FOR THE PEOPLE FOR EDVCATION FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY Bauri if A.M.N.H. 4 RÉSULTATS DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES DU PRINCE DE MONACO AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR Le présent mémoire était complètement imprimé en août 1914 , mais une des planches qui accompagnent l’ouvrage était encore en Allemagne à ce moment ; elle n'a pu être récupérée que tout récemment. Cela explique le retard énorme apporté à la publication du volume. Il en résulte aussi que la bibliographie n’est plus complètement au point, ce que le lecteur voudra bien excuser , en raison des circonstances tout à fait exceptionnelles qui justifient cette publication tardive. A. Gruvel. Ce Fascicule a été publié et le dépôt fait au Gouvernement à Monaco le i5 Mai 1920 RÉSULTATS DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES ACCOMPLIES SUR SON YACHT ALBERT Ier PRINCE SOUVERAIN DE MONACO PUBLIÉS SOUS SA DIRECTION AVEC LE CONCOURS DE M. JULES RICHARD Docteur ès-sciences, chargé des Travaux zoologiques à bord S’Ÿ.Sâ.f Fascicule LUI Cirrhipèdes provenant des campagnes scientifiques de S. A. S. le Prince de Monaco (i885 - igi3) > „ - A n D T T V P" I AVEC SEPT PLANCHES IMPRIMERIE DE MONACO 1920 'fM 6 6'! a 0 CIRRHIPÈDES PROVENANT DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES DE S. A. S. LE PRINCE DE MONACO (1885-191 3) CIRRHIPÈDES PROVENANT DES CAMPAGNES SCIENTIFIQUES DE S. A. S. LE PRINCE DE MONACO ( i885- 19 1 3) PAR A. GRUVEL AVANT-PROPOS La très importante collection de Cirrhipèdes que S. A. S. le Prince de Monaco m’a fait l’honneur de me confier pour l’étude, m’a été remise en deux fois. La première partie, provenant des plus récentes campagnes m’avait été envoyée il y a un peu plus d’un an et dès le commencement de 1913, le mémoire et les planches correspondantes étaient prêts pour la publication. Les échantillons avaient déjà fait l’objet d’une note préliminaire publiée dans le Bulletin de l’Institut Océanographique (Gruvel, 1912 ’). L’autre partie, beaucoup plus importante et qui renfermait les espèces décrites sommairement, mais non figurées, par Aurivillius, avait été remise, pour étude finale, après la mort de ce savant naturaliste, à M. Darboux, Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille. Ce dernier a conservé par devers lui cette collection pendant une douzaine d’années, sans publier quoi que ce soit à son sujet. Finalement, il a renoncé à ce travail et tous les matériaux qu’il possédait m ont été renvoyés par S. A. S. le Prince de Monaco, au moment meme où le premier mémoire allait être remis à 1 imprimeur. * Voir l’Index bibliographique. — 4 — Il a donc fallu recommencer complètement le travail, ce qui explique l'apparition un peu tardive de cette étude où des types décrits en 1898 par C. W. Aurivillius (il y a, par conséquent seize ans) ont pu seulement être figurés. Cela est d’autant plus regrettable que de nombreux travaux ont, depuis, été publiés sur les Cirrhipèdes de diverses expéditions et qu’un certain nombre d'entre eux, faute de description suffisante et surtout de figuration, ont été décrits à nouveau, sous des noms différents, par les auteurs successifs. Cette très importante collection présente donc, ne serait-ce qu’à ce point de vue, un intérêt considérable à cause des types, encore non figurés, qu’elle renferme. L’ensemble de cette étude comprend 5g espèces dont 16 succinctement décrites, mais non figurées et 4 entièrement nouvelles pour la Science. Presque toutes ces formes se rattachent à l’ordre des Cirrhipèdes thoraciques ; quelques-unes, cependant, peu nombreuses, à celui des Rhi^océphales et, enfin, à un certain nombre de formes larvaires : Nauplius , Metanauplius et Cypris. GÉNÉRALITÉS Avant d’aborder l’étude systématique des espèces contenues dans la collection, il nous paraît utile de dire un mot de quelques travaux, parus depuis nos dernières publications sur les Cirrhipèdes et qui ont trait, plus spécialement, à la morpho- logie générale et à la philogénie de ce groupe intéressant. Les travaux dont je veux parler sont ceux de deux paléontologistes : le Pro- fesseur de Alessandri (1906) et A. Joleaud (1910-191 1). En ce qui concerne la classification des Cirrhipèdes ou Thécostracés> de Alessandri adopte, d’une manière absolue, la subdivision en cinq ordres que je proposais dans ma Monographie en : Thoraciques , Acrothoraciquest Ascothoraciques, Apodes et Rhi- locéphales , et qui a été acceptée, aussi, par divers auteurs anglais et allemands. Les subdivisions de ces ordres en familles sont également acceptées complètement suivant le nombre de pièces capitulaires, car ces divisions correspondent à une évo- lution philogénique parfaitement nette et reconnue par l’auteur. A ce point de vue particulier, j’ai été le premier à montrer que, dans l’état actuel de nos connaissances paléontologiques,, les premières traces indiscutables qui nous restent des Cirrhipèdes fossiles sont représentées dans les terrains Silurien et Dévonien d'Europe et de l’Amérique septentrionale, par des formations à écailles à peu près identiques qui avaient été, jusque là, considérées par de Koninck, comme des plaques de Chitons (Chiton Wrightianus), par H. Woodward comme des écailles pédonculaires et par de Barrande comme des plaques capitulaires de Cirrhipèdes. C’est après une étude approfondie, faite au British Muséum, grâce à la magnifique collection paléontologique que possède ce remarquable Etablissement et grâce aussi — D à l’extrême obligeance des Conservateurs intéressés, que nous avons pu démontrer d’une taçon nette et précise que ces formations représentent, en réalité, à la fois les écailles pédonculaires et les plaques capitulaires, c’est-à-dire, en un mot, les formations cuticulaires complètes d’un Cirrhipède très primitif auquel Woodward avait donné le nom de Turrilepas qu’il n’y avait aucune raison sérieuse de changer. Nous avons montré également, grâce aux mêmes recherches, comment le Turrilepas s’était transformé en une forme plus évoluée, où l'animal proprement dit tendait de plus en plus à se dégager de la région pédonculaire pour se mettre en rapport plus direct avec le milieu extérieur. Dans ces conditions et pour assurer à cet être encore fragile une protection efficace, les écailles supérieures se sont peu à peu développées et sont devenues les plaques capitulaires que nous trouvons déjà dans le genre Loricula fossile et qui prennent un développement plus considérable encore chez les Pollicipes fossiles et, même, actuels. Il y a eu, dès ce moment, une délimitation nette entre le capitulum protecteur de l’animal proprement dit et le pédoncule où se sont logés ses annexes (glandes génitales, organes cémentaires.) Peu à peu, les écailles pédonculaires se sont atrophiées pour n'être plus repré- sentées que par quelques nodules calcaires disséminés dans le manteau, nodules qui, eux-mêmes, ont fini par disparaître complètement. La réduction, puis l’atrophie des plaques capitulaires se sont ensuite manifestées pour aboutir à des formes à cuticule complètement nue. Nous avons montré, enfin, comment les Operculés avaient pu dériver des Pédonculés pour donner des formes à 8 pièces, puis à 6, 4 et une seule, théorie déjà mise en lumière, du reste, par le grand Darwin. Nous sommes heureux de voir nos idées sur ces différents sujets, entièrement partagées par un paléontologiste de la valeur de de Alessandri. Pour ce qui est des travaux, intéressants du reste, de M. Joleaud, nous les reprendrons dans l'ordre où ils ont été présentés. Le premier en date, 21 juin 1910, a trait à une question fort intéressante, déjà soulevée par Darwin et par de Alessandri, celle du mimétisme des Balanes. Ce second auteur essaie de montrer que certaines formes d’Operculés prennent des aspects tellement semblables à leurs supports qu’elles peuvent passer inaperçues. M. Joleaud ne croit pas au mimétisme des Balanes et invoque seulement les conditions d’accroissement du test. Je dois dire, tout de suite, que je suis tout à fait d’accord avec ce dernier auteur et, qu’à mon avis, le mimétisme n’existe pas chez les Balanes. On sait, en elfet, depuis bien longtemps que ces Crustacés, en se développant, tendent à épouser d’une manière souvent très frappante, les contours de 1 objet qui leur sert de support ; mais la question est plus complexe et mérite qu on s y arrête un instant. Si l’on examine des échantillons de Balamdœ venant de la surface ou de faibles profondeurs, on trouve qu’ils sont toujours colorés soit en vert, soit en rose, soit 6 en brun, quelquefois d'un mélange, plus ou moins complet, de ces trois couleurs qui fournit des tons extrêmement variés. Comme ces animaux se fixent, presque toujours, sur des supports plus ou moins calcaires, ceux-ci présentent parfois des couleurs analogues. Si le support est d’origine végétale comme un morceau de liège ou de bois, le test peut être parfois coloré. Mais si les animaux viennent de profondeurs assez considérables, la paroi est toujours uniformément blanche, couleur du calcaire et plus ou moins sale, suivant la nature des fonds. Il y a donc, certainement, une raison majeure pour que les espèces de surface ou de petits fonds soient, presque toujours, colorées, tandis que celles des grands fonds ne le sont jamais. Cette raison, j’ai pu la découvrir par l’examen de coupes minces dans les parois calcaires de certaines espèces de Balanes. La paroi externe des Balanes, est généralement couverte d’algues perforantes qui ne se contentent pas de rester à la surface, mais pénètrent même jusque dans l’épaisseur de la muraille, parfois jusqu’à environ un millimètre. Ces algues ont été reconnues être, après examen microscopique, Hyella cespitosa, Mastigocoleus testarum Lag., Gomontia polyrhiqa, Siphofiocladus sp ? etc. de diverses couleurs suivant les profondeurs. Ces mêmes algues se retrouvent, du reste, sur et dans l’épaisseur des coquilles vides placées au mêmes niveaux. Au-delà de 40 ou 5o mètres où, pratiquement, on ne trouve plus même d’algues roses ou rouges vivantes, le test conserve sa couleur propre qui est blanche ou légèrement teintée de jaune, à cause de la cuticule qui les recouvre. Et voilà comment, à mon avis, les Balanes prennent, en partie la forme et, beaucoup la couleur, des supports qu’elles choisissent. D'autres causes, beaucoup moins nettes, doivent agir également dans le même sens, mais elles ont un caractère beaucoup trop peu certain pour qu’on puisse en tenir compte normalement. Un exemple très net se présente chez le Scalpellum vulgare Leach, sur lequel je serai appelé à revenir, en parlant de cette espèce. On sait que ces Pédonculés vivent à des profondeurs très variables, depuis quelques mètres jusqu’à plusieurs centaines. Leur couleur varie du rouge brique au blanc pur, en passant par le rose pâle et le gris sale. Les causes de cette coloration sont essentiellement variables. Tantôt elle est due à des algues perforantes rouges ou roses, tantôt et c'est même le cas le plus général, à la nature du milieu sur lequel ils vivent. Si ce milieu ou support est de nature ferrugineuse, la teinte générale est rougeâtre; s’ils vivent sur des Hydraires fixés dans du sable vaseux, leur teinte est d’un gris sale ; si, enfin, ils viennent de profondeurs assez considérables et d’un milieu de sable ou de roches propres, la couleur de leurs plaques est d’un blanc pur. On voit donc, en réalité, combien est complexe cette question de forme et de couleur des Balanes. Ce n’est qu’une étude spéciale et approfondie qui pourrait en montrer les différentes faces. — 7 — Les autres travaux de M. Joleaud, auxquels nous faisons allusion (1910) sont, pour la plupart, contenus ou découlent, directement, de nos différentes publications sur ces questions. Nous ferons, cependant, quelques remarques sur la disposition en verticilles réguliers des plaques capitulaires et sur la position de l'empreinte du muscle adducteur des scuta comme caractère essentiel pour la classification. Sur le premier point, j'ai nettement établi, par l’étude des formations pédon- culaires chez Turrilepas et Loricula que chaque verticille était formé d'abord de 10 pièces dont : deux, juxtaposées pour le rostre et deux pour la carène, puis deux rostro-latérales, deux latérales et deux caréno-latérales imbriquées très nettement. Par soudure des deux pièces rostrales et des deux pièces carénales, chaque verticille a été réduit à 8 plaques seulement. Mais, à mesure que l’animal proprement dit s’est redressé pour se mettre en rapports plus étroits avec le milieu ambiant, les pièces du verticille supérieur se sont développées de plus en plus, puis elles ont été chassées par le développement consécutif des écailles des verticilles placées au-dessus qui a amené des réductions en nombre. Si la délimitation des plaques constituant les verticilles supérieurs est assez facile, il n'en est pas de même, rigoureusement, pour les cycles inférieurs, car chez certaines espèces jeunes de Pollicipes, par exemple, il est absolument impossible de séparer, nettement, la région pédonculaire de la région capitulaire. Pour le second point, il faut tout d'abord que nous témoignions toute notre admiration aux paléontologistes pour la facilité avec laquelle, à l’aide d’une seule pièce capitulaire d’un Cirhipède fossile, ils arrivent à en déterminer le genre et. . . l’espèce. Il nous est passé, actuellement, quelque trente mille Cirrhipèdes actuels sous les yeux, venant de tous les pays du monde et nous nous déclarons absolument incapable de déterminer exactement l'espèce à laquelle appartient un Cirrhipède pédonculé si nous n’avons en mains, au moins 2 ou 3 pièces du capitulum et un fragment du pédoncule. Il est bien entendu que, pour certaines formes très connues , on peut arriver avec moins de documents, mais pour d’autres, la totalité de l’animal est indispensable. Quant aux Operculés, la détermination exacte est absolument impossible dans les 9/10 des cas, si l’on n’a pas à examiner les pièces operculaires (un tergum et un scutum). Aussi suis-je convaincu, je dirai même certain, que le nombre des espèces fossiles pourrait être réduit de moitié sans difficultés et que, même, beaucoup de ces formes ont été confondues avec d’autres encore vivantes. La position de l’impression du muscle adducteur des scuta, à l’intérieur de la pièce est un caractère très important, je n'en disconviens pas et je ne pense pas que personne ait pu s’en désintéresser, mais cette position n’est-elle pas nettement indiquée par la forme même de la pièce ? Il ne faut pas s’imaginer que ce soit pour le plaisir d’écrire quelques lignes de plus que lorsque nous décrivons le scutum d'une — 8 — espèce nous disons : umbo à la base, umbo à la moitié, au tiers ou au quart de la hauteur de la pièce, ou encore, umbo à l’apex. Cela nous suffit largement (et nous n’avons pas besoin de l’ajouter) pour que nous sachions immédiatement que, dans le premier cas, le muscle est supraumbonal , dans le second, umbonal (avec plus de précision encore) et dans le troisième infraumbonal ce qui est le cas le plus commun de beaucoup. Ce caractère, qui présente un certain intérêt chez les pédonculés, n'en offre à peu près plus aucun chez les Operculés ; seules la forme et la position de l’arête pour l’adducteur sont intéressantes. La classification proposée par M. Joleaud, peut être utile au point de vue