E 2 a i i à À 1 . . t : 4 . à 1 1 ur AUD 1lgp tir à ti TT Dautn 3 0] “ie PUR LUE it Mass t vs} Î 1) À: À Rs EE Me . hJ af ja air £ : RUE ue OT | U 4: Alan el | - HRHRE Fe ,5,2 CHE Lie) SALE ETS DS 1 LA 4 PA À *: ñ n 4 Aaget % EU : il nes EU TRE et Hu ve er (ee RE TA , ‘ CL if ae gd lip LAC ME | ï ,, Me H Marrlacrppg trade ; | | is PUSH An UNE Hire PH RATE ! pl Le { ci Hs u "ou A Hi f RUE A DEENNSE k DA, : o “1 Bi, à et | a RNITHNEE : PL ï h n th il xs sf 4 | ‘ #33 y * &e dira ft LL | AUTRE Cniÿ de CON TREET t # it À vois i ‘é A n #0 ei LE eg DEN (TA tnt | din $ ; Ÿ | ; À os : CEU : 1 ROM PRES Fe ce l KR 4 1 du A “ l HE A OT ES | qu RACE ul M ) Don Gibe : + ts ‘e 4... MELUN ! ATIt 1° QUE ÿ x [ut PC A ALI SE RÉ LEUR ROLL RME RUE tt k:3 se , : TA ra f 1 VA) , ! a ÉLET APE "4 a AE 1 , ; À ‘ ie “7 VÆ i HN 1 nn i 1, Jr à 0 à :, L i 1 SES > CES ee em FOR THE PEOPLE | | FOR EDVCATION | FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY (Bouns at A Ah AI LI "U À 4 Le E À à \ “ p- l l Fe. : - » & ” L LE L Es . . l … : ve = A - + à . _ t a > : À ds É . d ne le EST, fe nn. " ï > 4 i É — < # 4 n é n l * = 4 ù + | nn. = nt ; 4 y; ’ À " ; | ' : , k ” 1 AL e A+ « ( > "41 : #) 4 u | KA - + > L * . E L : « FCI (l À , ' L, 7» 4 s » à . #4, 0 { ] < Le - ï | Las A \ o , er ! Ù ! à | ne - + œ "à F L ” x L af d = ; | D dé Fe a “ k n° il à D. a L Î « 1 4 E ET. €: : E rec a" % +” : | J | : on nm] > + : be : 3 : à : ; lue v : ï La | Æ « CRE e DIPETUTES NAS OR Le Ab, +" ® l ;% ME mi" 4 : I el nt . L } \ a Do k ï OTOTTR a ETAUE ÿ : 11 4 | M PAU AN" ÿ | \. : et | pi LAN Ne QUUAT ] RAA à J Fr CE At û f a! À Fe TAN fi . ) Le bhj Le. è 2 + re V 1 n LRU M “ A 'ULER V0 LE (ON CAE QUE û , LE T4 * | \ E LI * 2 ” À 4 Cd { 1 L b ds 1 \ , AU | ne ", 1 x “ l } . ! L LE | de. » à « * : " | h é Lo re . y PUR « d F — L À » A dr b ù 7 1 7-2 d [NA { 4 Le . 0 | | Nly hi | { u Li khn RCE 2 Wu” j TON, 7 Ù ni mA * M '4 d | | : ‘rh l 4 | AR PT AE | | el ALU ge ‘4: di) TRS CE DR CALAIS y L Met Aer NE, NI MR cd NPARAURE AAA rat 11 | PERS ‘ ' Pa ‘ » P * or . N PA (1 EE ,, } [!"æ LL A; A : vd (A, T ] Au pre! : ‘ L ur 2 68 AT Je. « pe ra Ck (li #ù REVUE SUISSE DE : ZOOLOGIE REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE ET DE MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE MAURICE BEDOT COMITÉ DE RÉDACTION PIERRE REVILLIOD Directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Genève JEAN CARL Sous-Directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Genève ROGER DE LESSERT Secrétaire général de la Société zoologique suisse = TOME 59 Avec 1 planche, GENEVE IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG 1932 Nos ND % na OD QT 12. 13. TABLE DES MATIÈRES du Tome 39 Fascicule 4. Janvier 1932. . J.-G. BAER. Contribution à la Faune helminthologique de Suisse. Avec la planche 1 et 32 figures dans le texte. . . W. H. Scaoprer. Recherches physico-chimiques sur le milieu intérieur de quelques Le Avec 12 ns et 27 ta- bleaux dans le texte. | . J.-G. BAER. Contribution à l’étude des Cestodes de Cétacés. Avec 17 figures dans le texte . Fascicule 2. Mai 1932. . R. MaTrHEeYy. Les Chromosomes et la Systématique zoologique . H. HEDIGER. Zum Problem der «fliegenden » Schlangen . . . J. BENoiT. Démonstration de l’inversion expérimentale du sexe chez la poule ire Fe pi et MmiICro- photographies) . PE . J.-G. BAER. La Pathogénie de du. Helminthiases . . H. STEINER. Vererbungsstudien am Wellensittich und 1hre Bedeutung für das Domestikationsproblem . . R. MENZEL. Beiträge zur Biologie und Bekämpfung von Cheimatobia brumata L. . . H. WEBER. Vergiftungsversuche mit Kupfersulfat an nie- deren Süsswassertieren . F. BALTzER. Ueber die ohne Rüsselparasitismus entstehenden Spätmännchen (genetische Männchen) der Bonellia viridis H. SPEMANN. Xenoplastische Transplantation als Mittel zur Analyse der embryonalen Induktion W. Vocr. Einige Ergebnisse aus Versuchen mit halbseitiger Temperaturhemmung am Amphibienkeim. Mit 6 Text- figuren 18. Er NS 5" se | < | LORS N L'or * x L= Pr. c FROM SUR é Et na = re eu RP A TT 3 TABLE DES MATIÈRES $ Fascicule 3. Août dus PRÈS CR AS F . Monika Hozzaprer. Die Gewächshanstauna des ne Botanischen re Mit ei EURE ee ; Polydesmoidea. Mit 189 ae APE Fascicule 4. Décembre 1932. E. Kuxn. Beitrâge zur Kenntnis der Säugetierfauna der Schweiz seit dem HÉRPRERRee 4 rm Leg RO TR EL PSS RRS REZ mir TT Re ee HER CRT à à dr Ce £ “p < s à he rat DE Sr EE > ei à - _ TABLE DES AUTEURS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE BAER, J.-G. Contribution à la Faune helminthologique de Suisse. Avec la planche 1 et 32 figures dans le texte. . . . . . . BAER, J.-G. Contribution à l'étude des Cestodes de Cétacés. Avec 17 figures dans le texte . BAER, J.-G. La Pathogénie de quelques Helminthiases. BaLrTzer, F. Ueber die ohne Rüsselparasitismus entstehenden Spätmännchen (genetische Männchen) der Bonellia viridis BExoiT, J. Démonstration de l’inversion expérimentale du sexe chez la poule NE es PS et A graphies) 7 Can, J. Diplopoden aus Süd-Indien und Ceylon I. Teil: É desmoidea. Mit 189 Texfiguren . HEDiGEr, H. Zum Problem der « den » He HozzapFrez, Monika. Die Gewächshausfauna des Berner Bota- nischen Gartens. Mit 9 Textfiguren Kunan,E. Beiträge zur Kenntnis der Säugetierfauna der Schweiz seit dem Neolithikum . . . . . . MaATTHEY, R. Les Chromosomes et la Systématique zoologique MENzEL, R. Beiträge zur Biologie und Bekämpfung von Cheima- tobia brumata L Dre _SCHENKEL, E. Notizen über einige Scorpione und Solifugen SCHOPFER, W. H. Recherches physico-chimiques sur le milieu intérieur de quelques parasites. Avec 12 figures et 27 tableaux dans le texte Le SPEMANN, H. Xenoplastische Transplantation als Mittel zur Analyse der embryonalen Induktion STEINER, H. Vererbungsstudien am Wellensittich und ihre Bedeutung für das Domestikationsproblem STEINMANN, P. Ueber zellspezifische Fe 4. M zur Analyse komplexer Gewebe. Mit 11 Textfiguren 7 VocT, W. Einige Re aus ne mit. eue WEBER, H. Vergiftungsversuche mit | Kupferulfat à an ne _Süsswassertieren et FR SN RE SR RER REVUE SUISSE DE 2ZOOLOGIE Tome 39, n° 1. — Janvier 1932. INSTITUT PATHOLOGIQUE DE L'UNIVERSITÉ DE GENÈVE Directeur : M. le professeur M. ASKANAZY. Contribution à la Faune helminthologique de Suisse (Deuxième partie) * par Jean-G. BAER Avec la planche 1 et 32 figures dans le texte, SOMMAIRE INTRODUCTION À RE D RONGEURS CUT er SX LE | % __ Trématodes RD Re DO ne eue Ce y aus à d D ee pa LT Nix 5 D PRE AL né Fun tu vins 14 DREMINEM RE ANSECFINORES 027 OM We 16 A NU ee pce 16 Lesiodess : ... PS TE ER RE «Nes Ve 30 M de tee 45 RES DR CARNIVORES UML NT ET on it AG EN NM M D NE ro Le A6 A CS D A Doc Me UPS =. rs Ur ri 47 ETS EE EE RSR RM AE TE MR TRE PRES 47 RS CN D me ls er UE ut, 49 HELMINTHES HU RRPMILESL ET BATRACIENS AE 0, 50 A D ie SR à Se ae 2 Ces UT 50 TEE ES ER EME RS PE EE 52 Rd Lie Li 53 * Cf. Part. I. Rev. suisse Zoologie, T. 35, 1928, p. 27. Rev. Suisse De Zoo. T. 39. 1932. 1 J.-G. BAER INTRODUCTION Les Helminthes que nous décrivons ici ont été recueillis. à lautopsie de 285 Vertébrés, composés en majeure partie de petits Mammifères. Ces derniers ont été capturés au moyen de pièges mis à notre disposition par la direction du Muséum d’Histoire naturelle de Genève. Nous tenons à remercier tout particulièrement M. le Dr P. Revizziop de s’être intéressé à nos recherches et de nous les avoir facilitées grâce aux indications qu'il a bien voulu nous donner quant à la biologie des petits Mammifères. C’est encore à lui que nous devons la détermination de tous les hôtes. Notre Maître, M. le prof. M. AskANAZzY, a bien voulu vérifier nos interprétations des lésions anatomo-pathologiques, et nous l’en remercions très sincèrement. Les Vertébrés autopsiés se répartissent de la façon suivante: Rongeurs (158), Insectivores (95), Carnivores (7), Oiseaux (7), Reptiles et Batraciens (18). Le nombre de parasites recueillis est de 48, dont 25 espèces de Cestodes, 15 de Trématodes et 8 de Nématodes; nous n’avons pas trouvé d’Acanthocéphales. Parmi ces Helminthes, 1l se trouve neuf espèces nouvelles de Cestodes, deux espèces nouvelles de Trématodes et un nouveau type de larve de Cestode. Grâce à ces matériaux, il nous a été possible d’élucider plusieurs questions obscures dans le domaine de la systématique, et de donner des tableaux d’ensemble des espèces du genre Hyme- nolepis, parasites chez les Rongeurs et chez les Insectivores. Afin de faciliter les déterminations ultérieures, nous étudierons ici les Helminthes par groupes d’hôtes et non pas par ordre systé- matique des parasites ainsi que nous l’avions fait autrefois (1928). HELMINTHES DE RONGEURS Nous avons autopsié les Rongeurs suivants: A podemus sylvaticus (L.) (90), Wicrotus arvalis (L.) (23), Microtus nivalis (Mart.) (8);" Pitymys subterraneus (Sel,). (1), Arvicola scherman exitus Mull. (12), Evotomys glareolus helveticus Müll. (14), Eliomys quercinus L. (10). FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 5: TRÉMATODES Brachylaemidae (Odhner, 1912). BRACHYLAEMINAE (Braun, 1900). Brachylaemus recurvus (Dujardin, 1845). Habitat : Intestin grêle de Apodemus sylvaticus (L.) et de Eliomys quercinus (L.) Localité: Vessy près de Genève; La Sage (Val d’Hérens). Nous avons trouvé ce Trématode assez abondamment chez trois Mulots. Nous y rapportons également deux échantillons, de petite taille, trouvés chez un Lérot. Tous nos exemplaires corres- pondent à la description donnée récemment par BayLis (1927a). Dicrocoeliidae Odhner, 1910. DicROCOELINAE Looss, 1899. Lyperosomum vitta (Dujardin, 1845). Syn. Distomum vitta Dujardin, 1845. Lyperosomum vitta (Duj.), Bayhs, 1927. Habitat: Canaux interlobaires du pancréas de Apodemus sylva- ticus (L.) et de Ævotomys glareolus helveticus Mill. Localité: Pinchat près de Genève. ’ Cet élégant parasite avait été décrit par Duyarpin (1845) d’après un fragment, trouvé dans l'intestin d’un Mulot près de Rennes, et qui ne contenait que l’utérus mûr. BayLzis (1927a) a retrouvé un fragment antérieur de ce Ver dans le tube digestif d’un Mulot capturé dans les environs d'Oxford. C’est d’après ce -morceau, contenant les organes génitaux, qu’il a placé D. outta dans le genre Lyperosomum Looss, 1899. Nous avons observé à deux reprises, au cours d’autopsies de Mulots, des fragments postérieurs de Trématodes analogues à ceux décrits par DuyarpiN (1845). Pensant à une rupture accidentelle du Ver, nous avons recherché soigneusement les fragments antérieurs dans le contenu intestinal, mais toujours en vain. Cette constatation nous a amené à chercher ailleurs que dans le tube digestif. Comme la grande majorité des espèces du genre Lyperosomum habitent les SU o TS F1G. 1. Lyperosomum vitta (Duj.). Préparation totale. | J.-G. BAER voies biliaires de leur hôte, nous y avons cherché les parasites en question. Soit dit en passant, la vésicule biliaire fait défaut chez le Mulot et les voies biliaires sont très courtes. Ces mêmes observations s'appliquent également au Cam- pagnol roussâtre. C’est au cours de ces recher- ches que nous avons remarqué un pancréas dont les canaux interlobaires étaient noirs. Ils étaient bourrés de Trématodes dont les œufs mûrs, vus par transparence, donnaient cette couleur ca- ractéristique aux canaux. Nous avons pu ainsi extraire huit exemplaires d’un seul canal inter- lobaire où ils se trouvaient côte à côte. Il s'ensuit que les canaux interlobaires sont for- tement dilatés par la présence des Vers, sans cependant présenter de phénomènes inflamma- toires. L’épithélium du canal reste normal et ne subit aucune modification pathologique. L. vitta a été trouvé neuf fois chez le Mulot et trois fois chez le Campagnol roussâtre. La longueur totale est de 100mm à 150mm et la plus grande largeur de Onm,8 à Omm 9. Le Ver est très plat et tout à fait transparent. La ventouse orale a Omm3 de diamètre. Un assez gros pharynx, long de Omm 13 et mesurant OmMm 16 de diamètre y fait suite. L’œsophage est relativement long; les diverticules de l’intestin cheminent Jusque dans l’extrémité postérieure du Ver. La ven- touse ventrale, plus grosse que l’orale, a Omm 34 de diamètre. La distance entre les deux ven- touses est très variable, mais toujours plus orande que ne l'indique Bayzis (1927 a) qui semble avoir eu affaire à un exemplaire très contracté. Le pore génital se trouve immédiate- ment en arrière de la bifurcation du tube di- gestif; la poche du cirre a 0mm,29 à Ommn33 de long et Omm 4 à Omm 16 de diamètre; elle contient. une assez grosse vésicule séminale enroulée sur elle-même; le cirre est gros. Les deux testicules, FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE D ovalaires ou arrondis, se trouvent entre la ventouse ventrale et l’ovaire, le testicule postérieur étant à peu près à mi-chemin entre la ventouse ventrale et l’ovaire. Ce dernier, sphérique, est situé à la limite du tiers antérieur du Ver; 1l y a un gros réceptacle séminal. L’utérus, très long, se dirige d’abord vers l’extrémité postérieure du Ver en décrivant des boucles transversales, puis il remonte à la face ventrale sans que les boucles descendantes ne se mêlent aux boucles ascendantes. Il y a environ sept boucles entre l’ovaire et le testicule postérieur; de là, l’utérus chemine jusqu’au pore génital sans former de boucles bien nettes. Le métraterm passe à la face ventrale de la poche du cirre et vient déboucher en avant de celle-c1 dans l’atrium génital. Les glandes vitellogènes occupent le deuxième tiers du Ver s'étendant de chaque côté à partir de l’ovaire. Il arrive très fréquemment que les follicules s’étendent plus loin d’un côté que de l’autre. Les œufs, bruns foncés, ont 38 U sur 23 u; 1l s’y forme un miracidium avant la ponte. Si on compare nos mesure à celles de Bayzis (1927 a) on constate que les œufs, mesurés par lui, sont notablement plus grands que les nôtres, 45 u sur 22 u à 25 u. Cependant, aucun de nos nombreux exemplaires n’avait d'œufs plus grands que 38 u, il s’agit peut-être d’une variation locale. CESTODES Anoplocephalidae Fuhrmann, 1907. ANOPLOCEPHALINAE Fuhrmann, 1907. Paranoplocephala omphalodes (Hermann, 1783). Syn. Paranoplocephala blanchardi (Moniez, 1891). Habitat: Intestin grêle de Arvicola scherman exitus Mill. et de Microtus arvalis (L.) Localité: Vessy près de Genève. Nous avons trouvé ce Ténia à deux reprises chez les deux espèces de Campagnols signalés plus haut. Dans notre mémoire sur les Anoplocéphalidés (1927), nous avions jugé bon de considérer P. omphalodes et P. blanchardi comme deux espèces distinctes. En effet, la seule différence entre ces deux Cestodes réside dans le fait que chez P. omphalodes, les pores génitaux alternent irréguliè- rement, tandis qu'ils sont unilatéraux chez P. blanchardi. D'autre 6 J.-G. BAER part, P. omphalodes est beaucoup plus grand que P. blanchardi. Leurs anatomies sont identiques, tous deux ont 50 testicules par segment, une poche du cirre longue de Omm2 à Omm 4 et des œufs de 40 à 60 de diamètre. Or nous trouvons dans notre matériel un Ver long de 50m et large de 2Mm {P. blanchardi), mais avec des pores génitaux alternants. D’autre part, nous trouvons des Vers longs de 80m et larges de 5Mm {P. omphalodes), mais avec les pores génitaux unilatéraux. Il n’existe donc pas de caractère spécifique valable permettant de séparer ces deux espèces l’une de l’autre. P. omphalodes ayant priorité sur P. blanchard, ce dernier nom doit tomber en synonymie avec le premier. Hymenolepididae Fuhrmann, 1907. HYMENOLEPIDINAE Ransom, 1909. ° Hymenolepis horrida Linstow, 1901. Syn. Hymenolepis procera Janicki, 1904. Hymenolepis arvicolina Cholodkowsky, 1912. Habitat : Dernière portion de l’intestin grêle de Areicola scherman exitus Mill. Localité: Vessy près de Genève. Ce Ténia a 50mm à 80mm de long et atteint une largeur maxima de 1mm5 à 2mm, [Le scolex, inerme, est dépourvu de rostre, 1l a Omm27 de diamètre. Les quatre ventouses dont l’ouverture est dirigée en avant, ont chacune 0mm,15 sur 0mm 13. Tous les segments sont plus larges que longs. Les trois testicules sont disposés de façon à ce qu’il y en ait un du côté poral et deux du côté antiporal, situés l’un devant l’autre; ils ont 95 & de diamètre. La poche du cirre, allongée, piriforme, a Omm13 de long et Omm03 de dia- mètre; elle contient un cirre long de 73 y et large de 15 . Toute la surface du cirre est armée, de petits crochets. L’utérus mûr remplit tout l’anneau; les œufs, allongés, ont 45 x sur 22 y, nos mesures extrêmes sont de 56 & sur 19 u et 38 sur 244. L’embryon a 18 sur 14u; l’embryophore est muni tantôt de deux petits ren- flements polaires, tantôt de deux petits appendices plus ou moins recourbés comme l’a dessiné Linsrow (1901). Nous avons pensé que ce Cestode pourrait peut-être évoltier directement, vu sa localisation dans la dernière portion de l’intestin FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 7 grêle. Cependant, nos tentatives d’infester trois Jeunes Rats avec des œufs mûrs ont échoué. Lorsqu'on compare la description que nous venons de donner avec celles de Linsrow (1901) pour #4. horrida du Surmulot, et de Janrckr (1906) pour F4. procera du Campagnol !, on constate que les exemplaires que nous avons décrits ci-dessus occupent une position intermédiaire entre les deux espèces précédentes. Les caractères invoqués par LÜHE (1910) et tirés des descriptions des auteurs, ne sont pas du tout constants. Les plus grands écarts se trouvent dans les dimensions des œufs: 68 (Lixsrow), 48 (Jaxrcxi), 38 u à 56uù (BAER). Cependant, comme la coque de l’œuf est très mince, elle peut se gonfler plus ou moins sous l’influence du milieu d’inclusion, ce qui expliquerait les écarts assez grands entre les mesures des auteurs. D'ailleurs, lorsqu'on compare les dimen- sions des embryons, qui sont beaucoup moins soumis à l’influence du milieu d’inclusion, on trouve 154 (Lixsrow), 17u (JANIcKiI) et 18u (BAER). JaAN1cKI (1906) ne décrit pas la structure du cirre et 1l est probable que les crochets en étaient tombés car sans cela 1l les aurait sûrement vus. Nous ne croyons pas que le Ténia de Weriones shawt Roz. rap- porté par Joyeux et FoLEy (1930) à A. procera soit identique à cette dernière espèce, puisque ces auteurs décrivent un scolex pourvu d’un rostre inerme, tandis que chez À. horrida le rostre fait défaut. Par contre nous sommes pleinement d’accord avec nos collègues français lorsqu'ils font remarquer que les caractères différentiels entre À. procera et H. arvicolina ne sont pas du tout constants. Hymenolepis muris-sylvatici (Rudolphi, 1819). Syn. Taenia muris-sylvaticr Rudolphi, 1819. Hymenolepis muris-sylvaticr (Rud.) Baer, 1931. Habitat: Intestin grêle de Apodemus sylvaticus (L.) Localité: Vessy près de Genève. Nous avons déjà eu l’occasion (1931 c) de décrire ce Cestode et de ie placer dans le genre Âymenolepis. Nous insistons encore 1 Janicki (1906), indique Arvicola amphibius L. comme hôte de Æ. procera. Or, comme ce Rongeur provient des environs de Bâle, il est certain qu'il s’agit de À. scherman exitus Müill., le seul grand Campagnol se trouvant en Suisse. D'ailleurs, À. amphibius L. ne se trouve qu’en Angleterre. 8 J.-G. BAER sur sa grande rareté, car nous ne l’avons jamais revu depuis. Il ne paraît d’ailleurs pas avoir été signalé depuis RuDoLPHI. Hymenolepis asymmetrica Janicki, 1904. Syn. Hymenolepis arvicolae Galli-Valerio, 1930.1 Habitat : intestin grêle de Microtus nivalis (Mart.) Localité: pâturage du Zaté (Val d’'Hérens). Ce Cestode avait été décrit par J'ANICKI (1906) chez le Campagnol des champs, Microtus arvalis L. Malheureusement, son matériel n’était pas très bien conservé et 1l manquait notamment le scolex:; cependant, l’anatomie est suffisamment caractéristique pour qu'il soit possible de reconnaitre ce Ténia. Les exemplaires que nous avons trouvés sont heureusement intacts; ils sont longs de 30mm à 40mm et ont une largeur maxima de 2Mm, Le scolex a Omm 31 de diamètre et porte quatre ventouses ovalaires qui mesurent OmMm 13 sur Omm, 10. Au sommet du scolex se trouve un rostre bien développé, long de 83 u et mn à dont le diamètre est de 84u. Ce rostre est armé d’une couronne de 20 à 22 crochets, Fic. 2. longs de 19,2 u et dont la base est de 164. ER asymmetrica [a forme et les dimensions des crochets n. Crochet du rostre. rappellent un peu celles de 4. fraterna, cependant l’anatomie du ver est totale- ment différente. Les vaisseaux excréteurs ventraux sont énormes, facilement visibles sur les préparations totales dans toute la longueur du strobila. Les trois testicules sont disposés en ligne droite dans le sens de la largeur du segment; il y a un testicule poral et deux anti-poraux, ils ont 95 y de diamètre. La poche du cirre a Omm 16 à Omm 17 de long et 0Omm,06 de diamètre, le cirre est inerme. La glande vitellogène est toujours déplacée du côté anti-poral par rapport à l'ovaire. Nous n'avons malheureusement pas trouvé d'œufs mûrs; d’après JANIcK1, ils ont 40 y de diamètre. ? 1 Cette espèce serait un synonyme de FH. asymmetrica d’après Ch. Joyeux qui en a revu le type (correspondance personnelle). D'ailleurs le nom tombe en homonymie avec 1. arvicolae (Blanchard, 1891). - FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 9 Hymenolepis myoxt (Rudolphi, 1819). Syn. Hymenolepis sciurina Cholodkowsky, 1912. Habitat: Intestin grêle de Æliomys quercinus (L.) Localité: La Sage (Val d’Hérens). Nous avons trouvé ce Ténia à deux reprises chez le Lérot. Son anatomie interne concorde parfaitement avec celle de Æ. myoxi, décrite par JaAnicK1 (1906), sauf en ce qui concerne le scolex qui en est totalement différent. Le matériel examiné par J'ANICKI prove- nait des collections de RupoLPui et parait assez macéré à en juger par la figure qu'il donne du scolex. MEGG1TT (1927 a) pense avoir retrouvé ce Ténia chez le Rat alexandrin en Birmanie; cependant, son matériel consiste en quelques fragments mal conservés, dé- pourvus de scolex. Il est même douteux que sa détermination soit exacte. Nos échantillons de A. myoxi ont 15mm à 20mm de long et atteignent une largeur maxima de Omm,07 à Omm suivant l’état de contraction du strobila. Le scolex, assez contracté, a Omm33 de diamètre et porte quatre .ventouses cir- culaires dont le diamètre est de Omm, 1, Ces ventoifses sont armées d’une rangée de minuscules crochets très ca- duques. Aucun de nos échan- tillons ne laissait voir une rangée complète et la plu- ne part des crochets étaient Hymenolepis myoxi (Rud.). cassés. L À. Préparation totale d’un segment adulte. * e rostre long de B. Crochet du rostre. — C. Epine des lu et large de 61 u est ventouses. armé d’une couronne de 18 à 20 crochets longs de 16 & avec une base de 19. La garde du crochet est très large et plus longue que la lame. L’anatomie interne est très caractéristique; les trois testicules sont disposés de façon à former un triangle; ils ont 84 u de diamètre. La poche du cirre, très allongée, dépasse de plus de sa moitié le vaisseau excré- teur ventral du côté poral. Elle a 0mm14 de long et 0,03 de 10 J.-G. BAER diamètre à sa base, elle contient une grosse vésicule séminale interne qui est en communication avec une énorme vésicule sémi- nale externe, sphérique et presque aussi grosse qu’un testicule. Le réceptacle séminal est aussi volumineux. Les œufs ont 38 u de dia- mètre et l'embryon 30 u. Linsrow (1879) et JanicKktr (1906) ont constaté la présence de gros corpuscules calcaires situés à la base du scolex. Cependant, JANICKI admet bien que chez certains échantillons ces corpuscules calcaires ne sont visibles que sur des coupes vu leur taille restreinte qui les fait passer inaperçus sur les préparations totales. C’est d’ailleurs le cas pour notre matériel. Nous assimilons . sciurina Cholodkowsky à A. myoxi. Ce Cestode, trouvé par l’auteur russe dans un Ecureuil, consistait en quelques fragments dont la description est insuffisante. Pourtant, sa figure 28, pl. III (1913) montre une anatomie presque identique à celle de Æ. myoxt. Les dimensions des œufs correspondent d’ailleurs assez bien. * ki * Dans un travail récent (1931 c) nous avons donné la liste des quatorze espèces de Æymenolepis armés parasites des Rongeurs, et nous avions alors émis l’hypothèse que #1. criceti Janicki, 1904 serait synonyme de À. straminea (Gœze, 1782). Depuis, nous avons revu le mémoire de CHoLoDKOWsKY (1913) où 1l décrit à nouveau H. straminea. 11 s’ensuit que #1. criceti ne peut pas s’en différencier. Chez le premier il y aurait 20 crochets de 14 u et chez le second 24 crochets de 16 u, cependant la forme des crochets est identique, et il en est de même des anatomies autant qu’on peut en juger par la figure de CHozopkowsKkY (1913, fig. [IT). Les caractères invoqués par JANIcxt1 et basés sur la forme des anneaux, ne peuvent servir, d’après nos connaissances actuelles, à distinguer les deux espèces. H. inexpectata Cholodkowsky, 1912, a été assimilé par OLDHAM à H. fraterna. H. contracta Janicki, 1904 est insuffisamment décrit; nous savons que le scolex est armé de 28 crochets, mais n1 leur forme ni leurs dimensions ne sont connues. 4. crassa Janicki, 1904, doit aussi rester dans les espèces douteuses, car 1l n’y a aucune preuve que le Ténia trouvé par HUNGERBÜHLER (1910) au Cap, soit iden- tique à A. crassa Jan. Il nous reste ainsi dix espèces dont les crochets sont connus et auxquelles il faut ajouter Æ. asymmetrica, FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 11 H. myoxi et H. muris-sylvaticr, ce qui fait un total de treize espèces. Afin de faciliter les recherches ultérieures, nous avons groupé, sous D CUS 11 12 13 FiG. 4. Tableau des espèces armées du genre Hymenolepis parasites des Rongeurs. Tous les crochets sont dessinés à la même échelle, sauf ceux des figures 11, 12 et 13, dont l’échelle est exactement trois fois plus grande. 1. Hymenolepis pearser Joyeux et Baer, 1929 (10 cr. 69 x). — 2. Hymenolepis globirostris Baer, 1925 {12 à 14 cr. 34 u). — 3. Hymenolepis muris-sylvatici (Rudolphi, 1810) (10 cr. 23 u). — 4. Hymenolepis sinensis Oldham, 1929 (20 cr. 22 à 24 pu). — 5. Hymenolepis asymmetrica Janicki, 1904 (20 à 22 cr. 19,2 w). — 6. Hymenolepis fraterna Stiles, 1906 (20 à 22 cr. 17 uw). — 7. Hymenolepis myoxt (Rudolphi, 1819) (18 à 20 cr. 16 u). — 8. Hymenolepis microstoma (Dujardin, 1845) (27 cr. 15 u). — 9. Hymenolepis straminea (Goeze, 1782) (20 à 24 cr. 14 à 16 u). — 10. Hymenolepis evaginata Barker et Andrews, 1915 (10 cr. 7 me). 11. Hymenolepis muris-variegati Janicki, 1904 (20 cr. 105 4). — 12. en Uieie uncinispinosa Joyeux et Baer, 1929 (12 cr. 34 u). — 18. aan octocoronata Linstow, 1879 (8 cr. 62 ). forme de tableau, les crochets de ces Cestodes, dessinés à la même échelle. Pour éviter autant que possible des déformations résultant 12 J.-G. BAER de la facon dont les crochets ont été copiés, nous les avons tous amenés à la même échelle au moyen d’un appareil photographique. Quant aux espèces inermes d’Aymenolepis de Rongeurs, leur nombre a été récemment réduit par Joyeux et FoLey (1930). D’après ces derniers, et en tenant compte de nos recherches plus récentes, 1l n’y aurait plus que deux espèces certaines, soit A. di- minuta (Rud.) syn. HA. megaloon Linst., H. diminutoides Cholod., H. ognewi Skr., H. anomala Splendore; et Æ. horrida Linst. syn. H. procera Jan., H. arvicolina Cholod.; . relicta (Zschokke) reste encore une espèce douteuse Jusqu'à ce que de nouvelles recherches en aient précisé la situation. Taeniidae Ludwig, 1886. Catenotaenia lobata Baer, 1925. Habitat: Intestin grêle de Apodemus sylvaticus (L.) et Evotomys glareolus helveticus Mill. Localité: Vessy près de Genève, La Sage (Val d’Hérens). Nous avons retrouvé ce Ténia du Mulot à deux reprises chez le Campagnol, en Valais, et nous renvoyons au travail de Bayzis (1927 b) pour la description. Cysticercus cladotaentae-cylindraceae (Bloch, 1782). Habitat: Foie de Apodemus sylvaticus (L.) Localité: Vessy près de Genève. Nous avons retrouvé cette larve dans le foie du Mulot et avons déjà eu l’occasion de la signaler ailleurs (1931 c). Cysticercus taeniae-taeniaeformis (Batsch, 1786). Syn. Cysticercus fasciolaris Rudolphi, 1808. Habitat: Foie de Apodemus sylvaticus (L.) et Arvicola scherman exitus Mill. Localité: La Sage (Val d’'Hérens), Vessy près de Genève. Ce parasite banal des Rongeurs a été trouvé chez le Mulot où il ne semble avoir été signalé qu’une seule fois (BAyLIS 1926) et chez le Campagnol. Chez ce dernier, la portion du corps comprise entre le scolex et la vésicule terminale avait 90 centimètres de long. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 13 Cysticercus taeniae-polyacanthae (Leuckart, 1856). Habitat: Cavité pleurale et péritonéale de Ævotomys glareolus helseticus Mill. Localité: La Sage (Val d’Hérens). La détermination de cette forme larvaire est basée sur le nombre, la forme et la taille des crochets, car à notre connaissance, la larve de ce Ténia, dont l’adulte vit chez le Renard, n’a encore Jamais été vue. Il y a quelques années (1925 a), nous proposions de réunir 7. crassiceps Rud. à 7. polyacantha Leuck. vu l’identité des anatomies et des hôtes, et la très grande ressemblance des 1 crochets; cependant lorsqu'on com- pare les formes larvaires, on constate qu’elles sont nettement différentes. La forme larvaire de T. crassiceps / 5 est connue sous le nom de Cysticercus longicollis Rudolphi, 1819 et a été particulièrement bien étudiée par BRAUN (1896). Ce dernier a démontré que cette larve qui se trouve en gé- néral sous la peau de petits Rongeurs, peut se multiplier par bourgeonne- ment exogène donnant ainsi nais- sance à une quantité de petits scolex munis chacun d’une petite vésicule terminale. En nourrissant de jeunes Renards avec ces cysticerques, BRAUN a obtenu les Ténias adultes correspondant, avec les œufs des- quels il a pu ensuite infester des Fire. 5. _ Souris. Il s’ensuit donc que la forme Taenia polyacantha Leuck. larvaire de T. crassiceps est un cys- À- Larve du type Tetrathyridium. : É — B. Un grand et un petit cro- ticerque proprement dit, capable de chet du rostre. se reproduire par bourgeonnement exogène, et vivant en général sous la peau de petits Rongeurs. 14 J.-G. BAER La forme larvaire de T. polyacantha se présente tout à fait comme un plérocercoïde, long de 8mm à 10mm, La région anté- rieure, élargie, a 2Mm de large, elle se rétrécit assez brusquement et se termine par une sorte d’appendice caudal long de 6mm et large de O0Mm 6. On constate une assez forte dépression à l’extrémité antérieure du Ver. Ainsi constituées, ces larves se trouvent libres dans la cavité du corps du Rongeur; il n’y a pas trace de membranes ou d’enveloppes larvaires ni de vésicule terminale. Le parenchyme est absolument bourré de gros corpuscules calcaires. Lorsqu'on parvient à éclaircir ces larves, on constate que la région antérieure, élargie, contient un scolex muni d’un rostre armé de 60 crochets et de quatre ventouses. Le scolex lui-même est invaginé et retourné en doigt de gant, un long « cou » le rattache à la dépres- sion constatée au sommet de la région céphalique de la larve. Les crochets, disposés sur deux rangées ont respectivement 200 y de long et 118 u de base, et 126 x de long et 59 u de base. Les ventouses ont 185 & de diamètre. Il s’agit donc bien de 7. polya- cantha, par contre, les larves connues des Cestodes du genre Taenta s. str. sont toutes du type Cysticerque { Multiceps, Coenurus, Cysticercus) tandis que la nôtre est du type Tetrathyridium. Cependant, les Tetrathyridium sont inermes et on admet aujourd’hui que se sont les formes larvaires du genre WMesocestoides. Il faudra donc, dorénavant, distinguer les tétrathyridiums armés des tétra- thyridiums inermes, deux larves de structure analogue mais dont les adultes correspondent à deux familles très différentes. Ceci démontre une fois de plus que la classification des Cestodes d’après les formes larvaires ne peut aboutir qu’à un bouleversement complet de la systématique. La connaissance des formes larvaires peut cependant être très précieuse lorsqu'il s’agit de distinguer l’une de l’autre deux espèces très voisines. NÉMATODES Oxyuridae Cobbold, 1864. SYPHACIINAE Railliet, 1916. Syphacia obvelaia (Rudolphi, 1802). Habitat : Dernière portion de l’intestin grêle de À podemus sylvaticus (L.), Evotomys glareolus helveticus Mill., Microtus arvalis (L.) FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 15 Localité: Pinchat et Vessy près de Genève, La Sage (Val d’Hérens). Ce petit Oxyure des Rongeurs se rencontre dans presque tous les cas, parfois en nombre considérable. Contrairement à ce qu’on dit dans les ouvrages classiques, nous ne l’avons Jamais trouvé dans le cæcum, mais toujours dans la dernière portion de l'intestin grêle. Trichostrongylidae Leiper, 1912. HELIGMOSOMINAE Travassos, 1914. Heligmosomoides polygyra (Dujardin, 1845). Habitat: Diverticules de l’intestin de Maicrotus arvalis (L.) Localité: Vessy près de Genève. On rencontre assez fréquemment ce petit Nématode enroulé sur lui-même à l’intérieur de petits diverticules qu'il provoque : dans la paroi du tube digestif. Nous avons pu nous convaincre que ces diverticules sont formés exclusivement aux dépens de la sous-muqueuse, et que la musculature propre à l’intestin n’entre pas en jeu. On constate parfois dans le voisinage immédiat d’un de ces diverticules la présence de pigment brun, dont l’origine est peut-être due à la présence du parasite. Frc:,6;: Free. Nematospiroides dubius Baylis. Nematospiroides dubius Baylis. Aspect d’un individu femelle. Bourse copulatrice du mâle montrant l’asymétrie caractéristique. 16 J-CGNBAER Nematospiroides dubius Baylis, 1926. Habitat: Intestin grêle de Apodemus sylvaticus (L.), Evotomys slareolus helveticus Mail. Localité: Vessy et Pinchat près de Genève. Nous trouvons très fréquemment ce petit Strongle, caractérisé par le fait qu'il est enroulé sur lui-même comme un ressort à boudin. Les Vers vivants sont en général rouges. Nos observations corroborent les descriptions de Bayzis (1926, 1927 c) notam- ment en ce qui concerne l’asymétrie de la bourse copulatrice du mâle. Par contre les œufs ne sont pas embryonnés au moment de la ponte; ils contiennent tout au plus huit blastomères. HELMINTHES D’INSECTIVORES Les Insectivores autopsiés appartiennent aux espèces suivantes: Talpa europaea (1) (35), Sorex araneus (L.) (18), Crocidura russula (L.) (4), Neomys fodiens (Schreb.) (37), Erinaceus europaeus (L.) (1). TRÉMATODES Opisthorchiidae Braun, 1901. OPISTHORCHIINAE Looss, 1899. Metorchis revilliodi Baer, 1931. Habitat: Vésicule biliaire de Veomys fodiens (Schreb.) Localité: Troinex près de Genève. Nous n’avons trouvé ce distome que cinq fois, mais 1l se rencontre presque toujours en grande quantité de sorte qu’une vésicule biliaire parasitée est toujours plus grosse qu’une vésicule normale. On constate d’ailleurs à l'examen histologique que la paroi de la vésicule est épaissie et que l’épithélium est envahi par du conjonctif conte- nant de nombreux leucocytes:; il y a donc une cholécystite bien marquée. Le foie lui-même est congestionné dans le voisinage immédiat de la vésicule. | M. revilliodi est un Trématode de petite taille qui n’a que 1Mm,25 à 4mm5 de long; il est fortement aplati et ressemble quelque peu à un petit losange. La largeur maxima, mesurée au niveau de la FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 17 ventouse ventrale, est de 1mm à 1mm,6. La cuticule de la région antérieure est hérissée de petites épines dont la pointe est dirigée en arrière; à partir de la ventouse ventrale, ces épines deviennent plus clairsemées. La ventouse orale a Omm 13 de diamètre, son ouverture est terminale. Le pharynx, plus long que large, mesure F1G. 8: Metorchis revilliodi Baer. Préparation totale. 61 u sur 57 u; un court œsophage y fait suite. Les deux diverticules de l’intestin atteignent l’extrémité postérieure du Ver. La ventouse ventrale, sphérique, a aussi OMmm13 de diamètre, soit la même taille que la ventouse orale. Les deux testicules sont ellipsoïdaux, à grand axe transversal; ils sont situés obliquement l’un derrière l’autre. Nous n’avons jamais observé de testicules lobés. La poche Rev. Suisse pe Zooz. T. 39. 1932. 2 18 J.-G. BAER du cirre fait défaut, comme chez toutes les espèces du genre, les canaux déférents débouchant dans une vésicule séminale contractile, située sur le côté droit de la ventouse ventrale et venant déboucher en avant de celle-ci, sur la ligne médiane. La vésicule séminale est contournée sur elle-même et s’étend jusqu’en arrière de la ventouse ventrale. L’ovaire, sphérique, est plus petit que les testicules, 1l est situé en avant de ces derniers du côté droit. Entre l’ovaire et le testicule postérieur se trouve un volu- mineux réceptacle séminal piriforme, presque aussi gros qu’un testicule. L’utérus décrit un grand nombre de circonvolutions transversales et passe à gauche de la ventouse ventrale pour aller déboucher dans l’atrium génital. Les œufs sont très nombreux et de petite taille. Ils ont 27 u de long et 12 de diamètre. Les glandes vitellogènes sont constituées par de nombreux follicules très serrés; elles s'étendent latéralement depuis la partie posté- rieure du pharynx Jusque vers le milieu du corps, soit jusqu’en arrière de la ventouse ventrale. On connaît actuellement neuf espèces de Trématodes rentrant dans le genre Metorchis Looss, 1899, ce sont: M. albidus (Braun, 1893), M. caeruleus (Braun, 1902), M. caintaensis ! Tubangui, 1928, M. crassiusculus (Rudolphi, 1809), M. ortentalis Tanabe, 1920, M. pinguinicola Skrjabin, 1913, M. taiwanensis Morishita et Tsuchimochi, 1925 et M. xanthosomus (Creplin, 1846). De toutes ces espèces, M. albidus est la seule à avoir été signalée chez les Mammifères, les autres se trouvant chez les Oiseaux. Si nous comparons M. reeilliodi aux autres espèces du genre, nous constatons que seuls M. albidus et M. crassiusculus ont cette même forme losangique caractéristique. Ces deux espèces sont d’ailleurs très voisines l’une de l’autre sinon identiques comme le pense LünE. M. crassiusculus vit chez des Oiseaux rapaces et M. albidus chez des Mammifères carnassiers. M. revilliodi se distingue des deux espèces précédentes par sa taille légèrement plus petite et par le fait que les deux ventouses sont égales et plus petites que celles des autres espèces (0mm,13 et Omm 13 chez M. revilliodu; 1 M. caintaensis, parasite de la vésicule biliaire de Hypotaenidia philippi-. nensis, paraît nettement différent des autres espèces par la disposition des glandes vitellogènes, la position du pore génital et par le fait que la ventouse ventrale est très rapprochée de l’orale. Il nous semble que cette espèce doive représenter le type d’un nouveau genre, voisin de Pachytrema Looss, 1907. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 19 Omm,27 à Omm,32 et Omm,42 à Omm3 chez M. albidus, Omm,22 à Omm,28 et Omm A à Omm3 chez M. crassiusculus). D'autre part les dimensions des œufs sont les mêmes pour les trois espèces. Cependant M. revilliodi a été trouvé dans la vésicule biliaire d’un Mammifère insectivore, ordre chez lequel il n’avait jamais été signalé de Tréma- todes du genre Metorchis. Brachylaemidae (Odhner, 1912) BRACHYLAEMINAE (Braun, 1900). Brachylaemus migrans (Dujardin 1845). Habitat: Intestin grêle de Crocidura russula (Herm.) Localité: Vessy près de Genève. : Nous n’avons trouvé ce Trématode que chez une seule Musaraigne et renvoyons pour sa description et pour sa synonymie compliquée à notre travail antérieur (1928). Brachylaemus helicis (Meckel, 1846). Habitat: Intestin grêle de Ærinaceus europaeus (L.) Localité: Environs de Genève. Plusieurs exemplaires de ce petit Distome ont été trouvés chez le seul Hérisson examiné. Nous renvoyons encore à notre travail antérieur pour sa description. Ttyogonimus lorum (Dujardin, 1845) nec Gonder, 1910. Syn. Jtyogonimus filum Looss, 1907. Habitat: Intestin grêle de Talpa europaea (L.) Localité: Pinchat près de Genève. Ces curieux Trématodes en forme de botte, ont 4mm à 5mm de long et Omm, 6 à Omm,64 de large au niveau de la ventouse ventrale. La « botte » est formée ainsi que nous le verrons plus loin, par une protubérance au sommet de laquelle viennent déboucher les conduits sexuels. Les deux ventouses, très grandes, sont circulaires. La ventouse orale a Omm36 à Omm A0 de diamètre et la ventouse ventrale Omm,4 à Omm 5 de diamètre. Le pharynx, bien développé, mesure Omm, 13 à Omm 15 sur Omm,15 à Omm 16. Les diverticules 20 J.-G. BAER intestinaux, de gros calibre, s'étendent jusque dans l’extrémité postérieure du Ver. Les organes génitaux sont situés dans le tiers postérieur du Ver et montrent la disposition caractéristique de la famille. Le testicule anté- rieur, presque complètement masqué par l’uté- rus, est ovalaire et mesure Omm)2 à Omm,24 æs 00 o © © © 090 YA ÈE, 29 2 5 Poe sRÉe ocre ee ® LoeCe V c 26 PS CL < KK PL x np 2 À CAN LL di Le LR À? D) USE RER R re 00 Ttyogonimus lorum (Du].). Préparation totale. sur Onm,15 à 0,mmf8, Le deuxième testi- cule situé dans la région postérieure, est légèrement plus grand; mesures : Omm28 à Onmm33 sur Onm 15 à Omm 16. Les canaux effé- rents se réunissent F16:710; Ttyogonimus lorum (Du].). Région génitale. = dans une vésicule CL, Canal de Laurer; Mt, Métraterm; Ov, Ovaire; séminale contournée Pc, Poche du cirre; R, Réceptacle vitellin; Rs, Ré- . . ceptacle séminal; T, Testicule postérieur; Ut, Uté- sur elle-même qui rus: Vs, Vésiculeséminale; Vt, glandes vitellogènes. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 21 débouche dans la poche du cirre. Cette dernière, n’a que Omm,07 à Omm 1 de long et Omm, 04 de diamètre; ses parois sont cependant for- tement musclées. Le cirre est énorme, inerme, bulbeux, 1l a Omm,11 de long et Omm 13 de diamètre. Il est évaginé dans toutes nos préparations et se présente sous forme d’une saillie, presque visible à l’oœil nu, quise trouve au sommet de la protubérance génitale. L’ovaire, légèrement Hintorne mesure Onm/18 à 0m 19 sur Ommf5 à Omm 16: il est situé entre les deux testicules et en avant du pore génital. Il y a un court canal de Laurer et un assez gros réceptacle séminal. Les deux vitelloductes se réunissent dans un gros réservoir vitellin qui vient déboucher dans l’oviducte; ce dernier est encore entouré par la glande de Mehlis. L’utérus remonte Jusqu'à la ventouse ventrale, à la face dorsale du Ver, en décrivant quelques boucles, puis revient, à la face ventrale cette fois, en décrivant de nombreuses circonvolutions assez serrées. Au niveau de l’ovaire, 1l passe à droite de ce dernier, en décrivant encore quelques boucles, puis vient déboucher dans un métraterm musculeux, mais assez court, qui s'ouvre dans la papille génitale. [l n’y a pas d’atrium génital commun, les pores mâle et femelle débouchant séparément, l’un à côté de l’autre. Les œufs, très nombreux, ont 27 uw de long et 11 x à 151 de diamètre. Les glandes vitellogènes forment deux bandes latérales s'étendant du bord postérieur de la ventouse ventrale _ Jusqu'en avant de l’ovaire. Elles sont formées de petits follicules ‘assez compacts. : C’est WiTENBERG (1925) qui le premier distingua nettement I. lorum de l’espèce très voisine, Z. talpae (Gæze, 1782). Il semble que le seul caractère permettant de différencier ces deux espèces l’une de l’autre, soit le rapport de leurs ventouses. En effet, chez Î. talpae, la ventouse ventrale est presque trois fois plus petite que la ventouse orale, tandis que chez /. lorum elle est légèrement - plus grande. Ainsi que l’a démontré WiTENBERG, le Trématode décrit par GonDbER (1910) sous le nom de /. lorum est en réalité I. talpae, de même que Z. filum Looss, 1907, est identique à !. lorum. Ce Trématode paraît assez rare chez nous, car nous ne l’avons trouvé que deux fois. J.-G. BAER Lepodermatidae Odhner, 1910. LEPODERMATINAE Looss, 1899, Omphalometra flexuosa (Rudolphi, 1808). Habitat: Intestin grêle de Talpa europaea (L.) Localité: Pinchat près de Genève. Ce distome ne paraît pas avoir été retrouvé depuis l’époque à laquelle BRAUN l’avait signalé à Künigsberg et l’avait fait décrire f\ à an de Ve — . s $ TT t] MAN Fic. 11. Omphalometra flexuosa (Rud.). Préparation totale. par MüHLING (1896). Nous n’en avons trouvé qu’un seul exemplaire, chez une Taupe captu- rée dans un endroit marécageux où abondent toutes sortes de petits Mollusques aquatiques. Notre échantillon a 7" de long et 1mm 5 de large. La ventouse orale, ovalaire, mesure Omm3 sur OMmm 26; un pharynx allongé, me- surant Omm24 sur Omm 15 y fait suite. On trouve un prépharynx très court, et un assez long œsophage. Les deux diverticules de l'intestin s'étendent jusque dans l’extrémité postérieure du Ver. La ventouse ventrale, plus petite que l’orale, n’a que 0mm 19 de diamètre. Les deux testicules sont situés Pun derrière l’autre dans la moitié postérieure du corps; leurs bords sont fortement échancrés, découpant la glande en six à huit lobes. Il y a une longue poche du cirre contenant une grosse vésicule séminale interne. Cette poche du cirre mesure Omm,52 sur Omm 07; elle dé- bouche en avant et un peu à gauche de la ventouse ventrale en passant à la face dorsale de cette dernière. La portion distale de la poche du cirre est en contact avec l’ovaire. Celui-ci, ovalaire, est presque complètement masqué par l’utérus. D’après MüHLING, il y aurait un réceptacle séminal. L’utérus, assez long, remplit presque tout l’espace compris entre le testicule anté- rieur et la ventouse ventrale, il vient déboucher dans l’atrium génital en contournant la ventouse ventrale sur son côté gauche. Les œufs FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 23 ont 464 de long et 27u de diamètre. Les glandes vitellogènes sont très fortement développées et s'étendent de la bifurcation du tube digestif jusque dans l’extrémité postérieure du Ver. Elles confluent en avant de la ventouse ventrale et en arrière du testicule postérieur. Le genre Omphalometra Looss, 1899, avait été placé par Looss dans la sous-famille Omphalometrinae Looss, 1899, en compagnie du genre Cathaemasia Looss, 1899. Ce dernier a été choisi comme type de la famille Cathaemasudae Fuhrmann, 1928. Open (1911) avait placé le genre Omphalometra dans sa famille des Lepoder- matidae où nous l’avons omis autrefois (1924). D'ailleurs tous les auteurs qui depuis se sont occupés de cette famille en ont fait autant. D’après Opanxer, Omphalometra serait très voisin d’Oprs- thioglyphe Looss, 1899. MEHRA (1931), dans sa récente révision des Lepodermatidae, ne mentionne pas que le genre Opisthioglyphe peut aussi se trouver chez les Mammifères. Kossack (1910) à déerit ©. locellus chez la Musaraigne d’eau, où elle a d’ailleurs été retrouvée depuis par SzipAT (1928); il ne s’agit donc pas d’une infestation accidentelle. D’autre part, certaines espèces du genre Lepoderma Looss, 1899, ont été trouvées chez des Rongeurs et chez des Insecti- vores. [l faudra donc en tenir compte en consultant le mémoire de MEHRA. Troglotrematidae Odhner, 1914. NEPHROTREMATINAE Baer, 1931. Nephrotrema truncatum (Leuckart, 1842). Syn. Distomum truncatum Leuckart, 1842, Nephrotrema truncatum (Leuck.), Baer, 1931. Habitat : Rein droit de NVeomys fodiens (Schreb.) et Talpa . europaea (L.) Localité : Troinex et Vessy près de Genève. Ce curieux Trématode paraît très localisé, car nous ne l’avons rencontré que onze fois chez seize Taupes capturées toutes au même endroit. Chez les Musaraignes d’eau nous ne l’avons rencontré que deux fois. | La taille de N. truncatum varie; elle est en relation directe avec l'intensité de l’infestation. Lorsqu'il n’y a qu’un seul distome par rein, 1l est en général de grande taille et mesure 5% de long; par 24 J.-G. BAER contre, lorsqu'il y en a plusieurs, nous en avons trouvé jusqu’à douze :1ls sont plus petits et ne dépassent pas 3mm à 4mm Lorsqu'on extrait les Vers vivants du rein de l’hôte, on constate qu'ils sont nettement piriformes et parfois globuleux, sans qu’il soit possible Pic Nephrotrema truncatum (Leuck.). Préparation totale. de leur distinguer une face ventrale ou dorsale. On peut cependant leur reconnaitre une extrémité antérieure et une extrémité postérieure, car cette dernière est tou- jours plus effilée que la première. [l est nécessaire d’aplatir le parasite entre deux lames afin de pouvoir en faire des préparations microscopiques, encore que celles-ci soient toujours assez confuses à cause de la grande extension des glandes vitel- logènes. D'autre part, il est difficile d'empêcher un affais- sement de la paroi du corps, lorsque les Vers sont fixés et débités en coupes, à cause de la structure très lâche du parenchyme lequel se ré- tracte facilement sous l’in- fluence des agents fixateurs. Vivants, les individus de A. truncatum sont peu mobiles et ne manifestent que des mouvements insignifiants lorsqu'ils sont placés dans de l’urine de Taupe par exemple. Toute la surface du Ver est recouverte de petites écailles, en forme de fer de lance, longues de 364 et disposées plus où moins par rangées parallèles. Ces écailles sont plus étroites dans leur partie postérieure dirigée en arrière. La vésicule excrétrice, en forme d’Y, débouche par un pore terminal: la bifurcation est située derrière l'utérus et ne peut se voir que sur FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 25 des coupes. La ventouse orale, ovale, mesure Omm,49 sur Omm 34, La ventouse ventrale, plus petite, circulaire, a Omm, 34 à Omm37 de diamètre. Le pharynx, plus large que long, a Omm 29 sur Omm3,. Il n’y à pas de prépharynx; on trouve par contre un assez long œæsophage, bien visible lorsque le tube digestif est rempli de sang. D’autrefois par contre, il est replié dans le sens dorso-ventral et ne se voit alors que difficilement. Les deux cæcums de l'intestin s'étendent en arrière Jusque dans l'extrémité postérieure du Ver. Le pore génital se trouve en arrière de la ventouse ventrale, sur la ligne médiane. Dans sa description très sommaire, LEUCKART (1842) indique le pore génital en avant de la ventouse ventrale; mais dans sa figure (fig. 8, pl. I), 1l dessine le pore génital et la ventouse ventrale de la même taille. Il y a évi- \ demment eu confusion car nous avons | pu vérifier les données de LEUCKART | sur des échantillons provenant de la | Musaraigne d’eau, c’est-à-dire de l'hôte type. Les deux testicules sont | ) volumineux, plus longs que larges: | J ils se trouvent de chaque côté de la | | ligne médiane, dans la moitié anté- | rieure du Ver, en avant de la ven- touse ventrale. Ils ne sont jamais lobés. Les canaux efférents se ré- D. Nephrotrema truncatum (Leuck.). unissent dans un appareil copulateur Disposition des épines à la qui n’est pas une véritable poche surface du Ver. du cirre, vu qu'il n’y a pas de cirre éversible, mais seulement un très court canal éjaculateur. L'appareil copulateur a Omm6 à Omm 7 de long et Omm?2 de diamètre à sa base: il est entouré d’une mince couche musculaire et contient une petite vésicule séminale interne, contournée sur elle-même, qui débouche dans une très longue pars prostatica, rectiligne, qui est reliée au canal éjaculateur. La portion terminale de l'appareil copulateur doit être considérée comme étant un véritable pénis. Le grand axe de l’appareil copulateur est oblique dans le sens dorso-ventral et passe le plus souvent derrière la ventouse ventrale, rarement de côté. L’ovaire est en général sphérique, plus petit que les testicules ; il se trouve à droite, en arrière de la ventouse ventrale. PRES er ne \ | 26 J.-G. BAER Il arrive parfois qu’à la suite de mouvements musculaires l’ovaire soit déplacé sur le côté droit de la ventouse ventrale; cependant, quel que soit l’état de contraction du Ver, la glande femelle se trouve toujours en arrière des testicules. Il y a un canal de Laurer assez long mais pas de réceptacle séminal. L’utérus, court, décrit quelques circonvolutions transversales avant de déboucher dans un A ie. h.. \È À ù CS ms NS ‘Re | F2 & PTE, RZ T > pee 2 is Ne 7 C) Ê se te Fi1c. 14. Nephrotrema truncatum (Leuck.). Coupe sagittale passant par le pore génital (reconstituée). E, Canal éjaculateur; Mt, Métraterm; P, Atrium génital; Pr, Prostate; Vs, Vésicule séminale. métraterm à parois glandulaires, qui vient :s’ouvrir à angle droit dans l’atrium génital. Ce dernier est assez profond. Les œufs, peu nombreux, sont de très grande taille, ils ont 95y de long et 65u de diamètre. Les glandes vitellogènes sont fortement développées et entourent presque complètement les organes génitaux; elles ne sont interrompues qu’au niveau des ventouses et du pore génital. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 27 TROGLOTREMA NEPHROTREMA Fia:,15. Tableau schématique des six genres de la famille des Troglotrematidae. Tous les organes sont interprétés de la même façon, l’appareil terminal mâle n’a pas été dessiné. 28 J.-G; BAER Ainsi que nous le disions dans notre note préliminaire (1931) le genre {Vephrotrema rentre dans la famille des Troglotrematidae. Cependant, chez les cinq genres qui s’y trouvent actuellement, l’ovaire est toujours situé en avant des testicules, tandis que chez Nephrotrema, ainsi que nous l’avons dit plus haut, il se trouve en arrière des glandes mâles. C’est pourquoi nous avons divisé cette famille en deux sous-familles, Troglotrematinae Baer, 1931 et Nephrotrematinae Baer, 193%. Vu le grand intérêt que présente la famille des Troglotématidés nous avons réuni dans un tableau, sous forme de schémas, les six genres qui y sont actuellement contenus, à savoir: Renicola Cohn, 1904, Collyriclum Kossack, 1911, Pholeter Odhner, 1914, Parago- nimus Braun, 1899, Troglotrema Odhner, 1914 et Nephrotrema Baer, 1951. Nous n’estimons pas comme le conçoit JEGEN (1916) que le genre Brandesia Stossich, 1899, doive se placer dans cette famille. Tous les représentants des Troglotrématidés ont en commun le fait de ne pas habiter la lumière du tube digestif de leur hôte. En effet, Renicola se trouve dans le bassinet du rein et dans les uretères de divers Oiseaux; Collyriclum vit dans des kystes sous-cutanés chez des Passeraux et des Gallinacés; Pholeter dans la paroi de l'estomac de certains Mammifères marins; Paragonimus vit dans des kystes bronchiques chez les Mammifères carnivores et chez l'Homme; Troglotrema habite les sinus frontaux des Mustélidés et enfin Vephrotrema se trouve dans le parenchyme rénal de Mammi- fères insectivores. Seul le cycle évolutif de Paragonimus est connu. Celui de Colly- riclum a été étudié par JEGEN (1916) qui admet que l’évolution est directe sans le secours d’hôtes intermédiaires. L’œuf avalé par Oiseau, éclôt dans son intestin et la larve mise en liberté dans les excréments, pénétrerait dans les follicules des plumes pour y devenir adulte. Ce mode d'évolution, unique parmi les Trématodes digénétiques, a été récemment mis en doute par HaARRAH (1922) et Rizey et KErNKkAamMPp (1924). Ces derniers ont étudié une épidémie de distomatose cutanée chez le Dindon aux Etats-Unis due à la présence de Collyriclum colei Ward, 1917, espèce très voisine sinon identique à C. faba. Les auteurs américains ont observé dans lPœuf du Trématode en question la formation d’un miracidium et son éclosion. D'ailleurs, JEGEN dit bien que d’après ses observations, FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 29 la distomatose cutanée est plus répandue à la suite de fortes pluies que pendant les périodes de sécheresse. Tous les genres mentionnés plus haut provoquent des lésions plus ou moins graves chez leur hôte. Ces lésions sont classiques pour ce qui concerne Paragonimus; pour Troglotrema elles ont été étudiées par Or (voir BAER, 1931a) et pour Pholeter par Timox- FrG: 16: Photographie des reins d’une Taupe montrant l’atrophie du rein droit due à la présence de parasites. Davip (1931). Nephrotrema provoque des altérations patholog ques pouvant aller jusqu’à la destruction complète du rein. Il est intéressant de noter que c’est toujours le rein droit qui est attaqué; ce fait avait d’ailleurs été remarqué par LEU£KART et nos recherches personnelles ne font que le confirmer. Nous avons cons- taté dans trois cas une adhérence entre le rein droit et le lobe droit du foie. Il est possible que la voie normale de l’infestation passe par le foie pour atteindre le rein, ce qui expliquerait pourquoi le rein droit est seul attaqué vu que le gauche n’entre pas en contact avec le foie. Lorsque l’infestation est peu intense, on constate à la surface du rein, de petites aréoles plus claires, se détachant sur la couleur 30 J.-G. BAER foncée du rein. Si l’on incise le rein longitudinalement, on peut alors en extraire les parasites. Ceux-ci ne sont pas isolés par une membrane adventice comme c’est généralement le cas; ils se trouvent en plein dans le tissu noble, occasionnant dans leur voisinage immédiat une assez forte inflammation avec éosinophilie. Les œufs des Trématodes sont pondus dans le tissu même, où on les retrouve à une certaine distance du parasite. On peut donc en conclure que ces œufs cheminent dans les tissus comme ceux de Schistosomum par exemple, avec cette différence, que chez Nephrotrema les œufs sont dépourvus de tubercules ou d’épines. Timon-Davip (1931) a observé le même phénomène chez Pholeter; cependant chez ce dernier, les œufs sont munis d’un petit tubercule polaire. Il ne nous a pas été possible de retrouver les œufs soit dans la vessie soit dans les uretères. Lorsque l’infestation est intense, on constate une destruction presque complète du tissu noble qui est alors remplacé par un tissu conjonctif inflammatoire devenant scléreux. Il en résulte une atrophie du rein comme on peut se rendre compte d’après la photographie (fig. 16). Les coupes de ce rein nous ont montré une très forte congestion des vaisseaux sanguins mais pas trace de parasites; par contre, on retrouve dans le parenchyme sclérifié des œufs (fig. 5, pl. 1). Notre matériel ne nous a pas permis d'étudier la facon dont le parasite est résorbé. CESTODES Dilepididae Fuhrmann, 1907. DipYLipriNAE Stiles, 1896. Monopylidium filamentosum (Goœze, 1782). Syn. Taenia filamentosa Goœze, 1782. Taenia bacillaris Dujardin, 1845 pro parte. Taenia blanchardi Mola, 1907. Hymenolepis filamentosa (Goœze), Meggitt, 1924. Multitesticulata aegyptica Meggitt, 1927. Viscoia blanchardi Mola, 1929. Habitat: Intestin grêle de Talpa europaea (L.) Localité: Pinchat près de Genève. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 31 Avant d'étudier ce Ténia de la Taupe, nous voudrions donner un aperçu historique au point de vue de sa nomenclature. M. fila- mentosum a été découvert et décrit pour la première fois par GŒZE (1782). Ce dernier en a d’ailleurs donné une excellente figure d’après laquelle il est encore possible actuellement de reconnaitre ce parasite. Plus tard, Duxarpin (1845) et DiesinG (1850) ont con- fondu ce Ténia de la Taupe avec un autre, se trouvant aussi chez cet Insectivore et dont les pores génitaux sont unilatéraux, soit le Taenia bacillaris Gœze, rangé dans la suite dans le genre Hymeno- lepis. Cette erreur a déjà été signalée par BLanxcHARD (1891) et par Janickr (1906). Mora (1907) a décrit sous le nom de T'aenia : blanchardi un Cestode de Taupe auquel il n’a pas assigné de position systématique. Enfin, dernièrement, MEc- cirr (1927) décrit sous le nom de Multitesti- culata aegyptica n. gen. n. sp. des fragments de Cestodes provenant d’une Taupe qui aurait TR à 4 ARRET] été capturée en Ery- Prer-#7: thrée 1, Tout dernière- Monopylidium filamentosum (Gœæze). ment, Mora (1929) re- A. Scolex. — B. Crochet du rostre. prend sa description de T. blanchardi et désigne cette espèce comme type d’un nouveau genre, d’une nouvelle famille et d’une nouvelle tribu. 1 Comme T'alpa europaea L. n’existe pas sur le continent africain nous avons pensé à une erreur d’étiquette, d’autant plus que le matériel étudié par MEGG1TT provenait des anciennes collections de Looss. Or ce dernier a décrit un Trématode de Taupe capturée à Eythra près de Leipzig. Nous avons prié le Dr H. A. Bavyzis, du British Museum, où se trouve la collection étudiée par MEccirT, de bien vouloir vérifier l’étiquette du flacon. Notre collègue a eu l’amabilité de nous écrire qu’en effet, l’étiquette porte Eythra et non Erythrea. Ilen résulte que le nouveau genre de Mecerrr fait partie de la faune européenne et non de celle de l’Afrique. 22 J:=2G-CBAER L'étude de notre matériel nous a montré que toutes ces espèces sont identiques et que la plupart des descriptions contiennent des erreurs. Nous nous demandons même si Taenia sphaerocephala Rudolphi, 1819, de la Taupe dorée du Cap, Chrysochloris capensis L., ne serait pas très voisine sinon identique à M. filamentosum. Malheu- reusement le matériel disponible est trop mal conservé pour qu’il soit possible de trancher la question. M. filamentosum paraît assez rare, car nous ne l’avons rencontré que quatre fois. Nos échantillons ont 20mm à 40mm de long, mais comme ils sont très contractés nous croyons qu’en réalité la longueur Fic. 18. Monopylidium filamentosum (Gæze). Préparation totale d’un segment adulte. doit être plus considérable. La largeur maxima, atteinte dans les derniers anneaux de la chaîne, est de 2MmM, On trouve fréquemment des anneaux mûrs détachés par groupe de deux ou trois. Les premiers anneaux sont plus larges que longs, puis s’allongent à mesure que les organes génitaux se développent; finalement, les derniers anneaux, contenant l’utérus mûr, sont plus longs que larges. La figure donnée par MEccrrr (1927) d’un anneau sexué, montre un segment fortement étiré, plus long que large. L'auteur anglais à d’autre part confondu la glande vitellogène avec l'ovaire, 1 Nous remercions le Dr H. À. Bayzuis d’avoir bien voulu examiner à nouveau les préparations de Meccirr et d’avoir vérifié cette erreur d'interprétation. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 213) Le scolex a Omm,3 à Omm38 de diamètre mesuré au niveau des ventouses; il est de forme plus ou moins conique, le sommet du cône étant formé par le rostre. Ce dernier a Omm, 08 à OmmA de diamètre; 1l se rétrécit brusquement et ne mesure plus que Omm,06 de diamètre à sa base. La longueur du rostre est de Gmm,33. La poche du rostre, est allongée et dépasse le niveau des ventouses; lorsque le rostre est évaginé, sa poche est le plus souvent repliée sur elle-même. Il y a une double couronne de 24 crochets, disposés sur deux rangées. MoLA ne signale qu’une seule couronne de crochets, et MEGGiTr n’a pas vu de scolex. Les crochets ont 32 de long; ils sont très caduques car 1l nous est arrivé de trouver des Ténias encore vivants lors de lautopsie de la Taupe, mais qui avaient déjà perdu leurs crochets. Les ventouses, circu- laires, ont Omm,11 à Omm 13 de diamètre. Les figures que MoLA donne de la musculature ne correspondent pas du tout à la die hide à l'éreo um DE réalité, 1 Nikares F se ST JMonopylidium filamentosum (Grœæze). ceaux longitudinaux quisont en Coupe horizontale passant par un segment gravide. — Ut, Lobes de réalité petits et ne contiennent A D Rd escrour que 4 à 9 fibres chacun. Ils sont ventral. d’ailleurs beaucoup moins nom- breux que ne les dessine l’auteuritalien dont lesillustrations sont vrai- ment trop schématiques. Les vaisseaux excréteurs dorsaux, plus petits que les ventraux, se trouvent à la face dorsale de ces derniers. Il y a une anastomose transversale entre les vaisseaux ventraux. Les pores génitaux alternent irrégulièrement et sont situés tout près du bord antérieur du segment. L’atrium génital est assez profond et étroit. Les testicules, de grande taille, occupent presque toute la face dorsale du segment; il y en a 30 à 35. Le canal déférent est enroulé sur lui-même avant de pénétrer dans la poche du cirre. Celle-ci est grande, elle mesure 0Mm,19 de long et Omm, 07 de diamètre. Suivant l’état de contraction du segment, la poche du cirre dépasse plus ou moins le vaisseau excréteur ventral poral. Le canal déférent est enroulé sur lui-même à l’intérieur de la poche du cirre; le cirre est armé de petites épines, il a Omm {1 de long. Le vagin débouche en Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 5 34 IÉG'BAPR avant de la poche du cirre et croise cette dernière à sa face dorsale. Les conduits sexuels passent entre les vaisseaux excréteurs. Il y a un énorme réceptacle séminal allongé, fusiforme. L’ovaire, visible sur trois ou quatre segments seulement, est formé de gros lobes claviformes. La glande vitellogène, en forme de fer-à-cheval, est située à la face dorsale de l’ovaire. L’utérus apparaît très tôt sous forme d’un sac lobé se trouvant à la face ventral de l’ovaire. La figure qu’en donne Mora est tout à fait fantaisiste. L’utérus se dissocie bientôt en capsules utérines ne contenant qu’un seul œuf. Ces capsules ont 57 u sur 49 un; l’embryon qui s’v trouve mesure 34 y Sur 23 Lu. Monopylidium hepaticum n. sp. Habitat: Cholédoque de Sorex araneus (L.) Localité: La Sage (Val d’Hérens). Nous n’avons trouvé ce nouveau Ténia qu’une seule fois et nos s échantillons sont malheureusement trop jeunes pour qu’il soit possible d’en décrire les organes génitaux. Néanmoins, la forme et la taille des crochets ainsi que ce curieux habitat, nous semble-t-il justifient la création d’une nouvelle espèce. Le scolex a O0OmMm46 de diamètre; il porte quatre ventouses dont chacune mesure Omm 13 de diamètre. Le rostre, en forme de champi- gnon, a Omm 14 de diamètre et porte une double couronne de 46 crochets longs de 38,4u avec une TA base de 34u. Notre plus grand échantillon a 15m 7 A de long et Omm 5 de large. Les organes génitaux ne Crochet du rostre. sont qu’ébauchés, mais on peut se convaincre que les pores génitaux alternent irrégulièrement. À notre connaissance, on n’a jamais signalé de Cestode adulte vivant dans le cholédoque de la Musaraigne. A l’autopsie déjà, on pouvait constater que le cholédoque était hypertrophié. L'examen histologique nous a permis de confirmer cette observation; nous avons trouvé que la paroi du cholédoque était épaissie et présentait de nombreux signes d’inflammation. Chose curieuse, dans presque toutes nos coupes, il n’y avait qu’un seul exemplaire dans la lumière du cholédoque, il faut donc admettre que dans le cas particulier, FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 5 1) l’'hypertrophie de ce canal n’est pas due à un phénomène mécanique mais bien à un phénomène chimique. Nous avons même pu observer une perforation du cholédoque due au Ténia, cette perforation n’était pas accompagnée d'infection microbienne ce qui semble d’ailleurs confirmer les observations faites dans des cas analogues. Monopylidium scutigerum (Dujardin, 1845). Habitat: Intestin grêle de Sorex araneus (L.) Localité: Vessy près de Genève, La Sage (Val d’Hérens). Nous avons eu l’occasion de décrire à nouveau ce parasite der- nièrement (1928) et renvoyons au mémoire précité. Hymenolepididae Fuhrmann, 1907. HYMENOLEPIDINAE Ransom, 1909. Hymenolepis alpestris Baer, 1931. Habitat: Intestin grêle de Veomys fodiens (Schreb.) Localité: La Sage (Val d’Hérens). Ce nouveau ténia n’a été trouvé qu’une seule fois. Il a 7mm de long et Omm,36 de large. Le scolex, inerme, est relativement gros, il a Omm 21 à Omm,24 de diamètre. Les ventouses, légèrement ovales, ont Omm (07 à Omm 13 de diamètre. Au sommet du scolex se trouve un petit rostre bulbeux, rudi- mentaire, long de Omm 13 et avant Omm,05 à Omm07 de diamètre. Les vaisseaux excréteurs ventraux sont énormes, facilement visibles sur les préparations totales, 1ls ont 20 de diamètre. Les trois testicules sont disposés de façon à former un triangle, deux testicules étant anti-poraux, l’un devant SM C AZ ZT y l’autre, et le troisième testicule Fic. 21. étant poral. Leur diamètre paraît Hymenolepis alpestris Baer. Scolex. relativement très grand, il est de 36 J.-G. BAER 57 u. La poche du cirre, piriforme, a 0mm 08 de long et Omm 03 de diamètre. Le cirre est armé. Le pore génital est situé dans le tiers antérieur du bord latéral du segment. L’utérus, sacciforme, remplit presque entièrement l’anneau. Malheureusement nous n’avons trouvé d’anneaux tout-à-fait mûrs et ne pouvons pas donner les dimen- sions des œufs. Hymenolepis globosa Baer, 1931. Habitat: Intestin grêle de Neomys fodiens (Schreb.) Localité: La Sage (Val d’Hérens). Ce curieux petit Cestode qui n’a que 1Mm,3 à 2mm de long et Omm 19 de large, n’a été trouvé que deux fois. Le scolex, relati- vement énorme, a Omm29 de diamètre. Les ventouses ova- laires, mesurent Omm18 sur Omm,08 Il n’y a pas trace de rostre. Les trois testicules sont disposés de façon à former un triangle, deux des testicules étant anti-poraux, l’un devant l'autre, et le troisième poral. La poche du cirre est assez volumineuse et mesure Omm,08 à Omm 1 de long; son diamètre est de Omm,02. Le cirre, très \ MZ \\ En = on gros, est armé d’épines. L'utérus Hymenolepis globosa Baer. mûr ne contient que quelques Scolex. œufs, nous n’en avons pas trouvé plus d’une dizaine. Ils ont 38 u de diamètre; l’embryon mesure 27 y sur 15 u. * K * On reconnaît aujourd’hui que deux espèces inermes du genre Hymenolepis chez les Soricidés, ce sont: Æ. diaphana Cholodkowsky, 1906, et /1. soricis Baer, 1925. H. alpestris présente ainsi que H. diaphana un rostre rudimentaire; il s’en distingue cependant facile- ment par la taille et par la disposition des organes génitaux. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 07 H. globosa étant dépourvu de rostre, se rapproche de A. soricis, mais s’en distingue par les dimensions du scolex et par la disposition des organes génitaux. Hymenolepis neomidis Baer, 1951. Habitat : Intestin grêle de VNeomys fodiens (Schreb.) Localité: Troinex près de Genève. Ce Ténia est très fréquent chez les Musaraignes d’eau d’un certain ruisseau des environs de Genève. Nous l'y avons trouvé treize fois. Il a 8mm de long et atteint une largeur maxima de Omm 19. Le scolex a Omm3 à Omm,4 de diamètre et les ventouses, circulaires, ont chacune Omm 08 à Ommi5 de dia- mètre. Le rostre est allongé, il a 60 u à 80 u de diamètre et est armé de 18 crochets longs de 22 u, caractérisés par une assez forte courbure de la base. La garde en est un peu aplatie et lége- rement bifide. Les trois testicules sont disposés en ligne droite dans le sens de la largeur du segment. La poche du cirre a Omm08 à Ommi de long et Omm 02 de diamètre. Le cirre est armé. Le plus long échantillon que nous ayons 2: Fic. 23. est formé de 130 segments, cependant 2 Hans AU Baer. les œufs ne sont pas encore complè- B. Deux crochets du rostre. tement formés. Hymenolepis magnirostellata Baer, 1931. Habitat: Intestin grêle de Veomys fodiens (Schreb). Localité: La Sage (Val d’Hérens). Nous n’avons trouvé qu'une seule fois deux échantillons de ce Ver. Il est caractérisé par le fait que la musculature longitudinale est très fortement développée et que les anneaux sont beaucoup plus larges que longs. Le scolex a 0Omm 26 de diamètre; les ventouses, circulaires, ont chacune Omm {4 de diamètre. Le rostre, très gros, et fortement musclé, a OmMm09 de diamètre; il est armé d’une 38 Ù J.-G+ “BAER couronne de 20 à 24 crochets de forme très caractéristique, longs de 30,4. La base du crochet est longue de 24 y. Les trois testicules, disposés en ligne droite dans le sens de la largeur du segment, ont Omm,13 de diamètre. La poche du cirre, petite, piriforme, a Omm, {4 de long et Omm 05 de diamètre. . Le cirre, grêle, est armé. Le pore génital se trouve près du milieu du bord latéral du segment. L’utérus lobé remplit entièrement l’anneau mûr. Les œufs ont 42 sur 30 u. L’embryon mesure 27 u sur 19 u. Hymenolepis polyacantha Baer, 1931. Habitat: Intestin grêle de Veo- mys fodiens (Schreb.) Localité: Troinex près de Ge- nève. Fic. 24. Cette curieuse espèce, facile à Hymenolepis magnirostellata Baer. distinguer de toutes celles connues, A. Scolex. — B. Crochet du rostre. a 10mm à 18mm de long et Omm 13 de large. Le scolex a 0mm,38 de diamètre; 1l est caractérisé par le fait que les ventouses sont situées à l’intérieur du scolex sur le pourtour d’une sorte de dépression profonde. Ces ventouses sont cireulaires et ont Omm,16 de diamètre. Le rostre, situé au milieu de la dépression, est volumineux; il a Omm?22 de diamètre et Omm 10 de long. Son pourtour est armé d’une seule couronne de 60 à 62 crochets de forme très particulière, longs de 15 à à 16 v. Ces crochets sont caractérisés par la réduction considérable du manche. Le rostre est contenu dans une poche musculeuse dont le bord antérieur est pourvu d’une puissante musculature circulaire qui fonctionne comme un véritable sphincter. C’est au moyen de ce dispositif que le scolex est fixé à la muqueuse intestinale de l’hôte, les ventouses ne jouant aucun rôle. Nous avons constaté que dans la majorité des cas, ce mode de fixation entraine une nécrose des tissus entourés par le sphincter. Cette constatation est tout-à-fait exceptionnelle en ce qui concerne la réaction des FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 39 tissus au niveau d’un scolex de Cestode. D'ailleurs, cette disposition du scolex est absolument unique parmi les Cestodes. Les trois testicules sont disposés en triangle, un testicule étant poral et les deux autres anti-poraux, l’un devant l’autre. La poche AT RE ere CT D ee LS AOLLL LS PDO, L& CE CENT 114) 1 ET CL L a C'ALLLLHK CAN) CZ LAN) Y SE LL EP) SD; 7) VE y), SES RE TR Fre. 25. Hymenolepis polyacantha Baer. A. Scolex vu en préparation totale. — B. Vu en coupe optique. — C. Crochet du rostre. du cirre, petite, n’a que Omm (7 à Omm,(8 de long et Omm 02 de diamètre. L’utérus lobé remplit tout l’anneau mûr et les œufs ont 38 u sur 27 u; l’embryon mesure 27 u sur 23 u. Hymenolepis toxometra n. sp. Habitat: Intestin grêle de Sorex araneus (L.) Localité: La Sage (Val d’Hérens). Cette nouvelle espèce a 4mm à Gmm de long et Omm 24 de large. Le scolex, de forme plus ou moins conique, mesure Omm, 14 à Omm 21 de diamètre à sa base. Les ventouses, ovales, sont grandes; elles ont Omm 12 sur Omm 06. Le rostre, assez court, a Omm,04 à Omm 05 de diamètre. Il est armé d’une seule couronne de dix crochets, J.-G. BAER 40 “ NX NEA ANS Li Ga 2 Se [NE FA Aa (Gr) 5 NN g D RS ÈS W] 4#f, PFrcs 26 Coupe d’une portion de l'intestin de Neomys fodiens passant par un scolex de Hymenolepis polyacantha. On voit le curieux mode de fixation de ce Ténia ainsi que la zone de tissu nécrosé là où est fixé le scolex. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 41 longs de 35 y, avec une base de 21 u. La forme du crochet est carac- térisée par le fait que la lame est très longue. Les trois testicules sont disposés en ligne droite dans le sens de la largeur du segment, deux testicules étant antiporaux et un poral. La poche du cirre Fic. 27. F1G. 28. Hymenolepis toxometra n. sp. Hymenolepis toxometra n. sp. A. Scolex. Préparation totale d’un anneau gravide B. Crochet du rostre. montrant la forme en arc de l’utérus. a Omm (4 de long et Omm 01 de diamètre. L’utérus, sacciforme, est disposé en arc à convexité antérieure; 1l finit par remplir tout le segment mûr. Les œufs ont 42 u sur 34 u et l'embryon 19 v sur 452 Hymenolepis scalaris (Dujardin, 1845). Habitat: Intestin grêle de Sorex araneus (L.) Localuté: Vessy près de Genève. Nous n’avons trouvé qu’un seul échantillon jeune que nous rap- portons à cette espèce d’après la formé et la taille des crochets. Hymenolepis spinulosa Cholodkowsky, 1906. Habitat: Intestin grêle de Sorex araneus (L.) Localiti: La Sage (Val d’'Hérens). Nous avons retrouvé cette espèce à quatre occasions; elle ne paraît pas avoir été revue depuis que CHoronkowskY (1906) l’avait 42 J.-G. BAER décrite, chez une Musaraigne indéterminée de Russie. H. spinulosa a 47mm"à 25mm de long et Omm,4 à Omm,5 de large. Ce Ténia est caractérisé par la structure particulière du scolex. Ce dernier a Omm 3 de diamètre. Les ven- touses sont circulaires, elles ont Omm 09 de diamètre. Le rostre est d’une forme très particulière, caractérisée par le fait que le sommet du rostre est renflé en une sorte de petite sphère. C’est en ar- rière de ce renflement que se trouve la couronne de 18 à 20 crochets. Ceux-ci ont 36,8 4 de long et une base de 34 y; ils ne sont en géné- ral pas disposés sur un rang régulier, car leurs points d'insertion ne sont pas tou- jours au même niveau. Nous Hymenolepis spinulosa Cholod. avons pu confirmer ce ca- A. Scolex. — B. Crochet du rostre. ractère sur un grand nombre d'échantillons. Toute la sur- face du rostre, en arrière de la couronne de crochets, est implantée de plusieurs rangées de petites épines, longues de 10 y, la pointe dirigée en arrière. La poche du rostre est très volumineuse, à parois fortement musclées. Les trois testicules sont disposés en triangle, deux testicules antiporaux et un testicule poral. La poche du cirre, très allongée, a Omm2 de long et Omm 3 de diamètre; elle atteint presque le milieu de l’anneau et un muscle rétracteur s’insère à sa base. Les œufs ont 46 de diamètre et l'embryon 23 y. Fic. 29. Hymenolepis singularis Cholodkowsky, 1912. Habitat: Intestin grêle de Sorex araneus (L.) Localité: La Sage (Val d’'Hérens). Cette espèce a d’abord été décrite par CHoLonkowsky (1912) en russe, puis en français (1913). Cependant, la description russe est plus complète que celle en français, notamment en ce qui FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 43 concerne la dimension des crochets. Celle-c1 est passée sous silence dans le travail francais qui est en quelque sorte un résumé des espèces nouvelles signalées dans le mémoire russe. Comme . sin- gularis ne semble pas avoir été retrouvé depuis, nous profitons d’en donner une nouvelle description. La longueur totale est de 2mm 5 et la plus grande largeur de Omm,2 à Omm 3. Le scolex mesure Omm45 à Omm5 de diamètre et les quatre ventouses ovalaires, ont Omm 4 sur Omm 11. Le rostre a Omm 15 de diamètre et est armé de 10 crochets longs de 61 u à 62 u avec une base de 45 u CHoLopKOWSKY (1912) indique 55 u. La forme des crochets est très particulière en ce sens que la garde du crochet est légèrement aplatie. Les trois testicules sont disposés en triangle et ont chacun 72 à de diamètre. La poche du cirre a Omm 07 à Omm 076 de long et Onmm (2 de diamètre. Les œufs mesurent 53 u sur 42u et l'embryon 23 u sur 19 Hymenolepis uncinata (Stieda, 1862). Habitat: Intestin grêle de Sorex araneus (L.) Localité: La Sage (Val d’'Hérens). Nous rapportons à cette espèce un fragment de Cestode muni d’un scolex qui a Omm32 de diamètre. Les ventouses ont Omm,1 de diamètre et le rostre OMmM,09: il est armé d’une couronne de 22 crochets, longs de 20u à 22 u avec une base de 21 u. La forme et la taille des crochets correspondent bien à celles indiquées par STIEDA (1862). * * * On connaît actuellement vingt espèces du genre Æymenolepis parasites chez les Soricidés. Sur ce nombre, quatre sont inermes et nous les avons signalées plus haut. Les seize autres espèces sont toutes armées. Comme le nombre, la taille et surtout la forme des crochets constituent le seul caractère vraiment utilisable pour la détermination de ces espèces, nous les avons résumés dans un tableau où tous les crochets sont dessinés à la même échelle. Toutes les figures sont originales sauf Æ. jacobsoni Linstow (1907), H. minutissima et H. solitaria Meggitt (1927 a) et H. pistillum Dujardin (1845). Rs F6 :050: Tableau des crochets, dessinés tous à la même échelle, des espèces armées du genre Hymenolepis parasites des Soricidés. 1. Hymenolepis singularis Cholodkowsky, 1912 (10 cr. 61 à 62 p). — 2. Hyme- nolepis spinulosa Cholodkowsky, 1906 (18 à 20 cr. 37 uw). — 3. Hymenolepis maclaudr Joyeux et Baer, 1928 (23 cr. 36 u). — 4. Hymenolepis dodecacantha Baer, 1925 (12 cr. 32 à 34 u). — 5. Hymenolepis scalaris (Dujardin, 1845) (12 à 13 cr. 26 à 33 u). — 6. Hymenolepis toxometra n. sp. (10 cr. 35 uw). — 7. Hymeno- lepis magnirostellata Baer, 1931 (20 à 2% cr. 30,4 uw). — 8. Hymenolepis tiara (Dujardin, 1845) (30 à 32 cr. 22 à 26 u). — 9. Hymenolepis neomidis Baer, 1931 (18 cr. 22 p). — 10. Hymenolepis jacobsont Listow, 1907 (10 cr. 21 pm). — 11. Hymenolepis uncinata (Stieda, 1862) (20 à 22 cr. 20 à 22 uw). — 12. Hy- menolepis furcata (Stieda, 1862) (22 à 28 cr. 24 up). — 13. Hymenolepis minu- tissuma Meggitt, 1927 (12 cr. 16 à 18 pm). — 14. Hymenolepis solitaria Meggitt, 1927 (16 cr. 16 à 17 uw). — 15. Hymenolepis polyacantha Baer, 1931 (60 à 62 cr. 15 à 16 u). — 16. Hymenolepis pistillum (Dujardin, 1845) (20 à 22 cr. 10 p). Hymenolepis erinacei (Gmelin, 1790). Habitat : Intestin grêle de Ærinaceus europaeus (L.) Localité: Environs de Genève. Nous avons trouvé de nombreux exemplaires chez le seul Hérisson examiné et pouvons ainsi confirmer les observations de FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 45 Joyeux (1927), de Janrckr (1906) et de STEUDENER (1877) quant au scolex toujours inerme. D’après Ch. Joyeux, l’évolution de ce Cestode se ferait directement sans secours d’un hôte intermédiaire. Le cysticercoïde, formé dans les villosités intestinales de l'hôte, est caractérisé par le fait que le rostre est toujours armé de 20 cro- chets longs de 17 u. Ces crochets tombent et disparaissent avant que le Cestode ne devienne adulte. JanicKr (1906) a décrit sous le nom de 71. steudeneri, un Ténia, trouvé également chez le Hérisson, et anatomiquement identique à H. erinacet. Il s’en distingue cependant par le fait que le strobila est beaucoup plus petit, et que le développement des organes génitaux est plus précoce. Nous n’estimons pas qu'il faille main- tenir ce Ténia comme une espèce distincte de . erinacei, mais tout au plus comme une sous-espèce qui devra s’appeler Æymeno- lepis erinacer steudenert (Janicki, 1906). NÉMATODES Spiruridae Oerley, 1885. SPIRURINAE Rauilliet, 1914. Spirura talpae (Gmelin, 1790). Habitat: Estomac de Talpa europaea (L.) Localité: Vessy près de Genève. Nous avons rencontré ce Spiroptère cinq fois et toujours en abondance. Les Vers étaient parfois fixés dans la muqueuse de l’estomac comme s'ils v avaient été cousus. Nos exemplaires correspondent parfaitement à la figure qu’en donnent YorKE et MAPLESTONE (1926). Heterocheilidae Railliet et Henry, 1915. ANISAKINAE Railliet et Henry, 1912. Porrocaecum depressum (Zeder, 1800). Habitat: Encapsulé à la surface du mésentère de Sorex araneus (L.) et de T'alpa europaea (L.) Localité: Vessy près de Genève. 46 J.-G. BAER Nous avons trouvé plusieurs fois la forme larvaire de ce Néma- tode dont la forme adulte correspondante vit chez les Oiseaux rapaces. Trichuriidae Railliet, 1915. CAPILLARIINAE Railliet, 1915. Hepaticola sp. Habitat: Foie de Sorex araneus (L.) Localité: Vessy près de Genève. Nous avons trouvé une seule fois des œufs dans le foie d’une Musaraigne. Ces œufs mesuraient 76 & sur 42 u. Il est possible qu'il s’agisse de AH. soricicola Nishigori, 1924 1. HELMINTHES DE CARNIVORES Nous avons eu l’occasion d’autopsier les espèces suivantes: Mustela nivalis (L.) (4), Mustela erminea (L.) (3), Vulpes vulpes (L.)(1). CESTODES Taeniidae Ludwig, 1886. Taenia tenuicollis Rudolphi, 1809. Syn. Taenia brevicollis Rudolphi, 1809. Habitat: Intestin grêle de Arctogale erminea (L.) et Arctogale nivalis (L.) Localité: La Sage (Val d’'Hérens), Vandœuvres près de Genève. Nous avons trouvé un seul exemplaire de ce Ténia chez une Hermine du Valais et plusieurs chez une Belette des environs de Genève. Malheureusement notre matériel ne présente pas les conditions requises pour en faire une étude anatomique approfondie. Il nous a été néanmoins possible d’assimiler nos échantillons à T'. tenuicollis en nous basant sur le mémoire de THIENEMANN (1906). Notre matériel étant fragmentaire, il ne nous est pas possible 1 La revue japonaise dans laquelle a paru le travail de Nisxicort ne se trouve malheureusement pas en Suisse. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 47 de donner la longueur totale du Ver. Le plus grand fragment avait 10mm de long et 1Mm de large. Les quatre scolex que nous avons examinés ont Omm26 à Omm28 de diamètre; les ventouses ont Omm{ à Omm 12 de diamètre. Le rostre, peu marqué, a Omm6 à Omm 8 de diamètre; ilestinerme dans nos préparations. THIENEMANN, qui a examiné les types de RupoLpxi, n’a pas trouvé de crochets, pas plus que sur des échantillons trouvés chez une Belette sacrifiée par M. Braun. D'autre part, ce même auteur a pu examiner les formes larvaires obtenues expérimentalement au laboratoire de Kônigsberg et a pu constater que les crochets du cysticerque, bien formés déjà au cinquantième jour de l’expérience, sont presque tous tombés au cent vingt-troisième jour. Il semble donc que T. tenuicollis soit une espèce inerme et que les crochets dessinés par LEUCKART (1856) et par Duyarpin (1845) appartiennent à Taenia intermedia, espèce très voisine, parasite également des Mustélidés. La poche du cirre a 0m 17 de long et Omm, (4 de diamètre; elle débouche dans un atrium génital profond, à parois très musclées. Les testicules occupent toute la face dorsale du segment. L’utérus mûr a environ 13 branches latérales de chaque côté; les œuis ont 23 u à 27 u de diamètre et sont munis d’un embryophore assez épais. HELMINTHES D’OISEAUX Nous avons eu l’occasion d’autopsier les espèces suivantes: Parus caeruleus L. (2), Gecinus viridis (L.) (1), Larus ridibundus L. (3), Mergus merganser L. (1). TRÉMATODES Strigeidae Railliet, 1919. PorycoTYLiNAE Monticelli, 1892. Proalaria spathacea (Rudolphi, 1819). Syn. Hemistomum spathaceum (Rud.), Diesing, 1850. Habitat : Intestin grêle de Larus ridibundus L. Localité: Rade de Genève. Fic- 31 Bilharziella polonica(Kowal.). Préparation totale d’un exemplaire mâle. J.-G. BAER Nous avons trouvé plusieurs échan- tillons de ce Trématode chez une Mouette rieuse trouvée morte au bord du lac. Nous renvoyons à la belle figure qu’en donne FuHRMANN (1928, fig. 95) pour ce qui est de son anatomie. STRIGEINAE Raülliet, 1919. Strigea variegata (Creplin, 1825). Habitat: Rectum de Larus ridibun- dus L. Localité: Rade de Genève. Toute la muqueuse rectale était cou- verte de nombreux échantillons de ce curieux Holostome, dont le plus grand avait 10mm de long. Nous reproduisons une photographie de la pièce telle qu’elle est exposée dans les galeries du Muséum d'Histoire naturelle de Genève (Pie 0) Schistosomidae Looss, 1899. BILHARZIELLINAE Price, 1929. Bilharziella polonica (Kowaleski, 1895). Habitat: Veines mésentériques de Mergus mersanser L. Localité: Lac de Neuchâtel. Nous avons trouvé une seule fois deux exemplaires mâles à l’autopsie d’un Harle. Ils ont 4mm à 5mm de Jong et Omm 46 à Omm53 de large. Il n’y a pas de canal gynécophore, le Ver étant uniformément aplati. La ventouse orale a Omm {4 à Omm 5 de diamètre et la ventouse ventrale, Omm 16 à Omm 17; les deux ventouses sont éloignées l’une FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 49 de l’autre de 0mMm,76. La bifurcation intestinale se trouve un peu en avant de la ventouse ventrale et les deux cæcums fu- sionnent juste en arrière du pore génital qui se trouve sur le côté gauche du Ver. La poche du cirre, volumineuse, a Omm 38 de long et Omm 1 de diamètre. Elle contient une assez grosse vésicule séminale interne qui débouche dans une pars prostatica très déve- loppée occupant le tiers de la poche du cirre. Il y a également une grosse vésicule séminale externe. Les testicules sont au nombre de 70, disposés de chaque côté de la branche impaire de l’intestin. Price (1929) indique 100 testicules, cependant ce chiffre nous paraît un peu trop élevé. Il est possible que les échantillons de Price, trouvés en Amérique du Nord, appartiennent à une autre espèce. Ce Trématode qui paraît assez rare, n’avait Jamais été si- ognalé en Suisse; le Harle, constitue un hôte nouveau pour ce parasite. CESTODES Davaineidae Fuhrmann, 1907. DAVAINEINAE Braun, 1900. Raillietina (Raillietina) frontina (Dujardin, 1845). Habitat: Intestin grêle de Gecinus viridis (L.) Localité: Pregny près de Genève. Nos échantillons correspondent bien à la description donnée par CLErc (1903). Cependant la variation du nombre et des dimen- sions des crochets parait plus grande que ne le pensait FUHRMANN (1908). Voici les chiffres indiqués par les auteurs pour le nombre des crochets du rostre et leur dimension: DuJarpiN (1845), 140 cr. 7,6 u à 8u. Nous-mêmes 175 cr. à 200 cr. 9,6 u à 11 u; FUHRMANN (1908), 280 cr. 10 u; BLancnarD (1891 b) 300 cr. 8 u et CLERC (1903), 300 cer. 14 u. On connaît actuellement trois espèces du sous-genre Raillietina parasites chez les Piciformes, ce sont: À. frontina (Dujardin, 1845), R. lutzi (Parona, 1901) et À. comitata (Ransom, 1909). Ces trois espèces se distinguent facilement entre elles par le nombre et par la taille des crochets du rostre; À. frontina, 175 cr. à 300 cr. 8u à 14 u; À. lutzi, 100 cr. 18 u à 19 u et À. comitata, 80 cr. 11-13 pu. Rev. Suisse DE Zoo. T. 49. 1932. 4 50 J:-G: BAER HELMINTHES DE REPTILES ET BATRACIENS Nous avons eu l’occasion d’autopsier Vipera aspis L. (9), Rana temporaria L: (6) et Rana agilis Thomas (3). TRÉMATODES Lepodermatidae Odhner, 1910. LEPODERMATINAE Looss, 1899. Opisthioglyphe rastellus (Olsson, 1876). Habitat: Intestin grêle de Rana temporaria L. Localité: Pâturage du Zaté (Val d’'Hérens). Nous avons trouvé ce Trématode chez une Grenouille rousse capturée à 2600 mètres d’altitude. ©. rastellus passe en général pour être une espèce nordique; cependant nous l’avions déjà trouvée autrefois en collaboration avec Cu. Joyeux, dans les environs de Paris; 1l semblerait donc que sa répartition géographique soit beaucoup plus étendue qu’on ne le pensait. Haplometra cylindracea (Zeder, 1800). Habitat: Poumons de Rana temporaria L. Localité: La Sage (Val d’'Hérens). Nous avons trouvé de nombreux échantillons de ce Trématode dans presque toutes les Grenouilles rousses examinées. Haplometra cylindracea allometra n. subsp. Habitat: Poumons de Rana agilis Thomas. Localité : La Sage (Val d’'Hérens). Nous n'avons malheureusement qu’un seul exemplaire de ce Trématode. Il est long de 4mm et large de 1mm, La ventouse orale a Omm38 de diamètre et la ventouse ventrale, légèrement plus petite, Omm 36. Le pharynx mesure Omm, 15 sur Omm, 19. Il y a-un très court prépharynx et un assez long œsophage. Les diverticules du tube digestif s'étendent jusque dans l’extrémité postérieure du Ver. Les deux testicules, ovoides, sont presque complètement FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE D1 cachés par l’utérus. La poche du cirre a 0Mm,52 de long et Omm 08 de diamètre: elle débouche en avant de la ventouse ventrale. L’ovaire est presque aussi gros que la ventouse ven- trale ; il se trouve à droite et un peu en arrière de cette dernière. L’utérus est caractérisé par le fait que les anses descendantes ainsi que les anses ascendantes passent toujours à la face ventrale des testicules. D’autre part, l’anse longitudinale située dans la partie pos- térieure du corps, et quiest si caractéristique de . cylindracea, fait défaut; elle est rem- placée par trois à quatre boucles transver- sales. Les œufs ont 40u sur 271. Les glandes vitellogènes, formées de gros follicules, s'étendent sur les côtés et en partie à la face dorsale du Ver; la bande latérale gauche est plus longue que la droite. Travassos (1930) vient de publier une étude fort intéressante sur la variabilité de H. cylindracea ; il dessine plusieurs types de va- riations plus ou moins fréquentes, entre autres la figure 16 de la planche XX XIT, représente un échanüllon unique récolté au Tyrol chez Rana sp. Cet exemplaire concorde parfaite- ment avec celui que nous avons trouvé chez la Grenouille agile des Alpes valaisannes; il Fic. 32. ? à . ve T: Haplometra cylindracea présente la Be disposition de l’utérus et des bmeedn eubepe glandes vitellogènes. Il nous semble que cet Préparation totale. ensemble de caractères justifie la création d’une sous-espèce. Il est même possible que cette combinaison de par- ticularités anatomiques soit en relation avec l’hôte et avec l'altitude ; notre Grenouille agile ayant été capturée à 1650 mètres d’altitude et celle de TRAvAsSoS dans le Tyrol, malheureusement nous ne savons pas où. Nous ignorons également la détermination de la Grenouille. SAPHEDERINAE Baer, 1924. Pneumonoeces variegatus (Rudolphi, 1819). Habitat: Poumons de Rana temporaria L. Localité: La Sage (Val d’Hérens). 52 J.=G! -BAER Nous n’avons trouvé ce Trématode qu’une seule fois; il paraît très répandu en Suisse. Polystomidae Cunningham, 1884. Polystomum integerrimum (Frœlich, 1791). Habitat: Vessie urinaire de Rana agilis Thomas. Localité: La Sage (Val d'Hérens). Ce petit Trématode monogénétique n’a été trouvé qu’une seule fois. [1 paraît très localisé en Suisse ce qui confirme d’ailleurs les observations que nous avions faites autrefois dans les environs de Paris. NÉMATODES Oxyuridae Cobbold, 1864. CosMocERCINAE Railliet, 1916. Cosmocerca ornata (Dujardin, 1845). Habitat : Intestin grêle de Rana temporartia L. Localité: La Sage (Val d’Hérens). Ce petit Oxyure a été trouvé deux fois chez la Grenouille rousse. Malheureusement il n’y avait pas d’exemplaires mâles. Trichostrongylidae Leiper, 1912. TRIGHOSTRONGYLINAE Leiper, 1908. Oswaldocruzia filiformis (Goze, 1782). Habitat: Intestin de Rana temporaria L. et Rana agilis Thomas. Localité: La Sage (Val d’Hérens). Nous avons trouvé ce petit Strongle assez abondamment chez la Grenouille rousse et chez l’agile. Sa description est trop connue pour que nous la redonnions 1e1. 1924. 1925a. 19250. 1927. 1928. 1931 a. 19310. ASC. 19314. 1926. _ 4927a. 19274. 1997c. 18914. 18916. FAUNE HELMINTHOLOGIQUE DE SUISSE 59 BIBLIOGRAPHIE BAER, J. G. Description of a new genus of Lepodermatidae with a systematic essay on the family. Parasitology, vol. 16, p. 22-31, fig. 1-2. | Cestodes de Mammifères. Bull. Soc. neuchâteloise sc. nat., vol. 50, p. 77-81, fig. 1-3. Sur quelques Cestodes du Congo belge. Rev. suisse Zool., vol. 32, p. 239-251, fig. 1-10. Monographie des Cestodes de la famille des Anoplocephalidae. Bull. biol. France et Belgique, supp. X, 241 p., 43 fig., pl. 1-rv. Contribution à la faune helminthologique de Suisse. Rev. suisse Zool., vol. 35, p. 27-41, fig. 1-5. Quelques Helminthes rares ou peu connus du Putois. Ibid., vol. 35, p. 313-334, fig. 1-17. —— À propos d'une nouvelle classification des Cestodes du genre Davainea R. BI. s. l. Bull. Soc. zool. France, vol. 55, p. 44-57. 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Il n°v a pas de membrane réactionnelle Coupe passant par la vésicule biliaire de Neomys fodiens, parasitée par Metorchis revilliodi. Les Trématodes se trouvent dans la lumière de la vésicule. On voit une cholécystite dans le coin gauche, en bas. Coupe longitudinale passant par Le rein droit de la Taupe dont la pho- tographie est reproduite à la figure 16. On voit que les vaisseaux du hile sont très fortement hypertrophiés et que la structure normale du rein a disparu. Coupe du canal cholédoque d’une Musaraigne, avec une perfo- ration due à la présence de Monopylidium hepaticum. On constate un accroissement du tissu conjonctif, mais pas d'infection microbienne. Portion de la coupe 3, plus fortement grossie. On voit deux œufs de VNephrotrema truncatum dans un tissu scléreux avec plusieurs ‘ cylindres dans les tubuli. Coupe du pancréas de Mulot avec trois exemplaires de Zypero- somum vita dans le canal interlobaire. Ce dernier est fortement dilaté, mais son épithélium reste normal. Coupe à travers une portion de l'intestin de Microtus arvalis, passant par deux diverticules formés par Heligmosomoides polygyra. On voit nettement, surtout dans le haut de la coupe, les cellules de la sous-muqueuse se dirigeant dans le diverticule. Photographie d’un rectum de Mouette contenant de nombreux exemplaires du Trématode, Strigea variegata. (Muséum d'Histoire naturelle de Genève.) REV. SUISSE DE ZooL. T. 39. 1932. ; EE } à i L L [V2 FF. J.-G. BAER. — FAUNE HE "HOLOGIQUE DE SUISSE. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 59 Tome 39, n° 2. — Janvier 1932. Recherches physico-chimiques Sur’ le milieu intérieur de quelques parasites par W.-H. SCHOPFER Dr ès sciences Avec 12 figures et 27 tableaux dans le texte. SOMMAIRE Pages RMI Le En in qe te NS LR à 64 LE OUT LE QE ED NT De à CN SP RE 65 PREMIÈRE PARTIE _ Etude physico-chimique de quelques parasites, Plathelminthes et Némathelminthes. GÉNÉRALITÉS: DÉTERMINATION DES CONCENTRATIONS MOLÉCU- LAIRES: DÉTERMINATION DES CHLORURES . . . . . . . . 66 CHAPITRE 1. — Parasites de Mammifères. $ 1. Némathelminthes. DAS CARS Me BIOCE PRAIRIE TS, Een, va PoAscaus orabricoidese 4 ET 74 CE LASEQTIS DIS D LÉ PP NERE Ie EL RE ST CAE PAU 74 D. Ascaris vitulorum . . . 75 E. Quelques particularités chimiques du liquide cœlo- mique d’Ascaris megalocephala . . . . 75 F. Expériences d’hypo- et d’hypertonie: Comporte- ment osmotique des animaux . . . . . . . . 70 $ 2. Trématodes. RE NES PANIER RE ARRETE PRIT OUOMATNCT nn ae e À 93 DR honte. ir CORRE ES A DE | 93 B. Caractères physico-chimiques de la bile du foie OR A D NS at NT ed EE etage 35 Rev.‘ Suisse pr Zoot.- 1*39.1932. 6) 60 W.-H. SCHOPFER $ 3. Gestodes. A. Moniezia expansa B. Anoplocephala perfoliata C. Taenia marginata D. Bothriocephalus serratus $ 4. Remarques générales sur les parasites de Mammifères CHAPITRE 2. — Parasites de Poissons. I. Poissons d’eau douce. $ 1. Cestode. À. Eubothrium crassum IT. Poissons marins pœciloosmotiques. $ 1. Cestodes. A. Bothriocephalus spec. . $ 2. Némathelminthes. A. Proleptus obtusus. . Tableau général CHAPITRE 3. — Essai sur le déterminisme du parasitisme ; appli- calion des données physico-chimiques à l'explication de la spécificité parasitaire . CONCLUSIONS BIBLIOGRAPHIE DEUXIÈME PARTIE Etude physico-chimique du liquide de Cysticereus tenuicollis. GÉNÉRALITÉS MÉTHODES ET TECHNIQUES CHAPITRE 1. — Déterminations physico-chimiques. $ 1. Densité . $ 2. Concentration moléculaire . 3. Tension superficielle . . Concentration en ions hydrogène AN AN AN D QT ». Indice de réfraction 97 98 98 98 BE, 102 103 104 105 106 VTT 112 LS 119 125 125 126 126 126 SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES CHAPITRE 2. — Jéterminations chimiques. I. Déterminations générales. CRT DEAEL SCD Sn nee ei 2 RTE SR DETTES SR SM NE ed ee Le Den Matiérer ondamiquenee sen ar Lu, SAN EREUPEONN CAUSES TRIER NT Ce et Sreleneutien, 42006 Hotal- 2. it. IT. Matières organiques. $ 1. Matières protéiques. AGO esAM EE en ne EPS ORETONN ALES oi ira ele C. Albumoses et Re : APR DienO te HERU EL an LE Er HMucine sn te DU APE SAR CRIE SRE TE RE MR ea à 1e SR SC TIQUE NET a io. ST OT OANIMEr SR ARE Rare en ee nr Cholet RnEn ee Vente nn Lin er. CICOS OR RER En CE OVET U $ 7. Acide lactique . ITT. Matières minérales. RAD OUEST Nr LE SR TER ne, til SR MO TIAQUE US MAR en ee Ne MA ET A SOS DROEE ME A etes Ne Lite ire cu RE ET NO RE AQU med cts dt, NU 2 RC DR RSR DORE TN RL R RS PER re STATE NC ARS POS LS RE ER an Giarare( r e4 de rrs 2e IV. Substances spéciales. SENS TION IUT NSNAT ER SN EStERS V. Propriétés biochimiques du liquide de cysticerque. PONEY COIN EIQUE EL ane dates Ne SE OUvOtr Annloby tique; 2 NUE Es 61 144 144 145 62 W.-H. SCHOPFER VI. Composition des membranes et du scolex de Cysti- CETCUS TÉRULCOILS. NE RNA 0 DORE EEE humeurs :. 752 27000 NRC TENTE CHAPITRE 3. — [Nature de l'équilibre AL NS Sang CHAPITRE 4 — Nutrition, du:parasuter ANSE RO AE CHAPITRE 5. — Dégénérescence du parasite . NN CHAPITRE 6. — Perméabilité des membranes . . . . . . . .. I. Perméabilité de la membrane conjonctive, cuticulaire. S 4. Chlorure de soda". Se ARR $. 2. Glucose” LS UE I ER E SSER eS S 94 UTÉR EE HR D ANNEE RE SENS RECTE $ 4. _Acides AmmhÉS 02 hr CORRE NE $.5; :Peptodest 2 2Æ Rene 2 RM TIRE UIERE $:6., Acrdé unique der NU RE RSA CEE ST: GIYCOLÈNE 51 7 EE RER ES AE AE S'8:-10ns et OH RER ERP RR IT. Perméabilité de la membrane vésiculaire. S-1. Chlorure de fer ESS. PNR RE Re $ 2. Pliosphate defense trs DST SERA NOESS S 3: Nibratende Or 02208 EN CT ERNRASE TETE ER $ 4. Sulfate de cuivre: 4, 300 4 SRE $ 5. Ferrocyanure de potassium LL: Eee $ 6. Acide piérique : #5 Lun, RU ENTANN RTE LCR $ 7. Analyse des phénomènes de perméabilité; diffé- rences entre les deux membranes . . . . . . $ 8. Expériences de perméabilité dans les deux'sens de la membrane. A. Substances à étudier injectées entre les deux membrañes "54 REA ARRET ELA a. Cysticerque en milieu liquide. b. Cysticerque placé à sec. B. Substance injectée dans le liquide interne; cysticerque placé à Bec. 2,22 SC Re 168 169 SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES SA EMatiéres (Drobéliques 0 0. SPIO AC holepbenne Ne UE I Un, D LR LORS SE 0 ERREUR MY CHAPITRE 7. — Comportement osmotique du Cysticerque. SR EUX ADENICICIS ERREUR LS CEEN SE $ 2. Sérum comme milieu d’expérience . . . . . . . CHAPITRE 8. — Comportement du cysticerque dans des milieux DCR 0 0 2 LAON ONE REEENER OR TO NEO TE NU Ar PERL AR rR n BIBLIOGRAPHIE CAP CPAS SAR NEA LA EDR DATE Sn PRIE 63 170 171 172 173 178 185 188 191 INTRODUCTION Les recherches qui font l’objet de ce mémoire ont été effectuées au laboratoire de parasitologie de l’Université de Genève de 1924 à 1927; les résultats relatifs aux parasites d'animaux marins ont été obtenus au laboratoire de biologie marine de la Sorbonne à Roscoff. Les principaux points ont fait l’objet de notes destinées à prendre date; le temps nous a manqué jusqu’à maintenant pour étudier la question dans un mémoire détaillé. Entre temps, divers biologistes ont abordé le même problème dans de courts travaux ou ont utilisé nos données pour des recherches voisines des nôtres; tous ont apporté d’intéressantes confirmations de nos premiers résultats. Il nous est agréable de remercier ici M. le professeur E. ANDRÉ, au laboratoire duquel la plus grande partie de ces recherches ont été faites; nous lui devons beaucoup de conseils. Nous sommes reconnaissant à M. Lanpry, directeur des Abattoirs de Genève, pour lobligeance qu’il a mise à nous faciliter l’obtention des parasites. Nos remerciements vont encore à M. le professeur G. PEREZ, directeur de la station de Roscoff, pour son aimable accueil ainsi qu'à M. le professeur E. BRINER qui, au début de nos recherches, a bien voulu nous prêter un ther- momètre cryoscopique, à M. VALENCIEN, directeur du labora- toire cantonal de Chimie, chez lequel nous avons fait l’étude réfractométrique du liquide de cysticerque ainsi qu’à M. le professeur E. Guyénor qui a bien voulu examiner nos frottis de liquide externe de cysticerque. Nous sommes reconnaissant à M. le professeur G. NuTrALL de nous avoir autorisé à reproduire les figures 2 à 6, parues dans les volumes 17 et 18 de « Parasitology ». BUT DES RECHERCHES Lorsqu'on parcourt les traités généraux de parasitologie on est surpris de constater l’extrème pauvreté des chapitres consacrés à la physiologie des parasites, ainsi qu’à leur physico-chimie. Comme le dit CAuLLERY (1922) «l’étude physiologique des parasites est encore peu avancée en général et le plus souvent fort difficile. Il n’est pas étonnant que la morphologie ait, encore 1c1, largement précédé la physiologie ». Notre but est précisément d'apporter une contribution à la question presque inexplorée de la physico-chimie des parasites. Le but primordial de notre travail est de déterminer la concen- tration moléculaire des liquides de parasites, de la comparer à celle des humeurs de leurs hôtes, de préciser les rapports osmotiques entre parasite et hôte; nous nous demanderons, enfin, si la notion de concentration moléculaire peut intervenir dans la compréhension du problème plus général de la spécificité parasitaire. La première partie de cette étude est consacrée à l'examen de divers parasites de Mammifères et de poissons; dans une seconde partie, nous-étudions, d’une manière approfondie, le liquide de cysticerque et nous cherchons à mettre au point cette question en utilisant les données éparses, souvent imprécises et contradictoires, que médecins et biologistes ont accumulées sur le liquide d’échino- coque. Nous nous sommes surtout efforcé d'analyser les phénomènes de perméabilité dont la membrane est le siège et qui, eux, ont été tout à fait négligés. La concentration moléculaire des liquides de parasites n’est pas connue. À part ViALLI (1925), qui, dans une note dont nous avons tardivement pris connaissance, donne quelques chiffres sur ce sujet, nous ne connaissons aucun auteur ayant étudié le problème. Duvaz (1925), dans son importante étude sur les milieux intérieurs des animaux aquatiques, ne parle pas des grands parasites: ils sont pourtant essentiellement aquatiques. Il nous semble donc que nos recherches comblent une lacune et il faut reconnaitre que, pour bien comprendre les relations qui existent entre un animal aquatique et son milieu, la connaissance de leurs caractères physico-chimiques respectifs est indispensable. PREMIÈRE PARTIE ÉTUDE PHYSICO-CHIMIQUE DE QUELQUES PARASITES PLATHELMINTHES ET NÉMATHELMINTHES Généralités. - Déterminations des concentrations moléculaires. Les déterminations sont faites à l’aide d’un cryoscope à éther, de notre fabrication, et les abaissements du point de congélation (/\) sont mesurés avec une précision de 1/500°. Les chiffres obtenus expriment la concentration du liquide étudié en électrolytes dissous. Le terme de concentration molé- culaire sera donc synonyme de pression osmotique, en attribuant, à cette dernière expression, sa définition classique. Chaque chiffre est le résultat moyen de plusieurs mesures; lorsque celles-ce1 sont faites avec soin et lorsqu'il s’agit d’un liquide, les résultats sont très voisins les uns des autres. Avant chaque mesure ou chaque groupe de mesures, nous vérifions le 0° du thermomètre (dans l’eau distillée); cet appareil, fourni par la maison Poulenc, s’est montré d’une très grande exactitude. Son seul défaut est un bulbe assez volumineux, ce qui nécessite, avec une éprouvette interne ordinaire, une assez grande quantité de liquide. Nous avons paré à cet inconvénient en employant une éprouvette plus étroite, ce qui diminue la quantité de liquide nécessaire sans nuire à la précision de la mesure; de cette façon, il est possible de faire une bonne détermi- nation avec 1 cc. de liquide. Description de l’appareil (voir la figure 1) L’éprouvette externe, contenant de la glycérine b, reçoit, maintenue solidement par un bouchon, l’éprouvette interne et son thermomètre. Le refroidissement est obtenu par l’évapo ration de l’éther dans lequel l’éprouvette externe est plongée; en h, la fermeture doit être hermétique. L’air, en arrivant par le robinet R 2, ouvert, et aspiré par la trompe e, provoque, SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 67 en sortant par les orifices du serpentin en cuivre d, l’évaporation désirée. Le flacon B contient une réserve d’éther introduite en f; le remplissage se fait automatiquement par aspiration, le robinet R 1 étant ouvert et R 2 fermé. On peut régler l’intensité de l’évaporation afin de ne pas provoquer un abaissement de température trop rapide. Le cryoscope lui-même est entouré air sec F1G. 1. — Cryoscope utilisé. d’un manchon protecteur. Cet appareil nous a donné entière satisfaction et supprime l’emploi ennuyeux de la glace. Avant de l’employer, nous avons effectué de nombreux essais comparatifs avec un cryoscope ordinaire (modèle Beckmann) et avec des solutions étalonnées; ces essais se sont toujours montrés satisfaisants. Il est aisé de calculer la pression osmotique en atmosphères si l’on se souvient qu’une molécule-gramme dissoute dans un litre d’eau crée un abaissement du point de congélation de —1°,85 et une pression osmotique de 22,4 atmosphères. Une correction 68 W.-H. SCHOPFER de température est nécessaire puisque les animaux parasites de Mammifères vivent à une température de 37° et que la pression osmotique est fonction linéaire de la température. Comme « est. de 373? on peut appliquer l’équation des gaz parfaits: PV: REA comme — a nous avons: C PAR TC Res 0,0821 273 RE RE EE PR à Quand 1l s’est agi d’un tissu, nous avons été obligé d’en faire un extrait selon la méthode de FRÉDÉRICQ (1901-1904). Le tissu est hâché en petits fragments; la masse subit une courte cuisson en vase clos; les matières protéiques quiinterviennent d’une façon inappréciable sur l’abaissement du point de congé- lation, coagulent; par une légère pression, on exprime l’eau entrai- nant la totalité des électrolytes dissous: ces derniers créent la pression osmotique totale que l’on mesure. La méthode de S4sB- BATANI (1901-1905-1906) qui consiste à se servir d’un fragment de tissu introduit entier dans l’éprouvette du cryoscope, ne peut être utilisée pour les tissus de parasites: par contre, nous l’avons appliquée avec succès au foie. Les résultats sont évidemment moins précis et surtout 1ls sont globaux; ils représentent la moyenne des concentrations molé- culaires en électrolytes de toutes les cellules du tissu étudié, de même que des liquides intercellulaires, sans qu’on puisse connaître les termes extrêmes de ces séries. Ces données, qui ne manquent pas d'intérêt, doivent être utilisées avec beaucoup de prudence. Il n’existe pas en physiologie animale, pour déterminer la concen- tration moléculaire du liquide cellulaire, de méthode aussi précise que la plasmolyse en physiologie végétale: nous devons donc nous contenter de cette méthode globale, classique malgré son imperfection. Dans un certain nombre de cas, quelques auteurs ont employé, pour déterminer la concentration moléculaire des tissus, une méthode thermoélectrique qui donne des résultats très précis (cf. Mori: La variabiiita della pressione osmotica nelle diverse specie animali. Atti Soc. Ital. Sc. Nat. 1914, Vol. 53, p. 391). SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 69 Chaque fois que l’on a pu comparer les chiffres obtenus à l’aide de cette méthode avec ceux qu’indique la méthode de l’extrait de tissus, on a retrouvé des chiffres très voisins. Dans beaucoup de cas aussi, la concentration moléculaire des tissus déterminée par cryoscopie sur le tissu entier (SABBATANI) ou sur un extrait de tissu (FRÉDÉRICQ) s’est trouvée du même ordre de grandeur que celle du sang. Par contre, lorsqu'il s’agit d’un liquide homogène tel que le liquide cœlomique d’Ascaris, ou de la bile, les résultats sont d’une précision d’ordre physique et ne souffrent aucune discussion. Nous nous sommes efforcé d'obtenir avec le parasite, le liquide de l’hôte correspondant, bile ou liquide intestinal, afin de pouvoir les comparer. Lorsqu'il s’agit du liquide intestinal, nous ne sommes jamais certain qu’il possède les mêmes caractéristiques physico- chimiques sur toute la longueur de l’intestin grêle; comme d’autre part, nous n'avons jamais la certitude absolue que le liquide intestinal recueilli corresponde exactement à l’endroit où se trouvait, en dernier lieu, le parasite, une certaine prudence s’impose dans la comparaison des chiffres. Cependant, un fait atténue la rigueur de cette critique; dans l'intestin, parallèlement aux phénomènes de perméabilité sélective grâce auxquels s’accomplit le passage des substances au-travers de la paroi, se manifeste un phénomène d’isotonisation au cours duquel le liquide intestinal acquiert une concentration moléculaire voisine de celle du milieu intérieur de l’animal. Il y a donc beaucoup de chances pour que le choix de l’endroit où est prélevé le liquide intestinal n’influe pas d’une façon appréciable sur le /\ de ce liquide. Nous donnerons, plus loin, les détails et les chiffres relatifs à ce problème très intéressant de la physico-chimie de l'intestin. Les parasites, recueillis sitôt l’animal hôte abattu, sont emportés avec le liquide intestinal correspondant autant que possible à la situation du parasite dans l’intestin; parfois même, lorsque cela est possible, nous emportons la fraction de l'intestin, ligaturée aux deux extrémités, contenant parasites et liquide intestinal, ceci pour les Cestodes et les Némathelminthes. Pour les Tréma- todes, le foie entier est emporté, la bile et les parasites n'étant extraits qu'au laboratoire. Dans quelques cas, pour une suite d'expériences, les animaux sont conservés pendant quelques heures à 37/°, mais toujours dans le liquide d’où ils proviennent. En 70 W.-H. SCHOPFER établissant un liquide artificiel (ce que l’on ne peut d’ailleurs pas faire avant de connaître les caractéristiques physico-chimiques du parasite) nous ne sommes pas certain de conserver le parasite dans des conditions telles que son milieu intérieur reste inchangé. Le liquide intestinal ne peut être conservé que pendant peu de temps à 37°; très rapidement les putréfactions s’y développent et le rendent inutilisable. Détermination des chlorures. Dans quelques cas, des teneurs en chlorure ont été déterminées. La méthode employée est celle de LauparT; les matières organiques sont détruites à l’aide de permanganate de potasse, en présence d'acide nitrique concentré; dans la solution devenue claire, les chlorures sont précipités par du nitrate d’argent en excès, titré; l'excès de nitrate est titré en retour par le sulfocyanate de potas- sium, en présence d’alun de fer comme indicateur. On peut aussi calculer le rapport existant entre la pression due aux chlorures seuls et la pression osmotique totale. Quelques chiffres permettent d’avoir des points de repère et de comparer les données fournies par les parasites avec les résultats, très nombreux, déjà obtenus tant avec les Vertébrés qu'avec les Invertébrés libres. Le sang des Invertébrés marins congèle à une température voisine de celle de l’eau de mer, —2° environ; il en est de même pour les poissons Sélaciens. Les Inver- tébrés d’eau douce ont des milieux intérieurs qui congèlent entre —(0°,20 et —1°. Pour les Mammifères supérieurs, la température de congélation oscille autour de —0°,60. Les poissons Téléostéens ont un milieu intérieur de concentration beaucoup plus élevée que celle de l’eau douce; le /\ est de ——0°,50 environ. Notons, enfin, que ces chiffres ne doivent pas être considérés comme des constantes physiques mais comme des données physio- logiques dont il importe de connaître les limites de variation. CHAPITRE TI. Parasites de Mammifères. $ 1. NÉMATHELMINTHES A. Ascaris megalocephala Cloq. Le liquide cœlomique est extrait à l’aide d’une seringue de Pravaz, ou plus simplement par section de la fine extrémité cau- dale. Il faut prendre garde de ne couper qu'à 1Mm au plus de l'extrémité, car, si l'intestin était sectionné (l’anus étant subter- minal) le liquide intestinal de l’Ascaris s’écoulerait avec le liquide cœlomique. Le liquide cœlomique ainsi souillé fournirait, à la cryoscopie, des résultats qui ne correspondraient pas à la réalité. Le liquide obtenu est clair, transparent lorsqu'il est pur, d’une teinte légèrement orangée. Sa composition chimique est connue, dans ses grandes lignes, depuis les travaux de MarcEeT (1865) et surtout de FLuryY (1912) de même que ses propriétés physio- logiques et sa toxicité (cf. BrumpT, 1927). Ascaris megalocephala présente un dimorphisme sexuel très accentué; seules les femelles, qui sont plus volumineuses, plus allon- gées et dont les cavités cœlomiques sont assez grandes pour fournir une quantité de liquide suffisant à une cryoscopie, ont été utilisées. Les mâles n’ont été employés qu’accessoirement, pour la prépa- ration des extraits de tissus; leur cavité cœlomique est très petite, souvent même virtuelle. Nous n’avons pas recherché si les deux . sexes présentaient un dimorphisme sexuel d’ordre chimique; la question mériterait d’être étudiée. Le liquide doit être cryoscopé directement. La coagulation par la chaleur, suivie d’une filtration complète, n’a qu’une influence inappréciable sur le /\ du liquide. Non Cages ne 1 — 0°,640 DOME us CEE AN, — 0°,635 Il est nécessaire d'employer des animaux et des liquides aussi frais que possible: en effet, les fermentations changent assez 72 W.-H. SCHOPFER rapidement l’état physico-chimique du liquide et les résultats ne correspondent plus à la réalité. Liquide cœlomique d’Ascaris : Après 5 heures. —0°,620 Après 23 heures —0°,749 Liquide intestinal de cheval: Après 2 heures . —0°,745 Après 12 heures —0°,755 Après 36 heures —0°,851 En recueillant aseptiquement le liquide avec une seringue stéri- lisée et en le plaçant en tubes stériles, il peut être conservé plus lon- gtemps sans modification appréciable desa concentration moléculaire. La quantité de liquide obtenue avec un seul ver étant très petite (1 à 1,2 cc. pour les grosses femelles), il est nécessaire de récolter le milieu intérieur de plusieurs individus pour qu’une cryoscopie normale soit possible. Nous sommes en droit de supposer que la concentration du liquide de chaque individu est différente et que les résultats obtenus avec un mélange ne représentent qu’une moyenne; dans la suite nous avons cherché à éliminer cette cause d’imprécision en nous servant d’un cryoscope modifié en vue d’une microcryoscopie; d’ailleurs, les résultats obtenus ont montré qu’il y avait peu d’inconvénients à utiliser le liquide de plusieurs vers, à condition, bien entendu, qu'ils proviennent d’un même cheval. Les liquides intestinaux sont simplement filtrés sur laine de verre afin d’éliminer les grosses particules végétales qu'ils con- tiennent. Résultats obtenus : TABLEAU No 1. Nombre Liquide Liquide Nombre Quantité nl | L MOS- ; AtmMos- ee liq. u cc, | divius PR | phères Sd | phères 1 12 ia = 0556 7,65 |-— 0°,715 9,84 2 15 12 01692 8,70. :|-<0:752 RATES 3 6 12 — 02,645 S 87e 0 TT MERE 2 6 % — 0°,665 9,15 ee — 2 7 % HOUR 9,38 = me 1 kV # — 0°,664 9,14 = ee 9 A 10 — 0°,650 8.94 ‘1== 085017 14:69 1 5 3 0620 8,53 Le Le 3 5 3 0606 8,32 _ _ 2 k % "0° 616 8:47 |=-0°,674 9,27 RS MEN en ET — 0°,633 Variation moyenne . + 0°,028 SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 1 Le liquide cœlomique est donc isotonique avec une solution de chlorure de sodium à 10-11 gr. °/,,: 1l est toujours, dans les divers cas observés, légèrement hypotonique par rapport au liquide intestinal du cheval correspondant (ScHoPFERr, 1924). Mesures faites avec le plus petit nombre possible d'individus: 1. — Deux groupes de deux individus provenant du même cheval: a) — 0°,640; b) — 0°,630 2, — Deux groupes de trois individus provenant d’un autre cheval: a) — 0°,605; b) — 0°,645. 3. — Trois groupes de trois individus provenant d’un troisième cheval: a) — 0°,665; b) — 0°,665; c) — 0°,680. A l’examen du tableau 1, nous constatons que la concentration moléculaire moyenne est de —0°,63 pour les 10 groupes, comprenant 21 mesures cryoscopiques effectuées sur un total de 54 individus: la variation moyenne est de +(0°,028 seulement. Il n’y a pas constance parfaite, ce qui était à prévoir. Nous voyons que les divers individus provenant d’un même cheval fournissent des chiffres sensiblement voisins: les différences observées entre les divers groupes de parasites d’un même cheval sont inférieures à la variation moyenne (— 0°,01, — 0°,01, — 0°,00, —(0°,015). Cette égalité relative s'explique très aisément à la lumière des expériences d’hypertonie et d’hypotonie. I! est donc possible et admissible de donner une moyenne fournie par les liquides d’un plus grand nombre d'individus. Le chiffre de —(°,63 que nous avons fixé correspond sensiblement à celui que nous donne ViaLLr (1923a), qui est de —0°,60. Vrarzt a également observé la légère hypotonie du liquide cœlomique par rapport au liquide intestinal de cheval, auquel il attribue, dans la mesure qu'il a faite, un /\ de —(°,69. Le liquide intestinal de cheval -est d’ailleurs le seul milieu externe dont il ait déterminé la concen- tration. Duvaz (1928) confirme nos déterminations. Nous avons également établi, à l’aide de la méthode de FRÉDÉ- RICQ, la concentration moléculaire des extraits de tissus d’Ascaris megalocephala. La musculature, détachée de la cuticule d’un assez grand nombre d'individus (30 environ) nous donne un extrait dont le /\ est de —(0°,710; l’appareil génital donne, avec plusieurs individus, un extrait dont le /\ est de —(0°,740. Ces chiffres, qui n’indiquent que des ordres de grandeur, accusent, tout en étant 74 W.-H. SCHOPFER voisins de ceux du liquide cœlomique, une légère hypertonie par rapport à ce dernier. B. Ascaris lumbricoides Linné. Cette espèce qui nous a été fournie par le porc, ne donne qu’une très petite quantité de liquide. Nous avons donc, avec six individus provenant du même intestin, fait un extrait total; participent à cet extrait : la musculature, pour une fable part le liquide cœlomique, peu abondant, et, pour une part négligeable, la paroi de l'intestin; sa concentration s'exprime par un /\ de —0°,78 Chez Ascaris megalocephala également, nous avions observé que l’extrait fourni par la musculature avait une concentration sensiblement plus élevée; le chiffre que nous obtenons avec Ascaris lumbricoides (extrait total) ne doit pas nous faire conclure à une concentration plus élevée de son liquide cœlomique, puisque celui-ci ne prend qu’une très faible part à la composition de l’extrait total. On pourrait, au contraire, en se basant sur le rapport qui existe chez A. megalocephala, entre le À\ du liquide et celui de l’extrait total (—0°,63 et —0°73) procéder par analogie et déduire que chez A. lumbricoides le A du liquide doit être très voisin de celui d’A. megalocephala. Le liquide intestinal du porc nous fournit des chiffres relativement élevés; 15 mesures faites sur des liquides de consistance variable, provenant de la partie antérieure de l’intestin grêle, attestant les concentrations suivantes: RTE CRE EN 11. — 0°,99 2 AE 0:00 ST CE À 12. 20798 SU) AE CT 14.220000 LS NEA DU 22 A 0100 14. 24008 5, AC 10. ——1°,22 ME LE à Comme dans le cas de l’espèce précédemment étudiée, il semble exister une hypertonie nette du liquide intestinal (SCHOPFER, 1927a). C. Ascaris ovis.1 Un intestin de mouton nous a fourni cinq individus de cette espèce, rare paraît-il, et que nous voyions pour la première fois 1 Cette espèce semble être celle que NEVEU-LEMAIRE (1912, p. 669) décrit sans nom d'auteur. Le Dr J. G. Bar nous indique qu’actuellement, on tend à considérer cette espèce comme un Ascaris lumbricoides égaré chez le mouton. Le fait n’en est que plus intéressant pour nous, puisque nous pouvons comparer le même parasite chez deux hôtes différents. SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 75 (cf. NEVEU-LEMAIRE, 1912, p. 669). Précieux pour nous, ces individus nous permettent d’obtenir le seul chiffre que nous ayons relatif à un Némathelminthe de l'intestin du mouton. Beaucoup plus grêle encore que l’espèce précédente, Ascaris ovis nécessite la préparation d’un extrait; celui-ci fournit un /\ de — 0°,69 à —0°,70. Le liquide intestinal de l’hôte correspondant (5 déterminations) donne un /\ de —(°,815. Pour cette espèce encore, nous obtenons pour le parasite et pour le milieu extérieur, des chiffres voisins, avec une légère hypertonie du milieu extérieur. D. Ascaris vitulorum Gcœæze. Il ne nous a jamais été possible d’obtenir des individus de cette espèce aux Abattoirs de Genève. Avec le liquide de ce ver, parasitant l’intestin du bœuf, VIALLI (1923a) obtient un /\ de —0°,60. Ce chiffre est du même ordre de grandeur que ceux fournis par les espèces précédentes. VIALLI n’a pas mesuré les concentrations du liquide intestinal du bœuf. A priori, en nous basant sur les observations que nous avons faites sur d’autres liquides intestinaux, nous pouvons supposer que sa concentration est voisine de celle du milieu intérieur du bœuf. E. Quelques particularités chimiques du liquide cœlomique d’Ascaris megalocephala. Dans ses grandes lignes, la composition chimique de ce liquide est connue. MARCET, dans une note publiée à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, en 1865, avait déjà attiré l’atten- tion sur sa pauvreté en chlorures et indiquait que les phosphates y prédominaient. Nous avons dosé ces chlorures par la méthode très précise de VoLHARDT modifiée par Laupar; 2 cc. de liquide sont additionnés de 5 ce. de AgNO,, de 4 cc. de KMnO, et de 5 cc. de HNO, concentré. Le mélange est chauffé jusqu’à décoloration complète; la matière organique est détruite; le nitrate d’argent en excès est titré par KCNS n/10, en présence d’alun de fer amo- niacal. | Nous trouvons comme moyenne de 5 analyses une teneur de 1,20 gr. °/,, (exprimée en chlorure de sodium). Dans un cas, 21% ce. Rev. Suisse pe ZooL. T. 39, 1932. 6 76 W.-H. SCHOPFER de liquide provenant de trois individus (du même cheval) avaient une teneur de 1,17 gr. °/,,. Le liquide intestinal correspondant avait une teneur de 4,68 gr. 0). Le liquide, pour chaque analyse, est fourni par deux parasites. La faible variation que nous observons entre les différents groupes de deux individus indique que selon toute probabilité, la variation individuelle doit être faible également. Si nous calculons l’abaissement du point de congélation dû aux chlorures seuls (1,20 °/,, NaCL.), nous trouvons: IX = 80 ME M — 0,0205 mol. gramme K — pratiquement 2 À = 0,0205 .1,85.2 Les chlorures ne contribuent donc que pour une faible part à l'établissement de la pression osmotique totale. Si nous prenons comme moyenne du /\ du liquide cœlomique —0°,62, le rapport de la pression osmotique due aux chlorures à la pression osmotique totale, n’est que de 0,12. Ce ver parasite ressort donc marqué d’un caractère spécial; alors que chez la plupart des Invertébrés, même aquatiques, le chlorure de sodium joue un rôle prépondérant dans l'établissement de la pression osmotique totale, chez À. megaloce- phala, celui-c1 n’a qu’une importance minime. M. Duvaz, dans sa note de 1928, tout en confirmant notre chiffre de concentration moléculaire, trouve une teneur en NaCI diffé- rente; le chiffre le plus faible qu’il donne est de 2,66 /;,: 1l indique une moyenne de 3,41 °/,,; les dosages que nous avons répétés ne nous ont jamais donné des chiffres supérieurs à 2 °/,,. S’inspirant de notre idée primitive, DUvAL essaye de faire une comparaison entre le liquide cœlomique d’Ascaris et le liquide intestinal de cheval; il confirme le chiffre de concentration moléculaire que nous avions donné pour le contenu de l’intestin de cheval; le fait le plus intéres- sant qu'il observe consiste en une teneur relativement élevée du liquide coœlomique en acides aminés, ce qui, d’ailleurs, pouvait se prévoir si l’on se rappelle que le milieu dans lequel vit ce parasite est un milieu de digestion, par conséquent, riche en amino-acides (d’après les déterminations de Duvaz, 1,06 d’azote aminé par litre de liquide intestinal). Seuls les insectes auraient une teneur en azote aminé plus forte. DuvaL arrive de cette manière à expliquer le 68 %, de la concentration moléculaire totale du liquide cœlomique /0 SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 77 d’Ascaris ; il est certain que si l’on tient compte de toutes les substances indiquées par FLuRY, le pourcentage sera plus grand encore. TABLEAU NO 2. Tableau général concernant les Némathelminthes de Mammufères. Parasite | Hôte | À Parasite A Hôte Ascaris megalocephala cheval — 5 (liquide) — 0°,75 Ascaris lumbricoides . porc —— 8 (tissus) — 0°,90-1 ASCArIS OPIS 3. à mouton — 0°! 69 (tissus) — 0°,82 Ascaris vitulorum . . bœuf | — 0°,60 (liquide) — Il ressort donc de ce tableau que tous les Némathelminthes de mammifères étudiés ont une concentration moléculaire voisine de celle des milieux où ils vivent (liquides intestinaux), mais qu'ils sont légèrement hypotoniques par rapport à ce dernier. Il est curieux de noter également la similitude presque complète qui existe entre la concentration des milieux intérieurs des parasites étudiés et celle des milieux intérieurs de leurs hôtes. TABLEAU No 3. Parasite Milieu intérieur parasite Milieu intérieur hôte A. megalocephala . — 0°,62 (SCHOPFER) — 0°,60 (Cozzrp) A. pitulorum. . . — 0°,60 (VrazLi) — 0°,598 (Cozzre) PAROUEE LR 4 — 0°,69 (SCHOPFER) — 0°,62 (Cozrzre) A. lumbricoides | — (0°,78 (SCHOPFER) — 0°,602 (Cozzre) Il semble donc que, par l'intermédiaire du liquide intestinal de lhôte, qui, par un processus d’isotonisation acquiert une concentration voisine de celle du milieu intérieur, le milieu intérieur du parasite acquiert cette même concentration. Nous employons le terme «isotonisation » pour définir le phéno- mène qui se produit dans le tractus digestif de l’animal et qui consiste en une équilibration de la concentration du liquide intestinal avec le milieu intérieur de l’animal. Le total des substances liquides et solides ingérées par un animal doit produire une concentration totale qui peut être hypo- ou hypertonique par rapport à la concen- tration du milieu intérieur. L’équilibration mentionnée se fait 78 W.-H. SCHOPFER indépendamment des phénomènes d’absorption qui relèvent de la perméabilité sélective, et qui ne sont pas conditionnés par les lois de l’isotonie; on ne s’expliquerait pas, sans cela, pourquoi les liquides des divers chevaux auraient, au moment où ils sont recueillis, une concentration moléculaire très voisine et du même ordre de grandeur que celle du milieu intérieur. Acnarp et LE BLANC (1923) constatent expérimentalement que si l’on introduit dans l'intestin des solutions en hypotonie, il se produit une concentration (passage d’eau) «ce qui permet l’absorption». Si l’on introduit des solutions hypertoniques à mesure que se fait l’absorp- tion, la concentration baisse; les seuils d'absorption varient et dépendent de divers facteurs (substance utilisée, état de la membrane, animal, temps d'absorption) et ne peuvent être déter- minés avec une grande précision; les auteurs constatent les seuils mais ne peuvent les expliquer ! Les faits que nous observons avec le cheval semblent, par une autre voie, amener à des conclusions analogues. Cependant les faits constatés chez le porc paraissent différents puisque la concentration du liquide intestinal de cet animal est, d’après nos mesures, toujours très supérieure à celle de son milieu intérieur. Nous insistons encore sur le fait que le terme «isotonisation » ne doit pas être pris dans un sens absolu; nous voulons dire par là: tendance au rétablissement de l’isotonie. La concentration moléculaire du liquide intestinal ne peut pas être considérée comme une constante; l’auteur doit pour chaque expérience la déterminer à nouveau. Une question se pose: le milieu intérieur du parasite est-il indépendant du milieu extérieur, est-il osmotiquement fermé ou est-il soumis aux variations de ce dernier ? Il est vrai que lon pourrait faire intervenir ici, d’autres considérations; ASKANAZY a montré que la muqueuse intestinale des Ascarides contenait du fer; il pense que ce fer proviendrait du sang de l’hôte aux dépens duquel le parasite pourrait occasionnellement se nourrir. Nous avons, nous-même observé, plusieurs fois, une couleur rosée du contenu intestinal d’Ascaris megalocephala (avec une réaction positive de l’hémoglobine); on pourrait done admettre que l’équilibration de la concentration se fait aussi bien par la cuticule du ver que par la paroi de son intestin ; dans les deux CO SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 7 cas on retrouverait, directement ou non, la concentration du milieu intérieur de l’hôte. Il est vrai que les extraits du ver en question ne sont pas hémolysants, ce qui semblerait indiquer que le sang n’est pas pour eux une nourriture normale. La similitude de /\ entre le liquide du parasite et l’hôte ne peut s’expliquer que si l’on admet un milieu intérieur de parasite dépendant, dans une certaine mesure, du milieu extérieur et soumis aux variations de ce dernier. Si, au contraire, 1l y avait indépendance, seul un hasard pourrait justifier cette concordance de chiffres ; il n’y aurait aucune nécessité à ce que le parasite à milieu indé- pendant choisisse un milieu externe de concentration analogue. Pour résoudre ce problème des expériences sont indispensables. F. Expériences d’'hypo- et d’hypertonie. Comportement des animaux. Nous avons, tout d’abord, employé l’eau distillée qui, par sa toxicité particulière est un mauvais liquide d’expérience: nous l'avons remplacée par de l’eau courante afin de ne pas altérer les membranes et de conserver à l’expérience toute sa valeur; quelques solutions de chlorure de sodium à un titre très faible, de même qu’un liquide de RINGER dilué ont été également utilisées. {. — Six Ascaris provenant d’un même cheval sont placés dans une solution hypotonique à 37°. À intervalles réguliers, un animal est extrait et son liquide cryoscopé (voir figure 2). TABLEAU NO 4. Après | À du liquide cœlomique 0 h. 0 m. — 0°,645 1 h. 0 m. — ° 586 1 h. 30 m — 0°,576 4 h. 0 m. | =— 0°,504 5 h. 0 m. | — 0°,480 | Il y a donc pénétration d’eau qui dilue le liquide cœlomique. Après 5 heures l’animal est turgescent, ses mouvements sont plus faibles. Dans les expériences qui suivent, nous verrons cette turgescence 80 W.-H. SCHOPFER aller jusqu’à l’éclatement, lorsque la solution extérieure est très hypotonique Le fait que ces animaux gonflent dans l’eau et que leurs viscères (appareil génital) saillent parfois, est connu depuis longtemps. LEUCKkART en déduisait que l’eau pénétrait, ce qui est exact, mais, en même temps concluait à la nutrition cutanée de l’animal, interprétation hâtive et erronée; le passage de l’eau conditionnée par une différence de concentration moléculaire ne sous-entend Concentration (A) Heures. 0 1 ? 3 4 5 F1G. 2. — Dilution du milieu intérieur d’Ascaris en fonction de la durée de séjour dans une solution hypotonique. nullement que les ions dissous passent également et qu'il y ait réellement une nutrition cutanée. 2. — Nous essayons, par une méthode gravimétrique de mesurer la pénétration de l’eau. Quatre individus, placés dans une solution hypotonique à 37°, fournissent les augmentations de poids suivantes (les augmentations sont portées en % dans la figure 3); SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 81 TABLEAU NO 5. Après Poids absolu, en grammes Augmentation en % 0H: Om: 9,69 - 4 h. 45 m. 6,65 17,70 HO UM 7,70 36,28 éclate TABLEAU NO 6. (Courbe I.) Après Poids absolu, en grammes Augmentation en % Oh. 0 m. 7,10 _ 0 h. 30 m. 7,60 7,04 2 h. 30 m. 8,90 25,25 &h. 0m. 9,40 32,39 10h. 0m. 9,60 35,39 18h. O0 m. 9,45 33,10 19h. 0 m. 9,45 33,10 TaBceau N° 7. (Courbe III.) Après : Poids absolu, en grammes Augmentation en % Ch. 0m. 3:05 — 4 h. 30 m. 3,30 8,2 2 h. 45 m. 3,40 11,48 5 h. 30 m. 3,50 14,75 6h. 0m. 3,55 16,40 10h. O0 m. 3,65 19,67 18h. 0 m. 3,67 19,67 TABLEAU No 8. (Courbe II.) Après Poids absolu, en grammes Augmentation en % OH Om: 4,50 ee 0 h. 30 m. 4,75 5,56 1 h. 30 m. 5,10 13,34 EE Mt at 10 5,30 17,79 4h. 0m. 5,55 23,34 40h. 0m. 5,70 26,67 18h 0 1m. 5,80 28,90 82 W.-H. SCHOPFER Ces expériences fournissent toujours les mêmes résultats: fort gonflement, augmentation régulière de poids, obtention d’une courbe d’endosmose caractéristique. On peut se demander si l’eau qui pénètre et qui justifie cette augmentation de poids dilue réellement le liquide cœlomique ou si elle est simplement absorbée par le tissu musculaire situé sous la cuticule: l’abaissement du À = E Ël "1 [e] à 1 5 | Lo) A Ë É Il ; : l/ | É) a) <« h Heures O 2 4 6 8 10 12 14 16 18 F1G. 3. — Comportement d’Ascaris dans une solution hypotonique. point de congélation du liquide après séjour dans une solution hypotonique atteste bien que l’eau, en majeure partie, passe dans le liquide cœlomique. D'ailleurs, on ne s’expliquerait pas, sans cela, l’éclatement de certains animaux. Au cours de ces expériences, 1l arrive parfois que lappareil génital fasse saillie par le pore génital: ces individus sont éliminés. Il en est de même pour ceux dont l'intestin se vide quoiqu’ici la cause d’erreur qui s'exprime par une petite perturbation de la SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 833 courbe soit moins appréciable (voir plus loin l’explication de ce phénomène). | L'augmentation du poids nous prouve done, que Jusqu'à un certain point, Ascaris est susceptible d’une régulation osmotique. Nous nous sommes demandé si la régulation se faisait au niveau de la cuticule ou si l’intestin (l’eau ayant pénétré par la bouche) et l’utérus (l’eau ayant pénétré par le pore génital) n’y partici- peraient pas. Les expériences suivantes répondent à la question. 3. — Le ver est placé dans une solution hypotonique; ses deux extrémités sont ligaturées par un fil de soie. Il y a tout de même augmentation de poids; la régulation par l’intestin est donc éliminée. 4. — Le ver est placé dans une solution hypotonique; les deux extrémités sont liées et le tiers supérieur de l’animal émerge; il y a augmentation de poids; la régulation par l’utérus (le pore génital étant émergé) est éliminée. Nous pouvons affirmer que c’est surtout au niveau de la cuticule que s’effectue le passage de l’eau; 1l n’est, cependant, pas impos- sible que dans son état normal, les orifices naturels étant ouverts, une petite quantité d’eau diffuse au niveau de l'intestin. Nous devons encore expliquer le phénomène curieux présenté par l’intestin, qui se vide indépendamment de l’excrétion intestinale normale de lanimal. Le fait que cette expulsion du contenu intestinal s'effectue après un temps d’expérience qui se trouve parfois être proportionnel à la concentration, nous donne une indication. Nous supposons que le phénomène est conditionné par les faits suivants: l’eau qui a pénétré dans la cavité cœlomique augmente le volume du liquide qui exerce une pression sur la paroi interne de la cuticule et sur la paroi interne de l'intestin. Or, ce dernier, très délicat, ne résiste pas à la pression comme peut le faire la cuticule très résistante; peu à peu la lumière de l'intestin se rétrécit et à un moment donné, si l'intestin est plein, le contenu intestinal augmenté d’une certaine quantité d’eau ayant pénétré par la bouche, sera expulsé par l’anus. Théoriquement, plus la solution extérieure est hypertonique, plus l’endosmose est rapide, plus la quantité d’eau pénétrant sera grande et plus rapidement le contenu intestinal devra être expulsé. Nous avons donc cherché, 84 W.