Jililiilli liiiii! !P ii IPiiiililiiilil! iliiiiiiiliiiiiijliiisi liiiili ii'liipiiii: : ! ilillllii lli- : tiklftl tltiiiilit t- RESULTATS DES c AMPAGNES SCIENTIFIQUES PRINCE DE MONACO Ce Fascicule a été publié et le dépôt fait au Gouuernemeni à Monaco le 3o Janvier i gi 2 RESULTATS DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES ACCOMPLIES SUR SON YACHT PAR ALBERT V- PRINCE SOUVERAIN DE MONACO PUBLIÉS SOUS SA DIRECTION AVEC LE CONCOURS DE M. JULES RICHARD Docteur ès-sciences, chargé des Travaux zoologiques à bord Fascicule XXXVI Géphyriens (Sipunculides et Echiurides) provenant des campagnes de la Princesse- Alice. (1898-1910) Par G.-P. SLUITER AVEC UNE PLANCHE ^Ma mm IMPRIMERIE DE MONACO 1912 GÉPHYRIENS (SIPUNCULIDES ET ECHIURIDES) PROVENANT DES CAMPAGNES DE LA PRINCESSE-ALICE (1898-1910) GÉPHYRIENS (SIPUNCULIDES ET ECHIURIDES) PROVENANT DES CAMPAGNES DE LA PRINCESSE-ALICE (1898-1910) PAR C.-P. SLUITER Les Géphyriens, recueillis de 1898 à 1910 par S. A. S. le Prince de Monaco sont beaucoup plus nombreux que ceux des campagnes de 1886- 1897, décrits par moi en 1900 dans le Fascicule XV. La cause principale de cette différence est que les stations de la Mer arctique ont donné plusieurs espèces qui manquent dans la première collection. Les espèces ne donnent pas lieu, pour la plupart, à des remar- ques spéciales, en ce qui concerne la distribution géographique et bathymétrique. Il faut signaler pourtant quelques cas remarquables. Le Phascolosoma improvisum Théel, décrit par Théel de la côte ouest de Suède d une profondeur de 8 à 10 brasses a été recueilli pendam la campagne de 1896 près des Açores à une profondeur de 1732™. 1.& Phascolosoma margaritaceum Sars, connu jusqu'à présent seulement des mers arctiques et de la côte de Norvège, a été recueilli dans l'Atlantique près du Maroc aune profondeur de 85i-. Le Phascolosoma Catharinœ Fr. Mûll. connu de Desterro, et selon Collin, de Callao, sur la côte est de l'Amérique du Sud, se trouve aussi aux Acores, comme l'a démomré la campagne de 1888. Le même cas se pré- sente chez Phascolosoma paplliferum Kef. {dissors Sel.) qui fut décrit de l'île Saint- Thomas, tandis que l'expédition du Prince de Monaco de 1901 Ta retrouvé aux îles — 4 — du Cap Vert. Enfin quatre nouvelles espèces de Phascolosomes sont décrites, dont trois de grande profondeur, et encore un nouveau Phascolion et un Aspidosiphon des grands fonds. Pour le Sipunculus norvégiens Dan. c'est un fait bien curieux qu un exemplaire de cette espèce a été recueilli tout près de Monaco, provenant aussi de grande profondeur. Quant aux Echiurides, il est remarquable qu'un troisième exemplaire de VEchiuriis abyssalis Skorikow a été obtenu près de Monaco d'une profondeur de igoo"' et je renvoie le lecteur à la description que j'ai donnée plus loin de cet exem- plaire. Puis trois exemplaires ont été recueillis d'une Bonellia que je crois identique k\a. Bonellia Suhmi Sel. du Challenger. Ils proviennent tous trois de grandes profondeurs variant de SSi"" jusqu'à 4880'". Enfin je peux décrire une nouvelle espèce de Thalassema d'une profondeur de 628™ qui était représentée par 10 exemplaires et qui se rapproche de Th. faex Sel. et de Th. Lankesteri Herdm. LISTE DES ESPECES A. SIPUNCULIDES. 1. Phascolosoma vulgare ^\a\n\.,S\.n. 1145, profondeur 16". Deux exemplaires. » » » Stn. 1258, profondeur igoo™. Un exemplaire. » » » Stn. 2720, profondeur 310-749™. Un exemplaire. 2. Phaseolosomamargaritaceum, Sars, Stn. 970, profondeur 48"". Trois exemplaires. » » » Stn. 1 1 14, profondeur 851". Un exemplaire. » » » Stn. 2534, profondeur 10"' env. Un exem- plaire. 3. Phaseolosoma eremita, Sars, Stn. 2534, profondeur lo"" env. Un exemplaire. 4. Phaseolosoma Catharinœ, Fr. Mull.,Stn. 226, profondeur i3o"\Deux exemplaires. 5. Phaseolosoma papilliferiim, Kef., Stn. i2o3, profondeur 91"". Un exemplaire. 6. PhascolosomaLilljeborgi, Dan. Kor., Stn. 960, profondeur 394"'. Unexemplaire. » » » Stn. 1017, profondeur i865. Trois exem- plaires. 7. Phaseolosoma anceps, Théel., Stn. 922, profondeur 343"". Trois exemplaires. » » » Stn. 952, profondeur 1 1 85™. Un exemplaire. » » » Stn. loi 7, profondeur 1 865™. Plusieurs exemplaires. 8. Phaseolosoma mimitum,KQÏ., Stn. 663, profondeur 1732™. Deux exemplaires. » » » Stn. 922, profondeur 343. Un exemplaire. 9. Phaseolosoma elongatian, Kef., Stn. 2634, profondeur io-i5™. Un exemplaire. » » » » » » » » » » » » » » » — s — 10. Phascolosoma proceriim, Mobius, Stn. 922, profondeur 343. Trois exemplaires. » » » Stn. 2534, profondeur 10'" env. Un exemplaire. 11. Phascolosoma Hanseni. Vian. Kor., Stn. io65, profondeur 85*". Un exemplaire. 12. Phascolosoma JIagrifcrtim,Sd., Stn. 2994, profondeur Sooo'". Un exemplaire. » » » Stn. 2997, profondeur 4965"". Un exemplaire. i3. Phascolosoma innoxiwn ,n. sp., Stn. 2210, profondeur 1229™. Un exemplaire. 14. Phascolosoma iniquiim, n. sp., Stn. 1450, profondeur 1804". Quatre exemplaires. i5. Phascolosoma pusilliim, n. sp., Stn. i2o3, profondeur 91'". Trois exemplaires. 16. Phascolosoma solitarium, n. sp., Stn. i258, profondeur 1900"". Un exemplaire. 17. Phascolosoma incompositum, n. sp., Stn. 1 1 14, profondeur 85i"\. Un exemplaire. 18. PhascolionHirondellei, Sluh., Stn. 2o3, profondeur 1557'". Sept exemplaires. » » » Stn. 244, profondeur 1266"'. Cinq exemplaires. Stn. 575, profondeur i lôS"". Plusieurs exemplaires. Stn. 703, profondeur i36o™. Plusieurs exemplaires. Stn. 1 3 II, profondeur 1187™. Huit exemplaires. Stn.i334,profondeur igoo"". Plusieurs exemplaires. Stn. 2214, profondeur 65o-gi4™. Un exemplaire. 19. Phascolion Alberti, Sluiter, Stn. 960, profondeur 394'". Deux exemplaires. 20. Phascolion Strombi^ Mont., Stn. 838, profondeur 1482"". Un exemplaire. » » » Stn. 922, profondeur 343"". Un exemplaire. » » » Stn. 939, profondeur 117"'. Quatre exemplaires. » » » Stn. 970, profondeur 48'". Un exemplaire. » » » Stn. 1012, profondeur 430"'. Quatre exemplaires. 21. Phascolion mogadorense, n. sp., Stn. 11 16, profondeur 21 65". Un exemplaire. 22. Physcosoma granulatum, Leuck., Stn. 1207, profondeur 12". Un exemplaire. » » » Stn. 1702, marée. Onze exemplaires. 23. Aspidosiphon Mïdleri, Diesing, Stn. 216, marée. Un exemplaire. » » » Stn. i2o3, profondeur 91™. Deux exemplaires. » » » Stn. 882, profondeur 98'". Un exemplaire. » » » Stn. 2214, profondeur 650-914"'. Deux exem- plaires. 24. Aspidosiphon Kliin^ingeri, Sel.Bul., Stn. 11 52,profondeur 52™. Deux exemplaires. 25. Aspidosiphon exhaustum, n. sp., Stn. 2720, profondeur 310-749™. Unexemplaire. 26. Sipunculus norvégiens, Dan., Stn. io52, profondeur 440™. Cinq exemplaires. » » » Stn. 1193, profondeur i3ii"'. Deux exemplaires. » » » Stn. 2834, profondeur 950™. Un exemplaire. 27- Priapidus caiidatus, Lamarck, Stn. 1040, profondeur ôSo"". Un exemplaire. » » » Stn. 1060, profondeur 9-12'". Un exemplaire, B. ECHIURIDES. 1. Echhirus abyssalis, Skorikow, Stn. i258, profondeur 1900™. Un exemplaire. 2. Thalassema elapsum, n. sp., Stn. 1190, profondeur 628". Dix exemplaires. 3. Hamingia arctica, Kor. Dan., Stn. 962, profondeur ii85"\ Un exemplaire. » » » Stn. 960, profondeur 394™. Six exemplaires. 4. Bonellia Suhmi, Sel., Stn. 11 14, profondeur SSi"". Un exemplaire. » » » Stn. 1258, profondeur 1900". Un exemplaire. » » » Stn. 2964, profondeur 4380". Un exemplaire. 5. Echiuride mdét., Stn. iiyS, profondeur 6o35™. Débris. PARTIE DESCRIPTIVE A. SIPUNCULOIDES a. SIPUNCULIDES 1. Phascolosoma vulgare, Blainv. (Fig. I) Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, c. s., p. 20. 1900. Sluiter, p. i3. 1905. Théel, p. 60. Campagne de igoi : Stn. 1145, profondeur 16"'. Deux exemplaires. Campagne de 1902 : Stn. i258, profondeur 1900™. Un exemplaire. Campagne de 1908: Stn. 2720, profondeur 310-749"'. Un exemplaire. La campagne de 1888 avait déjà procuré trois exemplaires d'une profondeur de 800™. Mais le Ph. vulgare peut encore descendre beaucoup plus profondément car à la Station i258, tout près de Monaco, un exemplaire a été obtenu dune profondeur de 1900", qui ne diffère en rien du type si bien connu. La Fig. i donne la reproduc- tion d'une aquarelle faite à bord du yacht par M. Tinayre et d'après l'exemplaire de la Station 2720. 2. Phascolosoma margaritaceum, Sars. Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, c. s., p. 46. 1905. Théel, p. 63. 1881. Danielssen et Koren, p. 46. Campagne de 1898 : Stn. 970, profondeur 48'". Trois exemplaires. Campagne de 1901 : Stn. 11 14, profondeur 86r. Un exemplaire. Campagne de 1906: Stn. 2534, profondeur io"'env. Un exemplaire. Jusqu'à présent cette espèce n'était connue que des mers arctiques, ordinairement à de petites profondeurs, quoiqu'elle puisse descendre jusqu'à quelques centaines de mètres. Danielssen et Koren ont seuls recueilli un exemplaire un peu plus au sud dans le Sognefjord à une profondeur de 122g™; pourtant Théel semble avoir quel- que doute sur l'exactitude de la détermination. C'est donc un fait curieux que l'Expé- dition de 190 1 a recueilli dans l'Atlantique, non loin de la côte du Maroc, un exemplaire de cette espèce dans une profondeur de 85 1'". L'exemplaire unique correspond exactement à la « forma finmarchica » de Théel, de même que les quatre autres exemplaires, qui proviennent vraiment des mers arctiques. 3. Phascolosoma eremita, Sars. Voir pour la bibliographie : igoS. Théel, p. 72. Campagne de 1906: Stn. 2534, profondeur io™env. Un exemplaire. Le seul exemplaire obtenu de cette espèce très typique ne donne pas lieu à des remarques spéciales. 4. Phascolosoma Catharinee, Fr. Miiller. Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, c. s., p. 38. 1892. CoLLiN, p. 177. Campagne de 1888 : Stn. 226, profondeur iSo". Deux exemplaires. Les deux exemplaires obtenus par les Expéditions du Prince de Monaco dans le Détroit de Pico-Fayal (Açores) ne sont que des individus encore très jeunes, le tronc ne mesurant que 4"™, tandis que la trompe a 6""' de longueur. Aussi ce n'est qu'avec un certain doute que je les rapporte à l'espèce Ph. Catharinœ, qui provient de Desterro. Pourtant l'anatomie interne correspond exactement avec la description qu'en donne Selenka, seulement les deux rétracteurs de la trompe sont dans notre exemplaire assez courts et larges, mais c'est bien parce que la trompe est totalement rentrée. Les papilles de la peau ressemblent absolument aux figures et à la descrip- tion de Selenka. La couleur de l'animal est pourtant plus foncée. Les crochets font défaut. La présence du Ph. Catharinœ aux Açores est bien moins curieuse que l'existence de la même espèce à Callao, à la côte est de l'Amérique, d'où provient l'exemplaire de Collin, si toutefois la détermination de Collin est exacte, ce qui est une chose bien difficile à obtenir chez les jeunes exemplaires. 5. Phascolosoma papilliferum, Keferstein. (Ph. dissors, Sel. et de Man.) Voir pour la bibliographie : i8()5. Keferstein, p. 433. i883. Selenka, c. s., p. 3i. Campagne de igoi : Stn. i2o3, profondeur 91". Un exemplaire. Je ne crois pas que Selenka et de Man aient eu raison de changer le nom que Keferstein avait donné à cette espèce, en Ph. dissors, seulement parce qu'il y avait déjà une espèce avec le nom de Ph. papillosum Thompson. En accordance avec les règles de la nomenclature il faut restituer le nom donné par Keferstein. Le seul exemplaire obtenu, pendant la campagne de 1901, n'a qu'une longueur de 8""" sans la trompe, qui était rentrée. L'exemplaire correspond dans tous les détails avec la description qu'en donne Keferstein, seulement la trompe est plus courte chez notre exemplaire. Les mesures que donne Keferstein sont g""™ pour le tronc et 15""" pour la trompe, tandis que chez notre exemplaire la trompe est à peu près aussi longue que le tronc, mais elle est tellement contractée, que sans doute elle a eu une longueur beaucoup plus grande chez l'animal vivant ou bien quand elle était développée. L'exemplaire décrit par Keferstein, provenait de l'île Saint-Thomas tandis que l'exemplaire obtenu par le Prince de Monaco a été recueilli près les îles du Cap Vert. C'est donc à une distance bien grande, mais on donnait déjà plusieurs exemples de Sipunculides qui se trouvent des deux côtés de l'Atlantique. 6. Phascolosoma Lilljeborgi, Dan. et Kor. Voir pour la bibliographie : 1881. Danielssen et Koren, p. 3. 1895. Fischer, p. 14. igoS. Théel, p. 79. Campagne de 1898 : Stn. 960, profondeur 394™. Un exemplaire. — Stn. 1017, profondeur i865. Trois exemplaires. Les quatre exemplaires sont de petite taille, le plus grand ne mesurant que iS"™ sans la trompe. Ils correspondent très bien avec la description de Danielssen et Koren, seulement Théel a bien raison de déclarer que c'est une erreur des savants norvégiens, de dire qu'il y a un seul rétracteur de la trompe. En réalité il y a deux rétracteurs, chacun à côté du cordon nerveux, qui se réunissent pourtant bientôt. lO 7. Phascolosoma anceps, Théel. Voir pour la bibliographie : 1905. Théel, p. 84. 1909. Paul Georg, p. 34, etc. Campagne de 1898 : Stn. 922, profondeur 343"". Trois exemplaires. — Stn. 952, profondeur iiSS"". Un exemplaire. — Stn. 1017, profondeur i865™. Plusieurs exemplaires. Les exemplaires mentionnés ici correspondent exactement avec la description et les dessins que Théel donne de cette espèce, et je crois que Théel a eu bien raison de séparer cette forme du Ph. minutum Kef. [Ph. sarsii Kor. Dan.). Paul aussi exprime un certain doute, et quoiqu'il unisse le Ph. miniiium, Ph. sabellariœ et Ph. improvisuni, il n'est pas décidé pour le Ph. anceps. Après avoir examiné plusieurs exemplaires de cette espèce, je suis bien sûr que le Ph. minutum et le Ph. anceps sont deux espèces distinctes. Le fait principal est bien que le Ph. minutum est her- maphrodite, tandis que chez tous les exemplaires que j'ai examinés de Ph. anceps, j'ai trou\é toujours les sexes séparés. De plus le Ph. anceps devient plus grand et la forme aussi est un peu différente. Le Ph. minutum s'amincit en arrière pour for- mer une pointe assez aiguë, tandis que chez le Ph. anceps la partie postérieure du corps ne s'amincit pas et se termine d'une façon obtuse. J'ai trouvé chez tous les exemplaires examinés des crochets, dispersés assez irrégulièrement sur la partie antérieure du tronc. Les deux rétracteurs du tronc s'attachent toujours un peu en arrière du milieu du corps et s'unissent à peu près à la moitié de leur longueur. Les expéditions suédoises avaient aussi déjà trouvé le Ph. anceps en grande profondeur, jusqu'à io5o brasses. 8. Phascolosoma min-.tum, Kef. Voir pour la bibliographie : i863 et i865. Keferstein. 1905. Théel, p. 82 (Ph. improvisum Théel). 1909. Paul Georg, p. 3i, etc. Campagne de 1896 : Stn. 663, profondeur 1732'". Deux exemplaires. Campagne de 1898 : Stn. 922, profondeur 343"". Un exemplaire. Les trois exemplaires obtenus par les expéditions du Prince de Monaco s'accor- dent minutieusement avec la description que Théel donne pour son Ph. improvisum, mais je suis d'accord avec Paul qu'il vaut mieux réunir le Ph. improvisum avec le 1 1 — Ph. mimitiim Kef. et avec Ph. sabellariœ Théel, d'après les recherches de cet auteur. Chez les trois exemplaires que j'ai examinés les organes et les produits génitaux font défaut. Le plus grand exemplaire avait lo"" de longueur, la trompe incluse. Les crochets sont dispersés irrégulièrement sur la partie antérieure de la trompe et ont la même forme et la même grandeur que celles indiquées par Théel. Les deux rétracteurs de la trompe sont attachés bien loin en arrière, tout près de l'extrémité postérieure. Les deux racines se réunissent pourtant bientôt. D'après les recherches de Théel et de Paul, les rétracteurs sont très variables, quant à l'insertion à la paroi du corps et à la réunion des deux racines. 9. Phascolosoma elongatum, Keferstein. "Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, c. s., p. î3. 1905. Théel, p. 63. Campagne de 1907 : Stn. 2634, profondeur lo-iS"". Un exemplaire. Cet exemplaire ne donne lieu à aucune remarque spéciale. 