LA RRREER Ne nn 1 vost : te " Pspeiet HU de & . | es Létieisr RCE : Res FRA RINN TS HIS Te … LCR CCE + This piasesete Cart 242% 73. + : : . . - . . . . REVUE SUISSE ZOOLOGIE REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE ANNALES SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE Maurice BEDOT DIRKÉGTEUR DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELHK AVEC LA COLLABORATION DE MM. les Professeurs E: Béranecx (Neuchâtel), H. Branc (Lausanne), O. Funrmaxx (Neuchâtel), T. Sruper (Berne) et F. Zscnokke (Bâle). TOME 27 Avechwyiplanches GENÈVE IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG \ /_ / _— NE | . s : 5 1919 SA à S24 Nso 2 a | 10. GE 12. 13. TABLE DES MATIÈRES Picuer, E. Oligochètes communs aux Hautes Alpes suisses et scandinaves Wacrer, C. Hydracarinen aus den peruanischen Anden und aus Brasilien. Mit 45 Figuren im Text Roux, J. Sur un nouveau Serpent /Si#motes musyt) prove- nant de la Chine. Avec 2 figures dans le texte Haxoscnix, E. Ueber die Collembolenfauna der Nivalstufe. Hiezu Tafel 1. pe Lesserr, R. Araignées du Kilimandjaro et du Mérou, HI. Avec la planche 2 et 28 figures dans le texte Wazrer, C. Schweizerische Süsswasserformen der Halaca- riden, Il. Mit 10 Texfiguren. KE, à Bzvor, M. Les variations d’Aglaophenia pluma. Avec 21 fi- cures dans le texte . Biczer, W. Beïitrag zur Kenntnis alpiner Leptoiuliden. Hiezu Tafel 3 u. 4 und 7 Textfiguren. STræGER, R. Aus dem Leben der Larve von Pontania vesi- cator Bremi KE Roux, J. Note sur quelques Reptiles provenant de la Nou- velle-Guinée PRES ; FunrMaxx, O. Notes helminthologiques suisses IT. Avec la planche 5 et 11 figures dans le texte. Care, J. Revision de quelques Spirobolides du Muséum de Genève. Avec 42 figures dans le texte SEP Mewzi, J. Das Stomodaeum der Lumbriciden. Hiezu Tafel 6 u. 7 und 13 Textfiguren. Pages 935 243 405 28166 TABLE DES AUTEURS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Benor, M. Les variations d'Aglaophenia pluma . . . . . . 243 Biczer, W. Beitrag sur Kenntnis alpiner Leptoiuliden. . . . 283 Carz, J. Revision de quelques Spirobolides du Muséum de Greneve.s 0e Rene NE MONS MEN E ER S SERNE Funrmaxx, O. Notes helminthologiques suisses IT . . . . . 353 Haxpscnix, E. Ueber die Collembolenfauna der Nivalstufe . . 65 og Lesserr, Araignées du Kilimandjaro et du Mérou . . . . 99 Mewzi, J. Das Stomadeum der Lumbricident. = 0 UN ES Piceugr, E. Oligochètes communs aux Hautes Alpes suisses et SCANAINAVES LENS D CN TE NE NE ATEN SR fl Roux, J. Sur un nouveau Serpent {Simnotes musyi) provenant de LACHINE: 04 NE EE A LE ES In. Note sur quelques Reptiles provenant de la Nouvelle- Ghinées.r : Ve MOTS EURE RON ETS RSR Sræcer, R. Aus dem Leben der Larve von Pontania vesicator Fr Brent, 04 OR STE, ORAN SE CS Wazrer, C. Hydracarinen aus den peruanischen Anden und aus 'Brasiliens 2204 STRESS ARTE RO PRE 19 Ip. Schweizerische Süsswasserformen der Halacariden. . 235 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Vol. 27, n° 14. — Mars 1919. Oligochètes communs aux Hautes Alpes suisses et scandinaves (Note préliminaire) BAR Emile PIGUET Docteur ès sciences En 1895, M. le D' Axel HamBEerG entreprit l'exploration scientifique des hautes montagnes de la Laponie suédoise, attiré surtout par la richesse en glaciers de cette région. Mais il ne tarda pas à donner une ampleur beaucoup plus grande à son programme ; de nombreux naturalistes se joignirent à lui au cours des années, et bientôt les diverses branches de la géo- logie, la botanique et la zoologie s’ajoutèrent à la glaciologie et à la météorologie. Les résultats de ces travaux paraissent au fur et à mesure, par fascicules, et leur ensemble formera un très important ouvrage ! d'environ deux mille pages, dont le gouvernement suédois supporte, pour la plus grande part, les frais de publication. La zone explorée comprend la Torne Lappmark et les Monts Sarek. Le massif du Sarek est remarquable par la beauté de sa 1 Naturwissenschaftliche Untersuchungen des Sarekgebirges in Schwedisch- Lappland, geleitét von Dr Axe Hamserc, Professor an der Universität Uppsala. Rev Suisse: DE Zooc. “l--27. 1919; Il 2 E. PIGUET nature alpestre et par sa superficie d'environ"2000 km?; 1l pos- sède un des plus hauts sommets de la Suède, le Sarektjäkko (2090 m.). En regard de celles des Alpes suisses, ces hauteurs sont modestes; mais, grâce aux effets combinés de la latitude et de l'altitude, les chaînes du nord de la Scandinavie ont tous les caractères de la très haute montagne, un climat extrême- ment froid, arctique, etune glaciation abondante. Cette contrée entiere est d’un accès rendu assez diflicile par le manque de ponts, de routes et d'habitations fixes, de sorte que son explo- ralion scientifique a exigé de véritables expéditions, les parti- cipants devant coucher sous la tente et emporter avec eux le nécessaire pour une campagne de quelques semaines. La région d’où proviennent les collections d’Oligochètes que MM. HamBEerG et von Horsren m'ont fait le piaisir de me sou- mettre se trouve presque dans son entier au nord du cercle polaire arctique ; elle s'étend approximativement entre 64° 42’ et 68° 20" de latitude nord ; sa partie moyenne est en Laponie, dans le massif du Sarek, entre 67° 3° et 67° 32’, et sa partie la plus septentrionale dans la Torne Lappmark, à environ 68° 20° (EKMAN). En se basant sur les caractères de la flore, les naturalistes scandinaves ont établi les zones montagnardes verticales sui- vantes : a) La zone des Bouleaux (Birkenzone), caractérisée par Betula odorata, et commençant où finit la zone des forêts de Conifères (Nadelwaldzone). La zone des Bouleaux a sa limite inférieure comprise entre 350 et 600 m. d’altitude, et sa limite supérieure entre 530 et 700 m. ; cette limite supérieure est aussi celle des arbres. Ekmax donne une idée du climat de cette zone en disant que le lac Vassijaure, qui y est situé à une altitude de 472 m. et qui possède une superficie de 7 km? à peut près, dégèle au commencement de juillet et gèle à la fin d'octobre, étant, d’a- près la moyenne des observations faites, recouvert de glace pendant 261 jours. La couche de glace des lac du Sarek peut atteindre et dépasser une épaisseur de 2 mètres. b) La zone des Saules gris (Grauweidenzone), caractérisée par OLIGOCHÈTES 3 Salix lapponum, S. lanata et S. glauca, commençant à la limite des arbres et s'étendant jusqu'à une altitude variant entre 950 et 1000 m. Ekman relève une observation faite sur le lac Katrak, à 776 m. d'altitude, dans la partie supérieure de cette zone, en Torne Lappmark ; dans les années de 1898 à 1900, ce lac dégela à la fin de juillet et gela à la fin de septembre ou au commencement d'octobre. c) La zone des Lichens (Flechtenzone), à climat arctique très prononcé. Les mares et les lacs ne peuvent exister que dans sa parue inférieure. EKkMAN en caractérise le climat en notant que le petit lac Tjaürajauratj, dans la région méridionale des monts Sarek et dans la partie la plus basse de la zone des Lichens, a dégelé en 1901 dans la première moitié de juillet (été excep- tionnellement précoce), et en 1903 (été plus normal) à la fin de juillet seulement. Mais les dépressions de la partie supérieure de la zone des Lichens sont constamment remplies de glace et de neige; EKMaAN n'y a jamais trouvé d’eaux stagnantes au-des- sus de 1350 im. Trois importantes collections ontété mises à ma disposition !; elles ont été recueillies par SVEN Ekmax et Nizs VON HOFSTEN, en 1904 et en 1907, dans les lacs de la Torne Lappmark ; par E. BerGsrrôM, en 1908, dans les monts Sarek ; et par Nizs von HorsTEN, G. AL et D. Nizssox, en 1911, aussi dans le Sarek. Le principal intérêt de leur étude est d’avoir permis une com- paraison entre la faune annélide des hautes régions du nord de la Suède, et celle des Alpes suisses. En commençant l'examen des Oligochètes de ces contrées septentrionales, régions si distantes de mon champ habituel de recherches, et jusqu'alors inexplorées dans ce domaine, j'avais la perspective de voir quelque chose de nouveau. Mais sous ce rapport J'ai été déçu; en effet, si je n’avais pas connu la prove- nance de ces collections, je n’aurais pas hésité à les attribuer 1 Un mémoire détaillé paraîtra très prochainement dans les « Naturwissen- schaftliche Untersuchungen des Sarekgebirges in Schwedisch-Lappland » sous le titre de : Wasserbewohnende Oligochæten der nordschwedischen Hochgebirge. l E. PIGUET aux lacs de nos Hautes Alpes suisses. Pas une espèce nouvelle, les mêmes formes caractéristiques, avant tout Tubifex (P.) ferox, Stylodrilus heringianus et Lumbriculus variegatus. Et pourtant cette ressemblance a un vif intérêt, car elle montre que, pour les Oligochètes aussi, il y a une parenté étroite entre la faune des régions arctiques et celle des Hautes Alpes. Si j'en jugeais par cette première étude, je dirais cependant que la faune annélide des Hautes Alpes est plus riche, plus va- riée. Les trois collections de la Suède septentrionale, repré- sentant un total de 75 pêches, faites dans les stations les plus variées, lacs grands et petits, mares, tourbières, n’ont donné que 8 espèces (plus quelques Enchytréidées indéterminables), tandis que récemment je constatais, dans du matériel récolté par L. Boxer, 16 espèces pour le seul lac de Saint-Moritz en Engadine, à 1767 m. (BorxEr 1917). Les Oligochètes trouvés dans les collections du nord de la Suède sont : Paranais uncinata (Oersted). Chaetogaster diaphanus (Gruithuisen). Stylaria lacustris (L). Tubifex (Tubifex) tubifex (Müller). Tubifex (Peloscolex) ferox (Eisen). Lumbriculus variegatus (Müller). Stylodrilus heringianus (Claparède.) Lumbricus melibœus (Rosa). Mais il va sans dire que de nouvelles investigations enrichi- ront cette liste. Le tableau suivant indique la répartition de ces Annélides. QT OLIGOCHÈTES | & £ 2e 2 = ER & d < È à 2 di = ÿ " -S Se ÿ = CNRS MR SNS SMIESIESAILS sélslrlalslse | |Sis|e RE ÉRETE l t = = 5 Ÿ 2 «Ÿ = S A .— = 5 "| è RS Sr = = È 3 = SR ENS A RTS ES PA A NSP per Re SNS © CE S EX = — È ME = = — ÿ es SEE > > > +° = 2= | à À | © | | SN RESTES 2e I ea TORNE LAPPMARK | Zoneinférieure des Bouleaux. Pac Dorne/Brask "2 rt ins Te) “in Se » » » - . . . A5 + = » » » MIS 0140200 == n= » » » AU PS 90 + + + » » » ; L : 110 + —- » » » ” . . . 130 2e hr Stora Väktarsjôn (lac) . . + | + == Pac no jar viol Le ;. _ Limite des arbres. MAeaassiaurenle.0ù 2 1. : 1, 18:90 RE = MONTS SAREK | | Zone des forêts de Conifères. Mieoagoaten se ni. 1.0. 17-24 3x » ag perte) an » : DÉS INA “a » ME NUE APT 74 + De Daneass HU: 7-9 + Zone des Bouleaux. Racananremes. Er: & 27; TT Ge ADItMOjAUTEs > 1-5 I . [+ Tjägnoris, dans une mare . + » » Ê + 1 En langue laponne, jaure — lac, jokk — ruisseau, tjàäkko — montagne, vagge — vallée de montagne (vox HorsrTEen). 6 E. PIGUET Ë Fe NE 4 Fe | RSR IR | lels |s Tjägnoris, dans une mare . + » » : + » » : +- » dans la tourbe , + Pelatjäkko, dans une mare . + | + Pârek, » ) se » » * » » / + Plateau de Pärek, dans une mare + Njätsosvagge, dans une mare de tourbière EST SE + EactKAlaiianre 0722 op IDE | + » » A NT AE LPS + D LA DATE 4 She LE LOS + nn PHisAUTe. RTE 0 ENS 6 + » » : 6-15 + » » 20 + + » » SL Me 26 + = » » 50 Sa dt LUS LE [079 0) + » » tt ee En Cl O0 + | + » Virihaure (Staloluokte). | 2 + » » » . [24-28 Lis me » » » NES + » » . . . . . 53 + - » » NC ARC EE 2 7) re » » 76 + Limite des arbres. Säkokjokk, dans une mare de SOUTÉIETE EN ANS REC ES ETTE Zone des Saules gris. Skärva, dans une tourbière . YF Sn Tjägnoris, dans un petit lac + + OLIGOCHÈTES 7 Säkok, dans la mousse , . | 4 Lac Alkajaure . 15-22 + » » SR ns EVE | + | » » RP LR TE ee PEL = _3 mares près du lac Alkajaure + Lac Kaskas Njätsosjaure . — DAUPPFIRIAUrE 2 pe axe 1710 nm dE ALeLSILAUEs 0 2 es 0 1.5 + » » Has + » » -0,3 +- Limite entre la zone desSaules gris et la zone des Lichens. Lac Allajaure . + + Zone des Lichens PactBaneagaurat):" 2... | + . Nombre des stations pour chaque espece a 0." Le Der | ret37 4071671110 Les Naïdidées ne sont représentées que par 3 espèces, Para- nais uncinata, Chaetogaster diaphanus et Stylaria lacustris ; en tout, 4 exemplaires. L'absence des très petites espèces est sans doute attribuable à leur petitesse même : elles passent facilement inaperçues. Les Tubificidées ont 2 espèces seulement, mais l’une, Tubi- fex (T.) ferox, joue un rôle tout à fait prépondérant, et est aussi une des formes prédominantes des Hautes Alpes suisses. L'autre Tubificidée, Tubifex (T.) tubifex, ne figure que dans 4 stations et avec un très petit nombre d'exemplaires, tandis qu’elle pul- lule dans nos lacs des Hautes Alpes. Les Enchytréidées n'étaient pas déterminables avec précision, / 4 / | 8 E. PIGUET soit parce que leurs organes reproducteurs n'étaient pas déve- loppés, soit surtout parce que, par suite de l’évaporation du liquide des tubes qui les contenaient, la plupart étaient devenues ratatinées, brunes et opaques. Les Lombriculidées ont 2 espèces, Lumbriculus vartiegatus et Stylodrilus heringianus, l'une et l’autre bien représentées, et communes aussi dans nos Hautes Alpes. Enfin les Lombricidées, en grande majorité terrestres, n’ont fourni qu’une forme, Lumbricus melibœus, qui est amphibie; un exemplaire seulement. NAIDIDAE Paranais uncinata (Oersted). Monts Sarek (zone des Saules gris), une station ; deux exem- plaires, mûrs. D’après cette trouvaille, qui est du 16 août 1908, l'époque de la reproduction sexuée serait, pour P. uncinata, la même dans le nord de la Scandinavie que dans les lacs des Hautes Alpes suisses, c’est-à-dire le mois d'août ; il est cepen- dant prudent de remarquer, pour cette espèce aussi bien que pour les suivantes, que leurs représentants des Hautes Alpes et des régions septentrionales ont été observés surtout aux mois de juillet et d'août, donc au milieu de l’été, pour la simple raison que c’est à ce moment-là que ces contrées sont acces- sibles, et leurs lacs et leurs mares libres de glace. Il est done naturel que les documents manquent sur la biologie hibernale des Annélides des régions très froides. Distribution géographique : Allemagne, Danemark, Galicie, Russie méridionale. Espèce nouvelle pour la Scandinavie. En Suisse, P. uncinata est commune dans le limon du fond des lacs du plateau et des Alpes ; elle a été constatée dans 10 lacs des Hautes Alpes. Chaetogaster diaphaäanus (Gruithuisen). Monts Sarek (zone des Bouleaux), une station ; un exemplaire mûr, du 13 août 1911. Distribution géographique : Suède, Angleterre, Irlande OLIGOCHETES 9 (Clare Island), Belgique, Suisse, Danemark, Allemagne, Fin- lande, Styrie, Bohême, Galicie, Russie, Illinois. En Suisse, C. diaphanus est commun dans les mares, les lacs et les rivières ; il fait partie aussi bien de la faune littorale (sur les plantes aquatiques, etc.) que de la faune profonde. Il a été trouvé dans 2 lacs des Hautes Alpes. Stylaria lacustris (L.). Monts Sarek (zone des Bouleaux), une station ; un exemplaire mür, du 31 juillet 1911. Distribution géographique : Suède, Angleterre, Ecosse, Pays de Galles, Irlande, France, Italie, Suisse, Belgique, Danemark, Allemagne, Styrie, Bohême, Galicie, Russie, Finlande, lac Baïkal, Pendjab, Bengale, Népaul, Ceylan, Pensylvanie, Ohio, Madagascar. En Suisse, $. lacustris est très répandue. Dans les lacs, on la trouve, comme Chaetogaster diaphanus, dans la région litto- rale et aussi dans la région profonde. Jusqu’à aujourd'hui, on a constaté sa présence dans 3 lacs des Hautes Alpes. TUBIFICIDAE Tubifex (Tubifex) tubifex (Müller). Torne Lappmark (zone inférieure des Bouleaux), une station; un exemplaire. Monts Sarek (zone des Bouleaux), trois stations; un très petit nombre d'exemplaires. Un individu mür a été dragué le 13 août 1911. Distribution géographique : Suède, Angleterre, Ecosse, Ir- lande, France, Suisse, Belgique, Danemark, Allemagne, Styrie, Bohême, Galicie, Finlande, Illinois, Nouvelle-Zélande (proba- blement introduit par l'homme). * En Suisse, T. tubifex se trouve partout, aussi bien à la plaine qu'à la montagne, et souvent en nombre énorme ; il est essen- tiellement ubiquiste, et habite toutes Les eaux, des moindres mares et rigoles jusqu'aux grandes profondeurs des lacs. C'est une des espèces prédominantes des Hautes Alpes, où sa pré- 10 E. PIGUET sence a été établie dans 24 stations (lacs, mares et ruisseaux) ; à comparer avec sa rareté dans les collections du nord de la Suède. Tubifex (Peloscolex) ferox (Eisen). Torne Lappmark (zone des Bouleaux et limite des arbres), 8 stations ; nombreux exemplaires. Monts Sarek (zone des forêts de Conifères, zone des Bou- leaux, limite des arbres, zone des Saules gris, zone des Lichens), 29 stations ; nombreux exemplaires. Dans les collections étudiées, T. ferox était de beaucoup l'espèce prédominante ; il a été trouvé dans 37 prélèvements, avec une très grande préférence pour l'habitat lacustre. T. ferox et Stylodrilus heringianus sont les seules Annélides constatées dans la zone des Lichens, dans le Tjaürajauratj, lac très froid, fortement arctique. La coloration de cette espèce est variable ; par exemple dans le lac Saggat, où les exemplaires sont en général bien pigmen- tés, brunâtres, à papilles grosses et abondantes, à extrémité postérieure du corps souvent d’un jaune d'ocre, il s’est ren- contré deux individus gris, avec clitellum d’un gris plus foncé ; ces différences de coloration, qui s'observent aussi en Suisse pour T. ferox et T. velutinus, sont évidemment en relation avec la nature du fond. Distribution géographique : Suède, Suisse, Angleterre, Ir- lande, Allemagne, Bohême, Galicie, Russie, Finlande. En Suisse, on a déjà découvert T. ferox dans la plupart des lacs situés au nord et au sud des Alpes ; c’est aussi un des Oli- gochètes les plus habituels des Hautes Alpes. où il a été trouvé dans 27 lacs et mares. La très grande majorité des habitats signalés sont donc des lacs, aussi bien en Scandinavie qu’en Suisse. LUMBRICULIDAE Lumbriculus variegatus (Müller). Monts Sarek (zone des Bouleaux, limite des arbres, zone des Saules gris), 10 stations ; nombreux exemplaires. Tous ces habi- tats, à l'exception d’un petit lac, sont des mares. OLIGOCHÈTES al Distribution géographique : espèce nouvelle pour la Scandi- navie; Angleterre, Ecosse, Irlande avec aussi Clare Island, France, Suisse, Danemark, Allemagne, Styrie, Bohême, Gali- cie, Finlande, Sibérie ?, Groenland? En Suisse, L. variegatus est signalé dans de nombreux habi- tats de plaine et de montagne, avec une préférence marquée pour les mares de tourbières riches en Mousses et en Algues, pour les mares où s'accumulent les feuilles mortes et autres débris végétaux, et pour les lacs et mares de la haute mon- tagne. 29 stations dans les Hautes Alpes. Stylodrilus heringianus Claparède. Torne Lappmark (zone inférieure des Bouleaux et limite des arbres), 8 stations ; nombreux exemplaires. | Monts Sarek (zone des Bouleaux, limite des arbres, zone des Saules gris, zone des Lichens), 8 stations ; nombreux exem- plaires. Cette espèce, de même que Tubifex (T.) ferox, est tout à fait caractéristique du fond des lacs de la Torne Lappmark et du massif du Sarek ; les 16 stations établies pour $. heringianus sont exclusivement lacustres ; quelques-unes étaient très riches en individus ; les échantillons mürs étaient assez abondants. Distribution géographique : Suède, Suisse, Allemagne, Bo- hême, Finlande. En Suisse, S. heringianus habite les eaux les plus variées, étangs, ruisseaux et rivières ; mais c’est avant tout un hôte de la profondeur des lacs situés au nord et au sud des Alpes, ainsi que des petits lacs des Hautes Alpes ; 9 stations de haute mon- tagne (en réalité sans doute 18, car dans un grand nombre de cas, sinon dans tous, ce Ver a été confondu par BRETSCHER avec S. gabretae et S. vejdovskyt, et dans tous ou presque tous les habitats suisses indiqués par cet auteur, le nom de ces deux espèces doit être remplacé par $. Leringianus?). La confusion qui s’est introduite dans la distinction entre ! Voir Piquet et Brerscuer, 1913, p. 143-151, 42 E. PIGUET z S. heringianus et S. gabretae est due à l'insuflisance de la des- cription donnée par Vespovsxy ! de son $. gabretae. Il faut consi- dérer comme très douteux non seulement les habitats indiqués en Suisse pour S$. gabretae par BRETSCHER, mais aussi ceux signalés pour cette espèce en Ecosse par Marin (1907) et en Finlande par E. MunNSTERHIELM (1905 ; d’après KessLer). Ces erreurs ont avant tout pour cause l’estimation de la longueur du pénis relativement au diamètre du corps, question sur laquelle nous reviendrons plus loin. J'ai donc pensé qu'il serait utile de comparer nos $. herin- gianus suisses (l'espèce a été découverte en Suisse par CLApA- RÈÉDE) avec les exemplaires scandinaves, et je me suis servi pour cela d’un grand nombre d’individus mürs, préparés entiers et aussi coupés en séries, provenant du lac de Neuchâtel et du Lünersee (Rhaetikon) pour la Suisse, des lacs Vättern, Torne Träsk et Stora Väktarsjôn pour la Suède; j'ai en outre examiné un matériel considérable, soit vivant, soit en préparations, pro- venant d’autres stations suisses et scandinaves. J'ai été frappé de la remarquable concordance qu’il y a entre les caractères de spécimens d'origines si diverses. Cependant, comme nous sommes en présence d’une espèce ayant une très grande aire de dispersion européenne, il ne faut pas non plus s'étonner si elle montre ici ou là quelques faibles variations. Les crochets des $. heringianus scandinaves m'ont paru être un peu plus fortement bidentés que ceux des échantillons suisses; je n’ai jamais trouvé chez les premiers les soies à pointe simple qu’on observe exceptionnellement dans certains faisceaux ventraux des derniers (il s’agit alors de la soie interne des faisceaux en question ; Piquer, 1913, fig. 11); mais chez les exemplaires scandinaves aussi, la dent supérieure est souvent rudimentaire, et en tout cas toujours beaucoup plus petite que l’autre. Cela n’a aucune importance, et tous les Olisochéto- 1 Vesnovsky, 1884, p. 53; pl. 11, fig. 9-16. L'auteur spécifie que les individus qu'il a examinés n'étaient pas complètement mûrs. À remarquer, d'une manière générale, que les figures de Vespovsky sont souvent fortement stylisées, surtout en ce qui concerne les soies. OLIGOCHÈTES 19 logues connaissent cette légère variabilité de certains détails des soies de bien des espèces. L'appareil circulatoire et les néphridies ne peuvent vraiment bien s’étudier que sur des animaux vivants. Mais même si on arrivait à constater des différences minimes dans l’arrangement des anses vasculaires latérales, il faudrait se garder d’y atta- cher une valeur exagérée. On sait, en effet, que si le plan général de la circulation est fixe pour une espèce donnée, cela n'exclut nullement, dans bien des cas, de petites variations dans le nombre et la disposition des anses latérales. Chez les $. heringianus de Suisse et de Scandinavie, l’'appa- reil génital a exactement la même conformation. Cet appareil a été fort bien décrit par CLAPARÈDE (1862); mêmes sperma- thèques à ampoule le plus souvent géométriquement globu- leuse et à canal de sortie mince et allongé; même appareil déférent mâle, avec son pénis non rétractile si typique. Chez S$. gabretae, d’après VEIDOvSKY, ces pénis sont presque égaux en longueur au diamètre du corps, tandis que chez $. heringianus, d’après CLAPARÈDE, ils sont presque égaux à la moitié de ce diamètre. J’ai dit plus haut qu’une distinction entre les deux espèces, basée sur ce seul caractère, était propre à amener des confusions, et voici pourquoi. La longueur des pénis relativement à la largeur du Ver varie avec l’état de contraction du corps ; la longueur des pénis est fixe, mais le diamètre du corps n’est pas le même suivant que le Ver est vivant ou mort. Comme tous les Oligochètes, les Sty- lodrilus, en mourant sous l’action des réactifs, se contractent et par conséquent s'élargissent. Il est donc nécessaire de com- parer la longueur des pénis à celle d’un organe de longueur in- variable, par exemple celle des soies ventrales de la région gé- nitale ; cette mesure est très facile à faire, aussi bien sur les Vers vivants que sur les préparations. Voici les chiffres que j'ai obtenus à la suite de nombreuses mensurations : Fi heringtanus suisses : Longueur movenne des soies ventrales: 0"" 151 (minimum te) à 1 0,128, maximum 0,170). 14 E. PIGUET Longueur moyenne des pénis: 0,329 (minimum, 0,240, maximum 0,408). Largeur moyenne du pénis à sa base: 0"",073 (minimum 0,051, maximum 0,085). Diamètre moyen du corps au 10° segment : 0,734 (minimum 0,568, maximum 0,824). Donc, pénis en moyenne 2,18 fois plus long que les soies ventrales, et 4,5 fois plus long que large. En moyenne, la lon- œueur du pénis est au diamètre du corps comme 448 est à 1000, soit très approximativement la moitié. S. heringtanus scandinaves : Longueur moyenne des soies ventrales : 0"",136 (minimum 0,107, maximum 0,149). Longueur moyenne des pénis : 0°",321 (minimum 0,247, ma- ximum 0,392). Largeur moyenne du pénis à sa base: 0"",069 (minimum 0,047, maximum 0,094. Diamètre moyen du corps au 10° segment : 0"",692 (mini- mum 0,525, maximum 0,824). | Donc, pénis en moyenne 2,68 fois plus long que les soies ventrales, et 4,76 fois plus long que large. En moyenne, la lon- œueur du pénis est au diamètre du corps comme 467 est à 1000, presque exactement la moitié. On remarquera la très grande concordance de ces chiffres, et en particulier le fait que, chez les S. heringianus des deux pro- venances, la longueur du pénis est presque rigoureusement égale à la moitié. du diamètre du corps; mais il faut répéter que ces exemplaires étaient conservés et contractés, et qu'avec les mêmes Vers, vivants, on aurait trouvé, pour la longueur du pénis relativement à la largeur de l'animal, des chiffres un peu plus forts, bien que loin d’égaler le diamètre du corps. C. H. Marrn ! décrit, sous le nom de $. gabretae Vejdovsky, un Stylodrilus qu'il dit être un des Oligochètes les plus habi- tuels de la profondeur des lacs écossais: à partir de 33 m. en- 1 Manrin, 1907, p. 21-25: pl. 1° fig. 1-5; pl. 4, fig. 6, 7. OLIGOCHÈTES 15 viron, sur fond de limon fin, chaque coup de drague ramène presque immanquablement cette espêce, accompagnée de ses cocons ; on la trouve aussi occasionnellement dans des eaux moins profondes, sur fond vaseux. M. Marin a eu la complaisance de me communiquer d’ex- cellentes coupes de deux de ces Vers. Après les avoir com- parées à mes préparations de S. heringianus de Suisse et de Scandinavie, et aux descriptions et figures de CLAPAREDE et de VEJDOVSKY, je suis arrivé à la conclusion que le Stylodrilus écossais est $. heringianus; l'appareil génital du Ver de Marrix ne se distingue en rien de celui de S$. heringianus. I] est vrai que MarTix dit que les pénis sont à peu près égaux en longueur au diamètre transversal de l’animal ; mais nous venons justement de discuter l'emploi de ce critère. Martin déclare aussi n'avoir jamais pu trouver dans les spermathèques des Stylodrilus écossais le cristal octaédrique que CLAPAREDE indi- que pour $. heringianus. Mais ce cristal n’est pas toujours fa- cile à découvrir, surtout quand on le cherche dans des exem- plaires conservés et durcis, qu’il n’est pas possible de compri- mer, et dont les spermathèques sont rendues opaques, malgré l'emploi des éclaircissants, par la masse des spermatozoïdes ; je l’ai pourtant constaté dans les spermathèques de quelques échantillons scandinaves. Il faudrait une chance bien improba- ble pour retrouver ce cristal intact dans une coupe. Sur ce point comme sur les précédents (circulation, longueur du pénis, etc.), il est très désirable que les zoologistes écossais et finlandais fassent un supplément d'étude, surtout au moyen d'animaux vivants. Enfin, MarrTix revient sur la question du Bythonomus lemani 1 On peut à bon droit se demander s'il n’en est pas de même en Finlande, où E. MuxsreraseLM (1905, p. 19), annonce l'existence de S. gabretae ; cette indica- tion est basée non sur une détermination personnelle, mais sur la très problé- matique identification de S. gabretae avec Enchytraeus annellatus Kessler. Il semble bien plus vraisemblable qu’on trouve dans les lacs Pyhäjärvi et Onéga la même espèce que dans les lacs scandinaves, c’est-à-dire S. heringianus, et cela d'autant plus qu'E. MuxsreruyEeL indique plusieurs stations finlandaises pour S, heringianus. 16 E. PIGUET Grube et suppose que GRu8E ?, en établissant la diagnose de cette espèce, a eu successivement sous les yeux deux Vers dif- férents, un S{ylodrilus et une autre Lombriculidée. Cela est possible, car S. heringianus est très répandu au fond du lac Léman, où je lai souvent recueilli en même temps que Bytho- nomus lemant. Mais, quoi qu'il en soit, le fait que GRUBE in- siste finalement sur l'existence des branches pulsatiles aveu- gles du vaisseau dorsal ne laisse aucun doute sur ce qu’il en- tendait par B. lemani. Du reste, ce point est tiré au clair de- puis bien des années. MICHAELSEN ?, en examinant le matériel original de GRUBE, conservé au musée de Breslau, a pu établir avec cerlitude que, comme j'en étais persuadé depuis long- temps, B. lemantin'est autre que l'espèce étudiée premièrement par CLAPARÈDE 5 en 1862 déjà, et qui a ensuite erré dans la sys- tématique sous les noms successifs de Lumbriculus integrise- tosus Czerniavsky, Claparedilla meridionalis Vejdovsky, Clapa- rèdeilla integrisetosa (Czerniavsky). LUMBRICIDAE Lumbricus melibœus Rosa. Monts Sarek (zone des Bouleaux), une station ; un exemplaire. Distribution géographique : Alpes piémontaises, Alpes et plateau suisses. Espèce nouvelle pour la Scandinavie. ! Grue, 1879, p. 116, Clitellio {Bathynomus) lemani. — 1880, p. 228, Bytho- nomus leman. ? Micuaeusen, 1902, p. 6, 7. 3 CLaPARÈDE, 1862, p. 255-262 ; pl. 3, fig. 1-5, 14 ; pl. #, fig. 4; sous le nom de Lumbriculus variegalus ; maïs CLaPparÈpe faisait des réserves au sujet de la convenance de ce nom, et n'osait aflirmer que son Ver fût sûrement le même que celui étudié par Gruge en 1844. La description de CLaparÈDE se rapporte surtout à B. lemani, mais aussi en partie à L. variegalus, notamment en ce qui concerne la manière de se comporter ; les figures représentent B. lemani. Ces espèces possèdent toutes deux des anses pulsatiles ramifiées et aveugles, et c'est sans doute ce qui a induit CLAPARÈDE à n'y voir qu'une espèce unique ; cette confusion explique les divergences qu'il constate entre la description de GruBE et la sienne. Voir aussi sur ce point Preuer, 1905, p. 617-619, et Picuer et Brerscuer, 1913, p. 151-154. 1917 1862 1907 1905 1905 OLIGOCHÈTES 1 7) BIBLIOGRAPHIE . Borxer, L. Die Bodenfauna des St. Moritzer-Sees. Eine mono- graphische Studie. Archiv f. Hydrobiologie, Vol. 13. — Et à part. Inaugural Diss., 163 pp., 8 fig., 2 pl. Stuttgart, 1917. . Craparëne, E. Recherches anatomiques sur les Oligochètes. Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève, Vol, 16, Il, p. 217-291, pl. 1-4. . MauriN, C.-H. Notes on some Oligochaets found on the Scottish Loch Survey. Proc. R. Soc. Edinburgh, Vol. 28, I, p. 21-26, pl. 1,2 et 4, fig. 6. Edinburgh, 1907. . MuxsrernsEezM, E. Verzeichnis der bis jetzt aus Finnland be- kannten Oligochaeten. Festschrift für PALMEN, n°13, p. 1-23, 1 pl. Helsingfors, 1905. . Picuer, E. Le Bythonomus lemani de Grube. Rev. suisse Zool., Vol. 13, p. 617-619. 1913. — Notes sur les Oligochètes. Rev. suisse Zool., Vol. 21, n°4, p. 111-146, fig. 1-12. 1913. Pricuer, E. et Brerscuer, K. Oligochètes. Ex : Catalogue des In- 1884 vertébrés de la Suisse, fase. 7, 214 pp., 43 fig. Genève, 1913. . Vesnovskx, F. System und Morphologie der Oligochaeten : 166 pp., 5 fig., 16 pl. Prague, 1884. REVUE SUISSE DEL ZOOLOIGIE Mol. 27,°.n9 2. — Mars 1919. Hydracarinen aus den peruanischen Anden und aus Brasilien. VON Dr. C. WALTER Zoologische Anstalt der Universität Basel. Mit 45 Figuren im Text. VoRWoORT. Vorliegende Arbeit fasst das Ergebnis der Untersuchungen an zwei kleinen Hydracarinensammlungen aus Süd-Amerika zusammen. Sie bildet einen Beitrag zur Kenntnis der noch so mangelhaft bekannten Wassermilbenfauna dieses Erdteiles. Diese Sammlungen, so klein sie sind, legen nicht nur Zeugnis über die Reichhaltigkeit des süd-amerikanischen Erdteiles an verschiedenen Formen ab, sondern lassen auch Vermutungen über äusserst interessante faunistische und biologische Pro- bleme zu, deren Ergründung sehr lohnenswert sein dürfte. Beide Sammlungen setzen sich aus zufällig beim Suchen nach anderem zoologischen Materiale erbeuteten Wasser- milben zusammen. Die eine besteht aus wenigen Hydracarinen, welche Herr Ingenieur E. Goper im Jahre 1915 beim Einsam- meln von Plankton in 5140 m. ü. M. gelegenen Andenseen fing, und die mir durch die Freundlichkeit von Herrn Th. DELACHAUX (Neuenburg) zur Bearbeitung überwiesen wurden. Der Lavan- dera-See enthielt als einzige Art eine Halacaride : Halacarus (Halacarus) processifer n. sp. Im Huaron- und Naticotcha-See, zwei sumpfigen, miteinander in Verbindung stehenden Seen nordôstlich Lima, Rev. Suisse DE Zoo. L. 27. 1919. 2 20 C. WALTER auf der Wasserscheide zwischen dem Amazonasgebiet und dem Stillen Ozean, fanden sich folgende fünf neue Hydra- carinen vor : Neocalonyx codett n. L2 o D ve + SP: Limnesia unguiculala n. Sp. Hygrobates placophorus n. sp. Frontipoda ciliala n. sp. Arrhenurus hirsutipalpis n. sp. Neben interessanten, nicht immer in den engen Rahmen der Gattungsdiagnose passenden morphologischen Abweichun- gen, ist eine allen diesen Arten gemeinsame Eigentümlichkeïit zu erwähnen: die auflfallende Grüsse des Genitalgebietes. Diese findet beim Weibchen sicherlich 1hre Ursache in der Bildung grosser Eier, was hinwiederum durch biologische und faunistische Faktoren bedingt sein dürfte. Die folgenden Zahlen zeigen, dass ungefahr gleichgrosse oder grüssere euro- üische verwandte Formen in der Läncge des Genitalorganes Ï 5 S oder der Genitalôffinung weit hinter diesen peruanischen Andenformen zurückbleiben. Limnesia connata Koen. » koenikei Piersig » unguiculala n. Sp. Frontipoda musculus(O.F. Müller) » carpenteri Halbert » ciliata n. sp. Hygrobates nigromaculatus Leb. » longipalpis Herm. » placophorus n. sp. Arrhenurus stecki Koen. » fimbriatus Koen. » crassipeliolatus Koen. » hirsutipalpis n. sp. TOOMONOMOMO 10 10 +0 40 +40 10 +0 Kürpergrüsse (rm ,600 {um #: gum: à Oum 765 Om ,900 Om ,920 1,080 1mm,2 bis 2m ques Om, 700 Om, 750 1m ,5 Om, 700 Länge des Genitalorganes Om, 160 Om, 200 Om,225 Own 176 Omm,143 oMm,285 Lünge der Genitaloffoung 0,220 Om, 160 gr 20 (442 0,128 Omm,196 0"",210 HYDRACARINEN 21 Die zweite Sammlung setzt sich aus sieben Arten zusammen, welche mit Plankton im Mündungsgebiet des Amazonas durch Herrn Dr. HaGmaxx (Brasilien) erbeutet und der zoologischen Anstalt der Universität Basel überlassen wurden, meist kleinere, hartgepanzerte Formen aus folgenden Fundorten : Gurupà, unterer Amazonas, 17. August 1909 : Koenikea quadricornutà np. Cacaval grande, überschwemmter Campo, 27. August 1909 : Eylais parvipons n. sp. Eylais brevipalpis n. sp. Limnesia exigua n. sp. Koentkea curvirostris n. sp. Koentkea elliptica n. sp. Koenikea aculeata n. Sp. BESCHREIBUNG DER ARTEN. ; HALACARIDAE. Halacarus (Halacarus) processifer n. sp. Fig. 1-3. Von dieser neuen Art liegt leider nur eine 1. Nymphe vor Ihre Kôrperlänge misst ohne Maxillarorgan 0"",290, mit Ein- bezug desselben 0"",325. Die Breite beträgt bloss 0%",155. Die Kôrpergestalt ist sehr langgestreckt. Der Stirnrand läuft, wie bei nahe verwandten Arten, in einen dornartigen Fort- satz aus. Der Rücken (Fig. 1) trägt eine vordere und eine hintere Dorsalplatte ; erstere ist oval (77 y lang, 66 x breit), letztere elliptisch (136 y lang, 80 y breit). Der Vorderrand der hintern Dorsalplatte reicht über die Hôhe der Einlenkung des 3. Bein- paares hinaus. Die Ocularplatten besitzen langelliptischen Umriss. Es konnten weder Linsen noch Pigmentflecken beob- achtet werden. Die Hautstreifen zwischen den Platten tragen grobe Linierung zur Schau. 2. C. WALTER F1G. 1. Fic."2. Halacarus ( Halacarus) processifer n. sp. FiG. 1. — 1. Nymphe, Dorsalansicht. FiG. 2. — 1. Nymphe, Ventralansicht. Das Maxillarorgan (Fig. 2) erreicht eine Länge von 0"”,084 bei 0"",052 Breite. Sein Rostrum ist kegelformig zugespitzt und von gleicher Länge wie der Basalteil. Die am Kôrper gemessenen Palpen sind 0%%,080 lang, seitlich am Maxillar- organ eingelenkt und von für die Untergattung Halacarus typischem Bau. Das 2. Glied ist am längsten. Die Innenseite des 3. Gliedes trägt fast distal einen kurzen, dornformigen Anhang. Am Endglied überragt der distale Abschnitt den pro- ximalen bedeutend an Länge. Die recht grosse vordere Ventralplatte (Fig. 2) besitzt vorn ein nur wenig tiefes Camerostom. Die Genitoanalplatte erreicht keine bedeutende Ausdehnung. Sie ist rundlich. Ihr Vorder- rand reicht zwischen die durch die Einlenkung der 3. und 4. Beinpaare bezeichneten Hôhen hinein. Die Beine zeichnen sich durch ihre schwache Entwicklung aus. - Sie -messen': Ad: 079,210 11-0850 HYDRACARINEN 23 IV. 0"",180. Das 4. Beinglied ist in seiner Ausdehnung nicht sehr vom 3. oder 5. Gliede verschieden, meist von gleicher Länge wie das 3., aber etwas kürzer als das 5. Der Borsten- besatz ist ein schwacher. Am 4. und 5. Gliede des Vorderbeines finden sich je ein Paar kurzer Anhänge vor, auf den übrigen Beingliedern vereinzelte Borsten und kurze Haare. Einzelnen Gliedern fehlt jeglicher Borstenbesatz. Das Vorderbein ist leicht verdickt. Die Aussenseite seines Endgliedes läuft Tr in einen, das Krallenpaar seitlich be- Halacarus (Halacarus) processifer n. sp. 1. Nymphe, Endglied des 1. Bei- Fortsatz aus (Fig. a) Die Kralle trägt nes links, schräg von oben. schützenden, kleinen, flächenartigen einen winzigen äussern Nebenzahn und weist in der Concavität schwache Cilien auf. Die Genitalôffnung fehlt; ein Längsstrich bezeichnet ihre Lage. Die Genitoanalplatte trägt ein Paar rundlicher Näpfe. Die Analôüffnung liegt terminal. Fundort: Lavandera-See, 5140 m. ü. M., Anden von Peru. LIMNOCHARIDAE. Eylais parvipons n. Sp. Fig. 4-5. Die Länge des Kôrpers beträgt ca. 2"",9, die Breite 2"",25. Im Umriss gleicht er einem mit der Spitze nach vorn gerich- teten Fünfeck. Die schwach gewülbten Seitenränder und der Hinterrand gehen unter Bildung abgerundeter hinterer Ecken ineinander über. Die vordere Kürperpartie ist nach vorn stark verengt. Das Integument weist Linierung auf. Zwischen die Linien sind kleine papillôse Erhebungen eingestreut. Die Augenbrille (Fig. 4) fällt dadurch auf, dass sie aus zwei srossen, durch eine fast reduzierte Brücke miteinander verbun- denen Augenkapseln besteht. Die Brücke liegt etwas vor der 24 C. WALTER Mitte, ist nur 0"",028 breit und ebenso lang. Ihr Vorderrand wird von der Muskelansatzscheibe überragt ; ‘ihr Hinterrand ist konkav. Die Sinnesborsten weisen geringe Länge auf; sie entspringen dem vordern Innenrand der Kapseln. Die Kapseln messen in der Länge 0"",280, in der Breite 0,185. Die maxi- male Breite der ganzen Brille beläuft sich auf 0"",390. Die Kapsel ist vorn verbreitert und trägt an ihren Vorderrand _angelehnt eine kreisfürmige Linse. Die hintere Linse ist so gestellt, dass ihre Verlängerung nach vorn in das Zentrum der Vorderlinse zeigt. Der ventrale Durchbruch wird begrenzt FiG. 4. F1G. 5. Eylais parvipons n. sp. FiG. 4. — Augenbrille, F6. 5. — Palpus. von zwei transversalen Rändern, welche ca. 0"",070 vonein- ander entlfernt sind. Das ohne Mandibeln 0,465 lange, vorn abgeflachte Maxillar- organ trägt eine verkehrtovale Mundscheibe. Die Fortsätze zeigen normale Entwicklung. Der Pharynx schliesst hinten mit breiter Rundung ab. Die Palpenglieder messen auf der Streckseite : 1. 0"",090, 2. 0m 465..3-" 00 480.-4.0000 945 25 0PEM0E Nr NB or HYDRACARINEN 25 besatz (Fig. 5) setzt sich aus feinen, meist ungefiederten Säbel- borsten zusammen. Die Innenreihe des 4. Gliedes trägt vier, die äussere Reihe fünf solcher Borsten. Am distalen Innenende desselben Gliedes befindet sich eine Gruppe von fünf kurzen, vefiederten Borsten. Die Innenecke des 3. Gliedes wôlbt sich distal nicht vor; ihr entspringen sechs kurze Dolchborsten ohne Fiederung. Das Endglied ist schlank ; seine Spitze trägt eine Anzahl äusserst kurzer Chitindornen. Fundort: 1 Imago, überschwemmter Campo, Cacaval grande, Brasilien, 27. August 1909. Eylais brevipalpis n. sp. Fig. 6-8. In den Kürpermassen bleibt diese Art hinter der voraus- gehenden zurück, stimmt aber mit ihr in der Kôrperform überein. Die Länge des Kôrpers beträgt 1"",570, die Breite 102,275. Das Integument ist relativ grôber liniert als bei Æ. parvi- pons n.sp. Zwischen den Linien erblickt man in zerstreuter Anordnung einzelne papillüse Gebilde. Die Augenbrille (Fig. 6) hat eine Länge von 0%",215 bei einer Breite von 0"",320. Die Brücke verbindet die beiden Kapseln im vordern Drittel und sieht derjenigen von £. soari Piersig ähnlich. Sie liegt jedoch weniger weit vorn als bei dieser Art und besitzt geringere Länge. Die Ansatzstellen der Sinnesborsten springen weniger über den Rand vor. Die Kapseln zeigen am Aussenrande eine starke Einbuchtung, in welcher der Aussenrand des ventralen Durchbruches sichthar wird. Die Vorderlinse ist gross, kreisfrmig, die hintere lang- elliptisch. Das 0"",435 lange Maxillarorgan (Fig. 7) fällt durch den Besitz gewaltiger, flügelfürmiger Fortsätze dér obern Wandung auf. Die Mundplatte ist vorn etwas verbreitert ; ihr grôsster Durchmesser misst 0"",125. Der Vorderrand ist fast gerade abgeschnitten; die vordern Seitenränder sind leicht konkav. Der Pharynx verengt sich etwas nach hinten. Sein Hinterende 26 C. WALTER Fic. 6. Fic. 7. Eylais brevipalpis n. sp. F1G. 6. — Augenbrille. F1G. 7. — Maxillarorgan von der Seite. biegt schief nach hinten und oben um. Er trägt zwei transver- sale Chitinstreifen, welche seitlich nicht über den Rand vor- stehen. Die Maxillarpalpen (Fig. 8) zeichnen sich durch kräftigen Bau aus. Das 3. Glied besitzt keinen ventralen Vorsprung. Seine distale Innenecke trägt vier gefiederte Borsten ; etwas weiter hinten stehen eine Fiederborste und zwei ungefiederte Borsten von ungleicher Länge. Die Beugeseite des 4. Gliedes ist in ihrer basalen Hälfte aufgetrieben und trägt dort drei kräftige Borsten von fast halber Gliedlänge. Die . Borstenreihe der Innenseite besteht aus zwei starken Säbelborsten, zwischen welchen zwei Fieder- borsten stehen. Eine kurze ungefiederte Borste befindet sich am weitesten proximal- wärts, während am dis- talen Ende 3 gefiederte Borsten zu zählen sind. Eylais brevipalpis n. sp. Die Spitze des End- Palpus. gliedes trägt 2 Klauen, hinter welchen 3 kurze nat nissan jé HYDRACARINEN 27 Dolchborsten stehen. Die Länge der einzelnen Palpenglieder beträgt, auf der Streckseite gemessen : 1. 0"",087, 2. 0m", 122, 1124022192 ,;5. 02% 130. Die Beïinlängen betragen : I. 1%%,020: II. 1%",155, III. 1,290, IV. 1"°,590. Beine und Palpen sind also recht kurz. Fundort: 4 Imagines, überschwemmter Campo, Cacaval grande, Brasilien, 27. August 1909. Neocalonyx! n. gen. Haut papillôs, mit Neigung zu Plattenbildung. Unpaares Auge fehlend. Maxillarorgan mit Rüssel und leicht vorstreckbar (ähnlich wie bei Pseudotorrenticola Walter, jedoch in viel ge- ringerem Masse). Maxillartaster wie bei Protzia Piersig gebaut, doch nicht scherenfôrmig. Epimeren in vier Gruppen ange- ordnet, das hintere Paar dem vordern genähert. Beine ohne Schwimmhaare. Kralle mit Hauptzahn und ihm seitlich ange- setzten Nebenzähnchen. Genitalhof hinter den 4. Epimeren gelewen, gross, wie bei Calonyx Walter mit zwei die zahl- reichen gestielten Näpfe an der Basis umfassenden, halbkreis- f‘rmigen, mit Borsten besetzten Chitinleisten, welche sich an einer Stelle zu flächigen, beweglichen Chitinklappen verbrei- tern und in geschlossenem Zustande einen Teil der Vulva über- decken. Vulva nicht papillôs. Typus: Neocalonyx godeti n. gen., n. sp. 1 Der Name Weocalonyx soll an die verwandtschaftlichen Beziehungen dieses neuen Genus zu Calonyx Walter crinnern. Nach Untersuchung von Cotypen von Protzia eximia (Protz) erkläre ich mich mit KoeniKe über die Abwesenheit von Genitalklappen bei Protzia einverstanden, Das Genus Sporadoporus Wol- cott besitzt somit keine Berechtigung. Dagegen bestehen aber tatsächlich mehrere Arten mit chitinôsen Genitalklappen, Arten, die ich früher für echte Protzia-Spezies hielt, eben weil dem Typus dieses Genus der Besitz von Klappen irrtümlich zugeschrieben worden war. Nach noch nicht vôllig abgeschlossenen Untersuchungen sehe ich mich, gestützt auf dieses Merkmal und besonders auch auf Grund entwicklungsgeschichtlicher Daten, veranlasst, die klappen- tragenden Spezies zu einem besondern Genus zu vereinigen, und da sie nur Speziescharaktere von Calonyx latus (Walter) trennen, als echte Calonyx-Arten anzusehen, Es sind dies Protzia squamosa Walter — Calonyx squamosus (Wal- ter), Protzia rotunda Walter — Calonyx rotundus (Walter), Protzia brevipalpis Maglio — Calonyx brevipalpis (Maglio) und einige neue Arten. [) a © C. WALTER Neocalonyx godeti n.gen., n. sp. Fig. 9-13. Männchen: Der langgestreckte Kôürper misst in der Länge Om“ 990, in der Breite 0"",660. Stirn- und Hinterende sind gerundet. Die Kürperform ist offenbar nicht wie bei Protzia Piersig stark veränderlich. Am seitlichen Hinterrande befinden sich zwei gerundete Vorwôlbungen des Rückens. Die Schulter- ecken treten nicht stark hervor. Das Integument ist mit zahlreichen, niedrigen Papillen be- deckt. Es neigt zu Plattenbildungen. Die chitinôsen Erhärtun- gen sind jedoch sehr klein. Längs der Mittellinie des Rückens Fio. 9. Neocalonyx godeti n.g. n. sp. O'. Ventralansicht. zählt man sechs Paare von Chi- tinflecken. Der Durchmesser der zwei vordern Paare bleibt hinter demjenigen der Drüsen- mündungshôfe zurück. Hinter dem 2. Paare folgt ein unpaares Plättchen. Die Grôsse der Plätt- chen nimmt nach hinten vom 3. zum 6. Paare ‘ab. Jedem Kôrperrand folgt eine Reïhe von vier Plättchen. Die Drüsen- mündungen werden von einem mit dicker Borste versehenen Chitinringe umgeben. Die Au- gen liegen am Stirnrand ; ihre gegenseilige Entfernung be- trägt 0,300. Die Augenkapseln sind gross,0"",077 lang,0"",070 breitund von bedeutenderHôhe. Die 0"",175 voneinander ent- fernten antenniformen Borsten sind kurz und dick. Das Maxillarorgan (Fig. 9, 10, 11) sitzt am Ende eines häu- HYDRACARINEN 29 tigen, äusserst feinlinierten, vorstreckbaren Rüssels. Es misst 0,390 in der Länge und 0"",143 Breite an der Palpenein- lenkungsstelle. Der Rüssel ist 0"",157 lang und an seiner Basis 0"",100 breit. Die ventrale Wandung springt in einer Breite von 0"",077 nach hinten um 0"",028 vor. Die Ecken dieses flächigen Fortsatzes sind abgerundet, sein Hinterrand leicht konkav. Von der Hinterecke der Seitenwand gehen lange und dünne Fortsätze nach hinten, welchen offenbar bei der Retraktion des Maxillarorganes eine gewisse Bedeutung zukommt. Die Pharyngealôffnung ist langelliptisch. Die fast geraden Mandibeln (Fig. 12) zeichnen sich durch bedeutende Länge und geringe Hôhe aus (bei 0"",495 Länge Fig. 10. Fic. 11. Fia. 12. Neocalonyx godeti n.g. n.sp. c. F1G. 10. — Maxillarorgan von der Seite. FiG. 11. — Maxillarorgan von oben. F16. 12. — Mandibel. nur 0"%,045 hoch). Mandibelgrube 0"",180 lang. Das Klauen- glied besteht aus einem geraden, zirka 0“",150 langen, spitz- konischen Zahn, der proximal nicht umgebogen ist, sondern dem Grundgliede in fast gleicher Breite direkt aufsitzt. Das 30 C. WALTER dreieckfôormige Mandibularhäutchen erreicht die Mitte der Klaue nicht. Die Länge der Palpenglieder (Fig. 13) beträgt : 1::078,066, 2. 008 1013: 2000:056, 220 SSI Sie sind dünner als die benachbarten Beinglieder (Verhältnis zirka 3:4). Das 2. Glied ist auf der Streckseite mehr als drei- mal so lang als auf der Beugeseite ; das 3. Glied besitzt dage- gen eine etwas verkürzte Streckseite. Dem 4. Gliede fehlt die distal zahnf6rmig verlängerte Streckseite. Nur ein unschein- barer Zahn ist noch vorhanden. Das 5. Glied endet zweispitzig. Der Borstenbesatz entspricht demjenigen verwandter Genera. Die Streckseite des 2. Gliedes trägt zwei kürzere ungefiederte und zwei wenig längere, grobzackige Borsten, diejenige des 3. Gliedes distal eine feingefiederte Borste. Das 4. Glied be- sitzt eine fast distale Beugeseitenborste ; auch das kurze Innenseitenhaar liegt fast distal. Die Epimeren (Fig. 9) bilden vier Gruppen, welche nur ge- ringe Abstände von einander trennen. Die vordern und hin- tern Gruppen sind also einander Stark genähert. Die 4. Hüft- platte besitzt einen deutlichen Innenrand und schief gerich- teten Hinterrand. Längs der starken Chitinränder ent- springen kurze, dicke, meist ge- fiederte Borsten. Zwischen den FiG. 13. vier Innenecken der Epimeren- Neocalonyx godeti n.g. n.sp. o'. cruppen liegt in der weichen Haut ein rundlicher Chitinfleck. Die stark chitinisierten Beine sind kräftig. Schwimmhaare fehlen. Der Borstenbesatz setzt sich aus kurzen, meist gefie- derten, die Streckseite und das Gliedende vorzugsweise ein- nehmende Borsten zusammen. Die distalen Glieder weisen etwas verbreitertes Ende auf. Die Kralle besteht wie bei Palpus. HYDRACARINEN ol Protzia und Calonyx aus einem Hauptzahn mit seitlich ange- gliederten Nebenzähnchen, jederseits vier bis fünf. Beinlängen : PO O0 RIRE OR 885 00m930:: IV... 100230! Das Genitalorgan (Fig. 9) liegt ganz hinter dem Epimeral- gebiet. Die Vulva ist gewülbt, die Genitalspalte 0"",175 lang. Sie wird jederseits von einer schmalen, halbkreisformigen Chitinleiste begrenzt, welche mit einzelnen Borsten besetzt ist und die zahlreichen gestielten Näpfe an ihrer Basis umfasst. Sie besitzt in ihrer vordern Hälfte eine lange, dreieckfürmige, fliächige Verbreiterung, welche mit ihrer kürzern Seite an der Chitinleiste beweglich befestigt ist, mit ihrem freien Teile sich bei geschlossenem Zustande weit nach hinten umlegt, dadurch die vordern, kurzgestielten Näpfe von den hintern, langge- stielten trennt und eine Partie der Vulva überdeckt. Auf den Rändern dieser Verbreiterungen (Klappen) stehen Haare, be- sonders in der Nähe der Spitze. Die Stiele der hintern Näpfe erreichen eine Länge von 0"",100. Sie sind gewôbhnlich in ihrer mittleren Partie verdünnt, ihr Ende steighügelartig ge- formt. Jederseits der Genitalspalte zählt man 26 bis 29 Näpfe. Der Exkretionsporus wird von deutlichem Chitinring um- schlossen. Er liegt etwas hinter dem benachbarten Drüsenpaar, dem Genitalfeld näher als dem hintern Kôrperrand. Weibchen: Das 2. Exemplar scheint ein Weibchen zu sein, das seine normale Grôsse noch nicht erreicht hat. Seine Kôrperlänge bleibt hinter derjenigen des eben beschriebenen Männchens zurück, von welchem es sich durch folgende Merk- male unterscheiden lässt: Es fehlt der Chitinfleck zwischen den vier Epimerengruppen. Die Genitalspalte ist linger. Die Napfzahl beträgt jederseits derselben 30 bis 35. Die Oberfläche der Vulva ist nicht wie bei Protzia papillôs, sondern glatt. Fundort: Naticotcha- und Huaron-See, peruanische An- den, 5140" ü. M. 1 o‘ und 19 juv. 32 C. WALTER HYGROBATIDAE. Limnesia unguiculata n. sp. Fig. 14-19. Weibchen: Der im Uniriss ovale Kôrper besitzt breitge- rundeten Hinterrand. Der Stirnrand ist dagegen schwach gewôlbt, und an den vordern Seitenrändern treten schwache Schulterecken vor. Die Kôrperlänge beträgt 0"",765, die Breite Omm,615. Ueber die Färbung kônnen keine genauen Angaben gemacht werden; es sei nur erwähnt, dass sich unter den ca. 20 Exemplaren ein Männchen vorfindet, dessen Chitinteile rotlich gefärbt sind. Die Augen einer Seite besitzen grossen segenseitigen Abstand. Fi. 14. Fra. 15. Limnesia unguiculata n. sp. FiG. 14. — Palpus des Männchens. FiG. 15. — ©. Endglied des 4. Beines. Die Epidermis ist recht dünn und fein liniert. Etwas hinter der Rückenmitte liegt eine scharfumrandete, länglichrunde Chitinplatte, deren Vorderrand eine leichte Einbuchtung auf- weist. Sie ist 0"",147 lang und 0"",122 breit und dient als Ansatzstelle kräfuiger Muskelbündel. Das 0%,157 lange Maxillarorgan gleicht im Bau demjenigen anderer Limnesia-Arten ; es besitzt einen weit nach hinten reichenden, dünnen Fortsatz. Mandibellänge 0"",240. Die HYDRACARINEN Da) emzelnen Palpenglieder messen: 1. 077,035; 2. 0"*,094 ; A UP 056 04 02157 5 20%,042; total. also 023242 auf der Streckseite. Der Borstenbesatz (Fig. 14) ist ein schwacher. Auf der Beugeseite des 2. Gliedes steht, etwas über die Mitte hin- aus distalwärts verschoben, ein schwacher, gerader, nach hinten geneigter Chitinstift. Seine Ansatsstelle am Gliede ist leicht vorgewôlbt. Die Beugeseite des 4. Gliedes ist in der Mitte leicht konvex. Die äussere Tasthorste ist lang und ge- bogen und auf zahnfôrmigem Hôcker inseriert. Der Hôcker der innern und kürzern Tasthorste ist weniger entwickelt. Vor der äussern Tasthorste befinden sich bis zum Distalende des Gliedes zwei bis drei auf kleinen Hôckern sitzende Härchen, vor dem innern nur eines. Der distale Chitinstift ist zahn- fôrmig. Das schlanke 5. Glied endet in zwei bis drei winzigen Nägeln. Das Epimeralgebiet beansprucht nicht ganz die vordere Bauchhälfte. Es misst in der Länge 0,360. Die beiden ersten Epimeren tragen vorn scharf ausgezogene innere Ecken und enden hinten in gemeinsamem, seitlich gerichtetem Fortsatze. Die 3. und 4. Epimeren haben ähnliche Form wie bei andern Limnesia-Arten ; doch nimmt die 4. Epimere keinen Anteil an der Bildung der Innenecke, welche ganz der 3. Epimere ange- hôrt. Die Drüsenmündung liegt nahe am Vorderrande, ein Haar. an der Innenecke. Die Beinlängen betragen : I.0"",480; II. 0"",540; IIT. 0"",700; Ne OME7DU. Die Beborstung der Beine weist Aehnlichkeiten mit der- jenigen von L. undulata (0. F. Müll.) auf: kurze, nicht zahl- reiche Borsten, auf dem 3. und 4. Beine eine Anzahl kurzer, groboezackter Borsten. Einen sehr wichtigen Unterschied bietet aber die vôllige Abwesenheit von Schwimmborsten. Es sind aber auch keine verlängerten Haare wie bei gewissen Lebertia-Arten zu finden. Noch eigentümlicher ist die Tatsache, dass auch das Endglied des 4. Beines mit Krallen bewehrt ist (Fig. 15). Diese sind allerdings recht klein (0"",014 lang), während die Kralle des Vorderbeines die doppelte Lange er- 34 C. WALTER reicht. In ihrem Bau stimmen aber alle Krallen überein : ein breiter Krallenstiel, Hauptzinke mit innerem und äusserem Nebenzahn. Das Endglied des 4. Beines trägt auf der Krallen- scheide an der Streckseite ausserdem einen 0"",035 langen Dorn, wie er bei den übrigen Limnesia-Arten auch, aber in bedeutenderer Länge vorkommt. Die Bewehrung dieses Glie- des besteht noch aus je zwei Dornen auf Streck- und Beuge- seite. Die Beine nehmen von vorn nach hinten an Stärke ab. Fig. 16. Fic. 17. Limnesia unguiculata n. sp. FiG. 16. — Genitalfeld des ©. Fic. 17. — €, Ventralansicht. Das Genitalorgan (Fig. 16) ist recht gross. Es liegt zum grüssten Teil in der von den hintern Epimeren gebildeten Bucht. Seine Länge beträgt 0"",225 ; seine Breite ist ebenso- gross. Die Klappenlänge misst 0,210, die Klappenbreite 0,090. Die Näpfe sind gross und erinnern in ihrer Anordnung an L. koenikei Piersig. Die Klappenhaare sind wenig zahlreich und kurz. Die sog. Analôffnung liegt in der Nähe des Kürperhinter- randes. Männchen: Ausser in der geringern Kôrpergrôsse (Länge 0%" 660) und der geringern Ausdehnung der übrigen Kôrper- HYDRACARINEN 30 teile weicht das Männchen (Fig. 17) vom andern Geschlechte besonders durch den Bau des Genitalorganes ab, das auch demjenigen von Z. koeniker Piersig SG gleicht. Es ist 0"",180 lang, 0"",210 breit. Der mittlere Napf ist weniger weit nach aussen verlagert als bei der Vergleichs-Art, und die Haare treten in geringerer Anzahl auf. Nymphe: Sie ist 0"",450 lang und 0"",330 breit und gleicht im Bau dem weiblichen Geschlechte. Sie besitzt also auch die dorsale Platte, jedoch in geringerer Ausdehnung. Die Palpen entbehren des Chitinstiftes auf der Beugeseite des 2. Gliedes. Im Bau der Beine ist ausser der geringern Länge und des etwas schwächern Borstenbesatzes kein Unterschied zu bemer- ken. Insbesondere stimmt das Endglied des 4. Beines vüllig mit den bei.den Imagines vorgefundenen Verhältnissen über- ein. Das Genitalorgan (Fig. 18) besteht aus einer von zwei Napfpaaren besetzten Platte, deren Mitte von einem länglichen FIG. 18. Fic. 19. Limnesia unguiculata n. sp. FiG. 38, — Provisorisches Genitalorgan der Nymphe. a Teleiophanorgan. F1G. 19. — Teleiophanorgan. Chitinstreifen eingenommen wird. Die Einbuchtungen am Vorder- und Hinterrand sind äusserst schwach. Die Näpfe einer Seite werden durch geringe Abstände voneinander ge- schieden. Die Plattenlänge beträgt 0"",077, die Breite 0"",094. : Teleïophanstadium: Die Entwicklung des verpuppten Tieres ist schon weit vorgeschritten. Es füllt die 0"",570 lange und 0"",435 breite Apodermahülle vollständig aus. Man erkennt Rev. Suisse pe Zooz. T. 27. 1919. 3 36 C. WALTER die wohlsebildeten Beine der Imago, welche dem Ausschlüpfen sehr nahe gewesen sein dürfte. (Im gleichen Fange fanden sich einige jugendliche G und ® vor). Die Apodermabhülle hat breit- ovale Form. Das Apoderma selber ist dünn; es. ist am vor- liegenden Objekte von der noch teilweise anhängenden Nym- phenhaut nicht leicht zu unterscheiden. Immerhin scheint es eine äusserst feine Granulierung aufzuweisen, welche nur bei sehr starker Vergrôsserung sichthar wird. Das Teleiophan- organ liegt unter dem provisorischen Genitalorgan der Nymphe (Fig, 18). Es besteht (Fig. 19) aus zwei Näpfen von geringerem Durchmesser (0"",017) als die über ihnen liegenden hintern nymphalen Näpfe (Durchmesser 0"",035). Sie erheben sich trichterfürmig auf dem Apoderma. Nicht nur an diesem Objekte, sondern auch an einer Reiïhe Teleiophanstadien anderer Spezies ist es mir gelungen, auf der vordern Ventralseite ein zweites Organ zu entdecken, welches als Ueberbleibsel des Pharynx aufzufassen sein dürfte. Es ist ein nach innen ragendes schlauch- oder rinnenfürmiges Organ ; es misst bei L. unguiculata n. sp. 0®",056 in der Länge, nimint in der Mitte an Breite zu und ist dort leicht gekrümmt. Das Hinterende ist stark nach oben gebogen und läuft in eine Spitze aus. Fundort: Naticotcha- und Huaronsee, peruanische Anden, 5140" ü. M. 145,49, 1 Nymphe und 1 Teleiophanstadium. Limnesia exigua n. sp. Fig. 20-23. Das Weibchen liegt in einem einzigen, stark beschädigten Exemplare vor, dessen Länge ca. 0,630 betragen mochte. Die Färbung scheint ein tiefes Grün gewesen zu sein. Die Haut ist dünn, doch etwas derb und fein liniert,. - Die Länge des Maxillarorganes beträgt 0"",105. Die einzel- nen Palpenglieder messen: 1. 0"",014, 2. 0,059, 3..0"",035, 4. 0,080, 5. 0%%,031 ; Totallänge der Maxillarpalpen also ca. 0"®,220. Das 2. Glied (Fig. 20) erreicht die bedeutendste Hôhe, Seine Beugeseite ist leicht aufgetrieben und versehen mit dead ot édite HYDRACARINEN 37 einem distalwärts über die Mitte hinaus eingesetzten, senk- recht abstehenden, spitzen Chitinstift. Die Streckseite trägt vier sehr kurze Dornen, die Streckseite des 3. Gliedes, ausser zwei kurzen Dornen distal, eine etwas verlängerte Borste. Das 4. Glied zeichnet sich durch eine starkgewülbte Beugeseite aus, auf welcher dem Distalende mehr genähert als dem Proxi- malende zwei nebeneinander liegende Chitinhôcker mit je einem Tasthaar 8ich befinden. Hinter ihnen verliert das Glied an Hôhe. Das schlanke 5. Glied läuft in zwei undeutliche Zähnchen aus. Fi. 20. Fa. 21. Limnesia exigua un. sp. Q. FiG. 20 — Palpus. Fic. 21. — Epimeren und Genitalorgan. Die 1. und 2. Epimeren (Fig. 21) verwachsen hinter dem Maxillarorgan. Jedes Paar sendet vom gemeinsamen Hinter- ende einen transversal nach aussen gerichteten Fortsatz aus. Die 4. Epimere verbreitert sich aussen zu einer grossen flügelartigen Fläche. Sämtliche Hüftplatten werden von stark chitinisierten Rändern eingefasst. | Das Genitalorgan (Fig. 21) misst in der Länge 0"",136 und ist vorn mit grossem, kräftig gebogenem Stützkôrper ver- 38 C. WALTER sehen. Die Breite des Organes ist vorn etwas geringer als hinten, wo sie 0"" 115 beträvt. Der vorderste Napf liegt ganz in der Vorderecke und steht dem hintersten nur wenig an Grüsse nach. Der mittlere Napf ist dagegen viel kleiner, an den hintersten angelehnt und an den Aussenrand der Platte verlagert. Jede Genitalplatte trägt eine Anzahl feiner Haare. Nymphe: In den hauptsächlichsten Merkmalen stimmt die 0,400 lange Nymphe mit dem Weibchen überein, doch sind die vordern Epimerengruppen hinter dem Maxillarorgan noch getrennt. Die Palpen (Fig. 22), deren 2. Glied noch keinen Beugeseitenstift trägt, messen in ihren Gliedern : 1. 0"",014, 2. 02%,059:: 3.00% 055. 4. 02070: 5102028 %S1e md wenig kürzer als die weiblichen Palpen. Die beiden Vorder- beinpaare sind nicht verdickt. Das Endglied des 4. Beines ist sehr schlank ; es trägt distal eine einzige gliedlange Borste. F1c. 22. 3 à : Limnesia exigua n. sp. F1G. 22. — Nymphe, Palpus. F1G. 23. — Provisorisches Genitalorgan der Nymphe, Die Länge des provisorischen Genitalorganes (Fig. 23) misst 0,060, die Breite 0"",090. Es besteht aus einer trapez- f‘rmigen Platte ohne Ausbuchtungen am Vorder- und Hinter- rand. Auf ihr liegen schräg hintereinander zwei Napfpaare, ein Napf in jeder Ecke, der von wenigen Haaren umstellt ist. Fundort: Brasilien, Cacaval grande, überschwemmiter Campo, 27. August 1909. HYDRACARINEN 39 Hygrobates placophorus n. sp. Fig. 24-26. Weibchen: Die Kôrperlänge beträgt ca. 1"",5, die Breite ca. 1"%,3. Kôrperumriss, soweit am vorliegenden Exemplare noch bestimmbar, rundlich. Rücken hochgewälbt. Die Färbung ist unbekannt. Die relativ dünne Haut wird von dichtstehenden, kleinen Poren durchbrochen. Die Epidermis weist ähnliche Struktur auf wie 1. naicus (Johnst.), ist also gefeldert. Diese Felderung kommt jedoch nur auf dem Rücken deutlich zum Vorschein. Daneben, besonders ventral, tritt linierte Haut auf ; hie und da findet man auch chitinôse, punktfôrmige Verdickungen, die aber nicht papillenartig hervorragen. Sämtliche Drüsen- mündungen werden von Chitinringen eingefasst. Ausserdem treten auf dem Rücken eine Anzahl kleiner Platten auf. Das vorderste Paar ist am grüssten, rundlich-vierseitig im Umriss, von gleicher Länge und Breite (0"",200). Jede Platte um- schliesst eine Drüsenmündung am vordern Ende. In der Nähe ihrer vordern Aussenseite liegt je ein mit Drüsenmündung und Haar versehenes-Plättchen (0"",115 lang, 0"",052 breit). Hinter dem 1. Plattenpaar folgen : ein Paar rundlicher, dann drei in einer Querreihe liegende Platten, wovon die beiden seitlichen dem Kürperrande sehr nahe sind, während die mitt- lere vorn und hinten je eine kleine Einbuchtung aufweist, was darauf schliessen lässt, dass sie selber aus der Verwachsung zweier Plättchen hervorgegangen ist. Weiter nach hinten sind zu finden : ein Paar rundlicher und am Hinterrande ein Paar ovaler Plättchen, von etwas bedeutenderer Grüsse. Wie bei sgewissen Feltria-Arten wird der seitliche, ventrale Vorder- kôrper und die ausserhalb der hintern Epimeren legende Hautpartie durch je ein länglichrundes Plattenpaar geschützt. Ventral befindet sich hinter den Epimeren und innerhalb der dort gelegenen Drüsenmündung jederseits eine kleine chiti- nôse Erhärtung. Alle diese Platten ‘zeichnen sich durch ihre stark porôse Beschaffenheit aus und dienen als Muskelansatz- stellen. A0 C. WALTER Das Maxillarorgan (Fig. 24) zeichnet sich vor allen bis jetzt bekannt gewordenen Hygrobates-Arten dadurch aus, dass es nicht mit den benachbarten 1. Epimeren verwächst, sondern vôllig frei in der weichen Haut eingebettet liegt. Seine Seiten- ränder verlaufen zunächst parallel, konvergieren nach hinten leicht, um dann wieder parallele Richtung einzunehmen. Der Hinterrand schliesst flachbogig ab, die vordern Seitenecken sind kurz aus- gezogen. Die Länge des Maxillarorganes beträgt 0"",435. Die Mandibel be- sitzt gleiche Länge und ein grosses, stark gebo- genes Klauenglied von Fic. 24. schlankem Aussehen. Hygrobates placophorus n. sp. ©. Die porôsen Palpen (Fig. 25) enthehren des Zapfens am distalen Ende des 2. Gliedes ; sie tragen an dieser Stelle eine unbedeutende Vorwülbung zur Schau. Die Ventralfläche des 2. und 3. Gliedes ist mit kleinen Zähnchen besetzt. Ihre Dor- Epimeren und Genitalfeld. salfläche trägt kurze Borsten, welche auf dem 2. Gliede zwei- reihig angeordnet sind. Die beiden Tasthaare des 4. Gliedes stehen hintereinander, das vordere zwischen dem 3. und letzten Gliedviertel, das hintere in der Mitte. Die Gliedlängen betra- gent 4, 07%,075,2. 00172; 3408 16574 "002 200 ETES Die beiden ersten Epimeren (Fig. 24) haben dreieckigen Um- riss und laufen hinten in einen gemeinsamen, seitlich gerich- teten Fortsatz aus. Die Sutur zwischen der 3. und 4. Epimere liegt transversal. Die Innenkante der letzten Hüftplatte ist leicht vorgewôlbt. Ihr Hinterrand ist gerade abgeschnitten und transversal gelegen. Die Länge des Epimeralgebietes beträgt 0"",540. HYDRACARINEN 4 | Fic. 25. Fic. 26. Hygrobates placophorus n. sp. FiG. 25. — Palpus des Weibchens. FiG. 26. — Genitalorgan des Männchens. Die nur mit kurzen Borsten bewehrten, schwimmhaarlosen, porôsen Beine messen in der Länge : I. 1,320 ; II. 1°®,380 ; Hau2%710: 1V..2"" 280. Die Kralle trägt einen innern Ne- benzahn und blatifürmig erweiterten Krallenstiel. Das recht grosse Genitalorgan (Fig. 24) hat folgende Aus- dehnungen : Länge 0"",375 ; Breite 0"",480. Die Genitalspalte besitzt eine Länge von 0"",285 und wird jederseits von einer 0®%",360 langen, porüsen Genitalplatte begrenzt. Diese ist in ihrem vordern Drittel etwas einwärts gebogen und verbreitert sich nach hinten leicht. Sie trägt neben einzelnen längern Haaren und einer Gruppe feiner Härchen in der Hôhe des hintern Stützkôrpers der Genitalôffnung drei hintereinander liegende ovale Näpfe. Der Exkretionsporus ist klein ; er liegt, von einem Chitin- ringe umschlossen, nahe am Kôrperhinterrande. Männchen: Das Männchen bleibt in der Ausdehnung des Kôrpers hinter dem ® zurück. Die Kôrperlänge beträgt ca. 1"%%,350, die Breite 1"",140. Sämtliche Organe erfahren eben- falls eine Kürzung, gleichen aber in ihrem Bau den weiblichen bis auf das Genitalorgan. Dieses (Fig. 26) besteht aus den vor und hinter der Genitalôffinung verwachsenden Genitalplatten, welche zusammen eine rundliche Figur von 0"",360 Länge und 0"®,340 Breite bilden. Die vorn etwas verbreiterte Genital- 42 C. WALTER üffnung ist 0"",140 lang. Die Genitalnäpfe sind wie beim @ gruppiert. Zwischen dem ersten Napfpaar befinden sich zwei Büsthel langer Haare, hinter der Genitalüffnung zwei Gruppen kurzer Härchen. Fundort: Naticotcha- und Huaronsee, peruanische Anden, 514000 MAO MIE Frontipoda ciliata n. sp. Fig. 27-99. Imago: Die Kürpermasse betragen : Lünge 1,080, Breite 0,500, Hôhe 0"%,765. Die Bauchfläche ist fast gerade, während den Rücken hohe Wôlbung auszeichnet. In Ventralansicht spitzt sich der Kôrper nach vorn und hinten zu. Bis auf eine schmale dorsale Rinne wird der Kôrper von einem sehr fernporüsen, rôtlich gefärbten Chitinpanzer um- schlossen. Die Rückenfurche ist spaltfürmig ; die beiden dor- salen Panzerränder berühren sich fast. Ob in der Rückenfurche noch besondere chitinüôse Einlagerungen vorhanden sind, konnte nicht entschieden werden. Die schwarzpigmentierten Augen liegen weit vorn, nur 0"",035 voneinander entfernt. Das 0,262 lange, 0"",087 breite Maxillarorgan ist bedeu- tend läinger als dasjenige von F. musculus (0. F. Müller). Der flächige Ventralseitenfortsatz ist aber relativ kürzer, und die seitlichen Hinterecken sind stärker ausgezogen. Der Hinter- rand des Flächenfortsatzes ist vorgewôlbt. Die obere Wandung besitzt recht kräftige Fortsätze. Nach vorn verlängert sich das Maxillarorgan in einen längern Rüssel. Recht lang ist auch die mittlere Partie zwischen der Einlenkungsstelle der Palpen und dem Ursprung der obern Fortsätze. Der Pharynx ragt hinten etwas über den Flächenfortsatz vor und erweitert sich rück- wärts, wo er mit leichter Vorwôlbung endigt. Die Mandibel (Fig. 27) ist 0"",210 lang, 0"",070 hoch: Das 04,105 lange Klauenglied besitzt eine schlanke, fast gerade, mit einzelnen Zähnchen besetzte Spitze. Das Mandibularhäutchen ist vorne gerundet. HYDRACARINEN 43 Fic. 28. Frontipoda ciliata n. sp. F1G. 27. — Mandibel. F1G. 28. — Palpus. Die Palpenglieder (Fig. 28) messen auf ihrer Streckseite : UE AG ADO 063 23% 022.066: 4.00% 087: 5080. 02%. Vom 2. zum 5. nehmen sie stets an Hôhe ab. Das Grundglied ist auf seiner Streckseite auffallend lang, das 4. Glied in seiner ganzen Ausdehnung von gleicher Hôühe, schwach und gerade. Die Spitze des Endgliedes trägt verkümmerte Nägel. Borsten treten in geringer Anzahl auf. Längere Borsten sind in der Dreizahl in der distalen Hälfte des 3. Gliedes inseriert. Die Spitzen der 1. Epimeren (Fig. 29) überragen den Vorder- rand des Kürpers. Sie tragen breite, chitinôse, durchscheinende Gebilde, welche teilweise an ihrem Rande eine feine Zackung aufweisen. Die Maxillarbucht hat bedeutende Länge (0,250), ist aber recht schmal (0"",077.) Den kräftig gebauten Beinen fehlt ein Schwimmbhaarbesatz fast vollständig. Ein einzelnes Schwimmhaar, welches kürzer ist als das nachfolgende Glied, steht auf dem vorletzten Artikel des 4. Beines. Die drei vordern Krallen sind mit einem Haupt- zahn versehen, den je ein Innen- und ein Aussenzahn begleitet. Ausserdem befinden sich in der Konkavität des Krallenstieles zahlreiche feine Cilien wie bei gewissen Halacarus-Arten. Das 44 C. WALTER Endglied des 4. Fusses trägt eine Schwerthorste von halber Gliedlänge, daneben zwei kurze Dolchborsten. Die Beinlingen betragen : I. 0"",585 ; II. 0"",780 ; III. 1" 100 : IV. 0m" 856. Das Genitalorgan (Fig. 29) fällt durch seine bedeutende Grôsse auf. Es liegt weiter hinten als bei F. musculus (0.F.Müller). Seine Länge beträgt 0"",285, seine Breite 0"%,135. Von den sechs Näpfen sind die vordern am längsten, die beiden hintern am kürzesten. Der Exkretionsporus befindet sich am Hinterrande eines kurzen, hinten sgerundeten Plättchens, dessen Form an dasjenige von F. carpenteri Hal- bert erinnert. Nymphe: Esdliegt ein in der Kôürperform schlecht erhaltenes, 0%",600 langes Exemplar vor. Der Panzer reicht weniger weit nach hinten als bei der Imago und bedeckt Fi. 29. auch die Kôrperseiten in weniger Frontipoda ciliata n.sp. umfangreicher Weise, sodass von Ventralansicht. der weichen Haut grosse Teile sicht- bar werden. Maxillarorgan und Palpus stimmen im Bau mit den entsprechenden Organen der Imago überein. Die Palpen tragen weniger Borsten. Die Beine besitzen cilientragende Krallen. Die Schwimmhaare fehlen bis auf zwei verkürzte auf dem 5. Glied des letzten Beines. Die beiden Panzerhälften sind im Gegensatz zu andern Nym- phen dieses Genus in der Mittellinie miteinander verwachsen. Die Sutur ist noch sichthar. Die Genitalbucht ist gross. Sie enthält ein langes (0"",105), aber schmales (0"",050) Genital- organ, welches aus zwei länglichen Napfpaaren besteht, von denen das hintere Paar das vordere an Länge etwas übertrifft. Das Genitalorgan ist weniger weit nach hinten verlagert als bei der Imago. In kurzem Abstande hinter ihm mündet das HYDRACARINEN A5 Exkretionsorgan. Es liegt in der weichen Haut und ist von zwei Paaren von Haaren umstellt. Fundort: Naticotcha- und Huaronsee, peruanische Anden, 5140" ü. M. 1 Imago, 1 Nympbhe. Koenikea curvirostris n. Sp. Fig. 30-33. In ihrem allgemeinen Bau gleicht diese Art X. convera Daday, ist aber von ihr durch den Besitz eines gebogenen Rostrums sgekennzeichnet, ähnlich wie X. concava Wolcott. Fic. 30. Fic. 31. Koenikea curvirostris "n. sp. © F1G6: 30, — Dorsalansicht. F1G. 31, — Palpus. Weibchen : Länge und Breite des Kôrpers betragen 0"*,510. Der Umriss (Fig. 30) ist also fast kreisformig. Die Augenlinsen springen am vordern Seitenrande leicht vor und begrenzen einen fast gerade abgeschnittenen Stirnrand, auf welchem auf hervorragenden Hôckern die schwachen antenni- formen Borsten stehen. Der Augenabstand beträgt 0"",185. Die Rückenfläche weist leichte Wôlbung auf. Der Bauch- 46 C. WALTER panzer greift nur am Stirnrande auf die dorsale Fläche über, und da der Rückenpanzer kleiner ist als der Kôrper, so bleiben auf den Seiten und hinten relativ breite Streifen panzerlos. Dort tritt groblinierte Haut zum Vorschein. Die Länge des Rückenpanzers misst 0"",465, seine Breite 0"",435. Sein Vor- derrand zeigt zwei seitliche Einbuchtungen den Augen gegen- über, wodurch ein medianer flacher Vorsprung entsteht. Der Rückenpanzer ist zum grôssten Teil feinporôs ; nur an den Rändern treten grüssere Poren auf. Die Färbung scheint, soviel an den über acht Jahre in Formol konservierten Exemplaren noch zu erkennen ist, ein blasses Gelb gewesen zu sein, das im Gebiete der hintern Epimeren kobalthlaue Flecken aufwies. Am Maxillarorgan springt der Mundkegel beträchtlich vor, jedoch nicht in dem Masse wie bei der Worcorr’schen Spezies. Dieser Rüssel ist leicht nach vorn umgebogen und umschliesst zum Teil die stark gebogenen und langen Klauenglieder der Mandibeln. Die Mandibeln sind 0"",133 lang, wovon auf das Klauenglied 0"",080 entfallen. Die Palpenglieder (Fig. 31) messen : 1. 0"",028 ; 2. 0"2,08%: 3. 0"m,042 ; 4. 0,073; &. 0,049, übertreffen also die halbe Kürperlänge. Der Borstenbesatz ist schwach. Er stimmt auf dem 1.-3. Gliede annähernd mit demjenigen von Æ. convexa Daday überein. Das 4. Glied trägt ganz distal auf der Innen- seite einen schwachen Chitinstift auf geringer Erhôhung. Nicht weit dahinter entspringen nebeneinander die schwachen Beu- geseitenhaare. Das Epimeralgebiet (Fig. 32) zeichnet sich nicht nur durch vôllige Verwachsung mit dem Bauchpanzer aus, sondern auch dadurch, dass die einzelnen Platten nicht mehr überall durch deutliche Suturen voneinander getrennt sind. So fehlt die Sutur zwischen den beiden ersten Hüftplatten. Der Hinterrand der 2. Epimeren ist nicht mehr zu erkennen. Der von den 1. und 2. Epimeren ausgehende Fortsatz ist recht kurz und schwach. Zwischen den Innenrändern der hintern Hüftplatten bleibt ein schmaler Zwischenraum-ausgespart. Die Sutur zwischen den 5. HYDRACARINEN 47 und 4. Epimeren reicht nicht an diesen heran; auch lässt sich der Hinterrand der 4. Epimere nicht in seiner ganzen Länge ver- folgen. Das Epimeralgebiet hat eine Länge von 0"",280. Vorn erreicht es den Stüirnrand nicht. Die Länge der Maxillarbucht beträgt 0"",070. Sie verschmälert sich nach hinten und ist dort eckig ausgeschnitten. S 27 74 SK \ | | 4 d o{ rd lolbloo 9229000 00 0 o8 %o © Oo oo © - 260000 io (ON Q © 00°] mor Fig. 32. Koenikea curvirostris n. sp. F16. 32. — © Epimeral- und Genitalgebiet. FiG. 33. — (j! Epimeral- und Genitalgebiet. Die schlanken Beine haben folgende Längen : I. 0"",600 ; ROME 090; 2: TP OP E 610 IV2.07r 715. Sämtliche : tragen Schwimmhaare. Man findet auf dem I. Bein, 4. und 5. Glied, je ein verlängertes Haar ; II. » 4. Glied ein, 5. Glied zwei Schwimmhaare ; IT. » 3. Glied ein, 4. und 5. Glied drei Schwimmhaare ; IV. » 3. Glied ein, 4. Glied drei, 5. Glied vier Schwimm- haare. Die Beugeseite der mittleren Beinglieder trägt jeweilen zwei bis drei Paare steifer Borsten, die im Vergleiche mit K. convexa Daday recht schwach und nicht gerillt sind und auf kaum nennenswerten Erhebungen stehen. Auf dem 5. Gliede 48 C. WALTER des 3. Beines und auf dem 3. bis 5. Gliede des 4. Beines stehen eine Anzahl langer bis mittellanger Fiederborsten. Das End- glied des letzten Beines verbreitert sich vor der Krallengrube bedeutend ; dagegen ist die Verbreiterung der Gliedenden der drei Vorderbeine weniger ausgesprochen. Die Kralle stellt eine einfache Klaue mit sehr kleinem äusserm Nebenzahn dar. Direkt hinter den Epimeren liegt das Genitalorgan (Fig. 32). Es stellt ein Oval von 0"",132 Länge und 0"",095 Breite dar. Das Napfgebiet erstrekt sich jederseits flügelartig nach aussen. Um einen grüssern und etwas hervorragenden Napf sind ca. 30 Näpfe jederseits in den Bauchpanzer gebettet. Das Excretionsorgan mündet vom Genitalorgan etwa doppelt so weit entfernt als vom hintern Kürperrande. -Männchen (Fig. 33): Es misst in der Länge nur 0"",360, ist aber 0"%,375 breit. Der Sürnrand ist relativ breiter als beim Weibchen, die Rückenfurche dagegen schmäler. In den charak- teristischen Merkmalen gleicht es dem weiblichen Geschlechte und stimmt mit ihm insbesondere 1m Besitz eines langvorge- zogenen Rostrums überein. Die Palpen messen: 1. 0"",024; 2: 02% 077: 3-022085%4:020070; 5102005 2Sié sndibes kürzer als beim ©, stimmen im Borstenbesatz aber überein. Auch hier ragen die vordern Epimerenspitzen nicht über den Stürnrand vor. Die Innenränder der 4. Epimeren liegen näher beieinander. Die Beinlängen betragen: I. 0®",510 ; IF. 0"",540; III, 0%®,510; IV. 0"",575. Die 3. bis 5. Glieder des letzten Beinpaares sind verdickt. Das Genitalorgan befindet sich direkt hinter den 4. Epimeren. Die Genitalôffnung ist schmal, 0"",052 lang. Das Napfgebiet erinnert an die für das Q geschilderten Verhältnisse. Fundort: Ueberschwemmter Campo, Cacaval grande, Brasilien, 27. Aug. 1909. 2 Q, 1 G'. Koenikea elliptica n. sp. Fig. 34—36. Männchen: Die neue Art nähert sich sehr der nur im weiblichen Geschlechte bekannten X. biscutata Daday aus Para- HYDRACARINEN A9 gœuay. Meiner Ansicht nach dürfen die beiden Species jedoch nicht miteinander vereinigt werden. Die Kôrperlänge beträgt 0"",420, die Breite 0"",360. Die Kôrperform (Fig. 34) ist im Umriss elliptisch. Der Stirnrand tritt bogenfürmig vor und ist durch den Besitz starker Hôcker für die antenniformen Borsten gekennzeichnet. Die Augenlinsen treten ebenfalls vor. Der Rücken ist gewülbt, die Rückenfurche sehr schmal, sich hinten dem Kôrperrande am meisten nähernd. Der Rückenpanzer wiederholt die Form des Umrisses; doch weist er jederseits am vordern Seitenrand, gegenüber zwei in der Rückenfurche liegenden Drüsenmündungshôfen, eine Ein- buchtung auf. Der Rückenpanzer ist in seiner ganzen Aus- dehnung grobporig, auch in der Mitte, wo der Porendurch- D” = @ Ÿ 4 N Re Fic. 34. Koenikea elliptica he Sp OC Fic. 34. — Dorsalansicht. F16. 35. — Epimeral- und Genitalgebiet. messer geringer ist als am Rande. In keinem Falle findet sich aber bei dieser Spezies eine wohlbegrenzte, durch Feinporig- keitausgezeichnete Mittelpartie des Panzers wie bei X. biscutata Daday. Die Drüsenmündungshôfe liegen auf Hôckern, auch die Mündung des Excretionsorganes, welche über den Kôrperhinter- 50 C. WALTER rand hervorragt. In der Rückenfurche befinden sich nur zwei Paare Drüsenmündungshôfe; bei X, biscutala Daday sind es drei. — Die Grundfarbe des Kôrpers scheint gelblich gewesen zu sein. In der Rückenmitte scheinen tiefbraune, am Kôrper- rande grüne und blaugrüne Flecken durch. Die Beine weisen schmutzig-gelbliche Färbung auf. Das kelchfôrmige Maxillarorgan (Fig. 35) sendet nach hinten einen zweiteiligen Fortsatz aus und misst in der Länge 0"",100. Die Längen der Palpenglieder (Fig. 36) sind folgende: 1.0"",017: D OPUS 7e Oum 031; 4. On 061; 5:01" 028: Das 2: undskra tigste Glied trägt in der Nähe des distalen Endes auf der Streck- seite eine lange, steife Borste. Zweï: ähnliche Borsten besitzt das 3. Glied. Die Beugeseitenhaare des vorletzten Gliedes stehen auf kleinen, hücker- artigen Erhebungen im distalen Glieddrittel. Der kleine Chitinstift ist gänzlich distal befestigt. Von den Endzähnchen des 5. Gliedes fällt das- jenige der Streckseite durch seine grôssere Länge vor den andern auf. Der Palpus besitzt nicht wie bei der Vergleichsart ventrale, borstentra- FiG. 36. gende Hücker auf einzelnen Glied- Koenikea elliptica n.sp. +. enden; der Borstenbesatz ist recht Palpus von der Aussenseite. verschieden. Im Bau des Epimeralgebieles (Fig. 35) finden sich wieder Anklänge an dasjenige von X. biscutata Daday. Obwobhl die einzelnen Epimeren mit dem Bauchpanzer und unter sich ver- wachsen, lassen sich doch vier deutlich abgegrenzte Gruppen unterscheiden. Zwischen diesen tritt der grobporige Panzer zutage. Die mit ihren Vorderspitzen den Stirnrand erreichenden 1. Epimeren senden gemeinsam mit den 2. Epimeren jederseits nach hinten einen langen, subkutanen Fortsatz, dessen nach aussen gerichtetes Ende unter die 3. Epimere zu liegen kommt. Die Sutur zwischen den 3. und 4. Epimeren ist vollständig HYDRACARINEN 51 ausgebildet, der Hinterrand der 4. Epimere deutlich markiert. Die Beine haben folgende Längen: 1. 0"",460; II. 0,490, II. 0%,450; 1V.0%%,515. Die Beborstung besteht aus schwachen, gerillten Degenborsten auf der Beugeseite der Mittelglieder der drei ersten Beinpaare. Sie sind auf dem 1. Beine am stärksten ausgebildet. Die Beugeseite der Glieder des 4. Beines trägt eine Anzahl kurzer Borsten, die an ihrer Spitze grob- gezackt, meist 3-zackig sind und deren basaler Teil meist eine. feine Fiederung aufweist. Eine besonders kräftige Fiederborste befindet sich distal auf dem 5. Gliede des 3. Beines. Der Schwimmhaarbesatz ist folgender: 1. Bein, 1 verkürztes Schwimmhaar auf dem 5. Glied; 2. Bein, ! verkürztes auf dem 4., 2 verkürzte auf dem 5. Gliede; 3. und 4. Bein, 1 auf dem 3. Gliede, 3 Je auf dem 4. und 5. Gliede, alle lang. Die Kralle ist schwach und einfach. Die 0"",066 lange Genitalüffnung (Fig. 35) liegt mit ihrer Vorderspitze 0"",052 hinter dem Epimeralgebiet. Sie ist lang- elliptisch, vorn und hinten spitz. Jederseits der Vorderspitze stehen 4 bis 5 kleine Härchen, jederseits der Hinterspitze 3. Die Genitalnäpfe einer Seite, ca. 30 an Zahl, ziehen sich in schmalem, zungenfürmigem Bande weit nach den Kôrperseiten hin. Ihre Grôüsse stimmtfast genau mit derjenigen der Panzer- poren überein; sie sind deshalb schwer von ihnen zu unter- scheiden. Der Excretionsporus liegt am Hinterrande des Kôrpers auf einer Erhôhung. Fundort: Ueberschwemmter Campo, Cacaval grande, Brasilien. 27. August 1909. 2 G'. Koenikea aculeata n. sp. Fig. 37—39. Weibchen: X. aculeata n. sp, nähert sich X. acanthophora Viets aus Kamerun und X. spinosa Daday aus Paraguay. Von diesen beiden Arten ist sie durch eine Reiïhe von Merkmalen zu-unterscheiden. Rev. Suisse DE Zooz. T. 27. 1919. { 52 C. WALTER Der im Umriss ovale Kôrper (Fig. 37) ist 0,540 lang und 0"",495 breit. Der leicht vorgezogene mittlere Teil des Stirn- randes wird durch stumpfe von den Augenlinsen (Augenabstand 0%%,150) gebildete Ecken vom seitlichen Stirnrande abgetrennt, der schief abgeschnitten bald in den eigentlichen Seitenrand übergeht. Der Hinterrand ist breit gerundet und wird vom Seitenrand durch eine schwach hervortretende Ecke abgetrennt. Die Färbung des Kürpers ist gelb mit grossen, in schiefliegen- dem Kreuze angeordneten, grünen bis blaugrünen Bezirken. Die Beine und Palpen sind grün. Der auf die dorsale Seite übergreifende Bauchpanzer wird Fia. 37. Fic. 38. Koenikea aculeata n. sp. Q. Fia. 37. — Dorsalansicht. F1G. 38. — Palpus. vom Rückenpanzer durch eine schmale Rückenfurche getrennt. Letzterer wiederholt annähernd die Kôürperform, ist 0"",480 lang und 0"",435 breit und zum grôssten Teile feinporüs. Seine Randpartien weisen grôssere Poren auf als der durch eine un- deutliche Linie abgetrennte mittlere Teil. HYDRACARINEN 53 Die Länge des Maxillarorganes beträgt 0"",122. Die Man- dibeln messen mit ihrem kräftig gebogenen Klauengliede 0®",115, die einzelnen Palpenglieder (Fig. 38): 1. 0"",019 ; 2, D D60 3.020030: 4:0"0:052: 5. 0%.021. Sie smd kurz: Das 2., von allen Gliedern das dickste, trägt distal auf der Innen- seite und auf der Streckseite je eine kurze Borste. Die Aussen- seite des dritten Gliedes zeichnet sich durch den Besitz einer recht langen und steilen Borste aus. Der Chitinstift des 4. Gliedes liegt ganz distal; die Beugeseitenhaare entspringen nebeneinander und sind etwas über die Mitte hinaus nach vorn verschoben. Die Streckseite trägt zwei sehr feine Haare. Das kurze 5. Glied endigt in drei Zähnchen. Das Epimeralgebiet (Fig. 39) beanspruchtden weitaus grüssten Teil der Bauchfläche. Die bis an den Stirnrand reichenden 1. Epimerenspitzen tragen an ihrem Aussenrande eine Gruppe feiner Haare und bilden die 0"",094 lange, hinten abgerundete Maxillarbucht. Gemeinsam mit den 2. Epimeren senden sie subcutane Fortsätze nach hinten, deren nach aussen umge- bogene Spitzen unter die 4. Epimeren zu liegen kommen. Die beiden hintern Epimeren trenntein medianerZwischen- raum. Die 3. Epimere weist an ihrer vordern Innenecke starke Abschrägung auf. Die Sutur zwischen der 3. und 4. Epimere verläuftschief. Der Hinterrand der 4, Epimere ist nicht sichthbar. Durch den Besitz langer, kräftiger,aufniedern Hôckern inserierter Degenborsten er- innern die Beine in ihrem Aussehen an Neumania- Fic. 39. L Koenikea aculeata n.sp. ©. Gliedmassen. Diese Borsten Ventralansicht. sind in ihrer ganzen Länge 54 C. WALTER gerillt und erreichen auf den beiden vordern Beinpaaren ihre stärkste Entwicklung. Auf dem 3. Beinpaare sind sie schwächer und ohne Rillung, während das 4. Paar Reiïhen ge- fiederter Borsten von geringer Länge aufweist. Eine gefiederte Borste ist auch auf dem distalen Ende des 5. Gliedes des 3. Beines zu finden. Schwimmhaare stehen auf folgenden Gliedern: 1. Bein, 5. Glied, eine; 2. Bein, 4. Glied,' eine, 5. Glied, zwei: 3. Bein, 3. Glied, eine, 4. und 5. Glied je drei; 4. Bein, 3. Glied, eine, 4. Glied, drei, 5. Glied, vier und ausserdem zwei bis drei in der Gliedmitte. Die Endglieder der Beine sind nicht gebogen, aber kurz vor dem Krallengrunde verbreitert. Die Kralle ist einfach. Die Beinlängen betragen: 1082570 21100 610; TIRE 0 570 AN 0700 Das Genitalorgan (Fig. 39) zeichnet sich durch zwei grosse, eine breitovale, vorn zugespitzte, 0"",122 lange und Om 126 breite Figur bildende Lefzen aus. Sie liegen direkt hinter dem Epimeralgebiet. Jederseits zählt man 30 bis 35 Näpfe um einen grôüssern, papillenartig erhühten gruppiert. Das Exkretionsorgan mündet zwischen dem Hinterrand des Genitalorganes und dem Kürperhinterrande. | Fundort: Ueberschwemmter Campo, Cacaval grande, Brasilien. 