Tue PEN nan ns tr PONTS , ( hi AS MEN 1 1 D ï { ve : H ; ? vw Fer: sd D be 2 HU El i ! HEOI EEE ( instants ! HDTENUA cs de LAN a aude lertpe" mnerat Dear = Hs HHPOEIL ï Hubs de Pt Fotryriqnes er sit AT OTE r AIO RATH Loge dome bpneeenns te de Bubertes RHPLERR 4 ANATO HTML Fit RE Hart MORTE HAN min rar 4 Heterit Pat pin crtnurs Et à pti h n : . ï 4e jradr) 1 4 4! Fr : "ut , Fes DAT EL tr rpil 1 MINES n deb ml He DrHA tte dues tr st Mot vu} a Cf UELIE en bn . Pare HUE nie HOT Date à DRE re EI ï ñ At) tn ! if + COUDE APTE ARE Ë Le Cr Let fn Way panne f RL eu tes HP ER hrinned pair DIRE) LH nn Are u1 AR ARMDNRT AUDE nt nine AT AEUT Ci 4 bye | FOR THE PEOPLE | FOR EDVCATION FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY Revue Zoologique Africaine | ; mn ma ÿ PR ‘re Cr = CE 6 we Juillet 1914-Décembre 1916. VOL. IV. KRevue Zoologique Africaine Publiée sous la direction du D' H. SCHOUTEDEN (Bruxelles) BRUXELLES HAYEZ, Imprimeur de l’Académie royale Rue de Louvain, 112 1916 MUSEUM NR EN DM FAT ARR TO À RÉCOLTES MALACOLOGIQUES DU D° 3. BEQUAERT DANS LE CONGO BELGE PAR Ph. DAUTZENBERG et L. GERMAIN (Planches I-IV.) Ce mémoire étudie les Mollusques terrestres et d’eau douce recueillis dans le Congo belge par M. le D' Jos. BEQUAERT et appartenant aux collections du Musée du Congo, à Tervueren. Nous remercions vivement M. le D' SCHOUTEDEN d’avoir bien voulu nous confier l'étude de ces récoltes, qui présentent un grand intérêt, car elles proviennent en partie de localités qui n'avaient pas encore été explorées au point de vue malacologique. Nous avons surtout été frappés par la grande variété spécifique des Ænneidae. La faune de l'Afrique orientale aurait donc, sous ce rapport, beaucoup plus d'analogie avec celle de l'Afrique australe qu'on ne le supposait. Ces animaux sont d’ailleurs étroitement localisés, chaque contrée un peu étendue fournissant des espèces particulières, souvent très différentes de celles des régions voisines; mais ils sont toujours rares, et ce n’est guère que par unités que les naturalistes les plus habiles parviennent à les recueillir. Un autre fait intéressant à signaler dans les récoltes de M. BEQUAERT est la présence du genre Gonyodiscus, dont les seuls | représentants connus jusqu'à présent appartenaient à la faune de l’Abyssinie. Nous avons pu en décrire deux espèces, et il n’est pas douteux que des recherches ultérieures permettront de rencontrer d’autres types de la famille des Ændodontidae dans les régions équatoriales. Les autres représentants de la faune terrestre n'offrent rien de bien particulier. Nous avons décrit quelques espèces nouvelles appartenant surtout à la grande famille des Achatinidae, mais elles sont toutes plus ou moins apparentées à des types bien connus de la faune tropicale. Il en est tout autrement des éléments fluviatiles : si les Pulmo- nés sont tous des Mollusques à grande dispersion géographique africaine, les Prosobranches nous montrent des types tout à fait. spéciaux, bien différents de ceux qui ont été décrits jusqu'ici. Tels sont, principalement, nos C/eopatra hirta, Bequaerti et Schoutedenr. De plus, ces Mollusques ont un aspect halolimnique indéniable. Avec les Welania soror et nyangweensis découverts autrefois au Congo par M. le lieutenant Dupuis, ils constituent un petit groupe remarquable par son facies marin. Cette constatation a une certaine importance : on a cru, en effet, jusqu'à ces dernières années, que le lac Tanganyika possédait seul, en Afrique, des Mollusques à facies halolimnique, mais depuis la découverte de Veothauma dans le lac Moëro et depuis que l’on possède une connaissance plus appro- fondie des Mélaniens du lae Nyassa, il a bien fallu reconnaître que le lac Tanganvika renfermait seulement un plus grand nombre d'espèces thalassoïdes que les autres masses lacustres africaines. L'existence dans le Lualaba et dans le Luapula, qui ne sont que des branches du Congo supérieur, d'une faune de Prosobranches à facies marin enlève encore davantage au Tanganvika son caractère d'exception. Nous croyons que la faune de ce lac est due, en réalité, à une évolution de l'ancienne faune lacustre africano- orientale; isolé d'assez bonne heure par suite de phénomènes géologiques d'une grande intensité, le lac Tanganyika qui, sous plus d’un aspect, rappelle l'Océan, a vu les animaux qui le peuplent s'adapter à ces nouvelles conditions. Vivant dans un milieu ana- logue à celui de l'Océan, ils ont pris un aspect marin : l’étrangeté de la faune du Tanganyika se réduirait donc à un simple phéno- Cr Le) ue mène de convergence. Il n'était pas sans intérêt d'indiquer que les récoltes de M. BEQUAERT apportent de nouveaux arguments en faveur de cette manière de voir. GASTÉROPODES PULMONÉS. Famizze DES STREPTAXIDAE. Genre Streptaxis GRAY. Streptaxis micans PUTrZzEYSs. 1899. Séreplaixs micans, PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Mal. Belg., p. LV, fig. 2 (forèt de Waregga (Manyéma). 1901. Séreplaxis micans, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Mal. Belge, P. XLH, fig. 14 (animal). Habitat Sin 163 pres. Basoko, Mpostemn’ 4446 lat: N:; 27-X-1910, 1 exemplaire à sommet brisé; stn. 173, Vieux Kas- songo, Haut-Congo, 17-XII-1910, 1 exemplaire mort. FamILzze DES ENNEIDAE. Genre Ennea H. et A. Apams. Ennea Joubini nov. sp. — PI. III, fig. 11, 12 (X6). Testa imperforata sed rimata, solida, elongata, superne attenuata ac versus basin dilatata. Spira apice obtuso. Anfr. 8 fere plani : primi sulura Simplice, ceteri longitudinaliter obsolelissime costulati ac sutura crenulata juncti. Anfr. ultimus magnus, antrorsum leviler ascendens, in dorso haud profunde transversim biscrobiculatus. Apertura subovata, sat amhla; peristoma exhansum breviterque reflexum, marginibus callo adnato et sat crasso junctis. Lamella parietalis valida, marginalis, eminens, tnlus torta et profunde provecta ; columella intus dilatata ac in margine conspicue bidentata. Labrum intus superne bidentatum ac plicas transversas 4 emit- 3 leves S tens : Supera et infera debiles ac minus provectae, duo medianae vero usque ad marginem columellarem provectae et ibi denticulos 2 efformantes. Color albidus, pallide lutescens ; peristoma album. Altit. 15, diam. may. $ millim.; apert. 5,5 maillim. alla, 5 milli:x:. lata. Coquille imperforée, mais pourvue d’une fente ombilicale, solide, allongée, atténuée vers le haut et élargie vers la base. Spire obtuse au sommet, composée de 8 tours presque plans : les trois premiers lisses, séparés par une suture simple, les autres faiblement costulés dans le sens axial et séparés par une suture crénelée. Dernier tour grand en proportion, légèrement ascendant à l'extrémité et présen- tant, sur la face dorsale, deux scrobiculations transversales allongées, peu profondes. Ouverture subovale, assez ample, péri- stome dilaté, étroitement réfléchi et ayant les bords reliés par une callosité appliquée, assez épaisse et nettement limitée. Lamelle pariétale forte, marginale, saillante, formant avec le labre un sinus étroit, assez profondément échancré, et se prolongeant profondé- ment dans l'intérieur, où elle est tordue. Columelle largement étalée dans le fond de l'ouverture et présentant sur son bord interne deux dentelons dont le supérieur est le plus fort. Labre obtusément bidenté dans le haut et portant sur sa paroi interne quatre plis décurrents qui pénètrent profondément : le supérieur et l’inférieur sont les plus courts, mais les deux du milieu se prolongent jusqu'au bord columellaire, où ils se terminent par les deux dentelons que nous avons signalés plus haut. Coloration d'un blanc légèrement jaunâtre. Péristome blanc. Habitat : Stn. 26, Katolo, entre Kiambi et Sampwe (Katanga), 13-XI-1911, exemplaire unique. Cette espèce a une certaine analogie avec l'Ennea uyiiensis E. A. Surrx ("), mais s'en sépare très nettement par ses tours moins convexes, par la forme très différente de son ouverture, par son bord columellaire beaucoup plus développé. (1) Suiru (E. A.), On the Shells of Tanganyika and of the neighbourhood of Ujiji, Central Africa. (Procecd. Zoolog. Society London, 1880, p. 347, n° 6, pl. XXXI, fig. 5.) ——— 5 == Ennea Bequaerti nov. sp. — PI. II, fig. 14 (X 12). Testa imperforata, parum solida, aliquanto nitida, elongato-cylindraceo pupoidea. Spira apice obtusulo. Anfr.-7, sutura sat impressa juncli : prime 2 leves, ceteri costulis obliquis, quam interstitia vix angustioribus, regulariler sculpti. Anfr. ullimus in dorso transversim longe biscrobiculatus. A pertura fere verticalis, ad basin paululum recedens; peristoma breviler exhansum. Lamella parietalis angusta, marginalis ac intus valde provecta. Columella lata, in margine interno bidentata. Labrum in medio compressum, funiculos longe provectos praebet : superus marginalis ac validior, inferus vero debilior et a margine remotior Color. albidus subhvyalinus. Altit. 5, 8, diam. maj. 2, $ millim.; apertura I, 6 millim. alta, Tr, 6 millèm. lata. Coquille imperforée, peu épaisse, pas très luisante, d'une forme allongée-pupoïde, subcylindrique. Spire assez obtuse au sommet, composée de 7 tours séparés par une suture bien marquée : les deux premiers lisses, les autres ornés de costules un peu obliques, à peine plus étroites que leurs intervalles et régulièrement disposées. Dernier tour pourvu du côté dorsal de deux scrobiculations trans- versales et très longues. Ouverture presque verticale, à peine un peu versante à la base. Péristome étroitement dilaté. Lamelle pariétale étroite, marginale, se prolongeant profondément dans l'intérieur. Columelle élargie dans le fond de l'ouverture, où les extrémités des funicules internes de la paroi labiale déterminent deux petits dentelons visibles seulement lorsqu'on regarde oblique- ment l'intérieur de l'ouverture. Labre formant un léger angle rentrant au milieu; de cet angle part un funicule qui se prolonge dans le fond de l'ouverture jusqu'au bord columellaire; un second funicule semblable, mais plus faible et prenant naissance plus pro- fondément, suit parallèlement le premier et atteint aussi le bord columellaire. Ce sont ces deux funicules qui produisent les scrobi- culations de la région dorsale du dernier tour. Coloration d'un blanc subhyalin. Habitat : Stn. 66, Lissala, Bangala, 12-X-1910, 4 exemplaires; Stn. 19, Malema (Congo supérieur), 2° lat. N., r14-X-1910, 2 exem- : 5 E Ù 4 plaires. — 61 Cette jolie espèce, que nous sommes heureux de dédier à M. J. BEQUAERT, se rapproche del’ Ænnea consociata E. À.SmrrH("), mais s'en distingue par ses tours plus convexes, les détails de la denticulation de l'ouverture et les costulations du test beaucoup plus fortement burinées. Ennea Lamyi nov. sp. — PI. IT, fig. 9, 10, 11(X 15). Testa solidula, parum nitida, subhvalina,rimata et angustissime perforata, ovoidea. Spira apice obtuso. Anfr. 6 convexiusculi, sutura sat impressa juncii : primi 2 leves, ceteri costulis filiformibus obliquis, quam interstitia angustioribus regulariter sculpli. Anfr.ullimus versus basin atlenuatus et pone aperturam scrobiculatus. À pertura verticalis sed basin versus aliquanto recedens, elongato-subquadrata, septemplicata. Lamella parietalis angusta, marginalis et valde eminens. Plicae columellares tres, fere marginales supera et infera debiles, haud intrantes, sed media validior ac profunde intrans. Plicae palatales duo fere marginales, haud intrantes : infera validior. Plica basalis mediocris, à margine paululum recedens. Color albidus, pellucidus; peristoma album. Altit $, 5; diam. may. 3, 1 millim.; aperlura 2 millim. alta, 1, 6 millim. lata. Coquille assez solide, peu luisante, subhyaline, pourvue d'une fente ombilicale et d'une perforation excessivement étroite. Forme ovoïde. Spire obtuse au sommet, composée de six tours assez con- vexes, séparés par une suture bien accusée : les deux premiers lisses, les autres ornés de costules filiformes obliques, régulières et sensiblement plus étroites que leurs intervalles. Dernier tour atténué vers la base et scrobiculé derrière le péristome. Ouverture verticale, mais un peu versante à la base, subquadrangulaire, allongée et pourvue de sept plis. Lamelle pariétale étroite, margi- nale, à peine saillante. Trois plis columellaires submarginaux : le supérieur et l'inférieur faibles, non prolongés dans l'intérieur, celui du milieu plus fort et pénétrant assez profondément. Deux plis palataux submarginaux, non prolongés : l’inférieur plus fort que le supérieur. Pli basal médiocre, un peu immergé. () Smirx(E. A.), List of Land-and Freshwater-Shells collected by Dr. Emin Pacha in Central Africa, with Description of new Species. (Annals and Magaz. of Natur. History, 6° série, VI, 1800. p. 163, pl. VI, fig. 9.) — 7 — Coloration d'un blanc subhyalin; péristome blanc opaque. Habitat : Stn. 98, Lukonzolwa (Katanga), 12-[-1912, un seul exemplaire. L'ÆEnnea Lamyt se rapproche de l'ÆEnnea soror E. À. SurrH (”), mais s’en distingue par sa forme plus obèse, son ouverture plus quadrangulaire, avec un pli basal beaucoup mieux développé, et son test plus fortement costulé. Ennea Jeanneli nov. sp. — PI. II, fig. 9, 1o(X 15). Testa rimata sed imperforala, parum nitida, subhyalina, pupoidea, superne lumida et basin versus attenuata. Spira apice obluso. Anfr. 5 : primi 2 leves, ceteri oblique confertim costulati : costulae harum eminentes, quam intlershilia vix angustiores. Inter costulas testa sub lente valido subtiliter corrugata sese ostendit. À nfr. ullimus in dorso sat longe trans- versim biscrobiculatus. Apertura verlicalis, subrotundata; beristoma subin- crassatum. Columella rectiuscula, in medio paululum inflata, intus dilatata et in mo, oblique intuenti. denticulos 2 praebens. Labrum in medio inflexum, funiculum intus longe provectum emittens ; funiculus aller inferus, debilior et a margine mullo remotior quoque conspicilur. Color albus, subhyalinus ; peristoma album et opacum. Altit. 4; diam. maj. 2 millim.; apertura 1,35 méllim. alla; 1.22 millim. lata. Coquille pourvue d'une fente ombilicale, mais imperforée, peu luisante, subhyaline, de forme pupoiïde, renflée vers le haut. Spire, obtuse au sommet, composée de 5 tours : les deux premiers lisses, les autres ornés de costules obliques, nombreuses, à peine plus étroites que leurs intervalles. Lorsqu'on examine le test à l’aide d'une forte loupe, on remarque que les intervalles des costules sont très délicatement chagrinées. Dernier tour présentant sur la face dorsale deux scrobiculations transversales allongées. Ouverture verticale, arrondie; péristome un peu épaissi. Columelle droite, élargie dans l’intérieur de l’ouverture, où les extrémités des deux funicules de la paroi interne du labre déterminent deux petits den- telons, visibles seulement lorsqu'on regarde obliquement l’intérieur CE) SMITH (E. A.), Loc. supra cit , 1890, p. 164, pl \I, fig. r2). ae de l'ouverture. Labre présentant au milieu un renflement d'où part un funicule interne qui se prolonge jusqu’au bord columellaire. Un deuxième funicule semblable, mais plus faible et prenant naissance plus loin du bord de l'ouverture, règne parallèlement au premier et se prolonge aussi jusqu'au bord columellaire interne. C'est à ces deux funicules que correspondent les serobiculations du dernier tour. Coloration d'un blanc hyalin; péristome blanc opaque. Habitat : Stn. 201, Niemba Kunda, près Kiambi, 9-XI-r1911, exemplaire unique. | Par la disposition de ses deux funicules internes, cette espèce se rapproche de l'Ennea Bequaertr, mais elle en diffère par sa taille plus faible, sa forme renflée dans le haut et atténuée vers la base, par ses costules plus fines, plus nombreuses et moins espacées, par son bord columellaire non dilaté au sommet, par son labre non sinueux au bord, etc. Ennea laevigata DoHrx. 1865. Ennea laevigata DOHRN, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 232. 1868. Ennea laevigata Dohrn, PFEIFFER, Monogr. Heliceorum, V, p. 454 1876. Ennea laevigata Dohrn, PFEIFFER, Monog. Heliceorum, VII, P. 504. 1881. Ennea laevigata Dohrn, E A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p- 287, pl. XXXIT, fig. 6. 1880. Enneastrum laevigatum Dohrn, BOURGUIGNAT, Moll Af. Equat., Due 1891. Ænrea laevigata Dohrn, E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., P- 310. . Ennea (Gulella) laevigata. Dohrn, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p. 21. 1809. Ænnea (Gulella) laevigata Dohrn, E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 580. Habitat : Stn. 20, Lukolela, Congo moyen, 1° lat. S., 5-X-1910, 3 exemplaires; stn. 54, Bukama, Katanga, 6-VI-1911, 2 exeim- plaires; stn. 55, Vieux Kassongo, 16-XITI-1910, 1 exemplaire. — [e) — Ennea Haullevillei nov. sp. - PI. III, fig. 13(X 8). Testa solida, nitidissima, subhyalina, rimata et angustissime per forata, pupiformis, ovoideo-elongata. Shira apice obluso. Anfr. 7 convexiuscul, sulura, in 4 anfr. Superis Simplice, in inferis vero minutissime eleganterque crenulata juncti. Superficies lubrica, Striis incrementi obliquis vixque conspi- cuis tantum ostendens. Anfr. ullimus profunde scrobiculatus. A pertura ver- hicalis, subquadrata, intus sexhlicata; peristoma expansum, marginibus callo parum conspicuo junctis. Lamella parietalis validissima, marginalis, profunde intrans et cum labro sinulum efformans. Denticulus parietalis debilis et valde immersus. Plica columellaris valida, & margine recedens et intus bifida ; hiicae palatales duo mediocres, quoque recedentes : Supera quam infera debilior; plica basalis mediocris et quam palatales paullo masgis immersa. Labrum subsinuosum. Color sordide albidus. Peristoma album. AUtit. 9,5; diam. major. 4,5 millim.; apertura 3 millim. alta, 3 millim. lata. Coquille solide, très luisante, subhvaline, pourvue d'une fente ombilicale et d'une perforation très étroite. Forme pupoïde, ovoïde-allongée. Spire obtuse au sommet, composée de 7 tours un peu convexes : les 4 premiers séparés par une suture simple, les trois derniers par une suture finement et élégamment crénelée. Surface ne montrant que des stries d’accroissement obliques très peu apparentes. Dernier tour profondément serobiculé derrière le péristome. Ouverture verticale, subquadrangulaire, ornée de six plis, bords du péristome reliés par une callosité mince, peu visible. Lamelle pariétale très forte, marginale, saillante, pénétrant pro- fondément et formant avec le labre un sinus médiocrement ouvert. À gauche de cette lamelle, on voit un dentelon faible et profondé- ment immergé. Pli columellaire fort, n’atteignant pas le bord du péristome, bifide en arrière, mais ne pénétrant pas très profondé- ment. Deux plis palataux médiocres, dont l’inférieur est le plus fort, n'atteignent pas le bord du labre; un pli basal médiocre est situé un peu plus profondément que les plis palataux. Profil du labre un peu sinueux, s'avançant au milieu. Coloration d’un blanc-gris un peu jaunâtre; péristome blanc opaque. Habitat : Stn. 83, Haut plateau Kundelungu, Katanga, 10 — 20-XII-1911; stn. 184, Kalassa, par 11° 30’ lat. S., près du Lua- pula, 17-11-1912. Ennea Coarti nov. sp. — PI. III, fig. 1,2(X 15). Testa imperforata, solidula, nitida, ovato-pupoidea. Spira apice obluso. Anfr. $ convexiusculi, sutura Ssimplice juncti, striis incrementi obliquis parumque conspicuis tantum ornati. Apertura obliqua, subrotundata, marginibus callo tenuissimo et parum evidente junctis. Peristoma incrassa- Lum, expansum, brevissimeque reflexum. Lamella parietalis sat valida, mar- ginalis el eminens, intus parum provecta. Columella inermis et arcualta. Labrum arcuatum denticulumque marginalem in medio emittens. Color albus subhvalinus. Peristoma album, opacum. Alkit. 3,6; diam. maj. 1,85 millim.; apertura 1,35 millim. alla, 1,35 mil- lim. lata. Coquille imperforée, assez solide, luisante, de forme ovale- pupoïde. Spire obtuse au sommet, composée de 5 tours un peu convexes, séparés par une suture simple, peu prononcée. Surface ne présentant que quelques stries d'accroissement obliques, 1rrégu- lières et peu apparentes. Ouverture oblique, arrondie ; péristome épaissi, dilaté et très étroitement réfléchi; bords reliés par une callosité très mince. Lamelle pariétale assez forte, marginale, ne pénétrant que fort peu dans l’intérieur. Columelle arquée, dépour- vue de plis. Labre arqué, présentant au milieu un dentelon marginal. Coloration d’un blanc subhyalin; péristome blanc opaque. Habitat : Stn. 125, Lukonzolwa, 12-I-r912, un seul exemplaire. Ennea kivuensis PRESTON. 1913. Ænnea kivuensis, PRESTON, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 197, é , { pl. XXXIV, fig. 3; Habitat : Stn. 29, Vieux Kassongo (Manyéma), 17-XII-1910; stn. 110, Lukonzolwa, Katanga, 1o-l-1912, 2 exemplaires et I jeune. ne — Ennea Wadhlbergi Krauss. 1848. 1848. 1912. 3. Pupa Wahlber gi Kr., PFEIFFER, Mon. Helic., III, p. . Ennea Walhlberoi Kr., PFEIFFER, Malakoz. BI. IT, pp. 62, 173. . Vertioo (Alvearella) Wahlbergi Kr., H. et A.-ADAMS, Genera of . Pupa Wahlbergi Kr., KÜSTER, Conch Cab., 2° édit., p. 158 Pupa Wahlbergi, KRAUSS, Südafr. Moll., p. 80, pl. V, fig. 5. Pupa Wahlber gii Kr., PFEIFFER, Mon. Helic., II, p. 35 5 51. REC ANOILEATI SD 17s; pl. 19, fig. 6-0. . Ennea Wahlbergi Kr., PFEIFFER, Mon. Helic., IV, p. 330. Gulella Wahlbergi Kr., ALBERS, Die Heliceen, 2° édit., p. 298. . Pupa Wahlbergi Kr., SOWERBY ?7 REEVE, Conch. Iconica, pl: NX, fig. r87. . Ennea (Gulella) Wahlbergi Kr., PFEIFFER-CLESSIN, Nomencl. Helic:viv:, p.19. 5. Ennea Wahlbergi Kr., TRYON, Manual of Conch , 2° série, I, p. 96, pl 19, fig. 90. . Ennea Walhlbergi Kr., STURANY, Südafr. Moll. #1 Denkschr. Akad. Wien, LXVII, p 535. . Ennea Wahlbergi Kr., MELVILL et PONSONBY, Check List #7 Proc. Malac. Soc. Lond., II, p. 160. . Ennea (Gulella) Wahlbergi Kr., KOBELT, Conch. Cab., 2° édit., Agnatha, p. 190, pl. 24, fig. 3, 4. Ennea Wahlbergi Kr., CONNOLY, Ann.S. Afr. Mus., p. 88. Habitat : Stn. 227, Durban, Natal, 29-VII-1912, 4 exemplaires. Ennea Planti PFEIFFER. 1856. 1859. 1860. 1861. 1808. 1878. Ennea Planti, PFEIFFER, Malakoz. BI. II, p. 173. Ennea Planti, PFEIFFER, Mon. Helic., IV, p. 337. Ennea Planti, PFEIFFER, Novit., I, p. 72, pl. XX, fig. 5, 6. Ennea Planti Pfr., ALBERS, Die Heliceen, 2° édit., p. 302. Ennea Planti, PFEIFFER, Mon. Helic., V, p. 452. . Pupa Planti, SOWERBY 7 REEVE, Conch. Icon., pl. XVIII, fig. 169. . Ennea (Uniplicaria) Planti Pft., PFEIFFER-CLESSIN, Nomencl. Helic.viv., p.18: 5. Ennea (Uniplicaria) Planti Pfr, TRYON, Manual of Conch., 2° sér., L, p.90, pl: 18, fig. 41. . Ennea Planti Pfr., MELVILL et PONSONBY, Check List #7 Proc. Malac. Soc. of Lond., III, p. 168. 1808. Ænnea Planti Pfr., STURANY, Südafr. Moll. #1 Denkschr. Acad. Wien, LXVIT, p.552. 1904. Ennea Planti Pfr., KOBELT, Conch. Cab, 2° édit., Agnatha, P'70, PIR22 Lo mERreAE 1912. ÆEnnea Planti Pfr., CONNOLLY, Ann. Afr. Mus., p. 83. Habitat : Stn. 236, Durban, Natal, 29-VITI-1912, 1 exemplaire etrjeune. Genre Streptostele H. Donrx. Streptostele albida PurzEys. 1890. Ennea albida, PUTZEYS, Bul. Soc. roy. Malac. Belg, p. LVI, fig. 5, 6. 1901. Ennea albita Putz., DUPUIS et PUTIZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg., p. XLI, fig. 15, 16. 1907. Ennea albida Putz , GERMAIN, Bull. Muséum, p. 425. Habitat : Stn. 47, Nyangwe, 29-XI-1910, 7 exemplaires; stn. 35, Kakombo, entre Kikondja et Ankoro, Katanga, 25-X-1912, 3 exemplaires. Streptostele Alluaudi nov. sp. — PI. TT, fig. 1, 2 (X 6). Testa lenuis, elongato-turrita. Spira elata, apice obluso. Anfr.8 convexius- culi, sutura parum impressa juncli : primi 4 leves, ceteri costulis longitudi- nalibus debilissimis confertissime ornatli. Apertura -ubquadrata, margr- nibus callo adnato et sat exhanso junctis. Columella brevis, torta. Labrum rectiusculum ; margo basalis arcuatus. Color albus, subhvalinus. Altit. T1; diam. maj. 2,6 millim.; apertura 2,4 millim. alta, 2 millim. lata. Coquille mince, allongée-turriculée. Spire élevée, obtuse au sommet, composée de 8 tours légèrement convexes, séparés par une suture peu accusée : les 4 premiers lisses, les autres ornés de costules axiales extrêmement délicates et peu saillantes, mais qui déterminent cependant, contre la suture, de très fines crénulations. Ouverture subquadrangulaire; bords du péristome reliés par une callosité mince, appliquée et largement étalée. Columelle courte, tordue. Labre presque droit; bord basal arqué. — Un Coloration d’un blanc hyalin uniforme. Habitat : Stn. 10, Kisantu (Bas-Congo), 21-IX-10, 3 plaires. FaMiLzLE DES HELICARIONIDAE. Genre Helicarion DE FÉRUSSAC. Helicarion (Africarion) Sowerbyi PFEIFFER (emend.). exem- 1848. Vrtrina Sowerbyana, PFEIFFER, Proc Zool. Soc. Lond., p. 107. 1848. Vétrina Sowerbyana, PFEIFFER, Mon. Hel., I, p. 503. 1850. Vitrina Sowerbyana, ALBERS. Heliceen, p. 53. 1851. Vitrina Sowerbyana, PFEIFFER, Conch. Cab., 2° édit., p. 14, pl. I, fig. 51, 53- 1853. Vitrina Sowerbyana, PFEIFFER, Mon. Hel., III, p.. ee 1858. Vrtrina Sowerbyana Pfr. More Séries a I, 1862. Vitrina Sowervana Pfr., REEVE. Conch. Icon. 2e 14 _ 2. 1868. Vitrina Sowerbyana, PFEIFFER, Mon. Hel., V, p. 18 1885. Viérina Sowerbyana Pfr., TRYON, Manual 1 of De ANSE IL PAIS2, pl 33, (Le 17-10: 1888. Vetrina Sowerbyana Pfr., VIGNON, Bull. Soc. Mal. Fr., V, p. 66. 1807. /lelicarion Sowerbyanus Pfr., VON MARTENS, Besch. Weicht. D. O. Afr., 36, pl. I, fig. 6 (Ituri). 1o11. /lelicarion (Africarion) Sowerbyi Pfr., GERMAIN, Bull. Mus,, PP- 225, 221, fig. 495 p. 233. Habitat : Stn.11, Kisantu (Bas-Congo), 21-IX-10, 3 exemplaires. Helicarion haliotides PUTzEYs. 1809. /lelicarion haliotides, PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg., DMX PT PEETAIQNTES Habitat : Stn. 33, Bukama, Katanga, 6-V]J-r911, 9°-10° lat. S., 2 exemplaires. FamiILzLE DES HELIXARIONIDAE. Genre Trochonanina Mousson. Trochonanina (Martensia) mesogaea v. MARTENS, var. nsendweensis Dupuis et PUTrzEys. 1901. Zrochonanina mesogaea v. MARTENS, var. asendweensis, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. de Belg., XXXVI, p. LVuI, fig. 28. Habitat : Stn-6,, Ta/Lowa, “entre 1et 2%latSLualaba), 27-X-1910; stn. 59, Ngombe, près Irebu, Congo supérieur, 5-X-1910, 1 exemplaire; stn. 181, Kibombo, 4° lat. S., 6-XI-1910, 2 exemplaires. Trochonanina (Martensia) Rodhaïini nov. sp. — PI. I, fig. 8, 9, 10 (X2). Testa anguste per forata, tenuis, Subhellucida, trochiformis. Spira conoidea barum elata; anfr. 6], regulariter crescentes, convexiusculi, sutura anguste marvinata juncti et oblique tenuiter ac confertissime costulati. Anfr.ullimus haud descendens, in peripheria acute carinatus et infra angulum strias nullas, sed lineas incrementi irregulares tantum exhibens. Apertura per- obliqua, subquadrata. Columella arcuata, superne brevissime expansa ; labrum simplex et acutum. Color pallide fulvus. Altit. 13; diam. maj. 17 millim.; apertura 7 millim. alla, S millim. lata. Coquille étroitement perforée, mince, subpellucide, trochiforme. Spire conoïde, peu élevée, composée de 6 ‘/, tours croissant régu- lièrement, légèrement convexes, séparés par une suture bordée d’un filet bien net, mais très étroit, et ornés de costules filiformes obliques, extrêmement fines et contiguës. Dernier tour non descen- dant, pourvu, à la périphérie, d’une carène aiguë. Au dessous de cette carène, la surface ne présente que de légers plis d'accroisse- ment, mais pas de costules. Ouverture subquadrangulaire. Colu- melle arquée, très brièvement dilatée au sommet. Labre simple, tranchant. — 15 — Coloration fauve clair uniforme. Habitat : Stn. 13, Kisantu (Bas-Congo), 20-IX-1910, 1 exem- plaire. Cette espèce est fort voisine du 77. sesogaea v. MARTENS (Res WeichN DO Ar pot pl hero pl e. xs), mais elle est plus haute en proportion et son ombilic est plus étroit. Quant au Moaria levistriata PRESTON, il nous semble identique à 11ES0g 4e. Trochonanina (Martensia) consociata E. À SmirH. 1809. Martensia consociata, E. À. SMITH, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 584, pl XXAXTIT, fig" 32; 33, 34: 1910. Martensia (?) shimbiense, FULTON, Ann. and Mag. N. Hist., 8° Sér., Mi p 530, pl VII, fo r2: Habitat : Stn. 97, Tekanimi, entre Kiambi et Sampwe, 8° lat. S., 16-XI-1911, 4 exemplaires; stn. 149, Kundelungu, Katanga, 20-XII-1911, 1 exemplaire; stn. 199, Muombe, entre Kiambi et Sampwe, 18-XI-1911, 1 exemplaire; stn. 116, Muyumbwe, le long du Lualaba, 6° lat. S., X-r911, 2 exemplaires. Trochonanina (Trochozonites) percostulata Dupuis et PuTzEYs. 1901. Zrochozonites percostulatus, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg., p. LIV, fig. 24. Habitat : Stn. 204, Bukama, Katanga, 9° lat. S., 3 exemplaires de différents ages Trochonanina (Trochozonites) bellula von MARTENS. P1. II, fig. 5, 6(X6). 1092. {Jelix bellula, VON MARTENS, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, P+ 16. 1897. Trochonania (Moria) bellula, VON MARTENS, Besch. Weicht. D. OR D AE DIE o ao O0 TE Testa tenuis, anguste perforata, subtrochiformis. Spira conoidea, apice obtusiusculo. Anfr. 5 : primus valde immersus, secundus transversim plurt- liralus, sequentes 3 transversim carinati, longitudinaliter oblique costulati et ubi carinae et costulae committuntur, tuberculati ac setis brevibus acu- tisque armati. Carinae in anfr. superioribus 3, in ultimo 4 adsunt. Carina infera basin, sculptura omnino destitutam, cingit. Apertura semilunaris. Columella subarcuata, superne non incrassata ; labrum simplex et arcuatum. Color fuluus. Altit. 6,5; diam. maj. 7 millim.; apertura 2,3 millim. alla; 3,7 millim. lata. Coquille étroitement perforée, mince, subtrochiforme. Spire conoïde, assez obtuse au sommet, composée de 5 tours : le premier est plongeant, le second, pourvu d'une dizaine de filets décurrents, visibles seulement sous la loupe, les trois autres sont garnis de carènes aiguës et de costules longitudinales filiformes, dirigées dans le sens de l'accroissement. Ces deux éléments encadrent des alvéoles quadrangulaires dont les points d'intersection sont légère- ment tuberculeux et portent chacun un poil court et pointu. Sur l’avant-dernier tour et sur l’antépénultième 1l existe trois carènes, sur le dernier quatre, dont l'inférieure limite nettement la base, qui est tout à fait lisse. Ouverture semi lunaire. Columelle légèrement: arquée, ne s’élargissant pas vers le haut. Labre arqué, simple, tranchant. Coloration fauve uniforme. Habitat : Stn. 176, Vieux Kassongo, 16-XII-r910, 1 exemplaire. [1 nous a semblé utile de décrire à nouveau et de représenter ici cette espèce de voN MaRTENS que nous avions hésité à recon- naître à cause de la médiocrité de sa figuration originale et parce qu'il n'est pas fait mention, dans sa description, des poils qui gar- nissent les points d'intersection des carènes et des costules. Genre Thapsia ALBERS. Thapsia simulata SurrH. 1809. Z'hapsia simulata, E. À. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 583, pl 'XXXIITL, fig2r 22 22: Habitat : Stn. 118, Elisabethville, Katanga, 14-III-197r2, 1 exemplaire; stn. 211, Mufungwa, Katanga, 15-XII ror1, 1 exemplaire; stn. 215, Kikondja, Katanga, 28-II, 1911, 1 exem- plaire. Genre Kaliella BLANFOoRD. Kaliella barrakporensis PFEIFFER. . Helix Barrakporensis, PFEIFFER, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 156. . Helix Barrakporensis Pfr., REEVE, Conch. Icon., pl. CXXXII, fig. N16. . Helix Barrakpcrensis, PFEIFFER, Mon. Helic., III, p. 50. . Helix Barrakporensis, PFEIFFER, Conch. Cab., 2° édit., Helicidae, pars, pl 1417 fie 20-22. . Nanina Barrakporensis Pfr., GRAY et PFEIFFER, Catal. Pulmon. in the Brit. Mus., p. 80. . Helix Barrakhorensis, PFEIFFER, Mon. Helic., IV, p. 33. . Ielix Barrakporensis Pfr., BENSON, Ann. and Mag. N. Hist., ASE LUI D 72 . Helix Barrakporensis Pfr., BLANFORD, Contrib. Indian Moll., De) ETIENRES . Helix Barrakporensis, PFEIFFER, Mon. Helic., V, p. 86. 2. Silala Barrakpoorensis Pir., STOLICZKA, Journ. Asiat. Soc. of Bene., XLII, p. 20. . Xaliella Barakporensis Pfr., THEOBALD, Catal. C. I, p. 20. 76. Helix Barrakporensis, PFEIFFER. Mon. Helic., VII, p.100. . Nanina (Microcystis ?) barrakporensis Pfr., NEVILL, Hand List Indian Mus , I, p. 41. . Kaliella barrakporensis Pfr., GODWIN-AUSTEN, Land and Freshw. Moll. of India, I, pp. 2, 19, 146, pl. I, fig. 1; pl. XXX VIII, fig. 5. . elix sigurensis, GODWIN-AUSTEN, Land and Freshw. Moll. of India, I, p. 5, pl. L, fig. 11. . Nanina (Kaliella) Barrakporensis Pfr., TRYON, Manual of Conch., PPÉDAGIrADIEE Ce 760 . IHelix (Trochonanina) pretoriensis, MELVILL et PONSONBY, Ann. and Mag. N. Hist., 6° Sér., VI, p. 460. . Trochonanina pretoriensis, MELVILL et PONSONBY, Ann. and Mag. NPERSE GS SpA 0 ADN PtoR . Kaliella barrakporensis Pfr., E. A. SurrH, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 582. . Kaliella sigurensis G.-Aust., CONNOLLY, Ann. S. Afr. Mus., XI, DA LA Lo Pi TONER Cette espèce, originaire de l'Inde, a déjà été signalée à Mada- gascar (SMITH), au Cap de Bonne-Espérance(MELviLL et PONSONBY) et elle est également connue de toute l'Afrique Orientale. Habitat : Stn. 115, Lukonzolwa, Katanga, 12-1-1912, 2 exem- plaires. Genre Zingis VON MARTENS. Zingis Bequaerti nov. sp. — PI. I, fig. 5, 6, 7(X5). Testa anguste ac profunde perforala, tenuis, subgloboso-depressa. Spira mediocriter elata, apice obluso. Anfr. 5 convexiusculi, regulariler crescentes, sulura parum impressa juncli, plicisque incrementi sat conspicuis irregula- riler ornati. Anfr. ultimus paululum descendens. Sub lente validissimo testa minutissime rugosa se ostendit. Apertura obliqua, semi-lunaris, marginibus callo lenuissimo adnatoque junctis. Columella perobliqua, subarcuata, superne paululum incrassata. Labrum arcuatum subexpansum et in mar gine brevissime reflexum. Color undique fulous. ‘ AUlit. 4,6; diam. maj. 7 millim.; apertura 2 millim. alta; 3 millim. lata. Coquille étroitement et profondément perforée, subglobuleuse- déprimée. Spire médiocrement élevée, obtuse au sommet, com- posée de 5 tours un peu convexes, croissant régulièrement et séparés par une suture peu accusée. Surface ornée de plis d’accrois- sement irréguliers, assez saillants. Sous un fort grossissement, on voit que le test est très finement chagriné. Dernier tour descen- dant légèrement à son extrémité. Ouverture oblique, semi- lunaire; bords du péristome reliés par une callosité mince et appliquée. Columelle très oblique, un peu épaissie dans le haut. Labre arqué, très légèrement dilaté et très étroitement réfléchi au bord. Coloration fauve uniforme. Habitat : Stn. 146, Kundelungu (Katanga), 20-XII-r911, 2 exemplaires. Famizze DES ENDODONTIDAE. Genre Gonyodiscus FITZINGER. Gonyodiscus Ponsonbyi nov. sp. Testa subdiscoidea, late ac profunde umbilicata. Spira depressa, [ere omnino plana. Anfr. 4 convexiusculr, regulariter crescentes, sutura impressa juncti : primus levis, ceteri axialiter minutissime ac confertim costulati. Apertura obliqua, sybrotundata. Columella arcuatx, superne vix dilatata. Labrum simplex et arcuatum. Color fuluus. Altit. r; diam. maj. 2 millim.; apertura 0,8 millim. alta, 0,9 millim. lata. Coquille subdiscoïde, largement et profondément ombiliquée. Spire déprimée, presque tout à fait plane, composée de 4 tours assez convexes, croissant régulièrement et séparés par une suture bien accusée. Surface ornée de costules axiales très fines et nom- breuses. Ouverture oblique, arrondie. Columelle arquée, à peine un peu dilatée au sommet. Labre simple, arqué. Coloration fauve uniforme. Habitat : Stn. 147, Kundelungu, 19-XII-1911, sous la mousse, 1 exemplaire. Nous regrettons de n'avoir pu représenter cette espèce, dont le spécimen unique a été malheureusement brisé par le photographe. Gonyodiscus Smithi nov. sp. - PI. I, fig. 11, 12, 13. Testa subdiscoidea, sat late umbilicata. Spira depressa per parum promi- nula. Anfr. 5, regulariter crescentes, convext, sutura profunde canaliculata Juncti : primi 2 leves, ceteri longitudinaliter tenuissime confertissimeque costulati. Apertura semilunaris, vix obliqua. Columella arcuata, superne haud dilatata. Labrum simplex et arcuatum. Color fulvus. Altit. 1,1; diam. may. 2 millim.; apertura 0,8 millim. alta, 0,8 millim. lala. Coquille subdiscoïde, assez largement ombiliquée. Spire sur- en 20— baissée, très peu saillante, composée de 5 tours convexes, croissant régulièrement et séparés par une suture profondément canaliculée ; deux premiers tours lisses, les suivants ornés de costules axiales extrêmement fines et nombreuses. Dernier tour bien arrondi à la périphérie. Ouverture semi-lunaire, à peine oblique. Columelle arquée, non dilatée au sommet. Labre simple, arqué. Coloration fauve uniforme. Habitat : Stn. 133, Lukonzolwa, 12-[-1912, 1 exemplaire. Cette petite espèce est surtout remarquable par sa suture profon- dément canaliculée. FamiLze DEs BULIMINIDAE. Genre Buliminus ÉEHRENBERG. Buliminus (Ena) Boivini MORELET. 1860. Glandina Boivini, MORELET, Séries Conch., Il, p. 72, pl. V, fig. 5. 1887. Bulimus Boivini Mor., GRANDIDIER, Bull. Soc. Mal. Fr., IV, P- 187. 1890. Bulimus (Cerastus) mamboiensis, E. A. SMITH, Ann. and Mag. NattEse, Sem VIp MS 2 pl et 1807. Buliminus Boivini Mor., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. AT MD ADI 1808. Buliminus movenensis, STURANY, Südafr. Moll., p. 66, pl. I, fig 4451 1800. Buliminus Boivini Mor., E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. Lond., P. 587. 1900. Buliminus (Cerastus) Boivini Mor., KOBELT, Conch. Cab., 2° édit., p. 635, pl. 97, fig. 2. 1900. Buliminus (Pachnodes) movenensis Stur., KOBELT, Conch. Cab, 2° édit., p. 632, pl. 96, fig. 19-21. 1912. Ena boivini Mor., CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus., XI, p. 163. Habitat : Stn. 34, Malema, 2° lat. N., Congo supérieur, 14-X-1910, 1 exemplaire; stn. 126, Lukonzolwa, 30-XII-r911, 1 exemplaire jeune; stn. 136, Kakompo, entre Ankoro et Kikondija, 25-X-1911, 1 exemplaire jeune; stn. 171, Kakombo, entre Ankoro — DI — et Kikondja, 8° lat. S., 25-X-1911, 1 exemplaire jeune; stn. 203, Niemba Kunda, près Kiambo, 9-XI-1911, 1 exemplaire jeune; stn. 205, Bukama, 9° lat. S., Katanga, 1 exemplaire jeune. Var. ptychaxis E. A. Surrx. 1880. Bulimus (Buliminus) ptychaxis, E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. Lond.:, p.346, pl XKXTI, fig. 3: 1881. Buliminus ptychaxis Sm., CROSSE, Journ. de Conch., XXIX, PP 139, 299. 1886. Bulimus ptychaxis Sm., PELSENEER, Bull. Mus. Roy. Hist. Nat. Belc., IV, p. 104. 1890. Bulimus (Cerastus) ptychaxis Sm., E. A. SMITH, Ann. and Mae. Nat. Hist,, 6° sér., VI, p. 147 (var). 1900. Buliminus (Rhachis) ptychaxis Sm., KOBELT, Conch. Cab., 2‘ édit, p. 657, pl. toi, fig. 1. Habitat : Stn. 112, Mufumbi, le long du Luapula, 11° lat. S., 10-II-1912, 1 exemplaire jeune; stn. 117, Elisabethville, Katanga, 14-111-1912, 1 exemplaire. Buliminus (Cerastus) Stuhimanni VON MARTENS. 1805. Buliminus Stuhlmanni, VON MARTENS, Sitzungsber. Ges. Naturf. Fr., p: 128. 1807. Buliminus Stuhlmanni, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p.63, pl IX, g26,"20; 1901. Buliminus (Cerastus?) Stuhlmanni V. M., KOBELT. Conch. Cab., 20edit., 1 SOO DIRE RTE TO: Habitat : Stn. 42, Vieux Kassongo, 16-XII-1911, 6 exemplaires jeunes; stn. 124, Lukonzolwa, 22-I-1912, 2 exemplaires jeunes; stn. 135, Lukolela, Moyen Congo, 5-X-1910, 1 exemplaire jeune; stn. 143, Kisantu, Bas-Congo, 2r-IX-1910, 1 exemplaire adulte. Buliminus (Rhachis) Braunsi VON MARTENS. 1869. Buliminus (Rhachis) Braunsii, VON MARTENS, Nachrichtsbl. d. D. Mal. Ges:, p: 150. 1869. Buliminus Braunsii, VON MARTENS, v. der Decken's Reise in Ostafr., IIT, p. 160. DO — 42 1872. Buliminus Braunsii v. M., PFEIFFER, Novitates, IV, p. 49, pl. 118, fig. 11 (tantum). 1878. Buliminus (Rhachis) Braunsii v. M., VON MARTENS, Monatsber. Akad. Wiss. Berl., p. 293. 1881. Bulimus (Buliminus) Braunsii v. M., SMITH, Proc. Zool. Soc Lond., p. 281, pl. XXXTII, fig: 77°. 1889. Rachis Braunsi Y. M., BOURGUIGNAT, Moll. Afr. Équat., P. 59. 1880. Rachis Bloyeti, BOURGUIGNAT, Moll. Afr. Equat., p. 60. 1807. Buliminus (Rhachis) Braunsi, VON MARTENS, Besch. Weicht. DROPAENpE72 Habitat : Stn. 58, Mufungwa, Katanga, 11-XII-1911, 1 exem- plaire jeune; stn. 170, Bukama, Katanga, 9-I[T-1911, r exemplaire; stn. 175, Kipochi, sur le Luapula, 12° lat. S., 16-[I-1912, 2 exem- plaires jeunes. Buliminus (Rhachis) Braunsi VOX MARTENS var. quadricin= gulata E. A. Surrx. 1860. Buliminus Braunsii, VON MARTENS (ex parte), Novitates, IV, pl. CXVIITL, fig. r2 (tantum). 1890. Bulimus (Rhichis) quadricingulatus, E. A. SMITH, Ann. and Mag. Nat. Hist., 6 ser. Ml, 153, pl, fige6: 1807. Buliminus (Rhachis) Braunstü, var. quadricingulatus Sm., VON MaARTENS, Besch. Weicht. D. O. Afr., p. 72. Habitat : Stn. 177, Kalengwe, Katanga, 9° 30’ lat. S., 1 exem- 10) 5 =) 9 plaire jeune. « Buliminus (Rhachis) punctatus ANTON. 1830. Bulimus punctatus, ANTON, Verz. Conch. Samml., p. 42. 1845. Bulimus Ferussaci, DUNKER, Zeitschr. f. Malakoz., p. 164. 1848. Bulimus Ferussaci Dunk., PFEIFFER, Mon. Hel., IL, p. 212. 1848. Bulimus punctatus Ant., PFEIFFER, Mon. Hel., II, p. 272. 1849. Bulimus punctatus Ant., REEVE, Conch. Icon., pl. LXWV, fig. 452. 1840. Bulimus Ferussaci Dunk., REEVE, Ibid., pl. LXIV, fig. 441. 1850. Bulimus punctatus Ant., PFEIFFER, Conch. Cab., 2° édit., p. 229, pl. 62, fig. 22-24. 1851. Bulimus punctatus Ant., DESHAYES 7 FÉRUSSAC, Hist. Nat. Moll., IL, 2° p., p. 86, pl. 157, fig. 7-8. 1853. Bulimus Ferussaci Dunk., DuNKER, Moll. Guin., p. 6, pl. I, fig. 36, 36. 1859. Bulimus (Rhachis) punctatus Ant., VON MARTENS, Mal. BIT DALIE: 1860. Bulimus punctatus Ant., MORELEF, Séries Conch.. IL, p. 66. 1861. Buliminus (Rhachis) punctatus Ant., ALBERS, Heliceen, 2° édit., DS 1869. Buliminus (Rhachis) punctatus Ant., VON MARTENS, v. d. Deckens Reise, p. 59. 1869. Buliminus punctatus Ant., VON MARTENS, Nachrichtsbl., p. 153. 1870. Bulimus (Rhachis) punctatus Ant., HANLEY et THÉOBALD, Conch. Indica, p- 10, pl. XX, fig. 10. 1878. Buliminus (Rhachis) punctatus Ant., NEVILL, Hand List Indian Mus., 1, p.130. 1878. Buliminus (Rhachis) punctatus Ant., VON MARTENS, Monatsber. Akad. Wiss. Berlin, p. 294. 1879. Buliminus punctatus Ant., GIBBONS, Journ. of Conch., I, p. 144. 1880. Buliminus punctatus Ant., GRAVEN, Proc. Zool Soc Lond., DAS 1889. Rachisellus punctatus Ant , BOURGUIGNAT, Moll.Afr. Équat., p. 69. 1889. Rachisellus Ledoulxi, BOURGUIGNAT, Ibid., p. 70, pl. V, fig. 10, 11. 1803. Buliminus (Pachnodus) jejunus, MELVILL et PONSONBY, Ann. and Mag. Nat. Hist., sér. VI, vol. XII, p. 106, pl. IT, fig. 7. 1807. Buliminus (Rhachis) punctatus Ant., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p. 76. 1901. Buliminus(Pachnodus ?) jejunus, MELV. et PONS. KOBELT, Conch. Cab., 2° édit., p. 794, pl. 117, fig. 5. 1912. Ena (Rhachisellus) punctata Ant., CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus:,-XL,,p. 173. Habitat : Stn. 217, Dar-es-Salam, Afrique orientale allemande, 2 exemplaires. FaAMtLzze DES ACHATINIDAE. Genre Achatina DE LAMARCK. Achatina (Achatina) oblitterata DAUTZENBERG. 1869. Achatina var., PFEIFFER, Malakoz. Blätt., p. 256, pl. IL., fig. 1-4. 1890. Achatina oblitterata, DAUTZENBERG, Bull. Acad. Roy. Belg., XX, p. 567, pl. I, fig. r (Léopoldville). 1904. Achatina oblitterata, PILSBRY in TRYON, Man. of Conch., XVII, p. 13, pl. 18, fig. 20; pl. 19, fig. 24-25. 1913. Achatina (Achatina) oblitterata, Dautz., GERMAIN, Bulletin Muséum hist. nat., p. 283. Habitat : Stn. 105, Ile de l'Éléphant (rives du Congo), 3° lat. S., 30-IX-1910, 2 exemplaires. Achatina (Achatina) iostoma PFEIFFER.: . Achatina iostoma, PFEIFFER, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 86 (Fernando-Po). . Achatina iostoma, PFEIFFER, Mon. Hel., III, p. 485. . Achatina iostoma, PFEIFFER, Conch. Cab , 2° édit, p. 360, pl. 43, fig. 7. . Achatina iostoma Pfr., ALBERS, Die Heliceen, 2° édit., p. 201. . Achatina balteata, VOX MARTENS (non Reeve), Monatsber. Berl. Ges. naturf. Fr., p. 258, pl. 2, fig. 2 (Victoria). . Achatina iostoma, PFEIFFER, Nomencl. Hel , p. 265. . Achatina iostoma Pfr., BOURGUIGNAT, Moll. Afr. Equat., p. 77. . Achatina iostoma Pfr., D'AILLY, Contr. Moll. Caméroun, p. 65. . Achatina rugosa, PUTZEYS, Bull. Soc. Roy. Malac. Belg., XXXIII, p. LXXXIIT, fig. 2 (Manyéma). . Achatina rugosa, DUPUIS et PUTZEYS, Ann. Soc. Roy. Malac. Belg., XXXVI, p. LX (de la rive droite du Lualaba aux Stanley- Falls). . Achatina iostoma Pfr., PILSBRY ?7 TRYON, Man. of Conch., XVII, p. 32, n° 30, pl. XVII, fig. 18, et pl. XLIL, fig. ro. . Achatina iostoma Pfr., BÔTTGER, Nachrichtsbl., p. 160. . Achatina iostoma Pfr., PILSBRY 7 TRYON, Man. of Conch., XVII, D-22 pl te ro tiplM 2 tie ro; 5. Achatina rugosa Putz., PILSBRY #7 TRYON, Ibid., p. 30, pl. 34, fig. 12; pl33, fig. 8-0. . Achatina rugosa Putz., GERMAIN, Moll. Tanganvyika, p. 22-23, fig. 1 (Haut-Congo). Habitat : Stn. 243, Bukama, Katanga, 0° lat. S., 1 exemplaire. Nous croyons devoir réunir l'A. rugosa PUuTzEYs à l'A. 2ostoma PrR., car nous ne pouvons découvrir entre eux aucun caractère constant : la coloration violette de la columelleserencontre chez cer- tains exemplaires de 7ugosa, et la sculpture et la coloration varient chez les deux. Quant à l'A. balteata REEVE, il est plus solide, son ouverture est moins haute et 1l présente, à la périphérie du deuxième: 25 = \ tour, une bande continue brune qui ne s’observe ni chez l'os{oma ni chez le rugosa. Il existe des À. zostoma avant une bande médiane brune sur le dernier tour, ce qui les rapproche de l'A. halteata REEVE, espèce plus spécialement répandue dans le bassin du Congo, tandis que l'iostoma typique vit dans l'Afrique occidentale. Nous ne serions d'ailleurs pas éloignés de considérer ces deux Achatines comme des formes d'une même espèce. Achatina (Achatina) leucostyla PILsBRY. 1904. Achatina panthera var. leucostyla, PILSBRY in TRYON, Man. of Conch., XVIL, p. 45, pl. 39, fig. 33; pl. 40, fig. 2, 3. 1905. Achatina leucostyla, PILSBRY in TRYON, Man. of Conch., XMIT, p. 216. Habitat : Stn. 241, Dar-es-Salam, Afrique orientale allemande, 1 bel exemplaire. Achatina (Achatina) immaculata LAMARCK. 1821. Achatina(Cochlitoma) immaculata, LAMARCK ir FÉRUSSAC, Fabl. Syst., p. 60. 822. Achatina immaculata, LAMARCK, Anim. s. vert., VI, 2°p,p. 128. 1830. Achatina immaculata Lam., DESHAYES, Encycl. méthod., II, 12e 9: 1838. Achatina immaculata Lam., DESHAYES 7 LAMARCK, Anim s. Vent 2 edit NUESp#205 1838. Achatina immaculata Lam., BECK, Index, p. 75. 1848. Achatina immaculata Lam., KRAUSS, Südafr. Moll., p. 81. 1848. Achatina immaculata Lam., PFEIFFER, Mon. Hel., Il, p. 251. 1851. Achatina immaculata Lam., DESHAYES in FÉRUSSAC, Hist. Nat. Mol” tPÆSp pure, philo: 1853. Achatina immaculata Lam., PFEIFFER, Mon. Hel., III, p. 482. 1859. Achatina immaculata Lam., PFEIFFER, Mon Hel,, IV, p. 600. 1863. Achatina immaculata Lam., PFECIFFER, Mon. Hel., VI, p. 211. 1870. Achalina immaculata Lam., GiBBONS, Journ. of Conch., Il, p. 143 (Delagoa Bay). 1881. Achatina immaculata Lam., lPFEIFFER, Nomencl. Hel. viv., p. 264. | 1880. Achatina immaculata Lam., BOURGUIGNAT, Moll. Afr. Équat., P: 75: — 26 — 1890. Achalina immaculala Lam., SMITH, Ann. and Mag. Nat. Hist., 6ssér., MT, p.399: 1898. Achatina immaculala Lam., SIURANY, Catal. Südafr. Moll., p. 55. 1809. Achalina immaculata Lam., SMITH, Proc. Mal. Soc. Lond., II, p. 309, fig. , 2 épiphragme. 1809. Achalina immaculata Lam., SMrrH, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 380. 1900. Achalina immmaculata Lam., VON MaAaRTENS, Sitzungsber. Ges naturf. Fr. p. 110. 1904. Achatina immaculata Lam., PILSBRY #7 TRYON, Man. of Conch., XVI, p 50, pl IL fe 35 1907. Achatina immaculala Lam., MELVILL et STANDEN, Manchester Memoirs, LI, 4, p. 12: 1912. Achalina immaculata Lam P. 195. CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus., ) Habitat : Stn. 238, Delagoa Bay, Lourenco Marquez, 1 exem- plaire. Achatina (Achatina) fragilis E. A. Surrx. 1899. -1chatina fragilis, E. À. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 501, pl. XXXV, fig. 3-4. 1902. Achatina fragilis Sm., ANCEY, Journal de Conchy1., p. 278, fig. 6. 1904. Achatina fragilis Sm., PILSBRY #7 TRYON, Manual of Conchol., 28sér., Pulm:, XMIL p 64, n56 pl IX, fig 25206: Habitat : Stn. 108, entre Sangwe et Kiambi, Katanga, 1 exemplaire. Achatina (Achatina) glaucina (Ancey) Sir. 1800. Achatina glaucina, ANCEY mss in E. À. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 590, pl. XXXIV, fig. 2-3. 1004. Achatina glaucina Ancey, PILSBRY in TRYON, Manual ofConchyol., 2e sér., Pulmon., XVII, p. 64, n°57, pl. VIT, fig: 19-20: Habitat : Stn. 246, Bukama, Katanga, 9° lat. S., 1 exemplaire. Achatina (Achatina) Putzeysi D'AUTZENBERG et GERMAIN (nom. nov.). 1599. Achatina sylvatica, PUTZEYS (non PFEIFFER), Bull. Soc. Row. Malac. Bele., pp. LXXXIIT et LXXXIV, fig. 3 (Nyangwé). — 27 — 1904. Achatina sylvatica Putz., PILSBRY (non PFEIFFER), Man. of Conch., XVIL, p. 28, pl. 17, fig. 14, 15, 16. Le nom Achatina sylvatica ne peut être conservé pour cette espèce, parce que L. PFEIFFER avait désigné en 1848 sous le même nom (Symb.,11,p. 135, et Monogr. Helic., II, p. 262) une coquille fort différente, décrite précédemment par SPix sous le nom de Columna sylvatica et qui est classée actuellement dans le genre Obeliscus. Nous proposons de substituer le nom d'Achatina Putzeysr à celui d'Achatina sylvatica PUTZEYS (non PFEIFFER). Habitat : Stn. 3, La Lowa, 1 exemplaire flammulé; stn. 45, Nouvelle-Anvers, Congo supérieur, 9° 30' lat. N., 9-X-1910, 4 exemplaires dont 2 jaunes unicolores et 2 flammulés; stn. 254, Ankoro, Katanga, 1 exemplaire très court et obèse. Le] Achatina (Achatina) Schoutedeni nov. sp. — PI. I,f (grandeur naturelle). ©, e] Testa imperforata, parum solida, subhellucida, ovato-elongata. Spira elata, apice obtuso. Anfr.s8 sat convexi : superi 3 laevigati, sub lente lamen minutissime trregulariter punctulati; ceteri plicis longitudinalibus confertis ac striis transversis crebris undique granulatim decussati. In anfr.ultimi infera dimidia parte, sculptura aliquantum obsolescit, sed oculo nudo etiam se ostendit. Apertura ovato-oblonga.Columella fere recta et ad basin anguste truncata. Color pallide lutescens : anfr. primi tres concolores, cetert strigis longitudinalibus fusco castaneis plus minusve fulguratis, sat regularibus, sed hic illic tamen interruptis vel confluentibus, ornati. Altit 58; diam. maj. 23 millim.; apertura 25 millim. alta; 12 millim. lata. Coquille imperforée, peu épaisse, un peu translucide, ovale- allongée. Spire élevée, obtuse au sommet, composée de 8 tours assez convexes : les premiers paraissent lisses, mais présentent, lorsqu'on les examine sous la loupe, des ponctuations irrégulières. Les autres tours sont garnis de plis longitudinaux et de stries trans- versales qui forment par leur rencontre une réticulation granuleuse dont les granulations sont allongées dans le sens axial. Sur la moitié inférieure du dernier tour, la sculpture s’atténue beaucoup, LANDE mais reste cependant bien visible, même à l'œil nu. Ouverture ovale-allongée. Columelle presque droite, étroitement tronquée à la base. Coloration d'un blanc crême : trois premiers tours unicolores, les autres ornés de flammules longitudinales plus ou moins fulgurées, d'un brun marron, assez régulièrement espacées, mais interrompues et confluentes par-ci par-là. Ces flammules s'élar- gissent et deviennent plus foncées vers la base des tours, tandis qu'elles s'amincissent vers le haut et ont même une tendance à disparaître à proximité de la suture. Habitat : Stn. 107, entre Sangwe et Kiambi (Katanga). Un exemplaire et un fragment. Nous sommes heureux d’attacher à cette belle espèce le nom de notre savant confrère M. SCHOUTEDEN, directeur de la Revue zoologique africaine. C’est de l'A. Capelloi FurtTADo (Journ. de Conch., XXXIV, 1886, p. 143, pl. VII, fig. 2) que l’A. Scroute- dent se rapproche le plus, mais il est plus fragile, son sommet est plus obtus, son dernier tour plus haut, en proportion, sa coloration est plus claire et ses flammules sont plus espacées et plus régu- lièrement disposées. Achatina (Cochlitoma) Zzebra CHEMNITZ. 1758 SEBA, Mus., IL, pl. LXXI, fig. 4-5. 1767. Bulla achatina var. livida, LINNÉ, Syst. Nat., édit. XII, p. 1186. 1771. Le turbanture, KNORR, Délices des yeux, V, pl. 12, fig. 2. 1773. Buccinum achatinum &, MüLLER, Hist. Vermium, II, p. 141. 1778. Bulla achatina 3, BORN, Index rer. natur. Mus. Caes. Vindob., p: 195: 1780. Bulla achatina, BORN (ex parte), lestac. Mus. Caes. Vindob., p. 208, pl. 10, fig. 1 (tantum). 1780. . FAVANNE DE MONCERVELLE, La Conchyl., DIMERVPS TE ENTEE ; 1786. Bulla Zebra, etc., CHEMNITIZ, Conch. Cab., IX, 2° partie, p. 22, pl. 118, fig. 1014. 1790. Bulla Zebra, GMELIN (ex parte), Syst. Nat., édit. XIIE, p. 3431. 1792. Bulimus zebra, BRUGUIÈRE, Encyel. méthod., I, p. 3 2. Achatina zebra Chemn., REEVE, Conch. Syst., Il, p. 88 — 29 — . Ampulla Zebra, BOLTEN, Mus. Boltenianum, p. 111. Ampulla Quagga, BOLTEN, Ibid., p. 111. . Achatina zebra, DE Roissy, Hist. Nat. Moll., V, p. 355. . Achatinus zebra, MONTFORT, Conchyl. Syst., II, p. 419 (excel. pl. 105). . Bulimus zebra, PERRY, Conch., pl. 30, fig. 3. . Bulla achatina var., DILLWYN, Descr. Catal., I, p. 495. . Achatina zebra, LAMARCK, Anim. s. vert., VI, 2° partie, p. 128. 7. Achatina Bvorniana, BECK, Index, p. 75. . Achatina zebra (Ch.) de Roissy, BECK, Index, p. 75. Achatina tigrina, BECK, Index, p. 75. Achatina zebra, LAMARCK, Anim. s. vert., édit. Deshayes, VIII, P. 295. . Achatina zebra Lam., POTIEZ et MICHAUD, Galerie de Douai, I, D HAT pl. CELXXIX (var). . Achatina Chemnitziano, PFEIFFER, SyYmb.. IL, p. 132. . Achatine éburnoïde, SGANZIN, Catal. Coq. île de France, île Bour- bon et Madagascar, p. 17. . Achatina zebra Ch., PFEIFFER, Mon. Helic., II, p. 250. . Achatina zebra Lam., KRAUSS, Südafr. Moll., p. 80. . Achatina zebra Ch., REEVE, Conch. lcon., pl. VIT, fig. 23. . Archachatina zebra Ch., ALBERS, Die Heliceen, p. 190. . Achatina zebra Ch., DESHAYES 7 FÉRUSSAC, Hist. Nat. Moll, IL, 2° partie, p. 156, pl. 133. Achatina zebra Ch., PFEIFFER, Mon. Hel., II, p. 482. Achatina obesa, PFEIFFER, Malakoz. BI., p. 224. . Achatina zebra Ch., PFEIFFER, Conch. Cab., 2° édit., p. 291, pl. 2, fe DIM22 Mb Achatina zebra Ch., PFEIFFER, Mon. Hel., IV, p. 600. . Achatina zebra Ch., CHENU, Manuel de Conch., I, p. 429, fig. 3165. Achatina obesa, PFEIFFER, Mon. Helic., IV, p. 600. . Achatina capensis, ALBERS, Die Heliceen, 2° édit., p. 203 (note 4). . Achatina zebra Ch., ALBERS, Die Heliceen, 2° édit., p. 201. . Achatina zebra Ch., PFEIFFER, Mon-Helic., VI, p. 212. . Achatina obesa, PFEIFFER, Mon. Helic., VI, p. 212. . Achatina (Achatina) zebra Ch., SEMPER, Reïisen im Arch. der Philippinen, III, p. 144, pl. XII, fig. 22°, 22? (embryon). . Achatina obesa, PFEIFFER, Mon. Hel., VIII, p. 273. . Achatina zebra Ch., KOBELT, llustr. Conchylienb., I, p. 261. . Achatina zebra Ch., TRYON, Man. of Conch., III, p. 59, pl. XCVIIT, fig43: 1889. 1880. 1890. 1808. 1898. 1902. 1904. 1912. Achatina zebra Ch., BoURGUIGNAT, Moll. Afr. Équat., p. 76. Achatina Zebra Ch., MORELET, Journ. de Conch., XXX VII, p. 10. Achatina zebra Ch., SMITH, Ann. and Mag. Nat. Hist., 6° sér., VI, p. 392. Achatina zebra Chemn., STURANY, Catal. Südafr. Moll., p. 58 Achatina zebra Chemn., MELVILL et PONSONBY, Proc. Malac. Soc. Lond., IT, p. 170. Achatina zebra Chemn., E. A. SMrtrH, Proc. Malac. Soc. of Lond., V, p. 160. * Cochlitoma zebra Chemn., PILSBRY ir TRYON, Mau. of Conch., NV Ip SSD NA Le RO DIM RLE 07e Achatina zebra Chemn., CONNOLLY, Ann. South. Afr. Mus., p. 203. Habitat : Stn. 239, Port Elisabeth, Colonie du Cap, 23-VII- 1912, 1 exemplaire. Genre Burtoa BOURGUIGNAT. Burtoa nilotica PFrEIrFER fa. typica. 1861. 1862. 1804. 1805. 1868. 1970. 1070. Bulimus niloticus, PREIFFER, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 24 (Sources du Nil Blanc). Bulimus Nrloticus, PFEIFFER, Malakoz. BI., VII, p. 14. Limicolaria (Bulimus) nilotica Pfr., DOHRN, Proc. Zool. Soc. Lond , p. 116 (Uganda, Karagwa). . Achatina (Limicolaria) Nüilotica Pfr., VON MARTENS, Malakoz. BIS D 2106) . Achatina (Limicolaria) Nilotica Pfr., VON MaRTENS, Malakoz. BI°,-XTIT, p.91: Bulimus Niloticus PFEIFFER, Mon. Helic., VI, p. 86. Bulimus Niloticus Pfr., MORELET, Voyage Welwitsch, p. 48. Limicolaria Nüilotica Pfr., PFEIFFER, Novitates, IV, pp. 5-6 (ex parte), pl. CX, fig. 2. Achatina nilotica, VON MARTENS, Malakoz. BI, XVII, p. 32 (tantum). . Achatina(Limicolaria) nilotica Pfr., VON MARTENS, Malakoz. BI., XXI, p.38 . Achatina nilotica Pfr., JIcKELtr, Moll. N. O. Afr., p. 151. . Achatina (Limicolaria) nilotica Pfr., E. À. SMITH, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 345. . Limicolaria Nilotica Pfr., PFEIFFER et CLESSIN, Nomencl. Helic., p: 202. — 31 — 1881. Limicolaria Nüilotica Pfr., CROSSE, Journ. de Conch., XXIX, pp. 138, 206, 1880. Burtoa Nilotica Pfr., BOURGUIGNAT, Mall. Afr. Equat., p. 80. 1839. Livinhacia Nilotica Pfr., CROSSE, Journ. de Conch., XXXVII, P- 100. 1801. Achatina (Livinhacia) nilotica Pfr., VON MARTENS, Sitzungesber. Ges. Naturf. Fr. Berl., p. 14. 1893. Livinhacia nilotica Pfr., KOBELT, Conch. Cab, 2° édit., p. 5, pl. 1, IE Je 1803. Livinhacia nilotica Pfr., E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p 634. 1805. Burtoa nilotica Pfr., E. À. SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond., I, p.323. 1897. Limicolaria (Livinhacia) nilotica Pfr., VON MARTENS, Besch. Weicht. D. O. Afr., p. 94. 1904. Burtoa nilotica Pir., PILSBRY 27 TRYON, Manual of Conch.,-XVI, p. 300, pl. 27, fig. 5. 1906. Burtoa nilotica Pfr., REYNELL, Proc. Malac. Soc. of Lond., VII, DO DA es: 1906. Burtoa nilotica Pir., GERMAIN, Bull du Muséum, p. 171. 1906. Achalina (Burtoa) nilotica Pfr., PRESTON, Proc. Malac. Soc of Lond., VIT, p. 80. 1907. Burtoa nilotica Pfr., MELVILL et STANDEN, Manchester Memoirs, IL pe sue 1907. Burloa nilotica Pfr., GERMAIN, Mollusques Afrique centr.. franç., P- 487. 1912. Burtoa nilotica Pfr., CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus., p. 180. 1912. Burtoa nilotica Pfr., GERMAIN, Bull. Muséum hist. nat., p. 434. 1913. Burtoa nilotica Pfr., GERMAIN, Bull. Muséum hist. nat., p. 285. Habitat : Stn. 244, Bukama, 9° lat. S., Katanga, 1 exemplaire. Burtoa nilotica PFEIFFER var. Dupuisi PUTZEYS. 1809. Zivinhacia Dupuisi, PUTZEYS, Diagn. Coq. nouv. Congo #7 Bull. Soc. Roy. Malac. Bele:, p. LXXXI, fig: 1. 1904. Burloa Dupuisi Putz., PILSBRY 7 TRYON, Manual, XVI, p. 306, DIR 25 ion. 1911. Burloa Louisettae, JOUSSEAUME, Bull. Soc. Zool. Fr., XXXVI, p. 94, fig. Habitat : Stn. 240, Kibombo, Congo supérieur, 4° lat. S., 1 exemplaire. — 32 — Var. obliqua VON MARTENS. 1805. Limicolaria nilotica Pfr. var. obliqua, VON MARTENS, Nachrichts- blatt d. d. Malakoz. Ges., p. 187. 1807. Limicolaria (Livinhacia) nilotica Pfr. var. obliqua, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p. 07, fig. 1904. Burtoa nilotica Pfr var. obligua V. MRTS., PILSBRY i7 TRYON, Manual, 2° sér., XVI, p. 303, pl. 30, fig. 18. Habitat : Stn. 249, près d'Ankoro, Katanga, 1 exemplaire très frais, avec son épiderme brun foncé et l'ouverture colorée de rose très vif. Genre Limicolaria SCHUMACHER. Limicolaria Martensi E. À. Surrx (emend.). 1904. ? Limicolaria tenebrica, DOHRN (non Reeve), Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 116. 1866. Limicolaria tenebrica, H. ADAMS (non Reeve), Proc. Zool. Soc. of Lond., p.375. 1880. Achatina (Limicolaria) Martensiana, E. À. SMITH, Proc. Zool, Soc. of Lond., p. 345, pl. XXXI, fig. 1, et var. multifida, fig. 1%. 1881. Limicolaria Martensiana Sm., CROSSE, Journ. de Conch., XXIX, PP. 135, 207 1855. Limicolaria Martensiana Sm., GRANDIDIER, Bull. Soc. Malac. 1e UT jo 102 1885. Limicolaria Giraudi, BOURGUIGNAT, Moll. Giraud, p. 24. 1886. Limicolaria Martensiana Sm., PELSENEER, Bull. Mus. Hist. Nat. Belgique, p. 104. à 1889. Limicolaria Giraudi, BOURGUIGNAT, Moll. Afrique Équat., p. 104, DIMÉMHEN7ES 1900. Limicolaria Martensiana Sm., SOWERBY, Shells of Tanganyika, flo. 18. 1893. Limicolaria Martensiana Sm., SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., P- 034. 1894. Limicolaria Martensiana Sm., STURANY, Durch Masaïland zur Nilquelle, p. 15. 1895. Limicolaria Martensiana Sm., KOBELT, Conch. Cab., 2° édit., p.57, pl. 18, fig 2-7, et var: elongata, pl. 21, fig. 2, 3. 1898. Limicolaria Martensiana Sm., VON MARTENS, Beschalte Weicht. DO Aîr.,;p. 108, pl x fe 10; 1904. Limicolaria Martensiana Sm., PILSBRY À TRYON, Man. of Conch., 2° sér., XVI, p. 2So, pl. 34, fig. 33-40 1905. Limicolaria Martensi Sm., GERMAIN, Bull. du Muséum, p. 255 1906. Limicolaria Martensi Sm., GERMAIN, Bull. du Muséum, pp. 296, 497. 1906. Limicolaria Martensiana Sm., PRESTON, Proc Malac. Soc. of Lond., VII, p. 80. 1908. Limicolaria MartensianaSm., DAUTZENBERG, Récoltes Ch. Alluaud in Journ. de Conch., LVI, p. 13. 1908. Limicolaria Martensi Sm., GERMAIN, Moll. Lac Tanganyika, p 27. 1900. Limicolaria Martensi Sm., GERMAIN, Bull. du Muséum, p. 272. 1011. Limicolaria Martensi Sm., GERMAIN, Notice malacologique, Doc. scient. Mission Tilho, IL, p. 173 Habitat: Stn: 2, La Lowa, entre 1° et 2° lat. S., sur le Lualaba, près de Ponthierville. Var. ex colore albina nov. var. D'une coloration blanc jaunâtre uniforme, sans flammules; columelle teintée de violet. Habitat : Stn. 2, La Lowa, entre 1° et 2° lat. S., sur le Lualaba, près de Ponthierville, 1 exemplaire. Var. ex. forma elongata VON MARTENS. 1883. Limicolaria Martensiana, var. elongata, VON MARTENS, Sitzungsb. der Ges. Naturf. Fr., p. 72. 1885. Limicolaria Martensiana, var. elongata, VON MARTENS, Conch. Mittheilungen, IL, p. 180, pl. XXXIV, fig. 1, 2. Habitat : Stn. 2, La Lowa, entre 1° et 2° lat. S., sur le Lualaba, près de Ponthierville, 1 exemplaire, appartenant à la var. ex colore albina. On aperçoit sur le dernier tour quelques légères indications de flammules qui ne se détachent sur le fond jaunâtre que par une teinte à peine plus claire. La var. e/ongata se distingue du type par sa forme plus étroite et plus allongée. Var. ex forma eximia VON MARTENS. 1895. Limicolaria Martensiana Sm., var. eximia, VON MARTENS, Nach- richtsbl. d D Malak. Ges., p. 183. 1807. Limicolaria Martensiana Sm., var. éxmmia, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p. 110, pl. V, fig. 34, 34°. Habitat : Stn. 109, Bukama, 9’ 30’ lat. S., Katanga, 2 exem- plaires. Cette variété est remarquable par sa grande taille, sa forme large et ses tours convexes. Genre Perideriopsis Düpuis et PurzEYs. Perideriopsis fallsensis Dupuis et PUTZEYSs. 1900. Perideriopsis fallsensis, DUPUIS et PUTIZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg., pp. XIII-XIV, fig. 19-20. 1904. Perideriopsis fallsensis Dup. et Putz., PILSBRY ir TRYON, Manual of Conchol., 2° série, Pulmon., XVI, p. 244, pl. 17, fig. 82-83. Habitat : Stn. 4, bords de la Lowa, entre 1° et 2° lat. S., 1 exemplaire. Genre Ceras Dupuis et PurzEys. Ceras Dautzenbergi Dupuis et Purzeys. 1001. Ceras Dautzenber gi, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg., p. XXX VIII, fig. ro. 1904. Ceras Dautzenbergi, Dup. et Putz., PILSBRY 22 TRYON, Manual of Conchology, 2°sér., Pulmon., XVII, p. 155, n° 1, pl. XCIW, fig. 3. Habitat : Stn. 21, Vieux Kassongo, Manyema, 16-XII-1910, 1 exemplaire. Genre Pseudoglessula BOETTGER. Pseudoglessula gracilior E. A. Surrx. 1904. Pseudoglessula gracilior, E. À. SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond., VI, p. 60, fig. III. 1905. Pseudoglessula gracilior Sm., PILSBRY ir TRYON, Manual of Con- chol., 2° sér., Pulmon., XVII, p: 167, n° 15, pl. LXT, fig. 92: Habitat : Stn. 162, Kapovyo, entre Kiambi et Sampwe, 12-XI- 1911, I exemplaire. Pseudoglessula Lemairei nov. sp. — PI. IV, fig. 17, 18 (X5). Testa imperforata, tenuis, subulato-turrila. Spira elata, versus apicem paululum attenuata, apice subhapilloso. Anfr. 10 convexi, sulura impressa juncti : primi 2 leves, ceteri oblique costulati; costulae filiformes, sat remo- ae, in anfr. ultimo debiliores fiunt. Anfr. ullimi peripheria subangulata. Apertura ovato-rotundata, marpinibus callo tenuissimo junctis ; columella valde incrassata etin bast brevissime truncata ; labrum simplex et arcuatum. Color saturate fulvus ; columella paullo pallidior. Altit. 14; diam. may. 4 millim.; apertura 3 millim. alla, 2 millim. lata. Coquille imperforée, mince, allongée, turriculée. Spire haute, légèrement atténuée vers le sommet, qui est subpapilleux, com- posée de 10 tours convexes, séparés par une suture bien accusée. Les deux premiers tours sont lisses, les autres ornés de costules obliques filiformes très délicates, assez espacées et qui s’atténuent encore sur le dernier tour. Dernier tour subanguleux à la péri- phérie. Ouverture ovale-arrondie, bords du péristome reliés par une callosité appliquée très mince. Columelle fortement arquée, épaissie, brièvement tronquée à la base. Labre simple, arqué. Coloration fauve assez foncé; columelle un peu plus claire. Habitat : Stn. 89, Lukonzolwa (Katanga), 12-I-1912, 5 exem- plaires. Il est intéressant de constater que cette espèce rappelle, comme forme générale et comme ornementation, certains seudoglessula de l'Afrique occidentale, notamment le Pseudoglessula fuscidula MORELET ('). Genre Subulina BECK. Subulina perstriata VON MARTENS. 1805. Subulina perstriata, VON MARTENS, Nachrichtsbl. d. d. Malak. Ges., p. 184. *) MORELEï (A.), Séries conchyliologiques, 1, 1858, p. 26, pl. I, fig. 9 (Achatina\. 1807. Subulina (s.s.) perstriala, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. AD 22 DL NERO 1906. Subulina perstriata v. M., PILSBRY i7 TRYON, Manual of Conch., 2° série, Pulmon.; XVIII, p. 89, n° 24, pl. XIV, fig 39. Habitat : Stn. 18, Lukolela, Moyen-Congo, 1° lat. S., 5-X-1910, 3 exemplaires défectueux; stn. 40, Malema, Congo supérieur, 2° lat. N., 14-X-1910, 2 exemplaires (var.). Subulina normalis MORELET. 1885. Stenogyra normalis, MORELET, Journ. de Conch., XXXIII, p. 24, PM, 1906. Subulina normalis Mor., PILSBRY 272 TRYON, Manual of Conch ,. 2Esérie, Pulmon.; XVIIL,.p. 82; n°20, pl. KIT, fe 25: Habitat : Stn. 53, bords du Congo, près Kwamouth 3° 30’ lat. S., 30-IX-1910, 5 exemplaires. Subulina leia Purzeys. 1599. Subulina leia, PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg , p. LVII, fig. 8. 1907. Subulina leia Putz., PILSBRY À TRYON, Manual of Conch., 2° série, Pulmon:; XVIII, p. 84, n°13, pl: XIII, fig 24. Habitat : Stn. 22, Moipungoi, entre Ankoro et Kikondja, Katanga, 7°-8° lat. S., 3-III-1911, 9 exemplaires; stn. 23, Lissala, Bangala, 12-X-1910, 1 exemplaire et 1 fragment; stn. 32, Bukama, Katanga, 9°-:0° lat. S., 6-VI-1911, 12 exemplaires; stn. 64, Kikondja, Katanga, 27-IT 1911, 2 exemplaires; stn. 113, Mufumbi, le long du Luapula, Katanga, 11° lat. S., ro-II-1912, 2 exem- plaires; stn. 121, Lukonzolwa, Katanga, 30-XII-1911, 3 exem- plaires; stn. 147, Kisantu, Bas-Congo, 21-IX-1910, 1 exemplaire ; stn. "186, Kalassa, 17-IÏ-1012, 11° 30° lat S., 2 exemplaires: stn. 202, Niemba Kunda, près Kiambi, 9g-XI-1911, 2 exemplaires jeunes. Subulina subangulata PUrzEYs. 1800. Sudulina subangulata, PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg., p. LVIL, fig. 9. 1906. Subulina subangulata Putz., PILSBRY i72 TRYON, Manual of Conch., 2esérie, Pulmon:; XVIII, p. 84, n° 14, pl. XILL, fig 23. Habitat : Stn. 12, Kisantu (Bas-Congo), 21-IX-1910, 7 exem- plaires. Genre Prosopeas Morrcx. Prosopeas elegans nov. sp. — PI. II, fig. 3, 4 (X15). Testa tenuicula, elongato-turrita. Spira elata, apice obtuso. Anfr-7 con- vexi, sutura impressa et crenulala juncti : brimi tres leves, ceteri costulis longitudinalibus prominulis, quam interstitia vix angustioribus regulariter ornali. Zn anfr. ullimi basi costulae multo debiliores fiunt, sed non omnino evanescunt. Apertura subquadrata. Columella rectiuscula, basin versus torta. Labrum acutum et vix arcuatum. Color albus, subhyalinus. Altit. 11; diam. may. 3,3 millim.; apertura 2,3 millim. alta, 1,5 millim. lata. Coquille mince, allongée-turriculée. Spire élevée, obtuse au som- met, composée de 7 tours convexes, séparés par une suture bien accusée et crénelée par les extrémités des costules. Trois tours embryonnaires lisses, les autres ornés de costules axiales bien sail- lantes, à peine plus étroites que leurs intervalles. Ces côtes s'atténuent beaucoup sur la base du dernier tour, mais sans s’effacer cependant tout à fait. Ouverture subquadrangulaire. Columelle presque perpendiculaire, tordue vers la base. Labre tranchant, à peine arqué. Coloration blanche subhyaline. Habitat : Stn. : 200, Niemba Kunda, près Kiambi, 9-XI-19r17, 3 exemplaires; stn. 122, Lukonzolwa, 12-I-1912, 1 fragment; stn. 160, Lukonzolwa, 12-I-1912, 2 exemplaires. Genre Opeas ALBERS. Opeas venustum E. À. SuirH. 1903. Opeas venusta, E. À. SMITH, Journal of Conch., X, p. 319, pl. IV, fig. 21. — 38 — ' 1906. Opeas venustum Sm., PILSBRY 7 TRYON, Manual of Conch., 2° série, Pulmon.; XVIII, p. 146, n° 17, pl. XV, fig. 60. Habitat : Stn. 30, Bukama, Katanga, 9°-10° lat. S., 7-III-1011, 4 exemplaires; stn. 63, Kikondja, Katanga, 27-II-1911, 2 exem- plaires et 1 fragment. FamiLLe DES SUCCINEIDAE. Genre Succinea IRAPARNAUD. Succinea Baumanni STURANY. 1804. Succinea Baumanni, STURANY, Durch Masaïland zur Nilquelle, D'17 Dl-24, 101 00 5, 20, 21,120: ; 1807. Succinea Baumanni Stur., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr, p. 132, pl: M, fie”35. 1906. Succinea Baumanni Stur., NEUVILLE et ANTHONY, 4° liste Moll. Abyssinie i7 Bull. du Muséum, p. 412. 1908. Succinea Baumannt Stur., NEUVILLE et ANTHONY, Rech. Moll. Abyssinie 27 Ann. Sc. Nat., p. 281. Habitat : Stn. 128, Lukonzolwa, bords du lac Moëro, 30-XI1I- 1911, 2 exemplaires; stn. 165, Nyangwe 31-XIT-1910, 1 exemplaire. Famizze DES LIMNAEIDAE. Genre Limnaea DE LAMARCK. Limnaea (Radix) natalensis KrauUss. 1848. Limnaeus natalensis, KRAUSS, Südafr. Moll., p. 85, pl. V, fig. 1 1862. Limnaeus natalensis Kr., KÜSTER, Conch. Cab., 2° édit., p. 3 pl. 6, fig. 1-3. 1865. Limnaea natalensis Kr., DOHRN, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 23 1868. Limnaea natalensis Kr., MORELET, Voyage Welwitsch, pp. 40, 42. 1860. Limnaeus natalensis Kr., VON MARTENS, v. d. Deckens Reïse, p.152: 1870. Lymnaea natalensis Kr., VON MARTENS, Malakoz. Blätter, p. 85. 1870. Limnaea natalensis Kr., BLANFORD Obs. Géol. et Zool. Abyss., p. 472. 1872. Limnaea natalensis Kr., SOWERBY in REEVE, Conch Icon., pl. VIT, fig. 46. 1873. Limnaea natalensis Kr., VON MARTENS, Malakoz. Blätter, p. 42. 1874. Limnaea natalensis Kr., JICKELI, Moll. N. O. Afr., p. 190, pl. IT, fig. 1. 1877. Limnaea natalensis Kr., E. A. SMITH, Proc. Zool Soc. of Lond., LAC 1881. Limnaea natalensis Kr , E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p.205. 1881. Limnaea natalensis Kr., CROSSE, Journ. de Conch., XXIX, p. 270. 1880. Limnaea natalensis Kr., G. PFEIFFER, Jahrb. Hamburg. Wiss. Anst.; VI .p24. 1889. Limnaea (Limosina) natalensis Kr., BOURGUIGNAT, Moll. Afr. Équat., P- 156. 1801. Limnaea natalensis Kr, E. A. SmirH, Proc. Zool. Soc. of Lond., P- 309. 1904. Limnaea natalensis Kr., E. À. SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond., p. 08. 1906. Limnaea natalensis Kr., E. A. SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond., P. 184. 1008. Limnaea natalensis Kr., GERMAIN, Moll. Lac Tanganvika, p. 14. 1912. Limnaea natalensis Kr., CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus., XF, P. 233. Habitat : Stn. 220, Port Elisabeth, Colonie du Cap, 23-VII- 1912, 2 exemplaires et I jeune. Limnaea (Radix) Undussumae von MARTENS. 1807. Limnaea undussumae VON MARTENS, Beschalte Weïcht. D. O. Niro 285 ob Iitienoe Donne 1907. Limnaea undussumae V. M., GERMAIN, Mollusques Afrique centr. française, p 492. 1012. Limnaea undussumae V. M., GERMAIN, Bull. du Muséum, XXX, Dr Habitat : Stn. 9, Kisantu, Bas-Congo, 21-IX-1910, 5 exem- plaires; stn. 37, marais desséché à Bukama, 17-VIT-1911, 12 exem- plaires; stn. 158, Kibondo Lualaba, entre Kikondja et Bukama, 14-X-1911, 2 exemplaires et I jeune. Cette forme ne doit, à notre avis, être regardée que comme une variété du Z. natalensis KRaAuss. Sa spire est un peu plus haute — 40 — que celle du zatatensis, mais un peu moins que celle du Z. exserta VON MARTENS. Limnaea (Radix) exserta VON MARTENS. 1806. Limnaeus Natalensis, KRAUSS, var. exsertus, VON MARTENS, Malakoz, Blätter, XIII, p 1017, pl. 3, fig. 8, 9. 1874. Limnaea Natalensis Kr., var. exserta V. M., JICKEL1I, Land und Süssw. Moll. N. O. Afr., p. 197. 1883. Limnaea exserta V. M., BOURGUIGNAT, Ann. Sc. Nat., 6° sér., XV, PP- 90, 125. 1883. Limnaea exserta V. M., BOURGUIGNAT, Hist. Malac. Abyssinie, PP. 90, I25. 1880. Limnaea (Exsertiana) exserta V. M., BOURGUIGNAT, Moll. Afr. équat,, p. 156. 1897. Limnaea exserta V M., VON MARTENS Besch. Weicht. D. O. Afr., DO ENT vi 7e 1808. Limnaea exerta (sic) V. M , POLLONERA, Boll. Mus. Zool. ed Anat. Comp. di Torino, XIII, p. 10. 1905. Limnaea exserta V. M., GERMAIN, Bull. du Muséum, p. 251. 1907. Limnaea exserta V. M, GERMAIN, Mollusques Afrique centrale française, p. 494. 1908. Limnaea exserta V. M., GERMAIN, Moll. Lac Tanganyika, p. 14. 1012. Limnaea natalensis V. M., var. exserta V. M., CONNOLLY Ann. South Afr Mus., XI, p 234. Habitat : Stn. 150, Lukonzolwa, lac Moëro, 30-XII-r9r1, 1 exemplaire; stn. 168, Lubumbashi, Elisabethville, 9-TIT-1912, 3 exemplaires; stn. 190, Luwua riv. (Katanga), XI-1911, 1 exem- plaire. : Le Z. exserta nous semble n'être qu'une variété à test mince et spire un peu plus allongée du Z. natalensis KRAUSS. Genre Planorbis (GuETTARD) MüLLER. Planorbis (Coretus) sudanicus VON MARTENS. 1870. Planorbis Sudanicus, VON MARTENS, Malak. Blätter, VIT, p. 135. 1871. Planorbis Sudanicus, PFEIFFER, Novitates, IV, p. 23. pl. CXIV, fig 6-0. 1873. Planorbis Sudanicus VON MARTENS, Malak. Blätter, XXI, p. 41. — AI — 1874. Planorbis Sudanicus v. M., HckELI, Moll. N. O. Afr., p. 215. 1880. Planorbis Sudanicus v. M., E A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 340. 1881. Planorbis Sudanicus v. M, E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 294. 1881. Planorbis Sudanicus v. M., CROSSE, Journ. de Conch., pp. 109, 278. 1886. Planorbis Sudanicus v. M., CLESSIN, Conch. Cab., 2° édit., p. 135, pl. 22, fig. 5. SS6. Planor'is Sudanicus v. M., PELSENEER, Bull. Mus. roy. Hlist. Nat. Belge, p. ro4. 1888. Planorbis Sudanicus v. M., E. A. SuiTH, Proc. Zool. Soc. of Lond., P255: 1888. Planorbis Sudanicus v. M., BOURGUIGNAT, Icon. Malac. Lac Tanganvika, pl. I, fig. 13-15. 18090 Planorbis Sudanicus x. M., BOURGUIGNAT, Ann. Sc. Nat. 7° ser., ND RS 1804. Planorbis Sudanicus v. M., STURANY, Durch Masaïland zur Nilquelle, pp. 3-14, pl. L, fig. 10, 14. (var. magna). 1807. Planorbis Sudanicus v. M., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p. 146, pl. I, fig. 17. (Var. minor). 1808. Planorbis sudanicus v. M., POrLONERA, Boll. Mus. Torino, XIIT, p.09: 1904. Planorbis sudanicus, v. M., E. A. SmirH, Proc. Malac. Soc. Lond., VE, -p- 08: 1905. Planorbis sutanicus V. M., GERMAIN, Bull. du Mus., p. 260. 1006. Planorbis sudanicus v. M., GERMAIN, Mém. Soc Zool. Fr., XIX, p: 222: 1906. Planorbis sudanicus v. M., E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 184. 1907. Planorbis sudanicus v. M., GERMAIN, Bull. du Mus., p. 260. 1907. Planorbis sudanicus Y. M., GERMAIN, Mollusques Afrique centrale française, p. 594. 1908. Planorbis sudanicus v. M., GERMAIN, Moll. Lac Tanganyika, p.14: 1910. Llanorbis sudanicus v. M., GERMAIN, Bull. du Mus., p. 206 1911. Planorbis sudanicus v. M., GERMAIN, Notice malacologique. Documents scient. Mission Tilho; IT, p. 187. 1912. Planorbis sudanicus v. M., GERMAIN, Bull. du Mus., p. 2. Habitat : Stn. 140, Kibondo, entre Kikondja et Bukama, 14-X- 1911, 1 exemplaire. Planorbis (Coretus) adowensis BOURGUIGNAT. 1970. 1904. 1904. 1905. 1906. 1907. 1908. Planorbis adowensis, BOURGUIGNAT, Deser. Moll. Egypte etc., D'AULe . Planorbis adowensis, BOURGUIGNAT, Hist. Malac. Abyssinie, pp. 101, 128. . Planorbis adowensis, BOURGUIGNAT, Icon. mal. Tanganyika, D Le DIAAUE AE . Planorbis adowensis, BOURGUIGN AT, Hist. malac. Lac Tanganyika, pus, pl 6 fo r-1 . Planorbis adowensis Bourg., VON MARTENS, Beschalte Weïcht. DAOPATDREE 8. Planorbis Herbint var. adowensis Bourg., POLLONERA, Bull. Mus. Torino XIIT, p. 11. Planorbis adowensis Bourg., SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond. VI, p. 98. Planorbis adowensis Bourg , GERMAIN, Bull. du Mus. X, pp. 348, 350. Planorbis adowensis Bourg., GERMAIN, Bull. du Mus., p. 252. Planorbis adowensis Bourg., NEUVILLE et ANTHONY, 3° Liste Moll. Abyssinie 27 Bull. du Mus., p. 310. Planorbis adowznsis Bourg., GERMAIN. Mollusques Afrique cen- trale française, p. 507. Planorbis adowensis Bourg., GERMAIN, Moll. Lac Tanganyika, p' T4 Habitat : Stn. 39, Lubumbashi, Elisabethville, 9-[II-1912, 5 exemplaires; stn. 90, Lukete, entre Kiambi et Sampwe, 8° lat. S., 28°long., 14-XI-1911, 6 exemplaires jeunes; stn. 129, Lukonzolwa, lac Moëro, 30-XII-1912, 2 exemplaires et 1 très Jeune. Planorbis (Tropidiscus) Gibbonsi NELSON. . Planorbis (Giraulus) Gibbonsi, NELSON, Ouart. Journ. of Conch. I, D: 370, Di MINPEHEERS . Planorbis Gibbonsi Nels., VON MARTENS, Ostafr. Moll., p. 5. . Planorbis Gibbonsi Nels., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afrikas, p. 150 . Planorbis Gibbonsi Nels., NEUVILLE et ANTHONY, 2° Liste Moll. Abyssinie #2 Bull. Mus. Hist. Nat., p. 196. . Planorbis Gibbonsi Nels., NEUVILLE et ANTHONY, Rech. Mall. Abyssinie #7 Ann. des Sc. nat. VIII, p. 250. 1912. Planorbis Gibbonsi Nels., CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus. XI p- 236: Habitat : Stn. 161, lac Kisale, Kikondja, 27-XI-1911, 1 exem- plaire et 1 jeune. Le Planorbis mutandaensis PRESTON est synonyme de cette espèce. Genre Segmentina FLEMING. Segmentina angusta JICKELr. 1873. Segmentina angusta, JICKELI, mss. #7 VON MARTENS, Malakoz. Blätter, XXI, p. 42. 1874. Segmentina angusta, JICKELI, Moll. N. O. Afrikas, p. 220, pl. VIH, Ho 210 217721 1883. Segmentina angusta Jick., BOURGUIGNAT, Hist. Malac. Abyssinie, P- 120. 1884. Seomentina angusta Jick., Pen Bull. Soc. Malac. Fr. I, p. 345 1903. Seymentina angusta Jick., PALLARY, Moll. rec, par Innès Ber dans le Haut- Nil, p. 6. 1912. Segmentina eussoensis, PRESTON, Proc. Zool. Soc., p. 191, pl. XXI, fig. 6. 1912. Segmentina Kempi, PRESTON, Proc. Zool. Soc., p. 191, pl. XXI, HO Habitat : Stn. 94, lac Kisale (Kikondja), Katanga, 27-Il-r9r1, exemplaires. (#2) Les exemplaires rapportés par M. BEQUAERT ne sont pas tout à fait typiques : ils ont l’ombilic un peu plus étroit. Genre Bullinus ADANSON. Bullinus (Pyrgophysa) Forskali EHRENBERG. . Zsidora Forskalii, EHRENBERG, Symb. Phys. Moll., n° 3. Phvsa Forskalii Ehr., BOURGUIGNAT, Revue et an de Zool, 28série, MIIT, p-235: 1856. Physa Fischeriana, BOURGUIGN AT, Revue et Mag. de Zool., 2° série, VIII, p. 240, pl. 2, fig. 1-3. 1808. 1903. _ 1905. 1006. 1906. 1907. . Phvsa (Jsidora) Forskali Ehr., VON MARTENS, Malak. BI., XIII, PP. 6, 100. . Physa Forskalii Ehr., MORELET, Voy. Welwitsch., pp. 39, 40. . Physa F'ischeriana Bourg., MORELET, Voy. Welwitsch., p. 40. . Physa(Jsidora) Forskalii Ehr., VON MARTENS. Malak. B1.. p. 213.- . Physa Fischeriana Bourg., VON MARTENS, Malak. B1 , p. 214. . Physa Forskalii Ehr., MORELET, Ann Mus. Genova, III, p. 208. . Phvsa Beccarii, PALADILHE, Ann. Mus. Genova, IL, p. 23, pl. I, fig. 7, 8. . Zsidora Forskalii Ehr., JICKELI, Land. und Süssw. Moll. N. O. Ar pero pi DU Se DEN SEE . Physa l'orskalii Ehr , BOURGUIGNAT, Hist. Malac. Abyss., pp. 08, 127. >. Physa Forskalii Ehr., CLESSIN, Conch. Cab., 2° édit., p. 320, pl. 39, HO . Zsidora Forshalii Ehr., G. PFEIFFER, Jahrb. Hamb. Wiss. Anst., VA NDiE25e 7. 