mwm^' ûiiiXûUi'. M •>*- V r RESULTATS DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES DU PRINCE DE MONACO Ce Fascicule a été publié et le dépôt fait au Gouvernement à Monaco le 10 Juillet igi2 RÉSULTATS DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES ACCOMPLIES SUR SON YACHT PAR ALBERT P-^ PRINCE SOUVERAIN DE MONACO PUBLIÉS SOUS SA DIRECTION AVEC LE CONCOURS DE M. JULES RICHARD Docteur ès-sciences, chargé des Travaux zoologiques à bord Fascicule XXXVIII Copépodes parasites des Poissons et des Échinides provenant des campagnes scientifiques de S.A. S. le Prince Albert /" de Monaco (1886-1910) Par Alexandre BRIAN AVEC DOUZE PLANCHES IMPRIMERIE DE MONACO 1912 HXH^ COPÉPODES PARASITES DES POISSONS ET DES ÉCHINIDES PROVENANT DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES DE S. A. S. LE PRINCE ALBERT l" DE MONACO (1886-1910) PAR Alexandre BRIAN INTRODUCTION La collection de Copépodes parasites provenant des campagnes scientifiques de S. A. S. le Prince Albert P' de Monaco, dont nous présentons ici une étude, com- prend vingt-cinq espèces différentes, parmi lesquelles vingt et une ont été recueillies dans TAtlantique, trois seulement dans la Méditerranée en commun avec cet océan, et une espèce seulement dans la Méditerranée. Tous ces Copépodes méritent notre attention au point de vue de leur distri- bution géographique ; quatre surtout doivent être ici signalés comme formes nouvelles : Trebhis bilobatiis, Lernaeenicus eristalîformis, Lernaeopoda spînacis et L. longibrachia. Ceux-ci et d'autres encore, comme le Chondracanthus radiatus Fabr., Rebelitla Edrvardsi KôlL, sont singulièrement dignes d'étude à cause de leur habitat sur des Poissons vivant à de grandes profondeurs. Les Copépodes parasites des Poissons abyssaux, étudiés jusqu'à présent, sont en nombre très limité. Brady (i883) seulement a donné le nom de deux formes, avec indication exacte de leur provenance, trouvées pendant l'expédition du Challenger : le Chondracanthus macrunis, parasite d'un Macrurus pris à 600 brasses de profondeur, près des îles Kermadec et la Lernaea abyssicola parasite d'un Ceratias uranoscopus capturé à 2400 brasses de profondeur à la station 89 de la campagne du Challenger. Un examen attentif de la structure extérieure des Copépodes parasites abyssaux, surtout dans les spécimens que nous avons examinés, ne nous démontre dans leur forme, aucune différence particulière avec les espèces vivant sur des Poissons de petit fond ou du littoral. Cela prouve que les conditions exceptionnelles de la vie des grands fonds de l'océan n'ont produit en eux que très peu de modifications, de même que la découverte et l'étude d'un grand nombre d'espèces, faites, dans ces dernières années sur la surface du globe, nous enseignent selon Gerstaecker (1866, p. 782) que les changements de lieu dans le sens horizontal semblent n'avoir eu qu'une influence très médiocre sur les variations de la forme, des genres et des espèces des Copépodes parasites. On remarque pour les formes abyssales de ces Crustacés un autre fait tout aussi digne de considération au point de vue de la connaissance de leur habitat. Non seulement pour les Copépodes parasites de grande profondeur trouvés par le Challenger, mais pour les autres aussi que nous venons d'étudier, un unique exemplaire ou tout au plus deux ont été jusqu'à présent indiqués sur chaque Poisson. Ce fait démontre que les formes abyssales des Copépodes parasites aiment à se trouver solitaires ou en nombre très réduit sur leur hôte. Ainsi leur genre de vie est en évident constraste avec celui de certains autres Copépodes, parasites des Poissons de surface, qui sont presque toujours très nombreux : voir l'exemple donné dans cet ouvrage même de plusieurs espèces de parasites vivant en quantité extraor- dinaire sur V Orthagorisciis mola et l'exemple des Caligus rapax qui affectent en grand nombre le Siphonostoma (Stn. 2681). Dans le cours de cette étude nous avons rencontré plusieurs formes de com- mensaux d'un rang inférieur, qui envahissent le corps et les appendices de plusieurs Crustacés parasites. ^uv \q. Caligus rapax (Stn. 1 535) et sur VAlebion carchariae (Stn. 1145) nous avons trouvé des colonies d'Infusoires d'une forme voisine des Zoothamnium gles- nicum C. et L. vivant en association sur leur corps, et couvrant non seulement leurs pattes, leurs antennes, mais aussi les ovisacs avant que les œufs soient éclos ; cela fait voir clairement la rapidité avec laquelle est envahie la surface du corps de ces Crustacés. Des exemples semblables d'association avec Infusoires ont été déjà signalés par plusieurs carcinologues qui ont observé des Acinètes, des Vorticelles et des Tricho- dines vivant non seulement sur les Cyclops d'eau douce et sur d'autres Copépodes libres marins, mais même sur des formes parasitaires comme par ex. V Achtheres percarum, le Thersites gasterostei, et sur certains Caligides. (Gerstaecker p. ySo ; Van Beneden, 1892). Plus remarquable encore est l'association, avec les Copépodes, d'un Cirrhipède — 3 — de l'espèce Conchoderma virgatum que nous avons rencontré sur plusieurs exem- plaires à'' Orthagoriscîcola miiricata et de Philorthagoriscus serratus (Stns. 80 et i3i). Le fait de cette association est surtout étonnant, à cause des dimensions assez volumineuses que peut atteindre le Cirrhipède en rapport avec la taille assez petite du Copépode, surtout pour le Philorthagoriscus ne mesurant que y""" de longueur, comme on peut voir dans le tableau suivant, dans lequel nous avons noté la longueur de chaque Conchoderma comparativement à celle de son voisin respectif, le Caligide, pour quatre exemplaires des Stns. 80 et i3i. (Voir les figures données dans les Planches 11, figs. i, 2, 3 et vi, figs. 6, 7, 8, 9.) Ex. I . — 2. — 3. — 4- Orthagoriscîcola muricata Ç - 9 — — & Philorthagoriscus serratus Ç LONGUEUR i5 mm. 16 — 11,5 — Conchoderma virgatum LONGUEUR 0 mm, i5 — 16,5 — 12 — Pl.vi,fig.7 — — 6 — — 8 — — 9 La même espèce de Conchoderma avait déjà été remarquée par Van Hoeven (1857), sur le premier de ces Caligides, et il en publia un dessin. D'ailleurs sa présence était connue et avait été signalée sur les Pennelles par d'autres carcinologues (Boccone, 1674, Chamisso et Eysenhardt, 1821, Sars, i865, Koren et Danielssen, 1877, Mayer, 1879, Giard, 1889, Turner, 1905), mais personne, je crois, n'avait encore remarqué l'association du Conchoderma sur le Philorthagoriscus serratus comme nous venons de la constater dans plusieurs exemplaires de la collection de S. A. S. le Prince de Monaco. Dans les spécimens de cette dernière espèce comme aussi dans ceux de Y Orthagoriscîcola déjà cité, le Cotichoderma peut se voir fixé sur leur corps à tous les degrés de développement depuis la phase larvaire cypridienne jusqu'à l'âge adulte. Le plus souvent on voit, du moins pour le premier de ces Cali- gides, plusieurs associés profiter en même temps du même asile sur un seul voisin, non seulement sur la femelle mais quelquefois sur le mâle aussi. La partie de leur corps sur laquelle se trouvent fixés ces Cirrhipèdes est très variée, tantôt ils occupent le côté dorsal, tantôt le côté ventral de l'abdomen, attachés solidement aux élytres de la carapace, ou aux pattes natatoires abdominales, presque toujours placés obli- quement ou de travers par rapport à l'axe longitudinal de leur voisin et tournés d'un côté ou de l'autre, déterminant ainsi presque toujours avec leur poids un équilibre instable sur le corps du Caligide. Celui-ci par ses robustes crochets se tient tout de même solidement fixé au Poisson, et semble ne pas se ressentir d'un si gênant fardeau. Parmi les matériaux que nous venons d'étudier, un cas d'association encore bien intéressant nous est fourni par un genre nouveau deTrématode, trouvé parasite sur VAlebion carcharîae (Stn. 1 145) et qui a été confié à l'examen d'un spécialiste. En observant les Conchoderma en association avec des Caligides on aperçoit de suite que nous avons à faire avec un cas de commensalisme. Le Cirrhipède ne se sert de son hôte qu'à la façon d'un omnibus pour se transporter d'un point à un autre, et il est bien évident que ce n'est pas le Copépode qui le remorque mais le Poisson sur lequel ce dernier est logé. Les Infusoires que nous avons montrés en association avec plusieurs Crustacés, se font de même transporter sans rendre aucun service à leur hôte et sont de simples commensaux. Au contraire pour les Plathelminthes trouvés par nous fixés sur les tubes ovifères et au post-abdomen de VAlebion, nous ne savons pour le moment, s'il s'agit d'un cas de parasitisme ou de mutualisme. Comme V Histriobdella qui rend des bénéfices à son hôte le Homard en récompense de l'hospitalité qu'il en reçoit, en se nourrissant exclusivement des œufs morts du Homard et non pas de tissus v^ivants, pour éloigner de son voisin le danger qu'il y aurait à laisser décomposer les œufs, ne pourrait-on entrevoir ici aussi la possibilité d'un phénomène semblable entre un Copépode et un Ver, pour un genre de Trématode qui vit ainsi fixé aux cordons ovifères de son hôte ? PARTIE DESCRIPTIVE I . Caligus rapax, Milne-Edwards. (PI. VI, figS. I, 2, 3, 4.) i832. Caligus elongaliis, Nordmann, p. 24. 1837. — — Krôyer, p. 201. 18^0. — rapax, Milne-Edwards, p. 453, pi. XXXVIII, figs. 9-12. 1840. — elongatus, Milne-Edwards, p. 454. 18^^. — leptochilus, Frey and Leuckart, p. i65. i85o. — rapax, Baird, p. 270, pi. xxxii, figs. 2 and 3. i85o. — — White, p. 119. 1861. — — Steenstrup and Lûtken, p. 359, P^- "> ^S- 4- i863. — — Kroyer, p. 71. 1868. — — Olsson, p. 8. 187^. — — Mac Intosh, p. 262. 1874. — — Smith, p. 575. j8g6. — — Bassett- Smith, p, i56 ; 1899, p. 448. 