10. Phascolosoma procerum, Mobius Voir pour la bibliographie : 1875. Mobius, p. lij. 1905. Théel, p. 62. Campagne de 1898 : Stn. 922, profondeur 343"". Trois exemplaires. Campagne de 1907 : Stn. 2534, profondeur 10" env. Un exemplaire. Les quatre exemplaires correspondent très bien avec la description de Théel, seulement les mesures sont un peu différentes. L'exemplaire de la Station 2534 a ^"^ longueur totale, la trompe incluse, de 3o""". La distance de l'extrémité postérieure jusqu'à l'anus est pourtant de 10"™, comme c'est le cas chez le plus grand exemplaire de Théel, mesurant 5o"™. L'insertion des muscles rétracteurs de la trompe est aussi un peu plus en avant, c'est-à-dire à 3"™ de l'extrémité postérieure, tandis que chez l'exemplaire plus grand de Théel, cette distance n'était que i""" 1/2. Ce sont pour- tant des différences très peu importantes. Jusqu'à présent cette espèce n'était connue que de petite profondeur. L'exemplaire de la Stn. 922 provient de 343"". I 2 II. Phacolosoma Hanseni, Dan. et Kor. Voir pour la bibliographie : 1881. Danielssen et Koren, p. 9. i883. Selenka, de Man und Bùlow, p. 3o. 1882. HoRST, p. 59. 1905. Théel, p. 65. Campagne de 1899 : Stn. io65, profondeur 85". Un exemplaire. Le seul exemplaire obtenu par les Campagnes du Prince de Monaco atteint la longueur énorme de aSo"™. La trompe était développée de manière que la bouche avec les tentacules se montraient très distinctement. Pourtant le tronc avait subi des contractions tellement fortes, que la couche musculaire était déchirée en deux endroits, de même que les rétracteurs de la trompe, quoique les points de fixation aient été heureusement bien conservés. Je peux donc donner les mesures suivantes, naturellement prises sur l'animal conservé : longueur totale 250™™, distance du cercle des tentacules jusqu'à Tanus 1 10™™, distance entre l'insertion des rétracteurs dorsaux et le cercle des tentacules 120™™ et distance entre l'insertion des rétracteurs dorsaux et celle des rétracteurs ventraux, 20""" ; le plus grand diamètre du corps n'est que 8""". Le nombre des tentacules est très grand, au moins i5o, mais il est assez difficile de les compter sans endommager l'unique exemplaire. En comparant cet exem- plaire avec la description de Danielssen et Koren et spécialement de Théel, on voit que notre échantillon est beaucoup plus grêle que les exemplaires des auteurs Scan- dinaves, mais cela peut avoir sa cause dans les lésions que notre exemplaire a souffert. Le cercle tentaculaire ressemble exactement à la figure que donne Théel sur sa planche 14, fig. 191. Par le grand nombre de tentacules notre forme se rappro- che de la « Forma occidentalis » de Théel, mais par sa longueur, sa trompe relati- vement courte, notre exemplaire se rapproche au contraire de la « Forma orientalis » . Je crois donc que l'espèce est un peu variable, et que les deux formes de Théel passent de Tune à l'autre, mais sur le seul exemplaire que j'ai sous les yeux, on ne saurait établir des conclusions définitives. 12. Phascolosoma flagriferum, Selenka. (Fig. 3) Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, c. s., p. i3. 1900. Sluiter, p. 12. Campagne de 1910 : Stn. 2994, profondeur 5ooo™. Un exemplaire. — Stn. 2997, profondeur 4965"". Un exemplaire. — i3 — Les deux exemplaires sont curieusement contractés, de manière qu'une partie postérieure du corps est à peu près filiforme. A juger d'après la note de couleur (^Fig. 2) faite ù bord, l'animal de la Station 2997 était déjà dans cet état de contraction, quand il arrivait à la surface. La partie postérieure immédiatement en avant de la partie fîagelliforme est pourtant renflée et passe sans transition à la partie si forte- ment contractée. Le bord de l'anus est très proéminent et situé, de même que les orifices des organes segmentaires, comme Selcnka et moi l'avons décrit d'abord. La distribution et la forme des papilles correspondent aussi exactement avec la description que j'en ai donnée. Quant à la distribution géographique, les deux exem- plaires proviennent à peu près de la même localité que celui de la campagne de i8g6. i3. Phascolosoma innoxium, n. sp. (Fig. 3 et Sbis) Campagne de 1905 : Stn. 2210, profondeur 1220". Un exemplaire. Le seul exemplaire obtenu est long de 15""™ sans la trompe, qui était rentrée presque tout à fait et qui est, dans l'état contracté, à peu près aussi longue que le tronc, mais sans doute beaucoup plus longue quand elle est développée. La forme de l'animal est celle d'un tonneau aminci aux deux extrémités. Les papilles ne sont pas très nombreuses, d'une couleur claire, à peu près blanche, sans plaques chiti- neuses. Au milieu du corps elles sont petites, d'un diamètre de o"'"'2 seulement, celles des extrémités du corps sont un peu plus grandes et ont jusqu'à o™"4. La trompe n'a que de petites papilles et est absolument dépourvue de crochets. L'appareil digestif fait beaucoup de circonvolutions assez régulières en formant une spire typique. Il y a un muscle en spire assez fort, qui sort de la spire par la dernière circonvolution et s'attache tout en arrière à la couche musculaire du corps. En avant il sort aussi de la spire et s'attache avant l'anus à la couche musculaire. De plus il y a encore trois muscles d attache assez minces, qui attachent l'appareil digestif à la paroi du corps. Les quatre rétracteurs de la trompe sont inégaux. Les deux ventraux sont beaucoup plus forts et s'attachent au bord du i/5 postérieur, les deux dorsaux sont plus faibles et s'attachent au bord du tiers postérieur du corps. Les deux organes segmentaires sont grands et volumineux et leur orifice est situé un peu en avant de l'anus. Quoique cette espèce ressemble en plusieurs points au Ph. recondilum, Sluit. (Monaco, Fasc. XV, p.i i), elle ne peut être confondue avec lui. Les papilles du corps, les rétracteurs de la trompe, l'arrangement difi'érent du muscle en spire et aussi le manque de crochets forment des différences assez importantes entre les deux espèces. — 14 — 14- Phascolosoma iniquum, n. sp. (F'g- 4) Campagne de igoS : Stn. 1450, profondeur 1804"". Quatre exemplaires. Les animaux ont la forme d'un tonneau, de iS""™ de longueur sans la trompe et avec un diamètre de 6""". La partie antérieure s'amincit en forme de mamelon. La trompe est totalement rentrée et elle atteint, dans l'état contracté, la moitié seule- ment de la longueur du tronc. A l'œil nu la peau semble lisse, ou un peu veloutée ou striée transversalement. Sous le microscope pourtant on peut discerner deux sortes de papilles assez nombreuses, mais petites. Les unes forment des corpuscules ovales, non proéminents, avec un orifice circulaire au milieu. Les plaques chitineuses sont très claires, peu nombreuses, plus petites autour de l'orifice central qu'à la périphérie. Ces corpuscules sont au plus, longs de o'"" 2 et larges de o""" i . Les autres papilles sont très petites, cylindriques, mais proéminentes comme de petits tuyaux, longues de o""" o5 seulement, mais beaucoup plus nombreuses que les corpuscules ovales. La trompe est sans crochets, la peau, dans l'état contracté, est finement ridée transversalement et ne porte que les papilles cylindriques de la même forme que celles du tronc. Les tentacules sont nombreux, au moins une trentaine, mais très difficiles à compter quand la trompe est rentrée. Il y a quatre muscles rétracteurs. Les deux ventraux s'attachent au milieu du tronc, les deux dorsaux plus en avant au bord du tiers antérieur du tronc. Les deux dorsaux sont un peu moins forts que les ventraux et les quatre muscles se réunissent seulement tout en avant près du cercle tentaculaire. Les organes segmentaires sont volumineux et ont leur orifice sur le même plan que l'anus. L'intestin est très long et forme une double spire avec 26 à 3o circonvolutions. Le muscle en spire ne sort pas de la dernière circonvolution, et ainsi l'intestin n'est pas attaché à la paroi du corps postérieur, mais plus en avant il y a trois muscles d'attache assez forts. Quoique cette espèce ressemble par l'extérieur plus ou moins au Phascolosoma innoxium n. sp., l'anatomie et les corpuscules de la peau sont totalement différents. i5. Pliascolosoma pusillum, n. sp. Campagne de 1901 : Stn. i2o3, profondeur 91"". Trois exemplaires. Le plus grand exemplaire de ces petits Phascolosomes ne mesure que i3""" en tout. Le tronc n'a que 5""" de longueur, tandis que la trompe est plus longue que celui-ci et mesure 8""". Le tronc a un diamètre de i""" au plus et la trompe est plus mince et s'amincit jusqu'à la couronne tentaculaire. La peau est lisse, même sous la loupe. Seulement sous le microscope on voit des corpuscules, qui sont un peu plus grands à l'extrémité