27. August 1909. 4 Q. Koentkea quadricornuta n. sp. Fig. 40 —42. Männchen: Der Kôrper misst in der Länge 0%",405, in der Breite 0"",380. Der Rücken (Fig. 40) ist stark abgeflacht, der Stirnrand kaum vorgewôülbt, hinter den grossen, 0"",133 voneinander entfernten und mit ibhren Linsen den Kürperrand erreichenden Augen, in die nach hinten konvergierenden, geraden Seitenränder übergehend. Die grôsste Kôürperbreite befindet sich bei deren Uebergang in den breitgerundeten Hinterrand. Der Bauchpanzer greift etwas auf die dorsale Fliche über und ist wie der Rückenpanzer feinporüs. Mit Ausnahme des Vorderrandes wiederholt der Rückenpanzer die Kôrperkontur. Der Vorderrand zeigt in seiner mittleren Partie HYDRACARINEN 55 eine Vorwolbung. Als eigentümlichstes Merkmal trägt der Rückenpanzer zwei Paare am Seitenrande gelegener, langer Hôrner. Diese sind schwach gebogen und nach oben und hinten gerichtet. Die Länge der vordern Hôrner beträgt 0,075, die- jenige der hintern 0"",130. Vor jedem Horn liegt eine Drüsen- mündung mit feinem Haar. Die übrigen Drüsen münden am Fusse stark chitinôser, aber kurzer kegelfürmiger Erhebungen. Die Färbung ist gelblich mit dunkelbraunen Flecken. F1. 40. FrG41. Koenikea quadricornuta n. sp. G'. FiG. 40. — Dorsalansicht. F1G. 41. — Palpus. Das kelchfürmige Maxillarorgan (Fig. 42) ist mit dem hinten zweiteiligen Fortsatze 0"",094 lang. Die Palpenglieder (Fig. 41) ue nl OP 02,2%: 02,087.53. 082 031: 42000 063$; :51 0"",024. Die Palpen sind relativ recht lang; sie übertreffen die halbe Kôrperlänge. Ihr Bau ist schlank. Das 2. Glied ver- längert sich distal auf der Streckseite über das Gelenk hinaus; es trägt dorsal vier kleine Borsten. Am 3. Gliede findet man auf der Innenseite eine Borste weit proximal, eine andere distal auf der Aussenseite. Das 4. Glied verbreitert sich distalwärts ; es erreicht seine grüsste Hôühe im letzten Viertel, da, wo der 56 C. WALTER vom distalen Ende abgerückte Chitinstift eingelassen ist. Das eine Beugeseitenhaar liegt mit diesem fast auf gleicher Hôhe, das andere entspringt der Gliedmitte. Das 5. Glied ist sehr schlank und endet mit sehr kleinen Nägeln. Die Vorderspitzen der Epimeren (Fig. 42) erreichen den Stirnrand nicht. Sie erinnern in ihrem Bau an X. curvirostris n. Sp.; also verwachsen die 1. Epimeren hinter der eckig aus- geschnittenen Maxillar- bucht ganz. Der Hinter- rand der 2. Epimeren ist nicht zu erkennen. Der gemeinsame Fort- satz der beiden ersten Epimeren bleibt sehr kurz. Er reicht nur mit der äussersten, nach aussen gerichteten Spitze unter die 3. Epi- mere. Diese ist schmal und von der 4. Hüftplatte durch eine unvoll- ständige Sutur abge- trennt. Der Hinterrand Fic. 42. der letzten Platte ist Koenikea quadricornuta n. sp. Œ'. nicht mehr erkennt- Ventralansicht. HS Die Beine messen:. I. 07% 495::][1. 07%:465%:2 PROPRES IV. 0"",570. Die Degenborsten der Vorderbeine sind schwach, teilweise aber fast gliedlang. Das 5. Glied des 3. Beines trägt eine Fiederborste ; solche, in Reihen angeordnet, sind auch auf dem 4. und 5. Hinterbeingliede inseriert. Die Schwimmhaare treten in gleicher Ausbildung und ähnlicher Anzahl wie bei den weiter oben beschriebenen Arten auf. Die Kralle ist schwach und einfach. Die langelliptische, vorn und hinten zugespitzte, 0"",052 lange Genitalüffnung (Fig. 42) liegt direkt hinter dem Epimeralgebiet. = HYDRACARINEN 57 Jederseits zählt man ca. 22 Näpfe. Das Napfgebiet erstreckt sich weit seitwärts und endet in der Nähe des seitlichen Kürper- randes. Mitten unter den Näpfen entspringt auf einer Erhôhung ein einzelnes Haar. Feine Härchen finden sich jederseits der Spitzen der Genitalüffinung, vorn 3 bis 4, hinten 1 bis 2. Die Exkretionsmündung ist ganz in die Nähe des hintern Kürperrandes verlagert. Fundort: Gurupà, unterer Amazonas, Plankton. 17. August 1909. Arrhenurus hirsutipalpis n. sp. Fig. 4345. Weibchen: Der im Umriss langovale Kôrper misst 1"",080 in der Länge und 0"",810 in der Breite. Die Kôrperfarbe dürfte bräunlich gewesen sein. Der grosse Rückenpanzer (0"",975 lang, 0"",720 breit) wiederholt annähernd die Kôrperform, weist aber den Augen gegenüber je eine schwache Abflachung auf. Vom Stirnrande ist er weiter entfernt als vom Hinter- rande. Der Augenabstand beträgt 0"",300, die gegenseitige Entfernung der dünnen antenniformen Borsten 0"",195. Auf dem Rücken sind keinerlei Hôckerbildungen zu konstatieren. Das Chitin wird von eher kleinen Poren durchbrochen. Fic. 43. Fic. 44. Arrhenurus hirsutipalpis n. sp. ©. FiG. 43, — Palpus. F1G. 44. — Mandibel. 58 C. WALTER Die Palpenglieder (Fig. 43) messen: 1. 0"",038; 5. 0"",087; 3. 0"%,059 ; 4. 0,098; 5. 0"",049. Das Grundglied tragt eine schwache Borste. Die Innenfläche des 2. Gliedes zeichnet sich durch den Besitz eines aus dichtstehenden, kurzen Haaren be- stehenden Polsters aus, welches am distalen Rande in der Mitte gelegen ist. In der Nähe der Streckseite nimmt eine lange, kräftige Borste ihren Ursprung, welche das 3. Glied an Länge überragt; auf der Streckseite stehen hintereinander, fast distal, zwei kürzere, schwach gefiederte Borsten. Die Beugeseiten- ecke des 4. Gliedes ist eckig ausgezogen. Die Mandibellänge (Fig. 44) beträgt 0"",150. Die Klauen- spitze ist dünn, kräftig gebogen. Vor ihr steht ein schmales Mandibularhäutchen. Die Epimeren (Fig. 45) besitzen keine besonderen Merkmale. Der gegenseitige Abstand der Innenränder der 4. Epimeren beträgt 0"",025. Die Hinterrandsecken sind nur schwach an- gedeutet. Die Beine zeichnen sich durch geringen Schwimmborsten- besatz aus. Solche treten auf am 2. Beine, 3. und 4. Glied, je zwei, 5. Glied eine; am 3. Beine je zwei auf dem 3., 4. und 5. Gliede ; am 4. Beine, auf dem 3. und 4. Gliede, je zwei oder drei, auf dem vorletzten vier. Das Vorderbein misst 0®m",720, das Hinterbein 0%, 960, erreicht also die Kürperlänge nicht. Das Genitalorgan (Fig. 45) ist von auffallender à Grôsse ; die Lefzen treten nahe an die Epimeren heran u. bilden eine breit- ovale Figur von 0"",280 Länge und 0"",245 Breite. Auf den Lefzen lassen sich F1G. 45. Arrhenurus hirsutipalpis n.sp. Q. keine chitinüsen Verdi- Epimeral- und Genitalgebiet. ckungen erkennen. Die HYDRACARINEN 59 Napfplatten sind sehr lang und erstrecken sich von der hintern Lefzenhälfte bis in die Nähe des Seitenrandes, einen nach vorn offenen Bogen bildend. Die Napfzahl ist bedeutend. Der Kôrper enthielt zwei grosse Eier, deren Durchmesser 0"",300 beträgt. Nymphe: Ihr Kôrper ist im Umriss oval, weichhäutig, 0"®,585 lang, 0"",465 breit. Die Palpen zeigen dieselben cha- rakteristischen Merkmale wie beim Weibchen. Auf dem 2. Gliede findet sich auf der Innenseite das Haarpolster vor. Auch ist die lange Borste in der Nähe der Streckseite zu finden. Die Streckseite selber trägt dagegen erst eine Fiederborste. Der Abstand der hintern Epimerengruppen ist noch recht be- deutend (0,080). Das provisorische Genitalorgan besteht aus zwei an einen medianen Stützkôrper angelehnte, lange, quer- liegende Platten, deren Länge 0"",150, deren Breite 0"",050 beträgt. Fundort: Naticotcha- und Huaronsee, peruanische Anden, 5140 m ü. M. 1 ad. und 1 juv. © ; 1 Nymphe. à PATES, RE PES LS D. RCE FOR L'AA,, 4 " “ # RENUE-SUISSE-DE’-ZOOLOGIE Nolr27/n09— Juin 4910! Sur un nouveau Serpent (Simotes musyi) provenant de la Chine PAR Jean ROUX Conservateur du Muséum d'Histoire naturelle de Bâle. à Avec 2 figures. Dans un envoi de Reptiles que le Musée de Fribourg a reçu de Chine et qui me fut soumis par M. le prof. M. Musy pour en faire la détermination se trouvait une espèce de Simotes nouvelle pour la science. Je me fais un plaisir de dédier cette espèce à M. Musy qui a bien voulu m’autoriser à en conserver le type dans la collection herpétologique du Musée de Bâle. Voici la description de cette espèce : Simotes musyi n. Sp. Nasale divisée ; rostrale grande, la portion visible d’en haut plus courte que celle séparant cette plaque de la frontale. ii | CUT Sun ml l ie TA ass CEE à He IL 77 "pre / f CE 1D: d] à LA Fred Simotes musyi n.sp. F1ic. 1. — Tête, vue d'en haut. Fic. 2. — Tête, vue de profil. AFIGHUE Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 5 62 J. ROUX Suture entre les internasales plus courte que celle entre les préfrontales. Frontale un peu plus longue que large, plus longue que la distance qui la sépare du bout du museau, plus courte que les pariétales. Loréale absente, préfrontale en contact avec la deuxième sus-labiale. Une préoculaire, deux postoculaires, pas de suboculaire. Temporales 1 + 2. Six (ou sept ?) labiales supérieures, la troisième et la quatrième en- tourant l'œil. La cinquième, très grande, présente à son bord supérieur une inflexion et une très courte incision, ce qui semble indiquer que cette grande plaque résulte de la fusion de deux plaques normales. Cette particularité s’observe sur les deux côtés de la tête. Les premières labiales inférieures en contact derrière la mentonnière courte et triangulaire. Quatre labiales inférieures touchent aux premières sous-maxillaires qui sont plus grandes que les secondes sous-maxillaires (rap- port 3:2). Ecailles du corps en 15 rangées. Ventrales 172 ; anale divisée, subcaudales 44. Coloration: L'animal est d’un gris-brunâtre en dessus avec légère indication de trois lignes longitudinales plus claires dont la médiane, ne comprenant qu’une série d’écailles, est la plus distincte. Sur le corps et la queue on compte 12 taches brun-marron formant des rubans transversaux dont les plus larges sont composés de deux losanges contigus ; au losange s'accolle de chaque côté une figure en pointe de lance qui des- cend sur la face latérale du corps. Le ruban entier présente donc à peu près cette figure «005. Le corps compte dix de ces rubans et la queue seulement deux. Entre ces rubans on aperçoit, ici et là, quelques petites taches allongées d’un brun-noir. La rostrale présente un trait arqué, noir, sur le devant. La nasale et la première labiale supérieure sont aussi tachées, de même que les sous-labiales. Une bande brune arquée entre les yeux descendant jusque sur les sus-labiales 3, 4 et 5. En arrière de cette bande s’en trouve une autre occupant la moitié posté- rieure de la frontale et descendant obliquement de chaque côté du corps, en s’élargissant et en passant en arrière de la com- NOUVEAU SERPENT 63 missure buccale. Plus en arrière, sur l’occiput, se trouve une tache médiane en forme de flèche dont la pointe, dirigée en avant, se trouve environ au milieu de la suture interpariétale. Les deux jambages de la pointe de flèche se terminent en s’arrondissant sur la septième ou huitième série transversale des écailles dorsales. Le ventre est d’un blanc jaunâtre tacheté de noir. Ces taches, carrées ou quadrangulaires, sont distri- buées en alternance ou par paires sur les plaques ventrales. La queue est aussi tachetée, de même que la plupart des mentales. Longueur totale 450"" (tête et corps 380, queue 70). Un seul individu ® provenant de la province de Fokien. Cette nouvelle espèce se rapproche surtout de $. torquatus ? habitant le Siam. Elle diffère de la première par le nombre plus grand de ses plaques ventrales et par sa coloration. Elle se distingue de la seconde par sa frontale plus longue, le nombre de ses sus- Blgr.! décrit de Birmanie et de $. inornatus Blgr. labiales, sa plaque anale divisée et par sa coloration. N'ayant qu'un seul individu à ma disposition, je ne puis dire si l'absence de loréale chez $. musyi est une particularité constante. Voici les formules des écailles de ces trois espèces. Simotes torquatus Blgr. S.T. 15, V. 150-159, A. ‘/,, S.C.27-34. Simotes musyi n. Sp. DRIVE ARTS: Ge 24. Simotesinornatus Blgr.. S.T.:15, V. 171, À. 1, S.C. 42. Cette collection contenait en outre des représentants de la belle espèce S. vaillanti Sauv. Le plus grand individu mesurait 83 cent. de la tête à la queue (tête et corps 69, queue 14). La formule des écailles est la suivante : RATIO Ve 104 A 1-6: C:66: Les bandes transversales noires sont très marquées chez les Jeunes et passent au gris ardoise chez les adultes; on en compte une douzaine. 1 BouLexcer, G.-A. Ann. Mus. Civ. Genova (2), Vol. 6, 1888, p. 597, P1.5, fig. 1. id. Catalog Snakes Brit. Mus., Vol. 2, 189%, p. 232. ? Bourencer, G.-A. Journ. Nat. Hist. Soc. Siam, Vol. 1, 1914, p- 68. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Vol. 27, n° 4. — Juin 1919. Ueber die Collembolenfauna der Nivalstufe VON Eduard HANDSCHIN Liestal Mit Tafel 1. À. EINLEITUNG. In den Sommermonaten der Jahre 1916 und 1917 war ich in den Zentralalpen mit der Ausführung einer wissenschaftlichen Arbeit über die nivale Fauna der schweizerischen Hochgebirge beschäftigt. Ich hatte dabei meine Hauptaufmerksamkeit auf unsere kleinsten terrestrischen Arthropoden, die Milben und Collembolen gerichtet, da ich mir von einem intensiven Stu- dium dieser Gruppen die grüssten Erfolge und schünsten Resul- tale versprach.' In den nachfolgenden Zeilen môchte ich nun die bei der Be- arbeitung -der Collembolen gewonnenen Resultate bekannt geben. Das Studium der nivalen Collembolenfauna war um so dank- barer, als diese Gruppe in der Arbeit von BÂ8er (4) über die nivale Fauna vernachlässigt worden war. Immerhin enthält seine kleine Faunenliste aus dem Vorabgebiet eine für die 1 Ein reiches Material aus den Jahren 1905-1908, aus dem Unterengadin, ist mir von Herrn Dr. Care in freundlicher Weise überlassen worden. Ich müchte ihm an dieser Stelle dafür, sowie für die zum Studium zur Verfügung gestellte reiche Fachliteratur bestens danken. Rev. Suisse bE Zoo. T. 27. 1919. 6 66 E. HANDSCIIIN Wissenschaft neue Art, /Zsotoma nivalis Carl. Seine, sowie CaRLs (11, 12) reiche Funde und Ermutigung liessen die Bear- beitung dieser Gruppe besonders vorteilhaft erscheinen. Die Collembolen haben in der Schweiz noch wenig Bearbeiter sefunden. Zusammenfassende Arbeiten haben wir Nicorer (27) und CarL (11, 12) zu verdanken. Alle übrigen Autoren wie PERTY (29), Papon (28), HENZI (18), DE RouGEemonr (33), HALLER (17), VoGLer (44, 45, 46) und Müuz8erG (25) lieferten nur kleine, gelegentliche Beiträge. Immerhin haben sie auch damit viel reiches Material zur Kenntnis der nivalen Fauna beige- tragen. Nicorer (26) beschrieb 1841 seine Desoria saltans, den Glet- scherfloh, die er bei den geophysikalischen Vermessungen im Unteraargletschergebiet entdeckte. In seinem Hauptwerke (27), Recherches pour servir à l'histoire des Podurelles, sind seine ersten Beobachtungen verwertet. Die nächste Notiz stammt von VocLer (45), Les Podurelles de la neige rouge, Worin er u. a. die nivale Neanura alborufescens aufstellt. Dann folgt Carzs Arbeit (11), die in Anlehnung an SCHÂFFERS (34) Collembolen der Um- gebung von Hamburg einen Bestimmungsschlüssel für die da- mals bekannten « schweizerischen » Arten enthält. Seit dem Erscheinen der CarL’schen Arbeiten sind in der Schweiz die Collembolen nicht mehr bearbeitet worden, obwohl seine Resultate verlockend waren und nur aus einem relaliv kleinen Sammelgebiete stammten. Bevor ich nun auf die Faunistik des nivalen Gebietes eintrete, müchte ich noch kurz einiges über die Sammel- und Präparie- rungsmethoden mitteilen. Die Collembolen finden sich fast an allen Lokalitäten, die ihnen genügende Feuchtigkeit bieten kônnen. Der humusreiche Boden beherbergt solche wie der zerklüftete Fels; sie leben im Wurzelgeflecht der Pflanzen wie in ihren Blütenteilen; man findet sie unter Steinen wie auf der Oberfläche kleiner Schmelzwassertümpel und dem überrie- selten Felse, und selbst das Eis der Gletscher bietet ihnen eine Wohnstätte. Da sie durch das Wenden von Steinen oder Aus- sieben von Erde und Rasenstücken zu Tage gefürdert werden, COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 67 sind die Fangmethoden äusserst einfache. Mit einem in Alkohol getauchten Pinsel werden sie betupft und künnen dann, des Springvermôügens beraubt, leichtin die Sammelflaschen gebracht werden. Zur Konservierung wandte ich immer 65°/, Alkohol an; stärkere Konzentrationen erwiesen sich als unzulässig, da die Tierchen durch den starken Wasserentzug darin . schrumpften. Zur Bestimmung musste oft erst das starke Pigment zerstôrt werden. Entpigmentierung wurde durch Kochen in KOH oder CH3, CHOH, COOH (gewôhnlicher Milch- säure) erreicht. Die Tiere wurden dann in Wasser, Alkohol oder Glycerin untersucht, da sie dabei beliebig gewendet werden konnten. Zu Dauerpräparaten verwendete ich das Fehl- mannsche Einschlussmittel und Glyceringelatine. Von allen nivalen Collembolen ist /sotoma saltans am be- kanntesten geworden. Sie dürfie wohl ihres eigentümlichen Vorkommens halber am «populärsten » von allen aptery- goten Insekten geworden sein. Neben ihr war bis zu den Unter- suchungen von CarL (11) nur noch Aphorura alborufescens Vogler bekannt (45). Obgleich Carz die oberste Stufe nur ge- legentlich gestreift hat, sind durch ihn doch immerhin mehrere nivale Arten bekannt geworden. Ich zitiere hier nur : Achorutes vernalis Carl; Tetracanthella alpina Carl; /sotoma alticola Carl : Isotoma hiemalis Schôtt (theobaldi Carl); Orchesella alticola Uzel ; Lepidocyrtus lanuginosus Gmel ; ? montanus Carl; Smin- turus pruinosus Tullb. (hortensis Fitch). Bei Bigrer (4), der die nivale Stufe speziell bearbeitet, finden sich nur/sotoma saltans Ag., I. nivalis Carl, Orchesella alticola Uzel, Lepidocyrtus spec. und Bourletiella pruinosa Tullb. Die Vermutung, in der nivalen Stufe ein äusserst reiches Ge- biet zu finden, fusst auf der Tatsache, dass in tiefern Lagen während der Schneeschmelze besonders viele eigentümliche Arten anzutreffen sind, die dort während der Sommerszeit fehlen. Der Schneerand im Gebirge bietet nun immer die glei- chen Bedingungen, wie die Zeit der Schneeschmelze im Tief- lande. Winter- und Sommerarten müssen also in diesen Stufen beisammen anzutreffen sein. 68 E. HANDSCHIN In der Tat fanden sich von zirka 90 bis jetzt in der Schweiz bekannt gewordenen Arten 27 nival wieder ; dazu kommen 5 für die Schweiz neue Arten, und zwei-bis jetzt unbekannte Formen. B. SYSTEMATIK. COLLEMBOLA. Subord. Arthropleona Bürn. Fam. PopuripaAE Lubb. Subfam. HYPOGASTRURINAE Bôrn. Gen. Æypogastrura Bourl. 1. Hypogastrura bengtssoni Agr. (navicularis Schôtt). Eine Form, die ich in nassen Moos- und Silenepolstern des Désorhorns (2500): gefunden habe, glaube ich mit dieser Art identifizieren zu dürfen. Im Bau der Mucronen und der Fuss- anhänge stimmt sie sowohl mit der Acren’schen Art bengtssoni als mit navicularis Schôtt überein ; einzig die starke Verdickung der Dentes ist nicht so scharf ausgeprägt, was vielleicht auf die Einwirkung des Einschlussmittels zurückzuführen sein dürfte. In der Schweiz wurde diese Art bis jetzt noch nicht nachge- wiesen. Weitere Verbreitu ng: Skandinavien, Ostseeprovinzen Russlands. 2. Hypogastrura armata Nic. Fuss vom Desorgletscher (2500"), Ewigschneehorn (2800"), Gletschergrind (2600), Blauer Schnee, Säntis (2500"). Die Art ist cosmopolitisch; sie bewohnt ganz Europa, Nord- und Südamerika, Neu-Seeland und Sumatra. 3. Hypogastrura manubrialis Tullb.(= schôtti Reut.). Hühnertälipass (3100), Gletschergrind (2600"), Galensattel (3200"), Galenstock (3400”). Weitere Verbreitung: Nord- und Mitteleuropa, England, 1 Die geographischen Bezeichnungen der Lokalitäten wurden der Reliefkarte des Berneroberlandes von Kümmerzr & FREY entnommen. COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 69 Sibirien und Südamerika. Die Art scheint wie die vorige cos- mopolitisch aufzutreten. 4. Hypogastrura vernalis Garl (— reuteri Agr.). Eine alpin-nivale Hypogastrura-Art glaubte ich mit der von Car beschriebenen vernalis (12) identifizieren zu dürfen. Es bedarf jedoch seine sehr kurz gefasste Diagnose einiger Erwei- terungen. Der Vollständigkeit halber gebe ich sie hier ganz wieder. Diagnose : Grôsse der Tiere 0"",65-0"",8 (gemessen : 0"",75; 02:62: 0%%,63; 0 ,72% 00% 72). Behaarung aus kurzen, ein- fachen Borsten, spärlich, gegen das Ende des Abdomens an Dichte zunehmend. Haut fein gekôrnelt. Antenne und Kopf fast von gleicher Länge. Ant.I:1I1:[T:1V—3:3:5:6. Ant.IV dicht behaart, mit retraktilem Endkolben, Subapicalgrube und Papille, sowie mehreren (6-8) längern Sinnesborsten. Antennal- organ [IT typisch. Ommen 8 + 8. Postantennalorgan vorhanden, etwa so lang wie 2 Ommendurchmesser, aus zentralem und % peripheren Hôckern, oft sogar noch mit Nebenhôcker. Augen- flecke schwarz. Tibiotarsus mit ! Keulenhaar. Klaue mit kleinem Innenzahn. Empodialanhang borstenfürmig, mit schmaler La- melle, etwa halb so lang wie die Klaue. Dens etwas kürzer als das Manubrium, trägt auf der dorsalen Seite mehrere Reihen von Hautkôrnern. Von den 6 Dentalborsten ist die basale am stärksten entwickelt. Mucro : Dens — 1 : 3,5-4. Ventralrand der Mucronen bis vor die Spitze gerade, dann hackenartig nach vorn umgeschlagen. Mucronallamelle vorhanden, vor der Spitze plôtzlich abbrechend, sodass sie eigentlich gelocht erscheint. Analdornen klein, auf kleinen sich berührenden Papillen. Tenaculum vorhanden ; Rami 4 zähnig. Farbe der Tiere dunkel- violett. Pigment ziemlich gleichmässig verteilt. Die Art À. vernalis gehôrt zu den schon von Car erwähnten Gruppen À. manubrialis Tullb (assimilis Krsb., schütti Reut.), sahlbergi Reut. (schneideri Schäff.) und reuteri Agr. Von À. sahl- bergi und À. manubrialis ist sie hinlänglich durch den diffe- renten Bau der Mucronen verschieden. Fast ebenso grosse Unterschiede zeigt der Bau der Empodialanhänge, die bei den 70 E. HANDSCHIN genannten Arten eine sich plôützlich verschmälernde Lamelle tragen. Besser stimmt vernalis mit reuteri überein, mit der sie Bau und Gestalt von Mucro und Empodialanhang gemeinsam hat. AXELSON (23) erwähnt auch den Nebenhôcker des Postan- tennalorgans für reuteri Agr. Da sonstim ganzen Habitus keine Differenzen vorliegen, welche für eine Trennung dieser beiden Arten ausschlagæebend wären, vereinige ich sie unter dem Namen vernalis (Carl), der schon von Car 1901 seinen alpinen Exemplaren beigelegt wurde. Gemmi, 2500":, Cima da Fex, 3100" (Carr), Unter Steinen in der Nähe von Schneefeldern. Weitere Verbreitung : Fen- noskandia ! 5. Hypogastrura sahlbergt Reut. (schneideri Schäff). Gletschergrind, 2600". Gipfel des Muttler, 3298" (Carr). Lischanna, 2650" {Carr). Weitere Verbreitung : Russland, Finnland, Deutschland. 6. Hypogastrura frigida Axels. Diese bis jetzt nur aus Finnland bekannte Art fand ich auf dem Unteraargletscher (2400"). Obgleich der Bau der Mucronen nicht ganz einwandfrei fest- gestellt: werden konnte, muss ich mein Exemplar zu der AxELsoN’schen Art frigida (23) stellen. Besonders charakte- ristisch für diese Form sind die 5 tibiotarsalen Keulenhaare, von denen 1 besonders stark entwickeltist. Aufallen Segmenten sitzen starke, stumpfe, schwach serrate Borsten, die gegen das Endé des Abdomens an Länge zunehmen und oft Klauenlänge erreichen. Sie sind gekniet. Gekeulte Haare an den letzten Segmenten konnte ich nicht wahrnehmen. Die Antenne weist ebenfalls die Knickung zwischen Glied IT und IV auf. Ant.l und IT tragen je einen Kranz gleicher serrater Borsten wie die Abdominal-Segmente. Auch in der Grôsse und Farbe sind keine Abweichungen zu konstatieren. 1 Befindet sich kein Name hinter den Hôhenziffern, so handelt es sich um eigene Funde. Ein reichhaltiges Material aus dem Clariden- und Silvrettagebiet yverdanke ich der Freundlichkeit des Herrn Dr. G.JEcen, Obstalden. COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 71 Subfam. ONvYcHIGRINAE Bôrn. Gen. Onychiurus Gervais. 7. Onychiurus armatus Tullb. Galensattel (3200), Galenstock (3400), Lischanna (2600-3000). Verbreitung : Ganz Europa, Sibirien, Island. Grœnland, ark- tische Inseln (Bäreninsel, Jan Majen), Nord-Amerika, Chile. 7a. Onychiurus armatus Tullb. var. énermis Axels. Mit O. armatus zusammen an den gleichen Fundorten, fand ich eine weitere, ihr habituell bis auf die fehlenden Analdornen und Papillen gleiche Art, die zu der von AxELsox aufgestellten Varietät inermis gehôrt. Für die Schweiz ist diese Form neu. Galensattel (3200), Galenstock (3400). Obgleich die Abart bis jetzt nur in Finnland gefunden wurde, dürfte sie doch eine ebenso weite Verbreitung besitzen wie die Hauptform, da sie mit ihr zusammen an den gleichen Lokali- tülen vorkommt. 8. Onychiurus zschokket n. sp. Vaf. Tofig. 124,9; 43: Am Gerstenhorn (2650") fand ich unter Steinen, auf dem Wasser treibend, eine kleine Onychiurus-Art, die in der Grüsse, dem Bau des Postantennalorgans und der Analdornen von allen übrigen Arten stark abweicht. Die Diagnose für diese neue Art — ich benenne sie zu Ehren meines verehrten Lehrers — lautet folgendermassen : Grôsse der Tiere 0"",97-1"%,17 (Extreme von 14 Messungen), Behaarung aus kurzen, einfachen Borsten, ausserdem an jedem Segmente noch einige längere, in einer Querreihe angeordnete, lingere abstehende Haare. Haut fein granuliert. Antennen : Kopf- diagonale — 1 : 1,2. (Durchschnitt der Messungen 2,3 : 2,8.) Antennenglieder I : IL:1III : IV —1:1,5:1,6:2,6. Antennen- glied IV mit Subapicalgrube und Sinneskolben. Antennal- organ [IT typisch. Antennenbasis mit 3 Pseudozellen. Solche 72 E. HANDSCHIN finden sich übrigens über den ganzen Kôrper verteilt. Das Post- antennalorgan besteht aus 23-28 einfachen, elliptischen und ovalen Hôckern. Es verbreitet sich nach oben und erhält dadurch die Gestalt eines nahezu gleichseitigen Dreiecks. Klaue zahnlos. Empodialanhang schmal, etwa halb so lang als die Klaue, nur mit kurzem Fadenanhang. Analdornen fehlen oder sind nur ganz klein, wie stärkere Borsten ausgebildet. Analpapillen fehlen stets. Farbe weiss. Trotz des enormen Grüssenunterschiedes glaubte ich zuerst die Artzu armatus Tullb. stellen zu dürfen. Als mir jedoch deren Varietät :rermis Axels., für die ich meinen Fund hielt, zu Gesicht bekam, waren die Unterschiede der beiden Formen so gross, dass eine Trennung nôtig wurde. Verwandtschaftlich gehôrt Onychiurus zschokket in die Gruppe minor Carl und affinis Agr. Sie würde das Endglied der Reihe darstellen, wobei von minor ausgehend eine Komplikation des Postantennalorgans mit einer Reduktion der Analdornen Hand in Hand ginge. 9. Onychiurus altborufescens Vogler. Die Typen, die ich zu dieser Art stelle, zeichnen sich beson- ders durch den eigentümlichen Bau des Postantennalorgans aus. Dieses ist sehr lang, schmal und schwach S-f6rmig ge- bogen. Ich zählte 30-35 Hücker in demselben. Col de Fenêtre, 2786" (Car), Claridenhütte, 2450" (JEGEN), Pischahorn, 2900" (JEGEN), Fuorcla da Fex, 3100" (CarL), Cham- patsch, 2850" (CarL). 10. Onychiurus ambulans Nic. Ein Exemplar, das unzweifelhaft zu dieser Art gehôürt, fand ich hygropetrisch in der Nähe der Konkordiahütte in 2890" Hühe. Die Art wurde für die Schweiz bis jetzt als rein jurassisch be- zeichnet. Weitere Verbreitung: Europa mit Ausnahme der nôrd- lichsten Teile, Nord-Amerika. 11. Onychiurus tuberculatus Mon. Diese für die Schweiz ebenfalls neue Art, fand ich sehr zahl- reich im Materiale, das D' CarL im Bündnerlande gesammelt hat. COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE. 73 Sulzfluh (2700), Champatsch (2825"), Lischanna (2600"), Muttler (28-3000). Moxtez fand die Art in Hôhlen Nord-Frankreichs. Fam. ExromogryipæÆ Tôm. Subfam. Isoromixx Schäff. Gen. Tetracanthella Schôtt. 12. Tetracanthella alpina Carl. aies, 1011015259; Fundort : Cima da Fex, 3100" (Car) Da ich mit meinen eigenen Funden von Tetracanthella über die genaue systematische Stellung der Tiere nicht im Klaren war, bat ich Dr. Carz mir seine Exemplare zur Untersuchung zu überlassen. Es zeigte sich in der Tat auch, dass es sich bei meinen Tieren um eine von alpina verschiedene Spezies han- delte. T. alpina ist seinerzeit mit der nordischen pilosa Schôtt vereinigt worden. Beim Vergleichen mit meinen Exemplaren einerseits, sowie den von AxELsox neu revidierten und beschrie- benen pilosa Schôtt und wahlgreni Axelson anderseits, stosse ich nun auf starke Gegensälze, die mich zur Wiedertrennung von alpina und pilosa veranlassen. (AxELSON vereinigt beide unter dem Namen pilosa Schôtt). AxELsON hebt hervor, dass die Unterscheidungsmerkmale CarL's « das Fehlen echter tibialer Keulenhaare, sowie Einzel- heiten im Umriss des Postantennalorgans und die durchschnitt- lich grüssere Kôürperlänge » Merkmale sekundärer, individuel- ler Natur seien. « Auch der Empodialanhang dürfte bei CarL übertrieben lang gezeichnet sein. !» Dass letzteres sicher nicht der Fall ist, konnte ich mich zur Genüge überzeugen. Wie sich die CarL’sche Art gegen meine Alpentiere abhebt, so ist auch die Abgrenzung den nordischen Arten gegenüber deut- lich. Zum bessern Ueberblick gebe ich folgende Tabelle. 1 An anderer Stelle trennt aber der gleiche Autor eine Hypogastrura frigida von der harweyi Fols. ab, bloss weil sie 5, die andere Form aber nur 1 tibio- tarsales Spürhaar und etwas stärkere Analdornen besitzt. Dass gerade die letziern der genannten Merkmale die grôssten individuellen Abänderungen erfahren, beweisen die vielen unbedornten Varietäten bedornter Æypogastrura und Onychiurus-Arten. Ueberzählige Analdornen finden sich häufig bei Friesea. 74 E. HANDSCHIN | T. alpina T. afurcata T. pilosa T. wahlgrent 1/0 AI k 1 /. | " ! 2 a ma aum !/; ma 4 L Empodial-| 2 / / : / 1/4 mal Klauen- | ‘/2 mal Klauen- a Klauenventral- Klauen- annang ES lee ventralkante ventralkante stark mit deut- stark mit deut- schwach, ohne Furka lich abgesetzten 0 lich abgesetzten deutlich aber: Dens und Dens und setzte Mucronen Mucronen Mucronen EE Keulenhaare 0 0 RE à | D, — — — , 7, nee Grüsse 4,5— 2,5 mm 0,8—1,0 nm bis 2 mm piamet OTe bis 2 mm | Eigentümlich ist nun schon, dass sich bei den beiden alpinen und nordischen Formen gewisse Merkmale kreuzen. Positiv unterscheiden sich die beiden Gruppen voneinander durch das absolute Fehlen der tibiotarsalen Spürhaare bei den alpinen Arten In der relativen Länge des Empodialanhanges dürften 7. al- pina und 7. wahlgrent einerseits, T. afurcata mit T. pilosa anderseits übereinstimmen. Die Aehnlichkeit im Bau der Furka führen aber T. alpina und T. pilosa zusammen, während über T. wallgrent die Spur zu T. afurcata mit der vollständig redu- zierten Furka leitet. Gestützt auf alle diese Tatsachen, schlage ich nun vor, alle vier Arten vorläufig getrennt zu lassen, bis vielleicht entwick- lungsgeschichtliches Material diese Identitätenfrage aufklärt. Zusammenfassend für die bis heute bekannten Formen ergibt sich folgendes Bild : 1. Furka entwickelt. 2. Empodialanhang kurz, kaum ‘/, der Klauenventral- kante. Tibiotarsale Spürhaare vorhanden. T. pilosa Schôtt ?/, der Klauenventralkante. Tibiotarsale Spürhaare fehlen. T. alpina Carl 2° Empodialanhang lang, ‘/, 1* Furka schwach entwickelt oder fehlend. 3. Furka vorhanden, Mucro nicht von den Dentes abge- COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE TE gliedert. Tibiotarsale Spürhaare vorhanden. Empo- dialanhang ‘/, der Klauenventralkante. T. wahlgreni Axels. 3° Furka fehlt, Keulenhaare fehlen ; Empodialanhang nur ‘/; der Klauenventralkante. T. afurcata n. sp. 13. Tetracanthella afurcata n. sp. Fat°1, Pis.(0,14, 2226027 Die Gründe, welche mich zur Abtrennung dieser Art zwingen, habe ich bereits oben dargelegt. Die Tiere sind sehr selten. Es standen mir im ganzen drei Exemplare zur Verfügung, die aus den verschiedensten Gegenden stammen, was vielleicht auf eine weite Verbreitung der Art hindeutet. Galenstock(3400"), Lischanna (3000 "), Pischahorn, 2900" (JEGEN). Zwei der Tiere sind bei der gründlichen Untersuchung zu Grunde gegangen. Sie wiesen keine Spur von Furka auf. Das 3. Typenstück befindet sich in meiner Sammlung. Vorläufige Diagnose : Kôrperform ziemlich kurz, ge- drungen, walzenfürmis, gleich breit (errinnert in gewissem Sinne an Folsomia). Kopf solang wie Th. I. und IT. Kopfdiago- nale etwas läinger als die Antennen. (1:1,3). Antennenglieder PE IN 2:53: 3:56 horax lit: It: Abdomen tel: IE PEN ENE-108:17:07:54 7,8 98 4: Antennenglied IV mit Endkolben und Subapicalpapille, sowie 6—8 Sinnesborsten. Antennalorgan III in schräger Furche, mit zwei Hôckern. Postantennalorgan langgestreckt, länger als der schwarze Ommenfleck, nicht eingeschnürt. Ommen 8 +8. Behäarung aus kurzen, anliegenden Haaren, die in eine nach hinten gerichtete Spitze auslaufen. Ausserdem an jedem Seg- mente noch einige längere, senkrecht abstehende, in einer Querreihe angeordnete Spitzhborsten. Tibiotarsale Keulenhaare fehlen. Klaue zahnlos; Empodialanhang klein, ‘/;, der Klauen- ventralkante erreichend, Analdornen wenig gestreckt, nach aufwärts gekrümmt. Furka fehlt. — Farbe der Tiere dunkelblau ; Segmentorenzen und Extremitäten, sowie einige Flecken auf 76 E. HANDSCHIN dem Kopfe heller; Mund und Analdornen gelb'. Pigment schwer zerstôrbar. Grôsse der Tiere 0,81—1,03"", Gen. Proisotoma Bôürn. 14. Proisotoma schætti. D.T. Oberaargletscher (22-2400"), Desorhorn (2500"), Abschwung (2471"), Hühnertäligletscher (2500"), Rhonegletscher (2500). Die Art findet sich sonst in weiter Verbreitung durch Nord- und Mitteleuropa, auf Spitzhbergen und in Nordamerika (Cali- fornien.) 15. Proisotoma crassicauda Tullb. Piz Muttler, 3100" (Carr), Lischanna (3000). Allgemeine Verbreitung: Schweden, Russland ; Shett- landsinseln ; Schweiz ; Ungarn. Gen. /sotoma Bourl. Subgen. Vertagopus Bürn. 16. Zsotoma westerlundi Reut. Eine häufige Form, die nach den drei tibiotarsalen Spür- haaren zu dieser Untergruppe zu zählen ist, stelle ich, da sie auch mit der Axezson’schen Diagnose übereinstimmt, zu die- ser, bis jetzt rein borealen Art. Ich fand sie am Desorhorn (2500"), Hühnertälipass (3100"), Oberaarjoch (3300") und auf dem Gipfel des Finsteraarhorns (4275"). Nach den Berichten von LINNANIEMI tritt die Art in Finland als typische Winter- form auf. 17. /sotoma sensibilis Tullb. Ist ebenfalls seine sehr häufige, aber äusserst veränderliche Form. Ihre Farbe geht von einer netzartigen hellvioletten (am lebenden Tiere grau erscheinenden) Zeichnung bis zum dun- kelsten Blau. — Ich fand die Art am Faulberg (Concordia, 2950"), Kranzberg (2800 "), Unteraargletscher (2100-2500 "), Hôhorn (2765"), Galenstock (3400"), Galensattel (3200") und Lischanna (2700-3109). ! Vergl. Harcer s Beschreibung der Zubhockia cœrulea. (17) COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE F7! Isotoma sensibilis findet sich über Nord- und Mitteleuropa und Spitzhbergen verbreitet und ist auch in Nordamerika gefun- den worden. Subgen. /sotoma s. str. 18. /sotoma sallans Ag. Dieses echte Schnee- und Gletschertier fand ich auf allen untersuchten Gletschern. Wie ich aus meinen Untersuchungen zu schliessen glaube, findet sich die Art mit Vorliebe in den untern Gletscherpartien, wenigstens konstatierte ich die grôüsste Häufigkeit etwa von 2500 bis 2800". Oberhalb dieser Grenze habe ich sie immer nur vereinzelt angetroffen und nicht mehr in den gewaltigen Mengen, die für das Auftreten der Tierchen so charakteristisch sind. Oberaarjochhütte (3800"), Hühnertäligletscher (3000"), Galen- stock (3200-3400), Lischanna (3000"), Muttler und Stammer- spitze, bis 3298" * (Car). 19. Zsotoma nivalis Carl. Diese von CarL aus dem Bäigrer’schen Materiale aufgestellte Art habe ich nicht aufsefunden. Die Funde stammen aus dem Gebiet des Piz Grisch und Crap ner (2760-2825). 20. Isotoma hiemalis Schôtt. scheint eine echte boreo-alpine Form zu sein. Funde sind bis jetzt nur aus den Schweizeralpen und Fennoskandia bekannt geworden. Gerstenhorn (2650 "), Lischanna (3000-3109), Min- schun, 2900" (Carr), Champatsch, 2925" (Carr). Gen. Agrenia Bôrn. 21. Agrenia bidenticulata Tullb. (Isotoma lanuginosa Carl) Hat 2e, 12 20,21 Durch die Freundlichkeit des Herrn D' MExzEL in Basel, der mir das von Prof. THiENEMaANN überlassene Material der deut- 1 Ich zitiere nur die hôchsten Fundstellen. 78 E. HANDSCHIN schen Nordlandexpedition 1914 auslieferte, bin ich in der Lage, die Identitätenfrage der beiden Arten', sowie die unsichern Punkte in der Diagnose festzustellen. Das untersuchte Material stammt vom Désorhorn (2500), Oberaargletscher (2200 ") und vom kleinen Siedelhorn (2400 "). CarL fand die Art im Unterengadin in der Nähe von Schnee- flecken. Die nordischen Exemplare wurden auf Spitzbergen und Bäreninsel eingesammelt. Alpine und nordische Tiere stimmen vollkommen miteinander überein. Durch eine leichte Färbung (nach vorhergegangener Entpig- mentierung mit KOH) mit Methylenblau gelang es mir deutlich, die Sinneshaare am Antennenglied IV festzustellen. Am Ende fin- den sich drei Papillen, von denen die eine eine stiftartige Sinnes- borste trägt. Das Antennalorgan IT ist typisch und auch von LiNNANIEMI in seiner Figur 1 (Taf. XIV) treffend wiedergegeben. Das Postantennalorgan stimmt mit Carzs Angabe überein. Einige Korrekturen bedürfen die Fig. 2 und 3, Taf. XIV AXxEL-- soxs. Die Klauen fand ich bei allen Exemplaren aus den Alpen und dem Norden in der Mitte mit einem Innenzahn bewehrt ; Car gibt denselben deutlich in seiner Zeichnung wieder. Ein Zahn befindet sich auch bei den Exemplaren auf der Aussen- seite der Mucronen, sodass dieselben manchmal dreispitzig erscheinen. Einen Zahn, wie CarL ihn am basalen Ende zu sehen glaubt, habe ich nicht gefunden, wohl aber eine kurze Spitzborste (Mucronalborste ?) die bei ungünstiger Lage einen solchen vortäuschen kann. Am Empodium befindet sich noch eine Protuberanz und eine Spitzhorste die in der Figur LiNNA- NJEMIS fehlen. Als weitere Verbreitung der Art zitiere ich : Nowaja-Semlja ; Weisse Insel (0Obmündung). Kap Tscheljuskin, Spitzbergen, Grœnland, Kôünig-Karlsland, Franzjosephsland — Schweden, Nordrussland (Kanin), Grossbritanien. — Die Art scheint also wiederum streng boreo-alpin zu sein. 1 AxeLson zieht /sotoma lanuginosa Carl schon zu Agrenia bidenticulata Tullb., versieht das Vorkommen in der Schweiz aber noch mit Fragezeichen. = COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 19 Subfam. ToMocERINAE Schæff. Gen. TZomocerus Nic. LA 22, Tomocerus minor Tullb. (tridentiferus Tullb). Claridenhütte, 2400" (JEGEN), Silvretta, 2400-2500" (JEGEN), Lischanna (2800). Die Art scheint über ganz Europa verbreitet zu sein. Linxa- NIEMI Zitiert sogar noch die Azoren als Fundort. Subfam. ExTomoBryiNaE Schäff. Trib. /sotomurini Bôrn. Gen. /sotomurus Bürn. 23. Isotomurus palustris Müll. Von dieser in viele Varietäten zerspaltenen Species fand ich meist die var. fucicola. Doch war auch die Stammform in der nivalen Stufe vertreten. IV. Dreieck (2800), Konkordia-Faulberg (2800-2950), Rot- loch, Finsteraarhorn (3000"), Kleines Siedelhorn (2300"), Trüb- tensee (2500), Unteraargletscher (2500"), Hôhorn (2600"), Gerstenhorn (2650"), Rhonegletscher (2600), Lischanna, 3000" und 2600" (Car). Die Hauptform bewohnt ganz Europa, Sibirien und Nord- amerika; die var. fucicola die nordischen Länder, Deutschland, Grossbritannien und die Schweiz. Andere Varietäten finden sich über die ganze Erde zerstreut. (Var. prasina. — Bismark- archipel). 24. Isotomurus alticolus Carl. Taf. 1, Fig. 16-19, 23, 24. Bürxer trennt die mit allseitig bewimperten, abdominalen Bothriotrichen ausgestatteten, früher zur Gattung /sotoma ge- stellten Arten, von der Familie der /sotominae ab und stellt sie unter die Entomobryinae. AxELSoN bezweifelt zwar den Wert der Abtrennung, da er bei seiner Archisotoma besselst die Bo- thriotriche (unbewimpert) auch vorfindet. Hier dürfte aber das 30 E. HANDSCHIN Hinzutreten einer grossen Tarsalboste, wie sie bei fast allen Entomobryinen auftritt, für die Stellung ausschlaggebend sein. Isotoma alticola Carl zeigt auch sonst, namentlich im Bau der Mucronen, grosse verwandtschaftliche Beziehungen zu /soto- murus palustris, der die Art angegliedert werden muss. Die Art dürfte alpin-endemisch sein. Durch meine Funde aus dem Grimselgebiet bin ich in den Stand gesetzt, CarL's Diagnose, die etwas kurz gefasst ist, in einigen Punkten zu erweitern. Der Vollständigkeit halber gebe ich sie hier ganz wieder. Diagnose: Die Behaarung der Tiere besteht am Kôrper aus kurzen anliegenden und längern etwas abstehenden Haaren. An den Abdominalsegmenten IV und V finden sich ausserdem noch je ein (zwei?) Paar sehr langer, allseitig bewimperter Bothriotriche, die sogar die Segmente an Länge weit übertreffen. Aehnliche, aber kürzere, gewimperte Borsten finden sich dorsal auf jedem Segmente. Ebenso findet sich im obern Drittel jedes Tarsengliedes eine lange, steife, senkrecht zur Gliedachse ab- stehende Borste. Antenne : Kopfdiagonale — 2 : 1. Antenne I: I: HT :IV —=A:2:2,5:2,5. Antennalorgan JIL tvypisechäme 2 gegeneinander geneigten breiten Sinnesborsten bestehend. Sinneshaare am Antennenglied IV konnte ich nichtwahrnehmen, hingegen findet sich ein deutlicher Endhôcker. Alle Antennen- glieder sind wie der Kôürper ausserordentlich dicht mit kurzen Spitzborsten besetzt. Das Postantennalorgan ist oval und erreicht etwa die Länge von 20mmendurchmessern. Der schmale aufge- worfene Rand besitzt auf den Längsseiten je 2 Einkerbungen, sodass in der Mitte je ein kleiner Lappen entsteht. Die Ommen (8 + 8) sitzen nahe beisammen aufeinem schwarzen Augenfleck. Tibiotarsus ohne Keulenhaare. Die Klaue ist sehr lang und schmal und besitzt eine tunikaartige Scheide, welche gegen die Spitze oft mit einem kleinen (Lateral) Zähnchen bewehrt ist. Der Empodialanhang ist ebenfalls lang, schmal, etwa ‘y; der Klauenventralkante und besitzt eine kleine, zahnartig vorsprin- gende Innenecke, Empodium mit Borste. Corpus tenaculum mit zahlreichen Borsten. Rami mit 4Zähnen.Mucrodens : Manubrium COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE SL — 2,5 : 1. Mucro langestreckt, mit 4 Zähnen, ähnlich wie der- jenige von /sotomurus palustris Müll. gebaut, nur schlanker. Apicalzahn am grôssten, schlank; Ventralzahn am kleinsten. Dentes geringelt mit anliegenden Borsten. Grüsse der Tiere LRSPS TER $ Ueber die Farbe der Tiere kann ich nicht bestimmtes aus- sagen, da die Farben wahrscheinlich durch den Alkohol verän- dert worden sind. Die Grundfarbe scheint mir auch ein grün bis oliv zu sein. Sonst herscht eine violette Pigmentierung vor, welche aber die Segmentgrenzen und Extremitäten frei lässt. Ich fand die Art auf einer kleinen Steininsel am Gauli- gletscher (2600) und auf einem Schmelzwassertümpel bei der Grimsel (1900). CarL fand sie ebenfalls an sehr feuchten Stand- orten und häufiger gegen den Gletschermund zu, auf dem Schmeizwasser treibend. Auf dem Eise selbst fand er sie nie- mals. Es schliesst daraus, dass /. alticola den Gletschergrund bewohnen dürfte. Ich selbst hatte nicht Gelegenheit, die Art unter gleichen Umständen zu beobachten, glaube aber eher, dass es sich um einen Bewohner der Oberflichenmoränen han- delt, da die Anwesenheit des starken Pigmentes und der wohl- ausgebildeten Ommen nicht auf ein Leben in der Dunkelheit schliessen lässt._ Tribus Entomobryint Bôürn. Gen. Entomobrya Rond. 25. Entomobrya nivalis L. Diese sehr häufige Form fand sich in den beiden Varietäten maculata Schäff. und immaculata Schäff., die neben der Haupt- form, mit welcher sie durch viele Uebergänge verbunden sind, an den gleichen Lokalitäten vorkommen. Eine scharfe Abgren- zung erscheint mir deshalb nicht môglich. Konkordia (2850"), Kranzberg (2800-3150"), Rotloch (3000"), Oberaargletscher (2800"), Kleines Siedelhorn (2624"), Unteraar- gletscher (2000-2300), Ewigschneehorn (3000-3200"), Gletscher- grind (2600"), Gerstenhorn (2000"), Galensattel (3200"), Li- schanna (2800-3103), Minschun, 3070" (CarL). Rev. Suisse DE Zoo, T. 27. 1919. 7 82 E. HANDSCHIN Verbreitung: Europa, Nord-Amerika; die var. maculata Nord- und Mittel-Europa, Spanien. 26. Entomobrya corticalis Nic. Die wenigen Exemplare meiner Sammlung stammen vom Oberaargletscher (2200). Die Artist aus ganz Europa und Japan bekannt. Gen. Lepidocyrtus Bourl. Das Studium der Lepidocyrten ist, wie schon Carz bemerkt, äusserst schwierig, namentlich was das konservierte Material anbetrifft. Vor allem gehôürt hier ein intensives Studium des lebenden Tieres zur genauen Determination. An toten Tieren, über die Schuppenmenge, die als Unterscheidungsmerkmal der Arten angeführt wird, Aufschluss zu geben, ist sehr problema- tisch, da die Schuppen auch beim bestkonservierten Materiale sehr leicht abfallen und fehlen künnen. Was den Glanz der Tiere anbetrifft, so habe ich die Beobachtung gemacht, dass derselbe je nach dem Alter der Tiere und den momentanen Beleuch- tungsverhältnissen verschieden sein kann. Zur gleichen Ansicht kommt AxELsoN bei der Bearbeitung von lanuginosus Gmel. und albicans Reut., wobei albicans die pigmentlose Jugendform dar- stellen würde. Da das Pigment nicht plôtzlich auftritt, dürften wohl vom Silberweiss der Jugendformen bis zum stark violett irisierenden, ausgewachsenen lanuginosus viele Uebergänge vorhanden sein, die vielleicht auch rioularis Bourl.einschliessen. Denn meines Erachtens ist die relative Kôürpergrôsse (bis 2%; bis 3") kein tiefgehendes, systematisches, artenscheidendes Merkmal. 27. Lepidocyrtus lanuginosus Gmel. IV. Dreieck (2800"), Konkordia, Faulberg (2800-2950", Grün- eck (2850"), Kranzberg (2800-3150"), Rotloch (3000"), Finster- aarhornhütte (3237"), Kleines Siedelhorn (2624"), Trübtensee (2500), Pavillon Dollfuss (2400"), Désorhorn (2500"), Ewig- schneehorn (3200"), Alpligletscher (2500"), Hühorn (2500-2798"), Galensattel (3200), Säntisgipfel, 2500" (Car), Champatsch, COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 83 2800-2925" (CarL), Minschun, 3070" (Car), Lischanna, 2600" (CarL), Muttler, 2800-3000" (CarL). Verbreitung: Ganz Europa, Spitzbergen, Tschuktschen- halbinsel, Nordamerika. 28. Lepidocyrtus rivularis Bourl. Nach eingehender Prüfung alles vorhandenen Materiales und Vergleichung desselben mit Funden von Carz aus dem Säntis- gebiet, sehe ich mich veranlasst, #ontanus Carl mit der schon bestehenden rivularis Bourl. zu vereinigen. Nach meinem Da- fürhalten haben wir es auch hier nur miteinem Färbungsextrem zu tun, wie bei {anuginosus und albicans. Immerhin mag die Hôühenlage auf die Verdichtung des Pigments einwirken. Ein Vergleich der beiden Diagnosen zeigt das Gesagte besonders deutlich. rivularis Bourl. Kôürperfarbe gelbbraun bis brauu- rot :tol). Antennenglied I + IT bräunlich, IL + IV violett. Zwischen den Antennenbasen eine schwarze Querbinde. Behaarung schwächer als bei lanuginosus. Antennenglied II : Antennen- ched'IV:=—2,5 : 4. Mesonotum deutlich, doch nicht stark vorragend. Klaue mit 2 proximalen und gleich grossem Distalzahn. Empodialanhang schmal, ohne Ecke, etwa ?/,-*/, der Klauen- länge erreichend. Mucronen mit 2 Zähnchen und 1 Basaldorn. Länge bis 2" {meist 1% ,4-{mm G). Rev. Suisse De Zoo. TL. 27. 1919. montanus Carl. Lebend rostrot. Antennenglied IT + IV grau- violett. Kopfvorderrand schwarz, je durch eine schwarze Linie mit der innern Ecke der Augen- flecke verbunden. Rücken unbehaart, mit Aus- nahme der letzten Abdominal- Segmente. Borsten serrat. Antennenglied III bedeutend kür- zer als Antennenglied IV. Mesonotum wenig vorragend. Obere Klaue, mit 3 Zähnen, die 2 proximalen nebeneinander. Untere Klaue ungefähr */, der Länge der obern Kralle, am Innenrande ohne Zähnchen, am Aussenrande mit solchem. Mucro gross, mit2Zähnchen und langem Basäldorn. Länge 1"",5-2mm, S4 E. HANDSCHIXN Analog künnte man eine Parallelisierung mit /anuginosus weiterführen:; die äussern Unterschiede, welche die Arten scheiden, sind ebenso gering und wohl kaum als Formen tren- nend zu betrachten, wie bei rieularis und montanus die kleine Ecke am Aussenrande des Empodialanhanges, die sehr leicht übersehen werden kann. Zäsenberghorn, 2900" (CarL), Kranzberg (2950), Désorhorn (2500"), Hühnertälipass (3100"), Ewigschneehorn (2900"), Alpli- gletscher (2500), Gerstenhorn (2650"). Allgemeine Verbreitung: Nord- und Mitteleuropa. 29. Lepidocyrtus cyaneus Tullb. Lischanna (2700-3109). Die Artscheint wiederum cosmopolitisch zu sein. Siebewohnt ganz Europa, Nordamerika und ist auch in Kamerun gefunden worden. Tribus Orchesellint Bôrn. Gen. Orchesella Templ. 30. Orchesella bifasciata Nic. Faulberg (2900"), Kranzberg(2950"), Rotloch (3000), Pavillon Dollfuss (2500. Allgemeine Verbreitung:Nord- und Mitteleuropa. 31. Orchesella cincta L. Neben der Hauptform liegen mir auch Exemplare der var. vaga L. vor. Konkordia (2870), Kranzberg (2800"), Kleines Siedelhorn (2634), Hôhorn (2765"), Galenstock (3200-3400"), Champatsch 2925" (CarL), Minschun, 3070" (Car), Muttler, 2800-3000" (CarL), Lischanna (3000). Europa mit Ausnahme der nôrdlichsten Teile, Nordwest- sibirien, Nordamerika. 32. Orchesella alticola Uzel. In ihrem Vorkommen ist diese Art die konstanteste von allen nival-alpinen Collembolenformen. Sie fand sich an fast allen bis jetzt zitierten Fundgebieten und Hôhen. COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 89 IV. Dreieck (2800"), Konkordia-Faulberg (2800-2950), Kranz- berg (2800-2950), Rotloch (3000), Fisteraarhornhütte (3237), Oberaargletscher (2400"), Trübtensee (2500"), Pavillon Dollfuss (2400), Désorhorn (2500"), Gletschergrind (2600), Piz Grisch, 2700-2893 (BAEBLER), Scaradratal, 2900-3000 (ROTHENBÜHLER), Champatsch, 2850-2925" (CarL), Minschun, 2900" (Carr), Muttler, 2800-3000 (CarL), Lischanna (2700-3109). Subordo SYMPHYPLEONA Bôrn. Fam. SMiNTHURIDAE Lubb. Subfam. SMINTHURINAE Bôrn. Gen. Bourtletiella Banks. 33. Bourletiella pruinosa Tullb. Rotloch (3000), Galensattel (3200), Piz Grisch, 2780-2873" (Bâigzer). Champatsch, 2925" (Car), Minschun, 2800-3070" (Carz), Muttler, 2800" (Cart). Verbreitung: Fennoskandia, Mitteleuropa, Nordeuropa. 34. Bourtetiella lutea Lubb. Konkordia, Faulberg (2800-2870"), Rotloch (3000"), Oberaar- jochhütte (3300"), Oberaargletscher (2400), Unteraargletscher (2400), Grünbergligletscher (2600), Ewigschneehorn (2800 bis 3200"), Gerstenhorn (2650"), Galensattel (3200"), Champatsch, 2925" (CarL), Minschun, 3070" (Carr), Lischanna (2800-3109"). Verbreitung: Fennoskandia, England, Mitteleuropa. Diese Liste ist durchaus nicht erschôüpfend ; sie enthält ja nur die Funde aus einem relativ kleinen Gebiete der Alpen. Wie jede Untersuchung der Talfauna an andern Orten wieder neue, unbekannte Funde zu Tage fôrdert, wird auch für das Hochge- birge jede weitere Untersuchung eine dankbare Aufgabe sein. Ueber die Lebensweise der Collembolen ist bis heute noch sehr wenig bekannt geworden; ihre Kleinheit erschwert die direkte Beobachtung. Immerhin sind wir berechtigt, aus der 50 E. HANDSCHIN nähern Umgebung eines Tieres, namentlich wenn es sich um ungeflügelte Formen handelt, auf die Lebensweise der betref- fenden Formen Rückschlüsse zu zieben, wenn sich das Vor- kommen an analogen Lokalitäten ständig wiederholt. Auch diese Arbeit kann nur eine Zusammenfassung weniger Beobachtungen bringen. Wie ich in der Einleitung bemerkt habe, sind für die Collem- bolen alle Lokalitäten bewohnbar, die nicht direkt von der Aus- trocknung bedroht sind. Da nun die Pflanzendecke in den hüch- sten Stufen nicht mehr so dicht ist wie im Tieflande und auch nicht mehr die gleiche reiche abwechselnde Manigfaltigkeit aufweist (ausserdem fehlen auch noch alle Wohnstätten, die von der Kultur des Terrains und durch die Anwesenheit der Bäume geschaffen werden), eine offene Formation darstellen, so tritt auch die Bevorzugung besonderer ürtlicher Verhältnisse durch die Tiere besonders deutlich hervor. Es dürften so /sotoma saltans und vielleicht auch nivalis (?) streng auf Schnee und Eiïs lokalisiert sein, die /ypogastruridae, Proisotoma schôtti und crassicauda, Âgrenia bidenticulata (und vielleicht /sotomurus alticolus) und Tetracanthella auf kleine Schnee- und Gletscherinseln; die Onychiurinae finden sich nur auf schwach geneigtem Gelände, unter Steinen im Sicker- wasser. Isotomurus palüstris lebt hygropetrisch. Orchesella alticola, cincta und Entomobrya nivalis sind meist lichenophil. Vertagopus sensibilis und die meisten Lepidocyrtus finden sich unter Steinen im Pflanzengeflechte und die Bourletiellae auf kleinen Schmelzwassertümpeln und überall dort, wo Ranun- culus glacialis anzutreffen ist. Ich komme später noch einmal auf diese spezielle Abhängigkeit zurück. Je humôser, reicher an vegetabilischen Stoffen und je unbe- weglicher der Boden infolge Durchwachsung des Gelände- schuttes wird, desto reicher wird auch die Collembolenfauna des Gebietes. — Die Ernährung der Tiere steht mit dieser Er- scheinung im Einklang. Wie von verschiedenen Autoren mit- COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE . 87 geteilt wird und wie ich selbst zur Genüge Gelegenheit hatte zu konstatieren, ernähren sich die Collembolen z. T. von ver- modernden Pflanzenstoffen. Demnach dürfte ihre vertikale Ver- breitung so weit hinauf reichen als Pflanzen anzutreflen sind. In der Tat fand ich noch eine Art, /sotoma ( Vertagopus) n'ester- lundi Reut., auf dem Finsteraarhorn (4275"), das sich durch das Vorkommen von Phanerogamen in der Gipfelregion auszeichnet. Etwas spärlicher dürfte die Nahrung der Schnee- und Eisformen sein. Sie besteht, wie Dorreixt schreibt, aus Pollenkürnern, die aus den alpinen Koniferenwäldern zur Zeit der Blüte hinauf transportiert werden. Von Pollen dürften sich auch die Antho- philen ernähren. Als solche bezeichne ich Bourletiella lutea und pruinosa. Beide fanden sich stets in grossen Mengen (bis 50 Stück) in den Blüten von Ranunculus glactalis. Das Vor- kommen war so konstant, dass ich aus der Anwesenheit der Pflanzen stets auf diejenige der Tiere schliessen konnte und umgekehrt. Carz beobachtete die gleichen Arten in den Blüten- küpfchen der Kompositen *?. Ueber die sonstige Lebensweise ist schr schwer etwas posi- tives auszusagen, da die meisten Tiere unter Steinen oder in Pflanzenpolstern ein verstecktes Leben führen. Stürt man nun die Tiere durch Wenden der Steine oder Zerzupfen des Pflanzenge- flechtes, so suchen sie so rasch als môglich wieder ein neues Versteck zu erreichen. Zum Springen scheinen sie sich nur in äusserster Not zu entschliessen. Durch ihre Kreuz- und Quer- sprünge leiten sie vielleicht allfällige Verfolger irre. Während die furcaten Arthropleonen sich relativ selten zum Springen bequemen, springen die Symphypleonen sehr oft. Schon die kleinste Erschütterung der Umgebung lôst bei ihnen diese Fluchtreaktion aus. Auf meinen Exkursionen hatte ich mehrere 1 Hesse und Dorceix. Tierbau und Tierleben. Bd. I, ? Aehnlich lebt bei uns in Gewächshäusern Entomobrya spectabilis in den Blüten der Orchideen. Sie findet sich fast ausschliesslich während der Blütezeit der Pflanzen. 3 Jsotoma sallans, die mit sehr gutem Springapparat ausgerüstet ist, ver- schwindet beim Berühren mit einem Pinsel in den kleinsten Eisritzen und ist so für den Sammler verloren. Andere bodenbewohnende Arten suchen in den Bts] E. HANDSCHIN Male Gelegenheit, Massenauftreten und Massenwanderungen von Collembolen zu beobachten. Es handelte sich bei diesen : Wanderungen nicht immer um einzelne Arten, wie z. B. lauter Isotoma saltans, sondern ôfters konstatierte ich mehrere Arten zu Wandergesellschaften vereinigt (/sotomurus palustris, 1s0- toma saltans und Proisotoma schôtti; Siedelhorn, 24. VIT 16, 2500"). Massenerscheinungen sind von den verschiedensten Autoren beobachtet worden. Nirgends findet sich jedoch in der Literatur eine befriedigende Angabe über die Ursache und das Wesen dieses eigentümlichen Auftretens der Insektenhorden. Zu gewissen Zeiten, wie Berghewohner und Touristen meinen, bei Witterungsumschlag, treten die Schaaren an der Oberfläche des Eises auf weite Strecken hin auf. Ich glaube jedoch nicht, dass barometrische Schwankungen diese Erscheinung auslôsen kônnen, da ich vom 19. VII bis 10. VIII. 1916 solche Massen- wanderungen sehr häufig beobachtete, obgleich mit Ausnahme vom 24. VII. weder Barometerschwankung noch Witterungs- umschlag zu konstatieren war. LaTzeL (20, 21), der dieses eigen- tümliche Auftreten historisch und systematisch bearbeitet hat, bringt diese Erscheinung mit den Befruchtungsvorgängen in Einklang. Er beobachtete grüssere und kleinere Tiere in den so- genannten «Flecken » und will die Tiere bei der Copula gesehen haben. Gesuchter und eigentlich keine Erklärung gebend sind die Deutungen des Problems durch WesrerLunr. Er glaubt, dass im Winter, wenn die Nahrung knapp wird, die Tiere auf den Flechtenüberzügen der Bäume sich ansammeln und dann vom Winde auf die Schneedecke herabgeweht werden. Auch feinsten Bodenspalten ihr Heil. Die Symphypleonen, die entweder die Wasser- fliche bewohnen, in die hinein sie sich nicht verkriechen kônnen, oder die auf Pflanzen leben, müssen eben von diesen Lokalitäten aus das schützende Erd- reich zu gewinnen suchen, was bei der geringsten Erschütterung durch den Sprung geschieht. Die Onychiurinen, die keine Springgabel besitzen, rollen sich ventral ein. Ihr Kôrper erhält dabei annähernd Kugelgestalt und kann auf leicht geneigtem Terrain unter Umständen an geschützte, tiefere Stellen rollen. Immerhin dürfte diese Art der Flucht die unsicherste darstellen. Die Tiere sind jedoch in der Regel durch ihre subterrane Lebensweise (vergl. oben) hinlänglich geschützt. COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 89 WaHLGREN nimmt ein Zusammentragen der Massen durch den Wind an. Hunger und Fortpflanzung spielen wohl eine Rolle beim Massenauftreten der Collembolen, der Wind scheint jedoch ein ganz nebensächlicher Faktor zu sein. Larzez kommt meiner Ansicht nach dem Problem am nächsten. Der Fortpflanzungs- trieb der Tierchen dürfte aber nicht der Hauptgrund der Massenerscheinung selbst sein. Meist findet man die Tiere einzeln. Zu gewissen Zeiten zeigen sich aber sogenannte Flecken auf dem Schnee, Herde, von denen aus sie sich dann nach allen Richtungen ausbreiten. Nun fand ich am Unteraargletscher (21., 22., 29. und 30. VII. 1916) an Steinen, die direkt dem Eise auflagen, auf der Unterseite ein feines gelbrotes « Pulver», das sich als Eier von Collembolen (Isotoma saltans Ag.) erwies. Im Innern waren schon ziemlich alte Embryonen erhalten, alle, wie es seheint, auf gleicher Altersstufe. Nach Provacec (31) dauert die Entwicklung 8 bis 10 Tage. In diesen Regionen des Gebirges dürfte aber die Ent- wicklungsdauer, wie bei den übrigen Arthropoden verlängert sein. (Da die Durchwärmung des Bodens dabei sicher eine nicht zu unterschätzende Rolle spielt, dürfte die Dicke und Färbung der Steinplatten, untèr denen sich « Brutstätten » befinden, das Erscheinen der Tiere beschleunigen oder verzôgern.) Da nun nach dem Ausschlüpfen der Collembolen sofort eine grosse Nahrungsmenge benôtigt wird, die unter den relativ kleinen Steinen unmôglich zu finden ist, so beginnen die Tiere sich nach allen Seiten zu zerstreuen. Ist nun der Brutstein noch von Schnee bedeckt, so müssen natürlich die jungen Tiere erst die Schneeschicht durchwandern, was wohl auf dem kürzesten Wege geschehen dürfte. Es zeigen sich dann eben in den An- fangsstadien der Oberflächenwanderung über dem Entwick- lungsherde die sogenannten Flecken. Reifezustände môügen nun wohl die Menge der Tiere zusam- menhalten und der Wind vielleicht für die momentane Rich- tung der Wanderung massgebend sein; als primäre Ursache dürfen sie jedoch nicht betrachtet werden. Unbehindert von 90 E. HANDSCHIN äussern Ursachen wird eben die Reise von Orten hüherer In- dividuenkonzentration nach solchen mit tieferer erfolgen. Bei der grossen Ausdehnung der Massen über das Eis und den gewaltigen Individuenmengen, die sich an der Wanderung be- teiligen, ist es sehr leicht môüglich, dass sich zur Eiablage an sünsligen Orten wieder viele Individuen zusammenfinden, oder von Schmelzwässern an gleiche Orte transportiert werden. Es kann sodann ein neuer Wanderherd gebildet werden. Als besonders eigentümlich für die nivale Stufe môchte ich hier die Anpassung der Collembolen an das Leben auf den Eis- und Schneefeldern erwähnen. Wohl finden sich auch ab und zu Tiere dieser Gruppe in tiefern Lagen”, auf analogen Fund- stellen; das Auftreten an solchen Orten ist jedoch stets nur temporär. Auch das Vorkommen unter Steinen, die noch tief mit Schnee bedeckt sind?, scheint mir nicht ausserordentlich, da durch die isolierende Wirkung der Schneedecke die Tiere vor einer tôtlichen Abkühlung bewahrt werden. Anders ist es bei der an der Oberfläche lebenden Schnee- und Eisfauna. * Bacnmerew ist bei seinen physikalischen Experimenten an Insekten zu Resultaten gekommen, die auch als Antwort auf die Frage nach der Lebensmôüglichkeit auf Schnee und Eis bei den Collembolen gelten kann. Der Tod der Insekten tritt erst bei der Erstarrung der Kôürpersäfte ein. Diese findet aber erst nach bedeutender Unterkühlung der Säfte statt. Eine Flüssig- keit kann aber um so stärker unterkühlt werden, je grüsser ihre Oberflächenspannung wird. Diese nimmt ihrerseits mit der Verminderung des Krümmungsradius zu. Es folgt daraus, dass je kleiner die flüssigen Massen werden, desto grôsser ihre Unterkühlungsfähigkeit wird. In der Kleinheit des Kôrpers liegt also der beste Schutz gegen eine tôtliche Abkühlung, die beste Anpassung an das Leben in der Nivalstufe. Dazu kommt noch, dass je kleiner die Masse eines Kôrpers wird, seine Oberfläiche im Verhältnis zum Volumen zunimmt. 1 Beobachtungen von KRAUSBAUER, LINNANIEMI u. a. 8 ? Beobachtungen von KrausgauEr und BÂgLer. COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 91 Da aber mit der Grüsse der Oberfläche der Energieaustausch gesteigert wird (grosse Oberfläche), sind auch die kleinen Tiere an die verschiedenen Lebensbedingungen (Wärme, Küälte, Feuchtigkeit, Trockenheit) viel leichter anpassungsfähig als grôssere Arten. Die kosmopolitische Verbreitung vieler nivaler Collembolen scheint mir für die Richtigkeit der obigen Annahme der schlagendste Beweis. Sicher spielt bei der thermischen Anpassung das dichte Haarkleid und die Färbung der Tiere eine Rolle. Tiere, die auf dem Eise und Schnee leben, wie /sotoma saltans, hiemalis, nivalis, Proisotoma schôtli, crassicauda, Tetracanthella alpina und afurcata sind schwarz oder dunkelblau pigmentiert; wird eine bestimmte Unterlage auf Schnee- oder Gletscherinsel bevorzugt, so zeigt das Tier auch deren Charakterfarbe. (Orchesella und Entomobrya auf Flechten : gelb und schwarz gefleckt; Bourletiellae in Blüten : gelb bis grüngelb.) Tiere, die das Dunkelleben bevorzugen, sind unpigmentiert {Ony- chiurus). Da durch die starken thermalen Schwankungen, die durch die Insolation hervorgerufen werden, die Bodenfeuchtigkeit der obersten Schichten stark beeinflusst wird, gleichen die an die Feuchtigkeit gebundenen Collembolen die Schwankungen in der Feuchtigkeit durch vertikale Tiefenwanderung aus. Zur Zeit der maximalen Bestrahlung wird man an exponierten Stellen vergeblich nach ihnen suchen, oder nur spärliche Aus- beute erlangen, während die Morgen- und Abendstunden reiche Materialien liefern. Stellen mit nü‘rdlicher oder westlicher Ex- position werden dabei von der Insolation nicht beeinflusst, die direkte Bestrahlung fehlt, eine Wanderung unterbleibt. An allen Fundstellen findet man mit den Collembolen zu- sammen meisteine reiche Milbenfauna (Bdelliden, Trombididen, seltener Gamasiden). Es scheint, dass sich diese Tiere speziell von apterygoten Insekten ernähren und in ihrem Vorkommen von ihnen abhängig sind’. Es erklärt sich so auch das Zusam- 1 Trouessarr und Träcarrn beobachteten Bdelliden direkt beim Verzehren von Collembolen. 92 E. HANDSCHIN menleben dieser beiden Tiergruppen an den äussersten Grenzen; Biszer meldet beide noch vom Finsteraarhorngipfel. Ueber die Verbreitung der nivalen Collembolen ist man bis heute sehr Iückenhaft unterrichtet. Das ganze Faunengebiet ist noch viel zu wenig nach dem Vorkommen der einzelnen Arten durchforscht. Viele Arten sind nur von einer oder wenigen Fundstellen bekannt geworden, bei andern sind die Fundort- angaben ungenau. Auch in diesen Ausführungen mussten die allzsemeinen Verbreitungsdaten weit gefasst werden, da ich diesbezüglich ganz auf die Literatur angewiesen war. Nach meinen Beobachtungen muss ich schliessen, dass die einzelnen Arten aber eine viel grüssere Verbreitung besitzen, als wir vielleicht bis heute annehmen kônnen. Durch ihre microther- mische Anpassungsfähigkeit finden sie überall geeignete Zu- fluchtsstätten und infolge ihrer Kleinheit werden sie nur zu oft übersehen. Auch ist ihre Verbreitungsmôüglichkeit viel grüsser als die anderer ungeflügelter Tiere, da ihnen weder Wasser und Festland, Eis noch Schnee Hindernisse zu bieten vermügen. Ob das Vorkommen der Collembolen zu zoogeographischen Schlüssen verwertet werden kann, wird sich erst erweisen, wenn wir-eingehend über ihre Faunistik auf der ganzen Erde unterrichtet sind. Nach dem heutigen Stand der Kenntnis der Verbreitung der apterygoten Insekten ergibt sich für die nivale Fauna ungefähr folgendes Bild : Eunival, d. h. solche Formen, die ausschliesslich der eigent- lichen, geographisch umschriebenen Nivalstufe angehôren und somit durch ihre Gegenwart diese Stufe biologisch gegen die tiefern hochalpinen abgrenzen, dürften Isotoma saltans Ag., Isotoma nivalis Carl, Tetracanthella alpina Carl, Tetracanthella afurcata n. sp. und Onychiurus zschokket n. sp. sein. Alle übrigen gehôren der tychonivalen Fauna an. Es sind Lol COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 93 dies somit alles Tiere, die wohl nival vorkommen, aber in tiefern Stufen häufiger anzutreffen sind.’ Unter dieser Tychonivalfauna müssen wir verschiedene Gruppen unterscheiden : a. Alpine-endemische Arten, die also nur auf die Alpenkette beschränkt sind : Onychiurus alborufescens Vogler Isotomurus alticolus Carl Orchesella alticola Uzel b. Boreal-alpine Arten. Es sind diejenigen Formen, die das alpine Gebiet mit dem nordisch-borealen gemeinsam besitzt : Hypogastrura vernalis Carl Hypogastrura bengtnont Agr. Hypogastrura frigida Axels. Onychiurus armatus-inermis (Tullb.) Axels. Proisotoma crassicauda Tullb. Isotoma | Vertagopus) westerlundi Reut. “Isotoma hiemalis Schôtt. Agrenia bidenticulata Tullb. Das Vorkommen dieser Tiere auf unsern Bergen ist beson- ders merkwürdig, da drei davon (die mit * bezeichneten) von dem bekannten finnischen Collembolenforscher LiINNANIEMI als typische Winterarten bezeichnet werden. ? c. Ubiquisten. Als solche dürften alle übrigen Collembolen- formen zu bezeichnen sein. Sie leben in allen tiefern Stufen, finden aber auch nival ganz gute Existenzbedingungen. Dadurch unterscheiden sie sich prinzipiell von den Touristen, welche der Nivalstufe zu fehlen scheinen (vergl. oben). Die ganze palaearktische Region dürfte von folgenden Arten bewohnt sein. 1 Von ihnen zu scheiden sind die Touristen, deren Vorkommen in dieser hüchsten Stufe nur ein zufälliger sein dürfte und die dort niemals ihre Ent- wicklung durchlaufen künnten. Unter den nivalen Collembolen dürften Touristen fehlen. | 2 LixnANIEM 1. Die Aplerygotenfauna Finnlands, in : Acta soc. scient. fennica, APE XXIV, ne 7; p: 95/96): 94 E. HANDSCHIN Onychiurus ambulans Nic. Proisotoma schôütti D.T. Isotoma ({Vertagopus) sensibilis Tullb. Tomocerus minor Tullb. Lepidocyrtus lanuginosus Gmel. Entomobrya nivalis L. Orchesella cincta L. Bourtetiella pruinosa Tullb. Bis jetzt nur vom europäischen Kontinente bekannt sind : Hypogastrura sahlbergt Reut. Onychiurus tuberculatus Mon. Lepidocyrtus rivularis Bourl. Orchesella bifasciata Nic. Bourtetiella lutea Lubb. Als cosmopolitische Formen müssen wir bezeichnen : Hypogastrura armata Nic. Hypogastrura manubrialis Tullb. Onychiurus armatus Tullb. Isotomurus palustris Müll. Lepidocyrtus cyaneus Tullb. Von einem weitern Vergleich der Collembolenfauna der Alpen mit derjenigen der Nachbargebirge muss ich leider ab- sehen, da dieselben bis jetzt leider nur ungenügend oder gar nicht erforscht sind. Wie ich schon erwähnt habe, stammen auch meine Funde nur aus einem ganz kleinen Teile des nivalen Gebietes und sicher werden spätere Untersuchungen faunistisch und biologisch überraschende Resultate zu Tage fôrdern. O9 10. 11. COLLEMBOLENFAUNA DER NIVALSTUFE 95 LITERATUR-VERZEICHNIS . AGrex, H. Lappländische Collembolen: Arkiv for Zoologi. 1905. . BacauerTiEw, P. Das vitale Temperaturminimum bei Insekten, ab- hängig von der Zeit. Soc. entomologica, Jhrg. 15, 1900. . BacametiEw, P. Experimentelle biologische Studien an Insekten. München, 1900. . Bæscer, E. Die wirbellose, terrestrische Fauna der nivalen Region. Rev. suisse Zool., Vol. 18, 1910. . Bæœrxer, C. Zur Kenntnis der Apterygotenfauna von Bremen und der Nachbardistrikte. Abhandlg. 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Fussglied mit Klaue und Empodialanhang. Fic. 7. — Agrenia bidenticulata Tulb. Ende von Ant. IV. Fic. 8. — Agrenia bidenticulata Tulb. Mucro. Fic. 9. — Onychiurus zschokkeï n. sp. Kürperende mit Analdornen. Fic. 10. -— Tetracanthella alpina Carl. Furca. Fiac. 11. — Tetracanthella alpina Carl. Kürperende mit Analdornen. Fic. 12. — Agrenia bidenticulata Tullb. Ant. IT mit Antennalorgan. Fic. 13. — Onychiurus zschokkei n. sp. Fussglied mit Klaue und Empodialanhaneg. Fic. 14. — Tetracanthella afurcata n. sp. Antenne. Fic. 15. — Tetracanthella alpina Carl. Ant. TT mit Antennalorgan. Fi. 16. — Isotomurus alticolus Carl. Postantennalorgan. FiG. 17. — Isotomurus alticolus Carl. Ant. III mit Antennalorgan. Fic. 48. — /sotomurus alticolus Carl. Abdominale Bothriotriche. Fi1c. 19. — /sotomurus alticolus Carl. Fussglied mit Klaue und Empo- dialanhang. Fic. 20. — Agrenia bidenticulata Tulb. Fussglied mit Klaue und Empodialanhang. 2 Fic. 21. — Agrenia bidenticulata Tullb. Postantennalorgan. Fic. 22. — Tetracanthella afurcata n. sp. Antennenbasis, Post- antennalorgan und Ocellen. F1G. 23. — Jsotomurus alticolus Carl. Mucro. Fig. 24. — Isotomurus alticolus Carl. Corpus tenaculum und Ramus. F16.25. — Tetracanthella alpina Carl. Habitus. Fc. 26. — Tetracanthella afurcata n. sp. Kürperende mit Anal- dornen. Fi. 27. — Tetracanthella afurcata n. sp. Habitus. Rev. Suisse de Zoo!. 1! 27 1919 - PL 1 4 x LH ge ne PRE re Collembolen REMUIES US SE AD'E Z'OOLOICTE Vol. 27, n°9 5. — Août 1919. RÉSULTATS SCIENTIFIQUES DE LA MISSION ZOOLOGIQUE SUÉDOISE AU KILIMANDJARO, AU MÉROU, ETC. (1905-1906) SOUS LA DIRECTION DU PROF. Dr YNGVE SJÔSTEDT Araignées du Kilimandjaro et du Mérou (Suite!) D R. de LESSERT Avec la planche 2 et 28 figures dans le texte. III Thomisidae. Genre Diera Simon 1886. 1. Dieta argenteo-oculata Simon 1886. g': Céphalothorax jaune foncé, finement réticulé de blane sur les côtés de la région thoracique ; une ligne médiane blanche, trifurquée en avant au niveau de la strie thoracique. Tuber- cules oculaires blancs. Bandeau et face antérieure des chéli- cèeres éclaircis, blanchâtres. Pièces buccales, sternum, pattes, abdomen jaune clair. Fascicules ungueaux des pattes noirs. Pattes-mâchoires jaune clair, avec le bulbe fauve-rougeûtre, Je stylus noir. Céphalothorax finement chagriné, aussi large que long, ! CF. Rev. suisse Zool., Vol. 23, pp. 439-533, 1915 ; Vol. 24, pp. 565-620, 1916. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 8 100 R. DE LESSERT arrondi de chaque côté, fortement rétréci dans la région fron- tale, à bord antérieur faiblement recurvé !. Vue de profil, la région céphalique du céphalothorax est dé- primée et plane, la région thoracique est légèrement convexe ?. Yeux tous situés sur des tubercules, ceux des veux latéraux presque contigus par leurs bases, les antérieurs plus gros que les postérieurs. Yeux antérieurs en ligne faiblement recurvée (une ligne tangente au sommet des médians entamerait un peu la base des latéraux), les médians plus petits (d'environ 1/3) que les latéraux, plus écartés l’un de Pautre que des latéraux, séparés par un intervalle un peu plus de deux fois plus grand que leur diamètre. Yeux postérieurs en ligne recurvée (une ligne tangente au bord postérieur des médians n’atteindrait pas le bord antérieur des latéraux), les médians plus petits (d”/5), plus rapprochés (d'13 environ l’un de l’autre que des latéraux, séparés par un intervalle plus de deux fois plus grand que leur diamètre. Aire des yeux médians, vue en dessus, à côtés parallèles, à peine plus large que longue. Vue un peu en avant, l'aire est à peine plus longue que large, mais non environ d’'/; comme le mentionne Simon dans sa diagnose générique (1892-1903, vol. 1, p. 984 et fig. 1049). Yeux médians antérieurs un peu plus gros (4) que les postérieurs. Bandeau presque plan, faiblement proclive#, un peu visible en dessus, environ quatre fois plus long que le diamètre des yeux médians antérieurs et de même longueur environ que l'aire oculaire. Marges des chélicères dépourvues de dents. Tibias 1 pourvus de 4-4 longues épines testacées inférieures et, de chaque côté, de deux épines ÿ. 1 Le bord antérieur est deux fois plus étroit que la plus grande largeur du céphalothorax. ? Dans la figure 1050 de Simon (1892-1903, vol. 1, p. 981), la pente postérieure du céphalothorax est plane, comme du reste, chez nos exemplaires immatures. 3 Mais non plus de deux fois comme l'indique Simon pour la ©. 4 Le bandeau est moins proclive chez le G' adulte que chez les Q immatures; il est muni de quelques crins à son bord inférieur. 5 Une des épines apicales inférieures du tibia est un peu déplacée sur le côté de l’article de sorte qu'on pourrait aussi bien décrire le tibia comme muni de 3-4 épines en dessous, de trois épines latérales antérieures et de deux épines latérales postérieures. | A ah ARAIGNÉES 101 Protarses | munis de 2-2 épines inférieures et de chaque côté de trois épines. Fascicules ungueaux formés de poils spatulés (légèrement dilatés vers l'extrémité), serrés, dirigés obliquement en haut, cachant les griffes. Patte-mâchoire (fig. 1). Tibia court, plus court en dessus que la patella, pourvu de deux apophyses très inégales. L'apo- physe inférieure est courte ; vue en dessous, elle est obtusé- ment tronquée ; vue de profil, son extrémité est recourbée en dessus en petit crochet. L'apophyse externe est beaucoup plus longue et dépasse en avant le milieu de la longueur du tarse ; elle est accolée à cet article et est formée d’une partie basale subrectangulaire assez large et d’une partie apicale plus grêle, un peu arquée et recourbée à l'extrémité (presque à angle droit) en pointe droite, atténuée, subaiguë, dirigée en bas et un peu en dedans. Tarse ovale, un peu plus long que large, son bord interne un peu plus convexe que lexterne, terminé en ErGsate foire peu atténué, plus de: deux fois plus =D; argenteo-oculata court que le bulbe. Ce dernier organe Simon . est arrondi et présente à son bord interne Fic. 1. — Patte-mächoire un stylus noir, recourbé en avant, terminé PRG EEE en pointe obliquement tronquée, dirigée horizontalement en dehors. Abdomen déprimé, allongé, deux fois environ plus long que large, obtusément terminé en avant, légèrement atténué en arrière, présentant de chaque côté des plis longitudinaux se rejoignant en arrière au-dessus des filières !. Longueur totale, 4"",7; longueur du céphalothorax, 2"; DOI 200: Habitat: Kibonoto, zone des cultures (1, androtype, et plusieurs jeunes). ? Chez le type, l'abdomen est pourvu en arrière de soies spiniformes noires, dressées, peu serrées. 102 R. DE LESSERT M. Lucien BERLAND qui a eu l'extrême obligeance de com- parer notre Œ au gynetype de D. argenteo-oculata (type du genre, collection Eugène Simox), les considère comme les sexes différents d’une même espèce. Il convient cependant de faire remarquer que la disposition des yeux de notre G‘ diffère assez sensiblement de celle de D. argenteo-oculata ® décrite par Simon (1886, p.179), puis figurée par cet auteur (1892-1903, p. 981, fig. 1049). L'aire des yeux médians est beaucoup plus longue que large chez lexem- plaire de Simox et les yeux médians postérieurs sont plus de deux fois plus rapprochés l’un de Pautre que des latéraux. Chez cette Dieta, trois caractères paraissent assez variables d’un sexe à l’autre : l'inclinaison du bandeau plus accentué chez la ©, l'aire des yeux médians plus allongée chez la Q, les yeux médians postérieurs relativement plus rapprochés chez la Q@ que chez le Gf. Les fascicules ungueaux de D. argenteo-oculata sont formés, comme chez les Philodromus, de poils spatulés serrés, dirigés obliquement en haut et cachant les griffes. Si l’on presse laté- ralement sur l'extrémité du tarse d’une patte, les fascicules ungueaux mobiles sont déplacés en même temps que les griffes. Chez certaines Diaea,{D. albicincta Pavesi),les poils situés à l'extrémité des tarses, sous les griffes, sont également spatulés, mais ils sont dirigés en avant, ne cachent pas les griffes et sont immobiles (une pression latérale ne déplacant que les griffes). D. argenteo-oculata fait partie de la famille des Draeidae sec. DauL (1907, p. 373) et rentrerait dans le genre Oxytate tel qu'il est défini par cet auteur (1907, p. 374). Genre PARAMYSTARIA n. ©. Différe du genre Mystaria', dont il est très voisin, par les marges des chélicères armées de dents (une au bord infé- rieur et deux au bord supérieur. ! Le genre Mystaria Simon m'est inconnu en nature. ARAIGNÉES 103 Céphalothorax à peine plus long que large, un peu atténué aux deux extrémités, à côtés presque parallèles et incurvés, à bord antérieur faiblement recurvé. Vu de profil, le céphalo- thorax est élevé (fig. 2), avec la région céphalique, oculaire et clypéenne un peu convexe et proclive, la région thoracique plane et assez fortement inclinée en arrière. Bandeau plus long que le diamètre des yeux médians antérieurs., Yeux disposés sur deux lignes occupant presque toute léten- due du front et, vues en dessus, presque également recurvées. Ligne antérieure un peu moins large que la postérieure. Yeux antérieurs en ligne à peine recurvée, les médians un peu plus petits, un peu plus rapprochés l’un de l’autre que des latéraux. Yeux postérieurs subégaux, en ligne nettement recurvée, les médians un peu plus écartés l’un de l’autre que des latéraux. Yeux latéraux des deux lignes situés sur des tubercules bas. Yeux médians des deux lignes disposés en trapèze plus large en arrière que long et plus étroit en avant. Chélicères à face antérieure plane ; marge antérieure (supé- rieure) munie de deux dents suivies en avant, vers la base du crochet, d’une série d’épines et de crins spiniformes incurvés ; une dent à la marge postérieure (inférieure). Labium aussi large que long, obtus, dépassant en avant le milieu des lames. Sternum cordiforme large, environ aussi long que large, obtusément terminé en arrière entre les hanches IV qui sont un peu disjointes. Pattes relativement courtes et grêles, subégales (dans l’ordre DENE>UIV> II). Tarses revêtus de crins villeux et eflilés, formant à l'extrémité des fascicules ungueaux peu denses. Abdomen arrondi, avançant sur le céphalothorax. 1. Paramystaria variabilis n. sp. (PI. 2. fig. 14, 21, 27, 42.) Q : Céphalothorax brun-noir ; bandeau présentant générale- ment une tache triangulaire testacée sous les yeux médians antérieurs. Chélicères brun-rouge ou noires. Lames-maxillaires 104 R. DE LESSERT jaunes, généralement teintées de noïrâtre. Labium et sternum noirs. Pattes-mâchoires et pattes jaunes, avec les fémurs des pattes mâchoires et les fémurs I et Il des pattes généralement noirâtres. Abdomen (fig. 21) blanchâtre ou grisâlre, marqué d’une bande médiane longitudinale noire, partant du bord anté- rieur, à côtés presque parallèles, un peu atténuée à l’extrémité postérieure, n’atteignant pas les filières en arrière. Région ventrale noirâtre, avec une bande médiane, rétrécie en arrière, blanchâtre ; une tache noirâtre en avant des filières ; épigastre blanchâtre. Filières teintées de noirâtre. Céphalothorax (Cf. diagnose générique) nettement chagriné. Yeux antérieurs en ligne à peine recurvée (une ligne tangente au sommet des médians passerait par le centre des latéraux), les médians plus petits (d'environ ‘/4), un peu plus rapprochés l'un de l’autre que des latéraux, séparés par un intervalle 11} fois plus grand que leur diamètre. Yeux postérieurs subégaux, en ligne nettement recurvée (une ligne tangente au bord pos- térieur des médians serait loin d’atteindre le bord antérieur des latéraux), les médians un peu plus écartés l’un de l'autre que des latéraux, séparés par un intervalle environ trois fois plus grand que leur diamètre. Yeux latéraux des deux lignes, séparés par un intervalle presque double de leur diamètre. Yeux médians des deux lignes subégaux, disposés en trapèze plus large en arrière que long et plus étroit en avant. Bandeau environ deux fois plus long que le diamètre des yeux médiars antérieurs. Chélicères (Cf. diagnose générique). Sternum ponctué. Fémurs Ï munis de deux cpines sétiformes à leur bord anté- rieur ; tibias antérieurs pourvus de deux petites épines apicales en dessous et d’une ou deux épines supérieures. Abdomen arrondi, environ aussi large que long, mais plus large que haut, marqué de fines stries dessinant un réseau, garni de soies blanches. arquées, couchées. Epigyne (pl. 2, fig. 27) présentant, sous l’alcool, une petite pièce longitudinale indistincte testacée, à bords incurvés, un peu rétrécie en avant et limitée latéralement par un trait brun « I> IV> HT. Tibias et protarses I pourvus de 3-3 épines inférieures et de trois épines de chaque côté. Scopulas peu développées, ne s'étendant pas sur les protarses (probablement effacées chez notre exemplaire). Fascicules ungueaux des tarses cachant les griffes, formés de poils serrés, déprimés, dilatés à l'extrémité et tronqués. Abdomen deux fois environ plus long Le 5m 5) que large (2"%,5), échancré au bord antérieur. 1 | le] ’ , d | Me. ARAIGNÉES 161 Epigyne (pl. 2, fig. 13) desséché, en plaque arrondie en avant et sur les côtés, brun-rouge foncé, rugueuse, striée en avant, présentant une dépression médiane, limitée latéralement par deux rebords légèrement arqués, divergeant en avant; partie antérieure, élargie, de la dépression plus profonde, arrondie, mal définie. Sous l'alcool, l’épigyne, fauve-clair, est muni de deux réceptacles séminaux allongés, réniformes, parallèles, rapprochés, brun foncé. © : Longueur totale, 8"",5; longueur du céphalothorax, 3". bill 5er Habitat: Kibonoto, zone des cultures (1 ®, type). P. partitus diffère des espèces les mieux caractérisées du genre Philodromus par l'allongement de son corps qui rappelle celui des Tibellus, et son bandeau plus court et peu proclive. La disposition des yeux le rattache cependant bien au genre Philodromus. P. partitus se rapproche de P. hiulcus (Pavesi) par son céphalothorax plus long que large et de P. maculato- vittatus Strand par les taches du sternum. Genre Tigezzus Simon 1875. 1. Trbellus vossiont Simon var. minor n.-var. (PL. 2, fig. 11.) Nos S' diffèrent du type de Simox par les dessins du céphalo- thorax et de l'abdomen, leur taille plus petite et (d’après la fig. 4, pl. t, de Simox, 1884?) Le tibia de la patte-mächoire moins allongé. La ©, qui n’est pas décrite par Simon !, doit être voisine des T. punctifasciatus Strand? et sertepunctatus Simon. ® : Céphalothorax jaune, orné d’une bande longitudinale 1 Pavesr (1897, p. 171) consacre quelques lignes peu explicatives à la © de T. vossioni. ? Sauf cependant en ce qui concerne l'ornementation de l'abdomen, les yeux médians postérieurs qui sont subégaux chez nos exemplaires et sans doute l’épigyne que l’auteur n’a pas figuré. 