1900. — — T. Scott, p. 148, pi. v, figs. 13-19. igo5. _ _ Wilson, p. 568, pi. vu et figs. dans le texte. Campagne de igoS : Stn. i535, profondeur i32™. Sur Raia. Nombreux exem- plaires des deux sexes ; le corps des femelles atteint 6 millimètres de longueur sans compter les tubes ovifères qui sont longs de 3 millimètres ; les mâles mesurent 7 millimètres de longueur. Campagne de 1908 : Stn. 2677, surface. Parasites de Siphonostoma rotiindatum . Plusieurs spécimens. La femelle mesure 5 millimètres de longueur. — Stn. 2681, surface. Nombreux spécimens de Poissons (Siphonostoma rotiindatum) portant une foule de Caligus rapax (ectoparasites) quelon voit fixés sur leur corps (PI. vi, fig. i, 2, 3) ; ces derniers presque tous à l'état de Chalimus. Ces jeunes Copépodes sont attachés sur la peau de leurs hôtes par un mince cordon frontal : ils n'épargnent par leur parasitisme aucune des parties extérieures du Poisson et on les voit ainsi logés partout, sur la tête, sur la trompe buccale, sur le ventre, sur les nageoires et sur la queue, presque toujours, plusieurs ensemble, répandus en différents endroits pour chaque hôte. — 6 — La longueur de la femelle est de 5,5 millimètres ; en y comptant les tubes ovifères, sa longueur atteint 6,25-6,75 millimètres. L'espèce de Caligits rapax, ici nommée, est bien connue par les descriptions et les figures qu'en ont données plusieurs des naturalistes qui se sont occupés de Copé- podes parasites, et surtout par le dernier ouvrage de M. Wilson qui a décrit la structure de l'animal adulte dans les deux sexes et en même temps dans le jeune âge à l'état de Nauplîus et de Chalimus. CeCopépode semble être fréquent dans l'Atlan- tique du Nord et se présente sur un grand nombre d'espèces de Poissons. La longueur totale donnée par M. Wilson pour la femelle adulte est de 5 à 7 millimètres ; pour le mâle de 4 à 5 millimètres. C'est une espèce qui se trouve de même fréquemment dans la Méditerranée. Plusieurs exemplaires de Caligiis rapax, pris à la station i335, portaient fixés sur leur corps de jeunes individus de la même espèce à l'état de Chalimus, à différents degrés de développement (PI. vi, figs. la-ik). Nous avons vu aussi une femelle avec deux Chalimus, l'un fixé sur son post-abdomen et l'autre sur un des bords de sa carapace (PI. VI, fig. il). Milne-Edwards (1840) rappelle que le Caligus rapax a été trouvé sur un Squale. Suivant Baird (i85o) il est fréquent sur les côtes d'Angleterre. On l'a pris, plusieurs fois à Belfast Bay, sur différents Poissons : Trigla hirundo, T. pini, T. gurnardus, Zeusfaber, Platessa limanda et à Lough Neagh sur la Truite (?), sur le Coregomis pollan (?). Il est indiqué aussi sur le Rhombus vulgaris et sur le Merlangus vulgaris. Steenstrup et Lûtken (1861) ont signalé sa présence en différentes localités dans le nord de l'Atlantique sur le Gadus morrhua et sur le Cyclopteriis lumpus ; Krôyer (i863) a vu une espèce distincte dans les spécimens de Caligus trouvés sur ce dernier Poisson et les a appelés C. lumpi, forme qu'Olsson (1868) a comprise dans la synonymie du C. rapax comme une simple variété. Olsson a introduit aussi dans cette synonymie le C. Gurnardi Krôy. comme une autre variété. D'après les obser- vations de ce dernier cette espèce se trouve assez fréquemment en Scandinavie vivant sur divers Poissons parmi lesquels 'Chimaera monstrosa ('). Wilson (igoS) donne comme hôtes de ce Copépode 25 Poissons différents avec les noms de beaucoup de localités appartenant aux Etats-Unis, qu'il serait trop long de rappeler ici. Une série d'autres spécimens de la même espèce, selon Wilson, aurait été trouvée aussi sur les côtes de Durham (Angleterre) par Norman. (i) Olsson, Sur Chimaera monstrosa et ses parasites, Mém. de la Soc. Zool. de France, Tom. iv, 499. Paris, 1896. 2. Caligus coryphaenae, Steenstr. et Liitk. 1840. Caligus scutatus ?, Milne-Edwards, p. 453. 1894. Caligus bengoensis, T. Scott, p. 129, pi. xiv, fig. 21. 1861. Caligus Coryphaenae, Steenstrup et Lùtken, p. 36o, pi. iv, fig. 7. 1880. — — RiCHIARDI, p. 148. 1880. — — Valle, p. 58. i885. — — Carus, p. 358. 1899a. — — Brian, p. 4. 1899. — — Bassett-Smith, p. 45i. Campagne de iqoS : Stn. 2122, surface. Sur Coryphaena hippiirus de o'^gS de longueur. Une femelle mesurant 6 millimètres de longueur. Cette espèce a été trouvée la première fois dans l'Atlantique Nord (30° lat.) sur un Coryphaena sp. Scott, sous le nom de C. bengoensis, l'avait indiquée pour la Guinée, tandis que sous un autre nom (C. scutatus ?) Milne-Edwards l'avait enre- gistrée pour les Indes orientales. Pour la Méditerranée et pour l'Adriatique elle a été citée par Richiardi, par Valle et par nous, comme parasite de Coryphaena hippiirus et de C. pelagica. Le Caligus coryphaenae ressemble au C. thynni Dana, mais la synonymie avec cette espèce proposée par Bassett-Smith (1899) semble n'avoir pas été acceptée dernièrement par Wilson (1905, p. 6o3). 3. Lepeophtlieirus Nordmanni, Milne-Edwards 1840. Caligus Nordmanni, Milne-Edwards, p. 455. 1847. — — Thompson, Ann. and Mag. Nat. Hist., ser. I. Vol. XX, p. 248. 184g. — — Milne-Edwards, Atlas du Règne Animal de Guvier, Crust., tab. LXXVII, fig. I, fem. i85o. Lepeophtlieirus Nordmanni, Baird, p. 2/5, tab. xxxiii, fig. i, fem. i865. — — Heller, p. 180, tab. xvi, fig. i, 2. 1880. — — Richiardi, p. 148. 1880. — — Valle, p. Sg. i885. — — Carus, p. SSg. 1905. — — Wilson, p. 623, pi. XIX. 1906. — — Brian, p. 47, tav. I, fig. I. Campagne de 1887 : Stn. i3i, surface. Sur Orthagoriscus mola. Campagne de 1897 : Stn. 764, surface. Sur la peau à' Orthagoriscus mola. Beaucoup d'exemplaires des deux sexes ; les femelles mesurant 1 1 millimètres de longueur. Cette espèce a été décrite par Milne-Edwards (1840) et placée dans le genre Caligus. L'erreur fut corrigée par Baird, en i85o, et ce Copépode fut transporté dans le genre Lepeophtheirus fondé par Nordmann en i832. Ce parasite semble vivre exclusivement sur VOrthagoriscus mola et est indiqué pour les côtes de l'Europe et de l'Amérique du Nord; il ne manque pas dans la Méditerranée, quoiqu'il ne soit pas très abondant. Wilson (iQoS) donne comme localités dans lesquelles ce Copépode a été trouvé, les parages de Woods Hole et de Casco Bay en Amérique. 4. Trebius bilobatus, n. sp. (PI. VII, figs. 4-9) Campagne de 1910 : Stn. 3o22, profondeur 1628™. Une femelle parasite du Centrophorus squamosus, fixée près de la nageoire ventrale. Description de la femelle. — Carapace déprimée, presque ronde, avec deux larges lames frontales qui donnent insertion aux antennes de la première paire, sétifères, biarticulées. Cette carapace est marquée en dessus par divers sillons linéaires comme dans les Lepeophtheirus, et dont les principaux figurent sur sa moitié postérieure un grand H. La région céphalothoracique de ce Caligien nous offre ceci de particulier, que sur son bord postérieur, au milieu des deux échancrures latérales de la carapace, se suivent deux anneaux, le troisième et le quatrième du thorax, qui sont libres comme dans certains Nogagiis et comme dans le Trebius caudatus et qui sont accompagnés, des deux côtés, de prolongements lamelleux ou d'appendices ély- troïdes comme le montre la figure 6 de la PI. vu. Sur le bord postérieur du dernier de ces anneaux est fixé un autre segment libre, de forme ovalaire, plus rétréci que les précédents et qui correspond au seul anneau libre du thorax ordinairement présent dans beaucoup de Caligiens et sur lequel sont insérées les pattes de la quatrième paire, distinctement biramées dans notre genre. A cet anneau fait suite le segment génital très allongé, plus long que large, plus grand que celui de l'espèce voisine T. caudatus et différent par sa forme, car il se prolonge sur les angles postérieurs en deux gros lobes qui atteignent jusqu'à un tiers de la longueur totale du segment. Cette structure du segment génital ainsi bilobé donne au corps un aspect tout particulier et caractéristique, d'où le nom de bilobatus que nous proposons de donner à notre nouvelle forme pour la distinguer des autres espèces voisines. (PI. vu, figs. 4, 5, 6). Entre les deux lobes postérieurs du segment génital, prend origine le post- abdomen très allongé, composé de trois articles, le dernier se terminant par deux petites lames sétifères, garnies de poils plumeux. (PI. vu, fig. 10). — 9 — Les antennes de la première paire, qui sont disposées sur les deux côtés du bord frontal, sont composées de deux articles aplatis, minces, grêles et en outre d'une portion basilaire immobile. Celle-ci est pourvue d'épines et de soies courtes et épaisses ; l'article terminal aussi, à son extrémité, est garni de poils et d'une épine. Les antennes de la deuxième paire qui s'insèrent au-dessous des lames frontales sont de puissants organes de préhension (pattes ancreuses), composés de deux articles, un article basai très fort et un article terminal en forme de puissante griffe. La structure de l'appareil buccal n'est pas dissemblable de celle qu'on observe communément dans les Caligiens. C'est un long suçoir conique avec appendices styliformes et dentelés vers le bout, entouré des deux côtés de deux autres appen- dices très petits, grêles (palpes maxillaires) ; ces derniers se terminent par une pièce styliforme sortant d'un petit article basilaire situé tout près de deux autres petits boutons ou proéminences chitineuses rudimentaires. Les haniuli sont refoulés en avant et en dehors, près du bord de la carapace, naissant entre les antennes et les pattes maxillaires, se terminant, comme dans beaucoup d'autres espèces, par un ongle long, crochu au bout et un peu tordu sur lui-même. Les pattes-mâchoires de la première paire n'ont rien de particulier. Elles se composent de deux longs articles : le terminal est lamelleux, armé de deux ongles falciformes à bords dentelés. Les pattes-mâchoires ancreuses de la deuxième paire sont plus grandes et presque subchéliformes et elles ne présentent rien de remarquable. Sur le stennan comme dans beaucoup d'autres Caligiens on aperçoit la furcula disposée un peu en arrière de la base des pattes-mâchoires postérieures, et sur le milieu de la face ventrale de la carapace. Elle est formée de branches simples et pointues et ressemble à peu près, par sa structure, à la furcula du Trebius tenuifurcatus Rathbun. (Voir pour tous ces appendices la fig. 7 de la PI. vu). Ce qui caractérise le genre Trebius est surtout