paléontologique ; elle ne présente aucun intérêt, à notre avis, pour la détermi- nation des espèces actuelles, étant donné le très petit nombre de formes qui n’ont pas l’impression musculaire infraumbonale . PARTIE DESCRIPTIVE Nous suivrons, naturellement, dans la nomenclature et la description des espèces, la classification que nous avons établie (Gruvel, 1905), et qui, comme on vient de le voir, a été adoptée par un certain nombre d'auteurs, français et étrangers, en commençant par les Pédonculés , continuant par les Operculés Asymétriques puis les Symétriques et enfin, les Rhi{Océphales; ces derniers, d’ailleurs, très peu nombreux. I. — Ordre THORACICA Sous-ordre des Pedunculata A. — Famille des POLYASPIDÆ Sous-famille des Pollicipinæ a. Genre Pollicipes, Leach 1817 Pollicipes cornucopia, Leach 1817 Campagne de 1909 : Stn. 2847. Quelques exemplaires très jeunes recueillis aux environs de Santander. — Stn. 2857. Un échantillon des environs de la Corogne. Cette espèce qui est extrêmement commune dans les mers tempérées de l’hémisphère nord, se trouve en abondance sur les rochers des côtes françaises, espagnoles et portugaises. Le pédoncule est très estimé des Espagnols qui le considèrent comme un aliment de choix. b. Genre Scalpellum, Leach 1817 Généralités. — La collection dont l'étude nous a été confiée, contient vingt espèces de Scalpellum dont deux, seulement, sont nouvelles pour la Science : Sc. Richardi et Sc. alboranense , plus un certain nombre d’autres déjà décrites par . W. Aurivillius, mais qui n’avaient pas encore été figurées jusqu’ici, pour les raisons que nous avons indiquées au début de cette étude. a G 10 Tous ceux qui, comme nous, ont eu l’occasion d'examiner un grand nombre de Cirrhipèdes appartenant à ce genre, ont été frappés de sa parfaite homogène, té et ni le Dr Hoek, dont cependant le nom fait autorité en ces questions, ni nous-même qui avons déjà publié nombre de travaux sur ces animaux, n'avons éprouvé le besoin de compliquer encore la classification, en introduisant des modifications dans la nomenclature de ce genre si homogène. pilsbry (1907) a créé, pour aider, semble-t-il, à la détermination, deux sous- genres : Calant ica et Smilium, à côté desquels il a placé comme sous-genre : Scalpcllum. Il a ensuite créé trois sections : section Scalpellum , section Holos- calpellum , section Neoscalpellum. Il y a là une complication vraiment regrettable et fâcheuse de nature à embrouiller considérablement la systématique, déjà ardue, de ces Crustacés. A cette classification, assez arbitraire il faut le reconnaître, je préfère de beaucoup celle du Dr Hoek, qui conserve le genre unique Scalpellum, mais le divise en quatre groupes, en tenant compte des affinités phylogéniques des espèces, ainsi que de là forme et de la constitution des mâles complémentaires qui présentent, à mon avis, un intérêt considérable. Les quatre groupes proposés par Hoek (1907) sont : les Protoscalpel lum , les Euscalpellum, les Mesoscalpellum et les Arcoscalpellum. Pour pouvoir grouper les différentes bonnes espèces appartenant au genre Scal- pelluni suivant leurs affinités vraiment phylogéniques et établir, ainsi, une classifi- cation naturelle sur des bases solides, il est absolument indispensable de connaître les mâles nains correspondants, car ce sont eux qui, indubitablement, ont le mieux conservé les caractères ancestraux de l’espèce. Or, cette étude est loin d être complète. Beaucoup de ces animaux, par suite de leur faible taille, ont passé inaperçu, ou ont été simplement négligés par les observateurs ; ensuite, comme ces formes ne se ren- contrent pas sur tous les individus, si le nombre des femelles ou hermaphi odites examinés est restreint, ce qui arrive très souvent, le mâle nain reste inconnu , enfin, certaines espèces ne portent jamais de mâles nains ; du moins, on n en a jamais signalé. A mon avis, la classification du genre Scalpellum devrait être basée uniquement sur celle des mâles nains. J'avais, dans ma Monographie, divisé ces derniers en trois groupes sans leur donner de noms. J’ai comblé cette lacune dans un travail plus récent (1906) en empruntant deux noms, 1 un à Pilsbry et 1 autre à Hoek, mais en leur donnant, à l'un et à l'autre, une signification un peu différente de celle qui leur a été assignée par ces différents auteurs. En nous basant donc, exclusivement , sur les caractères anatomiques des mâles nains connus des différentes espèces de Scalpellum , nous diviserons ce genre en trois groupes seulement : i° Les Archiscalpellum , contenant les formes les plus ancestrales, dont les mâles nains sont caractérisés par la présence d un pédoncule et d un capitulum généralement distincts ; la présence, sur le capitulum, de plaques bien développées au nombre de six {deux terga , deux scuta , une carène et un rostre). Il existe aussi, généralement, chez ces petits êtres, un appareil masticateur et un intestin bien développés. Le type de ce premier groupe, peut être, par exemple, le mâle nain de Scal- pellum Peroni J. E. Gray (Gruvel, 1902, p. 1 18, pl. m, fig. 4-1 5). 2° Les Euscalpellum dont les mâles nains sont caractérisés par la présence de plaques capitulaires nettes mais réduites comme nombre {deux terga et deux scuta seulement) et comme dimensions ; capitulum et pédoncule généralement indistincts, (le pédoncule n’existant pas). Les cirrhes sont atrophiés ou nuis et le tube digestif réduit à un simple cul-de-sac sans fonctions. Le type de ce second groupe pourrait être, par exemple, le mâle nain de Scal- pellum vulgare Leach. 3° Les Neoscalpellum comprendraient toutes les formes dont les mâles nains sont caractérisés par l' absence complète de plaques capitulaires, le pédoncule nul et l’ensemble du corps réduit à une simple petite outre ne contenant absolument, comme organes essentiels, que le système reproducteur. Le mâle de Scalpellum velutinum Hoek pourrait être pris comme type de ce troisième et dernier groupe. Ces groupements ne peuvent, du reste, en aucun cas, être considérés comme des sous-genres. Ils sont destinés simplement à permettre une première séparation des espèces suivant leurs affinités phylogéniques ; mais, pour chacun d eux, devra être établie une classification particulière, en se basant sur les caractères morphologiques des espèces et en adoptant, peut-être, une clef dichotomique dans le genre de celle qui avait été présentée par Hoek et que nous avons développée, après cet auteur. Une classification sérieuse des différentes espèces du genre Scalpellum ne sera vraiment possible que quand nous connaîtrons, (et nous en sommes encore bien loin) toutes les formes de mâles nains correspondantes, car il n'est pas possible , actuellement , de supposer quelle peut être la forme d un mâle nain, connaissant la femelle ou l’hermaphrodite ; il faut de toute nécessité, avoir eu ce mâle sous les yeux, sans quoi, on s’expose à des erreurs énormes. Pour être plus clair, prenons un exemple parmi les plus typiques. Si nous ne considérons que le mâle nain de 5c. acutum Hoek, qui possède deux scuta, deux terga, une carène et un rostre, nous sommes obligé de le placer à côté de 5c. Peroni et de 5c. villosum , dans le Ier groupe que nous venons de définir. Or, si l'on s’en rapporte à la classification que nous avons adoptée dans notre Monographie, après Hoek, du reste, nous voyons que 5c. acutum , 5c. Peroni et 5c. villosum sont placés dans trois groupes différents. Si l’on ne considère, en effet, que la forme extérieure de ces trois especes, .1 est absolument impossible de les rapprocher l’une de l'autre et personne connaissant bien ces animaux ne pourra, par la seule étude morphologique des grandes formes, placer 5c. acutum à coté de l’une des deux autres. — 12 — On voit donc que la classification rationnelle de ce genre très important, n est pas aussi facile qu’elle peut le paraître au premier abord et qu’il se passera encore du temps avant qu’on puisse l’établir sur des bases solides. I. Groupe : ARCHISCALPELLUM i. Scalpellum acutum, Hoek (PI. n, fig. 7) i883. Scalpellum acutum, Hoek. Campagne de 1897 :Stn. 806, profondeur i425m- Campagne de 191 1 : Stn. 3i 19, profondeur 238om.-Stn. 3i5o, profondeur 1740 . La collection comprend trois exemplaires de cette espece, décrite, pour a première fois, par Hoek, dans l’Expédition du Challenger. J’ai moi-même, décrit, dans l’Expédition du TALISMAN sous le nom de 5c longirostrum, une espèce très voisine de celle de Hoek, mais qui présente néanmoins des caractères différentiels assez importants pour que je n aie pas cru, à cette époque, devoir la rapporter à Sc. acutum. Les échantillons que je viens d’avoir sous les yeux, se rapportent, au contraire, très nettement, à cette dernière espèce. 11 est possible que, si l’on pouvait examiner une série de ces animaux, compa- rativement, on trouverait des formes de transition entre Sc. acutum et 5c. longi- rostrum. Peut-être de futurs dragages permettront-ils cette identification ! Les exemplaires examinés ne portaient pas de mâles nains, mais la description qui en a été donnée par Hoek, suffit à placer cette espèce dans le premier groupe de la classification que nous avons adoptée. 2. Scalpellum groënlaudicum, Aurivillius 1894. Scalpellum groënlaudicum, Aurivillius. Campagne de 1898 : Stn. 960, profondeur 394 . r Aurivillius (1894) a décrit, sous ce nom, une petite espèce de Scalpellum , recueillie par 400™ de fond, dans la Baie de Baffin. ... c L’unique exemplaire que nous avons retrouvé dans la collection de S. A. S. le Prince de Monaco et qui provient du nord de la Norvège, se rapporte indu 1- tablement à la forme d'Aurivillius. Elle est légèrement plus petite que cette dernière. — i3 3. Scalpellum calyculus, Aurivillius (PI. v, fig. 16-18) 1898. Scalpellum calyculus, Aurivillius. Campagne de i8g5 : Stn. 584, profondeur 845m. Campagne de 1897 : Stn. 838> profondeur 88om. Diagnose \ — Capitulum avec 14 plaques, recouvertes, au moins chez les grands échantillons, par une cuticule jaunâtre plus ou moins bien conservée et fortement serrées les unes contre les autres. Terga allongés avec l'apex légèrement mousse et un peu incurvé en arrière. Une forte arête va de l’apex à la base. Des arêtes plus atténuées s’irradient de l'apex vers les deux cotés de la plaque qui porte également quelques stries transversales assez nettes. A . Scuta allongés à apex pointu et recourbé en arrière, avec une arête saillante unissant l’apex au milieu de la base et d’autres beaucoup moins sensibles, surtout du côté carénai, s’irradiant de l'apex, à droite et à gauche de l’arête centrale. Quelques stries transversales peu profondes. Carène, presque droite chez les formes jeunes, à apex pointu, plus incurvée vers les terga chez les types adultes, avec une arête dorsale assez saillante et d autres plus atténuées, à droite et à gauche. L’apex de la carène dépasse à peine le niveau de l’apex des terga. ... , Sous-carène triangulaire, peu développée, il apex pointu, mais releve vers la carène, portant une arête dorsale peu accentuée. Rostre triangulaire à apex pointu, relevé vers les scuta chez les formes jeunes, saillant en avant chez les formes adu tes. Le sous-rostre, environ moitié plus petit que le rostre, a la même forme que lui. Les plaques latérales, rostro-latérales et carèno-latérales ont, toutes les trois, a forme triangulaire avec l’apex pointu recourbé en dedans et entourant la base des scuta, des terga et de la carène. Elles portent une arête médiane unissant 1 apex au milieu de la base, assez accentuée, avec des arêtes plus legeres unissant 1 apex base, en s’irradiant de chaque côté de la crête médiane. Pédoncule court, de forme tronc-conique, légèrement aplat, latéralement portant environ dix-huit séries d’écailles fortes, irrégulièrement losangiques et nettement imbriquées. longueur du capitulum : 17 millimètres largeur — • l4 millimètres longueur du pédoncule : 8 millimètres Cette espèce se rapproche beaucoup de Scalpellum Pilsbryt A. Sc. Kempi Annandale (191 1) (PI- vu, fig. 7). Dimensions maxima Affinités. Gruvel (191 1) Une diagnose sommaire a déjà é.é publiée par C. W. Aurivillius (décembre >*B|. — «4 — Chose assez curieuse, la même forme, sans conteste, a été décrite par nous et par le Professeur Annandale, superintendant du Musée de Calcutta, à environ un mois d’intervalle, et sans que nous ayons connaissance l'un et l’autre de nos travaux respectifs. Notre description ayant été publiée environ un mois avant celle du Prof. Annandale, nous avons cru devoir lui conserver la priorité, ce dont notre savant Collègue ne se froissera certainement pas, car nous l’avons prévenu aussitôt de cette synonymie. Nous donnons du reste, (PI. vii, fig. 7), un dessin au trait de cette espèce inté- ressante. Nous avons été incapable de retrouver dans les trois échantillons de Sc. caly- culus soumis à notre examen (un adulte et deux très jeunes) des mâles nains. Nous n’avons donc pu placer cette espèce dans le groupe des Archiscalpellum que par analogie avec les formes voisines que nous connaissons, notamment Sc. Grimaldii Aurivillius. 4. Scalpellum falcatum, Aurivillius (PI. v, fig. 22-24) 1898. Scalpellum falcatum, Aurivillius. Campagne de 1888 : Stn. 234, profondeur 454m. Diagnose : Capitulum avec 14 plaques, recouvertes d'une cuticule générale brune. (Cette couleur tient probablement de la nature du fond sur lequel l’animal a été récolté). Plaques fortement serrées l’une contre l’autre. Terga allongés à apex légèrement mousse, un peu incurvé en avant, avec une arête centrale saillante unissant l’apex à la base, mais sans arêtes secondaires longitudinales. Stries d’accroissement légères. Bord scutal et bord occluseur droits; bord carénai régulièrement courbe. Scuta triangulaires à apex saillant et pointu, à bords occluseur et tergal droits. Arête médiane à peine saillante, avec quelques stries longitudinales très légères, bord basal étroit. Carène régulièrement courbe, dont l’apex pointu est fortement recourbé en avant et vient s'insinuer entre les deux sommets des terga. Bord dorsal régulièrement arrondi et marqué d’arêtes très nettes allant de l’apex à la base. Sous-carène triangulaire, petite, à apex pointu et saillant droit en arrière. Rostre de même forme et presque de mêmes dimensions. Sous-rostre de même forme que le rostre mais un peu plus court. Plaques latérales, caréno-latérales et rostro-latérales, semblables entre elles, et à celles de l’espèce précédente, c’est-à-dire triangulaires et à apex pointu incurvé en dedans pour recouvrir la base des scuta, terga et carène ; mais au lieu de présenter une arête médiane comme Sc. calyculus , elles portent, au contraire, un sillon médian assez profond. Pédoncule relativement un plus long que dans l’espèce précédente et de forme presque cylindrique, dans la majeure partie de sa longueur ; recouvert d’écailles arrondies, allongées, de formes assez irrégulières et à peine ou mal imbriquées. Ces écailles sont très petites, très allongées et très serrées dans la partie inférieure du pédoncule, plus larges, à bord libre arrondi et moins serrées dans la partie supérieure de ce même pédoncule qui s'évase brusquement pour s'adapter à la largeur de la base du capitulum. Dimensions : longueur du capitulum : io millimètres largeur — 7 millimètres 5 longueur du pédoncule : 7 millimètres Affinités. — Cette très intéressante forme, qui n’est représentée que par un seul individu, ressemble beaucoup par son aspect général à Sc. calyculus , mais les plaques principales sont plus incurvées du côté occluseur, particulièrement la carène. Il n’est donc pas possible de les confondre. Nous n’avons pas, non plus, trouvé de mâles nains sur cet échantillon et nous plaçons cette espèce dans le premier groupe, par analogie avec les autres especes voisines. 