162 R. DE LESSERT médiane et de deux bandes marginales thoraciques formées de points et de lignes ramifiées et anastomosées brun-noirâtre ; entre ces bandes quelques lignes et points de même teinte !. Bandeau, chélicères, pattes-mâchoires et labium jaunes, ponc- tués de brun. Lames maxillaires et sternum jaune clair con- colores. Pattes jaune clair, ornées en dessus et sur les côtés de tachettes serrées brunes, sauf sur les tarses. Ces tachettes parfois réunies et formant des lignes longitudinales à la face supérieure des articles. Abdomen blanc, marqué en dessus d’une bande longitudinale œris-noirâtre, assez étroite, un peu diffuse, s'étendant d'une extrémité à l’autre de l'abdomen et de deux bandes latérales de méme couleur : entre la bande médiane et les bandes latérales, deux séries longitudinales de taches obliques, donnant à la bande médiane une apparence pennée. Région ventrale blanche, ponctuée de brun en arrière. Céphalothorax plus long (3"",2), que large (2""), déprimé et plan en dessus ; bandeau, vu de profil, plan et légèrement proclive. | Yeux antérieurs subégaux, vus en avant, en ligne fortement recurvée (une ligne tangente à la base des latéraux passerait par le sommet des médians). Vus en dessus, les yeux anté- rieurs sont en ligne recurvée (une ligne tangente au bord postérieur des médians n’alteindrait pas le bord antérieur des latéraux), avec les médians deux fois plus écartés l’un de l’autre que des latéraux, séparés l’un de Pautre par un intervalle deux fois plus grand que leur diamètre (une fois et demi chez le œ). Trapèze formé par les yeux médians des deux lignes, qui sont subégaux, à peine plus étroit en avant et à peine plus large en arrière que long. Yeux postérieurs en ligne très fortement recurvée (une ligne tangente au bord postérieur des médians est loin d'atteindre le bord antérieur des latéraux), subégaux, les médians deux fois plus rapprochés l’un de lautre que des Le ! Le céphalothorax d’un exemplaire G' offre un trait cunéiforme noir, situé obliquement en avant des yenx latéraux postérieurs. ARAIGNÉES 163 latéraux et séparés l’un de l’autre par un intervalle deux fois et demi plus grand que leur diamètre (deux fois chez le Œ. Yeux postérieurs, disposés en trapèze, à peine plus étroit en avant que long. Yeux latéraux antérieurs plus rapprochés (d”1/3) des médians antérieurs que des médians postérieurs !. Bandeau, vu en avant, quatre fois plus long que le diamètre des yeux médians antérieurs (trois fois chez le 5. Tibias antérieurs munis en dessous de 4-4 longues épines couchées et de deux petites épines apicales ; trois épines de chaque côté de l’article. Protarses antérieurs pourvus, dans la moitié basale, de 2-2 épines inférieures et de deux épines de chaque côté. Protarses et tarses densément scopulés en dessous. Abdomen allongé, presque quatre fois plus long que large, longuement atténué en arrière. Epigyne sous l’alcool (fig. 11), orné de deux réceptacles sémi- naux fauve-rouge, allongés, parallèles, rapprochés, arrondis en avant, tronqués en arrière et, vers le pli épigastrique, de deux lignes brunes divergeant en avant recourbées en dehors, où elles sont accompagnées d’une tachette noire. Desséché, l’épigyne présente en arrière, de chaque côté des réceptacles séminaux, une petite fossette réniforme, oblique, mal définie en avant, limitée en arrière et du côté externe par un fin trait obscur (visible sous l’alcool). Pubescence des téguments (effacée), formée de poils blan- châtres, plumeux, un peu fauves sur la bande médiane de l’abdomen. Longueur totale, 11"",5 ; longueur du céphalothorax, 3"",2. d : Coloration et caractères comme chez la Q. Patte-mâchoire (fig. 25 et 26) jaune-clair, l'extrémité des fémurs, les tibias et patellas ornés de points bruns. Bulbe fauve-rougeûtre, stylus noir. Tibia à peine plus court en dessus que la patella, un peu plus ! La disposition des yeux rappelle beaucoup celle du type du genre, T. ob- longus (Walck) (= T. parallelus Cayzer et Kuzczynski 1891-97, vol. 1, p. 115, pl. 4, fig. 27). Les yeux médians postérieurs sont cependant plus écartés et le trapèze des yeux postérieurs plus large en avant que long chez T. oblongus. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 12 164 R. DE LESSERT long que large (mais moins long que dans la fig. 4 de Simon), son bord apical externe présentant une petite lamelle trans- lucide, comprimée et arrondie en avant; tarse environ égal à tibia + patella et environ deux fois plus long que large, assez régulièrement atténué en avant, avec le bord interne plus con- vexe que l’externe, terminé en rostre conique, obtus, environ de même longueur que le bulbe !. Extrémité du tarse pourvue Pic. 25 F1G./26- Tibellus vossioni Simon var. minor n. var. G. FiG. 25, — Patte-mächoire gauche du côté interne. Fic. 26, — Patte-mächoire gauche en dessous. de poils spatulés. Bulbe ovale, à peine plus long que large, marqué d'un canal déférent sinueux et présentant en avant un stylus noir, dirigé en avant dans sa partie basale, puis recourbé en dehors, et en arrière en forme de petit crochet. Ce crochet est assez large à la base, puis atténué et terminé en pointe aigué. Longueur totale, 7°"; longueur du céphalothorax, 2"",5 Habitat: Kibonoto, zone des cultures (3 &, 29, IX, X) 2. Tibellus kibonotensis n. sp. (PI. 2, fig. 34.) Très voisin de 7. maritimus (Menge)*, dont il se différencie par la forme de l’épigyne chez la Q, la pointe du stylus plus longue et non tordue chez le G ! Chez deux exemplaires le tarse est déprimé et un peu concave en dessus, sans doute par suite d’une déformation artificielle. ? Décrit et figuré par Cuvzes et KuLczyxski (1891-97, vol. 44 p- 115, pl 4. fig. 28) sous le nom de 7. oblongus. ARAIGNÉES 165 ® : Céphalothorax jaune, criblé {sauf sur le bandeau) de points bruns, plus serrés sur les côtés et sur la ligne médiane longi- tudinale où ils forment une bande indistincte. Chélicères, pièces buccales, sternum jaune clair (les chélicères parfois ponctuées de brun en avant). Pattes jaune clair, criblées (sur- tout les antérieures) de points bruns à l'exception des pro- tarses et tarses. Abdomen blanc-jaunâtre, picté de brun et orné de deux séries longitudinales de points brun-noir (parfois effacés). Céphalothorax d’un tiers plus long (2"",4) que large (1,6), déprimé et plan en dessus ; bandeau, vu de profil, proclive et plan. Yeux antérieurs, vus en avant, en ligne nettement recurvée (une ligne tangente à la base des latéraux passerait près du centre des médians). Vus en dessus, les yeux antérieurs, sub- égaux et subéquidistants, sont en ligne recurvée (une ligne tangente au bord postérieur des médians n’atteindrait pas le bord antérieur des latéraux). Trapèze formé par les yeux mé- dians des deux lignes plus étroit en avant, et d’un quart plus large en arrière que long. Yeux médians postérieurs presque deux fois plus petits que les antérieurs. Yeux postérieurs en ligne fortement recurvée (une ligne tangente au bord posté- rieur des médians est loin d'atteindre le bord antérieur des latéraux), les médians deux fois environ plus petits que les latéraux, un peu plus rapprochés l’un de l’autre que des laté- Taux, Séparés par un intervalle presque cinq fois plus grand que leur diamètre. Yeux postérieurs disposés en trapèze, en- viron aussi large en avant que long. Yeux latéraux antérieurs presque également éloignés des médians antérieurs et posté- rieurs. Bandeau, vu en avant, trois fois environ plus long que le diamètre des yeux médians antérieurs !. Tibias antérieurs munis de 3-4 à 4-4 ou 4-5 longues épines inférieures couchées et de trois épines de chaque côté ; pro- tarses antérieurs, pourvus dans la moitié basale, de 2-2 épines ! Mais seulement deux fois et demi plus long chez le G. 166 R. DE LESSERT en dessous et de deux épines de chaque côté. Scopulas des protarses et des tarses bien développées. Abdomen allongé, environ quatre fois plus long que large. Epigyne (pl. 2, fig. 34) pourvu d’une fossette peu profonde, ovale, un peu plus longue que large, reliée au pli épigastrique par un canal moins long que la fossette. Sous l'alcool, cette fossette est bordée de deux traits brun foncé, arqués, eflilés et divergents en avant, n’atteignant pas le bord antérieur de la fossette, qui est indistinct ; le canal est limité par deux lignes obscures et l’on voit par transparence deux réceptacles sémi- naux, arrondis de chaque côté, en arrière de la fossette. Pubes- L ErG. 27: Fic. 28. Tibellus kibonotensis n. sp. Œ'. Fic. 27. — Patte-mâchoire gauche du côté interne. Fic. 28. — Patte-mâchoire gauche en dessous. cence du corps et des pattes formée de poils jaune clair, un peu dorés et plumeux. Longueur totale, 6"",5 à 7"%5 ; longueur du céphalothorax, AE DIRE g': Coloration et caractères comme chez la Q. Patte-mâchoire (fig. 27, 28) jaune, avec le bulbe fauve-rou- geâtre, le stylus noir. Tibia un peu plus court en dessus que la patella, aussi large que long, son bord apical externe non saillant. Tarse environ égal à tibia + patella, environ deux fois plus long que large en arrière, régulièrement, mais faiblement atténué en avant en rostre très obtus, presque deux fois plus ARAIGNÉES 167 court que le bulbe. Extrémité du tarse, pourvue de poils spa- tulés. Bulbe ovale, un peu plus long que large, marqué d'un canal déférent sinueux et présentant en avant un stylus noir, cylindrique, obliquement strié, brusquement terminé, du côté externe, en pointe droite, dirigée obliquement en dehors et en bas et reposant sur un conducteur translucide, subtriangulaire, légèrement échancré à l'extrémité. Longueur totale, 5"",5 à 6"%,5 ; longueur du céphalothorax, DER 2 Habitat : Kibonoto, zone des cultures (2G, 49, types, XI). CATALOGUE DES THOMISIDAE D'AFRIQUE. Gen. AmycraEa Simon 1885. G 1. À. Lesperia Simon 1895. À. hesperia (Q). Simon 1895, p. 434. Habitat : Sierra Leone (Srmon). Gen. Apyre Simon 1895. 1. À. catenulata Simon 1903. À. catenulata (cg). Simon 1903, p. 135. Habitat: Madagascar (Simon). 2. À. nigra Simon 1903. A. nigra (Q). Simon 1903, p. 134. Habitat: Madagascar (Simon). à Amp. À: pentagona Simon 1895. À. pentagona |®). Simon 1892-1903, vol. 1, p. 974, fig. 1044, 1045, p. 976, note 1. Habitat: Nossi-Bé (Srmox). 4. À. quinquenotata Simon 1903. A. quinquenotata (Œ\. Simon 1903, p. 135. Habitat: Madagascar (Simon). 26 0 ARAIGNÉES 169 ». À. tessera Simon 1903. A. tessera (©). Simox 1903, p. 135. Habitat: Madagascar (SIMox). Gen. Ascuris Simon 1897. |. À. striatipes Simon 1897. A. striatipes (©). Simox 1892-1903, vol. 2, p. 9, note 1. Habitat: Afr. occ. (Srmox). Egalement à Cevlan (Simon. Gen. Avezis Simon 1895. |. À. kystriculus Simon 1895. A. hystriculus (®). Simon 1892-1903, vol. 1, p. 1007, note 1. Habitat: Colonie du Cap (Simon). Gen. Bassaxiopes Pocock 1903. 1. BP. socotrensis Pocock 1903. B. socotrensis (©). Pococx 1903, p. 198, pl. 16, fig. 2. Habitat: Socotra (Pocock) . 7 Gen. Camaricus Thorell 1887. 1. C. (?) cièmex (Karsch) 1878. Platythomisus cimex (© ). Kanscen 1878, p. 775. Habitat: Afr.or. all. (Karscu). 2. C.{?)mimus (Pavesi) 1895. Platythomisus mimus | Q). Pavesr 1895, p. 519. Camaricus mimus. SrraAnDb 1907°, p. 649. Habitat: Ethiopie (Pavesr), Afr. or. all. (SrranD). * D'après Simon 1892-1903, vol. 1, p. 1017, note 1, Platythomisus cimex Karsch et mimus Pavesi appartiennent sans doute au genre Camaricus, P. me- chowi Karsch au genre Cynathea. 170 ; R. DE LESSERT 3. C. nigrotesselatus Simon 1895. C. nigrotesselatus (Q). Simox 1895, p. 436 ; (œ) S'rranD 1907°, p.651. C.(?) marmoratus. Pocock 1900, p. 332. Habitat: Afr. or. all. (Srraxp), Zululand (Simow), Colonie du Cap (Pocock, STRAND). Gen. Cynarnea Simon 1895. l. C. bicolor Simon 1895. C. bicolor (© juv.). Simon 1895, p. 437. Habitat: Sénégal (Srmox). 2. C. (?) mechowi (Karsch) 1881. Platythomisus Mechowi (Q). Kanrscn 1881*, p. 288. Habitat: Angola (Karscn). . 3. C. obliterata Simon 1895. C. obliterata (Q). Simox 1895, p. 436. Habitat: Gabon (Srmox). Gen. Cyriogonus Simon 1886. 1. C. fuscitarsis Strand 1908. C. fuscitarsis (c°). Srrann 1908, p. 472. Habitat: Madagascar (SrranD). 2, C. lactifer Simon 1886. C. lactifer (Q@). Simon 1886, p. 176. Habitat: Madagascar (Simox). 3. C. (?) rutenbergi (Karsch) 18811. Runcinia Rutenbergi (Q). Kanscn 1881, p. 194. Habitat: Madagascar (Karscn). Runcinia Rutenbergi Karsch et Misumena Vinsonii Thorell doivent sans doute rentrer dans le genre Cyriogonus, d'après Simox 1892-1903, vol. 1, p. 1025, note 1. mél dt dite À au ARAIGNÉES 471 4. C- simont Lenz 1891. €. simont (Q). Lez 1891, p. 166, pl. 1, fig. 3. Habitat: Madagascar (LENZ). ». C. triquetrus Simon 1886. C. triquetrus (® subad.). Simox 1886, p. 177. Habitat: Madagascar (Srmox). 6. C. (2?) vinsont (Thorell) 1875. - Misumena Vinsoni (© ? ad.). THorezz 1875*, p. 146. Habitat: Madagascar (THORELL). Gen. Diara Thorell 1869. 1. À). albicincta Pavesi 1883. D. albicincta {Œ). Pavesr 1883, p. 61; (Q) ve Lesserr 1919, p. 141, pl. 2, fig. 31, 44 et fig. 18, 19 (texte). Habitat: Choa (Pavesi), Kilimandjaro, Mérou (pe LESSERT). 2. D. (?) candicans O. P. Cambridge 1876. D. candicans (SG Q). Causnince 1876, p. 580. Habitat: Egypte (CAMBRIDGE). 3. D). delata Karsch 1880. D. delata (g'Q). Kanscx 1880, p. 143. Habitat: Angola (Karscu). 4. D. mutabilis Kulczynski 1901. D. mutabilis (SG Q). Kuzczyxski 1901, p. 3, 39, pl. 2, fig. 30, 31, 35. Habitat: Erythrée (Kurczyxski). 5. D. proclivis Simon 1903. D. proclivis (g'). Simox 1903», p. 97. Habitat: Guinée espagnole (Sirmox). 1 Il faut citer ici une espèce de l'Yemen, D. graphica G') Simon 1882, p. 224 pèc S1Gp (S) P 172 R. DE LESSERT 6. D. puncta Karsch 1884. D. puncta (g@). Karscn 1884, p. 66; Simon 1903?, p. 98 ; 19074, p.316; pe Lessert 1919, p. 139, pl. 2, fig. 17 et fig. 17 (texte). Habitat: Sierra Leone, Guinée espagnole, Gabon (Srmox), Iles S. Thomé et Rolas (Karscn, Simon), Kilimandjaro (pe LESSERT). 7. D. semilutea Simon 1903. D. semilutea [S). Simox 1903?, p. 99. Habitat: Sierra Leone (Simox). 8. D. viridipes Strand 1909. D. viridipes (Q). Srraxp 1909, p. 577. Habitat: Colonie du Cap (Srranp). Gen. Dirra Simon 1880. Po argenteo-oculata Simon 1886. D. argenteo-oculata (Q\. Simox 1886, p. 179 ; 1892-1903, vol. 1, p. 981, fig. 1049, 1050 ; (c') ne Lesserr 1919, p. 99, fig. 1 (texte). Habitat: Zanguebar (Simox), Kilimandjaro (DE LESSERT). DATI phaenopomatiformis Strand 1907. D. phaenopomatiformis (? G'subad.). Srraxn 1907, p. 733; 1907- 1908, p. 68. Habitat: Zanzibar (SrrAnp). Gen. Dimizonors Pocock 1903. l. À). insularis Pocock 1903. D. insularis (@ |. Pococx 1903, p. 199, pl. 16, fig. 1. Habitat: Socotra (Pocock). 1 go ARAIGNÉES 1 Gen. Dipcorycnus Simon 1905. 1. D. longulus Simon 1903, D. longulus (@ juv.). Simon 1903*, p. 124. Habitat: Madagascar (SrmMox). Gen. Empresioconus Simon 1903. l. Æ. scutatus Simon 1903. E. scutatus |G'). Simon 1903, p. 134. Habitat: Madagascar (SImox). 9. LE. striatus Simon 1905. E. striatus (©). Simon 1903, p. 123. Habitat: Nossi-Bé (Srmox). Gen. Epiprus Thorell 1877. 1. Æ. bénotatus Simon 1896. E. binotatus (©). Simon 1896, p. 491 ; 1907°, p. 321. Habitat: Sénégal, Sierra Leone, Congo français (SIMON). Gen. FEzsiNa Simon 1895. Dore granulum Simon 1895. F. granulum | O1. Simon 1892-1903, vol. 1, p. 1003, fig. 1070, p. 1006, + mue 10037 pb. 95:41907 2% 9315: Habitat: Sénégal, Sierra Leone, Cameroun, Ile Fernando Poo, Guinée espagnole (SImox). Gen. GEr4AEsTA Simon 1888. 1. G. bilobata Simon. G. bilobata (gf\. Sinon 1892-1903, vol. 2,:p. 7, fig. 5e. 1 D'après Simon (1892-1903, vol. 2, p. 8), le genre Geraesta est représenté à Madagascar par trois espèces ; nous ne connaissons que la diagnose de G. hirta et une figure se rapportant au G de G. bilobata. = ss] + R. DE LESSERT 2, G. htrta Simon 1888. G. hirta (Œ juv.). Simon 1888, p. 225 ; Simon 1892-1903, vol. 2, p. 7, fig. 3 A CAD: Habitat: Madagascar (Simon). Gen. Gxorricia Dahl 1907. 1. G. bucettneri Dahl 1907. G. buettneri. Daur 1907, p. 375, note 1. Habitat : Congo belge (Daux). Gen. Hergessus Simon 1903. 1. À. decorsei Simon 19083. H. Decorsei (g'®). Simox 1903, p. 136; Simon 1892-1903, vol. 2, p. 1013, fig. 1115-1117 a-c. Habitat: Madagascar (Simon). Gen. Heriaeus Simon 1875. 1. 41. buffoni (Audouin) 1825. Thomisus Buffoni (5). Aunouix 1825, p.164, pl. 6, fig. 10 ; 1827, p. 396. Heriaeus Buffoni. Kocn C. 1873, p. 114; Simon 1885, p. 17; (©) SrraxD 1907, p. 115. lite als: Habitat: Maroc (C. Kocu), Tunisie (Simon, SrrAND), Egypte (AUDOUIN). -4 2. H. difficilis Strand 1906. H. difficilis (Q). S'rnanv 1906*, p. 626 ; 1907, p. 114. Habitat: Algérie (SrRAND) . / ! Les organes génitaux des Æ. buffoni (Aud.), hirsutus ([Walck.), hirtus (C.-L. Koch), savignyi (Simon) et setiger (Cb.) sont décrits et figurés par Kurczynski 19034, p.649. Ce même auteur décrit deux espèces de l'Asie mi- neure : À. simont Kulez. et propinquus Kulez. (19034, p. 65%, 657, fig. 25, 26, 271029)e Qt ARAIGNÉES 17 3. À. latifrons n. sp. H. latifrons (Q}). pe Lesserr 1919, p. 137, pl. 2, fig. 1, 9. Habitat: Afr. or. all. (be LESSERT). 4. H. melanotrichus Simon 1903. I. melanotrichus (Q juv.). Simox 1903, p. 96. Habitat: Guinée espagnole (Simon). ». À. savignyt Simon 1875. (?) Thomisus villosus. WaALckENAER et Gervais 1837-1847, vol. 1 p. 535 ; vol. 2, p. 471 ; Lucas 1846, p. 192, pl. 10, fig. 8. (?) Misumena villosa. Pavesi 1873, p. 151. Misumena Savignyi. PaAvesr 1884, p. 474. H. Savignyt (g@). Simon 1874-1914, vol. 2, p. 205, pl. 7, fig. 6; 1885, p. 17. Habitat: Algérie (VVALckENAER, Lucas, Simon), Tunisie (PAVESI, SimMoN), (?) Egypte (PAvESs1). 6. /1. setiger (O.-P. Cambridge) 1872. Thomisus setiger (&). CauerioGEe O.-P. 1872, p. 307, pl. 14, fig. 15. H. setiger (G'Q). Simon 1874-1914, vol. 2, p. 208, pl. 7, fig. 3, 4; 1885, p. 17 ; SrranD 1907, p. 115. Habitat: Algérie (Simox, Srranp), Tunisie (Simon), Syrie (CAMBRIDGE) 7. H.transvaalicus Simon 1895. H. transvaalicus (©). Simon 1895, p. 438 ; (?) 1910, p. 195. Habitat: (?) Bechuanaland, Transvaal (Srmox). Gen. Hirrius Simon 1895. 1. À. variegatus Simon 1895. I. variegatus (Q). Simox 1895, p. 442. Habitat: Transvaal (Simon). 176 R. DE LESSERT Gen. Hororezus Simon 1886. 1. À. albibarbis Simon 1895. H. albibarbis (Q}. Simox 1895, p. 435 ; (c') 1907*, p. 314. Habitat: Ile Fernando Poo, Colonie du Cap (Srmox). 2. H. (?} irroratus (Thorell) 1899. Bomis (?} irrorata |? subad.). Taorezz 1899, p. 73. Habitat : Cameroun (THORELL). Gen. Irnocresis Simon 1903. 1. Z. echinipes Simon 19083. 1. echinipes (Q). Simon 1903*, p. 124. Habitat : Madagascar (Simon). Gen. LampertTia Strand 1907. 1. L. pulchra Strand 1907. L. pulchra (@). Srraxo 1907, p.733 ; 1907-1908, p. 65. Habitat: Madagascar (STRAND). Gen. Misuuexa Latreille 1804. 1. M. 'alluaudi Simon 1897. M. alluaudi (Q®). Simon 1897, p. 279. Habitat: Ile Maurice (Simon). 2. A1. bicolor Simon 1875. M. bicolor. Pavest 1880, p. 365. Habitat: Tunisie (PAvESr). 3. M. decolor Kulezynski 1901. M. decolor !Q®). Kurczyxskt 1901, p. 3, 38, pl. 2, fig. 37. Habitat: Erythrée (KuLczynski). 1 Cf Simon 1874-1914, vol. 2, p. 246, pl. 7, fig. 2: | | | | | ARAIGNÉES 1 4. M. spinifera (Blackwall) 1862. Thomisus spinifer (S). BLackwWwaLLz 1862, p. 370. Xysticus (?) spinifer. Simox 1883, p. 281. Misumena clarkii (Q). Warsunron 1892, p. 219, pl. 14, fig. 7,8; (?) Simon 18971, p. 112. Misumena spinifera. Scumirz 1895, p.198 ; Kuzczyxskt 1899, p. 403, pl. 8, fig. 82 à 84; Srraxo 1911, p. 194. Habitat: Ile Madère (BLACKWALL, SIMON, VVARBURTON, ScHMiTz, KuLzezyxski), Iles Canaries (STRAND). 5. M. tuckerti n. sp. M. (Misumenops) tuckeri(@®). ne Lesserr 1919, p. 133, fig. 14, 15, 16 (texte). Habitat: Kilimandjaro (pe LEssERrT). 6: M;vatia (Clerck) 17571, Thomisus citreus. Lucas 1846, p. 192. Habitat: Algérie (Lucas). Gen. Moxaeses Thorell 1869. 1. AL. austriñus Simon 1910 M. austrinus (Q). Simon 1910, p. 194. Habitat: Afr. australe (Srmox). 2. M. griseus Pavesi 1897. M. griseus {®). Pavest 1897, p. 173. Habitat: Ethiopie (PAvesi). 3. M. paradoxus (Lucas) 1846. Monastes paradoxus (&®). Lucas 1846, p. 193, pl. 11, fig. 1. Monaeses paradoxus. Pavest 1884, p. 474 ; Simon 1904, p. 443; 49072, p. 313 ; 1908*, p. 432. : Habitat: Algérie (Lucas), Tunisie (Pavesi), Tripolitaine, 1 CF. Büsenserc 1901-1905, p. 366, pl. 3%, fig. 539. 178 R. DE LESSERT Guinée portugaise, Congo français, Congo belge, Colonie du Cap (SImox. M. paradozus albidus. Simox 1906, p. 1165. Habitat: Soudan anglo-écyptien, Ouganda (Simon). D D Fe) / 4. M. pustulosus Pavesi 1895. M. pustulosus (Q). Pavesr 1895, p. 513 ; DE Lesserr 1915, p. 35, pl. 2, fie: 51 (G199 AUS pl ie" 38e 0 exte) Tmarus pustulosus. Simox 1901, p. 22. Habitat: Ethiopie (Pavesi, Simox), Kilimandjaro, Afr. or. all. (bE LESSERT). 5. M. xiphosura Simon 1907. M. xiphosura |Q@). Simon 1907°, p. 313. Habitat: Guinée portugaise (SImon). Gen. Mysrarira Simon 1895. |. M. rufolimbata Simon 1895. M. rufolimbata. Simon 1892-1903, vol. 1, p. 989, note 1. Habitat: Sierra Leone (Simon). 2. M. unicolor Simon 1895. M. unicolor (Q). Simox 1892-1903, vol. 1, p. 990, note. Habitat: Sierra Leone (Simox). Gen. Osraxes Simon 1895. 1. O. pristis Simon 1895. O. pristis (3). Simox 1892-1903, vol. 1, p. 985, note 2. Habitat: Sierra Leone (Simon). Gen. OxvpriLa Simon 1864. 1. O. aculeipes Strand 1906. O. aculeipes (9, ? g' subad.). Srrax 1906*, p. 626 ; 1907, p. 117. Habitat: Tunisie (Srran»). ARAIGNÉES 179 2. O. annulipes (Lucas) 1846. Thomisus annulipes {G). Lucas 1846, p. 190, pl. 10, fig. 10. Habitat: Algérie (Lucas). 3. O. aspex Pavesi 1895. O. aspex (Q). Pavesr 1895, p. 515. Habitat: Ethiopie (PAvesr). 4. O. blitea Simon 18751. O. blitea. Pavesi 1880, p. 368 ; Simon 1880, p. XL VIIT ; 1885, p. 16 ; 1908°; p. 453 ; 1909, p. 29. Habitat: Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Egypte (PAVESI, SIMON). 5.-0-"callitys:(Thorell} 1875: Xysticus callitys |? ). Tuorezz 1875, p.139. O. callitys. Srraxp 1907, p.116. Habitat: Algérie (THorELL), Tunisie (STRAND). 6. ©. fucata (Walckenaer) 1802. Thomisus fucatus et bufo. Lucas 1846, p. 187. Xysticus bufo. Simon 1874, p. LXVI. O. bufo. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 220 (© non 6‘); Pavesr 1880, p- 367. O. albimana. Pavest 1876, p. 440 ; 1880, p. 367 ; Simon 1874-1914, vol. 2, p.218, pl.7, fig. 16 (G' non ©); 1899,-p. 84; 1908, p. 53 ; 1908*. p. 433 ; 1909, p. 29 : 1911, p. 416, 419. O. fucata. SrraxD 1907, p.115. Habitat: Maroc (Simon), Algérie (Lucas, SIMON, STRAND), Tunisie (PAvEs1, SrranxD), Tripolitaine (Simox). Un des Thomi- sides les plus communs dans la région méditerranéenne. 7. O. hirta (Audouin) 1825. Thomisus Hirtus ( subad., © }. Auvouix 1825, p. 164, pl. 6, fig. 11; 1827, p. 397. 1 CF. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 236, pl. 7, fig. 25. Rev. Suisse DE Zoo, T. 27. 1919. 13 180 R. DE LESSERT ? Thomisus claveatus. Lucas 1846, p. 188. Xysticus hirtus. CauBnince, O.-P. 1876, p. 581. O. hirta. Simox 1880, p. XLVIIT ; 1885, p. 16 ; 1899, p. 54. Habitat: Algérie (Lucas, Srmox), Basse-Egypte (AunouIw, CAMBRIDGE, SIMON). 8. O. horticola (C.-L. Koch) 1837. O. horticola. Pavest 1884, p.474. Habitat: Tunisie (PAvESsI). 9. O. leprieuri Simon 1875. O. Leprieuri (g'@). Simox 1874-1914, vol. 2, p. 239. Habitat: Maroc, Algérie (Simon). 10. O. metschensis Strand 1906. O. metschensis (Q). SrraxDb 1906*, p. 683 ; 1908, p. 37, pl. 2, fig. 7. Habitat: Ethiopie (SrrAn»). 11. O. numida (Lucas) 1846. Thomisus numida ( ? ad.). Lucas 1846, p. 189, pl. 10, fig. 9. Habitat: Algérie (Lucas). 12. O. parvimanus Simon 1886. O. parvimana (cg). Simox 1886D, p. 364. Habitat : Sénégal (Simon). 13. O. pauxilla (Simon) 1870?. Thomisus pauxillus (Gt). Simon 1870, p. 322, pl. 3, fig. 13. Habitat : Maroc (Simon). 14. O.(?) subclavata (O.-P. Cambridge) 1876. Xysticus subclaveatus (Q ). CamBrinGE, O.-P. 1876, p. 584. Habitat: Basse-Egypte (CAMBRIDGE). 1 Cf. Cavzer et Kuzczyxskr 1891-1897, vol. 1, p. 99, pl. 3, fig. 38, pl. 4, fig. 3. ? Il faut citer ici O. rigida (@). Camsmince, O.-P. 1872, p 305 (sub. T'homi- sus); Kuzczvnski 1908, p. 70, pl. 2, fig. 15, de Chypre et de Palestine. ARAIGNÉES 181 15. ©. varica (Simon) 1875. Xysticus varicus.. Simon 18741, p. LXVI ; (©) 1874-1914, vol. 2, p219/note1. O. varica. Pavest 1880, p.367 : Srranxo 1907, p. 117. Habitat: Algérie, Tunisie (SIMON, PAVESI, STRAND). Gen. Pacrares Simon 1895. l. P. obesus Simon 1895. P. obesus (Q). Simon 1895, p. 435 ; 1892-1903, vol. 1, p. 999, fig. 1062, 1063. Habitat: Congo français (Simon). 9. P. trimaculatus Simon 1895. P. trimaculatus (gi. Simon 1895, p.434 ; 1892-1903, vol. 1, p. 1000, fig. 1066. Habitat: Zanguebar (Srmox). Gen. Parasomis Kulczynski 1901. |. P. levanderi Kulczynski 1901. P. Levanderi :G'}. Kuzczynskt 1901, p. 3, 30, pl. 2, fig. 25, 27. Habitat: Erythrée (Kuzczyxski). 2.nPTRartinNt NSP. Pmaruini(e ©).be bessenr 14919, /p#116, pl. 2; fig: 6,728, 15. Habitat: Kilimandjaro (pe LESSERT). Gen. ParaMysrariAa n. gen. LP decoratt:n Sp: P. decorata (Q@). pe Lesserr 1919, p. 106, pl. 2, fig. 25, 33. Habitat: Kilimandjaro (be LESSERT). 1 O. varica, mentionnée sans diagnose en 1874, n’est décrite par SIMON qu’en 1875. 182 R. DE LESSERT 2. P. vartabilis n. sp. P. pariabilis (SG Q). ne Lesserr 1919, p. 103, pl. 2, fig. 14, 21, 27, 42, et fig. 2, 3, 4 (texte). Habitat: Kilimandijaro {pe LESSERT). Gen. Parasrropmius Simon 1903. 1. P. echinosoma Simon 1903. P. echinosoma (9). Simon 1903*, p. 123 ; 1903, p. 93. Habitat: Cameroun, Guinée espagnole (Srmox). Gen. Pnarzxopoma Simon 1895. 1. P. nigropunctata O.-P. Cambridge 1883. Nesis nigropunctatus (cf). CaueriGE, O.-P.1883, p.361, pl. 37, fig. 6. Habitat: Afr. austr. (CAMBRIDGE). 2. P. plana Simon 1895. P. plana (Q juv.). Simon 1895, p. 432. Habitat: Sierra Leone (Simon). Gen. Paerecypes (0.-P. Cambridge) 1883. 1. P. livens Simon 1895. P. livens (Q®). Simon 1895, p. 433 ; 1892-1903, vol. 1, p. 992, fig. 1058. Habitat: Tunisie (Simon). 2. P. tuberculatus O.-P. Cambridge 1883. P. tuberculatus (@). Causridce, O.-P. 1883, p. 363, pl. 37, fig. 8. Habitat: Afr. austr. (CAMBRIDGE). Gen. Pniropromus Walckenaer 1825. L. P. albofrenatus Simon 1907. P. albofrenatus (Q). Simon 1907*, p. 321. Habitat: Ile Fernando Poo (Srmon). ARAIGNÉES 183 2. P. aureolus (Clerck) 1757. P. aureolus.. Simon 1885, p. 17 ; (?) 1899, p. 84. Habitat: Algérie, Tunisie (Simon). 3. P. bigibba (O.-P. Cambridge) 1876. Artanes bigibba (Q juv.). O.-P. CamBrinGE 1876, p. 590. P. bigibba. Simon 1907, p. 7. Habitat : Egypte (CamgripGe), Soudan anglo-égyptien (Simox). Également dans l’Yemen et dans l'Inde (Simox). 4. P. bistigma Simon 1870. P. bistigma (g@). Simon 1874-1914, vol. 2, p. 290, pl. 8, fig. 2. Habitat: Maroc (Simon). b. PVcafferStrand:1907. P. caffer (Q). Srran» 1907*, p. 539 ; 1907°, p. 660. Habitat : Colonie du Cap (Srranp). 6. P. calidus (Lucas) 1846. . Thomisus calidus (GQ). Lucas 1846, p. 195, pl. 11, fig. 3. Habitat: Algérie (Lucas). 1. P::casselt" Simon: 1899: P. casseli (Q). Simon 1899", p. 416, 417. Habitat: Soudan français (Simox). 8. P. cinereus O.-P. Cambridge 1876. P. cinereus (Q}). O.-P. CamBridGE 1876, p. 594. Habitat: Basse-Egypte (CAMBRIDGE). 9. P., debilis Simon 1875*. P. debilis. Simon 1885, p. 18. Habitat: Tunisie (Srmox). ! Les Philodromus Linnaei et Walchkenaerti Audouin 1825 sont des Eusparas- sus (Clubionidae). Philodromus Clerckii Audouin 1825 doit également faire partie de la famille des Clubionidae. 2 CF. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 292. 184 R. DE LESSERT 10. P. emarginatus (Schrank) 1803". P. emarginatus. Simox 1885, p. 18. Habitat: Tunisie (SrmoNw). ll. P. epioynatus Strand 1909. P. epigynatus (®). Srraxp 1909, p. 580. Habitat: Colonie du Cap (SrRAND). 12. P. fuscolimbatus Lucas 1546. P. fuscolimbatus (? ©. of? ad.). Lucas 1846, p. 197, pl. 11, fig 6; SIMON 1885, p. 18. Habitat: Algérie (Lucas), Tunisie (Simon). 13:2P: glaucinus Simon 1870%. P. glaucinus (g@). Simox 1870, p. 71; 1874-1914, vol. 2, p. 289; 1885, p. 18 ; 1899, p. 84 ; 1908, p. 53 ; Pavesr 1884, p. 473. Habitat: Maroc, Algérie, Tunisie (SIMON, PAvESi). 14. P.(?) gracilentus Lucas 1846. P. gracilentus (Q). Lucas 1846, p. 199, pl. 11, fig. 7. Habitat: Algérie (Lucas). 15. P. hiulcus (Pavesn) 1883. Artanes hiulcus (Q). Paves:i 1883, p. 55 ; 1883*, p. 499. P. quadripulva (®). Srraxo 1906*, p. 627. P. hiulcus (Q). Srraxp 1907, p. 130. Habitat: Ethiopie (PAvVES1, STRAND). 16. P. insulanus Kulezynski 1905. P. insulanus (Q). Kurczyxsk1 1905, p. 450, pl.12, fig. 14, 17, 22: Habitat: Madère (Kuzezyxski). 1 CF. Cuvzer et KuLczyxskr 1891-1897, vol. 1, p. 107, pl. 4, fig. 15 et KuL- czynski 1911, pl. 2, fig. 85, 86. ? Non P. glaucinus. Cuyzer et KuLczyxski 1891-1897, vol. 2, p. 304 — P. me- dius. Camsrince 1872, d'après Kurczynskt 1908, p. 75. ARAIGNÉES 185 17. P. lepidus Blackwall 1870. P. lepidus. Pavesr 1884, p. 473; Simon 1885, p. 18 ; 1899, p. 244; 1907, p. 7 ; 1909, p. 28: P. maritimus. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 282, pl. 8, fig. 3; 1880, p. LVI. Habitat: Maroc, Tunisie, Egypte, Soudan anglo-égyptien (Simox, Pavest). Également dans le midi de l'Europe, l'Yemen et l'Inde (Srmox). 18. P. lugens (0.-P. Cambridge) 1876. Artanes lugens (Q juv.). O.-P. CausrinGe 1876, p. 591. Habitat: Basse-Égypte (CAmMBRIDGE). 19. P. maculato-vittatus Strand 1906. P. maculato-vittatius (© subad. ?}. Srraxn 1906*, p. 684 ; 1908, p- 39; pl. 2, fig. 6. Habitat: Ethiopie (Srranp). 20. P. medius O.-P. Cambridge 1872. P. medius (gg). O.-P. Cauerice 1872, p. 311 ; 1876, p. 594 ; (?) Kuz- czYN\sKi 1908, p. 75. Habitat: Haute-Égypte (CamBrinGr). Également à Chypre éten Syrie. 21. P. {2j morsus Karsch 1884. P. morsus (©). Karscx 1884, p. 66, fig. 7. Habitat: Ile Rolas (Karscu). 22. P. niveus Vinson 1863. P. niveus (Q). Vixsox 1863, p. 87, 304. Habitat: Madagascar (Vixson). 23. P. partitus n. sp. P. partitus (Q). pe Lesserr 1919, p. 158, pl. 2, fig. 4, 5, 13. Habitat: Kilimandjaro (pe LESSERT). 1! Cf. BLackwaLz 1870, p.398, pl. 8, fig. 4. 186 R. DE LESSERT 24. P. pernix Simon 1875. P. pernix (Q® ).. Simon 1874-1914, p. 303, note 1. Habitat: Algérie (Simon). 25. P. problematicus Strand 1906 P. problematicus (@\. Srrax» 1906*, p. 627 ; 1907, p. 131. Habitat: Ethiopie (Srranp). 26. P. pulchellus Lucas 1846. P. pulchellus (&). Lucas 1846, p. 198, pl. 11, fig. 4. Habitat: Algérie (Lucas). 27. P. punctigerus O.-P. Cambridge 1907. P. punctigerus (g'@). O.-P. CausridGE 1907, p.826, pl. 50, fig.35-37. Habitat: Iles Canaries (CAMBRIDGE). 28. P. ruficapillus Simon 1885. P. ruficapillus [g°). Simox 1885, p. 18. Habitat : Tunisie (Simon). 29. P. rufus Walckenaer 1825°. P. rufus. Simox 1908, p. 53. Habitat: Tunisie (Srmox). 30. P. signatus O.-P. Cambridge 1869. P. signatus (Q juv.'. CausriGE O.-P. 1869, p. 537, pl. 42, fig. 5; SIMON 1883, p. 306. Habitat: Ile Sainte-Hélène (CAMBRIDGE). 31. P.sticticus Lucas 1858. P. sticticus (Q). Lucas 1858, p. 404. Habitat: Gabon (Lucas). 1 Philodromus quadrinotatus. Lucas 1839, p. 34, pl. 6, fig. 11 — Pisaura mirabilis (CI.) {Pisauridae). ? Cf. Büsexserc 1901-1903, p. 333, pl. 31, fig. 49%. ARAIGNÉES 32. P.thanatellus Strand 1909. P. thanatellus ([g@ subad.). SrraxD 1909, p. 580. Habitat: Colonie du Cap (Srranp). 33. P. venustus O.-P. Cambridge 1876. P. venustus (&Q). O.-P. Causnioce 1876, p. 595, pl. 59, fig. 12. Habitat: Basse-Egypte (CAMBRIDGE). 34. P. vulpio Simon 1910. P. pulpio (@). Simox 1910, p. 196. Habitat: Petit Namaqualand (Simon). Gen. PHryYNARAcHNE Thorell 1869. 1. P. clavisera Simon 1903. P. clavigera (©). Simon 1903, p. 137. Habitat: Madagascar (Srmox). 2. P. gracilipes Pavesi 1895. P. gracilipes (Q®). Pavesr 1895, p. 517. Habitat: Ethiopie (Pavesi). 3. P. laevis Keyserling 1877. P. laevis. KeyserLinG 1877, p. 92, pl. 3, fig. 5. oO Habitat: Madagascar (KEYSERLING). 4. P. marmorata Pocock 1899. P. marmorata {Q). Pococx 1899, p. 880, pl. 56, fig. 14. Habitat: Guinée espagnole (Pocock). 5. P. pusiola Simon 1903. P. pusiola (Q@). Simon 1903, p. 137. Habitat: Madagascar (Simon). 6. P. rubroperlata Simon 1907. P. rubroperlata (® ). Simox 1907*, p. 320. \ Habitat: Congo français (Srmox) 188 R. DE LESSERT 7. P. rugosa (Latreille) 1819. « T'homise rugueux », rugosus. LATREILLE 1819, p. 42. Thomisus rugosus. W ALCKENAER 1805, p. 33; WaLCkENAER et GERVAIS 1837-1847, p. 513. Thomisus rugosus et foka (9). Vixsox 1863, p. 69, 303, pl. 14, fig. 4. Thomisus foka. Para 1879, p. 55. P. foka. TaorezLz 1875*, p.144; LENZ 1886, p. 401. P. rugosa. Pocock 1898*, p. 444 ; 1899, p. 880 ; TnorezLz 1899, p. 75; Simon 1903b, p. 100. Habitat: Cameroun (THorezr), Guinée espagnole (Pococx, Simon), Nyassaland (Pococx), Madagascar (VINSON, THORELL, LEexz), Ile Maurice (VINSON, WALCKENAER, PARA). P. rugosa var. infernalis {Q subad.\. SrraxD 1907, p. 735 ; 1907- 1908, p. 82. Habitat: Nossi-Bé (Srranp). 8. P. (?) tuberosula (Karsch) 1880. Thomisus tuberosulus (G':. Kauscx 1880, p. 145. Habitat: Angola (Karscu). Gen. Pisrius Simon 1875. 1. P. truncatus (Pallas) 17721. Thomisus Martyni(g ®). Auvouix 1825, p. 163, pl. 6, fig. 9; 1827, p. 396. Thomisus truncatus. Lucas 1846, p. 188. Habitat: Algérie (Lucas), Egypte (Aupoun). Gen. Prasroxomus Simon 1903. 1. P. octoguttatus Simon 1903. P. octoguttatus (@). Simox 1903, p. 134. Habitat: Madagascar (Simon). 1 Cf. Büsexeere 1901-1903, p. 369, pl. 34, fig. 544. 4 4 | | | | | rl ARAIGNÉES 189 Gen. PrarypyresrHEsis Simon 1903. 1. P. cribrata (Simon) 190. Pyresthesis cribrata. Simon 1901, p. 22. Habitat: Ethiopie (Simon). Gen. Praryraomisus Doleschal 1859. : AT 2 heroes Karsch 1878. P. heraldicus {Q). Karscn 1878, p. 315, pl. 8, fig. 4; Simon 1892- 1903, vol. 1, p. 1016, fig. 1076. Habitat: Zanzibar (Karscn), Tanganyika (Srmox). 2, P. insionis Pocock 1899. $ P. insignis (Q). Pocock 1899, p. 882, pl. 58, fig. 33; Simon 1903 , m96%,1907°;p: 915: Habitat: Guinée espagnole (Pocock, Simon), Congo français (SIMON). ; 3. P. nigriceps Pocock 1899. P. nigriceps (@). Pococx 1899, p. 881, pl. 58, fig. 32. Habitat: Guinée espagnole (Pococx). 4. P. pantherinus Pocock 1898. P. pantherinus. Pococr 1898*, p. 445, pl. 13, fig. 7. Habitat: Nyassaland (PococKk). ». P. scytodimorphus (Karsch) 1886! Gelotopaeus scytodimorphus [Q). Karsca 1886, p. 96, pl. 3, fig. 10. Habitat: Afr. or. (Karscu). 6. P. sexmaculatus Simon 1897. P. sexmaculatus (Q juv.). Simon 1897°, p. 388. Habitat: Somalie italienne (Simox). 1 D'après Srnaxp 1907c, p.650, Camaricus mimus (Pavesi) serait peut-être synonyme de Gelotopaeus scytodimorphus Karsch. 190 R. DE LESSERT Gen. Porruoris L. Koch 1876. l. P.{2) homeyeri (Karsch) 1880. Platythomisus Homeyerii !®). Karsca 1880, p. 145. Habitat: Angola (Karscou). Gen. Prerorezus Simon 1897. 1. P. lanceolatus Simon 1897. P. lanceolatus (© juv.). Simon 1897, p. 279. Habitat: Ile Maurice (Simon). Gen. Pseupoporruopis Simon 1886. LE él granum Simon 1886. P. granum |Q). Simon 1886, p. 171 ; (of) 1892-1903, p. 971, fig. 1043 -et p. 972. Habitat: Madagascar (Simon). Gen. Pyresruesis Butler 1879. RES 22) cambridgei Butler 1879. P. Cambridgit (Q®). Burcer 1879, p. 733, pl. 58, fig. 6. Habitat: Madagascar (BUTLER). Gen. Recizzus O.-P. Cambridge 1884. 1. À. noditarsis Simon 1903. R. noditarsis (Q juv.). Simon 1903b, p. 101 ; 1907*, p. 321. | Habitat: Sierra Leone, Ile Fernando-Poo, Guinée espagnole, Congo français (Simon). 2. À. squalidus (Simon) 1884. Borboropactus squalidus (Q). Simox 1884, p. CCCI. Habitat : Zambèze (Srmow). ARAIGNÉES 1491 Gen. Runcinra Simon 1875. 1. À. aethiops (Simon) 1901. Runciniopsis aethiops {g Q®. Simox 1901. p. 21. Runcinia aethiops. SrranD 1907, p. 110; De Lesserr 1915, p. 39, ni he140; 1919, p°126,.pl..2, fig 2, 10. Habitat: Ethiopie (SImon, Srraxp), Afr. or. all., Kilimand- jaro (DE LESSERT). 2. À. affinis Simon 1897. ? Thomisus lateralis. PAvEsr 1883, p. 58. R. affinis (Q}). Simon 1897°, p. 292 ; 1903, p. 96 ; 1906, p: 1166. Habitat: Guinée espagnole, Sahara algérien, Egypte, Sou- dan anglo-égyptien (Simon), ? Choa (Pavesi). Egalement dans l’Inde (Simox). R. affinis tropica (g@:. Simox 1907°, p. 316 ; De LrsserT 1915, p. 37, 2 hr 61:,52210919,p. 12%; .pl:2, fie. 18. Habitat: Ile Annobon (Simox), Afr. or. all., Kilimandjaro (DE LESSERT). 3. /?. albida (Marx) 1893. Machomenus albidus {3 Q sabad.\. Marx 1893, p. 589, pl. 70, fig. 4. Habitat: Congo (Marx). 4. R. depressa Simon 1906. R. depressa (®). Simon 1906, p. 1166 ; 1909, p.28; 1910, p. 195 ; DE LesserT 1919, p. 123, pl. 2, fig. 24, 36. Habitat: Maroc, Sahara algérien, Basse-Egypte, Soudan anglo-égyptien, Bechuanaland, Kilimandjaro (Simox). 5. À. flavida (Simon) 1881. Runciniopsis flavida (Q. Simox 1881, p. 1; 1892-1903, vol. 1, p. 1019, fig. 1078. R. (Runciniopsis) flavida. Sinox 1909, p. 28. Habitat : Dahomey, Maroc, Zanzibar, Transvaal, Natal (SIMON). 192 R. DE LESSERT 6. /?. johnstont n. sp. R. (liunciniopsis) johnstoni {G'). ve Lesserr 1919, p. 127, pl. 2 fie. 32, 40'et fix. 11,12) |texte): Habitat: Kilimandjaro (ne LESSERT). R. lateralis (G.-L. Koch) 1838. Xysticus grammicus (S@). CaueriGE O.-P. 1873, p. 223*°. Thomisus lateralis. Caprice O.-P. 1876, p. 580. R. lateralis. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 255; 1885, p. 17; 1899, p. 84; 1908, p. 53. Habitat: Algérie, Tunisie (Simox), Egypte, Ile Sainte-Hé- lène (CAMBRIDGE). 8. /?. longipes Strand 1906. R. longipes {@ subad.). SrraxDb 1906*, p. 625 ; 1907, p. 111. Habitat: Ethiopie (Srran»). 9. /?. oculifrons Strand 1907. R. oculifrons (g', ? Q ad.). Srranp 1907, p. 734 ; 1907-1908, p. 79. Habitat: Nossi-Bé (Srranp). 10. Z?. proxima n. sp. BR. (Runciniopsis) proxima (Q). pe Lessertr 1919, p. 2, pl. 129, fig. HD CE Habitat: Afr. or. all. (be LESSERT). R. syüstedti n. sp. R.(Runciniopsis) sjstedti (ge). bE Lesserr 1919, p. 131, pl. 2, fig. 39 et fig. 13 (texte). Habitat: Mérou (DE LESSERT). 1 Cf. BüsexserG 1901-1903, p. 369, pl. 34, fig. 543. 2? D'après Simon 1884, p. 323, X. grammicus C.-L. Koch (in: Haux et Kocu 1831-1848, p. 57, pl. 124, fig. 285) représente une variété foncée très fréquente de À. lateralis, chez laquelle les deux premières paires de pattes sont entière- ment rembrunies. #3 J'ignore dans quel mémoire a été publiée la diagnose de S. cornutus que Simon (1892-1903, vol. 1, p. 964), mentionne du Bechuanaland et du Transvaal. ARAIGNÉES 193 Gen. Simorcus Simon 1895*. 1. S. capensis Simon 1895. S. capensis (®). Simox 1892-1903, vol. 1, p. 964, note 1. Habitat: Colonie du Cap (Srmox). 2. S. coronatus Simon 1907. S. coronatus (@). Simon 1907°, p. 311. Iabitat: Guinée portugaise (Srmox). Gen. Sumopicixus Simon 1895. 25; coroniger Simon 1895. S. coroniger (©). Simon 1895, p. 433 ; 1892-1903, vol. 1, p. 992, fig. 1059, 1060. Habitat: Sierra Leone (SimoN). Gen. SoezrTeria Dahl 1907. 1. S. nigra Dahl 1907. S. nigra. Dar 1907, p. 376. note 1. Habitat: Madagascar (Danz). Gen. Srepnanopsis O.-P. Cambridge 1869 1. S. limbata Simon 18971. S. limbata (@). Simon 1897, p. 280. Habitat : Ile Maurice (Srmow). o 2. S. octolobata Simon 1886. S. octolobata |®). Simon 1886, p. 170. Habitat: Madagascar (Srmon). 3. S. pectinitarsis Simon 1897. S. pectinitarsis (®). Simox 1897, p. 280. Habitat: Ile Maurice (SImox). ! Tuorezz 1871, p. 380, cite un Stephanopsis G' de Cafrerie sans en donner de description. 194 R. DE LESSERT 4. S. rhomboidalis Simon 1886. S. rhomboidalis (@). Siuox 1886, p. 169. Habitat :Madagascar (SIMox). Gen. Srrirxrorus Gerstäcker 1873. 1. S. dentifrons Simon 1895. S. dentifrons (Q). Simox 1895, p. 432; 1892-1903, vol. 1, p. 959, fig: 1033519072 4p:910: Habitat: Ile Fernando-Poo, Congo français (Srmox). 2. S. drassiformis (O.-P. Cambridge) 1883. Cyrsillus drassiformis (gi. Causrivee O.-P., p. 358, pl. 36, fig. 4. Habitat: Afr. austr. (CAMBRIDGE). 3. S. lippulus Simon 1907. S. lippulus (©). Simon 1907*, p. 310. Habitat: Guinée portugaise (Simon). 4. S. lugubris Gerstäcker 1873. S. lugubris (cg). GersrÂcker 1873, p. 479, pl. 18, fig. 6. Habitat: Afr. or. angl. (GERSTÂCKER). 5. S. niger Simon 1886. S. niger (g'juv.). Simox 1886, p. 170. Habitat: Sierra Leone (Simon). Gen. Suemus Simon 1895. 1. S. atomarius Simon 1895. S. atomarius (© juv.\. Simon 1895,.p. 443. Habitat: Sierra-Leone (Simon). Gen. Syzricma Simon 1895. 1. S. Atrsuta Simon 1895. S. hirsuta [Q). Simon 1892-1903, vol. 1, p. 990, note 1. Habitat: Sierra-Leone (Simon). ARAIGNÉES Gen. Synazma Simon 1864. 1. S. annulipes Dahl 1907. S. (Weissella) annulipes (cf). Dane 1907, p.383, 392. Habitat: Afr. or. all. (Dani). 2. S. berlandi n. sp. 195 S. berlandi (c'). ne LessenT 1919, p. 152, pl. 2, fig. 3 et fig. 22 (texte. Habitat: Kilimandijaro (DE LESSERT). 3. 5. bimaculatum Simon 1886. S. bimaculatum | © subad.). Simon 1886, p. 181. S. (Rimania) bimaculatum !& Q). Dan 1907, p. 382, 393. Habitat: Madagascar (SiMox, DAHL). 4. S. bivittatum (Simon) 1895. Firmicus bivittatus (cg). Simox 1895, p. 438. Habitat: Algérie (Simon). 5. S. bragantinum (Brito Capello) 1868. Thomisus Bragantinus (Q). Briro CareLLo 1868, p. 86, pl. 2 Habitat: Angola (Briro CAPELLO). 6. S. buettneri Dahl 1907. S. buettneri(®). DauLz 1907, p. 382, 389. Habitat: Togo, Cameroun (DauL). 7. S. camerunense Dahl 1907. S.(Rimania) camerunense (9). Dane 1907, p. 384, 393. Habitat: Cameroun (Dani). 8. S. campestratum (Simon) 1907. Firmicus campestratus [g@ ). Simon 1907*, p. 320. 0° Le] 10: Habitat: Sierra-Leone, Dahomey, Congo français (Simon). Firmicus campestratus ogoueensis (©). Simon 1907*, p. 320. Habitat: Congo français (Simon). Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 196 R. DE LESSERT 9. S. conradti Dahl 1907. S. conradti(®). Dan 1907, p. 386, 389. Habitat: Cameroun (DanL) 10. S. curvatum Dahl 1907 S. curvatum (go). Dane 1907, p. 386, 390. Habitat: Afr. or. all. et angl. (Dax). Il. S. decens (Karsch) 1878. Diaea decens (9). Karscx 1878*, p. 773 ; Pocock 1898, p. 225. S. devens [© ). Dauc 1907, p. 382, 389. Habitat: Natal (Karscx, Pocock). 12. S. dewitzi (Simon) 1899. Firmicus Dewitzi |q). Simon 1899 D, p. 246, fig. 4. D Habitat: Basse-Egypte (Simox). 13. S. diana (Audouin) 1825. Thomisus diana et var. (cf? ad.). Aunouix 1895, p. 165, 166, pl. 7, fie diet:2: 1827, p.399. Diaea diana. CamsridGe O.-P. 1876, p. 580. S. diana. Simox 1885, p. 17 ; 1892-1903, vol. 1, p. 1033 ; 1897°, p. 388; 1899 b, p. 244; Pavesi 1897, p.174; DE Lesserr 1919, p. 148, pl. 2, fig. 19, 23 et fig. 20 (texte). S. (Baerella) diana (9). Dane 1907, p. 387, 391. Habitat : Tunisie (Simon), Egypte (Aupouin, CAMBRIDGE, SIMON), Ethiopie (Simon, Pavesi), Kilimandjaro (pe LEssERrT), | Madagascar (Simon). Egalement en Syrie et en Arabie. 14. S. fischert Dahl 1907. S. (Gerhardtia) fischeri (g'). Daur 1907, p. 380, 390. Habitat: Somalie (DauL). 15. S. Jlavimanus Dahl 1907. | S. (Weissella) flavimanus (Œ). Danr 1907, p. 379, 392. Habitat: Afr. or. angl. (DauL). ARAIGNÉES 197 16. S. Jlavipes Dahl 1907. S. (Weissella) flavipes (juv.). Dan 1907, p. 382, 391. Habitat : Togo (Dani). [7. S. flavum Dahl 1907. S. (Justella) flavum (9). Dauc 1907, p. 382, 393. Habetat:°Afr. or-all. (Dar). 18. S. Jlexuosum Dahl 1907. S. (Baerella) flexuosum (g'Q). Daur 1907, p. 386, 391. Habitat: Afr. or. (Danx. 19. S. fuellebornt Dahl 1907. S. (Gerhardtia) fuellebornt (1. Daur 1907, p. 381, 390. Habitat: Rhodesia (Dar). 20. S. globosum (Fabricius) 17751. Thomisus rotundatus et var.!{æ ©). Aunouix 1825, p. 166, 167, pl. 7, fig. 3 à 5 ; 1827, p. 399, 400, 40! ; WaLckexaEr et Gervais 1837-1847, vol. 1, p. 500 ; vol. 2, p. 468 ; Lucas 1846, p. 187 ; ? Bücx 1861, p. 389. Thomisus globosus. C. Kocu 1873, p. 113. Diaea globosa. Pavestr 1873, p. 151; BôsexBerG 1895, p. 7. S. globosum. Pavest 1880, p. 366 ; Simon 1883, p. 286 ; 1885, p. 17 ; 1899, p. 84 ; 1908, p. 53 ; 1909, p. 29 ; Dani, 1907, p. 378, 389 ; STAND 1907, p.130: 1915, p.34. Habitat : Iles Canaries (Simon, BôüsENBERG), Maroc (Simox, C. Kocu), Algérie (\VALCKENAER, Lucas, SIMON, SrRAND), Tunisie (Pavesr, Simon), Egypte (Aupouix), ? Colonie du Cap (Bôck). Toute l'Europe et région méditerranéenne. S. globosum canariense. Dauz 1907, p. 378. Habitat : Iles Canaries (Daur). 21. S. gractlipes Dahl 1907. S. (Buellia) gracilipes (5°). DauL 1907, p. 383, 392. Habitat: Congo français, Afr. or. angl. (Daux). 1 CF. Büsex8erG 1901-1903, p. 368, pl. 3%, fig. 541. 195 R. DE LESSERT 22. S. helvolum Simon 1907. S. helvolum (Q). Simon 19072, p. 317. Habitat: Guinée portugaise (Srmox). 23. S. hildebrandti Dahl 1907. S. (Justella) hildebrandti (5). Dance 1907, p. 379, 391, 394. Habitat: Madagascar (DAHL). 24. S. hirtipes Dahl 1907. S. hirtipes (Œ). Daur 1907, p. 386, 390. Habitat: Rhodesia (DauL). 25. S. émitator (Pavesi) 1883. Diaea imitatrix (Q). Pavesr 1883, p. 59 ; 1883*, p. 499. . S. émitatrix. Pavest 1897, p. 174 ; SrranD 1907, p. 130 ; 1907°, p. 660. S. (Baerella) imitator (Q). Dane 1907, p. 382, 391. S. émitator (Œ). ve Lesserr 1919, p.151, pl. 2, fig. 16-et fig. 21 (texte). Habitat: Ethiopie (Pavesi, Srranp), Afr. or. (Dax), Kili- mandjaro (pe LesserT), Colonie du Cap (STRAND). S. imitatrix var. meridionale. Srranb 1909, p. 578. Habitat: Colonie du Cap (SrrANp). 26. S. insulare (Blackwall) 1877. Thomisus insularis (Q). Brackwazz 1877, p. 7, pl. 1, fig. 6. | S. insularis. Daur 1907, p. 381. Habitat: Iles Séchelles (BLacxwazz, DAHL. | 27. S. jaspideum Simon 1907. S. jaspideum {g'). Simon 1907*, p. 101. . Habitat: Sierra Leone, Ile Fernando-Po (SIMON). 28. S. langheldi Dahl 1907. S. langheldi {Q juv.). Danr 1907, p. 383, 390. Habitat: Afr. or. all. (Dani). ARAIGNÉES 199 29. S. laticeps Dahl 1907. S. (Schilleria) laticeps (@). Dauz 1907, p. 380, 390. Habitat: Afr. or. all. (Dani). 30. S. latissimum Dahl 1907. { Weissella) latissimum (© ). Dauz 1907, p. 383, 392. Habitat: Togo (DanL). S. lentiginosum Simon 1886. S. lentiginosum (Q subad.). Simox 1886, p. 180 ; DanL 1907, p. 385. Habitat: Zambèze (Simon, DAnL). 32. S. longipes Dahl 1907. S.(Baerella) longipes (cg). DauL 1907, p. 386, 391. Habitat: Togo (Dar). S. longispinum Dahl 1907. S. longispinum (SG). Dane 1907, p. 387, 390. Habitat: Afr. or. all (Dani). S. lunulatum Dahl 1907. S.{Rimania) lunulatum (&Q). Daur 1907, p. 384, 393. Habitat: Madagascar (Dan). S. mandibulare Dahl 1907. S. /Baerella) mandibulare (). DauL 1907, p.383, 391. Habitat: Afr. or. (DAHL). 36. S. marcidum Simon 1907. S. marcidum (©. Simon 1907, p. 317. Habitat: Guinée portugaise (SIMox.. 37. S. marginatum (Simon) 18971. Firmicus marginatus (©. Simon 1897*, p. 379 ; Hinsr 1911, p. 381. Habitat: Iles Séchelles (Simox, Hirsr). 1 $S. marginatum fait le passage des Svnaema aux Firmicus (Simon 1892-1903, vol. 2, p. 1015). Il faut citer ici: Synaema multipunctatum (©). Simon 1895, p. 438, d'Aden {sub : Firmicus),. 200 R. DELESSERT 38. S. marlothi Dahl 1907. $S. marlothi (s@). Dauc 1907, p. 379, 389. Habitat: Colonie du Cap (Daur. 39. S. nioriventer Dahl 1907. S. (Rimania) nigriventer (Q). Daur 1907, p. 381, 392. Habitat: Afr. or. all. (Daui). 40. S. nigrotibiale n. sp. S. nigrotibiale (). ve Lessenr 1919, p. 156, pl. 2, fig. 22 et fig. 23, 24 (texte). Habitat: Afr. or. all. (DE LESSERT). 41. S. obscurifrons Dahl 1907. S. (Rimania) obscurifrons (cg). Dauer 1907, p. 385, 393. Habitat: Madagascar (DAHL). 42. S. obscuripes Dahl 1907. S. (Rimania) obscuripes (g'). Danc 1907, p. 379, 393. Habitat: Madagascar (Dani). 43. S. plorator (0.-P. Cambridge) 18721. Thomisus plorator (cg). Cameriner, O.-P. 1872, p. 306. S. plorator. Simon 1884, p. 322 ; 1885, p. 17. Habitat: Algérie, Tunisie (Simon), Palestine (CaMBRIDGE). Répandu dans la région méditerranéenne et jusque dans l'Asie centrale (SIMON). 44. S. quadrifasciatum Dahl 1907. S. (Rimania) quadrifasciatum (juv.). Daur 1907, p. 381, 392. Habitat: Afr. or. all. (Daxr). 45. S. quadrinotatum Simon 1884. | S. quadrinotatum (Q juv.\. Simon 1884b, p. 11, pl. 1, fig. 3. Habitat: Soudan anglo-égyptien (Simox). | S, plorator Cambridge est un synonyme douteux de S. ornatum. Tnorrit 1875, p. 128, d'après Cuyzer et Kuzczrxski 1891-1897, vo.. 1, p. 87. ARAIGNÉES 201 46. S. riflense Strand 1909. S. riflense (). Srnaxb 1909, p. 579. Habitat: Colonie du Cap (SrRAN»D). 47. S. scalare Strand 1913. S. scalare (gf subad.). S'rranD 1913, p. 396. Habitat : Afr. or. all. (SrrANp). 48. S. scheffleri Dahl 1907. S. schejfileri(G@). Dane 1907, p. 387, 390, 394. Habitat: Afr. or. angl. (Dan). 49. S. simoneae n. sp. S. simoneae (Q). pe Lesserr 1919, p. 154, pl. 2, fig. 20, 26. Habitat: Kilimandijaro (bE LESSERT). 50. $S. steckert Dahl 1907. S. steckeri (Q). Daur 1907, p. 385, 389. Habitat: Togo (Dan). DAS rbrale; Dahl 1907: S. (Baerella) tibiale (&). Dan 1907, p. 380, 385, 391. Habitat : Lac Nyassa (Dan). 52. S. togoense Dahl 1907. S. (Justella) togoense (juv.. Daur 1907, p. 378, 394. Habitat: Togo (Daur) 53. S. valentinerti Dahl 1907. S. valentineri (Q). Dauz 1907, p. 383, 390. Habitat: Haute-Egypte (Dan). 2 54. S. werneri (Simon) 1906. Firmicus werneri |Q). Simon 1906, p. 1165. Habitat: Ouganda (Simon). 202 R. DE LESSERT Gen. Tacuris Simon 1895. ET granulosus Simon 1895. T. granulosus (®). Simox 1892-1903, vol. 1, p. 971, fig. 1041, p. 973, note 1. Habitat: Sierra Leone (Simon). Gen. Taraus Simon 1886. 1. 7. limbatus Simon 1895. T'. limbatus {Œ juv.). Simon 1895, p. 434. Habitat: Transvaal (Simon). Gen. THanarus C.-L.-Koch 1837. L. T. adjacens (0.-P. Cambridge) 1876. Philodromus adjacens (&@:. O.-P. CausrioGE 1876, p. 592, pl. 59, fig. 11; Simon 1885, p. 18 ; Pavesr 1895*, p. 43. Habitat: Tunisie (Srmox), Basse-Egypte (CAMBRIDGE), So- malie italienne (Pavesr). Egalement en Syrie !. 2. T. africanus Karsch 1878. T'. africanus (Q\. Karsca 1878, p. 316, pl. 8, fig. 5 ; ? Simox 1896, p. 221. Habitat: Zanzibar (Karscu), (?) Colonie du Cap (Simon). 3. Î. albini (Audouin) 1825. Philodromus albini (cg). Aupouix 1825, p. 161, pl. 6, fig. 4; 1827, p. 392. T. albini. O.-P. Causrioce 1876, p. 591 ; ? Simon 1907, p. 7. Habitat: Egypte (AupouiN, CAMBRIDGE, SIMON). Egalement en Syrie (CAMBRIDGE). 1 Philodromus fabricti. O.-P. Causrince 1872, p.310 — /°. adjacens (Cb.). PTT FES | | | | À ARAIGNÉES . 203 4. T. fabricit (Audouin) 1825. Philodromus Fabricii (). Auvouix 1895, p. 161, pl. 6, fig. 3 ; 1827, p. 392. Habitat: Egypte (Aupourx). 5. T. flavescens O.-P. Cambridge 1876. F: flavescens (© juv.). O.-P. CamsrinGE 1876, p. 592; Simon 1906, p. 1167. 2 T. flavus. Pavesi 1883, p. 57. Habitat: Basse-Egypte (CamBripGE), Soudan anglo-égvptien (Simon), Choa (PAvESs1). 6. T. flavus O.-P. Cambridge 1876. : T. flavus (Q). O.-P. CauBrincE 1876, p. 592. Habitat: Basse-Egypte (CAMBRIDGE). TT Forbesr Pocock 1903. T. forbesii (9 \. Pocock 1903, p. 199. N Habitat: Socotra (Pococx). 8..(?) 7. formicinus (Clerck) 17571. Philodromus rhombiferens. Auvouix 1825, p. 161, pl. 6, fig. 5 ; 1827, p. 392 ; Lucas 1846, p. 201. Habitat: Algérie (Lucas), Egypte (Aunouix). 9. T7. luderitzi Simon 1910. F. Inderitzi (Q\. Simon 1910, p. 197. Habitat: Grand Namaqualand (Simon). 10. 7! major Simon 1870. T. major (5). Simox 1874-1914, vol. 2, p. 323, pl. 8, fig. 16. Habitat: Maroc (Simox). 1 Cf. Büsex8ere 1901-1003, p. 337, pl. 32, fig. 509. 204 R. DE LESSERT 11. 72 multipunctatus Strand 1906. T. multipunctatus (g@). Srraxp 1906*, p. 628 ; 1907, p. 135. Habitat: Ethiopie (Srranp). OUTRE namaquensts Simon 1910. T. namaguensis (Q). Simox 1910, p. 197. Habitat: Petit Namaqualand (Simox). 13. T. oblongrusculus (Lucas) 186. Philodromus oblongiusculus {Q\. Lucas 1846, p. 200, pl. 11, fig.8. Tibellus oblongiusculus (g\. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 312. Thanatus oblongiusculus. Simox 1874*, p. CL V : Kuzczyxsxkt 1899, p. 412, pl. 9, fig. 107. Habitat: Ile Madère (Kurczynsxi), Algérie (Lucas, Srmon). 14. 7, ornatus (Lucas) 1846. Philodromus ornatus !Q\. Lucas 1846, p. 197, pl. 11, fig. 5. Habitat: Algérie (Lucas). 15. 7. pagenstechert Strand 1906. T. Pagenstecheri {Q). SrranD 1906, p. 33, fig. 3 ; 1915*, p. 94. Habitat: Grand Namaqualand (Srraxp). 16. T. paucipunctatus Strand 1906. T. paucipunctatus (@® ). SrraxD 1906*, p. 628 ; 1907, p. 139. Habitat: Ethiopie (Srranp). 17. 7. philodromicus Stirand 19151. T. philodromicus ®). SrranD 1915, p. 65. Habitat: Madagascar (SrRAND). 18. 7. purcelli Simon 1910. T. Purcelli (SG @). Simox 1910, p. 196. Habitat: Colonie du Cap (Simon). 1 Il faut citer ici deux espèces de l'Yemen: 7. plumosus (Q). Simon 1890. p. 109 et T. simplicipalpis (SG). Simon 1882, p. 226, pl. 8, fig. 6. z ARAIGNÉES 205 19. 7° rubicundus L. Koch 1875. T. rubicundus (©). 1. Kocx 1875, p. 61, pl. 6, fig. 3; Pavesr 1883, ProrreiSSe,°p.4974991995;:p; 915:.1897."p.4172. T. rubicundulus. Simon 1887*, p. 452. T. Fabrici. Pavesr 1895, p. 43. Habitat: Ethiopie, Somalie française et italienne (L. Kocu, PAVESI, SIMON). 20. T. schubotzi Strand 1913. T. schubotzi (©). Srranb 1913, p. 397. Habitat: Congo or. (SrrAND). 21. T. striatipes Simon 1870. T. rufipes (Q). Simon 1874-1914, vol. 2, p. 320, pl. 8, fig. 15; 1022 pb. CLV: T'. striatipes. Simon 1885, p. 19 ; 1908, p. 53. je Habitat: Algérie, Tunisie (Srmox 22. T. validus Simon 1875. T. validus (5 Q \. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 324, note 1. Habitat: Algérie (Simon). 23. T°. vulgaris Simon 1870. T. vulgaris (gt). Simon 1870, p. 328; 1874-1914, vol. 2, p. 325, pro ie-17; 1885 1p 191: 18862/:p. 511; 1889; p.501 :1899,/p. 84; Pavesi 1884, p. 473; Büsenserc 1895, p. 7; Srranp 1907, p. 135 ; 1915, p. 34. Habitat: Iles Canaries (Simon, BüsENBERG, SrrAND), Maroc (Simox), Algérie (Simon, Srranp), Tunisie (PAVESI, SIMON). T. vulgaris subsp. maderiana Kulezynski 1903‘. T. vulgaris. Scumirz 1895, p. 198; Kur.czyxskr 1899, p. 411 ; 1903, p. 48, pl. 1, fig. 9, 14. Habitat: Madère (Scamirz, KuLezYNsK1). 1 Kuzczynski 1903, p. 48, distingue trois sous-espèces de 7. vulgaris : subsp. maderiana (pl. 1, fig. 9, 14), subsp. cretica (fig. 13), subsp. brevipes (fig. 8. 10, 12). Il est diffcile de dire à quelle sous-espèce de 7. vulgaris se rapportent les citations des auteurs antérieures à 1903. 206 R. DE LESSERT Gen. Tuarruazea L. Koch 1875. 1. 7. cerussata Simon 1886. T. cerussata (Q subad.). Simox 1886, p. 183. Habitat: Madagascar (SIMox). 2. T. semiargentea Simon 1895. T. semiargentea (Q. Simon 1895, p. 439. Habitat: Madagascar (Simon). 3. Î. superpicta Simon 1886. T. superpicta (&}. Simox 1886, p. 182. Habitat: Madagascar (SIMON). Gen. TuowsoPps Karsch 1879. 1. 7. bullatus Simon 1895. T. bullatus (Q). Simon 1895, p. 435. Habitat: Bechuanaland, Transvaal (Simon). 2, T. crassiceps Sitrand 1913. T. crassiceps (Q). SrTranv 1913, p. 390. 1 | Habitat: Congo or. (SrranD). » 3. 1. pupa Karsch 1879. T. pupa (Q\. Kanscx 1879, p. 375 ; Simon 1886D, p. 364 ; 1901, p. 23; Tuorezz 1899, p. 72. T. pusio (g'). Karscu 1879, p. 376 ; Simon 1892-1903, vol. 1, p. 1003, fig. 1071. T. vastus. BüsexserG et LEexz 1894, p. 33, pl. 1, fig. 10. Habitat : Sénégal (Simon), Cameroun (THorErL), Congo, Ethiopie (Srmow), Zanzibar (Karscn), Afr. or. all. (BÜsENBERG et Lenz), Lac Tanganyika, Mozambique (Srmox). Répandu dans toute l'Afrique tropicale (Simon). ARAIGNÉES 207 4. T. sulcatus Simon 18951. T. sulcatus (Q). Simon 1895, p. 436 ; 1901, p. 23 ; 1907°, p. 314. Habitat: Guinée portugaise, Ile Fernando-Po, Ethiopie, Transvaal (Simox). l Gen. Tnomisus Walckenaer 1805. 1. 7. albertianus Strand 1913. T. albertianus (Q). Srranb 1913, p. 392. Habitat: Congo or., Ouganda (SrranD). 2. T. albohirtus Simon 1884. T. albohirtus (@}. Simon 1884b, p. 13 ; 1897°, p. 388 ; 1901, p. 21 ; 1904, p. 443 ; 1907, p. 7 ; STrraAND 1907, p. 108. Habitat: Soudan anglo-égyptien, Ethiopie (SImoN, SrRAND), Somalie anglaise (Simon). Egalement cité du Yemen (Srmox). 3. Î. albotrroratus Simon 1907. T. alboirroratus (Q). Simon 1907?, p. 316. Habitat: Guinée portugaise, Congo (SimoN). 4. T. albus Gmelin 1778. T. sanguinolentus (cg). WarckexaEer et Gervais 1837-1847, vol. 2, p. 469. T. onustus. Lucas 1846, p. 188 ; Pavesr 1873, p. 148 ; BüsexBERG 1895, p. 7. T. diadema. C. Kocn 1872, p. 97 ; 1873, p. 113. T. albus. Pavesr 1880, p. 365 ; 1881, p. 551; 1897, p. 172; Simon 1885, p. 17; 1896b, p. 221 ; ‘1899, p. #4; 1908, p. 533; 1909, p. 28: (?) Pocock 1898, p. 225 ; SrraxD 1907, p. 105 ; 1915, p. 34. Habitat: Iles Canaries (Kocx, BüsENBERG, SrranD), Maroc (Koc, Simon), Algérie (WWALCKENAER, Lucas, SIMON, STrRAND), Tunisie (SIMON, PAvEs1, SrranxD), Ethiopie (Pavesr), Mozambique (Pavesi), ? Natal (Pocock), Colonie du Cap (Simon). 1 D'après Simon 1886b, p. 36%, Epeira hastifera. PercHerox 1833, pl. 4, ap- partient sans doute au genre Thomisops. 208 R. DE LESSERT 5. Δ. amanicus Strand 1907. T. amanicus (Q). SrnaxD 1907*, p. 537; 1907°, p. 652. Habitat: Afr. or. all. (Srranp). Graf angulatus Lucas 1858. ES - angulatus (Q). Lucas 1858, p. 398, pl. 12, fig. 2. Habitat: Gabon (Lucas). 7. T°. angustifrons Lucas 1858. © T. angustifrons (Q). Lucas 1858, p. 402. Habitat: Gabon (Lucas). 8. 1. anthobius Pocock 18981. T. anthobius (Q). Pocock 1898, p. 295, pl. 8, fig. 18 ; 18982, p. 445. Habitat: Nyassaland, Natal (Pococx). 9. 7. bidentatus Kulczynski 1901. T. bidentatus (SO). Kuzczynski 1901, p. 3, 33, pl. 2, fig. 32-34. Habitat: Erythrée (Kuzezyxski). 10. 7°. blandus Karsch 1880. T. blandus (S'). Kanscu 1880*, p. 382, pl. 12, fig. 10. Habitat: Afr. austr. (Karson). | LL. 7. boesenberoi Lenz 1891. T'. boesenbergi (&). Lexz 1891, p. 165, pl. 1, fig. 2. Habitat: Madagascar (LENz). 12, 7} bueanus Strand 1915. T'. bueanus (Q@). SrnaxDp 1915, p. 146. Habitat: Cameroun (SrranD). "Il faut mentionner ici deux espèces de l’Yemen : 7. arabicus. Simon 1882, p- 225, pl. 8, fig. 5 et T. Letricus. Simox 1890, p. 106. ARAIGNÉES 209 13. T°. cafjer Simon 1904. T. caffer (Q@). Simon 1904*, p. 69. Habitat: Transvaal (Srmon). l4. 7. candidus Blackwall 1866. T. candidus {Q). BLackwaLzL 1866, p. 456. Habitat: S.-E. de l’Afr. eq. (BLackWaLL). lo CAubEIEnASp, T. chubbs (çf). ne LessEerT 1919, p. 121, pl. 2, fig. 29, 30. Habitat: Afr. or. all. (be LESSERT). \ 16. 7. dalmasi n. sp. T. dalmasi (cf). pe Lessenr 1919, p. 119, fig. 10 /texte;. Habitat: Kilimandjaro (pe LESsERT). 17. 7! daradioides Simon 1890. T. daradioides (Q). Simox 1890, p. 106 ; 1897b, p. 96 ; Pavesr 1897, p.172; Srranp 1907, p. 106. Habitat : Ethiopie {(PAvEs1, SrRAND), Arabie méridionale (Simox). Egalement dans l'Inde (Simon). 18. 7. granulatus Karsch 1880. T. granulatus (Q). Karscm 1880*, p. 382; Pocock 1898, p.224; 1898*, p. 444. Habitat: Nyassaland (Karscx, Pocock), Natal (Pococx). 19. T, hAilarulus Simon 1875. T. hilarulus (GO). Simon 1874-1914,.vol. 2, p. 252 ; 1883, p. 286: 1969 0D:117::/1889;2p:-301 : 1908 °,:p: 432. Habitat : Iles Canaries, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, \ Egypte (SIMox). 20. T. hottentotus Strand 1907. T. hottentotus (Q). Srranb 1907*, p. 538; 1907°, p. 656; ? 1909, p. 576. : Habitat: Colonie du Cap (Srranp). 210 R. DE LESSERT 21. T. kiwuensis Strand 1913. T. kiwuensis (Q). SrranD 1913, p. 391. Habitat: Congo or. (Srranp). 22. T. lamperti Stand 1907. T. Lamperti (& Q). Srnano 1907b, p. 734 ; 1907-1908, p. 70 ; 1915, p. 66. Habitat: Ile Juan de Nova (Canal de Mozambique), Nossi-Bé (STRAND). 23. T. lenzt Sirand.1907: T. lenzi(O}). Srranp 1907°, p.538 ; 1907°, p. 654. Habitat: Colonie du Cap (SrrAn»). 24. 47 litoris Stand 1913; T'. litoris (Q subad.). SrranxD 1913, p. 394. Habitat: Congo or. (SrrANp). 25. T. malevolus O.-P. Cambridge 1907. T. malevolus (Q). O.-P. Causrince 1907, p. 825, pl. 50, fig. 32-34. Habitat: Colonie du Cap (CAMBRIDGE). 26. 7”. nossibeensis Strand 1907. T. nossibeensis (Q). Srraxp 1907b, p. 734 ; 1907-1908, p. 75. | Habitat: Nossi-Bé (Srran»). | 27. T. schultze: Simon 1910. T. Schultzei (Q). Simon 1910, p. 194. ; Habitat: Hereroland, Grand Namaqualand (Simon). 28. T. scrupeus (Simon) 1886. Daradius scrupeus (j ®). Simon 1886b, p. 363. Habitat: Sénégal (Simon). 29. T. spiculosus Pocock 1901. T. spiculosus. Pocock 1901, p. 340. Habitat: Mashonaland (Pocock). ARAIGNÉES MS! 30. 7. spinifer O.-P. Cambridge 18724. T. spinifer (Œ). CausrinGE O.-P. 1872, p. 308, pl. 14, fig. 14; (©) 1876, p.580; Pavesr 1883, p. 57 ; Simon 1886P, p. 360 ; 1897*, p. 379 ; 18972, p. 388; 1899b, p. 244 : 1907, p. 6; 1907*, p. 315; Pocock 1903, p. 198 ; STrAND 1907, p. 107. Habitat: Sénégal, Guinée portugaise (Sirmow), Egypte (Cam- BRIDGE, SIMON), Soudan anglo-égyptien (Srmox), Ethiopie (PAvESs1, SIMON, STRAND), Ile Socotra (Pocock), Iles Séchelles (Srmox). Répandu dans la région méditerranéenne, une grande partie de l'Afrique, en Arabie et dans l'Inde (SrmoN). 31. T. stenningi Pocock 1900. T. stenningi (@). Pocock 1900, p. 332 ; SrranD 1907, p. 109. Habitat: Ethiopie (Srraxp), Colonie du Cap (Pococx). UT siseStrand 1907. T. sus ((F). SrranD 19072, p. 539 ; 1907°, p. 658. Habitat: Afr. or. all. (SrraND) 33. Î. tripunctatus Lucas 1858. T. tripunctatus (Q). Lucas 1858, p. 400, pl. 12, fig. 3 ; Simon 1892- 1903, vol. 1, p. 1019, fig. 1079 ; 1899%, p. 416; 1903b, p.963; 1907, p.315 ; (?) 1910, p. 195 ; Pococx 1899, p. 881 ; THoreLL 1899, p. 74.. Thomisus yolophus. Douuerc 1864, p. 230, pl. 5, fig. 2. Daradius yolophus (G). Simox 1886, p. 362 ; 1887, p. 270. Habitat : Sénégal (Doumerc, Simox), Sierra-Leone (Pocock), Côte de l’or (Simon), Cameroun (THoreLL), Ile Fernando-Poo (SImox), Guinée espagnole (Pocock, SiMox), Gabon (Lucas), ? Hereroland, Soudan français (Srmox). Gen. TiBezzixus Simon 1910. 1. 7. australis Simon 1910. T. australis (Q). Simox 1910, p. 198. Habitat: Bechuanaland (Kalahari) (Simon). ? Non 7°. spinifer Blackwall 1862, qui est une Misumena. Cf. p.177. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 4 LD un LD R. DE LESSERT Gen. Tisezzus Simon 1875. l. 7. kibonotensis n. sp. T'. kibonotensis (g‘® ). pe Lesserr 1919, p. 164, pl. 2, fig. 34 et fig. 27, 28t(texte): Habitat: Kilimandjaro (bE LESSERT). 2. 1”. (?) lineatipes (0.-P. Cambridge) 1876. Thanatus lineatipes (Q ). CausriDGE 1876, p. 591. Habitat: Basse-Egypte (CAMBRIDGE). - 3. Î. punctifasciatus Strand 1906. T. punctifasciatus (Q®). SrranD 1906*, p. 628; 1907, p. 141; 1908, p. 41. | Habitat : Ethiopie (Srranp). 4. T. robustus Simon 1886. T. robustus {Q juv.). Simon 1886b, p. 366. Habitat: Sénégal (Srmox). 5. T. sertepunctatus Simon 1907. T'. seriepunctatus (®). Simon 1907*, p. 322. Habitat: Sierra-Leone, Dahomey, Congo français (Simon). 6. 7. vosseleri Strand 1906. ; T1”. vosseleri (©). SrrAND 1906*, p. 629 ; 1907, p. 144. Habitat: Algérie (Srran»). 7. T. vossiont Simon 1884. T. vossioni (c'). Simon 1884b, p. 10, pl. 1, fig. 4 ; 1901, p. 23 ; 1904, p. 443 ; (?) 1906, p. 1167 ; (®) Pavesr 1897, p. 171. . Habitat: Soudan anglo-égyptien (Simox), Ethiopie (Srmox, PAVES!I). T. vossiont var. minor (SG). ne Lesserr 1919, p. 161, pl. 2, fig. 11, fig. 25; 26 (texte), Habitat : Kilimandjaro (pe LESSERT). Mis by r sl [Ee] > Q9 ARAIGNÉES Gen. Tisrraxus Simon 1907. 1. 7. nomas Simon 1910. T. nomas (©). Simox 1910, p. 198. Habitat: Hereroland (Simon). 9. T. sexlineatus Simon 1907. T'. sexlineatus (Q®). Simon 1907*, p. 323. Habitat: Guinée portugaise (SIMON). Gen. Tmarus Simon 1875. L'STNofricanus n:sp: T. africanus {G‘). ve LesserrT 1919, p. 111, fig. 7, 8 (texte). Habitat: Afr. or. all. (be LESSERT). 2. T. cancellatus Thorell 1899. T’. cancellatus (5). Tuorezz 1899, p. 71. Habitat : Cameroun (THORELL). ST Mallet Sp: T1. malleti iQ). ne Lesserr 1919, p. 107, pl. 2, fig. 37 et fig. 5,6 (texte). Habitat: Kilimandijaro (ne LESSERT). 4. T. piochardi (Simon) 18661. T. piochardi. Simox 1885, p. 17 ; Pavesr 1897, p. 173. Habitat: Tunisie (Simon), Ethiopie (Pavesi). Région médi- terranéenne, Yemen et Inde (Simon). 5. T. planetarius Simon 1905. T. planetarius (@;. Simon 1903b, p. 94 ; (cg) 1907°, p. 312. Habitat: Guinée portugaise et espagnole (Srmox). 1 CF. Simon 1866. p. 28%, pl. 4, fig. 10 ; 1874-1914, vol. 2, p. 261, pl8, fe. 1. 214 R. DE LESSERT 6. T. semicretaceus Simon 1907. T'. semicretaceus (cf). Simon 1907* p. 312. Habitat: Ile Fernando-Poo (Simon). Gen. Tricnopacis Simon 1886. 1. 7. manicata Simon 1886. T. manicata (Œ juv.). Simon 1886, p. 185; (®) 1892-1903, vol. 1, p. 1043, fig. 1088, 1089 ; SrranD 1915, p. 66. Habitat: Gabon, Madagascar (Srmow), Nossi-Bé (STRAND). Gen. Xysriceus C.-L. Koch 1835. 1. NX. aethiopicus L. Koch 1875. X. aethiopicus (Q). L. Kocu 1875, p. 65, pl. 6, fig. 5; Pavesr 1883° 499 ; STRAND 1908, p. 36. 2 P. Habitat: Ethiopie (L. Kocx, PAVESI, STRAND). 2. X, asper (Lucas) 1839. Thomisus asper (Q). Lucas 1839, p. 32, pl. 7, fig. 1. X. asper. C. Kocn 1872, p. 97 ; Simon 1883, p. 286 ; BüsenxserG 1895, : MES TRANDI 0 IS D 592: — — Habitat: Iles Canaries (Lucas, Kocx, SIMON, BÜSENBERG). 3. X. bent Surand,.1913: X. bent (gg subad.). STranp 1913, p. 395. Habitat : Congo or. (STRAND). 4. X, caperatus Simon 18751. X. caperatus. Simon 1885, p. 16 ; 1899, p. 84. Habitat: Algérie, Tunisie (Srmox) . / 1 Cf. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 198. of ft mime 0 "à. “édit Æ d Le r DR. Mi dr ss dt ins ns ARAIGNÉES 21! QT 5. X. clercki (Audouin) 1895. Thomisus Clerckii (&). Aupouix 1825, p. 165, pl. 6, fig. 13 ; 1827, p. 398. X. Clerckii. Pavesr 1883, p. 63. Habitat: Egypte (Aupouix), Choa (PAvEsr). 6. X. cribratus Simon 1885. X. cribratus ([G@). Simox 1885, p. 15 ; Kuzczynski 1911, p. 35, pl. 1, 119536,137: Habitat: Algérie(Kuzezyxski), Tunisie, Basse-Egypte(Simox). 7. À, egenus Simon 1886. X. egenus (GO). Simon 1886b, p. 365. Habitat: Sénégal (Simon). 8. X. fagei n.sp. X. fagei (GS Q). ne Lesserr 1919, p. 146, pl. 2, fig. 12, 28, 43. Habitat: Kilimandjaro (be LESSERT). 9. X. ferus O.-P. Cambridge 1876. X. ferus (Q). Causrice, O.-P. 1876, p. 583. Habitat: Egypte (CAMBRIDGE). 10. X. flavitarsis Simon 1877. X. flavitarsis (G‘). Simon 1877, p. 484. Habitat: Congo (Srmox). 11. À. hamatus Thorell 1875. X. hamatus (G'Q). Tuorezz 1875, p. 133. Habitat: Algérie (THORELL). 12. X, hepaticus Simon 1903. X. hepaticus (Q). Simox 1903, p. 135. Habitat : Madagascar (Srmox). 216 R. DE LESSERT 13. À, snsulanus Thorell 1875. X. insulanus (Œ@). TnoreLL 1875, p. 132 ; Simox 1883, p. 264, pl. 8, fig. 1, 2; 1885, p. 16; 18892, p. 305; 18971, p. 112; Bôosensere 1895, p. 7; ScamiTz 1895, p. 198 ; Kuzczyxski 1899, p. 406. pl. 8, fig. 85, 86. Habitat : Iles Açores (Simon), Madère (THOkRELL, SIMON, BÔÜSENBERG, ScHMiTZz, KurczyNski), Algérie, Tunisie (Simon). 14. À. jugalis L. Koch 1875. X. jugalis (&). L. Kocx 1875, p. 63, pl. 6, fig. 4; Pavesr 18832, p. 499 ; 1897, p. 174 ; (Q) S'rranD 1907, p. 126. Habitat: Ethiopie (L. Kocx, PAVESI, STRAND). 15. X. kochi Thorell 18721. 2? Thomisus cristatus. Lucas 1846, p. 189. X. kochi. Pavesi 1880, p. 366 ; Simon 1885, p. 16. Habitat: Algérie (Lucas, PAvesi), Tunisie (PAVESr, SIMON). 16. X. lalandei (Audouin) 18925. Thomisus Lalandit (GfQ). AuvouIx 1825, p. 165, pi. 6, fig. 12; 1827, p. 398. Thomisus pilosus. WaLckexaEr et Gervais 1837-1847, vol. 1, p.524; Lucas 1846, p. 191 ; Simon 1870, p. 325. X. Lalandei. Simon 1874-1914, vol. 2, p. 197 ; 1885, p. 16; 1899, p. 84; 1908, p. 53; 4911, p- 416. Habitat: Maroc (Simox), Algérie (Lucas, Simon), Tunisie (SiMox), Egypte (Aupouix). 17. X. madertanus Kulczynski 1899. ? X. cristatus. WarBurTox 1892, p. 219. X. maderianus (g'@). Kurczyxski 1899, p. 323, 407, pl. 8, fig. 80, 81, 87. Habitat: Madère (? WAaRrBURTON, KuLczYNsSki). 18. X. namaquensis Simon 1910. X. namaquensis (Q). Simon 1910, p. 195. Habitat: Petit Namaqualand (Simon). 1 Cf. Cuyzer et Kuzczyxskr 1891-1897, vol. 1, p. 92, pl. 3, fig. 26. À dis N2 Lo SI ARAIGNÉES 19. X. nenni Thorell 18721. X. Ninnii. Simon 1874-1914, vol. 2. p. 180. X. defectus. Simon 1874*, p. CLV. Habitat: Algérie (Simon). 20. X. nubilus Simon 1875. X. nubilus ([g@). Simon 1874-1914, vol. 2, p. 166. Habitat: Algérie (Srmox). 21. À. peccans O.-P. Cambridge 1876. X. peccans (Q juv.). O.-P. CameridGE 1876, p. 584. Habitat: Egypte (CAMBRIDGE). 22. X. piger (Blackwall) 1865. Thomisus piger (Q juv.). BLackwaLz 1865, p. 85. X. piger. Simon 1883, p. 302. Habitat: Iles du Cap-Vert (BLACKWAZL, SIMON). 23. X. promiscuus O.-P. Cambridge 18762. X. promiscuus (G@). CamBrinGE O.-P. 1876, p. 581. Habitat: Egvpte (CamBRipGE). 24. X. sabulosus (Hahn) 1831 *. X. sabulosus. (?)* C. Kocn 1873, p. 114 ; Simon 1885, p. 16. Habitat: (?) Maroc (C. Kocun), Tunisie (Srmox). 25. X. sebastianus Strand 1911. X. sebastianus (Q). Srrann 1911, p. 193. Habitat: Iles Canaries (SrrAND). ! Cf. Cuyzer et Kuiczyxski 1891-1897, vol. 1, p. 9%, pl. 3, fig. 35. ? Il faut citer ici deux espèces de Palestine et d'Asie Mineure : À. rectilineus. CauBrinGE O.-P. 1872, p. 306 (sub: Thomisus); Kurczynski 1911, p. 31, pl. 1, fig. 30, 32, 33 et X. tristami. Camsrince O.-P. 1872, p. 30%, pl. 14, fig. 16 (sub: Thomisus):; Simon 1889b, p- 380; Kurczynskr 1911, p. 32, pl. 1, fig. 31, 34, 35. 3 Cf. Cayzer et Kuuczynsxt 1891-1897, vol. 1, p. 93, pl. 3, fig. 32. # D'après Srraxp 1915, p. 33, l’exemplaire cité par C. Kocu est immature. 218 R. DE LESSERT 26. X. simonstownensis Strand 1909. X. simonstownensis [Œ subad.). Srraxp 1909, p. 576. Habitat: Colonie du Cap (Srranp). 27. X. squalidus Simon 1883. X. squalidus (Q®). Simon 1883, p. 286; 1909, p. 28; BüsENBERG 1595; 1p; 7: Habitat: Maroc (Simon); Iles Canaries (SIMON, BÜSENBERG). 28. X. subjugalis Strand 1906. X. subjugalis (G®). Srrano 1906*, p. 626 ; 1907, p. 121. | Habitat: Ethiopie (SrRAND). 29. X. tarcos L. Koch 1875. X. tarcos (SG). L. Kocux 1875, p. 67, pl. 6, fig. 6; Pavesr 1883*, p. 499. Habitat: Abyssinie (L. Kocx, PAvESI). | 30, X. verneaui Simon 1883. X. Verneaui (9). Simox 1883, p. 287, pl. 8, fig. 13 ; 1889, p. 301. Habitat: Iles Canaries (SImoN). Gen. Zameropras Thorell 1892. 1. Z. triment Simon 1895. Z. trimeni (©). Simon 1895, p. 432. Habitat : Colonie du Cap (Simon). Espèces incertaines. Artamus corticinus. Bück 1861, p. 389. Monastes lapidarius. Lucas 1846, p. 194, pl. 11, fig. 2. Philodromus sp. KuLczynskt 1899, p. 411; Srranp 1909, p. 580; SIMON 1912, p. 61. ! D'après Simon 1873-1914, vol. 2, p.265, Note, la description et la figure de Lucas n'indiquent aucun caractère propre à faire distinguer 7Tmarus lapi- darius (Lucas) de 7. piger (Walckenaer). ARAIGNÉES 219 Phrynarachne sp. Hirsr 1911, p. 382. Thanatus ?. Srrano 1911, p. 194. Thomisus atomarius. Lucas 1846, p. 191. » ochraceus. WaALckEeNAER et Gervais 1837-47, vol. 2, p. 468. » Perron. Aunouix 1825,-p:163,"pl. 6, fig. 74et:8 ; 1827, 2395 7. Thomisus sp. Bück 1861, p. 389 ; Karscx 1881, p. 194; Simox 1896", p. 334. Thomisus venulatus. WALcKkENAER et Gervais 1837-47, vol. 2, p. 470. » villosus. C. Kocn 1873, p. 113 — /eriaeus sp. d'après STRAND 1915, p. 33. Tibellus sp. Pococx 1903, p. 199. Tmarus sp. Karsca 1880, p. 145. Xysticus cristatus. Lucas 1839, p. 23. ) Sp. STRAND 1911, p. 194. 1 D'après Simox (19082, p. 433), il est impossible de savoir si T. peront est synonyme de 7°. albini Gmelin, hilarulus Simon ou spinifer Cambridge. 220 1825. 1865. 1866. 1877: 1861. R. DE LESSERT INDEX BIBLIOGRAPHIQUE Aupouix, V. Explication sommaire des planches d'Arachnides de l'Egypte et de la Syrie, publiées par Jules-Cesar Savigny, membre de l'Institut; offrant un expose des caractères natu- rels des genres, avec la distinction des espèces. Ex : Descrip- tion de l'Egypte ou Recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant l'expédition de l'armée française, publie par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand. Histoire naturelle, Vol. 1, pp. 99-186, pl. 1-9. Paris, 4° avec atlas f° (1809). . — 1d., 2" éd., Vol. 22, pp. 291-430. Paris, 8. 2. Brackwazz, J. Descriptions of newly discovered Spiders from the Island of Madeira. Ann. Mag. nat. Hist. 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Corps en dessus {sans les pattes). 2. — Runcinia aethiops (Simon) ©. Corps en dessus (sans les pattes). 3. — Synaema berlandi n. sp. G‘. h. — Philodromus partitus n.sp. Q. Corps en dessous {sans les pattes). 5. — Philodromus partitus n.sp. Q. Corps en dessus (sans les pattes). 6. — Parabomis martini n.sp. cg. Patte-mächoire gauche en dessous. 7. — Parabomis martini n.sp. Q. Epigyne (sous l'alcool). 8. — » » n.sp. ©. Corps de profil. 9. — Heriaeus latifrons n.sp. Q. Epigyne (sous l'alcool). 10. — Runcinia aethiops (Simon). Q. Epigyne {à sec). 11. — Trbellus vossiont Simon var. #inor. ©. Epigyne {sous l'alcool). 12. — Xysticus fagei n.sp. Q. Epigyne (sous l'alcool): 13. — Philodromus partitus n.sp. Q. Epigyne (à sec). 14. — Paramystaria variabilis n.sp. œ. Corps en dessus (sans les pattes). 15. — Parabomis martini n.sp. cg‘. Corps en dessus et un peu en avant {sans les pattes). 16. — Synaema imitator |(Pavesi). Q. Corps en dessus {sans les pattes. 17. — Diaea puncta Karsch. Q. Epigyne (à sec). 18. — Runcinia affinis tropica Simon. Q. Corps en dessus (sans les pattes). 19. — Synaema diana (Audouin). Q. Epigyne (sous l’alcool). 20. — » simoneae n.sp. Epigyne (sous l'alcool). . 21. — Paramystaria variabilis n.sp. Q. Corps en dessus. 234 FiG. Frc. Frc. Firc. Fic. Frc. re. FirG. Pre: Firce Fic. Fac: Fic. Fic. Fxc. Frc. Hire: Fire. Frc. Fic. Frc: Frc: Fc. R. DE LESSERT 22. — Synaema nigrotibiale n.sp. . 23. — » diana (Audouin). ®. Abdomen en dessus. 24. — Runcinia depressa Simon. Q. Corps en dessus. 25. -- Paramystaria deccrata n.sp. Q. Abdomen en dessus. 26. — Synaema simoneae n.sp. Q. Abdomen en dessus. 27. — Paramystaria variabilis n. sp. Q. Epigyne (sous l'alcool. 28. — Xysticus fagei n.sp. g'. Patte-mächoire droite en dessous. 29. — Thomisus chubbi n.sp. cf. Patte-mächoire gauche en dessus. 30. — Thomisus chubbi n. sp. cf‘. Tibia de la patte-mächoire gauche en dessous. 31. — Diaea albicincta Pavesi. Q. Epigyne (à sec). 32. — Runcinia johnstont n.sp. c. 33. — Paramystaria decorata n.sp. Q. Epigyne (à sec). 34. — Tibellus kibonotensis n.sp. ©. Epigyne (sous l’alcool). 35. — Runcinia proxima n.sp. Q. Epigyne (sous l'alcool}. 36. — » depressa Simon. Q. Epigyne (à sec). 37. — Tmarus malleti n.sp. Q. Epigyne (à sec). 38. — Monaeses pustulosus Pavesi. ©. Epigyne (sous l'alcool, var.). 39. — Runcinia sjôstedti n.sp. Q. Extrémité de l’abdomen en dessous. 40. — Runcinia johnstont n.sp. cf. Extrémité de l'abdomen en dessous. A1. — Runcinia proxima n.sp. Q. Extrémité de l’abdomen en dessous. 42. — Paramystaria variabilis n.sp. ©. Abdomen en dessus (var.). 43. — Xysticus fagei n.sp. Œ. Apophyse antérieure de la patte- mâchoire gauche du côté externe. kh. — Diaea albicincta Pavesi. ©. Abdomen en dessus. È 4 ù Revue Suisse de Zool. T. 27. 1919. PI, 2 R. de Lessert — Araignées REMUE SUISSE DE ZOOLOGIE Vol. 27, no 6. — Septembre 1919. Schweizerische Süsswasserformen der Halacariden. Il VON Dr. C. WALTER Zoologische Anstalt der Universität Basel. Mit 10 Figuren im Text. Seit dem Erscheinen meines ersten Aufsatzes über die schwei- zerischen Süsswasserformen der Halacaridæ ! konnten zwei weitere neue Formen mariner Wassermilben im Süsswasser aufsefunden werden. Die eine derselben,So/danellonyx monardi n. sp., verdanke ich Herrn cand. phil. A. Moxar», dem ich auch an dieser Stelle meinen Dank aussprechen môchte. Halacarus (H.) decaporus n. sp. Fig. 1—3. Imago : Die Kôrperlänge bis zur Spitze des Rostrums ge- messen beträgt 0"",370, die Länge des Rumpfes 0"",345, seine Breite 0"",215. In der Kôrperform weist diese Art nur wenige Unterschiede 4. {H.) alpinus Thor gegenüber auf. Ueber den schwarzen Magensäcken liegt ein rot durch die Haut l Revue Suisse de Zoologie, Vol. 25, 1917, p. 411-423. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 17 2306 C. WALTER schimmerndes Excretionsorgan. Die Kôrperhaut ist meist in der Längsrichtung liniert. .Im Gegensatz zur Vergleichsart zeigt die Panzerung des Kürpers (Fig. 1! und 2) stärkere Entwicklung. Das Prädorsal- schild weist vorn grüssere Breite auf; der Hinterrand ist in seiner ganzen Ausdehnung leicht eingebuchtet. Länge der Va) F1G. 1. Halacarus (H.) decaporus. FiG. 1. — Dorsalansicht. F1G. 2. — Ventralansicht. Platte 0,077, grôüsste Breite 0"",105. Die postdorsale Platte erreicht eine Länge von 0"",245. Ihre grôsste Breite liegt im vordern Drittel und beträgt 0"",135. Die Verschmälerung der Platte nimmt nach hinten stark zu. Auf jeder Okularplatte liegt ein Doppelauge, auf dem prädorsalen Schild ein Punkt- auge. Die vordere Epimeralplatte (0"*,130 lang, 0"",178 breit) besitzt eine flache Einbuchtung zur Einlenkung des Maxillar- organes. Die 0"",145 lange, 0"",112 breite Genitalplatte zeigt bei grüsserer Länge eine geringere Breite als bei ala- carus (H.) alpinus Thor; sie ist auch schmäler und hinten anders geformt als bei //.(H.) hydrachnoides Lohm. Die hintern Epimeralplatten sind stärker als bei ersterer Art entwickelt, schwächer aber als bei der letztern. In der Plattenstruktur HALACARIDEN 237 macht sich insofern ein Unterschied gegenüber 77. (H.) alpinus Thor geltend, als die polygonale Felderung nur sehr schwach zutage tritt. Das 0 "%,082 lange, 0 "",066 breite Maxillarorgan (Fig. 2) endet in einen 0"",028 betragenden konischen Rüssel. Die Palpen (Fig. 3) sind seitlich eingelenkt. Ihre Glieder messen OO 2004 A0 0134. 0/02 085: Das. 4: Glied'Ssprtzt sich nach vorn gleichmässig zu und trâgt fast proximal drei Haare, eines auf der Streckseite, zwei ventral, deren Spitzen nicht bis an das Pal- penende reichen. Auf der Innenseite des 3. Gliedes steht ein kurzer, dornfôrmiger Anhang, während der Streckseite des 2. Gliedes zwei Bors- ten entspringen, die eine fast distal, die andere fast proximal. Die Beinlängen weichen nicht stark von den für 7. {1.) alpinus Thor ge- FIG. 3. Halacarus (H.) decaporus gebenen Massen ab. Das 5. Glied ist me Sp: regelmässig etwas kürzer, ebenso Marotsen nd Eulpen. das Endglied des 3. Beines, das nur O0" 056 misst. Der Borstenbesatz ist ein einfacher ; ziemlich lange Iaare treten auf der Streckseite der drei letzten Bein- glieder auf. Das 5. Glied des Vorderbeines weist ventral zwei Paare kurzer Anhänge auf, dorsal drei feine Haare von un- gleicher Länge, aber keine Dornen wie die Vergleichsart. Der Genitalhof (Fig. 2) hat eine Länge von 0"",077; er scheint etwas schmäler zu sein als bei Jalacarus {(H.) alpinus Thor und weist auf jeder Lefze nur fünf, aber ähnlich gebaute Näpfe auf. In dieser Hinsicht findet Uebereinstimmung mit H.(H.) hydrachnoides Lohm. statt, wo aber die Näpfe in stark S-fürmig gekrümmter Linie hintereinanderliegen und das Geni- talorgan bedeutend kürzer bleibt. Fünf Paare feiner Haare sind über die Genitalplatte verstreut. Der Analhof liegt nicht auf einer besondern Platte und ist 238 C. WALTER vom Genitalfeld nur durch einen schmalen, aber trotzdem deut- lichen Abstand getrennt. Chitinüse Leisten scheinen das Anal- gebiet abzugrenzen. Fundort : 1 Exemplar (wahrscheinlich 1 Q) wurde im Davoser- see (1562 m. ü. M.), in Algen an den Ufersteinen, am 31. Juli 1918 erbeutet. Soldanellonyx monardi n. sp. Fig. 4—7. Weibchen : Die Rumpflänge beträgt 0"",370, die grôsste Breite 0,250. Mit dem Maxillarorgan gemessen erreicht die Länge 0,435. Die Färbung ist ein blasses Gelb. Das Excre- üonsorgan bildet einen braungelben Längsstreifen. Der Stirnrand (Fig. 4) springt kräftiger vor als bei So{danello- nyx chappuisi Walter. Der Rücken trägt wie bei der _Vergleichsart netzartig ge- zeichnete, grosse Platten von ähnlicher Form. Die Okularplatten sind rundlich vierseitig. Das gegen die Plattenmitte verlagerte Auge ist rôtlich pigmentiert. Ein kleines medianes Punktauge liegt auf dem prädorsalen Schild. Die einzelnen Plat- ten weisen folgende Masse auf : Prädorsalschild 0"",115 lang, 0"",100 breit; Post- de | dorsalschild 0"",210 lang, Soldanellonyx monardi n. sp. Om 145 breit : Okularplatte O",077 lang, 0"",063 breit. Die ventralen Platten (Fig. 5) bedecken den grôüssten Teil der Bauchfläche. Das vordere Epimeralschild reicht weniger weit Dorsalansicht. rückwärts als bei der Vergleichsart und ist vorn weniger tief eingeschnitten. Um so mehr Ausdehnung erhält aber die mit abgerundeten Ecken trapez{ürmige Genitalplatte. HALACARIDEN 239 Das Maxillarogan (Fig. 5) erreicht bedeutende Grôsse. Sein Basalteil ist am Grunde erheblich verdickt, dort 0"",087 breit und besitzt nach vorn konvergierende Seitenränder. Der Rüsselbleibt klein, 0,028 ngcund 02017 brert. Die Gesamtlänge des Maxillaror- ganes beträgt 0,122. Die sehr stämmig gebauten Palpen (Fig. 6) entspringen der Dorsalseite des Kapitulum. Ihre Grundglieder weisen kaum nennenswerten Abstand voneinander auf. Das 2. Glied zeigt in seitlicher Ansicht be- deutende Hühe (0%",045). Die Gliedlängen betragen : 1.0,010, 2240:060113.20.026: 4: 022037. Ihre Gesamtlänge bleibt mit 0®%,133 wesentlich hinter der- Soldanellonyx monardin.sp. Ventralansicht. jenigen von Soldanellonyx chappuisi Walter zurück. Die Rostrumspitze ragt über das dis- tale Ende des 2. Gliedes hinaus. Die Streckseite dieses Gliedes F1o. 6. Soldanellonyx monardi n. sp Palpus. trägt in der Nähe des proximalen Endes eine kurze Borste, fast distal ein feines, verlängertes Haar. Der Chitindorn der dis- talen Beugeseite des 3. Gliedes ist kräftig, 0"",024 lang. Gleiche Länge weist auch der distale Teil des Endgliedes auf. Die Mandibel konnte nicht extirpiert werden. | Die Beine messen : I. 0,210, II. 0,220, III. 0,265, IV. 0"",280. Das Vorderbein (Fig. 7) bleibt also in seiner Länge wesent- lich hinter demjenigen der Vergleichsart zurück ; bei dieser Art übertrifft es alle andern an Ausdehnung, bei der neuen Art 240 C. WALTER ist es das kürzeste, ist stämmig gebaut, weist ein verkürztes 4. Glied auf und trägt die typische, mitzirka 13 Zähnchen versehene Soldanellonyx-Kralle. Es fehlen ihm aber die kräftigen, beweg- lichen Dornen derVergleichsart. Dagegen trägt die Beuge- seite des 4. und 5. Gliedes eines jeden Beines distal oder fast distal zwei Schwertborsten. Sie erreichen auf dem 5. Gliede bedeutendere Länge als auf dem 4. Der übrige Borstenbesatz ist schwach; erwähnenswert sind noch die meist paarig auf ein- zelnen Gliedern auftretenden kürzern bis sehr langen feinen Haare. Die Kralle des 2., 3. und 4. Beines ist mit schwachem äusseren Nebenzahn aus” gerüstet und trägt in ihrer Concavität kammfürmige Zähnelung zur Schau. Die Genitalüffnung (Fig. 5) ist, elliptiséh: 02000 lang, 0"",042 breit, also kürzer und besonders viel schmäler als bei der Ver- gleichsart. Die napfartigen Gebilde liegen, jederseits etwa 9 an der Zahl, in den beiden hintern Ecken der Genitalplatte und werden vonleichterhühten,bogen- Fio. 7. fôrmicen Leistchen umc£e- Soldanellonyx monardi n. sp. [e)] 5 1. und 2. Vorderbein. ben. Die terminale Analôff- nung liegt auf einer besondern, von der Genitalplatte nur durch einen schmalen Hautstreifen abgetrennten Platte, welche das gœanze Kürperhinterende einnimmt. 2. Nymphe : Ihre Länge beträgt mit Maxillarorgan 0"",360, ohne dasselbe 0"",310. Sie stimmt in ihrem Aussehen und im Bau der einzelnen Kôürperteile bis auf das Genitalfeld mit der Imago überein. Die Genitalplatte hat relativ die gleiche Aus- -dehnung wie beim Weïbchen und zeigt bereits deutliche Felde- HALACARIDEN 241 rung; dagegen fehlt die Geschlechtsôffnung. In den beiden Hinterecken liegen rechts zwei, links drei Näpfe, welche beson- ders vorn von chitinôsen Bogen umfasst werden. Hie und da tritt eine Fiederung der ventralen Schwerthorsten des 4. und 5. Beingliedes auf. Fundorte : Herr cand. phil. A. Moxarp erbeutete auf dem La Motte benannten Seerücken im Neuenburgersee zwei eier- tragende Q in 22 m. Tiefe am 19. November 1917, je eine zweite Nymphe in 7,6 m. Tiefe am gleichen Datum und in 34 m. Tiefe am 27. Februar 1918. Ich selbst fand ebenfalls eine zweite Nymphe im Davosersee (1562 m. ü. M.), in Algen und im Schlick auf Ufersteinen, am 31. Juli 1918 zusammen mit Halacarus (H.) decaporus n. sp. Soldanellonyx parviscutatus Walter. (Fig. 8-10). Zur Ergänzung der Beschreibung dieser Art in meiner ersten F1c. 9. À Soldanellonÿx parviscutatus Walter. F1G6. 8. — 2, Ny mphe, Dorsalansicht. 2. FiG. 9. — 2, N ymphe, Ventralansicht C. WALTER Mitteilung über die schweizerischen Süsswasserformen der Fic. T0. Soldanellonyx parviscutatus Walter. 2. Nymphe, Palpus. einem seit Jahren unter Halacariden (loc. cit., p. 420) verweise ich auf die Figuren 8, 9 und 10, welche die Dorsal- und Ventralansicht und den Palpus der 2. Nymphe wiedergeben. Lohmanella violacea (Kramer). Als weitere schweizerische Fund- stelle dieser Art bin ich in der Lage, die Umgebung Neuenburgs anzu- geben Herr Prof. Dr. FuxRMANN übersandte mir ein Exemplar aus laufendem Wasser von 8-10° C stehenden Aquarium seines Instituts, im welches die Ueberreste von Fangproben aus der Umgebung Neuenburgs entleert werden. REMUE SUISSE -DE- ZOOLOGIE Vol. 27, no 7. — Octobre 1919. Les variations d'Aglaophenia pluma (L.) M. BEDOT Avec 21 figures dans le texte. Observations. Le genre Aglaophenta renferme un grand nombre d'espèces, pour la plupart insuffisamment connues. Les descriptions de beaucoup d’auteurs négligent certains caractères tels que la fasciculation de la tige, la disposition des nématothèques cau- linaires, la forme de la nématothèque médiane, etc., dont on ne tenait pas compte autrefois, mais auxquels on attribue aujourd’hui de l'importance pour la distinction des espèces. On observe une si grande variabilité chez les colonies de Plu- mularides, que les diagnoses spécifiques établies d’après l'exa- men d'un petitnombre de colonies provenant d’une seule etmème localité sont toujours insuflisantes ; elles doivent être soumises à une revision aussitôtque le progrès de nos connaissances permet de se rendre compte, par l'examen de nombreux spécimens, du mode de variation des caractères. L'étude de ces variations et de leur amplitude permettra d'établir la valeur comparative des caractères. Mais, pour en arriver là, il convient avant tout d’étu- dier en détail les variations d’une espèce déterminée pouvant servir de point de comparaison. C’est la raison qui m'a engagé à reprendre l’étude de lAglaophenia pluma que l'on trouve communément à Roscoff et à Naples, dans la zone littorale. Rev. Suisse DE Zooz. T. 27. 1919. 