la présence de quatre paires de pattes natatoires biramées, chaque branche ayant plusieurs articles garnis de soies plumeuses. Par cette particularité notre forme se rapproche beaucoup du genre Nogagus. Dans la première paire de pattes natatoires la branche externe est plus déve- loppée que l'interne, et toutes les deux sont divisées en deux articles seulement. Dans toutes les autres paires de pattes, les branches, selon ce que j'ai pu voir, se montrent triarticulées. La troisième paire avec son grand tablier, avec son contour postérieur cilié et avec deux soies plumeuses naissant de ce contour, et se prolongeant en arrière, ressemble jusqu'à un certain degré, à celle de plusieurs Lepeophtheirus. (PL VII, fig. 7). Une lame basilaire plus ou moins étroite et allongée se trouve aussi 2 B — 10 — dans les autres paires de pattes, disposée toujours transversalement à la direction lon- gitudinale du corps, et portant, de chaque côté, les pieds biramés. La quatrième paire de pattes est un peu plus grêle que les autres mais plus mobile ; chacune de ses branches est triarticulée comme dans les deux paires pré- cédentes. Les rames de tous ces pieds sont pourvues de longues soies plumeuses et d'un certain nombre d'épines disposées sur eux de différents côtés comme le montre la figure 7 de la PI. vu. Le spécimen que nous venons d'étudier est une femelle manquant de ses sacs ovifères externes. Voici les mesures de ce Copépode : Longueur totale lo millimètres. Longueur du céphalothorax 3 millimètres. Longueur de labdomen (les deux lobes postérieurs compris) 4,25 millimètres. Longueur du post-abdomen (la queue sétifère comprise) 3,5 millimètres. Largeur du céphalothorax (le contour membraneux non compris) 3 millimètres. Largeur du céphalothorax (le contour membraneux compris) 3,5 millimètres. Largeur de l'abdomen 3 millimètres. 5. Elytrophora bracliyptera, Gerstaecker Dinematura Thynni, Kollar. (in Mus. Caes. Vienn.). i852. Caligeria bella ?, Dana, Proc. Amer. Acad. Arts, a Se, fig. 5, p. 57. i863. Arnaeus Thynni, Kroyer, p. 157, pi. viii. ï853. Elytrophora bracliyptera, Gerstaecker, p. 60, pi. m, fig. 12. 1865. — — Heller, p. 189, pi. xvii, fig. I. 1866. — — Heller, p. 3i. 1880. — — Richiardi, p. 148. 1880. — — Valle, p. 60. i885. — — Carus, p. 36o. 1896. — — Bassett-Smith, p. 12, pi. IV, fig. 3. i8g8. — — Brian, p. 211. 1899a — — Brian, p. 4. 1899. — — Bassett-Smith, p. 462. 1906. — — Brian, p. 5i, tav. I, fig. 2-3. Campagne de 1888 : Stn. 174, surface. Dans la cavité branchiale et sur les branchies des Germons. Vingt-deux exemplaires, femelles et mâles, de petite taille ; les femelles mesurent de 7,5 à 8 millimètres de longueur, tandis que les formes typiques, selon Heller, sont longues de 11 à 12 millimètres. — Stn. 262, surface. Sur les branchies d'un Germon. Trois femelles. IJ' Elytrophora brachyptera est une espèce qui vit sur le Thynnus thynnus et sur le Thynnus alalonga, mais on le trouve plus souvent sur la première que sur la deuxième de ces formes de Poissons. Ce Caligide a été indiqué une seule fois par 1 1 Bassett-Smith pour l'Atlantique, trouvé dans les parages de Plymouth sur un Thynmis thynnus. Les autres auteurs, Gerstaecker, Heller, Richiardi, Valle, Krôyer comme aussi nous même, l'avons toujours rencontré ou dans l'Adriatique ou dans la Méditerranée, parasite du Thon commun. Nous remarquons une certaine ressem- blance de cette espèce avec le Caligeria bella Dana, avec lequel, suivant Bassett- Smith, on pourrait l'identifier (?). 6. Alebion carchariae, Krôyer (PI. VI, fig. 12). 1892. Alebion difficilis?, V. Beneden, p. 258, pi. iv. i863. Alebion Carchariae, Krôyer, p. i65, pi. xii, fig. 1. i883. — — Brady, m. p. i35. i8g8c. — — Bassett-S.mith, p. 367, pi. xii. fig. i. Campagne de igoi : Stn. 1145, profondeur environ 16 mètres. Sur des Squales {Carcharias Milberti Val.). Treize femelles, mesurant 8 millimètres de longueur, avec les tubes ovifères atteignant 1 1 millimètres de longueur. Le genre Alebion a été établi en i863 par Krôyer pour une seule espèce à laquelle il a donné le nom de Carchariae d'après son hôte. En 1892 Van Beneden a décrit le mâle et la femelle d'une espèce qu'il a cru devoir déterminer comme nouveau genre (Caligeria difficilis) : la figure et la description qu'il en a données sont toutes deux incomplètes, mais pourvues de caractères suffisants permettant de démontrer avec certitude, que c'était le genre Alebion qu'il voulait nous faire con- naître ; et en effet, l'espèce en fut transportée dans ce genre, par Bassett-Smith en 1899. Ce dernier observateur, avait trouvé lui-même, en 1898, une forme identique et en donna la description et la figure pour la femelle seulement. Il est évident d'après l'examen des figures de Krôyer que son « mâle » n'est simplement qu'une femelle sans tubes ovifères, tandis que l'exemplaire étudié par Bassett-Smith est une femelle avec tubes ovifères. Wilson (1905- 1907) en donnant la description de deux espèces nouvelles (^. glaber et A. gracilis) ajouta un résumé exact des caractères principaux du genre. Nous n'avons pu observer pour cette espèce à' Alebion carchariae que des femelles. Il est inutile que nous en donnions la description car Krôyer et Bassett- Smith ont suffisamment étudié cette forme. Cependant nous croyons intéressant de présenter ici le dessin d'un spermatophore provenant de l'un des spécimens examinés par nous. (PI. vi, fig. 12). U Alebion carchariae a été indiqué par Brady (i883) comme parasite de Zygaena maliens pour la station de St- Vincent, Cap Vert, et par Bassett-Smith (1898) pour l'Océan Indien. — 12 — 7- PMlorthagoriscus serratus, Horst (Kroyer) (PI. II, fig. 3 ; PL VI, fig.g). i863. Dinematura serrata, Kroyer, p. 176, pi. viii, fig. 4. 1899. Dinematura serrata, Bassett-Smith, p. 463. 1897. Philorthagoriscus serratus, Horst, p. 137 - 144. 1906. — — Brian, p. 53, tav. I, fig. 4, tav. xvi, fig. 1-7. igo/b. — — WiLsoN, p. 479, pi. xlii and xliii. Campagne de 1886 : Stn. 80, surface. Sur la peau de la partie postérieure du corps d'un Orthagoriscus mola. Plusieurs exemplaires mêlés dans le même flacon, avec beaucoup d'autres Copépodes appartenant à l'espèce Orthagoriscicola mwicata Krôy.,et présentant le cas curieux d'association avec de jeunes Conchoderma pirgatuni. Campagne de 1897 • ^^n. 764. Sur la peau de la région postérieure de V Ortha- goriscus mola. Les mâles sont très nombreux, mesurant 5 et 5,5 millimètres de longueur ; les femelles, de taille plus grande, atteignant 8 millimètres de longueur. On y voit ensemble quelques jeunes exemplaires. Kroyer nous donna, le premier, la description et la figure de cette forme sans indiquer Vhabitat. D'après les observations faites par Horst et par nous, on peut affirmer que l'hôte habituel de cette espèce est V Orthagoriscus mola. Dans un de nos précédents ouvrages (1906) nous avons fait remarquer sa présence dans la Médi- terranée. 8. Eclithrogaleus coleoptratus, Steenstr. et Lûtken i835. Pandarus alatus, Johnston, p. 202. 1840. Dinemoura coleoptrata, Guérin, pi. xxxv, fig. 6. 1840. Dinemoura alata, Milne Edwards, p. 464. i85o. — — Baird, p. 285, pi. xxxiii, fig. 8. 1861. Echthrogaleus coleoptratus, Steenstrup et Lûtken, p. 38o, pi. vin, fig. i5. 1868. — — Olsson, p. 20. 1899. — — Bassett-Smith, p. 464. 1899. ^- — Brian, p. 4. 1902. ^- — Brian, p. 36. 1906. — — Brian, p. 53, tav. 11, fig. 2. 1907b. — — WiLSON, p. 367, pi. XIX. Campagne de 1904 : Stn. 1904, Banc Gorringe, surface. Sur Carcharias glaucus, mâle de 74 kg. de poids et de 2", 75 de longueur. Quatre femelles atteignant 10, 5 mil- — i3 — limètres de longueur. Les cordons ovifères sont minces et très longs ; dans un exemplaire ils mesurent 5 cent, de longueur. D'après les renseignements de Baird (i85o) ce Copépode a été découvert par le D' Johnston en i834 sur un Lamna cornubica, capturé dans la baie de Berwick (Mer du Nord). Suivant Baird on aurait trouvé ce même parasite sur d'autres Poissons aussi. Milne-Edwards Ta signalé dans les mers de l'Inde comme parasite d'un Requin. Les exemplaires décrits par Steenstrup et Lûtken ont été trouvés dans l'Atlan- tique par le capitaine Hygom, à 38° lat. N. Nous avons constaté sa présence dans la Méditerranée sur plusieurs hôtes : Centrophorus granulosus, Carcharodon Rondeleti et Scymnus lichia. (i) 9. Cecrops Latreillei, Leach 1816. Cecrops Latreillii, Leach, pi. XX, fig. i-5. J825. — — Desmarest, p. 338, pi. L., fig- 2. 1826. — — Risso, p. 141. 182g. — — Latreille, Règne Animal de Cuvier, tom, IV, p. 199 ; Encyclop. Méthod., pi. 335, fig. 3-10. i83o. — — Bosc, p. 221. l832. — — NORDMANN, p. Sq. i835. — — Oken, p. 626, taf. XX, fig. 3. i838. — — Lamarck, p. 206. 1840. — — GuÉRiN, tab. 35, fig. 8. 1840. — — Milne-Edwards, p. 474. 1846. — — Verany, p. 88. 184g. _ — Milne-Edwards M., Atlas du Règne Anim. de Cuvier. Crust. pi. LXXVIII, fig. 4. i85o. — — Baird, p. 293, tab. XXXIV, fig. i, 2. i855. — — Beneden (V.), p. 523. 1857. — — Hoeven I., (Van der), pi. 3, 4. i85i. — — Beneden (V.),pl. XX. i863. — — Kroyer, p. 190. 1866. — — Heller, p. 32. 1868. — — Olsson, p. 22. 1880. — — Richiardi, p. 149. 1880. — — Valle, p. 60. i885. — — Carus, p. 363. 1886. — — Hesse, p. 339-362, pi. 14- i5. 1887. — — Lucas, p. XXXI. 1889. — — Thompson G. M., p. 362, pi. xxvi, figs. 3a-f. 1898. — — Brian, p. 212. i8gg. — — Brian, p. 200. 1899. — — Bassett-Smith, p. 465. igo2. — — Poche, p. 14. 