1sidora Forskalii Ehr , VON MARTENS, Ostafr. Moll., p. 5. 97. Zsidora Forskalii Ehr , VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. AT Ip ADI ETES Zsidora Forskalii Ehr., POLONNERA, Boll. Mus. Zool. ed Anat. Comp. Torino, XIII, p. r2. Pyrgophvsa Forskalii Ehr., PALLARY, Moll. rec. par Innès Bey dans le Haut-Nil, p. 5. Pyrgophvsa Forskalii Ehr., NEUVILLE et ANTHONY, 1" liste Moll. Abyssinie #7 Bull. du Mus., p. 113. Physa (Isidora) Forskali Ehr., NEUVILLE et ANTHONY, 4° liste Moll. Abyssinie 27 Bull. du Mus., p. 411. Zsidora (Pyrgophysa) Forskalii Ehr., NEUVILLE et ANTHONY, Rech Moll. Abyssinie 27 Ann. des Sc. Nat., VIII, pp. 271, 273. Physa (Pyrgophysa) Forskalii Ehr., GERMAIN, Moll. Afrique cen- trale française, p. 490. Habitat : Stn: 95, lac Kisale, Kikondja (Katanga), 27-IT-1911, 1 exemplaire. Var. lamellosa Rorx. 1855. 1856. 1866. Zsidora lamellosa, RoTH, Malak. B1., Il, p. 49, pl. IL, fig. 14, 15. Physa lamellosa Roth, BOURGUIGNAT, Revue et Mag. de Zool., 28/Série, MIT p.235: Physa (sidora) lamellosa Roth, VON MARTENS, Malak. BI., XITT, p: 6. RTS 1868. Physa lamellosa Roth, MORELET, Voy. Welwitsch., p. 39. 1860. Zsidora lamellosa Roth, DOHRN, Malak. BI., XVI, p. 15. 1860. Zsidora lamellosa Roth, VON MARTENS, Malak. BI., XVI, p. 213. Habitat : Stn. 95, lac Kisale, Kikondja (Katanga), 27-IT-r07r1, 1 exemplaire; stn. 178, Muyumbwe, Lualaba, 9° lat. S.,15-X-191r1, 1 exemplaire. Genre Physopsis KrAUss. Physopsis africana KRrauss. 1848. Physopsis africana, KRAUSS, Südafr. Moll., p. 85, pl. 5, fig. 14. 1856. Physopsis africana Kr., BOURGUIGNAT, Aménités malac. #7 Revue et Mag. de Zool., 2° série, VIII, p. 24:. 1858. Physopsis africana Kr., H. et A. ADAMS, Gen. of rec. Moll., III, pl. 83, fig. 10 1850. Physopsis africana Kr., VON MARTENS, Malakoz. BI., VI, p. 2 1863. Physopsis africana Kr., KüSTER, Conch. Cab., 2° édit., p. pl. 12, fig. 29, 30. 1864. Physopsis africana Kr., DOHRN, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 117. :865. Physopsis africana Kr., DOHRN, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 233. 1866. Physopsis africana Kr., VON MARTENS, Malak. B1., pp. 8, 1o1. 1868. Physopsis africana Kr., MORELET, Voyage Welwitsch, pp. 40, 42. 1860. Physopsis africana Kr., VON MARTENS, v. d. Deckens Reise, pp- 60, 152. 1800. Physopsis africana Kr , VON MARTENS, Nachrichtsbl. d. d. Malak. GES PAP pe 1873. Physopsis africana Kr., VON MARTENS, Malakoz Bl., XXI, p. 42, 1874. Physopsis africana Kr., JICKELI, Moll. N. O. Afr., p. 200. 1874. Phvsa africana Kr., SOWERBY #2 REEVE, Conch. Icon., pl. I, fig. 3. 1877. Physopsis africana Kr., E. A. SmirH, Shells fr. Lake Nyassa, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 718. 1878. Phvsopsis africana Kr., VON MARTENS, Monatsber. Akad. Wiss. Berl., p. 296. 1870. Physopsis africana Kr., BOURGUIGNAT, Descr. esp. Egypte, etc., » ID 02 1986. Physa africana Kr., CLESSIN, Conch. Cab., 2° édit., p. 409, pl. 41, I 12e 1589. Physopsis africana Kr., BOURGUIGNAT, Moll. Afrique équat., D'n50: 1891. Physopsis africana Kr., E. A. SurrH, Proc. Zool. Soc. Lond., P- 300. 1891. 1897. 1907. 1905. 1906. 1907. 1908. 1912. AGREE Physopsis africana Kr., VON MARTENS, Sitzungsber. Berl. Ges. NaturfFr., p.17. Physopsis africana Kr., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. AIT D AE Physopsis africana Kr., VON MARTENS, Ostafrik. Moll., p. 5. Physopsis africana Kr., NEUVILLE et ANTHONY, 2° Liste Moll. Abyssinie 772 Bull. Mus. Hist Nat., p. 106. Physopsis africana Kr., NEUVILLE et ' ANTHONY, 3 Liste Moll. Abyssinie 27 Bull. Mus. Hist. Nat., p. 319. Physopsis africana Kr., MELVILL et STANDEN, Manchester Memoirs, LE, 1, p.8: Physopsis africana Kr., NEUVILLE et ANTHONY, Rech. Moll. Abyssinie 27 Ann. Sc. Nat., VIIL, pp. 266, 267, fig. 5; p. 268, fig. 6. Physopsis africana Kr., CONNOLLY, Ann. S. Afr. Mus., XI, p. 240. Habitat : Stn. 70, Bukama (Katanga), 17-VII-1911, 4 exem- plaires {forme extrême à spire très surbaissée); stn. 62, lac Moëro, Kilwa, 25-XII-11, 3 exemplaires; stn. 03, Bulongo (Bukama), ? ae) P ) à) le] d 9° lat. S., 2 exemplaires; stn. 139, Kibondo, entre Kikondja et Bukama, 14-X-1911, 1 exemplaire; stn. 159, lac Kisale, Kikondja, 27-XI-1911, 3 exemplaires jeunes. Var. ovoidea BOURGUIGNAT. 1860. Habitat : Stn. 40, petit ruisseau Shisenda (Katanga), 12° 30 Physopsis africana Kx., var., VON MARTENS, Nächrichtsbl. d. d. Malak. Ges., p. 154. . Physopsis ovoidea, BOURGUIGNAT, Descr. div. esp. Egypte, etc., p. 16 (non v. MARTENS). . Physa africana,- CLESSIN, Conch. Cab., 2° édit., p. 409, pl. 41, fig. 12. 7. Physopsis Leroyi, GRANDIDIER, Bull. Soc. Malac Fr., IV, p. 189 . Physopsis ovoidea, BOURGUIGNAT, Moll. Afr. Equat., p. 150. 7. Physopsis ovoidea Bourg., VON MARTENXS, Beschalte Weicht. D. OA pme DIMIPRO . Physopsis ovoidea Bourg., NEUVILLE et ANTHONY, Rech. Moll. Abyssinie 47 Ann. Sc. Nat., MIITL, p.269, fig .7. ! lat. S., 3 exemplaires; stn. 188, L'uvua, riv. (Katanga), XI-r911, 4 exemplaires jeunes. Var. Stanleyi BOURGUIGNAT (emend.). 1879. Physopsis Stanleyana, BOURGUIGNAT, Descr. Moll. Egypte, Abys- sinie, etC., p. I4e 1889. Physopsis Stanlevana, BOURGUIGNAT, Moll. Afr. Equat., pp. 1509, 100. 1807. Physopsis Stanlevana Bourg., VON MARTENS, Beschalte Weicht., DiO Ar) p: 142: 1004. Physopsis Stanlevi Bourg., ROCHEBRUNE et GERMAIN, Mém. Soc. Zool: Er., XVII, p. 10. Habitat : Stn. 7, Stanlevville, ruisseau, 19-X-1910, 9 exemplaires de différents âges ; stn., 86, Lukonzolwa, lac Moëro, 30-XII-1911, 3 exemplaires; stn. 191, Lualaba, Kindu, 3° lat. S., 30-X-r910, 1 exemplaire. Genre Ancylus GEOFFROY. Ancylus Stuhimanni VON MARTENS. 1807. Ancylus Stuhlmanni, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p. 151, pl. I, fig. 19, 19°. Habitat : Stn. 111, Kalengwe, Lualaba, 9° 30° lat. S., 16-IX-r9r1, 3 exemplaires jeunes; stn. 121, Lukonzolwa, lac Moëro, 30-XII- 1911, 2 exemplaires Jeunes. GASTÉROPODES PROSOBRANCHES. Famiizce Des CYCLOSTOMATIDAE. Sous-famille des CYCLOSTOMINAE. Genre Tropidophora TROSCHEL. Tropidophora (s. stricto) anceps VON MARTENS. 1878. Cyclostoma anceps, VON MARTENS, Monatsber. Berl. Akad., p. 288, pl. 1, fig. 4. 1889. Cyclostoma anceps V. M., BOURGUIGNAT, Moll. Afrique équat., P- 150. = 48 — 1890. Cyclostoma anceps V. M., SMITH, Ann. and Mag. Nat. Hist, 6" Ser. VI, p. 148. 1891. Cyclostoma anceps V. M., VON MARTENS, Sitzungsber. Ges. Naturf. Freunde, p. 14. 1804. Cyclostoma anceps V. M., E. A. SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond., p. 166. 1895. Cyclostoma anceps V. M., VON MARTENS, Ann. Mus. Genova, 22)SET NM D 108: 1807. Cyclostoma anceps V. M., VON MARTENS, Beschalte Weicht. DROE TE DE 1908. Cyclostoma anceps V. M., DAUTZENBERG, Récoltes Ch. Alluaud x Journ. de Conch., LVI, p_ 23. Habitat : Stn. 80, Kapoya, entre Kiambi et Sampwe (Katanga), 12-XI-r1911, 1 exemplaire. Sous-famille des CYCLOPHORINAE. Genre Cyclophorus. Cyclophorus intermedius VON MARTENS. 1897. Cyclophorus intermedius, VON MARTENS, Ostafr. Moll., p. 3. 1897. Cyclophorus intermedius V. M., Beschalte Weicht. D. O. Afr., p.8, DITES 1899. Cvclophorus intermedius V. M., E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 591. Habitat : Stn. 44, Vieux-Kassongo, 17-XII-1910, 4 exemplaires morts; stn. 46, Lukonzolwa (Katanga), 12-I-1912, 5 exemplaires vivants. Famizze Es AMPULLARTIDAE. Genre Ampullaria DE LAMARCK. Ampullaria ovata OLIVIER. 1804. Ampullaria ovata, OLIVIER, Voyage dans l'Empire ottoman, TI, p. 39; Atlas, pl. XXI, fig. 1. 1823. Ampullaria ovata Oliv., CAILLIAUD, Voyage à Méroé, Atlas, DRE EE Aro . Ampullaria ovata Olv., CAILLIAUD, Voyage à Méroé, texte, IV, p. 284. . Ampullaria ovata Olv., AUDOUIN ir SAVIGNY, Descr. Coq. Egypte, p. 165, pl. IL, fig. 25', 25°. . Ampullaria ovata Ohv., ROTH, Moll. Itin. per Orientem, Dissert. inaugur., P. 25. Ampullaria ovata Oliv., PHæiLrppi, Conch. Cab., 2° édit., p. 49, pl. 14, fig. 5. 51. Ampullaria Kordofana, Parreyss ir PHILIPPI, Conch. Cab., 2° édit., p.44, Taf. XII, fige. r. . Ambpullaria ovata Oliv., REEVE, Conch. Icon., pl. XIV, fig. 64. . Ampullaria ovata Oliv., VON MARTENS, Malak. BI. IV, p. 187. . Ampullaria ovata Oliv., BOURGUIGNAT, Moll. Nouv., Litig. etc., sdécade p.70, pl_X, fie. nr. 3. Ampullaria Kordofana, BOURGUIGNAT, Moll. Nouv., Litig., etc., 3e décade, p.76, pl. XI fig12,13- . Ampullaria ovala Oliv., VON MARTENS, Malak. BI. XIII, pp. 1, 18. . Ampullaria ovata Oliv., MORELET, Voy. Welwitsch, pp. 39, 40, 40, 94. . Ampullaria ovata Oliv., JICKELI, Land und Süssw. Moll. N. O. AÏTIC p.250. . Ampullaria ovata Ohv., BOURGUIGNAT, Descr. Moll. Egypte, Abyssinie, etc., p. 32. . Ampullaria ovata Oliv., E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., P 34. S1. Ampullaria ovata Olv., CROSSE, Journ. de Conch., XXIX, pp. 110, 280. . Ampullaria ovata Oliv., BILLOTTE, Bull. Soc. Malac. Fr., IT, P. 110. S6. Armnpullaria ovata Olv., PELSENEER, Bull. Mus. Hist. Nat. Bele., IVSp- "104: 85. Ampullaria ovata Oliv., BOURGUIGNAT, Icon. Malac. Lac Tanga- nyika, pl. VI, fie. tr. . Ampullaria ovala Olv., BOURGUIGNAT, Moll. Afr. équat., p. 168. Ampullaria ovata Olv., :BOURGUIGNAT, Ann. des Sc. Nat, (7) X, DAT pi IoEEre . Ampullaria ovata ONv., BOURGUIGNAT, Hist. Malac. Lac Tangan., p: 74, pl. VI, fig. x, . Ampullaria ovata Ov, E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., P. 635 . Ampullaria ovata Olv., STURANY, Durch Masaïland zur Nilquelle, P: 164. 4 — 50 — 1807. Ampullaria ovata Oliv., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p. 159. 1807. Ampullaria ovata Olv., VON MARTENS, Ostafr. Moll., p. 6. 1904. Ampullaria ovata Oliv., E. A. SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond., VI, part. I, p. 100. 1005. Ampullaria ovata Oliv., GERMAIN, Bull. Mus. Hist. Nat., p. 256. 1906. Ampullaria ovata Oliv., E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 184. 1007. Arnpullaria ovata ONv., GERMAIN, Moll. Afr. Centr. Franç., p. 527. 1008. Arnpullaria -ovata Ohv., GERMAIN, Moll. du Lac langanyika, p. 15, 61, 62, fig. 23 (var. "1ajor). 1908. Amnpullaria ovata Oliv., DAUTZENBERG, Journ. de Conch. LVI, p. 20. 1010. Ampullaria ovata Olv., PALLARY, Catal. Faune Malac. Egypte, p. 60. pl. IV, fig. r2. 1010. Ampullaria ovata ONiv., GERMAIN, Bull. Mus. Hist. Nat, p. 208. 1911. Ampullaria ovata Oliv., GERMAIN, Bull. du Mus. p. 230. 1011. Amnpullaria ovata Oliv., GERMAIN, Notice malacologique. Docum. scientif. Mission Tilho; Il, p. 232 1012. Ampullaria ovata Oliv., GERMAIN, Bull. du Mus. d'Hist. Nat. DARS2E Habitat : Stn. 60, lac Kisale (Kikondja), Katanga, 27-Il-1911, 1 exemplaire jeune; stn. 100 (ex parte), Ukaturaka, 2° lat. N., 1 exémplaire jeune; stn. 179, Nvangwe, Lualaba, XI-1910, 1 exem- plaire jeune. Ampullaria Leopoldvillensis PUrzEYs. 1800. Arnpullaria Leopoldvillensis, PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg., D CHURER 1907. Ampullaria Leopoldvillensis Putz., GERMAIN, Bull. Mus., p. 427. 1007. Ampullaria Leopoldvillensis Putz., GERMAIN, Moll. Afrique centr. française, p. 531. | 1910. Ampullaria Leopoldvillensis Putz., SOWERBY, Proc. Malac. Soc. London, IK, p. 50. Habitat : Stn. 100, Ukaturaka, »° lat. N., ro-X-1910, 1 exem- plaire de grande taille. Cette espèce n'était connue jusqu’ précent que du Stanley Pool, dans les environs de Léopoldville et de Brazzaville. — 51 — Genre Lanistes DENYSs DE MONTFORT. Lanistes ovum PETERSs var. elatior VON MARTENS. 1866. Lanistes ovum Peters var. elatior, VON MARTENS, Malak. BI. P. 99. 1866. Lanistes ovum Peters var. elatior, VON MARTENS, Novitates, II, p.291, pl. LXX, fig. 7, 8. 1870. Lanistes ovum, VON MARTENS (ex parte), Malak. BI., p. 35. 1874. Lanistes ovum Peters var. elatior v. M., JICKELI, Moll. N. O. Afr., P. 230. \ 1870. Meladomus elatior v. M., BOURGUIGNAT, Moll. Egypte, Abyssinie, Zanzibar, p. 35. 1889. Meladomus elatior v. M., BOURGUIGNAT, Moll. Afr. équat., P-+ 173: 1906. Lanistes ovum Peters var. elatior v. M., GERMAIN, Mém. Soc Zool. France, p. 234: 1907. Lanistes ovum Peters var. elatior v. M., GERMAIN, Moll. Afr. centr. française, p. 533. : 1912. Lanistes ovum Peters Var. elatior v. M., CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus., XI, p. 259. Habitat : Stn. 1, lac Kisale, Katanga, 6 exemplaires jeunes; stn. 106, lac Kisale, Kikondja, Katanga, 2 exemplaires adultes et 1 jeune; stn. 166, Stanlevville 19-X-1910, 1 exemplaire jeune; stn. 167, Bukama, marais Kaziba Ziba, 1 exemplaire bien adulte: stn. 253, lac Kabamba, Katanga, 2 exemplaires adultes de grande taille. Lanistes Bourguignoni PUTrZEYS. 1898. Lanistes Bourguignoni, PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Malac. Belg p-XXIII, Îg° 3, 4,5. Habitat : Stn. 51, Basoko, Congo supérieur, 16-X-1910, 7 exem- plaires; stn. 182, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., 6-XI-1910, 2 exem- plaires; stn. 252, Lualaba, Katanga, 4 exemplaires; stn. 255, petite Lubemba, Katanga, 12 exemplaires jeunes; stn. 256, petite rivière salée, entre Kikondja et Ankoro, Katanga, 6 exemplaires. Genre Vivipara DE LAMARCK. Vivipara unicolor OLIVIER. 1804. 1881. Cyclostoma unicolor, OLIVIER, Voy. Empire ottoman II, p. 68; Atlas II, pl. XXXI, fig. 9°, 9. 2. Paludina unicolor O1., LAMARCK, Anim. sans vert. VI, 2° partie, P- 174. . Cyclostoma unicolor OI., BowbiCH, Elem. of Conch., pl. 8, fig. 15. Paludina unicolor O1., AUDOUIN in SAVIGNY, Descr. Coq. Egypte, P. 137; pl 2, fig. 30°, 30°. . Paludina unicolor OI., DESHAYES, Encyel. Méthod. III, p. 608. . Paludina unicolor OI., LAMARCK, Anim. sans vert. édit. Deshayes Vie sn 5. Paludina unicolor OI., PHiiPp1, Abbild. p. 117, pl. I, (fig. sans n°‘). 2. Paludina unicolor O1, KÜSTER, Conch. Cab. 2° édit. p. 21, pl. 4, fic. 12,13. . Paludina biangulata, KüSTER, Conch. Cab. 2° édit. p. 25, pl. 5, NE NE 2 55. Paludina unicolor OI., RoTH, Malakoz. BI. II, p. 51. 56. Paludina unicolor OI., BOURGUIGNAT, Aménités Mal. 7 Revue et Mag. de Zool., p. 343. Vivipara polita, FRAUENFELD, Verh. Zool. botan. Ges. Wien, P- 1163. 3. Paludina polita Fr., REEVE, Conch. Icon., pl. XIV, fig. 73. . Paludina unicolor O|., FRAUENFELD, Verh. Zool. bot. Ges. Wien, p. 657. . Paludina unicolor O1, DOHRN, Proc. Zool. Soc. Lond., p. r17. 5. Paludina (Vivipara) unicolor OI., VON MARTENS, Malak. BI. XII, p. 202. . Paludina (Vivipara) unicolor OI., VON MARTENS, Malak. BI. XIII, P- 97. Vivipara unicolor OI., H. ADAMS, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 375. . Paludina (Vivipara) unicolor OI., VON MARTENS, Malak. BI., XIV, P. 20. Vivihara unicolor OI., JICKELI. Land- und Süssw.-Moll. N. O. Afr., PASS DIM 0Es0 . Paludina unicolor O1., VON MARTENS, Monatsber. Akad. Wiss. Berl., p. 297. Vivipara unicolor OIl., BOURGUIGNAT, Recens. Vivip. Syt. Europ., P- 35 Vivipara Duponti, DE ROCHEBRUNE, Bull. Soc. Philom. Paris, p. 3. 1883. Vrvcpara unicolor OI., BOURGUIGNAT, Hist. Malac. Abyssinie, p.130. 1886. Paludina unicolor OI., WESTERLEUND, Fauna der Paläarct. region Binnenc. part VI, p. 8. 1888. Paluaina unicolor O1 , E. A. SurrH, Proc. Zool. Soc. London, p. 53. 1889. Vivipara unicolor OI., G. PFEFFER, Jahrb. Hamb. Wiss. Anst., VI, p- 26. 1800. Vivipara unicolor O|., BOURGUIGNAT, Hist. Malac. lac Tanganyika, p39et Ann.Sc..Nat., X, p.30. 1804. Paludina unicolor OI., STURANY ix7 BAUMANN, Durch Masaïland AuraNilquelle pr D NIV 2 0 07, 22,23, 20. 1807. Vivipara unicolor O1., VON MARTENS, Ost-Afr. Moll., p. 6. 1897. Vrvipara unicolor OI., VON MARTENS, Besch. Weicht. D. O. Afr., pars: 1905. Vivipara unicolor O1, GERMAIN, Bull. du Mus., XI, po. 327, 488. 1906. Vivipara unicolor OI., GERMAIN, Bull. du Mus., pp. 52, 58. 1906. Vivipara unicolor OI., GERMAIN, Mém. Soc Zool. France, p. 227. 1907. Vivipara unicolor OI., GERMAIN, Moll. terr. et fluv. Afrique centr. franç., p. 513. 1908. Vivipara unicolor OI., GERMAIN, Moll. du lac Tanganyika, p. 55. 1908. Vivipara unicolor O|., E. A. SmrrH, Proc. Malac. Soc. London, VITE 1909. Vivipara unicolor O1., DAUTZENBERG, Journ. de Conch., LVI, p.18. 1910. Vevipara unicolor OI., PALLARY, Catal. Faune malac. Egypte, p. 62, pli IV, fig: 15. 1910. Vevtpara unicolor O|., GERMAIN, Bull. du Muséum, p. 207. 1912. Vivipara unicolor OI., GERMAIN, Bull. du Muséum, p. 222. Habitat : Stn. 75, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., XIT-1910, 1 exemplaire vivant; stn. 84, Luvua, entre Kiambi et Ankoro, Katanga, XI-1911, 2 exemplaires jeunes; stn. 156, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., 2 exemplaires vivants; stn. 180, Kindu, Lua- laba, 30-X-1910, 2 exemplaires morts. Les spécimens rapportés par M. BEQUAERT sont bien sem- blables aux figurations originales d'OLIVIER. Vivipara Crawshayi SMITH. 1893. Viviparus Crawshayi, SMITH, P. Z.S. L., p. 637, pl. LIX, fig. 8, Lac Mweru. Habitat : Stn. 250, Kilwa, lac Moëro, 5 exemplaires vivants et 4 jeunes. Vivipara mweruensis SMITH. 1803. Viviparus miweruensis, SMITH, P. Z.S. L., p. 636, pl. LIX, fig. 5, Lac Mweru. Var. pagodiformis SMITH. 1803. Viviparus miweruensis Sm., var. pagodiformis, SMITH, P. Z.S. L p.636, pl LIN, fig: 7, Lac -Mweru: Si} Habitat : Stn. 67, lac Moëro, Katanga, 5 exemplaires morts et 2 fragments (très commun mort, mais pas trouvé vivant). Genre Cleopatra TROSCHEL. Cleopatra bulimoides OLIVIER 1804. Cyclostoma bulimoides, OLIVIER, Voyage dans l’Empire ottoman, IL,.p°39, ALL p. 68; pl'XXXT, Ge. 6 7. SAVIGNY, Atlas, pl. 2, fig. 287, 287. 2. Cyclostoma bulimoides, BowWbDicH, Elem. of Conch.. I, p. 34, pl. 8, HOME ÉDIME SE TS 1823. Paludina bulimoides, FÉRUSSAC, Notice sur les Éthéries #7 C. R. Acad. Sc., p. 363. 1823. Paludina bulimoides, CAILLIAUD, Voyage à Méroë, Atlas, pl. EX, fig. 6. 1827. Paludina bulimoides, CAILLIAUD, Voyage à Méroë, texte IV, p. 264. 1827. Paludina bulimoides, AUDOUIN, Explication des planches de Savi- gny, p. 167. s 1838. Paludina bulimoides Oliv., DESHAYES 27 LAMARCK, Anim. Ss. vertztedit, VND 1830. Paludina bulimoides Oliv., ROTH, Dissert. Inauguralis, p. 2 1846. Paludina bulimoides ONv., PHILIPPI, Abbildungen, p'ue8; 1piFalle Ha 1852. Paludina bulimoides Oliv., KÜSTER, Conch. Cab., 2° édit., p. 32, pl. 7, fig. 1-17. 1555. Cyclostoma Gaillardoti, BOURGUIGNAT, Aménités Malac. #7 Revue et Mag. de Zoo!l., VIT, p. 333, pl. 8, fig. 5-7. 1856. Paludina ( (Cieohatra) ) bulimoides Oliv., TROSCHEL, Das Gebiss der Schnecken, I, p. 100, pl. 7, fig. 6 (radule). 1958. Bithynia bulimoides Oliv., H. et A. ADAMS, Genera of recent Moll. I, p. 342. . Paludina bulimoites Oliv., KOBELT, Illustr. Conchylienb., p, 130, pl: 47, fig. 18. . Melania aegyptiaca (Bens.), REEVE, Conch. Icon., pl. XXXIV, fig. 227. . Paludina bulimoides Oliv., FRAUENFELD, Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, p. 1148. . Paludina bulimoides Olv., DOHRN, Proc. Zool. Soc.of Lond., p.117. . Paludinx Bulimoides Oliv., FRAUENFELD, Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, p.583: . Paludina trifasciata (Paxr.), FRAUENFELD, Verh. Zool. Bot. Ges. > -Q Wien, p.583. . Paludina aegvpliaca Bens., FRAUENFELD, Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, p. 583. . Paludina bulimordes Ohv., DOHRN, Proc. Zool. Soc. of Lond., P- 233. . Paludina (Cleopatra) bulimoides Oliv., VON MARTENS, Malakoz. BI D:208: . Paludina bulimoides Oliv., MORELET, Voyage Welwitsch, pp. 39; 40, 41, 44, 96. . Paludina (Cleopatra) bulimoides Ohv., VON MARTENS, Nach- richtsbl. d. d. Mal: Ges., p. 154: So. Paludina (Cleopatra) bulimoides Oliv., VON MARTENS, Von der Deckens Reise, p. 153. . Bithynia bulimoides Oliv., KOBELT, Verz. Binnenconch., p. 61. . Melania aegyptiaca Bens. KOBELT, Verz. Binnenconch., p. 65. 3. Paludina (Cleopatra) bulimoides Olv., VON MARTENS, Malakoz. BLEXKT PE: . Cleopatra bulimoides Oliv, JICKELT Moll. N. O. Afr., p. 240, pl: MIT fig 31, 312 (opercule): . Cleopatra bulimoides Oliv., KOBELT, Hlustr. Conchylienb., p. 130, pl. 47, fig. 18. 70. Cleopatra bulimoides Oliv., BOURGUIGNAT, Descr. Moll. Egypte, Abyssinie, etc., p. 22. 3. Cleopatra bulimoides Oliv., BOURGUIGNAT, Hist. Malac. Abyssinie, p 130: . Cleopatra bulimoides Oliv, TRYON, Struct. and Syst. Conch., If, p- 275, pl. 74, fig. 13. . Paludina (Cleopatra) bulimoides Oliv., P. FISCHER, Manuel de Conch., p 734. 386. Cleopatra bulimoides Oliv., WESTERLUND, Fauna Palearct. Bin- nenconch., VI, p. 11. ). Cleopatra bulimoides Oliv., G. PFEFFER, Jahrb. Hamb. Wiss, Anst., VI, p.26. 1890. 1807. 1807. 1906. 1906. 1906. 1907. 1007. 1908. 1908. 1900. 1909. 1910. 1911. Cleopatra bulimoides Oliv., BOURGUIGNAT, Ann. Sc. Nat., 7° série, X, p.44. Cleopatra bulimoides Oliv., VON MARTENS, Besch. Weicht. D. O. Afr., p. 184. Cleopatra bulimoides Olv., VON MARTENS, Ostafr. Moll., p. 6. Cleopatra bulimoides ONv., ANTHONY et NEUVILLE, Aperçu Faune malac. Lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite, p. 2. Cleopatra bulimoides Olv., NEUVILLE et ANTHONY, Liste prélim. Moll. Lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite, p. 407. Cleopatra bulimoides Oliv., NEUVILLE et ANTHONY, Contrib. Faune malac. Lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite #7 Bull Soc. Philomat. Paris, 0° série, VIII, p. 5. Cleopatra bulimoides Oliv., GERMAIN, Moll. Afrique centr. franç., P. 519. Cleopatra bulimoides Oliv., KOBELT #7 ROSSMASSLER , Icon. Land- und Süssw.— Moll. Neue Folg., XIII, p.20, pl. 341, fig. 2114-2121. Clevpatra bulimoides Ohv., GERMAIN, Moll. Lac Tanganvika, p. 15. Cleopatra bulimoides Olv., SMITH, Proc Malac. Soc. Lond., VIII, P. 9. Cleopatra bulimoides Oliv., KOBELT, Conch. Cab., 2° édit., p. 384, pl. 75, fig. 17-22. Cleopatra bulimoides Ohv., PALLARY, Catalog. Faune malacol. Egypte, p. 63, pl. II, fig. 16. Cleopatra bulimoides Oliv., GERMAIN, Bull. du Mus. d'Hist. Nat., p. 207. Cleopatra bulimoides Oliv., GERMAIN, Notice malacolog.; Docum. scient. Mission Lilho; Il, p. 197, pl. I, fig. 5-6 et fig. 22-23-24. Habitat : Stn. 78, Luvua riv., entre Kiambi et Ankoro, Katanga, XI-1911,9 exemplaires. Var. nsendweensis Dupuis et PUTZEYS. 1001. Cleopatra bulimoides OI. var. nsendweensis, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. roy. Mal. Belg., p. LV. Habitat : Sin. 17, Rindu,tEualaba Mare S "030 -X°19r0, 2 ©) 2 exemplaires; stn. 157, Luapula riv., Kalilo, 10° lat. S., 25-I-1912, exemplaires. F* major. Habitat : Stn. 72, Kibombo, 4° lat. S., XIT-1910, 6 exemplaires dont le plus grand atteint 16 millimètres de hauteur, bien que le sommet de la spire soit légèrement tronqué. Cleopatra Johnstoni SMITH. 1893. Cleopatra Fohnstoni, SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 637, pl. LIX, fig. o (Lac Mweru). 1901 Cleopatra Fohnstoni Sm., DAUTZENBERG, Mém. Soc. Roy, Malac. Belg., XXXVI, p. 6, pl. 1, fig. 9, 10, 11, 12. Lac Moëro (Lieut. Lemaire). Habitat : Stn. 85, Lukonzolwa, lac Moëro, 3o-XII-1911, 2 exemplaires; stn. 88, Luapula (Kalilo), 10° lat. S., :5-[-197r2, 4 exemplaires; stn. 183 (ex p.), lac Moëro, Kilwa, 3 exemplaires morts, très érodés; stn. 251, lac Moëro, Kilwa, 28 exemplaires vivants. Var. minor. Habitat : Stn. 38, riv. Luvua, entre Ankoro et Kiambi, XI-1912, | 12 exemplaires vivants; stn. 79, riv. Luvua, entre Ankoro et Kiambi, XI-1912, 7 exemplaires vivants. Cleopatra mweruensis SMITH. 1893 Cleopatra maweruensis, SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 637, pl. LIX, fig. 10, Lac Mweru. 1907. Cleopatra mweruensis Sm., GERMAIN, Moll. Afr. centr. franç, p. 520. Habitat : Stn. 183 (ex parte), Kilwa, lac Moëro, 2 exemplaires vivants. Cleopatra Pirothi JICKELI. 1881. Cleopatra Pirothi, ICKELI, Jahrb. d. d. Malakoz, Ges. VIII, p. 338. 1888. Cleopatra Ermini, E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 54, fig. 2. 1897. Cleopatra pirothi Jick., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. AÏT., pu 05. Var. elata nov. var. Forme plus allongée que le type et pourvue de carènes moins saillantes. Habitat : Stn. 92, Bulongo (Bukama), 9° lat. S., 20-VI-r911r, 2 exemplaires. Cleopatra Schoutedeni nov. sp. — PI. IV, fig. 15, 16 (X5). Testa solidula, imperforata, ovato-conoidea. Spira mediocris, apice saepe er050. Anfr. 4° convexiusculi, sutura lineari juncti, plicis distantibus obtusis perparum prominentibus, versus basin anfr. ultimi evanescentibus ac striis incrementi confertissimis longitudinaliter sculpti. Striae transversae strias incrementi secant it ut subnodulosae videntur. Anfr. ultimi infera pars funiculis circiter novem adornata est. Apertura ovata, superne suban- gulata ; columella leviter arcuata ; labrum simplex et arcuatum. Operculum normale. Color lutescens, lineis transversis fuscis plus minusve interruptis depictus. Altit, 9, diam. maj. 6 millim.; apertura 5 ‘|. millim. alta, 4 millim. lata. Coquille assez solide, impertorée, ovoiïde-conique. Spire mé- diocre, souvent érodée au sommet, composée de 4 ‘/, tours légère- ment convexes, séparés par une suture linéaire. Ces tours sont pour- vus de plis longitudinaux espacés (on en compte une dizaine sur le dernier tour), obtus, très peu saillants, s'effaçant sur la base du der- nier tour, et de stries d’accroissement extrêmement fines qui les font paraître un peu plus onduleuses. On observe, en outre, sur la moitié inférieure du dernier tour environ 9 cordons décurrents. Ouverture ovalaire, un peu anguleuse dans le haut, occupant plus de la moitié de la hauteur de la coquille. Columelle légèrement arquée; labre simple, arqué. Opercule normal. Coloration jaunètre clair, ornée de linéoles décurrentes brunes plus ou moins interrompues; celles de la base du dernier tour accompagnent les funicules. Cette petite espèce est remarquable par ses plis longitudinaux obtus, qui ressemblent à des boursouflures du test, ainsi que par sa forme ovalaire et son ouverture grande. Nous prions M. SCHOUTEDEN, le savant directeur de la Revue Zoologique africaine d'en accepter la dédicace. Habitat tÆStn",16, Kindu,"Lualaba” 39 dat. S.,.30-X-1910; 2 exemplaires vivants; stn. 50, Nvangwe, Lualaba, 15-XI-1910, 4 exemplaires morts; stn. 77, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., XIT- 1910, 5 exemplaires jeunes; stn. 119, Luvua riv., entre Kiambi et Ankoro, 5 exemplaires jeunes, recueillis par M. le D' GÉRARD; stn. 158, Luvua riv., entre Ankoro et Kikondja, XÏI-191r1, 2 exemplaires vivants. Cleopatra hirta nov. sp. — PI. IV, fig. 11, 12, 13, 14 (X3). Testa solidula, imperforata. Spira mediocris, apice valde eroso. Anfr. superst. circiter 3, convexi, sulura profunde impressa juncti ac carinis trans- versis spinosis 2 vel 3 in anfr. penultimo, 4 vero in ultimo, ornati. Apertura rotundata superne vix angulata. Columella arcuata, labrum polygonatum. Operculum ignotum. Color flavidus carinis plerumque linea fusca angustaque ornatis. Altit. 14, diam. maj. 9 millim.; apertura 7 millim. alta, 6 mullim. lata. (Dimensions du plus grand échantillon qui est incomplet.) Coquille -assez solide, imperforée. Spire médiocre, fortement érodée au sommet. Tours subsistants au nombre de 3 environ, con- vexes, séparés par une suture très profonde et ornés de carènes armées d’épines fortes, très saillantes. On compte 4 de ces carènes sur le dernier tour, 2 ou 3 sur l’avant-dernier, et une seule sur l'antépénultième. Les épines sont alignées en séries longitudinales, un peu obliques, et ces séries sont au nombre de 7 ou 8 sur le der- nier tour. Ouverture arrondie, à peine anguleuse au sommet; colu- melle arquée; labre simple, polygoné. Opercule inconnu. Coloration jaunâtre, souvent ornée, au sommet de chacune des carènes, d'une ligne brune étroite. Cette espèce est remarquable par sa sculpture épineuse très saillante. Habitat : Stn. 49, Nyangwe, Lualaba, 15-XI-1910, 4 exemplaires morts. Cleopatra Bequaerti nov. sp. — PI. IV, fig. 1, 2, 3,4,5,6(X4). Testa solidula, imperforata, pyramidalis. Spira conica, sat elata, apice truncato. Anfr.Superst. 3, parum convexi, sutura lineari juncli ac carina basali tuberculosa muniti. Carina altera, quoque tuberculosa, interdum tn medio anfractuum surgit. Basis anfr. ullimi plerumque funiculis concen- 2= 60 —= tricis 3, vel 4 sculpta. Apertura parva, subrotunda, superne subangulata. Mar,go columellaris arcuata, labrum subpolvgonatum. Operculum ignotum. Color plus minusve saturate lutescens, carinis ac funiculis lineis fuscis notalis. Altit, 8 mill., diam. maj. 6 millim.; apertura 4 millim. alta, 3°}, millim. lata. Coquille assez solide, imperforée, pyramidale. Spire conique assez haute, tronquée au sommet. Trois tours subsistants peu con- vexes, séparés par une suture peu accusée et pourvus à la base d'une carène suprasuturale armée de tubercules épineux espacées. Une seconde carène, également épineuse, apparaît parfois vers le milieu des tours, et la base du dernier tour porte habituellement, chez les individus adultes, trois ou quatre funicules concentriques. Toutefois, sur certains spécimens, ces funicules s’atrophient ou disparaissent même entièrement. Opercule inconnu. Coloration jaunàtre, plus ou moins foncée; les carènes étant accompagnées d’une ligne brun-noirâtre, étroite. Cette remarquable espèce, à laquelle nous sommes heureux d'attacher le nom de M. J. BEQUAERT, a une certaine analogie avec notre C/eopatra hirta, mais elle en diffère par sa taille plus faible, sa forme plus pyramidale, ses tours moins convexes, sa suture moins profonde, par la situation et le nombre de ses carènes, etc. Habitat : Stn. 15, Kindu, Lualaba, 3° lat. S., 30-X-r910. Genre Paludomus SWAINSON. Paludomus (Zanguebaria) ferruginea LEA. 1850. Melania ferruginea, LEA, Proc. Zool Soc. of Lond., p. 182. 1851. Melania zanguebarensis, PETIT DE LA SAUSSAYE, Journ. de Conche ip 268 Nb MILEe SE 1851. Melania amoena, MORELET, Journ. de ConchNp'Atoe DIT l1g. 9. 1851. Melania amoena, MORELET, Revue et Mag. de Zool., p. 220. 1860. Melania amoena, MORELET, Séries Conch., IL. p. 117. 1860. Melania ferruginea Lea, REEVE, Conch. Icon., pl. XXI, fig. 147. OR — 1878, Paludomus africana, VON MARTENS, Monatsber. K. Akad. Wiss. Bern 297, plie thobrere. : 1879. Cleopatra Rvnganica, BOURGUIGNAT, Moll. Egypte, p. 21. 1870. Cleopatra Cameroni, BOURGUIGNAT, Moll. Egypte, p. 21. 1881. Paludomus ferrugineus Lea, E. À. SMITH, Proc. Zool. Soc. Lond,, p. 294, pl. XXXIV, fig. 29. 1885. Cleopatra ferruginea Lea, BOURGUIGNAT, Esp. nouv. et genres nouv. des lacs Onkéréwé et Tanganyika, p. 7. 1890. Cleopatra ferruginea Lea, E. A. SMITH, Ann. and Mag. N. Hist., 6SerMIND 0 1894. Cleopatra ferruginea Lea, E. À. SMITH, Proc. Malac. Soc. Lond., pe r67e 1807. Cleopatra ferruginea Lea, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O, Afr:, p.188. 1807. Cleopatra amoena Mor., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. ZAR OT 1809. Cleopatra ferruginea Lea, MELVILL et PONSONBY, Ann. and Mag. NAREUSE ANA 08 1909. Cleopatra ferruginea Lea, KOBELT, Conch. Cab., 2° édit , p. 401, Di 70 EEE? 1909. Cleopatra amoena Mor., KOBELT, Conch. Cab., 2° édit , p. 306, DIM7ÉMOENTE ù 1911. Cleopatra ferruginea Lea, E. A. SMITH, Proc. Malac. Soc. Lond., IX, p: 240. 1912. Cleopatra ferruginea Lea, CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus., XI, p. 261. 1 Fa. minor nov. fa. Habitat : Stn. 36, Lovoi, Kikondja, Katanga, 18-X-1911, 13 exemplaires. Genre Bithinia GRAY. Bithinia (Gabbia) humerosa voN MARTENS. 1570. Bithynia Stanleyi Sm. var. kumerosa, VON MARTENS, Sitzungsber. Ges. Naturf. Fr., p. 104. 1997. Bithynia (Gabbia) humerosa, VON MARTENS, Besch. Weicht. D. O. Afr., p.100, .pl-MI, fe."37. 1912. Bithynia (Gabbia) humerosa x. M., GERMAIN, Bull. du Muséum, DOC Habitat : Stn. 130, Lovoi riv., Kikondja, 18-X-1911, 2 exem- 601 plaires; stn. 141, lac Kitale, Kikondja, 27-XI-1g911, 1 exem- plaire et 1 jeune; stn. 187, Luvua riv., Katanga, XI-r10911, 1 exem- plaire. FamiLzze DES MELANIIDAE. Genre Melania DE LAMARCK. Melania (Striatella) tuberculata Mürrer. 1774. 1779 1779: 1804. Nerita tuberculata, MüLLER, Verm. terr. fluv. hist.; IL, p. 191. Strombus luberculatus. SCHRÔTER, Flussconchylien, p. 373. Strombus costatus, SCHRÔTER, Flussconchylien, p. 374, pl. NII, fig. 4. Melanoides fasciolata, OLIVIER, Voyage dans l'Empire ottoman, II, p.40, pl. XXXI, fig 7. . Melanoides fasciolata, LAMARCK, Anim. s. vert. VI, 2° p., p. 174. . Melania pyramis V. D. BUSCH 7 PHILIPPI, Abbild., p. 172, pl. IV. fig. r6. Vivipara fasciolata, RAYMOND, Journ. de Conch., III, p. 326. . Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Catal. Moll. de Sauley, p. 63. . Mélania Rothiana, MoussoN, Coq. terr. et fluv. Palestine, p. 67. . Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Malac. Algérie, II, p. 251, pl: XV, Gg. 1-17. 5. Melania tuberculata, DOHRN, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 254. . Melania tuberculata, TRISTRAM, Proc. Zoo!l. Soc. of Lond., p. 541. . Melania tuberculata, VON MARTENS, Malakoz. BI. XI, p. 205. . Melania tuberculata, ADAMS, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 376. 4. Melania tuberculata, JICKELI, Land- und Süssw.-Moll. N. O. Afr., p- 251, pl. IL, fie. 7; pL'VIT fig. 36. . Melania abyssinica, RüPPELL in JICKELI, -bid., p. 253. . Melania tuberculata, E. A. SmMirH, P. Z.S. L., p. 712. . Melania tuberculata, VON MARTENS, Sitz. ber. d. Gesellsch. naturf. Freunde, p. 104. . Melania tuberculata, E. À. SMITH, P. Z.S. L., p. 291. . Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Moll. Mission Revoil au Pays des Comalis, p. 00. Melania Rothiana, LOCARD, Malac. lacs Tibériade, Antioche et Homs, p. 32. 3. Melania tubercuiata, BOURGUIGNAT, Hist. mal. Abyssinie, pp. 102, na . Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Moll. Nyanza-Onkéréwé, p.4. 1884. Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Hist. Mélaniens Syst. Europ., P. 5. 1884. Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Aménités Malac., Il, p. 5. 1887. Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Bull. Soc. Malac. France, IV, p. 267. 1888. Melania tuberculata, POLLONERA, Boll. Soc. Malac. Ital., XII, part. II, p. 82. 1888. Melania tuberculata, E. À. SMrrH, P. Z.S. L., p. 52. 1888. Melania tuberculatä, BOURGUIGNAT, Icon. mal. Lac Tanganyika, pe DNTteNe0 27. 1880. Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Bull. Soc. Malac. France, VI, PP:5, 57 1880. Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Moll. Afr. équat., p. 182. 1890. Melania tuberculata, E. A. SMITH, Ann. a. Mag. N. Hist., 6° série, VI, p. 149. 1890. Melania tuberculata, BOURGUIGNAT, Hist. mal. Lac Tanganyika, Dr62 pie 2627 1891. Melania tuberculata, E. À. SMITH, P.Z.S. L., p. 310. 1802. Melania tuberculata, VON MARTENS, Sitzungsber. Ges. Naturf. ÉD te 1804. Melania tuberculata, ANCEY, Mém. S. Z. Fr., VIL, p. 224. 1805. Welania tuberculata, E. A. SMITH, P. Mal.S. L., 1, p. 167. 1806. Melania tuberculata, STURANY in BAUMANN, Durch Masaïland zur Nilquelle, p. 10. 180$. Melania tuberculata, VON MaARTENS, Besch. Weicht. O. Afr., p-#193- 1808. Melania tuberculata, POLLONERA, Boll. Mus. Zool. anit. comp. KR. Univ. Torino, XIII, p. 12. 1904. Melania tuberculata, E. À. SMrrH, P. Z.S. L., VI, p. 100. 19014. Melania tuberculata, DE ROCHEBRUNE et GERMAIN, Mém S. Z. PME pe 1004-1910. Melania tuberculata, GERMAIN, Bull. Mus. Hist. Nat., X, Ps Xipp. 257, 228: XL pp 54,00, 20/1 IL pu269: XV, pp. 275. 375, 470; XVIIL, p. 375. 1906. Melanria tuberculata, GERMAIN, Mém. S. Z. Fr., XIX, p. 235. 1905-1906. Melania tuberculata, NEUVILLE et ANTHONY, Bull. Mus. ES Nat" XI D'AnTONILp 407, 1906. Melania tuberculata, NEUVILLE et ANTHONY, Bull. Soc. Philom. Paris, 9° série, VILT, p. 6. 1907. Melania tuberculata, GERMAIN, Moll. Afr. Centr. franç., p. 537. 1908. Melania tuberculata, NEUVILLE et ANTHONY, Ann. des Sc. Nat., MIÉp ere 1908. Melania tuberculata, GERMAIN, Moll. Lac Tanganvika, p. 42. 1908. Melania tuberculata, D'AUTZENBERG, Journ. de Conch., LVI, p. 23, pl. IL, fig. 4, 5. 1o11. Melania tuberculata, GERMAIN, Documents Scient. Mission Tiuho Il, p. 203, pl. IT, fg7a rx. Var. anomala nov. var. — PI. III, fig. 3 à 8 et pl. IV, fig. 7 à 10 (X 2). On peut se rendre compte, par les dix exemplaires que nous représentons, de l'extrême variabilité du A7. tuberculata dans la région du Haut Congo : la forme et la sculpture se modifient telle- ment que si l'on ne se trouvait en présence de séries ininterrom- pues, on serait tenté d'y voir plusieurs espèces distinctes. Habitat : Stn. 43, Rivière Luvua, entre Ankoro et Kiïambi, XI-1911; stn. 71, Kabanga, Lovoi, Kikondja (Katanga), 22-XI- 1911; stn. 87, Lualaba riv., Bukama, 27-VI-19171. Melania nsendweensis Dupuis et PUTZEYSs. 1900. Melania nsendweensis, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. Roy. Malac. Bele., p. XVII, fig. 28, 29. Nyangwe, Nsendwe, Lokandu. Habitat : Stn. 13, 14, Lualaba, Kindu, 3° lat. S., 30-X-ro10, nombreux vivants; stn. 48, Lualaba, Nyangwe, 15-XI-1910, 4 exemplaires morts; stn. 76, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., XIE 1910, 10 exemplaires vivants. Melania nyangweensis Düpuis et PUTZEYS. 1900. Melania nyangweensis, DUPUIS et l'UTZEYS, Bull. Soc. Roy. Malac. Belg., p. XVI fie. 25. Habitat : Stn. 73, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., XIT-1910, 6 exemplaires; stn. 193, Nyangwe, mort sur les rives du Lualaba, 3 exemplaires. Var. depravata Dupuis et PurzeEys. 1900. Melania depravata, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. Roy. Malac. Belg., p. XVI, fig. 26, 27. — 65 — Habitat : Stn. 73, Kibombo, Luaiaba, 4° lat. S., XII-ro10, 4 exemplaires. Melania soror Dupuis et PUTZEYS. 1000. WMelania soror, DUPUIS et PUTZEYS, Bull. Soc. Roy. Malac. Bele., p AMIE io 30: Habitat : Stn. 192, Nyangwe, mort sur les rives du Lualaba, 15-XI-1910, 4 exemplaires. Melania Bavayi nov. sp. — PI. I, fig. 3, 4 (X4). Testa elongato-subulata, apice eroso. Anfr. superst. 6, convexiusculi, rapide crescentes, superne angustissime contabulati, sutura impressa juncti, blicis longitudinalibus obliquis, angustis, sat comfertis, trregularibus, sub suturam prominentioribus ac versus basin anfractuum evanescentibus sculpte. In basi anfr.penultimi et ultimi funiculi transversi 2-3 obsoletissimi interdum accedunt. Apertura ovata; columella arcuata ; labrum simplex et arcuatum. Operculum normale. Color, sub crusta ferruginea, sordide virescens. Columella albida. ARE. 14,5 millim.; diam. maj. 3 millim., apertura 4 millim. alta, 3 millim. lata. Coquille allongée, subulée, érodée au sommet. Six tours subsis- tants médiocrement convexes, croissant rapidement, très étroite- ment aplatis au sommet, séparés par une suture bien accusée, ornés de plis longitudinaux obliques, étroits, assez rapprochés et irrégu- liers, plus développés au sommet des tours et s’effaçant graduelle- ment vers leur base. On observe aussi parfois sur la base des deux derniers tours deux ou trois funicules décurrents aplatis, à peine saillants. Ouverture ovale; columelle arquée ; labre simple, arqué. Opercule normal. Coloration d'un brun verdâtre sale, recouvert en grande partie d'un enduit ferrugineux. Columelle blanchâtre. Habitat : Stn. 74, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., XII-:9ro, 2 exemplaires. EVA TEE Famizze DES CERITHIDAE. Genre Potamides DEFRANCE. Potamides (Cerithidea) decollatus (LINNÉ?) BRUGUIÈRE. 1767? 1783? Murex decollatus, LINNÉ, Syst. Nat. ed., XII, p. 1226. Murex decollatus Lin., SCHRÔTER, Einleitung, I, p> 542. 1700? Murex decollatus Lin., GMELIN, Syst. Nat. ed. XIII, p. 3563. 1702. 1805. 1817. 1817? 1822. 1841. Cerithium decollatum (Lin?), BRUGUIÈRE, Encyel. Méth,, I, por. Cerithium decollatum (Lin.), Roissy, Hist. nat. Moll., VI, p. 1r6. Murex decollatus (Lin.), DILLWYN, Catal., [T, p. 750. Turbo pulcher, DILLWYN, Catal., IL, p. 855. Cerithium decollatum (Lin.), LAMARCK, Anim. s. vert., VII, p 71. Cerithium decollatum Brug., KIENER, Icon. Coq. viv., p. 06, pl. 28, fig. 2. . Cerithium decollatum Brug , LAMARCK, Anim. s. vert. édit. Desh., IX, p. 294 . Cerithium decollatum Hrug., SOWERBY, Thes., Il, p 8686, pl. CLXXXWVI, fig. 276. 8. Cerithidea decollata Brug., H. et A. ADAMS, Genera rec. Moll., II, Pp 292,203, pl 27, tie 2A(operc.): . Cerithitdea decollata Brug., TROSCHEL, Das Gebiss der Schnecken, I, p. 147, pl. 12, fig. 4 (radula). Cerithidea decollata Brug., REEVE, Conch. Icon., pl. I, fig. 14°, 14°. Potamides (Cerithidea) decollatus (Lin.), KOBELT, Ilustr. Conchy- henb., p. 116. . Potamides (Cerithidea) decollatus (Lin.), VON MARTENS, Mall. Maskar. u. Seych., p. 106. . Potamides (Cerithidea) decollatus (Lin.), TRYON, Man. of Conch., IX, p- 161, pl-32, fie 54: . Potamides (Cerithidea) decollatus (Lin.), P. FISCHER, Manuel, p. 682, pl. VITT, fig. 24. . Potamides (Cerithidea) decollatus Erug., VON MARTENS, Besch. Weicht. D. O. Afr , p. 266 (Zanzibar). . Potamides (Cerithidea) decollatus Brug., VON MARTENS, Ost-Afr. Moll.; p. 7. Habitat : Stn. 52, Beira, Côte orientale d'Afrique, sur les Palé- tuviers, 6-VITI-1912, 10 exemplaires de différents âges. PÉLÉCYPODES. Famizce DES AETHERIDAE. Genre Aetheria DE LAMARCK. Aetheria elliptica LAMARCK. 1807. Ætheria elliptica, LAMARCK, Ann. du Muséum, X, p. 4or, pl. XXIX ; pl. XXX, fig. 1. 1907. Aetheria elliptica Lamk., ANTHONY, Étude monogr. des Aetheridae, DASON 1909. Aetheria elliptica Lamk., GERMAIN, Bull. Muséum, p. 276, pl. nt, flo 26 etpl IVe lies 7. Habitat : Stn. 103, Grande Lubembe (Euquela), 12° lat. S., 1 exemplaire. Var. Cailliaudi FÉrussAcC. 1823. Aetheria Cailliaudi, FÉRUSSAC, Mém. Ethér. #7 Mém. Acad. Sc., Ep. 359: 1826. Ethérie, CAILLIAUD, Voyage à Méroë et au Nil Blanc, IL, p. 222, I pr 26e 2e, DIU ee 2 2 Habitat : Stn. 99, Kibombo, fl. Congo, 4° lat. S., 5-XI-191r0, 1 exemplaire concordant bien avec la figure de CaïLLraAUD. Var. Bourguignati DE ROCHEBRUNE. 1886. Aetheria Bourguignati, DE ROCHEBRUNE, Bull. Soc. Malac. Fr., LED 14 1907. Aetheria (elliptica var.) Bourguignati de R., ANTHONY, Étude monogr. du Aetheridae, pl. XI, fig. t, 2. Habitat : Stn. 101, Lualaba, Kalengwe, 9°30' lat. S., 1 exem- plaire. LES FAMILLE DEs UNIONIDAE, Genre Unio PHILIPPSSON. Unio (Nodularia) aequatorius MORELET. 1885. Unio aequatorius, MORELET, Journ. de Conch. XXXIII, p. 31, DIAMHENON 1890. Uno aequatorius, PAETEL, Conch. Sam., III, p. 144. 1801. Unio landanensis, SCHEPMAN, Notes Leyden Mus,; VIII, p. 113, pl. VIII, fig. 34-30. 1900. Vodularia aequatoria, SIMPSON, Proceed. Unit. St. nation, Museum; XXII, p. 823. 1907. Unio (Nodularia) aequatoria, GERMAIN, Mollusques Afrique centr. franç.; p. 542. “Habitat : Stn. 248, Mulongo, Lualaba, entre Kikondja et Ankoro, 7 exemplaires. Forme bien typique. Unio Briarti D'AUTZENBERG. % 1901. .Unio Briarti, DAUTZENBERG, Mém. Soc. Roy. Malac. de Belgique, XXXWI, p.10, pl: TL, fig: 3,4. 1908. Unio (Laevirostris) Briarti Dautz., GERMAIN, Bullet. Muséum PESTE 1913. Unio Briarti Dautz., GERMAIN, Bullet. Muséum, p. 201, pl. XI, fig. 67-68. Habitat : Stn. 202, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., 5-XI-r910, 1 exemplaire adulte et 4 jeunes. M. Dupuis nous a écrit en 1902 que son U/"io Eduardi tombe en synonymie de notre P7rrarti, mais nous n'avons pu trouver la réfé- rence originale de cet U. Eduardï. Famizze DES MUTELIDAE. Genre Spatha LEA. Spatha rubens LamarCk var. Wissmanni VON MARTEXS. 1883. Spatha Wissmanni, VON MARTENS, Sitzungsber. Ges. naturf. Fr. p-73, pl. XEVIT- — 69 — 1885. Spatha Wissmanni, VON MARTENS, Conch. Mitth., III, p. 9, pl. XXXXIV. 1900. Spatha rubens, SIMPSON (ex parte), Synops. Naïades, p. 896. 1007. Spatha rubens Xar. Wismani, GERMAIN, Bull. Muséum hist. nat., par 1907. Spatha rubens var. Wismani, GERMAIN, Mollusques Afrique centr. franc., p. 617. Habitat : Stn. 164, Malema (entre Bumba et Basoko), 1° lat. N., 14-X-1910, 3 valves; stn. 247, Mulongo, Lualaba, entre Kikondja et Ankoro, z exemplaires. Genre Mutelina BOURGUIGNAT. Mutelina Carrei PUTZEYS. 1808. Burtonia Carrei, PUTZEYS, Bull. Soc. Roy. Malac. Belg., p. XXV, fig. 10. 1000. Mutelina Carrei Putz., GERMAIN, Recherches F. Malac. Afr. Equat., p. 58. ro1r. Mutelina Carrei Putz., GERMAIN, Bull. Mus. hist. nat., p. 226. Habitat : Stn. 69, Mulongo, Lualaba riv., entre Kikondja et Ankoro, 3 exemplaires; stn. 104, Kibombo, Lualaba, 4° lat. S., 5-XI-1910, 1 exemplaire. Genre Chelidonopsis ANCEY. Chelidonopsis hirundo VON MARTENS. 1881. Spatha hirundo, VON MARTENS, Sitzungsber. Ges. naturf. Freunde, D: 122: 1883. Spatha (Mutela) hirundo, VON MARTENS, Conch. Mitth., IT, p. 130, DIOXMANIP EE SEE 22:22) 1886. Chelidonura hirundo v. M., DE ROCHEBRUNE, Bull. Soc. Malac. BL pp a Die CIE) 1886. Chelidonura hirundo v. M, VON MARTENS, Sitzungsber. Ges. paturf. Er., p. 161, pl. I, fig. 5, 6. 1886. Chelidonura arietina, DE ROCHEBRUNE, Bull. Soc. Malac. Fr. IT, DS Di fort 1887. Chelidonopsis hirundo v. M., ANCEY, Chonchologist's Exchange, DPrne AD 2 1900. Chelidonopsis hirundo x. M., SIMPSON, Synopsis Naiïades, p. 906. 1907. Chelidonopsis arietina de R., GERMAIN, Mollusq. Afr. centr. franç., PS7 1907. Chelipdonopsis hirundo Y.M., GERMAIN, Mollusq. Afr. centr. franç., P- 5754 1908. Chelidonopsis arietina de R., GERMAIN, Bull. Mus., p. 162, fig. 32. 1900. Chelidonopsis arietina de R., GERMAIN, Recherches F. Malac. Afr. équat., pp. 5, 7, fig. 3; p. 6, fig. 2; p. 10, fig. 5; p. 12, fig. 8, 9; PAS, He TO; D TAN OeTI 12 DIS, Ho TS iD TO He D EO, fig. 17; p. 22, fig 18;p.25, fig r9;p. 30, fig 22; p.231, fie 23; p.32, fig. 24; pl. L, fig. 1-5; p.58. 1909. Chelidonopsis hirundo v. M., GERMAIN, Recherches F. Malac. Afr. équat., pp. 5, 58. 1913. Chelidonopsis hirundo, GERMAIN, Bull. Muséum hist. natur , P. 294. Habitat : Stn. 245, Kibawa, Lualaba, entre Kikondja riv. et Ankoro, 26-X-1911, 1 exemplaire adulte Nous avons aujourd’hui la conviction que le C4. arietina DE KR. n’est autre chose que l’âge bien adulte du C4. krrundo v. M. Famizze DEs CYRENIDAE. Genre Corbicula MEGERLE VON MüHiFELDT. Corbicula radiata (PARREYSS) PHIL1PPI. 1846. Cyrena radiata, PARREYS 715$. in PHILIPPI, Abbild., p. 78, pl. I, fig. 8. 1848. Cyrena Africana var. olivacea, KRAUSS, Südafr. Moll. p. 8, pl. I, fig. 8. 1854. Corbicula radiata (Parr.), DESHAYES, Catal. Conch. Brit. Museum, 1860. Corbicula radiata (Parr.), PRIME, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Dee 1863. Corbicula radiata (Parr.', PRIME, Catal. Corbiculidae, p. 4. 1866. Corbicula radiata (Parr.), VON MARTENS, Malak. BI., p. 15. (obs.). 1866. Corbicula radiata (Parr.), H. ADAMS, Proc. Zool. Soc. of Lond., P- 376. 1869. Corbicula radiata (Parr.), PRIME, Gen. Corbicula, p. 88. 1873. Corbicula radiata (Parr.), JICKELI, Malak. BI. XX, p. rr1. 1874. Corbicula radiata (Parr.), JicKErx1, Moll. N. O. Afr., p. 287, pl. XL, fig. 1o°-rof. VUE . Cyrena radiata (Parr.), REEVE, Conch. Icon., pl. XIII, fig. 47°. . Cvrena (Corbicula) radiata (Parr.), E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 718. . Corbicula radiata (Parr.), VON MARTENS, Sitzungsb. Ber. Ges. “ naturf. Er., p. 105 . Corbicula radiata (Parr.), CLESSIN, Conch. Cab. 2° édit. IX, p. 3, p. 162, pl. 28, fig. 16-18. . Cyrena (Corbicula) radiata (Parr.), E. A. SMITH, Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 205. . Corbicula radiata (Parr.), CROSSE, Journ. de Conch., XXIX, p. 290. . Corbicula tanganihana, BOURGUIGNAT, Moll. Giraud, p. 104. . Corbicula tanganikana, BOURGUIGNAT, Icon. Malac. Lac Tanga- nyika, pl. XVIII, fie. 8, 9, 10. . Corbicula radiata Parr., E. A. SMITH, Proc. Zoo!l. Soc of Lond., PRES: . Corbicula nyassana, BOURGUIGNAT, Bull. Soc. Malac. France, VI, p. 37. . Corbicula radiata Parr., E. A. SmirH, Ann. and Mag. of Nat. Hist., 6EISER MID Art 0; . Corbicula radiata. Parr., E. A. SMITH, Proc. Zoo!l Soc. of Lond., p.310; . Corbicula radiata Parr., E. A. SmMirH, Ann. and Mag. of Nat. Hist., 6ESÉT., Xp. 126: . Corbicula radiata Paxr., STURANY, Durch Masaïland zur Nilquelle, p- It. . Corbicula pusilla, STURANY, Durch Masaïland zur Nilquelle, p. 10. . Corbicula radiata Parr., VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. AE D 250: . Corbicula radiata Parr., E. A. SMirH, Proc. Malac. Soc. of Lond., VI, p:"100: . Corbicula radiata Parr., GERMAIN, Bull. du Muséum, p. 260. . Corbicula radiata Parr., GERMAIN, Bull. du Muséum, p. 307. . Corbicula radiata Parxr., E. A. SMITH, Proc. Malac. Soc. of Lond., VINEDyIUE . Corbicula radiata Parr., GERMAIN, Moll. Lac Tanganyika, pp. 16, 89. . Corbicula radiata Parxr., BÔTTGER, Abh. Senckenb. Naturf. Ges., XXXII, p. 454. . Corbicula radiata Parr., GERMAIN, Bull. du Muséum, XXX, p. 296. . Corbicula radiata Parr., CONNOLLY, Ann. South Afr. Mus., XI, P- 279- Habitat : Stn. 195, Kindu, lualaba, 30-X-1910, 3 valves et 2 exemplaires jeunes; stn. 213, Luapula, Kasenga, 2-I-191r2, 1 exemplaire très jeune. FamiLzze Des SPHAERIDAE. Genre Sphaerium SCOPOrI. Sphaerium Stuhimanni VON MARTENS. 1807. Sphaerium Stuhlmanni, VON MARTENS, Beschalte Weicht. D. O. Afr., p 261, pl. VII, fig. 8. 1912. Sphaerium naïvashaense, PRESTON, Revue zoolog. africaine, I, SCD 228 ND EME ASEEE Habitat : Stn.91, Kiabwa, Lualaba, 9° lat. S., 25-X-1011, valves; stn. 209, Bulongo, Katanga, 9° lat. S., zo-VI-r911, débris. Var. mutandaensis PRESTON. Habitat : Stn. 155, Nyangwe, Lualaba, XII-1910, 1 exemplaire et valves; stn. 189, Luvua riv., Katanga, XI-1911, 3 exemplaires. Genre Eupera BOURGUIGNAT. Eupera Bequaerti nov. sp. — PI. IT, fig. 7, 8 (X 4). Testa tenuissima, transversim ovato-subquadrata : latus posticum quam anticum vix aliquantulum magis dilatatum ; umbones parvuli, vix promi- nuli, paullo ante medium siti. Valvularum pagina externa strus incrementi aliquot concentricis, parum conspicuis, ornata ac lenuissime confertissimeque radiatim striata. Sub lente valido testa minutissime granulatim decussata se ostendit. Valvularum pagina interna laevigata; impressiones musculares piriformes, sat conspicuae ; impressio pallealis inteora. Cardo valvulae dextrae dentibus cardinalibus 2 divaricantibus, superne coalescentibus, den- tibusque lateralibus utrinque 2, sat remotis, munilus. Cardo valvulûe sinis- trae dentes cardinales quoque 2 divaricantes sed non coalescentes el utrinque dentem lateralem unicum praebet. Ligamentum corneum, elongatum, immer- sum extlusque haud conspicuurm. Color succineus, rubro ferrugineo hic tic irregulariter maculatus. Diam. umbono-ventralis 6, antero-post. 7,5 millim. ; crassit. 3 millim. Coquille très mince, de forme transversale, ovale subquadrangu- laire : région postérieure à peine un peu plus développée que l'anté- 2 = GE rieure. Sommets petits, à peine saillants, situés un peu en avant du milieu de la coquille. Surface ornée de quelques lignes d’accroisse- ment concentriques, peu apparentes, et de stries rayonnantes extrêmement délicates et serrées. Sous un fort grossissement, le test présente un treillis granuleux très fin. Intérieur des valves lisse; impressions des muscles adducteurs piriformes, assez visibles, impression palléale entière. Charnière de la valve droite composée de deux dents cardinales divergentes, soudées par leur sommet et, de chaque côté, de deux dents latérales assez écartées. Charnière de la valve gauche composée de deux dents cardinales divergentes, maisindépendantes l’une de l’autre, et, de chaque côté, d'une dent latérale unique. Ligament corné, long, immergé, non visible à l'extérieur. Coloration ambrée, avec quelques taches irrégulières d’un rouge ferrugineux. Habitat : Stn. 65, Luapula-Kasenga, vivant dans la texture de la coquille d’une grande Ethérie, 5-I1-1912, 1 exemplaire. Cette espèce se rapproche de l'Eupera ferruginea KRraUss. (Cyclas ferruginea KraAUSS, Südafr. Moll., p. 7, pl. I, fig. 7.) EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE I Fig. 1, 2. — Achatina Schoutedeni nov. Sp., grand. nat. Fig. 3, 4. — Melania Bavayi vov. sp., X 4. Fig. 5, 6, 7. — Zingis Bequaerti nov. sp., X 5. Fig. 8, 9, 10. — Zrochonanina (Martensia) Rodhaïni nov. sp. X 2. Fig. 11, 12, 13. — Gonyodiscus Smithi nov sp., X 20. PLANCHE II Fig. 1, 2. — Streptostele Alluaudi nov. sp., X 6. Fig. 3, 4. — Prosopeas elegans nov. sp., X 15. Fig. 5, 6. — Zrochonanina bellula VON MARTENS, X 6. Fig. 7, 8. — ÆEupera Bequaerti nov. sp., X 4. Fig. 9, 10, 11. — Ænnea Lamyi nov. sp, X 15. PLANCHE III Fig. 1, 2. — Ænnca Coarti nov. sp, X 15 Fig. 3, 4, 5, 6, 8. — Melania tuberculata MÜLLER, var. anomala nov. var. X 11}. Fig. 7. — Melania tuberculata MüLLER, Var. ano/ala nov. var. X 2. Fig. 9. 10. — Ænnea Feanneli nov Ssp., X 15. Fig. 11, 12. — Ænnea Joubini nov. sp. X 6. Fig. 13 — Ænnea Haullevillei nov. sp.. X 8 Fig. 14. — ÆEnnea Bequacrti nov. sp . X r2. PLANCHEM"IV Fig. 1 à 6. — C/eopatra Bequaerti nov sp. X 4 Fig. 7 à 10. — Melania tuberculata MüILER, Var. anomala nov. var. 2. Fig. 11 à 14. — Céeopatra hirta nov. sp. X 3. Fig. 15, 16. — C/eopatra Schoutedeni nov. Sp., X5 Fig. 17, 18. — Pseudoglessula Lemairei nov. sp., X 5 Es ee (ÉL DU CCS 1 "7 EXPLICATION DE LA PLANCHE I Fig. 1, 2. — Achatina Schoutedent nov. sp., grand. nat. Fig. 3, 4. — Melania Bavayi VOv. Sp., X 4. Fig. 5, 6, 7. — Zingis Bequaerti nov. Sp., X 5. Fig. 8, 9, 10. — Zrochonanina (Martensia) Rodhaini nov. sp. X 2. Fig. 11, 12, 13. — Gonyediscus Smithi nov. sp., X 20. PL. 1 REVUE ZOOLOGIQUE AFRICAINE - VOL. IV. Phototypie G. Chivot Ph. DAUTZENBERG et L. GERMAIN - MOLLUSQUES DU CONGO ” 1" (ia 1 À: j : À Te ; pe k Lan | L r | | EXPLICATION DE LA PLANCHE II Fig. 1, 2. — Srreptostele Alluaudi nov. sp., X 6. Lars » Fig. 3, 4 — Pres clegans nov. Sp., X 15. Fig. 5, 6. — Trochonanina bellula VON MARTENS, X 6. re, Fig. 7, 8. — Æupera Bequaerti nov. sp., X 4. | Fig. 9, 10, 11. — Ænnea Lamyi nov. sp., X 15. Fe | Y = - à L # | ‘ Û +4 L kr. [hs æ FL Pa REVUE ZOOLOGIQUE AFRICAINE - VOL. IV: PETER Phototypie G. Chivot Ph. DAUTZENBERG et L. GERMAIN - MOLLUSQUES DU CONGO LAS ES CL 7, nn ï di (TO L à qu ndi hi Li Ton ITU M m" NE M ON MN | VI MUR nl L | AL | Q ] Lu L { L [p "1 HA 1 [UE ji AREA: ! Li Lu ri HUE h 4 LL (RO 1 Le © À ï an du | TENTE CAEN UT AA | k y RUME Î : | TARA | | cn | ‘ TU Î ! ”" DT : l Pad ' Û 10 n ? i [AN l A ! [l LUE , ï ï 1 F ANT A UL { [ \ Ar DE CRE { ll | l | li 1 ï ñ fn 1 l CRUE FU [ rt { CT [ no HOEUNT | " l or fi ï j F2 | ; APTE ; IL WU À \i | J [ ' Î | TRUE 1 Î l l Î | ñ | | mn GN ' (HAN ( HE UE 2 L LL LIN} PEN XSARA ET | nm \ EUR JA TA 1 NT i AN DU ANT TOI TOUR FR MENT ; (TN ie VASAUIT ER ue À NN on. DUO A PEL DNA APR te ï PHONE AN L u} N COIN jai x , PAU PARENTS ll L ï ñ ]f NI } hi : À Que 1 L un | d { LVL f { nl Ül } ÿ \ ( tt ue ou RE 1 î ! Fu At M = di if He art 1 jh Le di Dao tu on 4 ; in | Par DNA LV One ANT | 1 un ; Le ] LENS nn ne nu : ne UPRA 0) Ni W re : f j f Mt LM, 4 PT jn j ti L var M 1 #0 anal M k É ln) TR A'APE ( j \ in AL a el | la (TA A 1. AT È ; ù LAPS TANT (ALP egAl NIUE p)' AUUR sn P LU WA ui NU A RONDE. | [ARTE (RAT { 1 AN fl 1 ( ( | AT He } Don 10 ni 1 et l vai Ain à LUE VER HAN " | ! A [A à gli HN ( \ {ATEN 1f il J “ f Po [UN MA ne 1 io HU A tré ÿ nr ÿ ot MAL : Win | 1e di 7 | Je LAON al : JE Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. EXPLICATION DE LA PLANCHE III 1, 2. — Ænnea Coarti nov. Sp., X 15. 3. 4. 5, 6, 8. — Melania tuberculata MüLLER, var. anomala nov. var., X LR ES 7. — Melania tuberculata MüLLER, Var. anomala nov. Var. X 2. 9, 10. — Ænnea feanneli nov Sp., X 15. IL, 12. — Ænnea foubini nov. sp., X 6. 13. — Ænnea Haullevillei nov. sp., X 8. 14. — ÆEnnea Bequacrti nov. Sp., X 12. REVUE ZOOLOGIQUE AFRICAINE - VOL. IV. PL. III Phototypie G. Chivot Ph. DAUTZENBERG et L. GERMAIN - MOLLUSQUES DU CONGO Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. EXPLICATION DE LA PLANCHE IV 1 à 6. — Cleopatra Bequaerti nov. sp., X 4. 7 à 10. — Melania tuberculata MüLLER, Var. anomala nov, var., X 2 11 à 14. — C/eopatra hirta nov. sp., X 3. 15, 16. — Cleopatra Schoutedeni nov. sp., X 5. 17, 18. — Pseudoglessula Lemairei nov. sp., X 5. IV REVUE ZOOLOGIQUE AFRICAINE - VOL, IV. PL. Phototypie G. Chivot Ph. DAUTZENBERG et L. GERMAIN - MOLLUSQUES DU CONGO NTM) [POLIINE CA " NOTES ON MAMMALS Collected by Dr. Caristy in the Congo and by Dr. Bayer in Uganda and British East Africa BY Guy DOLLMAN British Museum (Natural History). The following paper deals with a collection of Mammals recently received by the Congo Museum, Tervueren, from the Congo, Uganda and British East Africa. Thorough the kindness of the authorities at Tervueren the entire collection was sent to the British Museum to be worked out, and 1 have thus had the opportunity of comparing all the specimens with those in the cabinets of the British Museum. I. — CONGO COLLECTION. The following is a list of the small mammals collected in the Congo by Dr. CHrisry during his expedition on behalf of the Congo Museum, Tervueren. It has been found necessary to describe three new forms, one of which, a Dormouse, I have been pleased to name after the collec- tor. Another interesting novelty, Æpämys schoutedent, 1 have (0) — 76 — called after Dr. H. ScHOUTEDEN of the Congo Museum, to whom my best thanks are due for the opportunity of working out this valuable collection. 1. — Galago thomasi Errior. Œ. 259. Makala. ©. 438, 442. Mambaka. Errior's type was obtained by Mr. R. B. Woosnam at Fort Beni on the Semiliki River. Dr. CHRISTY's specimens agree very closely with the type and other individuals of this species in the British Museum Collection. [es] . — Epomops franqueti ToMEs. J20 52.201020, 23 Dtanieyvilles ©. 193, 196. Avakubi. S. 431; ©.411. Mambaka. . — Hipposiderus cyclops TEMM. [#2] ©. 206, 207. Avakubi. 4. — Hipposiderus caîffer SUND. ©. 108. Avakubi. 5. — Nycteris hispida SCHRES. 104, 197. Avakubi. S. 226. Fundi. ©. 257. Makala. 6. — Kerivoula cuprosa THos. ©. 136, 138, and two voung ones, Avakubi. . — Taphozous mauritianus E. GEOrr. NI ©. 38. Stanleyville. F 8. — Potamogale velox PucH. 2065. Fundi. 9. — Crocidura turba Dorrm. Q- 101, 102. Avakubi. In general colour these two Shrews are exactly similar to the series collected by Mr. S. A. NEAvE in Northern Rhodesia, upon which the species was founded. 10. — Genetta victoriae THos. ©. 518. Mawambi. The type locality of this handsome species is Entebbe, Uganda; skins have recently been received from the Ituri Forest and on comparing these with the type and Dr. CHrisrv's specimen from Mawambi it is surprising to see how constant and unvaried the general coloration is. 11. — Genetta aequatorialis HEUGIIN. 4 G'. 51. Tshoppo Falls. 12. — Mungos gracilis Rüpr. R. G. 1249. Katanga (SHARPE). 13. — Mungos paludinosus G. Cuv. G'. 52. Tshoppo Falls. This specimen is evidently not more than a few weeks old and has not yet assumed the dark colouring of the adult pelage. 14. — Anomalurus jacksoni DE Winr. . 143. Avakubi. . 391, 401. Mambaka. HO +O Anomalurus jacksont, founded by DE WINTON on a specimen from Entebbe, Uganda, -also occurs in British East Africa and the Congo; in the British Museum Collection there are specimens from the Kakugmega Forest (B. E. A.), Unvoro, Entebbe, Gambi, Baraka and Panga. 15. — Anomalurus neavei Dorrm. R. G. 1956. Katanga, Elisabethville (LEBOUTTE). It is interesting to record this species from Elisabethville, Katanga; the type was obtained by Mr. S. A. NEAVE near Kam- bove, Katanga. In the specimen now before me the small size of the caudal scales, an important diagnostic character of the species, is most marked; in general colour and dimensions the skin agrees very closely with that of the type. 16. — Heliosciurus rufobrachiatus semiliki THos. ‘. 1445 Q- 198. Avakubi. ©. 43. Tshoppo Falls. Q This race was described by THoMaAs from a specimen collected by Mr. Dexr at Fort Beni, on the Semiliki River. 17. — Funisciurus pyrrhopus anerythrus THos. C . 164. Avakubi. . 436. Mambaka. . 24. Lukolela. HO +0 Funisciurus p. aneryéhrus Was founded by THomas on two specimens collected by Emix PasHA at Buguera. Dr. CHrisry's three skins are quite similar to the tvpe and other specimens of this Squirrel in British Museum Collection. 18. — Funisciurus pyrrhopus akka DE Winr. ©. 355, 367. Fundi. This Squirrel, like Æunrsciurus pyrrhopus anerythrus, was also described from the Emix PasHa Collection; the type locality being Tingasi, Monbuttu. Externally it is distinguished from anerythrus by its almost pure white underparts and more richly coloured limbs and head. 19. — Paraxerus cepapi quotus WRoOUGHT. 1769 À, 1769 B. Katanga. Paraxerus cepapt quotus was first obtained by Mr. NEAVE on the Dikulwe River in Katanga. Since WrouGHTroN described this race a further specimen has been collected by Mr. NEAVE in the Loangwa Valley, Northern Rhodesia; it is probable that gwotus extends as far South as the Zambesi, gradually passing into the more Southern race, Paraxerus cepapt sindi. 20. — Paraxerus boehmi emini STUHI. OS. 142. Avakubi. This handsome little Squirrel evidently enjoys a wide distribu- tion; the British Museum Collection contains specimens from the following localities : Tingasi (Monbuttu), Kibali River, Mobbai, Gudima (Iri River), Mabira Forest (Uganda), Entebbe, Ruwenzori, Semiliki, Mpanga Forest, Tanganika, Mt. Mikeno (Congo), and Lake Kivu. Like the other species and subspecies of this group, 2. à. emaint is verv constant as regards the general colouring, there being no appreciable variation in any of the skins examined. 21. — Protoxerus stangeri centricola THos. Caro: Makala. G'. 199; ©. 179. Avakubi. In spite of the great differences in colour between these three specimens ÎÏ see no reason to assume that there represent more than one form, the discrepancies in colour being due to the natu- ERSO tr ral bleaching of the hair. Thus skin no. 250 is a very dark speci- men without any signs of bleaching. In no. 199 the dorsal region is richly washed with a rich rusty red tint; and in no. 179 the entire appearance of the animal is altered, the coat being considerably shorter and the general colour bleached to a dirty vellowish buff. The type locality of ceutrico/a is Katabi, Entebbe. 22. — Graphiurus christyi sp. n. C'. 433, 444; ©. 419, 446, 448. Mambaka. ©. 215. Mambo. Related to Graphiurus spurrelli Dorrm., similar in colour and size but differing in the general form of the skull. General proportions as in the Gold Coast species. Colour of dorsal surface dark slate-grey washed with pale brow- nish buff, between « Hair Brown » and « Mouse Grey » (Ridgway, 1912). Flanks similar in colour, the browmnish tint passing rather abruptly into the slate-grey of the ventral surface. Eves surrounded with well marked dark rings. Cheeks, below eyes, pale grevish white. Backs of hands and feet brownish, toes dirty white. Entire ventral surface dark slate-grev washed with grevish white. Tail pale liver-brown. Skull with larger brain case and broader nasals, not narrowing posteriorly in such an abrupt manner as in spurrellr. Cheek teeth rather larger. The following are the dimensions of no. 444, which mav be taken as typical (skin dimensions taken in the flesh). Head and body 105 mm.; tail 75; hind foot 18; ear 12. Skull : Greatest length 27.5 mm.; basilar length 19.8; condylo- incisive length 24: zvgomatic breadth 15; interorbital constriction 4.9; squamosal breadth across brain case 12.6; length of nasals 9.8; greatest breadth acress nasals 3.6; palatilar length 8.1; length of palatal foramina 2.6; length of upper cheek teeth 3.3. In general colour Dr. CHrisry's Dormouse is very like the Gold Coast species, but rather darker throughout, with darker rings around the eyes and more richlv coloured hands and feet. —"$8I — 23. — Deomys ferrugineus THos. GS. 441. Mambaka. Only one specimen of this interesting rat was obtained by Dr. CHrisrY ; it is in every wav similar to the specimens collected by Mr. BaAïESs in the Cameroons and on the Benito River. 24. — Epimys sebastianus DE Winr. 3740341. Fundr. 27082 0273 Pilpili Mambaka. The type locality of sebastianus is Efulen, Cameroons; since DE WinTox described this species a large number of specimens have been added to the British Museum Collection, mostly collect- ed by Mr. BaïTEs in the Cameroons and on the Benito River. This series of Dr. CHrisrv's presents exactly the same characters as were originalv described by DE WiNrTox from the alcholic type, and also agrees very closely with the BATES series of skins as regards the general colour. 25. — Epimys rattus L. 71020122; 0 0 1 Leopoldyille: . 141, 209, 210. Avakubi. . 238. Makala. - 45; ©. 42, 44, 54, 55. Tshoppo Falls. on A Q +10 260. — Epimys tulbergi THos. 348, 371, 375. Fundi. 298. Pilipihi. - 427; ©. 396. Mambaka. 135, 107, 168; ©. 163. Avakubi. 80, 85. Bafwasende. 75. Bafwadi. 1O LS 0 re. 27. — Epimys schoutedeni sp. n. G 412, 434, 436. Mambaka. À bright orange-rufous coloured mouse related to Æpimys aeta THos, distinguished by its more rufous colouring, much larger size and heavier skull. Body dimensions considerably greater than in aeta; tail rather short compared with that of the Cameroon species. General colour of dorsal surface bright orange-rufous slightly darker on the back than on the flanks. Hairs of back with slate- grey bases, orange-coloured subterminal rings and brownish tips; on the flanks the tips of the haïirs are in most cases vellowish buff. Backs of hands and feet dirty white. Entire ventral surface white; hairs of belly slate-grey with long white tips. The light-coloured belly is sharply marked off from the buff-tinted flanks. Tail thinly clad with short brown hairs. Skull built on the same lines as that of aeta, but larger and heavier throughout. Dimensions of no. 434, which may be considered as typical of this new species. Skin (measured in the flesh). Head and body 110 mm.; tail 125; hind-foot 20; ear 17. Skull : Greatest length 29 mm.; condylo-incisive length 27; zygomatic breadth 14.1; interorbital constriction 47; breadth of brain case 11.5; length of nasals 10.3; palatilar length 12.8; length of palatal foramina 6; alveolar length of upper molar series 4.5. The two specimens of this interesting novelty submitted to me are identical both in colour and size. ÆEpimys stella THos., describ- ed from the Ituri Forest, is evidently not so nearly related to this new form as is the Cameroon species. Æ. ste/la, though similar in general colouring, possesses a very much narrower and slighter skull than either aefa or the Mambaka species; in addition the tail is of exceptional length, being nearly twice as long as the head and body. The larger size, more rufous colouring and heavier skull are the chief characters that distinguish Dr. CHrisrv's mouse from aela. 28. — Epimys'ugandae DE Wixr. 35 39, 248; ©. 240, 246. Makala. 12 BR 2428; O0) MAO) 200: Avakubi. . 69. Bafwadi. a à A 4 29. — Epimys microdon PEr. 1499 À, 14099 B, 1499 C. Bukama (Dr. RoDHAIN). 30. — Thamnomys rutilans centralis subsp. n S. 402, 405, 422, 428; ©. 423. Mambaka. (e] 57 361; ©: 343, 380. Fundi. 81. Pilipili. 2 CES) 2$ 2 Q. Closely allied to Z#amnomys rutilans PEr., distinguished by its smaller size and less rufous colouring. General dimensions of body rather less than in 7w#/ans, tail shorter. Colour of dorsal surface more as in the East African members of the genus, without the rich rufous tints so conspicuous in 7##1- lans. Hairs of back slate-grey with vellowish buff tips; a large number of rather longer black hairs, with or without pale vellow tips, evenlv dispersed over the whole dorsal surface and flanks. These black hairs are much more abundant than in zwé#lans and, together with the paler colour of the hair-tips, give to the pelage a general dull appearance. Flanks slate-grev washed with vellowish buff, the buff-coloured tips forminz a pale vellowish line between the dark flanks and white ventral surface. Under surface of body as in 7wérlans, rather less richly tinted with buff. Skull smaller and slighter in build, with shorter nasals and less conspicuous supra-orbital ridges. The following are the skin and skull dimensions of no. 361 which has been chosen as typical of this race : Head and body 135 mm.; tail 180; hind-foot 24; ear 16 (measur- ed in the flesh). Skull : Greatest length 32.5 mm.; condylo-incisive length 29; zygomatic breadth 15.2; interorbital constriction 5.2; length of nasals 11.6; squamosal breadth of brain case 12.5; palatilar length 13.6; length of palatal foramina 6.5; alveolar length of upper molar series 5.2. The general dull colour of the pelage and rather smaller dimen- sions are the chief characters that separate this Congo race from the true Thamnomys rutilans. 31. — Cricetomys gambianus emini WRrouGHr. O2rr- Pilipilt The type locality of Crrcetomys gambianus emini is Monbuttu, this race having been founded by WROUGHTON on a series of these Giant Rats collected by Ein PASHA. 32: Hybomys univittatus PEr. ©. 352, 369. Fundi. S'. 383; ©. 384, 387. Mambaka. 61270,1292 2071202 21e. 0re24 hp SG. 87; ©. 98. Bafwasende. The striking effect produced bv bleaching is seen to advantage in this series of skins. Skins nos. 278, 293, 302, and 324 represent the new and unbleached pelage, the colour of which is dark olive- buff with the black median stripe well-defined. In nos. 297, 313, 352, 383, and 384 the olive tint has disappeared and the general colour is very much richer, the dorsal surface appearing as rusty red and the dark median stripe less pronounced. In the most extreme case, no. 369 the pelage is pale rusty orange without any trace of the dark median stripe. 33. — Aenomys hypoxanthus PucH. d'. 280; Q. 300, 3o1. Pilipili. G'. 340. Fundi. (on 102 MIyI2O 21 120 1570 -U23.0105, 212 PAVAkUDI G'. 62; ©. 61. Bolongena. d. 91, 94. Bafwasende. 34. — Malacomys centralis DE Winr. . CEA Q- AT3 13 102056072206 00275, 1277, 800, 309.2E1l1ptl. L4510.3722Fundi. 13. Mambaka. This series of skins exhibits the striking range of colour variation met with in this species, some of the skins being dark brownish grey while others are bright rust-red in colour, due to the bleach- ing of the dark hair tips to a rusty tint. 35- — Lophuromys rita Dorrm. c'. 304. Pilipili. À rather bleached individual of the Katanga Zophuromys; the type of this species is a specimen collected by Mr. S. A. NEAVE on the Lufupa River, Katanga, further specimens have since been obtained from various localities in Northern Rhodesia. 36. — Arvicanthis striatus L. CNED MO, 140 T0 201 0-15, LOS. Ava. G. 243. Makala. Son 7-LBula 37. — Georychus lechei THos. KR, G. 1313. Uelé (Ct. HuTEREAU). Georychus lechei was founded by THomas on two specimens collected by EmIN PasHa in Monbuttu. In addition, there are in the British Museum Collection, three further specimens of this Georychus, two from Gudima, Iri River, and one from Magombo, 60 miles West of Lake Albert, collected by the late Captain Boy ALEXANDER. Ro — 38. — Procavia emini latrator THos. 1587. Ituri. The type locality of /atrator is the Upper Sankuru River. II. — KASINDI AND UGANDA COLLECTIONS. The following is a list of the small mammals collected by Dr. BAYER at Kasindi and Karemi, Belgian Congo, and in Uganda. 1. — Otomys dartmouthi THos. 1124. Kasindi. 2. — Epimys ugandae DE Winr. 1125 20 MP Te, LI20- are In general dimensions these mice are quite similar to the adult specimens of #gandae in the British Museum; the type of this species is, unfortunately, quite a voung individual, and this fact bas already given rise to considerable misunderstanding as regards the exact afhinities of the species. 3. — Epimys rattus L. IM20 NUL QUO RO Ter. Karemi 1123. Kikoma. 1137. Mahokia. 4. — Arvicanthis rubescens WRroOUGxT. 1154 Sec 1Karemi: 1120, 1122. Mahokia. 1118, 1138. Kikorongo. 1119. Kasindi. These Uganda Field Rats would appear to be some of the commonest mammals in the Protectorate; Mr. Kemr, during his recent collecting trip in Uganda, collected a very large series of this species. Arvicanthis rubescens appears to occur over a very large area, the British Museum Collection containing specimens from the following localities : Nimule, Bakoro, Patong, Kozibiri River, Unyoro, Ankole, Masaka, Entebbe, Kigezi, Kagambah, Mbarara, Nalasanji, Ruwenzori, and Busuenda. 5. — Mylomys cuninghamei Tnos. R. G. 1121. Butiti, Uganda. This interesting rat has already been recorded from Uganda, Dr. CHrisTy having collected a specimen in the Mabira Foftest, Chagwe, some five or six years ago. Mr. Ron KEMP also obtained this species in Southern Uganda, near Lake Mutanda, and while working out his Uganda collection I was unable to find any characters of systematic value wherein the Uganda individuals differed from the type, a specimen collected by Mrs. Hozms TARN in British East Africa. The skin of the specimen obtained by Dr. BAYER at Butiti shows to advantage the characteristic white ventral surface which immediately distinguishes this genus from the closely allied Pe/ormys, where the ventral surface is dirty yellow or greyish and never so sharply marked off from the dark coloured flanks as in A/y/omys. The skull of Dr. BAYER’s specimen is unfortunately badly broken, but the cheek teeth are in position and the large recurved molar cusps, the chief generic character, are most COnspicuous. IIT. — BRITISH EAST AFRICAN COLLECTION. The mammals treated with in the following list were collected on or near the Tsavo and Sebaki Rivers, British East Africa, by Dr. BAYER. I. — Galago braccatus Errior. C', KR: G: 2070. Marabou, B. E. A. TO ee ErrioTr's species was founded on a specimen from the Tsavo River, and agrees exactly in general colour and dimensions with this Marabon Galago. 12 . — Epomophorus anurus HEUGLIN. R: G:.2095: Sebaki River, B. E. A. . — Cardioderma cor PET. RG-20014--Sebaki River, B. E A [e>) 4. — Elephantulus rufescens PET. ©. 94, 95. Zuwani Swamp, B. E. A. In general colour and size these two specimens agree very closely with a topotype of rufescens in the British Museum Col- lection. The type locality of the species is Ndi, Taita; it is evidently distributed over a wide area as Mr. KEmpP collected rufescens in many localities. . — Crocidura turba provocax THos. on ©. 1, 93. Zuwani Swamp. 6. — Crocidura jacksoni THos. GMe2 0 21:23,/25. lsavo River: TO LR TG 2087102 07 Ziwant. 7. — Genetta erlangeri MATsCcH. GE 2-Züuwant, B\E: "A; (ee) . — Helogale undulata rufula THos. 78. ZUwani, BEA: +O 9. — Mungos albicauda G. Cuv. ©. 29. Tsavo River. ® ) — 89 = 10. — Xerus dabagala dorsalis Dorr. G'. 42; ©. 44. Tsavo River. G'. 74. Zuwani. 11. — Dipodillus harwoodi THos. ©. 19. Tsävo. This specimen, the only one obtained, is not fully adult. 22:p0- dillus harwoodi was described by THomas from a specimen collected by Mr. L. C. HarwooD near Lake Naïivasha. Quite recentlv there has been added to the British Museum Collection a specimen of this diminutive Gerbil from the Southern Guaso Nviro, so the species is probably widely distributed over the Southern parts of British East Africa. 12. — Tatera nigricauda PEr. ©. 89. Tsavo. This specimen exhibits to advantage the black-haired tail so characteristic of this Gerbil. It would appear to be found over most of the Southern parts of British East Africa; in the North, along the Northern Guaso Nviro, it is replaced by 7° nigricauda uyama, a paler form, but still possessing a dark coloured tail. 13. — Tatera vicina PEr. DATE 22824 Say. F At once distinguished from the fore going species by its smaller size and the light under surface of the tail. 14. — Mus bellus Taos. O14-ESavo. TL 15. — Epimys panya Herr. % 755 ©. 70. NékuyweRiver, BYE. A. — 90 — S. 63, 70; ©. 65, 71, 84. Zuwani. GT 281800010014) 27e SAaVOe 16. — Epimys niveiventris Osc. GOOM lsSAvor G. 86. Zuwani. The type locality of Æpimys niveiventris is Voi; there is no difference between these three specimens and topotypes in the British Museum. 17. — Acomys ignitus Dorrm. 7. Tsavo. . 87. Zuwani. . (immature) R. G. 2089, 2090. Tsavo. ONQr +O + ( Both the adult individuals are rather paler than the type of ignitus, but there are specimens in the Museum Collection from Voi, the type locality, quite as pale in general colour as these from Tsavo and Zuwani. 18. — Acomys wilsoni THos. S. 96. Tsavo. GS. 88; ©. 64. Zuwani. L These three specimens agree quite well with the large series recently collected by Mr. Kemp at Voi. The type, from Mombasa, is preserved in alcohol. QUELQUES NÉVROPTÈRES DU CONGO BELGE PAR le R. P. Longin NAVAS, S. J. (Planche V.) 4 lie Famizze ASCALAPHIDÆ. 1. — Suphalacsa recondita sp. nov. Caput fuscum; clypeo, labro, palpis flavis; oculis æneis; pilis verticis longis, fuscis, fulvis mistis; antennis ad stigma alæ anterioris haud attin- gentibus, testaceis, fusco anguste annulatis, clava ovali, superne fusca, inferne testacea. Thorax capite angustior, superne fuscus, ferrugineo varius, pilis fuscis, inferne fusco-cinereus, fascia longitudinali lata sub alas flavida; pilis albidis, longis. Abdomen alis brevius, superne ferrugineum, ad latera fucescens, inferne flavidum, segmentis 3-5 linea transversa integra et alia posteriore medio interrupta, fuscis. Pedes testaceo-ferruginei, fusco setosi, femoribus basi pallidioribus; tarsis fuscis; calcaribus ferrugineis, primum tarsorum articulum manifeste supe- rantibus. Alæ hyalinæ, in tertio basilari dilatatæ, ad axillam seu ad insertionem fuscæ; area apicali biseriata; stigmate flavo, pallido, 4 venulis fuscis compre- henso, simplicibus, interna fuscata; reticulatione fusca. Ala anterior area radiali 6 venulis internis, 13 mediis seu usque ad stigma, 7 — 92 — 4" cellula divisa; sectore radiïi 5 ramis; ramo obliquo cubiti valde aperto; 5 venulis cubitahbus internis; area postcubitali simplici, Ala posterior 5 venulis radialibus internis, 12 mediis; sectore radii 4 ramis; 5 venulis cubitalibus internis. LODGIPACOLD EME NE NET » AINANTER RER PEUT » » DADOUSTEN RE. 7 ne 0 - NC RC TRE » CONS NÉE CRE RUN SU, 22 » Proven. : Criques de Matela, 1“ février 1913 (R. VERSCHUEREN). 2. — Nagacta Schoutedeni sp. nov. Similis Leplaei NAV., major. Caput thorace latius; facie testacea, clypeo pallidiore, pilis fulvis longis densisque vestita; palpis testaceis; oculis sulco transverso in duas partes subæquales vel superiore majore, divisis, inferiore fusca, superiore rufa, interne fusca; vertice fusco, pilis fuscis fulvisque; antennis ferrugineis, lævibus, ad articulationes fuscescentibus, clava pyriformi, breviter pilosa, apice‘articulorum fusco, ad apicem testacea. Thorax superne ferrugineus, fusco et testaceo maculatus, pilis fulvis ferru- gineisque ; inferne testaceus, flavido pilosus. | Abdomen ala anteriore brevius, posteriore longius; cylindricum, sensim attenuatum, ultimis segmentis depressis, superne medio carinatis, lateraliter in alam leviter dilatatis; Superne fusco-ferrugineum, fusco breviter pilosum ; inferne nigrum, segmentis tertii apicalis totis, in 3-5 linea longitudinali media nivea exsudatione dealbatis, in segmentis 1-3 linea laterali flava, ante apicem terti annulo nigro interrupta. Processus dorsalis secundi segmenti obliquus, apice obtuso et fusco pilosus, sinu medio mamifesto; segmentum tertium dorso haud gibbosum, pilis longis raris fuscis instructum. Alæ angustæ, subacutæ, ad apicem procubiti leviter emarginatæ; stigmate alto, fere 3 venulis comprehenso, anteriore testaceo, posteriore fusco-nigro; reticulatione fusca; membrana levissime fulvo tincta in area subcostali et medio externo areæ costalis distinctius; apice anguste ferrugineo tincta; area apicali partim triareolata, interne biareolata; sectore radii 6 ramis. Ala anterior angulo interno obtuso, leviter prominulo; area radiali 7-8 venulis internis. Ala posterior area radiali 5 venulis internis. Pedes testacei, fusco setosi; calcaribus fuscis, primum tarsorum articulum leviter excedentibus. É ÉOnGITICOLDES MEME EL EE STE DRAMATIQUE MEN TEE NE AMRAUNE RE Longit. al. poster. D SONT + Nelenlontesat FA NAME OUTRE » » ANTON CNE DR ET ON 27 » Proven. : Katanga : Kapiri, octobre 191: (Miss LEPLAE). ANGTIC. FamizLEe MYRMELEONIDÆ. 