18 24% M. BEDOT Facies et habitat. La plupart des À. pluma qui ont été décrites provenaient de faibles profondeurs. Cependant, on en trouve, d’après BILLARD (1913), entre 32 et 59 m., d’après STE- cHOW (1912), à 90 m. et d’après Rireie (1911), entre 50 et 110 brasses (90-200 m.). Les A. pluma sont rarement isolées. En général, on trouve de nombreuses colonies ayant pris naissance sur les stolons hydrorhizaux d’un individu primitif et qui sont fixées soit sur un substratum immobile, roche, coquille, etc., soit sur des Algues dont les branches, balancées par les courants, peuvent se détacher et venir flotter à la surface de la mer. Ces condi- tions d'existence différentes ont une influence sur la segmen- tation de la tige, comme on le verra plus loin. On rencontre parfois de grosses toufles de colonies serrées les unes contre les autres. Dans ce cas, les hydroclades se relèvent, font un angle assez aigu avec la tige et sont relativement courts (fig. 1). F1G. 1. — 4. pluma, de Naples. F1G. 2. — À. pluma, de Roscoff. (Grandeur naturelle). (Grandeur naturelle). Lorsque les colonies sont espacées, les hydroclades se déve- loppent plus librement et dans une direction à peu près per- pendiculaire à la tige (fig. 2). Ces différences sont sans impor- tance pour la systématique; elles rappellent celles que l'on AGLAOPHENIA PLUMA 245 observe chez certains arbres suivant qu'ils se trouvent au milieu d’une forêt ou qu'ils sont isolés. Dimensions. La hauteur des colonies que j'ai observées à Roscoff et à Naples ne dépassait pas 6°". D'après Hixcrxs (1868) et Baze (1884) elles peuvent atteindre 7°",5 et d’après TorREY (1904) 10°". L’hydrorhize se compose d’un petit nombre de tubes qui se fixent sur le substratum et forment de longs stolons d’où partent de nouvelles colonies. On voit parfois, sur les tubes hydrorhizaux, des replis du périsarque semblables à ceux qui se forment sur les articles des hydroclades. Ils servent pro- bablement à renforcer les tubes et se trouvent surtout chez les colonies fixées sur un support mobile. La tige, non fasciculée, porte très rarement des branches. Son épaisseur varie de 100; à 250w. Elle est divisée en seg- ments mesurant de 330 à 600. Les plans d’articulation entre les segments voisins ont une inclinaison variable. Dans la région : basale de la tige, les premières articulations sont horizontales. Plus haut, elles sont inclinées de la face postérieure à la face antérieure. Parfois, les seginents précé- dant ceux qui portent des hydroclades sont séparés par de profondes constrictions obliques (fig. 3) que l’on a observées chez beaucoup d’autres Aglaophénies. Cette disposition n'est pas due à une torsion de la tige, mais simplement à augmentation de la profondeur du sillon qui sépare ces segments. Ce caractère n’est nullement constant chez À. pluma; il apparaît surtout sur les petites colonies attachées à des supports mobiles, ce qui permet de croire qu'il est dû au mouvement des eaux. Chez les colonies fixées sur un substratum im- mobile, ces articles sont séparés par une : : : S ; ne Fic. 3. — A. pluma. articulation oblique, souvent à peine visible | Région basale dela tige. et qui ne se présente jamais sous l’aspect (Gross, X 36). 246 M. BEDOT d’un sillon profond. Du reste, la ligne de démarcation entre les articles s’atténue avec l’âge au point qu'il est souvent diflicile de la voir, surtout dans la région proximale. L’apophyse caulinaire sur laquelle lhydroclade est fixé n’oc- cupe pas une région bien déterminée. Elle peut se trouver soit au milieu de l’article, soit un peu plus haut ou un peu plus bas. On trouve normalement chez À. pluma, sur un article de la tige pourvu de son apophyse (fig. 4): 1° une paire de némato- F1c. 4. — A. pluma. Article caulinaire. (Gross. XX 93). na — Nématothèque axillaire. — ni = Nématothèque inférieure. — pn — Pseudonématothèque. thèques axillaires placées à l’aisselle de lapophyse (na) et représentant les nématothèques latérales (supracalycinales ou pleurohydrothécales) ; 2° une nématothèque inférieure (médiane) près de la base de l'article (nt); 3° une pseudonématothèque sur le mamelon basal (pn). «à if | AGLAOPHENIA PLUMA 247 Cette disposition des nématothèques caulinaires se retrouve chez beaucoup d’autres Aglaophénies et il est possible que de nouvelles recherches montrent qu'elle représente la règle géné- rale chez les espèces dont la tige n’est pas fasciculée. On cons- tate, il est vrai, de nombreuses divergences à ce sujet dans les descriptions qui ont été publiées, mais il convient de remarquer que, jusqu’à ces derniers temps, on n'attachait pas une grande importance à la détermination exacte du nombre et de la posi- tion de ces nématothèques, dont l’étude offre quelques difficultés. Les nématothèques axillaires peuvent être très rapprochées et difficiles à distinguer l’une de l’autre. Parfois, au contraire, lors- qu'une colonie est placée de telle facon que les apophyses se voient non pas de profil, mais de face (fig. 5 ap), on peut facilement commettre une erreur en prenant les nématothèques axillaires (na) pour une double nématothèque placée au-dessous de lhydrothe- que sur l'apophyse. Hydroclades. La longueur des hydroclades et leur inclinai- son sont variables. J’ai observé, à Naples, une touffe d'A. pluma À J ; NGC 1 pluma. qui comprenait plusieurs cen- Face antérieure de la tige. taines de colonies serrées les (Gross. X 38). ME ap — Apophyse caulinaire. unes contre les autres et attei- NO ne tte. ni — Nématothèque inférieure. o cin (fo 1! gnant 6°" de hauteur (fig. 1). Les Re CURE ce pe hydroclades formaient avec la | tige un angle de 30° à 40°; ils étaient à peu près droits, et por- taient en moyenne 6 et au maximum 10 hydrothèques. D'autre part, des colonies récoltées à Roscoff (Pérarydi) (fig.2), se trou- vant non pas réunies en touffe mais très espacées, avaient au 248 M. BEDOT maximum 2,5 de hauteur ; leurs hydroclades étaient perpen- diculaires à la tige et portaient jusqu’à 19 hydrothèques. Entre ces deux cas extrêmes, on peut observer tous les termes de passage. La division des hydroclades en articles, ou segments, est, en œénéral, bien apparente. Articles hydrocladiaux. Les mensurations des articles hydrocladiaux donnent des chiffres très variables et montrent, en outre, qu'il n'y a pas une proportion constante entre leur longueur et leur largeur. On peut s’en rendre compte en com- parant les chiffres suivants pris sur 4 colonies provenant de oscoif (A et B) et de Naples (C et D). Dimensions des articles hydrocladiaux A longueur 407 x largeur 154u B » 407 y » 110 » CSS 319 u » 44 nu D » 264 L. » 66 Le L'article présente deux replis transversaux du périsarque, (fig. 6 à 10), l’un au-dessous des nématothèques latérales, l'autre K7/ dcr F1G. 6. — 4: pluma. Frc. 7, — À, pluma. Hydrothèque. Hydrothèque. (Gross. X° 105). (Gross. X 105). asia "A né AGLAOPHENIA PLUMA 249 au-dessus de la base de l'hydranthe. Ces replis sont plus ou moins développés. Parfois, ils n'apparaissent que sur la face antérieure de l'article (fig. 6 et 10) ou sur sa face postérieure (fig. 8 et 9), mais souvent ils s'étendent sur les côtés et les deux faces, ce qui leur donne une forme annutaire (fig. 7). L'hydrothèque est accolée à Particle sur toute sa longueur; parfois, cependant, une petite partie, au bord de son ouverture, reste libre. La proportion entre la longueur de larticle et celle de l'hydrothèque est très variable ; les figures 8 (A) et 9 (B) représentent les cas extrêmes que j'ai observés sur des 4. pluma de Naples. En traçant des lignes perpendiculaires à l'axe de l’articke et passant par ses deux extrémités et par le point le plus inférieur de l'hydrothèque, on peut distinguer deux régions : l’une correspondant à la partie de Particle qui v Fic. 8.— A. pluma. F1c. 9. — 4. pluma. Hydrothèque. Hyarothèque. (Gross. X 105). dogs SK 105) a — Face antérieure de l’article hydrocladial. : | b — Face postérieure de l’hydrothèque. ep = Epaississement du périsarque. f = Foramen antérieur de l’hydrothéque. 250 M. BEDOT est recouverte par l’hydrothèque et l’autre s'étendant du fond de l’hydrothèque à la base de Particle. La partie proximale non recouverte par l’hydrothèque repré- sente le ‘4 de la longueur totale de l’article en B (fig. 9), et seulement le 29 en A (fig. 8). On pourrait croire que ces différences proviennent unique- ment de la position qu'occupe l'hydrothèque sur l'article. En effet, en À (fig. 8), le bord de l'hydrothèque se trouve un peu au-dessous de la-limite supérieure de l'article, tandis qu’en B (fig. 9),1l arrive à son niveau. Mais, en faisant des mensurations aussi exactes que possible, on reconnait que la proportion entre la profondeur de lhy- drothèque et la longueur de l’article est, en A, de 81: 100, eten B, de 71 : 100. Par con- séquent, les différences qui existent entre ces deux cas extrêmes sont bien dues à un allongement de la partie infé- rieure (proximale) de lar- ticle et non pas à un simple déplacement de l’hydrothe- que. Lorsque cet allongement se produit, il se forme géné- ralement, sur la face anté- F1G. 10.— A4. pluma. Hydrothèque. ad: PRE en LT rieure de l’article, près de son extrémité inférieure, un épaississement du périsarque (fig. 9 ep) destiné probablement à renforcer cette partie. L’hydrothèque a une forme variable, qui rappelle celle d’un ovoïde tronqué; son grand axe fait avec celui de l’article un angle d'environ 20° à 30°. Elle est accolée à la face anté- rieure de l’article et s'étend même un peu sur les côtés. Sa forme diffère suivant que l’on représente son profil réel ou (ce qui est parfois le cas) le profil antérieur de l’article (comp. fig. 9Tet2s AGLAOPHENIA PLUMA 291 « Si j'insiste sur ces détails qui semblent dépourvus d’inté- rêt, c'est parce que beaucoup d'espèces d’Aglaophenia ont été établies en se basant sur la forme de l'hydrothèque et que, d'autre part, les figures représentant l’Aglaophenia pluma, qui ont été publiées jusqu'à présent, montrent des formes très diverses, ainsi qu'on peut le voir sur les figures LL à 16 empruntées aux ouvrages de MENEGHINI (1845), ALLMAN (1864), PAusiNGER (1900), Brocu (1912)! et Brzzarp (1913). Dans les figures 12, 13,14 et 16, le plus grand diamètre de l’'hydrothèque se trouve à l'ouverture, tandis que la fig. 15 montre une hydrothèque dont le profil a une courbure en S cor- respondant à un élargissement de la région profonde. Mais les différences d'aspect proviennent surtout de la longueur et de la courbure de la région située entre l'ouverture de lhydro- thèque et la nématothèque médiane. On constate à cet égard de grandes différences entre les figures 14, 15 et 16. Les diagnoses spécifiques des Aglaophenia mentionnent sou- vent la profondeur des hydrothèques. Ce caractère ne signifie rien s'il n'est pas exprimé par un rapport numérique. Il est évi- dent que les hydrothèques à ouverture étroite paraissent plus profondes que celles qui sont évasées (comp. fig. 11 et 15 avec 13 et 16). Chez toutes les À. pluma que j'ai observées, la pro- fondeur de lhvdrothèque n'atteignait jamais le double du dia- mètre de sa plus grande largeur. Le repli intrathécal est un caractère très apparent, mais qui ne semble pas avoir une grande valeur pour la détermina- tion spécifique par le fait de sa variabilité. Chez À. pluma, il est en général bien développé (fig. 7 et 10), mais j'ai observé des colonies chez lesquelles il était réduit, dans la grande majorité des cas, à un faible repli de la paroi postérieure de l'hydrothè- que, ne s'étendant pas sur les côtés (fig. 9). Ce repli prend nais- sance sur la face postérieure, au-dessus de l’ouverture infé- rieure de l’hydrothèque. Il s'étend de là sur les parois latérales en formant une crèle peu proéminente vers l’intérieur et n’em- CE 7 pluma de BKocu est probablement synonyme d À. dichotoma, comme on le verra plus loin. 252 M. BEDOT Fia. 11. Mi 13; A. pluma. Fic. 11. — D'après MexeGiint (1845). Fic. 12. — » a > » Fic. 13. — » ALLMAN (1864). pêchant nullement l'extension de lhydranthe, ainsi que lon peut s’en rendre compte sur la fig. 10. L'ouverture qui met en communication la cavité de l'hydro- thèque avec celle de la nématothèque peut être désignée plus brièvement sous le nom de foramen antérieur. Elle est toujours bien apparente chez A. pluma (fig. 9 f), mais ses dimensions sont très variables. Dents. On trouve normalement, sur le bord de lhydrothe- que, 9 dents pointues ou un peu arrondies à leur extrémité. Elles sont, le plus souvent, égales et semblables les unes aux autres. Parfois, cependant, la médiane est un peu plus grande et montre une tendance à se recourber en arrière. Les 2° et 3° Let ir le le . 2 _- mittétttinéats Fr #; 3 OT © AGLAOPHENIA PLUMA Z< A. pluma. FiG. 14. — D'apres BizLarD (1913). Fc. 15. — » PAUSINGER (1900). Fia. 16. — » Brocn (1912). paires sont quelquefois un peu plus petites que les autres. Sur une colonie de Roscoff, les dents étaient irrégulières et, pour la plupart, recourbées en dehors (fig. 10). Nématothèques. Les nématothèques latérales ont un aspect variable suivant la grandeur de l’angle que le plan sagit- tal de Particle et de l’hydrothèque fait avec Le plan du porte- objet de la préparation que l’on examine (comp. fig. 7 et 8). Elles prennent naissance sur les côtés de l’article, se dirigent vers la paroi de l’hydrothèque, et ensuite se redressent en décrivant une courbe plus ou moins prononcée (fig. 17). Les 254 M. BEDOT nématothèques ne sont pas tubulaires, mais en forme de gout- tière. Leur extrémité distale se termine par une ouverture arrondie communiquant avec une longue fente située sur la paroi supérieure ou adcauline (fig. 18) de la nématothèque. L'extrémité distale des nématothèques latérales se trouve à peu près à la hauteur du bord de l'hydrothèque. On ne doit pas attacher une grande importance aux variations que l’on observe à cet égard, car elles tiennent souvent à l’inclinaison de l’hydrothèque sur la préparation (comp. fig. 9 et 10), et aussi au fait que la hauteur du point d'attache de l'hydrothèque sur l'article peut varier. La nématothèque médiane est également en forme de Fic. 17. — À. pluma. Fic. 18. — 4. pluma.. Nématothèques latérales. Une nématothèque latérale. (Gross. X 150). (Gross. X 150). souttière, c'est-à-dire que sa face supérieure, depuis son extré- mité libre jusqu’à la paroi de lhydrothèque, est ouverte. Les variations que l’on observe dans le mode de développement, la forme et les dimensions de la nématothèque médiane peuvent permettre de distinguer quelques variétés que lon a parfois élevées bien inutilement au rang d'espèces. Dans toutes les colonies que j'ai examinées, la nématothèque médiane était accolée à la face antérieure de l'hydrothèque depuis sa base jusqu’à un point situé au-dessus du milieu de sa profondeur. Autrement dit, lorsqu'on regarde l'hydrothèque de profil, on voit que sa partie inférieure recouverte par la néma- tothèque est toujours plus grande que la partie supérieure libre. _ fsitssesf(e hi, sm ln int * à, AGLAOPHENIA PLUMA 255 La hauteur de la partie non recouverte par l'hydrothèque est très variable ; on le remarque en comparant les figures données par divers auteurs (comp. fig. 13, 14, 15 et 16). La face supérieure de la nématothèque, correspondant aux bords de la gouttière, est plus ou moins allongée (comp. fig. 8 et,); en outre, son inclinaison varie suivant la direction que prend la nématothèque en s’allongeant. Elle peut être perpen- diculaire à l’axe de lhydrothèque (fig. 9) ou former avec lui un angle plus ou moins aigu (fig. 7). Dans la figure donnée par ALLMAN (fig. 13), l’extrémité de la nématothèque arrive à la hauteur de l'ouverture de l'hydrothèque. La face antérieure de la nématothèque, vue de profil, forme, en général, une ligne un peu sinueuse dont les deux extrémités convexes sont séparées par une partie concave (fig. 7 et 9). La nématothèque médiane représentée par PAUSINGER (fig. 15) a un profil régulièrement convexe. Gonosome. Le pédoncule des corbules prend naissance, comme les autres hydroclades, sur une apophyse de la tige. Normalement, il se compose d’un seul article portant une hydro- thèque. Parfois, la partie distale de cet article s’allonge et il se forme une articulation; dans ce cas, le pédoncule comprend 2 articles, dont le proximal seul porte une hydrothèque. Jai observé à Roscoff (1911) un pédoncule corbulaire d'A. pluma composé de 4 articles ayant chacun une hydrothèque bien cons- tituée. Sur la même colonie, une corbule avait un pédoncule composé de 2 articles à hydrothèques, et les autres étaient nor- males. J’ai trouvé également des pédoncules formés de 2 arti- cles à hydrothèques sur des colonies provenant de Naples. Le rachis de la corbule n’est jamais segmenté ; il est un peu recourbé, comme les hydroclades, et porte à son extrémité Hibre une nématothèque. Les côtes sont disposées alternativement sur les deux côtés du rachis. Les corbules des À. pluma que j'ai observées avaient de 5 à 8 paires de côtes. D’après Torrey (1904) cette espèce a environ 9 paires de côtes et les exemplaires qu'il figure (1902, et Tor- REY et Marrix 1906) semblent en avoir 10 ou 11. On voit donc 256 M. BEDOT que le nombre des côtes et la longueur des corbules ne peuvent œuère servir à la détermination spécifique. TorREY et MARTIN (1906) ont montré que chez beaucoup d’Aglaophenta et, entre autres, chez À. pluma, les corbules étaient fermées chez les cf et ouvertes chez les Q. Mais, d'après ces auteurs: «the male corbulæ are more or less open, owing to the incomplete fusion of continuous leaflets at their Uüps». Le degré d'indépendance ou d'union des côtes est donc variable et l’on ne doit pas regar- der la fig. 4 de TorREY et MARTIN comme étant la représenta- tion typique de la corbule. En-effet, si l’on voit souvent des corbules dont les côtes sont libres sur la ‘/2 ou le 1}; de leur longueur, comme c’est le cas pour celle qui est représentée par ToRREY et MARTIN, on en trouve d’autres dont les côtes sont libres sur toute leur longueur. Des nématothèques sont disposées régulièrement le long des bords des côtes, qui sont un peu rétrécies à leur partie basale (fig. 19). Sur le bord distal, la première nématothèque est pla- cée dans l'angle que la côte forme avec le rachis. La némato- thèque suivante est parfois un peu inclinée et dirigée en avant, de sorte que suivant la façon dont la corbule se présente sous le microscope, elle fait une saillie proéminente en forme d’éperon. L'espace qui sépare la 2° et la 3° nématothèque est quelquefois plus grand que les suivants. Sur le bord proximal, la première nématothèque n'est pas contiguë au rachis, mais située un peu plus haut. En outre, elle est séparée de la nématothèque suivante par un espace libre d'une longueur variable et qui semble résulter de la disparition de 2 ou 3 nématothèques. Les corbules fermées peuvent également présenter des aspects divers. En général, la ligne de soudure des côtes porte une rangée de nématothèques, comme on le voit sur les figures classiques, quoique un peu schématiques, données par ALLMAN (1864 (a) p. 379) et par Hixcks (1868, p. 308). Mais parfois, les nématothèques s’atrophient et finissent par disparaitre en grande partie, surtout dans la région distale de la corbule. Elles persistent cependant à la base des côtes, le long du rachis. AGLAOPHENIA PLUMA 257 Cette disparition des nématothèques dans la région distale a été observée par Nurrix&G (1900) chez À. flowerst. Les côtes ont généralement une bande longitudinale médiane qui, d’après NurriNG (1900, p.34), serait une mince plaque de chitine transparente, destinée peut-être à permettre le passage de la lumière à l’intérieur des corbules pour le développement des planules. Il faut remarquer, cependant, que cette bande transparente se retrouve également dans les côtes des corbules ouvertes. Sa forme et son développement sont très variables. Souvent, elle est mince, presque droite, et placée dans l'axe de la côte. Mais parfois elle se déplace, s’élargit, prend un contour irrégulier et se bifurque comme RireutEe (1907) l’a représenté chez À. marginata (— A. pluma). Le mode de fusion des côtes n'est pas encore connu dans tous les détails. NurrixG (1900, p. 33), après avoir disséqué les corbules de plusieurs espèces d’Aglaophenia, est arrivé à la conclusion que le bord distal de chaque côté portait une rangée de nématothèques formant une ornementation externe, et qu’en outre il y avait toujours une rangée de nématothèques sur le bord proximal ou intérieur de chaque côté, ces nématothèques faisant saillie dans la cavité de la corbule. Cette dernière rangée, d’après NurrixG, est souvent cachée par l'imbrication des côtes, ce qui fait que l’on a décrit des corbules comme ayant des côtes avec une seule rangée de nématothèques, tandis qu’en fait, chaque côte a deux rangées dont l’une, l’interne, est cachée. Je n’ai jamais trouvé, chez A. pluma, des nématothèques placées à l’intérieur des cor- Ÿ bules, alors même qu’elles étaient très bien développées à l'extérieur. Les côtes, comme on vient de le voir (fig. 19), ont sur leur bord proximal un espace libre, Pre. 19074, pluma. dépourvu de nématothèque, qui Duavcoretdiune ocbule occupe à peu près la moilié de (Gross. X 47). 255 M. BEDOT leur longueur. Dans cette région, la fusion des côtes peut se faire sans difficulté et les nématothèques du bord distal de la côle précédente se trouvent naturellement à l'extérieur. Mais, lorsque la corbule se ferme complètement, les némato- thèques de la région distale des côtes voisines viennent d’abord en contact les unes avec les autres. Puis, les nématothéèques de la côte proximale recouvrent celles de la côte distale voisine. Il se fait alors une soudure de la partie basale des némato- thèques, en même temps qu'une atrophie de la nématothèque qui est située au-dessous de l’autre. La nématothèque inférieure n'est pas cachée par la supérieure : elle disparaît. A ce moment, les côtes, surune partie de leur longueur, sont unies seulement par les bases de leurs nématothèques entre lesquelles se trou- vent les ouvertures qui ont été souvent décrites. Lorsque la fermeture des corbules est plus complète, ces ouvertures dis- paraissent, mais celles qui se trouvent contre le rachis sem- blent persister. C’est par ces fentes persistantes que les larves s’échappent de la corbule. La soudure des côtes pour la fermeture de la corbule ne se fait nullement d’une façon régulière et uniforme. Il arrive très fréquemment qu'une ou plusieurs côtes ne se soudent pas et restent libres. Cette particularité a été observée pour la pre- mière fois chez A. {ubulifera par Hixcxs (1868), qui l’a considé- rée comme un caractère de cette espèce. Or, il convient de rappeler que ce caractère n'a aucune importance au point de vue de la détermination spécifique, attendu que l’on peut trou- ver, chez n'importe quelle espèce, des corbules fermées accom- pagnées de côtes libres. Sur 50 corbules fermées d'A. pluma var. helleri provenant de Naples, j'en ai compté 35 sans côtes libres et 16 avec côtes libres. Chez A. pluma, les deux cas peuvent également se présenter et j'ai observé une très grosse touffe de colonies dont presque toutes les -corbules fermées avaient des côtes libres. Dans la majorité des cas, c'est la première côte proximale qui est libre Elle peut être plus ou moins développée. Il est probable que l'accumulation de sarcothèques en forme d'étoile : bé AGLAOPHENIA PLUMA 259 (sternähnliche Sarcothekenansammlung) que Brocir (1912, p. 33) a observée dans la région proximale d’une corbule : d'A pluma, était formée par une côte libre peu développée. On peut également trouver des côtes libres à l’extrémité dis- tale, ou sur les côtés de la corbule. Parfois, il y a deux côteslibres. Enfin, la première côte proximale, lorsqu'elle n’est pas soudée, peut se bifurquer, se trifurquer, ou, au contraire, subir une régression qui lui donne l'aspect d’une longue épine. L'étude des variations d'A pluma montre les difficultés que l’on éprouve lorsqu'il s’agit de déterminer les caractères spéci- fiques d’une Aglaophenia dont on n'a observé qu'un petit nom- bre de spécimens. IT Les caractères spécifiques des Aglaophenia. En comparant des colonies d’Aglaophenia appartenant à la même espèce, mais provenant de localités diverses, on arrive à la conclusion que les caractères servant à établir les diagnoses spécifiques sont de valeurs très différentes. On remarque, en général, que les colonies formées par bourgeonnement sur les stolons d’un individu primitif sont beaucoup plus semblables les unes aux autres que les colonies provenant de larves diffé- rentes. Pour se rendre compte de la variation des caractères, il ne suffit donc pas d'étudier un grand nombre de colonies provenant d’une seule et même touffe; il faut comparer des spécimens de localités diverses. Alors même qu'un caractère est variable, il peut servir à la distinction des espèces si son étude est poussée assez loin pour que l’on puisse se rendre compte de sa fréquence, de son mode de développement et de l'amplitude de ses variations. La hauteur de la tige est un caractère qui n'a d'intérêt que lorsqu'il s’agit de comparer des colonies arrivées à maturité, Rev. Suisse pE Zooc. L. 27. 1919. 19 260 M. BEDOT soit pourvues de leur gonosome. Quant à la longueur des hydro- clades et à leur inclinaison sur la tige, elles dépendent de l’es- pace libre dont les colonies disposent autour d’elles, pour leur développement. On attribue souvent une grande importance à la forme géné- rale des hydrothèques, qui dépend elle-même, en partie, du mode et du degré de développement de la nématothèque mé- diane, des dents et du repli intrathécal. La position occupée par le repli intrathécal, lorsqu'il com- mence à se former, reste toujours la même dans l'espèce: le repli intrathécal est antérieur ou postérieur. Mais son degré de développement varie beaucoup et ne semble pas pouvoir rendre de grands services pour la détermination spécifique. Plusieurs auteurs ont constaté que le nombre et la forme des dents de lhydrothèque pouvaient varier. Srecnow (1908) a trouvé, chez son À. ijimai (— A. pluma var. helleri) 7 ou 9 dents pointues où un peu arrondies. Brocx (1912, p. 36) remar- que que les hydrothèques de l'espèce qu’il décrit sous Le nom d’A. elongata (— A. pluma) ont, à côté de la dent antérieure (médiane), tantôt 3, tantôt 4 dents latérales. Il ajoute que l’on observe également des variations dans le développement de la petite dent adcauline qui est plus ou moins développée et peut même manquer. NuTrING (1900), après avoir décrit la disposi- üuon des dents de l’A. struthionides, dit : «there is conside- rable variation in the marginal teeth, but this seems to be the typical arrangement ». On remarque, en effet, lorsqu'on étudie un grand nombre de spécimens d’une espèce, qu'il y a un arrangement typique des dents, qui permet, cependant, le développement de nombreuses variations. On ne peut donc pas établir une espèce nouvelle en se basant uniquement sur le nombre des dents. Il en est de même, jusqu’à un certain point, pour leur forme, car, chez l'A. pluma où l’on trouve le plus souvent 9 dents à peu près égales, pointues et droites, on voit souvent des colonies dont les hydro- thèques ont des dents inégales, arrondies et recourbées en dehors. Re VTT AGLAOPHENIA PLUMA 261 Chez certaines espèces d'Aglaophenia, on observe des varia- tions considérables dans la longueur de la nématothèque mé- diane. Bizzarp (1906) en a donné des exemples remarquables chez V À. tubulifera. Mais il faut remarquer que ces variations concernent surtout la partie libre de la nématothèque. On possède peu de renseignements très précis sur la dispo- sition et la forme des nématothèques caulinaires. Il serait inté- ressant de savoir si elles peuvent être considérées, chez toutes les Aglaophenia, comme représentant les nématothèques d’un article de la tige primitive (voir Benor, M., 1919). La longueur de la pseudonématothèque est très variable. En décrivant son À. late-carinata, ArxzMAX (1886) parle des hydro- clades «borne each by a strong process of the stem, the sup- porting process carrying a strong spine and having a similar spine just below it». Or, ces deux épines, ainsi que j'ai pu m'en assurer en étudiant cette espèce, ne sont pas toujours aussi grandes qu'Arzuax le représente, et ne sont pas autre chose que la pseudonématothèque et la nématothèque inférieure. On peut expliquer de la même façon les «two strong processes below the base of each hydrocladium on front of stem» que NurriNxG (1900, p. 90) mentionne dans la diagnose du groupe minuta des Aglaophénies. Un caractère qui semblait devoir rendre de grands services pour la détermination des espèces est la structure de la cor- bule. Malheureusement, les points qui ont le plus attiré lPat- tention des observateurs, le nombre des côtes, leur mode d'union, les côtes libres, etc., n’ont pas donné, jusqu’à présent, des résultats bien concluants. Le nombre des articles du pédoncule corbulaire, et surtout de ceux qui portent une hydrothèque, n’est pas un caractère fixe. Et cependant, chez certaines espèces qui ont été souvent étudiées, on arrive à reconnaître une disposition typique. C'est ainsi que, chez À. pluma, le pédoncule corbulaire est composé normalement d’un seul article portant une hydrothèque, alors même que l’on observe parfois des variations dans ce nombre. La forme générale des côtes corbulaires pourra peut-être 262 M. BEDOT . fournir de bons caractères spécifiques, lorsqu'elle aura été mieux étudiée qu’on ne l’a fait jusqu’à présent. Chez A. pluma et les espèces voisines, les côtes vont en s’élargissant réguliè- rement à partir de leur base jusqu'à un point rapproché du sommet qui est arrondi. Mais, chez d’autres espèces, la base paraît être la partie la plus large de la côte. C'est, du moins, ce qui semble ressortir de la figure accompagnant la description de VA. rhynchocarpa d'Arzmax (1877) D'autre part, dans les descriptions d’Aglaophénies données par ArzLMax (1877 et 1883) et NurrixG (1900), il est souvent question de « spur-like nematophores, spur-like denticle, spur-like projections, strong process, spines», qui se trouvent à la base des côtes corbu- laires. Il convient de déterminer exactement la valeur de ces différents termes. Les «spur-like nematophore » et «spur-like denticle » corres- pondent à la 1"* nématothèque qui se trouve sur le bord distal de chaque côte, après la nématothèque axillaire. Cette néma- tothèque, qui est parfois plus grosse que les autres, est sou- vent un peu inclinée vers l'extrémité libre de la corbule. Les « strong-process, spur-like projection et spines », sont des formations qui ont été décrites chez À. rhynchocarpa Alman, A. gracillima Fewkes, À. contorta Nutting et À. rathbuni Nutting. Il s’agit d’une véritable apophyse du bord distal des côtes. Les caractères que nous venons de passer en revue sont plus ou moins variables, mais il en existe d’autres, chez les Aglao- phénies, qui ont une beaucoup plus grande fixité et auxquels, cependant, on ne semble pas avoir attaché d'importance jusqu’à présent. La tige des Aglaophénies est composée d’un seul ou de plu- sieurs tubes de périsarque. Elle est donc fasciculée ou non fasciculée, et ilne semble pas que ces deux états, bien distincts, puissent se rencontrer chez la même espèce lorsqu'elle est adulte. Ce caractère, qui pourrait permettre d'établir deux groupes d’architectonique differente, est souvent passé sous silence dans les descriptions d'espèces nouvelles. TT TER 5 de bia 6X À AGLAOPHENIA PLUMA 263 IL faut remarquer, en outre, que le mode de ramification de la tige n’est pas sans importance. Certaines espèces ont une tige simple qui peut porter, lorsque la colonie devient très grande, quelques branches irrégulièrement distribuées. Chez d’autres espèces (4. dichotoma), la colonie présente une rami- fication régulière qui est due non pas à la formation de branches, mais à une division dichotomique de la tige. On a vu que les nématothèques avaient une forme et des dimensions assez variables. Néanmoins, on peut reconnaitre chez elles deux types bien différents, celui des nématothèques tubulaires, dont la partie libre forme un tube fermé sur les côtés et ouvert à son extrémité /A. {ubulifera), et les némato- thèques en gouttière qui ont une fente s'étendant de leur point d'attache à leur extrémité libre /A. pluma,. Lorsque la partie libre de la nématothèque médiane est courte, comme c'est le cas chez l’A. pluma typique, les deux bords de la gouttière sont souvent très rapprochés l’un de l’autre et ne se distinguent pas facilement. Mais lorsqu'elle est allongée, ces bords tendent à s’étaler et sont bien visibles, ainsi que le montrent les figures données par KIRCHENPAUER (1872) pour À. dichotoma et A. vitiana, par NurrinxG (1898) pour À. helleri, ete. Malheureusement, ce caractère est parfois difficile à observer et a été très rarement étudié. Il en est de même pour les septes dont on a signalé la présence dans les nématothèques médianes de certaines Aglaophenia (A. acutt- dentata, perforata etc.) et sur lesquels on n’a que des rensei- gnements très vagues. Il serait impossible actuellement de faire une revision des nombreuses espèces d’Aglaophénies, car les descriptions que l'on en a sont trop incomplètes. Mais on peut cependant essayer de les grouper d'après les caractères qui semblent avoir le plus d'importance. 264 M. BEDOT IT L'Aglaophenia pluma et ses variétés. Ce groupe comprend les formes ayant les caractères suivants : Tige non fasciculée, le plus souvent simple, mais pouvant porter quelques branches irrégulièrement disposées. Sa hauteur ne semble pas dépasser 135%: Les hydrothèques recouvrent au moins les 5/4 de la longueur des articles hydrocladiaux. Leur pro- fondeur n'atteint pas le double de leur plus grand diamètre. Les dents, bien distinctes, pointues ou légèrement arrondies, sont généralement au nombre de 9. Un foramen antérieur établit une communi- cation entre la cavité de l’hydrothèque et cellede la mématothèque médiane. Lorsqu'il existe un repli intrathécal, il prend naissance sur la paroi adeau- line (dorsale) de l’hydrothèque. La partie libre de la nématothèque médiane-est en forme de gouttière. Le point où elle se sépare de l’hydrothèque se trouve plus haut que le milieu de la profondeur de l’hydrothèque. Le pédoncule de la corbule est formé normale- ment d’un seul article qui porte une hydrothèque. La corbule, dont le rachis n’est pas segmenté, est ouverte ou fermée suivant le sexe; elle a, le plus souvent, de 5 à 9 paires del côtes ‘dont'lasparue basale ne porte pas d’apophyse. On peut placer dans ce groupe quatre formes qui semblent parfois bien différentes les unes des autres, mais dont les variations sont si nombreuses qu'il est souvent impossible de les distinguer. On ne peut donc pas les considérer comme des espèces distinctes et il est préférable d'établir, à coté de l'A. pluma typica, Wwois variétés ; Sd où LE EE 2 AGLAOPHENIA PLUMA 265 1° var. gracillima, dont les hydrothèques sont très éloignées les unes des autres par le fait de l'allongement de la partie proximale de l’article hydrothécal ; 2 var. helleri, chez laquelle la partie libre de la nématothèque médiane se relève, atteint et dépasse même l'ouverture de l’hydrothèque ; 3° var. Leteroclita, dont les dents sont très irrégulières. . Après avoir étudié les variations de PA. pluma, 11 convient de chercher à établir sa synonymie et celle de ses variétés, en passant en revue les nombreuses espèces voisines qui ont été décrites. Lamarcx (1816) ayant donné le nom de Plumularia cristata à la Sertularia pluma de LINNÉ, qui avait été décrite par LAmouRoUx en 1812 sous le nom d’Aglaophenta pluma, ces deux noms ont été, pendant longtemps, attribués indifféremment à cette espece. La variété de Plumularia cristata mentionnée par JOHNSToN en 1838 doit être considérée comme synonyme d'A. dichotoma. Il en est de même pour la Plumularia pluma var. dichotoma de Sars (1857). En 1847, dans la 2° édition de son Æistory of the. british Zoophytes, JouxsroN mentionne et figure une seconde variété que Hixcxs (1861) considère avec raison comme synonyme d'A. tubulifera. C’est également à cette dernière espèce que l’on doit, très probablement, rapporter la Plumularia cristata figurée par LanpsBoROUGH (1852, pl. 8, fig. 23). Pigper (1880), en décrivant son À. parva, dit que cette espèce ressemble beaucoup à l'A pusilla. En réalité, elle en diffère par des caractères très importants et, entre autres, par sa tige qui est simple tandis que celle d'A. pusilla est fasciculée et porte des hydrothèques ainsi qu’on le voit sur la figure donnée par KIRCHENPAUER (1872, pl. 3, fig. 2). À. parva n’a pas été retrou- vée depuis que PiEPER l’a découverte, et la description très incomplète que cet auteur en donne permet de la placer avec un ? dans les synonymes d’A. pluma. Il ya3 espèces d’Aglaophenia qui se ressemblent beaucoup 266 M. BEDOT et ont été souvent confondues; ce sont A. rigida Allman, A. calamus Allman, et À. dubia Nutüing. Cette dernière est l'A. gracilis Allman dont NuTrING a changé le nom qui avait déjà été attribué par LAMouRouUx à une autre espèce. L'A. rigida ne rentre pas dans le groupe de l’A. pluma. Elle s’en distingue par un caractère important : sa tige est ramifiée régulièrement comme celle d’A. acacta. L'A. dubia a été décrite par Arzzman (1877), Fewkes (1881), NurrTixG (1895 et 1900) et Rrrcnie (1909). Les caractères que ces auteurs ont attribués à cette espèce montrent qu’elle est voisine de l'A. pluma. Mais le point où sa nématothèque médiane devient libre est situé bien au-dessous du milieu de la pro- fondeur de l’hydrothèque. On peut donc considérer A. dubia comme synonyme d'A. elongata, où tout au plus comme une variété. Les descriptions que l’on a d'A. calamus ne semblent pas se rapporter toutes à la même espèce. D’après ALLMax (1883), la tige atteint environ 13 c".; elle est «monosiphonie», simple ou pourvue de quelques branches; le bord de l'hydrothèque est « deeply serrated»; la nématothèque médiane est contiguë à la paroi de l'hydrothèque sur à peu près la moitié de sa longueur et son extrémité libre n'atteint pas le niveau du bord de l'hydrothèque. Le Muséum de Genève possède des exemplaires d'A. cala- mus qui ont été récoltés par le «Caupax » et décrits par ROULE (1896. Leur examen montre qu'il s'agit d'une autre espèce, très probablement Thecocarpus myriophyllum. La tige est fasci- culée, les articles hydrocladiaux ont plusieurs replis transver- saux et la forme de l’hydrothèque est absolument pareille à celle que nous avons représentée chez Aglaophenia myrto- phyllum (Picrer et Bepor, 1900, pl. 9, fig. 6) avee de petites dents latérales irrégulières et une dent médiane plus grande et’ droite. ROULE ne parle pas des corbules. On peut done admettre que son .{. calamus est une jeune colonie de T. myriophyllum. L’Aglaophenia que Brocx (1914) mentionne sous le nom LE cts à AGLAOPHENIA PLUMA 267 d’A.calamus a des caractères bien différents de ceux qu'ALLMAN attribue à cette espèce. En effet, d’après Brocx, la tige est fasciculée et la nématothèque médiane atteint et même dé- passe (fig. 5 d) le bord de l’hydrothèque. En outre, les néma- tothèques caulinaires ont une disposition très particulière, rappelant celle que l'on observe chez certains Lytocarpus (comp. NurrinG 1900, pl. 32, Lytocarpus clarkei). W faut remar- quer que les spécimens étudiés par BRocH n'avaient pas de sœonosome. On ne peut donc pas admettre lidentité de son espèce avec celle d'ALLMAN. ALLMAN ne dit pas si la nématothèque médiane d'A. calamus est tubulaire ou en forme de gouttière, mais, chez VA. fili- cula qu'il décrit avant (et qui est synonyme d’A. {ubulifera), 11 représente bien la forme en tube de l’extrémité de la némato- thèque ; il semble donc que si À. calamus avait eu la même disposition, il l'aurait également représentée sur la figure qu'il en donne (pl. 12, fig. 6). On retrouve chez l'A. calamus d'ALLMAN, tous les carac- tères de l’A. pluma typica dont elle ne diffère que par ses ge porte parfois quelques dimensions et par le fait que sa ti branches disposées irrégulièrement. Ces différences ne sont pas même assez importantes pour justifier l'établissement d’une variété particulière; elles permettenttoutau plus d'admettre que, dans les régions atteignant une profondeur de 18 à 36 mètres, l'A. pluma trouve un milieu peu agité, favorable à son accrois- sement et à la formation de quelques branches. Un des exem- plaires de lAglaophenia que Rirreute (1907) a décrite sous le nom de marginata, portait également une branche. Or, cette espèce est synonyme d'A. pluma, chez laquelle on observe sou- vent des variations des côtes corbulaires semblables à celles que RiTGHIE a considérées comme un caractère spécifique d’A. marginata. On peut admettre avec Bizzarp (1910) que PA. chalarocarpa d’ALLMAN (1886) est synonyme d’A. pluma. L’A. suensont de JiperHoLM (1896) a tous les caractères de VA. pluma dont elle ne semble différer que par la longueur 268 M. BEDOT de sa corbule qui à environ 20 paires de côtes. Elle avait été récoltée au Japon. | En 1907, Srechow a donné le nom d’A. ijimai à une espèce provenant également du Japon et qui, d’après cet auteur, se distinguait d'A. pluma par sa rigidité (starren Habitus), des internœuds caulinaires courts, et l'absence de segmentation des hydroclades. Plus tard, Srecnow (1909) ayant eu l’occasion d'étudier les types d’après lesquels JÂpERHOLM avait établi son espèce, a pu constater qu'il y avait entre celle-ci et PA. syimai une série de formes de passage. Il abandonna alors le nom d’A. ijimai pour celui d'A. suensoni Var. tijimai, en reconnaissant que celte espèce avait une étroite parenté avec À. hellerx. Enfin, en 1913, Srecuow est revenu sur cette question, après avoir étudié de nouveaux spécimens provenant également de la collection DorLeix. Les corbules qu’il a pu étudier n’avaient que 7 à 8 côtes et ressemblaient à celles d’A. plurma. Il plaça alors son À. suensoni var. ijimai dans les synonymes d’A. suen- sont où il fait figurer également l'A. pluma d’IxaBa (1890) 1. La figure 72 qu'il donne, d’après INABA, montre que les hydroclades sont bien segmentés. L’A. suensont étudiée par STECHOW ne présente aucun carac- tère qui permette de la distinguer d'A. pluma. Mais il faut remarquer que parfois (comme c’est le cas pour les spécimens décrits par JäperHoLM) la corbule peut atteindre une longueur exceptionnelle et avoir jusqu’à 20 paires de côtes. BizLarp (1913) était déjà arrivé à la conclusion qu’'A. suensoni et sa var. ijimai étaient synonymes d'A. pluma. Si l’on veut prendre en considération la forme générale de la nématothèque médiane, il faut distinguer, chezles A. suensoni qui ont été décrites, deux formes différentes. L'une (JKDERHOLM 1896, pl. 2, fig. 9) correspond parfaitement à l'A. pluma typica. L'autre (Srecaow 1913, p. 102, fig. 72, sec. INABA) appartient à l'A. pluma var. helleri dont se rapproche beaucoup l'A. suen- sont var. tJimat (STECHOW 1909, pl. 6, fig. 7). : D ! Je n'ai malheureusement pas pu consulter le mémoire d'Ixaga. , 4 ” _ L - AGLAOPHENIA PLUMA 269 TorREY (1902 et 1904), dans ses études sur les Hydroides des côtes du Pacifique, a décrit l'A. pluma et 2? autres espèces, À. diegensis et À. inconspicua qui en sont certainement synony- mes. D’après cet auteur, À. diegensis ressemble beaucoup à A. pluma, mais en diffère par le fait que sa dent médiane est recourbée, Cette variation, comme on l’a vu, se présente sou- vent chez l’A. pluma des côtes européennes et ne peut pas autoriser une distinction spécifique. Quant à l'A. énconspicua, elle différerait également de PA. pluma par la forme de sa dent médiane recourbée et, en outre, par la forme de sa corbule. Mais la figure que donne ToRREY montre que la corbule a une forme que l’on observe fréquem- ment chez À. pluma. L’extrémité de la nématothèque médiane d'A. inconspicua arrive à la hauteur de l'ouverture de l’hydro- thèque, ce qui permet de mettre cette espèce dans les synony- mes d'A. pluma var. hellerti. L'espèce que BOoRRADAILE (1905) a décrite très sommairement sous le nom d’A.2racillima, diffère de l'A. pluma typica seule- ment par le fait que la partie inférieure des articles hydrocla- diaux, non recouverte par l’hydrothèque, est à peu près aussi longue que l’autre partie. On peut donc la considérer comme une variété d'A. pluma, que l’on distinguera sous le nom de var. gracillima. A. gracillima de Fewxkes (1881) est une bonne espèce, bien différente de celle de BORRADAILE. BizcarD (1913) a décrit sous le nom d’A. postdentata une espèce qui diffère d'A. pluma par sa taille plus faible, « par ses hydrothèques plus petites et par la présence d’une dent médiane postérieure ». Ce dernier caractère est Le seul qui pourrait justifier la création d'une espèce nouvelle. Mais on a vu (p. 260) que BrocH avait déjà signalé la présence d’une dent postérieure chez son À. elon- gata(= A. pluma) en faisant remarquer qu’elle pouvait manquer. D'autre part, Bizzarp (1913, p. 104) en décrivant son À. elon- gata Var. sibogae, qui est vraisemblablement synonyme d’A: pluma, dit que le bord de l’hydrothèque présente une dent médiane et trois dents latérales de chaque côté; et il ajoute : 270 M. BEDOT « parfois on peut voir une dent adcaulinaire faible, c'est là une variation signalée par BROCH ». Ce caractère ne semble donc pas assez constant et assez impor- tant pour que l’on puisse conserver lA.postdentata comme espèce distincte et l’on doit la faire tomber en synonymie d'A. pluma. A. elongala est une espèce qui a été parfois confondue avec A. pluma. Elle s'en distingue, cependant, par différents carac- tères et entre autres par les proportions de lhydrothèque et les dimensions de la nématothèque médiane qui ne s'élève jamais au-dessus du milieu de Phydrothèque. Il n’y a aucune raison qui puisse empécher d'identifier l'A. elongata de Brocx (1912) avec l'A. pluma dont elle a tous Les caractères. En revanche, je crois que l'A. pluma décrite par cet auteur doit être placée dans les synonymes d’A. dichotoma dont elle a «l'hydrocaule ramifié dichotomiquement». Brzcarp (1913), dans sa monographie des Hydroïdes du Siboga, a décrit non pas l'A. elongata, mais deux variétés de cette espèce qu'il nomme: var. sibogae et var. flexilis. Cet auteur dit (p. 105) qu'il n’a pu avoir en main le mémoire de MEXEGHINI et qu'il s'appuie sur les données de MARKTANNER et de Broc pour sa détermination. Il est certain que si BiLrarp avait eu sous les yeux la figure donnée par MENEGHINI, 11 n’au- rait pas rapporté ces deux formes à l'A. elongata. Les colonies d'A. elongata var. sibogae présentaient des variations. Il me semble que l’on peut considérer celles qui proviennent de la Stn. 315 comme étant des À. pluma; celles de la Sin. 80, de même que l’A. elongata var. flexilis, peuvent étre mises en synonymie d'A. pluma var. gracillima. Après avoir comparé les figures représentant l'A. pluma de Lixxo (1912, p. 27), l'A. gr'acillima de BorRAbaILE (1905), VA. adriatica de BaBic (1911) et PA. elongala var. stbogae de Bix- LARD (1913, fig. XCIII, Stat 80), on ne peut douter qu’il ne s'agisse d’une seule et même forme, à laquelle on doit ratta- cher également l'A. elongala var. flexilis de BiizarD, malgré l'absence d’un repli intrathécal. © Lyi AGLAOPIIENIA PLUMA Dyial Le seul caractère qui puisse permettre de distinguer les espèces qui viennent d'être citées de l'A. pluma typica est le fait que la partie inférieure des articles hydrocladiaux, non recouverte par l’hydrothèque, est très allongée. Les hydrothe- ques sont donc plus éloignées les unes des autres que chez l'A. pluma typica. Ce caractère n'est pas assez important et constant pour autoriser une distinction spécifique. Mais on peut grouper toutes les formes d'A. pluma dont les hydrothèques sont très espacées sur l'hydroclade sous le nom d'A. pluma var. gractllima. MARkTANNER (1890) a donné le nom d’A. hellert à une Aglao- phénie qui a été plus tard étudiée-par Nurrixa (1898). Les descriptions de ces deux auteurs, montrent que VA. hellerti a tous les caractères d’A. pluma et s’en distingue seulement par la forme de sa nématothèque médiane, qui remonte tres haut le long de la paroi de l'hydrothèque; elle ne devient bbre qu'a partir d’un point situé près de la base de la dent médiane. L’extrémité de la nématothèque peut donc attein- dre le niveau de l’ouverture de lhydrothèque et même le dépasser. Jai eu l’occasion d'observer, à Naples, une Ag/aophenia présentant tous les caractères de l'A. helleri; le repli intra- thécal était souvent bien développé et dans d’autres cas faisait défaut. MaRkTanNNER dit qu'il n'y a pas de septe (repli intra- thécal) dans l’hydrothèque, mais cependant il en représente un dans la figure qu’il donne de cette espèce (pl. 7, fig. 3). D’après NurrinG il n’y a pas de repli intrathécal «apparent ». Si l’on se borne à comparer le profil d'A. helleri figuré par NurrixG (1898) avec celui de l'A. pluma représenté par Pausix- GER (1900), 11 semble que l’on ait affaire à deux espèces bien différentes; mais elles sont reliées entre elles par un si grand nombre de formes intermédiaires (comp. fig. 7, 10, 13 et 16) qu'il n’est pas possible de leur attribuer des caractères spécifi- ques permettant de les distinguer. Il est donc préférable de grouper sous le nom d’A. pluma var. helleri toutes les A. pluma DNA M. BEDOT chez lesquelles la nématothèque médiane, recouvrant presque entièrement la face antérieure de lhydrothèque, a une partie libre allongée qui atteint ou dépasse le niveau de l'ouverture de l’hydrothèque. Ces caractères sont malheureusement peu précis, mais ils permettent, cependant, de faire rentrer dans cette variété l'A. helleri de MarkTaANNER et de NurTrixG, l'A. suensont de Srecnow, et l'A. inconspicua de TORREY. L'A. suensont var. ijimai de Srecaow semble être une forme de passage entre cette variété et l’espèce type. On pourrait peut-être en dire autant de VA. pluma d'ArLMAX (1864 b et 1871, p. 117) et des deux colonies dont j'ai représenté les hydrothe- ques (fig. 7 et 10)!. En revanche, l'A. helleri de Nerpr (1917) semble appartenir à la var. gracillima. Hezer (1868) a décrit une A. octodonta que MARKTANNER (1890, p. 271) a hésité à considérer comme synonyme de son A. helleri. Mais il déclare que les descriptions d'HELLER sont trop courtes pour que l’on puisse reconnaître avec certitude les espèces dont il parle. On peut donc faire figurer avee un ? PA. octodonta dans la synonymie d'A, pluma var. hellert. En étudiant les Hydroïdes récoltés par le Prince de Moxaco aux Açores, j'ai eu l’occasion d'observer une nouvelle variété à laquelle je donnerai le nom d’Aglaophenia pluma var. hetero- clita. Ces colonies, péchées à 40 m. de profondeur et mesurant A3%% de hauteur, ne diffèrent d'A. pluma typica que par lirré- gularité des dents de l’hydrothèque. Dans certaines parties de la colonie, la 1'° dent abcauline, qui suit la médiane, est grande et séparée de la 2° par un sillon étroit et profond; la 2° et la 3° sont plus petites et séparées l’une de l’autre par un sillon large et peu profond ; la 4°, aussi grande que la 1'°, n’est séparée de la 3° que par une étroite fente. 1 Pendant l'impression de ce travail, il a paru un mémoire de Jipernocm {Zur Kenntnis der Hydroidenfauna Japans. Arkiv für Zool. Bd. 12, n° 9. 1919) dans lequel l’auteur parle d'une colonie d’Aglaophenia suensoni var. tjimai « die durch ihr langes mesiales Nematophor und die sehr starken Septen carakteristisch ist ». Ces caractères permettent d'admettre la synonymie de cette variété avec A. pluma var. hellerti. AGLAOPHENIA PLUMA 273 Si cette disposition des dents se rencontrait sur toutes les hydrothèques, il conviendrait de distinguer spécifiquement cette Aglaophénie de l'A. pluma. Mais cela n'est pas le cas; on observe de nombreuses variations et sur plusieurs hydroclades les dents des hydrothèques sont régulières et disposées de la même façon que chez l'A. pluma. Cette variété semble repré- senter une forme de passage entre PA. pluma typica, VA. par- vula Bale et l'A. heterodonta Jäderholm. Espèces voisines d'Aglaophenia pluma. Deux espèces d'Aglaophénies, A. dichotoma Kirchenpauer (1872) et A. acacia, Allman (1883) ont été parfois considérées comme étant des variétés de l'A. pluma. Elles s’en distinguent cependant par le mode de ramification de la tige. Chez À. acacia (fig. 20), on voit des branches disposées par paires et à intervalles plus ou moins réguliers le long de la tige. Les deux branches d’une paire, qui occupent chacune la place d’un hydroclade, ne prennent pas naissance en un seul et même point de la tige, comme on pourrait le croire à première vue, mais l’une immédiatement au-dessus de l’autre. Elles se ramifient à leur tour, de la même façon que la tige principale. Chez l'A. dichotoma (fig. 21), les branches ne se forment pas par transformation des hydroclades, mais la tige se divise dichotomiquement en deux tiges secondaires, qui se bifurquent _à leur tour et ainsi de suite. Il n’y a donc pas, comme chez A. pluma et A. dichotoma, une tige principale s'étendant de la base au sommet de la colonie. Les À. dichotoma et A. acacia présentent tous les carac- téres indiqués plus haut pour lAglaophenia pluma et ses 274 M. BEDOT variétés, à l’exception du mode de ramification de la tige qui est assez typique pour permettre de les maintenir au rang d'espèces. La Plumularia patagonica de D’OrB1GNY (1839-46), l’Aglao- phenia cristata de Mc Crapy (1859) à laquelle L. Acassiz (1862) a donné le nom d’A. trifida, et l'A. rigida d’ArLMan (1877), sont très voisines et probablement synonymes d’A. acacia dont aucun caractère important ne permet de les distinguer. Cepen- dant, comme les descriptions de ces espèces sont incomplètes, il convient de conserver le nom d’A. acacia et d'attendre les résultats de nouvelles recherches avant d'adopter définitive- ment cette synonymie. | L’A. dichotoma, dont Jonxsron (1838), Sars (1857) et Hinexs (1868) faisaient une variété d'A. pluma, a été élevée au rang d'espèce par KiRCHENPAUER (1872). MaRKkTANNER (1890) en a donné une bonne description. Mais, bien qu'il ait constaté sa grande ressemblance avec A. pluma var. dichotoma, 11 en a fait une espèce nouvelle, l'A. {ubiformis. Rircnie (1907 a) a décrit l'A. dichotoma dans son rapport sur les Hydroïdes de l'Expédition antarctique écossaise. Dans un supplément à ce rapport, publié en 1909, il dit que les Aglaophénies auxquelles il avait donné le nom d'A. dicho- toma sont des À. helerodonta. Les spécimens qu’il a pu étudier montraient deux types différents : le premier, décrit en 1907, était ramifié dichotomiquement, le second, rappelait l’A. conferta de KIRCHENPAUER et n’était pas ramifié. Les caractères de deux types de colonies étaient identiques et correspondaient à ceux d'A. heterodonta qui, est peut-être synonyme d’A. heterodonta. Je crois que RiTCHiE a raison d'admettre la synonyimie de ces deux dernières espèces, mais les deux types de colonies qu'il a réunis sous le nom d'A. Leterodonta me paraissent représenter l’un (1907 à) l'A. dichotoma et l'autre (1909) l'A. conferta. A. conferta a une tige simple, ou portant quelques branches disposées sans ordre défini; les dents de son hydrothèque sont irrégulières. Chez À. dichotoma, la tige est toujours divisée dichotomiquement et les dents de lhydrothèque sont irrégu- AGLAOPHENIA PLUMA T2 À, Fe E LÀ N SK ù S 5 F É N ; \ a” \ ( Si mA | Fic. 20. — À. acacia. Réduite de moitié. Fic. 21. — 4. dichotoma. Réduite de moitié. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919, 20 276 M. BEDOT lières, comme le montre du reste la figure publiée par RirouiE (1907 a, pl. 3 fig. 2 à 2 c). L’'A. pluma décrite par Brocn (1912) paraît être synonyme d'A. dichotoma. En effet, cet auteur parle de colonies « einfach federfôrmig oder wegen des sich dichotom verzweigenden Hydrocaulus doppelt federformig ». Il est certain que la division dichotomique de la tige repré- sente un mode de ramification absolument différent de celui que l’on observe chez les colonies où les branches sont formées par transformation des hydroclades. V Synonymies. Aglaophenia pluma (Linné) forma typica Plumularia cristata Johnston 183 non » » var. Johnston 1838 [— A. dichotoma] non » » var. Johnston 1847 [— ? À. tubulifera] non » » Landsborough 1852 [— ? A. tubulifera] non » pluma var. dichotoma Sars 1857 [— À. dichotoma] ? Aglaophenia parva Pieper 1880 » calamus Allman 1883 non » » sec. Roule 1896[= Thecocarpusmyriophyllum)] non » » sec. Broch 1914 [— ? Lytocarpus sp.?] » chalarocarpa Allman 1886. » suensont Jäderholm 1896 » diegensis Torrey 1902 » marginata Ritchie 1907 non » pluma sec. Linko 1912 [— À. pluma var. gracillima] non » » sec. Broch 1912 [— A. dichotomal] » elongata sec. Broch 1912 » pluma var. sibogae Billard 1913 » elongata var. sibogae pp. (Stn 315) Billard 1913 » postdentata Billard 1913 non ») suensoni Stechow 1913 [= A. pluma var. helleri] AGLAOPHENIA PLUMA 27 Aglaophenia pluma var. helleri n. var. ? Plumularia octodonta Heller 1868 Aglaophenia helleri Marktanner 1890 » inconspicua Torrey 1902 » imai Stechow 1907 » suensont var. {jimat Stechow 1909 » suensont Stechow 1913 non ) helleri Neppi 1917 [= A. pluma var. gracillima] Aglaophenia pluma var. gracillima n. var. Aglaophenia gracillima Borradaile 1905 » adriatica Babic 1911 » pluma sec. Linko 1912 ) elongata var. sibogae pp. (Stn 80) Billard 1913 » » var. /lexilis Billard 1913 » helleri sec. Neppi 1917 Aglaophenia pluma var. heteroclita n. var. Aglaophenia acacia Allman. ? Plumularia patagonica d'Orbigny 1839-46. ? Aglaophenia cristata Me Crady 1859. ? » trifida Agassiz, L. 1862. ? » rigida Allman 1877. Aglaophenia dichotoma (Sars). Plumularia cristata var. Johnston 1838 (b). » pluma var. dichotoma Sars 1857 (a). Aglaophenia pluma var. 8 Hineks 1868. » dichotoma Kirchenpauer 1872. » pluma var. dichotoma Pieper 1884. » tubiformis Marktanner 1890. PP: » heterodonta sec. Richtie 1909. ? » pluma sec. Broch 1912. [ou s] © M. BEDOT INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 1862. Acassiz, L. Contributions to the natural history of the United States of America. Vol. 4. Boston. 1864 (a). Azzmax, G.-J. Report on the present state of our knoledge of the reproductive system in the Hydroida. Rep. 33" Meet. Brit. Ass. Adw. Sc. 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BEDOT TABLE DES ESPÈCES CITÉES Aglaophenia . acacia 266, 273, 274 . acutidentata 263 . adriatica 270 . calamus 266, 267 . chalarocarpa 267 . conferta 274 . contorta 262 . cristata 274 . dichotoma 251, 263, 265, 270, 273 272246 . diegensis 269 . dubia 266 . elongata 260, 266, 269, 270 . elongata var, flexilis 270 .elongata var. sibogae 269, 270 . filicula 267 . flowerst 257 . gracilis 266 . gracillima 262, 269, 270 . helleri 263, 268, 271, 272 . heterodonta 273, 274 . jimat 260, 268 . inconspicua 269, 272 . late-carinata 261 . marginata 257, 267 . myriophyllum 266 . octodonta 272 . parpa 265 . parvula 273 . perforata 263 . pluma 24355. . pluma typica 264, 269, 271, 272 > D RE > à 2 à Et LL EE DR 2 HE D D dd D à 1 fl 267, 268, Aglaophenia A. pluma var. dichotoma 274 A. pluma var. gracillima 265, 269, 270, 271, 272 . pluma var. helleri 258, 260, 265, 268, 269, 274, 272 . pluma var. heteroclita 265, 272 . postdentata 269, 270 . pusilla 265 . r'athbuni 262 . rhynchocarpa 262 . rigida 266, 274 . struthionides 260 . suensont 267, 268, 272 . suensoni var. ijimat 268, 272 . trifida 274 . tubiformis 274 . tubulifera 258, 261, 265, 265, 267 | À. viliana 263 LR EREREDIE RIDE + Lytocarpus L. clarkei 267: Plumularia P. cristata 265 P. patagonica 274 P. pluma var. dichotoma 265 Sertularia S. pluma 265 Thecocarpus T. myriophyllum 266 PT REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Vol. 27, n° 8. — Octobre 1919. Beitrag zur Kenntnis alpiner Leptoiuliden VON WALTER BIGLER Zoologische Abteilung des Naturhistorischen Museums Basel. Hierzu Tafel 3 u. 4 und 7 Textfiguren. Im Jahre 1902 erhielt das Naturhistorische Museum Basel von Henri Faës eine Kollektion Walliser Myriapoden, darunter ein von ihm selbst als « Julus » helveticus Verh. bestimmtes Leptoiulus-g vom Daubensee, am Gemmipass, 2209 m. Gele- gentlich der Bearbeitung der Diplopodenfauna des Schweizer- ischen Nationalparks beschäftigte ich mich in letzter Zeit eingehend mit der Systematik alpiner Leptoiuliden, wobei ich auf die Kontroverse zwischen Faës und Vernœærre über die For- men Leptotulus helveticus Verh. und odiert Brôl. stiess. Ich war nun zunächst bemüht, diese seit 1902 fraglichen Verhältnisse klarzustellen. Die Untersuchung des oben erwähnten Männchens vom Daubensee ergab allerdings, dass auf Grund_.des Kopulations- apparates, insbesondere des charakteristischen Hinterblattes dieses Tier bei dem damaligen Stand der Kenntnisse als Lepto- tulus helveticus Verh. angesprochen werden konnte. Was aber sofort meine ganz besondere Aufmerksamkeit erregte, war die Tatsache, dass : Rev. Suisse DE Zooc. T 27. 1919. 21 254 W. BIGLER l. die Hüften des 2. Beinpaares wohl Drüsenfortsätze (df in Textabb. 4), dagegen keine Spur von Wärzchen-(Coxal-) fort- sitzen trugen, 2.an Postfemur und Tibia der vofdern Beinpaare kräftige Polster vorkamen (p1 und p2), Wäbrend VERH&rr und Faës übereinstimmend gerade das Gegenteil, also Besitz von \WWärzchenfortsätzen und Fehlen von Polstern fur helveticus hervorheben, was bei VerHœrr in der Einordnung dieser Spezies in die Sectio Coraarmati und bei FAËs in folgenden Sätzen zum Ausdruck kommt: «Les pattes de la deuxième paire portent sur la hanche une petite tubérosité; elles n’ont point de pulvini tarsales. » Im Sommer 1916 erhielt ich von Herrn P. Borx (Herzogen- buchsee) u. a. ein Leptoiulus-& von der Distelalp, 2170 m, am Monte Moro im hintersten Saastal (Wallis). Die Untersuchung dieses Tieres fürderte eine neue Komplikation zu Tage: Bezüg- lich der Gonopoden herrschte Uebereinsüimmung mit dem & vom Daubensee bis auf wenige, weiter unten besprochene Ein- zelheilen. Dagegen besassen die Hüften des 2. Beinpaares deutliche, allerdings nicht auswärts gekrümmte, sondern direkt endwärts gerichtete Wärzchenfortsätze (f in Textabb. 6) und übereinstimmend mit dem g‘ von der Gemmi trugen die vor- dern Extremitäten kräftige Postfemur- und Tibialpolster (1 und pe). Im Sommer 1917 fand ich auf der Alp Murtér, im Schwei- zerischen Nationalpark, in einer Hôhe von 2500-2600 m, mehrere g'œ und @ © einer ebenfalls schwarzen, aber wesent- lich kleinern (genauere Angaben siehe unten) Leptoiuliden- Form, welche im Kopulationsapparat allerdings weitgehende Beziehungen zu den éntsprechenden Gebilden der Go vom Daubensee und von der Distelalp aufweisen, dagegen in der Detailausbildung abweichende, durchaus arteigene und konstant bleibende Differenzierungen zeigen. Weiterhin liegt ein wesent- licher Unterschied in der Verbindung der beiden folgenden Tatsachen : 1. Die Coxæ des 2. Beinpaares besitzen neben Drü- senfortsätzen kräftige, nach aussen gewendete Wärzchenfort- sätze (fin Fig. 6). 2. Postfemur und Tibia der vordern Bein- À EN À dci à LEPTOIULIDEN 255 paare zeichnen sich durch das vollständige Fehlen von Polstern aus. D" Ich gebe nun zur Klärung der Verhältnisse einen kurzen geschichtlichen Ueberblick über die wichtigsten, hier in Frage konmmenden Arbeilen : 1894 erwähnt Vernœrr in den Beiträgen zur Diplopodenfaun« der Schweiz? den Fund eines Julus vagabundus Latzel vom Daubensee (Gemmi). Das nämliche Tier wird von ihm in der später geschriebenen, aber früher gedruckten Arbeit Beiträge zur Diplopodenfauna Tirols ? als Julus helveticus n. sp. ange- führt. Hier, wie später wieder in seinem 4. Aufsatz, spricht der Forscher die Vermutung aus, dass diese Form sehr wahrschein- lich auch im Tirol vorkomme, was er jedoch nicht durch eigene Funde belegen kann. 1898 nimimt er die Art in den Schlüssel der Untergattung Leptotulus Verhæff auf und zwar stellt er sie zur Sectio Coxaar- matt, Wonach also das G' an den Hüften des 2. Beinpaares innen einen deutlichen, papillôsen Fortsatz trägt und «Tarsalpolster » (Postfemur- und Tibialpolster) an den vordern Extremitäten fehlen. In einer beigegebenen Satzabbildung gelangt das Opisthomerit des Kopulationsapparates gegenüber der Figur aus dem Jahre 1894 zu verbesserter Darstellung. 1901 gibt VERHŒrF als neuen Fundort des helveticus die Rochers de Naye am Genfersee an. 1896 beschreibt BRüLEMANx * einen Julus {Leptoiulus) odieri n. sp. aus den Meeralpen (2000-2500 m) und 1899 erwäbnt er als weitere Fundorte La Meije und Bourg d’Oisans in den Cot- tischen Alpen. Häufiges Vorkommen des Julus odieri in der Tarentaise wird 1900 von RoOrHENBÜHLER in der Revue Suisse de Zool. gemeldet. In seiner Dissertation { kommt FAaës nach eingehenden ver- gleichenden Studien zum Schlusse, dass /ulus odieri Brôl. und en Bcrliner entom. Zischr. Bd. XXXIX. 1893. Verh. zool. bot. Ges. Wien. Wicn 1894. 19 # Feuille des jeunes Nat. 26. Ann. N° 307. p. 134. # Myriopodes du Valais. Revue Suisse de Zool. T, 10. 1902. p. 103.. 286 W. BIGLER Julus helveticus Verh. zwei verschiedene Namen für ein und dieselbe Art seien und spricht zugleich Julus odieri die Prio- Dita ZU. Dieser Auffassung tritt 1907 VERHŒFF in seinem 30. Aufsatz ! entsgesen, ohne aber durch entscheidende neue Tatsachen die Behauptung FAës’ entkräften zu kônnen. In dieser Arbeit sind Julus helveticus Verh. und Julus helveticus odiert Brôl. in der Sectio Coxaarmatt der Untergattung Leploiulus aufeeführt. Sind nun schon seit der Streitfrage VErRHœrr-FAËS die tat- sächlichen Verhältnisse verdunkelt, so wurde die Komplikation der Erscheinungen noch gesteigert durch meine oben kurz erwähnten Befunde. Um nun eine feste Grundlage für meine auch diese Fragen berührende Bearbeitung der Diplopoden- fauna des Schweizerischen Nationalparks, die ich im Auftrage der Kommission für die wissenschaftliche Erforschung des Nationalparks z. Z. durchführe und deren Resultate seiner Zeit voraussichtlich in den Denkschriften der Schweizerischen Natur- forschenden Gesellschaft verôffentlicht werden, zu schaffen, war ich zunächst bemüht, ein umfangreicheres einschlägiges Ver- gleichsmaterial zu erhalten. Die Klarstellung dieser Verhält- nisse Schien mir umsomehr dringend wünschbar, als dadureh einerseits weilere Fundamente für die stets wachsende Bedeu- tung der Diplopoden im allgemeinen und der Leptoiuliden im besondern für die Zoogeographie zu erhoffen, andererseits bei den Beziehungen zwischen den charakteristischen Bildungen der vordern Beinpaare und den Erscheinungsformen des Kopu- lationsapparates wichtige Schlüsse für die Systematik der Leptoiuliden zu erwarten waren. Neben einem selbst gesammelten umfangreichen Material aus den Glarner- und Graubündner Alpen, namentlich aus dem Schweizerischen Nationalpark, stand mir die Kollektion des Bas- ler Naturhistorischen Museums zur Verfügung, in der sich insbe- sondere Leptoiuliden aus den Walliser- und Berneralpen befan- den, die von Herrn Dr. ScnexkEeL (Basel) in den Jahren 1900 LAréhi Nat#}he Se mb AS 10907. p 4 C5 Te ns 2 ER LEPTOIULIDEN 287 und 1916 gesammelt worden waren. Ferner uberliess mir Herr Dr. ROTHENBÜHLER das noch immer bedeutende Material von Herrn Dr. Srecx aus den Westalpen, das bereits seinen 1900 in der «Revue Suisse de Zoologie » verôflentlichten Studienergeb- nissen als Grundlage gedient hatte. Weiterhin verdanke ich der Freundlichkeit von Herrn Prof. BLANC, in Lausanne, u. a. 1 Œ einer Form von der Gemmi, die als Julus odiert Brôle- mann — /ulus- helveticus Verhæff von F4AËs der zoologischen Museumssammlung in Lausanne einverleibt worden war. Es wurde mir gestattet, dieses Tier im Interesse der Sache zu zer- oliedern. Bei meinen Untersuchungen stiess ich nun auf einen ganzen Komplex verwickelter Erscheinungen, die nur auf Grund in die Tiefe gehender Vergleichsstudien an einem umfangreichen Material zu einem klaren Bild vereinigt werden konnten. Es muss hier einmal mit allem Nachdruck hervorgehoben werden, um gewissen abschätzenden Urteilen selbst aus Fachkreisen zu begegnen, dass gerade in der Diplopodenkunde nur die sorgfaltigste und gründlichste Detailarbeit den geheimnisvoll verborgenen Reichtum hervorragender Werte auszubeuten und damit die notwendigen Voraussetzungen für wohl fundierte tiergeographische Spekulationen zu geben vermag. Nur auf einer durch solch minuziüse Arbeit festgefügten Grundlage lassen sich Schlüsse grosszügiger Art über verwandtschaft- liche Verhältnisse, Entwicklung, Verbreitung in ihrem erd- seschichtlichen -Zusammenhang u. s. w. mit der grüsstmüg- lichen Wahrscheinlichkeit ziehen. Es ist und bleibt das Ver- dienst VERHŒFrrS, diese Wahrheit als eine Conditio sine qua non für die Diplopodenforschung eigentlich erkannt zu haben. Es erhebt sich nun zunächst die wichtige Frage : Was ist Leptotulus helveticus Verhæff? Auch die verbesserte Figur Vergærrs vom Hinterblatt des helveticus aus dem Jahre 1898 ist durchaus ungenügend, unvollständig und teilweise sogar falsch. Faës hat vollständig recht, wenn er diese Zeichnung auf eine verdrehte Lage des Opisthomerit bezieht. Mit den übrigen Folgerungen dieses Autors bin ich dagegen nicht ein- 288 W. BIGLER verstanden, denn im Laufe meiner Untersuchungen kam ich inmer mehr zu der Ueberzeugung, dass Leptoiulus helveticus Verh. und Leptoiulus odieri Brôl. nicht nur nicht identisch sind, sondern dass sich unter dem Material von FAËs sogar ein neuer Leptoiulide befunden haben muss,eine Tatsache, die schon in der Angabe der für Leptoiuliden verdächtig grossen Längenampli- tude (14-21 "%) seiner männlichen Tiere zum Ausdruck kommt. Seine beiden von ihm als /ulus odieri Brôl. — Julus helveticus Verh. bestimmten go des Naturhistorischen Museums Basel und des Zoologischen Museums in Lausanne sind, wie die ganz ver- schiedene Spezies. Das Tier von Lausanne (Fundort Gemmi) \ / genaue Untersuchung ergeben hat, tatsächlich zwei besitzt an den Coxen des 2. Beinpaares Wärzchenfortsätze (Fig.6), dagegen keine Polster an den vordern Extremitäten, und der Kopulationsapparat stimmt mit dem in Fig. 1 dargestellten überein (Leptoiulus helveticus Verh.). Das aus dem Basler Museum (Fundort Daubensee) besitzt im Gegensatz dazu keine Wärzchenfortsätze an den Hüften des 2. Beinpaares, dagegen kräftige Polster an den vordern Gliedmassen (Textabb. 4); der abweichende Bau des Hinterblattes ist aus Fig. 4 zu ersehen, die auf das entsprechende Organ dieses Tieres zu beziehen ist (Leptotulus faësi n. sp.). Der Leptoiulus odieri Brôl. kommt dagegen im ganzen Einzugsgebiet der Faës’schen Arbeit über- haupt nicht vor, sondern ist eine ausgesprochen westalpine (im engern Sinne) Form. Im übrigen verweise ich auf die nach- folgenden Beschreibungen. l. Leptoiulus {Leptoiulus) helveticus Verhæff 1894. So ungenau die Vernœrrschen Darstellungen des Hinter- blattes auch sind, so steht für mich namentlich bei Berück- sichtigung der charakteristischen Ausbildungen an den vordern Beinpaaren und der Verbreitungsverhältnisse doch ganz ausser Zweifel, welche Form als Leploiulus helveticus angesprochen werden muss. Ich lasse hier nun zunächst eine genaue Beschreibung dieser Form folgen : LEPTOIULIDEN 289 Kôrper stark olänzend, schwarz bis braun, im letztern Falle Kopf und Kollumsegment dunkelbraun. Die Q@ sind durch- schnittlich heller gefärbt als die G'&. Beine braun. Bei den hellern Exemplaren erscheint auf dem Rücken eine mehr oder weniger deutliche schwarze Medianlinie. Länge der G'o14-18"" (Vernœrrs Angabe : 14-16 ""), Breite 0,8"", Sie tragen an 47-53 Rumpfringen 77-91 Beinpaare ; die 4-6 Endsegwmente sind bein- los. (Uebereinstinmend mit den Anschauungen VErHœrrs über das Telson sind hier Präanal- und Analsegment als getrennte Rumpfringe gezählt. 9 © 51-57 Rumpfringe, davon die 3-3 letz- ten beinlos ; 89-103 Beinpaare, 18-24" lang, 1,2-1,5"" breit. Das Q mit nur 51 Doppelringen war vollkommen reif. Junges © (Arollal : 48 Sgm., 5 beinlose Endsgm., 81 Bp., 17mm Jo, 1,2 mm bi » Q (Glärnisch): 50 » 6 » » ie 11 4522) » Q » ail » D » » SN OST 1 » Der Kopulationsring und die beiden benachbarten Segmente der reifen go sind seitlich etwas aufgebläht, wodurch der Kürper im Bereiche des 3.-5. Ringes eingeschnürt erscheint. Borstentragende Scheitelgruben, Scheitelfurche und Labral- oruben deutlich. Ocellen convex, etwas undeutlicher als bei den übrigen hier beschriebenen Formen gegeneinander abge- grenzt. Fühler lang und schlank, reichen bis an den Hinterrand des 3. Rumpfringes. Collum fein nadelrissig, ebenso die Pro- zonite gegen die Quernaht hin. Sämtliche Rumpfringe am Hinterrand beborstet. Die Borsten sind haarfôrmig fein, nehmen segen das Kürperende an Länge bedeutend zu und sind etwas abstehend schräg nach hinten gerichtet. Längsfurchen der Metazonite kräftig, ziemlich weitschichtig. Foramina repugna- toria immer weit hinter der Naht gelegen, so dass sich in der Kôrpermitte ihre Abstände zu Quernaht und Hinterrand ver- halten wie 1:2. Der Fortsatz des Präanalsegments ist etwas verkürzt, die hyaline Spitze fehlt oder ist kurz. Von oben gese- hen zeigt der Fortsatz die Form eines gleichseitigen Dreieeks. Die Spitzenlinie schneidet ein gutes Stück des Analsegments ab. Wo die nachfolgend beschriebenen Formen mit Lelvelicus in 290 W. BIGLER den eben angeführten Eigenschaften übereinstimmen, wurden diese der Einfachheit halber meist nicht mehr hervorgehoben. Die innern Mundklappentaster besitzen 4 + 4, in je einem Falle 3 +5 und 5 + 4 Sinneszäpfchen; in der Mitte der Mento- stipites des Gnathochilarium stehen je 9 bis 13 auffallend kurze, einfache Borsten zerstreut auf einem länglichen Feld. Der kan- tige Längswulst des vordern Stammteils ist wie bei den übrigen Vertretern der Untergattung Leptoiulus beschaffen. Ein sehr charakteristisches Bild bietet der 7. Rumpfring in seitlicher Ansicht. Dieser ist ventralwärts in gewohnter Weise aufoetrieben, so dass ein Hôcker in die Erscheinung tritt, der hier aber gegenüber den viel niedrigeren analogen Bildungen z. B. bei L. alemannicus, sim- plex, riparius, Ophitulus nigro- fuscus, ete. steil aufragt und hinten schroff abfällt (2 in ne- benstehender Textabb. 1). Die gleiche Ausbildung hat das 7. Segment auch bei den folgen- den Arten erfahren, die sich da- durch rein äusserlich schon von den mir bekannten Leptotulus- Fic. 1. — Leptoiulus helveticus. G' , ET - Arten unterscheiden. Die Quer- Ventrale Hälfte des Copulationsringes in seillicher Ansicht. x = Quernaht. naht endigt plützlich vor diesem Hücker, auf den einige in ihrem Längsverlauf gestôürte Metazonit-Längsfurchen übertreten, die umbiegend als Transversalfurchen auf dem Einschubring sich noch eine Strecke weit fortsetzen. Der Grundabschnitt des häkchenfürmigen Telopodit des 1. Beinpaares springt einwärts in eine mehr oder weniger scharfe Ecke (ein Fig. 8) vor; die Hüften tragen durchgehend aussen eine pyramidenfürmige Spitze (sp). Die vordern Extremitäten sind in den Grundzügen durchaus nach dem Typus der Coxaarmali gebaut: Die Hüften des 2. Bein- paares tragen neben Drüsenfortsälzen an der Aussenseite der Vorderfläche (df in Fig. 6) dreieckfürmige, gedrungene, durch LEPTOIULIDEN 201 Wärzchenstruktur ausgezeichnete Coxalfortsätze (f), die von innen her in bekannter Weise vorne um den Grund des Prüfe- mur greifen und nach aussen sich wendend ungefähr halbwegs zur grossen Präfemurborste D reichen. Am 1.-7. Beinpaar fehlen Polsterbildungen vollständig. Die Femora des 8. Beinpaares (Fig. 7) sind stark keulig aufsetrieben, indem die Innenfläche dieser Glieder stumpfwinklig vorgezogen ist. Im distalen Be- reiche der Auftreibung findet sich eine flache Mulde (#2) mit schwach welliger Struktur. Eine ähnliche, doch nicht so deut- lich ausgeprägte Haftvorrichtung tritt auch am Schenkelglied des 9. Beinpaares auf. Am 8. und 9. Extremitätenpaar künnen ganz schwache Andeutungen von Postfemur- und Tibialpolstern vorkommen. Eine eigentümliche, bisher nicht beachtete Differenzierung erfährt bei der vorliegenden Form der Hinterrand der hinten um die Ventralplatte herum- greifenden Pleurotergitab- schnitte des 6. Rumpfringes (Textabb. 2). Durch zwei spitzwinklige, tiefureifende Einschnitte (+) ist es zur É Ausbildung von zwei brei- Fic. 2. — Leptoiulus helveticus. G ten, geradlinig und recht- Ne enr ete PRACRRIE eckig begrenzten Lappen (l) gekommen, die von vorne her schützend etwas über die Pro- merile vorspringen. Medianwärts stossen sie entweder zusam- men oder greifen übereinander. Kopulationsapparat (Fig. 1): Das Vorderblatt A trot an der Innenkante einen fingerfôrmigen, schräg nach hinten und aussen ragenden Fortsatz (/). Derselbe ist verhältnismässig ‘, des Abstandes von seiner Ansatzstelle kurz, indem er kaum bis zum distalen Promeritende erreicht. Das Vorderblatt ist ungefahr 3°/, mal länger als breit; die Seitenränder verlaufen geradlinig und parallel; das distale Ende ist schräg abgestutzt und allmählich in den Aussenrand umgebogen. Die Hinterfläche ist zur Aufnahme des endwärtigen Mesomeritabschnittes etwas 292 W. BIGLER vor dem Endrande in der ganzen Breite flach muldenfürmig aussæehôhlt. Die Kontaktflächen der beiden Blätter sind wieder- um durch reichliche Wärzchenstruktur ausgezeichnet. In glei- cher Hôhe mit dem Innenfortsatz des Promerit ist an dessen Hinterfläche ein pigmentiertes, hôckeriges Telopoditrudiment (le) zu erkennen. Als weitere Haftvorrichtung zwischen Vorder- und Hinterblatt tritt am Grunde in gewohnter Weise ein Kypho- botrium auf. Das Grüssenverhältnis der beiden Blätter kann der Figur entnommen werden. Ich habe das Hinterblatt in drei verschiedenen Lagen zur Darsteilung gebracht, da erstens Bau, râäumliche Orientierung und Lagebeziehungen der einzelnen Bestandteile dieses kompli- zierten Gebildes nur so klargestellt und zweitens ganz her- vorragend wichtige artliche Unterschiede nur durch solche Situationszeichnungen zum Ausdruck gebracht werden künnen. Profilansichten genügen hier allein nicht. Fig. 1 bringt die Ansicht der ganzen rechten Hälfte des Kopulations apparates in Verbindung mit dem angrenzenden Teil des 7. Pleurotergit von innen von einem çg von Arolla. In den Fig. 2 und 3 ist das Opisthomerit allein von schräg vorne und innen bezw. direkt von vorne gesehen abgebildet und zwar stammt das bezügliche cg von der Alp Murtér. Es sei ausdrücklich her- vorgehoben, dass die Seitenansicht dieser Objekte sich voll- ständig mit Fig: 1 deckt. Wie bei den übrigen Leptoiuliden ist es auch hier zur Bildung von Schutz- und Rinnenblatt œekommen, deren vordere Verbindungslinie ‘in einer aussen umgebogenen, bernsteingelben Chitinleiste (ck) hier wie auch bei den folgenden Arten zu erkennen ist. Das Schutzblatt(Phylacum) zertällt in zwei durch eine mehr oder weniger tief creifende Bucht getrennte Lappen, von den- nen der vordere {/,) endwärts abgerundet und stark chitinisiert ist, was namentlich aus den Fig. 2 und 3 zu ersehen ist. Er ist bedeutend niedriger als der hintere und füllt zum Basalteil des Opisthomerit steil ab. Der hintere Lappen (2) ist insbesondere sgesgen die Bucht äusserst dünnwandig und zart und greift medianwärts über die Sagittalebene hinüber (Fig. 3), so dass es é LEPTOIULIDEN 293 zu einer Kreuzung mit dem entsprechenden Gebilde der andern Seite kommt. Der Endrand erscheint namentlich in seitlicher Ansicht fein gezähnelt, aber nicht so regelmässig, wie man ®, dies nach den bezüglichen Abbildungen von VERHœFr und FAËs annehmen kônnte. Er überragt den hintern Rinnenblattfortsatz mehr oder weniger. Eine vordere Zahnecke kommt am Schutz- blatt nicht vor. Dagegen erscheint besonders in seitlicher Ansicht der Hinterlappen vorne muschelartig ausgehôhlt dadurch, dass der Innenrand etwas umgeschlagen ist. Am Rinnenblatt (Solänomerit) fällt zunächst der stachel- arlige, schlanke, hintere Fortsatz (a) auf, welcher dermassen endwärts aufoerichtet ist, dass am Hinterrand beim Ueber- gang in den Basalteil eine stumpfwinklige Ausbuchtung zu Stande kommt, worin sich eine konstante, von allen fol- sgenden Arten abweichende Eigentümlichkeit ausdrückt. Im vordern Teil des Rinnenblattes befindet sich auch hier der bekannte Spermaabschnitt, dessen Spaltrinne nach vorne und aussen sich üffnet und über deren Ausbildung und Lagever- hältnisse man sich auf Grund der 3 Abbildungen eine Vorstel- lung machen kann. Die Umrandung der Mündung ist fein gezähnelt. Das vordere innere Deckblatt (&) greift über das hintere (8) und läuft grundwärts auf einen Zahn (2) hinaus, der nach bekanntem Muster am untern Ende der Spaltrinne steht. Da wo sich an der Uebergangsstelle vom hintern innern und äussern (7) Deckblatt meist der vordere Rinnenblattfortsatz befindet, ragt hier nur eine kurze Spitze (b) auf. In eine ähn- liche, aber kürzere Spitze ist die gegenüberliegende Mündungs- ecke ausgezogen. Die Deckblätter des Spermaabsehnitts sind zart gestreift. Am Grunde des Zahnes (3 endigt auch hier ein das Opisthomerit der ganzen Länge nach durchziehender Koxal- drüsengang (0). Die in der allgemeinen Form sehr konstante Gestalt des Velum (9) kann aus den Abbildungen ersehen werden. | Ein prinzipiell wichtiger Unterschied sowohl des helveticus als auch der nachfolgen beschriebenen Arten gegenüber den andern Leptotulus-Formen liegtin einer durchgreifenden Beson- à" 294 W. BIGLER derheitder Führungseinrichtung für das Flagellum(f). Während sonst die Flagellumbahn zum hintern Rinnenblattfortsatz führt (wo ein solcher vorkommt), krümmit sie sich hier so nach vorne, dass sie bei der Spitze (b), bezw. hinten am Grunde des vordern Solänomeritfortsatzes (oder -lappens) endigt. Eine nach hinten vorragende, bogenfürmige Führungslamelle (/a«) zwingt das Flagellum in eine unter ïhr verlaufende flache Führungsrinne, deren Hinterrand rippenartig vorspringt und die gegen die Spitze (db) frei zu Tage tritt. Zwei vorragende Chitinleisten ( und s in Fig. 1) am Grunde des Hinterblattes sind so orientiert, dass dadurch das Flagellum von unten her sicher in die Rinne eingeführt wird. Flagellum und Spermaab- schnitt sind einander also bei allen Vertretern der hier beschriebenen Artengruppe sehr stark genähert und auf den vordern Teil des Solänomerit konzent- riert. Führungsstachel (st) und Coxit (co) sind in gewohnter Weise entwickelt. Das Pleurotergit des 7. Rumpfdoppelringes trägt im Bereiche des vordern Phylacumabschnittes einen grossen Lappen (2), der mit dem Stammteil vorne und aussen so verwachsen ist, dass 1m Zusammenhang mit einer grubigen Ausbuchtung des entsprechenden Ringteiles hinten eine Hôhlung entsteht, die hinten wulstig umrandet ist. Dieser Wulst tritt innen oft als deutliche Leiste vor. In dieser Hôhlung findet das Schutzblatt Aufnahme und im besondern greift sein vorderer Teil unter den erwähnten Lappen. So wird gewissermassen der ganze elastische Apparat an einem fixen Punkte verankert, was in Zusammenhang mit der Tätigkeit des Flagellums stehen mag. Es wäre interessant, auf Grund eines grüssern Artenmaterials zu untersuchen, ob die Grüsse des Pleurotergitlappens in Co- relation steht zur Ausbildung des vordern Schutzblattlappens. Für die mir bekannten Arten konnte ich eine solche Grüssen- beziehung feststellen. Vorkommen: Alp Murtér, 2500 m, Juli 1917 und 1918 (das weitere Vorkommen im Gebiete des Schweizerischen National- parks mit speziellen Fundortsangaben wird, wie schon erwähnt, LEPTOIULIDEN 295 eine spätere Arbeit enthalten) ; 1 G vom Säntis, 1900-2060 m (ROTHENBÜHLER) ; 2 FO", 2 junge Q 9 aus der Umgebung der Klubhütte am Glärnisch, 2000-2150 m, 23. August 1918; 1 ©, 1 ©, 1 junges Q von Arolla (Wallis), zirka 2000 m, Sommer 1899 ; Rochers de Naye am Genfersee (Vernœærr). Ferner gehôürt hieher das Œ aus dem Zoologischen Museum in Lausanne, das von der Gemmi stammt (von Faës als Julus odieri Brôl. — Julus helveticus Verh. bestimmt). Die Form scheint also über das ganze Gebiet der Schweizeralpen verbreitet zu sein. Es sei hier noch besonders hervorgehoben, dass die go der s0 verschiedenen Fundorte in allen Charakteristika miteinander übereinstimmen und die bestehenden Unterschiede durchaus in den Rahmen individueller Variation fallen. 2. Leptoiulus {Leptoiulus) faësti genutnus | n. Sp. Kôrper glänzend schwarz bis schwarzbraun. Die Hinterringe kônnen etwas aufoehellt sein. Dunkle Medianlinie auf dem Rücken kaum sichtbar. Länge des &G 24", Breite 1"",2. 92 Rumpfringe mit 87 Beinpaaren; die 5 Endsegmente beinlos. Da das g vom Daubensee am hintern Kürperteil defekt war, beziehen sich diese Angaben nur auf das von der Schwarzego- hütte. 99 : 55 Sgm., die 3 Endringe beinlos, 99 Beinpaare, 307" lang, 1,8" breit, junges Q : 44 S Hebeinpaare; 157% Jane, 12% breit. gm., 6 beinlose Endsgm., Ocellen (zirka 43) convex, deutlich voneinander getrennt. Collum dichter nadelrissig als bei Lelveticus ; Längsfurchen der Metazonite feiner, weitschichtig. Fortsatz des Präanalsegments linger, zugespitzt, mit deutlichem glashellen Spitzchen. Die Spitzenlinie tangiert hinten nahezu die Analklappen. Innentaster der Mundklappe mit 3 + 4 (Daubensee) und 6 +5 (Schwarzegghütte) Sinneszäpfchen ; das Barthorsten- 1 Dass ich diese Art nach Henri FaAës benannt habe, sei ein äusseres Zeichen dafür, dass ich trotz der in dieser Schrift geübten Kritik nicht anstehe, die Ver- dienste meines Landsmannes um die Erforschang der Walliser Myriapoden- fauna gebührend einzuschätzen. 