1906. — — Brian, p. 54, Tav. Il, fig. 3, 4. ,go7b. — — WiLSON, p. 468, pi. XXXVIIl and XXXIX. (i) Le Scymnus lichia est un hôte nouveau que nous enregistrons pour l'£:c/u/îrOj§^a/ei« coleoptratus, capturé à Gênes le 28 Mai 1906. — 14 — Campagne de 1886 : Stn. 80, surface. Sur les branchies d'Orthagon'scus mola. Un grand nombre de femelles. Campagne de 1897 : Stn. 764, surface. Sur les branchies à' Orthagoriscus mola. Plusieurs femelles. Le Cecrops Latreillei est une forme très commune et bien connue : il semble habiter de préférence VOrthagoriscus mola, sur lequel il se trouve quelquefois en nombre extraordinaire de spécimens. La première fois il fut trouvé par Lamartinière près des côtes de Californie sur les branchies d'un Diodon ; ensuite il a été pris plusieurs fois dans l'Atlantique septentrional. Lucas donne comme hôtes de ce Cali- gide le Thynnus thynnus, le Pleuronectes maximus, le P. rhombus et VOrthagoriscus mola, mais bien souvent on le trouve, surtout, sur les branchies de ce dernier Poisson, dans la Méditerranée. A Gênes par exemple cette espèce a été observée par Verany(i846) et par nous, à Nice par Risso, à Portoferraio par nous, à Naples par Costa et par Hope, toujours sur le Poisson-lune. Heller et Valle l'ont indiqué pour l'Adriatique comme parasite du Thynnus thynnus et Richiardi pour la Méditerranée parasite aussi du Thon. ' 10. Pandarus Cranchi, Leach (?) (PI. m,fig. I.) 1819. Pandarus Cranchii, Leach, p. 535. 1819. Pandarus Carchariae, (?), Leach, p. 535. 1819. Nogagus Latreillii, Leach, p. 536 (mâle). 1840. Pandarus pallidus, Milne-Edwards, p. 468. 1840. Pandarus vulgaris, Milne-Edwards, p. 468. 1840. Pandarus dentatus, Milne-Edwards, p. 469, pL XXXVIII, fig. ig. 1849. Pandarus Cranchii, Milne-Edwards, Atlas du Règne Animal, pi. LXXVIII, figs. la-d. 1861. — — Steenstrup et LOtken, p. 5o, tab. XI, fig. 22. 1907. — — Wilson, p. 403, pi. XXVIII. Campagne de 1901 : Stn. 1218, surface. Sur Carcharias Milberti Val. Une femelle mesurant de 7,5 à 8 millimètres de longueur sans compter les tubes ovifères qui sont longs de 6 millimètres. 1 1 , Orthagoriscicola muricata, Kroyer (PI. II, fig. I, 2 ; PI. VI, fig. 5, 6, 7, 8.) i837-38. Laemargus muricatus, Krôybr, I. p. 487, tab. 5, fig.' A, B, C, D. 1841. — — Kroyer, Isis, p. 104, Taf. II, 5, fig. A-D. 1840. — — Milne-Edwards, p. 475, pl. XXXIX, fig. 2. — i5 — i85o. Laemargus muricatus, Baird, p. 295, tab. XXXIV, tigs. 3,4. 1857. — — HoEVEN (Van der), pi. 4. 1861. — — Beneden (Van), p. 12g, pi. XIX, fig. 1-4. i863. — — Krôyer, p. 188. 1880. — — Valle, p. 61. i885, — — Carus, p. 363. 1886. — — Hesse, p. 339-362, pi. 14-15. 1899. — — Bassett-Smith, p. 467. igo2. Orthagoriscicola muricata, F. Poche, p. 14. 1906. — — Brian, p. 56. 1907b. — — WiLsoN, p. 473, pi. XL and XLI. Campagne de 1886 : Stn. 80, surface. Sur la peau de la partie postérieure du corps d'un Orthagoriscus mola, le même Poisson portant sur son corps d'autres parasites : Cecrops Latreillei Leach, Philorthagoriscus serratus Krôy. Nombreux exemplaires (femelles et mâles) parmi lesquels quelques uns sont associés avec Conchoderma virgatum. Cette symbiose intéressante d'un Cirrhipède avec un Copé- pode est déjà connue pour cette espèce d' Orthagoriscicola, par une publication de V. d. Hoeven (1857) et a été signalée pour les Pennelles par Mayer, Giard et Turner. (Voir l'Introduction). Campagne de 1887 • S^"- '^'' surface. Sur un Orthagoriscus mola. Femelles et mâles en grand nombre. Deux femelles en association avec Conchoderma virgatum (var. chelonophiliis ?). C'est une forme de Copépode bien connue et pas très fréquente. Cette espèce habite, il semble, exclusivement ï Orthagoriscus mola et a été rencontrée par plusieurs observateurs (Baird, Hesse, Van Beneden, V. d. Hoeven etc.) dans l'Atlantique sep- tentrional. Les Poissons qui en sont affectés en portent généralement un grand nombre. Quelques exemplaires sont enregistrés par Valle pour l'Adriatique (dé- couverts sur une Mole par le D'' Ed. Graeflfe). La présence de l'espèce n'est pourtant pas encore constatée pour la Méditerranée. 12. Pseudocycnus appendiculatus, Heller (PI. V, fig. 3; PI. VI, fig. II) i865 1880 i885 1898 1899 1902 1906 Pseudocycnus appendiculatus, Heller, p. 218, pi. XXII, fig. 7. — — Richiardi, p. i5o. — — Carus, p. 366. — — Bassett-Smith, Ann. a. Mag. N. H. ser. 7, Vol. II, p. 368. — — Bassett-Smith, p. 475. — — Brian, p. 45. — — Brian, p. 76. — i6 — Campagne de 1888 : Stn. 174, surface. Sur les branchies des Germons. Beaucoup de femelles. — Stn. 254, surface. Sur les branchies d'un Germon. Trois femelles. — Stn. 262. Sur les branchies d'un Germon. Trois femelles ensemble avec trois exem- plaires (ÏElytrophora brachyptera Gerst. Campagne de 1895 : Stn. 5i6, surface. Sur les branchies de Germons. Plusieurs femelles ensemble avec d'autres formes parasitaires n'appartenant pas à l'ordre des Copépodes. Campagne de 1902 : Stn. 1439, surface. Sur les branchies d'un Germon. Une femelle. Les exemplaires originaux et typiques décrits par Heller ont été pris dans l'At- lantique sur une espèce de Coryphaena. Cette même espèce de Copépode a été trouvée à Aden sur les branchies d'un Thynnus macropterus. Pour la Méditerranée elle a été indiquée par Richiardi comme parasite du Thynnus peîamys et par nous comme vivant sur le Thynnus thynnus, d'après des spécimens rapportés de l'île Piana par le Prof. Pavesi. Dans la collection des Copépodes parasites de S. A. le Prince de Monaco cette espèce est abondante. Nous ne connaissons jusqu'à présent, de ce Copépode, que la femelle, qui dans nos exemplaires atteint i3, 5 millimètres de longueur non compris les cordons ovifères. Les appendices caudaux mesurent 3,5 millimètres de longueur. Les cordons ovifères sont très développés dans ces spécimens. i3. Pennella fllosa, Cuvier (PI. m, fig. 2, 3, 4 ; PI. VI, fig. 10.) 1674. Hirudo ?, Boccone, Rech. p. 287, pi. 287. 1758. Pennatula filosa, Linné, Syst. Nat. Ed. X, p. 819 ; aussi Ed. XII, 1767, p. i322. 1763. — — Ellis, Phil. Trans. Vol. 53, pi. 20, fig. i5. i8i5. — Diodontis ?, Oken. 1821. — — Chamisso et Eysenhardt, Cur. de la Nat. de Bonn, t. 10. 1822. Lerneopenna Bocconii ?, De Blainville. i83o. Petinella filosa, Cuvier, p. 267. 1840. — GuÉRIN, pi. 9, fig. 3. 1840. — — Milne-Edwards, p. 523. 1899. — — Bassett-Smith, p. 483. 1902. — — F. Poche, p. 18. 1905. — — M. T. Thompson, p. 296. 1906. — — Brian, p. 83, tav. XVIII, fig. 1-7. igo6. Pennella rubra, (juvenis), Brian, p. 86, tav. VII, fig. 3. Campagne de 1887 : Stn. i3i, surface. Sur OrM^^omcw^ mo/a. Beaucoup de femelles à différents degrés de développement, trouvées sur le même hôte avec des Lepeophtheirus Nordmanni M. -Edwards. Un seul exemplaire complet à l'état adulte. — 17 — La détermination des espèces du genre Pennella est rendue difficile à cause des variations de forme que peut présenter leur corps à l'état adulte. Steenstrup et Lûtken (i865) et Thompson (igoS) nous ont montré par exemple que la P. varians et la P.filosa peuvent avoir, pour la région céphalique, des modifications de structure faisant varier de deux à trois le nombre des cornes céphaliques. Nous venons de voir le même fait dans un des exemplaires de Pennella filosa adultes de la collection du Musée Océanographique. Cet échantillon semble s'éloigner de la forme typique de Cuvier à cause de la présence de l'ébauche d'une troisième corne qui n'est pas signalée par les premiers auteurs qui se sont occupés de cette espèce. Dans le reste du corps et surtout dans la forme du post-abdomen et de ses appendices styliformes, ce spécimen ressemble à la figure donnée par Guérin de la Pennella filosa. Au contraire nous avons remarqué dans les jeunes individus quelque ressemblance par leur forme avec les jeunes spécimens examinés par Thompson (igoS). Nous donnerons ici, avant tout, la description de l'échantillon adulte. On remarque dans sa tête seulement deux cornes bien développées (PI. m, fig. 3, 4), la troisième, située au milieu entre les deux latérales, est à peine ébauchée. La longueur totale du corps est de gS millimètres, la tête ou céphalothorax mesurant 6 millimètres de longueur pour 6 millimètres de largeur ; la partie antérieure de l'abdomen en forme de cou atteint 35 millimètres de longueur, la partie postérieure annelée 34 millimètres, et la queue (post-abdomen) garnie de ses appendices penniformes mesure 18 millimètres de longueur. Les cordons ovifères sont très allongés, l'un des deux atteignant 140 millimètres de longueur. Description des jeunes exemplaires. — Il n'y a qu'une jeune femelle qui possède en entier la région céphalothoracique (PI. vi, fig. loa-ioe). Sa tête ne ressemble pas, pour la forme, à celle de l'adulte ; elle est d'un ovale très allongé (PL VI, fig. loa) et laisse apercevoir sur la partie antérieure, et autour de la bouche arrondie et en forme de trompe, deux paires d'antennes, deux paires de palpes maxillaires et en arrière, au commencement du cou, quatre paires de pattes biramées la première paire seulement étant garnie de rames. Son corps, très long et grêle, sans compter la tête et l'extrémité antérieure qui porte les pattes natatoires, atteint 62 millimètres de longueur ; la partie de l'abdomen en forme de cou, mesure 47 millimètres de longueur ; la partie avec les annelures est longue de 7 millimètres et la queue de 8 millimètres. Ainsi la longueur totale de ce jeune exemplaire est de 65 millimètres. D'autres jeunes Pennelles dépourvues de la région céphalothoracique, se trouvent à différents degrés de développement, et il est intéressant d'examiner la forme du 3 B — i8 — post-abdomen dans chacun de ces spécimens. On voit d'abord les appendices penni- formes ou prolongements styliformes de la queue se montrer, dans les exemplaires plus petits, comme une simple protubérance, qui plus tard laisse apercevoir seu- lement un commencement de bifurcation, dans laquelle une branche est plus longue que l'autre. Peu à peu dans la progression de leur développement, la bifurcation devient plus accentuée, les deux appendices s'allongent jusqu'à devenir presque d'égale longueur, et d'autres ramifications se produisent sur la même base. Le post-abdomen prend un aspect très curieux après la croissance de tous ces appen- dices ou prolongements styliformes réunis par faisceaux des deux côtés de son axe longitudinal et dirigés obliquement en arrière en simulant les barbes d'une flèche. Dans l'adulte (PI. m, fig. 2) ces appendices sont presque tous de même taille et atteignent 5 millimètres environ de longueur. Il n'est pas sans intérêt de rappeler ici que les jeunes Pennelles, par les grandes différences dans la structure de leur corps avec celle des adultes, ont été longtemps regardées comme des formes distinctes. Lubbock (1860) les a décrites avec le nom de Baculus elongatus, Brady (i883) avec celui d'Hessella cylindrica. Ce n'est que plus tard que Lûtken (1893) et Mrazek (1895) ont relevé l'erreur. La même chose est arrivée pour les jeunes formes de certains Caligiis qu'on a décrit sous le nom de Chalimiis croyant qu'il s'agissait d'un genre de Copépode distinct et nouveau. La Pennella filosa quoique déjà connue depuis Linné n'est pas encore une forme bien étudiée et les descriptions qu'on en a donné jusqu'à présent sont incom- plètes et inexactes. La figure de Guérin (Iconogr. Zooph., pi. 9, fig. 3) est la seulequi ait pu nous servir de base pour notre détermination. Milne-Edwards (1840) avait défini à tort comme un des caractères principaux propres de^cette espèce, la présence de deux cornes seulement en arrière de la tête, ces appendices, suivant Thompson, peuvent se présenter aussi au nombre de trois. La Pennella filosa est indiquée par les auteurs, comme parasite du Thon, du Poisson-lune et de l'Espadon et habite l'Atlantique et la Méditerranée. 