postérieure du corps qu'au milieu. Ces corpuscules ont une — In- forme oblongue, long de o""" 14 et large de o"""45, avec un pore central très distinct. Les plaques chitineuses, qui entourent le pore central sont très petites, en forme de petites papilles nombreuses, qui sont bien différentes des corpuscules du tronc. Elles sont cupuliformes, hautes de o"""o2 et ù la base large de o"""oi5. Vue d'en haut, on voit deux petits cercles concentriques sans plaques chitineuses. La bouche est entourée de nombreux tentacules, mais il était impossible de compter exactement leur nombre chez les petits exemplaires, parce que la trompe était rentrée plus ou moins chez tous. La couche musculaire est unie en un plan continu, un peu plus forte dans la partie antérieure du corps que dans la partie pos- térieure. Il y a quatre rétracteurs de la trompe, qui se réunissent promptement, de manière que les quatre rétracteurs séparés sont très courts ne dépassant pas la lon- gueur de i5™™. Les deux ventraux sont un peu plus forts que les dorsaux. Ils s'atta- chent à la paroi du corps bien en avant, un peu en arrière de l'anus. L'intestin forme une spirale peu solide, avec i5 circonvolutions seulement. Le muscle en spire, assez fort, sort de la dernière circonvolution et s'attache à l'extrémité postérieure du corps. De plus il y a encore 3 muscles d'attache à la partie antérieure de l'intestin. Les deux organes segmentaires sont longs, attachés sur leur moitié antérieure et avec leur orifice sur le même plan que l'anus. C'est spécialement par les rétracteurs de la trompe très courts, la spire peu solide de l'intestin, le manque de crochets de la trompe et la forme des papilles du corps et de la trompe, qu'on peut distinguer cette forme des autres Phascolosomes. 16. Phascolosoma solitarium, n. sp. (Fig. 5, 6, 7, 8) Campagne de 1902 : Stn. i258, profondeur igoo™. Un exemplaire. Le seul exemplaire obtenu est long de iS""" avec un diamètre de 2""" 1/2. La trompe est presque tout à fait rentrée. La surface de la peau est lisse et nacrée, sans qu'on puisse reconnaître les corpuscules de la peau. Seulement les bords de l'anus sont un peu proéminents, ce qu'on voit déjà à l'œil nu. L'anus est à une distance de jQmm ^Q l'extrémité postérieure. Sous la loupe on voit les très petites taches que for- ment les corpuscules. La trompe porte des papilles (Fig. 8) un peu plus grandes et beaucoup plus serrées, qui donnent un aspect velouté, au moins sous la loupe. Les crochets font absolument défaut. Chez le seul exemplaire qui était à ma disposition, je n'ai pas pu constater le nombre des tentacules, qui sont arrangés en cercles autour de la bouche et non en fer de cheval à la partie dorsale de la bouche, comme chez Physcosoma. Sous le microscope, les corpuscules de la peau ne sont pas égaux sur tout le corps. Sur la partie antérieure ils sont longs mais très étroits (Fig. 6), en forme de fente entre les fibres musculaires. — i6 — Dans la partie centrale se trouvent les petites plaques chitineuses arrondies et peu nombreuses et au centre l'orifice de la glande. Le diamètre le plus long de ce corpuscule est seulement o"""o25 et le plus court o™™oo6. Les papilles du milieu du corps sont plus grandes (Fig. 7) et souvent presque circulaires avec un diamètre de o™"075. La musculature ne forme pas une fente comme dans la partie antérieure, mais elle se continue sous les papilles. Les papilles de la trompe ont une forme tout à fait différente mais elles restent toujours assez petites. Elles sont en forme de massue courte, longue de o^'^'oyS et large de o'""'o4. Il n'y a pas d'autre armature sur la trompe. Quant à l'anatomie interne (Fig. 5), on trouve 4 rétracteurs de la trompe. Les deux ventraux sont beaucoup plus forts que les deux dorsaux et sont fixés à la peau au milieu du corps. Les deux dorsaux s'attachent un peu plus en avant. Ils ne s'unis- sent que tout à fait en avant de la trompe. L'intestin commence avec un œsophage assez court, qui se continue dans la spire de l'intestin proprement dit. Cette spire forme 26 circonvolutions. La circonvolution la plus en arrière n'est pas attachée à la pointe postérieure du corps, parce que le muscle en spire qui sort de la circonvolu- tion la plus antérieure, suit le rectum et s'attache à la peau tout près de l'anus. Les deux organes segmentaires ont leurs orifices sur le même plan que l'anus. Ils sont libres sur toute leur longueur. Cette espèce abyssale est encore bien différente des autres formes de mer pro- fonde. L'attache des muscles rétracteurs au milieu du corps, le manque de crochets, l'intestin libre en arrière, les papilles très petites, la font reconnaître aisément. 17. Phascolosoma incompositum, n. sp. (Fig. 9, 10) Campagne de 1901 : Stn. 1114, profondeur 85r". Un exemplaire. Le seul exemplaire obtenu mesure i5""" sans la trompe qui est totalement rentrée. La trompe elle-même n'a que 5"™ de longueur. L'anus se trouve à une dis- tance de i3™™ de l'extrémité postérieure du corps. La surface est lisse et même avec la loupe on ne peut discerner les papilles très petites de la peau. La partie antérieure est striée transversalement mais pas très clairement, la partie postérieure est tout à fait lisse. La peau de la partie postérieure est aussi plus transparente que celle de la partie antérieure, de sorte qu'on peut distinguer nettement les circonvolutions de l'intestin. L'animal est très mince sur toute sa longueur, n'ayant qu'un diamètre de i5"™. La trompe porte de petits crochets (Fig. 10) qui sont longs de o"*"' i36 à la partie antérieure de la trompe, tandis que plus en arrière ils sont beaucoup plus petits et aussi d'une forme plus irrégulière. Les crochets sont dispersés irrégulièrement sans — '7 — former de cercles. Ils ne sont courbés que faiblement et se terminent en une seule pointe aij^uc. Les papilles de la peau (fig. 9) sont très petites et répandues assez irrégulière- ment. Elles ont une forme ovale avec un grand axe de o"""o62. L'orifice central est entouré de 3 ou 4 rangées de petites plaques chitineuses. Il y a deux rétracteurs de la trompe. Ils sont attachés à la paroi du corps, chacun avec une large base, entre lesquelles passe le cordon nerveux ventral. La distance de l'attache des rétracteurs jusqu'à l'extrémité postérieure du corps est de g""". L'intestin fait vingt-cinq circonvolutions doubles, qui sont attachées par trois mus- cles d'attache, mais la spire n'est pas attachée à l'extrémité postérieure du corps, parce que le muscle en spire ne sort pas de la spire. L'anus est situé à une distance de i3"'"' de l'extrémité postéreure. Les deux organes segmentaires sont petits et libres sur toute leur longueur et leurs orifices ne sont que très peu en avant de l'anus. 18. Pliascolion Hirondellei, Sluiter. Voir pour la bibliographie : igoo. Sluiter, p. 7. Campagne de 1888 : Stn. 2o3, profondeur 1557™. Sept exemplaires. — Stn. 244, profondeur 1266'". Cinq exemplaires. Campagne de iSgS : Stn. SyS, profondeur iiôS*". Plusieurs exemplaires dans Dentalhnn ergasticiim. Campagne de 1896 : Stn. 703, profondeur iSôo"". Plusieurs exemplaires dans Dentalium. Campagne de 1902 : Stn. i3ii, profondeur 1187'". Huit exemplaires dans Den- talhnn ergasticiim. —Stn. i334, profondeur 1900™. Plusieurs exemplaires. Campagne de 1905 : Stn. 2214, profondeur ôSo-^-gi 4"". Un exemplaire. Je n'ai rien d'essentiel à ajouter à la description que j'ai donnée dans la pre- mière partie, consacrée aux résultats des campagnes de 1886 jusqu'à 1897. 19. Phascolion Alberti, Sluiter. 'Voir pour la bibliographie : igoo. Sluiter, p. 9. Campagne de 1898 : Stn. 960, profondeur 394"'. Deux exemplaires. Ces deux exemplaires de la Mer Arctique correspondent sous tous les rapports avec les exemplaires du Cap Finisterre et de Terre-Neuve, décrits d'abord par moi, 3 — i8 — mais les exemplaires de la Mer Arctique proviennent d'une profondeur beaucoup moins grande que ceux du Cap Finisterre et des parages de Terre-Neuve. 20. Phascolion strombi, Mont. Campagne de 1897 : Stn. 858, profondeur 1482'". Un exemplaire incomplet. Campagne de 1898 : Stn. 922, profondeur 343'". Un exemplaire. — Stn. 939, profondeur 1 17". Quatre exemplaires provenant de Natica. — Stn. 970, profondeur 48". Un exemplaire. — Stn. 1012, profondeur 430"". Quatre exemplaires dans les tubes de Lagis Koreni. Ni les exemplaires, ni les localités ne donnent lieu à des remarques spéciales. 