3. — Palpares latipennis RAM. Banana, avril 1913 (R. VERSCHUEREN). 4. — Palpares ictericus Nav. Kitoloba, 1911 (ROVERE). Un échantillon Q. 5. — Hagenomyia tristis Wa1x. Kunga, mars 1913 (VERSCHUEREN). 6. — Formicaleo scolius sp. nov. (pl. V, fig. 2). Caput facie flavida, fascia nigra transversa ante antennas medio antrorsum dentata, fere in —; palpis flavidis, labialium articulo ultimo fusiformi, externe ferrugineo punctato; vertice et occipite ferrugineis, fascia anteriore lata et aliis duabus posticis ex punctis, transversis, nigris; oculis fuscis; antennis fuscis, testaceo annulatis, primis 4-5 articulis antice flavidis. Prothorax latior quam longior, marginibus lateralibus subparallelis, ferru- gineus, fusco lineatus et punctatus. Meso- et metanotum ferrugineo et fusco varia. Pectus flavescens, fusco longitudinaliter striatum, pilis albidis. Abdomen fuscum, griseo pilosum, macula dorsali ferruginea ad pleraque segmenta. > Pedes testacei, albido pilosi, fusco punctati; apice femorum, tibiarum et articulorum tarsorum nigro; calcaribus fortibus, arcuatis, basi fuscis, apice ferrugineis, articulos quatuor primos tarsorum superantibus ; unguibus arcua- tis, fuscis. Alæ hyalinæ, acutæ, margine externo leviter sub apicem concavo; reti- culatione fusca, testaceo et albido varia; stigmate pallido. Ala anterior area apicali serie venularum gradatarum donata ; area radiali 8-o venulis internis, una alterave cellula divisa; sectore radii 12 ramis: striis fuscis ab venulas aliquot fusco limbatas, interna extrorsum convexa, irre- gulari, a sectore procubiti ad anastomosim posteubiti et marginem posticum, ô Me en tr externa longa, leviter concava extrorsum, a cubito ad lineam plicatam leviter indicatam; præterea tribus venulis intercubitalibus, ultima radiali leviter, als levissime fusco marginatis; stigmate stria fusca subtriangulari interna. Ala posterior area apicali venulis ramosis, nulla vel una gradata; sectore radïi 10 ramis; stigmate striola ferruginea interna alta in una cellula; venula ultima radiali ante stigma leviter fusco limbata. LOnREACOEDE OS, . :, ND mn DRAM ADIER Ses e “PARCS 7 » PADOSLET EE. Er CRT DRADLENNO EE > : NME 7:50 Proven. : Congo da Lemba, 1912 (R. MAYNÉ). 7. — Banyutus Maynei sp. nov. Similis /ethali WaAIK. Caput flavum, fascia transversali rigra ante antennas: palpis tenuibus, apice fuscis; oculis fuscis; vertice et occipite nigris, flavo punctatis ; antennis vix ad apicem dilatatis, longis, nigris, articulo primo flavo annulato. Thorax flavus, superne tribus fasciüis longitudinalibus nigris, inferne duabus lineis lateralibus longitudinalibus nigris. Prothorax paulo longior quam latior. Abdomen in medio apicali fuscum, in medio basilari inferne flavum, superne fuscum, linea media longitudinali flava. Pedes flavi, fusco punctati et setosi; calcaribus testaceis, anterioribus quatuor primos, posterioribus tres primos tarsorum articulos superantibus; articulo ultimo tarsorum apice fusco. Alæ grandes, acutæ, margine externo leviter concavo; stigmate grandi, suborbiculari, flavo, interne fusco limitato; venula radiali ultima ex mediis seu pone stigma secundum sectorem radii simulante, fusca fuscoque limbata ; reticulatione fusca; pilis fimbriisque fuscis; venis subcosta,.radio et cubito breviter flavo striatis; costa subtota flavida. Ala anterior puncto fusco ad rhegma; venulis gradatis in area apicali et plerisque pone cubitum angustissime fusco limbatis; aera radiali 8 venulis internis; sectore radii 14 ramis. Ala posterior nullis venulis limbatis; area radiali una venula interna; sectore radii 16 ramis. ÉODGÉNCOND EUR. F1 ETES PIN » al. anter. . Te TIC PORAISTONRES > DMDOSTO MEL MS EE NME E AAE » ANTETHENSENN APE. NIUE 12 » Proven. : Criques de Malela, 1“ février 1913 (R. VERSCHUEREN). 8. — Griala gen. nov. Etym. Nom catalan : Grial. Le succès retentissant de « Par- sifal », avec son Grahal ou Grial, m'a suggéré ce nom générique en souvenir de l’œuvre grandiose dont jouissent à présent les amis de l’art. Genus Formicaleoninorum. Antennæ thorace longiores, clava manifesta, insertione distantes fere lati- tudine primi articuli. « Abdomen dispar, alis longius in G', brevius in ®, apice valvis in 6, pilis spinæformibus in ©, fere ut in Creagrimis. Pedes fortes. Tibiæ breviores femoribus. Calcaria 2-3 primos articulos tar- sorum æquantia. Tarsi articulo 1° elongato, tribus sequentibus brevibus, 5° longiore primo. Alæ angustæ, sine linea plicata; area costali venulis simplicibus; post- cubito ultra ortum sectoris radii ad marginem veniente. Ala anterior area apicali venulis gradatis instructa; angulo cubiti parum aperto, duplici serie cellularum inter ramum anteriorem et posteriorem, ramo posteriore postcubito in tertio apicali subparallelo; postcubito oblique in marginem tendente. Ala posterior area apicali sine venulis gradatis; area radiali 1-2 venulis internis. Le type est l'espèce suivante : L'aspect général de l'espèce typique, avec l'abdomen du & allongé, l’armure génitale des deux sexes, l'angle du cubitus peu ouvert, avec deux rangées de cellules entre les deux branches, lui donne un aspect de Creagris, mais la réticulation des ailes ne permet pas de l’inclure dans la tribu des Creagrins et la place natu- rellement dans celle des Formicaléonins. En effet, à l'aile anté- rieure, la branche postérieure du cubitus n’est pas parallèle à la marge postérieure, et l’anastomose oblique du rameau du cubitus si caractéristique des Creagrins manque tout à’fait. 9. — Griala macilenta sp. nov. (pl. V, fig. 3). Caput piceum, nitens, vertice linea transversa ferruginea; oculis fuscis; palpis flavidis, labialium articulo pænultimo apice incrassato, ultimo fusi- formi-conico, acuminato, externe fuscescenti; antennis thorace longioribus, fuscis, fulvo anguste annulatis, duobus primis articulis piceis, clava inferne testacea. Thorax fuscus. Prothorax postice latior quam longior, antrorsum angu- status, ferrugineus, fusco suffusus. Abdomen tenue, fuseum, griseo pilosum, in c alis iongius, apice ipso flavido. | Pedes fortes, testacei, fusco punctati et setosi; calcaribus testaceis, parum arcuatis, anterioribus tres primos tarsorum articulos æquantibus, posterioribus duos primos superantibus. Alæ angustæ, subacutæ, margine externo vix sub apicem concavo; hyalinæ; stigmate pallido; vix sensibili; reticulatione fusca, pallido varia. Ala anterior area costali angusta, venulis simplicibus; area apicali serie venularum gradatarum instructa, radiali 7 venulis internis; sectore radi 10 ramis. Ala posterior area apicali sine venulis gradatis; area radiali duabus venulis internis in ©, una in g'; sectore radii 9 ramis. Éonpit- CODE RE 0 EP 2 5 nn Dr ane ER CRE OMR 35,5. » DORE. a " 2) SA De DADIONE MEME SEMESTRE 26,2 » Patrie : Katanga : Kapiri, octobre 1912 (Miss. Agric. LEPLAE). 10. — Neteja gen. nov. Genus Creagrinorum. Antennæ insertione distantes spatio latiore diametro primi articuli, longæ, clava manifesta Abdomen alis brevius. Pedes fortes, tibüis I, II, brevioribus suis femoribus, calcaribus brevibus, primum tarsorum articulum haud vel vix superantibus; tarsis articulo primo brevi, paulo longiore secundo, intermediis brevibus, quinto tribus præceden- tibus longitudine æquali vel eis longiore. Alæ linea plicata haud distincta; posteubito ultra ortum sectoris ad mar- ginem finiente; area costali angusta, venulis plerumque simplicibus. Ala anterior area apicali serie venularum gradatarum dotata; area radiali pluribus venulis internis (plus quam 5); ramo posteriore cubiti parum diver- gente, posteubito et margini postico subparallelo spatio latitudini alæ subæquali; anastomosi manifesta, obliqua. Ala posterior area apicali simplici; area radiali una venula interna; area cubitali externa partim biareolata. Le type est l'espèce suivante. s La forme caractéristique de la réticulation de l’aile antérieure de l'espèce typique me fait inclure celle-ci, provisoirement, dans ) ) ) la tribu des Creagrins, avec laquelle elle a plus d’afhinités qu'avec les autres; ne trouvant aucun genre auquel je puisse la rapporter, Mae) J je suis obligé d’en créer un nouveau pour elle et pour les espèces similaires. 11. — Neteja sollicita sp. nov. (fig. 1). Fusca. Caput facie palpisque flavis; palporum labialium articulo ultimo fusiformi, externe fusco maculato; fronte macula grandi picea ante antennas, macula exigua media testacea pone antennas; vertice duabus lineis tranversis ex tuberculis nigris, linea transversa ferruginea præcedente; oculis fuscis: antennis thoraci longitudine subæqualibus, fuscis, apice articulorum testaceo, clava parum dilatata. Prothorax trausversus, fuscus, ferrugineo et nigro punctatus. Meso- et metathorax fusco-plumbeï, similiter picti. Pili pectoris albidi. Abdomen fuscum, griseo breviter pilosum, segmentis 7-8 inferne subtotis testaceis, superne macula parva laterali prope basim testacea. Pedes flavidi, fusco punctati et setosi; femoribus anticis subtotis fuscis, interne testaceis; tibiis anticis basi, medio et apice fuscis; calcaribus testa- cels, anterioribus primum tarsorum articulum subæquantibus, posteriori- bus metatarso multo brevioribus ; apice articulorum tarsorum et tibia- rum posticarum fusco; tarsis poste- rioribus articulo primo longiusculo, duobus sequentibus simul sumptis æquali. F1G. 1. — MNeteja sollicita Nav. Base de l’aile Alæ hyalinæ, angustæ, acutæ; antérieure. margine externo vix sub apicem con- cavo; stigmate pallido; reticulatione fusca, albido varia. Ala anterior (fig. 1) stigmate interne fusco limitato; stria duplici fusca, externa ad venulas gradatas longa, irregulari, interna ad anastomosim post- cubiti brevi, latiore; aliquot venulis ad alæ apicem et axillis furcularum fusco limbatis; item aliquot venulis posteubitalibus internis initio. Area radialis 6-8 venulis internis. Sector radii 9 ramis. Ala posterior umbra diffusa fusca tenui a rhegma usque ad marginem externum. Sector radii 8 ramis. LONAACON SON AT ON. DRAC 2455 — 98 = Loneitial poster tem MEME EEE » antenn. 5.» Patrie : Katanga, Kapiri, septembre 1912 (Miss. agric. LEPLAE). 12. — Gymnoleon? cognatus sp. nov. Similis exili BANKS. Fulvus, fusco varius. Caput fulvum, macula grandi in fronte, duabus lineïs transversis ex punctis in vertice, fuscis. Prothorax transversus, antrorsum angustatus, fulvus, linea bina longitu- dinali media, externe lobata et alia laterali, fuscis; pilis lateralibus albidis. Meso- et metanotum fulva, similiter quadrilineata. Pectus fulvum, fusco longitudinaliter striatum. Abdomen inferne fulvum, a quarto segmento sternitis fuscis, ad utrumque apicem fulvis; superne fuscum, maculis testaceis. Alæ acutæ, stigmate albido; reticulatione fusco-ferruginea, albo punctata et striata. Ala anterior venulis plerisque (costalibus exceptis) et axillis furcularum marginalium anguste fusco-ferrugineo limbatis, distinctius ad rhegma et ad anastomosim postcubiti, umbram brevem dilutamque efficientibus; area radiali 7 venulis internis; sector radii 7-8 ramis. Ala posterior longior, angustior acutiorque; venulis in quarto posteriore et apicali et axillis furcularum apicalium anguste fusco-ferrugineo limbatis, distinctius ad rhegma, umbram seu striam longitudinalem brevem forman- tibus. Sector radii 8 ramis. . ' Longit. corp: Q. . LENS EE NS ET MAal” aAnter; 1, NP NET CS » SADOSIELS. 20. SOON SEE RE Patrie: Bukama, 1° juin (D''BEoUuAERT). ) ] 2 Je rapporte au genre Gyrenoleon BaNxs l'espèce que j'ai sous les yeux à cause de la grande affinité générale avec le G. exv/is BANKS; mais comme le type a perdu les pattes, il reste quelque doute quant à cette attribution. 13. — Gibrella gen. nov. Similis Gymnoleoni BANKS. Antennæ longæ, clava manifesta, insertione distantes longius latitudine primi articuli. Abdomen alis brevius. Pedes mediocres: tibtis calcaribus nullis; tarsis articulis 1° et 5° subæqua- libus, longis, intermediis brevibus. Alæ area costali angusta. Ala anterior area apicali serie venularum gradatarum instructa; area radiali pluribus venulis internis; ramo cubiti aperto, cum postcubito obliquo et anastomosi conjuncto ; posteubito haud vel vix ultra ortum sectoris radii ad marginem posticum finiente. Ala posterior brevior angustiorque; area apicali sine venulis gradatis ; area radiali una venula interna; posteubito brevi, paulo ultra sectoris radii ortum ad marginem desinente. Le type est l'espèce suivante : Ainsi constitué, le genre Grbrella se distingue du genre Gy2n0- leon, en prenant pour type l'ex/es, par la brièveté de l'aile posté- rieure, la distance des antennes dans leur insertion, la forme du champ apical et la direction des veines, surtout du rameau du cubitus et du postcubitus à l'aile antérieure. 14. — Gibrella congolana sp. nov. (pl. V, fig. 1). Caput facie flava, fronte picea, nitida; vertice fusco, duabus lineis transversis ferrugineis parum definitis; oculis fuscis ; antennis fuscis, fulvo annulatis. Prothorax latior quam longior, antrorsum angustatus, fuscus, ferrugineo et griseo varius. Meso- et metanotum fulva, duplici linea longitudinali media et alia lateral parum defimtis fuscis. Pectus fuscum, fulvo varium. Abdomen inferne subtotum testaceum, superne fuscum, apice testaceum, paliido breviter pilosum. Pedes testacei, fusco punctati et setosi; femoribus anticis dorso fuscis; tibiis omnibus apice fuscis, anterioribus medio fusco annulatis; tibiis poste- rioribus pallidis; tarsis pallidis, apice articulorum fusco; unguibus testaceis. Alæ hyalinæ, acutæ, margine externo convexo, vix sensibiliter sub apicem concavo; stigmate pallido, vix sensibili; reticulatione fusca, pallido punctata et Striata. Ala anterior 7 venulis radialibus internis, 6 ramis sectoris radii; venulis plerisque in medio posteriore et quarto ap cali leviter fusco limbatis, striola magis visibili ad rhegma et ad anastomosim posteubiti. Ala posterior sectore radii 6 ramis; umbra fusca a rhegmate ad totum marginem externum et apicem diffusa, venulis ibidem fusco limbatis. Loos Co ME ME RO ann DOS ANtER ed PO USE A LEE 20 ES » PRDOSTÉLER NEA NRC LS 10 19,4 » RER Sd Tee Patrie: Katanga : Kapiri, septembre 1912 (Miss. agric. LEPLAE). OO FamizLe CHRYSOPIDÆ. 15. — Nothochrysa temerata sp. nov. (fig. 2). Flava. Caput oculis fuscis; antennis fortibus, ala anteriore brevioribus, nigris, duobus primis articulis flavis. Prothorax fortiter transversus, angulis anticis truncatis, fascia laterali longitudinal sinuosa lata sanguinea (fig. 2). Meso- et metathorax sanguineo punctati. Pectus ad pedes sanguineo suffusum. Abdomen apice flavum, inferne sanguineo-fuscum, superne flavum, fascia sanguinea transversa ad pleraque segmenta. Pedes flavi, flavo pilosi, ferrugineo notati. Alæ angustæ, acutæ; reticulatione flava; stigmate longo, angusto, sor- dide flavo-rubro. Ala anterior (fig. 2) venulis costali- bus primis ad subcostam, prima subco- stali, prima intermedia, 8 primis gra- datis seriei internæ totis cum parte ramorum hinc inde procedentium, initio sectoris radii et cubiti et fine venula- rum aliquot marginalium posticarum, fuscis. Umbra fusca ad secundam venu- Re No ze hrs lemerate Nav lam cubitalemsuscamtetintenapicen Tête, partie du thorax et de l'aile sectoris cubiti et primam cubitalem antérieure. externam ad marginem. Venulæ gra- datæ ©/,, intermediæ 7. Ala posterior venulis 7 primis gradatis seriei internæ cum parte ramorum hinc inde procedentium fuscis. Venulæ gradatæ ?/,.. Longit. corp. 13,5 MM. DMRA ln ANters Sr UP RENE OR » SADOSÉETS EME ec NS » Patrie : Katanga, Kapiri, octobre 1912 (Miss. agric. LEPLAE). CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES SYRPHIDES (DIPT.) DE MADAGASCAR PAR J. HERVÉ-BAZIN Professeur à l'Université catholique d'Angers. (Planche VL) Ces Svrphides faisaient partie d'un lot de Diptères de Mada- gascar, recueillis à Tananarive en 1912 par M. LAMBERTON, et appartenant à M. RENÉ OBErrHüR, qui me les a généreusement donnés. Je tiens à lui en redire ma vive reconnaissance. Trois espèces nouvelles se sont rencontrées parmi les seuls Syrphides, et tous les insectes de cette collection présentaient un réel intérêt, la faune diptérologique de la grande île africaine étant jusqu'à ce jour encore bien mal connue. Cette faune a des rapports étroits avec celle de l'Afrique voi- sine, mais elle est cependant bien distincte et renferme de nom- breuses formes qui paraissent lui être particulières. Voici la liste des Svrphides capturés par M. LAMBERTON. 1. — Paragus tibialis FALLEN. 1 d. Espèce presque cosmopolite, connue de toute l'Afrique, comme de l'Europe et de l'Amérique du Nord. 2. — Chrysogaster ocularia n. sp. Co. d'. (Caput deest.) Aeneus nitidus, griseo pilosus, abdomine superne nigro opaco. Thorace lineis tribus nigro-velutinis, augustis, postice abbreviatis, signato. Abdominis lateribus anguste aeneis nitidis, ventre aeneo, basi subtestaceo. Pedibus testaceis, tarsorum apice nigricante. Alis leviter infus- catis, basi stigmateque testaceis. Q. Simillima. Fronte sat angusta, griseo pilosa, sulcis tranversis nume- rosis signata. Antennis testaceis, articulo tertio subrotundato. Oculis nudis brunneo testaceis, maculis parvis nigris numerosis ornatis. Lineis nigris tho- racis vix distinctis. Long. corp. : 7 mm.; al. : 6 mm. (Fig. 1.) Un couple in copulà, la tète du S' manque malheureusement. Cette espèce est la seconde du genre connue de la zone éthio- pique, l’autre est C. pœcilophthalina BEzzi (Bull. Soc. Entom. Ital., XXXIX, 21, 76, 1908) de l'Erythrée. Mais cette dernière appartient au sous-genre Oyfhoneura à cause de sa 4° nervure récurrente, tandis que ocularra appartient au sous-genre CAryso- gaster sensu stricto. Comme ocularia, pœctlophthalna a les veux maculés de noir, mais elle s'en sépare par ses veux velus, ses pattes et ses antennes noires, etc. Ocularia est assez voisin de splendens MG., mais les macules oculaires l’en distinguent à pre- mière vue, d. Thorax bronzé métallique luisant, à pubescence grise assez longue et assez dense, très finement ponctué. Partie antérieure légèrement glacée de gris. Trois lignes longitudinales d'un noir velouté, la médiane bien distincte et atteignant presque l’écusson, les latérales courtes et étroites. Ecusson bronzé luisant, un peu allongé, vaguement sillonné transversalement à l'extrémité, pu- bescence grise. Abdomen plat, à pubescence grise assez dense. Dessus entière- ment d'un noir mat, le pourtour seul étroitement bronzé, luisant. Hvpopyge assez gros, bronzé brillant. Ventre bronzé, un peu tes- tacé vers la base. Pattes entièrement d'un testacé rougeâtre, à poils gris pâle, tarses noirâtres à l'extrémité. Aïles légèrement enfumées, finement pubescentes, nervures brunes, testacées à la base, stigma testacé, 4° nervure rejoignant la 3° à angle droit. Cuillerons blancs, balanciers testacés. ©. Tête bronzée, luisante, velue de gris. Yeux nus, testacé brunâtre, marqués de nombreuses petites taches noires irrégulières, plus ou moins confluentes, surtout en dessus et en dessous. Front subparallèle, peu large, les côtés creusés de nombreux sillons assez profonds, peu réguliers (comme chez splendens M&G.). Lunule frontale rougetre, ainsi que les antennes, dont le 3° article est arrondi. Epistome légèrement proéminent en bec (fig. 2). Lignes du thorax peu distinctes, surtout les latérales. 3. — Ischiodon aegyptia Wien. 1 CO, 1 9. Toute l'Afrique. 4. — Asarcina ericetorum F. 1 G. Toute l'Afrique, l’Asie méridionale, etc. L’exemplaire appartient à la var. africana BEzzr. 5. — Helophilus (Tubifera) caffer Low. 2 . Ne se distinguent en rien des exemplaires que je possède de l’Afrique continentale (Congo belge). Toute l’Afrique. 6. — Protylocera flaviceps Maco. | 1 O, 1 Q. L'individu décrit par Macouarr était de provenance un peu douteuse (« Afrique. Cap? »). J'ai déjà signalé cette espèce de Madagascar (Revue Zool. Afric., III, 291, 1913). 7. — Protylocera nigrita Bicor. I Q. Paraît commune à Madagascar. Se retrouve, mais plus rare, semble-t-il, sur la côte orientale d'Afrique. S. — Megaspis incisa Wie». 1 S. Paraît commun dans toute l'Afrique. 9. — Megaspis erratica BE7z1. 4 d, 4 Q. Extrêmement voisin de M. ERRANS F., très commun dans l'Asie méridionale, si même il en est vraiment distinct spéci- fiquement. Décrit d'Afrique et de Madagascar. 10. — Lathyrophtalmus madagascariensis n. sp. O ©. g. Brunneus, flavido pilosus. Oculis contiguis, confertissime nigro macu- latis, superne brunneo hirtis. Vertice fronteque flavo pulverulentis, flavido pilosis, lunula testacea. Facie flavo pulverulente, tuberculo medio testaceo, linea utrinque nuda brunnea. Antennis testaceis, articulo tertio superne brunneo marginato. Thorace brunneo-obscuro, vittis quinque longitudinalibus angustis, postice attenuatis, flavido-pulverulentis. Scutello testaceo micante, subpellucido. Abdomine brevi, lato, depresso, nigro-opaco; segmento primo flavido, segmento 2 vitta flava transversali lata, lateribus dilatata, in medio late interrupta, ornato; segmento 3 prœcedenti simili, vitta in medio vix interrupta, lateribus non dilatata: segmento 4 vitta transversali arcuata con- tinua, maculisque binis albo-pulverulentis, ornato. Pedibus flavo-testaceis, femoribus posticis apice, tibiis posticis basi excepta, tibiis anticis et inter- mediis apice, tarsis omnibus apice, nigris; tarsis posticis basi brunneis. Alis hyalinis,nervulis brunneis basi testaceis, stigmate brunneo bipunctato. Long. corp : 11 mm.; al. 9.5 mm. (Fig. 3.) ©. Differt : oculis distantibus, superne fere nudis. Abdominis segmento 3 nigro opaco, postice nitido, macula flavida pulverulente utrinque ornato, margine postico brunneo. Vitta segmenti 2 aliquando subcontinua. 9 d'et 3 o de Tananarive. Je possédais déjà un couple de la même provenance, mais en mauvais état. J'en connais une autre © du mont d'Ambre (Madagascar). d. Tête entièrement revêtue d'enduit jaunâtre clair, pubescence assez dense, jaune, quelques poils bruns au triangle frontal. Lunule, tubercule facial, lèvre et joues (en dessous des yeux) nus, testacés, luisants. Une ligne verticale nue, courte, brunâtre, de chaque côté du tubercule. Celui-ci peu proéminent (fig. 4). Antennes testacé jaunâtre, bord inférieur du 3° article liséré de brun-noir; soie jaune, longue, nue, extrémité brune. Yeux testacé brunâtre clair, parsemés de nombreuses petites taches noires, rondes, confluentes en dessus; partie supérieure assez densément et assez longuement velue de brun. — 105 — Thorax revêtu d'enduit brun mat. Cinq bandes longitudinales jaune pâle, mates, étroites, un peu plus larges en avant, terminées en pointe en arrière, n'atteignant pas d'ordinaire le bord posté- rieur; la médiane très étroite, linéaire. Pubescence longue, dense, dressée, d'un jaune roussâtre, un peu dorée sur les côtés. Côtés de la poitrine glacés de gris jaunâtre. Écusson d'un testacé jaunâtre luisant, presque transparent, pubescence jaune, une bande transver- sale étroite de poils noirs au milieu. tr segment abdominal jaune gristre; 2° noir velouté, une large bande transversale, élargie sur les côtés, interrompue au milieu, jaune rougeûtre; 3° segment semblable, la bande jaune non élargie latéralement, interrompue au milieu par une ligne brune plus ou moins large, parfois peu distincte; le bord postérieur, ainsi que celui du segment précédent, étroitement luisant au milieu; 4° seg- ment noir mat, luisant sur tout le pourtour, sauf en avant, une bande transversale arquée rougeûtre, n'atteignant pas les côtés, subinterrompue au milieu par une ligne brune; sur le bord posté- rieur de cette bande, deux taches transversales de rasé blanc, bien nettes. Hypopyge noir luisant. Ventre fauve, noirâtre à l'extré- mité. Pubescence fine, longue et assez dense, jaune rougeûtre, sur tout l'abdomen. Pattes testacé jaunâtre clair, variées de noir; pubescence jaune, noire sur les parties sombres. Hanches et trochanters noirs. Une petite tache formée d'une brosse de très courts poils noirs à la base de toutes les cuisses, en dessous. Cuisses postérieures un peu plus grosses que les autres, leur tiers apical noir luisant. Tibias postérieurs un peu élargis et aplatis, légèrement arqués, noirs, leur tiers basal rougeûtre. Tiers apical des tibias antérieurs et intermé- diaires noir; les trois derniers articles de tous les tarses brun-noir. Les deux premiers articles des tarses postérieurs bruns, parfois noirs, d’autres fois assez clairs. Ailes hyalines, un peu jaunâtres dans la partie basale, nues; nervures brun-noir, testacées à la base. Stigma jaune, un point brun à la base et d'ordinaire un autre, plus petit, à l'extrémité. Cuillerons grands, brunâtres, à base jaune, les antérieurs ciliés de brunûtre, les postérieurs de jaune doré. Balanciers jaunâtres. >. Très semblable au G‘. Front entièrement garni d'enduit jaune, ICO — pubescence jaune. Poils de la partie supérieure des veux clair- semés. Taches latérales du 2° segment plus rapprochées, parfois confluentes au milieu; 5° segment noir mat, pourtour luisant, une tache de rasé jaune aux angles antérieurs. L. madagascariensis ressemble à Æristalis sexvittatus Bicor, qui s’en distingue par les lignes sombres du thorax luisantes, les pattes entièrement claires, etc. Ce n'est sans doute pas un Zathy- rophthalnus, car l’auteur dit que les veux sont nus et ne dit pas qu'ils soient tachetés. Parmi les vrais Zathyrophthalmus d'Afrique, L. dissünilis ADAMSs se sépare de zzadagascartensis par le front et la face noirs, les bandes du thorax bronzées, etc.; dulcis KARSCH, par ses cuisses intérieures et intermédiaires d’un noir lusant; #rzonata BiGor a les bandes noires du thorax étroites; faveola BiGor a les bandes jaunes de l'abdomen continues; #70on10307a4 HERVÉ-BAZIN n'a qu'une bande transversale blanchâtre à la base de l’abdomen. Nitidiventris MacouarT et qguinquelineata F. n'ont de taches jaunes qu'au 2° segment. Enfin œnea Scop., amœna Maco. et nigricans Wi1Eb. ont l'abdomen entièrement noir. Les autres espèces de Zafhyrophthalmus d'Afrique sont très différentes, n'ayant pas de bandes longitudinales jaunes au thorax. 11. — Lathyrophthalmus abdominalis n. sp. So. x a Nigro-brunneus, abdomine rufo, corpore elongato. Oculis nudis nigro punctatis in fronte cohoerentibus. Facie fronteque albo-pulverulentibus, albo pilosis; vertice brunneo, nigro piloso. Antennis nigris. Thorace albido- pulverulente, griseo piloso, duabus vittis transversalibus interruptis, parum distinctis, nigro-brunneus. Scutello testaceo lucente, subpellucido, flavido piloso. Abdomine basi lato, postice attenuato, subeylindrico; basi flavido, apice griseo piloso. Segmento primo griseo-pulverulente; segmento secundo rufo, basi macula subtriangulari nigra, postice aliquando maculis binis trans- versis brunnescentibus ornato; segmento tertio variabili, aut rufo, aut brun- neo, aut rufo brunneoque varegato; segmento quarto rufo-brunneo, in medio vitta transversali alba angusta ornato; hypopvgio magno, rotundato, rufo- brunneo. Ventre basi rugo, postice brunneo. Pedibus nigris, tibiarum basi flavescente Alis hyalinis. Long. corp. : 12-13 mm.; al. : 8,5 mm. (fig. 5). Q. Differt : fronte sat lata; nigro pilosa; abdominis segmento secundo rufo, basi nigro, vitta dorsali nigro-brunneo, postice ante marginem dilatata; — 107 — segmento tertio rufo, vitta dorsali nigro-brunneo latiore, postice ante margi- nem magis dilatata; segmento quarto nigro sublucente, lateribus basi rufo signatis, margine postico testaceo; segmento quinto nigro nitido (fig. 6). 4 c' et I Q. Je possédais déjà une autre © de cette espèce, étiquetée : « Madagascar ». Les dessins du thorax, les yeux nus, etc. rapprochent cette espèce de zzy'atropinus SPEISER et de euthcrax HERVÉ-BAZIN. d. Yeux absolument nus, testacé brunâtre, marqués de petites taches rondes, noires, un peu confluentes en dessus et en dessous, se touchant sur le front sur une distance assez courte. Vertex brun à poils bruns. Front et épistome entièrement recouverts d'enduit blanchâtre, vêtus de poils ‘blancs, grisâtres. Lunule nue, testacée. Joues, en dessous des yeux, nues, brun foncé. Occiput gris, à pubescence jaunâtre en dessus, blanchâtre en dessous. Antennes courtes, noires, 3° article arrondi, glacé de gris, soie nue, brune, assez longue. Face assez proéminente vers le bas (fig. 7). Thorax brun-noir, le dessus à pubescence gris roussâtre, dressée, courte, assez dense; les côtés légèrement glacés de gris, à pubes- cence grise, assez longue. Dessus du thorax également glacé de gris, deux bandes transversales nues, assez larges, surtout la posté- rieure, mais peu distinctes, et coupées plus où moins nettement par trois lignes longitudinales de glacé gris. Ecusson roux testacé luisant, translucide, à poils assez longs, d’un roux vif, ainsi que ceux des calus post-alaires. Abdomen assez long, rétréei après le deuxième segment, presque cylindrique ensuite. Pubescence assez courte et jaunâtre à la base, grise, longue et dense à l'extrémité. Premier segment brun glacé de gris, le deuxième d'un rougeûtre clair, un peu luisant, orné à Ja base d’une tache transversale subtriangulaire noir foncé, n'at- teignant pas les côtés, légèrement prolongée en pointe en arrière; deux fossettes obliques, peu distinètes, vers le mulieu, après lesquelles se trouvent quelquefois, sur les côtés près du bord posté- rieur, deux taches ovalaires brunes. Troisième segment de colora- tion très variable, tantôt entièrement rougeûtre, tantôt presque brun, tantôt varié de dessins vagues de ces deux couleurs. Qua- trième segment rougeûtre brun, un peu luisant, un liséré indistinct à la base et une bande transversale médiane plus où moins nette, 8 \ CODE assez étroite et assez courte, de rasé blanc. Hypopvge gros, arrondi, rouge-brun, luisant. Ventre testacé rougeâtre, brun en arrière. Pattes noires, robustes, à pubescence grise, mêlée de noir sur les cuisses. Celles-ci un peu renflées, les postérieures très grosses, arquées en dessus, munies en dessous de quelques longs poils blancs et, vers l'extrémité, d'un petit tubercule garmi de forts poils noirs (fig. 8). Genoux antérieurs et intermédiaires et base de tous les tibias jaunâtres; tibias postérieurs un peu arqués, dilatés au milieu en dedans, terminés en pointe à l'extrémité interne; une indentation nette et assez profonde vers le tiers basal, dans laquelle se loge au repos le tubercule des cuisses postérieures. Aïles nues, hyalines, nervures brunes, testacées à la base. Stigma pubescent, brun à la base. Cuillerons assez grands, d’un jaunâtre doré, ciliés de même; balanciers jaunâtres. Q. Front assez large, glacé de gris brunâtre, à poils gris mêlés de noirs dans le haut. Tibias postérieurs à peine marqués d'une indentation légère au tiers basal. Abdomen très différent du ©: 1‘ segment gris; 2° rougeâtre, une bande noire transversale à la base prolongée sur le dos en bande longitudinale élargie en arrière, avant le bord postérieur; 3° semblable, la bande noire plus large, mais non élargie à la base, et plus dilatée en arrière; 4° noir un peu luisant, angles antérieurs marqués de rougeûtre, la base et une bande transversale médiane, peu distincte, de rasé blanc; 5° noir luisant. Parties noires de l'abdomen ont quelques poils noirs, courts. EXPLICATION: DE’ LAMPLEANCELEAVI Fig. 1. — Chrysogaster ocularia HERVE-Bazix ©. Fig. 2. — Chrysogaster ocularir HERVÉ-BAzIN. Profil de tête. Fig. 3. — ZLathyrophthalmus madagascariensis HERVÉ-BAZIN G'. Fig. 4. — Zathyrophthalmus madagascariensis HERVÉ-BAZIN. Profil de la tête. Fig. 5. — Zathyrophthalmus abdominalis HERYÉ-BAZIN Gf. Fig. 6. — Zathyrophthalmus abdominalis HERVÉ-BAZIN. Profil de la tête. Fig. 7. — ZLathyrophthalmus abdominalis HERVEÉ-BA7IN ©. Abdomen. Fig. 8. — Lathyrophthalnus abdominalis HERVÉ-BAZIN jf. Patte postérieure. REVUE ZOOLOGIQOUE AFRICAINE. Vor. IV (1914). Era FIG. 5. F1G. 2. FIG. 1. F. HERVÉ-BAZIN. — SYRPHIDES DE MADAGASCAR. MISSION STAPPERS AU TANGANYKA-MOERO SUR QUELQUES PARASITES PROVENANT DU CONGO BELGE PAR P. DE BEAUCHAMP, Préparateur à la Faculté des Sciences de Paris, CESTODES Proteocephalus sulcatus (KLAProczZ). Ichthyotaenia sulcata KLAPTOCZ, 1906, p. 123, fig :-10. Proteocephalus sulcatus LA RUE, 1911, p. 475. Mission STAPPERS, n° 1078. Dans Chrysichthys sp. (Siluridé). Lac Tanganyka, baie de Kilewa, 8 mai 1912. J'ai recu de cette espèce cinq individus, d'ailleurs brisés en petits morceaux, grâce à une fixation dans le formol fort, suivie d'un voyage en flacon insuffisamment rempli, de sorte qu'il m'est impossible d'évaluer leur longueur individuelle. KraAprocz l'avait trouvée dans deux Poissons du Nil Blanc, à Duem : //ypterus Endlicheri HeckeL et Clarotes laticeps RüPPELL, auxquels corres- pondaient, d'ailleurs, deux variétés assez distinctes par la forme du scolex. La mienne se rapproche beaucoup plus de celle du Clarotes, ce qui ne doit pas étonner, puisqu'elle provient égale- ment d'un Siluridé : la tête est très renflée et formée de quatre — 110 — coussinets aplatis, légèrement obliques sur le plan transversal, réunis au centre par une bosse qui est le rudiment du rostre ou cinquième ventouse, existant dans d’autres espèces, séparés par des sillons qui descendent au-dessous du bord externe arrondi et saillant pour se perdre sur la paroi globuleuse ; elle rejoint le début du strobile sans cou proprement dit. Chacun d’eux porte une ventouse dont l'orifice seul est visible extérieurement; l’ensemble présente, sur la vue apicale, une forme quadrifoliée très caracté- ristique. Plus grande largeur du scolex, 1"*85, du début du SÉrODIIE, MERE. FiG. 1. — Proglottis adulte de Proteocephalus sulcatus (KLAPTOCZ), X 30. — ft, testicule; p, pénis; 7, vagin; u, utérus; 74, vitellogène; 0, ovaire. Le proglottis mûr (2 mm. X 1"”"80) diffère de celui qua décrit KLAPrOCzZ, par un caractère important. Cet auteur insiste beaucoup sur le fait que, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des autres espèces du genre, le vagin est au-dessous du cirrhe; or, dans mes individus, il est nettement au-dessus (fig. 1). D'autre part, l'alternance des pores génitaux d'un anneau à un autre, qui serait très irrégulière d’après cet auteur, m'a paru tout — Li à fait régulière dans les fragments, très courts à la vérité, que j'ai examinés à ce point de vue. Je n'ai pu néanmoins me résoudre à baser là-dessus une espèce nouvelle, vu l'identité du reste des organes génitaux, comme le montre bien la figure, et du scolex, qu'on peut même rapporter, comme nous l'avons vu, à l’une des deux variétés de KLaAprocz. Il est nécessaire d'attendre sur cette espèce un matériel plus abondant et de provenances diverses, comme hôtes et comme localités, pour être fixé sur les limites de sa variabilité. Dimensions de l'œuf embryonné : 25 X 18 environ ('). Comme l’a montré définitivement La RuE (1911), le nom d’Zchthyotaenia LÔNNBERG tombe en synonymie avec /7rofeoce- phalus WEINLAND et, dans le démembrement du groupe, l'espèce de KLAPTOCZ a été conservée dans ce genre sezsu séricto. Il comprend, d’ailleurs, à la fois des espèces à scolex très réduit et des espèces à scolex renflé, la différence étant non dans les ventouses, mais dans le développement du parenchyme en plateaux autour d'elles; la collerette qui les entoure dans Zchthyotaenia abcisa RIGGENBACH, 1896, dont LA RUE a fait un genre CAoano- scolex, est une formation un peu différente du même ordre. Par exagération de ces dispositions, on arriverait à des formes comme les genres mal connus de DrEsiING, Zygobothrium, Ephedrocephalus, Sczadocephalus, qui appartiennent probablement à cette famille (voir BRAUN, Pronn's Trerreich). I] est remarquable que ces quatre genres, sauf le dernier, renferment des parasites de Siluridés, sud-américains d’ailleurs. GORDIENS. Chordodes madagascariensis (CAMERANO). Gordius madagascariensis CAMERANO, 1893, p. 1. Chordodes madagascariensis RôMER, 1896, D'RzdA: (*) Ces dimensions, très voisines de celles qu'indique Ki aprocz, s'appliquent à la coque épaisse et piriforme, non à une enveloppe sphérique et très mince qui l'entoure à quelque distance chez certains d’entre eux. Chordodes madagascariensis CAMERANO, 1897, p. 387, pl. 11, fig. 23. ; Mission SraPpers, n° 46, 1 individu d'et 1 ©, dans un Mantide, Sphodromantis scutata Bor. Recueillis le 20 avril 1911, en aval d'Élisabethville. Kasongo, 20-X, 1908, 1 individu © (par M. CLAVAREAU), dans un Mantide, Splodromantis linecla Burn. ? Kitempuka, D'GÉRARD, un individu © non mûr. Cette espèce fut décrite par CAMERANO, sur un individu prove- nant d'un Mantide de Madagascar, à Annanarivo (Tananarive); il le plaça dans le genre Gordius L., avant d’avoir pris en considé- ration les caractères qui per- mettent d'en séparer le genre Chordodes CREPLIN, et l’indiqua comme femelle. Mais il est plus que vraisemblable, comme il l’a suggéré en 1897, en transportant à la suite de RôMER l'espèce dans ce genre, où le dimorphisme sexuel est tout différent, qu'il s'agissait en réalité d'un mâle et que la femelle n'est pas encore connue. Mon matériel me per- F1G. 2. — Extrémités inférieures. face ven— STE bles ete trale, de Chordodes madagascariensis CAME- NME Ie HO ERoUE ee Space à RANO des 2 sexes. X 20 environ. Les deux individus de la mis- sion STAPPERS, trouvés chacun dans une Mante, mesurent, la © 320 millimètres sur une largeur maximum de 2 millimètres; le G 210 millim. X 1°"3 ou 1°"4. Leur teinte est d'un brun foncé, encore plus accusé comme d'habitude chez le d', qui est presque noir, la cuticule nettement verruqueuse à l'œil nu. L'extrémité céphalique est chez tous deux très atténuée, terminée en pointe mousse, de teinte un peu plus claire au sommet. L'extrémité anale seule montre des différences sexuelles : chez le G elle est du même diamètre que la région voisine, tronquée et un peu arrondie, légèrement incurvée, avec anus subterminal dans le sillon ventral. Chez la ©, elle est, au contraire, renflée et presque — [13 — globuleuse, atteignant un diamètre de 1""4, tandis que la portion précédente n'a que 105. L'anus est tout à fait central, au milieu d'une aréole claire et glabre, où aboutit le sillon qui contourne le renflement. La cuticule est bien conforme à la description et la figure de CAMERANO : au-dessous de la couche superficielle à deux systèmes de stries croisés, aréoles arrondies, brunâtres, régulière- ment semées, parmi lesquelles s'élèvent par place les papilles visibles à l'œil nu, formées d’'aréoles un peu plus grandes et plus foncées, plus serrées et ombiliquéés. Les papilles sont surmontées d'un chevelu de filaments incolores, toujours très enchevêtrés et tassés sur les individus conservés. Je n'ai pu néanmoins voir avec netteté les aréoles un peu différentes, tuberculeuses, qui entoure- raient les papilles, d'après CAMERANO, ni les tubes hyalins qui tra- verseraient la cuticule, à moins qu'ils ne soient un aspect des petites inclusions transparentes et géminées qui s’observent entre les aréoles ordinaires, souvent même échancrent l’une d'elles. Il n'existe aucune différence entre la cuticule du mâle et celle de la femelle. L'individu de Kasongo, provenant également d'une Mante, est une femelle absolument conforme à la description précédente, sauf sa taille plus petite (180 millimètres). Enfin, l’exemplaire de Kitempuka est un petit Gordien de 150 millimètres, plus flexible et de teinte plus claire que les précédents et dont la cuticule ne présente, comme il est habituel chez les jeunes exemplaires, aucune différenciation permettant de lui attribuer une position systéma- tique. Je le rapporte avec doute à la même espèce, car il présente une ébauche de renflement de l'extrémité anale très analogue à ce que nous avons vu chez ses femelles, et cette disposition semble exceptionnelle dans le groupe. PENTASTOMIDES Porocephalus nematoides n. sp. Mission STAPPERS, n° 1338. À la surface du tube digestif de Mastacembelus sp. (Mastacembélidés). Lac Tanganyka, baie de Kilewa, 10 août 1912. Le tube digestif d’un Poisson de ce genre, propre à l'Afrique équatoriale, qui m'a été remis, montrait, principalement à la sur- face de l'estomac, de nombreux kystes sous-péritonéaux trans- parents, renfermant chacun un animal vermiforme et blanchâtre, enroulé sur lui-même. L'aspect était identique à celui des infec- tions intenses par certains Nématodes chez les Poissons marins. Néanmoins, à un examen plus approfondi, le parasite s'est montré être une Linguatule, complètement développée, semble-t-il, et prête à passer dans son hôte définitif, où elle doit habiter les voies respira- toires. Celui-ci devra être recherché parmi les animaux ichthyophages de la région : Mammifères, Crocodiles, Serpents même. Dans le même fla- con que le Cestode précédemment cité se trouvaient ésalement deux ou trois exemplaires déroulés de la même espèce, soit qu'ils y eussent été introduits par mégarde, soit qu'ils eussent été en eflet trouvés dans le tube digestif du CArysick- thys, ce qui serait dû vraisemblable- ment à l'ingestion récente par celui- ci de leur hôte primitif. La seule Linguatule actuellement connue dans les Poissons, formes larvaires enkystées sous le péritoine NU également (voir SHIPLEY), est Poro- nematoides n. sp. X 80. cephalus gractlis (DIEsING), trouvé par cet auteur en 1835 dans de nom- breuses espèces d’eau douce, de familles diverses, du Brésil (égale- ment dans quelques Reptiles) et redécrit par PARONA (1889-90), de la même provenance. C'est précisément avec elle que la nôtre offre les affinités les plus grandes, chose intéressante tant au point de vue de l’analogie des hôtes qu’à celui des rapports bien connus entre les faunes continentales de l'Afrique et de l'Amérique équa toriale. La forme générale est, comme chez P. gracilis, allongée et cylindrique, tout à fait comme chez un Nématode, dont elle ne se distingue à l'œil nu que par le renflement céphalique, d’ailleurs peu accentué. La longueur totale atteint 15 millimètres sur une largeur d'un peu plus de 1 millimètre. Les anneaux, très peu appa- rents à l'œil nu, sont en nombre un peu plus grand que chez l’autre espèce : 100 à 110 au lieu de 00; la denticulation signalée par PARONA à leur bord inférieur chez celle-ci existe, mais très courte et très difhcile à voir; elle est formée de petites soies efhilées, implantées côte à côte. Les crochets sont bifurqués, robustes; d'après les figures assez insufhisantes qu’on possède de ceux de ?. gractlis, ils en diffèrent, ainsi que de ceux des autres espèces connues, par un écart de taille et de courbure moins accentué entre leurs deux branches. Longueur de la plaque fulcrale 70 millimètres, de la grande branche 23 millimètres, de la petite branche 18 millimètres, comptées à partir du fond de l’échancrure qui les sépare. La plaque fulcrale est grande, cintrée et divisée par une arête médiane, l’apophyse d'insertion musculaire très nette à la base du crochet. Enfin, je n'ai pas trouvé trace, même sur une cuticule vidée par la potasse, des « stigmates » ou pores glandu- laires si nets et si régulièrement disposés dans la figure de PARONA. OUVRAGES CITÉS. 1893. CAMERANO (L.), Descrizione di nuove speci di Gordius di Mada- gasCcar. (Poll. Mus. Zool. ed Anat. comp. Torino, VIII, n° 148, 2p.) 1897. CAMERANO (L.), Monografia dei Gordi. (Wem. R. Acad.Sc. Torino [2], XLVIL, p. 389-419, pl. I-IIL.) 1835. DIESING, Versuch einer Monographie der Gattung Pentastomum. (Ann. Wien Mus. I.) "1906. KLAPTOCZ (B.), Ergebnisse der mit Subvention aus der Erbschaft Treitl unternommenen zoologischen Forschungsreise Dr Fr. RO Werner's in den aegyptischen Sudan und nach Nord-Uganda. Cestoden aus Fischen, aus Varanus und Z/vrax. (Sitzungsber. k. Akad. Wiss. Wien, math.-naturw. KT, Abt. 1, pp. 121-144, 1 pl.) 1911. LA RUE (G.-R }), A revision of the Cestode family Proteocephalidae. (Zool. Anz., XXXNIIL, 473-482) 1889-1890. PARONA (C.), Sopra due specie del genere Pentastomum Rud., P. crocidurae n. sp. et P. gracile Dies. (Ann. Mus. civ. Stor. nat. Genova [2|, IX, pp. 68-78, pl. IIL.) 1806. RIGGENBACH (E.). Das Genus Zchfhyotaenia. (Rev. suisse Zool., IV, pp. 166-275, pl. VII-IX.) 1896. RÔMER (F.), Beitrag zur Systematik der Gordiiden. (Abhandl. Sen- chenbery. Ges. Naturw., XXIIL, pp. 249-205, pl. XIV.) 1898. SHIPLEY (A.-E.), An attempt to revise the family « Linguatulidae ». (Arch. Parasitol., 1, pp. 52-80.) MISSION STAPPERS AU TANGANYKA-MOERO DEUX NOUVELLES ESPÈCES D'HYDROCORISES PAR A.-L. MONTANDON. Aphelocheirus Schoutedeni nov. sp. De forme ovale, très peu élargie postérieurement, flave pâle testacé. Tête très peu proéminente au-devant des yeux, le bord antérieur assez fortement arqué, le vertex à peine brillant et assez densément recouvert sur toute sa surface d’une ponctuation fine et serrée assez forte sur les côtés et postérieu- rement, plus superficielle en avant. Sa longueur sur la ligne médiane visible- ment plus forte que la largeur interoculaire en avant et plus de deux fois plus longue que la largeur de l'écartement postérieur des yeux. Yeux très -allongés, bien divergents en avant sur toute leur longueur, aussi longs que les trois quarts de la longueur médiane de la tête, à côtés latéraux sub- parallèles, obliquement coupés en avant, en suivant la ligne de la courbure du bord antérieur. Pronotum profondément échancré à son bord antérieur, derrière la tête; les angles antérieurs un’ peu aigus, presque droits, avançant jusqu'à l'angle antérieur externe des veux; les côtés latéraux faiblement arqués; les angles postérieurs aigus, étroitement arrondis àu sommet; bord postérieur presque droit, très faiblement sinué de chaque côté derrière les angles latéraux. Ecusson et cories (forme brachyptère), conformés à peu près exactement comme chez À. aestivialis FAB. avec la sinuosité un peu plus forte derrière l'angle un peu plus saillant du bord externe de la corie. Abdomen moins élargi que chez À. aestivialis FAB., mais conforme à peu près de la même façon avec les angles postérieurs des segments acuminés en = RO — pointe aiguë dirigée en arrière et suivant assez exactement la courbe abdo- minale. Un seul exemplaire G' ckez lequel les segments génitaux sont assez sem- blables à ceux de À. aestivialis FAB. avec la pièce inféro-médiane un peu peu plus allongée, plus ogivale, moins arrondie au sommet; et le pénul- tième segment dorsal plus largement arrondi au-dessus des pièces génitales (Q inconnue). ; Antennes conformées comme chez les autres espèces à quatrième article plus allongé et acuminé à l'extrémité. Rostre très long, atteignant les hanches intermédiaires, à premier article caché sous le labre, qui est presque semicirculairè, assez arrondi au sommet; le deuxième article très long, renflé sur son quart basal, le troisième article trois fois plus court que le précédent. Tout le dessous du corps et les pattes pâles, fémurs antérieurs légèrement dilatés, plus épais que les intermédiaires ou postérieurs; tibias et tarses posté- rieurs avec leur tranche inférieure garnie d’une rangée de longues soies très denses, plus denses que chez À. plumipes OsH. Longueur : 7%": ; largeur max. abd. : 5 millimètres. Musée du Congo belge. Mission SraPPERs, n° 50. Capturé dans la rivière Lubumbashi, à Elisabethville, le 9 juin 1911, par dragage. Cette espèce paraîtrait assez voisine de notre forme européenne A. aestivialis FAB., mais elle s'en distingue à première vue par sa taille plus faible et sa forme plus étroite; elle en diffère encore par son pronotum à angles postérieurs plus longuement atténués, moins arrondis; par la forme de ses yeux beaucoup plus allongés et par la partie antérieure de la tête beaucoup moins proéminente au-devant des yeux. Par ce dernier caractère, elle se rapprocherait un peu de À. breviceps Horv., mais cette dernière a aussi les veux moins allongés, pas plus développés que chez A. aestivialis FAB., et son pronotum est construit tout autrement, beaucoup moins profondément échancré au bord antérieur, avec les angles latéraux postérieurs beaucoup moins proéminents, plus arrondis; et les épines aux angles postérieurs des segments abdominaux sont beau- coup plus faibles. Par sa forme moins élargie, sa tête moins proéminente au-devant des veux, ses veux plus allongés, cette nouvelle espèce ressemble bien un peu à À. denticeps MonraxDp, de Chine, mais elle est sensiblement plus petite que cette dernière, son pronotum est pro- portionnellement plus élargi en arrière avec les angles: postérieurs en angle aigu plus allongé, les côtés latéraux bien moins fortement arqués; les veux sans trace de processus dentiforme à leur angle antérieur externe, les cories plus développées et les épines des angles postérieurs des segments abdominaux suivant mieux la courbe abdominale. Sphaerodema Stappersi nov. sp. De même forme ovale, mais de plus forte taille, 17-18 millimètres de lon- gueur sur 11%%5-12 millimètres de largeur, que les plus grands exemplaires de S. nepoides FAB., qui atteignent parfois jusqu’à 16 nullimètres; par consé- quent, un peu moins allongée et plus élargie proportionnellement que S. procera GERST., elle diffère de ces deux espèces par la bande longitudinale soyeuse des côtes de l’abdomen très élargie, recouvrant toute la largeur des pièces latérales, ne laissant qu'un très étroit liséré lisse, irrégulier, au côté interne de ces pièces latérales, et laissant également lisse en dehors, au côté externe de ces pièces, tout le connexivum, au moins sur ses quatre der- niers segments. Le connexivum entièrement pâle, sans taches sur sa moitié externe, qui est étroitement bordée d’une fine ligne noire ou brun foncé tout autour, pas toujours très visible; parfois aussi un peu rembruni sur sa moitié interne. La tête est conformée à peu près de la mème façon que chez S. nepoides FAB., avec les côtés internes des yeux un peu moins divergents en arrière; l’espace interoculaire aussi large ou presque aussi large en avant et à peine un peu plus large en arrière que la longueur des yeux sur leur plus grand axe oblique. Les articles du rostre ont à peu près les mêmes proportions chez toutes les espèces africaines du genre Shhaerodema à premier article un peu plus du tiers ou presque la moitié de la longueur du second. Musée du Congo, Mission STAPPERS, n° 37, rivière Lubum- bashi, à 5 kilomètres en aval d'EÉlisabethville, 15 mai 1911, dragage ; n° 46, rives de la Lubumbashi, en aval d'Elisabethville, le 20 mai 1911; n°48, rivière Lubumbashi, à Elisabethville, le 25 mai 1911, dragage. J'ai examiné une belle série d'exemplaires, tous macroptères, à membrane assez développée et assez valvante, mais un peu moins cependant que dans la forme macroptère de S. wepordes FAB.; — 120 — comme chez toutes les autres espèces du genre Sphaerodema, les nervures de la membrane varient énormément, parfois presque droites, parfois en lignes brisées et en réseau complet et à cellules très irrégulières. Gusr. MAYR, auquel nous devons le meilleur tra- vail publié jusqu'à présent sur les Pe/ostomidae, avait déjà très bien remarqué l'instabilité de ce caractère parmi les espèces qu'il ran- geait alors, à l'exemple de quelques-uns de ses prédécesseurs, dans les genres 2iplonychus, Appasus, Sphaerodema. Aïnsi que nous l'avons déjà fait observer, ces divers genres appartiennent bien à une seule et même forme, à laquelle 1l faut aussi réunir le genre Wecto- coris MaYR., qui n'en diffère pas d’une façon appréciable. L'auteur viennois s'est efforcé de reconnaître pour de bons caractères les différences infimes imaginées avant lui pour séparer des insectes de provenances éloignées, mais, d'autre part, il avait très bien signalé les différences dans la forme de la bande soyeuse longitudinale des parties latérales de l'abdomen qui reste le seul caractère frappant et assez stable chez beaucoup d'espèces que je rattache toutes aujourd'hui au genre Sphaerodema Lar., tel qu'il a été conçu par son auteur,avecS. annulatum FABR.—7rotundata LAP.comme type du genre auquel il avait réuni ensuite S. zusticum FAB. (Mag. zool., 1832; suppl., p. 83), après l'avoir précédemment attribué à tort au genre Zplonychus (p. 18 du même ouvrage), comme je l’ai déjà indiqué (Bull. Soc. sc. Bucarest, 1903, p. 120), de sorte que ce genre Zrplonychus LaP., nec AUCT. n'a même plus de représentant et reste une énigme avec ses ongles allongés aux tarses antérieurs, car on ne sait absolument pas ce que LAPORTE a eu en vue lorsqu'il l'a créé. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES ESPÈCES DU GENRE 4WNACAMPTOMYIA BISCHOF (DIPT.) PAR les D E. ROUBAUD et J. VILLENEUVE. I. — SYSTÉMATIQUE. Le genre Anacamptomyia a été créé par BisCHor ("), en 1904, pour une espèce unique : À. africana, obtenue de nids de Po/istes en Afrique australe. En 1911, BEzzr (*) cite à nouveau cette espèce, qu'il compare, pour l'aspect extérieur, au genre A/yobra. L'un de nous (”), en 1910, avait signalé une seconde espèce : A.rufescens VILLEN., sous un nom de genre nouveau: Æoubaudia. Cette espèce, plus robuste que la précédente, au front moins large, est parasite des nids de Pelonogaster. Quant au genre Æoubuudia, il se distinguait du genre Anacamp- tomyia par la présence de soies discales sur les trois derniers segments abdominaux. (‘) J. Biscxor, Beitrag z. Kenntnis d. Musc. schizometopa. (Z. 3. Ges., Bd LIV, p. 79, Wien, 1904.) () M. Bezzi, Miodarti Superior: dell’ Africa austr. orient. (Bo//ett. d. Laborat. di Zoologie gererale e agraria, NO]. VI, p. 61, 10, Portici, 1911.) () J. VisrENEUVE, Descriptions de nouvelles espèces de Tachinaires provenant de l'Afrique occidentale. (Wien. entom. Zeit., XXIX. Jahrg., p. 249,.-Wien, 1910.) D'après les matériaux que nous avons vus dans diverses collec- tions ou que nous possédons d'éclosions, d’autres espèces encore inédites viennent se ranger à côté de notre Æ. rufescens. L'une, de taille moindre (6-7 mm.) et couverte d’une épaisse pruinosité cendrée, rappelle par son aspect À. africana BiscH. et parasite aussi Po/istes ; l'autre, au contraire, parasite Belonogaster et res- semble à Æ. rufescens VIiLLEN., mais elle mérite d’être placée dans un sous-genre nouveau : Pararoubaudia, parce que les &' ont le même front que les ©, avec deux fortes soies orbitaires. Enfin, nous devrons faire mention d'une variété nouvelle de Æ. rufescens, plus répandue que cette dernière, parasite d’/caria et de Polybia. Toutes ces espèces ou variétés ont une coloration générale à peu près identique, sauf des nuances dans les teintes et une pruinosité plus ou moins dense qui en modifient l'aspect; dans chacun des groupes Anacamptomyia et Roubaudia, la chétotaxie demeure la même. Pour différencier des espèces aussi voisines, nous avons porté notre attention sur les caractères du front et sur la coloration du premier segment abdominal. Le front, comme on sait, est large presque comme un diamètre d'œil chez A. africana; 11 diminue quelque peu chez les espèces du groupe Xoubaudia dans l'ordre où nous les avons citées précé- demment. Aussi est-il assez curieux que le front soit devenu plus étroit chez Pararoubaudia, où le SG prend des soies orbitaires! La longueur du front est en raison inverse de sa largeur. Il existe deux rangées de soies frontales : l’une, externe, composée de longues soies disposées en transfrontales en avant, en frontales ascendantes ensuite; l’autre, interne, formée de petites soies orien- tées de la même manière que les précédentes. Suivant que le front est plus ou moins large, la rangée interne est complète, lacuneuse ou avortée. La bande frontale est toujours testacée; les orbites sont tantôt d'un gris cendré, tantôt d'un cendré clair et jaunies au voisinage de la bande frontale seulement ou sur presque toute leur largeur. Chez l'une des espèces, elles sont presque en totalité d'un beau jaune doré, mat. Originairement, le premier segment abdominal résulte de la fusion de deux segments que nous désignerons, si l’on veut, en seg- — 123 — ment l' et segment I". Seulement chez A. africana Biscnor et l'espèce qui lui ressemble (X. prurinosa n. sp.), l’excavation mé- diane est noirâtre et cette coloration se trouve continuée, à droite et à gauche, par une bande couvrant toute la portion antérieure (segment 1") du dit segment. Quelle que soit l'espèce qu'on aura sous les veux, le G' se recon- naîtra toujours aisément aux quatre taches rondes et velues, pâles ou le plus souvent noirâtres, qui ont déjà été signalées sur le ventre à propos de X. rufescens VILLEN. TABLEAU DES ESPÈCES. Les espèces ou variétés dont il vient d’être question peuvent être classées de la façon suivante : A. Abdomen sans soies discales. Pupe tronquée obliquement à l’une de ses extrémités *. Genre Anacamptomyia BISCHOF s. str. Espèce de 6 millimètres, couverte d’une épaisse pruinosité cendrée; front large et court; 2 rangées de soies frontales complètes. Para- site de Polistes. 1. À. africana BISCHOF. Afrique australe, Haute-Gambie, Casamance, obtenue des nids de q » L ] Polistes mar ginalis F. et variétés *. B. Abdomen avec des soïes discales et marginales. Pupes arrondies aux deux extrémités *. I. Pas de soies orbitaires chez le ct. Genre ÆÀoubaudia VILLENEUVE. 1. Espèce de 6-7 millimètres, d'aspect semblable à À. africana BISCH., cendrée comme elle, le front de peu moins large; les orbites presque entièrement d’un jaune doré mat; 2 rangées de soies frontales, la rangée interne réduite à la paire médiane et à la paire postérieure. Parasite de Po/listes”. 2. À. fruinosa n. sp. Face dorée comme le front; joues et péristome à reflet blanc. Antennes jaunes; palpes pâles renflées au bout. Thorax gris cendre; scutellum testacé. Abdomen rougeûtre; le premier segment noi- râtre dans l’excavation et, en dehors d'elle, dans la moitié anté- * Ces indications sont le résultat des observations faites sur place par l’un de nous pendant plusieurs séjours dans ces régions africaines. rieure de son pourtour; une large bande obscure médio-dorsale s'étend sur les autres segments : le tout recouvert d’une épaisse pruinosité cendrée, masquant moins le fond sur les côtés et à l’ex- trémité. Aïles et cuillerons décolorés. Pattes testacées. Le gf a la taïlle généralement plus grande (3 = 7 mm.; Q — 6 mm.); il présente, en outre, une disposition fasciculée des soies ventrales du dernier segment abdominal qui sont nom- breuses, tournées en arrière et épaissies jusqu'au bout ou presque, comme chez À. rufescens VILLEN. var. pallida. Obtenue d’éclosion à Satadougou (Haute-Gambie) des nids de Polistes marginalis F. var. africanus PAL. *. 2. Espèce de 8 millimètres. Parasite de Belonogaster, d'Zcaria, aussi de Polybia. a) Front d'un gris cendré; thorax pareil, légèrement flavescent; abdomen d’un jaune rougeâtre à pruinosité condensée en arrière, discrète en avant; l’excavation du premier segment marquée de noir en son milieu; bande médio-dorsale noire, assez étroite et voilée sur les autres segments. Cuillerons un peu rouillés; ailes faiblement grises, jaunies à leur insertion. Le front est plus étroit, mais plus long que chez les espèces précédentes; les petites soies frontales sont très rapprochées des longues soies et d'ordinaire ne sont développées qu’en arrière. 3. À. rufescens VILLENEUVE. f) Front d’un cendré jauni pâle, ainsi que le thorax; rangée interne des petites soies frontales presque toujours absentes; abdomen et pattes comme X. rufescens, mais pâles; premier segment abdo- minal sans tache noire; bande médio-dorsale presque totalement effacée; pruinosité blanchâtre. Aïles et cuillerons décolorés. Le dernier segment abdominal du ç‘ porteur de fortes soies assez serrées, épaissies jusqu'au bout et tournées en arrière, dispo- sition qui se voit rarement chez À. rufescens. 3. À. ruféscens VILLEN. var. pallida n. var. La forme typique n’a été signalée que du Congo français, où elle parasite Belonogaster. La variété pallida est plus répandue : Congo belge, Nigéria. Rhodesia, où elle parasitait Polybia ; obtenue d’éclosion en Haute-Gambie des nids d’Zcaria cincta LEP. et Zcaria guttatipennis SAUSS. ”. II. Deux soies orbitaires dans les deux sexes, où le front absolument pareil est un peu plus étroit que précédemment et à bords tout à fait parallèles. Sous-genre Pararoubaudia n.subg. Espèce ressemblant à À. rufescens, dont elle à la taille et la robustesse; thorax et orbites d’un gris bleuâtre; la rangée interne des petites soies frontales absente ou réduite à la paire postérieure. 4. P. bisetosa n. sp. Cette espèce peut être considérée comme répandue dans l'Afrique occidentale, du Dahomey au Sénégal; elle parasite uniquement Belonogaster ; elle a été rencontrée dans la nature à Dakar”. Nous avons longtemps considéré les G' comme des anormaux (°); mais il paraît bien qu'il s’agit là d’un sous-genre nouveau analogue au sous-genre So/ieria R. D. chez les Mvobia, sans toutefois l'élar- gissement du front. II. —— LA BIOLOGIE DES ANACAMPTOMYIES. L'histoire biologique des Anacamptomyta est une des plus inté- ressantes que nous connaissions chez les Tachinaires. Elle a été suivie chez les différentes espèces par l’un de nous, tant au Congo qu'en Afrique occidentale, et sommairement décrite (*) pour Æ. brsetosa. Les femelles des différentes espèces s'observent, quoique rare- ment, dans la nature sons les vérandas des habitations à l’Euro- péenne et sur les murs abrités des cases indigènes où sont instal- lées des colonies de guêpes nidifiant à l’air libre : Scarra, Polistes, Belonogaster. En Afrique occidentale, l'espèce incontestablement la plus répandue est la Aoubaudia (Pararoubaudia) bisetosa, qui parasite exclusivement les Be/onogaster et en particulier le B. junceus F. On peut voir assez souvent la femelle de cette espèce posée sur les murs à proximité immédiate du nid de ces guêpes, attendant des heures durant le moment opportun pour la ponte de ses larves. Pendant le jour, lorsque les guêpes sont éveil- lées et actives, le moindre bourdonnement de la mouche à l’ap- proche du guëpier les met en garde et les irrite. La tachinaire doit donc attendre pour effectuer sa ponte ou bien l'abandon tem- (5) J. Vi LENEUVE, Les Travestis, Feuille des Ÿ. Naturalistes, n° 500, p. 112, 1912. On y a imprimé : front élargi..., mais 4/ faut lire : front non élargi. C’est ce qui rend le fait intéressant ! (2) Comptes rendus Académie des Sciences, 1910. L'espèce est rapportée dans cette note à À, rufescens. Il s’agit en réalité de À. érsetosa. — 126 — poraire du nid par les femelles solitaires, ou bien l’assoupissement vespéral des colonies à la tombée de la nuit. . Les Æoubaudia sont des mouches vivipares. Les œufs éclosent dans la partie terminale de l'utérus, dont la disposition est à peu près la même que celle figurée par PANTEL (”) pour Pigonochœæta setipennis FALL. Cet organe, distendu par les nombreux œufs et larves qu'il contient, s'enroule en spire suivant la largeur de l’abdo- men. Les jeunes larves au sortir du corps de la mère mesurent à peine 1 millimètre de longueur'pour 150 y de large. Leur ténuité est extrême. Elles sont ornées d’une ceinture complète de petites épines noires au bord antérieur des quatre premiers segments post- céphaliqnes et de ceintures ventrales pour les autres segments. Les stigmates postérieurs afleurent par trois orifices juxtaposés à la partie postérieure du corps. L'armature buccale est constituée par un crochet buccal impair légèrement incurvé en arrière, long et saillant, très comparable à celui des larves de Meigenia. Gràce à cet organe, les larves perforent les œufs ou les larves jeunes des Belonogaster et pénètrent à leur intérieur. Le développement de l'œuf parasité se poursuit normalement tout d’abord. Après un certain temps de vie libre peu active dans la cavité générale de la larve de Belonogaster, temps qui dure certainement au moins quatre ou cinq jours, la larve primaire de la Xoubaudia, toujours très petite et de mouvements très lents, se fixe aux trachées thoraciques antérieures de la larve hôte. Un calice chiti- neux (gaine de fixation trachéenne de PANTEL) se développe au point de fixation et enclôt complètement la larve à son intérieur. Une mue se produit alors, et c'est dans sa poche trachéenne que le parasite passe la totalité de son existence au 2° stade. A cet état, la larve diffère surtout de la larve primaire par son armature buccale plus réduite et formée non plus d'un seul crochet perfora- teur, mais d’une paire de crochets courts et disposés parallèlement, ainsi que par ses dimensions plus fortes et son allure plus trapue. Au troisième stade, qui n'apparaît guère qu'après le tissage du (*) Recherches sur les Diptères à larves entomobies, I. (Za Cellule, t. XXVI, 1er novem- bre 1909.) cocon par la larve hôte, la larve de AÆoubaudia quitte sa gaine de fixation et redevient libre dans la cavité du corps. Elle grossit alors activement, devient sarcophage et finit par se substituer en s'accroissant aux organes de la larve hôte, désormais réduite à l'état de simple dépouille vide. Sortant alors de la peau vidée et flasque qui l'enveloppe, la larve de Xoubaudia va se nymphoser au fond de l’alvéole en repoussant contre la paroi extérieure du cocon ce qui reste de la larve de l’hyménoptère. La pupe est soli- dement collée aux parois du fond de l’alvéole par la coagulation des liquides albumineux provenant du corps de la larve parasitée. La durée de la nymphose est d'une dizaine de jours (dix à onze jours) à 25-30° C. de moyenne thermique. Puis la mouche adulte s'échappe au dehors. Mais ici intervient un phénomène biologique tout à fait particulier à l’histoire des Anacamptomyies. C’est, en effet, aux guêpes elles-mêmes dont elles sont les ennemis que les mouches parasites doivent leur mise en liberté à l'extérieur. Étroi- tement enfermées dans la loge close de l’hyménoptère, qui, en assurant leur développement, a également en fermant sa cellule consacré leur perte, les pupes au moment de leur formation n'ont aucun contact avec l'extérieur. La mouche adulte risquerait donc de mourir emprisonnée dans le nid si les guêpes femelles restées sur le nid n'avaient soin d'ouvrir elles-mêmes la loge nymphale avec leurs mandibules, ce qu’elles ne font pas normalement, lorsque leurs nymphes se développent dans de bonnes conditions. Mais la dépouille de la larve parasitée, étroitement refoulée contre la partie antérieure de la loge nymphale, les incite pour extraire du nid cette dépouille inutile à ouvrir largement le tissu soyeux du cocon. Elles arrachent la dépouille larvaire, la rejettent au dehors ou s’en nourrissent et, respectant soigneusement la pupe du diptère enfermée dans la profondeur de la cellule, permettent à la mouche de s’évacuer facilement au dehors. Les différentes espèces d'Anacamptomyies ont toutes le même mode de développement et sont à peine distinctes les unes des autres à l’état larvaire. Les pupes seules permettent de distinguer les Anacamplomyia proprement dites des Æoubaudia. Les pre- mières ont des pupes déprimées obliquement à la partie antérieure; les secondes ont des pupes arrondies aux deux extrémités. L'Anacamptomyia africana n'a jusqu'ici été rencontrée que chez les Polistes. En Afrique occidentale, où cette espèce a sur- tout été observée dans les bassins de la Gambie et de la Casamance, elle parasite Polistes marginalis F. et ses diverses variétés. Roubaudia rufescens, au Congo, parasite surtout les Be/ono- gaster dubius KoL et griseus F., mais on la rencontre aussi chez l'Zcaria guttatipennis Sauss. Sa variété pallida vit en Afrique occidentale principalement aux dépens de l'Zcaria cincta Ler. et de l'Zcaria guttatipennis SAUss. Exceptionnellement elle a été rencontrée chez Pelonogaster pusillus Kour; une seule pupe a été vue chez Polistes marginalrs. Roubaudia bisetosa est par excellence le parasite propre des nids de Belonogaster junceus F.; mais on peut aussi la rencontrer chez d’autres Belonogaster. Jamais elle ne parasite les Icaria ni les Polistes. Quant à Roubaudia pruinosa, elle reste jusqu'à présent le para- site propre de Polistes marginalis F. var. africanus PAL. Ses pupes, de couleur rouge vif, différencient tout de suite cette espèce des autres Roubaudia. L'action parasitaire de ces tachinaires sur les guêpes en question est considérable. Dans le Moyen-Dahomey, à la fin de l’hivernage, il est presque impossible de rencontrer un nid quelque peu popu- leux de Belonogaster junceus. Les colonies importantes décimées par la mouche sont abandonnées et fragmentées en nidifications secondaires qui vivent d'une vie précaire. Les guêpes s’affolent et abandonnent en masses leurs nids. Mais les dégâts produits par les tachinaires sont compensés bientôt par l'entrée en scène de Chalcidiens qui, parasitant les pupes des Diptères, rétablissent l'équilibre au profit des guêpes. CLAVICORNES DU MUSÉE DU CONGO PAR A. GROUVELLE DEUXIÈME MÉMOIRE NITIDULIDAE. Cillaeopsis Maynei n. sp. Elongatissima, subparallela, vix convexa, nitidula, alutacea, tenuissime flavo-cinereo pubescens, dilute picea, elytrorum apice subinfuscata. Caput dense punctatum; temporibus minutis, angulis posticis acutis. Prothorax transversus, parallelus, quam caput minus dense punctatus; angulis omnibus, praecipue anticis rotundatis; lateribus tenuiter marginatis. Scutellum sub- triangulare, subdense punctatum. Elytra basi utrinque subsinuata, humeris breviter rotundata, parallela, circiter 1 et ‘/; longiora quam simul latiora, apice truncata, tenuiter striato-punctata; intervallis latis, planis, unilineato- punctulatis. Long. 4.7 mill. Subparallèle, environ cinq fois plus long que large, subdéprimé, un peu brillant, alutacé, couvert d'une pubescence flave cendrée, très fine, très courte, peu visible, brun un peu rougeûtre clair, légèrement plus foncé sur la tête, le prothorax et l'extrémité des élytres; antennes et pattes plus claires. Massue des antennes com- pacte, environ une fois et demie plus longue que large. Tête un peu plus de deux fois plus large que longue, tronquée au bord antérieur, couverte d’une ponctuation serrée, relativement forte, — 130 — lisse sur l'épistome, marquée d’un point enfoncé vers la base de chaque antenne. Prothorax parallèle, finement alutacé, environ une fois et demie plus large que long, couvert d'une ponctuation peu serrée, un peu allongée; angles antérieurs assez largement arrondis, postérieurs faiblement; côtés et extrémités de la base étroitement rebordés. Ecusson subtriangulaire, plus large que long, presque densément pointillé. Elytres séparément subsinués à la base, brièvement arrondis aux épaules, parallèles, tronqués au sommet, environ une fois et un tiers plus longs que larges ensemble, finement ponctués-striés; intervalles très larges par rapport aux stries, plans, chacun avec une ligne de points peu serrés; points de l'intervalle sutural peu rapprochés; stries, surtout stries externes, effacées près du sommet; marges latérales très fortement infléchies, étroitement rebordées, confusément ponctuées. Segments appa- rents de l'abdomen, peu densément pointillés; 1‘ et 2° bordés au sommet par une étroite marge lisse; pygidium un peu plus long que large, subacuminé à l'extrémité. Congo da Lemba (R. MAYNÉ). — Musée du Congo et collection A. GROUVELLE : 2 exemplaires. Meligethes curtulus n. sp. Breviter oblongus, convexus, nitidus, tenue griseo-pubescens, ater; an- tennis pedibusque fusco-rufis. Caput transversum, antice subtruncatum, crebre punctulatum. Prothorax antice angustatus, lateribus antice arcuatus, postice rectus, antrorsum modice attenuatus, basi fere duplo latior quam longior, dense et quam caput tenuius punctulatus; margine antico vix emarginato; angulis anticis fere rotundatis; lateribus tenuissime marginatis; angulis pos- ticis rectis; basi medio arcuata, utrinque sat late sinuata, ad extremitates truncata. Scutellum transversissimum, apice subangulosum. Elytra bas quam prothorax haud latiora, lateribus arcuata, apice latissime separatim rotundata, paulo breviora quam simul in maxima latudine latiora, in disco quam prothorax paulo validius et sparsius punctulata; punctis ad latera apicemque attenuatis. Tibiae anticae triangulares, apice tribus denticulis armatae, Striae marginales posticarum coxarum paulo ante apicem arcuatim inflexae. Long. 1.2 mill. Oblong, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert d'une pubescence gris sombre, fine, peu visible; brillant, noir; antennes et pattes plus où moins som- bres. Tête transversale, subdéprimée sur le front, subtronquée au bord antérieur, très densément pointillée; côtés convergents en avant des yeux, ceux-ci saillants, échancrant nettement les marges latérales du front. Prothorax rétréci en avant, environ deux fois plus large à la base que long, couvèrt d’une ponctuation serrée, plus fine que celle de la tête; bord antérieur à peine échancré; angles antérieurs presque arrondis; côtés arqués dans la partie antérieure, subrectilignes, un peu convergents en avant dans la majeure partie de la longueur, rebordés sur toute la longueur par une très étroite marge; angles postérieurs droits lorsqu'ils sont vus de dessus, un peu obtus lorsqu'ils sont vus de face; base arquée au milieu, assez longuement sinuée de chaque côté, puis tronquée vers les extrémités. Ecusson très transversal, subangu- leux au sommet. Elytres aussi larges à la base que la base du prothorax, continuant presque la courbure de ce dernier, arqués sur les côtés, à peine élargis, présentant leur plus grande largeur vers le premier quart de la longueur à partir de la base, très large- ment et séparément arrondis au sommet, un peu moins longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, couverts d’une ponctuation un peu plus forte et un peu plus éparse sur le disque que celle du prothorax, atténuée vers les côtés et vers le sommet; calus huméraux faiblement marqués; marges latérales et surtout marges apicales finement rebordées; stries suturales à peine indi- quées vers la base. Tibias triangulaires, finement crénelés et armés à l'extrémité de trois dents inégales, peu saillantes. Stries margi- nales des hanches intermédiaires faiblement arquées, s’écartant de la hanche en formant un angle très obtus, rejoignant l’épisterne un peu avant son contact avec la hanche; stries marginales des hanches postérieures infléchies en arc un peu avant l'extrémité de la hanche. Congo da Lemba (R. MAYNÉ).— Collections du Musée du Congo et À. GROUVELLE : 2 exemplaires. Meligethes (Acanthogethes) rufulus n. sp. 3reviter oblongus, convexus, nitidus, glaber, rufo-piceus; antennis, pro- thorasis lateribus, elytrorum apice pedibusque dilutioribus. Caput transver- 9* sum, antice truncatum, dense punctulatum. Prothorax antice angustatus, lateribus antice arcuatus, postice rectus, antrorsum attenuatus, basi circiter 2 et ‘}, latior quam longior, quam caput validius et minus dense punctatus; margine antico utrinque subsinuato, extremitatibus marginato; angulis anticis fere rotundatis; lateribus substricte marginatis ; angulis posticis acutis; basi medio truncato-producta, utrinque sat breviter sinuata, extremitates versus subtruncata.Scutellum transversum, apice late rotundatum, alutaceum. Elytra basi quam prothorax haud latiora, lateribus arcuata, apice subtrun- cata, vix breviora quam simul in maxima latudine latiora, vix perspicue alutacea, quam prothorax ad basin validius punctata, punctis apicem versus attenuatis. Tibiae anticae extus tenuiter denticulatae, apice quatuor den- ticulis latioribus et paulo longioribus armatae : 2° denticulo longiore, 2°-4° paulatim brevioribus. Striae marginales coxarum posticarum paulo ante apicem inflexae. Long. 1.5 nullimètres. Oblong, environ une fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, brillant, glabre, brun rougeûtre; antennes, marges latérales du prothorax, extémité des élytres et pattes plus claires. Tête transversale, faiblement convexe sur le front, tronquée au bord antérieur, très densément pointillée ; côtés fortement sinués en avant de la base des antennes, à peine échan- crés par les yeux, ceux-ci modérément saillants. Prothorax forte- ment rétréci en avant; environ deux fois et demie plus large à la base que long, couvert d'une ponctuation plus forte et plus espacée que celle de la tête, laissant une étroite marge lisse vers les extré- mités de la base, bord antérieur subtronqué, légèrement sinué et rebordé vers les extrémités; angles antérieurs arrondis; côtés arqués dans la partie antérieure, subrectilignes, convergents en avant dans la majeure partie de la longueur, rebordés, sur toute la longueur, par une étroite marge; angles postérieurs un peu aigus lorsqu'ils sont vus de dessus, obtus lorsqu'ils sont vus de face; base saillante en arrière et tronquée devant l'écusson, assez fortement sinuée de chaque côté, puis subtronquée, très finement et à peine visiblement rebordée devant le calus huméral de l’élytre. Écusson transversal, très finement alutacé, arrondi au sommet. Élytres aussi larges à la base que le prothorax, arrondis sur les côtés, mais ne continuant pas la courbure des côtés du prothorax, un peu élargis, présentant leur plus grande largeur près de la base, atté- nués vers le sommet, peu largement arrondis aux angles posté- rieurs, subtronqués à l'extrémité, à peine aussi longs que larges dans leur plus grande largeur, couverts d'une ponctuation plus forte à la base que celle du prothorax, s'atténuant fortement vers le sommet; calus huméraux marqués; marges latérales très étroite- ment rebordées; suture finement rebordée. Tibias antérieurs médiocrement larges ; marges externes finement et un peu irrégu- lièrement denticulées, armées vers l'extrémité de quatre dents plus larges, peu accentuées, la 2° plus marquée, les suivantes pro- gressivement moins longues. Stries marginales des hanches inter- médiaires sinuées dans la partie basilaire; stries marginales des hanches postérieures s'écartant anguleusement de la hanche près de son extrémité. Congo da Lemba (R. MAyNÉ).