14. Pennella crassicornis, Steenstrup et Lûtken ? (PI. m, fig. 5-9). 1861. Pennella crassicornis, Steenstrup et Lûtken, p. 76, tab. xiv, fig. 34. i865. — — Heller, p. 247. 1880. — — Valle, p. 69. i885. — — Carus, p. 373. igo3. — — Brian, p. Si. igo6. — — Brian, p. 8i, tav. VI, fig. i-7. Campagne de 1897 • ^tn. 764, surface. Sur Orthagoriscus niola. Quatre femelles trouvées sur le même Poisson avec des Cecrops Latreillei, dans la Méditerranée. — 19 — Il n'y a qu'un seul exemplaire de cette espèce, à l'état adulte, bien complet, possédant la région céphalothoracique (PI. m, fig. 5) ; un deuxième exemplaire, de même à l'état adulte, est dépourvu de la partie antérieure du corps. Les deux autres sont des formes jeunes, non encore bien développées, une seulement portant la tête avec trois cornes rudimentaires ; cette dernière a été trouvée fixée sur la cornée de son hôte. Le mieux conservé des exemplaires adultes est celui qui mesure 96 millimètres de longueur (PI. ni, fig. 5) ; la région céphalothoracique et la partie antérieure de l'abdomen atteignent ensemble 5o millimètres de longueur ; la partie postérieure de l'abdomen avec les annelures mesure 29 millimètres de longueur, et la queue est longue de 17 millimètres. Le cou est large de 2,5 millimètres et la partie de l'abdomen avec annelures mesure 3,5 millimètres de largeur. La tête, entre les extrémités des deux cornes latérales, est large de 1 1,25 millimètres. L'autre exemplaire adulte mesurant io5 millimètres de longueur est le plus développé de tous, malheureusement on ne peut pas connaître sa longueur totale, car il est dépourvu de la région céphalothoracique. La portion antérieure de son abdomen sans annelures, est longue de 44 millimètres, la partie postérieure avec annelures mesure 41 millimètres et la queue 20 millimètres de longueur. Le troisième exemplaire est plus petit encore. Son corps n'atteint que 76 milli- mètres de longueur et sa tête, pourvue de trois cornes très courtes ressemblant à de petits mamelons, est très large, 3,25 millimètres, tandis que le cou, plus mince, mesure seulement i,25 millimètre de largeur. Le quatrième exemplaire est beaucoup moins développé. Nous donnons dans le tableau suivant les longueurs en millimètres des trois premiers de ces exem- plaires : Différentes portions du corps I" exempl. adulte 2me exempl. adulte 3me exempl. adulte Céphalothorax Portion antérieure de l'abdomen en forme de cou Portion postérieure de l'abdomen avec annelures Queue ou post-abdomen Longueur totale 5o "^ 29 — 17 — 44 """^ 41 — 20 — 42 "^'° 21 — 12 96 "" io5 ■"■" nR mm Quelques légères différences de forme existent entre le premier de ces exem- plaires adultes et la forme typique décrite par Steenstrup et Lûtken : nous croyons cependant ne devoir point la séparer de cette dernière espèce car les caractères principaux semblent se correspondre et nous savons aussi que les Pennelles — 20 peuvent subir des variations dans la forme de leur corps, à l'âge adulte, dans une même espèce; et à cause de cela leur détermination, nous le répétons, n'est pas sans difficulté. La Pennella crassicornis décrite par Steenstrup et Lûtken a été trouvée pour la première fois, dans l'Atlantique boréal sur V Hyperoodon rostratus. Heller l'a signalée dans la Méditerranée sans donner d'indication sur l'hôte. Valle l'a enregistrée pour la faune de la mer Adriatique et signala sa présence sur les Poissons X.iphias gladius et Naucrates ductor. La même forme de Pennelle avait été indiquée par nous pour la Méditerranée comme vivant sur le Prodelphinus euphrosyne. i5. Lernaeenicus eristaliformis, Brian (PL II, fig. 4 ; PI. IV, fig. I, 2 ; PI. viii, fig. 2 ; PI. ix j PI. x, fig. 6-14.) 1908. Lerncœnicus eristaliformis, Brian, p. i3, fig. 5. Campagne de 1888 : Stn. 211, profondeur 1372". Sur Bathypterois dubius Vaillant, Poisson abyssal très rare. Un magnifique exemplaire (femelle) fixé et enfoncé avec la région céphalotho- racique dans les muscles du Poisson et sortant avec une partie de son abdomen de la base et au milieu des rayons antérieurs delà nageoire anale. (PI. iv, fig. i). Campagne de 1910 : Stn. 3o36, profondeur 0-4740 ". Un exemplaire femelle enfoncé avec la partie antérieure de son corps dans les muscles du côté droit de la région céphalique d'un Gastrostomus Bairdi Gill et Ryder, rare Poisson abyssal d'une longueur de 47 centimètres. Stn. 3o39, profondeur o-366o ". Un exemplaire jeune trouvé dans un faubert. Description du spécimen de la Station 21 i. — Ce parasite comme le démontre la figure que nous donnons ici (PI. iv, fig. 2 et PI. viii, fig. 2a, 2d), a un corps très allongé et divisé en deux régions principales, la région antérieure amincie, effilée, portant sur le devant une tête cornigère de la forme plus ou moins spéciale au genre, et la région postérieure, la plus remarquable par son volume, de forme à peu près cylindrique (segment génital), rappelant l'aspect d'une longue massue et terminée par un petit mamelon terminal (post-abdomen). Ces deux régions ont chacune à peu près la même longueur, c'est-à-dire, la première est longue d'un peu plus de 20 millimètres et la dernière de 22 millimètres. — 21 — La dissection que nous avons opérée sur le Poisson, nous a montré que le parasite pénétrait avec sa partie antérieure dans les muscles de l'hôte sur une lon- gueur d'environ lo millimètres en se dirigeant obliquement vers l'avant et en s'enfonçant jusqu'à toucher avec la tête les apophyses de la colonne vertébrale du Poisson. En examinant attentivement la région antérieure de ce Copépode on voit qu'elle n'a pas un diamètre égal dans tout son parcours ; la partie qui se détache de la portion volumineuse de l'abdomen ou segment génital, se prolonge en avant en s'amincissant à la façon d'un cou et en s'élargissant peu à peu dans la suite ; sa surface est ici légèrement striée dans le sens transversal. Cette espèce de cou cons- titue la partie plus étroite du corps et se maintient ainsi sur une longueur de 9 milli- mètres environ, et se réunit antérieurement avec une autre portion antérieure cylindrique de même longueur (9 millimètres) que la première, mais plus épaisse et vraisemblablement dépourvue de striation transversale sur sa surface. Cette dernière portion donne enfin insertion à la tête ou céphalothorax qui est remarquable par la présence de deux cornes latérales et d'une trompe saillante sur le devant. La structure et l'orientation des deux cornes latérales sont à peu près les mêmes que dans le Lernaeenicus injlexiis Stp. et Ltk. (PI. viii, figs. 3a-3d) c'est-à-dire que les deux cornes sont suffisamment longues, pointues au bout, tournées en arrière et repliées un peu sur le côté ventral. Notre Lernaeenicus nous montre avec cette forme une certaine analogie d'orga- nisation non seulement dans la structure des deux cornes latérales céphaliques mais aussi dans celle de la trompe buccale (PI. vin, fig. 2c) et des appendices antennaires, maxillaires et natatoires etc., cependant, bien que certaines parties ressemblent à celles du Lernaeenicus inflexiis, nous croyons que notre forme doit en être séparée et distincte à cause des quelques différences que voici. Avant tout ses dimensions sont plus grandes que dans l'espèce étudiée par Steenstrup et Lûtken. Tandis que dans le Lernaeenicus inflexus la longueur totale du corps ne dépasse point 26 millimètres, ici cette longueur atteint 42,50 millimètres non compris la tête. De plus les proportions de longueur du segment génital (portion plus volumineuse de l'abdomen) par rapport à toute la longueur du corps, ne sont pas les mêmes ici que pour le L. iiîflexiis : là cette proportion est de 2 à 6, dans notre spécimen de 2 à 4 ; on voit donc ainsi que le segment génital, dans notre nouvelle espèce, est de beaucoup plus long que dans celle de Steenstrup et Liltken. Il y a encore une autre différence à remarquer : la partie antérieure de l'abdomen est plus épaisse et plus renflée en s'approchant de la tête, dans le spécimen que nous venons d'étudier, que chez le Lernaeenicus inflexus. Dans notre Note Préliminaire (1908, p. i3, fig. 5) nous n'avons pas manqué de faire connaître le point exact de fixation de ce parasite sur le Bathypterois dubius et nous avons donné les rapports de grandeur entre le Copépode et son hôte. Le parasite était fixé à la base et au milieu des rayons antérieurs de la nageoire anale 22 — et se trouvait éloigné juste de 12 centimètres de l'extrémité delà tête, et de i3 centi- mètres de l'extrémité caudale du poisson, ce dernier mesurant 25 centimètres de longueur. Nous compléterons ici les mesures pour ce qui regarde ce spécimen de Lernaee- nicus. Son corps nous offre une longueur d'environ 33, 5o millimètres dans toute sa portion libre, dont 22 millimètres constituent la partie plus volumineuse de l'abdomen et I i,5o constituent la région effilée et mince qu'on voyait en dehors de la peau du Poisson. Le reste du