21. Phascolion mogadorense, n. sp. Campagne de 1901 : Stn. 11 16, profondeur 2i65™. Un exemplaire. Le seul exemplaire obtenu provient de grande profondeur, à 5o milles au large de Mogador. Il n'est pas noté que l'animal ait été extrait d'une coquille et il est possible qu'il vivait libre dans la vase. Le tronc seul, sans la trompe, est long de 1 5"™, mais renflé à peu près en forme de boule. La trompe est presque tout à fait déve- loppée et atteint une longueur de 11"™. La couleur de l'animal dans l'alcool est gri- sâtre, seulement la base de la trompe a une teinte rouge de renard. Les papilles de la peau sont assez grandes aux parties antérieure et postérieure du tronc, où elles attei- gnent une hauteur de o"""4. Au milieu du corps elles sont beaucoup plus petites. La forme des grandes papilles est toujours celle d'un cône obtus, pourvu d'un mamelon très distinct, sur lequel se trouve l'orifice de la glande. Les papilles plus petites du milieu du corps sont plus cylindriques et toujours sans mamelon. La paroi des papilles est plus ou moins transparente et la cuticule ne s'épaissit pas pour former de petites plaques chitineuses, comme d'ordinaire, avec exception seulement pour la base de la papille, où se trouve une rangée de ces plaques. Les papilles de la trompe ont la même forme que celle du milieu du tronc, mais elles sont beaucoup plus serrées. La trompe porte tout à l'extrémité quelques rangées peu nombreuses et assez irrégulières de crochets. Ceux-ci sont aussi larges que hauts, o""",i37, et ressemblent plus ou moins à ceux du Phascolion Hivondellei Sluit. L'anatomie interne ne diffère guère de celle de cette espèce. L'appareil digestif fait, comme chez cette espèce, nombre de circonvolutions plus ou moins irrégulières, mais qui montrent pourtant une certaine tendance à former une spire. Les deux rétracteurs de la trompe se comportent aussi de la même manière que chez P/z. Hivondellei, seule- ment ils sont à peu près égaux. Je ne suis pas absolument sûr que cette forme ne soit peut-être pas identique avec le Phascolion Hirondellci, quoiqu'il y ait des différences assez grandes. La — 19 — trompe de notre exemplaire est plus longue, les crochets sont un peu plus grands et les papilles du corps sont sensiblement différentes. L'anatomie interne pourtant est identique avec celle de Ph. HirotuicUci. Si en réalité cette forme a vécu libre dans la vase, peut-être ces différences pourraient-elles être attribuées à cette vie plus libre. 22. Physcosoma grauulatum, Leuck. Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, p. 7g. 1900. Sl.UlTER, p. i3. Campagne de 1901 : Stn. 1207, profondeur 12". Un exemplaire. Campagne de 1904 : Stn. 1702, Grande Salvage. Marée. Onze exemplaires. Ni les échantilions, ni les localités ne donnent lieu à des remarques spéciales. 23. Aspidosiphon Mùlleri, Diesing. Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, c. s., p. 120. 1895. W. Fischer, p. iS. 1900. C. P. Sluiter, p. 14. Campagne de 1888 : Stn. 216, Flores, Açores. Marée. Un exemplaire. Campagne de 1897 '• Stn. 882, profondeur 98*". Un exemplaire. Campagne de 1901 : Stn. i2o3, profondeur 91"". Deux exemplaires. Campagne de 1904 : Stn. 2214, profondeur 650-914™. Deux exemplaires. Tous les exemplaires s'accordent très bien avec les caractères typiques (ï Aspi- dosiphon Miilleriet il ny en pas un qu'on puisse compter pour un A. venabulum Sel. lequel est très commun, selon Fischer, sur la côte ouest de l'Afrique. Pourtant il y a de petites différences entre les exemplaires des différentes stations. Comme je l'ai remarqué déjà d'abord (1900, p. 14), VA. Mûlleri peut descendre dans une grande profondeur et nous pouvons signaler à présent une autre trouvaille : celle de la sta- tion 2214. Mais cet exemplaire montre quelques différences, quoique peu importan- tes. La plus grande différence est que les crochets proprement dits de la trompe font défaut. La partie tout à fait antérieure est nue, mais bientôt les épines se montrent, beaucoup plus avant que chez les autres exemplaires. Ces épines sont longues de Qmm q8 et ont la même forme que chez les exemplaires typiques. Les papilles de la peau sont aussi un peu différentes. Elles n'ont que o""" i25 de diamètre, sont à peu près rondes et ont seulement deux ou trois rangées de plaques chitineuses autour de l'orifice glandulaire. Sous tous les autres rapports, l'exemplaire s'accorde avec les exemplaires typiques, c'est-à-dire pour la forme des deux boucliers, l'attache des 20 rétracteurs au bouclier d'arrière, pour l'intestin et son attache à la paroi du corps, pour les organes segmentaires et pour la musculature continue de la peau. Chez des exemplaires provenant de Madère, faisant partie des collections du Musée de xMonaco, et trouvés dans l'estomac d'une Astérie, prise à 80", il y a à signa- ler une particularité. Les deux exemplaires étaient cachés dans les coquilles de Den- talium, qui furent mangés par l'Astérie. Chez ces d'eux exemplaires tous les crochets de la trompe avaient deux petites dents, tandis que chez les exemplaires typiques, ces crochets à deux dents ne se trouvent qu'à la partie antérieure de la trompe et plus loin on ne trouve que des crochets à une dent seulement. Pourtant je ne crois pas qu'on doit attacher trop de valeur à ces petites différences, car j'ai vu aussi des exemplaires de grande profondeur avec un arrangement tout typique des crochets. 24. Aspidosiplion Klunzingeri, Sel. Bùl. Voir pour la bibliographie : i883. Selenka, de Man und Bûlow, p. ii5. 189S. Sluiter, p. 444. Campagne 1901 : Stn. 11 52, profondeur 52"". 2 exemplaires. Les deux exemplaires s'accordent exactement non seulement avec la description de Selenka et Bûlow, mais aussi avec les exemplaires que Max Weber a recueillis à Durban. Il est donc bien curieux que cette espèce se trouve aussi bien sur la côte est de l'Afrique, que sur la côte ouest, de même que dans la Mer Rouge. Il sera bien intéressant de savoir si cette forme ne se trouvera pas aussi dans la Méditerranée ou si elle a fait son voyage autour du Cap. 25. Aspidosiplion exhaustum, n. sp. (Fig. Il) Campagne de 1908 : Stat. 2720, profondeur Sio"'- 749™. Un exemplaire. Le seul exemplaire obtenu mesure sans la trompe 17""" de longueur, tandis que le diamètre du corps n'a que 2"™. La trompe est rentrée tout à fait et mesure dans l'état contracté 11"'", mais elle peut atteindre sans doute une longueur beaucoup plus grande, quand elle se développe tout entière. C'est donc une forme longue et mince d'une couleur jaune très pâle. La trompe s'amincit à son extrémité et devient filiforme. Le bouclier antérieur ou ovale est assez long et peu large, plus foncé que le tronc, brun grisâtre. Du bord postérieur rayonnent 12 sillons, mais plus en avant les rayons se décomposent en grains. Le bouclier postérieur a 10 sillons, rayonnant de la périphérie, mais sans atteindre le centre du bouclier, qui ne porte que de petits grains. Le bouclier postérieur a la même couleur pâle que le tronc. A l'œil nu la 21 peau paraît tout à fait lisse, parce qu'il n'y a pas de vraies papilles. Les corpuscules de la peau son petits mais assez nombreux (lig. ii.), mesurant au plus o'"'"i37 de diamètre. La partie circulaire centrale est lisse et entourée d'une double rangée de petites plaques chitineuscs et encore de maintes plaques plus petites et détachées. La trompe est pourvue de nombreuses rangées de très petits crochets. Ces crochets sont très clairs, sans couleur, hauts et larges de o"'"o24 ; la pointe unique est recourbée et assez longue. Les deux rétracteurs de la trompe sont attachés au bouclier posté- rieur mais se réunissent bientôt pour former un seul muscle. L'intestin forme une double spire avec beaucoup de circonvolutions. Le muscle en spire sort de la dernière circonvolution et s'attache au bouclier postérieur. Les deux organes segmentaires sont longs et pour la plus grande partie attachés à la paroi du corps. Leur orifice est à peu près sur le môme plan que l'anus. 26. Sipunculus norvégiens. Dan. 1877. KOREN & DaNIELSSEN, p. 123. igoo. Sluiter, p. 17. 