5. Scalpellum Grimaldii, Aurivillius (PI. v, fig. 7-9) 1898. Scalpellum Grimaldii, Aurivillius. 1907. Scalpellum (Calantica) superbum , Pilsbry. Campagne de i8g5 : Stn. 584, profondeur 845'”. — Stn. 602, profondeur i23o”. Campagne de 1902 : Stn. 1349, profondeur i25om. . ’ . Diagnose. — Capitulum très développé par rapport à la totalité de 1 anima , formé de treize plaques très fortes et recouvertes d’une cuticule incolore, extrê- mement mince et nue. . . nr.nnA Ces plaques sont très serrées et rappellent assez, mais avec un bien plus grand développement, celles de Sc. calyculus. Scuta très développés, triangulaires, à apex pointu et fortement recourbé du côté carénai. Une arête très saillante, à bord plat, de près d un millimétré de large à la partie inférieure, réunit l'apex au milieu de la base. Entre cette arête et le bord occluseur d’un côté et tergal de l'autre se trouvent deux surfaces triangulaires à peu près égales, creuses et striées d’une quantité de petites stries très fines et trcs serre , s’irradiant de l’apex vers la base. Bord occluseur régulièrement et fortement cou “ "Ïtga plus petits que les scuta, à apex mousse et droit, avec une arête saillante, — i6 — mais non aplatie, unissant l’apex à l’angle basal ; surface ornée de simples stries d’accroissement très fines. Carène droite dans ses deux tiers inférieurs, fortement recourbee en avant, dans son tiers supérieur, avec l’apex pointu venant se placer entre les sommets des terga un peu au-dessous de l’apex, mais ne s'intercalant pas entre eux. Le bord dorsal porte en son milieu, une arête longitudinale peu saillante avec deux arêtes, plus atténuées encore, sur les parties latérales de la plaque. Stries d’accroissement visibles peu accentuées. Sous-carène très petite, triangulaire avec l’apex très légèrement incurvé en dedans. . Rostre, au contraire très développé, triangulaire, avec les trois cotés a peu près égaux. Une arête unit l’apex, pointu et fortement incurvé en dedans, au milieu de la base ; cette arête est plate et plus large que celle des scuta. Pas de sous-rostre. Plaques rostro-latérales bien développées, triangulaires, à base large, à apex pointu et recourbé fortement en dedans, cachant la base de l’arête médiane du scutum correspondant ; surface externe à peu près régulièrement convexe, sans arete marquée ; stries d’accroissement visibles, mais peu saillantes. Plaques caréno-latérales plus petites que les rostro-latérales, à peu près de même forme, mais avec l’apex recourbé en dedans et vers le milieu du capitulum. Enfin, plaques latérales cachées, en partie, par les rostro et les caréno-latérales ; une arête saillante et aplatie unit l’apex contourné en dedans et en arrière, au milieu de la base. L'apex des scuta est presque toujours placé à un niveau, au moins égal, sinon supérieur, à celui de la carène, ce qui est assez rare dans ce genre. Pédoncule très court par rapport à la longueur du capitulum, de forme sub-conique, à écailles larges et fortes, à bord libre à peu près régulièrement arrondi et nettement imbriquées sur 9 à 10 rangées alternantes. La couleur générale des téguments de l’animal est d’un blanc presque pur, mais rehaussé, en certains points d’une légère nuance violette qui devait être beaucoup plus accentuée quand les échantillons étaient frais. Dimensions : longueur du capitulum : 34 millimètres largeur — : 26 millimètres longueur du pédoncule : 12 millimètres Affinités. — Cette très curieuse espèce est extrêmement facile à identifier, car elle ne ressemble, exactement, à aucune autre. Comme Aurivillius n’en avait fourni qu’une diagnose très courte et ne l’avait pas figurée, elle a été de nouveau décrite en 1907 par H. A. Pilsbry, sous le nom de Scalpellum super bum , et rattachée par cet auteur au sous-genre Calantica. — *7 — Les échantillons étudiés par l’auteur américain provenaient du nord de la Caroline, par 352 brasses de fond et étaient fixés sur des branches de Coralliaires. Ceux que nous avons eu à examiner proviennent de la région des Açores et sont fixés également sur des branches de Coralliaires. Nous n’avons pas trouvé sur les trois échantillons de la collection, des individus aussi grands que celui, de dimensions maxima, étudié par Pilsbry. Cet auteur avait, du reste, nettement vu les relations étroites qui devaient exister entre son espèce et celle d’Aurivillius, puisqu'il écrivait : « Until a full des- cription and figures are published, the exact relationship of Sc. Gvimaldi to Sc. superbum can not be determinated. » Cette espèce vient se placer nettement à côté de Sc. geniina , d’Aurivillius, dont elle est, du reste, extrêmement facile à distinguer. II. Groupe EUSCALPELLUM 6. Scalpellum vulgare, Leach (PI. i, fig. 6; PI. vr, fig. i) Campagne de 1886 : Stn. 40, profondeur 63m. — Stn. 58, profondeur i34m. Campagne de 1888 : Stn. 188, profondeur 2ooom. Campagne de 1898 : Stn. 1043, profondeur 88m. Campagne de 1901 : Stn. 1 121, profondeur 540m. Polymorphisme de l'espèce. — Nous ne nous proposons pas, bien entendu, de donner, ici, la description d'une espèce aussi commune et aussi répandue sur toutes nos côtes de France que Scalpellum vulgare ; nous voudrions seulement montrer les très nombreuses variations de forme et de couleur qu’elle est susceptible de présenter suivant les localités et suivant les fonds. Ces modifications sont, parfois, si prolondes qu’elles mériteraient, peut-être, de donner lieu à des variétés différentes. Mais à quoi bon compliquer encore la nomenclature ! Il suffit simplement que l’on connaisse ces variations pour ne pas tomber dans l’excès regrettable, à tous points de vue, de créer des variétés, et même des espèces, parfaitement ridicules et surtout inutiles. Les principales variations que peut présenter cette forme se rapportent surtout à la cuticule, aux plaques capitulaires, à la coloration générale, à la longueur du pédoncule et à la disposition respective des plaques et des écailles. Nous allons les passer successivement en revue. Cuticule — Lorsqu’on examine un assez grand nombre d’échantillons de Seal- pellum vulgare provenant de profondeurs différentes, on remarque en général, que l’aspect de la cuticule, sa présence ou son absence, sont essent.ellement variables d’un échantillon à l’autre. Presque tous les exemplaires qui proviennent de pio- 3 G. — i8 fondeurs relativement faibles, où cette espèce se rencontre de préférence, du reste, et ne dépassant guère ioom, se présentent avec une cuticule jaunâtre, épaisse, qui recouvre extérieurement les plaques et les écailles et les noie, pour ainsi dire dans sa substance. Le plus généralement, aussi, cette cuticule est couverte de poils, atteignant parfois plus d’un millimètre de longueur et qui envahissent aussi bien le capitulum que le pédoncule. A mesure que la profondeur augmente, la cuticule s’amincit ; elle commence par perdre ses poils, puis devient de plus en plus mince et finit par découvrir com- plètement les plaques et les écailles qui prennent, alors, une constitution différente, comme nous allons le voir. Dans les échantillons qui proviennent de quelques centaines de mètres, la cuticule est réduite à une lame tellement mince et hyaline qu'elle est presque impossible à distinguer ; les plaques et les écailles deviennent extrêmement nettes, puisqu'elles ne sont plus enrobées par cette cuticule et leurs dispositions respectives apparaissent avec une très grande évidence. 11 n’existe plus de traces des poils. Calcification des plaques et des écailles. — Il semble que chez les formes de petits fonds, l’épaisseur de la cuticule constitue une protection suffisamment efficace pour que les plaques et les écailles qu’elle recouvre n’arrivent pas à se calcifier, ou du moins ne présentent qu'une calcification si légère qu’on a quelque peine à en distinguer les limites nettes qui se perdent, en partie, dans la masse cuticulaire générale. Mais à mesure que la cuticule s'amincit et que, par conséquent, la protection de l'animal se trouverait de moins en moins assurée, on voit apparaître vers la partie centrale de chaque plaque ou écaille, un noyau blanc de calcaire qui, d'abord très petit, augmente de plus en plus et finit par envahir la pièce tout entière. Aussi, chez les individus d’assez grande profondeur, ces pièces sont-elles nettement délimitées et simplement réunies par une cuticule mince et de couleur généralement sombre. 11 en résulte que les pièces dont la périphérie, noyée dans la masse cuticulaire, semblait, tout d’abord, indistincte, précisent peu à peu leurs limites, mais restent toujours séparées par une épaisseur, plus ou moins grande, de cuticule générale. Variations de formes. — La forme même des plaques du capitulum et des écailles pédonculaires est, ainsi, soumise à d’assez grandes variations. Parmi les plaques capitulaires, ce sont surtout les scuta et le rostre qui se modifient le plus. Pour les scuta, la position de l’umbo qui, d’une façon normale se trouve placé sur le bord occluseur, à peu près à égale distance de l'apex et de l'angle inférieur, peut remonter le long de ce bord et se trouver à une très faible distance de l'apex, sans jamais, cependant, se confondre avec ce dernier. Le bord occluseur de cette pièce qui est, généralement, rectiligne au-dessus de l'umbo, peut, parfois, présenter une petite surface triangulaire très nette, surtout un peu au-dessous de l'apex. — i9 — Le rostre qui, généralement, a la forme d’un trapèze à peu près régulier, dont la base supérieure est plus longue que la base inférieure, peut présenter des dimensions relatives plus exagérées, de telle sorte que cette pièce prend un aspect triangulaire, dont la base se trouve du côté du sommet du capitulum. Les écailles pédonculaires, enfin qui, chez les formes normales sont presque 1 ectangulaii es, allongées dans le sens transversal et largement séparées les unes des autres pat la cuticule générale, s élargissant peu à peu dans le sens de la hauteur, et se calcifiant davantage, finissent par se toucher presque complètement, au moins pour les verticilles qui avoisinent le capitulum. Variation de couleur. — La couleur des différents individus que nous avons pu examiner de Scalpellum vulgare, varie du jaune sale au blanc presque pur, en passant par des teintes successives rouge brique et lie de vin. C’est ainsi que des échantillons de petits fonds, provenant de la Méditerranée sont d’une teinte générale gris jaunâtre sale. Ils sont généralement fixés sur des fonds de vase ou sable vasard, sur des touffes de Bryozaires ou d’Hydraires, des tubes de Spirographes, etc. Nous avons pu examiner tout un groupe de ces animaux provenant des Ber- lingues, par des fonds de 400 à 450 mètres, dont la couleur générale était rouge brique, tirant un peu sur la teinte lie de vin. Enfin, d'autres, de profondeur à peu près égale ou même moindre, ont des plaques calcaires d’un blanc pur, avec le fond de la cuticule gris foncé ou noir. Nous avons indiqué, plus haut, que ces variations de couleur nous semblaient dues à des causes diverses, mais surtout à la nature des fonds sur lesquels les animaux sont fixés. Presque toujours, en effet, quand on peut avoir un échantillon du fond, on remarque que sa couleur est à peu près identique à la couleur générale de la cuticule, par incorporations sucessives de particules extrêmement ténues tirées du fond lui-même. Longueur du pédoncule. — Généralement la longueur du pédoncule, chez la plus grande partie des individus, reste un peu inférieure à la hauteur du capi- tulum. Dans certains cas, elle est beaucoup plus réduite et dans d'autres, beaucoup plus rares, à la vérité, elle prend des proportions plus considérables. Ainsi dans le groupe provenant des Berlingues dont nous venons de parler, la longueur du pédoncule atteint une fois et demie et même jusqu’à deux fois, pour certains individus, la hauteur du capitulum. Telles sont les principales variations que nous avons relevées chez les Scal- pellum bulgare, variations qui sont de même sens, mais s'exagèrent encore chez les très jeunes individus, pour la détermination desquels il faut prendre un soin tout particulier, si l'on veut éviter des erreurs. Distribution géographique. — On trouve des Scalpellum vulgare dans toutes 20 les mers tempérées d’Europe et en particulier sur les côtes de la Méditérranée, de l’Atlantique et de la Manche, fixés sur des supports variables, mais presque toujours d’origine animale et par des profondeurs généralement faibles (5o à ioom) mais qui peuvent atteindre jusqu’à 5oo mètres. 7. Scalpellum carinatum, Hoek (PI. vu, fig. 8) i883. Scalpellum carinatum, Hoek. Campagne de 1895 : Stn. 5 1 5, profondeur 2028™. Avec C. W. Aurivillius, nous identifierons les trois exemplaires de Scalpellum recueillis à cette station située entre la côte du Portugal et les Açores, avec l’espèce décrite par Hoek et provenant de Tristan da Cunha, île placée presque au milieu de l’Atlantique, à peu près à la latitude du Cap de Bonne-Espérance. Après un examen très attentif et malgré quelques petites différences que nous allons signaler, nous ne croyons pas pouvoir différencier suffisamment ces exemplaires de l'espèce décrite par Hoek. La seule différence importante, au point de vue des ornements, du manteau réside surtout dans la forme des terga. Tandis que dans l’échantillon décrit et figuré par Hoek, le bord scutal des terga est presque rectiligne et ne présente, en tous cas, qu une concavité extrê- mement réduite, chez nos échantillons nous trouvons tous les passages entre cette forme presque rectiligne et une autre beaucoup plus échancrée, formant un angle profondément rentrant comme cela existe chez Scalpellum intermedium Hoek, par exemple. Le rostre, également, que Hoek décrit comme très allongé et extrêmement étroit, caché par les bords occluseurs des rostro-latérales, présente chez nos exemplaires, la forme d’un clou, avec une partie très allongée et étroite et une partie supérieure, élargie et arrondie. Mais comme toutes les autres plaques et les écailles se présentent sous une forme identique à l’espèce de Hoek, nous identifierons ainsi les échantillons. Dimensions : longueur du capitulum : i5 millimètres largeur — : 9 millimètres longueur du pédoncule : 5 millimètres 21 8. Scalpellum gracile, Hoek (PI. vu, fig. 6) 1907. Scalpellum gracile, Hoek, p. io5, pl. vm, fig. 8. Campagne de 1894 : Stn. 486, profondeur 1674™. Campagne de 1901 : Stn. 1186, profondeur 66om. Campagne de 1902 : Stn. 1349, profondeur i25om. Dans son important mémoire sur les Cirrhipèdes du SlBOGA , le Dr Hoek a donné une description complète de cette espèce à laquelle nous croyons devoir rapporter les échantillons récoltés dans les stations ci-dessus mentionnées. Les deux mâles nains observés par cet auteur, bien qu’en assez mauvais état, lui ont permis de reconnaître qu’ils portaient autour de l’orifice externe du sac, quatre petites plaques calcaires qui placent cette espèce nettement dans le deuxième groupe de la classification que nous avons adoptée, avant Scalpellum mamillatum , Auriv. A propos de cette espèce, nous devons signaler que le nom de Scalpellum gracile a été donné par Pilsbry (voir page 60 de son mémoire sur les Barnacles of the U. S. National Muséum) à une espèce nouvelle qui n’a rien de commun avec celle décrite par Hoek. Cette dernière ayant été décrite un mois avant celle de Pilsbry possède donc, indubitablement, la priorité. Nous conserverons donc à celle de Hoek le nom de gracile et nous donnerons à celle de Pilsbry, celui de neogracile. 