corps plongeant dans les tissus de l'hôte mesurait 9 millimètres de longueur : il faut y ajouter deux millimètres au moins pour la tête, qui malheu- reusement n'a pas été extraite tout entière, ainsi la longueur totale du parasite est d'environ 44,5 millimètres. La largeur du corps dans sa partie moyenne, la plus étroite, était de i millimètre à peine ; de 2 millimètres dans £a portion antérieure plus épaisse ; et de 4 millimètres dans la postérieure plus volumineuse de l'abdomen. Le tubercule post-abdominal atteint 0,9 millimètre de longueur. Chacune des deux cornes céphaliques mesure environ 3, 20 millimètres de longueur ; leur base est très grossie et renflée jusqu'à atteindre 1,70 millimètre de diamètre, tandis que vers la moitié l'épaisseur n'est plus que de 0,40 millimètre et tout à fait au bout de 0,10 millimètre. Ces deux cornes sont formées d'un tissu charnu et mou. Le lobe antérieur de la tête portant la trompe buccale, est large de 0,14 milli- mètre et long de o, 3o millimètre. (PI. viii, fig. 2c). Toute la portion antérieure de l'animal cachée et enfoncée dans les tissus du Poisson, était enveloppée par une sorte de gaine chitineuse peu résistante ; les deux cornes céphaliques en étaient de même revêtues et se trouvaient enfoncées comme dans un étui. La région antérieure qui était cachée dans le corps de l'hôte avait une couleur jaune sale et se trouvait dépourvue de cette pigmentation brune (rouge dans l'animal vivant) qu'on remarque, au contraire, dans la partie libre (en dehors du Poisson) et plus volumineuse de l'abdomen ou segment génital. Ce parasite quoique femelle, n'avait pas de cordons ovifères externes attachés à son corps. Description du spécimen de la Station 3o36. — La portion du parasite pénétrant pour une longueur de 16, 5 millimètres (les 2/5 environ de la longueur totale) dans les muscles de son hôte, était orientée parallèlement à la direction lon- gitudinale du Poisson et le point par où sortait l'abdomen de ce Copépode était placé à la distance de 3,5 centimètres de l'extrémité de la tête du Gastrostomus Bairdi et au-dessous de 5 millimètres à peine du milieu du dos de celui-ci. La portion du Lernaeenicus ainsi cachée par les muscles, était entourée par un étui ou gaine de chitine. Le reste du corps sortant en dehors du Poisson mesurait une longueur de 27 millimètres et était pourvu de longs cordons ovifères de plus de 9 centimètres de longueur. (PI. 11, fig. 4 ; PI. ix, fig. i, 5). — 33 — Le corps de ce spécimen à l'état frais, présentait sur la peau une vive coloration rouge, (comme on peut voir sur la figure coloriée Planche n, fîg. 4), provenant des cellules pigmentaires rouges allongées et ramifiées, situées au-dessous du tégument transparent et se montrant pour la plus grande partie dans le segment génital. Par Faction de l'alcool ces pigments se sont décolorés et sont devenus d'un brun pâle. Les particularités les plus remarquables et caractérisant l'espèce de Lernaee- niciis eristalifonnis comme nous l'avons dit en décrivant l'individu précédent, sont données par l'épaisseur plus grande de la partie antérieure de l'abdomen en compa- raison de la même portion du Lernaeenicus inflexus et par la grande longueur du segment génital qui atteint dans notre nouvelle espèce presque la moitié de toute la longueur du corps. Ces caractères sont aussi bien évidents dans ce deuxième spé- cimen. (PI. IX, fig. 7). La séparation entre le renflement céphalique et la partie antérieure de l'ab- domen est marquée par un étranglement très prononcé. La tête a un lobe buccal proéminent et deux cornes sur les côtés de la tête, ces dernières moins longues que dans l'individu précédemment examiné par nous, mais également trapues à leur base, finissant en pointe, recourbées sur le côté externe-ventral et dirigées en arrière. Le lobe buccal ne présente pas de divisions en anneaux bien distincts. Dans cet exemplaire, mieux conservé que le précédent, nous pouvons d'une manière plus facile reconnaître tous les appendices. La bouche située à l'extrémité du lobe antérieur de la tête a la forme d'un gobelet. Sur la face ventrale de ce lobe, immé- diatement au-dessous de la bouche on aperçoit les pattes maxillaires de la première paire, biarticulées, assez longues et avec l'article terminal mince, replié sur le segment basai (PI. ix, figs. 6, 9). Sur le milieu du bord frontal de la tête on observe une petite proéminence chitineuse qui s'avance en pointe un peu sur le devant, et de chaque côté de cet appendice on remarque les antennes de la deuxième paire, relativement puissantes, biarticulées et se terminant par des pinces. Les antennes de la première paire situées extérieurement à ces dernières, sont plus minces, vraisemblablement dépourvues d'articles et garnies seulement de longues soies sur l'extrémité libre et sur les bords. (PI. IX, figs. 8, II). Les pattes natatoires biramées sur la face ventrale et postérieure du renflement céphalique sont au nombre de trois paires et ne sont représentées ici que par les seuls segments basales, petites lames de forme ovalaire-lancéolée, privées de leurs deux branches sétifères. Une division bien distincte de cette région du corps portant les pattes natatoires, en plusieurs articles, n'existe pas dans ce spécimen ; on observe pourtant sur la partie dorsale en correspondance des trois paires de pattes, autant de petites lames de chitine disposées transversalement et recouvrant le segment (PI. ix, figs. 6, 12), et cela nous rappelle sans doute la segmentation originelle de cette partie du corps en plusieurs anneaux selon le nombre des paires de pattes existant à l'état larvaire. — 24 — Voici les dimensions du corps et des différentes parties de ce spécimen : Longueur totale du corps : 43,5 millimètres. Longueur du segment génital : 23 millimètres. Largeur du segment génital : 2,60 millimètres. Largeur de la partie moyenne du corps dans son plus fort rétrécissement : 0,6 millimètre. Largeur de la partie antérieure de l'abdomen dans sa plus forte épaisseur : 1,80 millimètre. Longueur de la tête : 3 millimètres. Largeur de la tête au niveau des cornes : 1,60 millimètre. Longueur des cordons ovifères : 96 millimètres (chaque cordon contient environ 2880 œufs). Largeur des cordons ovifères : de 0,48 à o,5 millimètre. Nous terminons cette description, en présentant un tableau des longueurs en millimètres du segment génital et du corps tout entier, des deux spécimens de Lernae enîcus erz5/a///br;7n'5 (adultes) que nous venons d'étudier (provenant des Stn. 211 et 3o36), tout à côté des longueurs correspondantes du Ler?iaeem'cus tjiflexus de Steens- trup et Lûtken, pour en montrer les différences. NOMS DES ESPÈCES Longueur du segment génital Longueur totale du corps Proportion r • , r^ -il spéc. (Stn. 211) '' ( 2 spec. (Stn. 3o36) 22 mm 23 mm 44,5 mm 43,5 mm 2 : 4 2 : 4 T.prn ■ inflexus StD. et Ltk û mm 26 mm 2 : 6 1 Nous avons proposé en 1908, dans notre Note Préliminaire, (1908, p. 14), d'appeler la nouvelle espèce L. erîstalîformîs. Nous lui avons donné ce nom en voulant faire allusion à la lointaine ressemblance que son corps montre avec la larve d'un diptère du genre Eristalis. Description du spécimen de la Station 3o39. — Le beau spécimen femelle encore très jeune, sans cordons ovifères externes, mesurait une longueur totale de 35 mm. Nous le rapportons à l'espèce établie précédemment, à cause de l'identité de structure que ses appendices céphaliques présentent avec ceux des spécimens des Stations 21 1 et 3o36. Ainsi que la forme adulte de Lernaeenicus eristaliformis ce jeune échantillon est très allongé, cylindrique et très mince, presque filiforme dans sa partie moyenne. — 25 — De même que les spécimens précédents il est pourvu en avant d'un renflement céphalothoracique bien marqué qui présente des deux côtés deux cornes courtes, épaisses à leur base et se terminant en pointe, dirigées en arrière et légèrement repliées à l'extérieur et vers le côté ventral du thorax comme dans Tadultè. (PI x fig. 6. 7, 8). En arrière de la tête on aperçoit une courte portion moins large et faiblement divisée en trois ou quatre segments par des sillons peu marqués qui porte les pattes natatoires. C'est le commencement de la région abdominale qui se prolonge en arrière, en diminuant peu à peu de diamètre, pour grossir de nouveau, et se trans- former en un gros segment génital. On peut donc distinguer dans cette région de l'abdomen, comme pour les individus précédemment décrits, deux portions plus épaisses, une antérieure et l'autre postérieure, réunies par une portion médiane plus rétrécie. Cette dernière est très mince et mesure o,3 millimètre à peine de largeur ; sa surface est striée très finement dans le sens transversal. Le segment génital est 5 à 6 fois plus large que la partie précédente de l'abdomen ; il finit par un petit mamelon (post-abdomen) pourvu d'une étroite fente anale à l'extrémité postérieure (PI. X, fig. 9). La longueur du segment génital par rapport à la longueur totale du parasite donne une proportion de 2 : 5 ; c'est-à-dire que le segment génital est plus court de la moitié de la longueur de tout l'animal. Le lobe antérieur de la tête, portant à son extrémité la bouche, est divisé aussi en quatre ou cinq anneaux par des sillons peu profonds. La bouche, en forme de petite coupe ou gobelet, prend naissance dans une dépression entourée par un bord arrondi. Ce lobe antérieur présente les mêmes appendices et construits de la même façon que nous les trouvons dans l'adulte, savoir deux pattes maxillaires biarticulées, fixées un peu au-dessous de la bouche et sur la face ventrale du céphalothorax, et deux palpes maxillaires très petits dis- posés de côté et d'autre du rostre buccal. (PL x, fig. 7, 8). Sur la face dorsale de la tête le bord frontal, suffisamment large et relevé, laisse apercevoir sur le rnilieu un prolongement mince et pointu et, des deux côtés très visiblement, les antennes de la deuxième paire, biarticulées, dirigées tout droit en avant et se terminant par des tenailles