— Collection du Musée du Congo : 1 exemplaire. COLYDIIDAE. Apistus africanus n. sp. Ovatus, antice angustatus, convexus, opacus, setis brevibus, erectis, flavo- cinereis vestitus, brunneo-niger; antennis pedibusque fusco-piceis. Antennae incrassatae ; 2° articulo ad angulum internum primi inserto. Caput sine oculis subquadatum; disco in longitudinem trisulcato, utrinque ad antennae basin valde reflexo-elevato; margine antico arcuato; temporibus nullis; oculis retrorsum prominulis, subconicis. Prothorax basin versus parum angu- status, lateribus subrectus, circiter 1 et ‘/, latior quam longior, utrinque in longitudinem, tribus carinis elevatis et hebetatis plus minusve flexuosis instructus; carinis internis sulco laevi, bimpresso separatis, antice depressis et valde lineato-punctatis, postice parum dilatatis et usque basem valde sulcatis ; intermediis minus hebetatis, valde flexuosis; externis irregulariter elevatis, valde flexuosis, juxta basin magis indicatis; margine antico medio antrorsum rotundato-producto, ad extremitates transversim truncato; angulis anticis posticisque subrectis; basi arcuata, ad extremitates breviter emarginata. Elytra basi quam prothorax latiora, ovata, apice conjunctim brevissime rotundata, 1 et ‘/; longiora quam simul latiora; lineato-granosa; intervallis sublatis, vix undulatis; granis ad latera majoribus. Long. 2.7 mill. Ovale, atténué en avant, environ deux fois et un tiers plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, opaque, garni de _ 134 En soies flaves cendrées, courtes, dressées; noir un peu brunûtre; antennes et pattes brun de poix. Antennes épaisses, atteignant presque la base du prothorax; 2° article inséré au côté interne du bord antérieur du 1‘ article; articles 2° à 9° progressivement un peu moins épais, 3° subcarré, 4° à 9° transversaux, 10° un peu plus épais que 9°, très légèrement tronconique, tronqué à l'extrémité, subcarré. Tête subrectangulaire, un peu plus longue que large sous les yeux, faiblement arrondie en avant, fortement relevée de chaque côté vers la base de l’antenne, longitudinalement convexe sur le front, marquée sur le front d'un court sillon longitudinal, atteignant la dépression antérieure, et en avant, de chaque côté, d'un sillon arqué, limitant le côté interne de l'élévation de la marge latérale à la base de l'antenne et rejoignant le bord anté- rieur; yeux saillants, subconiques, leur bord postérieur subtrans- versal, quelques petits poils jaunes à leur extrémité. Prothorax très faiblement arrondi sur les côtés, subparallèle, à peine rétréci à la base, environ une fois et demie plus large que long dans sa plus grande longueur; bord antérieur arrondi en avant dans le milieu, brièvement et transversalement tronqué aux extrémités; tous les angles presque droits; bords latéraux très irrégulièrement et faible- ment crénelés; base arrondie en arrière dans le milieu, assez fortement sinuée aux extrémités. Disque coupé dans la longueur par un fort sillon lisse, nettement limité sur les côtés, atteignant presque le sommet, fortement impressionné au milieu, s’élargissant à la base, alors subimpressionné et présentant contre la base une courte carène longitudinale; de chaque côté de ce sillon, deux carènes flexueuses; la première contiguë au sillon, largement émous- sée, sillonnée dans la partie antérieure, se divisant en deux branches dans la partie basilaire et enfermant une impression profonde, très allongée; la deuxième plus flexueuse, près de la première, à peine émoussée, un peu plus fortement dans la partie basilaire; marges latérales, entre la deuxième carène et le bord latéral, marquées d'impressions contiguës, profondes et irrégulières. Écusson petit, oblong, convexe, enfoncé. Élytres plus larges à la base que le prothorax, tronqués à la base, brièvement arrondis aux épaules, arqués sur les côtés, à peine élargis, atténués dans la partie apicale et brièvement arrondis ensemble au sommet, environ une fois et un tiers plus long que large dans la plus grande largeur, chargés de lignes de granulations séparées par des intervalles transversalement subondulés. Tuevo (R. MAYNÉ). — Musée du Congo : 1 exemplaire. Xuthia granosa n. sp. X. sicanae PASC., X. parallelae. SHARP et X. rufipedis KOLBE similis sed caput occipite dense punctatum, inter antennarum bases transversim sub- sulcatum et utrinque valde impressum; marginibus lateralibus carinato- elevatis; margine antico medio convexo. Prothorax in longitudinem septies carinatus, quatuor carinis externis integris, elevatis, parum divergentibus ; duabus intermediis, apicalibus, brevibus, modice elevatis; mediana integra parum indicata. Elytra similia illis X. sicanae. Long. 3,5 mill. Très voisin des X. sicana PASC., parallela SHARP, rufipes KOLBE, remarquable par sa tête relevée en fine carène aux bords latéraux, fortement biimpressionnée et transversalement subsillonnée entre les bases des antennes, densément ponctuée sur l’occiput, légère- ment relevée à la base du front et moins fortement ponctuée sur celui-ci que sur l'occiput, relevée en lobe convexe, presque lisse, sur le milieu de la marge antérieure, en avant du sillon interanten- naire. Prothorax orné de 7 carènes : les 4 extermes, entières, élevées, légèrement divergentes vers l'avant, les deux intermé- diaires placées contre le bord antérieur, courtes, moins élevées, l'intermédiaire très peu marquée, entière; bord antérieur rebordé par un bourrelet peu élevé; intervalles entre les carènes et les bords latéraux couverts de granulations déprimées, très serrées. Élytres semblables à ceux de X. sicana et des espèces voisines. Congo da Lemba (R. MaAYNé). — Musée du Congo : 3 exem- plaires. Aprostoma simplex n. sp. Facies Aprostomarum, sed caput haud sulcatum, vel impressum, vel cari- natum. Prothorax basin versus angustatus, magis quater longior quam antice latior ; disco in longitudinem, in maxima parte, tenuiter striato; basi latis- sime marginata. Scutellum elongata-oblongum, convexum. Elytra circiter — 136 — 8 longiora quam simul latiora, apice conjunctim emarginata et separatim rotundata ; striis suturalibus antice nullis, postice magis indicatis; intervallis suturalibus apicem versus margis elevatis; in disco singuli elytri postice duabus carinis valde obtusis : 1° apicem attingente, 2° ante apicem evanes- cente; intervallo inter carinam saturalem et 1°" dorsalem breviter carinato. Long. 15 mill. Aspect ordinaire des Aprostoma, mais pas de sillon, d’impres- sion ou de carène sur la tête. Antennes suballongées; 3" article environ deux fois plus long que large. Tête à convexité longitudi- nale plus accentuée que la convexité transversale, à peine visible- ment pointillée, tronquée au bord antérieur; yeux échancrant for- tement les marges latérales du front. Prothorax rétréci vers la base, plus de quatre fois plus large que long en avant, très large- ment rebordé à la base, coupé dans la longueur par une strie en général à peine marquée. Ecusson petit, allongé oblong, convexe. Élvtres au moins huit fois plus longs que larges ensemble, échan- crés ensemble au sommet, sur la suture, puis arrondis séparément; stries suturales effacées à la base, progressivement plus marquées vers le sommet, intervalles suturaux progressivement plus relevés ; partie postérieure du disque de chaque élytre ornée de deux carènes discoïdiales, obtuses, l’interne atteignant seule l'extrémité de l’élytre et déterminant avec la carène suturale un intervalle brièvement caréné à l'extrémité; suture légèrement enfoncée dans la partie basilaire. Congo belge; Mawambi-Ukaika : Musée du Congo : 1 exem- plaire. Machlotes angustatus n. sp. Elongatus, subparallelus, convexus, opacus, nigricans, tenuissime pu- bescens; antennis pedibusque fusco-rufis. Antennae breves; incrassatae; ultimo articulo quam procedente angustiore et breviore. Caput transversum ; fronte depressa, utrinque late vix impressa. Prothorax basin versus angu- status, subtrapeziformis, longior quam latior, granosus; lateribus ante medium dentatis; disco in longitudenem sexies carinato : carinis internis et inter- medis valde hebetato-depressis, sat regulariter separatis, carinis externis minus latis, inter angulum posticum et carinae intermediae partem basilarem extendente; carinis internis paulo ante basin interruptis. Elytra subparallela, circiter 3 et ‘/, langiora quam simul latiora ; singulo elytro septem carinis ornato : 1° suturali, modice elevata; 2° et 3° discoidalibus, magis elevetis, 2* integra, 3° paulo abbreviata; 4* humerali et 5° subhumerali, minus elevata, apice cum 2* junctis; 6* laterali, subintegra; 7* marginali, minima; carinis pilis brevissimis, lineato-dispositis ornatis. Corpus subtus plus minusve valde punctatum, ex parte pilis aureis, brevibus, stratis ornatum, Long. 3.7 mil]. Subparallèle, presque quatre fois plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, opaque, très finement et très briève- ment pubescent; antennes et pattes brun rougeâtre. Antennes très courtes, assez épaisses; 2° article très transversal; 1” article, de la massue moins de deux fois plus large que les précédents, deuxième plus court et plus étroit que le premier. Tête environ deux fois plus large que longue, subtronquée en avant, couverte de petites granulations; déprimée sur le front, largement et très superficiellement marquée de chaque côté entre les yeux, d'une impression terminée, en dedans, par un bord longitudinal; strie interantennaire arquée en avant, très accentuée aux extrémités; veux assez saillants, à facettes moyennes. Prothorax rétréci à la base, subtrapézoïdal, nettement plus long que large dans sa plus grande largeur, couvert de granulations serrées, un peu plus fortes que celles du front; bord antérieur assez fortement saillant en avant dans le milieu, brièvement sinué, échancré aux extrémités; angles antérieurs saillants en avant, fortement émoussés; bords latéraux très faiblement arqués dans la partie antérieure, puis rec- tilignes, convergents vers l'arrière, très faiblement crénelés, armés, un peu avant le milieu de la longueur, d'un denticule transversale- ment un peu épais, saillant en dehors; base arquée en arrière, fortement sinuée-échancrée aux extrémités; sur le disque, six carènes longitudinales : les deux internes rapprochées, fortement émoussées, interrompues un peu avant la base; les deux intermé- diaires encore plus largement émoussées, plus déprimées dans la partie basilaire, séparées des internes par un intervalle moins large qu'elles; les deux externes, beaucoup moins larges que les autres, s'étendant entre l'angle antérieur et le bord externe de la partie basilaire de la carène intermédiaire correspondante. Ecusson oblong, enfoncé. Elytres plus larges à la base que la base du pro- thorax, sinués séparément à la base, saillante en avant, aux extré- — 138 — mités en lobe arrondi, très faiblement sinués en dehors à la base de ce lobe, parallèles, brièvement arrondis ensemble au sommet, environ trois fois et demie plus longs que larges ensemble; chacun avec sept carènes longitudinales granuleuses : la 1" suturale, entière, peu marquée; la 2° discoïdale, entière, bien marquée; la 3° discoïdale, un peu moins marquée, atteignant presque le sommet ; la 4° humérale, encore moins accentuée, atteignant le bord apical à l'extrémité de la 2°; la 5° subhumérale et la 6° latérale assez rapprochées, encore moins accentuées, se réunis- sant à la 4° sur le bord latéral; la 7° marginale, peu accentuée. Dessous du corps à ponctuation grosse et serrée sur le prosternum, garni de petites soies jaune doré sur le métasternum et les sternites. Congo da Lemba (R. MAYNÉ). — Musée du Congo : 1 exemplaire. CUCUJIDAE. Laemophloeus nebulosus n. sp. Oblongus, sat latus, plus minusve depressus, nitidus, glaber; capite, pro- thorace antennisque dilute rufo-testaceis, elytris pedibusque dilute testaceis, illis macula subinfuscata, parum obliqua, sat elongata, ab apice quam a basi proxima notatis. Antennae sat valde elongatae ; 1° articulo elongato, 2° quam 3° breviore, clava laxata, parum incrassata, articulo ultimo 2 et ‘/, longiore quam latiore. Caput transversum, depressum, tenuissime alutaceum, dense punctulatum ; margine antico ante mandibulas tri-sinuato; lateribus oculis haud emarginatis, ad apicem convergentibus, marginatis. Prothorax trans- versus, antice quam postice paulo latior, subtiliter parceque punctulatus intrinque in longitudinem stria basin versus evanescente instructus; angulis anticis obtusis, lateribus praecipue antice rotundatis, subundulatis ; angulis posticis rotundatis; basi retrorsum modice arcuata, ad extremitates sicut lateribus tenuiter marginata. Scutellum latum, subpentagonale, apice rotun- datum. Elytra humeris breviter rotundata, lateribus arcuata, vix ampliata, apice separatim latissime arcuata, confuse et plus minusve parce punctulata, abdominis ultima segmenta haud obtegentia, 1 et ‘/; longiora quam simul latiora. Long. 3.2 millimètres. Oblong, subparallèle, presque trois fois plus long que large dans sa plus grande largeur, plus ou moins déprimé, brillant, glabre; tête, prothorax et antennes roux tertacé clair, élytres et pattes testacé clair; chaque élytre marquée d’une tache légèrement noi- râtre, allongée, un peu oblique, plus éloignée de la base que du sommet, se prolongeant étroitement contre la suture vers l'écusson. Antennes allongées; 1° article plus de deux fois plus long que large, 2° suballongé, plus court que 3°, 3° à 11° tous plus ou moins allongés, 9° à 11° formant une massue peu mdtquée, lâche, dont le dernier article environ deux fois et demie plus long que large est subclaviforme et arrondi à l'extrémité. Tête environ deux plus large que longue, à peine visiblement alutacée, couverte d’une ponctuation fine, presque dense; bord antérieur entre les bases des antennes, d’abord très obliquement tronqué, puis profondément sinué en face de chaque mandibule et moins fortement sinué au milieu; angles formés par le sinus médian et les sinus latéraux émoussés; bords latéraux droits, convergents en avant, sinués vers le bas de l'orbite de l'œil, ensuite arqués, rétrécis vers l'arrière, bordés par une strie qui vient se réunir à la strie transversale du sommet de l'occiput. Prothorax un peu plus étroit à la base qu’au sommet, arrondi et irrégulièrement et peu sensiblement ondulé sur les côtés, en angle obtus aux angles antérieurs, largement arrondi aux angles postérieurs, présentant sa plus grande largeur en avant du milieu, plus de deux fois plus large dans sa plus grande largeur que long; ponctuation très fine, irrégulièrement espacée; de chaque côté du disque une strie longitudinale s’arrêtant avant la base et se recourbant brièvement en avant contre le bord anté- rieur; base arquée en arrière, finement rebordée aux extrémités, comme les bords latéraux. Écusson transversal, subpentagonal, assez largement arrondi au sommet, brièvement échancré de chaque côté contre les angles latéraux, à peine visiblement poin- üllé. Élytres un peu obliquement tronqués à la base, brièvement arrondis aux épaules, arqués sur les côtés, BP oc élargis, très largement et séparément subtronqués au sommet, environ une fois et un sixième plus longs que larges dans leur plus grande lar- geur, couverts d'une ponctuation irrégulièrement fine et espacée, entremêlée de quelques vestiges de stries; stries suturales briève- ment marquées à la base. Extrémité de l'abdomen plus ou moins visible suivant son état de distension. Hanches antérieures très — 140 — écartées ; leur cavité cotyloïde étroitement formée; hanches inter- médiaires espacées comme les antérieures ; hanches postérieures un peu moins écartées. Métasternum se développant dans le plan du prosternum et du mésosternum. Fémurs larges subdéprimés. Congo da Lemba (R. MAYxÉ). — Collection du Musée du Congo et H. GROUVELLE : 2 exemplaires. Silvanus amabilis n. sp. Ovato-elongatissimus, antice angustatus, convexus, vix perspicue pubes- cens, Capite prothoraceque opacus, elvtris nitidulus, dilute ferrugineus. Antennae graciles, modice elongatae; articulis 4°-11° plus minusve subtrans- versis vel subquadratis. Caput subtriangulare, antice truncatum, subdense punctulatum; temporibus brevissimis ; angulis posticis acutis. Prothorax vix longior quam in maxima latudine latior, ad angulos anticos quam caput paulo latior; basin versus angustatus ; lateribus bisinuatis, tenuiter crenu- latis; angulis anticis acutis transversim dentatis, posticis valde obtusis; basi retrorsum arcuata. Scutellum subpentagonale, transversissimum. Elytra oblonga, humeris rotundata, lateribus arcuata, ad longitudinis secundum trientem vix magis ampliata, apice breviter conjunctim rotundata, circiter 2 et 1/2 longiora quam simul in maxima latudine latiora, dense striato-punc- tata. Long. 2 mill. Ovale, atténué en avant, environ trois fois et demie plus long que large dans sa plus grande largeur, convexe, opaque sur la tête et le prothorax, un peu brillant sur les élytres, à peine visible- ment pubescent, ferrugineux clair. Antennes atteignant la base du prothorax; 1‘ article épais, le 2° un peu moins épais, tous deux suballongés, 3° environ une fois et demie plus long que large, à peine plus long que le 2°, 4° et 5° un peu allongés, un peu plus courts que le 3°, 6° et 7° subcarrés, 8° subtransversal, 9° à 11° for- mant une massue oblongue, moins de trois fois plus longue que large, dont les deux premiers articles sont transversaux et dont le dernier est subarrondi à l'extrémité. Tête subtriangulaire, un peu moins longue que large au niveau des yeux; bords latéraux droits, sauf à la base des yeux, convergents en avant, devenant plus con- vergents en avant du bord antérieur des yeux, puis presque paral- lèles; bord antérieur tronqué; tempes très petites; angles posté- rieurs aigus; front un peu convexe, presque densément pointillé ; prothorax un peu plus large au niveau des angles antérieurs que la tête, ceux-ci en forme de dent marquée, saillants transversalement ; côtés bisinués, finement crénelés, convergents vers la base; non rebordés; angles postérieurs fortement obtus; base arquée en arrière; longueur un peu plus grande que la largeur au niveau des angles antérieurs; disque finement chagriné, marqué de deux impressions longitudinales très obsolètes; écusson pentagonal, largement obtus au sommet, environ deux fois plus large que long. Élytres plus larges à la base que la base du prothorax, bien arron- dis aux épaules, arqués sur les côtés, à peine élargis, présentant leur plus grande largeur vers le dernier tiers de la longueur, brièvement arrondis ensemble au sommet, environ deux fois et un quart plus longs que larges ensemble dans leur plus grande largeur, densément ponctués, striés. Marges latérales assez étroitement rebordées. Troisième article des tarses tronqué obliquement à l'extrémité, avant-dernier inséré à la partie supérieure de la troncature. Congo da Lemba (R. MAYNÉ). — Musée du Congo : 1 exem- plaire. NOTE SUR UN PIC DU CONGO PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). Sous le nom de Zendromus kasaïcus, mon éminent collègue le D" Arrx. Dugois a décrit dans la Xevue Française d'Ornithologie, - 1911, p. 17, un Pic femelle provenant du Kasaï. « Cette nouvelle espèce », dit-il, « est facile à reconnaître par la belle couleur verte de son dos; pour le reste, elle est assez voisine du 2). carolr... ». Ce Pic est resté inconnu au D' HEssE, qui, dans ses Études critiques sur les Pics, parues en 1912, le mentionne simplement (p- 249). Le type de cette nouvelle espèce faisait partie des collections de la Compagnie du Kasai. En 1914, celle-ci a généreusement fait don au Musée du Congo, à Tervueren, de toutes ses collections. À côté de séries ethnographiques remarquables, elles renfermaient égale- ment un certain nombre d'Animaux, et parmi ceux-€1 nous avons eu la bonne fortune de trouver le type du Dendromus kasaicus Dus. L'examen de cet exemplaire intéressant m'a montré qu'il s'agit en réalité d'un Dendromus caroli... embelli par l’empailleur à qui la naturalisation en avait été confiée : les plumes, d’un beau vert (?), ornant le dos (assymétriquement!), sont des plumes swraoutées, provenant d'un autre Oiseau! Les autres caractères indiqués par Dugois pour différencier son type du caro/i sont variables dans cette espèce, ainsi que le montre la série d'exemplaires que nous en possédons. 2). kasaicus Dus. est donc simplement synonyme de 2). caro/i (MArH.). () Vert de Turacus Emini. NOPESSUR LES ES FIDES PAR L. GEDOELST L. 1. — Kirkia Surcoufi sp. nov. Nous avons proposé récemment (') de constituer un nouveau genre d'ŒÆstride, que nous avons dénommé ÆX7rk1a, pour des larves dont le type a été décrit pour la première fois par R. BLAx- CHARD sous le nom de larve de Kirk (*). Nous y avons été amené par l'étude que nous avons faite de larves de diverses provenances présentant les caractères essentiels de la larve de K1rK, mais s’en distinguant par la spinulation. Les premières de ces larves appartiennent à la collection d'CÆs- trides du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Elles ont été recueillies au nombre de deux par le D" J. DEcorsE dans les sinus frontaux d’un Bubale dans la région du Chari (Mission Chari- Tchad, 1904). La forme générale du corps est claviforme allongée, le diamètre transversal maximum s’observant vers le 9° segment du corps; la face dorsale est bombée, la face ventrale aplatie; les faces latérales () Note sur un genre nouveau d'Œstride. (Zw//. Soc. de Pathol. exot., NII, 3, 1914, P. 210.) () Contributions à l'étude des Diptères parasites. (Zuw//. Soc. Entomol. de France, 1893, P. CXXXII.) — 145 — se continuent insensiblement avec la face dorsale sans. ligne de démarcation, tandis qu'elles forment un angle presque droit avec la face ventrale; vers leur milieu, elles présentent une suture ondulée qui les subdivise en deux parties. La coloration des téguments est, pour l’un des exemplaires, blan- châtre avec parties brunes surtout accusées à la face dorsale vers l'extrémité postérieure; pour l’autre, brun gris plus ou moins foncé suivant les régions. Les segments du corps ont, à partir du 4°, une longueur sensi- blement égale et, vus par la face dorsale, sont délimités latérale- ment par un contour régulièrement arrondi. Sur l'anneau cépha- lique, de petites épines disposées en rangées multiples s’observent à la face interne du bourrelet labial inférieur. Les anneaux 3, 4 et 8-12 sont munis à leur bord antérieur d’une double rangée d’épines, fort petites sur les anneaux 3 et 4, plus fortes sur les anneaux suivants. Sur les anneaux 5 à 7, il existe trois rangées d'épines; l'indication d'une troisième rangée peut apparaître sur les 4°, 8° et 9° anneaux par la présence en arrière de la deuxième rangée de petites épines disposées plus ou moins régulièrement et en nom- bre variable. Cette spinulation de la face ventrale des anneaux est complétée par la présence de petits groupes linéaires de 4 à 6 épines disposés latéralement au bord postérieur des anneaux 5 à 11. La face dorsale est totalement inerme. L'anneau terminal est excavé postérieurement et son rebord dorso-latéral encadre l’aire stigmatique, qui est limitée inférieure- ment par un prolongement de la face ventrale. Ce prolongement, de forme aplatie, présente un contour arrondi à échancrure laté- rale; la face inférieure en est umie; la face supérieure est parcourue par un sillon transversal, qui la subdivise en une portion proximale plus large et plus épaisse, complétant avec le rebord dorso-latéral de l'anneau le cadre du champ stigmatique, et en une portion distale à contour arrondi. La première est toute parsemée de minuscules épines hyalines, la seconde est armée de grosses épines disposées plus ou moins régulièrement sur trois rangées concen- triques. Les stigmates postérieurs se présentent sous la forme de plaques à contours externes arrondis, à bords internes rectilignes, presque — 146 — parallèles entre eux, avec une très légère convergence ventrale. Le faux stigmate occupe sensiblement le centre de la plaque et la suture est indistincte. Pour reconnaître la disposition de celle-ci, il faut traiter la plaque par la potasse caustique à chaud ou par l'eau régale : on reconnaît alors que la suture se dirige obliquement du faux stigmate pour rejoindre le bord interne de la plaque vers son quart inférieur. Des champs intermédiaires très faiblement développés et de forme linéaire s’observent sur les deux faces du corps : à partir du 4° où 5° jusqu'au 11° anneau à la face ventrale, entre les 4° et 7° ou entre les 5° et 7° anneaux à le face dorsale. Il n'existe pas de tubercules sur la face ventrale des anneaux. Les dimensions des deux larves recueillies par le D'° DEcorse sont 27 et 25 millimètres de long sur 9""5 de large au niveau du g° anneau. Un second lot de larves analogues nous a été soumis par M. le D' Rougaup, de l’Institut Pasteur; 1l comprenait trois larves recueillies dans les sinus frontaux de Pubalis major par le D' DramarD à Boromo (Haut-Sénégal-Niger). Ces larves ne diffé- raient de celles que nous venons de décrire que par l'absence de champs intermédiaires apparents tant à la face ventrale qu'à la face . dorsale et par quelques détails dans la spinulation : deux de ces larves présentaient plutôt une armature moins abondante, en ce sens que la troisième rangée des anneaux 7 et 8 n'existait qu'au milieu et que la deuxième rangée était également incomplète sur les anneaux 3 et 12; la troisième larve, au contraire, montrait une troisième rangée de petites épines au milieu sur les anneaux 8, 9 et 10. Ces trois larves mesuraient 18, 17 et 15”"5 de long sur 7""5, 7""5 et 8 millimètres de large. Plus récemment, M. le D' RouBauD nous a soumis des larves récoltées par M. le D' BouEr chez une Antilope (sp. ?), dans le pays Gouro (Côte d'Ivoire). Ces larves ne se différencient pas essentiellement des larves du D' DrAMARD : l’une est à armature épineuse plutôt faible, une troisième rangée réduite à quelques petites épines éparses s'observant sur le seul anneau 7; l’autre présente au contraire une troisième rangée de petites épines plus ou moins nombreuses situées surtout vers le milieu sur les anneaux 5 — 147 — à 9. Ces deux larves mesuraient 22°"5 et 18 millimètres de long sur 9°"5 et 6 millimètres de large. A ces deux larves était jointe une troisième recueillie également par M. le D' Bouer chez Bubalis major à Odienné (Haute-Côte d'Ivoire). Cette larve, parvenue au deuxième stade de son déve- loppement, est particulièrement intéressante à considérer. Sa spinulation est plutôt plus abondante que celle des exemplaires du troisième stade : une troisième rangée d'épines s'observe du 3° anneau au 11°; elle comporte de petites épines plus ou moins nombreuses, disposées surtout vers le milieu. Les séries latérales de fortes épines du bord postérieur des anneaux $ à 11 sont aussi largement développées : elles sont composées de 5 à 7 épines. Le bourrelet terminal est armé de 16 à 18 grosses épines disposées sur trois rangs plus ou moins réguliers. Les renflements antennaires sont pourvus d’un unique point ocelliforme minuscule. Sur la face ventrale, on observe six champs intermédiaires interposés entre les anneaux 5 à 11, et sur la face dorsale cinq champs intermédiaires faiblement accusés, de forme linéaire, disposés entre les anneaux 5 à 10. Les stigmates postérieurs laissent reconnaître la conformation particulière que nous avons indiquée pour la larve au troisième stade. Cette jeune larve, de coloration blanche, mesurait 9 milli- mètres de long sur 3 millimètres de large. Enfin, nous avons trouvé quatre exemplaires de AX7r41a dans les collections de larves d'Æstrides que M. Guy A. K. MARSHALL, directeur de l’Imperial Bureau of Entomology (British Museum de Londres), a bien voulu nous communiquer pour détermination. Ces larves avaient été récoltées par M. S. A. NEAvE dans les sinus frontaux de Bubalis Lichtensteint dans l'Afrique orientale portu- gaise. Sur trois d’entre elles, la troisième rangée, réduite à quelques petites épines isolées ou sériées, s’observe sur les segments 5 à 8; sur la quatrième larve, la troisième rangée, bien développée sur les anneaux 5 à 7, se retrouve sur les segments 8 à 10, sous forme de quelques épines isolées ou irrégulièrement sériées. Des champs intermédiaires ventraux, faiblement développés, sont visibles chez les trois premières entre les segments 4 et 11, indistincts chez la quatrième; des champs intermédiaires dorsaux, peu développés aussi, sont visibles chez toutes entre les segments 5 et 8. Ces larves — 148 — mesuraient respectivement 26, 23""5, 23 et 22""5 de long sur 9""5, lo; Moet ts dedlarse Il est incontestable que toutes ces larves accusent des affinités étroites et ne diffèrent entre elles que par des détails de la spinu- lation. Nous ne saurions, en effet, attribuer d'importance à la pré- sence ou à l'absence de champs intermédiaires; nous avons trop souvent observé que le développement de ces champs varie chez une même espèce avec l’état d'extension ou de rétraction dans lequel la larve se trouve conservée. Quant aux variations dans la spinulation, elles ne paraissent pas dépasser l'étendue de celles que l’on peut observer sur une seule et même espèce. Aussi n'hésitons-nous pas à rattacher, jusqu'à preuve du contraire, les larves recueillies par MM. Decorse, DrAMARD, BouEr et NEAVE à une même espèce de Kirkia, pour laquelle nous avons proposé le nom de X7rk1a Sur- coufi. Cette espèce, dont l'aire géographique serait fort étendue, depuis le Haut-Sénégal jusqu'aux possessions portugaises de l'Afrique orientale, semble se rencontrer dans les sinus frontaux des Antilopes du genre Bubale (Bubalis Lichtensteini, Bubalis mayor, etc.). La larve décrite primitivement par BLANCHARD sous le nom de larve de Kirk semble se différencier nettement des larves de Kirkia Surcouf et constituer une espèce distincte que nous avons proposé de nommer Æ7rk1a Blanchardi. Ces deux espèces se reconnaîtront facilement de la manière suivante : Une rangée d’épines au bord antérieur des anneaux 3-6 et 12, deux rangées sur les anneaux 7 à 11 . . ÆX. Blanchardi. Deux rangées d’épines au bord antérieur des anneaux 3-4 et 11-12, deux ou trois rangées sur les anneaux SA TORMENEMRETMEE EI EUR ER MR ENS RER RES Er 1 2. — Gedoelstia Hässleri sp. nov. Dans l'étude qu'ils ont faite de Gedoelstia cristata |‘), RODHAIN et BEQUAERT ont rangé dans le même genre : 1° la larve d'(Æstrus (1) :Gedoelstia cristata nov. gen. nov. sp., Œstride parasite de Bubalis Lichtensteini au Katanga.(Æev Zoo!. Afr., LL, 2, 1913, p. 171.) 0 n° 2 de BRAUER provenant de Bubalis Coker; 2° la larve d'ŒÆstrus n° 2 de SJÔSTEDT, parasite de Connochaetes albojubatus; et 3° la larve d'Æstrus sp. de BRAUER recueillie chez une Antilope. RobHaix et BEQUAERT se prononcent en faveur de l'identité des deux premières larves et des larves de Gedoelstia cristata, et sur ce point nous pouvons confirmer leur manière de voir, ayant pu examiner les larves n° 2 de BRAUER grâce à l'obligeance de M. HaxpziescHx, du Musée d'Histoire naturelle de Vienne, et un exemplaire de la larve n° 2 de SsüsrEDT, que ce savant naturaliste a bien voulu nous communiquer. Nous saisissons cette occasion pour remercier ces deux éminents confrères de leur grande obli- geance. La synonymie de Gedoelstia cristata s'établit donc de la manière suivante : Gedoelstia cristata RODHAIN et BEQUAERT, 1913. (Syn. : larve d'Œstrus n° 2 BRAUER, 1896, d'Alcelaphus {Bubalis) Coker, sp. n° 2 O. NEUMANN; larve d'Æstrus n° 2 SJÜSTEDT, 1910, de Conno- chaetes albojubatus.) Au sujet de la larve d'ŒÆsirus sp. n° 4 de BRAUER, RODHAIN et BEQUAERT se bornent à la ranger dans le genre Gedoelstia. Sur ce point encore, nous pouvons confirmer l'opinion de nos deux savants amis, mais l'étude que nous avons faite des exemplaires de BRAUER nous a fait reconnaître qu'ils constituent une nouvelle espèce de Gedoelstia, pour laquelle nous proposons le nom de Gedoelstia AHässleri, rappelant le nom du D' HÂssrer qui les a recueillis à Waboni (Afrique occidentale). Comme la description que BRAUER en donne (') est un peu sommaire, nous croyons devoir décrire cette nouvelle espèce avec quelques détails. Le corps est de forme presque cylindrique, à face ventrale légèrement convexe, séparée des faces latérales par une arête plus ou moins accusée (pouvant s'effacer parfois); la face dorsale est à convexité plus prononcée que celle de la face ventrale et se conti- nue sans délimitation avec les faces latérales; celles-ci sont parcou- rues par un sillon en zig-zag qui sépare les moitiés dorsales des moitiés ventrales des segments du corps. (1) Beitrâäge zur Kenntniss aussereuropäischer Œstriden und parasitischer Muscarien (Denkschriften der math.-naturw. C!. der K. Akad. der Wissensch. Wien, LXIV, 1896, p. 259.) — 150 — La largeur des différents segments augmente insensiblement du 3° au 9° pour décroître faiblement du 10° au 12‘; leur longueur aug- mente du 3° au 6° et reste invariable sur les segments postérieurs. La coloration des téguments est d’un jaune cire plus ou moins foncé. La conformation du segment céphalique est celle qui a été donnée pour le genre Gedoelstia : de petites épines sont disposées en rangées multiples sur le bourrelet labial inférieur et sur les bourrelets parabuccaux; l’armature de ces derniers peut se pour- suivre en arrière des renflements antennaires par de petites épines en nombre variable formant une rangée plus ou moins régulière; parfois ces épines postantennaires font défaut. Le bord antérieur des segments 3 à 12 est muni de rangées mul- tiples d'épines, disposées généralement comme suit : deux rangées sur les segments 3, 4 et 12, trois rangées sur les segments SetoàIr et quatre rangées sur les segments 6 à 8. La puissance de ces armatures augmente d'avant en arrière Jusqu'au 6° ou 7° segment, à partir duquel elle se maintient invariable jusqu'au 11° ou 12° seg- ment. Les épines présentent une base élargie, sont courtement coniques, de même coloration que le tégument et terminées en pointe aiguë brun foncé. Sur un même segment, leur dimension diminue de la rangée antérieure aux rangées suivantes. L'anneau postérieur possède la conformation qui a été donnée pour Gedoelstia cristata. Nous ajouterons que le segment proximal du bourrelet ventral terminal est tout parsemé à sa face supérieure de spinules hyalines microscopiques, qui paraissent avoir échappé à la sagacité de RoDHAIN et BEQUAERT chez Gedoelstia cristata, où nous en avons vérifié l'existence ; le segment distal est armé de deux ou trois rangées de fortes épines semblables à celles qui ornent les anneaux du corps. Les plaques stigmatiques sont séparées l’une de l’autre par un espace mesurant plus de la moitié du diamètre transversal des plaques. On observe à la face dorsale sept champs intermédiaires fort développés, interposés entre les segments 4 à 11; leur volume augmente d'avant en arrière; 1l en est de même à la face ventrale, où toutefois les champs intermédiaires sont moins développés et au nombre de six seulement entre les anneaux 5 à 11. Les segments 5 à 11 sont pourvus à leur face ventrale de deux tubercules, disposés symétriquement de part et d'autre de la ligne médiane. Les trois exemplaires de cette larve mesuraient respectivement 30, 29 et 24 millimètres de long sur 9, 8 et 9 millimètres de largeur maximale. Les larves de Gedoelstia Hässleri se différencient nettement par les caractères de leur spinulation des larves de Gedoelstia cris- tata. Le tableau suivant permettra de les déterminer aisément : Deux rangées d’épines au bord antérieur des segments GÉNIE, TE CN a RE Pr CSC AN UE Trois à quatre rangées d'épines au bord antérieur des SERIES SA De A C0 CT A ASS En. Nous avons trouvé depuis des larves que nous rapportons à G. Hässlert dans les collections de larves d'Œstrides du Muséum d'Histoire naturelle de Paris et de l'Imperial Bureau of Entomo- logy (British Museum)-de Londres. Parmi les premières se trouve un lot de deux larves recueillies dans les cavités cervicales d'Antilopes (sp. ?) au cours de la mission de GIRONCOURT, en 1910, au sommet de la bouche du Niger. Leur spinulation paraît un peu plus abondante que sur les larves de BRAUER : une quatrième rangée apparaît dès le 5° segment et se maintient jusqu'au 11°, les segments 9 et 10 montrant même une cinquième rangée. Ces larves ne mesurent que 13 et 13 millimètres de long sur 5 et 4°"5 de large. Un second lot est constitué par des larves recueillies, en 1905, par L. Dipier au pays Ankali (Abyssinie). La spinulation de celles- ci se rapproche davantage de celle des larves de BRAUER, dont elle ne diffère que par des détails sans importance. La plus grande de ces larves atteint 23""5 de long sur 7""5 de large. Parmi ces larves s'en trouvait une encore au deuxième stade. Sa spinulation, comme il arrive souvent, est plus abondante que celle du troisième stade. Sa formule est la suivante : deux rangées sur le 3° segment, trois sur le 4°, quatre sur les segments 5-9, cinq sur le 10°, quatre à cinq sur le 11° et quatre sur le 12‘. Cette larve mesurait 15°*5 de long sur 45 de large. — 152 — Les larves de l'Imperial Bureau of Entomology sont au nombre de quatre, dont une au deuxième stade; elles proviennent des cavités nasales de Damaliscus lunatus et ont été recueillies en Uganda par le D' H. Lynpaursr Duke. Par leur spinulation, elles se rapprochent très étroitement des larves de BRAUER; celle au deuxième stade présente une spinulation identique, à des détails près, à celle de la larve de même stade du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. La plus grande de ces larves mesurait 29 milli- mètres de long sur 8""s de large; la larve du deuxième stade, 15 millimètres de long sur 4""5 de large. 3. — Cobboldia spp. CoBBoLD fut le premier à signaler l'existence dans l'estomac de l'Éléphant des [Indes de larves d'Œstrides qu'il dénomma Gastro- philus elephantrs ; dans la suite, il obtint des larves analogues d’un Éléphant d'Afrique et les considéra comme identiques aux pre- mières. BRAUER fournit, en 1887 (‘), une bonne description de ces mêmes larves recueillies chez un Éléphant asiatique et créa pour elles le genre Cobbo/dia; quelques années plus tard (1896) (©), ayant eu l’occasion d'étudier des exemplaires d’origine africaine, il admit que les larves asiatiques et africaines constituaient deux espèces très voisines, mais cependant parfaitement distinctes, et signala les particularités suivantes pour les différencier : Dans la larve africaine, le bourrelet latéral dorsal des anneaux 8, 9 et 10 sont inermes, tandis que dans la larve asiatique seul le bourrelet latéral dorsal du 10° anneau se trouve dans ce cas. Le bourrelet latéral ventral du 10° anneau est inerme dans la larve africaine, armé dans la larve asiatique. À la face dorsale, les 9°, 10° et 11° anneaux sont inermes dans la larve d'Afrique, les 10° et 11° seulement dans la larve des Indes. Entretemps BLANCHARD (1893) (*) avait publié la description de (‘ Nachtrag zur Monographie der Œstriden. IV. Ueber Coëbbo/dia elephantis. (Wiener entomologische Zeitung, VI, 1887, p. 217.) (2) Loc. cit., p. 262. (5: Loc cit.. p. Cxxx. larves récoltées dans l'estomac d'un Éléphant dans le bassin du Zambèse : tout en se rattachant au genre Cobbo/dra, elles se diffé- renciaient des deux espèces déjà observées par les caractères particuliers de leur spinulation et par l'absence des bourrelets latéraux intermédiaires. Nous avons eu l’occasion, dans ces derniers temps, d'examiner de nombreuses larves de Cobbo/dia d'origine africaine ; elles étaient réparties dans les lots suivants : 1° Larves envoyées par le D' Rovere de Boma (Congo belge); 2° Larves recueillies par le Père VaNDERYSsT à Wombali (Congo belge); 3° Larves récoltées par le D' Bouer à Odienné (Côte d'Ivoire); 4° Larves originaires de Fort Archambault (Tchad); 5° Larves recueillies par C. C. Gowpey à Masindi (Uganda); 6° Larves récoltées par le D' J. J. Simpson à Batiasan (Côte d'Or). | L'examen auquel nous avons procédé de ces différents lots nous a montré tout d'abord l'existence de deux variétés de larves, dont l'une répondait assez bien à la description donnée par BRAUER pour Cobboldia loxodontis et une autre qui s'en différenciait suffi- samment pour pouvoir être rapportée à une nouvelle espèce; celle-ci s'est rencontrée exclusivement dans les lots 1 et 2 prove- nant du Congo belge. Avant de donner la description de cette nouvelle espèce, nous croyons utile de rapporter les constatations que nous avons faites sur les exemplaires de Cobbo/dia loxodontrs et les comparer à la description donnée par BRAUER pour cette espèce. Cobboldia loxodontis: — Des exemplaires de cette espèce se rencontraient dans tous les lots de larves que nous avons examinés et composaient exclusivement les lots 3 à 6. Ils répondaient exac- tement pour la conformation générale à la description de BRAUER. L'anneau céphalique porte un bourrelet circulaire proéminent qui délimite l'aire buccale et enferme les renflements antennaires et les crochets buccaux. Ce bourrelet porte une abondante spinu- lation tant sur sa face interne que sur sa face externe : intérieure- ment, les épines dirigées en avant ont leur pointe fortement chiti- nisée et d’un brun plus ou moins foncé; extérieurement, elles sont totalement hyalines et ont leur pointe en rétroversion. Ventrale- ment, cette armature épineuse Se poursuit sur une certaine étendue de l'anneau céphalique, tandis qu'elle se limite dorsalement au bourrelet circulaire qui, du reste, est moins épais à la face dorsale qu'à la face ventrale. Les crochets buccaux, en forme de faucille très aiguë, sont séparés supérieurement des renflements antennaires et latéralement du bourrelet circulaire par deux bourrelets séparés sur la ligne médiane et chargés de petites épines à pointe brune, dirigée en antéversion. Tout le restant de l'anneau céphalique est inerme. Les anneaux du corps, à partir du 3°, sont pourvus d'une arma- ture sous forme de ceintures d'épines, disposées au bord antérieur jusqu'au 11° à la face ventrale, jusqu’au 9° ou 10° à la face dorsale. Ces ceintures sont composées à la face ventrale de trois rangées d’épines sur le 3° anneau, de trois à quatre sur le 4°, de cinq sur les anneaux 5 à 8, de quatre sur le 9°, de trois à quatre sur le 10° et de deux à trois sur le 11°. À la face dorsale, les rangées sont au nombre de trois à quatre sur le 3° anneau, de quatre sur les anneaux 4 à 7, de trois à quatre sur le 8° et de deux à trois sur le 9°; exceptionnellement, on peut en observer sur le 10°. L'abondance de cette spinulation varie assez largement suivant les individus : c'est ainsi qu'on peut observer parfois cinq rangées dès le 4° anneau et jusqu’au 9° à la face ventrale et quatre rangées dès le 3° anneau jusqu'au 8° à la face dorsale. L'importance de ces armatures épineuses croît du 3° au 5° anneau, reste sensiblement invariable sur les anneaux 5 à 7 ou 8, pour dimi- nuer sur les anneaux suivants. Sur un même anneau, la taille des épines diminue de la rangée antérieure vers la rangée postérieure ; celle-ci est constituée de minuscules épines, dont l'extrémité est dépassée par l'extrémité des épines de la première ou de la deuxrème rangée. Sur les anneaux 5 à 7, les épines des deux premières ran- gées sont particulièrement grandes et celles de la première rangée sont généralement relevées et dirigées en antéversion, on dirait qu'elles sont hérissées. A la face ventrale des anneaux 5 à 9, la première ou les deux premières rangées présentent sur la ligne médiane une interruption du fait de l'absence de l'épine médiane; cette interruption s'étend aux rangées suivantes en s'élargissant progressivement sur les anneaux suivants, de sorte que les ceintures des anneaux 10 et 11 sont plus ou moins largement interrompues. A la face dorsale, on peut observer sur toutes les ceintures la même interruption que sur les anneaux ventraux 5 à 9; cette inter- ruption cependant fait généralement défaut sur les anneaux 6 et 7. Ces interruptions diminuent d'avant en arrière sur les anneaux 3 à 5 et augmentent sur les anneaux 8 et 9. L'aire stigmatique est limitée par deux lèvres mobiles : une dor- sale et une ventrale. La première porte quatre papilles coniques volumineuses et une armature formée d'épines aiguës barbelées, disposées sur plusieurs rangées; la lèvre ventrale ne porte que deux papilles coniques et est parsemée de formations chitineuses polvmorphes à pointes multiples, plus étroites et plus longues sur les rangées proximales, plus larges et plus courtes sur les rangées distales. + Les plaques stigmatiques postérieures sont munies de trois arcades, dont la structure reproduit dans ses traits essentiels celle que BRAUER (‘) et ENDERLEIN (*) ont décrite chez Cobbo/dia elephantis. Chez nos larves africaines, nous avons cependant observé une différence très remarquable dans la structure de ces arcades. Les arceaux chitineux qui soutiennent la membrane stigmatique sont tous également développés et l’on n'observe pas les rudiments d'arceaux qui sont régulièrement interposés entre les arceaux complets chez les larves asiatiques. Le nombre des arceaux varie avec les arcades : de 20 à 22 de chaque côté sur l’arcade externe, de 25 à 26 sur l’arcade médiane et de 28 à 29 sur l’arcade interne; la distance qui sépare deux arceaux est en moyenne de 29.5 x et la largeur de l’arcade, d'environ 128 y. Si nous comparons les caractères de la spinulation des larves que nous avons étudiées avec ceux que BRAUER attribue à Cob- boldia elephantis et si nous tenons compte que les caractères parti- Pilocrcit;1p; 223: (?) Die Respirationsorgane der Oestriden. (Sitzungsberichte d. K. ley Wissensch., mathem.-naturw. Cl, Wien, CVIIL, 5, 1899, p. 262.) — 156 — - culiers qu'il signale pour Cobboldia loxodontis ne se sont pas retrouvés sur nos larves africaines, nous serions amené à constater l'insufhsance de toute diagnose différentielle entre les larves des deux espèces de Cobboldia. Mais si nous considérons la structure particulière des arcades stigmatiques des larves africaines, nous n'hésitons pas à affirmer que celles-ci sont parfaitement distinctes des larves asiatiques et qu'il y a lieu de leur conserver le nom de Cobboldia loxodontis que BRrAUER leur a donné. Dans le lot n° 2, nous avons eu la bonne fortune de trouver un exemplaire au deuxième stade. Jusqu'ici aucune description de.ce stade n'a été donnée pour le genre Cobbo/dia. La jeune larve accuse déjà les caractères du genre et sa conformation générale est celle du troisième stade. La spinulation est moins développée : elle comporte des armatures épineuses sur les anneaux 3 à 8 à la face ventrale et 3 à 7 sur la face dorsale. Les ceintures comportent trois rangées sur les anneaux 3, 4 et 8, et cinq rangées sur les anneaux 5 à 7 à la face ventrale; quatre rangées sur l'anneau 3, trois rangées sur les anneaux 4 et 5 et deux rangées sur les anneaux 6 et 7 à la face dorsale. On pouvait déjà observer deux champs intermédiaires latéraux fusiformes faiblement accusés entre les anneaux 5-6 et 6-7. Cette larve mesurait 9"”5 de long sur 3""5 de large. Cobboldia Roverei sp. nov. — Des exemplaires de cette larve se sont rencontrés dans les lots 1 et 2, tous deux originaires du Congo belge; ils y étaient associés à des exemplaires de Cobbo/dia loxodontis. Cette larve se distingue des autres espèces de Cobboldia par la spinulation et la présence de papilles coniques disposées sur les anneaux 7 à II. Le segment céphalique ne diffère pas de celui que nous avons décrit pour Cobboldia loxodontis. Les segments 3 à 7 sont munis, à la face ventrale, de cinq rangées d’épines, disposées au bord anté- rieur, le segment 8 de quatre à cinq rangées et le segment 9 de trois rangées seulement; sur le segment 10, on peut encore observer parfois deux-groupes latéraux de 7 à 8 épines disposées sur deux rangées ; le segment 11 est inerme. À la face dorsale, le segment 3 est pourvu d'une armature formée de cinq à six rangées d'épines, EP le segment 4 porte cinq rangées, le segment 5, quatre à cinq rangées, le segment 6, quatre rangées, le segment 7, trois à quatre rangées, et le segment 8, une à deux rangées; les segments suivants sont totalement inermes à la face dorsale. Ces ceintures épineuses sont composées comme celles de Cob- boldia loxodontis. À la face dorsale, la ceinture du 3° segment montre sur la ligne médiane une large interruption au niveau des trois premières rangées de grandes épines, tandis que les petites épines des rangées suivantes se rapprochent et ne laissent qu'un faible intervalle entre elles; les ceintures des segments 4 à 7 sont légèrement interrompues sur la ligne médiane, tandis que l’arma- ture du segment 8 n'est plus représentée que par quelques épines disposées sur une ou deux rangées et formant deux groupes latéraux largement distants l’un de l’autre. Les bourrelets latéraux dorsaux sont munis d’épines sur les segments 3 à 7 et les bourrelets latéraux ventraux sur les seg- ments 3 à 8. Des champs intermédiaires fusiformes chargés d’une rangée de fortes épines existent entre les segments 5-6, 6-7 et 7-8. . On peut observer aussi un sillon transversal sur la face ventrale des anneaux 4 à 7. Mais ce qui donne à ces larves leur caractéristique, c'est la présence de papilles coniques fort apparentes sur les segments 7 à 11, disposées comme suit : une papille s'observe au milieu du bourrelet latéral ventral du 7° anneau vers le bord du sillon latéral moyen; les papilles des segments suivants se rapprochent progres- sivement à la fois de la face ventrale ét du bord postérieur des segments, sauf la papille du 11° segment, qui se trouve reportée vers l'angle dorsal de l'unique bourrelet latéral de ce segment. L'aire stigmatique postérieure est munie des deux plaques à trois arcades; celles-ci présentent la structure que nous avons décrite pour Cobbol/dia loxodontis, c'est-à-dire que les arceaux chitineux sont tous également développés; ils sont distants les uns des autres de 24.75 u en moyenne et sont au nombre de 21 de chaque côté sur l’arcade externe, de 29 à 30 sur l’arcade médiane et de 29 sur l’arcade interne. Il nous a paru que cette larve présentait des particularités sufh- — 158 — samment caractéristiques pour en faire une espèce distincte de Cobboldia loxodontis, et nous proposons de la désigner sous le nom de Cobboldia Roverei en hommage au D' ROVERE, qui nous a fourni les premiers exemplaires que nous avons étudiés. Le genre Cobboldia renferme ainsi quatre espèces, dont trois africaines, car nous n'hésitons pas à accepter comme valable la description que BLANCHARD a donnée pour l'espèce originaire du bassin du Zam- bèse, pour laquelle nous proposons le nom spécifique de parum- spinosa pour rappeler le faible développement de son armature épineuse. Ces quatre espèces se reconnaîtront aisément de la manière suivante : a. Deux rangées d’épines au bord antérieur ventral des segments 5à7 . . . C. parumspinosa. Cinq rangées d’'épines au bord He ventral deSiSeements 5 1a17100 US IPN TE b. Papilles coniques sur les bourrelets latéraux des ’ SCPIMENTSE ANT TEEN . C. Roverei. Pas de papilles coniques sur 2 le oncle be HAUIESISECMENTS AIN RE RC RCE C- 4 c. Arcades à arceaux chitineux tous également déve- JOP DES EN À . C. loxodontis. Arcades à arceaux nee es iso ane lÉSrceaus Complets SOON TC ED LT UISE 4. — Œstromyia marmotae sp. nov. Dans la collection d'(Æstrides du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, nous avons trouvé un flacon portant sur l'étiquette les indications suivantes : Asie centrale, Monts Alaï, D’ L. VAILLANT, 1909. Recueillis sous la peau d'une Marmotte, 4 août 1906. L'espèce de Marmotte qui portait ces parasites est rare dans le pays; elle est petite, 30 cen- timètres au maximum, pelage fauve, nom indigène : « Tigin » (”). (*) M. le Profr E. TrouessarT, du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, a bien voulu nous écrire que, d'après la localité indiquée, la Marmotte en question est vraisemblablement Marmota sibirica (RaDDpEe). Nous le remercions vivement pour l’aimable obligeance avec laquelle il s’est empressé de nous donner cette détermination. On ne trouve des parasites qu'aux pattes, enfermés dans une coque faite dans le tissu sous-dermique ; un petit orifice extérieur laisse apercevoir la tache noire de la tête (!). Ce parasite a l'apparence d'un ver blanc, la grosseur de quelques-uns atteignant le volume de l'extrémité du petit doigt. » L'étude que nous avons faite de ces larves nous a montré que nousnous trouvions en présence d'une espèce nouvelle d'CÆséromyia, pour laquelle nous proposons le nom d'ŒÆEstromyia marmotae. Le corps est aplati dans le sens dorso-ventral et présente un contour ovalaire ; la face ventrale est parcourue latéralement par un sillon longitudinal qui présente la même incurvation que le contour du corps; ce sillon sépare à droite et à gauche des champs latéraux ventraux ; la même disposition s'observe à la face dorsale, où se voient des champs latéraux dorsaux, et ces deux séries de champs latéraux sont séparées l’une de l’autre par des champs latéraux médians. Le tégument présente une coloration qui varie de jaune paille à jaune brun clair (cire naturelle); il est comme incrusté de petits épaississements chitineux à faible relief, qui lui donnent un aspect chagriné d'autant plus accusé que la larve est plus développée. Le segment céphalique est petit, ovalaire, à grand diamètre dorso-ventral; 1l est largement débordé par les anneaux 3 et 4 et traversé de droite à gauche par un sillon qui se poursuit sur les champs latéraux médians des anneaux 3 et 4 (suture operculaire). Ce sillon transversal subdivise le segment céphalique en une partie ventrale et une partie dorsale : la première porte les renflements antennaires, qui sont globuleux, contigus à leur base, peu proémi- nents et munis de deux ocelles inégaux disposés obliquement, le plus petit étant situé plus près de la ligne médiane et de la face dorsale; en avant des renflements antennaires s'observent les deux crochets buccaux faiblement développés et non proéminents. Les antennes avec les crochets buccaux sont entourés par un bourrelet annulaire chargé de petites épines à sommet obtus, surtout déve- loppées ventralement et dorsalement. La partie dorsale du segment céphalique est inerme, à surface fortement chagrinée. Les segments du corps augmentent de largeur du 1* au 8° pour décroître de celui-ci au dernier; leur longueur est sensiblement II — 160 — égale pour les anneaux 5 à 11. Ceux-ci portent à la face ventrale un sillon transversal qui augmente de dimension d'avant en arrière ; à la face dorsale, toute trace de sillons analogues fait défaut. À la face ventrale, les anneaux 3 à 11 sont pourvus à leur bord antérieur d’une armature formée de plaques chitineuses à extrémité arrondie dirigée en rétroversion et disposées sans ordre régulier sur deux ou trois rangées; cette armature se poursuit sur les champs latéraux ventraux et médians correspondants. Au bord postérieur des mêmes anneaux on observe de petites épines à pointe aiguë dirigée en antéversion et disposées sur plusieurs rangées : cette spinulation augmente d'importance jusque l'anneau 9, où l’on observe sur la ligne médiane quatre ou cinq rangées, qui se réduisent à trois sur les côtés. Sur le 10° anneau, cette armature postérieure est moins abondante et se trouve réduite à quelques épines sur l'anneau 11. Entre l’armature antérieure et la posté- rieure, le tégument est grossièrement chagriné, mamelonné. À la face dorsale, les anneaux 3 à 9 sont pourvus à leur bord antérieur d'une armature analogue à celle de la face ventrale, mais moins abondante; elle se poursuit de même sur les champs laté- raux dorsaux. Les anneaux 10 et 11 en sont dépourvus comme leurs champs latéraux. Toute cette armature est composée de pièces chitineuses, lamelles ou spinules, dont la coloration ne diffère pas ou guère de celle du tégument lui-même. L'anneau 12 est largement débordé sur les côtés par l'anneau 11; il est délimité par un bourrelet circulaire armé sur son rebord interne de minuscules épines à pointe aiguë. Ce bourrelet entoure l'aire stigmatique, où l’on observe les deux plaques stigmatiques construites sur le type de l'ŒÆsérus : elles présentent des bords légèrement surélevés et une surface à peine excavée au niveau du faux stigmate, qui occupe sensiblement le centre de la plaqüe. Les deux plaques stigmatiques affectent une forme plus ou moins régulièrement arrondie et sont contiguës entre elles par leur bord interne rectiligne. En dessous de ces plaques, au milieu d'une zone nue, on observe un orifice transversal qui correspond vraisembla- blement à l’anus. OT — Les exemplaires les plus développés de cette larve mesuraient 15 à 17 millimètres de longueur sur 11"*5 de largeur maximale. Si nous comparons cette larve aux larves des deux ŒÆstromytra de Rongeurs déjà connues, on constate qu'Æsé#romyia marmotae possède une armature plus abondante qu'Æs#romyia Satyrus et Œstromyia leporina. On différenciera facilement ces trois espèces par le tableau suivant : a. Face ventrale, bord postérieur des anneaux 3 à 6 armé; face dorsale, bord antérieur des anneaux SAR ALMONE TETE IN M EN MENT Face ventrale, bord postérieur des anneaux 3 à 11 armé; face dorsale, bord antérieur des anneaux SPAS OI AEIRE A MSN Ee PS EE Mo 2 Lee D Œstr. Satyrus. d. Champs latéraux ventraux 3 à 9 armés . . . . (Œstr. leporina. Champs latéraux ventraux 3 à 11 armés. . . . Œstr. marmotae. MISSION STAPPERS AU TANGANIKA-MOERO : DIAGNOSES DE POISSONS NOUVEAUX IT. Mormyrides, Kneriides, Characinides, Cyprinides, Silurides G.-A. BOULENGER MORMYRIDAE. Marcusenius Stappersii, Sp. n. Hauteur du corps 3 ‘, fois dans la longueur totale; longueur de la tête 3 “/: fois. Museau court, arrondi, dépassant un peu la bouche; œil 6 fois dans la longueur de la tête, un peu plus de 2 fois dans la largeur interoculaire. Dorsale 17, commençant au-dessus du 4%° rayon de l’anale. Anale 22. Caudale à lobes arrondis. Pédicule caudal 2 fois plus long que haut, mesurant les ‘/; de la longueur de la tête. Écailles 43 2, r2 autour du pédicule caudal. Brun, plus foncé en dessus, tout pointillé de noirâtre. Longueur totale : 65 milli- mètres. Ruisseau afluent de la Lukinda. — Un seul exemplaire. Voisin de M. brevis BLGr., de l'Uellé. Marcusenius squalostoma, sp. n. Hauteur du corps 2 */, à 3 ‘/; fois dans la longueur totale; longueur de la tète 3 ‘/. à 3 */, fois. Museau très court, arrondi, dépassant très fortement la bouche, qui est située sous le milieu de l'œil; œil 4 fois dans la longueur de — 163 — la tête, 1 ‘/; à 1 ‘/, fois dans la largeur interoculaire. Dorsale 18-20, commen- : 3 > , çant au-déssus du 4° ou 5° rayon de l’anale. Anale 29-31. Caudale à lobes obtusément pointus. Pédicule caudal 2 fois plus long que haut, mesurant à k à PR IO-II les */: ou les */; de la longueur de la tête. Ecailles 39-4257) 12 autour du pédicule caudal. Brun en dessus et sur les côtés, pointillé de noirâtre, blanc en dessous. Longueur totale : 80 millimètres. Ruisseau affluent de la Lukinda. — Cinq individus. Voisin de M. adspersus GrHR., mais bouche bien plus imfère. Gnathonemus moeruensis, Sp. n. Hauteur du corps 3 ‘/; fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4 *!, fois. Museau court, arrondi; un renflement sphérique très développé au menton; œil 4; fois dans la longueur de la tête, 1 ‘/; fois dans la largeur interoculaire. Dorsale 25, commençant au-dessus du 4"° rayon de l'anale. Anale 33. Caudale à lobes obtus. Pédicule caudal 2 fois plus long que haut, mesurant les °/, de la longueur de la tête. Écailles 57 _ 12 autour du pédi- cule caudal. Brun, plus clair en dessous, à grandes taches irrégulières noirâtres. Longueur totale : 135 millimètres. Lac Moero. — Un individu. Très voisin de G. angolensis BLGR. Mormyrus asinus, Sp. n. Hauteur du corps 3 ‘/; fois dans la longueur totale; longueur de la tête 3 °/, fois. Tête assez semblable à celle de AZ. caballus BLGR., mais museau à diamètre vertical plus considérable ; 2 dents obtuses à la mâchoire supé- rieure ; 7, obtuses subtronquées, à l’inférieure. Dorsale 64, commençant très légèrement en avant de la base de la ventrale, 3 fois plus longue que l’anale. Anale 24. Caudale à lobes obtusément pointus. Pédicule caudal 2 ‘/, fois aussi long que haut, mesurant la moitié de la longueur de la tête. Ecailles 110 ë, 18 autour du pédicule caudal. Brun, plus clair en dessous. Longueur totale : 355 millimètres. Lac Moero. — Un individu. KNERIIDAE. Kneria Stappersii, Sp. n. Hauteur du corps 6 ‘/, à 7 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 5 à 5 :/, fois. Tête 2 */, fois aussi longue que large; œil parfaitement — 164 — latéral, 3 à 3 ‘’, fois dans la longueur de la tête. Dorsale LIT 7, commençant au- RE dé re base des ventrales. Anale III 6. Écailles 125-135. Jaunâtre, le dos finement pointillé de noirâtre; une ligne noirâtre le long de la ligne latérale, à partir du milieu du corps. Longueur totale : 34 millimètres. Rivière Lubumbashi, à 5-8 kilomètres en aval d'Élisabethville. — Cinq individus. CHARACINIDAE. Nannocharax Luapulae, sp. n Hauteur du corps 6 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4 fois. Tête à peine plus haute que large; œil 3 fois dans la longueur de la tête, égal à la largeur interorbitaire. Dorsale III 9, commençant légèrement en avant des ventrales. Anale III 5. Pectorale Re les *, de la longueur 5 5 be la ligne laté- de la tête, n'atteignant pas la ventrale. Écailles 50> rale et la ventrale. Jaunâtre; une série de taches brunes le long du dos et une autre, plutôt en forme de barres verticales, de chaque côté ; une tache noirâtre à la racine de la caudale, une autre sur la dorsale ainsi que sur l'anale et sur la ventrale. Longueur totale : 33 millimètres. Rivière Luapula, à Kasenga. — Un individu. Voisin de W. Ansorgii BLGr., d'Angola. CYPRINIDAE. Barbus trachypterus, sp. n. LS Hauteur ci corps 3 /, fois dans la longueur totale; longueur de la tète 4 fois. Œil 4 ‘/, fois Fan la longueur de la tête, are interorbitaire 3 fois; de petits tubercules nuptiaux sur les côtés du museau et au bord Pt “é l'œil; bouche infère; lèvre inférieure interrompue; barbillon antérieur égal au diamètre de l'œil, postérieur un peu plus long. Dorsale IV 9, à dernier rayon simple fort, ossifié, sa partie rigide mesurant environ les */, de la longueur de la tête. Anale IIT 5, portant une série de tubercules nuptiaux sur les 2ne, 3m et 4° rayons branches. Ventrale sous les rayons antérieurs de la 4 "la 5 *l2? et la ventrale, 12 autour du pédicule caudal. more totale : 155 milli- mètres. dorsale. ou striées longitudinalement, 31 - entre la ligne latérale Lac Moero. — Un seul individu. Se rapproche de B. sntermedius RüpPP. et voisins. — 165 — Barbus Stappersii, Sp. n. Hauteur du corps 3 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4°); fois. Œùl 5 ’/, fois dans la longueur de la tête, largeur interorbitaire 2 ‘,, fois; de petits tubercules nuptiaux sur les côtés de la tète, plus serrés sur le museau et sur les joues; bouche infère, le bord de la mâchoire infé- rieure formant une carène obtuse ; lèvre inférieure interrompue ; une encoche de chaque côté du museau, au-dessus du barbillon antérieur, qui mesure la moitié du diamètre de l'œil, le postérieur en mesurant les */;. Dorsale III ro, à dernier rayon simple fort, ossifié, sa partie rigide mesurant les ‘/; de la longueur de la tête. Anale III 5. Ventrale sous le milieu de la dorsale. Ecailles I striées longitudinalement, 27 ie, 2 :}, entre la ligne latérale et la ventrale, 2 12 autour du pédicule caudal. Longueur totale : 340 millimètres. Lac Moero. — Un seul individu. Très voisin de 2. #1cronema BLGRr. Barbus curtus, sp. n. Hauteur du corps 2 *; fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4*/, fois. Œïl 5 fois dans la longueur de la tête, largeur interorbitaire 2 ‘/, fois; museau portant de nombreux petits tubercules nuptiaux; bouche infère ; lèvre inférieure non interrompue; barbillon antérieur mesurant la moitié du diamètre de l'œil, le postérieur les *;. Dorsale III 10, à dernier rayon simple fort, ossifié, fortement courbé, sa partie rigide mesurant environ les */, de la longueur de la tête. Anale IIL 5. Ventrale sous le milieu de la dorsale. 41k I 2 trale, 12 autour du pédicule caudal. Longueur totale : 275 millimètres. Ecailles striées longitudinalement, 2 , 3 entre la ligne latérale et la ven- Lac Moero. — Un seul individu. Diffère de l'espèce précédente, principalement par le corps plus court par rapport à sa hauteur et par la lèvre inférieure non inter- rompue au milieu. Barbus oxycephalus, sp. n. Hauteur du corps 3 ‘/; fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4 fois. Museau pointu; œil 6 fois dans la longueur de la tête, largeur inter- orbitaire 2 ‘/; fois. de très petits tubercules nuptiaux sur les côtes du museau et sous l’œ1l; bouche infère; lèvre inférieure s'étendant en travers du menton, où elle forme un lobe arrondi; une encoche de chaque côté du museau, au- dessus du barbillon antérieur, qui mesure les */;, du diamètre de l'œil; bar- billon postérieur aussi long que l'œil. Dorsale IIT 9, à dernier rayon simple O0 — fort, ossifié, sa partie rigide mesurant environ les */; de la longueur de la » tête. Anale III 5. V re sous le milieu de la dorsale. Écailles striées lon- gitudinalement, 29 = .. , 3 entre la ligne latérale et la ventrale, 12 autour du pédicule caudal. Longueur totale : 320 millimètres. Lac Moero. — Un seul individu. | Diffère du précédent par le museau pointu et plus allongé Oo Barbus Lukindae, sp. n. Hauteur du corps 3 ‘/; à 4 fois dans la longueur totale ; longueur de la tète 4 fois. Museau aussi long que l'œil, qui est compris 4 fois dans la longueur de la tête; largeur interorbitaire 2 */; fois dans la longueur de la tète; bouche subinfère; barbillon antérieur mesurant les */, du diamètre de l’œil, le posté- rieur égal à ce diamètre. Dorsale IT 7, le second rayon simple fort, ossifié, à serrature postérieure très prononcée, sa longueur les */; environ de celle de la tête. Anale II 5. Ventrale sous les rayons antérieurs de la dorsale. Écailles striées en éventail, 29-30 * , 3-3 ‘ entre la ligne latérale et la ventrale, 12- + autour du pédicule dal Longueur totale : 75 millimètres. Ruisseau affluent de la Lukinda. — Deux individus. Très voisin de 2. portali BrGr. Barbus brachygramma, sp. n. Hauteur du corps 3 ‘/, fois dans la longueur totale; longueur de la tête 3 °/, à 4 fois. Œil 4 fois dans la longueur de la tête, largeur interorbitaire 3 fois; bouche petite, subinfère; barbillon antérieur aussi long Le l'œil, le series une :/, fois plus ins. Dorsale II 8, à second rayon simple flexible, articulé, un peu plus court que la tête. Anale II 5. Ventrale sous les rayons antérieurs de la dorsale. Écailles striées en év En 27-28 _. , 3“entre la ligne latérale et la ventrale, 10 autour du pédicule ue. ligne latérale incomplète, réduite aux 7-9 écailles antérieures. Une bande latérale noirâtre mal définie. Longueur totale : 52 millimètres. Ruisseau affluent de la Lukinda. — [eux individus. Très voisin de À. hemipleurogramma BrGR Barbus pseudognathodon, sp. n de . du corps 3 ‘/, à 4 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 3 ‘/; à 4 fois. Œil 3 fois dans la longueur de la tête et égal à la largeur Re bitaire ; bouche desc ent grande, subinfère; le on de la ue — 167 — inférieure garni chez les mâles d’une série très régulière de 12 à 16 tubercules caducs simulant des dents, d’autres tubercules en dehors de ceux-ci; bar- billon antérieur minuscule, le postérieur ‘/, ou ‘/; du diamètre de l'œil. Dorsale IIT 8, à 3"° rayon simple flexible, articulé, presque aussi long que la tète. Anale III 5. Ventrale sous les premiers rayons de la dorsale. Écailles 1/ . 0 £ TP 1-1 ‘/, entre la ligne latérale et la ventrale, 222 2 8 autour du pédicule caudal; la partie exposée des écailles de la ligne late- rale environ 3 fois aussi haute que longue. Jaunâtre, les écailles souvent bordées de brun foncé, surtout chez les mâles, qui se distinguent par la pré- sence d’une barre foncée derrière l'ouverture operculaire et par la dorsale noirâtre. Longueur totale : 55 millimètres. striées en éventail, 26-29 22 Lac Moero. — Environ 1,600 individus. Voisin de B. congicus BLGr. et B. pleuropholis Bia&r. Unique par le caractère sexuel et nuptial dont est dérivé son nom /z4- chotres à fausses dents). Barbus brevidorsalis, sp. n. Hauteur du corps 3 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 3 ‘. à 3 /: fois. Œil 4 ‘!, fois dans la longueur de la tête, largeur interorbitaire 2}, à 2°; fois; bouche petite, subinfère; un seul barbillon, minuscule. Dorsale IT 6, à second rayon simple flexible, articulé, plus court que la tête. Anale IT 5. Ventrale sous les rayons antérieurs de la dorsale. Ecailles striées , . 1/ . ’ en éventail, 26-28 = 3 entre la ligne latérale et la ventrale, 12-14 autour du pédicule caudal ; ligne latérale incomplète, réduite aux 7-8 écailles ante- rieures. Une ligne latérale noirâtre et une tache noire arrondie à la base de la caudale. Longueur totale : 45 millimètres. Ruisseau afuent de la Lukinda. — Deux individus. Se distingue facilement, parmi les espèces à un seul barbillon, par la dorsale plus courte et la ligne latérale incomplète. Barilius intermedius, sp. n. Hauteur du corps 5 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4 ‘!, fois. Tête 2 ‘/, fois aussi longue que large; museau pointu, 1 ‘; fois le diamètre de l'œil, qui est compris 4 fois dans la longueur de la tête et égale la largeur interorbitaire; bouche s'étendant jusqu’au-dessous du centre de l'œil. Dorsale III 9, sa base correspondant exactement à l’espace entre les ventrales et l'anale. Anale III 13. Pédicule caudal 2 *,, fois aussi long que LEE 8 1L : : haut. Ecailles 45 * E 2 entre la ligne latérale et la ventrale ; 13 bandelettes ne —— verticales noirâtres de chaque côté, au-dessus de la ligne latérale; bord de la dorsale noirâtre. Longueur totale : 130 millimètres. Rivière Luapula. — Un seul individu. Intermédiaire à B. Weeksii BLiGr. et B. longirostris BLGR. Engraulicypris moeruensis, sp. n. Hauteur du corps 4 ‘/; à 5 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4 ‘/, à 4 */, fois. Museau arrondi, plus court que l’œil, qui est compris 3 fois dans la longueur de la tête; bouche s'étendant jusque sous le tiers antérieur de l’œil. Dorsale IT 7, son origine correspondant à celle de l’anale. Anale IIT 14. Pectorale aussi longue que la tête, atteignant, ou atteignant presque la ventrale. Pédicule caudal 1 fois plus long que haut. Écailles 40-41 nn 1 entre la ligne latérale et la ventrale, 12 autour du pédicule ua Jaunâtre, avec une bande latérale argentée, bordée de noirâtre. Longueur totale : 37 millimètres. Lac Moero. — Trois individus. Très voisin de Æ. Boftegr Vincic. SILURIDAE. Clarias Stappersii, Sp. n Hauteur du corps 6 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 3 /: fois. lête lisse, r ‘/, fois longue comme iarge; processus occipital for- mant un angle aigu; bande de dents prémaxillaires un peu plus large que la bande de dents vomériennes, les dents toutes villiformes; barbillon maxil- laire un peu moins de la moitié de la longueur de la tête, barbillon nasal le tiers de celle-ci. Branchiospines plutôt courtes, 10 au premier arceau. Dor- sale 71, sa distance du processus occipital égale aux ‘/; de la longueur de la tête. Anale 47. Ces deux nageoires séparées de la caudale par un espace égal au diamètre de l'œil. Ventrales ‘/, plus rapprochées du bout du museau que de la caudale. Brun foncé, la ligne latérale blanchâtre ; dessous de la tête et ventre blancs, pointillés de brun. Longueur totale : 245 millimètres. Ruisseau affluent de la Lukinda. — Un seul individu. Se distingue par la brièveté de ses barbillons maxillaires. Clarias macrurus, sp. n. Hauteur du corps 9 fois dans la longueur totale; longueur de la tête près de 6 fois. Tête lisse, 1 ‘/, fois longue comme large; processus occipital for- — 169 — mant un angle obtus; dents vomériennes coniques, formant un croissant qui, au milieu, est une ‘/, fois plus large que la bande prémaxillaire ; barbillon maxillaire mesurant la moitié de la longueur de la tête, le nasal un peu plus court. Branchiospines courtes, 13 au premier arceau. Dorsale 85, sa distance du processus occipital égale à la moitié de la longueur de la tête. Anale 70. Ces deux nageoires unies à la base de la caudale. Ventrales 2 fois plus éloignées de la caudale que du bout du museau. Uniformément noirâtre. Longueur totale : 230 millimètres. Ruisseau aflluent de la Lukinda. — Un seul individu. Se rapproche surtout de C. 7heodorae M. WEBER et de C. Fou- ont BLGRr.; se distingue de tous deux par les barbillons plus courts et par la région caudale plus allongée. Eutropius nasalis, sp. n. Hauteur du corps 3 ‘/, fois dans la longueur totale; longueur de la tête 5 à 5 ‘/, fois. Museau dépassant un peu la mâchoire inférieure ; œil 3 */; à 4 fois dans la longueur de la tête: barbillon nasal 1 à 1 ‘/; fois la longueur de la tête, maxillaire 1 */; à 1 :/, fois, mandibulaire externe 1 à 1 ‘/; fois. Dorsale I 6, en partie en avant des ventrales, à rayon épineux assez mince, non dentelé, mesurant la moitié de la longueur totale. Anale 53-54, quatrième rayon très prolongé, une ‘/, fois plus long que la tète. Rayon externe de la pectorale, ainsi que de la ventrale, très prolongé. Argenté, rembruni sur le dos; une grande tache noirâtre derrière l'épaule. Longueur totale : 243 millimètres. Lac Moero. — Deux individus. Voisin de Æ. benguelensis Br&r. S'en distingue par le barbillon nasal plus long et le premier rayon de la dorsale et de la pectorale plus prolongé. Leptoglanis brevis, sp. n. Hauteur du corps 5 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 4 fois. Tête à peine plus longue que large ; museau largement arrondi ; œil 4 ‘/, fois dans la longueur de la tête, 1 ‘/; fois dans la largeur interoculaire; narine antérieure munie d’une papille triangulaire, simulant un court barbillon; barbillon maxillaire mesurant, ainsi que le mandibulaire externe, les */; de la longueur de la tête. Dorsale I 5; épine lisse, mesurant les */; de la longueur de la tête; dorsale adipeuse près de 2 fois aussi longue que la dorsale rayon- née, dont elle est séparée par un espace presque égal à sa base. Anale III 7-8. Caudale arrondie subtronquée. Jaunâtre, à grandes taches brunes irrégulières, les plus foncées formant une série latérale; une bande brune en croissant sur la nageoire caudale. Longueur totale : 34 millimètres. Rivière Lubumbashi, à Elisabethville. — Deux individus. Voisin de Z. rotundiceps HixG. Synodontis unicolor, sp. n. Hauteur du corps égale à la longueur de la tête, 3 ‘/, fois dans la longueur totale. Museau arrondi, un peu plus court que la partie postorbitaire de la tête; œil 4 */, à 5 fois dans la longueur de la tête, 2 à 2'/, fois dans la largeur interoculaire ; dents mandibulaires courtes, en une assez longue série simple, au nombre de 50 à 55; barbillon maxillaire étroitement bordé à la base, à peu près 1 ‘, fois la longueur de la tête. Bouclier occipito-nuchal à processus postérieurs arrondis ou tronqués, prolongement numéral beaucoup plus long que haut, très pointu. Peau des côtés du corps villeuse. Dorsale I 7, épine striée, faiblement dentée en arrière; dorsale adipeuse 3 ‘/, à 4 fois aussi longue que haute, 2 fois aussi longue que la distance qui la sépare de la dorsale rayonnée. Anale IV 7-8. Entièrement d’un brun noiïrâtre. Longueur totale : 200 millimètres. Lac Moero et rivière Luapula, à Kasenga. — Deux individus. Voisin de S. sckall BL. SCHN. Synodontis polystigma, sp. n. Hauteur du corps à peu près égale à la longueur de la tête, 3 ‘/, à 3°); fois dans la longueur totale. Museau arrondi, aussi long ou un peu plus court que la partie postorbitaire de la tête ; œil 4 à 4 ‘/, fois dans la longueur de la tête, 1 */, à 1 */; fois dans la largeur interoculaire; dents mandibulaires courtes, en un petit fascicule, au nombre de 15 à 20; barbillon maxillaire largement bordé, aussi long que la tête ou un peu plus long. Bouclier occipito-nuchal à processus postérieurs pointus ou tronqués obliquement; prolongement huméral à peu près aussi long que large, arrondi ou tronqué. Peau lisse. Dorsale I 7, épine striée, assez fortement dentée en arrière; dorsale adipeuse 3 à 3 /, fois aussi longue que haute, 1 ‘/; à 1 */, fois aussi longue que la distance qui la sépare de la dorsale rayonnée. Anale III 6-7. Brun pâle, côtés du corps à grandes taches noires arrondies; toutes les nageoires à grandes taches noires arrondies; bordure du barbillon maxillaire noire. Longueur totale : 175 millimètres. Rivière Luapula, à Kasenga; lac Moero, à Lukonzolwa. — Cinq individus. Chiloglanis elisabethianus, sp. n. Hauteur du corps 5 fois dans la longueur totale; longueur de la tête 3 ‘/. fois. Tête à peine plus longue que large; œil dans la seconde moitié de la tête, 6 fois dans la longueur de la tête, r ‘/, fois dans la largeur inter- oculaire, qui excède la distance entre l'œil et la narine postérieure ; 10 dents mandibulaires; barbillon maxillaire ‘ ; de la longueur de la tête, plus long que les mandibulaires. Dorsale I 5; épine lisse; dorsale adipeuse mesurant les */, de sa distance de la dorsale rayonnée. Anale III 7. Caudale profondé- ment échancrée. Pédicule caudal 1 ‘/, fois aussi long que haut. Jaunâtre, pointillé de brun foncé, les points très rapprochés par places, formant de grandes marbrures; caudale en majeure partie noirâtre, avec une tache blanche arrondie sur chaque lobe-Longueur totale : 52 millimètres. Rivière Lubumbashi, à Elisabethville. — Un seul individu. Très voisin de CA. Neumannt BLGR. NOTES SUR QUELQUES NÉVROPTÈRES DU CONGO BELGE PAR le R. P. Longin NAVAS, S. J. (Planche V.) III ©). Fame EPHEMERIDÆ. 1. — Polymitarcys temerata sp. nov. (fig. 1). Similis Savignyi PICT. Caput vertice fuscescente, oculis in sicco fuscis. Prothorax transversus, convexus, antrorsum an- gustatus, fulvus, linea transversa fusca ad angulam posticum. Mesc- et metathorax fulvo-pallidi, superne obscuriores. Mesonotum lineis longitudinalibus fus- cescentibus 5, media integra. Abdomen stramineo-pallidum vel rufescens, ad stigmata flavidum, ultimis segmentis superne fusces- z. Base de l'aile antérieure. centibus. me : Les ne 8. Espace costal interne de Fedes pallidi; femoribus anticis duabus lineis l'aile postérieure. longitudinalibus, mediis et posticis una externa, fuscis ; tibiis anticis subtotis fuscis; tarsis anticis ita longitudine decrescentibus : 1, 3, 2, 4. Alæ hyalinæ, reticulatione alba. FiG. 1. — Polymitarcys temerata G NA. (:) Les Névroptères étudiés ici font partie des collections du Musée du Congo, à Ter- vueren (Belgique). REVUE ZOOLOGIQUE AFRICAINE. Vor. IV (1915). FiG. 3. FiG. 1. FiG L. NAVAS. — NÉVROPTÈRES DU CONGO. 4. — 174 — Abdomen fulvo-fuscum, punctis fuscis ad pilorum basim respersum, superne maculis lateralibus ad apicem segmentorum, parum definitis, fuscis; lamina subgenitali elongata, sursum erecta, apice obtusa, fusca; pilis longis, fuscis. Pedes fusci, pilis longis fuscis, aliquot cinereis, vestiti; calcaribus ferru- gineis, duos primos tarsorum articulos superantibus. Alæ basi angustæ, medio latæ, apice subacutæ; membrana hyalina, iridea, vix sensibiliter ferrugineo tincta, maculis limbove fuscis, apice ipso hyalino; reticulatione fusca, in maculis pallida, in area costali venulis albidis, fusco late limbatis, singulis, simplicibus, aliquot ante stigma furcatis; stigmate hyalino, venulis 4-5 roseis; maculis fuscis radialibus tribus, interna cum macula basilari conjuncta, areolam hyalinam orbicularem claudente, aliquot areolis ad marginem posticum concavum liberis, hyalinis; area apicali fusca, 3-4 areolis ellipticis hyalinis, macula ad angulum posticum triangulari, a secunda macula radiali distante, cum sequente limbo marginis externi vix continuata ; limbo hoc augusto, parum ad medium dilatato. Ala anterior stylo axillari pallido, apice fusco, longis pilis apicalibus fuscis. Ala posterior macula basilari a macula triangulari anguli postici longe distante, punctis fuscis marginalibus inter utramque. TOR COLD CC CM ER RE LE EN >) al anter: 20 NP A 1 DR » DADOSLET Ch CS RC OT CRC I PRES » DATANT, PEER ET » Patrie : Tsavo River (Af. or. angl.), 20 mai 1913 (D' BAYER). Cette espèce est tellement semblable à 7. Rofhschildi, qu'il est presque indispensable d'en faire ressortir les différences, d’après la description et la figure de WEELE (Ascalaphiden, 1908, p. 91, fig. 57; Bull. du Mus. d'Hist. Nat., Paris, 1907, p. 256) : La taille est un peu plus faible. L'aile postérieure est plus longue que l'antérieure. Les antennes sont sensiblement plus longues en absolu et par rapport à l'aile antérieure. Les dessins et la couleur des ailes, quoique semblables, sont différents. Le bout des deux ailes est hyalin (c'est l'unique espèce des Z#esibasis à limbe brun interrompu au bout des ailes), la membrane presque entièrement hyaline, les veinules costales isolées, pas groupées par deux ou par trois; le stigme à veinules rosées; areoles hyalines du champ apical de forme elliptique, allongées, pas rondes. 