9. Scalpellum mamillatum, Aurivillius (Pl. v, fig. 19-21) 1898. Scalpellum mamillatum , Aurivillius. 1907. Scalpellum semisculptum, Pilsbry. Campagne de i8g5 : Stn. 527, profondeur 4020"'. Campagne de 1896 : Stn. 652, profondeur 4261"’. Diagnose — Capitulum avec quatorze plaques, fortes, épaisses et complètement calcifiées, serrées les unes contre les autres. Carène séparée des autres plaques par une très légère bande chitineuse. Plaques recouvertes d’une très mince cuticule jaunâtre plus épaisse à la limite extérieure de ces formations. Terga triangulaires avec l’apex légèrement mousse et un peu recourbé en arrière. Une arête très nette réunit l’apex à l’angle inférieur et la pièce est ornée de stries fines et longitudinales. Bord scutal à peu près rectiligne, avec une légère encoche 22 pour recevoir l’apex de la pièce latérale ; bord occluseur régulièrement courbe ; bord carénai légèrement convexe dans ses deux tiers inférieurs, légèrement concave, au contraire, dans son tiers supérieur. Scuta avec l’apex pointu, recourbé en arrière et légèrement rentrant par rapport au bord occluseur des terga. Bord occluseur régulièrement courbe. Bord basal droit et assez étroit. Bord tergal incurvé et court ; bord latéral encoché vers son quart supérieur pour recevoir l’apex arrondi des pièces supra-latérales. Une arête saillante unit l’apex à l’angle latéro-basal et la pièce tout entière est ornée de stries qui, partant de l’apex s’irradient vers la base et le bord latéral. Carène régulièrement courbe avec un bord dorsal concave limité par deux bourrelets latéraux. Plaques supra-latérales irrégulièrement pentagonales avec umbo saillant et très rapproché de l'apex. Stries très nettes partant de l’umbo vers la périphérie. Rostre très étroit et allongé, presque entièrement caché par les bords occluseurs des rostro-latérales. Rostro-latérales avec l’umbo à l'apex, saillant en avant et des stries s irradiant de l’apex vers la base et le bord latéral. Infra-médio-latérales, étroites, allongées, avec l’ambo à l’apex recourbé et saillant en dehors. Caréno-latérales également striées, avec 1 umbo saillant en arrière et placé, environ au tiers inférieur du bord carénai. Pédoncule court, à peu près cylindrique, orné de dix verticilles alternants d écaillés bien calcifiées, solides, à douze ou treize écailles par rangée. Ces écailles sont allongées transversalement, avec le bord libre légèrement convexe et nettement imbriquées. Dimensions : longueur du capitulum : 20 millimètres largeur — : 1 1 millimètres longueur du pédoncule : 7 millimètres Affinités. — Pilsbry a décrit en 1907, sous le nom de Scalpellum semisculptum (PI. vu, fig. 10), une forme qui, sans aucun doute possible, se confond avec l’espèce précédemment décrite sommairement, mais non encore figurée, par C. W. Auri- villius. Cet échantillon, un peu plus petit que le plus grand de la collection étudiée, provenait du Golfe du Mexique par 28° 42’ de latitude N. et 86° 36’ de longitude W. par une profondeur de 280 brasses, très inférieure par conséquent à celle dont proviennent nos échantillons. Cette forme est très voisine de Sc. truncatum Hoek et aussi, par l’ensemble de son aspect, de Sc. luteum A. Gruvel. — 23 — io. Scalpellum striatum, A. Gruvel (PI. ii, fig. 4-6, q-ii ; PI. vu, fig. ii) 1898. Scalpellum rigidum, Aurivillius. 1900. Scalpellum striatum, Gruvel. Campagne de 1896 : Stn. 65o, profondeur 4400"'. — Stn. 652, profondeur 4261'". Campagne de 1904 : Stn. 1757, profondeur 3825m. J’ai pu examiner très attentivement et comparer, ce qui a la plus grande importance, les six échantillons provenant des croisières du Prince de Monaco et qui avait été très sommairement décrits, mais non figurés, par Aurivillius en 1898; j’ai pu me convaincre, ce qui ne m’avait pas été possible jusqu ici, le détenteur de la collection n’ayant pas voulu me communiquer certains échantillons qui m’étaient nécessaires pour cela, j’ai pu me convaincre, dis-je, que l’espèce d’Aurivillius, que je pensais très voisine de celle que j’avais décrite, du Talisman , sous le nom de Sc. striatum était, en réalité, identique. La confusion provenait d’une erreur d’observation d'Aurivillius, erreur très pardonnable, du reste, mais qui, à elle seule, empêchait l’identification des espèces. En effet, Aurivillius avait, dans sa courte diagnose, indiqué que Sc. rigidum était dépourvu de rostre , tandis que j’en trouvais un chez Sc. striatum ; j’ai donc examiné avec le plus grand soin les exemplaires mêmes que le précédent auteur avaient eu entre les mains et j’ai pu me convaincre que le rostre, réduit parfois à une toute petite tigelle, étroite et allongée, entièrement cachée, la plupart du temps entre les bords occluseurs des rostro-latérales, existe néanmoins, si réduit soit-il chez Sc. rigidum. Par conséquent cette espèce se confond bien avec 5c. striatum et comme cette dernière a été décrite complètement et exactement sous ce nom, je crois devoir maintenir mon espèce, en l’identifiant cependant avec celle incomplètement décrite par Aurivillius. Si en 1904, j'avais pu avoir communication des échantillons provenant de la Princesse-Alice j’aurais, dès cette époque, relevé 1 erreur d observation de mon prédécesseur, mais j’ai expliqué pourquoi la chose ne fut pas, alors, Pleine forme se rapproche, également, beaucoup de 5c. elongatum Hoek, mais s’en distingue par la forme, dans cette dernière, régulièrement courbe du bord occluseur des terga et des scuta, la saillie antérieure des rostro-latérales, etc. Distribution géographique. - L’Expédition du TALISMAN avait rapporte cette espèce de ses dragages dans le Golfe de Gascogne, par 4255'" de profondeur, mélangée à des exemplaires de 5c. Talismani A. Gruvel, forme, du reste, voisme et de laquelle se rapproche beaucoup, si même elle n’est pas idenüque le Sc.formosum de — 24 — Pilsbrv Les dragages de la Princesse-Alice ont retrouvé 5c striatum (- 5c. rigidum) entre le Portugal et les Açores et autour de ces îles, par des fonds corres- pondant à ceux du Talisman , 4000"' à 4400™. III. Groupe NEOSCALPELLUM il. Scalpellum pusillum, G. W. Aurivillius (PI. VI, fig. 10) 1898. Scalpellum pusillum, Aurivillius. Campagne de .887 : Stn. .6., profondeur .267-, Près de Terre-Neuve. Campagne de 1888 : Stn. 188, profondeur 2000™. Nasse. Diagnose'. — Capitulum avec quatorze pièces résistantes (aujourd hui complè- tement décalcifiées) recouvertes d’une cuticule générale de couleur jaunâtre garnie de poils courts. Carène régulièrement courbe, avec le bord dorsal arrondi, sans arête latérale. Formes de la carène, des caréno-latérales, des latérales et des scuta comme chez 5c. minutum Hoek, mais les terga sont plus allongés et moins redresses ; les scuta sont généralement plus allongés verticalement et plus étroits et les pièces rostro-latérales sont plus petites, surtout dans le sens de la hauteur. Rostre assez développé relativement, avec la base vers le pédoncule et le sommet à l’apex. Le pédoncule, cylindro-conique est orné de sept à huit verticilles d écaillés très serrées, alternantes et l’ensemble est recouvert d'une cuticule jaunâtre et garnie de poils courts. Dimensions : longueur du capitulum : 3 millimètres 5 largeur — : 2 millimètres longueur du pédoncule : 2 millimètres i Affinités. — Cette très petite espèce, si l'on s’en rapporte à 1 unique exemplaire qui la représente, se rapproche incontestablement beaucoup de 5c. minutum Hoek. , . Nota. — Aurivillius signale trois échantillons provenant des campagnes de la Princesse-Alice , recueillis près de Terre-Neuve par 1267™. Malgré toutes nos recherches, ces échantillons sont demeurés introuvables dans la Collection. ' Il est difficile d'ajouter beaucoup de précision à la diagnose sommaire donnée par Aurivillius, car le long séjour dans un alcool légèrement acide, du tout petit individu, seul représentant de 1 espèce, 1 a complè- tement décalcifié. Les terga ont été abîmés, ainsi qu'une partie des scuta. Dans ces conditions, on comprendra que nous soyons très prudent. — 25 — 12. Scalpellum anceps, C.W. Aurivillius (PI. v, fig. i-3) 1898. Scalpellum anceps , Aurivillius. Campagne de 1896 : Stn. 652, profondeur 426 im. Diagnose . — Capitulum avec quatorze plaques bien calcifiées, rigides, assez serrées les unes contre les autres, toutes ornées par des stries d’accroissement saillantes et régulièrement espacées et recouvertes d'une cuticule brune, très mince sur les plaques elles-mêmes, mais plus épaisse entre celles-ci, surtout entre les plaques et la carène. Carène régulièrement courbe, à bord dorsal aplati, mais portant des stries d’accroissement très nettes et limitée par deux petites arêtes latérales étroites et à peine saillantes. Pas de sous-carène. Terga triangulaires, avec le bord occluseur régulièrement courbe, continuant celui des scuta et l’apex pointu et recourbé en arrière. Pas de stries radiaircs partant de l’apex, mais des stries d’accroissement très blanches, saillantes et régulièrement parallèles. Scuta avec l’apex pointu et légèrement cintré; le bord occluseur régulièrement courbe, le bord latéral fortement échancré pour recevoir le sommet des supra- latérales correspondantes et, enfin, le . bord basal étroit. Deux arêtes nettes parlent du sommet pour se diriger, l’une vers l’angle supéro-latéral, l'autre vers l’angle basi-latéral. Des stries d’accroissement nettes, très blanches et bien parallèles, recouvrent la surface de ces plaques. Plaques supra-latérales avec l'umbo à l’apex fortement saillant en avant et pénétrant dans une forte échancrure du bord latéral des scuta. Stries d’accroissement '^"Tnfra-médio-latérales allongées, rectangulaires, rétrécies en leur milieu, avec l’umbo à peu près vers le milieu de la hauteur de la plaque. Rostro-latérales avec le bord occluseur droit, venant s'accoler presque exac- tement avec son congénère et ne laissant qu’une place insignifiante au rostre très petit et cunéiforme n'occupant guère que la partie supérieure de l’espace compris entre les deux bords occluseurs des rostro-latérales. Pédoncule court, cylindrique, orné de huit séries d'écailles alternant avec cinq, solides, serrées, allongées transversalement et recouvertes d'une cuticule brune, entièrement glabre. 4 G. — 26 — Dimensions : longueur du capitulum : 14 millimètres largeur — : 7 millimètres longueur du pédoncule : 3 millimètres Affinités. — Par sa forme extérieure, comme par l'ensemble de sa constitution, cette forme se rapproche beaucoup de Scalpellum nymphocola Hoek. , i3. Scalpellum atlanticum, A. Gruvel (PI. vii, fig. 5) 1900. Scalpellum atlanticum, Gruvel. Campagne de 1902 : Stn. 1 3 1 1 , profondeur 1 187™. Campagne de 1908 : Stn. 2743, profondeur 1241™. Campagne de 1912 : Stn. 325o, profondeur u53,n. Nous avons décrit et figuré cette espèce en 1900, d'après des exemplaires recueillis par les dragages du Talisman dans la région des Açores entre 960 et 998 mètres de fond. Elle a été, ensuite, au cours de trois campagnes consécutives, recueillie, à peu près dans les memes parages et avec une certaine abondance, par les dragages de la Princesse-Alice et de 1 Hirondelle. C’est donc une forme assez commune dans cette région où elle se rencontre toujours par environ iooom de fond, fixée tantôt sur des radioles de Dorocidaris , tantôt sur des tiges d’Hydraires ou de Bryozaires, jamais, d’après nos observations sur un support d’origine minérale. 14. Scalpellum incisum, C. W. Aurivillius (PI. 11, fig. i-3 ; PI. vi, fig. 11) 1898. Scalpellum incisum, Aurivillius. Campagne de 1895 : Stn. 616, profondeur io22m. Diagnose. — Capitulum plutôt comprimé latéralement, formé de quatorze plaques bien calcifiées, résistantes, serrées les unes contre les autres, blanches et recouvertes d’une cuticule transparente, tantôt garnie de poils très fins assez visibles à la loupe, tantôt au contraire, absolument glabre. La carène est régulièrement courbe, mais très redressée dans certains cas ; la partie dorsale de cette plaque porte une région médiane triangulaire, aplatie, limitée à droite et à gauche par deux bourrelets relativement assez larges. Pas de sous-carène. — 27 — Rostre triangulaire très net, avec son angle supérieur placé entre la pointe inféro-rostrale des scuta et les parties latérales recouvertes, en partie seulement, par les umbo des plaques rostro-latérales. Pièces caréno-latérales de forme irrégulièrement quadrilatère, avec l'umbo à peine saillant en dehors de la carène et tout près de la base (environ * de la hauteur). Bord carénai presque droit. Scuta de forme trapèzoïde, avec le bord latéral nettement échancré dans sa partie supérieure pour recevoir l’apex des plaques supra-latérales. Bord occluseur régulièrement courbe avec l'umbo à l’apex qui forme un léger crochet rentrant. Scuta triangulaires, à bord occluseur régulièrement courbe et dont l’apex est légèrement retourné du côté carénai. Plaques infra-latérales nettement triangulaires avec la base égalant, à peu près, la moitié de la hauteur ; l’umbo est à l'apex. Plaques rostro-latérales très basses, avec l'umbo très étroit et comprenant entre eux, le rostre. Pédoncule court, orné de 8 à 10 rangées d'environ cinq écailles chacune, allongées transversalement, assez irrégulières et peu serrées. La cuticule qui les recouvre porte souvent des poils fins comme celle du capitulum. Dimensions : longueur du capitulum : i3 millimètres; largeur : 7 millimètres longueur du pédoncule : 3 millimètres; largeur : 3 millimètres. Affinités. — Cette espèce est tout à fait voisine de Sc. antarcticum Hoek. i5. Scalpellum velutinum, Hoek (PI. 1, fig. 8-10; PI. vu, fig. 4) i883. Scalpellum velutinum. Hoek. i883. Scalpellum eximium , Hoek. 1898. Scalpellum sordidum, Aurivillius. 1898. Scalpellum erectum, Aurivillius. 1900. Scalpellum alatum, Gruvel. Campagne de 1887 : Stn. .6., profondeur .267'". (Forme sordidum). Campagne de i8g5 : Stn. 5i5, profondeur 2028'". (Forme sordidum). Stn. 578, profondeur 1 1 65m. (Forme erectum). Campagne de 1901 : Stn. 1118, profondeur 1098”. (Forme sord,dum). 1248, profondeur i5oo"'. (Forme normale). Campagne de .9.2 : Stn. 3293, profondeur ,33.™. (Forme normale) Campagne de i9.3 : Stn. 3437, profondeur ,458™. (Forme normale). Sans indication d’origine. (Forme sordidum). Ainsi que nous lavons montré dans notre travatl sur les Cirrhipedes du — 28 - Talisman , la synonymie entre cette espèce et les suivantes : Sc. eximium Hoek, Sc. sordidum C. W. Auriv., Sc. erectum Auriv. et Sc. alalum A. Gruv. ne saurait faire de doute, quand on peut comparer comme nous l'avons fait, un assez grand nombre de ces formes diverses. Jusqu'à ces derniers temps, cependant, nous avions fait, avec Aurivillius, de Sc. erectum , une forme distincte, mais en comparant les individus appartenant à cette forme, nous avons pu nous convaincre, que 5c. erectum correspond, en réalité, à des individus non complètement développés de Sc.velutinum Hoek. Dans le dernier envoi que nous avons reçu du Musée Océanographique de Monaco, nous avons rencontré un certain nombre d’exemplaires d une forme extrê- mement velue qui, après examen attentif, s’est montrée être la forme typique du Sc. velutinum de Hoek, avec, cependant, des pièces caréno-latérales beaucoup plus rejetées en arrière de la carène que ne le représente le dessin de Hoek. Mais l’étude des formes plus petites, où la carène est beaucoup moins rejetée en arrière, ne permet aucun doute sur l'assimilation avec 1 espèce de cet auteur. 