-H. SCHOPFER en faisant varier la concentration du milieu extérieur à modifier le temps après lequel se fait l’expulsion; mais nous nous heurtons à une double difficulté: nous ignorons et la quantité de liquide contenue au préalable par l’animal et la valeur du contenu intestinal. Ces deux facteurs peuvent, dans notre explication, intervenir pour ralentir ou accélérer la sortie du contenu intestinal. Nous ne pouvons donc nous attendre à obtenir toujours des manifes- tations conformes aux prévisions. Pourtant, deux cas sur cinq ont semblé confirmer notre supposition. Contenu intestinal expulsé après: 4 h. 45 m. 4 h. 45 m. 5h: 80m. pas expulsé Dans une solution de NaCI à: eau courante 2 gr. 0 5 gr. 0/6 74% gr. 60 5. — Trois individus placés dans une solution hypertonique (NaCI à 16 et 25 gr. °/,,) donnent les chiffres suivants (les diminutions de poids sont données par la figure 4): TABLEAU No 9. Solution de NaCI. à 16 gr. 0/00 (courbe I) Après Poids absolu, en grammes Diminution de poids en % 0h. 0m k,75 — 1h. Om. 4,50 NS 00 34h10 mi: 4,25 140,53: 5 h. 30 m 4,20 — 41158 10h. 0m 4,20 — 11,58 TABLEAU No 10. Solution de NaCI. à 25 gr. 0/00 (courbe IT). Poids absolu en grammes Diminution de poids en % 6,75 6,35 6,95 5,80 5,75 SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 89 TABLEAU No 11. Solution de NaCI. à 25 gr. 0/00 (courbe III). Poids absolu en grammes Diminution de poids en % - 9,70 9.40 8,70 8,30 8.05 8.00 8.00 Cette série d'expériences d’hypertonie témoigne d’une perméa- bilité pour l’eau dans le sens intérieur-extérieur. Il semblerait donc que le parasite, dans son milieu normal comme dans les conditions D r\ . ÉRÈS=TEE TE 10 F1G. 4. — Comportement d’Ascaris dans une solution hypertonique. d'expérience, réponde à une dilution et une concentration du milieu extérieur par une augmentation ou une diminution correspondantes de poids. Il était intéressant de rechercher si à ce moment la solution d'expérience était isotonique avec le milieu intérieur ascaridien (valeur moyenne). Le /\ d’une solution de NaCI. à 10 gr. 2/,, est de — 0°,60: 0,172 = 487 0172. 1,85 . 1,87 ° 60 . Il Il A A 86 W.-H. SCHOPFER La concentration de cette solution est de très peu inférieure à celle du liquide d’Ascaris (valeur moyenne). Dans cette solution, il y a eu stabilité de poids pendant une heure, puis une légère augmentation due à une faible endosmose et peut-être aussi à un léger gonflement des tissus. Dans une solution à 11 gr. °/,, la stabilité de poids a duré plus d’une heure. Il est impossible de s’attendre à une stabilité complète et durable car, même dans une solution isotonique, la membrane et les cellules musculaires, dans le gonflement desquelles interviennent d’autres lois et dont les phénomènes d’osmose peuvent être totalement indépendants des lois de l’isotonie, peuvent jouer un rôle dans l’augmentation de poids. Nous pouvons donc admettre que dans une solution de NaCI, à 10-11 gr. °/,, dont le À\ correspond de très près à celui du liquide ascaridien, l’augmentation de poids est nulle ou faible. On aura déjà remarqué que les maxima, atteints par les différents individus, dans des liquides de même concentration, sont différents. Ce fait contraste avec la simplicité du phénomène de régulation osmotique étudié 1e1 et qui semble conditionné par des lois physico- chimiques relativement simples. Si l’on se représente le phénomène sous forme d’un schéma physico-chimique, on pensera: à des milleux de concentrations égales doivent correspondre une aug- mentation de poids égale, une absorption d’eau semblable. Ce schéma ne correspondrait pas à la réalité et nous pensons qu'il faut faire intervenir deux facteurs secondaires et supplémentaires: la tension de la membrane et la quantité de liquide présente au début de l’expérience dans la cavité de l’animal. Si la quantité de liquide contenue dans le ver est faible (relativement cela va de soi, et par rapport à la grosseur de l’animal), la membrane extérieure du ver ne sera pas distendue, ou que très faiblement; avant que sa tension limite soit atteinte, arrêtant mécaniquement la pénétration de l’eau, 1l y aura place pour beaucoup de liquide et la proportion d’eau pouvant pénétrer sera relativement grande, d’où un maximum élevé de la courbe d’endosmose. Si, au contraire, la quantité de liquide cœlomique présente au préalable, est forte, la membrane sera plus rapidement distendue et conditionnera plus tôt l’arrêt de la pénétration de l’eau donc l'arrêt de l'augmentation de poids. Ce ne serait en conséquence pas la perte de la semiperméabilité vitale qui conditionnerait l’arrêt du phénomène d’endosmose mais, au contraire, la tension élastique de la membrane limitante. SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 37 Cette notion de tension élastique fut introduite dans l’explication de l’endosmose par LAUGIER et BEnarD (1911). Ces auteurs expli- quent de la sorte l’arrêt de la courbe d’endosmose du muscle et apportent la démonstration expérimentale du fait. A cette notion de tension élastique de la membrane, nous joignons celle de « quan- tité du liquide cœlomique préexistant ». Cette notion interviendra surtout dans le cas d’un Invertébré simple dont le milieu Concentration (A) & œ 4 2 ion du liquide intestinal * F1G. 5. — Concentration du liquide intestinal en fonction de sa dilution. intérieur, remplissant le cœlome, n’est séparé du milieu extérieur que par une membrane. A ces facteurs mécaniques, dont l'influence est dieie à mesurer, s’ajoute un facteur biologique: les contractions musculaires de l’animal. Nous avons souvent observé qu’un ver placé à sec peut se contracter et devenir, sans être en contact avec aucune solution d'expérience, plus turgescent qu'il ne létait quelques instants 88 W.-H. SCHOPFER auparavant. Il est fort possible que l’allure de la courbe soit modifiée par ce facteur dont l’influence quantitative est difficile à déterminer. L’excrétion intestinale peut aussi avoir une légère influence. On peut l’éviter pour la durée de l’expérience par une ligature de l’extrémité caudale; de toute façon la quantité de substance liquide excrétée n’est pas suffisante pour modifier beaucoup la courbe. On pourrait aussi se demander si, la tension dela membrane extérieure devenant forte, de l’eau ne pourrait pas diffuser du coœlome dans l’intestin et de là être éliminée par l’anus. Mais au moment où cette tension devient maximale, celle de l’intestin doit être forte; l’intestin est fortement comprimé et son lumen très réduit. D'autre part, si par la bouche, il passe dans l’intestin un peu du liquide extérieur, les phénomènes osmotiques quise produiront au niveau de ia membrane intestinale seront semblables à ceux qui se manifestent au niveau de la cuticule. Ce point de vue n’est donc pas à envisager 101. Une critique peut être faite à toutes ces expériences ; les solutions expérimentales n’ont, qualitativement, rien de commun avec le milieu normal de l’animal et c’est par une extension qui, à priori, ne se justifie pas complètement que les résultats théoriques obtenus in vitro avec nos solutions et avec des concentrations extrêmes, sont appliqués aux conditions physiologiques normales (liquide intes- tinal). Nous nous sommes toujours efforcé de travailler avec des animaux vivants; cependant il n’est pas certain qu’au contact de nos solutions les membranes n’aient pas été altérées et que dans un état de nécrobiose elles n’aient pas été le siège de phénomènes qui ne se produiraient pas dans les conditions physiologiques. Pour répondre à cette critique, nous avons répété nos expériences en utilisant le liquide intestinal du cheval, milieu normal du ver et qui, dans les expériences, doit être l'équivalent de l’eau de mer pour les animaux marins ; de cette manière, nous serons assurés que d’un bout à l’autre de l’expérience les animaux seront réellement vivants et que les observations effectuées 1n vitro pourront sans autre et avec beaucoup de vraisemblance, s'appliquer in vivo (SCHOPFER, 1926a) ! Le liquide utilisé pour une expérience provient toujours d’un cheval parasité et tous les essais d’une série sont conduits avec le liquide intestinal et les parasites provenant d’un seul et même ® SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 89 cheval. Le liquide est dilué à la moitié, au quart, au huitième, au seizième: dans les tableaux, 1ls seront désignés par les signes: N, N/2, N/4, N/83, N/16. Leurs concentrations respectives sont les suivantes (voir figure 5, p. 87): N N/2 N/4 N/8 N/10 — 0°,695 20912 — 00,21 an 0) 09.07 6. — 5 Ascaris vivants, extraits depuis peu de l’intestin de leur hôte, ont leurs extrémités bucale et caudale ligaturées, ce qui limite à la cuticule la régulation osmotique et évite le vidage de l'intestin. Comme de coutume, température de 37° et obscurité: (Voir figure 6). _ (AE + Are CET EEE CHAN EU à a See LEE) RAP ELEC ET CHOC TT CTI SÉtSSSEnts AS RMESEA ER RUES RES Mb Eël PES NE EM EE Augmentations de poids (en % ). G LE] Fi = me A F1G. 6. — Comportement d’Ascaris dans les liquides intestinaux normaux, dilués et concentrés. TABLEAU No 12. (Poids en grammes.) aprés 0 h. O0 m. | OPEL Tr. | (Mn ea 0m Met | tunes Din) Mots nn N 12,55 12,45 42:25 12,20 12,05 12,00 N/2 12,45 1255 12,65 12,70 12,70 12,90 N/4 10,35 10,85 14:45 11,45 14,75 12,00 N/8 8,35 8,90 9,15 | 9,25 9,40 10,40 N/16 11,65 11,95 | 12,00 12,15 12,40 14,50 90 W.-H. SCHOPFER TABLEAU No 13. (Augmentations ou diminutions en %,.) Jon 0m o.15m. | 0. 30m. | inom/insom|5n 15 m. N LE 22479 | 2er 9" 07 LC AE Eee N/2 Le 40:80 | 494,60: 00 20m nee En N/4 2e LR TSUL 706 MOT MED EE -a0 N/8 = 7144 | 2 9569 | 241071 49 on None N/16 _ HU9 50] LT 670 ELLES SEA EME MACRO res Les expériences sont arrêtées avant que les maxima de poids et de tension élastique de la membrane soient atteints; les courbes qui se rapportent à ces expériences ne représentent donc que le début du phénomène. L’augmentation de poids, dans les liquides intestinaux dilués, est donc certaine; elle semble proportionnelle à l’hypotonie (pour la durée de nos expériences) (voir figure 7). N N/?2 N/4 N/8 N/16 — &,340/ + 8,60% + 17,90% + 24,39% + 24,45% Seule la courbe N/16 semble débuter d’une facon normale, 1l est cependant probable que si nous avions poursuivi les pesées jusqu’à l'établissement de la période de stabilité, cette anomalie aurait disparu et que la proportionnalité entre l’augmentation de poids et le degré d’hypotonie se serait accentuée encore; nous avons déjà fait remarquer que l’on ne pouvait s’attendre à obtenir que l’on puisse sérier exactement les courbes selon l’hypotonie du milieu (influence de la tension de la membrane et de la quantité de liquide préalable). Les conditions de nos expériences ne sont pas encore exactement les conditions physiologiques puisque nous avons ligaturé les deux extrémités et éliminé le rôle possible de la surface intestinale: mais si la membrane intestinale intervient dans la régulation osmotique, les phénomènes seront tout au plus un peu accélérés, puisque la surface d'absorption est plus grande. Plongé dans le milieu intestinal normal, le ver accuse une légère diminution de poids, indiquant que ce milieu serait légèrement hypertonique par rapport au liquide ascaridien. Cela peut être dû au fait que le liquide intestinal ne correspond pas exactement à la situation du ver dans l’intestin avant son extraction, ou peut- être qu’il s’est légèrement modifié depuis le prélèvement. Il se SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 91 pourrait également que le liquide cœlomique de l’animal fût un peu inférieur à —0°,62: le tableau 1 montre que le /\ peut parfois s’abaisser à —(0°,55; or, en prenant la moyenne entre les concentrations des milieux N et N/2 nous obtenons un /\ des —(°,55; dans ce milieu la stabilité de poids devrait être la plus durable. En résumé, les expériences effec- tuées dans des conditions se rappro- chant de très près des conditions physiologiques de l'animal, confir- ment les résultats obtenus avec des solutions artificielles; Ascaris mega- locephala réagit par une augmenta- tion ou une diminution de poids à une dilution ou une concentration du milieu extérieur. Les courbes obtenues sont des courbes d’endos- mose caractéristiques et il apparait que considérée du point de vue clas- sique de l’osmose, la membrane extérieure est douée d’une certaine semiperméabilité. L’animal semble dans les conditions de nos expé- riences, réagir plus rapidement à l’hypotonie et résister plus longtemps à l’hypertonie. Il ressort donc nettement que | le À du milieu intérieur du parasite GA FOOD DR fe . < poias à la In de considéré n’est pas indépendant, mais l'expérience (après 5 h.15 m.). _ au contraire soumis aux variations de concentration du milieu extérieur et que, dans une certaine mesure, le premier est une résultante de la seconde. Nous insistons sur le fait que cette étude de comportement osmotique a été accomplie indépendamment de toute question de perméabilité sélective et de passage d’ions dissous. Nos résultats n'ont rien à voir avec le phénomène de nutrition, l’absorption de substances dissoutes n'étant pas conditionnée directement par des différences de concentration moléculaire. Un biologiste américain, J. F. MuELLer, de l’Université d’Ili- Rev. Suisse DE Zooz. T. 39, 1932. 7 166 LE 2 92 W.-H. SCHOPFER nois, publie en 1929 une très intéressante étude sur l’anatomie microscopique d’Ascaris lumbricoides et A. megalocephala et sur leur physiologie. Il effectue des expériences de dialyse avec des Ascaris entiers, en s’efforçant de les maintenir en vie (Great care was taken to leave the body wall as uninjuried and undevitalized as possible). Partant de nos expériences et des conclusions que nous en avons tirées, 1l s'efforce, par une autre voie, d'apporter une vérification supplémentaire de nos idées. Il place dans le tube une solution contenant des substances déterminées (sels, urée, glucose) et l’animal étant plongé dans une solution saline physio- logique, recherche après quelques heures, les substances qui ont diffusé. L’urée (déterminée par la méthode au xanthydrol) passe, mais le glucose (réactif de BENEDICT, très sensible) ne passe pas. Il y a donc une perméabilité sélective. L'auteur conclut « Neverthe- less, my results were so positive that [ must regard the fact of semipermeability of the cuticula as conclusively established », ce qui confirme nos résultats. Dans nos recherches 1l s'agissait uniquement du passage de l’eau, qui n'empêche pas le liquide cœlomique de conserver ses caractères chimiques si particuliers et si différents de ceux du liquide intestinal ; 1l est impossible de se baser sur le gonflement dans l’eau pour affirmer la possibilité d’une nutrition cutanée (LEUCGKART). A priori, cette forme de nutrition n’est pas indispensable. Le fait que le glucose ne passe pas (MUELLER) en est déjà une preuve: d’autre part, ABDERHALDEN et HEISE (1909) ont montré la présence, dans l'intestin du parasite, d’un ferment peptolytique; la muqueuse intestinale d’Ascaris placée dans une solution de peptones riche en tyrosine, se couvre en peu d’heures, d’abondants cristaux de tyrosine. L’intestin semble donc devoir être fonctionnel: une nutri- tion active est possible et l'intervention de la membrane extérieure n’est pas une nécessité. Les preuves physico-chimiques que nous apportons sont donc en accord avec les quelques faits physio- logiques signalés. La membrane extérieure est le siège d’une régulation osmotique; elle doit jouer un rôle dans l’excrétion mais ne semble pas jouer un rôle actif dans la nutrition. Cette étude de la nutrition n’a, d’ailleurs, jamais été faite d’une facon systématique, malgré la simplicité des expériences; nous nous proposons de l’aborder dans des recherches ultérieures; pour l'instant, elle sort du cadre des présentes recherches. SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES Je $ 2. TRÉMATODES. Un seul Trématode peut être utilisé pour ces recherches, c’est : A. Fasciola hepatica Linné. ! a) Du mouton. Cette espèce qui est bien connue au point de vue parasitologique et vétérinaire, vit dans les canaux biliaires du foie du mouton et du bœuf; nous l’avons trouvée une fois chez le cheval. La plus grande partie des individus qui ont servi à nos expériences pro- viennent du mouton. Aux Abattoirs de Genève, l’espèce est fréquente chez les moutons importés de France et surtout d'Italie, mais beaucoup plus rare chez les moutons indigènes. On a beaucoup discuté le mode de nutrition de Fasciola hepatica, aux dépens de la substance hépatique. La question ne semble pas tranchée; nous y reviendrons d’ailleurs plus loin. WEiïNLAND (1926), à qui l’on doit la belle découverte de la formation par un processus anaérobiotique d’acides gras inférieurs (surtout acide valérianique) aux dépens des hydrates de carbone chez Ascaris, consacre à Fasciola hepatica une intéressante étude; il conclut à l’existence chez cette dernière du même processus métabolique que chez Ascaris. Chez cette espèce, la détermination de la concentration molé- culaire ne peut se faire qu'avec un extrait de tissu effectué avec plusieurs individus. Pour un même essai nous n’employons natu- rellement que les parasites provenant d’un même foie. 20.91 4. — 1°,30 LE — 0°,90 DR PE 00ra RAT RS MO AE PURE a pr 83. — 1°,01 6. — 1°18 LE — 0°,80 Moyenne: — 1°,05 env. Le /\ de ces extraits est donc manifestement supérieur à celui . du milieu (la bile) dont le /\ est relativement constant: de — 0°,55 à — (0°,60. ViaLLi (1923a) donne pour Fasciola hepatica du mouton un A — 1°,09 (par la méthode de l’extrait); ce chiffre est voisin du nôtre. b) Du bœuf. Un seul cas nous donne, avec un grand nombre de douves, un À de — 0°,95, très voisin du précédent. 1 SCHOPFER (1925 b). 94 W.-H. SCHOPFER ViaLL1 (1923a) donne pour Fasciola hepatica de la vache: par la méthode de l'extrait, un /\ de — 0°,87 par la méthode thermoélectrique, un /\ de — 0°,928. [l'est intéressant de constater que les deux chiffres obtenus l’un avec un extrait global, par la cryoscopie directe, l’autre par une mesure thermoélectrique, sur un fragment de tissu, concordent assez bien. La très forte différence qui se manifeste entre la concentration de l’extrait de parasite et la bile suscite plusieurs remarques. Diverses expériences tendent à montrer que la douve se nourrit aux dépens du foie; selon l’expérience classique de RarLLIET (1890), une matière colorante injectée dans les vaisseaux du foie parasité par des douves, se retrouve dans ces dernières, semblant indiquer qu’elles se nourrissent aux dépens de la substance hépatique; or le foie, comme tous les organes glandulaires, a une concentration moléculaire élevée. Pour des extraits, SABBATANI (1901 a et b) donne des chiffres qui, selon que l’animal est à jeun ou bien nourri, vont de —0°,90 à — 1°,20. LApicQuE admet que, « malgré toutes les incertitudes que nous avons sur la question, le /\ de la cellule hépatique est de — 0°,70 à —0°,80 ». Il y a entre le À de l'extrait du foie et celui de l’extrait de parasite une similitude qui ne peut être due au seul hasard. | Les différences observées entre les différentes mesures doivent être provoquées par les différents états de nutrition du parasite; en disséquant un foie et en ouvrant les canaux, on remarque immé- diatement que certains parasites ont une couleur gris rosé uniforme, tandis que d’autres ont leur intestin et ses ramifications, noirâtres ; les premiers sont certainement des intestins vides tandis que les seconds sont pleins. [l est probable que la concentration moléculaire de l’extrait provenant des premiers parasites doit différer de celle des seconds; nous n’avons pas vérifié expérimentalement cette hypothèse. WEINLAND divise les parasites qu'il trouve dans un foie en 4 groupes. 1. des individus à intestins vides provenant des canaux biliaires, 2. des individus à intestins pleins provenant des canaux biliaires, 3. des individus à intestins vides provenant du canal cholédoque, du canal cystique, du canal hépatique et de la vésicule biliaire, 4. des individus à intestins pleins provenant des mêmes lieux. SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 95 Ces 4 groupes participeraient à un même cycle; les individus du premier groupe sont à jeun et recherchent leur nourriture dans les canaux biliaires; ils participent alors au deuxième, puis, en arrivant dans les canaux cholédoque et cystique, au troisième; la digestion terminée, ils font alors partie du quatrième groupe (animaux à jeun) et en remontant les canaux biliaires constituent à nouveau le premier groupe. Cet arrangement est ingénieux, nous n’avons pas vérifié ces faits; nous les citons simplement pour montrer le grand intérêt qu'il y aurait à déterminer les concentrations molé- culaires des extraits de ces diverses douves. B. Caractères physico-chimiques de la bile de foie parasité. Nous avons également examiné la question sous un autre angle. Il n’est pas prouvé que la bile, lorsqu'il s’y trouve un grand nombre de parasites, garde les mêmes propriétés physico-chimiques. Le fait que les canaux biliaires sont souvent lésés et que, d’autre part, les produits d’excrétion d’une cinquantaine de douves (chiffre souvent atteint pour un seul foie) ne doivent pas être négligeables, nous permet de supposer que la nature de la bile est effectivement modifiée. Nous avons soumis cette hypothèse à l’expérience. D'ailleurs, läspect général de la bile provenant de foie parasité, rouge brun, fétide, nous incite à y chercher des modifications que nous sommes certain de trouver. Une première série de biles normales nous a donné les concentra- tions suivantes; — 0°,58; — 0°,55; — 0°,575; — 0°,585; — 0°,585; — 0°,595. Il y a donc une grande constance dans les /\. Des biles provenant de foies pour la plupart fortement parasités donnent les résultats suivants: — 0°,58 Na? et que CH CE X X X * 20 h. 05 m. | — 21,55 | — 4,86 | + 32,90 x 2* #3 94,23 | + 63,70 Se Le SCT KE | | bo [1 | X, X X, X X X signifie mouvements plus ou moins énergiques. me » » très faibles. 11 » plus de mouvements, animal mort. : » présence en grande quantité entre les deux mem- branes, de sérum de cheval, jaune citrin. A la vingtième heure tous les animaux sont encore vivants; seul celui du sérum normal présente encore des contractions nor- males; les autres ont leurs mouvements affaiblis. Indépendamment des présentes observations, nous avons pu maintenir le cysticerque du sérum normal en vie pendant plusieurs jours, à la condition de remplacer le sérum de temps à autre. Le sérum de mouton semble permettre une survie plus longue que celui du cheval, ce qui est normal. Il est possible qu'après plusieurs heures des déchets du parasite s’accumulent dans le sérum extérieur (la quantité utilisée n’est Jamais supérieure à 30 cc.) et retentissent d’une manière 180 W.-H. SCHOPFER défavorable sur lui; nous n'avons pas approfondi cette question. De toute façon, il est certain que le sérum constitue un milieu d'élevage de choix pour ce cysticerque. Nos premiers essais avec le sérum datent de 1925 et ont été publiés en 1926. La même année, DÉVÉ, l’éminent spécialiste de l’échinocoque, a pu, dans du sérum de cheval frais, non chauffé, suivre une évolution vésiculaire des scolex (jusqu’au 14e jour). Partant de la même idée, COUTELEN, en 1927, obtient d’intéressants résultats et réussit à conserver Ames nn 2 6 TT ETS METRE | NÉS HÉENRTE nn me a FÉES F1G. 10. — C ose de nn RES dans les sérums normaux, dilués et concentrés. (1er essai). ANR Ce pendant 30 jours des scolex vésiculeux; pendant sept Jours, trois hydatides filles ont été gardées vivantes dans un mélange de sérum de cheval frais, non chauffé, et de liquide hydatique. Comme nous, cet auteur observe que la température optima pour les cultures varie entre 37° et 39°; à partir de 42° elles succombent. SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 181 Examen des résultats (fig. 10): Courbe n° 2. (N). C’est dans le milieu sérum normal que les variations de poids sont le plus faibles. La concentration de ce sérum est de — (°,56, donc légèrement hypertonique par rapport au liquide de cysticerque; c’est ce qui pourrait peut-être expliquer la faible augmentation de poids du début. Courbe n° 4. (3) A première vue, elle ne semble pas prendre place dans la série. Nous avons pourtant vérifié que le liquide interne du cysticerque utilisé présente un /\ de —(°,60. Dans le milieu utilisé, le parasite est rapidement devenu turgescent; nous pensons qu'il s’agit d’un cysticerque dont la quantité de liquide contenue au préalable était plus grande que pour les autres; la tension élastique de la membrane étant plus forte, le maximum a été plus rapidement atteint. Cette courbe ne devrait pas intervenir ici et de toute façon ne doit pas fausser l’interprétation des résultats obtenus avec les autres courbes: dans un sérum normal dilué ou concentré, le parasite réagit au moins tant qu'il est vivant par une “augmentation de poids (apport d’eau) ou par une diminution (départ d’eau). Ces variations semblent proportionnelles à la concentration du milieu extérieur. Il va de soi que ces variations s’observent in uitro, mais que dans l’hôte elles n’ont jamais l’occa- sion de se produire, car le sang de mouton ne varie sa concentration que dans des limites étroites: de —(0°,584 à —(0°,679 selon LazARUSs-BarLOowW (1896); de —0°,607 à —-0°,633 selon BuGARSzKY et TANGL (1898). Le chiffre le plus bas est donné par WinTER (1896): — 0°,55. Il est certain que cette variation de t/,, doit retentir sur le À\ du liquide de parasite et que l’équilibration doit se faire assez rapidement. Il suffit, pour s’en convaincre, d'observer les modifications de poids qui se produisent lorsqu'on fait passer la concentration du milieu extérieur de 6,52 à 8,75 gr. NaCI °/,. Si l’on pense à ces variations possibles dans la concentration du sérum de mouton et à la façon rapide et précise dont le cysticerque répond aux variations extérieures, on comprendra qu'il est impossi- ble d'obtenir pour le liquide de ce dernier un À absolument stable; pour les nombreuses cryoscopies que nous avons faites de ce dernier, les limites extrêmes (rarement atteintes) ont été de —0°,55 à — (0°,67. En ce qui concerne la coloration jaune du liquide externe due à la pénétration du sérum extérieur, 1l est à remarquer que si W.-H. SCHOPFER 182 nous ne l’observons qu'après 13 heures et 20 heures, c’est que l’intro- duction d’une certaine quantité de liquide est nécessaire avant de "(TESS3 5w%) ‘S9NIIP 39 S91JU99U09 ‘XNBUHIOU SUMI9S SO] SUBP S17/091NU9] SN91991Sh7 9P JUIW9IONdWOT) — ‘LE ‘914 ; ONE ue ! en NU CEE. Lao ETAT AT ot er Te CTe rt TL OI PS eRSBENNERSUnRNEnUnEnn RSS Se ee ES TRE ENR A Se eee PAS Rae AN A A 2 EE An El + Et a SÉSRÉANUURRSAMEMET ARS D PE ne eee de cle anale Den ne ee ee Fees Rnir here Ne ee Er Eee La RO SR RE IR See ( ue )sprqd sep Se s’en rendre réellement compte sans ouvrir la membrane externe; si nous avions pu faire cette dernière opération, il est probable que SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 183 la pénétration du sérum eût pu être constatée bien plus tôt. A remarquer également que dans une solution hypertonique (NaCl ajouté au sérum) l’apparition de la teinte jaune semble se faire plus tôt que dans les autres milieux. Dans les milieux hypertoniques où la teinte du milieu extérieur est plus claire par le fait de lad- jonction d’eau, 1l est possible de constater tout de même la péné- tration du sérum dans le liquide externe du cysticerque. Ces obser- vations confirment absolument les idées que nous avons émises quant à la perméabilité des membranes. Une deuxième expérience donne des résultats encore plus nets. Même protocole que pour l'essai précédent; sérum de cheval identique, ainsi que les concentrations. Température 37°. Durée de l’expérience: 24 heures (voir figure 11). TABEÉEAUNO:27 Milieux : N N N Poid eu a ns HAL du hyper. N 2 p 8 cysticerque { 9 3 4 5 13,80 gr. | 15,15 er. | 11,60 er. | 8,25 gr. | 9,60 gr Après % % % % % 0 h. 20 m. a Te 0 PA TS OL NES X X X X X X LR 15m: — 4,81 | — 0,336 | + 8,62 | + 13,94 | + 10,42 X X X X X 5 h. 40 m. — 13,76 | + 0,336 | + 25,00 | + 49,10 | + 45,83 X * En Xe X [! 7 h. 00 m. 2=47:975 | — 2,97 |:F"29,31 | -E251,37 | accident X * x? X 22 h7Æÿ 2m: — 23,91 | — 2,31 + 37,93 | + 63,64 X * > ae X 23 h. 45 m. — 26,45 | — 1,65 + 40,52 | + 70,91 Sc XXE NE X ? La courbe obtenue avec le parasite du sérum pur est d’une remarquable régularité; les variations de poids ne dépassent pas le 3% du poids initial. 184 W.-H. SCHOPFER Le graphique relatif aux augmentations totales de poids en fonction de la concentration du milieu concorde exactement pour Augnentations de poids (en%). oncentration du mili Fic. 12. — Augmentations et diminutions de poids de Cysticercus tenuicollis en fonction de la concentration des sérums. les deux séries (voir figure 12). La pénétration du sérum semble s'être faite plus rapidement que dans la première série. CHAPITRE VIII COMPORTEMENT DU CYSTICERQUE DANS DES MILIEUX DE pE VARIABLE Le sang constituant un système tampon, les variations de p* y sont faibles. Sa faible alcalinité doit constituer, pour le cysticerque, le p” le plus favorable. II est intéressant de constater qu’envers un sérum légèrement alcalin, le liquide de cysticerque possède et maintient une légère acidité (6,4 env.) ; le hquide externe, par contre, donne un p” un peu supérieur à 7 et se rapprochant de celui du sérum. Dans un premier essai, nous cherchons à établir quel est le p* le plus favorable pour le maintien du parasite en vie dans les milieux d'expérience. Nous utilisons six solutions constituées par un mélange de phosphates primaires et secondaires et donnant des p* de: 9,4; 6; 6,6; 7; 7,5; 8. — Dans 20 cc. de chacun de ces milieux, nous plaçons un parasite vivant. Après deux heures nous observons: 5,4 6 6,6 7 7,5 8 Mouvements < Ex M ex NES Ex faibles, cyst. un peu gonflé tous vivants Il semble donc que c’est dans un milieu faiblement alcalin que les mouvements de contraction sont les plus énergiques (tout au moins avec les substances constituant le milieu indiqué); ce p° correspond approximativement à celui du sang. Dans un deuxième essai, nous établissons quelles modifications de p” subit le liquide de cysticerque sous l'influence de milieux extérieurs d’acidité variable. Les milieux (mélange de phosphates) ont des p” de 5, 6, 7, 8, 9. Après 16 heures à 37°, les liquides internes 186 W.-H. SCHOPFER sont extraits et leur acidité est immédiatement mesurée (à l’aide d'indicateurs). Tous les parasites sont encore vivants. Les mélanges ayant servi à la préparation des milieux sont conservés. pH initial du milieu . 5 6 7 8 9 pH du liq. après 16 h. 6,3 6,5 7,3 75 7,8-8 Plongé dans un milieu (phosphates) plus acide que son liquide, le cysticerque reste vivant et acidifie son liquide; inversément, dans un milieu plus alcalin il s’alcalinise. Répétée plusieurs fois, cette expérience nous a toujours donné les mêmes résultats avec plus ou moins de régularité. Dans les milieux d’acidité voisine de celle du liquide, les modifications sont moins nettes. On peut parler d’une régulation du p* sous l'influence du milieu extérieur. Dans un dernier essai, nous examinons les modifications d’acidité du milieu extérieur sous l’influence du parasite. Les milieux d’expé- rience sont les mêmes que pour le premier essai; 1ls sont conservés et à la fin de l’expérience, la teinte qu'ils donnent avec l’indicateur est comparée avec celle que fournit le milieu correspondant ayant subi l’action du cysticerque. Les comparaisons sont faites 1 h.1/, après le début de l’essai qui est exécuté à 37°. pH milieu ext. avant . 5,4 6 6,6 — 7 7,5 8 pH milieu ext. après . 6 6,5 72722 7,3-7,9 C5 Tous les parasites sont vivants. Cette transformation du milieu sous l’action du cysticerque paraît à première vue curieuse si l’on pense au pouvoir tampon normal du mélange des phosphates. Il est impossible que le parasite produise une acidité assez forte en si peu de temps, pour modifier aussi fortement son milieu. Il est possible que les substances pro- duites par métabolisme du parasite (acides organiques), inter- viennent pour une faible part dans ces changements de p“. Il doit plutôt s’agir d’un phénomène de perméabilité dont le résultat serait l’établissement d’un équilibre des deux côtés de la mem- brane vésiculaire. Les phénomènes qui se manifestent dans ce cas, doivent être fort complexes, puisque les constituants du liquide et les phosphates y prennent part. Le problème serait intéressant à approfondir au point de vue purement physico- chimique; pour nous, il nous suffit de savoir que: dead ses ot RÉ DS Sd D nd dinde do di me da à à SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 187 1° un milieu voisin de la neutralité ou faiblement alcalin est favo- rable au parasite; 20 une acidité ou une alcalinité plus élevée (dans les limites de nos expériences), sans tuer le parasite, nuit cependant à sa vitalité; 30 sous l'influence de cette acidité et de cette alcalinité plus élevée, le p” du liquide de cysticerque subit une modification appréciable. Si l’on se rappelle la perméabilité de la membrane pour les ions H et OH, ces observations deviennent plus compréhensibles. Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. LA CONCLUSIONS 1. Le liquide de Cysticercus tenuicollis possède une composition telle qu’on peut l’assimiler à un transsudat dialytique équilibré avec le plasma de mouton. On y retrouve tous les éléments minéraux du plasma à des taux voisins de ceux du sang; seuls les phosphates et les sulfates qui dans le sang ne sont pas tous dialysables se trouvent dans le liquide du parasite à des taux inférieurs. 2. Le chlorure de sodium y atteint une concentration supérieure à celle du plasma, ce qui pourrait s'expliquer par un équilibre de Donnan. La cholestérine n’est présente qu’à un taux très faible et atteste que la membrane vésiculaire n’est pas également perméa- ble à tous les corps. 5. Le sucre (glucose ?), l’urée, l’acide urique sont présents à des taux qui souvent dépassent ceux du sang. Il faut les considérer comme résultant en partie du métabolisme particulier du parasite. Les matières protéiques dont la teneur est faible ne passent pas non plus au travers de la membrane vésiculaire. On ne peut invoquer, pour justifier leur absence, une consommation par le parasite; il faut faire intervenir les propriétés de la membrane vésiculaire. Entre les deux membranes existe un liquide externe qui, par toutes ses propriétés s'éloigne sensiblement du liquide interne, dont il. n’est pourtant séparé que par une simple membrane, et se rapproche au contraire du sérum; il faut le considérer comme un exsudat très grossièrement filtré par la membrane cuticulaire qui ne semble pas exercer de sélection parmi les corps auxquels elle permet le pas- sage. Considéré dans son ensemble, en faisant abstraction des pro- duits du métabolisme du parasite, et comparé au sang, le liquide de cysticerque se trouve dans le même rapport que le liquide céphalo- rachidien ou l'humeur aqueuse par rapport au sang. Sa plus grande richesse en matières protéiques lui assigne un caractère particulier et l’éloigne quelque peu des deux transsudats cités. Par contre, SUR LE MILIEU INTÉRIEUR DE QUELQUES PARASITES 189 sa teneur en protéiques est de beaucoup inférieure à celle du liquide péricardique ou amniotique. 4. Les expériences montrent que les propriétés des deux mem- branes sont différentes quant à leur perméabilité, comme les compositions différentes des deux liquides le laissaient déjà supposer. Ces différences se manifestent en premier lieu sur un certain nombre de substances biologiques telles que la cholestérine, les protéiques, les fractions combinées et non diffusibles de certains éléments minéraux. Elle se manifeste plus nettement encore avec des substances non biologiques, sulfate de cuivre, chlorure de fer, acide picrique, etc. Ces différences ne sont visibles que tant que la membrane vésiculaire est vivante et se contracte dans un milieu à 37. Celle-c1 étant tuée, la sélection qu’elle manifestait cesse et le liquide interne change de composition. On retrouve souvent, dans le liquide de parasites morts, de l’hémoglobine en quantité appréciable, ce qui n’est jamais le cas lorsque l’animal est vivant. Le liquide externe, au contraire, en est fréquemment chargé, le parasite étant vivant. Il contient fréquemment aussi des éléments anatomiques (hématies, leucocytes). 5. Le sérum frais, non chauffé, est un milieu très favorable pour les expériences ét l’élevage du cysticerque. Dans ce milieu, le com- portement osmotique du parasite est tel qu'il se rapproche beau- coup de ce qu'il est lorsque le parasite se trouve dans son hôte. În vitro, le parasite est très sensible aux modifications de concen- tration du milieu, qu'il s’agisse de milieux artificiels au chlorure de sodium ou de sérum, et y réagit assez rapidement par des augmen- tations ou des diminutions de poids, des dilutions ou des concen- trations de son liquide. 6. L’acidité la plus favorable pour le parasite se trouve, dans les conditions de nos expériences, au voisinage de la neutralité. Il supporte des acidités ou des alcalinités plus faibles, mais s’y contracte moins bien et moins régulièrement. 2. De plus nous avons cherché à expliquer physico-chimiquement la dégénérescence du cysticerque et montré les modifications qui surviennent dans son liquide lorsqu'il ne parvient pas dans son hôte définitif. 190 W.-H. SCHOPFER 8. Ces résultats ne sont pas directement applicables à l’échino- coque. Nous supposons, cependant, qu'en ce qui concerne la perméabilité des membranes, les phénomènes doivent être sem- blables. BIBLIOGRAPHIE 1898. ABDERHALDEN, E. 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Cependant, le nombre de Cestodes signalés chez ces Mammifères . est relativement restreint et tient sans doute à ce que la recherche de parasites intestinaux chez une Baleine par exemple, présente de sérieuses difficultés. Il semblerait toutefois que la faune helmin- thologique des Mystacocètes soit plus variée que celle des Odon- tocètes. On ne connaît aujourd’hui chez les Cétacés que dix espèces de Cestodes adultes dont la majorité rentre dans la famille des Tétrabothrudés et présente une évolution assez particulière du scolex. Cette étude nous a été grandement facilitée par la coopé- ration désintéressée de plusieurs musées et de certaines collections particulières. Nous tenons à remercier MM. L. ArNpT, du musée zoologique de Berlin, H. BaLss, du musée zoologique de Munich, I. Arwipsson, du musée de l’Université d’'Uppsala, J. E. GRAF, du United States National Museum, H. DIiTLEVSEN, du musée zoologique de Copenhague, P. LôYNING, du musée zoologique d’Oslo, Ch. Joyeux, professeur à la Faculté de médecine de Mar- seille et E. LinTon, professeur à l’Université de Pennsylvania. Enfin nous voudrions remercier d’une façon toute particulière, notre maître, O. FUHRMANN, qui a mis à notre disposition les préparations types de MonrTicEeLLI et de DiEsiNG ainsi que des dessins inédits s’y rapportant. Rev. Suisse DE Zoo. T. 39, 1932. : 14 196 JEAN-G. BAER ÉTUDE DES FORMES ADULTES Les Cestodes adultes parasites des Cétacés rentrent dans les familles T'etrabothrudae et Diphyllobothrudae, nous les étudierons successivement. Les Tetrabothridés des Mammifères ont déjà suscité des travaux intéressants de la part de MonriceLLt (1892), Funrmanx (1903), NYBELIN (1922, 1928), LinrTon (1923) et Bayzis (1926). Ce dernier a donné un court aperçu historique de la question et nous n’y reviendrons pas. Tetrabothrius Rudolphi, 1819. On a signalé jusqu’à aujourd’hui six espèces du genre Tetra- bothrius parasites des Cétacés, ce sont: T. forstert (Krefft, 1871), T. triangulare (Diesing, 1850), T. affinis (Loennberg, 1891), T. wilsoni (Leiper et Atkinson, 1914), T. monticellui Linton, 1923 nec Fuhrmann, 1899 et T. ruudi Nybelin, 1928. L’étude des maté- riaux originaux, nous à Conduit à établir deux genres nouveaux pour T. triangulare et pour 7. monticellu, de sorte qu'il ne reste plus que quatre espèces dans le genre Tetrabothrius. Avant de comparer entre elles ces différentes espèces nous allons les passer rapidement en revue et cas échéant, en compléter la diagnose. TETRABOTHRIUS AFFINIS (Loennberg, 1891). Syn. Diplobothrium affine Loenn- berg, 1891. | Tetrabothrius affinis (Loenn- berg), Baylis, 1926. Hôtes: Palaenoptera borealis. L., Balaenoptera musculus L. FA T'etrabothrius affinis (Loennb.). Nous avons eu loccasion de Scolex dessiné d’après le revoir le matériel original de LOENN- RARE BERG déposé au musée d’Uppsala, et pouvons confirmer la description récente de Bayzis (1926). Le scolex est caractérisé par le fait que les quatre ventouses sont très profondes et mobiles, pouvant CESTODES DE CÉTACÉS 197 s’éloigrier du scolex de façon à ce que les quatre ouvertures soient toutes dans un même plan horizontal. Il en résulte, ainsi que la dessiné Bavyzis, que la forme du scolex est très variable. Cependant, quel que soit l’état de contraction de la tête, on y retrouve toujours les petits appendices charnus si caractéristiques. IT ressort des recherches de Bavzis, que la glande vitellogène se trouve nettement à la face ventrale de l’ovaire, situation assez exception- nelles chez les Tétrabothridés. TETRABOTHRIUS FORSTERI (Krefft, 1871). Syn. Taenia forsteri Krefft, 1871. Tetrabothrium triangulare Leidy, 1892 nec Diesing, 1850. Prosthecocotyle forsteri (Krefft), Monticelli, 1892. Tetrabothrius forsteri (Krefft), Fuhrmann, 1903. Hôtes: Delphinus delphis L., Steno frontatus Cuv. Mesoplodon bidens Sowerby. Yi A PTE {] SK nr; ! LT) \ W, d) Ni K à Ut Vo Pres 2: T'etrabothrius forster: (Krefft). Scolex du matériel du musée de Berlin, No. 2678. Fic. 3. Tetrabothrius forster: (Krefft). Portion d’une coupe transversale, passant par l’atrium génital. Mu- sée de Berlin. No. 2678. Nous avons pu comparer le matériel type de MonTIcELLI avec du matériel bien conservé, provenant de Steno frontatus Cuv. et 198 JEAN-G. BAER qui se trouvait au musée de Berlin (n° 2678). D’après nos recherches, ce Dauphin constitue un nouvel hôte pour ce parasite. Nous considérons que T. triangulare Leidy (1890) de Mesoplodon sower- biensis Blainv. — M. bidens Sowerb. ne peut se rapporter à l’espèce décrite par DIESING mais seulement à celle qui nous intéresse ici. Nous ne pouvons que confirmer la description qu’en a donnée FuHRMANN (1903). Cependant, le matériel du musée de Berlin contenant des anneaux mûrs, 1l nous est possible d'indiquer les dimensions des œufs. Ceux-c1 ont 38 1 de diamètre, ils sont sphé- riques et relativement grands. L’embryon n’a que 23 u de diamètre. TETRABOTHRIUS RUUDI Nybelin, 1928. Hôte: Palaenoptera physalus L. Cette espèce vient d’être décrite par NyBELiN (1928). Elle présente certaines analogies avec T. affinis, la glande vitellogène étant aussi à la face ventrale du segment, et le scolex portant des ventouses très mobiles et de grande taille. Elle s’en distingue cependant facilement par le nombre des testicules, plus petit chez T. ruudi que chez T. affinis. TETRABOTHRIUS WILSON: (Leiper et Atkinson, 1914). Syn. Oriana wilsoni Leiper et Atkinson, 1914. Tetrabothrius wilsoni (L. et A.), Baylis, 1926. Hôte: Palaenoptera borealis Lesson. Cette espèce avait été désignée par LEIPER et ATKINSON (1914) comme type de leur nouveau genre Oriana, à position systématique douteuse. Les descriptions des auteurs anglais (1914, 1915) ne sont pas très complètes .d’autant plus qu’ils ont eu affaire à du matériel jeune. BAyLis (1926) a eu l’occasion de revoir le matériel original déposé au British Museum et a pu établir l’identité entre Oriana et Tetrabothrius. L’anatomie interne est pour ainsi dire inconnue; on sait seulement qu’il y a 45 à 50 testicules situés en arrière et sur les côtés des glandes femellest. Il est cependant intéressant de noter, que T. wilsoni est le seul Cestode adulte signalé chez une Baleine de la région antarctique. 1 Renseignements communiqués par O. Fuhrmann. La déc on pi: DA D 5-0 D PSE 9 CESTODES DE CÉTACÉS 199 Ce qui précède nous permet d’établir la clé de diagnostique suivante pour distinguer entre elles les quatre espèces parasites de Cétacés. Glande vitellogène à la face ventrale du segment. 2 Glande vitellogène non à la face ventrale du segment . 3 50 à 60 testicules par segment . . . 7. ruudi Nybelin. plus de 100 testicules par segment . . T. affinis (Loennb.) Scolex de grande taille, au moins 28m 3 dé Haras T. wilsonr (L. & A.) Scolex de petite Bille ne Fe pas | Cm iderlaree LC es 58, 2,0 Ti: jorsterz (Krefit). Trigonocotyle n. gen. Tetrabothridés de taille moyenne. Scolex caractérisé par la présence de quatre grandes ventouses, en général circulaires, munies chacune de trois petits appendices charnus. Les conduits sexuels passent entre les vaisseaux excréteurs poraux; les pores sexuels sont unilatéraux. Atrium génital fortement musclé. Testi- ‘ceules peu nombreux, de grande taille, situés à la face dorsale du segment. Poche du cirre petite. Vagin à paroi très épaisse, ne formant pas de réceptacle séminal. Ovaire bilobé, dans la moitié postérieure du segment, en arrière de la glande vitellogène. Utérus, un tube transverse ne dépassant pas les vaisseaux excréteurs latéralement. Adulte dans l’intestin de l’Epaulard, Globicephalus melas Traill. Espèce type: Trigonocotyle monticellir (Linton, 1923). TRIGONOCOTYLE MONTICELLIT (Linton, 1923). Syn. Prosthecocotyle monticelli Linton, 1923 nec Fuhrmann, 1599, _ Hôte: Globicephalus melas Trail. Grâce à lamabilité du professeur E. Linron et à celle du United States National Museum, nous avons pu examiner les préparations originales sur lesquelles LixTron (1923) avait basé sa description. Nous avons pu les comparer avec des préparations qui ont été mises à notre disposition par notre collègue CH. Joyeux de Marseille. T. monticellu a 160mm de long et 2mm5 de large. Le scolex a {mm 15 de diamètre et porte quatre grandes ventouses circulaires, 200 JEAN-G. BAER plus ou moins pédonculées. Chaque ventouse mesure environ 1mm 2 de diamètre et porte trois petits appendices musculaires, longs de Omm 11 et qui sont disposés sur le pourtour de la ventouse de façon à former les trois angles d’un triangle équilatéral. Les pores sexuels sont unilatéraux et se trouvent au milieu du bord latéral du segment. x AN T DER QE en 4 F1G. 4. Trigonocotyle monticellit (Linton). Scolex dessiné d’après le matériel de Ch. Joyeux. chez Tetrabothrius. Les fibres sont parfois très volumineuses, mais il n’est pas possible de distinguer nettement deux couches. Il semblerait que dans la région du pore génital, la musculature longitudinale soit plus développée à la face ven- trale qu’à la face dorsale du Les conduits sexuels passent entre les vaisseaux exCré- teurs poraux; il n’y a pas de commis- sure entre les vais- seaux excréteurs ventraux. La mus- culature longitudi- nale est bien déve- loppée, mais ne ‘orme pas de gros faisceaux comme Frc:"5: Trigonocotyle monticellit (Linton). Portion d’une coupe passant par Patrium génital. Matériel Ch. Joyeux. segment. La musculature transversale, bien développée, est en général lormée de trois à quatre grosses fibres. Les fibres dorso- ventrales sont très nombreuses. Il v a environ 35 testicules, disposés sur une seule couche à la face dorsale du segment. On PA CESTODES DE CÉTACÉS 201 constate sur les coupes, que les testicules se trouvent en avant, du côté anti-poral et en arrière des glandes génitales femelles. Le canal déférent, excessivement long, est fortement enroulé sur lui- même; il occupe presque tout l’espace poral entre la poche du cirre et les glandes femelles, et débouche dans une poche du cirre piriforme, plus ou moins allongée, mais dont les parois sont très épaisses et fortement musclées. Cette poche du cirre a Omm08 de long et Omm07 de diamètre; le canalis masculinus est court. Le vagin re 20: Trigonocotyle monticelli (Linton). Préparation totale d’un segment en partie reconstitué d’après les coupes. : Matériel Ch. Joyeux. débouche dans l’atrium génital à la face ventrale de la poche du cirre, sa portion distale repliée sur elle-même est caractérisée par l'épaisseur de ses parois; il n’y a pas de réceptacle séminal. L’atrium génital, fortement musclé, a OmMm 11 de diamètre. L’ovaire est nettement bilobé, les deux lobes étant dirigés en arrière, il se trouve dans la moitié postérieure du segment et en occupe presque toute la largeur. La glande vitellogène, petite et lobée, se trouve sur la ligne médiane en avant et légèrement à la face ventrale de l’ovaire. L’utérus jeune se présente sous forme d’un tube transverse, ne dépassant pas latéralement les vaisseaux excréteurs longitudinaux. Nous n’avons pas trouvé d'œufs mûrs. Strobilocephalus n. gen. Tetrabothridés de taille moyenne. Scolex caractérisé par le fait que les quatre ventouses sont petites et que toute la région antérieure 202 JEAN-G. BAER du scolex est énormément développée, de sorte que les ventouses paraissent enfoncées dans la base du scolex. Pores sexuels unilaté- raux, conduits sexuels passant entre les vaisseaux excréteurs longi- tudinaux, et à la face ventrale du nerf poral. Testicules peu nom- breux, mais de grande taille, situés à la face dorsale est aussi à la face ventrale du segment. Le canalis masculinus débouche à la face dorsale de l’atrium génital. Portion distale du vagin caracté- risée par une paroi épaisse et par une courbure dorso-ventrale. Glande vitellogène à la face ventrale de l’ovaire. Utérus dépassant latéralement les vaisseaux excréteurs, et muni d’une ouverture rudimentaire dans les derniers segments. Adulte dans l’intestin des Dauphins, Hyperoodon rostratus (Gm.), Lagenorhynchus acutus Gray et Delphinus sp. Espèce type: Strobilocephalus triangularis (Diesing, 1850). STROBILOCEPHALUS TRIANGULARIS (Diesing, 1850). Syn. Tetrabothrium triangulare Diesing, 1850. Prosthecocotyie triangulare (Dies.), Fuhrmann, 1899. Tetrabothrius triangularis (Dies), Fuhrmann, 1905. Hotes: Hyperoodon rostratus (Gm.), Lagenorhynchus arutus Gray, Delphinus sp. Nous avons pu examiner les échan- tillons originaux de DIEsiNG déposés dans les collections du professeur FUHR- MANN, ainsiqu'unseulexemplaire déposé au musée de Munich, et provenant d’un Dauphin indéterminé capturé au Brésil. S. triangularis a 30m à 80mm de long et atteint une largeur maxima de 2Mm,5, Le scolex, volumineux, a 4mMmM,5 à 5mm de long et 5mm à 6Gmm de diamètre. Sa forme très particulière peut être com- parée à celle d’une toupie (5:66GÀcs), PAG MES Ja région la plus étroite correspondant Strobilocephalus triangularts ; C? L; (Dies.). à la base du scolex. C’est là que se Scolex dessiné d’après le ma- trouvent les quatre ventouses, de petite tériel du musée de Munich. taille, profondément enfoncées dans le scolex. Par suite de la contraction des. muscles du scolex, ces ventouses paraissent triangulaires. Toute | | CESTODES DE CÉTACÉS 203 la région antérieure du scolex, ainsi que l’a démontré FUHRMANN (1903), est parcourue par un réseau compliqué de vaisseaux excré- teurs. Comme le matériel provenant du musée de Munich semble mieux conservé que celui de DIESsING, nous en profitons pour donner quelques détails anatomiques supplémentaires. En ce qui concerne la musculature longitudinale, nous trouvons la même disposition que celle décrite par FUHRMANN; les muscles longitudinaux sont disposés suivant deux couches de faisceaux, dont la plus interne contient le plus grand nombre de fibres. La muscu- lature transversale est très bien développée et ses fibres s’entre- croisent dans les parties latérales du parenchyme cortical. Il y a de nombreuses fibres dorso-ventrales. L’anatomie des organes génitaux présente un certain nombre de par- ticularités en partie déjà signalées par FUHRMANN. La position du pore génital est nettement latérale dans le matériel de Munich et non légè- rement ventrale comme dans le ma- tériel de Vienne. Nous ne pensons pas qu'il faille retenir ce caractère comme étant spécifique; 1l semble plutôt dû à un état de contraction particulière du segment, et notam- FR 9 ment des muscles dorso-ventraux. Strobilocephalus triangularis La poche du cirre a Omm08 de ra (Bies:): SET ortion d’une coupe transversale long de 07,06 de diamètre, elle est passant par l’atrium génital. parfois sphérique; sa paroi, toujours Matériel du musée de Munich. très épaisse, a 19 u, elle est formée principalement de fibres musculaires circulaires. Le canalis masculinus est caractérisé par le fait qu’il se recourbe à son extrémité distale vers la face ventrale du segment, et débouche par ce fait à la face dorsale de l’atrium génital. Ce dernier est relativement plus petit que chez Tetrabothrius, il a Omm (5 de diamètre. Le canal déférent est très long, replié sur lui-même, il occupe presque la moitié de la largeur de la face dorsale du segment. Les testicules, de très grande taille, entourent les glandes génitales femelles et occupent, ainsi que l’a démontré FUHRMANN, le parenchyme médullaire aussi bien à la 204 JEAN-G. BAER face dorsale qu’à la face ventrale du segment. Le vagin débouche à la face ventrale de la poche du cirre, mais comme cette dernière, à la face dorsale de l’atrium génital. Ses parois sont épaisses et sont tapissées de longues soies. Il est caractérisé par une grande courbure dorso-ventrale, compliquée le plus souvent par une deuxième courbure antéro-postérieure. Le détail des organes génitaux femelles a été étudié par FunHRMANx, et nous n’insistons que sur le fait qu'ici encore a glande Frc2 9: Strobilocephalus triangularis (Dies.). Photomicrographie d’une coupe passant par l’ouverture utérine rudimentaire. Matériel du musée de Munich. vitellogène se trouve en partie à la face ventrale de l’ovaire. L’utérus mür remplit tout l'anneau et dépasse latéralement les vaisseaux excréteurs longitudinaux. On constate très nettement, dans les derniers anneaux surtout, une région circonscrite, à la face dorsale de l’anneau, où les muscles longitudinaux sont écartés pour céder la place à un tissu fibrillaire qui entre en communication avec late dé nd bah di nu cr pd nn de dd té CESTODES DE CÉTACÉS 205 l'utérus. Il s’agit ici sans aucun doute possible, d’une ouverture utérine rudimentaire, car même dans les derniers segments, remplis d'œufs, il ne nous a pas été possible d'observer une communication avec l'extérieur. On trouve une disposition analogue chez Chaeto- phallus par exemple. Les œufs, sphériques, ont 26 à 27 u de diamètre. Priapocephalus Nybelin, 1922. Ce genre intéressant contient aujourd’hui deux espèces, P. grands Nybelin, 1922 et P. minor Nybelin, 1928. Nous ne décrirons pas ces deux espèces suffisamment connues par les belles recherches de NYBELIX (1922, 1928). Le genre Priapocephaius est caractérisé par la structure particulière de son scolex; ce dernier (fig. 10) ne présente plus trace de ventouses et se trouve enfoncé dans l’épaisseur de la paroi intestinale de l'hôte, une Baleine. Ce curieux mode de fixation rappelle beaucoup celui que l’on trouve chez certains Cestodes de Poissons, tels Abothrium gadi (v. Ben.), Parabothrium bulbiferum Nybelin, Fistulicola plicatus (Rud.) etc., qui rentrent tous dans l’ordre des Pseudophyllidea. Chez les individus jeunes de ces espèces, le scolex est nor- malement conformé, avec deux pseudo- _ F16. 10. bothridies ! bien développées. Au fur et ? Rene à mesure que ces Cestodes de Poissons Scolex provenant de la col- deviennent plus âgés, le scolex s’enfonce lection O. Fuhrmann. dans la paroi intestinale de l'hôte et finit par s’y trouver dans un véritable kyste formé par l’hôte. Le scolex perd alors sa structure caractéristique, subit une véritable régres- sion morphologique, et porte alors le nom de scolex deformatus. Ce dernier est en général phalloïde, et ne montre plus trace de pseudo- 1 Nous préférons l’appellation pseudobothridie à celle de bothria qui peut prêter à équivoque lorsqu'elle est traduite dans une langue étrangère et notam- ment en anglais. Pseudobothridie a encore l’avantage de rappeler, par son préfixe, le nom de l’ordre chez lequel on trouve cette structure. 206 JEAN-G. BAER bothridies ; il finit en général par subir une dégénérescence calcaire et le strobila est alors en quelque sorte rivé à l’intestin par un petit bouton calcifié. Chez Priapocephalus, on a le même tableau général, avec cette différence que le scolex ne subit pas de dégénérescence. Désirant nous rendre compte si toutefois on pouvait comparer ce scolex à un scolex deformatus, ou s’il ne s'agissait que d’une convergence FIG ATTS Priapocephalus grandis Nybelin. Photomicrographie d’une coupe passant par la base du scolex et montrant le développement énorme de la musculature longitudinale. de caractères, nous avons obtenu la permission du professeur Funarmanx de débiter en coupes; le seul scolex de Priapocephalus qu'il ait eu en sa possession. Nous avons pu ainsi confirmer l’absence complète de ventouses; la disposition de la musculature nous autorise même à déclarer que de telles structures n’ont jamais existé ici, car les muscles diagonaux, si caractéristiques de tous les scolex de Cestodes, font complètement défaut. Le système excré- CESTODES DE CÉTACÉS 207 teur du scolex est très difficile à suivre sur les coupes, car il se résout en un réseau très compliqué de petits canalicules qui semblent se trouver surtout à la périphérie du scolex. Nous avons signlé une disposition analogue plus haut, au sujet du scolex de Strobilo- cephalus. Il n’est donc pas question de considérer le scolex de Priapocephalus comme étant un scolex deformatus, il s’agit donc d’une modification très particulière de la tête d’un Tétrabothrudé d’où il résulte que ce scolex rive en quelque sorte le Ver à la paroi intestinale de l’hôte. On peut toutefois se demander si l’absence de ventouses est la cause ou la conséquence de ce curieux mode de fixation. Il est évidemment difficile de répondre à une question aussi théorique cependant, en procédant par analogie avec ce que l’on observe chez d’autres Cestodes ayant le même mode de fixation, mais dont le scolex est muni de ventouses, Dilepis scolecina par exemple, on serait en droit d'admettre que la disparition des ventouses constitue plutôt la cause que la conséquence de ce curieux mode de vie. Il va de soi que le raisonnement par analogie ne peut être bien scientifique lorsqu'il s’agit de sciences biologiques, mais la manière de résoudre le problème en faisant l’évolution de ce Ténia chez la Baleine présente de telles difficultés que les hypo- thèses sont ici justifiées. [Se > QD JEAN-J. BAER CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES TETRABOTHRIIDAE La famille des Tetrabothriidae renferme aujourd’hui sept genres, Tetrabothrius Rudolphi, 1819, Chaetophallus Nybelin, 1916, Ano- phryocephalus Baylis, 1922, Priapocephalus Nybelin, 1922, Porotaenia Szpotanska, 1917, Strobilocephalus n. gen et Trigonocotyle n. g. Si on compare entre eux les scolex de ces différents genres on constate qu'il est possible de reconnaitre plusieurs types. Chez Anophryocephalus, les quatre ventouses sont ovalaires et ne présentent pas trace d’appendices ou d’auricules: chez Trigono- cotyle, chaque ventouse porte trois petits appendices musculeux et chez Tetrabothrius, Porotaenia et Chaetophallus, les ventouses sont munies chacune d’un auricule relié au sommet du scolex par une sorte de membrane formant un petit avant-toit. Chez Strobilo- cephalus, les ventouses sont petites et profondément enfoncées. vers la base du scolex, par contre, le sommet du scolex est fortement développé et devient presque sphérique. Enfin chez Priapocephalus, les ventouses ont complètement disparu et le sommet du scolex atteint son maximum de développement. On peut donc supposer, ainsi que nous venons de le voir et comme le démontre notre schéma, que le type Anophryocephalus a donné naissance à deux séries de genres, caractérisées l’une par le développement progressif des ventouses {Trigonocotyle, Tetrabothrius, Porotaenia, Chaeto- phallus) et l’autre au contraire par la réduction des ventouses et par le développement progressif du sommet du scolex (Strobilo- cephalus, Priapocephalus). Au point de vue anatomique, nous constatons que lPatrium génital musculeux présente lui aussi une certaine évolution. Peu développé chez Anophryocephalus, il devient moins marqué chez Strobilocephalus, pour disparaître complètement chez Priapo- cephalus. D'autre part l’atrium génital est bien développé chez Trigonocotyle et atteint son maximum de complication chez Tetra- bothrius et Porotania, Chaetophallus représentant le stade le plus. évolué. Il semblerait que le développement de la poche du cirre CESTODES DE CÉTACÉS 209 se fit dans le même sens, car elle est peu musclée et ovalaire chez Priapocephalus puis devient plus caractéristique du type classique AN NUE PEL 2Z NN PUS 12: Schéma montrant l’évolution du scolex des T'etrabothrudae. 1. Anophryocephalus ; 2. Strobilocephalus ; 3. Priapocephalus ; k. Trigonocotyle ; 9. Tetrabothrius, Porotaenia, Chaetophallus. chez Anophryocephalus pour devenir tout à fait typique chez Tetrabothrius, Porotaenia et Chaetophallus. Nous avons cherché à comparer cette évolution quelque peu 210 JEAN-G. BAER schématique des Tétrabothridés avec celle de leurs hôtes Vertébrés. Chaetophallus, Porotaenta et la très grande majorité des espèces du genre Tetrabothrius se trouvent exclusivement chez des Oiseaux aquatiques et plus spécialement marins. Les quatre autres genres ainsi que trois espèces du genre T'etrabothrius sont des parasites de Mammifères marins, Pinnipèdes et Cétacés. Les données paléontologiques sur les Mammifères marins sont encore très fragmentaires, néanmoins 1l semblerait bien d’après ABEL (in WEBER, 1928), que les Pinnipèdes soient géologiquement plus anciens que les Cétacés. On admet d’ailleurs de plus en plus, que les Pinnipèdes et peut-être aussi les Cétacés, soient issus d’un groupe de Mammifères terrestres devenus secondairement marins. En ce qui concerne les Pinnipèdes, ce groupe ancestral serait d’après ABEL, le même que celui qui a donné naissance à nos Ursidés et Canidés actuels. ; Le genre Anophryocephalus se trouve effectivement chez les Pinnipèdes et c’est bien lui qui présente le type le plus simple de ventouses; les autres genres se trouvent chez les Cétacés, indiffé- ramment chez les Mystacocètes et les Odontocètes. Comment expliquer alors que la majorité des espèces du genre Tetrabothrius, les genres Porotaentia et Chaetophallus se trouvent exclusivement chez les Oiseaux, Vertébrés phylogénétiquement beaucoup plus anciens que les Mammifères ? Lorsqu'on étudie les différentes espèces des Tétrabothridés d’Oiseaux, on est frappé par le petit nombre de caractères spécifiques. On connaît aujourd’hui environ quarante- sept espèces rentrant toutes dans le genre Tetrabuthrius, mais qu'il est très difficile de distinguer les unes des autres. On a nettement l’impression que les Tétrabothridés d’Oiseaux sont actuellement en pleine évolution; leurs caractères spécifiques présentent l’instabilité caractéristique de formes parasitaires récem- ment acquises. Nous admettons donc que les Tétrabothrndés ne sont hébergés que depuis peu de temps par les Oiseaux et qu’il s’agit en réalité de Cestodes de Mammifères qui se seraient dans la suite adaptés à l’organisme des Oiseaux dont le régime alimen- taire ne diffère pas trop de celui des Mammifères considérés. Dans le cas particulier, les Pinnipèdes et les Cétacés ont une nourriture tout à fait analogue à celle des Lariformes, Procella- riformes, Pélécaniformes, Alciformes et Colymbiformes, hôtes habituels des Tétrabothriüdés. Il faut d’ailleurs faire intervenir æ CESTODES DE CÉTACÉS 2114 le même raisonnement pour expliquer la présence chez les Oiseaux rapaces de Cestodes caractéristiques de Carnivores et rentrant dans les genres T'aenia, Dipylidium et Mesocestoides. En utilisant l'hypothèse ci-dessus, nous essayerons de préciser la situation que doit occuper la famille des Tetrabothrudae dans la systématique des Cestodes. NyYBELIN (1922, 1928) place les Tetrabothrudae dans l’ordre des Pseudophyllidea. BaAyLis (1926) suit son exemple, mais rapproche Tetrabothrius de Dinobothrium, un Cestode de Sélacien qui est comme le vient de démontrer PERRENOUD (1931), un Tétraphyllide typique. PINTNER (1896) suppose que les auricules des ventouses des Tétrabothridés sont des restes de bothridies de Tétraphyllides. Ces arguments sont cependant réfutés par FUHRMANN (1899, 1951), qui considère la famille des Tétrabothridés comme étant des Cyclophyllidea très primitifs. Voici d’ailleurs les arguments de ces auteurs: NYBELIN considère les Tetrabothridés comme apparentés à la famille des Amphicotylidés. Se basant sur ses recherches person- nelles ainsi que sur celles de SPÂrTLICH (1909), l’auteur suédois considère les ventouses des Tétrabothrnidés non comme étant de véri- tables ventouses comme on en trouve chez les Cyclophyllidea, mais comme des bothridies de Tetraphyllidea. La présence d’une ouver- ture utérine chez certaines espèces de Tetrabothriidés serait à rapprocher d'une structure analogue chez les Amphicotylidés et notamment chez À bothrium gadi. D'autre part, chez Priapocephalus, la glande vitellogène n’est pas compacte, mais folliculaire comme chez Parabothrium par exemp'é. Enfin, plus récemment (1928), le même auteur a trouvé que chez Priapocephalus minor, le vitel- loducte se subdivise en plusieurs branches, il en conclut qu'il s’agit là d’une réminiscence ancestrale d’une glande vitellogène folliculaire comme chez les Pseudophyllides. Passant en revue les arguments de NYBELIN, FUHRMANN ne peut admettre que les quatre ventouses des Tétrabothriidés soient dérivées des deux pseudobothridies des Pseudophyllides. D'autre part, l’ouverture utérine se trouve chez les Tetrabothriidés à la face dorsale tandis qu’elle est toujours ventrale chez les Amphi- cotylidés. Enfin, les œufs des Tétrabothriidés sont du type Cyclophyllidéen, car il n’y a qu’une seule cellule vitelline dans l’œuf tandis que chez les Pseudophyllides, le nombre des cellules vitellines Rev. Suisse DE Zoo. T. 39, 1932. 15 212 JEAN-G. BAER est toujours considérable. Contrairement à l’opinion de NYBELIN, FunRMANN considère les Amphicotylidés comme étant des Pseu- dophyllides primitifs. Tenant compte des arguments avancés ci-dessus, nous admettons que Anophryocephalus, parasite de Pinnipèdes, présente un scolex du type primitif, soit quatre ventouses ovalaires sans appendices. Nous avions espéré trouver chez Priapocephalus un scolex deformatus et appuyer ainsi l'hypothèse de NYBELIN, mais comme nous l’avons démontré plus haut, la structure du scolex de ce genre est bien une structure sut generis, n'ayant anatomiquement rien de commun avec un scoler deformatus de Pseudophyllides. Il faut donc admettre que le type le plus primitif des Tétrabothridés est pourvu de quatre ventouses. Or comme l’a démontré FUHRMANN (1931) et ainsi que nous l’avons déjà dit plus haut, 1l n’est pas possible de faire dériver les ventouses des pseudobothridies. Dans le cas particulier, les caractères du scolex sont plus importants pour situer une famille dans tel ordre plutôt que dans tel autre. D'ailleurs, en adoptant la phylogénie des Cestodes établie par FUHRMANN, on constate que Pseudophyllides et Cyclophyllides sont issus de formes ances- trales communes: les Tetraphyllides. On peut donc admettre la double possibilité soit de convergeance de caractères, soit d’un retour aux caractères ancestraux, pour expliquer certaines simi- litudes anatomiques entre les Tetrabothrudés et les Amphicotylidés. Si d'autre part on admet l’hypothèse paléontologique, que les Pinnipèdes et peut-être aussi les Cétacés seraient sortis de groupes terrestres devenus secondairement marins, 1l faudrait sans doute chercher les origines des Tetrabothrndés parmi les Cestodes qui auraient donné naissance d’une part aux Ténias des Carnivores actuels et d’autre part à ceux des Pinnipèdes actuels. Nous savons en effet que les Carnivores, Pinnipèdes et Cétacés actuels hébergent de nombreux Cestodes rentrant dans l’ordre des Pseudophyllidea et en particulier dans la famille des Diphyllobothru- dae dont le genre Diphyllobothrium doit par ce fait remonter au miocène. Or la très grande majorité des Pseudophyllides actuels sont hébergés par des Vertébrés vivants dans l’eau ou y ayant un accès facile, la théorie paléontologique vient ainsi appuyer la théorie zoologique quant à l’origine des Pseudophyllides. Si maintenant nous appliquons cette même théorie aux Cyclophyllides de Carnivores, nous trouvons chez ces derniers une famille dont CESTODES DE CÉTACÉS 213 la structure particulière lui a valu une place à part, il s’agit des Mesocestoididae contenant l’unique genre Mesocestoides. Nous considérons ce genre comme étant très ancien, ses caractères anatomiques, aberrants pour des Cyclophyllides, témoignent d’une très grande stabilité résultant sans doute d’un isolement précoce. Le fait que son évolution nécessiterait deux hôtes intermédiaires semble appuyer cette facon d'envisager le problème. En comparant le scolex de Mesocestoides à celui de Anophryocephalus, on est frappé par leur très grande ressemblance. Il est possible que Mesocestoides et Anophryocephalus soient issus de deux branches voisines, très anciennes, et c’est avec raison que FUHRMANN (1931) considère les Tetrabothridés comme étant des Cyclophyllides primitifs. Au point de vue anatomique, nous nous heurtons à de grandes difficultés en cherchant à faire dériver l’organisation des Tetra- bothridés de celle de formes actuelles connues. Chez tous les Tétrabothrndés, la glande vitellogène est située en avant de l’ovaire, cependant chez les espèces que nous considérons comme étant les plus primitives, la glande vitellogène se trouve à la face ventrale de l’ovaire. Il est facile, par un jeu de l'esprit, de s’imaginer les glandes vitellogènes de Proteocephalus par exemple se concentrant à la face ventrale du segment en avant de l’ovaire. Cependant on ne connaît aucune forme intermédiaire qui autoriserait à faire cette supposition. Tout ce que nous pouvons conclure aujourd’hui, c’est que les Tetrabothriidae sont une famille très ancienne des Cyclophyllidea qui aurait été hébergée primitivement par les Mammifères pour s’adapter ensuite aux Oiseaux. On connaît aujourd’hui deux genres seulement de Diphyllobothrit- dae ayant des représentants chez les Cétacés, ce sont les genres Diphyllobothrium et Diplogonoporus. Diphyllobothrium Cobbold, 1858. Ce genre, très répandu chez les Carnivores terrestres et marins. ne compte qu’un seul représentant chez les Cétacés. 214 JEAN-G. BAER DIiPHYLLOBOTHRIUM STEMMACEPHALUM Cobbold, 1858. Hôtes: Phocaena phocaena L. et Delphinus delphis L. Ce parasite ne semble avoir été décrit jusqu'à présent que chez le Marsouim, nous l’avons retrouvé chez le Dauphin dans du matériel provenant du musée de Berlin (No. 1133). Diplogonoporus Loennberg, 1892. Diphyllobothridés de très grande taille. Segments toujours beaucoup plus larges que longs; on trouve parfois deux sillons longitudinaux parallèles, au fond desquels se trouvent les pores génitaux. Organes génitaux doubles. Utérus toujours en rosette. Œufs operculés, à coque épaisse. Adulte chez les Mammifères marins et chez l'Homme. Espèce type: Diplogonoporus balaenopterae Loennberg, 1892. Ce genre renferme aujourd’hui cinq espèces dont une est parasite de l'Homme et les quatre autres de Mammifères marins. On ne connaît qu’une seule espèce hébergée par les Cétacés. DIPLOGONOPORUS BALAENOPTERAE Loennberg, 1892. Hôte: Balaenoptera borealis Lesson. Le matériel sur lequel est basé cette étude provient du musée zoologique d’Oslo et du United States national museum. nd Fire. 13. Diplogonoporus balaenopterae Loennb. Préparation totale d’un anneau sexué légèrement schématisé. Matériel du musée d’Oslo. Malheureusement aucun de nos échantillons ne possède de scolex, mais ce dernier aurait, d’après LOENNBERG (1892) 1mm à 1mm,5 de long; les pseudobothridies sont profondes, et leurs bords libres CESTODES DE CÉTACÉS 215 arrondis donnent un contour presque circulaire à la tête. D’après LOENNBERG, la plus grande longueur serait de 100 à 150 centimètres, cependant l’échantillon du musée d’Oslo, qui avait été mesuré à l’état frais, avait 170 centimètres sans scolex. La largeur maxima de nos échantillons est de 30mm, Nous avons donc certainement affaire au plus grand Cestode connu. Déjà à l’œil nu, on voit très nettement les deux utérus dans chaque segment, par contre nous n’avons pas trouvé de gouttières longitudinales ainsi que les ont signalées Ijima et KuriImoTo (1894) chez D. srandis de l'Homme. Il est probable que ces gout- tières sont le résultat de. contractions musculaires particulières. On trouve par contre très fréquemment, une subdivision superficielle de lanneau qui est alcrs divisé en deux et souvent même en trois anneaux. Ce- pendant, cette subdivision n'intéresse pas les organes génitaux. La musculature longitudinale est très puis- samment développée: elle est formée par un grand nombre de gros faisceaux contenant chacun une cinquantaine de Ce fat nnanie Diplogonoporus balaenopterae (Loennp.). Portion d’une coupe transversale très gros- se touchent presque et leur sie pour montrer le détail de la mus- diamètre est égal à celui du culature. Matériel du musée d’Oslo. parenchyme médullaire. Les muscles transversaux et dorso-ventraux, sont aussi bien développés. Le système excréteur, fortement réticulé, paraît ne se trouver que dans le parenchyme cortical; les canalicules semblent être plus nombreux à la face ventrale du segment qu’à la face dorsale. Le système nerveux est très visible; on observe deux gros cordons longitudinaux accompagnés chacun de deux cordons plus petits situés de chaque côté du cordon principal. Les organes génitaux sont doubles, mais il n’y a qu’un seul FIG LE 216 JEAN-G. BAER champ testiculaire dans chaque anneau. Les testicules, de grande taille, occupent une seule couche qui remplit presque complète- ment le parenchyme médullaire. Il semblerait que leur distribution soit beaucoup plus régulière dans la zone inter-génitale, c’est-à-dire entre les deux groupes d'organes génitaux, que dans les régions latérales du segment. Ils font défaut immédiatement en arrière des glandes génitales femelles ainsi qu’à la face dorsale de la poche du cirre. Le nombre total de testicules dans chaque segment peut être évalué à environ 250 à 300. La poche du cirre, bien développée, a 0,37"mm de long et 0,28nn de diamètre; elle débouche dans le tiers antérieur du segment. La vésicule séminale externe, très fortement musclée, mesure 0,22mm sur 0,19mnm, Le vagin dé- bouche immédiatement en arrière de la poche du cirre et sur le même axe longitu- dinal que cette dernière; 1l s’incurve vers la face ventrale du segment en passant devant l'utérus et derrière l’ovaire. Sa portion proximale se dilate en un petit réceptacle séminal allongé. L’ovaire, très fortement lobé, se trouve dans le quart postérieur de l’anneau, sa largeur dépasse _en général celle des boucles utérines. La glande coquillière est bien développée et EP Te entoure toute la première portion de l’ovi- Diplogonoporus ducte. L’utérus est très long et forme balaenopterae (Loennb.). quatre à cinq boucles de chaque côté de à son axe médian; ces boucles sont nette- riel du musée d’Oslo. ment disposées de facon à former une rosette mais semblent complètement dé- pourvues de glandes utérines. Le pore utérin se trouve en arrière du pore vaginal et sur le même axe que ce dernier; les trois orifices sexuels se trouvent ainsi sur une même ligne. Les glandes vitellogènes, situées dans le parenchyme cortical, ont à peu près la même répartition que les testicules, elles sont cependant plus petites et beaucoup plus serrées. Il semblerait, à en juger par les images obtenues sur les coupes transversales des segments, que les follucules vitellins soient plus abondants à la face dorsale CESTODES DE CÉTACÉS 217 du segment qu’à la face ventrale. Cette particularité a déjà été signalée par LOENNBERG et par [imA et KurIMoro. Les œufs ont 67 à 72 u de long et 53 u de diamètre; leur coque, munie d’un petit opercule est très épaisse. Ainsi que nous l’avons dit plus haut, 1l existe aujourd’hui cinq espèces dans le genre Diplogonoporus; ce sont: D. balaenopterae Loennb., 1892, D). fasciatus (Krabbe, 1865), D. grandis (Blanch. 1894), D. tetrapterus (v. Sieb., 1848) et D. variabilis (Krabbe, 1865). Malheureusement la plupart de ces espèces sont mal connues; D. grandis est un parasite de l'Homme et n’a jamais été trouvé chez les Pinnipèdes comme c’est indiqué par erreur dans BrümeT (1927). D. jasciatus, parasite de Pinnipèdes est très mal connu, nous n’en possédons qu’une figure publiée par KRABBE (1874) quelques années après la publication dans laquelle il établissait l’espèce. D. tetrapterus des Pinnipèdes est indiqué par LüHE (1899) comme étant une espèce douteuse, et D. variabilis, également des Pinnipèdes est porté par ARIOLA (1900) dans les espèces insuffi- samment connues. Or, en comparant la figure de D. tetrapterus donnée par MontTICELLI qui à examiné le matériel original de V. SIEBOLD, déposé au British Museum, avec celle donnée par KRABBE pour D. variabilis, on est immédiatement frappé par leur concordance parfaite. KRABBE (1874) lui-même signale le fait que D. variabilis est normalement un Bothriocéphale à organes génitaux simples, mais présentant parfois deux et même trois appareils sexuels par segment. C’est d’ailleurs à cause de cette particularité anatomique qu’il avait donné le nom de variabilis D'autre part, l’utérus n’est pas en rosette. Ces malformations sont d’ailleurs fréquentes chez d’autres espèces du genre Diphyllobothrium Cob. il s'ensuit donc que D. tetrapterus doit passer dans le genre Diphyl- lobothrium et avoir pour synonyme absolu D. variabliis Krabbe. Il ne reste donc plus que trois espèces dans le genre Diplogono- porus: D. balaenopterae des Cétacés, D. grandis de l'Homme et D. fasciatus des Pinnipèdes. Ces trois espèces ont en commun la très grande largeur des anneaux par rapport à leur longueur et le fait que l’utérus est nettement en forme de rosette. Klles se distinguent facilement entre elles par le nombre des boucles uté- rines, 4 à 5 chez D. balaenopterae, 1 à 2 chez D. grandis et 2 à 4 chez D. fasciatus; et par les dimensions des œufs 67 uw à 72 u chez D. balaenopterae, 63 à chez D. grandis et 45 u à 50 u chez D. fasciatus. 218 : JEAN-G. BAER ÉTUDE DES FORMES LARVAIRES L'étude des formes larvaires parasites des Cétacés est rendue fort difficile par le fait que la bibliographie y ayant trait est d’une complication extrême. [Il est à peu près impossible de s’y retrouver vu que la plupart des auteurs anciens ont donné le même nom à des formes très différentes, sans ajouter, la plupart du temps, de figures ou de descriptions adéquates. Cependant, le nom spécifique importe peu dans le cas particulier, vu qu'il s’agit de formes larvaires qu'il n’est pas possible de rattacher avec certitude à des formes adultes connues et que le jour où l’on aura réussi à faire évoluer ces larves, tous les noms devront être bouleversés en vertu des règles internationales de la nomen- clature. Nous nous bornerons donc à donner un bref apercu chronologique de la question avant de discuter les formes larvaires. En 1797, Bosc, dans son voyage de Bordeaux à Charlestown, signale la découverte d’un Ver vésiculaire dans le lard d’un Dauphin; cinq ans plus tard, 1l le nomme //ydatis delphini et en donne une description assez sommaire mais accompagnée de trois figures grandeur naturelle. Ruüuporrn1 (1810) classe ce même Ver sous le nom de Cysticercus delphinu. Cependant, neuf ans plus tard, ce même auteur recoit de son ami le poète-naturaliste CHAMISS0, un cysticerque de Dauphin, mais trop mal conservé pour pouvoir être étudié convenablement. Il convient bien que cette larve diffère de la première, mais néanmoins la place sous le nom de Cysticercus delphini dans les species dubia. En 1822, Carxor, chirurgien-ma]or de la corvette « La Coquille », fait part à Cuvier, de la découverte de nombreux cysticerques se trouvant dans les fosses nasales de Phocæna compressicauda Less. — Tursiops truncatus Mont. Ces larves n’ont jamais été décrites. Quelques années plus tard, DEBELL BENNET communiquait à la société zoologique de Londres, la présence de cysticerques dans les chairs du Cachalot, Physeter macrocephalus L. Par suite d’une erreur commise alors et perpétuée depuis par la majorité des auteurs, ces larves ont été signalées CESTODES DE CÉTACÉS 219 chez la Baleine franche, Balaena mysticetus L., le nom de Cysticercus balaenae-mysticeti Dies. est donc à supprimer (P. J. v. BENEDEN, 1870). Ces formes larvaires, trouvées par DEBELL BENNET, reçurent plus tard le nom de Cysticercus physeteris Dies. 1863. E. vax BENEDEN communique à l’académie des sciences en 1868, la découverte à Concarneau dans le lard de Delphinus delphis L. d’une orme larvaire particulière dont le scolex se rapproche beaucoup de ceux du genre Phyllobothrium, 11 nomme cette larve Phyllobothrium delphini. Deux ans plus tard, son père, P. J. vax BENEDEN, publie une figure de cette larve. La mème année, Gervais (1870) signale chez le Dauphin, un Cysticerque auquel il donne le nom de Stenotaenia delphint n. sp. Quelques années plus tard, MoxiEz (1889) étudiant les parasites recueillis par les campagnes scientifiques du prince de Monaco, trouve un cysti- cerque qui avait été observé dans la région caudale d’un Dauphin capturé au large des Acores. Afin d'éviter toute confusion, il nomme son parasite Taenia grimaldii. L'année suivante, Lerpy (1890) décrit sous le nom de Phyllobothrium inchoatum une larve trouvée par lui dans le lard de l’odontocète, Mesoplodon soiver- biensis Blainv. — Mesoplodon bidens Sowerb. Srossiscx (1898) étudiant la faune parasitaire du Dauphin, Grampus griseus Cuv. y trouve deux sortes de formes larvaires; la première qu'il rapporte à Cysticercus delphinii et une deuxième qu'il nomme Scolex delphini. En 1905, Linron décrit sous le nom de Taenia chamissonit, une larve trouvée dans le lard de Lagenorhynchus acutus Gray. et qu'il considère comme étant identique à Cysticercus delphintu Rud. 1819 nec 1810. L’auteur américain, ajoute avoir également trouvé chez ce même hôte des larves qui semblent se rapporter au genre Phyllobcthrium, mais malheureusement 1l ne les décrit pas. Enfin, plus récemment, Bavyris (1919, 1926 a) redécrit Taenia grimaldit chez Lagenorhkynchus acutus Gray, Delphinus delphis L., et Kogia breviceps Blainv. D'autre part, il assimile à C. delphinir (Bosc, 1802), le Stenotaenia delphinit Gervais et Taenia grimaldii Moniez et rattache ces formes larvaires au genre Monoryzma Dies. — Phyllobothrium v. Ben. Nous avons eu l’occasion d'examiner deux tubes de larves de Cestodes qui avaient été extraites du Dauphin, Delphinus delphis L. 220 JEAN-G. BAER et qui ont été aimablement mises à notre disposition par le D' H. Dircevsen, du musée zoologique de Copenhague. Ce PA \ | (o] O \\ \o ja (e 10 04) " pal © | rer To: Larve du groupe delphinu. Coupe longitudinale légèrement schématisée. Matériel du musée de Copenhague. matériel fort bien conservé, nous a permis d’établir l’existence de deux types de larves de Cestodes para- sites des Cétacés. Par contre, la discussion relative à l'attribution d’un nom spécifique nous a paru très délicate vu l’état embrouillé de cette question. Nous avons affaire à des formes larvaires dé- pourvues de parties rigides, telles que crochets etc. Il s'ensuit que toutes les dimensions sont sujettes à de grandes variations, de sorte qu’il est à peu près impossible de se fier aux mesures absolues des ventouses, bothridies etc. Il est même possible, que deux larves très semblables par leur scolex, corres- pondent à deux Ténias adultes dont les anatomies internes soient diffé- rentes. C’est pourquoi nous jugeons plus prudent d’établir deux grands groupes de larves suivant que nous avons affaire à des Cysticerques ou à des Plérocercoïides. Le premier groupe que nous ap- pellerons groupe delphinu sensu Bosc, est constitué par des larves plérocercoïdes d’assez petite taille. Le scolex est plus ou moins retiré au fond d’une dépression antérieure, mais n’est pas invaginé. Le système excréteur débouche dans une petite vésicule excrétrice terminale qui s’ouvre au dehors par un pore excré- teur bien distinct. Nous faisons rentrer dans ce groupe les larves décrites par Bosc (1802) sous le nom de Æydatis delphinu et par CESTODES DE CÉTACÉS 221 ve suite-le Cysticercus delphinit Rudolphi, 1810 nec 1819, le Phyllo- bothrium inchoatum Leidy, 1890, le Phyllobothrium delphint E. v. Beneden, 1868 et la larve non décrite par Linron 1905. IT est certain que Scolex delphini Stossich, 1898, doit se placer dans ce groupe, cependant sa petite taille (3mm à 4mm) le différencie des autres formes larvaires, il est possible que SrossicH ait eu affaire à une forme très Jeune. On peut donc conclure que le groupe delphinit a été signalé jusqu’à présent chez Del- phinus delphis L., Gram- pus griseus Cuv. Meso- plodon bidens Sowerb., et Lagenorhynchus acutus Gray. Les exemplaires en notre possession ont 10mm à 12mm de long et 3mm à Amm de diamètre; ils sont | cylindriques, arrondis et LA Vie @N p quelque peu amincis aux | j' À deux extrémités. Lors- qu’on fait une coupe lon- gitudinale, on constate que la région antérieure présente une forte dé- pression au fond de la- C = à D D) 4) quelle se trouve le scolex. FIG. T7: vie Cette forte dépression Larve du groupe delphinur. Scolex fortement grossi. Matériel du correspond au «cou» de musée de Copenhague. la larve lorsque le scolex se trouve entièrement protracté. Le scolex a 1Mm2 de diamètre et {mm 4 de long; il est muni à son sommet d’un myzorhynchus bien marqué, mais qui ne parait pas contenir de cellules glandulaires. Les quatre bothridies sont grandes, à bords fortement repliés et froncés; chaque bothridie porte à son sommet une petite ventouse accessoire ayant Omm19 de diamètre. À l’extrémité postérieure . de cette larve se trouve une vésicule excrétrice allongée, à parois musculeuses, dans laquelle viennent déboucher les vaisseaux excré- teurs longitudinaux situés à la périphérie du parenchyme larvaire. 222 JEAN-G. BAER Nous n’avons pas trouvé de corpuscules calcaires. La larve que nous venons de décrire se rapproche beaucoup par son scolex de Phyllobothrium lactuca v. Beneden, 1850, qui vit à l’état adulte dans la valvule spirale de l’Emissole, Mustelus hinnulus Blainv., mais nous ne saurions être aussi Catégorique que SOUTHWELL qui rattache Ph. inchoatum Leidy sans hésitation à Ph. lactuca. Rappelons également que FuHRMANN (1931, p. 184) a figuré une forme larvaire plérocercoïde trouvée dans le lard d’un Phoque, Leptonyx weddelli Less., dont le scolex rappelle énormément celui de certaines espèces du genre Phyllobothrium et notamment celui de Ph. unilaterale South. — Ph. thridax Zschok. Il semblerait donc que ces formes larvaires ne se trouvassent pas exclusivement chez les Cétacés, mais aussi chez les Pinnipèdes. Le deuxième groupe larvaire. que nous appellerons groupe grimaldir afin d'éviter toute équivoque, renferme les espèces décrites sous le nom de Cysticercus delphiniut Rudolphi, 1819 nec 1810, les larves trouvées par CARNOT et par DEBELL BENNET, le Stenotaentia delphint Gervais, le Taenia grimaldir Moniez et Baylis et enfin le T'aenia chamissonti Linton. Ce groupe, formé de véritables cysticerques, a été signalé dans le lard et dans des kystes de la cavité générale chez Tursiops truncatus Mont., Delphinus delphis L., Grampus griseus Cuv., Lagenorhynchus acutus Gray, Kogia breviceps Blainv. et Physeter macrocephalus L. Le matériel dont nous disposons provient de Delphinus delphis L. et à en juger par son aspect, a dû se trouver enkvysté à la surface des intestins. Il existe une épaisse membrane adventice comme chez la majorité des véritables cysticerques. À l’intérieur de cette «coque » conjonctive, formée par l’hôte pour isoler le parasite, se trouve la vésicule du cysticerque. Les échantillons que nous avons pu examiner avaient environ 20mm de long et 15mm de diamètre. Lorsqu'on ouvre soigneusement une telle vésicule, on trouve à l’intérieur un long tube enroulé plusieurs fois sur lui-même et qui est attaché à la paroi même de la vésicule. Ce tube, qui n'est autre que le «cou » du cysticerque atteint dans nos échantillons une longueur de 12 centimètres. Mon1Ez (1889) estime la longueur à 65 centimètres, LiNTON (1905) à 22 centimètres. Malheureusement, 3AYLIS (1919) n’a pu mesurer ses échantillons à cause de leur trop grande fragilité. À l'extrémité de ce «cou » monstrueux se trouve un petit scolex du type Monorygma — Phyllobotrium. Dans tous CESTODES DE CÉTACÉS 223 nos échantillons, le scolex est complètement invaginé et retourné sur lui-même. Les exemplaires étudiés par BAyLIS montrent un scolex en train de se dévaginer, ce qui a permis à cet auteur d’en donner une bonne figure. Les quatre bothridies sont allongées et sont munies à leur sommet d’une petite ventouse accessoire; il y à également un myzorhynchus bien développé. BAYLiIS rapporte ses échantillons à Monorygma elegans Monticellh — Phyllobothrium perfectum (v. Beneden) d’après SOUTHWELL. Il est intéressant de noter que les deux types de larves signalés ci-dessus, possèdent des scolex correspondant à des formes adultes vivant exclusivement chez des Sélaciens. Il semblerait que ces larves puissent survivre longtemps à leur hôte. Bavris (1919) signale une observation dans laquelle la larve cysticerque était encore vivante 11 jours après la mort de l’hôte, ce qui expliquerait la façon dont les Requins s’infestent. S. F. HARMER (vide BaAvYris, 1919) admet bien que certains Sélaciens, comme ZLaemargus borealis Gthr. attaquent les Cétacés vivants et leur arrachent des paquets de chair, cependant ce mode d’infestation nous parait plutôt exceptionnel. Ce qui est plus intéressant au point de vue biologique, c’est que nous avons ici un cas où un Mammifère marin constitue l'hôte intermédiaire d’un Cestode de Poisson sélacien. À notre connaissance c’est le seul cas où un Vertébré à sang chaud soit réservoir de virus pour un Vertébré à sang froid. [l est impossible d'admettre 1c1 l'hypothèse de l'hôte accidentel, du moins en ce qui concerne les larves du groupe grimaldu, c’est-à-dire les cysti- cerques, car une telle larve est étroitement adaptée à un hôte vertébré à sang chaud. En ce qui concerne les larves du groupe delphinu, c’est-à-dire les larves plérocercoïdes, on sait aujourd’hui que ces larves sont peu adaptées à leur hôte, une même larve pouvant passer d’un Vertébré à sang froid dans un Vertébré à sang chaud, comme le Sparganum mansoni et le Sparganum erinacet _par exemple. C’est aux savants des laboratoires maritimes à trancher la question expérimentalement et à faire évoluer ces larves chez les Sélaciens. Pour terminer, nous jugeons utile de donner une liste complète des Cétacés chez lesquels il a été trouvé des Cestodes. [Re IN ne JEAN-G. BAER LISTE DES CÉTACÉS CHEZ LESQUEILS IL A ÉTÉ SIGNALÉ DES CESTODES. BALAENIDAE BALAENA ANTARCTICA Gray. Priapocephalus grandis Nybelin. BALAENOPTERA BOREALIS Lesson. Diplogonoporus balaenopterae Loennberg. Tetrabothrius affinis (Loennberg). Tetrabothrius wilsont (Leiper et Atkinson). Priapocephalus grandis Nybelin. Priapocephalus minor Nybelin. BALAENOPTERA MUSCULUS L. Tetrabothrius affinis (Loennberg). Priapocephalus grandis Nybelin. BALAENOPTERA PHYSALUS L. Tetrabothrius ruudi Nybelin. DELPHINIDAE DELPHINUS DELPHIS L. Diphyllobothrium stemmacephalum Cobbold. Tetrabothrius forsterr (Krefit). Larves du groupe delphinu. Larves du groupe grimaldut. GLOBICEPHALUS MELAS Traill. Trigonocotyle monticellit (Linton). GRAMPUS GRISEUS Cuv. Larves du groupe delphinu. Larves du groupe grimaldu. HyYPpEROODON rRosTRATUS Müller. Strobilocephalus triangularis (Diesing). KoGiA BREvVICEPS Blainville. Larves du groupe grimaldu. CESTODES DE CÉTACÉS LAGENORHYNCHUS ACUTUS Gray. Strobulocephalus triangularis (Diesing). Larves du groupe delphinu. Larves du groupe grimaldui. MESOPLODON BIDENS Sowerbv. Tetrabothrius forsterr (Krefit). Larves du groupe delphinut. PHOCAENA PHOCAENA L.. | Diphyllobothrium stemmacephalum Cobbold. PHYSETER MACROCEPHALUS L. Larves du groupe grimaldur. STENO FRONTATUS Cuvier. Tetrabothrins forsterr (Krefft). TursioPs TRUNCATUS Montagu. Larves du groupe grimaldu. [De] 26 JEAN-G. BAER ABBRÉVIATIONS UTILISÉES DANS LES EXPLICATIONS DES FIGURES Cd. — Canal déférent. Rs. — Réceptacle séminal. Cu: — Cuticule. T.:.=)Testicules: MI. — Musculature longitudinale. Ut.::="Utérus.: Mt. — Musculature transversale. V. — Vagin. N. — Cordon nerveux longitudinal. Vd. — Vaisseaux excréteur dorsal. O. — Ouverture utérine. Vse. — Vésicule séminale externe. Ov.t=. Ovaire: Vt. — Glandes vitellogènes. P.:— Pore génital: Vv. — Vaisseaux excréteur Pc. — Poche du cirre. ventral. 1900. 198 1922. 1926. 1926a. 1870. 1802. 1927. 1899. 1903. 1931. 1870. 1894. 1874. CESTODES DE CÉTACÉS 72 BIBLIOGRAPHIE ARIOLA, V. Revisione della famiglia Bothriocephalidae s. str. Arch. Parasit., t. 3, p. 369-484, pl. vrri-x. BayLis, H. A. 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Il n’y a donc aucune donnée valable qui nous permette de nier la parenté unmissant entre eux les animaux en apparence les plus divers: de cette conception est sortie la Zoologie systématique moderne, pour qui la classification idéale est l’image actuelle de cet arbre généalogique dont les racines, le tronc et les branches maîtresses — pour reprendre une comparaison récente de VIALLE- TON — plongent dans le temps, comme dans une eau boueuse d’où, seuls, émergeraient les rameaux extrêmes et récents. Or, le Zoologiste qui tente d’établir des relations de parenté, et par là une classification naturelle des êtres vivants, se heurte à de grandes difficultés: le choix des caractères discriminatifs est très difficile, parce que les particularités intimes, méritant seules d’être prises en considération, se trouvent le plus souvent dérobées à notre vue par d’autres caractères que nous avons accoutumé de qualifier d’adaptatifs. Sans prétendre trancher ici une question qui sort de mon nropos, il nous faut reconnaître que la plupart des animaux présentent des caractères en rapport avec le milieu où ils sont appelés à vivre. En voici deux exemples: Considérons avec CAULLERY, un Squale, un Ichtyosaure, un Dauphin. Nous trouvons sur la ligne médio-dorsale de ces trois Rev. Suisse DE Zoo. T. 39, 1932. 17 230 R .MATTHEY animaux une nageoire, de position, de forme et de structure compa- rable. Si nous attachions de l’importance à ce caractère, nous serions amenés à classer dans une même catégorie systématique les Vertébrés en question; et pourtant ce sont des êtres dissemblables, dont l’un est un Poisson, le second un Reptile, le troisième un Mammifère. Ou bien, regardons avec ABEL une Grenouille, un Crocodile et un Hippopotame, dans le moment où ces animaux viennent respirer à la surface de l’eau: nous constaterons alors que les narines et les yeux émergent seuls, ce qui nous indique un profil semblable de la face supérieure de la tête; ce caractère nous. apparaît-il important nous serons alors conduits à réunir un Batracien, un Reptile et un Mammifère. Il y a donc de «mauvais» caractères dont l'emploi aboutirait à une classification bizarre | Il en est de meilleurs: chez les Mammifères, ce sont les dents, le squelette, la musculature, les appareils digestif et uro-génital qui semblent fournir les critères les plus sûrs; chez les Insectes ce seront les nervures des ailes, la chétotaxie, les gémitalia, etc., ete. Lorsque l’Embryologie descriptive se fût développée, c’est souvent à elle que l’on eut recours: dès 1831, THompsox prouvait que les Cirrhipèdes ne devaient plus être incorporés dans l’embran- chement des Mollusques, mais dans celui des Crustacés, puisque leur œuf donnait issue à une larve Nauplius typique, et l’année suivante NoRpMANN démontrait, toujours par l'existence du Nauplius, l’appartenance au même groupe du Copépode Lernaea branchialis, jusqu'alors considéré comme un ver. Mais à côté du succès éclatant, la méthode embryologique enregistrait des revers graves dus surtout aux généralisations abusives de HAECKkEL et de ses disciples. Certes, nous lui devons des acquisitions précieuses, dans cette recherche ardue des parentés: la réunion des Annélides et des Mollusques, basée sur la similitude de leur développement et de leurs larves trochophores, la doctrine néphridienne, le plan commun d'organisation des Vertébrés. Mais d’autres interprétations sont aujourd'hui caduques, telle la conception trochophorienne des Rotifères et bien d’autres encore. La tendance générale, dans le choix successif des caractères utilisables en systématique, c’est, me semble-t-il, de dépister, sous LES CHROMOSOMES ET LA SYSTÉMATIQUE ZOOLOGIQUE 231 l'enveloppe fallacieuse des apparences, des particularités de plus en plus intimes. À ce point de vue l’application des méthodes d’immunité à la recherche des parentés devait représenter un progrès certain: et cependant les belles promesses contenues dans les travaux de NuTTAL, ne paraissent pas s'être complètement réalisées, bien que ces recherches aient montré la parenté chimique de l’Apteryx et des Râles, du Mammouth et de l’Eléphant indien, des Anthropoides et de l'Homme. Si nous revenons maintenant aux critères purement morpholo- giques, une conclusion s'impose: c'est qu'une classification a d'autant plus de chances de correspondre à la réalité qu’elle s'appuie sur des caractères plus nombreux: l’homme, primitif par sa dentition et ses membres pentadactyles, est très évolué par son encéphale et la forme de sa colonne vertébrale et de son bassin. Voici qu'à partir de 1900 les progrès de la cytologie et de la génétique mettent en évidence la stabilité remarquable du patri- moine héréditaire dont le support matériel se trouve constitué par les chromosomes, constants par le nombre, constants par la forme. L'utilisation des chromosomes dans la recherche des parentés se présente dès lors à l'esprit: «une phylogénie basée sur les chromo- somes, nous dit GATE, doit être construite ». Voyons dans quels cas nous recourrons à la prise en considération des formules.chromosomiales: cette question préjudicielle doit être tranchée, parce que la méthode ne peut être employée indifférem- ment par tous: seuls des cytologistes entrainés sont capables d'appliquer dans chaque cas les techniques histologiques, souvent très délicates, adéquates au matériel qu'il s’agit d'examiner. D'une façon générale, la formule chromosomiale varie peu d’une espèce à l’autre, ou d’un genre à l’autre (exceptions: Ascaris, Boveri, GaLTox, WoopricH; Drosophile, METz). Ce n’est donc que d’une manière exceptionnelle qu’elle pourra nous renseigner sur la valeur d’une coupure spécifique ou générique. Par contre, les familles et à fortiori les groupes hiérarchiquement supérieurs (Ordre, Classe) possédent le plus souvent une formule parfaitement définie, comme je vous le montrerai tout à l’heure. C’est donc, me semble-t-11, dans la recherche des parentés existant entre les fa- milles, les Ordres ou les Classes, que les renseignements chromo- somiques seront les plus précieux. Les formules différent d’un groupe à l’autre: cela signifie, n’est-il 22 R. MATTHEY pas vrai, que dans le cours des temps, le support matériel du patrimoine héréditaire a lui aussi subi une évolution. Ce sont les caractères de cette évolution que nous devons alors envisager. Et, tout d’abord, je désirerais dire quelques mots de la phylo- génie du chromosome, considéré comme imdividualité: ceci pour bien marquer une distinction liminaire importante, soit le fait qu'il faut bien se garder de confondre l’histoire phylogénétique du chromosome avec l’évolution de la formule chromosomiale qui nous retiendra tout à l’heure. ! En ce qui concerne la réalisation historique du chromosome, nous pouvons actuellement affirmer que celui-c1 représente une formation complexe: ceci ressort de l’ensemble des données cyto- logiques modernes qui nous montre l’association par agglutination linéaires de particules unitaires, les chromomères. Au niveau de chaque chromomère la colorabilhité est maximum, de telle sorte que le chromosome nous apparaît un peu sous l’aspect d’une corde à nœuds. | Entre deux chromomères consécutifs, nous trouvons une dé- pression circulaire, parfois une véritable échancrure, formations décrites dès 1895 par HÂcker chez les Copépodes, puis revues à de nombreuses reprises et dans les groupes les plus variés, entre autres par CHAMBERS (1912), HEBERER (1924), puis STEVENS, Foor et STROBELL, etc. Récemment CHAMBERS a revu ces étrangle- ments sur le vivant, de telle sorte que leur réalité ne saurait faire de doute. Des essais ont été faits qui tendent à établir la constance numé- rique des chromomères constituant un chromosome donné, notam- ment par Lewis et RoBERTSON chez le Locustien Chortippus, par E. REeuTEr chez l'Hémiptère Alydus calcaratus, par GoLp- SCHMIDT (Polystomum), par Dowxnixc (Hydra). Nous pouvons ainsi admettre avec beaucoup de vraisemblance qu’un chromosome est formé d’un certain nombre — constant — de chromomères, de même qu’une molécule compte toujours le même nombre d’atomes. On pouvait supposer, alors que les Protozoaires étaient considérés comme des êtres très simples, que ce groupe manifesterait, au point de vue chromosomial, des caractères archaïques. Mais nous ne croyons plus à la «simplicité» des unicellulaires, depuis que 1 Consulter à ce sujet le beau travail de E. REuTER (Act. Zool. Fenn. 9. 1930). F-- CR ner ER 0 En = 7 FE An " + L à L LES CHROMOSOMES ET LA SYSTÉMATIQUE ZOOLOGIQUE 233 SCHAUDINN, FRANZ, DOBELL, BELAR, et bien d’autres ont démontré la haute spécialisation de beaucoup de Protistes. DOFLEIN estime que dans tous les grands groupes de Protozaires se rencontrent des chromosomes rigoureusement comparables à ceux des Métazoaires, mais il parait également établi que chez les Gloeocapsa, par exemple, étudiés par OLIVE, la chromatine, lors de la cinèse, se réduit en chromomères, et non en chromosomes. L'apparition première des chromosomes reste donc mystérieuse: ces formations nous paraissent secondaires si nous songeons à la chromatine diffuse des Bactériacées; nous devons donc délaisser cette question et nous demander maintenant comment, dans le cours des temps, a varié la formule chromosomiale. Une opinion d’une aimable simplicité a été proposée par RABL en 1906: « Die einen (Chromosomen) sind mehr, die anderen weniger gewachsen; die einen sind länger, die anderen kürzer geworden ». C’est à mon avis WiLson qui donne des processus à incriminer la sériation la plus vraisemblable; je vous la rappelle rapidement, mais en soulignant tout d’abord que seul l’aspect zoologique de la question nous retiendra: c’est dire que je passerai sous silence la polyploïdie, la polysomie, et les phénomènes voisins dont GUYÉNOT donnait récemment un remarquable exposé: ces processus, si importants en Botanique, n’ont, semble-t-il, pas joué de rôle dans l’évolution zoologique. Ceci dit, voyons rapidement le tableau de Wizson. Pour cet auteur, les formules chromosomiales ont évolué: 1° par réduction graduelle de taille, pouvant aller jusqu’à la disparition ; 20 par anomalies cinétiques (non disjonction, ea RANUE 30 par polyploïdie (sensu lato): 4-59 par ‘asion ou fragmentation de chromosomes (Aggluti- nation de REUTER); 69 par variation brusque d’allure disploiïde.; 70 par hybridation. Je limiterai notre examen aux catégories 4-5 (fusion ou fragmen- tation) et de ce chapitre encore trop vaste, je détacherai un para- graphe; nous allons examiner dans quels groupes zoologiques s'applique l'hypothèse proposée en 1916 par ROBERTSON et que je vais exposer: 234 R. MATTHEY Mc CLuxc, dès 1908, avait clairement reconnu la relation existant chez les Orthoptères entre la position systématique et la formule chromosomiale: les SS d’Acridiens ont par exemple 2N — 23 chr. alors que chez les Locustiens 2 N — 33. ; Or, parmi les premiers (2 N — 23), RoBERTsON constata le fait en apparence aberrant et concernant le genre Chorthippus, dont le nombre diploïde est égal à 17. Mais parmi ces 17 chr., il y a 6 V, dont l’apex se trouve tourné vers le centre de la plaque. Si chaque V résulte de la fusion de 2 chromosomes en bâtonnets non homo- logues, nous retombons sur le nombre caractéristique: 23. Cette formation des V aux dépens de 2 J nous montre — corol- laire important — que, dans un groupe donné, le nombre de chromo- somes est d'autant plus petit que l’espèce est plus évoluée: les grands nombres sont donc plutôt primitifs, ce qui est conforme aux idées de PAULMIER et de MonTGomMERY. Il ne faut cependant pas négliger un fait important: c’est que les V peuvent se rompre pour donner à nouveau des chromosomes télomitiques. Les constatations de RoBERTsON ont été largement vérifiées chez des genres nombreux des Saltatoria, entre autres par EISENKRAUT (1926) et par HELwIG (1929). MorGan (1928) les a étendues aux Forficulides, où les faits se présentent néanmoins d’une façon moins nette. Chez les Diptéres, nous retrouvons des mécanismes tout à fait analogues: MErz et Moser ont montré que, sur les 13 types fonda- mentaux de garnitures chromosomiales rencontrées chez les Droso- philes, et les genres affines, 12 se déduisaient sans difficulté d’un schéma commun, en faisant simplement appel à l’union de 2 bâton- nets donnant un V, ou à la rupture d’un V fournissant 2 chromo- somes. Ces conclusions ont même pu être étendues aux hétérochro- mosomes, chose en apparence paradoxale (LANCEFIELD et METZ). Les Hémiptères, et en particulier les Notonectes, présentent une évolution chromosomiale, largement explicable par l'hypothèse de ROBERTSON. Enfin, chez les Vertébrés, j'ai pu démontrer depuis quelques années l’aisance avec laquelle s’expliquait, par les mêmes hypo- thèses, l’évolution chromosomique des Sauriens. Je rappelle ici brièvement les résultats auxquels je suis parvenu. La formule chromosomiale permet de répartir les Sauriens actuellement étudiés en 3 groupes. LES CHROMOSOMES ET LA SYSTÉMATIQUE ZOOLOGIQUE 239 19 41 y a 42 chromosomes télomitiques de longueur régulièrement décroissante chez les Geckonoïdes. Un nombre plus faible, lorsqu'on l’observe, est lié à la formation de V. C’est ainsi que chez Gekko japonicus, NAKAMURA (1931) trouve 38 chromosomes dont 4 V, alors que d’après mes recherches les 42 éléments de Tarentola mauretanica sont tous des bâtonnets. 20 Chez les Iguanoïdes il y a deux catégories de chromosomes: les macrochromosomes et les microchromosomes. Les macrochro- mosomes, exprimés en éléments télomitiques, sont au nombre de 24: j'ai rencontré les formules suivantes: Iguanidés, Agamidés, Chaméléontidés, Amphisbé- niens acrodontes (Trogonophis) . . . . . . . . . 12V us Near er ane AO NV +4: en mes me Lo a ON ES ]J sa, ms OV EA23 ne 2 5. … : EN. FO Les Zonuridés et les Anniellidés sont voisins des Anguidés, mais . leurs chromosomes ont subi, vraisemblablement, des translocations venant se superposer aux processus robertsoniens d'évolution. Les microchromosomes sont chez les Iguanoïdes au nombre de 24. Une déviation n’a été observée que chez les Caméléons (12), les Anniellidés (8) et un Anguidé, l’'Ophisaurus ventralis (10). Ces déviations s'expliquent d’ailleurs aisément par une fusion des petits éléments entre eux. 30 Les Scinco-lacertoïdes présentent fondamentalement 36 chro- mosomes en bâtonnet. La formation de V aux dépens d'éléments télomitiques se laisse suivre facilement chez les Scincidés; en voici un exemple: Es: : =: 363 (+ 2 micros.) 5 0. 9STJ LAN . : 2J+8N C’est par des considérations de ce genre que j'ai pu proposer une Classification des Sauriens, qui, d’une façon générale, fortifie les données des systématiciens modernes, celles de Camp (1923) notamment. 236 R. MATTHEY Il faut d’ailleurs reconnaître que les rapports très nets dans certains groupes entre position systématique et formule chromo- somiale, ne le sont pas dans d’autres. Les Nématodes, les Hirudinées étudiés récemment par WENDROWSKI (1928) ne semblent pas présenter le mécanisme évolutif proposé par RoBERrTsoN. Chez les Hirudinées, WENDROWSK1 trouve les nombres suivants: 2 N — 16, 26, 28, 32; l’auteur songe à de la polyploïdie encore que la qualité des figures n’autorise pas de conclusions précises. En tout cas, fait intéressant à noter, les Hirudinées primitives { Acanthobdella) se rapprochent beaucoup des Oligochètes sanguicoles {Branchiobdella astaci), avec un nombre diploïde de 16, commun aux deux groupes. Les papillons (BELIAIEFF 1930) constituent un matériel franche- ment défavorable à l’analyse cytologique, en raison de la petitesse de leurs chromosomes généralement punctiformes. C’est ainsi que BELIAJEFF rejette tout rapport entre la position systématique et la formule chromosomiale; cette négation est basée sur la coexistence, dans un même genre de nombres très différents; or, me semble-t-1l, ce fait ne doit pas trop nous étonner puisqu’une analyse morpholo- gique est ici impossible: DONCASTER trouve un nombre N de 14 chez Lycia (Biston) hirtaria, et de 56 chez PB. zonaria, mais cons- tate que la masse chromatique totale est la même dans les deux espèces, d’où la conclusion que les chromosomes de urtaria sont 4 fois plus gros que ceux de zonaria. Une valeur intermédiaire (N — 28) a été trouvée par Harrison chez L. pomonaria. CRETSCHMAR Considérant l’évolution des Pistons et des Orgya- admet comme très probable un parallèle entre la variation numé- rique et la position phylétique. BELIAIEFF lui-même dérive, sur la foi d’un nombre chromosomique fondamentalement identique, les Papillons des Trichoptères, ce qui est conforme aux hypothèses des Systématiciens et des Paléontologistes. Il ne faut d’ailleurs pas oublier que chez les Lépidoptères, les phénomènes sont compliqués par la formation de chromosomes complexes décrits par SEILER et par GoLpscamipr chez les Lyman- tria, Phragmatobia, Solenobia, etc. Si nous admettons une relation entre la formule chromosomiale et la position systématique, nous devons alors nous demander s’il existe un rapport entre cette même formule, d’une part, et la morphologie d’un animal, d’autre part. | Une tentative de ce genre n’a été faite à ma connaissance que par | | | LES CHROMOSOMES ET LA SYSTÉMATIQUE ZOOLOGIQUE 237 FrecHKkoPp (1930). Chez les Marsupiaux (d'évolution franchement robertsonienne), cet auteur met en relation le nombre de chromo- somes avec la largeur relative du crâne, considérée comme expres- sion du régime alimentaire. Ces conclusions paraissent d’ailleurs prématurées et dépassent largement les faits observés. Mesdames, Messieurs, des recherches que je viens d’avoir l’hon- neur de vous exposer se dégage, en dépit d’incertitudes et d’obscu- rités nombreuses, la notion d’une relation entre la formule chromo- somiale et la position systématique. Ou bien, si vous le préférez, la cytologie peut nous renseigner sur la parenté des animaux entre eux. Mais nous ne saisissons pas le lien qui rattache l’évolution de la formule chromosomiale à l’évolution organique, pas plus que nous ne sommes instruits du déterminisme des modifications — rupture ou agglutination — des chromosomes. En soi, le nombre chromosomial n’a pas de sigmfication (MorGaN, STURTEVANT, PAINTER); il en a une si nous le considérons comme un indicateur des modifications intimes du cytoplasme. A ce point de vue l’étude strictement cytologique aboutit à une impasse. Il faudra alors recourir à d’autres méthodes, à la Génétique mais surtout à l’'Embryologie causale, pour que, sous l'effort conver- gent des trois disciplines se soulève — quelque peu — le voile d’Isis. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 239 Tome 39, n° 5. — Mai 1932. MiITGETEILT AN DER GENERALVERSAMMLUNG DER SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAFT IN BASEL, DEN 12. unp 13. Mäirz 1932. Zum Problem der «fliegenden » Schlangen | H. HEDIGER Naturhistorisches Museum Basel. Als « fliegende » Schlangen werden in der Literatur solche Kletter- schlangen bezeichnet, die imstande sind, nachdem sie abgestossen haben, von oben nach unten Distanzen von einem Vielfachen ihrer eigenen Länge frei fallend im Luftraum zurückzulegen, ohne dabei irgendwelchen Schaden zu nehmen. Diese Eigentümhchkeït ist bisher bei drei Arten beobachtet worden, nämlich bei Dendrophis pictus (Gmel.), Chrysopelea ornata (Shaw) und Chrysopelea chryso- chlora (Schleg.), welche alle den indo-australischen Archipel be- wohnen und durch scharie, scharnierartige Seitenkiele an den Ventralia ausgezeichnet sind. Solche Luftsprünge konnten nun auch für eine weitere Art fest- gestellt werden. Als Begleiter von Herrn Prof. Felix SPEISER auf seiner ethnologischen Studienreise nach Melanesien hatte ich 1930 Gelegenheit, im Bismarck-Archipel eine derartige Schlange kennen zu lernen und zu sammeln. Während unseres Aufenthaltes auf Neu-Britannien wurden mir von Eingeborenen unabhängig von emander dreimal Schlangen gebracht, die von ihnen jedesmal in dem Augenblick gefangen worden waren, als sie eben von einem steilen « Gleitflug » aus den Bäumen auf dem Boden landeten. Es handelte sich jedesmal um Dendrophis calligastra Günther, eine typische Baumschlange, ebenfalls mit starken Seitenkielen an den Ventralia ausgestattet. « Madapia » — so wird die Art an der Südküste von den Eingeborenen genannt — musste zwar wegen des Habitus, der arborikolen Eebensweise und der Ver- wandtschaft zu Dendrophis pictus schon lange als flugverdächtig erscheinen; doch sind über den « Flug » dieser in Papuasien sehr Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 18 240 H. HEDIGER häufigen Schlange bis dahin noch keinerlei Beobachtungen bekannt geworden. Den Eingeborenen gilt diese merkwürdige Lokomotions- art als Selbstverständlichkeit; die Schlange soll angeblich nie auf eine andere Weise ihre Wohnbäume verlassen. Ich selbst konnte sie Zwar nie im « Fluge» beobachten; doch haben wir keinerlei Anlass, die Schilderungen der Fänger irgendwie anzuzweifeln — und das umso weniger, als ich jeweilen die ganze Fangszene bis in alle Einzelheiten an Ort und Stelle rekonstruieren liess, sodass nicht nur der betreffende Baum, sondern auch die Stelle des Auf- treffens der Schlange auf den Boden ziemlich genau festgestellt werden konnte. Es zeigte sich, dass der Winkel der Flugbahn jeweilen um wesentlich mehr als 459 von der Horizontalen abwich und sich oft bedeutend der senkrechten Fallinie näherte. In allen drei Fällen handelte es sich um Kokospalmen von 15 bezw. 20 m Hühe; der Boden war mit Gras bestanden, und die Schlange soil während des « Fluges » ausnahmslos stabartig ausge- streckt gewesen sein. Wir dürfen also Dendrophis calligastra als vierte Art in die Liste der «fliegenden Schlangen » eintragen, die sich zweifellos noch wesentlich vergrüssern wird, entsprechend dem Wachsen unserer Kenntnis über die Biologie tropischer Reptihien. ! Die scharfen Kiele an den Ventralia bilden eines der auffälligsten Merkmale der «fliegenden Schlangen ». Die Deutung dieses eigen- artigen Organs ist indessen nicht so einfach, wie es vielleicht den Anschein haben künnte, wenigstens solange wir nicht über eine grôssere Zahl diesbezüglicher Beobachtungen verfügen. SHELFORD hält diese Ventralkiele für den entscheidenden Faktor beim « Flug » der Schlangen, ebenso WERNER: « da keiner gleitfliegenden Schlange diese Einrichtung fehlt und keine ohne sie fliegen kann. » SHELFORD gibt an, dass die Schlange mit Hilfe der als Scharniere funktionie- renden Seitenkiele imstande sei, während des Fluges die ganze Ventralfläche zu einer tief konkaven Rinne einzuziehen und sich gleichzeitig dorsoventral etwas abzuflachen, wodurch sie ungefähr die Gestalt eines längshalbierten Bambusstabes annehme und deshalb zu einem ausgiebigen Gleitflug befähigt sei; denn eim längshalbierter Bambusstab falle bekanntlich weniger rasch zur Erde, als ein ungeteilter von gleichem Gewicht. 1 DE JONG (1927, Nova Guinea, 15,3 p. 299) berichtet über ein Exemplar ven Dendrophis punctulatus (Gray): ‘“. . . it fell out of a coconut tree. ? ZUM PROBLEM DER «(FLIEGENDEN) SCHLANGEN 241 Wäs nun die konkave Einwôlbung der Bauchseite bei Dendrophis und Chrysopelea und damit die Bedeutung der Seitenkiele als Flug- bezw. Gleitflugorgan anbetrifft, so ist diese von SHELFORD wesentlich überschätzt worden. Wir dürfen nicht vergessen, dass - die meisten Schlangen im Zustande der Erregung sich abwechselnd aufblähen und wieder schlank machen; sind nun Seitenkiele vor- handen, so werden die Ventralia zwischen denselben naturgemäss etwas konkav, wenn aus dem Kôürper die Luft ausgepresst wird. Die Seitenkiele treten aber deswegen nicht weiter auseinander (wie es SHELFORD auch in seiner schematischen Figur angibt), im Gegen- teil, sie werden sich dadurch noch genähert. Sie künnen also nicht mit den Rändern eines längshalbierten Bambusstabes verglichen werden und infolgedessen auch nicht im entferntesten eine ähnliche fallverlangsamende Wirkung haben. Ferner dürfen wir nicht vergessen, dass das Einziehen der Ventralia in der Herzgegend nur in sehr beschränktem Masse müglich und vüllig unmôüglhch ist, wenn Nahrungsballen den Magen oder Kier in fortgeschrittenen Stadien die Eïleiter füllen. Die Mägen der drei von mir unmittelbar nach dem « Flug » untersuchten Dendrophis waren nun tatsächlhich wohlgefüllt mit Scincidae oder deren autotomierten Schwänzen. Ausserdem hat SHELFoRD selbst bestätigt, dass eine in die Luft geworfene Chrysopelea unfähig ist, im Gleitflug zu landen, was nicht gut zu verstehen ist, wenn die Seitenkiele und die eingeklappten Ventrala nach dem Prinzip des Bambusstabes als den Fall verlang- samende Gleitapparate funktionieren würden. MELL sagt: «Man môchte glauben, dass der Seitenkiel der Ven- tralia das Wesentliche bei diesen Sprüngen ist, aber es spielen sicher auch nervôüse Elemente dabei mit; denn Baumschlangen mit Seitenkante und zur Hohlkehle einklappbaren Ventralia (7. B. Dryophis) springen nicht, und manche grundhbewohnende Spezies ohne Seitenkante (Vatrix, Zaocys) tun es.» Auf die eben erwähnten «nervôüsen Elemente » soll nun allerdings hier nicht näher einge- gangen werden; MELL pflegt diesen Ausdruck wohl als Umschrei- bung des in der Zoologie verpônten Wortes « psychisch » zu ver- wenden. Was nun aber Dryophis angeht, so ist hervorzuheben, dass diese Gattung in Wirklichkeit (vgl. ne Roov) keine Seitenkiele hat. Aber auch ganz abgesehen davon, wäre die Tatsache, dass Dryophis noch niemals « fliegend » beobachtet wurde, ein negativer Beweis, dem angesichts der grossen Seltenheit, wo überhaupt 242 H. HEDIGER «flegende » Schlangen zur Beobachtung gelangen, keinerlei Be- deutung beigemessen werden dürfte. Auch Natrix und Zaocys sind als sichere Belege nicht haltbar, weil diese zwei vereinzelten Fälle (Vatrix von SHELFORD, Zaocys von MELL beobachtet) schon nicht der eingangs gegebenen Definition des «Fliegens » entsprechen, : und weil es sich hier eben um «grundbewohnende Spezies » und nicht um Kletterschlangen handelt. Bei näherem Hinsehen bleibt es also einstweilen bei der Feststellung, dass alle bisher bekannten «fllegenden Schlangen » sich durch scharfe Ventralkiele auszeichnen. Solche Kiele finden wir bei vielen colubriden Schlangen, und zWar bei aglyphen sowohl als auch bei opisthoglyphen und protero- glyphen; z. B. Dendrelaphis, Gonyophis, Lepturophis, Dryocalamus, Dryophiops, Dipsadoides, Diemenia, etc. Trotz unserer beschränkten Kenntnis der Biologie dieser Formen künnen wir doch sagen, dass sie durchwegs mehr oder weniger ausgesprochene Baumtiere sind. Es ist jedoch zu betonen, dass nicht alle baumbewohnenden Colu- briden Seitenkiele an den Ventralia aufweisen. Als Beispiele dafür kônnen folgende Gattungen erwähnt werden: Lycodon, Simotes, Oligodon, Psammodynastes, Dryophis, etc. Ausser bei den Colubriden kommen gekielte Ventralia meines Wissens bei keiner anderen Schlangenfamilie vor; sie fehlen also auch den Kletterformen der Boiden, Amblycephaliden, etc. Diese Uebersicht über das Vorkommen der Ventralkiele trägt nun nicht wesentlich zur Klärung ihrer Bedeutung bei; Ja, die Sache scheint umso verwirrter zu werden, als wir auch bei opistho- und protero- glyphen Colubriden-Wasserschlangen, nämlich bei Æipistes und Aipysaurus gekielte Ventralia finden. Bei Æipistes tritt jedoch die Tendenz offen zutage, die Kiele an den hier im Gegensatz zu den Baumschlangen sehr schmalen Ventralia nach der Mitte zu verlagern und offenbar besonderen Zwecken im Wasserleben diensthar zu machen. Bei Aipysaurus finden wir tatsächlich den Bootskiel ver- wirklicht: die Ventralia tragen nur noch einen scharfen, medianen Kiel. Aber abgesehen von diesen beiden Schwimmschlangen treffen wir Seitenkiele nur bei baumbewohnenden Formen. Weil aber s0 wenige von diesen bis dahin als «fliegende Schlangen » gelten, drängt sich uns die Frage auf, ob es sich hier nicht ledighch um eine Klettereinrichtung handelt. Die Tatsache, dass wir ausge- sprochene Baumschlangen mit glatten Ventralia kennen, vermag ZUM PROBLEM DER «( FLIEGENDEN » SCHLANGEN 243 die Berechtigung dieser Frage keineswegs zu beeinträchtigen; denn die Besonderheiten in der Gestalt der verschiedenen Wohnbäume, ihr dichter oder fehlender Behang mit Schling- und Kletterpflanzen, Epiphyten, etc., stellen recht ungleiche Anforderungen an die Kletterkunst der sie bewohnenden Schlangen. Ein Vergleich der Biotope der Baumschlangen mit gekielten und jener mit glatten Ventralia kôünnte hier unter Umständen eine Klärung bringen, doch ist ein derartiger Vergleich heute noch nicht môglich, weil wir weit davon entfernt sind, die Biotope der in Frage stehenden Formen so genau zu kennen. Ganow, Waire und HESsEe, denen «fliegende Schlangen » zur Zeit der betreffenden Publikationen noch unbekannt waren, halten es für sicher, dass die Ventralkiele eine Klettereinrichtung dar- stellen, die es der Schlange erlaubt, sich in kleinste Ritzen und Unebenheiten einzustemmen und auf diese Weise selbst auf sehr glatter Unterlage sozusagen gerade aufwärts zu kriechen. Die Annahme einer derartigen Verwendung der Ventralkiele scheint mir auch die einzig môügliche Erklärung zu bieten für das Vor- kommen von Dendrophis auf 15 und 20 m hohen Kokospalmen. Irgendeine andere Erklärungsmôglichkeit konnte ich angesichts des Umfanges, der Glätte und der Hôhe dieser Palmenstämme nicht finden. Versuche, lebende Schlangen an solche Palmen anzusetzen, mussten indessen naturgemäss daran scheitern, dass die durch die Gefangennahme in einen starken Erregungszustand versetzten Tiere das Bestreben hatten, blindlings nach allen Richtungen davonzueilen. Leider haben wir keinerlei Berichte, auf was für Bäumen die von den Autoren beobachteten « fliegenden Schlangen » angetroflen wurden. Die in allen Fällen festgestellte steilschräge Flugbahn der «fliegenden Schlangen » wird nicht durch eine Fallschirmwirkung der Seitenkiele und der konkaven Einwülbung der Bauchseite bewirkt, sondern durch das Abstossen der Schlange von der Unter- _lage. Denn sowohl MELL, FLOWER, BEGBIE als auch SHELFORD geben an, dass die Schlange jedesmal aus einer präparatorischen, 8-f6rmig zusammengeknäuelten Stellung heraus durch kräftiges Abstossen zum Flug starte. Streng genommen haben wir es also hier nicht mit einem Flug in irgendeiner Form, sondern lediglich mit einem Sprung in die Tiefe zu tun. Trotzdem müchte ich aber für dieses Phänomen den Ausdruck «fliegen » beibehalten, nicht nur 0 A CESAM AF.LT 2227 7 +) dr ESS FHITT 2 244 H. HEDIGER weil er in der Literatur bis dahin in diesem Zusammenhang allge- mein gebraucht wurde, sondern auch als Gegensatz zu einer anderen Lokomotionsart bei Schlangen, von der bald die Rede sein wird. Die Annahme, dass es sich beim Flug der Schlangen lediglich um emen Sprung (Abstossen und Sichfallenlassen) handelt, wobei die Seitenkiele von gar keiner oder keiner nennenswerten Bedeutung sind, scheint mir in gewissem Sinne noch durch folgende Beobachtung an Wahrscheinlichkeit zu gewinnen: Auf Neu- Britannien und emigen umliegenden Inseln konnte ich wiederholt feststellen, wie Dasia smaragdinum, eine Eidechse aus der Familie der Scincidae, sich ebenfalls aus einer Hühe von 15 und 20 m aus den Kronen von Palmen und anderen Bäumen fallen liess, teilweise auf sehr harte, sogar steinige Unterlagen, ohne jedoch den geringsten Schaden zu nehmen — unmittelbar nach dem Aufschlag den Stamm desselben oder eines benachbarten Baumes aufs neue erkletternd. Bei dieser Eidechse, die sich also aus einer Hôühe fallen lässt, welche mehr als das Hundertfache ihrer eigenen Kopf- rumpilänge misst, suchen wir vergebens nach Seitenkielen, nach Hautfalten, die ausgespannt werden künnen oder irgend einer anderen Fallschirmeinrichtung. Diese Tatsache zeigt, dass wir auch bei den «fliegenden Schlangen » nicht um Jeden Preis ein Flug- bezw. Fallschirmorgan finden müssen. Der Ueberblick über die «fliegenden Schlangen » wäre jedoch unvollständig, würde ich nicht auch auf eine weitere Art der Lokomotion bei Schlangen hinweisen, die in der Literatur ebenfalls als « Fliegen » bezeichnet wurde. Wazz macht darauf aufmerksam, dass bereits HERODOT und PLinius von «fliegenden Schlangen » in Arabien berichten, dass aber die Arten, die heute als fliegend bekannt sind, in Arabien nicht vorkommen. Nun hat BEGBIE einen Bericht verôfientlicht, nach welchem er in Indien in einem Gestrüpp (ca. 1,5 m vom Boden) eine junge Æchis carinata Schn. gefangen hat, welche Art sich nach der Aussage zuverlässiger Eingeborener durch Springen von Ast zu Ast forthewegen künne. Echis carinata kommt nun aber auch in Arabien vor, und so gehen wir vielleicht nicht fehl, wenn wir die Angaben HERODOTS und Prinius’ auf diese Viperide beziehen. Der Habitus dieser im allgemeinen jedoch bodenbewohnenden Schlange ist gedrungen, stark muskulôs; der Schwanz 1st auffällig kurz — das Tier weist also gerade die reziproken Merkmale einer LA ZUM PROBLEM DER « FLIEGENDEN » SCHLANGEN 245 typischen Baumschlange auf und besitzt eine frappante Aehnlich- keit mit gewissen Vertretern der Boiden. In Neu-Britannien konnte _ich feststellen, dass eine ähnlich aussehende Boide, Enygrus asper (Günther), befähigt ist, sich auf dem Boden unter Umständen hüpfend, durch plôtzliches Vorwärtswerfen des Kürpers fortzu- bewegen. Diese hüpfende oder springende Art der Forthewegung. die wohl meistens in Zuständen starker Erregung oder beim _ Ueberfallen der Beute angewendet wird, hat nichts mit dem Fliegen der typischen Kletterschlangen zu tun, welche bedeutende Distanzen frei fallend im Luftraum zurücklegen. Ich môüchte jene bei Echis carinata, Enygrus asper und auch bei gewissen Zaocys- (MELr) und Vaia-Arten beobachtete Lokomotionsart als eine hüpfende oder springende bezeichnen, im Gegensatz zu der «flie- genden » gewisser Colubriden. Aui die Frage nach der biologischen Bedeutung des Fliegens bei den Schlangen soll an dieser Stelle nicht näher emgegangen werden. Ueberblicken wir kurz das über die «fliegenden Schlangen » Mitgeteilte, so zeigt es sich, dass wir für eine endgültige restlose _ Erklärung des Fluges und der (auch für die Systematik der Colu- - briden wichtigen) Bedeutung der Ventralkiele noch viel zu wenig Beobachtungen haben. Sicher aber liegt hier ein Beispiel des Zusammenhangs zwischen morphologischem Bau und Lebensweise, zwischen Tier und Umwelt vor, welches eines vermehrten Interesses tropenreisender Forscher durchaus würdig wäre. 246 H. HEDIGER LITERATUR. 1899. FLOWER, S. S. Notes on a Second Collection of Reptiles made in the Malay Peninsula and Siam. Proc. Zool. Soc. London, p. 600-696. 1901. Gapow, H. Amphibia and Reptiles. Cambridge Nat. Hist. 8, London. 1905. WaiTE, E. R. ee habits of an Australian snake. Rec. Austral, Mus. Apr d8: 1906. SHELFOoRD, R. A note on «flying» snakes. Proc. Zool. Soc. London, p. 227-230. 1908. War, F. À popular Treatise on the common Indian Snakes. Journ. Nat. Hist. Soc. Bombay 18, p. 227-243, 1908. BEGgte, A. Flying Snakes. Journ. Nat. Hist. Soc. Bombay 18, p.079 1910. HEsse, R. Der Tierkôrper als selbständiger Organismus. Leipzig. 1913. WERNER, F. Die Lurche und Kriechtiere, 1. Brehms Tierleben V. 1917. DE Roov, N. The Reptiles of the Indo-Australian Archipelago, IT. Leiden. | 1919. ZscnokkE, F. Der Flug der Tiere. Berlin. = 1929. Mer, R. Beiträge zur Fauna Sinica. IV. Grundzüge einer Oekologie der chinesischen Reptilien und einer herpetologischen Tiergeographie Chinas. Berlin und Leipzig. Se KT, 'EA 2 74 T% *« 7” EM PR Te 4 CE) PONS | Pa < PLU RS TE Le Er D ee der ue ES 7 Rd FN d Æ > à ; REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 247 Tome 39, n° 6. — Mai 1932. ù COMMUNICATION FAITE A L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE TENUE A BALE LES 12 ET 13 Mars 1932. Démonstration de l’inversion expérimentale du sexe chez la Poule (préparations miscroscopiques et micro-photographies). par Jacques BENOIT Professeur agrégé à l’Institut d’Histologie de la Faculté de Médecine de Strasbourg. L'auteur fait précéder sa démonstration d’une introduction orale dans laquelle 1l résume l’essentiel des résultats de ses recherches histologiques sur l’intersexualité expérimentale de la Poule: La Poule, de même que la femelle de presque tous les Oiseaux, ne possède qu’un ovaire fonctionnel, situé à gauche. Sa gonade droite estrudimentaire et, dansla grande majoritédes cas, dépourvue d’ovocytes. Histologiquement, elle est constituée uniquement par des lacunes, vestiges des cordons médullaires de première poussée, homologues des cordons sexuels du mâle, et par des cellules inter- stitielles, qui dérivent, chez l'embryon, de ces cordons médullaires. Normalement, l’ovaire gauche inhibe le développement de l’«ovaire rudimentaire droit ». Son ablation en effet entraine le développe- ment de ce dernier, qui évolue alors selon le type testiculaire: Dans une première phase, qui suit de quelques jours l’ovariectomie, les cellules interstitielles perdent de leurs réserves grasses, s’enri- chissent en chondriome et en plastes, acquièrent les caractères d'éléments glandulaires actifs, et augmentent considérablement de nombre par mitose. Après ce «réveilinterstitiel»se produit un peu plus tard le «réveil lacunaire»: l’épithélium des lacunes devient haut, palissadique et bourgeonne dans le stroma conjonctif, en donnant naissance à des cordons sexuels de type mâle. Le plus souvent ces cordons acquièrent le type sertolien et restent stériles. Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 19 248 , J. BENOIT Dans quelques cas apparaissent à leur intérieur des éléments séminaux, qui évoluent jusqu’au stade de spermatozoïdes. Ces cellules sexuelles dérivent très vraisemblablement de gonocytes qui, tout en restant génétiquement femelles, sont devenus phéno- typiquement mâles. Corrélativement à ces modifications histologiques, se produit une évolution physiologique de la gonade dans lesens mâle : elle sécrète de hormone mâle, ce que l’on reconnait à la grandeur et à l’aspect de la crête, à l’apparition de l’instinct sexuel et du chant du Coq. L’ovaire gauche fonctionnel peut subir la même évolution vers le type mâle: lorsqu'on a suffisamment diminué sa quantité, des cordons sexuels mâles se développent dans ses thèques follicu- laires, aux dépens d’éléments épithélioïdes, vestiges des cordons mé- dullaires de première poussée. Le processus est fondamentalement le même que dans la gonade droite. Mais les tubes sexuels ainsi apparus sont toujours, Jusqu'à présent, restés stériles. Malgré les affirmations de certains auteurs, 1l n’est pas démontré avec certitude que des cordons sexuels mâles puissent provenir de l’épithélium superficiel des gonades droite et gauche. Ces phénomènes, histologiques et physiologiques pourraient se comprendre si l’on admet l’hypothèse d’une spécificité sexuelle des constituants des gonades embryonnaires, « médul- laires» et «cortiwcaux», les premiers ayant une détermination testiculaire, mâle, et les seconds, une détermination ovarienne, fe- melle. Les formations testiculaires et l'hormone mâle apparaissent en effet, chez la poule ovariectomisée, aux dépens d'éléments ori- ginaires de la première poussée de l’épithélium germinatif em- bryonnaire. Ces phénomènes se compliquent le plus souvent au cours d’une seconde période de l’évolution de la Chaponne. Il est fréquent que, : tout en conservant des caractères mâles, celle-c1 récupère, spontané- ment, des caractères sexuels femelles conditionnés (l’oviducte se développe à nouveau, et le plumage femelle inhibé réapparait). Ainsi s’institue un état de «bisexualité ». L’examen des gonades révèle alors: 1. L'existence, dans certains cas, d’un parenchyme formé de cordons et de tubes particuliers et de cellules interstitielles. Ces cordons ou tubes sont stériles, purement somatiques, et ils paraissent être de nature « folliculeuse », ressemblant aux cellules de la granu- INVERSION DU SEXÉ CHEZ LA POULE 249 losa d’un ovaire normal. Un tel parenchyme dérive vraisemblable- ment du développement d’un «cortex » de « 2M€ poussée », formé exceptionnellement dans la gonade droite, au cours de la vie em- bryonnaire. Ou bien 1l peut être né plus tardivement de l’épithélium superficiel de la gonade droite, ayant encore dans ce cas la valeur prospective d’un parenchyme «cortical», ovarien. Dans l’un ou l’autre de ces cas, l'hypothèse précitée s’appliquerait encore ici et rendrait compte du développement de caractères sexuels fe- melles, conditionnés par un parenchyme sexuel, de nature femelle. 2. Dans d’autres cas, la gonade droite contient des éléments dont il est difficile d’affirmer quelle est exactement leur origine. Il est possible — et certains faits d’inversion sexuelle ou de bisexualité observés chez d’autres Vertébrés me paraissent rendre cette opinion acceptable — que ces éléments soient originaires de la première poussée embryonnaire, et qu'ils aient cependant, malgré cette origine, subi ultérieurement une inversion sexuelle les conduisant à élaborer de l'hormone femelle active sur le plumage et sur l’oviducte. En résumé, la plupart des faits observés au cours de l’inversion sexuelle expérimentale de la Poule peuvent s’expliquer si l’on admet que la «1e poussée » de l’épithélium germinatif, dans les gonades embryonnaires, est, tant chez la femelle que chez le mâle, de nature mâle, testiculaire, du point de vue histogénique et physiogénique, tout de même.que la «2M€ poussée» aurait une détermination femelle, ovarienne, Corticale. Mais cette conception ne serait pas rigou- reuse, et 1l se pourrait que les éléments originaires de la première poussée subissent, dans certains cas, en dépit de leur origine, une évolution endocrine femelle. D REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 251 Tome 39, n° 7. — Mai 1932. COMMUNICATION FAITE A L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE TENUE A BALE LES 12 ET 13 mars 1932. La Pathogènie de quelques Helminthiases par Jean-G. BAER (Institut pathologique de l’Université de Genève. Directeur : M. le prof. M. AskANAZY.) On a remarqué, depuis un certain nombre d’années, la coexis- tence, parfois très troublante, de Vers parasites avec des états . pathologiques inflammatoires, voire tumoraux, sans qu'il soit possible d’inculper l’helminthe dans la pathogénie de l’affection. Ainsi ASKANAZY a signalé, chez l’homme, trois cas de carcinome du foie coexistant, avec le Trématode Opisthorchis felineus (Riv.). On connaît, d'autre part, plusieurs cas de carcinome de la vessie et du rectum chez des malades atteints de bilharzioses. Au cours de ces dernières années, un certain nombre de documents nouveaux appartenant pour la plupart à la pathologie comparée, sont venus confirmer le rôle pathogène possible de beaucoup d’helminthiases. Grâce aux recherches de FIBIGER, de BEATT:i et de VoGEL, nous savons aujourd’hui qu’on peut reproduire expérimen- talement, chez les Rats, un type de carcinome de l’estomac et des voies digestives supérieures, en les infestant avec les formes larvaires de certains Spiroptères. Vu le développement considérable que cette question est susceptible d'acquérir et l’intérêt qu’elle présente tant pour les zoologistes que pour les pathologistes, nous allons passer très rapidement en revue les divers aspects du problème et en fixer les points de repère principaux. Nous avons choisi pour cela les documents de la pathologie comparée qui nous paraissent les plus intéressants. Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 20 202 J.-G. BAER GÉNÉRALITÉS. Un helminthe peut provoquer, chez l’organisme parasité, une réaction par son mode de fixation, généralement en relation étroite avec son mode de nutrition, et par la sécrétion ou l’excrétion de substances toxiques. Il faut insister d'emblée sur le fait que la spécificité zoologique n’existe pas en ce qui concerne les lésions produites chez l'hôte, un Trématode et un Cestode pouvant pro- voquer des lésions identiques et inversément deux Cestodes appar- tenant à des espèces voisines pouvant provoquer des lésions fort différentes. C’est ainsi que la Douve du foie du Mouton y occasionne les mêmes processus inflammatoires que le ténia Stilesia hepatica Wollf. et que les deux Cestodes Drilepis scolecina (Rud.) et D. dela- chauxi (Fuhrm.), tous deux parasites du Cormoran Phalacrocorax atricanus (Gmel.) s’y fixent de façons fort différentes. Tandis que D. scolecina s'enfonce toujours profondément dans la sous-mu- queuse et y occasionne des lésions inflammatoires, D. delachauxt s’'insère superficiellement sans provoquer de réaction. RÉACTIONS HUMORALES. Il paraît aujourd’hui plus que probable que tous les helminthes exercent une action pathogène sur leur hôte. Nous savons qu'il n’est pas nécessaire que cette action se manifeste uniquement par des phénomènes inflammatoires locaux, car il existe actuellement un grand nombre de travaux sur les réactions humorales dans les helminthiases. Plusieurs auteurs, et notamment WEINBERG, sont parvenus à reproduire, avec plus ou moins de succès, les expériences classiques d’immunité active et passive et d’anaphylaxie, en utihi- sant des Vers ou leurs extraits. Ces recherches ont amené Et. SERGENT et ses collaborateurs à proposer le terme de « prémunition » pour désigner cette «immunité parasitaire » qui semble, dans la plupart des cas, exister seulement pendant que le parasite séjourne dans l’organisme, et qui est nettement différente de l’immunité:au sens habituel. Nous n’insisterons pas ici sur les résultats très inté- ressants, mais encore fort discutés, obtenus par ces auteurs; il semblerait que les réactions humorales ne soient pas spécifiques et que leur application pratique ne doive se faire qu'avec grande LA PATHOGÉNIE DE QUELQUES HELMINTHIASES Put prudence dans tous les cas où l’on cherche à dépister une helmin- thiase qui échappe aux moyens habituels de diagnostic. RÉACTIONS TISSULAIRES, On connaît aujourd’hui un grand nombre de lésions provoquées par des helminthes pouvant aller de simples-‘érosions à des forma- tions néoplasiques. Ainsi que nous l’avons dit plus haut, les lésions anatomo-pathologiques ne sont pas en relation avec le groupe zoologique auquel appartient le Ver, mais bien avec son mode de fixation. D’autre part, 1l faut tenir compte du fait qu’un helminthe égaré chez un hôte anormal, peut y provoquer des lésions autres que celles constatées chez son hôte habituel. Ceci est particulière- ment vrai pour certaines formes larvaires, car, d’une façon géné- rale, l’helminthe adulte est étroitement adapté à son, ou à ses hôtes vertébrés qui appartiennent en général à un même ordre ou à des ordres voisins. [l va sans dire également que l'intensité de l’infesta- tion joue un rôle capital par l’addition des lésions. HELMINTHES À ACTION ÉROSIVE. La très grande majorité des helminthes vivant dans le tube digestif de leur hôte n’y occasionnent que de légères érosions super- ficielles. Les strongles, Nématodes pourvus d’une puissante capsule buccale, ont été plus particulièrement étudiés par HoEpPLi et par WETzEL. Il ressort des recherches de ces auteurs, que le Ver aspire par les mouvements de son pharynx la muqueuse intestinale et lPattire ainsi dans sa capsule buccale qui la maintient fortement. C’est dans la capsule buccale que viennent déboucher plusieurs cellules glandulaires situées à la face dorsale du Ver et dont la sécrétion a une action protéolytique très marquée. Celle-ci est d'autant plus forte que les tissus ont été préalablement attaqués mécaniquement par la capsule buccale. Il en résulte une véritable histolyse de la muqueuse intestinale à l’endroit où est fixé le strongle qui se nourrit ainsi des tissus partiellement digérés; il y a donc une première digestion extra-intestinale. On comprend pourquoi le Nématode laisse un petit ulcère de la muqueuse lorsqu'il se détache. Il se trouve parfois un très grand nombre de ces ulcères côte à côte, 254 J.