296 W. BIGLER büschel besteht aus je 6 bezw. 10 und 11 kräflüigen Borsten in zerstreuler Anordnung. Diese Borsten sind ent- weder einfach gestaltet oder aber tragen in der Mitte oder am Grunde L des endwärtigen Drit- Fic. 3. — Leptoiulus faësi, n. sp. G i tels eine kurze, zarte Daubensee. j Erstes Beinpaar (Häkchenpaar) von vorne gesehen. Nebenspitze (Fig. 12). Der Kopulationsring zeiot von der Seite gesehen den gleichen hoch aufragenden und hinten steil abfallenden Hôücker wie bei Lelveticus (vergl. Text- abb. 1). Die Telopodite (te) des 1. Beinpaares (Textabb. 3) sind sgedrungener und tiefer in die aussen mehr oder weniger abgerundeten Coxite (co) eingesenkt. Ihre Basalteile sind bedeu- tend niedriger und sprin- gen einwärts nicht eckig vor. An den Hüften des 2. Beinpaares (Textabb. 4) kommen wohl Drüsenfort- sätze (df) vor, dagegen fehlt jegliche Spur von wärzchenbesetzten Koxal- fortsätzen. Postfemur und Tibia sind durch deut- liche, parallel gestreifte, elwas bogenfürmig vor- springende Polster px und p2 ausgezeichnet. Diese charakteristischen Gebilde kehren an den ensprechen- Fic. 4. — Leptoiulus faësi, n. sp. G den Gliedern der nachfol- Daubensee. us : Linkcs Pen None senden Extremitäten wie- mA pe de Ben TONNES . LEPTOIULIDEN 297 der, sind beispielsweise am 13. Beinpaar noch wohl ausgebildet und verlieren sich dann gegen das hintere Ende des vordern Rumpfdrittels. Am 4.-11. Beinpaar kommen auch am distalen Drittel der Schenkelglieder deutliche, wenn auch nicht vor- springende Polster vor, die vom 7. Rumpfring aus nach vorne und hinten stark abnehmen. Die bei Lelveticus beschriebenen Haftvorrichtungen an den Schenkelgliedern des 8. und 9. Bein- paares sind auch hier, aber wesentlich schwächer ausgebildet. Von L. helveticus sehr .abweichend gebaut ist der ventrale Hinterrand des 6. Pleurotergit, indem an Stelle der tiefen Ein- schnitte sich nur seichte Einbuchtungen finden, so dass es nicht zu eigentlichen Lappenbildungen kommt. Hierin stimmt faësi mit den weiter unten beschriebenen Arten Leptotulus arelatus und magnus n. sp. überein (vergl. Textabb. 7. Kopulationsapparat: Auch hier trägt das Vorderblatt einen Innenfortsatz (J) (vergl. Fig. 10), der aber auffallend kräf- tiger gebaut ist als bei helveticus, indem er mindestens halb so lang ist wie der Abstand von seiner Basis bis zum distalen Ende des Promerit. Er ist ferner parallelrandig und endwärts abgerundet. Im übrigen stimmt das Vorderblatt mit demyjenigen des Lelveticus überein. Das Kyphobotrium ist etwas kräftiger. Das Hinterblatt istin den Fig.4,5u.9 dargestellt. «) Schutz- blatt: Durch eine tiefe Einbuchtung zerfällt das Schutzblatt in zwei Lappen. Der vordere (4), parallel zur Sagittalebene orien- tiert, ist ganzrandig, abgerundet und besonders gegen die Vorderkante hin sehr verdickt. Er ist viel kräftiger, ragt bedeu- tend weiter vor als derjenige des Lelveticus und erreicht nahezu die Hôhe des Hinterlappens (2). Dieser letztere ist abgestutzt, an den Ecken abgeschrägt. Er ist mehr oder weniger quer sestellt und erscheint daher in seitlicher Ansicht stets nur im starker Verkürzung. Er ist kaum etwas muschelartig ausge- hôhlt, greift medianwärts nur wenig über die Sagittalebene hinaus. Der Innenrand ist nicht umgeschlagen, der Endrand dagegen wiederum unregelmässig gekerbt. b) Das Rinnenblatt ist durch zwei kräftige Fortsätze ausge- zeichnet, die durch eine weite, runde Bucht voneinander ge- 298 WW. BIGLER trennt sind. Der hintere (a) ist viel kräftiger als bei helveticus und nicht endwärts gerichtet, sondern sichelfürmig nach vorne in die Längsrichtung des Tieres übergebogen. Die konvexe Kontur ist daher bogenfôrmig und nicht winkelig eingekniekt. Die Spitze kann schwach auswärts gekrümmt sein. Im Gegen- satz zu helveticus ist hier ein wohl entwickelter, vorderer, stachelartiger Solänomeritfortsatz (b) ausgebildet, der entschie- den endwärts gerichtet ist. Vor ihm liegt wieder der Sperma- abschnitt, dessen fein gestreifte und gezähnelte Deckblätter in eine auswärts, gegen den vordern Schutzhblattlappen gerich- tete Rühre ausgezogen sind (Fig. 9). Das vordere Deckblatt (@) ragt kammfôrmig auf und greift über das hintere hinaus. Die Ränder divergieren gegen das Aussenblatt (y. Am Grunde des Spaltes steht wieder der Zahn 3. Die Führungseinrichtung für das Flagellum entspricht durchaus derjenigen des helveti- cus, indem auch hier eine nach hinten vorspringende Lamelle (la) entwickelt ist, unter der wieder eine in das Rinnenblatt eingesenkte flache Führungsrinne (rt) erscheint, die sich über das Ende der Lamelle hinaus bis auf die Hinterseite des vordern Rinnenblattfortsatzes erstreckt. Dagegen verlaufen die beiden Führungsrippen am Grunde des Opisthomerit ungefähr parallel und divergieren nicht wie bei Lelveticus grundwärts. In die- sem Detail stimmt faëst mit den unten beschriebenen Arten überein. Die physiologische Bedeutung des Flagellums gibt uns eine Erklärung für die Richtungsverhälinisse der beiden Rinnen- blattfortsätze. Der hintere kann so abweichend nach vorne übergebogen sein, weil er an der Führung der Geissel nicht beteiligt ist; der vordere dagegen ist endwärts gestellt, da er die Vorstossrichtung des Flagellums bestimmt. Führungssta- chel (s/), Koxaldrüsengang (dr) und Hüftstücke (co) sind in sgewohnter Weise ausgebildet. Textabb. 5 zeigt, dass das 7. Pleurotergit an der Innenfläche im Bereiche des Hinterblattes die gleiche eigentümliche Aus- bildung erfahren hat wie bei helvelicus. Ncben dem reifen & enthielt die Basler Museumssammlung LEPTOIULIDEN 299 ein junges d von /aësi genuinus ebenfalls von der Gemmi mit 46 Rumpfringen, 73 Beinpaaren und 6 beinlosen Endsegmenten. Läânge 14"%,5, Breite 1"". Innentaster des Gnathochilarium mit 3 +4 Sinneszäpfchen. Mentostipites mit je 3 schwachen Borsten. Gliedmassen des 1. Beinpaares deutlich 6-gliederig. Hüften des 2. Beinpaares ohne Fortsätze. Penis kurz, geschlos- sen, stumpf zweispitzig. Pleuro- tergithinterrand des 6. Rumpf- ringes nur mit schwachen Ein- buchtungen entsprechend den erwachsenen Tieren. Ueber den Kopulationsapparat siehe unter Leptoiulus odiert. Vorkommen: Lo, l-jJunges pe ME En nee d, 1 junges © vom Daubensee Me TT ape RS am Gemmipass (Basler Museum), Rechter ventraler Absehnitt des 7. Pleuro- 2900 m: 1 und 1 © von der ne Schwarzegæhütte am untern Grin- delwaldgletscher, 2300 m, 21. Juli 1916. Die Vermutung liegt nahe, dass diese Form in den Berner Alpen weiter verbreitet und wabhrscheinlich auf diese lokalisiert ist. 3. Leptoiulus | Leptoiulus) faësi valisiensis n. subsp. Es wurden 4 go untersucht, die alle aus dem Wallis stam- men. Linge der Go 19-21"", Breite 1-1"",2. 51-53 Rumplfringe, 85-91 Beinpaare, die 4-5 Endsegmente beinlos. © Q: 54 Rumpf- ringe, davon die 4 letzten ohne Extremitäten, 95 Beinpaare, 25-26%% lang, 1"°,7 breit. In Färbung, Furchung, Beborstung, Ausbildung der Ocellen und des Fortsatzes des Präanalseg- mentes usw. stimmt die Rasse mit /uëst genuinus überein. Die mentostipites gnathochilarii tragen je 10-18, meist elf kräflige, teilweise ebenfalls durch Nebenspitzen ausgezeichnete Borsten auf langoæezogenem Feld unregelmässig angeordnet. An den Innentastern kommen in 3 Fällen 4 + 4, bei einem € F 5 +5 Sinneszäpfchen vor. REMASCISSE pe ZooL. L:.27., 1919; t2 300 W. BIGLER Die Telepodite des 1. Beinpaares sind verhältnismässig ge- drungen, die Coxite aussen abgerundet. Es zeigt sich insofern eine Annäherung an helveticus, als die Häkchen-Telopodite nicht so stark in die Hüften eingesenkt sind und der Grund- abschnitt innen eckig bis kegelfürmig vorspringt. Ich bemerke hier ausdrücklich, dass nur an Hand eines noch umfangreiche- ren Vergleichsmaterials festgestellt werden kann, ob diese im allgemeinen eher ver- änderlichen Charak- tere hier artlich bereits fixiert sind. Die Hüften des 2. Beinpaares besitzen im Gegensatz zu faësi ge- nuinus neben Drüsen- fortsätzen (df) wohl entwickelte,zugespitz- te Wärzchenfortsätze (f in Textabb. 6), die aber nicht auswärts 27 es \ EL | dern endwärts abste- |] hen. Auf Grund dieser F1G 6. — Leptoiulus faësi valisiensis, n. subsp. Tatsache und in Ver- Distelalp. Linkes 2. Bein von vorne gesehen. gekrümmt sind, son- bindung mit einigen konstanten, kleinern Besonderheiten habe ich die Walliser Tiere als Rasse abge- trennt, da hierin eine durch Konstanz der Merkmale fest- gelegte divergierende Entwicklungslinie innerhalb einer nahen Verwandischaft zum Ausdruck kommt. Wie bei faëst genuinus Sind Präfemur und Tibia durch den Besitz von kräftigen, bogenfürmig vorspringenden Streifenpolstern (p1 und p2) ausgezeichnet. Es ist dies bislang der einzige bekannte Fall, wo neben Wärzchenfortsätzen auch zugleich Polster vorkommen und damit ist eine bemerkenswerte Aus- nahme von der Regel gegeben, die Vsrnœærr bereits 1898 LEPTOIULIDEN 301 (in seinem Aufsatz : Ueber Diplopoden aus Bosnien, Herze- gowina und Dalmatien, Arch. Nat. Bd. 64, p. 142) aufgestellt hat : « Leptoiulus-Arten mit innerem Hüftfortsatz des 2. Bein- paares der g° besitzen niemals « Tarsalpolster » an denselben. » Auch die nachfolgenden Extremitäten tragen nach hinten allmählich an Grôüsse abnehmende Polster an Postfemur und Tibia, die erst im letzten Kôrperviertel ganz verschwinden. Vom 3. bis 15. Beinpaar weisen auch die Schenkelglieder schwache, nicht vorragende Polsterbildungen auf. Femora des 8. und 9. Beinpaares wie bei genuinus. Eine kleine, interessante Abnormität sei hier noch erwähnt: Ein aus dem Saastal besitzt nämlich ausnahmsweise einen Penis mit nur einer median gelegenen Spitze. Im übrigen lässt sich innerhalb vorliegender Artengruppe und auch gegenüber den andern Leptoiuliden keine irgendwie spezialisierte Diffe- renzierung der Penes erkennen. Sie sind stets der ganzen Länge nach parallelseitig, die Spitzen endwärts gerichtet. Diese sind bei Aelveticus durchschnittlhich etwas schlanker als bei den übrigen Formen. Ventraler Hinterrand des 6. und Ausgestaltung des 7. Pleu- rotergit im Zusammenhang mit dem Kopulationsapparat wie bei faësi genuinus. Auch bezüglich der Ausbildung des Promerit und des Innenfortsatzes J (Fig. 10) stehen die beiden Arten im Einklang. Bei einem c' aus dem Saastal ist der Telo- poditüberrest (£e in Fig. 10) besonders kräftig ausgebildet und noch durch eine starke Endborste ausgezeichnet. Am Hinterblatt zeigt namentlich der hintere Rinnenblatt- fortsatz (a) eine konstante Eigentümlichkeit. Dieser ist mehr gerade gestreckt, schwach geschweift, der Hinterrand ist mehr oder weniger bauchig ausgebogen(k). Durch einen tiefen Einschnitt zerfallt das Schutzblatt auch hier in 2 Lappen, von denen der quergestellte hintere (4) mehr als bei faësi genuinus über die Medianlinie hinübergreift und innen nach vorne umge- schlagen ist. In den übrigen Einzelheiten des Opisthomerit, namentlich in dem hüchst charakteristischen, nach aussen gewendeten Rôührenansatz des Spermaabschnittes stimmt 302 W. BIGLER valisiensis mit genuinus überein. Der stark nach vorne über- gencigte Führungsstachel (sf) weist bereits auf Verhältnisse hin, wie sie bei arelatus und magnus auftreten. Vorkommen: 1 g und 2®9 von der Distelalp am Monte Moro, 2170 m, Sommer 1916 ; 3 go‘ aus dem Saastal, Juli 1900. Leider kann ich für die letztern Tiere keine genauere Fund- stelle angeben, da diese nicht aufsezeichnet worden war und Herr Dr. ScnexkEL sich der genauern Lokalität nicht mehr zu entsinnen vermochte. Doch darf mit Bestimmtheit angenom- men werden, dass auch diese Exemplare in der Zone der alpi- nen, speziell subnivalen Region gesammelt worden sind. Es erübrigt nun noch, zu den bezüglichen Arbeiten von Vernœrr und Faës Stellung zu nehmen. Es steht für mich ganz ausser Zweifel, dass die von mir als Lelveticus genauer beschrie- bene Form wirklich Leptoiulus helveticus Verhælf ist, was eine kritische Vergleichung meiner Beschreibung mit den Angaben Veruœrrs in seinem 30. Aufsatz zur Genüge beweist. So besteht namentlich Uebereinstinimung in Grüsse, Beinpaarzahl, im Besitz von Koxalfortsätzen am 2. Beinpaar und im Mangel von Polstern an den vordern Extremitäten. Auch kann die Fig. 7 im Arch. Nat. Bd. 64, 1898, mit Leichtigkeit bis in die Einzel- heiten als eine schematisierte Darstellung meiner Fig. 2 auf- gefasst werden. Die dort vorkommenden Ungenauigkeiten und Unrichtigkeiten sind auf Rechnung eines zeitentsprechend noch zu wenig in die Tiefe gedrungenen Detailstudiums zu setzen. Durch die Feststellung dieser Identitäten ist die Basis für die weitere Beweisführung geschaffen. Ich habe schon oben meiner Ueberzeugung Ausdruck gege- ben, dass FAËS unter « Julus odieri Brülemann — /ulus helve- ticus Verh. » zwei ganz verschiedene Arten vermengt hat, nämlich den typischen Leptoiulus helveticus Verh. und Leptoiu- lus faësi valisiensis n. subsp. Bei einer kritisch vergleichenden Betrachtung der Faës’schen Fig. 49 mit meinen Figuren 1 und 10 erhellt sofort, dass Fig. 49 nicht mit meiner Fig. 1 identifi- ziert werden kann, sondern dass sie dem Kopulationsapparat des valisiensis entspricht, den ich in Fig. 10 dargestellt habe. ÉD ASS Sn LEPTOIULIDEN 303 Die Uebereinstinmung beider Abbildungen wird klar bei Ver- gleichung der charakteristischen Einzelheiten. So gibt auch FAës einen weit vor- und hochaufragenden vordern Schutz- blattlappen an. Dieser steht hier allerdings in direkter Verbin- dung mit dem Velum und dazwischen ist noch eine dreieck- fürmige, scharf zulaufende Spitze eingezeichnet. Diese Verhält- nisse sind aber zweifellos falsch dargestellt, da sie aus dem allgemein geltenden Organisationsplan herausfallen, der auch hier nach ganz bestimmten, immer wiederkehrenden Grund- zügen gestaltet ist: 1. Der vordere Schutzblattlappen fällt stets steil zum Basalteil des Opisthomerit ab, 2. das Velum steht nicht in Verbindung mit dem Phylacum, da es stets eine Bil- dung des vordern Solänomeritabschnittes ist. Ein der Spitze zwischen Velum und vorderem Schutzblattlappen entsprechen- der Organteil, wie ihn F4Ës angibt, habe ich nirgends gefunden. Seine Existenz bezweifle ich stark, nicht weil er sich nicht in den Rahmen einer menschlichen Schablone fügen will, sondern weil er wie oben erwähnt einer gesetzmässig fixierten Organi- sation widerspricht. Uebrigens ist diese Spitze in der nur auf eine andere Lage des Hinterblattes zu beziehenden F4ës'schen Fig. 52 selbst nicht wieder zu finden. Die Darstellung des Rin- nenblattes in Fig. 49 gibt noch besonders interessante Auf- schlüsse : Der hintere Solänomeritfortsatz (y) entspricht in Form, Lage und Richtung vollkommen dem bezüglichen Gebilde meiner Objekte (a). Selbst der Hinterrand ist ausgebaucht, was darauf hinweist, dass der Fig. 49 ein Walliser-cf zu Grunde lag. Die «épine très aiguë » an der Basis dieses Fortsatzes beruht auf individueller Variation. Der vordere Rinnenblattfortsatz {+) und die grosse Solänomerithucht sind durchaus typisch. In der Spitze vorne am Grunde des vordern Fortsatzes findet sich eine Andeutung des rohrenfôrmicen Ansatzes der Spaltrinne, die selbst, wie auch die Führungseinrichtung mit Ausnahme des Führungsstachels, übersehen wurde. Wenn nun F4aës in den oben bereits zitierten Sätzen das Fehlen von Polstern an den vordern Beinpaaren hervorhebt, so muss ich dies für das der 304 W: BIGLER Fig. 49 entsprechende Tier entschieden in Abrede stellen. Wie bereits erwähnt wurde, besass Faës gewiss unter seinem Mate- rial den richtigen L. helveticus, bei dem Polster fehlen. Dureh Vermengung der Tatsachen kam der Forscher zu einem falschen Schlusse. Endlich sei nochmals auf die bedeutende Längen- schwankung von 14-21" hingewiesen, die FAËs für die g'& seines helvelicus angibt, in welche die Variationsbreiten von 14-17 %% und 19-21"%% von helveticus Verh. bezw. faësi vali- stensis fallen. Em Zusammenhang mit den Untersuchungen an Leploiulus helveticus und faëst unterzog ich das westalpine Material von ROTHENBÜHLER einer gründlichen, kritischen Bearbeitung. Mit Berücksichtigung der entsprechenden Verhältnisse in den mir bekannten Schweizeralpen schien es mir zunächst hôüchst unwahrscheinlich, dass Leptotulus odiert Brülemann als konstant bleibende Form über das weit gedehnte, reich gegliederte Ge- biet der Westalpen verbreitet sein künne. Für die Berechti- gung dieser Annahme schien u. a. auch die bedeutende Schwan- kungsbreite zu sprechen, die BRôLEMANX für die Kürperlänge (16-27 "%) und Segmentzahl (55-64) seines odtert angibt. Meine Hoffnung, bei der Bearbeitung des immer noch umfangreichen, aus einem weiten Gebiet zusammengetragenen, alpinen Mate- rials neue, für die Leptoiulidenkunde wertvolle Tatsachen zu Tage fürdern zu künnen, war berechtigt und die Erwartungen wurden noch bei weitem übertroffen durch die Fülle der For- schungsergebnisse. Es handelt sich zunächst darum, an Hand der Diagnose und Zeichnungen von BRÔLEMANN einwandfrei festzustellen, was Leploiulus odiert se. 4. Leptoiulus { Leptoiulus) odieri Brülemann 1896. ) Er war in dem Material durch 3 œ'o vertreten. Davon war das g vom Col Bravaria leider infolge schlechter Konservie- rung teilweise zerfallen und mazeriert. Doch konnte wenigstens an Hand der relativ gut erhaltenen Chitinteile des Kopulations- D ie di Dur oi émane nd. se co. à EE A dd 1 + LEPTOIULIDEN 305 apparates die Artzugehôürigkeit einwandfrei festæestellt werden. VWeiterhin war von einem œ vom Col Sautron nur der vordere Kôrperteilerhalten. Auffallend ist vor allem die hohe Segment- und Beinpaarzahl, zählt doch das intakte G° vom Col Sautron an 60 Rumpfringen 103 Extremitätenpaare. Die fünf letzten Rumpfringe sind beinlos. Diese Zahlen werden nur noch erreicht von dem weiter unten beschriebenen Leptoiulus magnus n. Sp., der sich aber rein äusserlich schon sofort durch seine Kôrperdimensionen auszeichnet, da die Länge des odiert nur 21", die Breite 1"" beträgt. © © : 62-70 Rumpfringe, die 3-5 letzten beinlos, 111-119 Beinpaare. 24-39" lang, 1,4-2"" breit. Kôrper glänzend schwarzbraun. Wiederum lässt sich bei den hellern Exemplaren eine schwarze Medianlinie über den Rücken erkennen. Bei den ®@ sind häufig Flanken und Bauchseite rôtlichbraun aufgehellt mit Ausnahme der vordersten und hin- tersten Rumpfringe. Beine braun bis hellbraun. Fortsatz des Prä- analsegments kräftig, von oben gesehen an der Basis etwas ein- geschnürt, das glashelle Endspitzchen deutlich und abgesetzt. Das Gnathochilarium ist nach dem Typus der Untergattung Leptoiulus gebaut. Die Mentostipites tragen je eine locker zusammengesetzte Gruppe von zirka 10 nicht eben kräftigen Borsten, die teilweise ebenfalls eine feine Nebenspitze besitzen. Innentaster mit 5 +5 Sinneszäpfchen. Die Hüften des 1. Beinpaares springen ausserhalb der Ansatz- stelle der Telopodite bei allen 3 Sœ übereinstimmend sehr stark kegelfürmig vor. Einen ähnlichen gegen die Concavseite des Uncus hineinragenden Hôcker trägt auch der Basalteil der Telopodite. Das 2. Beinpaar trägt an den Hüften neben Drüsenfortsätzen typische, kräftige, etwas gedrungene Wärzchenfortsätze, die auf der Vorderseite nach aussen gekrümmt sind und weiter vorragen als bei Lelveticus, indem sie die grosse Präfemurborste ganz oder doch nahezu erreichen. In BRÔLEMANNS entspre- chender Abbildung (Fig. 3a.a.0.)sind sie wohl etwas zu gross geraten und zu stark basalwärts verlagert. Weder das 2. noch die nachfolgenden Extremitätenpaare tragen irgend eine Spur 206 W. BIGLER von Postfemur- und Tibialpolstern. Die Femora des 8., weniger deutlich auch diejenigen des 9., 7. und 6. Beinpaares sind wie bei /aësi etwas keulig aufgetrieben und mit rauhen Haftstellen versehen. ; Bezüglich der Ausbildung des ventralen Hinterfandes des 6. Pleurotergit (Fig. 24, steht odierti in Beziehung zu helveticus da auch hier durch ausgerundete Buchten (2) nach hinten über die Promerite des Kopulationsapparates vorspringende Lap- pen (/) abgetrennt werden. Doch künnen deutliche Unterschiede bei einer Vergleichung der Textabb. 2 mit Fig. 24 wahrgenom- men werden. Vor allem fallt eine hübsche Verschlussvorrich- tung (s) mit Gelenkhücker und -grube am vordern Ende der nach hinten divergierenden Innenränder auf. Der Kopulationsring ist wiederum stark aufgetrieben, so dass bauchwärts ein hoch aufragender, hinten steil abfallender Hücker in die Erscheinung tritt (vergl. Textabb. 1). Auch ist die Innenfläche des 7. Pleurotergit durch Lappen, Mulde und Kante ausgezeichnet. In Fig. 11 wurde die ganze rechte Hälfte des Kopulations- apparates in der Innenansicht dargestellt. Einé Vergleichung mit BRôLEMANXS Fig. 4, die allerdings die feinern morpholo- gischen Einzelheiten nicht wiedergibt, zeigt die weitwehende Uebereinstimmung beider Abbildungen. Das Vorderblatt (4) trägtan seiner basalen Innenkante wieder den bekannten Fortsatz J) am mehr oder weniger massig entwickelten Grundabschnitt des Promerit. Dieser beginnt mit breiter Ansatzlinie, springt kegelfürmig verjüngt bis fingerfôrmig nach hinten und aussen vor. Er ist verhältnismässig kurz, da er nur wenig länger als l: des von seiner Basis aus gemessenen Promeritabschnitts ist. Das Vorderblatt selber ist ungefähr dreimal länger als breit ; Endrand nach aussen schräg abgerundet. Fig. 13 gibt die direkte Vorderansicht des Opisthomerit. Wiederzerfälltdas Schutzblatt durch eine mehrschräg nach hinten und innen gerichtete, tiefe Buchtin zwei Teile. Der vor-. dere Lappen (4) springt nach vorne und aussen weit vor und ist gegen das Rinnenblatt hin sehr stark keulig verdickt (siehe POP PP © ., } ul dé r re LEPTOIULIDEN 307 Fig. 13). Er wird jedoch vom Hinterlappen (2) deutlich überragt. Der zartwandige, stark nach vorne überneigende Hinterlappen (4), dessen Endrand unregelmässig zerschlitzt ist, greift me- dianwärts bedeutend über die Sagittalebene hinüber, so dass eine Kreuzung mit dem Schutzblatt der entgegengesetzten Seite zu Stande kommt. Der Innenrand ist nur wenig nach vorne uméeschlagen. Rinnenblatt: Der hintere Fortsatz (a) erinnert in Stärke, Form und Richtung etwas an denjenigen von faësi genuinus; doch ist er in der Endhälfte mehr gestreckt. Von einem eigent- lichen vordern Rinnenblattfortsatz kann nicht gesprochen wer- den. An seiner Stelle steht ein vorderer Solänomeritlappen (D), der eine Fortsetzung der hintern Deckblätterabschnitte der Spaltrinne darstellt. Dieser Lappenist quer gestellt und täuscht so von der Seite gesehen einen vordern Fortsatz vor. Das vordere Endspitzchen (e), das in seitlicher Ansicht stets zu erkennen ist, ist die äussere Ecke e (Fig. 13). Auch diese charakteristische Einzelheit ist in der BrôLeman\'schen Fig. 4 wiederzufinden. Vor dem Rinnenblattlappen befindet sich die grosse, nach vorne und etwas nach innen gerichtete, schwach trichterfürmig erweiterte Oeffnung der auffallend weitlumigen Spaltrinne, deren Ränder fein und unregelmässig gezähnelt sind und die mit ihrem Grunde tief in den Stammteil des Opisthomerit eingesenkt ist. Der Hinterrand des vordern innern Deckblattes (4), das über das hintere hinaus greift, verläuft nahezu wagrecht (bei den übrigen Formen schräg nach innen) und endigt wieder am Grund des Zahnes (z), der in der Vorder- ansicht als Läppchen erscheint und an dessen Basis die Mün- dung (0) des Coxaldrüsenganges (dr) liegt. Die Deckblätter sind auch hier fein gestreift. Die Gestalt des Velum (v) kann aus der Abbildung ersehen werden. Sein nach aussen gerichteter Nebenzahn ist dreieckig und breiter als bei den vorigen For- men. Auch hierin besteht vollkommene Uebereinstimmung mit der Figur BRôLEMANNS. In der Führungseinrichtung für das Flagellum besteht kein wesentlicher Unterschied gegenüber den oben beschriebenen Arten. Die von einer Lamelle (/a) 308 W. BIGLER überragte Führungsrinne (ré), die schon vor jener deutlich zu erkennen ist, endigt in entsprechender Weise auf der Hinter- seite des Solänomeritlappens (D), der da, wo die Geissel hin und her gleitet, leistenartig verstärkt ist. Von besonderem Interesse ist ein junges cg von L. odieri vom Colde Pourriac, 2506 m : 55 Rumpfringe, 6 beinlose Endseg- mente, 91 Beinpaare, 18" lang, pum 1 breit. Farbe dunkelbraun, Flanken und Bauchseite aufæehellt. Kopf, vorderer Teil des Col- lum und Endringe verdunkelt. Dunkle Medianlinie auf dem Rük- kensehr deutlich. Innentaster des Gnathochilarium mit3+3 Sin- neszäpfchen ; Mentostipites beiderseits mit wenigen schwachen Borsten. Erstes Beinpaar stark gedrungen, deutlich 6-gliederig. Die Hüften erinnern in Form und Lage schon sehr an die Coxite des 1. Beinpaares beim erwachsenen Tier. Die Hüftauszeich- nungen des 2. Beinpaares fehlen noch vollkommen. Der Penis ist kurz, nicht viel länger als breit, die beiden Spitzen sind stumpf und geschlossen. Der Hinterrand des 6. Pleurotergit verrät schon sehr deutlich die charakteristische Ausbildung des reifen Tieres. Die Einbuchtungen sind ungefähr dreieckfôrmig. Der Kopulationsring ist ventralwärts erst ganz schwach auf- getrieben und vorgewülbt. Die vordere Dreiecküffnung, die durch das Divergieren der hinten dicht zusammenschliessenden Pleurotergit-Medianränder gebildet wird, ist noch Iückenlos verschlossen durch die Hinterflächen der Promerite, die also wie auch die übrigen Teile des Kopulationsapparates die defi- nilive Lage noch nicht einnehmen, sondern in einem spitzen Winkel zur Längsrichtung des Tieres orientiert sind. In Fig. 14 wurde die linke Hälfte des Kopulationsapparates mit dem zugehôürisgen vordern Pleurotergitrand'abgebildet. Das Vorder- blatt (A) ist noch stark verkürzt und gedrungen. Der Innen- fortsatz (J) springt bereits als ein kräftiger, dreieckiger Lappen nach hinten vor. Das durch schwache Wärzchenstruktur aus- gezeichnete Ende greift in eine gegenüberliegende, ebenfalls mit Wärzchenbesatz versehene Grube (g) der vordern Pleuro- tergitecke. Durch diese Einrichtung kommit ein nahezu herme- tischer Verschluss des Kopulationsringes zu Stande. Das Fla- Re LS) LEPTOIULIDEN 309 gellum (fl) ist bereits sehr deutlich vorgebildet. Es besteht aus einem blasenfürmig aufgetriebenen Basalteil, der einerseits mit dem Grundabschnitt des Vorderblattes noch verwachsen, andererseits in eine allmählich verdünnte Geissel ausgezogen ist. An die Basis des blasenfürmigen Grundabschnitts zieht ein kräftiger, ungeteilter Stützenmuskel (#s). Diese Bildung kann sehr wohl als eine morphologische Zwischenstufe zwischen Coxalsack und Flagellum im Sinne einer Homologie dieser bei- den Organe aufwefasst werden. Zwischen Insertionsstelle des Flagellums und Aussenrand des Vorderblattes ragt auf dessen Hinterfläche ein kopffôrmiger Telopoditrest (fe) auf (in der Figur an der punktierten Linie zu erkennen), dessen Inneres mit schwarzem Reduktionspigment erfüllt ist, das sich noch in den Grundabschnitt des Promerit erstreckt. Das Mesomerit ist noch nicht entwickelt. Müglicherweise ist es in einem kräftigen, ab- sœerundeten Hôücker (L) am vordern Grunde des Hinterblattes vorgebildet. Hinter diesem Vorsprung fällt ein schlankes Fort- satzgebilde (p) mit chitinisierter, verdickter Basis auf, das in mehrere Spitzen ausläuft und etwas an die Flagellumvorstufe am Promerit erinnert. Eine phylogenetische Deutung dieses Organes, das beim vôllig ausgebildeten Kopulationsapparat kein Homologon zu haben scheint, künnte sich vorläufig nicht über den Wert einer Vermutung erheben. Das Solänomeritist in seinen wesentlichen Bestandteilen bereits deutlich vorbereitet. Der hintere Rinnenblattfortsatz (a) ragt als kräftiger Stachel steil endwärts auf. Das hintere innere Deckblatt (5) der schon wohl entwickelten Spaltrinne tritt stark kammfôrmig vor. Infolge der verhältnismässig schwachen Ausbildung des vor- dern Deckblattes (a) greifen die innern Randlappen noch nicht übereinander, sondern ein breiter Spalt klafft zwischen beiden, an dessen Grund der bekannte Zahn fehlt. Die Führungsein- richtungen für das Flagellum sind in einer schon kräftigen Lamelle (Za) und einem kurzen, verlagerten Stachel (st) vor- gebildet. Das Phylacum ist nur schwach angedeutet durch ein kaum etwas vorragendes Läppchen (/) am Grunde des hintern Solänomeritfortsatzes. In Uebereinstimmung damit fehlen natür- 310 W. BIGLER lich an der Innenfläche des Pleurotergit die Anpassungen an das Schutzblatt. Der Hüftabschnitt des Hinterblattes springt als kräftiger, stark pigmentierter Hücker (co) vor, an dessen Grund von der zugehôrigen Stütze her eine kräftige Muskulatur inse- riert. Velum und Coxaldrüsengang fehlen. Der Kopulationsapparat des oben angeführten jungen G‘ von helveticus stimmt in allen wesentlichen Punkten mit dem hier eingehend beschriebenen von odieri überein. Die artliche Dif- ferenzierung der Gonopoden vollzieht sich also erst im Laufe der weitern Entwicklung. Vorkommen: Sämtliche Fundorte liegen in den Meer- alpen bis nôürdlich zum Monte Viso: 1 g' und 4 Q® vom Col de Sautron, 2689 m ; 1 junges G vom Col de Pourriac, 2506 m ; 7 ®9 vom Passo di Collalunga, 2600 m ; 2 9 © vom Col de la Moutière, 2446 m; 1 G' vom Col Bravaria, 2311 m ; 1 © vom Col della Lombarda, 2395 m. Die Tiere wurden im Sommer (Juni-Juli) 1900 gesammelt. 5. Leptoiulus | Leptoiulus) brevivelatus n. sp. Kürper glänzend schwarz bis schwarz-bräunlich mit schwarzer medianer Rückenlinie. Bauchseite kaum, dagegen Collum und Segmente der Sprossungszone meist deutlich aufgehellt. Sc: 19-20" lang, 1-1",2 breit. 50-52 Rumpfringe, davon die 4-5 letzten ohne Extremitäten ; 83-89 Beinpaare. Q Q : 54-61 Rumpf- ringe, 3-5 beinlose Endsegmente, 91-107 Beinpaare, 22-29 "® lang, 1,4-1"",8 breit; 1 junges © : 49 Rumpfringe, 6 beinlose Endsegmente, 81 Beinpaare, 17 "" lang, 1"",2 breit. Sämtliche Rumpfringe am Hinterrand beborstet. Ocellen convex und deut- lich unterscheidbar. Fortsatz des Präanalsegments verlängert, in eine deutliche hyaline Spitze ausgezogen, von oben gesehen von concav ausgebuchteten Rändern begrenzt. Die Mentostipites des Gnathochilariuni besitzen je eine Gruppe von 15-19 nicht sehr kräftigen Borsten in zerstreuter Anordnunoe &, die wieder teilweise durch Nebenspitzen ausge- LEPTOIULIDEN ad! zeichnet sind. Die Innentaster tragen 4 + 4, in je einem Falle 4 +3 und 4 +5 Sinneszäpfchen. Der Telopodit-Grundabschnitt des 1. Beinpaares ragt nur mässig vor, springt nach innen entweder mit stumpfwinkliger Ecke etwas vor oder ist abgerundet. Die Coxite sind seitlich von der Ansatzstelle der Telopodite in kräftige Spitzen vor- gezogen. An den Hüften des 2. Beinpaares kommen deutliche Wärz- chenfortsätze vor ; diese sind entweder endwärts gerichtet und nur wenig auswärts geneigt oder etwas stärker nach aussen umgæekrümmt, reichen dann aber nicht einmal halbwegs zur grossen Präfemurborste ; stets sind sie verhältnismässig kurz und gedrungen. Bei 2 So vom Col Sautron fehlen die Drüsen- fortsätze vollkommen (dann konnten wenigstens die Mündun- gen der Coxaldrüsengänge an der Vorderfläche der Hüften festsestellt werden), während sie bei den übrigen deutlich zur Ausbildung gekonmmen sind. Bezüglich der Entwicklung der Polster an den vordern Extre- mitäten zeigt brevivelatus eine sehr bemerkenswerte Differen- zierung. Diese Bildungen fehlen am 2. Beinpaar noch \ollkon- men, treten aber am 3. plôtzlich sehr kräftig in die Erscheinung und zwar Springen sie an Postfemur und Tibia nicht nur deut- Lich vor, sondern sind auch in der Endhälfte der Schenkel- glhieder ungewohnt kräftig entwickelt, hier ebenfalls etwas vorragend. Die nachfolgenden Beinpaare zeigen eine entspre- chende Ausbildung. Das Femoralpolster, in dessen Bereich das Glied flach muldenfürmig ausgehôhlt ist, dehnt sich vom fi) Beinpaar an bis auf die distalen zwei Drittel aus. (Ein Schen- kelglied des 8. Beinpaares wurde in Fig. 19 dargestellt.) Die Polsterbildungen an den 3 Gliedern nehmen nach hinten ganz allmählich ab, sind noch sehr deutlich beispielsweise am 55 Beinpaar und erlôschen erst im hintern Kôrperdrittel voll- ständig. Das 7. Pleurotergit trägt an seinem ventralen Vorderrand wiederum den bekannten, nach hinten vorspringenden Innen- lappen. Ein konstantes Merkmal zeigt sich darin, dass die Vor- 31 W. BIGLER derecke stark rechtwinklig vortritt, während sie bei den übrigen Arten abgerundet ist. Der ventrale Hinterrand des 6. Rumpfringes (Fig. 25) zeigt nahe Beziehungen zu odiert, indem auch hier durch schräg nach hinten vorspringende Buchten («) beiderseits Lappen (l) abge- trennt worden sind, die durch eine ähnliche hübsche Ver- schlusseinrichtung (s) in der Mediane miteinander in artikulie- rende Verbindung treten. Die Lappen sind aber durchgehend breiter und abgerundeter. Kopulationsapparat (Fig. 15 und 16): Das Vorder- blatt À verrät schon auf den ersten Blick eine grosse Aehnlich- keit mit demjenigen von odieri, namentlich in Bezug auf den Innenfortsatz (/). Dieser erreicht ebenfalls bei weitem nicht die Mitte des distalen Promeritabschnitts und ragt kegelfürmig schräg nach innen. Recht auffallend ist ferner der Grüssen- unterschied zwischen Vorder- und Mittelblatt einerseits und Hinterblatt andererseits, was mit dem relativ gedrungenen Bau, mit Verkürzung und Verbreiterung des Promerit zusammen- hängt, ist dieses doch kaum 2}-mal länger als breit. Diese Tatsache erhellt einmal bei Betrachtung der bezüglichen Figur (in natura ist der Unterschied noch augenfälliger), ferner aus folgenden Verhältniszahlen, die so gewonnen wurden, dass die Längendimension des Promerit durch diejenige des Opistho- merit, gemessen vom Endrand des hintern Schutzblattlappens bis zur Concavität der Gabelungsstelle zwischen Vorder- und Mittelblatt, geteilt wurde : Das Verhältnis schwankt für brevi- velatus zwischen 0,69 und 0,75, für die übrigen Arten gemein- sam zwischen 0,82 und 0,96. Das Vorderblatt ist in der Flächenansicht aussen stärker abgeschrägt als bei den übrigen Arten, so dass der Aussen- rand gegen den direkt endwärts verlaufenden Innenrand etwas convergiert. Entsprechend ist auch das Mittelblatt 2 wesentlich verkürzt und verbreitert. Auch im Hinterblatt kommt deutlich das verwandtschaft- liche Verhältnis zu ZL. odieri zum Ausdruck, insbesondere im Spermaabschnitt des Rinnenblattes. | . - ] LEPTOIULIDEN 53112 a) Schutzblatt: Der ebenfalls stark und etwas keulig ver- dickte vordere Lappen (4) ist verhältnismässig kurz und breit, ragt nur wenig endwärts vor. Der am Endrand fein und unregel- mässig gezähnelte hintere Lappen (L) neigt nur schwach nach vorne über, ist einwärts kaum etwas umgeschlagen und greift nicht über die Sagittalebene hinüber. -b) Rinnenblatt: Der hintere Fortsatz (a) entspricht in Form und Richtung demjenigen von odieri, doch sitzt er dem Rinnenblatt mit breiterer Basis auf. Die Spaltrinne ist über- einstimmend mit odtert und in scharfem Gegensatz namentlich zu L. arelatus und magnus (siehe unten) sehr gross und weit- lumig, ist aber mehr schräg aufsestellt. Sie mündet nach vorne und aussen wieder mit weiter schwach trichterfôürmig erwei- terter Oeffnung, hinter der an Stelle des vordern Fortsatzes ebenfalls ein quer gestellter Rinnenblattlappen (b) aufragt, der hier aber bedeutend schmäler ist als bei odtert, jedoch als Widerlager gegen den Reibungsdruck des Flagellum die gleiche leistenartige Verdickung aufweist. Der «Zahn » (3) am Grunde des Spaltes erscheint von vorne gesehen ebenfalls als ein in seiner Gestalt variables Läppchen, das wieder vor der Mündung (o) des Coxaldrüsenganges (dr) steht. Sehr charakteristisch ist insbesondere die Form des Velum (v). Dasselbe ist vor allem auffallend kurz und lässt stets einen grundwärtigen Lappen (g) und dahinter eine schwach vorspringende Ecke (e) erkennen. Meist ist der zwischenliegende Rand etwas nach hinten umge- legt. Hier wie auch bei den übrigen in diesem Aufsatz beschrie- benen Formen hat es sich gezeigt, dass das Velum in verhält- nismässig nur engen Grenzen variiert und dass ihm daher eine hôühere systematische Bedeutung beigemessen werden darf als z. B. innerhalb der L. alemannicus-Gruppe. Die Führungs- einrichtung für das Flagellum entspricht durchaus dem inner- halb des vorliegenden Formenkreises festgelegten Organisa- tionstypus. 3 junge Go‘ tragen an 47-49 Rumpfringen 75-81 Beinpaare, die 5 oder 6 letzten Segmente sind beinlos; 16-17"" Tang, 1,2 breit. Innentaster mit 3 + 3 (Col de Pourriac) oder 4 + 4 (Col de nn 75 A / o 14 W. BIGLER Sautron) Sinneszäpfchen. An Stelle des Barthorstenbüschels stehen nur wenige vereinzelte Borsten. In Bezug auf Färbung, Ausbildung der vordern Extremitäten und des Kopulations- apparates stimmen diese Tiere in allen Grundzügen mit dem oben beschriebenen jungen G° von odiert überein, unterschei- den sich aber deutlich von ihm durch die niedrigere Seg- mentzahl. Vorkommen: Säümtliche Fundorte liegen wieder in den Meeralpen bis zum Monte Viso : 2 go‘, 1 junges c, 1 junges Q vom Col de Pourriac, 2506 m, VII. 1900; 3 SG, 1 $, 2 junge dog vom Col de Sautron. 2689 m, VII. 1900. 6. Leptoiulus {Leptoiulus) arelatus n. sp. Kôürper glänzend schwarz bis schwarzbraun, dann Kopf und Collum verdunkelt; gegen die Bauchseite hin kaum etwas auf- vehellt. Rücken mit schwarzer Medianlinie. Länge der c'&œ 18-19%",5, Breite 1-1"%,1, 50-54 Rumpfringe, davon die 4-5 letzten ohne Extremitäten. 83-91 Beinpaare. Q 9 : 54-55 Rumpl- ringe, die 3-5 Endsegmente beinlos, 91-97 Beinpaare, 22-25 "" lang, 1,2-1"%,4 breit. Junges Q : 49 Ringe (4 beinlos), 85 Bein- paare, 18%" lans,,.17%,3 breit, Ocellen convex, deutlich getrennt bis etwas verschwommen, Collum nur wenig nadelrissig. Furchen der Metazonite fein, etwas dichter gereiht. Borsten am Hinterrand der Rumpfringe namentlich im vordern Rumpfteil sehr schwach. Kopulationsring mit der gleichen hôückerartigen Aufblähung wie bei den obigen Formen. Ein untrügliches äusseres Merk- mal der Art liegt darin, dass der Fortsatz des Präanalringes auffallend verkürzt ist (Fig. 22). In dorsaler Ansicht erscheint er als ein hinten rechtwinkliges, geradlinig begrenztes Dreieck, dessen Basis dem zugehôrigen Tergit breit aufsitzt. Die Spitzen- linie schneidet ein grüsseres Stück der Analklappen ab. Das glashelle Endspitzchen fehlt entweder ganz oder ist sehr kurz und stumpf. Das Gnathochilarium zeigt eine kleine, konstante Besonderheit, indem die Tasthorsten nicht zerstreut angeord- LEPTOIULIDEN 319 net, sondern auf ein kleines circumscriptes Feld konzentriert sind. Ferner ist ihre Zahl auf je 6 bis 11 reduziert:; dafür sind sie allgemein etwas kräftiser und tragen üfters ebenfalls Neben- spitzen. Innentaster mit 4 + 4 oder 5 + 5 Sinneszäpfchen. Das 1. Beinpaar ist ganz nach dem Typus von ZL. faëst gebaut, d. h. die Telopodite sind ebenfalls tief in die aussen nur wenig hückerartig aufragenden Coxite eingesenkt und der Grund- abschnitt des Häkchens ragt nur wenig vor und ist innen abgerundet. In zwei Fällen trägt der Uncus an der äussern Biegung einen Hückervorsprung, der nach den bezüglichen Untersuchungen VERH&œrrs als Ueberrest eines Endgliedes zu deuten ist. Bei den übrigen Sœ ist er wie gewühnlich einfach gekrümmt. Am 2. Beinpaar (Fig. 23) fehlen sowohl die Drüsen- als auch die Wärzchenfortsätze. (Einen Coxaldrüsengang sah ieh wohl in die Hüfte eintreten, konnte aber die Mündung nicht auffinden.) An Postfemur und Tibia kommen Polster (p1 und p2) vor, die allerdings bei den verschiedenen Individuen verschieden stark sind, niemals aber bogenfôrmig vorspringen. Sämtliche Glieder sind kurz und dick, wodurch das Bein gedrungen erscheint. Kräftiger entwickelt und meist auch vorragend sind die Polster- bildungen an den folgenden Extremitäten, insbesondere in der Nähe des Kopulationsringes. In der Regel kommen vom 3. Bein- paar weg schwache bis deutliche Polster auch an den Schenkel- gliedern vor, doch erlôschen diese bereits am 10. Rumpfring, während die distalen Glieder diese Auszeichnung, wenn auch bei allmählicher Reduktion, bis ans Hinterendedes vordern Kôr- perdrittels bewahren. Ein g' vom Col della Crocetta (49 Ringe, 83 Beinpaare, 18" lang) macht hier eine bemerkenswerte Aus- nahme. Dasselbe stimmt bezüglich der Hüftenausbildung des 2. Beinpaares und aller Einzelheiten des Kopulationsapparates restlos mit den übrigen von mir untersuchten Exemplaren überein. Während sich nun aber am 2. Beinpaar noch leise Polsterandeutungen an Postfemur und Tibia finden, fehlen solche den nachfolgenden Extremitäten bis auf verschwindende Spuren. REY. SUISSE DE Z00L. L. 27.-1919. 23 316 W. BIGLER Die Schenkelglieder des 8. und 9. Beinpaares sind kaum merklich auféetrieben. Bezüglich der Ausbildung des ventralen Hinterrandes des 6. Pleurotergit gehürt arelatus zum Typus faësi, indem beider- seits nur schwache Ausbuchtungen auftreten (siehe Textabb.7). Die ventralen Endabschnitte des 7. Pleurotergit sind wie- der durch vordern Innenlap- pen, hintern Randwulst und zWischenliesgende Mulde aus- vezeichnet. Die Vorderecke ist + = 4 abo'erutr ñ 1 Fic. 7. — Leptoiulus arelatus '. al geru idet Ventraler Hinterrand des 6. Pleurotergit. Kopulationsapparat(Fig. 17, 20 u. 21): Der Basalteil des Vorderblattes À ist im Gegensalz zu odicri und brevivelatus schlank gebaut. Der Innenfortsatz (J) ist durchschnittlhich breiter und kräftiger, nicht zugespitzt. Auch springt er nicht schräg nach aussen vor, sondern ist wie bei /aësiungefähr gleichlaufend zum Promerit, dessen Mitte er aber nie erreicht. Breite und Länge des Vorderblattes stehen im Verhältnis von 1:31/4. Der Endrand ist aussen viel stärker abgeschrägt als bei den obigen Arten. Das Hinterblatt fällt sofort durch seine schlanke, zierliche Gestalt auf, die namentlich durch den verschmälerten Grund- abschnitt zu Stande kommt. Es ist in der Gesamtheit etwas mehr nach vorne geneigt als bei den übrigen hier beschrie- benen Formen, so dass der Hinterrand nicht nach hinten über- gebogen, sondern nur schwach geschweift ist. a) Schutzblatt: Der vordere Lappen (4) ist breiter als bei odierti, Stark verdickt und am Vorderrand der Länge nach ein- wärts umgelegt. Gegen den Grund nimmt er an Dicke bedeu- tend zu und eine starke Chitinleiste zieht in die Mulde zwischen Schutz- und Rinnenblatt hinab. Der zartere, quer gestellte und am Endrand etwas unregelmässig gezähnelte Hinterlappen (le) ist auffallend, nämlich bis zur Spitze des hintern Rinnenblatt- fortsatzes übergeneigt, diesen meist nur wenig oder gar nicht, ; LEPTOIULIDEN D 17 den Vorderlappen (4) aber bedeutend überragend. Der Innen- rand ist nach vorne umgeschlagen und greift wenig über die Medianlinie hinüber. b) Rinnenblatt: Der hintere Solänomeritfortsatz (a) ist stachelartig gestreckt, schräg nach vorne und endwärts gerich- tet, der Hinterrand basalwärts etwas ausgebaucht. Im Gegen- satz zu odieri und brevivelatus besitzt arelatus einen eigent- lichen vordern Rinnenblattfortsatz (b), der von der Seite gese- hen als ein scharf zugespitzter, leicht geschwungener Dorn in gleicher Richtung wie der hintere verläuft. In der Vorder- ansicht (Fig. 20 und 21) zeigt er aber eine hôchst charakteris- tische, konstante Gestalt, indem er nach innen kniefôrmig geknickt erscheint. Form- und Grüssenunterschied zwischen den beiden Solänomeritfortsätzen wird besonders durch Fig.21 gut veranschaulicht. Es zeigt sich auch hier die schon früher hervorgehobene Notwendigkeit, vor allem das Opisthomerit in den verschiedensten Lagen vergleichend zu studieren und wenigstens in den beiden Hauptpositionen darzustellen, da nur _so hôchst wichtige Unterscheidungsmerkmale zum Ausdruck gebracht werden künnen. Vorne fällt das Solänomerit senkrecht gegen das Velum (v) ab (in Uebereinstimmung mit magnus, odieri und brevivelatus und im Gegensatz zu helveticus, faësi genuinus und faëst valisiensis). Dadurch kommt die ganze, birn- formige Spaltrinne unter und hinter den vordern Rinnenblatt- fortsatz zu liegen. Sie liegt nahezu wagrecht und ist gegenüber den oben beschriebenen Formen auffallend verkleinert. Die scharf umschriebene Oeffnung ist nach vorne und aussen gerichtet, nicht rôhrenfürmig ausgezogen. Wiederum greift das vordere der gestreiften Deckblätter («) über das hintere ($) und am Grund der Spaltrinne steht ebenfalls der bekannte Zapfen z, der entsprechend dem Spermaabschnitt stark ver- kleinert ist. An seiner Basis endigt der Coxaldrüsengang (dr). Vom Mund der Spaltrinne zieht sich wieder eine zarte, fein und unregelmässig gezähnelte Lamelle nach dem stark vorragen- den Velum (v), dessen gleichbleibende, für die Artkennzeich- nung wohl verwerthare Gestalt aus Fig. 17 ersehen werden kann. Rev. Suisse pe Zoo. 1. 27. 1919. 29 318 W. BIGLER Sehr charakteristisch ist die Lagebeziehung des sehr schlan- ken Führungsstachels (st), indem dieser vom Hinterrand auf die Innenfläche des Hinterblattes verlagert und über die kaum etwas nach hinten ausgebogene Führungsrinne hinübergreifend nach vorne gerichtet ist, was in Zusammenhang mit der oben erwähnten Neigung des ganzen Opisthomerit nach vorne steht. Im übrigen stimmt die Führungseinrichtung für das Flagellum bis auf wenige der Abbildung zu entnehmende kleinere Abwei- chungen mit dem bezüglichen Organ der hier beschriebenen Arten überein. In entsprechender Weise endigt sie wieder hinter dem vordern Rinnenblattfortsatz, der auch hier als festes Widerlager in physiologischer Beziehung zur Geissel steht. Vorkommen: 3 und 4 © © vom Col della Crocetta (Grajische Alpen), 2636 m, 11. VII. 1900 ; 5 G'o', 2 9 ® und ein junges Q aus den Cottischen Alpen (ohne nähere Fundorts- angabe). 7. Leptotulus {Leptoiulus) magnus n. sp. U. a. erhielt ich von Herrn Dr. ROTHENBÜHLER ein Präparat zweier Hinterblätter mit der Bestimmungsaufschrift : Julus odierti. Diese fielen mir sofort namentlich durch ihre bedeuten- den Dimensionen auf. Auch im übrigen wollten sie sich lange nicht in den Rahmen des neuen Formenkreises einfügen. Am nächsten schien mir das zugehôrige Tier, aus den Ueberein- stimmungen der Kopulationsorgane zu schliessen, dem L. are- latus zu stehen. Doch fehlten mir zur definitiven Entscheidung der Frage die übrigen Teile des Tieres. Da fand ich bei einer nochmalisgen Durchsicht des Materials ein entsprechendes voll- ständiges und 3 Q@ aus den Cottischen Alpen, die ich mit mehreren ® © anderer Lokalititen der stark abweichenden Grôssenverhältnisse wegen zuerst bei Seite gelegt hatte, im Glauben, es handle sich hier um eine nicht in diese Gruppe gehôrende Form. Die Zerlegung des G und die vergleichende Untersuchung der Gonopoden ergab jedoch einmal die voll- kommene Uebereinstimmung mit dem von ROTHENBÜHLER prà- parierten Tier, ferner trotz der mannigfaltigen, namentlich in ) » id. dites il VE 4 r LEPTOIULIDEN 319 den charakteristischen Einzelheiten des Kopulationsapparates zum Ausdruck kommenden verwandischaftlichen Beziehungen zu L. arelatus, die wohl ausgeprägte artliche Sonderstellung dieser Form. Länge der G‘G 30 ""”, Breite 1"",7; Länge der 9 33-40", Breite 1,9-2"%,5. GG mit 59 Rumpfringen, davon die 4 letzten beinlos, und 103 Beinpaaren ; EQ mit 56-64 Rumpfringen, 101-117 Beinpaaren ; die 3-4 Endsegmente sind beinlos. Da die Färbung durch die Konservierung gelitten hatte, kann nur die Vermutung ausgesprochen werden, dass die Tiere schwarz bis schwarz-braun sind, ohne Aufhellung der Ventral- seite. Rücken der aufgehellten Exemplare mit deutlich vortre- tender, schwarzer Medianlinie. Die Zahl der wohl unterscheidbaren Ocellen ist entsprechend den vergrüsserten Kôrperdimensionen vermehrt {ca. 50). Die Längsfurchen der Metazonite sind fein und verhältnismässig dicht. Die foramina repugnatoria sind der Naht etwas genähert, indem die bezügl. Abstände in der Kôürpermitte sich verhalten wie 1:3. Fortsatz des Präanalsegments krältig, von oben sgesehen spitzwinklig-dreieckig. Die Borsten am Hinterrand der Rumpfringe sind auffallend kurz und kôünnen sogar an den vordern Segmenten fehlen. Nur auf den Analklappen sind die Borsten etwas länger und dichter, aber haarartig fein. Innentaster des Gnathochilarium mit 6 + 6 Sinneszäpfchen (die vergrôsserte Zahl steht in Beziehung zu den sonstigen Ausmassen des Tieres). Mentostipites mit je ca. 20 locker angeordneten, kräftigen Borsten. Nebenspitzen kommen nur selten vor. Das 1. Béinpaar entspricht demjenigen von arelatus. Doch trägt wenigstens in einem Falle der Basalabschnitt des Telo- podit einen deutlichen, gegen das Ende des Uncus vorragen- den, kegelfürmigen Hücker. Die nachfolgenden Beinpaare zeigen gegenüuber arelalus eine stark abweichende Differen- zierung. Die Coxen des 2. Beinpaares (Fig. 18) tragen sehr kräftige Drüsenfortsätze (df), ferner starke, gedrungene Wärz- chenfortsätze (f), die aber nur wenig nach aussen gekrümmt 320 W. BIGLER sind. Polster fehlen am 2. und 3. Beinpaar vollkommen, treten an den folgenden Extremitäten an Femur, Postfemur und Tibia in schwachen Andeutungen auf. Nur am 8. und 9. Beinpaar sind die Polsterbildungen etwas kräftiger entwickelt. Die Schenkelglieder dieser Extremitäten besitzen Haftvorrichtun- gen wie sie etwa bei L. simplex glacialis vorkommen. Der ventrale Hinterrand des 6. Rumpfringes stimmt mit dem Typus von arelatus und faësi durchaus überein. Die ventralen Abschnitte des 7. Pleurotergit haben wieder die bekannte Aus- bildung erfahren. Die Vorderecke ist abgerundet. Kopulationsapparat: Das Vorderblattist durch einen besonders langen und schlanken Innenfortsatz ausgezeichnet, der die Mitte des Abstandes zwischen seiner Ansatzstelle und dem distalen Ende des Promerit erreicht. Das Vorderblatt selber ist autfallend schlank gebaut, indem Länge zu Breite sich verhalten wie 4:1. Der Endrand ist wie bei arelatus aussen stark abgeschrägt. In den Fig. 26 und 27 ist das Hinterblatt in Seiten- und Vorderansicht abgebildet. In Fig. 17 wurde der Kopula- tionsapparat von arelatus im gleichen Masstabe vergrüssert dargestellt wie das Opisthomerit von magnus in Fig. 26. Wie aus der Vergleichung der beiden Abbildungen ersehen werden kann, stehen die bezüglichen Organe ungefähr im Grüssen- verhältnis 3:2, eine Proportion, die sich auch aus den Aus- massen des Kürpers ableiten lässt. Es sei zuerst hervorgeho- ben, dass das ganze Hinterblatt nach hinten übergeneigt ist. Am Schutzblatt fällt der kräftige, breite und weit end- wärts über die Rinnenblattfortsätze hinaus vorspringende vor- dere Lappen (4) auf. Seine Vorderkante ist wieder stark verdickt. Dagegen ist der hintere Lappen (2) stark reduziert, neigt nur schwach nach vorne über und ragt kaum etwas über den Vor- derlappen hinaus. Die Kreuzung ist eine geringe, da die Lap- pen nur wenig über die Medianlinie hinüber greifen. Der Endrand ist grob und sehr unregelmässig gezähnt. In der Ausbildung des Rinnenblattes und seiner An- passung an das Flagellum spricht sich nun entschieden eine LEPTOIULIDEN 321 nahe Verwandtschaft mit arelatus aus. Der etwas verkürzte hintere Fortsatz (a) ist wiederum stachelartig schräg vor- und endwärts gerichtet. Das Ende kann durch Nebenspitzen aus- gezeichnet sein. Vor ihm steht, durch die breite Solinomerit- bucht getrennt, der vordere Fortsatz (b), der in seiner hôchst charakteristischen Knieform weitgehende Beziehungen zu are- latus verrät, was besonders in der Vorderansicht klar wird (Fig. 27). Der basale Schenkel ist jedoch länger, wagrecht gestellt und springt an der Abbiegungstelle kammfôrmig vor. In weiterer Uebereinstimmung mit arelatus liegt am Grunde des vordern Rinnenblattfortsatzes eine kleine birnfôrmige Spaltrinne, nur wenig aus der Längsrichtung nach innen ge- neigt. Lage und Form der Mündung wie bei arelatus. Der Zahn (:) am Grunde der Spaltrinne ist etwas grüsser, aber ebenfalls konisch. Das Velum (v) zeigt gegenüber arelatus nur darin eine kleine Abweichung, dass der Halsabschnitt breiter, üuberhaupt das ganze Gebilde etwas gedrungener ist. Führungs- anpassungen an das Flagellum wie bei arelatus. Der Führungs- stachel (st) ist ebenfalls stark nach vorne übergebogen und gegen den vordern Rinnenblattfortsatz gerichtet. Vorkommen: 1 & und 3 © aus den Cottischen Alpen, VIT. 1900 (ohne nähere Fundortsangaben). Die übrigen Ver- treter wurden ebenfalls im Juli 1900 in den Grajischen Alpen und im Mont Blanc Gebiet gesammelt : 3 ®@ vom Col della Crocetta, 2636 m ; 4 QE vom Col dei Tre Lajet, 2222 m; 9 9 Q vom Col Nivolet, 264! m; 1 g' vom Col d’Orsiéra. So sehr nun die hier beschriebenen Arten durch wohlaus- geprägte, formkonstante Merkmale getrennt sind, so lässt sich dennoch unschwer eine dieselben verbindende verwandtschaft- liche Einheit feststellen, innerhalb welcher auf der Grundlage eines erstaunlich konservativen, für die Leptoiuliden allgemein geltenden Organisationsplanes des so überaus interessanten Kopulationsapparates ein scharf ausgeprägter Typus heraus- modelliert wurde. Mit Bewunderung sieht der Forscher, wie eine grosse strenge Gesetzmässigkeit diese bescheidenen, 322 W. BIGLER durch die Nachwirkungen einer langen, geheimnisvollen Ver- sangenheit an die rauhen Lebensgrenzen der alpinen Region vefesselten Organismen beherrscht und im ganzen, weit- e œedehnten, durch tausende von Furchen und Mauern reich D egliederten Alpengebiet und weit darüber hinaus ganz be- stimmte, allgemein geltende Grundzüge immer und immer wiederkehren lässt, obwohl infolge der enghegrenzten Existenz- môglichkeiten die Verbreitung in ungezählte, kleine Teil- sebiete zerlegt ist, für die bei den kaum in Betracht fallenden aktiven und geringen passiven Verbreitungsmitteln Täler und schneebedeckte Gebirgskämme heute unüberbrückbare Schran- ken vorstellen. Dass hier längst verflossene erdgeschichtliche Epochen mit von den heutigen abweichenden Lebensbedin- gungen und damit, kausal verbunden, tiefgreifend veränderten Verbreitungsverhältnissen bestimmend eingewirkt haben, ist selbstverständlich. Mit Staunen verfolet der Mensch weiter die divergierenden Entwicklungslinien, die zur Bildung von ganzen Formenkreisen innerhalb bestimmter, oft wohl umschriebener Verbreitungs- areale geführt haben. Die letztere Tatsache gilt nun in ganz besonderem Masse für die in dieser Arbeit beschriebene Arten- gruppe. Einige der wesentlichen, gemeinsamen Eigentümlich- keiten, die die verwandtschaftlichen Beziehungen der hier beschriebenen Formen dokumentieren, seien hier nochmals zusammenfassend angeführt : 1. Das Vorderblatt besitzt an der Innenkante stels einen kräf- tigen Innenfortsatz, der !/s bis ‘/2 der Länge des distalen Pro- meritabschnitts erreicht. (Dieses Merkmal teilt die vorliegende Gruppe allerdings mit andern, nicht ihr angehôrenden Arten, die aber durch ihr abweichendes Verhalten bezüglich der nach- stehenden Punkte ihre Sonderstellung hinlänglich bekunden). 2. Das Schutzblatt des Opisthomerit zerfällt immer in zwei Lappen, von denen der vordere, stark verdickte, abgerundete in die Längsrichtung, der hintere, zartwandige und am Endrand unregelmässig gezähnelte in die Querrichtung gestellt 1st. In Anpassung an das Phylacum ist der angrenzende Abschnitt LEPTOIULIDEN 923 des 7. Pleurotergit in der oben genauer beschriebenen Weise ausgebildet. 3. Die Führungsrinne am Solänomerit, die vorne von einer bogenfôrmigen, nach hinten vorragenden Lamelle begrenzt wird, endigt stets hinter dem vordern Rinnenblattfort- satz oder der homologen Bildung. (Auf diese Eigentümlichkeit ist besonderes Gewicht zu legen). 4. Die ventrale hôückerartige Auftreibung des 7. Rumpfringes im Bereiche des Opisthomerit ragt besonders hoch auf und fällt hinten steil ab (Textabb. 1). : 5. Das zusammenhängende, geschlossene Verbreitungsgebiet des Formenkreises ist eine sichere Garantie für die Natürlich- keit der angeführten Beziehungen. Wenn wir nun innerhalb dieser verwandtschafilichen Einheit eine Trennung nach der von Vernœærr durchgeführten Ein- teilung der Untergattung Leptoiulus in Coxaarmati und Coxa- inermes und weiterhin in Nudipedes und Pulvilligeri vornehmen wollten, würde nicht nur das natürliche Gefüge der ganzen Artengruppe gelockert, sondern sogar die Verbindung der ganz zweifellos nahestehendsten Formen wie faësi genuinus (ohne Coxalfortsatz am 2. Bein paar) und /aësi valisiensis (mit Coxal- fortsatz), ferner arelatus (ohne Coxalfortsatz und mit Polstern am 2. Beinpaar) und magnus (mit Coxalfortsatz und ohne Pol- ster) willkürlich zerrissen. Es sei hier noch erwähnt, dass das besonders hervorgehobene Go‘ von arelatus (pag. 315) vom Col della Crocetta zu den Nudipedes, die übrigen Vertreter der Art aber zu den Pulvilligeri gestellt werden müssten. In diesem Zusammenhang môchte ich darauf hinweisen, dass die nach den Merkmalen der vordern Beinpaare durchgeführte Einteilung auch die verwandtschaftlichen Verhältnisse der For- men anderer Artengruppen lôst. Ich erinnere hierbei an Lepto- tulus riparius Verh. und baldensis Verh., von denen der erstere zu Coxainermes-Pulvilligeri, der letztere (nach den Angaben VERH&FFS 1m 21. Aufsatz, Arch. Nat., Bd.68, 1902, p. 183) zu den Coxaarmati gestellt werden müsste, während doch VERH&Frr selbst bemerkt, dass « die Unterschiede in den Gonopoden 324 W. BIGLER nur geringe seien.» (1908 nimmit allerdings VerHœrr den bal- densis als Rasse des riparius merkwürdigerweise wieder unter die Coxainermes-Nudipedes auf.). Wenn aber die systematische Spaltung mitten durch ver- wandtschaftliche Beziehungen fübrt, die durch morphologisches und geographisches Tatsachenmaterial wohl dokumentiert sind, so kann diese Gruppierung unmôglich den Anspruch erheben, ein Ausdruck natürlicher Verhältnisse zu sein. Ich bin der leberzeugung, dass VERHŒrFr den Merkmalen der vordern Beinpaare eine zu grosse systematische Bedeutung beigemes- sen hat und eine nach diesen Gesichtspunkten durchgeführte Einteilung bloss formalen Wert haben kann. Die in Betracht fallenden Auszeichnungen der vordern Extremitäten sind tat- sächlich sekundäre Geschlechtsmerkmale zweiten Grades, die bei der artlichen Bestimmung wohl wertvolle Anhaltspunkte abgeben, dagegen keinen hôhern systematischen Wert bean- spruchen dürfen, da sie keine mit den Kopulationsorganen parallel laufende Differenzierung zeigen. Sie sind zweifellos phylogenetisch junge Bildungen und erscheinen auch in der ontogenetischen Entwicklung erst sehr spät (nach der letzten Häutung). Während sich z. B. — wie dies oben näher ausge- führt wurde — bei den jungen S'# von faësi genuinus, odiert und brevivelatus alle wesentlichen Bestandteile des Kopula- tionsapparales bereits in vorgängigen Entwicklungsstufen nachweisen lassen, zeigen die vordern Beinpaare noch keine Spur jener Eigentümlichkeiten. Um zu einer natürlichen Gruppierung der Leptoiuliden zu gelangen, wird es nôtig sein, aus den verschiedenen Orga- nisationstypen des Kopulationsapparates klare, grundlegende, systematische Begriffe zu abstrahieren, wie ich dies für den vorliegenden Formenkreis versucht habe. Im Laufe einer unverhältnismässig viel lângeren stammesgeschichtlichen Ver- gangenheit haben die Gonopoden in ihrer Organisation be- stimmte Entwicklungslinien herausgebildet und festgelegt, die allein die Grundlagen für ein natürliches Einteilungsprinzip abgeben kônnen. Ich müchte namentlich meinen hochgeschätz- nr +7 LEPTOIULIDEN 325 ten Kollegen VerHœrF einladen, diese Gesichtspunkte zu prüfen, um in diesem Sinne eine neue Bearbeitung der Systematik der Leptoiuliden vorzunehmen, da er zweifellos über die reichsten Erfahrungen und beste Formenkenninis verfügt. Es $seien hier noch die verwandtschaftlichen Verhältnisse innerhalb der vorliegenden Artengruppe im Zusammenhang mit der geographischen Verbreitung zusammenfassend diskutiert : Ich habe schon in der speziellen Artenbeschreibung auf die nahe Verwandtschaft zwischen faësi genuinus und faëst vali- stensis hingewiesen, die namentlich in folgenden Punkten zum Ausdruck kommt. Bei beiden Formen ist: 1. der Innenfortsatz des Vorderblattes auffallend kräftig ent- wickelt, indem er mindestens halb so lang ist wie der von seiner Ansatzstelle distal gelegene Promeritabschnitt ; 2. das gegenseitige Grüssenverhältnis der Schutzblattlappen und Rinnenblattfortsätze ungefähr das gleiche ; 3. ein spiessfürmiger, endwärts aufragender, vorderer Solà- nomeritfortsatz vorhanden ; 4. der Spermaabschnitt in der gleichen, hüchst charakteris- tischen Weise differenziert, imdem namentlich die Deckblätter in den typischen, nach auswärts gewendeten Rührenansatz ausgezogen sind ; 5. der ventrale Hinterrand des 6. Pleurotergit beiderseits nur schwach ausgebuchtet. Weiterhin sei noch darauf hingewiesen, dass die Ring- und Beinpaarzahlen sehr gut miteinander übereinstimmen. Dagegen scheint valisiensis durchschnittlich etwas kürzer zu sein als genutnus. In diesem Zusammenhang vermag ich jedoch nicht zu entscheiden, ob diese Verkürzung in Beziehung steht zu allenfalls hôher gelegenen Wohnorten, da ich leider keine nähern Angaben über die Lokalitäten besitze. Doch wäre ein solches Verhältnis wohl denkbar, da ganz allgemein die Lebens- grenzen in den Walliser Alpen hôher liegen als in den Berner Alpen. Weitere Studien werden hier den gewünschten Auf- schluss zu geben vermügen. % 326 W. BIGLER Wie ebenfalls schon hervorgehoben wurde, weichen die beidèn Rassen namentlich in der Ausbildung des hintern Rin- nenblattfortsatzes und der Hüften des 2. Beinpaares voneinander ab, indem valisiensis Coxalfortsätze besitzt, während sie genui- nus fehlen. Würde diesen Wärzchenfortsätzen wirklich eine so hohe verwandtschaftliche Bedeutung zukommen, so müssten die beiden Rassen artlich getrennt werden, was im Hinblick auf die nahen Beziehungen zwischen den Kopulationsorganen nicht angeht. Es liegt auf der Hand, für die so nahestehenden Unterarten eine gemeinsame Stammform anzunehmen, deren einst einheitliches Verbreitungsareal durch die tiefe, für so ausgesprochen alpine Lebewesen eine absolute Verbreitungs- schranke darstellende Rhonetalfurche in zwei Komplexe zerlegt wurde, in denen sich divergierende Entwicklungstendenzen bereits deutlich bemerkbar machen. Eine weitere Verwandtschaft lässt sich feststellen zwischen L. arelatus und magnus, die sich vor allem in folgenden Punk- ten bekundet : | 1. Länge, Form und Verlauf des innern Promeritfortsatzes sind gleich. 2. Die 2 Rinnenblattfortsätze stimmen in Lage und Gestal- tune, namentlich in der hüchst charakteristischen Knieform D? des vordern, bei beiden Arten überein (ebenso das Velum). 3. Die Spaltrinne des Spermaabschnitts am Rinnenblatt ist wie der grundwärtige Zahn auffallend verkleinert. 4. In der Ausbildung des Hinterrandes des 6. Pleurotergit besteht Uebereinstimmuneg. Als unterscheidende Merkmale seien nochmals erwähnt: 1. Die bedeutenden Differenzen in den Kürperdimensionen, Rumpfring- und Beinpaarzahlen. 2. Konstante Abweichungen in der Detailausbildung des Kopulationsapparates, namentlich des Schutzblaties und des vordern Rinnenblattfortsatzes. 3. Das gegensätzliche Verhalten beider Formen in Bezug auf die Auszeichnungen der vordern Beinpaare (Hüftfortsätze am 2. Beinpaar, Polster an den vordern Gliedmassen). LEPTOIULIDEN DO Eine Einteilung in Coxaarmati und Coxainermes würde also auch hier die beiden Spezies in unnatürlicher Weise trennen. Ich halte die ziemlich beträchtlichen Unterschiede in der Entwicklung des Phylacum nicht für so schwerwiegend wie die weitgehenden Uebereinstimmungen im Rinnenblatt, da ohne Zweifel das Schutzblatt eine phylogenetisch jüngere, noch nicht so stabile Bildung ist ; denn einmal ist dasselbe bei den jungen Männchen der letzten Entwicklungsstufe erst in Spuren ange- deutet, während schon säimtliche wesentlichen Bestandteile des Solänomerit wohl vorgebildet sind. Andererseits ist es klar, dass das physiologisch unverhältnismässig viel wichtigere Rinnenblatt früher in die Erscheinung treten und auch rascher seiner vollen funktionellen Bedeutungentgegenwachsen musste. Endlich sei darauf hingewiesen, dass das Verbreitungsareal von arelatus vollständig in dasjenige von magnus fällt; beide Formen wurden zusammen in den Cottischen Alpen und am Col della Crocetta gesammelt. l Nun sind auch arelatus und magnus einerseits und faësi genuinus und valisiensis anderseits durch einige deutliche Fäden verknüpft. Verwandtschaftliche Beziehungen lassen sich namentlich im Kopulationsapparat erkennen, indem beide Formen sich auszeichnen durch: 1. ähnliche Gestalt und besonders kräftige Ausbildung des Innenfortsatzes des durch schlanken Grundabschnitt aus- sezeichneten Vorderblattes, [Es] den Besitz eines ausgesprochenen vordern Rinnenblatt- fortsatzes, 3. gewisse Uebereinstimmungen in der Ausbildung der Spaltrinne, die gleiche Entwicklung des ventralen Hinterrandes des H 6. Pleurotergit. Ich halte das letztere Merkmal für wesentlich, da die bezüg- liche Differenzierung frühzeitig auftritt (bei odieri finden sich die typischen tiefen Einschnitte schon bei dem oben beschrie- benen jungen c). 928 W. BIGLER Zwei von den übrigen Formen scharf getrennte, unter sich aber durch eine ganze Reihe gemeinsamer Eigentümlichkeiten verbundene Arten sind schliesslich L. odteri und brevivelatus, die zusammen die Meeralpen bewohnen. Die Verwandtschaft drückt sich hauptsächlich in folgenden gemeinsamen Merk- malen aus : 13 Qt Gedrungener, massiger Grundabschnitt des Voderblattes, dem breit ein allmählich zugespitzter, schräg nach aussen und hinten vorspringender, verkürzter Innenfortsatz auf- sitzt. . Uebereinstimmung in Richtung und allsemeiner Form des hintern Rinnenblattfortsatzes. An Stelle eines vordern Rinnenblattfortsatzes ist es zur Ausbildung eines mehr oder weniger breiten, quer ge- stellten Lappens gekommen. Die Spaltrinne ist auffallend gross, weitlumig und tief in den Stammteil des Opisthomerit eingesenkt. Die Mündung ist trichterf‘rmig erweitert. Der grundwärtige «Zahn » ist als quer gestelltes Läppchen ausgebildet. Die hinten um die Ventralplatte des hintern Beinpaares herumgreifenden Abschnitte des 6. Pleurotergit sind durch tiefe, nach vorne greifende Einschnitte ausge- zeichnet. . Folgende Abweichungen des brevivelatus von odieri bringen u. a. dessen artliche Sonderstellung zum Ausdruck: ii D] ie Bedeutend geringere Segment- und Beinpaarzahl. Verkürzung und gedrungener Bau der Vorder- und Mittel- blätter, daher ihr bedeutender Grüssenunterschied gegen- über dem Opisthomerit. Verkürzung des vordern Schutzblattlappens. Verschmälerung des vordern Rinnenblattlappens. Starke Reduktion des Velum. Besitz von kräftigen Femur-, Postfemur- und Tibial- polstern an den vordern Beinpaaren mit Ausnahme des 2. (bei odieri fehlen diese Auszeichnungen voll- ständig). 1 4 LEPTOIULIDEN 329 Innerhalb des hier beschriebenen Formenkreises nimmt L. helveticus eine gewisse Sonderstellung ein, die namentlich auch in der Ausbildung des Kopulationsapparates zur Geltung kommt. Es liessen sich allerdings einige relative Ueberein- stimmungen zu odieri und brevivelatus erkennen (vor allem im Spermaabschnitt des Rinnenblattes, am Hinterrand des 6. Pleu- rotergit). Doch wird der Wert dieser Beziehungen durch die Tatsache stark vermindert, dass einmal die Verbreitungsareale weit auseinander liegen und weiterhin durch mächtige Gebirgs- komplexe getrennt sind, die von mehreren, verwandtschaftlich ferner stehenden Formen bewohnt werden. Ich habe in diesem Aufsatze versucht, eine Grundlage für die Bearbeitung westalpiner Leptoiuliden zu legen und hoffe, dadurch namentlich meine welschen Kollegen zu weitern Stu- dien über die so ausserordentlich interessante Tiergruppe anzuregen. Insbesondere môüchte ich BRôLEMANN einladen, wenn môglich die Tiere von Bourg-d’Oisans und la Meije unter den neuen Gesichtspunkten nochmals eingehend zu untersuchen. Sein L. odieri stammt ursprünglich aus den Meeralpen, was ein weiterer Beweis dafür ist, dass der von mir oben unter diesem Namen beschriebene Leptoiulide wirklich Z. odieri Brülemann ist. Auf Grund meiner Untersuchungen bin ich zur Annahme berechtigt, dass die Tiere aus den Cottischen Alpen keine odier: sind. Sehr dankbar wäre ich, wenn mir weiteres Material aus den Westalpen zur Bearbeitung übermittelt werden kônnte. Mit allem Nachdruck môchte ich aber die Sammler bitten, die Funde stets mit genauen Angaben (Meereshôühe, besondere Notizen über Lokalität, Datum) zu versehen. Da diese dem von mir bearbeiteten Material grôsstenteils fehlten, konnten interes- sante Zusammenhänge, wie beispielsweise die Beziehungen zwischen Rumpfring- und Beinpaarzahl, Kôrperlänge, Zahl der Sinneszäpfchen der Innentaster des Gnathochilarium einerseits und Hôhenlagen der Fundorte anderseits, nicht studiert werden. Es sei hier noch darauf hingewiesen, dass die Hôhenangaben (unter Vorkommen im speziellen Teil dieser Arbeit) bei den 330 W. BIGLER Pässen der Westalpen sich auf die Passhühen und nicht auf die eigentlichen Fundstellen beziehen. Doch dürften die Unterschiede nicht beträchtlich sein. 5 Aus weiteren Studien erhoffe ich eine wesentliche Be- reicherung der Kenntnisse der bisher etwas stiefmütterlich behandelten westalpinen Diplopoden. Auch erwarte ich durch- aus, dass manches nach Bearbeitung eines umfangreicheren Vergleichsmaterials sich noch ändern wird. CRD Er LS. bts) 2: hs LEPTOIULIDEN QS OS pes ERKLÂRUNG DER TAFELN. Allgemeine Bezeichnungen : coi— Coxit: te — Telopodit bzw. Telopoditru- diment. dr = Coxaldrüsengang. 2. Beinpaar : df = Drüsenfortsatz. f—= Wärzchen- (Coxal-) fortsatz. P, = Postfemurpolster. P: = Tibialpolster. Kopulationsapparat: A = Vorderblatt (Promerit). J— Innenfortsaitz des Vorder- blattes. B — Mittelblatt (Mesomerit). L = vorderer Schutzblattlappen. l, = hinterer » a = hinterer Rinnenblattfortsatz. b = vorderer » bezw. dessen Homologon. 4 —= vorderes, inneres Deckblatt der Spaltrinne. £ —hinteres, inneres Deckblatt der Spaltrinne. y = äusseres Deckblatt der Spalt- rinne. z— Zahn am Grunde der Spalt- rinne. fi= Flagellum. la = Führungslamelle. ri = Führungsrinne. st — Führungsstachel. ru.s— Führungsleisten am Grunde des Opisthomerit. y — Velum. o — Mündung des Coxaldrüsen- ganges. ch = Verwachsungslinie zwischen Schutz- und Rinnenblatt. TAFEL 3. Fic. 1. — Leptoiulus helveticus Verh.— G'von Arolla (Wallis). Rechte Hälfte des Kopulationsapparates mit zugehôürigem Pleu- rotergitabschnitt, von innen gesehen. Fic. 2. — Leptoiulus helveticus Verh. — Gf von der Alp Murtér (Schweiz. Nationalpark). Rechtes Hinterblatt von schräg innen und vorne gesehen. Fic. 3. — Leptoiulus helveticus Verh.— Gf. Dasselbe Hinterblatt, di- rekt von vorne gesehen. Fic. 4u.5. — Leptoiulus faësi genuinus n.sp.— cf vom Daubensee, am Gemmipass (Naturhist. Museum Basel). Rechtes Hinterblatt von innen bzw. schräg innen und vorne gesehen. FIG: Pre. —. ) =] Q0 710 eh | 5. 12 245 14 10 tel). . 49 W, BIGLER . — Leptoiulus helveticus Verh.— G'. Linkes 2. Bein von vorne gesehen. . — Leptoiulus helveticus Verh.— . Femur des 8. Beinpaares. . — Leptoiulus helveticus Verh. — GG. 1. Beinpaar (Häkchen- paar) von vorne gesehen. . — Leptoiulus faësi genuinus n. sp. — c‘ vom Daubensee. Rechtes Hinterblatt, direkt von vorne gesehen. . — Leptoiulus faësi valisiensis n.subsp.— G'aus dem Saastal. Rechte Hälfte des Kopulationsapparates von innen gesehen. . — Leptoiulus odieri Brül. — G' vom Col de Sautron. Rechte Hälfte des Kopulationsapparates, von innen gesehen. . — Leptoiulus faësi valisiensis n. subsp. — Gf aus dem Saas- tal. Eine durch Nebenspitze ausgezeichnete Borste vom Kinnstamm des Gnathochilarium. . — Leptoiulus odieri Brül. — G vom Col de Sautron. Linkes Hinterblatt, von vorne gesehen. TAFEL 8. . — Leptoiulus odiert Brôl. — Junges vom Col de Pourriac. Linke Hälfte des Kopulationsapparates mit zugehôü- rigem Pleurotergitabschnitt, von innen gesehen. . — Leptoiulus brevivelatus n. sp. — æœ vom Col de Sautron. Rechte Hälfte des Kopulationsapparates, von innen ge- sehen. . — Leptoiulus brevivelatus n.sp.— cf. Das zugehürige Hinter- blatt von schräg innen und vorne gesehen. . — Leptoiulus arelatus n. sp. — œ vom Col della Crocetta. Rechte Hälfte des Kopulationsapparates, von innen vesehen. . — Leptoiulus magnus n. sp.— c. Hüfte des linken 2. Beines von vorne gesehen. . — Leptoiulus brevivelatus n. sp. . Femur des 8. Beinpaares. u. 21. — Leptoiulus arelatus n. sp. g‘' vom Col della Crocetta. Hinterblatt von schräg innen und vorne bzw. von vorne gesehen. 2, — Leptoiulus arelatus n. sp.— G'. Kürperende in seitlicher Ansicht. LEPTOIULIDEN 333 Fc. 23. — Leptoiulus arelatus n.sp.— æ.Linkes 2. Bein, von vorne gesehen. Fic. 24. — Leptoiulus odieri Brôl. Ventraler Hinterrand des 6. Pleu- rotergit eines reifen G'. Fi. 25. — Leptoiulus brepivelatus n.sp. — œ. Ventraler Hinterrand des 6. Pleurotergit. F6. 26 u. 27. — Leptoiulus magnus n. sp. — G aus den Cottischen Alpen. Rechtes Hinterblatt von innen bzw. von vorne sesehen. Revue Suisse de Zool. T. 27. 1919. - PL 3 17 À \ Fr 1/0 2 s ANNEE 7 (À W. Bigler — Leptoiuliden. Revue Suisse de Zool. T. 27. 1919. ©] | EH! Rae | K Ea) N AUS || AAUALYEE REA ) a | AllA Fe / 1! , (LA À / ] AAA ru A 1 7 AI Ve )] 11], 4 | ep AC } / UK \\ \\ ] L 1/07 / | 1/1 W. Bigler Leptoiuliden REMUE SUISSE DE. ZOOLOGIE Vol. 27, no 9. — Octobre 1919. I Aus dem Leben der Larve von Pontania vesicator PBremi. VON Dr. Rob. STÆGER (Bern) Um Nüheres über die Lebensgewohnheiten dieser Blatt- wespenlarve zu erfahren, die in der Umgebung vor Bern, besonders in der Elfenau, an den Blättern von Salix daphnoides Vill. die bekannten bohnenfürmigen Gallen erzeugt, sammelte ich im Herbst 1917 eine grüssere Anzahl der letzteren. MaGxus ! studierte eingehend die Entwicklung der vesicator-Galle und stellte fest, dass zu ihrer fertigen Bildung die Anwesenheit des Eis allein nicht (wie bei manchen andern Gallen) genügt, sondern dass die Entwicklung der Larve notwendig ist. Erst beim Verlassen des Eis bildet sich unter dem Reiz der Larve das eigentliche differenzierte Gallengewebe. In diesem Aufsatz wird uns indes mehr das Verhalten der vesicator-Larve von dem Moment an interessieren, wo sie bald zur Verpuppung reif ist. Die Frage betreffs der Genese der Galle lassen wir hier ganz beiseite. Um die Wespen aus den Gallen zu züchten, gibt der bekannte Tenthrediniden-Forscher Exszix ? folgendes Verfahren an : Man nehme nicht zu junge Gallen. Diese solle man entweder 1 Macnus, W., Die Entstehung der Pflanzengallen verursacht durch Hyÿme- nopteren, Jena, 1914. ? Enxsuin, E., « Blattwespengallen », in : Internat. Entomol., Zeitschr,, 10, Jahrg., Nr.3 u. 6, Mai 1916. Guben 1916. Rev. Suisse pe Zoo. T. 27. 1919. Le rs 334 R. STÆGER in eine Blechbüchse oder in ein verschlossenes Glas mit feuch- ter Erde geben. Man brauche dann nur täglich nachzusehen, ob nicht Larven aus der Galle ausgekrochen seien. Viele Arten sgehen zur Verpuppung in die Erde, andere aber verlangen ab- seschnittene Weiden- oder Brombeerstengel, in deren Mark sie sich einfressen ; oder man gebe ihnen Torf, in den sich diese Larven sehr gern einbohren und ihre Kokons darin anfer- tigen. So weit ENsLin. Die reifen Larven von Pontania vesicator Bremi gehen in der Umgebung von Bern zur Verpuppung in die Erde. Bei der bekannten Variabilität der tierischen Psyche ist es wohl denk- bar, dass sie anderswo auch in Stengeln sich einbohren. Da es mir nicht um die Heranzüchtung der Imagines, sondern wie gesagt, mehr um die Lebensgewohnheiten der Larve im heran- gewachsenen Stadium zu tun war, so konnte ich einige Vor- sichtsmassregeln bei Seite lassen, die sonst bei der Züchtung als notwendig erachtet worden wären, und schlug andere Wege ein. Statt z. B. ganz reife Gallen zu nehmen und jeden Tag nach- zusehen, ob Larven ausgetreten und sich vielleicht schon in die Erde des Zuchtglases eingebohrt hätten, nahm ich Gallen, deren Insassen noch ziemlich jung waren. Zu Hause schnitt ich die Gallen entzwei, legte sie samt der jeweiligen Larve in eine Glasdose (vorderhand ohne Erde) und beobachtete, was lolgen môchte. Um die halbierten Gallen immerhin frisch zu erhalten, legte ich den Boden der Dosen mit feuchtem Lüsch- papier aus. Die vesicator-Galle ist bekanntlich ziemlich dünn- wandig und enthält im Innern einen ansehnlichen Wohnraum. Die blassgrüne Larve steckt da mitten in einem (je nach dem Alter) kleinern oder grüssern Haufen von grünen und braunen Kotkügelchen und benagt die Innenwand ihres Gefängnisses, indem sie da und dort dellenfürmige Gruben bis auf die Epi- dermis aus dem Gallengewebe herausfrisst. Endlich bleibt nur noch letztere als dünne Haut und die erwachsene Larve frisst ein rundes Loch in dieselbe und verlässt durch die selbstge- machte Türe ihren bisherigen Aufenthaltsort. PONTANIA VESICATOR 399 In den halbierten Gallen meiner Glasdosen liessen sich die Tiere nicht beirren. Unter der Kontrolle der Lupe frassen sie ihre Dellen in das Gewebe und schleuderten, wie es ihre Art ist, den Kot von Zeit zu Zeit aus dem After unter heftigen Be- wegungen des Hinterleibes. Manchmal scharren sie mit dem Anal-Ende ihres Kürpers auf der Unterlage, um die Kotballen loszuwerden. Larven, die in ihren Gallen am 20. Oktober hereingebracht worden waren, frassen noch nach 8 Tagen in ihren damals halbierten Behältern, bis sie vüllig ausgereift und etwa 1 cm. lang waren. In der freien Natur draussen steckt in einer Galle immer nur eine Larve. In meinen Glasschalen lagen meistens mehrere aufseschnittene Gallen mit ihren Insassen nebeneinander. Es war nun sehr interessant zu sehen., wie die einen noch nicht ausgewachsenen Larven aus ihren ausgefressenen Gallenhälften auszogen und sich oft zu zwei und drei Stück in einer noch Nahrung bietenden andern Gallenhälfte niederliessen, um dort ihre Fressarbeit fortzusetzen. Am 28. Oktober 1917 beobachtete ich sogar in einer Galle, die ich nur aufgeschlitzt, aber nicht entzwei geschnitten hatte, sogar vier Larven, die dort einge- wandert waren und friedlich nebeneinander ihre Dellen frassen. Sind die Larven aher einmal ausgewachsen, so leiten sie ganz andere Instinkte. Die Fresslust, die sie bisher Tag und Nacht ohne Unterbruch beseelte, hôrt plôtzlich auf, auch wenn noch genug Nahrung (im künstlichen Versuch) vorhanden ist. Die Tiere würden nun in der Natur draussen durch ein Loch die Galle verlassen und in die Erde gehen. Da ich ihre Gallen halbiert habe, unterlassen sie das Fressen einer Oeffnung ; sie verlassen die Galle an der von mir gemachten grossen Oeff- nung und laufen unruhig in der Dose herum, während ihre noch nicht ausgewachsenen Genossen ruhig ihrem Fressge- schäft obliegen. Ich weiss, was den Herumirrenden fehlt : Erde. Ich schütte einen Lôüffel voll feuchten Sandes in eine Ecke der Dose. Alsbald schlagen sie die Richtung dorthin ein und haben sich in der 330 R. STÆGER kurzen Zeit von 3—4 Minuten in das Sandhäufchen eingegraben. Das ist der Moment, der mich besonders interessiert; ich môchte wissen, wie die Larve im Sande ihren Kokon verfertigt. Es ist keine leichte Aufgabe, diese Vorgänge in alle Einzelheiten zu verfolgen. Die Sandschicht ist 1 cm. dick. Die Larven verschwinden vollständig in derselben und gehen bis auf den Boden der Glasdose. Am 25. Oktober abends drangen sie ein. Als ich am folgenden Morgen nachsah, erblickte ich am Boden des Be- hälters braunrote, wie Eisenrost aussehende kleine Flecken. Sie erwiesen sich als halbfertige, dem Glasboden eng anliegende Kokons. Ich nehme einen heraus. Seine Wand ist ein grob- maschiges Gewebe aus verschieden dicken braunroten Faden- stringen, die stellenweise knotig, stellenweise flächenhaft ver- breitert sind. In den Maschen sitzen miteingewobene kleine Steinchen und Quarzkôürner. Diese bilden die Anheftungs- punkte der Stränge und erscheinen meistens intensiv braunrot, wie mit einem Lack übergossen. Die Larve ergiesst in erster Linie ihr Spinnsekret auf diese Steinchen und zieht dann von einem derselben zum andern nach allen Richtungen die Fäden. Das Ganze ist in dieser ersten Anlage noch sehr elastisch und dehnbar, aber auch zähe, denn es braucht eine gewisse Kraft um diesen Kettenpanzer zu zerreissen. Um den Vorgang des Webens des Kokons direkt zu ver- folgen, bespickte ich eine Glasschale mit einer blos 2°" dicken Sandschicht, so dass ich die Schale samt dem Sande von unten mit einer elektrischen Taschenlaterne durchleuchten konnte. Das grelle Licht hinderte die Larven nicht an ihrer Arbeit. Ich sah sie deutlich ihren Kopf von einem Steinchen zum andern bewegen und dabei vermutlich ihre Fäden spinnen. Ich machte nun die Sandschicht noch viel dünner, so dünn, dass der Boden der Dose nurmehr von den Sandkôrnern leicht überstreut war. Der Drang zum Spinnen war bei den Tieren so gross, dass sie sich auch hier noch abmühten, von Korn zu Korn ihre Fäden zu ziehen, aber ein Kokon entstand begrei- flicherweise nicht dabeï. PONTANIA VESICATOR O0 Um einen normalen Kokon zu verfertigen, ist wenigstens eine Erdschicht von etwa 6"" erforderlich. Nachdem sich die Larven, Kopf voran, in die Erde eingebohrt haben, legen sie sich hufeisenférmig zusammen, den Kopf fast am Anus und machen so einige Male den Purzelbaum. Dadurch schaffen sie sich in der Erde einen ovalen Hohlraum, sagen wir ihre Spinnstube, in der sie ihren Kokon ausarbeiten. Um diese Detailarbeit noch genauer zu verfolgen, als es bisher geschehen konnte, ersetzte ich die Sandschicht durch eine Schicht kleinster durchsichtiger Glasperlen und hoffte mehr zu erreichen. Aber die Larven zeigen keine Lust in diesem sterilen, unge- wohnten Substrat ihre Künste zu produzieren. Sie liegen apa- thisch auf den Glasperlen und «streiken». Versetze ich sie in Sand oder Erde, graben sie sich sofort ein und beginnen mit ibrer Kokonweberei. Vielleicht waren die Glasperlen immer noch zu gross. Ich verfüge aber über keine kleineren. Sand oder Erde sind, auch bei Durchleuchtung, zu dunkel um die Vorgänge beim Spinnen ganz klar zu übersehen ; in einer Lage von Glasperlen spinnen die Tiere überhaupt nicht. Was ist da zu tun? Es kommt mir eine Idee und diese Idee hat mir vollen Einblick in alle Spinnstubengeheimnisse ge- wäbrt; denn ich verdanke ihr auch die direkte Beobachtung der Vorgänge innerhalb der ersten geschilderten Anlage des Kokons aus Steinchen und groben Fadensträngen. Meine Methode ist einfach, aber gründlich ; ich entferne die Erde oder den Sand, in welchem die Larve die äusserste, orobe Schicht ihres Kokons bereits vollendet, rings um diesen, so dass er nur noch mit seiner untern Hälfte im Substrat steckt und schneide kühn am obern Pol oder an der Seite, wo es mir beliebt, ein Stück aus dem Gewebe heraus, so dass ich die Spin- nerin in ihrer « Stube » sitzen seche. Dann bringe ich das Objekt direkt unter mein grosses Präparier-Mikroskop und beobachte mit Objektiv IT die sich abspielenden Vorgänge. Habe ich meinen Vandalismus nicht gar zu weit getrieben, so verliert die Larve ob der Stürung den « Kopf» nicht und nimmt vor meinem staunenden Auge alle notwendigen Reparaturarbeiten vor. 339 R. STÆGER Sofort beginnt sie die Oeffnung zu verweben, indem sie von einem Ende derselben zum andern Fäden zieht. Ist das Loch nur klein, so wird es nur mit einem dichten Filz einfacher. Fäden geflickt, wie sie aus den Spinnrühren kommen. Diese eimfachen Fäden erscheinen weissgrau und werden erst in dickerer Lage rothraun. Steinchen werden keine miteinge- woben, da keine zur Verfügung stehen. Habe ich das Loch zu gross gemacht und erstreckt sich die Zerstorung über den halben Kokon, so verlässt die Larve denselben und verzichtet endgültig auf dessen Wiederher- stellung. Man muss also immerhin vorsichtig zu Werke gehen und die «Grundsätze » der Spinnerin würdigen. Einige Male selingt es mir aber doch, die Larve ihre Reparatur vornehmen zu sehen, auch wenn ich den dritten Teil und mehr von dem Kokon abgetragen habe. Ich sehe das Tier in seiner ganzen vordern Hälfte in dem Rest seines Gehäuses sitzen und ver- folge jede Spinnbewegung. Es verweilt eimige Momente mit seinem Mund am Rand des geüffnelen Kokons, um den Spinn- stoff austreten zu lassen, macht dann eine rasche Bewegung mit dem Kopf und Vorderkürper nach der andern Seite des Randes, um dort weiter etwas zu verweilen und hat so den ersten Faden gezogen. Das gleiche wird immer und immer wiederholt nach allen Richtungen. Oft kommit die Larve etwas aus dem Kokon heraus, steht mit den zwei vordersten Brust- füssen auf das erste dünne Fadengerüst, um andere Fäden weiter oben anlegen zu künnen. Was bei grossen Zertrümmerungen des Kokons aber aus- schlagæebend ist, muss besonders betont werden. Die Larve fasst nämlich plützlich eine grüssere Anzahl einfach gesponne- ner Fäden mit den Mundorganen und vereinigt sie zu dicken Strangen und Rippen, wie sie die äussere Struktur des norma- len Kokons aufweist. Indem diese dicken rothraunen Stränge sgekreuzt werden, entsteht dann vor unserm Auge ein präch- tiges, solides Gitterwerk, in dem nur die Steinmosaik des in der Erde verfertigten Kokons fehlt. Aber das Tier weiss sich auch ohne Steine zu helfen, macht jene Rippen sehr fest und PONTANIA VESICATOR 39 dick und beginnt dann nach Herstellung dieser groben Arma- tur, die Maschen von innen her mit feinen Fäden zu verweben. Um dem geflickten Gehäuse die richtige gewôlbte Form und den nôtigen Spielraum zu geben, macht das Tier während seiner Flickarbeit häufig Purzelbäume im Innern, so dass sich die kürzlich angelegte Partie dehnt. Oder es drängt heftig mit dem Kopf dagegen, bis eine Spange gefügie wird. Bleibt die neu angelegte Kuppeltrotzdem zu niedrig, so ist die Larve imstande, kurzerhand ganze Rippen abzutragen, was ich des genauesten verfolgt. und sie zu verlängern, bis das Ziel er reicht ist. Im ganzen wird das grobe Maschenwerk an der zerstôrten Stelle viel dicker und fester angelegt, als normalerweise in der Erde, resp. Sand, wo die miteingewobenen Steinchen dem Kokon Halt verleihen. Es ist hôüchst bezeichnend, wie das Tier der neuen Situation, d.h. des Freiwebens in die Luft hinaus sofort gerecht wird und den veränderten Verhältnissen sich anzupassen versteht. Besonders instruktif verlief der folgende Fall: Nachdem ich die Larven in verschiedenem Material wie Erde, grobem Sand, feinem Sand, etc., hatte « arbeiten » lassen, machte ich einen Versuch mit feinstem Bimssteinpulver. Darauf wurden ausge- reifte Larven gelegt, die nicht mehr frassen. Sie drangen nicht sogleich in das ungewohnte Substrat ein, sondern liefen erst eine Weile unruhig umher. Ich glaubte schon, mein Experi- ment aufoeben zu müssen. Es war am 30. Oktober 1917, abends. Als ich am folgenden Morgen nachsah, waren doch zwei Larven eingedrungen. Die eine hatte ihren Kokon in grossen Zügen schon fertig erstellt. Die andere musste erst sgesgen Morgen eingedrungen sein; denn ich sah über ihr das Bimssteinmehl von Zeit zu Zeit in Bewegung, und diese Be- wegung zeigte mir an, dass sie das Dach ihres Hauses, resp. den obern Pol des Kokons noch nicht vollendet hatte. Die Ge- legenheit war äusserst günstig. Sofort entfernte ich nun das Pulver über der arbeitenden Larve sorgsam und legte damit ihre Nische frei, in der sie sich befand. Der Kokon war von ihr mit aller Mühe erst in seiner untern Hälfte fertig erstellt 340 R. STÆGER und sie war daran, nun auch den obern Teil anzufügen, der jetzt nach Wegschaffung des Pulvers frei in den Raum hinaus konstruiert werden musste. Diese Larve liess sich weder durch meine groben Insulte noch durch das grelle elektrische Licht meiner Taschenlaterne beirren und vollendete ihr Werk unter diesen ganz besonders schwierigen Verhältnissen. Hier erkennt man besonders deutlich die Verschiedenheit der Weberei im Substrat und ausserhalb desselben im freien Raum. In dem feinen Pulver werden die Maschen eng und klein angelegt und zwar deshalb, weil die einzelnen Partkel des Pulvers, die als Anheftungspunkte für die Fäden dienen, nahe bei einander liegen. In grobem Sand fallen die Maschen grob aus, weil die einzelnen Sandpartikel weiter auseinander- liegen. Im freien Raum meines Falles werden auch grobe und zwar sehr grobe und breite Maschen aus dicken Strängen ver- fertigt, aber aus einem andern Grund. Hier fehlen Stützen für die Gewebsbalken überhaupt und somit muss das Gebäude, d. h. die zu webende Kuppel in ihrer eigenen Festigkeit Flalt haben. Es bleibt daher der Larve nichts anders übrig, als die Streben recht fest zu gestalten. Es erfordert eine kolossale Kraftanstrengung des kleinen Geschôüpfes, das ganze Dach seiner Wohnung rein aus dem Sekret seines Spinnstoftes zu zimmern; aber es bringt es fertig. Anfangs wird die Kuppel viel zu flach als ebener Abschluss hergestellt. Deutlich sehe ich durch das Mikroskop, wie die Larve dagegen rennt und dadurch eine grôüssere Wôlbung erzeugen will, aber es hilft nicht viel. Da reisst sie kühn mit dem Munde einen Teil des missratenen Abschlusses ein, dehnt nun leicht den zurückgebliebenen Rest der Stränge und Maschen und verlängert unter zeitweiliger Ausmessung des Raumes mit ihrem Kôrper die Kuppel, bis sie die richtige Hôhe und Weite erlangt hat. Der Schlussakt gilt der Innendekoration, d.h. nun, da das Gerüste und die äussere Form des Baus da ist, werden von innen die Lücher oder Maschen zwischen den Rippen mit einzelnen feinen Fäden kreuz und quer verschlossen. + . LS Le tds int sm of ra PONTANIA VESICATOR 341 Das Spinnen des Kokons im freien Raum gleicht mehr einer Art plastischer Arbeit aus einer viskôsen oder gelatinôsen Masse. Die dicken Strange, die, wie gesagt, durch das Zusam- menfassen einer ganzen Masse einzelner Fäden entstehen, bleiben läingere Zeit dehniar und erhärten erst nach einer Weile. Der einzelne Spinnfaden kommt immer hell, resp. grauweiss aus den Spinnrôhren hervor. Beim Zusammenfassen vieler . Fäden erscheint der Strang rothraun. Aber manchmal erscheint auch schon eine dünne Lage von Einzelfäden braun. Es scheint eine gewisse Feuchtigkeit des Substrates (Sand, Erde, etc.) die endgültige Farbe des Kokons rascher zu bewirken. Während des Webens füllt nicht selten Erde, Sand oder was das Substrat denn sei, in den halbfertigen Kokon. Dann dreht sich das Tier so lange in seinem Kessel, bis es ihm gelingt, den Schutt mit dem Kopfe hinauszuwerfen oder am Rande des zu erstellenden Gehäuses festzukitten. Bringt es ihn aber nicht heraus, so verlässt es seine halbfertige Wohnung endgültig. Während des Spinnaktes wird der Mund beständig auf und zu gemacht. Die Larve führt beim Spinnen in der Minute 50 bis 120 Bewegungen mit dem Vorderkôrper aus, um den Faden links und rechts, oben oder unten anzuheften. Wenn man ihr zusieht, kommt unwillkürlich der Vergleich mit dem Weber- schifilein, das in rascher Folge hin und her schiesst. Das vor- dere Beinpaar steht dabei frei wie erhobene Arme nach vorn und oben, während die zwei hintern Brustheinpaare sich an der Wand des schon vollendeten Teils des Kokons festhalten. Manchmal tritt das vordere Beinpaar, wie bemerkt, auf das schwebende Fadengerüst, so dass die Spinnerin weiter vor- dringen kann. Das Dehnen einer zu kurz angelegten Gespinstpartie wird oft mit dem Rücken bewirkt, indem das Tier längere Zeit die betr. Kôürperpartie dagegenstemmt. Inzwischen erhärtet die betr. Partie des Kokons und bleibt dann in der einmal gegebenen Form. So erklärt sich überhaupt die abgerundete ovale Form des fertigen Kokons. 