11 résulte de cette série de comparaisons que les cinq espèces sus-mentionnées sont, en réalité, identiques et nous leur conserverons le nom donné par Hoek, comme étant le plus ancien et se rapportant nettement aux formes moyennes. La définition que nous avons donnée de cette espèce dans notre travail sur les Cirrhipèdes du Talisman peut s'appliquer d'une manière complète. Nous n’y reviendrons donc pas ici. Dimensions maxima : longueur du capitulum : 40 millimètres largeur — : 25 millimètres longueur du pédoncule : 18 millimètres Distribution géographique. — On peut dire que cette espèce de Scalpellum est une des plus communes, sinon la plus répandue, dans la région située autour des Açores et entre ces îles, les îles Canaries et la côte occidentale d Afrique, enfin dans la région moyenne et méridionale du Maroc. En effet : en dehors des Stations signalées plus haut des campagnes de la Princesse-Alice et de 1’ Hirondelle , elle a été trouvée autour des Açores par l'Expédition du Challenger et par celle du Talisman dans les environs du Cap Cantin (Maroc), du Cap Mogador (Maroc) et de Fuertaventura (Iles Canaries). Une seule fois, cette forme a été rencontrée beaucoup plus au sud par le Challenger , dans les environs de l'île Tristan da Cunha, ce qui indiquerait une aire de dispersion très considérable. Affinités. — Cette espèce, malgré son polymorphisme considérable, est très voisine de Sc. gigas Hoek (PI. vu, fig. 3) et de Sc. regium Wyv. Thompson et forme, avec ces dernières un groupe parfaitement homogène non seulement par la forme et la constitution générale, mais encore par la structure des mâles nains. — 29 — 16. — Scalpellum molle, Aurivillius (PI. v, fig. 10-12) 1898. Scalpellum molle, Aurivillius. Campagne de i8g5 : Stn. 527, profondeur 4020"'. Diagnose : Capitulum avec quatorze plaques rigides, bien calcifiées, serrées les unes^contre les autres et recouvertes par une cuticule brune qui ne porte des poils qu'entre les plaques et sur le pédoncule. Carène plutôt redressée, mais régulièrement courbe, avec la partie dorsale convexe et les bords latéraux arrondis et&ornés de sillons longitudinaux allant de l'apex vers la base. La partie dorsale porte, en outre, quelques sillons très nets, marquant les lignes d’accroissement. Pas de sous-carène. Terga avec l’apex droit, arrondi à son extrémité (mais doit être pointu chez les jeunes) et légèrement rejeté en arrière, avec des stries d’accroissement très nettes et parallèles. Bord occluseur régulièrement arrondi vers l'arrière. Scuta triangulaires avec l’apex pointu, recourbé en arrière et dépassant à peine le bord occluseur des terga. Bord occluseur régulièrement courbe. Une arête légère mais nette part de l’apex pour rejoindre l'angle latéro-basal. Stries d’acrois- sement nettes et parallèles. Plaques latérales supérieures presque triangulaires, comme chez Sc. moluc- canum Hoek. Rostre triangulaire, très apparent et saillant en avant, à peine caché par les bords latéraux des rostro-latérales (d'ailleurs en mauvais état dans le seul échantillon dont nous disposons). Infra-médio-latérales, nettement triangulaires, avec l’umbo à l’apex de la plaque. Plaques carèno-latérales, avec l'umbo à l’apex pointu et recourbé en avant, rentrant par conséquent, par rapport au bord de la carène. Pédoncule court, cylindro-conique, avec huit séries alternantes de neuf écailles chacune, écailles serrées, très allongées transversalement et recouvertes d’une cuticule noirâtre’ couverte, elle-même, de poils courts et nombreux dans l'intervalle des écailles. Dimensions : longueur du capitulum : 28 millimètres largeur — : 17 millimètres longueur du pédoncule : 12 millimètres largeur — : 8 millimètres Affinités. — Par l'ensemble de ses caractères cette espèce rappelle de très près Scalpellum moluccanum Hoek. — 3o — 17. Scalpellum regium, Wyv. Thompson (PI. r, fig. 7) 1873. Scalpellum regium, Wyv. Thompson. Campagne de 1910 : Stn. 3oo6, profondeur 2779'". Nous n’avons pas à insister longuement ici sur cette espèce très bien connue et par les recherches de Hoek et par nos descriptions dans les Cirrhipèdes du Talisman. Nous avons rencontré, dans la collection, un assez grand nombre d’échantillons appartenant à cette forme et en particulier, une fort belle grappe, fixée sur un bloc d escarbilles. La plupart ont atteint la taille normale, d’autres sont encore très jeunes, mais parfaitement reconnaissables. Les premiers portent une quantité considérable de mâles nains dont l'étude anatomique et histologique a été faite ailleurs. 18. Scalpellum Richardi, n. sp. (PI. ni, fig. ii-i3) 1914. Scalpellum Richardi, Gruvel (A.). Campagne de 1910 : Stn. 2974, profondeur 85m. Parages de Belle-Ile. Diagnose. — Capitulum avec 14 plaques très blanches, solides, serrées fortement les unes contre les autres. Carène presque droite dans les deux tiers inférieurs, régulièrement courbe dans son tiers supérieur seulement et portant, près de l’apex, une encoche assez profonde qui forme l’umbo. Le bord dorsal de cette plaque est régulièrement courbe transversalement, mais porte, latéralement, deux petites cannelures un peu dilatées et peu débor- dantes. Pas de sous-carène. Terga triangulaires, avec l’apex droit mais mousse. Caréno-latérales de forme irrégulièrement quadrangulaire avec l'umbo dé- bordant légèrement la carène et situé, environ, au tiers de la hauteur de la plaque, à partir de la base. Infra-médio-latérales irrégulièrement pentagonales avec l’umbo légèrement saillant en dehors et situé un peu plus près de l'apex que de la base. La plaque est légèrement rétrécie un peu au-dessous de l’umbo et beaucoup plus du côté rostral que du côté carénai. Apex pointu. — 3i — Rostre en forme de trapèze régulier, avec le bord supérieur un peu plus développé que le bord basal. Les bords latéraux sont légèrement comprimés en leur milieu pour recevoir les umbo des pièces rostro-latérales. Rostro-latérales avec le bord basal et le bord scutal presque parallèles et l'umbo à peine saillant en avant du bord occluseur des scuta. Scuta avec le bord occluseur légèrement bombé vers son milieu et le bord latéral en forme d’S très ouvert. Umbo à l’apex qui est très pointu et très légèrement en dedans du bord occluseur des terga. Pédoncule presque cylindrique, légèrement comprimé latéralement et dont la longueur égale à peine la moitié de la hauteur du capitulum ; portant 5 à 6 rangées d’écailles non imbriquées, étroites, allongées transversalement et relativement peu nombreuses. Dimensions : longueur du capitulum : 2 millimètres 7 ; largeur : 1 millimètre 33 longueur du pédoncule : 1 millimètre; largeur : o millimètre 66. Remarques et affinités. - Nous avons attribué à cette nouvelle espèce le nom de notre ami M. le D' Richard, Directeur du Musée Océanographique et du Cabinet scientifique de S. A. S. le Prince de Monaco. Cette forme qu'on pourrait, au premier abord, penser être, tout simplement, une forme jeune du 5c. vulgare Leach s’en distingue d’une façon très nette par la disposition générale de ses plaques capitulaires, et la forme des scuta, de la caréné et du rostre. Nous la rapprocherions davantage de l’espèce que nous avons décrite sous le nom de 5c. salariiæ et de celle signalée par Aurivillius sous celui de 5c. aduncum, dont elle se distingue aussi, aisément. 19. Scalpellum debile, C. W. Aurivillius (PI. v, fig. i3-i5 ; PI. vu, fig. i) 1898. 1907. 1911. Scalpellum debile , Aurivillius. Scalpellum dicheloplax , Pilsbry. Scalpellum dicheloplax, Pilsbry (Hoek), vol. m, pl. *• Campagne de 1896 : Stn. 652, profondeur 4261. DiZo "e - Capitulum avec quatorze plaques, en partie membraneuses. Carène régulièrement courbe jusqu’à l’umbo qui se trouve à une petite distance de l'apex et forme une saillie très nette avec le bord dorsal légèrement concave sur toute sa longueur et limité, latéralement, par deux petites aretes assez saillantes. Terga en grande partie membraneux, avec l’apex pointu et recourbe en arriéré, le bord occluseur régulièrement courbé vers la carène. Partie calcifiée présentan a — 32 — forme d'un V renversé, avec le segment carénai allant jusqu'à l’angle caréno-basal de la plaque. Scuta avec le bord basal presque droit et la partie calcifiée formée de deux segments : le segment occluseur large et fort, terminé par l'apex pointu et non rentrant, avec le bord occluseur régulièrement courbe ; le segment latéral très droit, au contraire et limitant nettement le bord supérieur de la plaque. Plaques supra-latérales ayant la partie calcifiée en forme V renversé dont le segment scutal est bifide et dont l’umbo porte un tout petit prolongement calcifié en forme de pointe. Partie calcifiée des infra-latérales, nettement en forme d’Y dont les deux segments divergents ont à peu près la même longueur. Plaques caréno-latérales avec deux segments calcifiés à peu près de même largeur, partant de l’angle umbonal et dont le segment carénai est un peu plus long que le segment basal. L'umbo dépasse très légèrement le bord libre de la carène. Plaques rostro-latérales dont les deux segments calcifiés limitent respectivement le bord supérieur et le bord occluseur, mais dont le dernier est plus large que le premier. Rostre triangulaire équilatéral occupant simplement l’espace compris entre les bords inférieur et occluseur des scuta et les bords supérieur et occluseur des rostro-latérales. Pédoncule cyJindro-conique et court avec des séries alternantes d'écailles allongées, serrées et imparfaitement calcifiées. La cuticule générale, qui recouvre les plaques capitulaires comme les écailles du pédoncule est mince, transparente et glabre. Dimensions : longueur du capitulum : 32 millimètres largeur — : 17 millimètres longueur du pédoncule : 11 millimètres Affinités. — Après avoir lu très attentivement la description et comparé le dessin fourni par Pilsbry de Scalpellum dicheloplax (PI. vii, fïg. 2) avec 1 échantillon de la collection du Prince de Monaco, je n'ai pu trouver entre les deux formes que deux différences insignifiantes, ce sont : la forme un peu plus globuleuse de Sc. dicheloplax et la saillie un peu plus proéminente en arrière de l'umbo des caréno-latérales dans cette dernière espèce. Tous les autres caractères me paraissent identiques; il me semble donc qu'aucune hésitation n'est permise et que ces deux formes doivent être identifiées en leur conservant le nom donné par Aurivillius qui a la priorité de date. Cette espèce est extrêmement voisine, elle-même de Scalpellum Edwardsi A. Gruvel. — 33 — 20. Scalpellum alboranense, n. sp. (PI. v, fig. 4-6) 1914. Scalpellum alboranense, Gruvel (A). Campagne de 1896 : Stn. 65o, profondeur 4400™. — Stn. 749, profondeur 5oo5m. Diagnose. — Capitulum avec quatorze plaques en partie calcifiées, seulement. Carène régulièrement courbe jusqu’à l’umbo, où elle s’incurve brusquement jusqu’à l’apex extrêmement rapproché de l’umbo ; bord dorsal très légèrement concave, limité par deux très minces arêtes latérales. Terga avec l’apex pointu et recourbé en arrière et le bord occluseur îéguliè- rement courbe. Les deux segments calcifiés sont à peu près de même largeur, mais le segment carénai est un peu plus long que le segment occluseur. Scuta avec l’apex pointu, non saillant et le bord occluseur régulièrement courbe. Le segment occluseur calcifié occupe presque toute la surface de la plaque, tandis que le segment latéral qui suit le bord supérieur est extrêmement court et étroit. Les deux segments calcifiés des supra-latérales, forment un V renversé dont les deux branches sont à peu près de même largeur, mais dont le segment latéral est plus long que le segment carénai ; l’umbo est à l’apex. Les infra-médio-latérales sont entièrement calcifiées. Elles sont légèrement rétrécies vers le milieu où se trouve l'umbo. Les rostro-latérales sont également calcifiées sur toute leur surface et les bords occluseurs se rejoignent sur la ligne médiane ne laissant qu’une place très réduite au rostre, en forme de tête de clou qui se trouve par conséquent placé, simplement, entre les bords infra-occluseurs des scuta et les bords supra-occluseurs des rostro- latérales. , Les deux segments calcifiés des caréno-latérales occupent la plus grande partie de la plaque et l'umbo, qui est tout à fait à la partie inférieure du bord carénai, est à peine saillant en dehors du bord libre de la carène. Le pédoncule est presque exactement cylindrique et les plaques ressemblent beaucoup à celles de l'espèce précédente. Elles sont très allongées transversalement, serrées et incomplètement calcifiées. Le capitulum et le pédoncule sont recouverts d'une cuticule générale mince, transparente et entièrement glabre. Dimensions : longueur du capitulum : 25 millimètres largeur — 1 1 5 millimètres longueur du pédoncule : 8 millimètres 5 G. - 34 - Affinités. — Deux exemplaires seulement existent dans la collection avec des caractères absolument identiques. Cette espèce est très voisine de Scalpellum Talismani A. Gruv. et par conséquent de Sc. débité Auriv. B. — Famille des PENTASPIDÆ Sous-famille des Oxynaspinæ a. Genre Oxynaspis, Darwin 1 85 1 Oxynaspis celata, Darwin Campagne de 1897 : Stn. 806, profondeur i425m. Cette espèce, très rare, n’avait pas été ramenée, que je sache, depuis l’époque où Darwin publiait sa remarquable monographie. L'échantillon de la collection provient, comme celui de Darwin, de la région de Madère et il était fixé sur une tige de Sertularia, Sous-famille des Lepadinæ Genre Lepas, Linné 1767 1. Lepas fascicularis, Ellis et Solander Campagne de 1 885 : Stn. 35, surface (avec Lepas pectinata). Campagne de 1886 : Stn. 72, surface (avec Lepas pectinata). Campagne de 1887 : Stn. 94, surface (avec Lepas pectinata). — Stn. 96, surface (avec Lepas pectinata). Campagne de 1888 : Stn. 170, surface. — Stn. 182, surface (avec Lepas pecti- nata). — Stn. 248, surface. Campagne de 1894 : Stn. 433, surface. — Stn. 442* surface. — Stn. 461, surface. Stn. 494, surface (avec Lepas pectinata). Campagne de 1895 : Stn. 533, surface (avec Lepas pectinata). Campagne de 1902 : Stn. G07, surface (avec Lepas pectinata). — Stn. 1403, surface (avec Lepas pectinata). Campagne de 1903 : Stn. i56o, surface. Campagne de 1904 : Stn. 1740, surface (avec L. pectinata). Campagne de 1909 : Stn. 2843, surface. — Stn. 2847, surface (avec L. anatifera — 35 — L. et L. pectinata Speng. — Stn. 2852, surface. — Stn. 2867, surface. — Stn. 2871, surface. Campagne de 1910 : Stn. 2949, surface. Ces animaux sont fixés toujours sur des supports flottants, fragments de liège, et squelette chitineux de Vellèles, dans le cas présent. Ils sont extrêmement cosmo- polites. 2. Lepas anserifera, Linné Campagne de 1887 : Stn. 1 36, surface. Campagne de 1888 : Stn. 2o5, surface. Campagne de 1904 : Stn. i85o, surface (sur sargasses). Campagne de 1905 : Stn. 2098, surface (sur sargasses). — Stn. 2io3, surface (sur sargasses). — Stn. 2112, surface (sur sargasses). Nombreux exemplaires de cette espèce, tous recueillis sur des sargasses. Le dernier spécimen (Stn. 2112) est une forme monstrueuse appartenant à cette espèce. 