ou pinces. (PI. x, fig. 7, 12). A l'extérieur de chacun de ces appendices sont placées les petites et grêles antennes de la première paire, d'une structure simple, composées vraisemblablement d'un seul long article garni à son bout et sur ses bords de longues soies, tournées vers l'extérieur (PI. x, fig. 10). Les pattes natatoires sont au nombre de trois paires et se trouvent à la face ventrale du renflement céphalique et un peu au-dessous des cornes, elles sont placées comme le montre la fig. 8 de la PI. x. Chaque patte se compose d'une lame basale ovalaire et d'une ou deux branches biarticulées et garnies de soies plumeuses. Plusieurs de ces pattes n'avaient point leurs branches, peut-être perdues ou enlevées par l'action du frottement ou des secousses qu'a dû subir le spécimen dans les — 26 — opérations de capture, cependant deux ou trois au moins de celles-ci étaient bien visibles ; nous en avons examiné une et nous la trouvâmes composée de deux articles et garnie de sept longues soies plumeuses disposées comme dans la fig. 14 de la PI. X. Cette branche, très petite, les soies comprises, mesurait o,32 millimètre de longueur et les soies plumeuses avaient 0,24 millimètre de longueur. Il n'y avait pas de trace, dans cet individu, de la quatrième paire de pattes natatoires. Ce spécimen de Lemaeenicus iemellt manquait tout à fait, à cause de sa jeunesse, de ses cordons ovifères externes et présentait des dimensions bien inférieures à celles de l'animal adulte ; voici ses mesures : Longueur totale 35 millimètres. Longueur du renflement céphalothoracique : 3 millimètres. Longueur de la portion antérieure de l'abdomen (porlion amincie, effilée du corps) : 18 millimètres. Longueur des cornes céphaliques : 1,20 millimètre. Longueur delà portion postérieure de l'abdomen (segment génital) : 14 milli- mètres. Longueur du mamelon post-abdominal : o,5 millimètre. Largeur de la tête à la base des cornes : 1,1 millimètre. Largeur de la portion antérieure de l'abdomen : 0,66 millimètre. Largeur de la portion moyenne de l'abdomen dans sa partie le plus rétrécie : 0,3 millimètre. Largeur du segment génital : 1,7 millimètre. Largeur du mamelon post-abdominal : 0,6 millimètre. Par la structure du céphalothorax ainsi que par la présence des deux cornes de la tête, repliées vers l'arrière du corps, et par l'identité de structure des appendices antennaires, buccaux etc., notre jeune forme doit vraisemblablement être rapportée à l'espèce Z-. er/.y/i. g. di crostaceo parassita, Atti délia Società Italiana di Scienze Naturali, vol. XVIII, fascicolo II, p. 197, tav. VI. 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PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Bonnicr 42 Femelle adulte vue par la face dorsale. 4. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE 42 Appendices céphaliques de la même femelle adulte in situ ; an', antennule ; an- antenne ; md, mandibule ; mx, maxille ; tnxp, maxillipède. — 5. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Bonnier 42 Atrium buccal et appendices buccaux ; Is, lèvre supérieure ; li, lèvre inférieure ; mi, mandibule ; mx, maxille. — 6. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Bonnicr 42 Maxille et mandibule. — 7. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Bonnicr 42 Détails des extrémités des deux maxilles. — 8. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Bonnicr 42 Pygidium de la femelle adulte vu par la face dorsale ; 0, ouverture génitale. — g. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Bonnicr 42 Pygidium de la même vu postérieurement, la face dorsale tournée vers le haut ; 0, ouverture génitale ; p, pore de fécondation. — 10. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Boiinier 42 Mâle vu de profil et dessiné au même grossissement que la femelle adulte (fig. 2 et 3). II. PiONODESMOTEs PHORMOSOMAE Boimicr 4^ Pygidium du mâle vu ventralement. AllîFRTl™ l'KIXCK Dl- ^\() XACO, (:A\\I' ^^Cll- \T COPrPODI'S l'AK'.ASlTHS l'I.I, 7 V '. / -/ I /■ PIONODESMOÏHS PHOI'.MOSOM/V. .1 HONNIER LÉGENDE DE LA PLANCHE II Pages FiG. I. Orthagoriscicola muricata Krôyer 14 Femelle en association avec un Conchoderma virgatum, face dorsale, X 3,5. — 2. Orthagoriscicola muricata Krôyer 14 Femelle en association avec un Conchoderma virgatum, face dorsale, X 3,2. — 3. Philorthagoriscus serratus Horst (Krôyer) 12 Femelle en association avec plusieurs exemplaires de Conchoderma virgatum, face dorsale, X 3,4. — 4. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Figure montrant une portion du corps du poisson Gastrostomus Bairdi, avec son parasite Lernaeenicus eristaliformis (croquis pris de suite après la capture du poisson par M. L. Tinayre). — 5. Lernaeopoda longibrachia Brian Sq La portion génitale du poisson Etmopterus pusillus {Stat. 3oii) avec son para- site Lernaeopoda longibrachia (croquis pris de suite après la capture du poisson par M. L. Tinayrei. .M.RFRTi"^;" PRlXf'- ■ '■ MOXACr LUI 'hl oui: s l'Ai' 1,2 OKTHAÛORISCICOLA MURICATA 3 PHILORTHAGORISCUS SERRATUS 4 IFRWFFXICUS ERISTALIFORMIS 5 LERNAEOPODA LONGIBRACHIA LÉGENDE DE LA PLANCHE III Pages FiG. I . Pandarus Cranchi Leach (?) 14 Femelle, face dorsale, X 9>5. — 2. Pennella filosa Cuvier 16 Un faisceau de prolongements styliformes du post-abdomen, X 12. — 3. Pennella filosa Cuvier 16 Céphalothorax de la femelle adulte, face ventrale, X 2, 8. — 4. Pennella filosa Cuvier 16 Corps entier de la femelle adulte, X i) 3 ; a, antennes ; b, pattes natatoires rudimentaires de la première paire. — 5. Pennella crassicornis Steenstr. et Lûtk i8 Corps entier de la femelle adulte, légèrement grossi ; a, antennes ; b, pattes natatoires des deux premières paires. — 6. Pennella crassicornis, Steenstr. et Lûtk 18 Portion d'abdomen avec annelures, X 4, 7- — 7. Pennella crassicornis Steenstr. et Llitk Céphalothorax de la femelle adulte, face dorsale, X 3. — 8. Pennella crassicornis Steenstr. et Lûtk 18 Céphalothorax de la femelle adulte, face ventrale, X 3. — 9. Pennella crassicornis Steenstr. et Lûtk i8 Une portion de faisceaux de prolongements styliformes du post-abdomen, X i5, 6. ALBHRTI'-'^ PRINCE DK .nONACO, CAMR SGKNT. COPEPODES PARASIlLs II liA4 Brian del- 1 PANDARUS CRANCHI 2-4 PENNELLA FILOSA 5-9 PENNE LLA CRASSi CORN 1 S LÉGENDE DE LA PLANCHE IV Pages FiG. I . Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Batitypterois dubius, poisson (dont la longueur est de 25 centimètres) avec son parasite. — 2. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Corps entier du parasite, X 2. — 3. Rebelula Edwardsi Kôll 28 Macrurus atlanticus, poisson (dont la longueur est de 35 centimètres) avec son parasite. — 4. Rebelula Edwardsi Kôll 28 Corps entier du parasite, face dorsale, X 3. — 5. Peroderma cylindricum Hell 3i Clupea pilchardus, Sardine (dont la longueur est de i3,5 centimètres) avec son parasite. — 6. Peroderma cylindricum Heller 3i a, corps entier du parasite, pourvu de tubes ovifères, X ij8; è, portion postérieure de l'abdomen. AI.BHR1" 1'':" PHIKŒ UH .HOXACO, CAMP SriFNT. COFF.PODES PARASITES f'I, IV, eaSSSmmmm 6^ 68 Brian de'. 1,2 LERNAEENICUS ERISTALIFORMIS 3,4 REBELULA ED\v',\!-'ns! 5,6 PERODERMA CYLINDRICUM LEGENDE DE LA PLANCHE V Page» FiG. I . Lernaeolophus sultanus Nordmann 3o Corps de la femelle, X 3, 7. — 2. Lernaeolophus sultanus Nordmann 3o Un faisceau des appendices styliformes de l'abdomen, X 6, 8. 3. PSEUDOCYCNUS APPENDICULATUS Hcller 1 5 Femelle, face dorsale X 9- — 4. Strabax monstrosus Nordmann 33 Appendices du mâle ; a, antenne de la première paire ; b, antenne de la deuxième paire ; c, palpe maxillaire ; d, patte maxillaire de la première paire ; e, patte maxillaire de la deuxième paire ; /, patte natatoire de la première paire ; g, patte natatoire de la deuxième paire ; h, patte natatoire de la troisième paire. — 5. Strabax monstrosus Nordmann 33 Corps entier du mâle (vu d'un côté), X Sg. — 6. Chondracanthus radiatus Nordmann 34 Corps de la femelle, vu latéralement, X 6. — 7. Chondracanthus radiatus Nordmann 34 Corps de la femelle, face dorsale, X 5, 5. — 8. Lernaeopoda spinacis Brian 36 Corps de la femelle, face ventrale, X 6. ALBERT p." PKINŒ DH MONACO. CAMP SCIENT. COPEFODES PARASITES PI. A'. -•1" 4d jonx ^9 4I' ^ Briar. dei 1,2 LERNAEOLOPHUS SULTANUS 3 PSEUDOCYCNUS APPENDICULATUS . 4,5 STRABAX MONSTROTUS (MÂLE) 6,7 CHONDRACANTHUS RADI.ATUS 8 LERNAEOPODA 'î' LEGENDE DE LA PLANCHE VI Pages FiG. I . Caligus rapax Milne-Edwards 5 a, jeune forme de Chalimus, X'^Tjb, antenne de la première paire; c, antenne de la deuxième paire ; d, rostre et palpes maxillaires ; c,f, pattes maxillaires de la première et de la deuxième paire ; g, h, i, j, pattes natatoires des première, deuxième, troisième et quatrième paires ; A:, post-abdomen et fitrca caudalis. — 3. Caligus rapax Milne-Edwards 5 Un autre spécimen de Chalimus (figure grossie). — 3. Caligus rapax Milne-Edwards 5 Femelle adulte portant fixés sur son corps deux Chalimus, X 8, 6. — 4. Caligus rapax Milne-Edwards 5 Post-abdomen et furca caudalis de la femelle adulte avec les tubes ovifères pour chacun desquels on compte 28 œufs (figure grossie); a, patte natatoire de la quatrième paire. — 5. Orthagoriscicola muricata Krôyer 14 Femelle en association avec Conchoderma virgatum (d'après une figure de van der Hœven iSSj, pi. 4. fig. 10). — 6. Orthagoriscicola muricata Krôyer 14 Femelle en association avec Conchoderma virgatum, X i, 7- — 7. Orthagoriscicola muricata Krôyer 14 Autre femelle en association avec plusieurs jeunes Conchoderma virgatum, X I, 5. — 8. Orthagoriscicola muricata Krôyer 14 Mâle en association avec un Conchoderma virgatum, X i, 3. — 9. Philorthagoriscus serratus Horst (Krôyer) 12 Femelle en association avec un Conchoderma virgatum, X 3, 5. — 10. Pennella filosa Cuvier i6 a, céphalothorax et portion antérieure de l'abdomen, X i3,3 ; b, corps, de grandeur naturelle ; c, palpe maxillaire ; d, abdomen avec annelures et post-abdomen, X 9, 6 ; e, antenne antérieure, X 84. II. PSEUDOCYCNUS APPENDICULATUS HcUcr l5 a, céphalothorax et portion antérieure de l'abdomen, X 32, 6; b, patte maxillaire de la première paire X 25. — 12. Alebion carchariae Krôyer 11 Spermatophore, X 64. '.U.XALU, C.AMPSCIFXl W u 10 • i\(^.