342 R. STÆGER Wir haben schon früher gesehen, dass Larven von Pontania vesicator in Schalen mit zu wenig Sand keinen Kokon spinnen; in ganz substratlosen Schalen erst recht nicht. Vielleicht, dass sie in engen Glasrühren vor meinen Augen spinnen würden ! Sie laten mir diesen Gefallen nun doch nicht, so willfährig sie sich nun bisher bei meinen Experimenten gezeigt hatten. Larven, die ich vom 28. bis 31. Oktober in kleinen Glasrôhrchen ohne Sand gehalten hatte, werden apathisch und krümmen sich hufeisenfürmig zusammen wie in Puppenlage, spinnen aber nicht. Als ich sie am 31. Oktober auf feuchten Sand legte, rührten sie sich nach einer Weile, oruben sich ein und verfer- tigten bis zum 1. November morgens normale Kokons. An dem einen Gehäuse dieser Larven schneide ich den Pol ab, wobei viel Schutt in den Kessel füllt. Das Tier verlässt ihn sofort. Ich lege es in eine andere Versuchsschale auf Sand. Gegen 5 Uhr abends des 2. November gräbt es sich abermals ein, hat aber nicht mehr die Kraft einen Kokon zu spinnen. Allgemein kann man sagen, dass Larven, die man aus dem eben verfertigten Kokon herausnimmt, oder die ihn spontan verlassen, nicht mehr imstande sind, in das Substrat einzu- dringen und einen neuen Kokon zu verfertigen. Sie fristen als abgearbeitete «Greise» gewühnlich ein klägliches Dasein, in- dem sie in zusammengekrümmter Haltung (Hufeisen) in den Versuchsschalen langsam herumkriechen und da und dort einige Spinnfäden anheften, aber nichts rechtes mehr zu Stande bringen und nach Tagen eingehen. Interessant ist, dass nach- dem der Spinninstinkt einmal erwacht ist, er sich bei diesen erschôüpften Wesen in der geschilderten abnormen Weise bis zum Ende betätigt. | Fassen wir das bisher Gewonnene kurz zusammen, so er- geben sich folgende Resultate : 1. Die Larve von Pontania vesicator Bremi verzehrt auch in den geôffneten und halbierten Gallen das spezifische Gewebe und wandert bei eintretendem Nahrungsmangel in andere offene Gallen ein. Es wurden bis zu vier Larven in derselben halbierten Galle beobachtet. PONTANIA VESICATOR 343 2. Das spezifische Cewebe der Gallenwand wird nicht gleich- mässig, sondern in Lüchern oder flachen Dellen da und dort abgeweidet. Wenn der Verpuppungsinstinkt erwacht, was mit der Reife der Larve zusammentrifft, so frisst sie nicht mehr, son- dern verlässt ihren bisherigen Aufenthaltsort und begibt sich in die Erde resp. Sand, Bimssteinpulver ete. 4. Hier gräbt sie sich je nach dem Substrat schneller oder langsamer ein und schafft sich durch purzelbaumartige Bewe- oungen ihres Kürpers eine ovale Nische. 5. Sie benützt die Steinchen oder andere Partikel des Sub- strates als Anheftungspunkte für ihre Spinnfäden, die sie von Stein zu Stein in feinen oder dicken (je nach der Feinheit des Substrates) Strängen ziehtund so ein von eingebetteten Mineral- bestandteilen durchsetztes Maschenwerk fertigt. 6. Die Lücher der Maschen zwischen den grôbern Rippen überspinnt sie von innen her mit einem zartern Gewebe. 7. Die groben Rippen und Stränge entstehen dadurch, dass sie viele Einzelfäden zusammenfasst. 8. Die ovale Form des Kokons entsteht durch häufige purzel- baumartige Bewegungen der Larve in demselben während der Anlage und so lange die Stringe noch weich und dehnbar sind. 9. Die Grüssenverhältnisse des Kokons werden durch eben- dieselben Bewegungen bedingt. 10. In den halbvollendeten Kokon herabgestürzter « Schutt » wird mit dem Kopf hinausgeworfen. 11. Das vordere Fusspaar tritt beim Spinnen oft auf das erste zarte Fadengerüst. 12. Beschädigte Kokons werden restauriert, wenn der Ein- oriff nicht allzu grob war. Dabei werden die wunderbarsten Instinktanpassungen konstatiert : a) Der Kokon wird an seinem zerstôrten Ende im freien Raum (ohne Substrat) wiederhergestellt. b) Da hier keine Substratpartikel zum Anheften der Rod vorhanden sind, werden eine Menge Einzelfäden zu dicken Strängen und Gurten vereinigt, aus ihnen ein 344 R. STÆGER solides grobes Maschenwerk verfertigt und dann die Oeffnungen zwischen den Strängen nach gewohnter Weise versponnen. ec) Oft wird die angeflickte Stelle in grossem Umfang wieder abgetragen, falls sie sich als zu eng oder zu niedrig er- weist und erweitert, was unter Purzelbaumbewegungen, unter Andrücken des Rückens und des Kopfes an die Stränge geschieht. d) Kleinere Defekte des Kokons werden einfach mit dicht neben-und übereinander gelegten Einzelfäden zugestopft. e) Bei zu grossen Beschädigungen (die Hälfte des Kokons) wandert die Larve endgiltig aus und arbeitet nicht mehr. 13. Larven, aus vollendeten Kokons herausgenommen und auf Sand gelegt, graben sich nicht mehr ein und künnen keinen neuen Kokon mehr anfertigen. Sie sind erschôpft und gehen nach einigen Tagen ein. Die bisher gemachten Erfahrungen mit der Larve von Pon- tania vesicator reizen geradezu zu einer kleinen Exkursion in das Reich der Tierpsychologie. Viele der geschilderten Betätigungen der Larve sind intelli- œentem menschlichem Handeln so verzweifelt ähnlich, dass wir uns an den Kopf schlagen und sagen müssen : sind wir denn so dumm, dass wir manches, was dieser « Wurm » spie- lend vollbringt, erst durch langes Lernen zustande bringen kônnen ! Und ist er so gescheidt, dass er uns in den Schatten stellt ! Das ist das Reizvolle beim Studium des tierischen Handelns, dass wir uns selbst wie in einem Miniatur-Spiegel zu erblicken scheinen und oft so schwer hinter den wahren Sachverhalt kommen. Manche machen sich’s leicht und personifizieren das Tier. Für sie bedeutet das Spiegelbild wahrhafte Intelligenz und Urteilsfähigkeit des Tieres. Sie erklären sich also identisch mit dem Tier. Anderen ist das Tier eine mehr oder weniger komplizierte L . - | : « PONTANIA VESICATOR 349 Maschine, die auf gewisse Reize hin Reflexe auslôüst. Alles ist ihnen Reflex, was das Tier leistet. Das Spiegelbild ist für sie entweder ein vülliges Trugbild, oder sie identifizieren es eben- falls mit ihrer Persônlichkeit, indem sie diese letztere allerends auch nur als eine Reflexmaschine erkennen. Zwischen diesen beiden extremen Parteien steht ein Fähn- lein Gemässigter, die etwa folgendes sagen: Das Tier ist weder eine blosse Reflexmaschine noch ein mit Einsicht und Urteilskraft ausgestattetes Wesen. Es hat keine Intelligenz im Sinn eines Schlussvermügens. Aber es birgt ein seelisches Moment in sich, das unbewusst zweckmässig handelt auf Grund von sinnlichen Wahrnehmungen. Darum kann.es auch seine Handlungen abändern, den Umständen anpassen. Was hier vorgetragen wird, ist der alte, aber stark erweiterte Instinkt- begriff. Der alte Instinkthbegriff fiel zusammen mit einem in starren Bahnen sich bewegenden Nichtanderskônnen. Der erweiterte Instinkthbegriff erkennt der tierischen Psyche eine gewisse Plastizität und Erweiterungsmôglichkeit zu. Das Tier hat Sinnesorgane, um sie zu gebrauchen, um zu erkennen, um seine Bewegungen nach den Verhältnissen einzurichten. Den Grund seines zweckentsprechenden Handelns sieht es aber nicht ein. Ich glaube, den Instinkthegriff nach dieser Auslegung kônnen wir annehmen. Er erklärt uns besser als jede andere Theorie das Wesen der tierischen Psyche. So wird es uns verständlich, warum unsere Pontania-Larve im künstlichen Versuch die halbierten Gallen verläisst und, was sie in der Natur nie tut, andere Gallenhälften aufsucht, die ihr noch Nahrung versprechen. Es ist eine Abänderung des In- stinkts (nicht etwa ein blosser Reflex !) hervorgerufen, einer- seits durch den angebornen Trieb sich zu sättigen, andrerseits durch das Sehen und Riechen der Nahrung in ihrer Umgebung (Sinneswahrnehmung). Das plôtzliche Versagen der Fresslust bei ihrer Reife und das Auftreten eines andern Triebes : sich in die Erde zu ver- 3406 R. STÆGER kriechen und dort einen Kokon zu spinnen, basiert wohl auf ererbten Eigenschaften, resp. Kräften. Alle die Erscheinungen aber beim Herstellen des Kokons in ganz fremdem Substrat und unter ganz abnormen Bedingungen und Versuchsanstellungen sind ein Produkt des sinnlichen, d. h. durch die Sinne vermittelten Erkenntnisvermôgens und der Reaktionsfähigkeit des Instinktes auf die Sinneswahr- nehmungen. Anzunehmen, unsere Larve hätte wirklich eine Einsicht in ihr zweckmässiges Handeln, wäre doch zu absurd. Dann wehe dem armen Menschenkind, das jahre- und jahrzehntelang ler- nen muss, bis es die Gesetze der Baukunst in dem Masse beherrscht, wie mein « Wurm »! Nur die Annahme des erweiterten und noch auszubauenden Instinkthegriffs lässt das tierische Wesen nach seiner psychologischen Seite hin richtig erkennen und würdigen. TM REMIUESS URSS EM EN ZO'OIL'OICIRE Vol. 27, n° 10. — Octobre 1919. Note sur quelques Reptiles provenant de la Nouvelle-Guinée PAR Jean ROUX Muséum de Bâle. La collection erpétologique du Muséum d'Histoire Naturelle de Bâle s’est enrichie dernièrement de plusieurs espèces de Reptiles (Serpents, Lézards, Tortue) collectionnées dans la région de Merauke (Nouvelle-Guinée hollandaise, partie sud) par M. Paul Wirz. L’une d’entre elles est nouvelle pour la science et se trouve décrite ci-dessous. ; Voici, accompagnée de quelques notes, la liste des espèces qui ont été identifiées. I. Opipra 1. Liasis albertisi Ptrs. et Dor. 1 Ex. La longueur totale de cet individu est de 1 m. 80. En arrière de l’œil se trouvent seulement 2 postoculaires ; 13 sus-labiales, Les 5°, 6°, 7° bordant l'œil. Les rangées d’écail- les autour du corps sont au nombre de 51. On compte 267 ven- trales et 65 sous-caudales dont quelques-unes, ici et là, ne sont pas divisées (en tout 9). 2. Dendrophis calligaster Gthr. 1 Ex. 3. Tropidonotus mairt Gray. 3 Ex. Chez deux des exemplaires, on ne remarque qu'une seule préoculaire. Sus-labiales au nombre de 8 ; les 3°, 4°, 5° bordant l'œil. Rev Suisse DE Zoo1. 1.127: 1919. t2 Qt 318 J. ROUX 4. Fordonia leucobalia (Schleg.). 1 Ex. Les écailles sont disposées en 25 rangées autour du corps; on compte 147 ventrales et 29 sous-caudales. Aucune plaque ventrale n’est divisée. 5. Myron richardsont Gray. 1 Ex. L’internasale est simple. Sus-labiales au nombre de 9; la 4° borde l'œil. 3 sous-labiales en contact avec la 1° menton- nière. Plaques ventrales au nombre de 138, sous-caudales 32. 6. Hydrus platurus (L.). 1 Ex. 7. Pseudechis australis (Gray). 2 Ex. Chez l’un des exemplaires l’on compte 192 plaques ventrales et 50 sous-caudales ; ces dernières sont toutes simples sauf les deux terminales qui sont divisées. L'autre exemplaire possède 190 plaques ventrales et 48 sous-caudales dont aucune n’est divisée. 4 Chez cet individu on remarque une anomalie dans la gran- deur de la 3° sus-labiale, de chaque côté. Cette plaque, au lieu d’être plus grande que la suivante et d’arriver jusqu’au bord inférieur de l'œil est beaucoup plus petite et ne touche pas l’or- bite, car il existe deux plaques préoculaires au lieu d’une et l’inférieure s’est formée aux dépens d’une partie de la 3° sus- labiale. Le même fait s’observe aussi chez l'espèce suivante. 8. Pseudechis papuanus Ptrs. et Dor. 1 Ex. Ce magnifique spécimen a une longueur totale de 2 mètres, dont 1 m. 75 pour la tête et le corps et 25 centimètres pour la queue. Les plaques ventrales sont au nombre de 225; on compte 61 sous-caudales dont une trentaine sont simples. Chez les exemplaires normaux les sus-labiales sont au nom- bre de 6; la 3° est plus grande que la 4° et ces deux plaques bordent la partie inférieure de l’œil ; en outre, il n'existe qu’une plaque préoculaire. Ce spécimen présente à cet égard une dis- position anormale. Du côté gauche, on compte bien 6 labiales supérieures, mais la 3° est réduite à une très petite plaque située sur le bord libre de la mâchoire supérieure et enchâssée entre la 2° et la 4°, elle reste donc séparée de l’œil avec lequel | dati REPTILES 349 a la 4° est seule en contact. La place occupée normalement par la 3° sus-labiale est prise par une grande plaque préoculaire située au-dessous de la normale. Du côté gauche on ne compte que 5 labiales, la 3° ayant complètement disparu et étant rem- placée par une grande préoculaire qui s'appuie à la préoculaire normale et s'enfonce en coin entre la 2° et la 4° sus-labiale. 9. Acanthophis antarcticus (Shaw). 3 Ex. DA SAUTETA: 10. Lralis burtoni Gray. 2 Ex. 11. Physionathus temporalis (Gthr.). 1 Ex. 12. Varanus indicus (Daud.). 2 Ex. juv. 13. Varanus gouldi (Gray). 2 Ex. juv. 14. Varanus prasinus (Schleg.). 1 Ex. juv. 15. Tiliqua gigas (Schn.). 2 Ex. 16. Lygosoma (Hinulia) melanopogon (D. B.). 5 Ex. 17. Lygosoma (Emoa) cyanogaster (Less.). 4 Ex. 18. Lygosoma (Homolepida) wirzi n. sp. 1 Ex. Cette nouvelle espèce est voisine de ZLygosoma crassi- cauda À. D. qui habite le Queensland, les îles du détroit de Torrès et la région sud de la Nouvelle-Guinée ; elle s’en distin- gue par le nombre plus élevé des séries d’écailles autour du corps (28 au lieu de 22) et par sa coloration. En voici la diagnose : Corps allongé; membres courts, ne se touchant pas quand on les allonge l’un vers l’aatre sur le côté du corps. Distance entre le bout du museau et le membre antérieur contenue 1 ÿ/4 fois dans la distance séparant le membre antérieur du membre postérieur. Museau conique, paupière inférieure écail- leuse. Narine percée dans une seule plaque nasale; pas de supranasale. Fronto-nasale plus large que longue, formant une longue suture avec la rostrale et une suture plus courte avec la frontale. Frontale plus courte qu’une fronto-pariétale et l'interpariétale prises ensemble, en contact avec les deux pre- mières supraoculaires ; 4 supraoculaires dont la deuxième est 390 J. ROUX pe la plus grande. Supraciliaires au nombre de 6 ou 7. 2 plaques fronto-pariétales, la longueur d’une de ces plaques égale à celle de l’interpariétale. Plaques pariétales bien développées, formant une suture en arrière de l’interpariétale. 3 paires de plaques nuchales. La 5° supra-labiale au-dessous du centre de Poil. Ouverture auriculaire ronde, assez grande, beaucoup plus grande que la narine. s Ecailles du corps lisses, disposées en 28 rangées, les dorsales plus larges que leurs voisines. Une paire de préanales, plus grandes que les ventrales. La longueur du membre postérieur est égale à la distance séparant le bout du museau de la base du membre antérieur. Le 4° orteil plus long que le 3°, portant à sa face inférieure 18 lamelles lisses. Queue épaisse à sa base, 1 13 fois aussi longue que la tête et le tronc. Dessus de la tête et du corps brun, les plaques antérieures de la tête non tachées de foncé. Ecailles du dos, des flanes et de la queue tachées de brun noir; ces taches, n’intéressant qu'une écaille, sont peu nombreuses et disposées plus ou moins irrégulièrement. Les flancs sont d’un brun grisâätre, plus elair que le dos, et les écailles sont pour la plupart tachées de brun. Supra-labiales avec sutures tachées de brun. Face inférieure immaculée, d’un blanc grisâtre. Les membres sont de couleur brune, avec taches foncées. Dimensions de lexemplaire type (cf). Longueur totales 175" -Longueurrdu membre ani Longueur de la tête 12"" Longueur du membre post. 14" Largeur de la tête. gr: Longueur .de- la queue: 100" Longueur du tronc 63"" III. CHELON1IA. 19. Chelodina novae-guineae Blgr. 1 Ex. Chez cet individu, la carapace a une longueur de 120"" et une larsweur maximum de 83"". La forme générale de la carapace est ovoïde, la partie la plus large située en arrière ; elle n’est que légèrement bombée. La REPTILES 301 plaque nuchale est presque aussi large que longue. La 1° verté- brale est la plus large de la série ; les 2°, 3° et 4° sont plus larges que longues ; la 1° est plus large que les costales, la 2° de largeur égale à ces dernières, les autres vertébrales moins larges. La 5° vertébrale est plus longue que large. Les plaques sont pourvues de stries qui convergent plus ou moins vers le centre. Le plastron est beaucoup moins large que la carapace, le lobe postérieur un peu plus étroit que l’antérieur. La plaque intergulaire est assez grande ; d'après les indications des auteurs, on voit que ses dimensions, par rapport aux plaques voisines, varient avec l’âge des individus. Chez notre exemplaire elle a une longueur égale environ au double de la suture entre les pectorales, elle est un peu plus longue qu'une plaque pectorale. La suture entre les abdominales et celle entre les fémorales sont sensiblement d’égale longueur, elles sont plus courtes que la suture entre les pectorales. C’est la suture entre les pla- ques anales qui est la plus grande de toutes. La tête est de largeur moyenne ; la peau recouvrant la partie postérieure du crâne est divisée en petites plaques aplaties qui deviennent bombées sur la nuque et le cou. Membre antérieur avec une série de 5 lamelles transversales à la face supérieure. La couleur de la carapace est d’un brun noir, celle du plas- tron d’un brun verdâtre. | œ RENMUBLSUTISSIE DE ZOOILOCTE Vol. 27, n° 41. — Novembre 1919. Notes helminthologiques suisses’ IL PAR O0. FUHRMANN (Neuchâtel) Avec la planche 5 et 11 figures dans le texte. 3. Notocotylus seineti n. sp. PI. 5, fig. 1 à 6. Une demi douzaine d'exemplaires appartenant à cette intéres- sante espèce *ont été trouvés dans les caecums d’un Querquedula querquedula, lué sur le lac de Neuchâtel. Cette forme, très carac- téristique, a une longueur de 2"" et une largeur de 0"",59 à 0"%,68, suivant son état de contraction. Comme il n'existe dans la littérature aucun bon dessin de la morphologie extérieure des Notocotylus nous donnons, fig. 1 et 2, deux dessins faits à la chambre claire. L'un montre les glandes cutanées, dis- posées en trois rangées complètement invaginées, tandis que l’autre représente l’invagination dans laquelle débouchent les ? Voir Rev. suisse Zool., T. 24, p. 389. 2 Nous dédions cette espèce à MM. Seiner, marchands de comestibles qui n'ont cessé de nous témoigner dans nos recherches parasitologiques un vif in- térêt en nous fournissant constamment du matériel d'étude. Rev. Suisse DE Zoo. Tome 27. 1919. 26 394 O. FUHRMAXNN glandes, dévaginée et formant ainsi des rangées de papilles hémisphériques très proéminentes. Dans un exemplaire, la moilié antérieure de l'animal montre les papilles dévaginées, tandis que dans la moitié postérieure ces papilles sont complè- tement invaginées. Leur nombre est de 3 >< 12 chez tous les exemplaires ; celles de la rangée médiane sont les plus fortes, ayant, lorsqu'elles sont dévaginées,un diamètre de0"",11,tandis que les latérales ne mesurent au maximum que 0"",08. La rosace des glandes entourant la dépression qui forme la papille, en se dévaginant, à un diamètre de 0"",11 et certaines des cellules glandulaires piriformes sont longues de 0"",06. La disposition de la musculature dorsoventrale, bien développée surtout dans la région des grappes glandulaires, explique fort bien le méca- nisme de leur dévagination et de leur rétraction. Les fibres musculaires dorsoventrales, disposées à la périphérie autour de la dépression glandulaire, font dévaginer la papille lors- qu'elles se contractent, tandis que d’autres fibres s’attachent à la cuticule du fond de cette dépression et la rétractent. Les bords du corps de lanimal sont légèrement relevés vers la face ventralc de sorte que l'animal (vu de la face ventrale) a la forme d’une cuvette, peu profonde, d’un ovale allongé. Comme chez d’autres espèces de la même famille, la face ven- trale est couverte antérieurement de fines épines qui s'étendent, tout en diminuant de taille, presque jusqu’à la hauteur des premiers lacets de l'utérus. Ces épines ont la forme d’aiguillons de Rosiers, à base rhomboïdale; les plus grandes mesurent 0%®,0045 à 0"%,0054 de longueur. De même que chez Cata- tropis verrucosa (Frôl.)1, la partie antérieure de la face dorsale est couverte d’épines très petites, tandis que chez les autres espèces du genre Notocotyle on ne signale pas ces formations. Looss ? et Opxxer ayant donné des descriptions détaillées de formes voisinés, je me limite à la description des traits d’or- 1 Opuxer, Th., Die Trematoden des arktischen Gebietes. Fauna arctica, Bd. 4, 1905, p. 368. ? Looss, A., Faune parasitologique de l'Egypte. Mém. Inst. egypt., Vol. 5, 1896, p. 147. NOTES HELMINTHOLOGIQUES 909 wanisation permettant de distinguer notre espèce des autres espèces déjà connues. La ventouse buccale à un diamètre de 0"",128 ; l'intestin présente la même disposition que chez Catatropis verrucosa, mais montre, sur tout son parcours, de très légères évaginations latérales, externes et internés. Le système excréteur s'ouvre sur le côté dorsal, comme le fait remarquer Looss, contraire- ment à ce que prétend MoxrTicerzLr!, mais il aboutit plus en avant que chez Catatropis verrucosa, puisqu'il s'ouvre un peu en arrière du bord postérieur de lovaire. Il présente eu outre une vésicule excrétrice avec un cul-de-sac assez prononcé, dirigé en arrière (fig. 4). Les organes sexuels débouchent juste au milieu de la distance entre la ventouse et la première dépression glandulaire mé- diane. L'atrium génital est à peine marqué, si bien que l'utérus et le pénis semblent déboucher directement à la surface. Les organes sexuels mâles ont une poche du cirre carac- téristique par le fait qu'elle est très longue et que son extré- inilé postérieure est située entre la 5" et la 6° dépression glandulaire. Elle atteint ainsi presque la moitié de la longueur du corps. La poche du cirre est longue de 0"",64. Son diamètre distal maximum est de 0"",06. Elle a la forme d’une massue allongée et renferme un cirre recouvert de fins tubercules. La paroi de la poche du cirre est très mince. Malgré l'immersion homo- gène, Looss n'a jamais pu voir des traces de fibres muscu- laires dans la paroi de la poche du cirre de l’espèce voisine, Nolocotylus verrucosus. Chez notre espèce, au contraire, nous distinguons très nettement une couche de fibrilles, dispo- sées obliquement (non longitudinales ou circulaires). Leur contraction explique la dévagination du long cirre armé. La partie prostatique, tapissée d’un épithélium plat et entourée de nombreuses glandes, est courte, mais beaucoup plus large que ? Moxricezut, Sar., Studii sui Trematodi endoparasiti. Sul genere Notocotyle Dies. Bull. Soc. Nat. Napoli, Vol. 6, 1892, p. 10. 9300 O. FUHRMANN le cirre lui-même. Elle mesure en effet 0" 032 de diamètre (Hero) Le canal déférent interne, appelé vésicule séminale et qui se trouve à l'extrémité distale de la poche, est relativement étroit el peu contourné. La partie antérieure du canal déférent est au contraire beaucoup plus large ; elle joue sans doute le rôle de vésicule séminale externe. Le canal déférent médian, situé tout à fait dorsalement, forme des lacets serrés jusqu’à mi-hau- teur de l'utérus (donc très en arrière). À partir de ce point, au lieu de mesurer 0"",028 à 0"",032, ce canal se rétrécit brus- quement et se dirige vers l'arrière où il se bifurque dans le voisinage des deux testicules, lesquels présentent absolument la même morphologie que chez les autres espèces du genre, ou -chez le genre voisin Catatropis. Les deux testicules sont situés de chaque côté de l’ovaire et fortement lobés sur le bord externe: L'appareil sexuel femelle commence par un vagin très nette- ment différencié, à paroi très épaisse formée surtout de muscles longitudinaux, qui mesure 0"",32 de long, soit exacte- ment la moitié de la longueur de la poche du cirre. L'utérus, qui fait suite au vagin, est composé de 13 lacets environ, dis- posés entre les deux branches de l'intestin. Il commence à s’enrouler sur lui-même derrière la poche du cirre, c'est-à-dire un peu en avant du milieu du corps, pour s'étendre jusqu’à la hauteur des testicules. Sa paroi est très mince et les lacets sont rapprochés de la face dorsale. Sous l'avant dernière pa- pille glandulaire médiane se trouve l'ovaire, qui a un diamètre de 0"%,15 ; il est légèrement lobé sur tout son pourtour. Les glandes vitellogènes, composées d’un nombre relativement restreint de follicules, s'étendent latéralement et en dehors des sacs intestinaux, depuis les testicules presque au niveau de la 5° dépression glandulaire latérale. Comme les lacets de l'utérus commencent en arrière de la 5° glande médiane, cet organe ne dépasse donc que très peu les glandes vitellogènes, contrairement à ce que nous trouvons chez les autres espèces du genre. La longueur des glandes vitellogènes est de 0"",5. Er. NOTES HELMINTHOLOGIQUES 207 La soi-disant glande coquillière, située devant lPovaire, est énorme : elle mesure 0"",09 de diamètre. Le canal de LauRER, dont la partie terminale a des parois très épaisses, s'ouvre très en avant, entre l’avant dernier et le dernier lacet de l'utérus. Les œufs, très caractéristiques, sont pourvus de deux longs filaments polaires. [ls mesurent 0"",021 de longueur et at- teignent 0,29 avec les appendices. Ces derniers, filiformes, ne se trouvent pas dans l’enveloppe ovulaire fraichement for- mée, et ils grandissent successivement à travers les lacets antérieurs de Putérus. Dans la partie terminale et rectiligne de lPutérus ne se trouve, en général, qu'un seul œuf, dont les filaments polaires sont également rectilignes. Les œufs semblent donc être pondus un à un. Afin de comparer notre espèce, qui nous parait bien être nouvelle, avec les espèces voisines, nous allons résumer les caractères distinctifs des espèces connues du genre Notocotylus en un tableau comparatif. Si l'espèce N. quinqueserialis rentre vraiment dans le genre Notocotylus, ce qui, d'après l'anatomie, semble être le cas, il faut modifier le diagnose de la famille des Notocotylidae et du genre Notocotylus, et indiquer que le nombre des ran- gées de glandes cutanées n’est pas loujours de trois, mais de D OU D; Morphologiquement, notre espèce se rapproche surtout de N. aegypticus Ohd. par le nombre des groupes de glandes cutanées ; anatomiquement, par contre, N. seinett se rapproche plutôt de N. attenuatus Rud. par la longueur considérable de la poche du cirre. 4. Davainea urogalli (Modeer 1790). Ce Cestode a été observé fréquemment en Angleterre, en Alle- magne etaussi en Russie d'Europe. Dansle premier de ces pays, il a été trouvé dans Lagopus scoticus et décrit par Barrp (1853) _ 900 O. FUHRMANN sous le nom de Taenia calva. L'étude des matériaux originaux, qui se trouvent au British Museum, n'a montré que cette espèce est identique avec D. urogalli. En Allemagne (Silésie, Saxe, Forêt Noire) l'espèce a été trouvée dans Tetrao urogallus et Lyrurus (Tetrax) tetrir. Dans la Forêt Noire, WOLFFHÜGEL 1900)? récolta ce Ver en grand nombre dans 70 °/, des L. tetrix et dans 257% des 7. urogallus disséqués. En Russie, l'espèce est signalée dans l’Oural et à Noveorod. L’indication de KRABBE (1882, * que l'espèce se trouve également au Turkestan dans Wegaloperdix nigelli(Tetraogallus himalayensis) et Perdixr graeca (Caccabis saratilis) est erronée, car la figure du pro- glottis mûr, donnée par l’auteur, ne peut absolument pas se rapporter à notre espèce, mais à une autre forme peut-être nouvelle, Comme la Davainea urogalli se rencontre dans la . Forêt Noire, il est certain qu'elle doit aussi se trouver en Suisse, mais on ne l’a constatée jusqu'à maintenant que dans le Jura bâlois. Davainea urogalli a été étudiée anatomiquement par Monri- CELLI 1891 sur les matériaux originaux de 7. calva synonyme de D. urogalli. Comme ces matériaux sont fortement macérés, la description est très incomplète. Après lui, MorELL (1895) en a donné une description qui renferme de nombreuses erreurs. Plus récemment, Snipzey 19095 a décrit notre forme dans son étude sur les Cestodes de Lagopus scoticus. Comme toutes ces ? Dans la littérature nous trouvons indiqué, comme autre synonyme de 2. urogalli (Modeer), le nom de 7. tumeus Mehlis qui est un nomen nudum et T. microps Dies. qui d’après l'étude des matériaux originaux est un ymeno- lepis (v. Funrmanx, Die Cestoden der Vügel, Zool. Jahrb., Supplement X, 1908). = WorrruüceL, K., Beitrag zur Kenntnis der Vogelhelminthen, Diss. Basel, 1900. # Krasse, H., Nye Bidrag til Kundskab om Fuglenes Baendelorme, in : Dansk. Vid. Selsk. Skt. nat.-math. Afd., Vol. 1, p. 349-366. 4 MonricezLt, Lav., Notizie su di alcune specie di Taenià, Boll. Soc. Nat. Napoli, Vol. 5, 1891, p. 155-156. ® Morel, A., Analomisch-histologische Studien an Vogeltaenien, Archiv f. Naturgeschichte, 1895, Bd. 1. ® Suipzey, A.-E., The tape-worms (Cestode) of the Red (rouse { Lagopus sco- t cus), Proc. zool. Soc., London, 1909, p: 592-595. < HELMINTHOLOGIQUES NOTES ‘ CC uu um - CG 10 (e 1-99 ‘urtu() A Wun)DOoP) S191] 07% Up JUoUu -2)U9UU09 9] S1-91 SOI L LA LULU LT ww 86 wwu0-£ "um C9'‘uuwut-4% ww] ‘{So[o1istavq JO [UUAuOf ‘{[S791/]9(412 S1]94 ) 1DAYSNA UVIUOUD 9] Jo S9J1SDA4Ddg ‘A ‘HANUY & “d STOMIES ‘1S IYY ‘ŒIUPC ‘(007 ‘UOPIWOJSOUNY 4949/7 ‘NYSSOM ‘; 719 ‘907 ‘HANUGO ; ZO ‘mu nod sou op (1m) D} ÿT ww S1911 27 Np Iuowu -29U9tULU09 9] un)Jol) 10 ww uod op CREITETAU norqru of onubsoad CT ww 6S'wuf) 7 utug N. quinqueseralis Barker et Langhl.? Fiber zibethicus Fulica atra 1. Gallinula chloro- pus Lath. N. seineti n.sp. Querquedula quer- quedula L. un)Jolt) &0 mu Y1-GI CT-YL Hard LY-9T e Fe & wu() & wuw)-] TE mu JT ww ÿ ‘ut -G9'‘uu() G'uwu£ uuG-Z PE AN = © pliacus D N. aes) dnoonvoq 2p aenb ,7 np quo -22U9UUO) 2] LRU AN) &&0 ww - TO‘ mu dnoounvoq op sdaoo np Sd91} 27% np Juou -29U9U09 2] IUqUH SJUauwuEe|1} suus SJNo Sop Anonsuo’T . . . . . ‘ sou980[[9)lA Sopuets Sop Jueae ua juossvd -2p SNIDJU[ 2P S2SUC S97] ir NES Turenne 2U4119 np oyood U| op aunorio)sod ojtuoumxa "T . . . . ; So[t497 -C[ SOPUPIS SP 21QUON + + soueip -JU SOpUE|S S2p 21QUON DAC 0 QE #6 sapue]s 9P S290UVI Sp 21QIUON o[voonq osuOJU2À Se es NS TRAIT) InonSuo"] Anas bochas dom.L. (trisertalis) de Lamellirostres N. attenuatus Rud. Nombreuses espèces 10H | 3060 O. FUHRMANN descriptions sont incomplètes ou erronées, je vais donner ici une nouvelle description de D. urogalli qui permettra de la disuünguer facilement des nombreuses autres espèces de Da- vainea des Gallinacés. Ainsi que le dit Snipzey, ce Ver peut atteindre une longueur de 350% et une largeur maximum de 4"". Le scolex a un dia- mètre de 025 à 027: les ventouses mesurent transversa- lement 0"%,07 à 0,088, tandis que le diamètre longitudinal est de 0m 10 à 0®",128. Le rostre bulbeux a un diamètre de 0"",068 à 0" 088 et est armé d’une double couronne d'environ 160 cro- chets qui ont 0"",014 à 0,016 de long. Snrprey donne comme longueur des crochets 0"",0066 à 0"%,0069, ce qui indiquerait que nous nous trouvons en présence d’une autre espèce. En effet, bien que la grandeur des crochets varie souvent quelque peu, une variation de leur grandeur du simple au double ne s’observe pas chez les individus d’une même espèce. Grâce à l'obligeance de M. SuiPzeY, nous avons eu entre les mains les matériaux qu'il a récoltés, et la mensuration des crochets nous montre qu'ils correspondent parfaitement aux indications que nous venons de donner. KRABBE (1869) indique que les crochets, qui sont d'après lui approximativement au nombre de 100, sont longs de 0"",010 à Om OL. Ces deux chiffres sont sans doute, comme nous venons de le voir, un peu trop petits. Les bords des ventouses sont fortement armés. Le cou, de longueur variable, ne mesurant dans certains cas que 0””,2, peut atteindre, selon Snipzey, une longueur de 3 à 4". Je n’in- siste pas sur la morphologie extérieure du strobila qui a été fort bien décrite et illustrée par Sutpzey (pl. 56-et 57). L'anatomie de ce Ténia présente quelques particularités aractéristiques. La musculature, fort mal décrite par MORELx, est bien développée. Les muscles longitudinaux sont for- tement développés, mais groupés en petits faisceaux de 2 à A fibres: seulement. Un grand nombre de fibres isolées se montrent sur les coupes transversales et ce n’est que par-ci par- là qu'on trouve des faisceaux formés de 8 à 12 fibres. Leur dis- S NOTES HELMINTHOLOGIQUES 301 position est très irrégulière. Cette musculature remplit Île parenchyme externe jusque près de la cuticule. Dans les pro- glottis mûrs, il n’y a que des fibres longitudinales isolées. La musculature transversale ne forme pas, comme d'ordi- naire, une couche continue placée en dedans de la musculature longitudinale et délimitant ainsi le parenchyme interne du parenchyme externe, mais les fibres transverses se rencontrent également entre les fibres et les faisceaux longitudinaux inter- nes. Les muscles dorsoventraux sont bien développés. Le système excréteur montre une particularité intéres- sante. Tandis que la très grande majorité des Davainea ont, comme presque tous les Ténias, deux vaisseaux longitudinaux, D. urogalli ne semble posséder qu'une paire de vaisseaux ventraux (contrairement à ce que dit MorELL). Ce vaisseau excré- teur ventral est très large, puisque son diamètre est de 0,06 à 0,08. Dans les proglottis à organes sexuels bien développés, il occupe presque toulé la hauteur du parenchyme interne. Le vaisseau transversal est, contrairement à ce qu'on remarque généralement, plus large que les vaisseaux longitudinaux. Il a un diamètre qui atteint 0"",17 à 0"",24 (voir SipLey, pl. 59, fig. 13). Les organes sexuels mâles sont caractérisés par le nombre considérable des testicules qui sont beaucoup plus nombreux que ne le dessinent MorezLz et Saipcey. Dans le genre Davainea, il y a fort peu d'espèces possédant plus de 80 à 100 testicules ; ce sont 5 espèces à pores sexuels unilatéraux et 4 espèces à pores sexuels alternants. Dans le groupe des Galliformes, il y en a 3 espèces qui sont : D. penelopina, D. leptacantha et D. cam- panulata. Notre espèce est pourvue d'au moins 130 testi- cules, nombre qui ne se constate chez aucune Davainea. Ces testicules sont disposés des deux côtés des glandes sexuelles femelles; du côté poral, il y a 28 à 36 et de Pautre côté 84 à 100 vésicules testiculaires. Par Le fait qu'un certain nombre de testicules se trouvent en avant et surtout en arrière de lovaire et de la glande vitellogène, les testicules entourent donc les glandes femelles. Le diamètre transversal des testicules est 302 O0. FUHRMANN ; d'environ 0%%,064 à 0"",068, le diamètre longitudinal de 0,036 et le diametre dorsoventral de 0"",064; sur les coupes transversales, ces organes sont donc presque circulaires. Ils remplissent toute la hauteur du parenchyme interne et sont vaguement disposés en deux couches. Le canal déférent relati- vement large et fortement ondulé, passe près du bord anté- rieur du proglottis. Déjà à la hauteur de l'ovaire et jusqu’à son entrée dans la poche du cirre, il est entouré de nombreuses cel- lules prostatiques. La poche du cirre a la forme et la taille habi- tuelles à cet organe chez les Davainea, c'est-à-dire qu’elle est piriforme et petite, ne mesurant que 0"",11 à 0®",12. Sa paroi musculaire est assez épaisse. La poche contient un canal défé- rentet un pénis qui semble inerme. L’atrium génital, disposé unilatéralement, est peu profond et situé un peu en avant du milieu du bord du proglottis. Aves Res = her nn 20 o 8 00 a, 2 CS ; do © C2 , 2 e 224 > VE Es V C vg l ui gv Hire ele Davainea urogalli. Partie latérale d'un proglottis. c — poche du cirre, vd = canal déférent, { — testicules, vg = vagin, ov = ovaire, gv = glande vitellogène, vl = vaisseau longitudinal, v£ — vaisseau transversal. En arrière du cirre débouche le vagin, qui présente une forte paroi musculeuse, formée de fibres entrecroisées. Cette paroi est aussi épaisse que le diamètre du canal, tapissée de soies se colorant très vivement avec l’aemalun. La gaine musculeuse du vagin s'étend du pore jusque au-delà du nerf longitudinal et s'arrête entre lui et le vaisseau excréteur, MoreLL dessine sur le côté interne du vaisseau excréteur un sac musculeux entourant le vagin. Cette formation n'existe nullement; ce sac se trouve, comme nous venons de le décrire, NOTES HELMINTHOLOGIQUES 305 à l’extérieur de ce vaisseau. Il n'a pas vu non plus le revè- tement très serré de soies dirigées obliquement vers le pore sexuel et remplissant le canal. Le vagin se continue sous forme d’un canal assez large allant en ligne presque droite vers les glandes sexuelles. Il peut être rempli de sperme et fonc- tionne ainsi comme un réceptacle séminal. Une accumulation plus grande de sperme le dilate en certains endroits et déter- mine alors un réceptacle distinct, mais dont la situation n’est pas constante. Il faut donc considérer l’ensemble du vagin comme servant de réceptacle séminal, et cela depuis la hauteur du vaisseau excréteur jusque près du centre des glandes sexuelles femelles. L'ovaire n'est pas situé dans la ligne médiane; son centre est légerement rapproché du côté poral. Dans un proglottis de 10"" de large, il se trouve à 4"",4 de ce bord. La glande large de 0"",44 à 0®",5 est profondément lobée et montre nettement deux ailes. Au milieu du pont qui relie les deux ailes se trouve, en arrière et ventralement, un petit ovicapt peu musculeux. La glande vitellogène située en arrière de l'ovaire est large de 0"",13 et légèrement lobée. La glande coquillière, que MoRELL n'a pas vue, est très petite et située au milieu et au dessus de lovaire. L’utérus est très facilement visible; il est situé un peu en avant et du côté dorsal de l'ovaire dont il imite complètement la forme. En effet, on voit rayonner d’une région centrale, où dé- bouche le canal utérin, de nombreux tubes utérins contenant une simple rangée d'œufs fécondés. Ces tubes croissent rapi- dement, se ramifient et dépassent les bords latéraux de lovaire en s'étendant dans tout le parenchyme interne. Puis, leurs parois disparaissent et on voit les œufs dispersés dans le paren- chyme. Dans les proglottis tout à fait mûrs, on constate alors que les œufs sont isolés dans de petites cavités, sans qu'il y ait formation de paquets d’oncosphères ou une différenciation spé- ciale du parenchyme autour de ceux-ci. Ces petites capsules se trouvent seulement dans le parenchyme interne entre les deux 364 O. FUHRMANN énormes vaisseaux excréteurs. Les petites cavités pseudo-uté- rines ont un diamètre de 0"",068, tandis que loncosphère me- sure 0,024 à 0"%,03. Toute la description de. l’ovarresetsde l’utérus que donne MorELL est purement fantaisiste. ». Davainea tetraoensis n. sp. Les exemplaires de cette intéressante espèce ont été trouvés dans l'intestin d’un Tetrao urogalli tué aux Mosses (C' de Vaud) et ont été mis gracieusement à notre disposition par M. le prof. E. ANDRE (Genève). Les exemplaires mûrs étaient longs de 2"",3 à 3°" et larges de 0"",35. Ils étaient formés de neuf, exceptionnellement de dix proglottis au maximum. La plupart étaient de jeunes exemplaires composés seulement de six proglottis. Le scolex a un diamètre de 0"",2. Les ventouses fort petites ne mesurent que 0"",04; elles sont armées de plusieurs rangées de crochets très fins avant la forme caractéristique pour toutes les Davainea. Le rostellum a un diamètre de 0"",068 à 0"",08 ; il estarmé de deux rangées de crochets longs de 0"",009 à Om 010 et au nombre de 120 à 130. Le scolex est peu détaché du premier proglottis qui le suit directement ; le cou est donc fort court ou plutôt nul. La forme des proglottis du strobila varie sui- vant l’âge et l’état de contrac- tion. Ils ne sont pas séparés par une profonde incision et sont généralement plus larges que longs, sauf les derniers qui peu- vent être plus longs que larges (Fig. 11). Dans l'anatomie de celte espèce, il faut remarquer Fic. II. Fic. 111. Strobila de Davainea tetraoensis. que la musculature du paren- NOTES HELMINTHOLOGIQUES 209 chyme est extrêmement faible. Comme D. proglottina, ce Cestode présente une musculature longitudinale très rudimen- taire. Elle consiste, en effet, en quelques fibres longiludinales oroupés, ici et là, en faisceaux très faibles composés de 2 à 3 fibres chacun. L Il existe une disposilion vague en deux couches comme c’est la règle pour la plupart des Davainea qui ont une muscu- lature toujours très développée. Les fibres transverses sont évalement à peine visibles. Les fibres dorso-ventrales sont rares. Le système excréteur montre deux vaisseaux dorsaux à parois plus épaisses avec un diamètre de 0"",0018, tandis que celui des ventraux à parois plus minces est le double. Les vais- seaux ventraux présentent des ramificalions disposées en réseau, ce qui est très rare chez les Ténias. Les organes sexuels sont déjà développés, sous forme d’amas nucléaires, dans le second proglottis. Dans le troisième, tous les organes sont déjà ébauchés et c’est la que les testicules sont le mieux différenciés. Dans le cinquième progloltis toutes les glandes sont müres et l’on constate, même dans certains exemplaires, le passage des œufs fécondés dans l’utérus. Dans le 6° segment, l'ovaire a disparu et les œufs se trouvent dans l'utérus. Dans le 7° et surtout dans le 8°, les œufs sont répartis dans le parenchyme interne, entourés chacun d’une petite cavité parenchymateuse. Les organes sexuels mâles se développent un peu plus tôt et persistent plus longtemps que l'ovaire et la glande vitellogene. Ils montrent une trentaine de testicules dont le diamètre hori- zontal est de 0"",04 à 0"",6. Les ébauches des testicules nais- sent sous forme de petits groupes de cellules dispersés dans le parenchyme et situé surtout en arrière et sur les bords latéraux de l'ovaire. Le canal déférent, placé dorsalement, se dirige en avant presque sans circonvolutions, décrivant alors, derrière la poche du cirre et un peu au-dessus de celle-ci, de très nombreux lacets. Cette partie du canal déférent est entourée de grosses el nombreuses cellules prostatiques. La poche du cirre se fait remarquer tout d'abord par sa taille. Les représentants du 300 O. FUHRMANN genre Davainea ont presque tous une poche du cirre fort petite et qui souvent n'atteint pas la hauteur des vaisseaux excréteurs. Chez notre espece, par contre, la poche du cirre passe au-delà du milieu du segment et dans un proglottis larg'e de 0"",3 elle a une longueur de 0"",18 à 0292274 paroi de la poche du cirre est mince. Le cirre est énorme. Rétracté, il a un diamètre de 0"",028 à 0,04, tandis que déva- giné, il mesure avec les soies 0"",08 de diamètre. Ce qui lui donne ce diamètre relativement considérable, ce sont les longues soies (0,016 à 0,018) dont il est armé. Le canal éjaculateur Fic. IV. Fic. V. Proglottis de Davainea tetraoensis. Coupe horizontale de la poche du cirre Pour l'explication voir fig. I. et du vagin de D. tetraoensis. at — atrium génital, rs — réceptacle séminal. pc = poche du cirre, cé = cirre, ce = canal éjaculateur, at = alrium génital, eg = vagin. à paroi mince (en opposition avec la paroi musculeuse du cirre) est ondulé ; il n’y a pas de vésicule séminale à l’intérieur de la poche ; les nombreux lacets extérieurs fonctionnent sans doute comme vésicule séminale. Le vagin débouche derrière le cirre dans un atrium peu profond ; il a une structure très typique et possède, jusque près du réceptacle séminal, des parois épaisses entourées de cel- lules qui sont peut-être des glandes ou des myoblastes. Ce qui frappe tout d’abord, c’est que le commencement du vagin présente un petit appendice sacciforme (Fig. IV) et que NOTES HELMINTHOLOGIQUES 307 tout le canal, jusque près du réceptacle, est tapissé par des soies qui, près du pore et dans le diverticule, sont presque aussi longues que celles recouvrant le pénis. Avant de se dilater en réceptacle séminal piriforme, le vagin se rétrécit fortement. C’est dans cette partie rétrécie, très courte, que se trouvent des fibres musculaires circulaires fonctionnant sans doute comme sphincter empêchant le reflux du sperme. Le réceptacle passant sur le côté dorsal et médian de lovaire a des parois tres Fic. VII. Fia. VI. Fic. VIII. Fic. VI. — Coupe sagittale de deux proglottis de D, tetraoensis. Pour l'explication voir fig. I; rs = réceptacle sémival, ge = glande coquillière. Fic. VIT et VIII. — Coupe transversale de deux proglottis de D. tetraoensis. Pour l’explication voir fig. I et VI. minces. L’ovaire a deux ailes peu lobées; il est large de 0"%,15. Les œufs, relativement grands, mesurent 0"",016. La glande vitellogène, tout à fait ventrale et médiane, est large de 0"",05. Elle est située derrière l'ovaire. La glande coquil- lière située dorsalement est énorme, et atteint un diamètre de 0"%,045. Dans le 5°, plus souvent dans le 6° proglottis, on 508 O. FUIRMANN conslale aisément la présence de lutérus qui n’est pas tou- jours aussi facilement visible chez les Davainea. I est situé tout à fait ventralement et passe sous l'ovaire, envahissant dans la suite presque tout le parenchyme interne. Dans le 7° pro- glottis, on ne voit plus trace d’ovaire et l’utérus commence à perdre ses parois,-les œufs s’isolant dans de petites cavités parenchymateuses. Dans le 8° et le 9° proglottis enfin, les œufs sont dispersés dans tout le parenchyme interne, et il ne reste plus de lappareil sexuel que la poche du cirre et le vagin. Les oncosphères ont un diamètre de 0"",027. L'espèce que nous venons de décrire est une forme voisine du Davainea proglottina Day. habitant l'intestin des Poules et avec laquelle elle présente certaines particularités morphologiques et anato- miques identiques. 6. Davainea proglottina Davy. Ce Cestode a été signalé pour 14 première fois en France, où il a été découvert par DuraRpiN et DAVAINE, puis en Italie, en Allemagne, en Autriche, dans l'Amérique du Nord et du Sud, dans l'Afrique du Sud et en Australie. Il semble donc bien être cosmopolite, mais sa petitesse explique pourquoi il a été si rarement trouvé, En Suisse, il n’a été observé jusqu'ici qu'à la frontière du Nord, près de Bâle. La forme extérieure et la taille du strobila et des proglottis semblent être très variables, de même que l'organisation interne où l’on constate, d’après les auteurs, des différences très notables. Nous devons dire d'emblée que ces différences nous semblent provenir en bonne partie de l’âge des strobilas, de l’état de conservation des matériaux étudiés et d'erreurs d’ob- servalions. En se basant précisément sur certaines de ces différences, KowaLewsky! a créé la variété dublanensis et SWEET? l’espece D. varians. ! Kowazewsky, M., Studya helmintologique 1. Rozpr. wydz. matemat. przyr. Akd. Uméej. w. Krakow., Vol. 29, 1895, p. 359. © Sweer, G., Some new and unrecorded endoparasites from australian Chickens, Proc. R. Soc. Victoria Melbourne, Vol. 23, 1910, p. 242. “ NOTES HELMINTHOLOGIQUES 309 Avant de discuter la validité de ces créations nous allons donner quelques compléments de descriptions de la morpho- logie et de l’anatomie de D. proglottina, compléments nous permettant de rectifier en même temps certaines erreurs de BLancHarD et MaroTEeL!, les seuls auteurs ayant étudié avec quelque détail l'anatomie de cette espèce. Le matériel étudié a été recueilli par WoLrFHüGEL dans des Poules provenant de Neudorf près de Bâle. Nous n'avons malheureusement pas eu de scolex à notre dis- position, ce qui nous aurait peut-être permis de trancher la ques- tion du nombre des crochets du rostellum et du nombre de couronnes d'épines sur le bord des ventouses. En effet, BLAN- CHARD? et SriLEs$ indiquent 80 à 95 comme nombre des crochets du rostellum, tandis que SWEET en signale 44 à 50 seulement chez D. varians* de la Poule d'Australie, espèce qui nous semble être identique à D. proglottina. Les premiers auteurs cités ci-des- sus indiquent en outre une seule couronne te crochets sur le bord des ventouses, tandis que SWEET parle de 4 à 5 rangées. Ces différences sont-elles dues à des défauts de conservation ou à une mauvaise observation ? D’après BLANCHARD, le strobila a 4 proglottis ; d’après RaïzLter il en aurait 5; Srices parle de 2 à 5, tandis que d’après Kowarzewsky, D. proglottina var. dublanensis et D. varians Sweet ont souvent 6 segments. Le nombre de 2 à 4 segments est sans doute dù au fait que BLax- CHARD avait à sa disposition un matériel macéré, comme semble bien le prouver la fig. 4 de son travail où l’on voit des proglot- tis à moitié détachés. De même, sa fig. 5 nous montre des dispositions ne se présentant évidemment jamais chez l'animal vivant ou bien conservé. KoWALEWskY qui a constaté le plus 1 Manorez, G., Sur deux Cestodes parasiles des Oiseaux, C.R. Soc. Biol. Paris, (11) Vol. 1, 1899, pag. 935. ? Braxcuarn, R., Notices helminthologiques, 2. Mém. Soc. zool. France, Vol. 4, 1891, p. 429. * Suis, Z., Report upon the present knowledge of the tapeworms of poultry, Bull. No 12, Bureau of animal Industry U. S. Dep. of Agric. Washington, 1896, pe: . Il est fort possible qu'une partie des crochets très délicats étaient tombés. Rev. Suisse DE Zooc. T. 27. 1919. AN 2T 370 O. FUHRMANN souvent 6 segments a étudié un matériel bien vivant. Le nombre 5 à 6 semble donc être le nombre normal. BLANCHARD dit ce qui suit à la page 433 de son travail: «... même s’il se détache avant d’être à maturité, l’anneau continue de vivre dans l'intes- ün : il absorbe des aliments, grandit et achève son évolution. Il peut atteindre une longueur de 2"" et une largeur de 1"",25, c'est-à-dire qu'il acquiert des dimensions supérieures à celles du Ver tout entier ». Le matériel d’après lequel BrancHarp fait l'observation ci-dessus ayant sans doute été recueilli mort et légèrement macéré, il est fort probable que les proglottis isolés non mûrs, et peut-être même Îles proglottis mûrs étaient en réalité attachés au strobila. La preuve nous en est fournie par le D. proglottina var. dublanensis dont le strobila, composé de 6 segments, mesure 4"", les deux derniers segments (5 et 6) mesurant ensemble 2%%,2. Ainsi s'explique la taille beaucoup plus grande de cette forme comparée à celle des exemplaires de BLANCHARD qui ne comprennent que 4 segments mesurant au maximum 1°" (d’après STiLES, 1"",5). La Davainea varians ayant de 4 à 6 segments mesure seule- ment de 0"",7 à 1®m,8. Cette forme, comme du reste le D. proglottina iype, présente des aspects et une longueur très variés suivant l’état de contraction du strobila (voir Swger fig. 4 à 7). L'extérieur de nos exemplaires de D. proglottina ressemble - beaucoup plus à celui de D. varians (voir nos fig. 9 et 11) qu'aux dessins de BLancHarp. SWEET a remarqué que les proglottis mürs étaient remplis de concrétions jaunes ; la même observa- tion a été faite par KowazewskY pour D. proglottina var. dubla- nensis et par nous-même pour D. proglottina. Jusqu'à MAROTEL, l'anatomie de D. proglottina était assez sommairement connue. La description et les dessins que Brancnarp en donne, justes dans les grandes lignes, contiennent cependant quelques inexac- titudes, importantes surtout par le fait que la description a été faite d’après des préparations totales. MaRoOTEL a précisé les descriptions, mais il reste cependant encore quelques détails intéressants à signaler. En ce qui concerne le développement NOTES HELMINTHOLOGIQUES SUR des organes sexuels, BLANGHAaRD signale leur apparition dans le 1‘ segment. Le 2° renferme des organes mâies complète- ment développés qui disparaissent dans le 3° pour faire place aux glandes femelles, elles-mêmes remplacées par les œufs disséminés dans de petites cavités du parenchyme. Au sujet de la disparition des testicules à partir du 3° segment, Kowa- LEWSKkY fait remarquer que, dans sa variété dublanensis, les testicules se trouvent encore complètement développés dans € le 3° segment et sont en régression dans le 4° et le 5° segment seulement. Chez D. varians, SWEET trouve deux variétés ; F1G. IX. FIG.X: F1G. XI. Fic. IX, X et XI. — Proglottis de D. proglottina. Pour l'explication voir fig. I ; co — capsules parenchymateuses. l’une chez laquelle les testicules se trouvent jusque dans le 5° et même le 6° segment, l’autre où les testicules disparaissent très tôt, comme le décrit BLANCHARD, et où les œufs fécondés existent déja dans le 3° segment. Les glandes sexuelles femelles sont développées dans Le 3° et le 4° segment. Nous avons observé nous-même des strobilas de D. proglottina dans lesquels les testicules et les glandes femelles étaient encore O1 s O. FUHRMANN e bien visibles dans le 4° segment!. C’est à partir du 4° segment qu'on trouve les œufs dispersés dans le parenchyme. Ces diffé- rences dans l'apparition et la disparition des organes sexuels sont dus sans doute à l’âge du strobila, et ne doivent pas être considérées comme se rapportant à des variétés différentes. Nous avons observé également de semblables différences dans la D. tetraoensis décrite plus haut où il ne peut en tout cas s'agir de deux espèces ou formes différentes. Ce qui frappe chez ces petites Davainea, c’est le développe- ment très faible de la musculature du parenchyme. Les muscles longitudinaux, diflicilement visibles, ne sont pas groupés en faisceaux distincts et les fibres transversales que MAROTEL indique comme n’existant pas chez D. proglottina existent en réalité, mais sont représentées par de rares fibres, pourtant nettement visibles. Chez D. proglottina les organes génitaux débouchent très près du bord antérieur, comme chez D. proglot- tina Var. dublanensis et D. varians. Ces pores présentent une alternance régulière. Dans la variété dublanensis, KOWALEWSKY signale comme un fait exceptionnel que le pore sexuel peut se trouver du même côté sur deux segments qui se suivent. STILES dit même, dans la diagnose de D. proglottina, que les pores sont Çirregulary alternate », ce qui doit être une erreur. Cette disposition serait en tout cas une rare exception. Tandis que dans la grande majorité des Davainea la poche du cirre est toujours très petite et piriforme, Davainea proglottina, D. proglottina var. dublanensis, D. varians, et les petites formes voisines {/D. tetraoensis Fuhrm., D. minuta Cohn, D. nana Fuhrm.,D.paucisegmentata Fubhrm.et D. himantopodis Johnst.) présentent loutes une poche du cirre atteignant ou dépassant même le milieu du parenchyme interne. Le cirre, remar- quablement gros, est armé de longues soies. Chez Davainea proglottina, la poche du cirre mesure 0"",2 de long sur 0"",05 de large, dans des proglottis large de 0"",32 à 0"",38; le cirre ? Les strobilas n'étant pas complets et la partie antérieure manquant, il n'est pas absolument certain que ce segment soit vraiment le 4e, mais ilest fort pro- bable qu'il en est ainsi. È ; | Dm: NOTES. HELMINTHOLOGIQUES 119 fortement armé et dévaginé mesure 0"",19 de long. Dans ce cas, la poche contractée ne mesure plusque0"",1. D’après BLANCHARD, les testicules sont répartis dans tout le parenchyme interne et se trouvent aussi bien en arrière que sur le côté et en avant des glandes sexuelles femelles. Leur nombre, d’après le dessin de BLaxcHarp, serait de 22. MAROTEL qui a étudié à nouveau cette espèce, indique avec raison que tous les testicules, au nombre de 12 à 13, sont localisés dans la moitié postérieure de l’anneau. C’est à cet endroit que nous les avons également trouvés, mais nous en avons compté jusqu'a 19. Le nombre de testicules indiqué par MAroTEL est sans doute trop bas, mais il convient de dire que ces organes ne sont pas toujours faciles à dénombrer. SwEET décrivant sa D. varians de la Poule n'indique pas le nombre ni la disposition des testicules, mais dans son dessin, qui nous semble très schématique, il dispose les glandes sexuelles mâles (comme le fait à tort BLANCHARD pour D. pro- glottina) tout autour des glandes femelles.Sivraimentles glandes sexuelles mâles se trouvaient situées la où Swerr les place et si nous voulions tenir compte en outre des différences qui existent dans l’indication du nombre des crochets du rostellum etdes ventouses, nous noustrouverions en présence d'une espèce distincte. Mais nous croyons que ces différences n'existent pas en réalité et nous considérons D. varians (ainsi que le prétend déja Jouxstox ‘) comme synonyme de D. proglottina vu que tous les autres caractères concordent assez bien. Les glandes sexuelles femelles situées en avant des testicules ne montrent rien de particulier. Le vagin, à paroi forte, est garni intérieurement de fines soies. Il s’amineit vers le milieu du proglottis pour se dilater brusquement en une vésicule sémi- nale ovale. Sous l'ovaire se développe l'utérus fortement lobé, difficilement visible, qui reçoit les œufs fécondés, lesquels se dispersent très vite dans le parenchyme où, comme lindi- 1 Jonxsrox, H., Notes on some Entozon. Proc. R. Soc. Queensland, Vol. 24, p. 67.-1912. 374 O. FUHRMANN quent les auteurs, on les trouve ensuite, logés isolément dans de petites capsules parenchymateuses. Ce que MaroïTEL appelle «le réseau utérin à mailles polyédriques dans chacune desquelles est déposé un œuf» est simplement le stade où le véritable utérus (qui passe généralement inaperçu) a disparu ou est en voie de disparition. SWEET dit avoir observé de temps en temps deux œufs dans la même capsule. Il prétend même qu'il ya parfois jusqu'à 13 œufs. Dans ce dernier cas, il s’agit, sans doute, de proglottis non mûrs, chez lesquels le véritable utérus est en train de se dissoudre en capsules ne renfermant qu'un œuf. Les proglottis qui étaient à notre disposition n'étaient pas complètement mûrs, mais les oncosphères avaient déjà presque les mesures indiquées par BLANCHARD et KOWALEWSKY. SWEET donne des mesures pour les crochets de loncosphère qui, d’après lui, seraient de 3 à 4 fois plus petits que ceux de D. proglottina. De tout ce que nous venons de dire, il semble résulter que D. proglottina, D. proglottina var. dublanensis, et aussi D. va- rians, appartiennent à une seule et même espèce qui, suivant l’âge et la conservation, présente des aspects extérieurs et intérieurs légérement différents. NOTE ADDITIONNELLE. Cette étude était à l'imprimerie, lorsque nous avons reçu le travail de MeGcrrr, F. J. À Contribution to the Knowledge of'the lapervorms of the fowls and of sparrows. (Parasitology, Vol. 8, 1916), qui décrit sous le nom de D. dubius une nouvelle espèce de Davainea voisine de D. proglottina. Celle-ci a la taille de la D. proglottina var. dublanensis, mais est composée non pas de 6, mais de 7, exceptionnellement de 9 proglottis ; elle resemble beaucoup, par sa forme extérieure, à certain dessin de 2. va- rians SWeëet. Le scolex est armé d’un rostellum portant, comme chez D. varians, environ 50 à 60 crochets et les ventouses 4 à 6 NOTES HELMINTHOLOGIQUES 919 rangées d’épines. L'anatomie est la même que celle de D. pro- glottina, le nombre des testicules est de 12 à 15. D’après ce travail, nous sommes tenté de croire que le nom- bre de 80 à 95 crochets indiqué pour D. proglottina type, est erroné et, dans ce cas, D. dubius ne serait autre chose qu'une D. proglottina. Si, par contre, l'indication du nombre des crochets du rostellum est juste, il faudra admettre que D. dubius Megoitt 1916 est une autre espèce, qui serait alors synonyme de D. va- rians Sweet 1910. À 376 O. FUHRMANN k 3 | ; EXPLICATION DE LA PLANCHE 5. Notocotylus seineti n. sp. | ; Fic. 1. — Vue de la face ventrale avecles glandes cutanées invaginées. 1 Fi. 2. — Vue de la face ventrale avec les glandes cutanées dévaginées. F1G6. 3. — Œuf mür. F16. 4. — Vue dorsale avec l'anatomie interne. in — intestin, pe — pore excréteur, pg = vagin, ut = utérus, 0v — ovaire, vi — glande vitellogène, ge — glande coquillière, ol — ouverture du canal de LaurEr, ci = cirre, vd — canal déférent, { — testicule. F1G. 5. — Coupe sagittale de la partie antérieure. pd — papille glandulaire dévaginée, pi — papille glandulaire invaginée, pc — poche du cirre, ci — cirre, pp — pars pros- tatica, vd — canal déférent, ut — utérus. F1G. 6. — Coupe sagittale de la partie postérieure. op. — ovaire, gc — glande coquillière, ut — utérus, cd — canal de Laurer, se — vésicule excrétrice, pe — pore excré- teur. PL 5 Ver Crenéèse LUth Revue Suisse de Zool. T. 27. 1919. Delachaux & Éthrmann . del ©. Fuhrmann — Notocotylus : SR RIEMUE SUR S SEM D ER OO GIE Vol. 27, no 12. — Novembre 1919. Revision de quelques Spirobolides du Muséum de Genève PAR J. CARL, D'ès Sc. Genève. Avec 42 figures dans le texte. Les Diplopodes de l’ordre des Spirobolides ont été ces der- nières années l’objet d’intéressants essais morphologiques et systématiques. ATrems! a établi dans cet ordre, en prenant comme base la structure des gonopodes postérieurs et leur degré d'indépendance, deux familles, les £usptrobolidae et les Trigoniulidae, coupes qu'il a élevées plus tard ? au rang de sous- ordres. BRÔLEMANX * reconnait à ces deux groupes, qu'il appelle des phyllums, une valeur réelle, tout en les définissant par d’autres caractères tirés des gonopodes, ce qui prouve que l’ac- cord n’est pas encore fait en ce qui concerne la hiérarchie des caractères. En outre, BRÔLEMANN, en poussant plus loin l’étude comparative des gonopodes, y trouve les éléments d’un grou- pement des genres en sept familles. Bien que ces unités ne soient peut-être pas définitives, quant à leur nombre et à leur conception, elles constituent de précieux jalons d’une classifi- ! Arrems, C., Myriopoda, In : Ssüsrenr, Wiss. Ergeb. Schwed. zool. Exp. nach dem Kilimandjaro, Meru, ..…, Heft 19. 1919. ? In. Die indoaustralischen Myriopoden. Arch. f. Naturg. 80. Jahrg., Abt. A. Heft 4. 1914. 3 BroLemaxx, H.-W., Ztude sur les Spirobolides, Ann, Soc. ent. France, Nol: 83-1914. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 28 375 J. CARL cation naturelle des Spirobolides. La difficulté qu'éprouve leur auteur à faire rentrer dans ce cadre les genres actuellement connus démontre la nécessité d’une revision des nombreuses unités inférieures, genres et espèces, insuflisamment décrites. Dans les essais descriptifs futurs, Pattention principale devra porter sur les gonopodes eten particulier sur leurs parties endo- squelettiques qu'on avait presque complètement négligées jus- qu'au travaux récents d’Arrems et de BRÜLEMANN. Je vais donc, en m'inspirant de ces principes, refaire ou com- pléter la description d’un certain nombre d'espèces étudiées par H. de SaussuRE et d’autres auteurs à une époque où lPim- portance des gonopodes n’était pas encore reconnue. Malheu- reusement, l’état de conservation de ces matériaux, en partie très anciens et conservés à sec, ne m'a pas toujours permis d'étudier les organes en question dans tous leurs détails et avec la précision voulue. Tout en partageant dans une large mesure les vues de BRÔLEMANN sur la composition des gonopodes, je ne saurais adopter intégralement sa nomenclature des gonopodes anté- rieurs. Pour des raisons indiquées dans un travail précédent !, je considère ces organes comme étant composés de deux arti- cles seulement:un coxite (— coxo-fémoride de BRÜLEMANN) et un fémorite (— tibio-tarse de BRÜLEMANN). Genus /hinocricus Karsch. J'ai déjà signalé? l’inconvénient qu'il y a à vouloir baser dans la famille des Rhinocricidae la notion du genre à la fois sur le nombre des bâtonnets sensitifs des antennes et sur la confor- mation des gonopodes, étant donné l’absence de corrélation entre ces deux caractères. Mes nouvelles observations n’ont fait que confirmer cette manière de voir. Les six espèces suivantes : ?. aposematus Poc., tristant Poc., 1 Cars, J. Miscellanées diplopodologiques. Rev. suisse Zool., Vol. 26, p. 455, 1918. 2 Ibid., p. #45. 1918. SPIROBOLIDES 379 rixt Poc., atoyacus Poc., scobinatus Poc. et zapotecus Sauss., forment un groupe d'espèces étroitement apparentées si on ne considère que leurs gonopodes. Mais si lon tenait compte, en même temps, du nombre des bâtonnets sensitifs des antennes, on serait obligé de les répartir dans deux groupes où même deux genres différents. Les trois premières espèces, ayant de nombreux bâtonnets, rentreraient dans le genre Rhinocricus s. str., les trois dernières, par contre, avec 4 bâtonnets, seraient des Eurhinocricus Brôül. C’est ainsi que ArTeMs aurait dù classer ces espèces s'il était conséquent dans sa conception des deux genres Rhinocricus et Eurhinocricus, alors qu’en réalité il place BR. atoyacus et R. scobinatus dans le genre Rhinocricus Karsch". En pratique, il n'accorde done pas de valeur générique au non- bre des bâtonnets sensitifs. Or, comme la seule différence absolue réside précisément dans ce nombre, il conviendrait d'abandonner le genre Eurhinocricus Brül., à moins qu'on ne veuille le conserver pour des espèces dont le télopodite des gonopodes postérieurs est divisé en deux branches très inégales, une branche interne flagelliforme et une branche externe ru- banée et non eflilée en pointe, comme les présente le génotype, E. biolleyi Brôl. BRôLEMANX ? lui-même a d’ailleurs considéré celte structure des gonopodes postérieurs comme le caractere distinctif le plus important de son genre Eurhinocricus. lèhinocricus toltecus (Sauss.). lulus toltecus. Saussure, Il. (de). Linnaea entomol. Vol. 15, p. 331. 1859. — Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, Tome 15, P.2, p. 554, fig. 27. 1860. Rhinocricus toltecus. Pocock, R. [., Biologia centrali-americana. Chilopoda a. Diplopoda, p.68. 1907. DE SAUSSURE a très bien fait ressortir les particularités dans la forme du collum, du 2° segment et du segment anal qui carac- ! Arch. f. Naturg., &0. Jahrg., Abt. A, Heft 4, p. 309. 191%. ? Ann. Soc. ent. France, Vol. 72, p. 131-135. 1903. 380 JUCARE térisent celte espèce etauxquelles on serait tenté de donner une valeur générique. L'étude des gonopodes prouve cependant qu'il s’agit bien d’un Rhinocricus. Les gonopodes antérieurs (fig. 1) ont une lame ventrale qui s'atténue assez brusquement dans le quart basal, pour se pro- \ pa FIG. 1: Tic. 2. \ F1G. 3. longer ensuite en une apophyse médiane à bords latéraux droits Rhinocricus toltecus (Sauss.) G'. FiG. 1. — Gonopodes antérieurs, face orale. Fi. 2. — (ronopode postérieur. F1G. 3. — Extrémité d’un gonopode postérieur. et à sommet arrondi; les coxites n'atteignent pas tout à fait le sommet de cette lame et se terminent en angle aigu; les fémo- rites dépassent légèrement la lame, ils sont rabattus en crochets arrondis. Les gonopodes postérieurs (fig. 2 et3) sont grêles, à télopodite peu courbé et terminé en deux branches, une bran- che interne plus courte, falciforme ou lancéolée, suivant la face qu'on examine, et une branche externe plus longue et pourvue d’une apophyse obtuse. SPIROBOLIDES 381 L'état de conservation du type ne permet pas de constater le nombre des bâtonnets sensitifs des antennes. Scobinas larges (fig. 4), à sillon très faiblement courbé et à capuchon subrec- = tangulaire ; l'écart entre les deux scobinas one) CES EC x Fic. 4. est inférieur à la largeur de chacune : : R. toltecus (Sss.). d'elles. Elles sont encore présentes sur Ne le 55° segment. Les pattes antérieures du G‘ ne portent pas d’apophyses coxales. Rhinocricus totanacus (Sauss.). lulus totanacus. Saussure, H. Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Ge- nève, Tome 15, P. 2, p. 56, pl. 5, fig. 31-317. 1860. Rhinocricus totanacus. Pocock, R. I. Biologia centrali-americana. Chilopoda a. Diplopoda, p. 69. 1907. Il résulte de l'examen d’un & qui a exactement les dimen- sions et le nombre de segments indiqués par DE SAUSSURE et que nous considérons par conséquent comme le type, que cette espèce est étroitement alliée à À. aurocinctus Poc. et R. smithi Poc. La ressemblance ne se borne pas à la forme du segment anal et à la présence de ponctuations le long du sillon annu- laire, mais s'étend aussi au nombre des bâtonnets sensitifs des antennes (4 ou 5) et à la forme des gonopodes antérieurs. La suture se présente sous forme d’un sillon visible sur tout le pourtour des segments ; sur le tiers antérieur du corps, il est suivi, tout en bas, de quelques stries longitudinales et ensuite, jusqu'au pore, d'une rangée serrée de fossettes qui se continue au-dessus du pore par une ligne de points en général inter- rompue au milieu du dos, sauf sur quelques segments, entre le 15° et le 25°, ou elle n’est cependant marquée que par de faibles points espacés. Les fossettes et les points disparaissent à partir du milieu du corps. Les gonopodes antérieurs (fig. 5) sont caractérisés, comme dans les deux espèces voisines, par l'épaule arrondie que for- 392 J. CARL ment les coxites à l'extérieur d’un sinus profond dans lequel est implanté le fémorite. Celui-ci a son bord externe dilaté en angle aigu au delà du milieu, tandis qu'il a la forme d’un crochet obtus dans les deux espèces de Pocock. Les coxites ne dépassent pas le Rhinocricus totanacus (Sss.). sommet de la lame ventrale qui est plus fortement sinuée à la base de lapophyse médiane qu'elle ne l’est chez À. aurocinctus et À. smithi. Les gonopodes postérieurs de notre exemplaire élant cassés à l’extrémité, nous pouvons seulement constater que celle-ci est bifide. Les antennes sont beaucoup plus trapues que ne les figure Pocock! pour /?. aurocinctus, et tous leurs articles, sauf le 2°, sont plus larges que longs. à Les scobinas (fig. 6) dont on constate la présence sur le 50° segment encore, sont 7 \ plus larges et plus déprimées que chez Les Es deux espèces précitées; leur distance dé- À. lotanacus (Sauss.). : Ne 4 NE passe à peine leur largeur; l'aire mate qui les coiffe est courte et très obtuse. l''Loc. cut, Lab. 6, hw.-1 d. SPIROBOLIDES 3899 Rhinocricus zapotecus (Sauss.)!. lulus zapotecus. Saussure, H. Essai d’une faune des Myriapodes du Mexique, ….; in : Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, Tome 15, P. 2, p. 559, pl. 5, fig. 30-30 0. 1860. Rhinocricus zapotecus. Pocock, R. I. Biologia centrali-americana. Chilopoda a. Diplopoda, p. 69. 1907. Cette espèce se rapproche par la conformation de ses gono- podes (fig. 7) de À. aposematus Poc., tristani Poc., rixt Poc., atoyacus Poc. et scobinatus Poc. Elle s'en distingue par la forme TE Fic. 8. Rhinocricus zapotecus (Sss.) '. FiG. 7.— Gonopodes antérieurs, face orale. F1G. 8. — Gonopode postérieur. de la lame ventrale des gonopodes antérieurs, qui est plus obtuse et plus fortement incurvée sur les côtés, par ses fémo- riles plus courts, ne dépassant pas l'extrémité de la lame ven- trale et des coxites. Les coxites sont régulièrement arrondis au J'ai étudié l’exemplaire G' de 56 segments, chez lequel H. pe SaussuRE a relevé l’atrophie des pattes de la 4° et 5€ paire, qu’il a considérée comme une anomalie. L'examen d’un second individu ç' confirme cette manière de voir. 354 D: CARL niveau de l’implantation des fémorites, non incurvés et ne for- ment par conséquent pas d'épaule prononcée; ils ressemblent sous ce rapport à ceux de À. aposematus Poc. Les gonopodes postérieurs (fig. 8) sont conformés sur le modèle de ceux de R. aposematus, tristanti et rixt. Scobinas (fig. 9) présentes sur les — segments 9 à 48 environ ; leur distance ÿ 0 égale à peu pres quatre fois leur largeur Fio. 9. à la base; elles sont formées par un sillon Fapotceu see: circonscrivant une petite ellipse sur- élevée, comprise dans la base d’une Scobinas. aire mate en forme d’ogive. BRhinocricus aztecus (Sauss.). lulus aztecus. Savssure, H. Linnaea entomol., Vol. 13, p. 331. 1859. — Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, Tome 15, P. 2, p. 558; fig. 29. 1860. Rhinocricus aztecus. Pocock, R. 1. Biologia centrali-americana. Chi- lopoda a. Diplopoda, p. 68. 1907. Les caractères du G' de cette espèce sont restés inconnus jus- qu'à l'heure actuelle. Les gonopodes des deux paires (fig. 10 et 11) montrent une parenté étroite avec À. tristant Poc., rixt Poc., aposematus Poc., atoyacus Poc. et scobinatus Poc. Ils diffèrent cependant de ceux de toutes ces espèces par la forme de la lame ventrale, qui est brusquement incurvée au-dessus de la base, graduellement rétrécie à partir du milieu et se termine par une apophyse qui se dilate un peu au delà de son milieu. Les coxites se prolongent en une pointe qui dépasse sensiblement la lame ventrale ; ils sont à leur tour dépassés par les fémorites qui sont obtus et présentent une forte saillie latérale conique. On remarquera que l'angle basal de la lame ventrale touche à peine la ligne de jonction des poches trachéennes et des coxites et ne la recouvre pas, que les coxites ont des pro- longements endosquelettiques très courts, que leurs angles in- SPIROBOLIDES 399 ternes sont reliés par un petit sclérite basal (s)! et que les poches trachéennes portent sur le côté interne, près de leur base, une ailette rhomboïdale (x), qui est peut-être l’homologue d'une branche interne, telle qu’elle existe chez certains Trigo- niulides et d’autres Diplopodes. Les gonopodes postérieurs dont la branche apicale externe se termine en tête d’Oiseau res- semblent à ceux des espèces précitées de l'Amérique centrale F1G. 10. Fra. 11: Rhinocricus aztecus (Sauss.) Œ. FiG. 10. — Extrémité d’un gonopode postérieur. F1G. 11. — Gonopodes antérieurs, face aborale, et de plusieurs espèces de Rhinocricus de l'Amérique du Sud, décrites et figurées par BRôLEMANN?. Chacune des deux bran- ches est parcourue par une rainure, comme cela a été observé par BRüLEMANx (1914, p. 6) chez Dinematocricus carinalus et sera probablement vrai encore pour d’autres Rhinocricides à wonopodes postérieurs bifides. 1 BrôLemanx (1914, p. 20) a été le premier à attirer l'attention sur cette pièce qui semble se retrouver dans plusieurs genres de Spirobolides. 8 Revista Mus. Paulista, Vol. 5, pl. 10, 1901. 386 J: SCARL Les hanches des pattes 3 et 4 se prolongent en une apophyse courte, arrondie et tuméfiée; lapophyse des hanches de la 5° paire a le bord épaissi et légèrement réfléchi. Le dernier article des antennes porte 4 bâtonnets sensitifs. Les scobinas (fig. 12), présentes jus- qu'au 44° ou 45° segment, sont petites, é ei presque semi-circulaires et surmontées d’une aire mate, en forme de parabole ; Fia 12. £ L ; : leur écart égale environ 1 1/2: ou 2 fois R. azlecus (Sss.). Scobinas. leur largeur. Les gonopodes antérieurs ressem- blant beaucoup à ceux de À. totanacus (fig. 5), il convient d’in- sister sur les différences dans la forme des scobinas et des apophyses coxales des pattes de la 3° à la 5° paire du &', ainsi que sur l’absence, chez À. aztecus, de points et fossettes der- rière la suture. Genus Üessicobolus Brôl. Messicobolus mystecus (Sauss.). lulus mystecus. Saussure, H. Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, Tome 15, P.2;:p. 569, pli 5, fie. 36. 1860: Spirobolus mystecus. SAussure, H. et Huuserr, Al. Mission scienti- fique au Mexique. Myriapodes, p. 177. 1872. ; Spirobolus mystecus. Pocock, R.1. Piologia centrali-americana. Chilopoda a. Diplopoda, p. 81. 1908. ? Julus tepanecus. Saussure, H. Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Ge- nève; Tome 15, P2 2; p.566, pl 51993-40600. Il suflit de consulter attentivement les descriptions et les figures que SaussuRE a données de /ulus mystecus (S et ®) et 1. tepanecus (Q) pour se convaincre que ces deux espèces appar- tiennent par leur sculpture et le nombre des fossettes labiales au genre Messicobolus Brül. et qu’elles sont extrêmement voi- sines entre elles, sinon des variations d’une même espèce. En 1872, SaussurE et HumBerr (Wission scientifique Mexique, My- mi SPIROBOLIDES 387 riapodes, p.88), ont reporté à Sprrobolus tepanecus (Sauss.) un individu œ caractérisé par des prolongements lamellaires ter- minés en deux pointes, aux hanches des pattes de la 4° à la 7° paire. Il s'agirait donc là d’un idiotype ou tout au plus d’un mé- tatype G'; un-vrai type SAdUMS, tepanecus n'existe pas. Le type Œ du $. mystecus (Sauss.) aurait les apophyses des hanches de la 4° à la 7° paire simples, « styliformes ». Un ©‘ du Muséum de Genève (coll. H. de SAUSSURE) étiqueté Spirobolus tepanecus (Sauss.) présente, outre les caractères com- muns aux deux espèces, des prolongements styliformes aux hanches 4 à 7 etune écaille anale comme elle est décrite pour 1. mystecus, mais en même temps un angle latéro-antérieur du 2° tergite prolongé en une forte apophyse comme chez la @ de 1. tepanecus. Ce 9° possède le même nombre de segments (45) et approximativement les mêmes dimensions que l'idiotype de tepanecus et le type de mystecus. C'est la forme des apophyses coxales des pattes antérieures qui m'engage à considérer ce Œ comme le type ou un cotype de /. mystecus Sauss. Toutefois, on aurait tort d’exagérer l’im- portance de ce caractère, car ces apophyses coxales, comme tous les caractères sexuels secondaires hypertrophiques, sont certainement très variables dans les détails de leur forme. Fi _ Il se peut dès lors que leur pointe soit tantôt simple, C tantôt bifide, suivant les indi- vidus. Dans ce cas, {epanecus serait un synonyme de mys- fecus. Fic. 13. La forme des gonopodes Messicobolus mystecus (Sauss.) d'. antérieurs (fig. 13) rappelle Gonopodes antérieurs, face orale. beaucoup celle de M. god- 1 Voir ScaucuerT, Ch.et Buckmanw, S.-S., La nomenclature des types d'his- toire naturelle. Arch. Zool. expér. (4), Tome 4. Notes et Revue, p. xiv-xvr, 1905- 1906. 388 TACARL manni (Poc.) et M. zonatus Carl, mais les coxites sont plus larges, complètement soudés dans leur partie basale et très faiblement échancrés sur leur bord externe à la base des fémorites. La lame ventrale fait défaut ou est complètement soudée à la base des coxites. Les gonopodes postérieurs fis. 14, 15) s’écartent du type générique en avant un télopodite 5 ; i 5 Ï à Messicobolus mystecus (Sss.) G. Gonopodes postérieurs. court, non complètement fermé en cylindre comprimé, mais présentant sur lune de ses faces une partie lobulée qui fait penser à la branche interne des gonopodes postérieurs des Tri- gontiulus ; la hanche est formée par deux sclérites, dont l’interne est plus étroit, courbé en fer à cheval et forme avec l’externe SPIROBOLIDES 389 qui est plus large, un cadre annulaire. Les poches trachéennes se distinguent par leur longueur qui dépasse celle du télo- podite. Saussurobolus n. gen. Gonopodes antérieurs construits sur le type de ceux des Tri- goniulidae. Lame ventrale triangulaire. Coxites trapézoïdaux, avec prolongement endosquelettique. Poches trachéennes sim- ples, convergeant vers l’intérieur. Gonopodes postérieurs : coxite volumineux, représenté par un sclérite en forme de selle, dont la partie antérieure se pro- longe vers la base du télopodite avec laquelle elle s'articule. Les deux coxites sont reliés entre eux par des membranes. Poches trachéennes grandes, s’articulant sur un renflement de la face antérieure du coxite; elles ont la forme d’une tige dans leur partie distale, mais sont dilatées en spatule dans leur partie proximale. Télopodite en forme de cuilleron, avec traces d’une division en deux articles sur la face antérieure ; une membrane relie le bord médian de la base du télopodite au bord externe du coxite. Rainure séminale et ampoules absentes !. Fossettes labiales au nombre de 8 à 10. Dernier article des antennes avec 4 bâtonnets sensitifs. Lobes latéraux du collum taillés en angle très aigu. Pores placés dans le prozonite, immédiatement devant la su- ture. Scobinas absentes. Pattes antérieures du g munies d’apophyses coxales. Valves bombées, aplaties postérieurement et formant une àouttière à leur soudure dans la ligne médiane. Type : /ulus nietanus Sauss. ! La forte chitinisation du télopodite rend son étude à cet égard très dif- ficile. Aussi, en affirmant l'absence de ces structures, j'entends simplement dire que je n'ai pas réussi à les mettre en évidence. BRGLEMANN soutient que l’am- poule séminale existe partout. Je n’en suis pas convaincu pour ce qui concerne le genre Spirobolellus par exemple. 