1905. Théel, p. 54. Campagne de 1899 : Stn. io52, profondeur 440"'. Cinq exemplaires. Campagne de 1901 : Stn. iigS, profondeur i3ii"'. Deux exemplaires. Campagne de 1909 : Stn. 2884, profondeur g5o™. Un exemplaire. Campagne de 1910 : Stn. 3oo6, profondeur 2779"". Un exemplaire. Les neuf exemplaires de ces quatre différentes stations se ressemblent dans tous les détails et après les communications de Théel il faut bien les compter tous comme 5. norvégiens Dan. Je crois comme Théel que S. norvégiens et 5. pricipuloides sont bien identiques et après avoir recherché les détails anatomiques de ces neuf exem- plaires, je crois que le Sipiineuliis nitidus Sluiter appartient aussi à la même espèce, et que les différences que j'ai signalées d'abord (1. c, p. 16) ne sont pas constantes. Je trouve chez les exemplaires que j'ai devant moi, des formes intermédiaires, de manière qu'on ne saurait plus séparer les trois formes mentionnées. Les papilles de la trompe peuvent être rangées en partie plus régulièrement, spécialement à la partie postérieure, tandis qu'à la partie antérieure elles sont placées tout à fait irrégulièrement. Le bord proéminent de la glande postérieure peut être aussi plus ou moins distinct, ce qui semble dépendre de l'état de contraction. Chez les deux exemplaires de la station 1193 l'un le montre très net, chez l'autre la paroi de la glande est totalement continue avec la paroi du corps antérieur. La partie lisse de la face dorsale de la peau, où les bandes longitudinales sont très faibles, peut aussi se retrouver chez d'autres exemplaires de S. norvégiens <\no\i\nQ jamais aussi distincte que chez l'exemplaire que j'ai décrit sous le nom 5. nitidus. Quant aux rétracteurs de la trompe, il semble que l'attache aux bandelettes musculaires n'est pas constante. 2 2 — Danielssen et Koren disent que chez S. norvégiens ils prennent leur origine de quatre bandelettes musculaires, chez 5. priapiiloides de trois bandelettes, sans dire pourtant de quelles bandelettes. Chez les exemplaires des Açores (Sluiter, 1900 p. 17) j'ai trouvé aussi que les rétracteurs ventraux peuvent dépendre de la deuxième jusqu'à la cinquième bandelettes musculaires et les dorsaux de la septième jusqu'à la dixième, mais les deux bandelettes extérieures ne donnent que quelques fibres aux rétracteurs de manière que principalement les rétracteurs ventraux prennent leur origine des troisième et quatrième, et les dorsaux des huitième et neuvième bande- lettes. Chez 5. nitidus j'ai trouvé l'origine des rétracteurs ventraux de la troisième bandelette seulement et les dorsaux des dixième et onzième bandelettes. Chez les 9 exemplaires que j'ai devant moi à présent je trouve chez tous comme origine la troisième et quatrième bandelettes pour les ventraux et la huitième et neuvième pour les dorsaux, sans que les bandelettes adjacentes y contribuent par aucune fibre. Théel ne dit rien des rétracteurs dans le texte, mais sa figure i5o montre nettement la même relation que je viens de mentionner. Je ne doute donc pas que malgré ces différences tous ces exemplaires appartiennent à la même espèce. Pour la distri- bution géographique enfin c'est bien curieux que la Campagne de 1909 a rapporté un exemplaire tout près de Monaco, qui ne diffère en rien des exemplaires de l'Atlantique, mais provenant aussi d'une profondeur de gSo™. 26. Sipunculus nudus, L. Campagne de 1910 : Stn. 8026, Banc Gorringe. Un exemplaire. Le seul exemplaire fut pris dans la gueule d'un poisson, dont l'espèce n'était pas notée sur l'étiquette. L'exemplaire mesure 28'''" de longueur et quoique un peu endommagé, était encore intact et la peau très peu macérée. b. PRIAPULIDES 27. Priapulus caudatus, Lam. 'Voir pour la bibliographie : 1906. Théel, p. i5. Campagne de 1898 : Stn. 1040, profondeur 65o™. Un exemplaire. Campagne de 1899 : Stn. 1060, profondeur g-ia"". Un exemplaire. L'anatomie et l'extérieur des deux exemplaires ne donnent pas lieu à des obser- vations spéciales ; mais pour la distribution bathymétrique il faut remarquer que l'exemplaire de la Station 1040 provient d'une profondeur plus grande qu'il n'était — 23 — connu jusqu'à présent. Ordinairement on ne trouve le Pr. caudatus que dans de petites profondeurs, tandis que le Pr. bicaudatus est la forme des grandes profon- deurs. L'exemplaire de la Station 1040 est pourtant avec certitude un Pr. caudatus. B. ECHIURIDES I. Ech.iurus abyssalis, Skorikow. (Fig. 12, i3, 14) Voir pour la bibliographie : 1906. Skorikow, p. 27. Campagne de 1902 : Stn. i258, profondeur igoo™. Un exemplaire. Skorikow a fondé cette nouvelle espèce sur deux exemplaires obtenus par M. Krupp pendant son expédition sur son yacht PURITAN, et elle a été d'abord men- tionnée par Lo Bianco sous le nom de E. Pallasi. Le Prince de Monaco a obtenu un troi- sième exemplaire près de Monaco à peu près de la même profondeur que les exem- plaires de Lo Bianco. Quant à l'extérieur, cette forme abyssale d'Echiure ressemble tellement à YEchiurus Pallasi qu'on ne saurait les distinguer de cette espèce (Fig. 12). L'animal de Monaco mesure 25""" de longueur et au plus 8™"' de diamètre. La trompe était rompue. Sur le tronc je compte 24 cercles de papilles grosses, nom- bre qui se trouve aussi souvent chez 1'^'. Pallasi. Les papilles du milieu du corps sont plus petites que celles des deux extrémités, ce qui se trouve aussi chez les jeunes E. Pallasi. Entre deux cercles de papilles grosses on trouve 2, 3 ou 4 cercles de papilles plus ou beaucoup plus petites. Les soies de l'extrémité postérieure du corps (Fig. i3) sont au nombre de 8 (Skorikow trouve 7) dans le cercle antérieur et 6 dans le cercle postérieur, nombres que je trouve aussi chez les E. Pallasi recueillis au Helder. A la face ventrale les deux cercles ont une lacune plus grande entre deux soies. Les deux crochets ventraux n'ont rien de particulier. Il est donc bien sûr qu'à l'extérieur on ne saurait constater aucune différence essentielle entre la forme abys- sale de la Méditerranée et VEchiurus Pallasi, mais Skorikow a remarqué qu'on peut constater une différence entre les deux formes dans la grandeur et la position de l'entonnoir vibratile de l'organe segmentaire. J'ai donc porté mon attention spécia- lement sur ce point chez l'animal de Monaco et je me trouve d'accord avec Skorikow. L'entonnoir n'est pas situé sur l'organe segmentaire, mais s'attache immédiatement à côté de lui (Fig. 14). On peut aussi discerner le canal de l'entonnoir, qui s'enfonce un peu dans la peau avant de se réunir avec le canal de l'organe segmentaire. Il est donc bien vrai que l'entonnoir a une position plus indépendante que chez le E. Pallasi. La grandeur de l'entonnoir est de o™" 34, tandis que l'organe segmentaire est lon'^ de i™'". Skorikow croit que la grandeur de l'entonnoir, ou bien la relation entre — 24 — Tentonnoir et l'organe segmentaire forme aussi une différence entre les deux espèces en question. Quoique chez notre exemplaire l'entonnoir eût aussi à peu près la même grandeur, o'""'34, que celle mentionnée par Skorikow, l'organe segmentaire avait déjà une longueur double. Je ne crois donc pas qu'on puisse attribuer une grande valeur à cette grandeur relative de l'entonnoir, car j'ai trouvé aussi chez E. Pallasi à peu près les mêmes relations, mais la position de l'entonnoir était tou- jours sur l'organe segmentaire et non pas à côté de lui. Je crois donc qu'on est à pré- sent autorisé à regarder cette forme abyssale de la Méditerranée comme une bonne espèce, quoique très voisine de VE. Pallasi. Skorikow a également bien raison, quand il remarque que la distribution géographique rend très peu vraisemblable que cette forme abyssale soit identique avec la forme littorale du nord de l'Europe. Thalassema elapsuin, n. sp. (Fig. i5, i5bis) Campagne de igoi : Stn. 1190, profondeur 628™. Dix exemplaires. Les dix exemplaires sont tous très égaux, les plus grands mesurant 35"™ de longueur avec un diamètre de 7™". La trompe est rompue chez tous, de sorte que je n'en peux rien dire, car dans le bocal où se trouvent les animaux, il n'y en a pas le moindre reste. La couleur dans l'alcool formolé est pâle, grise, très trans- parente. En avant se trouvent les