3. Lepas pectinata, Spengler Campagne de 1888 : Stn. 182, surface. Campagne de 1894 : Stn. 433 , surface. — Stn. 5oo, surface. Campagne de 1895 : Stn. 533, surface. — Stn. 5jg, surface. Campagne de 1902 : Stn. 1253, surface. Campagne de 1903 : Stn. 1 564, surface. Campagne de 1904 : Stn. 1740, surface. — Stn. 1758, surface. Campagne de 1905 : Stn. 2302, surface. Campagne de 1909 • Stn. 2867? surface. — Stn. 287c surface. Campagne de 1912 : Stn. 3236, surface. T ous ces exemplaires ont été recueillis, les uns sur des pierres ponce flottantes, les autres sur des fragments de liège (mélangés à Lepas fascicularis et L. anatifera ) et d'autres enfin, sur des tiges de sargasses flottantes, des coquilles de Janthines, etc. 4. Lepas anatifera, Linné Campagne de i885 : Stn. 8, surface (var. dentata ). — Stn. 14, surface (var. dentata ). Campagne de 1886 : Stn. 72, surface. Campagne de 1888 : Stn. 182, surface (ordinaire et var. dentata). — Stn. 2o5, surface, (var. dentata). — Stn. 206, surface (var. dentata). — 36 — Campagne de 1894 : Stn. 433, surface, (var. dentata ). — Stn. 5oo, surface. Campagne de 1895 : Stn. 545, surface. — Stn. 547, surface (var. dentata ). Campagne de 1896 : Stn. 642, surface. Campagne de 1897 : Stn. 786, surface. Campagne de 1902 : Stn. i336, surface (var. dentata). Campagne de 1904 : Stn. 1758, surface (var. dentata). — Stn. i85o, surface. Campagne de 1905 : Stn. 2178, surface (var. dentata). — Stn. 221 5, surface. Parmi ces échantillons, les uns étaient fixés sur un morceau de bois flottant ; d’autres sur un fragment de noix de coco et enfin, d autres, représentés seulement par des fragments de plaques capitulaires, ont été rejetés par un goéland sur la plage, après que la matière animale a été digérée par l’estomac. 5. Lepas Hilli, Leach Campagne de 1895 : Stn. 528, surface (sur une Tortue). — Stn. 5q5, surface. — Stn. 547, surface. — Stn. 555, surface (avec Conchoderma virgatum). — Stn. 574, surface (sur une Tortue). Campagne de 1897 : Stn. 843, surface. Campagne de 1902 : Stn. 1399, surface (sur une Tortue, Thalassochelys cai etta). Campagne de 1912 : Stn. 3236, surface. Ces exemplaires étaient fixés sur la carapace d'une Tortue ( Thalassochelys car cita). c. Genre Pœcilasma, Darwin 1 85 1 1. Pœcilasma Kempferi, Darwin Pœcilasma auranlia , Darwin (var.) A. Gruvel. Campagne de 1888 : Stn. 219, profondeur i386m\ — Stn. 222, profondeur 844m\ — Stn. 227, profondeur u35m. — Stn. 235, profondeur I95m. Campagne de 1895 : Stn. 55g, profondeur 55om*. — Stn. 563, profondeur 578m. — Stn. 602, profondeur i23om. — Stn. 616, profondeur io22m. Campagne de 1896 : Stn. 660, profondeur 588m. — Stn. 701, profondeur i36om profondeur ioora. Campagne de ,9m : Stn. 1.52, profondeur 5a-”. - Stn. .ao3, profondeur 9. . Cette espèce, qui est extrêmement commune dans toute la région comprise entre les Açores, les Canaries et la côte occidentale d’Afrique, est presque tou|Ours fixée sur des coquilles mortes ou des radioles brisées de Dorocidanspapillata. C’est en très grande abondance que nous lavons, nous-meme, rencontrée au cours de nos années de recherches sur les côtes de la Mauritanie saharienne et du Sénégal. 4. Balanus spongicola, Brown Campagne de .896 : Stn. 727, profondeur i5">. Campagne de 1897 : Stn. 801, profondeur ioom. Cette forme, assez rare, se retrouve dans les éponges, souvent spongites, aux environs de Madère. Celle-ci se trouvait dans un Bat\ella inops Tops. associée à Acasta 5. Balanus perforatus, Bruguière (PI. n, fig- *9) SZZ. ,»« dans la L. nord a. ou», africain. I * « '»l<»« • les rochers littoraux. - 54 - 6. Balanus improvisus, Darwin Campagne de iqo3 : Stn. i53o, profondeur io"1. — Stn. i53z, profondeur 10™. Cette espèce, également très répandue, se rencontre soit à basse mer, soit par de faibles profondeurs, et le plus généralement, sur des animaux vivants Dans le cas actuel, les échantillons ont été recueillis sur la carapace d un Portunus depurator L. et celle d’un Carcinus mænas Penn. orrvnVii Campagne de 1887 : Stn. 104, marée. Campagne de i893 : Stn. 3i8, profondeur io"\ Espèce très commune et répandue un peu dans toutes les mers 8. Balanus porcatus, da Costa (PI. 1, fig. 16) Campagne de 1898 : Stn. 970, profondeur 48ra. — Stn. 1074, profondeur 22"\ Campagne de 1907 : Stn. 2634, profondeur 10 à i5m. Campagne de 1908 : Stn. 2786, profondeur 17 a 20 . Cette espèce est extrêmement commune dans les mers froides de 1 hemisphere nord et d'une reconnaissance des plus faciles. Elle est souvent associée à Bal. crenatus Brug. avec laquelle il est impossible, pour peu qu on ait un peu d habitude, de la confondre. Tous les échantillons sont fixés sur des galets et fragments de roches, en mer peu profonde. 9. Balanus crenatus, Bruguière (PI. vi, fig. 12) Campagne de 1886 : Stn. 5 1 , profondeur 14 . Campagne de 1887 : Stn. i63, profondeur i5om. Campagne de .89. : Stn. 269, profondeur 63“ - Stn. 271, profondeur 40“. Campagne de 1895 : Stn. 578, profondeur n65“. — Stn. 584, profondeur 845m. Campagne de 1898 : Stn. 970, profondeur 48 . Campagne de 1904 : Stn 1623, profondeur 41 . Campagne de 1906 : Stn. 2479, profondeur 7“ environ. Campagne de 1907 : Stn. 2669, profondeur 40m environ. Cette forme extrêmement répandue dans les mers tempérées et froides, fixée ï — 55 — sur des coquilles ou des crustacés de mers plus ou moins profondes, a été souvent confondue avec Bal. porcatus , Bal. balanoïdes et même Chthamalus stellatus, dans certaines collections. , Beaucoup de spécimens étudiés étaient fixés, soit sur des fragments de roche , soit sur des coquilles vides de mollusques (Buccinum glaciale, Bucc. undatum), soit encore sur des Crustacés. 10. Balanus balanoides, Linné Les seuls échantillons appartenant à cette espèce renfermés dans la collectto ont été recueillis le juin 1906, au Hâvre, sur des moules vivantes. On sait combien cette espèce est commune et forme des plages énormes sur les côtes de la Manche. Elle est souvent confondue, même par des zoologistes, avec Chthamalus stellatus. u. Balanus hirsutus, Hoek (PI. 1, fig. i3, 14) i883. Balanus hirsutus , Hoek. d,w“ dû ,»i l'avait recueillie par S,' 4»' '«■ '“I' W' P,r tTé “niions J- I. collection proviennent d'un câble rompu de. Açore. t” 'ÏÏZZl £ «“.te existants en debor, de ceux décrit, ‘'"Ça1’:." ‘«ïïS'e '(stn°bsT»vo,. eté porte to* “““^““dï Sous-famille des Xenobalaninæ c. Genre Xenobalanus, Steenstrup i85i Xenobalanus globicipitis, Steenstiup , ... ! PI. IV. ÜE. 1-5 ; PI. v, fig. »5| l85l. Xenobalanus globicipitis, Steenstrup. , sa, • qtn 3q6 sur un Dauphin ( Delphinus delphis). Campagne de 1894 . btn. 590, sui u 1- — 56 — Campagne de 1896 : Stn. 638, sur un Orque (Orca gladiator). — Stn. 682, sur un Grampus (G. griseus). Campagne de 1897 • Stn. 771, sur un Globicéphale (Globicephalus mêlas). Stn. 849, sur un Grampus (Grampus griseus). Campagne de 1902 : Stn. 1267, sur un Orque (Orca gladiator). Campagne de 1908 '. Stn. 2707, sur un Globicéphale (Globicephalus mêlas). Campagne de 1910 : Stn. 3o5o, sur un Globicéphale (Globicephalus mêlas). Campagne de 1911 : Stn. 3142, sur un Pseudorca crassidens. — Stn. 3 1 55, sur un Globicéphale ( Globicephalus mêlas). Nous avons rencontré, dans la collection qui nous occupe, un nombre assez considérable d'exemplaires appartenant à cette espèce et, ce qui est extrêmement intéressant, des formes très jeunes, d’autres de taille un peu plus considérable et d’autres, enfin, ayant atteint leur maximum de développement. Cette série d'états successifs nous a permis d’étudier, d'une façon assez complète, le développement de la muraille chez ces animaux si curieux, développement sur lequel on ne possédait, jusqu’ici, que des documents bien peu précis. Si l'on examine attentivement, à la loupe, la surface de la peau des Cétacés sur lesquels sont fixés les Xenobalanus , on aperçoit, de temps en temps, une sorte de petit bouton rosé, entouré d’une mince couronne blanche, bordée elle-même, extérieurement, par un bourrelet épidermique de l’hôte. Le petit bouton rosé n’est autre qu'un très jeune Xenobalanus ; la couronne blanche est formée par la muraille encore extrêmement petite, très mince et très friable, du Cirrhipède et le tout se trouve comme enchâssé dans une sorte de petite cupule, formée par un bourrelet épidermique de l'hôte, bourrelet formé par le refoulement lent des tissus autour du parasite, à mesure que la taille de ce dernier ou plutôt de sa muraille s’agrandit. La partie centrale, qui présente la forme d’un bouton rosé semble, tout d'abord, complètement arrondie, mais, peu à peu se dessine sur l’un des côtés, une sorte de fente allant de l’apex vers la partie latérale et entourée par un bourrelet charnu, d’abord à peine sensible, puis qui devient très net. De cette fente, qui s’élargit rapidement, on voit sortir quelquefois le groupe des cirrhes, qui indique qu’on se trouve en présence de la fente palléale externe d'un Cirrhipède. L'animal proprement dit qui n’est, d’abord, guère plus haut que la muraille blanche qui l'entoure, s’allonge peu à peu et finit par prendre l’aspect d’un très petit Pédonculé au moment où la larve Cypris vient de se dépouiller de sa carapace chiti- neuse. Le bourrelet charnu qui entoure l'ouverture palléale se développe de plus en plus, surtout du côté dorsal ou carénai de l’animal et prend la forme d’une lame, bilobée à sa partie supérieure. Les lobes grandissent, se replient en arrière et finissent par prendre la forme définitive qu’ils ont chez l’adulte et que l'on verra nettement sur la figure 5, PI. m. Pendant ce temps, le corps tout entier du Xenobalanus a grandi, il est, peu à — 57 — peu sorti complètement de sa muraille, en dehors de laquelle il va, maintenant, prendre son complet développement. A un moment donné, quand il n’a guère que 2 à 3 millimètres de hauteur, on pourrait croire avoir affaire à un jeune 'Alepas, sans trace de plaques. Nous avons étudié autrefois (1904, p. 100) la structure anatomique des parois de la muraille du Xenobalanus adulte, montré sa complication incompréhensible si on ne pouvait la suivre à l'aide de formes très simples, puis de plus en plus compliquées que l’on rencontre dans la série des Operculés. Nous avons amèrement regretté, alors, de ne pouvoir suivre, pas à pas, le développement de cette muraille et de laisser ainsi une lacune importante dans notre étude. C’est cette lacune que nous allons essayer de combler maintenant, grâce aux intéressants matériaux que nous avons entre les mains. L’étude du développement de la muraille du Xenobalanus nous permettra de comprendre, très facilement, celui des mêmes formations appartenant à des genres voisins, tels que les Coronula , (PI. vii, fig . 12) et les Cryptolepas , chez lesquels (les derniers surtout), la muraille atteint, croyons-nous, le maximum de complication. Chez les individus les plus jeunes que nous ayions pu rencontrer et qui ne dépassent pas un demi-mil Iwiètre de diamètre, la muraille est formée, tout simplement, par une couronne calcaire, blanche, extrêmement mince et friable, un peu allongée dans le sens antéro-postérieur. L’épaisseur de cette couronne n est pas absolument uniforme, mais un peu plus forte du côté rostral, que sur le reste de la périphérie. Elle paraît, au premier abord, absolument uniforme au point de vue de sa structure, mais une étude plus soigneuse montre des points de sutures, encore assez irréguliers, qui divisent, nettement, la couronne en six fragments ou pièces, réunis par une soudure vivante et dans lesquels il est à peu près impossible de distinguer les ailes et les rayons. Les pièces de la muraille sont, à ce moment, simplement constituées par une lame membraneuse, chargée de nodules calcaires, tapissée, à l’intérieur, par un prolongement du manteau de l’animal. C est la muraille du Chthamalus stellatus réduite à une simple lame calcaire. C’est évidemment de cette façon simple que doivent se former à peu près toutes, sinon toutes, les murailles des Cirrhipèdes Operculés. Très peu de temps après ce stade, le rostre d’abord, puis la carène poussent : le Dremier quatre, le second deux prolongements externes qui pincent chacun se développe beaucoup et, dès ce une coupe mince, les parties corn aux ailes. 8. G. — 58 — Le diagramme de la muraille du jeune Xenobalanus se présente alors d une manière identique à celui du genre Balanus. Seules les pièces operculaires, qui correspondent, normalement, aux scuta et aux terga des Operculés, ne se sont jamais constituées. A un stade un peu plus avancé, nous voyons que les canaux membraneux du rostre et de la carène se sont comblés de matière calcaire, de sorte que ces pièces sont et resteront, désormais, pleines comme les autres. De plus, les ailes et les rayons commencent à faire, vers l’extérieur, une saillie, d’abord très légère, mais qui se développe de plus en plus, laissant entre eux, du côté interne, une cavité de forme irrégulièrement ellipsoïde sur la coupe, mais qui constitue, dans la hauteur, un véritable canal longitudinal renfermant la partie suturale des pièces, toujours vivantes. Jusqu’ici, la couche hypodermique qui recouvre la paroi calcaire à l’extérieur, et qui sépare cette paroi de l’épiderme de l'hôte sur lequel est fixé le Xenobalanus n’a manifesté son existence qu’en développant régulièrement la paroi calcaire à l’extérieur, tandis que le manteau l'épaississait à l’intérieur. Mais bientôt, cet hypoderme forme vers l'extérieur, au milieu même de l’épi- derme de l’hôte, des prolongements plus ou moins régulièrement radiaires, non seulement sur la partie centrale de chaque pièce, mais encore sur les rayons et même sur les ailes, qui s’allongent eux-mêmes progressivement, vers l’extérieur, de façon à former comme une sorte d’étoile à six branches. Tous ces prolongements latéraux qui s’avancent de plus en plus dans l’épiderme de l’hôte, se rejoignant parfois les uns les autres par des prolongements latéraux, sont destinés, sans aucun doute, à maintenir d’une façon très énergique, le parasite sur le Cétacé qui le porte ; et c'est ainsi que nous obtenons finalement la structure définitive de la muraille du Xenobalanus adulte, structure qui paraît très compliquée tout d’abord, mais qui, en réalité, est fort simplifiée quand on en suit pas à pas, comme nous venons de le faire, le développement. Nous pouvons, dans ces conditions, résumer la constitution de la paroi du Xeno- balanus adulte de la façon suivante : cette paroi est formée par trois éléments bien distincts : i° ceux d'origine directement palléale qui forment la plus grande partie de la muraille ; ceux d'origine indirectement palléale qui sont représentés par la zone suturale, en grande partie calcifiée mais renfermant toujours des éléments vivants et enfin ; 3° ceux d’origine hypodermique qui sont les moins développés, mais forment toutes les irradiations qui pénètrent dans le derme de l'hôte et constituent de véritables crampons qui servent à fixer, étroitement, le parasite sur le Cétacé qui le transporte. Ce mode de développement nous permet de comprendre, très facilement, celui de la muraille du Cryptolepas rachianectis, que nous avons décrite ailleurs avec détail et qu'il était assez difficile de comprendre jusqu’ici. La muraille de cet autre Cirrhipède si curieux présente, d’ailleurs, une consti- tution ù peu près identique à celle du Xenobalanus. — 5g — De même et par simple analogie, il est facile de comprendre comment se forme la muraille, plus compliquée encore, des Coronules et, en particulier, du Coroîiuld diadema que nous avons fait connaître également, autrefois, dans tous ses détails (PL vu, fig. 12). IL Ordre des RHIZOGEPHALA Famille des SACCULINIDÆ Genre Sacculina Nous avons eu, également, à examiner, dans la collection, un certain nombre de Sacculines, fixées sur différentes espèces de Décapodes. Bien que quelques-unes ne présentent pas des caractères très nets, nous croyons pouvoir les rapporter aux formes suivantes : 1. Sacculina carcini, Thompson Campagne de 1902 : Stn. i3o2, profondeur 204'". Campagne de igo3 : Stn. 1 532, profondeur iom. La première forme était fixée sur un Carcinus mœnas et la seconde sur une Parthenopea macrocheles Herbst. 