4. — Helicomitus festivus RAMB. Bambili, 1913 (D' RopHaIN). — Un échantillon ©. 5. — Encyoposis nigrostigma sp. nov. (fig. 2). Similis zigripedi NEELE. Caput testaceum; labro, clypeo, macula irter antennas, fuscis; oculis fusco-rufis; pilis fuscis griseisque, mediocribus; antennis medium alæ anterioris superantibus, fuscis, basi flavescentibus, clava pyriformi, fusco- nigra. Thorax (fig. 2, a) capite latior, pilis albidis, brevibus. Pectus piceum. Mesonotum quinque lineis longitudinalibus fuscis, media lata, ante apicem fortiter angustata et linea transversa finita. Metanotum linea longitudinal: ad scutellum, macula ad scapulas, fuscis. Abdomen fulvo-ferrugineum, fusco varium (°). Pedes nigri, nigro pilosi; calcaribus rectis, duos primos tarsorum articulos superantibus. Alæ basi angustæ, ante medium modice dilatatæ, apice rotunatæ; membrana hyalina, sordidata vel leviter tincta; reticulatione fusco- nigra, radio fusco; stigmate (fig. 2, b) longo, fusco-nigro, 7 venulis nigris, aliqua furcata, comprehenso; area apicali duplici, partim triplici serie areolarum; sectore radii 6 ramis. FiG. 2. — Æncyoposis nigrostigma © Nav. Ala anterior area radiali 7 venulis a. Méso- et métanotum. internis; area cubitali 6 venulis in- ë. Bout de l'aile antérieure. ternis seu ante ramum obliquum. Ala posterior area radiali 5 venulis internis; area cubitali totidem venulis internis. IFONLACOLD A QE RE 22 CINE » al. anter. : SR » DADOSE UN ES CR ENS =. > PRACTICE D IUT LI > Patrie : Nyangara, route Dungu Faradje (M HUTEREAU). (1) Le mauvais état de conservation rend les dessins et les couleurs peu sensibles. — 1760 — FamiLLzEe MYRMELEONIDÆ. 6. — Sogra brachygaster Rams. ; Léopoldville, 27 avril 1912 (D' CHrisry). 7. — Sogra lineatipennis PER. Acanthaclisis lineatipennis PERINGUEY, Ann. of the South African Museum, 1910, p. 442, pl. VITI, fig. 8. Un échantillon © de Zuwani (Afr. or. angl.), 28-30 juin 1913 (D' BAYER). Un autre G' de Hemptinne-Saint-Benoît, 1912 (P.Car.- LEWAERT). La description et la figure semblant basées sur la ©, il faudra - signaler les différences du c'. Similis Q. Color generalis corporis magis rufescens. Prothorax pilis plerisque griseis fuscisque. Abdomen ferrugineo-fuscum; cercis brevibus, obtusis, divergentibus, fusco dense pilosis. Alæ reticulatione magis rufescente. Ala anterior stria vel macula oblonga fusca intra angulum cubiti, ad ramum obliquum et originem lineæ plicatæ posterioris; 8-9 venulis radia- hbus internis. ON EN COTD- LM ER ES AITIMe D Mal. ANTENNES CUT » »'APOSIE EL NC NERO » 8. — Cueta Styczynskii sp. nov. (fig. 3). — PI. V, fig. 4. Similis punctatissimæ GERST. Caput (fig. 3) flavum, macula inter antennas in lineam obliquam utrimque ante antennas excurrente et punctis in vertice, fuscis; oculis fuscis, linea verticis longitudi- nali cum alia media thoracis continuata, fusca; palpis flavis, ultimo articulo labialium fusiformi, fusco; anten- FiG. 3. — Cueta Stye- Dis fuscis, fulve annulatis, clava elongata, parum dilatata. cynskii © Nav. Thorax flavidus, superne tribus lineis longitudinali- Tête et prothorax. bus fuscis, alia laterali intercalata angustissima in meso- noto; pilis albis; pleuris duabus lineis longitudinalibus fuscis. Prothorax antrorsum fortiter angustatus, antice dimidio angustior quam postice. Abdomen flavidum, albido pilosum, inferne subtotum fuseum, superne tribus fasciis longitudinalibus fuscis. Pedes flavidi, fusco punctati et setosi; calcaribus rectis, medium primi articuli tarsorum superantibus; articulis tarsorum apice fuscis. Alæ subacutæ, membrana hyalina; stigmate insensibili, nullatenus tincto ; reticulatione fusca, albido varia. Sector radii fere 10 ramis. Ala anterior plerisque venulis fuscis, ad insertionem et ad axillas furcu- larum marginalium fusco limbatis punctatissima ; area apicali serie venularum gradatarum fusco limbatarum, stria hyalina longitudinali præter lineam plicatam, ipsum apicem haud attingente, apice ipso obscurato; area radiali 9 venulis internis. Ala posterior apice late hyalino; venulis axillisque furcularum in area costali, in quarto posteriore ultra ramum obliquum, in area apicali ad inser- tionem fusco limbatis, basi et medio alæ late hyalinis; area radiali 10 venulis internis. ONE AGORA PEAR RE EP 0 nine PONAINANEL A CC SUR A0 » PÉDOSNC EN PP RUE REZ 2) Patrie : Boma, 20 avril 1913 (Lt. STryczyNski). Se distingue de la punctatissima par la taille plus petite, par la couleur du stigma, les dessins des ailes, etc. Surtout la forme du prothorax est tout à fait particulière dans cette espèce. 9. — Banyutus acutus Nav., Rev. Zool. Afr., 1913, p.99, fig. 7. Riv. Lubumbashi (BUTrGENBACH). Un couple. La Q étant encore inédite (dans la description il a été imprimé par inadvertance © au lieu de ©), il sera bon de signaler les diffé- rences. Pallidior. Mesonotum quatuor punctis fuscis distinctum., anterioribus in præscuto cum fascia laterali conjunctis, posterioribus in scutello. Abdomen fulvo-fuscescens, pilis albidis. Ala anterior venulis angustius limbatis. Ala posterior venulis aliquot in regione rhegmatis fusco limbatis, lituram longam efficientibus. EONSACONDAOR ET ECTS mme AI TS SCORE NEREE JO» » » poster. , ui MO CREATOR — 178 — Fame HEMEROBIDÆ. 10. — Nosybus nobilis Nav., Broteria, 1910, p. 79, fig. 20. Bukama, mai 1911 (D' BEQUAERT). Plusieurs échantillons, entièrement semblables au type du Mozambique. Fame CHRYSOPIDÆ. 11. — Chrysopa congrua WarK. Ganda-Sundi, 10-15 juillet 1912 (R. MaAYNÉ). Un échantillon assez détérioré que je rapporte à cette espèce africaine d’une dispersion très étendue. FamiLzEe MANTISPIDÆ. 12. — Necyla cercata sp. nov. (fig. 4). Similis #102ambicæ WESTW. Caput facie flava, linea longitudinali media fusco-rufa cum macula frontali continuata; vertice fusco-rufo, nitido, ad latus oculorum flavo; occipite flavo; oculis fuscis; palpis flavis: antennis insertione longius latitu- dine primi articuli distantibus, nigris, duobus primis articulis flavis. Prothorax elongatus, rubens, flavido pilosus; mar- gine anteriore rotundato, ad medium superne fusce- scente, metazona cylindriea, transverse rugulosa, triplo TT longiore quam prozona, superne ad apicem linea media CAT anS longitudinali nigra, inferne macula grandi apicali trian- ANNE Nes gulari nigra. Meso- et metanotum rubra, ad margines 8. Bout de l'aile anté- Hava. Pectus flavum. Enre. Abdomen flavidum, superne fusco varium, ultimo articulo (fig. 4, a) margine postico tumido, flavo ; cercis longis, introrsum arcuatis, cylindricis, nigris, basi in lobum triangularem internum rufum dilatatis. Pedes flavi; coxis anticis superne et externe fusco-rufis; femoribus ante- rioribus mediocriter dilatatis, externe stria longitudinali fusca fere in duas maculas divisa, interne duabus fasciis transversis in medio apicali nigris; femoribus mediis et posticis stria longitudinali externa tigra; tibiis ante- b — 179 — rioribus inferne et interne nigris; unguibus posterioribus cylindricis, curvis, apice dentatis. Alæ (fig. 4, b) hyalinæ, apice elliptice rotundatæ; stigmate elongato, angusto; reticulatione ferrugineo-flava, subcosta et radio fuscis; area apicali simplici, angusta, ramis 1,1 ex Cellulis 1,2 ortis; venulis gradatis 6 in ala anteriore, 5 in posteriore. ÉONEAICOUIPIO TR 6 mm. SAIT AN TEE te CN UT RTE 6,3 » » » poster. ST CRE CIC SENS Patrie : Mufungwa Sampwe, 20 novembre 1911 (1)' BEQUAERT). Fame EMBIDÆ. 13. — Embia sabulosa ENDpERL., Denkschr. med. naturw. Ges. Tena, 1908, p. 347, fig.nr,.2. Bukoma, 21 juin 1911 (D' BEOUAERT). 14. — Embia femorata sp. nov. Sinulis œ{hiopicorum KARSCH. Caput depressum, latum, subquadratum, paulo longius quam latius; oculis parum prominulis; marginibus lateralibus pone oculos rectis, parallelis, postice subito curvatis; totum cum palpis et antennis fuscum. Prothorax angustus, paulo latior quam longior, antrorsum angustatus, margine antico angustiore dimidio latitudinis capitis ad oculos; totus testa- ceus. Meso- et metathorax fusci, nitidi. Abdomen fusco-ferrugineum, nitidum, apicem versus obscurius ; pilis ferrugineis sparsis, erectis; cercis fuscis, sinistro articulo primo duplo saltem latiore quam latiore, margine externo subrecto, interno basi leviter concavo, apice convexo, dilatato. Pedes fusci, fusco pilosi (postici desunt): femoribus dilatatis, testaceis. Alæ angustæ; membrana fusca, pallida, lineis inter venulas pallidis; reticulatione fusca; furca rami primi sectoris radïi in utraque ala longiore suo petiolo; venulis radialibus fere 6, intermediis seu inter sectorem et procubitum 3 ante furcam, procubitalibus 3-4. EOnSACONDAIC EN E Perte ROME) NON IP ENT CE OR CEE ALES 9,5 » » » poster. 4 nb gets NP TT Patrie : Mufungwa Sampwe, 1-16 décembre 1911(1' BEQUAERT). Ro — 15. — Enveija gen. nov. Similis £mbiæ LATR. restr. Caput depressum ; mandibulis grandibus, apice interne truncatis. Abdomen decimo tergito inæqualiter diviso, appendice sinistra breviore, biloba, dextra elongata. Cerci c' asymmetrici, articulo primo latiore, sinistro ad basim interne in lobum dilatato, apice cylindrico; dextro apice leviter dilatato. Alæ area costali aliquot venulis instructa; ramo posteriore sectoris radu furcato; procubito indiviso; cubito uno ramo prædito; vena axillari indivisa. Cetera ut in Embia. Je prends pour type du nouveau genre l'espèce suivante. 16. — Enveja Bequaerti sp. nov. (fig. 5). Caput (fig. 5, a) testaceo-ferrugineum, pilis densis; inter oculos latum, pone oculos sua- viter curvato-constrictum; oculis haud promi- nulis;- vertice linea elevata in carinam, seu in angulum anticum A; facie producta in a b € rectangulum, parte anteriore fusca; mandi- bulis ingentibus, sensim arcuatis, labrum superantibus, apice margine interno truncato, vix denticulato, basi testaceo-fuscis, apicem versus fuscis; palpis fuscis, fusco pilosis; antennis longis, 24 articulis, primo lato, secundo duplo longiore. ceteris longioribus quam latioribus, fuscis, fusco pilosis FiG.s. — Enveja Bequaerti GS NAY. Prothorax capite subduplo angustior, latior a. Tête; à Cerque gauche; quam longior, antrorsum leviter angustatus, : ; g ; : S c. Cerque droit; 4. Ailes X 31. ferrugineus, ferrugineo pilosus. Meso- et meta- thorax picei, nitidi, fulvo pilosi. Abdomen piceum, mitidum, fulvo pilosum; tergito decimo asymmetrice divisum, lobo sinistro apice bidentato, dextro conico-elongato, apice trun- cato et externe dente brevi armato; cercis longiter pilosis, fuscis, sinistro (fig. 5, b) lobo interno basilari rotundato-anguloso, dextro primo articulo apice oblique truncato (fig. 5, c\. Alæ (fig. 5, d) apice ellipticæ; membrana fusca; lineis inter venas griseis; areis costali et subcostali et toto margine externo et posteriore fulvis; reti- culatione fusca, in area costali fulva; furca rami sectoris fere duplo longiore suo petiolo. TOR — ÉODPACOMNE E UN N ENENEMM: Se APARTMENT CU EL » » PADOSET ER RS ICE 0 - CHERS Patrie : Mufungwa Sampwe, 1-16 décembre 1911(D'BEQUAERT). 17. — Dihybocercus Severini ENDERL., Embidinen, 1912, D'HSO He /TNCR AE K. 240 de Kindu, 15 septembre 1911 (L. BURGEON). ” Un échantillon ©. TRICHOPTÉÈRES. Famize LEPTOCERIDÆ. 18. — Primerenca gen. nov. Similis Æthalopteræ BRAU. Antennæ articulo primo grandi, subcylindrico, oblongo, ceteris elongatis; vertice duabus verrucis utrimque pone oculos, contiguis, anteriore majore ; palpis nullis. Abdomen copulatore longo, lobis divergentibus; cercis superioribus lon- £10r1buS. Pedes tibiis intermediis in g' cylindricis, haud dilatatis; calcaribus 0, 3, 2, primo in tibia intermedia prope basim ad latus externum sito; tarsis articulis omnibus cylindricis, primo haud dilatato in Gf, in pedibus posterioribus longiore ceteris simul sumptis, tribus intermediis longitudine decrescentibus. Alæ sublæves, hyalinæ, fimbriis præsentibus. Ala anterior area costali pluribus falsis venulis ornata; cellula discali nulla; nygmate (*) interno, seu citra furcam procubiti, haud intra areolam clauso; furcis apicalibus 1, 2, 3, 4, prima ct secunda petiolatis, tertia et quarta in anastomosi sessilibus; margine postico ante arculum concavo. Ala posterior triangularis, lata. Le type sera l'espèce suivante. Ce genre s’écarte du genre Æ#haloptera BRAU. surtout par les différences qui suivent. Les tibias et le premier article des tarses ne sont pas dilatés. (°) J’appelle ainsi, d’un seui mot, du grec wyux, point, le point des ailes, si caractéris- tique des Trichoptères. OP Le nygme de l'aile antérieure n'est pas clos dans une fausse cellule, mais 1l se trouve libre et en avant des veinules. La fourche 4 de l'aile antérieure n’est pas pétiolée. 19. — Primerenca Maesi sp. nov. (fig. 6). Caput (fig. 6, &) albidum, roseo levissime tinctum; oculis fuscis; verrucis pilosis, anterioribus duplo saltem majoribus, fuscescentibus ; antennis articulo primo grandi, externe fuscescente, sequentibus in medio apicali et amplius F1G. 6. — Primerenca Maesi G Nav. a. Tête; 6. Armure génitale; c. Ailes; n. Nygme. fusco-rufis (ceteris haud præsen- tibus). Thorax albidus, levissime ro- seo suffusus. Abdomen similiter tinctum; copulatore lobis apice clavifor- mibus, vel hamiformibus; cercis longioribus (fig. 6, à). Pedes graciles, albidi, vix roseo suffusi, albido pilosi; calcari pri- mo in tibia intermedia prope basim externe inserto ; calcaribus posticis tertiam partem metatarsi haud superantibus. Alæ vitreæ, reticulatione albi- da (fig. 6, c). Ala anterior quatuor punctis fuscis, seu quatuor venulis fuscis fuscoque Hmbatis, externa ad thyrydium et ad nygma, mediis ad areas procubitali et cubitali, interno prope angulum axillarem; furca apicali 2 petiolo longiore quam 1. Ala posterior impunctata, lata, brevior. Long. corp. c' » al. anter. » » poster.. Patrie : Kwamouth (D' MAESs). Un échantillon © très imparfait. 6 mm. 16,8 » TS ne NOTE SUR LES PHASES DE COULEUR CHEZ COBUS DEFASSA ET BOS CAFFER DÉMPAMREÉGION DENEUPLE PAR A. de CALONNE-BEAUFAICT I. — Cobus defassa. Un nombre considérable de spécimens de Cobus defassa (le Waterbuck) existent dans nos musées. On remarque entre eux de telles différences que les zoologues, jugeant sur spécimens isolés, ont créé, pour un certain nombre d’entre eux, des espèces nouvelles. Cependant, l’arrivée de types intermédiaires tend actuel- lement à réduire le nombre de ces espèces et à les ranger en races locales : variations d’un type spécifique unique. La grande aire de distribution géographique de defassa plaide pour cette interpré- tation. D'autre part, l'attention a été attirée par les modifications de couleur caractéristiques pendant la vie de la bête, modifications rendant presque impossible l'identification d'un individu isolé. Quoique n'ayant aucune compétence spéciale en la matière, nous pouvons peut-être apporter quelques renseignements intéres- sants pour les zoologues. Le defassa ou Sing-sing (BORONGO en bangala, MBA ou MBAGA en sandé) est, en effet, l’'Antilope de beau- coup la plus répandue de l'Uelé. Nous en avons vu des centaines de troupeaux au cours des neuf années passées à des études d’ethno- 12% — 184 — graphie ou autres dans cette région. Et il nous a été donné de noter leurs particularités, les ayant suivies avec l'attention pas- sionnée que tout chasseur porte au gibier qu'il tire. En moyenne, les troupeaux comportent une dizaine de femelles et un mâle. Les jeunes mâles à « l’âge ingrat » ou les tout vieux, n'ayant plus la vigueur nécessaire pour défendre leurs préroga- tives, sont expulsés et vivent seuls, par deux ou trois, quelquefois en grandes bandes, là où le gibier est particulièrement abondant. Ce qui frappe, à la première vue d'une harde, c’est la variabilité de couleur qui sv rencontre. Depuis une livrée d'ensemble d'un brun vif (foxy red) jusqu'à une robe d’un gris fer, toutes les nuances intermédiaires s'y retrouvent. Un examen plus minutieux permet de constater la concordance: de ces phases de coloration avec le développement de l'individu. Afin d'ouvrir des repères certains, nous étudierons ici les mâles, chez lesquels le développement des cornes permet une facile esti- mation de l’âge. L'usure et le rétrécissement progressif des incisives de la mâchoire inférieure, tout à fait typiques, permettent de trouver la concordance d'âge pour les femelles. En dehors de l’usure dentaire et du développement de la corpu- lence, on peut noter trois séries de variations concomitantes : dans la robe, dans la longueur du poil et dans la forme des cornes. Le tout jeune Szzg-sing a la peau couverte d’un duvet très clair, blanc brunâtre sur le dos, blanc gris sur le ventre. Au-dessus de ce duvet, une couche de poils bien feutrés, blancs à la base, puis devenant fauves. Une large tache sternale noire; le ventre et l’arrière-main blancs; une ligne d’un brun noir le long du dos, de la queue au point où le poil du cou commence à rebrousser; les membres sombres, tendant vers le noir à partir du genou. L’en- semble se combine en un ton sépia clair, tendant au fauve vers les épaules et le cou. Aussitôt que la bête commence à grandir, la tache dorsale tend à disparaître, mais par contre de nombreux poils fauves deviennent d'un brun noir. La tache sternale s’éclaircit par l’arrivée de poils blancs: le cou reste fauve; deux taches blanches bien nettes se dessinent sous les yeux, rehaussant un masque noir partant du. museau jusqu'à la hauteur des veux; le cou d’un fauve vif; les — 185 — membres, au-dessous du genou, noirs, sauf une étroite frange Jau- nâtre au-dessus des sabots. C’est le moment où le S7rg-sing, par ces contrastes de coloration, a de beaucoup la robe la plus belle. Cependant, le poil se fait plus rare, le fond clair apparaît de plus en plus, tandis que le brun de l'extrémité des poils tend vers le noir. Cet ensemble de modifications, vues à distance, donne un aspect grisätre. Le processus débute vers la poitrine, s'étendant peu à peu aux flancs d’abord, puis au-devant du poitrail, ensuite au cou. Bientôt, du fauve du début de l’âge adulte, il ne reste plus qu'une tache vive sur le front, à la base des cornes, et une zone brunâtre sur le dos, descendant vers les épaules et les hanches. Enfin, chez les plus vieux, l’ensemble est devenu d’un gris fer, et c'est à peine si une vague nuance brunûtre persiste encore à hauteur des hanches et à la base des cornes. Le poil, très feutré chez les jeunes, atteint jusqu'à 9 centimètres au moment de la pleine coloration fauve. Mais peu à peu il devient rare et se raccourcit sensiblement. Un vieil adulte gris a le poil presque ras, sauf au cou. Les cornes, d'autre part, se modifient sensiblement. Au début, et Jusqu à ce qu'elles aient atteint à peu près 50 centimètres, les pointes en restent rapprochées, de façon à s'inscrire dans une ellipse. Puis, peu à peu, les pointes s’écartent, et à mesure que les cornes poussent, celles-ci tendent à figurer d'abord un U, ensuite un V plus ou moins ouvert. Si ces trois séries de vafiations paraissent assez régulières, leur concordance ne l’est guère et, par conséquent, leurs combinaisons tendent à créer l'impression, si l’on étudie les types individuelle- ment, d'une grande variabilité. J'en ai eu la plus curieuse démonstration en suivant, dans la vallée d’un afuent de l’Aka, à moins de 100 mètres, pendant près de deux heures, un troupeau de vingt-quatre mâles, de toutes tailles et de tout pelage. J'ai eu la certitude que, vus séparément, les deux extrêmes de la série, un vieux mâle d’un gris fer, avec des cornes de 76 centimètres en forme de V (un des records pour cette partie de l'Afrique), et un tout jeune mâle, à cornes elliptiques et à livrée d'un brun vif, pouvaient être considérés comme spécifique- ment différents. MODE — J'ai cependant rencontré aux sources de la Kapili un petit troupeau, qui déjà à grande distance m'avait frappé, ainsi du reste que mes porte-carabines, par un aspect tout à fait particulier. Parmi les trois individus que j'ai pu examiner aux jumelles, il y avait 2 C'et 1 ©. L'un des mâles, très vieux, comme l’indiquait sa dentition, avait des cornes en forme de V, de 70 centimètres, beaucoup plus robustes et écartées que dans l'espèce courante. La robe mêlée uniformément de gris et de brun clair, la marque noire des jambes montant moins haut que chez l'espèce ordinaire, tandis que la tache blanche de l’écusson s'étendait beaucoup plus. Enfin, la tache blanche, au lieu d’être sous les veux, s’étendait autour de ceux-ci jusque vers les oreilles; le toupet et le cou, au lieu d’être brun foncé tendant vers le gris noir, étaient d’un fauve très clair, le masque noir plus accentué, la frange jaunâtre au- dessus des sabots devenant un anneau de plus de 2 centimètres de large. L'ensemble tout à fait différent, même à grande distance. Enfin, vu à 150 mètres, le jeune mâle, — que j'ai malheureuse- ment perdu, — avec des cornes de quelques pouces à peine, avait absolument le même aspect que le très vieux, de même que la femelle. Il est donc probable qu'à côté de l'espèce de S77g-s1ng commune et mutante, il existe quelques rares troupeaux d’une race locale devenue plus stable et présentant, du reste, un aspect tout à fait caractéristique. IT. — Bos caffer. L'influence de phases à coloration similaire à celle que nous venons d'étudier a été l'objet d’une hypothèse de LYDEKKER rela- tive au classement des sous-espèces chez le Buffle, Dos cajfer. Dans son livre si utile sur le gros gibier d'Afrique, 1l dit notamment : « Si ces données se confirmaient, elles indiqueraient que le Buflle rouge ou « bush-cow » de l'Afrique occidentale serait la forme primitive de Bos caffer, tandis que le grard Buflle noir du Cap représenterait la forme la plus spécialisée, les races du sud du Congo étant de type intermédiaire... » La race west-africaine conserverait sa livrée rouge originale dans les deux sexes pendant — 187 — toute la vie, tandis que chez les formes du Cap la robe passerait à sa coloration noire au début de l’âge adulte /soon after the calf stage). De par sa situation intermédiaire entre les deux aires de réparti- tion, l'Uelé était intéressant à étudier quant à ses Buflles. Des types rouges et noirs y avant été signalés, on pouvait croire y trouver une race intermédiaire, développant assez tard la livrée noire chez certains individus, d’autres (des vaches notamment) conservant toute leur vie la robe rouge. Mais à l'examen attentif de plusieurs centaines d'individus obser- vés ou tirés en brousse, le problème se pose d'une façon autrement complexe. Mes notes portent sur la région des savanes de l'Uelé, les forêts du sud du Bomokandi comportant quelques troupeaux plus difh- cilement observables, et du reste beaucoup plus rares. Le Buflle n'est d’ailleurs nulle part très abondant, la « rinder- pest » de 1890 l'avant décimé (en même temps que Zaurotragus derbianus, dont il n'existe plus que quelques rares survivants). Il tend cependant à se multiplier, aux dires des indigènes. Dans la région Niangara-Duru-Gumbari-Aru-Aba-Faradje- Dungu, il ne m'a guère été signalé que des troupeaux monochromes, noirs. Encore faut-il s'entendre sur le mot noir. S'ils apparaissent tels à distance, de près on constate que les veaux sont d’un brun très foncé, tournant au noir sur le dos. Cette robe se modifie, prend un aspect gris plomb, pour finir au noir pur chez les adultes. Quand les franges de longs poils sont présentes aux oreilles (ce qui n'est pas toujours le cas), elles conservent plus longtemps que les autres poils la couleur brun foncé. La queue est noire. Cepen- dant M. le juge SMETS a tiré dans cette région un vieux mâle ayant des touffes blanches à la queue. Mais si nous passons au nord de cette région, dans les savanes s'étendant entre l'Uelé et les frontières du Soudan anglais et du Haut-Oubangui français, les troupeaux monochromes sont l'excep- tion. Presque partout on rencontre parmi les Buflles noirs quelques individus que leur coloration très claire rend très apparents au milieu de la harde. La robe est d'un jaune sale, mêlée de quelques TC — poils d’un brun rouge, dont la proportion plus ou moins forte donne quelquefois un aspect un peu rougeâtre, quoique l'apparence la plus commune rappelle la robe du Lion. La ligne dorsale d’un brun foncé, la queue d'un brun tendant vers le noir, les oreilles très claires à frange brune, la coloration de la tête plus sombre que la robe. Je n'ai jamais rencontré de troupeau homochrome jaune. Par contre, ] ai tiré deux spécimens adultes, d’un brun très foncé, pres- que noir, avec de longs poils jaunes épars sur le cou et les épaules. Comme c'étaient de Jeunes adultes, on pourrait se demander s'ils n'étaient pas un stade de transition entre la phase jaune, qui serait celle des jeunes, et la phase noire... La solution est difficile, car il est impossible de rencontrer, comme chez Cobus defassa, un troupeau nombreux de mâles présentant toute la gradation des coloris. Pour résoudre la question, tandis que mon compagnon de route M. le D' RopHaIN tirait, aux sources de la Bwéré, un gros mâle jaune, je réussissais à doubler sur une femelle jaune suitée d'un taurillon d’un an déjà presque noir. Dans la même région, je tirais, quelques jours après une femelle parfaitement noire, quoique plus jeune (d’après l'usure de la denti- tion) que la femelle précédente, puis un vieux mâle noir. Ainsi dans le même troupeau on trouve, côte à côte et pour les deux sexes, deux séries d'âge, chacune avec sa livrée soit jaune, soit noire. La phase jaune ne peut donc plus être considérée comme le stade de jeunesse de la phase noire. Notons cependant que jamais je n'ai vu de cornes de Buflle jaune de grande dimension. Il est donc possible qu'à un âge déjà très avancé, les jaunes passent vers le noir, mais ce point reste sujet à caution. Il est même à noter que les plus gros Buflles comme corpulence que j'ai rencontrés ou tirés étaient Jaunes. Les formes des cornes compliquent également ces données; sur plus de soixante spécimens étudiés, 1l n'en existe pas cinq sem- blables. — 189 — Déjà dans les troupeaux monochromes noirs nous trouvons une grande variabilité de forme. Tantôt elles retombent en forme de casque de part et d'autre de la tête, comme dans 2. c. Radcliffei ou PB. c. typicus; d'autres fois, elles partent latéralement. En général cependant, elles ont la triple courbure : vers l'arrière, puis vers le haut, puis vers le centre du crâne. Cependant, j a1 vu une dépouille de vieille femelle avant, mais en plus long, la forme de f/anrceros. Chez les types jaunes, la variabilité s'’accentue, quoique, en général, on peut les décrire comme à double courbure, vers l’ar- rière et vers le haut. L'implantation est plus /aéérale, aucun des individus tirés ne marquant ce grand développement frontal qui est si caractérisé dans les formes noires. De deux individus femelles de même taille, expansion maximum à la courbure extérieure approximative de 62 centimètres, la noire avait un écartement minimum, de corne à corne, à la base d'im- plantation, de + 5 centimètres, la rouge de 16 centimètres, la largeur de la corne à l'implantation étant respectivement de 185 et de 9 centimètres; 1l est évident qu'aucun processus de dévelop- pement ultérieur n'aurait donné à la corne rouge la largeur néces- saire pour former le recouvrement frontal. Concluons ces notes au point de vue du problème posé par LYDEKKER. Le développement individuel du type noir passe par une phase à peine plus claire, brun très foncé chez les veaux. Le tvpe jaune ne paraît nullement évoluer vers le précédent à mesure du développement de l'individu. Nous avons donc affaire à deux types différents, qui se croise- raient entre eux. Mais alors, comment expliquer qu'un métissage complet ne se soit pas encore produit, dont le résultat aurait donné un type mixte définitif ? Les Buffles se déplacent peu, dans un rayon d'une quinzaine de kilomètres. Il n'est guère probable que des individus noirs d’une part, jaunes d'autre part, arrivent périodiquement, les uns de l’est, les autres de l’ouest, pour maintenir purs les demi-types, hypothèse d'autant plus inadmissible que je ne connais pas de troupeau jaune homogène. — 190 — C'est peut-être le Mendélisme qui solutionnera la question, le tvpe jaune à cornes faibles formant un caractère latent, reparais- sant lors de certains croisements. Peut-être un jour trouvera-t-on un sportsman patient qui, dénom- brant les mêmes troupeaux pendant plusieurs années, arrivera, par le calcul des probabilités, à établir si les pourcentages de réparti- tion de couleur sont conformes aux données à priori de MENDEL. MYODAIRES SUPÉRIEURS RECUEILLIS À MADAGASCAR PAR le D' J. VILLENEUVE (Rambouillet) (:). Les Myodaires supérieurs dont la liste va suivre se composent de deux lots : 1° ceux rapportés par SiKorA et qui font partie des collections du Muséum impérial et royal de Vienne; 2° ceux qui m'ont été remis par M. R. OBERTHüR, grâce à l'entremise toute gracieuse de M. HERVÉ-BAZIN ; ils ont été recueillis par LAMBER- TON en 1912 et comprennent quelques espèces inédites dont les types me sont offerts aimablement pour ma collection. En outre, je possédais déjà quelques espèces de Madagascar : ce sont celles citées sans mention des deux naturalistes précédents. 1. — Cyphocera varia F. (— argyrocephala Maco.). EN Cette espèce est commune dans l'île, où elle constitue une variété grisâtre, le fond rougeâtre de l'abdomen étant masqué, surtout sur les 3 premiers segments, par une assez épaisse pruimosité cendrée marquée de quelques reflets sombres (var. hova m., n. var.). (:) Ce travail m'avait été envoyé en juillet 1914 par M. le D' VILLENEUVE pour être publié dans la Revue Zoologique Africaine. Ne pouvant actuellement correspondre avec l’auteur, j'ai cru néanmoins pouvoir l’insérer dans le présent fascicule, afin d'assurer à mon éminent collègue la priorité pour les observations faites par lui. [H. SCHOUTEDEN.] 13 — 192 — 2. — Pseudogonia madagascariensis n. sp. Commune à Madagascar et paraissant y avoir remplacé ?,. fus- ciata Wiep., dont elle ne diffère à vrai dire que par la coloration mate et fortement cendrée. La face est d’un blanc terne parfois un peu jaunâtre, la bande frontale est d'un testacé pâle; thorax gris cendré rayé de 4 lignes sombres interrompues à la suture et s'arrêtant peu après; scutellum testacé; bandes abdominales cendré clair, indécises sur un fond noirâtre, apparaissant tantôt larges, tantôt étroites suivant la lumière, la dernière bande large, nette et fixe. Ailes grisâtres, jaunies, ainsi que les nervures, au voisinage de leur insertion. Taille : 12-13 millimètres. 3. — Pseudogonia cinerascens Ron». \ Un 6‘ (SiKkoRA) typique, distinct de P. fasciata WiïEp. par sa taille petite, les joues plus étroites en bas (largeur d'un ‘/, dia- mètre oculaire transversal); ses griffes antérieures sont un peu allongées. La collection du Muséum de Vienne contient encore trois exem- plaires dont l’un porte, écrites de la main du Prof BRAUER, les indications suivantes : « n. G. Gontidae : Klauen S kurz; G'u. © ohne Orbitalborsten. » Par l'absence de soies orbitaires et sur- tout par la longueur des antennes, ils semblent bien être des ©'; néanmoins les griffes sont courtes comme chez les ©. À part encore le front, qui est un peu plus long, tout est pareil, ou du moins le paraît, et nous ne pouvons pas différencier de façon certaine cette forme nouvelle à laquelle nous donnons le nom de P. suspecta (n. sp.? vel n. var.?). Je connais aussi ?. cénerascens Roxp. du Congo belge ; il est parfaitement pareil au G' de SiKkorA cité plus haut. 4. — Sturmia inconspicua ME1G. (— binaculata HARTIG). Cinq individus (SIKoRA) de cette espèce commune dans toute l'Afrique. 5. — Sturmia insularis n. sp. Tandis que l'espèce précédente appartient au s.-g. Zygobothria Mix, celle-ci est un PB/epharipoda B. B. L'afhinité des espèces y est telle que la chétotaxie devient souvent impuissante à les séparer et qu'il faut alors avoir recours aux caractères fournis par la colo- ration des individus ou, ce qui est mieux, par une comparaison minutieuse avec des espèces bien connues. De S. znsularis, j'ai sous les yeux deux individus : un &' de SIKORA et une © de LAMBERTON (Tananarive) qui m'ont paru n'être que la même espèce. Le 6 a l'aspect de notre S. scutellata KR. D., dont il se distingue aussitôt par l'absence totale de tache noire latéro-ventrale velue au 3° segment abdominal; l'abdomen est rougeûtre latéralement, à pruinosité cendré clair marquée de reflets noirâtres en dessus, où les bandes si distinctes chez la © sont moins apparentes. Le front est plus saillant que chez S. scuéellata G', les joues plus larges, d'un blanc très légèrement flavescent; l'épistome plus étroit, à bords presque parallèles; les grandes vibrisses sont insérées un peu plus haut; les antennes descendent moins bas. Les tibias sont testacés, coloration qui s'étend à la moitié du bord inférieur des fémurs; les tibias postérieurs, comme c’est la règle, sont régulière- ment et finement ciliés. La © à des reflets crayeux sur les joues et le péristome; l'épi- stome est un peu évasé; la largeur du front au vertex est de */; d'œil; l'abdomen a une pruinosité plus épaisse : le 1°" segment est noir, les 2° et 3° sont coupés par une fine ligne médio-dorsale noire et par une bande transversale de même couleur occupant le üers postérieur de chacun d’eux. Tibias bruns parsemés de rougeûtre. 6. — Chaetosturmia n. gen. Ce genre est représenté par une espèce qui a la robustesse et tout d'un Séuwrmia (s.-g. Blepharipoda B. B.), dont elle ne diffère, à vrai dire, que par les yeux velus et par les joues couvertes sur à peu près 2 rangs de soies descendues de la région antérieure du front, où elles sont nombreuses et assez serrées. La face est élargie en bas, les grandes vibrisses sont insérées au-dessus de la bouche sur 2 angles assez convergents ; 5 soies, longues et faibles, dressées en avant, remontent sur les arêtes faciales jusqu'au niveau de la terminaison des antennes. Celles-ci, raccourcies et étroites, ont le 2° article presque aussi long que le 3°; le chète a son 2° segment un peu allongé. L'épistome porte une carène peu élevée qui dépasse l'extrémité des antennes. Thorax : de — 4; st — 2 + 2. Abdomen n'avant que des soies marginales : 1° segment avec 2 soies grêles, 2° segment avec 2 médianes et le 3° avec une rangée complète de soies fortes; le 4° est hérissé de petites soies serrées tournées en arrière. Griffes des pattes antérieures du ©‘ allongées ; tibias postérieurs ciliés. — C. barbata n. sp. Cendré clair. Face testacée, à reflet blanchâtre plus marqué sur l'épistome et les joues; orbites grises ; antennes noirâtres, testacées sur le 1‘ article et à l'union des 2 autres. Palpes obscurs, roux vers l'extrémité. Thorax avec 4 étroites bandes noires; les médianes cessant peu après la suture où l’on ne voit plus que 3 lignes : les 2 latérales et une médiane unique. Les bords latéraux du tergum en arrière de la suture sont largement testacés; le scutellum en entier a la même coloration. Abdomen à fond rougeûtre, surtout sur les côtés, masqué par une épaisse pruinosité à la face dorsale; 1‘ segment noirâtre, une ligne médio-dorsale et les incisures des segments étroitement noires. Ventre obscur, le 2° segment à fort reflet cendré clair, le 3° d'un noir assez brillant avec une tache noirâtre et mate, densément velue (comme chez Zygobofthria). Ailes comme Séurmia scutellata R. D. Pattes noires, tibias testacés ainsi que l'extrémité inférieure des fémurs. Taille : 11 millimètres. Un seul G' rapporté par SIKORA et portant l'étiquette suivante de la main du Prof BRAUER : « N. G. ad 7rixomorpha : Wangen borstig. » Dans les deux sexes, les ailes sont légèrement grises, jaunies à leur insertion même. Palpes testacés; antennes obscures, étroite- ment rougeûtres à l'union des 1° et 2° articles. Soies dorsocentrales : 4; soies sternopleurales : 2 + 2. Taille : 12-14 millimètres. fo = Carcelia evolans Web. Un c' de Tamatave. J'ai vu encore cette espèce de Sierra-Leone et de Natal. Elle ressemble à C. gnava MriG. et à C. bombylans R. D., mais les pattes sont entièrement noires. Le © a une pruinosité cendré clair parfois légèrement flavescente; le front, qui a aussi cette coloration, est subarrondi en avant, égal à l’épistome ou même plus long; les soies frontales sont espacées, au nombre de 2-3 au-dessous de l'insertion des antennes; le chète antennaire n’est pas épaissi au delà de son tiers basal. Le 2° segment abdominal, qui n’a que 2 soies marginales médianes, est rougeâtre latéralement. Soies sterno- pleurales — 1 L17. Il y a dans la collection du Muséum de Vienne quelques individus rapportés de Algoa-bay par le D' BRAUNS, qu'on pourrait être tenté de séparer de C. evol/ans Web. La coloration est entièrement cendrée sur l'abdomen, mais les bandes noires v ont le même aspect; cendré aussi le front, dont la bande frontale est un peu plus large : il est plan, anguleux en avant, de sorte que l’épistome paraît allongé ainsi que les antennes. Ces détails néanmoins ne semblent pas sortir des limites de la variabilité. On voit même sur plusieurs de ces sujets la présence de quelques cils sur les joues au-dessous de la terminaison des soies frontales, cils qui peuvent n’exister que d'un côté. Je ne pense pas qu'il s’agit d'une espèce distincte. 8. — Sericophoromyia Marshalli n. sp. Cette espèce se place à côté de S. claripilosa AUSTEN par l'absence de vibrisses développées sur les arètes faciales; elle s’en éloigne par sa forme moins massive, allongée et moins large, à côtés presque parallèles. L'abdomen est d’un testacé orangé, assez brillant et translucide; le segment I est noir dans sa portion la plus antérieure et dans l’excavation, d'où se détache une bande noire médio-dorsale étroite qui traverse le 2° segment et se termine dans une bande transversale de même largeur qui occupe le tiers postérieur du segment IIT; en général, les segments I et IT sont inermes, tandis que le segment III porte une rangée complète de — 196 — < fortes soies marginales; cependant on voit quelquefois, surtout chez la ©, une paire de soies marginales médianes au 2° segment. Le 4° segment est rougeûtre et hérissé d’une pilosité noire serrée et mêlée vers l'extrémité de soies assez courtes. En outre, une bande de pruinosité blanchâtre, indécise, occupe le bord antérieur des segments IT, III et IV, plus large sur le segment III et, chez la ©, aussi sur le segment IV. La pubescence des yeux est dense mais assez courte, surtout chez le S'; ce dernier a de nombreuses soies frontales fortes, peu allon- gées, tournées en avant. Antennes noirâtres, brunes et plus robustes chez la ©; palpes jaunes. Les orbites. sont jaunies, la face est pareille ou blanchâtre, la pilosité des joues claire ou obscure. La chevelure rétrocéphalique est d'ordinaire flavescente. Thorax d'un gris Jaunissant; scutellum testacé obscur. La chétotaxie est la même que chez les autres Serzcophoromyta, mais lès soies sont plus courtes et inclinées d’une façon générale; la ciliation des tibias, notamment des tibias postérieurs, est aussi très raccourcie. La longue pilosité laineuse n'existe plus que sur les pleures et sur l'angle antérieur des callosités postalaires; elle a disparu sur le ventre, où elle est remplacée chez la © par de longues soies noires fines et couchées qui bordent les segments au voisinage de la bande médio-ventrale. En somme, S. Marshalli est plutôt un Wénéhemia tenant surtout au genre Serzcophoromyia AUSTEN par les griftes courtes des pattes antérieures du ©. Pattes noirâtres, les tibias postérieurs souvent d’un brun rou- geûtre, les fémurs antérieurs à épaisse pruinosité jaunie sur l’une des faces. Les ailes sont peu longues; chez le S, elles sont notable- ment plus courtes que l'abdomen. Taille : 12-13 millimètres. Un S' de Tananarive (LAMBERTON, 1912). — J'ai vu aussi cette espèce de Mozambique; du Gold Coast, Aburi, 1912-1913 (W. H. PATTERSON), et aussi du Nyasaland, Mt. Mlanje, VIII-1913, où M. S. A. NEAVvE l'a rencontrée en compagnie de S. clariprlosa AUSTEN. Dédiée à M. G. A. K. MarsHxazr, de Londres, en témoi- gnage de gratitude pour l'envoi de ses importants matériaux africains. 9. — Myxactia nov. gen. Thryptoceratidarum. Front large, peu saillant, avec 2 soies orbitaires chez le G, qui a, en outre, des griffes non allongées aux pattes de devant. Yeux velus. Arêtes faciales saillantes et garnies d’une rangée de longues vibrisses remontant jusqu'en haut. Antennes longues et larges chez le ©, couvrant tout l'épistome ; le 3° article mesure 6-7 fois la longueur du 2° et son bord antérieur apparaît parfois un peu con- cave; le chète antennaire a le 2‘ article court, le 3° long et fin, épaissi seulement vers sa base. La grande vibrisse est située au niveau même du rebord buccal. Scutellum avec 3 paires de longues soies marginales, les apicales croisées. Abdomen avec des soies discales et marginales. 1“ cellule postérieure ouverte presque à . l'extrémité de l'aile; la 3° nervure avec quelques cils à son origine. Ce genre donne l'impression du genre Ayrhinomyia BR.-BERG. (type À. #ragica MEeic.), dont il diffère par les soies croisées de l'extrémité du scutellum et par les yeux villeux. — M. inclinata n. sp. ©. Un seul exemplaire rapporté ‘par SiKkorA et dont la conservation laisse à désirer. D'un noir un peu brillant ainsi que les orbites, bande frontale large et noirâtre; face obscure, un peu réclinée; joues linéaires et nues, péristome court, mesurant en largeur à peu près le ‘/; de la hauteur d'œil. Antennes et le chète noirs; palpes en massue, tes- tacés. Thorax : de = 3; st — 1 + 1. Abdomen : segment I inerme; segment IT avec 2 soies discales et 2 marginales, courtes et fines; segment III avec 2 discales et 2 marginales, plus fortes et plus longues; segment IV avec 2 rangées complètes de soies plus déve- loppées encore, l’une discale, l’autre marginale. Ce G' devait avoir un étroit cercle blanchâtre au bord antérieur des 3 derniers seg- ments; on le distingue encore, mais grisâtre et presque effacé. Pattes noirâtres, tibias en partie testacés. Ailes légèrement brunâtres, avec des nervures épaisses et foncées; le coude de la 4° nervure est en angle ouvert, subarrondi; les nervures transver- sales, apicale et postérieure, sont droites, la dernière placée un peu en decà du milieu de l'intervalle qui sépare le coude et la petite — 198 — nervure transversale; épine costale nulle. Cuilleron supérieur blanchître, l'inférieur rouillé ; balanciers à massue obscure. Taille : 5 millimètres à peine. Cette espèce ressemble beaucoup à une de nos espèces euro- péennes rangée à tort dans le genre Bonannia RoOND., à savoir B. foliacea PANDELLÉ. Celle-ci a aussi des yeux à villosité éparse et des soies apicales croisées au scutellum. La face est large, non inclinée; les joues moins étroites; les arêtes faciales sont garnies de vibrisses courtes et nombreuses qui vont en décroissant jusqu'à leur mi-hauteur. Les antennes du © sont noires, longues et larges, couvrant tout l’épistome; le bord antérieur du 3° article est un peu concave; mais, chez la ©, les antennes sont plus étroites et ne dépassent pas la moitié de l'épistome; le 2° article est rou- geûtre. Le chète antennaire n’est guère plus long que les antennes du ©; il est épaissi jusqu'au delà de sa moitié. Palpes grêles, un peu ren- forcés au bout, noirâtres chez le d', testacés chez la o. La 1" cellule postérieure de l'aile est ouverte ou fermée sur la côte ; le coude de la 4° nervure est moins rapproché de l'extrémité de l'aile et, partant, il est plus ouvert et la nervure transversale apicale plus inclinée et plus longue; quant à la nervure transver- sale postérieure, elle est située un peu au delà du milieu de l'inter- valle qui sépare le coude de la petite nervure transversale. B. foliacea est un véritable Thryptocératide distinct de Æryn- nia R. D. et de Arrhinomyia B. B., comme Myxactia inclinata. Le & a le front large, 2 soies au vertex, 2 soies ocellaires diver- geant en avant, une soie orbitaire sise au-devant d'une forte soie préverticale tournée en dehors; il a des griffes courtes aux tarses antérieurs. La © a 2 soies orbitaires. La chétotaxie est ailleurs la même que chez Myx. inclinata ; l'abdomen, entièrement noir, a le dernier segment hérissé de soies fines; les segments IT et IIT ont, chez le & seulement, une paire de petites soies marginales et quelques discales irrégulières. Faute de connaître la © de Ayx. inclinata et de savoir si elle a les antennes raccourcies, nous laissons provisoirement l'espèce foliacea PAND. dans le genre Myxactia, quoique cela paraisse peu probable à cause de la conformation différente de la face et des ailes (sous-genre Synactia nov. subgen.!). 10. — Heteropterina biseta n. sp. SO. Deux & et une © rapportés par SIKORA. Les joues ont une rangée assez régulière de petits cils devenant un peu plus longs en bas et l'on prendrait volontiers cette espèce pour /7. multipunctata RoOND., tant elle lui ressemble. Mais les tibias et les genoux sont testacés, coloration qui s'étend sous les fémurs chez la © ; à la partie supérieure des mésopleures, c'est- à-dire au-dessous de la fossette notopleurale, il v a 2 petites soies l’une derrière l'autre chez les 3 individus (chez 77. heteroneura MErc.., il n'y en a qu'une; chez /7. multipunctata RoN»., ilyaun faisceau de 4-6). 11. — Bucentes abbreviata n. sp. Deux © (SIKORA). Pareille à B. cristata F. et à B. oculata PAND. comme aspect et comme coloration, aussi par l'absence de soies marginales médianes sur le 1“ segment abdominal et par la présence de 4 soies margi- nales au 2° segment, à savoir 2 médianes et 2 latérales. Elle diffère de l'une et de l'autre : 1° par les veux atteignant juste la ligne qui réunirait les 2 grandes vibrisses, comme chez B. geniculata DE. (les veux restent au-dessus chez B. cristata F., descendent mani- festement au-dessous chez PB. oculata); 2° par le front court et large : la bande frontale n'est pas plus longue que le champ ocellaire.. Je possède un © du Sud africain; il a les antennes longues et larges de B. cristata SG. Chez la ©, elles sont ordinaires. 12.— Pododexia arachna B. B. (sec. typ.). Cette espèce paraît commune dans l'île. Elle est remarquable par : 1° la brièveté des antennes; le 3° article à extrémité inférieure arrondie, tout au plus égal au 2° article, qui est renflé et saillant en capuchon; 2° la fosse antennaire assez profonde, se continuant LOUE progressivement dans un long canal facial étroit; une crête médiane modérément saillante partage la loge des antennes et parcourt le canal en s'y affaissant aussitôt; les lèvres de ce dernier portent, vers leur partie supérieure, une paire de vibrisses peu fortes, con- tinuées en dessous par une rangée de soies presque pareilles et croisées plus où moins. Le front étant très saillant, ce long épistome est récliné; à son extrémité inférieure s'ouvre une bouche amoin- drie, avec une trompe et des palpes très courts. Les soies du front, du thorax et de l'abdomen sont de longueur réduite; on compte 3 paires de soies marginales au scutellum, la\paire apicale, de même force que les autres, est à peu près parallèle ou tendant à se croiser au bout seulement. L'aile longue, la forme rétrécie des pattes au voisinage des genoux, les griffes courtes chez le d'; tous ces carac- tères, de même que ceux que nous avons déjà énumérés, démontrent que nous sommes ici en présence d'une forme d'Oestrèdae dubiosae B. B., de la section des Macronychiidae B. B. — Ces formes, pour lesquelles nous proposons le nom plus précis et plus explicite de « 7achino-Oestridae », augmentent avec nos connaissances sur la faune exotique, et il semble bien qu’un grand nombre de sections parmi les 7achinidae en offriront des représentants. Sous quelle influence est apparue cette modalité, nous ne le savons pas. 13. — Eupododexia n. gen. Ce genre nouveau nous ramène vers les « Zachinidae genuinae », si l'on peut s'exprimer ainsi : c'est le genre précédent, chez lequel les caractères des Z'achino-Oestridae se sont atténués, constituant en réalité une forme intermédiaire qui rappelle tout à fait le genre Homotrixa Vizrex. ("). En même temps que les modifications du côté de la face, les soies du corps ont repris du développement et de la régularité. L'œil, petit chez Pododexra, est plus développé ici et le péri- stome ne mesure plus en largeur qu'une '/, hauteur d'œil; l’épistome est devenu moins long que le front et son inclinaison est moindre. (=) J. VILLENEUVE, Sur quatre formes nouvelles se rapportant aux Oestridae dubiosae B. B. (in Annales Musei Nalionalis Hungarici). ‘ == ON La fosse antennaire n'est plus évasée; les bourrelets qui la limitent de chaque côté sont parallèles et s'arrêtent sans converger au point d'insertion de la paire de grandes vibrisses croisées, peu au-dessus de la bouche. Au-dessous des vibrisses, les bourrelets sont conti- nués chacun par une mince crête garnie d'assez longues soies, qui vont rejoindre celles du péristome. Entre ces crêtes n'existe plus qu'un court canal facial, à peu près aussi large que long. Les antennes sont un peu allongées; elles atteignent ou dépassent un peu la moitié de leur loge. Comme chez Æomotrixa, si on les regarde latéralement, le 3° article paraît assez long à cause de la profonde échancrure du 2° article, qui est toujours saillant en capuchon en avant et en dedans; mais, vu par en avant, le 2° article paraît alors à peine plus long que le 2°. Le chète est moyennement plumeux. Ouverture buccale normale; pipette saillante et palpes ordinaires. Le reste comme chez Pododexia B. B. : ailes et pattes pareilles, Thorax : soies acrosticales restreintes à une ou deux paires pré- scutellaires ; soies dorsocentrales — 3 + 4; soies sternopleurales = 2 + 1 (chez Pododexia, 1 + 1). Soies du scutellum comme /Pododexia. Abdomen avec ou sans soies discales. Vertex avec ure longue paire de soies; soies ocellaires et fron- tales inclinées en avant. — E, festiva n. sp. ©. Deux ©' de Andrangoloaka (SIKkorA). Face saillante, jaunâtre, revêtue d’un enduit blanchâtre terne, sauf sur les orbites et les joues, qui présentent un reflet craveux; bande frontale d'un brun ferrugineux. Antennes testacées; le 3° ar- ticle étroit et rembruni; chète court, obscur. Palpes jaunes, evlin- driques, un peu plus courts que l'ouverture buccale; pipette allongée et plus ou moins verticale. Thorax étroitement flavescent au-devant du scutellum, entièrement cendré blanc ailleurs si on le regarde très obliquement d'avant en arrière ; montrant au contraire, vu d'arrière, 3 larges bandes noirâtres séparées par 2 fins traits blancs; un trait pareil, transversal, occupe la suture. Pleures cendré blanc, excepté tout en avant et sur les épaules, qui, comme les hanches, sont d'un testacé pâle. Scutellum testacé, noirâtre de chaque côté. Abdomen jaune, allongé et cylindrique; une bande noire médio-dorsale coupe les segments, un trait fin de même couleur les sépare; le segment IV est entièrement noir, glacé de blanc latéralement. Segment Ï inerme, segments II et IIT avec 2 longues soies marginales médianes, segment IV avec une rangée complète subapicale. Ventre à villosité jaunâtre, mêlée de très longs poils noirs. Ailes longues et amples, légèrement jaunies, grisètres le long des nervures, surtout des nervures transversales apicale et posté- rieure, qui sont faiblement estompées..Cuillerons rouillés ; balan- ciers testacés. Pattes jaunes, leurs longs tarses noirs. Chez le ©', les veux sont distants, au vertex, d'à peu près un demi-diamètre d'œil. 14. — E. diaphana n. sp. ©. Un G' unique recueilli à Tananarive par LAMBERTON en 1912. Plus petit que l'espèce précédente. Tête pareille; palpes attei- gnant le bord antérieur de la bouche; antennes un peu plus lon- gues aussi, dépassant le milieu de la loge. Vertex n'ayant qu'un tiers d'œil environ. Thorax d'un cendré blanchâtre en avant, fla- vescent en arrière; 2 lignes noires médianes noyées, en arrière de la suture, dans une zone obscure et 2 bandes latérales d’un noir foncé, bien distinctes. Scutellum comme Æ. festiva. Abdo- men cylindrique mais translucide et d’un jaune fauve, marqué de noir pareillement; ventre villeux à poils noirs moins longs. Segment [| inerme; segment II avec une paire de soies discales et 2 marginales médianes; segment III avec 2 discales et une rangée marginale complète; segment IV avec deux rangées com- plètes, l’une discale et l’autre préapicale ; au delà de cette dernière, le segment devient d'un brun rougeâtre assez brillant et porte à son extrémité une troisième rangée de soies moins longues et moins robustes. Ailes grisâtres, à nervures foncées; cuillerons rouillés; balan- ciers pâles. Pattes testacées; fémurs avec une bande obscure dans la moitié apicale de leur face antérieure ; tarses noirs. Taille : 12 millimètres. 15. — Stomatorrhina lunata F. Nombreux exemplaires. Comme on le sait, BiGor a décrit le & sous le nom de Sfomorhina melanorhina et la © sous celui de S. muscordea. 16. — Rhinia nigricornis MaAco. var. Un Go‘ et une © rapportés par SIKORA, la dernière de Antana- narive. Antennes et palpes d'un brun ferrugineux obscur, les derniers plus foncés à l'extrémité. Pattes orangé rougeûtre, les tibias noirâtres sauf à la base; les tarses antérieurs entièrement noirs, les autres rembrunis seulement sur les derniers articles. Abdomen d'un jaune orangé : une ligne médio-dorsale, une bande postérieure sombre assez large sur le 3° segment, n'apparaissant nettement que suivant certain jour, existent chez le G' tandis que chez la Q Îles segments II et III sont obscurcis par places. Les flancs des pre- miers segments sont dépourvus de la forte ponctuation noire si accusée sur les individus de Æ. aprcalis Wiep.; 1ls n'ont que des poils couchés chez le G', qui n'a aussi sur le thorax et le scutellum que des cils courts et inclinés, implantés sur une surface ponctuée rugosule. La bande longitudinale des pleures est d'un orangé vif. L'extrémité de l'aile porte une macule brunâtre. Rhinia apicalis Wieb. o' a une pilosité fine, obscure, dressée, assez longue sur le tergum, plus longue sur le scutellum; de même, les côtés du ventre montrent insérée sur les points noirs une abondante pilosité noire raccourcie. R. Winthemi B. B. type présente, chez le c', une pilosité rase au tergum et au scutellum; la ponctuation noire latéro-ventrale est fine avec des poils couchés et courts, ressemblant assez à celle de nos individus de Madagascar. Les pattes sont entièrement orangé rougeâtre, les 3 derniers articles des tarses antérieurs un peu sombres; abdomen et palpes jaune orangé; antennes d'un roux obscur. Enfin, on trouve (Congo, Natal) des sujets un peu moins robustes que À. apicalis, avant les pattes et l'abdomen pareils et n'ayant au tergum que des cils assez courts et inclinés. Quelques © ont une — 204 — coloration uniforme et d'un testacé clair sur l'abdomen et les pattes, sans macule apicale à l'aile : on les a signalées sous le nom de À. testacea R. D. Sur 3 individus G' du Cap, dans la colkection du Muséum de Vienne, un est déterminé À. apicalis (antennes et palpes roux, pilo- sité du tergum et du scutellum développée); un autre, À. wgr1- corn?s MACQ. (antennes roux obscur, palpes à extrémité noirûtre, thorax mutilé); le 3° porte une étiquette de la main de Læw : « {dia coxendix LW. » : antennes et palpes roux obscur, 2 derniers segments abdominaux, en dessus et en dessous, noirs ainsi que les pattes en entier, à l'exception des hanches antérieures et des 2 premiers articles des tarses postérieurs, qui sont jaune orangé; pilosité du tergum et du scutellum développée ; moitié apicale de chacune des nervures longitudinales de l'aile bordée de brunitre. L'impression qui se dégage de ce qui précède, c’est que la colo- ration des antennes, des palpes, des pattes et de l'abdomen est variable ; sans doute en est-il de même de la ponetuation des flancs abdominaux. La différence dans le développement de la pilosité du tergum et du scutellum chez les ©’ (car elle est toujours rase chez les ©) est un meilleur caractère. Si elle est reconnue constante, on pourrait considérer comme étant Æ. apicalis Web. (ou variétés) les & à pilosité longue et dressée, comme étant Æ. nigricornis Maco. (ou variétés), les © à pilosité moins longue et inclinée. {dia coxendix Lw. est peut-être une espèce distincte. Néan- moins, J'incline à croire que toutes ces soi-disant espèces ne sont que des variétés. Le Prof BRAUER avait joint à Z. coxendix une étiquette : « wigrricornis Maco. det. B. B. ». 17. — Idiella Sikorae n. sp. Plusieurs G' rapportés par SIKORA, à qui cette espèce est dédiée. Aspect de Xhrnia; la 1" cellule postérieure de l'aile très étroite- ment ouverte ou fermée sur la côte même. Thorax très convexe, d'un cendré flavescent avec une assez grosse ponctuation noire sur le tergum, les sternopleures et la moitié postérieure des méso- pleures, ces 2 dernières régions à longue pilosité d'un jaune paille. Scutellum ponctué également, à large reflet bleuâtre sur le disque, testacé sur son bord libre. Abdomen court, déprimé, jaune, les incisures plus où moins brunâtres portant une rangée de points noirs plus marqués qu'ailleurs, un peu allongés, juxtaposés régu- lièrement et continués sur la face ventrale; une bande noire médio- dorsale coupe le segment IT et s'avance sur le segment IIT en s'étalant pour couvrir entièrement le 4° segment. Les 2 premiers segments ont leurs flancs couverts de points noirs qui envahissent toute la surface des 2 autres segments. On remarque que le bord postérieur du segment I porte de longs poils sétiformes du côté dorsal, tout comme chez les dde Æ/rnia rugosa BiGoT et Z. #rr- cincta BIGOT. Ailes vitrées, sans macule apicale brunâtre; cuillerons rouillé pâle ; balanciers pâles. Pattes testacées, rembrunies par places sur les fémurs, longuement sur les tibias antérieurs, dont les tarses, peu dilatés, sont noirâtres. Yeux développés et se touchant au milieu du front sur une ligne assez étendue; face cendrée; les joues étroites portent une tache noire en bas; le péristome est marqué d'une macule plus grande, également d’un noir brillant ; la portion réfléchie de l’épistome et les angles vibrissigères d’un testacé rou- geâtre ; antennes et chète d'un roux obscur; palpes jaunes. Le thorax ne présente aucune linéation; les soies sont piliformes. On distingue 1-2 paires acrosticales au-devant du scutellum, 4 soies dorsocentrales décroissant d’arrière en avant; soies sternopleurales robustes : 1 + 1. Des cils courts et couchés sur le tergum, des poils allongés sur le scutellum sont implantés dans les pores noirs de la surface. Taille : 6-7 millimètres. 18. — Chrysomyia marginata Wie». Tananarive, & et © (LAMBERTON). 19. — Lucilia madagascariensis MAco. De nombreux exemplaires dans ma collection, tant de Mada- gascar que du continent africain. [ls sont identiques à Z. {aentops -— 206 — et Z.smaragdosaphira BiGor, dont j'ai vu les types, et ils répondent parfaitement à la description de MacouarT. Cette espèce a dû être confondue souvent avec Z. sericata MErG. 20. — Phumosia bitincta n. sp., Set ©. Un couple de Diego-Suarez. D'un beau bleu violet métallique, à teinte légèrement purpurine sur le thorax et le scutellum. Face v compris l’épistome, les antennes et les palpes; sternum ; pleures en avant et en dessous; le 1‘ segment de l'abdomen sur presque toute sa face ventrale et les autres segments sur la zone médiane du ventre chez le G' seule- ment, testacés ainsi que les pattes en entier sauf les tarses, qui sont - parfois brunâtres. L'hypopygium du G' et l'extrémité du dernier segment abdominal, en dessus comme en dessous, dans les deux sexes, présentent également la coloration testacée. Ailes à faible teinte obscure; le radius nu et la 3° nervure ciliée jusque assez loin de son origine, comme de règle; le coude de la 4° nervure plus ou moins enfoncé en V, à sommet mousse; la ner- vure transversale apicale fortement cintrée sur la ©, moins sur le &; cuillerons rouillés; balanciers pales. Le thorax est poudré d'une mince pruinosité blanchâtre, en avant. Soies acrosticales : au-devant de la suture, 2 paires; la paire postérieure absente, selon la règle; derrière la suture, une paire préscutellaire précédée d'une autre paire," courte et faible. Soies dorsocentrales : 4; soies stérnopleurales : 2 + 1. Les antennes sont sensiblement raccourcies au-dessus des grandes vibrisses ; le 3° article mesure 4 fois ou 4 ‘/, fois la longueur du 2°. Les yeux du 6° se touchent suivant une petite ligne, après le milieu du front; ils sont séparés sur la © par un intervalle égal à */. d'œil, occupé par une large bande frontale brun ferrugineux; orbites et joues plutôt étroites, à reflet blanchâtre. La face postérieure de la tête (occiput) est obscure dans ses “/, supérieurs, testacée plus bas. Taille : 9 millimètres. Cette espèce, d'un bleu violet en dessus, testacée sur la tête, le dessous du corps en partie et l'extrémité de l'abdomen, tient évi- — 207 — demment le milieu entre les Muscidae testaceae et les Muscidae caeruleae de ROBINEAU-DESVoIDY. La limite entre le genre ?Awmosia R. D. et le genre Zucrlia R.D. n'est pas nettement définie; Jusqu'à ce jour, c'était une question de couleur. Or, PA. bitincta constitue, avec 2 autres espèces d'Afrique que nous avons déjà décrites (2%. Proserpina VirreN., Ph. calli- pyga ViLLeN.), des formes intermédiaires, et la chétotaxie, d'autre part, reste muette en présence des deux genres en question. La forme du corps (abdomen court, ramassé, plus large que le thorax, la coloration testacée (partielle ou presque totale), l'aspect du coude de la 4° nervure de l'aile (enfoncé, à sommet mousse ou subarrondi), l’épistome plus court et les grandes vibrisses insérées un peu plus haut, etc., sont lès seuls caractères, assez fragiles, qui distinguent Phwmosia. Les GS ont souvent quelques courtes soies sur la surface même de l’épistome, au-dessous de la terminaison des antennes : notre © de /k. bitincta porte une pareille soie. Tandis que les espèces africaines, cérulées, ont 4 soies dorso- centrales, les espèces asiatiques, testacées, n'en ont que 3, comme Lucilia. Le genre WNeopollenia B. B., lui aussi, a tout d'un P#u- mosia asiatique, sauf qu'il n'y a que quelques cils à l’origine de la 3‘nervure des ailes. Ces trois genres : Zucrilia R.D., Phumosia R.1). et Veopollenia B. B. sont donc, en résumé, très voisins. 21. — Bogosia Engeli Karscx. Un c' de Tananarive (LAMBERTON). Espèce assez répandue aussi dans l'Afrique tropicale et équato- riale, et paraissant bien être synonyme de 2. Antinorii RoND. La distinction établie par KARSCH nous semble aujourd’hui trop subtile, et ceci expliquerait pourquoi l’on ne retrouve plus l'espèce de RoNDANI. 22. — Deuteroclara n. gen. Fondé sur un © de Tananarive (LAMBERTON) ayant la taille et l'allure du genre Hermyia R. V., mais peint de noir et de jaune doré comme Paraclara BEzz. Front très saillant; 3° article des antennes long, étroit d’abord 14 — 208 — puis élargi, vers son extrémité, en fer de hache; pas de soies orbi- taires, mais une rangée externe de petits cils; palpes épais. Abdo- men n'ayant que des soies marginales assez courtes et espacées aux segments IIT et IV. Aïles avec la 1" cellule postérieure ouverte peu avant l'extrémité; le coude de Îa 4° nervure enfoncé en V et à sommet subarrondi, la nervure transversale apicale à peine cintrée ; la petite nervure transversale très rapprochée du bout de l'aile et située à peu près sur une ligne réunissant la terminaison de la 1° nervure et le point de jonction de la 5° nervure avec la ner- vure transversale postérieure; cette dernière légèrement flexueuse, couchée et parallèle au bord alaire. Chez ce ©, les pattes ont des griffes et des pelotes allongées; les fémurs postérieurs sont pourvus de quelques soies courtes, mêlées à la pilosité sur le bord inféro- externe, tandis que du côté inféro-interne il existe de nombreuses soies très longues et très fines sur plusieurs rangéès; les tibias correspondants avec une courte villosité égale, en avant. — D. regalis n. sp. ©. Front jaune doré, noirâtre au vertex et sur la large bande mé- diane; face blanche, une grande tache noire sur les joues de chaque côté de l'insertion des antennes, avec, au-dessous, un trait horizon- tal. Occiput noir marqué au milieu de 2 points blancs et, à droite et à gauche, d’une tache dorée. Tergum noir avec une assez large bordure dorée, interrompue seulement au milieu du bord antérieur; pleures noirs : un point blanc sur les mésopleures et une bande blanche horizontale en dessous. Scutellum et 1” segment abdo- minal noirs également, les angles postérieurs de ce dernier ainsi que les autres segments d’un doré obscur qui laisse entrevoir, sous certain jour, une faible bande sombre médio-dorsale. Tout à fait latéralement les segments apparaissent ferrugineux, ainsi que l'hypopygium en entier. Ventre brun-noir. Ailes peintes comme C/ara dimidiata B. B. et Paraclara magnifica BEzzr; cuillerons crème avec une fine bordure orangée; balanciers pâles avec la massue obscure. Pattes noires; reflet blanc aux hanches, atténué à la face externe des cuisses. Antennes et le chète, palpes, noirs. Taille : 14 millimètres. 200 — 23. — Besseria fossulata BEz1. Un © de Tananarive (LAMBERTON). 24. — Musca domestica L. Tananarive : un G'(LAMBERTON). 25. — Musca humilis WrED.? Même localité une © assez mal conservée. PALÉONTOLOGIE Sur la découverte de Téléosauriens tertiaires au Congo ('), PAR Louis DOLLO, Membre de l’Académie royale de Belgique, à Bruxelles (Musée). 1 Introduction. — 1. — En 1912, j'ai eu le plaisir de signaler à l'Académie les premiers restes de Æepéiles fossiles recueillis au Congo (). Depuis lors, des matériaux beaucoup plus importants du même groupe ont été ramenés en Belgique, et c'est de ceux-ci que je désire entretenir la Classe des Sciences aujourd’hui, dans cette com- munication préliminaire. 2. — Voici, d'abord, comment ils furent obtenus. L'intérêt des résultats fournis par l'étude d'anciens documents occasionnels sur la Faune paléocène de Landana (°) engagea () Communication faite à la Classe des Sciences de l’Académie royale de Belgique, dans sa séance du mois de juillet 1914. 2) L. Doro. Sur Les premiers restes de Tortues fossiles recueillis au Congo (BULLETIN DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE : CLASSE DES SCIENCES. 1912, p. 8). (5) L. Doro. Podocnemis congolensis, Tortue fluviatile nouvelle du Montien (Paléocène inférieur) du Congo, et l'Évolution des Chéloniens fluviatiles (ANNALES DU MUSÉE DU CoNGo BELGE. 1913. Vol. ], p. 47). — M. LERICHE. Les Poissons paléocènes de Landana (Congo) (ANNALES DU MusEE pu CoxGo BELGE. 1913. Vol. I, p. 67). — E. VincENT. Contribution à la Paléontolooie des Falaises de Landana (Bas-Congo) : Mollusques (ANNALES DU MUSÉE DU CONGO BELGE. 1913. Vol. I, p. 1). A M. le Docteur H. SCHOUTEDEN, Attaché au Musée du Congo belge, à Tervueren, près de Bruxelles, à faire entreprendre une Explora- tion méthodique de la Falaise de Landana, dans l’'Enclave de Cabinda, dès que les circonstances le permettraient. Ce qui arriva bientôt. M. le Docteur J. BEQUAERT, de Bruges, ayant été chargé d'une Mission botanique au Congo, M. Scou- TEDEN lui procura les moyens de se rendre à Landana, afin d'y examiner le gisement et d'y récolter de nouvelles collections de fossiles pour le Musée de Tervueren. Comme M. BEQUAERT s'était occupé antérieurement de Géologie, dans la métropole, il était, par conséquent, préparé aussi à cette seconde Mission. Et, ainsi qu'on va le voir, l'opération réussit au delà de toute espérance : il y a donc lieu de féliciter vivement M. SCHOUTEDEN de son initiative et M. BEOUAERT du succès de ses recherches. 3. — Outre la Sératigraphie, dont les éléments, relevés sur place par M. BEQuAERT, seront publiés par lui, à son retour, le natura- liste brugeoiïs a réuni de nombreux #ossz/es, qui sont déjà parvenus au Musée de Tervueren. 4. — Ces fossiles consistent en ossements de Æepériles, dents de Poissons et coquilles de Mo/lusques. Ils ont été distribués aussitôt aux mêmes paléontologistes que jadis, pour préparation, détermination et description. 5. — Les Reptiles comprennent des Crocodiliens et des Chélo- n1ens. 6. — Je ne parlerai, dans cette note, que des Crocodrliens. Il s’agit, en réalité, d'un squelette, presque complet (ou, du moins, représenté dans toutes ses parties essentielles : crâne et mandibule, colonne vertébrale, ceinture scapulaire et membres antérieurs, ceinture pelvienne et membres postérieurs, armure dermique), dont toutes les pièces proviennent d’un seul individu. Ces pièces sont accompagnées de dents de Poissons et de coquilles de Mollusques, qui étaient renfermées dans les blocs mêmes contenant les ossements, et d'où nous les avons extraites, lors du dégagement, dans les Ateliers du Musée de Bruxelles : elles fixeront, d'une manière indiscutable, l'âge géologique de notre Crocodilien. — 212 — Celui-ci est un 7é/éosaurien de 3"50 de long, et dont on appré- ciera tout à l'heure le haut intérêt #720rphologique et biostratigra- phique. 7. — La présente communication préliminaire a pour but de réserver au Musée de Tervueren la priorité et le éype de cette importante forme nouvelle, en attendant l'impression de mon mémoire définitif, qui ne pourra avoir lieu qu'après le retour de M. BEQUAERT. i 8. — Le genre et l'espèce étant inédits, je donnerai à notre Cro- codilien le nom de Congosaurus Bequaerti, pour rappeler, à la fois, son origine géographique et le vaillant explorateur qui l’a mis au jour. J'ajouterai encore que j'ai été heureux de pouvoir associer à cette remarquable découverte paléontologique le nom de l'œuvre géniale de notre grand Roi, LÉoroLD IT, auquel le Musée de Bruxelles doit également beaucoup. 2. Localité. — Les ossements du Congosaurus Bequaerti ont été recueillis, en un même endroit, à Zandana, dans l'Enclave de Cabinda. 3. Gisement. — 1. — En ce qui concerne la Sératigraphie, tous les ossements de notre Crocodilien ont été extraits de la couche n° 8 ,de la coupe relevée par M. BEQUAERT. Mais 1l faudra attendre le retour de ce naturaliste pour repérer exactement ladite couche par rapport aux autres terrains rencontrés: 2. — Pour le moment, M. M. LERICHE, Professeur de Géologie à l'Université de Bruxelles, qui a examiné les restes de /orssons contenus dans les blocs mêmes dont proviennent les ossements de notre Crocodilien, y a reconnu, notamment, les formes suivantes : 1. Odontaspis macrota, L. Agassiz, prémutation striata, T.C. Winkler, 2. Lamna appendiculata, L. Agassiz. Il en conclut que le gisement appartient au Montien (Paléocène inférieur) (°). () M. LERICHE. Les Poissons paléocènes de Landana, etc., p. 80. « L'association de l'espèce essentiellement crétacée, Zamna appendiculata, et de la forme Des dents de : 3. Mvyliobatis, sp. viennent confirmer l’âge tertiaire du dépôt. — D'autre part, M. E. VincenT, Docteur en Sciences natu- les à Bruxelles, n'a pu encore déterminer les Ao//usques qui accompagnaient notre Crocodilien, mais il a CTU, cependant, y retrouver le genre 7%ersitea, cantonné dans l’Éocène inférieur de l'Afrique (”). En outre, il n’a observé aucune espèce crétacée parmi les coquilles de nos blocs. 4. — Il résulte de ce qui précède que le gisement du Congo- saurus Bequaertri est incontestablement /ertaire. Comme les ossements de ce Reptile ne sont nullement remaniés, — et comme, au surplus, ils ne sont associés à aucun fossile secon- daire remanié, — il est également certain que notre Crocodilien a vécu à l'Époque tertiaire. 4. Détermination. — 1. — J'adopterai, ici, la Classification des Crocodiliens de l’illustre HuxLeY (°) : 1. Parasuchiens, 2. Mésosuchiens, 3. Eusuchiens. 2. — Le Congosaurus, par les caractères ci-après : 1. Vertèbres amphicæles, 2. Narines confluentes et terminales, 3. Crâne diplopalatin, appartient, sans conteste, aux Mésosuchiens. paléocène, Odontaspis macrota, prémut. sfriate, n’est connue que dans le Montien; elle existe dans le Montien du Bassin de Paris. comme dans celui du Hainaut. » L'existence d’une pareille association, dans les couches inférieures de la falaise de Landana, suffit pour conclure à l’âge montien de ces couches. » () Tunisie, Algérie, Maroc, Sénégal. Congo. () T. H. HuxLey. On Stagonolepis Robcrtsoni, and on the Evolution of the Crocodilia (QUARTERLY JOURNAL OF THE GEOLOGICAL SOCIETY OF LONDON. 1875. Vol. XXXI, p. 427). — 214 — 3. — Les Mésosuchiens comprennent deux Groupes éthologiques : 1. Longirostres, 2. Brévirostres. 4. — Les Mésosuchiens longirostres ont été divisés en trois familles : 1. Zeleosauridæ, . Metriorhynchide, 3. Pholidosauride. LS] 5. — Les Mésosuchiens brévirostres, de leur côté, doivent être scindés en quatre familles : 1. Goniopholide, 2. Atoposauridæ, 3. Bernissartidæ, 4. Notosuchide. 6. — Le Congosaurus est un Mésosuchien longirostre. Mais, d'après la nature de son Asmure dermique : = ° , Ô . 1. Quatre rangées longitudinales de plaques dorsales: 2. Plaques ventrales quadrangulaires et imbriquées; il ne peut rentrer dans aucune des familles connues. Je le considère donc comme le type d’une famille nouvelle : 4. Congosauride. 5. Rapports et différences. — 1. — Il est particulièrement intéressant de comparer le Congosaurus, DOLLO, 1914, à trois autres Crocodiliens : 1. Dyrosaurus, Pomel, 1894. , 2. Thoracosaurus, Leïidy, 1852. 3. Bernissartia, Dollo, 1883. 2. — Nous commencerons par le /yrosaurus des Phosphates de Tunisre ('). (*) A. THEVENIN. Le Dyrosaurus des Phosphates de Tunisie | ANNALES DE PALÉONTOLOGIE. 1g11. Vol. VI, p. 95). Ce Mésosuchien longirostre se sépare nettement du Congosaure par : 1. L'absence d'armure dermique. 2. Le museau plus allongé (°, du crâne, au lieu de * ;). 3. Les zasaux entrant dans le contour des narines (au lieu d'en être isolés par une longueur égale à ‘/, du museau). 4. La symphyse mandibulaire plus étendue (°/; du crâne, au leudes”): 5. La suture palalo-maxillaire tronquée et dentelée en avant (au lieu de former un angle aigu complet à limites rectilignes). 6. Les crocs prémaxillaires les plus antérieurs, qui sont les plus puissants (au lieu d’être les plus faibles). 7. Les neurapophyses lächement unies aux centres vertébraux (au lieu d'y ètre solidement attachées, la suture neuro- centrale disparaissant même, chez le Congosaure, à partir de la 7° caudale). 3. — Passons au 7horacosaurus du Montien de la { pagne (”). Cet Eusuchien longirostre est caractérisé par : 1. La présence d'une armure dermique. 2. Un crâne de 0"65 environ. 3- Un ruseau légèrement plus allongé que celui du Congosaure (£/; du crâne, au lieu de * ;), et, en outre, spatuliforme. 4. Les zasaux isolés des narines par une longueur de plus de ‘}, du museau (au lieu de ‘/,), et seulement en contact avec les prémaxillaires (au lieu d’être pincés dans la suture interprémaxillaire). 3. La suture palato-maxillaire avec un ressaut en fer de pertui- sane (au lieu de dessiner simplement un angle aigu à sommet antérieur). 6. Les crocs prémaxillaires les plus antérieurs, qui sont les plus puissants (au lieu d’être les plus faibles). ham- Ainsi, avec une taille et une longueur de museau sensiblement les mêmes, — le Thoracosaure (d'ailleurs Eusuchien, et non Méso- (x) P. GERVAIS. Zoologie et Paléontologie françaises. Paris, 1859; p. 447. — E. KOKEN. Zhoracosaurus macrorhynchus aus der Tuffkreide von Maastricht (ZE1T- SCHRIFT DER DEUTSCHEN GEOLOGISCHEN GESELLSCHAFT. 1888. Vol. XL, p. 754). — 2160 — suchien) est un autre Longirostre que le Congosaure, — par sa spatule, ses nasaux, sa suture palato-maxillaire et ses crocs pré- maxillaires. Il nous représente un développement indépendant : c'est un cas de Convergence. 4. — Nous arrivons au Bernissartia du Wealdien du Hai- naut (”). Ce Mésosuchien brévirostre se fait remarquer par la nature de son : Armure dermique : 1. Quatre rangées longitudinales de plaques dorsales ; 2. Plaques ventrales quadrangulaires et imbriquées. En raison de cette Armure dermique, si spéciale pour un Croco- dilien du sous-ordre dont il s’agit : . Bernissartia, parmi les Mésosuchiens brévirostres, est l'équivalent de : 2. Congosaurus, parmi les Wésosuchiens longirostres. 6. Dimensions. — Comme nous l'avons dit plus haut, le Cougo- saurus mesurait 7,50 zètres de long. Voici, d'ailleurs, les dimensions de quelques parties caracté- ristiques : M Longueur du crâne . . . NTOES ne du museau (au- de An Es or Het 23 LS] 3. Largeur du museau (au-devant des orbites) . 93 4. Longueur de la mandibule. . . . 0618 5. Longueur de la symphyse naine RD 6. Longueur de l’humérus. 292 HAPONCUUROUMÉNUNEEN PNR RUE O1 7. Biostratigraphie. — 1. — Le Congosaurus, étant en place dans le Montien (Paléocène inférieur) de Landana, et appartenant () L. Doro. Première note sur les Crocodiliens de Bernissart (BULLETIN DU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BELGIQUE. 1883. Vol. IT, p. 309). aux Mésosuchiens, — nous avons, ici, le cas d'un type de CYroco- dilien secondaire persistant à l'Époque tertiaire. En d’autres termes, le Congosaurus, au point de vue des idées courantes, constitue un véritable anachronisme géologique. 2, — Ce n'est pas la première fois qu'on signale des 7#/60- sauriens tertiaires en Afrique. M. A. THEVENIN, Maître de Conférences à la Sorbonne, a déjà fait connaître le Ayrosaurus des Phosphates de Tunisie comme provenant de l'Éocène inférieur ('). Cependant, la position stratigraphique de ce Crocodilien a été, et est encore, discutée (°). 3. — Grâce au Congosaurus, l'hésitation n’est plus possible : les Mésosuchiens ont, certainement, continué à vivre, sur le Continent africain, au début de l'Époque néozoique. En effet, nous avons reçu les ossements de ce Reptile encore engagés dans des blocs de la gangue naturelle, d'où nous les avons retirés nous-mêmes. Ils ne portaient aucune trace de reantement, et la conservation parfaite de pièces particulièrement délicates, qui sont absolument intactes, montre que le Congosaure est bien contemporain du dépôt qui le contenait. Enfin, les blocs mêmes renfermant les ossements ont livré des fossiles caractéristiques, Poissons et Mollusques, qui ne laissent aucun doute sur l’âge tertiaire du terrain. Cette fois, la démonstration est faite. 4. — L'existence de Zinosauriens tertiaires est une tout autre question, du moins pour le moment. Car elle dépend du point de savoir s'il faut placer la Formation de Laramie, ou les Ceratops Beds, à la fin du Secondaire ou au commencement du Tertiaire. () A. THEVENIN. Swr la persistance d'un type de Reptile secondaire au début du Tertiaire (COMPTE RENDU SOMMAIRE DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. 1911; pp. 136 et 166). (°) F. Nopcsa. Remarques au sujet de la note de M. Thevenin sur le Dyrosaurus (COMPTE RENDU SOMMAIRE DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE. 1911; p. 162). Lors d’une récente visite au Musée de Bruxelles, l’auteur m'a déclaré maintenir son interpretation. P— Problème qui reçoit une solution différente de la part des paléo- zoologistes et des paléobotanistes ('). Ce qui se comprend, puisque les Epoques : 1. Néozoïque, 2. Mésozoïque, . Paléozoïque, LU) ne correspondent pas éxactement aux Epoques : HA . Néophytique, . Mésophytique, . Paléophvtique, Le] 5 les Végétaux étant toujours en avance sur les Animaux dans leur Évolution EE À cause de quoi on trouve des associations contemporaines de Végétaux à facies tertiaire et d'Animaux de type secondaire. 