-G.: BAER ce qui explique en partie les entérites souvent tenaces chez les porteurs de ces parasites. Un mode de fixation provoquant des lésions analogues à été décrit par SzipAT et par FENG pour les Trématodes du groupe des holostomes parasites d’Oiseaux aqua- tiques. Ces Vers ont en effet un appareil de fixation très compliqué, comparable en quelque sorte à une capsule buccale de strongle. Ici encore on observe une protéolyse des tissus aspirés dans l’appareil de fixation. Nous trouvons ainsi une identité complète entre les lésions provoquées par des Nématodes, d’une part, et par des Trématodes, d’autre part. | | La majorité des Cestodes n’occasionne que des lésions superfi- cielles de la muqueuse à l’endroit de leur implantation, cependant AERrTs, étudiant l’appareil de fixation de certains ténias du genre Bothridium, parasites de Reptiles, a pu constater que les tissus, aspirés par les deux pseudobothridies très spécialisées dont sont pourvus ces Vers, « dégénèrent ». Nous avons nous-mêmes pu faire une constatation analogue chez le Cestode Hymenolepis polyacantha Baer, parasite de la Musaraigne d’eau. HELMINTHES FORMANT DES DIVERTICULES DES CONDUITS NATURELS. Un certain nombre d’helminthes vivent normalement à l’intérieur de diverticules du tube digestif et des voies aériennes. Nous avons eu l’occasion d’en étudier quelques-uns et avons constaté qu'il s’agit, dans tous les cas observés, d’une sorte de hernie n’intéressant pas la muqueuse, mais seulement la sous-muqueuse et parfois la muscula-- ture propre du conduit. Chez le Nématode Æeligmosomoides poly- gyra (Du].), parasite de divers Campagnols et Mulots, le diverticule est formé d’éléments conjonctifs assez lâches, tandis que chez le Trématode Balfouria monogama Leiper, vivant chez-le Marabou, la paroi du diverticule est épaisse et très riche en polynucléaires éosinophiles. Des réactions analogues, mais intéressant aussi une partie de la musculature, s’observent à l’endroit où sont implantés les Cestodes Dilepis scolecina (Rud.) du Cormoran et Anomotaenia zederi (Baird) du Pingouin. Il est particulièrement intéressant de noter que ce dernier ténia n’adopte ce mode de vie qu’à l’état jeune, et que la forme adulte se fixe à la surface de la muqueuse de la dernière portion de l’intestin du Pingouin. Les diverticules bron- chiques contenant le Nématode Filaroides bronchialis (Gmel.), que LA PATHOGÉNIE DE QUELQUES HELMINTHIASES 255 l’on trouve chez plusieurs Mustélidés, sont formés par un processus analogue. HELMINTHES PERFORANT LA PAROI DE L’INTESTIN. Un certain nombre d’helminthes perforent normalement la paroi du tube digestif de leur hôte sans cependant provoquer de réactions inflammatoires. C’est notamment le cas pour plusieurs formes larvaires de Nématodes et de Cestodes. Nous avons eu l’occasion de démontrer, en collaboration avec Ch. Joyeux, que certaines larves plérocercoïdes de Bothriocéphales, introduites dans le tube digestif de Batraciens et de Reptiles, ont le pouvoir de s’en échapper pour aller se loger dans la cavité péritonéale, sans qu’il soit possible de trouver de réaction cellulaire sur leur passage. [Il en est de même pour certains Cestodaires adultes du genre Amphilina, habitant normalement la cavité générale d’Esturgeons. Enfin, chez Dyom- bangia penetrans Bovien, petit ténia monozoïque, la portion cépha- lique du Ver perfore l'intestin de l’hôte, un Silure exotique. Il est intéressant de noter que dans les deux derniers cas, le parasite est pourvu de nombreuses cellules glandulaires venant déboucher dans la région céphalique et dont le rôle ne semble pas encore très nette- ment établi. HELMINTHES PROVOQUANT DES LÉSIONS INFLAMMATOIRES. On connaît un certain nombre d’helminthes adultes qui s’en- foncent dans la sous-muqueuse du tube digestif de leur hôte et y provoquent des lésions inflammatoires très nettes, accompagnées, dans la plupart des cas, de nécrose des tissus environnants. Parmi les Cestodes, nous connaissons aujourd’hui le Lateriporus mahdia- ensis Joyeux, qui, s’enfonçant dans la sous-muqueuse de l'intestin du Héron pourpré, y occasionne une nécrose tissulaire importante, intéressant également la muqueuse. Des lésions analogues s’obser- vent occasionnellement chez certains Grèbes hébergeant le Cestode Tatria acanthorhyncha (Wedl.). Raillietina echinobothrida (Mégnin), ténia parasite de la Poule domestique, a déjà fait l’objet d’un certain nombre de travaux. Ce parasite, lorsqu'il est jeune, s'enfonce profon- dément dans la sous-muqueuse de la première portion de l'intestin; il en résulte des phénomènes inflammatoires intenses, accompagnés 256 J.-G. BAER d’une réaction conjonctive parfois très grande qui aboutit à la for- mation de véritables nodules, visibles à la surface de l'intestin et à l’intérieur desquels se trouve le jeune ténia, entouré d’un magma caséeux. On comprend que de pareilles lésions déclenchent des entérites souvent mortelles chez les jeunes Poulets. Le Cestode adulte, lui, se fixe à la surface de la muqueuse de la dernière portion de l’intestin grêle. Les Nématodes produisent souvent des altérations tissulaires semblables: c’est ainsi que Ostertagia ostertagi Stiles, qui se trouve à l’état Jeune sous la muqueuse de la caillette des Veaux, y provoque la formation de nodules qui s’ulcèrent lorsque le Néma- tode les quitte pour aller se fixer dans lintestin. [l en est de même pour le Spiroptère ÆEchinura parva Cram., vivant dans la sous- muqueuse du jabot de l’Oie sauvage Branta canadensis. C’est encore ici qu'il faut mentionner la typhlite verruqueuse des jeunes Faisans, provoquée par la présence de lOxyure Aeterakis isolonche Linst. La grande majorité des Echinorhynques étant obligés, par leur structure particulière, de s’enfoncer profondément dans la paroi intestinale de leur hôte, y occasionnent des lésions identiques à celles que nous venons de décrire. Un certain nombre de parasites égarés chez un hôte anormal y produisent des phénomènes inflammatoires douloureux, mais d'assez courte durée. On a signalé chez l'Homme au cours de ces dernières années, une dermite localisée en général aux jambes et aux bras, due à la pénétration dans ia peau d’une furco-cercaire correspondant, à Cercaria ocellata La Val. et dont la forme adulte semblerait se rapporter à une espèce du genre Bilharziella, parasite des veines mésentériques d’Oiseaux aquatiques. Cette dermite est caractérisée par la formation de petites papules résultant du soulèvement de l’épiderme au-dessus de l’endroit où a pénétré la cercaire; celle-ci ne tarde pas à engendrer une forte réaction inflammatoire et prurigineuse. Un cas semblable a été décrit aussi dernièrement chez l'Homme par Dove et ses collaborateurs en Amérique et par FÜLLEBORN en Allemagne. Ces auteurs ont observé dans certains cas de cette maladie cutanée, connue sous le nom de Myiase rampante, qu’on trouve au bout du sillon creusé sous l’épiderme une larve de Nématode. Les recherches expérimentales ont démontré qu'il s’agit des larves de deux espèces de strongles parasites normalement du Chien, Ancylostoma braziliensis (de Faria) et Uncinaria stenocephala LA PATHOGÉNIE DE QUELQUES HELMINTHIASES 257 (Railliet). Les auteurs mentionnés ont pu reproduire les lésions caractéristiques en plaçant des cultures de larves sur différents endroits de la peau saine. Dans les deux cas ci-dessus, 1l s’agit de formes larvaires qui pénètrent normalement à travers la peau chez leur hôte habituel sans y provoquer de réactions, mais qui égarées chez l’Homme, y suscitent de fortes réactions inflammatoires qui les détruisent avant qu’elles ne puissent achever leur-cycle. Les sparganoses sont dues, comme on le sait, à des larves pléro- cercoïdes de Bothriocéphales qui ont la propriété de se réencapsuler dans le tissu conjonctif d’un grand nombre d’hôtes vertébrés, y compris l'Homme. Ces larves suscitent en général des réactions insignifiantes, sans doute parce qu’elles ne meurent pas, vu leur grande adaptabilité à des organismes très différents. HELMINTHES PROVOQUANT DES LÉSIONS MÉTA- OU HYPERPLASIQUES. Plusieurs helminthes occasionnent par leur présence une activa- tion des tissus environnants, qui se traduit le plus souvent par une . métaplasie ou une hyperplasie et rarement par une atrophie. Cette dernière ne semble s’observer que dans quelques cas. Le Tréma- tode Troglotrema acutum (Leuck.) qui vit normalement dans les sinus frontaux du Putois y provoque une véritable atrophie de la paroi osseuse du sinus. On constate, sur les crânes frais, des endroits où la cavité sinusaire n’est séparée de la peau et des muscles que par une couche de périoste épaissie. Nous avons constaté dernière- ment qu'un autre Trématode, Vephrotrema truncatum (Leuck.), vivant dans le rein droit de certains Insectivores, peut provoquer lPatrophie de cet organe. A l’examen microscopique on observe une destruction presque complète du tissu noble lequel est remplacé par un tissu conjonctif très dense. C’est encore un Trématode, Paragonimus westermanni (Kerb.), vivant dans des diverticules bronchiques de certains Carnivores et de l'Homme, qui provoque une métaplasie de la muqueuse bron- chique. Cette dernière se transforme en un épithélium pavimenteux. Au point de vue biologique, il est intéressant de noter, que les trois parasites que nous venons de mentionner font tous partie d’une même famille zoologique, les Troglotrématidés. Les lésions du type hyperplasique sont nombreuses et variées. 258 ; J.-G. BAER Nous n’insistons pas 101 sur les images microscopiques bien connues dans les distomatoses et certaines téniases hépatiques du Mouton. Disons que ces images sont tout-à-fait semblables à celles décrites il y a peu d’années par DOBROVOLSKAÏA-ZAvVADSKAïA et KOBOZIEFF chez des Souris de laboratoire hébergeant le Cestode Hymenolepis microstoma (Duj.). Nous avons retrouvé ces lésions tout dernière- ment chez un petit Rongeur africain qui était porteur du même ténia. Enfin on connaît depuis longtemps une affection nommée à tort anévrisme vermineux, causée par la présence dans les artères abdominales du Cheval, de larves de Strongylus vulgaris Looss. Ces Vers se fixent à l’intima de l’artère et occasionnent une hyper- plasie des trois couches artérielles; on ne peut donc pas parler d’anévrisme, mais seulement d’hyperplasie. HELMINTHES PROVOQUANT DES LÉSIONS CANCÉRIGÈNES. Nous arrivons finalement à toute une série de lésions cancérigènes coexistant avec des helminthiases sans qu’il soit possible d’incriminer d’une façon absolue les parasites. HooGLAnpD a décrit chez le Chat, en Hollande, un carcinome du foie greffé sur une infestation des voies biliaires par le Trématode Opisthorchis felineus (Riv.). Ce cas est à rapprocher des cas humains observés par ASKANAZY et que nous avons mentionnés plus haut. On trouve parfois un sarcome avec métastases chez le Rat porteur de kystes de Cysticercus fasciolaris Rud. dans le foie. BRIDRÉ, qui à publié le résultat de lPautopsie de 20.000 Rats capturés dans les environs de Tums, a- observé que 8.000 d’entre eux étaient porteurs du Cysticerque, et que, sur ce nombre, 20 seulement présentaient un sarcome. BuLLOCK et CurTis ont observé une fréquence un peu plus élevée, mais sans pouvoir en déterminer la cause. Dans ce même ordre d'idées, BorREzL a observé dans son laboratoire, que le 80% des Souris cancéreuses présentait dans le derme une petite filaire, Muspicea borreli Sambon. Malheureusement, l’évolution de ce Nématode est encore inconnue, de sorte qu'il n’est pas possible d’aborder le problème par la voie expérimentale. Cependant BORREL a observé que le 20% seulement des Souris saines était porteur de ce Ver. Nous connaissons enfin un seul cas publié par Conrs, de carcinome à cellules pavimenteuses du poumon, chez un Tigre royal héber- geant le Paragonimus westermanni (Kerb.) dans ses bronches. LA PATHOGÉNIE DE QUELQUES HELMINTHIASES 259 Les recherches de FIBIGER ont apporté encore un argument en faveur du rôle pathogénique de certains parasites. L’auteur danois a constaté, en autopsiant des Surmulots, que plusieurs d’entre eux étaient porteurs de tumeurs papillomateuses de l'estomac, la lumière de cet organe étant parfois complètement obstruée. Sur 60 Rats examinés, FIBIGER en trouva 40 qui hébergeaient dans leur paroi gastrique un Nématode, Gongylonema neoplastica Fib. & Ditl., sur ce nombre, 18 étaient atteints de carcinome de l’estomac. Dans la suite, FIBIGER est parvenu à faire évoluer ce parasite chez cer- tains Coléoptères, et a pu infester expérimentalement les Rats. Sur 57 Rats ainsi infestés, 54 présentaient des Spiroptères, et 17 étaient porteurs de tumeurs typiques qui formaient dans certains cas des métastases, notamment dans la langue. FIBIGER a même observé le cas d’un Rat infesté spontanément du Spiroptère et de Cysticercus fasciolaris et qui présentait, d’une part, un carcinome de l’estomac et, d’autre part, un sarcome à métastases. Enfin, depuis quelques années, on connaît un autre Nématode, Capillaria gastrica (Baylis), qui vit aussi dans la paroi gastrique du Rat et qui provoque d’après les recherches de BEATTI et de VOGEL, . un carcinome identique à celui que nous venons de voir, avec cette différence que les Vers trouvés dans la tumeur sont toujours dégénérés.! CONCLUSIONS. Cette rapide énumération démontre qu’il n’est plus possible de douter du rôle pathogène de certains helminthes, sans cependant affirmer leur action cancérigène, quoique dans certains cas les probabilités semblent très favorables à cette hypothèse. D’après AskAnaAzy, il faut le concours de quatre facteurs pour déclencher un processus néoplasique malin: 1. Une disposition générale du corps (espèce, famille, individu); 2. Une disposition locale; 3. Un agent irritant exogène organisé ou chimique; 4. Un 1 Dans une récente publication Bearri (1930) propose le nom de Hepaticola cancerogena n. Sp. pour désigner le parasite trouvé par lui dans les tumeurs en se basant sur le fait que les dimensions des œufs sont différentes de celles indiquées par BayLrs. Or VocEL, qui a examiné le matériel original de BEATTI, trouve que les dimensions des œufs correspondent à celles qu’il a trouvées lui-même et à ceiles de Bayuis. Il semble donc plus que probable que H. can- cerigena Soit un synonyme de Capillaria (Hepaticola) gastrica. 260 J:-G: BAËER facteur endogène qui entretient le mécanisme déclenché par le facteur précédent. La présence des trois premiers facteurs a pu être démontrée expérimentalement:; seul le dernier facteur échappe à l’analyse, pour le moment du moins. Les documents recueillis dans le domaine de l’helminthologie présentent donc une grande importance pour l’étude de la genèse des blastomes malins, car les Vers parasites constituent des agents 1rritants par excellence. On peut donc dire aujourd’hui que les helminthes peuvent, dans certaines conditions encore fort mal connues, déclencher par leur présence des processus néoplasiques malins, sans qu’il soit possible d'y voir une action spécifique. Ce n’est que par une accumulation méthodique de docu- ments et par des expériences en grande série poursuivies pendant plusieurs générations de parasites et d’hôtes, qu'il sera possible de trouver une des solutions au problème dont l'intérêt capital n'échappe à personne. ,. on REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 261 Tome 39, n° 8. — Mai 1932. MITGETEILT AN DER GENERALVERSAMMLUNG DER SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAFT IN BASEL, DEN 12. uND 13. Mirz 1932. Vererbungsstudien am Wellensittich und ihre Bedeutung für das Domestikationsproblem von Hans STEINER Aus dem zoologisch vergleichend-anatomischen Institut der Universität Zürich. (Ausgeführt mit Unterstützung der Julius Klaus-Stiftung für Vererbungsforschung, Sozialanthropologie und Rassenhygiene, Zürich.) Seit Darwin’s monumentalem Werk « Das Vartieren der Tiere und Pflanzen im Zustande der Domestikation », 1868, sind die Probleme der Domestikation bis heute die gleichen geblieben: es sind die Fragen nach der Entstehung unserer Haustiere und Kulturpflanzen, nach ihrer Abstammung (wilde Stammformen) und Variabihtät (Rassenbildung), dem Einfluss der Umweltfaktoren auf 1hre Eigenschaften und der Vererbung ihrer spezifischen Merkmale. Ueber den Ursprung unserer meisten und wichtigsten Haustiere wird sich wohl kaum jemals mit Bestimmtheit etwas aussagen lassen, denn er verliert sich im grauen Dunkel der prä- historischen Zeit. Auch sind die Voraussetzungen zur experimen- tellen Wiederholung ihres Domestikationsvorganges nicht mehr gegeben, sodass alle Untersuchungen über ihre Stammformen und die Entstehung ihrer verschiedenen Rassen bisher stets nur zu ganz hypothetischen Schlussfolgerungen zu gelangen vermochten. Es hat deshalb Kzarr, 1927, Domestikationsversuche mit Tieren, die noch nie domestiziert gewesen sind, als das wichtigste Desiderat der Haustierforschung bezeichnet. Nur sie künnten, neben ihrer_ Gegenprobe, den Verwilderungsversuchen mit bereits domestizierten Arten, eine einwandfreie Entscheidung in der viel diskutierten REv. Suisse DE Zoo1., T. 39. 1932. 21 262 H. STEINER Frage über die Art und Weise der Entstehung der typischen Haustiermerkmale bringen. Von den Fachzoologen vollkommen übersehen ist nun seit bald hundert Jahren ein solcher Domestikationsversuch allergrüssten Stiles an einem bisher vollkommen wildlebenden Tiere in zahllosen Zuchtversuchen durchgeführt worden, nämlich am kleinen austra- hschen Wellensittich, Melopsittacus undulatus (Shaw), der heute auf der ganzen Welt bei den Vogelliebhabern ähnlich dem Kanarien- vogel fest eingebürgert ist. Bei ihm sind alle die genannten Voraus- setzungen gegeben, den Domestikationsvorgang in einer Art und Weise zu überblicken, wie dies bei keinem einzigen unserer Haus- tiere mehr môglich ist. Insbesondere kann über die wilde Stamm- form nicht der geringste Zweifel bestehen; da zudem die grüsste Variabilität in neuester Zeit bei 1hm aufgetreten ist, welche Er- schemung nach DarwiIN und vielen andern gerade durch den Einfluss der Domestikation hervorgerufen worden wäre, scheint in der genauen, historischen und experimentellen Verfolgung der Haustierwerdung dieses kleinen Papageies sich eine Môglichkeit dafür zu bieten, einen generellen Einblick in die gesamten Domes- tikationsprobleme zu gewinnen. Ein kurzer historischer Ueberblick zeigt folgenden Verlauf der Einbürgerung des Wellensittichs und des Auftretens seiner einzelnen Varietäten. Die erste Beschreibung des neu entdeckten Vogels gab SHaw in MVaturalists Miscellany, pl. 673, 1781-1813. Die erste lebende Einfuhr aus Australien, seinem natürlichen Verbreitungsgebiete, nach England erfolgte durch den- bekannten englischen Ornithologen John GouLp im Jahre 1840. Bis 1850 war er in Europa ausserordentlich selten, dann aber folgten in immer steigendem Masse die lebenden Importe, die beispielsweise im Jahre 1879 in einer einzigen Sendung die gewaltige Zahl von ca. 80.000 Paaren betrugen. 1894 sah sich die australische Regierung zu einem Ausfuhrverbote für alle einheimischen Tiere veranlasst. Dieses Verbot konnte die weitere Verbreitung des Wellensittichs nicht mehr hemmen. Denn es waren inzwischen, namentlich in Belgien und Süd-Frankreich (Toulouse) Wellensittichzüchtereien allergrüssten Masstabes entstanden, die jährlich weit über 100.000 Paare zum Verkaufe brachten. Die ersten Zuchtberichte liegen bereits aus dem Jahre 1854 aus Frankreich vor (Jules DELON im Bull. Soc. imp. d’acclimat. France) und 1859 aus Deutschiand VERERBUNGSSTUDIEN AM WELLENSITTICH 263 (Karl Bozze in Cabanis Journ. Ornith.). Seitdem ist der liebens- würdige, kleine Sittich überall mit dem allerbesten Erfolge in der Gefangenschaft gezüchtet worden. Er wurde schon in den sechziger Jahren des vorigen Jahrhunderts deshalb als vollständig domesti- ziertes Tier bezeichnet. Die erste Varietät, eme vollständig gelbe Spielart, wird 1872 aus Belgien gemeldet. Sie tritt unabhängig davon seit 1875 mehrmals auch in Deutschland auf und wurde 1886 selbst in zwei wildgefangenen Exemplaren aus Australien nach England einge- führt. Von allem Anfang an treten die gelben Spielarten in min- destens vier voneinander gut zu unterscheidenden Abarten auf: {. in einem rein gelben Typus mit roten Augen; alle diese Vügel sind stets weiblichen Geschlechts gewesen; 2. in einem einfarbig schwefel- oder hochgelben Typus mit blasser Wellenzeichnung, weissen Flügel- und Schwanzfedern und schwarzen Augen; 3. in einem blassgelben Typus mit blasser Wellenzeichnung, jedoch deutlichem grünem Schimmer auf der Unterseite und dem Bürzel; ebenfalls mit schwarzen Augen: und 4. einem grüngelben Typus mit deutlicher fahlgrauer Wellenzeichnung, grauen Flügel- und - Schwanzfedern und schwarzen Augen. Die albinotische gelbe Varietät verschwand nach kurzer Zeit wieder vollständig, scheint aber erst kürzlich, 1931, bei einem Liebhaber (allerdings in anderer Form, als weisser totaler Albino mit roten Augen) wieder aufge- taucht zu sein. Die drei anderen gelben, leuzistischen Spielarten haben sich seit ihrem ersten Auftreten als konstante Varietäten bis heute erhalten. Eine rem blaue Varietät erscheint erstmals 1878 in Belgien, gleich wie die gelben Vügel ebenfalls wieder innerhalb einer Zucht gewühnlicher, grüner Vügel. Es gelang mehrere Exemplare davon zu züchten, aber trotzdem verschwand auch diese Spielart einige Jahre-später wieder von der Bildfläche. Erst 1910 tauchte sie plôtzlich wieder auf. Mehrere blaue Wellen- sittiche wurden damals in London auf den grossen Vogelausstel- lungen gezeigt und erregten ungeheures Aufsehen. SETH-SMITH demonstrierte diese seltene Spielart in der Sitzung vom 29. No- vember 1910 der Zoological Society of London. Allem Anschein nach stammten diesmal die blauen Wellensittiche aus Le Mans, Frankreich. Diesmal vermochte sich die blaue Varietät gut zu halten und ist heute über die ganze Welt bei allen Liebhabern verbreitet. 264 | H. STEINER 1917 wird erstmals eimer weissen Varietät Erwähnung getan, die von 1920 an in immer häufigeren und von einander unabhängigen Fällen jedesmal in den Volièren von Züchtern auf- tritt, welche grüne, blaue und gelbe Wellensittiche zugleich und untereimander verpaart haben. Seit 1919 sind einige be Pas D Varietäten be- kannt, welche erstmals in den Zuchten des Herrn BLANCHARD in Toulouse aufgetreten sind, also in einer jener grossen Wellen- sittichzüchtereien, von welchen oben schon die Rede war. Die als sogenannte «dunkelgrüne » oder «vert satiné» bezeichneten Abarten der olivfarbenen Varietät kônnen als intermediär gefärbte Heterozygoten zwischen den rein oliven und den wildgrünen Formen erkannt werden. Von 1921 an treten in verschiedenen Stämmen blauer Vôügel nacheinander und unabhängig voneinander sogenannte «mauve» und«graue» Varietäten auf. Es lässt sich nachweisen, dass in diesen Zuchten stets dunkelgrüne oder olive Vôgel einge- führt worden sind, und dass die mauve Vôügel innerhalb der blauen Varietät den dunkelgrünen Heterozygoten, die grauen Vôgel jedoch den oliven Homozygoten entsprechen. Nachträglich 1st die mauve Varietät, speziell in Deutschland (vgl. DuncxERr), als «kobalt » bezeichnet worden, die graue jedoch als mauve. Um die ungenaue Benennung mauve ganz auszuschalten, ist hier die neue Bezeichnung kobalt ebenfalls übernommen, jene mit grau aber beibehalten worden. Endlich wurden seit ca. 1920 verschiedene gelbgrüne Varietäten beschrieben mit den verschiedenartigsten Bezeichnungen wie «maigrün», capfelgrün», «jade», u.s.w Eine sorg- fältige Vergleichung zeigt, dass sie identisch sind mit dem oben erwähnten 4. Typus der gelben Varietäten, der also schon vor über 50 Jahren aufgetreten ist. Die verschiedenen Abstufungen dieser Varietät werden wieder durch den Oliv-Faktor bedingt. Die nun seit 1925 von mir durchgeführten Kreuzungs- experimente mit den verschiedenen Farben- spielarten des Wellensittichs haben ergeben, dass sie ein weiteres, geradezu klassisch zu nennendes Beispiel der Mendel- Vererbung bei einem bisher der Erbanalyse nicht zugänglich gewesenen hôüheren Wirbeltiere darstellen. Sowohl die gelben als auch die blauen Spielarten erweisen sich gegenüber der grünen VERERBUNGSSTUDIEN AM WELLENSITTICH 265 Stammiorm als rezessive Erschemungsformen und zeigen einen einfachen monofaktoriellen, alternativen Erbgang. Die gelbe Varietät entstand durch die Mutation eines Faktors (hier R ge- nannt), welcher beim normalen grünen Vogel die Anordnung des schwarzen Pigmentes (Melanin) in den Federn reguliert; die blaue Spielart durch den Ausfall eines Faktors (hier L bezeichnet), welcher für die Bildung des gelben Pigmentes (Lipochrom) verant- wortlich zu machen ist. Die weisse Varietät ist ein Kreuzungs- novum, das als homozygoter doppelrezessiver Phaenotypus (rrll) aus der Kreuzung gelb (rrLL) x blau (RRII) in der F,-Generation zu erwarten war. Auch der Aussencharakter der oliven Varietät wird durch einen einzigen Faktor (hier Strukturfaktor S genannt) bedingt; er zeigt jedoch eine intermediäre Vererbung und stellt allem Anschein nach eine Gewinnmutation gegenüber dem Wildvogel dar. Es sind die Heterozygoten (Ss) anders gefärbt als die Homozygoten (SS): _ In der Grünreihe sind jene dunkelgrün oder halboliv, diese aber rein oùiv; in Verbindung mit den gelben und blauen Farbenspiel- arten entstehen wiederum Kreuzungsnovitäten, von welchen am .auffälligsten die kobalt Vügel (RRIISs) und die grauen (RRIISS) sind. Der Oliv- oder besser Strukturfaktor S ist mit dem Lipochrom- faktor L gekoppelt; crossing-over kommt in ca. 7% der Fälle vor. Die grüngelben, sog. maigrünen oder Jade Varietäten verdanken ihre Merkmale einer nochmaligen Zustandsänderung des gleichen Melaninregulationfaktors R, welcher in einer weiteren Phase die schon erwähnten eigentlich gelben Spielarten entstehen lässt. Es bildet somit dieser Faktor in den drei Zustandsformen für grün- maigrün-gelb eine Reïihe multipler Allelomorphen. Beim gleich- zeitigen Ausfall des Lipochromfaktors L entstehen wiederum aus den gelbgrünen Vügeln neue Züchtungsnovitäten, eigentümlich blassblaue Vügel mit rein grauen Flügel- und Schwanzfedern, die sogenannten «Grauflügel »-Wellensittiche *, * Zu im grossen und ganzen genau den gleichen Resultaten ist auch H. Duxcxer gelangt, der ebenfalls seit 1925 wissenschaftliche Untersuchungen über die Vererbung der Farbenvarietäten beim Wellensittich angestellt hat. Die hier bekannt gegebenen Untersuchungen sind unabhängig von den DUNCKER’Schen geplant und durchgeführt worden; sie weichen auch, namentlich in der phaenogenetischen Analyse und Deutung der Erbfaktoren, beträchtlich von diesen ab. Auf Einzelheiten kann hier nicht eingetreten werden. 266 H. STEINER Eme phaenogenetische Analyse der Farben der verschiedenen Värieltäten "1m Smnessrvon V. HAECKER, 1925, hat gezeigt, dass die normale grüne Federfarbe durch das Zusammenwirken von 3 Komponenten zustande kommt: 1. Gelber Pigmentfarbstoff (Lipochrom), 2. Blaustruktur der Wandung der sog. Kanälchenzellen der Federradni, und 3. schwarze Pigmentunterlage in den Markzellen der Federradii (und zwar ausschliesshich tiefschwarzes Eumelanin; braunes Phaeomelanin fehlt dem Wellensittich vollständig). Bei den gelben Varietäten, inklusive Grauflügeltypus, kann eine zeitliche und ôürtliche Ver- schiebung der Melanimbildung zwischen den normalen Feder- bildungszellen nachgewiesen werden, entsprechend der angenom- menen abgestuften Alteration des Regulationfaktors R. Die Melaninbildung als solche ist nicht gestôrt, insbesondere liegt kein Ausfall eimes Oxydationsiermentes vor, wie DUNCKER angenommen hat. Bei der blauen Varietät fehlt das gelbe Lipochrom vollständig, weshalb der Ausfall des Faktors L zu Recht besteht. Die oliven und grauen Spielarten entstanden durch eine Alteration der normalen Blaustruktur der Kanälchenzellen. Statt der blauen Lichtstrahlen wird von ihrer Wandung ein diffuses weisses Licht reflektiert. Eine verstärkte braune Phäomelaninbildung (DUNCKER) kann nirgends nachgewiesen werden. Ein Vergléich mit Parallélvarietäten ben anderen Vôügeln zeigt, dass wir den gelben rotäugigen Wellensittich als lipochromatische, total albinotische Aberration zu bezeichnen haben. Diese Aberration ist, da dem Wellensittich die braunen Phäomelanine fehlen,identisch mit den Isabellvarietäten bei anderen Vügeln, insbesondere zeigt sie auch bei ihm eine geschlechtsbegrenzte Vererbung. Die gewühnlichen gelben Wellen- sittiche sind als lipochromatische, leuzistische Aberrationen aufzu- fassen. Die blaue Varietät bildet eine einfache, alipochromatische Aberration und die olive ist durch eine mutative Alteration der Federstruktur entstanden. Eïiner genauen Identifizierung und sorgfältigen Definition der Varietäten und der ihnen zugrunde liegenden Erbfaktoren muss das grüsste Gewicht beigelegt werden, wenn überhaupt eine Homologisierung der Erbfaktoren bei ver- schiedenen Arten im Sinne einer vergleichenden Genetik ermüglhicht werden soil. Von weiteren Merkmalen des domestizierten Wellensittichs VERERBUNGSSTUDIEN AM WELLENSITTICH 267 sind noeh die Kürpergrüsse und eine degenerative Erschei- nung, die sog. Gefiederkrankheit, näher verfolgt worden. Der Erbgang der Kürpergrôsse wird auch beim Wellensittich durch eine Anzahl polymerer, voneinander unabhängiger Faktoren bestimmt. Die Gefiederkrankheit ist wahrscheinlich monofaktoriell bedingt und zeigt einen einfachen, alternativen Erbgang mit unvollständiger Dominanz eines Defektfaktors D. Das Erschei- nungsbild dieses Degenerationfaktors (anormale Federbildung, Depigmentierung, beschleunigte Mauser) ähnelt ausserordentlhich den durch experimentelle Hyperthyreoidisierung verursachten . Veränderungen im Gefieder bei Hühnern, sodass müglicherweise auch beim Wellensittich eine erblich bedingte Hyperfunktion der Schilddrüse vorliegt. Wenn wir nunmehr aui die Bedeutung der hier kurz geschilderten Vererbungsversuche beim MWellensitiich für die eingangs erwähnten Domestikationsprobleme eingehen wollen, dann ist zunächst zu sagen, dass sich der Wellensittich zweifelsohne erst im Anfangsstadium der Domestikation befindet. Gerade deshalb vermügen uns aber die bei 1hm festzustellenden Abweichungen von der Wildform am besten einen Einblick in die Entstehungs- weise solcher Varietäten zu geben. Es sind dies, wie wir gesehen haben, in erster Linie Abänderungen der Färbung gewesen Hier kann nun in emwandfreier Weise festgestellt werden, dass alle Farbenspielarten des Wellensittichs durch das plôtzliche, mutative Auftauchen eines abgeändertenIndividuums in gewôühnlichen, wildifarbenen Populationen entstanden sind. Fraglich erscheint nur, in welchem Masse die besonderen Domesti- kationsbedingungen nicht auch die Häufigkeit des Auftretens neuer Mutationen und die besonderen Charaktere dieser Mutationen beeinflussen kônnten. Es treten ja auch beim Wellensittich wenige Dezennien nach der ersten Einfuhr bereits die ersten Mutanten auf, die ihrem Wesen nach (Alterationen der Färbung) durchaus den bei andern domestizierten Tieren schon seit langem fixierten Rassen entsprechen (vor allem albinotische und leuzistische Varietäten). Dass hier besondere, durch die Domestikation gegebene Einflüsse zu bestehen scheinen, lässt sich a priori nicht verneinen. In diesem Zusammenhang muss deshalb dem Nachweis, dass 268 ; H. STEINER alle bisher beim Wellensittich im Zustande der Domestikation bekannt gewordenen Spielarten auch unter den wilden Vôügeln der eigenen oder verwandter Arten ein nicht gerade seltenes Vorkommnis bilden, die grüsste Bedeutung zugemessen werden. Ohne auf Einzelheiten einzugehen, se1 bloss erwähnt, dass gelbe Varietäten mit roten Augen z. B. von Chrysotis aestiva, Palaeornis torquata, P. cyanocephala, Cacatua roseicapilla und anderen Papageiarten beschrieben worden sind. Gelbe leuzistische Spielarten mit schwarzen Augen sind von Palaeornis nepalensis, P. cyanocephala, P. torquata, Chrysotis leucocephala, Pionias personatus, Domicella atricapilla, Eclectus polychlorus, Conurus nanday, C. leptorhynchus, Nestor meridionalis, Cyanorhkamphus novae-zeelandiae, Pyrrhura smaragdina, Platycercus semitorquatus, P. eximius, und vielen anderen mehr bekannt, und zwar teilweise auch in dem Grauflügeltypus. Blaue Mutanten sind seltener, sie sind aber von Brotogerys tovi, Br. tirica, Palaeornis nepalensis und Agapornis personata festgestellt worden. Die olive Varietät endlich konnte beim Wellensittich selbst in Bälgen des britischen Museums, die aus dem Wildzustande stammten, nach- gewiesen werden (DUNCKER). Es lässt sich somit feststellen, dass tatsächlich alle im Laufe der Domestikation beim Wellensittich aufgetretenen Farbenspielarten auch im Freien unter den Wild- vôügeln als relativ häufige Mutanten vorzukommen pflegen. Diese Feststellung hat Jones, 1923, auch für sämtliche Säugetiere schon gemacht; auch bei ihnen stimmen die im Freien relativ häufig- auftretenden Farbaberrationen vollkommen mit den Varietäten der verschiedenen Haustierrassen überein. Durch den Vergleich eines weit umfangreicheren und sämtliche bisher bekannten Varietäten umfassenden Materials gelangte bereits BATESON, 1894, zum Schluss, dass die Variabilität bei den domestizierten Tieren nicht erheblich grüsser ist als jene, welche bei den wilden Formen festgestellt werden kann. So müssen auch wir, gerade an Hand unseres Beispiels, des Wellensittichs, welches wirklich den ersten kontrol- lierbaren Domestikationsversuch grüsseren Masstabes im Sinne KLarr’s darstellt, zur Folgerung gelangen, dass spezifische Domestikationswirkungen auf das Erbgut einer Art bis heute ebenso wenig haben nach- gewiesen werden künnen, als eine direkte D a RD TL OP OL VOTES UT SP SP OT PTE VERERBUNGSSTUDIEN AM WELLENSITTICH 269 Beeinflussung desselben beim wilden Tiere duech:die -besSonderen Lebensbedingungern seiner Umvwelt. Als einzige erbliche Grundlage der Variationen, sowohl im Freien als auch im Zustande der Domestikation, künnen nur die Mutationen festgestellt werden, deren Entstehung wahrscheinlich durch stoffliche Zustandsänderungen der Chromomere bedingt ist, welche vollkommen unabhängig von den Umweltsbedingungen erfolgen künnen. Diese idioplasmatischen Zustandsänderungen der Erbfaktoren sind die einzigen heute erkennbaren, primären Elemente der Evolution bei Pflanzen und Tieren. (Erscheint ausführlich im Archiv der Julius Klaus-Stiftung für Vererbungsforschung, Sozialanthropologie und Rassenhygiene, bd VIT” 1932) LITERATUR. 1894. BarTeson, W. Materials for the Study of Variation. London. 1927. Duncker, H. Der Ausfall des Fettfarbstofies in den epidermalen Gebilden auf Grund erblicher Veranlagung (Alipochromismus) bei Kanarienvôgeln, Kanarienbastarden und Wellensutichen. Zeitschr, Ind. Abst.-Vererbl., Bd. 45. 1928. Zusammenstellung der in den Vogelzuchtanlagen von Herrn Generalkonsul C. H. Cremer, Bremen, durchgeführten Vererbungs- versuche an Farben-Wellensittichen. Abh. Naturw. Ver. Bremen, Bd. 26. 1930. Erblichkettsverhältnisse bei Vôgeln. Proc. VIIth Int. Ornith. Congress, Amsterdam. 1865. GouLn, J. Handbook to the Birds of Australia. London. 1925. Hacker, V. Aufgaben und Ergebnisse der Phaenogenetik. 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Der Name Frostspanner rührt von der Beobachtung her, dass in manchen Jahren das erste Erscheinen der Falter mit den sehr stark TO SSSR TE 444 » 16,5° »-| abnehmend 2 5 4 RER NE D48 "9 Lo Dr schwach BEKÂMPFUNG VON CHEIMATOBIA BRUMATA L. 277 Eine Prognose von Frostspannerkalamitäten dürfte nach diesen Beobachtungen in den Bereich der Môglichkeit gerückt sein. Was nun die Bekämpfung des kleinen Frostspanners betrifft, so ist die Anwendung der bekannten Raupenleimgürtel im Herbst zum Abfangen der flugunfähigen Weibchen, sofern sie nach Vorschrift gehandhabt wird, immer noch em Erfolg versprechendes Mittel. Da bei dieser Methode ein Teil der Eier unterhalb des Leimrings auf den Stamm abgelegt wird, empfiehlt es sich, den Stamm bis zur Hôhe des Leimrings im Laufe des Winters, spätestens Ende März, mit 8%-igem Obsthaumkarbolineum zu bespritzen, oder aber den Leimgürtel zu erneuern, um die im April ausschlüpfenden Räupchen abzufangen. Eine direkte Bekämpfung der Raupen erfolgt durch eine Be- spritzung der Bäume im Frühjahr eimmal vor und einmal nach der Blüte mit einer Mischbrühe, bestehend aus 2 bis 21%, %-iger Schwe- felkalkbrühe und 1 % Bleiarsemiat, besser noch 0,4% Kalk- arseniat (400 gr auf 100 Liter Wasser). In die Blüte darf mit Rücksicht auf die Bienen in keinem Falle gespritzt werden. Man vergleiche auch die Flugschriften, sowie eine demnächst erscheinende Broschüre über die Bekämpfung der Krankheiten und Schädlinge der Obsthäume der Eidg. Versuchsanstalt für Obst-, Wein- und Gartenbau in Wädenswil. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 275 Tome 39, n° 10. — Mai 1932. MITGETEILT AN DER GENERALVERSAMMLUNG DER SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAFT IN BASEL, DEN 12. UND 13. Mirz 1932. Vergiftungsversuche mit Kupfersulfat an niederen Süsswassertieren von Hans WEBER Kriens. Die Vergiftungsversuche mit Kupfersulfat unternahm ich als Interimsassistent des hydrobiologischen Laboratoriums Kastanien- baum im Auftrag des Herrn Prof. Dr. H. BAcHmann. Neben der Feststellung der tôtlichen Dosis, was von eminent praktischer Bedeutung für die Abwasserfrage wurde, sollten Beobachtungen über die Wirkungsweise des Giftes einhergehen. In der Auswahl der Versuchstiere liess ich mich durch ükologische Gesichtspunkte leiten. Es wurden beobachtet als: A. Vertreter des lLatorals: 1. Hydra vulgaris Pall. 2. Chaetogaster diaphanus Gruith. 3. Chironomus sp. B. Bachhbewohner: 4. Planaria gonocephala Du]. o. Gammarus pulex L. C. Planktontiere: 6. Daphnia longispina Mäüll. 7. Bytothrephes longimanus Leidig. 8. Cyclops strenuus S. Fisch. Die Tiere wurden jeweils in Schälchen von 60 cem Inhalt einzeln oder zu zweiïen in die Lüsung von bekannter Konzentration gesetzt Rev. Suisse DE Zoo, T. 39. 1932. 25 270 H. WEBER und gleichzeitig einige Kontrollindividuen in gleichartigen Schalen : in reinem Seewasser aufgestellt. Die Stammlôüsungen mit destilliertem Wasser fällen basisches Kupfersulfat aus und jene mit Seewasser, wie sie für die Versuche verwandt wurden, ausserdem Kupferkarbonat, da das Kalzium- karbonat desselben umgesetzt und dem Seewasser entzogen wird. Diesem Uebelstande zu begegnen, wurden die Lôüsungen immer frisch vor Versuchsbeginn mit Messzylinder und Messpipette bereitet und zwar in einer Serie von dekadischen Abständen, beginnend mit 10% oder 100 g wasserfreien Sulfates pro Liter und tortiahrend mit 4% (10 gr), 0,1%, (Eer), «ST. Die Resultate wurden in Diagrammen veranschaulicht. Auf der Abszisse eines Koordinatensystems wurden die fallenden Konzen- trationen und auf der Ordinate die Minuten in entsprechenden Abständen aufgetragen. So zeigt jeweils die Hühe einer Senkrechten die durchschnittliche Lebensdauer der Individuen, die einer be- stimmten Konzentration ausgesetzt waren, an. Da jene Kurven bald in der Zeitschrift für Hydrobiologie verôffentlicht werden, will ich an dieser Stelle nicht näher darauf eimgehen. Es soll nur der Verlauf der Todeskurve, die man durch Verbindung der End- punkte jener Senkrechten erhält, für einige Fälle erwähnt werden. À. Taitoral Bei Hydra vulgaris erhält man eine zuerst scharf ansteigende, dann mehr flach verlaufende Kurve, die bei einer Konzentration von 0,1 mg pro L oder einer 10-millionenfachen Verdünnung wieder stärker ansteigt. Selbst eine milliardenfache Verdünnung (0,001 mg pro L) lässt noch eine deutliche Schädigung erkennen. In starken Konzentrationen werden die Tiere fixiert, während Lôüsungen von 0,01 %, (100 mg pro L) und schwächere stark destruktiv auf die Gewebe wirken, sodass sie zerfallen. Einen ganz ähnlichen Verlauf nimmt die Todeskurve bei der Naidide Chaetogaster. Auch hier sterben die Individuen in starken Konzentrationen plôtzlich ab; sie werden fixiert. Noch 1 g pro L wirkt dabei so, dass der Wurm nach seinem Tode nicht zerfällt, sondern konserviert erscheint. Bei einer Konzentration von 0,01 %, — 100 mg pro L zerfällt die Tierkette in ihre Einzelhindi- /0 viduen, die ihrerseits nachdem sie bewegungslos geworden sind, ON TE he. Na M NT PSP PNA VERGIFTUNGSVERSUCHE AN NIEDEREN SÜSSWASSERTIEREN 277 wieder ‘gleichsam in Zellen zerfallen. Die tôütliche Dosis liegt zwischen 0,1 und 0,01 mg pro L. Ein ganz anderes Bild bietet uns die Mückenlarve Chironomus. Obwohl unter ganz gleichen ôkologischen Bedingungen lebend, wie die vorherbesprochenen Gattungen, zeigt sie sich ausser- ordentlich widerstandsfähig gegen die Giftwirkung des Kupier- salzes. Die Larve lebt in 20 % Lüsung noch 3 Stunden. Tôtlhch wirken noch sicher 10 mg pro L oder 0,001 %. Jüngere und frisch gehäutete Individuen sterben rascher als ältere. Trotz der Durch- schnittsberechnung entstand dabei ein unausgeglichenes Kurven- bild. Ein Individuum, das 30 Minuten in konzentrierter Lüsung sich aufgehalten hatte, erholte sich in frischem Wasser wieder, ohne Schaden genommen zu haben. B. Bachjauna. Werden Planarien in starke Sulfatlôsungen gesetzt, dann erhalten sie eine eigentümliche Schlangenform und erstarren in kurzer Zeit darin. In schwächeren Lôüsungen entstehen merkwürdig ver- - krampfte Gestalten, die sehr deutlich die grossartige Beweglichkeit des Hautmuskelschlauches offenbaren. Man denkt dabei an eine spezifische Wirkung des Sulfats auf die Muskelfasern. Die krampf- artigen Zustände werden so übersteigert, dass der Rüssel in seiner Tasche keinen Platz mehr findet und Dank seiner kräftigen Mus- kulatur den Rücken aufreisst. Die Sterblichkeitskurve hat grosse Aehnlichkeit mit jener der Hydra, wenn auch die Empfindhichkeit geringer 1st als bei jener. Die tôtliche Dosis liegt zwischen 0,1 mg und 0,01 mg pro L. Eine 100-millionenfache Verdünnung zeigt noch eine deutliche Schädigung, die ein früheres Absterben bewirkt. Es ist wahrscheinlich, dass bei Konzentrationen von 10 mg pro Liter und geringeren die starke Schleimabsonderung dem Kôrper emen Schutz gegen das Eindringen des Giftes bietet. Eine fixie- rende Wirkung üben noch aus Lüsungen von 0,1 % also 1 g pro L. Bei schwächeren Lüsungen zerfallen die Kürper schon, während der Rüssel sich noch in Bewegung befindet. An der Todeskurve des Gammarus fällt auf, dass sie nicht wie bei Planarien zuerst rasch ansteigt, sondern bei einer ziemlichen Hôhe beginnt. Bei einer Konzentration von 0,01 ©, oder 100 mg pro L schlägt sie eine Wendung nach oben ein. Das sagt also, dass 278 H. WEBER die tôtliche Wirkung verhältnismässig spät einsetzt. Die tôtliche Dosis 1st zwischen 10 mg und 1 mg pro L zu suchen. C. Planktontiere. : Werden Planktontiere einer Sulfatlüsung ausgesetzt, so zeigen sie im Allgemeinen immer wieder ein gleiches Verhalten. Sie schwimmen anfänglich lebhaft umher, ermatten bald, sinken zu Boden und schlagen noch einige Zeit mit den Ruderfüssen oder Antennen. Bei Daphnia longispina klappen die Schalen auf und das Hinterteil tritt meist aus der Schale. In starken Konzen- trationen dauert der Todeskampf doch noch 10 Minuten. 1 mg pro L wirkt noch unbedingt tôtlich. Die Beurteilung ist bei Daphne dadurch erschwert, dass sie meist an der Wasseroberfläche schwimmt infolge eingeschlossener Lufthblasen im Brutraum. Einzelne Embryonen in demselben lebten länger als die Muttertiere, da sie durch zwei Integumente geschützt sind. Aehnliches zeigte auch Bythotrephes longimanus. Die Embryonen im Brutraum lebten durchwegs viel länger als die alten Tiere. Die Empfindlichkeit ist jedoch bedeutend grüsser als bei Daphnia, und erinnert an jene der Aydra. Wirkt doch noch eine 100-millionen- fache Verdünnung tôtlich und eine solche von 1: 10 Millionen führt den Tod durchschnitthich in 50 Minuten herbei. Die Beurteilung war dadurch erleichtert, dass man den Herzschlag dauernd unter dem Binokular beobachten konnte. Er erfuhr anfänglich in der- Lüsung eine Steigerung der Frequenz die nachher bald erlahmte. Einige- Minuten nach der Bewegungslosigkeit der Kürperanhänge setzte auch das Herz aus. Bei Cyclops tritt der Tod in konzentrierten Lüsungen erst nach 40 Minuten ein. Die Empfindlichkeit ist viel geringer als bei Bythotrephes. Ist doch eine millionenfache Verdünnung (1 mg pro L) nicht mehr unbedingt tütlich, während eine Lüsung, die 10 mg pro L enthält, den Tod erst nach 24 Stunden herbeiführt. Die Nauplien, die sich aus den Eiern der Kontrolltiere entwickelten, zeigten dagegen eine geringe Widerstandskraft: In starken Lüsungen werden sie gleichsam plützlich fixiert, doch leben sie in der millionen- fachen Verdünnung noch 24 Stunden. Werden Eipakete von vergifteten Cyclopiden in reines Seewasser zurückgebracht, dann entwickeln sie sich ungestürt weiter und die VERGIFTUNGSVERSUCHE AN NIEDEREN SÜSSWASSERTIEREN 279 ausgeschlüpften Nauplii leben noch wochenlang in den Schälchen. Die Eïhüllen der Cyclopiden sind also für die schädlichen Kupfer- jonen undurchlässig. Das Problem der Durchlässigkeit dieser Hüllen soll in einer eigenen Untersuchung näher beleuchtet werden. Zusammenfassend kann gesagt werden, dass die Empfindlichkeit der meisten Wassertiere bedeutend grüsser ist, als allgemein ange- nommen wurde. Wenn also die biologische Selbstreinigung eines Gewässers gewünscht wird, darf es nicht durch Kupfersulfate verunreinigt werden. Das Gift wirkt unabhängig von ükologischen Faktoren. Beim Litoral, bei rheophilen und planktontischen Tieren gibt es empfind- lichere und weniger empfindliche Arten. Die jungen Individuen sterben bei geringerer Dosis als die alten der gleichen Spezies. Unterschiede in der Empfindlichkeit und in der Schnelligkeit der Wirkung, besonders der starken Lüsungen, beruhen auf Unter- schieden in der Kôürperbedeckung. Je schneller das Gift an das lebendige Plasma durch Osmose herantreten kann, um so schneller tritt der Tod ein. Histologische Untersuchungen konnten noch nicht unternommen werden. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 281 Tome 39, n° 11. — Mai 1932. MiTGETEILT IN DER GENERALVERSAMMLUNG DER SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAFT IN BASEL, DEN 12. uND 13. MÂrz 1932. Ueber die ohne Rüsselparasitismus entstehenden Spätmännchen (genetische Männchen) der Bonellia viridis von F. BALTZER Bern. (Ausgeführt mit Unterstützung durch die Stiftung zur Fôrderung der wissenschaftlichen Forschung an der bernischen Hochschule.) Die meisten Männchen der Bonellia viridis entstehen aus Larven, die am Rüssel parasitieren und aus ihm vermännlichende Stoffe aufnehmen. Wir wollen diese Tiere als « Rüsselmännchen » und ihre Entwicklungsstadien als « Rüssellarven » bezeichnen. Ausser- dem aber entstehen auch ohne Rüsselparasitismus männliche Tiere. Sie sind spärlich; sie treten auffallend spät in den Zuchten auf, und die meisten bringen es nicht zu einer vollkommenen Männlichkeit. Wir kônnen diese Tiere mit einem Ausdruck, der keine weitere Deutung präjudiziert, als «Spätmännchen» be- zeichnen. Sie entwickeln sich nach dem Gesagten freilebend wie die Weibchen bei Bonellia selbst und wie die Männchen aller andern Echiuriden (mit Ausnahme von Hamingia). Ein vermännlichender Rüsseleinfluss ist hier nicht vorhanden. Es ist über diese Spätmännchen schon 1928 und 1931 von mir : berichtet worden. Die vorliegende Mitteilung beschäftigt sich eimgehender mit ihnen. Aus der Diskussion der Ergebnisse wird im einzelnen hervorgehen, dass das männliche Geschlecht dieser Tiere wie dasjenige der Weibchen durch die genetische Geschlechtskonstitution bestimmt wird. Rev. Suisse DE Zooc. T. 39. 1932. 2% DD F. BALTZER I. BEOBACHTUNGEN. 1. DER PROZENTSATZ DER SPÂTMAÂNNCHEN. Für das zahlenmässige Auftreten stehen zahlreiche Zuchten zur Verfügung. Bei reiner genetischer Geschlechtsvererbung nach dem Mendelschen Schema wären neben rund 50 % genetischen Weibchen ungefähr 50 % genetische Männchen zu erwarten. Bei den Spätmännchen der Bonellia sind die Prozentsätze sehr viel geringer. | Zucht IIT f (1925). — 100 Larven wurden am 9. Tag nach der Eiïablage als rüssellose Zuchtgruppe isoliert und entwickelten sich folgendermassen : 13. Zuchttag: 54 junge Weïbchen; keine vermännlichten Larven. 16. Zuchttag: 16 junge Weibchen; 1 vermännlichte Larve (III fla). Das Tier hatte ein vermännlichtes Vorderende und wurde am 21. Zuchttag konserviert. 21. und 25. Zuchttag: zusammen 8 junge Weibchen; 3 stark weibliche Zwitter, 8 mehr oder weniger vermänn- lichte Tiere; 6 Tiere nicht analysierbar; Rest verloren. Total 78 Weïibchen, 3 stark weibliche Zwitter, 9 vermänn- lichte Larven = 90%. Rest (10 here}mries analysierbar oder verloren. 5 Zucht III o (1925). — 108 Larven von gleichem Laich wie III f wurden am 11. Zuchttag nach der Eiablage isoliert und entwickelten sich folgendermassen : 14. und 17. Zuchttag: 51 junge Weïibchen, keine vermänn- lichten Tiere. 21. Zuchttag: 24 junge Weïibchen; 2 vermännlichte ÉEvene 24. Zuchttag: 11 junge Weibchen;, 1 vermännlichte Éarvez 31. Zuchttag: 13 junge Weibchen, einige mit Spermatogenese- ballen im Coelom; 4 indifferente Larven mit spärlicher Spermatogenese, zum Teil Spermien. | SPÂTMÂNNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 283 Total-°99 Weibchen, 3 vermännlichte Larven — 2,8 % ; 4 indifierente Larven mit Anfang einer Spermato- genese; Rest (2 Tiere) verloren. Zucht Do (1925). — Sehr zahlreiche Eier, am 27. Juni abgelegt: die genaue Zahl ist unbekannt. Das ganze Material wurde zur Zucht verwendet und kam erst vom 30. bis 38. Zuchttag in Unter- suchung. Zu dieser Zeit fanden sich 216 Weïbchen, 55 vermänn- lichte Tiere und einige weibliche Zwitter vor. Auch hier sind die Männchen zahlenmässig in ganz auffallender Minderheit. Die Zahlen dieser Zucht geben jedoch nur ein unsicheres Bild, weil während der Untersuchungstage und vielleicht auch schon vorher Tiere zugrunde gingen. Wahrscheinhch ist der Prozentsatz der Männchen für diese Zucht zu hoch angegeben. Die Spätmännchen einer Anzahl anderer Zuchten seien hier nur summarisch angegeben, da 1ch diese männlichen Tiere histologisch nicht genauer untersucht habe. Ausserdem setze ich zur Ergänzung die Resultate der Kontrollzuchten von C. HERBsT (1928, 1929) hinzu. . BALTZER: 7 Zuchten aus dem Jahr 1913. Aus 661 Larven ent- wickelten sich 417 Weibchen, 11 Zwitter, 24 vermänn- | lichte Tiere —3,6 %. Rest abgestorben oder verloren. HERBsST: 1 Zueht 1928 (1. c. S. 13). Aus 66 Larven entwickelten sich 22 zu Weïbchen, 2 zu Männchen — 3,0 %. Rest abgestorben oder indifferent. | Hergsr: 2 Zuchten 1929 (/. c. S. 38 und 42). Aus 279 Larven entwickelten sich 240 Weïibchen, 1 weiblicher Zwitter, 21 vermännilichte Tiere — 6,56 %. Rest (17 Tiere) indifferent oder verloren oder abgestorben. Zusammenfassung. — Sehen wir von der Zucht Do 1925 ab, wo die Ausgangszahl der Larven unbekannt ist, so schwankt der Prozentsatz der männlichen Tiere zwischen 2,8 und 9,0. Der Durchschnittswert ist 5,0. Die Minderzahl gegenüber den Weibchen springt in die Augen. Vergleichen wir ausserdem mit den Männchenzahlen in Rüssel- Zuchten (wo reichlich Gelegenheit zum parasitieren ist), so ist die Minderzahl ebenso auffallend. In Rüsselzuchten wurden durch- schmttlich 71 % Männchen erhalten (Bazrzer 1928, S. 297). SP TITRE POS 284 F. BALTZER 2. DER ZEITPUNKT DER VERMÂNNLICHUNG UND DIE ORGANISATION DER SPAÂTMANNCHEN. Schon das zahlenmässige Auftreten zeigte uns sehr deutlich den Minderwert der Spätmännchenbildung; die Betrachtung der Organisation dieser männlichen Tiere aber bekräftigt und erweitert diese Erfahrung. In dieser Richtung sind die Zuchten IITf, III o und Do genauer untersucht worden. Zur näheren Darlegung müssen einige Angaben über die «nor- male » männliche Entwicklung der Larven a m Rüssel voraus- gehen. Sie beziehen sich einerseits auf die Entwicklungszeiten, andererseits auf die wichtigsten morphologischen Stadien. Am ersten Tag nach dem Ansetzen am Rüssel ändert sich die grün pigmentierte Larve nur wenig; sie verliert die beiden Wimperkränze. Vom Beginn des zweiten Tages an unterliegt das Vorderende (der Abschnitt vor dem vorderen Wimper- kranz der indifferenten Larve) einer vollkommenen Entpigmen- tierung und einer starken Verkürzung. Dieser Abschnitt, der ursprünglich etwa 1/, des ganzen Kôürpers ausmachte, ist am dritten und vierten Tag zu einer kleinen weissen Kappe zusammen- geschrumpft. Mit Beginn des dritten Tages setzt sprunghaît eine leb- hafte Spermatogenese em. Die ersten Stadien der Ur- geschlechtszellen bestehen aus wenigen zerstreuten kleimen Zell- nestern. Sie finden sich auch schon in jüngeren Rüssellarven, manchmal auch schon in indifferenten Larven. Mit dem dritten Rüsseltag aber vermehrt sich die Zahl dieser Zellengruppen auf 40-50, zugleich entwickeln sie sich weiter zu Morula-artigen Zell- haufen. Die endgültige Differenzierung zu Spermien braucht nachher noch mindestens 6 Tage. Am Ende des achten Rüsseltages sind fast fertige Spermien-Bündel vorhanden. Zur Beurteilung der Spermatogenesen kann sowohl der Reifegrad wie auch die Zahl der vorhandenen Zellhaufen dienen. Die Entwicklung des Samenschlauchs beginnt fast gleichzeitig mit der Spermatogenese: die erste kleine, undeutliche, säckchenartige Anlage ist am dritten Tag zu sehen. Sie bildet sich vom vierten bis zum sechsten Tag zu einem nur wenig grüsseren, plumpen Säckchen mit dünnem Ausführungsgang weiter, das in SPÂTMANNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 285 diesem Stadium noch vollständig vor dem Darm gelegen ist und nur einen Teil des Schlundringes ausfüllt. Dann beginnt dieses Säckchen sich über den Schlundring hinaus nach hinten zu ver- längern. Larven vom achten Rüsseltag haben längere, aber noch leere Samenschläuche mit Trichter. Wann sie sich mit Spermien füllen, ist noch nicht festgestellt. Setzen wir nun diese Entwicklung in den allgemeinen Ablauf der Bonellien-Zuchten ein: die ersten Vermännlichungen am Rüssel fallen, von der Befruchtung und Eiablage an gerechnet, auf den 9.-11. Zuchttag (BALTZER 1928, S. 299). Nehmen wir als Durch- schnitt den 10. Tag, so ergibt sich für die Rüssellarven folgende Tabelle: 12. Tag nach Eiablage (2. Rüsseltag): Vorderende — kleine weisse Kappe. 13. Tag (3. Rüsseltag): Beginn einer reichlichen Spermatogenese | mit « Morulastadien ». 13. Tag (3. Rüsseltag): erste Samenschlauchanlage. 14.-16. Tag (4.-6. Rüsseltag): Samenschlauch kleines plumpes Säckchen mit Trichteranlage. 18. Tag (8. Rüsseltag): Längere Samenschläuche mit Trichter. 19. Tag (9. Rüsseltag) oder später: zahlreiche Spermienbündel im Coelom. Der Zeitpunkt der Vermännlichung bei den Spätmännchen. Der Eintritt der Vermännlichung der Tiere ohne Rüsselparasi- tismus lässt sich an der Verkürzung und Entpigmentierung der Vorderenden und an der Ausbildung des Samenschlauchs fest- stellen: während die Rüssellarven vom 10. Zuchttag an weisse Kappen haben, beginnt dieser Vorgang bei den Spätmännchen erst am 16., 21. und 25. Zuchttag (Serie III f und III 0). Während die Rüsselmännchen vom 18. Zuchttag an ansehnlich verlängerte Samenschläuche besitzen, haben die Spätmännchen der Zucht III f und LIT o diesen Ausbildungsgrad am 25. und 30. Tag noch nicht erreicht, diejenigen der Zucht Do am 30.-38. Tag nur zum Teil. Ein entsprechendes Resultat ergibt sich auch aus den Zuchten von HERBsT. Auch hier sind die freien Vermännlichungen (ohne Rüsselparasitismus) verspätet. Herpsr erhielt 1927 neben 22 Weibchen 2-3 Spätmännchen, von denen 2 am 32. und eines am 286 F. BALTZER 49. Zuchttag gefunden wurden (HErgsr 1928, S. 12). Der gleiche Autor erhielt in zwei weiteren Zuchten (1929, S. 8) neben 55 Weib- chen 4-6 vermännlichte Tiere und auch diese erst 3-4 Wochen nach der Eiablage. Der Vermännlichungsgrad bei den Spätmännchen. Der Vermännlichungsgrad, bis zu dem es die spätmännlichen Tiere bringen, ist für die einzelnen Organe gesondert zu betrachten, denn die verschiedenen Organe werden verschieden weit vermännlicht. III f Ta. — Vorderende vermännlicht am 16. Zuchttag. Konser- viert am 21. Zuchttag. Spermatogenese sehr spärlich, einige Spermatozoenbündel. Samenschlauch kleine Anlage. TITI f 1. — Am 21. und 25. Zuchttag 8 vermännlichte Tiere. Die Vorderenden sind rein männlich. 4 Tiere konserviert und später untersucht : Nr. 1 und 2: Sehr geringe Spermatogenese. Keine Samen- schlauchanlagen sichtbar. Nr. 3 und 4: Spermatogenese reichlicher, nur junge Stadien. Eines der beiden Tiere hat kleine Samenschlauchanlage. IT 0. — Nr. 1 (vom 21. Zuchttag): Vorderende fast ganz männ- lich. Spermatogenese: 10 Zellhaufen (jJunge und mittlere Stadien). Kleine Samenschlauch-Anlage. Nr. 2 (vom 21. Zuchttag): Vorderende rein männlich. Keire Spermatogenese. Sehr kleine Samenschlauch-Anlage. Nr. 3 (vom 24. Zuchttag): Vorderende ganz männlich, Sper- matogenese: ca. 20 Zellhaufen. Kleiner Samenschlauch. Do. — Von der grossen Zahl vermännlichter Tiere wurden 23 konserviert und genauer untersucht. Die Zuchtzeit war länger als bei [IT f und III o; sie reicht bis zum 38. Zuchttag. Es wurden 23 vermännlichte Tiere konserviert und auf Spermatogenese und Samenschlauch-Entwicklung untersucht. Das Ergebnis ist in der folgenden Tabelle zusammengestellt, und zwar enthält die erste grosse Kolonne den Entwicklungsgrad der Spermatogenese, wobeï sowohl die Zahl wie auch der histologische Charakter der Zellballen als Masstab dient. In der zweiten Kolonne ist der Entwicklungs- grad der Samenschläuche — gemessen an der Länge — angeführt. SPÂTMANNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 287 Zum Vergleich sei bemerkt, dass Rüsselmännchen mit kleinem Samenschlauch schon eine umfangreiche Spermatogenese und zwar in jüngerem und mittlerem Stadium besitzen. Bei Tieren mit mittellangem oder ausgewachsenem Samenschlauch hat die Sper- matogenese das Stadium der Spermienbündel erreicht und besteht dann — jüngere Stadien und Spermienballen zusammen gerechnet — aus über 50-60 Zellhaufen. 5a 33 Spermatogenese im Coelom Spermatogenese fehlt fehlt fast vollkommen fehlt fast vollkommen, nur wenige jüngste Zellballen fehlt fast vollkommen: nur 1 Spermienbündel und 2-3 sehr frühe Zellhaufen fehlt fast keine Spermatogenese sehr spärlich, nur junge Stadien fast keine Spermatogenese, da- runter Spermien nur wenige Spermienbündel sehr spärlich: 6 Spermienbündel, 1 Morula spärhich: nur 9 Spermienbündel spärlich, zum Teil anormal, meistens Spermienbündel nur zwei kleine junge Zellballen spärlich, auch Spermien fast keine Spermatogenese sehr wenig Spermatogenese halb normale Menge, überwiegend, Spermien Samenschlauch kleines deutliches Säckchen Säckchen etwas veïlängert, leer Säckchen etwas verlängert, leer fast normal lang, leer fast normal lang, leer normal lang, leer normal lang, leer normal lang, mit wenigen Spermien normal lang, leer normal lang, leer normal lang, mit einigen Spermien von etwas unternormaler Länge, leer normal, mit Spermien (3-4 Spermienbündeln ent- sprechend) ziemlich lang, mit Spermien (2-3 Spermienbündeln entsprechend) normal, mit Spermien halb gefüllt normal lang, mit Spermien (entsprechend etwa 4 Bündeln) ziemlich kurz, leer - FT TT ee RTS = 288 F. BALTZER Nr. Spermatogenese im Coelom Samenschlauch 40 ziemlich reichlich, etwa 1, nor- ; Länge etwa 1/, normal, leer male Menge, meistens Spermien | 1 etwa 1, normal, auch Spermien normal lang, leer 15 reichlich, alle Stadien von etwa l/, normaler Länge, leer 9 reichlich, jüngere Stadien normal lang, fast ganz mit Spermien gefüllt 4a reichlich, alle Stadien normal lang, mit ziemlich vielen Spermien Aus der Tabelle und aus der vorausgegangenen Lebendbeobach- tung geht hervor: Die 23 genauer untersuchten Spätmännchen hatten alle ein rein männliches, stark verkürztes, pigmentloses Vorderende; aber nur 3-5 Stück haben eine normale Spermato- genese; dagegen haben 17 einen ganz oder fast normalen Samen- schlauch. Mit diesem Resultat stimmen, so viel ich sehe, gelegentliche Angaben bei HERBST überein. Auch in seinen Kontrollzuchten des Jahres 1927 fehlt den Spätmännchen die Spermatogenese, wogegen Samenschläuche vorhanden sind (Hergsr 1928, S. 12), Betrachten wir die Kulturen IIT f, III o und Do zusammen und vergleichen wir 1hre Spätmännchen mit den Rüsselmännchen, so ergibt sich trotz der nicht geringen Variabilität bei den ersteren ein deutlicher Gegensatz: Bei den Rüsseltieren setzt eine frühe reichliche Spermatogenese ein während der Samenschlauch sich langsam M entwickelt. Bei den Spätmännchenaberfehlt die Spermatogenese meistens ganz oder in hohem Grade, während sich der Samen- schlauch sehr oft dem normalen nähert. Es verdient hervorgehoben zu werden, dass die geringe Spermato- genese bei den Spätmännchen in gewissem Grade ihr Seitenstück bei den jungen Weibchen findet, deren somatische Merkmale sehr früh vollweiblich werden, während die Ausbildung des Ovars noch auf indifferentem Zustand verharrt. KO SPATMÂANNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 28 IT. BESPRECHUNG DER ERGEBNISSE. 4. DIE GENETISCHE DEUTUNG DER SPÂTMÂNNCHEN. Bei den meisten getrennt geschlechthichen Tieren besteht eine rein syngame Geschlechtsbestimmung. Die Eizellen und das befruchtende Spermium sind beide, und zwar in verschiedener Weise Träger geschlechtshbestimmender Erbfaktoren. Durch die Befruchtung werden diese Faktoren verschieden kombimiert und zwar im einen Fall so, dass die männlich bestimmenden Faktoren im Uebergewicht sind — dann entsteht ein männliches Tier — im andern Fall aber so, dass die weiblichen Faktoren überwiegen; dann entsteht ein Weibchen. Da die Faktoren-Kombination durch die Befruchtung — syngam — hergestellt und nachher nicht mehr verändert wird, ist mit 1hr endgültig über das Geschlecht des betreffenden Individuums entschieden. Der Erbgang selbst sorgt dafür, dass in jeder Generation die beiden Geschlechter in ungefähr gleicher Zahl entstehen, worauf ich hier nicht weiter eingehen müchte. Bonellia weicht von diesem Typus darin ab, dass die Bestimmung zum Männchen durch einen sekundären äusseren Faktor reguliert wird, der erst während der Larvenentwicklung eingreift. Aus dem Ei entsteht eine indifferente Larve. Sie wird, wie schon erwähnt wurde, männlich, wenn sie vorübergehend (während ca. 4 Tagen) am Rüssel eines Weibchens ! parasitiert und damit aus dem Rüsselgewebe vermännlichende Stoffe aufnimmt. Da dieser Rüsseleinfluss erst während der Larvenentwicklung eingreift, haben wir hier eine typische metagame Geschlechtsbestimmung, und zwar eine metagame Vermännlichung vor uns. Parasitieren die indifferenten Larven nicht, bleiben sie dauernd freilebend, so werden sie fast alle weiblich. Nur 5 % (Durch- schmttwert) dieser dauernd freilebenden Tiere entwickeln sich, wie wir gesehen haben, zu Spätmännchen. 1 Wie besondere Versuche gezeigt haben, kônnen sich die Larven an den Rüsseln embryonaler Weibchen nicht ansetzen. Diese Rüssel sind noch zu klein. Damit ist auch der Einwand ausgeschaltet, dass in Zucht Do, wo die embryo- nalen Weïibchen bis zum 30. Zuchttag in der Kultur verblieben, Rüsselmänn- chen hätten entstehen kônnen. 290 F. BALTZER Es bestehen, wie schon in den zusammenfassenden Arbeiten von 1928 und 19351 und früher ausgeführt ist, eine Reïihe von Gründen dafür, dass das Geschlecht bei Bonellia ausser durch den vermännlhchenden Rüsselparasitismus auch durch genetische Fak- toren bestimmt wird. Hierfür spricht einmal die Analogie zu den übrigen Echiuriden, wo aller Wahrscheimlichkeit nach der weit verbreitete syngame und Mendelsche Typus der Geschlechtshbe- stimmung gilt. Dann spricht im gleichen Sinne, dass sich ein ziemlich grosser Prozentsatz der indifferenten Larven zu Weibchen entwickelt, auch wenn Gelegenheit zu Rüsselparasitismus vor- handen wäre. Endlich sprechen die Spätmännchen, mit denen wir uns hier beschäftigen, für die gleiche Annahme!. Die Frage ist jedoch, ob bei der Bestimmung der Spätmännchen nicht auch andere, nicht genetische Faktoren mitwirken künnen. Dass es vermännlichende Umweltfaktoren gibt, hat HERBST in zwei Arbeiten, denen ich hier folge, nachgewiesen. a) Eine schwache Ansäuerung des Seewassers mit S a 1 z säure ist, wie HERBST feststellen konnte, ein absolut sicheres Mittel, um zahlreiche indifferente Larven ohne Rüsselparasitismus zu ver- männlichen. Im Versuch von 1927 hatte die Säurezucht ein pH von 5,9-7,2 und lieferte 60 %, Männchen. Die Kontrolle in nor- malem Seewasser mit pH 7,6-8,04 lieferte nur 3 Prozent (HERBST 1928.) In den Versuchen von 1929 war die Vermännlhichungsquote in einem Versuch (mit künstlichem, angesäuertem Seewasser) noch grôsser, nämlich 91,6 %,, in einem Versuch kleiner, nämlich 41,6 %, aber immer noch sechsmal grüsser als in den Kontrollen, in denen nur 6,56 %, Vermännlichungen auftraten (1929, S. 38). b) Ein ähnliches Resultat erzielt Zusatz von Kohlensäure: pH 6,0-ca. 7,8: 63% vermännlichte Tiere; die Kohlensäure- wirkung ist verbunden mit einer anormalen Quellung des Mesen- chyms des Kopfes und des Rumpfes (1928, S. 4 und 9). c) Ein drittes Vermännlichungsmittel ist schwenken in einem Schüttelapparat während ca. 18 Stunden und zwar in künstlichem Seewasser. Im Maximum entstehen hier 78,3 % Männchen. Schwenken in natürlichem Seewasser nützt nichts oder nur sehr wenig (1929, $. 36). 1 Vergl. hiezu BALTzER 1928, S. 95; HErBsT 1928, $S. 10, 17; 1929, S. 8; SEILER 1917, S. 41f. SPATMANNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 291 d) Ein viertes, weniger klares Vermännlichungsmittel ist endlich eine Erhôhung des Bicarbonatgehaltes des Zuchtwassers (HERBST 1929). Jedoch wirkte diese Erhôhung nur bei Verwendung von künstlichem, nicht aber von natürlichem Seewasser. So stieg bei einer Erhôhung des Bicarbonatgehaltes auf den doppelt normalen Betrag und bei Verwendung von natürlichem Seewasser die Vermännlichungsquote überhaupt nicht (Zucht II12B d2 und e2, S.42). Bei der Erhôhung des Carbonatgehalts auf den 21,-fachen Betrag und bei Verwendung von künstlichem Seewasser dagegen stieg die Vermännlichungsquote auf 13-28 %, (Zucht ITI2A d2 und 3, S. 40). Betrachten wir neben dem Prozentsatz der Vermännhichungen auch hier das Vermännlichungstempo und den Vermännlichungs- grad, soweit er aus den Angaben HERBST’s hervorgeht. Bei den meisten Methoden scheint die Vermännlichung langsamer als am Rüssel vor sich zu gehen. In den Säureversuchen traten die ersten Vermännlichungen 5-8 Tage nach Einbringen der Larven in das angesäuerte Wasser auf, während bei Rüssellarven die äussere Vermännlichung 2-3 Tage nach dem Festsitzen eintritt (HERBST 1928, S. 6ff.; 1929, S. 7). Dagegen scheint bei den Schwenk- versuchen die Vermännlichung das normale Tempo einhalten zu kônnen: denn die ersten Vermännlichungen sind schon 2 Tage nach Beginn des Schwenkens zu sehen (HErBSsT 1929, S. 20). Von Interesse ist ausserdem, dass der Vermännlichungsgrad hinter der Rüsselvermännlichung zurückbleibt. Der Samenschlauch kommt zwar über die erste Anlage hinaus, wird aber nicht normal lang (HErgsT 1928, S. 9). Eine normale Spermatogenese unter- bleibt fast immer (1. c., S. 11). Genaueres lässt sich nicht sagen, da HERBST über den inneren Bau der vermännlichten Tiere nur wenige Angaben macht. Die HEergsr'schen Arbeiten werfen die Frage auf, ob von den _genannten 4 Umweltfaktoren einer oder mehrere als Männchen- erzeuger auch in unseren Zuchten (und ebenso in den Kontroll- zuchten von HERBsT selbst) gewirkt haben kann und dadurch ein genetisches Resultat vorgetäuscht wurde. Die wenigen, Spät- männchen wären dann nicht durch genetische Faktoren, sondern durch minimal wirkende Umweltfaktoren hervorgebracht worden. Aber eine genaue Betrachtung macht diese Annahme, soweit sie sich auf die von HERgsT gefundenen Faktoren bezieht, sehr 292 F. BALTZER unwahrschemlch. Von den erwähnten 4 Faktoren künnen wir die Salzsäure und das Schwenken in künstlichem Seewasser ohne weitere Diskussion ausschliessen. Die Larven meiner Kulturen IIT f, IIT o und Do und die Hergsr'schen Kontrollen wurden in natürlichem Seewasser ohne Salzsäurezusatz und in ruhigstehenden kleinen Glasdosen oder (Zucht Do) in einem ruhigstehenden grossen Glasgefäss von etwa 6 Liter Inhalt gezüchtet. Auch die Kohlen- säure kônnen wir ausschalten: den vermännlichten Tieren aller dieser Zuchten fehlt die Aufquellung des Mesenchyms und überdies wird ein hoher Kohlensäuregehalt in kleinen Zuchtschalen sehr bald an die Luft abgegeben. Dies geht aus den Versuchen von HERBST hervor (1928, S. 4). Ebenso wenig künnen die Bicarbonate die Ursache für die Spätmännchen gewesen sein. Die Erhôühung des Bicarbonatgehalts steigerte die Quote der Vermännlichungen nur bei Zuchten in künstlichem Seewasser. In unseren Zuchten aber wurde natürliches Seewasser verwendet. Ausserdem ist eine wesentliche Erhôühung des Bicarbonatgehalts bei Zucht Do auch an sich hôchst unwahrscheinlich, wo die Larven in einem grossen Wasserquantum und überdies in einem Glas gezüchtet wurden, das schon lange für Wasserzuchten in Gebrauch war. Zusammen- fassend lässt sich sagen, dass die von HERBST gefundenen vermänn- lichenden Faktoren in meinen Versuchen wie auch in den Kontrollen HErgsr’s selbst keine irgendwie wesentliche Rolle gespielt haben künnen. Ich selbst habe als männlich bestimmenden Faktor früher (1925, S. 254f.) die Erschôpfung des Dottervorrates betrachtet, in der Annahme, dass die Erschüpfung des Nährmaterials zu einer Hem- mung der Entwicklung führt, und die Vermännlichung in mancher Hinsicht den Charakter einer Hemmung besitzt. Für diese Annahme sprach, dass die meisten Vermännlichungen in einer späteren Zuchtperiode auftraten, in der der Dottervorrat zur Neige geht. Aber einerseits sind keineswegs alle männlichen Organe Hemmungs- bildungen, wie MicuEL (1930, S. 39) gezeigt hat. Und andererseits gibt es doch nicht wenige Fälle, in denen sich auch Larven ver- männlichen, deren Darm noch von Dotter gefüllt ist (vergl. III f, 16. Zuchttag; IIT o, 21. Zuchttag). Beides hindert uns, den Ernährungszustand als entscheidenden vermännlichenden Faktor zu betrachten. Somit kennen wir bisher, obgleich schon ein recht umfangreiches SPATMÂANNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 293 Material vorliegt, keine Umweltfaktoren, die für die Entstehung der Spätmännchen verantworlich gemacht werden künnten. Diese per exclusionem geführte Argumentation zu Gunsten einer genetischen Deutung der Spätmännchen wird durch drei positive Tatsachen gestützt. Die eine liegt in den oben beschriebenen Kulturen selbst. Neben den männlichen Tieren entstehen gleichzeitig auch noch Weibchen: so in III f (am 16.-25. Zuchttag) neben 9 vermänn- lichten Tieren 24 junge Weibchen und in III o (am 21.-24. Zuchttag) neben 3 vermännlichten Tieren 35 junge Weibchen. Wenn die Vermännlichungen n ur durch Umweltseinflüsse erzeugt würden, so wäre nicht zu verstehen, warum diese Einflüsse nur einzelne Tiere erfassen. Offenbar müssen hier schon verschiedene Geschlechts tendenzen vorhanden sein. Die zweite Tatsache ergab sich aus Zuchten mit abgekürzter Rüsselzeit, über die ich vor einem Jahre in dieser Gesellschaft berichtet habe (BaLTzER 1931 a). Diese Versuche bestehen darin, dass die Larven, die sich in normaler Weise am Rüssel angesetzt hatten, vorzeitig wieder abgelôst werden. Der Anstoss zur Ver- - männhichung durch den Rüssel bleibt in diesem Fall unter- normal. Die meisten dieser Larven vermännlichen sich lang- samer als Larven mit normaler Rüsselzeit. Wahrscheinlich bleiben sie überdies auf einem geringen Vermännlichungsgrad stehen. EinzelneTiere aber machen eine Ausnahme und entwickeln sich bedeutend schneller und vollkommener männlich. Auch dieser Versuch offenbart also verschieden starke Geschlechts- tendenzen und zeigt uns Larven, die von Anfang an eine stärkere männhiche Tendenz haben. Im gewühnlichen Rüsselversuch werden diese verschiedenen Geschlechtstendenzen nur deshalb nicht wirksam, weil die normale Rüsselwirkung übermächtig ist und jede genetische Tendenz überdeckt. _ In der gleichen Richtung sprechen endlich auch die Versuche mit vermännlichenden Extrakten. Auch hier werden manche Tiere stark vermännlicht, andere weniger, wieder andere werden weiblich. Das spricht wiederum dafür, dass ein Teil der Larven von Anfang an stärkere männliche oder weibliche Tendenz hat als die anderen (Bazrzer 1928, S. 279). _ Damit erscheint die Annahme weitgehend gestützt, dass bei _Bonellia ausser der metagamen Vermännlichung durch den Rüssel 294 F. BALTZER auch genetische weiblich oder männlich bestimmende Faktoren bestehen, und dass letztere zu der, allerdings unvollkommenen Vermännhichung der Spätmännchen führen. Diese Annahme wird im wesentlichen auch gültig bleiben, wenn eimmal Umweltfaktoren gefunden werden sollten, die an der Bestimmung der Spätmännchen mitbeteiligt sein kôünnen. Zusammenfassung. Wir künnen die Erürterungen dieses Abschnittes folgendermassen formuleren: Es gibt bei Bonellia viridis drei oder vier in verschie- dener Weise bedingte Geschlechtsentwicklungen; in dieser Viel- fältigkeit besteht einerseits das Interesse, andererseits die Schwie- rigkeit dieses Objekts: a) Eine genetisch weiblich bestimmte Entwicklung : in diesem Fall werden die Organanlagen durch die weiblich bestimmenden Erb- faktoren in weiblicher Richtung aktiviert. b) Eine genetisch männlich bestimmte Entwicklung : hier werden die Organanlagen durch männlich bestimmende Erbfaktoren in männlicher Richtung bestimmt. Diese Bestimmung ist bei den einen Anlagen ein Aktivierung, bei andern aber eme Hemmung. Die genetische Bestimmung in männlicher Richtung ist bedeutend schwächer als diejenige in weiblicher Richtung. c) Eine in männlicher Richtung durch Rüsselparasitismus ange- regte Entwicklung : hier werden die Organanlagen ausser durch die männlich bestimmenden Erbfaktoren von aussen her durch Rüssel stoffe in männlicher Richtung aktiviert. d) Eine durch Umwelisfaktoren angeregte männliche Entwicklung : hier werden die indifferenten Organanlagen ausser durch die männlich bestimmenden Erbfaktoren durch Umweltsemflüsse verschiedener Art aktiviert: durch erhôhten Säuregehalt oder Bicarbonatgehalt des Seewassers, durch Schwenken der Larven (Hergsr 1928, 1929). Welche Beziehungen zwischen dieser An- regung durch Umweltsfaktoren und der Anregung durch Rüssel- stoffe und der genetisch bestimmten Entwicklung besteht, wird weiter unten noch erürtert und müssen weitere Untersuchungen aufklären. 14 SPÂTMÂNNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 295 9. Dre BESONDERHEITEN DER GENETISCHEN MÂNNCHENBILDUNG. Betrachten wir nun zunächst die genetische Männchenbildung für sich selbst, ohne sie mit der Vermännlichung durch den Rüssel- parasitismus zu vergleichen. Das ziemlich grosse Material ergab, dass der Entwicklungsgrad der genetischen Männchen in den seltensten Fällen die volle Männlichkeit erreicht. Daraus müssen wir schliessen, dass die mannlichen Erbfaktoren für eine normale Vermännlichung nicht ausreichen, entweder, weil sie an und für sich zu schwach sind, oder weil sie gegenüber den ausserdem vorhandenen weiblichen Faktoren nicht aufkommen. Als zweites fanden wir, dass die verschiedenen Organanlagen in verschiedenem Grade vermännlhcht werden: das Vorderende am leichtesten, schwerer die Samenschlauchanlage, noch schwerer die Geschlechtszellen. Es wäre denkbar, dass Korrelationen zwischen den verschiedenen Organen den Entwicklungsgrad beeinflussen. Die Intersexe haben . Jedoch gezeigt, dass keine oder fast keine Korrelationen bestehen !. Die Organentwicklung verläuft bei Ponellia, wenn wir von der vermännlichenden Wirkung des Rüssels absehen, nach dem Typus der Selbstdifferenzierung. Man muss somit den Entwicklungsgrad, den die verschiedenen Organe bei den genetischen Männchen erreichen, als ihre Eigenpotenz betrachten und hat damit zugleich einen Anhaltspunkt für die genetische Leistung, d. h. für das, was aus den Organanlagen auf Grund der Erbfaktoren, sei es Genom oder Plasmon, entstehen kann. Aus der Tatsache, dass die Organe verschieden weit vermänn- licht werden, ergibt sich eine nähere Beziehung zwischen den ver- männhichenden Erbanlagen und ihrer entwicklungs-mechanischen Leistung. Wir wissen, dass die männlich bestimmende Erbkonsti- tution in allen Organanlagen enthalten ist. Wir wissen überdies aus der gesammten Spätmännchenentwicklung, dass diese Konsti- tution abgeschwächt ist. Auf diese abgeschwächten männlich bestimmenden Erbanlagen reagieren jedoch die Organanlagen nicht gleichmässig, wie zunächst erwartet werden künnte, sondern mit 1 Vergl. hiezu die im Druck befindliche Arbeit von H. GLaus. 296 F. BALTZER verschiedener Leichtigkeit. Die Organanlagen sind den über sie entscheidenden Erbanlagen verschieden und nicht alle gleichmässig zugeordnet. Zwei Bemerkungen sind diesem Satz zuzufügen. Erstens: dass es sich bei den erwähnten verschiedenen Entwick- lungsgraden nicht einfach um eine Folge verschieden langer Entwicklungs zeit handelt, ergibt sich daraus, dass später auftretende Organe besser entwickelt sein kônnen als früher ent- stehende. Für sehr viele Spätmännchen ist eine sehr dürftige Spermatogenese typisch, während der Samenschlauch nicht selten weit entwickelt wird, obgleich die Spermatogenese der Samen- schlauchentwicklung vorangeht oder mindestens nicht nachfolgt. Zweiïtens: ein Vergleich mit dem Tritonmerogon iæniatus (9) oder palmatus (©) X cristatus & lässt uns vermuten, dass es sich bei der verschiedenen Zuordnung der Organanlagen zur Erb- konstitution nicht nur um eine Spezialität der Bonellia handelt. Diese merogonischen Triton-Bastarde besitzen ein taeniatus- oder palmatus-Plasma und in ihm einen artfremden cristatus-Kern. Arteigenes Kernmaterial steht dem Plasma nicht zur Ver- fügung. Die disharmonische Plasma-Kern-Kombination ist für alle Organanlagen dieselbe. Trotzdem entwickeln sich die ver- schiedenen Organe in einem solchen merogonischen Embryo verschieden weit; ihre Anlagen sprechen auf das gleiche Kern- material ungleich an ! Was bei PBonellia durch die abgeschwächte männliche Konstitution sichthbar wird, das wird im Triton- merogon durch die artfremde Erbkonstitution erkennbar. 3. VERGLEICH DER GENETISCHEN MAÂNNCHENBILDUNG MIT DER VERMAÂNNLICHUNG DURCH DEN RÜSSELPARASITISMUS. Es ergab sich, dass die genetische Vermännlichung lange nicht so viel leistet wie die Rüsselvermännlichung. Letztere bringt immer Vollmännchen mit grossen Spermiengefüllten Samenschläuchen hervor. Die genetisch-männliche Organisation aber ist meistens, wenn auch mit vielen Varianten, eine Kümmerorganisation. Dabeï 1 BALTZER 1930, S. x11; HADORN 1930, 1932, S. 559 f. SPÂTMÂANNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 297 ist es’nicht so, dass man das unvollkommence ge- netische Männchen ohne weiteres mit einem unfertigen Rüsselmännchen, also mit einer Rüssellarve identifizieren kônnte. Die genetischen Männchen haben zwar ein sehr ähnlich und stark vermännlichtes Vorderende wie die Rüssellarven, dagegen bleiben sie in der Spermatogenese weit hinter ihnen zurück; andererseits kônnen sie die jungen Rüssellarven (auch bei geringer Spermatogenese) in der Ausbildung des Samenschlauchs über- treffen. Die beiden Typen sind, soweit die Beobach- tungen reichen, incongruent. Wenn wir von der äusseren Vermännlichung absehen, die in beiden Fällen ähnlich verläuft, so packt die Rüsselwirkung vor allem bei der Spermatogenese an; die genetische Vermännlichung aber geht nicht auf die Spermatogenese, sondern ergreift mehr oder weniger deutlich die Samenschlauchanlage. Schon oben wurde hervorgehoben, dass für die genetischen Männchen eine gewisse Parallele in der Weibchen-Entwicklung besteht. Auch die gene- tische Verweiblichung vermag bei den jungen Weibchen die Entwicklung der Gonade noch nicht in Gang zu setzen. Von besonderem Interesse ist hier der Vergleich der genetischen Männchen mit den Larven aus Versuchen mit abgekürzter Rüssel- zeit. Solche Larven werden vorzeitig vom Rüssel abgelüst und dann frei lebend weiter gezüchtet (vergl. BazTzer 1931 a). Sie haben entsprechend ihrem kurzen Rüsselparasitismus nur einen unternormalen Anstoss zur Vermännlichung erhalten ! und be- finden sich damit vom Rüssel aus in ähnlichen Umständen wie Spätmännchen aus genetischen Ursachen. Trotzdem sind die beiden Vermännlichungstypen nicht identisch. Bei den Individuen mit abgekürzter Rüsselzeit beginnt ähnlich wie bei jüngeren normalen Rüssellarven eine reichliche Spermatogenese. Daneben haben sie eine wenig entwickelte Samenschlauch- anlage. Die genetischen Männchen aber haben keine oder nur eine schwache Spermatogenese, dagegen einen weiter entwickelten Samenschlauch. 1 Dass die genetische männliche Konstitution bei einzelnen Tieren die D mr Rüsselwirkung ausgleichen kann, wurde schon auf $. 13 erwähnt. Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 14932. 25 298 F. BALTZER Damit scheint auch eme Schwierigkeit gegeben für die SerLEr’sche Hypothese der Rüsselwirkung (SEILER 1927). SEILER nimmt an, «dass die Wirkung des Rüsselsekrets vor allem in einer starken Beschleunigung des Ablaufs der M-Reaktion (d. h. der Reaktion der männlich bestimmenden Erbfaktoren) beruht ». Sie soll also direkt in die genetische Konstitution eingreifen. Wäre dies der Fall, so müsste der Typus des genetischen Männchens mit einer Entwicklungsstufe des Rüsselmännchens übereinstim- men, und dies trifft offenbar nicht zu. Es wird von nicht geringem Interesse sein, dieser Frage weiter nachzugehen, auch in Bezug auf die Hergsr'schen Bonellia-Männchen. 4, VERGLEICH DER MAÂNNLICHEN GESCHLECHTSBESTIMMUNG BEI BONELLIA MIT ANDEREN ENTWICKLUNGSVORGAÂNGEN. Es ist nicht ohne Interesse, die verschiedenen männlichen Ent- wicklungen der Bonellia mit andern Entwicklungserregungen und Embryonalentwicklungen zu vergleichen — Vergleiche, die ich schon früher (1928, S. 289 ff.) versuchte und die ich hier, unter Berücksichtigung der seither gewonnenen Tatsachen, weiter führen môchte. Allerdings handelt es sich auch hier mehr um eine Dis- kussion der verschiedenen Môglichkeiten, da zu einer endgültigen Entscheidung das Tatsachenmaterial nicht hinreicht. Für den Vergleich bieten sich drei Typen von Vorgängen an: die künstliche Parthenogenese, die Wirkungen der Hormone unaä die embryonalen Induktionen in der Amphibienentwicklung. a) Nach HEergsr besteht eine deutliche Analogie zwi- schen der Vermännlichung bei Bonellia und der künstlichen Parthenogenese. «Da es nach BazTzErs und meinen Untersuchungen Tatsache ist», schreibt HERBsT, «dass sowohl Säure wie alkoholische Medien vermänn- lichend wirken kônnen und dass das Schwenken eine sehr grosse Rolle bei der Vermännlichung spielt, wenn auch nur in künstlichem Seewasser, so wird jedem Leser die Analogie mit der künstlichen Parthenogenese in die Augen springen » (1929, S. 52). Es ist nach HErgsr zu prüfen, ob auch weitere parthenogenetische Mittel ver- männlichend wirken und umgekehrt, ob vermännlichend wirkende Bonellia-Rüssel und Darmextrakte parthenogenetische Wirkung SPÂTMÂNNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 299 haben. Hierzu sind, wie auch HERBST selbst bemerkt, weitere Versuche nütig. Abgesehen von dem bedeutenden Interesse, das einer solchen Verwandtschaft zwischen einem geschlechtsbestimmenden Vorgang und der Entwicklungserregung des tierischen Eies inne wobhnt, führt uns dieser Vergleich zugleich auch zu einer Frage, welchem entwicklungsmechanischen Typus die Vermännlichung bei Bonellia nach dieser Ansicht zugehôürt. Die künstliche Parthenogenese kônnen wir entwicklungsmechanisch als eme Auslüsung im strengen Sinne bezeichnen. Der Reiz ist spezifisch und setzt das Reaktionssystem in Gang, aber die Art der Reaktion wird in sehr hohem Grade oder ausschliesslich durch das Reak- tionssystem selbst und nicht durch den Reiz bestimmt. Das wird für die künstliche Parthenogenese schon dadurch wahrscheimlich gemacht, dass die entwicklungserregenden Mittel bei verschiedenen Eïtypen äusserst verschieden sind: chemischer, physikalischer, thermischer und mechanischer Art (vergl. die Zusammenfassung bei Wizson 1925, S. 474, ferner JusT 1931, S. 960). Dass der Re1z trotzdem zum Reaktionssystem passen, dass er spezifisch sein muss, .wird dadurch bewiesen, dass für die verschiedenen KEiarten nur ganz bestimmte Reize wirksam sind. Das Thalassema-E1 z. B. und das Seestern-E1 werden leicht durch eine Kohlensäurebehandlung aktiviert, während das gleiche Agens auf das Seeigel-Ei nicht erregend wirkt. Das E1i der Froschart Rana palustris wird durch emfachen Anstich zur Entwicklung gebracht, das Ei der Rana fusca dagegen nur, wenn mit dem Anstich zugleich eine Inokulation von Blut oder Lymphe verbunden ist. Die Mannigfaltigkeit der Reize finden wir in der Tat bei der Vermännlichung der Bonellienlarve wieder, die auch durch sehr verschiedene Mittel hervorgebracht werden kann: durch Säuren, Bicarbonate und Schwenken nach HErgsr, durch Rüsselparasitis- mus, Rüsselextrakte und Darmextrakte nach BaLTzer. Dies macht wahrscheinlich, dass es sich auch hier um einen Auslüsungs- Vorgang 1m eigentlichen Sinne handelt. Aber die wichtige Frage, ob in allen diesen Auslüsungsmitteln das gleiche Agens wWirksam ist, kônnen wir bis jetzt nicht beantworten. Wenn es sich um eine reine Auslüsung handelt, braucht man auch nicht überall das gleiche Agens zu erwarten. In anderer Richtung findet die von HERBsT angenommene EN LOT RSI PES Y 2 ». = ë ? née fe 300 F. BALTZER Analogie zwischen PBonellia-Vermännlichung und Parthenogenese erhebliche Schwierigkeiten. Die Vermännlichung bei Bonellia hat einen quantitativen Charakter. So besteht zwischen dem Mass des Rüsselreizes und dem Grad der Vermännlichung eine ganz deutliche Beziehung, wie die Versuche mit abgekürzter Rüsselzeit bewiesen, in denen die Larven nur eine abgestufte Männlichkeït erreichen (BALTZER, diese Zeitschrift, 1931 a). Die künstliche Parthogenese aber ist bei weitem nicht so deutlich abstufbar (vergl. Wizson 19925, S. 476, und Jusr 1931, S. 956). Ueberdies hat die künstliche Parthenogenese einen erstaunlich explosiven und zugleich eingeleisigen Charakter, während die Vermännlichung bei Ponellia ein allmählich fortschreitender und alternativer Vorgang ist. b) Wenden wir uns nun der Frage zu, in welchem Grade wir die Vermännlichung bei PBonellia mit den Wirkungen von Hormonen vergleichen künnen. Ein solcher Vergleieh stützt sich vor allem auf die Wirkung des Rüsselparasitismus. Dass dabei Rüsselstoffe das wirksame Agens sind, ist nachgewiesen. Als Hormone werden Reizstoffe bezeichnet, die an einem Ort eines Organismus produziert werden und an einem andern Ort desselben Organismus spezifische Wirkungen haben (STARLING). In entwicklungsmechanischem Sinne sind die hormonalen Vor- gänge typische Auslüsungsvorgänge, indem der Reiz das Reaktions- system nur auslôst und in Gang hält, die Art der Reaktion aber durch das Reaktionssystem selbst bestimmt wird. Als Beispiele sind hier natürlich vor allem die Geschlechtshormone der Wirbel- tiere zu nennen, Stoffe der Keimdrüsen, welche die Ausbildung der somatischen Geschlechtsmerkmale regulieren. Die oben gegebene Definition passt auf den Fall der Bonellia nicht vollkommen, weil sich die hormonale Rüsselwirkung nicht im gleichen Organismus abspielt, sondern auf einem fremden Organismus, nämlich auf die parasitierende Larve übergreift. Immerhin gibt es auch sonst Beispiele einer solchen übergreifenden hormonalen Auslüsung, in denen sich die charakteristische Hormon- wirkung in einem fremden Organismus vollzieht: z. B. bildet der Säugerfôtus ein Laktationshormon, das auf die Mutter übergeht und hier das Wachstum der Brustdrüse und spä.er die Milchsekretion hervorruft (nach STARLING und CLAYPON aus BETHE 1932). Gegenüber der künstlichen Parthenogenese unterscheiden sich SPÂTMANNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 301 die hormonalen Wirkungen sehr deutlich darin, dass sie durch spezifische Stoffe des Kôrpers selbst hervor- gebracht werden. Ob die parasitäre Vermännlichung durch spezifische Stoffe der weiblichen PBonellia hervorgebracht wird, ist nicht abgeklärt. Eine gewisse Wahrscheinlichkeit für diese Annahme liegt jedoch in der Tatsache, dass die wirksamen Stofle von bestimmten Organenherrühren müs- sen. Rüsselextrakt und Darmextrakt vermännlichen, Muskel- extrakt vermännlicht nicht. Auch noch andere Beobachtungen sprechen für die hormonale Natur der Rüsselwirkung: «Die wirksame Rüsselsubstanz oder Darmsubstanz ist, wie z.B. das weibliche Sexualhormon der Säugetiere wasserlôslich, kochbeständig und eiweissfrei » (BALTZER 1928, S. 281). Ausserdem lässt sich, wie schon oben bemerkt wurde, die Wirkung des Rüsselparasitismus, wie diejenige von Hormonen sehr gut und viel besser quantitativ abstufen als die Wirkung der Agentien, welche die künstliche Parthenogenese hervorrufen. Auf die HEergsT'schen Vermännlichungsmethoden künnen wir allerdings die hormonale Deutung nicht wohl anwenden. Damit -müssen wir die Einheitlichkeit des Erklärungsprinzips aufgeben und annehmen, dass das vermännlichende Agens oder der Mecha- nismus bei der normalen Rüsselwirkung nicht gleich sei wie bei der Vermännlichung nach den HEergsr’schen Methoden (durch Schwenken, Säuren und Bicarbonate). Diese Trennung dürfte _micht so schwer fallen, weil nach den bisherigen Beobachtungen die Rüsselwirkung und die anorganischen Wirkungen der Methoden von HERBST ein ziemlich verschiedenes Ergebnis haben. Die Rüsselmännchen scheinen im Vollkommenheitserad den anorga- misch vermännlichten Tieren deutlich überlegen zu sein, und speziell die Männchen der HErgsr'schen Säuremethoden scheinen, wie eine Bemerkung dieses Autors vermuten lässt, zwar immer einen Samenschlauch, aber nur selten Spermatogenese zu haben (HERBST 1928, S. 11). Es wird von Wichtigkeit sein, den Entwicklungsgrad der geschwenkten Männchen nachzuprüfen. Uebrigens wird auch zwischen der künstlichen Parthenogenese und der normalen Befruchtung ein prinzipieller Unterschied gemacht und zwar von Jusrt, nach dessen Ansicht die «experi- mentelle Parthenogenesis eine fundamental andersartige Erschei- nung ist als die Befruchtung » (1931, S. 957). 302 F. BALTZER c) Zum Schluss seien die Vermännlichungsvorgänge bei Bonellia mit den entwicklungsmechanischen Induktio- nen beiden Amphibien verglichen, die durch SPEMANN und im Anschluss an 1hn durch andere Autoren bekannt geworden sind. Als Beispiel sei die Induktion des präsumptiven Medullar- materials durch das unterlagernde Urdarmdach während der Gastrulation genommen (zusammenfassende Darstellung bei Mancozp 1928). Wir stossen bei diesen Induktionen auf zwei Eigenschaften, von denen die eine zu einem Vergleich mit PBonellia herausfordert, während die andere einen prinzipiellen Unterschied bedeutet 1. Es bestimmt, wie wir sahen, bei den Auslüsungsvor- gängen das Reaktionssystem allein die Art der Reaktion. Bei den Induktionen vom Typus der Urdarmdachwirkung aber 1st von verschiedenen Autoren gezeigt worden, dass der Reiz hier nichtnurals Auslôüser wirkt, sondern dass er die Art der Reaktion (ihrem histologischen Charakter, 1hrer Form, ihrer Topographie und ihrer Struktur nach) mitbestimmt. Das hängt, so viel ich sehen kann, damit zusammen, dass der Bezirk, der den Reiz spendet, selbst eine Topographie und eine bestimmte Struktur besitzt. Diese nicht nur quantitative, sondern qualitativ und topo- graphisch bestimmende Wirkung des Induktionsreizes geht sehr deutlich aus der Feststellung SPEMANNS hervor, wonach trans- plantiertes Urdarmdach, das aus präsumptiver Hirnregion entnommen istsæin Rumpfhôhe, also in späterer Rückenmarks- region, Gehirn induziert (SPEMANN 1931, S. 514). Durch eine solche nicht nur auslôsende, sondern qualitativ und topographisch bestimmende Wirkung unterscheidet sich dieser induzierende Reiz sehr wesentlich von der hormonalen Wirkung und der Auslüsung künstlicher Parthenogenese. Der gleiche Unterschied besteht auch gegenüber PBonellia. In einer zweiten Richtung besteht jedoch zwischen dem Falle der Bonellia und den genannten entwicklungsmechanischen In- duktionen eine ziemlich weit reichende Parallele. Sie liegt darin, dass in beiden Fällen eine Selbstdifferenzierung und eine Reiz- ï Ich môchte Herrn Geheimrat SPEMANN und Herrn Dr. HAMBURGER aus Freiburg i. Br., die mir in der an den Vortrag anschliessenden Diskussion für das Kapitel Auslôsung und Induktion wertvolle Anregung gegeben haben, meinen herzlichen Dank aussprechen. SPÂTMÂNNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 303 wirkunÿ zusammen arbeiten, eine Parallele, die übrigens auch für die Zusammenarbeit von genetischer Grundlage und hor- monaler Wirkung gilt. Wir finden den besten Vergleichs- punkt in HoLrTFRETERS Arbeit von 19531. HoLTFRETER entnahm der jungen Triton- und Axolotl-Gastrula vor der Induktionsphase kleine Gewebestückchen aus verschiedenen Regionen und zog sie iscliert auf, entweder in vitro, d. h. in einer Ringerlüsung, wo ein induzierender Einfluss vollkommen ausgeschlossen ist, oder «in vivo », in der Bauchhôhle einer jungen Amphibienlarve, wo sich das Explantat in der Coelomflüssigkeit frei schwimmend entwickelt und wo jedenfalls der typische Induktionsreiz fehlt. Erweisen sich die Gewebestückchen «an einem solchen determinativ müglichst neutralen Ort als selbstdifferenzierungsfähig, so sind 1hre Differen- zierungsleistungen als Ausdruck ihrer Eigenpotenz zu bezeichnen » (HoLzTFRETER 1931, S. 158). In dieser Eigenpotenz steckt auch das, was sich selbständig auf rein genetischer Grundlage vollzieht. Ihr gegenüber ist die normale Entwicklung eines entsprechenden Gewebestückchens im Embryo der Ausdruck der KEigenpotenz + Induktion, falls eine solche vorhanden ist. In vitro aufgewachsenes präsumptives Triton-Entoderm voll- bringt nach HOLTFRETER alle normalen Leistungen: Magenepithel mit sezernierenden Pylorusdrüsen, Darmepithel mit Ziienbewegung, Darmbläschen mit regelmässiger Peristaltik. Präsumptives Meso- derm entwickelt Vorderdarm, Chorda und Muskulatur (L.c., S. 160 f.). In allen diesen Fällen ist also die Eigenpotenz genügend stark, um eine normale Entwicklung zu ermôglichen. Dieser Fall ent- spricht bei Bonellia der normalen Vermännlichung des Vorderendes bei den genetisch männlichen Larven. Komplizierter liegen die Dinge bei Triton für präsumptives Medul- larmaterial. Dieses Gewebe liefert nur im Verband mit dem indu- zierenden Urdarmdach ein ganz normales Neuralrohr, d. h. seine volle organotypische Leistung. Dagegen liefert es in vivo mit ungefähr gleicher Häufigkeit Nervengewebe — die histiotypische Leistung — und Epidermis. Dabei entstehen auch besondere Epidermisbildungen wie Nase, Ohrblasen, Sinnesknospen und Eiïweissdrüsen. Zn vitro entsteht fast nur Epidermis; nicht nur die organotypische, sondern (fast ganz) auch die histiotypische Leistung bleibt aus. Hier führt also die Eigenpotenz nur zu einer 304 F. BALTZER unvollständigen Leistung. Wir künnen diese Unvollständigkeit mit der geringen Ausbildung mancher Organe der genetischen Bonellienmännchen in Parallele setzen (Spermatogenese, oft auch Samenschlauch, allgemein die Entwicklungsgeschwindigkeit). Aehnlich wie diese Bonellienorgane und das Entwicklungstempo die volle Leistung nur durch die Rüsselwirkung erreichen, so erreicht das präsumptive Medullarmaterial seine volle Entwicklung nur mit Urdarmdachinduktion. Herrn Dr. F. E. LEHMANN danke ich herzlich für die kritische und wertvolle Durchsicht des Manuskripts, Fräulein V. von ORELLI für mannigfache Unterstützung, insbesondere für die sorgfältige Anfertigung der Präparate, und nicht zum wenigsten danke ich der Stiftung zur Fôrderung der wissenschaftlichen Forschung an der bernischen Hochschule für 1hre entgegenkommende Hilfe. LITERATUR. 1925. BaALTzER, F. Untersuchungen über die Entwicklung und Ge- schlechtsbestimmung der Bonellia. Pubbl. Staz. Napoli, Vol. 6. 1926. Ueber die Vermännlichung indifjerenter Bonellialarver durch Bonelliaextrakte. Rev. Suisse de Zool., T. 33. 1928. ——— Ueber metagame Geschlechtsbestiimmung und 1hre Beziehung zu einigen Problemen der Entwicklungsmechanik und Vererbung. Verh. der deutschen zool. Ges., Versammlung in München. 1930. Ueber die Entwicklung des Triton-Merogons Triton taenia- tus (®) X cristatus 4. Rev. Suisse de Zool., Vol. 37. 1930a. Die Zusammenarbeit von Plasma und Kern in der trerischen Entwicklung. Sitzungsber. der Naturf. Ges. in Bern, 1930. 1931. ——— Echiurida. In: Handbuch der Zoologie, gegründet von W. KÜKENTHAL, herausgegeben von Th. KrumBACH, Band I, Berlin. 19314. —— Entwicklungsmechanische Untersuchungen an Bonellià vtridis. 1. Rev. Suisse de Zool., T. 38. 1932. BETHE, A. Vernachlässigte Hormone. Naturwissenschaften, Band 20, Heft 11. 1930. 1932. 1928. 1929. 1931. . 1931. 1998. 1930. 49927. 1931. 1925. RSR ES Gr 5 SOIR Le MP, æ Cr É SPÂTMÂNNCHEN DER BONELLIA VIRIDIS 305 HaDporx, E. Ueber die Organentwicklung in bastard-merogonischen Transplantationen bei Triton. Rev. Suisse de Zool., T. 37. Ueber Organentwicklung und histologische Difjerenzierung in transplantierten merogonischen Bastardgeweben (Triton pal- matus (Q) X Triton cristatus S). Arch. f. Entw.-Mech., Band 125. HERBST, C. Ein neuer Weg zur Lôsung des Geschlechtsbestim- mungsproblems ber Bonellia viridis. Sitzungsber. d. Heïdel- berger Akad. der Wissenschaîften. Math.-Nat. Klasse, Jahrgang 1928, 2. Abhandlung. 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MITGETEILT AN DER GENERALVERSAMMLUNG DER SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAFT IN BASEL, DEN 12. uND 13. MArz 1932. Xenoplastische Transplantation als Mittel zur Analyse der embryonalen Induktion von H. SPEMANN Freiburg i. Br. Im vergangenen Sommer (1931) wurde von Herrn Dr. ©. _ ScHOTTÉ auf meine Anregung und unter meiner ideellen Mitwirkung das folgende Experiment ausgeführt. In die präsumptive Mundregion einer beginnenden Gastrula von Triton wurde ein Stück präsump- tive Epidermis eines gleich alten Anurenkeims eingepflanzt, das aus einer Gegend môüglichst weit entfernt von der Mundregion stammte. Das Ergebnis war, dass das Implantat sich in einer grôsseren Anzahl von Fällen dem neuen Orte anpasste und Organe der Mundregion bildete, nun aber nicht von Urodel, sondern von Anur. Ob Hornkiefer gebildet werden künnen, ist noch nicht sicher; zweifellos aber entstanden Haftnäpfe, die ein fadenziehendes Sekret abschieden. Es wurden also in einem Material, welches sonst keine Haftnäpfe gebildet hätte, solche induziert von einem Tier, welches selbst keine Haftnäpfe besitzt. Das heisst aber: der indu- zierende Reiz muss insofern ein spezifischer gewesen sein, als die Haftnäpfe genau da entstanden, wo sie bei der Anurenlarve liegen, nämlch himter der Mundbucht; er kann aber nicht für Haftnäpfe Spezifisch gewesen sein; denn die Urodelenlarve besitzt keine solchen. Der Auftrag muss also, bildlich gesprochen, nur allgemein «Mundorgane » gelautet haben; darauf lieferte die ortsfremde Epidermis die Art von Mundorganen, deren Bildung in ihrem Erbschatz verzeichnet ist. Man kônnte einen derartigen Reiz emen «komplexen Situationsreiz » nennen. Rev. Suisse DE Zoo. T. 39, 1932. 26 , & ' v. F ON « ' + ’ ra #3 — F- ÿ Fi f R- "6 © ÿ 1 ô L ! S , ‘ : Lo ‘ =, % L < Y *- < + \ * k 1 % 1 ‘ - , ad d ; . vit | " r ï te : à e a . \ À $ F i £ | 1‘ . is = s Li ee L e , , - \ . o n n L ' ” 1. $, 1 à x REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tome 39, n° 13. — Mai 1932. MITGETEILT AN DER GENERALVERSAMMLUNG DER SCHWEIZERISCHEN ZOOLOGISCHEN GESELLSCHAFT IN BASEL, DEN 12. uND 13. März 1932. Einige Ergebnisse aus Versuchen mit halbseitiger Temperaturhemmung am Amphibienkeim von Walther VOGT (Zürich). Mit 6 Textfiguren. Die Versuche, an deren Ergebnisse ich hier die Erôrterung einiger entwicklungsphysiologischer Fragen knüpfen müchte, sind nicht neu. Ich habe sie gemeinsam mit meinem Schüler P. BISCHOoFF 1927 und 1928 durchgeführt und bereits mehrfach darüber be- richtet !. Aber die vollständige Durcharbeitung des Materials inshbesondere der Schnittserien hatte sich verzügert, und eine ausführ- liche Publikation steht erst jetzt bevor. So ist das, was ich heute vorbringe, nur ein Ausschnitt teils aus den älteren Mitteilungen, teils aus der demnächst im Archiv für Entwicklungsmechanik erscheinenden Hauptarbeit. Der TD — Versuch (Temperatur — Differenz — Verfahren) geht darauf aus, den Amphibienkeim vom Beginn der Entwicklung an zur Hälfte im Kalten, zur Hälfte im Warmen zu halten, um so die beiden Keimhälften in Konflikt zu bringen, ihnen ein verschiedenes Entwicklungstempo aufzuzwingen. Die durch Wärme (ca 25°) gefürderte Hälfte soll durch zeitliches Vorantreiben der Furchung . und Gastrulation von der durch Kälte (ca 3-5) gehemmten Hälfte gewissermassen physiologisch (funktionell) isoliert werden. 1 Vocrt, W., Ueber Hemmung der Formbildung an einer Hälfte des Keimes. (Nach Versuchen an Urodelen.) Anat. Anz. Erg. Heft., Bd. 63. Verh. d. Anat. Ges. 1927. — Ablenkung der Symmetrie durch halbseitige Beschleunigung der Frühentwicklung (nach Versuchen an Rippenmolch- und Axolotlkeimen). Anat. Anz. Erg. Heft., Bd. 66. Verh. d. Anat. Ges. 1928. — Mosaikcharakter und Regulation in der Frühentwicklung des Amphibieneies. Verh. Deutsch. Zoolog. Ges., 1928. Rev. Suisse De Zooz. T. 39, 1932. 27 Cet p- COUR TT , ù CARE NE" ANT RER NRT E = : s £. LR de EE AS S - > ve : ar 310 W. VOGT Die TD — behandlung wurde begonnen an 1 — bis 2 — Zellen- stadien und abgebrochen nach 2-4 Tagen; dann hat die Warm- hälfte etwa das Stadium der Gastrula oder beginnenden Neurula erreicht, während die Kalthälfte in verlangsamter Furchung erst bis zum jüngeren oder älteren Blastulastadium gelangt ist (« Alters-Chimäre »). Ver- sucht man die TD - behand- lung noch weiter auszudeh- nen, so hat man die Tempe- ratureinflüsse nicht mehr exakt in der Hand, da die starken Materialumlagerun- gen auf der Warmseite bei der Neurulation, besonders die Streckung des Keimes eine länger dauernde Abgren- zung der Warm— und ABB. 1. Kalt —behandlung tech- Orientierung des Keimes im TD-versuch. ; : à nach Markierung mit 4 Farbmarken. nisch vereiteln. Es hat sich Gedachte Ansicht von unten, künftige vezeigt, dass die gewählte Dorsalseite schraffiert, präsumptive Ur- mundrinne gestrichelt. — TG, Tempera- Anordnung genügt,um einen turgrenze; K, Kaltseite; W, Warmseite; erheblichen Unterschied im d, dorsal; , ventral; Z, links; r, rechts. ; Entwicklungstempo und somit Konflikte in der Zusammenarbeit der Keimhälften hervor- zurufen. Die Stôrung durch den Eingriff soll der Ermittlung innerer Abhängigkeiten unter den Gestaltungsvorgängen (Kinema- tik, Determination und Differenzierung) und somit der kausalen Analyse der Primitiventwicklung dienen. Nachdem Erfahrungen über die Môglichkeiten und Grenzen der TD-behandlung vorlagen, wurde der Versuch vor allem auf halb- seitige oder schräg halbseitige TD-beeinflussung eingestellt; und zwar letztere so, dass die Kalthälfte mehr vom dorsalen, die Warmhälfte mehr vom ventralen Bereich der Randzone enthielt. (Abb. 1.) Denkt man sich den Keim bei Furchungsbeginn In … seiner natürlichen Lage, so entspricht der obere (animale) Pol dem späteren Vorderende der Medullaranlage, der untere (vege- tative) Pol dem späteren Ort des Urmundschlusses, also dem Hinterende des Embryo. Die aequatorial gelegene Randzone = ER T SAT Pur 7 a tre LC Te pe lt Vol AE HALBSEITIGE TEMPERATURHEMMUNG AM AMPHIBIENKEIM OL sehôrt 4 Quadranten des Keimes an, die durch senkrechte Ebenen begrenzt gedacht werden: dorsaler, rechter, ventraler und linker Quadrant. Der Keim wurde im Fall der Abb. 1 (schräg-halbseitig) so im Septum der TD-Kammer gelagert, dass der dorsale und ein lateraler Quadrant im Kalten, der ventrale und der andere Seiten- quadrant im Warmen lag. Die Temperaturgrenze steht senkrecht, enthält die Longitudinalachse und ist um 45° gedreht gegenüber der Medianebene. Durch vorhergehende Farbmarkierung der Randzone lässt sich die Orientierung des Keimes beim Einsetzen und die nachträgliche Kontrolle über die wirkliche Lokalisation der TD-Behandlung mit Sicherheit handhaben !. Aus der grossen Fülle von Problemen, die durch die Temperatur- versuche berührt werden, die teils in neuem Licht erscheinen, teils überhaupt erst sich stellen, môchte ich hier nur drei Fragen ent- wicklungsphysiologischer Art herausgreifen, um an Hand ihrer Erôrterung Einblick in die Eigenart unseres Experimentes zu geben: es ist die Frage der Teilentwicklung (Halb-, Ganz-, Doppel- bildungen), die Frage nach Ablenkung oder Stabilität des Anlage- planes (Aenderung der Polarität, des Gefälles, CHizn’s Gradienten- -theorie) und die Frage nach quantitativer Beeinflussung der Keimteile durch Temperaturhemmung und -fôrderung (quanti- tative Asymmetrie, Hyper- und Hypoplasien, Defektbildungen). l. Zur Frage der Teilentwicklung. Wenn man ein Molchei im Zwei-Zellenstadium halbiert, es also morphologisch (materiell) teilt, so entstehen bekanntlich Ganzbildungen aus den Keimhälften, ausser bei frontaler Durch- teilung, bei welcher die ventrale Hälfte versagt, indem sie ein lebensunfähiges « Bauchstück » liefert (SPEmaNxs Schnürversuche).1 Lässt man die Schnürung unvollständig, sodass eine Schnürfurche den animalen Pol überschneidet, so kommt es zur Verdoppelung des Vorderendes (Duplicitas anterior, SPEMANN).2 Es war danach denkbar, dass eine physiologische (funktionelle) Halbierung, wie die durch TD-Behandlung mit median orientierter 1 Die Methode der TD — behandlung, die Einstellung der Keime - die Weiter, entwicklung der behandelten Keime und die formalen Ergebnisse wurden an zahlreichen Lichthildern erläutert. Hier sei auf die bereits verôftentlichten Mitteilungen und Abbildungen verwiesen (vgl. Fussnote auf S. 1). ? SPEMANN, H., Entwickelungsphysiologische Studien am Triton-Er, XI. u. III. Arch.f. Entw. Mech., XV. u. XVI. 1902. SIL W. VOGT Temperaturgrenze, gleichfalls Doppelbildungen zur Folge haben würde. Denn wenn eine an sich regulationsfähige Keimhälfte durch Entwicklungsbeschleunigung in zeitlichen Gegensatz zur anderen, gehemmten Hälfte gebracht wird, so kônnte erwartet werden, dass sie sich gestaltungsphysiologisch selbständig macht und zum Ganzen reguliert — dass sie also die Urdarmeinstülpung, die Chorda-Mesodermbildung, die Determination und Formung der Medullaranlage mit halbem Material auf ein Ganzes umstellt. Der Erfolg müsste eine Verdoppelung der Anlagen sein, die dann zeitlich getrennt zur Entfaltung kämen, in der Warmhälfte voraus, in der Kalthälfte verspätet. Das ist nicht der Fall. Auch keine Andeutung von Doppel- bildungen oder von Ergänzung (Umstimmung) der vorauseilenden Hälfte zum Ganzen findet sich in unseren Versuchsergebnissen. Bei median gelegener Temperaturgrenze kann die Warmbhälfte alle Vorgänge der Primitiventwicklung nahezu ohne Stürung vollziehen, wobei sie in Kontinuität mit dem gehemmten Material der Kaltseite . bleibt. Es entsteht also zunächst eine halbe Urmundsichel, ein Urdarm, dessen Dach nur nach einer Seite Chorda und Mesoderm sondert, eine halbe Medullarplatte mit Wulst und Boden in genau formgerechter Weise. Folgt dann die Entwicklung der anderen Hälfte um ein oder zwei Tage verspätet nach, so entsteht die Alters-Chimäre, ein Embryo, dessen eine Hälfte z. B. Ursegmente, Ohrbläschen, Augenbecher gebildet hat, während die andere noch im Neurulastadium zurückgeblieben ist. (Es wurde schon erwähnt, dass sich die TD-Behandlung nicht über das Stadium der Medullar- anlage auf der Warmseite ausdehnen lässt. Die in Rede stehenden Differenzierungen treten also erst nach Herausnahme aus der TD-Kammer auf, auf beiden Seiten im zeitlichen Abstand von ein bis zwei Tagen.) Ist die Hemmung der Kaltseite zu stark gewesen, so geht der Keim ziemlich bald zu Grunde. War die TD-Wirkung so bemessen, dass sich bei Herausnahme (im Hôchstfalle der Differenz) etwa die eine Seite im späten Blastula-, die andere im beginnenden Neurulastadium befand, so tritt später voller Ausgleich der Altersunterschiede ein, abgesehen von quantitativen Abwei- chungen, von denen unten die Rede sein soll. Die Alters-Chimäre kann also zu einer annähernd normalen Larve werden. Was an Doppelbildungen zur Beobachtung kommt, ist alleim eine gelegentliche Verdoppelung des Lumens im Medullarrobr HALBSEITIGE TEMPERATURHEMMUNG AM AMPHIBIENKEIM 4 8 (Abb. 2). Aber selbst hier handelt es sich nicht um Umstimmung des Halben zum Ganzen, sondern um eine besondere Auswirkung des Mechanismus beim Medullarschluss: ist der Wulst der Warm- ( | | | | | | | | seite weit voraus, ehe sich der andere bildet, so kann er beim Vordringen zur Mittellinie mit — dem Boden der Platte verlôten, : = (ER I = = bevor der nachentwickelte Wulst = herankommt; dieser findet dann D — ein schon geschlessenes Halbrohr = vor, an das er sich sekundär anschliesst. (Die Vorgänge hierbei L und die Folgen davon bedürien — einer ausführlichen Behandlung in der Hauptarbeit.) Es besteht also die auffallende Erscheinung, dass die gefürderte Hälfte trotz 1hrer sicher vorhan- denen Regulationsfähigkeit nicht zur Ganzhildung schreitet, dass insbesondere die Medullaranlage = zunächst als reine Halbbildung — auftritt. Fragt-man, worauf das - Nichteinsetzen der Regulation Ho de beruht, das ja als ein Festhalten Graphische Rekonstruktion eines der Keimbezirke an ihrer pros- TD-behandelten Axolotikeimes. ; : Links Kaltseite. Doppeltes Lumen pektiven Bedeutung, als « Mosaik- in der Medullaranlage. charakter » erscheint, so müssen mehrere Umstände berücksichtigt werden: eme Korrelation, Rückwirkung von einer zur anderen Hälfte, kann im Spiele sein, ist aber vorläufig nicht greifbar. So liess sich auch bisher nicht ermitteln, ob etwa die Kalthälfte auf die Warmhälfte verzügernd hinüberwirkt und umgekehrt. Wesentlicher ist wohl, dass trotz sehr scharfer Temperatur- grenze auf der Keimrinde doch im Inneren während der TD- Behandlung ein Temperatur gefälle bestehen muss, welches eme wirkliche funktionelle « Isolierung» verhindert. Die Folge davon dürfte vor allem ein bleibender Zusammenhang im Urdarm- dach zwischen gefürderter und gehemmter Hälfte sein; diese QT] UT LIT CENNENE M [I Al! I s INT jronnn II QT TT NL CARPE LATE Fe VEN PTS "AUS < 314 W. VOGT spricht sich an Schnittbildern darin aus, dass eine auf der Warmseite schon gesonderte Chorda auf der Kaltseite nur ganz unscharf in undifferenziertes Randzonenmaterial übergeht (Voar 1927, Abb. 5a). Dadurch wird offenbar verhindert, dass der Urdarm bei der Ein- stülpung eine neue Mitte in seinem Dach ausbildet; eine solche dürîfte aber die Vorbedingung dafür sein, dass eine Keimhälfte ein neues ganzes Vorderende entstehen lässt, wie im Schnürungs- versuch SPEMANNS; dort wird der Urdarmstrom geteilt, er bekommt eine geteilte Dachmitte; hier dagegen wird die voraus entwickelte Urdarmhälfte am Kaltmaterial festgehalten. In dieser Interpretation scheint mir die Tatsache der zeitweisen Halbentwicklung der Medullaranlage nicht mehr in Widerspruch mit dem SpEMANN’schen Gedanken zu stehen, dass die Medullar- anlage von der dorsalen Randzone her (Organisatorbereich) organi- siert, bezw. vom Urdarmdach aus induziert wird. So bezôüge sich der « Mosaikcharakter » also auf die Randzone, auf ein Festhalten der Randzonenbezirke an 1hren Teilbestimmungen (dorso-ventrale Polarität und Lateralität der Randzone), nicht aber auf das Medullarmaterial unmittelbar. IT. Zur Frage nach der Ablenkung des Anlageplanes : Beeinflussung des physiologischen Gefälles (Cnizr’s Gradient) durch das Temperaturgefälle. Es ist eine naheliegende Frage, die einen der Ausgangspunkte unserer Versuche bildete, ob durch Hemmung der aktiveren Keimseite und Fôrderung der physiologisch weniger aktiven eine Umlagerung des präsumptiven Anlageplanes am Keim zu erreichen sei. Dabei ist nicht an eine gegenseitige Beeinflussung des animalen und vegetativen Materiales gedacht, die bei unserer Versuchs- anordnung (senkrechte Temperaturgrenze infolge Konstruktion der TD-Kammer) undurchführbar wäre, sondern an eine Umkehr oder Verlagerung der dorso-ventralen Polarität. Letztere spricht sich am Amphibienkeim, wie wir seit O. ScHULTZES Feststellungen an Rana fusca! wissen, schon während der Furchung darin aus, dass. die Aufteilung des Randzonenmaterials (grauer Halbmond) auf der Dorsalseite etwas schneller von statten geht, also zu kleineren Zellen des Blastulastadiums führt, als aui der ventralen. 1 SCHULTZE, O., Uber das erste Auftreten der bilateralen Symmetrie im Verlauf der Entwicklung. Arch f. mikr. Anat. 55. Bd. 1899. Messe LE, CS + E : " 1 - * + 23 rs s à e. - HALBSEITIGE TEMPERATURHEMMUNG AM AMPHIBIENKEIM 919 An vielen anderen Erscheinungen tritt die hôhere Aktivität der Dorsalseite gleichfalls zu Tage, z. B. an den Vorgängen der Streck- ung der Randzone in Bezug auf Zeitpunkt und Intensität der Streckung, an den Einstülpungsvorgängen (erstes Auftreten der Urmundgrube, Tiefe der Invagination), ganz abgesehen von den Organisatoreigenschaften und prospektiven Potenzen der dorsalen Randzone gegenüber der ventralen. Alle diese Erscheinungen zeigen quantitativen Abfall in der Randzone vom dorsalen über den lateralen zum ventralen Quadranten. Nun ist es ein Haupterfolg der TD-Behandlung, dass man mit ihr die Intensität der Stoffwechselvorgänge ürtlich vermindern oder verstärken kann, denn nichts anderes bedeutet die Verzügerung oder Beschleunigung durch Kälte und Wärme. So künnte diese Methode als Prüfstein von CHizps Gradiententheorie verwendet werden, welche besagt, dass eben das physiologische Gefälle von Stoffwechselintensitäten determinativen Charakter habe, mit CaiLps Worten: « Nach unseren jetzigen Kenntnissen ist es wahrscheimlich, dass die Dominanz und Subordinierung primär von quantitativen, nicht von spezifischen Unterschieden im physiologischen Zustande ‘-abhängig sind » 1. Tatsächlich ist von GiLcHrisT ? die Beziehung zwischen seinen Temperaturgefälle-Versuchen und CHizps Theorie bereits aufgestellt worden. GiLcHrisrT schliesst (aus freilich zum Teil anfechthbaren KErgebnissen): « We must think of the thermal gradient (a) as having in the first instance directly altered the physiological pattern of the egg; (b) as having in consequence modified the processes of chemical differentiation; and (c) as having finally and in due time affected the differentiation of visible struc- ture.» (1928, S. 258). Wie steht es in unseren Versuchen mit einer Aenderung des präsumptiven Anlageplanes über den Weg einer Aenderung des physiologischen Musters der Stoffwechselintensitäten ? Lässt sich eine Verschiebung der Dorsalseite durch Hemmung des dorsalen Quadranten und Fürderung eines lateralen erreichen ? Kommt überhaupt in den TD-Versuchen eine Umlagerung von präsump- 1 Cri, C. M., Physiological Dominance and Physiological Isolation in Development and Reconstitution. Arch. f. Entw. Mech., Bd. 117, S. 61. 1929. > GizcarisT, Fr. G., The effect of a horizontal Temperature Gradient on the Development of the Egg of the Urodele Triturus torosus. Physiol. Zoology., Vol. I, No. 2. 1928. The Determination of the neural plate in Urodeles. Quart. Rev. Biol. Vol. IV. 1929. : 316 W. VOGT tiven Anlagefeldern vor ? — Das letztere ist in der Tat der Fall. Und zwar wird nach ausgiebiger TD-Behandlung in der beschrie- benen Schräglage (dorsal und lateral kalt, ventral und contra- lateral warm) das präsumptive Medullarfeld in Richtung der c d ABB. 3. Rekonstruktion des präsumptiven und des verwirklichten Anlagefeldes de- Medullarrohres von Keim PI TD 116 (Pleurodeles, Rippenmolch). Punk tiert — präsumptives (normales) Medullarmaterial, es liegt symmetrisch zu den Quadranten und den sie bezeichnenden Farbmarken. Schraffiert — verwirklichtes Medullarmaterial: von einer ziemlich unveränderten Mitte aus ist auf der rechten Keimseite (Kaltseite) ein zu kleines Areal für Medullaranlage verwendet worden. — a, Aufsicht; b, Dorsalansicht; c, bnke, d, rechte Seitenansicht. In a ist durch Randstriche die Tempera- turgrenze und auf dem Keim die entstandene Mittellinie des Urdarmes bezeichnet (Ablenkung nach vorn rechts gegen die Kaltseite). Warmseite verschoben. Aber dieses Ergebnis verlangt eine ganz andere Deutung als die einer direkten Verschiebung des dorsalen Intensitätscentrums. Zunächst ist festzustellen: eine Umkehr der dorso-ventralen Polarität durch Kältehemmung der Dorsalseite kôommt niemals vor. Wird die Dorsalseite kalt und die Ventralseite warm ent- HALBSEITIGE TEMPERATURHEMMUNG AM AMPHIBIENKEIM Sir wickelt (frontale Einstellung), so kommt es zu schweren Gastrula- tionsstorungen, aber niemals zu einer Verlagerung der Urmund- grube auf die Ventralseite. Und auch bei halbseitiger TD-Behand- lung wird, wie schon ausgeführt, die Randzone im Wesentlichen bestimmungsgemäss verwendet, die Medullaranlage auf der Warm- seite zunächst halb und annähernd ortsgemäss entwickelt. Was dagegen an Ablenkung vorkommt, ist Folgendes: nach intensiver TD-Behandlung in schräger Einstellung (z. B. dorsal und rechts kalt, ventral und links warm, wie in Abb. 1) greift der voraus entstehende linke Medullarwulst, indem er sich anlegt, weiter nach lateral aus, als 1hm zukommt; er übergreift in prä- sumptives Ektoderm. Andererseits wird der nachentwickelte rechte Wulst nur schwächlich ausgebildet ; er erhebt sich ganz nahe der präsumptiven Mittellinie, umfasst also zu wenig Material. An einem in der Hauptarbeit näher zu analysierenden Fall! gelang durch sorgfältige Farbmarkierungen die genauere Abgrenzung des entwickelten Medullarmaterials gegenüber dem präsumptiven Medullarfeld, und zwar ergiebt die Rekonstruktion der beiden Medullarfelder eben Jjene Verschiebung des Medullarfeldes in Richtung der Warmseite (Abb.3 ). Aber: die Verlagerung betrifft nur die seitliche Begrenzung und nicht die Mittellinie; diese ent- spricht der präsumptiven Dorsalseite, und von ihr aus greift der Warmwulst zu weit nach links aus; er ist vergrüssert, während der Kaltwulst im beschränkten Bereich verkleinert entstanden ist. Hier ist folgendes vor sich gegangen: auf der Warmseite, also lateral links, hat die Urdarmeinstülpung vorzeitig begonnen. Es ist mehr Material eingestülpt worden, als dem normalen Verhalten in der lateralen Randzone entspricht. Der Urdarm hat eine ver- grôsserte linke Hälfte und einen an Masse vermehrten Mesoderm- mantel erhalten. Er ist mit seinem weiten Vorderende, dem Kopfdarm, vorn gegen die Kaltseite (also nach rechts) abgelenkt worden, wie ein einseitig gebremster Wagen. Dann ist über ihm der linke Medullarwulst vergrüssert und der rechte verkleinert entstanden. Ob diese Asymmetrie der Medullaranlage durch die asymme- trische Unterlagerung mit Mesoderm und Urdarmdach restlos erklärt werden kann, soll zunächst offen gelassen werden. Jeden- ! (Lichtbilder vom Verlauf des Versuchs und Rekonstruktion der Material- verwendung wurden gezeigt.) 318 W. VOGT falls entspricht in unseren Versuchen eine halbseitige Schwäche der Medullaranlage jeweils einem geschwächten, in vermindertem Umfang eimgewanderten Mesoderm. Die Hauptsache für die vorliegende Frage ist, dass direkt und als erstes nur die Kinematik der Gastrulation abge- lenkt wird, nicht aber die präsumptive Bedeutung des Randzonen- materials, also nicht das Anlagemuster oder physiological pattern wie GiLcHRiIST meint: wohl kann die Urdarmeinstülpung lateral einsetzen, bei lateraler Fürderung durch Wärme:; aber dadurch gewinnt die laterale Randzone keineswegs « Dominanz»; sie gewinnt nicht die Qualitäten der dorsalen. Niemals liess sich feststellen, dass die dorsale Randzone, auch wenn sie gehemmt ist, etwas anderes wird als Chorda, niemals bildet sich eine neue dorsale Mitte aus lateralem oder gar ventralem Material. Es wird also das Bild der Gastrulationsbewegungen verschoben, sowohl zeitlich (laterale Gastrulationsbewegungen vor den dorsalen, Ungleichzeitigkeit rechts und links), als auch ôrthich (Ablenkung des Urdarmes vorn nach der gehemmten Seite hin, übermässige Einstülpung von Mesoderm auf der Warmseite, verminderte auf der Kaltseite): aber die präsumptive Bedeutung der Quadranten der Randzone lässt sich durch Hemmung und Fôrderung ihres Entwicklungstempos, Schwächung oder Stéigerung ihrer Stoffwechselintensität, nicht abändern. Das spricht ganz entschieden gegen die Cnirp sche Theorie einer determinativen Bedeutung der physiologischen Gradienten. Diese sind offenbar nicht Ursache sondern lediglich Ausdruck der Orgam- sation des Keimes, wie es SPEMANN im Anschluss an HARRISON formuliert 1. III. Zur Frage nach quantitativer Beeinflussung der Keimteile durch Temperaturforderung und -hemmung. Die erwähnte asymmetrische Ausbildung der Medullaranlage, Vergrôsserung auf der Warmseite, Verkleinerung auf der Kaltseite, ist eine ungemein auffallende, bei intensiver TD-Wirkung ganz regelmässige Erscheinung. Die Asymmetrie betrifft die Medullar-… anlage vom Kopf bis zum hinteren Rumpfgebiet, aber nicht nur 1 SPEMANN, H., Ueber den Anteil von Implantat und Wirtskeim an der Orientierung und Beschafjenheit der induzierten Embryonalanlage. Roux’ Arch f. Entw. Mech., 123, Bd. 3/4 Heft. 1931. (5.505). - — HALBSEITIGE TEMPERATURHEMMUNG AM AMPHIBIENKEIM 319 diese, sondern auch innere Organe, im stärksten Masse die beiden Ursegmentreihen, ferner die Augenanlagen, die Obhrblasen, die Vornieren, den Mesodermmantel (Abb. 4). Sie wird sichtbar mit dem Auftreten des zweiten Medullarwulstes, erscheint also im ABB. 4. AX TD 19. Beispiel der quantitativen Asymmetrie im Stadium der Augen- blasen (4 Tage TD-Behandlung, 3 Tage darnach fixiert, graphische Rekonstruktion nach der Frontalschnittserie). a, Aufsicht, links Warm- seite. Kaltseite im Mesoderm und Ektoderm erheblich geschwächt, unvollständige Abgliederung des 5.-7. Ursegmentes, Hypoplasie der Ohranlage. b, Ansicht von vorn: Hirnanlage, Augenblase, Mesoderm auf der Kaltseite unterentwickelt. Versuch durchaus als Nachwirkung der TD-behandlung, auch an solchen Keimen, welche schon vor Auftreten des ersten Wulstes der TD-kammer entnommen und in normale Temperaturverhält. nisse gebracht wurden. Die Asymmetrie bleibt, wenn einmal aus- geprägt, regelmässig bis in späte Entwicklungsstadien bestehen, und wirkt sich auch an späten Organanlagen aus, so am Kopfskelett, an den Kiemen, an den vorderen Extremitäten. Die von Schwächung betroffene Kürperseite kann in sich ganz harmonisch ausgebildet TON EE Dr. Le 7 $ + + + L 320 W. VOGT werden (z. B. der Kopf halbseitig mikrocephal), doch kommen auch Defekthildungen vor, wie Ausfall der Augenanlage, der Ohrblase, Fehlen des Vorderbeines oder der Vorniere auf der Kaltseite. Morphogenetisch bietet sich also eine Menge von Einzelerschei- nungen und Teilproblemen, die einer besonderen Bearbeitung harren. Was der Asymmetrie zu Grunde liegt, welche Wirkungsweise bei ihrer Entstehung anzunehmen ist, das wurde schon angedeutet und ausführlhicher in meiner zweiten und dritten Mitteilung (1928 und 1929) dargelegt. Der erste Gedanke ist: Schwächung des Bildungsmateriales auf der Kaltseite, bleibende Schädigung, welche zur Hypoplasie der betroffenen Teile führt. Diese Deutung ist aber sicher zurückzu- weisen. Es widerspricht ihr das Verhalten am hinteren Kôürper- ende: hier bildet sich bei vielen Keimen eine gegensinnige Asymmetrie aus in der Weise, dass die Rumpfschwanzknospe gerade auf der Kaltseite übermässig gross und das ausihr entwickelte Kôrperende (hinteres Rumpfgebiet und Schwanz) umgekehrt asymmetrisch wird, auf der Kaltseite hyperplastisch (Abb. 5). Diese gegensinnige Hyperplasie betrifft in erster Linie das Mesoder m, Muskulatur und Skelett; die Haut passt sich dem an, das Neural- rohr zeigt entsprechende Asymmetrie in geringerem Maasse. Der Schwanz solcher Larven ist in der Beckenregion stark abgebogen, mit der Konvexität auf der Kaltseite, und bilateral ungleich bis in die letzten Schwanzmyotome. Da das Material der Rumpf- schwanzknospe aus der lateralen Aequatorzone des Keimes stammt und diese während der TD-behandlung ganz frei der Durchkältung ausgesetzt ist, kann die gegensinnige Asymmetrie nicht auf direkte Temperaturwirkung bezogen werden. Sie muss auf einer geänderten Verteilung eines an sich ungeschädigten, voll entwicklungs- fähigen Materials beruhen. Und diese andere Verteilung lässt sich nur auf die durch die TD-wirkung abgeänderte Kinematik, auf Ablenkung, einseitige Beschleunigung und Verzügerung der destaltungsbewegungen zurückführen. Die Deutung ergab sich aus einer genauen Feststellung der Materialbewegungen und -verwendung mittels Farbmarkierung der Randzone, ferner aus dem Verhalten des Pigmentbildes der Keim- oberfläche und aus den Befunden an Schnittserien. Hier kann nur das kombinierte Ergebnis mitgeteilt werden: auf der Warmseite L 321 Pleurodeleskeim (PI TD 25) vom 8-Zellenstadium an 4 Tage in TD- Behandlung, dorsal rechts kalt. Abb. 5 a, 1 Tag, 5 b, 2 Tage, 5 c, 8 Tage nach Herausnahme. In 5 «a Nachent- wicklung des rechten Medullarwulstes von vorn nach hinten durch die Mitte des präsumptiven Materials. In 5 b rechte Hälfte weiss, linke pigmentiert, Schwanzknospe zur Hälfte aus ventra- lem, zur Hälfte aus dorsalem Material gebildet, nachträglich symmetrisch. In 5 c im Vorderkôrper der Larve rechts Schwäche, im Hinterkôrper rechts nachträgliche Ueberentwick- lung (nach Vocr, Anat. Anz., Erg.- Heft, Bd. 66, 1928). É wird im Anschluss an die Urdarmbildung frühzeitig und reichlich Randzonenmaterial als Mesoderm eingerollt und nach vorn ge- bracht; die Einrollung geht mindestens in normalem Ausmass vor sich, vielleicht wird mehr eingestülpt als normal und namentlich 322 We: NOGT ein sehr massiges Somitenmaterial geliefert. Dagegen bleibt auf der Kaltseite die Einrollung und Mesodermbildung stets erheblich zurück. Randzonenmaterial, welches eingerollt werden sollte, ABB. 6. AX TD 37 in graphischer Rekonstruktion. Quan- titative Asymmetrie einer älteren Larve nach TD-Behandlung vor der Neurulation. «Gegensin- nige » Asymmetrie des Hinterendes infolge von H yperplasie der Rumpf- schwanzknospe auf der Kaltseite. bleibt in erheblichem Umfang aussen und häuft sich nach Urmundschluss in der Rumpischwanzknospe auf der Kaltseite. Der Vorgang der Emwanderung und dor- salen Zusammenziehung des Mesoderms wird anschemend auf der nachentwickelten Seite überholt von der Determination und von der Ausformung der Primitivorgane (insbesondere der Ursegmente und Vor- nierenanlage), die mit zu wenig Material arbeiten. Hinzu kommt die erwähnte Ablenkung des Kopfdarmes gegen die Kaltseite hin — einseitige Hemmung der Invagination — sie führt zur Verkürzung des Ento-Mesodermkürpers auf der Kalt- seite und Verlängerung auf der Warmseite. Soerhält der Kopf und Rumpi des Embryo reichliches Mesoderm auf der gefürderten, und an Dicke und Länge bedeutend ver- mindertes auf der während der TD-behand- lung gehemmten Seite. Umgekehrt ist es im Bereich der Rumpfschwanzknospe. Fälschlich aussengebliebenes Material staut - sich auf der Kaltseite zu einem Buckel, der dann die gegensinnige Asymmetrie … eines sonst normal differenzierten Hinter- endes veranlasst. Merkwürdig und für die Beurteiltl entscheidend ist wohl die bleibende Nach- wirkung dieser einmal gestôrten Material-, verteilung. Bis zur frei schwimmenden Larve mit wohl ausgebildeten Extremitäten werden die quantitativen Verhältnisse fest= gehalten, so wie sie die Primitivenentwicklung ergab (Abb. 5). Vieles, ; bedürfte da ausführlicher Erklärung, so die Faktoren der Wachstums-= srossen, die Defektbildungen, die regelrechte Differenzierung bei res HALBSEITIGE TEMPERATURHEMMUNG AM AMPHIBIENKEIM 323 gelwidriger Gestaltung, vom Determinationsproblem aus gesehen aber besonders die Umstimmung der zu anderer Verwendung kommenden Materialbezirke (z. B. präsumptives Mesoderm zu Ektoderm). Hier sei nur ein Punkt nochmals berührt, die Asymmetrie der Medullar- anlage. Es handelt sich um Umstimmung im Bereich der animalen Keimhälfte, Verlagerung des Medullarfeldes (Abb. 3) bei unver- änderter Lage der Ektodermkalotte im ganzen. Das steht nach den Ergebnissen der Versuche mit Farbmarkierung sicher fest. Ursprünglich haben wir mehr an direkte Temperaturwirkungen gedacht: «die zunächst nur auf einer Seite des Keimes im Gang kommenden Gestaltungsbewegungen, insbesondere die Einwan- derung des Mesoderms und die Auffaltung des Medullarwulstes, ziehen zu viel Material auf sich. Das bedeutet Ablenkung der Symmetrie. » (VocrT, Anat. Anz., Bd. 66, 1928.) . Die Versuche mit genauer Markierung führten zu dem Gedanken an eine Abänderung der In duktionswirkungen von seiten der Chorda-Mesodermplatte: « Man kann wohl nur annehmen, dass der nachentwickelte Wulst und damit die Abgrenzung der Medullar- platte auf der Hemmungsseite in diesen Fällen durch Induktion _vermittelt wird. Ob die Induktion als homüogenetische von der vorausentwickelten Hälfte ausgeht oder als heterogenetische von seiten des unterlagernden Entomesoderms, lässt sich nicht ent- scheiden. » (Vocr, 1928, S. G2.) Die Bearbeitung des Schnittserienmateriales und geeignete _Rekonstruktionen haben eine durchgehende Korrelation zwischen Medullaranlage und Mesoderm in Bezug auf Massenentwicklung ergeben. Danach scheint es mir sicher, dass Induktionswirkungen im Spiele sind: die Ablenkung der Einstülpungsvorgänge schafft Asymmetrie im Mesoderm und dieses induziert eine entsprechend abweichende Gestaltung der Medullaranlage. Besonders der geschwächt und zu weit median entstandene nachentwickelte Wulst der Kaltseite ist stets von Mesodermschwäche dieser Seite begleitet. Im Rahmen aller Befunde sehe ich in der Asymmetrie der Medul- laranlage bei den TD-versuchen sogar eines der schünsten Beispiele für die quantitative Wirkung der Induktion von seiten des Ur- ._ darmdaches. | So bringen diese Ergebnisse, indem sie sich aus der Gradienten- | theorie CHiLps nicht deuten lassen, wohl aber aus den Erfahrungen über Induktion, weitere Stützen zu SpEMANN’s Theorie vom + jt silimt fa L. moi 0 te 324 W. VOGT Organisatorgeschehen — sofern diese Theorie heute noch einer Stützung bedarf. | Gedacht war der TD-Versuch als ein kausalanalytisches Experi- ment mit dem Ziel einer physiologischen Isolierung der Keim- hälften. Eine solche wurde vorläufig nicht erreicht, und so giebt der Versuch keine klare Auskunft über die 1hn ursprünglich be- stimmenden Fragen. Der Keim hat anders geantwortet, als er gefragt wurde; aber er hat geantwortet. Sein ganzes System wird durch den TD-Versuch in neue Bedingungen versetzt und zu unerwarteten, erst zum Teil ausdeutbaren Reaktionen veranlasst. Der Versuch bringt auf diese Weise weniger Lüsungen als Anre- gœungen --- Material, Kenntnis von manchen neuartigen Erschei- nungen und somit Beiträge zu allen môüglichen Problemen der Primitiventwicklung und des Determinationsgeschehens. jo PR RE, ne I, te M ne € = PR ne PR M NE en 4 = A Er # - pr hé EH AE REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 325 Tome 39, n° 14. — Août 1932. Die Gewichshausfauna des Berner Botanischen Gartens von Monika HOLZAPFEL Bern. Mit 9 Textfiguren. Die vorliegende Arbeit ging aus der ursprünglichen Absicht hervor, die Gewächshäuser des Berner Botanischen Gartens auf ihre Spinnenfauna hin zu untersuchen. Das Studium der Nahrungs- verhältnisse dieser Tiere nôtigte mich, auch eine Anzahl anderer Tiergruppen zu berücksichtigen. Zwei mir inzwischen bekannt gewordene Arbeiten von C. R. BœTTGERr (1929, 1930) über die Fauna deutscher und italienischer Warmhäuser regten mich dann an, mich der gesamten Gewächshausfauna zuzuwenden. So ergab sich nicht nur ein ziemlich geschlossenes Bild der hiesigen Warm- haustierwelt, sondern es bestand nun auch die Môüglichkeit, genauere Vergleiche mit der Fauna ausserschweizerischer Gewächshäuser anzustellen. Neben den genannten sind es besonders die von DorrFus, ANDRÉ u. a. (1896) über die Fauna von Pariser Warm- häusern verôffentlichten Arbeiten, die für einen solchen Vergleich in Betracht kommen. Eine Gegenüberstellung der im Norden, Westen, Süden und in Bern vorgenommenen Untersuchungen erscheint namentlich im Hinblick auf die zentrale Lage der Schweiz nicht uninteressant. _ Abgesehen von einigen kleinen Mitteilungen über einzelne, Z. T. eingeschleppte Arten in Schweizer Treibhäusern, sind mir keine Angaben über die Fauna schweizerischer Gewächshäuser bekannt geworden. Beanspruchen die in grüsserer Anzahl vorhandenen, aus verschie- densten Gegenden mit Pflanzen, Erde oder Packmaterial einge- schleppten Tiere ein besonderes Interesse, so habe ich bei meiner Untersuchung doch auch die indigenen Arten weitgehend berücksichtigt. Es wurde namentlich Wert darauf gelegt, die Rev. Suisse De Zoo. T. 39. 1932. 28 É. SR. VE, 2 = nie, à QU TES … , Te A En x : d- L vr *<] 326 M. HOLZAPFEL gesamte Gewächshausfauna in ihrer ôkologischen Bedingtheit, als «Lebensgemeinschaft » (Biozünose) in einem bestimmten «Lebensraum » (Biotop) darzustellen; denn em Warmhaus erscheint im Rahmen der Biozünoseforschung als besonders geeignetes Untersuchungsobjekt. Während nämlich beim Studium einer Lebensgemeinschaft im Freien die natürliche Abgrenzung des gewählten «offenen » Lebensraumes meist eine gewisse Schwie- # rigkeit bietet, fällt dieses Hindernis bei einem Gewächshaus fast ganz weg. Zwei natürliche (wenn auch im Treibhaus künstlich erzeugte) Faktoren — Wärme und Feuchtigkeit — sind es in erster Linie, die das Gewächshaus zu einem selbständigen, « geschlossenen » Lebensraum machen und die Auslese im Artbestand bedingen. Meine Studie erhebt Kkeinen Anspruch auf Vollständigkeit. M Dadurch, dass in jedem Frühjahr eine grosse Anzahl der Pflanzen ins Freie gesetzt und auch nicht immer ins gleiche Gewächshaus zurückgestellt werden und dass ferner Fenster und Türen zeit- u weise geüfinet sind, ist eine gewisse Veränderung im Faunen- bestand (besonders der Zufallsgäste) unvermeidlich. Auch ist die Môüglichkeït der Einschleppung neuer Arten dauernd gegeben. , Ich habe mich, meiner ursprünglichen Absicht folgend, am eingehendsten mit den Spinnen befasst. Nur diese wurden quantitativ gesammelt; bei den übrigen Gruppen, bei denen« ein quantitatives Sammeln oft kaum môglich gewesen wäre (Massenvorkommen von Isopoden und Myriopoden, Collembolen und Dipteren !), beschränke ich mich darauf, die Häufigkeits-” verhältnisse zu besprechen, ohne die Zahl der gesammelten Exemplare anzuführen. Relativ geringe Aufmerksamkeit habe ich den Oligochæten zugewandt. Auch die Dipteren wurden verhältnismässig summarisch behandelt, da sich unter 1ihnen besonders im Sommer, wohl die meisten Zufallsgäste befinden dürften. Nur wenige Arten sind für die Warmhäuser wirklich» charakteristisch. Aehnliches gilt auch für die Hymenopteren. Die. übrigen Gruppen sind ziemlich gleichmässig berücksichtigt worden Um dem Zufall nicht allzuviel Spielraum zu lassen, habe ich. die Hauptsammelzeit auf den Winter und Vorfrühling (1930-31) verlegt. Auf diese Weise erschien es am ehesten môüglich, das Charakteristische der Sammelausbeute vom Unwesentlichen, | zu sondern. Später (bis Anfang Oktober 1951) wurden von Leit zu Zeit Stichproben-Sammlungen angestellt. K LT it OT AT PONS ES oo RCE nn — GEWACHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS FD Mit Ausnahme der Spinnen, die ich zum grüssten Teil selbst bearbeïitet und nur in Zweifelsfällen emem Arachnologen vorgelegt habe, übergab ich meine Sammelausbeute Spezialisten zur Deter- mination. Diesen spreche ich für 1hr freundliches Entgegenkommen meinen aufrichtigen Dank aus. An der Bestimmung des Materials haben sich beteiligt: Holiusca 5. Dr. C R'Bosrrcer (Berlin), Turbellaria . . . Dr. P. STEINMANN (Aarau), Oligochaeta part. . Dr. F. Donarscx (St. Moritz), Oligochaeta part. . Prof. Dr. W. MicuaELsEN (Haïnburg), Amphipoda . . . Prof. Dr. À. SCHELLENBERG (Berlin), ] - e GE Î Dr. K. W. VERHOEFF (Pasing), Apterygota . . . Dr. R. Denis (Banyuls-sur-Mer), Copeognatha . . . Prof. Dr. G. ENDERLEIN (Berlin), Thysanoptera . . . Prof. Dr. H. PRIESNER (Gizah/Egypten), Ploides 1... Dr. H. Havurr (Halle/S:), Aphidoidea . . . Dr. C. BôrNErR (Naumburg a.d. Saale), Coccoidea part. . . Prof. Dr. O. ScHNEIDER-ORELLI (Zürich), Coccoidea part. . . P. SuTer (Zürich), Coleoptera part. . Prof. Dr. H. KunrTzen (Berlin), Sphegidae - . «+ Dr. G. Monrer (Bern), Formicidae . . . Dr. H. Kurter (Flawil/St. Gallen), Braconidae part. . Dr. G. MonTeT (Bern), Braconidae part. . Dr. Ch. FERRIÈRE (London), RES \ Poe Î Dr @: MoxTET (Bern), Ichneumonidae . . Prof. Dr. O. ScHMIEDEKNECHT (Bad Blan- kenburg/Thür.), Diptera part. . . Prof. Dr. P. Sack (Frankfurt/Main), Diptera part. . . Dr. G. MonTEeT (Bern), Lise paie | Dr. E. ScHENKEL (Basel), raneina part. . |} nee :... - Dr, J. Scaweizer (Basel). Ich môchte es nicht versäumen, auch Herrn Prof. Dr. Ed. FiscHer, Direktor des Berner Botanischen Gartens, der mir in entgegen- kommender Weise den Zutritt auch zu den dem Publikum nicht zugänglichen Gewächshäusern gestattete, meinen freundlichen Dank auszusprechen. Ferner danke ich Herrn Obergärtner H. ScHENKx für verschiedene wertvolle Auskünfte. Mit Ausnahme einer Anzahl von Arten, die einigen der genannten Spezialisten überlassen wurden, gelangt das in den Gewächshäusern 328 M. HOLZAPFEL von mir gesammelte Material in den Besitz des Berner Naturhist. Museums. Die GEWÂCHSHÂUSER DES BERNER BOTANISCHEN (GARTENS. = Grôsse und Pflanzenbestand, Temperatur und Feuchtigkeit der Gewächshäuser sind für die Zusammensetzung der Warmhaus- « F1iG. 4. Plan der Gewächshäuser des Berner Botanischen Gartens. Masstab 1: 1000. $ . à, fauna von besonderer Bedeutung. Eine Zusammenstellung dieser" Daten nebst einem Grundplan der Gebäude ! mügen die Verhältnisse veranschaulichen : | i Nach einem Plan des Botanischen Gartens, den mir Herr Obergärtnerm H. Scaenx zur Verfügung stellte. RS fs GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 9329 I. Xleines Warmhaus. Dimensionen (Länge X Breite X Hühe in m): 13 X 7 X 3,5. Bestand: gemischt. Nur Warmhauspflanzen. Normaltemperatur: Winter und Sommer 15° C. Feuchtigkeitsgrad: hoch. IT. Farnhaus. Dimension: 13 X 7 X 4. Bestand: Farne. Normaltemp.: Winter und Sommer 12-13° C. Feuchtigkeitsgrad: mässig. IIT. Grosses Kalthaus. Dimensionen: 13 X 7 X 4. Bestand: Winter: Primulaceen, Rosaceen u.a. Kalthauspflanzen ; Sommer: Bromeliaceen, Areca- und Arengpalme, Kakaobaum u.a. Nutzpflanzen. Normaltemp.: Winter 5-6° C, Sommer 13-14 C. Feuchtigkeitsgrad: Winter sehr niedrig, Sommer mässig. IV. Kakteenhaus. Dimensionen: 13 X 7 X 3. Bestand: Cactaceen, Euphorbiaceen. Normaltemp.: Winter und Sommer 11° C. Feuchtigkeitsgrad: sehr niedrig. V. Altes Vermehrungshaus. Dimensionen: 12 X 3 X 2. : Bestand: gemischt (besonders Knollengewächse). | = Normaltemp.: Winter und Sommer 14-15° C. Feuchtigkeitsgrad: mässig. VI. “Orchideenhaus“. Dimensionen: 12 X 4 X 2,5. Bestand: Psilotum, Anthurium, Bromeliaceen, Vepenthes. Normaltemp.: Winter und Sommer 18° C. Feuchtigkeitsgrad: sehr hoch. VII. Orangerie. Dimensionen: 24 x 9 X 8. Bestand: Winter: Kübelpflanzen, die im Sommer im Freien > stehen (Araucarien, Palmen. Agaven, Dracaena, Dasylirion, Citrus, Lorbeer u.a.); Sommer: Palmen, Farne u.a. Normaltemp.: Winter 4° C, Sommer 13-16° C. Feuchtigkeitsgrad: Winter sehr niedrig, Sommer mässig. VIIL Palmenhaus. _ Dimensionen: 21 X 11 x 13. < Bestand: Palmen, Musa-Arten, kletternde Araceen u.a. £ Normaltemp.: Winter und Sommer 15° C. Feuchtigkeitsgrad: mässig. 