deux crochets ventraux (Fig. 1 5), d'un brun grisâ- tre plus ou moins foncé et non pas couleur d'or comme d'ordinaire. Leur longueur totale est de 3""", la partie extérieure et courbée est longue d'un millimètre seule- ment. La peau est très mince et pourvue de nombreuses petites papilles. Au milieu du corps ces papilles sont beaucoup plus petites et plus dispersées qu'en avant et en arrière. A la partie antérieure, elles sont arrangées distinctement en cercles. Le diamètre de ces papilles varie de o'"™28 à o"™5. La structure histologique ne donne pas lieu à des remarques spéciales. La couche musculaire est continue et faible. L'intestin est disposé comme d'ordinaire. Je n'ai pas trouvé de diverticule au rec- tum, mais l'intestin n'était pas très bien conservé et je ne suis pas absolument sûr qu'il n'y en ait pas. Il n'y a qu'une seule paire d'organes segmentaires, longs de 7 à 8""". L'orifice intérieur est pourvu d'un entonnoir vibratile sans les longs filaments qu'on trouve chez tant d'espèces, mais le bord de l'entonnoir est seulement plié et chiffonné. Près de l'anus, deux appendices anaux s'abouchent dans le rectum. Ces appendices sont des tubes simples sans ramifications. Les entonnoirs vibratiles se trouvent immédiatement sur la paroi des tubes et non pas terminalement sur l'extrémité des petits tubes secondaires. \ Quand on compare cette forme avec les espèces connues de Thalassema, il est bien évident qu'elle se rapproche beaucoup de Th. faex Selenka (i885, p. 7) et de Th. Lankestevi Herdman (1898, p. 367). Le TA. yat^x provient de l'Atlantique entre — 2b — les Shetland et les Fiiroer d'une profondeur de 56o brasses et le Th. Lanhesteri ù. été recueilli entre l'Irlande et l'île de Man, d'une profondeur de 5o brasses. Les trois espèces concordent par la possession à une seule paire d'organes segmentaires, par la couche musculaire continue, par l'entonnoir vibratile des organes segmentaires sans longs filaments, par la peau mince, mais les appendices anaux sont bien diffé- rents chez les trois espèces. Chez Th. faex ils sont ramifiés plus ou moins riche- ment, chez Th. Lankesterï, le tube principal ne porte que des tubes primaires, qui ne se ramifient plus, tandis que chez nos exemplaires, les entonnoirs sont placés immédiatement sur la paroi du tube. Pour le moment, je crois donc qu'on n'est pas autorisé à considérer ces trois espèces comme identiques, quoiqu'elles se rappro- chent beaucoup. La couleur cstconnueseulement chez T'A. Lankesteri, mais chez les exemplaires conservés des îles du Cap Vert, il y a encore une teinte très faible de couleur verte, de sorte que je crois bien possible que pendant la vie ils étaient éga- lement verts. Si on trouve dans la suite des formes de transition entre les appen- dices anaux, il sera peut-être nécessaire de fondre ces trois formes dans une seule espèce. 3. Hamingia arctica, Dan. et Kor. fFig. 21) Voir pour la bibliographie : i88i. Danielssen and Koren, p. 20. igoi. A. S. Skorikow, p. i58. 1881. R. HoRST, p. r. 1906. Théel, p. 23. Campagne de 1898 : Stn. 962, profondeur ii85". Un exemplaire. — Stn. 960, profondeur 3g4'". Six exemplaires. Hamingia artica est une espèce toujours assez rare, et elle semble se tenir dans des localités restreintes. Ainsi Skorikow en a trouvé plusieurs dans la Mer Mourmane et l'expédition du Prince de Monaco a obtenu six exemplaires dans une seule pêche. Les autres auteurs ne mentionnent qu'un ou deux exemplaires. Je n'ai rien à ajouter aux observations de Horst et de Ray Lankester quant à l'anatomie de cette espèce curieuse. 4. Bonellia Suhmi, Selenka. (Fig. 16, 17, 18, 19, 20.) Voir pour la bibliographie : i8S5. Selenka, p. g. Campagne de 1901 : Stn. 11 14, profondeur 85 1.'". Un exemplaire. (Seulement la coque). Campagne de 1903 : Stn. i258, profondeur 1900"". Un exemplaire. 4 — 26 — Campagne de 1910 : Stn. 2964, profondeur 4380". Un exemplaire. Ce n'est qu'avec un certain doute que je rapporte les trois exemplaires d'une Bonellia, que les expéditions du Prince ont recueillis, à l'espèce du Challenger, décrit très sommairement par Selenka. Les trois exemplaires sont longs de 40"™, mais la trompe manque chez tous les trois. Les deux crochets de la face ventrale font aussi défaut, comme chez l'exemplaire du CHALLENGER, et la question se pose donc, de savoir si en réalité ces animaux en possèdent. Chez la Bonellia mentionnée par moi comme B. viridis dans le Fascicule XV de cet ouvrage, provenant de 5g9™, les deux crochets étaient bien conservés, de même que chez VEchhirus abyssalis décrit plus haut. Il n'est donc pas du tout certain que les crochets tombent si facilement et de plus, quand ils sont perdus, c'est ordinairement la pointe seule qui se casse et on peut retrouver la partie intérieure avec les muscles. Chez les trois exemplaires (Fig. 16) j'ai pourtant cherché en vain ces restes internes des crochets et je crois très probable que chez la Bonellia Suhnii, les crochets font normalement défaut. La couleur, chez les trois exemplaires conservés dans le formol, est à présent blanchâtre, sans aucune trace de vert. Il est bien dommage qu'on n'ait pas fait une note de couleur des animaux quand ils furent pris. La surface delà peau (Fig. 19) est rendue granuleuse par les nombreuses papilles qui sont serrées les unes contre les autres sur les deux extrémités du corps, mais plus répandues sur le milieu de celui- ci. Les papilles ne sont pas arrondies, mais irrégulièrement angulaires, ce qui res- semble assez à la ligure de Selenka. L'orifice du seul organe segmentaire, l'utérus, est très distinct, en forme de fente transversale, à 5™" de l'extrémité antérieure. La paroi du corps (Fig. 20) est formée de l'épiderme cylindrique, du derme et de la cou- che musculaire. Les cellules de l'épiderme sont très régulières et hautes, mesurant encore dans les préparations microscopiques o'"'"o34. L'épaisseur du derme est très différente dans les papilles et dans les sillons entre les papilles, c'esfà-dire que les papilles résultent de l'épaississement local du derme, qui atteint o"™ 17. Les glandes unicellulaires se prolongent dans la couche dermique et on peut suivre distinctement les filets nerveux jusqu'à ces glandes. La musculature de la paroi du corps est com- posée de trois couches, mais il y a une différence avec la condition habituelle chez les Echiurides. Sous le derme, il y a d'abord une couche de fibres circulaires assez mince, mesurant o"™02 seulement. Sous cette couche circulaire se trouve la couche des fibres obliques, qui atteint une épaisseur de o"™ 17, tandis que la couche la plus interne se compose des fibres longitudinales et elle est de beaucoup la plus forte des trois couches, car elle mesure o™™ 425 d'épaisseur. Habituellement chez les Echiu- rides, la couche la plus interne est composée de fibres obliques et la couche longi- tudinale est au milieu. Il est donc bien curieux, que chez cette forme l'arrangement des couches musculaires soit tellement différent et ressemble plutôt à celui des Sipunculides. Aussi quand on ouvre l'animal, on voit immédiatement que la couche musculaire interne est striée longitudinalement et même qu'elle n'est pas tout à fait continue, mais qu'on peut discerner distinctement les faisceaux spéciaux. Quant aux organes internes, l'intestin était rompu (Fig. 17), mais les parties antérieures et postérieures étaient encore intactes. A la partie inférieure du rectum se trouvent les deux coecums anaux, qui sont assez petits, ne mesurant que 5'"'" au plus. Les entonnoirs vibratilcs sont scssiles, nombreux et de la structure normale bien connue. L'unique utérus est (Fig. 18) encore petit, a 5'"'"de longueur et est pourvu d'un pavillon vibratile médiocrement grand. Je n'ai pas trouvé de mâles, ni dans l'utérus, ni dans la partie antérieure de l'intestin. Il n'y avait pas encore d'œufs dans l'utérus et l'ovaire n'était pas encore visible. Echiuride indéterminé. Campagne de 1901 : Stn. iiyS, profondeur 6o35"'. Débris. Il est malheureusement impossible de fixer même le genre de ces débris. Il n'y a que la partie antérieure avec la trompe, le tout dans un état très contracté. La trompe semble être du type à'Echiurus, elle mesure encore, dans l'état contracté, iS""" de