5. — Naturellement, quand nous parlons de Zé/éosauriens ter- haïres, ce n'est pas de cela qu'il s’agit. Avec les meilleures autorités géologiques, nous mettons le Danten au sommet du Secondaire. Et le Montien à la base du 7ertiaire (”). Le Congosaurus est donc bien /ertiaire, sans ambiguïté possible. 6. — D'ailleurs, on ne voit pas pourquoi, puisque : 1. Les Æusuchiens, qui ont disparu de l'£wrope depuis le P/io- cène, Se sont conservés en Afrique jusqu'à l'Æolocène, 2. Les Mésosuchiens, qui ont disparu de l’Europe depuis le Crétacé, n'auraient pu se conserver en Afrique jusqu'au Paléocène. () H. FE. OsBorN. 7%e Age of Mammals. New-York, 1910; p. 100. — F. H. KNowLtTon. 7%e Stratigraphic Relations and Palæontology of the & Hell Creer Beds », « Ceratops Beds » and Equivalents, and their Reference to the Fort Union Formation (PROCEEDINGS OF TEE WASHINGTON ACADEMY OF SCIENCES. 1909. Vol. XI, p. 179). (*) W. GoTHAN. Ucber eine wenig bekannte Fundamentaltatsache der Palaeobotanik (ZE1T- SCHRIFT DER DEUTSCHEN GEOLOGISCHEN (GGESELLSCHAFT. 1912. Vol. LXIV, p. 262). (3) E. HAUG. Zraité de Géologie. Paris, 1908-1911. Vol. II, pp. 1170 et 1418. L'Afrique aurait, simplement, une tendance à garder ses Cro- codiliens plus longtemps que l'Europe. Pour quelle raison? Probablement pour des causes diverses dans les différents cas : Climat plus favorable, ou moindre Concurrence vitale (prolongation de l'existence des Mésosuchiens par l'appa- rition plus tardive des Eusuchiens ?). 7. — Au surplus, nous ne pouvons considérer la #7 de l'Époque mésozoique comme une catastrophe. La continuité de la Vie d'une époque géologique à la suivante ne saurait plus être mise en doute aujourd’hui. Les changements profonds qui ont conduit à la création de l'Époque néozoïque ont donc dû consister, notamment, en des Extinctions, non simultanées, mais successives, peut-être ramassées en un temps géologiquement assez court. C'est ainsi que, en Belgique, par exemple : 1. Les Zchthvosauriens, d'abord, #17anquent dans le Sénonien inférieur, alors que les Plésiosauriens, les Mosasauriens et les Dinosauriens persistent. Puis : 2. Les Plésiosauriens, ensuite, #1anquent dans le Maestrichtien, alors que les Mosasauriens et les Dinosauriens résistent encore (°). Enfin, en Danemark : 3. Les Mosasauriens et les Dinosauriens, à leur tour, manquent dans le Danien (°). Dans ces conditions, il n’est pas surprenant qu'un groupe de Reptiles secondaires ait pu déborder sur l'Époque tertiaire, et qu'il y ait des Zé/éosauriens tertiaires au Congo. () L. DorLo. The Fossi! Vertebrates of Belgium (ANNALS oF THE NEW YORK ACADEMY OF ScrENCEs. 1909. Vol. XIX, p. 105). (?) N. V. UssixG. Dänemark \G. STEINMANN und ©. WiLCKENS. ÆZandbuch der regionalen Geologie. Heidelberg, 1912. Vol. I, 2, p. 13). 8. — Un dernier mot : il y a des Æusuchiens mmésozoïques, pourquoi n'y aurait-il pas de Mésosuchiens néozoïques ? 8. Description. — La description détaillée du Congosaurus Bequaerti, avec les illustrations et les commentaires nécessaires, paraîtra, ultérieurement, dans les Annales du Musée du Congo belge, — en même temps que les travaux de MM. LeriCHE et VincENT sur les Faunes ichthyologique et conchyliologique recueil- lies lors de la nouvelle Exploration du gisement de Landana, — dans les mêmes conditions que les Aatériaux pour la Paléonto- logie du Bas- et du Moyen-Congo déjà publiés. Une Introduction stratigraphique de M. BEOUAERT accom- pagnera ces trois mémoires. MISSION STAPPERS AU TANGANYKA-MOERO HYDATICUS STAPPERSI NOV. SPEC. (DYTISCIDAE) R. PESCHET Hydaticus Stappersi nov. sp. Forme largement ovale, courte; corps épais, très convexe, presque gibbeux. Tête noire, largement flave en avant; pronotum court, noir, largement bordé de jaune latéralement, bordure atteignant les angles antérieurs, séparée des angles postérieurs par un liséré de la couleur foncière; scutellum et élytres noirs, ceux-ci ornés de deux bandes longitudinales latérales et d’une tache antéapicale jaunes; bande externe assez large à la base, sub- humérale dans son premier tiers, puis infléchie en dedans, et progressivement rétrécie jusqu’au delà du milieu de la longueur totale de l’élytre; bande interne plus étroite, parallèle à la suture, limitée extérieurement par la ligne discale externe ponctuée, et s’amincissant graduellement pour se terminer un peu avant le milieu de l’élytre; tache antéapicale petite, subtriangulaire. Réticulation très fine, assez confuse, mêlée de points rares, plus nombreux sur le pronotum. Série discale interne des élytres bien marquée, surtout dans les deux premiers tiers de sa longueur, l’externe obsolète, irrégulière, interrompue. Dessous brun ferrugineux, très finement réticulé, presque imponctué; pattes antérieures et intermédiaires ferrugineux clair, les postérieures rem- | t [e] LL brunies; base des épipleures et de l’apophyse prosternale et bords latéraux du prosternum largement marqués de roux. Antennes et palpes roux. Q : Prothorax sans corrugations latérales. o : Inconnu. Longueur : 16 millimètres; largeur : 9 millimètres. Type : 1 individu ©, in Collect. Musée du Congo belge. Habitat : Congo belge : Tanganyka-Moero (D' STAPPERS). Cette espèce appartient au groupe des //ydaticus madagasca- 11ensts AUBÉ, vz/{1co/is RÉG. et bivittatus CASTELN. Outre son système de coloration, elle en diffère essentiellement par sa forme bien plus courte, plus dilatée, très épaisse et fortement convexe, rappelant, peut-être avec plus d’exagération encore, celle de l'Aydaticus Bowringt CLark, d'Asie. LES PHEIDOLE DU GROUPE MEGACEPHALA (FORMICIDAE) PAR C. EMERY JE me suis proposé, en entreprenant cette étude, de reviser en partie les espèces du genre Pherdole, qui forment un groupe natu- rel autour de l'espèce cosmopolite, 24. r1egacephala KF. En faisant ce travail, je me suis bientôt aperçu de la nécessité d'une étude préliminaire des variations de la forme de la tête des soldats, selon la taille des exemplaires. Cette caste paraît, quand on n'y regarde pas de près, assez constante dans la forme du corps, excepté dans un petit nombre d'espèces chez lesquelles on a reconnu tous les passages de la caste des ouvrières proprement dites à celle des soldats. Mais la caste des soldats n'est pas aussi immuable qu'il ne semble, du moins dans beaucoup d'espèces; il n'y a pas, en général, un passage graduel de formes d'une caste à l'autre, mais les membres de la caste des soldats sont différents de grandeur et surtout la forme de la tête s'en ressent. La taille des soldats, et par conséquent la forme de leur tête, varie selon les fourmilières et peut-être selon les localités, plus ou moins favo- rables au développement des soldats, sans qu'il v a lieu de distin- guer wéilement dans l'espèce des races ou des variétés, du moins à mon avis. 15 Il y a au moins quarante ans de cela, je découvris à Portici, sous une pierre, une fourmilière naissante de 24. pallidula, composée d'une reine, d'un ou deux soldats et d'un petit nombre d'ouvrières. Je conserve encore dans ma collection une brochette qui comprend un soldat, le plus petit que j'aie vu. Les ouvrières étaient aussi fort petites. La tête du dit soldat, comparée avec un soldat petit, mais normal, de la même localité, montre les différences principales suivantes : ; a) Le bord antérieur beaucoup plus étroit que le bord pos- térieur ; b) L'encoche occipitale beaucoup moins profonde ; c) Les yeux placés relativement plus en arrière; d) Le scape relativement plus long. Les trois dernières différences se remarquent aussi, si l’on com- pare un petit soldat avec un plus grand. Ceci montre que la tête du soldat se développe par l’accroisse- ment successif de la partie occipitale, d’abord en largeur, ensuite en longueur, les lobes occipitaux devenant saillants. Cet accrois- sement occipital a pour effet de donner place aux énormes muscles des mandibules pour se développer, d'abord en leur accordant une ample surface d'insertion, ensuite une plus grande longueur de fibre. Les mandibules suivent en retard l’évolution de leurs muscles; l'accroissement des mandibules détermine l'élargissement de la tête au bord antérieur (fig. 1). Le soldat de la 2%. capensis est bien plus multiforme que celui de pallidula : il v à, paraît-il, du moins chez une forme de cette espèce, des transitions insensibles et normales entre l’ouvrière et le soldat, comme on verra par la suite. Les mêmes lois de dévelop- pement de la tête gouvernent cette espèce, comme toutes les formes du groupe (fig. 9, I-IV). J'ai artihiciellement composé une série de têtes avec des exem- plaires de Ph. megacephala punctulata, allant de l'ouvrière au plus grand soldat. Cette série simule parfaitement une transition normale, comme on en trouve chez certaines espèces, sur lesquelles M. Forez a fondé le sous-genre qu'il a nommé A//opheidole. Seu- lement, chez la PX. megacephala punctulata, les individus inter- + médiaires entre l'ouvrière et le soldat sont extrèmement rares (fig. 6, a). La tête de l’ouvrière est de même sujette à varier de longueur et surtout de largeur; chez Ph. megacephala et d’autres, le bord occipital n’est droit que sur une petite portion de son étendue, et cette portion est particulièrement variable; le rebord relevé du trou occipital n'est ordinairement bien visible, c’est-à-dire saillant, que chez les petits exemplaires, lorsqu'on regarde la tête par en haut; chez les grandes ouvrières de la même forme, où le bord postérieur de la tête est rectiligne sur une plus grande étendue, ce rebord n’est pas apparent. Les Fourmis sont sujettes à varier par des causes connues ou inconnues, qui affectent toute la population d’une fourmilière. C'est ce que je voudrais appeler « variété de fourmihière » (le terme n'est pas nouveau, mais je ne sais qui l'a employé pour la première fois). Ces variétés méritent-elles d'être baptisées d’un nom latin, indélébile dans la nomenclature zoologique? Je pose la question en général, sans la résoudre. Cependant, en particulier, il y a des causes, occasionnant des variétés de fourmilières, qui sont transitoires et dépendent, par exemple, du stade de développement de la société des Fourmis; en conséquence, je pense que ces dernières variétés ne devraient pas être nommées : par exemple, dans une fourmilière naissante, l’on ne rencontrera que de petites ouvrières, et ces ouvrières offriront des caractères particuliers; elles auront surtout la tête petite et étroite et le corselet étriqué. Quand il s'agit de Fourmis dimorphes, comme les /%erdole, les choses se compliquent. La fourmilière naissante de 24. pallidula décrite plus haut en donne un exemple; non seulement les ouvrières étaient petites, mais les soldats aussi. Si ces Fourmis avaient été collectées dans un pays lointain et mal connu, elles eussent fort risqué d'être décrites comme variété, sous-espèce où même comme espèce nouvelle. Eh bien, je ne puis me défendre de soupçonner que certaines variétés ou sous-espèces de PAerdole, qui ont pour caractères distinctifs la petite taille des ouvrières et des soldats et la faible échancrure occipitale de la tête de ceux-ci, ne soient établies sur des individus de fourmilières naissantes ou cachectiques. Par exemple, dans le groupe qui m'occupe, 24. punctulata giet- lent For., sur une fourmilière naissante ou mal nourrie de Ph. picata For. (fig. 8). De même des formes extraordinairement grandes de soldats dues à des conditions favorables de nutrition, comme /#. capensis var. dreger EMERY, Ph. pallidula var. tristis For. Je regarderai ces formes comme de simples variétés, en attendant que des observations ultérieures aient démontré la vérité de mes suppositions. Dans la phase actuelle de l’entomologie, et de la zoologie en général, qui tend à distinguer les formes plus que de raison, il est prudent de faire ses réserves, tout en préparant les matériaux pour la synthèse qui aura lieu sans doute dans l'avenir. Pour le moment, on ne saurait mettre un nom de variété en synonymie, sans s'attirer le reproche de confusionnaire. Ph. pallidula Ny1., 1849 (Myrrmica). Myrmica megacephala LosANA, 1834 (nec. F.). - Myrmica subdentata MAYR, 1952. Var. Æmeryt KRAUSSE, 1912, Intern. Ent. Zeitschr. Guben, vol: 6, p. 169, A O0. Var. #istis For., 1905, Ann. Soc. Ent. Belse., vol. 51, p. 204, 2.6: Subsp. #zs#rs (part.) SANT., 1908, Ann. Soc. Ent. Fr., vol. 77, p'521, do. 6 (err.xs): Var.? syabiotica WaAsm., 1909, Biol. Centralbl., vol. 29, p. 693; vol. 30, p. 515; © S'; an sp. distinguenda? Subsp. arenarum RuzskY, 1905, Formic. Imp. Ross., vol. 1, p. 647, 4 © Ph. pusilla? May, 1870, Vovage Fedschenko. Ph. megacephalo-pallidula? EMERY et FOREL, 1879. Var. ortentalis, n. Ph. pallidula Ruzsky, 1905, I. c., p. 643, fig. 163, 164, 4 SG GC} Var. Xoshewnikovi RuzskY, 1905, I. c., p. 648, 1 G. Var. recticeps For., 1909, Bull. Soc. Vaudoise Sc. N., vol. 45, DR OIIS Ph. capensis EmErY, 1891, Expl. Se. Tunisie, Formic., p.13 (nec Mayr). Subsp. #zséis (part.) SANT., I. c. Dans la sous-espèce typique et ses variétés, la forme de la tête du 2 et de l'©Q reste la même, comme le montrent mes figures (fig. r). FiG. 1. — Ph. pallidula palliiula : têtes de 2] de différentes tailles. z et de deux O à, c: I, var. tristis; IL. III, IV, forme typique d'Italie; IV et c apparte- naient à la fourmilière naissante décrite dans l'introduction de cette étude. Les 2 ont la tête (sans les mandibules) presque exactement aussi longue que large, à peu près d'égale largeur devant et derrière, avec les côtés peu arqués. Les © ont la tête un peu plus longue que large (environ 5 de longueur sur 4 de largeur), presque carrée en arrière des yeux, c'est-à-dire avec les bords latéraux et le bord postérieur à peu près droits, mais avec les angles postérieurs arrondis. Je regarde comme typiques les exemplaires d'Italie, blonds ou bruns, les variations de couleur étant, à mon avis, insuffisantes pour fonder là-dessus des variétés nommées; j'avais remarqué autrefois à Naples que les variétés de couleur foncée habitaient les endroits ombragés, les variétés claires, les endroits ensoleillés. Je ne crois pas, maintenant, que la coloration plus ou moins . foncée suive une règle aussi simple, mais je pense qu’en tout cas elle est fonction du climat et de la manière de vivre. Une variété foncée fort petite est indigène de la Sardaigne : c'est ce que M. le D' KRAUSSE a nommé récemment var. erzeryt; mais on trouve dans la même île des 2 tout aussi petits et de couleur claire. La variété en question est tout à fait insignifante ("). Au contraire, une variété foncée, remarquablement grande, se trouve en Tunisie et en Algérie : c’est ce que M. FoREL a appelé var. #1stis. Je lui rattache une forme plus claire du Portugal. M. SanrscHI considère #1s/is comme une sous-espèce et donne une description détaillée avec figures des différences. Je ne saurais voir dans ces différences autre chose que l'expression d’un déve- loppement pour ainsi dire excessif. Mais M. SANTSCHI paraît avoir confondu, sous le nom de #7s#4s, deux formes distinctes : 475775 For. et rechceps For. La sous-espèce typique avec ses variétés habite tous les pays qui sont baignés par le bassin occidental de la Méditerranée en Europe et en Afrique. Je n’en ai pas vu d'Égypte ni de la presqu'île des Balcans. Dans l’Europe méridionale, la station la plus orientale paraît être Trieste (voir plus loin la distribution de la var. o7eu- talis); en Afrique, la limite vers l’est est inconnue. Une forme très intéressante, mais problématique au plus haut degré, est celle que le P. Wasmanx a appelée Ph. symbiotica et que l’auteur considère comme une espèce parasite ou symbiotique. Voici de quoi il s'agit : un correspondant de WASMANN, ayant ouvert une fourmilière de 24. pallidula (à Barro, en Portugal), y trouva cinq exemplaires parfaits et un nymphe d'une forme singu- lière, aptère, à gastre développé et un certain mombre de nymphes de mâles. Il paraît qu'il n'y avait pas de reine, ou du moins le collecteur n'avait pas pu la trouver. WAsmanN décrivit les exemplaires extraordinaires comme © (:) D’après le code de nomenclature, vraiment draconien, de la Société Entomologique américaine, le nom de cette variété ne pourrait pas être valable, parce qu’il existe ante- rieurement-une espèce PA. Emeryi May. — 220 — ergatoïdes d'une espèce symbiotique, et attribua les nymphes © à cette même espèce; supposant que les © et les d'en question fussent parasites des 2 et des © de pa/lidula. Cette hypothèse est admissible, mais elle est loin d'être prouvée. Wasmanx donne pour preuve de son assertion, que les G' de sy- biotica laissent reconnaître des différences dans la structure des antennes, par rapport à pa//idula : notamment, le premier article du funicule n'est pas aussi renflé et le dernier est proportionnelle- ment plus long. Je trouve des caractères semblables chez un © de var. 41sts de Tunisie et chez des ©‘ du Portugal, pris avec des Q normales ailées; par conséquent, ces d' ne prouvent rien en faveur de la thèse de WAsMAnNN. L'exemplaire figuré par l'auteur présente une ressemblance frap- pante avec les individus de 24. absurda For., que j'ai figurés comme © ergatoïdes, et qui se sont trouvés être des © ou des 2 infestés de ermis. J'ai communiqué cette idée à M. WasMaNN, qui a eu l’obligeance de rendre transparent un de ses exemplaires au moyen de l'essence de cèdre, afin de permettre de voir au microscope les circonvolutions du ver supposé. Le résultat a été complètement négatif; donc il n'y a pas de Mermis dans la PA. syzrbiotica. Une autre supposition serait que les © symbiotiques de WASMANN sont des © ergatoïdes de substitution, destinées à rem- placer la reine morte. J'émets cette hypothèse, ayant observé que dans un nid artificiel de essor barbarus minor ER. ANDRÉ, sans reine, mais pourvu de beaucoup de petites larves, il a été élevé une © normale, issue d'une de ces larves, et plusieurs nymphes de ©, issus d'œufs déposés par les G. La seule différence est que, dans le cas de PA. symbrotica, les Q ne sont pas normales, mais ergatoïdes. Mon hypothèse est susceptible de vérification expéri- mentale. Les © du nid de Barro seraient donc, d'après mon expli- cation, issus d'œufs parthénogénétiques déposés par les © ou, plus vraisemblablement, par les 2 du nid même, et non des Fourmis parasites. La forme typique de P#. pallidula ne se trouve pas en Asie; M. Ruzsky ne l’a pas connue : ce qu'il décrit et figure comme — 230 — type de pal/lidula est une forme inédite, que j'appellerai var. orten- talis et qui se rattache de près à ce que Ruzsky a désigné comme var. arenarun (fig. 2). J'élèverai la forme arenarum au rang de sous-espèce, subordon- nant à cette sous-espèce la var. ortentalis. Le 7 de cette sous-espèce a la tête beaucoup plus allongée que celle du type, plus rétrécie en arrière, les côtés plus arqués, les lobes occipitaux (surtout chez les grands exemplaires) plus sail- lants et plus arrondis. Chez les petits 2, la tête est beaucoup moins allongée (aussi longue que large). Le scape est plus court, relativement à la longueur de la tête, chez les grands individus, mais plus long absolument, même chez les petits individus. FiG. 2. — PA. pallidula arenarum : a, type de la subsp. : cotype de M. Ruzsky; ë, c, d, var. ortentalis : 8, I, le plus grand 2] de Crète; III. petit 2! d'Umago: c, 2] de la variété à tête profondément échancrée; d, & de Crète. La tête de l'O est moins largement tronquée par derrière, les angles postérieurs plus arrondis; le scape dépasse le bord occipital d'un tiers de sa longueur, c'est-à-dire beaucoup plus que chez le type. Le corselet et les nœuds du pédicule sont à peu près comme chez le type; les épines de l’épinotum sont souvent plus longues que chez le type de pa/lidula (”). Les exemplaires typiques de cette forme, qui est propre aux (*) Mayr (Voyage FEDISCHENKO) dit que les Pheidole de l'Asie centrale (qu'il determine pour pusilla) sont en quelque sorte intermédiaires entre pa//idula et pusi/la; FOREL et moi avons exprimé cela dans notre « Catalogue des Formicides d'Europe », par le nom : megacephalo-pallidula. MAYR avait probablement en vue la subsp. arenarum, dont l’ouvrière a les épines de l’épinotum ordinairement plus longues que le type pa//dula. plaines de sable du désert, sont de couleur brun foncé ou brun marron; la tête du 2 est plus claire, rouge-jaune plus où moins brunûtre. Région transcaspienne, Turkestan. Des exemplaires typiques de la subsp. arenarum on passe à des formes plus claires, qui sont répandues dans tout l'Orient : je les désignerai par le nom de var. orientalis (fig. 2, Ô). Le 2 a, en général, la tête un peu moins allongée que chez arenarum, mais ce caractère varie : chez certains 2 d’Istrie et de Dalmatie (fig. 2, c), la tête est remarquablement rétrécie en arrière et l'encoche entre les lobes occipitaux est très profonde (”). Chez les exemplaires de Crète, les épines de l'épinotum sont à peu près rudimentaires. Presqu'île des Balcans et îles grecques, Crète, Chypre, Svrie, Asie centrale, Caucase, Crimée (Ruzsky). Dans le Caucase, d’après Ruzsky, cette Fourmi se trouve jusqu'à 6,000 pieds d’aititude. La mer Adriatique paraît séparer cette forme du type de l'espèce. M. le D' K. Wozr, de Trieste, m'a communiqué une série nom- breuse et très intéressante de /#erdole d'Istrie et de Dalmatie : de l'étude de cette série, il résulte que la P#. pallidula pallidula seule se trouve encore dans les environs de Trieste; plus au sud, à partir d'Umago et de Rovigno, on entre dans le domaine exclusif de la var. ortentalis. Var. koshewnikovi Ruzsky. Je possède un cotype que je tiens de l'auteur. Le 2 diffère des formes précédentes par la tête nota- blement plus courte (à peu près comme pa/Zdula pallidula) et la sculpture plus faible; les stries du devant du front sont remar- quablement fines et serrées. Épines de l'épinotum relativement longues. Selon Ruzsky, le scape est moins épaissi que chez sa pallidula (— var. ortentalrs), la tête est de forme différente, avec () On trouve, rarement, des 2], provenant des contrées habitées normalement par la var. orientalis, ayant la tête à peu près de la forme de pa//idula pallidula; on pourrait supposer que se soient effectivement des représentants du type de l'espèce, mêlés à la var. ortentalis ; mais les © qui les accompagnent ont la tête conformée comme chez pa//idula arenarum et sa Var. orientalis ; par conséquent, je pense que ces exemplaires sont des 2] anor- maux de var. orientalis. 232 — les côtés plus arrondis et l’échancrure de l'occiput plus profonde. Je n'ai trouvé aucune différence dans le scape; quant à la forme de la tête, les différences m'ont paru insignifiantes ('). L'O ne diffère pas de l’G de la subsp. arerarum typique. M. Ruzsky considère cette Fourmi comme £ sous-espèce : vu la variabilité de la forme de la tête du 2} (voir la note à la var. orzentalis , je ne saurais en faire qu'une variété. Cette Fourmi a été décrite sur des exem- plaires provenant du Gouvernement de Semir- jetchensk (au sud du lac Balchasch); elle à aussi été capturée plus au sud (Bekljar-bek, à 42° de latitude) par M. le Prof" SAHLBERG. Var. recticeps For. (fig. 3). M. SaNTsCHI paraît avoir confondu cette FIG. 3. — a, var. recti- f RE] 3 Diche ; AA “ps: le] allletla 10rme avec la var. #is#is : pourtant le con- ÿ 6 se rapportent ala tour de la tête du 2 est très différent. Je fourmilière naissante l'avais autrefois, improprement aussi, déter- décrite. Re > : minée Ph. capensis. Elle a, en effet, une res- semblance superficielle avec cette espèce par la tête du 2 allongée et à côtés parallèles; mais le scape est beaucoup moins court et le pronotum n'a pas les larges épaules de la P#. capensis MaAyr. Le 2 mesure jusqu'à 5 millimètres de longueur et a la tête plus (*) Je donne ici un extrait de la description de RuZsKy, d’après la traduction (inédite) en allemand de M. KaRAWAIEW : « Soldat : La tête est plus grande que chez P}. pa/lidula et megacephala et d'une autre forme: elle est rétrécie en arrière et en avant (un peu plus en arrière qu’en avant), les côtés arrondis: l’encoche de l’occiput est plus étroite et plus profonde que chez pal/idula et megacephala. Le scape est très peu dilaté à l'extrémité moins que chez pallidula. La surface antérieure supérieure des mandibules n’a pas de rides distinctes, mais seulement des points; elles n’ont de rides que près de la base et sur le bord extérieur. Les rides longitudinales du devant de la tête sont droites, régulières, avec inter- valles égaux qui sont couverts, dans l’espace entre les yeux et les arêtes frontales, de rides extrêmement faibles et fines (chez pa//idula et megacephale, ces rides sont beaucoup plus grossières et saillantes). Les épines sur l’épinotum sont aiguës et plus grandes que chez pallidula. La sculpture et la forme du corselet comme chez pa//idula, seulement le méso- notum moins convexe. Corselet et pédoncule bruns; tête brun rouge, bords des mandibules et de l’épistome noirâtres; gastre brun foncé; membres brun clair. Poils comme chez pa//i- . dula. Longueur : 4-4.5 millimètres. longue que chez pallidula pallidula (maximum 1°"8 X 1"°6), les lobes occipitaux plus saillants et par conséquent l’encoche médiane plus profonde; mais les côtés sont peu courbés, bien moins que chez la var. ortentalis. Le reste du corps est à peu près comme chez la var. éristrs. L'S se distingue de pallidula pallidula surtout par la longueur relative plus grande du scape. La couleur de l'G varie du brun- jaune au brun-marron; celle du X} est généralement jaune-roux. Le scape est plus long que chez pallidula pallidula, un peu plus court que chez var. ortentalrs. La © a la tête plus allongée que la © de var. #rsts. M. SANTSCHI m'a communiqué une brochette comprenant un ? et plusieurs ©, qu'on pourrait prendre pour une variété minime de cette forme, et qui n'est, à mon avis, qu'un échantillon d'une fourmilière naissante. Le 2} mesure 3°"3 : tête sans mandibules (1°%2 X 1 millimètre). Ces échantillons sont exactement compa- rables aux /#%. pallidula pallidula de ma collection, décrits plus haut. Ph. jordanica SauLcy, 1874 (fig. 4, a, à, c). Ph. megacephala jordanica EMERY, 1889. Ph. sinaitica WAsm., 1894, Verz. Myrmecoph. Termitoph. Arthrop., p. 119 (nec Mayr). Ph. sinaïtica latifrons Mayr, 1903, Res. Swed. Exp. White Nile/ mor no NN O0ReLo: Ph. Schinitzt For., 1911, Rev. Suisse Zool., vol. 19, p. 4 1 © ©. = 55) FiG. 4. — a, 8, c, Ph. jordanica : a, 2] type de la collection DE SAULCY ; 6, grand exemplaire de Khartum; c ©, d, e, Ph. sinaitica, cotypes du Musée de Vienne. Cette espèce a été l’objet de trois descriptions successives. Je possède le type de la collection DE SaurcCY, auquel la description de Mayr et celle plus récente de M. FoREL s'appliquent parfaite- ment. La première est comparative à P4. sinaïtica; la dernière à Ph. pallidula : elle est, en effet, intermédiaire entre ces deux espèces. Elle a les antennes plus longues que pal/lidula et plus courtes que s/zattica. J'ai examiné des exemplaires 2 et 5 de Palestine, de Cyrénaïque et de Khartoum. Je renvoie le lecteur surtout à la description de FoREL; je figure seulement la tête du 2 et de l'O. La tête du } varie quant à la largeur, selon que l’on a sous les yeux des exemplaires de différentes tailles. Le type de DE SAULCY est petit; le } de Khartoum, dont je figure la tête, est le plus grand que je connaisse; à part cela, j'ai vu un exemplaire plus petit que le type. Cette Fourmi a été capturée en Palestine, en Égypte (Mayr), à Khartoum (KaRAwAIEw) et en Cyrénaïque (FroR1). Ph. sinaitica MaAyr, 1862; le même, 1903, Res. Swed. Exp., etc., PO: Var. Santschii For. Ph. Santschit For., 1907, Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 51, p- 204, } G. Cette Fourmi (fig. 4, d, e) constitue une espèce certainement différente de la PA. jordanica (voir la description supplémentaire de Mayer, 1903). Je dessine la tête du 2 et de l'G, d’après des exemplaires provenant du Musée de Vienne. J'ai vu une G& de Tunisie (Djerba). La Ph. Santschit For., d'Arabie, d'après un cotype que m'a envoyé M. Sanrscxi, n'est qu'une variété plus petite de cette espèce. Ph. pallidula, sa sous-espèce arenarum, Ph. jordanica et PA. sinattica constituent une série intéressante de Fourmis, qui va de Ph. sinaitica, aux formes grêles et aux longs membres, jusqu'à — 235 — Ph. pallidula type. Ces Fourmis se trouvent toutes réunies dans une région limitée de l'Afrique septentrionale orientale, qui s'étend depuis l'Égypte jusqu’à la Tunisie. Vraisemblablement la souche de ces Fourmis est venue de l'Afrique tropicale, en suivant le bassin du Nil, dans la région méditerranéenne. La 2. tenerifjana For. (qui appartient à un tout autre groupe) a probablement la même origine géographique; le nom qu'elle porte est, je pense, mal approprié, ne correspondant pas à sa patrie d’origine. L'espèce a été très probablement importée à Ténériffe et à d’autres endroits _ par le commerce maritime. Ph. megacephala F., 1793 (formica). ? Oecophthora perniciosa GERST., 1858 ("). ? Formica edax FORSK., 1775. Subsp. (typique?) pusilla H£Er, 1852 (Oecophthora). Ph. megacephala ROGER, 1863 (*). Myrimica? laevigata F. SM., 1855. Myrmica (Pheidole) pallidula F. Sm., 1858, Tr. Ent. Soc. Lond., 1857 (nec Nyl.), d'après M. DonISTHORPE. Ph.janus K. SM., 1858. Var. scabrior FoRr., 1891. Var. spinosa For., 1891. Subsp. punctulata Mayr, 1806. Ph. talpa GERST., 1870. (?) J'ai examiné un type dépourvu de tête et mal préparé d'Oscophthora perniciosa, com- muniqué par le Musée de Berlin. Pour autant qu’on peut juger par la seule © défectueuse que j'aie vue. je crois que cette Fourmi se rapporte à l'espèce zzegacephala, et probablement à la sous-espèce punctulata où 2mpressifrons. GERSTAKER n’a décrit que la ©. (°) Myrmica trinodis LOSANA, que ROGER fait figurer dans la synonymie de P}X. mega- cephala, ne peut absolument pas se rapporter à cette espèce qui ne se trouve pas en ltalie. On pourrait peut-être supposer que l’auteur piémontais eût en vue Cardiocondyla elegans. Var. atrox FOR., 1913. Ph.punctulatar.atroxFor., Rev. Zool. Afr., vol. 2,p.328,20Q. Var. speculifrons Srirz, 1911, Ergebn. D. Zentr. Afrik. Exp., 1907-1908, vol. 3, p. 386, 4 &. Subsp. melancholica SAnT., 1912, Ann. Soc. Ent. Belg., vol.56, P- 164, 2| ©. Var. costaurtiensis SANT. Ph. rotundata costauriensis SANT., 1913, ibid., vol. 57, P- 433, 2. Nat NanoulataSTIrz (Lot, lc: p.385 200 Subsp. impressifrons W As. Ph. megacephala impressiceps W AsM., 1904, Notes Mus. Lev- den, vol. 15, p. 72 (nec Mayr). Ph. megacephala impressifrons W asM., 1bid., p. 110. Ph. punctulata impressifrons For., Rev. Zool. Afr., vol. 2, 1913. Ph. rotundata vax. impressifrons For., in Lamborn, Tr. Ent. Soc. London, 1914, p. 443. Var. atrocior SANT., in litt. Subsp. ilgii For., 1907, in Voeltzkow, Reise Ostafrika, vol. 2, D 02: : Subsp. rotundata For., 1894, Mitt. Schweiz. Ent. Ges., vol. 9, p: 30. Le type de Formica megacephala provenait de l’île de France et appartenait à la collection Bosc, conservée au Muséum de Paris. M. L. BerLauD a eu l’obligeance, sur ma requête, de rechercher ce type au Muséum; mais cet insecte ne s’est pas trouvé. On doit à RoGeR l'attribution du nom fabricien à l'espèce qui jusqu'alors était désignée sous le nom de pusi/la HEERr. Cet auteur 227 — 237 — avait recu de l’île Maurice des P/erdole qui concordaient fort bien avec la description ancienne et qui d’ailleurs étaient identiques (du moins selon l'opinion de ROGER) à P#. pusilla de Madère. Au Musée de Berlin, qui renferme une partie de la collection de ROGER, ces exemplaires n'existent pas. Il ne m'a pas été possible de me procurer des topotypes de l'ile en question : les grands musées de Paris, de Londres et de Berlin n'en possèdent pas. Il est vraisemblable que le type de la collec- tion Bosc se rapportait à la série spznosa-scabrior, qui abonde à Madagascar, à la Réunion et aux Séchelles, et qui est extrême- ment voisin de pust/la; mais je ne saurais l’afhrmer avec certitude. En conséquence de ce qui vient d’être dit, je maintiens le nom de PA. megacephala (F.) comme nom d'espèce, sans désigner formellement aucun type. Mais on pourra regarder la forme la plus anciennement décrite (PA. pusilla HEER) comme type, et lui rapporter, comme sous-espèces et variétés, les formes publiées successivement ('). M. Forez écrivait en 1905 : « L'augmentation de nos connais- sances sur les PAerdole m'amène à séparer spécifiquement la Ph. punctulata Mayer de la wegacephala. Les sexes ailés de la race picata en particulier ont les ailes beaucoup plus longues et les nervures plus pâles que la #egacephala. Je rattache donc les formes malgaches comme sous-espèces à la puncéulata ÿ (Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 49, p. 163). Ceci est exact, quant à PP. picala, qui mérite d'être séparée comme espèce, non seulement de zegacephala, mais aussi de punctulata. Mes études sur la tête des 2 et des & me portent à cela. Les sexes ailés de la série malgache, spzrosa-scabrior, n'ont pas les ailes remarquablement plus longues que pus1/la. A première vue il semble qu'on pourrait très facilement séparer (:) Je conserve donc le nom de pusilla HEER; mais ce nom est préoccupé par un nom spécifique que personne ne pourra identifier spécifiquement, quoique l’insecte soit figuré. En effet, DE GEER a nommé, en 1773, Formica pusilla, une Fourmi qui est certainement une Pheidole. 11 y a là une question délicate de nomenclature, que je laisse à débrouiller à de plus habiles que moi. Si on veut (contre mon opinion) déclarer caduc le nom publié par HEER, il faut adopter /acuigata F. Su., dont le type existe, à ce que m’écrit M. Doxis- THORPE. Ph. rotundata For. de punctulata, comme espèces distinctes, lorsqu'on ne considère que les formes extrêmes des 2 ; mais l'étude des contours de la tête d’une série nombreuse de 2! de taille diffé- rente et de variétés diverses fait qu'on ne saurait vraiment pas où placer la limite entre les deux espèces. Il faudrait peut-être pouvoir étudier des collections originales, dans lesquelles les collecteurs eussent eu soin d'isoler les exemplaires de chaque fourmilière. Avec le matériel fragmentaire dont je dispose en ce moment, il m'est impossible d'établir les limites des variations des individus, et par conséquent des variétés de fourmilière, des variétés locales et des formes spécifiques et sous-spécifiques. Je suis donc obligé de faire des distinctions et des groupements, pour ainsi dire conjectu- raux, dans le labyrinthe de formes nommées et innommées. Les © des deux formes en question ne peuvent presque pas être distinguées : toutes les différences se bornent à la tête qui est plus (rotundata) où moins fpunctulata) Varge et arrondie postérieure- ment, et à la longueur du scape ('). Caractères communs à toutes Les formes de Ph. megacephala. Les soldats ont la tête considérablement rétrécie en avant, en quoi ils diffèrent de pa//idula et de picata; le corselet est plus large que chez pal/idula, notamment le pronotum; ce segment a des épaules plus ou moins marquées, qui ne se voient pas, ou sont rudimentaires chez pallidula. La tête est ordinairement luisante dans sa partie postérieure, rugueuse longitudinalement, pointillée et mate, sur le front, les parties latérales de l’épistome et les joues; la portion rugueuse s'étend sur les côtés, en arrière de l'œil; à l'endroit où s'appuie le scape, il y a une impression plus ou moins pointillée, mate. Le derrière de la tête a des points piligères de grandeur variable; le fond du sillon médian a généralement des strioles longitudinales, qui s'étendent parfois plus ou moins sur le vertex et l’occiput. ) Voir plus loin, p. 244. L'ouvrière est, en général, plus petite que pa//idula par rapport au soldat. Elle a la tête plus étroite, surtout chez les individus de petite taille, plus arrondie en arrière et le bord postérieur n’est pas droit, en quoi elle diffère de pa//idula et de picata. On remarque, au moins chez les individus de petite taille, le bord relevé du trou occipital, faisant saillie, quand on regarde la tête en dessus. Je n'ai pas étudié les caractères des femelles et des mâles, je ne dispose pas d'un matériel sufhisant pour le faire utilement. Je n'ai pas l'intention de donner une description complète des sous-espèces, et variétés de P#. megacephala : pour cela je renvoie le lecteur aux auteurs qui les ont publiées. Il me sufhira d'avoir mis un peu d'ordre dans cet écheveau embrouillé. Il y a, sans doute, beaucoup de choses obscures, particulièrement dans la série punc- tulata-rotundata et dans ce qui est confondu sous le nom de la forme cosmopolite « pusi/la », dans son sens restreint. Dans cette dernière surtout, des mutations dues aux conditions d'existence (notamment dans l'Amérique méridionale) mériteraient une étude. Subsp. pusilla H£ER (fig. 5). 4. Yeux placés un peu en arrière du tiers antérieur de la tête qui est plus rétrécie en avant que chez punctulata ; tête très luisante ©) FiG. 5. — Ph. megacephala pusilla : &, 1, grand 2] de l'Antille Saint-Thomas; IT, 2}! moyen de Madère; III, petit 2] de Ténériffe; 4, deux Y extrêmes de var. spinosa de Madagascar. sur la partie postérieure chez le type, avec des points piligères ordinairement petits, et par conséquent pas remarquables, sur les lobes occipitaux ; parfois on voit quelques points plus forts et plus 16 — 240 — - gros. Epaules du pronotum très prononcées, coniques. Largeur de latéte: Tres ere A peu près cosmopolite : littoral de l'océan Indien, Malaisie, Canaries, Madère, Bahamas, Antilles, Amérique méridionale (pays du littoral), Vladivostok (d'après RuzskY), serres d'Europe, Anda- lousie (d'après ROGER). Var. spinosa For. Caractérisée par la longueur des épines de l’épinotum. Var. scabrior For. Caractérisée par les strioles du sillon médian de l'occiput qui sont plus nombreuses et envahissent souvent les parties lisses de la tête du 2! ; les points des lobes occipitaux sont aussi plus forts. Ces deux variétés sont répandues à Madagascar et dans les îles voisines jusqu'aux Séchelles. Je veux essaver de donner une explication du cosmopolitisme, dû, sans aucun doute, au commerce, de 24. megacephala pusilla. Cette Fourmi est, je pense, originaire des îles de l’océan Indien, : probablement du groupe Mascarénien et .de Madagascar. Sa diffu- sion dans les Indes et la Malaisie ne présente pas de difhculté. Au contraire, sa diffusion en Amérique, surtout dans les Antilles, à Madère et aux Canaries, avec exclusion presque complète de l'Afrique continentale, est difhcile à comprendre. En 1852, HEER trouva cette Fourmi établie dès longtemps à Madère; il ne dit pas un mot de son importation. D'autre part, LATREILLE, en 1802, écrit qu'on a recu la #ormica megacephala vivante à Paris; il est à supposer de l’île de France. Je présume que cette Fourmi a été répandue avec une ou plusieurs plantes cultivées des tropiques, par exemple la canne à sucre, la banane ou le café. Les ports de l'Afrique, au XVIII: siècle, donnaient lieu au commerce surtout d'exportation des produits indigènes et des esclaves, tandis que l'Amérique était la terre des colons, où ils cultivaient les plantes tropicales provenant des Indes ; c'était là évidemment que devait se répandre une Fourmi si facile à se nicher dans les interstices du bois et des racines. = EN Subsp. punctulata Mayer (fig. 6, &, c). 1. Yeux placés au tiers antérieur ou plus en avant; la tête est aussi longue que large, relativement moins rétrécie en avant que chez pust/la ; l'encoche occipitale large; points piligères des lobes occipitaux gros et forts, se faisant plus ou moins remarquer; sculp- ture entre l'œil et l'arête frontale ridée assez régulièrement ; lärgeur de la tête : 1773-1778. Épaules du pronotum arrondies, peu proéminentes. Couleur testacée. \ L'G a, en général, le scape relativement plus court que 74. pustilla ; il dépasse moins le bord postérieur de la tête. J'ai examiné des cotypes du 2 de 7. falpa GERST. Afrique tropicale et australe; commence à être transportée par \ le commerce de par le monde; serres à Cambridge (DONISTHORPE). FiG. 6. — a, Ph. megacephala punctulata, I-V 2] : I, III, IV, de Natal; Il, cotype de PA. talpa GERST.; V, très petit 2] du Congo; VI, G moyenne de Natal; ë, 1, grand 2} de l’Afrique orientale allemande (SANTSCHI), offrant la sculpture de var. atrox; II, 2] atrox cotype, coll. Forez; c, sculpture de la joue d’un 2! punctulata; d, la même, var. atrox, fort grossissement. Var. atrox For. (fig. 6, à, d). Cette variété a été établie sur des 2 de petite taille de couleur foncée. M. FOREL m'a communiqué un cotype : cet exemplaire diffère de punctulata dans sa forme typique par la sculpture de la région qui s'étend entre l'œil et l’arête frontale; entre les rides, on voit de fréquentes anastomoses, formant réticule. J'ai vu des exemplaires aussi petits se rattachant plus où moins parfaitement au type punctulata par la couleur et par la sculpture, ainsi que de nombreux exemplaires intermédiaires. M. FOREL décrit cette forme comme sous-espèce; je n’en puis faire qu'une variété. M. SANTSCHI m'a communiqué, sous un nom inédit, un 2 de l'Afrique orientale allemande que je pense être un individu très grand et de couleur foncée de la même variété (fig. 6, à, I). Lar- meuridé lartéte Here Congo, Rhodesia. Var. speculifrons STITZ. Le Musée de Berlin m'a envoyé des cotypes : c'est une variété à faible sculpture de la subsp. punctulata ; le X a le derrière de la tête lisse sur une grande étendue, les points grossiers de l’occiput sont en petit nombre. Afrique centrale, lac Victoria. Subsp. melancholica Sant. (fig. 7, @&, IX, ITT). La tête du 2 ressemble, quant à la forme, à 22pressifrons, ou si l’on veut, elle est intermédiaire entre z2pressifrons et punctulata. Les côtés sont moins arqués que chez la première, davantage que FiG. 7. — a, I, Ph. meg. mnelancholica var. costauriensis, 2] cotype: II, IIT, PA. me. melancholica cotypes: 6, Ph. meg. tnpressifrons : I, Natal; IT, Il, Sierra-Leone: IV, Kamerun; c, O Sierra-Leone. Petit 2] reçu sous le nom d’afrocior SANT. chez la dernière; l’encoche occipitale est à peu près conformée comme chez 2mpressifrons ; largeur de la tête : 1""5-1""7. Le caractère principal de cette sous-espèce réside dans la sculpture : la partie postérieure de la tête est striolée et mate, sauf une large surface luisante sur chaque moitié du vertex. Le corselet est en grande partie mat. Les épaules du pronotum sont arrondies, comme chez punctulata. La couleur est brun foncé, avec les antennes et les pattes jaunes. L'& a le corps brun; les membres, sauf une partie des fémurs, jaunes. Le corselet est entièrement pointillé, mais malgré cela le pronotum est luisant. Ph. rotundata costauriensis SANT. (d’après un cotype) me paraît être fondé sur de grands 2 de zelancholica et ne devrait être distingué de celle-ci que tout au plus comme variété. Le 2 à la même sculpture et la même coloration que #elancholica (fig.7, @, ). La forme 7elancholica provient de la Côte d'Ivoire, la forme costaurtensts de la Côte d'Or; je possède des exemplaires 4 & © de Fernando-Po, qui sont à peu près identiques à #7e/ancholica. La variété nommée angulata Srrrz (d'après un cotype) est une forme très voisine de 7elancholica, dont elle diffère par le prono- tum du 2 luisant et presque lisse. Afrique centrale, lac Mohasi. Subsp. impressifrons Wasm. (fig. 7, à, d). Dans cette sous-espèce, la tête du 2} a une fausse apparence d'être plus longue que large, mais si l’on mesure, il se trouve qu'elle est exactement aussi longue que large; largeur : 1°°5-1°*9. Les côtés sont fort arqués, ce qui fait que la tête est rétrécie aussi bien en arrière qu'en avant; l’encoche occipitale est en arc, étroite et profonde; les lobes occipitaux ont une impression, du moins chez les grands exemplaires; du reste, la sculpture est comme chez punctulata; les yeux sont placés comme chez punctulata. Cette forme atteint une plus grande taille que la subsp. punctulata; les épaules sont plus prononcées que chez celle-ci, surtout chez les grands 2}, mais moins que chez pusilla. La couleur est brune dans les exemplaires typiques de l'Afrique australe; elle devient plus ou moins testacée par exemple dans les 4 de l'Afrique occi- dentale. L'© est presque semblable à l'5 de punctulata. J'ai recu de M. SaANrscH1, sous le nom inédit de 24. punctulata var. aérocior, 2 et ©, dont je figure la tête du 4. Le 2 a la tête encore plus petite qu'afrox, mais les côtés sont beaucoup plus courbés et l'encoche occipitale plus marquée; largeur de la tête : 135. Je suppose, mais sans pouvoir le prouver, que c'est un pygmée de la subsp. ##pressifrons (fig. 7, c). Subsp. ilgii For. Je n'ai pas vu d’exemplaire de cette forme. Il me semble, d’après la description, qu’elle est rapprochée d’#pressifrons, mais dis- tincte par la sculpture. Afrique tropicale. Subsp. rotundata For. Je ne connais que des grands 2; de cette forme (largeur de la tête : 2°”"3); 1l serait intéressant de connaître des formes plus petites, s’il en existe, et de voir si elles se rattachent à 2pressi- frons où à punctulata. L'S ne peut pas se distinguer des & de ces deux sous-espèces, sauf par le scape un peu plus court. Il serait désirable qu'un entomologiste, résidant en Afrique, s'occupât sérieusement d'étudier les sous-espèces et variétés de la Ph. megacephala, non pas dans le but de faire de nouvelles distinctions de formes (il n'y en a déjà que trop!) et de compliquer la nomenclature, mais afin de mettre en rapport les variations de forme surtout avec les conditions d'existence. Le personnel des musées d'histoire naturelle établis loin de l'Europe, pourrait, entre autres choses, étudier les questions posées par les spécialistes. En effet, il jouit de la stabilité, d’une biblio- thèque et des locaux de l'institution, ce dont ne jouissent pas les voyageurs, et peut se livrer en toute tranquillité à des recherches patientes. CL ee Ph. picata For., 1891 (fig. 8). Ph. megacephala race picata FoR., 1891. Ph. punctulata race picata FOR., 1905. Var. gtetlent FOR., 1905. Ph. punctulata race gietleni For., Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 49, p. 164. Var. bernhardae FOR., 1905. Ph. punctulata race spinosa var. bernhardae FoR., 1905. FiG. 8. — Ph. picata : à, Var. bernhardae 2]; 6, picata, forme typique, 2]; e, var. gietlent 1]; d, var. bcrnhardae ©; e, var. gtetleni 5. L'espèce PA. picata, dans toutes ses formes, se distingue nette- ment de zegacephala (subsp. pustilla et puncéulata) : 1. Par la tête du 2} qui n’est rétrécie que très peu en avant; 2. Par la tête de l'O plus large et présentant un bord postérieur à peu près rectiligne, comme chez pal/idula ; 3. Par la tête de la © qui est un peu plus longue (1°°5 X 1°"3 sans mandibules) et presque pas rétrécie par devant (la tête d’une Q de pusélla var. scabrior, que j'ai dessinée à la chambre claire, mesure 1"”"4 X 1""2, et est très distinctement rétrécie par devant); 4. Par les longues ailes de la ©. Madagascar, toutes les formes; le type se trouve aussi au Congo (Brazzaville, d'après M. FOREL, 1909). Ph. foreli Mayer, 1901, Ann. Mus. Wien, vol. 16, p. 8, et Ph. tenuinodis MAYR, 1901, ibid., p. 10, sont des espèces qui ont — 246 — des rapports avec 7egacephala, mais qui en sont bien distinctes, entre autres caractères par leurs antennes plus longues, ce qui se remarque surtout chez l'O de fenuinodis. Mayr donne une descrip- tion très détaillée de ces espèces. ; Ph. cuitensis For., 1910, Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 54, p. 437, me semble très rapprochée des espèces ci-dessus. Pour la PA. cuitensis reddenburgensis For., voir plus loin à l'espèce PA. capensis MAYR. FiG. 9. — a, I-IV, PA. capensis 2] : I, var. dregei de Delagoa; II, la même forme, type du Transvaal; Il, capensis envoyé par Mayr; IV, petit 2] de Cape-Town b, capensis © ; c, Ph. capensis reddenburgensis, grand 2], cotype. Ph. capensis MaYRr, 1862 (fig. 9, a). Ph. capensis Mayr, Ann. Mus. Wien, vol. 10, p. 134, 1895. Var. dregeri EMERY, 1895. Ph. megacephala dregei EmMErY, Ann. Soc. Ent. Fr., vol. 53, Ho) [#2] nee Subsp. reddenburgensis FOR., 1913 (fig. 9, à). PA. cuitensts st. reddenburgensis For., Ann. Soc. Ent. Belg., VOLS 7 De Mayr compare cette espèce, dans sa description de 1895, à PA. megacephala ; il dit que le 2 diffère de ladite espèce par sa tête beaucoup plus longue, mais il n'assigne aucune mesure aux individus décrits. Sa description précédente (Novara Reise, 1865) était faite sur des exemplaires de 5 millimètres. Je possède un } qui m'a été envoyé par Mayr, mais ce n'est pas, à propre- ment.parler, un cotype, c'est-à-dire qu'il ne provient pas des collections de la Novara; il mesure 5"”5, dont 2°°5 appartiennent à la tête. J'avais reçu plusieurs fois des PAerdole de diverses localités de l'Afrique australe, que j'avais déterminées pour capensis. La plupart avaient des 2 bien plus petits que l'exemplaire de Mayr. D'autre part, j'avais décrit des 2 très grands, provenant du Trans- vaal, sous le nom de PA. dreger. Depuis lors j'ai reçu, de Delagoa Bay, deux 2} encore plus grands que mes tvpes de dreger. J'ai ainsi rassemblé une collection de 2} mesurant de 4 à 7 millimètres avec des têtes progressivement de 2 à 3 millimètres. À mesure que la taille des 2 grandit, le postpétiole s'élargit et les angles qui pro- longent ses côtés se transforment en épines. L'O ressemble, par la forme de la tête, à pa//idula où à picata bien plus qu'à zzegacephala, mais elle a les scapes plus courts, ne dépassant le bord occipital que d'environ deux fois leur diamètre. Mon ami M. le Prof" FOREL m'a communiqué quatre exemplaires différents, représentant la série qui unit l'O au 2, chez PA. [Allo- pheidole) cuitensis reddenburgensis For. Il m'a été impossible de formuler un caractère diagnostique entre le 2} et & de cette forme et ceux de 74. capensis. Le 1 de reddenburgensis a, il est vrai, les côtés de la tête un peu plus arqués que la généralité des X de capensis, mais, à mon avis, c'est un Caractère tout à fait insignifiant. M. ForEL décrit aussi la © et le G' de cette Fourmi. La © diffère (d'après la description) des © de capensis de ma collection : par l'épistome non caréné, le dos du thorax lisse (le scutum du mésotum est en partie strié chez capensis) et les épines latérales du postpétiole recourbées en arrière. Le S de reddenburgensis a le postpétiole prolongé latéralement — 248 — en cônes; chez capensis, le segment est à peine distinctement angu- leux sur les côtés. Il y a, je crois, lieu de faire de reddenburgensis une sous-espèce de capensis : premièrement pour les passages graduels de l'O au qui n'ont pas été constatés chez l'espèce typique; ensuite pour les différences dans les sexués. Mais il y a dans la description de FOREL un caractère qui me fait soupconner que les sexués de reddenburgensis n'appartiennent pas à cette forme : c’est l’'épistome non caréné de la ©. Le 2 de reddenburgensis a l'épistome caréné, exactement comme capenses ; or, la © suit plus ou moins les caractères du 2. Si chez P#. capensis la caste des soldats n’est vraiment pas réunie à celle des ouvrières par des passages graduels, et qu'elle le soit chez une Fourmi réellement proche parente (2%. reddenbur- gensis où 2h. capensis subsp. reddenburgensis : la séparation de ces formes en deux espèces ou deux sous-espèces ne fait rien à l'affaire), le sous-genre A//opherdole, institué par FoREL pour les espèces qui présentent cés passages, pourra difhcilement se justifier. Mais en dehors de cela, il me semble que ce sous-genre n'est pas soutenable : 1° D'abord au point de vue morphologique et phylogénétique, car les espèces de ce sous-genre se recrutent dans tous les groupes imaginables : Vasliti PERG. . . . . . Groupe faZlax MAYR, cras- S2COF NS EMERS Let MN AIÉNIQUES Xrngt ER. ANDRÉ. . . Groupe calfornica MaAYRr, subarimata MAYR, etc. . Id. Tepicana PERG. . . …. Groupe californica MAYR, subarmata May, etc. . lfele Vinelandica For. . . . (Groupe ca/ifornica Mayr, subarmata MAYR, etc. . Id. — 249 — Cuitensis For. . . . . Groupe szegacephala F., ca- DEMSLSANTAMR EC Ce ATTique. Reddenburgensis For. Groupe 7regacephala F., ca- PORSISTMESNR EC... Id. Froggatti For. . . . . Espèce tout à fait indépen- dante et faisant un groupe arelle Seule Australie. 2° Ensuite au point de vue pratique : en effet, on ne sait pas au juste, à moins d’avoir vu une série d’intermédiaires entre l’ouvrière et le soldat, qui n’est pas toujours facile à se procurer, si la Fourmi qu'on se propose de déterminer appartient au sous-genre AÀ//0- pheidole où à un autre sous-genre. Moi-même, qui possède une assez grande collection de Fourmis et qui ai étudié sérieusement les Fourmis de l'Amérique du Nord, je ne possède pas d’intermé- diaire entre le soldat et l’ouvrière de la 2%. vinelandica, qui est une espèce très répandue aux États-Unis, et je la placerais dans le sous-genre A//opheïdole (si j'adoptais cette coupe), uniquement sur la foi de M. Forer. Cette page était déjà écrite quand j'ai reçu un travail de M. WHEeeLER ('), dans lequel il critique le sous-genre A//0pher- dole, disant que les espèces du groupe #zzg1 n'ont pas de parenté avec le groupe vas/iti, en quoi je suis parfaitement d'accord avec lui. Il conclut en proposant un sous-genre à part (Cardiopheïdole) pour le groupe vas/iti, mais il ajoute (p. 48) : « Both of these subgenera, however, seem to be rather artificial and therefore of doubtfull value ». Il me semble qu'après avoir fait cette réflexion, il eût pu s'épargner de charger d’un nom nouveau et d’une valeur douteuse (il le dit lui-même) la nomenclature entomologique ! Je m'aperçois que WH£ELER (1. c., p. 51) ne met pas PA. vine- landica dans le sous-genre A//opheïdole. (*) Ants coll. by W. M. Max in the state of Hidalgo, Mexico. (Yourn. New York Ent. Soc., vol. 22, pp. 37-67, 1914.) Ph.spinulosa For., 1910, Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 54, p.438, semble à première vue être parente de capensis et l’est peut-être en effet. Je n'ai vu qu'un cotype de P. spinulosa de la forme typique, aucun individu des deux sous-espèces que M. FoREL lui rattache, non sans quelque doute. Le cotype en question me sem- ble rappeler un peu PA. sculpturata, etc., par les caractères de sculpture du devant de la tête du 4. PA. spinulosa rattacherait donc PA. capensis au groupe sculpturata. Ph. aeberlei For., 1894, Mitt. Schw. Ent. Ges., vol. 9, p. 28, et subsp. eryéhraea EMERY, 1901, Bull. Soc. Ent. Ital., vol. 33, p- 61, n'appartiennent pas au groupe 7Legacephala, mais se rat- tachent à rugaticeps EMERY. Ph. teneriffana For.(1893), minima MAYR (1901), squalida SANT. (1909), prelli For. (1911) appartiennent à une nombreuse série d'espèces qui a pour patrie principalement l'Inde : nous pourrons le nommer « groupe zndica ». Les espèces de ce groupe ont la tête du } en général entièrement ou presque entièrement striée en dessus et les arêtes frontales prolongées autant ou presque autant que le scape. Le groupe z2egacephala a aussi quelques représentants autoch- tones dans l'Amérique méridionale : PA. cameront MAYR, /aevi- frons Mar, fabricator F. Sm., etc. CAS DE MIMÉTISME CHEZ LES HÉMIPTÉÈRES AFRICAINS PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, l'ervueren). I. — Le genre Phonoctonus. Dans l’intéressant mémoire qu'il a consacré en 1896 aux phéno- mènes de mimétisme et de ressemblance protectrice chez les Hémiptères (‘), BREDDIN, le premier, a signalé la ressemblance frappante qui s'observe entre le PAonoctonus subimpictus et le Dysdercus melanoderes d'une part, entre le Phonoctonus ? tmmitis et le Dysdercus supershitiosus de l’autre : ces espèces lui avaient été envoyées simultanément de Guinée. Ainsi qu'il le dit fort bien, cette ressemblance est telle qu'au premier abord même un naturaliste est induit en erreur! Depuis, MARSHALL (”) a signalé la même analogie entre le 2°%0- noctonus nigrofasciatus et le Dysdercus nigrofasciatus, entre les Dysdercus supershtiosus et 2ntermedrus et le Phonoctonus formo- sus Disr. [cette espèce appartient en réalité à mon genre ?seudo- (1) G. BreDDiN, Nachahmungserscheinungen bei Rhynchoten. (Zeitschr. f. Natura, LXIX, pp. 17-45.) (°) Trans. Ent. Soc. London, 1902, p. 538, pl. KIX, fig. 48-52. phonoctonus], d'après ses observations faites en Afrique du Sud, dans la Rhodésie. BERGROTH, de son côté, a noté (") que le PAonoctonus cæsar de HAGLUND est un pendant remarquable du Callibaphus longr- rostris DR., tandis que le Ponoctonus picturatus imite très pro- bablement une espèce du genre Æoscrus. Callibaphus et Roscrius sont deux genres voisins du genre ysdercus. Parmi les cas de mimétisme [je prends ce mot dans son sens le plus large, celui qu'il a dans le langage courant] que l’on rencontre chez les Hémiptères africains, celui qui nous est offert par les diverses espèces de ce genre /onocéonus est incontestablement l’un des plus intéressants. Les Phonoctonus d'une part, les Dysdercus, Roscius, Calli- baphus de l’autre, sont tous des Hémiptères, mais ils appar- tiennent à des familles totalement distinctes. Les ?Zonoctonus font partie des Réduvides, dont l’ensemble des formes est nettement de mœurs carnassières. Les Zysdercus, Roscius, Callibaphus sont: des Pvrrhocorides, c’est-à-dire des Hémiptères essentiellement végétariens, — bien que pour certaines formes (*) on ait des indi- cations montrant qu'elles ont adopté un régime carnassier. Les Phonoctonus sont toujours relativement rares dans les col- lections reçues d'Afrique. Les Dysdercus, par contre, se rencontrent abondamment, — et, du reste, ils sont bien connus (*) comme ennemis très sérieux des Cotonniers et Kapokiers : dans certaines plantations on les rencontre par millions d'individus. Et c'est en grand nombre qu'on les rencontre sur les pousses et les gousses. Ce sont donc des insectes vivant en groupements. D'autre part, (°) Ann. Soc. Entom. Belg., XLVII, p. 293 (1903). (2) A Ceylan, d'après Kirkazpy (The Entomol., XXXIII, p. 293 [1900]), GREEN a observé que l'Antilochus Coqueberti, un Pyrrhocoride que l'on y rencontre avec le Pysder- cus sidæ (dont sa coloration le rapproche fort), a des mœurs carnassières et attaque les Dysdercus. Peut-être en Afrique l'Antilochus Boerhaviae, qui offre une assez grande ressem- blance avec les Xoscius, a-t-il des mœurs analogues ? (*) Voir H. ScHourepen, Les Hémiptères parasites du Cotonnier en Afrique. (Æevue Zool. Afric., 1, p. 3071, 1912.) les larves des /ysdercus ont les mêmes mœurs que l'adulte et se nourrissent également aux dépens des Cotonniers et Kapokiers, mêlées aux adultes. Mais, vues de dessus, leur aspect et leur colo- ration sont tout différents de ceux des /ysdercus adultes : les larves n'ont en effet pas d'ailes, le dos de l'abdomen est à découvert et tout l'insecte frappe l'œil par sa coloration foncière d'un rouge sang, alors que chez l'adulte les élytres (ailes supérieures) recouvrent l'abdomen et sont d'une coloration générale flavescente ou rougeûtre, uniformes où marqués d’une tache noire nette vers le milieu. Il faut noter que larves et adultes se rencontrent simul- tanément et sur les mêmes plantes. Quant à la larve des 7#onoc- tonus, elle n'est pas encore connue pour aucune espèce, je pense; ses mœurs sont peut-être autres que celles de l'adulte. Outre les cas cités par BREDDIN, MARSHALL, BERGROTH, de ressemblance entre des PAonoc{onus et des Pyrrhocorides des genres ysdercus ÆRoscius et Callibaphus, 1 en est bien d'autres, et je crois même pouvoir dire que toutes les espèces du genre Phonoctonus ont un type parallèle parmi les Pyrrhocorides. De même, je suis persuadé que toutes les espèces africaines du genre Dysdercus (les espèces abondantes du moins) ont un type paral lèle parmi les /#onoctonus. Un fait démonstratif à cet égard est celui-ci : le Jysdercus pretiosus Disr., décrit il y a peu d'années (et l'espèce voisine, 2). ugandae, que j'ai décrite il y a deux ans), offre une coloration spéciale et bien typique, la tête et les pattes notamment étant d'un noir profond. Aucun /Zonoctonus connu n'offrait cette coloration. Or, le Musée de Tervueren a recu de l'Ituri trois collections renfermant le 2). pretiosus, et deux d’entre elles renfermaient en même temps un /#onoctonus de coloration semblable. C'est l'espèce que l'on trouve ci-dessous sous le nom de 2x. Poultont. Je l'ai dédiée à l'éminent professeur d'Oxford, E. B. PourTox, en qui les phénomènes de mimétisme ont trouvé un observateur si enthousiaste, et qui vient d’être si cruellement éprouvé par la perte de son fils, mort à l'ennemi en notre belle terre de Flandre. “ Dans les collections du Musée de Tervueren, j'ai noté les cas suivants où, simultanément avec des Zysdercus, Roscius où Calli- baphus, nous est parvenu un Z’#onoctonus leur répondant parfai- tement. 1. — Callibaphus longirostris Dr. et Phonoctonus cæsar Hat., récoltés tous deux à Congo da Lemba (R. Mayxé). Un seul P#onoctonus parmi plus de 125 Calhibaphus. — Æoscius circumdatus Disr. et Phonoctonus picturatus FRM., ainsi que 2%. elegans VAR. Récoltés simultanément à Dima (KOLLER). Le) — Dysdercus cardinalis GERST. et Phonoctonus nigrofascia- fus STÂL, trouvés en même temps en Afrique orientale anglaise, sur la Tsavo, par le D' BAYER : 40 Dysdercus, 1 Phonoctonus. [#2] 4. — Dysdercus fasciatus SIGN. et Phonoctonus fasciatus ainsi que /h. picturatus, variété à élytres fortement envahis par la coloration claire (limitée à une bande chez le type). — Dysdercus hæmorrhoiïdalis Six. et Phonoctonus fasciatus SIGN. sont également deux espèces de coloration fort voisine, bien que nous ne les ayons pas reçus dans un même envoi. Le 2). hæmorrhoiïdalis paraît du reste rare au Congo : nous le possédons de Congo da Lemba (MAYNÉ), tandis que le PA. fasciatus ne nous à été envoyé que de Banzyville (RoyAUx). 6. — Zysdercus melanoderes KArsCH et Phonoctonus subimpictus STÂL sont représentés tous deux par des spécimens récoltés à Congo da Lemba (MAYNÉ), Itoka (MAYNÉ), Malela (VERSCHUEREN), Kondué (LuJa) et dans le Mavumbe (VERSCHUEREN). 7. — Dysdercus nigrofasciatus ST. et Phonoctonus inmmitis ST. (variété à bande peu marquée) ont été envoyés simulta- nément de Dima (Korrer), Gali-Koko (CARLIER), Bakusu (MAyNÉ), Congo da Lemba (MAYNÉ), Wombali (P. VANDERIJST). 8. — Dysdercus pretiosus Disr. et Phonoctonus Poultoni ScHour. ont été recueillis à Beni par le lieutenant BORGERHOFF et entre Beni et Lesse par le D' MurTura. Le D' BAYER a rapporté des 2). pretiosus récoltés entre Kwesi et Kilo, mais sa collection (petite, du reste) ne renfermait aucun Phonoctonus. 9. — Dysdercus superstitiosus F. et Phonoctonus immithis ST. Gali-Koko (CarLiEr), Dima (Korrer), Bakusu et Congo da Lemba (MAYNÉ). 10. — Z)ysdercus supershitiosus F. et Phonoctonus lutescens G. et P., récoltés tous deux à Congo da Lemba par M. Mavné. 11. — Jysdercus superstitiosus F. et Pseudophonoctonus formosus Disr. que nous possédons de Mfungwe-Kayumbe (S. A. NEAVE). | On le voit, la série est importante déjà, si l’on tient compte du fait qu'il s'agit de récoltes faites sans observations ni recherches spéciales. Les cas où nous avons simultanément recu les deux types parallèles sont donc dus au hasard, — et la répétition de ces cas indique nettement, à mon avis, que très généralement les 2ysder- cus et Phonoctonus se rencontrent en même temps. Quant à des observations directes, elles font encore défaut; cependant, Kuxt- GATZ note qu'à Tanga, KARASEK a récolté simultanément, à en juger d'après une indication de sa part, le Aonoctonus fasciatus et le Pysdercus superstitiosus sur le Cotonnier. Moi-même j'ai jadis reçu un PhAonoctonus parmi des Dysdercus récoltés sur le Cotonnier dans le Togo. — 256 — Quelle est la signification de ce phénomène si général chez les Phonoctonus ? BREDDIN est d'avis qu'il s’agit d'un cas de mimétisme agressif (ce que PouLron, ‘dans ses Æssays on Evolution, appelle « pseud- épisematic mimicry »). Les PAonoctonus, qui sont des Réduvides, donc des Hémiptères carnassiers, imitent les /ysdercus, végéta- riens, pour pouvoir s'introduire inaperçus en leur société et s'atta- quer à eux. Il remarque notamment que la ressemblance s'étend, — et est même plus parfaite, — au-dessous du corps, c’est-à-dire à des parties qui ne peuvent jouer un rôle protecteur vis-à-vis d’un ennemi épiant l'insecte de dessus. MarsHALL pense qu'il s'agit d’un cas de mimétisme batésien, c'est-à-dire de ressemblance protectrice (« pseudepisematic mimiCry »). PourrTon, dans ses notes jointes au travail de MARSHALL, pense qu'il s'agit bien plutôt d'un cas de ressemblance synaposématique, c'est-à-dire que par leur ressemblance si parfaite, /ysdercus et Phonoctonus concourent tous deux vers un même but protecteur. C'est un cas de ressemblance mullerienne : deux espèces de mau- vais goût toutes deux ont intérêt à se ressembler, l'éducation d’un ennemi qui se fait aux dépens d'un individu de l’une des deux espèces profitant en même temps à l’autre espèce, de même facies. Il est indiscutable qu'en ce qui concerne les /ysdercus (comme aussi les Æoscrius et les Callibaphus), qui vivent en commun, ainsi que je l'ai dit, il doit s'agir d’un cas de coloration aposématique. Les Hémiptères en question, protégés apparemment par leur sécrétion glandulaire, ont à& l'état larvatre, nous l'avons vu, une coloration très voyante, où le rouge domine, bien que vivant sur des parties de plantes blanches ou vertes. Il ne peut donc s'agir dans ce cas d'une ressemblance protectrice ou pseudaposématique. Il en est de même pour les Jysdercus adultes. Ici les ailes se sont développées et cachent le dos, — le ventre restant coloré de façon voyante comme chez la larve, — mais elles ont un type général commun, chez les 2ysdercus, qui par sa répétition constitue égale- ment un «avis » bien marqué. Chez les Æosczus et les Calibaphus, de coloration différente (surtout chez les Æoscius), il en va de même, très vraisemblablement, bien que leurs mœurs soient encore totalement inconnues. Les Æoscius sont cependant si abondants dans certains envois qu'il est très probable qu'ils vivent également en société. Les Phonoctonus, eux, sont bien plus rares que les /ysdercus, les Xoscrus, les Callibaphus. C'est ainsi que dans un envoi renfer- mant 125 Calhibaphus longirostris, je n'ai trouvé qu'un seul ?X0- noctonus cæsar (la récolte avait été faite au hasard, naturellement). De même, parmi 19 Zysdercus pretiosus, je ne trouve que 2 ?Ao- noctonus Poultont, et parmi 40 2). cardinalis, un seul PA. nigro- fasciatus. Or, les Pyrrhocorides sont, je le répète, végétariens (certaines exceptions ont été signalées, mais le régime végétarien des 2ys- dercus est hors de doute). Il me paraît donc évident que si les Phonoctonus ressemblent aux Dysdercus, Roscius où Callibaphus, l'avantage doit être recherché du côté des Phonoctonus (ainsi que des Pseudophonoctonus, qui ressemblent également à certains Dysdercus). Non pas tant que ces Hémiptères carnassiers aient besoin d'une protection contre les attaques d’ennemis quelconques, mais bien parce que, ainsi que BREDDIN le suppose, grâce à leur ressemblance avec les Pyrrhocorides, ils peuvent se glisser parmi eux et passer ainsi inaperçus au milieu de la gent végétarienne. S'agit-il pour eux de s'introduire parmi celle-ci afin d'y faire des victimes, comme le dit BREDDIN, — ou bien, comme peut-être je pencherais à le croire, les Phonoctonus emploient-ils l'habit des Pvrrhocorides pour s'approcher inaperçus d'une proie vivant sur les mêmes plantes que ceux-ci et habituée à ne pas se défier de cet habit caractéristique, c'est ce que je n'oserais afhrmer et qui devrait être vérifié en Afrique même. Des observations sur les mœurs, l'allure, la nourriture des Phonoctonus s'observant parmi les Dysdercus, les Roscrus, les Callibaphus, seraient fort à désirer, et elles n'offriraient guère de difficultés, étant donné que ces insectes sont répandus dans presque toute l'Afrique. Notons que les Phonoctonus n'imitent pas que les Dysdercus, à coloration générale d’un même type toujours, mais aussi les Ca/li- baphus, qui rappellent encore ce type en dessus, mais bien moins en dessous. Et surtout, qu'ils copient également les Æosczus, si différents d'aspect, avec leurs élytres noirs, à l'exception de deux taches claires. Phonoctonus Poultoni n. sp. Lutescens vel albido-flavescens; lobo antico pronoti (laterious exceptis) flavo-aurantiaco aut fuscescente; capite (subtus interdum rufescente), fascia plus minus lata basali pronoti, fascia percurrente ad medium corïi fasciaque ante angulum apicalem, membrana, antennis, rostre pedibusque nigris; segmentis pectoris ad partem, coxis, fasciisque mediis segmentorum ven- tralium, plus minus distinctis, extus latioribus, rufescentibus, subsanguineis aut fuscescentibus. Lobo antico pronoti brevi, antice et lateraliter calloso- marginato ; angulis lateralibus parum prominulis, margine basali inter angu- los basales lobato-rotundatos leviter, arcuato-convexo. — Long. 18-20 mm. . Prov. : Entre Beni et Lesse (D' MurTuLaA); de Beni (lieut. Bor- GERHOFF). Collect. du Musée du Congo. NOMESESURSPE CES ERRIDES PAR L. GEDOELST ET: 5. — Œstrus spp. nov. Œstrus disjunctus "sp. n. Longueur : 17 millimètres à 245; largeur : 7 mullimètres à om; moyenne : 18mm7 x Smms. La forme du corps est celle d'un ovoïde allongé, à extrémité antérieure atténuée, à extrémité postérieure obtuse. Les segments antérieurs aug- mentent régulièrement de largeur jusqu'au 7° ou &; les segments 9, 1o et II présentent une largeur sensiblement égale et les anneaux 11 et 12 diminuent progressivement de dimension. La longueur des anneaux vus par la face ventrale augmente d'avant en arrière jusqu'au 10°, le 11° étant légèrement réduit et le dernier ayant à peu près la longueur du 10°. La face ventrale est plane, faiblement convexe de droite à gauche et montre parfois des champs intermédiaires faiblement développés entre les anneaux 7 et 11. On y observe en outre deux tubercules vers le milieu des anneaux. La face dorsale présente une convexité très accusée et des champs intermédiaires bien développés, au nombre de huit, entre les anneaux 3 et 11. L'armature épineuse répond à une formule assez simple. Sur le segment céphalique, on observe des spinules à la face interne du bourrelet labial et des épines sur une double rangée, le plus souvent interrompue au milieu, en arrière des renflements antennaires. Le bord antérieur du 3° anneau est garni de deux rangées d’épines; celui des anneaux 4, 5 et 12, de trois rangées, et —_ 200 — celui des anneaux 6 à 11, de quatre rangées. Dans une même ceinture épi- neuse, la rangée postérieure est formée d’'épines notablement plus petites que celles des rangées antérieures; mais ce qui donne sa caracteristique à cette armature épineuse, c’est que les différentes épines sont largement séparées les unes des autres, de sorte que leur base s'étale librement et accuse souvent un contour elliptique, voire même parfois régulièrement arrondi, qui se détache nettement sur le tégument par une teinte un peu plus foncée; la pointe des épines est aiguë et colorée en brun noirâtre. La coloration générale du corps varie du jaune pâle au jaune brun (cire naturelle). La formule numérique de l’armature épineuse de l'Æstrus drs- junctus reproduit assez exactement celle de l’'ŒÆs#rus interruptus; ces deux espèces se différencient cependant très aisément surtout par les caractères des épines, mais aussi par l'absence d'interrup- tion de la ceinture du 3° anneau et par le développement moins grand des champs intermédiaires ventraux chez l’'ŒÆstrus dis- junctus. Cet œstre a été recueilli par le D' RopHaIN dans les cavités nasales de l’Ærppotragus equinus (Is. GEOFFROY, 1816), au Katanga. Nous avons trouvé cette même larve dans la collection d'(Estrides du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Elle y figure sans indi- cation d'hôte, comme ayant été récoltée au Maroc par G. BucHEr en 1905. Œstrus compositus sp. n. Longueur : 20 millimètres à 21"%5; largeur : 7 nullimètres à 7"m5. Le corps est de forme allongée, à extrémité antérieure arrondie, à extré- mité postérieure assez brusquement tronquée. La face dorsale est fortement bombée de droite à gauche; la face ventrale est plutôt plane, à bords arron- dis se continuant sur les côtés du corps jusqu'à un sillon en zigzag très accusé, qui sépare la face ventrale de la face dorsale. Les anneaux aug- mentent de longueur jusqu’au 5°, au delà duquel ils gardent des dimensions sensiblement égales jusqu’au 10°, le 11° étant notablement plus long et le dernier ne le cédant guère à celui-ci pour la longueur. La largeur des anneaux augmente jusqu’au 7°, se maintient constante jusqu'au 11°, le dernier étant un peu moins large. À la face dorsale, les anneaux sont séparés par des sillons relativement profonds et présentent une surface fortement convexe d'avant en arrière; il n'existe aucune trace de champs intermédiaires dorsaux. — 261 — A la face ventrale, les sillons qui séparent les différents anneaux sont moins accusés et l’on peut observer des champs intermédiaires ventraux faiblement développés entre les anneaux 5 et 12. Les renflements antennaires sont fort divergents, dirigés presque trans- versalement en dehors et munis de trois points ocelliformes, dont un fort petit situé en dehors. La face ventraie est pourvue d’une armature épineuse dont la disposition générale est conforme à celle du genre Œstrus, mais qui est remarquable par son faible développement. Sur le segment céphalique, on n'observe que de minuscules épines insérées en plusieurs rangées sur le bourrelet labial. Le bord antérieur des anneaux 3 à 12 est muni de ceintures épineuses qui apparaissent formées de deux rangées d’épines seulement, celles de la pre- mière rangée ayant des dimensions au moins doubles de celles de la seconde rangée. À un examen plus attentif, on constate sur les anneaux 6 à 11 quelques épines, peu nombreuses, plus petites que les épines de la seconde rangée et disposées en arrière de celles-ci ou implantées entre elles et ne différant alors de leurs voisines que par une taille plus réduite; 1l semble ainsi qu'il existe sur ces anneaux une ébauche de troisième rangée. L'aire stigmatique du 12° anneau est délimitée par un rebord arrondi, faiblement saillant: elle apparaît ainsi à peine excavée et renferme les deux plaques stigmatiques, qui sont construites sur le type des Œstrus. Le prolon- gement ventral est peu développé et réduit à un bourrelet simple, à contour arrondi, dont la face supérieure est parsemée de 4 à 8 épines, généralement 6, à base conique, volumineuse, charnue, à pointe chitineuse. Ce bourrelet terminal n’est pas accompagné des prolongements coniques qui s'observent dans le genre Œstrus. A la face ventrale des anneaux 3 et 4 existent deux tubercules syme- triques; sur le segment céphalique, en arrière du bourrelet labial, se voient deux semblables tubercules rapprochés l’un de l’autre, presque géminés, sur la ligne médiane. La coloration du tégument varie avec l’âge de la larve, du blanc jaunêtre au brun foncé presque noir. Les premiers exemplaires de cette larve que nous avons étudiés appartenaient à la collection d'Œstrides du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Ils formaient quatre lots sans indication d'hôtes : l'un de ces lots provenait de l'Afrique orientale anglaise et avait été récolté par le D' FERNIQUE à Mombasa en 1900; un autre était originaire de Mozambique et avait été recueilli par G. VASsE en 1906; dans un troisième lot, cette espèce était associée à des exemplaires de Gedoelstia Hässleri et avait été récoltée par L. Diner en 1905 en Abyssinie (pays Ankali); enfin le quatrième — 268 — lot était originaire du Soudan et faisait partie des collections rapportées par À. CHEVALIER au cours de la mission Chari- Tchad. Plus récemment, nous avons reçu de semblables larves du D' RoDHAIN, qui les avait recueillies chez un Bubalis Lichten- stetnt PETERS, 1849, à Sankisia (Katanga), en décembre 1911. Enfin le D' SCHOUTEDEN nous a remis des larves appartenant à la même espèce; elles provenaient également d'un PBubalis Lichtensteint et avaient été récoltées par LEGros à Kapiri (Katanga). Cette larve appartient incontestablement à la sous-famille des Œstrinae, bien qu'elle ne possède pas tous les caractères que BRAUER assignait à ses Cavicolae : ceux-ci en effet sont, d’après lui, munis de champs intermédiaires dorsaux entre les anneaux du milieu du corps. Sur ce point donc la diagnose de BRAUER devrait être modifiée, si, comme nous le pensons, cette larve doit être rangée dans cette sous-famille. Quant au genre d'Æsérinae auquel elle appartient, il est plus malaisé de le décider. Elle présente en effet des caractères qui la rapprochent du genre (ŒÆstrus, notamment la disposition générale de son armature épineuse et la conformation des stigmates posté- rieurs ; elle s’en éloigne par la forme du corps et par l'absence des champs intermédiaires dorsaux et des appendices coniques qui accompagnent le prolongement ventral postérieur. Par ces derniers caractères, elle rappelle le genre Xrkia, dont elle possède aussi les trois points ocelliformes sur les renflements antennaires ; mais elle en diffère par sa spinulation et par le développement du prolongement ventral postérieur. À un examen superficiel, elle fait songer à Gedoelstia cristata, dont elle possède l’armature épineuse, mais elle a les bourrelets parabuccaux inermes. Elle réunit ainsi des caractères appartenant à différents genres d'Œstrinae, et l'on serait en droit de se demander s'il n'y a pas lieu de créer pour elle un genre nouveau. Cette question ne saurait être résolue que lorsqu'on en aura observé l’imago ou qu'on aura rencontré d’autres espèces de larves présentant les mêmes carac- tères généraux. Provisoirement, nous estimons devoir ranger cette espèce dans le genre Œstrus. 