330 M. HOLZAPFEL IX. Versuchshäuschen. | Dimensionen: jedes der 9 Häuschen ca. 2 X 2 X 2,5. Bestand während der Sammelzeit: Allium-Arten, Phyllocactus- Hybriden, Primeln, Pelargonien. Normaltemp.: Winter und Sommer 5-12° C. Feuchtigkeitsgrad: mässig. X. Neues Vermehrungshaus. Dimensionen: 11 X 3 X 2. Bestand: gemischt (Warmhauspflanzen). Normaltemp.: Winter und Sommer ca. 15° C. Feuchtigkeitsgrad: sehr hoch. XI. Kaltes Vermehrungshaus. Dimensionen: 11 X 3 X 2,9. Bestand: Kalthauspflanzen (junge Kakteen u.a.). Normaltemp.: Winter und Sommer 8-12° C. Feuchtigkeitsgrad: sehr niedrig. I. MOLLUSCA. Det. C. R. BœTTGER. Nacktschnecken:: Limax maximus L. Deroceras agreste L. Deroceras reticulatum Müll. +*Deroceras laeve sandwichiense Eydoux et Soul.i Arion hortensis Fér. Lehmannia marginata Müll. (— arborum Bouch.-Chant.) = Gehäuseschnecken:: *Oxychilus draparnaldi Beck Zonitoides nitidus Müll. Gonyodiscus rotundatus Müll. Cepaea hortensis Müll. Cochlicopa lubrica Müll. Vallonia pulchella Müll. Clausilia parvula Stud. Carychium minimum Müll. *Physa acuta Drap. *Planorbarius corneus L. 1 + Für die Schweiz neue Art. * Eingeschleppte Art. M RS Un Ness Re 2 > . … - 24 L GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 331 - Aus obiger Liste geht hervor, dass die eimgeschleppten Arten in den Berner Gewächshäusern gegenüber der einheimischen Schneckenfauna durchaus zurücktreten. Âhnliche Verhältnisse traf B&œTTGER (1930) in Italien, URBANSK:I (MoszYNski et URBANSKI 1932) in Posen an, während in den Berliner Warmhäusern (BŒTTGER 1929) die Mollusken-Adventivfauna stark vertreten ist. Von indigenen Arten sind namentlich die Nacktschnecken und von diesen besonders Limax maximus in den hiesigen Gewächs- häusern sehr individuenreich. Meist sitzen die Tiere tagsüber in feuchten Mauerritzen, in umgestülpten Blumentüpfen und sonstigen Verstecken ; so konnte ich z. B. im Palmenhause als beliebte Schlupf- winkel die 4-5 cm langen « Rühren » feststellen, die die innersten Blätter von PBilbergia (Bromeliacee) durch gegenseitiges Um- schliessen an der Basis bilden und an deren Grunde sich meist etwas Wasser angesammelt hat. Zahlreich, wenn auch etwas weniger häufig, sind die Ackerschnecken Deroceras agreste und Deroceras reticulatum, die nach BŒTTGER (un lit.) nicht zusammen vorkommen, vielmehr meist in getrennten Kolonien in den Gewächshäusern leben. Einiges Interesse bietet das Auftreten der auffallenden Tropen- form unserer indigenen Ackerschnecke Deroceras læve Müll., einer - Rasse, die B&TTGER (1931) auf den Namen sandwichiense Eydoux et Soul. fixiert hat. Diese Form ist in der Schweiz bisher noch nicht festgestellt worden, während sie in Frankfurt a. M. und Berlin 1930 von B&TTGER in Gewächshäusern nachgewiesen werden konnte (BærrGer in litt.). Über die Verbreitung dieser Unterart machte mir Herr Dr. BŒTTGER einige interessante Mitteilungen, die ich im folgenden wiedergebe : «(Exemplare mit verkümmertem männ- lichen Geschlechtsapparat kônnen bei Deroceras læve Müll. im ganzen ursprünglichen Verbreitungsgebiet der Art vorkommen. In Europa sind sie relativ selten, wurden in Deutschland für Leipzig und Ochsenfurt nachgewiesen, in der Schweiz noch nicht. Deroceras læve Müll. ist in der Schweiz sonst eine allgemein verbreitete Schnecke. Durch den Handelsverkehr ist die Art jedoch annähernd kosmopolitisch verbreitet worden. Das grüsste Gebiet, in das die Schnecke noch nicht eingedrungen ist, ist das tropische Afrika; doch kommt sie bereits in Nord- und Südafrika, auf Madagascar und Sanzibar vor. Während sie in ihrer ursprünglichen Heimat _meist eine Zwitterschnecke ist, tritt im Neuland die Mutante mit EE — h." Ads” Lt Eos CS do To Pa US Te UT rTEL Vire ES ERE C ES PE RES È + | Dr ) - OA UE à - LEE S . - ‘ J 7 PE 332 M. HOLZAPFEL reduziertem, nicht funktionsfähigem Penis, die sich durch innere Selbsthefruchtung fortpflanzt, als alleiniger Typ auf. Auch bei Rückverschleppung in europäische Gewächshäuser bleibt die Kolonialform erhalten. Ich vermute, dass sie besonders häufig aus Südamerika zu uns gelangt. » Lehmannia marginata and ich nur in einem Exemplar; sie ist in den hiesigen Gewächshäusern jedenfalls nicht häufig, ist jedoch sonst in Warmhäusern keine Ausnahmserscheinung. Arion hortensis — ein arger Pflanzenschädling — habe ich ôfters feststellen kônnen. Nach BœTTGER (in lit.) ist die Art noch als indigener Bestandteil der bernischen Fauna anzusehen, während sie in den Berliner Gewächshäusern, wo sie auch auftritt, bereits zur Adventivfauna gerechnet werden muss. Die Gehäuseschnecken treten, was Individuenzahl betrifft, im allgemeinen stark hinter den Nacktschnecken zurück. Eine Ausnahme bildet allein Gonyodiscus rotundatus, wohl die individuen- reichste aller von mir gefundenen Schnecken. An und unter Blumen- tôplen, sowie an feuchten Wänden ist sie eine äusserst häufige Erscheinung. Auch in Berliner Gewächshäusern tritt die Art zahlreich auf. Ebenso konnte sie in Pariser Treibhäusern (Dau- - TZENBERG 1896) nachgewiesen werden. Nach B&TTGER handelt es sich bei den von mir gesammelten Exemplaren um die typische Gewächshausform, die durch relativ eng genabeltes Gehäuse mit « wenig gekielten, recht gerundeten Umgängen mit stark betonten Transversalrippen von der Freilandform abweicht. Der Wechsel von gelbbraunen und rotbraunen Flecken ist auf dem meist seur kräftigen Gehäuse stark ausgeprägt (BæœTrGEr 1929 a). Oxychilus draparnaldi, eine in Gärtnereien häufige, ursprünglich mediterrane Art fand ich ôüfters auf Blumentôüpfen. Nach BŒTTGER ist sie hier wohl noch zur Adventivfauna zu rechnen, obschon sie, wie er betont, grosse Gebiete der Schweiz bereits ohne Mitwirkung des Menschen besiedelt hat und dort zur indigenen Fauna zu zählen … ist. Auch diese Art ist sowohl in Berliner wie in Pariser Gewächs- häusern festgestellt worden. | A Die übrigen Gehäuseschnecken fand ich nur vereinzelt. Zonitoides M niiidus, Cochlicopa lubrica, Vallonia pulchella und Carychium £ minimum sind nach BœTrGEr (in litt.) im allgemeinen häufig in Gewächshäusern zu finden und kommen dort gut fort. Dagegen werden Cepaea hortensis, die nur in einem Exemplar erbeutet ri 4 "1 " ET Re OT PR TE ETUIS PEUR CSN NT OT PET VIT INPE UE A pou Ra) Lg a ee tt de RE DE EN EE, TR ME - Te 3 à ee te ER M 5 2 É 2 Ne GEWAÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 999 wurde, und Clausilia parvula, die ich in zwei Exemplaren an verschiedenen Stellen fand, von BŒTTGER (in lit.) als Zufallsgäste für die Warmhäuser angesprochen. Von Wasserschnecken konnte ich nur zwei Arten feststellen, teils in den grôüsseren Wasserbecken des Palmenhauses, teils in kleinen, mit Wasser gefüllten Tongeschirren. Beide, sowoh!l Physa acuta Wie Planorbarius corneus, sind in Bern eingeschleppte Arten. Die Heimat von Physa acuta ist das Mediterrangebiet; doch ist das Tier heutzutage allgemein in botanischen Gärten häufig. Planorbarius corneus gehôrt zwar zu den in der Paläarktis weit verbreiteten Tieren, dessen Gebiet sich vom atlantischen Ozean durch Europa und Sibirien bis zum Baikal-See erstreckt; jedoch ist diese Wasserschnecke hauptsächlich ein Tier stiller Gewässer in der Ebene und dringt nur sehr zügernd in die Bergländer ein. So fehlt die Art im Alpengebiet. Sie ist aber durch Aquarienlieb- haber nicht selten in Gebiete gebracht worden, wo sie ursprünglich … fehlte. Ich fing nur ein einziges, junges Exemplar; doch soll die Art nach Aussage eines Gärtners noch vor kurzem in den Warmhaus- Wasserbecken durchaus nicht selten gewesen sein. . Radix ovata Drap., eine in den Freiland-Wasserbecken des … Botanischen Gartens häufige Art, konnte in den Warmhäusern nicht nachgewiesen werden. II. VERMES. LurbeMarid. Det. P. STEINMANN. Planaria lugubris O. Schmidt Nach den Fundstellen (nasser Schlamm unter einem Blumentopf und em mit Wasser gefülltes Tongeschirr) zu urteilen, dürfte diese Art nicht zu den ständigen Bewohnern der untersuchten Gewächs- häuser zu rechnen sein. Ihr dortiges Vorkommen ist jedoch keineswegs auffallend, da sie im Freien stehendes und langsam fhessendes Wasser bevorzugt und, im Gegensatz zu den steno- thermen Kaltwassertricladen, weder gegen Temperaturen noch gegen chemische Verunremigungen empfindlich scheint (STEINMANN 1911). E |: 334 M. HOLZAPFEL Oligochaeta. Det. F. Donarscx und W. MicHAELSEN (mit [M] bez.) +*Pheretima rodericensis (Gr.) [M] Lumbricus terrestris L., Müller Octolasium transpadanum (Rosa) Octolasium hortense Bretscher Helodrilus (Dendrobaena) rubidus (Savigny) Helodrilus (D.) rubidus var. subrubicundus (Eisen) Enchytraeus globulatus Bretscher Enchytraeus albidus Henle »Bythonomus lemanti (Grube) Von diesen neun Arten ist Pheretima rodericensis die einzige eimgeschleppte Form. Die Heimat der Gattung Pheretima ist das südostasiatische und malayische Gebiet ; doch wurde sie in mehreren Vertretern schon üfters in europäischen Gewächshäusern gefunden. So konnte P. rodericensis auch in Treibhäusern Berlins und Roms festgestellt werden (BæœTrGEr 1929, 1930), ebenso in Posen« (Moszynski et URBANSKI 1932), während die Art in der Schweiz wohl noch nicht nachgewiesen ist. Fünf der in der Schweiz eimheimischen Arten sind für den Kanton Bern neu. Octolasium transpadanum und Enchytraeus globulatus wurden in der Schweiz bisher nur im Kanton Tessin nachgewiesen. (BRETSCHER 1900). Octolasium hortense wurde bis jetzt erst eimmal… in der Schweiz und zwar von BRETSCHER in Zürich (in Gartenerde). aufgefunden und 1901 von ihm beschrieben. Die Art dürfte jedoch nach Donarscx {in lit.) überall an geeigneten Stellen auftreten, da sie auch in den der Schweiz benachbarten Ländern vorkommit. Auch ÆEnchytraeus albidus ist in der Schweiz bisher nur aus dem Kanton Zürich bekannt. Die Enchytraeen finden sich in den hiesigen… Warmhäusern zahlreich unter Blumentôpfen. Bythonomus lemani wäre ebenfalls neu für den Kanton Bern. Die Art wurde in den Kantonen Genf, Waadt, Graubünden und Tessin (nach DoNATSCH in litt. auch in den Nachbarstaaten der Schweiz), zumeist in Seen: bis zu bedeutenden Tiefen angetroffen (PIGUET und BRETSCHER. 1913). Ich fand sie nur an einer Stelle, doch in grosser Menge, in schlammigem Wasser unter einem Blumentopf zusammen mit Planaria lugubris. Wie mir Herr Dr. Doxarscn mitteilt, handelt es sich bei den von mir gefundenen Exemplaren vielleicht GEWÂCHSHAUSFAU NA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 339 um eine ‘andere, in der Schweiz unbekannte oder überhaupt neue Art, da sie nur Je eine Borste zeige, während der typische B. lemani je zwei Borsten trägt. Die übrigen drei von mir angetroffenen Arten, Lumbricus terres- tris, Helodrilus (D.) rubidus und Helodrilus (D.) rubidus var. subrubicundus, smd ausserordentlich verbreitet, und 1ihr Auftreten in den Gewächshäusern war ohne weiteres zu erwarten. Mit Berliner Warmhäusern haben die hiesigen (neben Phere- üima) Helodrilus {D.) rubidus var. subrubicundus, mit Posener auch rubidus f. typ. und ÆEnchytraeus albidus gemein; mit unteritalienischen die Gattung Octolasium, die dort durch zwei . andere Arten /complanatum Dug. und lacteum Oerl.) vertreten wird, von denen erstere im Tessin, letztere in der ganzen Schweiz heimisch ist. Nicht aufgefunden wurden die von BOETTGER sowobhl in Berlin wie in Unteritalien nachgewiesenen Arten Æ£ïsenia rosea Sav. und: Lumbricus rubellus Hoffmstr. und die nur in Berlin gefundene Eisensa foetida Sav.1 Alle drei Arten sind in der Schweiz häufig und sind von mir in den hiesigen Warmhäusern wahrschemlich nur übersehen worden. — Die Berliner Gewächshäuser weisen einen grüsseren Reichtum an eingeschleppten Arten auf als die Berner und _unteritalienischen Warmhäuser. IT. CRUSTACEA. Isopoda. Det. K. W. VERHOEFF. Asellus aquaticus (L.) Hyloniscus vividus (C.L.Koch) (*)Androniscus dentiger Verh. Trichoniscus horticolus Sars Trichoniscus spec. ?Trichoniscus spec. Haplophthalmus mengei (Zadd.) Haplophthalmus danicus B.L. 1 Die Gewächshaus-Oligochaeten Posens wurden durch MoszyNsKki (1932) besonders eingehend studiert; dementsprechend meldet er von dort eine _grôssere Reïhe von indigenen Arten, die weder in den hiesigen, noch auch in den Treibhäusern Berlins und Unteritaliens angetroffen wurden. Dagegen sind unter den 4 eingeschleppten exotischen Formen 3 auch in anderen Warm- häusern festgestellt worden. LE Fr“ Cr C— Len < Eee e 330 M. HOLZAPFEL | 23 Oniscus asellus L. Tracheoniscus rathker (Brdt.) Porcellio scaber Latr. *Armadillidium nasutum B.L. Ein feuchtes Milieu, wie es die Gewächshäuser bieten, sagt vielen Isopoden-Arten in hohem Masse zu und bedingt das Massen- auftreten einzelner Formen. Asellus aquaticus fand ich in grosser Menge an den gleichen Stellen wie Planaria lugubris. Diese Art wurde früher von CARL (1908) in den Teichen des Berner Botanischen Gartens nachge- wiesen, so dass das Vorkommen dieses (in der Schweiz nicht sehr häufigen) Tieres in den Gewächshäusern nicht auffallend ist. Hyloniscus vividus, eine Art, die im Freien feuchtwarme, ge- : schützte Orte bevorzugt, ist in den hiesigen Warmhäusern zahlreich vertreten. Sie findet sich unter Blumentôpfen (Versuchshäuschen und Neues Vermehrungshaus) und in feuchter Erde (Palmenhaus). CARL konnte sie in den Treibhäusern der botanischen Gärten von Zürich und Genf, BoETTGErR in Berliner Gewächshäusern fest- stellen. 1 Zu den häufigsten Arten gehürt auch Androniscus dentiger, eme südliche Form, die im Tessin noch im Freien gefunden wurde. - In Genf beobachtete sie CARL in den Gewächshäusern des Botani- schen Gartens 1. Ob sie im Kanton Bern indigen ist, ist nach VERHOEFF (un litt.) zweifelhaft. Im Norden wurde sie schon 4 mehrfach in Warmhäusern nachgewiesen (Berlin, Dänemark). =. Weit schwächer sind die Trichoniscus-Arten vertreten. Zwei derselben konnten nicht näher bestimmt werden, da nur 99 vor-… liegen (je 5 und 6 Stück aus dem Neuen Vermehrungshaus bezw. aus dem Kleinen Warmhaus). 7. horticolus wurde in der Kalten Vermehrung in nur mässig feuchtem Kies gefunden. Alle drei Arten 4 An den gleichen Stellen sind auch Æaplophthalmus mengei und danicus nicht selten, feuchtigkeitsliebende Arten, die im Freien H. danicus stammt nach VERHOEFF (1908) wahrscheinlich aus" Südeuropa und ist wohl hauptsächlich mit Pflanzen nach Mittel- halten sich unter Pflanzentüpfen auf. humusreichen Garten- und Waldboden bewohnen (CaARL {. c.): 1 DanL (1916) zieht Trichoniscus (A.) alpinus Verh. (Carz 1941) und Androniscus dentiger Verh. vorläufig zusammen. a —— a —— — GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 337 und Westeuropa eingeschleppt worden. Die Art kommt in Deutschland besonders in Waermhäusern vor (Daxz 1916). Sie wurde auch in der Schweiz schon früher in Gewächshäusern (bei Pratteln) festgestellt (Doczrus 1897). In Pariser Treibhäusern (Dozzrus 1896) und in den Warmhäusern von Posen und Warschau (Moszynski et UrRBANSKI 1932) kommt sie ebenfalls vor. Unsere Mauerassel Oniscus asellus und die Kellerassel Porcellio scaber finden wir hauptsächlich in Gärten und Kellern. In Warm- häusern sind beide Arten schon mehrfach angetroffen worden (Paris, Berlin, Posen u. a. O.). In den hiesigen Gewächshäusern fand ich sie, ebenso wie T'racheoniscus rathkei, nur vereinzelt. Armadillidium nasutum übertrifft alle andern [sopoden weitaus an Individuenzahl. Die Art gehôrt zu den allerhäufigsten Be- wohnern der untersuchten Gewächshäuser. Schon CaRL hat sie in den hiesigen Warmhäusern festgestellt. Bis zu 20 und mehr sind diese Tiere fast unter jedem Blumentopfe zu finden. Durch ihr massenhaîftes Auftreten wird die Art häufig zu einem argen Pflanzenschädling ! Sie stammt aus dem Mediterrangebiet, tritt _aber nach CARL auch im Tessin noch im Freien auf. Sie ist mehr- Æ#ach in Warmhäuser eimgeschleppt worden; so hat sie auch DoLLFrus . in Paris, BoETTGER in Berlin, URBANSK:I in Posen nachgewiesen. Die hiesige Warmhaus-Isopodenfauna ist derjenigen von Paris, Berlin und Posen sehr ähnlich. (Die Zahl der mediterranen Arten ist in Berlin etwas grüsser.) Vüllig verschieden erwies sie sich dage- gen von der Fauna unteritalienischer Gewächshäuser. Keine der dort vorkommenden, grôsstenteils nur im Süden heimischen Arten konnte hier beobachtet werden. Amphipoda. Det. A. SCHELLENBERG. *Taliriator alluaudi (Chevreux) Dieser nach SCHELLENBERG {in litt.) weit verbreitete Gewächs- haus-Amphipode stammt von den Seychellen. Erstmalig für * Europa wurde er von DozLrus in den Warmhäusern des Pariser _ ! In La Tour de Peilz (Vaud) hat sie beispielsweise (nach mündl. Mitteilung von Fri. Dr. Monter) im Winter 1928/29 alle Nelken im Warmhaus eines Gärtners vernichtet. 338 M. HOLZAPFEL Naturhist. Museums nachgewiesen (CHEvREux 1896). In der Schweiz ist er bereits von MENzEL (1911) in den Gewächshäusern des Basler Botanischen Gartens festgestellt und von ihm unter dem Namen Orchestia senni beschrieben worden. | Ich fand die Art mehrfach, bisweilen massenweise zwischen feuchter Schlacke unter Étnent pion (Altes und Neues Vermeh- rungshaus) und in feuchter Erde (Palmenhaus). | IV. MYRIOPODA. Det. K. W. VERHOEFF. Diplo pod a : | Brachydesmus superus Latz. *Orthomorpha gracilis Mein. +*Poratia digitata Porat Blaniulus guttulatus Gerv. Nopoiulus palmatus Nem. +*Cylindroiulus truncorum Silv. Chilopoda : Lithobius (Archilithobius) spec. Lithobius forficatus L. | Lithobius melanops Newp. (— glabratus Koch) Cryptops hortensis Leach Geophilus linearis Koch Schendyla nemorensis Koch di Symphyla : Scutigerella immaculata Newp. Wie den Isopoden und Amphipoden, so bieten die Gewächs- … häuser auch den Myriopoden aussergewôhnlich günstige Lebensbe- dingungen, die die bei einigen Arten erstaunlich hohe Individuenzahl, erklärlich machen. Die grosse Menge feuchter Stellen unter Blumentôpfen, die den lichtscheuen Tieren als Schlupfwinkel dienen, sowie die überaus reichen Nahrungsverhältnisse schaffen ihnen ausgezeichnete Entwicklungsmüglichkeiten. Während Di plopoden und Symphylen sich meist von allerlei vegetabilischen Stoffen ernähren, leben die räuberischen Chilopoden von tierischer Kost, so z.B. von Asseln, die ihnen in den Gewächshäusern reichlick | = k | | _ GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 239 zu Gebote stehen. Feinde besitzen namentlich die kleimen Juliden in den zahlreichen Warmhaus-Spinnen (vgl. Abschnitt « Araneina »). Am häufigsten sind unter den Diplopoden Nopoiulus palmatus und Cylindroiulus truncorum. N. palmatus wurde von NEMEc (1896) in den Warmhäusern der Prager Universität (aber auch in Gärten in Prag) erstmalig aufgefunden und von 1hm beschrieben. Auch in Paris konnte die Art in Treibhäusern festgestellt werden (BRÔLEMANN 1896). C.{runcorum, eine mediterrane Art, ist durch Verschleppung schon mehrfach in Warmhäuser Mittel-und Nordeu- ropas gelangt (Berlin, Holstein, Dänemark und Schweden). In der Schweiz ist sie bisher noch nicht nachgewiesen. Plantulus guttu- latus, eine im Freien sehr häufige Art, scheint in den hiesigen Warmhäusern nur in geringer Anzahl vertreten zu sein. In Pariser Gewächshäusern ist sie gemein. Von Brachydesmus superus konnte ich ebenfalls nur wenige Exemplare feststellen. Diese Art wurde in der Schweiz bisher erst einmal (in einem Garten in Ville- neuve) gefunden (FAES 1902). Orthomorpha gracilis, die in den Tropen beheimatet ist, wurde schon aus zahlreichen europäischen Warmhäusern gemeldet. In der Schweiz fand sie MENZEL in den Gewächshäusern des Basler Botanischen Gartens (BiGLEr 1913). Mein Material enthält nur 3 Larven. Poratia digitata ist ebenfalls eine tropische, nach VERHOEFF fin hit.) wahrscheinlich aus Brasilien stammende Art. Erstmalig fand sie PoraT in den Warmhäusern von Güteborg; später wurde sie in Pariser Gewächshäusern angetroffen. BRÔLEMANN vermutet, dass sie aus dem tropischen Afrika stamme. Sie wurde hier nur vereinzelt (in 2 Exemplaren) und ausschliesslich im Kleinen Warmhaus nachgewiesen. Für die Schweiz ist sie neu. Unter den Chilopoden sind Zaithobius melanops und Cryptops hortensis die häufigsten. Aber auch Lithobius forficatus, eine unserer gemeinsten Arten, und der kleine Geophilide Schendyla nemorensis, der sich in der feuchten Erde und in feuchter Schlacke unter Blumentôpfen aufhält, sind in den Warmhäusern keineswegs selten. S. nemorensis ist in der Schweiz bisher erst eimmal durch Fazs (1902) im Rhônetal festgestellt worden. Von Geophilus hinearis liegt nur 1 adultes, von Lithobius spec. 1 juveniles Exemplar VOr. Der in Berliner Gewächshäusern von BoerrGer zahlreich fest- ä * * + ; 1 340 M. HOLZAPFEL cestellte Cylindroiulus britannicus Verh., ein aus Nordeuropa stammender Diplopode, fehlt in den hiesigen Warmhäusern. Im übrigen stimmen die Verhältnisse, namentlich in Bezug auf ein- geschleppte Arten, mit denjenigen Berlins ziemlich überein. Auch die Warmhäuser des Pariser Naturhist. Museums weisen einen dem bernischen sehr ähnlichen Myriopodenbestand auf. Dagegen | fand BoETTGER in unter- und mittelitalienischen Gewächshäusern neben einer Reihe südlicher Formen nur zwei Arten {Lithobius forficatus und Cryptops hortensis), die auch der Berner Fauna angehôren. KEingeschleppte Arten scheinen in Italien ganz zu fehlen. V. INSECTA. Apterygota. Det. R. DENIS. Collemboles +Sinella hôfti f. ciliata Denis nov. var. Entomobrya nivalis (L.) Entomobrya nicoleti (Lubb.) Lepidocyrtus curvicollis Bourlet Lepidocyrtus lanuginosus Î. fucata Uzel (= ruber Schôtt) Orchesella cincta (L.) Orchesella villosa (Geoff.) Tomocerus minor (Lubb.) Cyphoderus albinus Nic. 7 Diplura: +Campodea rhopalota Denis Campodea silvestrit var. plusiochoeta Silv. (mit Merkmalen von C. gardneri Bagnall) Als zumeist feuchtigkeitsgebundene Tiere sind die Collembolen und Dipluren von vornherein in den Gewächshäusern zu erwarten. Man findet sie dort teils auf allerlei Pflanzen oder auf Blumentôpien,… teils auf feuchten Steinen oder in der Erde. 4 Meist trifft man die Tiere zu mehreren, bisweilen massenhaft an. … So habe ich Sinella hôfti f. ciliata stellenweise in grosser Menges unter Blumentôüpfen gefunden. Die Hauptform, S. hôfti Sehäll (— coeca Schôtt.), wurde schon mehrfach an gleichen Ortlichkeiten | | | GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 341 aber auch in Hôhlen beobachtet (HanxnscHiN 1929). |Anmerkung zur Systematik dieser Art: Der Autor der neuen Varietät betrach- tet die Art hôfti von ScHÂFFER als typisch vertreten durch Formen, deren Tibien mit glatten Borsten versehen sind. Er stellt provi- sorisch Formen {culiata) zu dieser Art, deren Tibien nur gefiederte Borsten tragen, die jedoch im übrigen der Hauptform gleichen. Er hat analoge Verhältnisse für andere Arten der Gattung festge- stellt. Er sieht vorläufig davon ab, sich über den Wert dieser Formen auszusprechen; dieser Wert wird sich nur mit Hilfe statistischer Methoden bestimmen lassen, und für den Augenblick fehlt es an Material (DENIS cn lutt.).| Entomobrya nivalis fand sich massenweise auf Citrus vulgaris L. und kleinen Zypressen (Orangerie), konnte aber auch an anderen . Stellen nachgewiesen werden. Weit weniger häufig ist Æ. nicole, die emmal auf einer Fettpflanze (Kakteenhaus), emmal auf Primula farinosa L. (Versuchshäuschen) angetroffen wurde. Lepidocyrtus curvicollis fand ich nur zweimal in je eimem Exem- plar. Danach scheint diese Art in den Warmhäusern selten zu sein. Dagegen tritt L. lanuginosus Î. fucata in Massen unter Blumentôpfen, oft zusammen mit Sinella auf. Die Art wurde bereits von CARL (1899) an Blumentôpfen im Berner Botanischen Garten festgestellt. Er konnte auch die Hauptform und eine andere Varietät, f. albicans Reuter, in den hiesigen Gewächshäusern nach- weisen. Ebenfalls in grosser Menge ist in den Warmhäusern Orchesella ancta anzutreffen. Ich fand sie hauptsächlich auf grossen Pflan- zenkübeln (Orangerie), auf Blumentôüpfen, auf humusreicher Erde, seltener an Pflanzen (z.B. Primula denticulata Sm. und vulgaris Huds.). ©. eillosa wurde mehr vereinzelt, jedoch in den meisten Gewächshäusern gefunden. Tomocerus minor lebt in den hiesigen Warmhäusern auf feuchter Erde und an Pflanzenkübeln. Die Art ist besonders feuchtig- keitsliebend und wurde schon mehrfach in Treibhäusern nachge- wiesen (HAnDscHIN 1929). Der kaum 1 mm lange, weisse Cyphoderus albinus ist eme myr- mecophile Art. Ich traf sie eimmal zahlreich in einem Nest von Lasius niger unter einem Blumentopf (Kleines Warmhaus) an. Sie wurde von CARL (erstmalig für die Schweiz) auf dem Teich des Berner Bot. Gartens festgestellt, kommt also, wenn auch wahrschein- Rev. Suisse pe Zoo. T. 39. 1932, 29 342 »° M. HOLZAPFEL lhich nur ausnahmsweise, auch ausserhalb von Ameisennestern vor. Von CarL wurden in den hiesigen Gewächshäusern noch folgende von mir nicht beobachtete Arten angetroffen: /sotomurus palustris f. maculata (Schäff.), Orchesella cincta Î. vaga L. und Entomobrya spectabilis Rt. Während alle von mir gefundenen Collembolenarten (mit Ausnahme von Sinella hôfti Î. culiata) in der Schweiz (im Freien) bereits mehrfach nachgewiesen wurden, ist die Diplure Campodea . rhopalota nach Denis (in litt.) Für die Schweiz neu. In Frankreich. kommt diese Art im Freien vor. In den hiesigen Gewächshäusern : ist sie in der Erde oder zwischen feuchter Schlacke, die den Blumen- tüpfen als Unterlage dient, sehr häufig. Ebenfalls in der Erde - wurde die zweite Campodea-Art gefunden. Von dieser seltsamen Mischform liegt nur 1 Exemplar vor. Copeognatha. Det. G. ENDERLEIN. +*Trichopsocus hirtellus (Mc Lachl.) +Ectopsocus briggsi (Me Lachl.) Keine dieser beiden Arten ist bisher in der Schweiz nachge-« wiesen worden. Während jedoch das Auftreten von T. hirtellus in den hiesigen Gewächshäusern zu erwarten war, da die Art in an- deren europäischen Ländern bereits vielfach in Palmenhäusern $ gefunden wurde, bietet das Vorkommen von £. briggsi biogeogra=« phisch ein de Interesse. Diese Art wurde bisher in Eu ropa nur aus England, Norddeutschland (ENDERLEIN in litt.), Belgien (BALL 1920) und Frankreich (BADONNEL 1931) gemeldet.… Merkwürdigerweise tritt sie auch in Australien auf, so dass ENDERLEIN (1903) zur Zeit, da sie in Europa nur aus England bekannt war, die Vermutung aussprach, dass sie durch aus. Australien kommende Schiffe nach England eingeschleppt worden. sei. Neuerdings meldet sie BADoNNEL (1931a) auch von Mozam-. bique. Eine Einschleppung hätte demnach ebensowohl von" dort aus erfolgen kônnen. Bei der weltweiten Verbreitung vieler« Copeognathenarten ist es jedoch sehr wahrscheinlich, dass die Art nicht emgeschleppt, sondern kosmopolitisch verbreitet ist. Sie wäre in diesem Fall von draussen in die Warmhäusen |: k | | # |. GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 343 eingedrungen, die ihr offenbar besonders günstige Lebensbedin- gungen bieten. Diese Annahme wird durch folgende Tatsachen gestützt: Ich habe Æ. briggsi zweimal (bei Bern und Basel) im Freien gefunden, und die Berichte über das Vorkommen in anderen europäischen Ländern beziehen sich ebenfalls auf Frei- landfunde. Adulte Tiere und Larven kommen das ganze Jahr hindurch, am häufigsten in den kühler gehaltenen Gewächshäusern vor. Vereinzelt fand ich sie auch im Palmen- und im Kleinen Warmhaus sowie in dem sehr warmen Neuen Vermehrungshaus. Im April war die Art massenweise auf den Blättern von Citrus vulgaris L. anzutreffen, und im September wurden eine grôüssere Anzahl Larven und mehrere Geflügelte auf dem feuchten Stamm einer Cecrepia peltata L. gefunden. Sonst traf ich die Tiere meist zu zwei oder drei auf den Blättern von Palmen.und anderen Pflanzen an. T. hirtellus ist ebenfalls das ganze Jahr über, doch im Gegensatz zu Æ. briggst hauptsächlich in den hôüher temperierten Warm- häusern (Palmen-, Kleines Warmhaus) auf verschiedenen Blatt- pilanzen, gelegentlich auch vereinzelt auf feuchten Pflanzenkübeln zu finden. Einmal (14.11.1931) traf ich Larven und Nymphen in grosser Zahl auf Piper nigrum L. (Palmenhaus). Thysanoptera. Det. H. PRIESNER. +*Hercothrips femoralis (Rt.) +*Parthenothrips dracenae Heeg. H. femoralis tritt in den hiesigen Gewächshäusern als arger Schädling junger Myrmecodien auf (Neues Vermehrungshaus). Ebenso findet sich die Art massenhaft auf verschiedenen Cereus- und Mesembryanthemum-Arten, deren Epidermis sie beschädigt (Kak- teenhaus, Kaltes Vermehrungshaus). Sie wurde nach PRIESNER (1928) ES in Europa, Nordamerika, Porto-Rico und Deutsch- Ostafrika nachgewiesen. Aus der Schweiz ist sie bis jetzt noch nicht gemeldet worden. P. dracenae fand sich in beträchtlicher Menge auf der Unter- seite von Blättern einer Alocasia ornata C.L.Koch (Palmenhaus). 344 M. HOLZAPFEL Die Art wurde in Europa, Nordamerika und Australien nachgewie- sen; für die Schweiz ist sie ebenfalls neu. Beide Arten stammen nach PRIESNER {in lit.) jedenfalls aus tropischen Gebieten. In Europa kommen sie nur in Gewächs- häusern vor. Psylloidea. Det. H. HAUPT. +*Trioza alacris Flor ! +*Aleurodes filicium Gôldi 1 T. alacris ist nach Haupr (in lit.) längs der Küste des Mittel- meeres und des Adriatischen Meeres verbreitet. Sie lebt dort an Laurus nobilis L. Die Jugendstadien erzeugen an den jungen Blättern der Triebspitzen Einrollung nach unten bei gleichzeitiger Verdik- « kung, also eine leichte Vergallung. Die Art bildet vermutlich zwei Generationen. In nôrdlicheren Gegenden wurde sie schon mehr- fach in Gewächshäusern beobachtet. In den hiesigen Warm- häusern konnte sie nur emmmal (16.1V.1931) in grosser Menge an Citrus vulgaris L. in der Orangerie festgestellt werden. Ich habe sonst niemals Psylliden in den Gewächshäusern vorgefunden. Die winzigen Aleurodes trifft man das ganze Jahr im Farnhause an. Sie halten sich meist in beträchtlicher Menge an der Blattunter-" seite verschiedener Farnpflanzen, besonders auf Pteris-Arten, Sagenia gemmifera hort. und Asplenium bulbiferum Forst. auf, wo sie an der Epidermis bisweilen recht erhebliche Schädigungen anrichten. Die Art wurde von GüLp1 1886 beschrieben. Er fand_ sie zwischen den Sori von Asplenium cuneatum und verschiedenen anderen brasilianischen Farnkräutern in Rio de Janeiro. In Europa ist sie meines Wissens bisher noch nicht festgestellt worden. A phidoidea. Det. C. BôRNER. +Hyadaphis spec. nov. ? ? +Doralis (Aphis) gossypii Glov. (?) ? 1 Ï]m Besitz von Herrn Dr. HAuPrrT. 2 ]m Besitz von Herrn Dr. BÔÜRNER. OT GEWACHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 34 +Doralis (Aphis) epilobu Kalt. (*)Amphorophora circumflexa Buckt. +Amphorophora primulae Theob. 1 +Amphorophora dirhoda Walk. (?) + Macrosiphum aff. ge: Koch spec. nov. ? 1 Macrosiphum pelargonu Kalt. Phorodon (Myzodes) persicae Sulz. 2Rhopalosiphoninus spec. *]diopterus nephrolepidis Davis Das Blattlaus-Material enthält 6 in der Schweiz bisher nicht nachgewiesene Arten, darunter 2 müglicherweise neue Spezies, die ich Herrn Dr. BÔRNER zur gelegentlhichen Bearbeitung überliess. Von Hyadaphis spec. nov. ? fand ich nur einige wenige Ungeflü- gelte auf Pegonia Rex Putzeys (und Primula kewensis hort. ?) (ITE, XI). Von dem vielleicht ebenfalls neuen Macrosiphum aff. gei … traf ich 4 Geflügelte (darunter 2 verpilzt), 4 Nymphen (2 verpilzt), 2 Ungeflügelte und 1 Larve auf Echium Wildpreti Pears. an (V, VD). Die übrigen 4 für die Schweiz neuen Arten liegen nur in Je . { Exemplar vor. Ihr Verbreitungsgebiet ist nach BôRNER Mittel- europa. Doralis (Aphis) gossypu (1 Geflügelte) fand ich auf _ Cobaea scandens Cav. (VI), Doralis (Aphis) epilobu (1 Geflügelte) _aui ÆEpilobium (VI). Amphorophora primulae (1 Geflügelte) wurde auf Primula obconica Hance (V), Amphorophora dirhoda (1 para- sitiertes Stück) auf einer Graminee (V) festgestellt. Ebenfalls nur ein einziges Exemplar (Larve 2. Stadiums) fand ich von der vielleicht zu Rhopalosiphoninus gehôrigen Art auf _ Bencomia caudata Webb. (canarische Rosacee) (V), zusammen mit Macrosiphum pelargonii. Diese Art trifft man sehr häufig in den Gewächshäusern an, wo sie die Wirtspflanzen (Blattunterseite und Stengel) in dichten Kolonien besiedelt. Neben der genannten Rosacee waren Pelargonium dimidiatum Steud., Primula kewensis hort. und ÆEchium Wildpreti Pears. (II, III, V, VI) von ibr befallen. Die Verbreitung beschränkt sich auf Europa. Zu den häufigsten Warmhaus-Blattläusen gehürt auch Arnphoro- phora circumflexa, die nach BôrNER vielleicht aus den Tropen emgeschleppt ist. Werper (1931) gibt als Verbreitungsgebiete Europa, Nord- und Südamerika, Turkestan und Java an. Ich fand Ungeflügelte und Larven in Kolonien auf Anthurium Scherze- 1 Im Besitz von Herrn Dr. BôRNER. 346 M. HOLZAPFEL rianum Schott., À. Andreanum Lind. (an der Spatha), Saxiphraga spec., Primula obconica Hance, Strophanthus gratus Baill. und Echium Wildprett Pears. (IT, III, V, VI). Auch Phorodon persicae ist eine sehr häufige Gewächshaus- Aphide. Ihr Verbreitungsgebiet ist nach WERDER Europa, Amerika, Afrika, Indien, Japan, Australien, Neu-Seeland. Die Art wurde (üfters auch in parasitierten Stücken) auf Poa pratensis L. (oder trivialis L.), Primula obconica Hance, Ccbaea scandens (Caw.), Echium Wildpreti Pears. beobachtet (V, VT). Anscheinend auf das Farnhaus beschränkt ist /diopterus nephro- 3 lepidis; die Art kommt dort in zahlreichen Kolonien das ganze Jahr « hindurch vor. Sie ist nach BÔRNER aus den Tropen eingeschleppt. Ihre natürlichen Verbreitungsgebiete sind nach WERDER die Hawaïschen Inseln und Argentinien. In Nordamerika und Europa ist sie bisher nur als Bewohnerin von Gewächshaus- und Zimmer- pflanzen bekannt. [Im hiesigen Farnhaus besiedelt sie die Unter- seite der Blätter verschiedener Pteris-Arten (mässiger Befall), von . Polypodium bulbiferum LL. und Adiantum Edgeworthu Hook (ziemlich starker Befall). Die vier zuletzt genannten Arten sind von WERDER auch in den Gewächshäusern des Basler Botanischen Gartens nachgewiesen worden. Da die Aphiden in den hiesigen Warmhäusern recht stark ; bekämpft werden, weisen verhältnismässig wenige Pflanzen einen = starken Blattlausbefall auf. Den stärksten Befall zeigte Beneores 2 caudata Webb. und Echium Wildpreti Pears. 0 4 # die élues de. A à nr ol à me, & , 2 Coccoidea. à &. Det. O. ScaneIDER-ORELLI und P. SutEer (mit [Sj bez.) *Aspidiotus hederae (Vall.) [S] *Saissetia hemisphaerica (Targ.) +*Pseudococcus citri (Risso) [S] +*Orthezia insignis Dougl. _ Sämtliche vier Arten sind eingeschleppt. Ihr Hauptverbrei= nn. nygsgebiet liegt nach Scnnerner-OrRELL (in litt.) in den Mittels 4 meerländern. Sie sind auch in die Tropen verschleppt worden, In der Schweiz dürften sie alle in der Hauptsache auf Treibhäuser r GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 347 beschränkt sein. In den hiesigen Warmhäusern sind die verschie- denen Entwicklungsstadien der 99 das ganze Jahr hindurch anzu- treffen. Aspidiotus hederae fand ich hauptsächlich an Sukkulenten (Echinocactus, Echinopsis, Mamillaria, Phyllocactus, Stapelia) und an verschiedenen Palmenarten (Kakteenhaus, Palmenhaus). Nach ScuanEIDER-ORELLI lebt die Art in Südtirol und im südlichen Tessin im Freien; im schweizerischen Mittelland findet sie sich häufig an Buxus-, Nerium- und Hedera-Topfpflanzen, die während des Sommers im Freien, im Winter aber an geschützten Stellen untergebracht werden. (Über ihr Vorkommen in der Schweiz vel. auch LiNDpiNGER 1912, 1924/25,.) Sehr stark vertreten ist auch Sazssetia hemisphaerica. Die braunen « Hückerchen » sind zur Hauptsache auf der Blattunter- seite (selten auf der Oberseite) von Cycas und Farnen anzutreffen, aber auch viele andere Pflanzen werden von dieser Art befallen. Ich konnte sie feststellen auf: Asplenium Nidus (L.), Nephrodium Steboldu, Nephrolepis cordifolia Bak., N. davallioides (Viel.), Pteris Cretica (L.), Pteris grandis, Cycas revoluta Thbg., Martinezia truncata Brougn., Anthurium crystallinum Lind., Streptocarpus hybridus hort., ÆEranthemum argenteum u.a. (hauptsächlich Farnhaus u. Palmenhaus). — In einem Treibhaus der Gartenbau- schule Wädenswil (Zürich) fand Horer (1903) die Art ebenfalls hauptsächlich an Farnen, aber auch an Cycas und anderen Pflanzen. Auch LEonarpt (1920) gibt Cycas, die von ihr offenbar besonders bevorzugt wird, neben einer Anzahl anderer Gewächse als Wirtspflanze an. Pseudococcus citri gehôrt zu den allerhäufigsten Bewohnern der untersuchten Gewächshäuser. In der mir bekannten Literatur über schweizerische Cocciden habe ich diese sehr weit verbreitete Art nicht verzeichnet gefunden. Demnach dürfte sie aus der Schweiz bisher noch nicht gemeldet worden sein. Sie ist auf den |_ Blättern oder anderen oberirdischen Teilen der verschiedensten | Pflanzen zu finden. Sie wurde beobachtet auf: Psilotum triquetrum | Swartz (« Orchideenhaus »), Pandanus polycephalus Lam. (Palmen- baus), Anthurium-Arten (Kleines Warmhaus), Phyllocactus- Hybriden (Versuchshäuschen), Citrus vulgaris L. (Orangerie), Hoya carnosa Br. u. a. Ich fand die Art einmal von der kleinen tropischen Ameise Plagiolepis alluaudi var. foreli besucht. | H | | | EF 348 M. HOLZAPFEL Orthezia insignis besiedelt eine geringere Anzahl von Wirts- pflanzen. Sie befällt hauptsächlich Stengelteile und gelegentlich Blattrippen (auf der Unterseite der Blätter) von Coleus- Arten, Goldfussia glomerata Nees und Eranthemum nervosum Br. (KI. Warmhaus und Altes Vermehrungshaus). Erstmalig für Europa wurde diese Art in emem Gewächshaus des Botanischen Gartens von Kew (auf Sirobilanthes), später bei London (auf Coleus) festgestellt (NEwSrTAED»D 1903). In Deutschland wurde sie aus verschiedenen Warmhäusern gemeldet (ScHuMACHER 1918, Linpin- GER 1924). LEonarpi (1920) gibt als Fundort den Botanischen Garten der Universität Padua an, wo die Art ebenfalls auf verschie- denen Coleus-Arten angetroffen wurde. Für die Schweiz dürfte sie neu sein. Coledplera. Otiorhynchus sulcatus F. (Curculionide) [revid. KUNTZEN| Scopaeus didymus Er. (Staphylinide) Die zwei genannten Arten sind die einzigen regelmässig und « in grüsserer Anzahl in den Gewächshäusern auftretenden Coleop- teren. Das übrige, sehr spärliche Käfermaterial wurde von Prof. Dr. H. KunTzEen bestimmt. Es handelt sich dabeï ausschliesshch à um vereinzelte, im Freien häufige Zufallsgäste, deren Aufzählung « sich erübrigt. Von Otiorhynchus sulcatus werden in den hiesigen Warmhäusern selten die Imagines gefunden. Ich fand nur einmal den Rest eines Exemplares in einem Spinnengewebe. Hingegen trifft man. die Larven zu allen Jahreszeiten in grosser Anzahl an. (Bis zu 20 sind in eimem Blumentopf gefunden worden.) Es ist auffallend, dass sie ausschliesslich an Fettpflanzen (Kakteenhaus) vorkommen,. deren Wurzeln sie von unten her abfressen. Im Freien wurde die Art nämlich auch an einer Reiïhe anderer Pflanzen (besonders an Weinreben) festgestellt (Tnrem 1922). Sie ist im Kakteenhaus zu einem argen Schädling namentlich von Æcheveria imbricata hort. und Mesembryanthemum-Arten geworden. Durch Aufzucht… einer Anzahl von Larven konnte die Art identifiziert werden. 4 Am 6. Februar 1931 wurden ca. 18 Larven in einem 2 Æcheveria-Pflanzen" enthaltenden Topf in Zucht genommen. Sie wurden bei Zimmertemperatur und mässiger Feuchtigkeit gehalten (die Pflanzen wurden 1 bis 2 mal pro Woche begossen). Am 11. März fand ich ca. 15 entwickelte Käfer und einige Nymphen vor, die sich im Laufe der folgenden Tage zu Imagines entwickeltens GEWAÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 349 _ Die Imagines nährten sich reichlich von den Blättern der Echeverien. Die Art scheint nicht nur ausnahmsweise in Gewächs- häuser eimzudringen. Tuiem erwäbnt 1hr gelegentliches Auftreten in Warmhäusern; BOETTGER stellte sie in Berliner Treibhäusern fest. Scopaeus didymus fand ich nur im Kalten Vermehrungshaus. Diese Art kommt dort während des ganzen Jahres im Kies vor, der den Pflanzentüpfen zur Unterlage dient. Während des raschen Umbherkriechens zwischen den Steinchen ist das nur etwa 3,5 mm lange Tier leicht mit der am gleichen Ort auftretenden Stachela- meise Ponera coarctata zu verwechseln, der sie in Grüsse, Farbe und z.T. auch in der Gestalt recht ähnlich ist. Die Scopaeus- Arten _ bevorzugen auch im Freien feuchte Stellen unter Steinen und Pflanzenstoffen. Hymenoptera. a) Sphegidae. Det. G. MonTET. Crabro (Crossocerus) elongatus Lind. Eine Anzahl Exemplare dieser Art wurden von einem Gärtner im Juli 1930 in Kakteentôpfen (Sukkulentenhaus) gefunden. Ich bin Frl. Dr. MoxTer, welcher die Tiere zur Bestimmung übergeben -wurden, für die freundliche Erlaubnis, den Fund an dieser Stelle mitzuteilen, zu Dank verpflichtet. Es handelt sich um eine Art, die im Freien ein sandiges Milieu bevorzugt und sich wohl deshalb auch im Kakteenhaus angesiedelt hat. Neben einer Reihe kleiner Dipteren, die sie für ihre Larven einträgt, bildet hauptsächlich die grünglänzende Stratiomyide Chloromyia polita L. ihre Beute. Die Brut wird von einem Para- siten heimgesucht, der ebenfalls im Kakteenhaus nachgewiesen wurde (vgl. Abschnitt «Diptera »). b) Formicidae. Det. H. Kurrer. Formica cinerea Mayr Lasius niger L. Lasius emarginatus OI. 350 M. HOLZAPFEL *Plagiolepis alluaudi var. foreli Sant. +*Paratrechina (Nylanderia) vividula Nyl. Ponera coarctata Latr. LA dde bts aus ile oi A à AS on durs D de te Weitaus am häufigsten trifft man in den Berner Warmhäusern Lasius niger an, den ich besonders im Winter und Frühling im Kleinen Warmhaus, «Orchideenhaus » und Palmenhaus beobachtete. Die Nester waren ôfters unter Blumentôpfen in feuchter, mit Erde gemischter Schlacke angelegt. Lasius emarginatus, den ich nur einmal (am 28.1V.31. im Palmenhaus in grôsserer Anzahl an der Wand hin und her kriechend) vorfand, ist eine vor allem im Tessin bezw. an mehr sonnigen Stellen gemeine Art. Auch Formica cunerea traf ich nur eimmal (18.111.31.) im Kakteenhaus auf kleimen Fettpflanzen an. Plagiolepis alluaudi var. forelz konnte zu allen Jahreszeiten bald in diesem, bald in jenem Warmhause festgestellt werden. Die Art bewohnt die Seychellen, Réunion, Ostafrika, wurde aber schon seit - etlichen Jahren auch aus europäischen Gewächshäusern gemeldet, « so auch von Zürich (SanrscHr 14920). Das unstete Auftreten bald à im Kleinen Warmhaus, bald im Orchideenhaus, im Palmenhaus oder à im Neuen Vermehrungshaus dürfte vielleicht zum Teil auf der # Umstellung mancher Pflanzentôüpfe beruhen, in denen sich Nester = der Ameise befinden. Doch scheinen die Tiere auch sonst nicht gerne längere Zeit an einer Stelle zu bleiben. So war beispielsweise M ein Nest, das sich zwischen Blattstielbasen einer Palme befand, … einige Wochen nach seiner Entdeckung verschwunden, und auch. an nebenstehenden Pflanzen war keine einzige Ameise mehr zu sehen. Mehrere Monate später fand ich die Tiere plôtzlich im Neuen Vermehrungshaus, wo sie mir bis dahin nie begegnet waren.… In den niedriger temperierten Gewächshäusern wurde die Art nicht. angetroffen. 5 Paratrechina vividula, früher Prenolepis (Nylanderia) vividula, 1st nach Kurrer urprünglich in Südamerika beheimatet, wurde aber offenbar schon seit langem nach den verschiedensten Gebieten (Congo, Ozeanien etc.), unter anderem auch nach sehr vielen” Gewächshäusern Europas verschleppt. Beschrieben wurde sie nach» Tieren aus einem Gewächshause in Helsingfors. Gemeldet wurde sie z.B. auch aus England, Frankfurt, Leiden, Upsala, aber bishern noch nicht aus der Schweiz. Bei den vor mir gefundenen Exems=, dt vi : À, 3 4 + . n £ 7 sub de À Ne SP os ESA pa he ur fn Ati de dd . E | Ë | |. GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS JL plaren hâändelt es sich, wie mir Herr Dr. KuTTER mitteilt, um eine _etwas dunklere, mattere Varietät. Ich beobachtete die Tiere im April und Mai 1931 im Neuen Vermehrungshaus, wo sie zwischen der Schlacke unter Blumentôpfen zwei Nester angelegt hatten. Später sind diese Nester verschwunden, und ich habe die Art seither nicht mehr zu Gesicht bekommen. Die kleine Stachelameise Ponera courctata findet sich ständig im Kalten Vermehrungshaus an den gleichen Stellen wie der Staphy- linide Scopaeus didymus Er. An anderen Orten konnte sie nicht festgestellt werden. Sie ist nach KuTrER (in lit.) eine bei uns seltenere, versteckt lebende Ameise. Sie wurde auch in Pariser Warmhäusern nachgewiesen (ANDRE 1896). c) Braconidae. Det. Ch. FERRIÈRE (mit [F] bez.) und G. Monter. +Syncrasis fuscipes Haliday (= halidayt Fürst.) [F] Aphlidius rosae Hal. - Von der zu den Alysiunae gehôrigen Gattung Syncrasis sind bisher nur zwei Arten und diese bioss aus Irland bekannt (S7ÉPLI- GETI 1904). Das Auftreten einer dieser Arten in Bern ist deshalb biogeographisch von Interesse. Sie wurde im Neuen Vermehrungs- haus am 28.1V.1931 in 1 Exemplar ! festgestellt. Aphidius rosae — ein Blattlaus-Parasit — konnte ich in 2 Eten. plaren im Grossen Kalthaus (8.V.1931) nachweisen. Die Art (wahrscheinlich auch Aphelinus) scheint in den hiesigen Warm- häusern ein recht häufiger Gast zu sein, da parasitierte Aphiden ôfters gefunden wurden. d) Proctotrupidae. Det. G. MonrTer. Disogmus carinatus Kieff. Diese Art wurde am 16.1V.1931 in grüsserer Anzahl an einem grossen Pflanzenkübel in der Orangerie angetroffen. Ueber die Biologie dieses Parasiten scheint nichts bekannt zu sein. 1 Im Besitz von Herrn Dr. FERRIÈRE. 352 M. HOLZAPFEL e) Chalcididae. Det. G. MonTET. Lamprostylus punctatus Fôrst. Dieser Schmarotzer wurde nur in einem Exemplar (9.111931) ebenfalls in der Orangerie nachgewiesen. f) Zchneumonidae. Det. O. SCHMIEDEKNECHT. Pezomachus (Gelis) ochraceus Fürst. Fundstelle: Altes Vermehrungshaus, 28.X1.1930. 1 Exemplar. Es handelt sich bei dieser Art, wie bei allen Vertretern der Gattung Pezomachus, um einen Schmarotzer 2. Grades. Die Ameisen ausgenommen, sind es fast ausschliesslich parasi- tische Hymenopteren, die unsere Warmhäuser aufsuchen. Vespiden, Apiden oder Tenthrediniden, die im Sommer gelegentlich in den Gewächshäusern angetroffen werden, halten sich nur zufällig dort » auf und sind deshalb nicht berücksichtigt worden. Diptera. Det. P. Sack und G. MonTer (mit [M| bez.). Nematocera: Rhyphus fenestralis Scop. Culex pipiens L. Mycetophila signata Meig. Allodia lugens Wied. | = Orthocladius stercorarius de Geer Chironomus sordidellus Zett. Serara nervosa Meig. Serara silvatica Meig. Seiara aprilina Meig. Limnobia modesta Wied. Limnobia croatica Egg. race re. Chloromyia polita L. [M] Myodina vibrans L. [M] DBorborus litoralis Stenh. Drosophila transversa Fall. [M] Drosophila transversa var. phalerata Meig. [M] GEWACHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 279 Scatella stenhamert Zett. Gampscocera numerata Heeg. Fannia spec. ? Macrorchis meditata Fall. [M] Macronychia polyodon Meig. [M] Wie bereits eimgangs erwähnt wurde, ist mit dieser Liste die Dipterenfauna der hiesigen Gewächshäuser keineswegs erschôüpit. Immerhin dürfte sie die hauptsächlich vorkommenden Arten ent- halten, besonders unter den Vematocera, die für die Warmhäuser in erster Linie charakteristisch sind. Wegen des hohen Feuchtig- keitsgehaltes der Gewächshäuser ist eine reiche Mückenfauna von vornherein zu erwarten. Es ist dies die weitaus individuenreichste Gruppe der Warmhaustierwelt. Im tierischen Haushalt der Treib- häuser gewinnen sie, ebenso wie die Fliegen, eine besondere Be- deutung als Hauptnahrungsquelle der Spinnen. Ohne die ausser- ordentlich grosse Zahl der Chironomiden (Orthocladius !) und Sciariden z. B. künnte sich die Spinnenfauna unserer Warmhäuser wohl kaum in dem Masse entwickeln, wie es tatsächlich der Fall ist (vgl. Abschnitt « Araneina »). Die meisten der festgestellten Arten sind gemein. Von biologischem Interesse ist das Auftreten der Tachinide Macronychia polyodon im Kakteenhaus als Parasit der oben (S. 349) genannten Sphegide . Sie ist ein Vertreter der Miltogrammini (Sarcophaginae), die nach Barr (1919, 1921) als Brutparasiten stacheltragender Hymenopteren stark spezialisiert sind. «Sie sind vorwiegend nur an auserwählten Ortlichkeiten, wie Sanddünen, Sandhänken der Gewässer, trockenen Hügellehnen, Lehmwänden, usw., d. h. da, wo sich die Nistplätze ihrer nur zerstreut vorkom- menden Wirte befinden und auch hier oft nur sparsam genug sich zeigen. » VI. ARACHNOIDEA. Pseudoscorpiones. Chthonius tetrachelatus (Preissler) [revid. SCHENKEL] Duck: 1 St. VIII: 2 St. X. Diese Art kommt nach ScHEenxEL (1928) besonders unter Steinen 2 Frl. Dr. G. Montrer hatte die grosse Freundlichkeit, mir von dem Fund Mitteilung zu machen und mir die einschlägige Literatur anzugeben. 304 M. HOLZAPFEL und Detritus in Wäldern vor. Ich fand sie einmal in Torfmulm unter einem kleinen Kakteentôüpfchen; 1 Stück erbeutete ich auf einem Blatt von Piper nigrum L. (ca. 8 em über dem Boden) und 2 Stück auf der Blattunterseite einer Alocasia ornata Koch (ca. 1,50 m über dem Boden). Alle Exemplare wurden im Palmenhaus gesammelt. Chelifer (Chernes) scorpioides Herm., den CarL in den Gewächs- « häusern des Berner Botanischen Gartens festgestellt hat (DE LeEs- sERT 1911), fehlt in meiner Ausbeute; ebenso Chthonius rayi L. Koch, den DE LESSERT (1. c.) ebenfalls als Bewohner von Warm-. häusern angibt. Opiliones. Opilio parietinus (de Geer) t O0 VHE Platyounus pinetorum C.L. Koch [det. SCHENKEL] 1 juv. V. Phalangiüde spec. Lijuv- Vs 2 ue NE Die Weberknechte sind in den hiesigen Gewächshäusern: äusserst spärlich vertreten. ©. parietinus ist eine überall an be- wohnten Orten häufige Art, während P. pinetorum hauptsächlich in Nadelwäldern, an Stümpfen und Stämmen vorkommt. ; Araneina. Amaurobius ferox (Walck.) | 4 1 ©, 4 juv. Hi: 14 &-juv., 2 juv. AI L'ONU LUXE ue Amaurobius fenestralis (Stroem) Ra à 2 Lathys humilis (Blackw.) Lee Dictyna uncinata Thor. | 1 juv. Il: 14 &, 59 juv., 4 juv. III; 1-9 juv. IV; 240 1 O re NE ERA MENT 4 +*Tapinesthis spec. ? [det. BERLAND 1] 19V 1 Den Herren Dr. R. ne LesserT und Dr. L. BERLAND schulde ich für di Prüfung des Exemplares meinen besten Dank. Beide stimmen darin überelt dass es sich weder um Oonops domesticus Dalmas handelt (da die Bestachelung” der Tibien fehlt), noch auch um die andere europäische Oonopide Tapunests LD | GEWACHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 309 Pholcus phalangioides (Fuessl.) Ho ove. VITE *Theridion tepidariorum C. L. Koch un, 10 pay 12" juv; pull. 1; 1 0,2: À juv., Ou 13juv.3 pull MH 20,2 S'juv., 1 © juv., 11 juv.. PEER 2 uv, 10 juv.:6 juv., { pull. IV: ao D quy.. 2 uv. V: 16,1 3 juv., 1-9 juv., PV 40 10 uv, 11 ©'juv., 19 juv., 8 pull. XT: Re uv .6-juv,.2 pull. XIE Theridion varians Hahn un Cp uv, Cjuv ILE; T1 S'juv:::5-© jur. INR Tour VTT EX. Theridion lineatum (CI.) um: IV Theridion ? tinctum (Walck.) [det. SCHENKEL] Juve TV. Steatoda bipunctata (L.) LOC TET. | Diplocephalus cristatus (Blackw.) 922-026 juv. H:1-& 20 V. Entelecara acuminata (Wider) [© det. SCHENKEL] D VS EG VE Erigone dentipalpis (Wider) 20, 1 © juv. IT. +*EÆEperigone maculata (Banks) [det. SCHENKEL. De IN Ischnyphantes rurestris (C. L. Koch) [S det. ScHENKEL] LENTSS AU Bathyphantes concolor (Wider) do FITI. Lephtyphantes leprosus (Ohl1.) on 17 juv., 4 juv. TIT. Lephtyphantes tenuis (Blackw.) [revid. SCHENKEL] 109,160, 1 S'juv. IE; 69,1 juv. IIE, 2 ©, { juv. IV; Pnroo, 924 juv., 2-juv: V5: 4% VE Linyphiüden juv., unbest. D un 2.0 quy.-IV: 1: juv., © Qjuv:, 1 jJuv. V. Pachygnatha degeeri Sund. Dur EV. Tetragnatha spec. 2 juv. IX. | inermis Simon (deren Taster im Gegensatz zu denjenigen des von mir gefun- denen Exemplares nicht bestachelt sind). Von der Gattung Oonopinus weicht | das Tier nach BEerLAND durch die Breite des Cephalothorax ab, so dass es eher der Gattung Tapinesthis — sehr wahrscheinlich als ein tropischer Vertreter | derselben — angehôüren dürfte. 396 . Clubiona spec. +*/Hasarius adansont (Aud.) [det. SCHENKEL ?] 1 SCHENKEL hält diese Art für identisch mit 7°. atrica C.L. Koch (mind se Mitteilung). | 21 3,1 Q im Besitz von Herrn Dr. SCHENKEL. M. HOLZAPFEL Meta segmentata (CI.) 1 1 juv., 4 pull. IT; 1 pull. IIT; 1 © juv. IV ! sa TO uv: 2 41 Juv., 2 Juv. V: L'ART: "VII: 2,0% Meta merianae (Scop.) 19,2 <'iuv., 20 ju. Ua: 2: ur: jen 2 juv. IV: Ljuv. Vs 1 Eur: 7 juv. XESFETONSATE Nesticus cellulanus (CL.) 2°O:T:7 0 ju. IL LOT ur Etes ie LENS 1 dr 8 ?, 2 juv. V; 2: LA sie VIIL: 3 ®, 1 -j juv, RSR ARR GET TES XÉ Araneus diadematus CI. 1 juv. IV. Araneus ? marmoreus var. pyramidatus CI. [revid. SCHENKEï] jo Vi Tuve VE Araneus cucurbitinus CI. 12 JOvVS TV: Araneus ? umbraticus CI. Sux. VIT av PE Zilla x-notata (CI.) 1-9 IE: 3 © T1 EE ju. MD ER Philodromus dispar (Walck.) +: Ouvre Philodromus ? aureolus (CI.) [det. SCHENKEL] ÉJuv: d Ye Clubiona pallidula (CI.) 1 © juv. IV. Clubiona compta C. L. Koch LAVE. £ re" et op 1 Juv. VI. Tegenaria silvestris L. Koch LOI St IE Tegenaria pagana C. L. Koch D S, 2 9, 8 juv. 11:10, Louve De Tegenaria larva Sim.! 4 1.9, 1 © juv., 4 juv. 1: 2 © juv., 2 juv. I: 29, 3° 6 juv. III: 4 juv. IV; 3 juv. V; 1 9, 1 &juv. VIS Lycosa ? lugubris Walck. ROLE EL 2e À HMS MES Le LT eq v à 1 juv. 1:11 4,5 9, juv. Il; 1 SI; 1 S'IV; 1 &, 3 9 juv-W LA Save NL 1348 4_& juv., 2 juv. XL; 108 1: Cure KILL | GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 397 Salticus scenicus (CI.) Eur. If Sitticus terebratus (CL.) quy. FT. *Salticide spec. 4 juv. IX. lHäufigkeit und Aufenthaltsorte. — Die Spinnenfauna der untersuchten Gewächshäuser ist in erster Linie durch die Netzspinnen charakterisiert. Unter diesen erweisen sich Vertreter der Theriduden, Linyphuden, Argyopiden und Ageleniden _als besonders individuenreich. Unter den Familien, die keine Netze verfertigen, ist es nur em Vertreter der Springspinnen (Hasarius), der durch sein häufiges Vorkommen besonders auf- fällt. Dagegen trifft man die Clubioniden und die Krabbenspinnen (Fhomisiden) nur spärlich und vereinzelt an. Die Laufspinnen (Lycosiden) sind für die Warmhausfauna bedeutungslos. Als Aufenthaltsorte der Spinnen kommen vor allem die Blätter von Gewächshauspflanzen bezw. der freie Raum zwischen denselben (Netzspinnen !) in Betracht, daneben Wände, Fensternischen, feuchte und trockene Mauerritzen. Bisweilen kann man auch zwischen Detritus in alten Blumentüpfen und Pflanzenkästen Spinnen finden. Für einige durch 1hre Häufigkeit auffallende Arten seien diese Verhältnisse im nachfolgenden näher besprochen. Amaurobius jerox gehôrt zu den typischen Erscheinungen unserer Gewächshäuser. Die Art findet sich häufig in feuchten Spalten und Ritzen, gelegentlich auch unter Blumentüpfen und zwischen Baum- wurzeln (Palmenhaus !). Ihre Schlupfwinkel sind leicht an dem Gewebe kenntlich, mit dem sie den Eingang derselben auskleiden. Ganz andere Wohngelegenheiten sucht ein zweiter Vertreter der Dictyniden, Dictyna uncinata, auf, der besonders für das Kakteen- | haus charakteristisch ist. Die kleinen Gespinste dieser Art trifit man hauptsächlich auf verschiedenen Stammsukkulenten (Cereus- Arten und Euphorbien) an. Die individuenreichste Spinne und zugleich einer der häufigsten Gewächshausbewohner überhaupt ist Theridion tepidariorum. Die | in der obigen Liste verzeichneten Fänge kônnen hôchstens in Bezug auf das Verhältnis zwischen juvenilen und erwachsenen Tieren emigen Aufschluss geben; andere quantitative Werte künnen sie micht vermitteln, da es unmôglich ist, alle uns begegnenden Indi- Rev. Suisse De Zoo. T. 39 1932. 30 RL a me re le SU NES I TUE Fr TS 3 398 M. HOLZAPFEL 1 viduen zu sammeln. Die Art kommt in Europa fast ausschliesslich | in Gewächshäusern vor. BoETTGER wies sie in Berliner Warm- häusern nach und bezeichnet sie ebenfalls als die dort häufigste 4 Spinnenart. Es ist auffallend, dass man weit weniger erwachsene 4 als 99 antrifft, eine Tatsache, die auch von Borrcer beobach- tet wurde. Die 99 und juvenile Exemplare findet man das ganze Jahr hindurch. 44 fand ich nur im Januar, Mai und Dezember. « Die Angabe DE LEssERTS (1910), wonach rafe 43 und 99 vom Januar bis Juli vorkommen, bedarf demnach einer Ergänzung. Die unregelmässig gebauten Netze werden überall an offenen Stellen angelegt. Lephtyphantes tenuis ist die einzige in den Gewächshäusern sehr häufige Linyphide. Sie tritt an passenden Stellen in grosser Menge auf. Die kleinen flachen Filznetzchen befinden sich ca. 1 bis 5 cm über der Erde oder den Pflanzentischen, namentlich zwischen" nebeneinanderstehenden kleinen Blumentôüpfen. Die Netze gehen oft ineinander über, so dass der ganze Raum zwischen den Tüpfen von den Geweben ausgefüllt ist. Im Palmenhaus hält sich eine grüssere Zahl dieser Tiere zwischen den dicht über der Erde be- findlichen Blättern des Schwarzen Pfeffers (Piper nigrum L.) auf. Einmal wurden sie zwischen einer Anzahl Exemplaren von £cheverian imbricata hort. ganz nahe über der Erde gefunden (Galerie der Orangerie). Helle Ortlichkeiten scheinen sie zu meiden. 1 Unter den Argyopiden sind Meta merianae und Zülla x-notatan charakteristische Warmhausbewohner. Erstere legt ihre Radnetzem mehrfach (nicht immer !) an dunklen Stellen (Orangerie) an, während die der letzteren überall an Pflanzen und Wänden zu finden sind. Noch typischer für die Warmhäuser, aber fast ausschliesslich aui wenige, für die Spinne besonders geeignete Stellen beschränkt, ist. Nesticus cellulanus. Hier tritt sie jedoch in grosser Menge auf. Die Art bevorzugt hochgradige Feuchtigkeit und hat sich dement… sprechend in den Gewächshäusern hauptsächlich auf der Unterseiten der mit Schlacke bedeckten Sandsteintische angesiedelt, auf dene ‘4 der Erde entfernt, so dass eine Art künstliche Hôühle entsteht. = DE Lesserr gibt den Juni für die reifen 44, den Juni und Jul GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 309 Sie sind-weit seltener als die ©©. KEierkokons wurden im Mai vorgefunden. In Mauernischen und -ritzen und ähnlichen Verstecken treffen wir die für die Gewächshäuser sehr charakteristischen Tegenarien an. Wir finden ihre Filznetze überall da, wo für die Spinne die Môglichkeit besteht, sich in einen geschützten Schlupfwinkel zurückzuziehen. Die häufigste unter ihnen ist T. larva. Sie ist, ebenso wie 7. pagana, eine domestizierte Art. Es fällt auf, dass zwei in Wohnungen sehr häufige Arten, T. domestica (CI) und T. derhami (Scop.) in den Gewächshäusern nicht nachgewiesen werden konnten. Die aus den Tropen eingeschleppte Salticide, Hasarius adansoni, gehôrt ebenfalls zu den häufigsten Spinnen der Berner Treibhäuser. Man findet die grossen, auffallenden Tiere hauptsächhich auf Blättern, aber auch in allerlei Verstecken (zwischen Blattstielbasen von Palmen, etc.), wo sie sich zur Häutung una Eiablage mit . kleinen kokonähnlichen Geweben umgeben. Am 24.11.1931 fand ich ein solches Gewebe, in dem sich ein © samt seinen Eiern befand. « Kokons » von unreifen Tieren waren häufig anzutreffen. 2. Spinnenfauna und «Warmhausklimar — Ein Blick auf die eingangs gegebene Uebersicht über die hiesigen Warmhäuser zeigt, dass der Pflanzenbestand und dementsprechend auch Temperatur und Feuchtigkeit in den einzelnen Gebäuden _ verschieden sind. Deshalb finden wir die einzelnen Spinnenarten nicht in allen Gewächshäusern und nicht überall gleich stark ver- treten. Die nachfolgende tabellarische Zusammenstellung môüge diese Verhältnisse veranschaulichen. | | Aus der Tabelle geht hervor, dass die Orangerie und die Versuchshäuschen, die —- besonders im Frühling — am | meisten mit der Aussenwelt in Verbindung stehen (offene Fenster und Türen !) die grüsste Artenzahl aufweisen. Dagegen sind die hôher temperierten Warmhäuser individuenreicher. Ferner lässt sich über einzelne, in den Gewächshäusern in grüsserer Anzahl auftretenden Arten folgendes sagen: : Amaurobius ferox tritt in fast allen Warmhäusern gleichmässig auf. Die vorhandenen Temperaturunterschiede spielen für diese Art keine Rolle. Ihr Vorkommen dürfte zum grôssten Teil an das | Vorhandensein geeigneter Schlupfwinkel gebunden sein. 360 M. HOLZAPFEL Gewächshaus No. | I | II | III | IV | V | VI 2 VII ET 1x x | XI 15°C112—| 5 —-| 110 |14 — 13°21/-6° PES" Pen ARE MERE Art Winter : 18° —| 198 Normaltemperatur » » 1 — Sommier : eo RER 140 | an A le 189 Amaurobtus feror.e LA 2 AE on | Amaurobius fenestralis . . . . : Lathys humilis ar Dictyÿna unir Te 16 TADINESTRISESDEC DER PR ve 1 Pholcus phalangioides Theridion lineatum se 1 Theridion ?'Uindum Eee 1 Steatoda bipunctata Diplocephalus cristatus Entelecara acuminata Erigone dentipalpis Eperigone maculata IN SE Ischnyphantes rurestris . . . d Bathyphantes concolor Lephtyphantes leprosus . . . . Lephtyphantes tenus. 5°: .% 6 Pachygnatha degeerti . Tetragnata spec. Se Meta )Sesmeñtatass rein 2 | 8 1 Meta Smerianap- LE TRUE 1 12 Nesticus-cellulanus eee lIALZ 1 Araneus diadematus FRS Araneus ? marmoreus . . . . 3 Araneus cucurbitinus | Araneus ? umbraticus Ê LUITSERoOMAS SP ENER EEE tee Philodromus dispar Philodromus ? aureolus Clubiona pallidula , Clubiond compare ee 1 Clubiona spec. T'egenaria sulvestris Tegenaria pagana . T'egenaria larva . Lycosa ? lugubris . RNA Hasarius adansom ete ddr e & |41 6 ISGILICUS \SCOENICUS LA DRM 1 Sitticus terebratus . RE reve SATIC Idée ShELX LES LR UDTTUE il ND = FOSC RE ES OU RAS EANIES EN QO > > Bbbhon ES > Qt SI = LD = Fe Æ& = ES > > : or e “e = Re ER SÉRIE LS 1 2 4 Theridion tepidariorum . . . LE 5 LAN GEL REPARER Therulion-panians se ae 1 s | 161 :3 Dictyna uncinata scheint wärmere Gewächshäuser zu meiden; doch dürfte auch sie mehr von den Pflanzen abhängig sein, die sien, zur Anlage ihrer Gewebe bevorzugt, als von der Temperatur. | Theridion tepidariorum ist in den hochtemperierten Warnifinst) GEWAÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 301 am stärksten vertreten; sie kommt aber auch in den «Kalt- häusern » gut fort. Trotzdem scheinen für sie die Temperatur- verhältnisse eine wichtige Rolle zu spielen. (Die Art tritt bei uns nur ausnahmsweise im Freien auf !) Auch Nesticus cellulanus kommt in den wärmeren Treibhäusern am häufigsten vor; doch ist bei dieser Art für 1hr dortiges Auf- treten nicht die Temperatur, sondern die grosse Feuchtigkeit massgebend. Die grüsste Abhängigkeit von hüherer Temperatur zeigt Hasarius adansoni, der in den niedriger temperierten Gewächshäusern nur ausnahmsweise zu finden ist. Auf das Wärmebedürfnis dieser Art hat bereits Simon (1901) hingewiesen. Nach diesem Autor wurde die Spinne in Orchideenhäusern in der Nähe von Paris gefunden, deren Temperatur im Winter nicht unter 17° oder 189 C sank: dagegen konnte sie niemals in kühleren Gewächshäusern beobachtet werden. Folgende Spinnenarten, denen offenbar Temperatur- und Feuch- tigkeitsverhältnisse, sowie die innere « Topographie » der Gewächs- _häuser (geeignete Pflanzen und Mauerwerk etc. zur Anlage von Netzen und Schlupfwinkeln) vüllig zusagen, kônnen als Dauer- bewohner der Warmhäuser und für diese besonders kennzeichnend gelten: Amaurobius férox, Meta merianae, Dictyna uncinata, Nesticus cellulanus, Theridion tepidariorum, Zilla x-notata, Theridion varians, Tegenaria pagana, Lephtyphantes leprosus, _ Tegenaria larva, Lephtyphantes tenuis, Hasarius adansont. Als domestizierte Arten kônnten vielleicht auch Pholcus phalan- gioides und Steatoda bipunctata, jedoch mit einem gewissen Vorbe- halt (da nur je 1 Exemplar gefunden wurde), in diese Gruppe eigereiht werden. Ph. phalangioides ist auch in Genfer Warm- _ häusern von ne LESssERT beobachtet worden. 3. Nahrungsverhältnisse. — Ich konnte in Spin- nengeweben folgende Tiere feststellen: Isopoden: Armadillidium nasutum (grüssere Anzahl) Chilopoden: Lithobius melanops (1 vertrocknetes Stück) Diplopoden: Nopoiulus palmatus (zahlreich) Copeognathen: Trichopsocus hirtellus (1 Larve) 302 M. HOLZAPFEL Coleopteren: Otiorhynchus sulcatus (Rest eines Exemplares) Formiciden: Formica cinerea (Rest eines Exemplares) Dipteren: Orthocladius stercorarius (zahlreich), Syrpkiden (vereinzelt) Araneen: Hasarius adansonti (1 4) Ob Asseln, die hauptsächlich in Netzen von Theridion tepidario- rum beobachtet wurden, tatsächlich von Spinnen gefressen werden, kann ich nicht mit Sicherheit sagen. Die meisten, besonders die grüsseren Exemplare, bleiben eine Zeitlang unberührt im Netz « liegen und werden später wahrscheinlich von den Spinnen daraus entfernt. Einmal konnte ich beobachten, wie ein junges T'heridion eine Assel, die etwa um ein Viertel grüsser war als die Spinne, « während einer Viertelstunde überspann. Dann schien sie während M o Minuten an der regungslosen Assel zu saugen. Mit Sicherheit liess sich dies jedoch nicht feststellen. Darauf brachte ich beide Tiere in Alkohol. Die Assel zeigte sich darin noch vüllig lebendig 1. Steinläufer dürften ihres starken Panzers wegen den Spinnen kaum als Beuteobjekt dienen. Dagegen habe ich üfters beobachten kônnen, dass die kleinen Juliden von Theridion verzehrt wurden. Sie finden sich besonders in solchen Netzen häufig, die unter Holz- vestellen angelegt sind, auf denen Blumentüpfe stehen. Die Juliden, « die sich mit Vorliebe unter den Tôpfen verborgen halten, fallen leicht zwischen den Bälkchen des Gestells hindurch in die Netze. Die weichen Copeognathen bilden vermutlich eine gute Nahrungs-, quelle für kleinere Spinnenarten. Einmal wurde ein Lephiyphantes beobachtet, der gerade damit beschäftigt war, eine Trichopsocus- Larve auszusaugen. Zu jener Zeit (Februar) befanden sich diese Larven in grosser Menge auf den Blättern des Schwarzen Pfeflers, zwischen denen auch die Lephtyphantes-Netze gespannt waren,-und. es sind wahrscheinlich sehr viele den Spinnen zur Beute gefallen. Der Rüsselkäfer kommt wegen seines harten Chitinpanzers als Spinnennahrung kaum in Frage. Ameisen werden dagegen von Spinnen angenommen. 1 Der Grund für die Ablehnung der Isopoden in den von mir beobachteten Fällen dürfte der gleiche sein wie für die Ablehnung von Käfern. BARTELS… (Rev. Suisse Zool. T. 37, 1930) hat gezeigt, dass Tegenaria |domestica (CI) normale Coccinellen verschmäht, elytrenlose aber aussaugt. Durch die Tast-=n eindrücke, die sie von den harten Elytren der Käfer erhält, wird sie ZuL… Ablehnung veranlasst. Versuche, die ich mit der gleichen Art in Bezug auM Asseln anstellte, ergaben ein analoges Resultat. Die Tiere wurden wiederholt von der Spinne mit den Tastern betastet, aber nicht angebissen. Der Eins druck des harten Kalkpanzers hält sie wahrscheinlich davon ab. | GEWAÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 303 Unter den Dipteren dürfte Orthocladius die Hauptbheute aus- machen. Aber auch Chironomus sordidellus, Sciara nervosa und aprilina und Culex pipiens werden wahrscheinlich durch Spinnen sehr stark dezimiert. Neben diesen und anderen kleineren in den Gewächshäusern nachgewiesenen Mücken- und Fliegenarten, kom- men im Sommer ôfters auch grôüssere Syrphiden und Musciden als Beutetiere in Betracht. Dass Spinnen auch ihresgleichen nicht verschonen, ist eine bekannte Tatsache. So kann es nicht verwundern, wenn einmal ein Z'heridion beim Aussaugen eines Aasarius beobachtet wurde. Derartige Fälle sind vermutlich keineswegs selten. 4. Herkunft. — Nach ihrer Herkunft lassen sich die Gewächshaus-Spinnen in drei Gruppen einteilen. Eine erste Gruppe ist aus den Tropen bezw. aus aussereuropäischen Ländern einge- schleppt worden. Theridion tepidariorum ist eine tropische, jetzt kosmopolitisch verbreitete Art. Ihre ursprüngliche Heimat ist unbekannt. In unseren Breiten wird sie nur sehr selten im Freien angetroffen. Eine sehr wahrscheinlich aus den Tropen eingeschleppte Oonopide, von der nur ein einziges © vorliegt, konnte nicht näher bestimmt werden. Die dritte eingeschleppte Art, Eperigone _ maculata, stammt aus Nordamerika. Schliesslich gehôrt zu dieser Gruppe auch Hasarius adansoni, eine tropische Art, deren ursprüngliche Heimat nicht bekannt ist. Sie wurde schon mehrfach in europäischen Gewächshäusern nachgewiesen (Frankreich, Deutschland, England). Für die Schweiz ist sie neu. Die in den Warmhäusern gesammelten indigenen Spinnen zer- fallen ihrer Herkunft nach in zwei Gruppen, wobei die Trennung freilhich keine unbedingte ist. Die eine umfasst Arten, die sich besonders in Keller n, teilweise aber auch in Hühlen und Halb- hôhlen im Freien aufhalten. Es sind dies Formen, die als halb oder ganz domestiziert gelten künnen. Die andere Gruppe setzt sich aus Arten zusammen, die vorwiegend im Freien, namentlich auch häufig in Gärten zu finden sind. Zu den Kellerspinnen gehüren Amaurobius ferox, Pholcus phalangioides, Steatoda bipunctata, Lephtyphantes leprosus, Meta merianae, Nesticus cellulanus, Tegenaria larva und T. pagana. Zu den Gartenspinnen sind fast alle übrigen Arten zu zählen, inshesondere die kleinen Linyphiiden. 304 M. HOLZAPFEL 5. Vergleich. mit. ausserschwreizersscires Gewächshäusern. — Die Spinnenfauna der Berner Warm- häuser stimmt in den Hauptzügen mit derjenigen überein, welche BozTrcERr für die Treibhäuser Berlins nachgewiesen hat. Neben einigen auch von mir festgestellten Arten (Theridion tepidariorum, Nesticus cellulanus, Araneus diadematus, Zilla x-notata, Tegenaria atrica (— larva ?), Hasarius adansoni) beobachtete BoETTGEr noch fünf weitere Arten, die hier nicht aufgefunden wurden : Teutana grossa C. L. Koch, eine in Gebäuden vorkommende Theridiide, wurde in der Schweiz bisher nicht nachgewiesen, obwohl ihr Ver- breitungsgehiet bis nach Südeuropa reicht. Xysticus cristatus Clerck und Marpissa muscosa Clerck sind in Warmhäusern wahrscheinlich Zufallsgäste. Zwei Arten sind aus den Tropen eingeschleppt: Smeringopus elongatus Vinson (Heimat: unbekannt) und Semnolius chrysotrichus Sim. (Heimat: Südbrasihien). Die Berichte über die Spinnenfauna von Pariser Gewächs-. häusern lassen keinen genauen Vergleich zu, da in den betreffenden Arbeiten nur die eingeschleppten Arten verzeichnet sind. Neben Theridion tepidariorum und Theridion (Coleosoma) blandum Cambr. (Heimat: Ceylon), wurden dort von Simon (1896) bemerkens- werterweise noch zwei exotische Oonopiden festgestellt: Zschno- thyreus lymphaseus Sim. (Heimat: Ceylon) und Triaeris stenaspis Sim. (Heimat: Antillen, Venezuela). Vertreter dieser Famille. scheinen demnach nicht selten in europäische Warmhäuser ver- schleppt zu werden !. Hasarius adansoni konnte von Simon (1901) ebenfalls in Gewächshäusern bei Paris beobachtet werden. Die Spinnenfauna mittel- und unteritalienischer Warmhäuser weicht von derjenigen der Berner Treibhäuser inso- fern recht stark ab, als sie sich nach neueren Untersuchungen… BozrrGers (in Rom, Neapel, Portici und Palermo) aus einer Rethe typisch südlicher Arten zusammensetzt. Ferner ist hervorzuheben, dass sich in den dortigen Warmhäusern keine tropischen Arten angesiedelt haben. Abgesehen von den südlichen Formen (ein- schliesslich Tegenaria parietina Fourcroy ?), die für Bern nur als. 1 Auch im Bot. Garten von Kew (CamBrinGe 1906) wurde eine als Oonops, sp. ? bestimmte Spinne gefunden; sie befand sich zwischen Pflanzen, die aus Ceylon eingeführt worden waren. 2 Diese Art kommt nach pe LessEerT (1910, p. 450) in der Schweiz haupt: sächlich in den südlichen Kantonen vor; in den Kanton Sl'hurgau; wo sie ebenfalls einmal gefunden wurde, ist sie wahrscheinlich aus Südfrankreich…. \ mit Rindensendungen eingeschleppt worden (/.c., p. 603). GEWACHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 309 Vertreter der Adventivfauna hätten in Frage kommen künnen, stellte BOETTGER eine Anzahl auch im Kanton Bern heimischer Spinnen fest. Von diesen war Pholcus phalangioides am häufigsten. Während diese Art in den Berner Warmhäusern nur in 1 Exemplar nachgewiesen werden konnte, hbildet sie dort (mit 7. parietina) den Hauptbestand der Gewächshausspinnen. Ferner sind von den hier gesammelten Arten Meta merianae und Tegenaria pagana auch in Italien festgestellt worden. Dysdera crocota C. L. Koch und Theridion familiare P. O. Cambr., die BoETTGER in Italien fand, wurden in den hiesigen Gewächshäusern nicht nachgewiesen. Das Fehlen von D. crocota in den Berner Treibhäusern erscheint uner- wartet, da die Spinne bei Bern im Freien angetroffen wurde (BARTELS 1931) und überdies von pE LESSERT (1910) in Genfer Gewächshäusern festgestellt worden ist. Auffallend ist auch das Fehlen von 7h. famuliare, das als domestizierte Art über die ganze Schweiz verbreitet ist. ACarlt. Det. J. SCHWEIZER. Parasitilormes: Parasitus fucorum (de Geer) ! + Gamasus (Gamasus) exilis Berl.? 1 © X. + Gamasiphis ? pulchellus Berl.? 1 © X. ?Cyrtolaelaps nemorensis (Koch) ? 2 Nymphen X. Cyrtolaelaps transisalae (Oudem.) ? 1 © X. +*Parholaspis pachylaelapsoides n. sp. Schweizer? 1 &, 3 © X. Trombidiformes: Ereynetes limacum (Schr.) Rhagidia terricola (C. L. Koch) Eupodes variegatus C. L. Koch ? Penthaleus haematopus Koch Allothrombium fuliginosum (Herm.) Die Milben sind besonders im Neuen Vermehrungshaus reich vertreten. Sie wurden hauptsächlich an und unter Blumentüpfen gesammelt. In den Warmhäusern werden viele Pflanzentüpfe auf _ ? Es wird nur bei den weniger häufigen und seltenen Arten angegeben, wie viele Stücke gesammelt wurden. ? Im Besitz von Herrn Dr. SCHWEIZER. 366 M. HOLZAPFEL gleich grosse, umgestülpte Tôpfe gestellt. Mit Vorliebe halten sich nun die Milben auf dem nach oben gewendeten Boden dieser untergestellten Tôpfe auf. 2 Exemplare von Parasitus fucorum wurden in einem Fall auf einem Myrtenbaum gefunden (IV). Sonst konnten auf Pflanzen keine Acari festgestellt werden. Als Ë dritte «Fundstelle» seien noch die Nacktschnecken erwähnt; Ereynetes limacum beobachtete ich einmal in grosser Menge auf einem Limax maximus (LT). Die meisten der gefundenen Arten sind im Freien in Moos, Laub, unter Steinen, feuchtem Holz oder Baumrinde häufig zu finden. Ihr Auftreten in den Gewächshäusern ist nicht aufallend. Dagegen bietet das Vorkommen von Gamasus exilis einiges Interesse. Diese Art ist in der Schweiz bisher noch nicht nachgewiesen. BERLESE gibt für sem Typenexemplar in den achziger Jahren als Fundort an: «Habitat in calidarris R. Horti Botanici Patavini.» Dann« 1906: «in ligni castanei putris detritis, Patavii et Florentiæ collectus. » Auch der nicht ganz sicher bestimmte Gamasiphis « pulchellus wäre für die Schweiz neu. Wie mir Herr Dr. SCHWEIZER mitteilte, besitzt er ein ähnliches Exemplar aus San José (Costarica). È Die Gattung Gamasiphis Berl. ist mit Gamasus pulchellus als Typus aufgestellt worden (BERLESE 1906). BErrESE fand sie in Italien im Freien in Humus. ä Die Gattung Parholaspis ist für Europa neu. Die einzige bisher bekannte Art ist aus Java beschrieben worden. Herr Dr. SCHWEI=« zer hatte die grosse Liebenswürdigkeit, mir seine Beschreibung” der neuen Art mit mehreren Abbildungen für meine Arbeiït zur Verfügung zu stellen, wofür ich 1hm auch an dieser Stelle EME besten Dank dt müchte. 4 «Gen. Parholaspis Berlese 1918, in Redia XIII, S. 174. Parholaspis pachylaelapsoides n. sp. Schweizer Vermehrungshaus des Berner Botanischen Gartens) erbeutet. | Idiosomalänge des Weibchens 0,680 mm, Breite 0,430 mm. Idiosomalänge des Männchens 0,540 mm, Breite 0,320 mm. strohgelb, matt, tee mit Haut- und chu tzpartik ali besetzt. 4 GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 307 Weibchen: Rückenseite (Fig. 2). Das glatte Rückenschild deckt den Kôürper fast vollständig. Die Haare des Vertex, der Schulter und des Schildrandes sind distal verbreitert; sie scheinen ” Fic. 2. Fic. 3. Parholaspis pachylaelapsoides n. sp. Parholaspis pachylaelapsoides n. Sp. Rückenseite des ©. Bauchseite des ©. | nicht gefiedert, sondern spatelfürmig zu sein. Die übrigen Haare des Rückenschildes sind kleiner und nadelfôrmig. Bauchseite (Fig. 3). Das Tritosternum hat schlanke Basis un lange, dicht gefiederte Laciniae und ist | beidseitig von einem länglichen Jugularia flankiert. Das Sternale ist breitmaschig : | skulptiert, die Felderflächen deutlich punk- tiert, reicht bis Mitte Coxae III und ist hinten stark eingebuchtet. Die Metasternalia sind deutlich abgegrenzt und mit einem kleinen Haare besetzt. Das Genitale ist im vordern | Teile hyalin, ohne Struktur, seitlich, nament- | hch gegen den metapodialen Teil des Bauch- 4 4 Pdent | schildes deutlich abgegrenzt und reicht um pachylaelapsoides n. sp. | Coxabreite bis hinter die Coxae IV. DieBasis Maxillarpalpen ‘und | s L re Corniculi maxillares IStnurdurcheine gebrochene Linieangedeutet, des ® 368 M. HOLZAPFEL scheint also mit dem Ventroanale verwachsen zu sein. Zwischen Peritrematal- und Metapodialschild ist ebenfalls eine Grenzlinie sichthbar. Peritrematal- und Ventroanalschild sind vollständig « miteinander verwachsen. Letzteres 1st, im Gegensatz zum Sternale, länghch gefeldert und nach hinten zitronen- fürmig zugespitzt. Der weichhäutige Teil . des Bauchschildes ist mit zweierlei Haaren besetzt. Auffallend sind die Maxillarpalpi (Fig. 4)* mit dem langen, geschweiften Trochanter und Femur, ebenso die gewaltigen Corni- cui maxillares. Das Epistom ist bei den Weibchen nicht deutlich sichtbar; doch scheint es wie bei den Männchen (Fig. 8) 3 beschafien zu sein. Die Mandibeln (Fig. 5) sind kräftig gebaut. | ù 1 und sind bei allen vier Exemplaren aus dem Kôürper ausgestossen. Die Gesamtlänge beträgt 0,495 mm ; Fic. 5. Parholaspis die Scheren messen pachylaelapsoides n.sp. (0.160 mm. Der be- Mandibel des ®. wegliche Finger ist im | vordern Viertel und in der Mitte mit einem kräftigen Zahn bewaffnet; der feste Finger hat drei Zähne. Beinlängen: 1.0,630, I1.0,495, IIT.0,405, IV.0,540. Die Tarsen des 1. Beinpaares sind : dünn und lang, 0,180 mm, ohne Krallen, distal und lateral mit Tasthaaren besetzt. Männchen: Rückenschild (Fig. 6) pic. 6. Parholapsis und Behaarung wie beim Weibchen. Das pachylaelapsoides n. Sp: Bauchschild (Fig. 7) ist einheitlich und vom Rückenseite des d: Rückenschild ebenfalls, wie beim Weibchen, durch ein weichhäutiges Band getrennt. Die Struktur ist gleich wie beim Weibchen; ebenso Metasternalia und Jugularia. Das Epistom (Fig. 8) ist dreiteilig und besteht aus einem einfachen | medianen Stachel mit breiter Basis und zwei seitlichen, mehr stacheligen Vorsprüngen. Es scheint, dass diese drei Teile nicht | in einer Ebene liegen, sondern zusammen die obere Hälfte der GEWÂCHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 369 Kopfrôühre bilden. Die lateralen Zacken liegen also tiefer als der mediane Stachel. Die übrigen Teile des Gnathosomas sind wie beim Weibchen ausgebildet. Das 1. Beinpaar ist schlank und besitzt den typischen Tasttarsus wie das Weibchen. Das 2. Beinpaar ist ein wenig kräftiger geschaffen als die übrigen Gliedmassen. Femur IT trägt eine dau- menformige, regelmässig gebaute Apophyse. Ob Genu IT und me AU IG: -8; Parholaspis pachylaelapsoides n. sp. Epistom des 4. res 7: Fe 0 Parholaspis pachylaelapsoides n. sp. Parholaspis pachylaelapsoides n. sp. Bauchseite des 4. Mandibel des X!. | Tibia II bewaffnet sind, lässt sich nicht mit Sicherheit feststellen. Es scheint, dass kleine Chitinhôcker am inneren, distalen Teil vorhanden sind. Die Mandibelscheren (Fig. 9) sind relativ schwächer gebaut als beim Weibchen. Der Digitus fixus ist im vordern Drittel mit ZWel, nicht in gleicher Ebene liegenden Zähnen versehen, welche Zusammen eme Scheide bilden, die den einzigen Zahn des Digitus | mobilis beim Schliessen der Schere aufnimmt. Der Spermatopho- 370 M. HOLZAPFEL . renträger ist schlank, säbelfürmig und etwa doppelt so lang wie der | bewegliche Mandibelfinger.. Die Gattung Parholaspis wurde von BERLESE auf Grund zweier, in Samarang (Java) erbeuteten Männchen aufgestellt. Der obige Fund ist also ein wertvoller Beitrag für die Systematik der Macro- cheles-Gruppe, aus welcher das Genus Parholaspis ausgeschieden | wurde. » l ZUSAMMENFASSUNCG. 1. In den Gewächshäusern des Berner Botanischen Gartens” wurden insgesamt 175 Arten festgestellt. Von diesen sind 28 (30). eingeschleppt. Neu für die Schweiz sind 27 Arten (u. 1 Varietät), darunter 16 eingeschleppte; neu für die Wissenschaft sind 1 Milbe. (wahrscheinlich eingeschleppt), 1 Apterygote (Varietät) und môüglicherweise 2 Aphiden (eingeschleppt ?). 2. In den kühler gehaltenen Gewächshäusern, die mit des $ Aussenwelt durch zeitweise geôffnete Türen oder Fenster in Ver bindung stehen, ist die Artenzahl grôüsser als in den eigentlichen Warm-häusern. Dagegen nimmt der Individuenreichtum in den hüher temperierten Häusern bedeutend zu. 3. Die Warmhausfauna setzt sich aus indigenen und eims geschleppten Formen zusammen. Die einheimischen Arteñ sind vorwiegend in der Kulturlandschaft (besonders in Gärten) ver: breitet; eine grüssere Anzahl hält sich hauptsächlich in Gebäuden (besonders Kellern) auf. Die Adventivfauna stammt grôüsstenteils aus dem Mediterrangebiet und den Tropen. É 4. Ein Vergleich mit den von BoETTGER untersuchten Gewächs häusern Berlins und Unteritaliens ergibt, dass die Fauna der Berner Warmhäuser in der Hauptsache mit derjenigen Berlinss, übereinstimmt. Doch zeigen sich bei einigen Gruppen ( Mollusca, | Vermes, Araneina) auch gewisse Uebereinstimmungen mit de | Warmhausfauna Unteritaliens. Die meisten Insektengruppen künnen für diesen Vergleich nicht mitherangezogen werden, de GEWACHSHAUSFAUNA DES BERNER BOTANISCHEN GARTENS 24 diese Klasse von BæœTrcer wenig berücksichtigt wurde. Es lässt sich nur festellen, dass die Orthopteren, die besonders in den Berliner Warmhäusern recht zahlreich vertreten sind, in den hiesigen Gewächshäusern nicht nachgewiesen werden konnten. Die Coleop- terenfauna tritt gegenüber Berlin und Italien stark zurück. Die Pariser Warmhausfauna weist besonders hinsichtlich 1ihres Isopoden- und Myriopodenbestandes eine weitgehende Ueberein- stimmung mit der bernischen auf. LITERATUR. 1896. ANDRÉ E. Fourmis recueillis dans les serres du Muséum. Bull. d. Mus. d’Hist. Nat., vol. 2, p. 24. Paris. 1931. BaAnowEz, A. Copéognathes de France (1e et 3€ Note). Bull. Soc. Zool. France, vol. 56, p. 98, 341. Paris. 1931a. — Contribution à l’ Etude de la Faune de Mozambique. 4€ Note. Copéognathes. Ann. d. Sc. nat. Zool. Xe Série, vol. 14, p. 229. Paris. 1919. 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Ferner fanden sich unter dem unbestimmten "Material des Basler Museums einige Scorpione und Solifugen, über die einiges zu bemerken ist. I. SAMMLUNG WOHLBEREDT. Buthus (Prionurus) australis (L.). Es liegen von dieser Art 49 Exemplare vor, meist aus küsten- fernen Lokalitäten von Tripolis und Algerien; die Mehrzahl gehôürt zur Rasse des B. australis priamus (C. Koch). Das von GILTAY (Bull. du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, 2e sér., 1, 1929, p. 195) in der Bestimmungstabelle der Prionurus-Arten verwendete Merkmal der Kôrnelung der untern Lateralkiele des | 9. Caudalsegmentes ist leider wenig prägnant. GirrAy selbst oibt an, dass die Kürner bei einzelnen Exempiaren der australis australis- _ Rasse nach hinten schwach an Grôsse zunehmen künnen; anderseits _ enthält das vorliegende Material Stücke des australis priamus, bei denen die Zunahme nicht oder kaum ausgeprägter ist als bei typischen australis. Als wirklich zuverlässiges Unterscheidungs- merkmal bleibt nur die Schwärzung der Hand des priamus, doch | lässt dies bei alten Exemplaren im Stich, die schliesslich bei beiden | Rassen vollkommen übereinstimmen künnen. PB. priamus gilt als die Form des wüstennahen Inlandes: doch gehüren gerade die | Exemplare aus der Umgebung der Stadt Tripolis, also aus der Rev. Suisse DE Zooz. T, 39. 1932. 32 37/6 E. SCHENKEL Küstengegend, zu dieser Form, während die von Beni Ulid, aus : dem Innern von Tripolitanien, mit Ausnahme eines jungen Exem- » plars, typische B. australis sind. Sollte etwa diese scheinbare. Ausnahme durch eine frühere Verwechslung der Etiketten veran- - lasst worden sein ? | Buthus (Prionurus) australis australis (L.). Beni Ulid, Tripolitanien, V 1928-29: 18 Exemplare. Kürperlänge 35-95,5 mm; Kammzähne 24 (2 St.), 25 (4),« 26 (3), 27 (2), 28 (1), 31 (2), 32 (1), 33 (3); Schrägreihen-ams beweglichen Finger 13 (2), 14 (11), 15 (5). Buthus (Prionurus) australis priamus (GC. Koch). Beni Ulid, V 1928: 1 St. KE 63 mme rs St Se he rte Tripolis, ne der Stadt, V:19929;::651 K.1. 39-80:5:mm:7K:7-2b (3), 26, 29, 31, 33 und 34 (je 2) SORT 18 (0), 4 (6), 1 SAC) Nalut, Tripolitanien, V 1919: 7 Ex. 1 K.1. 43-89,5 mm; K.7. 24 (3), 25, 26,29 und 31 (je 1); Schens OLA) | Touggourt, Alg., V 1930: 2 Ex. K.I1. 47,5-90 mm; K:z. 28 und 32, Schr.r. 14 und 15: EI Kantara, bei Biskra, V 1930: 2 Ex. KI. 707-847: mm:=K:7: 27: Scher. 15 und 16: Laghouat, Alg., V 1930: 1 Ex. KI. 9 -mm: KR 026%cher 40 Z 504 Gardaia, Alg., V 1929 en tHS0 EX | K.I1. 63,8-94,5 mm; K.z. 24 (2), 33 (2), 25, 28 und 34 (je 1}; Serre (TS (3). Wargla, Alg., V 1930: 2 Ex. K.1.:49,5-73,3 mm;°:K.:2735; 96: SchrrSPente El Golea, Alg., V 1930: 1 Ex. K.1-995 Kix;275Svatrqé: Buthus (Prionurus) crassicauda (Olivier). Jericho, Paläst., IV 1927: 2 Ex. K.1..31,7-70,7:mm:°K,2%24-Schan7et ent: Le L'Or AME STE RES CE Pas * 2 SCORPIONE UND SOLIFUGEN 341 Buthus ( Prionurus) crassicauda mauritanicus Pocock. Marakesch (Maroc.), V 1931: 12 Ex. KI 421-829 mm; K.z. 20, 24, 26, 29 (je 1), 25 und 27 He) 224); Schrr. 45:02);,-15-16:(2), 16 (7); 16-17 (1). Buthus (Prionurus) bicolor aeneas (GC. L. Koch). Fort Benito bei Tripolis, V 1928, bei Dämmerung über Dünen- sand laufend; Wohnung vermutlich in Sandhôhlen. K.I1. 77,4 mm;. K.z. 22: Schr.r. 14; Dicke der Tibia des Palps 3 mm, der Hand 2,5 mm. Länge der Hand 3,8 mm, des beweglichen Fingers 11 mm. Beni Ulid, Tripol., V 1929: 2 Ex. K1°59,2 und 76,7 mm; Kz.. 22 und 26: Schr:r. 14; Dicke der Tibia 2,6 und 2,4 mm, der Hand 2,5 und 2 mm. Länge der Hand 3,8 und 3 mm, des beweglichen Fingers 10,8 und 8,1 mm. Buthus (Prionurus) deserticola Birula. …_ Bei dieser Species scheint der Schwanz länger und nach hinten merklich verschmälert; das 5. Caudalsegment ist etwa doppelt so lang als breit, deutlich weniger breit als das erste. Davon abgesehen ist er dem an gleichen Orten vorkommenden Prionurus australis äusserst ähnlich. KRäPELIN erwähnt im «Tierreich », Scorpiones und Pedipalpi, p. 16, im Anschluss an B. australis priamus eine micht näher benannte Form mit dunklerem Caudalende und ge- Strecktem, niedrigem 5. Caudalsegment, welches dünner ist als das erste; diese Form dürfte wohl mit der vorliegenden Art identisch sein. Die Hand ist bei den meisten Exemplaren nicht oder kaum dunkler als der Rest des Palps; deutlich, bei jüngern Exemplaren Sogar stark geschwärzt sind dagegen das 5. Caudalsegment und die Blase. rs Touggourt, Alg., V 1930: 1 Ex. | D 22: Kz 23: Schrr. 14. | Gardaia, Alg., V 1930: 7 Ex. (Die 2 kleinsten wurden nicht näher untersucht.) D 158 mm; K.7. 23 (2), 30,.33-34, 35 (je 1); Schr.r. 13 (2), 14 (3). ts EE EPL Lr Re ne rie RD: ds à LE ? = D 27 É de RÉ SS ras 2 PTS Fa 378 E. SCHENKEL * Wargla, Alg., V 1930: 1 Ex. | KT. 68:mm: K%:33Sehrnretse 1 El Golea, Alg., V 1930: 12 Ex. (Die 3 kleinsten nicht untersucht.} - KI. 33-87 mm; K.7. 22, 23 und 30 (je 1), 24 (4), 25 (2): Schr.r. 43.02); 14 (0)2457(4); 4 Beim grüssten Exemplar (87 mm) beträgt die Dicke der Palpen- tibia 3,6 mm, der Hand 4 mm; die Länge der Hand — 5,7 mm, des. beweglichen Fingers 10,7 mm; die grüsste Breite des 1. Caudal- segmentes ist 5,8 mm, des 5. 5 mm; die Länge des 5. Caudalseg- mentes — 9,3 mm. Die Fingerbucht ist mässig entwickelt. Die Mediankiele des 5. Ventralsegments sind scharf, aber ihre Kürner” mehr oder weniger mit einander verschmolzen. Die Nebenkiele. bestehen am 2. Caudalsegment aus 3, am 3. aus 1 Korn. Die Hand ist kaum, das Caudalende schwach verdunkelt. Bei einem Exemplar von 44,5 mm Länge lauten die Angaben: Dicke der Tibia 2 mm, der Hand 2,1 mm; Länge der Hand 2,8 mm, des beweglichen Fingers 6 mm; Breite von Caud. I 2,7 mm, von Caud. V 2,5 mm, Länge von Caud. V 5 mm. Die Fingerbucht fehlt. Die Kürnelung der Mediankiele der 5. Bauchplatte ist deutlich. Der Nebenkiel des 2. Caudalsegmentes erstreckt sich über die hintern zwei Drittel des Gliedes; er besteht hinten aus 3 grôssern, davor aus 6 sehE« kleinen Kürnchen; derjenige von Caud. III besteht aus 2 Kürnern Die Hand ist kaum, das Caudalende stark verdunkelt. | Beim kleinsten Stück von 33 mm Länge ist der Durchmesser der Palpentibia 1,6 mm, der der Hand 1,5 mm; die Länge der letztern ist 2 mm, die des beweglichen Fingers 5,5 mm. Die Breite von Caud. I — 2,4 mm, von Caud. V — 2,2mm; die Länge von Caud. V — 4 mm. Die Fingerbucht fehlt; die Mediankiele der letzten Bauchplatte sind undeutlich gekürnelt. Der Nebenkie von Caud. IT besteht aus 3, der von Caud. III aus 2 Kürnern. Da Handende und die Fingerbasis sind deutlich, das Caudalende stark verdunkelt. Bei solchen jungen Individuen ist der Unterschiet von Prionurus australis sehr gering. Buthus (Prionurus) amoreuxt (Savigny). Luxor, Aegypt., IV 1927: 1 Juv. K.1. 37 mm: K:z 25-22-"Sohrr tte l2 SCORPIONE UND SOLIFUGEN 379 Buthus leptochelys (H. und E.). Gardaia, Alg., V 1930: 2 Ex. LE 5t-und 55-mm: K:7. 24 und 25; Schr.r. 10. El Golea, Alg., V 1930: 2 Ex. K.I1. 50 und 65,5 mm; K.z. 25 und 28; Schr.r. 11. Buthus judaicus Simon. Haifa (Paläst.), IV 1927: 1 Ex. K.I. 62,5 mm; K.7. 25; Schr.r. 14. Jericho (Paläst.), IV 1927: 1 Ex. tem -K7. 30: Schr.r. 14. Buthus occitanus tunetanus (Herbst). Uebereinstimmend mit den Befunden von Prof. F. WERNER (Sitzungsher. Akad. der Wissensch. Wien, Abt. I, 138. Band, 1. Heft, 1929, p. 31) gehôren auch die 40 aus Tripolis, Algerien und vorwiegend aus Marokko stammenden Exemplare der vor- hegenden Sammlung zur Unterart tunetanus. Der Nebenkiel von Caud. IV fehlt in den meisten Fällen vollständig, oder er ist nur durch einige sehr.feine Kürnchen angedeutet. Bei 11 darauf hin _untersuchten Exemplaren aus verschiedenen Lokalitäten Marokkos war die Länge des 3. Caudalsegmentes immer deutlich grôüsser als dessen Hühe. Helle Längsbinden finden sich auf dem Abdomen in allen Graden der Erkennbarkeit oder fehlen vollständig. Die Kürner der untern Medialkiele der Caudalsegmente II und HI _nehmen bei den Exemplaren aus Tripolis und Algerien nach hinten _stark an Grüsse zu, werden zu eigentlichen, dreieckigen Zacken; ähnlich verhalten sich 2 Stücke aus Tendrara und eines aus Oudjda, _ also aus Ostmarokko, während andere Exemplare von Tendrara _ dieses Merkmal schon in abgeschwächtem Grade aufweisen. Noch schwächer ausgeprägt oder gar nicht mehr vorhanden ist diese Eigentümlichkeit bei dem übrigen Material aus Marokko, wo diese | Kiele niedrig und oft gleichmässig gekôrnelt sind und wie die übrigen Kiele der Schwanzunterseite scharf ausgeprägte, dunkle Linien bilden. Es dürfte kaum angehen, dieses Merkmal zur Trennung in Lokalrassen zu verwerten, obschon man den Eindruck 380 E. SCHENKEL erhält, dass die Kürnelung um so feiner und gleichmässiger wird, : je weiter westlich der Fundort des Stückes gelegen ist. Benr Ulid,. Tripot,, V 1928:1%Ex KE 26 mm: K:z:206° Schrér= 10: Tripolis, Ch dér Stadt, V° 1929: %TE% K:T-57 mm: K7:504;/Schrr.42; Biskra Ales V-19302 1x: KL. 55 mm°:-K27. 00% Seche EI Golea, Alg., V IRC ET RUE D K.1. 57,6 mm: K.z. 32: Schrr. 11. Oudjda, Mar., V 1931: 2 re KR LEt “nd 62,5:ram;: K.7:27 und 26:Schrr:15 Tendrara, Mar., V 1930: 7 . > K.I. 42-58 or K.z. 26, 31 und 35 (je 1), 30 und 32 (je 2); Schr.r. 11 (4), 12 (3). 1 Fez, Mar., V 1931: 2 Ex: K.I. 18 und 70:5 mm;:K:z.:33:und 26" Scherte Meknes, Mar., V 1931: 2 He KL. 61 And 62 mm: K.z:26-und 25: Schrr 15: Azrou 1. mittl. Atlas, Mar., V 1931: G Ex. à K.1. 55-65 mm; K:7. 24, 25, 27, 30 (je 1), 29: 2): Sc 12:08 "14 Casablanca, Mar., V 1931: 1 Ex. K.1.-56.5. mm 7727 SChR read Bou Arfa, Mar., Y 105 Fe K.1. :50-69.mm; K.7.:27:31; 32:Schrr HO) ES Asni i. Gr. Atlas, Mar., V 1931: 14 Ex. (11 untersucht). = K.1. 44-64 mm; K:z. 20, 21, 22 (je 1), 23 (2), 25, 26 (je 3} Chr 12 10712200 Buthus quinquestriatus (H. und E.). Jerusalem, Pal., IV 1927: 4 Ex. . K.I. 41-64 mm; K.z. 29, 30 (je 1), 32 (2); Schrr. 412% Jericho, Pal., IV 1927: 9 Ex. | : K.I. 32- 70 mm: K.z. 27:28 31,93, 94 (je 0290 (ie 2); Schr.r. 12. . T3 Petra, /Transjoid IV 10/0 .3@ K.1:58-mm°K°7 29; Schrae te SCORPIONE UND SOLIFUGEN 381 Euxor, Aegypt., IV 1927: 1 Ex. Rome 7. 28; Schr.r. 13. Assuan, rase IV 1927: 2 Ex. Ke und 84 mm; K:7. 28 und 29: Schr.r. 13 Butheolus melanurus (Kessler). emcho Pal, 1V:1927::13 Ex. CP 2063 mm;:-K2:7.1% 21 (je 1), 16,:18;19% (je 2), 17 (4); Schr.r. meist 9. Nebo hierochonticus Simon. Jericho, Pal, IV 1924: 1 Ex. Per 42 %nrm C7; 14. _ Jerusalem, Pal., V 1927: 1 Ex. Re GS mm: K7: 16: Scorpio maurus fuscus H. und E. Jerusalem, Pal., IV 1927: 1 ©. Kôrperlänge 55 mm; Länge des festen Fingers 6 mm; Palma 7,5 mm; Basalrand es Kamms 2 mm; Pceuhesmaer Rand 2,60 mm; Kammzähne links 9, rechts 10; Tars IV intern mit 5+4, extern mit 4+3 Dornen. Das Exemplar ist nicht typisch; so ist der Stirnspiegel äusserst fein und dicht eingestochen punktiert, mit ganz wenigen, zerstreuten Kürnern besetzt. Die Palma ist deutlich mit rundlichen, grüsseren aber ziemlich flachen Kürnern bedeckt, die fein eingestochen punktiert sind. Die Fingerkiele sind schwach, die Zwischenkiele fast gar nicht entwickelt. Scorpio maurus maurus L. Tendrara, S. O. Marocco, V 1931: 2 4222972 Ju: E + e) ) ? ? lKôfperlänge . . . . 545 mm 47,2 mm 538mm 48 mm Länge des festen Fin- | . . EE 4,5 5» FRE 59:15 Länge der Palma . . Sa D 6. -» VE TE Basalrand des Kamms 2,4 » Ad 382 . E. SCHENKEL e) e) ce PEER Lamellenbesetzter s ee Hand es rire 2: 2,7 » - Kammzähne . . . . 10 10 10 10 4 Länge des Sternums. 2 mm 1,8mm 2,2mm 2,5 mm Länge der Genital- l klappe MES . 1,8 » 1,9 » 2,2 » 2,2 Breite der Cenital: Klappe sen 2,6 ‘ » 22 » 2,8 » 3 Dornen am Endglied Fe von Tars IV: | KR Inter ese D +3: 5+3 544 D +3. 1 ext ee ES 4+3 4+3 &+3 Die Genitalklappe der SS ist elliptisch, “de der © fast herz- formig, beinahe wie Figur 9 auf Tafel XIT (subtypicus Birula) in BiruLA, « Ueber Scorpio maurus, ete. ». Die Farbe und die übrigen Merkmale stimmen mit BIRuüLA’Ss Beschreibung überein. Scorpio maurus subtypicus Birula. Marakesch, Marok., V 1931: 1 &, 1 %, 1 Juv. . Kôrperlangse:: etes sets 40,5 mm, 62 mm Länge des festen Fingers . . DCS 65h Länge der Palma . . . . . . 56% 1,653 K'ammyzihine-5rr 2 eee 10 10 Länge des Sternums . . . . 1,9 mm 2,14 mm Länge der Genitalklappe. . . 1,5: 2,2 1 Breite der Genitalklappe . . 2:5 D 36 1. Länge vonr-C. LS 2er JE 4 » Breite-von CHF EST RS) AL 100 Dornen an Tars IV: TUBES IPS es 513 5+3 extOPN LUE RRNTTREES e 4+3 LES Der feste Finger des 4 ist sehr kurz und breit; die Palma is gleichmässiger und feiner gekôrnelt und die Fingerkicle. f schwächer als beim ©. | SCORPIONE UND SOLIFUGEN 383 Asni im Hohen Atlas, Marok., V 1931: 2 ©. & e MOPPEFAROe Se =... 7. 69,7 mm 60,5 mm Länge des festen Fingers . . Ju à Gi") Panées der Palra © 5. . US, ES Basalrand des Kamms . . . DRE 2 » Zahntragender Rand . . . . SC D) 123 2) è LIEN ENIE(CRSRRNNEERERRRERS 9 LOF OT. Länge des Sternums . . . . 2,3 mm 2:-mim Länge der Genitalklappe. . . 2,5 » 2,2 » Breite der Genitalklappe . . 367 Do) use von Gr. : SEE) Paorneewon CG. FFE: 5... #0.) Dornen an Tars IV: HOT OIRE NES PARENT CRE 5+3 (+1 kl.) ÉTÉ rm Ar. 443 . Der Schwanz ist etwas schlanker als bei den Exemplaren von Marakesch. ‘Casablanca, Marok., V 1931: 1 ©. permet Ce 65 mm : Länge des festen Fingers . . . . CEE Pause Gr Palma. 8,2 » Länge des Sternums . . . . . . 2,2 » Länge der Genitalklappe . . . . 22 Breite der Genitalklappe . . . . 3,9 Basalrand des Kamms . . . . . 241. and a, 4 : 2. SE Re) SOON FIN NES 12 son GALL"... |, 4,5 mm a on CIE 46 » Dornen an Tars IV: POTTER ue re +3 ÉRÉT PES. 44 (r. 442) Das Exemplar ist heller als die von Marakesch und Asni, wohl | frisch gehäutet, da die Haut sehr weichist. Der breite feste Finger erinnert an den des S von Marakesch, ebenso die relativ gleich- _ mässige Kürnelung der Hand; die Fingerkiele sind noch schwächer 384 E. SCHENKEL entwickelt, die Hand ist noch breiter, immerhin innen nach hinten ausgezogen, also ausgesprochen herzfürmig. Der Kamm ist ent- sprechend der grüssern Zahnzahl entschieden länger als bei den andern Stücken, doch kürzer als Hüfte IV; die Blase ist kleiner, der Stachel relativ länger und gleichmässiger gebogen; die Reihen- kôürner der Unterseite der Blase sind kleiner, namentlich verglichen « mit dem grossen © von Asni, wo sie besonders stark entwickelt sind. Alle Exemplare der Sammlung sind für die Unterart nicht besonders typisch; so sind namentlich die festen Finger kürzer als die Handballen und die Kürnelung der letztern ist gut ausgebildet. M Die Farbe ist aber sehr dunkel, von dem Stück von Casablanca abgesehen, braunschwarz; die Beine sind gelbbraun. | IT. MATERIAL AUS DEM MUSEUM BASEL. : Buthus gibbosus Brullé. Ghazir, Libanon; Th. WiesEer leg., 1925: &, ©. s 4: Kürperlänge 73 mm; Vorderkürper 27 mm (Cephalothorax 7,5 mm); Cauda 46 mm. C. III 6,6 mm lang, 4,5 mm breit, 3,5 mm hoch; C. V 9,3 mm lang, 3,8 mm breit, 3 mm hoch. R. Palp: Humerus 7,4 mm lang; Brachium 8,9 mm lang, 3 mm dick; ganze Hand 14,3 mm lang, 2,8 mm dick; Hinterhand 5,3 mm Finger 9,5 mm. Kammzähne: 30. | Der Cephalothorax ist durchweg mit rauher, ungleichgrossern Kürnelung bedeckt. Der Superciliarkiel ist perlkôürnig. - Dern Zwischenraum der Hinterenden der hintern Medialkiele beträgtu 3,3 mm, ihr Abstand von den Augen 4,1 mm; sie convergieren nach vorn; an der Uebergangsstelle zu den mittleren Medialkielen convergieren sie plôtzhich stärker und sind mit den mittleren, Medialkielen wenigstens auf der linken Seite lückenlos verbundens Die mittleren Medialkiele sind annährend parallel. Die mittleren Lateralkiele biegen hinten zu den Vorderendean der hintern Medials kiele um, der rechtsseitige ist sogar mit diesem verbunden, aber diese Endpartien sind wenig deutlich. Alle Kiele sind gekürnelts Der Zwischenraum der Hauptaugen ist mindestens gleich dem doppelten Augendurchmesser. Die Oberseite des Abdomens 1st. SCORPIONE UND SOLIFUGEN 385 dicht und ungleichmässig gekôrnelt. Die Kiele ragen stark vor und sind schari gekürnt ; das hinterste KornistehereinstumpfesZähnchen. Die Bauchplatten sind glatt, an der V. sind die mittleren Kiele erkennbar, die seitlichen nur undeutlich gekerbt. Die Oberseite der Cauda ist auf allen Segmenten mit sehr wenig dichter, grôberer Kôürnelung versehen, die auf C. IV und C. V deutlich in 2 Reïhen geordnet ist. Die untern Intercarinalflächen tragen nur Spuren einer sehr undeutlichen, flachen Kôürnelung, die an C. IV etwas deutlicher ist. Die Kiele sind deutlich, gekürnelt, auch die Dorsal- kiele von C. V; C. I-C. IV sind 10-kielig. Die Kôrner der untern Lateralcrista von C. V-nehmen nach hinten an Grüsse zu: das grôüsste befindet sich auf */, der Gliedlänge; auf dieses folgen noch 3 kleinere auf der hier concaven Kante, darauf folgt der Seitenend- lappen mit ca. 4 niedrigen, rundlichen Loben. Die Blase ist stark, unten an der Basis fast hôckerig gekôrnt; die Kürner sind mehr oder weniger in Reïhen geordnet; die Blase ist länglich rund, 5,5 mm lang, 3 mm hoch, der Stachel ist kürzer als die Blase. Der Humerus des Palps ist oben fein gekôrnelt, das Brachium ebenfalls, ebenso dicht, nur feiner; seine 8 Kiele sind gekürnelt, die der Vorderseite mit etwas stärkerem Grunddorn versehen. Die Kôrnelung der Palma ist teilweise, aber wenig deutlich, in Reihen geordnet, ohne eigentliche Kiele zu bilden; am deutlichsten ist ein gegen den unbeweglichen Finger ziehender Streifen und 2 auf der Aussenseite der Hand. Der bewegliche Finger trägt 13 Schrägreihen von Kôürnern und hat an der Basis einen kleinen aber deutlichen Lobus. Die Tarsalsporne der Beine sind einfach; auf der Unterseite des 3. Tarsenendglieds findet sich eine Doppelreihe kurzer Dürnchen. Die Beine und Palpen sind blass lehmfarben; der Rumpf ist etwas _ dunkler und weniger rein; die Kiele sind am dunkelsten. 2: Kôperlänge 67 mm; Vorderkürper 29 mm (Cephalothorax 7 mm); Cauda 38 mm. C. III 6,1 mm lang, 4,2 mm breit, 4,1 mm | hoch; C. V 7,4 mm lang, 4 mm breit, 3,4 mm hoch. : Palp: Humerus 6,5 mm lang: Brachium 8 mm lang, 2,5 mm dick; Hinterhand 4,5 mm lang, 2,5 mm dick; Finger 9,1 mm lang, mit 13 Schrägreihen. Kammzähne 19-20. Der Vorderkürper gleicht demjenigen des 4, nur überragen die | Hinterenden der Abdomenkiele, als stumpfe Zähnchen, den Seg- mentrand noch mehr. | Die V. Bauchplatte ist rauher, und alle 4 Kiele derselben sind | 386 E. SCHENKEL deutlich gekôürnelt. Die untern Caudalflächen sind merklich rauh, : auch die Schwanzoberseite ist deutlicher und weniger sparsam gekürnelt; auf GC. IV und C. V bilden stärkere Kôrnchen 2 Reihen. : Caudalsegment I-IV mit 10 Kielen; die Zunahme der Zähnchen- « grüsse nach hinten am untern Lateralkiel von C. V ist ausge- | prägter. Die Endglieder der Tarsen sind unten nur beborstet; doch » sehen einzelne abgebrochene Borsten wie Zähnchen aus. Auf der Oberseite des Rumpfes sind 5 schmale, dunklere Längsflecken- reihen deutlich erkennbar. Parabuthus raudus Simon. Sefula, N. Rhodesia; Frl. R. Brio», leg., 1930: 1 ©. Kôrperlänge 76 mm. 34 Kammzähne (links nur 29). Am IV. Caudalsegment finden sich 10 deutliche Kôrnerkiele; die intermediären seitlichen sind vollständig. Die dichte Kürnelung« der obern Medialfurche des 2. Caudalsegmentes erstreckt sich nur. etwa über 3/, der Gliedlänge, erreicht also das Hinterende nicht. Der Dorsolateralkiel des 5. Schwanzgliedes ist nur im vordern. Drittel zusammenhängend gekôrnelt; weiter hinten sind die Kôrnerreihen weit unterbrochen und unregelmässig, kaum von der übrigen Granulation verschieden. Die 4 Kürner der accessorischen« Reihe (2 kleinere + 2 grüssere) sind breiter als hoch und stumpf. Der letzte Sternit ist in der Mitte glatt ; die mittleren Kiele kônnen kaum als solche bezeichnet werden, sondern sind nur ganz flache und breite, seitlich in die Fläche verlaufende Schwielen, überhaupt. kaum erkennbar. Die Kôürner der mittleren Area des 5. Tergiten stehen äusserst dicht gedrängt, sind aber nicht kleiner als dre der Seiten; in einer nach vorn verschmälerten medianen Zone sind sie eigentlich ganz kurze quere Leistchen. Die dicht gekürnelte Area des 1. Caudalsegments senkt sich nach vorn etwas, so dass sien genau von der Seite betrachtet, nirgends über die obern Kürners kiele herüber sichthbar wird. Uroplectes chubbi Hirst, var. briodi n. var. Sefula, N. Rhodesia; Frl. R. Brion leg., 1930: 1 4,28. M 4 g: Kürperlänge 45 mm; Länge des Palpenhumerus 4,5 mm Länge des Brachiums 5 mm; Dicke desselben 2 mm; Länge der | F 3 SCORPIONE UND SOLIFUGEN 387 ganzen Hand 8,2 mm, des beweglichen Fingers allein 5 mm; Dicke der Hinterhand 2 mm. Der bewegliche Finger hat 11 Schrägreihen; von den innern Nebenkôrnchen stehen das 1.-6. noch weit hinter den Endkôürnern der . Schrägreihen; das 7. u.8. sind den Reihenenden schon sehr genähert ; das 9. befindet sich auf gleicher Hôhe und das 10. und 11. etwas weiter endwärts verschoben als das entsprechende Reihenende. Der Cephalothorax ist deutlich granuliert ; eine Querreihe grober, schwarzer Kôrner, die in der Mitte durch ein weissliches, feiner gekôrneltes Dreieck unterbrochen ist, säumt seinen Hinterrand. Der Mittelaugenhügel ist glatt. Ein grosser, schwarzer, dreieckiger Fleck umschliesst den Stirnrand, die Seiten- und Mittelaugen. An den Tergiten I-IV sind nur die Mediankiele vorhanden; an Tergit V heben sich die 4 Längskiele wenig von der übrigen Kôrnelung ab. Die vordern ?/, jedes Tergiten sind gelbbraun, in der Mitte mit Ausnahme des Kiels matt und fein granuliert, an den Seiten glänzend, mit einigen wenigen Kürnern; vor dem Hinterrand findet sich eine Querreihe von weisslichgelben a schwarzen Querflecken ; die letztern sind breiter als die 3 erstern und grob gekürnelt. Der Schwanz hat keine Kiele; auf seiner Unterseite findet sich nur am _ 4. Glied etwas Kôürnelung, auf den übrigen nur flache, matte Ver- tiefungen, die da, wo sie reihenfürmig an Stelle der Kiele treten, _ stärker ausgeprägt sind. Auch die Dorsalkiele sind ersetzt durch _ Reïhen vertiefter, borstentragender Punkte. Dagegen finden sich _ im der dorsalen Mittelrinne der Caudalsegmente I-IV Kürner, die aber nur auf C. I etwas zahlreicher sind und eine breitere Längszone bilden. Der Zahn unter dem Giftstachel ist mässig gross. Der | Schwanz ist gelbbraun, nach hinten schwach verdunkelt. 9: Kôürperlänge 48 mm; Länge des Palpenhumerus 4 mm, des : Brachiums 5 mm, der ganzen Hand 8,5 mm, wovon 5,5 mm auf den beweglichen Finger fallen. 17-18 Kammzähne, wovon der D D Déciter &t als die übrigen, Beweglicher Finger mit 1! Schrägreihen. Das 1.-6. innere Nebenkôürnchen mehr oder weniger . weit hinter dem Vorderende der entsprechenden mittleren Schräg- | reihe, das 7. und 8. ist genähert, das 9. und 10. liegt schon | jenseits. Die medianen Flächen der Unterseite des 3. und 4. Caudalsegments sind deutlich gekürnelt: am 5. Segment ist die | vordere Partie wie beim 4 mit Gruben versehen, die hintere aber | deutlicher gekürnelt. 388 E. SCHENKEL Uroplectes occidentalis Simon. Luleaburg (Kasai), Belg. Congo; CALLEwAERT leg., 1929: 3 Q. Kammzähne 18-20; der basale ist wenig länger als die übrigen: aber etwa so breit wie 3 der letztern zusammen. Nur bei den 3 (2) letzten Schrägreihen des beweglichen Fingers ist das distale End- kürnchen etwas grôüsser als die übrigen und mit dem innern Neben- korn gepaart. Die Abdominalsegmente haben nur einen Median- kiel: der Schwanz ist nur scheinbar gekielt, da dunkle Linien Kiele vortäuschen. Die Caudalflächen sind glatt, die untern und seit- lichen mit groben Nadelstichen versehen; bei emem Exemplar sind die hintern Häliten des 4. und 5. Segmentes gekôrnelt. Das Dürn- chen am Grunde des Giftstachels ist kurz und stumpf. Tityus magnimanus Pocock, var. rugosus n. var. Tabay, Prov. Merida, Venezuela; W. GEHRIGER leg., 1931: Re AS ne 3: Kôürperlänge 57 mm; Rumpf 20,5 mm, wovon Cephalothorax 6,5 mm; Cauda 36,5 mm. Humerus des Palps 6 mm; Brachium. 6 mm lang, 2,7 mm dick; Palma 5 mm lang, 3,3 mm dick; beweg- hicher Finger 7 mm lang. C. I 4,5 mm lang, 3,5 mm breit, 3,5 mm hoch; C. IIT 6 mm lang; C. IV 6,4 mm lang, 3,5 mm breit, 3,4 mm hoch; C. V 7,4 mm lang, 3,5 mm breit, 3,4 mm hoch. Kammzähne 16; Schrägreihen des beweglichen Fingers 15. SANG D OR RÉ ET OPA RAT A LAN an diet sg be he Der Cephalothorax ist dicht, fein und scharf granuliert, an den Seiten untermischt mit grüberen, scharfen Kôürnern; auch diem Tergiten sind entsprechend beschaffen; eine Reiïhe grüberer Kürner säumt jeden Segmenthinterrand, und 2-3 solcher Reïhen finden sich jederseits auf einer schwielenartigen, flachen Erhühung, die. sich in gestreckt S-fürmiger Krümmung quer über Jede Segmentseites erstreckt. Die 4 Längskiele von Tergit V sind grob und scharin granuliert; sie erreichen den Vorderrand des Segmentes nicht ganzi ihre Vorderenden sind jederseits durch eine geschwungene, teilweisen unterbrochene und unregelmässige Kürnchenreihe verbunden Schon der vorderste Sternit ist äusserst dicht und fein chagriniert} ‘ mit jeder folgenden Platte nimmt die Grüsse der Kürnchen zu, dafür sind diese spärlicher, flacher, glänzend auf mattem Grundes Auch die Kürnchen der 4 Kiele des 5. Sterniten sind niedrig, lang= | _— SCORPIONE UND SOLIFUGEN 38. c gestreckt; wenig zahlreich und auffallend glänzend; ihre Spitze schaut nach hinten. Die Dorsalflächen der Cauda sind an den - vordern Segmenten scharf gekôrnelt; nach hinten wird diese Skulptur reduziert, so dass C. IV fast, C. V oben ganz glatt ist. Die Seitenflächen des Schwanzes sind deutlicher und dichter gekôrnelt als die untern; auch an Jenen sind die Granulae nicht sehr hoch, glänzend und inegal. Die Schwächung der Kôrnelung der Schwanzunterseite ist am ausgeprägtesten an C. III und C. IV, an C. I und C. V ist die Granulierung noch besser erhalten. Die Kôürner der Kiele heben sich durch ihren Glanz von der matten Umgebung ab; sie sind durch Zwischenräume getrennt, die 2-4 mal so gross sind als die Korndurchmesser. Das hinterste Kürnchen der Dorsalkiele von C. I-C. IV ist etwas grüsser als die übrigen, am ausgeprägtesten an C. III. Die untern Medialkiele des 1. und 2. Caudalsegmentes sind doppelt; im 3. Segment berühren sie sich - etwa auf ?/, der Gliedlänge, um dann wieder auseinander zu weichen; im 4. Segment sind sie in der basalen Hälfte doppelt, in der hintern emfach, ausgenommen am hintersten Ende. Am 5. Segment sind sie ganz vereinigt. Unter dem Giftstachel trägt die Blase einen dreieckigen Dorn, der in der Mitte seiner Oberseite noch 3 spitze Kôürnchen trägt. Die basalen Mittellamellen der Kämme sind eifürmige Blasen. Der Humerus des Palps hat 5 scharf gekôürnelte Kiele, 3 vorn, BE hinten; der mittlere Vorderkiel ist am grübsten skulpiert; 2-3 Kürner sind länger als die andern; die hintere Fläche ist fast glatt, | die übrigen, am deutlichsten die obere, mit glänzenden, scharfen . Kürnchen bedeckt. Die gewülbte Unterseite des Brachiums ist sin à | Schwach granuliert, von 2 wenig auffallenden Kôrnchenreihen durchzogen, deren hintere vollständiger ist als die vordere. Die schief dachfürmige Vorderfläche ist grüber und dichter gekürnelt: | der schräg gestellte, mittlere Firstkiel hat, untermischt mit klei- neren Kôürnchen, 4 grüssere Zacken, wovon der basale der grüsste | ist; die beiden Randkiele der Vorderfläche, der obere und der | untere, sind gleichmässig gekôrnelt. Auch die Oberseite des Brachiums ist durch einen mittleren Kiel flach dachfôrmig gestaltet und dicht gekürnelt; an der Hinterfläche ist die Kürnelung am | meisten reduziert, und ihre Randkie'e sind am feinsten creneliert. Die gewülbte Innenseite der Palma ist dicht und fein chagriniert; die Aussenseite ist schwächer und weniger gleichf‘rmig convex. + £ ‘sind UE, PE À ve Le +, ee, LL" ; ‘ Fa D . . 3 Le à 390 E. SCHENKEL Der Fingerkiel und der Aussenrandkiel sind deutlich erhaben, aber stumpf; 1hre Kôrner sind klein, flach, ziemlich weit getrennt und gegen das distale Ende verschwindend; ebenso verhält sich die Kürnelung von 3 weitern, zwischen jenen gelegenen, etwas schräg verlaufenden Kielen, die von innen nach aussen an Länge abneh- men. Der Lobus des beweglichen Fingers und die entsprechende . Bucht des festen Fingers sind gut entwickelt. Die Kôürperfarbe ist tief braunschwarz; nur die Palma des Palps ist etwas rôtlich aufgehellt, und die Tarsenenden sind lehmfarben. ®: Nr. 1. Kôürper 62 mm; Cephalothorax 6,6 mm; Breite von - Brachium und Palma 3 mm; Länge der Palma 4,2 mm, des beweg- | lichen Fingers 8 mm; Fingerlobus schwach; 17 Kammzähne:; 16 Schrägreihen am beweglichen Finger. Nr. 2. Kôrper 61 mm; Cephalothorax 6,5 mm; 18 Kammzähne;. 15 Schrägreihen. Nr. 3. Kôrper 57 mm; Cephalothorax 6,4 mm; 17 Kammzähne:; 15 Schrägreihen. Nr. 4. Kôrper 55 mm; Cephalothorax 6,1 mm; 18 Kammzähne;s 14 Schrägreihen. Nr. 5. Kürper 54 mm; Cephalothorax 6 mm; 16 Kammzähne; 15 Schrägreihen. PHbRGEe Ait de: PT SR PP À Die untern Medialkiele des 4. Caudalsegmentes sind etwas anders gestaltet als beim Z; wie bei diesem sind sie in der vordern 3 Segmenthälfte weit getrennt und parallel, in der hintern aber nur. sehr genähert und nur an einer Stelle, etwas vor dem Hinterende,.… durch ein einzelnes Korn verbunden. Eigentümlich, besonders. bei Exemplar Nr. 5, ist ihr Verhalten in der Mitte des Segmentess Die dicht ae stehenden Kiele der Hinterhälfte stossen in. den Zwischenraum der vordern vor, ohne mit diesen in Verbindung, zu treten, da deren Enden hinten etwas divergieren. Tityus flavostictus n. sp. oder Var. von 7. melanostictus Pocock. æ Tabay, Prov. Merida, Venezuela; W. GEHRIGER leg., 1932: 2 Ex: Kürper 24 mm; Länge der Palma 1,7 mm, des beweglichen Fingers 3,5 mm. 16 Schrägreihen am beweglichen Finger; 48 Kammzähne. | SCORPIONE UND SOLIFUGEN 391 Die Sternite sind wenig glänzend; der 1.-3. trägt nur spärliche, vereinzelte, ungleiche Kôrner, der 3. vor dem Hinterrande ein kissenfürmig erhabenes medianes Dreieck, das dicht flach und fein gerunzelt, aber nicht eigentlich granuliert ist. Nur die äusseren Kiele des 5. Sterniten sind regelmässiger gekürnelt; die innern weisen nur je 2-4 Kürner auf. Die Caudalflächen sind gekürnelt: die Kürnchen der Kiele sind scharf. Das letzte Kürnchen der Dorsalkiele von C. II-C. IV ist deutlich grüsser als die vorher- gehenden; hinter ihm fällt die Oberseite mit concaver Biegung zum Segmentende ab. Die Blase ist grob reihenkôrnig; die untere, mediane Reihe erstreckt sich bis fast zur Spitze des scharfen Dorns unter dem Giftstachel: die Kürnchen an der Dornunterseite sind fein und scharf. Der 2. Fingerkiel erreicht die Handbasis. Der Cephalothorax ist gelb, dunkel gefleckt: Ein grosser, unge- fähr dreieckiger Fleck erstreckt sich mit seiner Spitze bis nahe zum Hinterrand zwischen die scharfkôürnigen, dunkeln hintern Medialkiele; er ist mit diesen jederseits durch einige bogenfürmige Abzweigungen verbunden; weitere Anastomosen schieben sich zwischen die mittlere Zeichnung und die Seitenränder. Auf dem - Abdomen ist das Graubraun die vorwiegende Farbtônung und - das Helle die Fleckung; auf der Medianlinie jedes Tergiten findet - sich ein grüsserer, längsovaler, bleicher Fleck und vor dem Hinter- - rand ein Saum gelber, runder Tupfen. Die Hüften der Palpen und Beine, das Sternum, die Kämme und der grüsste Teil des - Bauches sind einfarbig gelb, nur am 4. und 5. Sterniten findet … sich eine undeutliche Fleckung vor dem Hinterrand. Am 1. und . 2. Caudalsegment überwiegt die helle, am 4. und 5. die dunkle Färbung; das Helle besteht aus ineinander fliessenden gelben Tupfen. Trochanter, Humerus, Brachium und Palma des Palps - sind braun, mit runden, gelben Tupfen bestreut; die Finger sind hell, mit einem schwärzlichen Ring im distalen Drittel. Diplocentrus kugleri n. sp. Prov. Falcon, Venezuela; Dr. KuGLer leg., 1926: 1 St. Kôrperlänge 50 mm; Cephalothorax 6,2 mm; Humerus des Palps 4 mm; Brachium 5 mm; Hand total 9,5 mm ee 48 mm breit; fester LL - 3, MM, PR Finger 6 mm; Palma 5 mm. . Links 11, rechts 10 Kammzähne; Tars IV ohne nc seine — Rev. Suisse DE Zooz. T. 39. 1932. 33 392 E. SCHENKEL distale Abstutzung bildet mit dem Unterrand einen Winkel von ungefähr 900; der Unterrand trägt intern 7, extern 6 Dornen, je in einer am distalen Ende nur schwachgebogenen Reiïhe. Die Art unter- scheidet sich von D. gundlachi Karsch anscheinend nur dadurch, dass die untern Medial- und Lateralkiele der Cauda vollkommen glatt und nur am {. Segment deutlich ausgebildet sind; am 2. Segment sind sie kaum noch, am 3. und 4. gar nicht mehr zu erkennen. Der Stirnrand des Kopies hat einen tiefen, rechtwinkligen Ein- schnitt. Die Medianfurche ist vorn breit und seicht, umschliesst den Augenhügel wie eine Insel; hinter letzterm wird sie zu einer tiefen, engen Rinne, die vor dem wulstig erhabenen Hinterrand aufhôürt oder vielmehr in eine Querfurche ausmündet, die etwa das mittlere Drittel des Hinterrandwulstes begrenzt; ihre Seiten- enden gehen nach vorn in 2 der Mittelrinne parallele Furchen über, die bald fast rechtwinklig gegen den Seitenrand umbiegen; sie begrenzen ein hinteres, rechteckiges, von der Mittelfurche durch- schnittenes Querfeld, das merklich über die Seitenpartien erhaben, vorn aber nur durch eine seichte Depression abgegrenzt ist. Der Cephalothorax ist sehr glänzend, hinter dem Stirnrand etwas runzlig; eine quere Vertiefung neben dem Augenhügel ist äusserst fein und spärlich gekôrnelt, ebenso die Seiten der Kopfbrust. Die Tergiten sind äusserst glatt und glänzend; ein richtiger Mittelkiel fehlt, dafür findet sich vorn auf jedem Tergit eine kelch- oder glockenfürmige, flache Erhôhung, deren Umrisse durch entspre- chende, flache Vertiefungen gebildet werden. Die Sterniten sind vollkommen glatt und glänzend; von den 4 Kielen auf Sternit V sind nur die seitlichen, und diese nur im hintern Viertel etwas deutlicher, übrigens vollkommen glatt. Die obere Fläche des Palpenhumerus ist glänzend, von etwas unregelmässig gereihten, dunkleren Kôürnern umgeben; im basalen Drittel findet sich eine Gruppe von etwas grobern, sonst nur äusserst feine Kürner. Die Vorderfläche des Humerus ist nur ein kleines Rechteck, dessen Unterkante am deutlichsten als grôbere Kürnerleiste ausgebildet … | ist. Die Hinter- und die Unterfläche sind glänzend, die letztere. fein und spärlich gekôrnelt. Das Brachium ist im Querschnitt dreikantig, da die Ober- und die Hinterfläche zusammen eine einheitliche Wülbung bilden; sie sind sehr glatt und glänzend; etwa 10 Trichobothriumgruben sind über die ganze Fläche zer-. streut; der Vorderrand bildet eine dicke, glatte, aber ziemlich gub SCORPIONE UND SOLIFUGEN 393 ausgeprägte, dunklere Leiste. Die vordere Seite des Brachiums wird etwas hinter der Mitte durch einen nicht ganz senkrechten, mit 5 grobern Kôrnern versehenen Querdamm in 2 Flächen zerteilt ; die kürzere hintere ist glatt und stärker sattelartig eimgebogen; die groüssere vordere ist äusserst fein und nicht dicht granuliert; nur nahe über dem Unterrand findet sich ein einzelnes grüberes Korn; die glatte Unterseite geht in der distalen Hälfte ohne deutliche Kante in die hintere Fläche über, ist aber von der Vorderseite durch eine solche, etwas gekôürnelte getrennt; sie ist glatt und glän- zend ; in der proximalen Hälfte begleitet eine Reihe von 3 Tricho- bothrien den Hinterrand. Der glatte, in der distalen Hälfte leisten- formige Fingerkiel der Hand erstreckt sich bis zum Enddrittel des festen Fingers; die übrigen Kiele der Handoberfläche sind un- deutlich; letztere selbst ist sehr glatt und glänzend, innen am Fingerkiel ganz flach und verschwommen narbig, ohne an Glanz zu verlieren; auf der Fläche aussen am Fingerkiel finden sich emige Grubenpunkte. Eine gebogene Querreihe von etwa 5 Tricho- bothrien säumt das distale Ende der Palma vor dem Fingergelenk. Der Innenrand des herzfôrmigen Handballens ist grob gekürnelt. Die Hinterseite der Palma ist von der obern Fläche durch einen stark leistenformig erhabenen, glatten, dunkeln Kiel getrennt, der wenig vor und unter dem obern Condylus des beweglichen Fingers endet. Während.die hintere Fläche der Palma ganz glatt und glän- zend ist, zeigt sich auf der Mitte der glatten, unebenen Unterseite ein Längsstreifen feiner Kürnelungen. Der Schwanz ist glatt und glänzend; die obern Flächen sind tief rinnenfôrmig; die die Rinne emmfassenden obern Kiele sind mit wenigen, aber groben und stumpien Küôrnern besetzt; die obern Lateralkiele sind kaum gekerbte Leisten: die des 5. Segments sind mit kleinen, unregel- mässig geordneten Kürnchen ziemlich dicht besetzt; die Seiten- flächen bilden mit den untern eine einheitliche Wälbung, da die untern Lateralkiele am 3. und 4. Segment fehlen; am 1. Segment sind sie glatte, wenig entwickelte Leisten, am 2. kaum zu erkennen. Am {. Segment sind auch, doch schwächer, die untern Medialkiele sichtbar. C. V ist an der Unterseite spärlich, aber grob und spitz gekürnelt und zeigt die charakteristische Kôrnerbogenreihe vor dem distalen Ende. Die Blase ist breit und niedrig; die ziemlich flache, glänzend glatte Oberseite hat den Umriss eines Wappen- Schildes mit seitlich vorspringenden Vorderecken; die flach ge- 394 E. SCHENKEL wülbte Unterseite ist nicht sehr dicht, aber deutlich spitz gekôürnelt ; der Stachel ist sehr kurz, der Hücker darunter sehr stumpf, fast halbkugelférmig, gekôrnelt und beborstet. Die Farbe ist reines und nicht zu dunkles Braun; die Beine sind etwas heller, die Finger schwärzlich; die Unterseite ist heller braun. SOLIFUGAE. Solpuga paludicola Pocock, an sp. aff. Luundi, Mozambique; Dr. Davip leg., 1927: 1 ©. Länge des Kôrpers ca. 40 mm; Mandibeln aussen 13,5 mm. Breite des Kopfes 10,4 mm; Länge der Palpentibia 11,4 mm, des Metatars + Tars 12 mm. Die Sinneshaare der Glieder sind unge- - wôühnlich lang, eines am Metatars IV erreicht 20 mm, ein anderes an der Palpentibia 19 mm. Der feste Mandibelfinger ist normal bezahnt, mit 2 Zwischenzähnen. Die Beine sind lehmfarben, der « Femur IV, ausgenommen an der Basis, ist gebräunt. Solpuga davidi n. sp. Luundi, Mozambique; Dr. Davip leg., 1927: 1 ©. Kôrperlänge 50 mm. Länge des Kopfes 8 mm, Breite 11 mm. Breite der Stirn 7,4 mm, des Augenhügels 2,5 mm, des einzelnen Auges 0,8 mm, des Augenzwischenraums 0,6 mm. Länge der Mandibeln « oben gemessen ca. 12 mm, aussen 14 mm. Breite beider Mandibeln zusammen ca. 10,5 mm. Länge des festen Fingers ca. 5 mm. Palp: Femur 12,3 mm, Tibia 41 mm, Metatars 10 mm, Tars 2 mm. Bain I: Tibia 9 mm, Metatars 6,4 mm, Tars 2 mm. Bein IV: Femur 11 mm, Tibia 10,5 mm, Metatars 9,8 mm, Tars (ohne Klauen) 9 mm, sein basales Glied 3,3 mm; Klaue (Sehne des Bogens) 2,5 mm. | Der obere (feste) Finger der Mandibeln hat 2 wohl entwickelte Zwischenzähne. Der Zwischenzahn des beweglichen Fingers ist. dem hintern Hauptzahn anliegend, vom vordern weiter getrennt. Die Zähne sowohl als die Fingerenden sind stark abgenützt, stumpf. Palp: Schon die Unterseite der Tibia trägt einige Zylinder- borsten; am Metatars, auch noch am Tars sind sie zahlreich. Bestachelung: Am basalen Glied von Tars IV stehen 5 Stachel- paare an den Seiten der Sohle, die gegen das distale Ende mässig SCORPIONE UND SOLIFUGEN 395 an Grôsse zunehmen, am 2., 8., 4., 5. und 7. Glied findet sich je ein Paar; dasjenige des 3. Gliedes erreicht die Grôüsse des letzten basalen, das des 2. ist etwas, die übrigen beträchtlich kürzer; die Formel wäre somit 2+2+2+2+92, 2, 2, 2, 2, 0, 2 für den Tars, A En — o 1,2, 1, 2, 2 für den Metatars, distal 2 für die Tibia. Auf der vordern Abdachung des Augenhügels finden sich ca. 6 grübere und längere Stachelborsten, dazwischen zahlreiche feinere und kürzeré. Die Zeichnung des Hinterleibs erinnert an Figur 1, Tafel I (S. venator) in « HEWITT, A short Survey of the Solifugae of South Africa » (Annals of the Transvaal Museum, vol. VIT, Part I, 1919). Die Mandibeln sind hellbraun, jede mit Spuren zweier schmaler, nach vorn verschwindender, grauer Längsstreifen. Der Augen- hügel hat breite, dunkle Ringe um die Augen, die nur durch eine schmale und schwache Aufhellung getrennt sind. Der Kopf ist braun, mit etwas rôtlicher Tônung; der missfärbig graubraune Hinterleib hat einen violetten Anflug; eine mittlere Längsbinde ist auf den 3 hintersten Segmenten am deutlichsten, weisslich lehmfarben; nach vorn wird sie dunkler und ist auf den beiden vordersten Segmenten nicht mehr zu erkennen; an den mittleren Segmenten wird die Binde erzeugt durch einen hellbraunen, breit merenformigen Fleck; seitlich ist derselbe von feinen hellen Linien umsäumt, vom Hinterrande durch eine dunkelbraune Querbinde getrennt, die nicht viel kürzer ist als der mittlere Fleck; vom Vorder- rand des Segments trennt letzteren eine ähnliche dunkle Binde, die aber kürzer ist als die hintere und jederseits durch einen halb- runden, weisslichen Fleck unterbrochen ist. Jederseits der hellen Medianbinde zieht sich ein dunklerer Schatten hin, der sich nach aussen allmählig aufhellt. Die Unterseite ist lehmbraun, ebenso die Malleoli, die nicht dunklér gerändert sind. Der Palp ist mässig dunkel kastanienbraun, vom Femur an gleichfarbig. An den Beinen II-IV sind die Femora und Tibien gebräunt; die Nuance ist ähnlich derjenigen des Palps. Solpuga fuscorufa n. sp. Luundi, Mozambique; Dr. Davip leg., 1927: 1 ©. Länge des Kopfes 5 mm, Breite 9 mm. Breite der Stirn 6 mm, des Augenhügels 2 mm. Länge der Mandibeln (dorsal) 11 mm: LT NTS ET e ET NS NES ee +AT ES ROUX Se | 396 E. SCHENKEL NT ST Breite einer derselben 3,6 mm. Länge des obern, festen Fingers ca. 4 mm. Palpen: Femur 8,5 mm; Tibia 8 mm; Metatars 7 mm; Tars ca. 2 mm. Bein IV: Tibia 8 mm; Metatars 7,5 mm; Tars 6,6 mm, sci basales Glied 3 mm. | Bestachelung: Das basale Glied des Tars IV hat 5 D orne tp unten, die nach dem distalen Ende etwas an Grôsse zunehmen.- Nicht nur am 6. sondern auch am 4. Glied scheinen die Dornen zu fehlen; auch Ansatzstellen waren nicht zu finden; das Dornen- paar des 2. Gliedes ist beinahe so gross wie das distale Paar des basalen Gliedes; die Paare des 3., 5. und 7. Gliedes nehmen succes sive an Grüsse ab. Zylinderborsten scheinen an der Unterseite der Palpentibia fast vôllig zu fehlen; am Metatars sind sie nur im distalen Fünftel, deutlicher, aber Fe hier spärlich. | Die Mandibeln sind normal bezahnt, mit 2 Zwischenzähnen a à festen Finger. An der vordern Abdachung des Augenhügels finden sich ca. 8-10 stärkere Dornborsten, die jedoch nicht übermässig dick sind ; zwischen diesen finden sich feinere und kürzere Borsten: haare. Die dunkelbraunen Borsten des Kopfes stehen nicht sel dicht und sind relativ kurz; dazwischen ist das Tegument rütlieh inkrustiert (Laterit ?). Der Hinterleib trägt zwischen längern” braunen Borsten zahlreiche feinere, fast anliegende Haare von dunkelfuchsroter Farbe. Die Mandibeln scheinen von weitem ziemlich dunkel, sind aber bei näherem Betrachten silbergrau mit je 3 braunen, wohl ane | prägten Längsstrichen (2 oben, einer aussen). Kopf und Hinterle b sind dunkelbraun, letzterer gegen die Seiten etwas heller; noël mehr gilt dies für die Unterseite; ihre vordere Partie nebst Friften a und Genitalplatten, sowie die Malleoli sind gelblichbraun, 4 Bauch ist mehr grau getônt. Die Palpen und Beine sind brauk 1 schwarz, nur die Tarsen der letztern etwas heller. Von S. semifus z Pocock She die vorliegende Art verschieden zu sein durch di grauen, dunkel linierten, seitlich nicht abrupt aufgehellten M dibeln, das dunkle Tegument von Kürper und Gliedmassen und. die fuchsrote Behaarung. | € | 1 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE SD, Tome 39, n° 16. — Août 1932. Ueber zellspezifische Vitalfärbung als Mittel zur Analyse komplexer Gewebe von Paul STEINMANN Aarau. Mit 11 Textfiguren. Die erfolgreichen Methoden, durch deren Anwendung es der biologisch-physikalischen Arbeitsgemeinschaft in Prag (Dr. KELLER, Dr. GICKLHORN u.a.) gelungen ist, an lebenden Objekten bestimmte Organe oder Gewebearten zu differenzieren und elektiv zu färben, hatten in mir die Hoffnung erweckt, es müchten sich die komplexen Gewebe eines in Differenzierung begriffenen Regenerationsblastems, eines Wundgewebes oder einer ähnlichen Gewebewucherung auf dem Wege zellspezifischer Elektivfärbung analysieren lassen. Dabei leitete mich der Gedanke, dass die Mitglieder eines derartigen Zellverbandes teils in progressiver, teils in regressiver Entwicklung begriffen, und daher physiologisch ungleichwertig seien. Diese Unterschiede hofîfte ich durch das vitale Färbungsbild kenntlich zu machen. Die Untersuchungen mussten auf breiter Basis, mit vielen ver- Schiedenartigen Farbstoffen und unter Anwendung von allerlei Zusätzen, wie Schutzkolloiden, schwachen Säuren und Basen durchgeführt werden und beschäftigten mich mit einigen Unter- _ brechungen etwas mehr als ein Jahr. Davon verbrachte ich sechs Wochen als Gast der biologisch-physikalischen Arbeitsgemeinschaft an der zoologischen Anstalt der deutschen Universität Prag, sechs Wochen an der zoologischen Station Roscoff, deren schweizerischer Arbeïtsplatz mir von der betreffenden Kommission zugesprochen wurde, und fünf Wochen an dem Kaiser Wilhelms-Institut für Biologie in Berlin-Dahlem, Abt. Mancorn. Den Vorstehern der genannten Institute und insbesondere den Herren D'S KELLER und 34 398 P. STEINMANN GicKkLHORN, ferner Herrn Dr. HOoLTFRETER, in Berlin, bin ich für wertvolle Ratschläge und praktische Mithilfe, der Stiftung Dr. DE :Giacomi (Kommissionspräsident Herr Dr. La Nicca) für Subven- tionen und meiner Regierung für die Gewährung des nôtigen Urlaubes zu grossem Dank verpflichtet. * * * Ueber die Technik und über die Einzelheiten der Versuchsserien werde ich an anderer Stelle berichten. Unter mehr als 30 Farbstoffen erwiesen sich 19 als wirksam. Die meisten färbten Jedoch mehrere Zellsorten und konnten für meine besonderen Zwecke keine Verwendung finden. In einzelnen Fällen konnte mit Neutralrot oder polychromen Methylenblau gearbeitet” werden. Weit günstiger aber erwiesen sich Brilliantcresylblau, Cresylechtviolett und Prune pure. | Das Hauptergebnis meiner Untersuchungen mag folgendermassen. formuliert werden: An Regenerationsblastemen, Wundgeweben, auswachsenden Embryonalknospen, 4umoms artigen Wuchergeweben verschiedener Aréb bei Würmern und Amphibien lassen 510 durch die Anwendung geeigneter Vitalfarbe stoffe gewisse Zell-elemente differenzierens d.h.mit Farbgranulabeladen,sodass sie sich mit aller Deutlichkeit von der Umgebuns abheben. Wenn man die Dosierung des Ears stoffes mit genügender Sorgfalt vornimmts 80 bleiben die vital gefärbten Zellen. Leben und kônnen in der Folgezeit auf 1h Verhalten geprüft werden: 1; An pigmentlosen Tricladen (Planaria vitta, Dendrocoelum lacteum und Polycladodes alba) färbte ich mit Brilliantcresylblau, Cresylecht: | violett und Prune pure gewisse Zellgruppen am ganzen Tier, ohne \ dass die Versuchsobjekte in ihrer Vitalität wesentlich geschädigt | ES ZELLSPEZIFISCHE VITALFARBUNG 399 wurden. - Solche in toto vital gefärbte Tiere verwandte ich zu Regenerationsstudien. In der Regel wurden die Würmer un- mittelbar vor oder hinter dem Pharynx quer zerschnitten und dann von Zeit zu Zeit in leicht gequetschtem Zustande mikroskopisch untersucht. Zunächst trat in der bekannten Weise der Wundver- schluss ein. Dann entstand am Regenerationsrand ein weisslicher Regenerationszapfen, der bald grüsser wurde und sich unter Einwanderung gefärbter Zellen mehr und mehr verfärbte. Bis- F1G. 1. — Planaria vitta. Regenerat am Vorderende des Hinterstückes, durch Anhäufung von Speicher- zellen intensiver gefärbt als der Regenerant. weilen wächst die Zahl der farbspeichernden Zellen derart an, dass das Regenerat sogar intensiver gefärbt ist als der Regenerant (Fig. 1.) Die Verlagerung der gefärbten Elemente geschieht auf zwei verschiedene Arten. Einmal zwängen sich die mit Farb- granula beladenen Zellen, die ich als « Wanderzellen » bezeichnen Will, durch die Lücken des Mesenchyms gegen den Regenerations- rand hin. Auch vereinzelte Tropfen, wohl Entmischungsprodukte des syncytialen oder cellulären Plasmas, wandern auf diesem Wege extracellulär nach dem Wundrand und lassen sich im gequetschten, | lebenden Regenerationsblastem nachweisen. Andererseits aber dient der Darm etwa vom vierten oder fünften Tage nach der 400 P. STEINMANN dm 6 ré L Cr PT SN TON PT + 54 F1G. 2. — Dendrocoelum. Aus dem Regenerat ausgequetschte « Rundzellen » mit Farbgranula. Cresylechtviolett — Ringer-Locke. Operation an zur Verfrachtung von gefärbten rundlichen Zellen. die wir im Gegensatz zu den « Wanderzellen » als « Rundzellen) bezeichnen wollen. An der Stelle, wo der Darm in das junge Gewebe vorwächst, sammeln sich diese Gebilde, die wir in früherer F1G. 3. — Dendrocoelum. Umwandlung isolierter gefärbter « Rundzellen » in Fibroblasten, jüngeres u älteres Stadium der gleichen Kolonie. Ringer-Locke. ZELLSPEZIFISCHE VITALFARBUNG AGE Arbeiten rit dem Ausdruck « Stoffträger » bezeichnet haben und die mit den «Dottertropfen» von WEesrsLap identisch sind, zu Hunderten an und blähen die gegen das Regenerat gerichteten Darmdivertikel stark auf. Schneidet man ein Regenerat in diesem Entwicklungsstadium an, so entleeren sich die gefärbten Elemente - Pre: 2 Gewebezüchtung aus Mesenchym von Polycelis nigra, 12 Tage nach Explan- tation, nach einer Photographie. aus den Wundlücken und künnen isoliert untersucht werden. In Ringer-Locke-Lüsung mit gleichen Teilen Wassers vermischt, kann man die isolierten Zellen 10 bis 14 Tage lebend erhalten. Sie runden sich in der Flüssigkeit meist ab (Fig. 2) Zuvweilen _bekommt man aber in den Kolonien auch Teilungsstadien zu 402 P, STEINMANN sehen, und nicht selten wandeln sich die gefärbten Zellen unter Ausbildung von Pseudopodien in Fibroblasten um, die retikuläre Wucherungen bilden (Fig. 3 und 4). Bleiben die gefärbten Zellen im Regenerat, so tritt allmählich eine Verfärbung zutage. Alle mobilen oder mobilisierten Zellen im Innern des Regenerates wie auch des Regeneranten nehmen eine rôtliche Farbe an und heben sich immer deutlicher von den mehr. bläuhch gefärbten übrigen Zellen ab. | Während sich Cresylechtviolett im Zellplasma meist in kleinen bis sehr kleinen Granulationen speichert, die dann je nach der Natur der Zelle ins Bläuliche oder Rôtliche spielen, färbt Prune pure” anfänglich diffus. Nur in den Darmepithelzellen insbesondere in“ denen der äussersten Divertikel sammeln sich tiefblaue Farbkugeln. an. Gleichzeitig aber speichern die mobilen Zellen den Farbstoffs in einer leuchtend roten Modifikation, karmin- bis scharlachrot.« Da Prune pure bei Säurezusatz rot, bei Laugenbeimengung blauv wird, darf es als Indikator angesehen werden. Leider zeigt es 1n« neutraler Lüsung die Neigung, den Dispersitätsgrad zu verringern und teilweise auszuflocken. Unter Anwendung von Schutzkolloiden« velingt es gleichwohl, die Lüsungen in einem gewünschten Verdün= nungsverhältnis zu erhalten. , Immerhin ist der Farbstoff in dieser Hinsicht recht heikel. BR Albinotische Amblyostoma erwiesen sich für ähnliche Studien als recht vorteilhaft. Mit Cresylechtviolett, das dem Wasser des, Wohngefässes zugesetzt wird, bekommt man bei Verdünnungss graden von 1: 20.000 bis 1: 50.000 in 24 Stunden einen deutlichen violetten Anflug über der ganzen Haut. Einzelne Teile sind, stärker gefärbt, so die Nasenschleiëmhaut und die Sinnesknospen \ der Seitenlinie. An einem weggeschnittenen Stückchen des Schwanzsaumes, sofort in überlebendem Zustand untersucht, zeigte sich, dass die oberflächliche Schicht der Epidermis frei von Farbe war, Auch die grossen, mit Eiweisskürnern gefüllten Zellen waren ungefärbt. Der Farbstoff sass ausschiesslich in den Epithelzellen der tiefsten Lage und hatte auch dort nur einen Teil der Zellen ZELLSPEZIFISCHE VITALFÂRBUNG 403 befallen. Jedoch war jede gefärbte Zelle bis in 1hre letzten Aus- läufer hinaus von Farbgranulationen erfüllt (vergl. Fig. 5). Nur der Zellkern war frei von Farbe und hob sich als heller Fleck von FIG. 5. — Amblyostoma. Mit Cresylechtviolett gefärbtes Integument des Schwanzsaumes zeigt die Speicherzellen (rot). L4 der Umgebung ab. Diese charakteristische Färbung hielt sich während dre: Wochen fast unverändert. Derart in toto gefärbte Amblyostoma-Individuen dienten nun für Regenerationsstudien ähnlich den für Tricladen beschriebenen. Die mit Aether narkotisierten Tiere wurden derart operiert, dass 404 P. STEINMANN am Rückensaum dreieckige Einschnitte angebracht wurden. An den weggeschnittenen Teilen konnte jeweilen der Stand der Färbung … kontrolliert werden, an den Wunden der Anteil der « Speicher- F1c.-6: In Regeneration begriffener Schwanzsaum von Amblyostoma, 12 Stunden lang in schwacher Neutralrotlôsung gehalten. | zellen » an den Regenerationsvorgängen. Die feinhistologischen Untersuchungen an den verschiedenalterigen Regeneraten sind noch im Gang. Für das uns hier interessierende Problem genügen fol- Regenerationssaum von Amblyostoma, mit Neutralrot elektiv gefärbt. | | gende allgemeine Feststellungen: An der Wundstelle, wo dure Zellwucherungen neues Gewebe entsteht, erscheint zunächst nacl einigen Tagen ein weisslich- -opaker Rand, der sich in der Folgezei ee ZELLSPEZIFISCHE VITALFÂARBUNG 405 immer mehr mit violetten Zellen durchsetzt, sodass schliesslich der neue Saum elektiv violett gefärbt erscheint. Gleichzeitig entfärbt sich der der Wunde benachbarte Bezirk des Schwanzsaumes. Einige zwecks vorläufiger Orientierung angefertigte Schnittserien zeigten, dass sich die basalen Epidermiszellen in besonders lebhañfter Teilung befinden. Ob sie sich, wie aus diesem Befund geschlossen werden kôünnte, aus ihrem Verband loslôsen und als Wanderzellen in den äussern Regenerationssaum eindringen, muss durch spätere Untersuchungen noch klargelegt werden. Verwendet man für die gleichen Versuche ungefärbte Molche, und färbt man sie erst einige Tage nach der Operation, so erkennt man, dass die im Wundsaum gehäuften Zellen in ihrer grossen Mehrzahl Speicherzellen sind, sodass auch in diesem Fall stark elektive Färbungen zustandekommen (Fig. 6). Der gleiche Vorgang kann auch mit Neutralrot nachgewiesen werden. Leider hält sich aber dieser Farbstoff viel schlechter in den Zellen. Auch färbte er nicht nur die Speicherzellen, sondern noch zahlreiche weitere Elemente. Ungünstig ist auch, dass die Neutralrotgranula sehr gross sind und die Verteilung auf die Zellen weit schwerer zu … beurteilen erlauben als die entsprechenden Gebilde, die durch Ein- wirkung von Cresylechtviolett entstehen. LTÉE, Bringt man Junglarven von Amblyostoma etwa 14-16 Tage nach dem Ausschlüpfen aus dem Ei für 10-12 Stunden in sehr verdünnte Lôsungen von Brilliantcresylblau (1: 200.000-1 :500.000), so kann man die in Wachstum und Differenzierung begriffenen Stellen z.B. die Extremitätenknospen stark elektiv blau färben, während die übrigen Elemente den Farbstoff nicht aufnehmen. Noch besser gelang bei etwas älteren Larven die elektive Färbung der Vegeta- _ ionsspitze (Fig. 8) an den Extremitätenenden und an den Spitzen der Kiemenschläuche mit Cresylechtviolett. Die Neoblasten er- scheinen an jenen Stellen dicht gehäuft und speichern den Farbstoff sehr intensiv (Fig. 9). Die Dosierung muss allerdings vorsichtig geschehen, da der Farbstoff auf die jungen Zellen giftig wirkt und leicht zu einem schleimigen Zerfall der Haut führen kann. Durch längere Dauer 406 P. STEINMANN der Einwirkung kann auch bei sehr verdünnten Lôsungen schliess- ich der gewünschte Erfolg erreicht werden. FICFS: Aeltere und jüngere Knospe der Vorderextremität einer Amblycstoma-Larve mit Brilliantcresylblau bezw. Cresylechtviolett gefärbt. REP - ER HR . De à DATI EN . DA Los. — e FER ne EE RS TUE 4 CUT 4 e Kr ee pe ET Le £ . va + y LR S: d 2 4 LE LESC DRE . , 7 + : 732" Æ À .° sets LTRTSS PIERRE Ce EE HO Es le anenie DA D OURS RES € , DCE tE D UmÉ en.» CAT . nl - e.4-.