longueur et 9™™ de largeur. Elle n'est pas divisée en deux branches comme chez Bonellia, mais fermée à la base pour former un tube très court, comme on le trouve ordinairement chez Echiurus et Thalassema. A une distance de 5'""' en arrière de la trompe, se trouve un orifice assez proéminent, probablement l'orifice de la poche ovarienne ou de l'organe segmentaire. Il n'y a pas trace de crochets. xMalheureu- sement tous les intestins ont disparu, seulement un tube à paroi épaisse est attaché à la couche musculaire et s'abouche dans l'orifice mentionné plus haut. Quoiqu'à présent il n'y ait plus d'œufs dans ce tube, je crois qu'il ne peut être autre chose que l'unique organe segmentaire. Avec ces données assez fragmentaires, il est impossible de se faire même une idée du genre de l'animal. L'unique organe segmentaire indi- querait Bonellia, le défaut de crochets Hamingia, mais je crois qu'il est inutile de faire des suppositions dans ce cas et c'est seulement pour signaler la présence d'un Echiuride à cette grande profondeur de 6035™, que je veux mentionner cet exem- plaire très défectueux. \/^ TABLEAUX DES ESPÈCES RECUEILLIES AUX DIFFERENTES STATIONS — 00 — CAMPAGiNES NUMÉRO LOCALITÉ PROFONDEUR de STATION DATE en MÈTRES NATURE DU FOND LATITUDE LONGITUDE (Creenwith) 1«01 III4 10 juillet 330 59' 3o" N. 80 12' 45" W. 85l Sable vaseux à globigérines II16 II juillet 3io 43' 3o" N. IQO 4ff 45" W. 2l65 Vase à globigérines 1145 22-23 juillet Mouillage de Santa-Luzia (Cap Vert) 16 Il52 26 juillet 160 44' N. 240 44' 3o" W. 52 Algues cale, sable, coq. II73 6 août 120 07' 3o" N. 330 32' 45" W. 6o35 Argile rouge 1 190 14 août i5o 14' N. 230 o3' 45" W. 628 Sable vaseux II93 i5 août i5o 17' N. 23° 01' 45" w. i3ii Sable vaseux I203 18 août i5o 54' N. 220 54' 45" W. 9» Fond dur 1207 19-20 août Baie Mordeira iSal, Cap Vert) 12 t90S 1258 14 mai 430 16' N. 70 02' i5" E. 1900 Vase grise i3ii 3i juillet 370 3/ N. 250 20' 45" W. 1187 i334 i3 août fl»03 390 3o' N. 390 34' N. 290 02' i5" W. 290 01' 45" W. 1 1900 1450 24 juillet 1»04 450 09' N. 30 18' W. 1804 Vase sableuse 1702 29 juillet 1905 Grande Salvage Marée - 2210 i" septembre 390 25' N. 3 10 22' 3o"W. 1229 Vase sabl., vole, et glob. 2214 2 septembre «900 390 26' 10" N. 3i" 21' 3o"W. 914-650 2534 5 septembre 1909 KarlsÔ (Norvège) 10 env. Algues calcaires 2634 7 août Havre Greeii (Spitzberg) io-i5 Vase et cailloux 190S 2720 20 juillet 1909 36o 42' N. 8» 40' 3o" W. 749-310 2834 21 avril 19IO 430 39' N. (Devant 7" 29' E. Monaco) gSo Vase 2964 20 juillet 460 17' 3o" N. 50 42' W. 4380 Vase 2994 19 août 440 08' N. 10° 44' W. 5ooo Vase à globigérines 2997 20 août 440 29' N. 100 3i' W. 4965 3oo6 23 août 43" 21' N. 100 02' W. 2779 Vase à globigérines 3026 3 septembre 36o 3i' N. (Banc G 110 33' 3o" W. orringe) 60-100 3i — DE 1901-1910 PROCEDE de RÉCOLTE Chalut Trémails Chalut Trémails Chalut Trémails Chalut Ligne ESPECES RECUEILLIES Phascolosoma margaritaceum, Ph. incumpositum, Bnnellia Sulimi. Phascolio)! mogadorense. Phascolosoma vulgare. Aspidosiphon Klunprigeri. Echiuride indét. Thalassema elapsum. Sipunculus norvégiens. Pltîiscolosoma papiltiferiim, Ph. pusUhim, Aspidosiphon Miilleri. Pliyscosoina gramdatnm. Phascolosoma vulgare, Ph. solitarium, Echiurus abj'ssalis, Bonellia Suhmi. Ph.ascolion Hirondellei. Phascolion Hirondellei. Phascolosoma iniquum. Physcosoma granulatum. Phascolosoma innoxiiim. Phascolion Hirondellei, Aspidosiphon Miilleri. Phascolosoma margaritaceum, Ph. cremita, Ph. procerum. Phascolosoma elongatum. Phascolosoma vulgare, Aspidosiphon exhaustum. Sipunculus norvegicus. Bonellia .Suhmi. Phascolosoma flagriferum. Phascolosoma Jlagrifcrum. Sipunculus norvegicus. Sipunculus nudus. 32 CAMPAGNES DE 1888, 1895, NUMERO de STATION 20 3 216 226 244 575 663 7o3 858 882 922 939 952 960 970 1012 1017 1040 I052 1060 io65 DATE 3o juillet 3 août 14 août 27 août 1895 i3 juillet 1896 27 juin 19 juillet 1899 3i juillet 7 août 1898 6 juillet 18 juillet 22 juillet 2g juillet 3i juillet 18 août 19 août 7 septembre 1899 10 juillet 3o juillet !<;'■ août LOCALITE LATITUDE 390 27' 05" N. 390 26' 3o" (Flores; 38o 3i' 19" N LONGITUDE (Sreenwich) 3oo 55' o5" W. 3 10 09' W. 280 34' 3o" W. (Détroit de Pico-Fayal) 3So 33' 57" N. 38o 27' N. 370 28' 3o" N. 390 21' 20" N. 38o 45' N 38o 47' N 38o o3' 40" N 58° 16' N. 660 42' N. 690 17' 3o" N. 720 37' N. 760 3o' N. 800 01' N. 790 28' N. 65o 21' N. 65o 41' N. 280 19' i5" W. 260 3o' i5" W. 25° 3i' 45" W. 3io o5' 45"' W. 260 35' 45" W. 260 37' 45" W. 280 34' 45" W. 5° 48' i5" E. i3o 43' i5" E. 140 24' i5" E. 20" 00' i5" E. 25° 27' i5" E. 100 5i',i5" E. 5° 40' i5" E. 10° 42' i5" E. 90 3o' i5" E. Baie Red (Spitzberg) PROFONDEUR 1557 Marée i3o 1266 II 65 lobo 1482 98 343 177 ii85 394 48 430 i865 65o 440 9-12 85 NATURE DU FOND Sable fin vaseux Gravier, sable, coq. brisées Sable gris vaseux Sable vaseux Vase grise et sable noir Vase grise et sable noir Gravier, sable, coq. brisées Vase verdâtre Vase noire Vase Vase et gravier Gravier, coquilles Sable vaseux Vase sableuse Vase Vase gris-verdàtre Cailloux, gravier, coq. brisées Vase aris-noirâtre 33 — 1896, 1897, i^^9^5 1899 PROCÉDÉ de RÉCOLTE Chalut Petite drague Tube sond. Buchanan ESPÈCES RECUEILLIES Phascolion Hirondellei. Aspidosiphon Millleri. Phascolosoma Catharince. Phascolion Hirondellei. Phascolion Hirondellei, Phascolosoma minutum. Phascolion Hirondellei. Phascolion strombi. Aspidosiphon Mïilleri. Phascolosoma anceps, Ph. minutum, Ph. procerum, Phascolion strombi. Phascolion strombi. Phascolosoma anceps, Hamingia arctica. Phascolosoma Lilljeborgi, Phascolion Alberti, Hamingia arctica. Phascolosoma margaritaceum, Phascolion strombi. Phascolion strombi. Phascolosoma Lilljeborgi, Ph. anceps. Priapulus caudatus. Phascolosoma anceps, Sipunculus norvégiens. Priapulus caudatus. Phascolosoma Hanseni. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 1. Selenka (E.), de Man (J. g.) und Bùlow (C), Die Sipunciilideu, eine sj'stematische Monographie, in Semper, Reisen im Archipel der Philippinen II, vol. 4. Wies- baden i883. 2. Fischer (VV.), Die Gephjreen des natiirhistorischen Muséums ^z< Hamburg, Abh. aus d. Geb. d. Naturw. Herausg. v. naturw. Verein Hamburg, vol. i3. 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Phascolosoma solitarium, n. sp 1 5 Partie de la peau de la partie antérieure du corps avec les papilles en forme de fente. Phascolosoma solitarium, n. sp 1 5 Partie de la peau de la partie centrale du corps avec les papilles arrondies. Phascolosoma solitarium, n. sp 1 5 Les papilles de la trompe. Phascolosoma incompositum, n. sp 16 Partie de la peau du milieu du corps avec les papilles. Phascolosoma incompositum, n. sp 16 Crochet de la trompe. Aspidosiphon exhaustum, n. sp 20 Partie de la peau avec les papilles. EcHiuRUs ABYssALis Skorikow 23 Animal grossi 2 fois EcHiuRUs ABYSSALIS Skorïkow 23 Partie postérieure de l'animal, vue par derrière. EcHiURUs ABYSSALIS Skorikov," 23 Organe segmentaire avec l'entonnoir. Thalassema elapsum, n. sp 24 Note de couleur d'après nature, faite à bord par M. M. Borrel. Thalassema elapsum, n. sp 24 Un des deux crochets ventraux. B0NELLIA Suhmi Sel. Grandeur naturelle 25 D'après un exemplaire en formol. B0NELLIA SuHMi Sel 25 Animal ouvert par la face dorsale. BONELLIA SUHMI Sel 25 Utérus avec l'entonnoir. BONELLIA SUHMI Sel 25 Partie de la peau, grossie faiblement. BoNELLiA Shumi Sel 25 Coupe transversale de la peau; c, cuticule ; ep, épiderme ; et, derme avec les glandes et nerfs ; m c, couche musculaire circulaire ; m o, couche musculaire oblique ; m /, couche musculaire longitudinale. Hamingia arctica Dan. et Kor 25 Note de couleur d'après nature, faite à bord par M. Lovatelli. )!•: A\()NACt), GVWl' SCI KM. 1.1 liiii :,h,< <'-4 / \y •il 12 «-> / \ 1', 19 KS ■^ -w>' ^ •'!>■ <■'. IG "''■■- r:bis 15 20 10 r 1-10 PHAS(:OLOSO.^lA U ASPIDOSIPHON 12-14 ECHIURliS 15-15'"MHALASSIi.MA lG-20 BONELLIA 21 HAMINGIA i I à. ^U^ r D ' ' (f f i^ ;l|li||!||lj|p !ii iii ..m iiiiiiiijiji (iîiîifiiiiîiiiji. l|||i|iii|l|||l|l|i|||ii mm mi WilhiU' i|iiji|ii MÊÈÈ mw m m iilp Wm^ liliiiS^ii Mim W^Ê^^KWWÊÊÊ^ i!!ii!!î!!i!! m àm\m ■•' B' ^iliilllilliiiiiiii lijjî 11! ! l I I." 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