6. — Hypoderma gazellae sp. n. Longueur : 21 à 23 millimètres ; largeur : 9 millimètres à 13"%5. La forme du corps est variable : chez les individus les plus avancés en développement, le corps est aplati, à contour ovoïde; chez les individus moins évolués, il est claviforme, plus élancé que chez Æ/vphoderma bovis. Les anneaux du corps augmentent de largeur du segment céphalique au 7° ou 8°, pour diminuer du 9° au 12°; la longueur s'accroît sur la face ventrale du 1° au 7°, se maintient constante sur les anneaux 8 à 11 et se réduit consi- dérablement sur le dernier segment; sur la face dorsale, la variation de longueur est sensiblement la même pour les 9 premiers anneaux, mais les anneaux 10 et 11 accusent une réduction très considérable, qui a pour effet de donner à l'anneau 12 une obliquité telle que l'aire stigmatique postérieure est dirigée en arrière et en haut. Les anneaux 3 à 11 portent sur la face ventrale, sur leur moitié antérieure, deux mamelons latéraux plus ou moins fusionnés sur la ligne médiane, ou unis en ce point par un mamelon médian plus ou moins distinct. Ces mame- lons sont surtout saillants vers leur bord antérieur, tandis qu'ils se continuent en arrière d’une manière plus ou moins insensible avec la surface de l'anneau. De semblables formations mamelonnées s'observent à la face dorsale sur les anneaux 3 à 9, mais ici c'est le mamelon médian qui est le plus développé et il est accompagné d'un ou deux petits mamelons latéraux distincts ou fusionnés avec lui. Un mamelon du même genre existe sur les champs laté- raux dorsaux 3 à 9 et sur les champs latéraux moyens et ventraux 3 à 11. Le segment céphalique est largement débordé par l'anneau 3; il est traversé de droite à gauche par le sillon operculaire qui le divise en ceux parties : une dorsale, plus petite, demi-circulaire, à surface inerme, et une ventrale, plus grande, ovalaire, à grand axe transversal. Le centre en est occupé par un mamelon arrondi portant deux taches foncées, brun noir, à peine saillantes (taches antennaires). Ce mamelon central est entouré par un bourrelet circulaire subdivisé par des sillons en six segments : 1° un segment ventral ou lèvre, qui délimite l’atrium buccal s’ouvrant entre lui et le mamelon central; la surface interne et le bord libre en sont armés d'épines bien déve- loppées ; 2° deux mamelons ventro-latéraux, subhémisphériques, portant une callosité vers le milieu de leur surface, qui est inerme, sauf parfois vers l'atrium buccal où l’on peut observer quelques épines isolées ; 3° deux mame- lons dorso-latéraux, de forme triangulaire, à surface inerme; et 4° un bour- relet dorsal médian chargé d’épines nombreuses et puissantes. L'armature du corps comporte deux ordres de formations chitineuses, comme c’est la règle dans le genre Æ/ypoderma : les unes sont ‘es plaques ou écailles à extrémité arrondie, disposées en rétroversion sur une ou deux rangées, serrées les unes contre les autres, se chevauchant même parfois dans une même rangée et implantées vers le bord antérieur des mamelons ee 264 — qui s'observent sur les anneaux du corps et formant ainsi sur chacun d'eux autant de groupes plus ou moins distincts qu'il y a de mamelons eux-mêmes distincts; les autres sont de petites épines disposées en antéversion sur plusieurs rangées dans la moitié postérieure des anneaux. Cette double armature est ordonnée de la manière suivante : Sur la face ventrale : au bord antérieur des anneaux 3 à 11 et sur la moitié postérieure des anneaux 3 à 8; Sur les champs latéraux ventraux : au bord antérieur des anneaux 3 à 11 et sur la moitié postérieure des anneaux 3 à 7; Sur les champs latéraux moyens : au bord antérieur des anneaux 3 à 9 ou 10 et sur la moitié postérieure des anneaux 3 à 6; Sur les champs latéraux dorsaux : au bord antérieur des anneaux 3 à 9 et sur la moitié postérieure des anneaux 3 à 5 ou 6; Sur la face dorsale : au bord antérieur des anneaux 3 à 9; sur la moitié postérieure des anneaux 4 à 6, on peut observer parfois quelques rares épines disposées sur une rangée. On observe en outre deux tubercules, ou plutôt callosités, symétriques, sur les champs ventraux et dorsaux et une callosité sur les champs latéraux ventraux, moyens et dorsaux, des anneaux 3 à 11. La coloration du tégument varie du blanc au jaune cire foncé suivant l'état de développement de l'individu. Cette belle espèce a été recueillie en Afrique orientale alle- mande (marais Njai, près Massai) dans le muscle peaucier dorsal d'une Gazella granti BROOKE, 1872, et fait partie de la collection d'(Æstrides du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Cette espèce se différencie nettement par son armature des larves de Æypoderma bovis, H. lineata et A. corinnae. Peut-être appar- tient-elle à quelque Hypoderme africain actuellement connu seule- ment à l'état d'imago, tels que Zypoderma Clarckir, H. desertorurm ou /7. silenus. Nous ne le pensons cependant pas, parce que l'aire géographique de ces derniers Hvpodermes ne concorde pas avec l'aire géographique de Gazella granti. Celle-ci vit en Afrique orientale allemande, tandis que //ypoderma Clarckit a été signalé dans la colonie du Cap et Æ/ypoderma desertorum et A. silenus, en Égypte. Nous croyons donc légitime de considérer cette larve comme appartenant à une espèce nouvelle que nous proposons de désigner sous le nom de Æypoderma gazellue. PÉRLOPHESELE OP OL'DIRENCSP. (ORTHOPTERA PHASMIDAE) PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren),. S. À. R. M“ le Prince LÉoPOLD DE BELGIQUE, fils de notre vaillant Roi, et actuellement soldat volontaire au 12° Régiment de ligne belge, a bien voulu, il y a deux ans, enrichir les collections du Musée de Tervueren d’un remarquable et gigantesque Phasmide, récolté à Élisabethville (Katanga) par M. Fourier. Presque simul- tanément notre Musée recevait un autre exemplaire de la même espèce que lui envoyait, d'Élisabethville également, M. VAN RIETH. La grande taille de l’Insecte et sa ressemblance avec un rameau, — comme c’est, du reste, le cas pour tous les Palophus, tout particulièrement attiré l'attention des récolteurs. Étudiant ces beaux Insectes à l’aide de la Monographie de BRUNNER et REDTENBACHER et des travaux ultérieurs de SJÜSTEDT, je n'ai pu les identifier à aucune des espèces décrites jusqu'ici. Mais il est hors de doute qu'il s’agit d'une forme voisine du remar- quable Palophus titan Ssüsr., originaire du Nyassa, dont elle égale pour ainsi dire la taille. Je me suis permis d'appeler Palophus Leopoldi cette espèce nouvelle, la dédiant à S. A. KR. le Prince LÉOPOLD, en témoignage de profonde admiration pour sa noble conduite. avaient 60 La tête et le thorax paraissent d’un blanchâtre flavescent, plus ou moins sali; en réalité, la coloration foncière est brun foncé, mais cachée par un revêtement pâle. Il en est de même pour les élvtres et pour l'abdomen, mais sur celui-ci la coloration foncière est bien plus évidente; les tubercules de l'élytre noirâtres au sommet. Les ailes [aucun des exemplaires n'a les ailes étalées] ont le champ basal noir, la partie coriace (découverte) colorée comme l'élytre, mais laissant deviner des marbrures sombres. Les pattes ont la même coloration que le thorax, mais offrent (surtout les pattes antérieures) des fascies sombres bien accentuées; les tarses plus ou moins rembrunis. La « corne » céphalique, vue de profil, est nettement arquée en arrière et non droite comme chez ?. #itan, le bord postérieur en est pubescent comme le bord antérieur. Ce n'est que sur le vertex qu'il peut être question d'épines, tandis que chez ?. #tan SIGSTEDT en signale aussi sur le pro- et méso- notum : chez ?. Leopoldi il s’agit là uniquement d'irrégularités ou petites saillies mousses (surmontées de poils). Mais le mésonotum offre, plus ou moins avant le milieu de sa longueur, les deux fortes épines caractéristiques du 2. tan. Le vertex offre quelques épines mousses (ou tubercules acuminés) de chaque côté d'une rainure longitudinale et un tubercule nette- ment plus fort, en avant, de chaque côté, près de la corne. Les irrégularités du thorax en lignes longitudinales irrégulières; une fine carène médiane. Les élytres offrent, au tiers antérieur, sur le disque, une forte saillie (tubercule) comprimée longitudinalement et acuminée. [Dans le type du ?. tan, cette partie de l’élytre est détruite.] Les fémurs antérieurs ont, en dessus, vers le tiers apical, un lobe net ; leur bord inféro-externe a un lobe subapical, un lobe peu après le lobe supérieur que je viens d'indiquer, et un (parfois trois) lobe entre celui-ci et la tête ; l'extrémité des fémurs, à chaque bord infé- rieur avec un lobe subapical obtusangulé et un lobe aigu apical. Les tibias antérieurs ont, en dessus, deux lobes, comme chez ?. Htan. Les tarses ont une crête dorsale nette, surtout sur le 1‘ article. Les fémurs intermédiaires ont un lobe (parfois deux) vers le tiers basal, sur la crête supérieure; le bord inféro-interne avec un lobe — 267 — plus basal que celui-ci; le bord inféro-externe avec un à quatre lobules dentiformes sur sa longueur ; l'extrémité comme aux fémurs antérieurs. Tibias intermédiaires avec un lobe supérieur vers le quart basal et un autre vers le quart apical; leur bord inféro-externe avec deux lobes acuminés un peu au delà de ces lobes supérieurs. Fémurs postérieurs avec un lobe vers le tiers basal et très géné- ralement avec un autre, plus petit, vers le tiers apical; bord inféro- externe avec un lobe plus basal que le lobe basal supérieur; bord inféro-interne avec deux dents vers celui-ci et une autre vers le lobe apical; l'extrémité des fémurs comme aux fémurs intermé- diaires. Tibias postérieurs comme les intermédiaires. Les ailes atteignent la base du 5° segment ou la dépassent un peu. La partie du dos de l'abdomen non cachée par les ailes offre la même sculpture que le thorax (irrégularités disposées plus ou moins linéairement, et faible carène médiane). Le 5° segment offre, sur le disque, en arrière, deux saillies lobiformes, acuminées; le 6° segment a deux carènes lobées plus petites, acuminées égale- ment; ces lobes irréguliers en arrière. Chaque segment ventral a les angles postérieurs prolongés en un lobule, plus fort et plus arrondi aux segments de la base. Segment anal faiblement échancré; segment subgénital avec crête, échancré au bout. L'Insecte (9) mesure 230-245 millimètres. Cornes céphaliques : 9-10 millimètres. Antennes : 62.5-70 millimètres; le 1‘ article 32.5 millimètres. Tête : 10 millimètres. Pronotum : 12-12.5 milli- mètres. Mésonotum : 40-41 millimètres. Élytre :295-305 millimètres. Aïle : 94-97 millimètres. Fémur antérieur : 65-66 millimètres; intermédiaire : 51 millimètres ; postérieur : 64-66 millimètres. En y comprenant le Palophus Leopoldi décrit ci-dessus, le Musée de Tervueren possède du Congo les trois Palophiens suivants 1. Palophus centaurus WEstrw. : De Gali-Koko (CARLIER; ©), Kondué (Luza; So), Isangi (9) et Banana-Moenda (0). BRUNNER et REDTENBACHER le citent de Bena-Bendi. dE _2. Palophus Leopoldi Scaour. : Élisabethville (FourIR; o), Élisabethville (VAN RIETH, 30-V-1911; Q). 3. Bactrodomea aestuans Wesrw. : De Boma-Yanga (R. VER- SCHUEREN, 3-VI-1912; ©) et d’Yema (CABRA; ©). Du Tanganyika, REDTENBACHER a de plus décrit le Pa/ophus Brongniarti, et Kirgy le P. episcopalis, que nous ne possédons pas encore et qui se trouveront sans doute en territoire belge. Ces cinq espèces sont les seuls représentants connus des Phasmes géants dans notre Colonie. DESCRIPTION D'UNE SAGRA NOUVELLE DU CONGO BELGE (COEEOPT. CHRYSOMELIDAE) PAR H. CLAVAREAU Sagra congoana n. Sp. Oblongue ovalaire, cuivreuse obscure, peu brillante. Tête et pronotum plus mats que les élytres; © plus où moins brillante et plus convexe que le &‘. Tête finement pointillée, sauf l’épistome et les canthus oculaires qui sont grossièrement ponctués, antennes dépassant le milieu du corps, les cinq premiers articles plus ou moins cuivreux, les suivants d’un beau bleu d'acier peu brillant. Pronotum subtransversal, à peine plus long que large, atténué en arrière, les bords antérieurs avancés et arrondis, terminés par un tubercule conique, le milieu de la base avec une petite fossette au-dessus de l’écusson; celui-ci convexe, obtus au sommet. Elytres courts, s’élargissant sensiblement vers leur milieu, rétrécis en arrière, forte- ment impressionnés en dedans des épaules, le calus huméral proéminent, ils sont couverts d'une ponctuation forte, profonde, très inégale, rugueuse au tiers antérieur, disposée sans ordre linéaire et s’effaçant graduellement vers le sommet qui est imponctué. Dessous cuivreux, mat, sauf l'abdomen qui est assez brillant et à ponctuation éparse entremélée de longs poils roux, peu abondants, cette pilosité, assez clairsemée, s'étend parfois sur le milieu du premier segment; pattes cuivreuses, sauf les tarses qui sont d’un beau bleu d'acier, mates chez le «, assez brillantes, surtout les postérieures, chez la 9, — 270 — les antérieures et les médianes éparsement et grossièrement ponctuées, les postérieures finement pointillées. d'. Plus large aux épaules et moins convexe que la Q. Fémurs postérieurs en massue, dépassant l'extrémité des élytres, à villosité rousse à la base externe, le sommet avec deux dents entre un lobe obtus; ce lobe est large, plus ou moins triangulaire et tronqué, avec sa concavité en dehors du bord externe; il est précédé d’une petite dent triangulaire placée au centre et au bord interne de l’échancrure du sommet; enfin, la deuxième dent, très petite, triangulaire, plus éloignée du lobe que la premicre, occupe l'extrémité de la crête qui fait suite à ce lobe; cette crête est crénelée (cette dernière dent, fort petite du reste, peut manquer chez certains exemplaires); tibias de la même paire arqués, à peine épaissis au sommet, faiblement sil- lonnés extérieurement, inermes. Pattes médianes à fémurs armés d’une forte dent triangulaire, plus rapprochée du sommet que de la base; tibias plus fortement arqués que les postérieurs. Le plus gfand G a le milieu de la tranche supérieure des fémurs posté- rieurs Carénée sur un court espace; cette carène est à peine indiquée chez l’autre G', de plus petite taille. L Longueur, 13 à 17 millimètres; largeur, 6"®5 à 8 millimètres. ©. L'unique exemplaire qui appartient probablement à cette espèce est plus brillant que le G', surtout l'abdomen et les pattes postérieures qui sont d'un cuivreux rougeûtre à reflets verts. Les pattes postérieures ne dépassent pas les élytres, les fémurs sont armés au sommet de deux petites dents trian- gulaires, la crête est crénelée, les tibias sont arqués, les pattes médianes ont la même forme que celles du &', la dent triangulaire du fémur est moins développée. En outre, la ® est sensiblement moins large aux épaules que le get son pronotum est éparsément pointillé, plus densément sur le disque que sur les côtés, alors que cette faible ponctuation manque chez le cf. Longueur, 17 millimètres; largeur, 7 millimètres. Par son facies, cette espèce est voisine de S. senegalensis K1UG; elle s’en écarte par l'allure particulière de la dent médiane, en forme de « lobe », des fémurs postérieurs des So". Habitat : Congo belge : Mufungwa-Sampwe (Katanga), 1 au 16 décembre 1911; Kundelungu (Katanga), janvier 1912 (D' BEQuAERT), 2 SO'; Kapiri (Katanga), novembre 1912 (Mission agricole LEPLAE), 1 ©. — Collection du Musée du Congo, la mienne. PHYLLONTOCHEILA NOUVEAUX D'AFRIQUE (HEM. TINGIDAE) PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). Dans son travail « Species Africanae generis #y//ontocherla FEB. », paru en 1911, HORVATH a reconnu neuf espèces africaines de ces beaux Tingides. Les collections du Musée du Congo et ma collection renferment quelques formes encore inédites de PAyZlon- tocheila. Ce sont celles que je décris ici, en y ajoutant quelques notes sur d'autres espèces. 1. — Phyllontocheiïila Laplumei n. sp. Espèce de forme ovalaire. En dessus d’un brun grisâtre assez clair, la vésicule et les membranes du pronotum, ainsi que les élytres en grande partie, plus ou moins transparents, laiteux, à réticulation brune ou testacé pâle. Tête d’un testacé jaunâtre, les yeux noirs; les épines flavescent blan- châtre ; les épines antérieures longues, obliquement dressées, l'épine médiane longue, dressée et fourchue à l'extrémité, les épines basales fourchues au niveau de l'angle interne de l'œil, l’une des branches couchée, l’autre obli- quement dressée. Pronotum pubescent, à carènes blanchâtres, mais rembruni le long de celles-ci; modérément convexe entre les angles latéraux; vésicule antérieure fort bien développée, comprimée latéralement (vue de profil, son bord supérieur dessine un angle un peu plus grand que 90°) et faisant saillie 18 — 272 — sur le bord antérieur, cachant la base de la tête; pas d’épine sur la vésicule; membranes marginales assez grandes, obliquement relevées, leur bord anté- rieur sinué fortement près de l’angle antérieur, puis à peu près droit jusqu'a l’épine qui marque l'angle antérieur externe de la membrane; de là, le bord est arqué fortement sans présenter d'épines, mais en offrant des pans coupés, indices d’une spinulation possible; carène médiane s’effaçant avant l’extré- mité du processus; carènes latérales s’effaçant avant le milieu du disque, parallèles en avant, divergentes un peu en arrière; disque ponctué densément et assez fortement, les aréoles du processus un peu plus grandes; la réticu- lation est d’un brun plus ou moins foncé, cette coloration envahissant la plus grande partie de la moitié postérieure des membranes marginales. Élytres nettement plus larges que le pronotum, décrivant simultanément un ovoïde à gros bout antérieur, à peine visiblement sinués au niveau du sinus costal, hiscents à l'extrémité; l’apex de chacun angulé-arrondi; aire discale à peine plus large que l'aire latérale, celle-ci à cinq séries d’aréoles, égales à celles de l’aire discale ; membrane costale, au niveau du sinus costal, à peu près égale en largeur au reste de l’élytre, et à 5-6 séries d’aréoles plus grandes que celles de l’aire latérale; l’aire discale et l'aire latérale plus ou moins envahies (les extrémités exceptées) de brun foncé, qui forme également une bande transversale au tiers basal de la membrane costale, occupant 3-6 cellules; l’apex plus ou moins enfumé. Dessous testacé, la poitrine et les bucculae plus claires, flavescent brunâtre; le bord des bucculae, les bords antérieur et postérieur du prostethium et postérieur du métastethium, les lames sternales et les orifices flavescents. Pattes testacé jaunâtre, les tibias plus clairs, les tarses rembrunis. Antennes brisées ; 1 et 2 testacé jaunâtre. Longueur : 4.75 millimètres. Récoltée à Api, en septembre 1909, par M. le Commandant LAPLUME, à qui je me fais un plaisir de dédier cette remarquable espèce. Le 2. Laplumer doit se ranger dans le sous-genre Szruessa de HorvaTH, par la forme des membranes du pronotum. Il diffère de toutes les espèces connues, par les épines fourchues de la tête, par le nombre des séries d’aréoles des élytres. 2. — Ph. subinermis Horv. Cette espèce paraît abondante en Érythrée, d'où j'en possède d'assez nombreux spécimens. Elle fut décrite de l A orien- tale allemande. 3. — Ph. Tellinii n. sp. Pubescent. Tête noire, à cinq épines flavescentes, les deux antérieures un peu obliques vers le haut, subparallèles, séparées par l’épine médiane, cou- chée; les deux épines basales divergentes et obliquement dressées, lames antéoculaires pâles au sommet. Pronotum à membranes marginales un peu plus longues que larges à la base; leur bord postérieur arqué en dedans, l'angle postéro-externe épineux ; le bord extérieur arqué régulièrement et se continuant par le bord antérieur, l'angle antéro-externe non épineux; bord antérieur dirigé fortement en avant dès la base, et un peu arqué en dedans jusqu'à la première épine, qui est plus rapprochée de la deuxième que de la base, puis subtransversal jusqu'à l'angle antéro-externe (effacé), avec 1-2 épines entre cet angle et la première; vésicule comprimée latéralement, en cône aigu, vue de profil; trois carènes discales, les deux latérales sinuées; extrémité du processus acuminée; noir, le fond des aréoles (peu sur le disque, nettement sur le processus) d'aspect blanc laiteux cendré; col blanchâtre, à réticulation flavescente, vésicule blanchâtre, à réticulation brun noir; mem- branes latérales subhyalines, à réticulation flavescente (sur les bords) ou brune, avec une grande tache d’un noir brun occupant presque toute la zone externe (plus de la moitié), sauf quelques aréoles, et se prolongeant vers la base en arrière, près du bord postérieur; les épines marginales brunes au sommet au moins. Elytres guère plus larges que le pronotum, le plus large vers le tiers basal, offrant de la base à ce point (spinuleux lui-même) trois spinules (les deux premières plus rapprochées entre elles) et une spinule après ce point; le bord externe est ensuite légèrement échancré, l’apex, largement arrondi ; aire discale plus large que l’aire latérale, celle-ci à aréoles plus petites, en quatre séries, les aréoles de la série externe plus petites; membrane costale au niveau du sinus costal, plus de deux fois aussi large que le reste de l’élytre ; aires discale et latérale d’un laiteux cendré, à réticulation et quelques taches plus ou moins arrondies d’un brun foncé, brun noir; membrane costale subhyaline, la base à réticulation flavescente, le reste à réticulation brun noir en grande partie, çà et là brun clair; au niveau des trois spinules postérieures, une fascie irrégulière noir brun, plus étroite en dedans, ne laissant°que quelques aréoles libres en dehors; extrémité avec une grande tache irrégulière noir brun, s'étendant de l'angle apical externe vers l'intérieur; entre la fascie et cette tache, quelques points noir brun formés d’une aréole. Antennes brun noir, 2 bien plus long que 1, 3 plus long que deux fois 4, 4 plus long que r et 2 réunis. Pattes brun foncé, les tibias plus clairs, tarses noiratres distalement. Dessous noir brun; les bucculae en partie, les bords antérieur et postérieur du prostethium, postérieur du méta- stethium, les orifices et les lames sternales plus ou moins flavescents. Longueur : 5.25 millimètres. D'Erythrée : Adi Ugri (TELLINr). . — 274 — 4. — Ph. Élisabethae n. sp. D'un brun testacé, brun de poix, chocolat ou brun noir. Tête noire, à cinq longues épines flavescentes ou testacé pâle : deux antérieures couchées ou légèrement obliques, n’atteignant pas le sommet du premier article des antennes, une médiane un peu plus longue, dressée obliquement, et deux basales, horizontales ou obliques, divergentes et plus ou moins arquées en dehors ; les lames antéoculaires également prolongées en une épine obtuse, un peu courbée, courte, testacée ou brunâtre. Pronotum pubescent, à forte vésicule antérieure, conique, carénée longitudinalement et prolongée en une pointe assez longue et légèrement bifurquée transversalement à son sommet; carène médiane s’effaçant un peu en arrière, peu plus élevée que les carènes latérales, celles-ci n’atteignant pas en avant le niveau de la vésicule, et divergeant très faiblement en arrière; le processus moins foncé que le disque du pronotum et à extrème bout pâle; membranes marginales fort déve- loppées, obliquement relevées vers le haut, notablement plus longues que larges à la base, allant en s’élargissant après le tiers basal; leur bord ante- rieur peu sinué, modérément dirigé en avant, entre la base et la première épine, qui se trouve vers le milieu entre la base et l'angle antéro-externe de la membrane, celui-ci marqué d’une épine également; une troisième épine entre celle-c1 et la précédente, et en général un peu plus rapprochée de celle-c1 (ces épines séparées par un petit sinus); bord externe de la mem- brane à trois sinus bien nets, les sommets marqués d’une très petite épine ou inermes ou mêmes sinués à leur tour; l'angle postéro-externe à épine; le bord postérieur fortement échancré; les deux tiers extérieurs de la membrane envahis de brun noir ferrugineux, avec seulement quelques rares aréoles transparentes, parfois cependant plus clairs et à nervures sombres; la base pâle, la zone antérieure et postérieure transparentes ou flavescent brunâtre, réticulées de brun; les carènes et la réticulation du processus et de la vési- cule brunâtres, celle-ci à fond flavescent laiteux. Élytres allant en s’élar- gissant jusque vers les “/;, où se trouve une épine plus forte; une épine près de celle-ci, deux autres plus près de la base, une autre encore après ladite épine plus forte, une très petite plus loin; après les ‘/;, l’élytre décrit une courbe rentrante, mais à l'extrémité elle est plus large qu'à ce niveau, et l'angle apical est largement arrondi; l’apex tronqué"arrondi; aire discale nettement plus large que l’aire latérale, à aréoles un peu plus grandes, membrane costale au niveau du sinus costal deux fois aussi large que le reste de l’élytre; aires discale et latérale passant du brun au brun noïr, membrane costale plus ou moins transparente, à réticulation brun plus ou moins foncé ; au niveau de la saillie des ‘/;, une bande transversale s’élargissant en dehors et se prolongeant en arrière par une trainée plus ou moins dense ou une bande irrégulière allant se fusionner à la partie apicale qui est presque entièrement envahie de la même couleur, à l'exception des aréoles du bord interne partiellement ; la zone intermédiaire, ainsi délimitée, offre très sou- — 275 — vent un point sombre bien net remplissant une aréole. Antennes brun testacé ou chocolat, 1 et 2 et l'extrémité de 4 plus foncés ; 2 plus court que la moitié de 1, 4 plus long que 1 et 2 réunis, 3 le plus long, 4 plus court que la moitié de 3. Pattes brun foncé ou testacé, les tibias plus pâles, à protubé- rance basale supérieure bien nette. Bord des bucculae, carènes sternales flavescent brunâtre; bords antérieur et postérieur du prostethium, postérieur du métastethium pales. Longueur : 5-5.75 millimètres. D'Élisabethville, X et XI-1911, 11-1912 (Mission agricole LEPLAE); des Kundelungu, 19/22-XII-1911 (D' BEQUAERT). J'ai dédié cette belle espèce à S. M. ÉLISABETH, reine des Belges. 5. — Ph. Alberti n. sp. Grande et belle espèce, d’un noir brun. Tète noire, cendrée, à cinq épines testacées dressées obliquement, la médiane davantage, les antérieures con- vergentes et contiguës en avant, les postérieures divergentes; lames anté- oculaires prolongées en une courte saillie courbée en dehors. Pronotum à processus d’un flavescent olivâtre distalement, réticulé de brun; col et vési- cule pâles également et réticulés de brun, celle-ci comprimée latéralement, élevée fortement en pointe aiguë, et carénée longitudinalement; la carène médiane seule est développée, modérément élevée, pâle, s’abaissant en arrière, sinuée vue de profil; membranes marginales un peu plus longues que larges à la base, relevées obliquement, à réticulation brune ou flavescent brunâtre sur fond subhyalin, un peu rembrunies à la base au milieu, à courbe assez régulière, avec quatre épines au bord antérieur, la première vers le tiers basal (le bord antérieur, entre la base et cette épine, est un peu arqué en dedans et dirigé en avant; puis presque transversal), mais plus rapprochée de la deuxième que de la base, la troisième plus près de la deuxième que de la quatrième; le bord externe trisinué, les sommets brièvement spinuleux, l'angle postérieur épineux plus longuement; bord postérieur légèrement bisinué; apex du processus un peu relevé. Élytres allant en s’élargissant jusque vers le tiers basal, puis faiblement sinués et très peu larges à l’extré- mité, celle-ci largement tronquée arrondie (les deux élytres sont défectueux, mais laissent deviner cette forme); trois spinules sur le tiers basal, une plus grande au niveau de celui-ci, suivie d’une cinquième, très petite, avant la moitié de l’espace restant ; toute la région coriace (aires discale et latérale) d’un flavescent olivâtre, avec quelques taches irrégulières fort nettes noirâtres ou brun foncé, occupant notamment presque toute l'extrémité de l'aire discale ; membrane costale avec, au tiers basal, une bande transversale brune — 276 — ne dépassant guère la moitié de la largeur en dehors; l'extrémité avec des taches brun noirâtre plus ou moins anastomosées en dekors; la réticulation flavescente ou brunâtre, les nervures transversales au niveau des spinules notamment brun foncé, celle qui précède la bande du tiers antérieur avec une petite tache antéapicale; aire latérale nettement plus étroite que l’aire discale, à aréoles plus petites que celles de l’aire discale; membrane costale près de trois fois aussi large que le reste de l'élytre au niveau du sinus costal. Antennes brisées, 1 et 2 noirâtres, 2 bien plus long que 1. Pattes brun foncé, les tibias plus clairs distalement. Bords antérieur et postérieur du proste- thium, bord basal du métastethium, orifices, bords des bucculae et lames sternales plus ou moins pâles. Longueur : 8.25 millimètres. Un seul exemplaire, malheureusement défectueux, de cette belle espèce nous a été remis par le Service de l'Agriculture de notre Colonie. Il provient de l'Uelé. | Ce beau Phyllontocheila est remarquable entre autres par l'absence de carènes latérales au pronotum, carènes que l'on trouve chez toutes les autres espèces connues. Je l'ai dédié à S. M. ALBERT, roi des Belges. 6. — Ph. Mayri var. obscura n. var. D'Abutshi, sur la Riv. Niger, je possède, en même temps que le vrai 24. Mayri, des exemplaires chez lesquels la coloration brune a envahi presque toute la membrane marginale du pronotum et la membrane costale de l’élytre, laissant à peine quelques aréoles claires au bord antérieur et postérieur basal du pronotum, à la base de l’élytre, le long du bord externe apical et parfois du bord interne de la membrane costale, près de l'apex de l'aire latérale. J'ai nommé var. obscura cette variété d'aspect assez décevant, qui, pour le reste, ne diffère pas du type. 7. — Ph. Schoutedeni Disr. Chez cette espèce, dont je possède le type, les épines basales de la tête sont convergentes vers la base des épines antérieures (brisées); l'épine médiane (brisée) est dressée. Pronotum moins de deux fois aussi large que long, à carène médiane fortement bisinuée, vue de profil; la vésicule est forte et subglobuleuse, probablement à épine (le sommet en est brisé chez le type); membrane marginale un peu plus longue que large à la base, à bord antérieur peu oblique en avant, avec une seule épine entre la base et l'angle antéro- externe, épineux lui-même, cette épine à peu près aussi éloignée de la base que de cet angle; bord extérieur trisinué et épineux; bord postérieur fortement arqué en dedans. Élytres à aire laté- rale plus étroite que l'aire discale, à aréoles guère plus petites; membrane costale plus étroite que le reste de l’élytre au niveau du sinus costal; bord externe fortement ondulé (sept sinus), épineux ; le plus large un peu avant le milieu, puis se rétrécissant, sauf à l'apex même. UN GENRE NOUVEAU DES TESSARATOMIENS PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). Dans le Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle de Partis, 1907, p. 36, COURTEAUX a décrit un remarquable Tessaratomien du Mozambique, sous le nom de Cyclogaster Vasser; plus tard (L. c., p. 331), il en a rectifié la synonymie en Wafalicola Vasser. J'ai jadis eu l’occasion de voir, au Muséum de Paris, le type de cette gigantesque espèce (31-34 mm.) et j'avais noté qu'elle n’appar- tenait pas au genre ÂVatalicola, représentant en réalité un type nouveau des Tessaratomiens. Or, dans les collections qui nous ont été envoyées du Katanga par la Mission agricole LEPLAE, j'ai trouvé une série d'exemplaires d'un Tessaratomien nouveau qui appartient évidemment au même genre que l'espèce de CourTEAUX. C’est lui que je décris ici. Elisabetha n. gen. Forme de Selenymenum et Encosternum, mais voisin des Vatalicola, dont il diffère par les caractères que voici : Corps allongé ovoïde, les côtés du pronotum guère arqués, le ventre modérément dilaté. Ocelles guère plus éloignés entre eux que des yeux. Carène métasternale non coupée transver- salement par une dépression, comme c’est le cas chez Vatalicola, mais à profil supérieur continu; la branche transversale de la croix moins élevée que la branche longitudinale, celle-ci arrondie et non creusée longitudinalement. Carène mésosternale allant en s’élevant graduellement, le bord supérieur droit, le plus élevé entre les hanches antérieures, tandis que chez Watalicola le bord supérieur est arqué, redescendant en avant. Ventre obtusément angulé à sa base, mais non tuberculé. Stigmatules nettement écartés de la ligne unissant l'angle interne des stigmates 3-5, et non pas rapprochés comme chez Natalicola. J'établis ce nouveau genre pour l'espèce décrite ci-dessous, El. Courteauxt n. sp., et j'y rattache également le Vatalicola {Cyclogaster) Vassei Courr., du Mozambique. EI. Courteauxi n. sp. Cette espèce répond parfaitement à la description du Vassei COURT., mais en diffère par la tête étroitement bordée de noir, le bord du pronotum con- colore ou noir seulement au sommet des denticules, l'abdomen à extrème bord latéral à crénelure concolore, mais bordé en dedans d’une ligne d’un noir brillant. La coloration sur le vif est très probablement verte et elle apparait encore sur certains exemplaires, mais ainsi que COURTEAUX l’a dit pour son espèce, elle passe (en dessus notamment) au rouge ferrugineux ou au sanguin plus ou moins intense, les callus des élytres restant plus pâles. Antennes à 2 nettement plus long que 3, mais notablement plus court que 4. Pronotum non caréné (le sillon transverse de COURTEAUX marque le bord des cicatrices). Clavus et corie semés de points calleux arrondis, comme chez Vassei; la base de la membrane avec quelques petites macules blanches également. G'® Longueur : 28-30 millimètres. Récolté à Élisabethville (Katanga), en XI-1911, par la Mission agricole LEPLAE. Cette belle espèce est fort proche du lasser CourT., mais on la recônnaîtra aisément aux caractères de coloration donnés ci-dessus, aux caractères antennaires, ainsi qu'à la taille plus petite que l'espèce du Mozambique. Je la dédie à mon regretté collègue M. COURTEAUX, auteur du lasser. PENTATOMIDES NOUVEAUX DU CONGO PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). 1. — Platynopus dispar n. sp. Corps subovoïde, modérément convexe en dessus, plus en dessous. Dessus à ponctuation dense. D'un jaune testacé. La tète presque entièrement envahie de vert métallique (sur fond brun); ponctuée rugueuse, avec trois lignes élevées longitudinales (tylus et juga), effacées en avant, se fusionnant à la base du tylus et se continuant ainsi à la base de la tête, pales et irrégulière- ment lisses ; extrème bord marginal pâle, de mème qu'un petit espace contre l'œil; à peu près aussi longue que large avec les yeux. Pronotum à peu près deux fois aussi large que long, à carène des bords latéraux très nette en avant; angles antérieurs dentés en dehors, angles latéraux simplement angulés et peu saillants; les côtés antéro-latéraux très nettement sinués (aspect de Damarius splendidulus); angles de la base à épine; ponctuation laissant des espaces lisses plus nets entre les cicatrices et la ligne inter- humérale, la ligne longitudinale médiane lisse également (irrégulièrement, avec un point calleux plus net sur la ligne interhumérale); la région basale, les cicatrices et la ponctuation brun foncé, à reflets vert métallique plus ou moins intenses. Écusson à région basale nettement convexe; la ponctuation plus faible que sur le pronotum; dans les angles de la base, une fovéole noir verdâtre, suivie d’un espace jaune; la ligne médiane à la base, sur le disque — HDI — (largement) et à l’apex, une tache irrégulière de chaque côté avant la moitié, une autre avant l’apex, et l’extrème bord apical, jaunes; le reste envahi par la coloration brun à reflets vert métallique; les parties jaunes imponctuées (disque et taches basales) ou à ponctuation rare; l’apex largement arrondi. Partie coriace des élytres mate (sauf en dehors), brun foncé, variée de clair, notamment une petite macule lisse après le milieu; membrane cuivreux bronzé. Connexivum à moitié basale des segments vert métallique plus on moins (la région extérieure plutôt brune sur les derniers segments), le reste jaune testacé plus ou moins assombri; les angles apicaux des segments nettement aigus. Tête en dessous partiellement vert métallique, les buc- culae restant pâles ainsi que le bord externe. Poitrine ponctuée de brun, par places fortement marquée de vert métallique, les sterna presque en entier, sauf la carène; carène mésosternale peu élevée, guère sillonnée, un peu élargie en avant, sillon orificiel courbé, assez effacé. Ventre densément ponctué sur les côtés, le milieu presque imponctué; la ponctuation brune, plus ou moins vert métallique, surtout sur les côtés, où cette coloration diffuse ; l’extrème bord latéral des segments sombre, sauf la région médiane ; épine ventrale n’atteignant que les hanches intermédiaires ; sixième segment taché médianement de brun poix. Pattes flavescentes ; la moitié apicale des fémurs d’un brun très foncé, à l'exception d’un anneau ou d’une tache en dessus avant l'extrémité; les tibias brun foncé, passant même au noir, avec reflets vert métallique, aux tibias antérieurs, et avec un large anneau médian flavescent; tarses bruns ou testacés, la base plus claire; tibias antérieurs nettement dilatés ; fémurs antérieurs à épine. Longueur : 11 millimètres. Une seule femelle récoltée à Kondué, par M. LEONHARD (Collect. Musée de Tervueren). Espèce très intéressante par sa carène mésosternale guère sillonnée, le pronotum plus étroit que d'habitude, rappelant les Damartus, et très distincte des autres espèces africaines. 2. — Calidea Hutereauae n. sp. Espèce ressemblant, par la forme trapue et ramassée, à C. Bohemanni, dont elle a aussi en dessus la disposition des couleurs, à part les côtés laté- raux du pronotum, concolores. Corps elliptique, fort convexe, relativement court et trapu, en dessous d’un vert bleu métallique, plus ou moins brillant et doré, notamment sur les côtés et la tête; le fond de la coloration est vert, mais la teinte bleu violet s'étend plus ou moins et de façon plus ou moins intense : ainsi sur la tête, elle envahit presque toute la surface ou est limitée à des sortes de bandes partant de la base et allant vers l’apex du tylus et vers les sinus latéraux. Pronotum avec une bande médiane partant de la base et n’atteignant pas le bord antérieur, une tache de chaque côté en avant sur les cicatrices, une bande correspondante en arrière, partant de la base et se fusionnant ou non avec la tache antérieure, une macule humérale et une traînée latérale, d'un bleu violet noir plus ou moins intense et sombre; le limbe latéral concolore (à l'exception parfois d’un fin trait submarginal) et non pas pâle comme chez Bohemanni, Dregei, etc.; les angles latéraux à peine visiblement proéminents ; une fine ligne lisse médiane, de même que sur l’écusson; les côtés antéro-latéraux droits. Ecusson avec les trois paires de taches habituelles (comme Boke- manni, etc.), les médianes transversales. Dessous plus brillant, plus doré; une étroite bande sublatérale au prostethium, l'insertion des pattes, et le disque ventral, d’un rouge jaunâtre orangé ou rouge sang; la zone en dehors des stigmates d’un rouge violet plus ou moins intense; la zone vert doré, séparant le disque de cette zone externe, est incisée profondément sur chaque segment en dedans, l’encoche étant plus ou moins remplie par une coloration noir bleu violet, de mème qu’une tache qui englobe les stigmates, ceux-ci noirs. Segment mâle à moitié distale partiellement rouge sur le disque de chaque côté; tronqué au bout, mais échancré assez profondément au milieu (type Drevei). Les pattes d’un vert ou bleu foncé doré plus ou moins, la base seule des fémurs d’un rouge orangé ou rouge sang; les tarses passant au bronzé. Antennes noires (y compris 1), à reflets plus ou moins bleutés, ver- dâtres ou bronzés ; 2 bien plus court que 3, celui-ci un peu plus court que 4, 4 et 5 subégaux. Rostre noir également. GQ : Longueur : 11.75-13 millimètres. De l'Uelé, récoltée sur le trajet Poko-Nala-Rungu, par la Mission HurEREAU (Musée de Tervueren). Cette espèce est fort intéressante et bien caractérisée, notam- ment par la coloration des côtés latéraux du pronotum, des fémurs, des antennes, etc. Je la dédie à M”° HUTEREAU, la vaillante épouse du Commandant HUTEREAU, en témoignage de reconnaissance pour les si intéressantes récoltes d’'Insectes qu'elle a bien voulu faire pour notre Musée au cours des voyages de la Mission ethno- graphique dirigée par son mari. 3. — Anoplogonius nigricollis var. pseudaulicus n. var. Cette variété offre la disposition des taches du Graptocoris aulicus typique. Dessus d’un orange rouge, avec les parties noires que voici : la tête; deux taches antérieures (cicatrices) et une bande irrégulière marginobasale du pronotum de chaque côté (partant de l’angle latéral), ces deux bandes reliées par un fin trait basal; l'écusson avec une tache médiane basale en forme de — 283 — selle, deux taches du disque, une apicale et de chaque côté une bande longi- tudinale sur le milieu du bord latéral. De Benza-Mazola, V-1913 (R. MAYNÉ) (Musée de Tervueren). 4. — Patanocnema Maynéi n. sp. Espèce très distincte du seul Patanocnema connu jusqu'ici, 2. ovata KARSCH. De taille plus petite (Q 12 mm., © de P. ovata 15-16 mm.). Tête coupée carrément en avant, les angles arrondis; côtés sinués très nettement devant les yeux; ocelles plus rapprochés entre eux, base de la tète moins bombée. En dessus, d’un flavescent légèrement brunâtre, un peu plus pâle sur l'avant de la tête et l’apex de l’écusson; densément ponctué de noir ou de brun foncé, formant taches ou marbrures, séparées par des espaces imponc- tués, un peu élevés sur la base du pronotum et sur l'écusson. Tête avec la partie antéro-interne des juga pâle; la base de la tète plus sombre avec de chaque côté, entre l’ocelle et le milieu, un espace flavescent brunâtre, avec quelques rares points; l’avant mêlé d'espaces flavescents. Pronotum à ponc- tuation assez serrée en avant, plus espacée en arrière, où les espaces imponc- tués sont bien plus étendus; pourtour. des cicatrices lisse et pâle; la ponctuation sombre s'étend jusqu'aux bords antéro-latéraux, et la coloration du limbe est donc la mème que celle du disque du pronotum; côtés antéro- latéraux arqués nettement; angles latéraux ne dépassant pas la corie, bord basal bisinué ; ligne médiane non lisse. Écusson à moitié basale maculée de noir (ponctuation) et de pâle (espaces imponctués), les angles de la base pâles; moitié apicale presque entièrement pâle, à ponctuation éparse bru- nâtre. Elytres variés de noir et de pâle, le disque de la corie plus densément noir; de même forme que chez P. ovata; membrane bronzée, dépassant un peu l'abdomen. Connexivum brun ou brun flavescent, le limbe apical des segments noir, la moitié apicale avec une tache elliptique flavescente, touchant et coupant le bord externe avant le limbe apical noir. Dessous flavescent paille; les côtés de la tête (sauf le bord extrême et l'avant des juga) et de la poitrine noir brun; les côtés du ventre largement rembrunis (à partir du bord interne des stigmates), mais plutôt maculés de noir et de brun poix avec, en dehors, une tache flavescente correspondant à celle du connexivum; ces taches bordées de noir ou de brun foncé; en dedans de cette zone, quelques petites macules brunâtres forment l'indication d’une bande longitudinale latérale du disque. Pattes également flavescent paille; les fémurs à leur face antérieure avec une tache brun poix subapicale et une autre avant celle-ci, délimitant entre elles une tache flave plus pure ; la base des tibias et une zone médiane légèrement rembrunies; les tibias postérieurs notablement plus dilatés que chez P. ovata, et offrant encore leur plus grande largeur à la moitié, puis se rétrécissant graduellement. Rostre flave, le — 284 — 4° article en grande partie noir, atteignant les hanches postérieures; 2 plus long que 3 qui est plus long que 4. Antennes grêles, flavescent brunûtre, l'apex de 2 et de 3 flave pur, la partie antéapicale de 2, la moitié apicale de 4 et 5 en entier, noirs, 2 le plus long, 3 un peu plus court que 4. Ventre à 6° segment plus profondément échancré (9) que chez P. ovata, au milieu environ deux fois aussi long que latéralement; pièces basales plus transver- sales. © Longueur : 12 millimètres. Une femelle récoltée à Yambata, 10-XII-1912, par M.R.MaAYXÉ (Musée de Tervueren). 5. — Basicryptus Hutereaui n. sp. Corps allongé, de coloration rouge brique, passant à l’ocre parfois, épar- sement semé de noir. Tête courte, à côtés guère sinués, assez régulièrement rétrécis arrondis, base peu convexe. Pronotum à côtés antéro-latéraux sub- droits, dentés fortement; les angles latéraux formant avec la base des côtés antéro-latéraux un angle largement obtus, dépassant nettement la corie; rides transversales modérément accentuées, sauf la ride interhumérale ; ponc- tuation peu forte, mais assez dense et irrégulièrement fusionnée. Écusson allongé, apex acuminé. Corie à bord costal calleux, interrompu de noir, souvent flavescent; la membrane guère enfumée, mais nettement semée de noir. Extrême bord de l'abdomen coupé de noir. Dessous du corps, avec les pattes, semé de noir également; ventre chagriné finement. Antennes à 5 en entier et la moitié apicale de 4 noirs; 2 un peu plus long que 3 et subégal à 4; 5 le plus long. G'® Longueur : 18.5-21 millimètres. De l'Uelé : Adranga (Mission HurEREAU) (Musée de Tervueren). Il se rencontre très probablement également des exemplaires de cette espèce passant au flave : les spécimens que j'ai sous les yeux offrent, en effet, déjà une tendance à la modification de la colora- tion, par exemple sur la base de l’écusson, le pronotum en avant, la zone submarginale des segments ventraux, etc. Le degré d'expansion des angles latéraux varie aussi, et l’un de mes exem- plaires les a plus développés que les autres; chez ceux-ci le bord externe de la saillie est parallèle à l'axe du corps, chez l’autre il diverge vers l’avant. DEUX PENTATOMIDES NOUVEAUX DE L'AFRIQUE ORIENTALE ANGLAISE PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). 1. — Basicryptus pictus n. sp. Belle espèce, remarquable par la netteté de contraste de coloration de la face supérieure. En dessus, brunâtre flavescent ; la tête nettement plus claire, notamment une large zone latérale, laissant le triangle basal plus fonce, l’extrème bord foncé; la partie du pronotum en avant de la ligne interhumé- rale d’un flavescent clair, à l'exception des cicatrices, le bord latéral un peu assombri; le contour et le centre des cicatrices, ainsi qu'une tache en arrière du bord antérieur près de l'angle antérieur de la cicatrice et plus ou moins unie à celle-ci, d’un noir brillant. Ecusson offrant une bande médiane et une bande marginale (submarginale à la base) d’un flavescent clair, irrégulières et calleuses, les bandes latérales atteignant ou non l’apex ; dans les angles de la base, une dépression allongée noir brillant, à reflets métalliques vert violet, séparant le bord latéral de la base de la bande flavescente, celle-ci lisse sur cet espace; contre cette bande, une autre tache basale noire, plus petite. Elytres avec la côte lisse, flavescente, interrompue; en outre, des espaces flavescents plus ou moins imponctués, formant une raie longitudinale à la nervure subcostale et une bande plus ou moins nette sur le disque; un trait court à la base près de la côte, noir. Membrane hyaline, les nervures faiblement rembrunies. L’extrème bord du connexivum flavescent lisse. Dessous plus irrégulièrement varié de clair. Tète pâle, avec une tache noire 280 entre l’œil et la base de l'antenne. Poitrine avec une bande latérale plus claire, marquée en dedans sur chaque segment d’un trait noir près des hanches ; le métastethium avec, en dehors de cette bande, une bande margi- nale noir brillant, à reflets, laissant cependant le bord postéro-externe flave et lisse, à part quelques points grossiers; sur le prostethium et le mésoste- thium cette bande est remplacée par une macule ou un trait noir. Ventre avec une bande médiane, une bande latérale de chaque côté du disque (continuant les bandes latérales de la poitrine) et une bande plus étroite submarginale, flavescent brunâtre clair, ces bandes atteignant l'extrémité du 6° segment; la partie restée brunâtre est cependant plus ou moins variée de flavescent, dans la partie brunâtre limitée par la bande flavescente latérale et la bande submarginale se trouvent les stigmates, ceux-ci sombres et entourés d’une macule lisse flavescente. Pattes semées de brun, l'extrémité des tibias plus foncée, les tarses brunâtres. Antennes brunes, le 4° article dans sa moitié apicale et le 5° en entier, noirs. Tête de longueur moyenne; juga contigus en avant, l’apex arrondi régulièrement; la base modérément bombée. Pro- notum transversal, les angles latéraux formant avec les côtés une saillie nette : l’angle obtus ainsi formé a le bord antérieur un peu arqué, le bord postérieur légèrement sinué; modérément convexe, la partie basale rugu- leuse, la partie antérieure à rides transversales et flavescent clair; ces deux parties séparées nettement par leur coloration distincte; les bords antéro- latéraux à peine sinués, à dents nettes. Écusson allongé, ruguleux trans- versalement (peu sur les as flavescentes); l’apex angulé arrondi. Dessous ponctué rugueux, moins dans les bandes claires, la ponctuation plus ou moins rembrunie. Longueur : 18.5-19.5 millimètres. Le Musée de Tervueren possède ce remarquable Basicryptus de l'Afrique orientale anglaise : Tsavo river, VI-1913, et Campi Kiboko, par le D' Bayer. Le « Museo Civico di Storia Naturale » de Gênes me l'a également communiqué de diverses localités du pays des Somalis. 2. — Thoria zuwanica n. sp. Voisine de mon Z'Loria Neavei, mais plus allongée, à côtés subparallèles La tête plus longue également. Pronotum à bords antéro-latéraux irréguliers, mais Moins que chez Neavei, un peu courbés entre l'angle latéral et la dent antérieure, celle-ci oblique en dehors. Écusson allongé, les angles de la base marqués ira fovéole noire bien nette, contre laquelle en dedans se trouve une macule calleuse claire; l'extrémité arrondie. Corie aussi longue que l'écusson, plus étroite que celui-ci au niveau des sinus latéraux. Coloration plus claire que Veavei, flavescent grisâtre ou jaune ivoire, à ponctuation brun — 287 — ferrugineux ou noirâtre, plus intense sur les côtés de la tète. Pronotum offrant des rides transversales sur le disque calleux ou éparsément ponctué. Écusson avec la zone longitudinale médiane éparsément ponctuée, de même que la région intéro-apicale de la corie, dont la bordure externe est imponc- tuée; membrane à nervures sombres. Suture des segments connexivaux marquée de brun ou de noir à l'angle basal des segments. Poitrine plus foncée, la ponctuation plus intense et la coloration diffusant, surtout au long des hanches; disque ventral d'un noir-poix, le milieu éclairei; une large zone latérale, s'étendant de chaque côté des stigmates (plus en dedans qu’en dehors), plus claire et à ponctuation sombre; la bordure externe très fine- ment ponctuée ou imponctuée, l'angle basal des segments noir, de même que les stigmates. Pattes pâles, à ponctuation sombre peu dense. Antennes pâles, semées de points sombres, 5 rembruni presque en entier; 2 plus court que 3, 3 égal à 4 à peu près, 5 un peu plus long, fusiforme. G'Q Longueur : 7.5-7.75 millimètres. Récoltée dans l'Afrique orientale anglaise : Zuwani, 28-VI-1913, par le D' Bayer (Musée de Tervueren). lINGIDES DU CONGOBEEEE PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). Les Tingides africains sont encore bien peu connus, même dans des régions aussi explorées que ne l’est, par exemple, l'Afrique du Sud. Des régions tropicales, il est rare d'en rencontrer dans les collections, à part les /”%y//ontocheila, espèces plus grandes, de forme et de coloration plus voyantes. Grâce surtout à mes amis MM. KR. MaAyNÉ et J. BEOUAERT, le Musée du Congo possède un nombre déjà élevé de Tingides congolais, dont la plupart sont encore inédits. J’en donne ici l’énumération, en décrivant les nombreuses formes nouvelles que renferment nos collections. À titre de comparaison, je dirai que jusqu’en 1914 on ne connaissait du Congo que trois Tingides : les Phyllontocheila Waelbroecki Scnour., Ph. Schoutedeni Disr. et le Copium stolidum Horv., tandis que dans la liste actuelle je n'énumère pas moins de 17 espèces. De celles-ci, 14 ne sont connues que du Congo belge, et les types de 13 d’entre elles font partie de nos collections. — 289 — D'autre part, je viens de faire don au Musée du Congo de ma collection personnelle de Tingides africains, comprenant princi- palement des spécimens non congolais. Les séries du Musée se sont ainsi enrichies de diverses espèces non encore représentées, et notamment des types des /#%y/ontocheila Mayrti var. obscura ScHour., Schoutedent DIsT., subinermis Horv., 7ellinii ScHour. et Waelbroecki Scnour. (élytre droit), que renfermait ma collec- tion; j'y ai joint les types du Cyséeochila Horväthi Scuour. — Le Musée possède également des spécimens typiques de Cochlochila kilimensis Horv., Copium floricola Horv. et Compseuta lati- pennis HORV. 1. — Piesma marginepicta n. sp. D'un gris flavescent pâle, tendant au blanchâtre, l'écusson noirâtre à apex clair ; l'extrème marge latérale du pronotum avec quelques points foncés; la marge des élytres avec 7-8 macules noires bien nettes, réparties irrégulière- ment; l’apex extrême du clavus noirâtre également. Dernier article des antennes sombre. Dessous plus pâle, plus blanchâtre; les côtés du disque ventral marqués de brun noirâtre. — En ovale allongé, plus de deux fois plus long que large, à ponctuation dense (réticulé). Juga et tylus de même longueur. Pronotum plus large que long, à côtés latéraux étalés en avant, à bord arqué nettement, un peu plus étroit en avant qu'à la base, atteignant par l'angle antérieur (angle de moins de 90°, arrondi au sommet) le bord antérieur de l'œil; deux carènes sur le'disque, dépassant un peu le milieu en arrière, puis s’effaçant; épaules nettes. Elytres égalant l'abdomen, à bord costal arqué nettement; membrane à quatre nervures brunes bien nettes sur fond finement ponctué-réticulé, une bande basale coriace. Antennes à 1 massif, 2 plus court et bien moins gros, 3.le plus long, assez gréle, 4 égalant 1 et 2 réunis, plus long que la moitié de 3, allant en s'élargissant jusqu'aux ‘/;, puis se rétrécissant. Longueur : 3 millimètres. De Congo da Lemba, V-1912 (R. MAYXé). Diffère nettement de 2. déluta ST. par la coloration du bord costal et de l’écusson, etc. 2. — Phatnoma Maynéi 2. sp. En ovoïde large, d’un brunâtre sale, assez pâle, à ponctuation foncée, un peu varié de clair (les aréoles latérales à centre clair par transparence); les épines de la tête, les extrêmes bords et la tranche des carènes et crêtes flavescent pâle. La tête avec les épines égale à peu près le pronotum; deux épines couchées basales, deux paires d’épines antérieures, l’une avant l’autre après l'épine apicale médiane, et une courte épine aux lames antéoculaires. Pronotum à côtés dilatés en dehors obliquement depuis l'angle latéral, puis revenant en dedans (à peu près au niveau du bord antérieur) en une courbe rentrante pour se rattacher à l'angle antérieur, qui est reporté en dehors d'une largeur plus grande que celle de l'œil, les deux extrémités de cette courbe dentées nettement; carène médiane plus élevée et percurrente, un peu saillante en avant; carènes latérales À le milieu, subparallèles à la carène médiane; bord basal angulé au milieu. Ély tres do forte- ment le pronotum, décrivant une courbe graduelle accentuée dès la base; aires discale et latérale séparées par une carène élevée ne s'abaissant que vers l'extrémité, pour se fusionner avec la carène limitant intérieurement l'aire discale et qui naît un peu avant l'extrémité de l’écusson ; aires discale et latérale à nervures transversales nettes, de disposition variable; une tache sur la carène disco-latérale après la moitié, en son point le plus élevé; aire latérale un peu plus large que l’aire discale; aire costale large, un peu moins que l’aire latérale; l’apex arrondi; les carènes ont un parcours droit, et non pas brisé au niveau des points de rencontre des nervures transversales, qui sont du reste basses, l’interne touche la suture du clavus (et n’en est pas distante comme DISTANT le figure pour son P}. humeralis). Pattes foncées, les tibias plus clairs, l'extrémité plus rembrunie. En dessous, les parties paraissent plus claires, ponctuées de sombre. Antennes à 4 fortement rem- bruni, noirâtre; 2 très petit, 3 fort long (plus de quatre fois 4), 4 plus long que r et 2 a Longueur : 3.5 millimètres. Récoltée à Congo da Lemba, II-III-1913, par M. R. May, à qui je la dédie. Cette espèce rappelle un peu le P#. humeralis Distr. par la forme générale, mais la forme du pronotum est tout autre. Canthacader tenuipes ST. var. infuscata n. var. L'exemplaire que j'ai sous les yeux répond fort bien à la deserip- tion de SrÂL (les antennes manquent), mais les élytres sont nette- ment plus envahis de sombre que ne le montre la figure publiée en 1902 par DisranT, et sont marbrés assez intensément par places de brun noir, cette coloration occupant une grande partie de l'aire discale (sauf les bouts), l'aire latérale voisine, et formant une tache — 291 — adjacente sur la membrane costale. De plus, l'aire latérale est nettement plus allongée et plus étroite que ne le figure DisranT pour le type, et l’élytre est un peu moins arrondi à l’apex. Longueur : 5 millimètres. Récolté à Vankerckhovenville par M. DE GREEFr. 4. — Serenthia Maynéi n. sp. Corps allongé, étroit. D'un testacé plus ou moins rougeûtre, passant au flavescent sur l’élytre notamment et le processus du pronotum. La tête d’un noir brillant, de même qu'une taché assez grande occupant l'épaule de chaque côté (rarement cet espace est simplement rembruni : immature); la région des cicatrices plus ou moins assombrie ou brunâtre ; juga et cou du pronotum blanchâtres ou ivoire; carènes du processus du pronotum, nervures longitu- dinales de la corie et pli submarginal plus au moins rembrunis ou noirâtres. Antennes avec les articles 3 et 4 en règle générale noirs ou brun noir, parfois seulement brunâtres. Dessous plus foncé, la poitrine plus ou moins envahie de noirâtre, le cou blanchâtre, la base des méso- et métastethium pâle. Ventre noir ou brun foncé. Pattes flavescentes, claires, l'extrémité des tarses rembrunie ou noirâtre. Tête globuleuse, à peu près aussi longue que large, égalant avec les yeux le bord antérieur du pronotum, à ponctuation gros- sière, bien nette; yeux guère saillants, vertex modérément bombé. Antennes à x un peu plus long que 2, 3 bien plus long, près de deux fois égal à 1 et 2 réunis, 4 égalant moins de la moitié de 3; 3 bien plus long que la largeur de la tête. Pronotum modérément convexe, à côtés peu sinués, à carène médiane s'effaçant en arrière, mais reparaissant très nettement sur le processus; ponctuation bien accentuée. Elytres complets, notablement plus longs que l'abdomen, à peine hiscents à l'extrémité, peu bombés, à réticulation nette, plus larges à l’apex; membrane costale étroite, à une série d’aréoles bien visibles ; carène longitudinale bien nette, plus proche de la côte que du bord sutural. Longueur : 2.25-2.50 millimètres. Récoltée à Congo da Lemba par M. R. Mavxé, X-XI-r911 et II-III-1913. Cette espèce, que je me fais un plaisir de dédier à M. MaYXé, à qui notre Musée doit tant de nouveautés, est déjà très distincte par sa coloration du S, Péringueyi Disr. du Cap, seule espèce africaine connue de ce genre. 5. — Copium stolidum Horv. Nous possédons les types de cette espèce, découverte à Léopold- ville, le 19-IX-1910, par le D' BEQUAERT, dans une galle non encore décrite. Outre les trois individus qui ont servi à la des- cription, cette cécidie renfermait encore quelques larves de l'espèce. 6. — C. glabricorne Moxr. Je rapporte à cette espèce, connue de l'Afrique du Sud et du Delagoa, deux spécimens récoltés à Élisabethville, II-1912, par la Mission agricole LEPLAE, et qui répondent fort bien à la figure publiée par Disranr. Je crois devoir rapporter également au C. glabricorne une série d'exemplaires récoltés par le D' BEQUAERT à Sankisia, le 13-IX-1911, chez lesquels la coloration est assez variable, tantôt assez pâle, à marbrures peu marquées et peu intenses, tantôt plus sombre que chez g/abricorne, et à dessins prononcés. 7. — Compseuta ornatella Sr. A Congo da Lemba, X-XII-1911, Benza Masola, 12-15-VI-r1911, et Kiniati, 7-8-VI-1911, M. MAYXÉ a recuelli un Corrpseuta que je ne puis séparer du C. ornatella Sr., décrit de l'Afrique du Sud, que je ne connais pas en nature. 5. — Phyllontocheïla Waelbroecki SCHOUT. Cette espèce, que j'ai décrite en 1905, avait été découverte par M. WAELBROECK à Kinchassa. Je n'en ai encore vu que le type, dont l’élytre droit fait partie de nos collections. 9. — Ph. Laplumei Scour. J'ai récemment décrit cette espèce d'après un unique exemplaire récolté à Api par le Commandant LAPLUME et faisant partie de nos collections. [ee] SO [#2] 10. — Ph. laminata Horv. Ma collection (actuellement au Musée) renfermait un exemplaire de cette espèce provenant du Lomami : Vambema Maboté (par mon ami le D' V. LALLEMAND). is JD Elisabethae SCHOUT: Décrit récemment par moi d'après une série d'exemplaires de nos collections provenant d'EÉlisabethville (Mission agric. LEPLAE) et des Kundelungu (D' J. BEQUAERT). 12. — Ph. Alberti SCHOUT. L'unique spécimen qui m'a servi pour la description de ce bel Insecte nous a été envoyé de l'Uelé. 13. — Ph. Schoutedeni:Disr. Le type de DisranT provient de Popocabacca. Il fait partie de nos séries (collection SCHOUTEDEN). 14. — Sankisia n. gen. Corps oblong, à côtés foliacés et carènes du pronotum ainsi que les élytres hyalins, à grandes aréoles. Tête courte, inerme; bucculae laissant la base du rostre à découvert, basses et opaques. Antennes grêles et assez longues. Pronotum plus large en avant que la tète avec les veux; les membranes marginales dilatées chacune en un hémisphère à tranche presque verticale, à convexité externe, laissant le disque du pronotum visible; aréoles grandes et peu nombreuses; carène médiane élevée très fortement en lame à grandes cellules, conique vue de profil, s'abaissant vers l’avant, où elle se relève de nouveau, en une forte vésicule, égalant l’apex de la tête, acuminée au bout; carènes latérales élevées, après le milieu du disque, chacune en une lame arrondie cachant la base de la lame médiane. Élytres bien plus longs que l'abdomen, leurs extrémités distantes ; aires discale et latérale élevées simul- tanément, formant une vésicule carénée par les nervures, arrondie en dehors; membrane costale à deux séries d’aréoles à la base. Pattes longues et grêles. Genre voisin d’Æ/abrochila HORv. Type du genre : S. pulchra n. sp. S. pulchra n. sp. Noire, les pattes et les antennes flavescent clair, articles r et 4 des antennes brun plus ou moins foncé; les parties hyalines à réticulation brun noir; la coloration de cette trame diffuse dans les aréoles sur la partie supérieure de la vésicule antérieure, de la carène médiane et des hémisphères latéraux ainsi que sur les vésicules des élytres en arrière, de telle sorte que le centre seul en reste clair; elle diffuse également sur les nervures séparant les aréoles marginales des élytres et sur toutes celles du tiers apical environ, formant taches sur le disque (crête). La vésicule antérieure du pronotum, vue de dessus et de côté, dessine un œuf à pointe antérieure assez acuminée; lame médiane à très grandes aéroles, lames latérales divisées perpendiculairement par une nervure. Surface de l’élytre irrégulière, comme craquelée, à crêtes et vallées, à grandes aréoles; élytres s'élargissant subitement peu après la base, puis devenant presque parallèles; les bords relevés dans la partie basale; apex largement arrondi; aréoles de la côte pentagonales. Antennes très grèles, à 2 court, deux fois aussi long que large, 3 le plus long, 4 n’égalant pas le tiers de 3. Tarses antérieurs foncés. Longueur : 3.25 millimètres. Je n'ai vu de ce superbe Tingide qu'un seul exemplaire, récolté à Sankisia, IX-1911, par mon ami le I)" J. BEoUAERT. 15. — Cochlochila Bequaerti n. sp. Ovalaire. En dessus, d’un gris testacé plus ou moïns hyalin. Tête noire, avec deux longues épines courbes et apprimées blanches, atteignant les lames antéoculaires; deux épines très courtes antérieures testacées ; sur le disque, une courte épine noire dressée ou tubercule; lames antéoculaires et bucculae bordées de testacé. Pronotum à côtés externes arqués nettement, modéré- ment convexe, mais avec les membranes marginales réfléchies très fortement et élevées en une conche fort convexe, les deux à peu près en contact en avant, derrière la vésicule, sur un espace plus long que celle-ci, puis s'écartant graduellement jusqu’à peu près au niveau de la base de l'élytre, et alors subparalléles (bords intérieurs); de là aussi les lobes se rétrécissent peu à peu vers l'arrière; le cou avec la vésicule est blanchâtre, la vésicule non tranchée, mais parcourue nettement par la carène médiane, plus basse ici, plus élevée sur le reste du pronotum et pâle également (mais à réticulation sombre), s’abaissant au niveau de l’extremité du lobe latéral, puis se relevant en une courbe nette sur le processus; le bord antérieur obtusément mais nettement angulé au milieu; disque noir, membranes à réticulation noire ou brun foncé, plus pâle en avant, concolore en arrière, processus à réticulation brune ou noire également; carènes latérales dépassant peu les lobes en — 295 — arrière, dépassant le milieu en avant, subparallèles en arrière, sinuées en avant. Élytres plus longs que l'abdomen, à réticulation brun noir en grande partie, sauf à la base, à l'extrémité de l'aire latérale, entre les deux protubérances discales, la membrane plus ou moins, etc.; aires discale et latérale élevées simultanément vers le milieu et à l'extrémité distale, ces deux protubérances reliées par un pont moins élevé; aire discale la plus large après le milieu, largement arrondie au bout; aire latérale à deux séries d’aréoles irrégulières et çà et la ayec une troisième aréole intercalaire, à l'extrémité irrégulièrement aréolée (quatre séries environ); membrane costale avec une série d’aréoles régulières, mais avec 1-2 aréoles supplémentaires (ou deuxième série) au niveau du sinus costal, où elle est plus large; l’apex commun large- ment arrondi. Dessous noir, la poitrine à ponctuation grossière assez dense, le ventre assez finement ponctué; bord antérieur du prostethium, bord posté- rieur du métastethium et lames sternales blanchâtres. Pattes flave testace, les tarses rembunis. Antennes flave testacé (4 manque); 2 subégal à 1, 3 très long. Longueur : 2.73 millimètres. De Mufungwa-Sampwe, 1-16-XI-1911, recueillie par le D' BEQUAERT, à qui je la dédie. Semble se rapprocher surtout de C. ktlimensis Horv., dont nous possédons un type. 16. — Cysteochila biseriata n. sp. Oblong allongé. Tête noire, à cinq épines pales, les deux antérieures courtes et se touchant, obliques, la médiane érigée subobliquement, courte aussi, les basales courtes. Pronotum fort convexe, à fond noir revêtu de cendré; le cou avec la vésicule, les membranes marginales réfléchies et le processus du pronotum, ainsi que les carènes, flavescent ferrugineux; ces dernières blanchissant à leur extrémité sur le processus; côtés sinués au niveau du cou, puis fortement arqués, les angles latéraux obtusément arrondis, guère proéminents; le bord antérieur bisinué nettement, le cou à deux séries d'aréoles; vésicule carénée longitudinalement, séparée nettement du cou; membranes marginales réfléchies grandes, s’approchant fort de la carène médiane (l’espace les v séparant égal à peu près à l'œil), largement arrondies en dedans; carènes latérales divergeant légèrement vers l'arrière sur le pro- cessus, l'apex même convergent. Élytres élargis un peu avant la moitié, puis sinués légèrement, l’'apex commun arrondi; aire costale à deux séries d’aréoles, élargies en angle obtus à l'extrémité de l’aire discale, aire discale à six séries au niveau de l’apex du processus; membrane costale à deux séries d’aréoles bien nettes; plus ou moins fortement rembrunis, à réticu- lation testacé brunâtre, la membrane costale claire, sauf la réticulation, avec une tache brune avant la moitié et une autre subapicale; base des aires — 296 — discale et latérale plus pâle également. Dessous noir-poix, la poitrine plus ou moins éclaircie (hanches, etc.) et plutôt brun-poix; bucculae, bord anté- rieur du prostethium, basal du métastethium plus ou moins flavescent brunâtre, à réticulation sombre; lames sternales et orifices flavescent pâle. Pattes brunes, les tibias et tarses plus pâles. Antennes brisées; 1 et 2 ferru- gineux, 1 plus long que 2. Longueur : 3.75 millimètres. De Congo da Lemba, V-1912 (R. Mayxé). Cette espèce rappelle assez bien la figure donnée par Disranr, en 1902, du Monanthia natalensis Sr. Les orifices sont toutefois nettement distincts dans l'espèce que je décris ici, prolongés en un sillon, et il ne s'agit donc pas d'un Monanthia. 17. — Cysteochila Maynéi n. sp. Allongé plus fortement que l'espèce précédente (rappelant un peu la figure de Bredenbachius pictus dans la Fauna of India). Tête noire, cendrée, à cinq épines blanchâtres, toutes couchées, les antérieures contigués, les posté- rieures longues et recouvrant la base des antérieures, la médiane longue également et atteignant le point de jonction des deux antérieures; lames antéoculaires pâles au sommet. Pronotum très fortement convexe au niveau des épaules, les membranes latérales étant fortement bombées et se touchant sur la ligne médiane; cou avec la partie antérieure des membranes latérales (réfléchie, mais non bombée) et leur bord extrême flavescent blanchâtre, la partie bombée des membranes d’un brun plus ou moins foncé et ambré; de même pour le processus, avec les carènes flavescentes ou à peine brunies à la base, bord antérieur bisinué, dessinant un angle médian obtus; les côtés vus de dessus sont presque droits, les membranes latérales sont fortement réfléchies dès l'avant, déprimées antérieurement, puis fortement convexes, le bord postérieur déprimé également; angles latéraux non saillants; les bords internes des membranes convergents derrière la vésicule, touchant la carène médiane, venant au contact, puis divergents à peu près au niveau des angles latéraux ; la vésicule peu tranchée, non séparée du cou, formant simplement une proéminence obtuse; apex du processus acuminé; aréoles grandes. Élytres d’un brun ambré plus ou moins foncé, comme le pronotum; la base et l’apex des aires discale et latérale plus ou moins flavescents, de mème que la nervure costale et la membrane costale (sauf l'extrémité), la réticulation restant d'un brun plus ou moins foncé; bord externe nettement bisinué (à la base et après la moitié), l’apex commun tronqué arrondi; aire costale à deux séries d’aréoles, membrane costale à une série d’aréoles irrégulières; aire discale à six séries irrégulières au niveau de l’apex du processus. Dessous d'un brun noirâtre plus ou moins cendré; le bord antérieur du prostethium et son bord postérieur, le bord postérieur du métastethium et les orifices flavescents, plus ou moins teintés de brunâtre; bucculae un peu éclaircies: Pattes brun foncé, apex des fémurs un peu éclairci; tibias flavescents, faible- ment rembrunis au bout; extrémité des tarses noirâtre. Antennes à 1 et 2 brun foncé, 4 noir à base brune, 3 flavescent ; 2 plus court que 1, 4 plus long que r et 2 réunis, 3 plus de trois fois aussi long que 4. Longueur : 3.75 millimètres. De Congo da Lemba (R. MAY*). PENTATOMIENS NOUVEAUX DU CONGO BELGE PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). 1 — Crollius Verschuereni n. sp. (‘). Corps allongé, subelliptique, moins étroit que Cro/lius conspersus (et donc que C7. sudanus); en dessus flavescent brunâtre, densément ponctué de brun plus ou moins foncé ou de noir, avec çà et là des macules lisses; tête et côtés antéro-latéraux du pronotum un peu plus sombres. Tête comme chez Cr. conspersus, mais les juga un peu plus larges. Pronotum ponctué jusqu’au bord antérieur, qui n’est pas lisse; bords antéro-latéraux légèrement mais nettement sinués, à coloration étroitement concolore ; angles latéraux émar- ginés ; un peu déprimé en avant de la partie basale (entre les angles latéraux). Écusson aussi long que la corie, à impression dans les angles de la base; pres de ceux-ci et au milieu une vague macule plus claire; proportionnellement moins long que chez Cr. conspersus et sinué plus près de la moitié. Corie à ponctuation plus sombre le long des nervures externes; membrane n’atteignant pas l'extrémité de l'abdomen, blanchâtre à nervures sombres (noirâtres). Connexivum concolore, court, à peine rembruni en dedans. Dessous brun foncé, un peu éclairci çà et là; à ponctuation nette et serrée, davantage sur le ventre; le limbe extérieur du prothorax et celui du ventre flavescents (le premier, ponctué); le ventre avec en dedans des stigmates un (r) Les types de toutes les formes décrites dans ce travail font partie des riches collections du Musée du Congo belge, à Tervueren. — 299 — petit espace surélevé, et deux points subcalleux après l'impression transver- sale. Hanches et pattes flavescentes, à ponctuation brunâtre peu accentuée, les fémurs un peu assombris. Antennes flavescent brunâtre, les derniers articles rembrunis; premier article atteignant presque l'apex de la tête, deuxième plus long que le troisième, mais bien moins que chez Cr. con- spersus, troisième et quatrième subégaux (3 plus petit que 4 chez Cr. con- Shpersus). Longueur (9) : 0.5 millimètres. Une © récoltée dans le Mayumbe, à Tshimpondo, 5-XI-1912 par M. R. VERSCHUEREN, à qui je dédie cette intéressante espèce, premier représentant du genre Cro/lius dans la faune west-africaine. La position systématique de ce genre ne me paraît pas fort claire encore; il n’est pas sans rappeler les Graphosomiens par les tuber- cules antennaires totalement découverts. 2. — Hymenomaga perplexa n. sp. Corps ovoïde, modérément convexe en dessus. Tête à côtés nettement sinués, puis subparallèles, l’apex arrondi. Pronotum transverse, les angles antérieurs à denticule, les angles latéraux à peine proéminents ; bords antéro- latéraux finement rebordés, lisses, à peine sinués. Antennes à 1 n'attéignant pas l'extrémité de la tête, Sur plus court que 3 et subégal à 5, 3 nota- blement plus court que 4. Rostre à 1 égalant les bucculae, 2 le plus long plus court que 3 et 4 réunis, 3 plus long que 4. — Dessus en eae EE neux, plus ou moins foncé, plus clair sur le thorax et l'écusson; densément ponctué de brun noir ou de brun ferrugineux foncé, les points plus ou moins intensément teintés de vert métallique, surtout sur le pronotum (notamment antérieurement et antéro-latéralement), la coloration verte diffusant plus ou moins; les cicatrices et la ligne médiane en avant pâles; en arrière des cica- trices, une série transversale de quatre macules irrégulières pâles. Écusson avec à la base cinq petites macules irrégulières pâles, blanchâtres ou flave- scent ferrugineux clair. Élytres envahis par le ferrugineux, les nervures plus claires; membrane brune, plus foncée à la base. ce um foncé, brun noirâtre, avec une tache triangulaire médiane au bord des segments. Dessous d'un flavescent blanchâtre ou jaunâtre, la poitrine (le prostethium plus densé- ment) ponctuée de brun vert métallique, laissant les hanches et une bande longitudinale au métastethium pâles. Ventre ponctué de brun (teinté plus ou moins de vert métallique) sur une large zone latérale; en outre, une traînée plus intérieure vers le disque; la partie marginale des segments pâle en son milieu; l’extrème bord latéral des segments (avec les angles) brun-poix ; le sixième segment avec une tache médiane brun plus ou moins foncé; les orifices noirâtres. Antennes d'un flavescent plus ou moins ferrugineux, 4 et 5 noir brun, sauf la base, 3 à tiers apical environ noirâtre et à sommet rembruni, 1 à 3 semés de macules sombres. Rostre à 4 noir presque en entier, le reste flave. Pattes flavescentes, les fémurs distinctement ponctués tachés de brun, de noir ou de sanguin, les antérieurs et intermédiaires en général en dessous avec l'indication d’un anneau interrompu antéapical; tibias plus ou moins semés de sombre également avec en dessous une zone médiane plus pâle. Angles du pronotum moins proéminents que chez formosa. ® Var. scutellata n. var. Diffère du type par l'extrémité de l’écusson occupée par une tache flave- scente concolore. Les exemplaires ainsi marqués ont le dessus également bien plus sombre que la forme typique et notamment bien plus envahi par la coloration vert métallique. Longueur : 12.5-13.5 millimètres. De Yambata, 10-XII-1912 (R. Mayxé); de Kondué (Lura). Espèce très distincte de l’Æ7. formosa Disr. 3. — Halydicoris Bayeri n. sp. Très semblable à 77. capilata Disr., mais notablement plus pâle, plus clair, la coloration foncière en dessus d’un flavescent grisâtre ou paille. Écusson plus étroit à l'extrémité. Antennes à 2 un peu plus long que 3, rare- ment subégal à lui. Seoments ventraux 3-6 à base marquée d'une macule sombre ou noire. Segment ç' à saillie médiane de l'échancrure faible; femelle à lames basales aussi longues que larges, sinuées angulées à l’apex, l'angle interne net. Longueur : 11-13 millimètres. Récoltée entre Kwesi et Kilo, du 10 au 19-VIT-19r1, par le D’ BAYER, à qui je la dédie. Parmi les espèces que j'ai sous les veux, c'est du capitata Disr. que cette espèce se rapproche le plus. 77. pygrdialis JEAN. en est fort voisin également, à en juger d’après la description. 4. — Caura marginata var. Vanheckei n. var. Cette variété diffère de la forme typique par les caractères que voici : La bordure flave du pronotum est notablement plus étroite, n'occupant en avant que l’extrème angle et en arrière ne dépassant pas vers l'intérieur — 301 — le niveau du bord de la corie; de plus, la corie n’est flave qu'à son extrème base et non pas sur une certaine distance de son bord. D'Ibembo (Van HECKkE) et du trajet Poko-Nala-Rungu (HurE- REAU), ces derniers exemplaires avec des C’. z7arginata typiques, ce qui montre bien qu'il ne s'agit que d'une variété de l'espèce de DISTANT. 5. — Caura Bayeri n. sp. Espèce très voisine de C. Singeri DIST., semble-t-il. En diffère par la coloration générale du dessus, qui est d’un brun bronzé légèrement métal- lique, avec la tête n'offrant que le bord latéral et l'extrémité du tylus flavescent ocré; le dessous est flave orangé, mais le ventre n'offre pas de taches sanglantes, et les taches qui sèment le dessous sont à reflets bleus ou verts, cyanés. Les taches des fémurs (1-2) sont assez peu visibles en général; les tibias et tarses entièrement noir bleuté ou verdâtres. Antennes à 2 un peu plus court que 3. Corps de forme ovoïde, un peu plus large à l'abdomen qu'aux angles huméraux, ceux-ci ne dépassant pas la corie et arrondis. Le limbe latéral du pronotum assez largement flave, jusque y com- pris l'angle latéral, ainsi que la base de l’élytre. Connexivum sombre, brun verdâtre également, mais avec une fascie apicale aux segments et un étroit limbe externe de la moitié apicale, flavescent. Longueur : 11-12 millimètres. Récoltée entre Kwesi et Kilo par le D° Bayer (10/19-IV-1971). 