°° . FÈ FE tent . . ce . fe A. ste “ À see A CU 2 ss ee se? CI 6 C'HAS QE RTS UNIS Er 0 SR Ne re re Del RE Re À S eee. ° 7.2 2: . ME TER : à es sp07 He a) GA CEE F \'‘ La HR ES e sante . + SR AK ste 2 L LEP z FE > ® \ LT + ri ie un à Es rs AT . RASE SN SU Der ee AE HR TLC IE SE s CSD pe 3 ‘0: a - CERS CR CR . . à FAR - Et es lt 5 #4“. LR à = = . se me Tea etant 2 Ce Le # \e—! CRC ae a CRE RE 2 g < ba , — — 2e: RER ES ts A +. ue LE ee "7s8 ce A - RE RT LE] Re. MU Nes 4 . c° - ss 2e hs > +1 CPL: Fic. 9. Kiemen einer Larve von Amblyostoma, vital mit Cresylechtviolett gefärbt Lage der embryonalen Speicherzellen. | Schneidet man nun solchen Larven die Schwanzspitze weg und lässt die Wunde zuheilen, so entsteht nach 3-4 Tagen eine Zellsehicht über der Wunde, die sich den genannten Farbstoffen gegenüber ZELLSPEZIFISCHE VITALFARBUNG 407 genau gleich verhält wie die in Wachstum begriffenen embryonalen Wucherzellen der Extremitäten und Kiemenschläuche (vergl. Fig. 9). IV. Die an embryonalem Gewebe und an Regenerationsblastem gemachten Erfahrungen legten den Schluss nahe, dass sich in der _ spezifischen Färbbarkeit der Bildungszellen ein besonderer physiolo- vischer Zustand z.B. ein aussergewühnlich hoher Grad von Vitalität ausspreche. So ging ich dazu über, auch tumorartige Wucher- ungen nach dieser Richtung zu prüfen. Gelegenheit dazu bot sich, als an einem meiner Versuchsmolche eine Narbengeschwulst auf dem Rücken entstand, die sich seitlich aus einem Hautriss des Rückensaumes als ein rundliches, etwa stecknadelkopfgrosses Gebilde entwickelte. Dieser Gewebepfropf bestand fast aus- schliesshch aus Speicherzellen. Als das betreffende Tier mit Cresylechtviolett gefärbt wurde, hob sich die Geschwulst sehr intensiv von 1hrer Umgebung ab. . - Besonders deutlich aber liessen sich die Speicherzellen an Gewebe- wucherungen nachweisen, die künstlich an Tricladen erzeugt wurden. Durch Zerstückelung einiger Exemplare von Planaria lugubris und sofortige Uebertragung der Fragmente in ein Gemisch von Ringer-Locke-Lüsung und Aqua dest. gelang es mir, den Wundver- schluss zu verhindern. An den offen zutage liegenden Mesen- chymgeweben machte sich sofort eine lebhaîfte Zellvermehrung geltend, die nach 8-10 Tagen zur Bildung grosser, weisser Gewebe- kuchen führte, ohne dass das Integument sich darüber zu schliessen _ vermocht hätte. Schnittuntersuchungen zeigten, dass in dem Tumor zahlreiche spindelfürmige Zellen enhalten waren, die mit ibrer Achse meist gegen die Peripherie des Tumors hin gerichtet waren, von denen also vermutet werden durfte, dass sie in Wander- ung begriffen seien. Nach 10-12 Tagen waren die Tumoren derart gewachsen, dass sie an Volumen das Fragment, aus dem sie stammten, weit übertrafen. Ich wiederholte das Experiment mehrfach und ging dann dazu | über, mit Cresylechtviolett vorgefärbte Würmer in gleichem Sinne | zu verwenden. Das Ergebnis entsprach vollkommen meinen Ver- 408 P. STEINMANN F16. 10 u. 11. — Zwei in Ringer gezüchtete Fragmente von {Polycelis nigra. Wundverschluss unterbleibt. Aus der Tiefe dringen die zuvor gefärbten Speicherzellen in das Wuchergewebe ein. FIG. 10 früheres, F1G. 11 späteres Stadium. ne L Fe ZELLSPEZIFISCHE VITALFÂARBUNG 409 mutungen: der anfänglich. weissliche Tumor zeigte an seiner Oberfläche schon nach kurzer Zeit violette Zellen, deren Zahi sich zusehends vermehrte (Fig. 10), bis der ganze Tumor dicht rot- violett punktiert war (Fig. 11). Leider schlugen Versuche, bei . andern Tricladen auf diesem Wege Tumoren zu erzielen, fehl. Dafür gelang es, bei Dendrocoelum lacteum und Polycelis nigra an Explantaten (vergl. oben) elektive Färbungen gewisser Zellen zu erzielen, die vermutlich mit den Wucherzellen der Tumoren von Planaria lugubris homologisiert werden müssen. Jedenfalls ist damit der Nachweis geleistet, dass auch bei krank- haften atypischen Wachstumsvorgängen Zellen beteiligt sind, die sich den Farbstoffen gegenüber ähnlich verhalten wie dieeembryona- len Zellen und wie die Zellen, die sich im Regenerationsblastem anhäufen. Weitere Untersuchungen über die Anwendbarkeit des hier - gekennzeichneten Forschungsprinzips auf andere Objekte sind im Gang. Es ist auch beabsichtigt, Warmblüter in den Kreis der Betrachtung zu ziehen. ZUSAMMENFASSUNG. Durch nas gewisser Farbstoffe, insbesondere des Cresyl- “echtviolett. des Brilhanteresylblau und des Prune Pure kann man bei Tricladen und Amphibien in Regenerationsblastemen, Wundheïlungsgeweben, embryonalen Wachstumszonen und tumor- _martigen Wucherungen einzelne Zellen vital elektiv färben, sodass Sie sich in ungefärbtem Gewebe durch einen besonderen Farbton _auszeichnen, ohne dabei ihre Vitalität einzubüssen. Die elektive gefärbten Zellen künnen in der Folgezeit am Wund- rand oder in den Organknospen an die Oberfläche wandern, sich dort durch Teilung vermehren und in immer grôsserer Zahl die Wachstumszone bevülkern, sodass schon makroskopisch die betref- _fenden Zonen sich durch intensive vitale Färbung kennzeichnen. An gleichaltrigen, zuvor ungefärbten Regeneraten und Wachs- _ tumskegeln lässt sich durch vitale Färbung nachweisen, dass eine grosse Zahl der Komponenten eines solchen Wuchergewebes aus | eS d.h. elektiv färbbaren Zellen besteht, welche den 410 P. STEINMANN Farbstoff energisch an sich reissen und dadureh einen besondern physiologischen Zustand verraten. In verdünnten Ringer- Locke - Lüsungen lassen sich explantierte, vital vorgefärbte Wuchergewebe von Tricladen züchten. Dabei konnte die Umwandlung der. zunächst rundlichen Speicherzellen in Fibroblasten direkt beo- bachtet werden. Diese Methode verspricht, die prospektive Bedeutung der farbspeichernden Zellen und ihr mügliches Schicksal … im Regenerat oder in der Organknospe aufzuklären. | j'} REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE ‘ 411 Tome 39, n° 17. — Août 1932. J. CARL un K. ESCHER ZOOLOGISCHE FORSCHUNGEN IN SÜD-INDIEN (Winter 1926-27). Diplopoden aus Süd-Indien und Ceylon Ne Ne 2 Polydesmoidea von Dr. J CARL Genf. Mit 189 Textfiguren. J. EINLEITUNCG. Aus dem ganzen gewaltigen Gebiet der vorderindischen Halb- insel waren bis heute nur etwa 53 Arten von Diplopoden bekannt geworden. Und doch bestand kein Grund, am Diplopodenreichtum auch dieser tropisch-subtropischen Region zu zweifeln. Das hohe _geologische Alter des südindischen Festlandes, die verticale Glie- derung und der Waldreichtum der südlichen West-Ghats boten günstige Voraussetzungen für eine normale Entwicklung dieser orophilen Arthropoden-Klasse dar. Andererseits bürgten sowohl die durch die Geologie sichergestellte, lange geographische Isolierung | Südindiens gegen Norden hin, als auch die bisher bekannten Fragmente seiner Tierwelt die Gewähr dafür, dass methodisches Sammeln eine nicht nur numerisch reiche, sondern auch in ihrer Zusammensetzung originelle und für die Rekonstruktion vorzeit- lieher geographischer Beziehungen wichtige Fauna zu Tage fürdern wWürden. Die Isolierung einzelner südindischer Gebirgsmassive liess dieselben ferner als ein für die Fragen der Faunendifferenzierung Rev. Suisse pe Zoo. T. 39. 1932. 35 412 | J. CARL durch Segregation äusserst dankbares Forschungsgebiet erscheinen. Dass die Diplopoden dank ihrer geringen Ausbreitungsfähigkeit ganz besonders zuverlässige Zeugen für geographische Isolierung sind, ist durch VErRRoErr’s Forschungen in Europa und durch - meine eigenen Untersuchungen über die Diplopodenfaunen von - Columbien, von Celebes und Neu-Caledonien zur Genüge bewiesen. Schliesslich sei noch an den günstigen Ümstand erinnert, dass langjähriges Studium einer Tiergruppe ihren Kenner notwendig zum methodisch vorgehenden Sammler auf seinem Spezialgebiet heranbildet. Alle diese Gründe rechtfertigen die Vorzugs-Stellung, die ich auf meinen Sammel-Touren in den Gebirgsmassiven der. Nilgiris, Palnis und Anaimalais den Diplepoden einräumte. Die Ausbeute entsprach denn auch in quantitativer und qualitativer. Hinsicht den gehegten Erwartungen. Als genaueren Masstab dafür môüge vorläufig die Ordnung der Polydesmoidea dienen. Den 7 aus ganz Vorder-Indien verzeichneten Arten dieser Ordnung künnenM wir heute aus den drei genannnten Massiven allein 40 Arten und 2 Unterarten gegenüberstellen und behaupten damit noch keineswegs,* ein erschôpfendes Bild von der Vertretung der Ordnung in jenen” Bergen geben zu künnen. Einen entsprechenden Zuwachs bringt. unsere Reise-Ausbeute in anderen Diplopoden-Ordnungen und vo 1 allem in den Spirostreptoidea, die bisher in den vorder-indischen Faunenlisten fast nur mit einigen nomina nuda figurierten. Die Feststellung von Vertretern der Stemmiuloidea, Limacomorphæ (Glomeridesmidae) und Pselaphognatha in den südlichen West” Ghats sind weitere nicht unwichtige Ergebnisse unserer Expedition Die einzige bis dahin aus Süd-Indien verzeichnete und ihrer systen matischen Stellung nach ganz unsicher gebliebene Art aus de 4 Ordnung der Chordeumoidea konnten wir wieder auffinden; sie 4 soll im II. Teil dieser Arbeit rehabilitiert werden. Wir würden der noch nicht vüllig abgeschlossenen systematischen Analyse unseret.. Ausbeute zu stark vorgreifen, wenn wir heute schon die zoogeogras ; phischen Folgerungen aus der qualitativen Zusammensetzung der süd-indischen Diplopodenfauna ziehen wollten. Was eine vorläufige Uebersicht des Materials in Bezug auf Endemismus, Differenzierung 1 der Fauna innerhalb des Sammelgebietes, sowie faunistische Affinitäten mit benachbarten und entfernteren Regionen auszus sagen erlaubte, findet sich in meiner unlängst erschienenen age 1 meineren Schrift über die süd-indischen Gebirgsmassive nieders | Ce a. | D. | | DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON 413 gelegt ! Eine endgültige zoogeographische Synthese soll den die Systematik behandelnden Arbeiten angegliedert werden, die ich nun. in rascher Folge zu verôffentlichen gedenke. Was mich seinerzeit die südlichen West-Ghats als Ziel meiner Expedition hat wählen lassen, ist, ausser 1hrer sehr Iückenhaîften faunistischen Durchforschung, ihre topographische und oekologische Eigenart, dank welcher sich hier auf verhältnismässig kleinem Raume die denkbar günstigsten Vorbedingungen für vergleichend-fau- nistische Studien vereinigt finden. Von den drei hôüchsten Erhe- bungen des Gebirgszuges, den Nilgiris, Palnis und Anaimalais sind die ersteren von den beiden letzteren durch die gegen 40 km. breite, ebene Senke von Palghat getrennt, während wiederum ein tiefes, nordwärts gerichtetes Tal — das Vatavadai — Palnis und Anaimalais topographisch scheidet. Da nun aber andererseits die drei Massive sich fast zu gleicher Hôhe erheben und wohl charakterisierte Lebensbezirke für Diplo- poden gemeinsam haben, darf wohl der Grad der Differenzierung ihrer Fauna als relativer Maasstab für das Alter ihrer heutigen topographischen Isolierung betrachtet werden. Im Vergleich zu Süd-Indien konnte Ceylon als einigermassen durchforscht gelten. Doch bringt fast jede kleine Ausbeute von dort wieder neue Formen, die zum Vergleich mit südindischen aufordern. Es schien mir daher angebracht, eine Anzahl von mir selber gesammelten oder mir durch das British Museum gütigst überlassenen Arten aus Ceylon hier zu berücksichtigen. Einige Arten aus Süd-Indien, die ich ebenfalls der Direktion des British Museum urd der Conservatorin Frl. S. FINNEGAN verdanke, bilden eine willkommene Ergänzung meiner eigenen südindischen Ausbeute. II. ŒKOLOGIE. Für die Diplopoden kommen folgende Biotopen in Be- tracht, die sich in den drei Massiven in annähernd entsprechender Hôühenlage wieder finden: Me Die obere Stufe des tropischen Regen- IWaldes von 1000-1900 m., hauptsächlich durch die | Æ CarL, J. Dans les massifs montagneux de l’Inde méridionale. Mémoires | du « Globe », t. LXIX, 153 p., 3 cartes et 32 plans. Genève, 1930. 414 J. CARL Stationen Coonoor, in den Nilgiris, Maryland, in den unteren Palnis, und Valparai, in den Anaimalais, vertreten. Alle Ordnungen der südindischen Diplopodenfauna kôünnen in diesem Biotop auftreten. Der Mannigfaltigkeit und Artenzahl nach überwiegen die Polydes- miden; die Spiroboliden sind spärlicher, einseitiger entwickelt und meist durch mittelgrosse Formen vertreten. Von kleiner Gestalt sind auch die Spirostreptoidea (Harpagophoridae) und die” S'phaerotheria im Vergleich zu den Riesenformen mancher tropischen« Urwälder. Gigantischen Wuchs zeigt überhaupt nur eine Diplo-s poden-Art aus diesem Lebensbezirk, der Spiroboloide Eucentrobolus“ tamulus Poc., von den Anaimalais, deren Regen-Wälder sich bereits« dem aequatorialen Typus nähern. Somit tritt hier doch der Charakter des montanen Monsunwaldes in Form einer gewissen faunistischen Verarmung und des Zwergwuchses in Erscheinung.M Noch stärker findet sich diese Eigenart im folgenden Lebensbezirk« ausgeprägb. 2. Die hôheren Bergwälder oder Sholas, vom. Typus der Laurisilvae, von etwa 1900 bis 2500 m. Sie sind durch niedrigeren, gleichfürmigeren Wuchs 1hrer zu Schirm- oder Ballon: form neigenden, wenig zahlreichen und zur Hauptsache der Familie der Vaccinaceen angehôürenden Baumarten, mit Rhododendron arboreum als Charakterbaum, ausgezeichnet. Das unter dem dichten Blätterdach der breiten Kronen herrschende Halbdunkel, die relativ gleichmässigen Temperatur- und Feuchtigkeitsverhälts nisse — manche Sholas reichen in den Wolkenhorizont hinauf —, sowie die reichliche Humus- und Moderbildung scheinen ebensoviele dem Leben lichtscheuer, hygrophiler Bodentiere äusserst günstige Lebensbedingungen darzubieten. Sie erweisen sich auch als “solche für gewisse Wirbellosen-Gruppen, wie z.B. für Landplanarien, die dort unbedingt ihr Optimum finden. Bei den Diplopoden ist dies m beschränkterem Maasse der Fall, indem hier die Einformigkeit m der Vertretung nach hôheren Sippen und der Zwergwuchs gamz eklatant zu Tage treten und damit eine Paralelle zur Umwandlung der Waldvegetation mit steigender Hôhenlage darstellen. Spiro- boliden fehlen oberhalb 2000 m. ganz; Spirostreptiden, Sphaero- theria, Limacomorpha und Colobognatha sind schwach vertreten, so dass die Polydesmoidea weitaus das Hauptkontingent zur | Diplopodenfauna der Sholas stellen. Dabei sind sie aber nur durch kleine und kleinste Formen aus den an sich schon kleinwüchsigen \ —— ne DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 415 F1G. 2. — Laubwerfender Sommerwald im Winter bei Masinigudi, im Moyarbecken. - ‘ - « = è , en 5 : æ 4 r " f . = ' > = ÿ , _ ë 2 . e. r 2 x " 0 ‘ | ’ # ‘ ‘ J ‘ . , * | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 417 Familien der Strongylosomiden, Vanhoeffennuden, Cryptodesmiden und Stylodesmiden vertreten, die sich häufig mit der ebenfalls kleinen und zarten Chordeumoide, mit Symphilen und mit Land- isopoden von auffallend kleiner Statur in der gleichen Biosynoecie (unter morschem Holz) zu einer Mikrofauna von Moder- und Mulmfressern zusammenfinden. Ob diese Erschemung auf klimatische, edaphische (Kalkmangel ?) oder biontische Faktoren zurückzuführen ist, ob es sich um direkte oder indirekte Wirkung — durch Vermittlung der Waldvegetation — handelt, muss noch unentschieden bleiben. Die genannte Mikrofauna ist zwar auch dem montanen Regenwald eigen, fällt aber in den Sholas infolge des Ausfalls der grüsseren Formen viel stärker auf. Zur Erklärung des letzteren müssen ausser ihrer Hühenlage noch zwei Eigentüm- hchkeiten der Sholas erwähnt werden: 1hre meist geringe Aus- dehnung und ihre Isolierung im Gebiet der mageren Grasweiden, die einer intensiven Bestrahlung, grossen täglichen Temperatur- schwankungen, sowie der austrocknenden Wirkung der Winde aus- gesetzt sind. Unsere Abbildung 1 gibt einen Begriff von der spora- dischen Verteilung der kompakten und auffällig scharf begrenzten Sholas im ausgedehnten Weideland der Nilgiris, wo sie Tälchen und Mulden im Gelände besetzen. In den Palnis sind sie noch stärker isohiert und grôsstenteils an den Rand des Plateaus gerückt. Manche davon, wie die Kukkal-Shola und die Tiger-Shola, bilden einen Uebergang zum Charakter des oberen montanen Regenwaldes. In den mittleren Anaimalais endlich dehnt sich letzterer bis gegen 2000 m aus, und die kleinen Sholas sind auf die oberste Stufe der Berghänge hinaufgedrängt, wo sie kleine Mulden ausfüllen. Die zerstreute Verbreitung der Sholas kommt in der Zusammensetzung ihrer Bodenfauna deutlich zum Ausdruck. Der grosse oekologische Kontrast zwischen den beiden Biotopen, Shola und Grasland, dürfte den Austausch der Bodenfaunen zwischen den Sholas verhindern und damit den Lebensraum grüsserer, wanderfähiger Formen zu stark _ emengen. Dass etwaige Ausbruchsversuche aus der Shola nach Regen | : : mit dem raschen Todeihrer Unternehmer endigen, beweisen trockene Hautskelette von Strongylosomiden, die man auf dem Weideboden rings um die Grenzen der Sholas findet. Dass andererseits das Weide- | land keine eigene Diplopoden-Fauna aufzuweisen hat, dürfte ausser aus den chengenannten klimatischen Gründen auch wegen des . Mangels an geeigneten Unterschlupfgelegenheiten und an anstehen- 418 J. CARL dem Fels und Schutt, sowie wegen der häufigen ausgedehnten Gras- brände nicht verwundern. Das senile Relief dieser uralten Gneiss-Gebirge ist dem in unsern « Alpen eine hochwichtige Rolle spielenden « peträischen » Faunen- element [VERHOEFFr| durchaus ungünstig. 3 Der laubwerfende Monsunwald ist der oekologische Gegenpart der beiden beschriebenen Waldtypen. Die meist weitauseinander stehenden, kleinblättrigen oder in der Trockenzeit entlaubten Bäume, mit Grasunterwuchs, lassen den Laterit-Boden in den Wintermonaten ausdürren. Baumleichen sind” selten; die Moder- und Humusbildung ist gering. Längs der Wasser- läufe kann man vereinzelt kleine Polydesmiden oder Trachyiuliden antreffen. Im typischen, durch Teakbaum (Tectona grandis) und" Rosenholz fDalbergia latilolia) charakterisierten Sommerwald (Fig. 2) begegnet man auch im Winter den resistenten, durch Rollvermügen ausgezeichneten Sphaerotherea. Offenbar belebt sic hier die Bodenfauna während der Regenzeit. Funde von trockenen: Fragmenten einer ansehnlichen Harpagophoride lassen vermuten, dass grüssere ambulante Formen die Trockenzeit im Boden vergraben überstehen oder sich in Dickichte zurückziehen. Mehn als in irgend einem andern Lebensbezirk macht sich hier der Mange unserer Kenntnis der Wald-Bodenfauna in der Regenzeit (Mai bis« November) fühlbar. 2 Der laubwerfende Monsunwald tritt in giüsserer Ausdehnung in dem topographisch zum Mysorplateau gehôrenden oberen Moyar= becken, im Norden der Nilgiris — Stationen Masinigudi und Mudu= malai —, weniger ausgeprägt und mit vielen Uebergängen zum Regenwald auch auf der ersten Terrasse am Nordhang der Anaima=… lais, im Alyiarbecken bei Attakatti, auf. e 4. Das Kultuiland. Esfällt, wenn auch in verschiedenem. Grade, unter den geobotanischen Begriff der «Einüden» und zeichnet sich den bewaldeten Biotopen gegenüber durch die, Armut seiner Bodenfauna aus. In Gebieten mit ausgedehnter Ackerkultur konzentrieren sich eintünige Fragmente der letzteren um die menschlichen Ansiedlungen, so z.B. bei Coimbatore. Die | spezifisch montan-tropischen Kulturen weisen je nach der Kultur pflanze und der Art der Bewirtschaftung einen verschiedenen Grad | der Verarmung auf. In Bezug auf die Diplopoden bringt de | | H1 D EN A ERA LL ET 3 Le - DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 419 Ausrodung der Wälder zum Zwecke der Thekultur, wie sie zur Zeit unserer Reise in den mittleren Anaimalais, um Valparai, in grossem Masstabe vorgenommen wurde, die radikalste Vertilgung und gefährlichste Verdrängung der Waldbodenfauna mit sich. Der nackte Boden der meist auf Hügeln und stark bestrahlten Hängen angelegten Theplantagen bleibt faunistisch steril. Anders verhält es sich mit den Kaffee- und Cardamum-Plantagen, besonders wenn sie, wie in Süd-[ndien, als « Schattenkulturen » auftreten und Mulden einnehmen oder Tälchen folgen. Die reichlich vorhandenen vegetabilischen Abfälle, Blätterhaufen u.s.w., gewähren einer ganzen Anzahl Arten aus den verschiedensten Ordnungen Schutz, Feuchtigkeit und Nahrung. Diese im Anfang wohl arme Relikten- fauna kann sich durch sekundären Zuzug aus den benachbarten Wäldern zu einem ansehnlichen Bestand bereichern. Gewisse Anzeichen sprechen dafür, dass es in den Plantagen trotz 1hres geringen Alters auch schon zur Bildung von Standortsvarietäten der Wald bewohnenden Arten gekommen ist. Angesichts der unauf- haltsam fortschreitenden Urbarmachung der süd-indischen mon- tanen Region sind Kaffee- und Cardamum-Kultur als Refugien für die Waldbodenfauna geradezu zu begrüssen. Die Bananenkultur spielt in dieser Beziehung infolge ihrer geringeren Ausdehnung und offeneren Formation eine viel kleinere Rolle. Zum Kulturland sind auch die zahlreichen künstlichen Wälder der obersten Stufe in den Nilgiris und Palnis zu rechnen. Ihre Eignung zur Kolonisierung mit Diplopoden hängt von der Baumart, von ihrer Lage, von ihrem Alter und vom Grad ihrer Bewirtschaftung ab. Unter der einfürmigen Nadeldecke der als Windschutz um die hochgelegenen Rasthäuser der Palnis angelegten Forste von Pinus insignis, aus Californien, fanden sich keine Diplopoden vor. Steril ist auch der Boden junger, gehegter Eucalyptus-Wälder um Oota- camund. Hingegen lieferte ein alter Eucalyptus-Wald mit Unter- _wuchs, Strünken und Baumleichen am regenreichen Westhang des Dodabetta (bei ca. 2500 m Hôhe) reichliche Ausbeute an kleinen Arten. Ein Akazienwäldchen oberhalb Pumbarai, in den oberen Palnis, bei ca. 1900 m, erwies sich reich an Stylodesminen und A en In beiden Fällen hat die Besiedelung von einer anstossenden Shola aus stattgefunden. Zum Schluss sei noch einer auffallenden Tatsache gedacht. Bei der grossen Zahl importierter Kulturgewächse konnte man auf eine 420 | J. CARL Fälschung des heimischen Faunenbildes durch Adventiv-Arten gefasst sein. Statt dessen haben unsere drei Massive ausser zwei tropischen Ubiquisten —-Orthomorpha gracilis (C. Koch) und Tri- goniulus lumbricinus (Gerst.) — nur einen Juliden geliefert, der sofort landesfremd anmutet und .sicher mit Kulturpflanzen in die obere Stufe der Niloiris und Palnis gelangt ist. Es ist dies Cylindroiulus pollicaris Att.!, bisher von Lübeck, vom botanischen Garten in Berlin und von Kapstadt bekannt, eine jener wenigen Diplopodenarten, die aus unbekannten Gründen der Verschleppung besonders ausge- setzt sind und infolgedessen zum sporadischèn Kosmopolitismus neigen. Hingegen sind nicht die geringsten Anzeichen für Ein- schleppung aus Californien mit der Führe oder aus Australien mit Eucalyptus und Akazien vorhanden. JIT. SYSTEMATISCHER TEIL. Unterklasse CHILOGNATHA Superordnung EUGNATHA Ordnung POLYDESMOIDEA Familie STRONGYLOSOMIDÆ Trotzdem das System dieser Familie durch ATTems kritisch ++ ausgebaut worden und die Zahl der Gattungen im Zeitraum von 395 Jahren von 15 auf 47 angewachsen ist, so kommt darin lange nicht die ganze Formenmannigfaltigkeit der Gonopodengestaltung zum Ausdruck. In dieser Beziehung haben uns die südindischen + 7 Mr ORNT NUE D RP? STE NN PI ie ER <” Strongylosomiden eine grosse Ueberraschung gebracht. Weit entfernt, sich mühelos in schon bestehende Gattungen einreihen zu. lassen, weisen diese Arten — mit wenigen Ausnahmen — weder" unter sich noch mit orientalischen Artgruppen überhaupt eme deutliche Verwandtschaft auf. Bei jeder sieht man sich vor die Alternative gestellt, sie entweder in schon bestehende Gattungen… einzuzwängen und damit dem Streben nach schärferer Fassung der Gattungsbegriffe entgegenzuarbeiten, oder aber neue Gatiungen : Die Bestimmung dieser Art und die Angabe ihrer bisherigen Verbreitungn \ verdanke ich Herrn Dr. Carl Graf ATTEMS in Wien. L- DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 421 aufzusteHen, deren Charakterisierung nach einer oder wenigen Arten notwendigerweise unbefriedigend ausfällt. So sehr ch mit ATTEuS in der Kritik ganz unbegründeter Emführung neuer Gattungsnamen einig gehe, so berechtigt scheint mir die monotypische Gattung im Falle einer sehr ausgeprägten Isolierung der Arten, wie sie hier vorliegt. Unter diesem Gesichtspunkt môüchte ich die hier neu eingeführten, zahlreichen Gattungsnamen beurteilt wissen. Sie sollen eine Rückkehr zum früheren Chaos verhindern und gewisse Anbaltspunkte für eine künftige systematische Revision der Familie abgeben. Mehr lässt sich in Studien von vornehmlich faunistischem Charakter für den Fortschritt der Systematik nicht erreichen. Genaue Artheschreibungen, die das wesentliche enthalten, bilden schliesslich die sicherste Grundlage systematischer Erkennt- ns. Die starke Differenzierung der Arten auf kleinem Areal giebt der südindischen Strongylosomidenfauna den Stempel einer alt- endemischen, ausgemerzten und gleichsam erstarrten. d.h. nicht zu neuer Formbildung geschrittenen Tierwelt. Genus OrTHOMORPHA Bollm. Orthomorpha (Orthomorpha) rugulosa n. sp. (Fig. 3, 4.) Palnis: Oberes Pumbarai-Tal, ca. 1900 m, 30.III, tief unter Steinen und in faulem Stroh. -— Tigershola bei Maryland, ca. 1600 m, Wald unter Holz, 18.-20.1V. — Kodaiïikanal, 24.X.1894, J. R. HEennEersoN leg. (British Museum Nat. Hist., No. 170-171). Shevaroys :1«Lone Cottage (Shevaroys) », 24.X. 1894, J.R. HENDERSON leg. British Museum Nat. Hist., No. 169 &:; 169a ©. … Farbe des Rückens braun bis fast schwarz, manchmai längs der Mitte leicht aufgehellt; die Kiele gegen den Rand hin gradweise aufgehellt. Bauch und Beine schmutzigweiss bis hellbraun. Die | Färbung der Pleuren wechselt je nach der Gesamtfärbung von | emem sehr hellen bis sehr dunklen Braun. Kopf von der Farbe des - ! Die Lage dieser Station — Shevaroys — scheint mir zweifelhaft, weil der | Fund das gleiche Datum tragt wie jener von Kodaikanal, in den Palnis. 422 I CARL Rückens; Antennen etwas heller, doch mit verdunkeltem 6. Gliede. Die S sind im allgemeinen dunkler als die ©. Länge: 3 17 mm; ? 22 mm. Breite: 4 2 mm; © 2,8 mm. Kopfschild wenigstens auf den Seiten und die Backen runzelig: … Scheitel glatt oder sehr seicht gerunzelt. Scheitelfurche scharf. u Antennen kurz, beim © nicht, beim & wenig über den Hinterrand | des 3. Caen A 4 Halsschild seitlich stark zugerundet. Seine Fläche, ebenso wie der Rücken aller Metazoniten sammt Kielen dicht netzig runzelig; diese Skulptur ist am stärksten auf dem Halsschild entwickelt und . wird auf den Metazoniten gegen das Kürperende hin immer schwä- : cher. Rücken mässig gewülbt, etwas stärker beim & als beim 2. Quernat nicht tief, schmal, schwach längsgestrichelt. Metazoniten 3 bis 17 mit scharfer, tiefer Querfurche, die sich. mit einer viel seichteren dorsomedianen Längsfurche kreuzt und” jederseits bis zum stumpfen Winkel einer Furche reicht, die die Kieloberseite gegen den Rücken abgrenzt. 4 Kiele gut entwickelt; der 2. ist nach aussen verbreitert, springt vorn mit einem anlieh spitzen Lappen gegen den Halsschilil vor und ist hinten stark zugerundet lappig. Die beiden folgendenM sind im ganzen stark gerundet und etwas schräg nach hinten, gezogen. Vom 5. Kiel an geht der Vorderrand im Bogen in den etwas convexen, glatten Seitenrand über; das Hintereck ist ungefähr rechtwinklig, stumpf, nach hinten hin etwas schärfer, doch nirgends zackig. Die porentragenden Kiele haben eine schwache Verdickung des Seitenrandes, aber in derselben eine deutlichn umgrenzte, lanzettliche Rüille, in welcher hinter deren Ms der | winzige Porus liegt. Pleuren ziemlich dicht fein gekôrnelt. Pleuralkiel fehlend. Ventralplatten glatt, spärlich weiss behaart, ohne Hôckers Ventralplatte V des 3 ohne eigentlichen Fortsatz, aber mit scharf- kantigem, zweilappigem Vorderrand. Analschuppe trapezfürmig, | indem die beiden Borstenhôcker so weit wie die stumpfe Spitre # vorragen und mit ihr einen Endrand bilden. e. Schwänzchen ziemlich flach, besonders beim 9, nur schwacien heruntergebogen, am Ende gestutzt. ne | Beine mässig lang, nach hinten hin kaum merklich länger were dend; beim 4 länger und dicker als beim ®, das 5. Glied in der Mit à, das 6. Rd an der Basis verdickt und beide unterseits 1 DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 423 einer dichten Bürste von Sichelborsten besetzt (Fig. 4). Nur die 2 bis 4 letzten Beinpaare sind etwas dünner und entbebren der Bürsten. An den vordern Beinpaaren tragen die Glieder 1.-3. unter- und oberseits gebogene, stumpfe Borsten. Gonopoden (Fig. 3) mit kurzer, cylindrischer, an der Basis unten und am Ende aussen wulstig verdickter Hüfte, kurzem Femur | LS 1 LL SJ —2 Orthomorpha (Orthomorpha) rugulosa n. sp. 4. F1G. 3. Gonopode, Lateralansicht. — Fic. 4. Bein des 4. Paares. und schlanker, fast paralellseitiger, vor dem Ende aussen eine schräg gestutzte Zacke (a) abgebender Tibia. Tibiafortsatz schmal -bandfôrmig, in eine spitze Sichel endend. Der kurze Tarsus besteht aus einer äusseren, eiformigen und einer inneren, schildfürmigen, _breiten Platte, die wie zwei Klappen den mittleren Teil des Tibial- fortsatzes zwischen sich fassen. Die Innenfläche der grossen Klappe trägt eine scharfe Leiste, die offenbar das Herausgleiten des Tibialfortsatzes verhindert. Beim Exemplar von Lone Cottage ist | die Zacke a hornfürmig, zugespitzt. EP UMES RE NES PP ST LS LE Eh À i 424 J. CARL Vor allen Orthomorpha-Arten durch die schwache Entwicklung des Gonopodentarsus ausgezeichnet. | Orthomorpha ( Kalorthomorpha) simplex (Humb.). (Fig. 5.) Polydesmus (Strongylosoma) simplex. HuMBERT, A. Mem. Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, T. XVIIE p. 34-35, PI. III, Fig. 14-14c, PEN (nec III !), Fig. 14 d. 1865. Strongylosoma simplex. Pocock, R. I. Journ. Bombay Nat. Hist. Soc., 1892, p. 149-150. Orthomorpha (Kalorthomorpha) sumplex. Arrems, C. Arch. f. Naturg., 80. Jahrg., Abt. AÀ:, 4 Heft:;-p. 195, 197-914 > Ceylon: Pundaloya; 14. Brit. Museum Nat. Hist. Zu HumBEerT’s Urbeschreibung und einigen Bemerkungen bei Pococx müge hinzugefügt werden, dass der breite, flache Hücker zwischen den Beinen des 4. | Paares beim £ seicht in 4. Felder geteilt ist, deren Jjedes - eine niedrige, scharfe Querleiste " von braunem Chitin trägt. Die Bürste auf dem 6. und dem apicalen Teil des 5. Gliedes der vorderen Beinpaare des 3 besteht aus lanzettlich ver- breiterten, kurzen Borsten. | HumperT (loc. cit, PL NES Fig. 14 d) hat eine gute Ab- bildung des Apicalteils des Go- nopodentelopodits gegeben, die … aber infolge falscher Citation. : der Tafel in der Figurenerklär- ZM ung (p. 35) allen späteren Autoren entgangen Zu sein F16. 5. Orthomorpha (Kalorthomorpha) scheint. Die Gonopoden (Fig. 5) sumplexz (Humb.) 4. ; . SUR Gonopode, Medialansicht. rechtfertigen durchaus die Em= rethung der Art in die Gruppe Kalorthomorpha Att. Sie zeichnen sich aus durch eine lange, fast regelmässig cylindrische Hüfte und einen gerade aufstrebenden ERA TE Dre nr /'\ X à Nr NE > LEUR ETS 2 DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 425 Telopodit, dessen vorderer Rand in der Mitte etwas winklig vorspringt, während vom hinteren Rand weiter distalwärts ein schlanker, fast gerader Seitenarm abgeht. Die Grenze zwischen Tibia und Tarsus ist verwischt. Der Tarsus besteht aus einer _ äussern breiten Lamelle und einem längeren, mehrere Haken und Zähne tragenden Innenast; zwischen beiden gleitet die Spitze des kurzen, geisselfürmigen Tibialfortsatzes. Der Seitenarm am Hinterrand der Tibia würde zwar auf die Gattung Sundanina Att. hinweisen; dagegen ist die Abgangsstelle des Tibialfortsatzes die für Orthomorpha typische. Orthomorpha (Kalorthomorpha) willeyt n. sp. (Fig. 6, 7.) Ceylon: Kala Oya, XII 1905, Dr. A. Wizrey leg. (Brit. Museum). _ Hell rot-braun bis schwarzbraun, matt. Kiele, Beine und Sternite trübgelb, Antennen rotbraun. Länge: 24 mm.; Breite: 3 2,8; © 5,2 mm. - Kopf glänzend. Kopischild zerstreut punktiert, fein weiss be- borstet. ._ Seitenlappen des Halsschiides ganz schmal zugerundet und etwas nach hinten gezogen, daher hinten leicht eingebuchtet. Rücken stark gewôlbt. Quernat sehr schmal, fein geperlt. Meta- zomten glatt, unbeborstet, ohne Längsfurche; der 5. bis 16. mit scharfer, feiner Querfurche, die nicht bis zu den Kielen reicht. Die drei vordersten Kiele haben ein stumpfzackiges Hintereck; die folgenden sind Wülste, die vorn sehr flach beginnen und sich nach hinten zu einem schiefen Kegel erheben, dessen Spitze bis zur Kôrpermitte stumpf, von da an immer spitzer ist. Die letzten Kiele sind sehr klein, flach und spitz. Pleuralkiel als aufgebogene Leiste bis etwa zum 15. Segment deutlich. Pleuren glatt. Analschuppe schmal zugerundet, ohne Randborsten. Schwänzchen dünn, cylindrisch, gestutzt, ohne apicale Zäpfchen. Sternit V des 3 sehr charakteristisch (Fig. 6); zwischen dem 4. Beinpaar bildet es zwei runde Hücker, deren jeder oben eine gebo- _ gene quere Chitinleiste und hinten aussen eine dicke, etwas ambos- _ fürmige Platte trägt. 426 J-2CARE Beine im Verhältnis zum gedrungenen und robusten Kôürper auffallend schlank; auch die vorderen des & nur wenig verdickt, ohne Hôücker oder Auswüchse. Beim 'trägt das 6. Glied aller Beine unten eine gleichmässige Bürste kurzer, vor dem Ende einseitig verbreiteter Borsten, die wie gewohnt auf den vorderen Bein- paaren am dichtesten ist und hier auch den distalen Teil des 5. Gliedes besetzt. Die 4 ersten | Glieder tragen unterseits nur . kurze, krumme Borsten, das 1. und 2. ausserdem eine auffallend . lange subapicale Borste. An den kräftig gebauten Gono- ; poden (Fig. 7) greift der Femur weit an der Hinterfläche des Telo-. podits hinauf. Die kurze, breite, . oben concave Tibia ist am Ober- rand vor dem Ursprung des Tibial- » fortsatzes eimmgebuchtet und dane-. ben auf der Innenfläche mit emer « dreieckigen Zacke versehen. Ti-. bialfortsatz lang und zugespitit. Tarsus aus drei grossen Aesten. ds bestehend : einer breiten, am Ende l zugespitzten Lamelle (l), einem. dieser entgegengekrümmten, fin- Orthomorpha (Kalorthomorpha) gerfürmigen Fortsatz (/) und einer willeyt n. Sp. : LS . LCR F1c. 6. Ventralplatte des 5. Seg- sCReROnn Een Re de ments. — Fi. 7. Gonopode, distalen Abschnitt sich zu eine gen. Scheide für den Tibialfortsatz schliesst. Am Grunde des Astes erhebt sich auf der Aussenfläche eine kleine, trapezformige Chitinplattes Orthomorpha ( Kalorthomorpha) gracilis (CG. Koch). Nilgiris: Umgebung von Coonoor, ca. 1800 m, an Wege A, 20.X11.26. — Bandhi-Shola, nordëstlich von Wellington, ca 2070 m, am Weg, 3.1.27. &, 9. DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 427 Circumtropisch verbreitet und durch Verschleppung mit Warm- hauspflanzen beinahe kosmopolitisch gewordene Art. Orthomorpha ( Kalorthomorpha) coonoorensis n. sp. (Fig. 8.) Nilgiris: Coonoor, ca. 1600 m, XII 1926. Unter Laub, auf tiefgründigem Boden der Kaffeeplantagen und im Urwald. Farbe sehr wechselnd: von schmutzig weiss über grau bis tief- braun. Beine schmut- zig Weiss. Antennen- glieder 5 und 6 dunkler als die übrigen. & Länge: 25 mm; Breite: 2,5 mm. ® Länge: 27 mm, Breite: 30 mm. Kopfglatt, mit tiefer Scheitelfurche. An- tennen mässig lang, zurückgelegt bis zur Mitte (©) bezw. bis zum Hinterrand (5) des 3. Segmentes reichend. Halsschild und Me- tazoniten glatt, ohne ”. Längsfurche. Die Me- ANS | tazoniten 5-18 mit | | feiner, seichter, glatter F16G. 8. Orthomorpha ( Kalorth.) coonoorensis | Querfurche, die beim © h. SD. | fast verwischt ist. Gonopode, Medialansicht. _ Rücken stark ge- | wülbt. Die Doppelsegmente in der Quernat mässig stark ein- | geschnürt. Quernat fein längsgestrichelt. E= _Kiele, mit Ausnahme der drei vordersten, nur als schwache Beulen entwickelt. Pleuren in ihrer ganzen Hühe deutlich zerstreut gekôrnelt, am Stärksten auf den vordersten Segmenten; die drei letzten jedoch E E 428 J CARE glatt. Pleuralkiel nur bis etwa zum 12. Segment deutlich, stark gebogen. | Ventralplatten glatt, sehr spärlich behaart, mit Querfurche und « beim S auch mit schwacher Längsfurche, ohne Dornen oder « Hôcker. Ventralplatte V des 4 mit kurzem, breitem, schwach zweilappigem Fortsatz zwischen dem vorderen Beinpaar. Beine des © eher kurz und schwach, die hinteren kaum merkhch länger. Jene des 3 länger und stärker; die hinteren durch Streckung « des 3. Gliedes merklich verlängert; das 5. und 6. Glied sind reich- M licher und länger beborstet als die übrigen, ohne aber eine eigentliche 4 Bürste zu tragen. Me Gonopoden (Fig. 8): Hüfte cylindrisch, mit kürzerer, breiter, « etwas hakiger Tracheentasche. Tibia etwas kürzer als der Endteil, M breit, über der äusseren Basis einen flachen Buckel bildend. Tibial- fortsatz mit einer Platte beginnend, dann plôtzhich verschmälert M und in eine lange, scharfe Spitze auslaufend. Tarsus schmal band- fürmig, hakig gekrümmt, länger als der Tibialfortsatz und wie dieser in eine sehr scharfe Spitze endend, vor welcher er auf dei Innenseite ein Häkchen bildet. Vom Grunde des Tarsus geht hinten ein stark basalwärts gerichteter, am Ende hakiger Fort satz ab. Orthomorpha (Kalorthomorpha) dentata n. sp. (Fig. 9-13.) Nilgiris: Coonoor, ca. 1600 m, unter Laub, auf tiefgründigem Boden der Pflanzungen am alten Nilgiriweg. XII.20, d: &. Färbung: Rücken und Pleuren pechschwarz. Bauch, die 4 Grundglieder der Beine, Backen, Antennen und Vorderrand des Kopfschildes hellbraun. Die zwei Endglieder der Beine sebr hell gelb. Länge: 24 mm.; Breite eines Metazoniten mit Kielen: 3 mms Kopf glatt;. Scheitelfurche fein und seicht. Antennen mässig lang, zurückgelegt nicht über den Hinterrand des 3. Segmentes. reichend. Halsschild mit fast spitzen Seitenecken; auf der Fläche spärliche, | hinfällige, weisse Bôürstchen in drei Querreihen. | Rücken deutlich gewôülbt. Segmente in der Quernat schwach | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 429 eingeschnürt. Quernat schmal, fein längsgestrichelt. Metazo- niten ohne Querfurche; die vorderen beinahe glatt; die folgenden, etwa vom 8. an, unregelmässig längsgefältelt. Von diesen Fältchen erheben sich je 6 gegen hinten hin und ragen als spitzes Zähnchen über den Hinterrand der Metazoniten hinaus. Kiele über der Mitte der Seiten angesetzt. Es sind schmale, un- terseits nicht durch Furche begrenzte Leisten, ohne Vorderrand, Orthomorpha (Kalorth.) dentata n. sp. F1G. 9. Bein des 3. Paares, daneben eine Borste aus der Bürste des Tarsus. — F1G. 10. Bein des 8. Paares. — F1G. 11. Bein des 22. Paares. die sich nach hinten hin erheben, schärfer werden und als spitze Zacke den Hinterrand des Metazoniten überragen. Je näher dem Kürperhinterende um so stärker wird die Zacke. Von oben gesehen tragen die Kiele einen feinen, glatten Saumwulst undoberhalb desselben auf den porentragenden den winzigen, nach hinten gerichteten, v on der Seite nicht sichtbaren Porus. Rev. Suisse DE ZooL. T. 39, 1932. 36 430 J. CARL Dank dieser Lage des Porus erscheinen die porentragenden Kiele von der Seite gesehen ebenso scharf wie die porenlosen. Pleuren ziemlich grob dicht chagriniert. Pleuralkiel vom 2. bis 18. Segment vorhanden, eine scharfe, gerade, hinten als Zähnchen vorragende Leiste. Ventralplatten etwa 11% mal so breit als lang, sehr flach, ohne. Kreuzfurche, vorn in der Mitte leicht muldenfôrmig vertieft; « mm mm mm un mn _— — R Orthomorpha (Kalorth.) dentata n. sp. F6. 12. Gonopode, Lateralansicht. — F1. 13. Ende des Telopodits, Medialansicht. fein rissig, mit kurzen, weissen, nach hinten gebogenen Härchen besetzt. Am Gelenkrand, hart neben jedem Bein, bilden sie einer unscheinbaren Hôcker. Ventralplatte V (3) mit kurzem, gerun: detem Fortsatz zwischen dem vordern und einem Querwulst AUDE schen dem hinteren Beinpaar, dem ein dreieckiges, ist Feldchen folgt. “5 Analschuppe gerundet, mit kaum angedeuteter Spitze; von de DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 431 Fläche entspringen zwei fast kielartige Borstenzapfen. Schwänzchen in zwei weit getrennte, zitzenformige Zaplen endend. Beine (4) nach dem Kôürperende hin nur wenig an Länge zuneh- mend, im vordern Kôrperteil wie gewühnlich dicker und besonders durch Verdickung des 5. und 6. Gliedes ausgezeichnet, die ringsum reich beborstet sind und unten noch eine dichte Bürste von klingen- formig verbreiterten und unterseits im breiten Teil quergerieften _ Borsten tragen: hinter dem Copulationsring geht diese Bürste allmählich aus. Auf den 4 vordersten Beinpaaren tragen auch das 2. und 3. Glied unterseits einen dichten Besatz derselben modifizierten Borsten, die jedoch hier kürzer und dicker sind als auf den Endgliedern (Fig. 9). Gonopoden (Fig. 12, 13) mit langer, cylindrischer Hüfte, schlan- ker, in der Mitte eingeschnürter Tibia und stark sichelfôrmig gebogenem Tarsus. Letzterer giebt über der Basis einen blattar- tigen Ast (a) ah, bildet weiter eine dreieckige Zacke (b), zwei einander aufliegende breitere Aeste (d und d) und endet in einen _feinen, langgestielten Haken (e). Der schlanke, spitze Tibial- fortsatz endet auf der Hôühe des Tarsalastes d’. Anmerkung: Die frühere taxonomische Praxis hätte … diese Art offenbar zu einer Genotype gestempelt, indem die Skulptur - der Metazoniten und besonders die Lage des Porus fremdartig anmuten. Doch sind die Gonopoden durchaus Orthomorpha-artig und auch denen gewisser Arten dieser Gattung, wie ©. pekuensis .(Karsch) Att., sehr ähnlich. Letztere hat jedoch einen etwas eimfacheren und dabei stärker basalwärts gerichteten Tarsus. Orthomorpha (Gyrodrepanum) bimontana n. sp. (Fig. 14, 15.) Anaimalais: Valparai, ca. 1100 m, 7.111.27, Talboden, | æ unter morschen Stämmen. … Nilgiris: Kartery-Valley, unterhalb Coonoor, 1600 m, Bananenpflanzung unter Steinen und Strünken. | _ Farbe: schwarzhraun: Bauch hellbraun oder graulich. Beine | schmutzig grau-weiss. Kopf und Antennen dunkelbraun. | = Länge: S 18-20 mm; 9 21 mm; Breite: 4 1,8 mm; © 2,2 mm. 432 J. CARL Kopf glatt, mit spärlichen, feinen, weissen Borsten. Scheitel- furche deutlich. Antennen kurz, zurückgelegt das 2. Segment nicht überragend. Halsschild und Metazoniten glatt, mit einer deutlichen Längsfurche. Metazoniten 5.-18. mit tiefer, langer und geperlter Querfurche. Quernat der Segmente geperlt. Pro- zoniten matter, sehr fein chagriniert. Kiele schmal leistenfürmig, ohne Vordereck, mit stumpfem, nirgends zackig ausgezogenem Hintereck. Die drei letzten Kiele … stark seitlich abgeflacht. Die vorderen porenlosen Kiele mit 2 oder o winzigen Zahnhückerchen. : Pleuren ganz oben glatt, nach unten hin immer deutlicher cekürnelt. Pleuralkiel fehlend. Ventralplatten glatt und glänzend, deutlicher quer- als längsge- furcht, ohne Dornen oder Hôcker. Die 5. Ventral- platte des 4 mit breitem,« gestutztem oder gerundetem Fortsatz. Beine beim © kurz und schwach, beim 3 bedeutend länger und stärker, ohne Fortsätze, aber auf dem Endglied mit einer dichten Bürste gebogener Borsten, … die nach hinten hin grad-… weise an Zahl und Stärke abnehmen und etwa vom. 12. Beinpaar an fehlen. Gonopoden (Fig. 14, 15) schlank. Hüfte cylindrisch,.… mit sehr kurzer Trache- entasche. Tibia schmal, Orthomorpha (Gyrodrepanum) bimontana bandfürmig, distalwärts all n. Sp. à Re RARES Did F1iG. 14. Gonopode, Medialansicht. — mählich_ verbreitert. : Fic. 15. Ende des Telopodits, schräg Samenrinne verläuft eine Éopranne lange Strecke gerade, bildet aber vor dem Uegergang in den Tibialfortsatz eine scharfe Knickung. Tarsus sichelfürmig, den spitz auslaufenden Tibialfortsatz umscheidend, an seiner Basis DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 433 drei starke Fortsätze ahgebend, von denen zwei in je zwei Zacken geterlt sind. Die Stellung dieser Artin der Gattung Orthomorpha ist eme isolierte und durchaus unsichere. Mangels einer Grenze zwischen Tibia und Tarsus ist die Zugehürigkeit der Aeste zu einem oder dem andern der beiden Glieder schwer festzustellen. Auch hat der Tarsus eine starke Torsion erfahren, so dass er nach vorn, gegen die Tracheentasche zu gerichtet ist. Aus diesen Gründen stelle ich sie vorläufig in ein neues Subgenus: Gyrodrepanum n. subgen. ; Genus POLYDREPANUM n. gen. 20 Rumpfsegmente bei S und ©. Kürper deutlich knotig; Rücken gewôlbt. Metazoniten mit tiefer, geperlter Querfurche, glatt und unbehaart. Kiele schwach ent- wickelt, mit Ausnahme der vordersten hinten stumpf. Porus auf den Segmenten 7, 9, 10, 12, 13, 15-19, in einer seichten Rülle oder Grube des Kiel-Seitenrandes gelegen. Quernat breit, grob geperlt. Pleuralkiel nur auf den Segmenten 3-6 nachweisbar. Ventralplatten-ohne Dornen oder Hücker, die 5. beim & mit Fortsatz. Beine des & bis zum 15. Paar mit Bürste an der Unterseite des 6. Gliedes; Femur des 2. Beinpaars mit fingerformigem Hôcker. Die Gonopoden haben eine starke Torsion erfahren und zwar an der Basis der Tibia, so dass deren convexer ursprünglicher Hinterrand über die Medialfläche nach vorn umgeschlagen ist, die Samenrinne verdeckt und zum Vorderrand wird. Der ganze lelopodit hat die Torsion mitgemacht, so dass die Basis des Tibial- fortsatzes in scharfer Biegung von hinten aussen nach vorn innen übertritt und weiterhin sammt dem ihn umscheidenden Tarsus und seimem Hauptast in starker Sichel nach vorne gekrümmt ist. Tibia ohne Zacken oder Seitenarme. Tarsus mehrästig. Von Orihomorpha (Untergatt. Kalorthomorpha), von welcher es sich am leichtesten ableiten lässt, unterscheidet sich Poly- drepanum hauptsächlich durch die Torsion des Gonopodentelo- podits und durch den Femoralhücker des 2. männlichen Beinpaares. TR 4 PET MP ELA *> LS ge : pu ER 434 J. CARL Polydrepanum tamilum n. sp. (Fig. 16-18.) Süd-Indien: «Madras»: 3 4, 3 ©. J: R: HEenbEerson | leg. (Brit. Museum). Dunkel rothbraun; Bauch hellbraun. Ueber den Rücken läuft ; eine trübgelbe Längsbinde, die durch einen unscharfen, braunen Streifen in der Mittellinie und ebensolche Färbung längs der” Quernäte in unscharf begrenzte Flecke geteilt ist. Kopf und Halschild tief braun; letzterer und die beiden folgenden Segmente. hinten dorsal trübgelb gerandet. Antennen und Beine bald hell, M bald dunkelbraun. Länge: 24-25 mm.; Breite: 3 2,5 mm, © 3 mm. : Kopf glatt. Kopfschild samt Backen fein weiss beborstet.n Scheitel glatt, mit feiner Scheitelfurche. Antennen zurückgelegt M beim SZ fast bis zum 5., beim © kaum bis zum 3. Segment reichend. Halsschild mit 2 Querreihen von 6-8 weissen Bôrstchen, mit feiner medianer Längsfurche. Seitenlappen ziemlich breit ge- rundet und leicht aufgekrempt, am Hinterrand kurz und seicht. eingebuchtet. 4 Kürper, besonders beim 3, deutlich knotig. Rücken gewülbt, glatt und glänzend. Metazoniten ohne Borsten, vom 2. an mit scharfer mittlerer Längsfurche und vom 5.-19. mit noch stärkerer, tieferer, geperlter Querfurche, die fast von Kiel zu Kiel reicht Quernat etwas breiter als die Querfurche der Metazoniten und entsprechend grüber geperlt. An flügelf‘rmigen Kiel des 2. Segments bildet das leicht WIR vorspringende Vordereck em Zähnchen, während das D 4 ausgezogene Hintereck kurz gerundet ist. Die beiden folgenden Kiele sind schmale, runde Läppchen, das 3. jedoch beim 4 hintol etwas zackig. Die übrigen Kiele- sind sehr schwach entwickelt, alle hinten stumpf, die porenlosen unterseits nicht begrenzt, vom 4 oben als schmale Leisten erscheinend; die porentragenden etwas dicker, schräg von aussen abgeflacht und den ziemlich grossen Porus in einer seichten, undeutlich begrenzten Rille oder cr tragend. Pleuren fein gekürnelt, in der Mitte des oberen Teiles doi) fast glatt. Pleuralkiel nur auf dem 3. und 4. Segment als schwache DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 435 . Hôcker, auf den 2 oder 3 folgenden nur durch eine flache Beule angedeutet. Schwänzchen mit 2 seitlichen und 2 apicalen Borstenhückerchen. Analschuppe subpentagonal. Sternit des 5. Segments mit zungenfürmigem Fortsatz, der hinten auf verdickter Basis zwei behaarte Hôücker trägt. Polydrepanum tamilum n. sp. 4 Fire. 16. Bein des 2. Paares. — Fic. 17. Gonopode, Medialansicht. — F1c. 18. Tarsus und Tibialfortsatz des Gonopoden, schräg von vorn aussen gesehen. Beine des S nicht auffallend verdickt, die vorderen bis etwa zum 15. Paar auf der Unterseite des 6. Gliedes mit dichter Bürste säbelfürmiger Borsten. Am 2. Beinpaar (Fig. 16) trägt das 3. Glied unterseits einen kurzen, fingerfürmigen Fortsatz. … Gonopoden (Fig. 17, 18) sehr gross. Ihre Tibia kürzer als der " 436 J. CARL distale Abschnitt. Tarsus lang, eine Spiralwindung beschreibend, basalwärts sich zu einer Tüte üffnend, in welche der ebenfalls lange, spitze Tibialfortsatz eindringt und von ihr weiterhin umscheidet wird; die beiden Blätter der Tüte (a und b) reichen basalwärts haubenartig über die Teilungsstelle des Telopodits herunter. Am Tarsus entspringen zwei einander entgegengekrümmte Haken, ein kleinerer, gestutzter (c) und ein grüsserer, stark eingekrümmter Ast (d), der in halber Länge noch einen kleinen Seitenast (*) trägt. In der Art, wie sich der Tarsus basalwärts verlängert und zur Aufnahme des Tibialfortsatzes ôffnet, scheint eine gewisse Aehn- lhichkeit mit den Gonopoden von ©. kükenthali Att. (ATTEMS System der Polydesmiden;, 1.5: 301 Ta TL Fig 1898) zu bestehen, bei der jedoch der Tarsus und der Tibialfortsatz nach hinten gekrümmt sind und die Samenrinne ohne scharfe Biegung verläuft. Genus SUNDANINA Attems. Sundanina laevisulcata n. sp. (Fig. 19-23.) Palni-Hills: Sholas bei Vandaravu und Mariyanshola, ca. 2300 m, 6.-12.1V.27; unter Holz. &\ ©. Braun, mit hellerer Rückenmitte. Bauch und Kopfvorderrand weisslich bis hellbraun; Beine ebenso, mit dunklerem 6. und 7. Gliede. Länge: 11-14 mm.; Breite: 1-1,5 mm. Kopf glatt. mit scharfer Scheitelfurche. Antennen kurz, zurück- gelegt das 2. Segment kaum überragend. Kürper fast cylindrisch, sehr glatt und glänzend, unbehaart, mit Ausnahme der gewühnlichen zerbrechlichen, vereinzelten, weissen" Bôrstchen auf Halsschild und Metazoniten. Halsschild mit kurz zugerundeten und etwas aufgekrempten Seitenecken. Quernat glatt. Metazoniten mit tiefer, langer, glatter Querfurche; hinter der- | 3 4 ] 3 . foe ASS L£tpé LIN NN Le EX eh bg 2 2, user es selben beim eine de fast grübchenfürmige dorsomediane, ; Längsfurche. Kiel des 2. Segmentes gut entwickelt, mit rechtwinkligem, etwas } me — Es (aie, I] DIPLOPODEN AUS SUÜD-INDIEN UND CEYLON zahnfürmigem Vorder- und rundlappigem Hintereck; die beiden folgenden Kiele stark zugerundet, lappenfürmig. Vom 5. Segment an fehlt den porerlosen Segmenten jede Spur von Kielen; die porentragenden besitzen an 1hrer Stelle eme ganz schwache, durch keine Furche begrenzte Beule, die sich nach vorn verflacht und hinten, in einem ziemlich weiten Krater, den Porus trägt. Pleuren glatt. Pleuralkiel nur auf Segment 2.-4. als gehogene Leiste ausgebildet, sonst fehlend. Ventralplatten glatt, sehr spärhch behaart, seicht kreuzfürmig eingedrückt, ohne Hücker oder Dornen. Die 5. beim $ mit ziemhich Sundanina laevisulcata n. sp. F1G. 19. Bein des 2. Paares. — F1. 20. Bein des 3. Paares. — F1c. 21. Bein des 20. Paares. hohem, gerundetem und steif beborstetem Fortsatz zwischen dem vorderen Beinpaar. Analschuppe breit gestutzt, trapezformig, mit kleinem Borsten- wärzchen an jeder apicalen Ecke. Schwänzchen kurz, gestutzt-dreieckig, mit 4 apicalen Bürstchen, ohne Zapfen. Beine des S nicht wesentlich dicker als jene des 9; die Glieder 1-5. durchwegs nur mit feinen Spitzhborsten spärlich besetzt; auf den vorderen Paaren, vom 1. bis etwa zum 12., trägt das 6. Glied DR RS PE ne me Ames Ts # : “È gr LT - 438 J. CARL unterseits eine ziemlich dichte Bürste gebogener und etwas klingen- fürmiger Borsten (Fig. 19 und 20); das verschmälerte apicale Viertel oder Fünftel des Gliedes entbehrt der Beborstung. 4 Gonopoden (Fig. 22 und 23) einfach gestaltet. Die Hüfte ist unter- seits ziemlich stark ausgehôhlt, oberseits spärlich und kurz beborstet. Die Tibia ist leicht geschwungen und am Ende unterseits mit einem von innen nach aussen gekrümmten Häkchen versehen. Tibial-. fortsatz und Tarsus etwa so lang wie die Tibia; der sichelfürmige lamelläre Tarsus ragt vorne mit einem haubenfürmigen Lappen. Sundanina laevisulcata n. sp. F1. 22. Gonopode, Medialansicht. — F1G. 23. Gonopode, Lateralansieht. # über die Tibia herunter, ist weiterhin etwas gedreht, am FE gestutzt und ausgeschnitten. Der geisselfürmige Tibialfortse ist nur in geringem Maasse vom Tarsus umscheidet. Die Einreihung dieser und der folgenden Art in die Gattur Sundanina geschieht mit Rücksicht auf die mediale Lage des Tibialfortsatzes und den kurzen, eingebogenen Seitenarm am End der Tibia. Die Behaarung der Metazoniten und die glatte Quern scheinen mir keinen genügenden Grund zur Aufstellung einer neut Gattung zu bieten. Eher liesse sich der Anschluss an Orthomor D rechtfertigen. | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 439 Sundanina hirta n. sp. (Fig. 24-26.) Travancore: Grosser Wald im oberen Vattavadai-Tal, zwischen den Palnis und Anaimalais, ca. 1850 m, 10.[V., 1 G. _ Diese Art stellt ein auffällig beborstetes Miniaturbild von S. laevisulcata n. sp. dar. Mit letzterer stimmt sie in der Färbung, der schwachen Ausbildung der Kiele, der breiten, glatten Quernat om 0 Sundanina hirta n. Sp. - F1c. 24. Gonopode, Lateralansicht. — Frc. 25. Endteil des Telopodits, Medialansicht. — F1c. 26. Bein des 8. Paares. und starken, ebenfalls glatten Querfurche der Metazoniten, in der | Form der Apophyse der 5. Ventralplatte des &, in dem Besitz von | Bürsten an den vorderen Beinpaaren und besonders auch in der | allgemeinen Form der Gonopoden überein. Hingegen misst Airta nur 7 mm in der Länge und 0,7 mm in der Breite. Halsschild und Metazoniten tragen auffallend lange, an der Basis steife, mit der Spitze nach hinten gebogene, weisse Borsten, die auf einem Kürnchen eingepflanzt sind und in verworrenen _ Querreihen von je 12-16 Borsten stehen. Der Halsschild trägt 440 J. CARL etwa 5 Querreihen, die Metazoniten 2., 3. und 4. je 3 Querreihen und die folgenden Metazoniten je 4 Querreihen solcher Borsten. Der Unterschied in Grüsse und Haarkleid zwischen laevisulcata und htrta ist um so überraschender, als erstere — die grüssere, nackte Form — die hüchsten Wäldchen der Palnis, letztere —- die beborstete Zwergform — den ca. 500 m tiefergelegenen und viel wärmeren Urwald bewohnt. An den Beinen des 3 (Fig. 26) fallen die grosse Zahl und die ungewühnliche Länge der feinen Spitzhborsten auf, während die“ | x | ? £ f Bürstenbildung durch modifizierte Borsten auf der Unterseite des « Endglhedes der vorderen Beinpaare, sowie die Form dieser Beinpaare ganz an laevisulcata erimnern. Auch die Gonopoden (Fig. 24, 25) sehen denen dieser letzteren Art täuschend ähnlich. Die Hüfte ist etwas stärker entwickelt und oberseits länger beborstet, die Tracheentasche kleiner. Der TFarsus ist hinter der Mitte deutlicher spiralig gedreht und am Ende abgerundet, mit gefälteltem Aussenrand, statt schräg abgestutzt. zu sein. Genus GRAMMORHABDUS n. gen. 20 Rumpfsegmente. Kôürper in den Quernäten mehr (3) oder weniger (®) einge- schnürt. Rücken mässig (3) bis stark (©) gewülbt, mit medianer Längsfurche vom Halsschild bis zum Analring. Halsschild und Metazoniten behaart und skulptiert. Querfurche der Metazoniten breit, scharf und geperlt. Kiele schwach ent: wickelt, nur die hintersten hinten zackig; die porentragenden… Kiele (5, 7, 9, 10, 12, 13, 15-19) mit langer, schmaler Rinne im Seitenrandwulst. Quernat breit, stark längsgerippt. Pleuralkiel nur auf einigen der vordersten Segmenten deutlich, zack1g. Ventralplatten ohne Hôücker oder Dornen; die 5. des 4 mit Forts satz. Beine des Z robust, die vorderen weder auffallend dicker noch viel kürzer als die übrigen; das 2. Paar mit starkem Femoral hôücker; Unterseite des Tarsus bis über das 15. Paar hinaus mul Bürste. DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 441 Gonopoden mit breiter, fast gerader Tracheentasche, kurzer, cylindrischer Hüfte, gerader, schmaler Tibia, geisselfôrmigem Tibialfortsatz und mehrästigem, nach hinten gerichtetem Tarsus. Der Tibialfortsatz beschreibt an seiner Basis eine scharfe Kurve von vorn über die Aussenfläche nach hinten und innen. Die Torsion des Tibialfortsatzes und der Femoralhôücker des 2. Beinpaares beim S unterscheiden diese Gattung von Ortho- morpha. Die Form der Tracheentasche ist bisher von den Autoren fast ganz vernachlässigt worden, so dass sich über 1hren systema- tischen Wert nichts sicheres aussagen lässt. Grammorhabdus asperrimus n. sp. (Fig. 27-30.) Palnis: Maryland, Neutral Saddle; exponierter Westhang, ca 1600 m, 19.1V. € &, 3 ©. — Tandikudi, ca. 1500 m, Cardamum-Plantage, 23.1V. Färbung schwarz, mit deutlichem Fettglanz; Pleuren bauchwärts in Braun übergehend ; Bauch hellbraun; Ventralplatten und Beine knochenfarbig (©) oder hellgelbbraun, mit hellbraunen Endgliedern der Beine (3). Kopf und Antennen dunkelbraun, letztere nach der Spitze hin dunkler. Länge: 3 18 mm; © 24 mm. Braite: S 1,8 mm; 9 2,6 mm. Kopfschild und Backen schwach gerunzelt, ziemlich dicht kurz weiss beborstet. Scheitel glatt und glänzend, mit scharfer Furche. Antennen zurückgelegt biszum Hinterrand des 3. Segmentes reichend. Halsschild mehr oder weniger gerunzelt, mit mittlerer Längs- furche und 4 Querreihen weisser Bürstchen. Vorderrand seitlich stark gebogen, dann kurz gerundet in den Hinterrand übergehend, der neben der Rundung etwas eingebuchtet ist. Rumpf beim 4 etwas stärker knotig als beim ©. Rücken ziemlich stark (3) oder Stark gewülbt (©). : Metazoniten sehr derb gerunzelt; die Runzelung ist vorwiegend längsgerichtet, doch unregelmässig: dazu kommen Kürner, auf deren jedem eine weisse Borste sitzt. Die borstentragenden Kürner stehen auf den vier vorderen Metazoniten in 4, auf den folgenden in 6-7 Querreihen von je 16 bis 20; nur die vorderste | und hinterste Querreihe sind regelmässig, die übrigen sehr verwor- | ren. Auf den drei hintersten Metazoniten wird die Runzelung viel | LL. RÉ Pi ns ie nv Te ne ii L s 3 CS, TE Pi FT 442 J: ‘CARE schwächer und die Kürnelung entsprechend deutlicher. Metazo- : niten 2.-19. mit scharfer mediodorsaler Längsfurche:; Metazonites .-18. mit breiter, scharfer, geperlter Querfurche. Quernat nicht besonders a doch breit und stark no Prozoniten matt. 4 Kiele ziemlich tief angesetzt; der 2. breit, flügelfürmig, nach so und hinten lappig vorgezogen; die beiden folgenden sind ziem- lich dicke, rundliche Lappen. Vom 5. an sind die Kiele vorn kurz- gerundet und springen etwas schulterartig vor, seitlich leicht… gebogen, hinten vom 14. an in eine kurze Zacke ausgezogen: der 18. Kiel ist sehr schmal, der 19. fast ganz verkümmert. Der Seitenrandwulst ist an den porenlosen Kielen ganz schmal, an den | porentragenden dicker und von einer schmalen, langen Rinne durchzogen, in deren letztem Drittel der winzige Porus liegt. Ganz vorn auf dem glatten Seitenrand trägt jeder Kiel ein weisses Bôrstchen. . Pleuren fein gekôrnelt, dichter im unteren Teil, der oberhalb. der Beine beulig aufgetrieben ist. Pleuralkiel beim S'eine stärkere, hinten vorragende Zacke auf Segment 3.-6., beim © ein schwächeres Zäckchen auf Segment 3. und 4., sonst fehlend. Hinterrand der Pleuren von einer scharfen Leiste begleitet, die sich auf den 10 vorderen Segmenten (3) unten zu einem runden Flügelchen erhebten Ventralplatten spärlich weiss behaart, deutlich quer- und sehm fein längsgeteilt, ohne Hücker oder Dornen; Ventralplatte V des 4 zwischen dem 4. Beinpaar mit stark nach vorn geneigtem, pes fürmigem Fortsatz. | Analschuppe fast trapezfôrmig, am Ende faces mit 2 weit auseinanderstehenden Borstenhôückerchen. — 4 Schwänzchen fast gerade, glatt bis fein gerunzelt, mit einer 6-zähligen Querreihe Bôürstchen tragender Kürner über die Mit und einer vierzähligen nahe dem gestutzten Ende. | Beine vom 3. Paar an nach hinten nicht wesenthich länger werdend, beim % etwas länger und durchwegs dicker als x ! # Die Beine des 4 tragen am Endglied unterseits eine Bürste weicher, nicht modifizierter Borsten, die etwa vom 15. Paar an allmählieh an Dichte abnimmt; die Glieder 1., 2. und 3. tragen obsersell Ses und etwas ausgefaserte Borsten. Endlich weist das, 3. Glied am 2. Beinpaar des S'unterseits einen starken, gekrines : Hôcker auf (Fig. 29). DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 443 Gonopoden (Fig. 27, 28) schlank. Hüfte kurz, cylindrisch, mit langer, breiter, hinten gerundeter Tracheentasche. Tibia lang, bandfôrmig; Tibialfortsatz von der Basis an gleichmässig ver- schmälert, spitz auslaufend. Tarsus aus zwei Blättern, wovor das eine an der Basis einen runden Lappen (/) bildet, das andere hin- gegen sich nach vorn zu einem grossen, in eine Zacke und einen Haken endenden Hohlblatt (A) auszieht. Die beiden Blätter schhessen sich distalwärts zu einer schwach gekrümmten, gestutzten Grammorhabdus asperrimus n. sp. & F16. 27. Gonopode, Medialansicht. — F1c.28. Ende des Telopodits, Lateralansicht. — Fic. 29. Bein des 2. Paares. — Fic. 30. Bein des 8. Paares. Scheide für den Tibialabschnitt zusammen, von der innen ein sSäbelférmiger, die Scheide weit überragender Ast (r) abgeht. Ein weiterer, geschwungener Ast entspringt innen vorn von der ! Basis des Tarsus. Die Saménrinne verläuft parallel dem | Vorderrand der Tibia und biegt dann plôtzlich um diesen Rand | auf die Aussenseite in den von dieser ebenfalls mit einer starken | Biegung nach hinten abgehenden Tibialfortsatz über. Last lité à RS 444 J: CART: Genus XIPHIDIOGONUS n. gen. 20 Rumpfsegmente. Rücken gewülbt. Metazoniten mit feiner Längs- und starker, meist glatter Querfurche, glatt, beborstet oder unbeborstet.. Kiele schwach entwickelt, vom 5. an wulstfürmig, ohne Vorder- und Hintereck, oberseits durch eine Furche begrenzt; die porentragenden ” Kiele (5., 7., 9., 10., 12., 13., 15.-19.) ohne Rülle im Wulst. Quernat seicht. . Ventralplatte des 5. Segments beim S mit Fortsatz; sonst. tragen die Ventralplatten weder Dornen noch Hôcker. æ. Beine in beiden Geschlechtern robust, besonders beim 4; das erste und zweite Paar des & kurz, dick, mehr oder weniger hakenfôürmig und mit starkem Hôcker auf der Unterseite des. Femurs. Ein Teil der Beine des $ mit dichter Bürste auf der Unter- seite des 6. oder auch des 5. Gliedes. Gonopoden mit kurzer, cylindrischer Hüfte und schmaler, gekrümmter Tracheentasche. Femur klein und rundlich. Tibia gerade, fast bandfôrmig, gegen das Ende hin auf einem oder beiden… Rändern mit 1 oder 2 dolch- oder hakenfürmigen Zacken bewaffnet, ohne deutliche Grenze in den durch Torsion an der Basis mehr oder weniger deutlich schraubig gewundenen Tarsus übergehend. Tarsus… blattfôrmig, mit kurzen Lappen, den kurzen, geisselfürmigen Tibialast unvollständig umscheidend. Genotypus: X. spinipleurus n. sp. Durch die Form der vorderen Beinpaare des S und ihren Femoral- fortsatz erinnert Xiphidiogonus an eine Gruppe australischer Gattungen mit wesentlich anders gestalteten Gonopoden. | Xiphidiogonus spinipleurus n. sp. (Fig. 31-34.) Palnis: Sholas bei Kodaikanal, Mariyanshola und Vanda: ravu, 2150-2350 m, 6.-14.IV. Je nach dem Grad der Ausfärbung sind die Tiere ganz tro | oder oberseits heller oder dunkler braun, mit grauen Ki | und unterseits schmutzigweiss. Länge: 12-16 mm.; Breite: 1,5 mm. | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 445 Kopfschild und Stirne punktiert und dicht kurz weisslich behaart. Scheitelfurche scharf. Antennen zurückgelegt beim £ das 3., beim © das 2. Segment nicht überragend. | Halsschild seitlich breit zugerundet, glatt, mit zwei Querreihen von je 6 ziemlich langen, steifen, weissen Borsten. Rücken beim © mässig, beim & stark gewülbt. Quernat wenig tief, mit einer undeutlichen Grübchenreihe. Metazoniten glatt und glänzend, vom 2. bis 17. mit scharfer, ungeperlter Querfurche und einer unterbrochenen, schwächeren dorsomedianen Längsfurche; vor der Querfurche findet sich eine Querreihe von 4 ziemlich langen, weissen Borsten und eine eben- solche Borste am Rande jedes Kieles. Die Kiele des 2. Segments sind schmale Flügel, mit zugerundeten, nach vorn und hinten etwas ausgezogenen Ecken; jene des 3. und 4. Segments sind schräg gerundete, hinten etwas eckig vorspringende Lappen. Vom 5. Segment an sind die Kiele dicke, wulstfürmige Leisten ohne Hintereck, vom Rücken des Metazoniten durch eine _Rinne getrennt; Porus seitlich gerichtet, nur wenig eingesenkt. Die porenlosen Kiele sind nur wenig dünner als die porent- raägenden. | Schwänzchen gestutzt, ohne apicale Zapfen. - Pleuren des & fast glatt oder nur die vorderen in ihrem beulig aufgetriebenen ventralen Teil zerstreut gekürnelt: das 2., 3. und 4. Segment tragen einen spitzkegeligen, dornfürmigen Pleuralkiel, die folgenden nur eine Beule, die sich auch bald verflacht. Beim © ist die Kôrnelung des ventralen Pleurenteils stärker und setzt sich auch längs des Hinterrandes fort; der Pleuralkiel des 3. Segmentes ist ein spitzer Kegel, der des 4. ein starker, stumpfer Hôcker. … Ventralplatten glatt, ohne Dornen oder Hôcker, scharf querge- | teilt; die 5. beim & mit gestutztem, spatelfürmigem Fortsatz zwischen dem vorderen Beinpaar. - Analschuppe trapezfôrmig. Beine des 4 bedeutend robuster und länger als diejenigen des © und gegen das Kôürperende hin merklich verlängert. Das 1. und 2. Paar (Fig. 33, 34) kurz, mit dickem, unterseits eine etwas hakige Apophyse tragendem 3. Glied. Das 6. Glied trägt unterseits eme Bürste gekrümmter, glatter Borsten, die vom 10. Beinpaar REV. Suisse DE Zoo. T. 39, 1932. | 37 446 JPCARL an an Dichte abnimmt und schliesslich fehlt. An den vordersten Beinpaaren, vom 2.-7. tragen das 2. und 3. Glied kurze klingenfôr- mige Borsten. Gonopoden (Fig. 31, 32) mit starker, cylindrischer Hüfte, deren Endrand aussen und unten eine schwielige Verdickung aufweist. Tibia schlank, gerade, hinten mit zwei flügelartigen Rändern, . Xiphidiogonus spinipleurus n. sp. 4 F1G. 31. Gonopode, Medialansicht. — F16. 32. Ende des Telopodits, Lateralansicht. — F1c. 33. Bein des 1. Paares. — F1. 34. Bein des 2. Paares. hinter der Mitte zwei starke spitze Zacken nach vorn abgebend: Tarsus von einer schraubenartig gewundenen Lamelle gebildet, längs deren Innenseite der geiselfürmige Tibialfortsatz gleitet, und an deren Basis eine spitze Zacke nach hinten abgeht. | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 447 Xiphidiogonus dravidus n. sp. (Fig. 35-39.) Nord-Travancore: Oberes Vattavadai-Tal, zwischen Anaimalais und Palnis, im Urwald, ca. 1850 m, 10.1V. 1 &. 4. Farbe schwarzbraun; Kielwülste, Bauch und proximale Beinglieder hell beinfarbig; distale Beinglieder rotbraun. Länge: 19 mm; Breite: 1,8 mm. Kopf glatt, mit feiner Scheitelfurche. Antennen zurückgelegt das 3. Segment kaum überragend. Halsschild seitlich stark gerundet, oberseits glatt und borstenlos. Rücken mässig gewülbt. Metazoniten glatt, unbeborstet, mit feiner Längsfurche und vom 5. bis 18. mit glatter, scharfer Querfurche. Quernat längsgestrichelt. Kiel des 2. Segments vorn eckig, hinten rundlappig; die beiden folgenden Kiele schmal, mit gerundetem Vorder- und Hintereck. Alle übrigen Kiele wulstfôrmig, glatt, oben durch eine breite Furche begrenzt, ohne Vorder- und Hintereck und ohne Rülle; der sehr kleine Porus hegt ganz aussen im hinteren, mässig ver- dickten Teil des Waulstes. Pleuren glatt, hin- ten und bauchwärts _ jedoch fein runzelig. _ Pleuralkiel vom 3.-7. Segment als feine, schwach gebogene Leiste entwickelt. Ventralplatten kurz und weiss beborstet, Xiphidiogonus dravidus n. sp. seicht quergeteilt, F1G. 35. Bein des F1G. 36. Bein ohne Dornen oder Hôcker. Die 5. des 4 Vorne mit einer breiten, gerade gestutzten Platte zwischen den | Beinen des 4. Paares. Analschuppe am Ende breit gerundet, | mit zwei auseinanderstehenden, Borste tragenden Kürnern. AP CE PSE TT EI ES UMR CRIER PRET , CA à L 4 448 JS CARE 4 Beine der vordersten Paare kurz und dick, hakig. Am 1. und 2. Beinpaar trägt das dicke, gebogene dritte Glied unterseits einen starken, stumpfen oder spitzeren Fortsatz (Fig. 35, 36). An allen . Beinen, mit Ausnahme der 4 hintersten Paare, tragen das 5. und 6. . Glied unterseits eine dichte Bürste etwas klingenfürmiger, unterseits (ue ie : a à AN À, : FF / ) ù \ AUS L. 6 L A ] À & ALTER Ë Le à F " / À à ai RATES === _ _ Xiphidiogonus dravidus n. Sp. G Fic. 37. Gonopode, Medialansicht. — F1G. 38. Ende des Telopodits, Lateralansicht. — Fic. 39. Bein des 13. Paares, daneben Säbel- borsten von der Unterseite der entsprechenden Glieder, stärker vergrôssert. weniger dicht mit ähnlichen, doch kürzeren und steiferen Borsten | Aehnliche, jedoch kürzere Borsten finden sich sparsamer auch auf der Oberseite der drei Grundglieder. Die Beine des 4 sind aucl hier offenbar dicker und etwas länger als diejenigen des unbekannten, DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 449 ©. (Das 4. und 5. Paar sind bei unserm einzigen Exemplar abge- _ brochen). Schwänzchen mit den zwei gewôühnlichen Borstenquerreihen, am Ende gestutzt und leicht ausgeschnitten. - Gonopoden (Fig. 37, 38) robust. Hüfte cylindrisch, am Ende unten und aussen schwielig verdickt. Tibia mässig lang, auf der Innenfläche mit einer scharfen Leiste, die distal als zweihôürnige Platte über den Hinterrand hinausragt, während vom Vorderrand in gleicher Hôhe eine starke, spitze, schräg basalwärts gerichtete Zacke abgeht. Der Tarsus besteht aus einer hakig gebogenen - Lamelle mit einem spitzen Lappen in der ersten Hälfte 1hrer Concavseite. Der spitz auslaufende, kurze Tibialfortsatz ist nur von unten und aussen sichtbar; er schmiegt sich eng an den Tarsus an, der 1hn teilweise mit Falten umscheidet; an seiner Basis biegt die Samenrinne kurz von der Innenfläche über den Vorderrand nach aussen. Xiphidiogonus hendersont n.vsp. (Fig. 40-43.) Palnis: Kodaikanal, ca. 2200 m. J. R. HENDERSON leg. 24.X.94. [Brit. Museum 170-171 (A). Farbe nuss- bis kastanienbraun, mit helleren Kielen. Sternite und basale Beinglieder weisslich-gelb; distale Beinglieder etwas dunkler. Antennen braun, distalwärts dunkler werdend, das Endglied mit schwärzlicher Basis und weisslicher Spitze. Gestalt klein und zierlich. Länge: 10-12 mm; Breite: 4 1 mm, ® 1,2 mm. Kopf glatt, mit feiner Scheitelfurche; Kopfschild und Backen Weiss beborstet. Antennen zurückgelegt bis zum 4. Segment reichend. | Halsschild seitlich regelmässig gerundet, kaum aufgekrempt, mit schwacher Einbuchtung am Hinterrand der Seitenlappen. . Kürper, besonders beim &, ziemlich stark knotig. Rücken beim 4 schwächer, beim © stark gewülbt, glatt und mässig glänzend, unbeborstet. Quernat breit und tief, undeutlich stumpf gerippt. Metazoniten 4. bis 18. mit sehr starker, glatter, von einem Kiel | zum andern laufender Querfurche und viel feinerer medianer _ Längsfurche. 450 J. CARL l Kiele des 2. Segments flügelf‘rmig, nach vorn und hinten ausge- zogen, mit kurz gerundeten Ecken; diejenigen des 3. und 4. Seg- ments, von oben gesehen, kleine runde Lappen, von der Seite oesehen schwalbennestfürmig. Die übrigen Kiele sind von oben gesehen schmale, vorn und hinten gerundete, fast gerade Leisten von der Länge des Metazoniten, die innen eine untiefe Rinne 1 begrenzt ; unterseits sind sie aufgetrieben und gehen ohne Grenze « 41 X'iphidiogonus hendersoni n. Sp. 4 F1G. 40. Gonopode, Medialansicht. — F1G. 41. Ende des Telopodits, schräg von aussen. — F1G. 42. Bein des 1. Paares. — Fic. 45. Bein des 2. Paares. | in die Pleuren über; die porentragenden sind nur ganz hinten… aussen, um den kleinen Porus, wenig aufgetrieben. 0 | Pleuralkiel nur auf den vordern Segmenten deutlich und z beim £ an Segment 2, 3 und 4 als spitzer Hôcker, an Segment 2; 6 und 7 als starker, schräger Wulst und an Segment 8-10 als Be le. entwickelt. Beim © ist er ähnlich, aber schwächer ausgebildets.\ . DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 451 Beim & sind die Pleuren, wenigstens die vorderen, in 1hrem unteren und hinteren Teil sparsam gekôürnelt. Schwänzchen gestutzt, ohne Borstenzapien. Analschuppe trapeziôrmig, mit sehr kleimem Borstenhücker an jedem Eck. Ventralplatte des 5. Segments beim S zwischen dem 4. Beinpaar mit einem schräg nach vorn gerichteten, spatenfôrmigen Fortsatz. Beine gleichmässig lang, robust, die vorderen verdickt, besonders beim 4. Das erste und zweite Beinpaar des & (Fig. 42, 43) kurz . und dick; 1hr 3. Glied unterseits mit einem starken, stumpfen Fortsatz versehen. Das 6. und der distale Teil des 5. Gliedes der vorderen und mittleren Beinpaare des 4 unterseits mit einer Bürste von spitz-lanzettlichen Borsten. Gonopoden (Fig. 40, 41) mit kurzer, etwas gekrümmter und oberseits Zzahlreiche Borsten tragender Hüfte, hakenfôrmiger Tracheentasche und gerade aufstrebender, fast paralellseitiger Tibia, die vor der Teilung einen nach vorn und aussen gerichteten, zweispitzigen, sichelfôrmigen Fortsatz entsendet. Der Kkurze Tibialfortsatz ist fein, geisselfôrmig; er gleitet in einer offenen Rinne der Innenseite des Tarsus, der von einer kurzen, breiten, gebogenen, apical gestutzten Lamelle mit einem hornfôrmigen Ast auf 1hrer Innenfläche gebildet wird. Genus PARANEDYOPUS n. gen. 20 Rumpfsegmente. Kürper fast cylindrisch, mit stark gewülbtem Rücken, in den schmalen Quernäten schwach eingeschnürt. Metazoniten glatt und unbehaart, ohne Querfurche. Kiele schwach entwickelt, die vordersten leistenfürmig, die poren- tragenden beulenfürmig. Porus auf dem 5.,7., 9., 10., 12., 13., 15.-19. Segment. Pleuralkiel leistenfürmig, vom 12. Segment an fehlend. Ventralplatten ohne Dornen oder Hücker, die 5. des S ohne Fortsatz. Beine mittelschlank; die vorderen Beine des & nicht auffallend verdickt, ohne Femurhôücker, vom 2.-12. mit kurzer Bürste aus klingenfürmigen Borsten auf der Unterseite des 6. Gliedes. 452 J. CARL Gonopoden mit langer, cylindrischer Hüfte und kurzen, stumpfen _Tracheentaschen. Telopodite gegen das Ende sich kreuzend. Tibia breit, blattartig, plôtzlich.in den geisself‘rmigen Tibialfortsatz verschmälert. Tarsus dreiästig; der eine Ast hakig, basal- und medialwärts gerichtet, der zweite zu einer Tüte aufgerollt, der. dritte schmal, gestreckt und am Ende zerschlitzt. Diese Gattung erinnert durch die Gonopodentibia an Nedyopus Att., von Japan, hat aber einen ganz anders gestalteten Tarsus.. Were Unterschiede liegen im Fehlen einer Querfurche auf den « Metazoniten und eines Fortsatzes auf der 5. Ventralplatte des 4. Paranedyopus subcylindricus n. sp. (Fig. 44-49.) Palnis: Kaffeetälchen bei Kukkal, ca. 1900 m. 2.IV. @, 9 Travancore: Grosser Wald im oberen Vattavadai- Ta ca: 1800 1m: “1O:IVS 0e ur Farbe kastanienbraun; Kopf und der untere Teil der Pleurefi hellbraun ; Bauch, Beine and Analklappen hell graugelb. Antennen! | hellbraun, am Ende des 6. und am 7. Gliede geschwärzt. Länge: 4 18-20 mm.; Breaite: 4 1,8-2 mm. Kopfschild und . ziemlich dicht, Kkurz und fein fahlgelb behaart; der Grund punktiert und quer gekritzelt. Scheitel glatb und Mie mit feiner Scheitelfurche. | Halsschild seitlich kurz zugerundet, nicht aufgekrempt. | Kürper fast cylindrisch, mit stark gewülbtem, glattem. und mattem Rücken. = Quernat schmal, fein und undeutlich längsgestrichelt. Metazo: niten ohne Längs- und ohne Querfurche; an Stelle der letzteren ist hôüchstens eine feine Querlinie unter gewisser Beleuchtung sichtbar; bei jungen. und frisch gehäuteten Exemplaren ist Get stärker, vom 5.-18. Segment deutlich. Kiele schwach entwickelt, diejenigen des 2. Segments als schme al Flügel mit winklig ausgezogenem Vorder- und Hintereck, die beiden folgenden als niedrige, hinten etwas stumpfzackig VOr ragende Leistchen. Die porentragenden Kiele schwellen nach hinte zu einer stumpfkegligen Beule an, die oben durch eine gerade unten durch eine gebogene Furche begrenzt ist und am Ende d@ DE : ; DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 453 . ganzseitlich gerichteten Porus trägt. Auf den porenlosen Segmenten ist der Kiel nur durch die obere Furche angedeutet. Pleuren annähernd glatt oder in der vordern Kôürperhälfte sparsam fein gekôrnelt. Pleuralkiel als stark gebogene Leiste ent- wickelt, die bis etwa zum 12. Segment sichtbar bleibt. Schwänzchen mit glatten Seitenrändern, am Ende gestutzt, ohne Zapfen. Analschuppe spitzhogig. Ventralplatten glatt, ohne Hücker oder Dornen, zerstreut fein behaart. Die 5. Ventralplatte des S ohne Fortsatz. Beine des & verhältnismässig dünn und schlank, auch die vorderen ohne auffallende Verdickungen, Fortsätze und dergleichen, Paranedyopus subcylindricus n. sp. F1G. 44. Bein des 1. Paares. — F1rc. 45. Bein des 2. Paares. — F1G. 46. Bein des 4. Paares. _dagegen durch starke Spitzhorsten ausgezeichnet, zu welchen auf der Unterseite des letzten Gliedes, vom 2. bis etwa 12. Beinpaar, eme kurze Reïhe klingenfürmiger Borsten hinzukommt (Fig. 44-46). - Gonopoden (Fig. 47-49) mit langer, cylindrischer, aussen am Ende etwas callüs verdickter Hüfte (C). Die Telopodite kreuzen sich vor der Spitze. Die Tibia (Tb) ist flach und breit, an der Basis È aussen bauchig gerundet. Der Tarsus (7) besteht aus einer Chitin- 1 platte, die an der Basis innen einen stumpfen Haken bildet, am Ende nach innen gebogen und hirschgeweïhartig verzweigt ist; 454 J. CARL Paranedyopus subcylindricus n. sp. 4 F1G. 47. Gonopoden, von hinten, en situ. — F1c. 48. Ein Gonopode, Lateralansicht. — F1G. 49. Tibia und Tarsus, Medialansicht. von der Innenfläche dieser Platte hebt sich eine tütenformige Lamelle ab, in welcher der geisselfôrmige Tibialfortsatz gleitet. en Gen. HIMANTOGONUS n. gen. g und Q® mit 20 Rumpifringen. Antennen kurz und dünn. | Kürper fast cylindrisch, in der Quernat der Ringe eingeschnürt,. daher knotig. Metazoniten glatt, unbehaart, mit feiner Querfurche: Kiele tief angesetzt, die 4 vorderen leisten-, die folgenden Le | beulenfôrmig, ohne Hintereck. | Ventralplatten ohne Hücker oder Dornen, die 5. beim & mit | kurzem Fortsatz. 4 ‘4 Beine mittellang, sehr gleichmässig ausgebildet; die vorderen : DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 455 beim 4 weder auffallend verdickt, noch mit Hôückern versehen, dagegen mit dichter Bürste am 6. Gliede. Hüfte der Gonopoden schlank, gleichmässig cylindrisch, mit kurzer, breiter, etwas hakiger Stigmentasche. Tibia kurz und gedrungen. Tarsus sehr gross, mehrästig und hakig. Tibial- fortsatz bandfôrmig, sehr lang und äusserst dünn auslaufend, spiralig aufrollbar und von einem Innenast des Tarsus geführt, dessen muschelformiges Ende den aufgerollten Faden aufnimmt. Himantogonus rufocinctus n. sp. (Fig. 50, 51.) Anaimalais: Valparai, 1100 m, 4.-9. IIT. 1927. Talboden, in jungen Kaffeepflanzungen und frischen Rodungen, unter Stämmen. Farbe der lebenden Tiere blassgrün, mit je einer unscharf begrenzten, weinroten Binde über jede Quernat. Beine ganz oder gegen das Ende hin hellzgelb. Antennen hellgelb, mit meist dunkleren 5. und 6. Gliede. Länge: 4 30 mm; © 35 mm. Breite eines Metazoniten: 4 3,5; DS mm. Kopî glatt, oder vorn etwas gerunzelt, mir feiner, wenig tiefer Scheitelfurche. Antennen bei & und © dünn und dabei kurz, zurückgelegt das 3. Segment nicht überragend. Kürper fast cylindrisch, raupenähnlich und wenigstens beim 4 _emlich stark knotig. | Halssehild seitlich stark gerundet und mit dem geraden Hinter- rand fast einen rechten Winkel bildend. Rücken stark gewüôlbt. Quernat glänzend, schmal, fein längs- gestreift. Metazoniten glatt, doch matt, vom 5. bis 18. mit feiner, seichter Querfurche. Kiele tief angesetzt; der 2. eine ziemlich breite, scharfe Leiste, die vorn in einen runden, hinten in einen eckigen Lappen vorspringt: der 3. und 4. kleiner, vorn und seitlich Stark gerundet, hinten eine sehr stumpfe Zacke bildend. Die | 0 folgenden Kiele sind flache Beulen, die hinten keine Zacke bilden; die hintersten sind vorne ganz abgeflacht. Pleuren fein gerunzelt. Der Pleuralkiel bildet auf dem 2. ee | ment einen Hôücker; auf den folgenden ist er durch eine Beule und RES PR EE Tr es ss PRE AN ES LR PE LS PSE ECS ES 456. EF CARE eine stark nach hinten aufgebogene und längs des Hinterrandes | verstreichende Leiste vertreten, die aber vom 10. Segment an fehlt. Ventralplatten glatt, kurz weiss behaart, stark quergeteilt, aber mit kaum sichthbarer Längsfurche und ohne Hücker neben den Himantogonus rufocinctus n. Sp. Fic. 50. Telopodit eines Gonopoden, von hinten (unten), in situ. 0 F16. 51. Gonopode, Lateralansicht. < Hüftgelenken; diejenige des 5. Segmentes des G mit kurz gestutzter Apophyse zwischen dem 4. Bempaar. Analschuppe sehr stumpf dreieckig, mit 2 subapicalen borste tragenden Kürnchen. 1 Schwänzchen fast gerade, cylindrisch, gestutzt, ohne Borste zapien. # D DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 457 Beine bei S und © sehr gleichmässig ausgebildet, vom 3. bis zum letzten kaum merklich länger werdend; die drei vordersten Paare des & nur wenig dicker. Beim S trägt das Endglied der vorderen Beinpaare bis zum 12. einen kurzen, aber dichten Besatz modifi- zierter, d.h. im distalen Teil stark und fast winklig klingenfôrmig _ verbreiterter Borsten. Einige derselben künnen auch am Ende _ des 5. Gliedes stehen. Die Gonopoden (Fig. 50, 51) haben eine einfache, schlanke, cylindrische und im Verhältnis zum Telepodit schwach entwickel- te Hüfte (C). Der Femur (F) weist keine Besonderheiten auf. Die Tibia ist kurz und breit; sie bildet innen einen stumpfen Vorsprung und ist am Ende durch eine deutliche Nat gegen den Tarsus abgegrenzt. Letzterer ist sehr mächtig entwickelt, kantig und hakig, als ob er gewaltsame Torsionen erfahren hätte. An der Basis ragt eine rhombische Platte schräg nach innen vor, deren verdickter Rand am Ende zwei kurze stumpfe Zacken bildet. Dieser Teil entspricht offenbar dem Basalarm am Tarsus vieler Orthomorpha-Arten. Der wichtigste Arm (e) ist gerade nach innen gerichtet, oberseits verdickt und von einer Rinne zur Aui- nahme des basalen Teils des Tibialfortsatzes durchzogen; er endet in eine napfflormige, concentrisch gefältete Membran, die offenbar als Schutzhülle für den spiralig aufgerollten, fadendünnen Endteil | des Tibialfortsatzes dient. Der apicale Teil des Tarsus (d) breitet sich als grosse halbmondfôürmige Lamelle mit glattem, convexem | Aussen- und spitzsägezähnigem, concavem Innenrand über beide her. Der Tibialfortsatz (7Tf) ist von der Basis an schmal band- fürmig, im mittleren Teil in eine enge Spirale aufgerollt und läuft in einen feinen, am Ende zweispitzigen Faden aus. Die Samenrinne biegt oberhalb des Ursprungs gegen den Vorderrand der Tibia, dem sie weiterhin folgt. Genus TELODREPANUM n. gen. _ 20 Rumpfsegmente. Kiele schwach entwickelt, leisten- oder beulenfürmig, der zweite _ tiefer ventral liegend als die folgenden. Metazoniten glatt und nackt, mit starker Querfurche. Porus auf den Segmenten 5, 7, 9, | 40, 12, 13, 15-19. Ë Quernat breit und tief, längsgerippt. 458 FÉCARE Ventralplatten ohne Hüôcker oder Dornen, die 5. beim £ mit … Fortsatz. ; Vordere Beine des 4 mässig verdickt, mit Bürste auf der Unter- seite des 6. Gliedes. Das 1. und 2. Paar mit mehr oder weniger deutlichem Femoralhôücker. | Gonopoden mit schlanker, gerader Tibia, die gut gegen Tarsus und Tibialfortsatz abgegrenzt ist und deren Abgangsstelle weit 1 überragt. Tarsus und Samenrinnenast laufen parallel und be-M schreiben fast einen Kreishbogen; der erstere umscheidet den « letzteren nur unvollständig an der Spitze. # Durch die Art ihrer Verästelung erinnern die Gonopoden sehr an diejenigen der australischen Gattung Antichiropus Att. Doch haben sie einen eigentlichen geisselfôrmigen Tibialfortsatz, während es dort das stark eimgekrümmte Band selber ist, das die Samenrinne… führt und ein Tarsus zu fehlen scheint. Telodrepanum badaga n. sp. G À (Fig. 52-54.) È Nilgiris: Kotagiri, 1900 m. 1 & (stark beschädigt) ! J. RA HENDERSON (Brit. Museum). Dunkel olivhraun. Ueber den Rücken läuft ein breites, nuss- braunes, durch die braunen Quernäte in grosse trapezfôrmigen Flecke geteiltes Längsband. Sternite und Beine gelb. | Länge: 20 mm.; Breite: 1,5 mm. Kôürper dünn, stark rosenkranzformig, fast cylindrisch. Halsschild seitlich stark gerundet, weder aufgekrempt, noch” nach hinten ausgezogen. Rücken stark gewülbt. Metazoniten glatt und glänzend, unbeborstet, vom 5. bis 18. mit starker. geperlter, seitlich gekürzter Querfurche. Eine Längsfurche 152 nur durch einen kurzen Längsstrich hinter der Querfurche anges deutet. Quernat breit und tief, stark längsgerippt. ° Kiel des 2. Segments vorn spitzwinklig vorgezogen, hinten schmal, gar nicht vorgezogen, rechtwinklig. Die übrigen Kiele sehr schwach entwickelt; die porenlosen sind schmale, dünne, | hinten dorsalwärts aufgebogene Leisten, die porentragenden stark à Cal i Dem Exemplar fehlen die Antennen und alle Beine mit Ausnahme der drei vordersten Poare. © | re ? Le - tr É SE LC: ; L DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 459 abgeflachte, schmal eifürmige Beulen ohne Hintereck, die zwei hintersten kaum erkennbar. Pleuren glatt. Pleuralkiel nur auf den Segmenten 4.-6. als kurze, zum Hinterrand aufgebogene Leiste entwickelt. Analschuppe fast trapezformig. Schwänzchen dick, am Ende deutlich abwärtsgebogen, ohne apicale Zäpfchen. Sternit V des | | Telodrepanum badaga n. sp. 4 | F1c. 52. Distale Hälfte eines Gonopodentelopodits. — FrG. 53. Bein des 1. Paares. — Firc. 54. Bein des 2. Paares. g zwischen dem 4. Beinpaar mit starkem, axtfôrmigem, fast gerade | abstehendem Fortsatz. Die übrigen Sternite länger als breit, ohne Hücker oder Dornen. Vordere Beine des & ziemlich stark verdickt, mit Bürste auf | der Unterseite des 6. und eines Teils des 5. Gliedes. Am 2. Beinpaar | (Fig. 54) trägt das 3. Glied unterseits einen stumpfen Hôücker, der am 1. Paar (Fig. 53) nur angedeutet ist. An den starken Gonopoden (Fig. 52) setzt sich die flache, para- lellseitige Tibia mit einer geraden Lamelle weit über die Teilungs- stelle hinaus fort. Der Tarsus ist ein grosses, fast kreisformig | gebogenes Band, an dessen Innenseite der fast gleichlange, schmale und spitze, nur am Ende umscheidete Tibialfortsatz läuft. An der Abgangsstelle des Tarsus entspringt ein basalwärts gerichteter, \sebr schlanker und spitzer Dorn. 460 J. CARL Genus ANOPLODESMUS Poc. Anoplodesmus tanjoricus (Poc.). (Fig. 55-57.) Leptodesmus tanjoricus. Pocock, R. Journal Bombay Nat. Hist. Soc., VII, p. 147, PL I, Fig. 3, 3a und 36. 1892: Anoplodesmus tanjoricus. ATTEMS, C. System d. Polydesmiden, I., p. 350. 1898. Südindische Ebene: Coimbatore, unter Schutt. Obwohl, wie es scheint, auf tiefe Lagen beschränkt, dürfte auch - diese Art wie die meisten Anoplodesmus nach verschiedenen Rich- tungen varlieren und môglicherweise in geographische Unterarten zerfallen. Stücke aus dem British Museum mit der Bezeichnung « India » stimmen weder unter sich, noch mit den meinigen, noch mit der 25 56 Anoplodesmus tanjoricus (Poc.) & F1G. 55. Ende des Gonopodentelopodit, 4 von Tanjor, nach Pococx, schematisiert. — F16. 56. Id. S von « India », British Museum. — F1c. 57. Id. Z von GCoimbatore (Coll. CARL). Originalbeschreibung vollkommen überein. In den Gonopoden ist. es die für die Gattung so charakteristische Platte des Tarsus, die im Umriss ihres concaven Randes erheblich variiert (Fig. 55-52} Beim 4 des British Museums trägt das 3. Glied des 6. und à Beinpaares keinen eigentlichen daumenfürmigen Fortsatz, sondern nur eine starke Verdickung. Bei ihm ragen auch die Kiele de 16.-18. Segments mit ihrem zackigen Hintereck deutlich über + HI DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 4G1 den Hinterrand der Metazoniten hinaus; die Quernat der Segmente ist glatt. Die & von Coimbatore sind durch stärkere Fortsätze am Femur des 6. und 7. Beinpaars, sowie durch dickere, hinten stumpfere Randbeulen der Kiele ausgezeichnet und stehen damit dem Pococx’schen Original näher; die Quernat ist bei S und © fein geperlt. Das & des British Museums weist eine interessante Miss - bildung auf: das 6. Segment trägt rechts die zwei normal entwickelten Beine des 6. und 7. Paares; links aber besitzt das Sternit nur ein Hüftgelenk, und in diesem steckt ein zwar sechs- oliedriges, aber stark verkleinertes Beinchen. Es handelt sich hier offenbar um eine ursprüngliche Misshildung und nicht um ein Regenerat. Anoplodesmus kelaarti (Humb.). (Fig. 58-67.) — Polydesmus kelaarti. HumBerT, Al. Essar sur les Myriapodes de Ceylan, ep. 23, pl. 2., fig. 7-7e. 1866. — Paradesmus kelaarti. Pococx, R. Journ. Bombay Nat. Hist. Soc., VIT, p: 149, PL II, fig. 12. 1892. — Prionopeltis kelaarti. ATTEMS, C. System der Polydesmiden, 1., p. 358, . Taf. V., Fig:-99 und 100. 1898. Prionopeltis xanthotrichus. ATTEMS, C. Ibid., p. 359, Taf. V., Fig. 115. 1898. Prionopeltis kelaarti. CARL, J. Rev. suisse Zool., t. X, p. 593. 1902. . _… Anoplodesmus kelaarti. ATTEMS, C. Die indo-australischen Myriopoden, p. 205. 1914. Prionopeltis indus. CHAMBERLIN, R. V. Univ. of California Publ. in Zoology, vol. 19, p. 393-94, pl. 28, Fig. 22-26. 1920. — Prionopeltis atopus. CHAMBERLIN, R. V. Ibid., p. 395, pl. 28, Fig. 27, 28. | 1920. _ Anoplodesmus zanthotrichus. CaRL, J. In: Nova Caledonia, Zool., Vol. IV, D Let. III, p. 371. 1926. nr - Verbreitung : Unter dem einen oder andern dieser Namen _ war die Art bisher bekannt von Ceylon, Madras, Tanjor, ferner . cos von Port Louis, auf Mauritius, und von Nouméa, auf …_ Neu-Caledonien. In Süd-Indien ist sie der häufigste und verbrei- 4 | teste Polydesmide. Wir fanden sie sowohl in der Ebene als in den + _ drei Gebirgsmassiven, bis gegen 1900 m, häufig synanthrop. Ihre D Rev. Suisse DE ZooL. L. 39. 1932 38 dt pois 1 TOC RAT TT ext, 462 SCCÛRE obere verticale Grenze fällt ungefähr mit derjenigen der Spiro- boloiden und des montanen Regenwaldes zusammen; den Sholas ist sie fremd. Die genaueren Fundorte sind weiter unten aufgeführt. Varra tion: Die Untersuchung eines sehr reichen Materials hat mich zur Ueberzeugung geführt, dass es sich bei den obigen Namen nur um Pluralvariationen einer und derselben, hôchst labilen Art, des A. kelaarti (Humb.) handelt, dessen Originalexemplare ich unter- suchen konnte. Die von den Autoren zur Begründung ihrer neuen Namen angeführten Merkmale fallen sämtlich innerhalb der Grenzen einer mit Bezug auf Färbung, Grüsse, Skulptur und Anoplodesmus kelaarti (Humb.) 4 F16. 58, 59. G von Coonoor, 6. und 25. Bein. — F1c. 60, 61. Subsp. valparaiensis n. subsp., 6. und 25. Bein. Behaarung, Einzelheiten in der Form der Kiele u.s.w., vielfach. kombinierten «wilden » Variation, mit zahlreichen Uebergängen für jedes Merkmal. Manche individuelle Merkmale in Grüsse und Färbung mügen mit dem Alter, die Färbung auch mit dem eben erreichten Ausfärbungsgrad zusammenhängen. Starke. Ausfärbung (schwarz, mit sattgelbem Kielfleck) geht häufig mit stärkerem Wuchs parallel. Die Tiere aus der Ebene sind im allge- | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 463 meinen kleiner als jene der montanen Waldregion. Die Kiel- form variert unabhängig, sowohl was den Grad der Rundung des Vorderecks, als die Ausbildung von Zähnchen und Eckchen am Seitenrand anbelangt. Zwischen einem mehr eckigen und einem mehr rundem Kiel-Typus finden sich zahlreiche Uebergänge; auch die Breite der Rille im Kiel-Seitenrandwulst varnert mit Ueber- gängen. Die Skulptur der Metazoniten ist bald feiner, bald grüber, bald gleichmässig, bald mit Querreihen grüsserer 63 Anoplodesmus kelaarti (Humb.) 4 Fire. 62, Originalexemplar von HUMBERT (Peradeniya), Gonopode in Lateralansicht. — Fic. 63. Id., Ende des Telopodits, lateral. — F1G. 64. Exemplar von Coonoor, Ende des Telopodits, lateral. Kôrner. Die Beine sind bald plumper, bald schlanker gebaut; an einigen der vorderen Beinpaaren des GS kann ein schwacher Hôcker unterseits an der Basis des Femurs auftreten, so auch -beim Originalexemplar 4 von HumBERT, aus Peradeniya. Die Ventralplatte V des & ist zwischen dem 4. Beinpaar polsterartig verdickt, in der Mitte meist längsgeteilt, mit oder ohne Querleiste auf jeder Hälfte des Polsters. Die Gonopoden des HumgerT'schen 4-Typus waren un- bekannt geblieben, indem ATrTeMs’ Figuren 99 und 100 (1898) nicht dem Typus von Peradeniya, sondern einem & von Madras ent- Sprechen. Vergleicht man meine Fig. 62, vom Originalexemplar, 464 J-CARE mit ATTEMS’ und CHAMBERLINS oben citierten Abbildungen, so künnte man auf den ersten Blick geneigt sein, die Berechtigung mebhrerer Arten anzuerkennen und ATTEMs’ kelaarti umzutaufen, während atopus ohne weiteres mit indus zusammenfällt. Die Artunterschiede würden dann in der relativen Länge der Gono- poden-Tibia, in der Form des basalwärts gekrümmten Hakens an der Basis des Tarsus und des umgeschlagenen Endes des Tarsus liegen. Dagegen sprechen aber verschiedene Gründe: 1) Das Fehlen einer Correlation zwischen den betreffenden Merkmalen: | A. kelaarti (Humb.) gleicht in der Form der Tibia viel mehr xan- 66 67 Anoplodesmus kelaarti (Humb.) 4 F1G. 65. Exemplar von Coonoor, Ende des Telopodits, von oben. — F1G. 66. Id., halb seitlich. — Fic. 67. Subsp. valparaiensis=n. subsp., Ende des Telopodits, von oben und halb seitlich. thotrichus Att. als kelaarti Att.; mit dem Tarsus-Ende verhält es sich umgekehrt, und in der Form des Tarsus-Hakens hält kelaarti (Humb.) die Mitte. 2) Die Bewertung der wirklichen Variation, dieser Teile nach den Abbildungen ist um so schwieriger, als sie. dank ihren Krümmungen so viel Umrissbilder ergeben, als Lagen: im Präparat denkbar sind. Unsere Figuren 64-66 zeigen dies fürs Tarsalende des gleichen Exemplares, von Coonoor, das nur in der Lage der Figur 64 seine weitgehende Uebereinstimmung mit dem entsprechenden Teil von A. kelaarti, Typus HumBErT (Kig. 63), erkennen lässt. Da meine Exemplare von Coonoor, d. h. demselben | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON »% 465 E _ Fundort wie CHAMBERLIN’Ss Typen von A. indus und A. atopus _ stammen, so fällt die letzte scheinbare Berechtigung für diese _ Namen dahin. _ Genauere Untersuchungen werden wohl zeigen, dass bei allen . diesen Formen das Ende des Tarsus aus zwei unter einem spitzen - Winkel sich begegnenden und zu einem pflugscharähnlichen Kiel . sich vereinigenden Lamellen besteht; vom Kiel geht in mehr oder - weniger basaler Richtung ein Dorn ab, dessen Basis über einen … fächerformigen Lappen zieht (Fig. 63, 64, 66). Der Endrand der - Lamellen erscheint von oben gesehen als ein Paar runder Lappen “ (Fig. 65, 66), von der Seite gesehen als eine mehr oder weniger - gezähnte bis fast glatte Linie (Fig. 63, 64). _ Problematisch bleibt noch die von ATTEms für seinen À. _ kelaarti angegebene und abgebildete schlanke Form der einer . Einschnürung enthbehrenden Tibia. Die Tiefe der Einschnürung _ wechselt jedoch sehr nach dem Winkel, unter welchem man das | Organ betrachtet. Um das Bild der Variation zu vervollständigen, lasse ich meine - dieshezüglichen Aufzeichnungen nach Fundorten bezw. Popula- _ tionen hier folgen. = Said sehe kb en e. 4 Étation 1: Coimbatore. —72 ©. Grôsse:21 X 3 mm. Färbung schwarzhraun, mit hellem Kielfleck. Kiele vorn abgerundet. Skulptur der Metazoniten gleichmässig. 3 Borstenquerreihen auf allen Metazoniten. | IL Nilgiris. Station 2: Hillgrove-Estate, ca. 1500 m, in Mulm. à 94, 30xX3 mm. 99, bis 35 mm. Tiefschwarz, mit sattgelbem Kielfleck. Skulptur der Metazoniten oh die Borsten tragenden Kürnchen kaum grüsser als die übrigen. Kiele mit breit zugerundetem Vordereck, ohne Zahn oder nur mit sehr schwacher Andeutung eines solchen; Seitenrand deutlich gebogen. _ b) Juvs. von 19 Segmenten. 4% und 99 einfarbig kastanien- braun. Kiele am Seitenrand meist mit einem Knôtchen. “ EE #0 466 z I CART Station 3: Coonoor, ca. 1600 m &30x3,8 mm, 9 33x4,5 mm. Tiefschwarz, mit sattgelbem Kielfleck. Skulptur der Meta- zoniten gleichmässig. Kiele vorn stark zugerundet, mit sehr schwachem Zahneckchen; Seitenrand deutlich gebogen; Hintereck schwach zackig, auf Segment 3 und 4 fast rechtwinklig. Æ mit schwachem Femoralhücker an den Beinpaaren 4-7. Ventralplatte V g ein dickes Polster mit jederseits Spur einer Querleiste. Juvs. von 19 Segmenten haben den vorn eckigen Kiel-Typus, mit deutlichem Zahn, dagegen dieselbe Skulptur wie die erwach- senen Exemplare. Station 4: Alte Nilgiristrasse unterhalb Coo noor,4 I —19,43xX61% mm. Dunkel; Kiele trübgelb gesäumt, vorn kurz gerundet, mit deutlichem Zahn und schmaler Rille im Seitenrandwulst. Skulptur fein und gleichmässig. Borsten kurz und schwach; vom 5.-16. Metazonit ist nur die letzte Reïhe deutlich. LE ant a bars Station 5: Ufer des Alviar, hinter Attakatta, ca. 1000 m, 24. II. —3 99, 31xX4 mm. Sehr dunkel, mit kleinem gelben Kielfleck. Kiele vorn gerundet, mit ganz schwachem Zähnchen. Skulptur der Metazoniten gleichmässig. NES Padnese Station 6: Maryland, Westhang, ca. 1500 m. & a) 27X3,5 mm; 4 b) 26X3 mm; © a) 33X4,5 mm; © 6) 31x48 mm; D9. X25 Am: Tief braunschwarz, mit sattgelbem Kielfleck. Skulptur gleich- mässig; die Borsten tragenden Kôürner kaum grôsser als die übrigen: | Kielrand variabel: Bei & a) und allen 99 geht der Vorderrand im kurzer Rundung in den fast geraden Seitenrand über; hinter der Rundung findet sich immer ein deutlicher stumpfer Zahn und etwas | weiter hinten ein Borste tragendes Knôütchen. Bei & b) sind die | Kiele vorn breiter gerundet und ihr Seitenrand ist deutlich gebogen, wodurch auch das Hintereck stumpfer erscheint; der Zahn vorn am Seitenrand ist sehr undeutlich, nur als Knütchen entwickelts \ S$ a) hat kaum eine Spur von Hücker am Femur des 3. Beinpaares; | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 467 & b) hat am 4., 5. und 6. Beinpaar ganz schwache Hôckerbildung unmittelbar oberhalb des Gelenks. Fortsatz der Ventralplatte V _ des S polsterformig, in der Mitte geteilt, mit aufgesetzter niedriger Querleiste. Station 7: Tandikudi, ca 1500 m. — 4, 99. Grüsse, Färbung und Skulptur wie unter 6. Kiele wei beim 3 a) und den 99 von Maryland. Hôücker des Femurs der Beine 4-6 wie bei S b), Ventralplatte V ebenso. Beim kleinsten 3 (27 mm) sind auch die Kiele wie beim £ b) von Maryland. Don 6: Oberes Pumbarai-TFal, ca: 1850 m, in faulem Stroh. 1 ©. Baton 9% Reïisfelder unterhalb Kukkal, ca. 1900 m. 1 ©, 27 mm. Kiele vom gerundeten Typus. Es handelt sich demnach um eine fluktuierende Variation von - nicht geographischem Charakter. Einen solchen -glaube ich dagegen bei einer Form aus den mittleren Anaimalais erkennen zu künnen und erhebe daher dieselbe zum Rang einer Subspecies. = Subspecies valparaiensis n. subsp. (Fig. 60, 61, 67.) Anaimalais: Valparai, Talboden, unter Holz, 43, 99. _ Rücken braun, ohne Küielflecke; Unterseite und Beine einfarbig _ schmutzig weiss. Maasse: &, 26 x 3,5 mm; ®, 30 x 4 mm. Skulptur der Metazoniten ungleichmässig; die Kürnelung etwas einer als sonst und von zweierlei Korn; die drei Querreihen von Je 6-8 Borste tragenden Kürnern deutlich grüsser als die übrigen, was am deutlichsten im vorderen Kôrperteil und deutlicher beim ® als beim S hervortritt. Die Kôrnelung der Pleuren ist bedeutend feiner als diejenige des Rückens und geht in feine Runzelung über. Kiele intermediär zwischen dem vorn breiter und dem kürzer . zugerundeten Typus, mit deutlichem Zahnabsatz. Beim S sind die Kiele 2, 3 und 4 vorn stark gerundet, ohne Zahn, die nächst- …lolgenden mit etwas stärkerem Zahn als beim ©. Die Beine 468 J. CARL (Fig. 60, 61) sind auffallend dünn und schlank:; von den vorderen des 3 trägt keines eine Spur von Femoralhôcker; die Beborstung ist fein. Den Ausschlag für die Aufstellung einer Subspecies geben die Gonopoden. Sie weichen vom Typus und seinen kleineren Varia- tionen durch die einfachere Bildung des Tarsus (Fig. 67) ab. Dieser umscheidet den Samenrinnenfortsatz nur ganz wenig; das Ende ist schwach umgeschlagen und geht in eine keilférmige Spitze aus, deren Form sehr wenig nach der Lage ändert. Die beiden zusammen- neigenden Lamellen sind ganz schmal und verstreichen vor der Spitze, so dass diese auch von oben niemals zweilappig erscheint … wie in Figur 65 oder dreilappig wie in Figur 66. Dem stark abge- schrägten, Pflugschar-ähnlichen Kiel fehlt sowohl der rückwärts serichtete Dorn als auch der fächerfürmige Lappen an seiner Basis. … Falls eine Nachprüfung der Originalexemplare von A. kelaarti Att. (nec Humb.!) und von À. xanthotrichus Att. ähnhiche be- stimmte Abweichungen im Bau des Tarsus der Gonopoden ergäbe, so künnten auch diese beiden Formen als Subspecies unterschieden werden. Familie VANHŒFFENIIDÆ Genus OOTACADESMUS n. gen. g mit 19 Rumpfsegmenten und 28 Laufbempaaren. Fühler keulig, mit stark verdickten 5. und 6. Glied; das 6. Glied am längsten. Backen des 4 normal. Sinnesfeld des 5. und 6. Gliedes klein, gut begrenzt, am 5. Glied basalwärts durch eine Bogenreihe, von stabfürmigen Borsten geschützt. Halsschild nierenfôrmig, etwas schmäler als der Kopf und als. das folgende Segment. | RE : Rücken ganz schwach gewülbt. Metazoniten ohne Felder oder Hücker, mit winzigen Spitzhbürstchen in 3 Querreihen. Kiele schmal, flügelfrmig, mit gerundetem Vorder- und (mit Ausnahmen der vordersten) zackigem Hintereck. Seitenrand stumpf dreizähnige Porenformel normal. Porus nicht weit vom Seitenrand, auf den Hôühe des 3. Seitenrandzahnes. > | eine des 3. Paares béim & zu starken Greiforganen umgewan* delt; die übrigen Beine ohne Besonderheiten der Form oder Behaarung. 4 | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 469 . Gonopoden mit grossen, schalenfürmigen, den Telopodit von _ ausser ganz verdeckenden Hüften, stark schräg aufgerichtetem - und median-basalwärts weit tütenformig geôffnetem Femur und - kurzem, gerade aufsteigendem, vielästigem Telopodit. Da kciner … der Aeste gegen den Femur transversal abgegliedert ist, lässt sich - mit Ausnahme der Tibia ihre Homologie nicht feststellen. Genotypus: O. humilis n. sp. S. _ Diese Gattung gehürt in die Verwandtschaft von Sphaeroparia, … Pseudosphaeroparia n. gen. und Lankadesmus n. gen., von denen … sie sich durch die Form und Längenverhältnisse der Antennen- … glieder, das umgewandelte 3. Beinpaar des 4 und die komplizierteren …— Gonopoden mit ganz in die grosse Hüfte eimgezogenem Telopodit, … von Pseudosphaeroparia auch durch die Segmentzahl beim 4 unter- - scheidet. Die Form und Zähnelung der Kiele, wie auch die Lage …— des Porus, erinnern an gewisse Arten des südamerikanischen —.. Ootacadesmus humilis n. sp. (Fig. 68-74.) Nilgiris: Dodabetta Reserved Forest, 2500 mi, 11.1. unter faulem Holz. 1 &. Farbe: trübweiss. Länge: 5 mm; Breite: 0,8 mm. …__ dj. Die Antennen (Fig. 68) sind ziemlich lang und reichen zurück- + gelegt bis zum 4. Segment ; »: und besonders das 6. Glied sind 24 Hasechtà . mit drei Reïihen von Bôrstchen, seitlich kurz zugerundet, hinten äusserst seicht eingebuchtet. … Das 2. Segment ist ganz leicht nach vorn gebogen, das Hintereck seiner schmalen Kiele stumpfwinklig, das Vordereck leicht gerundet orspringend, der Seitenrand nur zweizähnig; die Metazoniten tragen 3 Querreihen von je 6-8 sehr kurzen, feinen Spitzbürstchen, : Es de sehr leicht abfallen (Fig. 70). Von den drei Seitenrandzähnchen 470 J: CARL der Kiele ist das vorderste das stumpfeste; jedes Zähnchen, wie auch das Hintereck, trägt ein winziges, spitzes Bürstchen. Der Hinterrand ist concav und sehr fein gezähnelt, auf den 2 hintersten Ootacadesmus humilis n. sp. G F16. 68. Antenne. — F1G. 69. Vorderende des Kôrpers. — F1G. 70. 13. Rumpfsegment. — F1G. 71. Gonopoden, von hinten. — Fic. 72. Telopodit. — Fic. 73. Laufbein des 8. Paares. — F1G. 74. Bein des 3. Paares, Greifbein. ? Kielen jedoch den geraden Innenrand der länger ausgezogenen Hintereckzacke bildend. | | | | HS I bis, DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON Schwänzchen konisch. Analschuppe trapezfürmig. Beine (Fig. 73) ziemlich schlank, spärlich und kurz beborstet. Die modifizierten Beine des 3. Paares (Fig. 74) sind länger als die übrigen, das 1. und 2. Glied sind schon merkhch, das 3. Glied ist geradezu monstruds verdickt, fast nackt und unterseits mit einer apicalwärts gerichteten, starken und scharfen Chitinzacke versehen, die mit den beiden eingeschlagenen Apicalglhiedern zusammen offenbar als Greiforgan bei der Begattung funktionniert. Die Gonopoden (Fig. 71, 72) hängen durch eine schmale, stark kielfôrmig vorspringende Brücke zusammen. Der äussere Teil der grossen Hüften verlängert sich zu einem zweiteiligen, gestutzten - Lappen, der den Telopodit von aussen ganz verdeckt. Die Spaltung des Telopodits geht sehr tief und lässt vier Aeste entstehen (Fig. 72), einen geschwungenen, apical gegabelten (7h) mit der Samenrinne, daneben einen aus breiter Basis aufsteigenden, am Ende spatel- formigen und hakig umgekrümmten (/7), ferner einen einfachen, sichelfürmigen Ast (S) und endlich, alle drei überragend, eine breite, gerundete, am Rand und auf der Fläche mit feinsten Spitz- _ chen besetzte, sehr dünne Lamelle {L). _ Genus PSEUDOSPHAEROPARIA n. gen. In Gestalt und Habitus an Sphaeroparia Att. erinrernd. g mit 20 Segmenten und 30 Laufbeinpaaren; © mit 20 Segmenten und 31 Laufbeinpaaren. Kopf gross, bei S und © mit aufgeschwollenen Backen. Antennen schlank, mit gestreckten 2.-4 und keulenfürmigem 6. Glied:; 1. Glied oben in der Mitte mit einem Sinneshügel, das 5. und 6. oben apical mit kolbenfürmigen Sinnesstiften in einem nicht scharf umgrenzten Felde. Halsschild klein, viel schmäler als der Kopf mit den Backen und schmäler als die folgenden Segmente, wie die Metazoniten mit drei Querreihen beweglich eingepflanzter Stifte. Kiele von oben gesehen gut entwickelt, flügelformig, oberseits beulig aufgetrieben, unter- .seits unmittelbar in die Pleuren übergehend und daher dick er- Scheinend, am Seiterrand mit zwei Stiften in Kerben und einem … ehensolchen am Hintereck. Metazoniten beulig. gefeldert, mit … kurzer Querfurche. Quernat breit. 472 Jr GARE Poren auf den Segmenten 5, 7,9, 10, 12, 13, 15-18, nahe am Seiten- rand gelegen. | Pleuralkiel vorhanden. Ventralplatten unbewehrt. Schwänz- chen konisch. Beine schlank, ohne Besonderheiten der Beborstung und ohne sekundäre Geschlechtsmerkmale. Nur die Beine der 2 oder 3 vordersten Paare des & sind kürzer und etwas dicker. Das 2. Glied unter- und das 5. oberseits mit langer subapicaler Borste. Gonopoden mit grossen, rundlich-kubischen Hüften, querge- strecktem, kleinem Femur und zwei Telopoditästen, einem lamel- lären (Tarsus) und einem geissel- oder bandfôrmigen mit der Samen- rinne (Tibialfortsatz). Telopodit aussen, am Grunde, mit einem starken Chitinstab. Genotypus: Ps. palnensis n. sp. Diese Gattung ist mit den afrikanischen Sphaeroparia Att. sehr nahe verwandt und von diesen im wesentlichen nur durch die - Segmentzahl verschieden, die bei Pseudosphaeroparia in beiden … Geschlechtern gleich ist. Beide Gattungen sind ausgesprochen orophil. | Im Gegensatz zum Gattungscharakter treten bei Pseudosphae- « roparia die Artunterschiede nur wenig hervor. Die Grôsse, Färbung und äusseren Formen varieren innerhalb enger Grenzen. Die & Beborstung und die Längenverhältnisse der Antennenglieder geben etwas bestimmtere, wenn auch subtile Speziesmerkmale ab. Hingegen bieten die Gomopoden trotz der starken Ausprägung eines generischen Typus gute Artmerkmale dar, bei deren Auffassung und Darstellung jedoch die grüsste Vorsicht geboten ist, indem 1 infolge der Torsionen und der Lappenbildung des Tele dessen Kontouren ganz von der Lage des Präparats abhängen une mit der geringsten Verschiebung sich ändern. Pseudosphaeroparia palnensis n. sp. (Fig. 75-84.) Upper-Palnis: Shola bei Kodaïkanal, 2200 m.— Maryians shola, unter Holz, 11.-14. IV, 2350 m. — Kukkal-shola,1. IVS 2000 m. — Vandaravu-shola, 2350 m, 6.-10. IV. —Sholassl und Akazien-Wäldchen ob Pumbarai, 1950 m, 29. III, os h 4 + s'itr Nero v on ts DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 473 Lower-Palnis: Shola bei Maryland, 20.[V. 1600 m. — Cardamum-Pflanzung bei Tandikudi, 23. IV. 1500 m. - Travancore: Grosser Wald im oberen Vattavadai-Tal, 10.1V, 1850 m, zwischen Palnis und Anaimalais. Zusammen mit Archandrodesmus areatus n. sp. ist diese Art der häufigste und regelmässigste Bewohner aller Sholas in den Palnis. Farbe aschgrau, bald in braun, bald in bläulich übergehend. Kopf und Halsschild trübweiss; Bauch und Beine gelblich; Anten- nen grau oder braun, häufig mit hellerer Basis und Spitze. Länge: 8-10 mm.; Breite eines Metazoniten: 1,5 mm. Kopischild und vorderer Teil der Backen ziemlich dicht mit ungleich langen, weissen Bôürstchen besetzt; Stirn und Scheitel | Pseudosphaeroparia palnensis n. sp. F1G. 75. 7. Segment des 4, von hinten. — F1G. 76. 5. Segment, 4\ von oben. — Fic. 77. Basis des 2. Beinpaares und Sternit, © mit spärlicheren, kürzeren Bürstchen; oberer Teil der Backen fast _ nackt. Antennen etwas dicker bout < als beim 9: ihre Glieder 4 _ verhalten sich in der Länge wie 12:24:28:21:22:21:17. Im Vergleich zu den beiden folgenden Arten sind das 4. und 5. Glied kürzer 474 F5 CARTE und stärker keulig verdickt, das 6. Glied ebenfalls stärker kolben- formig (vgl. die Figuren 84, 85 und 86). Der quer-nierenfürmige Halsschild reicht jederseits etwas über die Nat zwischen Scheitel und Backen hinaus, ist aber im ganzen wenig mehr als die Hälfte so breit als der Kopf mit den Backen. Die Stft-Borsten sind dünne Stäbchen, diejenigen der ersten Querreihe deutlich länger als die übrigen. Auf den nächstfolgenden Metazoniten werden die Stifte immer kürzer und nehmen all- mählich durch Verdickung in der Mitte Spindelform an; erst die hintere Querreihe des 19. Segmentes hat wieder längere, stäbchen- formige Stifte. Die Stifte der Metazoniten stehen auf je einem kleinen Hôückerchen. Für die Felderung der Metazoniten im vordern Kôrperteil des . $ sei auf Fig. 76 verwiesen. Nach hinten werden die Rinnen zWischen den Beulen breiter, die Beulen entsprechend kleiner und die Stift tragenden Hôücker grüsser. In der hinteren Kôrperhälfte ist die Beule auf der Oberseite der Kiele durch seichte, breite Furchen in drei Teile geteilt; die vorderen Kiele sind beim & - oberseits etwas stärker aufgetrieben als beim 9. Die Prozoniten sind besonders deutlich in der breiten Quernat areoliert. Pleuren glatt. Der Pleuralkiel ist bei S und © auf allen Seg- menten sehr deutlich, eine Furche, die unterseits von einer ge- kerbten, hinten schwach aufwärts gebogenen Leiste begleitet ist. Ventralplatten breit quer- und fem längsgefurcht; beim & annähernd quadratisch, ziemlich dicht und lang weiss beborstet, beim © etwa 11% mal so breit als lang, spärlicher und feiner beborstet. Analschuppe dreieckig, vor der gestutzten Spitze jederseits mit einem starken konischen Borstenzapfen. | Schwänzchen fast gerade, konisch, am gestutzten Ende mit längeren Borsten, doch ohne Zapfen. Beine bei & und ® von dem in Fig. 75 dargestellten Typus; die drei vorderen des 4 nur kürzer, dicker und etwas kräftiger beborstet. Das erste Glied des 2. Beinpaares beim © (fig. 77) ist basal gerundet, aussen gerade, apical breit gestutzt, mit. gerundetem Inneneck. E Gonopoden (Fig. 78-83) mit grossen, rundlich-kubischen Hüften,. deren Endrand zugerundet oder schräg gestutzt ist und deren | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 475 basale Spangen vorn sich nähern, ohne zu verschmelzen, während hinten ein dünnes Band die beiden Hüften verbindet. Ein Stermit fehlt. Die nur von hinten sichtharen, grossen Hüfthôrnchen dringen tief in das trichterfrmig aufgerollte mediane Femur- Ende. Der schräggestellte Femur trägt median einige besonders starke Borsten. Der stark nach hinten zurückgeworfene Tibio- tarsalteil ist gespalten und lässt einen vorderen inneren Ast, den Pseudosphaeroparia palnensis n. sp. &. F1G. 78. — Gonopoden, von vorn. — Fic. 79. Gonopoden, von hinten.— F1G. 80. Tibiotarsus, von innen.— F1G. 81. Tibiotarsus, von aussen. — F1G. 82. Gonopode, schräg-mediale Ansicht. — F1G. 83. Gonopode, schräg von innen und hinten. Tibialfortsatz (Tbf) erkennen, der spitz ausläuft und von welchem sich vorn aussen ein hakiges Läppchen (/) abhebt. Der Tarsus (Ta) Stellt sich, von vorn oder hinten betrachtet, als ein an der Basis median bauchig gerundetes, endwärts mit vielen gedrehten Lappen, _ ZLacken und Gräten versehenes Gebilde dar (Fig. 78, 79), während _ es im Profil (Fig. 80, 81, 83) viel einfacher, als eine nach hinten ausgezogene, am Ende gerundete und am stellenweise umge- 72% Le 476 J. CARL krämpten Oberrande mit zwei stumpfen Lappen versehene Lamelle erscheint. Am Grunde seiner Aussenfläche und für gewühnlich in der Hüfthôühle versteckt zeigt er den für die Gattung charak- teristischen Chitinstab, der müglicherweise irgendwie als SpÉrTUTESS funktioniert (Fig. 81, s). Ps. palnensis. ssp. soror n. ssp. (Fig. 87, 88.) Anaimalais: Naduar-Estate bei Valparai, 1200 m. Ein kleines, fast weisses S von nur 61% mm Länge und 1 mm Metazonitenbreite hat die Form und Längenverhältnisse der … 84 D F1G. 84. Antenne von Pseudo- sphaeroparia palnensis M: sp. — Fic. 85. Antennel von Ps. nilgirensis n. Sp: — Fic. 86. Antenne Won! Ps. cardamomi n. Sp. Pseudosphaeroparia Es à subsp. soror n. subsp. F1G.87. Gonopode, schräg Won) vorn. — F1G. 88. Telopodit,| von aussen. ; 4 _ aies TELE SR i DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 477 Antennenglieder von P. palnensis, hingegen die grôüssere Länge der Metazonitenstifte und deren Stabform von P. cardamomi n. sp., die neben 1hr vorkommt. An den Gonopoden ist zwar der Tarsus breiter und einfacher, weniger gelappt und gewunden als bei palnensis und mehr dem von cardamomt ähnlich; hingegen ist der Tibialfortsatz wie bei ersterer Art, abgesehen vom kleinen Lappen (/), der hier etwas stärker entwickelt und gerundet, nicht zugespitzt und hakig ist (Fig. 87, 88). Ê | Pseudosphaeroparia nilgirensis n. sp. (Fig. 85, 89, 90.) _ Nilgiris: Coonor, 1600 m, im Urwald, unter Laub und | Moder, 24.XII; 24. XII.26; schattiger Wegrand, unter Steimen auf Mulm, 4. 1.27. S und © Typen ! — Dodabetta Reserved Forest ca. 2400 m, unter faulem Holz, 11.1.27, nur juvs! — Elk-Hill ca. 2400 m, Shola unter Steinen, 14.1.27., S ad, © juv. — Avalanche, Shola, 2050 m, 1 © ad. Diese Art vertritt vollständig die vorgehende in den Nilgiris, ist aber weniger häufig als jene und hier mit der ebenfalls vika- Pseudosphaeroparia nilgirensis n. sp. & _ Fic. 89. Gonopode, von vorn. — F1. 90. Gonopode, von hinten. | rierenden Species Archandrodesmus tuberculatus n. sp. vergesell- | Schaftet. | 4 Rev. Suisse pe Zoo. T. 39. 1932. 39 478 F: CARE In Grôsse, Färbung und äusseren Formen wie Ps. palnensis, doch mit folgenden kleinen Unterschieden. Bei ausgefärbten Tieren bleiben ausser dem Kopf und dem Halsschild auch die Antennen weisslich oder nur schwach grau getônt. | Die Stifte der Metazoniten sind durchwegs stabfôrmig und . dabei länger als bei P. palnensis. | Die Antennenglieder verhalten sich wie 12 : 24 : 30 : 22 : 26 : 23 : 17 ; im Vergleich zu P. palnensis ist somit besonders das 5. . Glied gestreckter, in geringerem Grade auch das 3., 4. und 6. Das 4. Ghed ist weniger stark keulig (Fig. 85). | Die Gonopoden (Fig. 89, 90) sind viel einfacher als bei P. palnensis, ; die Hüften aussen stärker gerundet und geschwungen, mit scharfem j Endrand. Telopodit bis zur Mitte gespalten; Tarsus von vorn eine einfache ganzrandige Lamelle, von hinten nur mit einem basalwärts ; gerichteten, grüsseren Lappen; der schlanke Tibialfortsatz ver- jüngt sich gradweise, ohne irgendwelche Lappenbildung. ? Das Grundglied des 2. Beines beim © ist auch hier apical gerade F: gestutzt, hat aber ein schärieres, rechtwinkliges Inneneck. £ 1 Pseudosphaeroparia cardamomi n. sp. (Fig. 86, 91-93.) F2 LE Anaimalais: Cardamum-Pflanzung bei Valparai, an Bach É + unter sehr feuchtem Laub, 1100 m; 4. III: Type. — Naduar- F2 Estate, Kaffee-Pflanzung, 7. III. 2 4 % Scheint selten zu sein. Kopf und Halsschild von der grauen oder braunen Färbung TT. Kôrpers; nur die Antennen weisslich. | Länge der Antennenglieder wie 12 : 26 : 33 : 26 : 25 : 21 : 15 4 Charakteristisch ist also die Streckung des 2. bis 4. Gliedes; letzteres ist, im Gegensatz zu den beiden andern Arten, länger als das 5.4 das 4. und 5. sind am Ende kaum merklich verdickt, das 6. auch. weniger kolbig als bei palnensis besonders (Fig. 86). Die Länge und Stäbchenform der Metazonitenstifte hat diese 2 mit nilgirensis gemeinsam. Hingegen ist der Hinterrand der Kiele stärker und fast winklig ausgebuchtet. e | Die Basis des 2. Beines beim © ist genau wie bei nilgirensis: DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 479 Die Gonopoden (Fig. 91-93) erinnern durch die mehr kubische . Form der Hüfte, mit ihrem stumpfen Endrand, eher an P. palnensis. . Hingegen ist der Telopodit von vorn und hinten gesehen (Fig. - 91, 92) viel einfacher; im Profil (Fig. 93) ist er nur bis zu etwa Pseudosphaeroparia cardamomi n. sp. & F1c. 91. Gonopode, von vorn. — Fic. 92. Gonopode, von hinten. — Fi1c. 93. Telopodit, Medialansicht. 18 gespalten in eine breite, etwas lappig kontourierte Platte, den _— l'arsus (Ta), und einen zuerst bandfôrmigen, dann einseitig rund- lappig (l) erweiterten und darauf plôtzlich in einen wurmfôrmigen _ Apicalabschnitt verjüngten Tibialfortsatz (Tbf). ‘4 Genus LANKADESMUS nov. gen. 1. 210 _ Genotypus: Polydesmus cognatus Humb. . g'und 9 mit 20 Segmenten. Kôrper klein. Backen nicht verdickt. _Antennen lang, ziemlich stark keulig: das 3. Glied ist das längste, | das 5. länger als das 6., das 6. ohne Hôücker oder Auswüchse. _ Halsschild schmäler als der Kopf, unregelmässig querelliptisch, mit 3 Querreihen steifer, spitzer Borsten. Rücken flach; Metazoniten _ mit 3 Querreihen von Knôtchen, die auf wenig scharf begrenzten s 1 Lanka, alter Name für Ceylon. 480 Je CART Feldern stehen und je ein Stiftbôrstchen tragen. Kiele flügelfrmig, mit gerundetem Vordereck, zackigem Hintereck und 3-zähnigem Seitenrand. Poren auf den Segmenten 5, 7, 9, 10, 12, 13, 15 bis 19, an der Basis des Hinterecks, näher dem Seitenrand. Schwänz- chen konisch. Beine der 3 vordersten Paare des 4 verdickt; das 3. Paar zu Putzfüssen umgewandelt. Gonopoden mit grossen, fast würfelfürmigen und vorn in der Mitte verschmolzenen Hüften, quergestrecktem, innen tütenfôr- migem Femur und frei vorragendem, einfachem Telopodit. Die Gattung findet 1hren Platz in der Familie der Vanhoeffenridae und zwar in der Nähe von Pseudosphaeroparia n. gen. sowie des südamerikanischen Cryptogonodesmus Silv. Die Umwandlung des 3. Bemmpaares des Z zu Putzfüssen erinnert an Ophrydesmus Cook. Doch ist diese Gattung ganz ungenügend beschrieben und wird übrigens zu den Cryptodesmidae gestellt. Der Name Vasodesmus, den Cook (Amer. Naturalist, vol. XXX, p. 417, 1896) für P. cognatus Humb. vorgeschlagen hat, fällt als nomen nudum dahin. Lankadesmus cognatus (Humb). (Fig. 94-97.) Polydesmus cognatus. HuMBERT Al. Essai sur les Myriopodes de Ceylan p. 22, 23: pl. 2, fig. 6. 1865. HumgerTs Type ist nicht auffindbar. In der Beschreibung ist das Geschlecht nicht angegeben. Es handelte sich offenbar um 9. Das zugehôrige & glaube ich bestimmt in einem Exemplar und Fragmenten eines zweiten zu erkennen, die dem British Museum gehôren und, wie ein Teil von Humserrs Material, von Pundal-Oya stammen. In Gestalt, Formen und Skulptur stimmen sie mit der Originaldiagnose überein; nur sind die Knôütchen des Halsschildes und der Metazoniten etwas weniger spitz als etwa in HumBEerrs Fig. 6, c. Auch tragen sie alle ein kürzeres oder längeres, gelenkig eingepflanztes Stiftbôrstchen, wie solche den verwandten Genera zukommen. Diese Borsten sind länger auf dem Halsschild und am Hinterrand der letzten Y Segmente, kürzer auf den mittleren Segmenten. Die Zähnchen | am Seitenrand der Kiele und deren Hintereck tragen auch je | ein ganz kurzes, spitzes Bürstchen. Alle diese Borsten fallen sehn | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 481 leicht ab und sind zum Teil schwer sichthar; sie mügen daher sehr wohl an HumBertTs Exemplaren sekundär gefehlt haben, _ bezw. von ihm und seinmem Zeichner übersehen worden sein. oberseits mit einer getrieben ist und eine kreisfürmige .wickelten Femora sind tief in die Die Antennen (Fig. 96) zeichnen sich aus durch die Länge des 5. Gliedes im Vergleich zum 6. und die geringe Zahl und schwache Ausbildung der Sin- neszapfen an diesen beiden Gliedern. Das. 7: Ghed ist hügelf‘rmigen Auf- treibung versehen, entbehrt aber der Sinneszapfen. Für das G'ist die Verdickung der drei vorderen Beinpaare und besonders 1hres dritten Gliedes cha- rakteristisch (Fig. 95). Am stärksten ist sie am 3. Beinpaar, dessen 3. Glied :unterseits beulig auf- Bürste steifer, spitzer Borsten trägt (Fig. 94). An den Gonopoden (Fig. 97) fäallt die starke Entwicklung der fast cubischen Hüften auf, die vorn in der Mittellinie verschmel- zen und in zwei Kegelchen vor- 97 Springen. Die stark quer ent- Lankadesmus cognatus (Humb.) Hüften eingesenkt und innen zur fic. 94. Bein des 3. Paares, Putzbein. Aufnahme des grossen Hüfthorns — F16. 95. Bein des 1. Paares. — À à RUE 2 F1G. 96. Antenne. — F1G. 97. Go- typisch tütenformig geoffnet. Der nopoden, von hinten. _ lelopoditisteinleichtgekrümmtes, ungegliedertes Band, das sich hinter der Mitte in einen kurzen, | etwas D oiven: inneren Ast (Tibialfortsatz) und einen äusseren, 482 J. CARE längeren, stark gerundeten Ast (? Tarsus) teilt; in den Spalt zwischen beiden Aesten ragt noch ein stumpfes Kegelchen vor. Genus KUKKALODESMUS n. gen. Gestalt sehr klein. 4 und © mit 20 Segmenten. Fühler keulig, mit stark verdickten 5. und 6. Gliede; das 3. und 6. Glied sind unter sich gleich lang, länger als die übrigen Glieder. Backen ziemlich stark aufgetrieben. 3 Halsschild nierenfôrmig, bedeutend schmäler als der Kopf und deutlich schmäler als der folgende Metazonit, mit stabfürmigen … Stiften längs des Vorder- und Hinterrandes und über die Mitte. … Rücken ganz schwach gewülbt. Metazoniten mit drei Querreihen - flacher Beulen, deren jede auf einem Hôücker einen kurzen, stumpfen, deutlich keuligen Stift trägt und zwar 4 Stifte in der vorderen, je 6 in der mittleren und hinteren Reïhe. Zwischen der ersten und - zweiten Beulenreihe eine kurze Querfurche. Kiele schmal, flügel- . formig, mit gerundetem Vorder- und rückwärts immer stärker … zackig ausgezogenem Hintereck. Am Seitenrand stehen je zwei Keulen-Stiftchen auf stumpfem Kerbzähnchen und ein weiteres auf dem Hintereck. Porenformel normal. Der grosse Porus… liegt hinter der Mitte des Kiels auf der Hühe des zweiten Seiten-. randzahnes. Beine des 3. Paares beim S mit unterseits blasig aufgetriebenem 3. Gliede. ; Gonopoden klein; Hüften mässig entwickelt, aussen gerundet,… vorn an der Basis mit einer Ecke zusammenstossend, hinten… durch eine schmale A-fürmige Chitinspange verbunden. Telopodits frei vorragend; Femur quergestreckt; Tibiotarsalteil kurz,. etwas knollig aufgetrieben, in mehrere Aeste endigend. Die Samen-= rinne läuft, nach kurzem, geradem Verlauf auf der Vorderseite des” aufgetriebenen Abschnitts, in ein feines gezähneltes Aestchen aus. Durch die Felderung der Metazoniten und den Besitz voa Keulenstiften erinnert diese Gattung an Sphaeroparia und Pseudos sphaeroparia, durch die metamorphosierten Beine des 3. Paares,. À beim £$ an Lankadesmus und Ootacadesmus. Mehr den letzteren | | 14 ES ver DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 483 : _ Gattungen als den beiden ersteren nähert sie sich durch die robuste- . ren Antennen, mit kürzeren 2.-4. Glied. In der Verästelung des Gonopodentelopodits sind Anklänge an Ootacadesmus vorhanden, _ bei dem jedoch die Hüfte viel stärker entwickelt ist. . 1 | Kukkalodesmus exiguus n. sp. A (Fig. 98-102.) E Palnis: Kukkal-Shola, ca. 1900 m, 1.IV, unter faulem Holz, ._ Farbe: trübweiss. …. Länge: 6 mm; Breite: 0,7. _ Die Antennen ai robust gebaut; auch das 3. Glied ist leicht . tonnenfürmig; das 5. und 6. sind kolbig verdickt, mit dünner Basis. _ Die Antennenglieder 1-7 verhalten sich in der Länge wie 5 : 9 : 11,5: tt: 115: 7,5 | (Fig. 100). Zurück- _ gelegt reichen die | Antennen bis zum . Hinterrand des 3. _ Metazoniten. Die _ Sinneszapfen des 5. Gliedes besetzen - ein unbestimmt be- grenztes Feld und sind deutlich in nge und kurze iereaiet unter velche sich Spitz- Kukkalodesmus exiguus n. sp. 4 orsten mischen. ë be : F1G. 98. Bein des 1. Paares. — F1c. 99. Bein des … oi Sinneszapien 3. Paares. — F1G. 100. Antenne. _ des 6. Gliedes sind ; ‘von emheitlicher Länge, in der Mitte leicht eingeschnürt. Irgend È ne Anordnung der Elemente zum Schutze der kleinen Zapfen ist _ auf keinem der beiden Glieder bemerkbar (vel. Ootacadesmus und Coonoorophilus). Die Stifte des Halsschildes sind stabfôrmig, zugespitzt; die vo dere Reïhe hat die längsten Stifte. Auf dem zweiten Metazonit werden sie kürzer und nehmen schon durch Verdickung in der Mitte 484 J- CARE eme schwache Keulenform an. Die Stifte der hinteren Reïhe der Metazoniten sind die kürzesten und am deutlichsten keulenfürmig; jene des Seitenrandes und des Hinterecks der Kiele haben die Form und Länge derjenigen der entsprechenden dorsalen Querreihe. Auf dem Präanalsegment sind die Stifte der hinteren Reïhe stab- formig verlängert und mehr nach hinten gerichtet. Die Form der Kiele, die Felderung der Metazoniten und die Stift-Bewehrung geben der Art ganz die Tracht einer kleinen Pseudosphaeroparia. Kukkalodesmus exiguus n. sp. 4 F1G. 101. Gonopoden, von vorn. — F1G. 102. Gonopoden, von hinten. Die Beine sind im wesentlichen wie bei dieser Gattung gebaut;. das angeschwollene 3. Glied (Femur) des 3. Beines beim & (Fig. 99) ist mit einer kôürnigen, drüsigen Masse gefüllt; es scheint hier” weder ein Greif- noch ein Putz-Organ vorzuliegen. Die Gonopoden (Fig. 101, 102) sind sehr gedrungen ; der Telopodit | etwas knollig verdickt, dann in mehrere Aeste gespalten; =zwel | medianwärts spitz gezähnelte Lamellen, einen etwas längeren, am Ende leicht hakigen Ast und dazwischen ein kurzes Horn. Die die. | Samenrinne begleitenden Chitinwülste scheinen sich in einen kurzen, federfürmigen Anhang fortzusetzen, der demnach den Tibial- fortsatz vorstellen würde. Auf der Hinterfläche läuft quer über die Basalhälfte des Telopodits eine scharf gezähnelte Chitinleiste: Genus SHOLAPHILUS n. gen. 4 und ® mit 20 Segmenten. : In den äusseren Formen, Habitus, Skulptur und Stiftbewehrung, 4 der Metazoniten im wesentlichen mit Xukkalodesmus n. gen. über: | DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON 485 einstimmend, mit welchem auch die Gonopoden eine gewisse Aehnlichkeit aufweisen. Doch smd bei Sholaphilus die Beine des 3. Paares beim £S nicht modifiziert. Sholaphilus albidus n. sp. (Fig. 103-108.) Palnis : Shola bei Vandaravu, 2300 m, unter morschem Holz, da, ?9. 6.-10.IV. Einfarbig gelblichweiss. Länge: 5-6 mm; Breite: 0,7 mm. Die Antennen (Fig. 108) sind etwas schlanker gebaut als bei Kukkalodesmus, mit fast cylindrischen 2. und 3. Glied; das 5. und 6. Glied stark kolbig verdickt; _ 1hre Sinneszapien besetzen ein grosses, unbestimmt begrenztes Feld: auf dem . 5. Glied sind sie in kurze Zapien von der gewühnlichen Biscuitform (in der Mitte eingeschnürte Külbchen)undlängere, leicht gekrümmte Stäbe differenziert; auf dem 6. Glied sind sie alle biscuitformig, von wechselnder Länge. Zurückgelegt reichen die Antennen bis zum Hinterrande _ des 3. Metazoniten; ihre Glieder verhalten sich in der Länge wie 4,5 : 8 : 9,5 : 6,2 : D 5: 55. Die Baken sind mässig verdickt, der Kopf immerhin bedeutend breiter als der Halsschild, der von unregelmässiger Nierenform, mit schräggestutzten Seite- necken ist und die drei gewühnlichen bogenfürmigen Querreihen ziemlich langer und (im Gegensatz zu Kukkalodesmus) Stumpf endender Stifte trägt. Vom 2. Segment an sind die Stifte deutlich keulenfürmig und dabei äusserst kurz; à A ES RARE ES de Sholaphilus albidus n. sp. G F16. 103. Vorderer und hinterer Teil des Kôürpers. _erst der Hinterrand des 19. und der Rückenteil des Analsegments _tragen wieder je eine Querreihe längerer, stabformiger Stifte. Die 486 J. CARL Differenzierung der Stifte auf den verschiedenen Kürperregionen und ibre starke Reduktion auf den Rumpfringen ist somit hier deutlicher ausgeprägt als etwa bei Pseudosphaeroparia oder Kukkalo- desmus. Ferner sind die den Stiften entsprechenden Felder Sholaphilus albidus n. Sp. 4 F1G. 104. Gonopoden, von vorn. — F1G. 105. Gonopoden, von hinten. — F1c. 106. Telopodit, Lateralansicht. — Fic. 107. Telopodit, Medialansicht. — F1ic. 108. Antenne. und Hücker eher deutlicher ausgebildet als bei den genannten… Gattungen. Die Form der Kiele macht vom 2. bis 19. Segment dieselbe allmälige Wandlung durch wie bei den verwandten Formen… und ist aus der Figur 103 ersichtlich. Ebensowenig bietet der Porus irgend eine spezifische oder generische Eigentümlchkeït dar. Die Gonopoden (Fig. 104-107) ähneln am meisten denjenigen | à DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 487 von Xukkalodesmus, besonders was die Grüssenverhältnisse der - Teile, die Form und Verbindung der Hüften und den nicht ge- - spaltenen Telopodit anbetrifft. An letzterem sind namentlich ein spitzer Apicalhaken, ein medianwärts vorspringender, mit scharfen Spitzchen besetzter Schild und eine schaufelfürmige Zacke vor der « Mitte der Aussenseite zu erwähnen. Die kurze Samenrinne mündet, 4 an der Basis eines auf der Hinterfläche des Schildes sitzenden, -_ tentakelfürmigen Aestchens. Genus COONOOROPHILUS n. gen. Diese Gattung stimmt in den meisten Formmerkmalen mit - Ootacadesmus überein, insbesondere durch die robusten Antennen, _ mit auf gut begrenztem, kleinem Sinnesfeld stehenden Sinnes- zapien des 5. und 6. Gliedes, das Vorhandensein von Schutzborsten - für das Sinnesfeld des 5. Gliedes, die Form der Metazoniten und _ihrer Kiele, das Vorhandensein dreier Querreihen spitzer Bôrstchen auf Halsschild und Metazoniten und je eines solchen Bôrstchens - an den Kerbzähnchen und am Hintereck jedes Kieles, die Lage - des Porus, Gliederung und Behaarung der Beine u.s.w. … Da der Genotypus durch ein © mit partiellem Gynandromor- _ phismus repräsentiert ist, bleibt die Segmentzahl des 4 und die Gestalt seines 3. Beinpaares fraglich. Die generelle Abtrennung stützt sich demnach nur auf den in der Einzahl ausgebildeten Gonopoden. Dieser hat eine ganz kleine, … napffürmige Hüfte und einen sehr kurzen, einfachen, nicht längs- gespaltenen Telopodit. Erst das Auffinden normaler Z mit entsprechenden Gonopoden wird es erlauben, das Verhältnis dieser Form zu Ootacadesmus _ endgültig zu bestimmen. L En *, “1 + Coonoorophilus monstruosus n. sp. (Fig. 109-113.) LS d'a DS: + _ Nilgiris: Kleine Dschungel unterhalb Coonoor, 1500 m, pe 4 zwischen Laub und Moder, 24.XII. © Typus. — Elkhill, É: 2400 m, Shola unter Steinen, 19.1.27. — Dodabetta Reserved LE. - Forest, 2400 m, unter faulem Holz, 11.1.1927. — Avalanche, CNE | fat €, L) TT oi n A d ee F LA Le 488 IUCAÂRE Farbe: trübweiss oder gelblich. Länge: 6 mm; Breite: 0,7 mm. Die Antennen (Fig. 109) erinnern durch die verhältnismässige Kürze und Dicke ihrer 4 ersten Glieder am meisten an diejenigen von Ootacadesmus. Die einzelnen Glieder verhalten sich in der 111 | 5 772 113 Coonoorophilus monstruosus n. Sp. | F1G. 109. Antenne. — FrG. 110. Antennalorgan des 5. Gliedes, mit Schutzborsten. — Fi. 111. Gonopode, medial. — F1. 112. Das anormale 7, Segment, Ventralansicht. — Fic. 113. Gono- pode, von vorn. Länge wie 5 :9 : 9,5 : 7,5 : 9 : 10 :6. Die scharfe Begrenzung der Sinneszapfen auf kleinem Felde und die Schutzeinrichtung des Sinnesfeldes des 5. Gliedes sind als Gattungsmerkmale aufgefassts 1 Im Sinnesfeld des 5. Gliedes sind die Sinneszapfen in kürzere, biscuitfürmige und längere, stabfôrmige differenziert (Fig. 110) DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 489 diejenigen des 6. Gliedes sind alle mehr oder weniger biscuitfôrmig und stärker als die entsprechende Kategorie des 5. Gliedes. Die in 3 Querreihen stehenden, spitzen Stifthborsten des Hals- schildes und der Metazoniten sind länger als bei Ootacadesmus, - Jänger auf dem Halsschild, den vordersten und hintersten Meta- zoniten als auf den mittleren und auch deutlich länger in der vorderen als in den zwei folgenden Querreihen. Für die Form und Zähnelung der Kiele kann auf die für Ootacadesmus humuilis gegebene Beschreibung und Abbildungen (Fig. 69 u. 70) verwiesen werden, desgleichen für die Gliederung und Beborstung der Lauf- beine (vgl. Fig. 75). In Bezug auf die Gonopoden stellt das einzige mir vor- liegende Exemplar eine Monstruosität dar, indem links das vordere und hintere Bein des 7. Segments als normale Lauf- beine ausgebildet sind, während rechts eine querelliptische Go- . nopodenüffnung die Stelle beider Laufbeine einnimmt und einen einzigen Gonopoden enthält (Fig. 112). Bei den bisher bekannt gewordenen Fällen von Ausbildung - emes unpaaren Gonopoden ! ersetzte dieser immer nur eines der vorderen Laufbeine des 7. Segments. Meines Wissens ist dies _ das erste Beispiel des Auftretens eines Gonopoden an Stelle beider Laufbeine derselben Seite. Wie bei früher von BROELEMANN und von _ mir beobachteten Fällen, handelt es sich wieder um ein © mit Eiern und Vulven, also um partiellen, einseitigen Gynandro- _ morphismus. | Die Unterdrückung eines Gonopoden mag die Gestalt des _ andern beeinflusst haben, soweit die Hüfte in Betracht kommt. Hingegen kann der Telopodit als normal gelten. Er stellt einen kurzen, etwas komprimierten, durchaus ungespaltenen Cylinder - dar, der am Ende mehrere stumpfe Zacken und einen hornartig - geschwungenen Anhang trägt (Fig 111, 113); die kurze, gerade Samenrinne endet am Grunde einer stumpfen Zacke. Die Form … des Telopodits erinnert grüblich an einen Baumstrunk mit kurzen _ endständigen Trieben. …._ : Karscx, F. Zum Studium der Myriopoda Polydesmia. Arch. f. Naturg., Bd. XLVII, p. 44, 45, Fig. 29. 1881. — BROELEMANN, H. W. Myriapodes du Haut- et Bas-Sarare. Ann. Soc. ent. France, vol. LXVII, p. 324, 325, pl. 28, Üig. 9. 1988. — Carc J. Sur un Diplopode hermaphrodite. Arch. Sc. phys. et Mnat. (£), t. XXXI, p. 564. 1911. 490 FACART Familie CRYPTODESMIDAE. Genus ARCHANDRODESMUS n. gen. Gesammthabitus von Cryptocorypha Att. (Genotypus: C. stylopus Att.), aber S und ® mit 20 Segmenten, das 4 mit 30, das © mit 31 Beinpaaren. Halsschild mit breiter Krempe, den Kopf voliständig bedeckend. Metazoniten mit Querreihen von Hôckern, glatt oder gefeldert. Kiele breit, die porenlosen mit 3, die porentragenden mit 4 stumpfen Zähnen oder runden Lappen am Seitenrand (Hintereck mitge- rechnet) und zwei kleinen, schrägen Einschnitten am Hinterrand. Saftlôcher auf den Segmenten 5, 7, 9, 10, 12, 13, 15-19, nahe am Seitenrand, zwischen dem 3. und 4. Kiellappen sich ôffnend. Antennen mässig stark keulig, ohne Lappen oder Hücker an - den distalen Gliedern. Apicale Borste des 5. Gliedes des letzten « Beinpaares lang und auf einem Zapfen inseriert; oder der Zapfen - fehlt und die Borste ist ganz kurz. | Gonopoden ähnlich denjenigen von Cryptocorypha Att. Hüften - in die Breite entwickelt, median durch eine schmale, kielfôrmig vorspringende Ventralplatte verbunden, aussen schalenartig auf-" ragend. Femur quergestreckt, innen trichterformig. Telopodit, mehrästig, tief gespalten. Ein äusserer, hinterer Ast stellt den Femurfortsatz dar; der vordere, innere Ast ist schlank, gabelig geweihartig verzweigt; die eine oder andere Spitze 1st zerschhtzt oder beborstet. F| Genotypus: À. areatus n. sp. Von Cryptocorypha Att. und Procoptodesmus Brül. unterscneidet sich diese Gattung durch die Segment- und Beinzahl des 4, von Phenacoporus Att. durch die Abwesenheit von Auswüchsen am 5. und 6. Antennenglied, sowie durch die einfacher gelappten Kiele. Als facultatives Genusmerkmal haben sowohl bei Cryptocoryphya als bei Archandrodesmus der Zapfen und die Länge der apicalen Borste am 5. Glied des letzten Beinpaares zu gelten.… | Archandrodesmus areatus n. sp. (Fig. 114-118.) | Upper-Palnis: Kodaikanal, 24.X.1894. J. R. HENDERSON, leg. (Brit. Museum) —-Bombay-Shola bei Kodaikanal, 2200 my DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON 491 unter Holz, 44, 9° — Maryian-Shola, 2300 m, 34, 99, 11.14.1V — Kleine Sholas und Mimosawäldchen bei Pumbarai, 1900 m, 29.111 —— Kukkal-Shola unter Holz, 1.1V.; kleine Kaffee-Plantage unterhalb Kukkal und Pumbarai, 1900 m — Sholas bei Vandaravu F.R. 2300 m, unter Holz, 6.IV. Travancore: Grosser Wald im obern Vattavadai-Tal, zwischen Palnis und Anaimalais, 1850 m, 10.IV. Lower Palnis: Tandikudi, 1500 m, auf Mauer, nach Regen. Oberseits erdgrau; Kopf mit den Antennen, Bauch und Beine heller grau bis schmutzigweiss. Länge: 8-10 mm; Breite eines Metazoniten: 1,6-1,8 mm; das _ g'ist etwas schmäler als das ©. Kopf ganz vom Halsschild bedeckt, seine Vorderfläche stark nach unten gerichtet, matt. Clypeus und vordere Hälfte der Stirn … kurz weiss beborstet. - Ueber die Mitte des : Clypeus veht ein seichter … tenQuereindruck. An- + (Fig. 117) ziemlich - schlank, schwach keulig; 1 das 5. und 6. Glied - ohne Auswüchse, mit À schwacher Sinnesborste — und oberflächlich auf un- — bestimmt begrenztem _ Felde stehenden Sinnes- _ zapien; das 6. Glied _ Schwach tonnenfürmig ; _ das 7. Glied kegelfürmig, _ ohne Sinneszapfen und 4 _ ohne Hôcker. EX Archandrodesmus areatus n. sp. 4 …. Halsschild mit breiter, Fic. 114. Halsschild, Metazonit 2 und flacher Krempe, von deren Metazonit 13. _ glattem Rand 11 kurze _ radiale Furchen ausgehen; der mittlere und hintere Teil ist schwach _ gewülbt, jederseits mit 5 flachen, runden Beulchen besetzt und EL à der Mitte des Hinterrandes etwas wulstig verdickt. % = hat 492 J. CARL Auf Segment 2 und 3 ist der Rücken schwach gewôlbt, und die Kiele sind beinahe horizontal. Von da an wird der Rücken stärker convex, und die Kiele fallen ebenfalls deutlich ab, wenn auch nicht so stark wie der Rücken. Die vordersten Kiele sind ent- schieden breiter als lang; nach hinten hin werden sie länger (in der Richtung der Längsachse des Kôrpers) und schmäler; die Seitenrandzähne sind stumpf, ebenso das Hintereck, das erst vom 15. Segment an den Hinterrand als Zacke überragt. Von den Archandrodesmus areatus n. sp. F1G. 115. Gonopode, von hinten. — F1G. 116. Gonopode, von vorn- — F1G. 117. Antenne. — F1G. 118. Laufbein des 8. Paares. Einschnitten des Seiten- und Hinterrandes gehen kurze radiäre Furchen nach innen. Die Metazoniten sind sehr deutlich gefeldert (Fig. 114), und zwar tragen sie jederseits von einer dorsomedianen Längsfurche je drei von vorn nach hinten kleiner werdende, stark quergestreckte Felder und seitlich davon eine Anzahl unregel- mässig polygonaler Felder, die beulig aufgetrieben sind und Je einen stumpfen Hücker tragen. Auf den vordersten Metazoniten. ist die seitliche Felderung verwischt; auf den hintersten sind die. Felder der hintersten Reihe hinten gerundet und der Hinterrand\ | Pi? ie L' ES DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 493 des Metazoniten Ses gebuchtet. Schwänzchen dreieckig, mit einer Querreihe von 4 Borsten; seine Spitze gestutzt, ohne Zapien. Pleuren matt, glatt, ohne Pleuralkiel. Ventralplatten scharf quer- und seicht längsgefurcht, mit feinen, weissen Bôrstchen. Analschuppe dreieckig, vor der Spitze am Seitenrand mit Je einer Borste auf winzigem Hôücker. Beine ohne Besonderheiten beim 4; das 5. Glied oberseits mit langer apicaler Borste, die an den beiden letzten Bein- paaren bei S und © auf einem Zapfen inseriert ist. Gonopoden (Fig. 115, 116) mit schmaler, kegelfôrmiger, die Hüften verbindender Ventralplatte. Hüften (C) aussen schalen- _ fôrmig, mässig aufragend, je eine vordere, breitere und eine hintere, -schmale Spange nach innen sendend. Telopodit gerade aufsteigend und weit aus der Hüfte vorragend. Femur (F) von hinten gesehen sattelfürmig und innen trichterartig geôffnet, vorne fast voll- kommen in die Hüfte eingesenkt. Er setzt sich hinten aussen in einen tief zweiteiligen Femoralfortsatz fort, der aus einer ovalen, - durchsichtigen Platte und einem fingerfôrmigen, leicht gekrämmten und auf der Concavseite mit Chitintuberkeln besetzten Ast besteht. Die Tibia liegt vor und innen vom Femoralfortsatz und ist em schlanker, leicht geschwungener Ast, der in der Mitte eine kurze _Zacke abgiebt, sich gegen das Ende etwas verbreitert und in viele Spitzen teilt. Diser apicale Teil führt die Samenrinne und _ stellt daher den RP (Tbf) dar. Ein Tarsus scheint zu fehlen. . Dieser kleine Polydesmide ist einer der häufigsten und regel- _ mässigsten Bestandteile der Diplopodenfauna der immergrünen Bergwälder (Sholas) der Palni-Hills. Archandrodesmus tuberculatus n. sp. (Fig. 119-122.) Nilgiris: Dodabetta, Reserved Forest, 2400 m, 11.1, unter faulen Stämmen. — Elk-Hill, Reserved Forest, 2300 m — Karteri-Tälchen, unterhalb Coonoor, 1550 m, 2.1. Diese Art scheint die vorhergehende in den Nilgiris vollständig zu vertreten, aber bedeutend seltener und zerstreuter verbreitet Æ Zu sein. Farbe hellgelbbraun. Bauch und Beine schmutzig weiss. PP Rx. SUISSE DE Zoo T. 39. 