2. Sacculina Benedeni, Kossmann Campagne de 1888 : Stn. 23o, profondeur I236,n. Cette espèce était fixée sur un Geryon affinis M. Edw. FORMES LARVAIRES Il ne nous reste plus pour terminer l'étude de cette intéressante collection qu à passer en revue les très nombreuses formes larvaires, Cypris et Metanauplius , dont quelques-unes présentent un certain intérêt. Les formes cypridiennes ne sont que peu intéressantes, car elles se rapportent toutes à des formes connues. Pour ce qui est des larves plus jeunes, la collection n'en comporte aucune du premier âge (Nauplius), mais toutes, au contraire, sont des formes du second âge ( Metanauplius ) et, tandis que, par exemple, l'expédition du Gauss a rapporté des — 6o — larves de Cirrhipèdes provenant de profondeurs considérables, variant de la surface à 5oo,n environ, et que des Cypris ont été recueillies jusqu’à des profondeurs de 3ooom, dans la collection qui nous occupe, au contraire, toutes les Cypris ont été recueillies en surface et une seule de forme de Metanauplius , a été ramenée d une profondeur de 3im. Larves Cypris Cypris de Lepadidæ (vraisemblablement Lepas ) Campagne de 1905 : Stn. 2206, surface. — Stn. 2218, surface. Stn. 2262, surface. Campagne de 1911 : Stn. 3 1 29, surface. Cypris de Lepadidæ ( Conchoderma ) Campagne de 1 885 : Stn. 20, surface. Campagne de 1886 : Stn. 77, surface. Cypris de Balanidæ (Balanus ?) Campagne de 1908 : Stn. 2681, surface. Larves du deuxième âge (Metanauplius) Campagne de 1 885 : Stn. i5, surface. Larves de Métanauplius se rapportant vraisemblablement à Lepas anatifera L. — Stn. 16, surface. Formes larvaires se rattachant, sans aucun doute, à l'espèce précédente. — Stn. 23, surface. Nous avons trouvé entre ces formes larvaires et celles décrites de Lepas fascicularis des caractères similaires tels qu'il ne nous paraît pas possible de les en éloigner. — Stn. 34, surface. Larves appartenant à un genre de Lepadidæ difficile à déterminer. Campagne de 1886 : Stn. 75, profondeur 3i,n. Formes larvaires capturés au filet à ressort. Nous croyons pouvoir les rapporter à Lepas anatifera. — Stn. 78, surface. Se rapportant très vraisemblablement à Lepas Hilli. — Stn. 79, surface. Métanauplius d'une espèce du genre Lepas , mais difficile à préciser. Campagne de 1887 : Stn. 139, surface. Deux prises d’échantillons faites dans des localités extrêmement voisines. Elles ont rapporté des formes qui présentent à peu près tous les caractères du Nauplius ( Metanauplius ) denticulatus A. Gruvel (PI. iv, fîg. 10). Celui-ci avait été — 6i — recueilli par 400m de profondeur environ au N.-W. du Cap de Bonne-Espérance par le Gauss . Nous ne serions pas du tout étonné, étant donné, dans la région parcourue par la Princesse-Alice la présence de très nombreuses larves appartenant à cette forme et de très nombreux individus de Lepas pectinata adultes, que le Nauplius ( Metanauplius ) denticulatus fut, précisément, la forme larvaire de 2me âge de cette espèce. — Stn. 145, surface. Ces formes se rapportent, sans aucun doute à la précédente : Nauplius [Metanauplius) denticulatus A. Gruv. — Stn. 148, surface. Larves se rapportant au genre Lepas ? Capturées dans la même région que les précédentes, elles présentent, comme ces dernières, les caractères du Nauplius (. Metanauplius ) denticulatus qui doit être à certains moments, extrêmement abondant dans cette région. Nauplius (Metanauplius) longicaudatus, n. sp. (PI. vi, fig. 6-9) Campagne de 1895 : Stn. 520, surface. Un seul exemplaire a été recueilli dans cette station par le chalut de surface. C’est la seule qui nous paraisse nouvelle, dans l’ensemble de la collection. Nous l’appellerons Nauplius {. Metanauplius ) longicaudatus , en attendant de savoir à quelle forme adulte elle se rapporte et à cause de la très grande dimension de son éperon caudal. Description. — Dans son ensemble, la forme générale du corps du M . longi- caudatus, rappelle assez bien celle du M. denticulatus (PI. iv, fig. 10) que nous avons déjà décrit ailleurs. Le bouclier dorsal qui recouvre l'animal est de dimensions un peu plus restreintes que celui du M . denticulatus. De plus, toute la périphérie du bouclier et une. grande partie de sa surface dorsale sont couvertes de très nombreuses petites épines qui se poursuivent, aussi bien sur les cornes frontales que sur les fortes cornes latérales et postérieures, surtout vers la base où le nombre des pentes épines est beaucoup plus grand que vers les extrémités. L'éperon dorsal s’insère à peu près exactement sur le milieu du bouclier ba longueur totale est égale à environ deux fois celle du bouclier tout entier. Il est couvert, surtout à la base, de nombreuses petites épines. L'appendice caudal ou abdominal qui égale à peu près trois fois la longueur totale du bouclier porte, vers sa base, trois paires de fortes épines recourbées vers la partie postérieure, puis, en se rapprochant de l'extrémité, les épines deviennent de plus en plus petites et de plus en plus rapprochées. L'éperon dorsal qui se fixe à la base de l’appendice abdominal atteint au moins quatre fois la longueur du boucher. 11 est formé d’épines d’abord simplement latérales, puis qui se placent sur toute a périphérie de l’appendice terminé en pointe très fine. — 62 — Le bouclier proprement dit porte, à sa partie antérieure, deux cornes frontales assez fortes entre lesquelles le bord libre est couvert de nombreuses petites epines. DTchaque côté des cornes frontales se placent les deux cornes fronto-lalérales qut sont terminées par un endopodite et un exopodite garnis de longues soies terminales Üvec un épipodhe très allongé, en forme de fouet et porteur de nombreuses petites C P ' h yè r s^ 1 1;6 m ü ieu^de la partie latérale du bouclier se trouve une forte corne ou épine latérale, prolongement direct du limbe et garnie de nombreuses epines sur toute sa périphérie, surtout vers la base. A égale distance entre les cornes fronto-latérales et les fortes epines latérales se trouvent deux épines plus petites, fixées un peu dorsalement et également garnies d’épines vers la base. Les cornes ou épines postérieures sont au moins aussi développées que les latérales ; elles portent un cercle d epines assez fortes, à la base, puis toute une série d’épines plus petites à la périphérie. Elles laissent entre elles une encoche profonde toute denticulée. Enfin deux épines assez fortes sont placées latéro-posteneurement et ne s’insèrent pas directement sur le bord du limbe, mais un peu plus dorsalement. Le cône buccal qui se projette assez loin en avant du bord frontal du bouclier porte à son extrémité, coupée assez brusquement, deux dents latérales assez fortes doublées un peu dorsalement, par deux autres, moins puissantes. Une touffe de soies minces, glabres et rigides forme une véritable couronne autour de 1 extrémité libre du rostre. , Les cornes principales sont, comme nous l’avons dé]à montre pour le M. denti- culatus, par exemple, creusées d’un canal d’abord étroit, mais qui s’élargit rapidement pour loger une glande pluricellulaire en cul-de-sac, rempli d'une sécrétion gra- nuleuse qui nous rappelle assez exactement, au point de vue de sa constitution générale, les « glandes salivaires » dont nous avons, le premier, montré la structure exacte, chez les Cirrhipèdes adultes. La masse pigmentaire fronto-dorsale qui forme l’oeil unique du Nauplius, est placée sur une masse nerveuse, simple en apparence, double, en réalité, d où partent les deux fins connectifs qui l'unissent à la masse abdominale. Le réseau nerveux périphérique semble, là comme chez la plupart des autres formes, très développé, formé de cellules multipolaires qui forment un réseau lâche mais compliqué autour des glandes dont nous venons de parler. Nous navons pas aperçu, sur cet unique échantillon, les petites glandes pluri- cellulaires s’ouvrant directement à la surface de la cuticule du bouclier et que nous avons signalées chez le Nauplius ( Metanauplius ) lot icatus de Chun. Cette forme larvaire est nettement celle d'un Lépadidé. Il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’elle se rapportât à une forme très voisine du Lepas anatifera , comme le Lepas anserifera , par exemple. L'avenir nous fixera, peut-être, exactement, sur ce point. 63 — Autres larves Campagne de .901 : Stn. 1 1 58, surface. Quelques-unes de Metanauplius indé- rerminableSgne ^ . gtn ,78l) de oà 5ooo™. Larves Métanauplius de Lepadidœ. — Stn 1704, de o à 3ooom. Larves de Lepas sp ? probablement anattfera. Stn ,797 de o à 2000™. Larves de Lepas sp. ? - Stn. ,844, de o à ,500™ Larves de Lepas sp . > - Stn. ,847, surface. Larves de Lepas sp. ? - Stn. ,85,, de o à 3ooo™. Larves de Lepadidœ difficiles à déterminer plus exactement. Campagne de ,9o5 : Stn. 2022, de 0 à 4000™. Larves d e Lepas sp. ? - Stn 2092, de o à ,5oom. Nombreuses larves de Lepadidœ, peut-etre de ePa* ' - s„. r .-sxz _ stn 2244, de o à 3000™. Larves de Lepas sp. ? - Stn. 22b4, Lepas , probablement L. anserifera. TABLEAUX DES ESPÈCES RECUEILLIES AUX DIFFÉRENTES STATIONS — 66 — CAMPAGN I NUMÉRO DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE LONGITUDE (lireenwitb) MÈTRES 8 17 juillet 39° 08’ N. 26° l3’ 45” W. Surface 14 23 juillet 390 35’ N. 3i° 09’ 45” W. Surface i5 2 août 38° i5’ 20” N. 28° 22’ 45” W. Surface 16 3 août 38° 06’ N. 26° 57* 45” W. Surface 20 23 août 42° o5’ N. 22° 52’ 45” W. Surface ' 23 24 août 44° 44’ N. 21° 36’ 45” W. Surface 34 29 août 47° 3/ N. 9° 42’ 45” W. Surface 35 3o août 47° 33> N. 8° 3i’ 45” W. Surface 1 CAMPAGN! 40 i5 juillet 47° 11’ 35” N. 3° 07’ i5” W. 63 Sable, gravier, coquilles brisées 1 5i 3i juillet Mouillage de Luanco (Espagne) H Roche, sable, laminaires 58 7 juillet 43° 40’ N. 6° 34’ 45” W. 1 34 Sable, galets, coquilles brisées 72 29 août 42° 3t’ 21” N. 170 17 ’ 53” VV. Surface 75 3i août 47° H* 45” N. 17° 12’ 55” W. 3i 77 icr septembre 47° 42’ 52” 47° 43’ 56” N. N. 16° 5i’ i3” W. 16° 53’ 27” W. Surface 73 ter septembre — — 20 à 3o 79 icr septembre 47° 5o’ 53” N. 1 7° 09’ 44” W. Surface CAMPAGN | 94 14 juin 43° 29’ 3o” N. 19° i3’ 25” W. Surface i 96 i5 juin 43° 24’ 5o” N. 19° 20’ 3o” W. Surface 104 22 juin Fayal ( Açores) Marée Roche j i3i 19 juillet 3g° 56’ 10" N. 34° oo’ W. Surface i36 2i-3o juillet 40° 3g’ 22” N. 36° 58’ 3o” W. Surface — 67 — de i885 PROCÉDÉ de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Filet fin Lepas ancitifera L., var. dentata Darw. Filet fin Lepas anatifera L., var. dentata Darw. Filet fin Métanauplius de Lepas anatifera L. Filet fin Métanauplius de Lepas anatifera L. Filet fin Cypris de Conchoderma. Filet fin Cypris de Lepas fascicularis Eli. et Sol. ? Filet fin Métanauplius de Lepadidæ. Filet fin Lepas fascicularis EU. et Sol., Lepas pectinata Sp. DE 1 886 — Chalut Scalpellum vulgare Leach. Drague toile Balanus crenatus Brug. Chalut Scalpellum vulgare Leach. Sur une épave Lepas anatifera L., L. fascicularis Eli. et Sol., L. pectinata Sp. Filet fin à ressort Métanauplius de Lepas anatifera L. Filet fin Cypris de Conchoderma sp. ? Filet fin à ressort Métanauplius de Lepas Hilli Leach? Filet fin Métanauplius de Lepas sp. ? DE 1887 Sur une épave Lepas fascicularis Eli. et Sol., Lepas pectinata Sp. Haveneau Lepas fascicularis Eli. et Sol., Lepas pectinata Sp. Balanus trigonus Darw., Bal. amplntrite Darw. 1 . Harpon Conchoderma virgatum Spengler (sur Orthagoriscus mola ). Haveneau Lepas anserifera L. CAMPAGNïl I — 68 — NUMÉRO DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE LONGITUDE (Gr«enwieb) MÈTRES i3g 22 juillet 41° 39’ 34” N. 3g° 21’ 08” W. Surface 144 26 juillet 410 3i* N. 410 oi* 45” W. Surface 145 26 juillet 410 40’ 37” N. 41° 27 ’ 55” W. Surface 148 161 28 juillet 2 août 420 5o’ 26” N. 46° 04’ 40” N. 43° 04’ 45” w. 46° 42’ i5” W. Surface 1267 Vase grise molle i63 4 août 1 470 33’ N. (Parages de 5i° 08’ W. 'erre-Neuve) ■ i5o Sable et cailloux CAMPAGNE 170 5 juillet 440 021 i5” N. 12° o5’ 3o” W. Surface 182 1 1 juillet 41» 48’ 22” N. 22° 28’ 45" W. Surface 188 17-18 juillet 38° 5g’ N. 28° 20’ 57” W. 2000 Vase claire 191 20-25 juillet Horta (Fayal) Mouillage Roche 198 25 juillet 38° 26’ 25” N. | 28° 38’ 55” W. Au sud de Fayal (Açores) 800 Sable et vase 203 3o juillet 390 27’ o5” N. O wr, 0 O en i557 Sable fin et vase blanche 203 3i juillet 390 22’ N. 3i° 07- 45” W. Surface 206 3i juillet 39° 20’ 3o” N. 3i° 09’ 25” VV. Surface 2iq 4-5 août 390 39’ 37” N. 3i° o3’ W. i386 Sable noir 221 6 août 3go 41’ 35” N. 3i° 04’ 07” W. Surface 222 6-7 août 390 4P 35" N. 3i° 40’ 07” W. 844 Sable et cailloux 226 14 août 38° 3 1* 19” N. (Détroit de 28° 34’ 3o” W. Pico-Fayal) | i3o 1 Gravier, sable et coquilles brisées 1 227 i5 août 38° 23’ N. | 28° 26’ 3/’ W. (Près la côte sud de Pico) ) 1145 Roche, gravier et sable 230 16-17 août 38° 21* 48” N. 28° 10' i5”W. 1236 Roche, gravier 234 19 août 3g° 01’ 40” N. 27° 55’ 25” W. 454 Gravier ferrugineux 235 19-20 août 38° 59’ 35” N. 27° 55’ 35” W. 195 Sable gris 236 20 août 38° o3’ 25” N. 27° 57* 45” W. Littoral Roche 242 22 août 38° 48’ 3o” N. 27° 58’ 45" W. 861 Sable et scorie 249 6 septembre 45° 38' 44” N- 21° 06’ 00” W. Surface DE i887 (suite) — 69 — . . PROCEDE de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Chalut de surface Nauplius dcnticulatus A. Gruvel. Conchoderma virgatum Spengler (sur patte de Tortue). Chalut de surface Chalut de surface Chalut Nauplius denticulatus A. Gruvel (gh 3o à io*> soir). Nauplius denticulatus A. Gruvel (gh 3o à io* 3o soir). Scalpellum velutinum Hoek, Balanus crenatus Brug. Chalut de pêche Balanus crenatus (sur Chionecetes opilio Kr0y.). DE i888 Chalut de surface Epave Nasse Lepas fascicularis Eli. et Sol. Lepas anatifera L.. Lepas anatifera L., var. dentata Darw., Lepas fascicularis Eli. et Sol., Lepas pechnata Sp. Scalpellum pusillum Auriv., Sc. vulgare Leach., Lepas pectinata Sp. Chthamalus stellatus Ranz., Balanus tintinnabulum L. Chalut Verruca costata Auriv. Chalut Epave Epave Nasse Haveneau Nasse Balanus tintinnabulum L. ? (fragments). Lepas anatifera L.. var. dentata Darw. Lepas anatifera L., var. dentata Darw. Pœcilasma crassum Gray, Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. Conchoderma virgatum Spengl. avec Lepas Hilli (sur Tortue). Pœcilasma crassum Gray, Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. Chalut Verruca Spengleri Darw. Chalut Nasse Chalut Nasse Verruca costata Auriv., Pœcilasma Kempferi Darw., Verruca atqualis Auriv. sacculina Benedeni Kossm. (sur Geryo n affiuis), S. Benedeni (sans support). Verruca costata Auriv., Scalpellum falcatum Auriv., Verruca cornu, a Auriv., Verruca sculpta . Pœcilasma Kempferi Darw., Pœcilasma crassum Gray (sur Geryon affims). Balanus tintinnabulum L. Chalut Chalut de surface Verruca recta Auriv. Lepas fascicularis EU. et Sol. 7° — CAMPAGNE C NUMÉRO de 1 STATION DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND LATITUDE LONGITUDE (Greonwich) MÈTRES 269 1 1 septembre 5o° o5’ N. 3° 22’ 45” w. 63 27I 4 octobre 5o° 29’ N. 1° 47’ 45” w. 40 campagne! 