6. — Benïia n. gen. Corps assez large, l'abdomen aussi large ou un peu plus large que le pro- notum; semé de petits espaces irréguliers imponctués ou à ponctuation rare. Tête un peu plus courte que large avec les yeux, tronquée arrondie en avant, les juga contigus au sommet du tylus, côtés nettement sinués devant les yeux; ocelles très rapprochés des yeux, en arrière de la ligne interoculaire. Pronotum transversal, déprimé en arrière des cicatrices ; côtés antéro-latéraux étroitement lisses, légèrement sinués vus de dessus, nettement vus de profil (en S), se continuant en arrière en une saillie précédant l'angle latéral (comme chez Scolinophara), celui-ci guère proéminent ; bord basal largement concave. Ecusson un peu plus long’-que large à la base, l’apex large, mais angulé arrondi. Corie un peu plus longue que l’écusson; espace costal rétréci à la base, le bord fortement arqué dès un peu après la base. Membrane à nervures un peu arborescentes, formant une grande cellule à la base. Con- nexivum débordant les élytres. Poitrine à faible carène médiane, légèrement impressionnée ; orifices continués en un long sillon transversai graduellement rétréci. Tibias à sillon net en dessus. Antennes de 5 articles, 1 égalant la tête, 2 à peu près égal à 3, plus court que 4, 5 le plus long. Rostre atteignant les hanches postérieures, 1 dépassant nettement les bucculae, 2 égalant 3 et 4 réunis. — Segment génital du mâle échancré en V; lames basales internes de la femelle en triangle allongé, à sommet obtus, les pièces apicales s’inter- calant largement entre elles et les pièces externes; celles-ci à sommet aigu. Par son aspect général et par le premier article du rostre dépas- sant les bucculae, ce genre est voisin de Mabusana Dist. et de Cauromorpha JEANN., mais il en diffère déjà nettement par les juga contigus devant le tylus, par la membrane, etc. f B. Murtulai n. sp. En dessus, d’un flavescent paille ou plus ou moins ferrugineux, densément ponctué de brun foncé ou de noir, le milieu de la tête, le pronotum, la. corie et l'écusson avec des espaces imponctués ou à ponctuation rare, parfois sub- calleux. Pronotum à bord latéral étroitement lisse; la ligne longitudinale médiane plus ou moins lisse, pâle, tantôt carénée, tantôt presque effacée; angles antérieurs à denticule court, angles latéraux guère proéminents; de chaque côté du disque du procotum, contre l’angle interne des cicatrices, . une macule pâle plus visible. Angles de la base de l’écusson avec une petite fossette noire, à laquelle est juxtaposée une petite tache claire; la ligne médiane lisse et pâle, comme sur le pronotum, mais s’effaçant vers l’apex. Corie avec quelques petites taches lisses, dont une plus grande, plus nette, subarrondie, après le milieu. Membrane brun bronzé ou brunâtre à nervures foncées. Connexivum brun à fascies flavescentes. — Dessous brun bronzé foncé ou brun-poix, varié de clair, notamment sur la base des segments de la poitrine et sur le ventre; côtés de la poitrine également flavescents (plus ou moins lisses au métastethium), ainsi que le sillon orificial ; hanches claires, à ponctuation brune. Tête et poitrine à ponctuation assez serrée, moins sur la base des pro- et métastethium; ventre lisse ou à peu près sur le disque, ponctué sur les côtés; une tache sur le milieu du bord externe des segments imponctuée, flave ; en dedans des stigmates, une tache irrégulière claire, plus ou moins nette et plus ou moins ponctuée de brun noir, mais plus éparsément que le reste du segment à ce niveau; stigmates noirs. Pattes flavescentes, semées de noir brun, avec en dessous au moins l'indication d'un anneau anté- apical au fémur, suivi d'un espace concolore pâle précédant la bordure sombre apicale du fémur; tibia concolore au bout, à sillon net. Antennes flavescent brunâtre, plus ou moins envahies de brun, 1 et 2 semés de sombre, 3-5 d’un brun plus ou moins foncé, l’apex décoloré plus ou moins. Rostre flavescent, sauf l’apex. G'Q Le mâle est de façon générale plus clair, semble-t-il, et un peu plus con- vexe en dessus que la femelle. Longueur : 6.25-6.75 millimètres. Récoltée sur la route de Beni à Lesse, fin VIT-1911, par le D' MurruLA, à qui je dédie cet intéressant type. “ Var. dispar n. var. Diffère de la forme typique par la forme un peu plus ovale, le connexivum débordant moins les élytres, les angles antéro-latéraux du pronotum moins distincts. Dessous moins foncé, plus brun. Antennes à 2 plus court que 3. Côtés du métastethium ponctués. Une femelle de même provenance que la forme typique. 7. — Mabusana ituriensis n. sp. Corps subovoïde, modérément convexe en dessus. Flavescent ferrugineux en dessus, densément ponctué de brun foncé ou de noir, semé d’espaces irré- guliers où la ponctuation est plus rare ou nulle, affectant la forme de petites macules arrondies sur le pronotum avec de chaque côté de la ligne médiane, en arrière de l'angle interne des cicatrices, une petite goutte calleuse flave, fort nette; une goutte semblable sur le disque de la corie après le milieu; trois points flaves à la base de l’écusson; l’extrème bord antéro-latéral du pronotum pâle en avant, assombri en arrière. Tète à lobes égaux, à côté nette- ment sinués, l’apex arrondi tronqué; un peu plus courte que large avec les yeux. Pronotum transversal, les angles antérieurs à denticule obtus, les côtés antéro-latéraux à étroit rebord, nettement sinués, formant en arrière une courbe; les angles latéraux nettement saïllants, leur bord antérieur convexe, postérieur concave ; bord basal échancré. Ecusson un peu plus court que la corie, l’apex arrondi. Corie peu rétrécie dans sa partie costale basale. Dos de l'abdomen violet bleuté métallique, le connexivum noir brun avec une large bande claire sur le milieu de chaque segment, atteignant le bord extérieur. — Dessous d’un flavescent plus pur, à ponctuation foncée, à reflets métal- liques bronzé verdâtre, cette coloration envahissant en grande partie le prostethium, sauf le limbe latéral en avant et la base plus ou moins; colora- tion brune plus étendue aussi sur labase du métastethium, dont le limbe extérieur est calleux ; sillon orificial courbé, peu élevé. Ventre à ponctuation et taches brun foncé, le disque médian lisse, la ponctuation plus dense laté- ralement, mais rare sur un espace irrégulier au côté interne des stigmates, ceux-ci noirs; en dehors des stigmates, la ponctuation est un peu moins gros- sière et laisse libre la tache marginale flave de chaque segment; la coloration 20 brune se condense notamment à la base en une bande irrégulière passant en dedans des stigmates, et une tache sur le milieu des segments. Pattes flave- scentes, à ponctuation peu serrée sombre plus ou moins nette (indistincte aux pattes postérieures), les fémurs avec la partie apicale plus pure et plus claire, surtout en dessous, et séparées du reste par un anneau noir plus ou moins interrompu, visible surtout en dessous et en avant. Antennes brunâtres ; 1 noir à l’apex extrème, les derniers articles un peu plus sombres; 1 égalant l'extrémité de la tête, 2 plus court que 3, 3 que 4, 4 presque égal à 5. Rostre flave, apex noir, atteignant la base du ventre; 2 égalant 3 et 4 réunis, 3 un peu plus long que 4. Q Longueur : 7.5 millimètres. Récoltée entre Beni et Lesse par le D' MurTurA, en même temps que Benia Murtulai n. gen. n. sp., avec laquelle elle a grande analogie d'aspect. Diffère de 7. durbanensis Disr. par les proportions des articles des antennes, les gouttes calleuses du pronotum, les anneaux des fémurs, etc. Tylus et juga égaux. 8. — Carbula nigricornis n. sp. Corps en ovoide large, d’un jaune paille, plus ou moins teinté d'orangé ; presque concolore en dessous, en dessus fortement assombri par une assez dense ponctuation noire, dont la coloration diffuse plus ou moins. Tête avec une bande irrégulière longitudinale médiane et une bande de chaque côté au bord interne des juga, à ponctuation éparse, lisses entre les points (et pâles) ; le imbe extérieur des juga plus nettement noir, l’extrème bord plus ou moins pâle. Pronotum semé d'espaces irréguliers plus ou moins transverses et anastomosés, à ponctuation éparse, et faiblement élevés; entre les cicatrices et en arrière d'elles, près du bord latéral, ponctuation rare (ou aussi tout le pourtour des cicatrices); cicatrices noires, le centre clair, une macule noire sur le bord antérieur derrière l'œil; les angles latéraux épineux et noirs; bords antéro-latéraux lisses, flave-paille, ridés transversalement. Ecusson fortement assombri à la base, parfois presque noirâtre, le disque à ponctuation plus espacée; dans les angles, à la base, une tache calleuse subarrondie plus ou moins orangée; une autre, plus petite et plus ou moins nette, au milieu de la base, ainsi que l’apex. Corie à région discale plus ou moins teintée de sanguin, à ponctuation un peu plus fine et à espaces imponctués, notamment après le milieu; membrane brun foncé, le limbe plus ou moins décolore. Connexivum pâle, la base et l’apex des segments fasciés de noir. — Tête en dessous bordée de noir. Poitrine avec une macule noire très nette sur chaque segment près des hanches. Ventre avec à la suture marginale de chaque segment une tache noire occupant les deux angles, arrondie en dedans; en outre, la base des segments 3-6 marquée de noir au milieu, en général, parfois aussi 6 avec une tache médiane; une frange de soies érigées sur chaque seg- ment. Ponctuation du dessous moins accentuée sur le ventre, davantage sur la poitrine, où elle est également concolore ou à peine rembrunie; le bord du ventre lisse, sauf aux angles des segments. Pattes plus claires encore, les fémurs avec deux macules plus ou moins distinctes après le milieu sur la face . antérieure, les tibias à l'extrémité, et les tarses, noirs; les tibias finement semés de brun noir en dessus. Antennes noires, 1 à l'extrémité seulement: 2 plus long que 3, mais plus court que 4, 4 et 5 subégaux. Rostre flavescent, 4 noir en entier ou presque. 9 Longueur : 8.5-9.25 millimètres. D'Élisabethville, II et IV-1912; de Welgelegen, I-1912 (Mission agricole LEPLAE). Var. obtusangula n. var. Plus pâle (1 ex.) en dessus, le noir diffusant moins (la tête, par exemple, à cotés simplement ponctués de noir), et les dessins à ponctuation éparse du pronotum plus nets; les angles latéraux non épineux, mais arrondis, faible- ment proéminents, noirs au sommet. G Un seul individu, mâle, recueilli à Nieuwdorp, XII-1911 (Mis- sion agricole LEPLAE). Espèce assez voisine de mon Carbula usambarica, mais s’en distinguant déjà aisément par les antennes noires. 9. — Diploxys ituriensis n. sp. Du groupe Coponia et apparemment voisin de 2). lanceolatus JEANN. . D'un jaune ivoire pâle, avec le clavus et la corie (sauf le limbe externe) d'un rouge sanguin ou violet foncé. Ponctuation noire ou brun foncé; celle de la tête et de l’élytre moins grossière que celle du pronotum et de l’écusson; le pronotum avec les cicatrices calleuses, de même qu’une croix formée par une bande menée entre les angles huméraux (qu’elle n’atteint pas) et une bande longitudinale médiane ; les côtés lisses, mais bordés en dedans d’une zone noire (formée par les points plus intensément colorés et diffusant). Ecusson avec une bande longitudinale médiane, allant en se rétrécissant presque jusqu'au bout, et une tache allongée dans les angles de la base, très nettes, lisses, calleuses ; les côtés plus ou moins libres de ponctuation (toute la surface est du reste lisse entre la ponctuation). Zone latérale pâle de la — 306 — corie guère ponctuée; membrane décolore. Tète avec de chaque côté une zone longitudinale, se prolongeant sur les juga, à ponctuation plus ou moins concolore ; l'apex des juga rougeâtre. Zone interne du connexivum noire. — Dessous avec une traînée (bande) de ponctuation noire ou brun noir partant de l'angle latéral du pronotum et s’écartant du bord latéral du corps pour passer en dedans des stigmates et atteindre distalement le niveau du bord apical des pièces basales femelles; stigmates noirâtres; poitrine, en outre, avec une autre traînée plus ou moins interrompue, longeant les hanches; bords de la tête assombris, plus ou moins orangé ferrugineux; ponctuation plus grossière sur la poitrine, avec espaces imponctués entre les deux trainées sombres; ventre à disque éparsément ponctué, bord lisse. Pattes flave orangé, les ongles sombres. Antennes flave orangé, 5 noir, sauf à sa base, 4 un peu rembruni; 2 un peu plus court que 3, celui-ci égal à 4, 5 le plus long. — Corps allongé, étroit (9.5/4.5). Tête à lobes non aigus, contigus au bout, plus longue que le pronotum. Celui-ci à angles latéraux guère proéminents, obtus, arrondis; côtés antéro-latéraux nettement sinués. Ecusson allongé, à sommet angulé arrondi. Dernier segment abdominal à angles apicaux sublobulés ou arrondis. G'® Longueur : 0.5-10 millimètres. Récoltée entre Kwesi et Kilo, 10/19-IV-19r11 (D' Bayer). Je noterai ici que le D' BAYER a récolté dans l'Afrique orientale anglaise (Zuwani, 28-V-1913) un 2p/oxys qui est évidemment le vrai À). capensis DALL. (rostrata K.), car il a, ainsi que STÂL l'indique, « marginibus lateralibus anticis levissime sinuatis », alors que l'espèce décrite ci-dessus et le 2). Zanceolatus ont les côtés du pronotum très nettement sinués. 10. — Geomorpha Luijai n. sp. Très voisin de G. Funodi DIST., mais à peu près noir en dessus, noir-poix en dessous (au premier aspect), le ventre notamment fortement mêlé de testacé flave. Tête plus allongée, plus étroite; angles latéraux du pronotum plus proéminents, plus acuminés, l’épine apicale les continuant presque régu- lièrement. Écusson et corie de même longueur. Au bord de l'abdomen, les tubercules intercalaires (entre les forts tubercules qui marquent les angles apicaux des segments) sont forts obtus, presque effacés même. Les tubercules apicaux des fémurs sont bien accentués, acuminés. Antennes testacées, le dernier article assombri; 2 le plus long, 3 l’égalant presque; 3 bien plus court et à peine plus long que la moitié de 3. Pattes testacé brunâtre. — Le reste comme 71042. Longueur : 0.75 millimètres. — 307 — Un seul exemplaire, mâle, récolté à Kondué par M. Luyra, à qui je suis heureux de dédier cette forme. Cette espèce est certes très voisine de #wrodi, mais elle s’en distingue notamment par la coloration, la forme des angles laté- raux du pronotum. Nous possédons Ÿunodr de l'Afrique orientale anglaise : Zuwani, par le D' BAYER. 11. — Agonoscelis Vanderysti n. sp. Espèce fort semblable, par la forme et la coloration, à l’Ag. Zou- girostris HAR., que nous possédons de l’Afrique orientale anglaise : Campi Simba, 3/7-VI-1913 (D' BAYER). La coloration foncière est évidemment la même, bien que nos exemplaires soient décolorés par leur séjour en solution de formol et passent au flavescent rougeûtre. Diffère notamment par le deuxième article des antennes qui est notablement plus court, nettement plus court que la moitié de 3; par le rostre encore plus long, dépassant fortement l'extrémité de l'abdomen (de tout le quatrième article, ou à peu près!); par le pronotum nettement déprime transversalement en avant des angles latéraux, ceux-ci moins obtus et légère- ment proéminents ; la tête moins convexe, etc. ® Longueur : 10-11.5 millimètres. De Wombali (Père V ANDERIJST). La larve (VII-1913) est allongée, à côtés Jraibes tête à large bande noire médiane, les côtés noirs. Pronotum à quatre bandes noires, les latérales rejoignant l'épaule. Ces bandes se continuent sur le mésonotum. Dos de l'abdomen à larges macules marginales et à bande large longitudinale médiane, plus ou moins interrompue. Rostre dépassant le corps. 12. — Stenozygum Varelai var. capitata n. var. Diffère du type par la tête entièrement de la même couleur que les taches du dessus (noir violet, bleuté verdâtre) et non pas rouge. De Dima (Korrer); du Kamerun (ma collection), avec la forme typique, qui est bien plus rare. L’étendue des taches et parties sombres varie du reste notablement dans cette belle espèce. — 308 — 13. — Bathycoelia Christyi n. sp. Espèce de forme allongée et relativement étroite (15/7.5). En dessus, d’un vert d'herbe plus ou moins foncé, l’extrème bord antéro-latéral du pro- notum d’un violet intense, passant chez certains exemplaires au noirâtre. La partie coriace de l’élytre (sauf le bord costal et plus ou moins la base) d’un rouge grenat foncé; membrane enfumée. Les sutures du connexivum étroite- ment assombries ou noirâtres. Dessous plus clair, plus glauque, les bords latéraux du prothorax violets également; les tibias plus ou moins complète- ment violets ou lilacé rose. Antennes à 2 et 3 violet lilas, la moitié apicale de 3 noire; 4 et 5 à base verdâtre, le reste noir; 1 verdâtre en grande partie. Stigmates concolores. — Tête subéquilatérale, à côtés légèrement sinués; ocelles quatre fois plus éloignés entre eux que des yeux. Pronotum à bords antéro-latéraux droits, angles latéraux peu proéminents; modérément con- vexe. Ecusson à petites fovéoles noires dans les angles de la base. Antennes à 2 nettement plus court que 3, 3 guère plus court que 4, celui-ci subégal à 5. Rostre atteignant le quatrième segment ventral. Sillon ventral s'étendant jusque sur le sixième segment. GQ Longueur : 15-17.5 millimètres. De Lisala, 5-VI-1912 (D' CHrisry). 14. — Eipeliella ScHum. Parmi les collections que notre Musée a reçues du Kasaï, j'ai trouvé un exemplaire de cet intéressant genre, exemplaire que je rapporte à l'Æzp. Brauer: Scaum. (Mitt. Zool. Mus. Berlin, VI, 1912, p. 98). SCHUMACHER a rattaché son genre Ærpeliella aux Graphosomiens, mais en réalité c'est un Pentatomien, dont la place est très vraisemblablement dans le voisinage des Æysarcorrs, etc. Notre unique exemplaire étant collé et en un état de conservation laissant déjà à désirer, je n'ai toutefois pas voulu le repréparer en vue d'une étude plus approfondie. 15. — Menida Maynéi n. sp. Belle espèce, de forme largement elliptique, modérément convexe. En dessus, d'un brun marron peu intense, le pronotum avec la moitié antérieure (sauf le bord ou la zone médio-antérieure, ou cicatrices), l’écusson avec une large aire médiane basale arrondie, d'un vert très pâle ou d’un vert jaunâtre ; la zone apicale de l’écusson irrégulièrement éclaircie également. La tête avec le disque basal et la presque totalité des juga d’un flave légèrement brunâtre; de chaque côté une ligne serrée de gros points noirâtres, naissant en dedans de l’ocelle, ondulée, passant ensuite vers l'extrémité et longeant le bord externe des juga jusque près de l’apex ; le bord du tylus également rembruni, sauf à l’apex; bord basal de la tête noirâtre; en outre, quelques points plus faibles et plus clairs, brunâtres, vers l’apex des juga et entre l'œil et la ligne de points indiquée ci-dessus; les côtés fortement sinués. Pronotum trans- versal ; les angles antérieurs avec un denticule; les angles latéraux guère proéminents; les bords antéro-latéraux à peu près droits, à peine arqués, à très fin rebord; l'impression submarginale antérieure à grossière ponctuation ; quelques points sur le bord antérieur derrière l'œil; quelques points plus faibles entre l'impression et les cicatrices ; moitié basale à ponctuation assez dense, moitié antérieure ponctuée en arrière des cicatrices, plus éparsément ; la ponctuation d’un brun marron. Écusson aussi long que la corie, ne couvrant pas l'extrémité de l'abdomen, large, l'apex angulé arrondi; les angles de la base un peu déprimés; près de ces angles, une tache calleuse subarrondie flave ; le reste de la surface (sauf l’aire médiane verdâtre) à ponctuation nette assez serrée; la base à ponctuation indistincte. Corie avec une tache allongée irrégulière subbasale et une tache subarrondie postmédiane du disque, plus claires, cette dernière imponctuée; membrane brun foncé. Connexivum à sutures des segments rembrunies, l'extrême bord externe lisse. — Dessous à ponctuation assez dense brun marron, notamment une large Zone margi- nale et une bande de chaque côté du disque du ventre ; hanches flavescentes, ainsi que la zone postérieure du métastethium. Les côtés du prothorax ver- dâtres comme en dessus; aire évaporative en grande partie d'un noir mat. Épine ventrale très courte, n’atteignant que le métasternum. Pattes d’un testacé pâle; fémurs tachés de brun, avec l’apex plus clair, précédé d'une macule foncée. Antennes grèles, brunâtres; 1 n’atteignant pas l'extrémité de la tête, 2 plus court que la moitié de 3, 3 et 4 subégaux (5 manque). G@ Longueur : 6.5-7.5 millimètres. Récoltée à Eala par R. MAYNÉ, à qui je me fais un plaisir de la dédier. 16. — Banya n. gen. Corps petit, subovalaire, assez large, le ventre à peine plus large que le pronotum; peu convexe, surtout en dessus. Tête nettement plus courte que large avec les yeux, peu convexe, largement arrondie en avant, les côtés sinués nettement; juga pas plus longs que le tylus, plus large que lui; ocelles environ trois fois plus éloignés entre eux que des yeux, placés en arrière de la ligne interoculaire. Pronotum transversal, plus de deux fois aussi large que long; angles antérieurs denticulés, angles latéraux à peine proéminents ; côtés antéro-latéraux droits; bord antérieur non calleux. Écusson plus long qu? le pronotum, l'apex rétréci, l'extrémité angulée; freins dépassant la moitié. Elytres à membrane dépassant l'extrémité de l'abdomen (); partie extérieure du connexivum seule libre; zone costale non rétrécie à la base et ponctuée, bord étroitement calleux à la base; corie plus longue que l’écus- son; membrane à 7-8 nervures naissant près de la base. Orifices continués en un sillon étroit et acuminé. Méso- et métasternum déprimés médianement entre les hanches intermédiaires et postérieures ; carène du mésosternum un peu renflée entre les hanches antérieures. Ventre armé à sa base d'une courte épine, comprimée latéralement, atteignant seulement les hanches posté- rieures; angles apicaux des segments très brièvement subaigus; stigmates plus rapprochés du bord antérieur des segments que du bord postérieur; le ventre avec une courte et raide pubescence, visible nettement sur les bords. Pattes moyennes, également à pubescence raide, nette; tibias en dessus marginés; tarses de 3 articles. Antennes de 5 articles; 1 subégal à la tête, 2 à peu près égal à 3, 4 plus long et subégal à 5. Rostre atteignant la base de la poitrine; 1 ne dépassant pas les bucculae, 2 un peu plus long que 3, 4 un peu plus court. Par l’épine ventrale, ce genre se place auprès de Jenida, dont il diffère déjà, à première vue, par le bord antérieur du pronotum non calleux, etc. B. Leplaei n. sp. D'un ferrugineux brun plus ou moins foncé, passant au flavescent çà et là, par exemple sur l’écusson; à dense ponctuation brun foncé ou noir, un peu moins serrée par places, surtout sur l’écusson et la corie. Juga à étroite bordure externe lisse, flave. Pronotum avec les bords antéro-latéraux étroite- ment lisses et flaves, y compris les angles antérieurs et latéraux, de même qu'un point sur le milieu du bord antérieur; surface offrant quelques faibles rides transversales, dont le fond est plus sombre. Écusson avec les angles de la base très légèrement déprimés, suivis d’un point flave lisse; un troisième point, moins net, au milieu. Bord costal basal de la corie lisse et flave ; mem- brane brunâtre. Connexivum avec la base des segments à peine plus claire. — Dessous nettement plus foncé; la région sternale, avec les hanches et les trochanters, flavescente ; la poitrine vers les hanches, le ventre médianement et (moins) sur les côtés, variés plus ou moins de clair; épine ventrale flave- scente. Pattes plus claires; fémurs et tibias densément semés de brun ferru- gineux. Antennes de même; la partie distale de 3, 4 sauf l’extrème base, et 5 en entier, bruns. Rostre flavescent; 4 noir presque en entier. Segment mâle transversal, court, largement échancré en U au milieu. G Longueur : 6.5 millimètres. - Un seul exemplaire, mâle, récolté à Élisabethville, Soit par la Mission agricole LEPLAE. Au premier abord, cette espèce ressemble fortement à un Aabu- sana où un Penia, mais la présence d’une épine ventrale l'en sépare immédiatement. 17. — Eurysaspis Burgeoni n. sp. Corps elliptique, assez convexe. D'un jaune paille sale, teinté d'orange, la tête tendant à l’acajou clair. Tête avec une étroite bordure latérale, les bords internes des juga, se continuant vers la base de la tête par une ligne courbe atteignant l’ocelle, un trait entre l'œil et l’ocelle à la base, et une traînée unissant le bord latéral en avant de l’œil à la ligne indiquée ci-dessus, noirs ou noirâtres: bords latéraux sinués nettement; ponctuation assez fine et peu serrée, espacée sur le disque basal. Pronotum avec la partie basale (limitée par un arc tracé entre les angles latéraux), de coloration assombrie, sauf la base même, et à ponctuation noire; ponctuation rare, du reste, davan- tage sur la partie basale, où elle est, par contre, un peu forte; bords antéro- latéraux à peu près droits; angles latéraux non proéminents; assez convexe. Écusson avec une fovéole arrondie dans les angles de la base, noire; disque postmédian avec une tache arrondie bien nette formée de deux croissants noirs séparés par une bande longitudinale d’un brun chocolat; calleux à la base le long des fovéoles, les bords latéraux ensuite nettement et grossière- ment ponctués; disque guère visiblement ponctué. Membrane hyaline, sauf l'angle interne, d’un brun-poix. — Dessous un peu plus clair, à ponctuation nette et assez serrée; les angles apicaux des segments, les stigmates, et un trait transversal en arrière de ceux-ci, noirs. Rostre noir au bout. Antennes d'un brun rougeûtre, 4 et 5 rembrunis, sauf les deux extrémités; 2 le plus court, bien moins long que 3, 3 et 4 subégaux, 5 guère plus long. ® Longueur : 11 millimètres. Récolté au kilomètre 240 de Kindu, XI-1911, par mon excellent ami M. l'Ingénieur BURGEON. 18. — Ennius frater n. sp. D'un flavescent ou blanc grisâtre ou paille clair, densément ponctué de brun ou de noir. Allongé, elliptique, étroit, modérément convexe. ete large, les côtés largement relevés obliquement; les bords sinués devant les yeux, puis arqués; juga contigus au sommet même du tylus; la tête est presque entièrement envahie par la coloration brun noir. Pronotum plus où moins envahi également par cette coloration, notamment le long des bords antérieur et antéro-latéraux; ces derniers étroitement mais nettement bordés de flavescent blanchâtre et relevés, droits; les angles latéraux non saillants, les angles antérieurs non dentés. Écusson allongé, assez étroit; une petite macule noire aux angles. Pronotum et écusson ont une vague ligne longitu- dinale médiane imponctuée; le premier offre, en outre, deux lignes de chaque côté, mais très vagues. Corie à nervures lisses, membrane brune, les nervures plus ou moins foncées. — Dessous plus densément ponctué encore ; le ventre à bord extrème pâle; les stigmates noirs. Pattes intermédiaires et posté- rieures à tibias pâles médianement et sur les arêtes, les antérieurs un peu déprimés; insertion des fémurs (hanches) flavescente. Antennes noires; 1 n'atteignant pas l'extrémité de la tête, 2 plus long que 3, 2-4-5 subégaux. Q Longueur : 9.5-10 millimètres. De Bukama, 29-V-1911; Kassongo, 13-XII-1910 (D BEQUAERT). Dans l’énumération des Pentatomides récoltés au Congo par le D' BeouarzrT (Rev. Zool. Afr., II, p. 194, 1913), j'ai cité cette espèce sous le nom d'Enn. Monteironis. Elle en diffère toutefois par les côtés antéro-latéraux du pronotum droits, etc. 19. — Scribonia Lujai n. sp. Espèce proportionnellement moins allongée que Scr. pilosa, de l'Afrique du Sud, et de coloration bien distincte en dessous. Forme générale plus ou moins ovoide, la femelle davantage ; densément pubescente. Tète noire, sauf une bande médiane basale flavescente ou flavescent rougeâtre. Pronotum noir avec le bord antérieur entre les veux flave, ainsi qu’une bande longitu- dinale élargie en tache sur la base et une tache de chaque côté de cette bande vers le milieu de sa longueur; ces deux taches plus ou moins étendues, soit petites et isolées en arrière des cicatrices (5), soit grandes et allongées et atteignant l'angle postérieur (Q); ces bandes et taches d’un flavescent plus ou moins pur. Ecusson d’un flavescent plus ou moins pur, avec une callosité noire aux angles de la base, une bande de chaque côté du milieu partant de la base (où elles se fusionnent souvent) et atteignant la moitié de la longueur, s'effaçant là (5°) ou s’v fusionnant avec une tache placée au sinus latéral et prolongée alors vers la bande (Q). Élytres d’un flavescent plus ou moins pur, le clavus plus ou moins rembruni ou noir, la corie avec la zone costale plus ou moins envahie de noir; chez la femelle, un limbe apical assez étroit (élargi vers l’écusson) et une tache postdiscale, noirs; chez le mâle, cette dernière tache se fusionne avec le limbe apical et forme avec lui une grande zone apicale noire, renfermant une macule flave. Membrane noirâtre, la base noire ; les nervures plus ou moins ramifiées noir ou brun foncé, la base de la nervure externe concolore cependant. Connexivum noir avec la suture 0 des segments en dehors et une grande tache calleuse sur le milieu de chacun, transversale, d'un acajou plus ou moins rougeâtre. — Dessous presque entière- ment noir (recouvert d'un enduit blanc de craie), le ventre sur son disque plus ou moins acajou ou ferrugineux ; les segments marqués d’une tache semblable au bord extérieur. Pattes noires, les hanches et les fémurs (sauf l’apex) d'un brun ferrugineux ou acajou plus ou moins rouge. Antennes et rostres noirs. Tête un peu plus longue que chez Scr. pilosa, à bords un peu sinués. Pro- notum à angles latéraux très nettement plus saillants que chez pilosa (où ils ne dépassent guère la corie), l'angle formé étant droit et non obtus: ponctuation plus forte, plus grossière, plus espacée que chez pélosa, les parties flaves (surtout la bande) plus ou moins calleuses; les bords antéro-latéraux à peu près droits, crénelés nettement, avec une forte impression submargi- nale. Ecusson à ponctuation également plus forte et plus grossière, les parties flaves à ponctuation plus espacée ; la base nettement gibbeuse (c’est-à-dire délimitée par une impression, plus forte chez la femelle). Corie à ponctuation éparse, assez rare. Antennes à 2 un peu plus long que 3 et non un peu plus courte; 1 atteignant presque l’apex de la tête. Rostre atteignant l'extrémité du 5° segment (5) ou du 4° segment (Q); 4 le plus court des trois derniers articles, 3 le plus long, 2 un peu plus court. Longueur : 13-18.5 millimètres. Récoltée à Kondué par M. E. LuJa, à qui je suis heureux de pouvoir la dédier, et à Congo da Lemba par M. R. Mayxé. 20. — Caenomorpha Schioedtei var. interruptevenosa n. var. Diffère de la forme typique, à la description de laquelle mes exemplaires répondent à part cela parfaitement (abstraction faite de quelques détails insignifiants de couleur), par la coloration de la membrane qui n’est pas uni- formément « subaeneofusca » (BERGROTH), mais est décolore, avec les nervures offrant des espaces sombres (interrupte fuscis); la base sombre également. De plus, le deuxième article des antennes est flavescent à sa base également, et les angles des segments du connexivum ne sont pas « acute prominulis ». Les stigmates englobés dans une petite tache claire. &Q Longueur : 13.5-17 millimètres. Récoltée sur le trajet Koko-Kwilu-Madiata, IX-1913, par M. R. VERSCHUEREN (un mâle bien coloré, le ventre fortement envahi par la coloration foncée), et à Vankerckhovenville, par M. DEGREEr (une femelle, de coloration passée, à ventre clair). CONTRIBUTION À LA CONNAISSANCE DES LARVES DES ÉEPHÉMÈRES DULCONGONMBEEGE PAR J.-A. LESTAGE de la Société Entomolosique de Belgique. Si les Éphémères africaines, en tant qu'imagos, commencent à être connues, 1l n'en est pas de même de leurs larves; tout est à faire sur ce sujet; aussi est-ce avec un réel plaisir que j'ai reçu de M. le D' SCHOUTEDEN, conservateur du Musée du Congo, divers spécimens d’une larve nouvelle, dont l'étude, ainsi que je le dirai plus loin, est on ne peut plus suggestive. LARVE DU TYPE ? OLIGONEURIA + ? CHIROTONETES. Facies rappelant celui d'Oligoneuria rhenana, mais taille beaucoup plus grande (longueur du corps 20 mm., cerques 11 mm.); corps bombé dorsale- ment, aplati ventralement. Tète hémisphérique, galéiforme, rétrécie et taillée en biseau en avant; bord antérieur finement cilié et offrant sur la partie médiane une saillie longitudinale caréniforme bien visible, légèrement pro- longée en avant et formant comme un petit nez procéphalique; angles posté- rieurs de la tête saïllants en arrière; yeux dorsaux; antennes assez distantes, insérées dans un petit renfoncement de chaque côté de la carène médiane, plus longues que chez Oligoneuria, aussi longues que chez Chirotonetes, dépassant le bord postérieur du thorax, le scape très gros, le pédicelle un peu moins gros, mais plus long, le flagellum de 40 articles environ, glabres. Labre et mandibules du type Oligoneuria; ces dernières pourvues de 3 dents terminales petites, les deux externes droites, denticulées au bord interne, bi- ou trieuspides au sommet; l'interne arquée, en forme de crochet, très aiguë, portant à la base un prostheca bien développé, aussi long que la dent, nettement en éventail. Molaires larges, terminées par un petit pinceau de poils. Premières maxilles et palpes maxillaires du type Oligoneuria, ainsi que l’hypopharynx, dont la pièce médiane offre une fine échancrure triangulaire au milieu; ailes latérales à bord interne un peu plus arrondi que chez Oligoneuria; lèvre inférieure participant de la forme des deux types précités; palpes labiaux de 2 articles : le 1°" beaucoup plus petit que le 2°, un peu dilaté au bord interne, mais sans saillie denti- forme comme chez Oligoneuria, presque glabre; le 2° énorme, falciforme, la partie médiane bombée en dessus et en dessous, la partie externe aplatie et amincie en forme de lame, longuement cilié en dessus et au bord interne, glabre au bord externe, la lame latérale couverte de nombreux pores séti- vères ; lobes internes très petits, encadrés par les externes qui sont beaucoup plus grands, dilatés après le milieu, arrondis au sommet, glabres au bord interne, longuement frangés au bord externe, plus courtement au sommet. Thorax et abdomen comme chez O/igoneuria; segments abdominaux pro- longés à l'angle apical externe en forme de dent longue, forte et droite, celle des segments 8 et 9 encore plus longue et plus forte que les précédentes; dessus finement pubescent. Pattes plutôt du type CAirotonetes; fémurs très dilatés ; les antérieurs plus courts que les tibias, armés au bord supérieur, sur la partie basale de la face supérieure, enfin sur le premier ‘/, du bord interne, de piquants assez longs, robustes, et, en dessous, de deux séries de soies extrèmement longues, à direction perpendiculaire, insérées seulement dans la partie concave du fémur (fig. 2). Fémurs médians et postérieurs plus courts que les tibias, pourvus des deux côtés de piquants analogues à ceux des fémurs antérieurs, les médians offrant, en outre, quelques soïes à la base du bord supérieur; tibias échancrés à la base, les antérieurs environ 4 fois plus longs que les tarses, armés au bord supérieur de piquants plus courts et plus épars que ceux des fémurs, et offrant au bord inférieur des soies subhorizontales extrème- ment longues, rappelant celles des fémurs, atteignant ou même dépassant le sommet des tibias, et, de plus, un peu en avant du bord externe, une série longitudinale de 40 à 45 longues soies (fig. 2); sommet des tibias pourvu, en dessous, d'un prolongement assez long, droit, parfois arqué (*), acuminé, () J'incline à croire que la forme normale de cette saillie tibiale doit être droite, car ce cas m'a paru le plus fréquent ; dans la figure 2, j'ai montré ce prolongement arqué, er forme de crochet. — 316 — formant avec le tibia une espèce de pince analogue, quoique différente, à celle de Chirolonetes (fig. 2). Tibias médians un peu plus longs que la moitié des tarses, les piquants latéraux minuscules et moins nombreux, ceux du sommet plus longs et plus robustes au bord interne. Tibias postérieurs subégaux aux précédents, fortement épineux des deux côtés, et surtout au sommet. Tarses subégaux, les antérieurs et médians presque nus, les posté- rieurs offrant en dessous une série de petits piquants. Ongles égaux et pectinés en dessous. Trois cerques plus courts que le corps, du type Chirotonetes, inégaux; les latéraux plus longs, ciliés au bord interne, concolores, sauf un large anneau plus clair avant le dernier ‘/;, les soies internes décroissant en longueur de 1 2 F1G. 1. — Premières maxilles, portant les palpes maxillaires et la branchie auxiliaire sous-maxillaire. — F1G. 2. — Patte antérieure. pa la base jusqu’au dernier ‘/, qui est presque glabre; cerque médian ‘/; plus court, plumeux, plus clair au sommet, les soies concolores à la section qui les porte; tous les trois offrant sur chaque segment un fort verticille de spinules (fig. 3). Système respiratoire participant de celui de O/igoneuria et de Chiroto- neles, composé de branchies normales et de branchies auxiliaires. Les premières au nombre de 7 paires, insérées sur les 7 premiers segments de l'abdomen, de forme et de localisation différentes (°). La 1" paire à insertion ventrale, située sous le 1 segment abdominal, formée d’une micro-lamelle triangulaire, 2 fois plus longue que large, granu- (*) J'envisage la 1° paire des branchies, quoique ventrale, comme faisant partie des branchies normales, au même titre que les branchies latéro-abdominales. leuse en dessus, portant en dessous un faisceau de fibrilles trachéennes énormes en proportion, 3 fois plus longues que la lamelle, paraissant com- posées de plusieurs gros troncs principaux se ramifiant en des branches secondaires multiples à terminaisons filiformes (fig. 5). Les 6 paires suivantes semblables, insérées au bord latéral externe des segments dorsaux, très grandes, décombantes latéralement, partiellement imbriquées, formées d’une lamelle subplane (comme chez Chirotonetes), et non bombée en forme de cuiller (comme chez Oligoneuria), en ovale arrondi, presque aussi longue que large, plus longue que le segment, finement acuminée au milieu du bord terminal; la face dorsale un peu rugueuse et armée de quelques piquants 2®] un F1G. 3. — Un des cerques latéraux. F1G. 4. — Branchie de la 2° paire (vue en dessous). FIG. 5. — Branchie de la 1r° paire. courts, mais robustes et bien visibles; le bord externe pourvu d’une série de dents longues et pointues, le bord opposé de dents plus petites, moins serrées, alternant avec quelques spinules et sétules paraissant géminées; la face interne subplane, lisse, portant à la base une houppe de fibrilles beaucoup moins développée que celle de la 1'° paire, analogue à celle de Chirotonetes, à peine ‘ fois aussi large et aussi longue que la lamelle qui les porte, et diminuant de longueur de la 2° à la dernière paire (fig. 4). Branchies auxi- liaires insérées (comme chez Oligoneuria), à la base interne des maxilles, moins riches que chez Oligoneuria, plus fournies que chez Chirotonetes, paraissant formées de 4 ou 5 gros troncs trachéens densément ramifiés, formant en dessous de la lèvre inférieure, par leur réunion, comme 2 bar- biches (fig. 1). Matériel. — Toutes les larves qui m'ont été soumises par M. le D' H. ScHOUTEDEN, proviennent de la même localité, Luluabourg (Congo belge), d’où elles ont été envoyées par le R. P. CarrewaErT; elles offrent toutes la même conformation, la même coloration brun chocolat foncé, et toutes appartiennent à un stade avancé; cette espèce doit être commune, du moins dans la localité précitée, à en juger par le grand nombre d'exemplaires qui m'ont été soumis (une centaine environ); il serait fort intéres- sant de pouvoir arriver à l’authentifier d'une façon certaine. Cette larve, en effet, est absolument curieuse et son étude serait fort suggestive. Par son facies général, son système trachéo- branchial et la conformation des organes buccaux, elle appartient au type Oligoneuria; mais, par ses antennes, sa carène procépha- lique ("), ses cerques longs et plumeux, ses pattes antérieures et la forme des lamelles, elle est du type Chirotonetes ; elle constitue un mélange des deux types larvaires, mais chacune des pièces caracté- ristiques reste absolument identique à celles des pièces correspon- dantes de l’un ou l’autre genre, sans fusion aucune, ni achemine- ment progressif amenant de l’un à l’autre. Ce rapprochement est déconcertant, d'autant plus que, depuis les recherches de NEEp- HAM (*), on était d'accord pour reconnaître que le rapprochement fait par EATON, de Oligoneuria et de Chirotonetes (la /ola de EATON), était basé sur une erreur dont la cause était imputable non à EATON, mais à Jory (°). (*) Cette saillie se retrouve chez une espèce américaine, le Cirotonctes albomanicatus NEEDHAM. (®) Ephemeridae, par JAMES G. NEEDHAM, dans N. Y. States Museum, Bull. 86, entom. 23, 1905, P. 17. (3) « The one serious incongruity in EATON's system — the interpolation of Ÿo/ia in the subfamily Efhemerinae; an incongruity that grew out of a previous error, inherited from JoLy — the breeding of CAirolonetes has enabled me to remove. The nymph « Ÿo/ia Roeselii » is doubtless that of the sole European species of Chirotonetes, Ch. ignotus WArK... The adult which Jorx furnished EATON as having been bred from this species of nymph was doubtless a poor specimen of Po/ymaitarcys virgo Oriv. This was suspected by EATON and yet he allowed the adult to determine the position of the species in his system. Doubtless the nymph Ÿÿo/ia furnished a reason for including O/igoneuria and its allies in the Ephemerinaæ also. The nymph of O/igoneuria is certainly nearest Chirotonetes of all forms hitherto des- cribed; and it has not yet been shown that the very degenerate imagos may not as well have descended from this part of the series, and belong in the Paetinae as here understood.… » (NEEDHAM, ibid., pp. 28-29). Cfr. note 2 ci-contre. — 319 — En bonne logique, le savant américain fit ce qu’il devait faire; il retrancha les CArrotonetes du groupe O/igoneuria, et tandis qu'il maintenait ce dernier parmi les Æphemerinae (ou du moins dans leur voisinage immédiat), 1l transportait les CAirotonetes dans un groupement tout différent, celui des Baetidae ("). La capture inattendue de la larve congolaise vient maintenant remettre la question sur le tapis par le trait d'union visible qu’elle établit entre ces deux genres; c'est là une surprise comme il doit y en avoir encore beaucoup à attendre dans cette grande famille des Éphémères, si peu connue à l’état larvaire. Il serait donc possible que ces deux formes larvaires fussent beaucoup plus: voisines qu'on ne le pensait depuis NEEDHAM, et je ne serais pas étonné que des recherches ultérieures ne les fissent réunir peut-être en un groupe bien spécial, bien caractérisé; ce serait une curieuse revanche du « flair » de EATON (*). Je ne saurais trancher ici la question; qu'il me sufhise de l'avoir indiquée ; le temps, la discussion et de nouvelles recherches nous apprendront ce qu'il en faut penser et... en conclure! () Cfr. note 3, 2» Jine. (?) Il est plus que probable que EATON ne doit pas connaître ce type de larve, car en 1913 (Ann. Mag. Nat. Hist., vol. 12, n° 69, p. 273), il reconnaît son erreur et donne raison à NEEDHAM : « Through misunderstanding a conversation with Dr. E. Jory of Toulouse, in 1880, I wronly coupled together a defective subimago of Po/ymitarcys virgo OL., and a nymph inhabiting the Garonne, naming them Ÿo/a Roeselii in 1881. Professor Jozy could not show me the fly, which he had reared from nymphs of that kind; but in 1905 an allied American species was bred by Dr. J. G. NEEDHAM... and was identified with the genus named from the adult fly CAirotonetes ETN. (1881). Simultaneously, the nymph, conjectured by me in that year to be a Cirotonetes, was shown by Dr. NEEDHAM to be an Ayne/etus ETN. (1881). » 21 LISTE DES BUPRESTIDES CONNUS DU CONGO BELGE PAR le D' H. SCHOUTEDEN (Musée du Congo belge, Tervueren). En pleine période de guerre, le 10 octobre 1915, à Bruxelles, alors qu'au loin tonnait le canon, CHARLES KERREMANS, le si distingué connaisseur des Buprestes, était brusquement enlevé à l'affection des siens, à ses amis, à la Science. En lui la Belgique perdait l’un de ses entomologistes les plus éminents, et l’Entomo- logie l’un de ses plus brillants adeptes. Travailleur acharné et consciencieux, KERREMANS ne se laissait jamais détourner de l'étude de ses chers Buprestes, leur consacrant ses moindres loisirs... Il fallut, hélas! les tristes événements qui vinrent surprendre la Belgique pour interrompre ce beau labeur, plus admirable encore quand on sait dans quelles conditions 1l avait dû parfois se continuer. Patriote ardent, ancien officier, « trop malade pour reprendre du service », ainsi qu'il l’écrivit lors de l'invasion de la Belgique, KERREMANS souffrait cruellement de ces événements tragiques, qui lui rendaient tout travail suivi impossible et qui minèrent peu à peu sa santé. Depuis l'ouverture du Musée du Congo, en 1910, KERREMANS avait régulièrement eu sous les yeux les nombreux Buprestes que nous recevions du Congo, et c'était pour lui un véritable plaisir que de voir se développer si rapidement les collections qu'il avait connues si rudimentaires : il leur consacra diverses notes parues dans cette Àevue. En 1910, d'autre part, il avait publié, dans les Annales du Musée du Congo, un Catalogue raisonné des Buprestes du Congo belge, basé sur les matériaux qu'il possédait alors : des espèces qu'il cite, 130 sont indiquées de notre colome. Il m'a paru intéressant de donner ici, à titre comparatif, la liste des Buprestides actuellement connus du Congo belge, et dont le nombre s'élève à 308 espèces. C'est-à-dire que le chiffre est plus que doublé! — Cette liste est basée sur le Catalogue de 1910, auquel j'ai ajouté toutes les espèces citées du Congo belge par KERREMANS dans ses travaux ultérieurs, dans les notes publiées dans la Xevue Zoologique Africaine, ainsi que dans la Monogra- phie des Buprestides, malheureusement restée inachevée; — j'y ai en outre intercalé les espèces déterminées en dernier lieu pour nous par KERREMANS et qui n'avaient pas encore été citées par lui. Dans cette Z#ste, j indique d'un astérisque les espèces que notre Musée possède déjà : on verra que des 308 espèces citées le Musée de Tervueren n’en renferme pas moins de 228, soit plus des deux tiers, dont 78 sont représentées par des spécimens typiques. Ces chiffres montrent clairement les progrès rapides faits par nos col- lections, en quatre ans de temps (depuis 1914, les envois du Congo n'ont plus pu nous parvenir). Il eût certes été intéressant de tenter une esquisse zoogéogra- phique des Buprestes congolais. Malheureusement les données que nous possédons pour le plus grand nombre des espèces me paraissent encore bien trop insuffisantes pour émettre des con- sidérations à cet égard : c’est surtout le cas pour les petites espèces évidemment. Pour les Sfernocera, par contre, on peut déjà tracer, avec assez de probabilités d’exactitude, les grandes lignes de l'habitat de diverses formes. Sé. fe/dspathica, par exemple, est localisée dans le Bas- et le Moyen-Congo, n'atteignant probable- ment pas Léopoldville (les localités les plus voisines sont : Kisantu et Kitobola); :S£. 17125 habite le Kasaï jusque vers le Katanga; St. Klugi, le nord du Congo, l'Uelé; ,S£. vartabilis ne se trouve qu'aux environs du Tanganvika; etc. Pour d’autres grands — 322 — Buprestes, au coloris brillant cependant, les Seraspis, les CAry- saspis notamment, les données géographiques restent encore bien insufhsantes si l’on envisage l'immense étendue du Congo belge et la diversité des habitats qu'il offre. L'avenir seul nous donnera les éléments indispensables. Je dédie ce modeste travail à la mémoire de celui qui m'en a fourni les matériaux mêmes, à CHARLES KERREMANS, en témoi- gnage de profonde admiration pour son œuvre scientifique, en sou- venir des heures si agréables que je passai avec lui, parmi ses Buprestes. I. — Trachys. Dans son Catalogue, KERREMANS cite 3 espèces congolaises de ce genre. J'en énumère ici 16, dont 13 sont représentées dans nos collections. 1. — 77. abretis KERR. 2. —*7Yr. Albert Kerr. (Tvp.). 3. —*Zr. allecta Kerr. (Typ.). 4. —* Tr. Bequaerti Kerr. (Typ.). 5. — "7%. cara KERR. (Typ.). 6. —* 77. commitessa KERR. (T yp.). 7. — Tr. Duviviert KERR. 8. —*77. Folognei KERR. (Typ.). 9. —*77. Lameereri Kerr. (Typ.). Oo. — *77. lembana KERR. (Typ.). 11. —*77. massaica KERR. 12. —*77. montana KERR. 13. — *77. Schoutedeni KERR. (Typ.). 14. —* 77. senegalensis GORY. — 323 — 15. — * 77. tavetana KERR. (Typ.). 16. — 77. Tschoffent KERR. IT. — Aphanisticus. Le Catalogue cite 2 Aphanisticus congolais. J'en énumère actuellement 16, dont 15 représentés dans nos séries. 1. —“Aph. bilobiceps FAIR». 2. — *Aph. Pottegot KERR. 3. — *Aph. Burgeont Kerr. (Typ.). 4. — “Aph. capitatus KERR. (Typ.). 5. —*Aph. curvicollis KERR. (Typ.). 6. — *Aph. cylinderus KERR. (Typ.). 7. — *Aph. docilis KERR. (Typ.). 8. — *Aph. fluviatilis KERR. 9. —*Aph. histrio Kerr. (Typ.). 10. — *Aph. lembanus KERR. (Typ.). 11. —*Aph. Maynéi Kerr. (Typ.). 12. — Aph. minutus KERR. 13. — *Aph. nodosus GERST. 14. — *Aph. opacus KERR. (Typ.). 15. —-*Aph. punctipennis KERR. 16. —*Aph. Victoriae KERR. III. — Kamosia. Le Catalogue mentionne une seule espèce de ce genre cite 2 actuellement. 1. — X. Duviviert KERR. 2. —*KÆ. thoracica KERR. IV. — Kapiria KERR., nov. gen. (7» /r#t.). 1. —*X, agricola KERR., 1n lité. (Typ.). ‘ren V. — Agrilus. Dans le Catalogue nous trouvons 9 Agrilus du Congo belge. Ce chiffre est ici porté à 31. 1. —*Agr. aeneocupreus KERR. 2. — *Agr. albostictus KERR. (Typ.). 3. — *Agr. aterrimus KERR. 4. —* Agr. bolomanicus KERR. 5. —*Agr. canus KERR. (Typ.). 6. — Agr. Colmanti KERR. 7. — Agr. congolanus KERR. 8. — Agr. Duvivieri KERR. 9. — *Agr. falcipes ROTH. 10. —*Agr. Folognei Kerr. (Typ.). 11. — *Agr. grandis C. et G. 12. —*Agr. hastulatus F. 13. — *Agr. imbricatus GORY. 14. — *Agr. Kollerr: Kerr. (Typ.). 15. —*Agr. Lameerer: Kerr. (Typ.). 16. —*Agr. Leonhardi KERR. (Typ.). 17. — Agr. limvuanus KERR. 18. — * Apr. Lujae KERR. (Typ.). 19. — Agr. lukuledianus KERR. 20. —*Agr. lunidorsatus KERR. (Typ.). . 21. — *Agr. Maynéi Kerr. (Typ.). 22. — Agr.molirensis KERR. 23. —*Agr. pacatus Kerr. (Typ.). 24. — *Agr. portonovensis KERR. 25. —*Agr. purpuratus KxG. 26. — Agr. rubicundus KERR. (Typ.). 27. —* Agr. Schoutedent Kerr. (Typ.). 28. — *Agr. sexguttatus THUNB. 29. — *Agr. subaeneus KERR. 30. —*Agr. umbrosus C. et G. 31. — *Agr. vacuus KERR. (Typ.). VI. — Diplolophotus. Une espèce est citée dans le Catalogue. Nous ne la possédons pas encore. 1. — À), congolanus KERR. VII. — Anadora. Une espèce est citée du Congo par KERREMANS. * 1. — An. Mechowt QUE». VIII. — Phlocteis. Des 2 espèces connues du Congo, une est représentée dans nos collections. 1. — Ph. elongata KERR. 2, —*Phl. exasperata SCHÔNH. IX. — Amorphosoma. Ce genre n'est pas mentionné dans le Catalogue. J'en cite ICIP2ReSpÈCES. 1. — “Am. impressicolle Kerr. (Typ.). 2. — "Am. nodicolle Kærr. (Typ.). X. — Alyssoderus. N'est également pas cité du Congo dans le Catalogue. espèce a été découverte dans notre colonie depuis. 1. — "AU. magnus Kerr. (Typ.). Une — 326 — XI. — Cryptodactylus. Non connu du Congo lors de la rédaction du Catalogue. 1. —*Cr. Maynéri KERR. (Typ.). 2. —*Cr. nodosus Kerr. (Typ.). XII. — Pseudagrilus. KERREMANS, dans son Catalogue, mentionne 3 espèces congo- laises. Ce chiffre est actuellement porté à 8. 1. —*Ps. Fabricit SAUND. 2. —*Ps. granulosus ROTH. — *Ps. melliculus GORY. — *Ps. parallelus Kerr. (Typ.). . —*Ps. purpuratus Kic. — *Ps. sophorae FABR. — *Ps. sophoroides Nury. — *Ps. subfasciatus KERR. DO I © CU À © XIII. — Melibaeopsis. Aucune espèce n’est venue s'ajouter aux deux Me/1baeopsis que cite le Catalogue. 1. — M. densegranata FAIRM. 2. —*M. obesa Kerr. (Typ.). XIV. — Melibaeus. Quatre espèces sont mentionnées du Congo belge dans le Cata- CRE vise logue. J'en énumère 1c1 17. 1. — M. aeneus KERR. 2. — *M. acthiopicus KERR. (Typ.). . — *M. albopilosus KERR. [#2] 4. —*M. amabilis Kerr. (Typ.). 5. — *M. bicoloratus KERR. (Typ.). 6. — *M. bisetus THUNS. 7. — M. congolanus KERR. 8. — *M. coraeboides Kerr. (Typ.). 9. —*M. costipennis KERR. 10. — *M. dorsalis Kerr. (Typ.). 11. — “M. fasciatus KERR. 12. — *M. laevipennis KERR. 13. — M. lomamiensis KERR. 14. — *M. montanus KERR. 15. —*/]. nodosus FAHR. 16. — *M. plexus KERR. (Typ.). 17. — *M. viridanus C. et G. XV. — Strigulia. Une espèce est citée dans le Catalogue. On en trouvera 3 ici. 1. — Sr. cyclodera KERR. 2. — *S#r. nigritorum KERR. (Typ.). 3. — *S#r. pygmaea KERR. XVI. — Belionota. Une seule espèce de Bel/ionota est connue du Congo. 1. — "D, canaliculata FABR. XVII. — Megactenodes. Deux espèces sont venues s'ajouter aux 8 qu'énumère le Cata- logue. 1. — "M. chrysifrons QuEp. 2. —*M. cupriventris KErR. (Typ.). 3. — “M. ebenina Que. — 328 — — *M. laticornis C. et G. — M. punctata Sizs. — *M. reticulata Kic. — *M. rudis KERR. — M. tenuecostata Que». — *M. unicolor C. et G. 10. — *M. Westermanni C. et G. KOMOOIST ON CT XVIII. — Peudactenodes. On connaît 2 espèces congolaises de ces beaux Insectes. 1. — "Ps. chrysotis ILx. 2. — Ps. vithicollis KERR. XIX. — Actenodes. Le Catalogue cite 2 espèces de ce genre. J'en mentionne 4 ci- dessous. 1. — “Act. aenea GORY. 2. — * Act. congolana KERR. 3. — ‘Act. gabonica THoMs. 4. — * Act. scabriuscula QuEp. XX. — Colobogaster. L'espèce citée ici n’est pas mentionnée du Congo dans le Cata- logue. 1. —*C. nigrita O1. XXI. — Chrysobothris. J'énumère ici 9 espèces au leu des 8 que KERREMANS donne comme congolaises dans son Catalogue. 1. — Chr. auricollis KERR. 2. —*Chr. costifer KERR. 20 — — *Chr. dorsata FABr. — * Chr. fatalis HaRr. — *Chr. gabonica KERR. *Chr. Gebrent KERR. (Typ.). — *Chr. nigrita KERR. — Chr. picipes KERR. — Chr. purpureolimbata KERR. DO ROMANS | XXII. — Anthaxia. KERREMANS énumère dans son Catalogue 8 Anthaxia congolais. J'en ajoute 12 dans la liste que voici : 1. — *“Anth. aenea Kerr. (Typ.). 2. —*Anth. affabihis Kerr. (Typ.). 3. — *Anth. albovillosa KERR. (Typ.). 4. — *Anth. aterrima KERR. (Typ.). 5. — Anth. Colmanti KERR. 6. — Anth. congolana KERR. 7. — *Anth. dispar KERR. 8. — Anth. Duviviert KERR. 9. — *“Anth. egena KERR. (Typ.). 10. — *Anth. Hauseri KERR. 11. —*Anth. obockiana FAIRM. 12. — Anéh. obtectans KERR. 13. — “Anth. pacata KERR. (Typ.). 14. — “Anth. pilifrons KERR. 15. — Anth. praecellens KERR. 16. — *Anth. rubifrons Kerr. (Typ.). 17. — *Anth. tacita KERR. (Typ.). 18. — *Anth. tenuicauda BoH. 19. — Anth. rubifrons KERR. (Tvp.). 20. — Anth. ventralis KERR. XXIIT. — Sphenoptera. Dans le Catalogue nous trouvons 15 espèces de SpAenoptera indiquées du Congo belge. Ce chiffre est ici porté à 65 espèces. lo = 10. KO OCR TMIONA OR CSN *SpA. — SpA. *Sph. * SpA. “SpA. SpA. “SpA. “SpA. SpA. SpA. SpA. Sp. SpA. SpA. SpA. “SpA. SpA. “Sp. Sp. SpA. SpA. SpA. “SpA. SpA. Sp. SpA. Sp. aesopus KERR. (Typ.). alternecostata JAK. amaenula JAK. annexa JAK. ardea C. et G. aurulenta C. et G. PBayonti KERR. Bequaerti Kerr. (Typ.). camerunica KERR. cheloukensis KERR. Clavareaur KERR. coeca KERR. Colmant: KERR. congener KERR. congolana KERR. cyanipes QUED. denticauda JAK. disjuncta FAHR. dispar KERR. dissimilis Kerr. (Typ.). divisa KERR. : Duviviert KERR. dubia SAUND. elongata Kerr. (Typ.). foveipennis QUED. fulgens GORY. £gtbbosa KERR. “SpA. Sp/. SpA. Sp. SpA. “SpA. *SpA. SpA. SpA. “SpA. SpA. “SpA. SpA. “SpA. “SpA. “SpA. SpA. *Spz. SpA. “Sp. SpA. SpA. “SpA. “SpA. “Sp. “Sp. SpA. “Sp. "SpA. “SpA. Sp. “SpA. Dir. ou inclinata KERR. insignts KERR. intermixta QUED. kassatensis KERR. katangae KERR. Lameerer Kerr. (Tvp.). Laplumer Kerr. (Typ.). larva KERR. Leighi Kerr. (Typ.). longiuscula C. et G. lunigera Que». maculata C. et G. molirensis KERR. Neavei Kerr. (Typ.). neglecta K1G. Nigmanni Kerr. (Typ.). nigra KERR. obesa THOMs. perstriata KERR. pilula KErR. (Typ.). polita THUNS. punctata KERR. remota JAK. Schoutedent KERR. (Typ.). Seeldrayerst KERR. senegalensis C. et G. sinuosa C. et G. solida JAK. splendidula C. et G. sublaevis KERR. submutica THOMS. subobesa KERR. ie 60. — *Sph. trilineata Par. 61. — *Sph. trispinosa K1G. 62. — Sph. tropica KERR. 63. — Sph. Tschofjenr KERR. s 64. — Sph. umbrata KERR. 65. — *Sph. viridimicans KERR. (Typ.). XXIV. — Psiloptera. Le Catalogue mentionne 16 espèces congolaises. J'en cite ici 28. 1. —*Ps. albomarginata HERBST. 2. —*Ps. amaurotica KiG. 3. — *Ps. aurocincta KERR. 4. — *Ps. bioculata Où. 5. — Ps. Bouviert KERR. 6. — Ps. Clavareaur KERR. 7. — *Ps. cylindrica HaAR. 8. — ‘Ps. gorilla THoms. 9. — *Ps. impressa HAR. 10. —*Ps. ir1diventris KERR. MS AIDER ERR: 12. —*Ps. Lemarineli KERR. 13. — *Ps. limbalis C. et G. 14. — *Ps. mnuata HaAR. 15. — *Ps. ophthalmica Ki. 16. —*Ps. proxima Ki. 17. —* Ps. punctatissima FABR. 18. —*Ps. pupillata Kic. 19. —*Ps. senegalensis C. et G. 20. — Ps. shictica KERR. 21. — Ps. Stoymst KERR. 22. — *Ps. subcatenulata THOMS. OBS ar 23. — Ps. subparallela C. et G. 24. — *Ps. subumbrosa THOMs. 25. — Ps. sungurana KERR. 26. — Ps. suspecta FAHR. 27. — *Ps. umbrosa FABR. 28. —*Ps. vigilans HaAR. XXV. — Chalcophorella. Une espèce de ce genre a été trouvée au nord du Tanganvika. 1. — Ch. africana THows. XXVI. — Iridotaenia. Une espèce est connue du Congo belge. D..—*/7. Jimbate KIicG. XXVII. — Parataenia. Dans le Catalogue nous trouvons 4 espèces mentionnées du Congo belge. J'en cite 7. 1. —*?. aspera KERR. 2. —*P, chrysochlora PAL. 3. —*P. Fairmairet KERR. 4. — P. fugax Hat. 5. — 2. inornata KERR. 6. — P. opaca LANSs. de — *P. orbicularis KERR. XXVIII. — Evides. Quatre espèces sont connues du Congo. 1. — Æv. aenea KERR. 2. — *Eu. intermedia SAUND. io 3 — "Æv. pubiventris C. et G. 4: —"Æ£v. triangularis Tuoxs. OI CEE Steraspis. Huit espèces sont citées du Congo belge dans le Catalogue, On en trouvera II ci-dessous. Le > YA ambigua FAHR. “SE. calida Har. — “S£. colossa HaR. | — SZ. hyaena THoms. — Sé. Lesner Kerr. "SE. modesta KERR. — SE purpurea KERR. PA ou pb % | — SÉ. speciosa Kic. — “SÉ. squamosa K1c. CE — *S£. subbrevicornis THoms. I1. — *S£. subcalida KERR. ONE CE rysaspis. Neuf espèces sont énumérées ici. Le Catalogue n’en note que 7. TI. — “Chr. aurata FaBr. 2. — "Chr. aurovittata SAUND. 3: — Chr. Bennetti Wareru. 4. — "Chr. cuneata Har. 5. — "Chr. cupreomicans Kerr. — “Chr. glabra WATER. —_—\(/; Propinqua SAUND. 6 7 D — "(07e Virtdipennis SAUND. 9: — "Chr. Welwitschi SAuND. te XXXI. — Chrysochroa. Une seule espèce de CArysochroa est connue du Congo. LL. —à Chr. Haasrt KERR. XXXII. — Acmaeodera. Aux 3 espèces citées dans le Catalogue, j'en ajoute ici 9 autres. 1. — *Acm. Bequaerti Kerr. (Typ.). 2. —*Acm. fascipennis KRAATZ. 3. — ‘“Acm. fraterna Box. 4. — “Acm. grandis GUÉR. 5. — *Acm. 1rrorella C. et G. 6. — *Acm. katangae KERR. (Typ.) 7. — *Acm. poshcalis G. et P. 8. — *Acm. r'uficaudis GEER. 9. — *Acm. Schulizer Kerr. (Typ.). 10. — *Acm. straminea AB. 11. — *Acm. virgo Box. 12. — *Acm. viridiaenea GEER. XXXIII -- Pseudocastalia. L'espèce que je mentionne ici n’est indiquée que comme possible dans le Catalogue. 1. — “Ps. cyaneovriridis KRAATzZ. XXXIV. — Paracastalia. Le Catalogue indique les 2 espèces suivantes. 1. — P. coerulea KERR. 2. — P, Duviviert KERR. XXXV. — Julodis. Aucune espèce n'est citée dans le Catalogue. 1. —*$. Bequaerti Kerr. (Typ.). XXXVI. — Sternocera. KERREMANS cite dans son Catalogue 10 espèces de Sernocera congolais; l’une d’entre elles (frutetorum) a depuis été placée en synonymie (pulchra, var.). Actuellement, j'en énumère 13 espèces. 1. — Si. discedens K18E. — *St. Duvivieri Kerr. (Typ.). — *S£. feldspathica WH. — *S4. Fischeri Que. 54. funebris Bou. (/uctifera, in Catalogue). (07 1715 ELAR. NON CAN | RS re Klugi THoms. (var. Colmanti KERR., types, et 71e- phisto THoMs.). 8. — *S£. pulchra W ATERH. 9. — *S£. rectilinea KERR. (Tvp.). 10. — Sé. reliculata KERR. 11. — *Sé. rufipennis Kerr. (amitina K18BE). 12. — Sé. tricolor KERR. 13. — *S4. variabilis KERR. (typ.) et variétés. TABLE DES MATIÈRES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS ü BOULENGER, G.-A.— Mission STAPPERS au Tanganika-Moero. — Diagnoses de Poissons nouveaux. II. Mormyrides, Kneriides, Characinides, Cyprinides, Silurides CLAVAREAU, H. — Description d’une Sagra nouvelle du Congo belge . DAUTZENBERG, PH., et GERMAIN, L. — Récoltes malacologiques du Dr J. BEQUAERT dans le Congo belge. (PI. I-IV.) . DE BEAUCHAMP, P.— Sur quelques parasites provenant du Congo LISE, IS MER M RENE 2e LASER DE CALONNE-BEAUFAICT, A. — Note sur les phases de couleur chez Cobus defassa et Bos caffer de la région de l'Uelé DOLLMAN, Guy. — Notes on Mammals collected by Dr. CHRISTY in the Congo and by Dr. BAYER in Uganda and British East Africa DorLo,'L. — Sur la découverte de Téléosauriens tertiaires au Congo EMERY, C. — Les Pheidole Au groupe megacephala (Formicidae) . GEDOELST, L. — Notes sur les Œstrides. I. IDEM. — Notes sur les Œstrides. IT. GERMAIN, L. — Voir DAUTZENBERG, PH. GROUVELLE, A. — Clavicornes du Musée du Congo. IT HERVÉ-BAZIN, J. — Contribution à l’étude des Syrphydes de Madagascar. (PI. VI.) . Pages. 162 IOI LESTAGE, J.-A. — Contribution à la connaissance des larves des Ephémères du Congo belge . . . . MONTANDON, A.-L. — Deux espèces nouvelles d'Hydrocorises. Navas, L. — Notes sur quelques Névroptères du Congo belge, IT. SR ON CC NPA Er re IDEM. — Notes sur quelques Névroptères dE Congo belge. III PESCHET, R. — Æydaticus Stappersi nov. spec. (Dytiscidae) RoOuUBAUD, E., et VILLENEUVE, J. — Contribution à l'étude des espèces du genre Anacamptomvia BISCHOF SCHOUTEDEN, H.— Note sur un Pic du Congo IDEM. — Cas de mimétisme chez les FOURS africains. I. Le genre Phonoctonus . IDEM. — Palophus HT n. Sp. (Phasmidae) IDEM. — Phyllontocheila nouveaux d'Afrique IDEM. — Un genre nouveau des Tessaratomiens - IDEM. — Pentatomides nouveaux du Congo. Dern IDEM. — Deux Pentatomides nouveaux de l'Afrique orientale anglaise . PARU shirt. PRET agen ce Ne IDEM. — Tingides du Congo Pare : ARTE Enr dc IDEM. — Pentatomiens nouveaux du Congo Dee CRE IDEM. — Liste des Buprestides connus du Congo belge . - VILLENEUVE, J. — Myodaires supérieurs recueillis à Madagascar . IDEM. — Voir ROUBAUD, E. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES BIOLOGIE. DE CALONNE-BEAUFAICT, A. — Note sur les phases de couleur chez Cobus defassa et Bos caffer de la région de l'Uelé. ROUBAUD, E., et VILLENEUVE, ]J. —- Contribution à l'étude des espèces du genre Aracamptomyia BISCHOF. SCHOUTEDEN, H. — Cas de mimétisme chez les Hémiptères africains PARASITOLOGIE. DE BEAUCHAMP, P. — Sur quelques parasites provenant du Congo belge . GEDOELST, L. — Notes sur les (Estrides. I. IDEM. — Notes sur les CEstrides. IT. PALÉONTOLOGIE. DorLo, L. — Sur la découverte de Téléosauriens tertiaires au Congo . VERS. DE BEAUCHAMP, P. — Sur quelques parasites provenant du Congo belge. MOLLUSQUES. DAUTZENBERG, PH., et GERMAIN, L. — Récoltes malaco- logiques du Dr J. BEQUAERT dans le Congo belge. Pages. 109 144 259 109 109 role ORTHOPTÈRES. SCHOUTEDEN, H. — Palophus Leopoldi n. sp. . NÉVROPTÈRES ET PSEUDO-NÉVROPTÈRES. LESTAGE, J.-A. — Contribution à la connaissance des larves des Éphémères du Congo belge NaAvas, L. — Notes sur ee Neéevroptères du te belge. in IDEM.— Notes sur quelques Noptiee du Css re IL. HÉMIPTÈRES. MONTANDON, A.-L.— Deux espèces nouvelles d'Hydrocorises. SCHOUTEDEN, H. — Cas de mimétisme chez les Hémiptères Afrcains IDEM. — ro nouveaux d RÉ IDEM. — Un genre nouveau des lTessaratomiens . IDEM. — Pentatomides nouveaux du Congo ER IDEM. — Deux Pentatomides nouveaux de l'Afrique orientale anglaise TE : IDEM. — Tingides du Goo belge Ho à IDEM. — Pentatomiens nouveaux du Congo belge COLÉOPTÈRES. CLAVAREAU, H.— Description d'une Sagra nouvelle du Congo belge GROUVELLE, A. — Clavicornes du Musée du Congo . PESCHET, R. — Æydaticus Stappersi nov. spec . SCHOUTEDEN, H. — Liste des Buprestides du Congo belge. DIPTÈRES. GEDOELST, L. — Notes sur les CŒÆstrides. I IDEM. — Notes sur les Œstrides. Il . HERVÉ-BAZIN, J. — Contribution à l'étude des Syrphides de Madagascar. (PI: VE). . . . RoUBAUD, E., et VILLENEUVE, J. — Contribution à l’étude des espèces du genre Anacamptomyia BISCHOF Pazes, 259 IOI nu Pages. VILLENEUVE, J. — Myodaires supérieurs recueillis à Mada- ÉCRAN E RER EE RER RER 191 HYMÉNOPTÈRES. EMERY, C.— Les Pheidole du groupe megacephala(Formicidae). 222 REPTILES. DoLLo, L. — Sur la découverte de Téléosauriens tertiaires au CODE OS TR RE AR te 2 nt (NZ I RAR BOULENGER, G.-A. — Mission STAPPERS au Tanganika- Moero. — Diagnoses de Poissons nouveaux. IL. Mormy- rides, Knertdes, Characinides, Cyprinides, Silurides . . 162 OISEAUX. SCHOUTEDEN, H. — Note sur un Pic du Congo . . . . . 143 MAMMIFÈRES. DE CALONNE-BEAUFAICT, À. — Note sur les phases de cou- leur chez Cobus defassa et Bos caffer de la région de IHUCIE ER SE At PR RE RE ET 183 DOLLMAN, GUY. — Notes on Mammals collected by Dr. CHRISTY in the Congo and by Dr. BAYER in Uganda and British East Africa NI [Sa Le fascicule 1 (pp. 1-142) a paru le 25 juillet 1914. Par suite de diverses circonstances, les fascicules 2 et 3 ont paru par feuilles successives de 16 pages. Les dates de publication de ces feuilles sont les suivantes : Feuilles 10-12 (pp. 143-190) : 25 avril 1915. Id. 13-14 (pp. 191-222) : 15 août 1915. Id. 15-17 (pp. 223-270) : 15 décembre 1915. Feuille 18 (pp. 271-286) : 15 mars 1916. Id. 19 (PP. 287-302) : 15 mai 1916. Id. 20 (pp. 303-318) : 15 octobre 1916. Feuilles 21-22 (pp. 319-345) : 1 décembre 1916. N pts ci ANIMAUX NOUVEAUX DÉCRITS DANS LE TOME IV DE ELA REVUE ZOOLOGIQUE AFRICAINE Porocephalus nematoides BEAUCH. . Achatina Schoutedeni DAUTZ. et GERM. Cleopatra Pirothi var. elata Daurz. et VERS MOLLUSQUES G. Smithi DAUTZ. et GERM. : Limicolaria Martensi v. albina DAUTZ. CAPE TN CEE 57 EL CERN RAR A en ue CZ. Schouteden: DAUTZ. et GERM. . 58 Melania tuberculata v. anomala DAUTZ. CL. hirta DAUTZ. et GERM. . bob ui) CHGERN NES NU CI. Bequaerti DAUTZ. et GERM. : . 59 M. Bavayi DAUTZ. et GERM. 6 Ennea fFoubini D'AUTZ. et GERM. . . 3 Prosopeas elegans DAUTZ. et GERM. . Enn. Bequaerti DAUTZ. et GERM. . 5 Pseudoglessula Lematïrei DaAurz. et Enn. Lamyi DAUTZ. et GERM. . 6 GERM. D ec ee Enn. Feanneli DAUTZ. et GERM. 7 Streptostele Alluau1i DAUTZ. et GERM. Enn. Haullevillei DAUTZ. et GERM. . 9 Trochonanina Rodhaini DAUTZ. et Enn. Coarti DAUTZ. et GERM. . 10 (Cat. 0 CNE Eupera Bequaerti DAUTZ. et GERM. . 72 Zingis Bequaerti DAUTZ. : .: . Gonyodiscus Ponsonby: DAUTZ.et GERM. 19 ORTHOPTÈRES Palophus Leopoldi ScHout. NÉVROPTÈRES ET PSEUDO-NÉVROPTÈRES Banyutus Maynéi NAV.. . . . . Cueta Styczynskit NAV. . Encyoposis nigrostigma NA. Embia femorata NAY. Enveja n. gen. Pequaerti NA. Formicales scolius NAV. . . . . . Gibrella n. gen. congolana NAY. Griala n. gen. mactlenta NAV.. . + 94 176 175 179 180 93 98 95 Gymnoleon cognatus NA. Nagacta Schoutedeni NAV. Necyla cercata NAV. . - + . : . Meteja n. gen. so/licita NA. Notochrysa temerata NAV. . . . Primerenca n. gen. Maesi NA. Suphalacsa recondita NAY. 14 18 Aphelocheirus Schoutedeni MONT. Anoplogonius nigricollis var. pseudau- licus SCHOUT. 282 Halydicoris Bayeri ScHour. Agonoscelis Vanderysti See. 307 Hymenomaga perplexa ScHOUT. Banya n. gen. Leplaei SCHOUT. . 309 1. perplexa var. scutellata ScHoOUT. Basicryptus pictus SCHOUT. 285 Mabusana ituriensis SCHOUT. Bathycoclia Christyi SCHOUT. 308 Menida Maynéi ScHOUT. ; Benia n_ gen. Murtulai SCHOUT. 301 Patanocnema Maynéi SCHOUT.. . . B. Murtulai var. dispar SCHOUT. 303 Phatnoma Maynéi SCHOUT.. . . Caenomorpha Schioedtei var. interrup- _Phonoctonus Poultoni SCHOUT. . levenosa SCHOUT. . 5 313 Phyllontocheila Alberti SCHOUT. . . Calidea Hutereauae SCHOUT. . . 281 Ph. Elisabethae SCHOUT. . . : . Canthacader tenuipes var. infuscata Ph. Laplumei SCHOUT. . . . . £cHout. 290 Ph. Mayri var. obscura SCHOUT. . . Carbula nigricornis SCHOUT. 304 Ph. Tellinii ScHOUT. = C. nigricornis v. obtusangula SCROUT. 305 Piesima marginepicta SCHOUT. Caura marvinata v. Vanhechkei SCH. 300 Platynopus dispar SCHOUT. : Cochlochila Bequaerti Scout. 294 Sankisia n. gen. pulchra SCHOUT. . Crollius Verschuereni SCHOUT. . 298 Scribonia Lujai SCHOUT. . .: . . Cysteochila biseriata SCHOUT. 295 Serenthia Maynéi SCHOUT. . C. Mayné: ScHoUT. - Es 296 Sphacrodema Stappersi MONT. . Diploxys ituriensis SCHOUT. ER e rt 20 Stenozygum Varelai var. capitata SCH. Elisabetha n. gen. Courteauxi SCHOUT. 278 Thoria zuwanica SCHOUT. : 5 Ennius frater SCHOUT. 311 COLÉOPTÈRES Apistus africanus GROUY. 133 Meligethes curtulus GROUY. . Aprostonia simplex GROUY. . : 138 DT. rufulus GROUY. Cillacopsis Maynéi GROUV. . 129 Sagra congoana CLAY. PEYRE Hydaticus Stappersi PESCH. 221 Silnanus amabilis GROUY. ASE Laemophlaeus nebulosus GROUV. . . 138 Xuthia granosa GROUV. Machlotes angustatus GROUV. . . . 130 DIPTÈRES Bucentes abbreviata VNILLEN. . + 199 Hypoderma gazellae GED. . . . . Chaetosturmia n. gen. barbata NILLEN. - 194 Idiella Sikorae VIXLEN. . . . . . Chrysogaster ocularia BAZIN. . . . 102 Æirkia Surcouf GED. . . . : . Cobboldia parumspinose GED. . . 158 Lathyrophthalmus abdominalis BAZN . C. Roverei GED. . . 156 L. madagascariensis BAZIN - . : Cyphocera varia F. var. vx Ve TOI Myxactie n. gen. 2rclinata VILLEN. . Deuteroclara n. gen. regalis VILLEN. . 208 Œstromyia marmotge GED. . . : - Eupododexia n. gen. festiva NILLEN. « 201 Œstrus compositus GED.. . . . . Eup. diaphana VILTEN. . . . . : 202 Œstr disjunctus GED NC Gedoclstia Hässleyi GED. . . . . 148 Pararoubaudia n. subgen. Roug. et Heteropterina biseta NITLEN. . . . 199 VILEEN ON 8 MONA etS me le HÉMIPTÈRES 117 Eurysaspis Burgeoni ScHour. Geomorpha Lujai SCHOUT. 311 306 300 299 300 303 308 283 289 258 275 274 271 276 273 289 280 293 312 291 119 307 286 130 131 269 140 135 263 204 144 106 104 197 158 260 259 124 ne Phumosia bitincta VILLEN. . . . . 206 R. (Pararoubaudia n. subgen.) bësetosa Pseudogonia madagascariensis \ILLEN. 192 ROUR-EtIVILLEN. 0: UI2S Ps. suspecta VILLEN.. . 107 Sericophoromyia Marshalli Van. + 195 Roubaudie pruinosa Rous. et Ven 123 Sturmia insularis VILLEN. . . . . 193 R. rufescens N. pallida Roug. et VILL. 124 Synactia n. subgen. VILLEN. . . . 199 HYMÉNOPTÈRES Pheidole pallidula arenarum var. orientalis EM. . . à + . + à . . . . . . 227 REPTILES ConguSeurusin, Den RPequarr OL ON EN NE ET OT De EU ie ZTZ POISSONS Barbus brachyoramma BouL. . . 166 CL. Stappersi BOUL. . . 1108 B. brevidorsalis BOUIL. . . . Go (017) Engraulicypris moeruensis ne do HE RAGURIUSBOUL- le T0 Eutropius nasalis BOUL.. . : . . 169 B'uRIRnITeIBOUL AR NO CT GG Kneria Stappersi BOUL. . . . . 163 B. oxycephalus BOUL. . . OS Leptoglanis brevis BOUL. .: . . . 169 B. pseudognathodon BoUL. . . . . 166 Marcusenius squalostoma BOUL. . . 163 PS ITUNErTS BOULE MC CR LOS MS ta pperSABOUL EN CCC ENT O3 B: trachypterus BOuL. . |. . .: . 164 Mormyrus asinus BOUL.. . . . . 164 Barilius intermedius Bou. . 67 Nannocharax luapulae BOUL. . . . 164 Chiloglanis elisabethianus BOUL. . . 171 Synodontis polystigma BOUL. . :. . 170 Clarias macrurus BOUL. . . . . 168 SZA1C0/0IA BOUT ee TT COUT LT 70 MAMMIFÈRES Epimys Schoutedeni DoLLM. . . . 82 Thamnomys rutilans centralis DoLLM. . 83 Graphiurus Christyi DOLLM. . 80 ERRATUM Page 256, ligne 13, il a été imprimé par erreur « pseudepisematic mimicry » au lieu de « aposematic mimicry ». 25 juillet 1914 VOL. IV. FASC. 1. Pages 1 à 142. Revue Zoologique _ Africaine Publiée sous la direction du D' H. SCHOUTEDEN (Bruxelles) BRUXELLES HAYEZ, Imprimeur de l’Académie royale Rue de Louvain, 112 1914 OR LET LM LEE | 10810 MUAG UM /RELUI EM LOL AN UT SOMMAIRE ‘1, * DAUTZENBERG, PH., et GERMAIN, L. (Paris). — Récoltes malacologiques du Dr J. BEQUAERT dans le Congo belge (PI. I-IV). : . 2 . . 41. .. . Dorzman, Guy (London). — Notes on Mammals collected by Dr. CHRISTY in the Congo and by Dr. BAYER in Uganda and British East Africa. . . NAvas, LONG. (Zaragoza). — Notes sur quelques Névroptères du Congo DelBe TGBL VEN 2 ee Lee METRE TAN On ER . HERVÉ-BAZIN, J. (Angers). — Contribution à l'étude des Syrphides de Mada- pascar (PLV) AT x NON CMS NN RE MENI MARS EE . DE BEAUCHAMP, P. (Paris). — Sur quelques parasites provenant du Congo | {0 RES A ÉRT RE TE A AR RE (EEE EE PQ IX GO . MoNTANDON, A.-L. (Bucarest). — Deux nouvelles espèces d'Hydrocorises : . . RouBAUD, E., et VILLENEUVE, J. (Paris). — Contribution à l'étude des espèces du genre Anacamptomyia BISCHOF . 4 LL 1 0 LUN, . GROUVELLE, A. (Paris). — Clavicornes du Musée du Congo. ., . + : … - * Ce mémoire a paru séparément à la date du 25 mai 1914. 1 bite: CI 75-90. DIE, 1Q1-108 109-116. 117-120 121-128 29-141 4 NT & CZ 4 % D'AMERLEANEMUS, UM = Avril 1915-Décembre 1916. VOL. IV. FASC. 2-3. : Lys : Pages 143 à 345. Revu e Zokgique _ Africaine Publiée sous la direction du : D* H. SCHOUTEDEN À | (Bruxelles) Leo BRUXELLES. HAYEZ, Imprimeur de l’Académie royale Rue de Louvain, 112 : 1915-1916 : SCHOUTEDEN, H. Lee -- Note sur un Pie du Congo AT NS NEA UA0 MEL UMANEUT ss MAN nOte LANTA TN Ÿ SOMMAIRE Disgnoses Fe ‘Poissons nouveaux : Il. Mormyides, Knerides, Cri Éd nides, Cyprinides, Silurides !. ,... : . . . AY Ph er id . Navas, LONG. (Zaragoza). — Notes sur quelques Nérropière du Congo DéBe AE (PL: Ve) à LE ASTRA TE RL ANNE DE CALONNE-BEAUFAICT, A. (Buta-Bruxelles), — Note sur les phases de couleur chez Cobus defassa et Bos caffer de. la région del'Uele, : VILLENEUVE, J. (Rambouillet). — Myodaires Supérieurs recueillis à: Mada- 2 183-100 172-182 Mt Lt ce e CR ao er 7. Doro, Louis (Bruxelles). —\Sur la découverte de Téléosauriens tertiaires FRS au CONPO LES AL Le SAN ARS PR RSR EEE ESS + 210-220. 8. PESCHET, R.: (Paris). — Mission STAPPERS 2 au Ve ren Hydatieus FRERES Stappersi nov, spec. (Dytiscidae). =. : . ::. SHARE RE 223-222 FT. at 9. Emery, C. (Bologne). — Les Pzcidole du groupe deals (Formicidae). . 223 250 TER 10. SCHOUTEDEN, H. (l'ervueren), — Cas de mimétisme -chez les Hémiptères ss Se À aPHbams ASE UE ARR REC R PTS RES. RE Nes 11. GEDOELST, L, (Bruxelles). — NS sur 1 Œstrides. F1. ETS Ê 12. SCHOUTEDEN, H. (Tervueren).. — Pa/ophus Leopoldin. sp. (Phasmidae) FRE 265-268. ae 13. CLAVAREAU, H. (Bruxelles). — Description d’une See RONVÉME du Congo ne We s belge (Ghrysomelidae) 5-0 RMS CR ER EE 269-270 1 14. SCHOUTEDEN, H. (Tervuéren). — Phy/lontocheila nouveaux. d'Afcqhes 2712277 15. SCHOUTEDEN, H. (Tervueren). — Un genre nouveau des A EVE 278-270 HE? 16. SCHOUTEDEN, H. (Tervueren). — Pentatomides nouveaux du Congo. Se 280-284 << a ‘ 17. SCHOUTEDEN, H. (Tervueren). — Deux-Pentatomides nouveaux de l'Afrique es Tr orientale anglaise . - . 5 PES Net a puce 285-287. 18. SCHOUTEDEN, H. (Tervueren). — ringides de Cons Foie SN TT a 1e 0e 2012882297 x 19. SCHOUTEDEN, H.(Tervueren). — Pentatomiens nouveaux du Congo belge . 3 298-313. ë: 20. LÈSTAGE, J.-A, (Bruxelles), — Contribution à Ke connaissance des larves des Éphémères du\Coñpo helnes ARTS) LUE IN RP NEA ANS gs 21. SCHOUTEDEN, H. (Tervueren). — Liste des Baprectidess connus du Congo. Ù belge FERRER ENS AR ERP E S'ILS LL LS Pare EARSes 22. Table par ordre alphabétique des noms d'auteurs. : 23. Table analytique des matières . 2... 2... . |. 339-341 45 x 24. SATRUE nouveaux décrits dans le tome IV de la Revue FINE Afriéniné + % . È ÉENLITES ÿu La Revue zoologique africaine est consacrée à l'étude de Ja Todes éthiopienne, et plus spécialement de la faune de l’ Afrique centrale, ‘envisagée sous tous ses aspects. Les questions de systématique, de biologie, de distri bution géographique des Animaux, tant Vertébrés qu' ‘Invertébrés, y rece vront un développement particulier, et l'étude du ‘plancton des lacs et cours d'eau y sera également abordée. En outre, la Revue publiera des. notes dE zoologie économique, traitant des Animaux utiles et nuisibles, ainsi que des < * études plus générales sur les Animaux supérieurs, destinées. plus spécialement $ aux agents séjournant en Afrique. Sous une rubrique spéciale il sera rendu. compté tout au moins des principaux mémoires relatifs à la. faune africain: qui auront été remis dans ce but à la Direction de la Revue. Il y sera égale- ment donné des notes au jour le jour de nature à intéresser les lecteurs et à les renseigner notammént.sur les résultats obtenus per les expéditions : scien tifiques ou de chasse parcourant LAPIAUE RES CRE RS COUR … La nivoe zoologique africaine est polyglottes Chan tome com: : prendra plusieurs fascicules et formera un volume. de 300 à 500 pages, édité avec tous les soins désirables, abondamment illustré. et : accompagné de planches hors texte. fe prix de souscription au volume est fixé à 40- francs (32 Uk. 3 sh. 52 payables anticipativement. Ce chiffre sera porté a 45 francs (36 Mk., 36 sb. ) après achèvement dudit volume. Les souscripteurs auront toutefois égale- ment la latitude de prendre un abonnement payable par fascicule : le prix. des fascicules sera calculé d’après le nombre de pages et de planches Bt composant, soit fr. 1.25 (1 Mk., 1 sh.) par feuille de 16 pages, Vi franc” (0.80 Mk., 8 pence) par planche noire, et fr. 2.50 (2 Mk., 2 sh.) par Pne .coloriée. Les souscripteurs choisissant ce mode de paiement s'engagent à er le montant de chaque fascicule dès réception de celui- ci. Les auteurs de travaux insérés dans la Revue reçoivent (gratuitement | 50 tirés à part de leurs travaux. Toutes communications relatives à la Revue zuologique africaine PAR doivent être adressées à. DRE M. le D' H, SCHOUTEDEN, rue Saint-Michel, 5, à Woluwe (Belgique). 4 as A, La Revue zoologique africaine est consacrée à l'étude de la faune éthiopienne, et plus spécialement de la faune de l'Afrique centrale, envisagée sbus tous ses aspects. Les questions de systématique, de biologie, de distri- bution géographique des Animaux, tant Vertébrés qu'Invertébrés, y rece- yront un développement particulier, et l'étude du plancton des lacs et cours d'eau y sera également abordée. En outre, la Revue publiera des notes de zoologie économique, traitant des Animaux utiles et nuisibles, ainsi que des études plus générales sur les Animaux supérieurs, destinées plusspécialement aux agents séjournant en Afrique. Sous une rubrique spéciale il sera rendu compte tout au moins des principaux mémoires relatifs à la faune africaine qui auront été remis dans ce but à la Direction de la Revue. Il y sera égale- ment donné des notes au jour le jour de nature à intéresser les lecteurs et à les renseigner notamment sur les résultats obtenus par les expéditions scien- tifiques ou de chasse parcourant l'Afrique. La Revue zoologique africaine est polyglotte. Chaque tome com- prendra plusieurs fascicules et formera un volume de 400 à 500 pages, édité avec tous les soins désirables, abondamment illustré et accompagné de planches hors texte. ; Le prix de souscription au volume est fixé à 40 francs (32 MKk., 32 sh..), payables anticipativement. Ce chiffre sera porté à 45 francs (36 Mk., 36 sh.) après achèvement dudit volume. Les souscripteurs auront toutefois égale- ment la latitude de prendre un abonnement payable par fascicule; le prix des fascicules sera calculé d’après le nombre de pages et de planches les composant, soit fr., 1.25 (1 Mk., 1 sh.) par feuille de 16 pages, 1 franc (0.80 Mk., 8 pence) par planche noire, et fr. 2.50 (2 MK., 2 sh.) par planche coloriée. Les souscripteurs choisissant ce mode de paiement s'engagent à acquitter le montant de chaque fascicule dès réception de celui-ci. Les auteurs de travaux insérés dans la Revue reçoivent gratuitement 50 tirés à part de leurs travaux. Toutes communications relatives à la Revue zeologique africaine doivent être adressées à M. le D' H. SCHOUTEDEX, rue des Frances, 11, à Bruxelles. FERN Va à | | (RNA 11 DR MIR AU 110 PLU ei NAN ANT 1 [a D MT AN PAU à DOTE ANAU M RUN AMNH LIBRARY LU 00097578