1932 10 494 E. CARL Gesamthabitus und Grüsse des À. areatus, aber durch die Skulptur und den Bau der Gonopoden unterschieden. Antennen (Fig. 119) noch etwas schwächer keulig als bei areatus ; ihr 6. Glied gegen das Ende am dicksten, nicht tonnenfôrmig, das 7. cylhndrisch, endwärts weniger verjüngt. Die Kiele haben stumpiere Seitenrandzähne. Die Felderung der Metazoniten 1st viel unbestimmter oder ganz verwischt und nur noch durch die Hôücker vertreten, die dafür stärker entwickelt sind als bei areatus und in 3 Querreihen von 2, 4 und 4 Hôckern stehen, zu denen ein unpaarer an der Basis der Kiele, vor der Mitte, hinzukommt. Die Hôcker der hinteren Reïihe sind quergestreckt; hinter der Archandrodesmus areatus n. sp. & F1G. 119. Antenne. — F1G. 120. Telopodit eines Gonopoden. — F16. 121. Ende des Samenrinnenastes. — F1G. 122. Gono- pode. CG = Hüfte. F — Femur. Ff = Femoralfortsatz. Th = Tibia. Thf — Tibialfortsatz. Kürpermitte erscheinen sie als Verdickungen des Hinterrandes des. | Metazoniten, über den sie schliesslich auf den letzten Segmenten | als zitzenformige Gebilde vorragen. Auch die Borsten der Ober= | seite und des Seitenrandes des Schwänzchens stehen auf Hückerns Auch die übrigen Hücker werden nach dem Kürperende hin stärker und spitzer. Die apicale Borste der Oberseite des 5. Bems DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 495 & gliedes ist kürzer als bei areatus und auch auf den letzten Bein- _ paaren nicht auf einem Zapien inseriert. Die Gonopoden (Fig. 120-122) gleichen zwar denen von À. areatus in der Form der Hüfte und des basalen Femurabschnittes, haben + aber einen viel breiteren Femoralfortsatz, der nicht gespalten, - sondern gelapptist. Die Tibiaist auch hier von der Mitte an gespalten, - aber in zwei gleich lange, divergierende Aeste, deren einer am - Ende schräg zugespitzt ist, während der andere mit einem haken- fürmigen, kurzheborsteten und einem gerade abstehenden Zweig endet:; die Samenrinne mündet am Ende des Hakens. Ein … Tarsus ist auch hier nicht zu erkennen. Anmerkung: Die Abbildungen der Gonopoden (Fig. 120, 122) sind nicht ohne weiteres mit den entsprechenden von À. areatus — zu vergleichen, indem Hüîfte und Femur aus ihrer natürhichen _ Lage herausgerissen sind. Ich verfügte von dieser Art über ein _ Bildern begnügen. = Archandrodesmus (?) riparius n. sp. | (Fig. 123-126.) Nilgiris: Mudumalai, ca. 1000 m, 5.11, Bachufer unter Steinen. 1 &!. __ Mit einigem Zweifel stelle ich diese Art zu Archandrodesmus, _— indem die Gonopoden, Kiele und Antennen etwas abweichend _ gebildet sind. 4 % Farbe: Trübweiss. _ Länge: 5 mm; Breite: 0,7 mm. + Antennen (Fig. 123) gedrungener als bei den übrigen Arten und … infolge stärkerer Verdickung des 5. und 6. Gliedes viel deutlicher _ keulenfürmig. . Halsschild und Metazoniten mit runden Tuberkeln, in drei quergezogen. Am Halsschild ist die radiäre Furchung des Randes sehr undeutlich, ebenso auf den Kielen, deren Seitenrand immer. _ auch auf den porentragenden Kielen, nur zwei schwache Einker- | bungen trägt, die 1hn in drei flache Lappen teilen. Der Porus liegt 496 J. CARE vom Seitenrand weiter entfernt als bei den übrigen Arten;ihm ent- spricht keine Einkerbung des Seitenrandes. Die schräge Einkerbung des Hinterrandes und der dadurch entstehende Lappen sind viel schwächer ausgebildet als bei A. kandyanus ; das Hintereck der Kiele ist im allgemeinen stumpfer als bei dieser Art. Das Schwänzchen trägt vor der Mitte eine bogige Querreihe von 4 starken Kolben, an Stelle von Spitzborsten. Die apicale Borste auf der Oberseite des vorletzten Gliedes des letzten Bein- Archandrodesmus (?) riparius n.sp. 4 F1G. 123. Antenne. — Fic. 124. Gonopode, von vorn. — Fire. 125. Gono- pode, von hinten. — F1G. 126. Gonopode, von aussen. paares ist lang und steht auf einem starken Zapfen wie. bel A. areatus, Cryptocorypha, usw. Die Gonopoden (Fig. 124-126) zeichnen sich durch schwache. | Entwicklung der Hüften und wenig tief gehende Spaltung des | Telopodits aus. Vom quergestreckten, innen tütenformigen Femur steigt ein kurzer, cylindrischer Stamm auf, der sich in drei Aeste teilt, einen vorderen, von der Form eines Füllhorns, der die Samen= rinne führt, eine etwas kürzere, breite, am Ende gerundete Lamelle; an welche sich hinten aussen (von vorn nicht sichtbar) eine” weitere Lamelle eng anschmiegt. Letztere ist gerade gestutzt;… mit vorgezogenen, Chitintuberkeln tragenden Ecken. Die beiden. ee = “ME : DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 497 Lamellen dürften dem zweiteiligen Femoralfortsatz von À. areatus entsprecnen. Archandrodesmus kandyanus n. sp. (Fig. 127-130.) Ceylon: Kandy. (Wire leg. Brit. Museum). Diese zierliche Art unterscheidet sich von den beiden Arten des indischen Festlandes schon durch 1hre Kleinheit und die fast rein weisse oder nur dorsal gelbliche Färbung. Die Länge beträgt nur 6 und die Breite eines Metazoniten nur 41,2 mm. An den Antennen sind das 6. und 7. Glied fast cylindrisch. Der Rücken ist etwas schwächer gewülbt und die Kiele wenig abfallend, beson- ders beim 4. Sie sind breiter im Ver- hältnis zur Länge; 1hr Seitenrand mit dem Hintereck bildet 3 resp. 4 runde Lappen, statt stumpfer Zähne; nur auf den letzten Segmenten nehmen diese Lappen die Form stumpfer Zähne an und ragt das Hinterreck als Zacke hinten vor. Die beiden Einschnitte am Hinterrand der Kiele sind bedeutend stärker als bei den indischen Arten. Die Felderung der Metazoniten ist ganz verschwunden; doch sind noch zwei Querfurchen vorhanden. Die Hôcker sind in derselben Zahl und Anordnung vorhanden wie bei À. tu- _ berculatus, doch etwas schwächer, im _ übrigen wie dort auf den letzten | Metazoniten am stärksten und die Archandrodesmus kandyanus hintersten auf Metazonit 19 als 4 Kegel n.sp. à über den Hinterrand hinausragend Fie. 127. Vorderende, 8. und 9. M ne 127) Die Borsten des tement und Hinterende | ÿ des Kôrpers. Schwänzchens sind ebenfalls auf È kleinen Tuberkeln inseriert. Die Apicalborste des 5. Gliedes 498 J: CARE des letzten Beinpaares ist kurz und steht nicht auf einem Zapfen. Die Gonopoden (Fig. 128-130) sind ebenso charakteristisch wie kompliziert gebaut. Die Hüften sind aussen etwas stärker aufge- trieben als bei areatus und tuberculatus. Innen verwachsen sie zu einer kielartig vorspringenden Nat. Der Grundteil des Femurs ist nur von hinten sichtbar, quergestreckt und innen tütenartig zur Aufnahme des Hüfthôrnchens aufgerollt; sehr charakteristisch ist ein klotzfürmiger, doppelt-konturierter Hôücker auf der Hinter- Archandrodesmus kandyanus n. sp. & F1G. 128. Gonopode, von vorn. — F1G. 129. Gonopode, von hinten. — Fi1c. 130. Telopodit, mediale Ansicht. = Lo fläche (Fig. 129). Der Telopodit ist auch hier tiefgespalten und jeder … Spaltast wiederum verzweigt, sodass die Aeste zweiter Ordnung… sich teilweise verdecken und je nach der Ansicht eine recht ver- schiedene Form darbieten. Zum Femoralfortsatz rechne ich zwei Hauptäste: eine einfache gerundete Lamelle und ein aussen von 1ihr abgehendes Band, das sich bald in zwei. nach hinten und basalwärts zurückgeschlagene Blättchen teilt,. ein Zzweispitziges und ein am einen Rande scharf sägen zähniges Blättchen. Die ziemlich gerade aufsteigende Tibia teilt sich hinter der Mitte in 4 schlanke, je nach der Ansicht fast gerade bis stark hakig gekrümmte Aestchen, wovon der mittlere A 2 À 4 3 s | DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON 499 von den drei apicalen die Samenrinne führt; zwischen den zwei äusseren Aestchen ragt eine fein gezähnte Lamelle vor. Ob letztere etwa dem Tarsus entspricht, muss dahingestellt bleiben. Die Art figurierte 1m British Museum unter dem Namen Cryptodes- moides n. sp., offenbar von Pocockx so benannt. Man künnte daher wersucht sein, daraus einen neuen Genotypus zu dieser von Pococx nur auf ein © einer birmanischen Art — C. feae Poc. — gegründeten und ganz ungenügend beschriebenen Gattung zu machen. Die positiven Angaben seiner Beschreibung und die kleine Abbildung ! passen mutatis mutandis auf die Arten von Archandrodesmus; doch sind sie viel zu wenig bestimmt und lassen den Bau der Gonopoden notgedrungen ausser Acht. Auch die Untersuchung des Originalexemplars würde diesem Mangel . nicht abhelfen. Wenn somit der Gattungsname Cryptodesmoides fallen gelassen werden muss, so bleibt dennoch zoogeographisch wichtig die Wahrscheinlichkeit, dass in Birma Gattungsgenossen - unserer südindisch-ceylonischen Archandrodesmus leben, diese Gattung somit eine Form jener Verbreitungslücke aufweise, die Fr. SarasiN für Mollusken und Reptilien-Gattungen festgestellt “hat. Genus PAGODESMUS n. gen. & mit 19 Segmenten und 28 Beinpaaren; 9 mit 20 Segmenten - und 31 Beinpaaren. Kürper unregelmässig mit Filz bedeckt. Kopf von oben vom Halsschilde verdeckt. Antennen kurz, stark keulig. Halsschild und Kiele fast ganzrandig. Kiele gross, _ rechteckig, oberseits mit charakteristischer Chitinschleife; Saft- lücher nur auf dem 5. Segment vorhanden, weit vom Seitenrand E— Le | ; _ entfernt. Rücken gewôlbt, mit Hôckern oder Feldern auf den Metazo- niten. Das Anal-Segment unter dem vorletzten Segment ver- ER - « m1 borgen. : Die apicale Borste der Oberseite am 5. Glied des letzten Beinpaares _ bei $ und © sehr lang und auf einem starken Zapfen inseriert. Gonopoden mit grosser, schalenfürmiger Hüfte, teilweise frei _ vortretendem, ungegliedertem Telopodit, ohne Femoralfortsatz; + Le ee : Pococx, R. I. The Myriapoda of Burma, Pt. IV. Ann. Mus. Civ. Genova, _ Ser. 2, vol. XIV (XXXIV), p. 790, 791, fig. 4. 1895. 500 I: CARE Tibiotarsalteil schlank, zweiästig ; die Samenrinne verläuft gerade. Diese Gattung gehôrt den äusseren Formen nach entschieden zu den Cryptodesmiden, obwobhl sie durch den Filz und die Wülbungdes Rückens mehr an Stylodesmiden erinnert. Von den übrigen Cryptodesmiden-Gattungen unterscheidet sie sich entweder durch die ungleiche Segmentzahl in beiden Geschlechtern oder durch die eimfache Gestalt des Gonopodentelopodits. Den Zapfen am letzten Beinpaar hat sie mit Arten von Archandrodesmus und Cryptocorypha gemeinsam. Die Beschränkung der Saîftlôcher auf ein Paar, auf dem 5. Segment, teilt sie ausser mit dem syste- matisch weit entfernt stehenden südamerikanischen Leptodes- midengenus Biporodesmus Att. nur noch mit dem auch in den Kôrperformen ähnlichen, termitophilen Cryptodesmiden-Genus Diporodesmus Siiv., aus Westafrika (SILVESTRI, F., Contr. alla con. dei Termitidi e Termitofiuli dell Africa occidentale. 11. Termiofil, Pt.I, a. Boll. Lab. Zool. Portici, vol. XIT, 1918), das nur als © bekannt ist. Doch steht bei Diporodesmus der Porus ganz nahe am Seiten- rand des Kieles, ist das Schwänzchen des Analsegments von oben ganz sichtbar, haben die Antennen ein cylindrisches 5. und 6. Glied, u.s.w. Genotypus: ?. biporus n. sp. Pagodesmus biporus n. sp. (Fig. 131-139.) Palnis: Vandaravu, 2350 m, Sholas, unter Holz, 18.IV. dé, 99, ad. und juvs. — Mariyanshola, 2300 m, G, 99. — Kleine Shola ob Pumbarai, 1900 m, 29.11I., unter Holz, 1 Q. Travancore: Grosser Wald, im obern Vattavadai-Tal,s zwischen Palnis und Anaimalais, 1850 m, 10.IV. 1 ® ads Farbe trübweiss; Metazoniten gelblhich. Sehr klein. Länge: 4,5-6 mm; Breite: 1 mm. Kopf ganz vom Halsschild bedeckt. Antennen (Fig. 133) stark keulig: das 1., 2. und 4. Glied kaum länger als dick, das 3. etwa, so lang wie das 5., das 6. etwas länger; 5. und 6. Glied fast kugelig verdickt, mit Sinneszapfen, die auf dem 5. Glied zum Teil (die basalen in der Gruppe) kurz und kolbenfürmig, zum Teil (die DIPLOPODEN AUS SÜUD-INDIEN UND CEYLON 201 apicalen in der Gruppe) lang und stäbchenfürmig sind; das 7. Glied oberseits hügelig aufgetrieben. Halsschild hinten hoch aufgewôlbt, mit flachen Hückern besetzt; _ der Rand der Krempe nur mit sehr schwachen Spuren einer Kerbung; Radiärfurchen deutlich, den Rand nicht erreichend (Fig. 131). Rücken stark gewôülbt und seitlich steil abfallend; Metazoniten mit flachen, rundlichen Hôckern, die auf den vorderen Segmenten ziemlich regellos, auf den mittleren und hinteren deutlicher in 3 Querreihen liegen; die dorsalen Hôcker sind etwas stärker als die lateralen (Fig. 135). Kiele schwächer absteigend als die Rückenseiten; diejenigen des 2. Segments deutlich nach vorn gezogen, von der Basis nach aussen verbreitert, mit glattem Vorder- und Hinterrand, zwei sehr seichten Einbuchtungen am Seitenrand und zwei Chitin- schleifen auf der Fläche. Die zunächst folgenden Kiele sind noch leicht nach vorn, die drei letzten leicht nach hinten gezogen ; die mitt- _ leren stehen gerade seitwärts ab. Sie haben alle die Form eines ges- _ treckten Rechtecks, mit gerundeten Ecken und glatten Rändern; am Seitenrand ist nur die Spur einer Einkerbung oder eine äusserst seichte Einbuchtung zu erkennen. Die obere Fläche der Kiele trägt eine lange, aussen offene, doppeltkonturierte Schleife aus stark lichthbrechendem Chitin, die den Seitenrand nicht erreicht; die beiden Schénkel der Schleife schliessen eine ungefähr gleich breite, hellere Zone (Rinne ?) zwischen sich, in deren Verlängerung gegen den Seitenrand der F1lz fehlt. Am 5. Kiel (Fig. 138) hegt an der dem Grunde der Schleife entsprechenden Stelle kraterartig auf sehr kurzem Kegel der ziemlich ansehnliche Porus. Die Kiele des letzten Paares sind stark abgeschrägte, flossenformige Lappen, die sich hinten stark nähern. Unter dem sie trennenden ganz kurzen Metazonitenhinterrand liegt das Schwänzchen verborgen; das Kôürperhinterende erscheint dadurch stark zugerundet . Schwänzchen (Fig. 137) breit dreieckig. Analschuppe stumpf drei- eckig. Der Zapfen am 5. Glied des letzten Beinpaares ist stark und _ trägt eine Borste von der Länge des 6. Gliedes. Gonopoden (Fig. 134, 136): die Hüften hängen median durch | eine kielfôrmige Leiste und durch ein schmales Querband Zusammen; sie sind innen und vorn weit offen; ihre Aussenfläche trägt kurze, krumme und teilweise hakige Bürstchen. Der einge- senkte Teil des Telopodits (Femur) besteht aus einem schrägab- 502 J. CARL Pagodesmus biporus n. sp. G F1G. 131. — Vorderende des Kôrpers, Seitenansicht. — Fic. 132. 7. Segment, von hinten. — F1G. 133. Antenne. — Fic. 134. Te- lopodit eines Gonopoden. — F1G. 135. Vorder- und Hinterende des Kôürpers, Dorsalansicht. — K1G. 136. Gonopoden, von vorn. — Fic. 137. 18. und 19. (Anal-) Segment, von unten. — F1c. 138. Kiel des 5. Segmentes. — Fic. 139. Kiel des 6. Segmentes, Dorsalansicht. Pagodesmus eremitus n. Sp. juv. F1G. 140. — Kiel des 5. Segmentes, Dorsalansicht. Pagodesmus sulcifer n. Sp. juv. F1G. 141. — Kiel des 5. Segmentes, Dorsalansicht. DIPLOPODEN AUS SUÜD-INDIEN UND CEYLON 203 steigenden, innen trichterartig offenen und einem plateaufürmigen, mit starken Kegelzähnen und einzelnen Borsten besetzten Ab- . schnitt. Dieser letztere geht ohne Grenze in den gerade aufstei- genden Tibiotarsalteil über, dessen Aussenseite bis zur Gabelung dieselben starken Kegelzähne trägt und der sich in zwei nach innen gekrümmte Aeste teilt. Von diesen führt der apicale die - Samenrinne; er trägt am Ende einige Borsten auf Papillen. Diese Art ist sowohl durch erwachsene als durch junge Exemplare vertreten. Ausser ihnen liegen von zwei Lokalitäten noch unreife — © von 19 und weniger Segmenten vor, die generisch unzweifelhaït hieher gehôüren, aber zwei eigene Arten vorstellen. Da sie durch … ganz bestimmte, nicht von Geschlecht und Alter abhängige Merk- male der Form und der Tegument-Struktur ausgezeichnet sind, . môügen sie benannt werden. Sie stimmen in Gestalt, Habitus und Porenformel mit biporus überein und besitzen ebenfalls Zapfen und lange apicale Borste am 5. Glied des letzten Beinpaares. - Ihr Verhältnis zu einander und zu P. biporus lässt sich am besten synoptisch folgenderweise darstellen: +: 1. Halsschild und Rücken stark gewülbt. Metazoniten filzig, … matt, mit Hôckern besetzt. Chitinschleife der Kieloberfläche mit - mässig ausemanderstehenden Schenkeln, auf dem 5. Segment schwach ; + - entwickelt; der ziemlich grosse Porus auf einem kurzen TFuberkel im Grund der Schleife (Fig. 138). 5. Antennenglied mit Sinneszapfen - von Kolben- und Stäbchenform. Apicale Borste des 5. Gliedes _des letzten Beinpaares etwa so lang wie das 6. Glied. En P. biporus n. sp. : 1.1. Halsschild und Rücken flacher. Metazoniten dorsal nackt, _ glänzend, ohne Hôcker, aber mit 3 Querreihen erhabener Felder. _ Chitinschleite der Kieloberfläche anders geformt, auf dem 5. |: “4 Segment normal entwickelt; der kleine Porus liegt hinter er Grund der Schleife, in der Fläche, en ist nach aussen gerichtet. 3. Anten- _ nenglied nur mit Sinneszapfen von Kolbenform. Apicale Host des LA Gliedes des letzten Beinpaares doppelt so lang als das 6. Glied. 4 2. Kiele verkürzt-rechteckig, mit kürzer zugerundeten Ecken. = _ Chitinschleife ganz kurz und nach aussen weit geôffnet, von der Form eines unsymetrischen Hufeisens (Fig. 140). P. eremitus n. sp. D ru DE rx NS 504 TJ: CARE 2.2. Kiele gestreckt-rechteckig, mit stark gerundeten Ecken. Chitinschleife lang und schmal; ihre Schenkel zusammengeschlos- sen und eine scharfe Furche einschliessend, die sich über sie hinaus bis fast zum Seitenrand des Kieles verlängert (Fig. 141). P. sulcifer n. sp. Pagodesmus eremitus n. sp. (Fig. 140.) Upper Pidui8e Bombay-Shola, bei Kodaikanal, 2200 m. EC Für die Merkmale vergleiche man die Bestimmungstabelle und die Figuren. Pagodesmus sulcifer n. sp. (Fig. 141.) Nilgiris: Coonoor, kleine Dschungel, 1500 m, unter Holz, 9.1. 99 juvs. Die Merkmale sind in der Bestimmungstabelle und den Figu- ren ausgedrückt. Genus PARATHELYDESMUS Silv. Parathelydesmus spec. Mysore-Plateau: Mudumalai, 1000 m, 5. II. Bachufer, unter Stein. = Ein junges © von 18 Segmenten und 27 Beinpaaren stimmt in den wesentlichen Zügen der Grôüsse, der Form, Skulptur und” Behaarung mit dem Genotypus von Parathelydesmus Silv.1, P: longiseta ®, aus Kamerun, überein. An den Beinen fehlt der Hôcker , an der Oberseite der Basis des 2. Gliedes. Hingegen tragen das” 3., 4. und 5. Glied unterseits vor dem Ende einen oder mehrere. » sehr flache, lichthrechende Chitinhücker. Ich glaube diesen Unter: | schieden nur spezifischen Wert beimessen zu sollen und somit. 1 Sizvesrri, F. Contribuzione alla con. dei Polydesmidae (Diplopoda) dell. Africa occidentale. Boll. Lab. zool. Portici, vol. XX, p. 316-318, Fig. XXI | (1-13). 1927. 4 DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 505 für Parathelydesmus die interessante Disjunction Westafrika- Südindien annehmen zu dürfen. Die südindische Art, die ich auf Grund eines immaturen © nicht benennen will, ist oberseits bläulich, mit helleren Prozoniten, unterseits schmutzigweiss; Kopf bräunlich-gelb; Antennen weiss- hch. Familie STYLODESMIDZÆ Genus AKREIODESMUS n. gen. g 20 Rumpisegmente und 30 Beinpaare. Saftlücher auf den Segmenten 5, 7, 10, 13, 16, auf einem cylin- drischen Zapfen am Seitenrand. Antennen kurz, kaum keulenfôrmig; 1hr 5. Glied das längste, etwa 2 mal länger als das 6. Halsschild mässig hoch gewülbt, mit Querreihen runder Hücker. Metazoniten schuppig-filzig, mit 6 Längsreihen von Hôückern, deren zwei mittlere am stärksten sind und gegen das Kürperende zu gekerbten Längskämmen verwachsen künnen. - Analsegment frei, schaufelfürmig. Kiel des 2. Segmentes mit dreilappigem Seitenrand. Die poren- losen Kiele schwach zweilappig; die porentragenden vor dem - Porus-Zapfen einen flach gerundeten oder schwach eingekerbten Lappen und hinter dem Zapfen ein stumpies, kürzeres Läppchen bildend. 2. Glied aller Beine des 3 unterseits apical mit einer starken, _ eigentümlich modifizierten Borste. Gonopoden mit schalenfôrmigen Hüften und res frei _vortretendem, tief dreispaltigem Telopodit, ohne Quergliederung. Femur quergestreckt und innen tütenfôrmig; von ihm steigt vorn _ aussen ein bandartig flacher Chitinast auf (Femoralfortsatz ?), . innen eine Lamelle (Tarsus) und dieser anliegend ein vorn und sehr _ tief entspringender, geisself‘rmig auslaufender, sehr schlanker Samenrinnenast, dessen Spitze um den Endrand der Lamelle nach hinten übergreift. Vorliegende Gattung stimmt in der Anzahl der Saftlôcherpaare nur mit Decaporodesmus Kenyon, aus Mexico, überein, bei welchem _ jedoch das letzte Saftlochpaar auf dem 15. Segment liegt. Im übrigen ist sie durch die Geisselform des Tibialfortsatzes und seine 206 J. CARL Beziehungen zur Lamelle (mehr oder weniger weit gediehene Führungseinrichtung) sowie durch die apicale Borste der Unterseite des 2. Beingliedes des & (? ©) gekennzeichnet. Akreiodesmus minutus. (Fig. 142-149.) | >. 0 Nilgiris: Coonoor, 1700 m, bei Camponotus spec., 1 &. Länge 4,5; Breite 1 mm. Färbung schmutziggelb; Unterseite, Beine und Antennen weiss- hch. 2 Akreiodesmus minutus n. sp. 4 F1c. 142. Vorderende, Mitte (12. und 13. Segment) und Hinterende des Kôrpers. — F1G.143. Kopf, von vorn. — F1G. 144. Antenne. — F16. 145. Kiele des 13. und 14. Segments. — F1G. 146. Lauf- bein; daneben, stärker vergrôssert, die charakteristische Borste des Praefemurs. Kopfschild glatt; Stirn pflasterartig mit flachen Hôckern besetz und seitlich gekürnelt; Scheitel gekôrnelt, vorn mit zwei undeu DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON 507 lichen Hôckerquerreihen (Fig. 143). Antennen (Fig. 144) mit kurzen 3. und 4. Gliede: die Glieder 1, 2, 6 und 7 unter sich etwa gleich lang und das 5. Glied das längste, etwa doppelt so lang als eines der vorgenannten; 5. und 6. Glied apical aussen mit einer Gruppe kolbenfürmiger Sinneszapfen. Halsschild mit tief gekerbtem, zehnlappigem Krempenrand; der gewülbte Teil mit zwei Querreihen von je 6 ziemlich grossen, runden Hôckern und Spuren einer dritten am Hinterrand (Fig. 142). Rücken stark gewülbt: die Kiele etwas weniger steil abfallend als die Rückenseiten (Fig. 142). Metazoniten jederseits mit 3 Längsreihen runder Hôcker, von - denen die der 2 oberen Reïhen untereinander gleich sind, während . in der äusseren, schon auf der Kielbasis liegenden Reihe die 2 - vorderen Tuberkel klein und undeutlich, der dritte dagegen gross - ist und den Hinterrand überragt. Auf dem 2. und 18. Segment ist diese ganze äussere Hôckerreihe sehr schwach entwickelt und _… fehlt auf dem 19. Segment. Die Hücker der oberen Reihen ver- L. Le auf den letzten Segmenten zur Bildung von Längskämmen … mit À oder 2 Einkerbungen. Kiele von vier- bis rechtekiger Form, mit stark zugerundeten _ Ecken und glattem Vorderrand; die vordersten sind leicht schräg nach vorn, die hintersten etwas nach hinten gezogen. Am Kiel des 2. Segments ist der Seitenrand sehr deutlich dreilappig; an den folgenden porenlosen Kielen ist er in der Mitte schmal einge- …kerbt oder ganz seicht eingebuchtet, somit schwach zweilappig, _ ebenso der Seitenrand der porentragenden Kiele vor dem Zapfen: _ hinter dem Zapfen findet sich hier noch ein verkürztes, schmales _Läppchen, das man schon dem Hinterrand zurechnen kôünnte. … Der Kiel des 19. Segmentes ist ein stark zugerundetes, ganzrandiges ippchen. _ Analsegment (Fig. 142) von oben bobinchhet gerundet schaufel- nie mit 6-lappigem Rande, unter dessen Mitte das ganz _kurze borstentragende Schwänzchen liegt. … Analschuppe dreieckig, mit etwas knopfartig verdickter Spitze nd davor jederseits eine ziemlich lange Borste auf ganz kleinem - Hücker. Beine kurz und dick, unterseits spärlich beborstet. Die auffal- lend starke apicale Borste des 2. Beingliedes ist gelenkig inseriert, 508 J. CARL verbreitert sich endwärts und endet in zwei ungleichen Spitzen, zwischen denen sie fein bewimpert ist (Fig. 146). | Gonopoden (Fig. 147-149): Die Hüften tragen auf ihrer Aussen- fläche einen dichten Besatz ganz Kkurzer, nagelfrmiger Stifte. Von den Telopoditästen ragt der Femoralfortsatz am weitesten vor; er ist strumpffürmig, ohne funktionelle Beziehungen zu den 149 Akreiodesmus minutus n. Sp. À F1G. 147. Gonopoden, von vorn. — F1G. 148. Gonopoden, von hinten; daneben, rechts, nagelfôrmige Stifte der Hüfte. — Fic. 149. Endteil eines Gonopoden, von hinten. übrigen Aesten, am Ende hinten nur mit einigen winzigen Kôürnchen | besetzt. Die Lamelle (Tarsus ?) ist am Ende schwach zweilappig, | dicht mit Spitzchen und Hückerchen besetzt (Fig. 149); zwischen den beiden Lappen tritt der Endteil des geisselformigen Tibiak | fortsatzes von der Vorder- auf die Hinterfläche über und wendeb { sich spiralig nach innen, wodurch auch der Endrand des inneren | Lamellenlappens leicht tütenartig gerollt wird; vor der scharfen | Spitze der Geissel steht ein kleiner Widerhaken. 2 cite” 4 "M DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 509 Le. Akreiodesmus simulans n. sp. . (Fig. 150-155.) - Nilgiris: Urwald bei Coonoor, 1700 m, 1 &, 1 juv. bei Camponotus. - Lower Palnis: Maryland, 1600 m, Weide, unter Stein, | bei Termiten, 1 4. Akreoidesmus simulans n. sp. _— Fic. 150. — Kiele des 13. and 14. Segments. — Fic. 151. Gono- .. pode, von vorn. — Fic. 152. Gonopode, von hinten. — F1G. 153. Endteil eines Gonopoden, von hinten. — Fic. 154. 7. Segment, von hinten. — Fic. 155. Fransen vom Hinter- randsaum der Metazoniten. -. 1200 c'e É Der vorigen Art in den äusseren Formen sehr ähnlich, graduell Verschieden durch etwas dickeren Vorderrand des Halsschildes und dickere Kielränder, stärkere Entwicklung der Hücker auf | + R Ev. SUISSE DE Zooz. T. 49. 1932. #1 510 J. CARL Halsschild und Metazoniten, undeutlichere oder fehlende Kerbe am Seitenrand der Kiele, sowie schwächere Aussbildung des Läppchens hinter dem Poruszapien der Saftloch tragenden Kiele (Fig. 150). Die Gonopoden (Fig. 151-153) sind zwar in der allgemeinen Anlage denjenigen von À. minutus sehr ähnlich, in einzelnen Teilen und Verhältnissen Jedoch spezifisch verschieden; der band- artige Femoralfortsatz ist einfach gebogen, sichelfôrmig; er überragt die Lamelle nur mit einem stumpfen Lappen, liegt aber der Lamelle dicht und fest an, indem ein Querwulst seiner Hinterfläche sich über den Endrand der Lamelle herlegt, so dass eine Scheide für den mittleren Abschnitt des geisselformigen Tibialfortsatzes zu stande kommt (Fig. 153). Zwei schräg von aussen nach innen über die Mitte der Lamelle heruntersteigende, starke Chitinfalten deuten an, dass die Lamelle als ganzes eine Torsion - erfahren hat. Der innere apicale Lappen der Lamelle ist nicht gedreht, der apicale Teil der Lamelle glatt, ohne Spitzen hinten, aber mit einer gekerbten, schrägen Chitinleiste gegenüber der Krämmung der Geissel versehen. Ausser dem erwähnten Querwulst trägt … der apicale Lappen des Femoralfortsatzes auf der Hinterfläche noch eine spitze Chitinzacke. Der Tibialfortsatz verläuft ähnhch wie bei À. minutus; seine Spitze ist abgestumpft. Es handelt sich hier, wie man sieht, um eine viel weiter als bei À. minutus gediehene Führungseinrichtung für den Tibial- fortsatz, an der sich Lameille und Femoralfortsatz beteiligen. Genus PROPYRGODESMUS Silw. Die Gattung Propyrgodesmus ist von SiLvESTRI ! nach Weibchen aus dem Cochin-Staate, in den südlichen West-Ghats, aufgestellt worden. Als einzige Stylodesmidengattung besitzt sie die Poren- formel: 5, 9, 12, 15, 17-19. Der Genotypus ist ausserdem durch die Hôckerbildung der Metazoniten, die Lappung der Kiele und die Lage des Porus auf denselben gut charakterisiert. Dank den klaren Abbildungen und der sorgfältigen Beschreibung, wagen wir es, diesem Genus eine zweite Art aus den Nilgiris anzugliedern und 1 SILVESTRI, F. Rec. of the Indian Museum, vol. XIX, pt. IV, No. p. 122-125, Fig. IV, V. 1920. — ES _ der bei Stylodesmiden meist sehr DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 511 auf Grund derselben die Gattungsbeschreibung um die männlichen Merkmale der Gonopoden zu vervollständigen: Hüften gross, schalenfôrmig, aussen vorn mit einem stumpfen Zipfel aufragend; sie hängen vorn durch einen spitzen Kiel, hinten durch eine schmale Spange zusammen. Die Femora sind schräg gestellt, schwach grubig vertieft. Die Telopodite sind gerade aufsteigende, flachgedrückte Cylinder, die sich erst im letzten Drittel in zwei zackige Hauptäste spalten. Die gerade Samenrinne mündet in einer Zacke des inneren Spaltastes. Propyrgodesmus frater n. sp. (Fig. 156-160.) Nilgiris: Coonoor, gegen Lady Cunnings-Seat, ca. 1700 m, in Erde und unter Laub, sehr feucht; 29.XII, &&, 9°. Die äusseren Merkmale von P. lobutatus Silv. ® passen so gut auf diese Art, dass wir auf SILVES- | TRIS Gattung u. Artbeschreibung verweisen kônnen. Von aufläligen Uebereinstimmungen im Ein- zelnen sind besonders zu nennen: das grosse, nicht dicht besetzte Sinnesfeld des 5. Antennen- ghiedes, das sich basalwärts fast bis zum Ansatz der grossen Sinnes- borste erstreckt ; ferner das Fehlen auffälligen subapicalen Borste auf der Unterseite des Praefemurs aller Laufbeine. Hingegen ist bei a nes frater n. sp. _lobulatus das 5. Antennenglied Fic. 156. Antenne. _ fast genau doppelt so lang als dick (62:33), bei frater aber nur etwa 11% mal (20: 13). Bei jrater S'und © sitzt die Sinnesborste der Unterseite des 4. Antennen- gliedes (Fig. 156) auf einem starken Hücker, der bei lobulatus nach SILVESTRIS Abbildung kaum angedeutet ist. Die durchsichtigen Läppchen am Hinterrandsaum der Metazoniten sind bei 2. lobulatus hinten parabolisch gerundet und auf der Rundung sehr fein gezähnelt; bei frater (Fig. 160) sind sie subquadratisch, à 512 TCARE mit geraden, glatten Seitenrändern, sehr flach gebogenem Endrand, einer scharfen und einer zugerundeten Ecke; letztere und der Endrand tragen scharfe Spitzen. | Zu diesen morphologischen Gründen gesellt sich das zoogeogra- phische Argument (starke Lokalisierung der Arten), um die spezi- fische Trennung des Propyrgodesmus der Nilgiris von jenem des 760 Propyrgodesmus frater n. sp. Fic. 157. Telopodit des Gonopoden, Medialansicht. — F1G. 158.Go- nopoden, von vorn. — F1G. 159. Gonopoden, von hinten. — F1G. 160. Fransen vom Hinterrandsaum der Metazoniten. Cochin-Staates zu rechtfertigen. Im übrigen kônnte nur die Ent-… deckung des 4 von P. lobulatus im Cochin-Staate das Verwandt: 4 | schaftsverhältnis der beiden Arten endgültig aufklären. An den Gonopoden von P. frater (Fig. 157-159) zeichnen sich. die beiden Spaltäste des Telopodits durch Zacken und Lappen aus, die sich in der Medianansicht (Fig. 157) zu einer Art Kelchfigur cruppieren. Die Hüfte ist unbehaart und weist auf der Aussense fläche ganz schwache Papillenbildung auf. | DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON SEE Genus SKOTODESMUS n. gen. - £ und 9 mit 20 Rumpfsegmenten. ._ Kopf ganz nach unten gerichtet und vorn abgeflacht, ohne _ Hôücker, mit hinten weit offenen, seichten (nicht rinnenfôrmigen) Antennengruben. Das 5. Antennenglied bedeutend länger als das 6.; Sinnesfeld des 5. und 6. Gliedes micht bestimmt begrenzt und nicht vertieft. - Halsschild den Kopf von oben ganz verdeckend, zu einem Beulen - tragenden Buckel erhüht, der sehr steil nach der regelmässig gelapp- ten Krempe abfällt. Rücken stark gewülbt, Jederseits mit zwei Reihen grüsserer _ Hôcker, von denen die rückenständigen zur Bildung von Kämmen _ neigen. _ Kiele rechteckig, schwach abfallend, zwei- oder dreilappig. _ Saftlôcher auf Segment 5, 7,9, 10, 12, 13, 15, 16, auf einem randstän- digen Zäpfchen (? auf 17-19 auf der Fläche). Ringteil des Analseg- _ ments von oben als parabolische Schuppe schwer sichtbar, den -nach unten gerichteten Endknopf mit den Terminalhôckern ganz verdeckend. - Beine mit starker subapicaler Borste auf der Unterseite des _ Praefemurs. — Metazoniten samt Kielen und Halsschild mit dichtem Filz + kleiner Stifte bedeckt. Gonopoden mit kleiner, halbkugliger Hüfte, deren Endrand | aussen gerundet, nicht in einen Zipiel ausgezogen ist. Telopodit Ë _tief in zwei gleich lange, schlanke Aeste gespalten, von denen der 4 _ spitz auslaufende Samenrinnenast medianwärts eingeschlagen 3 . werden kann, während der andere Ast fix und nicht deutlich gegen _ den Femur abgegrenzt ist. Die Hüften (Fig. 163, 164) sind hinten È durch eine breite, dünne Membran (m) verbunden, in der sich can der Basis, median, ein dreieckiges Sklerit (st) abzeichnet, das einem Sternit entsprechen dürfte. - In ArrTems’ neuester Gattungsübersicht dieser Gruppe ! findet Skotodesmus seinen Platz am Schlusse, neben Ævurodesmus Silv., | À Dedalodesmus Silv. und Tonodesmus Silv. —… : Arch. f. Hydrobiologie, Suppl. Bd. VIII, p. 145-157. 1930. 514 J. CARL Skotodesmus crepuscularis n. sp. | (Fig. 161-169.) Palnis: Bombay-Shola, bei Kodaikanal, 2200 m. 21.III, unter Holz — Akazienwäldchen oberhalb Pumbarai, 2000 m., 29.IIL.unter Holz. — Mariyan-Shola, 2300 m, 11.-14. IV., unter Holz. — Shola bei Maryland, Neutral-Saddle, 1600 m, 20.IV. q 2 ) ÉCsa0--0”, Z ca ’ + cn0 : :0 3 1 161 162 Skotodesmus crepuscularis n. Sp. & F1G. 161. Vorderende, Mitte und Hinterende des Kôrpers. — F1G. 162. Dasselbe von der var. debilis n. var. 4! Grundfarbe lehmgelb, auf dem Rücken meist durch den braun- gelben Filz oder die daran haftende Erdkruste verdeckt. Prozo- niten, Beine, Antennen, Analklappen, Kopfschild und Schläfen DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON 5% #5) weisslich. Am Scheitel trägt der Kopf eine quadratische, mit flachen Hôckern und Filz bedeckte, braune Platte. Antennen nicht stark keulig; das 5. Glied fast zweimal so lang als das 6.; das 1.-4. Glied tragen unterseits schwache Papillen (Fig. 167). | Länge: 6,5-8 mm. Breite: 1,2-1,5 mm. Der runde Buckel des Halsschildes trägt auf der Hühe einen, grosseren medianen, der Länge nach gefurchten Hôcker und auf jeder Seite 4 einfache, etwas kleinere Hôcker; der steile Absturz zur Krempe ist vorn in der Mitte etwas eingedrückt (Fig. 161). Die Metazoniten tragen auf der Hôhe des Rückens jederseits einen aus der Verschmelzung zweier Hüôcker gebildeten, transversal eingekerbten, mässig hohen Kamm, der auf den drei vordersten Segmenten etwas nach vorne,auf den hintersten stärker nach hinten geneigt 1st (Fig. 161). Ausserhalb des Kammes stehen jederseits zwei deutlich getrennte Hücker; sonst trägt der Seitenabfall nur vereinzelte Hôckerchen oder Kôürner. Die vordersten Kiele sind etwas nach vorne gezogen, schon vom 8. an aber deutlich schräg nach hinten gerichtet. Ihre Grundform ‘ist rechteckig, mit geradem, glattem Vorderrand. Der Seitenrand der porenlosen Kiele ist schwach dreilappig, auf dem 2. und den drei letzten Kielen jedoch nur zweilappig. Auf den porentragenden Kielen sind der vordere und hintere Lappen nur wenig ausgeprägt, und an Stelle des mittleren tritt ein ganz kleines, weisses, den Porus tragendes Zipfelchen. Die den Hinterrandsaum der Metazoniten bildenden Läppchen (Fig. 166) sind schaufelformig, mit glattem, stark gerundetem Endrand und etwas verschmälerter Basis; sie stehen so dicht bei einander, dass sich ihre Seitenränder fast berühren. Der von oben eben noch sichtbare, breitgerundete Ringteil des Analsegments ist undeutlich 5- oder 6-lappig. Die starke Borste an der Unterseite des Praefemurs (Fig. 168) verdickt sich leicht gegen das Ende und ist davor mit einem Neben- spitzchen versehen. Die Hüfte der Gonopoden (Fig. 163, 164) trägt aussen einen . undichten Filz sehr kurzer, nagelformiger Stiftcheñ und nur gegen den Endrand hin noch einige Härchen. Von den beiden Spaltästen … des Telopodits erscheint der vordere, äussere, als eine bandfürmige, _am Ende etwas ambosartig verbreiterte Fortsetzung des Femurs. 516 J. CARL Der hintere, innere ist der Sammenrinnenast; er ist basal auf der | Medianseite durch eine Querfurche deutlich abgegrenzt; sein birnfrmiger Grundteil verjüngt sich gradweise und setzt sich l nach einer Knickung und spiraligen Drehung in einen ringsum HR ERP SL er nt a y M 2e Fer en we + & Skotodesmus crepuscularis n. sp. & = F1G. 163. Gonopode, von vorn. — F1. 164. Gonopode, von hinten. 3 — Fic. 165. Telopodit, Medialansicht. — Fic. 166. Fransen vom Hinterrandsaum der Metazoniten. — Fic. 167. Antenne. 4 — F1G. 168. Laufbein. — F16. 169. Spitze des Tibiotarsus. beborsteten, cylindrischen Apicalteil fort, der selber mit einer dolchartigen Chitinspitze endet (Fig. 169). Auf der Hhnters fliche, nahe der Basis, trägt der Samenrinnenast eine etwas DIPLOPODEN AUS SUD-INDIEN UND CEYLON T7 _ eingesenkte, mit scharfen Spitzen besetzte Warze (Fig. 164); der mittlere Teil seines convexen Randes ist mit etlichen gegabelten Borsten besetzt, und sein concaver Rand weist vor dem Uebergang « in den cylindrischen Apicalabschnitt eine Anzahl kurzer, gewel- — hartig verzweigter Gebilde auf, deren Zweigchen in je einem È kristallhellen Knôpfchen endigen (Fig. 169). Die Samenrinne … scheint nicht auf den cylindrischen Apicalteil überzugehen. Var. debilis n. var. (Fig. 162) Palnis: Kaffee-Plantage bei Kukkal, 1850 m, 2. IV. Die Exemplare dieses Fundortes weichen, bei gleicher Beschaf- fenheit der Gonopoden, im äusseren Habitus nicht unwesentlich _… von der Form der Sholas ab (vgl. Fig. 161 mit 162). Halsschild - und Rücken der Metazoniten sind weniger hoch erhoben. Die 9 Hôcker auf dem Buckel des Halsschildes sind, bei gleicher gegen- - seitiger Lage, viel kleiner als bei der Waldform. Das gleiche … gilt von den beiden dorsalen Hückerreihen der Metazoniten, die sich nicht zu Kämmen erheben und an der Basis getrennt bleiben. Der hintere Hôcker zeigt durch eine Einschnürung seinen … Ursprung aus der Verschmelzung zweier Hôcker an, und die drei £ % hintersten Metazoniten tragen jederseits drei dorsale, nach hinten # . geneigte Kegel. Auf dem Seitenabfall stehen zahlreiche kleine … Papillen und je eine Längsreihe undeutlicher Hôckerchen, wovon | - 7 auf jedes Segment entfallen. Der Seitenrand der Kiele ist tiefer |: lappig eingeschnitten, und der Porus steht auf einem ansehnlichen … kegelformigen Zapfen, der in der Farbe kaum vom übrigen Kielrand … absticht. Endlich ist die dorsale Filzbedeckung viel schwächer _ausgebildet. Ich betrachte diese Form als eine oekologische _ Standortsvarietät. Fi Genus KLIMAKODESMUS n. gen. _ d und © mit 20 Rumpfsegmenten. Kopf ohne Hücker, ganz nach unten gerichtet. Antennengruben unscharf begrenzt. Das 5. Antennenglied bedeutend länger als . das 6. Glied; Sinnesfeld des 5. und 6. Gliedes weder scharf begrenzt, _ noch Pet ù mas 518 J. CARL Halsschild mit steilem Absturz zur Krempe, auf der Hühe jederseits mit einem aus 4 Beulen gebildeten Buckel. Rücken hochgewülbt, mit zwei dorsalen Reihen im Profil zwei- lappiger Kämme, deren zwei hinterste zu einem nach hinten gerich- teten, dicken Zapfen verschmelzen, der den Analring überragt. Kiele von rechteckiger Grundform, durch schwache Einkerbung des Seitenrandes zweilappig. Die porentragenden Kiele: 5, 7, 9, 10, 12, 13, 15, 16 mit kegelformigem Zapfen an Stelle des hinteren Lappens; die Kiele 17, 18 und 19 mit dem Porus auf der Fläche des hinteren Lappens. Ringteil des Analsegments seicht G6-lappig, den nach unten gerichteten Terminalhücker ganz verdeckend. Metazoniten samt Kielen und Halsschild mit dichter Filzbe- deckung. Praefemur der Beine unterseits mit des subapicaler Borste. Gonopoden mit auffallend grosser, eckiger Hüfte und ungeteiltem, durch eine starke Torsion nach aussen und hinten gerichtetem, schlankem Telopodit. Ueber die Beziehungen dieser Gattung zu Pyrgodesmus Poc. vgl. S. 519. Klimakodesmus gravelyi n. sp. (Fig. 170-177.) Nilgiris: Kaffee-Pflanzung unterhalb Coonoor, ca. 1600 m, unter Stein, mit Ameisen, 27.XII, 4 Typus. — Karteri-… Tälchen, bei Coonoor, ca. 1500 m, unter Holz, 29.XII. — Coonoor, gegen Lady Cunnings- de ca. 1800 m, unter Laub, am Wege, 4 — Mudumalai, Moyar- Becken, ca. 1000 m, an Bachufer, unter Stein, 5.II. 4, juvs. Farbe lehmgelb, mit braungelbem Filz; Prozoniten, Beine, Kopig schild und Antennen weisshich. Länge: 6 mm.; Breite: 1,2 mm. Der Kopf trägt auf Stirn und Scheitel eine mit kurzem, braunem Filz und kleinen Papillen besetzte Platte. Antennen (Fig. 175} schwach keulig; das 5. Glied 11%, mal länger als das 6. Ghed: Sinnesfelder dieser beiden Glieder unbestimmt begrenzt, weder kreisfürmig, noch eingesenkt. à | Halsschild (Fig. 470 und 171) auf der Hühe mit zwei von Je, vier flachen Hückern gebildeten Buckeln und einigen Hôckerchen À 2 A = | à V DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 519 auf dem seitlichen Absturz ; der vordere Absturz ist sehr steil. Metazoniten (Fig. 171-173) dorsal jederseits mit einem hohen, im Profil zweilappigen Kamm. Die Kämme sind bis zum 16. Segment leicht nach vorn geneigt, auf dem 17. Segment fast senkrecht aufgerichtet, auf dem 18. Segment stark nach hinten geneigt. Die beiden Kämme des 19. Segments endlich sind zu einem grossen, prismatischen, wagrecht nach hinten gerichteten Klimakodesmus gravelyi n. sp. & F1G.170. Halsschild, von oben. — F1c.171. Vorderende des Kôrpers, von der Seite. — Fic. 172. Hinterende des Kôrpers, von oben. — Fi1c. 173. Hinterende des Kôrpers, von der Seite. Fortsatz verschmolzen, der das Analsegment weit überragt, so dass | vom Ringteil des letzteren nur die Seitenränder von oben sichtbar | sind. Auf den Seiten des Rückens tragen die Metazoniten nur je 2 deutlichere Hücker. Kiel des 2. Segments undeutlich dreilappig, die übrigen Kiele mit zweilappigem, seicht eingekerbtem Seitenrand, gerundeten Ecken und glattem Vorder- und Hinterrand. Auf den porentragenden Kielen ist der hintere Lappen stark verflacht und im vorderen Teil durch den ahnsehnlichen, weisslichen, den Porus tragenden Zapfen ersetzt. Auf den Kielen 17-19 üffnet sich der Porus auf der Fläche des hinteren Kiellappens. 520 ICS Die durchsichtigen Läppchen am. Hinterrandsaum der Metazo- niten sind dicht einge- pflanzt, an der Basis verschmälert, von etwas veränderlicher Form, aber immer mit stark. zugerundetem und mit. scharfen Spitzchen be-. wehrtem Endrand (Fig. 174}, - Laufbeine denjenigen 119 von Skotodesmus crepus- cularis n. sp. (Fig. 168). Klimakodesmus gravelyi n. sp. & F1G.174. Fransen vom Metazonitenhinterrand. — F1G. 175. Antenne. e | F1G. 176. Gonopode, von hinten. — Fi. 177. Gonopode, von vorn. sa | b sehr ähnlich, wie diese mit starker, endwärts verbraitetill subapicaler Bose auf der Unterseite des Praefemurs. 4 Die Gonopoden (Fig. 176 und 177) sind durch de | DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON + 524 auffallend eckige Hüften ausgezeichnet, deren Endrand gerade - gestutzt ist und mit dem leichtgewellten Aussenrand einen rechten L _ Winkel bildet; die Aussenfläche ist mit flachen Papillen besetzt, : die kleine, nagelfôrmige Stiftchen tragen. Femur stark querge- stellt. Telopodit oberhalb der sockelfürmigen Basis rasch zu einer geschwungenen, nach aussen und hinten gerichteten, mit einer … Kanüle endigenden, schlanken Spange verjüngt. Die Samenrinne verläuft gleich vom Grunde an auf der Vorderfläche des Telopodits - und ôffnet sich an der fein eingeschnittenen Spitze desselben. « Als Folge einer Torsion kommt oberhalb des Femurs eine Art - falscher Gliederung durch eine Halbringfurche und etwas weiter … oben Ueberschlagen eines Randlappens auf die Hinterfläche zu stande, sodass am Telopodit vom Femur an drei Teile zu unterschei- - den sind: ein stockformiger, breiter Sockel (s), ein von hinten betrachtet kahnfôrmiger Mittelteil (m) und der schmale, doppelt _ geschwungene Apicalteil (a). 2 Bemerkungen zur Gattung Pyrgodesmus Poc.1 _ Auf der Umschau nach nächsten Verwandten von Xlimakodesmus _ gravelyi n. gen. n. sp. gelangte ich, durch ATTEMs’ neueste Bestim- .mungstabelle der Stylodesmiden ? geleitet, auf die Gattung Pyrgo- desmus Poc., mit der einzigen Art. P. obscurus Poc., von Ceylon _(Pundaloya). Aïrems stützt sich offenbar auf die Beschreibung _ und die Abbildungen, die SILvVESTRI ? unter der Pococx’schen | Gattungs- und Arthenennung vom & eines ebenfalls aus Ceylon … (Peradenyia) stammenden Stylodesmiden gegeben hat. Vergleicht | _ man aber dessen ausführliche, reich illustrierte Beschreibung | mit jener von Pocock, so gelangt man zur Ueberzeugung, dass die | _beiden Autoren zwei verschiedene Arten vor sich hatten. Nach | Pococx verschmelzen die dorsalen Kämme schon vom ersten | Kürperviertel an zu einem unpaaren, längsgefurchten, dorsomedia- R nen Kamm, während SILVESTRI sie mit einziger Ausnahme derje- _nigen des 19. Segments durchwegs getrennt und stark divergierend LM . - ! PococK, R. J. Report upon two collections of Myriopoda sent from Ceylon. Journal Bombay Nat. Hist. Soc. 1892, p. 155, PL. II, Fig. 1, 1 b. | =. ATTems, C. Myriopoden von Java, Sumatra und Bali. Arch. f. Hydro- | biologie, Suppl. Bd. VIII, p. 145-147. 1930. | … * SILVESTRI, F. Descriptions of some Oriental Diplopoda Polydesmoidea of | “he subfam. Pyrgodesminae. Rec. of the Indian Museum, vol. XIX, p. 118-121, _ Fig. I-III. 41920. À s : D 5922 JS CARE zeichnet. An den Abbildungen der Antennen fällt bei Pocock die starke Verlängerung des 2. und die Kürze des 6. Gliedes auf. Dieser Autor betont die Dicke der Beine, besonders der vorderen Paare, während sie nach Sivesrris Abbildung (loc.cit.Fig.IT1.10) die gewühnliche Stärke der Stylodesmiden-Beine haben. An den Gonopoden sind die Hüften nach Pocock «enormously enlarged, hairy punctured and subtuberculate »; SrzvesrTri (Fig.III.11) zeichnet sie von normaler Grôsse, schalenfürmig, glatt und kaum behaart. Für den Telepodit kann die Bezeichnung « bladlike » auch auf SILVESTRIS Art passen; während aber bei P. obscurus Poc. (Typus) die Telopodite in der Ruhelage schräg nach innen … und hinten gerichtet sind und sich kreuzen, sind sie bei SILVESTRIS Typen aus Peradenyia nach aussen gekehrt. Trotz meiner Ueberzeugung von der specifischen und vielleicht auch generischen Unabhängigkeit des P. obscurus Silv. (nec Poc. !) verzichte ich auf die Einführung neuer Namen für denselben. Vüllige Gewissheit darüber kônnte ja nur die Nachprüfung von Pococxs Original-Exemplar geben 1. SILVESTRIS Art bekundet eine gewisse Verwandtschaît mit u Klimakodesmus gravelyi, insofern der Telopodit der Gonopoden bei beiden einfach und infolge einer Torsion oberhalb des Femurs nach aussen und hinten gerichtet ist. Hingegen ist die Form der Gonopodenhüfte ganz verschieden, sind die Kiele und dorsalen… Hürner bei der Art von Peradenvia viel tiefer gelappt, die Hôrner viel länger, ist das Sinnesfeld der Antennenglieder 5. und 6. nach SILVESTRIS Abbildung (Fig. III.2) scharf kreisformig begrenzt u.s.w. Es kann daher Sirvesrris P. obscurus einstweilen -auch… nicht zur neuen Gattung Xlimakodesmus gezogen werden. | Genus STEGANOSTIGMUS n. gen. 20 Rumpfsegmente. | Antennen keulig;. das 6. Glied ist das längste, doch kaum 11% mal so lang als dick; Sinnesfelder mit auflallend starken Sinneszapfen. Kopf ohne grüssere Hücker. 1 Dr. C. ATTEMSs (in lit.) teilt meine Ansicht betreffend die Gattungs- und. Artverschiedenheit der beiden in Frage stehenden ceylonischen Formen und. sedenkt Sizvesrris Art in nächster Zeit neu zu benennen. DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 523 Halsschild nur mässig gewülbt, die Wôülbung jederseits mit 5 runden Tuberkeln in symetrischer Anordnung. Metazoniten mit 4 dorsalen Reiïihen von runden Tuberkeln, je zwei pro Metazonit in jeder Reïhe, der hintere durch eine Ein- schnürung seinen Ursprung aus zwei Tuberkeln verratend. Auf dem Seitenabfall des Rückens steht nur ein unpaarer Hôücker. Die dorsalen Hôcker bilden weder Hürner noch auffallend hohe Kämme. Kiele von trapezoidaler Grundform, mit glattem Vorder- und Hinter- und seicht dreilappigem Seitenrand; die vordersten leicht nach vorn, die hinteren etwas nach hinten gezogen. Die verdickte Unterseite der Kiele setzt sich auf den Pleuren in Form eines sternal- wärts sich verflachenden Wulstes fort. Saftlôcher auf Segment 5:(7);9;12;15; 17 (? 18 und 19) auf der Fläche der Kiele, im Bereiche des 3. Seitenrandlappens und nahe an dessen Hinterrand gelegen. Ringteil des Analsegments von oben sichthar, parabolisch . gerundet, 8-lappig. Endhôücker mit den 4 Terminalborsten auf die Ventralseite gerückt. _ Beine eher kurz und dick, spärlich beborstet, ohne subapicale Borste auf der Unterseite des Praefemurs. Gonopoden gross, in allen Teilen gleichmässig stark entwickelt. - Hüfte gross, schalenfürmig aufgeblasen und aussen in den bekannten, hohlen Zipfel ausgezogen; an der Basis sind sie durch eine schmale -Spange verbunden, die in der Mitte scharf kielformig vorspringt. Femur quergestellt, ohne Fortsätze. Der aufsteigende Teil des -Telopodits hat in der Mitte eine starke Torsion erfahren, so dass ein sehr charakteristischer, gleich dahinter vom Medialrand abgehender, schlanker Haken nach hinten und aussen gedreht ist _ und auch die vorn dem Medialrand entlang aufsteigende Samen- rinne hier auf die Hinterfläche übertritt; der Apicalteil des Telo- podits stellt eine mehr oder weniger gelappte und gedrehte Lamelle dar, auf deren Rand die Samenrinne mündet. Genotypus: S. canonicus n. sp. _ Anmerkung: Der Gattungsname spielt auf die Schwierig- keït an, der man begegnet, um den Porus sichthar zu machen. Dies gelingt nur nach mühsamer mechanischer Entfernung des dichten und stark mit Erde inkrustierten Filzes des wulstigen Kielrandes. Der Porus erscheint bald als weissliche Papille, bald 594 J. CARL nur als kreisrunder Chitinwall. Auf dem 7. Segment konnte ich ihn bei keiner der drei Arten sicher nachweisen, und doch ist sein Vorkommen auch auf diesem Kiele wahrscheinlich. Wenn er auf Segment 18 und 19 vorhanden ist, so ist er dort viel kleiner und weiter vorn, fast in der Mitte des Kieles, zu suchen. Steganostigmus ist eine sehr natürliche und für die Fassung des Gattungsbegriffs sehr lehrreiche, kleine Artengruppe. Die drei hieher gehôürigen Arten bilden sowohl den äusseren Formen als auch den Gonopoden nach eine leicht zu kennzeichnende Einheit. Die gleichzeitig scharfe spezifische Differenzierung bezieht sich hauptsächlich auf den Gonopodentelopodit und insbesondere auf dessen apicalen Teil. Betrachtet man als Grundform die Gono- poden des Genotypus, so lassen sich jene der beiden anderen Arten mühelos davon ableiten. Wenn man ferner noch feststellt, dass jede der drei Arten aus einer anderen Shola stammt, so drängt sich einem notwendig die Vorstellung von einer durch oekologische Segregation begünstigten Aufspaltung einer Grundiorm auf. Steganostigmus canonicus n. Sp. (Fig. 178-184.) Palnis: Akazienwäldchen oberhalb Pumbarai, ca. 1900 m, 29.III., unter Holz. Länge: 7 mm.; Breite: 1 mm. Färbung: Alle mit Filz bedeckten Teile — Kopf, Halsschild, Metazoniten samt Pleuren und Sterna — sind erdbraun. Weiss sind der Kopfschild, die Antennen, Beine, Prozoniten und die ventrale Partie des Analsegmentes. Auf den Rückenseiten, vom 5. Segment an, ist die untere Partie der Metazoniten und die Kielbasis von. Filz frei und bildet einen bläulichweissen, glänzenden Fleck; au den Metapleuren sind häufig die flachen Rinnen vor und hintern. dem absteigenden Wulst, in welche sich die Beine in der Rubhe anlegen, wenigstens filzarm und bheller als der Mittelteil und die Ränder. Der Kopf trägt auf der Stirn jederseits 1 oder 2 kleine Tuber… kelchen. Die Antennenrinne geht oberseits ganz flach aus; die Antennen legen sich in der Ruhe um eine filzige Warze der Wangens Die Antennenglieder (Fig. 179) stehen im Längenverhältnis von nv er DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 525 8:12:9:9:15:5:4. Die Sinnesborste auf der Unterseite des 4. Gliedes steht auf einem Hücker. Das Sinnesfeld des 5. Gliedes ist gross, dicht besetzt und unscharf begrenzt; dasjenige des 6. Gliedes 1st weder kreisfürmig begrenzt noch vertieft. 182 Steganostigmus canonicus n. Sp. À ie 178. Sermente 4-3: 15, 18-20. -— Fic. 179. Antenne.. — F1G. 180. Segment 10, von der Seite. — Fic. 181. Laufbein des 12. Paares. — Fic. 182. Fransen vom Hinterrand der Metazoniten. Die 6 runden Tuberkeln des Halsschildes sind von annähernd gleicher Grüsse. Für die Hôückerreihen der Metazoniten und die Form der Kiele kann auf die Gattungsbeschreibung und die Figur 178 verwiesen Rev. Suisse pre Zoo. T. 39. 1932. 42 526 J. CARL werden. Die Hüôcker der letzten Segmente bilden niedrige, stumpfe und durch je eine transversale Einkerbung geteilte Kämme, die den Hinterrand der Segmente wenig überragen. Der unpaare Hôcker auf den Rückenseiten ist auf den letzten Segmenten sehr klein. Die vordersten Kiele fallen noch fast so steil ab wie der Rücken, die folgenden immer weniger steil und die letzten sind fast horizontal. Schräg von oben oder von der Seite betrachtet, erscheinen die mittleren Kiele stumpf dreieckig, indem 1hr Vorder- ES Steganostigmus canonicus n. Sp. À F1G. 183. Gonopode, von vorn. — F1G. 184. Gonopode, von hinten. ES und Seitenrand etwas aufgekrempt sind und die Mitte concav ist; die stumpfe Spitze des Dreiecks entspricht dem Vordereck des” Kieles (Fig. 180). Die Saumfransen der Metazoniten bestehen aus schaufelfürmigen Läppchen mit flach gerundetem, dicht mit scharfen Spitzchen. besetztem Endrand (Fig. 182). Die Beine tragen auf der Unterseite des Praefemurs und des | Femurs nur kurze, niedergebogene Bôürstchen; das Endglied trés | unterseits nur zwei Borsten (Fig. 181). Der Telopodit der Gonopoden (Fig 183, 184) 1st eine gestreckte, in der Mitte leicht eingeschnürte Platte, deren medialer und lateraler. Rand gegen das Ende hin nach vorn umgeschlagen sind und als | 4 Ml tt ere" 32 . « ee DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON D27 kurze Lappen den mittleren Teil des Endrandes überragen. Letz- terer ist mit feinen Härchen besetzt; bei seinem Uebergang zum medialen Lappen mündet die Samenrinne aus. Der hakenfôürmige Ast ist sehr stark entwickelt; an seiner Basis bildet die Platte auf der Hinterfläche einen breiten, stumpfen Hôcker. Steganostigmus patruelis n. sp. (Fig. 185, 186.) Palnis: Kukkal-Shola, ca. 1900 m, 1.IV, 1 &, unter faulem Holz. Gestalt, Färbung, Hôcker der Metazoniten, Form der Kiele, Beine, u.s.w. wie bei der vorhergehenden Art, von der sie sich rein äusserlich kaum unter- _ scheiden lässt. Die dorsalen - Hôcker des 18. und 19. Segments sind etwas … schwächer entwickelt und - überragen von oben gesehen kaum den Hinterrand der … betreffenden Segmente. Die _ Läppchen der Saumfranse - der Metazoniten (Fig. 186) sind breiter und kürzer, mit - stärker zugerundetem End- . rand, verkürztem Seitenrand und stärker eingeschnürter _ Basis An den Antennen Eee À _ ist das 5. Glied im Ver- Ye: … hältnis zum 6. etwas kürzer 2(15:7). Das eigentliche Unter- _scheidungs-Merkmal liegt 766 ‘im Telopodit der Gonopoden Steganostigmus patruelis n. sp. À (Fig. 185) und speziell in F1G. 185. — Gonopode, von hinten. — Dr Form seiner apicalen D ne vom Hinterrand der _ Platte, die statt fast wag- _recht gestutzt, auf der lateralen Seite gebogen und auf der medianen 528 FCARE stark abgeschrägt ist. Der laterale Lappen ist zu einem schmalen, am Ende gerundeten Band verlängert; der mediane Lappen kommt dem Ende des grossen Hakens gegenüber zu liegen und zeigt zwei stumpie Spitzchen, aui deren einem die Samenrinne ausgeht; der mittlere Teil des Endrandes mit den femen Härchen ist verkürzt und schräg medialwärts gerichtet. Steganostigmus contortipes n. Sp. (Fig. 187-189.) Palnis: Vandaravu-Shola, ca. 2300 m, 6.IV., unter faulem Holz, 2 &. — Mariyanshola, ca. 2300 m, 10.-13. IV., unter faulem Holz, 1 &. In den äusseren Formen ist die Uebereinstimmung mit den beiden anderen Arten eine fast vollständige. Die beiden Sinnesfelder der Steganostigmus contortipes n. Sp. À Fic. 187. Gonopode, von hinten. — F1G. 188. Gonopode, von aussen. — F16. 189. Telopodit, Medialansicht. Antennen sind etwas kleiner, dasjenige des 6. Gliedes leicht einge- senkt und basalwärts durch eine halbkreisfrmige, feine Ghitin- | leiste umschrieben. Die Hücker der 4 Dorsalreihen erheben sich * DIPLOPODEN AUS SÜD-INDIEN UND CEYLON 529 auf dem 17. und 18. Segment zu schärferen Kämmen, mit von der Seite gesehen tieferer Einkerbung. Beim Exemplar von Mariyan- shola sind Vorder- und Hintereck der Kiele schärfer und der hintere Lappen mancher Kiele durch eine seichte Einkerbung undeutlich verdoppelt. Die Läppchen der Metazonitenfransen sind meist noch breiter und flacher gerundet als bei S. patruelis, fast fächerfôrmig. Doch trifft man in der gleichen Reïhe auch Läppchen mit fast geraden, glatten Seitenrändern, fast wie bei St. canonicus. Die Telopodite der Gonopoden (Fig. 187-189) zeichnen sich aus . durch die gestrecktere, schlankere Form und die stärkere Torsion. Sie erscheinen um fast 90° stärker nach aussen und hinten gedreht als bei den beiden vorhergehenden Arten, sodass sie ihre Breitseiten nach aussen und innen kehren und in dieser Ansicht erst mit den - andern vergleichbar sind (Fig. 188 und 189). Dann esrcheint der basale Teil vom Femur bis zum Ansatz des Hakens regelmässig … verbreitert, die Einschnürung. vor dem Abgang des Hakens tiefer, der Haken etwas kürzer, in der Mitte und kurz vor dem Ende geknickt. Die Endplatte ist ihm entgegen nach hinten gebo- gen, vorne convex und gegen das Ende ausgeschnitten, hinten concav, mit einem Zäpfchen und einem die Spitze des Organs | bildenden, plumperen Zacken, auf welchen die Samenrinne ausläuft. 7 | Lo (4 » - ” te — «+ REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE 531 Tome 39, n° 18. — Décembre 1932 Beiträge zur Kenntnis der Saugetierfauna der Schweiz seit dem Neolithikum von | Emil KUHN > Zürich (Aus dem zoologisch-vergleichend anatomischen Laboratorium beider Hochschulen in Zürich.) INHALTSVERZEICHNIS. Seite LIT NT RER RO Re PR CRT A TERRE On RE er A ni Len 2. SERIES ON nl und Mefhioden :. : =... eee D. Einzelersebnsse der Untersuchung . . . . . . . . . . FE 0 en (RE Zoneh} 2... Le os. 5... 538 Pme} LS D: ou... à: - : D99 €) Männedorf (Kt. Zürich) . . . . . . RP AE +. d) Storren-Wildsberg (Greifensee, Kt. Zürich) Rire D Purren-(Grertensee "K€ Zünch}=5... :-. : . : , 616 A AIG me Sn EE fa tan does 1 OTI a pat (Bern) 2. ie Des tr: 009 = bel been) =. 5; . "678 D lpassh-Dorb (Obwalden) 2... . . 7/02 nt Aa} en ee td, 57,196 Zusammenfassung der Einzelergebnisse . . . . . . . PRES - 3. Einzelprobleme bei der Beurteilung prähistorischer Fund- Re PR a en ur nt ERA US RTS Verzeichnis der wichtigsten res LPS TES MAPS TRUE 763 REv. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 43 532 EMIL KUHN _ VorwWORT. Eine Arbeit über die prähistorische Fauna der Schweiz bedarf keiner Rechtfertigung. Schon die klassischen Arbeiten von L. RÜTIMEYER waren wie geschaffen, zum Nacheifer anzuspornen. Viele Zoologen fühlten sich verpflichtet, auf den von ihm vorge- zeichneten Bahnen weiterzuarbeiten. Wenn dadurch heute die Hauptzüge der Geschichte der schweizerischen Tierwelt festliegen, so bleiben dennoch grosse Lücken, sowohl hinsichtlich der histo- rischen Reichhaltigkeit, als auch der geographischen Vollständig- … keit, die noch auszufüllen sind. «Es wird durch jeden Beitrag das Bild der Pfahlbauten durch neue Einzelheiten an Lebendigkeit und Anschaulichkeit nur gewinnen » (E. WETTsTEInN, 1924). In diesem Sinne müge die folgende Arbeit ein weiterer Baustein zum grossen … Gebäude der Geschichte der Schweizerfauna sein. Mit der grôüssten Liberalität hat mir mein hochverehrter Lehrer, | Herr Prof. Dr. K. HESCHELER, Direktor des zoologisch-vergleichend anatomischen Institutes beider Hochschulen in Zürich, semen Schätze, die er in aller Stille und zum Teil seit Jahren ange“ sammelt hat, zur freien Verfügung gestellt. Ich fühle mich hier. vedrungen, meinem hochverehrten Lehrer den herzlichsten Dank für seine vielfache Hilfe und das grosse Zutrauen, das er mir durch die Ueberlassung des schônen Materiales DENISE auszusprechen. ; Mein herzlichster Dank gilt auch Herrn Prof. Dr. B. PEYER. für die mannigfache Fôrderung, welche er meiner Arbeït in jeder Weise angedeihen liess. Recht häufig habe ich auch die von Herrn J. RüeGEr geordnete osteologische Handsammlung des zoologischen Institutes der Universität Zürich benützt. Für dies. und manch andere liebenswürdige Hilfe, bin ich 1hm zu Det verpflichtet. £ < 4 … RE SR gg ee CSSS CSS RS . a Le 933 ABKÜRZUNGEN der am Anfang der Beschreibung einer Station zitierten Zeïtschriften etc. | .S.A. Anzeiger für Schweizerische Altertumskunde, seit 1855. Topographischer Atlas, Karte No. B. L. M. Jahresbericht des eromcchen Landesmuseums, Zürich seit 1892. J.B.S.G.U. Jahresbericht der Schweiz. Gesellschaft für Urgeschichte, Zürich, Aarau und Frauenfeld, seit 1908. M.A.G.Z. Mitteilungen der Antiquarischen Gesellschaft in Zürich, ve Zürich, seit 1837. N.Z.Z. Neue Zürcher Zeitung, Zürich. J Er Schweizerisches Landesmuseum, Zürich. : Æ 74 prähistorische Literatur wird jeweilen zu Beginn « eines neuen Abschnittes zitiert. Die wichtigste zoologische Literatur ist am Schlusse er Arbeit in einem besonderen Verzeichnis zusammengestellt. Penn ns (us . / à Vie NPTAYT PV pr 534 1. MATERIAL UND METHODEN Eine Untersuchung der prähistorischen Fauna hat sich in natürlicher Weise sowohl auf die gefundenen Knochentrümmer der vorhistorischen Zeit als auch auf Knochen der gegenwärtigen Formen zu erstrecken. Meine Materialquellen sind ungefähr dem Alter nach geordnet folgende: Herkunft Rens Alter | Erhalten von } Ossingen Moor 1918 u. | Neolithikum| Schweiz. Landesmuseum 1920 Zürich (Dr. D. ViozLier Vize-Dir.) Horgen Scheller 1923 » » » Männedori Weiher 1923 » » » Greifensee Storren-Wildsberg 1920 » » » ) Storren 1920 » Lehrer E. Jucker, Uste ) Furren | 1920 » Schweiz. Landesmuseum Zürich (Dr. D. VioLLier Vize-Dir.) Zürich Utoquai 1928/30 Neotithitum °» » Kupferzeit Bern Tiefenau-Spital 4923 La Tène Bern. Hist. Museum, Bern (Prof. Dr. O. TscHuMi) » Engehalbinsel 1927 Rômerzeit » 0) Alpnach 1914/15 » P. Dr. EM. SCHERER, O.S.B. (f), Sarnen Andelfingen Oerlingen 1925 » Schweiz. Landesmuseun Zürich (Dr. D. VIOLLIER Vize-Dir.) Im Ganzen beläuft sich das neue Material auf ca. 3100 bestimmte Knochenfragmente, wovon ca. 2200 in die vorrômische, die übrigen in die romische Zeit fallen. Daneben benützte ich die Sammlungen. | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 50 von Knochenresten aus den neolithischen Pfahlbauten Wauwyl, die K. HESCcHELER 1920 beschrieben hat und die Funde vom Pfahlbau Alpenquai in Zürich (Bronzezeit), die 1924 in E. WEerr- STEIN einen Bearbeiter gefunden haben. Ausserdem besitzt das Zoologische Museum der Universität Zürich Knochenreste aus Robenhausen und anderen Stationen, die seinerzeit von L. RÜri- MEYER selbst bestimmt und in seinem Werke 1860 verarbeitet worden sind. Was die Skelette rezenter Tiere betrifit, so standen mir die Bestände des Zoologischen Museums und Institutes der Universität Zürich zur Verfügung. _ Einige Worte der KErläuterung verlangen die Methoden der Messung.! Der feinste Beurteiler aller vorkommenden Formver- hältnisse ist das Auge. Solange man nicht die Zahl der Messungen ins Ungeheure vermehren will, bleiben eine Grosszahl scharfer typischer Proportionen der Darstellung in Zahlen unzugänglich. Man darf also den Wert umfassender Messungen, falls sie charak- teristische Verhältnisse treffen, nicht unterschätzen. Die Maasse, die ich genommen habe, sind die gebräuchlichen. Im Laufe der Zeit hat sich unter den Zoologen und Palæontologen eme Mess- technik herausgebildet, die emerseits durch den fragmentarischen Erhaltungszustand der zur Untersuchung gelangenden Objekte aufgezwungen und andererseits durch die zoologische Einsicht diktiert wurde: So ist auch in meiner Arbeit manches Maass mitgelaufen, das seine Dasemsberechtigung nur dann hat, wenn es mit dem homologen Maass anderer Autoren verglichen werden _ kann, aber einer strengen Kritik vielleicht nicht standhält. Als Messinstrumente fanden das Bandmaass, der Tasterzirkel und die Schublehre Verwendung. Die in der Osteologie der neuesten . Zeit besonders geschätzten Indices konnten wegen des Erhaltungs- zustandes der Knochen selten benutzt werden. Sie operieren gewühn- lich mit einer Länge und einer Breite. Weitaus die meisten Knochen sind aber zerbrochen. Wenn gar Dimensionen verschiedener . Knochen zueinander in Beziehung gesetzt werden, so kann man nur in den allerseltensten Fällen davon Gebrauch machen. Eine einfache absolute Maassangabe ist meistens für den prähistorisch arbeitenden Zoologen von weit grüsserer Bedeutung und Ver- 1 Treffliche Dienste leistete mir die umfassende Zusammenstellung von U. Duersr (1926). 536 EMIL KUHN wendbarkeit als viele Relationen ohne Angabe eines Grund- maasses. Die Grôsse aller Maasse habe ich so angegeben, wie ich sie an den Messinstrumenten ablas; ich habe weder auf- noch abgerundet. Dass mit letzterem Vorgehen bei prähistorischem Material nicht eine erhôhte Genauigkeit gewonnen wurde, wird jeder, der sich schon mit Knochenmessungen befasst hat, wissen und beim Vergleich mit den Maassen anderer Autoren berücksichtigen. Alle Dimensionen sind in mm angegeben.1 Bei der Bestimmung meines Materials habe ich einen rein zoologischen Standpunkt eingenommen. Ohne Rücksicht auf das Alter und die Lage des Fundortes habe ich alle Knochenreste einer Tierart miteinander untersucht, um erst nachträglich ihre historische Stellung zu ermitteln. Da das Alter jeder Station mit genügender Sicherheit bekannt ist, habe ich in der folgenden Arbeit nachträglich einen anderen Weg beschritten. Die Fauna jeder Station wird für sich besprochen werden. Nach jeder spe- : ziellen Untersuchung werden die wichtigsten Daten in einem besonderen Abschnitt zusammengefasst. Diese Schlussfolgerungen wollen und kôünnen die vorangehende Analyse nicht ersetzen. Die Kenntnis der prähistorischen Fauna kann durch eine genaue Bestimmung des individuellen Alters der Tiere gefürdert werden. Die Grundlage einer Altersbestimmung des Individuums wird wohl immer das Gebiss bleiben. Doch zeigen auch alle Knochen bedeutende Aenderungen während des individuellen Lebens. Die Wandlungen der Proportionen und der Zeitpunkt des Epi- physenschlusses der Knochen sind aber gerade im Zustande der Domestikation grossen Veränderungen unterworfen. Konservativer ist das Gebiss als Ganzes, obwohl sich auch bei ihm die Früh- und Spätreife eklatant manifestiert. Wenn trotzdem in der folgenden Arbeit ein Versuch in dieser Richtung unternommen wurde, môge man sich vor weitgehenden Schlüssen hüten. Die Resultate finden sich neben der Diskussion einer Reihe anderer Fragen allgemeinerer Natur in einem besonderen Kapitel am Schlusse. der Arbeit. Ueber Abstammungsprobleme und Stammbaumfragen, so gerne und intensiv ich mich damit befasst habe, muss ich mir leider. 1 Unsichere Maasse habe ich in Klammern gesetzt. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 537 de ine Diskussion versagen, da sonst meine Arbeit zu umfangreich _ würde. _ Mit Ausnahme der Wirbel und Rippen wurde versucht, das Material restlos zu bestimmen. Alles was einer Diagnose zugäng- pe war, ist in meiner Arbeit aufgeführt. Das gesamte untersuchte Material, bestimmte und unbestimm- bare Stücke, befindet sich im Zoologischen Institut der Universität _ Zürich und ist, mit Ausnahme der Fundstücke von Bern (Tiefen- _au-Spital und Engehalbinsel), dessen Eigentum. Ê= Die folgende Untersuchung beschränkt sich auf die Säugetiere. 238 2. EINZELERGEBNISSE DER UNTERSUCHUNG a) OSSINGEN, HAUSERSEE, BEZ. ANDELFINGEN, KT. ZÜRICH (Cx 702). Literatur : J.B.L.M.1918 — 11. J.B.S.G.U. 1918 — J.B.L.M. 1920 — 12. J.B.S.G.U. 1919/20 — 13. J.B.S.G.U. 1921 — N.Z.Z. vom 18: Dez. 1921, No. 1810 — M.A.G.Z. 29, 4, 1924 — 17.3.B.S.G-U: 1925. Die Grabungen, unter Leitung von F. BLaxc, Konservator am L. M., fanden in den Jahren 1918 und 1920 statt. Aus dem Aus- erabungsbericht von D. Viozzier (M.A.G.Z. 29, 4, 1924), dem ein Situationsplan beigegeben ist, seien die Stellen zitiert, welche für unsere Untersuchung von Interesse sind. «Die Ansiedlung ist am ôstlichen Ende des Hausersees gelegen (C. 52, 134 mm v.r. 108 mm v. o.); sie dürfte von Norden nach Süden 100 und von Osten nach Westen ungefähr 70 m gemessen haben, soweit es müglich war, durch genaueste Untersuchung des grossenteils zerstôrten Terrains die Maasse festzustellen. Ein kleiner, den See spei-. sender Bach teilte die Ansiedlung in zwei ungefähr gleiche Hälften. Unberührt waren nur zwei Inselchen geblieben, das eine südlich, das andere nôrdlich des Baches. “Die Nachforschungen begannen- bei letzterem. » «Erste mit der Baggermaschine vorgencmmene Sondierungen brachten Massen von Tierknochen, Trümmern von Tôpferware, ....» « Eine zweite mit der Baggermaschine vorgenommene Sondierung, ..., erlaubte festzustellen, dass die Kulturschicht unter 1,3 m Torf ruhte und eine Mächtigkeit von ca. 0,30 m hatte. » «Im Südwesten wird die Schicht dicker; man stiess auf eine Stein- bettung aus Roll- und Bruchsteinen, oft von der Grüsse eines Menschen- kopfes. Um dieses Pflaster fanden sich Tierknochen in Menge, Gefäss: scherben, darunter einige verzierte, aber keine Brandspuren. » «Weiter südlich bei C (siehe Situationsplan), stiess man auf einen durch einen Haufen von Asche und Kohlen, in dem man eine grosse Zahl verbrannter Feuersteinsplitter fand, bezeichneten Herd ; ringsherum lagen Gefässcherben und Knochenbruchstücke in Menge. Nicht weït — a — BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 539 von dà, unter dem grossen Steinbett von A, fand man einen zweiten Herd, den ein Bett von stark von Feuer gerôütetem Ton bildete, das von Asche untermischt, mit Gefässcherben und Knochen bedeckt war. Bei D, fast im Mittelpunkt des Grabens, kam ein grosser pyramiden- fürmiger Stein mit zerhämmerter Spitze zum Vorschein: er diente ohne Zweifel als Amboss beim Zerschlagen der Markknochen, von deren Trümmern der Boden zwischen D, À und B übersät ist. Die in dem Graben (1) aufgefundenen Gegenstände zeigen nichts Bemerkenswertes: erwähnt seien ein Hirschgeweihstück mit einer in Meisselform bear- beiteten Sprosse, einige Beïlfassungen, Feuersteine und ein Beil. Dem Graben II wurden zahlreiche Feuersteinwerkzeuge enthoten, besonders Schaber und ein rührenfôürmiges Gerät, bestehend in einer Hirschgeweihstange, die an einem Ende als Spachtel bearbeitet ist.» « Ein wenig weiter ôstlich (Graben [IT) stiess man auf zwei halbkreis- fôrmig angeordnete Steinpflaster, deren Rand leicht erhôht ist. Das sind keine Herde, obgleich die Sandsteinstücke, die bei einem derselben die Umgebung bilden, kalziniert erscheinen. Um diese Steinlagen fanden sich Kohlen, Trümmer von Gefässen und Knochen. » « Die auf der Stelle einer Hütte (Graben IIT) gemachten Entdeckungen beschränken sich auf einige Feuersteinartefakte, Gefäss- und Knochen- trüummer,.… » «Im Nordwesten des Grabens [IV fand sich ein Haufen Geschirr und Knochentrümmer. » «Beinahe in der Mitte des Grabens (V) bei R, befinden sich einige unregelmässige Steimgruppen, die in allen Schichten wiederkehren bis zur Basis der archæologischen Schicht, wo sie auf einem kleinen Herd mit einem Haufen Kohlen und einigen grossen Tierknochen ruhen. » «Den Gräbern wurden folgende Objekte enthoben: . . . Unter den Gegenständen aus Knochen ist die Spachtel mit Loch zum Aufhängen schon genannt worden (1, 11). Ferner seien erwähnt ein flaches Beil, zahlreiche Pfriemen und Meissel, wie sie in allen Pfahl- bauten gefunden werden. Die Beilfassungen sind zylindrisch oder mit einem viereckigen Zapfen ohne sehr ausgesprochene Absätze versehen. Schon erwähnt wurden vier Werkzeuge (davon eines in unfertigem Zustand), die aus Geweihsprossenteilen bestehen, welche ausgehôhlt und am eimen Ende schaufelfürmig zugeschnitten sind (1, 12). Die Anwen- dung dieser Instrumente ist noch nicht festgestellt; ähnliche wurden schon in andern Pfahlbauten, z. B. dem von Robenhausen gefunden. » «Die Station gehôrt dem Pfahlbau-Neolithikum an und muss vor dem Auftreten des Metalls in unseren Gegenden verschwunden sein, wenig- stens wurde keine Spur von Kupfer entdeckt. Gehüren die Pfeilspitzen der Periode 1 des Neolithikums an, so sind die Feuersteinartefakte charakteristische Vertreter der Periode III, Während die Schnurkeramik sich der Periode IV einreiht. Wahrscheinlich wurde also unsere Ansiedlung zu Ende der Periode IT gebaut, sie erreichte _ aber ihre volle Entwicklung erst während der Periode III. Sie musste 540 EMIL KUHN am Ende dieser Periode untergegangen oder verlassen worden sein, oder zu Anfang der folgenden, des Neolithikums IV der Chronologie IScHER’S d. h. zur Zeit, wo das Kupfer den Bewohnern unsérer Seen anfing bekannt zu werden. » Das ist das Urteil des Prähistorikers. Ich kann meinen ersten Eindruck von den Knochenfunden nicht besser schildern als wie es Herr Prof. Dr. K. HESCHELER nach einer ersten Durchsicht der Funde vom Jahre 1918 in einer Mitteilung an Herrn Dr. D. ViozLier, Vizedirektor des Schweizerischen Landesmuseums, getan hat. Ich entnehme dem Schreiben vom 1. März 1919 mit seiner freundlichen Erlaubnis: «Die erste Durchsicht der Knochenfunde aus dem Pfahlbau am Hausersee bei Ossingen ergibt ein recht interessantes Resultat. Es sind wohl dreiviertel des Knochenmateriales in kleine Splitter geschlagen, ganze Knochen liegen nur verhältnismässig wenige vor. Es musste mir diese Tatsache um so mehr auffallen, als ich nun seit einer Reïhe von Jahren ein ziemlich grosses Pfahlbaumaterial vor mir hatte, so alles von Wauwyl, vom Alpenquai Zürich und von anderen Orten, wo eben- falls das gesamte Material und nicht nur die vollständigeren Stücke gesammelt wurden. Hier in Ossingen liegen keine ganzen Unterkiefer, nur einzelne Zähne vor. Sogar die kleineren Rôhrenknochen, die” Wirbel, die Schulterblätter sind ganz zerschlagen, was an den anderen. Pfahlbaustationen nicht zu beobachten ist. Miclr erinnert das Material ganz an dasjenige aus den palaeolithischen Hühlenstationen, von denen ich diejenige von Kesslerloch auf Grund langjähriger eigener Unter- … suchungen in ihrem Tiermaterial genau kenne. Man ist versucht, = anzunehmen, dass für die Pfahlbauleute vom Hausersee ein Grund zur vollkommenen Ausnützung der Tiernahrung vorlag wie für jene Hôühlen-" bewohner. » —_ — Das Material der zweiten Baggerung vom Jahre 1920 war nicht. viel besser erhalten. Ich habe mich vergeblich bemüht, einen genauen Ausdruck für das Verhältnis der bestimmbaren Kno= chenreste zur Masse der unbestimmbaren Trümmer zu finden. Es gelänge vielleicht, wenn man ihre Gewichte zueinander in Beziehung setzen würde. 3 - RE TZ nt ue nt oo ll BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 541 ÉINZELERGEBNISSE. À. Wilde Tiere. FSUrSus artios E:Braunér B är. Die zahlreichsten Reste von Bären lieferte unter den von mir untersuchten Stationen Ossingen. Fundstücke : 4 Caninus inf. links, weder poliert noch durchbohrt. Länge des C gemessen mit der Schublehre 78,5 mm. 2 Humeri dist. rechts und links. Beides sind dicke schwere Knochen. Dem linken Oberarm fehlt die distale Epiphyse, dazu ist er etwas schwächer als der rechte Humerus; die beiden stammen somit nicht vom gleichen Individuum. Ossingen Alpenquai Zool. Mus. Zürich, rez. AE 5 T.. I. Gr. Breite dist. . . 94 — e=07 87 1 Ulna prox. links, grosser, dicker, schwerer Knochen. 1 Tibia dist. rechts. Sie besitzt ein auffallend geringes Gewicht, was wohl der Konservierungsart zuzuschreiben ist. Ossingen Zool. Mus. Zürich, rez. Be dits "2% 59 58 Im vorliegenden Material sind mindestens zwei Individuen ver- treten. Verglichen mit dem Skelett des rezenten Bären waren sie von ansehnlicher Grüsse. 2. IMeles=meles: (iaxus)-.-L,: Da chs. - Nach L. Rütimeyer (1862) ist der Dachs zur Steinzeit ein häufiges Raubtier. Er gibt Maasse eines Schädels aus Concise an, _ und sagt, dass dieser «auf eine Grüsse weist, die heutzutage vom 542 EMIL: KUHN Dachs nur selten erreicht wird ; allein im übrigen ist die Uebereinstimmung des in den Torfmooren gefundenen Dachses mit dem lebenden eine vollständige. » | Mit Recht stellt K. HEescaEeLEr (1920) den Angaben: L. RüTiMeyEr’s Maasse eines rezenten Schädels gegenüber. Von einer Verkleimerung des Dachses kann keine Rede sein. Ja der rechte Unterkiefer, der mir aus Ossimgen vorliegt, würde, wenn nur dieser bekannt wäre, gerade das Gegenteil beweisen. Seine Kôürpergrüsse ist geringer als die eines rezenten Tieres, dessen Skelett sich im Museum der Universität Zürich befindet. Dem Kiefer fehlen alle Zähne. M, scheint schon zu Lebzeiten des Tieres ausgebrochen zu sein. Seine Alveole ist durch Knochen- wucherungen beinahe verschlossen. Die Symphyse ist abge-. schlagen. Auch mich hat es frappiert, eine sehr dünne Scapula aus Ossingen fast vollkommen erhalten zu finden. Das rechte Schulterblatt besitzt eine Halsbreite von 22 mm. Dieses stammt ebenfalls von einem kleinen Tier. 3: =Conis lupus. FSC Die Anwesenheit des Wolfes ist sicher belegt durch das Fragment eines rechten Unterkiefers. Es stammt von einem grossen, kräf- tigen Tier. 4... Castor ftber E:;:-Bab'er: Ich konnte folgende Biberreste feststellen: 1 rechter Unterkiefer mit P, — M.. Länge P, — M, 26,5 mm. Hôühe d. Corp. mand. zwischen d. 1. und 2. Molaren 28,2 mm. Humerus: 5 Nummern, 2 linke und 3 rechte. No. 1 2 3 " Hi E r: fe L E Gesamtlänge . . 87,4 —— — — — mm Breite prox. . . 24,4 — ——- — 710 Breite dist. . . 21,0 20,2 20,2 21,0 20,1 » No. 2 und 4 stammen von jungen Tieren, die prox. Epiphyse fehlt. Ein rezenter Humerus eines Bibers vom Rhonedelta aus BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 543 dem Zoologischen Museum der Universität Zürich zeigt etwas hôühere Maasse. Seine Gesamtlänge beträgt 90,7 mm, die distale Breite 20,3 und die proximale 25,2 mm. 1 Ulna rechts, die distale Partie fehlt. 3 Pelvisfragmente, 2 rechte und 1 linkes. Zwei von ihnen haben Maasse geliefert. No. 1 2 I. De Acetabulum . . . . . 22,3/19,6 22.0/20,0 mm 5 Femora, 4 linke und 1 rechtes. No. 1, 1 Femur rechts, adult, die distale Partie ist abgebrochen, ebenso das Caput femoris. No. 2, 1 Femur links, die proximale und die distale Epiphyse fehlen. , 4 Femur links ohne Epiphysen. 2 œ C0 No. 4, 1 Femur links mit einer distalen Breite von 40,5 mm. No. 5, 1 Femur links, die distale Epiphyse ist lose. _Tibia: am zahlreichsten sind die Tibiae. Von 11 Nummern haben nur 4 Maasse geliefert, das andere sind Diaphysen. Proxi- male Stücke fehlen gänzlich. No 1 À 3 4 Fe r. rs 1 Breite dist. . .. 22,2 22,5 23,0 (21,5) mm Alle Maasse deuten auf Tiere von geringer Kôrpergrüsse hin. Vergleichsweise sei erwähnt, dass das entsprechende Maass bei emem rezenten Biber vom Rhonedelta aus dem Zoolog. Museum der Universität Zürich 27,7 mm beträgt. 1 Astragalus links. | 1 Calcaneus rechts, ohne Epiphyse. | Man kann auf mindestens 7 Exemplare schliessen. | 5. Equus caballus L., Pferd. Pferdereste waren unter den vielen anderen Knochentrümmern selten. Die wenigen Fundstücke sind: + y = . ve LT Pres LPO Le "2 > _ ES PERS PE TT Er US RS x d# < 1 a" 544 EMIL KUHN { Maxillarzahn, juv., P, links. Brerté sie STARS RECETTES RES 21,9 mm anses LCR 6 Ce PR (27,8) » Inrelstele eee EVE SR RR (13,4) » 1 Calcaneus links, dist. Teil beschädigt. | Grôsste- Länge : :. 5 BYE (110) mm Grôsste Breite am Sustentaculum Des AGE { Phalanx 1, links hinten. Breite Prox TRS RSR 50,4 mm pd DTADRS 7 RSR SERRES HELD 1: Phalanx:2-hnks vom Ganze Lénse Sr ER RES 45,4 mm Bréite proxs # re Et NRC Di - AMISb: ES LT Lise CRE EE OUR AOC) » d. Diaph. RE A PRET ee 46,2 » Diese spärlichen Fundstücke sind so wenig bezeichnend, dass ich dieses Pferd nur gestützt auf seine Herkunft aus einer neoli- thischen Station als Wildform betrachte. 6. Capreolus capreolus L., Reh. à Nur wenige Reste lassen sich dem Reh zuschreiben. Es sind die folgenden: 1 Geweihfragment von einem Gabler .oder Sechsender. 1 Metatarsus links. LAS TL ETES A DER RE 129,2 mm Breite ;préxs sr tiens ET RE 16,7 » N' OISÉ, 7757 0 PSS CE ER 20,4 » PS SMART PE MP RER OLA 1 Phalanx 1, vorn. LRU) NS A TR A me Dre à à 39,3 mm Bréite” prox: RSR RES 10,99 0 Nach diesen wenigen Resten kann auf nicht mehr als @ Individuum geschlossen werden. A BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAÂAUGETIERFAUNA D45 1.= Cervus élaphus L., Edelhirsch: Wie zu erwarten war, haben die Geweihreste nicht gefehlt. Sie sind in einer recht stattlichen Anzahl vorhanden, trotzdem viele bearbeitete Stücke beim Prähistoriker geblieben sind. Am interessantesten sind die Rosenstücke. Vor mir liegen deren 16 Nummern. : No. 1, Frontale mit abgebrochenem Geweih, mit Spuren eines Instrumentes. No. 2, Hauptspross mit Augenspross, bearbeitet. No. 3, Augenspross abgebrochen, Messerspuren. No. 4, Rosenstock mit Fragment des Haupt- und Augen- sprosses, bearbeitet. No.5/6, Rosenstockfragmente. No. 7, Fragment vom Rosenstock und Hauptspross. No. 8, Rosenstockfragment mit Messerspuren. No. 9, Rosenstockfragment mit Resten des Haupt- und Augen- sprosses. | - No. 10. Frontale mit stark bearbeitetem Rosenstock. No. 11, Rosenstock mit Fragment des Hauptsprosses. Der | Augenspross scheint zu fehlen, bearbeitet. —._ No. 12, Fragment des Rosenstocks, bearbeitet. No. 13, 1 Frontale links mit Haupt- und Augenspross. No. 14, 1 Rosenstock mit Hauptsprossfragment, bearbeitet. No. 15, 1 Rosenstock mit Fragment des Hauptsprosses. No. 16, 1 Rosenstock mit Hauptsprossfragment. | _“— Ein Teil dieser Rosenstôcke rührt von abgeworfenen Stangen - her. 4 Umfang über der Rose. . . . AO MOT 200 ES 66) 2 » unter » ds: 175 — = === | No 13 1% 15 | 16 M Umiang über der Rose . . . . 130 | 200 155 150 2. » unter » ) qe =. — __ == 546 EMIL KUHN Dazu kommen noch 106 Geweihreste. Die meisten von ihnen sind bearbeitet. Die einen zu Handgriffen; eine Nummer trägt noch den Rest eines eingekeilten Steines. Viele sind geglättete Geweihspitzen, davon ein Stück mit einer Kerbe. Neben wenigen fragmentären Schädelknochen ist ein linker Unterkiefer mit P, — M,, ca. 3 jährig, vorhanden. Hôhe vor P, (26) mm. Hüôhe hinter der Symphyse 20,7 mm. An losen Zähnen ist zu erwähnen: 2 M, sup. links und rechts. 2 M, inf. rechts, Länge der Kaufläche 32 und 31,5 mm, 3 jährig. 1 M, inf. rechts. Von den 9 Scapulae gestatteten 7 Maasse zu nehmen. Sie weichen durch ihre grossen Dimensionen vom rezenten Hirsche ab. Halsbreite Gelenkfläche Die Oberarmknochen (8 Stücke) waren nur durch distale Enden vertreten, davon waren 7 messbar. 5 Stücke stammen von der rechten, 3 von der linken Seite. No. 1 RE | % si 6 7 8 F r.. | | RTER Din r'. x E I. Gr. Breite dist. | 57,5 | 58,2 | (53,4)| — | 97 66,8 | 53,2 | (59,2) | | In grosser Zahl liess sich der Radius nachweisen. Von 15 proxi- malen Stücken, 9 rechten und 6 linken, konnten 10 gemessen werden. Komplette Speichen fanden sich nicht vor. | No sl Mae r Gr. Breite prox. 57,1| 53,91 53,7| 51,3! 52,9] 58,2| 56,2| 56,3| 52,9M618 sreite d. prox. Gelenkfl:’ -: |:51,3/.5 51,6! 50,7| 50 | 54 | 51,4] 51,8| 544,06 | Diaphysenbreite | 33,4| — | er El mas ne — | | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 547 Vom distalen Ende fanden sich 11 Trümmer, 5 linke und 6 rechte. No. 9 und No. 10 sind nur Epiphysen, No. 11 ist das Distalende einer Diaphyse ohne Epiphyse. Breite dist. |55| 54,2| 51,7| 46,1| —| 49,8! 53,8) 54,8 7. (46,4) | (47) en me” Epiphyse |Diaph. Gering ist die Zahl der Ulnafragmente, 3 rechte und 2 linke. Hôhe d. Sigmoidgrube . . . . . | 28,1 | 29,6 | 28,1 | 31,8 | 32,5 : Pelvis, 15 Reste des Acetabulums, 6 rechte und 9 linke, davon konnten 8 gemessen werden. +07 42 93 ] Acetabulum | &7,7 | Zwei Distalenden des Femurs, ein linkes und ein rechtes, lieferten , keine Maasse. Bei beiden ist der Condylus lateralis abgeschlagen. Sie stammen nicht vom gleichen Individuum. Das proximale Tibiaende war durch 3 Stücke vertreten, alle von der linken Seite. No. 3 ist ein medialer Trümmer und liefert keine Maasse. No. 1 LE CN CN O A1S ANTENNES 84,8 7 Distale Tibiastücke wurden 14 bestimmt, 11 linke und 3 rechte. Rev. Suisse DE ZooL. Lr2934937: 4% 048 EMIL KUHN Es konnten alle gemessen werden. Gr. Breite dist. À PR 1 # | Gr. Breite dist. . . | 91,8 | 49,8 | 47,4 | 45,7 | 41,8 | 50,5 | 46,7 Astragalus, 26 Stücke, 12 rechte und 14 linke. No. 1 2 pe: 4 D 6 7 8 9 r re É me r T: r 1 É | 4. Hôhe aussen 96,8! 54,3| — |56,1| — |55 | 55,5! 54 8 55,0 2:20) tATeNh ee 52..|-01,71(0728)/692,21.53 1/55/5330 59,9 3. Breite d. ob. Gelenk- rolle. . 80,5! 30,6| — | 30,4] — | 29,3! 30,2| 30,8| 31 4. Breite d. unt. Ge- lenkrolle . LR 94,6| 34,91 986,61 92 34,7| 39 | 34,9] 34,7] 36,8 5. Breite d. hint. Ge- lenkf]. te 24,6| 25,4] 30 | 26,8 25,7|-26;:3| 27,114 No. | 10 11 12 15 14 15: <1246:41 15 | 18 1 5 1 1; L E L. LR 1. Hühe aussen — | 53,8] — | 54,1! 53 | 56,2] 57,8] — |(51,3)IN 21» 0 anne, 55 | 50,4! 55,5| 50,6! 51 | 52,3| 54 | 54,8| 49,9/ 3. Breite d. ob. Gelenk- rolle. . . 30,8| 31,6| — | 29,2| 30,2| 30,3) 32,7| 31 |(30) 4. Breite d. unt. Ge- lenkrolle . | — | 34,8| 37,6] 34,41 33 | 35,8| 37,3| — | 32/81 5. Breite d. hint. Ge- E | lenkfl. & 26.,8| 25 | 28,9) 24 | 23,79| —= | 27 (25,3) 3 | | | 1 No. | 19 EU À | 22 23 | 24 | 25 | 26 (af: 3 1 I. | te | à L 1 É 1. Hôhe aussen . 61,5| 62,2|:60:2|/ 58:5P 550002 56,4 07,9 4 | dc 9e COM: : 57,7| 57,3] 56,2] — | 53 | 50,3] 53 | 54,28 3. Breite d. ob. Gelenkrolle ; 33,4| 36,2! 33,6| — | 30,6! 28,9! 31,4) 34,21 4. Breite d.unt. Gelenkrolle. | 36,7| 39,4] 38 | 36 | 33,6/(33,5)| 34,8| 34,6 5. Breite d. hint. Gelenkfl. 26.3, 29:21. 29:51:26 —— | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 549 Calcaneus: 23 Stücke, 6 linke und 17 rechte. Grüsste Länge . . ect12,31123911291 120,6/118,6 Länge d. Tuber a. ob. Faite sx : : 61,5| 64,5| 63,3] 72,41(63,5)| — | 60 | — RS Tuber dist.. 2 Lo Net Ladte7e A9 — | — | — DEN a. d. Basis 36,4| 37,8| 40 |40,3| — | 38 | 33,5| 43 Be lat. Hôhe . . . . | 40 |43,3| — | — | — D O1 + CO D = »y » Länge oben . . | 44,2| 43,3| 47,3 Sie . Grôsste Länge . . . Länge d. Tuber a. ob. ho > Handé . — [— | — | — | — | — | 62,8| 71 3. Hôhe d. Tuber dist. .. — |— | — | — | — | — | 33,4| 38,4 D» -» M dPasisoh40.535%195 5 9355195:7) 34.71.86 | 48.8 Mrroc lat Hôhe . . . . 41,6| 41 43,2| 4k,8| 48,k| 42,7| — | — SN » Länge oben : : | 45,81 40,5| 43,4! 39,1 39,6) — | — | — 1. Grôsste Länge . . — 2. Länge d. Tuber a. ob. Rande . — | 59,3] 62,5) — | — | — |72,8 3. Hôhe d. Tuber dist. . . . — | 31,7| 30 | 32,7! — 34 ph: ) ad. 'Pasis. =: — | 34 | 35 — | — | 36,7| 41,4 D 0e lat | 3 4 D | I. Ï | r fs Il LT LCR 08: SSSR EN RER S (61) — 42:1 == — VO None its va — -— —- — —— Panvse y. Ma. d. Basis: . . : . . 39,1 38 39,5 | 38,4 31 D Molarrethe. 2 n00r ce 2 7 005 — — — » »” Pramolarreihe =>: 1: — = _ ee + Mc ini ME te 0 5 — — —- 68 — LR CRE DRE 38,6*| 36,6 | — 34 | 26,4 Panpe v. M. à d. Basis ..… . .: . — — —- 36 — » Molarreiheses Lo EE, — — — 86 —- » PDA TOlArreihe : : 2: °° A FES 56 — 50 — * Hôhe vor P,; P, fehlt. ** Länge P, — P,; P, fehlt. Diese dürftige Ausbeute an Maassen erlaubt keine weittragenden Schlüsse. Der Kiefer No. 9 stimmt ausgezeichnet mit einem brachyceren Unterkiefer von Wauwyl überein. Die Ausbeute an Mandibularzähnen war sehr gross. {1 P, inf., 4rechte und 7 linke. 26 M, oder M, inf., 13 linke und 13 rechte. 13 M, inf., 7 rechte und 6 linke. No. 1 2 3 a 5 6 | 1 RE r i 1 IE LEE | Länge d. Zahnes a. d. Basis 35,6 37 40 37,4 31,9 37,6 No. g 8 9 10 11 12 13 Länge d. Zahnes a. d. DR £ ; È L FE MN 5. HA OOB OU 0. 99,0 709.9. “SL 50,2 Auffallend kurz ist No. 5. Kauflächenmaasse der Zähne haben im Allgemeinen einen ge- ringen Wert, weil die Form der Kaufläche grossen Altersvaria- tionen unterworfen ist. Die Variationen sind einerseits durch den Bau des Zahnes und andererseits durch eine Aenderung seiner Stellung im Kiefer bedingt. Die Zahnsäulen nehmen nach oben beim M, an Stärke ab. Bei sukzessiver Abkauung nimmt deshalb Rev. Suisse pe Zoo. T. 39, 1932. 45 564 EMIL KUHN die Länge und die Breite der Kaufläche zu. Bemerkenswert ist die Abnützung des Talon. Er kommt am spätesten zur Usur. In dem Momente, wo er zur Kaufläche einbezogen wird, ist er gleich hoch wie die beiden anderen Zahnsäulen. Die hinterste Zahnsäule besteht aus einer eimfachen Schmelzschlinge und wird deshalb relativ rascher abgekaut. Damit die Kaufläche des M, in der gleichen Ebene bleibt, welche die Praemolaren- und Molaren- kaufläche bildet, muss der hintere Teil des M, stärker nach oben geschoben werden. Der Zahn bewegt sich nach vorn und bewirkt, dass sich die Molarreihe aneinanderschiebt. So wird verhindert, dass sich zwischen den vorderen Backenzähnen, die mit fort- schreitender Abkauung immer kürzer werden, Lücken entstehen. Die hinteren jüngeren und stärkeren Zähne geraten so an den für die Mechanik des Kauens günstigsten Platz. Das Bovidengebiss kann, im Gegensatz zum Canidengebiss, mechanisch als einziges | grosses Zahngebilde aufgefasst werden. Durch das Vorwärts- rücken der Zähne verschwinden die Täler der Zähne immer mebr. Die Breite der Kaufläche, die in den ersten Abkaustadien etwas zugenommen hat, nimmt allmählich wieder ab, und die Alters- unterschiede der Zähne werden immer mehr verwischt. | Scapula, 18 Nummern, 10 rechte und 8 linke. Sie weisen folgende Dimensionen auf: | No. 1 2 3 a 5 6 | | ire x r Re Ée 5 | | Halsbreite 1.838 | 1696152 l EP — SRE [80,2 758 ys ol 54 lee CESR À — |66 | 461 | 45,2 | 4533 | | | l | E | No. | 9 10°: 244 AS A2 | r. LE r. 1. | | | | | | | | | Halsbreite. . . . . . [225,fF45)3 1 CHRIS | 43,3 De PER. | 48,6 — lee = | Gelenkfi. PTS IL ES Lee 42 ve + | Sa% | NES | Die Schulterblätter zerfallen in zwei in den Maassen schrofl getrennte Gruppen: die Hauptmenge stammt von kleinen bis. mittelgrossen Tieren, die zweite Gruppe von grossen. Dass die 4 LE | | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 065 kleinen Knochen (No. 4/15) von Hausrindern herrühren, ist leicht zu sehen. Die kleinsten Fragmente fallen in die Variationsbreite der Brachycerosform ; diese sind durch alle Uebergänge mit Formen verbunden, welche man nach 1ihrer Grüsse zur Frontosusgruppe zählen muss. Schwieriger ist der Entscheid bei der zweiten Gruppe (No. 1/3). Sie gehôren vielleicht dem Pos primigenius Boj. an. Es wäre aber nicht ausgeschlossen, dass es Reste männlicher Tiere der primigenen Rasse sind. Humerus, 21 Nummern, 8 rechte und 13 linke. Es sind nur distale Stücke vorhanden, davon konnten 12 gemessen werden. Re un se ner 60 due fino).e 57e | | 7 8 9 10 11 | 42 : É r. L 1. | | | Red 0 74,5 | 73,6 |(71,5)| (74) | (70,7) | (68.5) Alle Distalenden, mit Ausnahme von No. 1, kônnen dem Haus- _rinde zugerechnet werden. Ein Teil von ihnen fällt durch seine Grôsse aus der Variationsbreite des Torfrindhumerus heraus. Eine scharfe Grenze ist nicht festzustellen, die Dimensionen des Bos primigenius ferus werden bei weitem nicht erreicht. Nach der absoluten Grôüsse wäre No. 1 zum Ur zu stellen. Radius, prox. Von 20 Fragmenten, 11 linken und 9 rechten, . haben nur 6 Maasse geliefert. 72,2 | 69,5 67,7 sn. 69 Breite d. prox. Gel. fl.. . : | 74 Die vorliegenden proximalen Teile des Humerus zeigen Dimen- | sionen, die etwas über und etwas unter der obern Variationshbreite der Speiche des Torfrindes liegen. 566 EMIL KUHN Radius, dist., 17 Nummern, 9 rechte und 8 linke. Es konnten 13 Stücke gemessen werden. No. 1, 7, 8 sind distale Epiphysen. Breite dist. Breibetist si nier (62,5) | (60,8) | (60) Durch ihre Grüsse nimmt die Epiphyse No. 1 eine Sonderstellung ein. Mit Vorbehalt môüchte ich sie zu Bos primigenius stellen. Die Grüssendifferenz, die sie von der Normalgrüsse des Ures scheidet, môüchte ich auf das jugendliche Alter zurückführen. Die Dimensionen der andern Teile bewegen sich wieder an der obern Grenze der Variationsbreite von Pos brachyceros. Ulna, 21 Trümmer, 13 rechte und 8 linke. Gemessen wurden 15 Stücke. Hôhe der moidgt.:- 0e Sd SET PS 27 ES D Ger. Breite d. Olecranr — — | 49,8 | 48,1 (50) Hôhe der Sigmoidgr. | 30;5 30 29,2 —- Ger. Breite d. Olecran. (49) — — | 45,6 Unter allen Fragmenten fanden sich 5 Stücke, denen die Epi- | physe fehlte. Sonst bieten die Ellen das gewohnte Bild. Neben # a E ——————— BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 567 . der Hauptmasse tritt nur No. 1 durch seine Grüsse hervor. Die meisten Reste sind von der Grüssenordnung des Brachyceros- schlages oder um weniges grüsser. Ein Hiatus ist nicht zu konsta- tieren. Pelvis, 24 Reste, 9 linke und 15 rechte. Nur 5 Nummern haben Maasse geliefert. PbelaDDIUNT ne 0 -r Man kann die wenigen messbaren Trümmer wieder in zwei Gruppen teilen. No. ! stammt von einer grossen Form, während die andern von Rindern mittlerer Grüsse herrühren. Femur dist. Ein einziger Rest konnte gemessen werden. Er stammt von der rechten Seite und besitzt eine distale Breite von 94,5 mm. Es ist dies ein relativ niedriger Wert, der eine Zugehôrigkeit zum Ure ausschliesst. Für die reine Torfrindrasse ist er dagegen etwas zu gross. Daneben wären noch zu erwähnen, 2 Cond. lat. rechts, 1 Cond. medialis rechts. Tibia prox., 7 Fragmente, 5 linke und 2 rechte. Die proximalen Enden sind alle recht zerschlagen, sodass die 5 angegebenen Mes- sungen keinen Anspruch auf grosse Genauigkeit erheben. Ge- wôühnlich ist die laterale Partie beschädigt. L2 NON TE DST RARES ER ENTREE (85) Alle fallen in die Variationsbreite des Torfrindes. Tibia dist. 31 Reste, 15 linke und 16 rechte. Darunter befinden sich 4 distale Epiphysen und 2 distale Diaphysenfragmente. Es konnten 19 Nummern gemessen werden. 568 EMIL KUHN 10 | 6 ZE, L: pe LE È Fe | Breite dist. 65,4| 65 | 61,7! 60,9) 60,7! 60,2159,7| 59,1) 59,1 No: 21741 | 12 | 13 de 14 Er 15 . 2 dE ER À | 1m Te RE Le l'E | Brerte ist. yes 98,2| 57,4| 57,3| 57 | 56,2] 55,7| 54,1| 45,4|(44.6) Epi- ph. Nur No. ! und 2 fallen durch 1hre Grüsse etwas über den Rahmen des Torfrindes hinaus. Astragalus, 35 Stücke, 14 linke und 21 rechte. -Davon waren 32 messbar. Ein eimziger zeichnet sich durch eine solche Grüsse aus, dass ich ihn zu Pos primigenius Boj. stellen müchte. Er stammt von der linken Seite. Hôhe:AuSsen Rs EDR 86 mm ÿ-EIONED SES EE ER 80 ) Breite d. Con dule . PR à 52 ) ) ») ) unten RENE 54 ) ) » ) initie ie SOL Die übrigen zeigen folgende Dimensionen: Se Pr] me r | | | 1. Hôhe aussen. | 72,6! 69,2| 68,8/(67,6)| 65,9] 65,5! 65,2] 65 | 64,8 64.6! 2} » _innen 64 63,6| 62 60,4! 59,7! 60 61:1159/259592 59,3! 3. Breite d. Gel. | rolle oben. . . | 42 | 40,91 40,3| 39,6| 42.2| 39 | 41 | 41,2| 38,4| 40,6 4. Breite d. Gel. rolle unt.. 46,3| 449 41 | 41,3| 43,2] 40,2| ——-| 43.6] 39" 39 5. Breite d. Gel. rolle hint. — | 30,5, — | — | 299 —/h— | — | — | — No. | 11 4 #7 13 14 45 16 | 17 18 | 19 20 r | L ' | r.. 1 | Le 1. | I. r r 1. Hôhe aussen . | 64,3! 64 | 62,7| 62,5] 62,3| 62,11(62) | 61,7| 61,2| 61,2 NS r Cannen 59,5/(58,3)| 57,31 57,6] 57,4) 56,6| 55,6| 56,2] 56,9/(54,8) 3. Breite d. Gel. rolle oben. . . | 37,5] 39,6| 36,2| 38,0] 35,5) 38,11(38) | 41,3! 37,7| 40/7 4. Breite d. Gel. > rolle unt. . [37,8 — | 38,5! 391] 38,3! 39,2| 39 | 40,8| 38,41 — 5. Breite d. Gel. | rolle hint. 29-51. — 1978) AMC NEC 28, juv BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 569 21 22 24 | 24% 2» 26 21-Ÿ225 29-17 30 1:31 | me l | Il Il | r 1. | r | r r. |r | r | | | 4 1. Hôhe | | aussen 60,8! 60,7| 60,6| 60,5! 59,7 me 5992) — | — | — | — 2. Hôühe innen . 56,51 55,9! 54,6! 56 | 6,3 55,9] 1 56 . (545) Le 3. Breite d. È Gel. rolle ne 6) 092266) 386132 9092) he 0) Ne | 4. Breite d. Gel. rolle unt. . . | 38,7| 414! 40 | 37,51 39 | 41,41 36 | —— | 38,6 36,5 ». Breite d. Gel. rolle hint. . 29 — | — | — 1323. —|—|— | — | — | juv. | Die grôüsseren Astragali schliessen sich in 1hren Dimensionen den Rindern grosser Rassen an; die übrigen gehôren zur Brachy- cerosform. Es sind alle Uebergänge vorhanden. Es ist unmôüglich, eine scharfe Grenze zu ziehen. Ê Calcaneus, 29 Stücke, 16 links und 13 rechts. Komplett sind nur 4 Fersenbeine. Einzelne Maasse lieferten 26 Stücke. Le 4 Gr. Länge +. . . 1156 |137 |125,91124,5/1204| — 2. Länge d. Tuberc. a. and es. | 94 62,8| 63 | 61,5! — | — 3. Hôühe d. Tuberc. LUS SR . | 49,7/ 47,71 37,4] 36,81(34,5)| — | — 4. Hôhe d. Proc. lat. . | 66,6] 64,6] 51,3] 48 | 47,4! 52,3] 51,8 ». Länge d. Proc. lat. a. | ob. Rand... . . ( 46,4| 43,7| 40,8| 47 | 44,92 6. Hôühe d. Tuberc. a. S. ES. . L D 40 | 41 38,2| 42,8| — No. Se AE T'ON PORE | TT ARE 1. Gr. Länge ! 2. Länge d. Tuberc. a. ns Rand. . : . 3. Hôhe d. Tuberc. dist. ; — | — | — | 4. Hôhe d. Proc. lat. 55: 2[54,2146.3 9. Länge d. Proc. lat. a. ob. Rand... . . 49,3| 51,5| 45,6 6. Hôhe d. Tuberc. a.s. Basis . ET. k1,5| 47,8| 40 570 EMIL KUHN 1. Gr. Länge. . . . | ——— | —|—|— | — | — 2. Länge d. Tuberc. a. ob. Rand... . . . . . . . [606 | —|—|— | — | — | — | — . Hôhe d.Tuberc. dist.. . . | 33,6| — | — | — Hôhe d. Proc. lat. . . . | — | — | — |46,5, — | — | 55 — . Länge d. Proc. lat. a. ob. RATES NE EEE — | — | — 138,2) — | — | 52,7| — 6. Hôhe d. Tuberc.a.s. Basis | 39,530" 1393,51r==2n092/7 A0 AT ASSURE O1 # CO Die Hauptmasse der Fersenbeine lässt sich beim Torfrind unter- bringen. No. 2 môchte ich einem zahmen Primigeniusrinde zu- schreiben. Wahrscheinlich gehôürt No. 1 auch dazu, trotzdem zWischen den beiden letztgenannten Knochen eine bemerkenswerte Grôüssendifferenz existiert. 7 Radialia, 4 rechte und 3 linke. Ein linkes môchte ich wegen seiner Grüsse der Primigeniusrasse zuschreiben. 4 Intermedia, 3 rechte und 1 linkes. 8 Carpale III, 3 rechte und 5 linke. 6 Carpale IV/V, 4 rechte und 2 linke. 13 Scaphocuboidea, 7 linke und 6 rechte. Ein rechtes passt zu Primigenius. Metacarpus prox., 22 Nummern, 16 rechte und 6 linke. Nur 8 Stücke haben Maasse geliefert. 50,3 Breite prox.. 69,4 | 57,1 | 56,4 | 55,7 | 55,2: | 54,4 92,7 Sie ergeben wieder das gewohnte Bild. No. 1 zeigt die Dimensionen eines Frontosusrindes, während die Maasse der andern Stücke zum Torfrind passen oder nur um weniges darüber liegen. Metacarpus dist., 17 Nummern, 10 rechte, 6 linke und 1? 8 Stücke konnten gemessen werden. reite dist: , :. |-<83,82N 66,5 S L 54,9 | 54,4 | 51,4 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 541 No. 1 gehôrt zu Bos primigenius, No. 2 einem Rinde der gezähm- ten Primigeniusrasse. Die anderen Metacarpen fallen in die Variationsbreite des Torfrindes oder liegen etwas darüber. Metatarsus prox., 18 Nummern, 8 linke und 10 rechte. Es konnten nur 5 Stücke gemessen werden. Breite prox. CRIE PRE RE RE a AT USERS; 0 "5492 Bb bre ee sr et. — = _ Alle gemessenen Teile fallen in die Variationsbreite der Meta- tarsen des Torfrindes. Metatarsus dist., 29 Nummern, 11 linke und 8 rechte, 10 ? 15 Stücke wurden gemessen. 4 nicht messbare Stücke rühren von Jungen Tieren her, 3 Stücke sind Diaphysenfragmente. Breite dist. . CROP OT 06 ED 0 595%).062,91) 697 No | 9 | 10 11 12 13 14 15 r É F. É fs | | le | nette distri.” ne 52 SE tar 0 6026692. 1 #9 Die meisten Stücke zeigen das Gepräge des Torfrindes. Sie sind durch eine fast lückenlose Reihe mit Knochen verbunden, die man ibrer Grüsse wegen zur zahmen Primigeniusrasse zählen muss. Phalangen : Phalanx 1, 50 Nummern, darunter 2 nicht messbare Frag- mente (No. 47, 48). Re net | 79 | 80,7) 80 | 65:53] 22,9 h — | = + | 509 2Breite d. Diaph.| 33,5) 36,2) 36,1! 34,4! 30,5! — | = | — | __ | 206 D mieite prox. . 7|.35,3) 38,9) 36,7| 32,4) 32,9| — | — | 30 — |(25,6) &. » dist. HuPSeS ol 3e et) 2999788) 9909) 979 572 EMIL KUHN Nue slulw|iwlwlsl 19 | 20 | 4. Länge lat. . . | 58,7 55,8| 60,8! 53,4| 58,21 59.7| 571| 60 Re 58.4 | 2. Breite d. Diaph.| 27,8| 24 | 22,7| 24,5] 94.4| 218] 93 | 24,9| 246| 216 [3 » prox . | 28,4] 26,8| — | — | _ |248| 96 | 28,5| 27,9] 254) Rreraer re Fi 29 1926 | 26,5! 24,8| 24.9| 24.6| 284| 265| 246 | No. | 21 | 22 | 23 | 24 | 95 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | | 1. Länge lat. . . | 60 | 59,5) 56,6! 60,5! 54.,4| 62,3| 54,3 56,7| 58,7| 59,6 2. Breite d. Diaph.| 25,6| 23,6! 24,7] 27,7| 25,2| 27,3] 23 | 25.7] 21,7| 23,6 3 29.7| 2714! 325| — | 286| 23.3| 26 LE RTS 26,5| 25.2! 23.9) 284! 26.8| 30,5! — | 271| 248| 26 » DrOX 7 r206 1 24 No:| 81: 5 | 8 Ses 36 | 37 | 38 | 39 | 40 58 |57,8 ae &| =S0A | 1. Länge lat. . | 58,7| 56,8! 56,2| 56,7 56,4 y | 2. Breite d. Diaph.| 212| 24 | 25.8| 243] 26,3| 264| 23.1| 25.9] 23,7| 27,6 3. » “prox. . | 23,227 | 28,2/(26,6)| 27,8| 30 : | 27,6| 27,4] ="\988 ny». dist.. 2358 26 |26,4| 927 | — | 27,8| 25.9] 265| 27,4| 256 | No. | 41 | 42 | 43 | 44 45 | 46 | 49 | 50 f.«Länge lat 72408 RP el ER 2. Breite d. Diaph. : — | —= | — = 08e — 3. ‘».. prox.. . . . . 2 |(24,8)) | = #97 OR RP EEE RENE Re RE NS ere = Augenfälliger tritt die verschiedene Grüsse der ersten Phalange bei der Verwendung einer anderen Darstellungsmethode hervor. Länge : 81. 80:79 7798 77-1602 PR ARS RES PRES NES î Exempl Länge 70. 69 . 68 67 = 66: 65:64 63 "6261006 1 1 1 D) Länge 59. 58 577, D6: 0 SEMESTRE CRE [De] (+ | ot CO CO Los) [o) ù Nach der Grüsse zerfallen die 1. Phalangen in 3 deutliches Gruppen: in grosse Knochen, in Stücke von mittlerer Grüsse und. in relativ kleine Stücke. Die grôssten stelle ich zu Bos primigenius | Boj., die mittleren schreibe ich einem zahmen Rind der primigenel BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 573 Rasse zu, während die Hauptmasse beim Torfrinde einzureihen wäre. Würden wir das Resultat graphisch auftragen, so würden wir bei den relativ kleinen Phalangen eme zweigipflige Kurve erhalten. Zweigipfligkeit entsteht, weil wir die Phalangen des … Vorder- und des Hinterfusses nicht bestimmt haben, sondern ein - Gemisch beider Formen ausmaassen. Eine Bestimmung der . Phalangen kleiner Rinder stôsst auf unüberwindliche Schwierig- _keiten, sobald diese von mehreren Individuen herrühren. No. 39 und 45 besitzen keine proximalen Epiphysen. No. 12, 21 . und 24 sind mit Exostosen versehen. Phalanx 2, 34 Nummern. | | CRE re 4. Länge lat. . . . . | 36,4] 37,6) 34,7] 34,3| 35,3| 39 | 36,3] 33,8] 37.6] 2. Diaph. breite . . . | 22,5] 22,3] 25 | 19,4| 22,7) 24,6] 20,4) 21,6) 22,3| 3. Breite prox. RP 2N A Or MS er) 2986725527 [279 D S dist. . 24,5] 21,9) 24,4| 21,7] 23,5) 24 | 19,7! 23,3] 22,2 ; | | | | | | | No. | 44 #41 | 42 | 13 | Bash 25 | 46 | 17 . | 1. Länge lat. . . 36,8 35,4| 35,81 35 | 36,2| 43,6| 37,41(39,4)| 36,2 2. Diaph. breite . 23,3| 25,8| 21 |21 |23,4| 2:,4| 21,4| 21,5| 24,3 3. Breite prox. 27,4| 31,7| 25,9] 25,4| 26,6| 29,4] — |(26,6)| 29,1 MT ist. 23,2| 27,51(22,2)| 20,3| 22,9! 25,6| 21,4| 22,4 =. | | | | . No. | 19 | 20 | 21 | NP DE ont 26. |. 27 | | | Mhanrelatè. :: .°. | 238 |37 | 38,1 36,8 36,3| 36,5/(35,5)| 34 | 36 2» Diaph. breite . . . | 21,8| 21,1| 21,4) 22,6) 23,3) 20,8) 25,2) 20,8) 23,4 .3. Breite prox. . . . | 26,6) 25,1| 26,3] 28,3] 26,8| 25,3] 27,3| 26,1) 27,8] dt | 229). — | 918 23,2 21,6 19,6| 20120 | < PRIS AE No. LÉ eee 33 | 34 | | | | Re dat . . . . . _. | 40,4] 52, |(50,6) 4h | 49,71(4892)| — D nphbreite . .--. » . . . . | 25,7] 38,21(27,1)| 32,9] 3% | 30,2| — M ie prox.. . . . . . ... | 30,2] 41,6| 36. | 34 -| 40,4) 38,1] 28,9 A 2 | 998 ss FES E| 28 574 EMIL KUHN Wenn wir die Phalangen nach der Grüsse ordnen, erhalten wir ein ähnliches Bild wie bei den ersten Phalangen: Länge 02:91 90, 49 2 480 ET EG RS EEE RS En 1 1 1 1 2 Exemplare Länge 2.44, 40 939 V38 4-37 0 ARS 1 2 4 6] 8 4 3 Exemplare Die Mehrzahl der Phalangen sind relativ klein. Von ihnen deutlich getrennt sind mittlere und grosse Phalangen. Phalanx 3, 10 Nummern. Gr. diagonale Länge d. Sohle. . . . (63,1) | 61,2 | (60) Mitti-Breite diSoMer are 23,4°| 244 au » » 1 ele RES ENG 20,4 | 20,5 | 20,5 Grôsste verticale #HO0he 1 00e (28} | (27,3) 252 2 Gr. diagonale Länge d. Sohle . — 52,9 — Mittl-Breite deSohle tee Re 24 17 — » pr de GelenkKES RANCE 19 49.# :|728 Grôsste verticale Hohner eu (30,5) 27,7 | (33,9) No. 1 müchte ich dem Bos primigenius Boj. zuschreiben; diè übrigen stammen von zahmen Rindern, dié grüsseren von primigenen Rassen, die anderen von brachyceren Formen. SCHLUSSFOLGERUNGEN. Ich habe mit der Analyse der Station Ossingen begonnen, Weil | sie unter den beiden an Knochentrümmern reichsten Pfahlbaustas | tionen, welche ich zu bearbeiten hatte, die ursprünglicheren Züge aufweist. Ein Verständnis für eine genaue Beurteilung der Fauna | werden wir am besten erlangen, wenn wir die Station mit eimer anderen bereits beschriebenen Pfahlbaufauna vergleichen. Die | | | | | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 575 Wahl einer Fauna, deren Untersuchung in qualitativer wie auch in quantitativer Hinsicht mustergültig ist, fällt uns nicht schwer. Ich wähle dazu Wauwyl. Wauwyl darf sich rühmen, eine Durch- forschung seiner Tierwelt erfahren zu haben, wie keine andere Station des Neolithikums der Schweiz. Einmal wurde sie von L. RÜTIMEYER (1860, 1862) gewürdigt und dann in Jjüngst vergangener Zeit von K. HESCHELER (1920). Beiden Forschern lag genügend Knochenmaterial zur Bestimmung vor, was zur Gewinnung eines Gesamtbildes der Tierwelt recht wesentlich ist. Im folgenden werde ich mich ausschliesslich mit den Ergebnissen der Arbeit K. HEScHELER’S befassen, der die Untersuchungen L. RüTiIMEyER’s in vollem Umfange berücksichtigt hat. Ich betone gleich zu Beginn, dass Ossingen gegenüber Wauwyl bedeutend weniger bestimmbare Knochenfragmente geliefert hat. K. HESCHELER hat von ca. 2000 Knochenfragmenten ca. 1180 Knochenstücke einzeln angehfürt. Ich kann diesem stattlichen Material nur 802 Nummern aus Ossingen gegenüberstellen. Das Fehlen einer Reiïhe von selteneren Tieren, Zufallsfunden, wird dadurch leicht erklärlich. Diese Artenarmut von Ossingen gegen- über Wauwyl tritt bei einer Gegenüberstellung der beiden Tierlisten offen zu l'age. In Ossingen konnte ich nicht konstatieren: Martes (Mustela) martes L., Baummarder. Luitra lutra L., Fischotter. Canis (Vulpes) vulpes L., Fuchs. Lepus europaeus Pall., Feldhase. Alees alces E., Elch. Bison bonasus L., Wisent. _ Capra hircus L., Ziege. Ovis aries L., Schaf. Neben den kleinen Raubtieren und Nagern fehlen von den Jagdtieren der Elch und der Wisent. Zu denken gibt vor allem das vüllige Fehlen von Ziege und Schaf unter den Haustieren. 5706 EMIL KUHN Anzahl der bestimmten Knochentrümmer u. Individuen. . Wauwyl Ossingen (nach K. HESCHELER, 1920) Knochen- Indivi- Knochen- Indivi- trümmer duen trümmer duen Prauner Pire ere 19 Das PRE Te 14 Baummarder. ; Fischotter. Fuchs. Wolf . Feldhase. . Biber . Pferd . Reh. Eich Hirsch Dress Wisent . L Wildschwein. Hund. Ziege . Schaf . Torfschwein . Torfrind. Primig. Rind | » LE & LR] D OO OkRe ONF SR [EN QO CO 141 * (149) ** * Zahl der konstatierten Individuen nach K. HEsCHELERr’s Angahen (1920) pag.286/77. ** Meine Feststellung nach den Einzelergebnissen von K. HESCHELER (1920, pag. 287 m) + Ohne Carpalknochen und Phalangen. S Wegleitend für eine Charakterisierung der Fauna wird immer das. Verhältnis der Wildtiere zu den Haustieren bleiben. | Von 71 Individuen aus Ossingen konnte ich 34 Individuen den : Wildtieren und 37 den domestizierten Tieren zurechnen. In Pro zenten ausgedrückt wären es 47,8 %, Wildtiere gegenüber 52,2 % Haustieren. K. HEscHELER hat für Wauwyl nach approximatiw eingeschätzten Individuenzahlen folgende Werte berechnet: d 4 Wildtiere :65 Indiwiduen ee 46,6% E Haustiere 75 » HET UE RES 53,4 %. 20 Auf Grund der Individuenzahlen erhalten wir in Ossingen und, | Wauwyl Resultate, die sich fast decken. 4 | | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 577 Wenn wir die Anzahl der bestimmten Knochentrümmer berück- sichtigen erhalten wir für Ossingen: Mtidébre 264 Nommern 5." . : . .. PAST De Haustiere 568 » RTE". a HO SISSE Die auffallende Verschiedenheit der Resultate, je nachdem man von der Zahl der bestimmten Knochentrümmer oder von den geschätzten Individuenzahlen ausgeht, künnte einen stutzig machen. Es ist deshalb gegeben ebenfalls bei Wauwyl unter Berück- sichtigung der Zahl der bestimmten Knochentrümmer die gleichen Verhältnisse auszurechnen. K. HESCHELER hat 551 Knochen- fragmente von Wildtieren bestimmt, neben 629 Knochenfrag- menten von Haustieren. Dabei ist die Anzahl der Haustierkno- chentrümmer noch zu klein, weil der Autor die Carpalknochen und Phalangen nicht angeführt hat. Sie betragen schätzungsweise 130 Nummern. Wir müssen also das Verhältnis 551: 759 in Pro- zenten ausdrücken. Das ergibt für Wildtiere ca. 42 %,, für die Haustiere ca. 58 %. Die Zahlen, die wir auf Grund der Anzahl -der Knochentrümmer errechnet haben, differieren nicht nur mit den - Prozentzahlen, die mit Hülfe der Anzahl der Individuen bestimmt wurden, sondern auch mit denen von Ossingen. In unserem Falle gilt, dass sich in Ossingen gegenüber Wauwyl unter den Knochentrümmern relativ mehr Haustierreste nach- weisen lassen.. Diese Ueberlegungen zeigen uns deutlich, dass wir Verhältnisse von Wildtieren und Haustieren verschiedener Stationen nur miteinander vergleichen dürfen, wenn sie von gleichen Ausgangswerten errechnet wurden. Ueber die prozentuelle Verteilung der einzelnen Jagd- und _Haustiere geben die beiden folgenden Tabellen Aufschluss. Ossingen | Wauwyl Indiv. | & Indiv. | % | L LUTTE SNS ee tr 2 ce 5 3,8 A... — — 8 10,3 2. —— — [A 9,1 OM, 13 36,1 30 38,4 . - L L MM. 2.7. < LL: | 91 58,3 . Fe 578 EMIL KUHN Von den Haustieren sind die Rinder am zahlreichsten vertreten, relativ zahlreicher als in Wauwyl. An zweiter Stelle kommt das zahme Schwein. Der Hund hat wie in Wauwyl nur wenige Knochen geliefert. Das merkwürdigste an der Station Ossingen ist das Fehlen der Reste von Ziegen und Schafen. Ich glaube weniger an ein absolutes als an ein zufälliges Nichtvorhandensein. Sollte demnach das Fehlen ein zufälliges sein, so ist doch die Auffassung vorläufig gerechtfertigt, dass der Schaf- und Ziegenhaltung der Bewohner von Ossingen eine recht geringe Bedeutung zuzuschreiben war. Ossingen Wauwyl Indiv. | Brauner Bär. Dachs. . Marder . . Fischotter . . Fuchs. Wolf Feldhase Biber . Pferd . Reh. . Elch . Hirsch Wisent . CIDRE TER AE Wildschwein. Lo) n | | | = LR > pe EE Go Vo LS) NN D © O0 2 2 ET Æ (ee) ex : CO 0 … De a M à ESS | late Æ O1 O1 SJ E © D Qt O1 OO 00 Où CO SI NH m O0 > TS eo 2 Knochen von Wiidtieren sind in geringerer Anzahl als die der” Haustiere vorhanden. Schon oben habe ich in einer Liste zusam=" mengestellt, was man in der Station Ossingen gegenüber Wauwyl vermisst. In der Häufigkeit stehen die grossen, schweren Formen der Jagdtiere an der Spitze. Am stärksten, relativ zahlreicher als m Wauwvyl, konnte der Hirsch nachgewiesen werden. In einem orossen Abstand folgt das Wildschwein. Von den Resten grosser Wildrinder ist einzig der Ur, und nur in geringer Anzahl, nachge- wiesen worden. Der Hausersee scheint von Bibern stark bewohnt sewesen zu sein. Recht auflällig gegenüber Wauwyl sind die dürl | tigen Reste vom Reh. Von grossen Raubtieren hatten der Bär und der Wolf Knochen hinterlassen. Die Anwesenheit des Wolles; | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 579 der nur von L. RÜTIMEYER (1860) in Wauwyl gefunden wurde, wird bezeugt durch ein einziges, aber sicheres Fragment. Die geringen Spuren des Pferdes lassen die Frage noch offen, ob wir es hier mit wildlebenden oder domestizierten Formen zu tun haben. Das erstere ist für eine Niederlassung des Neolithikums wahrscheinlicher. Der Hauptteil der Knochenreste des zahmen Rindes fällt in die Variationsbreite des Torfrindes. So sind von 39 ersten Phalangen 33 Nummern zu Bos brachyceros zu rechnen, während 3 solche Bos primigenius ferus und der Rest einem grüsseren zahmen Rinde angehôürt. Das Torfrind war keine Kümmerform, sondern repräsentierte einen kräftigen gesunden Schlag. In ganz geringer Anzahl waren die Reste eines Rindes vertreten, das durch seine Grôüsse vom Torfrind abgegrenzt werden muss, aber die Dimensionen des Auerochsen nicht erreichte. Ob wir es hier mit einer Mischform von Ur und Torfrind oder um reine Abkômmlinge des Wildrindes zu tun haben, vermag ich nicht zu entscheiden. Als Hausschwein wurde fast ausschliesslich Sus palustris Rütimeyer gehalten. Daneben liegen nur wenige Stücke vor, die Tieren zugeschrieben werden müssen, deren Grüsse zwischen denen vom Wildschwein und dem Torfschwein lag. Sind es etwa Einkreuzungen ?_ Von Hunderassen ist allein der Canis valustris Rütimeyer _ schwach vertreten. Als Anhang müchte ich vorerst einige Reste besprechen, die separat emgepackt waren. Bei ihnen lag eine Etikette mit der Bezeichnung: Pfahlbau Ossingen, Kt. Zürich. Canis famiuliaris L., Hun d. 1 Mandibula rechts mit M, und P.. Maasse des Unterkiefers (nach A. BrINKMANN, 1920). Länge v. d. M. d. Condylus b. z. Hinterrand d. C- Alveole 103,5 mm Länge v. d. Incisur zw. Proc. angul. u. Condylus bis C- Eréole "7". RS demi lee JO) Hôhe des verticalen ee CNE RDS …. LES Hühe des horizontalen Astes hinter M, RATES He ie)» » » ) » zwischen F5 und 2 PRE LZ:5 L Rev. Suisse DE Zoo, T. 36. 1932. VSÆ0 580 EMIL KUHN Länge der Backenzahinreihe Me RE te ) » ’“Praemolaren 227224 MR RE SR RE PR » »="Molaren 55 Er SR SRE » M und M, 252222 RON MEN ) des: Reïsszahnes ‘:; "7 4: RER EDR a des PR Er Lt LR NT SERRE ME ES Maximale Did des Ketee le Wenn wir nach A. BRINKMANN (1923/4) die Basallänge des Schädels mit Hülfe der Längenmaasse des Unterkiefers berechnen, so erhalten wir die beiden folgenden Werte, 141,8 und 143,5 mm. Diese beiden Daten stellen den Unterkiefer zum Typus Canis familiaris palustris Rütimeyer. Die Reisszahnlänge in % der Länge von der Incisur zwischen Proc. angularis und Condylus bis zur C-Alveole ausgedrückt beträgt 20,3, der M, war also relativ kräftig entwickelt. Der Vollständigkeit halber seien noch die beiden andern Indices errechnet, die À. BRINKMANN 1923/4 in die Literatur eingeführt hat. Die Hôhe zwischen P, und P, in % der Länge des Unterkiefers von der Incisur zwischen Proc. angularis und Condylus bis zur C-Alveole ist 1,73, die Kieferdicke auf das gleiche Maass bezogen ergibt 10,9. Beide Werte deuten auf einen robusten Kiefer hin. S'us SC en: 1 Symphysenfragment, mehr als 3 jährig mit P,, C, L links und LE, C, P, — M, rechts. P, fehlt. Distanz P, —C 4 0e So Länge der I-Reihe .- : . . - ANR Grôsster Durchmesser d. Are V. 7. SRE Länge d. Praémolarés PP; nee 307,2 Länge der Symphyse +: 7 "Me 76 » Dieses Stück gehôürte einem weiblichen Wildschweine an: 1 Mandibula rechts mit P, — M,, ca. 3 jährig. Die Zahnreihe ist | sebogen. | Länge M MS SR RP RER 67 mm. De MERS TE PA TS PRET PS 39 » Der Talon des letzten Molaren ist relativ lang, er sieht dem Ms | eines domestizierten Schweines vom Utoquai zum Verwechseln | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 81 ähnlich. 1 Tibia dist. rechts. Breite dist. 31 mm. Das Schienbein stammt sicher vom Hausschwein. Pos, Rind. 1 Mandibula links mit P, — M,, mehr als 3 jährig. PARA tenMEe en NS ur pe. 79: . mm PRE An une Ain D) PR SP SN TR DANSE 5 ec. 7. 1 26 -:» Länge der Backenzahnreihe . . . . . . 140,5 » » RMC RE R PRP sc e L : :°: 445. A1 » DS.» Länge obèn . . .:: 448. 406 >» Phalangen, 2 Phalanx 2. Man kann auf mindestens 4 Individuen, davon zwei junge _ schliessen. B. Haustiere. 3. Canis familiaris L., Hun d. Vollständige Schädel, die eine sichere Rassebestimmung erleich- - tert hätten, fanden sich nicht vor, hingegen drei nahezu komplette | Unterkieferhälften, zwei linke und eine rechte, dazu ein Fragment - eines rechten Kiefers. Mit Ausnahme eines linken M, sind alle … Zähne ausgefallen. Die angegebenen Grôssen sind ausschliesslich _ Alveolenmaasse. Die beiden grüsseren Unterkieferhälften stimmen | + in ihren Dimensionen so überein, dass sie vielleicht vom selben 586 EMIL KUHN Individuum stammen. Am Kieferfragment No. 4 fehlen die Alveolen für P, und P,. Unterkiefer vom Hund (n. A. BRINKMANN, 1920). No. l 2 3 4 Wau- Wyl rechts links links rechts links | 1. Unterkieferlänge v. Proc. an- gularis bis zum Vorderrand der I,-Alveole. — — — 2 Unterkieferlänge V. Condylus bis zum Hinterrande der C- le Alveole. De eee 9729 97:9 — — — 3. Unterkieferlänge vom Ein- schnitt zw. Proc. angularis u. Proc. articularis bis zum Hin- terrande d. C-Alveole . . . 15 93 86,1 — — 4. Hôhe des verticalen Astes. . | (36) 38,1 38 — 39 o. Hôhe des horizontalen Astes hinter M. RE DE RE ae = 16 6. Hôühe des horiz. Astes zwi- schen P, und P, . PE: 14,6 14,7 13,6 45 13,3 7. Länge der Backenzähne . 66 66 99 — me 8. » » Prämolaren 33,9 33,9 31,1 — — 9. » » Molaren. 33 33 28,2 ENS 31,0 10. » des Reisszahnes . 20 20 47 —— 18,4 A1 re ve PA 13,7 | 43,7 144 _ 12,2 42 » DIMPE AT 10 9,9 9 —- 9 13. Maximale Dicke des Kiefers . | 9,2 9,1 9 10 9,4 I Alles Alveolenmaasse. . . . . ”_ Der kleinste Unterkiefer zeigt Dimensionen wie ein Unterkiefer, den K. HESCHELER (1920) aus Wauwyl beschrieben hat. Doch finden sich geringe Unterschiede (so ist das Gebiss des Wauvwyler Haushundes etwas schwächer), die ich mit E. Werrsrein (1924) weniger auf Vererbung als auf individuellen Gebrauch zurückführen môchte. A. BRiNkMANN (1923-24) hat nachgewiesen, dass man aus den Dimensionen der Unterkiefer die Basallänge des zugehôürigen Schädels mit Hilfe von Indices mit ziemlicher Genauigkeit errechnen kann. Die Mehrzahl der Schädel, die er zur Berechnung dieser Indices benutzt hat, gehüren den palustris-, inostranzewi- und intermedius- Gruppen an. LA BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 587 Indices. Basallänge des Schädels in mm berechnet nach A. BRINKMANN (1923/24) nach Messung No. 1, 2 u. 3 NO LCA 2T No. 2 De + Lee Mona ErrG sr ER Pince in % von No. 3. Hôhe zwischen P, u. P, in % von No. 3 Maximale Kieferdicke Me VON NO. 2): Man erhält auf diese Weise Werte von 126-136 mm basilarer Schädellänge. Die Reste gehôren einer kleinen Rasse an; der Kiefer No. 3 künnte fast als Zwergform bezeichnet werden. Die Kiefer No. ! und 2 wären mit dem grossen Reisszahnindex (siehe Tabelle) verkürzt. Sonst sind sie sehr grazil. Die Uebereinstimmung im Maassen und Formen mit Hunden der Steinzeit, die zur palustris- Gruppe gehôren, ist eine so grosse, dass wir sie ohne Zôgern dazu stellen kôünnen. Von Extremitätenknochen liessen sich zwei rechte Humeri dem Hunde zuschreiben. Beiden fehlt das proximale Ende. Ein Pelvis rechts reiht sich nach Grüsse und Form hier an. 1 Femur rechts, ohne distales Ende. Seine grüsste proximale Breite beträgt 33 mm. 1 Femur rechts, sehr klein, ohne distale Partie, zu abgerollt, um brauchbare Maasse nehmen zu künnen. 1 Tibia links; das proximale Ende ist abgerollt. DUR CRU ATEN. Re, 420, mm SE CAIN ER ER RE ne 15% DD M er Un ra de en OÙ D Die Extremitätenknochen bestätigen den Eindruck, den wir aus dem Studium der Kieferhälften gewonnen haben. Der Horgener Torfhund blieb in seiner Grüsse unter den bekannten Dimensionen der typischen palustris-Rasse, wie sie von L. RürimeyYEer (1862) und Th. Sruper (1901) beschrieben wurde. Man vergleiche auch meine Ausführungen auf Seite 630. Das vorliegende Material 588 EMIL KUHN gestattet auf Reste von mindestens drei Individuen zu schliessen. … Ob die Horgener den Hund verspeist haben, ist nicht zu entscheiden. A; Sus, SChwein. Vom Schweine finden sich nur 4 Knochenreste. Es liess sich bestimmen : 1 Mandibula links von einem jungen ca. halbjährigen Tiere stammend. DP, ist noch im Gebrauch. Î Scapula links, nicht komplett, von einen erwachsenen Indi- viduum. Halsbrétiter. 2:27 2 TS RER RE 22 mm Gelenkpianné Dee ee 22,6/27,5 » L Pelvis rechts. Acetabulum 28/29 mm. 1 Metacarpale IIT rechts, distale Partie fehlt. Breérte: DIOX: 567 TAUPE RS 17 mm Das Unterkieferfragment, das Schulterblatt und das Becken” fallen in die Variationsbreite des Torfschweines. KEinzig das Meta-" carpale kônnte einem Wildschweine angehôüren. Man kann auf mindestens 2 Torfschweinindividuen, ein jJunges und ein ausge= wachsenes Tier schliessen. 5. Bos, Rind. Vom Schädel sind keine Reste vorhanden, so dass uns nur die Dimensionen der übrigen Knochen einen Fingerzeig über die Zugehürigkeit zu einer bestimmten Rasse geben künnen. { Atlasfragment. 1 Epistropheusfragment. 2 Scapulae links. Gelenkfläche . | “ : 4 2 Ischiumfragmente, links und rechts. 1 Femur prox. rechts. Maximale Breite prox. 101 ». 4 Tibia dist. links. Breite dist. 52,2 5» BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA D89 { Phalanx 1, hinten. nue à 2 à = BU; 2: ID Re Pape ee a; 719705 D EE SR ae ist 290 De AD as cos D, D Die wenigen messbaren Knochen sprechen für ein Tier von geringer Kürpergrüsse. Wir werden wohl kaum fehlgehen, wenn wir die Bovidenreste dem kleinen Torfrind, Pos brachyceros, zuschreiben. Bei der Beurteilung der Reste müssen wir, wegen ihrer geringen Zahl, die grüsste Reserve walten lassen. Es fand sich kein Fund- stück, das auf die Metallzeit hinweisen würde. Alle Reste der Haustiere rühren von Torfrassen her. Der Tatsache, dass der Torfhund durch eine relativ kleine Rasse repräsentiert ist, vermag ich keine besondere Wichtigkeit zuzumessen. Die Variabilität der Torfhundrasse ist nach neuesten Untersuchungen schon zur Stein- zeit grôsser als man anfänglich geglaubt hatte. Vergleichen wir die geschätzten Individuenzahlen der Wild- und Haustiere mitein- ander, so erhält man folgendes Verhältnis: Wildtiere: Haustiere — 38,5 : 61,5. - Das Verhältnis wird, wenn wir die Zahl der bestimmten Knochen addieren, zugunsten der Wildtiere verschoben. Wir erhalten dann: 63,3: 36,7. Da Pferdereste leider fehlen, kônnen wir solche zur Altersdatierung nicht herbeiziehen, wenn man das Fehlen nicht als ein weiteres Argument für eine frühe Datierung, d. h. für die Steinzeit verwencern will. €) MÂANNEDORF, Züricusez, Bez. MEILEN, Kr. ZüricH (C. 228). Literatur - 13.JBS.G.U. 1921 — M.A.G.Z. 29, 4, 1924 . Eine Sondierung wurde vom L.M. im Frühjahr 1923 vorge- nommen. Der Pfahlbau Weiern befindet sich 40 m vom gegen- 590 EMIL KUHN wärtigen Ufer entfernt, gegenüber den Marchsteinen 197 und 198 der kantonalen Strasse. Die Kulturschicht berührt unmittelbar den nur von einem Bett von Steinen bedeckten Seegrund. Bei niedrigem Wasserstande im Winter ist sie nur von einem halben Meter Wasser bedeckt. Es scheint hier nur eine einzige Schicht von 25-30 cm Dicke zu liegen, die aus dem gewühnlichen Pfahlbautenabraum besteht und reich an Steinen ist. Die Tierknochen sind reichlich vorhanden und fast alle zerschlagen. Die schweren Werkzeuge stehen im Gegensatze zu der Feinheit und guten Bearbeitung der Beile von Horgen. «Die Beobachtung, die wir bei Horgen machten, ist gerade das Gegenteil von der im Pfahlbau von Männedorf: hier fällt die Rohheit der Werkzeuge gegenüber der guten Herstellung der Tôpferware auf. » (M.A.G.Z. 1924; pag. 57.) Im 12. Pfahlbaubericht wird der Pfahlbau Männedorf dem Neolithikum zugeschrieben. Die den Knochen beigelegte Etikette trug folgende Bezeichnung: Männedorf, station lac. néolith., Knochen, Ausgrab. 1923: Gegenüber den Knochen des Pfahldorfes Horgen sind die vorlie= genden Fragmente weniger gebräunt, trotzdem sie den Charakter der Pfahlbauknochen nicht verleugnen. Man hat den Eindruck, als ob sie länger nach der Hebung äusseren Agentien, wie Wasser, Luft und Sonne ausgesetzt worden wären. ÉINZELERGEBNISSE. A. Wilde Tiere. ls Castor hber Labbe Ein Corpus mandibulae rechts mit abgebrochenem Schneidezabn und P,—M, kann dem Biber zugeschrieben werden. Die Zähne stimmen nach Grüsse und Form gut überein mit einem lhinken Unterkiefer aus Wauwyl. Die Pfeiler sind bei allen Zähnen verschwunden. Länge PM: SR SE OT ORAIORE BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 591 2: Capreolus capreolus L., Reh. Gefunden eine Mandibula rechts ; der Proc. ascendens fehlt,. Nach dem nur schwach abgekauten Gebiss darf man auf ein Alter von ca. 2 Jahren schliessen. 3. Cereus elaphus L., Edelhirsch. Der Hirsch ist nur durch wenige Reste vertreten. Es gehôren ihm an: { Geweihfragment. { Radius dist. rechts. Breite dist. 57,3 mm. Die Speiche stammt von einem sehr stattlichen Individuum. 1 Metatarsus prox. links. Prox. Breite 32 mm. Der Mittel- fussknochen rührt von einem etwas schwächeren Tiere her. Wenn wir die verschiedene Stärke des Metatarsus und des Radius in Betracht ziehen, ergeben sich Reste von mindestens 2 Individuen. B. Haustiere. 4. Sus, Schwein. Die Schweinereste sind wenig zahlreich. 1 Maxillare links mit P,, M, M; M, im Durchbruch, zeigt folgende Dimensionen: AN D eue: à traite 50 mm a Mme us JET DJ) NE NES On SE (TE) 5 Seine Grôsse weist 1hm einen Platz bei Sus palustris Rüt. an. | Der Oberkiefer stammt von einem ca. 1 L jährigen Tier. 1 Scapulafragment rechts. Re DER OR RETRO rm D Obpiannenmt enr." .<29 5/27...» _ Die Dimensionen sind so gering, dass sie für das Torfschwein sprechen. 592 EMIL KUHN 1 Humerus dist. links mit Foramen supracondyloideum. Bréite -diStss HRSRRRE 90 mm Ich rechne dieses Stück zu Sus scrofa L. 5. Capra hircus L., Liege. Ein emziges linkes Unterkieferfragment gehôrt wohl der Torfziege . an. Der M, ist eben durchgebrochen. Das Stück stammt von einem ca. 1 1% Jährigen Tier. 6:68 À ins Die meisten Knochenreste von Männedorf stammen vom Rind. Ein rechtes Hornzapfenfragment besitzt einen kleinen Durchmesser an der Basis von 44 mm. Seine Krümmung liegt in einer Ebene. Einige schwache Furchen sind angedeutet. Es zeigt keine künstliche Formänderung. 1 Mandibula links mit P, — M. _ Hôühe hinter Mine, Ps RENE CREER 69 mm Eänge:d. Molarrenmers eme rene 89 » | Wie die Maasstabelle angibt, stehen die Dimensionen des Unter- kiefers etwas über den entsprechenden der Torfrindrasse. Leider ist der [Incisivteil abgebrochen. Ich sehe in diesem Fragment eine Mischform zwischen brachycerer und primigener Rasse, wie man sie zu Ende des Neolithikums und dann besonders zur Bronze zeit recht häufig antrifft. KE. WerTrstein (1924) hat viele solche Mischformen gefunden. 2 andere Mandibelfragmente stammen von jJungen Tieren: 4 Mand. links mit dP,, M, im Durchbruch. 1 Mand. rechts mit P, — P, im Durchbruch, M, und M,, M, im Durchbruch. Beide sind kräftiger als entsprechende Unterkieferreste von. Torfrindern aus Wauwyl. | de. 1 Humerus prox. links. Die Naht zwischen Epiphyse und Dias physe ist noch gut zu erkennen. re 1 Radius prox. links Juv. 4 TRE | | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 293 1 Radius dist. links medialer Teil. In der Grüsse zu Bos bra- chyceros passend. 2 Sacrumfragmente von der Grüsse des Torfrindsacrums. 1 Femurfragment prox. links, kräftig. 1 Femurfragment dist. links, mediale Partie. 1 Metacarpus prox. links. RD ie hs dar < hasssir- (09) TM Der Metacarpus fällt in die Variationsbreite des Torfrindes. 1 Metatarsus dist. links. eh 2 +. ; 51 mm 1 Metatarsus dist. rechts. Dieses Stück ist zu fragmentarisch um Maasse zu liefern ; es stammt von einem grüsseren Individuum als der linke Mittelfussknochen. Die beiden Knochen sind etwas kräftiger als die entsprechenden der typischen Brachycerosrasse. 1 Phalanx 3, vorn. Gr. diagonale Länge der Sohle . . . . 68,2 mm Mittlere Breite der Sohle . . . . . . . 21,1 » » ) des Gelenkés.-°1%#3%,7"021 » rose méscale Hôhe 2..." 2... 292 » Diese Phalange gehôrt einem kleinen Tier an. Nachdem D. ViozziEr (1924) einen kurzen Vergleich der Pfahl- baustation Männedorf mit Horgen gezogen hat, mag es auch hier - gestattet sein, das gleiche für die Fauna zu versuchen. Die Zahl der nachgewiesenen Formen ist in Männedorf nahezu gleich wie in Horgen. In Männedorf fehlt der Hund, in Horgen dagegen das | Reh. Wenn wir das Verhältnis der Anzahl der Knochen der - Haustiere zu den Wildtieren berechnen, erhalten wir für Männedorf die Werte 16: 6. Es überwiegen in dieser Station die Haustiere. In Horgen überwiegen die Jagdtiere. Sind die Stationen gleich- _altrig, so kônnen wir schliessen, dass sich die Männedorfer haupt- sächlich mit Viehzucht befassten, während die Horgener mehr der Jagd oblagen. Dieser Schluss wird durch die folgenden Fest- Stellungen unterstützt. In Horgen wurde eine relativ grosse Zahl won Hunden (mindestens 3 Individuen) nachgewiesen. Sie dienten wohl zur Jagd. Verglichen mit den Rindern von Horgen E- 594 EMIL KUHN repräsentieren diejenigen von Männedorf einen kräftigeren Schlag. Dies spricht für einen hohen Stand der Viehzucht. Ganz in den Rahmen dieser Auffassung passt die Beobachtung der Prähistoriker; beim Pfahlbau von Männedorf fällt die Roheit der Werkzeuge gegenüber der guten Herstellung der Tüpferware im Gegensatz zu Horgen auf. Vom klimatischen Standpunkte aus ist diese ver- schiedene Erwerbsart durchaus verständlich. Das sonnigere rechte Seeufer eignet sich für Ackerbau und Viehzucht in viel hôherem Maasse, während das linke Seeufer günstigere Jagdgebiete in der Nähe besitzt (Sihltal, Albis). Eine zweite Hypothese wäre die, dass die beiden Stationen zum Neolithikum gehüren, aber verschieden alt sind. Dann müssten wir die Station Horgen als die ältere Niederlassung gegen- über Männedorf betrachten. Ich bin eher geneigt der ersteren Hypothese zuzustimmen. d) STORREN-WILDSBERG, GREIFENSEE, BEZ. USTER, Kr. ZÜricH (C. 212). Literatur: Grabungen MESsIKOMMER: M.A.G.Z. 22, 2, 1886 — Antiqua 1890 — 2::3.B.S GU2 1909 = 4; TB SAIT Grabung des L. M. 1920: J.B.L.M. 1920 — 12. J.B.S.G.U. 1919-20 — 13. J.B.S.G.U. 1921 — 14. J.B.S.G.U. 1922 — M.A.G.Z: 29,4, 1928 «Lange Zeit glaubte man an das Vorkommen von zwei getrennten Pfahlbauten. Aber die bei der Planaufnahme vorgenommene Unter- suchung hat bewiesen, dass die Pfähle sich auf der ganzen Fläche ohne Unterbruch vorfinden. Diese zwischen den Marksteinen 69 bis 77 sich ausdehnende Fläche ist 520 m lang; die Breite wechselt sehr, an einigen Orten erreicht sie 20 m. Diese zuerst im IX. Pfahlbautenbericht bekannt gemachte Station ist zu verschiedenen Malen durch J. Messi: kommer Sondierungen unterzogen worden.» (M.A.G.Z. 29, 4, 1924, pag. (37).) Da die Knochensendungen unter den Bezeichhungen Storren und Wildsberg von der Direktion des Schweizerischen Landes: museums gesondert eingesandt wurden, werde ich im folgenden. diese Reste getrennt besprechen. Zum Schlusse werde ich noch eine Auswahl von Knochenresten beschreiben, die Herr Eebrer E. Jucker in Greifensee zur Bestimmung an das Zoologische BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 595 Laboratorium beider Hochschulen in Zürich geschickt hat. Sie wurden ebenfalls in Storren gefunden. Nähere Angaben über die Fundumstände finden sich vor der Besprechung, auf Seite 609. STORREN : Im Ganzen wurden 12 Schichten unterschieden, darunter 4 Kul- turschichten. « Kulturschicht IL... Die Tierknochen sind zahlreich und sämtliche zerschlagen, um das Mark daraus zu gewinnen. Schliesslich sind auch noch mehrere Spachteln aus Knochen und einige ohne Zweifel zum _ Polieren der Tüpferware verwendete Steine zu erwähnen. » « Kulturschicht I in ihrem obern Teil gänzlich weggewaschen.. Man fand hier einen kleinen Steinmeissel, Scherben von groben, aussen mit einem Tonanstrich überzogenes Geschirr und Tierknochen,… Die verschiedenen Fundschichten beweisen, dass diese Ansiedlung min- destens dreimal gänzlich zerstôrt und wieder aufgebaut wurde und ausserdem verschiedene Male teilweise. » (M.A.G.Z. 29, 4, 1924, pag. (38/9).) Die Station gehôrt dem Pfahlbau-Neolithikum an. _ Die Knochen aus den beiden knochenführenden Schichten lagen _ getrennt vor. | Bei wenigen Knochentrümmern lag eine Etikette mit folgender _ Bezeichnung: Storen-Greifensee, Couche supérieure, Ausgrab. 1920. Die Reste haben ein Aussehen wie diejenigen von Furren. Ich bestimmite: { Proc. verticalis eines Lumbalwirbels, Bos oder Cervus. 1 Rippenfragment von Bos oder Cervus. 1 Humerusdiaphyse links von Pos oder Cervus. 1 Calcaneus rechts ohne Proc. lateralis, von Cerous elaphus L. De di Tuherc. dis", . . : "1. 42 mm » ) » SAS LR UN AUS 0" De dfubersc-0bén.: - +". 852 :» Mit Sicherkeit konnte ich in dieser Schicht nur den Edelhirsch nachweisen. Bei der Hauptmasse der Knochen lag eine Etikette: Storen- Greifensee, Couche inférieure, Ausgrab. 1920. Rev. Suisse pre Zooz. TL. 39. 1932. 47 596 EMIL KUHN Es handelt sich also weiterhin um die Knochenreste aus der Kulturschicht IT. A. Haustiere. L..-Sus, Schwerc Mandibula : No. 1, 1 Mand. links mit M, und M,, ca. 114-2 jährig. Der Talon ist etwas einfacher als bei einem entsprechenden Torfschweinmolaren von Wauwyl. No. 2, 1 Mand. links mit M,, 11%2-2 jährig. Der M, ist länger und breiter (die beiden vorderen Hügelpaare wie auch der Talon) als der Wauwyler Torfschweinmolar. No. 3, 1 M, inf. rechts, 1-11% jährig. Der Talon ist länger und komplizierter als ein Torfschweinmolartalon von Wauwyl. No. 4, 1 Mand. links mit M, und P,, ca. 1 jährig. No. 5, 1 Mand. rechts mit P, — M, ca. 14-112 jährig. No. 4 und 5 sind von Torfschweingrüsse. Eñnge von Met Se SERRE 33,0 98,5 (38) Hôhe unter d. Mitte von M,. . . . . . 36 Alle bestimmten Kieferreste gehüren dem domestizierten, Schweine an. Ob es sich in diesem Falle um das Torfschwein oder um Abkümmlinge von Sus scrofa ferus handelt, wage ich nicht. zu entscheiden. Die Länge der letzten Molaren von No. 2 und 3 liegen an der obersten Variationsbreite des Torfschweines. Vielleicht haben zufällige oder gewollte Einkreuzungen mit dem Wildschwein stattgefunden. Zähne : 1 M, sup. rechts, ca. 1-112% jährig. 3 C inf., 2 rechts und 1 Inks, 4, fragm., angeschliffen. : { Atlasfragment, klein, vom Hausschwein. 7 Scapulae, 2 linke und 1 rechtes. = BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 597 No. 1 2 3 I. F. É 2. . 28,5 28 23,2 mm (34) — — » DL > 293 295 — F No. 2 stammt von einem jungen Tier, es fehlt die Epiphyse. No. 3 ist abgerollt. | No. 1 und No. 2 stammen von grossen Tieren (Torfschweineber oder grosses Hausschwein). Humerus dist., 3 Nummern, alle links. No:;1 2 3 ] en 0 LE LL 49 38 — mm No. 1 und 3 besitzen ein Foramen supratrochleare. No. 1 mit seiner distalen Breite von 49 mm ist sicher vom Wildschwein, die beiden andern fallen in die Variationsbreite des Torfschweines. Radius prox., 2 rechte Teile. NE SA 2 : F- L re 1 2e: 91,5 246 mm No. 1 gehôürt dem Wildschwein, dazu passt die Ulna No. 1. Das andere passt zum Torfschwein. Ulna, 2 rechte und 1 linkes Stück. No. 1 2 3 r re: l BHôhe d. Sigmoidgrube . . . . . . . . 27 19 (19) mm - No. list die eben erwähnte Ulna vom Wildschwein. Die beiden -andern Nummern rühren von kleinen Tieren her. Allen Ellen _ fehlen die Epiphysen. Pelvis, 3 linke Reste. No:: 1 2 3 Acetabulum . . 30/29 .37,5/36,5 33/32 mm No. 1 und 3 lassen sich beim Hausschweine einreihen. Ueber die Herkunft von No. 2 bin ich im Zweifel. Seine Dimensionen nähern | sich auffallend dem Wildschweine. _ Femur dist., { rechtes und 1 linkes Stück. Das linke Stück _ ist das Fragment einer Epiphyse und hat keine Maasse geliefert. 598 EMIL KUHN Beim rechten Rest ist die Epiphysennaht noch sichtbar, seine distale Breite beträgt 43 mm. Es passt in die Variationsbreite des Torfschweines. Tibia dist., 1 linkes und 1 rechtes Ende. NO 2 L Fr: Bréite ist rs ser er 35 35 mm Die Werte liegen zwischen denen vom Wildschwein und denen des Torfschweines. Calcaneus, 1 linkes und 1 rechtes Exemplar. NOR 2 L r Gr ALGR ab SERRE ET — 74 mm Länge d. Tuberc. oben . . — 42 » Hôhe » » a. d. Basis. 27 21 » » » » Histo A EF » Hôhe d. Proc. lateral. . . . 36 25 » Länge» » » oben . 39 24 » No. TL ist vom Wildschwein, der Tuber ist defekt. No. 2 rechne ich zum Hausschwein. { Metapodium [IT oder IV dist.. Mit einer Breite dist. von 19 mm gehôürt dieses Stück zum Wildschwein. 1 Metapodium IT oder V dist. { Phalanx 1. £ LANDE LE ARE A EE 47 mm RE" Bréile prox: SET RER 19 » D, "MAD h EME 19119 1 Phalanx 2. LANDE, LANTERNE RTE (29) mm Bréite DrOET CERN TE ERA 18,5 » SOUL + LT NOR PME n SU MS | 14,5% °% ÿ', dia ph SN RE LIGA D Beide Phalangen stammen vom Wildschwein. Die Rassenbestimmung des domestizierten Schweinesist unsichers | Für mich ist sicher, dass wir in den Resten von Storren nicht * 8 T Cr xÿ 3 Ch. 4 14 Enr 7. LS + BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 599 die typischen Torfschweine vor uns haben. Es wurden Tiere gehalten, die das Torfschwein an Grüsse übertrafen. Ein solches Hôherzüchten kann man sich durch KEinkreuzung mit Wild- schweinen erklären, zumal ja, wie die vorliegende Untersuchung gezeigt hat, unter den Schweineresten auch solche von Sus scrofa ferus sich nachweisen lassen. ÂAhnliche Ueberlegungen wurden bei Sus und dann vor allem beim Rind von andern Auto- ren schon gemacht. 2: Bos, Rhin d: 2 Hornzapfen rechts, bei beiden ist die Spitze abgebrochen. Das Innere ist mit grossen Cavernen erfüllt. No 2 Bai M 5. ©." 1A40 ea TN ch dd basis. 0. 50 —. » ME » » » DÉC AR RME ARE EEE 38,3 (43) 0 Länge längs d. äussern Kurvatur . . . . (190) (160) » . Länge d. Sehne v. d. Basis bis zur Spitze.. 70 NN Ad ns dDÉRnN es, LE 4:13 — No. 1. Die Krümmung verläuft seitwärts nach unten und vorn. Auf der Seite der grossen Kurvatur sind schwache Andeu- tungen von zwei Rinnen. Eine Drehung ist nicht vorhan- den. Das Stück stimmt ausgezeichnet mit der Figur eines Hornzapfens der brachyceros-Rasse bei L. RÜTIMEYER (1862, Tab. II, Fig. 4) überein. No. 2. Dieser Hornzapfen ist schwächer gekrümmt. Auf der Oberseite ist eine schwache lange Furche angedeutet. Eine leichte Drehung ist vorhanden. Ich rechne ihn eben- falls zur Torfrindrasse. 1 Fragment der Hirnschädelseitenwand links. 1 Orbitafragment links. Beide gehôren einem domestizierten Rinde an. Mandibula : No. 1, 1 Mand. links mit P, — M, ca. 3 jährig. No. 2, 1 Mand. rechts mit P, — M,, und Alveolen für P, und M. Die Zähne sind sehr stark abgekaut. 600 EMIL KUHN No. 3, 1 Mand. links aus 2 Hälften (mediale und laterale) bestehend, ca. 2-21% jährig, mit dP, und M,, P, im Durchbruch. No. 1 2 4 à 1. Länge d:Backenzähnrehe en 135 mm 2, -Längé d,;-Molaren. 1007 87 93% 3: - Länge.d:-Praëmolaren CR 50 ES 4. Hühe hinter d. AR ASS SSI 24 — » Dé H0bDe Or PS Lee EU re De — °ÿ 6.- Distanz P, bis Rnloëh VOIES 83 — D 4: =Verhältnis No: CG: No: APE EEE 0,605 = Mit dem Verhältnis 1:0,605 steht der Unterkiefer No. 1 in der Mitte zwischen der Torfkuh und dem domestizierten Primige- niusrind. Nach den Dimensionen schliesst sich der Kiefer No. 2 der Mandibula No. 1 an. Der Habitus der Bezahnung spricht durchaus gegen eine typische Torfrindrasse. Zähne : 1 M, sup. rechts. 1 M, sup. rechts, beide von einem domestizierten Rind. 4 M, inf. rechts, alle 2-3 jährig. Maximale Länge 37,2 38 34 35,8 mm 1 dP, rechts, inf. noch nicht angekaut. 4 P, Hinks, inf. noch nicht im Gebrauch. 1 M, links, inf. 1 M, links, inf. = Eine Anzahl Wirbel- und Rippenfragmente. { Scapula links. Halsbrerte 2e RE à (45) mm Gelenkfläch RE elen, ich NS SES LEE SATAES Le 383 » Das Schulterblatt stammt von einem jungen Tier. Humerus prox., ein linkes und ein rechtes Fragment. Das rechte Stück hat kein Maass geliefert, während der prox. Durchmesser des linken Teiles 93 mm misst. Nach den Dimensionen müsste man dieses Oberarmfragment zur Torfkuh stellen. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 601 Humerus dist., 3 Nummern, 2 rechte und 1 linke. No. 3 ist ein mediales Fragment. Na::1 2 3 > E Brerte dsl : : 2 87 75 mm No. 2 kôünnte man noch zu Pos brachyceros stellen, No. 1 zeigt ein ähnliches Maass wie ein frontosus-Rind. 1 Radius und Ulna prox. links. Breite d. Gelenkfl. d. Radius prox. . 70,7 mm Hôhe d. Sigmoidgrube. . . . . . HN Ger. Breite d. Olecranon . . . . . 855 1 Radiusepiphyse dist. rechts. Breite dist. ohne Ulna . . . . . . 69,5 ; » Der Radius mit der Ulna fällt in die Variationsbreite des Torf- rindes, während die Radiusepiphyse von einem grüsseren Tiere stammt. { Patella rechts. 4 Tibia prox. rechts. Breite prox. 91 mm. Das Stück passt zu einem grossen Torfrind. Tibia dist., 2 rechte Exemplare. No. 1 2 LE ] BÈ Breîte dist:. - . … : 54,3 57,6 mm Beide gehôren der Torfrindrasse an, sie stammen von kleinen Individuen. Astragalus, 4 Exemplare, 3 linke und 1 rechtes. No. 1 2 =: 4 Il r: fe I. | RÉ AUSSÉN L.E 88,2 61 64.2 61,6 1 TO RENE 80,5 96,7 57,1 06 Breite d. Gelenkfl. oben. . . 04,7 3725 37 37 2e (y » unEen -.* (62) 39,3 38,3 37,3 DT “y » hinten . . 41,6 28 26,4 27,8 602 EMIL KUHN No. 1 ist sicher von Pos primigenius, die drei anderen passen zum Torfrind. 2 Scaphocuboidea links und rechts. Beide gehôren zu B. brachy- ceros. Metacarpus prox., 3 linke und 1 rechtes Stück. No Met 2 3 4 I. F. 1. l Breite prox. 65,4 Bo 54,9 56,2 mm No. 1 ist grüsser als die Metacarpen der Torfrasse, ohne jedoch an die Frontosusrasse heranzureichen. Ahnliche Werte gibt A. Davip (1897, p. 25) für Knochen aus Lattrigen an, es sind Mittelformen zwischen der Torf- und der primigenen Rasse. Die anderen Metacarpen passen zur Torfrasse. 1 Metacarpus dist., rechts. Mit einer Breite von 55 mm muss dieses Stück zu B. brachyceros gerechnet werden. Metatarsus prox., 5 Nummern, 3 linke und 2 rechte. No: 41 2 , 4 5 I. j ] r. l': Breite-prox< 7. HS 2% 2408: (590 = — mm Alle müssen zum Torfrind gerechnet werden. Metatarsus dist., nur zwei Fragmente. Das eine ist von der linken Seite und besitzt keine distalen Epiphysen. Beide lieferten keine Maasse. . Dazu kommt ein nicht näher bestimmbarer Metapodiumrest und … zwei distale Ephiphysen. Phalangen : Phalanx 1, 8 Nummern, alle stammen vom Torfrind. No. 1 2 o 4 | d | 6 J | 8 | | Länge lat.. . 07,2 100,7 602004 57,2 | 51,2 12565000 Breite prox.. 28,8 | 30 26 27:7 |:27$9 0h20 9e -27,3 »" ste 20/0ei 074 26 26,8; | 26,6% 125 26,7 | 27 sr de Diapit|52257 28999012 23,7 | 23,5 | 23,8 280. | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 603 Phalanx 2, 3 Nummern. Länge lat Breite prox dist. Die distale und die Diaphysen-Breite sind sehr unsichere Maasse. Alle drei Phalangen passen zum Torfrind. Phalanx 3, 1 Exemplar. nue d'Sohlé dar: "7: 1, 78,3 mm Mittlere Breite d. Sohle . . . . . 23 » » » » Gelenkfläche . . 18,5 » Mere ohe rx 2 ET 30 » Die Nagelphalanx gehôrt zu B. brachyceros. . Die Reste der Rinder weisen, wie schon die Schweinereste, auf eimen Jjung-neolithischen Pfahlbau. Neben der alten Torfrasse konnten Knochentrümmer einer grüsseren Rinderrasse festgestellt werden. B. Wilde Tiere. 3. Meles meles (taxus) L., Dachs. Ich konnte nachweisen : 1 Scapula rechts. PO RE du 19,3 mm 3 12,5 Solenkiiache 2 027. . We: 188 » 1 Radius rechts. RM RM ne à à à à 88 mm ERP PDO LE Jui, 12,4 D SON EN ER 18 ) EL RRQ a AGEN ENS PRRNE ARR 10e, 604 EMIL KUHN 2 Pelvis, links und rechts. Acetabulum 13/13 mm. 1 Tibia rechts. Lingerie 2 TENER AE NARRERE 98 mm Breite pro re » de dDapa dd6 11201454, 173.458 -» Phalanx 2, 5 Nummern. No. 1 2 3 a D Bone er 0422". 4b;4 40 39,6 — mm Pre prox.: =. 19 AO RAlIO RS AO PERS 5 ) DB sn" 16 OS PRO EL LD 2 5 ph 149:162 15,7 488 : — » No. 5 fehlt die prox. Epiphyse. Phalanx 3, 1 Exemplar. Fanse dSoble dus 2, . 61,6 mm Mdr Bree moines ue 7 = 49 » ) ) Den NP Sn 207: » DÉRACeMRIONe Len rive Aer 28 ) Die Reste des Edelhirsches vom Greifensee zeigen Dimensionen, die die entsprechenden des rezenten Tieres übertreffen. Die Maximalwerte, die L. RürTimEYEr (1862, pag. 59/60) angibt, werden aber in keinem Falle übertroffen. WILDSBERG: _ Die Kulturschicht «erstreckt sich in den See hinaus bis zu der Stelle, wo der Seegrund unvermittelt 2-3 m steil in die Tiefe abfällt. .…. Wie bei Furren fehlen die Tierknochen beinahe vollständig; dafür ist die Tôpferware reichlich vertreten. » (M.A.G.Z. 29, 4, 1924, pag. (39).) Die den Knochenresten beiliegende Etikette trug folgende Auf- schrift: Wildsberg-Greifensee, station lacustre néolith. Ausgrab. 1920. Über das Aussehen der Knochen wären die Angaben von _ Furren zu wiederholen. 608 EMIL KUHN a quo gui is Fundstücke : 1 VUE 1 Maxillare links mit P, fragm., M, und M, angekaut. Léänge-M . "0 UE SSSR NME D. MERE RE EE RP RES Das Fragment ist nach seinen Dimensionen zu Sus scrofa L. zu Zählen. 2. Cervus: { Radiusfragment dist. links. 1 Ulna links. Hôühe d. Sigmoidgrube (26,5) mm. 54 B0s : Zähne: 1 M, und M, eben angekaut, vom Oberkiefer. 1 Phalanx 2. Länge lat... 2 4e ES SR Breite prox: "AS ER RER D. UISt, : ZT RE eee CNRS 54 -d: Diaph, ere ER Alle Stücke stammen vom Hausrind. 1 Humerusdiaphyse rechts, Cerous oder Bos. Die Reste aus der Kulturschicht I und jene aus Wildsberg sind. zu dürftig, so dass ich nur die Ausbeute der Kulturschicht II aus Storren kurz besprechen môüchte. Da nur ein Versuchsgraben aus- gehoben wurde, ist die Hoffnung gering, ein lückenloses Bild der. Pfahlbaufauna zu rekonstruieren. Das bestätigt auch die eben durch- seführte Analyse. Von Haustieren konnten nur das Schwein und das Rind nachgewiesen werden. Das Fehlen von Schaf, Ziege und Hund mag aus den oben erwähnten Gründen ein rein zufälliges sein. Das genaue Studium der Rinder- und Schweinerassen zeigt,… dass Torfrind und Torfschwein nicht mehr in ihrer ursprünglichen Gestalt gezüchtet wurden. Neben Formen, die noch an diese ursprünglichen Typen erinnern, konnten grüssere Schläge nach- gewiesen werden. Dieses Hüherzüchten der Haustiere wird all: Le s'oe Ts LÉ à De 7 . F à Lin a | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 609 gemein äls Zeichen eines hohen Standes der Viehzucht und vielleicht längerer Domestikation angesehen. Die Prähistoriker weisen die Station mit aller Bestimmtheit dem Pfahlbau-Neolithikum zu. Die faunistische Untersuchung spricht nicht dagegen, sie kann sogar das Alter der Station noch genauer präzisieren. Der Nach- weis von grüsseren zahmen Rindern und Schweinen ist im Sinne einer spätneolithischen Station zu verwerten. Das Verhältnis der Summe der Individuen der Wild- zu den Haustieren ist gleich 10:6. Diese Zahlen sind irreführend, da Gelegenheitsfunde wie Meles und Martes das Verhältnis, wenn relativ wenige Reste vorliegen, fälschen künnen. Vergleichen wir die Zahl der Knochen, so erhalten wir ein Verhältnis 60:66. Das heisst, Wildtiere und Haustiere halten sich ungefähr die Wage. Berücksichtigt man bei einer Statistik, dass nicht alle Hirsch- knochen erfasst werden, da ein Teil als Artefakte beim Prähistoriker bleibt, so wird dieses Manko wieder ausgeglichen durch die grosse Zahl der Reste, die ein einziges Hirschgeweiïh liefern kann. Mit eigener Etikette, separat in Papier eimgewickelt, unter dem Materiale von Storren-Greifensee fand sich: 1 Ulna links von Ursus arctos L. 1 M, inf. links vom Hausrind. Länge d. Kaufläche 36,8 mm. STORREN JUCKER: Am 23. Nov. 1920 sandte Herr Lehrer E. JUCKER, in Greifensee, - eine kleinere Auslese von Knochen aus der Pfahlbauzeit an Herrn Prof. Dr. K. HESCHELER mit der Bitte, sie bestimmen zu wollen. … Aus dem Begleitschreiben entnehme ich folgende Stellen, die über - die Herkunft einiges Licht werfen. « Die Fundstelle (der Knochen) ist die « Store » eine Halbinsel, ca. 1 800 m südôstlich des Städtchens Greifensee im Abraum des Pfahlbaues - (Tiefe: Oberfläche bis 1 m). — Die meisten Knochen wurden vor ca. Le « D 1 1% Jahren ausgegraben, einige beim jetzigen Seetiefstand. » Die vorliegenden Knochen unterscheiden sich von denen aus der £ Sendung des L.M. durch ihre grüssere Härte und Glanz, wie auch “ durch eine tiefbraune bis schwarzhraune Färbung. Sie sehen wie poliert aus. & F- 610 | EMIL KUHN A. Wilde Tiere. 1. ÆEquus caballus L., Pferd. Dem Pferde lassen sich nur wenige Reste zuschreiben. Es sind dies: 3 Oberkieferzähne. Sie passen aneinander, stammen also sehr wahrscheinlich vom gleichen Individuum. Dadurch wurde auch die nähere Bestimmung der Zähne sehr erleichtert. Es ist P,, P,, M,, von der linken Seite. Am stärksten abgeschliffen ist M,, doch bildet die Oberfläche noch keine abgeschliffene Ebene, der Zahn ist noch nicht bis auf den Grund der Täler abgetragen. Die Schmelzfiguren sind einfach, einfacher als bei dem entsprechenden Zahn der Pferde vom Alpenquai. Länge d. M, (Kauflächenmaass) . . . . 29,4 mm Breite d. M, » RS RE Innenpfeilerläinge sets CRE TRE Der P, ist noch nicht angekaut. Grôsste : Länge d:P; 50282 SENRMMEE SRE » Breite di PF 2.27, NEVERS ARR Gr.: Innenpfeilerlänges eV ae Der P, ist nicht angekaut. Grôsste Länge d. P, . . . . :. «4 29000 ». Breite d F5. APR | Gr. Innenpfeilerlänge 7e 2 Re Rueee | Das Alter dieses Pferdes betrug 2-3 Jahre. Dazu kommt noch 1 Phalanx 1, hinten, rechts. Grôsste Länge . Us eee SI Breite d. prox. Gelenkfläche . . . . . 52,1 » ) » dist. ) 5, al STONES » :» Diaph. 65 SUR ESONNEeRRE REP An Re NT LS NX ET eu et nr EE BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 611 2. Cervus elaphus L., Edelhirsch. 1 Frontale rechts mit Fragment des Geweihansatzes. 1 Maxillare links mit P,-M,, ca. 5-6 jährig. nn 2. 1195 mm ER es nn 0. 2 1V ) 1 Maxillare rechts mit M, und M, ca. 4-5 jährig. Die Zähne sind von gleicher Grüsse wie beim eben beschriebenen linken - Maxillare, sind aber nicht vom gleichen Individuum. 1 M, links, sup. Radius dist., 4 Stücke, 1 linkes und 3 rechte. No: 1 2 3 4 \ Œ: Fe r. I. M 2 | 50 51 45 53 mm 4 Tibia prox. rechts. Breite prox. 82 mm. { Tibia dist. rechts. Breite dist. 49,6 mm. { Astragalus links, mit Bisspuren. D An SE Re. 22 DZ ‘M TO es Lu PL) 2 AD - proue: d'Gelenkil -oben- = - ©. > 315 » EE D TITI USINE PE. ee. As 4 » Hanton 5 He tr 6. 1 Calcaneus rechts, das Tuberculumende ist abgebrochen. Eaasm d Proc. laterahs, :: .. ::. .. 562 mm Hôühe d. » » RE MR A PE) OR » Hubert: 4 s-bastss . … 5" 405» 1 Calcaneus rechts ohne distale Epiphyse und mit abgebrochenem _ Proc. lateralis hat keine Maasse geliefert. 1 Metacarpus dist. rechts. Breite dist. 43 mm. _2 Metatarsalia dist. links. Breite dist. 43,5 mm; 44,7 mm. 3 Phalangen 1. No: 2 3 ne 59: -5%4 58 2 mm DOME Mio eur er: 21 182243") ne à iu20 4 548932. 20.4 : din 2. + A1 D 144-162 » Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 48 612 EMIL KUHN 2 Phalanx 3. Noa SR Länge d-Sohlé dass ess 49,8 mm Mittlere Brerte d. Sohle. : 4354555 » » » Gelenkes 5 MATE Verticale H6he: rte 23,7. » B. Haustiere. 3 DUS 9 CHENETR 1 Maxillare rechts mit dP;, dP,, M,, ca. 12-1 jährig. Mandibula : No. 1, 1 Mandib. rechts mit M, — M, ca. 2 jährig. Der Talon ist sehr lang urd kompliziert. Der Kiefer gehôürt sicher zu Sus scrofa ferus. No. 2, 1 Mandib. rechts mit P, — M,, Alveolen für C, P, — P;, ca. 2 jährig. Der letzte Molar ist etwas länger als der entsprechende Zahn bei Sus palustris von Wauwyl. Vergleiche auch die Maasse der Tabelle. No. 3, 1 Mand. rechts mit P, — P,, ca. 2 jährig. Der Kiefer passt : zu No. 1 (Sus scrofa). No. 1 2 3 Länge d. Molaren . . . . 87 56 — De PS PPS RSS ee — 99 —- SES Or RP TUE — 35, A Distanz PCs see — D — » PP ARR ==: 119 — ) Pi CERTES — 24,4 — Hôühe unter d. Mitte M, . — 42 — Länege von: M£.5 Rraiun 47 37: -— Brerte von Mer Ten 195 — _- Zähne : 1 P, sup. rechts, 1 —1 1% jährig. Der Praemolar ist grüsser als der entsprechende Zahn bei S. palustris, er passt zu dem entspre- chenden eines rezenten Wildschweines. _ BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 613 4 M;'inf. links, 2-3 jährig. Der Schmelz ist kräftig. Der M, ist länger als ein M, von S. palustris aus Wauwyl und zwar sind die beiden vorderen Hügelpaare länger, der Talon ist gleich lang. SÉCNTEIC AS CREER 38 mm ROOMS en" 7e, Fee 1 Humerusfragment dist. links hat keine Maasse geliefert. 4. Bos, Rind. 1 Maxillare links mit P, — M,, Alveolen für P, und P,, mehr als 3 jährig. Länge d. Molaren . : . . . . . . 93,5 mm RER PC EE ii 0: 225525 PE A MES né A re ir, 45 » DE Er Eee ER 39 » Der Kiefer passt zu B. primigenius. 1 M, sup. rechts, ca. 2-3 jährig, ist sicher von B. primigenius. MARRON RER Te pti» 35,4 mm 1 M, sup. links, ca. 2-3 jährig, gehôrt zu B. primigenius. LE» ee PET RER ET RIRES 35 mm 1 M, sup. links von einem domestizierten Rind. 1 M, sup. rechts von einem domestizierten Rind, nicht vom gleichen Individuum wie der eben erwähnte Molar. Mandibula : No. 1, 1 Mandib. rechts, mehr als 3 jährig mit P, — M.. Länge d. Backenzahnreihe . . . . 138,5 mm Dar MOINE er ui." 89 » » ». Praemolaren : . . . . . 49 ) D DAME RS Er a CAT LE cie 30 » PRO VO PR EN pe da nie ed 28,2 » Der Kiefer stammt von einem domestizierten Rind. LL + -,0 nr No. 2, 1 Mandib. rechts mit dP, — dP,, M, fragm., ca. 2 jährig. 614 EMIL KUHN Länge dP, (Kauflächenmaass) . . 38,8 mm Ê Hôhe vor d'A RSR RER OL EN Der Kiefer stammt von eimem Auerochsen (PB. primigenius Boj.). No. 3, 1 Mandib. links mit dP,, dP,, M,, M, im Durchbruch, ca. 11% jährig. Hanoe Pier Ts ER ES RES 31 mm FO: VOLS ERP ASE rer 25 » Der Kieïer gehôürt einem domestizierten Rinde an. No. 4, 1 Proc. asc. mand. links von B. primigenius. Zähne : ; 4 M, inf. links, ca. 2 14-3 jährig, von einem domestizierten Tier. Max. Länge 37 mm. © 4 M inf. links, ca. 1 12-2 jährig, von PB. primigenius. Max: Léger ess Re 37,7 mm | 4 M, inf. links, von einem domestizierten Tier. Zwischen den beiden Zahnsäulen, auf der lingualen Seite, findet sich ein lan- zettfôrmiges 23 mm langes und 11,8 mm breites Gebilde. 4 M, inf. links, über 3 Jährig von LB. primigenius. 4 M,, inf. links, stark abgekaut. ue Wirbel: = 1 Thoracalwirbel von B. primigenius. 1 Sacrumfragment von PB. primigenius. Humerus prox., 1 rechtes Fragment von einem Hausrind und ein solches von B. primigenius. 1 Humerus dist. rechts. Breite dist. 71,5 mm, zum Torfrind passend. Radius prox., 4 Nummern, 2 linke und 2 rechte. NO: 1 2 6 4 r'. TR k r, zreite prox. Gelenkfi. 86,8 77,6 69 69 mm BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 615 No.-1 gehôürt unzweifelhaft zu B. primigenius. No. 3 und 4 fallen in die Variationsbreite des Torfrindes; No. 2 ist grüsser. 1 Ulna links, ohne Epiphyse. Hühe d. Sigmoidgrube 29 mm. 1 Pelvisfragment rechts, vom Hausrind. 1 Femur prox. rechts, vom Hausrind. 1 Femur dist. links, ganz zerbissen, dazu 1 Femurfragment links, von einem jungen Tier; die Epiphysengrenze ist noch nicht verschlossen. { Tibia dist. links. Breite dist. 56 mm, Déhbré zum Torfrind. Î Astragalus rechts. Hôbhe aussen : : ARTE 78 mm Breite d. Gelenkfl. di à RAT DO» » ) ) hinten URI VER 3%. Das Sprungbein ist sicher von B. primigenius. ! Calcaneus rechts. be Edge + er nee 2-5 100 mm Länge d. Tuberc. Shen LR DATES ALES Hôhe.d:“l'uberc: a:s.Basis . : -. FOR) DE TR CR RES 44,8 Prat MORE es rime 62 » nabiruanse Qhen ="... 60 » Das Fersenbein ist von der gleichen Grüssenordnung wie der Astragalus, es gehôürt zu BP. primigenius. 1 Metacarpus prox. rechts. Breite prox. 68 mm, von einem grossen, Hausrind. 1 Metacarpus dist. links. Breite dist. 56 mm, fällt in die Varia- tionsbreite des Torfrindes. Phalanx 1, 3 Nummern. No. 1 2 3 LISIS EURE SRE 1 67,8 — mm M HR uns. 37 34,8 — » » CS MR ut ul Cou (36) 32,5 Fe » LA AR DIET SSSR EEE 34,8 27,0 20,8 » No. 3 ist von einem jungen Tier, die prox. Epiphyse fehlt. No. ! und 2 sind dem PB. primigenius zuzurechnen. 616 EMIL KUHN e) FURREN, GREIFENSEE, BEZ. USsTER, KT. ZüricH (C. 212). Literatur : Grabung J. MESsiKoMMER: A.S.A. 1899. Grabung 1920 des L.M.: J.B.L.M. 1920 — 15.:JB-SGU°1922 — 14. J.BS.G.U. 1923 — M.A.G.Z. 29, 4, 1924. Der an Material arme Pfahlbau wurde erneut im Jahre 1920 vom Schweizerischen Landesmuseum untersucht. Ein Ausgrabungshbe- richt erschien im 10. Bericht über Pfahlbauten in den Mitt. d. Antiqu. Ges. in Zürich (1924). «Der Pfahlbau Furren liegt 8 m vom gegenwärtigen Ufer gegenüber den Marksteinen 42-47. Auf der Landseite ist die Kulturschicht gänzhich verchwunden, obgleich der Strand von Pfählen übersät ist. In dem ausgegrabenen Teil verstärkt sich die archaeologische Schicht nach der Seeseite bis zu einer grôssten Dicke von 40-50 em; sie ruht auf der Seekreide, von der sie getrennt ist durch eine Kohlenschicht von 7-10 cm. » «In der ganzen archaeologischen Schicht fehlen die Knochen beinahe vôllig, die Werkzeuge aus Knochen gänzlich, dafür sind die Gefässcherben zahlreich. Sehr wahrscheinlich ist dieser Pfahlbau durch eine Feuers- brunst untergegangen. » «Im Ganzen deutet dieser Pfahlbau auf grosse Armut. » Gegenstände aus Metall fehlen vüllig. Es ist eine neolhithische Station. Knochenreste: Den Knochenresten lag eine Etikette mit folgender Bezeichnung bei: station lac. néolith. Furren-Greifensee, Knochen, Ausgrab. 1920. Die Knochen zeigen die typische Farbe der Pfahlbau- knochen. Dagegen istihre Härte gering. Die Oberfläche des Knochens ist sprôde und von Rissen durchzogen. Einzelne Knochenlamellen fallen leicht ab, ein Zeichen, dass sie lange im Wasser gelegen sind. Cervus elaphus L., Edelhirsch. 2 Geweihfragmente zu Handgriffen verarbeitet. Zähne: 1 P, sup. links, 1 M, und 1 M, sup. rechts. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 617 1 Epistropheusfragment. 1 Tibiadiaphyse links. 1 Astragalus links, juv. TI ENT A Ne EE ER BRUT DC DELTENTR R uhae topeqe, SRE A) Breite d. Gelenkrolle oben . . . . JE ) » » » Uribe ei Sr 5) » » ) ) hinten . 255575 1 Calcaneus links, ohne Proc. lat. Länge d. Tuberc. oben . DA TON Hôhe d. Tuberc. dist. . RUES 21.20» » » » dr BASIS EURE Le 92:5 » 1 Metatarsus dist. abgerollt. EE STE RES RENE EE AE (34,9)mm 1 Phalanx 1. RATIO MEL PS den eu do ne DOC: RRBLbE DOM Per Aer es: 16 » ) SR RRMER RTEt daR LE » » DÉMADIRA NT LUN ne 19462 Auf Grund dieser Reste kann man auf ein Tier von geringerer Kôrpergrüsse schliessen. f) UTOQUAI, ZüricH, ZÜRICHSEE (C. 161). Laiteratur : 20. J.B.S.G.U, 1928 — N.Z.Z. vom 4. Nov. 1928, No. 2015 — 38. J.B.L.M., 1929 — 21. J.B.S.G.U., 1929 — M.A.G.Z., 30, 6, 1930 — N.Z.Z. vom 21. März 1930 — Schweiz. Lehrerzeitung No. 14/5, 1930. «Bei den Fundamentierungsarbeiten für einen Neubau entdeckte man auf dem Gebiete des ehemaligen Panoramas am Utoquai, zwischen Kreuz- und Färberstrasse, im September 1928 einen neuen neolithischen Pfahlbau. Die Kulturschicht befindet sich 4 m unter angeschwemmten Terrain und modernen Auffüllungen, auf der Kote von 406 m. Sie ist überlagert von einer 0,60 m dicken Schicht Schlamm und 0,90 m Sand; an der Grenze der beiden fand man ein Bruchstück eines rômischen Ziegels. Die Kulturschicht liegt in der Hôühe des Mittelwasserstandes des Sees; 1hre Dicke beträgt 0,30 m. Unter ihr befindet sich eine 0,40m dicke Schicht Seekreide; dann folgt eine zweite Kulturschicht, die an der Stelle, wo die Sondierungen stattfanden, nur 0,15 m misst und direkt auf dem Seekreidegrund ruht, der hier eine Mächtigkeit von zwanzig Metern erreicht. Diese untere Schicht hat keine Fundgegenstände geliefert, dagegen ist sie reich an organischen Stoffen, hauptsächlich an Pflanzenresten. Es ist môglich, dass sie von einem von den Wellen bespühlten Pfahlbau herrührt, der noch etwas mehr landeinwärts liegt. In der oberen Schicht fand man zahlreiche Ueberreste von Pflanzen, deren Bestimmung Herr Dr. NEUWEILER zu übernehmen die Güte hatte. Tierknochen in Menge wuraäen dem Zoologischen Institut der Universität überwiesen. Die archaeologischen Funde bestanden aus Knochenpfriemen und -spachteln, Hirschhornfassungen, einigen Steinbeilen und einer Kupferahle. Topischerben sind zahlreich. Mehrere weisen Ornamente der Schnurkeramik auf. Es muss demnach an dieser Stelle zwei aufeinanderfolgende Pfahl- bauten gegeben haben. Der erstere wurde zweifellos durch ein plôtz- liches Ansteigen des Seespiegels zerstôrt und es verflossen einige Jahre, bis etwas weiter im See draussen die Rekonstruktion der Siedlung erfolgte. In dieser Zwischenzeit bildete sich die Kulturschichten tren- nende Schicht Seekreide. » (M.A.G.Z. 30, 6, pag. 17.) ; Weitere Grabungen fanden im Oktober 1929 statt. D. VIioLLIER berichtet darüber im 38. J.B.L.M. (1930) Seite 39-44: «Les objets recueillis sont relativement peu nombreux: les haches de pierre sont rares, les gaines en bois de cerf en revanche abondantes. Mentionnons la découverte de quelques silex travaillés, d’une belle pointe de lance en silex, de poinçons en os, d’un hausse-col formé d’une côte de bovidé arquée et perforée à ses deux extrémités. Les fragments de poteries sont nombreux, les uns ornés de colombins en relief, les autres, d’un décor fait à la spatule. Les décors à la ficelle sont fréquents. Dans la couche de craie intermédiaire, nous avons recueilli quelques vases entiers qui ont dû tomber à l’eau pendant la reconstruction du village. Celui-ci a dû être abandonné volontairement durant la période du cuivre, car nous n'avons constaté aucune trace d'incendie. Cet abandon explique la pauvreté relative de cette station en objets de l’industrie humaine. » (pag. 44.) 618 EMIL KUHN A Die Station Utoquai war an der Grenze von Neolithikum und Bronzezeit (Kupferzeit) bewohnt, während die benachbarte Station : Alpenquai bis ans Ende der Bronzezeit reichte. Die Knochen sind weniger stark zerschlagen als diejenigen von Ossingen. Sie zeigen die bekannte charakteristische Beschaffenheit der Pfahlbauknochen. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 619 ÉINZELERGEBNISSE. A. Wilde Tiere. 1. Ursus arctos L., Brauner Bär. Vom Bären fand sich nur ein rechtes proximales Femurstück. Es stammt von einem ausgewachsenen Tier, und ist zu fragmen- tarisch, um Maasse nehmen zu künnen. 2. Meles meles (taxus) L., Dachs. Der Dachs war durch ein rechtes Schulterblatt vertreten, dessen Halsbreite 22 mm beträgt. Kleines Individuum. 3. Vulpes vulpes L., Fuchs. { Femur links komplett. 4 Tibia links, das distale Ende fehlt. Beide Knochen zeigen die gleiche Grazilität und geringe Grüsse wie diejenigen von Wauwyl. Utoquai Wauwyl re É: : Femur: Max. Länge 119 118,2 118,5 mm » obere Breite 21,9 21,2 A en, > untere « » 18,7 18,3 : Lo A3 De ; Breite d. Diaph. 8,0 8,1 CRIE. » Tibia: Max. Länge — _ rod | Max. obere Breite 19,1 — ait » . untere » — — 15 » Breite d. Diaph. 7,4 | == 7,3 5» - k À N. 4. Castor fiber L., Biber. Die Anwesenheit des Bibers kann ich durch folgende Stücke belegen : { Mand. links mit I und P,, M. 1 Mand. links mit M,, M.. 620 EMIL KUHN Dazu kommen an losen Zähnen, 1 P, inf. rechts, 1 M, inf. links und zwei Fragmente von unteren Schneidezähnen. 1 Humerus dist. besitzt eine distale Breite von 29 mm. 5. Lepus sp., Hase. Knochenreste des Hasen aus steinzeitlichen Stationen sind immer interessant. Fundstücke : 4 Tibia dist. rechts. Dist. Breite 13 mm. { Tibiadiaphyse links. Ich müchte noch erwähnen, dass L. RÜTIMEYER (1862) und K. HESscHELER (1920) aus Wauwyl ebenfalls je die distale Hälfte eines Schienbeines gefunden haben. 6. Capreolus capreolus L., Reh. Eine nicht unbeträchtliche Anzahl Knochen lässt sich dem Reh zuschreiben. Es hat aber als Wildpret nie die gleiche Rolle gespielt wie der Hirsch. Die Angabe von A. ScHoETENSACK (1904), dass das Reh den bronzezeitlichen Ansiedelungen fehle, ist nach den Unter- suchungen von E. WETTSTEIN (1924) zu modifizieren. E.WETTSTEIN fand es, allerdings spärlich (2 Geweihstangen und 2 Metatarsen), in der Bronzestation am Alpenquaiï in Zürich. Die meisten Reste vom Utoquai stammen von ausgewachsenen, aber noch jungen Tieren. É Fundstücke : An, Geweihresten fand sich das linke Geweih eines Sechsenders mit Frontale (Umfang unter der Rose 65 mm), dazu ein linkes Spiessergeweih. Es würde nicht angehen, aus der Form des Geweihes, Knopfspiesser, Spiesser,Gabler und Sechsender,weitgehende Schlüsse über das Alter des Bockes zu schliessen. So interessant die Gehürn- bildungsstufen sind, so entsprechen sie den Altersstufen nicht. Kapitale Sechsender trifft man schon oft unter 2jährigen Reh- bücken, während andere den hôchsten Entwicklungsgrad ersb mit 6 Jahren erreichen. (Vergl. A. BazLaurr, 1915, pag. 101). BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 621 Die folgenden Altersbestimmungen auf Grund des Gebisses wurden nach der zitierten Arbeit durchgeführt. Schädel und Gebiss: 3 Maxillarfragmente (No. 1,23): No. 1, ein linkes Maxillare mit vollständiger Zahnreihe (Länge der Zahnreihe 56,5 mm, Länge der Molaren 31 mm), gehôürt einem 3jährigen Tier an. No. 2, ein Maxillare links, M, fehlt, etwa 2jährig. No. 3. ein rechtes Maxillare mit M, und M,, ca. 2jährig. Die Unterkieferstücke sind zahlreicher, 7 Fragmente, 5 linke und 2 rechte (No. 1-7). No. 1, 1 Mandibula links, 2-3jährig, siehe Maasstabelle. No. 2, 1 Mandibula links, 2-3jährig, vergl. Maasstabelle. Länge Kieferwinkel bis Kinnloch » Hinterende d. Zahnreiïhe bis Kinnloch. . Hôhe hinter M, vor P, » hinter Symphyse Länge der Backenzähne d. Molarreihe Ich habe darauf verzichtet, die Zähne einzeln zu messen, da der einzelne Zahn vom Durchbruch an bis zu den letzten Stadien der Abschleifung grosse Veränderungen der Form erleidet. So nimmt die Breite der Kaufläche mit dem Lebensalter ständig zu. Die Länge dagegen nimmt mit dem Alter bei M, und M, ab, während sie beim M, eine Zunahme erleidet. No. 3, 1 Mandib. links mit M, 1-2 jährig. No. 4. 1 Mandib. links mit M, und M,, 1 Jahr und 1 Monat. No. 5, 1 Mandib. links mit P, und P,, 1 Jahr und 1 Monat. No. 6, 1 Mandib. rechts mit P, und M,, M,, 1 Jahr und 1 Monat. No 7°1-Mandib. réchts mit P; und P. im: Durchbruch, dP,, M,, 11 Monate. 622 EMIL KUHN Lose Zähne: 2 M, inf., 1 linker und 1 rechter; 1 M, inf. links, 2-3 jährig. 2 Scapulae, links und rechts. No. 1 2 1 r. als ner 175 16 GeL ASS RSS 19,8/19,8 19349 { Humerus dist. rechts, dist. Breite 26 mm. L Humerusfragment rechts. 7 Rad, 3 rechte und 4 linke, einer (No. 1) ist komplett, die andern sind proximale Stücke. No. 1 2 3 % 5) 6 7 r 1. r. Il L: S Il Hanbe. res RO — — —— —— _ D Breite prox. . . 24 24 951 245 925 948 251 » 2 -dist. 25.27 D CR » d. Diaph. . 145,7 45 — — — — — É 2 Ulnae, links und rechts, No. 2 fehlt die Epiphyse, junges Tier. Ger. Breite d. Olecranon . . 20,8 20,2 4 Pelvisfragmente, 2 linke und 2 rechte. No 1 2 3 4 r.. le 1. l Acetab.-TL'änge sr 227* 27 — 24 —- 4 Femora, No. 1 komplett links, No. 2 prox. Partie rechts, No. D 4 zwei dist. Stücke rechts. 4 No 1 2 3 { I. k r. Ê ÉÉNBOL ATE MES7e PRSS 186 :::.— — — Bréite :prox: 7% tue 39 41.0 -2—> += 4% »- “dist.s JS CREER »… dDiaphi: 50 EE BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 623 3 Tibiae dist., 2 rechte und 1 linkes. No. { Breite dist. . . .. 25,7 1 Astragalus rechts. Hôhe aussen ps IRNG : Breite oben - » unten Pire » d. Gel. fl. hinten 1 Calcaneus links. Abs. Länge Länge des Tuber Wet Froc. fat: oben:. Hôhe d. Proc. lat. . » des Tuber dist. » » » a. s. Basis 62 35 21,5 22.6 15,5 20 1 Metatarsusfragment rechts, Breite der Diaphyse 10,6 mm. 4 Phalangen 1. No. 1 hint. £ Cr ES TE 37,8 | Brie: pDrOë.. 2: 11 SRE: C'ÉOPRLeRER DS » _d. Diaphyse . 8,9 2 hint. 36,8 10,3 9,1 8,2 3 38.9 10,9 9,7 Ft hint. 34.6 9,2 8 6,8 . Wir kônnen sagen, dass mindestens 7 Individuen an den bespro- … chenen Resten 1hren Anteil haben. Darunter waren mindestens 6 männliche Tiere. Das Reh vom Utoquai ist dem heutigen Tier … durchaus kongruent. Grüssendifferenzen, wie man sie zugunsten - des subfossilen Hirsches bei Cerous antrifft, habe ich nicht 2 wahrnehmen künnen. Dass sich unter den Resten vom Utoquai keine sehr alten Bücke oder sehr alte Ricken fanden, wird wohl | weniger auf den guten Geschmack als darauf zurückzuführen sein, - dass die Jagd auf ältere Tiere wesentlich schwieriger ist. 624 EMIL KUHN 7. Cervus elaphus L., Edelhirsch. An Geweihfragmenten zählte ich 42 Nummern: No. 1, 1 Rosenstock rechts mit Messerspuren. Umfang unter der Rose 135 mm. . 2, 1 Rosenstockfragment rechts mit Messerspuren. Umfang unter der Rose 120 mm. .3, 1 Rosenstockfragment rechts mit Messerspuren. . 4, Basis einer abgeworfenen Stange, bearbeitet,. . D, 1 Augenspross links mit Geweihstiel und Frontale. Umfang unter der Rose 112 mm. . 6, Î Augenspross mit Fragmenten der Rose von einem abgeworfenen Geweih. . 7/12, Fragmente von Krongeweihen mit Spuren der Bear- beitung. . 13/42, Einzelne Geweihbruchstücke, z. T. zu Handgriffen verarbeitet. Im Vergleich zu den Geweihresten. ist die Zahl der Schädelstücke … gering. Vor mir liegen 4 Maxillarfragmente, 2 rechte und 2 linke No No No No 1, 1 Maxillarfragment rechts mit P, und M.. 2, 1 Maxillarfragment mit P, und P,, links. 3, 1 Maxillarfragment links mit P, und M.. 4, 1 Maxillarfragment rechts mit P.. Die Unterkiefer haben einzelne Maasse geliefert. Es sind 6 Stücke, 3 linke und 3 rechte. No. No. No. No. No. No. 1,1 Mandibula rechts mit P, — M,, die Praemolaren sind … fragmentär, die Zähne stark abgekaut. 2, 1 Mandibula links mit M, und M,, weniger abgekaut als IN GME 3, 1 Mandibula links mit dP, — dP,, M, im Durchbruch. 4, 1 Mandibula rechts mit M,, angekaut. 5, 1 Mandibula rechts mit dP, — dP,, M, im Durchbruch: 6, 1 Mandibula links mit dP,. | Nos" Länge, PE Men er ERA E RSA teur 120 mm error Molarrerié EME 10,9% per D, SP RAR Et ee PRE 43 ) BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 625 Ein einziger loser Zahn wurde als P, sup. rechts bestimmt. Atlas: 2 Stücke, beim einen sind die Flügel nach rückwärts ausgezogen, dazu ist es grüsser. Ich schreibe das grüssere einem Männchen zu, während das kleinere wohl von einem weiblichen _ Tiere stammt. Die verschiedene Ausbildung des Hinterrandes des Wirbels hängt vielleicht mit dem verschiedenen Gewicht des männlichen und weiblichen Kopfes zusammen. Länge d. Wirbelkôrpers . . . . .. 52 mm md ob-Bogens:::.. ne DAS Querausdehnung d. vord. Gel. fl Ne 73,7 5 Hôhe derselben 1. d. Mitte . . . . . 40 © "5 Querausdehnung d. hint. Gel.fl. . . . 73,5 » Hôhe d. Wirbelkanals hint. . . . . . 38,9 ) Querôffnung d. Wirbelkanals hint. . . SH Epistropheus: 1 Fragment. Wie bei den meisten Funden trifft man vom Schulterblatt nur Hals- und Gelenkteil. Ich habe 4 Stücke festgestellt, 2 rechte und 2 linke. No. 1 D 3 A Ike Fr: à de HalSbreites:: 21 31 33,8 41,9 46,8 ee. Gelenkfläche . [ 40 (38,5) 47,4 48,6 1 ALU AlS 7 04087 486 Die Scapula No. A zeigt recht bedeutende Maasse. Vom Proximalteil des Humerus habe ich 2 Stücke angetroffen, ein rechtes und ein linkes Fragment. Der distale Teil des Oberarms ist mit 4 Stücken vertreten, 2 rechten und 2 lhinken. Gr. Breite dist. . . 97 56 66,8 524 Von 7 Radiusfragmenten waren 5 messbar: ein proximales Stück links war zu fragmentarisch; 1 Radius dist. rechts ohne Epiphyse stammt von einem jungen Tier. Bei No. 3 fehlt die . dist. Epiphyse. 626 EMIL KUHN à No: 1 2 3 k 5 L 1: NS K: LE . Breite d.:prox: Gel fl. 21248 8 SRE rer —— — Diaph. breite 1. d. Mitte — > ÉPORE = — Breite Mist RES eee — —— — -50,8 49,2 # Juv. 5 Die Elle konnte in 7 Fragmenten nachgewiesen werden, 5 rechten und 2 linken. No. 2, 3, 5, 6 fehlt die Epiphyse. No. 1 2 3 [A 5 6 r. r. r. r. F l'E Hôhe d. Sigmoidgr. 28,3: 28,5 257 3t 2PF 520 No. 7 ist zu fragmentär, um messbar zu sein. Beim Pelvis waren von 7 Stücken nur deren 4 messbar, 3 rechte … Exemplare waren zu fragmentär. No. 1 2 3 4 50 51 615 52 4h 46 58 48 Ein rechtes proximales Femurende zeigt eine grüsste Breite von 90,3 mm. Zwei andere rechte Stücke konnten nicht gemessen werden. - Vom distalen Femurende wurden 3 Exemplare bestimmt, - 2 rechte und ein linkes. Acetabulum . No. 1 2 3 | L LA I. Breite dist, 222502 er POTR OO ER Mit Sicherheit konnte nur ein einziges rechtes Stück als proxi- males Tibiaende diagnostiziert werden. Breite prox. 67 mm. Zahlreicher waren die distalen Tibiaenden. Von den 8 Exem-" plaren, 6 lHinken und 2 rechten, konnten alle gemessen werden. No. 1 2 8 k 5 6 7 8 L É Le É d: 5 L I. Breite-dist. :.51: 51,8:52,6. 51:53:72 50,246 22% Dazu eine rechte Tibia ohne proximale und distale Epiphysen. Sie fällt durch eine abweichende Knochenfärbung auf. Diese ist im Gegensatz zu der tiefbraunen Färbung aller anderen Knochen gelblich gefärbt. Die geringste Breite der Diaphyse misst 24,3 mm. Astragalus: 5 messbare Stücke, alle rechts, dazu ein rechtes und ein linkes Fragment. k bi BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 627 Volle va a. d. Aussenseite . 559 "T 97 51 54,3 :| 58,5 | » » » Innerseite. H80-59)7-1: 28 265179) rte d. ob. Gelenkrolle . 93,235 31,5 | 37,2 | 38,6 » » unt. » SES bus 431:9 DE Vo Gr. Breite d. hint. Gel. f. PR TT RS rE 26.2:| 284 Dem Fersenbein konnten 6 Stücke zugeschrieben werden, 3 linke und 3 rechte. Bei No.4ist das Tuberculum abgebrochen, bei No. 5 der Processus lateralis. No. 6stammt von einem junger Tier. Gr. Länge. . . on Le MAR is Re Länge d. Tuber am ob. Rand. 63 RSR OI TT TE678 |..95 Gr. Hôühe a. seiner Basis * 39 = AE SÉOMRTE TS RECADERS SN Gr. Hôühe a. seinem dist. Ende. | 32,4 | 30,81 32,61 — 29,5 | — Volle Hôühe d. Proc. lat. . 41,7] 41,1! 42 45 | — 39,4 Proc. lat. Länge oben.. . Hi 36,3| 35,5] 37,2| 41 =- 37 | Ein Ulnare rechts. Ein Scaphocuboid rechts. Ein Hamatum rechts. Recht fragmentär waren 3 Reste vom Metacarpus, 2 rechte und ein linker. No. 3 stammt von einem jungen Tier; es fehlt die proximale Epiphyse. No. 1 2 r. D Un nu 2. 43 = » ÉRRE n RP Mees -e — 39,8 Der Metatarsus war durch 3 Reste vertreten, 2 linke und ein . rechter. = No. 1 pa 3 FA r.. 1. É - Länge 30,5 — — É- Breite prox. 37,6 =. — # » dist. 43,4 —- 39,8 # » _d. Diaph. 24,5 22.1 — Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 49 628 EMIL KUHN Gross war die Zahl der Phalangen. Von der ersten Phalanx wurden 28 Stücke bestimmt. 58 19,8 20 . Länge lat. . . Breite prox.. » dist. sd. Diaph. ee . Länge lat. . Breite prox. » HSE EE » d. Diaph.. No. . Länge lat. . Breite prox. » MS. » d. Diaph. ; & © D = Von den zweiten Phalangen wurden 19 Stücke 56,8| 55,6 21,2| 19,3 20 |18,8 16 Le 60 223 == 7 218! 20 | 18,6| 172] l 5 à 59,5 7 151 19,3! 16,7 7 9, LE 6, 29,2 21,6 19,1 54,8| 62,6 20 | 23,2 18,6| 22,6 17,1/°19,8 gemessen. nli|2)slsls|c)r|/sels |") | | | 1. Länge 38,3! 38,1| 39,8| 44,8| 38 | 37 | 37,6| 37,2! 37,1| 39,2 | 2. Breite prox.. | 20,5! 19,8| 19,5) 23,2| 19,4! 19,4! 20 | 19,6| 20,2] 19,1 DES dist. . |17,5| 17,2! 16,2| 48,9! 47,7! 17,1! 47 | 17,1| 16,7| 17 [4 » d.Diaph. | 15,5! 44,9| 15,5] 17,6| 15,1| 14,4| 14,2| 14,3) 15,2| 16,1 No. | 141 | 42 | 43 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 49 | | 1. Länge . 42,7| 42,5] 40,3] 42,4| 37,4] 37,2] 44,5) 44,4| 49,2 | 2, Breite prox.. . 21,7| 22,4! 19,5| 23,3| 19,7| 19,4| 22,3| 23,2] 22 Cr F 11, RARE 19,8| 20,2| 17 |20 | 17,1| 16,9| 19,2! 19,2/(17,2) LS d. Diaph.. 16,1| 16,3! 15,7| 18 | 15,2! 16,2| 18,9| 17,5 47,5 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 629 Am schwächsten vertreten waren die dritten Phalangen, 9 Exem- plare. | 1. Sohlenlänge, Len | | "STRESS | 51,1! 54,41 47,5! 47,61 50,3|.52,3| 52,3| 51 | 55,3 2. Sohlenbreite | 17 | 17,6] 14,4) 12,61 14 | 13,2) 16 |16 | 14,2 Ho -. 30,1| 28,5! 26,7| 24,4| 26,598 | —— | __ | 167 | 4. Breite d. Gel. fl. 182| 181! 158! 15. ÊTE __ |992| B. Haustiere. 8. Canis familiaris L., Hun d. Da Schädelreste fehlen, müssen wir versuchen mit Hilfe der Unterkiefer eine Rassenbestimmung durchzuführen. Vor mir hegen 12 Unterkiefer, 6 rechte und 6 linke. No. { und 2 besitzen keine Alveolen für P,, bei No.3 fehlt M, No. 11 und 12 stammen von jungen Tieren (No. 11 mit dP, + dP, links, No. 12 mit dP, rechts). _ Unterkiefer vom Hund (n. A. BRINKMANN, 1920). 1. Unterkieferl. . v. | Proc. ang. b. z.Vor- derrd.derl,-Alveole |125,8 (116) ,(116,7) — | —|—|—|— | — | — 2. Unterkieferl. v. | Cond. b. z. Hin- | terrd. d. C-Alveole |107,71101 | 101,6 1105 | 99,141 — | — 3. Unterkieterl. Y. Einschnitt ZW. Proc. ang. u. Proc. artic. bis. z. Hin- terrd. d. C- Alveole |103,9| 96,5! 96,6 | 99,4! 95 |(99)| — | — | — | — 4. Hôhe d vertic. £ Astes. . . . . . |59 |56,2| — |(55)| 53,6, — | — | — | — | — M ©. Hôhe d. horiz. | s Astes hinterM,. . | 21 |20 | 18,71 20 | 20,5] 19,7| 18,5| 20,1! 21,2| — DS Hôhe d. horiz. Astes zWw.:P, u.P,.. | 15,7| 14,4| 15 15,6! 15,4! 15,9| — | 17,4| — | — 7. Länge d. Backenz. | 65 65 | 65 66 | 63,2| 64 | — | 66 | — | — D» d'Praëmol.;:.|53:5| 35.5) 95 35 | 33,6 34 | — | 33 | — | — 9. » d.Molaren . | 32 | 30 | 30 |32,8| 30 | 30 | 32 | 33,6! 25,6! 30,2 10. » d. Reissz. . LOLPES 18 219581498484 19-620 £F 18:57 #8 42 » d.M,+M.. |12 | 12 | 12,3 | 12,2! 10,5! 40,5| 13 | 13 | 6,2| 11,6 BA: » 5 Re 10 | 10 10 EE MO EL 21-10 11,4! 10,9] 9,4 13. Max. Dicke d. Mere MO THOSE: 40 9,6| 10,8| 10,4| 10 | 10,3! 10,5! — ? Ohne P.. | | ? Ohne M.. 630 EMIL KUHN Da die Länge des Kiefers in engster Korrelation mit der Schädel- grôsse steht, kann man nach A. BRiINKMANN (1923-24) die Basal- länge des Schädels aus den drei Längenmaassen des Unterkiefers mit hinreichender Genauigkeit berechnen. Man erhält folgende Werte: Indices (n. A. BriNkmann, 1923-24). No. 1 2 3 4 5 6 Robenh. Basallänge d. Schädels | in mm berechnet nach Messung No. 1, 2, 3 (DÉMARRER 152: 2368 141 — _— — 447 ASC AS D A RE LE FEES 147 |138 138 144 136 — 145 (3.x 1,46). . . . . |451 |141 1140 |145 |139 |4145 |146 Reisszahnlänge in % FRS von 3 2" 18,2 | 18,6| 18,6| 19,9] 20,8 | 18,5 | 19 Hôhe zwischen D u. Pin ÉNDn St 15,1 | 14,9. 15,5 ASIA NET RTE Maxim. Kieferdicke in DANONE LS RS 9,6| 11,2| 10,3| 9,6! 11,3 | 10,5 | 10,2 Die grossen Hunderassen fallen somit nicht in Betracht. Es scheiden aus C. f. inostranzewi Anutschin, C. f. leiner: Studer und C. f. matris optimae Jeitteles. In Frage kommt vor allem C. f. palustris Rütimeyer oder ev. C. f. intermedius Woldrich. Eine eingehende Beschreibung der ältesten Funde vom Torfhund findet sich bei L. RüTimEeyERr (1862). Nach ihm trifft man in den ältesten Schichten des Neolithikums eine einzige, bis auf die kleinsten Details konstante Rasse. Diese Feststellung wurde dann von Th. SrupEer (1901) dahin ergänzt, dass in den Jüngeren Pfahlbaustationen der Schädel einer grossen Anzahl von Ver- änderungen unterliegt und sich in verschiedene Rassenformen spaltet. Neben den « Primitivformen » konnte er noch breit- und schmalschnauzige Typen beobachten. Die Unterschiede beruhen hauptsächlich auf einer verschiedenen Entwicklung des Gesicht- 4 teiles. Form und Kapazität des Hirnteiles bleibt sich ziemlich gleich. Man kann sich fragen, wie die verschiedenen Typen zu- standegekommen sind. Es gibt offenbar zwei Môüglichkeiten, entweder sind : ” on € be = { un BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 631 4. zur Stammform von Schaffis (Bielersee) neue Elemente hinzugekommen, oder es ist 2. eine Verbesserung der alten Rasse eingetreten. Th. Sruper stimmt der letzteren Ansicht zu, d. h. die neuen Formen sind das Produkt der Veränderung und Züchtung der kleinen Rasse der älteren Steinzeit. In neuester Zeit hat L. REvVERDIN (1927) in einer vorläufigen Mitteilung angezeigt, dass schon in den ältesten Schichten von St. Aubin Reste von Hunden vorliegen, deren Grüsse z. T. über und unter der Variationsbreite von C. f. palustris Rütimeyer liegt. Leider gibt er keine absoluten Grüssenangaben. Diese Feststellungen künnen niemanden überraschen, der die neuere Canidenliteratur verfolgt hat. Nordische Forscher, vor allem A. BRINKMANN (1923-24), haben nachgewiesen, dass zu einer Zeit, deren Alter dasjenige des Neolithikums der Schweiz um em bedeutendes übertrifft, zwei Typen von Hunden gehalten wurden, eine kleinere Rasse, die auch den schweizerischen Torfhund umfasst (Typus — C. palustris ladogensis Anutschin), neben einer grüsseren Form (Typus — C. inostranzewi Anutschin). Es geht wohl nicht mehr an, die kleine konstante Rasse von Haushunden, die man in den Pfahlbauten von Schaffis, Moossee- dorf, Inkwyl, Robenhausen, Wauwyl u. a. O. gefunden hat, als die Ausgangsrasse für jüngere Formen aufzufassen. Das Problem muss deshalb anders formuliert werden: 1. handelt es sich um Abkômmlinge einer Rasse, oder 2. existieren schon seit ältester Zeit verschiedene Rassen nebeneinander ? Um der Lüsung dieser Fragen näher zu kommen, müssen wir etwas weiter ausholen. Wenn man rassendiagnostische Unter- suchungen durchführen will, muss man über einen grossen Schatz von Erfahrungen verfügen. Gerade die Kenntnisse über den Schädel- bau der Caniden sind in neuester Zeit bedeutsam vermehrt worden. Der Pionier war B. Kzarr (1913); dann folgt die Schule M. Hizz- HEIMER’S und eine Reiïhe nordischer Forscher, wie A. BRINKMANN u. a. Aus allerneuester Zeit stammt die prächtige Arbeit von K. Wacner (1929) Von fundamentalster Bedeutung ist die Beziehung zwischen Form und Grüsse des Schädels. Wenn man die Diagnosen der verschiedenen Hunderassen prüft, so lassen sich 632 EMIL KUHN fast alle angegebenen Schädelmerkmale als zwingende Folge der Kürpergrüsse betrachten. Ich greife willkürlich ein Beispiel aus der neuesten Canidenliteratur, das auch schweizerische Verhältnisse berücksichtigt, heraus. O. F. GANDERT (1930) teilt die Hunde des Neolithikums der Schweiz in drei Gruppen ein und gibt dabei folgende Diagnosen: C.f. pal. lad. An. C. f. palustris Rütim. C. f. spalleti Strobel. Bas. Länge 145-155 130-145 bis 130 mm Ueberwiegen des Ge- Mässig zugespitzte Kurze Schnauze, rund- sichts- über den Schnauze, schôün lich-blasiger Hirn- Hirnschädel gerundete Schä- schädel delkapsel, grosse | Augenhôühlen | Kräftiges Gebiss Missig starkes Gebiss | Gut ausgebildete Crista Keiner oder schwa- Crista fehlt vüllig cher Sagittalkamm | Diese Diagnosen sagen nur aus, dass man in der Schweiz zur neolithischen Zeit Hunde antrifft, deren Basilarlänge des Schädels von unter 130 bis 155 mm varierte. Die Grenzen sind rein will- kürlich gezogen. Für nah verwandte Tiere gilt, dass das kleinere Individuum einen relativ grüsseren Gehirnschädel und einen relativ kürzeren Gesichtsschädel hat. Der Schädel eines kleiner Tieres ist nie das Miniaturbild des Schädels eines grüsseren Tieres. Zum gleichen Resultat kommt man, wenn man nach K. WAGNER (1929) die Originaldiagnosen ailer bis auf heute aufgestellter … prähistorischer Hunderassen miteinander vergleicht. Alle Unter- schiede, die zwischen Canis matris optimae Jeïtteles, zntermedius Woldrich und palustris Rütimeyer hervorgehoben werden, kônnen mit Sicherheit auf das Konto der Grüsse geschrieben werden. Und doch wird man sich der Ansicht nicht verschliessen künnen, dass diese Tiere verschiedenen Rassen angehôürten. Wie wäre es, wenn man die Kürpergrüsse als Rassemerkmal betrachten würde ? Vorhin haben wir darauf hingewiesen, dass gewisse Korrelationen zwischen Form und Grüsse bestehen. Einzelne Kürpermerkmale bieten einen sehr verschiedenen Ausdruck für die Grüsse eines Tieres dar. Als das am wenigsten variable Merkmal käme in erster \ 4 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 633 Linie die Schädelhôühle in Frage. Man wird aber wohl selten in der Lage sein, über eine grüssere Zahl prähistorischer Cranien zu verfügen. Da Zähne relativ sehr häufig gefunden werden, wäre es wertvoll zu prüfen, welchem Grad der Variation das Gebiss unterliegt. Beim Canidengebiss muss man natürlich davon absehen, die Zahnreihe als Gesamtheit zu betrachten, da in vielen Fällen die Gesamtlänge der Zahnreihe nicht identisch ist mit der Summe der Länge der einzelnen Zähne (Kulissenstellung, Reduk- tion von P, und M,). Die gründhichen Untersuchungen von _ K. Wacner haben gezeigt, dass der Reisszahn sowohl im Unter- wie im Oberkiefer die geringste Variation aufweist, dass von diesem Zentrum aus die Variabilität in der Praemolarreihe vor- wärts und in der Molarreihe rückwärts schreitet. Sehr wichtig erscheint mir auch die Feststellung, dass eine enge Korrelation zwischen Schädelhôühlenlänge und Grôsse der Backenzähne existiert, d.h., dass unter züchterischem Einfluss Hirnschädel und Zähne, vor allem die Reisszähne, ihre ursprünglichen Dimensionen länger _beibehalten als andere Schädelmerkmale. Ich weiss nicht, ob A. BRiNkMaAnx auf Grund ähnlicher Überlegungen dazu gekommen -ist, seinen Reisszahnindex aufzustellen. Der Reisszahnindex drückt die Länge des Reisszahnes (M, unten) in Prozenten der Unterkieferlänge vom Einschnitt zwischen Proc. angularis und Proc. articularis bis zum Hinterrand der G-Alveole aus. Kehren wir zu den Unterkiefern vom Utoquai zurück, so sehen wir, dass ihre absolute Grüsse die Kiefer von Horgen übertrifft. Vergleicht man die Reisszahnindices miteimander, so fällt einem sofort auf, wie medrig die Werte der Kiefer vom Utoquai sind, im Gegensatz zu den Kiefern von Horgen. Die Stärke des M, ist also gegenüber der Länge des Kiefers gering. Die Kiefer von Horgen mit ihren relativ kräftigen Reisszähnen unterstützen die Ansicht, dass sie unter dem Einflusse der Domestikation eine Reduktion des Gesichts- teiles erlitten haben. Ob wir es bei den Kiefern vom Utoquai mit Formen zu tun haben, die gegenüber der Ausgangsform hüher- gezüchtet wurden, môchte ich offen lassen. Dass neben diesen grazilen Formen auch plumpere Exemplare vorkamen, zeigt der Kiefer No. 5. Meiner Meinung nach lassen sich sowohl die Horgener wie die Hunde vom Utoquai zwangslos als Abkômmlinge einer Rasse deuten, deren starke Variation darauf hinweist, dass sie schon längere Zeit domestiziert wurde. Mandibula No. 1 mit 634 EMIL KUHN einer errechneten Basilarlänge von mindestens 147 mm kommt der Maximalgrüsse der palustris-Gruppe nahe. Neben den Kieferfragmenten bestimmte ich noch eine Anzahl anderer Knochen: 1 Atlas, weist eine grôsste Flügelbreite von 65 mm auf. 1 Epistropheus, von der gleichen Grôüssenordnung. 3 Scapulae. No. 1 2 3 É & L. Halsbreite 5; ee ro 21,8 19 Gelenkfl. Hôühe . . . . 20,5 22,5 20,5 » Breites 2er 13:73 15 Re { Humerus prox. links, Breite prox. 27,8 mm. 4 Humeri dist., alle perforiert. No. 1 2 3 % 118 F: LÀ LÈ Brerté dites ee 25,3 29 24 28,6 2 Rad komplett. ; No. 1 2 re 1 Fret LUE ENNEMI RR SEE LES 143 134,8 Breite>prox: LE RRRr LA RER EE 165 (12) » 6 HT PRE A PART En ARE 297 7 19,6 16,2 RS CEA PA FE) bag cuimie Ur 10,4 938 7 1 Sacrum, etwas kleiner als der entsprechende Knochen eines « Spitzes aus dem Zoologischen Museum der Universität Zürich. Pelvis: 1 Beckenhälfte links, kompl. zum Sacrum passend (No. 1); No. 2 und 3, Acetabulum links und rechts. No. 1 2 3 ik F F. Acetabulum Länge . . . . 18,7 18 19,4 » Bréite. "27:24 (18) (IS CET] Die Breite ist schlecht zu bestimmen. 3 Femora, 1 linkes und 2 rechte. No. 3 trägt an der Diaphyse Exostosen, vielleicht von einem verheilten Bruche herrührend. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 635 No. 1 2 3 ke Le r, TN A de he 153 —. 135 pb ci 4 008 Er Re D HS us. 25,3 25,5 29,3 » D DAphe sos 11,8 FLO (16,2) 3 Tibiae, links. No 1 2 3 1: I. I. HÉICTPERGT ITS NE SAR ER C2 1° 140 149 TBE DIU ME 28,8 26,7 (26) ART NET RSS 18,4 179 17,2 » BRL DH Eee 10 10,6 10,2 { Metacarpus II, links, klein. Länge 46,7 mm. Wie nach dem eingehenden Studium der Unterkiefer zu erwarten war, übertreffen die Dimensionen der Extremitätenknochen die entsprechenden Grüssen der alten RüTimEYER’schen Torfrasse z. T. Man vergleiche L. RüTIMEYER (1862) und Th. Sruper (1883, 1901). Wir künnen auf Reste von mindestens 6 Individuen schliessen: darunter ist mindestens ein Tier sehr jung. 9. Sus, Schwein:. Die Schweinereste waren in der Station Utoquai sehr zahlreich. Die markhaltigen Knochen sind durchwegs zerschlagen. Zum Vergleich wurden die Maassangaben bei L. RGTIMEYER (1862, 1867), Th. Sruner (1883), F. Orro (1901), A. PrrA (1909), K. HESCcHELER (1920) und E. WerTTsTEiN (1924) benützt. Die Extreme, riesig grosse Knochen und kleine Reste, sind im allzgemeinen leicht auseinanderzuhalten. Die grossen, weniger zahlreichen Reste repräsentieren Wildschweine, während die kleineren einem domestizierten Schweine zuzuschreiben sind. Daneben verbleiben noch eine Grosszahl von Mittelformen, deren Ursprung unsicher erscheint. Dazu macht sich eine Lücke fühlbar, zu deren Ausfüllung noch gar nichts unternommen wurde. Es fehlt eine genaue Kenntnis der Morphologie des kastrierten _ Schweines. Schon seit langer Zeit wird der Grossteil der Schweine, die nicht zur Weiterzucht verwandt werden, kastriert und dann 636 EMIL KUHN in einem Alter geschlachtet, bevor das permanente Gebiss voll- ständig durchgebrochen ist. Wohl findet man in den Museen und Sammlungen Skelette von Schweinen, aber sie stammen entweder von alten Zuchttieren oder aber von kastrierten jugendlichen Exemplaren. Man müsste, um der reinen Wissenschaft zu dienen, emmal solche Tiere länger leben lassen In diesem Zusammenhang môchte ich nur auf die Tatsache hinweisen, dass die weiblichen Tiere des Torfschweines der Steinzeit stärker varlieren und ausgesprochen männliche Tiere seltener Künnte da nicht neben einer langen Domestikation das Vorkommen von kastrierten Tieren eine Rolle spielen ? sind. Sehr wichtig für eine genaue Rassebestimmung wären wieder Schädel. Bruchstücke, die vorliegen, für eine Diagnose nichtin Frage kommen kôünnen. Vorerst Nummern haben nur wenige Maasse geliefert. No. No. No. No. No. No. No. No. No. NES No. No. : No. No. No. à ? Leider sind sie alle zu zertrümmert, so dass die wenigen beschäftigen wir uns mit den Maxillaria. Von den 18 1 Maxillare rechts mit P, — M,, Zähne mit kräftigem Schmelz, ca. 3jährig. Sus scrofa L. 1 Maxillare links mit P, — M,, M, im Durchbruch, ©, 1% jährig. 1 Maxillare links mit P, — M,, 1% jährig. 1 Maxillare rechts mit P;, — M,, stark abgekautes Gebiss, über 3Jährig. 1 Maxillare rechts mit dP, — dP,, M,, ca. 1jährig. { Maxillare links mit dP, und M,, ca. 10 Monate alt. 1 Maxillare rechts, dP,, M, M, im Durchbruch, Jeu 10 Monate alt. { Maxillare links, Alveole für CG, &!. { Maxillare rechts mit P, und P,, Kulissenstellung der Zähne, ©. 1 Maxillare links mit M, und M,, Zähne stark abge- tragen, 3jährig. 1 Maxillare rechts mit dP,, ©. 1 Maxillare rechts mit dP, — dP,, M,, M, im Durch- bruch, ca. 10 Monate alt. 1 Maxillare links mit P.,, Alveolen für G, P;, P:. 1 Maxillare rechts mit M,, M,, P, und P,. 1 Maxillare links mit M, und M. | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 637 Einzig der Oberkiefer No. 1 darf wegen seiner Grüsse dem Wildschwein zugewiesen werden. Die andern Reste gehüren aus- nahmslos einem domestizierten Schweine an. Der am besten erhaltene Kiefer zeigt in seinen Dimensionen eine gute Überein- stimmung mit den Kiefern von Moosseedorf, die zur palustris- _ Rasse gestellt werden. Es überwiegen die Reste von jJugendlichen Tieren. Doch konnten auch ausgewachsene Tiere nachgewiesen werden. Ein recht typisches Zeichen der Domestikation zeigt der Oberkiefer No. 9; die Kulissenstellung der Zähne deutet auf eine Verkürzung der Schnauze hin. Gegenüber den. oberen M, von Wauwyl sind die beiden vorderen Hügelpaare oft länger, während der Talon in einem Falle kürzer und einfacher ist. Bei einem anderen Zahne sind die beiden vor- deren Hügelpaare und der Talon länger, der letztere auch kom- plizierter. Ein krankhaîtes Verhalten zeigt der M, des Maxillare No. 4. Die kaudale Partie seiner Gelenkfläche ist stärker abgenützt, sodass sie nach hinten schief abfällt. Umgekehrt fällt die Kau- fläche von P, nach vorn ab. Vielleicht fehlte im Unterkiefer der Antagonist, also M,. Solche pathologische Fälle sind beim Rinde, bei Schafen und Ziegen, wie auch beim Pferde recht häufig zu beobachten. Beim Schweine habe ich ein solches Verhalten zum ersten Mal gesehen. Die Durchbruchszeit des M, scheint zu schwanken. Beim Maxil- lare eines Torfschweines von Wauwyl sind P, — M, schwächer und M, stärker abgekaut als bei Maxillare No. 1 vom Utoquai. Hat die Kaufläche des P, die Maximalbreite des Zahnes fast oder ganz erreicht, so ist der Unterschied in der Breite der Kau- fläche von P, und M, ausgelôüscht. Ein weiterer Schädelknochen, den ich wegen seiner Grüsse dem Wildschweine zuschreiben môchte, ist ein rechtes Praemaxillare. Ein stark abgekauter Schneidezahn deutet auf ein hüheres Alter hin. Dagegen gehôrt ein rechtes Praemaxillare, mit di, und I, im Durchbruch, dem Torfschweine an. Zahlreiche Reste rühren von Unterkiefern her. Es sind die folgenden : No. 1, 1 Mand. rechts mit M, und M;, Zähne mit mächtigem Schmelz, stark abgekaut, mehr als 3 Jahre alt. DD ? 1 Mand. EMIL KUHN rechts mit M, und M;, M, eben durchgebrochen, 1jährig. 1 Mand alt. 1 Mand. PL TeNRLE 1 Mand. 2jährig. 1 Mand 1 Mand 1 Mand .rechts mit P, — M;, M, angekaut, 114-2 Jahre rechts mit P; — M;, M, im Durchbruch. P, und P, in Kulissenstellung, &, 1 2jährig. rechts mit M, und M, vollständig angekaut, ca. . links mit M, und M, 11%2jährig. . links mit M, -Fragment, ca. 2-3jährig. . Symphysenpartie, ®, mit Alveolen für I, — P, links, 1, — P, rechts, ca. 2jährig. 1 Symp 1 Symp hysenfragment, ©, mit P, und I, links, C rechts. hysenfragment, ©, mit C links, [, und L, C rechts, 1-11%jährig. 1 Symphysenfragment links mit C, 1, und [;,, Alveole für P, fehlt, ®, ca. 1% jährig. { Symphysenfragment mit I, links, ®, ca. 1-112jährig. L Symphysenfragment juv. L Symphysenfragment juv. 1 Mand. rechts dP,, P,, M, und M,, ©, ca. 1jährig. 4 Mand. rechts mit P, — P,, 4, 12jährig. À Mand. links mit P, und P,, &, ca. 1Zjährig. 1 Mand. rechts mit P, — P,. 4 Mand. links mit P,, M,, ca. 1% jährig, ©. 1 Mand. rechts mit P, — M,, M, im Durchbruch etwas über 1jährig. % 1 Mand. links mit dP,, M,, M, im Durchbruch, ca. Tjäbrig. 1 Mand. links mit dP,, Zjährig. 1 Mand. links mit dP, und dP,, 3-4 Monate alt. 1 Mand. links mit dP,, ca. Ljährig. 1 Mand. rechts mit M,, ca. Ljährig. 1 Mand. rechts mit P, und P.. 1 Symphysenfragment mit 1, — P,, links und rechts. 1, auf beiden Seiten ausgefallen. 1 Symphysenfragment, I, und I, im Durchbruch.. C durchgebrochen. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAÂTGETIERFAUNA . 29, . 30, ŒTt RO 1 Symphysenfragment I,, C, P, links, |, — 639 P,, dP, rechts. 1, und P, im Durchbruch. 1 Mand. links, M, im Durchbruch, 112jährig. 4 Mand. links, M, und M.. 1 Mand. rechts, M, und M,, M, noch nicht durchge- brochen, 1-11,jährig. 1 Mand. rechts, M, und M,, M, noch nicht durchge- brochen, 1-11,jährig. 1 Mand. rechts, mit dP, und dP,, M, und M,, ca. {jäbhrig. 1 Mand. links, C im Durchbruch, dP;, dP,, M.. 1 Mand. rechts, M, und M.. 1 Mand. links mit I, und L,, C. 1 Mand. rechts mit dP,, M,, M, im Durchbruch, 8-10 Monate alt. { Mand. links mit P, — M,, fragmentarisch, stark abgekaut. 1 Mand. rechts mit M, — M,, ca. 12 jährig. 1 Mand. links mit M, und M,, ca. ljährig. 4 Mand. rechts mit M, und M,, M, im Durchbruch, 1-11%jährig. » P, — P, . » Es P;;, » M, — M, . » mr » d. I—-Reiïhe Distanz P, — EL, . » Re r C » P, —C Gr. Durchm. d. C- Alveole Distanz d. Aussen- ränder d. Al- veole v. GE Symphysenlänge. 4. 2 3 A 5 6 7 8 | 9 10 É FE, r. | +: F: E £- | FES NA LE LR EN ERS SEM (17 A ER es ne | ECTS — | —|—|— | — | — | — | 54,6| 57,5| — ARR GENS PA EE — | — | — 135 | 36 == — | — | 68 70 _— | — | — | — | — | — kk |(37,2)| 34 |(36,6)| 36 1(36) |(31) | — | — | — | —|— | — | — | — |30 | 30,5| 27,6 RQ LE À 96 — | — | — | 96,4! — | —— | —_ | 98 |9275| 21,38 DE PRES PRET PERS EROR AS RSCESEE RES 8:56). 2594:5 = = À 485 — 12 | — | — | — — | — | — | — 9 = 8 ELA Re | as | Pie mére | 49,5|:7 28 | 640 EMIL KUHN No. 41 12 16 17 18 27 28 29 SA 37 40 ï il 1. Puy lee 1 " ? GO TONNERRE | Länge P,-M,| — | — Re A PP » P,-P, | — | — | 55,5] 54 — | ——|—|— | — | — » P,-P, | — | — | 37,7 40 | 35,6| — | — | — | 35,5, — | — » M,-M,| — | — | — | — | —|— | — | — 68 REMISE — | — ti = NS » d.[-— Reiïhe. . — ———————— | — | — Dist. P,-1, | — 41,31 33,91 33,8| — | — | — » PCT 1829 — | 24,6, 22 — | 24,5| 20,3] 21,7! — | — | — DB EC — | — FE ET. — 8 GR ONRRRE — | — | — Gr. Durchm. d. C- Al- veole . . |(13) | — | — TOR AR TONER Distanz d. Aussenrän- der d. Al- veole v.C — | — | —|— | — | — Symphysen- länge . . | 09 — | — | — | 71,8! 60,2 01/41 = "667 Unter den Kieferstücken und in der Maasstabelle fällt der hohe Wert des Wildschweinunterkiefers sofort auf. Es ist dies No. 1. Der Talon des 3. Molaren ist sehr lang. Alle andern Kiefer dürfen wir zum Hausschwein zählen. Welcher Rasse gehôüren sie an ? Alle gemessenen Daten liegen innerhalb den Werten, die für Sus palustris angegeben werden; im allgemeinen tendieren sie zur oberen Grenze. Zur kleinen Torfschweinform (F. Orro, 1901}. kann man kein einziges Stück rechnen. Im Vergleich mit den M, von Wauwyl sind bei eimigen Zähnen = die beiden vorderen Hügelpaare länger. Die Grüsse und die Form des Talon ist schwankend. Er erreicht aber nie die Einfachheit, wie man sie bei Schweinen der Bronzezeit und zur Rômerzeit häufig antrifft. Die schwankende Breite des M; müchte ich auf sexuelle Differenzen zurückführen. Das Schulterblatt ist mit einer einzigen Ausnahme nur in Bruch- stücken vorhanden. Von 18 Stücken, 11 rechten und 7 linken, haben 14 Maasse geliefert. Als sicherstes Vergleichsmaass be- währt sich die Halsbreite. Die meisten Stücke gehôren nach ihren Dimensionen zum Torfschwein. Wo eine Halsbreite unter 20 mm vorliegt, handelt es sich um jugendliche Tiere, deren Seapula entweder die Epiphyse fehlt, oder die sich durch porüse Knochen BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DEK SÂUGETIERFAUNA 641 als solche auszeichnen. Kein einziger Rest deutet auf das Wild- schwein hin. Aus der ganzen Reihe tritt nur No. 6 durch seime Grôüsse hervor. Dieses Schulterblatt dürfte vielleicht von einem Eber herrühren. Bei allen Angaben über jugendliche Tiere, die ich jetzt gemacht habe und noch machen werde, muss man sich immer vor Augen halten, dass der Epiphysenverschlusss nicht bei allen Knochen gleichzeitig erfolgt, und dass der Verschluss der Epiphysenfugen und der Ausbruch des Gebisses nicht miteinander parallel gehen. No. | 1 9 EE er 5 6 7 p r T. | I. r E r juv. Réneerses f: A492 5 Sr 2e | — — | — — Halshrettes.: 4: 22:7 23,7 20,1 290 232 | 27,4 22,8 Ge '-H6ôkhe :-. : 255a 279 20:1 28 2T-F ANSE 6 AS Bree: 00 Joss | 967 +901 | 06. | 248.1 998 | 25 No. | 8 9 | 10 | 11 12 BU r.. L r.. | r.. r.. r.. r.. Juv | | Juy juv. | juw. | | | AT ONMOTEME FINE 7° ns 2 ee = = re Élalsbrerte ns: 1, 19% AS ORS 2 20,4 18,2 18,9 12:2 Gerets Hoheés =... 2352 28,6 28,7 26,8 24,4 25,6 19:5 tome 000 1900 039.040 | 99-90 | 2148 | 1924 Knochen des Schweines, die von als Speise geschätzten Muskel- massen umgeben sind, werden immer zahlreich gefunden. Ein proximales Humerusende links, mit einer Breite von 87 mm, ist sicher dem Wildschweine zuzurechnen. Zwei proximale Hu- merusepiphysen, links und rechts, mit einer Maximalbreite von je 62 mm, reihe ich beim Torfschwein ein. Keine Maasse lieferten 5 proximale Humerusenden, 3 rechte und 2 linke, ohne Epiphysen. Distale Humerusenden sind in 20 Stücken vorhanden, von denen _ 12 gemessen wurden. . E de ; | 1Ë £ RC LES CS | (49) | 42,8 | 42 1 | 40,6 39,1 34,6 For. supratrochleare ee — . + | + | _ | + : No. | 4 8 | 9 | 10 | 11 | 12 A | L: T; En de d I. DÉEUCRIÉ PURE RARES | 40,3 | D 159 | RATES 42,7 39 40,4 For. supratrochleare ARE + | + + + 4 642 EMIL KUHN Das Humerusende No. 1 mit einer Breite von ca. 49 mm ist sicher vom Wildschwein. Die übrigen mit einer Breite von 35-43 mm fügen sich in das Schema des Torfschweines. Alle Reste weisen ein Foramen supratrochleare auf. Wie zu erwarten ist, besteht keine Korrelation zwischen Kôrpergrôsse und Grüsse des For. supratrochleare. Ausgewachsene komplette Radien fehlen. Dagegen finden sich zwei Stücke, denen proximale und distale Epiphysen fehlen. An zwei weiteren (No. 4 und 6) fehlt die distale Epiphyse. Die proxi- male Epiphyse verknôchert also früher. Dem Wildschweine gehürt ein einziges proximales Ende (No. 1) an. Die übrigen Stücke fallen in die Variationsbreite des Torfschweines. Von den 12 Stücken haben nur 5 Maasse geliefert. No | 2 3 r 6] 6 | I à I l 11 É Bréité Pres TS En 38,2 :| 28,9 1-28 28,8 129 27,8 » Fe LT ST CR TE 0 ee Es He, 2e 2 Ke: Die Ellen sind in 30 Resten vorhanden. Davon stehen zwei durch ihre bedeutende Grüsse für sich. Sie passen zum Wild- schwein. Die übrigen stammen wohl alle vom zahmen Tori- schwein. Die prox. Epiphyse fehlt der Mehrzahl. | Hôhe d. Sigmoidgrube | 23 |25 |24 | 20,3| 20,4| 20 | 20 | 18,2| 18,7 Grer. Breite d. Olecranon |(36) |(39) | — | 25 | 24,4! 26,5] 26,5 Ohne Epiphyse . . . ? ? ? LE ETS RES Hôhe d. Sigmoidgrube | 17 LMAIAN AT ANT APE AT Ger. Breite d. Olecranon | — | 26,5 - 25,5| — Ohne Epiphyse BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 643 Die 5 Beckenstücke sind unzweifelhaft Torfschweinreste. Gelenkpfanne Länge. . D Breite. . Durch ihre auffallenden Grüssenunterschiede künnen wir die vorliegenden Femora leicht sortieren. Ein proximales Femurende (No. 1) mit einer Maximalbreite von 77,6 mm gehôürt sicher zu Sus scrofa L., während die beiden andern (No. 2, 3) in den Rahmen des Torfschweins fallen. Genau gleiche Verhältnisse trifft man bei den Distalenden. Vier distale Stücke mit einer Breite von 56,9; 61,7; 62,3 mm (eines ist nicht messbar) stammen vom Wild- schwein, während zwei andere mit dem Torfschwein identisch sind. Zahlreich waren distale Epiphysen. Von ihnen waren 7 Stücke messbar, alle vom Torfschwein. Keine Maasse habe 7 Femurstücke geliefert. Sie rühren alle von jungen Tieren her. Wie die meisten Schweineknochen tragen die Oberschenkelreste Spuren von Zähnen, die vom Benagen herrühren und zwar die jungen Knochen in weit hôüherem Maasse als die älteren. Mo: 54 2 3 1. Tr. PF RP UE. ER 77,6 99 59,6 | | Breite dist.. | ÉLTA GERS S6 EST | 746,9 l No 6 1 8 9 10 11 12 d r I. r IL. Il Il 4k,k | 40,3 | 36 PEN PERD RE Dr RS | Breite dist. . . .. | 41 | distale Epiphysen 1 Patella rechts vom Torfschwein. REv. SuISSE DE 2001. T. 39. 1932. | 50 su sci 644 EMIL KUHN Unter den Resten des Schienbeines findet sich kein einziges ganzes Stück. Messbar waren drei proximale Enden. No. 1 rechne ich zum Wildschwein, während die beiden andern vom Torf- schwein herrühren. Dazu vier proximale Epiphysen, zwei rechte und zwei linke. In grüsserer Zahl, 7 Stücke, sind die distalen Schienbeinreste vorhanden. Ich zähle alle zum Torfschwein. Vier jugendliche Diaphysen, 3 rechte und 1 linke, lieferten keine Maasse. No:: "1 2 3 FE. L. LE Brerbé TOR NE 48,2 38,8 (37,3) 34 97 91148 798 27,5 | 29,3 Breité ist see 29,7 1 Fibula prox. links, ohne Epiphyse, vom Torfschwein. 8 Astragali, 5 rechte und 3 linke, alle vom Torfschwein. Hôhe a. d. In- nenseite . . 39.0 39817881 01"98 38 97,92 | 15200 14 Calcanei, 8 linke und 6 rechte. Nur zwei einzige sind aus- gewachsen. Bei allen übrigen fehlt die Ephiphyse. No. 1 rechne ich wegen seiner Grüsse zum Wildschwein, die übrigen passen zum | Torfschwein. | Gr: Linge een 85,2 — — — —— | — Länge d. Tuber a. ob. Rand. '. : : :/::, 49,6] 456 | B59 NES Gr. Hôühe a. d. Basis . 28,91 23 207-120 19,5 | 21,7 CE Volle Hôhe:d. Proc; lat. 1363210297 87/5827 — 28,5 | 26,8 Proc. lat., Länge oben. 24,2 200428. 114 000702 — 29,4 |:26,2 Hôühe d. Tuber dist. . 24 197 — — [3 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 645 Nos" 9 10 11 12 | 13 14 à la 12 2 fe | 1 T: En ompere ne , — — — — — — — Länge d. Tuber a. ob. ANS Tres à 30 as 38 41,4 39,1 39,6 38,7 Gr. Hôhe a. d. Basis . | 20 AND 0er 247 | 24 19:91 21e Hood Proc lat 1 27409691"297%1#299 | 27,4 | 97,5 | 27.9 Proc. lat., Länge oben. | 27,6 | 26,2 | 28,4 | 31 00m 128-25 ):9913 Hôhe d. Tuber dist. — — —— — —- ue ES Naviculare links vom Torischwein. Lunatum links vom Torfschwein. Metacarpus IT rechts, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metacarpus IT links, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metacarpus III links, Länge 75 mm, vom Torfschwein. Metacarpalia [TT links, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metacarpalia III rechts, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metacarpus IV rechts, Länge 97,4 mm, vom Wildschwein. Metacarpus IV links, Länge 76,5 mm, vom Torfschwein. Metacarpalia IV links, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metacarpalia IV rechts, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metacarpus V rechts, ohne dist. Epiphyse, vom Torischwein. Metacarpus V links, Länge 69 mm, vom Wildschwein. Metatarsalia IT rechts, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metatarsus IIT prox. links, gross, vom Wildschwein. Metatarsalia III rechts, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metatarsus IV rechts, ohne dist. Epiphyse, vom Torfschwein. Metatarsus V rechts, Länge 62,4 mm, vom Torfschwein. Metapodien II oder IV dist., vom Wildschwein. Metapodium IT oder IV dist., vom Torfschwein. Metapodium IT oder V dist., vom Torfschwein. LB GREEN NRBRBNDERERENERER BE h Recht wenig zahlreich waren die Phalangen. Ich zähle deren o Stücke, und rechne 3 von ihnen zu Sus scrofa L. SONORE RC TER AE DR ie ee ne". GA S. scrofa S. palustris Rs + 0 29 |49,5 143 | 33,6 | — EURE 0) PER E SERRE ER DA | — 2459 T6 — RÉTTASS SRPEEe 19,2 | 19,5 | 19 15,4 | 14 SARA LP PR 16,3 | 18 17 12,4 _ hintenlhinten! vorn | vorn | vorn 646 EMIL KUHN 10. Capra hircus L., Ziege und Ovis aries L., Schaf. Es bedarf wohl keiner Entschuldigung, wenn ich Ziegen- und Schafreste gemeinsam bespreche. So wenig wir darüber zweifeln künnen, dass es sich bei Ziege und Schaf um zwei scharf getrennte Arten handelt, so sehr bereitet es, nicht nur für den Anfänger, grosse Schwierigkeiten, Schaf- und Ziegenknochen voneinander zu trennen. Es wäre vielleicht von einem gewissen Nutzen, wenn jeder, der sich ernsthaft mit einer solchen Unterscheidung befasst hat, seine Beobachtungen mitteilen würde. Trotzdem die Pfahlbau- station Utoquai ein nicht geringes Material von Ziegen- und Schaf- resten geliefert hat, müchte ich erst bei der Besprechung der Knochenreste aus Alpnach meine diesbezüglichen Erfahrungen anführen, da diese Station die reichere Ausbeute lieferte. Fundstücke : Ein rechter Hornzapfen. Die Innenseite ist flach, mit einer kleinen Delle in der untern Hälfte. Die vordere Kante ist abgerun- det. Die äusserste Spitze ist abgebrochen. Sie war mit Spongiosa erfüllt, während der Hauptteil durch Knochenbalken in kleinere und grôüssere Cavernen geteilt ist. Der Hornzapfen weist keine schraubenfôrmige Krüämmung auf. Seine Spitze ist nicht nach aussen gewandt. Umfane an-dér Baise ee 95 mm Durchmesser a. d. Basis längs . . . . DOUÉ 0) » DS DATE ACTUEL AP URSENER AC SRE) Länge a. d. äussern Kurvatur . . ©, ." ca. 1952 Dieser Hornzapfen gehôrte einem starken Exemplar der zie- genhôürnigen Torfschafrasse an. Man vergleiche die Angaben von L. RürTimeyer (1862), Th. Sruper (1882), G. GLur (1894), U: DuersT (1904) und O. ScHœTENSACK (1904) 2 Unterkiefer (No. 1, 2), beide rechts, môchte ich mit allem Vorbehalt der Ziege zusprechen. Sie stammen von 2-3Jährigen Tieren. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 647 Hôhe hinter M, » vor 2: : Ê » hinter d. Sy mphys: ser. Länge d. Backenzahnreihe . » Molarreihe : » » Praemolarreihe. . Distanz P, bis Kinnloch vorn Die Kiefer einer bestimmten Rasse zuzuschreiben, wage ich nicht. Ueberrascht hat mich H. ZiMmMERMANN (1920, pag. 39), der an Hand relativ niedriger Maasse auf die Zugehürigkeit seiner Unterkiefer zur grosshôrnigen Rasse (C. h. kelleri Duerst) schliesst, während L. RÜTIMEYER (1862) und K. HESscHEeLErR (1920) auf Grund ähnlicher Dimensionen die Kiefer unter die Torfziege (C. h. rütimeyer: Duerst) einreihen. 2 Unterkiefer, ein linker und ein rechter, stammen wahrscheinlich vom gleichen Tier. Ich habe sie als ©. a. palustris Rütimeyer . bestimmt. 1. Hôhe Et RER ane mt MN à 33 — F4 INC VOE P: RES TRE RTE EC A 15 {AVR 3 È » hinter d. Sy mphy SET Eu RTE ce AE 1 — Eure d-Backenzahnreihe 2". : 21. 2 74 75 D: » NT TO TO TORRES NEA RE PACE 51 2 6. » DÉMO DIAITEINE ES de 23 25 DIS Ze PR DIS KIAHIGENIVOIR : : 2 0 |. (27) — 1 Unterkiefer links mit M, und M, gehôrt einem andern Schafe an. Das Corpus ist krankhaft verdickt. Vergl. meine Ausführungen bei Kiefern von Alpnach, pag. 719. Er stammt von einem ca. 3Jährigen Tier. Seine Farbe weicht von derjenigen der andern Knochen vom Utoquai ab; sie ist grau-rotbraun. Hôhe hinter Symphyse PONT Et ont ee 15 mm MONDE Pa. >. ESS MR V5 Distanz P, ne Kane NOM SE ne 295 648 EMIL KUHN Dazu kommen noch 2 Unterkiefer, ein linker und ein rechter, für deren Bestimmung, ob Ziege oder Schaf, ich die Segel streichen muss. Der Besitz des Milchgebisses deutet darauf hin, dass beide noch nicht 1jährig sind. An losen Zähnen liegen vor: 4 M;, 2 rechte und 2 linke. eben ange- kaut a. d. Kaufl. gemessen A — 2-3 jährig hôchstens 2 jährig { M, links. 4 M, links. Recht dürftig sind die Reste der Schulterblätter. Von den beiden linken Stücken ist keines vollständig, und beide sind zu fragmentär, um einen Vergleich mit Ziegen- und Schafrassen zu er- lauben. No. 1 ist von abweichender Farbe, grau mit korrodierter Oberfläche, und spezifisch schwerer als die andern Knochen. Seine Spina ist glatt abgebrochen. HAS DROITE T2 SU RP TERRE RE 20,5 Brerte d'GeL AS ESS REED 6 distale Humerusenden gehôüren ohne Ausnahme zu Ovis. No. 5 trägt Messerspuren. | retenue JUAN BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 649 3 proximale Radiusenden; davon sind nur 2 messbar. Es sind beides grosse Stücke. Man ist geneigt, sie wegen ihrer Dimensionen und ihrer Form ©. aries studeri Duerst zuzuschreiben. Breite prox » 1 Femur dist. rechts. Breite dist. 40 mm. Die Farbe ist gelb, abweichend von jener der übrigen Knochen. Dieser Rest ist eventuell eine spätere Zutat. Er gehôrt einem grossen Schafe an. 9 Tibiafragmente (No. 1-9), No. 1 rechts komplett, von dunkel- brauner Farbe mit helleren Flecken; No. 2 rechts komplett;: No. 3-6 vier distale Enden, 2 linke und 2 rechte; No. 7 eine distale Epiphyse; No. 8 eine linke Diaphyse von einem jungen Tier, die distale Epiphyse fehlt; No. 9 eme Diaphyse juv. ohne distale - und proximale Epiphysen. Viele Versuche, die Schienbeine näher zu bestimmen, schlugen fehl. 3 Astragali, alle links. Hôühe aussen ) Breite oben. 4) unten Mittl. Breite d. Gel. fl. hinten. 1 Calcaneus rechts. r.. Re RE Un Le à Jupe tie, 60,5 mm Re uen RE LR rue 33 » » LRENTSSIE PU CESR RSS ER DAS Hôühe » ) CRUE EME CR Een PSE 4 Re) PE EU AO TT TRS PT EN RE F622:5 SE) PRES Ur MS PT SE ET A > 650 EMIL KUHN 2 Metacarpalia links. Beide vom Schaf. Länge.e La De TA SR AE BreILE DIOR SE SAIT RE SEL RER DC AS EE CHUTES EPS RC NE CS PR ; Xe NPD IADILES ANR RE A ER ER CDR Sehr auffällig sind die Grüssendifferenzen der beiden Stücke. No. 1 übertrifft die Dimensionen der Stücke vom Alpenquai und erinnert an solche von Alpnach, die ich Ovis aries studeri Duerst zuschreibe. No. 2 reiht sich den schwächsten Stücken vom Alpen- quai an. 1 Metatarsus links, komplett, vom Schaf. Länge Cas sieste PRE COR SE EE Breite Prox: "75 Se RE » ist sn MNT ER € d. Diaph. Re UP er LU 5 Die Grôsse weist dem Mittelfuss einen Platz bei ©. a. studert Duerst an. 1 Phalanx 1 hinten, juv., die prox. Epiphyse fehlt. 1 Phalanx 2 vorn. F2 Nach dieser Analyse kann der Nachweis von ©. a. palustris Rütimeyer als gesichert gelten. Neben dem Torfschaî tritt aber noch eine andere Rasse auf, deren Dimensionen bedeutend grüsser sind. Dazu wäre der grosse Kieferast zu zählen, dann ein Meta- carpus und der Metatarsus. Besonders schôn tritt dieser Grüssen- unterschied bei den distalen Humerusenden hervor, wo ich No. 1, 2 u. 5 zur grüsseren Form zähle, während ich No. 3, 4 und 6 dem Torfschafe zuschreibe. Neben dem ©. a. palustris Rütimeyer kann wohl nur noch ©. a. studeri Duerst in Betracht fallen. Trotzdem dieser Schluss nicht auf Schädel- und Hornzapfenresten beruht, môchte ich vorläufig daran festhalten. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 651 FT. :Bos Find; Ich will mit der Beschreibung der Schädelfragmente beginnen. Zum Vergleich mit bereits beschriebenen Rinderrassen werden nur Knochen ausgewachsener Tiere benützt. Leider ist von den 4 Nummern der Hornzapfen nur bei einer einzigen gut erhalten (No. 1). No. 1, 1 Hornzapfen rechts. Die Spitze ist abgebrochen. Im Innern erblickt man grosse Cavernen. Die Kräümmung verläuft nach aussen vorn und unten. bnoneasde basis rem. 165 mm Gr. Durchmesser a. d. Basis . . . 7 ) KI. » D) ) À : 2 46,6 ) Auf der Ober-, Hinter- und Unterseite finden sich tiefe, lange Rillen. Eine schwache Drehung ist angedeutet, doch nicht in dem Maasse wie bei Trochoceros; sie ähnelt eher den brachyceren Rassen. (Gross ist die Aehnlichkeit mit einigen Zapfen von Ossingen. No. 2, { Hornzapfenfragment mit vielen kleinen, feinen Lüchern auf der.Oberfläche, ähnlhich wie bei der Primigeniusrasse vom Alpenquai (E. WETTSTEIN, 1924); doch ist unser Zapfenrest bedeutend kleiner. Seine Farbe ist ein sattes dunkles Braun. Der Rest No. 1 ist viel heller gefärbt. Etwas ähnliches habe ich auch bei den Stücken vom Alpen- quai beobachtet. Die von E. WETTsTEIN als Brachyceros und Zrochoceros bestimmten Stücke sind heller gefärbt als die Hornzapfen seiner primigenen Rinder. 2 No. 3/4, 2 Reste. Sie sind zu fragmentarisch, um etwas sicheres auszusagen. Bei den wenigen Fragmenten des Hirnschädels kônnen wir uns mit emer Aufzählung der Stücke begnügen; sie sind zu fragmentär, um brauchbare Maasse zu liefern. 2 Fragmente der Orbita. 1 Rest bestehend aus dem rechten Frontale, Lacrimale und Maxillare. 652 EMIL KUHN 1 Praemaxillare rechts. Maxillare : No. 1, 1 Maxillare rechts mit P, - M. k No. 2, 1 Maxillare links mit M,, M. “4 No. 3, 1 Maxillare rechts mit M,, M, ; M, im Durchbruch. 4 No. 4, { Maxillare links mit P,, M,; M, im Durchbruch, M, aus | gefallen. No. 5, 1 Maxillare links mit M,; P, und P, im Durchbruch. +, No. 6, 1 Maxillare rechts mit dP, - dP,, M.. No. 7/8, 2 Maxillarfragmente + Praemaxillare, links und rechts von verschiedenen Tieren. » Kein einziges Maxillarfragment besitzt eine vollständige Zahn- reihe. Bei No. 1 beträgt die Länge der Molaren 81 mm. Leider « kann die absolute Grüsse der Zahnreihe für eine Rassebestimmung nicht verwendet werden. Wenn wir beim Oberkiefer nur kurze Zeit verweilt haben, so geschah dies, weil das Material recht dürftig ist und weil die Unterkiefer für die verschiedenen Rassen weit charakteristischer € sind. | Mandibulae : No. 1, 1 Mand. rechts mit P, — M,, über 3 jährig. No. 2, 1 Mand. rechts mit P, — M, über 3 jährig. No. 3, 1 Mand.rechts mit P,—M,, Mist ausgefallen, über3 Jährig. No. 4, 4 Mand. links mit P, —M,, P, ist ausgefallen, über 3 jährig. No. 5, 1 Mand. rechts mit M,, über 3 Jährig. No. 6, 1 Mand. links mit P, und P,, über 3 jährig. No. 7, 1 Mand. links mit Ne über 3 Jährig. No. 8, 1 Mand. links mit P,, P4, P, im Durchbruch, 214-3 sabre No. 9, 4 Mand. links mit dP, — dP,, dP, abgebrochen, M, im Durchbruch, ca. 4-5 Monate alt. « + _ LE BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 653 No. 10,°1 Mand. rechts, M, im Durchbruch, 1-11% jährig. No. 11, 1 Mand.linksmitdP,,dP,,M, im Durchbruch,4-5 Monatealt. No. 12, 1 Mand. rechts mit M,, M, im Durchbruch, 1-11 jährig. No. 13, 1 Mand. links mit M,, M, im Durchbruch, 2-21, jährig. No. 14, 1 Mand. links mit M,, P, im Durchbruch, 214-3 jährig. No. 15, 1 Mand. rechts, fragm.. No. 16, 1 Mand. links, fragm.. No. 17, 1 Mand. links, fragm.. No. 18, 1 Mand. links, fragm.. No. 19, 1 Mand. rechts, fragm.. No. 20, 1 Proc. ascendens rechts. No. 21, 1 Mand. links mit M,, über 3 jährig. No. 22, 1 Mand. rechts mit P,; — M,, Alveole für P,, über3 jährig. No. 23, 1 Mand. links mit P, —M,, M, ist abgebrochen, über 3 Jährig. No. 24, 1 Mand. links, P, im Durchbruch, P;, dP,, M,, ca. 1 jährig. No. 25, 1 Mand. rechts mit M, und M, über 3 jährig. No. 26, 1 Mand. links mit dP, — dP,, M, ca. 1 jänrig. No. 27, 1 Mand. links mit M.. No. 28, 1 Mand. rechts mit durchbrechendem M, ca. 1-114 jährig. No. 29, 1 Mand. mit P, und P,, über 3 jährig. No. 30, 1 Mand. rechts mit durchbrechendem M,, 4-5 Monate alt. No. 31/6, 6 Mandibulareste, ganz fragmentär. 4. Länge v. Hinter- | ende d. Zahnreihe b. Kinnloch . . . 1202 1210 — (206 — | —|— | — | — 2. Hôhehinter M,. . | — | 63,5, — | 64,3, — | — | — | 70 — ta | 967 de | 99 | 4. Hôhe hinter Sym- LÉ, TETE CNRS 26,8| 21,4! 25 | 21,2) — | — | — | — | — ». Lange d. Backen- zahnreihe . . . . |139,5 147,4| ER ee SR $ Léngev: M... + . 36.6 a — | 37,6| 33 |3 — | 36 — SA CS 2 PERS TI AA | 26.5 27,5| — | — | — | 25,6| 31 RP CM. 29 1,3 DR ARIBEEMER EE, 90 99 0 -— 9. » d.Molarreihe| 89 a GENE RE Ne: -|0 10. Länge d. Praemo- À rreihe "7 : D A RO RG het LA | 55 : 11. Distanz P, - Kinn- loch vorn . . 86 75,5| 85 — | —|— | — | — 12. Verhältnis von No. | |: 654 EMIL KUHN Die Länge der Zahnreihe des Unterkiefers schwankt zwischen 159,5 und 148 mm. Diese Daten liegen z. T. über denen des typi- schen Torfrindes (122-144 mm), sind aber ebenso scharf von solchen des wilden Primigenius getrennt. Ein grosses Gewicht wird von den Untersuchern auf das Verhältnis der Länge der Backenzahnreïihe zur Distanz von P, bis Vorderrand des Incisivloches gelegt. Beim vorhegenden Material kônnen wir nur zwei solche Verhältnisse errechnen. Wenn wir die beiden Werte mit denen von A. Davin (1897) vergleichen, so nähert sich der eine (1: 0,61) jenen Zahlen, die von Mittelformen herrühren, die A. Davin « Pseudofrontosus » nennt. A. Davip hat solche Formen aus Lattrigen, Lüscherz und Font beschrieben. Das andere Verhältnis (1: 0,58) kann man bei der oberen Grenze der Brachycerosformen einreihen. Recht variabel ist wieder die Länge des vorderen zahnlosen Teils des Unterkiefers. Viele Zahnpartien zeigen grosse Anklänge an die Torfkuh. Andere dagegen sind wieder massiger. 1 Atlas. Länge des Wirbelkôrpers 42,3 mm » »:x OPEN BOLENS ET NT NP ENT SSSR Querausdehnung der vord. Gelenkfläche . 116 » Hôühe derselben in der Mitte . . . . OA) Querausdehnung der hinteren Gelenkfläche 105,5 2% Hôbe des Wirbelkanales himten "M8 0) Querôffnung des Wirbelkanales hinten. . 46 » Der Atlas stammt von einem grossen Tiere. 1 Epistropheus jJuv.. L Schwanzwirbel. Daneben finden sich noch eine grosse Anzahl von Wirbelfrag- menten, die nicht näher bestimmt wurden. Das gleiche gilt von einer Grosszahl von Rippenfragmenten. Scapulae : Von 15 Resten, 9 rechten und 6 linken, waren 10 messbar. Bei No. 8 und 9 fehlt die Epiphyse. Zwei von den nicht messhbaren Fragmenten stammen von jungen Tieren. | EHalsbreite .. .-. 96 | 957,8| 52,7| 52,4] 47,5] 69 | 54,8] 44,5] 31,2| 44 1 Gelenkfläche . Mode bal Pivlesal | 416 juv.| juy. | Die Schulterblätter weichen in 1hren Maassen von solchen der Torfrasse etwas ab. Sie sind grüsser, trotzdem fallen auch einige, No. 10 und 5, in die Variationsbreite von Pos brachyceros. Humeri: Ganze Exemplare fehlten. Zwei proximale Humerusenden, ein rechtes mit loser Epiphyse und ein linkes, waren nicht messbar. Sehr zahlreich waren die Distalenden. Messbar waren 14 Stücke, 8 rechte und 6 linke. Dazu kommen noch 2 linke und 1 rechtes nicht messbares Fragment. No. 7 besitzt noch eine deutlich ausgeprägte Epiphysenfuge. No. 14 ist eine Epiphyse mit dazu passendem distalen Teil der Humerusdiaphyse. Grobréite dist:: % : He 0 TETE 90 75,5 | 167 | No | 8 | 9 10 | 11 12 | 13 14 re È Tr: Il 15 | 53 1. Gr. Breite dist.. . . | 86,7 | 88,4 | (82,6) | 64,2 | 65,6 | 88 63 Ein gleiches Bild wie bei dem Schulterblatt ergiebt die Messung der Oberarmknochen. Die kleinsten Werte fallen in die Variations- breite des Torfrindhumerus, während die grüssten sich den Di- mensionen des Frontosusrindes nähern, sie sogar erreichen (No. 3, to): Radius und Ulna: Nur in den seltensten Fällen haben Radius und Ulna ihren Kontakt miteinander bewahrt; gewühnlich sind beide voneinander abgesprengt. 0902: EMIL KUHN 3 komplette Radien, 2 linke und 1 rechter. Davonist No. 3 noch im Zusammenhang mit der Ulna. Bei No. 2 ist die distale Epiphy- sennaht noch vorhanden. Lônse d'Faduss CNE TS M Re YA 360 300 Brérte d'RadUS Bren 7 AUS ERRETSESE 70 — 74,5 » » » HSE at (60) 82 1 95,5 » "AER. -Diaphyse i. d. Mitte Ar y. 1 45,5| 1 43,8 Ger. Breite des Olecranon. . . . dt à SEAPESE 04,0 Hôbe dSipmoidgubé "SLR tre rte 33 | 1 [nklusive Ulna. Der proximale Teil des Radius liess sich in 26 Stücken, 13 rechten und 13 linken, feststellen ; 19 konnten gemessen werden. Breite d. prox. Gel. f1.. Breite d. prox. Gel. f1. 67,2 No. 21 ist ein linkes Fragment mit Bisspuren, von einem jungen Tier. No. 19 ist noch im Zusammenhang mit der Ulna; die Hühe … der Sigmoidgrube beträgt 30 mm. No. 25/26 sind Radiusepiphysen, links und rechts; sie stammen nicht vom gleichen Individuum. Radius dist., 9 Nummern, 6 rechte und 2 linke. No. 6/8 sind Epiphysen. pe LAPRUE on) sd t 7 Breite dist. 22 Reste der Ulna, 10 rechte und 12 linke, 12 Stücke waren messbar. Bei No. 2, 3, 4, 9, 12, 15 fehlt die Epiphyse. Hôühe d. Sigmoidgrube. | 30 5201/2939 | SON o23lre0.9 | 48 Breite d.‘Olecranon. . | 48,5 | 52,5 | 46,5 | 50 54:61:49 —- No. 8 9 11 | 14 15 16 l Ë F: | l T: ME AR PROS RE er Hühe d. Sigmoidgrube . . . | 30,6 | 28 | 2" 34,5 — 37 Breite d. Olecranon . . . . —— k6,k | 49,6 — 20,4 — Ein Vergleich mit den Maassangaben in der Literatur zeigt wieder sehr deutlich, dass die niedrigen Werte der Reste vom Utoquai in die Variationsbreite des Torfrindes fallen. Daneben gibt es aber Speichen und Ellen, die wesentlich grüsser sind. Sie schliessen sich in ihren Dimensionen den primigenen Rindern an. Pelvis, 16 Reste, 2 rechte und 14 linke. 8 Fragmente konnten nicht gemessen werden. Acetabulum 63 60 6,5 | 68,5 | 67,4 | 70 |(67) | (67) 1,6 es Femur prox., 13 Fragmente, 7 linke und 6 rechte. No. 7 und 10 besitzen eine lose Epiphyse. No. 8 ist eine linke Epiphyse. 658 EMIL KUHN No. 1 3 9 L T. 8 Gr:-Breite prox Di RSA 144 147 114 Femur dist., 10 Fragmente, 4 linke und 6 rechte. No. 5 und 9 sind Distalenden mit loser Epiphyse. No. 6 und 7 sind Epiphysen. No. 8 ist eine rechte distale Diaphyse. Brétté HSE LEE TBE METRE 407 445 97,8 89 6 Patellae, 4 links und 2 rechts, grosse und kleinere, nicht vom gleichen Individuum. Tibia prox., 19 Nummern, 10 rechte und 9 linke. 7 Stücke konn- ten gemessen werden, No. 15, 16 und 18 sind Epiphysen. 94,2 Breite prox.. 1484479668 71464,5 075 81 78,9 70 Tibia dist., 19 Stücke, 9 rechte und 10 linke. No. 14/16 und 18/19 sind Epiphysen. = 3reite dist. . | 59,7 | 64,6 | 65,5 | :69,7-1 60,3 1061220 No 8 9 10 11 17 18 Le | E "6 Ê RE | 5@ 2 CO à (21 PRE? À 63,5 | 63,2 | 56,1 |. 71,1. | 60,810 | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 659 Astragalus, 17 Nummern, 10 rechte und 7 linke. No. 17 ist zu abgerollt, um brauchbare Maasse zu liefern. . Volle Hôhe a. d. äussern SRCEVE =>. Re à 64,2| 69 . Volle Hôhe a. d. innern Sete: 1 : 60,5! 64,2 . Breite d. obern Gelenkrolle 42,5| 41 . Breite d.untern Gelenkrolle| 42,9) — . Gr. Breite d. hintern Ge- lenkrolle . . . . 29,4| 32,2| 31,8 . Volle Hôhe a. d. äussern Seite . RCA . Volle Hôühe a. ‘d. innern Seite > | . Breite d. obern Gelenkrolle | 45,5 | . Breited. untern Gelenkrolle . Gr. Breite d. hintern Ge- lenkrolle In ihren Maassen fallen einige Astragali zur brachyceros-Rasse, die andern zur primigenen Rasse. Diese beiden Gruppen sind nicht scharf getrennt ; es lassen sich alle Übergänge feststellen. Calcaneus, 13 Nummern, 8 linke und 5 rechte. No. 6 besteht aus 2 Stücken. No. 7 besitzt eine lose Epiphyse. No. 8/9 stammen von jungen Tieren; es fehlt die Epiphyse. Bei No. 10 und 13 ist der Tuber abgebrochen. Grôsste Länge. . . Länge d. Tuber a. ob. Rand . . 710 | 621 | 66,8 | 613 | er |-625 Grüsste Hühe d. Tuber | RSC RASE HUF ESS. 38 41 33 39 36,9 Volle Hôhe d. Proc. lat. 54 46, HE FEES Länge d. Proc: lat. oben . . £ 495 45,7 43.4 48 41 i (43) 12,8 Hôhe d. Tuber dist.. . | 41813562 | "338-137 30,6 | 34 35 Rev. Suisse pe Zoo. T. 39. 1932. o1 660 EMIL KUHN No. | 8 | 9 | 10 11 | F2 | 43 I. É : | je r'. Grosse LR: MR 20 — — — 11428) — Länge d. Tuber a. ob Rand. . 78 555à — -— 65,6 — Grôsste Hôühe d. Tuber a. s. Basse RS EUR PE A NI à 38 59 & |[o2 Volle Hôhe;d:Proc ter —— 48,6 —- 01,8: 100,705 Länge d. Proc. lat. oben. . . 91:82) 459 SUPVURE LGBT EC ASS Hôhe-dTuber dist 1142: -— — — — 36,1 -— UV: PCTV | Auch beim Fersenbein ist die grosse Variationsbreite der Maass- zahlen auffällig. Sie beginnt beim Torfrind und reicht bis zu den primigenen Rinderrassen. 6 Radiale, 1 linkes und 5 rechte. 7 Intermedium, 2 linke und 5 rechte, davon eines von einem jugend- lichen Tier. 4 Ulnare, 3 rechte und 1 linkes. 6 Carpale III (Capitatum), 4 linke und 2 rechte. 2 Carpale IV + V (Hamatum), links und rechts. 6 Scaphocuboideum, 4 linke und 2 rechte. 3 Cuneiforme IT + ITT, rechts. 4 Sesambeine. Metacarpus: Komplette Stücke fanden sich nur 3, 2 rechte und 1 linkes (No. 1/3). Dazu 2 Nummern (No. 4/5) ohne distale Epiphyse. 13 Fragmente stammen vom proximalen Ende; davon waren 10 messbar. 9 Fragmente gehüren der distalen Partie an, 7 davon _ waren messbar. No. 4, 5, 6, 15, 22 stammen von jungen Tieren. Die Zahl der jugendlichen Tiere wird sicher grôsser gewesen sein, da man auf Grund des distalen Teiles nicht entscheiden kann, ob die proximale Epiphyse schon mit der Diaphyse verwachsen ist. Die distale Epiphyse verwächst früher mit der Diaphyse als die proximale. No. 1 9 3 | [A 5 r. r. }: r. r. 4, Länge … . . … . " .. . 1907 M922%1207e = SES 2. Bretié:pror. Aie 57,21 62,1! 97,3| 56,2| 48,519 66,3| 56,9 SR EC ROAES 57,8) 64,7| 597,41 —,| = ps er» d:Didphe ane 30,4| 34,5| 30,5| 29,4! 22,3| — Re = juv.| juv.| juv.| BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 661 D : - | | | No. | 9 | 40 | 42 | 42 | 13 | 45 | 17 r ] ie | r r l | r | | | | TN à a ge SE se DR ENTOE GR EL 51 cc 70,3] 56,3| 63,4] 54,5] 66,3] 51,2| — dpt) ht | | a Daiph 5-5 out — |" — | | —- | | | Juv. No. | 18 | 49 | 20 | 21 | 24 | 25 | 27 EI r T': | 2 RS | | | | | | nn or ss | — | — LL ETF ENTRE Vut, SONDE LES RU NL ES D ie 0 2 | 561! 655! 56,8/641/-(67) | — |(53,2) | ke». d: Diaph.. — — | — | — | — Wenn man bei den kompletten Stücken die Diaphyse in ®, der Länge ausdrückt, erhält man folgende Werte: 14,7; 18,5; 14,7. Ich môüchte dieser Differeriz keine allzu grosse Bedeutung bei- messen, da gerade die Metapodien grossen Schwankungen in den Dimensionen unterworfen sind, die vor allem auf Unterschiede des Alters und des Geschlechts zurückzuführen sind. Nach den absoluten Grüssen gehôren die einen zur primigenen, die andern zur Torfrasse. | Metatarsus : Von 27 Nummern stammen 14 von der linken, die andern von der rechten Seite. Im ganzen haben 19 Stücke Maasse geliefert. Zwei distale Exemplare (No. 11,12) besitzen keine Epiphysen; ebenfalls von einem jugendlichen Individuum stammt das pro- ximale Stück No. 21. Vollständig erhalten war nur ein einziger Metatarsus, No. 1. Die übrigen Nummern verteilen sich auf 11 distale, 12 proximale Stücke und 3 Diaphysenfragmente. DRAM 205 1292 pes À — | — A 1 ie 2. Breite prox. =- !48 | — | — | — | — | — 1 | | — | 50,5 nd 0055 625720 h5o | 625!505|675| 523) __ | _? 4. » d. Diaph. | 24,8) | HS PS0 662 EMIL KUHN Hanpe.-7r.2. ti — | — — —|—|—|—|— | — Breite prox. . . . 41,8| 49,5] 47,9! 53,5| 46,8] 54 — | — | — » DISEASES — | — | — | — | — | — | 63,4| 62,2| 59 » d. Diaph. : = = = = er = = > D) D Die Dicke der Diaphyse in % der Länge ausgedrückt beträgt beim einzigen kompletten Metatarsus 10,7. Nach den absoluten Grüssen dürite man nur wenige Stücke beim Torfrinde einreihen. Die meisten vorliegenden Fragmente sind grôüsser. Sie übertreffen auch die Metatarsen vom Alpenquai (E. WETTsTEIN, 1924). 1 Metapodium dist. mit Bissspuren. Phalanx 1, 48 Nummern, von denen 46 gemessen werden konnten. Zwei stammen von jungen Tieren; es fehlt ihnen die proximale Epiphyse. 1. Ténee ter: 70 |70 |70 | 67,8| 62,3! 62 | 57,7| 53,2] 57,5! 64,5 2. Breite d. prox. Ge ie 31,2| 36,9! 31 -| 32,9! 27,3, 28 026-8128 612508 | 3. Breite d. dist. GERS 34,8| 34 |-31,2] 84,1! 25,8] 30,3[ 26,4 27,6) 25,7P2%9 | 4. Breite d. Dia- | = physe: co 00 BE N2ES 22.6 27,9| 22 1| 25 21.8 24.8 | No: |. 44-1424) 148 44 IS MAG RE | 1. Länge lat. . . Los — | 65 2 el 94,8| — 165 |66 | 2. Breite d. prox. Gel. | PPT. 24,3| 31,2| 30,3| 32,7| 32,6| 27,1! —— | 30,6/ 338 ES 25,3| 30,2| 33,4! 33,1| 32,8| 27,4] 29,6| 30,2| 33,8, | 3. Breite d. dist. Gel. | 4. Breite d. Diaphyse. |23,3| 27 | 31,3| 30,5| 30 | 23,7] 26 | 29,2| 30, : No. |:20.f 21 | 22 |-23,/24 2522640 LA-Lnge RSR 97,9! 67 — | 56,3| 62 | 64,6| 52 | 53,3! 54,8 | 2. Breite d. hs Gel. : AR 27,8| 30 — | 26,3| 26,8| — | 28,5| 25,5| (25) = À reite d dist. Gel. x | fl. | 27 | 28.,3| 31,9] 27,5| 26,3| 30,2| 26 | 24,6 25,0 %. Breite d. Diaphyse 24,3 26 29 | 24,6|1.24;,4| 282227 29 44 24 3 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 663 No. | Pie es Ve 1 PO CE 32 33 | 34 39 SUPE 1. Länge lat. . . 58,4| 59,2 54 | 62,4 sul 57,41 59,7| 58,9| 58,4 2. Breite d. prox. Gel. fl. 24,5| 26,1! 25,5) 23,8| 245123 |9259|924 |94 3. Breite d. dist. Gel. M Pos 77 orcl 25 4le8)-29 6) 2%.91(242)| 25.6 4. Breite d. Diaphyse. Dana 0ui 219122924620: 523 |22:|2929 | No. 38 39 | 40 | 41 | 42 L3 | kh | 45 46 | 1. Länge lat. SE — ——|— | —|—|— | — | — 2. Breite d. prox. Gel. SR 31 — | — | 26,8) — | — | — | 25,5] 24,4 x 5 Breite d. dist. Gel. 2 l'o7sf ose) “Vhon4l925: 926) | — 4. Breite d. Diaphyse. — | — | 25 | — | 21,4! 21,6| 19,3) — | — Phalanx 2, 25 Nummern. + © D Le . Länge lat. «= . 4 . Breite d. prox. Gel. f1. | 3 3 2 # © D LR OROCE CEE » » dist. D) » » Diaphyse . No. . Länge lat... . . Breite d. prox. Gel. f. » D dISt: = n > » » Diaphyse = No. . Länge lat. . Breite d. prox. Gel. » » diSt. » -» » » Diaphyse = 42,6 29,5 25,8 24,7 38,2 29 21,6 23,7 #0 36 30,4 25,8| 29,4 24,7 21,3 34,7| 36 | 35,3 .25,6| 27,4| 27,9 20,31 21,5! 21,7 20,6| 21,4| 21,1 15 | 16 | 17 APS 31,8! 28,7| 32 27,5| 23,4| 26,5 25,5| 23 | 26,2 23 | 24 | 25 | 39 | 36,6! 32,3 33 | 26,625 26,5| 22,2| 21 26,7| 21,6| 21,4 664 EMIL KUHN Phalanx 3, 18 Nummern. . Gr. diagonale Länge d:Sohle ss eee . Mittl. Breite d. Sohle » » d.: Cre: lenkess eee 23,8| 24,9 21-31-2328 . Gr. vertic-H6he.7- 38,6| 40,1 9! — |(33) | 30 No. 185) 45 046 . Gr. diagonale Länge d. Sohle . RES HR 2. Mitti. Breite d. Sohle 2 2122050 : » » d.. Ge- lenkeS Re 1070) re 8 Gr vertiCeHoNecs 20441022 Wenn wir die einzelnen Phalangen nach 1hrer Grüsse anordnen, erhalten wir folgendes Bild: Erste Phalangen, Länge 70 : 69. :68 -- 67...66:-65 264 0/034162674a0 8 — 14... 14, 14.3 3 —, 4e Exemple Erste Phalangen, Länge 60 59 58 57 56 55 54 53 952 mm 4198658 28 CA CONS ER Zweite Phalangen, Länge 49 48° 47 46 45 4% 43 42 41 mm A — — 1 — — 1 — — Exemplare Zweite Phalangen, Länge 40 39 38 37 36 35 34 33 32 mm 29 6 ::.921: 4er 5 ARMES COMME ENONRESES Die Grosszahl der Exemplare sind relativ kleine Phalangen. Die grosse Variationsbreite lässt sich z. T. wieder dadurch erklären, dass ein Gemisch von vorderen und hinteren Phalangen vorhegt, Etwas abseits durch ihre bedeutendere Länge stehen jene Pha- langen, die sich dem wilden Primigenius anschliessen, aber doch seine Dimensionen nicht ganz erreichen. | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 665 SCHLUSSFOLGERUNGEN. Die reichhaltigste Station an bestimmbaren Knochenfragmenten ist neben Ossingen die Station am Utoquai in Zürich. Aber auch sie ist noch lange nicht erschôpit. Utoquai gewinnt an erhühtem Interesse durch die ganz in der Nähe liegende Station Alpenquai !, welche bereits einer eimgehenden Untersuchung durch E. WETTSTEIN (1924) unterworfen wurde. An Zahl der bestimmbaren Knochen- reste ist die Station am Alpenquai ihrer Schwester am Utoquai weit voraus. E. WETTSTEIN (1924) berichtet uns von 5432 Stücken, die er bestimmen konnte. Vom Utoquai jedoch waren nur 744 Fragmente einer Diagnose zugänglich. Ein Vergleich der Tierlisten zeigt, dass unter dem Materiale vom Utoquai gegenüber demjenigen vom Alpenquai folgende Arten fehlen : Bos primigenius Bo]., Ur. Bison bonasus L., Wisent. Equus caballus L. (domest.), Pfer d. Dagegen wurden konstatiert: Vulpes vulpes L., Fuchs, kleine Pfahlbauform. Meles meles (taxus) L., Dachs. Lepus sp., Hase. Wisent, Fuchs, Dachs und Hase gehôüren relativ selteneren Formen an, deren Anwesenheit oder Fehlen das Gesamtbild der Fauna einer Station nicht wesentlich ändern kann. Das Fehlen eines domestizierten Pferdes ist so wichtig, dass wir weiter unten davon noch sprechen müssen. Wesentlich anders wird das Bild, wenn wir die Häufigkeit des Vorkommens miteinander vergleichen. 1 Gleichaïtrig wie die Station Alpenquai ist die Bronzestation Sumpf (Zug). Die z00- logischen Fundgegenstände wurden von L. REVERDIN (1927-1928) untersucht und mit den Ergebnissen von E. WETTSTEIN (1924) verglichen. 666: : EMIL KUHN Anzahl der bestimmten Knochentrümmer und Individuen. Utoquai Alpenquai 1 Knochentr. Indiv. Knochentr. Indiv. | URSS ROSE Sp 6 292 492 Prerde tr en Et — — 195 18 Find an ER 342 16 1550 135 OU ESRI ER RRNE 118 8 ANASONT SON NT EE — — 2 1 PACE CUT ET Dre 2 2 160 19 DORA SERRE Ne EE 16 3 424 36 Liege u. Schaf . : … . 21 3 1037 128 (nicht unterschieden) Schwein, zahm. . . . 185 17 1253 169 Wildschwan: 5:50 16 2 86 8 ÉRISCH SE TS ere 74 6 301 19 EC 27e 7 ee 42 5 4 1 Barr SV ASS 1 1 21 2 Dachs. 1 — — Fuchs. ne A LNES 2 1 —- — BIEL ENE TT RET AS De 5 3 29 % Hase . NT 2 1 — — 744 67 5432 290 1 Die Zahl der Individuen ist von E. WETTSTEIN (1924) nicht angegeben worden. Man kann sie ungefähr berechnen, wenn man annimmt, dass linke und rechte Stücke gleich stark vertreten sind. Ich dividiere die Anzahl der am zahlreichsten vorhandenen Knochenbruch- stücke durch zwei; dahei vermeide ich die Anzahl der freien Extremitätenknochen zur Berechnung heranzuziehen. Es kommt vor, dass ein Extremitätenknochen doppelt gezählt wird, dann wenn vom gleichen Knochen ein loses proximales und distales Stück vorhanden ist, die Diaphyse jedoch fehlt, sodass die beiden Enden nicht aneinander passen. Auffällig ist bei der Station Utoquai im Vergleich zum Alpenquai die relativ stärkere Vertretung der Wildtiere gegenüber den Haustieren. Einen Einblick in das Verhältnis der Wildtiere zu den Haustieren geben uns folgende Zahlen. Zuerst rechnen wir die Prozentzahlen auf Grund der Anzahl der konstatierten Individuen aus. Anzahl der Individuen. Wildtiere Haustiere Utoquai-:7tn peer 47 27,1 65 4250 Alpenquai . . . . . 43 547 7,3: 5 25 Die obige Berechnung des Verhältnisses der Wildtiere gegenüber den Haustieren ist eventuell anfechtbar, da die dazu bentützte Anzahl der Individuen vom Alpenquai nicht ganz einwandfrei war, ÿ aol BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 667 weshalb ich mit Hilfe der Anzahl der Knochen und Knochentrüm- mer die gleiche Rechnung nochmals durchführen will. Anzahl der bestimmten Knochentrümmer. Wildtiere Haustiere Üfequan. 143 598 19,3%. 80,7 %, Alpenquai . . . . . 561 4871 10,3 %,, 89,7 ©, Nicht so ausgesprochen, aber immer noch sehr deutlich, zeigt auch diese Berechnung eine relativ stärkere Vertretung der Jagd- tiere in der Station Utoquai gegenüber dem Alpenquai. Wir kôünnen die in der obenstehenden Tabelle angegebenen Indivi- duenzahlen nicht direkt miteimander vergleichen. Ich habe sie, um einen Vergleich zu ermôüglichen, in Prozenten ausgedrückt (siehe folgende Tabellen). | Utoquai Alpenquai Indix. FE Indiv. Énes T n, 6 12,8 42 7,6 PRET AS — —— 13 9,9 Énesahn << 7 16 34 135 24,6 TE AO RD RS POP 3 6,4 63 F1 SU TN A M RE RES 5 10,6 120 24,9 Schwein, zahm. 17 36 169 30,8 Die Hunde waren in der Station Utoquai relativ zahlreicher als am Alpenquai. Pferdereste fehlten vüllig, so dass man zur Annahme gezwungen wird, dass die Bewohner des Utoquais das Pferd als Haustier noch nicht kannten, während die Leute vom Alpenquai es sich als Luxustier hielten. Absolut überwiegend an beiden Orten war die Schweinehaltung und erst an zweiter Stelle kam die Rinder- zucht. Die Tabelle zeigt ferner, dass die Schaf- und Ziegenzucht am Alpenquai mehr gepflegt wurde als am Utoquai. Hier hingegen spielte die Rinder- und Schweinehaltung eine grüssere Rolle. Wenn es überhaupt môüglich ist, auf Grund der wenigen Ziegen- und _ Schafreste, die mir vorlagen, ein Urteil abzugeben, so môchte ich sagen, dass das Schaf gegenüber der Ziege in der Station Utoquai noch nicht so bevorzugt war wie am Alpenquai. 668 EMIL KUHN Utoquai _Alpenquai Indiv. 7/4 Indiv. 4 ÉDFSCRS EL tr 6 Hd:9 1, 4,2 Reh re Ste 5 27,8 1 2,3 ÉIENSR A RA E T7 —— — 8 18,6 NVAISÈNE FE Sarre — —— 1 253 Wildschwein. . . . . > 4AT 8 18,6 BARS ee MN V Es PE DA 1 9,6 2 4,6 UC EE LRRS E E re 1 9,6 — — Biberon ER | 3 16,6 4 %e Wenn auch bei der absolut geringen Anzahl von Wildtierresten diese Tabelle nicht Anspruch darauf erheben kann, ein Abbild der damaligen Wildfauna zu geben, zeigt sie dennoch einige inte- ressante Resultate. Der Hirsch steht wie in allen Pfahlbaustationen an der Spitze aller Jagdtiere. Doch ist seine Stellung in der Station am Utoquai nicht so überragend wie am Alpenquai, wo fast die Hälfte aller Individuen (44,2 %) dem Hirsch zugezählt werden müssen. An zweiter Stelle steht am Utcquai das Reh. Die grosse Seltenheit des Rehes in den Ablagerungen vom Alpenquai ist also nicht eine lokale, sondern eine zeitliche Erscheinung. Erst an vierter Stelle kommt das Wildschwein. Es ist gegenüber der Station Alpenquai, wo es den zweiten Platz eimnimmt, schwächer vertreten. Recht bemerkenswert ist der Nachweiïs des kleinen Pfahlbaufuchses am Utoquai. Beim Pfahlbau Alpenquai hat ihn E. WeTrsreIN nicht getroffen. Der Biber ist unter meinem Materiale stärker verbreitet. Die Reste grosser Wildrinder habe ich nicht gefunden. Die Station Alpenquai hat sowohl den Ur wie den Wisent gekannt; letzterer war bedeutend seltener, im Gegensatz zu Wauwyl, wo sich das Vor- kommen beider die Wage hält. Von Elch und Wildpferden fehlt in beiden Niederlassungen jede Spur. Nun noch einige Worte zur Rassenzugehôrigkeit der Haustiere. Die Rassebestimmung der Reste der Haushunde konnte nur mit Hilfe der Unterkiefer durchgeführt werden. Es sind sicher alles Tiere, die in den Kreis von Canis familiaris palustris Rütimeyer sehôren. Nichts weist auf die Hunde der Gruppe Canis familiaris inostranzewi Anutschin hin, die in der Station Alpenquai gezüchtet wurden. Nur das Torfschaf (O. a. palustris Rütimeyer) kann BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 669 unter den Schafresten eimwandirei nachgewiesen werden. Daneben fand ich allerdings Knochentrümmer vor, die für das Vorkommen einer grüsseren Schaîfrasse zeugen: in erster Linie käme noch ©. a. studerz Duerst, das Kupferschaf in Betracht. Die Station Utoquai hat keine Spuren eines hornlosen Schafes (“ Bronzeschaf ”) hinterlassen. Die geringen Ziegenreste (Hornzapfen fehlen) ver- bieten mir eine nähere Rassenbestimmung. Das zahme Schwein war ausschhesslich durch die alte Rasse des Sus palustris Rütimeyer vertreten. Im Pfahlbau am Utoquai wurde ein stattlicher de chHae gehalten. Die Rinder müssen ungefähr die gleiche Grüsse besessen haben wie diejenigen von Wauwyl. Nur ist die Länge der Zahnreihe des Unterkiefers variabler. Häufig trifft man eine sehr kurze Zahn- reihe in Verbindung mit einem langen Diastema. Nur wenige Stücke fallen aus diesem Rahmen heraus. Ihr Habitus des Gebisses mit längeren und breiteren Zähnen, der hohe Horizontalast, weist ihnen eine Stellung in die Nähe der primigenen Rinderrassen, wobei sie allerdings die Dimensionen ihres wilden Verwandten bei weitem nicht erreichen. Man wird durch diese Verhältnisse unwillkürlich - an die Station Ossingen erinnert, wo die gleiche Erscheinung noch nicht so ausgeprägt war. Der Endpunkt einer solchen Entwicklung wäre vielleicht bei der Station Alpenquai zu suchen, wo E. WETTSTEIN drei wohl charakterisierte Rassen unterschieden hat: das Torfrind, ein grosses primigenes Rind und, an Menge diese beiden noch etwas übertreffend, ein Schlag, der sich als Mischform der ersten beiden Rassen erklären lässt. Ob diese Erklärung, die mittelgrossen Rassen seien die Kreuzungsprodukte grosser und kleiner Rassen, den Tatsachen entspricht, ist noch nicht bewiesen. Beobachtungen an Menschenrassen sprechen dagegen. sg) TIEFENAU-SPITAL, BERN (C. 317). Herr Prof. Dr. O. TscHaumr in Bern hatte die Liebenswür- digkeit, über das Alter der Knochentrümmer folgende Angaben zu machen: «Die Knochen vom Tiefenau-Spital sind von einer Fundstelle, die durch Zufall angeschnitten wurde und in der Nähe des bekannten Massen- DID EMIL KUHN fundes 1 der Latènezeit liegt. Es wäre also wohl môglich, dass sich ganz in der Nähe eine keltische Siedlung fände. Unmittelbar westlich darüber auf der Hôühe befinden sich allerdings wieder rômische Bauten. » ÉINZELERGEBNISSE. 1. ÆEquus caballus L., Pfer d. Die Anwesenheit des Pferdes wird durch eine Phalanx 2 belegt. Ganze Länge {RME MEE Ne JP NM Dreile pPrOk EE CRC 43,6 » À. MISES EPS ECM ENS 42,6 » », 21 PA pR CREER AO, » Diese Werte liegen an der untern Grenze derjenigen, die E. WETTSTEIN (1924) für den entsprechenden Knochen der Pferde vom Alpenquai angibt. Durch diesen Hinweis müchte ich nur andeuten, dass das Pferd vom Tiefenau-Spital ein sehr kleines Tier war. Ueber die Zugehürigkeit zu einer bestimmten Rasse etwas auszusagen, verbietet uns der allzu spärliche Rest. 2. Sus, Schwein. Das Schwein lieferte. nächst dem Rind die meisten Reste. 1 Mandibula links mit M, — M., alle angekaut, ca. 2 jährig. Länge M. M SRE 60 mm Ds AMENER ES HIS EUR Auf Grund der Grüsse kann man diesen Unterkiefer einem domes- tizierten Schweine zuschreiben. 1 Mandibelfragment links mit P,, P,, schwach angekaut, 1 1% jährig. Létipge Pi und Per as 25,7 mm i Tscau mi, O. Der Massenfund von der Tiefenau auf der Engehalbinsel bei 3ern, 1849-1851. 21. J.B.S.G.U. 1929. D - + BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 671 Dieser Unterkieferrest schlhiesst sich in seiner Grôüsse dem Wild- schweine an. Ein Wildschweinrest von WauwYyl zeigt ein entspre- chendes Maass von 26 mm. 3 G-fragmente, 2 rechte und 1 linker. Alle sind vom Hausschwein. { I, inf. rechts. 1 I-fragment. Beide [ncisiven sind vom Hausschwein. 1 Scapula links, juv., Halsbreite 20 mm. 2 Humerusfragmente dist., 1 rechtes und 1 linkes. Der linke Humerusrest besitzt kein Foramen supratrochleare. Beide Stücke sind klein und gehüren also wohl dem Hausschwein an, welche Vermutung durch das Fehlen des For. supratrochleare beim einen noch verstärkt wird. 1 Radius prox. links abgerollt. Max. Breite 22 mm. { Radius dist. links, juv., ohne Epiphyse. Beide Radien sind vom Hausschwein. { Ulna dist. rechts vom Hausschwein. Hôühe d. Sigmoidgrube 17,6 mm. 1 Pelvis links. Acetabulum 31/29 mm. Es gehôrt unzweifelhaît zum Hausschwein. 4 Tibia links, juv. 1 Astragalusfragment rechts. Max. Länge 37,6 mm 2 Fragmente vom Calcaneus, links und rechts, klein. Sie stammen wohl auch vom Hausschwein. Mit Ausnahme der Mandibula, die Anklänge an das Wildschwein bezüglich der Grüsse zeigt, gehôüren alle Reste dem Hausschwein an. Das gibt zu denken. Wenn wir in Betracht ziehen, dass die Praemolaren des Torfschweines relativ grüsser sind als beim Wildschwein, so kann man den Gedanken nicht von der Hand weisen, dass auch dieses Unterkieferfragment ev. beim Haus- schwein einzureihen ist. Ich môüchte diese Frage noch offen lassen. Einen Hinweis auf die Stellung der Funde innerhalb der Schweine- rassen kann uns nur der linke Unterkiefer mit den Molaren geben. Der 3. Molar ist besonders kurz. An dieser Verkürzung haben die Komponenten des Zahnes sehr verschiedenen Anteil. Im Vergleich zu einem Torfschweinmolaren aus Wauwyl ist das vordere Hügel- paar nur wenig kürzer, dagegen der Talon sehr kurz und einfach. Diese Tatsachen belegen die Zugehôrigkeit dieses Schweines zur kleinen Form des Torfschweines. 672 EMIL KUHN 3. Capra hircus L., Ziege und Ovis aries L., Schaf. Die recht dürftigen Dokumente haben wenig sichere Resultate ergeben. 1 Mandib. rechts, ohne Zähne, zu fragmentär, um eine genauere Diagnose vorzunehmen. Von einem linken Kieferfragment gilt dasselbe, es stammt von einem jugendlichen Tier. L P,, M,, M, links, passen aneinander und stammen von einer 2-3 Jährigen Ziege. Bei den folgenden Zähnen môchte ich die Frage der Zugehôürigkeit offen lassen: 1 dP,, links, 1 P,, links; 1 M,, links; 1 M, rechts. 1 Humerus dist. rechts, dist. Breite 26 mm, gehôürt einem Schafe von kleiner Kürpergestalt. 1 Pelvisfragment links, Schaf oder Ziege. 1 Tibiafragment links, Schaf oder Ziege. 1 Metacarpus rechts, dist., Breite dist. 27,2 mm, gehôürt einem Schaf. Dazu von der gleichen Art, ein Metacarpusfragment dist. zu zerschlagen, um Maasse zu nehmen. Damit ist eigentlich blos der Nachweis geliefert, dass dieser Station Ziege und Schaf nicht fehlten. Das letztere war von geringer Statur. 4. Bos, Rind. Die Mehrzahl der Reste stammen vom Rind. Besonders wichtig sind darunter 3 Hornzapfenfragmente. 1 Hornzapfen rechts. Umfang an der Basis: … . . . . 109 mm Länge a. d. äussern Kurvatur . . (140) » Durchmesser a: d. Basis 07, 4 31/5845 00b0t Der Hornzapfen besitzt besonders an der hinteren und oberen Seite tiefe Furchen. Er verläuft etwas nach unten und vorn aussen. 1 Hornzapfenfragment links, angebrannt. Umfanga; dB RAR en ca. 157 mm Æ Durchmesser a. d. Basis . . . . 40/55,3 » = 1:1,38 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 673 Gegenüber dem eben erwähnten ist dieser Hornzapfen stärker gekrümmt und stark dorso-ventral abgeplattet. Auf der Vorder- seite (kleine Krümmung) und Unterseite finden sich tiefe breite Furchen. Ein Vergleich mit dem Materiale von E. WETTSsTEIN (Alpenquai) zeist, dass das erste Stück am besten mit seinen als Brachyceros bestimmten Hornzapfen übereinstimmt. Er ist zwar etwas schlan- ker und die Krümmung etwas schwächer. Das andere Fragment hat den Habitus der Hornzapien, die E. WerrTsreIN mit No. 3 bezeichnet. L. RÜTIMEYER bezeichnete sie als Trochocerosform. Damit stimmt auch die Abplattung überein. 1 Hornzapfenfragment rechts, unbestimmbar, da zu geringer Rest. 1 Maxillarfragment mit P, — M, stark abgekaut von geringer Grôüsse. Länge der Kaufläche 57,7 mm. 1 Mandibulafragment rechts. FOR VOI DCR Li Lio me Ve 33 mm » hinter Symphyse |. :. . . A D Distanz P, bis Kinnloch vorn . . Tor» Nach den geringen Dimensionen ist dieses Stück einer kleinen Rasse zuzuzählen. fl Mandibula rechts, fragment... Hühe hinter der Symphyse 23 mm. 3 Mandibulafragmente, 1 linkes und 2 rechte. 1 Proc. mand. rechts. Trotzdem diese Fragmente ein Maassnehmen nicht erlaubten, kann doch gesagt werden, dass sie alle von kleinen Tieren stammen. Eine Anzahl Zähne wurde wie folgt bestimmt: 2 M, sup. links und rechts. Davon ist einer merkwürdig abgekaut. Die hintere Zahnsäule hat mit der Abnützung nicht Schritt gehalten. Es steigt eine schiefe Fläche zur Mitte des Zahnes, wäh- rend die vordere Zahnsäule eine normale Kaufläche zeigt. Môüg- licherweise hat der Antagonist gefehlt. 1 M, sup. rechts, nicht angekaut. 1 dP, rechts inf. 2 P,inf. rechts. Der eine davon ist etwas grüsser. 1 M, oder M, inf. rechts. b4A= EMIL KUHN Die einzelnen Zähne zeigen etwas grüssere Dimensionen als die entsprechenden des Maxillarfragmentes. 1 Epistropheusfragment. 1 Halswirbelfragment. 2 Wirbelfragmente. 1 Sacrumfragment. 1 Rippe. 2 Humeri dist. links und rechts. No. 1 2 Maximale Breite dist. . . . . (73) 70 mm 1 Humerusfragment dist. links, klein. Die Dimensionen sind ebenso gering wie beim Torfrind von Wauwyl. ! Radius prox. links. Breite prox. (61) mm 1 Pelvisfragment links. 1 Femurkopf links. { Patella links, klein. 1 Astragalus rechts. Hôhe a. d. äussern Serte . . : . 58,4 mm EL 9 ITÉTNS FAR si » Breite d. oberen Gelenkrolle . . . 35 » » » unteren Gelenkrolle. . . (323: » Die Grôüsse des Sprungbeines fällt in die Variationsbreite des entsprechenden Knochens vom Torfrind. { Calcaneus links, Juv.. 4 Metatarsusfragmente, 3 prox. Stücke, 1 rechtes und 2 linke. Das rechte Stück besitzt eine Breite von 34,5 mm. Dieser Wert ist auffallend miedrig. Dazu kommt noch 1 rechtes Diaphysenfragment. 2 Phalangen 1, 1 vorn und 1 hinten. vorn hinten Lénpes latine o0 52,7 mm Breibe DIOR-E JC TER — — 9 ENS | AMOR PP TER 23 22,5 » pe A DApR ESS 20,5 19720 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAÂAUGETIERFAUNA 675 { Phälanx 2, hinten. ie à on ne or 29 “Him RE ne LUN x. 30 » tn us FAR UE MO NME UE 2 . 26 » Die Phalangen stammen alle von einem recht kleineri Tier. SCHLUSSFOLGERUNGEN. Es liessen sich nur Haustierreste nachweisen. Anzahl der D pape Krochen- # trümmer 70 | Individuen % RS me ie | 1 1,5 | 1 9,1 Schwein 18 265 | 2 18.2 Had dt ien ET 53 F 45 4 re RS EEE NAS | 3 4,4 1 4 SLLIE RP SN 3 4, Fe 18,2 Ziege oder Schaf . 7 10,3 — — An der Spitze aller Haustiere bezüglich der Häufigkeit marschiert das Rind; dann folgt das Schwein. Das Schaf scheint relativ etwas häufiger gehegt worden zu sein als die Ziege. Vom Pferd habe ich nur ein Fragment gefunden. Keine Nachricht haben wir vom Hund. Alle Haustiere fallen durch ihre geringe Grüsse auf. Vergleichen wir das Material vom Tiefenau-Spital mit Faunen der La Tène-Zeit, so müssen wir zu folgenden Arbeiten greifen. Zwei Untersuchungen beschäftigen sich mit La Tène selber. Sie stammen von C. KELLER (1913) und F. Scxwerz (1918). Ausser- dem hat C. KELLER (1919) in seiner «Geschichte der Schweize- rischen Haustierwelt» ein Kapitel der La Tène-Zeit gewidmet. Dabei ist zu betonen, dass « La Tène im wesentlichen wohl eine Mihtärniederlassung, die für die Sicherung des Landes bestimmt war» repräsentiert. Es ist deshalb mit Recht schon die Frage auf- geworfen worden, ob La Tène normale Verhältnisse der Schweizer- fauna zeige ? Rev. Suisse DE Zoo. T. 39, 1932. O1 LD 676 EMIL KUHN Den grossen Reichtum an kleinen grazilen Pferden treffen wir in der Station Tiefenau-Spital nicht an. Eine einzige Phalange stammt von einem kleinen Tier. Die starke Verbreitung einer kleinen Rinderrasse teilt unsere Station mit La Tène. Allein wir treflen neben dem Torfrind andere Reste, die an solche kleiner Rinder der Bronzezeit gemahnen. Den folgenden Rang bezüglich der Häufigkeit nimmt wie in La Tène das Schwein und zwar die kleine Form ein. Den bestimmten Angaben, die C. KELLER über Schaî- und Ziegenrassen machen kann, vermag ich nur den Nach- weis der Anwesenheit kleiner Schafe und Ziegen gegenüberstellen. In La Tène ist ©. a. palustris Rütimeyer, neben dem hornlosen Bronzeschaf und einer grossgehôrnten Ziege, vertreten. P. Revizrrop (1926) hat aus Genf die Funde einer eisenzeitlichen Niederlassung (La Tène) bestimmt. Von ungefähr 400 Knochen und Knochentrümmern gehôrten 148 dem Rind, 149 dem Schwein, 69 dem Schaf, 7 der Ziege und 26 dem Hund an, neben verein- zelten Pferdezähnen und Vogelknochen. Die Diagnose der Rassen ergab, dass alle Rinderreste dem Pos taurus brachyceros zuge- schrieben werden müssen. Das Schwein war durch die kleine Bronzerasse des Torfschweins, Sus palustris Rütimeyer, vertreten. Die Schafreste nähern sich in ihren Dimensionen den grôssten Individuen des neolithischen Ovis palustris. Die Grôsse der Ziegen- reste überschreitet etwas diejenige der Ziege aus Lattrigen, die Th. Sruper beschrieben hat. Ein Schädelfragment des Hundes mit dem zugehürigen Unterkiefer besitzt die Grôsse des C. inter- medius Woldrich, nähert sich aber in seinen Dimensionen mehr dem C. unostranzewi Anutschin. Über eisenzeitliche (Hallstattperiode) Knochenreste von der Sissacherfluh (Baselland) berichtet F. LeurHarpT (1930). Due Knochenreste stammen ausschliesslich von Haustieren und ge- hôüren zum grôüssten Teil dem Schwein und dem Rind an. Daneben fand sich als einziger Pferderest das distale Ende eines Meta- carpus und spärliche Reste eines mässig grossen Hausschafes. F. LeurnarpT betont die Kleinheit und «Zierlichkeit » der ge- nannten Formen. Eine kleine und nur vorläufige Notiz über Tierknochen der praehistorischen Ansiedlung bei der Gasfabrik in Basel stammb von H. G. Srenzin und P. Revizzion (1914). Wie mir Herr Dr. H. G. Srenzin in sehr zuvorkommender Weise schrieb, hat xs 3 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 677 sich däs Material seither stark gemehrt und sollte einmal definitiv bearbeitet werden. In der zitierten vorläufigen Mitteilung werden zahlreiche Reste (ca. 70 Indiv.) einer ziemlich einheitlichen Rinder- rasse erwähnt, welche aber nicht kurzweg mit dem Torfrind der Pfahlbauten identifiziert werden dürfen. Daneben war eine ein- heitliche, sehr kleine Schweinerasse vertreten, kleiner als das typische Torfschwein der steinzeitlichen Pfahlbauten, mehr als an dieses, an gewisse Schläge der Bronzezeit erinnernd. Weniger reichlich, in ungefähr gleicher Häufigkeit, wurden die Hausziege und das Hausschaf nachgewiesen. Erstere war ein z1iemlich kräftiger gehôrnter Schlag, während die Schaîfreste bestimmt nicht vom Torfschaf herrühren (stark aufgerollte Hornzapfen und Stirnbein- fragmente mit sehr schwachen Hornrudimenten). Ungefähr gleich häufig wie Ziege und Schaf wurde das domestizierte Pferd, eine grosse und eine kleine Rasse, vorgefunden. Die letztere, relativ zahlreicher vertreten, erinnert an das Pferd der Bronzepfahlbauten und von La Tène. Von Haushunden wurden Reste von Jagdhund- grosse und kleinere Tiere bestimmt. Daneben konnte die Anwesen- heit vom Edelhirsch, Reh, Kaninchen, des Raben, der Gans und -des Haushuhnes belegt werden. Uebersichistabelle der Haussäugetierwelt der Schweiz zur La Tène-Zeit. La Tène Genève Tiefenau-Spital nach C. KELLER | n. P. REvILLIOD (OT 1919} -U. (1926) | F. ScawERz (1918) C. palustris C. inostranzewti Hund C. matris optimæ ? (n. F. SCHWERZ) Schwein S. palustris S. palustris S. palustris (kleine Form ?) (kleine Form) | (kleine Form) | Helveto-gallisches | Helveto-gallisches | POS UT Pferd Pferd Pferd (kleine Rasse) | E. caballus? | B. t. brachyceros | B.1t. brachyceros B. t. brachyceros Rind B.t. brachyceros X B.t. brachycephalus Ziege C. kelleri C. rütumeyert ? pe | O. palustris O. palustris O. palustris ? Schaf O. ? (Bronzeschaf) 678 EMIL KUHN h) ENGEHALBINSEL, Bern (C. 317). Auf meine Anfrage nach dem Alter der Knochentrümmer von der Engehalbinsel war Herr Prof. Dr. O. Tscaumi in Bern so freundlich, mir folgendes zu schreiben: « Der Fundplatz von der Engehalbinsel weist keltische und rômische Funde untereinander auf, was bei der Ablüsung der Kelten durch die Rômer nicht befremden kann. » In einem weiteren Schreiben erklärte er: «Bei dem Engewald — Engehalbinsel bei Bern, ist die rômische Zeit sicher. » Alle Knochen sind stark zerschlagen. Ihre helle Farbe und geringe Härte, Struktur und Textur zeigen deutlich, dass sie von einer Landansiedlung stammen. Während die Erhaltungsart und Beschaffenheit der Knochen, die in Torfwässern konserviert wurden, bei verschiedenen Tierarten spezifische Verschiedenheiten zeigen, sehen alle Knochen von der Engehalbinsel eimheithch aus. ÉINZELERGEBNISSE. 1. Caniswtamiliaris 1:40 Die Môglichkeit einer Zuteilung der wenigen vorliegenden Fragmente ohne Schädel zu bestimmten Rassen erscheint mur sehr fraglich. Alle Knochen zeigen die gleiche schmutziggraue Farbe wie die Hundereste von der Engehalbinsel. Als wichtigste Fundstücke kommen zunächst die Unterkiefer in Betracht. Vor mir liegen zwei kräftige Unterkiefer, ein rechter und ein linker. | Alle Zähne sind ausgefallen. Die Symphyse ist abgebrochen. Die Praemolarenregion des Kiefers ist gestreckt. Die Zahl der Praemolaren ist vollzählig. Sie sind durch deutliche Diastemata \ getrennt. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 679 Unterkiefer vom Hund (n. A. BRINKMANN, 1920). . Unterkieferl. v. Proc. en z. Vordrd. d. I.- 1 PURES 25 — -— FE Unterkieferl. Y. ‘Cond. b. Z. Hinterrd. d. Fe Alveole 129,4 130 = » » Einschnitt zw. Proc. ang. und Proc. art. b. z. Hinterrd. d. C-Alveole . 1225 (117,4) 4. Hôühe d. vertic. Astes . : Ee, — -— Dé ne » horiz;' >» ‘Hintér M, 27,8 26 CASTRES » zwischen Et P.. 49:3 19,7 7. Länge d. Backenzähne . tour. 197 77,9 de» » Praemolaren 41,3 41 ,1 DS » Molaren 38,2 38,4 40: » » Reisszahnes. 23 2022 AL: » v. M, — M, 15 19 ARRET 5, PF, êt5S 1279 13. Maximale Dicke d. Kiefers 13 12,8 Alles Alveolenmaasse. Ein linker unterer Reisszahn mit einer Länge von 23,5 mm passt gut in die entsprechende Alveole des Unterkiefers. Mit C. f. palustris Rütimeyer und C. f. intermedius Woldrich haben die beiden Unterkiefer wegen ihrer Grüsse keine Beziehungen. . In den Bereich der Môüglichkeit einer Verwandtschaft fallen C. f. matris optimae Jeitteles und C. f. inostranzewi Anutschin. Bei Vergleich mit den Figuren und Grüssenangaben bei À. BRINKMANN (1923-24) wären sie seiner grossen Rasse zuzuschreiben. Auch mit den grüsseren Individuen vom Alpenquai (E. WETTSTEIN, 1924) stimmen sie in Form und Grôsse ausgezeichnet überein. Eine solche Übereinstimmung würde die Neigung bestärken, sie zum Typus des C. f. inostranzewi Anutschin zu stellen. Allein die Dimensionen stimmen auch zur Form des C. f. matris optimae Jeitteles. Es fehlen eben die Schädel. Errechnet man nach A. BRrINKMANN (1923-24) die Basallänge des Schädels, so erhält man folgende Werte: Indices (nach A. BRINKMANN, ————— Basallänge d. Schädels in mm berechnet nach Mes- FE sung No. 1, 2,3 (A x 1,21). RM PPS Es , Ca X 30) : (3 X 1:46). Reisszahnlänge i in % von Er Hôhe zwischen P, u. P, in % von ‘3. Maximale Kieferdicke : in % von 3 680 EMIL KUHN Die errechneten Indices deuten auf einen grazilen Unterkiefer mit relativ schwachem Gebiss. Weitere Fundstücke: 1 Atlas. Länge des Kürpers » » ob. Bogens Volle Flügelbreite Gerade Pa de. ie Flügel | Querausdehnung d. vord. Gel. fi. Hôhe d. vord. Gel. fl. id. Mitte Querausdehnung d. hint. Gel. fi. Hôühe d. hint. Gel. fl. mit Bogen Volle Hôühe d. Atlas L Epistropheus, juv. ohne Epiphysen. 1 Cervicalwirbel (5.), juv. ohne Epiphysen. 1 Thoracalwirbel (13.), juv. ohne Epiphysen. 2 Scapulae, links und rechts, juv.. L. ER DER SR ER 127,6 Gel. f1. hr ne 30,2/20,4 1 Humerus links, juv.. 2 Radu, links und rechts, juv. ohne Epiphysen. Breite dist. » 1. d.:Mitté von zwei verschiedenen Individuen. 3 Ulnae, 2 linke und eine rechte. No. 2 dist. Ende abgebrochen. von einem jungen Tier. » » Länge Hôhe d. Cavitas sigm. major. sra Te" L'éte PET ST onu » » »-_MANOL +. Poser ER Re Breité d::Tuber'olecLant 2 SR CRE NE d. Gel. fläche zw. d. prox. Enden der Ulna und des Fadiis: 07 a RS AT RS RE EEE Geringste Breite der: Diaphyse VS ee Breiteid, Capit:ulnarer."r a TPE eee Prox. Durchm Kleinst. Durchm. d. Olecranon Kleinst. » d. Diaphyse 0 2.0". 00 AT ue, Mouse ete Me EN PE nes AT Se 16,8 76,5 30,3 23,2 33.6 25,3 28,7 18e 28/20 mm ) 34 mm 13 » Sie stammen No. ! ohne prox. Epiphyse. No. 3 ist ein rechtes Fragment BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 681 1 Peélvis rechts. Länge des Acetabulums 22,5 mm. { Ihum links, juv.. 2 Tibiae prox. links und rechts, beide juv.. { Calcaneus links, juv.. 1 Metacarpus III links, juv. ohne dist. Epiphyse. 1 Metatarsus III rechts, juv. ohne dist. Epiphyse. 2 Metatarsalia IV links und rechts. Dem rechten Knochen fehlt die distale Epiphyse. Der linke Metatarsus besitzt eine grôsste Länge von 66 mm. Ich habe Gelegenheit gehabt, die Knochen von der Engehalb- insel mit den Hunderesten vom Alpenquai zu vergleichen. Unter- kiefer, Wirbel und lange Extremitätenknochen stimmen mit den von Ë. WETrsTEIN (1924) beschriebenen Resten prächtig überein. Da jedoch die hôchste Instanz für eine sichere Diagnose, der Schädel, fehlt, müssen wir uns damit begnügen, die Identität mit dem /nostranzewi-Typus oder der C. f. matris optimae-Rasse als sehr wahrscheinlich zu betrachten. 2. Equus caballus L., Pferd. Von allen Stationen, aus denen mir Material zur Bestimmung vorlag, hat die Engehalbinsel bei Bern relativ am meisten Pferde- reste geliefert. Ich konnte folgende Reste bestimmen. 2 C sup. links und rechts. ont ST -rechts und 1, — 1, links, 'ca. 9 jährig. Eine Reïhe loser Mandibularzähne, passen aneinander. Es sind P, —-M, inf. rechts, M, — M, inf. rechts, M, — M, inf. links und M, links. MAN ee Lt 27,4 == == == JE TANT SE MAR RER EEE 17 — — — RM bANBEN M RE SE ee ARS = __ = LENS TIR DEA TT 275 — — — TS MT ONE TN ER ER TS 27,2 27,8 27 — LÉ FRONT CPR A NE CE 473 127 47 — NÉ tAnge. ec se 24,7 252 PTE | 29 DRE NE EDR 16 46,7 16 16 NP a lemper rene 298 — 28,8 — SD EMIL KUHN Die Maasse der Zähne liegen ganz wenig über den entsprechenden Grôüssen vom Alpenquai (E. WeTTsTEIN, 1924). Die Tiere von der Engehalbinsel dürften nicht wesentlich grüsser gewesen sein. Ein genauer Vergleich mit den Zähnen vom Alpenquai ergibt, dass auch die Schmelzialtung, ausser geringen Abweichungen, die ganz in den Rahmen der Altersvariationen fallen, nicht anders ist. L Symphysenteil des Unterkiefers rechts mit C. 1 Fragment des Unterkiefers links, Proc. coronoideus und condyloideus. 1 Humerus dist. links. Gr:-Breïte. UIste SSSR RES 75 mm KI: Brérite. dDiaphe PRES Re 33,2 D Diese Maasse sind ähnlich denen von J. MAREK (1898), U. DuErsT (1904), F. ScxweRrz (1918) und E. WerrsTein (1924). £ Radius links juv.. Die prox. Epiphyse ist abgebrochen; die dist. Epiphyse ist weggefallen. 2 Metacarpalia links und rechts. Vom rechten Stück ist nur das distale Ende erhalten. Il 1 Grôsste-Länge sa Eee — mm Bretbe: pros ere ae AO — D) PS IST MS 44,7 45,340 ÿ HS dé DIaphr me eeec 30,7 on Breite d. Diaph. X 100 Index — tire Grôüsste Länge Der vollständige Metacarpus ist relativ lang; dadurch nähert er sich dem Æ. c. celticus-Typus EwarT’s (Index 10,9); vergl. A. BRINKMANN (1919/20). 1 Pelvis rechts. Breite des lateralen Astes des Sitzhbeins . 21,6 mm Länge des Acetabulüms: 0; 2% SC MON CAS 1 Tibiadiaphyse rechts. Breite'in der: Hälftes., LR RS BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 683 4 Tibia dist., links. D PUR 2 Le di de do ER U0D) In ) Fa AL LT SRE PR PRIE SP UIE ER 30: =: Das Schienbein gleicht denen vom Alpenquai. 2 Metatarsalia links, eine Diaphyse und eine distale Partie. RE RAR 0 ot) 90 “mm » LT RENTRER AS D { Phalanx 1, links hinten. Die mme Pair Dr. ne. 80 mm RC PRE fn. F5) » LAVE RER RE RE ER PRE 48,4 5» Re PDU nt: ne RES 0, Das Stück passt zu den entsprechenden Knochen vom Alpen- quai (E. WETTSTEIN, 1924). Î Phalanx 3, hinten? DAS EMÉ nr nu un 12% mm Länge d. Vorderseite vom Kronfortsatz 47,6 » Senkrechte Hôühe bis zum Kronfortsatz 36 ) Brenétd. Gelenkfläche --. ...°:. .. 40,6 » Das Hufbein passt ganz in den Rahmen der übrigen bereits beschriebenen Knochen. MS =Sus Schwein. Neben den vielen Resten des Rindes verschwinden diejenigen des Schweines fast ganz. Vor mir liegen: 1 Maxillare links mit M, und M, M, ist noch nicht angekaut, 13% jährig. 1 SÉNPE TL ARRETE RER 29,6 mm Mo brerte on. M, “une mt be 684 EMIL KUHN Die Dimensionen fallen in die Variationsbreite des domest - zierten Schweines. Der M, ist relativ kurz. { Maxillare links, ohne Zähne. Länge d: CG: ANÉBOIEE NE RE RE 24 mm » Pi PS SRE TE RCE RE 39,09 Der Oberkiefer ist von der Grüsse des Torfschweinmaxillare. 1 C oben links, &. 1 P, oben links, ca. 14% jährig. 7 Mandibulae-Reste: No. 1, 1 Mand. links mit P, — M,, M, und P, sind im Durch- bruch, ca. 114 jährig, ©. , 1 Mand. links mit P, — M,, M, eben angekaut, ca. 11%-2jährig, 4. No. 3, 1? Mand. links mit M, und M;, angekaut, ca. 2 jährig. No. 4, 1 Mand. rechts mit M, bis 2 jährig. No. 5, 1 Mand. rechts mit M, 114-2 jährig. No. 6, 1 Mand. rechts mit M, und M.. N6. 7. -1L-Procs ascmasdereenps: No. 2 ange MEET Te RS RER EN ee NES CE Re Dazu kommen an losen Zähnen: 5 GC inf., 3 rechts und 2 links, fragmentär, &. 2 G inf. rechts, Durchm. 21,3: 20,5 mm, &!. 1 M, inf. rechts, stark abgekaut, ca. 2 Jährig. 1 M, inf. rechts, Länge 28 mm. Ein M, inf. mit Kieferrest passt dazu. Beide Zähne sind angekaut. 5 Scapulae, 1 rechte und 4 linke. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 685 No. 1 2 3 D I. r. E k ju v. JUV: - Jay. Halsbreite:i-: . ::: 20,5 2150:-18,2 25,2 mm Gelenkfläche . . . 255/— — —134/255 5 9 Humeri dist. 5 rechte und 4 linke. Dazu kommt noch eine linke Humerusdiaphyse. Ein rechtes Stück besitzt kein Foramen supra- trochleare. No. 1 : n I. 1 É ISLE on ICI RER 36 JO, 38,9 mm Alle Stücke sind von der Grüsse des Torfschweinoberarmes. 2 Radii prox. rechts. No. 1 2 Hibéré Bremte E . : - .. . 29,5 28,6 mm Beide Speichenenden passen zum Torfschwein. Recht aufschlussreich für die feinere Rassebestimmung ist _wiederum das Studium des letzten Molaren. Wie aus der Maass- tabelle ersichtlich, ist er recht kurz. Ein Vergleich mit den Molaren des Torfschweins der Steinzeit lehrt, dass die Verkürzung ausschliesslich auf Kosten des Talon erfolgt ist. Mit der Reduktion des Talon steht in den meisten Fällen eine Vereinfachung in engem Zusammenhange. Beim M, des Maxillare No. 1 sind das vordere Hügelpaar und der Talon kürzer als beim M, eines Wauwyler Torfschweines. Der Talon ist aber dennoch gleich gebaut. Das … _ Hausschwein von der Engehalbinsel wäre also dem kleinen Typus des Torfschweines zuzählen, dessen Vorläufer schon in der Bronze- zeit nachgewiesen wurden (F. Orro, 1901). k. Capra hircus L., Ziege und Ovis aries L., Schaf. Von der Torfziege (C. h. rütimeyeri Duerst) ist ein linkes Hornzapfenfragment erhalten. Die erhaltene Länge, gemessen an der äusseren Kurvatur, beträgt 95 mm. 14 Maxillare rechts mit P, — P,, 3-4 jährig, gehôrt zu Capra. Länge P, — P, 25 mm. 4 Mand. rechts mit P, — M,, 2 jährig. 686 EMIL KUHN HoRe vor PE De D ET Hôühe hinter de Se EST ANSE LAID Länge d. Backenzahnreihe . . . . . . . 705 « Länge d'Molarreihens SE Re ADS Länge d. Praemolarrerhet = en 36,4 » Distanz P, bis Kinnloch vorn . . . . . (28) » Der Kiefer zeigt eine gute Übereinstimmung mit dem weiblichen Muflon. 1 Mand. rechts mit dP, — M,, M, im Durchbruch. Alter ca. 9 Monate. Der Kiefer stammt vom Schaf. 1 Mand. links mit P, — M, schreibe ich der Ziege zu. Es stammt von einem 2-3 jährigen Tier. Hôbe vor Pl: RE 14,7 mm Hüôhe hinter 1 Soi ses NES. 12,4 5» Länge d. Backenzahnreïihe . . . . . . . 15.79 » °::4. MOlarréihe ne ne ee 48,5 5» ».< de Praëmolaréme "ec ee 26- x» Distanz P, bis Kinnloch vom. 20,4 » Bei diesem Kiefer, den ich mit Sicherheit der Ziege zuschreiben kann, bin ich im Zweifel, ob er zu C. h. rütimeyeri Duerst oder zu C. h. kelleri Duerst gehôrt. Sein Habitus stimmt gut überein mit der Torfziege, die E. WETTsTEIN (1924) vom Alpenquai beschreibt. Dagegen künnte einzig die relativ grosse Länge der Backenzahnreihe sprechen. ! Mand., links, fragmentär. Gehôürt einer Ziege an. 1 M, rechts inf. und 1 M, rechts inf., 2 jährig, stammen vom Schaf. 1 Humerus rechts, prox., Breite prox. 39,3 mm, ist vom Schaf und zeigt in seinen Dimensionen grosse Aehnlichkeit mit entsprechenden Stücken vom Alpenquai (E. WETTSTEIN, 1924). 1 Humerus rechts, dist., Breite dist. 31,4 mm, passt zur Torfziege. Ein Metacarpus vom Schaf zeigt folgende Dimensionen : Länge: 2205 PERRET RARE 133,4 mm Breite.prox.: "2257 ENS ER ER 23,4 » n_ Bt." "7 SN RON CARRE 25:10 » = :1 d. DIAphs, 2 RARES 13,9 » +. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 687 Die Mittelhand zeigt eine grosse Ahnlichkeit mit dem Muflon. Sie ist ebenso kräftig, aber relativ kürzer. Ich schreibe sie O. a. studert Duerst oder einem Kreuzungsprodukt desselben mit O. a. palustris Rütimeyer zu. Dazu kommen noch drei Metatarsalia. Ein einziger ist komplett. Die andern sind eine Diaphyse und eine prox. Partie, beide rechts. No. SES. 2 3 LÉ 110 AN Re 199,9 = —* mm Brerbé prox. 7: - 19 19 — CU) CREER 22,2 -—- — D Dr -PMHaDE “:: :, 10,8 12,3 13,2 » Der komplette Mittelfuss gehôürt eimem kleinen Schaf an, vielleicht einem weiblichen Tier. Seine Dimensionen stimmen mit der _Grôsse von ©. a. palustris Rütimeyer und dem hornlosen Bronzeschaî überein. 5. Bos, Rind. Die Reste der Boviden sind unter dem Materiale von Bern sehr ‘zahlreich. Ich beginne mit der Besprechung der Hornzapfen. Es liegen 12 Nummern vor: No. 1, 1 Hornzapfen links mit Frontalrest. Der Zapfen ist leicht nach vorn und oben gekrümmt. Die Krümmung verläuft in einer Ebene. Längsrillen sind keine vorhanden. Vielleicht stammt er von einem jungen Tier. Länge an der äussern Kurvatur . . . 100 mm RP ei. 2 do 110 » Darchmesser + d.basis:. .. . =: . ._.°30,6/38 )» No. 2, 1 Hornzapfen rechts. Erist stark gekrümmt und dorsoven- tral abgeplattet. Die Krümmung verläuft nach vorn und unten aussen. Eine leichte schraubenfürmige Drehung ist angedeutet. Auf der Seite der kleinen Krümmung sind Furchen. Sie finden sich auch aui der Seite der grossen Krümmung, sind aber dort weniger ausgeprägt. Länge an der äusseren Kurvatur . . . 130 mm PAS dd Bases: 2 127 » Durchmesser a. d. Basis . . . . . . 30,8/41,6 » 6C88 EMIL KUHN No. 3, 1 Hornzapfen rechts, gross. Seine Krümmung verläuft leicht nach oben und vorn, ähnlich wie beim Hornzapfen No. 1. Der Querschnitt ist rundlich. Auf der ganzen Oberfläche sind Rüllen. Von einer schraubenfürmigen Drehung ist nichts zu beobachten. Länge an der äusseren Kurvatur . . . 190 mm Urfang'asd Bass RE ee 22 L4L 5» Duüurchmésser a.d.Basis 7 "#00 2 eee 0 ren No. 4, 1 Hornzapfen links, gross. Seine Spitze ist abgebrochen. Er weist eine ähnliche Struktur auf wie der Zapfen No. 2; nur ist er grüsser. Er ist abgeplattet, an der grossen und kleinen Kurvatur mit Rillen versehen, und leicht nach unten und vorn gekrümmt. Unfang ads ER Re 204 mm Durchmesser-a: d.Basis, 2 Sr 9 Te No. 5, 1 Hornzapfenfragment rechts, abgeplattet mit kräftigen Rillen. No. 6, 1 Hornzapfenfragment links. Es ist stark gekrümmt und abgeplattet. Die Krümmung verläuft nach unten und vorn. Länge an der äussern Kurvatur . . 130 mm Uniiansa de Bas Re 133 » Durchmesser a. d.Basis : : +. . 36,5 /(47,2)0 No. 7, 1 Hornzapfenfragment links. Nach vorn und unten sekrümmt. Auf der Vorderseite mit starken Rüillen, abgeplattet. In seinem Habitus schliesst es sich an No. 2 und 5 an. No. 8, 1 Hornzapfen links, rundlich. Die Rillen sind nur ange- deutet. Die Krümmung verläuft nach vorn unten. Uifansa;d BASS 171 mm Duüurchmesser a.d.Basis :. .. . ‘+ 471608 No.9,1 Hornzapfen links, von einem jungen Tier. Die Krümmung verläuft nach vorn oben, ähnlich wie bei No. 1 und 3. An der Basis ist er mit einem scharfen Instrumente abgeschnitten worden. Länge a. d. äussern Kurvatur. . . . 8l mm Urnfatie’a,d. Bass ARR OR 102 » Durchmesser:a. d. Bagié , >: 1107 NO 0/0 0e BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 689 No. 10, 1 Hornzapfen links, von einem jungen Tier. Seine Krümmung verläuft nach unten vorn. Rüillen sind angedeutet. Der Zapien ist abgeplattet. Länge an der äusseren Kurvatur . . 67 mm No. 11, 1 Hornzapfen rechts, von einem jungen Tier. nach unten vorn Pere Ant No=12;1 PA nement rechts mit Rillen, ähnlich wie No. 4. No. 13/18, 6 Hornzapfenfragmente, machen den Eindruck wurmstichigen Holzes und stammen vielleicht von jungen Tieren. Die beschriebenen Hornzapfen lassen sich in zwei Gruppen einte1- len : 1. Zapfen mit starker dorsoventraler Abplattung und scharfen Furchen. Ihre Krämmung verläuft nach vorn unten. 2. Zapfen von rundlicherem Querschnitt, Furchen nur ange- deutet, oft gänzlich fehlend. Die Krümmung verläuft nach aussen oben. Sie sind etwas grüsser als die Zapfen der Gruppe 1. Daneben gibt es Uebergänge, die eine scharfe Trennung der beiden Gruppen verunmôglichen. Typische Zapfen der 1. Gruppe sind die No. 2, 5 und 7, der 2. Gruppe die No, 1, 3 und 9. Deutlicher tritt der Grad der Abplattung der Hornzapfen zu Tage, wenn man Relativwerte der Durchmesser der Basis angibt. No.:. :1 2 3 A 6 8 9 oct 12D:1:146: LEE T5: 1 :1106 Mit der starken Abplattung geht auch eine tiefere Rinnenbildung parallel. Eine eingehende Analyse würde eine Trennung in 4- und ©- Hornzapfen verlangen, da die Beschaffenheit der Hornzapfen ein sekundäres Geschlechtsmerkmal ist. Vor einer solchen Unterschei- dung muss ich kapitulieren. Tatsache ist, dass die absolute Horn- zapienlänge sowie vor allem auch der Umfang in der Regel bei der Kuh deutlich geringer sind als beim Stier. Das vorliegende Material ist zu gering, als dass es in dieser Hinsicht verlässliche Anhaltspunkte gegeben hätte. Ein Versuch würde sicher glücken, wenn man vollständige Schädel zur Hand hätte. Dabei würden 690 EMIL KUHN relative Zahlen einen Entscheid, ob männliche oder weibliche Tiere, erhärten kônnen. Man vergl. L. AnamerTz (1930). In unserem Falle kôünnten wir die Unterschiede der beiden Hornzapfensorten entweder auf Rassen- oder auf Geschlechtsun- terschiede zurückführen. Ich bin der letzteren Ansicht nicht abgeneigt. (Gerade bei länger domestizierten Rassen, kann der sexuelle Dimorphismus sehr bedeutend werden (z. B. die modernen Simmentaler). Dafür spricht auch, dass diese beiden Zapfensorten häufig nebeneinander angetroffen werden (z. B. Alpenquai). Nach den Beschreibungen in der Laiteratur müssten wir die 1. Gruppe zur Trochoceros-Form der Primigenius-Rasse zählen. In diesem Zusammenhange ist es vielleicht interessant zu erwäh- nen, dass bis jetzt alle Trochoceros-Schädel für weiblich gehalten werden. Damit ist natürlich noch nicht erwiesen, dass die Horn- zapfen der ersten Gruppe von weiblichen Tieren herrühren. Schwieriger ist ein Entscheid bei der zweiten Gruppe. Trotzdem einige Anklänge an brachycere Hornzapfen vorhanden sind, weist doch der ganze Habitus und die Richtung der Krümmung auf primigene Formen hin. Die Reste nichtzahntragender Schädelknochen sind wie immer recht dürftig. 1 Petrosum. 1 Fragment der Schädelbasis. 2 Orbitafragmente. 1 Condylus occipitalis links. Maxillaria : 1 Maxillare links mit Alveolen für P, — M,; M, und M, sind erhalten. Länge M, — M, 81,5 mm (Alveolenmaass). 1 Maxillare links mit Alveolen für M, und M. 1 Maxillarfragment rechts mit M. 1 Fragment des Maxillare und Intermaxillare, links. 1 Maxillarfragment rechts. Mit Hilfe dieser wenigen Trümmer kônnen wir über eine Rassen- zugehôrigkeit nichts aussagen. Ich habe sie mit den entsprechenden Stücken von Wauwyl verglichen; Zähne und Habitus sind etwas verschieden. Die Reste von der Engehalbinsel sind grüber; sie stammen von einem kräftigeren Rinderschlag. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 691 Wichtiger als die Maxillaria sind zur Rassebestimmung die Unterkiefer. Die Unterkiefer waren in grôüsserer Zahl vorhanden. Ich habe 99 Nummern bestimmt. No. No. REv. 1, 2 ? 3; 1 Mand. links mit vollständiger Backenzahnreihe. Proc. ascendens fehlt, mehr als 3 jährig. 1 Mand. links, P, ist ausgefallen, die übrigen Zähne sind z. T. zerschlagen. Proc. ascendens fehlt, mehr als 3 Jährig. 4 Mand. links mit P,, M,, M, Die Symphyse und der Proc. ascendens fehlt, mehr als 3 jährig. 1 Mand. links mit P, — M,, M, ist abgebrochen. Proc. ascendens fehlt, mehr als 3 jährig. 1 Mand. rechts mit M;, Proc. ascendens und Symphyse fehlen, mehr als 3 jJährig. 4 Mand. rechts mit M, und M,, mehr als 3 jährig. { Mand. rechts mit P, und M,, mehr als 3 jährig. 4 Mand. links mit M, und M,, mehr als 3 jährig. { Mand. links mit M, und M,, mehr als 3 jährig. 4 Mand. links mit M, — M,;, mehr als 3 jährig. 1 Mand. rechts mit M,, M,, mehr als 3 jährig. 4 Mand. links mit M, fragm., mehr als 3 jährig. 1 Mand. rechts mit Resten v. P, — P,, mehr als 3 jährig. 1 Mand. rechts mit M, — M,, P, im Durchbruch, 213-3 jährig. { Mand. links, nur Symphyse. 4 Mand. links mit M,, M, im Durchbruch, 2-214 jährig. { Mand. rechts mit M, P, fragment., mehr als 3 jährig. 4 Mand.links mit M, im Durchbruch, 2-21, jährig. 1 Mand. rechts ohne Zähne. 1 Mand. rechts mit M, und M,, M, abgeschlagen, mehr als 3 Jährig. 4 Mand. links mit M, und M;, M, abgeschlagen, mehr als 3 Jährig. 1 Mand. links mit P,, mehr als 3 jährig. L Mand. rechts, nur Symphyse. 4 Mand. links mit M,, mehr als 3 jährig. 1 Mand. links mit M,, mehr als 3 jährig. SUISSE DE ZOOL. T. 39, 1932. 53 No. . 26, so 28 EMIL KUHN 1 Mand. links ohne Zähne. 1 Mand. rechts ohne Zähne. L Mand. rechts mit dP;, dP,; dP, ist sehr schief nach vorn gerichtet und schon stark abgekaut, ca. 1 jährig. 1 Mand. rechts mit dP,, M,, M; P, und M, im Durch- bruch, 2-214 jährig. 1 Mand. rechts mit dP,, M,, ca. 1 jährig. À Mand. links mit dP;, dP,, 4-5 Monate alt. 1 Mand. links mit dP,, M,, M, im Durchbruch, 1-11 Jährig. 4 Mand. links mit dP,, M,, M, 2-2% jährig. 1 Mand. rechts dP, — dP,, M,, M, eben durchgebrochen; 11% jährig. 1 Mand. rechts mit dP,, M,, M, eben angekaut, 2 jährig. 4 Mand. links mit dP,, dP,; M;-im Duürchbruch,7%## Monate alt. À Mand. links mit dP,, M,, ca. 1 jährig. Î Mand. links mit dP,, M,, ca. 1 jäbrig. ÆMaxd. links mit: dP: dP,-M, Mc 4 Mand. rechts mit dP, — dP,, ca. jährig. 1 Mand. rechts mit M, -- M,, M, im Durchbruch, 2-21 jährig. L Mand. rechts mit M,, M, im Durchbruch, 2-21, jährig. 1 Mand. links mit M,, M, im Durchbruch, 2-21% jährig. 1 Mand. rechts mit dP;, dP,, ca. 1 jährig. 1 Mand. rechts, Backzahnreihe -komplett, mehr als 3 Jäbhrig. 1 À l Mand. links, Backzahnreihe komplett, mehr als Jährig. Mand. links mit dP,, M,, M, im Durchbruch, 1-11 Jährig. 1 Mand. rechts mit dP,, dP,, M,, M, im Durchbruch, 1-11 jährig. 1 Mand. rechts mit M, und M,, mehr als 3 Jährig. 4 Mand. rechts mit M, — M,, mehr als 3 jährig. 1 Mand. rechts mit P, und P,, mehr als 3 Jährig. 1 Mand. rechts ohne Zähne. 1 Mand. links ohne Zähne. 1 Mand. rechts ohne Zähne. ji > CO RO BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA Dazu kommen noch 45 Mandibelfragmente und -splitter. In der folgenden Tabelle sind eine Reihe von Dimensionen der . Länge Hinter- ende d. Zahn- reihe b. Kinnloch /200 1191 . Hôühe hinter M, NO ES. » hinter d. Symphyse. . Länge d. Back- enzahnreihe . . Länge d. Molar- reihe . Länge d. Prae- molarreihe. . Distanz P, -— Kinnloch vorn. . Distanz M, hin- ten bis Kiefer- - winkel . ox > OO RO No. . Länge Hinter- ende d. Zahn- reihe b. Kinnloch . Hôhe hinter M, PEAR: » hinter 8 Symphyse. . Länge d. Back- enzahnreihe . . Länge d. Molar- reihe . . Länge d. Prae- molarreihe. . Distanz P, — Kinnloch vorn. . Distanz M, hin- ten bis re winkel . | 69,6| 74 39,8| 35,3 29 | 28.3! 87,4| 86.9! | | (Pi | / 20 eben aufgezählten Unterkiefer zusammengestellt : 26752 985 — | = 10 29 |:35 35,7| 40 ER ET ER ES — |107 693 26 OR MOC PART 694 EMIL KUHN No::|"27"- 45 1m4 60 PEET SAS | 49 | 50 51 | 92 | 53 | 5£Æ | . Länge Hinter- ende d. Zahn- reihe b. Kinnloch |190 1203 1176 | — | — | — | — | — | — | — | — Hôhehinter M, | — | 84,5] 64,92) — | — | — | — | — | — | — |(72 » vor P,. . |34/] 36419521 2/94 5/20 | ER 80952870 » hinter di. Symphyse. . . | 25 | 29,61 261! — | — | — | — |} — | — LL h—> . Länge d. Back- | enzahnreihe. . |132,41134 1130 | — | — | — | — | — | — | — \125,5 . Länge d. Molar- | reiheir "Se en — | 83,4! 82,3| — | — | — | 95 — | — | — 175 . Länge d. Prae- molarreihe. . . | — | 49,61 47 | — | — | 53,5] — | 53 | 44 | — |(#2 Distanz P, — Kinnloch vorn. | 90 |99 1(89) | — | — | — | — | — 108,3, — | —= . Distanz M, hin- ten bis Kiefer- winkel . . . . | —|—|—|—|—|——|—|—|—|—= An losen Zähnen konnte ich bestimmen: 2 M, sup. rechts, ca. 3 jJährig. 1 M, sup. links, mehr als 3 jährig. 2 M, sup. links und rechts. 4 M, sup., 3 links und 1 rechts. 1 P, sup. links. 12 M, inf., 9 rechte und 3 linke, alle mehr als 3 Jährig. 2 M, inf. rechts, 2-3 jährig. 39 M, oder M, inf., 22 linke und 17 rechte. 5 P, inf., 4 linke und 1 rechter. 5 P, inf., 3 links und 1 rechts. 3 dP, inf. links. 1 dP, inf. rechts. Bei einer näheren Untersuchung der Unterkiefer spielt das Ver- hältnis der Länge der Zahnreihe zur Länge des vorderen zahnlosen Teiles eine grosse Rolle. In folgender Tabelle ist ein Index berechnet, der dieses Verhältnis zum Ausdruck bringt: No. 1 2 4 26 27 45 46 1:0,75 1:0,58 1:0,71 1:0,72 1: 0:67 1:0,74 1: 0,68 - Auf Grund dieser Daten müssen wir die Kiefer mit Ausnahme von No. 2 der Primigeniusform zurechnen. Interessant ist die M BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 695 Konstanz der Zahnreihenlänge, nämlich 129,5-136,8 mm, während die Distanz von P,—Kinnloch vorn eine Variationshreite von 78—- 112 mm zeigt. Verglichen mit der Länge der Zahnreihe der Wauwyler Torfrinder sind die entsprechenden Maasse der vorlie- genden Kiefer niedriger. Dagegen sind die Zähne massiver und etwas breiter. Der plumpere Bau der Kieïer gegenüber solchen aus Wauwvyl zeigt sich auch in der grôüsseren Hôühe des Unter- kiefers. Gegenüber den Schädelfragmenten erscheint die Zahl der Wir- bel- und Extremitätenreste gering. Sie sind alle sehr stark zerschlagen. 3 Fragmente vom Atlas. 4 Thoracal- und Lumbalwirbel, fragment. 1 Rippenfragment. Scapula, 9 rechte und 10 linke Nummern, dazu 9 Splitter. Zwei einzige Stücke haben Maasse geliefert. No°1 2 r.. r.. MP Dee hat Muua 257,7 48 À °52,6 te Gélénkiache ent rire mer es 60 Les No. 1 stammt von einem stattlichen Rind. Humerus: 1 Humerus prox. rechts hat keine Maasse geliefert. 