\ Mt'^i -J3 >>. (^ K.U, ^ -i3 m-^ > '^V .4^' ■i^" ^^ lo'-- ^' :.-tii^ 10'- 1-4 ORISCIC- i,. \m.n/Ar LÉGENDE DE LA PLANCHE VII Pages FiG. 1 , 2,3. Caligus rapax Milne-Edwards 5 Spécimens de Siphonostoma rotundatum avec des larves de Caligus rapax (Chalimus) en grand nombre sur la surface du corps (grandeur naturelle) (Station 2681). — 4. Trebius bilobatus Brian (Ç) 8 Vu par la face ventrale, X 8. — 5. Trebius bilobatus Brian 8 Le même vu par la face dorsale, X 8. — 6. Trebius bilobatus Brian 8 Le même vu par le dos et très grossi pour montrer les appendices élytroïdes du corselet, X '4- Trebius bilobatus Brian 8 Appendices du corps (figure très grossie) ; a', antennes de la première paire; a", antennes delà deuxième paire; h, hamuli;pa, palpes maxillaires ; r, suçoir ou rostre ; uip\ pattes maxillaires de la première paire ; mp", pattes maxillaires de la deuxième paire ; /, furcula ; p', p",p"',/"', pattes natatoires des première, deuxième, troisième et quatrième paires. — 8. ' Trebius bilobatus Brian 8 Rame externe de la première paire de pattes natatoires (figure très grossie). — g. Trebius bilobatus Brian 8 Rame externe de la deuxième paire de pattes natatoires (figure très grossie). — 10. Trebius bilobatus Brian 8 Extrémité postérieure du post-abdomen avec ses lames natatoires garnies de poils plumeux (figure très grossie). — 7- A1.BI-H >I.-UT II I-' ni-; A\0\AC:0. CAi\\P.SClF.NT. COFHPOl^KS PARASITAS Pl.A'Il. 1-3 CAI.IGL'S 4-10 TREB1L:S Bll.OBAÏl'S LÉGENDE DE LA PLANCHE VIII Pages FiG. I . Pennella filosa Cuvier 16 Patte natatoire de la première paire, X i68, appendice appartenant à un jeune exemplaire de 65 millimètres de long, dessiné à la PI. VI. — 2. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 a, Femelle dépourvue de sa portion céphalique, X 2 ; b, cornes céphaliques, X 7, 8 ; c, trompe buccale, X 26; d, corps tout entier approximativement reconstitué, X 2. — 3. Lernaeenicus inflexus Steenstrup et Lûtken 24 a, céphalothorax, face dorsale ; b, céphalothorax, face ventrale ; c, corps entier. (Ces trois dernières figures sont empruntées à l'ouvrage de Steenstrup et Lûtken, i865). — 4. Rebelula Edwardsi Kôlliker 28 a, corps entier, face dorsale, X i ; b, portion antérieure du corps X 4; 4 5 c, portion céphalique, X 8; d, appendices styliformes de l'abdomen, X 6, 7; e, corps entier. — 5. Peroderma cylindricum Heller 3 1 Clupea pilchardus (Sardine), poisson dont la longueur est de i3,5 centi- mètres, avec son parasite. — 6. Peroderma cylindricum Heller 3 1 Corps entier avec ses cordons ovifères, X i, 8. — 7. Strabax monstrosus Nordmann 33 Portion antérieure du corps de la femelle, X 4, 3. — 8. Strabax monstrosus Nordmann 33 Portion postérieure du corps de la femelle, X 5,3. — g. Lernaeolophus sultanus Nordmann 3o Femelle, abdomen avec ses appendices, X 4- ALBI-RT INCF- DI- MONACO, DWP.SClEiYl ^ttïS^___ ■■•■==Ss^v H' 2^ COPl-:POI)l-b PARASriHS PL.VI 3b 2'1 3'- 4e wr"^ PEXXELLA FlLûSrs ^ LhKNAEENlCUS EHi^i.u.iiui^.'ii.-^ o 1. 1 aIU^aL o 4 5,6 PERODERMA CYLINDRICUM 7,8 STRABAX MONSTROSUS 9 l.ER.XAEC LEGENDE DE LA PLANCHE IX Pages EiG. I . Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Parasite sur le poisson Gastrostomus Bairdi, figure réduite au i/3 de la grandeur naturelle (Stn. 3o36). — 2. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Partie antérieure du deuxième spécimen, X 7- — 3. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Partie antérieure du deuxième spécimen, vu d'un autre côté(figure très grossie). — 4. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Extrémité postérieure de l'abdomen du même (figure très grossie). — 5. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Corps entier du même, avec ses cordons ovifères et avec sa portion antérieure cachée dans les muscles du poisson, X 1,6. — 6. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Céphalothorax et partie antérieure de l'abdomen du même, avec ses appen- dices, X 18, 5. — 7. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Vu entièrement dégagé de son hôts, X 2, 3. — 8. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Antennes de la première et deuxième paire du même (figure très grossie). — 9. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Patte maxillaire du même (figure très grossie). — 10. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Palpe maxillaire du même (figure très grossie). — II. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Lame dorsale du céphalothorax du même, portant sur son bord antérieur les antennes (figure très grossie). — 12. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Rudiments des pattes natatoires du même (figure très grossie). A1.1^1-;kt 1':" l'NIXCl- pr .\\(JNAlU. c.\.\U! sgi:.\t. I (il'll'()l)l-;S PARASITES PL.IX. ■' ( \, b X 3 iO, / L ^^m, 10 ■l/-' \z El 1-12 l.l-.R.\Abh.\! I ^ I .-\ I . Il- U K .M 1 h LEGENDE DE LA PLANCHE X Pages FiG. I, Lernaeenicus medusaeus Wilson 27 Parasite sur le poisson Myctophum affine Lûtken, X 4 environ. — 2. Lernaeenicus medusaeus Wilson 27 Femelle avec ses sacs ovifères, X i3,5. — 3. Lernaeenicus medusaeus Wilson 27 Partie antérieure. Figure très grossie montrant comment une partie du céphalothorax était entourée par les entrailles du poisson. — 4. Lernaeenicus medusaeus Wilson 27 Céphalothorax et partie antérieure de l'abdomen, X ai- — 5. Lernaeenicus medusaeus Wilson 27 Céphalothorax et partie antérieure de l'abdomen montrant son revê- tement de chitine autour de la portion rétrécie en forme de cou, X i5. — 6. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 (Jeune femelle), X 2,6. — 7. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Partie antérieure, vue de la face dorsale, montrant les antennes des première et deuxième paires, et le lobe buccal etc., X 16. — 8. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Partie antérieure, vue latéralement et montrant sur le lobe frontal la bouche et les pattes maxillaires, X 16. — g. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Partie postérieure de l'abdomen montrant le mamelon post- abdominal (figure très grossie). — 10, II, 12, 1 3. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Antenne de la première paire ; patte maxillaire ; antenne de la deuxième paire et pattes natatoires (jeune forme) (figures très grossies). — 14. Lernaeenicus eristaliformis Brian 20 Une des rames des pattes natatoires, (forme jeune), X 421. ALBERT l'-'" l'Iv'IXCi- DH MONACO. C.VMRSGHXT. COPKPODI- r : ■L_ V 13 LO 11 ^^..tM -*. Jl 14- 1-5 LERNAEE\MCi;S MEDUS. L.ERISTALlFOR.vab LEGENDE DE LA PLANCHE XI Pages FiG. I . Chondracanthus radiatus MûUer ? 34 a, femelle vue latéralement, X 4, 6 ; b, Femelle, face ventrale, X 4, 6 ; c, patte natatoire ; d, antennes de la deuxième paire. — 2. Chondracanthus radiatus MûUer ? 34 a, mâle très grossi, face ventrale ; b, mâle vu latéralement, X 42 ; c, abdomen et post-abdomen ; d, antenne de la première paire ; e, f, g, pattes natatoires des première, deuxième et troisième paires. — 3. Lernaeopoda spinacis Brian 36 a, céphalothorax de la femelle, vu latéralement ; b, portion céphalique de la femell'avec ses appendices. — 4. Lernaeopoda spinacis Brian 36 a, mâle, face latérale, X 20 ; b, trompe buccale ou rostre avec les palpes maxillaires ; c, antenne de la première paire ; d, pattes maxillaires de la deuxième paire ; e, post-abdomen (le côté dorsal est tourné en bas). — 5. Lernaeopoda spinacis Brian 36 Femelle avec le mâle pygméen fixé sur l'abdomen, X 4> 9- — 6. Lernaeopoda spinacis Brian 36 Antenne de la deuxième paire du mâle. — 7. Clavella uncinata Mûller 40 a, femelle, face ventrale, X 7 ', b, femelle, face latérale, X 7- — 8. Clavella uncinata Millier 40 a, palpe maxillaire du mâle ; b, rostre ou trompe buccale du mâle ; c, tête du mâle avec le rostre, les deux paires d'antennes et les palpes maxillaires ; d, mâle tout entier, X Sy. ALBERT pi." PRINCE m- .v\o\.\r.(), C.\.\V1' SCinXT COPEPODHS l'AK.\SlTi:S Pl.Xl. 3" .■^^ c -D m Itm.v ' t ^ fimx f/lfU !'■ î^ M. 0 H=i^^K:j t \ y -._./,- V ■ ob 2.1 C: PC- (f of 23 /tin.v ■i-" A 4d d- -c^' l(^ 8^' .«Ss ;hi 1.2 CHOXDHACAXTHUS RADIATUS 3-6 LEI<.\AEUI't)UA SPINACIS 7.8 CIAV'ELLA l'XC.I\".AT.\ LEGENDE DE LA PLANCHE XII Pages FiG. I . Lernaeopoda longibrachia Brian, x 9 3g — 2. Lernaeopoda longibrachia Brian Sg Vu de côté et montrant ses appendices abdominaux et ses sacs ovifères X5. — 3. Lernaeopoda longibrachia Brian Sg Montrant ses longs bras, X 2- — 4. Lernaeopoda longibrachia Brian 89 Vu d'un autre côté, X 9- — 5. Lernaeopoda longibrachia Brian 89 Extrémité postérieure de l'abdomen montrant le mamelon post-abdo- minal (figure très grossie). — 6,7,8. Lernaeopoda longibrachia Brian 39 Patte maxillaire, antenne de la première paire et antenne de la deuxième paire, (figures très grossies). — 9- Lernaeopoda longibrachia Brian 39 Le céphalothorax vu du côté dorsal (figure grossie). — 10. Lernaeopoda longibrachia Brian 89 Le céphalothorax avec ses différents appendices (figure très grossie). — II. Lernaeopoda longibrachia Brian 89 Fixé à la partie postérieure du poisson Etinopterus pusillus. — 12. Lernaeopoda longibrachia Brian 89 Sur le même poisson vu en entier, réduit à peu près de 2/7 à 2/8 de la grandeur naturelle. Al.lll'.lv'TI'-" PKI.\c:i-: l)i: MONACO, CAMP. SCI 1-:nt. coi'i-;i"'Oi)i-.s PAh'AsiTi-;s i'i..xii. ^,#A. -■JV 10 /«'«J^ ïï 12 ^ \ ""^^•^•i-.-/ 1 II: l.hK.VAl.Ul'UlJA LUAUiUK.KLI i i.\ Cu^- ^l'^ I V iiil mmm WM m (;tî<;'.!«!i!t'<^>'tniiu'.i!; i\ Mm ti mf: mm mâm m fliiiiiiiiii ■iî iiiiiiili 1 M ii^. il ; ■: i • : i 1 '■ ' < liliiiiîlliïiiiiiî IlliiiililIliîJiî {liiikkiîllÉfflliîr ^MiWlIli iiiiiiflii lllii illiiiiii ^iiiiiliîiii'^ IliiilîiilliliiiMiin- ! i ■ "Ht: iSlIlÉililiSllI- H»!iîIiH Hiiliiii; lilil m iilil» .,, ,. #iiiii iHiililiiillillll Uiti s ^iiiliijiji||jnjl|!|i: ■MjM iiiiSiilliliiliP ■■iltaii.«»i.«.H>i«ii,i: