unge\vr)hnli(4i grossen r*olv2r(>nen. 5!>2 a. BrRCKHARDT. Bosntii/a l()i/(ifrosfris(c()n/Hf(0 <(hs dent Lac de T((i/(t//(AtK/.) Juntes Absolute Lângv 370 o4() o24 olO MittH 250 Relative Ang. K()i})eilaiige 1000 1000 1000 1000 1000 1000 Schaleiihohe 784 735 710 774 751 6S() Auge 100 !I4 los 103 101 los A. 162 162 130 142 14!) ISO B. {i2 74 so 1)4 1 1 !)6 C. los 122 124 116 117 12S I). 216 235 27S 226 239 480 Projection d. A. 324 441 392 371 3S2 4(;o Mncro ôo / •) 62 74 65 ISO Bosiu lita (oNÇjirostris. (xrosse der eiertragenden Weibchen. Kumlort Korj)erlange in fj, Weiiigenveilier 250 — 325 ( — 486 aberrante Forni. Lac de Taiiay 310 — 370 Maiiensee 320 — 355 ( — 370 ii. Stiiigelin) Halhv}4ersee 320 Sarnersee 350 Sâckingersee 325 — 405 ( — 500 n. Stingelin) Luganersee 40() Lowerzersee : 5 90 — 470 Luiigernsee 420 Uothsee 402 — 500 Lac de Joiix 485 — 535 Z(10PLAXKT0N DER SCHWEIZ. 593 Eelative SchalenlKilie. Fundort Minimiiin Mittel Maximum Hallwylersee 718 Ilothsee 679 721 796 Mauensee 708 732 760 Wenigerweiher 700 734 768 Lac de Tanay 710 751 ' 784 Liuiiïernsee 774 : Lowerzersee 738 775 818 ^ Lac de Joux 729 782 835 Sàckingersee (67 0 Stiiigelin) 740 782 S15 Saniersee 800 Luganersee 800 R elat i ve Aiigeiigrosse. Fundort Minimum Mittel Maximum Mauensee 80 Liigaiiersee 95 Liiiigernsee 95 Hallwylersee 100 Lac de Tanay 94 101 108 Lac de Joux 103 105 107 Sackingersee (81 Stingelin) 120 Sarnersee 131 Lowerzersee 127 134 143 Eothsee 110 137 160 Wenigerweiher 136 138 139 Rev. Suisse de-Zool. T. 7. 1900. 38 o i- co p; ^ ;x (M ^x c- m 'JT C Vi X ce ce cô rZ ,— ~- CO M (M X r^ ^ -r m -f ÇL o ce s; C: ,^ C C t^ CT. L^ "S / --c i- cr. o -- t- ce i ÎQ ij ', 'Xi i^ i~ X c; t^ — ce o °ci îc X œ c: X X X b/L ( rr. 3- tC' -r iC -t- (N X CM 0 -T .—1 ç; « -f iC- •^ ce iZ '^ CD X l^ X ^ S 1' ce «i £ ce (M ^ rè 0 'c: X <^ -z = J c^ fS -2 bu a ^ o s 3 ^ -:3 J bc r S^ ZOOFLANKTON I)P:R SOHWKIZ. 595 Projection (1er Antenne. Fundort Miiiiinum MittPl Maximum Weniftenveiher 189 ^Nlauensee 300 Lac de ïanay 324 382 441 Sfeckingersee (2S4 St.) 400 Wenigerweilier (189) 370 405 440 Lungernsee 405 Ivothsee 400 438 457 Luganei'see 450 Halhvylersee 469 Sarnersee 486 Bemerkun^en wie bei Tabelle liber A, !>, ('. 1). Mucro. Fundort Minimum MittPl Maximum Sarnersee 46 Wenigerw. a 64 Lac (le Tanay 50 65 74 (juv. 180) Mauensee 65 71 7!) Sa^ckingersee 71 80 88 (154 8ting) Lac de Joux 79 80 82 Luganersee 82 Rothsee 72 93 111 Lungernsee 10<) Lowerzersee 98 1 1 ;'. 128 Wenigerw. (64) 123 121 220 Halhvylersee 150 175 180 Zugersee 230 230 a. HIKCKHARDT. Die Gharactere der Bosminiden, ihre Variabilitàt und Gonstanz, ihr systeniatischer Wert. Wir gelien, nachdem wir die t'iir uns in Betracht kommendeii. einzelnen Formen kennen gelenit liaben, zur Priifung der Gha- ractere der Bosminen aiif ihren systematisclien Wert iiber. Wir werden dabei zuerst die allen Bosminiden, und dann die allen Arten des Genus Bosmina gemeinsamen Gharactere herauszu- lesen haben, dauiit dieser umiotige Ballast endlich aus den Species-Diagnosen verschwinde. Familiencharactï:re der Bosminidex. Seit wenigen Jahren kennen wir ein zweites Bosniiniden- Genus: Bosniit/opsis Richard (95, Descri])tion..). Dies erst er- nioglicht uns zwischen Faniilien- und Gattungsnierkmalen zu unterscheiden. Folgende Eigentiindichkeiten sind allen Bos- miniden, so weit wir sie bis jetzt kennen. gemeinsam: Die Grosse schwankt zwischen 200 und 1200 a. Die Form ist im allgemeinen rundlich, compress. An der dorsal-hintern Schalenecke konmien nie Spinabildungen vor. Nahe der ventral- hintern Ecke stelit eine Borste. Die erste Antenne ist rûsselartig verljingert (iiber die Tastborsten hinaus?). Nahe dem Grunde der Tastantenne steht eine Stirnborste. Das Auge hat inmier zahlreiche, ziemlich gut aus der Pigmentmasse hervortretende Krystalllinsen. Das Nebenauge (Pigmentfleck) fehlt. Der Darm zeigt weder Blindsiicke nocli Schlingen. Am Ende des Postab- domens steht iunner eine starke Endkralle; ausser dieser triigt das Postabdomen nur viel feinere Dornchen, Hârchen oder Zâhnchen. ZOOl'LANIvTOX DER 8CHWEIZ. .')Vh (tEXT 8CHA1ÎACTP]KE VOX BOSMIXA \\il'm\. Dit Kopf ist von deii Sclialeii dursal lioclisteiis (IuitIi einc auf (1er Cuticula verlaiifende Linie, jedoch durch keine Eiii- schiiiinniii', die sicli aiii Dorsalcontoiir l)eiiierkbar machte, ge- schiedeii. Yentral-hinteii. weiiii;- liinter der Schalenborste bildet der Schalencoiitoiir iniiiier eine Ecke, oder eiiien Dorn. Der Yordere ïeil des ventraleii Schalenraiides tragt eine grossere Anzahl geliederter Borsten. Das Rostriini ist iniuier ventrahvarts gerichtet ; ilini sitzen auf beiden Seiten die beini Weibchen unbeweglicben, beini ^[iinncben dagegen beweglichen Tastantennen auf. Dièse ver- liingern sich liber die Biecbstabcben hinaus. und tragen proxi- mal und distal derselben quere Reiben von knotcbentorniigen Cuticulaverdickungen. Zwiscben diesen bucbtet sicb der vor- dere Contour iunner etwas ein, sodass eine Art von Gliedenmg der Antenne vorgetauscht wird. Die Riechstâbchen inserieren etwas naber deni vordern Contour an der Innenliaclie der Aii- tennen unter einem Yorsprung, deni sogenannten dreieckigen Seliildcben. Der Fornix ist scbwacb ausgebiklet und stebt lateralwârts nicbt vor. Zwischen ibni, dem Rostruni und deui Scbalenrand bleibt eine woblbegrenzte Nisdie in wekdier der Stannu der Ruderantenne bei Rubelage seinen Platz tindet. Die Ruder- antenne ist kurz, der dorsale Ast viergliederig mit vier, der ven- trale dreigliedrig mit fiinf nicbt getiederten Ruderborsten. Die Liinge der Ruderantenne betrâgt vom proximalen Ende des Stannngliedes bis zum distalen des dorsal en Astes c. y^ der K(h])erlange. Der dorsale Ast ist nur wenig langer als der ven- trale. Von den secbs Bein])aaren ist das letzte ganz rudimentar. Das Abdomen tragt am Dorsalrand keine Fortsiitze (Ver- scblussfalten des Brutraums), mir einige quere Reiben von Ô98 (4. RURCKHARDT. Bôrstclieii. Die kiirzen Seta^ abdoiiiinales siiid befiedert. Das Post abdomen ist kurz, hiiiteii abgestiitzt; der Anus liegt an die- ser geraden Abstutzungstlâche ; ventral von dieseni erliebt sicli ein schlanker Fortsatz. welcher die Endkralle trâgt (der Kral- lentrâger). Die Kralle ist wenig gebogen, zeigt am ventraleii Contour keine Incisuren, an der Dorsalseite dagegen verscbie- dene Bewehrung. Ausserdem finden sich liber das Postabdomen zerstreut (Tiru])pen sehr feiner, kurzer Harchen. an dessen binterm-dorsalen Winkel tretï'en wir 2 oder 3 Querreihen stâr- kerer Dornchen. Als Schalenskulptur tritt ausser der feinen Punktierung (Querbâlkchen) ein Netz von feinen Leistclien auf, das aber oft aufgrossen Partien der Schale nicht wabrnehmbar ist. Im All- gemeinen bildet das Netz 4 bis 7 eckige ^lasclien, die stark in die Lange gestreckt sein kônnen. Was das Mânnchen betrifft, nmss ich auf die frûhern Autoren verweisen, da ich kein einziges beobachtet habe. Die Regel ist parthenogenetische Fort])tlanzung ; die Em- bryonen entwickeln sich im Brutraum der Mutter bis zu bedeu- tender Grosse. Die Bildung von Dauereiern wurde noch nicht oft beobachtet und ist noch nicht beschrieben. Einige Angaben von anderer Glieder- oder Borstenzahl der Ruderantennaste (bei Baird und Leydig) und grosserer Zahl von Borsten am hintern Teil des ventralen Schalenrandes (bei Daday) dlirfen wohl auf ungenaue Beobachtung zurilckgefiihrt werden. Die nach Ausscheidung der Familien und (Teinisscharaktere tibrig bleibenden Eigenschaften der Bosminen milssen wir nun auf ihren Wert fiir die Speciesdiagnosen untersuchen. ZOOl'LANKTOX DER SCllWEIZ. 599 Innerhalb des Genis xioht constante CllARACTERE DER BoSMINEN. J)ie (rfiisse. Die (lrr)sse wecliselt innerhalb einzelner Fornien. einzelner Tiercolonien, in i>anz iinglaiib.licli weiten (Ti-enzen. Dies zeigt ani hesten die pelagische Bosniine des Vierwaldstattersees. Von dieser ting icli an derselben Lokalitat Kier producierende Weibcben von ()()(• /u. und lOOô ^x Lange. Nach allgemeiner Erfahrung zeigen aile Bosminen ein ahnliches Yerhalten. Bei Ijingenn Beobacliten wurden sich wohl anch in andei'ii Seen dieselben ^lininia und ^laxinia constatieren lassen. Es ist hingegen nioglich. dass die kleinern Exeniplare zwar eiertragende, aber nocli niclit aiisgewaclisene Tiere sind. Dièse Vermiitung wird besonders durcli nieine Beobachtungen an der Genferseebosmine gestûtzt (siehe 8. 5o9). Es ist ans diesem (Irunde sehr niisslich, Grossenniininia anzugeben. Audi die Mittehverte liaben niclit viel iiielir Bereclitigung. Icli gebe den- iKK'h eine die Mittehverte der gemessenen; ungefalir ausgewach- senen Tiere und die beobacliteten Maxinia eiithaltende Tabelle (Seite 562 und 592), Wir konstatieren zwischen der Loi/f/ii'osfi-fs;- G nippe einerseits und den Gruppen der grossen Bosminen ander- seits eine wenn aucli kleine Liicke. Die Grenze ist 550 u. Einige Formeii, iiber deren Stellung wir uns aucli sonst noch niclit eiit- scheiden kônnen. — es sind keine Formen uiisres Gebiets dabei, — - stelien ungefâhr auf der Grenze zwischen kleinen und grossen Bosminen. ^ Belafire hvi 'jierlidJic. Die grosste K()ri)er- oder Schalenluihe, bezogeii auf eine ein- lieitliclie Korperlange, ist ein leiclit bestimuibares Elément dei" 60() (t. lîrKCKFIAUDT. Korperform. Sie ist bei jiiiigen iiiimer kleiner, als bei eiertragen- deii Iiidividueii. Doch finden wir, aiich weiiii wir iiur die letzterii beriicksiclitigeii, in dieser Beziehung grosse Variabilitiit. Sie be- tragt bei deii meisteiiBosiiiinencolonien iiber 10 7o. Wir ersebeii ans deiiTabellen hauptsâchlich tblgendes: die grossenBosuiiiieii bildeii eine lange Reihe voni ^lininnini der Titiseebosmine (a))- gesehen von der allzu unsichern Forin ans deni Aegerisee) dnrcli aile Mitglieder der L()rifilsphut-holiemini-Griippe bis zu denen der Corrf/oi/i. von da an wobl ebenso nnunterbrochen weiterbis zu qihhera und flievsitei^: die kleinen Bosminen der Lorff/iro.'^fris- (/r/ij)j)(' zeigen lange keine so grosse Mannigfaltigkeit, docb eben- falls Reihen von schlankern und i)lumpern Fonnen. Als Beisi)iel grosser Variabilitiit in einer Colonie fiibre ich die Bosniine des Sâckingersees an. T)as von Stingelix abgebildete Exeniplar ist schlank. die îSchalenliôlie betràclitlicli kleiner als die Sclialen- lange: ich dagegen habe sozusagen kuglige Exemplare mit uui- gekehrteni Verhaltnis dieser Dimensionen beobaclitet. (Sielie Tabellen. ]). r)(iH und ôl):5.) Laf/e (1er firilsstPii KorpcrJ/Hhc. Ein weiteres Cliaracteristicum ist die Lage der grossten Kor- perhohe auf der Liingsachse des Tierchens. Dièse ist in gewissen Fallen scdnver zu bestimmen. wenn nândich der griisste Abstand des r)orsalcont(turs und der des Ventralcontours von der Langs- aclise niclit in eine Linie fallen. (berhaupt liangt das Résultat solclier ^lessungen, wo nicht absolut genaue Angaben iiber die Méthode gegeben sind. viel zu sehr von der jeweihgen Ausfiih- rung, von der Wahl der Richtungen ab. Die grossie Hcihe ist iibrigens l)ei den nieisten Bosminen etwas vor der Mitte der Korperlange gelegen, nur bei den extremen yarietaten von IJ. coref/(>i/i w'w fiihhcra. fhersifes. herorniciisis entfernt sie sich weiter von derselben. Da ich bei unsren Bosminen keine so grossen Unierschiede beol)achtete, dass sie trotz der erwiihnten Fehler ZOOl'LAXKTON DKR SC'HWp:iZ. (iOl Ijeim Messeii giite Kesultate versproclieii liattcii. liabc icli keiiic lleilu'ii von solclien Mcssuiioeii aiisi>efiihrt. SclKiU'ithrcifc. Die traiis versa k' Dimension, die griisste Sclialenbreite. ist aiisserst schwierig zii niessen. da die Tiere in eineni geschlossenen Praparat (»hne Detbnnati(tn niclit indieBauch- oder Riickenlage ktiinien gel)ra('ht weiden und in ()ffenenPi'a])araten eine riclitige Messung unnioglich ist. Audi die Messimg der Dicke von auf der Seite liegenden Kxenii)laren mit der ^[icrometerschraube ist mit grossen Sclnvierigkeiten verbunden, da sie nur an gescblos- senen Praparaten angelit und es an solchen kaum m("»glicii sein diirfte. Tiere in der richtigen Lage zu tinden, (He gar niclit ge- presst sind. Die JJosminen der Longinijinu -hohc iiiivu- und der (x)yerper('(»ntour im s])e('iellen. Da> {{ostrum bihlet bekainitiicbein ausgezeicbnetesCbaracteristicum zur Trennung der Loi/f/iiosfils-CTruppe ( loi/f/iiostiis. coDiKta, 002 G. lU'RCKlIAUDT. /oitf/icoriils. vil rrinistris, pelagica, japonica, sUihlnumiii etc. ) voii (Uni iibriiieii Uosiniiieii. Bei den ersteni verlaiigert es sicli stark iilx'r (lie Insertion (1er Stirnborste liinaus (so dass B. beinalie = A , wird). In der Gegend der letztern zeigt seine Vorderseite hier iiiiiiiei' eine seichte Einbuchtung-. Die Tastantennen ersclieineii als an den Seiten des Rostruni inseriert. Bei den iibrigen Bosminen (L<)ri(iispirHi-h()h('mica- und Corc- flom-Grappe) ist das Rostrinn nie so stark verlângert (B lirtcli- stens =^ 73 A,), nie zeigt sich an der Vorderseite eine Kinl)ii(li- tiing, und die Tastantennen erweisen sich als niehr an der vent- ralen Wolbimg des Rostruni inseriert. Man kann den Unterschied aucli als aut* einer Yerwachsung der beiden Tastantennen am Grunde beruhend autitassen. wie es P. E. Mt'i.LER gethan bat: doch ist bei der L()Hf//rosfris-( ri/ijjjtf der Anteinienstannn keineswegs uni den entsprechenden Betrag gekiirzt. Die Distanz A. (s. S. 512) wecbselt bei den lîosniinen eiiies 8ees oft in sehr liohem Grade, aucb nacli deiii Alter derselben, das heisst, nach der Jahreszeit, wie die Genferseeforni zeigt. Die Variationsweite ist sehr gross. Sie betrâgt an Exeniplaren von einer Lokalitiit und eineiii Datuni oft 20 V» des ^lininiuiiis: inner- lialb des Jahres im Vierwaldstattersee 26 7o. un Seinpachersee (nur 1 Datuni) und iiu Zugersee 2S*> 0. iiii Genfersee beinahe ôo^'o. In der ganzen Gruppe der grossen Bosminen steigt sie aoii 00 — 170. also fast 9070, bei der LoNf/irosfris-Gnippe v(tii 12(1 zu is(i. also ca. 50 7o- Grenzen sind nirgends zu ziehen. B. schwankt noch mehr: im Vierwaldstattersee von is bis :>:): innerhalb der grossen Bosminen V(m IS zu 50, bei den kleinen von 70 zu 100, in jed(^r Colonie um etwa 40 7^. Die Gebiete der einzelnen Formen iiberdecken sich iiberall. (Siehe Tabelleii. ]». 565. 5()(i und 5*)4.) /.OOl'l.AXKTOX DKK SCIIWEIZ. ()()8 T)or>^(i]<()}if<)Hr. Die verschiedeiieii Foniieii des vordeni K(»i)t'c(>iit(mrs liaiii^eii von mehreren Factoren ab. Hauptsâchlich bei deii laiii^schiiab- ligen Bosmiiien kanii er vor dein Auge deutlicli vorgewolbt sein, so dass dorsal und ventral von dieser Kiippe eine — wenn aucli selir seiehte — Einbuchtung entstelit. Bei den nieisten Fcrnien dagegen ist dies niclit der Fall ; die Ciirve ist nur vor dem Auge etwas stârker gebogen als in den benachbarten Partien ; oder endlich fallt auch dieser Unterschied weg. Dann ka-nn trotzdeni almliche Bildung entsthehen. wenn das Rostruni kurz und dick bleibt und sich scharfvon dem schlanken Anteinienstiel absetzt. EinBeispiel ist die Bosniine vonArosa (Taf. "iO, Fig. (»), das andere Extreni wiirde die Frtihlingsforni aus dem Genfersee repraseh- tieren (Taf. '20. Fig. 3). Wii- liaben sclion auf die durch dièse Y()r\vr)lbung bedingte Concavitjit dorsal von derselben liingewiesen. Eine andere, aus- gedebntere entsteht nocli mehr nacli hinten vor der Riicken- wolbung, wo dièse — besonders in der (Jorefioiii-dnipjx' — eine gewisse Ausbildung ertabrt. Wir treten jedocli liier in das (iebiet des Contours ein, das je nach dem Alter der Individuen hoclist variabel ist. Die Wôlbung des Schalenriickens ninnnt im Allgemeinen mit dem Alter immer mehr zu ; auch die alten Weibchen unterscheiden sich von den jungern Eier tragenden. Damit wird meist die Concavitât oder Yertlachung vor derselben deutlicher. diejenige hinttjr derselben, vor der hintern Schalenecke aber verschwindet. Wir sehen also, dass die Formverhaltnisse des Schalein-iickens iRir mit grosser Vorsicht als Speciescharacteristica gebraucht werden durfen. Innuerhin mogen sich bei lângerer Beobachtung lur einzelne Colonien Mitteltvpen und Yariationsextreme auf- steljen hissen. 604 (i. BUKCKIIAKK'r. Voii dt'i' Art (1er Wolbuiig' des hiiiterii Teils des Sclialeii- riickeiis liaiigt iiaturlicli die Ausl)!!!]!!!!^' (1er dorsal-hinterii Ecke vollstaiidiii' al). Es i>ilt fur sie dalier dasselbe. ADirio. I)er Mucro ist selir verschieden stark aiisgebildet. Er variirt aucli iiinerliall» (1er einzeliieii Coloiiieii iiiid — wie schon (ifters liervorin:eli()beii — wabreiid des individuelleii Lebeiis. Bel deii Jungeii ist er oft relativ viel langer als bei den Erwacliseiieii (Walensee, Arosa. L. de ïanay). Iiiiierhalb dev LotK/iiostris- Gr/tjijie lial)eii verschiedene Forscher in einer Colonie — so !Stix- GELix im Allsebwjderweilier — vollstândige Reihen von fast nmcrolosen Formen (coniuta) zulangbedorntenbeobachtet. Fas- sen wir die (Tru])pen Lofigispii/a-hoJiemica und Coref/oi/i zusani- nien. so tinden wir auch hier eine liickenlose lleihe von deni einen Extreni. B. JoKfilsp'dia Leydig (in Skandinavien scheineii sicli freilicli noch abenteuerlichere Formen zu tinden, wie B. ele- f/di/s) bis zu der absolut mucrolosen B. roref/oni Baird. Fiir die einzelnen Colonien giebt Mininuun. Mittel und Maximum ein gutes Characteristicum: docli uberdecken sieli. wie die Tabelle zeigt, die A^ariationsgrenzen iiberall, so dass nirgends eine feste Grenzlinie kann gezogen werden. (Sielie p. ôTl u. 595.) Fast absolut ])arallel mit der Lange des Mucro gelit die Aus- riistung seines ventral-vordern Randes mit Kerben oder kleinen Zâhnen. Kurze Mucronen zeigen gar keine solclien, lange bis vier. Innerlialb derselben Colonie sclieint iibrigens die Zabi die- ser Incisuren nocli mehr zu scliwanken als die Liinge des ^lucro. Eine dritte Eigentûmlichkeit des Schalendorns ist seine Hicb- tung. Der Grund desselben, und so aile kurzen ^lucronen in ilircr Gesamtheit. bilden einen AVinkel von etwa 45 ' zur Làngsacbse des Tieres, also aucb zum liintern Sclialenrand. Die àussere Partie biegt sich wold bei allen langern Mucronen mehr oder weniger ZOOl'LAXKTON DKH SCinVElZ. 605 deutlicli nach hiiiteii. Die âusserste Spitze kami sicli daiiii. wie bei B. ele(/((i/s. wieder etwas veiitrahvarts biegeu. Die Stellung des Mucros ist wohl fur einige Coloiiieii (Neuchâtel) charakteri- stiscli, doch ei-môglicht sie, wegeii der iiidividuelleii Variation keine scharfe Abtreiiimng. Die Biegimg des hinterii Scbalenrandes liaiigt direct voii der Aiisbildiiiiii' des^Iucro ab. Vcnt)'(llc()llf()Mi\ Die iiabe der veiitral-hinterii Ecke imierhalb des Schaleii- randes stehende Borste ist ftir die Bosmineii charakteristisch. Sie scheint licicbsteiis bei deiien der Loufi'irof^tns-Gyuppe rehitiv etwas mjichtiger ausgebildet zu sein, als bei den andern. In verschiedener Deutlichkeit ist dagegen der ihrer Insertion entsprechende Vorsprung des Schalenrandes ausgeprâgt, welcher nach vorn zu die oft erwahnte Bucht begrenzt. Er konnnt bei grossen und kleinen Bosniinen vor. Yollstandiges Fehlen consta- tirte ich nur bei Formen mit ganz winzigeni ^Mucro. Uberhaupt liiingt seine Ausbiklung mit der des ^lucro zusannnen. Ubrigens s( hwanken aucli hierin die Tiere einer Cokuiie bedeutend. Der iibrige Sclialenrand bietet keine Besonderheiten. Der Bau der Schale in der Umgebung der Insertion der Ruder- antenne ist innerhalb des ganzen Genus âusserst constant. Am Hinterrand des Rostrum markirt sich die starke, den Antennen- stamm bergende Einsenkung durch eine stârkere Chitinleiste ; dièse verlauft von derRostruuispitzedorsahvarts, biegt dann um etwa 90° nach hinten undtritt liartan den Fornixrand, mit dem sie sich ungetahr bei der hinternEcke desFornix vereinigt. Hier biegt sich in scharfer Knickung der Rand wieder in die ventro- BOH (4. BURCKHARDT. dorsale liiclituiiii. uni sicli ])al(l mit dcin in «ilciclicr Ivielitiuii'" verlaufeiideii vordeni Sclialenraiid zu vereinigen. A'eifolgeii wir iiiiii deii Foniixraiid von der Trennungsstelle von dieser Linie an in unigekelirter liichtung. Er verlaiift hier liber die Aiitenneninsertion ungefahr parallel zur Liingsachse des Tieres. Wie die erste Linie. biegt er sich veiitralwârts inid wird zu einer Cliitinleiste, abnlicli wie die der Schalenskulptur. nur starker. Dièse Leiste verbiuft nun. bei allen grossen Bos- minen. in fast gerader Linie zur Rostrunispitze. bei deneii der Longirostrisgrui)])e dagegen biegt sie sich, wie schoii Seite 5(S4 bescln'ieben, noch niehr nach hiiiten imter den Anteimenstanini, uni sich in ein Skul])turnetz aufzul(»sen. Die Richtiingsverhâltnisse werdeii an niinini gedrtickten Pra- paraten leicbt verscboben und verandert. Sie diirfen daliei- nur an otïeneii oder obne jeden Druck und Schub verscdikjsseneii Praparateii untersucht werden. Planche Bikler erweisen sich als durch solche Fehler gefalscbt (so wohl auch Stingelins iMgur seiner Titiseetoriii. die ich auf Taf. 20, Fig. 27 korri- giere). I)ie ScJ/aJei/slf^lptfir. Wir sehen zuiii ^'ornllerein ab von der Punktierung, die von senkrecbt zur Obertiache der Sdiale unter der Cuticula verlaufenden (^)uer))riicken gebiklet wir(k Die eigentliche Schalenskul]»tur Itestelit aus kleinen leisteiitormigeii Cuticuhv verdickungen. die bei allen l)0sminen nach eineni einheitlichen (irund])lane verteilt sind. Die Leisten krnmen sehr verschieden stark entwickelt sein : oft sind sie sehr deutlich, oft aber — be- sonders anbestimniten Schalenpartien — werden sie so schwach. dass wir sie nicht iiiehr beobachten konnen, verschwinden viel- leicht sogar vcUlig. Solche Unterschiede finden sich sehr oft bei den Exemplaren einer und derselben Kolonie, obschon fiir die verschiedenen Kolonien oft gewisse Mittelweite charakteristisch ZOOIM.AXKTON DER SCHWEIZ. ()(»i sind. AVir durtVn also (las \^)iiiaiHleiiseiii oder Fehleii eiiier deiitliclieii Sflialeiiskulptur iiiclit als S])ecies treimendes Cha- racteristicuin beiiutzen, wie es hauptsachlich Schodleiî ver- siiclit bat. Die Leisteu siiid mm als ])arallele Laiigszûge entwickelt. mit veibiiideiideii (^)uerbrûckeii. Werdeii dièse Querleisten stârker, su beeintlussen sie die Langsbnieii. sodass dièse an der Ansatz- stelle gebrcH-lieii werdeii. Es entstebt so ein Netz, ahnlicb dem der Strebeii eines gotisclien Gewolbes, nacli mecliaiiisclien (le- setzen aiigeordiiet. Werden eiidlicb die ()uerbalkcheii gaiiz ebenso stark wie die Langsleisten, so entstebt, \vo das Netz sicb ungebindert entwickeln kann. ein System von regelmâssigen Seclisecken. an anderen Stellen aiieb Funfecke, Rboml)en luid Dreiecke. Bei vielen llosminen konnen wir an einem Individuum die vollstandige lîeilie von der reinen Streitung mit seltenen, scbwachen (^Hierbriicken bis zur regelmâssigsten Hexagonzeich- nung beobacbten; bei andern berrsclit mebr die eine vor, bei nocb andern die andere. Aber iiberall sind es dieselben Korper- teile, die grr)ssere Tendenz zur Hexangiilation, und dieselben, die solcbe zu bestimmt gericliteter Lângsstreifenbildung zeigen. Icb babe die lîichtung imdStârke der Streifung (oderBildung gestreckter [N)lygone) in ein schematisches Bild zusammen- gestellt (Taf. lî), Fig. 21). Es wâre das Bild einer rein lângs- gestreiften Bosmine, weim eine solche existierte. Es gilt aber. wenn wir die Streifen nur als Langsricbtimg langsgestreckter Polygone auffassen. ftir aile bisher genau beobacbteten Bos- minen. Wir seben, dass die Streifung beinabe iiberall dem Schalen- (* brevirosfris P. E. M. » iSïiXGELix 95 - » 'pelliicida St. Einzelne Autoren unterscheiden die Mànnchen von B. hnifi'i- rosfris und von B. coniuta auf verschiedene Weisen. Die An- gaben der Autoren stinnnen aber absolut niclit niiteinander iiberein. ()b das « Mannclien » von B. /oi/f/irosfr/s P.-E. Mi'L- LERS iil)erliau])t ein Mànnchen war ist fraglich. Aucb die Cons- tanz des Merknials von Schodler, der starken Concavitât ani dorsalen l'ostabdoniinalrandnuiss noch constatiert werden, Eine scliwâchere Concavitât an jener Stelle tindet sicb auch bei den andern Eornien. ]Mit den ganz sparlichen Angaben von Mànnchen grosser Bosniinen ist noch weniger auszurichten. Das von B. corcfioiii v. fmnnlis soll mit deni von B. (Imphaiia ilbereinstinnnen. Die ^'on B. dlaplmna Millier und lonçiispina N. a. P). zeigen dieselben Yerschiedenheiten in Antennenlânge und Mucrolange wie ihre Weil)chen, nur viel weniger stark ausge])ragt. Wiirden wir di<' ' Bei Daday wlirde wolil aiicli dieser Uiiterschied falleii. l)a wir niclit deii 10. ïeil von Forineii bei deii Mamiclieii keiineii. wie bei deii Weibchen, ist es ganz begreitlich, dass uns die Zwisclienformen einstweilen felilen. Systematik der Schweizer Bosminen. Naclideni wir niin die ("baraktere der uns bekannten Schwei- zer l)Osniinen und der ûbrigen Formen, soweit wir sie bertick- sichtigen niiissen. kennen gelernt haben, konnen wir denselben ihre Stellung ini System anweisen. wie sie unsern jetzigen Kenntnissen entspriclit. Es ist schon niehrmals auf die scliarfe (îrenze liingewiesen worden. die die Loiifi'i rosi ris - Gruppe von den iibrigen ans iinsreni (4ebiet l)ekannten Formen trennt. Ans den schon angegebenen (Iriinden schliessen wir uns der Ansicht von Hartwig und Stenroos an und betrachten aile bisher beschriebenen Formen, welche zur L(mglrostns-Griippe geluiren, aucli als Glieder einer einzigen Art. (S. \). ôT'J fî.) AVir erhalten so tblgende Diagnose fiir Bosmina longirostris 0. F. Miill. Bewehrung der Endkralle wie Seite 578 und kiirzer S. 615 beschrieben und Tafel 20, Figur 29 abgebildet. Kostrum ver- liingert, mindestens V^ Korperlange (Distanz Augencentrum — Schnabelspitze). Stirnborste von der Schnabelspitze entternt (B > V 2 A,). Korperlange niclit iiber 550 p.. Schalenskulptur zeigt auch an der vordern Rostrumtiache keine reine Streifung. Fornixcontour geht als Skulpturstreifen nicht zmn Rostrum. Aile andern Arten der Gruppe (siehe S. 572) mtissen in dièse alteste Art einbezogen werden, wofern sich nicht bei einzelnen ttl8 (i. BrRCKHAUlvr. (lie bis jetzt fast nirgeiids gut beschriebeiie Bewelirung (1er Eiid- kralle als abweicheiid herausstelleii sollte. Aile iiiitersclieideii sicli iiur durch die inaimigfache Itickeiilose Reiheii bildeiideii, hochst variableii Charactere. Wegen der weitgehenden tempo- raleii Variation kônneii wir iiicht eiiunal von einigermassen festen Varietâten reden, demi es sind bisher imr selir weiiige Colonien wiilirend Itingerer Zeit beobacbtet worden. 80 die scbon er- walinte STiNGELix'sche Forni ans dem Allschwyler-Weiher bei Basel (hmfiirostris-coniida) und die durch Stexroos bekaiiiit gewordeiie Form des Nurmijarvi (forniu ren/d/is-coiiNifa-liforalls Str.). Die Forni des Sâckingersees wagen wir trotz dreinialiger Beobachtungnochiiiclit zu den geiiiigend bekannteii zu rechiieii. Es sind also bis jetzt fast nur einzelne ans deni grossen Chaos von Local- und Temporal-Variationen herausgegriftene Formen l)ekannt. ICinige derselben sind in der Literatur oft genannt und auch einigermaassen gut characterisiert. Dièse diirfen wir als « Forma» » behalten. Als Forma typica kOnnen wir wohl, wie schon erwahnt, eine der des ]jO\verzersees ahidiche Bosmine ansehen. Doch ist nicht nur die Beschreibung 0. F. MiTLLERs, sondern auch die mit einigerWahrscheinlichkeit dasselbe Tier betreffende P. E. ]\Iullers vie) zu mangelhaft. Besser characterisirt ist die Forma cornuta .1 urine, Ihr Hauptmerkmal ist die hackenartig gebogene Tastantenue, deren Spitze etwas dorsahvârts gerichtet ist. Dièse Form der Tastantemie mit etwa 8 Incisuren am Endteil scheint an sehr vielen Localitâten, besonders im Sonnner an den Colonien der L(yinjir(Mns-Gra}ïpe aufzutreten. Auch die iibrigen Charactere ZOOPLANKTON DEK SCHWEIZ. 019 sclieinen teilweise dieselben zu sein. Dies ergiebt wenigstens die Ziisammenstelliiiig der Maasse, die wir ans deii verscliiedeiien Fimdorteii besitzen. Es sind dies diejeiiigen SchOdlers aus der Umgebimg- Berlins (Sch. 66, p. 49), die von Stenroos (9S) an Augustexemplaren des Nurmijârvi und die meinen aus deni Lac de Tanay, ebenfalls voni August. Aus diesen lasst sicli folgendes zusainmenstellen : itERLlN N. NURMIJARVI LAC DE TANAY SCHÔDLER N. STENROOS Min. Mitt. Max. Schalenhohe 800—820 743—855 710 751 784 Auge 113—132 94 loi 108 C + D 275—310 299—340 324 356 402 Mucro 64 50— 87 50 ()5 74 Danach sclieint aucli die KOipeilKihe, die Liinge der Tast- antenne (meine grôssern Ziffern kônnen davon herrûliren, dass icli nicht in gerader Linie von (Irund zu Spitze geuiessen habe) und die (Irôsse des Mucro bei den Corruifa-Fornien gewisse characteristische Maasse zu haben. Die (TiVisse des Auges da- gegen ist redit verschieden. Wir miissen noclmials betonen, dass Forma conuda nur eine Saisonvarietat ist, in der vielleicbt nirgends eine Colonie wahr end ibrer ganzen Lebensdauer auftritt. Forma curvirostris Fischer. DieTastantennegleichtdervon/'. roy//^^^(/Jur.,characteristis(li ist (las vollstândige Fehlen eines Mucro. Statt dessen zeichnet Fischer nur eine scharfe Ecke. SoUten sich cornuta-âhnbche Formen ohne Mucro wiedertinden, so miissten sie als forma car- riro-'ifris Fisch. ])ezeichnet wenU^n. fi20 (i. Bl'RCKlIARDT. Forma longicornis Schodler. i.st eiiie verhaltiiisiiiassig ^^iit bescliriebt'iie Fonn. dereii Haupt- eigentumliohkeit der ziemlich lange (iiach 8chôdlee [GG] 200 auf 1000 Gesaiiitlànge, iiacli Messimg nacli ineiner Méthode an SCHUDLERs Zeichnung nur 143), schrâg ventralwarts gerichtete, niclitnacli hinten gebogene Miicro darstellt. Tieremit almlichen. docli niclit ganz so langen ^lucronen fand ich ini Sackingersee, Stingelin wolil auch ini Maiien- und Jouxsee. Dass aber bel uns LoNf/irosfris-Fot-iiieit mit so langer Tastantenne (C -f- I^ = 7Ô0, Projection == circa GOO) vorkommen, môclite ich einst- weilen bezweifeln. Schodler hat die iVrt bekanntlich nach eineni einzigen Exeniplar aufgestellt. Es ware deshalb yerdienstvoll, zii versuchen, almliche Fornien ini Winter in der Spree wieder- ziitinden nnd genau zu niessen. Forma laevis Leydig. Die Undeutlichkeit der Schalenskulptur diirfen wir nicht ein- nial als Characteristicum einer Varietiit unterster Ordnung an- erkennen. denn sie wechselt individuell, ja — was noch niisslicher ist — je nach der Art der Untersuchung. besonders bei den kleinen Bosminen. Ein besseres ^lerknial ist der sehr ausge- sprochene nach hinten und sogar dorsalwarts gebogene Muent und die lange, gleichniâssig nach hinten gebogene, concentrisch mit dem vordern Schalenrand verlautende Tastantenne. In diesen Beziehungen gleicht ihr ni auffallendem ^laasse die pelagische Bosmine des Hallwvlersees. Den Xamen Forma pelagica Stingelin konnten wir fur Bosminen mit langer, sehr wenig nach hhiten gebogener Tastantenne reserviren. selbstverstandlich auch nur ftir Saisonformen. Eine ZOOl'L.WKTON DER SCHWEIZ. 021 Forma japonica Poppe ii. Ricliai-d wiirde keiiie andern Eigentuinliclikeiten aufweisen als die grosse Zalil voii Incisuren am Eiidteil der Tastantenne: 15. Dieselbe Ziffer koiiiiiit tibrigens auch iiu Ruthsee vor. Die B.japonka Poppe iiiid liichard iiiiterscheidet sicli sonst iii nichts von der iiew()hnliclien B. loi/fjirosfri.s. B. mi ni ni a Imliof ist — wie schon Hartwig veriiuitet — niclits aiideres als eine durcli die geringe Grosse ausgezeichnete B. Jcmfjirosfris. Die liautigere Forni des Wenigerweihers ware bei- nahe hieher zii recbiieii. B. stiililmanni Weltner ist eiiie gaiiz gewcihnliclie, diircli i^ar nichts ausgezeichnete B. hngirostris. Auf aile ungenauen" und iinrichtii>en Identificationen einzu- gehen, wiirde uns zu weit fiihren, da wir nur feststellen wollten, was bis jetzt an einigerniassen gut detinirten Formen vorhanden ist. Das angeftlhrte wird zum Verstândnis der altern Angaben und auch zur vorlautigen Einordnung neuer Formen geniigen. Was wir zur bessern Erkenntnis dieser Species notig liaben, ist die Beobachtung weiterer Colonien w-âhrend lângerer Zeit, wie sie uns Steuer versprochen liât, verbuiulen mit genauen Messungen. Da wir nur weitere einzelne Formen, keine P)eobachtungs- reilien liefern konnen, so verzichten wir auf die Aufstellnng neuer Formée. Wir stellen nur noch einmal zusannnen, mit welchen schon beschriebenen unsre Exemplare am ehesten iiberein- stinmien. fi-22 «. lURCKIlAUnT, Fimdort Lowerzersee Luiigernsee Sariiersee Halhvylersee Eotlisee jMaueiisee / Lac de Joiix \ Siickiiioersee Data m (Moiiat) 2 9 0 1) 2 div. 0 AVeiiigfc'rweiher î) Moosseedorfsee 7 LacdesBreiiets .S ) Lac de Taiiav S \ Form iialie der f. tvpica. /wischenfonneii f. tvpica ^ f. hevis. iialie der f. he\is. 11 allé der f. japonica. Zwisclienf. zw. f. tvpica uiid loiigicoriiis. f. longicornis ? ii. Stiiigeliii. f. ])elagica n. Stiiigeliii. teihv. f. longicornis, teihv. naher tvpica od. jjelagica. nalief. mininia, einzelne naliere f. tvpica. Zw. f. longirostris — cornuta. f. cornuta. Zur ^'ergleicliuiig der niaiinigfachen Foniien der Gruppen von Loi/f/if-, doch nicht iin,2:ewr»hnlich : er wird an J^anjne von solclien ans deni (xenfer-. St. Morizer-, Silser- und Lnganersee iibertroffen. Die Foim und Grosse des dreieckigen Scliildchens ist, wie die Bilderreilie (Tafel 20) zeigt, keine wesentlich neue. Das Schildchen gleiclit in jeder Bezieliung deni der Nenenburger Bosniine. Es bleibt uns von ('haracteren, die iiberhaupt zwischen der (Tru])pe \(m Loiff/isphta-holternica und der von Coref/oni variiren, inir nocb die Lange und Incisurenzahl des Endteils und die Riickbiegung der Tastantenne. Die letztereist zwar beivielen Gliedernder Coregoni-Gruppe, so auch bei den beiden Schweizer Fonnen ungew/dnilicli gross. Hingegen ist sie bei der var. buniilis nicht bedeutender, als bei iiuinchen Bosminen der Xo/?r/%jmft-&o/^emim-6r/7//j>|;e. Die Ziffer ôoo fur (lie F^rojection der Antenne (wie bei JmmiJis) konnnt in sedis Colonien derselben vor. Ebenso komnien Incisurenzahlen von LS und 1 !) — den Mininia in Baklegger- und Pfatiikersee — auch ini Aegeri- und Silva- planersee vor; 20 im Silsersee; im Sempachersee endlich das- selbe Maximum (22) wie im Pfâffikersee. Die fiir B. coref/ofN charakteristische S-formige Biegung der Tastantennen, von ^•orn-ventral betrachtet, die Gonvergenz der Spitzen, beobachtete ich nicht nur bei den Formen des r)ahlegger- und Pfaffik(^rsees, sondern aucli bei denen der Engadiner Hocli- seen. Xnr h? BezKn aiif die iJinfic des Endteils dvv Tastantenne krunien wireinewirkliclie Liieke zwischen der (hyeiionl-druppe einerseits und unsren iibrigen grossen Bosminen andrerseits fest- stellen. Wir miissen aber die ]]lchtif/],'e/t dieser Liieke noch discuti- ren. Die Lange des Endteils schwankt innerlialb (h^r meisten Colonien uni etwa 20 °/o des ^lininuims. jedoch Rev. Suisse de Zool. T. 7. 1900. ^i» 626 U. HUUCKIIAKDT. iiii iîaldeggvrsee voii (Hô-SSô, also 35 7" » Vierwaklstattersee - 'iôô-oTO, » 45 7o » Untersee » 2(;()-395. » 52 7o » Genfersee » 227-4()(i, >> 79 7o liidergaiizendrriippe Lonfilsphia-hthemka von 227-4G6, also 105 7oiiî tler Coref/oni-Gruppe y on 565- luindestens 1250 (/«- tentiedta Poppe), also luiiulesteiis 121 7o. Dagegen verscliwiiidet die Differenz von 99 zwischen Maximum der Longispina-hohe- mica und Minimum der Coregofti-Gn/ppe beinahe. Sie betrâgt 22 7» der ersten, 17 7° fier zweiten Zalil, also niclit mehr als die Variât ionsweite einer einzigen, nicht besonders variablen Colo- nie. Besser noch lassen sioh einfacb die Differenzen vergleiclien : CTruppe. Weite der Variafio)/. im Baldeggersee 220 « Yiewaldstâttersee 115 » Untersee 135 » Genfersee 17!) » LoNf/Lspina-hoJtenfica-Gruppe 239 » Coregoni-Gyn'ppe mindestens 685 » Liicke zwiscben beiden 99 Xattirlicli ist iiicbt anzunehmen, dass wir im Silsersee das Maximum beobacbtet liaben. Ebensowenig wird P.-E. Mïxler das Exemplar seiner B. diaphana mit der kiirzesten Tastantenne gezeicbnet haben. Es ist daher sicher, dass die Lûcke bedeutend weniger als 100 betrâgt. Also wird dieser einzige Unterschied noch weiter verkleinert. Ûberliaupt wird jedermann zugeben, dass die Silser, Luganer und Sempaclier Bosminen insehrvielenj wenn nicht allen Beziehungen der B. coreqoni Baird viel nâher stehen als der B. Joi/(/isj)ii/a Leydig oder auch der B. hohemicd Hellich oder Stingelin. Aus dem allem drâni>t sich uns — wir milssen gestehen, wider ZOOl'LANKTON DER SCHWEIZ. 027 uiisreii Willeii, demi die so wold charakterisierte B. lorigisphia autziiuebeii, tallt uns scliwer. — der Schluss auf, dass auch die Loiif/isjjiini-holu'nimi-GrujjjH' mit der von ('ore(/oni durcli ZirisçhenqUedey so etuie verhoidcn s'nuLdass sie nach den jetzi- gen Anschaïuuigen iu cine Art nilisseN rcrehuf/f iverden. Dièse erhalt den Namen B. corcf/OHi Baird. da diirch die Nach- untersiicliimgvon Noiîman and ])KADYwenigstens sichergestellt ist. dass die Bosmine des L()('lnnal)l)en Castle Loch hielier geluiit. Wir stellen also tblgende Diagnose auf: Bosmina coregoni Baird. Bewelirung der Endkralle wie Seite 517 und Iviirzer Seite 015 besclirieben und Tafel 20, Fig. 28 abgebildet. Rostrumkurz oder Avenig verlângert. nie 'A der Korperlànge (Distanz Augencen- trum-Schnabelspitze). Stirnborste nalie der Scbnabelspitze (B < ^'2 Al). (4r()sse liber 550 [j.. ÎSclialenskulptur besteht \ve- nigstens an der vordern Rostrumfiache aus paralleler Streifung. Fornixcontour verlautt als Skuljjturstreifen beinahe biszur Ros- trumspitze. Eine Liste der schon in der Literatur vertretenen Formen zu- sannnenzustellen. welche in dièse Art miissen einbezogen werden, ist eine schwierige Aufgabe, die nur in ganz provisorischer Weise kami gelrist werden. Folgende geboren sicher zu B. mre- //(»// : B. loyHiispifia Le_ydig. — — - r. niacros'pina 8tenroos, — — r. fIc.rMOsa 8ars, B. hohemica Hellich, — — Stingelin. B. doUfusi ^Nloniez, B. (offf/ispwa Norman and Braih . nach meinen Beobachtun- ffen. — 62!^ G. HrRCKIIARDT. B. coref/oifi r. Jutuii/is Lillj, B. rotiwda Scliodler, B. f/ibbera ScliCxller. — — — ■ r. fliersltes Poppe, — — — r. striofa Stenroos nacli Lii.l.jeborg. — B. (liapliaiia P.-E. Millier, B. liUjeborfii Sars, — — — y?. &mwnm Imliof nacli Hartwig. — B. herolii/ensls Iniliof nach Hartwigs Angaben. B. ciegans Lilljeborg nach Stenroos. B. coregoni v. intermedia Stenroos nach Stenroos. B. crassieornis Lilljeborg nach Stenroos. B. eoref/oiti r. fjihhosa Sars nach Sars. B. kesslrrl Nordqvist nach Uljanin und Linko. Mit sehr grosser WarscheinUchkeit diirften bei Nachunter- suchimg, Vervollstândigung der Diagnosen und Beobachtung der Variation folgende weitere Fornien zii B. coregoui miissen einbe- zogen werden : B. lacustris Sars mit r. procnmhens Sars. B. iHurlflnia P.-E. Millier. B. recticornis Nordqvist. B. sfgriaca Imhof. B. microptera Sars. Ob B. longispina var. ladogevsl^ Nordqv. hieher gehort, môch- ten wir noch nicht entscheiden ; sicher aber ist Dadays B. longis- pina auszuschliessen. Die nieisten der sicher hieher gehôrenden Fornien — jeden- falls die unsres Gebiets — kônnen wir als wohl charakterisierte Lokalvarietâten ins neue System aufnehmen. Bei dennordischen Vertretern von B. coregoni S. str. (gibhera etc.) spielt vielleicht die temporale Variation eine grôssere Rolle, sodass einige jener ZOOl'LANKTON DKR SCHWEIZ. ('^'2^ Foi'iiieii iiiclit als (Lokal-jVarietâten, sonderii als Foniur (tcni- l)orales) iniissteii aiift>etïihrt werden. l)a wir jetzt selioii etwa 30 Varietiiten keiiiieii, iiud \vir iiacli iiiisrer Erfaliruiig noch manche neue erwarten inûssen, iiiaclit sich eiii niclit abweisbares Bedlirfiiis nach Gruppierung derselbeii iïeltend. Dièse kann bei den sozusagen llickenlosen Ûbergângeii, die wir zwisclieii allen Varietâteu beobachteten, iiatuiiieh keine teste sein. Die Grenzen werden wir ziendicli willkiirlich wiilden miissen, und wir werden natiuiich auch Forinen tinden, die auf der Grenze zweier Griq)pen stehen. das Yerbindungsglied zwisc'hen ihnen bilden. AVir werden also die ans unsreni Gebiet bekannten und die mit diesen nàher verwandten Varietâten in der Grii])pierung geben. wie wir sie vorschlagen nuk'liten, und wie sie dem natiU'lich Iiyputhetischen ïStamndjaume auf Seite 636 entspricht. LONGISriNA-GRUITE. Auf Grund der Beobachtungen an Eml)ry(>nen und den Tast- antennen-Abnormitâten (p. 611 f.) lialten wir die Formen mit kurzer Tastantenne und langem Mucro fiir die urspriinglichern. AVir cliarakterisieren dièse erste Gruppe folgendermassen : Mucro liber 140 (auf 1000 Korperlange). Tastantenne kurz, Fjudteil mit weniger als 12 Incis. Schale vorwiegend gestreift. Wir nennen die (îruppe nach der ahesten Form. Hieher gehôren : Bosmhta coregoHi var. /ovf/ispii/a Leydig. Leydig 60 m. Fig. — Stixgelix 95. Fig. Von uns p. 514 f. beschriebcn. mit Taf. 19. Fig. 2'2 und Taf. •_>(), Fi- 11. (>:-!() <;. HURCKHARDT. B. corefpni var. petenisceusk ^ nov. var. Als B. aus deni Bielersee bescliriobeii ]). ôoO f.. mit Taf. 19, Fig. 23. ïaf. 20, 12. B. coregonl var. fle.nwsd G. 0. Sars. (t. 0. Sars *)1 (nt. lonfi'isp'ma var. flexitoxa). B. corefjofti var. degans. Lilljeborg. G. 0. Saes 91 (Diagnose v. Lilljeb. B. eJcfiaus.) B. corefjoitf var. macrospwa Steiiroos. Stenroos 98 (B. hnf/ispwa var. maciosp.). Endiicb die typische B. lonqispma voii Stenroos. (Stenroos 95, 98) mid vielleicht B. hicnsfris Sars (02) mit \. ])rociimhens (91). Bohemica-Gruppe. Eiiie zweite wohl charakterisierte Griippe bildeii die t'oliieiider- massen abgetreimten Yarietâten : Mucro îiber 140. Tastanteiine lang, mit mebr als 12 Iiicisiireii (Eiidt.). Schale dorsal gestreckt reticulirt. Hieher gehort. soweit wir beiirteileii kônneii, Hellichs B. hohemica, von dieser erbâlt daher die Griippe ilireii Nameii. B. coregoid var. acrouia'^ nov. var. Als B. aus dem Untersee beschrieben p. 530 f.. mit Tafel 20, Fig. 18 — bildet das Zwiscbenglied zwisclien Loïifl'isp'Dia- und Bohemica-Gnipjje. Ganz zur Grui)pe gebr)ren : ^ Von Petenisca. Biel zur Rômerzoit. '^ Laciis Acronius, Tinter- od. Zellerspc. ZOOI'LANKTON DKK SCmVEIZ. '. roregoni var. bohemica Hellich. Heijjch 77 (Fric 72. B. loi/f/ls/jii/a). B. hnifiispina Norman a. Brady (57. mit Figureii, lioclist wahr- scheinlich aucli B. styrkica Imliof (88 Zoolog. Aiiz.), Deii l'beroang von dieser (Trup])e sowohl zii der vorigen (Mi- ninmm der Incisurenzalil 10) als auch zii der nachsten (Mucro teihveise sehr klein) bildet 7>. corcf/oni var. neocomensis^ nov. var. Als B. aus dem Neiienburgersee beschrieben j). î)?)'!. mit Taf. 20. Fia:. 2, 14. ^ts- Helvetica-Grii ri'E. Wir kemien keine Bosminen aus der Literatur, die sicber liieher gehôren wiirden, hingegen eine ganze Anzahl scliweize- i-ische, nach deren am besten bekannter wir die Gruppe benennen. Folgendes cliarakterisiert dieselbe : Mncro 80 — 140, selten 150, mit 1 — 2 Ineis. Tastantenne mit 12 — 18 Incisuren. Schale wie bel der Bohemica-Gnipjje? meist aber sehr deiit- lich skiili)tiert. Hieher gehôren aiisser der var. iieoconwj/sis ]). ]). (s. oben) : ' Lacas Rivarius, Walensee. - Turicmn, Zurich. •"* Von Neocomium, Ncnchàtcl. Neucnhtirg. fio'i (i. UIRCKHAKDT. />. cony/oi/i var. lennuii ' iiov. var. Als 1). ans (lein (leiifersee beschrielx'ii p. 'i)\\) f., mit Tafel 20, Fig. 3, 15. B. corcf/fi/i var. fuf/iua '^nov. var. Als I). ans (lein Zu£>ersee bescliriehoii p. 541 f.. mit Tafel -iO, ViiT. 5. 17. />. corcf/oiN var. helretiat^ nov. var. Als F), ans dem Vierwaldstattersee beschrieheii. ]). 5 4(i f., mit Taf. 20, Fig. 4, 19, 30. ^\i)\û aiicli die Formeii ans Miirtner- uiid Aegerisee, endlich vielleiclit B. nuiritinta P. E. Millier (68 mit Figureii). DoLLFUSI-dRUPPE. Dièse Oriippe schliesst sicli enge an A\q HeJcdka-Gruppe an; die erste hier aiifgetuhrte A'arietat kônnte ebenso giit zu dieser gerechnet werden. Sie stelit eben auf der Grenze. Die BoUfu^i- Oruppc charakterisiert tblgendes : :\[iicro 50—130. Tastantenne ziendich lang (D > 300, Incisuren 13 — 20). Auge gross. Rostriim immer selir kurz, Schale in der ventral-vordern Partie nnt in sagittaler Ilicli- tung gestreckten Polygonen. Die var. sthigeUrd gehort nach den 3 oder 4 letzten Charakteren zu dieser, nacli dem Mucro elier zur Helrefica-dnippe. Hielier gehôren nur (rebirgs- formen : B. coref/otfi var. stii/f/cli)// ^ nov. var. ' Lacas Lemanus, GeniVrsee. ^ Von Tugniin, Zug. " Lacus HelveticHS, erster lateinisclier Naine des Vierwaldstattersee bei Sébastian Miinster 1543 (s. Egli, Nomina creograjjhica). * b-h dedieiere die Varietiit Herrn Dr. HlStingeux, der sie zuerst beschrieben liât. ZOOl'I.ANKTON DER SCHWFJZ. 6?»H tStiiigelin 95 als B. hohemica mit Figur. — Als 7>. bolic- m'ua Stiiig. ans (Umii Titisee )). 5'22 1".. mit Taf. 20, Fig. 27. i>. . rom/oi/i var. hinnna ' iiov. var. als B. ans dem Coinersee bescliriebeii p. 550 f. mit Tafel 20, Fig. 7. 22. IJildet, wie erwalmt. dasBiiidculied zwisclien IMvctiv.a- uiid rr>7'.s7V/wr/-(iriippe. 7>. coref/oiii var. ceresmna "^ iiov. \ ar. als B. ans dem Luganersee l)eschriel)eii ]). 552 f. mit Tafel 20, Fig. 8. 7>. coref/oni var. sempaœnsls mn. var. als B. aus dem Sempaehersee beschrieben p. 553 f. mit Tafel 20, Fig. 9, 21. Ik (orcfiont var. h uni /Us Lilljeborg. LiLLJEBORG bei PoPPE S7 mit Fig. Dièse letztere kômieii wir nach Sclialeidiolie. Kuperform. Mucro iind Aiitenneiiprojectioii hieher reclmeii. Nach der laiigen Tastaiiteiiiie (I). = 58G) aber gehOrt sie ziir folgemleii Griip])e. Wir koimeii deshalb deii Namen dieser âltesten Form nicht als den einer dieser Grruppen verwendeii. Acrocore(;()NI-Gkippe. Diirch 7x coref/oi/i var. ItHuiilis mit der vorigen (Truppe eiig verbmideii. Mucro vorlianden, selir kleiii, 20-35. Tastantemie sehr laiig (D. iiber 500). mit liber 18 Iiicisii- reii, meist sehr weit nach hiiiten gebogen. Sclialenhohe iiber 800. Schale aucli an den Seiten mit kaum gestreckten Polygonen skulptirt. Hieher geh(>hrt ]). p. B. corefjoiii var. Jwmilis Lillje- borg siehe oben, dann : ' Lncus Lîiriiis. Comcrsee. ^ Lacus Ceresius, Luganersee. ZOOPLAXKTOX DEK î^CHWElZ. 685 B. coref/oiii var. acrôcoreijoiti nov. var. ' als B. ans Pfafïiker- und Baldeggersee beschriebeii p. 558 f. mit Tafel 20. Fig-. 10, 25, 2(3, Tafel 21, Fig. 1. Wir fliliren die Formen einstweilen als eine Varietât auf, da wir sie iioch iiiclit genau genug kemieii. nui ilir Verhâltiiis zu prtficisiereii. Sehr wahrsclieinlich gehôrt aucli die Bosmina coref/oifi des ( rreifensees liielier. Iii dièse ( irujjpe inlisseii wir aiich folgeiide Forni einreihen. I». coregoni var. matilei nov. \ar. Matile 91 (/)'. liUiehorgi Sars) mit Fig. Nach der Aiitemie wiirde endlich auch Lmhofs .s(//rw«Y/ hieher gehOren; des langeii Mucros wegeii habeii wir sie aber in die Boliemica-Griippe gereclniet. Die weitern Gruppen sind in unsrem (Tel)iet nicht vertreten. Sie iintersclieiden sich von allen bisher genannten durcb das vollstandige Felden einesMucro. Eine erste, die Eu-coREGOXi-GRuri'p: ' . wiirde in allem andern mit der AcrocorencHil-G nippe iiberein- stinnnen und wiirde die typische Varietiit (demi auch der Typus ist niclits anderes, als eine Localform) enthalten. • Wir sind uns des grossen Bai'barisiiuis dieser Nameii wolil bewusst, doch liesse sieh wohl kein besserer, ebeuso prsegnant dt's Verhàltnis derbeiden Gruppen bezeichnender Name fiiiden. Bei diesen complieirteii Verhàltnissen miisseii wir die Sehônheit der Klarheit opfern. 636 a. BURCKllARD'I'. Ht/poflirfisrher SfanniilMUtni (fer liosmiiKi coicf/oi/l. Staminforin I . V. longispliui V. /Ipxuusn __^ V. inacrosjjina V. acro)ua .1 . V. nvarta V. iieU'ivscensi I V. iieocoinerisis / v,/. ::_ V lui/ilKl C I '-^ V lielvi'lud V. turicensis v. bohémien \ -^ V. slyriaca V. laridiui I V Cêx'snniii I V. sernpaceiists V hurmlts V. sliuijidini = i? V. zscholJwl .^ c \.doUtusi V. acrocoregoj}! V. matilei V. rottindd I V. ti/pica I V. intermcdia I V. f/ibbfra V. beroliiini.sls V. ther sites ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. H37 Trotzdeiii wir auf dièse Weise jetzt schoii weit liber 30 Yarie- tateii der eineii Art erhalten, miissen wir ziini îSclilusse iiocli eiii- iiial daraiif besteheii : Jeder geographisch iiidividualisierte See liât bei uns aticli seine eigene systematisch individualisierte Lokalvarietât. Es ist uns deslialb nicht erlaubt, verschiedene solche Lokalvarietât en willkiirlicli in eine Fonn zusanunenzuziehen. Drei Wege stelien uns olï'en, dièse koniplizieiten A'erlialtnisse im System auszu- driicken : 1 . jede Colonie aïs besondere Art anzusehen, 2. aile in eine Art zu vereinigen und die Variabilitât ganz zu ignorieren, o. aile in eine Art zu vereinigen und aile Lokalvarietaten zu beschreiben. Icli denke, es wird jedeni klar sein, dass der letztere Weg am besten unsren jetzigen Kenntnissen und Anschauungen entspriclit, dass wir diesem konsequent folgen nnissen, aucb wenn er mehr Arbeit verursaeht; als ein anderer. Wir lioften aucli, nian werde einnial dazu iibergehen, nicht nur die Lokalvariation dieser Fornien zu konstatieren, sondern auch zu erkiaren. Bythotrephes longimanus Leydig. I.eydit-- ()0, Lilljel»oreii auf Altersvt^rscliiedeiiheiten berulieii. Bei erwachseiieii fand icli iiiiiiier zwei Paare. t'ber die Verbreitung der Arten siehe letzter Teil. D. COPEPODEX. Die geschichtliche Eiitwieklung der Erforschung- der Copepo- deii ist eine ahiiliche gewesen, wie die der Cladoceren. Doch liegen die tliatsachlichen Verhaltnisse bei den Susswassercope- podeii viel giiiistiger. Fiir die iiis Unendliche anwachsende Zabi der Cyclopsarten baben die Forscber der letzten Période — teils schon friibere — konstaiite Merkmale erkaniit. wie das rudi- meiitâre Fiisscbeii. das Pteceptacubim seminis etc. Bei Dicqjtonuis dagegeii ist Dank dem complizierteii, bei jeder Art wieder anders inoditizierten Bail des fiinfteii Fusses die Confusion sozusagen verniieden worden. trotzdeni scbon eine ungebeure Menge \'on Arten bekannt ist. Im îibrigen handelt es sich bei den limneti- scben Copepoden nur nocb um ganz kleine Gênera, von denen tiberdies nur eins in unsereni Gebiet vorkoninit. Gyclops 0. F. Millier. Nur eine kleine Zabi von Cyclopsspecies koniuit ini Phmkton regelmâssig vor. Wir konnen die Arten mit 17-gliedriger An- tenne in sok'be mit langer und kurzer Antenne einteilen, indem wir die balbe Korperlânge als Grenze annebmen, Wir erbalten dann folgende Gruppe von Gyclopiden mit langer Antenne: C. huckarti Claus (incl. (\ cda.r Forbes). C. oitJionoides 8ars. C. streriuus Fisclier p. }). C. fusrus Jurine. (\ all)i(liis Jurine. ZOOl'LANKTOX DER SCHWEIZ. f)B9 Dies siiul die eiiizit^en Cyclopidcii die echt pelagisch vor- koiiiineii. niid aiicli von dieseii die 2 letzten imr in kleinen iîv- wiissern. Cyclops oitJioiioidcs konnte icli nirgends konstatieren, Steck gibt ihn ans deni Moosseedorfsee an. Die Angaben Payesis niachen wolil aut Ziiverlassigkeit nnr sehr geringen Ansprucli. Cyclops strenuus Fischer. Fischer ol. Claus .i7 i hirricaudatiis). Sars 63 (+ senti fer j. Vosseler 8(i (lio/ltiinicus). Schmeil 92. In den Détails stimnien die Tiere genan mit SCHMEILS Be- schreibung (nulini. Fiissclien. Receptaculuni, letzte Antemien- glieder, Furca). Dodi waren die Korperpro])()rtionen wesentlich andere. als l)ei den F^xenipkiren von S( ilmeil. Der Vorderleib ist bei nnsren linnietischen Flxeniphiren langer, die Furca kiirzer, die erste Antenne erreicht oft sogar das Ende des dritten Cepha- lotlioraxsegnientes. Die zwei letzten Segmente des Céphalothorax sind zwar in die Lange sehr schwach, in die Breite aber oft îinsserst kraftig entwickelt. wodnrch die Tiere ein ganz eigen- artiges Aussehen erhalten. Statt weiterer Worte fiige ich noch eineReihe von Maassen bei. Die Gesamtlânge ist dabei als = KlOO angenommen (exklusive Fiircalborsten). ♦>40 (i. BURCKHAEDT. LâN(/('N (1er cht^eh/cj/ KUrpcrsef/iiici/fe In dey Med'miiehene (lemeHHCH. Ç I. renhalothoraxsemiient .... ?)\)() i 500! II. -> .... iioi III. » 80 ' 64(» IV. » .... 35 V. » .... 25 I. Abdominalsegiiieiit .... 105 II. ■ » .... 40 III. ^ .... 35 ^''' IV. " .... 50 Furca 110 ( — 130) Iimerste Furcalborste 200 2. » 340 3. >> 290 Âusserste » 100 Erste Antenne 5 GO Rote Fârbung- wurde oft beobaclitet. Cyclops leuckarti dans. Clans 57. Poggenpo\7 i I simpli'xj. Forbes 91 (eda.v). Schmeil92. Herrick 9o. Aiicli dieser Cyclops stinnnt in allen wiclitigen Merkmalen i>enaii mit den Diagnosen. Das Receptaculuni ist-noch etwas schlanker als auf Schmeils Zeichninig, im iibrigen aber gieich gebaut. Die hyaline Membran am letzten Glied der ersten An- tenne war bei inisren Exeniplaren nieist in den au.ssern 7^ gleich- mâssig gekerbt. Die erste Antemie erreiclit mindestens dasEnde des Céphalothorax. Aiich sonst sind die Proportionen unsrer linnietischen Exeni- plare wesentHch andere als sie Sciimeil angiebt : die Tiere sind schlanker, das Abdomen betrachtlich langer. Die Breite des Ce- ])halothorax kaum grôsser als die Hiilfte seiner Lange. Endlich ZOOPLAXKTOX DEK SCHWEIZ. 641 ist (lie Raiidborste dcr Furcalzweige beiiialie iii (1er ^litte des Kandes, nur weiiige y. liiiiter deinselbeii iiiserirt. walireiid sie SCHMEIL iiii zweiteii Drittel abbildet. Die Lâiigeiiverhaltnisse der Furcalborsten dagegen stiimiieii mit Schmeils Angaben. Aucli bei diesem Cyclopshabe ich zu gewisseii Zeiteii iiiteiisiv rote Fârbung konstatiert. Ich fiige nocli die Maasse eiiies liimietisclicii ('f/cIoj)s leu- clarfi bei. Ldnf/en der euuehien Kôrpcrscf/n/ci/tc iif der Med'nnieheiie (le)ui'ss('ii . Q 1. (V]dial(»tli()ra('alsegiiieiit iUO 580 II. 100 m. 75 IV. 35 V. 30 I. Abdoininalsegineiit 175 II. . 50 III. 50 IV. 50 Furca 95 Imierste Fiircalborste 210 2. 370 3. 2(30 Àiisserste 75 Erste Antenne, Lange 620 325 Diaptomus WestAvood. Eine (Trii])j)irung der Diaptonuisarten ist bislier ausser fur die deutsclien Fornien nocli nicht ausgefiilirt. Da es sicli in unsrem Gebiet mir uni so wenig Arten bandelt, k(»nnen wir an eine solche aucli nicht denken. Unsre Reibenfolge ist daher, ausser der Nach- barscliaft, von D. graciJis iind f/raeiloides eine ganz zufâllige. Rev. Suisse de Zool. ï. 7. 1900 41 642 (i. BIKCKHARDI'. Diaptomus dentîcornis Wierz. Taf. ii, Fig. 11—14. JJ. castor Sars 63. Oversigt af de indenl. D. (p-fici/is var. y. Wierzejski 82. Mater fauny jezior. D. denticornis » 87. 0 krajowycli skor. D. " Guerne-Rieliard 89. Revision des Calan. D. " Schmell 93. Copepoden d. Rhat. Dieser Diaptomus ist eiiie ausgesprocliene Gebirgsform. Er sclieiiit iiber das ganze Gebiet der Alpen verbreitet zu sein, was diircli sein Vorkommen im Wenigerweiher, ani ausserstenRande des Gebirgsniassivs, aufs Neue bewiesen wird. Der einzige Fund- ort ans der Ebene ist der von Imhôf angegebeiie Pfâffikersee (91), wo icb die Form nicht wiedergefunden liabe. Aiisserdem giebt ihn Imhof (ebenda) auch ans dem Bernerjiira an. Icb habe nocli einige inorphologiscbe Bemerkiingen beizii- fiigen. Die Sinnesdornen am letzten Cepbalothoraxsegment (s. Taf. 22, Fig. 1 4) sind aiisserst characteristiseb gestaltet : eine sehr breite, halbkugelforniige Basis trâgt ein minimes Spitzchen. Der Dorn des ersten Abdominalsegments istklein, von gewobnlicber Form. Das drittletzte Glied der geniculierenden Antenne trâgt in seiner ganzen Lange eine schmale, ganzrandige byaline Membran. 5. Fuss des Weihchem. Die von Schmeii. erwâbnte Anden- tung einer Gliederung des Innenastes beobachtete icb deutlicb, etwas proximal vom ersten Drittel der Lange ; das erste Glied wiire also nicbt ganz balb so lang, als das zweite (f. 12). , Rechter ->. Fuss des Mdnnchens. An der âussern distalen Ecke des ersten Aussenastgliedes fand icb deiiselben Zapfen wie SCHMEIL: an der innern dagegen eine liyaline Membrap. die SCHMEIL nicbt erwâhnt (f. 13). Lifiker ô. Fnss des Mdnnchens. Der Anbang des letzten ZOOPLANKTOX DER SCinVEIZ. ()4M Ausseiiastgliedes triiiit an meiiien Exeiiiplareii ci ne hyaline ^lenibran, die in der Nalie der Spitze ganzrandig, niehr proxinial aber so tief gesàgt ist. dass sie in einzelne Zahnchen zerfallt. Ihre Zalil ist niclit vier, wie auf Schmeils Zeiclmung-, sondern nieist mehr als zehn. Das Ende des kiirzern, letzten Innenast- gliedes tragt am Contour eine Reihe von innen lier gegen die Spitze ansteigender starkerer Hârclien. und auf der daliinter liegenden Flache eine Anzahl schwacherer. IniiibrigenstimnitennieineExeniplarevollstandigniitScHMElLs Zeichinnigen und Angaben ilberein. Diaptomus bacillifer Koll). I). bacillifer Kolbel 85. Carcinologisches. D. firucilis var. a. u. §. Wierzejski 82. Materialy. I). inonlanus — 87. 0. Krajowych. D. alpinus Imhof 90. Notizeii iib. Siissw. D. bacillifer Schmeil 93. Copepoden des Rliiit. — — — 96. Deutsclilands freil. Imhof bat aus deni Engstlensee JJlapUmiiis alpin as ange- geben, dessenidentitât mit Kolbelh bacillife)' Schmeil erwiesen liât. Die einzigen Unterscliiede gegeniiber Schmeils Angaben, die icli auffinden konnte, sind die etwas langern Innenâste der niannlicben ô. Ftisse. Der des rechten reiclit bis zur Mitte des zweiten Aussenastgliedes, der des linken iiberragt ganz wenig die Insertionsstelle des Anhangs ani zweiten Aussenastgliede. Endlich benierke icb nocli, dass ich in Betreff der Vorspriinge ani zweiten Aussenastglied des rechten fimften Fusses beini ^Mannchen dasselbe beobachtete, was nach Schmeil (9 6) Mrazek in Bôhmen fand. Dièses Glied trug auch hier den Yorsprung auf derVorderseite, den Schmeil an den KoLBEL'schen Exeniplaren beolmchtete, und zugleich tlie — wenn auch schwache — Erhe- bung beini Grunde des Aussenranddorns. am ehesten der Figur 7 a (Tafel I, Schmeil 98, Cop. Rhàtikon) Schmeils entsprechend. 644 O. lURCKnAKDT. I). hacUlifcr scheiiit \m uns iiocli strenger auf das Gebirge beschrânkt zu sein, al s J). denticorms. In (len franzfisischen, wie in den Schweizer Alpen sind J). ha- cillifer iind clenticonùs nebeneinander in oft ausserst eng be- naclibarten Wasserbecken gefunden worden. Doch hat man sie bisher nocli nie iiii selben See constatirt, ausser ini (Tokca-See in Russiscb- Arménien (Richard 95). Ein solches Yerhalten wâre imnierhin auch bei uns uKiglich, nachdem wir gesehen haben. dass ini Plankton sehr vieler Thalseen das Genus Biapfonius durc'h zwei Arten vertreten ist. Um das Vorkomnien eines I)i- apfomus in einem See zu constatiren, das heisst, um aile Arten in erwaclisenen Spécimen zu erlialten, miisste man den See min- destens vier Mal im Jahre, in gieichen Abstânden natûrlich. untersuchen. Dies ist bis jetzt hôchstens im Rhatikon geschelien. In allen iibrigen untersuchten Alpenseen hat man entweder durch Zufall erwachsene Exemplare einer Art gefunden, oder aber keine Bestimmung ausfiiliren konnen. Im ersten Fall weiss man selbst- verstandlich nicht, ob niclit zu einer andern Jahreszeit nocli eine zweite Art geschlechtsreif werde. Das Vorkommen von D. haciJ- Ufer im Silser-, und von D. denticorms im Silva})lanersee — zwei Seen vonbeinahe gieichen Dimensionen und Lebensbedingungen. durch einen ruhigen Wasserlauf mit einander verbunden — ist wenigstens ausserst merkwtirdig. Dasselbe gilt fiir die beiden Seen auf der Fliiela. Solche Unterschiede waren viel eher zu be- greifen, wenn wir luir eine zeitliche Verschiebung der Ge- schlechtsreife anzunehmen hâtten. Es wâre sehr leicht einzu- sehen, dass der Silvaplanersee sich andersverhâlt, als der Silser. da der erstere sich im Sommer jedenfalls intensiver erwarmt und im Herbst langsamer abkiihlt als der letztere. Was uns Not thut, ist eben die Beobachtung aucli hochge- legener Seen wâhrend des ganzen Jahres. ZOOPLAXKTOX DER SCinVEIZ (i45 Diaptomus gracilis Sais. Taf. 22, Vig. 1,2. Sars 63. Oversig't af de indenlandske Ferskv-eop. Griber 78. i'ber 2 Siissw. Cal. — Guernk et Richard 89. Revision des Calanides, Schmeil 96. Deutschl. Cop. Diajjtoiiuts i/racilis ist der verbreitetste Ceiitroi)agi(le uiisres (Tebietes. Wir findeii ihn iii den allenueisten grossern und kleineni Seeii der Nordsclnveiz in der Eljeiie und iii deii Vorbergen. lui Plaidvtoii des Alpiiachersees fehlt er, ebeiiso hochst walir- sc'heinlich iin Lungern- und Sarnersee. Hier ist er dnrcli T). Ja- riniafNs verdrangt, walirend in vielen Seen der Ebene beide nebeneinander vorkonmien. Auch der Titisee scheint sich hierin wie die drei Seen Obwaldens zii verhalten. Ini Stiden der Alpen tritt — wenigstens in den von uns untersuchten Seen — statt JJ. firacUis f/racilùides auf. Der Diapioiinis des Sackingersees, den blHoF D. f/uerrtei genannt hat, ist ein ganz typischer f/ra- cilts. Schon A. Ge.î:ter ist (nacb mlindlicber Mitteilung) zu dieseni Résultat gekomnien, das meine Untersuchung vollig be- statigt hat. Auch ini Murtnersee, woher Imhof auch D.f/uernei angiebt, und ini Thuiier- und Seinpachersee, wo Imhof eine Zwisclienforiiiwill gefunden haben, constatirte ich den typischen I). (/racilis. Was wir von der Angabe von I). f/Hentci aus dem Lungernsee anzunehmen haben, ist fraglich, demi auch Imhof liât den See im Sommer oder Herbst untersucht. in seiner Liste koiniiien namlich Lcptodora und Si(l(( \w. Die Charactere von I). graci/is sind selir constant, besonders die der maniilichen und weiblichen ftiiiften Fiisse. Die Schwaii- kungeii in der Bewehrung des drittletzten (Tliedes der genicu- liereiiden Antenne sind dieselben wie liei den nali verwandteii D. cœruleus und f/raciloides (siehe dort). Doch auch die Foriii des letzten Thorax- und des ersten Abdominalsegments beim ()4t) (-. BUKCKIIAKDT. Wt'iltclu'ii ist iiiclit ii-ÀUz ('(Histaut. Die Asyiiiiiietrie ist ott st'lir stai'k, oft aber in kaiim walirnehuibareii Grade ausgepragt. Das beste Cliaracteristicuni aiicli dièses B'mpfomus besitzeii wir. wie gesaiit, in seinen 5. Fiissen. Inniierhin liaben wir hier fur eine Einzellieit, die man als imfehlbares Kennzeichen hat liin- stellen wollen, auch keine Constanz gefunden. Es ist (lies die Ausbildung des Anhangs ani letzten Aussenastgiied des linken niannlichen 5. Fusses. Wolil scheinen nieist niir von einer Stelle ans nielirere feine Harclien zii entspringen, doch konnnt aucli das jedenfalls ursprtinglichere Verhalten vor, dass die Inser- tionen der Harchen, aiif der proxinialen (inneni) Kante des Anhangs verteilt sind, so dass wir das Bikl einer einseitig ge- iiederten Borste erhalten. Wir niûssen (hiher ernstlich v(n- aus- schliesslicher Benutzung dièses « leichten Erkennungsnierk- nials » warnen. iJlaptonrus (/rarUls zeichnet sich in den grossen Seen, wo er l)elagisch lebt, — er kommt auch in unsren kleinsten stehen- den (lewâssern vor, — durch geringe Eierzahl aus. Dièse be- triigt nieii^t vier, doch kann sie auch auf (h'ei und — selten — auf zwei sinken. Diaptomus graciloides LiHj. var. nov. padana. Taf. 22. Fiy. :i— 10. I>itteratui" des typischen D. graciloides : LiLLJH:BOR(i 88. Description de 2 espèces. VossELER 89. Cop. d. Eifelinaare. de GuER.NE et Richakd 89. Révision. Daday 90. Conspectus Diaptom. ScHMEiL 96. Deutschl. Copep. BescJurihui/f/ drr iicne)! Variefdf. Der K(»ri)er des Weibchens ist so schlank wie bei D. gracilis: die grosste Breite betrâgt ein Viertel der Korperhinge (Schmeils Zeiclnnmg von T). f/raciJoi(kH typ. = Vio^ V(^sselers Zeichmmg ZOOPLANKTON DER SCMWEIZ. •i47 (lito). Die gT()Sste Breite ))etiiidet sicli iiicht in (1er Mitte (1er V()rderkor])erlaiiiie. wie bei Schmeils Exeinplaren, soiideni bedeuteiul weiter voni, ungefâhr iiii ersteii Drittel des Vorder- leibes. Von hier an verschmâlert sich der Vorderk()rper nacli vorn ziemlicli rasch. nach hinten lani;saiii iind regelmâssig. Das letzte Segment des Vorderk()rpers ist das sclnnalste, doch l)etrâgt seine Breite (Distanz der âussern Sinnesdornen) noch innner 0,17 der Totallange (Tvpus nach Scfimeils Zeichnung 0.1 o). Die âussern Sinnesdornen sind klein, doch ziemlich dick; die innern viel diinner. Dièse scheinen imsynnnetrisch gestellt zii sein : der liidve nâher beini âussern iind hakenfôrniig ge- kriliimit. der redite gerade und voni âussern Dorn weiter ent- t'ernt. Darin bestelit al)er die einzige Asynniietrie beini Weil)- chen. Das erste Abdoniinalsegnient ist etwas verbreitert (grijsste Breite '/.j der Korperlânge, bei Yosseler '/g, bei Schmeil y,,). Die Sinnesdornen sind hier sehr spitz und bedeutend langer als diejenigen des letzten Thoraxsegnientes (Liluebori; : « aculeis «I segment, primi caudalis]... iisdeni segmenti ultimi thoracalis « ;e(iualibus. ») Das Lângenverhâltnis von Abdomen und A'or- derk()rper ist genau dasselbe wie bei Schmeil, nâmlich 1 : o ; bei Vosseler dagegen 1 : 2,3. (Ob die Abbildung in dieser Hin- sicht zuverlâssig ist, diirfte etwas fraglich sein.) Die Vorderantennen des Weibchens reichen zui-uckgeschlagen l)einahe bis zu den Spitzen der Furcalborsten. Das drittletzte Glied der genicuHerenden Antenne des Mânnchens variirt alni- lich wie bei D. f/racilis und cœnileus. Der distale Fortsatz (Ha- ken) ist verschieden, docdi innner verhâltnismâssig scdiwach ausgebildet, erzeigt eine verdickte gewellte Cuticula; ausserdem tindet sich im distalen Drittel innner eine liyaline Membran, deren Breite etwas variirt. Die Fortsâtze am 10., 11. und 13. Glied sind beinahe so gross wie bei I). ca'ruJeus (ntlf/aris Schmeil); am 14. feldt ein solcher ganz, am 1(). ist er ganz fi48 G. BrROKHARDT. iiiiiiini. aiii If). (lai>egeii ist er wieder fast ebeiiso stark aiisjne- bildet, wie bei cœnileus. Fihiftes Fusspaar des Weihclu'NS. (Taf. 22, Vig. G. 7.) Der Iiiiienast iiberragt etwas das Eiide des ersteii Aiisseiiastgliedes. Er ist uiideiitlich gegliedert : das erste (rlied ist viel kurzer als das zweite. Das Eiide desselbeii tragt zwei Dornchen und eiiieii Kraiiz von feiiien Harchen der etwa iim ein Drittel der Circuiii- fereiiz lieriiiureicht. Ain Aussenast iiberragt die Borste des letzten (Jliedes imnier die liakenfOnnige Verlângeriing des zweiten. licclitcr fTo/ffer Fftss des Màmœheiis. (Taf. 22, Fig. S.) Die liyaline ^lembran ani Innenrand des 2. Basalgliedes konnte icli sicber nachweisen. Aussenast. Der Aussenast des ersten (xliedes endigt in eineni zienilieh spitzen Yorsprung. Aiicb der Innenrand bildet einen Yorsprung, der nicht ganz so deutlich ist wie bei D. wtennedhis Steuer. Der Aussenranddorn des zweiten Gliedes steht ini dritten Fiinftel des Aussenrandes ; er ist gerade, kurz. sehr schwacli gesagt. Der Greifbaken (drittes Glied) ist ani (Irunde verdickt. docli nicht so stark « angeschwollen, » wie 8('h:mp]IL angie])t : er ist sehr schkank und verhâltnisniassig schwach gebogen. Die Biegung betriigt bei unsrer Yarietat oo — h'Y\ bei SCHMEIL und bei de Guerxe und Richard 77". bei YossELER c. 85". Das ausserste Ende des Greifhakens ist wieder etwas nach aussen gekriiuniit. Der hn/enasf iiberragt wenig das erste Aussenastglieck F^r ist zweigiiedrig ; das erste kiirzer als das zweite. Die ausserste Partie triigt ein D('>rnchen und einen Kranz feinster Haare uni den lialben Unifang. Liidwr fitnfter Fuss des Màuncheiis. (Taf. 22, Fig. (S. !).) Aiissej/dsf. Das zweite Glied tràgt zwei fur die Art typische grob und tief gesâgte Chitinstiicke und eine gerade, ganz fein getiederte Borste. Der innere lîand des distalen P'ortsatzes ist gesaiit. ZOOI'KAXKTOX IJEU SCinVKIZ. f)4i> Der hinenast erreiclit (las Eiide des ersteii Ausseiiastgliedt'S, ist wie der des rechteii Fusses gei>liedert iind triiiit nalie dein Eiide eiiieii kurzeii Haarkranz. Die K()rperlânge tibersteigt sehr wenig eineii Millinieter (104(1 — lOôO^). Die Tiere wareii soziisageii farblos. Die Zalil der Eier wecliselte voii 1 bis 4; der liaiitigste Fall war zwei. doclifaiideii sicli besoiiders iiu Lago Maggiore viele Weiljclieii mit luir eiiieui einzigeii Ei. MacŒse. Korperlaiige (exclus. Furcalborsteii) lOôOw Lange des Yorderkr>rpers 790 a I^aiige des Abdouieii '250 — 2G0 u. Lange der Furcalborsten bis 115 u. Grossie Breite des Yorderkcn-pers 2 GO — 275 u Breite des letzten Tboraxsegnients 1S5 u. Breite des ersten Abdominalsegnients 1 1 2 — 1 24 u. Sfelhtuf/ (li'f itviicii Fonii. Icli stelle zuerst eine Ubersiclit iiber die der nordischen und der neuen insubrischen Forni genieinsanien Charaktere, und iiber die Unterscbiede zwischen beiden zusammen. uni daran die Discussion iiber das Verhaltnis der neuen Forni zuni alten D. f/raciîoidrs und eventuell andern Diaptonmsarten anzii- schliessen. Speciescli(ii'(ildi'i(' von Diapioinns (iracilohlcx Lillj. Das letzte Cephalothoraxsegment ist das scbnialste. — Die Sinnes(l(»rnen desselben sind kurz. — Das erste Abdominal- segment wenig verbreitert. — Die weiblicben Vorderantennen iil)erragen etwas die Furca. — Drittletztes Glied der (Treit- anteinie mit scbmaler liyaliner Membran. — Lange des Innen- astes (= 1. Aussenastglied). Lange der Borste des o. Aussen- m) a. BUROKHARDT. asti>-lie(les (> Fortsatz des 2. Glieds) des weiblieheii V. Fusses. — Lange (weiiig > 1. Aiisseiiastglied) iind Beweliniiig des Iinieiiastes des i-echten maiinlichen V. Fusses. — (lerader Ausseiiraiiddorn, verdickter Grund uiid auswJirtsgeljogeiie Spitze des Greifhakens aiu Ausseiiast des rechten inannl. V. Fusses. — Lange und Bewehrung am linkeii V. uiaimliclien Fusse (Innenast - Lange = L Aussenastglied, zwei gesagte diitin- stiicke am 2. Aussenastglied). — Grosse des Tieres um 1 uini. — Kleine F'.ierzalii Vnffrschel(le)i(le ( luirakicrc z(risclieu ]). finiciloidcs Lilljeb. fyp. (bes. n. ScHMEiL) und I). f/rdci/oides var. nov. pa- ildiia. Totallânge 3,3 mal grosste Breite. — Grosste Breite in der ^litte des Vorderkorpers. — Breite des letzten Thoracal- segments 13 (10(1 ïotall.). — Seine âussern Sinnesdornen diiini. — Die des ersten Abdo- minalsegments kurz. — Dritt- letztes Glied der Greifantenne ohne « Haken». — V. Fuss Ç : Innenast mit 2 Dornen und 1 minutiôsen Hâk- clien. — V. FussJ. Redits: 1. Aussenastglied, Aussenrand di- staleEcke stuni})!'. — Greif ha- ken sehr stark gebogen (77 "), aui (irund stark verdickt. — Aussenranddorn am 2. Glied Ijiniier. Totallânge 4 mal gr/isste Breite. — Grosste Breite im ersten Drittel des A'orderkr)r- pers. — IJreite des letzten Tlioracalsegments 17. — St^ine âussern Sinnesdornen dick, stumpf. — Die des 1. Abdo- minalsegments lang. — Dritt- letztes Glied der Greifantenne mit stârkerm oder scliwâcberm « Haken. » — V. Fuss Ç : In- nenast mit 2 langen Dornen und Haarkranz. — Y. Fussa\ Redits : 1 . Aussenastglied. Aus- senrand in einer Spitze endeiid. — Greifliaken sdiwadi gebo- gen (55 °), am Grund scliwadi verdickt. — Aussenranddorn am 2. Glied kiirzer. ZOOPLAXKTON DKR SCHWEIZ. H51 Es kaiiii iiicht geleugnet werden, dass uiisre \^arietât in ge- Avisseii Beziehiiiigen dem Dkqofonius f/racllis luiher zu stehen scheiiit, als der typische D. f/raciloides. Wir brauclieii iiur auf die Fonii des Yorderkorpers, auf die grossere Breite des letzten CVplialotlioracalsegments, auf deii Bau des drittletzten Segments der Greifantenne. auf die sclnvaclie Biegung des Greifliakens und auf den Vorsprung am Aussenrand des 1. Aussenastgliedes des rechten uiiiinilichen ô. Fusses liinzuweisen. Andererseits sindhauptsachlich diefilr D. f/raci/oides gmiz fliarakteristisclien Langenverhaltnisse der Àste der ô. Fusse, so ganz dieselben, wie beiui Tvpus. dass wir niclit von einer Ubergangsforui zu spreclien berechtigt sind. Auch eine Annâherung unsrer Forni gegen I). 'micrwedhis Steuer und I). cœrNleNs {nihiaris Scbnieil) ist nicht zu verkennen. In Anbetracbt der âusserst luihen Yerwandtschaft unsrer F(trin mit dem nordischen I). f/raci/oides Lillj., mlissen wir sie als Varietiit dieser Form auffassen. — und zwar, als scbarf ab- getrennte Varietat, trotzdem wir ni( lit gewohnt sind. im (îenus DtapUniin^ solclie Verhaltnisse anzutreffen. Uni so wichtiger scheint uns dièses Ergebnis; namlicb dass Biajjfomns f/raci- Joides in zw^ei getrennten Bezirken vorkommt — in Skandinavien und Xorddeutscbland einerseits und in Oberitalien andrerseits, — und dass die Formeii der beiden Gebiete sicli durcb gewisse Merkmale, wie es scheint, constant unterscheiden. Ich erbeutete die Varietat am 2. und o. September in grossen (^)uantitaten im Plankton des Lago ^laggiore (Langensees) und des L. di Como. Im Luganersee konnte ich sie zur selben Zeit nicht tinden ; doch ist damit ihr Fehlen in diesem See nicht be- wiesen. Esistmôglich, dass sie damais nurdurclijunge Individuel! vertreten war. Die neue Varietiit von J). //raci/oidrs wurde luk-hst wahr- scheinlich von Pavesi, Lmhof und Asi'EK fiir D.f/rardis gehalten. Biese Art wird aufgefiihrt 052 (i. lUKCKlIAllD'r. Von Pavesi ans Liiiiaiier- uiid Laiigeiisee, Von Imhof ans Luj»aner- und Langensee, Von AsPER ans deni Luganersee. Aucli dies sjnicht flir die Wahrscheinlichkeit fines Vorkoiit- nu'iis unsivr Fonii iin Luganersee. (laZ>. lac'miafus h(")clist wahr- sclieinlicli von jenen Forscliern fur 1). c/isfor gehalten wurde und kaum mit I). f/racilis koinite verwecliselt werden. Naturlicli wird es Non grosseni Interesse sein, zu erfahren. ob auch in den andern 8een des P()gel)ietes nicht der vielfach an- gegel)ene I). gyaciUs, sondern die neue Varietat von I). qrarikmfryi lebt. Xoch grossere Wichtigkeit aber niocliten wir der Frage beilegen. wie sich zu den beiden Lokalfornien der ungariscbe und der franzcisische I). f(n)ius hiciNfahis wurde in Bergseen cler Gegeiid von Ber- gen entdeckt. darauf in Kola iind riissisch Lap])land gefunden. LiLLJEBORG pul)licierte aucli denFund CLÈyE^youD.Jcaii/iafHS ini (lenfersee. de Guerne imd Richaiîd fanden ihn in drei Seen der Pyrena'en (Lac Auber, etc), eineni 8ee in derAiivergne(Lac Cliauvet ) und seclis Seen des franzosischen Juras, von denen uns der Lac Saint-Point und der Lac Remoray wegen ihrer Nach- barscliaft mit der Scliweiz am meisteu interessieren. biHOF konstatierte unsren Diaptounis im Thuner- und im Yierwald- stâttersee. Im Basler Zo(dogisclien Institut war er sclion 1S90 durcli A. (tR.ktek ans dem Titisee bekannt geworden. Aus dem- sell)en See publicierte ihn darauf Schmeil (96 u. 97.) Ich fand die Form wieder im (tenter-. Thuner-. Vierwaklstatter- und Ti- tisee, neuerdfngs im Xeuenburger-, Brienzer-, Lungern-. Sarner-. Halhvvler- und Zugersee und in einem ganz neuen Gebiet in den Laghi Maggiore. di Lugano und di Como, Sein Vorkonniien ni Bieler-. Baldeggerund vielleicht aucli im Aegeri- und Sempache^L'see ware môglich. In der Ostschweiz. im unmittelbaren (rebiet des lîlieins und dem der (ilatt und Lim- mat scheint er zu fehlen. Die beiden einzigen Beschreibungen der Art. von Lili.jebokg und von SchmEil weisen in einigen Punkten Differenzen. in an- dern LTnvollstandigkeiten auf. Auf sohdie beziehen sicli die tbl- genden morplioh)gischen Bemerkungen. Weibchen. — Die Form des Korpers stimmt mit den Angaben LilljeborCtS und Schmeils iiberein. Die vier Sinnesdornen des letzten Segments und die des ersten Abdominalsegments sind kurz, aber auit'allend dick. oft sozusagen warzenformig. An den Exemplaren aus dem Titisee sind dièse Bildungen nach Schmeil * sehr klein,... die innern Sinnesdornen (des letzten Thoracal- segments) unterscheiden sich kaumvon Sinneshaaren ». Ichbeob- achtete dagegen t'olgende />/rAe;anaasse : tur die aussern Dornen des letzten Cephalothoraxsegmentes meist 2 u. (aucli im Titisee ZOOPLAXKTON DEK SCHWEIZ. (iôf» (lasselbe) docli faiid ich pluinpere Donieii bis zii 4 [j. Dicke bei Exeniplareii ans deiii Vierwaldstattersee ; fur die imierii Doriieii desselbeuSegiiients, dieschlanksteu 1,5 iU im Titisee, die dicksteii da;i>egeii ini Laiigeiisee mit etwas iiber 2 a : die Doriieii des 1. Abdoiniiialsegments maasseii 1-2 a Dicke. das Maxiiiiiiiu iiii Titisee. Die Lanf/c des aiissern Doriis ani letzten Vordeiieib- seoiiient war 5-6 a, die des innern 2,5-5,u, das Maximum bei letzterm wieder im Titisee; der Dorn des 1. Abdouiinalseguieiits ist meist sebr kurz, 1-2 a laiig, im Titisee dagegeii maass er 0,5 u im(hvai'verlialtiiismâssig spitz (f. 10. a-e). lu der fritte der Aussenseite der « Laciuia » des zweitletzten Cepbalothoraxsegments sah icb ofters ein besonders bemerk- bares Sinuesliaar, Die Forui der hiuteni « Laciuia^ » wecbselt iilirigens etwas, bakl siiid sie schlanker uud uiehr iiacb hinteri gericlitet, bald ist der hintere ('outour stàrker angescbwollen uud die Spitzeu ausgesprochener uacli ausseu gerichtet. Die Lauge der vordern Anteuueu variirt zieiulicli. dôch iiberragen sie uie die Furcalborsten. Der V. Fuss des Weibcheus euts])ricbt vollkouuuen der Be- sclireilunig SciDiEiLs. Das Eude des Innenastes trâgt nacb LiLiJERoiui auf der Imienseite eine kurze Borste, nacb Schmeii. iie])eu der scluirfeu C'liitius])itze einige Harcben. Icb t'aud iuuuer eiueuKrauzAou feiiuMi Harcben der sicb (juer an der Hinterseite des Astes liiuzieiit uud au der Aussenseite zur Spitze em])or- steigt (f. 5). Màxxchen. In Betreffder Bewebrung des drittletzten Gbedes an der genicuberenden Antenne weicben die Angaben Lillje- BoRGs und 8('h:meils auseinander: Er ist nacb dem erstern Au- tor « dearmatus, » trâgt also weder Haken nocli liyaHne Mem- l)ran; ScHMEiLs Exemplare zeigten dagegen aile eine bvaline ^lembrau. Aucb icb vermisste dieselbe niemals. Docb kaun sie leicht uberseben werden, da sie proximal und distal unmerklicb auslâuft. (iôB a. BURCKHARUT. ItccJifer ]'. F«.s.s (Fig. G), Ansseuad. — Der AiisseiiraiHldoni (les zweiteii Gliedes steht geiiau in (1er Mitte desselben ; er er- reiclit die Halfte der Lange des Kndliakens und ist stunipt' ge- zahnelt. Der Endliaken zeigt ani (Irunde den von Schnieil er- wahnten Absatz, ist etwas iinregehuassig — besonders an zwei Stellen — gebogen und ist der ganzen Lange nach gezahnelt. lifuenast. Der einfache Innenast erreicht das Ende des zweiten Gliedes des normal etwas gebogenen Aussenastes. Er liiiift in eine starke dickwandige Spitze ans. An der Aussenseite lauft von diéser eine Reilie feiner Harcben liinunter, deren proxiuial- stes das starkste ist. Linker T . Fuss (Fig. 6, 7, 8), Ausscnasf. DieEndklaue triigt an beiden Seiten eine livaline Menibran. die aiif (1er Innenseite bedeutend stiirker ist und drei bis funf Kerben triigt. Die seit- liclie Borste des Endgliedes besitzt auf beiden Seiten eine ganz feine byaline Membran. Der IniK'iiast ist beinalie so lang, wie der Aussenast : er ist sclilank, endetin einer Spitze, die ain Innenrand eine Eeilie feiner Haare tragt. Die Grosse des JD'mptomns lacuilatiis schwankt in liolieui (Trade nach den Fundorten. Um dies zu zeigen, stelle ich die Griissenniaxinui der Weibchen aus den verschiedenen Seen zu- saiiiuien. Norwegen, nach Lilljeborg 1800 à Genfersee !()()() u Neuenburgersee KiOO// Vierwaldstâttersee KiOOa Hallwjiersee 155()u Thunersee • 1520u ' Zugersee lôOOa Luganersee 1400 y. Langensee 1450 a Sarnersee 1430 y. ZOOl'LAXKTON DER «CHWEIZ. ()57 Titisee iiach Sclmieil 1200 a Norwegen (ob Maxiumiii aiulerer Fimdorte, fraglich) y 1200^. Mmimmii aus Titisee (Stirigeliii'sclies Material) . . (1050 u) Die Mâmiclien siiid iiberall uni loo bis 200akleiner als die Weibchen. Die Tabelle zeigt selir deutlich, dass Diaptomus la- cinlafHS in den kleinen Bergseen — auch trotz grossein Nahnings- reichtmii, wie im Lungernsee, — selir kleiii bleibt, walireiid er in den grossen Seen der Ebene mit ausgesprochener — wenn aucb armer — Planktonregion die grôsste Entwicklung erreicht. Die Zabi der Eier schwankte im Vierwaldstâttersee zwischen drei mid sieben, der baiifigste Befund war ftinf. Im Halhvyler- see. Neuenbiirgersee iind Alpnacliersee allein t'and icli ludiere Zablen : liier waren es bis zehn. Die Geschlecbtsreife scheint in den meisten unsrer Seen im Herbst einzutreten. in denjenigen Seen jedocb, \vo Diaptomus Iminkdus der einzige Yertreter des Geniis ist, wie im Titisee, Alpnacbersee, Sarnersee und wohl aucb im Lungernsee scbeinen dièse Verliâltnisse nicbt so geregelt. Aus deni Titisee erliielt ich reife Exemplare vom Ende Juli, und in den Obwaldnerseen waren die Diaptomus Anfangs September scbon weit allgemeiner er- wachsen als in den iibrigen Wasserbecken. Nur der Hallwyler- see macht vielleicht aucb eine Ausnabme. Uni Material zu genauer Vergleicbung zu liefern , gebe ich nocb folgende Maasse: Vicrwiild- Weibchen st'ittersfp ''""g''''''^'^'^ ^'"^''^ Maggiore Korperlange (excl. Borsten) . . . 1500 1185 1050 1880 Liinge d. Vorderkôrpers. médian . 1140 895 780 1050 » latéral, bis Spitzen . 1205 975 840 1155 Liinge d. Abdomens mit Furca . . o60 290 270 330 Lange der Furca ...... 180 — 150 Liinge der Furcalborsten . ... 210 180 180 lijinge der 1. Antenne 13G0 — • — Rev. Suisse de Zool. T. 7. 1900. 42 6ÔS (;. lUKCKHARDT. \\('il)clien ,. ^ LuDgerosee lilisec .\l;iggiore Breite d.A'orderkiirpers, j\Iax. . . 455 330 405 MiiLvord.Lacmia^ 325 230 2C0 Abstandd.Spitzend.letzt.Tliorsegm. 445 2i)() 310 Breite des 1. Abdoiiiiiialsegiii., Max. Kio 130 Minim. U2 90 Maniichen Lange des K()rpers (excl. Borsteii) . 1485 Lange des Vorderkôrpers, Médian . 1050 Lange des Abdomens 435 Lange der Furcalborsten .... 260 Lange der genicul. Antenne . . . 1280 Breite des Vorderkôrpers, Max. . . 44(1 Heterocope G. 0. Sars. Die exquisit pelagische Gattung Heterocope ist in unsrem Ge- biet diirch zwei naheverwandte Arten vertreten. Das Verhâltnis dieser beiden wurde erst in neuester Zeit klargelegt, wesbalb in den faunistischen Angaben grossie Confusion herrscht. Die Hefcroeojie des Bodensees wurde unter deni Nanien H. rohusta angefubrt von Weismann (76), Gruber (78), Asper (SI), YossELER (86). als H. saliem von Imhof (88), von deni- selben (90) als H. irelstuanni n. sp. und endlicb unter deni gleicben Nanien von Schmeil (96). Dagegen protestierten de GuERNE und Richard (91 Documents) und behaupten, dass //. /reismaniii gleicli saVieiis sei. Aus dem ZUrichsee gaben an H. rohusta Sars Asper (81), Heuscher (92, obérer Zuriehsee), H. xalieuslj\\\\. Imhof (88), H. weismanni Imh. Imhof (90). Ausserdem geben tur den Vierwaldstâttersee an H. rohusta Asper (79 und 81), fiir die Schwendiseen Heterocope? Asper ZOOPLANKTON DER S('H\\EI/C. 659 (89), fiir den Walensee H. rohmta He[:schek (UO). fur deii Wer- (lenbergsee //. ro/^^rsY^ Heuscher(92), fur den Titisee H. salie 1/ s IMHOF (90, 91j. Ans dem Gebiet sudlich der Alpeii w erdeii folgeiide Angabeii ji^eiuacht : ans deiii Luganersee H. yohusta von Pavesi (77), aber spâter (79) re^■ocirt, von Imhof aus Lug-anersee (84), Comersee (84), Lej ^larscb (85), Lej Nair und Lej Furtschellas (87) und aus deni Lago Maggiore (88) eine H. alplna Sars? oder romana Imhof, sjKiter fiir H. saUens erkannt (Imhof 90). Die Geschi< lite der verschiedenen Heterocope-Arten und ihre Synonymie sind von Schmeil trefflich dargestellt worden. Seine Ergebnisse sind soweit sie uns hier angehen, folgende : H. hormiis FiSCHER (51)? JI. saJiei/s Lillj. = rohusta Sars = alp'iiia Sars iJugendform n. Saes) ^ roiiKo/a Imhof (nach Imhof selbst) = mllens de (nierne u. llicli. H. trcisiitai/Hl Imhof — rohusta (îniber = rohusta A^osseler = satieifs Nordcjvist = horeaUs de (nierne u. lîich. = saliens Daday. Die Identiticirung von H. weisiiiainii Imh. mit //. tjoreafis Fisclier kann nicht als berechtigt bewiesen werden. Die Be- schreibung und die Abbiklungen des russischen Forschers geben dafiir keine Anhaltspunkte. De Guerne und Kichard ziehen iln-en Schluss nur aus der « Naehbarschaft » der Fundorte. In- dessen sind dièse Locahtâten, der Taimyriluss fiir H. horealis Fischer und dasGânsekap auf Nowaja Sendja nocli gut 1400 km von einaiuler entfernt (= Distanz Paris-Neapel). Dasselbe gilt fiir SARSens Fund v> mit « Vorderkorper » zu ûbersetzen, wie es Schmeil zu thun scheint (9(1. Deutschl. Cop. p. 92. Anm, 4). Die Fiisse des zweiten bis vierten Paares des Mânnchens sind bei den Tieren aus C'onier- und Langensee vollkomnien syni- nietrisch gebaut. Redit er V. Fuss des 3ïânrtchrf/s. Das letzte (ïlied zeigt die r. sie bislier felileii (ausser den hochalpineii) siiid ganz unregel- iiiassig verteilt uiid grossenteils iiiclit sicher genug. Nur Cor/o- cliilus mfkonris diirfte in gewissen Seeii — so im \^iei"\vald- stattersee — wirklich fehleii. Ausserdem lassen sich fiir eiiiige Rotiferen o])ei'e Grenzen ilirer verticaleii Verbreituhg angebeii. Coïwchilus unicornis geht iiacli Fuhkmaxx ^ bis in den Lago (j)iTandom (Val Piora) 2359 m. ub. Meer; iibrigens ist er in den Alpen bisher nur sebr selten gefunden worden : Seeal])see, Silvaplanersee, Silsersee, Lac de Tanay, Lac Domène (Schwarz- see), Ritom, Tom, Corandoni, Lago di Alpe (V. Canaria), Cavloc- cio (Bergell). Asphmchfia priodoNfa wurde ebenfalls bis ^'or kurzer Zeit flir eine Ebenenform gehalten. die nur selten ins Gebirge vor- dringt. bmoF gab sie nur aus dem Seealpsee und dem Lej Canipfèr (1794) an. Nun ist sie aber von Fuhrmanx in fiinf Tessinerseen von 1829 — 2513 (L. di Cadliuio) ni. Meershobe gefunden worden. St/Ncliœta giebt Lmhof aus drei Seen von liber 1650 ni. Hobe an, von denen zwei in seine subnivale Région (liber 2100 m.) geboren (2307 Crocetta, boclister Fundort). Jhif/cuihra plafiiptera steigt aucb in die allergrcissten Hiibeii. nacb bnioF in den L. Materdell (2500). nach Fuhrmaxx in den Lago Punta nera (2540 ni. iib. ^I.). Die grosse A'arietat emiiptera und aucb unsre neue var. major sind, wie wir schon friiber zeigten, cbarakteristiscb fur niittelgrosse warine Seen mit geringem Zu- und Abtiuss und daher mit grossem Reicbtum an Algenpiankton. IJeide diirften iibrigens noch in weitern Localitâten gefunden werden. 'l'riitiflna loHf/iseta var. /inn/etica ist fiir Seen charakteris- tiscli. in kleinern Wasserbecken komint die typische Form ■ Wir gebeu liicr keiiie speciellen Litciaturnachwoise. Die Quolleii sind im Litoraturverzeichiiis unter Lit. F. gesaniinclt. Aut' dièses sei fiir ailes weitere verwiesen. ZOOPLANKTON DEK .SCHAVEIZ. ()<)9 EHKEXBEEns vor. Ob wir es iiii L. Cainpfèr (1794) uiid iiii J^. Cavloccio (1U()(S) mit deui Typiis oder (1er liiiiiietischeii Va- rietat zu thun haben, wissen wir nicht. Imhof iiiiterscheidet sie iiiclit iiiid icb habe iin L. Cavloccio iiur eiii Dauerei gefuiiden. Dies siiid iibrigens die einzigen liochalpiiieii Fundorte. Mastif/ocerca- Arien koinmeii vielerorts vor. M. capucina da- gegeii habe ich niir in eiiier besclirànkten Zabi von Seen gefun- den. Sie scbeint in den îSeen des eigentlichen Alpenrandes mit Gletscherwasserzufluss zu fehlen. Sie bertlhrt nur im Zuger- iind Aegerisee den Rand der Yoralpen. Dièse beiden Wasser- becken haben aber ein sehr warmes Régime. Der Aegerisee besitzt tiberhaupt nur ein sehr kleines Zuliussgebiet, von dem nur ein ganz kleiner Teil wenig liber 1000 M. Meereshôhe an- steigt; das Gebiet des Zugersees ist ebenfalls klein, zumgrôssten Teil Bergland und nur mit dem halben Abhang des Rossbergs und einem kleinen Teil der Rigi an den Voralpen beteiligt. Gletscher fehlen natiirlich beiden Seen ganz. Sehr ahnlich verhalt sich im Siiden der Luganersee ; der Langensee dagegen hat ein sehr grosses alpines Gebiet, hat aber viel giinstigere Temperatur- verhâltnisse als die Seen mit entsi)rechender Lage am Nordrande der Alpen. Maass doch Fokel am 4. September 1889 an der Obertiache 22 ° C, bei 10 M. Tiefe 19 ° Cl bei 30 M. Tiefe 14 ° C, (im Vierwaldstâttersee zur selben Zeit 5,6 ° C bei 30 M. Tiefe). Die Ende Sonnner im L. jMaggiore aufgespeicherte Wârme be- rechnete Forel auf 6520 Calorien unter einem Quadratdecimeter (Vierwaldstâttersee 2880 Cal. dm') Oberflache. (Forel 89. Ri- cerche tisiche, 90 Thermometrie.) Auch bilden die Gletscher einen ganz minimen Teil im Gebiet des Lago Maggiore. So scheint sich im ^'orkonnnen der Mastigocerca das giinstigere Wârmeverhâltnis der Seen auszudriicken. Der fiir viele unsrer Seen charakteristische Zutiuss eines mâchtigen Gletscherge- wâssers wiirde dièses Tier aus dem Wasserbecken ausschliessen, Mehrere Fundorte in der (Jstschweiz sind sehr fraglich. Der 670 a. BURCKHARDP. Waleiisee wiinle freilicli in jeiier Hegel eiiie Ausnahnie maclien. Fiir Masfif/ocerca capiiciria. Aitapu.'i ovcdh, PUrsouKi fnn/ca- fffiu 1111(1 HudsoneUa pyif. sind die liôchsten Fmide die iinsrigeii im Lac de Joux (1008 M. liber Meer). Die ûbrigeii Fiiiidorte der drei letzteni Formen sind unregelmâssig ûber die Ebene und die Kerge verteilt (inontane Région in den Alpen bis 700 M.). Thr Gebiet dûifte durch weitere Forschungen nocli in lioliem Grade arrondiert werden, Wp:ber diirfte Recht haben, wenn er dièse Rotatorien fiir Wasserbeckeii von den Dimensionen des Genfer- sees fiir bemipelagiscli hait. Doch habe ich sie in schmalern Seen aucli in der Mitte gefunden : Aiiapus oralis iiii Vierwaldstiittersee, Thimer- und Brieii- zersee. HudsoneUa piigniœa ini Tliiiner- und Brienzersee, Flœ.soma truncatuw im Gomersee. AiiHicca aculeata ist fiir Teiclie und selir kleine Seen charak- teristiscli. In unsern grossern Seen koiuiuen iiur ganz selteii vereinzelte Exeinplare pelagiscli vor. Aimrœa cvchlearis dagegen ist wobl im Plankton aller uiisrer Seen verbreitet. In der HoFER'schen Liste der liautigen Plank- tontiere des Bodensees fehlt sie, doch giebt sie Imhof aus jenem See an. In den Aljien ist sie nur durch Heuscher im Falilen- und Murgsee und durch ZschoIvIvE aus dem Rhâtikpn bekannt geworden (hochster Fundort: Garschina-See 2189 M. ii. Meer). Âhnlich verhalt sich Xotholca JoiKiispiyut. Sie konimt in allen Seen iinserer Ebene vor, dagegen auch in einer grossern Zabi alpiner und hochalpiner Wasserbecken. hiHoi' fiilirt sie aus 16 Seen von ilber ISOOMeterHohe an. dazu kommeii zweillha- tikonseen nach Zschokke und 7 Tessinerseen nach Fuhrmaxx (hochster Fundort Sgrischus 2640 Meter). l\'da]i()n iitirinii Hudsoii ist von ganz verehizelteii Stellen auch unsres (iebietes bekannt geworden, doch scheint sich das- ZOOPLAXKTÔX DER SCHWEIZ. ()71 selbe auf kleiiiere (jrewiisser zu besohraiikeii. Die grossten siiid die Lagiii d'Aimone iiiid di Yarese uiid der Lowerzersee. Audi zwei lioclialpine Fuiidorte wurdeii durcli Lmhof luid Zschokke l)ekaimt. Wir seheii also, dass ausser Mastif/ocerca capmina iiiid viei- leiclit Pohidifhni j)l. v. earyptcra keine einzige Rotiferenspecies ziir zoologisclieii Kiiiteiluiig uiiserer Seeii dieiieii kaiin. Hiiigegen cliarakterisiereii Anurœa cochlearis und Xotholca loufilspina — wolil aiicli Coitochihis unicornis statt volrox — die Seeii gegen- iiber kleinerii steheiiden Uewâssern mit Suiiipfcharakter. Da die Copepoden einfachere Verliâltnisse zeigeii, als die Cla- doceren, geheii wir zuerst zu dieseii liber. Cfjclops strenuus keimenwir aus fast allen genauer aufC'yclo- })iden uiitersuchten Seen. Dass dièses Tier in irgend eiiieiu Wasserl)e('keii feble, ist wohl uocb iiicht konstatiert wordeii. Iiumerbiii scheiiit es nicht ûberall iui Plaiikton eine grosse Rolle zu spielen, so in den drei subjurassischen Seen. Cydops Jeuckayti ist bisher in unsreni Gebiet nur selten ange- geben worden. Ich fand ihn in den meisten Seen der Ebene, Sein Fehlen im ïhuner-, Brienzer-, Lowerzer- und Aegerisee ist natlirlicli noch nit lit sicher bewiesen. Aus den Alpen wurde er ])isher nicht bekannt. Das (xenus Diaptoinns verteilt seine Arten in sehr gut ab/u- grenzenden Gebieten. Dlaptonufs f/raciJls lebt in fast allen stehenden Gewassern dt-r Ebene und der Taler nordlich der Alpen, er fehlt nur in den drei Seen Obwaldeiis. Biaptomus fjraciloidcs lebt wohl in vielen (allen '?) Seen der Ebene und der Tiiler sildlich der Alpen : D. f/raciloide!^ wpadava konstatierte ich im L. ^laggiore und di Couio, unter dem Xamen D. gracilis wurde er autgetuhrt von Lmhof aus dem Lago ^lag- giore und von Pavesi aus dem Lago ^Nlaggiore ; hôchst wahr- '•72 a. HURCKHAKDT. sclieinlicli bezielien sich daher foliiendc Aiiiiaben voii I). (/r'anz fehlt. Es sind dies die Seen von ûber 1()() 111. niittlerer Tiefe. Der Brienzersee, der ebenso tief ist, be- herbergt dièse Forin, zeigt aber auch sonst selir ungewôhnliche Verbâltnisse, speciell in Bezug aiif die Cladoceren. Intéressant ist, dass aiicb Inihof ans den baM'ischen Seen von almlicher Tiefe (Walchensee 79 m., Konigssee 93 ni. niittlere Tiefe) dièse Chidocere nicbt angiebt. Iiii Gmundenersee (Trannsee) aber mit 89, Bodensee mit 90, Millstiittersee mit 93 uiid Zugersee mit 84 m. niittlerer Tiefe dagegen komiiit sie vor. Ebenso in den auch sehr tiefen Seen des siidlichen Alpenrandes, die eben — wie wir bei Mastigocerca auseinandersetzten — ganz andere thermische Verbâltnisse zeigen. Jhjfliotrephes lonc/immiHs kommt in unsren Breiten wenigstens nur in grôssern und tiefen Seen vor und steigt auch nicbt bocb ins Gebirge. Die liôcbsten Fundorte in den Alpen sind der Tegernsee 7(10 m. ii. M. Scbliersee 778 m. ii. M. Plansee 972 m. ii. M. in den Scbweizeralpen der Brienzersee (566). Im Jura dagegen steigt er bis in den Lac de Joux 1008 m. ii. M., in Arménien in den Tscbaldyr Gôl 2000 m. ii. M. Im Scbweizer Alpenvorland fehlt er in allen Seen, die kleiner sind als etwa 20 km^. Im Jura dagegen findeii wir ihn auch im Lac de Joux mit c. 9 km^, im Lac de S*-Poiiit mit 4 kml Im ôsterreichischen Alpenland bat ihn Imhof auch ans mehrerern kleinern Seen angegeben : ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. B75 Hallstacltersee c. 9 kiii- Gnindlsee — 4 — Plansee — 3 — Scliliersee — 2 — Altausseersee — 2 — Laiigbathsee, vord. — 0,5 — Krotensee — 0,x — In Norddeutschland koiinnt Bythotrephes ebenfalls auch in kleinern (Tewâssern vor : Behlersee c. 3 km^ Klodnosee — 1,() — Weisser See — ^1,0 — Briesner Schlosssee — 0,7 — Labenzsee — 0,5 — Endlich ist er in unsren Breiten wenigstens nur in tiefen Seen vei'treten. Er konnnt wolil in allen liber 100 m. tiefen Seen des Alpenlandes vor (so auch im Starnbergersee), jedenfalls in allen unsres engern Gebietes, ausserdeni nocli ini Bielersee 76 m. tief Plansee 75 — — Tegernsee 71 — — Mondsee OS — — Grundlsee 64 — — Altausseersee 53 — — Schliersee 37 — — vord. Langbathsee und Krotensee (?) \m Jura konnnt er auch in Seen mit geringerer Maxinial- tiefe vor : L. de St-Point 40 m. L. de Joux 34 ni. In Norddeutschland lebt Bythotrt'phes in den tiefsten Seen l)is 17 m. Tiefe abwârts. Seichteste Seen : 676 (4. BrilCKHARDT. Mtiritz 22 m, Briesnerschlosssee 22 — Weisser See 20 — Labenzsee 17 — lu Skandiiiavieii dagegeii scheiiit er aucli in selir seicliteu CTewâssern vorzukoinmen. Bel uns ist er fiir grosse, tiefe Seen mit ausgesprochener pelagischer Région cliaracteristisch — eine Ausnahnie niacht niir der Lac de Joux. Leptodora hyalina hat eine sehr weite Verbreitung diircli grosse und kleinere Wasserbecken der Ebene und der Berge. Das eine Extrem bilden die grossen anierikaniscben Seen, der Ladoga- und der Onega-See, in Bezug auf grosse Tiefe auch der Comersee, das andere der bekannte alteste Fundort, der Bremer Stadtgraben, 44 bohniiscbe Teiclie, der Park in Versailles, die Altwasser des Rlieins bei Mannlieini, der Olzreuthersee bei Schussenried mit 8 m. Maximaltiefe, in unsrem flebiete der Katzensee (37 ha, 8 m. tief), der Burgsee (Kt. Bern 23 ha, 31 m. tief), der Hilttwjlersee (36 ha, 18 m. tief), derTûrlersee (48 ha, 22 m. tief). Gegen dasMeer hin drângt sich Leptodora bis in die drei grossen norddeutschen Haffe, in die Esbobucht und den Christianiafjord vor. Die h()chsten Fundorte sind im Alpenland : der Aegerisee 728 m der Hopfensee 797 m » Albsee 728 m » Alpsee 808 m » Walchensee 790 m » Plansee 972 m im Jura der Lac de Joux, 1008 m in Arménien aber (ob dieselbe Art, wird von Brandt freilch niclit entschieden) der Tschaldyr (loi, 2000 m. Daphnia hyalwa hat bei uns fast genau dieselbe Verbreitung \\\Q Leptodora hyalina . In andern (lebieten, wie inNorddeutsch- land, scheint sie manclierorts durch B. cristata oder cucuUatu verdrangt zu sein, wo Leptodora vorkommt. Die durch niclit speciell mit Cladocei-en sicli beschaftigende ZOOPLAXKTON DEH SCinVEIZ. (577 Forscher vorgenonmieneii Bestiimuuiigt'ii siiid leider so unzuver- lassift-, (lass wir die Verbreituiig der Haiiptspecies von Baplniia kauiii angebeii kumieii. Wir wissen zuin Beispiel nicht eininal, ob ini grossen Plônersee eiiie D. Jiyalwa vorkoiiimt (D. hyalina u. I. von Apsteix und aiicli seine I). galeafa ans deni Dobers- dorfersee gehoren jedenfalls zur Gruppe der Hyalodaphnien) ; von Herrk'Ks so nahe iibereinstiinnienden Formen von hyalina und lah/hergensis wissen wir nicbt. wohin sie gehoren — ob die eine oder andere richtig bestimmt sei, oder ani Ende gar keine; ahnlich gelit es uns bei Matile, liber dessen Angaben wir schon gesprochen haben. Noch leichter als mit Hyalodaphnien ist IJ. hyaJ'ma mit Formen von D, Imigisp'ma zu verwechsehi. Wir haben schon darauf hingewiesen, dass Hellichs D. //rr/c//'/.s' und mit ihr vielleicht noch andere als gracilis bestinnnte Daplmien nicht zu hf/alina gehoren. Ebenso haben wir den Sackingersee, Moossee- dorfsee und den Wenigerweiher aus der Fundortsliste von D. hifaliua zu streichen. Wie viele Daphnien mit Crista, die zu I). lonfiispiiia gehoren, zu J). liyaUna gerechnet worden sind, kc'innen wir einstweilen gar nicht beurteilen. Folgende Angaben, die Richard (96) in seine Listen der Ver- breitung aufgenommen hat, sind zu corrigiren, oder mit Frage- zeichen zu versehen: p. 312 (I). liyal'ma) die « Fossés près Rouen, Lac Pion » wahr- scheinlich zu streichen. « Lindau » soll heîssen « Boden- see; » « environs de Munster » (V?) nach Klocke. ]), 313 « environs de Bâle » (Sackingersee) zu streichen; (1). h. V. redifrons « Suisse » soll heissen : « Allemagne, Titisee » gehort nicht zu hyalina). p. 317 (v. gracilis). Jedenfalls die bohmischen, vielleicht auch andere Fundorte gehoren nicht liieher. p. 324 (galeafa). « Dobersdort'see » zu streichen. p. 329 (crisfata). « Lacs de Lugano et Idro » Inichst wahr- scheinlich zu streichen. en tVanz()sisclien Fundorten und in der Schweiz in einem einzii^en iilnilichen Wasserbecken. Die lîichtigkeit der Angaben ans Italien ist mehr als fraglich, Daphnia crassiseta finden wir in einzehien bohniischen Teichen, in einem Siiinpf bei Moskau. bei Stade in Hannover, im Weniger- weiher bei St. Gallen, vielleicht — wenn identisch mit ]). la- cjistris — aiich in Norwegen und Schottland. Auf die vereinzelten pelagischenVorkonmmisse von Arten des St(h(/e)t/is CtenodapJmia in Xorcbimerika und iui Luganersee haben wir sclion fruher hingewiesen. ^^^ Ceriodaphula tindet sich im « Plankton « sehr kleiner Seen der Ebene, wie im Heiligen Meer (is ha. VI m tiet), Siickingersee (6 ha), Mauensee (57 ha, 1) m tief), ^loosseedorfsee (31 ha, 22 m tief), Dreilindenweiher bei St. Gallen. Eine sehr merkwiirdige Yerbreitung hat Jlo/opediaiH (j/h- herum: Seen folgender Gebirge : ïatra, Bôhmerwald, Schwarz- wald, Vogesen, Alpen (nur ein See aufdem St. Gotthard), ausser- dem in Teichen Bohmens, Ost-Preussens, in Frankreich (Etang de Cazau), in einzehien Seen Norwegens, Englands und Xord- amerikas. Dass niclit die Wârme dièses Tier aus unsren Seen vertreibt, beweist wohl das A^jrkonnuen in den Wittingauer Teichen, dem Etang de Cazau und dem Turkey Lake. In Siid- deutschland hat die Form eher den Character einer ins Gebirge zurûckgedrângten Species. Bosmiua hmf/irostris scheint cosniopolitisch, in kleinen (ie- wassern linmetisch, in grossern hemipelagisch (xler litoral vor- zukonnnen. So erweist sie sich wenigstens bei uns, und die fau- nistischen Angaben aus andern Gegenden widersprechen dem 680 (4. BURCKIIARDT. ilicht. Die gTOssten Seeii, woriii BosmiiKi loi/f/irosfris als édites riaiiktoiitier lebt. sind (1er Sariiersee c. 8 km'- Lac de Joux » 9 » Hallwylersee » 10 » Iii XorddeutsclilaïKl findet sie sicli freilicli aiicli iiii Plaiiktoii gTôsserer(Tewasser,wie des Plônersees.Ob die ^h B.stuhlmarfr/i l)escliriel)eiie Fonu iiii Victoria Nvaiisa wirklich pelai>iscli oder iiiir litoral-pelagiscli lebt. wisseii wir noch iiicht. In uiisreii i?ros- sen Seen kaiiii sie nur als Mitglied des Litoral-Plaiiktoii iiiid als tycbopelagisch gelten (Lugaiiersee, Ziiriclisee, Vierwaldstâtter- see, Neuenburgersee). Bosmina lonfiirostris steigt aucb gelegentlich iiis Gebirge: Lac Cliampex 1460, Lac de Taiiav 1411 m. iib. M.. Lac de Moiitrioiid (Savoyen) 1050 m. Bosmina coreqoni ist im (Tegensatz zu der kleinereii Art eiiie ausgesprochene Plaiiktoiiforin. sicber ist sie bisber iiur in echteii Seen konstatiert worden und zwar in Skandinavien, Grossbri- tannien. Danemark, Norddeiitschland, Finnland, Nord-Westruss- land. im Br)bmerwald. Scbwarzwald (Vogesen), in den Alpeii und im Al})enrandgebiet, also ganz genau dem Gebiet der dilu- vialen Vergletscberungen entsprechend. Selir hohe Fundorte sind nur die des Kantons Graublinden. (Ob Aspp^R nicbt aucb B. loiff/irnsfris fiir B. Imqispina an- geseben bat, wissen wir nicbt: auttallig ist, dass er von B. lon- flisp'wa sagt, sie konnne « iiberall » vor. Wir kônnen daber die Angaben aus den !St-Galliscben Alpenseen nicbt als ganz sic lier gelten lassen.) B. LOCALVAKIATIOX. Hier miissen wir aucb von der Localvariation sprecben. die wir im speciellen ïeil so oft constatiert babeii. Eine conditio sine qua non fur das Auttreten derselben ist die ZOOPLAXKTOX DKR SC'HWEIZ. 681 Localisation, das Abgesclilosseiiseiii der Gruppe von Individuen aiif (nn bestimnites (lebiet. die l^ildimii- einer abijetrennten Co- lonie. Dièse Bedingimg finden wir nun niclit erflUlt bei den Dauer- eier bildenden Rotiferen. Doch aucli die Eier der Copepoden sclieinen ziir Yersclileppung zu taugen. Xeu entstandene Ge- wâsser beY()lkern sicli erfalirungsgeniass sebr sclmell mit Cyclo- l)iden, iind xoiiDkiptonms liât Sars (90) zwei Art en ans trocke- neni australisclieni Scblamni knltiviert. Innnerliin scheint die Verschleppung bei IJiaptomus etwas beschriinkt zn sein ; so kônnen wir uns die Yerscliiedenheit von D. f/raciloides in zwei durcli einen weiten Zwisclienrauni ge- trennten Gebieten erkliiren. ' Die Dauereier der ('ladoceren dienen in liolieni Grade der Verbreitung ; der Ban der Epliiitpiuniscliale z. B. bei Cerio- (Jdpliniu beweist dies. So finden wir bei den Cladoceren, die Dauereier bilden, keine oder nur sebr beschrankte Lokalvaria- tion: Ctenodapbnien. Hyaloda])hnien, Ceriodaphnien. Scapho- leheris. Bythofrephrs^ Leptodora etc. Bei Diaphanomnm liaben wir es wolil eber mit individueller oder von physikalischen Verbilltnissen direkt beeinflusster Va- riation als mit ererbter Lokalvariation in abgeschlossenem Ge- biete zu tbun. Aucb bei Daphitia lonf/ispina, die meist nocli Epliii)i)ien bildet, und àbnlicb bei IJosuih/a lonqirosfris, wissen wir niclit, ob wir von getreiinten Bezirken mit vererbten Lokaltypeii sprecben durfeii. oder ob es sicli mebr uni temporale oder direkt von den Lebensbedingungen abhângende Yerschiedeubeiten liandle. Yon DapluiKi hiiaUna und Bosmhm. coregoni dagegen dîirfen wir sagen, dass sie, in uiisren Seen wenigstens, die Gewohnheit, ' Naili iJi" Steuers Rpsiiltaton sclifiiit hci den hidier gehorigt^n Diaptomideii die Localvariation noch eiiic viel IiedoutcMidert' Rolle zu spielcn. als ich alineii konutp. ()N"J (;. BIUCKIIARDT. iii iviieliiiassigeii Intervalleii Dauereier zu bildeii, aiifgegeben liabeii. ¥uYDaj)lriiia]iijalwa gilt diesnicht liberall, ans Kroatieii erfaliren wir iiocli von Eplii])i)ieiil)il(luii,i;' l)ei dei"sell)eii. Audi dass Bosmina coref/oni m Norddeutschlaiid uiid Skaiidiiiavieii nocli Dauereier bildet. ist iiicht ausi>esclilosseii. Bei uns aber konnnen bei B. hyal'nui zwar nocli ganz selten Mannchen vor. wahrend Dauereier nie beobachtet wurden, bei Bosmina coregot/i weder die einen noch die aiulern. Sie sind acycliscb ( Weismaxx 77. Fortptianzung). So sind die einzehien Coloiiieii in unsren Seen ganz abge- sclilossen; sie erhalten wobl br)clist selten nielir /uzug aus an- dern Gewâssern, und sie selbst kônnen sicli nienials uielir in ein neues Gebiet verbreiten. Sie verhalten sich also ahnlirli wie Hiigellose Landtiere auf weit zerstreuten Insein. Mit diesen Verliâltnissen stinnnt nun die Ausbildung der Localvariation in ganz auffallender Weise : Baphnia hyalina bil- det gewisse Localformen (ini Walensee, Ziiriclisee, Tliunersee. Genfersee, Neuenburgersee, Luganersee, C'oniersee) ; daneben konnnen aber fast in allen Seen gemeinsame, weniger differen- zirte Formen vor (Microcephala-G nippe, f. ff/pka, richard}, eijlmainri, lucernensis, i^eUuclda). Bei Bosmina coref/oni dagegen finden wir in jedem See eine besondere Localvarietât, hochstens ganz eng verbundene Wasserbecken mit denselben Lebensbe- dingungen, wie Pfafiiker- und Greifensee oder wie die dreigrossen Engadinerseen dûrften vielleiclit nalier iibereinstimniende For- men l)eberbergen, da Diffusion aus dem einen See in den andern nicht ausgeschlossen ist. Dièse scliarfe Trennung wird natiirlich aucli durcli den Um- stand bedingt, das unsre Seen nicbt durcb halb stagnirende Wasseradern verbunden sind. dass vielmehr die meisten unsrer Fliisse Wildbachcbaracter tragen. Eine Parallèle, die sich schon Eylmann (p. 82) aufgedrangt liât, k()nnen wir lieute noch vollstandiger durclifulireu, als es Z001M.ANKT0X DER SCHWEIZ. 683 dieser Aiitor that, es ist die mit den Corefjorf us- Arten iinsrer Seen. Schon Weismann (76, Tierleben) liât deren Verhalten trelïend characterisirt. Heiite kôiiiieii wir auf die Forschimgen von NûSSLiN und Fatio liiiiweisen. Aiich die Coregonen siiid als echte Seetische, die iiicht iiiehr in die Fltisse gehen, in den Seen localisiert und haben sich, seit sie so in Colonien getrennt sind, in jeder auf bestinnnte Weise verândert. Dass die verscbiedenen Colonien von D. Jii/al. und B. coreg. von einer abstannnen, ist wohl keine Frage. Ob sie aber durch Versclileppung ibre jetzige Yerbreitung erlangten, als die Dau- erei-Bildung noch nicht verloren war, oder ol) w'w unsre Seen als Relicten eines grossen Glacialsees auffassen miissen, kônnen wir nicht entscbeiden. Mit der letztern Théorie wâre auch die Frage bei Coregoi/us gelost, wjihrend wir ini andern Fall ftir diesen active Wanderung postulieren mussten. Fine weitere Frage, die ihrer Losung noch weniger nalie ist, ist die nach den Grunden der localon Variation bei unsren Plank- toncrustaceen. Dièse variablen Formverhaltnisse sind jedenfalls hauptsâchlich von Wichtigkeit in P)etrelï der Loconiobilitat und der Steuerfahigkeit. I)a aber solclie Fragen bei den im AA'asser untergetaucht schwinnnenden Tieren bisher sozusagen ganz igno- riert woi'den sind. uUissen wir heute auf weiteres verzichten. C. (xRUPPIERrXG DP^R SeEX. In einzelne Yerbreitungsgebiete wird sich unser Gebiet nur nach den Diaptom fis- Avten einteilen lassen. Nach diesen kCmnen wir das insubrische Gebiet voni Nordalpinen, in dieseni wieder eine westliche Halfte bis zuni Zugersee (mit D. hiciniatiis) von einer ostlichen (ohne diesen) trennen. Dankbarer ist eine (iruppierung der Seen in verschiedene Ka- tegorien nach den hydrographischen Verhaltnissen und nach der /usaunnensetzung des Planktons, hauptsiichlich in Bezug auf die C'iadoceren, zugleich. 684 (;. BrucKHAKOT. Die Eiiiteiluiig- ist naturlicli iiiclit stricte (lurchzuftilireii ; eiii- zelne Beckeii gehoren in der eineii Hiiisiclit ziir eiiien, in (1er an- dern zur andern Gruppe. Wir teilen folgendermassen : /. Grosse Seen der Ebene (bis etwa 750 m. Hôhe). Daphnia liyalhia, BosHuna coregoffi, Leptodora hyalhm sozii- sagen iiberall, DiapfoiiNfs f/iacilis fast tiberall, Byfhotrephesteil- weise. — Es fehlen Daphnia longispwa, Avurœa aculeata, etc. 1. (Janz tiefe. Mite Seen oJme seichte Partien. Bythotreplies longimanus, im westlichen imd stidlichenGebietzweii)ift^fo>w«/8- species. — Es fehlen Biaplianosoma hraeliyuruni, Mastiyoœrca capucina, Bosm.longirostris. (lenfer-. Thuner-(Brienzer-), obérer Vierwaldstâttersee \ Walensee. ,V. Tiefe Seen mal yanz tiefe. irarme Seen. Bythotrephes loiiyi- nianus^ Biaphanosomahraeliynruni. Mastigoeerca capucina, ini*: westlichen iind sûdlichen (lebiet zwei DiaptinnHS-species. — Es fehlt Bosm. Jonyirostris. Neuenburger-, BielerT, unterer Mer- waldstâtter \ Zuger-, Ziircher-, Unter-, Boden-, Corner-. Lii- ganer-, Langensee. S. Weniy tiefe Seen. Biapluinosoinn hraehyurum, Mastigo- eerca capucina, nur ein Biapfomus. — Es fehlt Bythotrephes lonyiinanus. — Bosniina coregoni Var. nieist der Acrocoregoni- Gnij)jK'. nieist aucli Bosmifia loi/yirosfris. C)ft l'olyarthra p>Jatyp- tera v. euryptera. Murtner-, Senii)acher-. Halhvyler-, Baldegger-, Sarner-, Greifen-, Pfaffiker-See. H. Kleine Seen (1er Etjene. iJapJinia lonyispina oder ciicuUata, Bosiiiina lonyirosfris. oft auch Ceriodaphnia, nur ein Diaptonras, Anurcea aculeata u. a. Rotiferen; sehrselten Leptodora. ganz seltvn DaphniahyarfnaCf') * Grenze, die « Nasen. » ZOOl'LANKTON DER SCHWEIZ. 68Ô — Es felileii Bythofrephes, Bosniina con\(/of/i iiiid Diaptoniasla- (iniatm, sowie Heteroœpe. Mauen-, Rotli-, Moosseedorf-. 8â- (kingersee, auch Burg-, Huttwylersee, etc. ///. Alpenseen^ liber TôO m., im Alpengebiet. Diaptomus rlenficonns uder Inic'dUfer, Daphifia li Alf()ldes. Math, nat. Ber. Unoarn. b. 11. F. — 97. Rotaiorien. Resiiltate der wissenschaftlichen Erforschung des Balatonsees 2 iid. 1 th. 5 section. F. — 97. Crustaceen. Ibidem. F. — 97. Beilrdge zur Kennhtis der Microfumni der Tafroseen. Ter- mészetrajzi fiizetek v. 20. F. Dahl, F. 90. ihitcrsticknng der Tierwelt der Unterelhe. 6 Ber. Kom- miss. wiss. Unters. deutsch. Meere Kiel. R. Ehrenberg. Ch. G. 31. — 33. Abhaudlungen der k. Akademie Berhn. — 38. Die Infnsionstiercken nb rollkommette Orgnnismen. Leipz. F. Entz, g. 97. Einleifung mid allgemeine Betraclitungen iiber die Fauna des Balatonsees. Resultate der wissenschaftl. Erforschung des Balatonsees. 2 bd. 1 th. F.C. EuRÉiX, H. 62. Om indrkliga Crustaceer afoidniiigen C/adocera fiinna i Dalarne. Ofversigt vetensk. Akad. Forh. v. 18. CF. Evi.MAiN'N, E. 86. Beitrng zur Sgstematik der europdischen D(tphniden. Bericht der Naturf. Ges. Freiburg i. B. b. 11. Fatio, V. 83. Die sdiweizerischen Ccregorieu. Verh. schweiz. naturf. Gesellsch. 67. Jahresvers. Luzern. — 84. Les Corégoiies de la Suisse. Archives des se. phys. et nat. Genève série 3, vol. 12. — 80. idem, ibidem v. 14. — 85. Etude sur les corégones. iliidem. — 85. Les corégones diverses de la Suisse. Actes de la soc. helvéf. des se. natur. f^ocle. — 90. Fauuc des vertèbres de la Suisse v. 5 (poissons). ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. f)!»! . — 89. Sur la faune des eau.r douces du (hivnland . C. R. Acad. Sc. Paris, t. 108. F. — 89. jSote sur les Entomostracés d'eau douce recueillis par Rabot.. Nordland. Bull. Soc. zool. France, v. 14. F. — 90. La distribution géographique des calanides d eau tlouce. Assoc. franc. |). l'avancemt. des sc. Paris, 89. F. — 91. Entomostracés. Rôti fêres et Protozoaires prorenant... étangs de Cazau et de Hourlins. Bull. soc. zool. France, t. 16. F. — 91. Entomostracés recueillis par M. Rabot en Russie et en Sibé- rie. Bull. soc. zool. France v. 10. F. — 91. Sur quelques entomostracés d'eau douce de Madagascar . ibidem. E.F. — 92. Documents noureaux sur la distribution géographique des Calanides d'eau douce. Assoc. franc P- l'avancemt. se. Marseille 91. F. — 92. Sur la faune des eaux douces d'Islande. C. R. Acad. Paris. t. 114. F. — 92. Vogage de . . . en Islande. Idem. Bull. soc. zool. France V. 18. F. — 92. Cladocères et Copépodes d'eau douce des enrirons de Rufisque. Mém. soc. zool. France, t. o. F. — 93. Sur la, faune pélagique des lacs du Jura français. C. R. Acad. Se. Paris, t. 117. F. — 93. Sur la faune pélagique de quelques Itus des Hautes-Pyrénées. Assoc. fram;. p. l'avancemt. sc. 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Ueber die Bestinimuufi des P/au/dous etc. o. Bericht der Komniission z. wissensch. Unters. deutscher Meere. Kiel. — 90. Das Planldon der i>st lichen Ostsee und des Stettiner Haffs in : Expédition d. Section f. Kiisten- u. Hochseetischerei. H. Bericht d. Komniission z. wiss. Unt. dentsch. Meere, Kiel. E.C. Mehrick, C. L. 84.. A final report on ilte Crustdcea of Minnesotn. induded in the orders Cludocera and (^opepodii . 12. ann. : report of geol. and nat. hist. survey Minnesota. E.C. — 9o. Sijnopsis ofthe Entomostraca of Minnesota. — Copepoda und Cladocera. 2. report of the state Zoolo{.>'ist. Geol. and nat. hist. survey of Minnesota. K. Helischer, .1. 90. Znr Natnrfiesckichtr der Alpenseen. Ber. d. St. Galli- schen Natiirf. Gesellsch. 88/89. K. — 92. Hijdrobioloçiische E.vcursionen ini Kt. St. Gallen. Bericht der St. GaUischen natiirf. Gesellsch. 90/91. V. — 93. Vorldufiger Bericht ilber die Besultate einer UntersHchuni/ sultat'< îles n'clificlirs sur /a faune des inrerléhrés (Ujuntiques dn Canton de Frihoui;/. lîull. soc. friltourg". dos se. nat. C.-H. 90-93. •J.E.K. Jluink, L. 20. Histoire des Monocles qui se fronrent an.r enrirons de Genève. Geilôvr. F. K.\FkA, .1. 92. Die Fauna der bëkmischen Teiclie. Archiv d. iialui'w . Landesflurrht". RiUimens. 8 bd. n. 2. R. Kellikott, L). s. 79. A new rotifer. Aiiiei'ie. joiirii. of Microscopy V. 3. Aiisziig in Joiirn. r. niicr. Sue. Loiidon 79 v. 2. F.R. — 9o. Rôti fera. 1 Report of the biological St. Proc. Indiana. Aead. se. F. Kkuiiehvk, L. B. de. 89. Sur la présence des genres Leptodora et Polif- pkemiis dans les environs de Paris. Bull. Soc. Zool. France, v. 14.' F. Kessler, K. 68. Materialien zur Kenntnis der Fauna des Onegasees und seiner Ltugehung. Arbeiten des l. Koiigr. riiss. Naturf. St. Petersburg (russisch). CF. Klocke, E. 93. Beitrnge zur CJadocerenfauna der (htschweiz. 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Beobachtungen Hier die Cladoceren der Vnigegend ron Leipzig. Sitzungsb. naturf. Ges. Leipzig, 5. Jahrg. — 78. Untersuclmngen iiber die Cladoceren der Umqebung ron Hem. Sitzungsb. naturf. (ies. Bern. X. 941. 42. 43. F. .Maitlam» R. T. 74. Nanilijst ran Nederlavd sche SchaaIdioTn. Ti- jdskr. nederl. dierkund. Vereenig. 1. F. Marsh C. D. 91. Preliminarg list of deep un 1er Crustacea in Green lake, Wis. V. S. A. Zool. Anzeiger I). 14. n. 370. F. — 92. On the deep water crustacea of Green lake. Transact. Wiscon- sin Acadeni. .^c. v. 8. F.E. — 93. On the Cgclopidu' and Calanidiv of central Wisconsin. ibi- dem V. 9. F.E. — 95. On the Cgclopidu' and Canalidu' of lake St. Clair. lakeMichi- gitn, etc. Bull. Mich. Fisb Comni. n. 5. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 699 F.C. Matile P. 91. Die Cdiloceren (1er Uniqcfji'nil roii MosLaii. Hiill. soc. imp. \aturalistes Moscou. 91. F. MiIhhs K. 87. S//sti'miitischf' Darslellunif iler Tierr def< Pl(i)i/,tnn ge- ivounen in (1er (lestlichen Ostsee. etc. o. Mericht d. Kommiss. wiss. Unt. (ieutscli. Meei-e, Kiel. F. MoMEz l\. 87. Liste des Copépodes. Osfracodcs. Cladocères et de (pi... Lille. Bull. soc. zool. France, t. 12. F.C. — 87, P('ches de M. DoUfiis dans les lac.^ de l'Eiuiadine et du Tijrol. Feuille des jeunes Naturalistes, 17^ année. F'. — 87. Le Lac de Gérardmer, dragages et p(^c.ltes pélagiques, Ento- mostracés et Hgdrachn. il)idem. F.C. — 88. Ostracodes, Cladocère.% , Branchiopodes. Matériau v pour ser- l'ir (ï l'étude de la faune des eau.r douces des A(-ores. Lille 88. F.C — 89. Pèches de M. A. Dollfus en quelques points delà France et de la Hollande. Bull. soc. d'études se. Paris 12" année. F. Mr.\zek A. 96. DieCopepodenOst A fricas m: \)eutfich-Oii[-Aïv\k&}id. \. (Tierwelt.) Berlin. E.C. Ml LLER 0. F. 1776. Zoologia' danicce prodroinus. — 1785. Entomostraca seu insecta testacea, qu(v in aqiiis l)ani(v et yorvegi(P reperit. Lipsia* et Havniîe. (]. MuLLER p. E. 68. Danmarks Cladocera. Schiiidtes Naturliist. Tids- skrift .3. 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An- zeiger, bd. o. F. Pavesi p. 77. Intorno allesistenza délia fauna pelagica anche in Italia. Bollet. soc. entomolog-. italiana. v. 4. 700 G. BrUCKHARDT. F. Pavesi. p. 79. Nuoni scrii' di rircrrlii' tlrllii fituna {iflagica tiei kvfhi italiani. Hendicoiiti r. Islitiito Lomhardo. 2. s. v. 12. F. — 79. Ulteriori studi su I la f aima pelnf/ica dei laghi italiani. ibidem. F. — 80. Une série de recherches sur la faune pélagique des lacs du Tessin et de l'Italie. Archives se. phys. et natur. ;i p. v. 3. F. — 81. Dalle mie aunofazioue zoolofiirhe. Ueiidiconti v. Istituto Lombardo. 2 s. v. 14. V. — 81. Quarla série di ricerche e studi sulla fnuiia iielagica dei laghi italiani. Bolletino soc. Veneto-ti-entina. F.C. — 82. Altra série di ricerche e studi sulla fauiia pelagii-a dei laghi italiani. Atti soc. Veneto-trentina. v. 8. F. — 82. Escursione zooloqica al lagodi Tohlino. Atti soc. ital. di se. nat. V. 25. F. — 89. Notes jdigsiques et biologiques sur t?'ois petits lacs du hassin tessinois. Archives se. phys. et nat., 3 p., t. 22. F. Peicker. 96. Seen Europas. Geogr. Zeitschr. III, p. 60(5. F. PiTAFU), E. 96. Sur lePlaiikton des lacs du Jura. Arch. se. 4 p.. t. 2. F. r— 96. Pêches pélagiques faites daus les lacs du Jura situés sur le cours de l'Orbe. Verhandl. d. schweiz. naturf. Ges. 79. Vers., Ziirich. F. — 97. La répartition quaulitatire. en surface du PlauLtou. Archives se. phys. et natur.. 4 p., t. 3. F. — 97. Sur le Plankton du lac de Louerz. Ibidem. F. — 97. Sur le Plankton du lac de (]haronnes. Ibidem. F. — 97. Sur le Plankton du, lac de Jou.r. Ibidem. F. — 97. Sur le Plankton du lac Brenet. Ibidem. F. H. Plate, L. H. 90. Ueber die Rolatorienfauna des hottnischen Meer- busens. nebst Beitrdgen zur Kenntnis der Anatomie... system. Stellung. Zeitschr. wiss. Zool., Bd. 49. F.C. Plateau, F. 68. 70. Recherches sur les crustacés d'eau douce de Bel- gique. 1 et 2. Mém. cour, et mém. des sav. étrang. acad. r. des se. 1. b.-a. Belgique, t. 34, 35. F.E. Por.cENi'OL, M. .1. 74. Verzeichnis der Copepoden, Cladoceren. Ostra- koden von Moskau und seiner ndhern Lingehung. Protokolle der Vers. d. k. Gesellsch. Freunden Naturw., t. 10. Abt. 2. F. POPPE, S. A. 84. Benierliungen zu B. Ladenhurgers « Zur Vauna des Mansfeldersees » in n. IO;at. Moskau t. 11. (russisch). F. V.^KVA V. 93. Ein Beitrar/ zur Kenntnis der Sfissuasserfauna ron Hulfiarien. Sitz/i. 506, fio.?. 590, 635. Hallwylersee 358, 388, 415, 632, 657. 680, 684, /M/^/t. 488. 307. i^os. 590, 622. Heterocope borealis 659. robnsta 658. ronuina (559. sa/iens 658, 673. aeissmanni 658, 673. Holopedinm gibberum 679. Hiidsonc/la picto, pijgmœa 419, 671. HiiUicijlfrsee 685. Hija/odapknim 508, 677, 681. Iseo, L. di 672. 712 G. BURCKHARUT. Joux, 1.. de 358. :î62, 3(i8, 447, 675. 680, Uaplt. 486, 506, Bos. 589, 622. Jura, Seen des 652, 672, 675, 685, Kl(tnlhalersee,Kl(»nsee 359.407, 447, Dnyh. 465 Ladog-asee 526. Langensee s. Lago Maggiore. Lario s. L. di Como. Léman L. 359, 397, 426, 447, 652. 684. Dafh. 487. 507, Bo>>. 539, 632. Leptodora ki/a/. 422, 637. 676, 681. Lostallat, Lac 672. Lowerzersee 358, 583, 684, Dapli. 506, Bos. 590, 622. 1 359, 401,415,426, Lugano.L.di | 652,658,672,684. Luganersee j D. 448, 489. 507, ( Bos. 552,578,634. Lungernsee 359, 384, 415, 652, 657, 684. Daph. 487. 506, Bos. 590, 622. Mannchen von Daphnid 485, 682. .. Bos. 525, 615, 682. Maggiore, Lago 359. 401, 426, 652. 656. 684, Daph. 489, 507, Bos. 527. Mastifiocerca capucimi 417, 671. Mauensee 358, 391 , 685, Daph. 508, Bos. 587, 622. Mergozzo, L. 672. Moosseedorfsee 359, 394. 685, Daph. 462, Bos. 591, 622. Moral, L. de 359, 395, 684, Daph. 507. Bos. 514, 632. Moriz. See von St.- 359. 409. 633. Murtensee s. L. de Morat. NeuehàteL Lac de. Xeuenhurgersee 359, 395. 652, 657, 684. Daph. 489, Bos. 532, 631. Notholca longispina 420. 667, 671. Orta. Lago d' 672. Pedalion mirum 671. Peissenberg Moorvveiher bei 672. Peridiniiim 411. Pfafflkersee 358, 374, 642, 684, Daph. 506, Bos. 558,635. Plœsoma lynceus. iriincalinii, flcvilr 418. 671. Polf/arthraplat/jptera (Ivùjla ) c. var. ('uri/ptcra u. maior 413-416, 667, 671. Point. Lac de Saint 654. 675. Pseiiclosida 431. Pyreniien 672. Hemoray, Lac 654. Rothsee 358, 383. 685, Daph. 461. Bos. 588, 622. Sitckingersee 358, 364, 413, 685. Daph. 458, Bos. 587, 622. Sarnersee 358, 385 652. 680. 684. Daph. 506, Bos. 590, 622. Scapholeberis mxcronala 378, 681. Schwarzer See 522, Bos. 630. Schwarzvvald, Seen des 672, 685. Scutari-See 652. Sempachersee 358. 389, 415, 684. Daph. 488, 507, Bos. 553, 611.. Sida limnelica (u. cri/staUwa) 423, 673. Silsersee 359. 409, Bos. 518, 633. Silvaplanersee 359, 362. 409. Bos. 518, 633. Starnbergersee 675. Tanay, Lac de 359, 407, Bos. 591. 622. ZOOPLANKTON DER SCHWEIZ. 713 Thunersee 3o9, 392, 447, 652, 684, Voho.i' fj/obator 460. Daph. 488, Bos. 327. 1 358, 377, 447, Titisee358, 363, 364,652. 656,660, W'allensee ) 660, 684, 7)a/yA. Daph. 466, £oi'. 522, 611, 632. Wallenstadters. J 489, Bos. 535, ( 631. Ungarn 652. Wenig-erweiher 359, 406. fio.s. 611, Uniersee 358, 360, 372, 430, 658, 622. 684, Daph. 485, 506, Bos. 530, 630. Yellowstone Lacke 449. Varese, Lago di 413. Verbano s. L. Maggiore. Viervvaldstattersee 358, 361, 386. 447, 652, 656, 658, 684, Daph. 473, 486,507, fio.y. 546, 611,632. Viverone, Lago 672. Zellersee s. Untersee. Ziirichsee 338, 362, 378, 429, 658, 684, 686. Daph. 483, 487, 496, 306. Bos. 536, 631. Zugersee 358, 382, 654, 684, 686, Daph. 487, 306, Bos. 541, 632. ERRATA Seite 405, Zeile 13 : Tafel 19 statt Tafel 2. Seite 412, letzte Z. : Art begrenzen statt Artegrenzen. Seite 425. Zeile 24 : Bedornung statt Beordiiung. Seite 483, Zeile 12 : starkconcav. schwach concav. statt stai'k eoncav. etc. INHALTS-UBERSICHT III IV. Einleituny . Hydrographischer Teil Faunistischer Teil A. Protozoen . B. Holifei'en . (',. (lladoceren IJ. Copepoden Systematischer Teil Zoogeographischer Teil Yerzeichnis der beniitzten Literatur Alphahetisches Yerzeichnis Errata . . . . . Pages. 353 357 363 411 412 420 638 411 667 687 709 714 NOTE sur les Turbellariés des environs de Genève PAR O. FUHRMANN, Privat-ilocPiit à l'Académie de Xeuchâtel. Avec la planche i'.\. M. G. Du Plessis^ dans une étude sur les Turbellariés des cantons de Vaud et de Genève, a montré que ces deux cantons sans être très riches en espèces sont tout au moins habités par un assez grand nombre de formes intéressantes. Pendant un séjour à Genève, j'ai également étudié les Pthab- docœlides et, ayant trouvé un assez grand nombre d'espèces, en l)artie nouvelles, que M. Du Plessis ne cite pas dans son travail, j"ai pensé qu'il serait intéressant de compléter la liste des espèces (|ui habitent cette région. La plupart des espèces nouvelles (Mesocast racla Fuhrmauni n. g. n. sp., Castrada horrida 0. Sclim. var. viridis n. var., Diplo- penis Tripetl n. g. n. sp.) (]ue j'ai trouvées ont fait le sujet d'une ' G. Du Plessis. Turhellaires des- cantons de Vaud et de Genève. Revue Suisse de Zoologie, t. 5, 1897. Rev. Smssp DE ZooL. T. 7. 1900. 46 718 O. FUHKMAXX. étude (K'taillée de mon élève M. W. VoLZ ', étude qui sera pu- bliée procliaiiieuieiit dans la Berne suisse de Zoolofi'te. La faune turbellarienne des environs de Genève comparée avec celle d'autres endroits bien connus, paraît plutôt pauvre; dans tous les cas. les dittërents étangs ne présentent qu'un nombre rela- tivement restreint d'espèces. Nous ne trouvons pas d'étangs comme ceux de TEmbach, près de Dorpetz^, ou celui de Neudorf^, près de Bâle, qui renferment jusqu'à 19 espèces de Turbellariés. Il n'y a jamais qu'un très petit nombre de formes, et le bassin du jardin botanique de Genève est, avec le lac de Genève, l'endroit le plus riche (9 espèces) que je connaisse dans le canton. Notre liste des espèces de Turbellariés provenant des environs de Genève renferme 27 espèces, dont 13 ont été trouvées par Du Plessis. Par contre, cet auteur cite dans son travail 10 es- pèces que je n'ai jamais rencontrées. Ce sont : Sfefiostoma uni- eoJor 0. Schm., Mac rorhyn chus Lemanus Du Plessis, Vortex scoparius 0. Sclmi., Vortex tr u n catu s 'Eh'hg., Vortex cor onarius 0. Sclim., Mesostoma Ehrenhergi 0. Schm., Mesostoma ohtusum 0. Schm., Mesostoma Halleziayia Vejdovski, TijpltloscoJex Vej- (lofskyl Sekera, Bothrioplana dorpatensis Braun. Nous aurions donc dans le canton de Genève, 37 espèces de Turbellariés rhabdocœles. Pour l'ordre des Dendrocœles, que je n'ai pas spécialement étudié, M. Du Plessis cite : Planar'mgoïiocephaJa Dugès, PJ.pohj- ehroa 0. Schm., PI. alhissima Yejd., Pohjcelis cornuta 0. Schm., auxquels je pourrai ajouter l'intéressante Pkmarta cdpma, qui se trouve dans l'Arve, et Polycelis nigra, fréquent dans les étangs. ' E. VoLZ. Ueber tieue Turhellarien ans der Schweiz. Zoolog. Anz. Bd. XXI. l)g. 605-612. 1898. * M. Braun. Die rhabdocœliden Turhellarien Livlands. Arcliiv f. clie Natur- kunde Liv., Ehst. u. Kurlands. Bd. X. 1885. * 0. FuHRMANN. Die Turhellarien der Umgehtmg von Basel. Revue Suisse de Zoologie, t. 2, 1894. TURBELLARIÉS DES ENVIRONS DE GENEVE. 71^ Rhabdocœla Giaff. Fam. MICROSTOMIN.E 0. Schm. 1, Microsfoma livcare Millier. Cette espèce semble être commune dans la faune littorale du Léman (Du Plessis). J'en ai rencontré quelques exemplaires à la Belotte (novembre), dans Tétang de Vernier (mai) et dans le bassin du jardin botanique (octobre). Du Plessis a observé que les sujets des grandes profondeurs sont parfois privés de points oculaires et aussi quelquefois de nématocystes. J'ai remarqué le même fait chez les formes provenant de marais peu profonds. Nous avons vu que les organes visuels de ces animaux peuvent ])résenter un état de développement très divers. Il y a des indi- vidus sans trace de pigment oculaire, d'autres où le pigment est bien visible et nettement délimité et d'autres encore chez lesquels, outre ce pigment rouge, se trouvent, disposées de même manière, devant les taches oculaires, des cellules renfermant de nombreux corpuscules réfringents. D'autre part, j'ai rencontré dans le bassin du jardin botanique des formes sans aucune cellule urticante et un exemplaire avec un seul nématocyste. On voit donc que les taches oculaires et les nématocystes sont des caractères très varia- bles chez cette espèce. 2. Stenostoma leucops Dugès. Ce Turbellaire est le plus répandu et se trouve toujours en assez grand nombre, mais jamais avec des organes sexuels déve- loppés. Nous l'avons rencontré à Saint-Georges (mai), Vernier (mai), au Lignon près Vernier (mai), VeATier (mai), Pallanterie (octobre). 720 O. FUHRMANN. '•'3. Stenosto ma agile ^ ':^\\\imiiu. Cette forme a été découverte par Sillimax à Monrœ Country dans FAmérique du Nord. Elle est surtout caractérisée par ses organes visuels qui revêtent une forme bien différente de celle des autres espèces de ce genre (Fuhrmaxn loc. cit. Taf. X, Fig. 9). J"ai trouvé cette espèce près de Bâle et Tai également constatée dans les étangs du Lignon près Vernier (mai) et de Pincliat (avril). 4. Stenostoma lemnœ Dugès. Se trouve en grand nombre à Bel-Air près de Chêne (janvier). Fam. MACROSTOMIN.i: v. Beneden. 5. Macrostoma hystrir Oerst. Cette espèce est, avec Stenostoma leucops, une forme pour ainsi dire cosmopolite. Je l'ai trouvée au jardin botanique (mai et octobre), sur le plateau de Veyrier (novembre), et à la campagne de Yieusseux (novembre). *6. Macrostoma S]). Ayant eu seulement un individu de cette espèce, je n'ai pu le déterminer avec sûreté (Pallanterie, octobre). Fam. PRORHYNCHIN.F Dies. 7. Prorlujndms stafpniUs M. Scliultze. Cette espèce est toujours rare, aussi nous n'en avons vu qu'un seul exemplaire péché dans le bassin du jardin botanique (mai). ' Les espèces avec astérisque u'ont pas été trouvées par M. Du Plessis. TURBELLARIÉS DES ENVIRONS DE UENÈVE. 721 Fam. MESOSTOMIN.E Dug. Ce groupe, très hétérogène, aurait besoin cVune re vision com- plète; il renferme des formes très divergentes qui nécessiteraient une subdivision en genres ou sous-genres. Beaux (loc.cit.) a déjà travaillé dans ce sens en sortant du genre Mesosfonia la forme Mesostoma jpersonatum et en créant pour elle le ninneau genre Bothrom esostom a. VoiGT ' (p. 248) projxjse de mettre Mesostoma tnmcuhim dans un genre à i)art ])our leciuel il propose le nom (VOlistha- itella. AïTEMS ^ a placé le Mesostoma neapoUtaniim (xraff dans le nouveau genre Paramesostoma. Volz (loc. cit.) a suivi cette voie en créant les genres Mesocastrada et Biphpenîs pour deux formes que j'ai trouvées dans les environs de Genève. 8. Mesostoma Imf/ua Miiller. Cette espèce est très répandue. Nous avons observé que le même individu possédait simultanément, déjà au mois de mai, des œufs d'été et des œufs d'hiver dans Tutérus. Nous avons trouvé cette espèce dans les petits lacs du Salève (novembre), à Bel-Air (novembre), à la Belotte (juin, avril), à Yernier (mai) et au Lignon (mai). 9. Mesostoma rostratum INIûller. Cette belle Mesostomide se rencontre également dans de nom- breux endroits et souvent en très grand nombre (Veyrier, novem- bre), Meyrin (mars), Saint-Georges (avril, mai), (!hêne-Bougeries (avril). Morillon (avril). MV. YoiGT. Bas Wassergefàsssystem von Mesostoma trimculnm. Zool. Aiiz. Bd. XV, 1892. ^ C. Attems. Beitràge sur Meeresfauna von Helgoland. Beitrag zitr Kenntnis der rhabdocœlen Turhellarien Helgolands. Wissenschaftl. Mcpresiintersuchnn- gen. n Bd. Heft I, 1897 (Kiel u. Leipzig). 722 O. FUHRMANN. "10. Mesostoniaprodnctuw 0. Schm. Cette forme se rencontre rarement en grand nombre, nous n'avons trouvé qu'une seule fois à Saint-Georges, au mois de mai, ])lusieurs exemplaires portant de nombreux œufs d'été. 11. MesostomainridatumM\\\\Q\\ On pourrait croire, d'après les citations nombreuses (pi'on trouve dans la littérature, que cette espèce est très commune. Mais cela n'est pas le cas, car elle est, le plus souvent, con- fondue avec les nombreuses espèces vertes et aveugles qui se trouvent dans les genres Mesosfoma, Casf racla et JJipUpems. Je ne l'ai jamais trouvée dans la faune littorale du lac de Genève (Du Plessis), mais en revanche j'ai trouvé une autre espèce verte. Castrada horrida var. viridis Volz. Le seul endroit où j'ai ren- contré le Mesostoma viridatum est le bassin du jardin botanique. '^12. Mesosfoma Ymifi'i n. sp. (PI. 23, Fi}.;-. 1-3.) Cette intéressante forme du genre Mesostoma présente certains points particuliers qui la font reconnaître au premier coup d'œil. Le corps est fusiforme et long de 1,5 à 2 mm. La couleur de l'animal est brunâtre, jaunâtre ou d'un rouge sale. De même que Mesostoma Bohertsom, il possède quatre yeux, mais ces j^eux ne sont pas, comme chez cette espèce, placés tous sur le cerveau. Nous trouvons deux yeux plus grands en avant du cerveau et une paire plus petite placée sur le cerveau même. La couleur de leurs granulations pigmentaires est d'un brun très foncé. Le revêtement épithélial présente une particularité frappante : le protoplasme des cellules parait être formé de deux couches d'épaisseur presque égale, une interne, absolument homogène et une externe vacuo- TURBELLARIÉS DES ENVIRONS DE GENEVE. 728 laire et granuleuse renfermant le noyau. Sur les coupes on voit (}ue cette soi-disant couche interne des cellules épithéliales n'est autre que la membrane basilaire dont l'épaisseur est un peu moindre que la hauteur des cellules épithéliales. Le pharynx se trouve sur la limite entre le premier et le deuxième quart de la longueur; il est richement desservi par des glandes salivaires placées en dehors de lui. Quant aux organes sexuels, je n'ai pu, malgré le grand nombre d'individus que j'ai étudiés sur le vivant et sur les coupes, éluci- der leur structure d'une manière satisfaisante. Ces animaux sont très opaques, ils possèdent un parenchyme rempli de grosses granulations brillantes, de sorte (jue l'étude sur le vivant, la con- servation et la coloration sont rendues très difficiles. L'ouverture sexuelle se trouve en arrière du pharynx et en avant de l'utérus. Malgré de minutieuses recherches, je n'ai pu trouver la place des testicules. Le pénis est énorme; à côté de lui se trouve une bourse copulatoire qui, de même que Torgane copulateur, pos- sède des parois très épaisses. Le canal commun à ces deux or- ganes, qui débouche dans l'atrium, est garni de pi(|uants. L'ovaire est simple ; le réceptacle sénunal forme un organe distinct placé à côté de celui-ci. Les glandes vitellogènes sont très fortement développées et profondément lobées, beaucoup i)lus que chez Mesostoma Roheiisoni et Mesostoma Ehrenbergi. Ce qui est caractéristique pour Mes. Yungi, c'est qu'elle pro- duit d'abord un grand nombre d'œufs d'été et, plus tard, un seul (Ëuf d'hiver très grand. Il peut y avoir jusqu'à 24 ceufs d'été dans l'utérus. Ils ont souvent des diamètres très différents et toujours une couleur jaune clair. Les jeunes sortent de leur coque étant encore dans le corps de leur mère où on les voit se prome- ner. L'œuf d'hiver est presque sphérique et mesure 0,25 nun.; sa couleur est jaune foncé. Il possède des parois doubles, qui sont reliées entre elles par un système de trabécules dont la disposi- tion se voit sur la tigure 5 et 6, On n'observe une structure sem- 724 O. FUHRMANN. blablc (le la cociue chez aucun autre Turbellarié. C'est donc un très bon caractère spécifique pour cette forme. Nous aM)ns rencontré 3Iesof;foma Ywigi à Saint-Georg-es (avril et mai) et à Pinchat (avril). '•'13. Mesocastrada FuhrmannlYoVA. J'ai trouvé cette belle espèce dans les étangs de Yeyrier (no- vembre). Elle forme une espèce intermédiaire entre le genre Mesosfoma et le genre Castrada. '■'14. CaMmda lad'iafaMXiiW^x. Cette espèce est facilement reconnaissable à sa forme et à la grande agilité avec laquelle elle nage. Cest pour cette dernière raison qu'on Ta signalée dans certains lacs du Nord de l'Alle- magne (Dobersdorfersee. Plônersee, Malfsee, etc. ) comme étant une forme pélagique très répandue. Nous l'avons trouvée au bas- sin du jardin botanique (octobre), à Saccmnex (mai) et au Lignon (mai). '■'15. Castrada horrtda var. v7VyV//.s Yolz. Forme aveugle dont le parenchyme est rempli d'algues vertes. Elle se trouve en grand nomlire sur la grève du lac à Anières (mai). '■'1(5. C((sfi(ida sp. Nous avons trouvé dans un des petits lacs du Salève une forme verte et aveugle, certainement nouvelle, que nous n'avons pu dé- terminer faute de matériel suffisant. '■'17. Diplopiniis Tiipct'i \y)\y.. Espèce singulière, ])ossédant deux organes copulateurs. Elle est aveugle, verte et mesure seulement 1 nnu. de longueur. Nous TURBELLARIÉS I)E8 ENVIRONS DE GENÈVE. 725 l'avons trouvée clans plusieurs endroits en assez grand nombre . Jardin botanique (mai), Veyrier (mai). Pincliat (avril) et Saint- Cergues (mai). Fam. PROBOSCIN^E Carus. 18. Gyrator notops Dugès syn. Gyrator liermaphroditus Ehrbg, Semble être rare dans le canton de Genève, car nous ne l'avons trouvé que dans l'étang de Vernier (mai). Fam. VORTICIN.E Gratf. Genre Vorfe.r Ehrbg. Ce genre est très riche en espèces caractérisées par la forme des pièces chitineuses conqjosant l'organe copulateur mâle. De même que les Mesostomides, ce groupe des Rhabdocœlides a be- soin d'être soumis à une revision. Vejdovsky \ qui a étudié soigneusement deux espèces nouvel- les de types différents, propose de les diviser en deux sous-genres dont l'un est caractérisé par la présence d'une bourse copula- trice, l'autre par l'absence de cet organe et l'existence d'une « Bursa seminalis. » Je ne crois pas que ce caractère puisse être utilisé pour subdiviser le genre, car il échappe très facilement à l'observation. En effet, les Vortex sont souvent peu transparents ou bien le réceptacle séminal est vide et alors n'est pas bien visible. ^ F. Vejdovsky. Zur vergleichenden Anafoinie rJer Turhellarien. Zeitschrift fiir wissensch. Zoologie LX Bd. 1S95. A. SiLLiMAN. Beohachtungen ûher die Siissn-ass-erfnrbellarien Nord Amerikas. Zeitsch. f. wiss. Zool. Bd. XLI. 1885. 726 O. FUHEMANN. Par contre, je crois bon de séparer des Vortex les formes dont Torgane copulateur présente le trait singulier constaté par SiL- LBIANX pour Vortex pinguls et par Vejdovsky i)our T'. qua- drioculatus. Ces formes présentent, connue les Ca.strada de la famille des Mesostomides, cette particularité que la vésicule sé- minale et l'organe copulateur chitineux sont séparés et que ce dernier ne se trouve pas, à l'état de repos, dans le ductiis ejacu- laforms. mais à côté, dans un sac nmsculeux s])écial. Je propo- serai, pour les formes présentant cette particularité anatomique. le nom de Castrella (voir plus loin). Dans le genre Vortex proprement dit, nous trouvons deux groupes qui ont chacun des conformations semblables de l'appa- reil chitineux du pénis. Un troisième groupe (V espèces présente les caractères des deux premiers réunis. Chez le premier de ces groupes, le pénis possède une gouttière chitineuse dans laquelle passent les produits mâles pendant la copulation. Cette gouttière se trouve chez T". micropJdJialmns A'ejd. et Vortex 2)emciU(dns Braun; je l'ai également constatée (Fuhrmann loc. cit., pp. 259. 261 à 262), chez F. annif/er 0. Schm., F. Sehmidtii Graff et Vortex fuscMS Fuhrmann. Chez Vortex Helluo Dugès elle est ])eu développée. Elle semble également exister chez F pictus 0. Schm. Cette gouttière paraît manquer chez F. trmicidus et F. sco- porhis, etc. Dans le second groupe, assez bien délimité du pre- mier et formé par les espèces F. sexderdatus Gratf, V. Graffi Hallex, F. coronarius 0. Schm. et F. rnber Fuhrmann, nous constatons des organes copulateurs avec armature en couronne. Vortex triquetrus Fuhrmann et Vortex iiff/atddjfflifornus P'uhrmann sont intermédiaires entre ces deux groupes, car les deux caractères mentiomiés se trouvent ici réunis sur la même forme. La gouttière est en grande partie fermée, surtout chez la dernière espèce, et forme un canal conducteur du sperme. TURBELLARIÉS DES ENVIRONS DE (4ENÈVE. 727 19. Vorte.r helluo Diigès syii. Vort(\r r'nidls Miiller. Cette espèce a été trouvée en grand nombre à Veyrier (no- vembre), Saint-Georges (janvier) et à Meyrin (mars). *2(). Vortiw armujer 0. Schm. J'ai rencontré cette espèce seulement au Salève (novembre) et à Vernier (mai). Vejdovsky (loc. cit.) donne, dans son beau travail, une étude détaillée d'une nouvelle espèce, F. micropldlmlmus (^ui, à juger d'après l'appareil chitineux, semble être identique à Vorte.r ar- miger. Le pénis, d'après Vejdovski, présente la particularité d'avoir une gouttière chitineuse ; ce même caractère a été observé par SCHMIDT et moi chez F. armk/er. En outre, nous trouvons le même nombre de dents à la branche latérale du pénis chitineux. La seule différence que l'on puisse observer est relative aux pro- portions des pièces chitineuses. J'ai trouvé une fois un individu ne possédant que trois dents au lieu de sept à huit sur l'une des branches latérales de l'organe copulateur, fait (pii montre que ce caractère est parfois variable. Il ne reste pour F. microplithal- miis qu'un seul caractère distinctif, c'est ([u'à la place du récep- tacle séminal et de la bourse copulatrice se trouve un seul organe, la Bursa seminalis. Il est possible, néanmoins, que ce même carac- tère se trouve également chez Vorfe.r armkfer mais n'ait pas été observé. Ce même fait se constate également, d'après Vejdovsky, chez F.^;id^*.sSchmidt, (pii. d'après le même auteur, serait iden- tique à F. Hallez'd Graff. Vejdovsky explique l'origine de la « Bursa seminalis » d'une manière très compliquée. D'après lui, la bourse séminale n'est autre que le Vafiln (oviducte) + 1^ Spennatheca (réceptacle sémi- nal), tandis que la bourse copulatrice aurait disparu. L'ovaire 728 (). FUHRMANN. resterait alors sans oviducte. Il me semble plus probable (Fad- inettre (pie le réceptacle séminal, qui n'est chez la prescpie tota- lité des espèces du g-enre Yortex qu un élargissement à ])arois minces formé par roviducte, a disparu et que la bourse coi)ula- trice de structure complexe persiste, gardant le sperme reçu l)endant la copulation. Elle remplit ainsi les fonctions de récep- tacle séminal et de bourse copulatrice et doit porter le nom de hiiri^a seminalis proposé par v. (iiîAFF. *21. Vorfe.r friqNcfrns Fuhrmann. (PI. n. Fif-'. 6.) J'ai trouvé cette espèce à la Belotte (juin), dans un petit étang, et également dans le lac. C'est une forme très intéressante par la complication des pièces chitineuses que porte le pénis. Dans mon travail surlesTurbellariés deBâle(loc. cit.), il s'est introduit une erreur dans la description du pénis de cette espèce. Il n'y a pas deux plaques triangulaires, mais seulement une seule pièce formant une couronne ouverte d'un côté (semblable à celle de Vorfe.r coror/arius). Cette bande chitineuse porte, dans son milieu, une gouttière large fermée vers son extrémité, et de chaque côté de celle-ci 8 piquants creux de longueurs diiïérentes (voir Fig. 6). *22. Vorte.r sexdentatus Gratï". Tî encontre seulement dans le petit lac du Salève (novembre). '^'23. Vortex GraffiiUdMez. Cette forme n'a été trouvée qu'à très peu d'endroits; nous avons pu constater sa présence dans les marais de St-Cergues (mai). Genre Casl relia n. g. J'ai ])roposé plus haut de créer le nouveau genre CasfreJla l)()ur y faire rentrer Vorfex phiguis Sillimann, découvert en Amé- TURBELLARIÉS DES ENVIRONS DE GENÈVE. 729 rique, V. quadrlocidatus Vejdovsky et le Vortex que je vais dé- crire ])lus loin. Ces espèces présentent en effet ime particularité (jui semble justifier cette séparation. Il existe chez elles, de même (pie dans le genre Castrada, une séparation de la vésicule sémi- nale et de l'organe copulateur. Chose remarquable, les trois formes présentent une très grande ressemblance externe et in- terne avec Vortex truncatus et V. MiUportiamis, ce qui indi- (pierait peut-être que ces deux dernières espèces rentrent égale- ment dans ce nouveau genre. Il se peut fort bien — et ce ne serait pas un cas isolé — que Ton se soit borné à observer leur forme extérieure typique, et que l'on n'ait jamais bien étudié la struc- ture intime des organes copulateurs. De même que Vortex truncatus et V. Millportiaiuis, les trois autres formes possèdent quatre taches oculaires reliées souvent par quelques granulations pigmentaires. Elles se ressemblent éga- lement par leur grandeur, leur couleur et leur forme. L'œuf, chez toutes ces espèces du genre Vortex {et seulement chez elles), a une tige plus ou moins longue. '•'24. Cast relia (ifj il tsu. si^. (PI. 23, Fig. 7 et 8.) La Castrella agilis, a la même grandeur, forme et couleur, et la même disposition des yeux que les espèces citées plus haut. Ce qui la distingue c'est l'organe copulateur chitineux placé à côté de la vésicule séminale, dans un sac très musculeux. Il se compose d'une tige impaire (|ui se ramihe en deux branches ])ortant chacune 14 à 17 soies très Unes. Entre les deux branches est suspendue une gouttière chitineuse dans laquelle passe sans doute le sperme, lors de la copulation. Le réceptacle séminal est une petite vésicule réunie par un canal assez long à Toviducte. Les œufs, au nombre d'un seul dans l'utérus, sont ovoïdes, longs de 0,017 mm.; leur tige est plus courte que celle de Vortex truncatus. 730 (). FUHRMANX. '2;'). IJerosfoiiKi ((iiipnnctatum Oe. N'a été trouvé qu'au Reculet et au Salève. Dans son travail sur les Turbellaires, Vejdovsky (loc. cit., ]). 127) identifie sans aucune raison Derosfoma ccccum Oe. avec Derosfonia ccecuni Fuhrmann. Cette première espèce a été si mal décrite que Graff croit qu'elle pourrait peut-être rentrer dans le genre Macwstoma. Connue le nombre des espèces aveugles est assez grand, on ne pourra jamais obtenir une identification certaine. Il se pourrait aussi bien qu'elle fut identique à une des espèces sans tache oculaire décrites par Vejdovsky, qu'à Deros- toma aeciiw mihi. Notre espèce est très bien caractérisée par l'étendue que prennent les testicules et le revêtement régulier de petits piquants pyramidaux que l'on observe à la partie anté- rieure du pénis. Pour éviter toute confusion j'appellerai doréna- \à\\i cette espèce Derostoma stcu/fiaUs mihi (syn. D. cœcmn Fuhrniann). Dans son étude sur le genre Derostoma, Yejdoa SKY (loc. cit.) donne une grande importance à k forme et grandeur de la bourse copulatrice. Cet organe est très musculeux, il peut changer considérablement de forme et de taille d'après Tétat de contrac- tion et d'après la quantité de sperme qu'il contient; c'est donc à tort, me semble-t-il, que Vejdoysky fait de la forme de cet organe un caractère spécifique de première importance. Je crois que la structure du pénis et la disposition des glandes sexuelles ont une phis grande valeur systématique. Fam. PLAGIOSTOMIN.E Graff. Cette famille, presque exclusivement marine, compte pourtant deux représentants (les seuls qu'on ait trouvés dans l'eau douce) dans le lac. TURBELLARIKS DES ENVIRONS DE GENEVE. 731 20. PUuiio^toma Lemani Du Plessis. A été dragué à la Belotte (novembre). 27. Automohis niorginiense (Du Plessis) Braun. Cette esi)èce a été égaleuieiit pécliée à la Belotte (iioveuihre)- entre les roseaux, à une place où Teau est très peu profonde. Ce n'est donc pas, connue le prétend Du Plessis, une forme se trou- vant seulement à une profondeur inférieure à 10 mètres. L EXIM.ICATION DE I.A PLAMIHK 1 V\'^. 1 . Aina'lni jirofeiis. -'. " » Houppe de la queue; à droite vésicule contractile. » ;{. >• >' Noyau. 4. » ■). » » Corps brillant nageant dans le plasma. » (i. » » Algue parasite ? » 7. Pelonnjxn ri/losa. » 8. " " (j'istaux. » 9. » » Trois noyaux ; à droite un noyau en bipartition. » 10. » '< Quatre noyaux d'un autre individu, à dilïérents états de dévelopiiement. '> 11, 1:2. 13. 14, 15. Pelomijxa villosa. Le même individu, conimen- yant en H à se diviser en deux, pour y renoncer plus tard. » 16. Extrémité postérieure de la tig. 15, plus grossie. )> 17. Pe/oiny.ni ri/ /osa. Houppe de la queue. Un voit des vési- cules contractiles, des noyaux et des cristaux. '. 18. " " Filaments de la houppe caudale. » 19. » » Un de ces lilaments plus grossi. Jifr.Suùse-de ZooL T 7. 1899 PU. ISÎ wm %9^ a o o Dia ér. ^i^ /7 E. l'ciuii'd. Kliixopodes. EXPLICATION DE LA PLANCHE 2 Fig. 1. Anueba villosn. Au centre le noyau: en haut vésicule contractile. .1 2. » '> Grossissement faible, apparence de l'in- dividu non comprimé pendant la marche. 3. » - » Noyau. 4. Cocliliopodiniii (/ratiu/alum. o. I) ' Vu de dessus. 6, 7. Difflugia falinx. En état de iiipartition. 8. 9. Difflngia pyriformis VM\ vas. 10. » i> var. vas. sous-var. higibbosa. 11. « ') var. lacustris. 12, 13, li. ') Trois coques de la var. davifonnis. lo. Noyau de la Diff. p/jrif. var. daviformis. 16, 17, 18, 19, 20. Diffhigia elegans var. teres. Différentes formes de la coquille. ff^y. Suisse Je Zool. T 7. 1899 \PIS. f€y^.Ty ini f^-^\ mm m Ivl'onfird. Hhizopocles EXPLICATIUxN DE LA FLANCHE 3 Fig. 1. Difflnf/ia acuminata wm'. in/lata. » '2. Difjlngia curvicaidis. » ;», 4, o, 6. » Extrémité postérieure de différents indi- vidus. ■» 7. Dif/lugia lebes. ). H. ') i) Autre forme, sans collerette. 0 9. » » Variété allongée. .) 10. » » Noyau. » H. » » Fragment du noyau plus grossi. .> 12. » '> Structure du bord buccal. '> 13. Diflluf/ia mammilldris. -.14. » >' Vue (le dessus. » 15 et 16. Diffluf/lascalpel/jim. Deux coques vides. » 17 . Dif/hifiia LcmatH? Coque vide. » 18. 'I ^> Individu muni de deux grosses pierres à son extrémité postérieure. Rev Siussc de Zooi TT 1899 \'.. rcnicird. Kliizopodes . EXPLICATION DE LA PLANCHE 4 Fiy. 1. fj('iitro]>i/.iis acn/eata. Jeune. » 2. » » Fragment de la coque. » 3. » » var. discoïdes. » 4. La même en coupe dorso ventrale. » 5. Nchchi vitrd'a. En marche; dans le pseudopode on voit quelques petites écailles. » t). » » Vue de côté. » 7. » )' Autre forme, normale. » 8. " ') Forme anoriiiale. » • 1). » » Frag-ment de la coque pour montrer l'arrangement des plaques. » 10. " " Arrangement des plaques à la bouche. » 11. )» 1. Coque vue de dessus. » 12. » » Un pseudopode étalé, avec petites écail- les qui y circulent. » i;?. )i » Noyau.' >i 14. » » Le même, plus grossi (fragment). » lo. )i 1) Noyau d"un autre individu. » It). » » Fragment du même, plus grossi, mon- trant le plasma nucléolaire disposé en îlots. 17. lltjfdosjdtniia cunrntii 18. .. .. Vue sagittale de la coque. 19. " " (^oque vue de dessus. 20. Hijalosjjhcnia puiictata. 21. » » Vue de C(Mé. 22. » » Vue de dessus. 23. » " Partie antérieure, plus grossie. 24. ). » Ecailles de la coque, très grossies. 25. » ". Avec kyste double interne. 20. )i » Vue de côté, la bouche ouverte. 27. 2(H. 29. " Bouche «'ouvrant peu à peu pour laisser passer le pseudopode. Rev. S tusse de. Zool. T. 7. 1899 i"..P.Miai"d. Rliizopodes EXPLICATION DE LA PLANCHE o Fig. 1. Heleopeva petrkold var. amelhijstfiu. Vue sagittale. Vue de trois quarts. Coupe de la menihrane. Arrangement des plaques sur la coque. Vue de dos. Vue de profil. Vue suivant l'axe longitudinal, par l'avant. Même vue, par l'arrière. Ecailles de la coque. Bouche et sa collerette avec un pseu- dopode. 13. " » Coupe de la membrane, et écailles dé- tachées. 14. 1 ' Forme anormale. 15. CdmjiascHs inutatufi. Vue de coté. l(i. » " Vue en coupe ti-ansversale. 17. » '< Coque vide. 18. Cijjihodi'ria iiKirgariliiced. 19. io. > 1 Deux variétés de coquille. 21. ') I) Coupe de la coque en arrière. :2:2. » » Structure de la coquille vue d'en haut. H'-). 0 ■> Petite variété claire vue du côté. :2i. 0 1) La même vue de face. 2. }> » :i. 1) 1) i. o. 1) 1) 1) )) »). Q iiadruld gfohtt/osK. " 7. C iiiiipasciis tiiqiielev. ^> H. 1) 1) 9. ,. . 10. 0 1) 1 1 . )) » . 1:2. » » ke\'. SuLÙ^sf dt Zool T7. IS99. PL fi. E. Peimi'd- Rhizonodos EXPLICATION DE LA PLANCHE 6 Fig-. 1. CijphoderiamargaritiU'.m var. major. '» 2. » .. Bouche vue de face ; deux pseudopodes larges dont l'un en retrait. " 3. » » Ajjparence des disques sur une coque où le vernis chitineux a disparu. " 4- » " Apparence d'un des disques sur une coque vivante, avec objectif levé. La même, objectif baissé. Coupe de la coque, montrant les disques et la pellicule interne. Coupe de la coque en arrière. Disques reliés par des ponts. Un cristal rhomboïdal oblique. Deux cristaux màclés. Deux cristaux quadratiques. Trois autres cristaux quadratiques. Flagellate parasite. Noyau. Fragment du même plus grossi. Vue de côté. En marche, moins grossi. Coque vide vue par l'arrière. Coupe de la membrane. Cou[)e de la partie postérieure. Arrangement des disques. Variété anormale de coque. Vue de trois quarts par la face ventrale. Noyau. Coupe transversale de la coque. o. )) )> 6. » » 7. » » 8. » 9. ), 10. M. .. 12. » 13. ,) .) 14. » » IS. ,. 16. » » 17. f^UP hoderia calceoh(s 18. ,. 19. )) » 20. )) » 21. » )) 22. 1) 1) 23. .. 24. » » 25. )) )) 26. » » Jin- Suuse de ZooL T 7. 1899. E.Pcnard. Khizopodes EXFLICAïIOiX DE LA PLANCHE 7 Fig. 1. Ci/photlcriii trocliiis. Vue de face. Vue d'eu haut 1. Cl/ph oilcriii 1 1 'ocli >is . 2. » » 3. )) >l 4. » » 5, 6, 7.8. .. 9. » » 10. „ ,1 H. » » 12. » II 13. » 1. 14. )) » lo. Eu(//i//iha aspfra. 16. 1 7 » '- 1 / . 18. ,, 1, 19. » 1. 20. Enr/iypha Icns. 21. M Il 22. » II 23. .. ,. 24. » „ Noyau. Structure de la bouche. Diiïérentes formes de coquille. Arrangement des disques, membrane vue en coupe. Disposition des disques, premier système. Autre système d'arrangement. Troisième système d'arrangement. Extrémité postérieure vue en coupe. Individu en marche, vu de dos. On voit les plaques de réserve sur le plasma. Vue de dessus. Arrangement des écailles. Coupe de la partie postérieure. Ecailles de la bouche. Vue de dessus. Vue de profil. Arrangement des écailles. en coupe. 2o. Plar/iophri/s firacilis. 26. " I. Vue d'en hadt, 27. Phitoinn sp. Rev ScUsse cU Zool. T. 7. 1899. E Penai-d. Khizopodcs EXPLICATION DE LA J>LAN(:HE H Fi^-. 1. PseudodiJjlHji'ta aiiiphora. (^loquille, vide acuminée. 2. 1 I En mai'che. '.]. « > Autre forme. 4. i ' Noyau. 5. » > Structure de la iiiemhi'aiie. 6. Siiilinrlla (cnrl/a. 7. 1 > Vue de dessus. 8. .1 '> Bouche vue par le côté étroit. 9. ■> ') Bouche vue de trois quarts. 10. ' ' Bouche vue par le côté large. 1 1 . Groinid (jeriniKt. 12. > ' Une des sphérules du plasma. 13. 14, ' ' Petits noyaux d'un individu plurinucléé. 15. > ' Noyau d'un individu uninucléé. 16. '> " Coupe de la membrane et d'une partie du corps ; a, membrane proprement dite, b. membrane hyaline, c, espace vide entre la membrane et le plasma, (l, plasma. 17. " " Préparation au baume du Canada. Lettres comme dans la tig. 16. 16. Gromia Brninwri. Variété allongée. 19. > " Novau. Re,- Stussc dt ZooL T. 7. JS99. PL.8. E Venar-d del E . Penard. Rhizopodcs EXPLICATION DE LA PLANCHE 9 Fifi. 1. Gromia squamosa. Avec ses pseudopodes déployés. » "2. » » Circulation des grains à la surface d'un pseudopode. » :]. » » Noyau. )) 4. » » Le même plus grossi. » o. » « Membrane vue en coupe. 1) 6. » » Individu à bouche un peu évasée. )) 7. » )) Plasma sortant de la bouche par com- pression. 1) 8. » » Bouche et pseudopodes. » 9. 10, 11, ') Pseudopodes avec grosses vacuoles con- tractiles. » 12. ») ') Vue de côté, montrant le pédoncule pseu- dopodique et la circulation interne. 13. 14, 15. DiJJliKjid f'Ief/atis des rivages, passage de la forme type à la variété teres. » 1(5. Cijphoderia margarUaci'a . Petite forme du lac de Lucerne, vue de face. 1. 17. » » Vue de côté. I) 18. ') ») Arrangement des écailles. .1 19, 20, 21, 22. 23. Pseiulodiffluf/ia amphora. Quatre coques du lac de Zoug. » » Noyau. I) 2'i.. Dif/lugia hydrostatica. Du lac de Zurich. i> 2o. » » Du lac de Zoug. » 26. » » Du lacde Neuchàtel. He^' SLusse de ZooL. T. 7. i899. PI 9. E.Penard. Rliizopodos TAFEL 10. FIGURENERKLARUNG. 1. Profîlansicht des Schadels der grossen romischen Hunderasse. 2. Oberkiefer derselben Rasse von oben. 3. Kinnpartie eines Unterkiefers voiu Torfscbwein. 4. Seitenansicht des Cranialfragments derselben Rasse. 5. Occiput des Torfschafes von oben. 6. Horn fragment der schvverhurnigen Rasse. 7. Linkes occipitales Cranialbriicbstiick des hornlosen Schafes. 8. Hornzapfen der einheimischen Hausziege. 9. Hornzapfenfragment der italien ischen Ziege. 10. Hornzapfenfragment von Bas primifienius. \ l. und 12. Hornzapfen von Bos brarhf/ceros. 13. Hornza|)fenfragment von Bos hrachycephalus. 14. Mandibel von Bos brnchi/ceros. (Junges Tier.) 15. Unterkieferfragment von Bos brachtjcephahis aus Aquie Sextite. Die einzelnen Figuren sind iu verschiedeoer Maassrcduction gegebcn. Rei: Suisse de Znnl. T. 7 H. Kràmer. N'indonissa TAFEL 11. FIGURERKLÀRUNG. Kiy. 1. — Asellu.s caraficus Schiodte. Kei' Su/ssc deZc'ûl T. 7. /â-^S. PL//. ^iede,c/el C Miethe. Asellus Imp. Jules Bey k C^. Gsnève TAFEL 12. FIGURENERKr.ÀHUNG. Ki^^ I . Obère Antenne. » 2. Untere Antenne. .) ;{. Mandibel. » i. Molarfortsatz. » o. Kieferfiiss. .) 6. Maxille II. » 7. Maxille 1. » 8. Innere Borste des Innenastes der Maxille I. ') 9. Riechkolben mit Nervenendig'ung. ' 10. hieciikolben nnt Nervonendigiiiit;- ini Entwicklungsstadiurn vor der HautLing. » 11. Borsten der ersten Borstenreihe de.s Kieterfusses mit Nerven- endigung. » 1:2. Fiederborste mit Nervenendigung. '1 13. Pinselfnrmige Fiederborste mit Xervenendigiing. » 14. Scliwanzanhang. 1) l.'j. Fndteil des Innenastes des Scbvvanzanhangs. Bev.îiusstdeZml. T7. /SSS. C.Miethe Asellus, TAFEL 13. FIGURENEHKLÀRUNG. M};. 1. Endglieder des ersten Thorakalfiisses des Mânnchens. » 2. Thorakalfuss 1 des Weibchens. » :}. Letzter Thorakalfuss. » 1. Endstiick des lelzteii Thorakalfiisses mit Nerveiiendigungeii. » o. Erstes Kiemenfusspaar mit Zeichiuing der Riemen, des Aiissen- asles und der Bliitbahnen. » 6. Erstes Abdominalfusspaar des Mânnchens. '> 7. Erstes Abdominalfusspaar des Weibchens. » H. Ein zweiter Abdominalfuss des MJinnchens. 1' 9. fiCtztes Kiemenfusspaar mil Blutliahnen nnd Rnndzellcn. a) Aussenast. hi Innenast. » JO. Kaumagen. Die l)ezahnte Fliiche der eineii m den vorderfn Magenraum hineinragenden Einstiilpungen ist iiach aufwaris geliogen . » H. Darmzellen. » 12. r^eberzellen. » 13. Zirkulation des Rlutes. jf,y .(>/^.v ,,£. Zv/ /"/ /syy C.Miethe Asellus. EXPLICATION DE LA PLANCHE 14 Fig. 1 Cainmnrifi Picleti de grandeur naturelle. V\ç^. 2 » » Tète vue par-dessus, grossie 4 fois. Kig. :i » " Tête vue de profil, grossie 4 fois. Rev. Suisse de Zool. T. 7. i^ifq. Pl. 14 HOTOTiTlE S.A.D.A.G. - GENEVE M. G. Peracca. Reptiles EXPLICATION DE LA PLANCHE 15 Fig. l. Eurydirorhmhis Picteti. Seg-ments 8—9. » 2. id. id. Organe copulateiir vu de côté. « '^. Arnnthodcsmus Stmssureî. Tête et Segments I — 2; Segments 8—9, 19—20. » 4. id. id. Organe (^ôpiilateiw vu de côté. » a. t*sr>ii/lode.sinns Inhqr.idatns. Tète. » 6 id. id. Segments 1 — 3, 10. Il et: Suisse dt Zool. T."]. 1899. f9 h ^ ^ -, i:,,-< L //V^ \ '-m/:. m^.6. J F. Silvcstri. J"» ijjlop n do s Kiff. EXPLICATION DE LA PLANCHE 16 Hflnsloffiiims graci/is n. sp. Ç fi ) Tète et thorax, agrandis. h) Aile et elytre droits, agrandis. ri Antenne gauche. Meropoda dilatata fledtb. $ Captiopti'ra fusca n. sp. 9 Rit. Suisse c/e Zoo/. T. 7. /é'd.9. PI /(>■ Fi^. /c Fl [9- .Fritze, fui. A.Fritze. Orthoptères. ■Inip J'iles Rey t CL Genève EXPLICATION DE LA PLANCHE 17 Hcb ébauche de la poche du cirrhe. auo ébauche de l'ouverture utérine. hp bord postérieur du proglottis. e cirrhe. ('b poche du cirrhe. cd canal déférent. eu canal utérin. cuo conduits excréteurs de l'utérus. do glande vitellogène. em entonnoir musculaire fb libres entourant le conduit excréteur de l'utérus. Im musculature longitudinale. Ime muscles longitudinaux externes. Imi muscles longitudinaux internes. Imeo muscles longitudinaux externes obliques. od oviducte. ov ovaire. si rétracteur de la poche du cirrhe. rs réceptacle séminal. sd glande coquillière. t testicule. tme muscles transversaux externes. Imi muscles transversaux internes. Imm muscles transversaux moyens. u utérus. uo ouverture de l'utérus. Fig. 1 à 9. — Gi/rocœlia perrersns n. g. n. sp. Fig. i Scolex. Fig. 2 Jeune proglottis. Fig. 3 .leune proglottis. les organes sexuels développés, coupe horizontale. Fig. 4 Proglottis mûrs. Fig. o Coupe sagittale dans la ligne médiane d'un proglottis mûr. Fig. () Coupe transversale dans la région a h de la Fig. o. Fig. 7 Glande vitellogène, coupe horizontale. Fig. 8 Reconstruction des conduits sexuels femelles, d'afirés trois coupes transversales. Fig. 9 La musculature du parenchyme sur iiiu^ coupe horizontale. Fig. lU à 14. — Acoh'us armiitns n. g. n. sp. Fig. 10 Scolex. Fig. H Organes sexuels mâles. Fig. 12 Organes sexuels femelles. Fig. 13 Reconstruction des conduits sexuels femelles d'après deux coupes transversales. Fit!'. 14 Crochet du cirrhe. Htf Saissr t/c ilmt T7 AW PU/ fw.J FifjlO Inulni, Im /mm FufJ Fia. 4 ^" TT; .^i Fy^S- \. ..of' .-iâ. "' Fiq /? O.Fuhrmann._ Ténias, TAFEL 18. FIGURE.XERKLÀRUNG. Sida limnetica n. sp. (a. d. Lago Maggiore.) Fig. 1. Lateralansicht. i> 2. Postabdomen. » .'i. Hintere Ecke des ventralen Sclialenrandes. » 4. Ende einer Sinnesborste der Tastaiitenne. Diaphanosonia brachijurum Liev. Fig. 5. Aberrante Kopfform s. p. 4.35. » 6. Endkralle, Angabe der Metbode der Winkebiiessung. » 7. Ventralschalenrand (a-b unnatiirlich berausgeklappt). » 8. dito, Stelle bel X (b-c), stârker vergr. 9. Endkralle, Lac des Brenets. » 10. l Endkralle allge- j von der lateralen Seite. » l[. ) meiner Form ( von der medialen Seite. Dapknin pulex v. n. pulicnrioUIes. (Luganersee). Fig. 12. Lateralansicbt » 13. Rostrum und Tastantenne. » 14. Processus abdominales. S. A. Grund der Seta abd. Daphnia crassiseta n. sp. (Wenigerweiher.) Fig. 15. Lateralansicht,. i> 16. Processus abdominales (punktirt von e. zweiten Exemplar.) ') 17. Ruderborste. Daphnia rectifrons Stingelin. (Titisee.) Fig. 18. Auge. » l*. Processus abdominales. Daphnia lo)igispina v. n. sphœrica (Engstlensee.) Fig. 20. Lateralansicbt. » 21. Processus abdominales. Daphuia lom/ispina v. n. rotundirostris (Rothsee.) Fig. 22. Processus abdominales. I» 23. Kopf V. d. Seite (punktirt langeres Rostrum e. and. Exemplars. Daphnia hijalina çf (Bodensee.) Fig. 24. Tastantenne. » 25. Postabdomen mit Processus abdominales. Daphnia hyalina 9 • Fig. 26. Endkralle. " 27. Processus abdominales der forma heuscheri. " 28. » » aus dem Bodensee. '> 29. » » » ,) Vierwaldstattersee. /tenSuisse tfe7/vl T' t.'W G.Bupckhardt. Zooplankton. TAFEL 19. FIGURENERKLÀRUNG. Daphnia hyalina Leydig. 9 . Prolilbilder. Zur Orientiriing ftin Kopf isl gezeichnet : Taslantenne, Pi^rmenttleck, Auge, Coxalmiiskulatur und Coxa der Huderanteiine. Fornix und als punktirte Linie, die Basis der Crista. Fig. 1. forma primUiva-richardi aus (\. Lac de iou\. » 2. f. ti/pico (n. Leydig) a. d. Hallwylersee. » 3. f. eylmanni a. d. Bodensee. » 4. f. stecki a. d. Thunersee. » ^ 5. f. 3 Stadien der ^e'ihe primitivii- foreli-brachi/ctjihala . a . dein Vier- waldsliittersee. » 6. f. primUiva-foreli, 3 Stadien. punktirt : 2 Stadien tlbergânge zu /'. goniocephala, a. dem Vier- waldstâttersee. » 7. f. lucernensis (nied. Crista) a. d. V^ierwaldstâttersee. » 8. f. primitiva a. d. Vierwaldstâttersee. » 9. f. cerpsiana a. d. Luganersee. » 10. f. (iucernensis-jnotoilon a. d. Vierwaldstâttersee. » 11 . f. goniocephala a. d. Vierwaldstâttersee. » 12. f. goniocephala- g aleata a . d. Vierwaldstâttersee. « 13. f. galeata a. d. Genfersee. » 14. f. pavesii a. d. Luganersee. » 15. f. jurassica a. d. Neuenburgersee. ') 16. f. pavesii a. d. Comersee. » 17. f. turicensis a. d. Zurichsee. » 18. f. (tgpica-j notodon juvensis a. d. Hallwylersee. » 19. f. notodon juvensis a. d. Hallwylersee. » 20. f. lucernensis (sehrhohe Crista) a. d. Vierwaldstâttersee. Méthode der Kopfmessung. Bosmina coregoni Baird. Lateralansichten (Fig. 21 — 24 und ïaf. 20, Fig. 1 — 9, ungelâhr auf die selbe Lange reducirt). Ailes unwesentliche ist auf diesen Figuren wegge- lassen, die Schalenskulptur aber so weit gezeiclinet, als sie zu beobachten war. Fig. 21 . Umriss der Var . neocomensis mit dem Schéma der Schalenskulptur, ausserdem Maassmethoden. » 22. var. longispina a. d. Bodensee. » 23. var. n. peteniscensis a. d. Bielersee. » 24. var. n. turicensis a. d. Ziirichsee. He,> Suàat dt Zûnl T. 7 1^00. K /V- / \i '''^■"1% f '¥ ' ■^>' G. Burckhardt. Zooplankton. k, Jal.s>>y'"'. 5..,,, ^ ■ "1 FyHi TAFEL 20. FIGURENEHKLÀRUNG. Bosmina coreqoni Baird. Lateralansichten (1-9 auf Lingefiihr dieselbe Lange reducirt.) Fig'. 1. var. n. rivaria a. d. Walensee. » 2. var. n. neocomensis a. d. Lac de NeuchâteL » 3. var. n. lemani a. d. Genfersee (jiingere Form). » 4. var. n kelvetica a. d. Vierwaldstaltersee. » 5. var. n. titqino a. d. Zugersee. » 6. var. n. zschokkei a. d. See v. Arosa, » 7. var. n. iariana a. d. Comersee. » 8. var. n. ceresiana a. d. Luganersee. » 9. var. n. sempncensis a. d. Seiiipachersee. » 10. var. n. acrocoregoni a. d. Pfâfflkersee. Dreieckiges Sehildchen von der Seite, auf gleiclie Korperlangen der Tiere reduziert. Fig. 11. var. lonf/ispina Leyd. a. d Bodensee. » 12. var. n. peteniscensis a. d. Bielersee. » 13. var. n. (icroniaa. d. Untersee. » 14. var. n. nmcomensis a. d. Lac de jNeuchâtel. » IS. var. n. lemani a. d. Lac Léman. » 16. var. n. ans dem Aegerisee. » 17. var. n. ingina a. d. Zugersee. .) 18. var. n. rivaria a. d. Walensee. » 19. var. n. helvetica a. d. Viervvaldstâttersee. » 20. var. n. turicensis a. d. Zûrichsee. » 21. var. n. sempacensis a. d. Sempachersee. » 22. var. n. Inriana a. d. Comersee. )> 23. var. dollfusi Mon. a. d. St. Morizersee. » 24. var. n. zschokkei a. d. See v. Arosa. » 25. var. n. acrocoregoni a. d. Pfâfflkersee. » 26. var. n. acrocoregoni a. d. Baldeggersee. » 27. Koi)f V. B. c. var. slingelini. Correctnr zu Stingrmns Figur. » 28. Ende des Postal)domen. Endkralle. Bosmina longirostris (). F. M. » 29. Ende des Postabdomen, Endkralle. » 30. B. coregoni, Tastantenne. Anomalie ans dem Vierwaldstaltersee. Ktf .IWw Je Xm/ T7 ISûO. G.Burckhardt. Zooplankton. Imp julisliiyl''' Ctnt,, TAFEL 21. FIGURENERKLÂRUNG. Bosmina rorefioni Baird. Lateralansioht. Fig. 1. var. acrnrom/om a. d. Baldeggersee. Bosmina hm/iroslris 0. F. M. a. d. Sâckingersee. Fig. 2. Kopf mit Forni.x, Rostruiii, Grund der ersten und zvveiten Antenne. » 3. a. h. c. d. Verschiedene Formen des Mucro. Diapfomus Inciniatus Lilljeh. Fig. 'i. Dorsalansicht des ervvaehsenen 9- » 5. Fuss des V. Paares beim Ç • » (i. V. Fusspaar beim c/^. » 7. Anhang ) des zweiten Aussenastgliedes » 8. Endhaken ) am linken cf • S- Fuss. 0 9. Dorsalansicht eines jungen, etvva 1,2 mm langen 9- » 10. r^etztes und vorletztes Céphalothorax- und erstes Abdominalsegment, Vierwaldstattersee . a. \ Dorn des ersten ^ Lago Maggiore. /'. \ Abdominalsegments ( Titisee. r. Àusserer Sinnesdorn des letzten Cephalothoraxsegments, Titisee. d. 1 Innerer Sinnesdorn des letzten ( Lago Maggiore. ''. I Cephalothoraxsegments ' Titisee. a — e, dieselbe Vergrosserung. lùv. Suisse de ZoûL 2'. 7. /M^Û. n ^/ G.Barckkardi. dei. G. Bupckhardt . Zooplankbon. Imp Jules Rey h. C"_ Genève TAFEL 22. FIGUHENERKLÀRUNG . Diaptomns f/racilis Sars. Fig-. I. J Letztes Seg-ment des Aiisseiiasles / Lac de Joux. » 2. ) amlinkeiicf- V. Fuss \ Siickingersee. Diaptom us f/iaciloides hiïV]. y. n. padana. Fig. 3. Dorsalansicht des ervvachsenen 9- » 4. Letzte Céphalothorax- uiid 1. Abdominalsegin. » o. Bewehriing der linken Seite des leizten Ceph.-th. segm. » 6. Fuss des V. Paares behn VVeibchen. von vorn. » 7. Ende des Innenasles des V. Fusses beim Weibchen von hinten. » 8. V. Fusspaar benn cf . » 9. Letztes Segment des Aussenastes ain linken V. Fuss beim cf. )) 10. a-d. Verschiedene Falle derBevvehi'ung des (li'ittletzten Gliedes der cf. geniculirenden Antenne. Diaptomns denticornis Wierz. Fig. 11. Drittletztes Giied der cf geniculirenden Antenne. » 12. Innenast eines Fusses des V. Paares beim 9 • » 13. V. Fusspaar beim cT ■ L. A., u. A.o Aussenast ] , ,- , - I., u. I.: Innenast \ des hnken tusses. R. A., erstes Glied des Aussenastes i , - I. Innenast \ des rechten Fusses. -> 14. Letztes Céphalothorax- und Abdominalsegment d. 9 • a. âusserer / ^^ j • , ^ b innerer Smnesdorn von einem andern Exenijdar. Heterocope saliens Lillj . F'ig. 15. Erstes Abdominalsegment mit Deckel des 9- Porus. (Gomersee). HetiTocopc iveismanni Imh. (Bodensee). Fig. 16. Erstes Abdominalsegment mit 9 -Porus. » 17. Furcalast. » 18. Fuss des V. Paares beim 9- I-etztes und Ende des vorletzten Gliedes. » 19. Linker Fuss des V. Paares beim cf, 2. (a. 2) und Ende des 1. Aussenastgliedes (a. l) und Spitze des Innenastes (i) in natiir- licher Lage. » 20. Rechter Fuss des V. Paares beim cf. » 21. Vierles ) » 22. Drittes > Fusspaar beim cf • R, rechts. L, links. » 23. Zweites ) 21 — 23 gleiche Vergrosserung. Die F'usspaare sind (vom selben Exem- plar) als(îanzes praparirt. Die Bilderzeigen also das Verhâltnis von rechtem und linkem — und auch des einen Paares zum andern, richtig. k-i .Sililut dé Zfd. T.7 tSOO C.Burckhardt. Zooplankton. EXPLICATION DE LA PLANCHE 2:\ Mcsostoma ) iinr/i n. sp. I*'iii. I. Extrémité antri'ieiirfi (le l'animal. » 2. (^oiipe à travers répilhelium. '' épitlieliiim. Il membrane basilaire. m muselés longitudinaux. '■\. (;()n|)e sagittale latérale. '■ glande vitellogène. " i. Cttupe à travers la coque de l'u'iir d'hiver. » o. Structure de la surfaee de la eoipie de l'n'ur d'hiver Voiler Iriijiirlriis Fiihrmann. Fig. H. Appareil ehitineux étalé du pénis. Cfislir/hi rif/i/is n. g. n. sp. Kig. 7. Vésicule séminale et pénis. r vésicule séminale. • fi pénis. X. Partie chitineuse de l'organe copulateiu-. Hei: Siusse Je Zoo/ T. 7. /.9ÛÛ. PI n. \ %.. fu/J ^ Fut / fu. 'f/ Û Fukrmawi. dei "^^^m^^^mmiL- «SB-g! '.- r^agteva:^^ .} ^f^]^ //^i' FiE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE Maurice BEDOT DIKECTKUK DU MUSEE D ' H I S T O 1 R E N A T U K i; I. I. I-; PROFE.SSEUK EXTRAORDINAIRE A l'u.MVEKSITÉ AVEC la" COLLABORATION DE MM. les Professeurs E. Béraneck (Neuchàtell, H. Bi.anc (Lausanne), A. Lang (Zurich), Th. Studer (Berne), E. Yung (Genève) et F. ZscHOKKF. (Bâle) . ET DE MM. V. Fatio, p. de LoRiOL, A. Pictkt et H. dk Saussure Membres de l.i Couiniission ilu Miiséu «l'Histoin; ii.ituiolIc de Genève. TOME 7 Avec 2 3 planches. GENEVE IMPRIMERIE W. KINDIG & FILS, RUE DU VIEUX-COLLÈOE, 'i. 1900 CONDITIONS DE PUBLICATION ET DE SOUSCRIPTION La Bévue Suisse de Zoologie paraît par fascicules sans nombre déterminé et sans date fixe, mais formant autant que possible un volume par année. Les auteurs reçoivent gratuitement âu tirages à part de leurs travaux. Lorsqu'ils en demandent un plus grand nombre, ils leur sont livrés au prix de revient, à la condition, cependant, de ne pas être mis en vente. Le prix de souscription est fixé à 40 fr. par volume, pour la Suisse, et à 43 fr. pour les autres pays de l'union postale. Les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédac- tion de la Revue, Musée d'Histoire naturelle, Genève. La Hevue Suisse de Zoologie est en dépôt clie^ MM. BYiedlander. libraires. Carlstrasse 11. Berlin N. W. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tonu> i. 1H«». Avoe fS plaiieliON. M. Bedot. Camille Pictet. Note nécrologique. — C. Pictet. Hydraires de la baie d'Amboine. avec 3 pi. — E. Bér.wseck. Embryogénie et histologie de l'œil des Alciopides, avec 1 pi. — A. Locard. Les Dreissensia du système euro|)éen, avec H pi. — C. Emery. Formicidcs de l'Arcliipel Malais, avec 1 pi. — M. Bedot. Revision de la Famille des Forskalidse. — E. Béraneck. Embryogénie de la glande pinéale des Amphibiens. avec 3 pi. — H. de Saussure. Révision de la tribu des Hétérogamiens. — E. Simon. Arachnides de l'Archipel Malais. — G. DU Plessis. Organisation et genre de vie de VEmea lacnstr/s. Nénierticu des environs de Genève, avec 1 pi. — P. de Loriol. Echiuodermes de la l)aie d'Amboine, avec 3 pi. — E. André. Anatomie et lihysiologic des Ancylus lacustris et fluvia- tilis, avec 1 pi. — E. Béraneck. Organe auditif des Alcioj)ides, avec 1 pi. Tome îî. 18ÎI4. Avec 24 planches et i portrait. M. Bedot. Hermann Fol, sa vie et ses travaux, avec 1 portrait. ■ — L. Joubin Céphalopodes d'Amboine, avec 4 pi. — A. Locard. Les Bythinia du système européen, avec 2 pi. — L. Zehntner. Crustacés de l'Archipel Malais, avec 3 pi. — 0. Fuhrmann. Die Turbellarien der Umgebung von Basel., avec 2 pi. — E. André. Recherches sur la glande pédieuse des Pulmonés, avec 2 pi. — F. Zschokke. Die Tierwelt der Juraseen, avec 1 pi. — E. Béraneck. Quelques stades larvaires d'un Chétoptère, avec 1 pi. — H. de Saussure et L. Zehntner. Notice morphologique sur les Gryllotalpiens, avec 2 pi. — M. Jaquet. Recherches sur la vessie natatoire des Loches d'Europe, avec 1 pi. — K. Kampmann. Ueber das Vorkommen von Klappenai)parateii in den Excretionsorganen der Trematoden, avec 2 pi. — M. Bedot. Note sur une larve de Vélelle, avec 1 pi. — P. de Loriol. Notes pour servir à l'étude des Echiuodermes, avec 3 pi. Tome 3. 1895-96. Avec 18 plancher. H. DE Saussure et L. Zehntner. Revision de la tribu des Perisphieriens, avec 1 pi. • — A. Bienz. Dermatemi/s Mai-ii, Eine osteologische Sudie mit Beitràgen zur Kenntnis vom Baue der Schildkrôten, avec 2 pi. — E. Béraneck. Les Chétognathes de la Baie d'Amboine, avec 1 pi. — Th. Stingelin. Die Cladoceren der Umgebung von Basel, avec 4 pi. — R. Kœhler. Echinodermes de la Baie d'Amboine (Holothuries et Crinoides). — ■ J. Keller. Turbellarien der Umge- bung von Zurich. — H. de Saussure. Revision de la tribu des Panesthiens et de celle des Epilampriens. avec 1 pi. — P. de Loriol. Supplément aux Echino- dermes de la Baie d'Amboine, avec 2 pi. — M. Bedot, Les Siphonophores de la Baie d'Amboine et Revision des Agalmidee. avec 1 pi. — F. Kœnike. Neue Sperchon Arten aus der Schweiz, avec 1 pi. — E. André. Le pigment mélanique des Limnées. — 0. Fuhrmann. Beitrag zur Kenntnis der Vogeltjenien, avec 1 pi. — L. Joubin. Note complémentaire sur un Céphalopode d'Amboine. — J. Barrois, Développement des Chelifer, avec 3 pi. — K. Bretscher. Die Oligo- ch.ieten von Zurich. — M. Bedot. Note sur les cellules urticantes, avec 1 pi. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tome 4. 1 896-07. Av»'<-ai plnnclie»^. E. i)K RiiîAucouRT. Etude sur la faune lonibricide de la Suisse, avec 3 pi. — 0. FiîHRMANN. Beitrag zur Keuiitnis der VogelUenieii, avec 1 pi. — P. de Loriol. Notes sur quelques Brachlopodes crétacés, recueillis par M. Ernest Favre dans la chaîue centrale du Caucase et dans le néoconiicn de la Crimée, avec 2 pi. — E. RiGCiENBACH. Das Genus Ichtht/otœnia, avec 3 pi. — H. de Saussure. Note supplémentaire sur le genre Hemimerus, avec 1 pi. — E. Yung. Observations sur le StroiHji/lus reiortœfurmis, avec 1 pi. — A. Kaufmann. Die Scliweizeri- schen Cytlieriden, avec 4 pi. — R. Bergh. Eolidiens d'Amboine, avec 1 pi. — E. André. Mollusques d'Amboine, avec 1 pi. — H. de Saussure. Revision du genre Trldactylus. — E. Topsent. Spongiaires de la Baie d'Amboine, avec 4 pi. — 0. FuHRMANN. Recherches sur la faune des lacs alpins du Tessin. Tome 5. f «97-98. Avec 25 plaiielie»^. L. Hausmann. Ueher Trematoden dor Suss\va.s.serfiscbe, avec 1 pi. — H. Meyer. Untersuchungen ûber einige Flagellaten, avec 2 pi. — E.-F. Weber. Notes sur quelques mâles de Rotateurs, avec 1 pi. — E. Simon. Matériaux pour servir à la Faune arachnologique de la Suisse. — ().. Fuhrwann. Sur un nouveau Ténia d'Oiseau, avec 1 pi. — G. du Plessis. 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Les Harpacticides du Val Piora, avec 1 pi. — K. Bretsher. Beitrag zur Kenntnis der Oligochaeten-Fauna der Schweiz. Mit Textfiguren. ■ — E. André. Anomalie de l'a])pareil génital mâle chez la Sangsue. — G. Surbeck. Die MoUus- kenfiiuna des Vierwaldstattersees, avec 2 pi. — J. Roitx. Observations sur quel- ques Lifusoires ciliés des environs de Genève, avec 2 pi. Tome 7. 1899-1900. Avec 23 planches. E. Penard. LesRhizopodes de Faune profonde dans le lac Léman, avec 9 pi. — H. Kr.ï;mer. Die Haustierfunde von Vindonissa mit Ausblicken in die Rassenzucht des klassischen Altertums, avec 1 pi. et 19 fig. — C. Miethe. Asellus cavaticus Schiôdte. Ein Beitrag zu Hôhlenfauna der Schweiz, mit 3 Tafeln . — M.-G. Peracca. Reptiles et Batraciens de l'archipel Malais, avec 1 pi. — F. Silvestri. Diplo])odes de l'archipel Malais avec 1 pi. — A. Fritze. Orthoptères de l'archipel Malais, avec 1 pi. — ■ 0. FuiiRMANN. Deux singuliers Ténias d'Oiseaux, avec 1 pi. — G. Burckhaedt. Faunistlsche und systematische Studien ûber das Zooplankton der grôsseren Seen der Schweiz und ihrer Grenzgebiete, mit 5 Tafeln. — 0. Fdhrmann. Note sur les Turbellariés des environs de Genève, avec 1 pi. .^ imammmmtima mbl whoi ub" „■ Sériais 1^fïïTW*BmnWiVrr"^'^^r^'""'r'"^""'' ' """Bit 5 WHSE 04835