390 J: CARE Pocock à placé /ulus nietanus dans son genre Cyclothyro- phorus en raison de la conformation des valves anales qui rap- pelle en effet beaucoup celle de C. salvini Poc. Mais les gono- podes diffèrent fondamentalement dans les deux espèces. En dépit de l'absence, réelle ou apparente, de l’ampoule et de la rainure séminales, je crois devoir classer Saussurobolus dans la famille des Trigontulidae, où il occupe cependant une place isolée à cause de la structure du coxite, de la position et de la forme des poches trachéennes. Le nombre des fossettes labiales et la forme des valves anales constituent des carac- tères génériques de second ordre. Saussurobolus nietanus (Sauss.). lulus nietanus. SaAussurE, H. Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, Tome 15, P. 2, p. 565, fig. 33 a-d, 0. 1860. Cyclothyrophorus nietanus. Pococx, R.-T. Biologia centrali-ameri- cana. Chilopoda a. Diplopoda, p. 84. 1908. Les formes extérieures ont été décrites par H. de SAUSSURE avec assez de précision. Les gonopodes antérieurs sont presque identiques à ceux de l'espèce suivante (fig. 17, 18). Les coxites et les fémorites se prolongent à l'extrémité en une petite pointe arrondie. Le bandeau basal de la lame ven- trale est parcouru par un repli chitineux qui le fait parai- tre composé de deux parties superposées par leur bord et accolées l’une à l’autre. Le Fo. 16. sclérite coxal des gonopodes Saussurobolus niet s (Sauss, ,tvpe. pue x RE ussurobolus nietanus (Sauss.) G', type postérieurs fig. 16) est relié Gonopode postérieur. j e au télopodite par deux pro- longements; son bord médian est obliquement tronqué. Les poches trachéennes sont très grandes. Le télopodite porte au SPIROBOLIDES 391 premier tiers de son bord interne un petit limbe (0) bien indivi- dualisé. Saussurobolus neglectus HAS pe Spirobolus nietanus. Saussure, H. et Huuserr, Al. Hission scienti- fique au Mexique. Myriapodes, p. 89. 1872. Pocock a émis l’idée que les exemplaires de Cuernavaca que SAUSSURE et HUMBERT ont reportés à S. nietanus (Sauss.) pour- Fc: 17. F Fic. 18. Saussurobolus neglectus n. sp. G'. F1G. 17, — Gonopodes antérieurs, face postérieure. F1G6. 18. — Gonopodes antérieurs, face antérieure. raient bien représenter une espèce indépendante, étant donné les différences dans la taille et le nombre des segments. L'étude des gonopodes confirme cette supposition. La paire antérieure (fig. 17, 18) est presque identique dans les deux espèces. Mais les gonopodes postérieurs de S$. neglectus (fig. 19, 20) se distin- gœuent par des détails dans la forme du sclérite coxal, par des poches trachéennes relativement plus petites, un télopodite un 392 TNCARE peu moins grêle, plus concave et dépourvu d'appendice foliacé à son bord interne. F1G. 19, Saussurobolus neglectus n. sp. F1G. 19. — Gonopodes postérieurs, face aborale. F1G. 20, — Gonopode postérieur, face orale. Les apophyses coxales des pattes 3 à 5 du of ont sensiblement la même forme dans les deux espèces (fig. 21, 22). Fi. 21. FIG. 22. Saussurobolus neglectus n. sp. '. FiG. 21. — Articles basaux d’une patte de la 4 paire, vus de devant. FiG. 22. — Hanche d'une patte de la 3< paire, vue médiane. SPIROBOLIDES 393 Xenobolus n. gen. Gonopodes antérieurs construits sur le plan de ceux de Tri- gontiulus. Gonopodes postérieurs composés d’un grand coxite ovoïde, formé de plusieurs sclérites reliés par des membranes et disposés autour d’une vaste cavité (ampoule séminale) de la- quelle part une rainure séminale simple, non spiralée ; Ia rai- nure parcourt un prolongement du sclérite médian du coxite qui s'appuie contre la courbure interne du télopodite et qui se termine par une partie molle et lobulée. Le télopodite est formé d’une seule pièce courbée, munie de denticules à son extré- mité. Lobes latéraux du collum subtronqués. Fossettes labiales 2 + 2, Scobinas absentes. Pores placés dans les prozonites. Valves anales bombées, à bords saillants. Pattes antérieures du &G plus ou moins déformées; certaines d’entre elles munies d’apophyses coxales. Type : /ulus carnifex Fabr. Ce genre est caractérisé par la présence de grands sclérites coxaux, dont l’un se prolonge parallèlement au télopodite et conduit la rainure séminale, qui chez Trigoniulus parcourt le télopodite et se termine le plus souvent dans une branche in- terne ou un flagelle de celui-ci. Peut-être n’y a-t-il pas là cepen- dant une différence fondamentale, mais seulement deux étapes évolutives, dont celle de Xenobolus serait la moins avancée. La structure du télopodite de Trigoniulus résulterait de la fusion, sûivant la longueur, du prolongement coxal avec le télopodite ; la branche interne, le flagelle ou feuillet dans lequel aboutit chez Trigoniulus, Metiche, Mystalides, etc., la rainure séminale, correspondrait, d’après cette conception, à l'extrémité libre d’un prolongement coxal. Cette façon de voir trouverait encore un appui dans la stabilité des rapports de la rainure séminale et de Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 29 394 JACARL son bourrelet avec le télopodite, dont ils occupent toujours le bord interne ou, lorsqu'il est excavé, le fond de l’excavation. BRÔLEMANN (1914, p. 13) fait remarquer en effet, que chez Tri- gontulus la rainure et son bourrelet se détachent de la base du télopodite et s’individualisent parfaitement à proximité du coxite, avant de franchir la jointure coxofémorale. On peut y voir une indication de l’indépendance complète qu’ils ont conservée chez Xenobolus. Xenobolus carnifex (Fabr. emmend. Pocock). lulus carnifex. Fasricius, Syst. Entomologiae, p. 428. 1775. Spirobolus carnifex. Branvor, L.-F., Recueil de mem.…., p.188.1841. 145 Gervais, /nsectes aptères, Vol. 4, p. 163. 1847. 1172 Kocn, C. Die Myriopoden, Vol. 1, p. 62, fig. 53. 1863. lulus carnifex. Humserr, Al. Myriapodes de Ceylan, p.57. 1865. Spirobolus carnifex. Pococx, R.-[. Journal Bombay Nat. Hist. Soc., p236, pl: 2, fig.:9.1892. Spirobolus ruficollis. Newrort, Ann. Mag. Nat. Hist., Vol. 13, p. 269. 1844 (secundum Pocock). Fagricius ayant décrit son /ulus carnifex uniquement d’après la couleur, on serait en droit d'abandonner ce nom si, d’une part, ilne s’agissait pas d’une coloration très déterminée et rela- tivement rare et si, d'autre part, Gervais, Kocn et Pococx n'avaient pas fourni des renseignements concordants relatifs aux formes et à la sculpture des individus qu’ils rapportent à l'espèce de Fagricrus. Au surplus, Pococx a décrit et figuré les gonopodes antérieurs du G' d’une façon permeltant de recon- naître l'espèce et donnant au nom spécifique adopté par lui une signification plus précise. En élevant le Spirobolus carnifex (Fabr.) Poc. au rang d’un génotype, nous nous croyons en devoir d'en donner une description complète. Noirâtre; les prozonites tirant sur le gris, leur partie em- boîtée jaunâtre. Les parties suivantes sont rouge vif : la tête, excepté le vertex, qui est brun; les antennes; une bande dans la ligne médiane du dos; une large bordure antérieure sur le SPIROBOLIDES 395 collum ; la partie inférieure des métazonites, près du ventre; le segment anal tout entier et les pattes. Longueur 586577 larseur 52,5. Nombre des segments : 48 à 50. Tête lisse. avec 2+2 fossettes labiales, une fine strie médiane interrompue sur le vertex et coupée par quelques stries trans- versales. Yeux grands, éloignés d’un peu plus de 1 1,2 fois leur diamètre transversal; ocelles nombreux, environ 55, disposés en 8 rangées transversales. Antennes courtes et épaisses, dé- passant à peine le milieu du collum, lorsqu'elles sont rabattues en arrière. Collum lisse, ou plus ou moins distinctement ponctué; lobes latéraux à angle arrondi-tronqué ; bord antérieur légèrement concave, étroitement rebordé. Deuxième tergite ne descendant pas plus bas que le collum ; un peu creux en dessous comme le suivant. Prozonites lisses dans la partie emboîtée ; leur partie décou- verte portant sur le dos une ponctuation grossière assez espa- cée, au-dessous du pore quelques petites stries arquées et plus bas encore des stries serrées partant de la suture et s’infléchis- sant vers le haut; une partie de ces stries se prolongent comme stries longitudinales sur les métazonites. Ceux-ci présentent sur le dos une ponctuation beaucoup plus fine et un peu plus serrée que celle des prozonites. Pores très distincts, placés dans les prozonites. Suture représentée par un étranglement des segments. Tergite anal taillé en angle assez vif et dépassant légèrement le sommet des valves; la partie dorsale du tergite est très dis- tinctement ponctuée. Valves anales bombées, grossièrement ponctuées d’une façon inégale ; leur bord libre épaissi en bour- relet un peu saillant; gouttière prémarginale pas distinctement délimitée vers la surface bombée de la valve. Ecaille anale trans- verse, taillée en angle très obtus. Plaques ventrales fortement striées. Pattes assez grèles, celles du c' plus longues et plus robustes que celles de la © ; pattes de la 1° à la 6° paire du c trapues, 396 TACARL leurs articles dilatés et plus ou moins déformées (fig. 23-27); les hanches de la 3° paire se prolongent en une apophyse clavi- forme, rabattue en crochet; le G° article des 6 premières pattes du g' portent un vestige de pelote. Lame ventrale des gonopodes antérieurs (fig. 29 V) en bandeau fortement coudé et terminé en forme de lancette ; ce bandeau se continue sur la face postérieure en suivant la base du coxite et est relié par une tigelle indépendante (bride trachéenne) à l’angle interne du fémorite. Coxites (CG) se terminant sur la face anté- Fi. 23. FIG. 24. FIG. 25. FIG. 26. Xenobolus carnifex (Fabr. emm. Poc.) G. Fi. 23-27. — Pattes de la 1re, 2e, 3e, 4e et 12° paire, FrG. 27. rieure en un lobe obtus ; leur partie recourbée sur la face posté- rieure est très grande, tronquée horizontalement et reliée par une membrane au feuillet correspondant de l’autre coxite ; il n°y a ni sclérite basal, ni prolongements endosquelettiques. Poches trachéennes spatulées ?. Fémorites (F) reposant sur toute la lar- 1 Pocock attribue une apophyse semblable aussi aux hanches de la 48 et 5e paire, alors que chez nos exemplaires celles-ci n’accusent qu'un faible prolon- gement obtus. ? Ces pièces s'étant détachées à la suite de la macération, leurs rapports exacts avec la base des gonopodes nous échappent; c'est la raison pour laquelle nous les avons indiquées par des lignes pointillées sur la fig. 28. SPIROBOLIDES 397 œeur des coxites, trilobés; le lobe interne surmonté d'un appen- dice pointu, moins fortement chitinisé, oblique par rapport au plan du fémorite et dépassant le sommet de la lame ventrale !. Gonopodes postérieurs (fig. 30, 31) courbés en arc falciforme ; Fi1G. 28. FIG. 29. Xenobolus carnifex (F. emm. Poc.) Gonopodes antérieurs. F1G. 28. — Face postérieure. F11G 29. — Face antérieure. coxites inclinés l’un vers l’autre, composés de trois sclérites inégaux, dont l’un, tourné vers la face aborale, est ovoïde et incisé à la base, le second revêt la forme d’une tigelle étroite, appliquée contre le bord du troisième, qui occupe la face interne et a la forme d’un triangle dont le sommet se prolonge dans la branche qui conduit la rainure séminale et s'applique contre le télopodite en épousant sa courbure. Télopodite naviculaire ! On serait tenté de voir dans ce curieux appendice un troisième article du gonopode (tibio-tarse) ; mais aucune solution de continuité dans la chitine ne vient à l’appui de cette manière de voir. 398 J.UCARL dans sa partie basale, dilaté et arrondi à l’extrémité, où il est couvert de plusieurs rangées concentriques de denticules aigus. 1 &, 5 ©. Ceylan (coll. Sarasix, Bucnion, W. MorroN). Cette espèce a déjà été signalée à Ceylan par HUMBERT et par Pococx. Elle habite également la province de Madras (GERVAIS, Pocock). Par contre les indications de provenance « Géorgie, FrG. 30. Xenobolus carnifex (F. emmend Poc.). F1G. 30. — (Gonopodes postérieurs, face aborale. F1G. 31. — Gonopode postérieur, face externe. Amérique du Nord » (C. Kocn) et «New-Holland » (NewPorr) sont certainement erronées et l'indication « Bornéo » (TomüsvarY), | repose probablement sur une erreur de détermination. | Il est singulier que cette espèce, malgré les nombreuses cita- tions qui s’y rapportent, ne figure nulle part dans le mémoire de Arrens : Die indo-australischen Myriopoden. SPIROBOLIDES 399 Chelogonobolus n. gen. Lame ventrale des gonopodes antérieurs en forme de bandeau transversal, se confondant sur les côtés avec la partie proxi- male des poches trachéennes et ne couvrant pas la zone de sou- dure de celles-ci et des coxites. Coxites larges, se touchant à leur base, munis d’un grand prolongement endosquelettique (Scl.). Poches trachéennes très grandes, soudées aux coxites. Fémorites grands, trapézoïdaux, implantés sur les coxites par une sorte de condyle articulaire ; leur bord distal présente une forte échancrure qui divise l’article en deux lobes disposés en forme de pince. Fi1G. 33. Chelogonobolus nahuus (Sss. et H.) type. F1G. 32. — Gonopodes antérieurs, face orale. FIG. 33, — (Gonopodes, face aborale. Gonopodes postérieurs très trapus, en forme d’une pince ! à branches dédoublées et à base très large et oblique, s'appuyant sur le petit côté d’une grande poche trachéenne en forme de triangle scalène; la poche est reliée au gonopode par une ! Si l’on voulait essayer d'établir les homologies de cet organe, c'est à mon avis la branche interne de la pince qu'il faudrait considérer comme le coxite, parce que c'est à sa base que s'articule la poche trachéenne. A00 J.NCARL étroite membrane et s'articule au moyen d'un condyle placé près de son angle interne ; la face postérieure est creusée en poche. Rainure et ampoule séminales absentes. Antennes munies de 4 bâtonnets sensitifs. Fossettes labiales au nombre de 3+3. Lobes latéraux du collum en triangle tronqué. Pores placés sur les métazonites. Scobinas absentes. Pattes antérieures du G pourvues d’apophyses, le dernier article sans pelotte ou sandale. Tergite anal ne dépassant pas les valves. Valves bombées; F1G. 34. FIG. 35. Chelogonobolus nahuus (Sss. et H.). F1G. 34. — Gonopode postérieur, face antérieure. F1G. 35. — Gonopode postérieur, face postérieure. SPIROBOLIDES AOL leurs bords libres non saillants, s'appliquant exactement l’un contre l’autre. Type : Spirobolus nahuus Sauss. et Humb. En se basant sur la forme des gonopodes antérieurs et en particulier sur la conformation de la lame ventrale et du fémo- rite, on rapprochera ce nouveau genre de A/lopocockia Brôl. (1914, p. 27 et 34), créé pour recevoir le Spirobolellus tylopus Poc., chez qui les gonopodes postérieurs revêtent également la forme d’une pince. Mais les figures et la description que Pocock a données de ces organes sont trop insuflisantes pour qu'on puisse pousser plus loin la comparaison entre ces deux genres ; toutes les parties endosquelettiques ont été négligées par Pococx. Allopocockia tylopus se distingue d’ailleurs de notre type par la conformation des pattes de la 3° à la 7° paire du SG. Il se pourrait néanmoins que des études ultérieures conduisent à la fusion des deux genres. Ce qui est certain, c’est qu'ils occu- pent dans le système actuel une position tout à fait isolée et ne rentrent dans aucune des familles établies par BRÔLEMANN. Mais étant donné la probabilité que ces unités soient modifiées, il ne convient pas non plus d’en augmenter le nombre pour le moment. Pour ce qui concerne Allopocockia Brôl., il y a lieu de Île séparer des Trigoniulidae, l'exemple de C. nahuus ayant dé- montré qu'une ressemblance dans la forme du fémorite, telle quelle existe entre Allopocockia et Eucarlia, peut aller de paire avec de grandes différences dans les gonopodes postérieurs et par conséquent être due. à la convergence. Chelogonobolus nahuus (Sauss. et Humb.). Spirobolus nahuus. Saussure, H. et Huuserr, Al. Rev. et Mag. de Zool. (2), Vol. 21, p. 154. 1869. — Mission scientifique Mexique. My- r'iapodes, p. 86. 1872. Spirobolellus nahuus. Pocock, R. I. Piologia centrali-americana. Chilopoda a. Diplopoda, p. 88. 1908. Pour ce qui concerne la forme et la sculpture des segments, il n’y a rien à ajouter à la très bonne description originale. 02 J. CARL L'apophyse coxale de la 3° patte du c (fig. 37) est recourbée vers la face inférieure du 2° article ; la face inférieure du 3° arti- cle des pattes 3, 4, et 5 du cg porte une bosse. Dans les gono- podes antérieurs (fig. 32, 33), nous signalons la courbure du bord externe des coxites (C), la forme tronquée de leur pointe et les nervures chitineuses entre la lame ventrale (V)etla base des coxites. Sur la face postérieure, on remarque la présence d’un sclérite bien circonscrit (fig. 33 S) reliant les deux coxites, ainsi qu'un épaississement médian de la lame ventrale. Pour les dé- F1G. 36. F1G. 37. F1G. 38. FIG. 39. Chelogonobolus nahuus (Sss. et H.) type g. F1G. 36. — Antenne. F1G. 37. — 3° patte. F1G. 38. — 4° patte. F1G. 39. — 11° patte. tails de forme des gonopodes postérieurs nous renvoyons aux figures 34 et 35. Depuis que nous sommes renseignés sur la structure des go- nopodes du genre Spirobolellus Poc., toute idée d’aflinités réelles entre les espèces américaines que Pococx a désignées sous ce nom générique et les véritables Sprrobolellus de lAus- tromalaisie doit être abandonnée. Genus Spirobolus (Brandt) Poc. . - | Spirobolus mexicanus (Sauss.). lulus mexicanus. SaAussure. H., Linnaea entomol. Vol. 13, p. 332. 1859.— Mém. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, Tome. 15, P.2, p. 566, : pl. 5, fig. 34. 1860. SPIROBOLIDES 403 Spirobolus mexicanus. SaussuürEe, H. et Huuserr, Al. Mission scien- tifique au Mexique. Myriapodes, p. 177. 1872. Spirobolus mexicanus. Pocock, R. I. Piologia centrali-americana. Chilopoda a. Diplopoda, p. 81. 1908. La diagnose qu'a donnée BRÔLEMANX (1914, p. 31) du genre Spi- robolus (Brandt) Poc., s'applique presque intégralement à cette espèce. Un doute subsiste cependant en ce qui concerne le premier article des gonopodes postérieurs (fig. 42), qui semble constitué d’une seule pièce et que je n’aurais pas hésité à consi- dérer comme une poche trachéenne extrêmement développée, si BRÔLEMANX (1914, p. 8 et 9) n'avait pas interprété la pièce simi- Fic. 40. Se Fic. 41. Fosse Spirobolus mexicanus bol ; (Sss.) type Œ'. Spirobolus mexicanus (Sss.). Spirobolus mexicanus - ne Sss.) type d'. ‘Gonopodes antérieurs, face Gonopodes antérieurs, face ) YP oj antérieure. postérieure, Gonopode postérieur. laire de Spirobolus marginatus (Say) et Tylobolus uncigerus Wood comme résultant de la fusion du coxite et de la poche trachéenne. Quoiqu'il en soit de cette interprétation, les gono- podes de notre espèce ressemblent trop à ceux des Spirobolus s. strict., pour que la création d’une nouvelle coupe générique puisse se justifier. Sur certains points, il est vrai, ils se rappro- chent d'avantage encore de ceux de Tylobolus Cook ; il en est ainsi pour la forme et le degré de développement de la partie 404 J'ICARL réfléchie du coxite et la présence d’une bride trachéenne. Mais ce sont là des structures dont l’étude comparative est trop peu avancée pour qu'on puisse juger de leur valeur taxonomique. Quant à la rainure et à l’ampoule séminale, qui d’après BRÔLEMANN seraient présentes chez Spirobolus et Tylobolus, je n'ai pas pu les découvrir chez $. mexicanus. Mais il se pourrait que la forte chitinisation et la forme excavée des télopodites, ou encore la dessiccation des membranes (les exemplaires de la collection de SAUSSURE sont conservés à sec), en soient la cause. Parmi les Spirobolides mexicains, il y en a un qui pourrait bien être le proche parent de S. mexicanus. C’est le S. fossu- lifer Poc., dont les contours des gonopodes antérieurs et la forme de l’apophyse coxale de la 3° paire de pattes du G‘ sont sensiblement les mêmes que chez S. mexicanus, et dont les gonopodes postérieurs semblent conformés sur le plan de Spirobolus. D'après Saussure, la hanche des pattes de la 3° paire de S. mexicanus serait munie d’une « épine mousse »; en réalité, il s’agit d’une apophyse dont la pointe obtuse est rabattue vers l'avant, comme le figure Pocock pour $. fossu- lifer. Au point de vue zoogéographique, la présence de vrais Spiro- bolus dans l'Amérique centrale n’a rien de surprenant. La répar- tition de ce genre (Chine, Amérique du Nord, Mexique) rap- pelle dans ses grandes lignes celle des Polydesmides du groupe Xystodesminae (Fontarta, etc.) et frappe par son caractère de disjonction. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Vol. 27, no 13. — Déecmbre 1919. Das Stomodaeum der Lumbriciden. VON Joh.-Jakob MENZI Filzbach (Glarus). Hierzu Tafel 6 u. 7 und 13 Textfiguren. INHALTSÜBERSICAT. EÉINLEITUNG. I. Literaturbesprechung und Geschichtliches. Ji Eigene Untersuchungen. a 7 ) Material nnd Materialbeschaffung. b) Untersuchungsmethoden. c) Die I. Entwicklungsstufe (Ausgangsstufe) : Die beginnende Ektodermeinstülpung. d) Die IT. Entwicklungsstufe : Ein weiter entwickelter Zustand, ohne Erüffnung einer Darmpforte. e) Die IT. Entwicklungsstufe : Die Verhältnisse direkt vor und während des Durch- bruches von Ektoderm und Entoderm. f) Die IV. Entwicklungsstufe : Das durchgehende Darmrohr. g) Auskleidung des Stomodaeums mit Cilien u. Cuticula. h) Die Verschiebung in der äussern und innern Segmen- tierung des Vorderendes. i) Zusammenfassung der wichtigsten Resultate. IT. Vergleichungen zwischen der embryonalen und regenera- tüiven Entwicklung des Vorderdarms der Oligochaeten. Literaturverzeichnis. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 406 J. MENZI EINLEITUNG. Die nachfolgende Arbeit befasst sich mit Untersuchungen über die Grenze zwischen Ektoderm und Entoderm in der onto- genetischen Entwicklung des Lumbriciden-Pharynx mit an- schliessenden Vergleichungen über seine regenerative Bildung. Sie wurde im zoologisch-vergleichend-anatomischen Institut der Universität Zürich ausgeführt auf Anregung und unter Leitung meines hochverehrten Lehrers, Herrn Prof. Dr. K. HescneLer. Für die wohlwollende Unterstützung und das teil- nehmende Interesse, das mir jederzeit von dieser Seite zu Teil wurde, sei es mir gestattet, Herrn Prof. Dr. K. HESCHELER hier meinen herzlichsten Dank auszusprechen. Gleichzeitig ist es mir eine angenehme Pflicht, Fräulein Privatdozent Dr. M. Daiser, Prosektrix am hiesigen zoologischen Institute, meinen aufrichtigen Dank zu übermitteln. Sie hatte die Güte, mir ihre grossen technischen Kenntnisse in überaus reichem Masse angedeihen zu lassen, und auch sonst ist sie mir wäh- rend der ganzen Dauer meiner Untersuchungen bereitwilligst beigestanden. An dieser Stelle benütze ich ebenfalls gerne die Gelegenheit, unserem Instituts-Assistenten, Herrn Dr. M. KüPrer, der in liebenswürdiger Weise mir manchen vor- züglichen Rat erteilte, meinen tiefgefühlten Dank zu sagen. Ueberdies bin ich Herrn Prof. Dr. H. Scninz, Direktor des Botanischen Gartens in Zürich, sehr verpflichtet. In äusserst verdankenswerter Weise hat Herr Prof. Dr. H. Scxinz mir im Rechberggarten Areal zur Verfügung gestellt, wo ich die gewünschten Lumbriciden-Spezies zu Zuchtzwecken halten konnte. E © ] LUMBRICIDEN I. Literaturbesprechung und Geschichtliches. Sowohl bei Polychaeten wie Oligochaeten geht die ontogene- tische Bildung des Verdauungskanales zum grôssern Teil aus dem Entoderm und zum kleinern aus dem Ektoderm hervor. Der Mitteldarm nimmt seinen Ursprung aus dem innern Keimblatte, während sich an der Entwicklung des Vorder- und Enddarms ektodermale Einstülpungen beteiligen. Der Anteil nun, den diese beiden Einstülpungen nehmen, soll nach An- sicht der Forscher ein verschieden grosser sein; namentlich in der Gruppe der Oligochaeten gehen die Anschauungen hier- über auseinander, und ich will versuchen, an Hand der Literatur diese Verschiedenheit in den Auffassungen darzulegen. Ich beschränke mich bei meiner Arbeit auf die Feststellung der ektodermalen Einstülpung des Vorderdarms bei der Familie der Lumbricidae, obschon die Autoren auch über die Bildung des Enddarmes nicht zu einem übereinstimmenden Resultat gekommen sind. Von den ältesten Forschern der Entwicklungsgeschichte der Oligochaeten kann man wobhl Jul. d'Unekem (55-56) nennen, welcher den « Lombric terrestre », vermutlich Lumbricus terres- tris L., embryologisch untersuchte. Die Angaben über die Ent- stehung des Verdauungstraktus sind zwar nur allsemein ge- halten. Genauere Mitteilungen, ob z. B. der Vorderdarm aus dem äussern oder innern Blatt entstehe, finden wir nicht. Er sagt : « Le tube digestif est l'organe que l’on distingue le pre- mier, car on peut le considérer comme formé lorsque le blasto- derme a paru. Plus tard, il acquiert des parois propres par la division du blastoderme en deux feuillets. En même temps a lieu l'ouverture de la bouche... A mesure que le développement se poursuit, le tube digestif s’étrangle là où les cœurs se forme- ront plus tard. Dès lors la partie qui se trouve devant l’étrangle- 408 J. MENZI ment prend le nom de pharynx, la partie du tube digestif qui suit l’étranglement se compose de lestomac et de Pintestin réunis. » D’'UpekeM hat auch noch Angaben über die Entwick- lung einer Reihe anderer Obligochaeten gemacht, z. B. von Enchytraeus vermicularis, Chaetogaster diaphanus, Nais pro- boscidea, Tubifex rivulorum und Euaxes oblustrostris Menge (Rhynchelmis). Diese Mitteilungen sind aber in Bezug auf die Bildung des Darmrohres noch weniger detailliert wie diejeni- gen über Lumbricus terrestris und dürfen deswegen über- gangen werden. In A. KowazevskyY’s embryologischen Studien an Würmern und Arthropoden (71) lesen wir bezüglich der Bildung des Vorderdarms bei Euaxes (Rhynchelmis):« Zugleich bildete sich die Mundôüffnung und der Vorderdarm als eine Einstülpung des vordern Blattes in der Spalte zwischen den vordern Enden ber beiden Keimstreifen. » Was die Entwicklung derselben Darmpartie bei Lumbricus rubellus Gr. betrifft, so drückt er sich folsendermassen aus : Um die Mundüffnungentwickelt sich «ein aus mehreren Zellen bestehender Wulst, dessen innere Zellen ein mehr oder weniger langes Rohr bilden, welches schon jetzt zu der Oeffnung führt, welche der eigentliche Ein- gang in die nach hinten führende Darmhôbhle ist. Dieses Rohr wird mit dem Wachstum des Embryos immer länger und aus demselben hat sich der Oesophagus gebildet. Aus dem Ge- sagten künnen wir wohl schliessen, dass die innere epitheliale Auskleidung des" Oesophagus nicht aus dem Darmblaite, son- dern vom obern, oder Hornblatte stammt. » Die von ihm be- schriebene Form Lumbricus rubellus Gr. entspricht sicher nicht der Form Lumbricus rubellus Hoffmeister, sondern dürfte eher durch die Angabe, dass sie im Dünger vorkomme, und in ihren Cocons nur je 1 Ei enthalten, mit der Form Allolobophora putra Hoffmeister — Helodrilus (Dendrobaena) rubidus Savigny zu identifizieren sein. Perrier (1874) drückt sich über die Herkunft des Vorder- darmabschnittes bei Urocheta corethrura F. Müller (— Pon- loscolex corethrurus F. Müller) folgendermassen aus : «L’em- LUMBRICIDEN 409 bryogénie montre, en effet, que les parties dans lesquelles se divise l'appareil digestif n’ont pas toutes la même origine. Le pharynx se forme de bonne heure-par une prolifération des cel- lules du feuillet corné qui s’invagine en même temps, de manière à former la bouche. » B. Harscuek (78) lâsst den Oesophagus von Criodrilus eben- falls aus Ektodermzellen hervorgehen. Er beschreibt ihn als «ein ziemlich langes, dünnwandiges Ektoderm-Rohr », welches sich mit weiter Mündung in das Lumen des Mitteldarmes ôffnet. Auch in KLEINENBERGS Embryology of the Earthworm (79) wird der Oesophagus als ein Gebilde des Ektoderms geschildert. LEMOINE (83) endlich kommt bei der Entwicklung des Enchy- troeus albidus zum gleichen Ergebnis : « L’épiblaste, de plus, forme par invagination la partie correspondante de lœso- phage. » Alle diese älteren Autoren (ausgenommen D’UpEekEM und PERRIER) nannten einfach den eingestülpten Abschnitt Oeso- phagus und man schloss daraus, dass beim ausgewachsenen Wurm das so bezeichnete Stück ektodermaler Herkunft seï. Nun hat VespovskŸ in seiner Morphologie der Oligochaeten (84) am Verdauungskanal der ausgewachsenen Formen folgende wesentliche Abschnitte unterschieden : 1° Mundhôühle mit Pha- rynx; 2° Oesophagus ; 3° Magendarm und 4° Enddarm. Durch seine Untersuchungen hat er den Oesophagus aber als Derivat des Entoderms nachgewiesen und den Pharynx als das Ende der ektodermalen Invagination dargestellt. Zum ersten Mal er- fahren wir von diesem Autor auch eine Angabe über den Um- fang dieser ektodermalen Einstülpung. Von Rhynchelmis besitzt er Stadien, wo sie sich zunächst auf das erste Segment be- schränkt, dann aber allmählich nach hinten rückt, bis sie die vier ersten Segmente einnimmt. Der junge Pharynx besteht aus bewimperten Epithelzellen; sein hinteres Ende endigt anfänglich blind, resorbiert sich bald, um in das Lumen des inzwischen durch die Verjüngung des alten Darmes entstan- denen Oesophagus zu münden. Aehnliche Bildungsvorgänge von Pharynx und Oesophagus konstatierte VEspovskY (1884) bei 410 J. MENZI der sich durch Teilung fortpflanzenden Aeolosoma tenebrarum und KENNEL (1882) bei Ctenodrilus pardalis. L. RouLe (1889) sagt über die Bildung der beiden ektoder- malen Einstülpungen am Verdauungskanal von Enchytroeoides Mariont folgendes : «Deux dépressions ectoblastiques vont alors à la rencontre du feuillet interne, et constituent le stomo- daeum et le proctodaeum. Ces deux dépressions s’abouchent avec l’archentéron; ce dernier devient l'intestin, la dépression antérieure le pharynx et la postérieure le rectum. Le rectum et le pharynx sont donc produits par l’ectoblaste. » Wizson (1889) kann in seiner Arbeit über Lumbricidenent- wicklung die Befunde VespovskY’s bestätigen, bezeichnet zwar nicht das vierte, sondern das Ende des fünften Segmentes als die Grenze, bis zu welcher die ektodermale Einstülpung ein- wächst. Seine Figuren stellen jedoch, wie mir scheint, diese auf fünf Segmente sich erstreckende Einwachsung nicht klar genug dar. VespovskŸ (88-92) hat nun aber seine frühere Ansicht geän- dert. Untersuchungen an Schnittserien von jungen Stadien von Rhynchelmis lassen ihn zur Ueberzeugung kommen, «dass auch das Pharynxepithel aus den modifizierten Hypoblastzellen sich aufbaut. » Der Autor begründet dies damit, dass in den ersten Entwicklungsstadien die Entodermzellen bis zum ersten Seg- ment reichen und, weil nun die Umbildung der Entodermzellen zum definitiven Darmepithel von vorn nach hinten schreitet, erklärt er sich deshalb, dass das Vorderdarmepithel und damit also auch der Pharynx, im zweiten, dritten Segmente usw. nur entodermaler Herkunft sein kann. Auch in der Organogenie der Lumbriciden, die für mich nun in erster Linie in Betracht kommen, sagt VesDovsKkY (p.317): « Dass das Stomodaeum der Lumbriciden von Anfang an sich ebenso an das erste Segment beschränkt, habe ich bereits früher mehrmals hervorgehoben. Dasselbe findet man auch in spätern Stadien, wo der Embryo sich bedeutend in die Länge erstreckt; nicht selten aber sieht man, dass die Rôühre bis in das zweite und dritte Segment reicht. In solchen Fällen ist es schwierig anzugeben, ob der hintere LUMBRICIDEN 411 Teil aus den Epiblast- oder Hypoblastzellen besteht. » Das Problem der Pharynxbildung will er dann mit jüngeren Stadien lôsen, und nach seiner Meinung wird man dann auch bei Lum- briciden dieselben Verhältnisse finden wie bei Rhynchelmis. Bépparp (92) lässt bei Acanthodrilus multiporus die ektoder- male Auskleidung, Ende des IV. Segmentes gehen. die auf jungen Stadien blind endigt, bis zum Horrmanx (99) hat seine Untersuchungen hauptsächlich an Allolobophora putra Hoffmeister [= Helodrilus (Dendrobaena) rubidus (Savigny)] angestellt, die Form die auch VEspovskŸ mit Vorliebe für seine Studien gewählt hat. Horrmanx findet an der Einmündungsstelle des Stomodaeums in den Urdarm vier Zellen, die durch ihr hyalines, plasmatisches Aussehen scharf vor den übrigen hervortreten. Diese vier Zellen am proximalen Ende der ektodermalen Einstülpung bilden nun gleichsam die Marke für den Uebergang des Ektoderms in das Entoderm; anders ausgedrückt, geben sie die Stelle an «wo der Pharynx aufhôrt und der Mitteldarm beginnt». TanNREUTTER (15) gibt für Bdellodrilus ebenfalls ein kurzes Stomodaeum an, macht aber darüber keine nähern Angaben. Im Verlaufe der Darstellung meiner eigenen Ergebnisse wird sich noch Gelegenheit bieten, auf das ein und andere der ein- schlägigen Literatur detaillierter einzutreten. An dieser Stelle môüchte ich noch einige Bemerkungen über die Terminologie des Verdauungstraktus anschliessen. Wie ich weiter oben schon anführte, hat VEerpovskŸ im Jahre 1884 in seiner Morphologie den Darmkanal der Oligochaeten in fol- gende Abschnitte eingeteilt : 1. Mundhühle (Stoma) mit Pharynx; 2. Oesophagus; 3. Magendarm und 4. Enddarm. Zugleich ist er zum Ergebnis gelangt, dass der Oesophagus entoder- maler, während Mundhôühle mit Pharynx ektodermaler Ab- stammung sei. Eisi& (98) stellt sich nun auf Grund seiner entwicklungsgeschichtlichen Resultate, die er an einer Poly- chaetenform {Capilella) gewonnen hat, in Bezug auf die Be- zeichnungsweise des Darmkanals auf einen prinzipiell andern Standpunkt. Er nennt die ektodermale Vorderdarmeinstülpung, 4142 J. MENZI zusammengesetzt aus Stoma und Oesophagus, Stomodaeum,und unter Pharynx versteht ErsiG nur den bei den Polychäten aus- stülpbaren Teil des Oesophagus. Pharynx im Sinne VEIDOVSKŸs entspricht also dem Oesophagus-Pharynx von EisiG. Ich nehme davon Umgang, der einen dieser beiden Bezeichnungsweisen den Vorzug zu geben, sondern will hier lediglich auf den grundsätzlichen Unterschied hinweisen. Es sei mir nur die Bemerkung erlaubt, dass der Grund, warum bei den Oligo- chaeten der Darmabschnitt hinter dem Pharynx als Oesophagus bezeichnet wird, wahrscheinlich darin liegt, dass er durch sein enges Lumen einerseits vom muskulôüsen Pharynx, anderseits vom geräumigen Kropf- und Muskelmagen stark hervortritt. Vergleichend-morphologisch ist die Terminologie VEI3DovskŸs für die Oligochaeten gut gestützt, und meinerseits halte ich für die folgenden Untersuchungen daran fest. IT. Eigene Untersuchungen. a) Material und Materialbeschafjung. Wie die Dinge nun liegen, ist also für die Familie der Lumbriciden die Frage der Pharynxbildung nicht restlos abge- klärt. Von den Autoren, die sich eingehender mit dieser Frage beschäftigten, wiesen Wizsox (89) und Horrmanx (99) die ekto- dermale Entstehung des Pharynx nach, während VespovskŸ (88-92) zur Ueberzeugung kam, dass der Pharynx der Lumbri- ciden ähnlich demjenigen von Rhynchelmis entodermalen Ursprungs sei. Was namentlich die Arbeit Horrmanxs betrifft, so scheinen mir seine Figuren auf keiner lückenlosen embryo- logischen Reihe zu beruhen und demzufolge seine Schlüsse nicht absolut überzeugend. Ueberdies hat er seine Untersu- chungen nur an einer einzigen Art angestellt. Im einzelnen wird an anderer Stelle noch darauf hinzuweisen sein. Es LUMBRICIDEN 413 scheint deshalb durchaus gerechtfertigt, dieses Thema nochmals vorzunehmen. Zu diesem Zwecke habe ich auf Anraten von Herrn Professor D'K. HESCHELER mir embryolo- gisches Material folsgender fünf einheimischer Vertreter der Familie der Lumbriciden gewählt : 1. Lumbricus lerrestris (Linné). 2. Lumbricus rubellus (Hoffmeister). 3. Helodrilus (Allolobophora) caliginosus (Savigny). 4. Helodrilus (Dendrobaena) rubidus (Savigny). O1 Eisenia foetida (Savigny. Die Tiere wurden bestimmt nach MicHaELsex (Das Tierreich; Oligochaeta. 1900). Der Uebersicht wegen will ich hier die Synonyme obiger Formen nach der Arbeit VEIDOvsKkŸs (88-92) anführen : 1. Lumbricus terrestris (Linné),. 2. Lumbricus rubellus (Hoffmeister). 3. Allolobophora trapezoides (Dugès). 4. Allolobophora putra (Hoffmeister). 5. Allolobophora foetida (Savigny). Was diese letztere Art, Ætisenia foetida Sax. anbetrifft, stimmen alle meine Untersuchungsergebnisse mit den an den andern Species gewonnenen grundsätzlich überein. Die Ent- wicklung des Darmrohres verläuft in durchaus gleicher Weise ; allein die histologischen Bilder, sowohl der ausgewachsenen Tiere, wie der Embryonen sind nicht so klar und übersichtlich wie die der andern Species, ganz abgesehen von der bei Eisenia foetida relativ grüsseren Masse Dotter, die dem Anfertigen der Mikrotomschnitte starke Hindernisse entgegenstellte. Aus diesen Gründen habe ich davon abgesehen, mikroskopische Bilder dieser Form zu zeichnen. Um mir eine grosse Menge embryologischen Materials zu verschaffen, sammelte ich in den Frühlingsmonaten Mürz, April und Mai in und um Zürich geschlechtstreife Exemplare dieser oben angegebenen Arten. Für jede Art reservierte ich eine ca. 1 m. lange, 40-50 cm breite und ebenso tiefe Kiste, die bis etwa zu dreiviertel mit Erde angefüllt war. Diese Kisten AA J. MENZI eigneten sich besser als die kleinen Glasaquarien zu Zucht- zwecken,weilsie den Würmern mehr Bewegungsfreiheit ermüg- lichten. Um den Lebens- und Ernährungsverhältnissen der einzelnen Arten môüglichst gerecht zu werden, brachte ich sie unter Bedingungen, wie sie ihnen die Natur selbst bot. Lum- bricus terrestris L., Lumbricus rubellus Hffmstr. und Æelo- drilus (Allolobophora) caliginosus Sav. hielt ich deswegen in mit Laub vermischter Gartenerde, während /elodrilus (Dendro- baena) rubidus Sav. und Æisenia foetida Sav., die sich am liebsten in Komposterde aufhalten, in solche gebracht wurden. Durch ôfteres Bespritzen (durchschnittlich 2-3 Mal per Woche) blieb die Erde immer feucht, sodass die Tiere sich nahe unter der Oberfläche befanden und ihre Cocons in grosser Anzahl ablegten. Hier konnten sie leicht gesammelt werden. Den ganzen Sommer über, bis November und Dezember, konnte ich Cocons finden. Die Cocons der drei ersten Arten sind infolge ihrer milchigen Eiïweissflüssigkeit und der hornigen Beschaf- fenheit der Coconmembran ganz undurchsichtig, sodass ich gewiss 400 üffnen musste, bis ich die nôütigen Stadien bekam- men konnte. Im allgemeinen sind die frisch abgelegten Cocons von weisslich-selber Farbe, die ältern mehr dunkelbraun, sodass man hierin ein einigermassen gültiges Erkennungs- mittel für den Ausbildungsgrad der darin liegenden Embryonen besitzt. Die Cocons von Æelodrilus (Dendrobaena) rubidus und Eisenta foetida sind wegen der hellern Farbe der Eiweissflüs- sigkeit durchscheinend, sodass hier das Aufsuchen der gewünschten Entwicklungsstufen im Cocon unter dem binoku- lären Mikroskop erleichtert ist. Die Anzahl der Embryonen in den Cocons ist verschieden gross. Bei den ersten vier Species habe ich meistens 1-2 beobachtet (häufiger 1), während ich bei Eisenia foetida bis 5 Stück vorfand. Der Zeitraum von der Ablage des Cocons bis zum Ausschlüpfen des Würmchens ist sehr verschieden, je nach Jahreszeit und Temperaturverhält- nissen: Während der heissen Sommerzeit dauerte die Entwick- lung im Cocon 12-15 Tage ; im Herbst und Winter bis 3 !h Wochen. Hielt ich die Cocons kurz nach der Ablage während LUMBRICIDEN 415 der kalten Jahreszeit im Laboratorium, so wurde damit die Ausbildung beschleunigt und betrug bei etwa 17-18° Zimmer- temperatur ca. 21} Wochen. Meine Beobachtungen lassen sich recht gut mit denjenigen Dirrrevsens (1904) vergleichen, der für Tubifex eine Embryonalentwicklung von mindestens 13 Tagen angibt; bei Rhynchelmis braucht sie jedoch nach VesnovskŸ (1884) 5 Wochen. Auf die Altersbestimmung nach Tagen und Stunden ist demzufolge für die Auflindung der gewünschten Stadien kein Verlass. Richtiger unterscheidet man die Embryonen nach der Zahl der ausgebildeten Segmente. b) Untersuchungsmethoden. Die Cocons wurden auf einem Objektträger oder einer Uhr- schale mit feinen Nadeln und Schere geüffnet und die Em- bryonen unter dem binokulären Mikroskop herauspräpariert. Aeltere Embryonen wurden nachher mit Chloroform betäubt, hierauf mit einem Pinsel oder einer Nadel ganz gerade ausge- streckt, und dann mit der Fixierungsflüssigkeit überrascht, um eine Krümmung zu verhindern. Ganz junge Stadien mit erst einer kleinen Zahl gebildeter Segmente konnten ohne weiteres fixiert werden. Als Fixierungsflüssigkeiten habe ich einige der gebräuchlichsten angewandt: Chromsäure, absoluten Alkohol, Mann’sche Flüssigkeit, Bouin'sches Gemisch, wässrige Subli- matlüsung und Flemming’sche Flüssigkeit. Für die zarten Objekte erwies sich die Sublimatfixierung besonders geeignet. Die Fixierungsdauer für diese kleinen Embryonen (ca. 1/5; mm. bis !/2 cm. lang) betrug 1-3 Stunden. Da der in den Embryonen enthaltene Nahrungsdotter für die Anfertigung von Schnitten ein fast unüberwindliches Hindernis darstellt, habe ich oft mit einer feinen Platinnadel die in der Fixierungsflüssigkeit lie- genden Objekte angestochen und so ein Herausfliessen des Dotters herbeigeführt, ohne dass dabei die bereits fixierten Em- bryonalbezirke den geringsten Schaden genommen hätten. An ältern Exemplaren habe ich einfach das für mich in Frage 416 J. MENZI kommende Vorderende ebenfalls mit einer Platinnadel abge- trennt. Nach Abspülen der Objekte in destilliertem Wasser, übertrug ich sie in 70 %oigen Alkohol, dem bis zu gelb-brauner Färbung einige Tropfen alkoholischer Lüsung von Jodjodkalium beigefügt wurden. Dann gelangten sie in reinen 95 °/oigen Al- kohol und endlich in absoluten Alkohol. Um die Objekte im Interesse einer guten Erhaltung der Histologie rasch zu ent- wässern, gab mir Herr Dr. M. KüPrer den Rat, sie in einer hohen Alkoholsäule aufzuhängen. Die zu entwässernden Em- bryonen wurden in eine engmaschige Gaze eingewickelt und 1-2 em. in ein mit absolutem Alkohol gefüllten Reagenzgläs- chen hineingestossen, sodass das Niveau der Alkoholsäule über die Gaze zu liegen kam. Die Dauer des Verweilens in sämt- lichen Alkoholen betrug durchschnittlich 2-3 Stunden, je nach Grôüsse des Objektes, davon im absoluten mindestens 1 Stunde. Als Vormedium zum Einbetten verwendete ich Chloroform ("/-1 Stunde), welches ich mehrmals wechselte, damit der Al kohol müglichst gründlich entfernt wurde. Hierauf folgte eine gesättigte Lüsung von weichem Paraffin in Chloroform (Chloro- form-Paraflin), in welchem die Objekte längere Zeit (Wochen, Monate) aufbewahrt werden konnten. Wollte man die Proze- duren zu Ende führen, so wurde nach ‘2-1 Stunde das Objekt samt Chloroformparaflin in den Thermostaten gestellt, wobei an der Wärme das Chloroform bald verdampfte, und nur das weiche Paraffin zurückblieb. Nach 3-4 maligem Wechseln des weichen Paraffins kamen die Embryonen endlich ins definitive Schnéideparaffin. Die ganze Paraflinbehandlung erstreckte sich auf 2-3 Stunden. Wodhl die schwierigste Manipulation war die Einbettung. Ich benutzte die Mayer’schen Papierkästchen, welchen ich auf der Bodenfläche ein Graphit-Fadenkreuz ein- zeichnete, nach welchem dann die Orientierung des Objektes unter dem binokulären Mikroskop zu erfolgen hatte. Oft habe ich die kleinsten Formen mit Boraxkarmin in toto gefärbt, um bei der Einbettung die Orientierung besser vornehmen zu kônnen. Diese Farbe konnte nachher beim Behandeln der Schnitte sehr leicht mit salzsaurem Alkohol ausgezogen werden. LUMBRICIDEN 417 Hernach wurde das mit Paraflin und Objekt gefüllte Papier- kästchen sukzessive im Wasser abgekühlt und endlich das Paraffin vom Papier befreit. Auf der Unterseite des Paraflin- blocks hatte sich nun das Fadenkreuz abgezeichnet, auf welches dann das Mikrotommesser eingestellt werden konnte. Handelte es sich um eine ganz genaue Orientierung, was für die jängsten Embryonen immer wünschenswert erschien, dann empfahl sich die Anwendung folgender Methode nach Horrmaxx, der ich mit wenigen Modifikationen gefolgt bin : Die Embryonen kom- men, nachdem sie durch die Reiïhe aller Alkohole hinaufge- führt wurden, aus dem absoluten für ca. 1 Stunde in Ne!kenôl. Dann werden sie in eine Mischung übertragen, die zu gleichen Teilen aus Nelkenôl und Kollodium besteht. In dieser Ein- bettungsmasse verbleiben die Objekte je nach der Grüsse 2-3 Stunden. Nachher kommt ein Tropfen dieses Nelkenül- Kollodiumgemisches auf ein Glasstückchen (Stück eines Ob- Jektträgers von ungefähr 3 em. Länge und 2 em. Breite), dem ein mit Graphit geschwärztes Fadenkreuz eingeritzt ist. Der Embryo wird in diesem Tropfen unter dem Mikroskop vorsich- üg orientliert und seine Lage kann gezeichnet werden. Der auf dem Gläschen haftende, das orientierte Objekt enthaltende Nelkenôl-Kollodiumtropfen kommt zum Härten für 1 Stunde in Chloroform. Hierauf kann der Tropfen vom Gläschen abgelüst werden, auf der Unterseite hat sich das Graphitkreuz abge- zeichnet. Der gehärtete, vielleicht noch etwas zugeschnittene Tropfen komimt nun für ein paar Minuten ins definitive Paraflin, um auf die Schmelztemperatur desselben gebracht zu werden. Bei der Paraflineinbettung, im Mayer'schen Papierkästchen, welcher also nur die Rolle einer Mantelbildung zukommt, wer- den das Fadenkreuz des Tropfens mit demjenigen des Käst- chens zur Deckung gebracht. Die Objekte wurden meistens in Schnittserien zu 4 y (hie und da auch 3 ) zerlegt, die Schnitte aufgezogen und gelrocknet. Das Paraflin wurde in Xylol aufselôüst, und die Schnitte dureh die Reihe der Alkohole heruntergelührt ins destillierte Wasser. Die mit wässriger Sublimatlôsung fixierten Stücke fäirbte ich fast ausnahmslos A1S J. MENZI für 10-30 Minuten mit Hämalaun. Als Plasmafarbstoff brauchte ich Eosin, das die in den Entodermzellen so reichlich vorhan- . denen Dotterkügelchen prächtig rot färbte. Für meine embryo- logischen Objekte bewährte sich diese gebräuchliche Farbstoff- kombination vortrefilich. Embryonen, die ich anders fixiert hatte, färbte ich auch mit Eisenhämatoxylin, Safranin, aber nie mit demselben Resultat. Als Einschlussmedium für die Schnitte verwendete ich ausschliesslich Kanadabalsam. c) DIE 1. ENTWICKLUNGSSTUFE (AUSGANGSSTUFE). Die beginnende Ektodermeinstülpung. Mein Ziel, das die Lüsung der gestellten Aufgabe ermüg- lichen sollte, lag darin, für jeden der angegebenen Vertreter eine embryologische Reihe aufzustellen. Ausgehend von einer ersten Embryonalstufe hatte ich Schritt für Schritt das Ein- wachsen oder Einstülpen des Ektoderms zu verfolgen, bis zu dem Punkte, wo Ektoderm und Entoderm kontinuierlich inein- ander übergingen, um damit die Frage der Abstammung des Pharynx beantworten zu kônnen. Auch war es mir darum zu tun, die Grenze und den Uebergang zwischen äusserem und innerem Keimblatt môglichst genau, etwa durch die Zahl der Segmente zu bestimmen. Dabei will ich so vorgehen, dass ich die embryologische Reihe jeder einzelnen Art nicht separat für sich bespreche, sondern die Stadien der untersuchten Ver- treter, die in Bezug auf die Bildung des Darmtraktus gleiche, oder mindestens doch sehr ähnliche Verhältnisse zeigen, neben- einander stelle und gemeinsam betrachte. Ich darf dies um so eher tun, als alle Spezies ontogenetisch in allen wesentlichen Punkten sich durchaus übereinstimmend verhalten. Dieses Verfahren führt zur Aufstellung von vier Entwicklungsstufen. Die I. zeigt die beginnende Einstülpung des Ekto- derms. Die II. einen weiter entwickelten Zustand ohne Erôffnung einer Darmpforte. Die III. macht LUMBRICIDEN A19 uns mit den Verhältnissen direkt vor dem Durch- bruch von Ektoderm und Entoderm, und mit der dann einsetzenden Histolyse bekannt. Die IV. endlich zeigt ein durchgehendes Darmrohr. Furchungs- und Gastrulationsprozesse liess ich unberück- sichtigt; als Ausgangsstufe benützte ich ein Stadium vom Ha- bitus, wie es Textfigur 1 darstellt {Æelodrilus (Allobophora) caliginosus Sav.). Die äussere Gestalt dieser Form ist noch HrGe le Embryo von Helodrilus (Allobophora) caliginosus Sav. Länge 0.32 mm. Keine äussere Segmentierung erkennbar. Beginnende ektodermale Einstülpung. d = dorsal, v — ventral, Do — Dotter, Ek — Ektoderm, En — Entoderm. £x = Exkretionszellen. G= Gehirnganglion, $t — Stomodaeum, Ud — Urdarm. Oc. III, Obj. IV, Tubuslge 17m. (siche auch Tafelfigur 2). recht einfach. Der Embryo, der eine Länge von 0"",32 auf- weist, stellt im wesentlichen eine aus zwei Zellschichten ge- bildete Blase dar. Deutlich hebt sich das hellere Ektoderm vom dunklern mit Dotterkügelchen dicht angefüllten Entoderm ab. Das Gehirn und Bauchmark, ebenso das Mesoderm sind hier, wie die Schnitte zeigen werden, schon ausgebildet, treten zwar mit Ausnahme einer schwachen Andeutung des Gehirns, auf diesem Gesamtbild noch nicht in Erscheinung. Ebenso sind noch keine Coelombläschen sichthar und dementsprechend ist auch keine äussere und innere Segmentierung zu bemerken. Tafelfigur 1, die ein Schnitthild dieses Embryos darstellt, zeigt 420 J. MENZI aber bereits die einsetzende Bildung der sekundären Leibes- hôhle, da schon zwei kleine Coelomsäckchen angelegt sind. Am Vorderende tritt jedoch deutlich die ektodermale Einstül- pung (Stomodaeum) zu Tage. Die Einbiegungsstellen des Ekto- derms sind lippenfôrmig verdickt. Im Innern des Embryos ist ein kleines Klümpchen der zähflüssigen Dottermasse sichthar, welche durch die Einwirkung der Fixierungsflüssigkeit auf dieses Volumen zusammenschrumpfte. Die Parallelstadien der andern untersuchten Spezies weisen prinzipiell ganz die glei- chen Verhältnisse auf, und es bleibt mir erspart, in gleicher Weise darauf einzugehen. Die medianen Sagittalschnitte dieser Ausgangsstufe von Lumbricus terrestris, Helodrilus (Allolobophora) caliginosus, letzterer herrührend vom Embryo (Textfigur 1), und Æelodrilus (Dendrobaena) rubidus, deren Vorderende die Tafelfiguren 1, 2 und 3 darstellen, zeigen die noch nicht weit gediehene ekto- dermale Einstülpung (Stomodaeum). Die dünne mit spärlichen Kernen ausgerüstete Ektodermlamelle verdickt sich, je mehr sie sich der Einbiegungsstelle nähert, und senkt sich dann bis zum Entodermepithel ein. Die Grenze zwischen dem prall mit Dotterkügelchen gefüllten innern Keimblatt und dem aus fein- kôürnigen Protoplasma bestehenden äussern Keimblatt ist recht deutlich zu konstatieren. Das durch diese Einwachsung gebil- dete, noch äusserst englumige Ektodermrührchen ist mit feinen Cilien ausgekleidet. Das Entoderm ist auf diesem Stadium vollständig geschlossen und zusammenhängend, ohne Oeffnung gegen die blind endi- gende Ektodermeinsenkung. Es setzt sich aus grossen, mehr oder weniger zylindrischen dicht mit Dotterplättchen voll- gestopften Zellen zusammen, deren Grenzen deutlich zu Tage trelen. Auf der Ventralseite, direkt innerhalb des Ektoderms lässt sich bei allen drei Formen eine deutliche Kernreihe erkennen : die Anlage des Bauchmarks. Dorsal, ebenfalls unmittelbar unter dem aüsseren Keimblatt, bemerken wir das sich bildende obere Schundganglion (Gehirnganglion). LUMBRICIDEN 421 Das Mesoderm, bestehend aus zahlreichen Kernen mit spär- lichem Protoplasma dehnt sich sowohl ventral als dorsal vom Stomodaeum ein- bis mehrschichtig aus und zeigt bereits in allen drei Fällen die einsetzende Coelombildung und die Diffe- renzierung in Splanchnopleura und Somatopleura. Die hier noch nicht vollständig ausgebildeten zwei Coelombläschen deuten schon die innere Segmentierung an, während von einer äussern noch nichts zu sehen ist. Bei /elodrilus {Allolobo- phora) caliginosus und Helodrilus (Dendrobaena) rubidus (Tafelfiguren 2 und 3) ist eine Kopfhôhle zu finden, die nach HarscHek (78) durch Auseinanderweichen der beiden primä- ren Keimblätter mit nachträglichem Einwandern von Meso- dermzellen aus dem Rumpf entstanden sein soll, während KLEINENBERG (79) und VEypovskY (88-92) sie aus dem vordern Ende der Mesodermstreifen hervorgehen lassen. Nach den letzteren beiden Autoren wäre also die Kopfhühle homolog den Coelomsäckchen. Meine Präparate geben jedoch über diese Frage keinen hinreichenden Aufschluss. Endlich will ich noch die grossen Exkretionszellen des larvalen Exkretionsapparates erwähnen, die hinter der Kopf- hôhle gelegen sind, und die VEspovskŸ als umgebildete Mikro- meren betrachtete. Eine wenig ältere Entwicklungsstufe als diese drei geschil- derten zeigt uns HorFmanx (99) in seiner Tafelfigur 4. Schon bei Betrachtung dieser Anfangsstufe gehen unsere Ansichten in Bezug auf die Vorderdarmbildung zum Teil auseinander. Nach seiner Darstellung wächst das Stomodaeum zu einer langen Rôhre aus, wobei ihr Lumen bedeutend verengt wird. Diese « schlanke hyaline » Rühre, wie sie der Autor nennt, mündet nun mit S-f‘rmiger Kurve dorsal in den Urdarm. Für HorFMANx ist also schon auf dieser Ausgangsstufe eine Kommu- nikation zwischen Aussenwelt und Urdarm vorhanden. Auf allen Schnitten meiner untersuchten Arten konnte ich nichts von einer solchen durchgehenden Verbindung zum Urdarm nachweisen. Die Figuren der median geführten Schnitte der I. Entwicklungsstufe und auch die nachfolgenden Längs- und Rev. Suisse DE Zoo, TL. 27. 1919. 31 422 J. MENZI Querschnitte bis zum Moment des Durchbruches dürften dies deutlich zum Ausdruck bringen. Fast schematisch klar voll- zeht sich die blind endigende Einstülpung des Ektoderms, während das Entoderm ein zusammenhängendes Epithel bildet. Ueberinstimmend mit HOFFMANN zeigen meine Präpa- rate einzig, dass die Einstülpung die Tendenz hat, eine dorsal- wärts gerichtete Ausbuchtung zu bilden (Tafelfiguren 5, 6, 8). Horrmanx hat nun, weil solche Embryonen schon durch das Stomodaeum infolge von Schluckbewegungen Eiweissmasse aus dem Cocon in den Urdarn aufnehmen kônnen, die Nährmaterialeinschlüsse der Entodermzellen als Eïweisstropfen bezeichnet. Meine histologisch-embryologischen Befunde, nach denen also die Annahme eines durchgehenden Darm- rohres auf dieser Entwicklungsstufe nicht zulässig ist, lassen diese Bezeichnungsweise als Eiïweisstropfen nicht zu. Konse- quenterweise heisse ich deshalb diese Nähreinschlüsse Dotter- kügelchen oder Dotterplättchen und betrachte sie als vom Eidotter herrührend. Ob durch Diffusion, oder durch irgend eine Art rein physiologischer Pharynxbildung vielleicht schon hier Eivweissflüssigkeit aus dem Cocon in das Archenteron eingedrungen ist, ist eine physiologische Frage, die ich nicht beantworten kann. Jedenfalls aber machen es meine Präparate hôchst warscheinlich, dass auf diesem Grad der Ausbildung und auch später noch keine Andeutung einer morpho- logischen Verbindung zwischen Stomodaeum und Urdarm vorhanden ist, was für meine Untersuchung recht wichtig erscheint. d) DIE Il. ENTWICKLUNGSSTUFE. Ein weiter entwickelter Zustand ohne Erüffnung einer Darmpforte. Je ein Sagittalschnitt von Lumbricus terrestris, Lumbricus rubellus (herrührend von Embryonen der Textfiguren 2 und 3) und Aelodrilus (Atlolobophora) caliginosus orientieren uns SR Fe. 9 LUMBRICIDEN 423 über diese II. Entwicklungsstufe. In allen Teilen ist die Diffe- renzierung weiter gediehen. Die Form ZLumbricus terrestris (Textfigur 2) misst 0,86", während die Form ZLumbricus Frc. 2: Embryo von Lumbricus terrestris L. Länge 0,86 mm., 25 Segmente angedeutet; d — dorsal; v — ventral; Bm — Bauchmark; Do = Dotter; Ek = Ektoderm; En = Entoderm; Ex — Exkretionszelle; G— Gehirnganglion; Seg = Segment; $£ — Stomodaeum; Ud = Urdarm. Oc. III., Obj. 1. Tubuslge. 13 em. (siehe auch Tafelfigur 5). rubellus (Textfigur 3) eine Länge von 0,65 "" aufweist. Beide zeigen auffällig, namentlich ventral, die von vorn nach hinten fortschreitende Coelom- und Segmentbildung, während sie dorsal noch stark im Rückstand ist. Lumbricus terrestris zählt Embryo von Zumbricus rubellus Hoffm. Länge 0,65 mm., 28 Segmente angedeutet; d = dorsal; # — ventral; Bn — Bauchmark ; Do = Dotter; Ek = Ektoderm; En — Entoderm; Ex = Exkretionszelle; G = Gehirnganglion; Seg = Segment; St — Stomodaeum; Ud = Urdarm. Oc. II., Obj, IIL., Tubuslge. 13 em. (siehe auch Tafelfigur 6). 424 J. MENZI 25 Segmente, Lumbricus rubellus schon deren 28. Die stomo- daeale Einsenkung ist gegenüber dem in Textfigur 1 darge- stellten Verhalten gewachsen und nimmt ihre Richtung etwas schräg dorsalwärts. Das obere Schlundganglion liegt noch deutlich in der Kopfhôühle, dorsal vom Stomodaeum. Ventral davon hebt sich stark der von vorn nach hinten immer dünner werdende solide Strang des Bauchmarks ab. Das mit Dotterele- menten gefüllte Entoderm springt sofort als dunkle Schicht in die Augen. Im Innern des Urdarms liegt wieder der ziemlich stark zusammengeschrumpfte Dotter. Die Schnittbilder (Tafelfiguren 4, 5 und 6) zeigen in der Organogenie auch bemerkenswerte Fortschritte. Das Stomo- daeum hat beträchtlich zugenommen. Schon bei #elodrilus (Allolobophora) caliginosus (Tafelfigur 4), das von diesen 3 Stadien als das jüngste anzusprechen ist, ist das eingestülpte Ektoderm viel mächtiger im Vergleich zu demjenigen, welches die äussere Kürperbegrenzung bildet. Die Kernzahl des dor- salen Stomodaeumepithels hat sich gegenüber dem ventralen stark vermehrt. Seine Zellen sind ganz eng ineinander sgeschachtelt, protoplasmareich und tragen Cilien. Diese Festig- keit der dorsalen Wand deutet schon auf den erwachsenen Zustand hin, wo auch in charakteristischer Weise die obere Vorderdarmschicht fester gefügt ist als die ventrale. Diese gleichen Tatsachen gelten auch für Lumbricus terrestris und Lumbricus rubellus (Tafelfiguren 5 und 6). Der Grund hiefür ist leicht einzusehen, denn bei ausgewachsenen Tieren ziehen von hier starke Muskelzüge zur Längsmuskelschicht. Das ven- trale Stomadaeumepithel ist namentlich von da an, wo es parallel dem Entoderm schräg dorsalwärts verläuft, viel loser angeordnet. Die Zellen sind niedriger, protoplasmaärmer, aber auch mit Cilien behaftet. Die Entodermzellen, die nach wie vor reich mit Dotterma- terial versehen sind, haben keine wesentliche Veränderung erfahren, ausgenommen die das Ektoderm begleitenden Zellen, die eine geringe Abflachung erlitten haben. Eine mächtige Fôrderung hat die Mesodermbildung und LUMBRICIDEN 425 damit auch die der Leibeshôhle erfahren. Bei Æelodrilus (Atlo- lobophora) caliginosus (Tafelfigur 4) ist die Kopfhôhle geräu- miger geworden, beginnt sich auch schon mit Mesodermele- menten, namentlich am Vorderende, zu bevülkern. In ver- mehrtem Masse gilt dies noch für Lumbricus terrestris und 5 und 6). Bei letzterem ist Lumbricus rubellus (Tafelfiguren überdies das Prostomium in Erscheinung getreten. Das splanch- nische Blatt, das die Darmmuskulatur erzeugt, hat durch seine Zellenvermehrung schon bei allen drei Species (Tafel- figuren 4, 5 und 6) den dorsalen Muskelwulst angedeutet, der, weil in der Region der ektodermalen Einstül- punggæelegen, bei ausgewachsenen Individuen dem Pha- pynxdascharakteristische Gepräge sibt. Wirsind also bereits berechtigt, hier von einer Andeutung des ektodermalen Pharynx zu sprechen. Darauf wird später noch zurückzukommen sein. Bei Lumbricus rubellus (Tafelfigur 6) hat die Somatopleura das Gehirnganglion schon vollständig umfasst, so dass es nunmehr ganz im Mesoderm liegt, und nicht mehr mit dem Ektoderm in Zusammenhang steht. Diese direkte Verbindung ist noch recht auffällig bei Helodrilus (Allolobophora) caliginosus (Tafelfigur 4), während bei dem etwas älteren Lumbricus terrestris (Tafelfigur 5) die Umwachsung schon eingeleitet ist. Auf der Ventralseite liegt direkt innerhalb der Ektoderms der festgeformte Bauchmark- strang. Die Kontinuität mit dem Ektoderm ist noch nicht durch das Hineinschieben des somatischen Blattes, welches auf der Innenseite des Bauchstranges dahinstreift, unterbrochen. Letz- terer wird dann aufnächstfolgenden Stadien ebenfalls vollständig vom Mesoderm umgeben sein. Die Splanchnopleura weicht ventral von der Zone, wo ektodermale Einstülpung und Ento- derm zusammenstossen, zurück, und man geht wohl nicht fehl, den auftretenden Spaltraum als Blutgefässanlage (Bauchgefäss) anzusprechen. Der Sagittalschnitt von ÆHelodrilus [Allolobo- phora) caliginosus (Tafelfigur 4) zeigt noch eine mächtige Exkre- tionszelle des larvalen Exkretionsapparates mit einem grossen Kern, während Lumbricus rubellus (Tafelfigur 6) dorsal und 426 J. MENZI ventral bereits die Anlagen der definitiven Segmentalorgane erkennen lässt. Auf allen diesen drei median geführten Sagittalschnitten künnen wir nichts bemerken von der inneren Segmentierung ; dazu sind mehr lateral gelegene Schnitte, die uns die Dissepi- mente, also die Segmentgrenzen zeigen, zu berücksichtigen. Zieht man diese in Betracht und zugleich auch die äussere, ven- tral bemerkbare Gliederung, welche beiden, im Gegensatz zu später, hier noch vollständig übereinstimmen, so lässt sich fol- sœendes bestimmen : Das Stomodaeum reicht bei Æelodrilus (Allolobophora) caliginosus (Tafelfigur 4) bis nahezu an den ni LT Do … my dd. N er) En Br TN : = A RAC el 2] C F1G. 4. Embryo von Helodrilus { Dendrobaena) rubidus Say. Länge 2,7 mm.; d — dorsal; v = ventral; Bm — Bauchmark; Coel = Coelom ; 4 M = dorsaler Muskelwulst; Do — Dotter ; £k — Ektoderm ; En = Entoderm; G= Gehirnganglion ; Ne = Nephri- dium; Pr = Prostomium ; Seg — Segment; $t — Stomodaeum; Ud = Urdarm ; a-a — Querschnitts- richtung von Tafelfigur 7. Oc.IIT., Obj. IIL., Tubuslge. 13 em. Grund des ersten, bei Lumbricus terrestris (Tafelfigur 5) bis etwas über das erste, bei Lumbricus rubellus (Tafelfigur 6) bis etwa zum 2‘'}ten Segment. Dass auch auf dieser zweiten Stufe noch kein Durchbruch zwischen Stomodaeum und Mitteldarm erfolgt ist, darüber gibt uns, neben den eben geschilderten Sagittalschnitten am besten ein Querschnitt von Æelodrilus (Dendrobaena) rubidus (Tafelfigur 7) Aufschluss. Der Embryo, von dem dieser Querschnitt stammt, misst 2,7 mm und ist dar- + hf LUMBRICIDEN 427 gestellt in Textfigur 4. Die Einsenkung des äusseren Keim- blattes reicht, wie aus Textfigur 4 deutlich zu sehen ist, bis nahezu zum vierten Segment. Wo Ektoderm und Entoderm auf eine kurze Strecke parallel laufen, besteht an der dor- salen Umbiegungsstelle eine Ausbuchtung. Die Coelombildung und Segmentierung sind ventral weit gediehen ; in der Leibes- hôhle bemerkt man die Nephridien; der mächtige Bauchstrang und das obere Schlundganglion verbinden sich durch die Schlundkommissuren. Hinter dem Gehirnganglion, über der obern Stomodaeumwand, kommt das dorsale Muskelpolster zum Vorschein, sodass auch hier der Anlass vorliegt, die bereits weiter oben gemachte Aeusserung über den Ursprung des Pharynx zu bekräftigen. Gehen wir nun zur Betrachtung des Querschnittes über (Tafelfigur 7), so finden wir unsere früheren Angaben, die wir auf Grund von Sagittal- schnitten aufstellten und welche wahrscheinlich machten, dass noch kein durchgehendes Darmrohr bestehe, bestätigt. Das ganze Darmepithel ist zusammenhängend und geschlossen, nirgends die kleinste Oeffnung, die einer Verbindung zwischen Vorderdarm und Mitteldarm gleichkäme. Im übrigen zeigt uns der Schnitt bekannte Organe. Dem Darm liegt die Splanchno- pleura an, die auf der Dorsalseite sich wendet und in die Somatopleura übergeht. Letztere weist auf der Ventralseite, rechts und links der Mediane zwei Verdickungen auf, deren Funktionen mir nicht bekannt sind. Das Hautfaserblatt umgibt ebenfalls das Bauchmark und trennt dieses vom Ektoderm. Im geräumigen Coelom liegen die Nephridien, dasjenige rechts im Schnitt zweimal getroffen. Obschon Tafelfigur 8 einen Sagittalschnitt eines merklich ältern Embryos von Lumbricus terrestris repräsentiert, gehôürt doch auch dieser noch zur IT. Entwicklungsstufe, da die Diffe- renzierung immer noch nicht bis unmittelbar vor den Durch- bruch zwischen Stomodaeum und Darmepithel vorgeschritten ist. Das dorsale Stomodaeumepithel hat sich weiterhin gefestigt ; auch vorn am Prostomium, das hier sehr deutlich auftritt, ist die Ektodermlamelle verdickt, während die bauchständige Vor- 428 J. MENZI derdarmwand erheblich niedriger und schwächer gefügt ist. Beides verrät schon die ausgewachsenen Verhältnisse. Am Grund der Einstülpung, da wo Ektoderm und Entoderm ein Stück weit zusammengehen, machen sich bei ersterem bereits Anzeichen einer Lockerung bemerkbar. Die Zellen sind proto- plasmaärmer geworden; drei besitzen deutlich nur noch einen Protoplasmawandbelag, mit einigen Plasmastrahlen ins Innere der Zellen. Auch das dotterhaltige Entoderm ist an dieser Stelle niedriger und weniger gedrungen geworden. Die äussere Me- tamerie ist an der Bauchseite gut markiert. An ihr gemessen reicht das Stomodaeum deutlich bis zwischen das III. und IV. Segment hinein. Selbstverständlich habe ich für diese Be- stimmung auch die benachbarten seitwärts gelegenen Schnitte berücksichtigt, bei denen die Dissepimente zum Vorschein kamen. Das Wachstum des auch hier wieder vollständig im Gebiete des Stomodaeums gelegenen Muskel- polsters, in dem schon differenzierte Muskelzüge auftreten, hat stark zugenommen. Der Vollständigkeit halber erwähne ich noch, dass jetzt nicht nur das Cerebralganglion, sondern auch das Bauchmark vollständig vom Mesoderm eingefasst sind. Die Somatopleura hat sich nun auch zwischen Nervenstrang und Ektoderm hineingeschoben. Eine Bauchgefässanlage und dorsal ein Nephridium sind ebenfalls noch festzustellen. e) DIE IIT. ENTWICKLUNGSSTUrFE. Die Verhältnisse direkt vor und während des Durchbruches von Ektoderm und Entoderm. Die dritte Etappe in Bezug auf die Ausbildung des Darm- traktus wird erreicht bei einem Embryo, wie ihn Textfigur 5 widergibt. Er stammt aus einem Cocon von Lumbricus rubellus ; seine längste Ausdehnung beträgt 2,3 mm. Die metamer ge- gliederten Teile der 6-7 vordersten Segmente sind vollständig entwickelt, sie umgreifen den Vorderdarm komplet. In den weiter kaudalwärts gelegenen Bezirken des Embryos beginnt das LUMBRICIDEN 429 Mesoderm von der Ventralseite, auf die es anfangs beschränkt ist, auf die Dorsalseite überzugreifen, um so das Ektoderm vom Entoderm zu trennen. Der mittlere Kôrperteil ist durch den Dotter etwas aufoœetrieben. Die Umbiegung des Kaudalstückes nach der Rückenseite fällt sofort auf. Die Einstülpung des Vorderdarmes ist weiter einwärts gewachsen. Wie die nach_ folgenden Schnittfiguren zeigen werden, ist hier die Histo- lyse von Ektoderm und Entoderm an der Stelle Embryo von Lumbricus rubellus Hoffm, Länge 2,3 mm., za. 100 Segmente, Durchbruchstadium zwischen ektodermaler Einstülpung und Urdarm. d = dorsal; v — ventral; Bm — Bauchmark ; En — Entoderm; d M = dorsaler Muskel- wulst; Do = Dotter; G = Gehiruganglion; Pr — Prostomium; $t = Stomodaeum ; Ud — Urdarm (siehe auch Textfigur 9). S Oc.I., Obj.1II., Tubuslge. 13 em. der Darmpforte in vollem Gange. Bauchmark, Gehirn- ganglion und Muskelwulst in der Region des einge- stülpten Vorderdarmes heben sich deutlich ab. Was das Mass der stomodaealen Einsenkung anbetrifft, scheint die Text- figur 5 ein Gebiet von sechs Ringeln anzuzeigen. Dass dies jedoch nur scheinbar zutrifft, darüber kônnen uns einzig die Schnitte hinreichende Aufklärung erteilen, da, wie später noch genauer auszuführen sein wird, im vordern Abschnitt des 430 J. MENZI Wurmkôrpers sowohl bei ausgewachsenen Formen, wie auch schon auf solchen Embryonalstadien die innere und äussere Metamerie nicht üubereinstimmen. Die Tafelfigur 9, die Texfiguren 6, 7, 8 (Lumbricus terrestris, Lumbricus rubellus, Helodrilus (Allolobophora) caliginosus und Gdbl 1! Fi1c. 6. Sagittalschnitt eines Embryos von Zumbricus rubellus. Ektoderm und Entoderm in Histolyse begriffen. Stomodaeale Einsenkung bis zum IV. Segment incl.; Bg = Bauchgefässanlage ; Bm = Bauchmark; Ci= Cilien; Coelbl= Coelomblasen; Di= Dis- sepiment; d M — dorsaler Muskelwulst; d $te — dorsales Stomodaeumepithel; £c — Ektoderm ; En= Entoderm; G— (ehirnganglion — oberes Schlundganglion; Pr — Prostomium; Sg —Seg- ment; Sopl — Somatopleura; $t — Stomodaeum; Ud — Urdarm; val. Ec — vakuolisierte Ekto- dermzellen ; vak. En = vakuolisierte Entodermzellen; 6. Ste — ventrales Stomodaeumepithel. Oc. L., Obj. V., Tubuslge. 13 cm. Helodrilus (Dendrobaena) rubidus) stellen Etappen dar, in denen die Auflôsung von Ektoderm und Entoderm unmittelbar vorbereitet ist. (Bei diesen und den nächst- folgenden Figuren habe ich nur die für mich in Betracht En LUMBRICIDEN 431 kommende Partie detailliert gezeichnet, die übrigen Gewebs- teile aber nur konturiert und der Uebersichtlichkeit halber das Nervensystem mit einem grauen Ton kenntlich gemacht). Die Orientierung an den Schnitten macht sich leicht. Das Stomo- daeum bat sich gegenüber der vorhergehenden Stufe abermals vergrôssert. Noch typischer als vorher unterscheidet sich die ! 1 \ \ \ A) ' \ x \ à À \ : \ In L ' Sul F1G. 7. 4 Lo 27/4 Sagittalschnitt eines Embryos von Xelodrilus {Allolobophora) caliginosus. Ektodermzellen vakuolisiert. Entoderm noch nicht in Auflôsung begriffen. Bg — Bauchgefäss ; Bm — Bauchmark; Ci — Cilien; Coelbl — Coelomblasen ; Di— Dissepiment; 4M = dorsaler Muskelwulst; 4 Ste — dorsales Stomodaeumepithel ; £c = Ektoderm; En — Ento- derm; G= Gehirnganglion = oberes Schlundganglion; Pr— Prostomium ; Sopl — Somatopleura ; Spl = Splanchnopleura ; $t — Stamodaeum; vak Ec — vakuolisierte Ektodermzeller; vak En = vakuolisierte Entodermzellen; vS/e — ventrales Stomodaeumepithel. Oc. I; Obj. V. Tubuslänge 13 cm. weitaus fester gewordene obere Vorderdarmwand von der ven- tralen. Am hintern blinden Ende zeigen die eingestülpten Stomodaeumzellen bereits eine weit vorgeschrittene Vakuoli- sation, was namentlich gegenüber den Tafelfiguren 4,5,6,8 der vorhergehenden Stufe klar zu Tage tritt. Bei Lumbricus rubel- 432 J. MENZI lus (Textfigur 6) sind zwei, bei Helodrilus (Dendrobaena) ru- bidus (Fextfigur 8) und /elodrilus {Allolobophora) caliginosus (Textfigur 7) je drei, bei Lumbricus terrestris (Tafelfigur 9) fünf Zellen, die wie aufgeblasen erscheinen. Im Innern dieser Zellen treten grosse Hohlräume auf; das Protoplasma ist nur noch sehr spärlich in Form von Strahlen und Protoplasma- wandbelag vorhanden. Die Kerne fangen an, der Degeneration Fic. 8. Sagittalschnitt eines Embryos von Æelodrilus (Dendrobaena) rubidus. Zeigt ähnliche Verhältnisse wie Textfigur 7. Bg = Bauchgefäss; Bm = Bauchmark; Ci = Cilien, Coel = Coelom; 4 M = dorsaler Muskel- wulst; d Ste — dorsales Stomodaeumepithel; Æc — Ektoderm; En — Entoderm; G = Gehirn- ganglion — oberes Schlundganglion; Pr = Prostomium ; Sopl=— Somatopleura; Sp!=— Splanchno- pleura; $t— Stomodaeum ; Ud = Urdarm ; vak. Ec = vakuolisierte Ektodermzellen ; v. Ste = ven- trales Stomodaeumepithel. Oc. I., Obj. V., Tubuslge. 13 cm. anheimzufallen. Auch das längs des Ektoderms verlaufende Entoderm hat Veränderungen erfahren. Die Dottereinschlüsse scheinen zum grüssten Teil aufgelôüst, das Protoplasma fängt an zu schwinden. Den beginnenden Gewebszerfall im inneren Keimblatt zeigt Tafelfigur 9 u. Textfigur 6, wo die Vakuolen- bildung ihren Anfang nimmt, während beï den Stadien der Text- A LUMBRICIDEN 433 figuren 7 und 8 dieser Prozess noch nicht eingeleitet 1st. Der dorsale Muskelwulst, das Hauptcharakteristi- kum in der Zone des Vorderdarmes hat ebenfalls an Ausdehnung zugenommen. Zur Beantwortung der Frage, über wie viele Segmente sich der ektodermale Anteil des Vorderdarmes erstrecke, scheint Sagittalschnitt eines Embryos von Lumbricus rubellus. Ektoderm durchbrochen; Entoderm noch zusammenhängend. Bg — Bauchgefäss; Bm — Bauchmark; Ci=— Cilien; Coelbl — Coelomblasen; d = dorsal ; Di = Dissepiment ; d M — dorsaler Muskelwust ; d Ste — dorsales Stomodaeumepithel; Ec— Ektoderm; En = Entoderm; G= Gehirnganglion — oberes Schlundganglion; Pr — Prostomium ; $g = Segment; Sopl — Somatopleura; Spl= Splanchnopleura; $t— Stomodaeum ; Ud = Urdarm; v = ventral; vak. Ec = vakuolisierte Ekiodermzellen; vak. En = vakuolisierte Entodermzellen; v. Ste — ventrales Stomodaeumepithel. é Oc. I., Obj. V., Tubuslge. 13 em. (Siehe auch Textfigur 5.) 43% J. MENZI Textfigur 6 recht geeignet zu sein. Die Dissepimente, deren Verlauf hier ventral gut zu verfolgen ist, gestatten zwanglos, diese Einstülpung als vier Segmente umfassend zu bezeichney. Ga 7 FAN “ Sagittalschnitt eines Embryos von Zumbricus rubellus. Im Ektoderm und Entoderm eine Oeffnung ; durchgehende Darmverbindung. Bg = Bauchgefäss; Bm — Bauchmark; Ci = Cilien; Coelbl — Coelomblasen; Di = Dissepi— ment; dM = dorsaler Muskelwulst; d. Ste — dorsales Stomodaeumepithel; £c — Ektoderm; En = Entoderm; G = Gehirnganglion — oberes Schlundganglion; Pr = Prostomium; $g = Seg- ment; Sopl — Somatopleura; Spl — Splanchnopleura; St — Stomodaeum; Ud = Urdarm; - vak. Ec. = vakuolisierte Ektodermzellen; vak. En = vakuolisierte Entodermzellen; v. Ste = ven— | trales Stomodaeumepithel. Oc. I., Obj. V., Tubuslge. 13 em. n. Unter Zuziehung von benachbarten Sagittalschnitten konnte für Lumbricus terrestris (Tafelfigur 9) und AÆelodrilus (Allolobo- LUMBRICIDEN 435 phora) caliginosus (Textfigur 7) das gleiche Ergebnis konsta- tiert werden. In der Folge weist nun, wie zu erwarten ist, das Ektoderm, das ja, wie wir vorher gesehen haben, im Prozesse der Histo- lyse weiter vorgeschritten ist als das Entoderm, eine Kontinui- tätsunterbrechung auf. Beidrei Embryonen (Tafelfiguren 10,11, Textfigur9), konnte ich diesen Zustand festhalten. Das Entoderm, trotzdem seine Vakuolisation beträchtlich weitergegangen ist, bildet noch ein zusammenhängendes Ganzes. Im Spaltraum, der ns Bktodermratisetreten- ist, 15t.Somit ein Anfang gegeben zur Bildung des durchgehenden Darmrohres. Der Ort, wo im Ektoderm sich zuerst diese Unterbrechung bemerkbar macht, ist verschieden und scheint, nach meinen Präparaten zu schliessen, von keiner Bedeutung. Bald erfolgt sie in der Mitte (Tafelfigur 10 und 11), bald auch dorsal (Textfiguren 9, 10 und 11). Auch diese Stadien, dargestellt in den Tafelfiguren 10, 11, Textfigur 9 am klarsten (Sagittalschnitt des Embryo, Text- figur 5), lassen die Ueberzeugung aufkommen, dass eine auf vier Segmente sich erstreckende Einstül- pung hôchst wahrscheinlich festzustellen ist. Meine Ergebnisse an Lumbricidenvertretern kônnen also ohne Zwang mit den ursprünglichen Angaben VespovskŸ's in seiner Morphologie der Oligochaeten, ebenso mit den Aussa- gen Benparp’s über Acanthodrilus multiporus, welche beide zur Aufstellung einer vier Segmente zählenden ektodermalen Einstülpung gelangt sind, in Einklang gebracht werden. Eine kleine Differenz ergibt sich einzig hinsichtlich der Feststel- lung Wicsox’s, der, wie schon einleitend bemerkt, als Grenze zwischen Ektoderm und Entoderm das Ende des fünften Seg- mentes angibt. Leider stôsst eine Vergleichung meiner Befunde mit denen Wicsox’s auf Schwierigkeiten, da in seinen Figuren die Segmentgrenzen nicht deutlich zum Ausdruck kommen. HorFmaxx endlich hat sich über diesen Punkt nicht ausge- sprochen. Diese Zustände leiten unmittelbar zum letzten in Betracht zu ziehenden Ausbildungsgrad über. 436 J. MENZI f) Die IV. ENTWICKLUNGSSTUFE. Das durchgehende Darmrokr. Dem Durchbruch des Ektoderms folgt nun der- jenige des Entoderms auf dem Fusse, sodass die Kommunikation zwischen Vorderdarm und Mittel- darm eine vollendete Tatsache ist. (Mextheur 10 Lumbricus rubellus und Textfigur 11, Æelodrilus (Dendrobaena) Fie. 11° Sagittalschnitt eines Embryos von Helodrilus {(Dendrobaena) rubidus. Durchbruchstadium. Bm — Bauchmark; Coel = Coelom; d = dorsal; Di — Dissepiment; 4M — dorsaler Muskel- wulst; £c — Ektoderm; En — Entoderm; G — Gehirnganglion — oberes Schlundganglion ; Md — Mund; Oes — Oesophagus; Ph— Pharynx; Pr = Prostomium; Sopt — Somatopleura ; Spl = Splanchnopleura ; v = ventral. rubidus). Bei diesen beiden Embryonen ist das Auseinander- weichen der sich auflüsenden Zellen dorsal erfolgt. Schritt für Schritt degenerieren nun die vakuolisierten Ektoderm- und Entodermzellen, die bisher den Vorder- vom Hinterdarm trennten und verschwinden bis an die Basis ihrer Epithelien. oo LUMBRICIDEN 437 Wie auf den Stadien der III. Entwicklungsstufe, hat auch hier, wie übrigens vorauszusehen war, die ektodermale Einstülpung beim IV. Segment inklusive ein Ende erreicht. Am deutlichsten zeigt dies Textfigur 10. Schliesslich gelangen wir zu einem Endzustand, wie ihn Textfigur 11 andeutungsweise, Textfigur 12 endoültig dar- Sagittalschnitt eines Embryo von Zumbricus terrestris. Differenzierung des Stomadaeums in Mundhôhle (Stoma) und eigentlichen Pharynx. 6 äussere Ringel = 4 wahre Segmente. Bm — Bauchmark; Ci Cilien; Coelbl = Coelomblasen ; Cu = Cuti- kula; Di = Dissepiment; 4 M — dorsaler Muskelwulst; G— Gehirnganglion — oberes Schlund- ganglion; Lm = Längsmuskulatur; Md — Mund; Oes — Oesophagus; Ph = Pharynx; Pr = Pro- stomium; Am — Ringmuskulatur; $g — Segment ; Sp! — Splanchnopleura. (Siehe’ auch Textfigur 13.) Oe. 1I1., Obj. V., Tubuslge. 17. stellt; denn im ersten Fall macht uns das Bild mit der erst einsetzenden Zusammenziehung des direkt hinter der Durch- bruchstelle gelegenen Entoderms zum englumigen Oesophagus bekannt, während das zweite uns die definitiven, erwachsenen Verhältnisse zeigt. Der Embryo Lumbricus terrestris, von welchem Textfigur 12 einen Sagittalschnitt repräsentiert, ist in Textfigur 13 gezeichnet Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 32 438 J. MENZI und hat eine Länge von ca. 6"", Die Aehnlichkeit mit der aus- gewachsenen Form kommt durch die Ausbildung des Meso- derms um den Darmkanal in der gesamten Länge des Embryos zustande. Die Verbindung zwischen Vorder- und Mitteldarm hat sich schon vor geraumer Zeit vollzogen. Bauchmark, Cere- neue Li ii : \ Fic. 13 Embryo von Lumbricus terrestris L. Länge 6 mm., za. 110 Segmente. Stadium nach dem Durchhruch zwischen ektodermalem Vor- der- und entodermalem Mitteldarm. 4 = dorsal: v — ventral; Bm = Bauchmark, Di— Dissepi- ment; dM — dorsaler Muskelwulst, 6 = Gehirnganglion; Oes = Oesophagus : Ph = Pharynx ; Pr = Prostomium; $Seg — Scgment, (Siehe auch Textfigur 12) Oc. L., Obj.II., Tubuslge. 13 em. bralganglion und dorsaler Muskelwulst am Vorderdarm sind deutlich zu bemerken. Morphologisch-histologisch scheint bei Textfigur 12, selbst- verständlich auch bei ältern Embryonen und bei ausgewach- senen Formen, die genaue Grenze zwischen Ektoderm und Entoderm nicht mehr zu konstatieren sein, weil das starke dorsale Vorderdarmepithel nicht plôtzlich, sondern ganz all- mählich in das entodermale Oesophagusepithel übergeht. Ven- di LUMBRICIDEN 439 tral ist nicht einmal ein allmäbhlicher Uebergang der beiden Keimblätter zu bemerken, sondern das morphologisch-histolo- gisch gleiche Verhalten aller dieser bauchständigen Zellen lâsst nicht zu, auch nur annäherungsweise eine Grenze zu ziehen. Auf die Ausbildunge der Cilien allein abzustellen, die nicht nur im ausgewachsenen Pharynx (und hier auch bloss stellenweise), sondern auch in den weiter hinten gelegenen Darmabschnitten vorkommen, wäre zu gewagt. Die Lüsung der Frage, wo inneres und äusseres Keimblatt zusammen- stossen, kônnte also bei ältern Stadien als solchen zur Zeit des Durchbruchs, die nichts mehr von einer Histolyse bemerken lassen, nicht einmal approximativ erreicht werden. Nun aber wollen wir uns erinnern, dass uns im Laufe der Untersuchun- gen ein Mittel in die Hand gekommen ist, das als sicherer gel- ten kann, nämlich die Bestimmung der Grôsse der Einstülpung durch die Segmentzahl. Schon anlässlich der Besprechung der III. Entwicklungsstufe, insbesondere der Tafelfigur 11, der Text- figuren 6 u. 9 haben wir betont, dass die stomodaeale Ein- senkung sich über vier Segmente ausdehne. Auch zur Zeit der Auflôsung von Ektoderm und Ento- derm beträgt sie ebenfalls vier Segmeénte (Text- figur 10), und wir dürfen nun wohl die berechtigte Annahme machen, dass um diese Zeit, wo das vordere Wurmende bereits seine definitive Organisation erlangt hat, sich hier keine Dissepimente mehr einschieben und die Zahl 4 konstant bleibt. Deshalb ist es uns môglich, auch für die Stadien wie Text- figur 12 sie darstellt und auch für ältere, die Grenze zwischen Ektoderm und Entoderm anzugeben, indem wir sie nicht histologisch, sondern topographisch durch die Zahl der Segmente bestimmen!. Wenden wir uns nochmals kurz den Textfiguren 10 und 11 zu, so erkennen wir, dass auch hier der Muskelwulst am Pharynx, der schon auf der zweiten Entwick- lungsstufe in Erscheinung getreten ist, und sich seither sukzessive mit dem Stomodaeum fortent- wickelt hat, ganz in der Region des letztern liegt. 440 J. MENZI Schon auf diesen Stadien, wie aber auch bei den spätern ausgewachsenen, gibt er dem ektodermalen, eingestülpten Vorderdarm das morphologische Ge- präge und hat diesem den Namen Pharynx einge- tragen. Meine Feststellungen an Lumbriciden kôünnen also die Anschauungen über den ektodermalen Ursprung des Pharynx dieser Familie voll und ganz bestätigen, und sind vielleicht geeignet, einen Beitrag zu liefern zur allgemeinen Abklärung der Abstammungsfrage des Oligochaetenpharynx überhaupt. Weiter will ich nicht unerwähnt lassen, das Tafelfigur 18 die künftige Trennung des ektodermalen Vorderdar- mabschnittes in eigentlichen Pharynx und Mund- hôhle anzeigt. Letztere zur Hauptsache unter dem nun vollständig ausgebildeten Prostomium gelegen, reicht bis in die Gegend der Schlundkommissuren. Hier verengt sich das Lumen des Darmrohrs etwas, und es folot dann der eigen- tliche Pharynx. Endlich ist in dieser Figur der Anfang der verzweigten Faltung der dorsalen Pharynxwand ersichtlich. Ucber die Vergleichung meiner Hauptresultate mit den- jenigen der in der Literaturbesprechung erwähuten Autoren, habe ich mich zum Teil wenigstens weiter oben, im Anschluss an die Schilderung der IT. Embryonalstufe, ausgesprochen. Ich habe damals gesagt, dass VesnovskŸ in seiner Morphologie der Oligochaeten, sowie Benparp bei Acanthodrilus multiporus zur Annahme eines ektodermalen, über 4 Segmente sich erstreckenden Pharynx gekommen sind. WILSON lässt das Stomadaeum sich über 5 Segmente ausdehnen. Ich habe aber ebenfalls erwähnt, dass meine Befunde nicht ohne weiteres mit seinen Ergebnissen verglichen werden künnen, da ! Bei der Gattung Zumbricus reichen die beiden nach hinten gerichteten, den Kopflappen (Prostomium) begrenzenden Furchen durch das ganze I. Seg- ment hindurch bis an den Anfang des II. (Kopf tanylobisch}. Deshalb konnte hier (Textfigur 12) bei einem gut median gelegenen Sagittalschnitt dorsal das I. Segment nicht abgegrenzt dargestellt werden. In mehr lateral gelegenen Schnitten wurde dann natürlich die vordere Grenze des I. Segmentes auch getroffen. ) LUMBRICIDEN 441 er in seiner etwas schematisierten embryologischen Reiïhe (Figuren 79-82) die zur Vergleichung notwendigen Segmente nicht andeutet und nicht genauer auf die Histolyse von Ekto- derm und Entoderm eintritt. Ueberdies stammen alle seine diesbezüglichen Bilder von Allolobophora foetita (Eisenia foetida), die meines Erachtens sich am wenigsten für solche Untersuchungen eignet. Es bleibt mir deshalb noch übrig, mich mit den neuern Angaben VEespovskÿs (Entwicklungs- geschichtliche Untersuchungen 88-92) und denjenigen Horr- MANNS (1900) zu beschäftigen. VespovskŸ hat nun bekanntlich seine frühere Ansicht vom Jahre 1884 geändert, und er leitet nun den Pharynx von Rhynchielmis von Entodermzellen ab. Ob vielleicht der Autor zur Entscheidung dieser Frage nicht zu alte Embryonen gewählt hat? Denn wenn er sagt, « die stomo- dacale Epiblasteinstülpung gehe in das gleich gestaltete Epithel über, welches bereits in der Region der Hypoblastkugeln sich erstreckt », liegt diese Vermutung nahe, da auch bei meiner Tafelfigur 18 dieser gleichmässige Uebergang zu konstatieren ist, wo doch nichts mehr an den frühern Zustand der Histo- lyse erinnert. Weitere Nachprüfungen scheinen mir hier erfor- derlich.” Sollten aber seine Ansichten zu recht be- stehen, dann besteht in der Oligochaetengruppe ein Gegensatz in der Embryonalentwicklung des Pharynx. Noch ein Wort zur Arbeit Horrmaxn’s. Trotzdem unsere Endresultate betreffend den Ursprung des Pharynx gleichlau- tend sind, haben wir die Lôsung der Abstammungsfragen nicht auf gleichem Wege gefunden. Wie ich schon kurz eingangs erwähnte, hat dieser Autor auf «4 hyaline plasmatische » Zellen abgestellt, die vor den andern Darmzellen scharf hervor- treten, und eben die Grenze angeben sollten, wo Ektoderm und Entoderm ineinander übergehen. Allein von seiner Tafel- figur 4, die ungefähr dem Entwicklungsgrad der Formen meiner Ausgangsstufe gleichkommt, fehlen ïhm alle Uebergangs- stadien bis zu seiner Figur (Text) 1, die ca. die gleiche Hôhe der Ausbildung erreicht hat, wie meine Embryonen, deren h42 J. MENZI Schnitte auf Textfiguren 10 und 11 dargestellt sind. HorFMAnNx fehlten somit, wie mir scheint, vor allem die Objekte, die die Verhältnisse direkt vor und während des Durchbruches zeigten. Es drängt sich einem deshalb unwillkürlich der Gedanke auf, dass seine geschilderten 4 hyalinen Zellen wohl Ueberreste solcher vakuolisierter Ektoderm- und Entodermzellen dar- stellen. o). Aushkleidung des Slomodaeums mit Cilien und Cuticula. Von mehreren Forschern wird die durchaus zutreffende Be- hauptung aufgestellt, dass in der ausgewachsenen Pharynx- hôhle der verschiedensten Regenwurmarten ein Wimperepithel vorkomime. CLAPAREDE (1869) glaubte zwar zunächst noch eine streifige Cuticula zu finden, unter der dann das Epithel folge. In der Morphologie der Oligochaeten (1884) von VEesDovskY heisst es : « Die vertikalen Längsschnitte durch den Pharynx zeigen, dass dessen innere wimpernde Epithelschicht ver- schiedene Faltungen und Aussackungen bildet, welche vor- nehmlich bei den Lumbriculiden, Lumbriciden und Criodrilus vorkommen, » Zwar schreibt er dann weiter unten: « Die innere Epithelschicht des Pharynx ist etwas hôher als die der Mundhôhle und besteht aus schôünen, kubischen /Wais) oder zylindrischen Zellen {Tubifex, Criodrilus, Dendrobaena, Lum- bricus), die nach innen eine schwache Cuticulalage absondern.» BENxHaAM (1891) stellte in der Beschreibung einer tropischen Regenwurmform, Eminia aequatorialis, eine dorsale Pharynx- | tasche fest, deren hohes Epithel Cilien trägt. Ganz ähnliche Bemerkungen macht er über andere Gattungen : Allolobophora, Criodrilus, Allurus. In einer späteren Abhandlung BENHAMS (1892) vernehmen wir eine entsprechende Schilderung über zWei Regenwürmer aus Neu-Seeland. Rosa (1893) berichtet bei der Besprechung des Lumbriciden- pharynx auch von einer dorsalen Tasche, deren Wand mit Cilien ausgerüstet ist. LUMBRICIDEN 443 Bepparp (1895) schreibt in der Monographie der Oligo- chaeten : « The lumen is folded and ciliated in the lower Oli- gochaeta and dorsally as BENHAM has lately pointed out in the earthworms, at least in many earthworms. » HEscHELER (1898) ergänzte die Beobachtungen dieser For- scher, «indem Cilien nicht nur an der dorsalen Wandune, sondern auch an andern Stellen, so auch am Boden der Hôhle sich finden, nur sind sie hier nicht auf längere Strecken, son- dern bloss stellenweise vorhanden. » In neuerer Zeit schreibt Lidia DEquaz (1909) über diesen Punkt folsendes : « L’epitelio non ha cuticola evidente, ma invece é provvisto di ciglia vibratili aventi un moto vivacissimo. Ma un epitelio cigliato cosi costituito non si trova a rivestire soltanto la borsa dorsale, bensi esiste un anello dato anch’esso é stretto e posteriore alla borsa, mentre nella parte ventrale si estende anteriormente, comprendendo tutto il sopraddetto riehtevo a V, e dando luogo ad una larga zona cigliata ventrale. » Wera Porowzow (1904) teilt über das Epithel der ventralen Pharynxwand von Lumbricus mit: « An der ventralen Seite sehen wir das enge Pharynxlumen mit cylindrischem Epithel, welches bei jüngern Individuen Inseln von Flimmerepithel aufweist, ausgekleidet ». Das Epithel des dorsalen Divertikels besteht nach ihren Beobachtungen aus ausserordentlich hohen, schlanken, cylindrischen Zellen, welche an ihrer Oberfläche einen dichten Flimmerbesatz tragen. Auch Lore Meyer (1913) beschreibt « ein schlankes Cylinder- epithel, das einen dichten Flimmerbesatz trägt. Die Cilien des Epithels der Muskelwulstseite sind länger und schôüner ausge- bildet als die der ventralen Pharynxseite. » Die Angaben HESCnELERs, dass also nicht nur eine Bewim- perung in der dorsalen Pharynxtasche, sondern auch am ven- tralen Epithel vorkomme, erfahren durch Lidia Dequar, Wera Porowzow und Lore MEYEr eine Bestätigung. Auch meine Präparate ausgewachsener Lumbricidenvertreter zeigen sowohl im dorsalen Pharynxdivertikel als auch im ventralen Schlund- epithel (hier auch nur stellenweise) einen Flimmerbesatz. Viel- AAA J.