12 Nummern des distalen Teiles, 10 rechte und 2 linke. An keinem einzigen konnte die distale Breite ermittelt werden. Darunter befinden sich 4 mediale Fragmente, 1 laterales Fragment und 4 Diaphysenstücke. Zwei Knochen zeichnen sich durch ein hohes spez. Gewicht aus. Radius: Ein einziges Stück ist nahezu komplett (No. 8); es gehôrt einem jungen, Individuum an; die distale Epiphyse fehlt. Daneben liegen noch 9 Nummern von proximalen Teilen vor; 3 von ihnen haben Maasse geliefert; 3 rechte und 2 linke Stücke waren zu fragmentarisch. Breité-dprox-Gel.fl....-, Diaphysenbreite 696. EMIL KUHN Radius dist. 2 Stücke, 1 linkes und 1 rechtes. Das rechte besitzt eine Breite von 78,3 mm. Ulna: 2 Nummern, beide von der rechten Seite. Die geringste Breite des Olecranons misst beim einen Stück ca. 50 mm. Es ist von Schnittspuren bedeckt. Pelvis: 5 Bruchstücke, 4 rechte und 1 linkes. NO 2 3 4 si] Länge des Acetabulums 60 66 — — — mm Femur: 8 Femurkôplfe, 4 linke und ein rechter stammen von erwachsenen Tieren, 4 von einem grossen, der fünfte von einem kleinen Individuum. Zwei Fragmente sind linke Epiphysen. { Femur dist. links hat eine Breite von (88,5) mm. Tibia: Zwei distale Stücke, links und rechts, die nicht vom gleichen Tier herrühren. Maasse haben sie keine geliefert. Sie gehôüren kleinen Tieren an. Astragalus: 2 linke und 2 rechte. HÔheé aussi Per LEURS 6923 76 — A D: 2 TINOH ST M LES NET 63 68,1 60,5 — Breite d. oberen Gelenkrolle :. 40 45 — 44,1 » d. unteren » : 49,3 DA ANS E Calcaneus, 7 Nummern, 1 juv., ohne Epiphyse; die andern, 3 linke und 3 rechte zertrümmert. Grôsste Länge. . . — = = DE QE Länge des Tuber a. ob. Rand. 66,8 — 73 — — Hôhe d:Tuber'ass/Bisis 44,7 kk4,9 44,6 — — PROPAAGEHONE ARLES 09,5 — —— 60 48,4 » » . Länge oben . . . 03 (46,5) — 61 Fr. - Bei einem Fersenbein ist der Markraum gewaltsam geüffnet worden; Schnittspuren sind sichtbar. Li. | | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 697 Metacarpus: 4 Stücke sind komplett, 2 linke und 2 rechte. 1 linkes Exemplar stammt von einem jungen Tier, die distale Epiphyse fehlt (No. 5). Von 8 proximalen Stücken gehôren 4 zur rechten Seite, die anderen zur linken. Dazu gesellen sich 7 distale Stücke, 4 rechte und 3 linke. Über den Wert der Metapodien als Rassemerkmal sind die Meinungen sehr geteilt. Trotzdem sie bei der Unterscheidung von Pferderassen viel und wohl mit einigem Erfolg verwendet werden, soll man ihre Brauchbarkeit nicht überschätzen. Unterschiede in den Proportionen der Metapodien künnen durch verschiedenes Alter, verschiedenes Geschlecht und verschiedene Beanspruchung hervorgerufen werden. Grüsste Länge. Breite prox.. » SE: - » d. Diaph. Diaph. x 100 Länge Grôsste Länge. . . . — | — | — | — — | — — Breile DEUX. © 5e 92,8 i — | — JO 005 ——- — do fees. | ea ee | | 595 Re | pi Diaph. x 100 Länge $ | Durch besondere Grüsse zeichnet sich nur das distale Ende No. 9 aus. Es schliesst sich an Pos primigenius Boj. an; E. WETTSTEIN (1924) hat bei einer Mittelhand vom Auerochs eine distale Breite von 78 mm gemessen. . No. T'und 2 liegen in ihren Dimensionen über der Variationsbreite des typischen Torfrindes. Besonders auffällig ist die kräftige Diaphyse. Die anderen Knochen schliessen sich in ihren Maassen an die Reste von Torfrindern an. 698 EMIL KUHN Bei den erwachsenen Metacarpen ist die distale Breite das variabelste Maass. Bald ist sie etwas grüsser, bald etwas kleiner als die proximale Breite. Mit steigender Länge nehmen auch die Breitenmaasse an Grüsse zu; doch ist die Korrelation nicht so positiv, Wie man voraussetzen würde. Metatarsus : 32 Nummern, 19 rechte und 13 linke. Drei Stücke, ein linkes und zwei rechte, sind komplett. 12 Fragmente stammen vom proxi- malen Ende, 9 von dem distalen. Dazu kommen 8 Diaphysenreste, 3 rechte und 5 linke. Die Metatarsen sind relativ kurz, aber sehr kräftig. Die Breitenmaasse sind hoch. Nur die niedrigsten Werte fallen in die Variationsbreite des Mittelfusses vom Torfrind. Die distale Breite von No. 1 und No. 13 fällt besonders auf. Die Grôsse von Pos primigenius wird von 1hnen bei weitem nicht erreicht. 1. Grôsste Länge . . . . 1207 |(215}; —| —"}— | 2. Breité pro ORNE EP — | 47 | 4h | 48,8148,9| 47,31-#97 3. » dist.s. . .+, ,1 69,81 522 k. » d. Diaph. . . .: … | 28,1, 29,9 — | — | — Le 5. Diaph. x 100 gels 01 LCA RE Länge No. 9 | 10 FI | 122 18 | 15:4<48 r I 1e r F. T5 e 13 | l-Grosste DAnBe TE RENE | ER DR ER ARS Re PR 2. Breite prox. . . . . . . | —|—|—|— | — | — | — | — 8. : 5: ist: Nu. . LD 7 9155) 26,6) 749 5 PERS L. » dDIAPRT PAT — | — | — Li EE 5. Diaph. x 100 5: [FRE à Länge D ne he ue RE r ‘à r I. le l I T | 1. Grôsste Länge .….. 1," Ne 2. Breite prox. . 2, Poe MES SIM NES 3. » dist. -— — — — — = —" js Re up A DEAD. 22,31 22,31.23,2| — | — | 26,5 —h— 5, Diaph. x 100 DRE PRE ER RD MR EN NT Länge | jux juv. | ce BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 699 No. 1.25 | 2010627 | 28 | 2421430 | 31 | 32 1 1e 1. Grôsste Länge . . . . . [2124 | — | — | — | — | — | — | — NP ER Dre NE ER 0650) /269145,81(53.7)} 39,2) =—=;\".— D DST ee ne aMoONR pe et | — | 50,9 — Ho c) RDisphis ess 25 _ — | 21 5, Diaph. x 100 po em ent it Länge o Phalangen 1. Länge lat. . Breite prox. . . Rd nr ; 278 400 ATEN NN SRR RRRER 28,5 PO MAIL SES Le 23 Die Phalange No. 5 muss von einem sehr kleinen Rinde stammen. { Phalanx 2. Re MR EDR OT MA ee 40,6 mm ISIIETRE 0 Nr SR RE RER DTA) RE ESS RE 25 » D A DR EE Ni ne 250: 6. Cervus elaphus L., Hirsch. Nach sehr eingehender Prüfung muss ich einen kompletten rechten Calcaneus dem Hirsche zuschreiben. Grôsste Länge . .-. . Dee PASIEN Rae Länge d. Tuberc. a. ire aide OBS Hobe de éPuberc dit. 20 1 11500) ORNE ) Ce TS GE Son Te) rosier Soie A Peer ASE » RD AND CDI: #20, re 46,8 Das Fersenbein stammt von einem grossen Tier. A10eSr EMIL KUHN SCHLUSSFOLGERUNGEN. Anzahl der Knochen- trümmer DE Individuen % Hündi 2% 2601 4,7 2 5 Piérd er on 6,6 2 5 Schwein . . . 37 8,4 D 12,5 RTE ANT TES 77 27 67,5 ATOUT 5 : 2 5 Séance 9 2 5 125 Ueberwältigend ist die Zahl der Haustierreste. Nur ein einziger Knochen stammt von einem Jagdtier, dem Hirsch. Mehr als zwei Drittel des Materiales gehôrt dem Rinde an. In einem grossen Abstand folgt das Schwein, und der Rest der Trümmer verteilt sich nach errechneten Individuen ungefähr gleichmässig unter Hund, Pferd, Ziege und Schaf. Die Hunde sind nicht mit der Torfrasse identisch, sondern repräsentieren einen Schlag, der dem /nostranzewi-Typus oder der Rasse des C. f. matris optimae nahestand. Die Pferdereste schliessen sich eng an die entspre- chenden Trümmer an, die E. WerTrsTeIN (1924) vom Alpenquai beschrieben hat. Auf Grund eines bedeutend reicheren Fundma- teriales stellt sie der genannte Autor zur Gruppe der helvetisch- gallischen Pferde. Die Ziegenreste konnten der alten Torfziegen- : rasse (C. h. rütumeyeri Duerst) zugeschrieben werden. Mannigfaltiger waren die Schafe vertreten. Als gesichert kann die Anwesenheit,. des muflonartigen Hausschafes (0. a. studeri Duerst) gelten. Daneben lassen sich noch Knochen nachweisen, die einer kleineren Schafrasse angehôürt haben müssen. Es kônnte das Torf- oder das Bronzeschaf in Frage kommen. Die genauere systematische Stellung der Rinder zu eruieren, ist schwierig. Ganz grosse Formen waren selten. Die Durchschnittsgrüsse der Rinder fällt in die Variationsbreite des stattlichen Torfrindschlages von Wauwyl. Aber was mir von Hornzapfenfragmenten und Unterkieferresten zu Gesichte kam, spricht sowohl gegen einen reinen Brachycerosschlag, als auch gegen ein reines primigenes Rind. E. Werrsrein (1924) hat ähnliche Formen als Mischrassen zwischen Brachyceros- und BEITRÈGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 701 Primigeniusrindern angesehen. Während aber in der Station Alpenquai Endglieder, die einerseits zu PB. t. primigenius und anderseits zu B. t. brachyceros überleiten, in ziemlicher Zahl nachge- wiesen werden konnten, fehlen sie hier fast vôüllig. Das Schwein verdient insofern eine genauere Besprechung, als L. RÜTIMEYER (1862, pag. 168) vom Engewald bei Bern Knochen eines zahmen Schweines beschrieben hat, die nebst Scherben romischer Tôpferware, zum Teil sehr schôüner Terra sigillata, innerhalb alter Mauerreste gefunden wurden. Nach einer freundli- chen Mitteilung von Herrn Prof. Dr. O. Tscaumr, Direktor des Historischen Museums in Bern, ist der von L. RÜTIMEYER (1862) erwähnte Engewald die gleiche Fundstelle, an der er seit 1919 arbeitet, und das Material gehôrt sicher zu den übrigen Knochen (Engehalbinsel). L. RürimEyER’s (1862, pag. 168) Befund lautet: « Die Knochen gehôren einem zahmen Schwein an, welches an Kôürper- grüsse dem kleinen Schlag vom Torfschwein, der durch die Arbeiten von Hrn. Gilliéron an der Zihl! zum Vorschein gekommen, äusserst nahe stand; die Abweichung davon besteht in etwas deutlicherem Gepräge des zahmen Zustandes und besonders in der fast vollkommenen Reduk- ‘tion des Talon an M. 3 sowohl des Ober-. als des Unterkiefers: ein Umstand, der dem ganzen Gebiss einen sehr auffallenden Charakter gibt.» L. RÜTIMEYER gibt nun die Dimensionen erwachsener Kiefer weiblicher Tiere an und fährt fort: «Es geht aus dieser Tabelle deutlich hervor, dass die Reste von Engewald hauptsächlich durch Verkürzung von M. 3 von denjenigen des Torfschweins abweichen. » In dem Kapitel, wo L. RÜTIMEYER (1862) die Bezie- hungen der Haustiere früherer Perioden zu ihren heutigen Ver- tretern untersucht (pag. 173), erinnert er daran, dass die auffallend kurzen Backenzahnreihen mit fast gänzlich talonlosem M. 3 aus dem Engewald bei Bern und Chavannes le Veyron einen der wesentlichsten Charakterzüge der Berkshire-Rasse wiederholen. «Dass damit, unähnlich der letztern, sehr niedrige Unterkiefer und schwache Caninen vereinigt sind, würde sich durch frühzeitige Mischung mit dem damals in der Schweiz längst zum Haustier gewordenen Torf- schwein wenigstens erklären künnen.» Ein entscheidender Schritt zur Klärung des Problems von der Herkunft des kleinen Schweines würde erst erfolgen kôünnen, wenn man ganze Schädel untersuchen 1 Wahrscheinlich La Tène. 102 EMIL KUHN künnte. Die neuen Funde von der Engehalbinsel haben nur Gebisse geliefert. :) ALPNACH-DORF, UNTERWALDEN OB DEM WaLp (C. 378). Literatur: 6. J.B.S.G.U. 1913. — 7. J.B.S.G.U. 1914. — ScHERER, P. Em. Rôüm. Ruinen in der Urschweiz (Küln. Volksztg., No. 60, 1914). — Berichte über die Ausgrabungen rôm. Reste in Alpnach-Dorf (Obwaldner Volksfreund, No. 40, 1914). — Bericht über Ent- deckung und Ausgrabung rômischer Baureste in Alpnach-Dorf (A. S. A., 1914). — Bericht über die 1914 vom Hist. Verein durchge- führte Ausgrabung rôm. Ruinen in Alpnach-Dorf (Geschichts- freund, Bd. 69, 1914). — 8. J.B.S.G.U. 1915. — ScHERER, P. Eu: Die urgeschichtlichen und frühgeschichtlichen Altertümer der Ur- schweiz (M. A. G. Z. 27,4, 1916). — Die Rômer in Obwalden (Bruderklausenkalender, 1918). — 21. J.B.S.G.U. 1929. Die Knochenreste des grossen rômischen Gutshofes aus der Gegend von Alpnach wurden Herrn Prof. Dr. K. HESCHELER vom Leiter der Ausgrabungen der Jahre 1914/15 P. Dr. EM. SCHERER O. S. B. (* 28. Sept. 1929) anvertraut. Aus dem Begleitschreiben der Sendung des leider so früh verstorbenen Urgeschichtsforschers der Urschweiz entnehme ich folgende Stelle, die auf die Knochenreste Bezug nimmt: «Die meisten Knochen zeigen eine bräunliche Färbung, manche sind angebrannt und verkohlt. Es ist nicht unmôglich, dass auch in nrachrômischer Zeit jeweilen noch Knochen in die Ruine hineingekommen sind, indem diese als Ablagerungsstätte diente, aber beträchthich kann ihre Anzahl nicht sein. «Was ich Ihnen sandte, ist Alles was überhaupt an Knochen und tierischen Resten zu Tage kam; einzig einige Hirschhornzinken, die z. T. zu Instrumentengriffen verarbeitet waren oder Bearbeitungsspuren zeigten, sind für die Sammlung zurückbehalten worden. » Für die Beurteilung der Fauna ist es wichtig, dass E. SCHERER in diesem Briefe die Môglichkeit offen lässt, dass auch in nachrômischer Zeit die Ruinen als Ablagerungsstätten dienten. Die meisten Knochen zeigen eine gelblich-braune Färbung. Ihre Härte und ihr Gewicht ist gering. Frische Bruchflächen sind oft fast weiss. Danebentrifft man einzelne Knochen, die einen viel frischeren Eindruck machen. Ihr Gewicht und ihre Härte sind grüsser; ihre BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 703 Oberfläche ist glatt, so dass sie wie poliert erscheinen, wie man das bei vielen mazerierten Skeletten erwachsener rezenter Tiere beo- bachten kann. Ursprüngliche und frische Bruchflächen sind gleich gefärbt. Ich bin überzeugt, dass wir hier die von E. SCHERER vermuteten späteren Zutaten vor uns haben. Bei der folgenden Aufzählung der einzelnen Knochentrümmer habe ich die verdäch- tigen Stücke als solche gekennzeichnet und sie natürlich bei der Beurteilung der Tierwelt von Alpnach nicht herangezogen. Die Zeitspanne, über die sich das Landgut von Alpnach erstreckte, wird von den Prähistorikern auf ca. 60 n. Chr. — 275 n. Chr. wahrscheinlich aber bis ins IV. Jahrh., geschätzt. Die einzelnen Knochentrümmer waren sortiert. Sie trugen die Bezeichnungen A I— AV, die ihrer genauen topographischen Herkunft entsprechen. Eine solch feine Differenzierung hat das faunistische Material nicht zugelassen. Es ist z. B. mehrmals vorgekommen, dass Kno- chentrümmer mit verschiedenen Herkunftsbezeichnungen genau aneinanderpassten. Trotzdem habe ich diese weitgehende Detaillie- rung bei der KEinzeluntersuchung mitangeführt, sie aber nicht “weiter verwertet. ÉINZELERGEBNISSE. A. Wilde Tiere. 1. Ürsus arctos L.,Brauner Bär. Aus Alpnach kann ich zwei Metatarsalia signalisieren. 1 Meta- tarsus IIT rechts passt gut an einen Metatarsus IV. Beide Knochen sind von verschiedener Farbe. Metatarsus IV ist rôtlich-gelb, während Mt. III gelblich-weiss und sehr zerbrechlich ist. Das mag darauf hindeuten, dass beide an verschiedenen Orten konserviert wurden. Die distalen Epiphysen beider Knochen sind abgerollt. In ihrer Grüsse sind sie von den entsprechenden Stücken des braunen Bären unserer Tage nicht verschieden. 2. Lepus spec., Hase. Vom Hasen stammt einzig ein distaler linker Humerus. Die distale Breite beträgt 13,5 mm. So wünschbar eine schärfere Diagnose gewesen wäre, der geringe Rest hat sie nicht erlaubt (A V). FORTE EMIL KUHN 3. Capreolus capreolus L., Re h. Nach mehrfacher Durchsicht des Materiales darf nur ein einziger Knochen dem Reh zugeschrieben werden. Es ist das distale Ende eines rechten Humerus. Seine distale Breite misst 26,7 mm (A IT). 4. Cervus elaphus L., Edelhirsch. Bei einiger Sorgfalt sind Verwechslungen der Hirschknochen mit den Knochen anderer Cerviden (Elch etc.) oder kleiner Rin- derrassen zu vermeiden. Sofern überhaupt Maasse von Hirschkno- chen in der Laiteratur angegeben werden, so beziehen sie sich auf Stücke, die durch 1hre Grüsse gegenüber rezenten Vertretern abstachen. Ich habe im folgenden jedes Stück, wie schon früher, soweit es der Erhaltungszustand erlaubte, ausgemessen. Es liegen 6 Geweihfragmente vor. Ein rechtes Geweihstück mit Schädelteil und Augenspross besitzt einen Umfang über der Rose von 110 mm. Ein Fragment stammt von einem Kronengeweih. Die übrigen Stücke sind abgeschlagene Sprossen. Alle Reste stammen aus A V. Die wenigen Schädelknochen, deren Textur für eine Zugehürig- keit zum Hirsche sprach, waren so zermalmt und fragmentär, dass nur die wenigsten, mit Ausnahme der Zähne, identifiziert werden konnten. Es sind dies: A V, 1 Maxillarfragment rechts mit M, und M. À V, 1 Mandibula rechts mit dP, — dP. An Zähnen konnte ich feststellen: A V,1 M, sup. links, noch nicht angekaut. À V,1 M, inf. und 1 M, inf. links. Länge von M, an der Basis 935,2 MM. À V, 1 M, inf. rechts. AIV AM mt UNIES À V,1 M, inf. links mit Mand. fragment. ASVeGI Pam recnitss Alle Schulterblätter sind zerschlagen. Es liegt nur der Halsteil mit der Gelenkfläche vor. Von 6 Stücken stammen 4 von der rechten und 2 von der linken Seite. No. 1 besitzt Messerspuren. | LL, | BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 705 Halsbreite. Gelenkfiäche. Ein Humerus dist. rechts (A II) besitzt eine distale Breite von 55,3 mm. Er ist stark zerbissen. Ein Radius prox. links. Seine proximale Gelenkfläche besitzt eine Breite von 48,5 mm. Zwei Distalenden der Speiche weisen bedeutende Grüssendifte- renzen auf. À V A II No. 1 2 . REMISES Pos CD ur Ja 44 Zwei Ulnafragmente, hinks und rechts (A IT). No. 1 2 Hôhe der Sigmoidgrube . . . 27,7 28,5 mm Ein Pelvisfragment rechts. ANECLABULENN ES. . |. 49,5 56 mm Vier Astragali, 3 rechte und ein linker, zeigen folgende Dimen- sionen : Oh eu 2 50 LME 48,8 DR MER net NA 46,7 50 — 45,3 Breite d. Gelenkrolle oben . . . . . . 28,5 207 —— 26,4 » » » Hi ME RE 2 D À 34,9 2976 » » » TU OS 27 24 = 2 No. 1 besitzt einen Anflug von grüner Färbung. No. 4 zeigt ein sehr rezentes Aussehen. Ausser einem kompletten Stück haben die 5 Fersenbeine wenig Maasse geliefert. No. 4 ist verkohlit. JOBS EMIL KUHN Grôsste Länge . . PAR Ps LL Y Tuberculum Länge a. ob. Rand. 61,6 » Hôhe dist. RUES CAE 291 Proc lat HORS SR rreTRe 36,8 » » -TAnge DD AE Se 34,9 Hôhe Tuberc.-a 4 Basis =" s12 Ein Capitatum links (A IV). Ein Scaphocuboid rechts (A IT). Zwei Metacarpalia dist., links und rechts. A III A IV No. 1 2 L. T: Breibedist 7 NE Tip eee 44,2 40,5 No. 1 hat ein rezentes Aussehen. Zwei Metatarsalia, ein rechtes proximales und ein rechtes distales Stück. A V AI Noë= #4 2 12 1e Bréite DPOLE en SERRE = 34,6 D." ASUS ETS AE 32,8 ele DIADR ES —— — Zwei Metapodien dist. (A TI, A IT), sind zu fragmentär, um sie näher zu bestimmen. Recht zahlreich sind die Phalangen. Von 12 a. Phalangen stammen 5 vom Vorderfuss, die andern vom Hinterfuss. ; Länge. . 97,2 08,2 97,1 97 — 92,6 Breite prox. . 49,5 20,5 — 212 — 19,3 pi deb: ER 18,8 18,1 18,7 19 19;3 18,6 » L'DApMETEET | 16,3 16,7 16,3 175 -— 15,6 AI ASE AII A V AUX A IV NA A nt ER Eve. Länge. . 92,4 0 D) 04,6 — 61,2 60 Breite prox. 18,7 18,4 49 175 20 18,8 » :J"OHBL. 18,2 18 18,2 — 20 — » d. Diaph. 15,7 16 14,8 er 18 16,3 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 707 10 zweite Phalangen, 4 vordere, 4 hintere, 2 sind ? AV A IV A II A II A V No 1 2 3 k 5) | LEO PU PR CR EE 40 38,9 41 ,4 41,6 41,8 Breite prox. TR Frs 18.4 £7:9 1859 9 18,4 FA CS RE AR AE 15 17,5 | 46,7 | 16 IAE Le 21 Fi De SRE RARE | 1043 14,7 | 16 13,7 | | A V | ANA A TRE AV | A II No 6 7 | 9 10 | VOOR RE EM TRE PP PRES 46,9 | 45,5 46,4 — — BFERÉRDTOR MISE NL Er, 192 20,8 20:5 18,3 — A Re ne cn 2 16 T0 AA # PIS nel DITEI ET SR RE ORNE 15,4 15,6 d7<2 — -— Von den Phalangenmaassen ist die “distale Breite ” sehr unsicher zu messen. Unter den 7 dritten Phalangen zeigt No. 5 ein rezentes Aussehen. AI AI AI | AO AA EE LA ET A TET No. 1 2 8 A 5 6 pi _ _ _ _— Hlohe een Me ES 26 27 26 28 28,7 | 29,5 Diagonale d. Basis . 51 RTE 45 50,4 | 46,7 |,48 Breite » 14,3 | 13,5 | 11 11,8 | 12,8 | 12 15 Mittl. Breite d Ge- lenkie" 1 155 14 14 16 45 16 B. Haustiere. 5. Canis familiaris L., Hun d. Leider hat Alpnach (A IV) nur einen einzigen Knochen gelie- fert, den ich dem Hunde zuschreiben kann. Es ist das distale Ende eines linken Humerus, ohne Foramen supratrochleare. Seine distale Breite beträgt 27,8 mm. In Form und Grôsse ist er etwas schwächer als der entsprechende Knochen eines Spitzes aus dem Zoologischen Museum der Universität Zürich. Rex. Suissrpre Zo0o1: T.:39:1939: OX LS NBI OR ET NC NS Es ITU SOUS LS EMIL KUHN 6. Equus caballus L., Pferd.: ; A V, 1 L links inf., von einem etwa 9 jährigen Pferd. Gr. Durchmesser d. Kaufläche . . 19,5 am Bei einem gleichaltrigen Pferd aus der Engehalbinsel bei Bern beträgt der grôsste Durchmesser 15,6 mm. Er ist also bedeutend geringer. In Alpnach haben wir es mit einer grüsseren Pferderasse zu tun. Leider erlaubt dieser einzelne Zahn nicht andere Schlüsse als die über die Kürpergrüsse zu ziehen. Früher hätte man dieses Pferd wohl mit Vorbehalt zu der occidentalen Rasse gestellt. 7. Sus, Schwein. Da unsere Kenntnisse der Schweinerassen der historischen Zeit noch recht dürftig sind, ist eine eingehendere Beschreibung der vorliegenden Reste gerechtfertigt. Leider sind die Knochen stark zerschlagen. A I, 1 Petrosum links. Maxillaria : À V, No. 1, 1 Maxillare rechts mit dP, — dP, und M, im Durch- bruch, 5 Monate alt. 4 No. 2, 1 Maxillare links mit P,, M, ; M, fast durchgebrochen, È : 11% jährig. | à Linge der Molaren: = 27 eee (74) mm D ME EC TR EC RS SN No. 3, 1 Maxillare links mit P, — M,, von gleicher Grüsse wie No. 2, ca. 11% jährig. No.4, Mere links:-muit;-C-und PE Re 2 3 Jäbrig. Durchmesser von C in der Richtung des Kiefers gemessen 20,5 mm. No. 5, 1 Maxillare rechts mit P, — M, Grôüsse etwas geringer - als No. 3, ca. 1% jährig. ne 6,1 Maiilare OHOEL P, — P,, ziemlich abuekaut, € ca. 3 Jährig. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 709 À No. 7, 1 Maxillare links mit P,—P, in kulissenartiger Stellung, wenig abgekaut, ca. 112 jährig. No. 8,1 Maxillare rechts mit M,, wenig abgekaut, ca. 11% jährig. No. 9, 1 Maxillare rechts mit P,, ca. 6 Wochen alt. No. 10, 1 Maxillare links mit M,, &, ca. 2 jährige. No. 11, 1 Maxillarfragment links mit M,, ca. 6 Wochen alt. No. 12, 1 Maxillare mit M, links, 112-2 jährig. DOME PULL 5, € 31,6 mm Mandibulae : A V, No. 1,1 Mand. links mit M, und M., M, eben angekaut, 14%5- 2 jährig. No. 2, 1 Mand. rechts, mit M., M, stark angekaut. No. 3, 1 Mand. rechts mit M, und M,, M, im Durchbruch, 1-11 jährig. No. 4,1 Mand. links mit M. No. 5,1 Mand. rechts mit M, und M. No. 6,1 Mand. rechts mit P, und P,, 114 jährig. No. 7, 1 Mand. rechts mit P, — M,; M, eben angekaut, 1 % Jährig. No. 8,1 Mand. rechts mit P,, 11% jährig. No. 9,1 Mand. rechts mit dP, und dP,, ca. 6 Wochen alt. No. 10, 1 Mand. rechts mit dP, und M,, ca. 5 Monate alt. No. 11, 1 Mand. links mit M, und M,, ca. 114-2 1ährig. Länge M, . . LIT LR ER 34 mm. k No. 12, 1 Mand. rechts mit P, — M;, M, im Durchbruch, 1 1% jährig. No. 13, 1 Mand. links mit M,. Der Talon von M, ist besonders kurz, noch nicht angekaut. Länge M, 30 mm. No. 14, 1 Mand. rechts mit P, — M, ca. 112-2 jährig. No. 15, 1 Mand. links mit M,, ziemlich stark abgekaut, ca. 3 Jährig. No. 16, 1 Mand. links mit P,. No. 17, 1 Mand. rechts, Symphysenfragment mit I, — P,, P, fehlt, L, ist soeben durchgebrochen, &, ca. 114-2 jährig. No. 18, 1 Symphysenfragment links mit I, rechts, AE PS C links ohne Alveole für P,, 9, ca. 2-3 jährig. ALORS EMIL KUHN No. 19, 1 Symphysenfragment rechts mit GC und P,, C noch nicht ganz durchgebrochen. Rezentes Aussehen! %, 114-2 Jährig. No. 20, 1 Symphysenfragment mit C und [,, rechts, ohne Alveole für P,, 9, 112-2 jährig. ATIT, No. 21, 1 Symphysenfragment rechts mit C und P,, 9, ca. 11%-2 jährig. No. 22, 1 Symphysenfragment rechts mit dP;, 9, 11%-2 Jährig. No. 23, 1 Mand. rechts mit P,, 11%2-2 jährig. No. 24, 1 Mand. links mit P, und P,, &, 4-5 Monate alt. À IV, No. 25, 1 Mand. rechts mit dP,, dP;, dP, im Durchbruch, &! Länge P, —P, » ot dy » V# M, . : ê De Incisivreihe . Distanz P, — LE P, —C P, — P,.. Gr. Durchur d. ALv. V. “€ Distanz zw. d. Aussenwand NACRE: Ph Symphysenlänge . Hôhe unter M, . Länge P, — P,. » TX 4 » V: M, : : » d. Incisivreihe à Distanz P, le Gr. Durchm. d. Alv. V. € e Distanz zw. d. Aussenwand v. Symphÿsenlänge Hôühe unter M, . BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 111 Es kann nicht der geringste Zweifel herrschen, dass alle Stücke, die vorliegen, domestizierten Tieren angehôrten. Die Domestika- tionserscheinungen sind sogar am Materiale von Alpnach am aller- deutlichsten von allen hier besprochenen Stationen zu beobachten. Bei Maxillare No. 1 und 7 ist eine kulissenartige Stellung der Prae- molaren sehr ausgeprägt. Aehnliche Verhältnisse treffen wir beim Unterkiefer an. Bei No. 14 ist die Zahnreihe deutlich ineinander geschoben. Bei No. 12 ist eine Biegung der Zahnreihe besonders schôn zu sehen. Ein ganz besonders interessantes Stück ist No. 5. Bei ihm ist der P, um seine Achse gedreht. Die Achsendrehung ist so gross, dass die Längsachse von P; senkrecht zu der Längs- achse der Backenzahnreihe steht. Diese Eigentümlichkeit erinnert an die Stellung der Praemolaren bei manchen kurzkôpfigen Hunde- rassen. H. v. Narausius (1872, pag. 161/62, Fig. 41) hat nicht nur bei Hausschafen, sondern auch bei Ovis montana Geoffroy eine solch abnorme Zahnreihe am rechten Oberkiefer beobachten künnen. Wenn wir die Maasstabelle studieren, so fallen uns die niedrigen Daten, der Messungen auf. Sie sind niedriger als beim gewühnlhichen Torfschweine. Die Länge von M, schwankt zwischen 30,6 und 32,3 mm; sie ist geringer als sie L. RÜTIMEYER (1862) für Sus palustris angibt. Eine genauere Prüfung ergab, dass die Kürze des hintersten Molaren hauptsächlich durch eine Verkürzung und Vereinfachung des Talon hervorgerufen wird. Eine Vermehrung der Nebenspitzen ohne gleichzeitige Vergrôsserung des M; konnte ich in zwei Fällen beobachten. Ich schreibe dies dem Einfluss der Domestikation zu. | Diese Eigenschaften verbunden mit der Grüsse decken sich mit den Angaben, die F. Orro (1901) über die kleine Torfschweinrasse (Kleine Bronzerasse, F. Orro:; Kleine Form, L. RÜTIMEYER) gemacht hat. Es handelt sich also in Alpnach nicht um das gewühn- liche Torfschwein des Neolithikums, sondern wahrscheinlich um die kleine Torfschweinrasse (Bronzerasse) oder um eine Mischform derselben mit dem alten Torfschwein. Das zahlreiche Auftreten von Domestikationsmerkmalen künnte man vielleicht mit der Stallhaltung in Verbindung bringen. An losen Schweinezähnen lagen mir vor: 712 ; EMIL KUHN A V,3 C sup., 2 linke und 1 rechter, &. No 4 2 3 t: f: Gr: :Durchmése see 17,6 16 16 mm Die Nummern 2 und 3 sind abgebrochen. À V, 13 C inf. 6 rechte und 7 linke, davon sind 5 fragmentär und haben keine Maasse geliefert, 4. No. 1 2 3 “ 9 GER 8 14% k F Fe 1. 1. 1. E Gr. Durchmesser 18,2: 18.19 4892 PET PR RES A V,1Cinf. links. | Gr. Durchmesser 11 mm. A II/ITI, 1 C inf. rechts fragmentär. À IV,40Cinf., 2 rechte und 2 linke. Ein rechter lieferte ein Maass. Sein grüsster Durchmesser beträgt 18, 4 mm, 4. A IV, 1 Cinf., rechts, wohl von einem weiblichen Tier, die Pulpa ist noch nicht geschlossen. A: IV; FPsinthnke. A V,1 P,inf., links. A V,1P,inf., rechts. À V,1M, inf., links, ca. 1 12 jährig. A IV ,1M, inf. rechts, Länge 34 mm, ca. 11% jährig. À V,1 M, inf. rechts, Länge 33 mm, ca. 114-2 jährig. Von den 5 Fragmenten des Schulterblattes stammen 3 von der … rechten und 2 von der linken Seite her. Alle Stücke fallen in die Variationsbreite von Sus palusiris Rütimeyer. A III 3 A IV AIV 4 b] Von Oberarmknochen kommen nur distale Teile vor, 6 Fragmente, 3 rechte und 3 linke. Nur zwei weisenein Foramen supratrochleare auf. No. 4 ist übersät von Bisspuren. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 115 SR CE PE EEE TE TRE | A II A II A II A II | A IV À EV° | No. 1 2 3 4 | 5 6 Il r Il | T: 1e Tr | | Breite dist. DU 40,5 | 39:4 ohne — dist. Epiph. For. supratrochleare . — + RS E — — | | | juv. | " Die Dimensionen der distalen Humerusenden liegen an der obern Grenze der Dimensionen der Oberarmknochen des Torfschweines. Der Radius kommit in 6 Fragmenten vor. Dabei überwiegen die pro- ximalen Stücke. No.G6ist eine distale Radiusepiphyse rechts (A IV) von sehr rezentem Aussehen. Zum distalen Radiusstück No. 3 rechts (A I) passt eine Epiphyse ausgezeichnet: doch besitzt die letztere eine etwas andere Farbe. | 27, SI Breite prox. AE AET » MR PL ER A7. | — — = 1 . Dem Radius No. { fehlt die distale Epiphyse, dem Radius No. 2 fehlen beide. No. 2 und 3 fallen durch ihre Dimensionen aus dem Rahmen des Torfschweines heraus. Recht fragmentarisch sind die Reste der Elle. Es liegen 4 linke und 3 rechte Stücke vor. | | Hühe d. Sigmoid- | Fees ee 21 | 26 | 21. | 20 | 21 | 4195 | 255 FrGeé Bree d.:Ole- | cranon . Le _ == LE 27 Îx =. _ juv juv No. 2 steht durch seine Grüsse für sich. Dem Pelvis kann ich 4 Stücke zuweisen, 3 linke und ein rechtes. 714 EMIL KUHN 30 Acta DUR LEA MOULE 28,7 Alle fallen in die Variationsbreite des Torfschweines. Als Tibiareste wurden 11 Stücke bestimmt, 8 rechte und 3 linke. No. 4 zeigt ein rezentes Aussehen. Neben distalen Stücken kom- men Schienbeinreste in Frage, denen die Epiphysen fehlen. Ein einziges, nicht messbares Fragment stammt von der proximalen Seite, No. 11, rechts (A IT). Breite dist.. Breite dist. No. 8 und 9 liegen über der Variationsbreite von Sus palustris Rütimeyer. Der Calcaneus kommt nur in 4 jugendlichen Exemplaren vor, 3 rechte und ein linkes. Bei allen fehlt die Epiphyse. | Proc::lat.Etobe VRP 29 » »y Länge oben. . 25, Metapodien : AII/ITTI, No. 1, 1 Metacarpus IV, links. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 415 A THE No. No. No. A I, No. A AV: No: No. No. No. A V, No As: 1Y.: No AIT/III, No. ASIE NO: A Vs: No: ARAIITIENo. MEN No. ee NO. No. A V, No. A IT, No. Phalangen: > No: AIV, No. A IT, No. AT No. A IT, No. A V, No. No. 2, 1 Metacarpus IV, rechts. 3, 1 Metacarpus III, links, ohne distale Epiphyse. 4, 1 Metacarpus ITT, rechts. 5, 1 Metacarpus III, rechts, proximaler Teil. 6, 1 Metacarpus IV, rechts. 7, 1 Metacarpus IT, Hinks. 8, 1 Metacarpus IV, links, ohne distale Epiphyse. 9, 1 Metacarpus III, rechts, prox. Partie, von einem grossen lier. . 10, 1 Metacarpus IV, links. . 11, 1 Metacarpus V, rechts, ohne distale Epiphyse. 1, 1 Metatarsus IV, links, ohne distale Epiphyse. 2, 1 Metatarsus III, rechts. 3, 1 Metatarsus III, rechts. 4, 1 Metatarsus TITI, rechts, ohne distale Epiphyse. 5, 1 Metatarsus III, rechts. 6, 1 Metatarsus III, links. 7, 1 Metatarsus III, rechts. 8, 1 Metatarsus IT, rechts. 9, 1 Metatarsus V, rechts, ohne distale Epiphyse. 1, 1 Phalanx 1, vorn, ohne proximale Epiphyse. 2, ! Phalanx 1, hinten, ohne proximale Epiphyse. 3, 1 Phalanx 1, hinten, ohne proximale Epiphyse. 4, 1 Phalanx 1, hinten. 5, 1 Phalanx 1, distal. 6, 1 Phalanx 2, vorn. 7, 1 Phalanx 3, hinten. 8. Capra hircus L., Ziege und Ovis aries L., Schaî. Ist man vor die Aufgabe gestellt, Schaf- und Ziegenreste zu unterscheiden, so muss man sich stets bewusst sein, dass selten ein Knochen genau zur gegebenen Beschreibung passt. Nicht jedes Tier besitzt alle Eigenschaften der {Ühberziege bezw. des Über- schaîfes, das gewühnlich beschrieben wird. Eine strenge Korrelation aller Merkmale gibt es nicht. Einzig die Summe der anatomischen, niedern und hühern Merkmale ist ausschlaggebend. Die Differenz pe. gd” à : " 1e Ru en > LE Arr Là pu SF. Sos + ne D, À > du DAS +3 716 ; EMIL KUHN der Summen der Unterscheidungsmerkmale aller Ziegen und aller Schafe ist sehr gerimg. Dagegen wird eine Diagnose in den Fällen, wo man es mit Material aus bestimmten Stationen zu tun hat, oft dadurch erleichtert, dass vielleicht wenige, oft nur zwei verschiedene Rassen vorliegen, deren Differenz der Summen der Unterscheidungs- merkmale bedeutend grôsser ist. Ein weiterer Umstand verdient Beachtung. Ziegen- und Schafknochen unterscheiden sich nicht nur durch ihre Form und Grôüsse, sondern sehr oft durch ihre verschiedene Farbe und Härte. Schafknochen zeigen oft eine fleckige schmutzige Oberfläche. Ihre Härte ist geringer als die der Ziegenknochen. Da Alpnach die meisten Überreste von Schafen und Ziegen der besprochenen Stationen geliefert hat, benütze ich diese Stelle, um von meinen Érfahrungen über Unterscheidungsmerkmale zu sprechen. Als grundlegende Arbeit môüchte ich zum vornherein CorNEvIN et LESBRE (1891) erwähnen. Daneben haben hin und wieder Untersucher entweder die eben zitierte Arbeit rühmend hervorgehoben oder eigene Beobachtungen mitgeteilt. Dann sei noch auf die ausgezeichneten Bemerkungen L. RÜüTIMEYER’s (1862) hingewiesen. Sie betreffen hauptsächlich das Gebiss. Meme Bemerkungen, die sich auf die Knochenstücke beschränken, welche ich zu bestimmen hatte, wollen nicht erschôüpfend sein. Von den charakteristischen Hornzapfen der Ziege fanden sich keine vollständigen Stücke. Ihre Zugehürigkeit zu C. h. rütimeyerti Duerst ist unzweifelhaft. Sie zeigen die charakteristischen Eigen- schaften der Torfziege: zwei abgerundete Kanten, eine vordere und eine hintere, begrenzen eine flache Innen- und eine gewülbte Aussenseite. Die Hornzapfen sind, wie auch ihre wenigen Gefäss- rinnen, in einer Ebene gekrümmt. Kein Stück zeigt eine Drehung nach aussen oder innen. Ihr Inneres ist von grossen Hohlräumen erfüllt. Von den 6 Resten zeigen zwei (aus A V) Spuren eines scharfen Instrumentes. Nur zwei der Fragmente lieferten Maasse: A IV AI Durchmesser längs . . . . 32 mm (30) mm » QUÉr I Eu 20,8 » 20 » Verglichen mit den Hornzapfen aus Wauwyl und Alpenquai … sind ihre Dimensionen gering: sie stammen von schwach gehürnten Tieren. Zwei Stücke stammen aus Alpnach IV, dreï aus A V und eines aus À Î. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 21] Hornzapfenreste des Schafes fand ich keine vor. Sehr zahlreich waren dagegen Reste des Maxillare, der Mandibula und Zähne. 1 Maxillarfragment (A V) rechts mit P, — M, stammt vom Schaîf. Seine Farbe ist gelblichweiss. 2 Maxillarfragmente (A V) sind von der Ziege: 1 Maxillare links mit P, — M, hat eine rôtlichbraune Farbe. 1 Maxillarfragment links mit P, — P, u. M, im Durchbruch von einem noch jungen Tier. Von den 27 Unterkiefern rechne ich 13 Stücke zur Ziege. Es sind die folgenden: No. 1: Mand. (A V) links mit M, — P,, 11% jährig. No. 2: Mand. (A IIT) links mit M, — P;, ca. 2 Jährig. No. 3: Mand. (A V) links mit M, — P,, ca. 11% jährig. No. 4: Mand. (A IV) links mit M, — P;,21/, jährig, wahrschein- lich spätere Zutat. No. 5: Mand. (A V) rechts mit M, — P;, 2-3 jährig. No. 6: Mand. (A V) rechts mit M, — P,, ca. 114-2 jährig. No. 7: Mand. rechts mit M, im Durchbruch, P,, P,, ca. 114-2 __. Jährig. No. 8: Mand. rechts mit M, — P,, ca. 112-2 jährig. No. 9: Mand. (A V) links mit M, — P,, ca. 114 jährig. No. 10: Mand. (A V) rechts mit M,, dP, — dP,, ca. 1 jährig. No. 11: Mand. (A V) rechts mit P,, 3 jährig. No. 12: Mand. (A V) rechts mit M,, P, und P, im Durchbrucbh, 13% jährig. No. 13: Mand. (A V) links mit M, und M, M, im Durchbruch, 1-13 jährig. Dem Schafe schreibe ich zu: No. 1: Mand. (A V) rechts mit M, — P,, 112 jährig. No: 2: Mand. (A V) rechts mit M, — P,, ca. 5 jährig. Die Zahnwurzeln sind krankhaïft verändert, der Unterkiefer aufgetrieben, besonders bei P, und M... No. 3: Mand. (A V) rechts mit M, — P,, über 7 Jahre alt. Die Zähne sind schief nach vorn geneigt, die Kaufläche ist | beinahe hortzontal abgeschliffen. No. 4: Mand. (A V) links mit M, — M,, ca. 3 jährig. No. 5: Mand. (A V) rechts mit M, — P,, ca. 3 jährig. Die Alveolen sind pathalogisch vergrôssert. * EMIL KUHN 6: Mand. (A V) rechts mit M, — M,, ca. 2 jährig. 7: Mand. (A V) rechts, Ramus asc. 8: Mand. (A V) rechts., ohne Zähne, Kiefer pathalogisch aufgetrieben durch krankhafte Zähne. 9: Mand. (A V) rechts mit dP, — dP,, 1 jährig. . 10: Mand. (A V) rechts mit M,, pathalogisch aufgetrieben, ca. 9-7 Jährig. . 11: Mand. (A V) links mit dP, und dP,, 1 jährig. . 12: Mand. (A V) rechts mit M, — P,, 4-5 jährig. Zahn- wurzeln mit krankhaften Wucherungen. . 13: Mand. (A V) links mit M, und P,, 2-3 jährig, Kiefer aufgetrieben wegen einer Zahnwurzelkrankheit. . 14: Mand. (A III) rechts mit M, — P,, 5-7 jährig. Der Kiefer ist grün verfärbt. Die absoluten Dimensionen der Kiefer gibt folgende Maasstabelle wieder: Ziege - DER | No. 3 | 4 D | 6 | Poe | Länge Hinterende Zahnreihe bis Kinn- loCR: LES REME PRSr = 90 91 95 Hôhe hinter M.. — 34 — 37,3 DL NOR PES ETES NS | 16,948 19 16,5 » == hinter SYMPELYSEL TE MEAERE 12 14 | — 12,8 Länge d. Backenzahnreihe . EE _ JA STE 73 Hônge Von MS LR"; CREER — 24 22,9 20 Mobrreine.s: nr er Li RER RE ERE —- 49,5 51 48 Premolarretner st CRT er RER 26,6 21 28 22,8 | Schaf No | [ | 2 | 3 | D | 6 | 14 | ed Länge Hinterende Zahnreihe | | bis RiNnDIOCH SLR 4 "|; 85 92 JL 88 = Hohe"brafer N.- me 2 — | — — — — 40 D NOR PSS ET RE RE ETS 13,7 | 16,5 | 15,7 | 48 » hinter Symphyse . . 15,7 | 14 LE D DEN or à 14,9 — Länge d. Backenzahnreihe . 79 68 75 69 73 | 70 FAMOB VON EP ER EE RER 22 23e, 1428927 RSR NET 22 MOITaME a LENS TAURE 50! M IPAM So 50 | 48 47 Premolarreine- cause rt 22,3.|-20 23/6228 | 24 24° l 119 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA Die auffallenden pathologischen Veränderungen der Kiefer im Zusammenhange mit den Zahnwurzeln, wie wir das bei No. 2, 5, 8, 10, 12 und 13 bei Schafen getroffen haben, kennt man noch heute. Der bekannte Züchter und Gelehrte H. v. NarHusius schreibt darüber (1872): «Endlich verdient der Erwähnung eine unter Umständen häufig auftretende Krankheit der Zahnhôhlen und Zahnwurzeln einzelner Backzähne. Die Alveolen erweitern sich bedeutend, im hôhern Grade entsteht der sogenannte Winddorn (Osteophym), welcher den Kiefer auch äusserlich entstellt. Gleichzeitig tritt eme Wucherung der Zahn- wurzel ein, dieselbe wird kolbig, nimmt zuweilen die Gestalt einer orossen Erdbeere an; ich habe Fälle vor mir, in denen die aufgelagerte Knochenmasse der Zahnwurzel das normale Maass derselben um das mehrfache übertrifft. Die Zähne sitzen alsdann nicht in den festen Hôühlen, es findet fortdauernd Eiterung statt und die Ernährung leidet im hohen Grade. Es ist mir mehrfach gelungen, nachzuweisen, dass diese verderbliche Zahnkrankheiïit veranlasst ist durch das Eindringen scharfer Grannen einiger Gräser in die Alveolen, namentlich von Bro- musarten, welche in manchen Gegenden auf Esparsettieldern häufig vorkommen. » Gross war die Ausbeute an losen Zähnen. Mit Vorbehalt habe . ich sie wie folgt sortiert: AI: AIT EN 1 M, sup. 1 M, sup. 1 M;,sup. 1 M, sup. 1 M, sup. 1 M, sup. 1 M, sup. : 4 M, sup. 1 M, sup. 2 M, sup. 2 M, sup. HE MSSUp. 1 M, sup. 2 M, sup. : 2 M, sup. 2 M, sup. 1 M, sup. 1 M, sup. 4-Misup. rechts, Capra, 2 jährig. rechts, Oois, 3 jährig. rechts, Ovis, 3-4 jährig. rechts, Ovis, 1-11% jährig. rechts, Ovs, 112-2 jährig. rechts, Capra, 1-114 jährig. rechts, Capra, 2 jährig. rechts, Ovis, angebrannt. links, Ovis, 3-4 jährig. rechts, Ovis, davon einer 11% jährig. rechts, Capra, 3-4 jährig. links, ?. rechts, Capra. rechts, Ovrs. Enks, Capra. rechts, Capra. links, Oors. rechts, Ovis. links, Capra. 720 EMIL KUHN 3 M, sup. rechts, Capra. 4 M, sup. links, Ovis. 3 M, sup. rechts, Ovis. À IV: 3 M, sup. links, Capra. 1 M, sup. links, Ovis. : 4 M, sup. rechts, Capra. 1 M, sup. links, Ovis. IT: 1 P, sup. rechts, Ovis. IV: 1 P, sup. links, Ovis. V: 4 P,sup. rechts, Opis. V: { P, sup. rechts, Capra. V Il > Æ, : 1 P, sup. rechts, Capra. : 4 M, inf. links, Ovis, 2 jährig. IT: 1 M inf. rechts, Ovis, 2-3 jährig. IV: 1 M, inf. links, Ovis, 2 jährig. 4 M, inf. links, Ovis, 3 jährig. 1 M, inf. rechts, Ovis, 2 jährig. 1 M, inf. links, Capra, 2 jährig. 1 M, inf. links, Capra, 5 jährig. { M, inf. rechts, Capra, 2 jährig. A V:1 M, inf. rechts, Capra, 2-3 jährig. 1 M, inf. links, Ovis, 2-3 jährig. 1 M, inf. links, Capra, 3 jährig. 2 M, inf. links, Capra, 2 jährig. À M, inf. links, Ovis, 2 jährig. 1 M, inf. rechts, Ovis, 2 jährig. 1 M, inf. rechts, Ovrs, 5 Jährig. 1 M; inf. rechts, Capra ?, 2 jährig. À. TE -TMEinEinkseCEpra: 1 M, inf. links, Ovis. A IV: 2 M, inf. rechts, Capra. 2 M, inf. links, Capra. 2 M, inf. links, Ovis. A V: 4 M, inf. rechts, Capra. 1 M, inf. links, Capra. 7 M, inf. links, Ovis. | ol 2 M, inf. rechts, Ovis. A A II: 1 M, inf. rechts, Ovis. D Pr r>r»> BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA Hat - 2 M, inf. links, Ovis. Sehr interessant ist einer dieser Zähne durch den Besitz einer akzessorischen Säule, wie man sie z. B. bei Bos findet. Sie ist angekaut. À IV: 1 M, inf. rechts, Capra. 3 M, inf. rechts, Ovts. À V:5M, ini. rechts, Capra. 3 M, inf. links, Capra. 6 M, inf. rechts, Ovis. 4 M, inf. links, Capra. A V:1P, inf. rechts, Capra oder Ovis. A IV: 1 P, inf. rechts, Ovis. AWE"T Pi inE. rechts, Ovis: A Met CG 'iml. rechts, Ovis. A V:1Tinf. Hinks, Ovis. A V: 2 dP, inf. links und rechts, Ovis. 1 Scapula (A IIT) links, Uvis. ÉD RE er Re ir 17 mm Gelenkil Breite #50 LL 2 19 » Das Schulterblatt stammt von einem sehr kleimen Tier. Der Ziege ist ein hohes und schlankes Schulterblatt eigen. Leider kann man diese Eigenschaft selten zur Diagnose benützen, da die Scapula selten vollständig ist. Es sei aber bei dieser Gelegenheit darauf hingewiesen, dass der Umriss der Scapula vom Muflon zaegenartige Verhältnisse zeigt. Doch verhält sich die Spina scapulae wie beim Schaf. Sie liegt stärker nach vorn über als bei der Ziege. Der Humerus der Ziege ist schlanker als der vom Schaîf. Die Fossa supratrochlearis posterior am distalen Gelenkkopf ist bei der Ziege schmäler und länger. Der Trochanter ragt steiler über das proximale Gelenk. Die distale Gelenkrolle verjüngt sich von innen nach aussen weit rascher und ist daher konischer als bei der Ziege. CoRNEvin et LESBRE (1891) finden, was ich bestätigen kann: «En outre la fossette d'insertion qu’on trouve au côté externe de la surface articulaire inférieure n’est surmontée chez la chèvre que d’une crête peu marquée tandis que cette crête est très saillante chez le mouton, quelquefois même développée en une véritable apophyse. » 722 EMIL KUHN Aus Alpnach IV stammt das distale Ende eines linken Humerus. Seine Farbe ist schmutzig-weiss. Die distale Breite beträgt 34,5 mm. Es ist eine stattliche Form und gehôrt Lo zu O. a. studert Duerst. Die oberen Gelenkflächen von Radius und Ulna spiegeln die Verhältnisse des distalen Oberarmgelenkes wieder. Die Ulna greift beim Schafe weniger tief in die mittlere Rinne des Radialgelenkes ein (vergl. auch CorNEviN et LESBRE, 1891). Weit charakteris- tischer ist das Distalende. Bei der Ziege ist die Vorderfläche des Radius stärker gewülbt. Zwei starke Kanten auf der Vorderseite des Radius teilen diese in drei Felder. Beim Schafe ist dies nicht in dem Maasse der Fall. Beim letzteren steht die Achse des distalen Gelenkes schiefer zur Längsachse des Radius als bei der Ziege. Zur Ziege rechne ich das Proximalende eines inken Radius (A IIT). Seine proximale Breite beträgt 27,3 mm. Dem Schafe gehürt: 1 Radius (A V) prox. rechts mit einer prox. Breite von 36,8 mm. Die Gelenkfläche allein misst 32,6 mm. 1 Radius (A IT) prox. rechts mit einer Breite von 33 mm scheint nach dem Erhaltungszustand eine spätere Zutat zu sein. Beide stammen von einer grossen Rasse. Dazu gesellt sich eine rechte Ulna (A 1) ohne Epiphyse. Vom Pelvis liegen zwei linke Fragmente vor. Das eine (A III) stammt von einem Schaf, das andere (A IT) ist von der Zaege. Der Oberschenkel ist zu einer Diagnose wieder geeignet. Der Ober- schenkelkopf ist beim Schaf stark in querer Richtung ausgedehnt. Bei der Ziege bildet er eine vollständigere Kugel. Der grosse Trochanter ist beim Schaf umfangreicher, die Einsattelung zwischen Gelenkkopf und Trochanter major tiefer, die Fossa trochanterica ist gestreckter. Der kleine Trochanter ist bei der Ziege zentrierter; beim Schaf ist er etwas gegen die mediale Seite des Femurs verscho- ben. Die Gelenkfläche für die Patella ist bei der Ziege schärfer ausgeprägt, die Trochlea seichter, weniger breit. Die Condylen sind weniger schief als beim Schaf. Vergl. auch CoRNEvIN et LESBRE (1891). Das Femur liegt mir nur in einem einzigen Stück vor: 1 Femur (A V) dist. rechts. Mit seiner Breite von 41,3 mm gehürt es wohl zu O. a. studeri Duerst. ; Zahlreicher waren die Distalenden der Unterschenkel. Leider ist es auch mir nicht gelungen, sichere Unterscheidungsmerkmale vw LL ADES m1 4 L BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 723 festzustellen. Im Ganzen sind es 7 Stücke, 6 linke und ein rechtes. No. 1 2 3 % D 6 7 A II API APÉEE-: ASEIT: EATV A V A V | à 1. I. I. re. L: I. Breite dist. . . 30 25,1 x E 30 30 28,5 25,5 4 Astragalus (A I) links, ist vom Schaîf. HO AH NT ge oo 33,9 MmM re LRTOIE 530: EURE Di AT DES FES NEIL ROC RAR ORNE ESS PAYER D PS RE M 0 Pi: DA ) 2 Calcanei, links und rechts. Das linke Exemplar ist ohne Epiphyse, das rechte besteht nur aus dem Tuber. Das linke Fersen- bein ist eine spätere Zutat. Länge des Tuber a. ob. Rand. ee | 3 Hôhe des Tuber - : . RATE AS | — 47,6 Proc: lat. Hôhe.:::. À POREPRRS CPE — » » Länge oben. . | 1 Lunatum rechts, vom Schaf. In grôsserer Zahl sind die Metapodien vertreten. Form und Grôsse der «Schienbeine» sind ausserordentlich mannigfaltig. Neben schwachen und starken Metapodien, die eine feine und robuste Rasse charakterisieren, treten auch bedeutende Ge- schlechtsdifterenzen auf. Metapodien der Widder sind immer bedeu- tend kräftiger als die der Mutterschafe. Die Schwankungen in der Länge der Metapodien sind bei den Schafrassen bedeutend grüsser als bei den Ziegenrassen. Von Schafmetacarpen finden sich 3 Fragmente vor; davon ist nur No. 1 komplett. Lanpe.fs SRE 157 — — Diaph. breite. SARA: do: 18,6 16 RPM DrEORS LL 25,3 26 — » MERE a ue | 28 = — Rev. Suisse pe Zoo. T. 39. 1932. 55 TIRER EMIL KUHN No. { ist besonders gross und kräftig. Es übertrifft die Dimen- sionen der Schafmetacarpen vom Bielersee (O0. a. studeri Duerst). Es gehôrte wohl einem Widder der genannten Rasse an. No. 2 ist um weniges kürzer und breiter. Sechs Metacarpalia, zwei linke und vier rechte, stammen von der Ziege. Ein einziges ist komplett. No. 5 scheint nach dem Aussehen eine spätere Zutat zu sein. Bretle Dre red s 23,6 24,7 Diaph. breite AE = Brette distinct Nach diesen Dimensionen ordnen sich die Knochen zwangslos bei Capra hircus rütimeyeri Duerst unter. Eine gewisse Variationsbreite zeigte sich bei den Metatarsen des Schafes. Ich konnte 7 Stücke bestimmen; davon scheint No. 5 später dazugekommen zu sein. Von gleicher Grüssenordnung sind No. 1-3. Diese Knochen sind zierlicher als die Metatarsen vom Bielersee (G. GLuRr, 1894), aber etwas kräftiger als die ent- sprechenden Stücke von der Engehalbinsel. Auffallend ist der plumpe Bau von No. 6. Es ist nicht unmôüglich, dass diese Unter- schiede auf Geschlechtsdifferenzen beruhen. Ich stelle alle diese Knochen zu ©. a. studeri Duerst. Länge Diaph. breite . . Breite prox.. » at Ses cer Ein rechter Metatarsus (A III) ist von der Ziege. Linge : 45" 2 St MSN IR ER Ne 113,2 mm Diaph:-breite”.; 7 Re Eee 11,8-5 Brelte 'Drox, 5:10 2 APE RRSSRRSEE 19,4 » BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 725 Auffallend ist seine Kürze. Er fällt in den Variationskreis der Torfziege (C. k. rütimeyeri Duerst). Phalangen : Die vorderen Phalangen sind untersetzter und gedrungener als die hinteren. Die Nagelphalanx, die sehr häufig als bezeichnend für Capra herangezogen wird, versagt bei einem grüsseren Materiale (vgl. H. v. Narausius, 1880). Ist die Nagelphalanx schmal, s0 handelt es sich um die Ziege; man darf aber nicht umgekehrt schliessen. Debos RL nd: Von Hornzapfenfragmenten fand sich blos ein rechtes Stück (A IT). Es ist ausgesprochen schraubenfürmig gedreht und besitzt auf der Hinterseite tiefere, auf der Vorderseite schwächere Furchen. Der Zapien ist ein wenig abgeplattet; seine Durchmesser ver- halten sich wie 1: 1,3 und weichen dadurch von typischen Pri- migenius- und Brachyceroszapfen ab. Seine absolute Grüsse fällt etwas über die Variationsbreite der Torfrindzapfen hinaus. __ Die meisten der zahntragenden Relikte waren zu Messungen nicht brauchbar. | Maxillare: 8 Fragmente, 4 linke und 4 rechte. A IT: No. 1, 1 Max. links mit M,, mehr als 2 jährig. No. 2, 1 Max. links mit M, und M,, Zähne grüsser und breiter als beim Torfrind. A V: No. 3/5, 3 Max. mit M, 2 rechte und 1 linkes. No. 6/7, 2 Max. links mit M.. No. 8, 1 Max. rechts mit P, und M.. ALL TdP;-sup: links: | 3 M, sup., 1 linker und 2 rechte, alle stark abgekaut. le RE Sup: Hinks: L M, sup. links. 1 M, sup. links. À IV: 4 P, sup., 2 linke und 2 rechte. 3 P, sup. links. 2 M, sup. links und rechts. 2 M, sup. links und rechts, dazu noch 2 M, oder M, davon zeigt einer eine abnormale Kaufläche. 726 EMIL KUHN 4 M, sup., rechts. Bei einem Zahne ist die hintere Partie fast gar nicht abgeschliffen, sodass die Kau- fläche eine schiefe Ebene, welche sich nach vorn neigt, darstellt. Alle Zähne sind grüsser als die entsprechenden Zähne vom Torfrind aus Wauwyl: alle sind älter als 214 jährig. À V:3 P, sup. links. 4 P, sup., 3 linke und 1 rechter. 7 M, sup., 3 linke und 4 rechte. 4 M, sup., 3 rechte und 1 linker. 2 M, oder M, sup., links und rechts, noch nicht angekaut. 2 M, sup., links und rechts, passen zu Torfrindzähnen aus WauwYyl. Viel reicher sind die Unterkieferfragmente vertreten; aber auch unter ihnen findet sich kein komplettes Stück. ASENEEAN GE AS AI: No: ALIEN: No. 1, 1 Mand. rechts mit dP,, dP,, M,, 2-24, jährig. Grôüsse wie Torfrasse von Wauwyl: abweichend ist aber die Hôühe des Unterkiefers vor den Praemolaren. 2, 1 Mand. rechts mit M,, mehr als 2 jährig. Auf- fallend ist der massige Corpus der Mandibula. Die Kürze des Abstandes P, — Vorderrand des For. men- tale spricht für eine domestizierte Form. 3. 1 Mand. links mit P, und Bruchstück von M,, mehr als 21%4-3 jährig, M, fast ganz durchgerieben, primigenes Gepräge. 4, 1 Mand. links mit dP,, dP,, M, und M, im Durch- bruch, ca. 1 jährig. Von der Grüsse des Wauwyler Torfrindes; nur ist der Unterkiefer beträchtlich hôher. Hühe des Unterkiefers unter der Mitte von M, 50 mm (Wauwyl, gleichaltriges Rind 43 mm.) 5, 1 Mand. links mit P, und P,, P, fehlt. Rezentes Aussehen, mehr als 3 jährig, primigenes Gepräge. 6, 1 Mand. links mit M,, M, und P,, stark abgekaut, älter als 3 jährig. Zähne breiter als bei der Brachy- cerosrasse von Wauwyl. Unterkiefer noch massiger als No. 2 von Alpnach. 7, 1 Mand. rechts mit P,, P, und M,, stark abgekaut. Form gleich wie No. 6, dagegen etwas Jünger. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 124 A VTT No: ANS "No: AI: No: ALIT:.:-No. AT: =No;: 8, 1 Mand. links mit P,—-P,, P, gut ausgebildet, älter als 3 jährig, Form wieder abweichend vom Torfrind. 9, 1 Mand. links mit M, und M;, M, fast glatt oeschliffen, über 214 jährig, wohl spätere Zutat, da rezentes Aussehen. . 10, 1 Mand. rechts mit M,, über 3 jährig, Zahn mit einer rütlichbraunen Färbung, abweichend von den anderen Resten. - 44, 1 Mand. links mit dP, und M,, ca. 2 jährig, Form wie No. 2. . 12, 1 Mand. rechts mit M,, mehr als 2 jährig. . 13, 1 Mand. rechts mit M;, Talon sehr stark abge- schliffen. Der oben erwähnte M, sup. künnte als ein Antagonist in Frage kommen. Die Kaufläche der genannten Zähne passt genau aufemmander. 14, 1 Mand. rechts mit P,, passt gut zum Torfrind. 15, 1 Mandibulaïragment rechts, fast von der Grüsse des Wildrindes Bos primigenius ferus. 16/17, 2 Mandibulafragmente links. 18/20, 3 Mandibulafragmente rechts. À IV: 4 M, inf., 2 linke und 2 rechte, verschiedene Abkausta- dien, alle älter als 21% jährig. Talon bei allen gut ausgebildet. A V:7M, inf. 3 linke und 4 rechte, alle älter als 21% jährig. | No. 2 | 3 pi | 15 12 | I. f pe Hôhe ver P, . 43 | 40 40 — | — — Hühe hinter Symphyse LE 39 — 39 — ——.| 82,4 Länge der P - Reïhe . . . 94 48 — _— 47 — » » M - Reihe . . — — — 89 =. == Distanz P, — Kinnloch vorn (400}-|_ — | (94) — | — | 110,4 Mit geringen Ausnahmen spricht die absolute Grüsse, die Massigkeit und Plumpheit der Unterkiefer, ihre grossen und kräftigen Zähne mit dickem Schmelz gegen eine Zugehôürigkeit zu Bos brachyceros Rütimeyer. Oùnne Kenntnis der einschlägigen Literatur hätte ich den Grossteil der Reste einer domestizierten Primigeniusrasse 728 EMIL KUHN zugeschrieben, die 1hren wilden Verwandten an Grüsse beinahe erreichte. Es haben nun H. KRÂMER (1899) aus Vindonissa und Aquae Sextiae, P. REvizziop (1926) aus Genf, C. KELLER (1919) und H. ZIMMERMANN (1920) aus Zurzach (2. und 4. Jahrh.), Wädenswil (14. und 15. Jahrh.), Schloss Hallwil (8. — 12. Jahrh.), Küsnacht (13. und 14. Jahrh.) das Brachycephalusrind nachgewiesen. Als besonders charakteristisch schildern sie den Bau des Unterkiefers: « Der schlanke Bau des brachyceren Kiefers fehlt durchaus, vielmehr ist die Lade schwer und plump, der untere Rand nahezu bogenfôrmig, bei einem Kiefer aus Aquae Sextiae so stark gebogen, dass die normale Stellung der Backenzähne verschoben wird.» (C. KELLER, 1919, pag. 45.) Und nach den Kiefern von der Burg Wädenswil: « Einzelne Stücke weisen Dimensionen auf, die einem grossen Simmentaler Rind gleich- kommen, wo nicht übertreffen. Die Zähne lassen ein starkes Schmelz- blech mit einfachem Verlauf erkennen; der hinterste Backenzahn ist überall stark nach vorn geneigt, daher auffällig durch seine schiefe Stellung; die mittleren Backenzähne stehen mehr senkrecht; die vordersten wieder schief, aber nach rückwärts gerichtet. » (C. KELLER, 1919, pag. 53.) Diese Charaktermerkmale finden wir bei den Kieferfragmenten von Alpnach wieder. Zwar habe ich die Stellung der Zähne, wie auch den stark bogenfürmigen Verlauf des Kieferunterrandes, weil das Material zu zerschlagen war, nicht verfolgen künnen. Auch habe ich keine Anhaltspunkte, mit Ausnahme der beiden Molaren mit abnormer Kaufläche, für eine so hochgradig pathologische Mopsbildung, wie sie die genannten Autoren beschrieben haben. Eine genaue Bestimmung muss ich deshalb offen lassen. Die wenigen Unterkieferdimensionen, die ich mit den Angaben von P. Revizrion (1926) vergleichen kann, stimmen gut überein, während die Breiten der Metatarsen der Rinder von Alpnach diejenigen aus Genf um ein beträchtliches übertreffen. L. Apamerz (1923) konnte zeigen, dass der brachycephale Charakter nichts mit der Abstammung von einem bestimmten, ähnlich beschaffenen Wildrinde zu tun hat, sondern er muss als eme im Verlaufe der Domestikation am Schädel entstandene Entwick- lungsform angesprochen werden. Alle früheren Untersucher der alpinen Kurzkopfrassen waren überzeugt, dass sie aus ursprünglieh brachyceren Formen hervorgegangen seien. Dass dieser Schluss nicht in vollem Umfange aufrecht zu erhalten ist, hat ebenfalls rs ic vbs. t 1 is °w L , 1 st Ÿv pre Las sn à sh. ae Res en FES 21 L'ANTIEE DT : . a BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 729 L. ADAMETZz (1924) nachgewiesen. « Es stellte sich heraus, dass die Schädel sowohl der Tiroler als auch der Eringer Rinder deutliche Mischformen zwischen beiden Gruppen des Rütimeyerschen Systems (Primigenius- und Brachyceros-Typus) vorstellen und dass ab und zu sogar der eine dieser Rassentypen, und zwar speziell der brachycere, in fast reiner Form herausspaltet. Sonderbarerweise zeigt gerade der seinerzeit von WiLcKkExs erstheschriebene und dadurch gewisser- massen berühmte Eringerschädel der Wiener Sammlung weitgehend den Brachycerosty pus. » Scapula, 7 Nummern, davon 2 Le und 5 linke. 6 Stücke konnten gemessen werden. No. 3/4 stammen von jungen Tieren. No. 2 ist nach Aussehen und Farbe eine spätere Zutat. Halsbreite. BAIE 62 57.7 — | — | UE A | 63;2 | 60,5 | (60) (63) — | 56 — Gelenkfl. . . . . | | 58,5 56,1 (46,6) 24 | es | VAT: 3.228 | FUv.>l Jjuy: | | Die absoluten Grüssen der Fragmente vom Schulterblatt liegen über der Variationsbreite der Schulterblätter vom Torfrind. Humerus; es liegen nur distale Fragmente vor. Von 6 Stücken, 2 rechten und 4 linken, hat kein einziges ein Maass geliefert. Sie stammen aus A IT und A IV. Radius, 14 Nummern, 6 rechte und 8 linke; kein einziger ist kom- plett. Maasse haben nur 5 Stücke geliefert. 10 Proximalenden und 4 distale Fragmente. No. 2 (A IT) ist eine spätere Zutat; sie besitzt Spuren einer Säge. Breite d. prox. Gel. fl. . . . 85,7 84 PE: (74,5) — Breite dist.. . . HET —_. —— —— _— 88.3 » d. Diaph. SR Le == 53 = ne === Nach der absoluten Grôüsse gehôüren die Radien zu Bos taurus primigentus. 730 EMIL KUHN Ulna, 1 Exemplar, links (A IV). Hôhe der Sigmoidgrube 40 mm. Die Elle stammt von einem grossen Rind. | Pelvis, 8 Reste, 4 linke und 4 rechte. Alle stammen von grossen Tieren. Da bei Pos der Acetabularrand überhängt, habe ich keine Maasse genommen. Die Fragmente kommen aus A IT, A III, A IV. 1 Femurkcpf rechts (A IIT). Tibia, 3 Nummern. Ein proximales linkes Fragment (A IV) hat eine Breite vor 90 mm. Das rechte distale Tibiaende (A ITT) ist eine spätere Zutat. Dazu kommt aus A IV eine Tibia dist. links. Astragalus, 5 Stücke, 4 rechte und 1 linkes. Davon ist No. 2 eine spätere Zutat. Hôhe "ausSenr Lea er | 78,3 76 82,3 76,6 — Mot NOT AE PT MERE CE 27 69 — — — Breite d. Gel. rolle oben. . . . 49,5 48 — —- —- » D PC CP UNIES 51,3. | (49,4) | 55,3 51,3 45 » PL Vire Unes 39,9 — se D = Alle Sprunghbeine gehôren zur primigenen Rasse. Calcaneus, 5 Fragmente, 4 linke und 1 rechtes. No. 2 stammit von einem jungen Individuum; seine Epiphyse fehlt. Länge d. Tuberc. a. ob. Rand. 74,4 72:30 — 80,7 — Hühé di Tuer GET CO — — — == —_ Proc AT SHONER CAC UMA 28 — 57,5 -— (52,8) pre 05 MLARPE DDEN ES LRU 93,9 51 58,9 — (52) — k4,2 49 — | Hôhe d. Tuberc. a. s. Basis . . 46 | | Die Fersenbeine sind von der Grüsse der Primigeniusrasse. 2 Radiale rechts, A I, A IT. 4 Intermedia, A I, 1 links, À IV, 2 links und 1 rechts. 2 Ulnare, links und rechts, A IV. 2 Carpale III, rechts, A IV. 2 Carpale IV/V, links und rechts, A III. + PEN BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 731 4 Scaphocuboidea, A I, 1 links; AIT, 1 links; A III, { links: A IV, 1 rechts. 2 Cuneiforme IT/IIT, rechts und links, A III. Metacarpus: 15 Reste, 9 proximale und 6 distale Fragmente: davon lieferten 8 Maasse. No. 15 besteht aus 2 längsgespaltenen Stücken: das eine stammt aus A III, das andere aus A IV. Von der linken Seite rühren 9 Nummern her, von der rechten 6. No.2, 4, 8 sind eine spätere Zutat. Breite prox. . | 69 » HE. | Mit Ausnahme von No. 5 sind alle Metacarpalia grôsser als die _entsprechenden Knochen vom Torirind. Metatarsalia : 17 Nummern, 10 Hinke und 7 rechte, 7 proximale und 10 distale Stücke. No. 13 ist ausgezeichnet durch eine gelbgrüne Färbung mit Flecken. MR in Nouoabae ete | 15 | A IV | Ma RD AC DA IT A IV | ATH] 1. 1. Pi LS 1. TES DTOK.. ". | | 48,7 » dist. | Alle Metatarsalia liegen über der Variationsbreite des Mittelfusses vom Torfrind. Phalangen: Phalanx 1, 19 Nummern. No. 5 und 16 sind spätere Zutaten, viel- leicht auch No.3. Ein sehr schlechtes Maass ist die Diaphysenbreite : sie wird sehr oft durch Exostosen der Knochen beeinflusst. 132 EMIL KUHN Nord 2 3 4 - 5 6 A EIT- | "ATIT AMIE] ACTE AIT A III A5 Fénpedit Sur ee nee 65,7 | 63,4 | 60 — 28 | — 2. Diaphysenbreite . . . . 28,9 979 "95-71 007007 RE 8. Breite prox.…. + 0e VSD 10e DD De eee Er) HSM IS Rp 21371780 RES UE = 29,9 | 393,9 | No. | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 A III AI AI AI AI A V | PER EE CAE RE ACL cop — 162,7 — — — | 68,3 2: Diaphysenbreïte 1.7." — 11 °380,6 90:61 285 ITA E 0 2: APÉCILE DIU 7 ere à 32,1. |-34 — — — 10948 RE HP AN RE 24] 18479 8510 ES Re No | 13 14 | 15 16 | 17 | 18 19 AI A II A IV A II A II A IV A IV | | Linea er 61,3 = — 11/6675 ee HOT == 2. Diaphysenbreite . 2932 — — | 29 —. | ,29,5 — 8. Breite prox_ 7.5) 978 on 5105 16627088 DÉS dis ER Re or 39.6 Le Phalanx 2, 15 Nummern. No. 3 und 9 sind spätere Zutaten. Die distale Breite ist ein sehr unsicheres Maass. | : L'ange: later: 41 kk,7 45,5 43,4 —— Diaphysenbreite. 22 29,9 29 28,9 28,7 Breite prox. 26 33,8 30,5 34 — SAS ES SE 26,6 | 28,3 26,5 31,5 Not] 6 | 7 | 8 | 9 | 10 RE ASIN OI TEA TET A II A II A III anse lat eee ere — 45,7 47,7 43,8 44,2 Diaphysenbreite. — 28,7 22,8 29,5 28 Breite prox. — 36,9 0 39,8 324 Dr DISEE 27,3 28 31,4 Sous 26 No. | 11 | 12 | 13 | 14 D A IT AI Er AV A IV A IV | Länge lat. Ma aitr | 46,5 | (47) 40,4 43,6 37,9 Diaphysenbreite. : : .:. 30,8 34,9 — 27 23,9 - Breite prox. 33 38,2 — 31,9 26,6 » dist. 29,8 OUL 26 25 23,8. Fe ne EME Aa. r US en L » PAT arr af D BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 733 Phaläanx 3, 10 Nummern. No. 1 ist eine spätere Zutat. Länge d. Sohle i. d. Diag. Mittl. Breite d. Sohle. . » » d. Gelenkes . Gr. vertic. Hôhe. d Länge d. Sohle i. d. Diag. Mittl. Breite d. Sohle. . . » » d. Gelenkes . Gr. vertic. Hôühe. SCHLUSSFOLGERUNGEN. Im Ganzen hat das rômische Landgut von Alpnach eine Ausbeute - von Ca. 630 bestimmbaren Knochenfragmenten geliefert. Der überwiegende Teil der Trümmer stammt von Haustieren. Ich habe mit. Hilfe der Anzahl der Knochentrümmer das Verhältnis der Wildtiere zu den Haustieren als 13,9: 86,1 bestimmt. Benützt man zur Rechnung die Anzahl der geschätzten Individuen, so erhält man ganz ähnliche Zahlen, nämlich 13% Jagdtiere und 87% Haustiere. Als Jagdtier nimmt der Hirsch eine überragende Stellung ein. Nicht weniger als 74 von 78 Knochentrümmern der Wildtiere stammen von ihm. Durch 2 Nummern ist der Bär und durch ein Stück das Reh vertreten. Die distale Partie einer Hasentibia liess eine genauere Bestimmung, ob Feld- oder Alpenhase, nicht zu. Beachtenswert ist das Fehlen des Wildschweines in der Gesellschaft der Jagdtiere. Trotzdem der Gutshof Alpnach im Herzen der Voralpen gelegen war, vermisse ich Reste des Steinbockes, von Gemsen und Murmeltieren. Gar keine Kunde haben wir auch vom Wisent, dem Ur und dem Elch. Zählen wir die Haustiere in der Reïhenfolge ihrer Häufigkeit auf: Schweine, Schafe und Rinder, Ziegen, Pferd und Hund. Neben den Schweinen bilden also Schafe und Rinder den Hauptcharakter der 734 : EMIL KUHN zahmen Fauna. Ziegen wurden nicht so reichlich gezüchtet, trotzdem die hügelige Umgebung von Alpnach eine Ziegenzucht begünstigen konnte. Hund und Pferd scheinen am seltensten gehegt.worden zu sein. Wir wollen nun auf die verschiedenen Haustierrassen eintreten. Neben dem seltenen und kleinen grazilen Torfrind wird zur Haupt- sache ein mächtiges und plumpes Rind gezüchtet. Seine systema- tische Stellung konnte ich wegen des Fehlens von geeigneten Bestimmungsstücken nicht genau präzisieren. Dass Beziehungen zur Primigenius- und zur Brachycephalusrasse bestehen, ist sicher. Die Stelle des Hausschafes nimmt ausschliesslich das muflonartige O. a. studeri Duerst ein. Die Ziege ist durch die alte einheimische Rasse C. À. rütimeyeri Duerst vertreten. Das zahme Schwein findet sich in der Form der kleinen Torfschweinrasse. Ein kleiner Hund und ein grosses Pferd ergänzen die Liste der Haustiere. Wie fügen sich unsere Ergebnisse in das Bild, das man sich bis jetzt von der Fauna zur Rômerzeit in der Schweiz gemacht hat ? Gründliche Untersuchungen über die Fauna dieser Epoche sind wenige unternommen worden. Eine Monographie von H. KRÂMER (1899) befasst sich hauptsächlich mit Vindonissa, und in neuester Zeit hat P. Revizziop (1926) Funde aus Genf beschrieben. H. Krämer’s Material bot so viel Neues in qualitativer Hinsicht, dass dabeï die quantitative Bearbeitung zu kurz gekommen ist. Allen interessanten Hunderesten der rômischen Metropole Vindonissa kann ich nur den dürftigen Rest eines Tieres von de: Grôsse eines Spitzes von Alpnach gegenüberstellen. Uebereinstim- mend ist das zahlreiche Vorkommen des kleinen bronzezeitlichen Torfschweines. Spuren eines Landschweines habe ich keine ange- troffen. Der Rinderbestand von Alpnach ist ebenfalls emheitlicher als in Vindonissa. Neben einem verschwindenden Bruchteil der Brachycerosrasse wurde ein grosses Rind gezüchtet. In Windisch kommen neben wenigen primigenen Rindern die Torfrindersehr zahl- reich vor, und als dritter neuer Schlag das Kurzkopfrind. Für Alpnach muss aus schon erwähnten Gründen auf eine genauere Bestimmung der grossen Rinderrasse verzichtet werden. Das alte ziegenhürnige Torfschaf ist in Vindonissa häufig. C. Kezzer (1919, pag. 46) schliesst daraus: « Jedenfalls steht im schweizerischen Vorlande zur Rômerzeit die Zucht der Torfschafe noch auf ihrer vollen Hühe und von einem Rückgang ins Gebirge ist zunächst nichts zu bemerken. » RAS "# 6 2 Er NS ETS " h Arr À AE Se ie MONA | MMS AÈ dE ” M < GE be BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA Fo Im gesamiten Knochenmaterial von Alpnach findet sich nicht die geringste Spur eines Torfschafes. Das Hausschaf ist nur durch das schwergehôrnte Schaf (Q. a. studeri Duerst) vertreten. Vom Bronzeschaf fanden sich ebenfalls keine Reste. Konservativer waren die Ansiedler von Alpnach in der Ziegenzucht. Sie hielten die alte kleimhürnige Rasse. Die grosshôrnige Rasse, die H. KRÂMER, in Vindonissa angetroffen hat, ist in Alpnach nicht nachgewiesen. Noch weniger als in Vindonissa, wo Spuren einer orientalischen und occidentalen Pferderasse vorliegen, kamen mir Pferdereste aus Alpnach zu Gesicht. Sie beschränken sich auf einen einzigen Zahn, der einem grüsseren Tiere angehôürte. Das harmonische Bild der Haustierphysiognomie von Alpnach findet seine hinreichende Erklärung durch die Existenz eines einzigen Gutshoïes. Was das Alter der geschlachteten Tiere anbetrifft, so werde ich auf diese Frage am Schlusse dieser Arbeit noch einmal zurück- kommen. Es zeigt sich, dass in Alpnach bei den Rindern fast durchwegs geschlechtsreife Tiere, 3- und mehrjährige geschlachtet wurden, vielleicht ein Zeichen dafür, dass neben dem Fleisch, die Tiere auch als Milchlieferanten geschätzt wurden. Ob sie auch als - Zugtiere Verwendung fanden, darüber kann ich mich mangels an Beweismaterial nicht äussern. Der Grossteil der Schweine wurde im Alter von 114-2 Jahren geschlachtet. Aber auch Ferkel wurden nicht verschmäht. Reste von solchen sind aber in der Minderzahl. Ich habe nur die Spuren von 2 sechswôchigen Tieren gefunden. Die Mehrzahl der Schafe erreichte ein Alter von mehr als zwei Jahren, wogegen die meisten Ziegenreste von 114-2 jährigen Tieren stammen. Einen Bewohner des steinzeitlichen Pfahlbaues Wauwyl würde das Bild des Gutshofes Alpnach recht fremdartig anmuten. Am Abend werden die mächtigen Kühe und brüllenden Stiere eingetrie- ben. Eine Herde ihm fremder grossgehürnter Schafe drängt sich in den Pferch. Und aus dem Koben ertônt das gierige Grunzen zahlreicher Ferkel und ihrer borstigen Mütter. Ein kleiner Hund umkreist kläffend die Jagdbeute von heute, einen kapitalen Hirsch. Gestern hatten sie em Reh in ihren Netzen gefangen. Im Hoïe streifen noch die letzten Hennen umher, Vôügel, die er nie gesehen hat. Und während er den heimkehrenden Gutsbesitzer auf wiehern- dem Pferde anstaunt, umringen ihn neugierig muntere Ziegen. 736 EMIL KUHN k) OERLINGEN, BEZ. ANDELFINGEN, KT. ZüricH (C. 52). Literatur: J.B.L.M. 1925. — 18. J.B.S.G.U. 1926. — J.B.L.M. 1927. — 20.-3:B:S7G- 01928; Am Schlusse meiner Untersuchung will ich die Knochenfunde aus dem «gallo-rôomischen Wohnbau », der in einem grossen alemanni- schen Gräberfeld von Oerlingen freigelegt wurde, besprechen. Das Begleitschreiben von Herrn Dr. D. Viozrrer, Vice-Director des Schweizerischen Landesmuseums in Zürich an Herrn Prof. Dr. K. HEscHeLeR lautete: «Wir schicken Ihnen heute eine Kiste mit Tierknochen, die aus unseren diesjährigen Ausgrabungen der Fundamente eines gallo-rômischen Bauernhauses in Oerlingen stammen. Diese Knochen wurden mit einer beträchtlichen Menge rômischer Gefässfragmente gefunden; ihre Datierung unterliegt daher keinem Zweifel. » | Alle Knochen sind stark zerschlagen. Sie zeigen die für Landfunde typische Struktur und Textur; ihre Farbe ist gelblich-braun. ÉINZELERGEBNISSE. 1.-°Sus, Schweéin. Mit Sicherheit konnte ich keine Reste vom Wildschwein nach- weisen. Ich müchte vorweg das bestimmte Material aufführen, um erst am Schlusse auf eine Diskussion über die mutmaassliche Rassenzugehôrigkeit eimzutreten. Ich beginne mit den wichtigsten Resten, den Trümmern des Schädels: 2 Prämaxillaria, links. Länge 1, — 1, (Alveolenmaass). . . 47 mm » FE 48 » } BEITRÂGE: ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 737 9 Maxillaria : No. No. No. No. No. No. No. No. 1, 1 Maxillare, rechts, mit P, —M,, M, im Durchbruch. Länge P, — P,, 39 mm, ca. 11% jährig. 2, 1 Maxillare, rechts mit P, — M, etwas kleiner als No. 1 ca. 112-2 jährig. 3, 1 Maxillare, rechts mit P, — M,, M, wahrscheinlich im Durchbruch begriffen, ca. 11% jährig. 4, 1 Maxillare, rechts rit P, und P,, ca. 2 jährig. 5, 1 Maxillare, links mit C — P,. Länge der C-Alveole (in der Richtung des Kielers) 18 mm . 6, 1 Maxillare, links mit C im Durchbruch, ca. 2 jährig. Länge der G-Alveole 17 mm 7, 1 Maxillare, rechts mit C, &, 2-3 jährig. Länge der C-Alveole 20 mm 8, 1 Maxillare links, © ? 9, 1 Maxillare rechts, © ? 10 Mandibulae : No. No. 1, 1 Mand. links mit M, und M,, M, eben angekaut, 9, 114-2 jährig. . 2, 1 Mand. rechts mit M,, M, und P,, ziemlich stark angekaut. Ueber 3 jährig, Zähne mit dickem Schmelz. . 3, 1 Mand. links mit dP,, dP,, M,, M, im Durchbruch, &, ca. 1, jährig. . 4, 1 Mand. rechts mit M, und M,, M, im Durchbruch, ca. L jährig. .5, 1 Mand. rechts mit C im Durchbruch, dP, — dP,, M, ca. 14 jährig. . 6, 1 Mand. links mit P., P.,-Fragment, C abgebrochen, &, ca. 2 jährig. . 7,4 Mand. links mit P, — M,, 9, ca. 2-3 jährig. . 8, 1 Symphysenfragment mit I, links, P, und P, rechts, &, ca. 2 jährig. Alveole für P, vorhanden. . 9, ! Symphysenfragment mit I, rechts, I,, L,, C- fragment, P,, P, links, &, 1142-2 jährig, Alveole für P, vorhanden. 10, 1 Mand. rechts mit Alveolen für C, P,, P.. Dazu gesellen sich: 3 Proc. condyloideus rechts. 1 Angulus mand. mit Alveole für M, links. 738 EMIL KUHN 1 Angulus mand. fragmentär. 1 Mand. fragment rechts. ! Zähne : 3 I sup., 1! C sup. rechts. Gr. Durchmesser 16,4 mm. 4 I, inf. links, 2 I, inf. rechts. 2 I, inf. links, 3 I, rechts, 1 di inf. rechts. 1 I inf. fragm.. 3 G ini. rechts, 4, Gr. Durchmesser 17,6; 19; 16,5 mm. 3 GC inf. 2 links und 1 rechts, 9, fragmentär. Gr. Durchmesser rechts (12,2), links (11,4; 11,8) mm. 1 Fragment C inf. L'P,anf:-reebts, 2 P, inf. links und rechts. à { P, inf. rechts; 1 dP, inf. links, passt zu Mand. No. 3. 1 P,-fragment inf. links. 1 M, inf. links. 4 M, inf. links, Länge 34 mm ca. 2-3 jährig. 1 M, rechts, inf. fragment. Wirbel und Extremitätenknochen: 1 Thoracalwirbel. 9 Scapulae, 6 linke und 3 rechte. Kein eimziges Stück ist voll- ständig, 6 Exemplare waren nicht messbar. No: 1 4 ï. Æ à 1. Halsbrente "re 22 21,7 20,1 GélenRIL Ne 27228 25,1/27,5 24,5/(28,3) — 14 Humeri, 7 rechte und 7 linke. Messbar ist blos ein einziges Stück. No. 1, 6, 8, 12 sind zerbissen. Von 7 Oberarmstücken, bei denen die An- oder Abwesenheit des Foramen supratrochleare untersucht werden konnte, wiesen nur 2 ein solches auf. Das messbare distale rechte Humerusende weist eine Breite von (38) mm auf. Alle andern Reste sind kleiner. Proximale Enden fehlten gänzhich. 2 Radui, prox. links und rechts. No 1 2 links rechts Breite Droxi sc ET MNT RER 30 mm ‘ Die Maasstabelle findet sich bei der Untersuchung der Rassezugehôrigkeit auf Seite 739. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 739 5 Ulnae, 2 linke und 3 rechte, davon lieferten nur 2 ein Maass. No. 1 2 links rechts Hôhe der Sigmoidgrube . . . 18 21 mm 1 Pelvisfragment links. Acetabulum 31/29 mm 1 Tibia dist. links. Dist. Breite 28 mm, dazu eine rechte Diaphyse. 1 Calcaneus links, juv. ohne Epiphyse. Hohedes Pre: lat 22m 0 OL 26 mm Länge » » D ODIRBÉMN TL 17. 26 » Hole de uber a: s. Basis -.-:". . 18,1 » 1 Metacarpus III rechts, ohne dist. Epiphyse, juv.. 1 Metacarpus III rechts, prox. Teil. 1 Metacarpus IV rechts. 1 Metacarpus IV links, prox.. 1 Metatarsus IV rechts, ohne dist. Epiphyse. 1 Metatarsus IV links, prox. Teil. Wegleitend für eine Rassebestimmung der Schweinereste werden immer der Schädel und das Gebiss bleiben. anse." M,".: 96 == << — | — — » P, — Mise == === == 48 26 o1 == » Pi P,-. : 529 == = 39 34 0) — » M, — M, . . 61,9 | 63 = == == — ARE EE 20. 31 39 SE — <= = = » d. Incisiven- reihe . . ; -—— ——- -— —— 2% 28,5 —- * Distanz P, — EU : —- — — — | 46 40 —_ » P, = Ci =. —_— = 24 20 25 22 20 » P, is — | — 5 L,7 k,7 5 7 HT LE A0 4076) 13.5 | 10 7,3 Gr. Dchm. nl. + PAT CARS = i. Fa 2 FA8pr 1951): 1419 Distanz zw. d. Aus- senraäandern d. Al- veole von CG . . . —— = pe 4.124 8,31|- (9) Symphysenlänge . . == == — ol NE à 67 SE Hôühe unter d. Mitte LR RUE 40 39 —— —— — — — 1 C im Durchbruch. Rev. Suisse DE Zoo. T. 39. 1932. 10 740 EMIL KUHN Wegen seiner absoluten Grüsse kônnen wir das Wildschwein zum vornherein ausschalten. Alle Maasse fallen in die Variationsbreite des Torfschweines. Der M, im Kiefer No. 1 von Oerlingen ist etwas breiter als der entsprechende Zahn eines Torfschweines aus Wauwyl; dagegen ist M, etwas schlanker und kürzer, der Talon etwas einfacher. Der M, des Kiefers No. 2 stimmt gut mit einem entsprechenden von Wauwyl überein. Beim losen M, inf. ist bei gleicher Grüsse der Talon etwas einfacher und kürzer, die beiden vorderen Hügelpaare etwas länger. Der zerbrochene M, inf. stimmt mit den Wauwylern gut überein. Die Praemolaren sind im allgemeinen gedrängter gestellt als beï Sus scrofa. Die Zahnreihen divergieren, was wohl mit der Schädel- verkürzung zusammenhängen mag. Da der hinterste Teil des : Kiefers am spätesten ausgewachsen ist, wird er durch eine Verkür- zung am stärksten betroffen. Das hat zur Folge, dass die Molar- reihe beim Hausschwein gegenüber dem Wildschwein relativ kürzer ist als die Praemolarreihe. Beim Vergleich verschiedener Kiefer miteinander ist immer darauf zu achten, dass nur gleich alte Stücke einander gegenübergestellt werden, da die Praemolaren und die beiden hintersten Molaren mit dem zunehmenden Grad der Abnützung sich gegen M, zusammendrängen. Die Oberkieferreste schliessen sich in allen Punkten den Unterkiefern an. Wieder sind die Praemolaren stark verkeilt, der Uebergang der Molaren zu den Praemolaren ist sehr abrupt. Recht interessant ist der Abkauungsgrad des Maxillare No. 3. Dort ist M, stark abgetragen; bei M, ist erst das vordere Hügelpaar in Gebrauch, während P, eben angeschliffen ist. Das Maxillare No. 1 verhält sich wie ein rezenter Wildschwein- oberkiefer, der mir aus der Zoologischen Sammlung der Universität Zürich zum Vergleich vorliegt. M, ist weniger abgetragen, P, stärker, und bei M, sind beide Hügelpaare angeschliffen. Ein Beispiel, wie vorsichtig man bei Altersbestimmungen sein muss. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 741 re Ouis-artes: Er S.c.h:a f; Wie der Titel schon antônt, hat mich die Station Oerlingen dadurch überrascht, dass ich nur das Schaf nachweisen konnte. Die meisten Reste sind sehr zerschlagen. Da bleiben zur sicheren Rassebestimmung nur Hornzapfenfragmente. Ich habe deren zwei cefunden. Ein Hornzapfen links, mit abgebrochener Spitze, zeigt eme gute Uebereinstimmung mit dem männlichen Muflon. tanins an-der basis 2e: 5" (165) mm Er Durchméssen..s 122 7" "0 D > Der Querschnitt ist keine Ellipse, sondern eher trapezfôrmig, wobei zwei grosse Seiten aussen und innen, die kleinste Seite hinten - und eine etwas grüssere vorn ist. Er besitzt eine grobmaschige Struktur. Alles spricht dafür, dass wir es hier mit dem ©. a. studert Duerst zu tun haben. Vergleiche Th. STupEr (1882), G. GLuR (1894) und vor allem U. Durrsr (1904). Das andere Stück besteht aus einem linken Frontale mit der Basis eines Hornzapiens. Durchmesser am Grunde d. Hornzapfens 36,4/27,6 mm Die Innenseite des Hornzapfens ist schwach, die Aussenseite stärker gewülbt; es finden sich keine deutlichen Kanten. Der Vergleich mit einem jugendlichen weiblichen Muflon fällt sehr positiv aus. Ich nehme an, dass wir hier das Fragment eines weiblichen Schafes der ©. a. studer:-Rasse vor uns haben. Kieferfragmente sind in etwas grôüsserer Zahl vorhanden. Alle gehôren mit grüsster Wahrscheinlichkeit dem Schafe an. Ihre Dimensionen sind in einer Tabelle zusammengestellt. Das Gebiss zeigt eine berückende Aehnlichkeit mit dem Gebiss des Muflon. Die Grüsse fällt ganz in die Variationshreite von ©. a. studeri Duerst. 742 k EMIL KUHN Hôhe hinter M,. . . Länge d.Backenzahnr. » d. Molarreihe »y d. Præmolarr. Distanz P, — Kinn- loch vorn . Alter in Jahren Keine Maasse lieferten : No. 10: 1 Mand. links, 114 jährig, P, und P, im Durchbruch. No. 11: ! Mand. rechts, ca. 1 jährig mit dP, — dP,. No. 12: 1 Proc. ascendens, links. Lose Zähne: 2 M, rechts sup., 2 M, rechts sup., 2 M, rechts inf., 1 M, links inf., 4 M, rechts inf., 1 M, Hnks inf. Radius: 3 Diaphysen, 2 linke und eine rechte. No. 1 2 3 E E à Diaphysenbreite . . . . 15,222 20m Alle drei Knochen liegen in 1hrer Grôüsse an der untern Grenze der Variationsbreite von ©. a. studeri Duerst. Tibia: 5 Fragmente, davon eine distale Partie rechts. Breite dist. 29,6 mm. Dieser kräftige Knochen stammt wohl von einem Widder. Das andere sind Diaphysenfragmente, 2 rechte und 2 linke. Metacarpalia: Es liegen mir leider keine ganzen Stücke vor. Die messbaren Werte liegen alle in der Variationsbreite des ©. a. studer: Duerst. [Im ganzen sind es 4 Stücke. Prog Bree ste 25 — 235 c Diaph. breite … .-. . _ 14 15 cer 1 Mit Messerspuren. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 743 Metatarsalia: 3 Diaphysen. No. 1 3 3 Baphysenbrerte :; -. . : . 19 =NEIE ST: 2102 mm Die Diaphysen scheinen gegenüber dem Muflon relativ schwach. Dieses Maass ist aber selbst bei einer einheitlichen Rasse sehr variabel. 1 Phalanx 1, vorn. MAUPIOPR AO. SE S . 39,5 mm LEE TIC FPE RE 12,7 » LR EC EUR SSSR TR RES 12,7 » TE ER DT TARN 11,4 » Auf Grund dieser Analyse kônnen wir zusammenfassend fest- stellen, dass in Oerlingen nur eine Schafrasse gehalten wurde. Dieses Schaf gehôürt zum Typus des ©. a. studeri Duerst. Ferner wurden, Reste von männlichen und weiblichen Tieren nachgewiesen. Hs. -D0SrR Ln d: Hornzapfenreste finden sich keine vor. Die wichtigen Unterkieferfragmente sind recht dürftig. Es wurde bestimmt: { Mand. links mit M, und M, eben durchgebrochen. 1 Proc. ascend. links mit abgebrochenem Proc. coronoideus. 2 Fragmente des Corpus mandibulae, links und rechts. . à Fragmente des Unterkiefers mit For. mentale, alle links. No. 1 2 3 Hôhe hinter d. Symphyse (29) 28,2 (24,5) mm Ju 2 Scapulae rechts. No. 1 2 Halsbrertes- 27, 26,3 52,6 mm x 59 Rs Gelenkfläche . . . . . 52.5 ns 744 . EMIL KUHN Dazu kommen noch 2 Scapulafragmente. | Die Dimensionen stehen über denjenigen des typischen Brachy- cerosrindes. 1 Humerusfragment dist. links, ohne Epiphyse. 1 Radius prox. rechts. Breite d. prox. Gelenkfläche 61,6 mm. Die gerimge Grüsse der Speiche ist recht auffallend. 4 Ulna links. Î Pelvisfragment rechts. 2 Tibiae dist. links. Metacarpus: 4 Nummern; davon sind 2 von der proximalen Hälfte (links und rechts), die beiden anderen von der distalen Partie, rechts. No. 4 ist in der Längsrichtung gespalten. No. 1 2 3 4 Prôox. Bréite 2274 59,5 — — — mm Dist. » SRE SES Se 62,6 — ) No. 2 besitzt ein rezentes Aussehen. Metatarsalia: 3 Nummern, 1 prox. rechtes Stück, neben 2 distalen Enden links und rechts, die beiden letztern sind gespalten. Das prox. Mittelfussende hat eine Breite von ca. 52,3 mm. Die Metapodien reihen sich in ihrer Grôüsse den primigenen Rindern an. sohhalanxel No. 1 2 3 Matt Line ns ct 61 62,5 — mm Breités pros DIE eee 29,4 90,4 — 59 A FT ARE AR te = 2 26,7 30,0 31.8728 ba CE MAD AA RSS (23,4) 26,2 — » Phalanx 2, 2 Exemplare. No. 1 2 Mittl. -Eänoe”tat te RE Re SEE 48,2 43,6 mm. Breite ‘prox: 5,52 PNR IS NANTERRE 31,7 34,905 p.. Oh. CL RON OU EDS ES 21,1 32200 » d. Diaph. RP ET Re AN EU RU LE date" 25,4 30,5 RERE BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 745 Phalanx 3, 2 Stücke. No. 1 2 Länge d. Sohle diag. . 77,3 77,8 mm Mittl. Breite d. Sohle 5e SE ES » » d. Gelenkes APS SAT » Gr. verticale Hühe . ADP» Alle Phalangen sind grüsser als die entsprechenden Torfrindpha- langen. Mit Ausnahme der merkwürdig kleinen Speiche sind die Reste des zahmen Rindes grüsser als entsprechende der Torfrasse. Die Untersuchung von 164 bestimmbaren Knochentrümmern ergibt, dass wir nur Reste von Haustieren vor uns haben. Es konnten dabei mindestens 6 Individuen des Rindes, 8 des Schweines und 6 des Schafes nachgewiesen werden. Anzahl Anzahl der der Knochentrümmer Individuen % % ÉLUS USE RRREERERUEr 98 59.7 8 40 NS is 97 16,5 6 30 RTS RE SEPT ARERRRE 39 2321 6 30 Der Hund, das Pierd und die Ziege fehlen. Vom Schaîf war eine einheitliche Rasse vertreten, die grosse Aehnlichkeit mit dem Muflon besitzt. Ob wir es mit einem Neu- import zu tun haben, oder ob direkte Nachkommen der ©. a. studert Duerst der Kupferzeit vorliegen, kann ich nicht entscheiden. Die Schweine sind durch Tiere vertreten, die dem Sus palustris Rütimeyer nahestehen. Seine Maximaldimensionen werden aber nicht erreicht. Auf eine nähere Verwandtschaft mit dem Wild- schwein deutet nichts hin. Die arg zertrümmerten Knochen des Rindes haben eine genaue Diagnose nicht erlaubt. Mit Sicherheit künnen wir nur Bos brachyceros Rütimeyer ausschalten. Durch seine Grüsse würde es sich unter die primigenen Rinder reihen. EMIL KUHN 746 119PMIS ‘Q 1419PNIS ‘O snjpydashiyonaq ‘1 J9pO ‘wrud 3 °g SNIUISTUIA *} °F SO499hY9D4Q "1 (jeyosazuoig) à ‘O dopo $:4sSnj0d 149PMS °Q U9UHOF9FTIN SMIU9SIUIId ‘} °Y SO499hY9D1Q ‘1 ‘4 é Sn790909 ‘FT (UHIO,T oUTTA) S2418N7Dd *S s1418NnDd s2418N7Dd 7 U9SULI90) uyoeudiy SOU9SI[[280)9A[9H (UO,j autor) s2418N70d *S snj0ydarhyoniq 1 S0499hy9D41Q CSNND9D9 UT 2DW11d0 S147DU 7) J9po 1W9ZUDAISOUL ‘!) (ux9g) [oSUuIqreyasu à SDMuDf ‘7 (9361) GOITTIAZH A ‘U 2AQU9T) ‘4 (feuyosazuoaig) & ‘O 149PNIS ‘O s2418N7Dd *Q leg PT 149hawrmn4 1) snDydashyon1q "1 SNIU9SIUIUd ‘1 S0499hy201q « 9[BFU9PI990 » ‘n CaU2SI[EJTUILIO » ‘WO0p DfO12S *S (UUOz autant) S2418N7Dd *S 1W9ZUDAISOUT *”) à punH s2411$N7Dd ‘7 (6I61) UATTAY N n (6687) HANYUM ‘HU ESSIUOPUIA ‘219WY9S A9D U1 HOZAIUOY ANT M2MA9195NDSSNDI] 419P 9]]2QDISIY91549Q9/} [= BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 747 Zusammenfassung der Einzelergebnisse. In den folgenden Tabellen ist die Zahl der bestimmten Kno- chenstücke einer Tierspezies aus allen Stationen angeführt. Die Anzahl der verschiedenen Knochensorten wird durch mehrere Faktoren beeinflusst. Einmal ist es die mehr oder weniger charak- teristische Form eines Knochenstückes, das seine Bestimmung erlaubt oder zum vornherein ausschliesst. Dazu spielt noch ein persônliches Moment des Untersuchers eine Rolle. Kleine Knochen, Carpalia, Tarsalia oder Wirbel- und Rippenfragmente, die oft schon wegen ihrer geringen Grüsse bei der Bergung leicht verloren gehen kônnen, erfreuen sich nicht der gleichen Wertschätzung wie das Gebiss. Das tritt bei allen Zahlen recht offen zu Tage. Daneben muss man den Pfahlbauer selber als wichtigen Faktor nicht ausser Acht lassen. E. WETTsTEiN (1924) hat darauf hingewiesen, dass mit der Môglichkeit zu rechnen wäre, dass der Jäger nicht die ganze Beute nach Hause schleppt, sondern nur die besten Beutestücke heimträgt. Umgekehrt kôünnen z. B. vom Hirsch, von dessen -Knochen ein grosser Teil zu Werkzeugen verarbeitet wurde, Geweihe zur Siedlung gebracht werden, die nicht von einer Jagdbeute stammen, sondern als abgeworfene Stangen im Walde gefunden wurden. Anzahl der bestimmten Knochen oder Knochentrümmer vom Pjerd. É = & 5 _ © | = | + 3 | - USE PRE = HISNS Es | els 2151S/£ | S 3 8lA|E|S 2 |S|E)2l2l< she le lee: eee di Esp S LE À = | _ n = = (09) nn | E F4 er | | | | Baume À 4 1h 4/— 11] 2|—| 14|—| 1| 2! 2) n. K. HESCHE- | LER (1920). dazu 1 Zahn | w: Ossingen. . . FREE | Te CN ESRI! FOR EN Ce PEUR RES RUE Da MES DRE VE AT Storren- | | iere JUCKER . . 3 Zähne Se EURE SRE Alpenquai n. E. WETT- 1 STEIN (1924) | — 39.|—| 7-| 114115112124! 2128 | 24 | — | 11 | 26 | — | Haus- Engehalbinsel |7 Zähne| 14 |—|—|—|—| || || | | ESA Te tiere Alpnach. . . | 4 Zahn |—|—|——|—|—|—|—|—|— | — | — | — |; Anzahl der bestimmten Knochen oder Knochentrümmer vom zahmen Schwe £ = 5 = = E =] £ = n ! ils) $ |alSlslzl | 3.118 $1sl M 515) 2 |°|218 8/8) S JS EIRE SN CA Eco DS a | Me sl*ieie) $S Wauwyl, n. K. | x HESCHELER “s (1920). . . || 261 524+4?7| 21148113] 5121|-2+7| 9| 71140! 31" 9/4PeSS Ossiigen... 5, 14651942 an 35 | -71 17 5| 7120 5| 6| — Horgen . . . |—|— 4 |—| 1|—|—|—| 1 meme Männedorf. . |—| 1| — 4 14 —l—| ——l—|—|—|— — |— Storren-Wilds- F7 ES EN RE | 5 EI 312 A2 83| 2] 2|[—| 1} — Storren - JUK- j RER EUR TT 1 | — À Li — — |—= Utoquai. . . |—-|[45| 41 |—|18|26111}28| 16 | 5/18/25850aEaEaELZLZ Alpenquai, n. Ÿ E. WETT- Es STEIN (1924) | —| | 338: | —|258/200| 43 |138| — |129| 64 | 86 | —| | SSS Tiefenau-Spital| — | — 2: = LT 22 PP ROPERRRRRRS Engehalbinsel | —| 2 7 |—| 51 9 2 — — ——|—|—|—| + Alpnach.…. : | 4142/9556 él Rae $ Oerlingen . . |=-|411| 46 | 4! 9/44| 2! 5! & | 41_| 4) | 1 02 | F Anzahl der bestimmiten Knochen oder Knochentrümmer vom Rind. = pe ON ET = T £ SES ls slÈlssl-|Sls le s 5151818 |1515È808 Sls|Is|s | 2 |S| S-L2 PS LS NE PEER gta trs £ | a = 2 DAS || | SEUL als) Ste le Pense s|A|s|S | 45 VS SECHE | (él | | | Wauwyl, n. K. | | | | | | HESCHELER | | 4 | à (1920): 446 14136489 6271760028 42 — | 21119113, 29) 22 | (10) | Ossingen. . . [10 | — | — a — |18, 20 |36|20|37|23| 4138 | 34 | 29/22 Horen: F4. NE Tee | [—|—|— | 2, 11.1|—|—| Männedorf. . |—|— | — 3 | ler: 41 2|—| 1; —1 2 —)— {ma | Storren-Wilds- | | bé: RAT rc DS Bar des 2 5|—|—| 2. 31 Storren-JUuK- | 6 RO et Det ones M CR eo à un 2L Ar 2 ISEELELZ Alpenquai, n. | E. WETT- | : STEIN (1924) | 76 |—| 1270, — |69| 137 117911051241} — | 71 1158] — | 651209 Jtoquai. ; k|—| 9136, 3 |15 19 | 51122 ]|27 | 16 | 23 | 38 | 17 | 13 24 | Tiefenau-Spitall 3 |—| 1 | 5 | — 2 | 11[—|—1|1 11] 1] —| 1| LM Engehalbinsel. | 18| 5] 51100! 7 |28| 13 |111—,20| 5| 9| 2] 4| 74328 Alpnach. 1]—1-8120) — | 7} 2,6 M4) 2 MS IPB MISES 17 | 44 Oerlingen . . | —|—|— | — | 4 11111141 1|—| 2|—|ha se BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂAUGETIERFAUNA 749 Fee 2 D En er = & & hat SE | © E c | Ë £ 5 $ a |. 5 Lis sls|S|s|S | els|s|Sl<| 8 l2l£l*A be Done PS PS ENS) SES sS sis ls)s ele lle ls PEN ut Ent etes JDE JU = | AH : mn | mA ES PR ÉD AR ÈS | | | | | | | Wauwyl, n. K. HE- Dance M920) 0 AFAQ 4) 284 e2). 21—1) 4! 2 81—| 2) — Ossingen . S DR ENS EG AAA "3 21 | — Storren- Wildsberg . ——|—|—|— 1 1 1 ———|— | — | 1 —| — Biorren-JUCKER . . . |—|—| 2|—|—|—|—|— —|—|—— | — | — | — | — Mioquai . . . . Po pe nes | 4) is Alpenquai, n. E. WETT- | 16 — | 7E16 He —| 6|12/11[—|—|—|— Anzahl der bestimmten Knochen oder Knochentrümmer vom Hund. 2 F4 £ © CENTER EMA ENC IE E # |S|S)S he S13121818518 21415 /5)4)l8)2l 8) TS = = = + D D = D Q © rs) = D e = Re hEtnirec] SheULERe NS ls) el) ete)S | Wauwyl, n. K. HE- | | SCHELER (1920) . . | 41—| 3| 411—| 11, 1]—|—| 1, 2] 1 ®ssingen . . . . . . |—|—| 411—| 11—|—|—| || | 41 —|—| — | — pal ||. 91 || "| 4, 9! 41— | || — Dioquai . . . . sh 1142) 21.3) 51 2}—|.4| 81 8 3 —|—|—1|— Alpenquai, n. E. WETT- BDEIN (1924): .:, 91—|184 | —|231 321281 261 —| 9131122 —|—|— | — a base 2) 4| 91 4 2948) 4| 21= | 21! 41 8| — paach 4 À — | — | — | | 4 | | | || —| | — | 750 Anzahl der bestimmten [=] En É É ] Z (do) Wauwyl, n. K. HESCHELER (1920) 6 Ossingen . 4! Männedorf . . . | — Storren-Wildsberg. |! — CHOQUAIL SEEN NE Alpenquai, n. E. WETTSTEIN (1924) 2 Alpnach. . — Anzahl der bestimmten Knochen = 00 = É = D (ds! Wauwyl, n. K. HESCHELER (2920) 2565 le Ossingen. 4922 Horgen . PTE Männedorf. . . 1 Storren-Wildsherg| #4 Storren- JUCKER.. > Furren 2 Alpenacal, n. E. WETTSTEIN (1924). 127 Utoquai. 42 Alpnach. 6 Schädelreste Schädelreste [sgh 0 Oberkiefer Oberkiefer 4 EMIL Knochen ARE pe = S | ls Sel IAE D R 4 22 es RES Es 71—1| 2 KUHN oder Knochentrümmer vom Reh = ë | S “ |gfslsle E her PÉPerEERSe Re ARC EAN DR NE NES OCR ER 9 | 2m 219 | |2|sS|sS/E s|à ASS |< | |= e = &: ken Pre e) | 31 61 .1|- 3 'AJAO 6 UNE SR 5 D RER EQ RS PER PR Po A Le DE JL QE LAN AREMIRESSS Re EURE PRE Re en A ES 4" | 2 EE EE = 2 see Be 15 shoihe SF) 10 | 49 | 16 4159 eos à À ds PA EP le HELENE 6: 34 ré A ES Oberarm Speiche © = ND OO D Elle Mittelhand Becken oder Knochenbruchstücke vom Hirsch. ME Ex > ho salle 6 E-'é tee = © D D 3 () == el Le] Ce = = Em En E AAIÈIE 20.47: 1241070 2120 | 2612 k| 2|—1| 2 1126 JAvS — | 2 | 410 —| +} 40 5137 | —|. 64 6110, 5| 6| 3 ASE or Lt :51 24 a BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 754 Anzahl der bestimmten Knochen oder Knochentrümmer vom Schaf. | “e 3 | | 3 | | F FA ÉMEMSE 8 | = S CACHET pe MORE VA ES | SlS | S tre ls) es ls ls) slSlals|r|aléle sn|SslS | ÈS IS)S = | S|0olS le = 2 Fo lg le ls |& | | = | | Wauwyl, n. K. HESCHELER D 2e) 3) 2) |) "| 41) 41 31 4| 41| 14 = —h 61 31) 1| 1Al—|—|—| 1| — Alpenquai, n. | E. WETTSTEIN LAS RER RES 81—|—|57|—|71|163|62|—|33|31|43|—|—|— 156 | — es ee dt 2 | — | — te 441) 14) 3h41, 4h) :14}—| 7} — Engehalbinsel . . |— |—|—| 2|—|—| 1]—|—| 1| — 3 | — eringen. . - . | 2 pus ae —|—} 3|—| 4 —| — e SA NE : Anzahl der bestimmten Knochen oder Knochentrümmer der Ziege. SES D = T aieote Lact : = F Re et DS Let ITS = 3 | ss | 2 /|S le pont ip bele he) ®|Ss|S) els hell |S le Elals|Ss|ElS|S ls RC NA AO = alalélél*|e Wauwyl, n. | K. HESCHELER (1920) 848% /16, 141) 11 5, 21 121— || 3,— || || 2 Männedorf. . . . |—|—|—| 11—|—| | || | —|—|— | — | — a Re pe) het | — Alpenquai, n. E. WETTSTEIN | (1924) . . . . |38|— | —|20|— | 31112 |14|—110113| 6[—|—|—1|16 | — Tiefenau-Spital . nur Zähne | | Engehalbinsel . 1l—) 112 —— 1 ——— | —— | — | — | — — | — Munach. : . . : |-.6 “ 2113|—|—|—1| 1 = à SE ne St LS | | | 752 Anzahl der bestimmten Knochen oder Knochentrümmer vom Wolf, Fuchs, Pär, Ur, Biber und Hasen. Wolf: Ossingen . . | Fuchs: Wauwyl n. K. HESCHELER (1920) Utoquai . Bär: Wauwyl n. Re HESCHELER (1920) Ossingen . PRE Alpenquai, n. E. WETTSTEIN (1924) Alpnach . Dachs: Wauwyl, n.K. LEE IE Ossingen . . Storren- Wildsberg . | Marder: Wauwyl, n. K. HESCHELER (1920) Storren-Wildsberg . Ur: Wauwyl n. K. HescHELER Par Ossingen . . Storren- Wildsberg . Storren-JUCKER . . Alpenquai, n. E. WETTSTEIN (1924) Biber: Wauwyl, n. K. HESCHELER (1920) Ossingen . , Horgen. Männedorf . Utoquai . Alpenquai, n. WETT- STEIN (1924) Hase: Wauwyl, n. K. HESCHELER (1920) Utoquai : Alpnach EMIL KUHN Dachs, Marder, Ë AU 2 |[S1|1S8 be ES ESS NE | SPA | | me ET dote CR VE à Vale PA | | | —|—|—|—|— 2 —|—| 1|—| 8! 24 11—| 3|—1| 1/1 EER LORRT DE QUIL RE Di —|—|—|—| 1 — | LU "2 1 —| 14-2211 —|—|11|—|— 129 ER PU Sp eme CU ere —|—| 1|—|— | 5 sf AN RES —|—|.2—|—| 1 2 Peer RE RE | Speiche Elle Mittelhand Sprunghbein | S le 51515 ARE A|S|S SUR — | 2| 1 == CECI Del RE RE RS | DA ÈS À PES 4|—| 1 AUS — | 7| 2 —|20| 9 EAN Mo UOTE 1) 4 671108 ee eu Se 4 à | à A |A 112 115 1} 44 112 s 12 1 BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA VS 3. EINZELPROBLEME BEI DER BEURTEILUNG PRAEHISTORISCHER FUNDSTUECKE «Das Bemerkenswertheste an den Hirschen der Pfahlbauten », sagt L. RüTIMEYER (1862, pag. 58), «ist ausser ihrem reichlichen Vor- kommen ïihre Grüsse, die, wie schon in den « Untersuchungen », p. 23 und 50 gezeigt worden, oft die Hühe ansehnlicher Pferde übertraf. » Zum Beleg davon dienen 1ihm Grôüssenangaben verschiedener Skelettstücke aus Moosseedorf, Robenhausen, Concise, Wauwyl und Meilen, die er mit dem grüssten Schädel seiner Sammlung (Achtender) und die übrigen Knochen mit denjenigen eines alten und ansehnlichén, freilich nur weiblichen Skelettes der Sammlung, vergleicht. «Es ergibt sich aus diesen Zahlen, dass der Hirsch der Pfahlbauten fast in allen Dimensionen des Skelettes diejenigen des recenten Skelettes um ein gutes Drittheil übertraf, allein hinter denjenigen des Megaceros, wenigstens in der Länge der Extremitätenknochen, um etwa 1/, bis 1/, zurückblieb.» Alle späteren Untersucher haben seine Beobachtung bestätigen kônnen. Die Dimensionen aller Knochen meines Untersuchungsmateriales hegen über denjenigen, die L. Rüri- MEYER (1862, pag. 59/60) von der rezenten Hirschkuh anführt. Durch Funde aus den Stationen Ossingen und Utoquai werden die Maximal- dimensionen des Hirsches, die er aus Moosseedorf, Robenhausen, Concise, Wauwyl und Meilen gemessen hat, sogar übertroffen. Es soll aber hier nicht der Meinung Vorschub geleistet werden, dass alle Indi- viduen solch enorme Grüssen besassen. Ein Bild der Variations- breite der Hirschgrüsse bietet uns ein Vergleich der Länge der ersten Phalangen. Ich muss diesen Knochen und nicht den letzten Molaren wählen, weil ich ihn weitaus am häufigsten gefunden habe. 754 EMIL KUHN Ich habe bei ihm vorn und hinten, aussen und innen nicht unter- schieden und das erhôüht natürlich seine Variabihtät. Länge v. Phalanx I 4819 50 1 2 3 4 5 6 7 8 9 60 1 2 38 4 52 6 7 8 9 70 mm Ossingen.. FRANS REMOTE IE Storren-Wildsberg 40e eee Utoquai . . L'EST ESS MIO ARREEE Alpnach . . LR En e. L'EST RO MENTASEE Mein, stiller Wunsch war auch, etwas über die Geschlechterver- teilung der Tiere aus den untersuchten Stationen aussagen zu künnen. Man weiss aus Erfahrung, dass bei der Prüfung auf ihre Geschlechtszugehürigkeit müglichst vieler Exemplare einer getrennt- geschlechtlichen Tierart, bei der überwältigenden Mehrzahl der Arten sich praktisch und durchschnittlich ebensoviel Männchen als Weibchen ergeben. * Wir haben keinen Grund anzunehmen, dass die Verhältnisse in vorhistorischer Zeit andere waren. Man kann sich nun fragen, hat der prähistorische Züchter die Geschlechter- verteilung reguliert ? Ein Versuch, in das Verhältnis der Geschlech- terverteilung der vorhistorischen Zeit Licht zu bringen, erscheint fast hoffnungslos. An unser Material, das ja nur aus erhaltungs- fähigen Hartgebilden, Knochen und Zähnen besteht, ist mit den bis jetzt bekannten Forschungsmethoden kaum heranzukommen. | Einzig dort, wo sekundäre Geschlechtsmerkmale (Geweih beim Hirsch, Zähne beim Schwein) erfasst werden künnen, kann man einen Erfolg erwarten. Wie schwierig es aber auch dann ist, erhellt die Tatsache, dass es nicht unwahrscheinlich ist, dass man schon damals die Kastration der Haustiere gekannt und ausgeübt hat. So lange man nicht in der Lage sein wird, die Reste verschnittener Tiere einwandfrei zu bestimmen, wird jedes errechnete Verhältnis unsicher bleiben müssen. Am einfachsten erscheint die Unter- scheidung männlicher und weiblicher Tiere auf Grund der sekun- 1 Dimension der 1. Phalanx einer rezenten Hirschkuh nach L. RÜTIMEYER (1862). | 2? Dimension einer 1. Phalanx eines grossen Hirschen von Mosseedorf nach L. RÜTIMEYER (1862). 3 Wenn auch beim Rind und Schwein die Männchengeburten, beim Schaf und Pferd die Weibchengeburten zu überwiegen scheinen, so betragen doch die Abweichungen nur wenige Prozente und liegen innerhalb methodiséher Fehlergrenzen. Sie sind für unsere Betrachtungen belanglos. BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 755 dären Geschlechtsmerkmale des Gebisses bei Schweinen. Ihrer sei zuerst gedacht. c) ? Ossingen. 3 (e Utoquai . s: 6 Engehalbinsel 7 PRE Per Alpnach . 21 k.+ ? Das vorliegende Material ist zu gerimg, um etwas Entscheidendes aussagen zu kôünnen. Die relativ starke Vertretung männlicher Gebisskomponenten scheint eher gegen eine Kastration zu sprechen. Vielleicht ist sie z. T. dadurch bedingt, dass die grossen Eckzähne der Eber erhaltungsfähiger sind als die kleinen Zähne der Sauen oder dass sich die ersteren bei der damaligen Bevülkerung einer besonderen Wertschätzung erfreuten, wie das für die Hauer der Wildschweine als erwiesen gelten kann. Eine zweite Tiergruppe, bei denen sekundäre Geschlechtsmerk- male dem Skelett einen Stempel aufdrücken, sind die Rinder. Was _für Merkmale an den Hornzapien zur Charakterisierung des Geschlechtes herangezogen werden dürfen, ist heute noch umstritten. Mir lagen unter dem untersuchten Material so geringe Hornzapfen- reste zur Bestimmung vor, dass ich zur Lüsung dieser Frage keinen Beitrag zu liefern vermag. Mein Material bot mir einen willkommenen Anlass, die Beobach- tungen L. RüTimeyer’s (1862) über das zahlenmässige Vor- kommen von links- und rechtsseitigen paarigen Knochen zu ergänzen. L.. RÈTIMEYER (1862) schreibt Seite 17 seiner grossen Monographie : « Eine letzte allgemeine Bemerkung, auf die ich meinerseits nicht das mindeste Gewicht legen will, da sie sehr leicht Sache des blossen Zufalls sein kann, ist die, dass von paarigen Knochen die linksseitigen konstant merklich häufiger sich vorfanden als die rechtsseitigen., Môglich- erweise kann dies auch mit gewissen Sitten der Pfahlbauern in Ver- bindung stehen; ich konstatiere indessen nur die Tatsache. » Zu einem anderen Resultat gelangt K. HESCHELER (1920) bei der Unter- suchung der Tierwelt vor Wauwvl: von einem Ueberwiegen linksseitiger Knochenstücke liess sich beim Hirsch wie auch bei den anderen Tieren nichts konstatieren. Einen Versuch in der gleichen Richtung unternahm L. REVERDIX (1921). Seine Rechnung basiert auf einer Zählung der langen Rev. Suisse DE Zooz. T. 39. 1932. 97 4156: =; EMIL KUHN Gliedmassenknochen (für Ziege und Schaf wurden nur die Metapo- dien berücksichtigt) der Reste aus St. Aubin. Er kommt auf Seite 268 zu folgendem Schluss: « Dans nos séries, les faits signalés par Rütimeyer se vérifieraient seulement pour ce qui concerne le mouton. Pour toutes les autres espèces, ces observations seraient controuvées; mais, nous ne voulons, naturellement, rien affirmer; nous restons encore dans l’expectative. » [st ein grosses Unter- suchungsmaterial vorhanden, so glaube ich annehmen zu dürfen, dass sowohl die linksseitigen wie auch die rechtsseitigen paarigen Stücke in ungefähr gleicher Menge vorzufinden sein werden. Diese Vermutung wird durch die Verhältnisse bei meinen groüssten untersuchten Stationen bestätigt. Aus Ossingen be- stimmte ich 391 linke und 405 rechte Knochen oder Knochen- bruchstücke; für die Siedlung Utoquai lauten die entsprechenden Zahlen links 366 und rechts 367. (Vergl. die Tabelle auf der nächsten Seite.) Grüssere Differenzen finden sich nur bei den Stationen mit einem kleineren Untersuchungsmaterial. Aber auch dort überwiegen nicht immer die Faunen mit einer grüsseren Anzahl paariger linksseitiger Stücke. Mit wenigen Worten môüchte ich noch auf einige Tierarten hinweisen. Am zahlreichsten habe ich unter meinem Materiale das zahme Rind nachgewiesen. Bei 1hm weicht die Anzahl der linken, verglichen mit den rechten Stücken wenig voneinander ab. Das gleiche lässt sich von dem ebenfalls recht zahlreich vertretenen Schwein sagen, mit Ausnahme der Reste von Alpaach, wo die rechten Stücke stark überwiegen. Eine Sonderstellung nehmen die Knochen des Hirsches ein, bei denen sich ein deutliches Ueberwiegen der rechten Stücke über die linken feststellen lässt (Stationen: Storren, Utoquai und Alp- nach); bei Ossingen, das am meisten Hirschfragmente geliefert hat, halten sich aber linke und rechte Stücke beinahe die Wage (77: 79). sv" a. ÈS + ar + or 497 agro 1 be ai ea ee pm ro sr ares pee 0 pe em Le 2 ane open ce lan Eumel rra fouet] loue * U98UITO Bec soc Nr tal) 1e 9 — || —|—13 |[—|—|—|—|—) "+" ‘ueudr ECO 6 rad ee ro ce or rer LR le NET — ° ‘ [OSuIqreyosur PO EE Een Et den 2 eme Let ce cat Le 2 mn ane Re D —|—|—|— * ‘pe}dg-neuopart LOGO En GAME OGC 87 OS le MOMENT un Ca ea LS CHU ler Lee RE METEO TN RD Par à ru mec or à ne Meg er Re er rer Er Ro ou rdihe met 0 tree lice AR SNS TENT FORGE PTT Pape PT Lo ET ee ra eo A 4 ee se cel UE H4H9N f-U91107S 8 ‘89 |—|—|—|—|— r |681ç—17 [a | Ir |—le [5 |—|—|—|—|—|— SIOSPITAA-U9107S ES DER TS ET ES ES PRE EN avr Mr OA ee Pie 2 car Mr 70 Domi Left DE ge cs CR °° * ‘JHOpouure (OU 4 PO Pat Monnet 2 Léennett une dues EN EC AN mA Msn PA PP Me ae cm Mer ere ee m8 Mu Permet Lean uns De MST NC TOM TOILE COTON RO PCR EI" 6 GE EE LC OS ED ES a ee en AUS ANS ETES TES (E) RE | J Ï 1 | ai! | J Ï KL (l m1 I 1T I MI Il ML (l "J Il AL I “I 1l T “1 auUuns En PE al a ——_—— | — |__| — | —— 2SPH JO U94 UDSITH If] PARUS JPA IN sur Jr sun JIOM | 191} PITAA BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA — | — | 67 | 9r — | — | 07 | 37 — | — | 6% | 7 — | — Ve UE ET ROMA L 9 Re A ee ee ES RS AO — |T PH HI 0 — |H DA CNP ON de TT PTE ESS — | — |L T ré € CET LOT 9 8 PRIE TT DAS ee TO STI TE TO SU ra G G — | £ — | LI A — | — | 4 OT —\f$% — NN TETE LUS AE TON 8 GTR 6 G — VOLE | ST |: — ll -26 | 18 | #r | 87 TNA A SPAS EU tr NU age Rs RU re MISE NE SA Me EE RE LT Po 5 on RS RS SE TE NE ps LE Le Le 3 er 8 6 2 e Z L a = MA ME ANT ADNA (EUÈMOIS Dr A Pt bn at re EG UE 0 EN Macot er WU | — | — | °°": 'SHeqsprM-uer0s | —|— | — | — |} G 6 — | — | — |6% — | — Li RESTE O NET IA) A a *% vhs RAA Lo z y os et 2 Z L e Re NOT AN PRE : ‘U98I0H | — | — | — | — | — | 553 | 36 | — | — | cc ee & & En en CR RUE CEE 8) J | [l J | Il J | I J I J | Il J [l J | il Jeu2s ‘po 98917 Jeu,$ 95917 pur PA9Jd UIIMUIS punFf 9191808 FH 758 . EMIL KUHN Das Vorhandensein oder Nichtvorhandensein eines Foramen supratrochleare am Distalende des Schweinehumerus hat schon lange die Aufmerksamkeit der Wissenschaft auf sich gezogen. Man weiss, dass es beim Wildschwein regelmässig vorkommt. Beim rezenten Hausschwein ist es in der Regel nicht vorhanden. Ich habe unter meinem Material folgende Verhältnisse angetroffen : Mit For. Ohne For. supratrochleare supratrochleare Wauwyl n. K. HESCHELER (1920) 16 OST: LENS RS NNESS 18 l MAnNDedOrt ee. PI NES { _—. Storren Rest { { UOTE STAR RSRSE 11 — Tiefenau-Spital . = fl Alpnach 2 4 Engehalbinsel 8 1 Oerlingen 2 à. Bemerkenswert ist das grosse Ueberwiegen der Perforation des Humerus in den alten Stationen. In vollem Einklang dazu sind die Beobachtungen von F. Orro (1901, pag. 91), dass bei allen Torfschweinen, ein Armbein aus Schaffis ausgenommen, ein Foramen supratrochleare vorhanden ist. Das Vorhandensein einer Perforation kann uns demnach keinen Fingerzeig geben, ob das Tier zahm oder wild gewesen sei. Man vergleiche auch A. Pira (1909, pag. 363/4). Die Tatsache, dass mit dem Fortschreiten der Domestikation eine Perforation weniger häufig auftritt und schliess- lich immer seltener wird, künnte mit einer Aenderung der Schweine- haltung und Schweinefütterung zusammenhängen. So ist es auf- fällig, dass in den rômischen Stationen Alpnach und Oerlingen die Humeri ohne For. supratrochleare überwiegen, auf der Engehalb- insel hingegen die offene Kommunikation beider Fossae vor- herrscht. Ob ein Zusammenhang zwischen Perforation des Hu- merus und dem Geschlecht besteht, wie das für den Menschen nachgewiesen ist, weiss man nicht. Von allgemeinerem Interesse dürfte die Frage nach dem Alter der geschlachteten Haustiere und der erlegten Jagdtiere sein. Für die Jagdtiere wird man wohl kaum fehlgehen, wenn man annimmt, dass der prähistorische Jäger noch nicht jenen Wildschutz 7 " y li BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SAUGETIERFAUNA 759 kannte; wie er heute bei uns verbreitet ist. Er wird schonungslos, ohne Rücksicht auf Alter und Geschlecht, erlegt haben, was er mit seinen Waffen erbeuten konnte. Von den Jagdtieren waren es nur wenige Knochenfragmente des Rehes, welche sich in der Station Utoquai vorfanden und die mir die Môüglichkeit boten, das Alter von 10 Individuen zu bestimmen. Ihr Alter varierte von 1 bis 3 Jahren. Es fehlen also sehr junge und auch sehr alte Tiere. Das Fehlen der Reste ganz junger Tiere liesse sich vielleicht dadurch erklären, dass Hunde die zarten Knochen gefressen haben. Was die Wildschweine betrifft, so war das Material zu gering, um etwas Sicheres aussagen zu kônnen. Einige erwachsene Tiere, über 3 Jäbrig, konnten nachgewiesen werden. Die Bestimmung junger Wildschweine ist ausserordentlich schwierig, so dass es nicht ganz ausgeschlossen ist, dass unter den beschriebenen jungen Haus- schweinfragmenten, solche von Sus scrofa sich vorfinden. Der Mangel an zahntragenden Knochenfragmenten vom Hirsch ge- stattete eine Altershbestimmung bei diesem wichtigsten Jagdwild nicht. Dankbarer ist eine Altershbestimmung der Haustie.e. Durch - umfassende Untersuchungen auf diesem Gebiet wäre es müglich, im Verein mit dem Urgeschichtsforscher die Absichten der damaligen Züchter kennen zu lernen. Man wird sich aber auch hier stets vor Augen halten müssen, dass verschiedene Zuchtrichtungen nach Gegend und Bedürfnis wechseln oder nebeneinander bestehen konnten. Erste quantitative Untersuchungen, die Haustierwelt von St. Aubin betreffend, stammen wieder von L. REvERDIN (1921). Er stellt pag. 268 drei Altersgruppen auf: « Adultes (A), jeunes (B) et très jeunes (C) en se basant sur l’état de la dentition: dentition complète, dentition de lait complète, dentition de lait incomplète. » Er erklärt dabei für jede Art den folgenden Prozentsatz: Verhältnisse in % 111 RPM CRE b4,1 49,9 — Han. x. 54,1 45,9 — ACER = 24,8 44,8 30,4 MR ee 55,9 27,7 16,8 Fe TL AE Or NE 132 21,3 5,0 fn Ganréé. ; 5 91,8 31,9 10,4 760 à EMIL KUHN E. WETTSTEIN (1924, pag. 107) findet die Rinderunterkiefer in der Station am Alpenquai der Zahl nach wie folgt vertreten: Kleine 22 ausgewachsene 12 junge | Dazu 40 junge (ganz junge Mittlere 33 » 1025 scheinen zu fehlen) nicht Grosse 8 FA TU) | sicher zuzuteilende. Sehen wir von den verschiedenen Rassen ab, so hat er im Ganzen 63 ausgewachsene und 62 (inel. die 40 nicht zugeteilten jungen Kiefer) junge Kiefer bestimmt. Das Fehlen der Kälberreste, neben einer gleich starken Vertretung von Rindern und ausge- wachsenen Tieren, schliesst sich den Beobachtungen von L. REVERDIN (1921) an. Ich beginne mit der Zusammenstellung meiner Ergebnisse bei Rindern : Weniger als 1-3 jäbrig 3 und mehr- 4 jährig Jährig Ossinrensen ns Ca. — ca. 4 ca. 6 Storren . : — 6 | Uioquar serre 9 8 12 Engehalbinsel 4 17 24 Alpnach . — 4 12 Verglichen mit den, schünen und vollständigeren Resultaten von L. ReverDiN (1921) ergibt die Untersuchung der obigen Stationen ganz analoge Ergebnisse, trotzdem ich nicht die gleiche Alters- einteilung benützt habe. Die Rinder wurden selten als Kälber geschlachtet. Während die 1-3 jährigen Tiere als Fleischlieferanten in Betracht kommen, kann die Zucht älterer Tiere nur durch den Wunsch nach Milch- und Zugleistung erklärt werden. Am stärksten vertreten, mit Ausnahme der Station Storren, sind durchwegs die ganz ausgewachsenen Tiere. | Weniger als 1-2 jährig 2 und mehr- Schweine : 1 jährig jährig Ossingen: 4: 9 9 { Horsem rs { — — Männedorf . . . _ 1 — D ÉDITIONS sn: "r 5 = Diodes 7 22 3 Engehalbinsel . “ D 2 Alpnaëb 42 6 22 A BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER SÂUGETIERFAUNA 761 Beim Schwein, das dem Menschen nur Fleischlieferant ist, ist die obige Tabelle nicht verwunderlich. Ein Teil der Schweine wurde vom Menschen schon als Ferkel gegessen. Die jüngsten Fragmente, die mir begegneten, sind zwei Kieferchen aus Alpnach, die von 6 wôüchigen Tieren herrühren. Der Grossteil der Schweine wurde wie in der Gegenwart aufgezogen und erst nach 113-2 Jahren geschlachtet. Ob zu jenen Zeiten das Verschneiden der Schweine schon ausgeübt wurde, konnte nicht ermittelt werden, da bis heute noch jede Kenntnis über die Veränderung des Skelettes und des Gebisses nach erfolgter Kastration fehlt. bis 1 jährig 1-2 jährig 2 und mehr- Liege: jahrig Männedorf . . . — { =— (HNNITUET RIRE == — 2 Engehalbinsel . — — 2 Alpnach . { 12 7 2 br = j“hris 9 hr Schaf : bis 1 jährig 1-2 jJährig be r Utoquai . — — { Engehalbinsel { 2 —- Alpnach . 2 7 12 Oerlingen — 2 Meine Resultate über das Alter der geschlachteten Ziegen und Schafe decken sich nicht mit den Ergebnissen von L. REVERDIN (1921). Vom Schaf waren durchschnittlich mehr ältere Tiere vorhanden als Ziegen. Aus Alpnach habe ich Kiefer vom Schaf bestimmt, die 5- bis 7-jährig waren. Die Zucht erwachsener Tiere hängt wahrscheinlich mit einer anderen Rasse zusammen, die in Alpnach gezüchtet wurde; dort wurde das muflonartige Kupferschaf gehalten, während in St. Aubin wahrscheinlich das Torfschaf vertreten war. Auffallend ist wieder das Fehlen ganz junger Tiere. Natürlich müssen diese Altershbestimmungen mit aller Reserve auf- genommen werden. Ein umfassenderes Material kann unsere Resultate verbessern; dasselbe kann auch geschehen auf Grund einer besseren Kenntnis der Altersmerkmale der Haustiere. Über Veränderungen des Skelettes früh- und spätreifer Rassen weiss 762 EMIL KUHN aufgezogen. man bis jetzt noch sehr wenig. Als wichtig erscheint mir der Nachweis, dass in früheren Zeiten ganz junge Tiere selten geschlach- tet wurden. Das künnte ein Zeichen sein, dass nie Fleischüberfluss vorhanden war, denn nur in solchen Zeiten werden nicht alle Tiere VERZEICHNIS DER WICHTIGSTEN LITERATUR.!1 1915. ApamEerTz, L. Untersuchungen über Capra prisca, einer ausgestor- 1923. — 1924. — 1930. — benen neuen Stammjorm unserer Hausziegen. Mitt. landw. Lehrkanzel d. k. k. Hochschule f. Bodenkultur in Wien. Bd. 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Bd. 13. — Die Fauna der Pfahlbauten der Schweiz. Neue Denkschr. d. Allg. Schweiz. Gesellsch. d. gesammt. Naturw. Bd. XIX. Zürich. — Beiträge zur Kennitnis der fossilen Pferde und zur ver- gleichenden Odontographie der Huftiere überhaupt. Verh. naturf. Ges. Basel. Bd. III. — Neue Beiträge zur Kenntnis des Torfschweins. Ibidem, Bd. IV. 1867. — Ueber Art und Rasse des zahmen europäischen Rindes. Arch. f. Anthropol. Heft IT. — Die Veränderungen der Thierwelt der Schweiz seit Anwe- senheit des Menschen. Basel. — Einige weitere Beiträge über das zahme Schwein und das Hausrind. 1. Sus vittatus Temm., eine Quelle vom Haus- schwein. II. Ueber Prof. M. Wilckens Brachycephalusrasse des Hausrindes. Verh. naturf. Ges. Basel. Bd. VI. — Zu der Frage über das Torfschwein und das Torfrind. Zeitschr. f. Ethnol. Bd. 20. — Gesammelte kleine Schriften nebst autobiograph. Skizze. Basel. | SARASIN, F. Die steinzeitlichen Stationen des Birstales zwischen Basel und Delsberg. N. Denkschr. Schweiz. naturf. Ges. Bd. 54. SCHOETENSACK, O. Beiträge zur Kenntnis der neolithischen Fauna Mitteleuropas mit besonderer Berücksichtigung der Funde am Mittelrhein. Verh. naturh.-med. Ver. Heidelberg. N. F. Bd. 8. SCHWERZ, F. Tierresie aus La Tène. Anat. Anzeiger. Bd. 50. SIEGFRIED, H. Die Rinderschädelfunde von Pasquart und deren Stel- lung zu den subfossilen und rezenten Rinderrassen. Abh. Schweiz. palaeont. Ges. Bd. 34. STÂHELIN, F. Die Schweiz in rômischer Zeit. 2. Aufl. Basel. STEHLIN, H. G. Siehe Sarasin, F. (1918). — und Revizziop, P. Die praelustorische Ansiedlung bei der Gasfabrik in Basel. V. Die Tierknochen. Anz. Schweiz. Altertumskunde. N.F. Bd. XVI. — Der neolthische Pfahlbau Thun. IV. Säugetierreste. Mit- teil. naturi. Ges. Bern. 1931. STUDER, Th. Die Thierwelt in den Pfahlbauten des Bielersee's. Mitteil. naturf. Ges. Bern. 1882. 768 1884. 1899. 1901. 1929. 1924. 1878. 1920. EMIL KUHN — Nachtrag zu dem Aufsatze « Über die Thierwelt in den Pjahlbauten des Bielersee’s ». Ibidem. 1884. STUDER, Th. Entwicklung der Hausthierzucht bei den Pfahlbauern. Corresp.-Bl. Deutsch. anthrop. Ges. Bericht der IL. gemeinsamen und XXX. allg. Vers. in Lindau. — Die prähistorischen Hunde in ihrer Beziehung zu den gegenwärtig lebenden Rassen. Abhandl. Schweiz. palaeont. Ges. Bd. 28. WAGxER, K. Rezente Hunderassen. Eine osteologische Untersu- chung. Skrifter utgitt av Det Norske Videnskaps-Akademi i Oslo. 1. Matematisk-Naturvidenskapelig Klasse 3. Bind. No::9; Oslo..1930: WETTSTEIN, E. T'ierreste aus dem Pjahlbau am Alpenquai in Zürich. Vierteljahrsschr. Naturf. Ges. Zürich. Jahrg. 69. Wizckexs, M. Rinderreste aus den Pfahlbauten des Laibacher Moores. Mitteil. d. Anthropol. Ges. in Wien. Bd. 7. ZiMMERMANN, H. Untersuchung der Haustierfunde von Zurzach, Wädenswil und Hallwiul. Diss. Zürich. BULLETIN-ANNEXE REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Mai 1932 NEA Generalversammlung der Schweizerischen Zoologischen Gesellschaft abgehalten in der Zoologischen Anstalt der Universität Basel am 12. und 13. März 1932 unter dem Vorsiiz von Proî. Dr. A. PORTMANN. Samstag, den 12. März 1932 GESCHAFTLICHE SITZUNG Beginn 17 Uhr, etwa 50 Mitglieder und Gäste sind anwesend. __ Der Präsident begrüsst die zahlreich erschienenen Mitglieder und die Gäste aus Freiburg i. Br., Strassburg und Zürich. Er gibt anschliessend einen kurzen Ueberblick über die Aktivität der Gesellschaft 1m vergangenen Jabr. Wie üblich hielt unsere Gesellschaft anlässlich der Jahresver- sammlung der Schweizer Naturforschenden Gesellschaft in La Chaux-de-Fonds am 26. September 1931, unter dem Vorsitz von Prof. A. PoRTMANN, eine Sitzung ab, die mit der Entomologischen Gesellschaft gemeinsam durchgeführt wurde. Es wurden 4 wissen- schaîftliche Mitteilungen von den Herren G. PROBST, G. J. BAER, RE BAESCHLIN und PoRTMANN vorgetragen und eine weitere der Herren H. FAES und P. Bovey verlesen. Die Bundesbehôürden haben auch im vergangenen Jahr der Revue Suisse de Zoologie die Subvention von 2500 Franken zu- kommen lassen. Die Zeitschrift hat ihren 38. Band vollendet, der sich seinen Vorgängern würdig anschliesst. Wir sind den eidge- nôssischen Behôürden für ihr Wohlwollen dankbar, danken aber zugleich aufs herzlichste Herrn Dr. P. Revizrion für die uner- müdliche Fürsorge, mit der er die Zeitschrift betreut und für deren Verbreitung sorgt. Unsere Gesellschaft hat den Tod zweier Mitglieder zu beklagen. Der Tod von Dr. A. FoREL nimmt uns eines der ältesten Mitglieder, dessen vielseitige Tätigkeit weltweiten Widerhall gefunden hat und mit Dr. W. WINTERHALTER verlieren wir einen der jungen Schweizer Zoologen, der erst seit einem Jahr unserem Kreis ange- hôürt hatte. Nach dem kurzen Ueberblick über die Jahrestätigkeit verliest der Präsident den Bericht des Quästors, Herrn Dr. R. DE LESSERT, der hier fogt: Einnahmen : Ueberschuss 1930. LE PES ER ER ES Jahresbeiträge "1951: esse Re ee Re » 865,70 Zinsen. - 273 PETER CS ER MORE » 313,50 Nachnahmen . .. Lt Re » 142,— Subvention an Revue ro _ oi LRO » _2.500,— Total der Einnahmen . . . . . . Fr. 4.928,62 Ausgaben : Allgemeine Ausgaben . . . . LIN OP Einzahlung auf DOC DA IElE S. B. s. Pier: » 642,— Subvention an Revue Suisse de Zoologie . . . . » 300,— Eidgenôüssische Subvention an Revue Suisse de Zoologie HE JO ADEME » 2.500, — Uebertrag auf neue Rèchtirié LEE ASE RES » 1.249,17 Total der Ausgaben . . . . . . . Fr. 4.928,62 | | pois Kapital : Depositenbüchlein S.B.S. . . .. Mrs ee: 000,0 8 Obligationen 41% % Ville de Concee ARUCE » _4.040,— 10 Obligationen Chemin de fer Danube- si Adriatique . . . sa ) 540,— 4 feuilles coupons Genie de re Ed Se ) 16 — 1 Depotschein Banque Dépôts et Crédits . . . . » 2.000, — dass in Nr. :41.b02.05 Die Rechnungsrevisoren, Herr Prof. E. ANDRÉ und Herr Dr. J. Carr, haben ihren Bericht eingesandt. Er wird verlesen und mit der Jahresrechnung genehmigt, indem dem Quästor und den Revisoren der Dank der Gesellschaft ausgesprochen wird. Der Vorstand hat die Freude, mehrere neue Mitglieder zur Aufnahme vorzuschlagen. Die Herren A. WENDNAGEL (Basel), H. HEep1cERr (Basel), C. DoTTRENs (Genf), V. W. NowixsKky (Bern), M. Looszi (Bern) und H. Gisix (Basel) werden einstimmig aufge- . nommen. Die Jahresversammlung hat laut Statuten über den Ueberschuss von Fr. 1249,17 zu entscheiden. Es liegt ein Gesuch von Herrn Dr. F. LEHMANN aus Bern um Unterstützung seiner entwicklungs- physiologischen Studien an Amphibien vor, das von Herrn Prof. BaALTzER begründet wird. Der Präsident ersucht ferner um eine Subvention der Vogelwarte in Sempach, derer Leiter, Herr A. SCHIFFERLI, mit grôüsstem Opfermut unter Schwierigkeiten seiner hohen Aufgabe treu bleibt. Die Diskussion zeigte, dass die Tätigkeit von Herrn SCHIFFERL:I der Sympathien und des Interesses der Schweizer Zoologen gewiss sein darf. Es wird die nachfolgende Verteilung der verfügbaren Summe beschlossen: Für allgemeine Kosten . . . . ARE SEY: Beitrag an die Revue Suisse de Fe »2 300, — Subvention an Dr. F. LEHMANN, Bern » 300,— Subvention an die Schweizerische Vogel- MAC D eDANdEh) ET 7 » : 250,— Da im üblichen Turnus Neuenburg für das kommende Vereins- jabr als Vorort in Frage kommt, hat der Vorstand mit den Neuen- 0 RS burger Zoologen Fühlung genommen und schlägt als neuen Jahresvorstand die folgenden Kollegen vor: Herr Prof. O. FUHRMANN, Präsident. Herr Dr. Th. DELACHAUX, Vicepräsident. Herr Dr. G. Mauvais, Sekretär. Der neue Vorstand wird von den Anwesenden einstimmig gewählt. Zum Schluss der geschäftlichen Sitzung bringt der Präsident ein Schreiben des Comités für die internationalen Zoologenkon- oresse zur Kenntnis, in dem uns mitgeteilt wird, dass der nächste internationale Zoologenkongress im Sommer 1935 in Lissabon abgehalten werden wird. Ferner fordert Herr Dr. E. HaDpoRn unsere Mitglieder auf, recht zahlreich zur Tagung der Schweizer Naturforschenden Gesellschaft zu erscheinen, die vom 6.-8. August dieses Jahres in Thun und auf dem Jungfraujoch abgehalten wird. Anschliessend an die kurze Geschäftssitzung erfolgten zwei wissenschaftliche Mitteilungen : R. STonLer (Basel): Untersuchungen über die Ursachen der Giftigkeit gewisser californischer Mollusken. H. HEp1GER (Basel): Zum Problem der «fliegenden» Schlangen. Darauf folgte der Hauptvortrag der diesjährigen Versammlung, in dem Herr Prof. R. MaTrHEy von Lausanne seine Forschungen über Chromosomes et Systématique den inzwischen zahlreich eingetroffenen Mitgliedern und Gästen darstellte. Ein gemeinsames Abendessen im Restaurant «Zum Schützenhaus» beschloss den ersten Teil der Tagung. 2. Sitzung vom 13. März 8 Ur. 15; im Hôrsaal der Zoologischen Anstalt. Die nachfolgenden wissenschaftlichen Mitteilungen und Demon- strationen wurden dargeboten: H. Weger (Kriens): Vergiftungsversuche mit Kupfersulfat an niederen Süsswassertieren. RQ ES J. BAER (Genève): La pathogénie de quelques helminthiases. F. BALTZER (Bern): Ueber die genetischen Männchen der Bonellia. J. BENoïT (Strasbourg): Démonstration de préparations micros- copiques sur le changement expérimental du sexe chez la Poule. H. SPEMANN (Freiburg 1. Br.): Xenoplastische Transplantation als Miitel zur Analyse der embryonalen Induktion. H. STEINER (Zürich): Vererbungsstudien am Wellensitiich und 1hre Bedeutung für das Domestikationsproblem. E. CHATTON (Strasbourg) et Mme CHATTON: Aperçu sur un en- semble de résultats acquis dans l'étude expérimentale de la sexualité des Infusoires. | W. Vocr (Zürich): Ernige Ergebnisse aus Versuchen mit halb- seitiger Temperaturhkemmung am Amphibienkeim. Die im Programm angezeigte Mitteilung von Herrn Dr. R. MENZzEL (Wädenswil): Peiträge zur Biologie und Bekämpfung von Cheimatobia brumata L., musste der vorgeschrittenen Zeit wegen {in Einverständnis mit dem Verfasser) wegfallen. Ein gemeinsames Essen in der Schuhmachernzunît vereinigte . nochmals Mitglieder und &äste. Der Besuch der naturhistorischen Sammlungen, die neu aufgestellt werden, sowie ein Rundgang durch den Zoologischen Garten beschlossen die Tagung. Die Leiter beider Institutionen hatten in freundlicher Weise die Führung übernommen, wofür ihnen hier der herzliche Dank des Jahres- vorstandes ausgesprochen se. Der Jahresvorstand: A. PORTMANN, ROUX, Präsident. Vicepräsident. R:-GErGY: Sekretär. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE | (12 mars 1932) Président d'honneur : ZscuoxKke, F., Prof. Dr, Universität, Basel. À. Membres à vie: GANDOLFI HORNYOLD (DE), Prof. Dr, Zoologisches Institut, Freiburg (Schweiz). JANICKI, C., Prof., Dr, Institut de Zoologie, Varsovie (Pologne). *WILHELMI, J., Prof. Dr, Landesanstalt für Wasserhygiene, Berlin- Dahlem. B. Membres ordinaires: ANDRÉ, E., Prof. Dr, Délices 10, Genève. BAER, J.-G., Dr, rue des Peupliers, 24, Genève. BALTZER, F., Prof. Dr, Zoolog. Inst. der Universität, Bern. BarBEY, Aug., Dr, Expert-Forestier, Montcherand s/Orbe (Vaud). BÂscaLzin, C., Zool. Anstalt, Rheinsprung 9, Basel. *BauDix, L., Dr, Villa du Mont-Tendre, Route du Mont, Lausanne. BAUMANN, F., Prof. Dr, Zoolog. Institut, Bern. BAUMEISTER, L., DT, Strassburgerallee 15, Basel. *BEAUMONT (de), J., Laboratoire de Zoologie, Université, Genève. BéGuin, F., Dr, Directeur de l'Ecole normale, Neuchâtel. *BiGLEr, W., Dr, Gundeldingerstrasse 147, Basel. *BiscHLER, V., Mlle, Dr, Laboratoire de Zoologie, Université, Genève. BLocu, J., Prof. Dr, Burgunderstrasse 331, Solothurn. BLOME, A., Elsässerstrasse 44, Basel. *BoLLINGER, D' G., Lehrer, Aescherstrasse 21, Basel. BossHARD, H., Prof. Dr, Weinbergstrasse 160, Zürich 6. Boveri-BoNER, Y., Frau DT, Attenhoferstrasse 39, Zürich. *BoveT, D., Institut Pasteur, Paris. *Bovey, P., lic. sc., Entomologiste stat. féd. essais vit., Lausanne. BRETSCHER, K., Dr, Weinbergstrasse 146, Zürich 6. Büci, Otmar, DT, rue Grimoux, 18, Fribourg. *BuGnion, Ed., Prof. Dr, Villa La Luciole, Aix-en-Provence (France). BurCcKHARDT, Gottl., Dr, Hirzhodenweg 98, Basel. CaRL, J., Dr, Sous-Directeur du Muséum d'Histoire naturelle, Genève. Caappuis, P.-A., Dr phil., Université, Cluj (Roumanie) (p. a. MM. A. Sarasin & Cie, Case postale 1, Basel). *CONINX-GIRARDET, B., Frau Dr, Heuelstrasse 32, Zürich. Cuoxy, Jean-Auguste, pharmacien, av. de la Gare, Fribourg. PEER *CurrY; H. A., Cand. Zool., Zoologisches Institut, Bern. DecacHAUx, Th., Dr, Prof. au Gymnase, St-Nicolas, 6, Neuchâtel. Douex, R., Prof. Dr, Via Crispi, 92, Naples (Italie). *DorrrEens, E., lic. sc., Laboratoire de Zoologie, Université, Genève. *Du Boris, A.-M., Mlle, Dr, Carnegie Institution of Washington, Depart- ment of Embryology, Corner Madison and Wolîfe Street, Balti- more (Maryland), U.S.A. *Du Bois, G., Dr, Crêtets 77, La Chaux-de-Fonds. DuersrT, J. Ulr., Prof. Dr, Universität, Bern. *Eder, L., Dr, Lehrer, Spalenring 67, Basel. ExGEL, A., Champ-fleuri, avenue de Cour, Lausanne. ErgarD, H., Prof. Dr, Zoolog. Institut, Universität, Freiburg. Escxer, K., Dr, Hinterbergstrasse 68, Zürich. F4AEs, H., Dr, Directeur Station féd. essais viticoles, Montagibert, Lausanne. FANKHAUSER, G., Dr, p. a. DT med. Fankhauser, Burgdorf. FAvRE, J., Dr, Muséum d'Histoire naturelle, Genève. FERRIÈRE, Ch., Dr, Imp. Bureau for Entomol., British Museum, Queensgate, 41, Londres S.W. ForcarT, L., Dr, St. Jakobstrasse 6, Basel. FuxrMaAnx, O., Prof. Dr, Université, Neuchâtel. GeiGY, R., Dr, Stemmenring 13, Basel. Gisi, Julie, Fräul. Dr, Lehrerin a. d. Tôchterschule, Eulerstr. 55, Basel. - *Gisix, H., cand. phil., Zoo. Institut, Universität, Basel. Guyénor, E., Prof. Dr, Laboratoire de Zoologie, Université, Genève. HagEerB8oscx, P., Dr, Bezirkslehrer, Gstühl 9, Baden. *HaDporn, E., Dr phil., Bächimatt, Thun. Hämmeru-Boveri, Victoire, Frau Dr, Chur. Haxpscxin, Ed., Prof. Dr, Markircherstrasse 11, Basel. *HEDiGEr, H., cand. phil., Bundestrasse 15, Basel. HELBixG, H., Dr, Sek.-Lehrer, Friedensgasse 33, Basel. HEScHELER, K., Prof. Dr, Zool. Inst., Universität, Zürich. HormÂNNER, Barthol., Dr, Prof. au Gymnase, Bois Gentil, 7, La Chaux- de-Fonds. *HoFrFMANN, K., Dr med., Albananlage 27, Basel. : *Hu8Eer, E., Dr, Dept. of Anatomy, Medical School, Baltimore, Maryland. *HuBERr, O., Dr, Palmenstrasse 26, Basel. *KAELIN, J., Dr, Zool. Institut, Universität, Freiburg. Keiser, Fred., Dr, Zoolog. Institut, Basel. Kxoprzi, W., Dr, Stauffacherstrasse 9, Zürich. KüEnzi, W., Dr, Gymnasiallehrer, Obsthergweg 9, Bern. KüPrEer, Max, Prof. Dr, Klausstrasse 20, Zürich 8. LAGOTALA, H., Prof. DT, rue de Candolle, 16, Genève. *LANDAU, E., Proïf. Dr, Universität, Kowno (Litauen). *La Roc, R., Dr, Rheinfelden. LEBEDINSKY, N. G., Prof. Dr, Institut de Zoologie, Albertstrasse 10, Université, Riga (Latvija). DE 7 ua LEHMANN, F., Dr, Zool. Institut, Universität, Bern. LESsERT (de), R., Dr, Buchillon (Vaud). LEUENBERGER, F., Dr, Marzilistrasse, Bern. LEUZINGER, H., Dr, Châteauneuf près Sion (Valais). LinDER, C., anc. prof., Dr, Caroline 5, Lausanne. *LoosLi, M., cand. phil., Zool. Institut, Universität, Bern. MaTrHEY, R., Prof. Dr, Institut de Zoologie, Université, Lausanne. *Mauvais, G., Dr, Lab. de Zool. de l’Université de Neuchâtel. MENZEL, Richard, Dr, Versuchsanst. für Obst- und Weinbau, Wädenswil MERMoD, G., Dr, Muséum d'Histoire naturelle, Genève. MEYER, Frieda, Fräul., Dr Weiningerstrasse 27, Dietikon (Zürich). Micnez, F., Dr, Glarisegg bei Steckborn, Thurgau. *MisLiN, H., St. Albananlage 33-1v, Basel. *MoxarD, AÀ., Prof., Dr, La Chaux-de-Fonds. *MonTET, Gabrielle, Mie, Dr, Naturhist. Museum, Bern. MORGENTHALER, O., Dr, Bern-Liebefeld. MorTon, W., Vieux-Collonges, Lausanne. MüLLer, R., Dr, Lehrer, Villettenstrasse 202, Muri bei Bern. Mürisier, P., Dr, Lab. de Zool. de l’Université, Lausanne. Nap1G, A., Dr jur., Haldenhof, Chur. NAEr, A., Prof., Dr, Inst. de Zool. Université Abassia, Le Caire. (p. a. Streulistrasse 5, Zürich 7). *NAvILLE, A., Dr, Laboratoire de Zoologie, Université, Genève. NEERACHER, F., Dr, Florastrasse, 6, Basel. NozL-ToBLer, H., Dr, Realgymnasium, Basel. Nowinsky, W., cand. phil., Zool. Institut, Universität, Bern. *PERRET, E., Dr, La Chaux-de-Fonds. *PERROT, J.-L., D', Lab. de Zool., Université, Genève. PEYER, Bernh., Prof., Dr, Gloriastrasse 72, Zürich 7. PicreT, Arnold, Dr, Priv.-Doc., route de Lausanne 102, Genève. *PiquET, E., Prof., D, rue de la Serre, Neuchâtel. *PIiQuET, J., Mie, Dr., rue Farel, 8, Genève. *PrrTreT, Léon, D' méd., La Chassotte près Fribourg. *Poxse, Kitty, Mlle, Dr, Laboratoire de Zoologie, Université, Genève. PoRTMANN, Ad., Prof. Dr, Zool. Inst., Universität, Basel. *ProBsT, G., Dr, Janskerkhof 3, Utrecht (Holland). REICHENSPERGER, Aug., Prof., Dr, Zoolog. Institut, Universität, Bonn a/Rhein. REvERDIN, L., Dr, Assistant, Muséum d'Histoire naturelle, Genève. RevizL10p, Pierre, Dr, Directeur du Muséum d'Histoire naturelle, Genève. RogerT, Henri, Dr, Glion (Vaud). *RosEN, F., Dr, rue Blaise-Desgoffe, 6, Paris (VIe). ROTHENBüHLER, H., Dr, Gymn.-Lehrer, Thunstrasse 53, Bern. Roux, Jean, Dr, Kustos Naturhist. Museum, Basel. SARASIN, Fritz, Dr, Spitalstrasse 22, Basel. Scäppt, Th., Dr, Sprensenbühlstrasse 7, Zürich 7. SE LE ScHAuB, S., Dr Kleinhüningerstr. 188, Basel. *SCHENKEL, E., Dr, Lenzgasse 24, Basel. ScHMASSMANN, W., Dr, Bezirkslehrer, Liestal. SCHNEIDER, Gust., Präparator, Grenzacherstrasse 67, Basel. ScaNEIDER-ORELLI, O., Prof., Dr, Entomolog. Institut der Eidgen. techn. Hochschule, Zürich. ScHoPpFEr, W. F., Dr, rue P.-Fatio, 1, Genève. ScHOTTÉ, O., Z. Z. Yale University, New Haven, Connecticut (U.S.A.). *SCHREYER, O., D', Kasernenstrasse 50, Bern. SCHULTHESS-SCHINDLER (v.), À., Dr, Wasserwerkstr. 53, Zürich 6.. ScHWEIZER, J., Dr, Lehrer, Birsfelden (Baselland). *SEILER-NEUENSCHWANDER, J., Prof., Dr, Zool. Institut, Universität, München. *SMITH, J., Rev., Hechtliacker, 14, Basel. STECK, Theodor, Dr, gewes. Stadtbibliothekar, Bern. STEHLIN, H. G., Dr, Naturhist. Museum, Basel. STEINER-BALTZER, A., Dr, Gymn.-Lehrer, Rabbentalstrasse 51, Bern. STEINER, G., Priv.-Doc., Dr, Bureau of Plant Industry, Agricultural Department, Washington. STEINER, H., DT, Theaterstrasse 32, Zürich 14. STEINMANN, P., Dr, Prof. a. d. Kantonsschule, Aarau. STINGELIN, Theodor, Dr, Bez.-Lehrer, Olten. : STOHLER, R., Dr, Zool. Anstalt, Rheinsprung 9, Basel. STROHL, J., Prof., Dr, Zool. Institut, Universität, Zürich. SURBECK, G., Dr, Schweiz. Fischereunspektor, Wabernstr. 14, Bern. TueiLer, A., Prof., Dr, Kantonsschule, Luzern. *VALLETTE, M., Mlle, Dr, Laborat. de Zoologie, Université, Genève. VonwiLLER, P., Dr, Staatliches Forschungsinstitut für Physiologie, Nikolskaja, 9, Moskau, U.S.S.R. WALTER, Ch., Dr, Lehrer, Wenkenhaldenweg, 5, Riehen/Basel. WEBER, H., Dr, Schachenstrasse 17, Kriens (Luzern). WEBER, Maurice, Dr, Grandchamp-Areuse (Neuchâtel). WEzrTi, E., Mme Dr, chemin des Voirons, Grange-Falquet, Genève. *WENDNAGEL, A., Direktor des Zoolog. Gartens, Basel. *WERDER, O., Dr, Uli Rotach-Strasse 8, St. Gallen C. WETTSTEIN, E., Prof., Dr, Attenhoferstrasse 34, Zürich 7. *WIiEsMANN, R., Dr, Versuchsanstalt fü Obst- und Weinbau., Wädenswil. Wirscui, E., Dr, Zool. Department State University, Jowa City, Jowa, ES: A ZEHNTNER, L., D', Reigoldswil (Basel-Land). Les membres dont le nom est précédé d’un * ne font pas partie de la Société helvétique des Sciences naturelles. Prière de communiquer les changements d’adresse au Secrétaire général. “ LUE Le mn. Tome 39. Fascicule 1 (Nos 1 à 3). Janvier 1932. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE ANNALES SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE MAURICE BEDOT CÔMITÉ DE RÉDACTION PIERRE REVILLIOD Directeur du Muséum d'Histoiré naturelle de Genève JEAN CARL Sous-Directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Genève ROGER DE LESSERT Secrétaire général de la Société zoologique suisse GENEVE IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG 1932 REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tome 39. En cours de publication. Pages No 1. Jean-G. BAER. Contribution à la Faune helminthologique de Suisse, avec la planche 1 et 32 figures dans le texte { No 2. W.-H. Scaoprer. Recherches physico-chimiques sur le milieu intérieur de quelques parasites, avec 12 figures et 27 tableaux dans‘lé texte”. V0 MEN SERRE 99 No 3. Jean-G. BAER. Contribution à l’étude des Cestodes de Cétacés, avec 17 figures dans le texte . . . . . . AT TEE Prix de l'abonnement : Suisse Fr. 50. Union postale Fr. 58. (en francs s'risses) Les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédaction de la Revue Suisse de Zoologie, Muséum d'Histoire naturelle, Genève. PUBLICATIONS DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE En vente chez GEonc & Cie, libraires à Genève. CATALOGUE DES INVERTÉBRÉS DE LA SUISSE Fase. Fase. Fasc. Fasc. Fase. Fase. Fasc. Fasc. Fasc. Fase. Fase. Fasce. Fasce. Fase. Fasce. Fasc. Fasc. Fase. 1. SARCODINÉS par E. Pexano Fr: 587 2. PHYLLOPODES par, Th. Srinxcezix Fr. 8 — 3. ARAIGNÉES par R. de Lesserr Fr. 27 — 4. ISOPODES par J. Carc Fr. 5 — 5. PSEUDOSCORPIOXS par R. de LESssERT HE? 3:00 6. INFUSOIRES par E. ANDRE Fr. 12 — 7. OLIGOCHÈTES par E. Picuer et K. Brerscher Fr. 12 — 8. COPÉPOLES par M. Tiésaun Fr. 11 — 9. OPILIONS par R. de Lessenr Fr. 7 — 10. SCORPIONS par R. de LEssErT Fr. 2 — 11. ROTATEURS par E.-F. Weger et G. Monter Fr. 25 — 12. DÉCAPODES par J. CarL Fr. 7 — 13. ACANTHOCEPHALES par E. ANbRé HEC 50 14. GASTEROTRICHES par G. Moxrer Er 15. AMPHIPODES par J. Cane Fr. 8 — 16. HIRUDINÉES, BRANCHIOBDELLES et POL YCHÈTES par E. ANDRE Fr. 11 — 17. CESTODES par O. FuxrMann Fr. 20 — 18. GASTÉROPODES par G. Mernon Fr. 45 — LES OISEAUX DU PORT DE GENEVE EN HIVER par F. de SCHAECK Avec 46 figures dans le texte. Fr. 5 — CATALOGUE GENERAL DES MINERAUX par E. JOUKOWSKY Fr. 6 — En vente au Muséum d'Histoire naturelle de Genève. CATALOGUE ILLUSTRÉ DE LA COLLECTION LAMARCK APPARTENANT AU MUSÉUM - D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE ire partie. — FOSSILES 1 vol. #0 avec 117 planches. Fr. 200.— Niikroskope neuer ÉE‘orm mit neuer Feineinstellung mit Kugellaszerung sichern bei absoluter Genauigkeit weitgehendsten Präparatschutz == Säimtliche Nebenapparate Mikrotome T'ascheniupen Lupenimikroskope Binokulare Lupen mit orossem Sehfeld und weitem Arbeitsabstand er- zielen helle, plastische Bilder. Projektionsapparate (Episkopie und Diaskopie) Mikrophotogsra- phische Apparate . PÉTA NPA SR c RCE - ALLÉE ITEM M PSS EE Vase ’ CAO PARLES RUE ET EN SET MES ER € eee LE Fordern Sie kostenlos unsere Druckschriften | Ernst Leitz, G.m.b.4. Wetzlar J Tome 39. :_ Fascicule 2 (Nos 4 à 13). Mai 1932. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE ANNALES. DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE FONDÉE PAR MAURICE BEDOT COMITÉ DE RÉDACTION PIERRE REVILLIOD Directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Genève | JEAN CARL Sous-Directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Genève ROGER DE LESSERT Secrétaire général de la Société zoologique suisse Ce fascicule renferme les travaux préseniés à l’Assemblée générale de la Société Zoologique Suisse, tenue à Bâle, les 12 et 13 mars 1932. GENÈVE ee Pa 70 IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG 1932 No 12. No 13, Suisse Fr. 50. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tome 39. En cours de publication. J.-G. BAER. Contribution à la Faune helminthologique de Suisse, avec la planche 1 et 32 figures dans le texte W.-H. ScHoprer. Recherches physico-chimiques sur le milieu intérieur de quelques parasites, avec 12 figures et 27 tableaux dans le texte’: PER ErE J.-G. BaEr. Contribution à l'étude des Cestodes de Cétacés, avec 17 figures dans le texte . . . . . . . | R. MarTrHey. Les Chromosomes et la Systématique 20010p1que 5 MT Re RE RRNR E H. HepiGer. Zum Problem der «fliegenden » Schlangen J. BENnorr. Démonstration de l’inversion expérimentale du sexe chez la poule (préparations microscopiques et mhicrg-photographies)".? 742,7 RENE Re J.-G. BaERr. La Pathogénie de quelques Helminthiases H. STEINER. Vererbungsstudien am Wellensittich und ihre Bedeutung für das Domestikationsproblem . . . R. MENzez. Beiträge zur Biologie und Bekämpiung von Cheimatobra brumata Lie ROME H. Weger. Vergiftungsversuche mit Kupfersulfat an niederen Süsswassertieren . . . . . . . . . . . . F. BazTzer. Ueber die ohne Rüsselparasitismus ent- stehenden Spätmännchen (genetische Männchen) der Ponelliaivinidiss. ee" ce INR H. SPEmANx. Xenoplastische Transplantation als Mittel zur Analyse der embryonalen Induktion W. Vocr. Einige Ergebnisse aus Versuchen mit die seitiger Temperaturhemmung am Amphibienkeim. Mit 6 Textfiguren . Prix de l’abonnement : (en francs suisses) Pages 195 229 239 247 251 261 271 275 281 307 309 Union postale Fr. 55. Les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédaction de la Revue Suisse de Zoologie, Muséum d'Histoire naturelle, Genève. PUBLICATIONS DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE En vente chez Grore & Cie, libraires à Genève. CATALOGUE DES INVERTÉBRÉS DE LA SUISSE Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasc. Fasce. Fasc. Fasc. Fase. Fasc. Fasc. Fasc. . SARCODINÉS par E. Pexann É PHYLLOPODES par Th. STINGELIN . ARAIGNEES par R. de EEssErTr ISOPODES par J. Car . PSEUDOSCORPIONS par KR. de LESssERT . INFUSOIRES par E. ANDRE . OLIGOCHETES par E. Picuer et K. BrerscREr . COPEPODES par M. Tuiésaup . OPILIONS par R. de LesserT 10. SCORPIONS par R. de LEssERT 11. ROTATEURS par E.-F. Weser et G. Monter 12. DÉCAPODES par J. CarL 13. ACANTHOCEPHALES par E. ANDkÉ 14. GASTEROTRICHES par G. Moxrer 15. AMPHIPODES par J. CarL 16. HIRUDINÉES, BRANCHIOBDELLES et POLYCHÈTES par E. ANDRÉ 17. CESTODES par O. FuHRrManN 18. GASTÉROPODES par G. Meruon O O I O O1 FU) Nm” LES OISEAUX DU PORT DE GENÈVE EN HIVER par F. de SCHAECK Avec 46 figures dans le texte. Fr. CATALOGUE GÉNÉRAL DES MINÉRAUX par E. JOUKOWSKY Fr: he (NE En vente au Muséum d'Histoire naturelle de Genève. CATALOGUE ILLUSTRÉ DE LA COLLECTION LAMARCK APPARTENANT AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE ire partie. — FOSSILES 1 vol. #° avec 117 planches. Fr. 200.— Mikroskope für alle Zwecke zum monokularen und binokularen Gebrauch. me Et Nebenapparate ? Mikrotome NZ K'aschenlupen \ ._ Lupenmikroskope EN | | Binokulare Lupen Ultropak, Neuartige Auflichtbhbeleuchtung für Jede Vergrüsserung. Beson- ders geeignet für die Unter- suchung lebender Organismen. 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Contribution à l’étude des Cestodes de Cétacés, avec 17 figures dans le texte . . : . … . . . R. MarTrney. Les Chromosomes et la Systématique ZO0IOSIQUe LES SAN CEE EPS RE H. HEpiGEr. Zum Problem der «fliegenden » Schlangen J. BENOIT. Démonstration de l’inversion expérimentale du sexe chez la poule (préparations microscopiques et MICrO-pPRDIOSTADRIES ET OCT PER PE J.-G. BAER. La Pathogénie de quelques Helminthiases H. STEiNER. Vererbungsstudien am Wellensittich und ihre Bedeutung für das Domestikationsproblem . . . R. MENZEL. Beiträge zur Biologie und Bekämpfung von Cheimatobia. brumata LE SE SC RENRENEE H. Weger. Vergiftungsversuche mit Kupfersuliat an niederen SusswassértieTen ;, 4400; UAREOREENEMINS F. BazTzer. Ueber die ohne Rüsselparasitismus ent- stehenden Spätmännchen (genetische Männchen) der Bonellia. iris rise re OR EME EEE H. SPEmAxx. Xenoplastische Transplantation als Mittel zur Analyse der embryonalen Induktion W. Vocr. Einige Ergebnisse aus Versuchen mit halb- seitiger Temperaturhemmung am Amphibienkeim. Mit 6 Textfiguren . ; Pages 09 195 229 239 247 251 261 271 275 281 307 309 (Voir suite page 3 de la couverture) Prix de l’abonnement : (en francs suisses) Union postale Fr. 58. Les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédaction de la Revue Suisse de Zoologie, Muséum d'Histoire naturelle, Genève. N° 14. NOTS: No° 16. No 17. Monika HozzaPpFreL. Die Gewächshausfauna des Berner Botanischen Gartens, mit 9 Textfiguren. . . . . . . E. ScHENKEL. Notizen über einige Scorpione und Solifugen Paul STEINMANN. Ueber zellspezifische Vitalfärbung als Mittel zur Analyse komplexer Gewebe, mit 11 Text- A ne LU end J. CarL. Diplopoden aus Süd-Indien und Ceylon. 1. Teil. Polydesmoidea, mit 189 Textfiguren . . . . Pages 325 379 397 411 routine" à Tr 7! à tu Mikroskope!| für alle Zwecke zum monokularen und binokularen Gebrauch. Mikroskopische Nebenapparate | ; Mikrotome | H'aschenlupen Lupenmikroskope Binokulare Lupen Ultropak, Neuartige Auflichthbeleuchtung für jede Vergrüsserung. Beson- ders geeignet für die Unter- suchung lebender Organismen. Mikrophotogra- phische Apparate "LL Projektionsapparate (Episkopie und Diaskopie) Leica KHKamera Fordern Sie Kkostenlos unsere Druckschriften Ernst Leitz, Wetzlar À Tome 39. Fascicule 4 (No 18). Décembre 1932. REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE ANNALES SOCIÈTÉ ZOOLOGIQUE SUISSE MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE GENÈVE FONDÉE PAR MAURICE BEDOT COMITÉ DE RÉDACTION PIERRE REVILLIOD Directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Genève JEAN CARL Sous-Directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Genève ROGER DE LESSERT! Secrétaire général de la Société zoologique suisse GENÈVE IMPRIMERIE ALBERT KUNDIG 1932 No 1. No 12. No 13. Suisse Fr. 50. Les demandes d'abonnement doivent être adressées à la rédaction — | de la Revue Suisse de Zoologie, Muséum d'Histoire naturelle, REVUE SUISSE DE ZOOLOGIE Tome 39. En cours de publication. J.-G.BaAERr. Contribution à la Faune helminthologique de Suisse. Avec la planche 1 et 32 figures dans le texte W.-H. Scxoprer. Recherches physico-chimiques sur le milieu intérieur de quelques parasites. Avec 12 figures ét 27 tableaux dans:le texte Se nee Res J.-G. BaEr. Contribution à l'étude des Cestodes de Cétacés. Avec 17 figures dans le texte. . . . . . . . R. Marrney. Les Chromosomes et la Systématique Z0010gique » 4 PLUME EN UNE ESS H. HepiGEer. Zum Problem der «fliegenden » Schlangen J. Bexoit. Démonstration de l’inversion expérimentale du sexe chez la poule (préparations microscopiques et miero-photographies)s.71 MAG NCIErR J.-G. Barr. La Pathogénie de quelques Helminthiases H. Sreiner. Vererbungsstudien am Wellensittich und ihre Bedeutung für das Domestikationsproblem . . . R. MExzeL. Beiträge zur Biologie und Bekämpfung von Cheimatobiabramata” EE MR ERA ORRE H. WEeger. Vergiftungsversuche mit Kupfersulfat an niederen Süsswassertieren … : .. : à {5 3 ne F. Bazrzer. Ueber die ohne Rüsselparasitismus ent- stehenden Spätmännchen (genetische Männchen) der Bonellie 0 iridrs. ET RARE RER ETES EN PEER H. SPEMANN. Xenoplastische Transplantation als Mittel zur Analyse der embryonalen Induktion W. Vocr. Einige Ergebnisse aus Versuchen mit ne seitiger Temperaturhemmung am Amphibienkeim. Mit 6 Textfiguren . Pages 281 307 309 (Voir suile page 3 de la couverture) Prix de l’abonnement : (en francs suisses) Genève. Union postale Fr. 58. sir PAT 4 + ‘J À No V4 Monika HozzapFrEeL. Die Gewächshausfauna des Berner Botanischen Gartens. Mit 9 Textfiguren. . . . . . . No 15. E. ScnenKxeL. Notizen über einige Scorpione und Solifugen N° 16. Paul SrernMaxx. Ueber zellspezifische Vitalfärbung als Mittel zur Analyse komplexer Gewebe. Mit 11 Text- er EF un, Re No 17. J. Carr. Diplopoden aus Süd-Indien und Ceylon. I. Teil: Polydesmoidea. Mit 189 Textfiguren . . . . . No 18. E. Kuxx. Beiträge zur Kenntnis der Säugetierfauna der Schweiz seit dem Neolithikum. . . . . . . . .. | Mikroskope für alle Zwecke zum monokularen und binokularen Gebrauch. Milkroskopische Nebenapparate Mikrotome E'aschenliupen Lupenmikroskope Binokulare Lupen Ultropak,. Neuartige Auflichtheleuchtung für Jede Vergrôüsserung. Beson- | fi - \N ders geeignet für die Unter- suchung lebender Organismen. Mikrophotogra- phische Apparate Projektionsapparate (Episkopie und Diaskopie) Leica Mamera Fordern Sie kostenios unsere Druckschriften Ernst Leitz, Wetzlar! 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