- MENZI leicht steht das Auftreten der Bewimperung mit den in diesem Gebiete liegenden Ausmündungsstellen der Pharynxspeichel- drüsen in Zusammenhang, indem die Cilien bei der Ausmün- dung des Sekretes irgend eine Funktion zu übernehmen haben. Die Mundhôhle unterscheidet HescHezer durch den Besitz einer echten Cuticula vom Pharynx, der an denjenigen Stellen, wo die Bewimperung fehlt, nie eine Ausscheidung zeigt, welche einer echten Cuticula vollständig gleich käme. Diese Tatsachen konstatierte HescHELER sowohl am regenerierten als auch am normalen Kopfe. Lidia DEeqQuaz macht in der Charakterisierung der Cuticula der Mundhôüle und derjenigen des Pharynx keinen Unterschied. Diesen histologisch recht schwierig darstellbaren Verhält- nissen môüchte ich. soweit es meine Befunde erlauben, auch vom embryologischen Standpunkte aus einen Beitrag hinzufü- sen, da in der Literatur über diesen Gegenstand in diesem Zusammenhang nichts bekannt ist. Auf allen Stadien der 1. Entwicklungsstufe (Ausgangsstufe Tafelfiguren 1-3) tritt eine gleichmässige, sich über das ganze Stomodaeum erstreckende Bewimperung auf. Die äusserst feinen Cilien stehen dicht gedrängt nebenei- nander. Auch Wizsox und HorFMaNx haben einen solchen star- ken Cilienbesatz beobachtet. Die IT. Entwicklungsstufe (Tafel- figuren 4-8) führt über diesen Punkt zu keinem neuen Resultat, ausgenommen beim Embryo (Tafelfigur 8), wo eine Rückbildung der Wimpern von aussen nach innen Platz zu greifen scheint. Während am proximalen Ende der stomodaealen Einstülpung {also am Teil des spätern Pharynx) noch eine continuierliche Bewimperung vorhanden ist, die ailerdings $tellenweise nicht mehr so regelmässig in Erscheinung tritt, so ist in der Zone der zukünftigen Mundhôhle von einem Flimmersaum nichts mehr zu sehen. Bei den Präparaten, die den Durchbruch zwi- schen Ektoderm und Entoderm veranschaulichen (III. Entwik- klungsstufe) findet man nun neben der cilienlosen Mundpartie auch am Pharynx nur noch eine auf einzelne Stellen sich be- schränkende Bewimperung. Ihre Auflôsung scheint sich dadurch - LUMBRICIDEN k45 zu dokumentieren, dass die gleichmässige Anordnung verloren seht. Einzelne Gruppen von Cilien verlieren ihren Kontakt mit dem darunter liegenden Epithel (Tafelfiguren 9-11 und Text- figuren 6-10). Bei Stadien wie sie die Textfigur 11 (IV. Ent- wicklungsstufe) darstellt, ist endlich im ganzen Stomodaeum dieser sog. « embryonale Cilienbesatz » verschwunden. Text- ligur 12, trotzdem sie einen Schnitt eines älteren Embryos zur Darstellung bringt als Textfigur 11, zeigt uns wieder aufs neue eine Bewimperung im dorsalen Pharynxepithel, das eben im Begriffe ist, den Divertikel zu bilden. Es macht den Eindruck, als ob viele dieser Epithelzellen sich zu echten Flimmerzellen um- wandeln und nun dieses definitive Cilienkleid hervorbringen. Gleichzeitig beginntsich auch am Boden des Pharynx die Wim- perbildung an einzelnen Stellen auszuprägen. Die definitiven Cilien sind von Anfang an grôsser als die « embryonalen ». Die bereits schwach abgesonderte Cuticula der Epidermis lässt sich bis in die Mundhôühle hinein verfolgen, in die Region der Schlundkommissuren. Im ventralen Pharynxepithel (da wo die definitive Cilienbildung nicht einsetzt), konnte ich auf unge- fihr gleichen Stadien wie Textfigur 12 sie repräsentiert, die Anwesenheit der Cuticula noch nicht einwandfrei feststellen. Aus meinen Beobachtungen scheint als das Wichtigste her- vorzugehen, dass das « embryonale Cilienkleid » nur ephemer euftritt, dann zurückgebildet wird und nicht etwa an der Bildung der Cuticula beteiligt ist. Die defi- nitive Bewimperung in der Pharynxhôühle isteine Neubildung. h) Die Verschiecbung in der äussern und innern Segmentierung des Vorderendes. Bei der Besprechung von Textfigur 5 habe ich darauf hin- gewiesen, dass im vordern Abschnitt des Wurmkürpers sich die innere und äussere metamere Gliederung gegeneinander zu verschieben beginnen. Man gewinnt den Eindruck, dass durch die starke Ausdehnung der Pharynx- muskulatur die Dissepimente, die die einzelnen Segmente von 446 J. MENZI einander trennen, nach rückwärts verschoben werden. Die Ver- hältnisse, wie wir sie in Textfigur 13 antreffen, scheinen dieser Ansicht recht zu geben. Man sieht hier auf der Oberseite des Vorderdarmes, dass das Dissepiment des IITL./IV. Segmentes dorsal vom Muskelwulst kaudalwärts streicht und sich in ihm verliert. Das IV./V. Dissepiment zeigt ebenfalls die Ausbuch- tung nach rückwärts, es bezeichnetlaut unseren embryo- logischen Befunden die Grenze des ektodermalen Pharynx und reicht bis zum VI. äussern Ringel. Das V./VI., VI./VIL und VIL./VIIT. Dissepiment sind auch noch um ein weniges nach hinten verschoben, und erst vom VIII Meta- mer an entspricht der äussern auch die innere Glie- derung. Bei ganz ausgewachsenen Formen, bei denen sich zu dem Muskelwulst mit seinen Nervensträngen und Blut- sefässen noch mächtige Schlundspeicheldrüsen gesellen, deren Ausführungsgänge in den Pharynx münden, kommt man zu gleichen Ergebnissen. Misst man also die Länge des Pharynx an den äussern Grenzender Somiten, so kommt man zum Schluss, dass der Pharynx inclusive Mundhühle nicht 4, sondern6 äussere Segmente um- fasst. Bei Textfigur 9 ‘Schnitt vom Embryo Textfigur 5) und 10 kommt die nach rückwärts gerichtete Biegung der Dissepimente namentlich ventral, bei Textfigur 11 und 12 (Schnitt von Embryo Textfigur 13) dorsal zur Geltung und der Verlauf der Dissepi- mente bestätigt durchaus die eben gemachten Ausführungen. Wenn deshalb über die Topographie des Pharynx in der Lite- ratur angegeben wird, derselbe reiche bis zum Ende des 6. Segmentes, so sollte diese Feststellung meiner Ansicht nach so interpretiert werden, dass hiefür die äussere Ringelung mass- gebend war und nicht der durch ontogenetische Befunde fest- gestellte Bereich von 4 innern Segmenten. Obschon nicht in den Rahmen dieser Arbeit gehôürend, will ich ganz kurz, soweit es meine embryologische Reihe erlaubt, die Zurückverlagerung des Nervensystems in das IT. Segment berühren. Wie die Bilder der I. und II. Entwicklungsstufe dartun, treten Gehirnganglion und Bauchmark am Vorderende LUMRRICIDEN 447 der Embryonalanlage, dorsal und ventral vom Stomodaeum; auf. Wenn nun das Stomodaeum nach hinten wächst, verlagern sich auch die nervôüsen Zentren. Bei Textfigur 9 und 10 liegt das Gehirnganglion im I. und IT., der Anfang des Bauchmarks im [. Segment, bei Textfigur 11, das Gehirnganglion sowie das Vorderende des Bauchstranges schon im II. Die definitive Lage ist erreicht in Textfigur 12, wo sowohl Cerebralganglion wie auch das Anfangsstück des Bauchmarks im III. Segmente liegen. 1) Zusammenfassung der wichtigsten Resultate. [. ENTWIGKLUNGSSTUFE (AUSGANGSSTUFE). (Tafelfiguren 1-3 ; Textfigur 1.) Die Embryonen der Ausgangsstufe : 1. Lumbricus terrestris (Linné), 2. Lumbricus rubellus (Hoff- meister) 3. Helodrilus (Allolobophora) caliginosus (Savigny), 4. Helodrilus (Dendrobaena) rubidus (Savigny) zeigen eine noch: nicht weit gediehene, kaudalwärts blind endigende ektodermale Einstülpung in Form eines englumigen Rôhrchens (Stomodaeum). Das Ento- derm scheint vollständig geschlossen zu sein, ohne Kommunikation mit dem Stomodaeum; durch seine dicht mit Dotterkügelchen gefüllten Zellen unterscheidet es sich auf den ersten Blick von den feinkürnigen protoplasma- tischen Ektodermzellen. Im Gegensatz zu HorrMaNN, der schon auf dieser Stufe der Ausbildung eine offene schlanke hyaline Rôühre beschreibt, machen meine Ergebnisse wahr- scheinlich, dass von einer morphologischen Ver- bindung der Aussenwelt mit dem Urdarm noch nichts zu bemerken ist. Il. ENTWICKLUNGSSTUFE. (Tafelfiguren 4-8 ; Textfiguren 2, 3, 4.) Das Stomodaeum hat an Grüsse beträchtlich zuge- nommen und reicht je nach Ausbildungsstadium bis LAS J. MENZI an das Ende des ersten, zweiten und dritten Seg- mentes. Das dorsale Stomodaeumepithel besteht aus inein- ander geschalteten, festgefügten, hohen Zellen, während das ventrale Stomodaeumepithel sich aus niedrigen, viel loser ge- fügten Zellen zusammensetzt. Der Muskelwulst, der dem Pharynx der ausgewachsenen Formen das charak- teristische Gepräge gibt, wird dorsal vom Stomo- daeum angelegt (erste Andeutung des ektodermalen Pharynx). Die Zellen des äussern Keimblattes sind am Grunde der Einstülpung, da wo sie dem Entodermepithel parallel verlaufen, niedriger und protoplasmaärmer als die andern. Das Entoderm hat keine wesentliche Veränderung erfahren, abgesehen von der kleinen Abflachung der Zellen, welche dem anliegenden Ektoderm entlang verlaufen. Eine be- vorstehende Auflüsung von Ektoderm und Entoderm lässt sich wohl vermuten ; Quer- und Sagittalschnitte lassen meines Erachtens zweifelsfrei hier aber noch keine Verbindung zwischen Vorder- und Mittel- darm erkennen. III. ENTWICKLUNGSSTUFE. (Tafelfiguren 9-11; Textfiguren 5-9.) Das Stomodaeum ist noch weiter einwärts gewach- sen und zwar bei allen Formen bis zum IV. Segment inklusive, welche Länge ein Maximum darstellt. Die zu erwartende Histolyse tritt ein und wird durch Va- kuolenbildung, die sich zuerst im Ektoderm, unmittelbar darauf auch im Entoderm, bemerkbar macht, eingeleitet. Sukzessive degenerieren nun die Zellen der beiden Keimblätter an dieser Stelle. Der dorsale Muskelwulst im Gebiete der stomo- daealen Einstülpung hat stark an Ausdehnung zuge- nommen. IV. ENTWICKLUNGSSTUFE. (Textfiguren 10-13). Die Folge dieser gänzlichen Rückbildung der das Lumen des Darmkanales ursprünglich unterbrechen- | LUMBRICIDEN 449 den Ektoderm-und Entodermepithelien ist ein durch- gehendes Darmrohr. Der dorsale Muskelwulst, das morphologische Charakteristikum des Pharynx, liegt ganz in der Zone der sich auf vier Segmente er- streckenden ektodermalen Einstülpung. Aus diesen Befunden zu schliessen,ist der Lumbriciden-Pharynx mit grüsster Wahrscheinlichkeit ektodermaler Her- kunft. Die Anschauungen VEspovskŸ’s (88-92), dass der Pharynx der Lumbriciden, ähnlich demjenigen von Rhynchelmis, entodermalen Ursprung ist, kann ich nicht bestätigen. Meine Ergebnisse decken sich im allgemeinen vielmehr mit der früheren Ansicht VEspovskŸs (84), mit den Darstellungen Wirsoxs (89), BEepparps (92) und Horrmanns (1900). [Auf die diesbezügli- chen Unterschiede in den Beobachtungen, wie zeitliches Auftreten der durchgehenden Verbindung (HorFMaANx) und Betrag der Einstülpung (Wizsox), bin ich weiter oben einge- treten.] Es erfolgt eine Differenzierung des ektodermalen Vorderdarms in Mundhôhle (Stoma) und eigentlichen Pharynx. Erstere reicht bis ca. zum III. äussern Ringel in die Gegend der Schlundkommissuren. Durch die beginnende dorso-laterale Faltung nähert sich der Pharynx seinem blei- benden Zustand. Auskleidung des Stomodaeums mit Cilien und Cuticula. Für die ausgewachsene Pharynxhôhle der verschiedensten Regenwurmarten wurde von mehreren Autoren wie VEIDOvsKŸ (84), BexxaM (91 und 92), Rosa (93), BenpaRp (95), HESCHELER (98), Wera PoLowzow (1904), Lidia DEQuAL (1909) und Lore MAYER (1913) ein Wimperepithel festgestellt ; und zwar beobachteten HEescHELER und die drei Forscherinnen diesen Cilienbesatz nicht nur in der dorsalen Pharynxtasche, wie die vier erst- genannten, sondern stellenweise auch am ventralen Pharynx 450 J. MENZI epithel. Die Mundhôhle besitzt, wie die Kürperepidermis, eine echte Cuticula, während die Cuticula des Pharynx (diese tritt da auf, wo keine Cilien vorhanden sind) nach HESCHELER der- jenigen der Mundhôhle nicht vollständig gleichkommt. In der Embryonalentwicklung lässt sich zunächst (Tafel- figur 1-6 eine gleichmässige, kontinuierliche Bewimperung im ganzen Stomodaeum beobachten. Dann macht sich von vorn nach hinten eine Rückbildung dieses « embryonalen Cilienbe- satzes » in der Weise geltend, dass anfänglich nur die zukünf- tige Mundhôühle keine Wimpern mehr trägt (Tafelfigur 8), später aber auch im Pharynx diese Degeneration der Cilien einsetzt (Tafelfiguren 9-11) Textfiguren 6-10. Textfigur 11 zeigtim ganzen Stomodaeum keine Wimpern mehr. Nach meinen Präparaten zu schliessen, scheint also eine Beteiligung der Cilien zur Bildung der Cuticula ausgeschlossen. In Stadien, wie sie Text- figur 12zur Darstellung bringt, tritt die definitive Cilienbildung auf, wie sie nachher bei ausgewachsenen Individuen vorkommt. Die Epidermiscuticula kann in der Mundhôhle konstatiert wer- den. Verschiebung in der äussern und innern Segmentierung des Vorderendes. (Textfiguren 5, 9, 10, 11, 12, 13). Dem Wachstum des dorsalen Pharynxmuskelwulstes geben die Dissepimente, die die wahren Segmentgrenzen angeben, durch Ausbiegen nach hinten Raum. Dies führt zu einer Diskrepanz der innern und äussern Gliederung, und zwar stellt sich folgendes als sehr wahrscheinlich heraus: Der Pharynx, der laut embryologischen Be- funden die ersten vier Segmente umfasst, erstreckt sich nach der äussern Ringelung gemessen auf sechs Somite. Beobachtungen ergeben, dass zumeist vom 8. Ringel an innere und äussere Segmentierung im Einklang stehen. LUMBRICIDEN 451 III. Vergleichungen zwischen der embryonalen und regenerativen Entwicklung des Vorderdarms der Oligochaeten. In neuerer Zeit wurde meist im Anschluss an embryolo- gische Arbeiten oder, umgekehrt, solchen über Regeneration die Frage aufgeworfen, wie weit regenerative Bildung und Ontogenie übereinstimmen. Nicht allzu selten standen sich die Ansichten der Autoren diametral gegenüber, indem die einen auf Grund ihrer experimentellen Untersuchungen eine mehr oder weniger weitgehende Parallele zwischen diesen beiden Bildungsmodi fanden, die andern aber, ebenfalls gestützt auf Béobachtungen, zu entgegengesetzten Resultaten gelangten und erklären mussten, dass die Keimblättertheorie, die doch ihre Basis auf eine überaus grosse Anzahl von Tatsachen grün- det, erschüttert sei. Ich betrachte es nicht als meine Aufgabe, dieser mehr spekulativen Seite der Frage nachzugehen, sondern hier sollen vielmehr die feststehenden Tatsachen der beiden Entwicklungsweisen innerhalb der Oligochaeten miteinander verglichen, und unter den letzteren speziell den Lumbriciden die Hauptaufmerksamkeit gewidmet werden. Nur wo detaillierte Kenntnisse beider Erscheinungen vorliegen, von denselben Arten gewonnen, künnen vorteilhaft Vergleiche angestellt werden. Es ist deshalb begreiflich, dass für diese vergleichen- den Betrachtungen hauptsächlich nur der Vorderdarm berück- sichtigt wurde und in erster Linie solche Abhandlungen, die das Problem der Regeneration nicht nur nach den äusserlich wahrnehmbaren Erscheinungen, sondern auch histologisch- mikroskopisch behandeln. Das erste in dieser Hinsicht zu berücksichtigende Ergebnis ist wohl die von v. WaAGxEr (93) gemachte Beobachtung an Lumbriculus variegatus, Wonach das Ektoderm bei der Rege- 452 J. MENZI neration am Autbau des vordern Darmabschnittes nicht beteiligt ist. CEs ist lediglich das vorhandene Entoderm, welches, nachdem mit der Verlôtung der Wundränder auch die klaffende Oeffnung des Darmes verschlossen wurde, durch Wachstum, mit welchem eine lebhafte Vermehrung der Zellen des Darmepithels Hand in Hand geht, den neuen Kopfdarm konstruiert, Dieses erreicht schliesslich, ein wenig gegen die Bauchseite sich hinneisgend die Oberhaut, und an der Berüh- rungsstelle bricht sodann die neue Mundôüffnung durch. Eine flache, kaum nennenswerte Einziehung des Ektoderms in der Zirkumferenz der neuen Mundstelle ist der ganze Anteil des Ektoderms, von dem im übrigen auch nicht eine Zelle an der Bildung des Vorderdarms Anteil nimmt ». Er kommt demnach zum Resultat, dass bei Lumbriculus die regenerative Entste- hbung des Vorderdarms der Embryonalentwicklung nicht entspricht. Auch Rievez (96), der die Regeneration des Vorder- und Enddarms von Allolobophora foetida, Allolobophora terrestris, Lumbricus rubellus, Wie auch Nais proboscidea, studierte, bestätigt v. WaGxER dadurch, dass er den Wiederaufbau des neuen Darmabschnittes allein aus dem Mitteldarm konstatiert. Das Kôürperepithel verhält sich also passiv; von einer Einsen- kung desselben ist keine Spur zu bemerken. Der Verlauf der Regeneration am Vorderdarm ist nach RiEevez kurz folgender: Der aus der Schnittstelle etwas hervorgequollene Darm wird allmählich wieder eingezogen, die Wundstelle überdeckt sich mit dem Granulationsgewebe. Schon nach 4-6 Tagen überzieht sich die Knospe mit dem neugebildeten Kôrperepithel. Der zurückgezogene Darm schickt nun schmale Divertikel nach vorn, bricht schliesslich durch, ohne dass das äussere Epithel ibm entgegenwächst. Anklänge an die Ontogenie sind also auch bei diesen Befunden in jeder Beziehung ausgeschlossen. Hepke (97) ist für Naïden zu ganz gegenteiligen Resullaten gekommen. Nach ihm bildet das neue Ektoderm, ein Abkümm- ling der alten Epidermiszellen, am Vorderende zunächst eine einschichtige, später aber mehrschichtige Kappe, von der aus LUMBRICIDEN 453 in letzter Linie alle zu regenerierenden Gebilde ihren Ursprung nehmen. Der neue Verdauungstraktus wächst dann von dieser Kappe zu einem soliden Strang aus, dessen freies Ende die üchtung nach der Durchschneidungszelle des alten Darmes eimschlägt, der dort seinerseits ebenfalls einige neue Zellen gebildet hat. Das freie Ende des neuen Darmes erreicht schliess- ich den alten Darm und vereinigt sich mit ihm, sodass nun dieser mit der Ektodermkappe verbunden ist. Dieser Strang bekommt später ein Lumen, welches bald mit einer im Ekto- derm entstehenden Einbuchtung verschmilzt, und so ist die vollständige Kommunikation des Darmrohres hergestellt. Nach dieser Darstellung ist also der Vorderdarm mit Ausnahme einiger Zellen, die der alte Darm liefert, rein ektodermalen Ursprungs. Die kurzen Angaben v. WaGxers (97) contrastieren nun voll- ständig mit RIEvEL und seiner früheren eigenen Aeusserung aus dem Jahre 1893. Dieser Autor, dessen Publikation (aus dem Jahre 1893) oft als typisches Beispiel eines Gegensatzes zwischen regenerativer und embryonaler Entwicklung genannt wurde, findet nun, dass der Zustand, bei welchem das entodermale Regenerat des Darmabschnittes mit der Epidermis durchbricht, nur provisorische und vorübergehende Bedeutung besitzt. Später, wenn der Kopflappen auswächst, verlôten Ektoderm und Entoderm an der ursprünglichen Durchbruchstelle neuerdings, wodurch diese geschlossen wird. An dieser Stelle tritt nun eine deutliche trichterformige Einsenkung der Epidermis auf, woraus ein Stomodaeum resultiert. Vox Wacxer selbst streicht darum den Satz, dass Regenerationspro- zesse dem embryonalen Geschehen zuwiderlaufen. KORSGHELT (98) sieht namentlich in dem Umstand, dass bei Regeneration yon Lumbriciden der Mund frühzeitig und zunächst auf der Ventralseite angelegt wird, eine Anspielung an die Embryonalentwicklung. Erst später wird die Oeffnung an die Spitze des Regenerats verlagert. HESCHELER (98), dem Allolobophora terrestris Sav. (/: der Objekte), Lumbricus herculeus Sav., Allolobophora caliginosa Rev. Suisse DE Zooz. T. 27. 1919. 33 454 J. MENZI Sav., Allolobophora foetida Sav. und Lumbricus rubellus Saw. (letztere beiden in wenigen Exemplaren) zur Untersuchung vorlagen, von welchen das älteste Regenerat 90 Tage zählte, kann die Ergebnisse vox WaGxEer’s unterstützen und findet: «Auch bei der Regeneration bildet sich ein Stomodaeum (Mund) epithelialer Herkunft, das sich bis zum dritten Segment inclusive erstreckt. » Das Pharynxepithel jedoch wird sicher vom alten Darm aus regeneriert. In der Regel stammten diese Regenerate von Würmern, die der 5 ersten Segmente beraubt worden waren. Eine solche Angabe scheint mir von prinzipieller Wichtigkeit, wie wir eben hôüren werden; leider vermissen wir sie bei den oben besprochenen Arbeiten v. WacxEer’s, RIEVEL's und HEpKes. In vorausschauender Weise bemerkt HEsCcHELER, dass er die Frage, ob die Regeneration des Pharynx von Zellen des entodermalen Oesophagus, oder von solchen des alten Schlundkopfes bewerkstelligt werde, unentschieden lasse. Er ist eher der Ansicht, dass häufig bei der Operation ein Stück Pharynx'zurückgeblieben ist. Wenn wir uns nun erinnern wollen, zeigen unsere Präparate der Lumbriciden-Embryonen mit grosser Wahrscheinlichkeit zwar eine bloss auf 4 Segmente sich erstreckende ektodermale Einstülpung (Textfiguren 6, 9, 10 z. B.), und es läge deshalb nahe anzunehmen, dass bei Amputation der fünf vordersten Seomente der entodermale Oesophagus angeschnitten wurde, 5 5 s ; unter vollständiger Entfernung des Pharynx. Wie wir aber auch weiter oben schon besprochen haben, verläuft die weitere Embryonalentwicklung des Vorderendes so, dass eine Ver- schiebung zwischen innerer und äusserer Segmentierung in dieser Gegend auftritt. Ich habe dort versucht, darzutun, dass offenbar durch das gewaltige Auswachsen des dorsalen Mus- kelwulstes die Dissepimente, die ja die Grenze zwischen den einzelnen Metameren darstellen, nach hinten ausgebuchtet werden. Wir erhalten auf diese Weise einen Endzustand, wie er auf Textfigur 12 zum Ausdruck kommt, und auch Präparate ausgewachsener Formen scheinen diese Tatsache zu bestä- LUMBRICIDEN 455 tigen. Dieses Verhalten hat nun zur Folge, dass den 4 wahren, durch Dissepimente dargestellten Segmenten 6 äussere Ringel entsprechen. Es ist deshalb hôchst wahrscheinlich, dass bei Amputation von 5 äussern Segmenten, wie HESCHELER sie vorge- nommen hat, immer Reste des ektodermalen Pharynx zurück- geblieben sind. Wie erwähnt, geht der regenerierte Pharynx sicher aus dem alten Darmstück hervor, und wir wollen nun nicht vergessen, dass, wenn in der Regenerationsknospe die ersten Mitosen sich zeigen, dieselben wohl in erster Linie den entwicklungsgeschichtlich ektodermalen Pharynxzellen ange- hôren. Immerhin hat der Autor darauf hingewiesen, dass auch bei den entodermalen Darmepithelzellen Mitosen auftreten, dass diese Zellen sich vermehren, der Darm als ganzes in das Regenerationssgewebe hineinwächst, und dass es dadurch unentschieden bleiben musste, ob nicht auch Darmzellen ins Regenerationsgewebe hineinwandern. Wie dem auch sei, diese Ausführungen sollten auf die Wichtigkeit der ontogenetischen Kentnisse für die Beurteilung der Regeneration hinweisen. Sicherlich ist es bei ausgewachsenen Formen recht schwierig, durch einen Schnitt genau Ektoderm und Entoderm zu trennen, da, wie wir ebenfalls weiter vorn vernommen haben, die histolo- gische Grenze eine ganz verschwommene ist. Die Hauptsache aber, und diese wollen wir nicht aus dem Auge verlieren, ist erstens. einmal dadurch gegeben, dass bei beiden Arten der Entwicklung, der embryonalen wie der regenerativen eine Einstülpung der Kôrperhaut vorkommt, und zweitens, dass während der Regeneration ein Stadium auftritt, das deutlich ein Analogon in der Ontogenie besitzt. Man vergleiche z. B. Hescaerers Figuren 33-35, 37 u. 38 mit meinen Textfiguren 4, 5-13. In beiden Fällen liegen Gehirnganglion und Kommissuren beinahe an der Spitze, über und um ein Stomodaeum, das durch eine kurze Epidermiseinstülpung repräsentiert wird. Desglei- chen reicht das Bauchmark ventral bis nahe zur terminalen Spitze. Die Regenerationsbilder machen den Eïindruck, als würden sie ein Embryonalstadium rekapitulieren. Werden mehr als 5 Segmente abgetrennt, dann findet eine 456 J. MENZI unvollkommene Regeneration statt, welche sich dadurch doku- mentiert, dass keine Ektodermeinstülpung mehr auftritt. Darmepithel und Kôrperepithel verlôten einfach, um einen neuen Mund zu bilden. HESCHELER ist nun im Falle, mit Hilfe der Regeneration des Nervensystems (ich verweise auf die ausführlichen Darsstellungen des Autors) herauszufinden, dass wir es bei RIEVEL auch mit unvollkommener Regeneration zu tun haben. Offenbar hat dieser mehr als fünf Segmente ampu- iert und seine Resultate sollten darum in diesem Sinne inter- pretiert werden. HaAsE (99) unterzog die Regenerationsvorgänge bei Tubifex rivulorum einer Betrachtung. Für das Studium der Neubildung des Darmes entfernte er am Vorderende vier bis sechs Seg- mente. Im Verlaufe von drei Monaten (Januar-April) trat die Bildung von nur drei, nie aber von mehr vordern Segmenten ein. Die histologische Seite des regenerativen Geschehens verläuft zusammengefasst nach Haase folgendermassen : « Der Darm nähert sich langsam dem Kôrperepithel bis er nur noch durch einen schmalen Zwischenraum von ihm getrennt ist. Im Darmepithel sind noch immer Mitosen in grôsserer Zahl vor- handen. Die Auftreibung und Wandverdickung, welche wir sehr bald als die Anlage des Pharynx kennen lernen werden, hat sich bedeutend vergrüssert und tritt jetzt deutlich hervor. Auch der bisher noch vorhandene Zwischenraum zwischen Kôürperepithel:und Darm schwindet allmählich, und der Darm legt sich nunmehr unmittelbar an das Kôürperepithel an. Kurz bevor dies jedoch eintritt, fängt das Kôürperepithel an dieser Stelle der ventralen Fläche an, sich ein wenig nach innen einzusenken. Diese leichte Einsenkung wird bald etwas tiefer, bis sie mit dem ïihr entsgegenwachsenden Darm in Verbindung tritt. » Unterdessen ist die Entwicklung des Pharynx bedeutend vorgeschritten, indem an der dorsalen Wand eine starke Verdickung entsteht, hervorgerufen durch eine reichliche Vermehrung der Zellen an dieser Stelle. Die Darmhôühle erweitert sich durch eine auftretende Falte, gegen diese dorsale Zellenwucherung, wodurch der Pharynx LUMBRICIDEN 457 allmählich recht deutlich sein definitives Aussehen annimmt. Desgleichen bildet sich an der ventralen Seite des Darmes eine zwar weniger beträchtliche Falte. Nun erfolgt der Durchbruch zwischen der ektodermalen Einstülpung und dem Pharynx, und es darf mit ziemlicher Sicherheit angenommen werden, dass nach der erfolgten Verbindung ein weiteres Hinein- wachsen oder Einsenken des Kôrperepithels nicht mehr statt- findet; denn der Pharynx ist bereits fertig ausgebildet und überhaupt zeigt das jetzt erreichte Stadium eine vôllige Ueber- einstimmung mit dem normalen Verhalten des unverletzten Wurmes. Nach den Untersuchungen dieses Autors ergibt sich, dass der Pharynx nach Verlust der vordern Darmpartie aus dem entodermalen Teil des Darmes neugebildet wird. Zu dem entodermalen Pharynx kommt eine nur wenig umfangreiche Einstülpung des ektodermalen Kürper- epithels hinzu, welches die Mundhôhle liefert. Haase bringt seine gewonnen Ergebnisse an Tubifex mit denen RIEvEL’s über Mais und Lumbriciden zum Teil zur Deckung ; namentlich sei die Uebereinstimmung bezüglich des Pharynxaufbaues eine grosse. Was hingegen die ektodermalen Einsenkungen betrifft, kann er Rievez nicht beipflichten, sondern setzt vielmehr die von WAGxEer gemachten Befunde an Lumbriculus variegatus aus dem Jahre 1897 in Parallele mit den seinigen. Freilich, von einer provisorischen Mundüffnung, wie diese im Verlauf der regenerativen Neubildung bei Lum- briculus charakteristisch sein soll, weiss Haase bei Tubifex nichts zu berichten. So gut wie RIEVEL, VON WAGNER, HESCHELER, findet sich auch Haase im Widerspruch zu HepkEe, welch letzterer bekanntlich den Pharynx aus einer soliden Ektodermwucherung des Vor- derendes entstehen lässt. Schliesslich lautet sein Schlussresultat bezüglich des regenerativen Prozesses am Vorderdarm von Tubifex rivulorum so, dass dieser Teilmit Ausnahmeeiner kleinen vordersten Mundpartie entodermaler Her- kunft ist. Es sei mir gestattet, hier einen ähnlichen Punkt herauszu- 458 J. MENZI greifen, wie im Anschlusse an die histo-organogenetische Arbeit HESCHELERS. HaasE selbst vermutet in seinen einlei- tenden entwicklungsgeschichtlichen Bemerkungen, dass der Pharynx von Tubifex ektodermalen Ursprungs sei, konnte aber dieser Vermutung infolge Mangel an einschlägigen ontogene- tischen Ergebnissen und zudem nur aus Analogie an andere Oligochaeten Raum geben. Es scheint mir zu wenig bekanntzu sein, wo im Darmrohr die Grenze zwischen ektodermaler Einstülpung und Entoderm zu suchen ist, wenn sie bei ausge- wachsenen Formen histologisch überhaupt noch gut feststellbar ist. Es ergibt sich deshalb eine ähnliche Komplikation wie sie Hescheler schon erwähnte. Werden nun an Tubifex 4-6 Seg- mente amputiert (Haase bemerkt ausdrücklich, dass er für das Studium der Neubildung des Darmes den Würmern 4-6 Seg- mente entfernte), so besteht die Môglichkeit, vorausgesetzt natürlich, dass die Embryonalentwicklung mindestens eine über 4-5 Segemente sich erstreckende stomodaeale Einstülpung erkennen lässt, am zurückgebliebenen alten Darm noch ur- sprünglich eingewachsene Ektodermzellen anzutreffen. Bei der darauffolgenden Regeneration kônnten deshalb die Mitosen wenigstens zum Teilin entwicklungsgeschichtlich ektoderma- lem Mutterboden auftreten, was bei einer zu stichhaltigen Vergleichen zwischen Regeneration und Ontogenie dienenden Arbeit durchaus ausgeschaltet werden müsste. Ob bei voll- ständiger Entfernung aller ursprünglich eingestülpten Vorder- darmteile (das Mass hätte also die Ontogenie zu liefern) der Charakter der Regeneration geändert würde, sei es vielleicht durch das Auftreten einer unvollkommenen Regeneration, oder irgend einer andern Modifikation, dies müsste erst von neuem untersucht werden. Achnliche Unklarheiten bestehen meiner Ansichtnach, wenn Regenerationsergebnisse mit einander verglichen werden. RIEVEL z. B. kann seine Resultate nicht mit denjenigen Hesonx- LERS in Einklang bringen, weil er im Gegensatz zu letzterm keine trichterformige Einsenkung des Ektoderms konstatieren kann. HescHeLER gelang es nun, wie ich vorher schon anführte, LUMBRICIDEN 459 sehr wahrscheinlich zu machen, dass es sich bei den Untersu- chungen RIEVELS nur um unvollkommene Regeneration han- delte, da offenbar ziemlich viele Segmente (mebr als 5) operiert wurden. Mit anderen Worten, RIEVEL hat Zustände mitein- ander verglichen, bei denen die nôtigen Grundlagen und Voraussetzungen dazunichthestanden. Dieselben Bemerkungen kônnen geltend gemacht werden bei Haases Vergleichen mit RIEVEL und vox WaGner, da weder bei Nas proboscidea - Objekt RIEvezs - und bei Lumbriculus variegatus der Form von Wacxers klar hervorgeht bis wie weit die ektodermale Invaginationbeim normalembryologisch entwickelten Individuum reicht und wie viele Seg- mente bei der Operation wegfielen. Der Zweck der Aufführung dieser Beispiele wäre erreicht, wenn dadurch gezeigt werden künnte, dass es weder angeht, Regeneration und Ontogenie zu vergleichen, wenn 7. B. die Embryonalentwicklung nicht bekannt ist, noch statthaft ist, unähnliche Regenerationsstadien miteinander in Beziehung zu setzen. Von WaAGxER (1900) bringt zunächst an seinen eigenen Darstellungen aus dem Jahre 1897 eine Korrektur an, indem er die damalige Feststellung, dass während der Regenerations- prozesse bei Lumbriculus eine provisorische Mundôffnung auftrete, fallen lässt, da dieser vorübergehende Mund etwas künstliches darstelle, wahrscheinlich hervorgerufen durch die heisse Fixierung und Druckwirkung. Hierauf stellt er für die Genese des Vorderdarmes von Lumbriculus Tatsachen fest, die ich hier zusammengefasst erwähnen will. Die Reparation (Bezeichnungsweise nach vox Wacxer) des Vorderdarmes geschieht zur Hauptsache vom alten Darm aus. Die Zellenver- mehrung ist auf das Darmepithel im Umkreis der Schnittfläche beschränkt, erfolgt langsam, stetig, und die neu entstandenen Zellen ordnen sich im alten Epithel ein. Mit der Zellenvermeh- rung geht ein Wachstum des Verdauungsrohres einher. Der Darm wächst zunächst geradeaus in der Medianebene, ändert aber bald seine Wachstumsrichtung, indem er etwas schief AGO J. MENZI bauchwärts abbiegt, bis sein distales Ende mit der Epidermis in Berührung kommt. Die Stelle, an welcher dies geschieht, ist durch eine eben merkliche Epidermisdelle (Mundbuchtein- Ziehung) gekennzeichnet. Die Mundbildung erfolet nun durch eine Einsenkung der Epidermis der Mundbucht, die keinen Trichter, sondern einen zur Mediane quer gerichteten Spalt darstellt. Die Tiefe des Mundes ist unbeträchtlich «da die Zahl der Zellen, welche von der Epidermis dazu geliefert werden, sehr gering ist. » Bald weichen dann an der Verlôtungsstelle die Zellen auseinander, und damit ist die Verbindung des Darmrohres mit der Aussenwelt hergestellt. Das Schlusserge- bnis von WaGxers lautet also, dass das Schlunddarmepi- thel entodermalen, das Epithel der Mundhôhle aber ektodermalen Ursprungs ist. Es steht somit in prinzi- pieller Uebereinstimmung mit demjenigen Haases über Tubi- fex rivulorum. Es scheint mir jedoch, dass auch diese Arbeit ähnliche Bemerkungen gestattet, wie sie oben genannt wurden. Man vermisst in vox WaGxers Ausführungen die Angabe der Zahl der amputierten Segmente, namentlich für jene Objekte, an denen die Regeneration des vordern Darmabschnittes behan- delt wurde. In der embryologischen Literatur finden sich, soviel mir bekannt ist, auch keine Mitteilungen über die Grüs- se des ektodermalen Vorderdarmanteils bei Lumbriculus. Krogger (1900) liess Würmern (A{lolobophora) denen die vor- deren Segmente weggeschnitten waren, dieses Vorderende regenerieren und entfernte dann durch eine zweite Operation mittelst Brennen oder Schneiden noch einmal das Vorderende des regenerierten Kopfendes. Dadurch gewann der neue Pha- rynx Zeit sich zu regenerieren, bevor die II. ektodermale Einstülpung (Einstülpung während der Regeneration) sich mit seinem vorderen Ende vereinigt hatte. Das Resultat war, dass die Auskleidung des Pharynx vom Entoderm aus re- generiert wurde, während sich das neu gebildete Ektoderm nuraufeine kurze Strecke zur Vereinigung mit dem Pharynx einstülpte und den Mund bildete. ABEL (1902) ist in Bezug auf die regenerative Neubildung des LUMBRICIDEN AGI Vorderdarmes von Tubifex rivulorum in der Lage, die diesbe- züglichen Angaben Haxases vollkommen zu bestätigen. Kurz zusammengefasst, führten 1hn diese Nachprüfungen zu folgen- den Hauptergebnissen : Der an seinem Vordeérende engge- schlossene Darm wächst, indem sich seine Zellen langsam, aber stetig vermehren, nach vorn gegen das Kôrperepithel, bis zur Berührung mit demselben. An dieser Berührungsstelle kann frühzeitig eine seichte Einbuchtung der Epidermis beobachtet werden. (Mundbuchteinziehung von WaGxers). Diese Einsen- kung geht mehr und mehrin die Tiefe und verlôtet mit dem Darmepithel, wobei zunächst noch deutlich die Grenzen beider Schichten hervortreten. Mit den weiteren Regenerationsvor- gängen werden sie undeutlicher, nach kurzer Zeit erfolgt der definitive Durchbruch des Darmes und damit eine Wiederher- stellung des durchgehenden Darmrohres. ABEL stellt neben diesen Befunden noch ein anderes Verhalten fest. Die Spitze des regenerierenden Mitteldarmes schiebt sich direkt durch die Epithelzellen der Kôrperwand, dieselbe gewissermassen keilformig durchbrechend, ohne dass sich bisher das Ektoderm in die Tiefe eingesenkt hat. (Aehnlich den Ergebnissen von Wacxers bei Lumbriculus 1893). Handelt es sich hier vielleicht um unvollkommene Regeneration ? Für Nais proboscidea konnte ABEz grundsätzlich die gleichen histologischen Verhält- nisse feststellen. Der Darm ist weit ins Kôrperinnere zurück- gezogen und endigt blind. Von nun an findet ein nach vorn serichtetes Wachstum des Darmes statt, bis er das Kürper- epithel durchbricht und fast nach aussen hervortritt. Die Mund- buchteinziehung ist bereits schwach ausgeprägt, während im - übrigen das Ektoderm an der Regeneration bisher keinen Anteil hatte, da das ganze Zellmaterial des Vorderdarmes aus- schliesslich aus dem Entoderm hervorgegangen war. Es ist bemerkenswert, dass der Darm bisher noch keine Spur eines Lumens aufweist, seine Zellen sind dicht aneinander gelagert. Unterdessen hat die Mundbucht beträchtlich an Tiefe zugenom- men, die ektodermale Kôürperwand hat sich zur Mundbildung eingesenkt, im Darm treten die Anfänge einer Lumenbildung 462 J. MENZI auf. Also auch für Mais kommt ABEz zum Schluss, dass bei der Regeneration nur die kleine Mundhühle ektodermalen Ursprungs ist, während der übrige Vorderdarm (Pha- rynx) vom Entoderm gebildet wird. Leider stôsst man auch bei diesem Autor auf wie mir scheint zu wenig genaue Protokolle darüber, ob seine Präparate von Individuen stammen, denen er 10-12, 6 oder nur 2-3 Segmente entfernt hatte. Sollten sich z. B. seine Ergebnisse über die Regeneration des Vorderdarmes auschliesslich auf den letzten Fall beschrinken, dann würde warscheinlich die Neubildung auch wieder vom ursprünglichen Ektoderm aus erfolgt sein, sofern angenommen werden darf, dass die entwicklungs- seschichtliche ektodermale Eisenkung sich über mindestens drei oder sogar vier Segmente ausdehnt, wie bei den Lumbri- ciden. Die Verwandtschaft zu diesen spricht dafür ; ich môchte aber ausdrücklich betonen, dass meines Wissens die unerläss- liche Kenntnis der ontogenetischen Bildung des Vorderdarms (speziell die Stelle der Grenze zwischen Ektoderm und Ento- derm) für diese beiden Vertreter der Oligochaeten {Nais und Tubifex) noch nicht festgestellt ist. Erst wenn dies der Fall ist, sind bessere Grundlagen für Vergleichungen mit der Rege- neralion gegeben. WainkLer (1902) lag als Untersuchungsobjekt Rhynchelmis limosella Moffm. vor, welche Form der Autor absichtlich wählte, weiles sich bei ihm in der Hauptsache darum handelte, die Regeneration mit der Embryonalentwicklung zu verglei- chen. Es wurde ihm, wie er bemerkte «dieses vergleichende Studium der Regeneration durch die entwicklungsgeschicht- lichen Untersuchungen von VespovskŸ erleichert, in welchem Werke eben die Ontogenie und Organogenese derselben Art nämlich Æhynchelmis limosella ausführlich dargestellt ist. » Wie wir von früher wissen, äusserte sich VerpovskŸ (88-97) in dem Sinne, dass bei Rhynchelmis das Pharynxepithel entoder- maler Abstammung ist. Was die regenerative Neubildung des Vorderdarmes betrifit, machte WinkLer folgende Beobachtungen: Die Darmzellen LUMBRICIDEN 463 beginnen sich im Umkreise der Schnittfläche (Winkzer hat für seine Untersuchungen 5-10 vordere Segmente amputiert) zur Teilung anzuhäufen. Der zunächst geradeaus vorwachsende Darm ändert bald seine Richtung, indem er etwas schief ven- tralwärs abbiegt. Das Kôürperepithel stülpt sich da ein, wo der Darm sich demselben am meisten nähert. Anfänglich sind die trennenden Konturen zwischen den beidseitigen Epithelien noch deutlich erkennbar ; nach und nach weichen die Zellen an der Verlôtungsstelle auseinander, und damitist die Kommunikation des Darmrohres mit der Aussenwelt hergestellt. Die Mund- hôühle entsteht durch eine unbedeutende Einstülpung des Kôr- perepithels, während der Pharynx von dem Darm selbst aufwœebaut wird. Diese Angaben stehen mit denen der Embryogenese in vôlliger Uebereinstimmune, sofern ©, die Anschauungen VripovskŸ’s noch heute Gültigkeit besitzen. Iwaxow (1903) verôflentlichte über die Regeneration des Vorderdarms bei Lumbriculus variegatus folgendes : «Die Bildung des Darmkanals in den Kopfsegmenten erfolgt ver- môge eines Auswachsens des Epithels des alten Darmes nach vorn, was aus zahlreichen Teilungsfiguren ersichtlich ist, welche sich weitin die alten Segmente verfolgen lassen, am zahl- reichsten jedoch in dem Teil des Darmes angetroffen werden, der in den Hohlraum der Regenerationskappe hineinragt. Der Darm stôsst infolgedessen mit seinem Vorderende stets an die vordere Wand des Regenerats und verlängertsich gleichzeitig mit dem Auswachsen des letzteren. Früher oder später bildet das Ektoderm dort, wo der Darm an dasselbe herantritt eine Einstülpung, welche nach einiger Zeit in die Darmhôhle durch- bricht, wobei das Ektoderm mit den Darmrändern verwächst und eine Mundôffnung entsteht. » In bloss 2 Fällen beob- achtete Iwaxow bei Lumbriculus, dass die Mundôffnung nicht durch eine stomodaeale Einstülpung des Ektoderms, sondern durch direkte Verwachsung der Epidermisränder mit den durch- schnittenen Darmrändern gebildet wird, ähnlich wie es RIEVEL für Naïiden und Lumbriciden angab. Wie viele Segmente für h64 J. MENZI die in Betracht kommenden Regenerate amputiert worden waren, erfahren wir auch hier nicht. NusBauM (1904) beschäftigt sich mit der Regeneration des Vorderteils bei Enchyträiden nach künstlicher Operation. Soll normale Regeneration eintreten, dann dürfen hôchstens 10-12 Segmente abgetragen werden. Die Zahl der regenerierten Segmente ist stets kleiner, nie mehr als zwei oder drei, einerlei, ob nur zwei oder zwülf abgetragen worden waren. Der durch- schnittene Darm schliesst sich am Vorderende und verbindet sich mit dem ektodermalen Proliferationsgewebe, von dem aus sich das Epithel der Mundhôühle und des vordersten Teils des Oesophagus (gemeint ist offenbar der Pha- rynx) bildet. Diese Arbeit stand mir nur in Form eines Referats im « Zoo- logischen Jahresbericht 1904 » zur Verfügung; soviel scheint daraus hervorzugehen, dass die Feststellungen Nussauus denen HepKes nahe stehen. Detaillierte Angaben über Ontogenie des Vorderdarmes und darnach gerichtete Regenerationsversuche sind ebenfalls hier nicht zu finden. LeypoLpT (1910) nähte auf ein geschlechtisreifes Hauptstück (Hauptkomponente), welchem die 4 vordersten Segmente ent- fernt worden waren, 23 !2 Segmente eines anderen geschlechts- reifen Individuums von /elodrilus longus so an, dass Segment 23 1/2 auf das 5. zu liegen kam (Pfropfung eines Teilstückes in normaler Stellung auf ein Hauptstück). Nach der Abstossung der Nähte wurden vom vordern Teilstück zuerst 18 Segmente wegæeschnitten, sodass nur die Segmente 19-23 und die Hälfte vom 24. zurüuckblieben. Nach 27 Tagen zeigte sich noch kein Regenerat, es wurden abermals 3 Segmente entfernt, sodass das Pfropfstück nur aus 2 !/ Segmenten bestand (22., 23., und die Hälfte vom 24.). Nun setzte nach etwa 14 Tagen die Regene- ration ein. Es entwickelte sich ein Kopfregenerat, bestehend aus 3 Segmenten und einem Kopflappen, unter dem eine kleine Mundôffnung zum Vorschein kam. Die Schnittbilder zeigen das deutliche Bild eines Kopfes mit Gehirnganglion, Kommissuren und Bauchmark. Ueber das Verhalten des Darmes, das uns am . LUMBRICIDEN AG5 meisten interessiert, vernehmen wir, dass vom Vorderende des Darmes des Pfropfstückes aus schmale Divertikel nach vorn hin gewachsen sind und sich gegen die Kuppe der Knospe hin strecken. Das äusserste Divertikel reicht an die nur wenig umfangreiche ektodermale Einstülpung heran. Obschon der Verfasser einen Darchbruch zwischen Ektoderm und Darm auf keinem Schnitt beobachtete, kam er zum Schluss, dass der Vorderdarm aus dem Entoderm hervorgeht. LeYPoLpT interpre- tiert diesen Versuch durch die Annahme, dass « wahrscheinlich unter dem Einfluss des Hauptkomponenten ein funktionsfähig gebauter Kopf entstanden ist, der nur in einigen unwichtigen, Punkten von einem normalen abweicht. » Besteht diese Aus- legung zu Recht, dann wollen wir uns aber vergegenwärtigen, dass meine embryologischen Ergebnisse einen über mindes- tens 6 äussere Segmente (Ringel) sich erstreckenden, ektoder- malen Darmanteil wahrscheinlich machen (Tafelfiguren 16, 18). Der Einfluss des Hauptstückes wäre dementsprechend nicht entodermal, sondern ektodermal. TirazA (1913) berichtet uns über die Regeneration des Vor- derendes bei Criodrilus lacuum. Nach der Abtrennung einiger Vordersegmente schliesst sich der Darm, ohne dass der Autor jemals gesehen hätte, dass die Wundränder sich sofort mit denen der Epidermis verschmelzen. « Mit dem 6. Tag rückt er lediglich durch Dehnungs- bezw. Wachstumsprozesse in den Regenerationskegel hinein. 2-3 Tage, bevor die Periode der Mitosen eintritt, kann man vorn an der Spitze des Regenera- üonskegels 3-4 Zellen sehen, welche etwas in die Tiefe rücken, die erste Anlage der Epidermiseinstülpung. » Um den 10. Tag treten überall, sowohl im Darmepithel wie auch in der Epider- miseinstülpung, Mitosen auf. Die Einstülpung und der Darm haben sich einander schon soweit genähert, dass sie sich fast berühren. Die Epidermiseinstülpung lässt an dem Boden des Trichters nur mehr die Cuticula erkennen, welche dann zer- reisst. Trrara findet es schwer, genau zu sagen, wie weit die Epidermiseinstülpung nach innen reicht, « da die vordersten Darmzellen teilweise auch die Wimpern verlieren und dadurch 466 J. MENZI den Uebergang von den mit Cuticula versehenen Epidermzellen zu den entodermalen Darmzellen undeutlich wird. Nichtsdes- toweniger kann man wohl sagen, dass die Epidermzellen des Vorderdarms bis in das 2. Segment reichen. Leider gestattet das Wort « einige » die genaue Bestimmung der Zahl der für diese Untersuchungen operierten Segmente nicht, sodass auch hier die Môglichkeit bestand, dass nicht alle ursprünglich ektodermalen Darmelemente entfernt wurden. Die Aehnlich- keit der Befunde mit denjenigen HescHeLERs spricht wenigstens dafür, sodass die Annahme einer Amputation von weniger Ringeln (vielleicht 4-6 ?) nahe liegt. Fassen wir zum Schluss die Hauptergebnisse der Beobach- tungen der Regenerationsvorgänge am Vorderdarm bei Oligo- chaeten zusammen, s0 ist festzustellen, dass die Mehrzahl der Autoren im allgemeinen zu übereinstimmenden Ansichten gekommen ist. Vox WaGxer für ZLumbriculus vartegatus, Hescuezer für Allolobophora terrestris, Lumbricus herculeus, Allolobophora caliginosa, Allolobophora foetida und Lumbricus rubellus, Haase für Tubifex rivulorum, KRrOEBER für Allolobo- phora, ABez für Tubifex rioulorum, Winkzer für Rhynchelmis limosella, JWaxow für Lumbriculus variegatus, LEeyPorpr für Helodrilus longus und Tiraza für Criodrilus lacuum haben alle eine ektodermale Einstülpung gefunden, die sicher die Mund- hôhle liefert. Hinsichtlich der Pharynxbildung sind sie jedoch seneigt, hierfür das Entoderm verantwortlich zu machen. Dem sgegenüber schildert RIEvEL für A/lolobophora foetida, Allolo- bophora terrestris und Lumbricus rubellus, wie auch für Nais proboscidea die regenerative Bildung des Vorderdarms einzig aus dem alten Darm, ohne jegliche Beteiligung des Ektoderms. Nuspaum lässt bei Enchyträiden den vordersten Teil des Pha- rynx aus dem Ektoderm hervorgehen, HEPKE endlich anerkennt für Naiden zur Hauptsache nur den ektodermalen Anteil bei der Regeneration des Vorderdarmes. Nach meinem Dafürhalten ist dadurch die Entscheidung der Frage, ob Regeneration und Embryonalentwicklung gleich ver- laufen, oder ob sie einander gegenüberstehen, weder nach der LUMBRICIDEN 67 einen noch nach deranderen Richtung hin gefallen. Die Grund- lagen und Voraussetzungen für ein fürderndes, er- spriessliches Vergleichen sind noch nicht überall vorhanden. So ist vor allem unerlässlhich, dass für dieje- nigen Formen, die zu Regenerationsversuchen herangezogen werden, in der Ontogenie des Darmkanals die Grenze zWischen Ektoderm und Entoderm festæestelltwerde, was noch nicht überall geschehen ist. Sodann ist ebenso erfor- derlich, genau protokollierte Regenerate zu verwenden, d. h. es ist von Wichtigkeit zu wissen, wo der trennende Operationsschnitt geführt wurde, damit eine regenerative Neubildung aus entwicklungsægeschichtlich ektoder- malem Mutterboden ausgeschlossen ist. Werden diese neuen Punkte ins Auge gefasst, dann kann gewiss manche Unklarheit vermieden werden. In der oben angeführten Streit- frage, in welcher die Gültigkeit der Keimblättertheorie durch die Regenerationserscheinungen angezweifelt wurde, wollen wir auch das gewichtige Urteil ErsiGs nicht unerwähnt lassen. Er hat am Schlusse seiner ÆEntwicklungsgeschichte der Capi- telliden (1898) darüber wohl das richtige getroffen, wenn er sagt, dass der Versuch, die Keimblättertheorie auf Grund von Erfahrungen der Regeneration zu beurteilen, als verfehlt gelten muss. « Denn die Lehre von den Keimblättern ist das Ergebnis einer auf breitester Basis ruhenden Genera- lisation. Die Regeneration dagegen ist für uns vor- läufig noch ein ungelôüstes Rätsel, ein der Forschung #estelltes Problem; das Wenige, was:über sie be- kannt ist, lässt noch keinerlei Generalisation zu. Die Keimblätter aber, als das bekannte, durch die Regeneration, als das unbekannte, in Frage stellen wollen, heisst das Pferd am Schwanz aufzäumen. » Wie ich zu zeigen versuchte, hat diese Ansicht auch heute noch ihre volle Berechtigung. Die eben besprochenen Verhältnisse kann folgende tabella- rische Zusammenstellung recht übersichtlich ausdrücken : ONTOGENIE | FORMEN 1! systematisch geordnet Naidae (Nais) Naidae (Nais) Naidae (Nais) T'ubificidae {(Tubifex) Tubificidae { Tubifex) Lumbriculidae {Lumbriculus) Lumbriculidae { Lumbriculus ) Lumbriculidae { Lumbriculus } Lumbriculidae | Vespovsk*[1888- (Rhynchelmis) Lumbriculidae { Lumbriculus) Enchytraeidae Glossoscolecidae {(Criodrilus) Lumbricidae ({Allolobophora) {(Lumbricus) Lumbricidae {Allolobophora) (Lumbricus) Lumbricidue {Allolobophora) Lumbricidae (Helodrilus) ! Erwähnt sind nur diejenigen Formen, bei denen Pharynxregeneration beobacliil und mit den ontogenetischen Vorgängen in Beziehung gebracht wurde. Zahl der Segmente | über die die ektoder- male Einstülpung sich erstreckt Zahl der amputierten Segmente { el [Re VEL [1896] nicht an-[Remek 96] nicht an-[KeineE nicht an- gegeben REGENERATION Herkunft des regenerierten Pharynx Keine Ektodermeinstülpung ; Pha- ryox v. alten Darm regeneriert. Phar ‘yux ektodermalen Ur sprungs Entoderm fast answeschaltet,. 4 Kleine ektodermale Mundhôbhle : Pharynx vom alten Darm re- generiert. Idem Herxe [1897 1] Agez [1 [1902] 6-8 Segm. vordere Kôrper häli- Idem te ; Vorderteil bis auf É che anzsiücke von 10-15 Segmente Idem Haase [1899] 4-6 Segm. ie ABeL [1902] 3; 6; 8-10; ou 10-12 Segmente [d .- WAGxER [1893] nicht we pose v. Wacner [1897] niel nicht ES Re bus ARE LA nr AGNER [1900] 40 Ê egmente ? WiNKLERr [1902] 5-10 1892] 1 Segm.| Segmente SE AT ARE [wanow [1903] nicht an- gegeben /, TA ue [1904] 2-12 egmente. He Tiraza [1912] nicht an- gegeben ; einige Vrsnovsk Ÿ [1884] 4 Segmente WiLson [1889]]Rievez [1886] nicht an- 5 Segmente gegeben Diese Arbeit [1917] 4 Segmente HeEschEeLER [1898] 5 Seg- Idem mente Idem Krorgrr [1900] 7 Segm. LeyrorDpr [1910] 4 Rin- Tdem gel; daraufein Pfropf- stück genäht (siche Text). __Pharynx vom alten Darim. Kurzel] Ektodermeinstülpung; Phas rynx vom Entoderm regeniert Keine nennenswerte Einziehungs des Ektoderms : vom Entoderm. Vorderdarm Ektodermaler Mund; übriger Vor derdarm vom Entoderm. Mundhôbhle ektodermal, Schlunds entodermal. ” Unbedeutende Einstülpung (Mund): Pharynx vom alten. Darm regeneriert. 4 Kleine Ektodermeinstülpung ; Ektodermale Mundôffnung; Pha rynx vom Entoderm. Mundhôübhle und vorderster Teil des Oesophagus-Pharynx ekto dermal; Hinterer Oesophaguss Pharynx aus dem Entoderm. Mundhôhle ektodermal bis zum 2: Segmente ; übriger Vorder: darmteil entodermal. Keine Ektodermeiustülpung ; Pharynx vom alten Darm. ; Ektodermale Mundhôhle bis etwa 3. Segment (äussere Segmente) Pharynx vom alten Darm rege: neriert, Ektodermale Mundhôühle: Pharynx vom alten Darm regencricert.. Kleine ektodermale Einstülpung Pharynx vom älten Darm rege neriert. k Ê | | LUMBRICIDEN 469 LITERATURVERZEICHNIS ! 1902. Aer, M. Beiträge zur Kenntnis der Regenerationsvcrgänge bei den limicolen Oligochaeten. Zeitschr. f. wiss. Zool., Bd. 73. 1892. Benparo, F. E. Researches into the embryology of the Olico- chaeta. X. On certain points in the development of Acantho- drilus multiporus. Quart. Journ. Mier. Sc., Vol. 33. 1895. — À monograph of the order Oligochaeta. Oxford. 1886. Bexxau, W. BI. Studies on Earthworms. Quart. Journ. Micr. Sc., Vol. 26. 1891. — Report on an earthworm collected for the Natural History Department of the British Museum, by Emin Pasha, in Equatorial Africa. Journ. of the Roy. Micr. Soc., 1891. 1892. — Notes on two Acanthodriloid earthworms from New-Zea- land. Quart. Journ. Micr. Sc., Vol. 33. 1890. Bercu, R. S. 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Zool., Bd. 19. 1 Es wurden darin keine theorischen Arbeïiten über die Regeneration auf- genommen, sondern nur diejenigen Abhandlungen berücksichtigt, die die Rege- neration des Oligochaeten-Vorderdarms behandeln und diese Erscheinüung mit der Embryonalentwicklung vergleichen. Rev. Suisse DE Zoo. T. 27. 1919. 34 470 1886. 1909. 1904. 1899. 1907. 1913. 1881. 1897. 1899. 1876. 1878. 1897. 1896. 1896. 1898. 1894 1894 J. MENZI Cou, A. Criodrilus lacuum Hoffm. Leïtschr. f. wiss. Zool., Bd. 46. Dequaz, Lidia. Æicerche istologiche sull'epitelio cutaneo e in- testinale dell Octolasium complanatum. Ant. Dug., Archivo Zoologico. Vol. 4. Drrcevsex, À. Studien an Oligochaeten. ZLeïtschr. f. wiss. Zool:;/Bd:77. Eisic, H. Zur Entwicklungsgeschichte der Capitelliden. Mittei- lungen aus der Zool. Station zu Neapel, Bd. 13. Fucus, K. Topographie des Blutgefässystems der Chaetopoden. Jens rZettschr4eMNat Bd %22: Gazvaexi, E. Histologie des Genus Ctenodrilus Clap. Arb. aus dem. Zool. Inst. 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Beiträge zur Kenntnis des Baues der Enchytraeiden. Leitschr. f. wiss. Zool., Bd. 57. — Zur vergleichenden Anatomie der Oligochaeten. Leitschr. f. wiss. Zool., Bd. 58. 1898. 1899. 1903. 1883. 1910: 1904. 1895. 1915. 1910. LUMBRICIDEN 471 Horruanx, R. W. Zur Orientierung kleinster mikroskopischer Objekte. Leïtschr. f. wiss. Mikroskopie, Bd. 15. — BPBeiträge zur Entwicklungsgeschichte der Oligochaeten. Leitschr. f. wiss. Zool., Bd. 66. Jwaxow, P. Die Regeneration von Rumpf- und Kopfsegmenten bei Lumbriculus variegatus Gr. Zeitschr.f. wiss. Zool., Bd. 75. 2. Kenwez, J. Ueber Ctenodrilus pardalis Clap. Arb. aus dem Zoo!l. Inst. Würzburg, Bd, 5. . KcEeINEN8ERG, N. The development of the Earthworm, Lum- bricus trapezoides Dugès. Quart. Journ. Micr. Se., vol. 19. . KorscuezT, E. und Heiver, K. Lehrbuch der vergleichenden Entwicklungsgeschichte der wirbellosen Tiere. Specieller Teil. Heft I., Jena. . KorscHeLT, E. Ueber Regenerations- und Transplantations- versuche an Lumbriciden. 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Schlundganglion — Cere- vs. Pha — ventrale Pharynxwand. bralganglion. v. Ste — ventrales Stomodaeum- Kh — Kopfhôühle. epithel. TAFEL 6. Fiqurex 1-3.— [. Entwicklungsstufe. Ficurex 4-6.— II. Entwicklungs- stufe. Fic. 1. — Sagittalschnitt eines Embryos von Lumbricus terrestris. Beginnende Ektodermeinstülpung. Entoderm continuier- lich geschlossen. 2 ventrale Coelombläschen. Bauch- mark und Gehirnganglion angelegt. Stomodaeum mit Cilien. Oc. IL. Obj. V. Tubuslge 16 cm. Fi. 2. — Sagittalschnitt eines Embryos von Helodrilus (Allolobo- phora) caliginosus. Beginnende Ektodermeinstülpung. Entoderm continuier- lich geschlossen. 2 ventrale Coelombläschen. Bauch- mark und Gehirnganglion angelegt. Stomodaeum mit Cilien. Oc. IIT. Obj. V. Tubuslge 16 em. (siehe auch Textfigur 1). LUMBRICIDEN 475 Fc. 3. — Sagittalschnitt eines. Embryos von Helodrilus (Dendro- baena) rubidus. Beginnende Ektodermeinstülpung. Entoderm überall ge- schlossen. 2 ventrale Coelombläschen. Bauchmark und Gehirnganglion angelegt. Stomodaeum mit Cilien. Oc. IT. Obj. VIL. Tubuslge 13 cm. Fiac. 4. — Sagittalschnitt eines Embryos von Helodrilus (Allolobo- phora) caliginosus. Ekiodermeinstülpung weiter gediehen, fast bis an den Grund des I. Segmentes. Dorsale Stomodaeumwand fester gefügt als ventrale. Die dem Entoderm parallel verlaufenden Ektodermzellen protoplasmaärmer als die übrigen. Entoderm geschlossen. Andeutung des dor- salen Muskelwulstes. Stomodaeum mit Cilien. Oc. IH. Obj. V. Tubuslge 13 cm. Fic. 5. — Sagittalschnitt eines Embryos von Lumbricus terrestris. Ektodermeinstülpung reicht bis an den Grund des I. Seg- mentes. Die das Entoderm begleitenden Ektodermzellen sind protoplasmaärmer und flacher, Dorsale Stomo- ct daeumwand stärker als ventrale. Andeutung des dor- < salen Muskelwulstes. Oc. I. Obj. V. Tubulsge 16 em. (Siehe Textfigur 2). Fic. 6. — Sagittalschnitt eines Embryos von Lumbricus rubellus. Das Stomodaeum reicht bis zwischen das IL. und IIL. Seg- ment. Die Ektodermzellen längs des Entoderms eben- falls protoplasmaärmer und flacher. Stärkere Ausbil- dung des dorsalen Muskelwulstes. Dorsale Stomodaeum- wand fester als ventrale. Entoderm geschlossen. Oc. I. Obj. V. Tubuslge 16 em. (Siehe auch Textfigur 3). TAFEL 7. Ficurex 7 und 8. — II. Entwicklungsstufe. Ficuren 9, 10 und 11. — IT. Entwicklungsstufe. Fi. 7. — Querschnitt eines Embryos von Helodrilus (Dendrobaena) rubidus. Zur Demonstration des geschlossenen, zusammenhän- genden Entoderms. Keine morphologische Kommuni- kation zwischen ektodermaler Einstülpung und Urdarm. 476 Frc Fic. Frc. J. MENZI Der Querschnitt stammt vom Embryo Textfigur 4 und ist geführt in der Richtung a-a. Oc. O. Obj. VII. Tubulsge 13 cm. . 8. — Sagittalschnitt eines Embryos von Lumbricus terrestris. Etwas älteres Stadium als Figuren 5 und 6 darstellen. Das Stomodaeum reicht bis zwischen das IIT. und IV. Seg- ment. Die Ektodermzellen, die dem Entoderm parallel verlaufen, sind protoplasmaarm. Entoderm zusammen- hängend. Der dorsale Muskelwulst hat stark an Grüsse zugenommen. Oc. I. Obj. V. Tubuslge 16 cm. . 9. — Sagittalschnitt eines Embryos von Lumbricus terrestris. Die eingestülpten Ektodermzellen sind da, wo sie dem Entoderm begegnen, stark vakuolisiert. Ebenso tritt Vakuolenbildung im Entoderm auf. Die Ektodermein- wachsung geht bis an den Grund des IV. Segmentes. Oc. IL. Obj. V. Tubulsge 13 cm. 10. — Sagittalschnitt eines Embryos von Lumbricus terrestris. Die in Histolyse begriffenen Ektodermzellen sind an einer Stelle auseinander gerückt. Dadurch wird eine Oeffnung geschaffen. Entoderm zwar noch zusammenhängend, hingegen schon stark vakuolisiert. Die Einstülpung ist nicht weiter als 4 Segmente gediehen. Oc. IIT. Obj. V. Tubulsge 13 cm. 11. — Sagittalschnitt eines Embryos von Helodrilus (Allolobo- phora) caliginosus. Das Auseinanderrücken der in Auflôsung begriffenen Ektodermzellen hat eine Oeffnung geschaffen. Im Ento- derm tritt ebenfalls Rückbildung auf, Einstülpung reicht k Segmente weit. Oc. IT. Obj. V. Tubusige 13 em. BULLETIN-ANNEXE DE LA REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE (TOME 27) Mars 1919 N° 1 Procès-verbal de l’Assemblée Générale de la Société Zoologique suisse tenue à Neuchâtel vendredi 27 et samedi 28 décembre 1918 sous la présidence de M. le Professeur D' 0. FUERMANN SÉANCE ADMINISTRATIVE vendredi 27 décembre à l'Université. La séance est ouverte à 5 h. !4. Une vingtaine de membres sont présents. 1. RAPPORT ANNUEL. Le président donne lecture du RAPPORT SUR L'ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE ° pendant l’année 1918. Messieurs et chers Collégues, Nous nous réunissons aujourd’hui sous de meilleurs aus- pices que l’année passée; le cauchemar qui pesait sur nous a) EE s’est dissipé, nous entrevoyons enfin, bien que lointaines encore, des conditions normales. La vie de notre Société, qui a aujourd’hui un quart de siècle d'existence, a été des plus calme. La réunion de la Société helvétique des Sciences naturelles, à Lugano, ayant été ren- voyée à l’année prochaine, la réunion d'été de notre Société n'a pu de çe fait avoir lieu comme d'ordinaire. Les tables suisses à Naples et à Roscoff n’ont naturellement pas été occupées ; de même, aucun voyage scientifique n’a été entrepris, de sorte que les sommes allouées à cet effet par la Confédération sont restées dans la caisse de la Société helvéti- que et permettront, à plusieurs jeunes zoologistes, de faire des voyages d'exploration dans des pays lointains, lorsque les con- ditions seront devenues normales. Si l’activité de nos zoologistes a été nulle en dehors de Suisse, nous avons constaté, par contre, une activité réjouissante dans les travaux concernant l’étude de la faune de notre pays. Grâce en partie à l'appui financier de notre Société qui a voté une somme de 500 fr. mise à la disposition de la sous-commis- sion des études zoologiques du Parc national, de nombreux spécialistes ont pu commencer leurs travaux dans notre grande réserve suisse. Ce sont, avant tout, les élèves de M. le prof. Zscuokke, le dévoué président de cette sous-commission, qui prennent une part prépondérante à lexploration du Parc national. M. le D'E. Bürrixorer (Bâle) a présenté à la commission un mémoire important sur les Mollusques, mémoire qui sera publié avec l’aide financière de la Confédération. Les Diplopodes ont trouvé en M. le D' W. Brczer (Bâle), un spécialiste, qui, grâce à d'importants matériaux, est arrivé à des résultats fort intéressants, non seulement au point de vue systématique, mais aussi au point de vue biologique et zoogéo- graphique. MAI. les D' R. Mexzez (Bâle) et B. Hormänxer (La Chaux-de- Fonds) ont entrepris l’étude des Hémiptères, M. le D' E. Haxpscuix (Liestal) s’occupera des Coléoptères (à l'exclusion 3 | | 4 | 4 —9 — des Xylophages) et des Collemboles. M. le D'J. Carz (Genève) étudiera le groupe si captivant des Hyménoptères pour lequel il a commencé à récolter des matériaux. M. A. Bar8Eey (Orbe), spéciäliste bien connu, a trouvé une riche faune d’Insectes xylophages, et a déjà pu constater que dans les vallées reculées du Parc national le nombre des espèces parasitant dans le bois est relativement très important. M. le-D' G. Sur8eck (Berne) a presque terminé l'étude de la faune ichthyologique fort pauvre et M. G. von Bura (Olten) con- tüinue à étudier les Mammifères et les Oiseaux. Vous constatez donc que l'exploration et l'étude de la faune de notre grande réserve nationale fait des progrès rapides et réjouissants. Le vide produit dans la sous-commission zoologique par la mort de M. le prof. E. YuxG a été comblé par l'entrée de M. le D' J. Carz de Genève, spécialiste connu et qui, comme grison, connaît tout particulièrement le Pare national. IL a paru cette année un important volume du Catalogue des Invertébrés de la Suisse, édité par le Muséum de Genève sous la direction de M. Benor : Le Catalogue des Rotateurs, par E.-F. WEger et G. Montrer. Le Département suisse de l'Intérieur a fait paraitre cette année la 17° livraison de l'édition allemande du Catalogue des Oiseaux de la Suisse, traitant des «Finken und Sperlinge » et rédigée par M. G. von BurG. Grâce à nos efforts et à la bienveillance du Département fédéral de l'Intérieur, la subvention fédérale de 1500 fr. à la Revue suisse de Zoologie, allouée jusqu’en 1914 et réduite alors à 400 fr. a été de nouveau rétablie intégralement. Ceci a sans doute quelque peu facilité la publication du 26° volume de la Revue qui contient les mémoires suivants : 1. E. Pexarp : Sur un Tentaculifère peu connu, Podophrya soliformis (Lauterborn). 2. W. Kuexzi: Versuch einer systematischen Morphologie des Gehirns der Vügel. 3. J. Roux : Sur une nouvelle espèce de Palaemon (Para- palaemon) habitant l'ile de Bali. 4. Th. Deracaux : Harpacticides d'eau douce nouveaux de l'Amérique du Su. Ë 5. N. LepeniNski : Untersuchungen zur Morphologie und Entwicklungsgeschichte des Unterkiefers der Vügel. 6. A. HaeBer1i : PBiologische Untersuchungen 1m Lührmoos. 7. N. Bercnov: Æssai sur la segmentation branchiale des nerfs crantens. 8. E. Busarp : Sur un cas d'encephaloschisis et le modelage céphalique de l'embryon des Mammifères. 9. G. BoruNGer : Land-Mollusken von Celebes. 10. A. Moxaup: Sur la faune profonde du lac de Neuchâtel. 11. R. Müzcer : Der Eichener See. 12. J. Roux : Note sur quelques espèces d'Amphibiens de l'Ar- chipel Indo-australien. 13. J. Carz : Miscellanées diplopodologiques. N'ayant pas de renseignements sur l’activité scientifique de nos membres, je ne puis à regret vous donner ici un aperçu des publications parues. Il nous semblerait pourtant intéres- sant de pouvoir publier chaque année, à l'exemple de la Société suisse de Botanique et de Géologie, une bibliographie complète des travaux zoologiques suisses. Comme vous le savez, il a été présenté à la dernière assem- blée un volumineux mémoire sur l'Action des détritus organi- ques sur la faune des eaux courantes de la Suisse. Le comité annuel a accordé aux auteurs, M. le prof. P. SreInmanx et le D' G. SurBEcx, le prix de 500 fr. La plupart d’entre nous ont sans doute reçu cette importante publication, riche en docu- ments faunistiques et zoogéographiques et qui est une contri- bution importante à la question si délicate et si complexe de l'influence des eaux résiduaires sur les êtres organisés de nos eaux douces, question qui est depuis relativement peu de temps à l'étude et qui demandera encore beaucoup de recherches et bien des années d’études jusqu’à ce qu'elle soit résolue. Nous parlerons encore de « l'affaire du prix » qui a causé beaucoup d’ennuis à notre comité et à son président en particulier. Nous avons eu le plaisir de fêter le 70"° anniversaire de M. le prof. Conrad KezLer de Zürich. Votre comité lui a envoyé une adresse qui lui a été remise par notre collègue M. le prof. HescaeLer lors d’une fête qui a eu lieu en son honneur le 24 janvier. M. le prof. Auguste Forez, ancien professeur de Psychiâtrie à l’Université de Zürich et Directeur de lasile cantonal du Burghôülzli, qui depuis plus de 10 ans s’est retiré à Yvorne où il se voue entièrement à ses études et à ses travaux huma- nitaires, biologiques et zoologiques, a lui aussi fêté le L°* septembre son 70° anniversaire. Le fait nous ayant échappé nous n'avons pu, à notre grand regret, envoyer en temps utile une adresse de félicitations à ce savant qui continue son labeur inlassable dans les domaines que vous connaissez tous et qu’il est inutile d’énumérer ici. (L'assemblée décide d’envoyer- un télégramme à M. A. FOREL.) Nous avons la grande douleur de vous rappeler la mort subite de notre cher collègue M. le prof. Emile Yux&, décédé le 2 février. Nous n'avons pas besoin de vous retracer son acti- vité scientifique connue de vous tous. Il était un des rares zoologistes de notre époque qui ne se soit pas uniquement spécialisé dans un petit domaine de notre vaste science. Bon zoologiste, il s'était surtout occupé de la biologie expérimen- tale des Invertébrés et des Vertébrés et ces derniers temps, grâce à l’adjonction au Laboratoire de Zoologie d’une station de Zoologie lacustre, très bien outillée, il se voua plus spéciale- ment à l'étude de la faune du Léman. Nous perdons en M. Yux6, qui fut un des membres fondateurs de notre société, un col- lègue aimable et dévoué; je vous prie de vous lever pour hono- rer la mémoire du défunt. Notre société compte actuellement 117 membres. MM. le D' BorNER, BORNHAUSER et E. WEBER ont démissionné. Nous sommes par contre très heureux de voir revenir MM. MATHEY- Lu ue Dupraz et le D' STAUrFFAGHER qui avaient démissionné il y a quel- ques années et sont rentrés dans notre Société. Une statistique m'a montré que bien des villes universi- taires devraient avoir plus de membres que ce n'est actuel- lement le cas; en effet, nous constatons que Bâle a 25 membres, Zürich 19, Genève 10, Neuchâtel 10, Berne 7, Lausanne 7 et Fribourg 2 membres seulement. Une propagande en faveur de notre Société semble indiquée, surtout dans les villes universi- taires romandes. Les zoologistes neuchâtelois sont heureux de voir que vous avez répondu si nombreux à leur appel et ils vous souhaitent à tous une cordiale bienvenue, espérant que vous remporterez de votre trop court séjour dans notre ville le meilleur des sou- venirs. Se sont fait excuser MM. BAzTzER, BLANC, DE LESSERT, PICTET, Roux, STINGELIN, STUDER, VONWILLER, ZSCHOKKE. 2. RAPPORT DU TRÉSORIER ET DES COMMISSAIRES-VÉRIFICATEURS. Le trésorier et les commissaires-vérificateurs n’étant pas présents à la séance, leurs rapports sont lus par le vice-prési- dent et le président. Mis aux voix, ces deux rapports sont adoptés par l'assemblée, qui décide de répartir comme suit le solde disponible de 716.fr. 21. 500 fr. seront versés au compte capital. 216 fr. 21 seront affectés aux frais généraux. 3. RÉCEPTION DES NOUVEAUX MEMBRES. MM. les prof. A. Marney-Dupraz et H. STAUFFACHER se sont inscrits à nouveau comme membres de la Société. MM. le prof. D'E. Lanpau, présenté par le Comité annuel, et le D' Ch. FERRIÈRE, présenté par MM. CarL et FAvRE sont reçus, à l’una- nimité, membres de la Société. 1 | 1 | 4. RAPPORT SUR LE PRIX DÉCERNÉ EN 1918. Le président ayant déjà fait dans le rapport annuel, certaines allusions à cette question, donne lecture d’un rapport cir- constancié, comprenant les lettres et les rapports du jury et des auteurs du travail couronné. Ce travail avait été jugé par un jury nommé à Bâle en 1917, jury qui décerna un «Nahe- preis » de 400 fr., en expliquant la réduction de 100 fr. par cer- taines imperfections du travail présenté. Le prix fixé étant de 500 fr., le Comité annuel de Neuchâtel crut bien faire et surtout suivre le règlement et la manière de procéder admise jusqu'ici, en attribuant aux auteurs le prix total. Le Jury se sentit blessé par cette manière de faire, d’où réclamations et polémique dans certains journaux. L'assemblée est invitée à donner son avis sur la question. M. le prof. KELLER, président du jury, lit également un rapport expliquant pourquoi un prix de 400 fr. a été décerné, et pourquoi, à son avis, le Comité annuel ne pouvait passer outre à la décision du jury. Une longue discussion fait suite à ces deux rapports. Le prési- dent, MM. SrernmManx, KELLER, BEDOT, et SURBECK prennent tour à tour la parole. M. Bepor cherche fort spirituellement à conei- lier toutes les opinions en prenant aimablement pour lui, la plus grande partie des torts, qui proviennent, dit-il « d’une fausse interprétation du règlement proposé par lui à Genève en 1913 ». La discussion se poursuit entre MM. SurBEck, KELLER, BAu- MANN, FEHLMANN, et CaRL. La proposition suivante est mise aux voix : « La manière de faire du Comité annuel est-elle approuvée par l’assemblée ? » Résultat : 6 oui, 0 non (7 des assistants, soit le Comité annuel, le jury et les auteurs ne pouvaient prendre part au vote). 5. PROPOSITIONS INDIVIDUELLES. M. le D' Rosex demande à la Société de nommer un jury chargé de trancher le différent qui s’est élevé entre le D' Janrcki Re et lui-même au sujet des découvertes qu'il a faites. Il lit une lettre expliquant sa maniere de voir et demandant l'intervention de la Société en qualité d'autorité scientifique. Après une discussion à laquelle prennent part MM. Moxarp, Carz, MENZEL, STEINMANN, Baumanx et WEBER, la demande de M. RoSsEN, mise aux voix, est écartée par l'Assemblée. 6. ELEcrion pu ComiTÉ pour 1919. La Société devant se réunir à Berne pour son assemblée gé- nérale de 1919, le Comité suivant est élu : Président: M. le prof. D' Tu. Srupen. Vice-Président : M. le D' G. SuRBECx. Secrétaire : M. le D'F. BaAumanx. Secrétaire-général et trésorier : M. R. de LEsserr. MM. Emile Axpré et Eugène PENARD sont nommés Commis- saires-vérificateurs pour 1919. La séance est levée à 7 h. 12 et les membres présents se ren- dent au Palais Rougemont où un souper est offert par le Comité annuel. De généreux vins d'honneur sont offerts par l'Etat et la commune de Neuchâtel. SÉANCE SCIENTIFIQUE Samedi 28 décembre à l’Université. La séance est ouverte à 8 h. 1/4, 26 membres y assistent. Les communications suivantes sont faites à l'assemblée : 1. G. Sreixer : Die Herkunft und die Deutung der sogenann- ten Seitenorgane der Nematoden. 2. R. Müzzer : Der Etnfluss der Belichtung auf die Bewegun- gen von Tanymastix lacunae Guer. 3. K. Brerscuer : Der Vogelzug in der Schweiz auf positiver Grundlage. LEONE 4. F. Rose : Die Entwicklung der Bothriocephalen ; eine Untersuchung über den Ursprung der Cestoden und ihrer lar- valen Zustände. 5. A. Moxarp: Essai sur les lois de la faunistique d'eau douce. 6. G. vox BurG : Présentation de quelques exemplaires d'une souris notre du Münstertal et d'une malformation des tnetsives d'une marmotte et d'un lapin. 7. J. CarL : Les Ecrevisses de la Suisse. Par suite d’'empéchement ou de maladie des conférenciers, plusieurs des communications annoncées au programme n’ont pu être faites. La séance est levée à midi et demi et les assistants se ren- dent en tram à Auvernier où a lieu un diner. Le Secrétaire : M. WEBER. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ZOGLOGIQUE SUISSE (27 décembre 1918) Président d honneur : Sruper, Th., Prof., D', Gutenbergstrasse 18, Bern. A. Membres à vie : Gœrvr EPA MPrOoRS DE Janickr, C., D", Chexbres (Vaud). * Wizuezui, J., Prof. D', Kônigl. Landesanstalt für Wasserhygiene, Berlin-Dahlem. B. Membres ordinaires : ANDRÉ, E., Prof., D', Délices 10, Genève. Barrzer, F., Prof., D', Zoolog. Inst., Rabbentalstr., 51, Berne et Würzburg (Deutschland). *Bansey, Aug., Expert-Forestier, Montcherand s/Orbe (Vaud). * Baunin, L., Lie. Se., Villa du Mont-Tendre. Route du Mont, Lau- sanne. Baumaxx, F., Priv.-Doc., D', Zoolog. Institut, Bern. Baumeisrer, L., D', Strassburgerallee 15, Basel. Benor, M., D', Directeur du Muséum d'Histoire naturelle, Genève. Béraneck, Ed., Prof., D', Université, Neuchâtel. * Biczer, W., D', Delsbergerallee 12, Basel. Bcaxc, H., Prof., D', Avenue des Alpes 6, Lausanne. BLocu, J., Prof., D', Gärtnerweg 54, Solothurn. BLocn, L., D', Bahnhoñfstrasse 15, Grenchen, Solothurn. * BLouE, A., Elsässerstrasse 44, Basel. BLunrscuzi, Prof., D', Anat. Inst. Universität, Frankfurt a. M. BozrixGer, D', G., Hebelstrasse 109, Basel. SAS EE Bossuar», H., Prof., D', Hochstrasse 68, Zürich 7. Brerscuer, K., D', Weinbergstrasse 146, Zürich G. Buexiox, Ed., Prof., D', Villa La Luciole, Aix-en-Provence (France) (*). Burcknaror, Gotl., D', Grellingerstrasse 55, Basel. vox BurG, G., Bez. Lehrer, Olten. Bürrikorer, John, D', Direktor d. zoologischen Gartens, Rotterdam (Holland). Care, J., Priv.-Doc., D', Muséum d'Histoire naturelle, Genève. * Caarpuis, P. A., Seevogelstrasse 34, Basel. Dauser, Marie, D', Priv.-Doc. u. Prosektor, Gloriastr. 72, Zürich 7. Dezacxaux, Th., Prof. au Gymnase, Neuchàtel. * Dourx, R., Prof., D', Zoolog. Institut, Zürich. * Dorou, F., D', rue du Trône 20, Bruxelles. * Duersr, J:. Ulr., Prof. D", Universität, Bern. * Eper, L., D', Hebelstrasse 128, Basel. ENGEL, À., Champ-fleuri, Lausanne. Escaer-Küxb16, J., D', Gotthardstrasse 35, Zürich 2. Faës, H., D', Petit-Montriond, Lausanne. Favre, J., D', Muséum d'Histoire naturelle, Genève. PhenoWe Prof, D'eKôllikerstrasse’7, Zürich'7 (|: Ferrière, Ch., D', Musée d'Histoire naturelle, Berne. Fiezo, H. Haviland, D', Direktor des Concilium bibliographicum, Oberegg, Hôngg, Zürich. Fiscuer-Sicwarr, H., D', Zofingen. Forez, Aug., Prof., D', Yvorne (Vaud). Funruaxx, O., Prof., D', Université, Neuchâtel. Gaxpozri-Horxyozr (de), Priv.-Doc., D', Beaulieu, (Champel (Genève) (*). Gisi, Julie, D', Lehrerin, Austrasse 29, Basel. Greprix, L., D', Direktor, Rosegg bei Solothurn. * Hanxpscrin, Ed., Liestal. * Hezrz, A., D", Oristalstrasse 241, Liestal. Hezsixe, H., D', Friedensgasse 33, Basel. Herzoc, M. A., Güterstrasse 78, Basel. Hescuezer, K., Prof., D', Mainaustrasse 15, Zürich 8. Horuänxer, Barthol., D', Prof. au Gymnase, La Chaux-de-Fonds. Horrmaxx, K., D' med., Albananlage 27, Basel. * [[user, A., D', Palmenstrasse 26, Basel. Jaquer, Maurice, Prof., D', Cité de l'Ouest, Neuchâtel. es 0 JeGEx, G., D', Zoolog. Institut der Eïdg. Techn. Hochschule, Zürich. * KarnariNer, L., Prof., Université, Fribourg. * Keiser, A., Zoolog. Institut, Basel. * Küprer, Max, D', Klausstrasse 20, Zürich 8. Lanpau, E., Prof. D', Jungfraustrasse 18, Bern. * La Rocue, R., D', Hagenthal (Elsass). Lesenixsky, N., D’, Priv.-Doc., Austrasse, Basel. Lesserr (de), R., D', Buchillon (Vaud). Leuraaror, F., D', Liestal. Lixoer, C., Prof., D', avenue Jolimont, Lausanne. Maruey-Dupraz, Prof., Colombier. Mexzer, Richard, D', Zoologische Anstalt der Universität, Basel. Menmo», G., D', Muséum d'Histoire naturelle, Geneve. * Meyer, Frieda, D', Eidmatistrasse 38, Zürich 7. Moxanp, A., Assistant, Lab. de Zool. de l'Université de Neuchâtel. Morrox, W., Vieux-Collonges, Lausanne. de * Müzcer, R., D', Bümplitz, Centralstrasse (Bern). Murisier, P., Assistant, Lab. de Zool. de l'Université, Lausanne. Musy, M., Prof., rue de Morat 245, Fribourg. *Nzxr, À. D., Priv. Doc., Treichlerstrasse 3, Zürich. NarseL, P., D', Terreaux, Lausanne. NEeracHEer, F., D', Unterer Rheinwes 144, Basel. Penaro, Eug., D', rue Tæœpffer 9, Genève. *Pever, Bernh., D', Steigstrasse 76, Schaffhausen. PræuLer, H., Apoth., Schaffhausen. Pracer, J., Poudrieres 31, Neuchâtel. Picrer, Arnold, D', Priv.-Doc., route de Lausanne 102, Genève. Picuer, E., Prof. D', Rue de la Serre, Neuchätel. Revizniop, Pierre, D', 1 Ass., Inst. Zool., Université, Genève. Ris, F., D’, Direktor, Rheinau (Zürich). * Rosex, F., D', Zoolog. Institut, Neuchâtel. Roux, Jean, D', Naturhist. Museum, Basel. Rusezr, O., Prof., D', Alpeneckstrasse 7, Bern. * Rupix, Ed., D’, Ass. Inst. Zool. Université, Genève. SARASIN, Fritz, D', Spitalstrasse 22, Basel. SARASIN, Paul, D', Spitalstrasse 22, Basel. *Scuärpi, Th., D', Josephstrasse 67, Zürich. ScHAUB, S., D', Rosentalstrasse 71, Basel. * ScHExKEL, E., D’, Lenzgasse 24, Basel. — 13 — ScHuassuaxx, W., Bezirkslehrer, Liestal. Scaxeiner, Gust., Präparator, Grenzacherstrasse 67, Basel. Scuneiner-Orezut, O., D', Dozent für Entomologie und Konservator des Entomolog. Instituts der Eidgen. techn. Hochschule, Hôngge bei Zürich. * Scaweizer, J., Birsfelden (Basel). SraurracHER, N., Prof. D', Frauenfeld. Sreck, Theodor, D', Naturhist. Museum, Bern. SreuLix, H. G., D', Naturhist. Museum, Basel. *SrEINER, G., D', Krankenhausstrasse 30, Thun. * SreixEr, H., D', Turnerstrasse, 42, Zürich. STEINMANX, P., D', Prof. à. d. Kantonsschule, Aarau. SrIXGELIN, Theodor, D', Olten. Srozz, O., Prof., D', Klosbachstrasse 75, Zürich 7. SrrassEer, H., Prof., D', Anat. Institut, Bern. SrrouL, J., Prof., D', Zool. Institut, Universität, Zürich. SurBeck, G., D', Schweiz. Fischereciinspektor, Bern. Tuaizer, AÀ., Prof., D', Kantonsschule, Luzern. TurésauD, M., Prof., D', Ring 12, Bicl. *Tæpruaxx, W., D", Institut Zoologique, Fribourg. VoxwiLzer, P., D', Würzburg (Deutschland). Wacrer, Ch., D', Tanzgasse 2, Basel. Weser, Maurice, D', Laboratoire de Zoologie, Université, Neuchätel.. Werrsreix, E., Prof., D', Attenhoferstrasse 34, Zürich 7. * Wrrscn, E., D', Turnerstrasse 21, Basel. * Zenxrner, L., D', Instituto agronomico, Bahia (Brésil) *). Zscuokke, F., Prof., D', Universität, Basel. Les membres dont le nom est précédé d'un * ne font pas partie de la Société helvétique des Sciences naturelles. Les membres dont le nom est suivi d'un (*) n’ont pas payé leur colisalion pour 1918. SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE La Société zoologique suisse a décidé de délivrer en 1919 un prix de 500 fr. à l’auteur de la meilleure étude sur : «Les Hydracariens de la région alpine. » Les mémoires devront parvenir au Comité avant la fin du mois de Septembre 1919. Extrait du règlement de prix : ART. 4. — Tous les naturalistes suisses, fixés en Suisse ou à l'étranger, peuvent concourir, de même que les zoologistes d'autres pays établis en Suisse. ART. 5. — Le manuscrit doit être remis sans nom d'auteur et porter en tête une devise, reproduite sur une enveloppe cachetée, renfermant le nom et l’adresse de l’auteur. Les travaux peuvent étre rédigés en français, allemand ou italien. LE COMITÉ DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE. SCHWEIZERISCHE ZOOLOGISCHE GESELLSCHAET Preisausschreibung. Die Schweizerische Zoologische Gesellschaft schreibt fol- gende Preisaufgabe aus : « Die Hydracarinen der Alpengewässer. » Für die beste, den wissenschaftlichen Ansprüchen ent- sprechende Bearbeitung dieses Themas ist ein Preis von 500 Fr. vorgesehen ; als Endtermin ist Ende September 1919 fest- gesetzt. Arr. 4 des Reglementes für die Preisarbeiten : Zur Preisarbeit berechtigt sind alle schweizerischen Gelehr- ten des In- und Auslandes, sowie in der Schweiz niederge- lassene Zoologen anderer Nationalität. ART. 5. — Das an den Jahrespräsidenten einzusendende Manuskript soll mit einem Motto versehen sein und den Namen des Verfassers nicht erkennen lassen. Ein versicgelter Um- schlag, der dasselbe Motto als Aufschrift trägt, soll Namen und Adresse des Autors enthalten. Die Arbeiten kônnen in deutscher, franzôsischer oder italie- nischer Sprache abgefasst werden. Das JAHRESKOMITEE DER SCHWEIZ. Zooï.. (GESELLSCHAFT. cn Suisse de Zool. T 27, 1919 J Menzi, del. Lith. ATAR Genève J.Menzi - Lumbriciden r: in LI {] OURS — PEN u #59 Tr JMenri, del! Lith. ATAR Genève J.Menzi, Lumbriciden SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE ET DU Es = MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE Maurice BEDOT DIRECTEUR DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE _ AVEC LA COLLABORATION DE LM - MM ue Professeurs E. BÉRANECK (Neuchâtel), H. BLanc (Lausanne), 0: Funrsaxx Re à T: Sruper (Berne) et F. ZscnokkE (Bâle). TOME 27 Avec 7 planches. ot à Se % Ro KUNDIG 7: PS CS ABTEUNE EN VENTE CHEZ GEORG & Cle, LIBRAIRES À GENÈVE. MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENEVE CATALOGUE INVERTÉBRES DE LA SUISSE Fase. 1. SARCODINÉS par E. Pexaun LS ER Fasc. 2. PHY LLOPODES par Th. Srixcezix HE Fasc. 3. ARAIGNÉES par R. de Lesserr Fr. #à Fasc. 4. ISOPODES par J. Canr. | FES É= Fase. 5. PSEUDOSCOR PIONS par R. de Lesserr Fr. 2 de # Fasc. 6. INFUSOIRES par E. Axort Fr. 1 a Fasc. 7. OLIGOCHÈTES parE. Preurret K.Buerscuen Er. 41 2 6 Fasc. 8 :OPÉPODES par M. Triésaun Fr. L 2 Fase. 9. OPILIONS par R. de Lessenr | Fr. Fase. 10. SCORPIONS par R. de Lessenr. Fr. 1 Fasc. 11. ROTATEURS par E.-F. Weser et G. Mowrer Fr. | ll * CATALOGUE ILLUSTRÉ | DE LA | COLLECTION LAMARCI Ç APPARTENANT AU “MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE * 7 à RN 1° partie. —- Fossiles. … … \ é / $ à ? ê fe. 1 vol. 4° avec 117 planches . POLE 20 20 % Fr. 20 D VIE pe Loièr r Ce Fa n 1% #] % # ls l'AS “ + À 3 = e p” à La? 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