3 1 8 7-8 août 38° 3/ N. i5° 25* i5” E. 1210 357 3-4 septembre Porto-Conte (Sardaigne) Littoral Roche campagneJ 3g6 12 juin Près du Cap Ferrât Surface 433 7 juillet 34° 32’ N. 8° 44’ 45” W. Surface 442 11 juillet 34° 09’ N . 9° oi’ 45” W. Surface 46 1 486 27 juillet 21 août 36° 32’ 3o” N. 43° 53’ 3o” N. 11° 42’ o5” W. 9° 02’ i5” W. Surface 1674 Sable fin ej foraminifères 494 27 août 46° 48’ N . 5° 39’ 45” W. Surface 5oo 28 août 46° 52’ N. 5° 3o’ 45” W. Surface 1 5o3 29 août 47° io’ N. 5° 47’ 45” W. 1262 Sable argileux et vaseux CAMPAGNE 5i3 4 juin Mouillage du Cap Sagres Littoral Roche 5 1 5 17 juin ( 38° ai’ N. | 38° ai’ N. 9° 41’ 45” W. 9° 37’ 45” w. 2028 Vase argileuse gris jaunâtre | 520 22 juin 38° 3a’ N. 16° 35’ 45” W. Surface 527 25 juin 38° 09* N . 23° i5’ W. 4020 528 25 juin 38° 08’ N. 23° 14’ 45” W. Surface D — 71 — E 1891 ■ PROCÉDÉ de RÉCOl.TH ESPÈCES RECUEILLIES Chalut de pêche Chalut de pêche Balamis crenatus Brug. Balanus crenatus Brug. >E i^93 ï Nasse Balanus amphitrite Darw. Chtamalus Stella tus Ranz., Balanus tintinnabulum L. )E 1894 Harpon Haveneau Haveneau Haveneau Chalut Haveneau Epave Chalut Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Dauphin). Lepas anatifera L., var .dentata, Darw., L. pectinata Sp., L.fascicuiaris Eli. et Sol. Lepas fascicularis Eli. et Sol. Lepas fascicularis Eli. et Sol. Scalpellum gracile Hoek. Lepas fascicularis Eli. et Sol., L. pectinata Sp. Lepas anatifera L., Lepas pectinata Spengl. Verruca costata Auriv. (sur fragments de roche). )E i8q5 Chalut Chalut de surface I Chalut Balanus perforatus Bruguière. Scalpellum velutinum Hoek, Sc. carinatum Hoek. Nauplius longicaudatus n. sp. Scalpellum molle Auriv., Sc. mamillatum Auriv., Pœcilasma carinatum Hoek. Conchoderma virgatum Spengl., Lepas Hilli Leach(sur Tortue). — 7 2 CAMPAGNlD NUMÉRO DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATI ON LATITUDE longitude (Greenwich) MÈTRES 533 26-27 juin 370 52’ N. 24° 42’ 45” w. Surface 545 Ier juillet 370 16’ N. 24° 44’ 45” W. Surface 547 1er juillet 370 16’ i5” N. 24° 45’ 45” w. Surface 55o 2 juillet Les Formigas (Açores) Marée Roche 553 3 juillet 370 42’ 40” N. 25° o5’ t 5” W i385 Sable vaseux i 555 4 juillet 370 43' N. 25° o5’ 45” W. Surface 55g 5-7 juillet 37o 3g’ 45” N. 25° 24’ 25” W. 55o Sable vaseux 563 10-12 juillet 37o 53’ N. 25° 40’ i5” W. 578 Sable dur et roche 574 i3 juillet 38° 27 ’ N. 26° 3o’ 45” W. Surface 578 14 juillet 38° 26’ N. 26° 3o’ 45” W. ii65 Sable vaseux 584 16 juillet 38° 3i* N. 26° 49’ i5” W. 845 Roche 587 18 juillet 38° 36’ 40” N. 27° 17’ i5” W. 793 Sable 594 22 juillet Près la Pointe Sâo Antonio (Terceira) 54 597 23 juillet 38° 27’ N. 28° o3’ 25" W. 523 Roche 602 24 juillet 38° 38’ 3o” N. 28° i3’ o5” W. I23o Roche 616 icr août 38° 47’ 40” N. 28° 17’ o5" W. 1022 Roche 618 ier août 38° 52’ 45” N. 28° 06’ W. 1143 Vase et sable gris CAMPAGNE 638 O42 65o 652 660 682 . 43° 26’ 20" N. 7° 18’ W. 27 mai Au large de Monaco Surface 1 3- 14 juin Mouillage d’Alboran Surface 22 juin 36° 54’ N. 20° 46’ i5”W. 4400 23 juin 36° 55’ N. 22° 22’ 45” W. 4261 26-27 juin 37° 37’ 40” N. 25° 37’ 45” W. 588 7 juillet 38° 20’ N. 28° o5’ 45” W. Surface Vase blanche à foraminifères Vase blanche à foraminifères Roche et sable — 73 - DE 1895 (suite) PROCÉDÉ de I RKCOl.TK ESPÈCES RECUEILLIES Haveneau | Lepas pectinata Spengl., Lepas fasciculaxis Eli. et Sol. Lcpas anatifera L., L. Hilli Leach., (sur carapace de Tortue, Thalassochelys <\ire//a). Epave Lepas anatifera L. (sur noix de coco), Lepas Hilli Leach. Chtamalus stellatus Ranz. Chalut Verruca recta Auriv., Ver.œqualis Auriv., Balanus tintinnabulum L. (fragments morts). Conchoderma virgatum Spengl., Lepas Hilli Leach (sur Tortue). Nasse Pœcilasma Kcmpferi D., var. aurantium Darw. (sur Cancer bellianus.) Nasse Pœcilasma Kempferi Darw., Pœcilasma crassum Gray. Haveneau Lepas Hilli Leach. Chalut Scalpellum velutinum Hoek, Balanus crenatus Brug. Barre à fauberts Balanus crenatus Brug., Bal. Iiirsutus Hoek, Scalpellum calyculus Auriv., Sc. Grimaldii Auriv., Verruca cre- nala Auriv., V. costata Auriv. (forme jeune). Barre à fauberts Verruca costata Auriv. (sur Fuus Bocagei Fisch.), Verruca cornuta Auriv. Sor une antre ramenée du fond Balanus trigonus Darw. Barre à fauberts Verruca cornuta Auriv. Chalut Scalpellum Grimaldii Auriv., Verruca recta Auriv., Pœcilasma Kempferi Darw. Barre à fauberts Scalpellum incisum Auriv., Pœcilasma Kempferi Darw. (surradiolc de Dorocidaris papillata), Verruca trisul- cala A. Gruvel (sur radiole de Dorocidaris papillata ), Verruca œqualis Auriv., V. inermis Auriv. Chalut Verruca recta Auriv., var B. (sur Spatangus purpureus), Verruca recta Auriv. (sur Dallina sepligera Lovén, Verruca cornuta Auriv., Verruca trisulcata A. Gruvel. DE 1896 Harpon Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Orca gladiator , caudale). Lepas anatifera L. Chalut Scalpellum alboranense n. sp., Scalpellum striatum A. Gruv. Chalut Scalpellum striatum A. Gruv., Pœcilasma carinatum Hoek, Scalpellum debile Auriv., Sc. anceps Auriv., Sc. mamillatum Auriv. Nasse Pœcilasma Kempferi Darw. Harpon Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur la queue d’un Grampus gris eus). CAMPAGN NUMÉRO de DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) MÈTRES 1 701 18-20 juillet 390 2 1* 20” N. 3i® o5’ 53” w. i36o 702 19-20 juillet — — i36o 712 24 juillet 390 3g* 40" N. 3i® 00’ 55” W. 1424 Roche 7H 24 juillet 390 3g’ 10” N. 3i® o3’ 25” W. i3oo 719 27 juillet 39® 11’ N. 3o® 24’ i5” W. 1G00 727 2-3 août Mouillage d’Angra (Açores) i5 749 16-17 août 38® 54’ N. 21® 06’ 45” W. 5oo5 Vase blanche à globigërines 753 18-19 août 3g® 5o’ N. 170 57’ 45” W. 436o Vase blanche à globigërines CAMPAGN 771 i3 juin 38® 02’ N. O 0 LO O L n 1 Surface 786 26 juin 3 a® 26’ N. 1 1® 52’ 45” W. Surface 801 2 juillet 33® 02* N. 16® 19' 45” W. 100 Sable 806 4 juillet 32® 3g’ 20” N. 16® 40’ 55” W. 1425 ! 834 21 juillet 37° 39’ N. 25® 17’ 45” W. Surface j 838 22 juillet 37® 55’ N. 25® 23’ 45” W. 880 Roche 849 25 juillet 38® 04’ N. 25® 42’ 45” W. Surface 884 7-9 août 38® 29’ io” N. 28® 36' 45” W. 5l2 CAMPAGN 960 29 juillet 72® 37’ N. 20® 00' i5” VV. 394 # Vase et gravier 970 3i juillet 76® 3o’ N. 270 25’ i5” W. ■ 48 Gravier et coquilles -T- O i3 septembre 590 o3’ N. i® 47’ 45” W. 88 DE 1H96 (suite j PROCÉDÉ de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Nasse Poecilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. (sur Geryon affinis) } Pœcilasma crassum Gray. Trémail Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. (sur Geryon ajfmis), Pœcilasma crassum Gray. Chalut Pœcilasma carinatum Hoek. Nasse Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. (sur Geryon affinis ), Pœcilasma crassum Gray. Chalut Balanus tintinnabulum L. (fragments morts). Trémail Balanus trigonus Darw., Bal. spongicola Brown. Chalut Scalpellum alboranense A. Gruvel. Chalut Scalpellum striatum A. Gruvel. DE 1897 Harpon Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Globicephalus mêlas). Epave Lepas anatifera L. Chalut Balanus spongicola Brown Idans Batyella inops Topsentl. Balanus trigonus Darw. Barre à fauberts Scalpellum acutum Hoek, Pœcilasma carinatum Hoek (sur tiges de Sertulaires), Oxynaspis celata Darw. I Haveneau Lepas Hilli Leach (sur Tortue). Barre à fauberts Scalpellum calyculus Auriv., Pœcilasma Kempferi (forme monstrueuse), Pœcilasma Kempferi var. aurantium Darw. (sur radiales de Dorocidaris papillata). Harpon Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Grampus griseus). Nasse Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw., Pœcilasma crassum Gray. DE 1898 Chalut Chalut Chalut Scalpellum groënlandicum Auriv. Balanus crenatus Brug., var. ehngatus Darw., Bal. crenatus Brug., Bnf. porcatus Da Costa. Scalpellum vulgare Leach (forme normale!. Balanus crenatus Brug., Verrues “U1*r |SUr S'ph° gracilis Da Costa et fragments de coquilles, sur Ncptunea cliqua L., sur Nalica calma). — 76 “ « CAMPAGNE NUMÉRO DATE LOCAL. ITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE longitude (Greenwich) MÈTRES io5a 10 juillet 65° 41’ N. 9° 3o’ i5” E. 440 Vase gris verdâtre IO74 18 août Baie Treurenberg (Spitzberg) 22 CAMPAGNE 1 1 16 1 1 juillet 3i° 43’ 3o” N. 10° 46’ 45” w. 2165 Vase rose à globigérines 1 1 18 12 juillet 29° 06’ 3o” N. i3° 02’ 45” W. I0g8 Vase sableuse piquetée de noir 1 1121 12 juillet 28° 4/ N. i3° 44’ 45” W. 540 Sable et roche 11 38 2 1“22 juillet 16° 44’ N. 24° 48’ o5M VV. 692 Il 52 26 juillet 16° 44’ N. 24° 44’ 3o” VV. 52 Cailloux cale., coquilles, sable 1 11 58 3o juillet i5° 00’ N. 28° 29’ 45” w. Surface 1186 14 août i5° i5’ N. 24° 04’ W. 660 Sable et roche 1189 14-15 août i5° 14' N. 23° o3’ 45" VV. 628 Sable vaseux 1 195 16-17 août i5° 17’ 40” N. 23° 02’ 45” W. i3oo 1203 18 août i5° 54’ N. 22° 54’ 45” W. 9» 1223 3i août 16° 55’ N. 25° 2t* 45” VV 1642 1242 10 septembre Banc Seine 240 Gravier, coquilles brisées 1248 i3 septembre 36° 08’ N. 8° 02’ 45” W. i5oo Vase grise CAMPAGNE 1267 22 juillet 36° 20’ N. 5° 09’ >p" W. Surface i302 27 juillet 36° 40’ N. Banc Jo 140 09’ 45” W. sephine) 204 Sable 1307 29 juillet 37° 18’ N. 20° i5’ 45” VV. Surface 1 3 1 1 3i juillet 37° 37’ N. 25° 20* 45” W. 1 187 — 77 — de 1 $99 PROCÉDÉ de RÉCOLTE | Chalut Petite drague ESPÈCES RECUEILLIES Verruca strômia O.Müll. (sur Astarte sulcata Da Costa). Balanus porcatus Da Costa. DE 1901 Chalut Chalut Barre à fauberts Nasse Chalut 1 Filet Buchet Chalut Nasse Nasse Chalut Chalut Chalut Chalut Harpon Chalut Haveneau Chalut Scalpellum acutum Hoek, Pœcilasma carinatum Hoek. Scalpellum velutinum Hoek. Scalpellum vulgare Leach (forme ordinaire). Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Danv. Balanus trigonus Darw. Mues de Melanauplius. Scalpellum gracile Hoek, Verruca costata Auriv . Pœcilasma Kempferi, var. aurantium Darw., (sur Geryon affinia), Pœcilasma crassum Gray. Plasma Kempferi, var. aura, U, Darw. (sur Geryon affinis ), Min. crassum Gray. Balanus trigonus Darw. Scalpellum acutum Hoek, Verruca costata Auriv. Balanus tulipiformis Ellis. Scalpellum velutinum Hoek (sur escarbille). Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Orca gladiator). Pœcilasma Kempferi Darw., Sacculina carcini Thomp. Lepas fascicularis Eli. et Sol., Lepas pec, inata Sp. Auriv„ Venuca rec,a Scalpellum ‘ ^ ' ÏZSÏÏ ~ Ltata Auriv. (sur raO.oles,, ^ ZnnTZnv., Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. CAMPAGN NUMÉRO de STATION DATE LOC I.ATITUDE \LITË LONGITUDE (Creonwicb) PROFONDEUR en MÈTRES NATURE DU FOND l33 6 i3 août 390 29’ N. 290 01 ’ 45” w. Surface 1 344 18 août 38° 45’ 3o’ N. 2S° 07’ 45” W. 1095 Sable volcanique 1349 19 août 38° 35* 3o’ N. 28° o5’ 45” W. I25o Vase et sable volcanique l39Ç) 29 août 38° 00’ 3o’ N. 25° 5g’ 45” W. Surface 1402 29 août 37° 58’ N. 25° 5i* 45” W. 992 Sable 1403 29 août 37° 58’ N. 25° 5 1* 45” W. Surface CAMPAGN i53o 28-29 août Baie de Concarneau 10 1 53a 3o-3i août Mouillage dans l’Odet 10 1 5(3o 8 septembre 42° 27’ N. 6° o5’ W. Surface 1 564 10 septembre 44° 43’ N. 6° 24’ W. Surface CAMPAGN l625«er 3 juillet 53° 55’ N. 4° 5o’ E. 4i 1702 29 juillet Grande Salvage (Mouillage) Marée 1713 1er août 28° 04’ N. 16° 49’ 3o” W. i53o-i34o 1740 8 août 28° 38’ 45” N. 17° 59’ 40” W. Surface I757 1 1 août 290 o5’ N. iC° 58’ W. 3825 Vase à globigérines I73S 1 1 août — — Surface I763 14 août Las Palmas Marée 1781 21 août 3i° où’ N. 24° 06’ 45” W. 0 à 5ooo r *794 23 août 3i° 46’ N. 25° oo’ W. 0 à 3ooo 1 797 26 août 32° 18’ N. 23° 58’ W. 0 à 2000 i8o5 27 août 34° oo’ N. 25° 3o’ W. Surface 1844 7 septembre 37° o8’ N. 28° 28’ 3o” W. 0 à i5oo TT it)02 (suite) PROCÉDÉ de RECOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Epave Lcpas anatifera L., var. dentata Darw. Chalut Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. Chalut Scalpellum Grimaldii Auriv., S. gracile Hoek, S. Pilsbryi A. Gruv., Pœcilasma carinatum Hoek, Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw., Verruca recta Auriv. Haveneau Lcpas Hilli Leach. Chalut Pœcilasma Kempferi Darw., var. aurantium Darw. Haveneau Lcpas fascicularis Eli. et Sol., Lepas pcctinata Sp. DE 1903 Trémail Balanus improvisus Darw. (sur Portunus depurator L.) Trémail Sacculina carcini Thomp. (sur Carcinus mœnas ), Balanus improvisus Darw. 1 Md Ritliatd h grande ouverture Lepas fascicularis EU. et Sol. l Petit filet Hansen Lcpas pectinata Spengl. DE 1904 I Chalut à plateaux Balanus crenatus Brut». Chtamalus stellatus Ranz. Balanus lulipiformis Ellis, Verruca recta Auriv., var. B. Haveneau Lepas fascicularis Eli. et Sol., L. pcctinata Sp. (sur coques de Vellcles). Chalut Scalpellum striatum A. Gruv. Haveneau Lepas anatifera L., var. dentata Darw., L. pectinata Sp. Balanus tulipiformis Ellis. hld Biebard u grando ouverture Métanauplius de Lepadidcv. hld Blchard a grande ouverture Métanauplius de Lepas sp. ? hld Biebard à grande ouverture Métanauplius de Lepas sp. ? Filet fin étroit hld Richard à grande oovorlur» Nauplius de Lepas anatifera L. Métanauplius de Lepas sp. ? — 8o — CAMPAGN NUMERO de DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en STATION LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) MÈTRES 1847 7 septembre 370 o3’ N. 280 52’ W. Surface i85o 8 septembre 36® 17’ N. 280 53’ W. Surface 1 85 1 8 septembre 36° 17’ N. 280 53’ W. 0 à 3ooo 2022 25 juillet 340 02’ N. 120 21* W. 0 à 4000 2092 10 août 28® 5o’ N. 40° 14’ W. 0 à i5oo 2098 1 1 août 3o® 04* N. 420 29’ W. Surface 2103 12 août 3 10 38’ N. 420 38’ W. Surface 2112 i3 août 3i® 45’ 3o” N. 420 42’ 3o’’ w. Surface 2 1 53 21 août 35® 04’ N. 32® II’ w. 0 à 2000 2178 28 août 38° o3’ N. 26® 06’ w. Surface I 2,94 3o août 390 36’ N. 26® o5’ w. 0 à 25oo 2196 3o août 390 38’ N. 26® 40’ w. Surface 2206 icr septembre Entre Flores et Corvo (Açores) Surface 2210 ier septembre 390 25’ N. 3i® 22’ 3o” w. 2212 2 septembre 390 26' N. 3i® 23’ 3o” w. 1229 2214 2 septembre 39* 26’ 10” N. 3i® 21’ 3o” w. 0 à 1200 2213 2 septembre 39° 26’ 10*’ N. 3i° 21’ 3o” w. 914-650 22l8 2 septembre 39<> 20’ N. 3i° 00’ w. Surface ; 2244 6 septembre 370 04’ N. 28® oT w. Surface 1 2262 12 septembre Près de S. Miguel (Açores) 0 à 3ooo , 2264 i3 septembre 370 3o’ N. 22® 3g’ w. Surface 2302 22 septembre 400 33’ N. 3® 53’ w. 0 à 3ooo Surface NATURE DU FOND CAMPAGN Vase, sable volcanique et globig. — 8i — DE i9°4 (suite) PROCÉDK de ’ récoi-tf. Filet fin étroit Haveneau Filtl Ricbard i grande ouverture DE I9°5 ESPECES RECUEILLIES Métanauplius de Lepas sp. ? Lepas anserifera L. (sur bouchon) et mélangée à Lepas anatifera L., var. dentata Danv. Métanauplius de Lepadidce. Filtl Richard à grande ouverture Métanauplius de Lepas sp? Haveneau Métanauplius de Lepas anserifera ? Haveneau Lepas anserifera L. Haveneau Lepas anserifera L. (sur Sargassum et scorie flottante). Haveneau Lepas anserifera L. (sur Sargasses). Un exemplaire monstrueux. Ilot Richard » grande ouverture Métanauplius de Lepadidce. Haveneau Lepas anatifera L., var. dentata Darw. Tillt Richard ù grande ouverture Métanauplius de Lepadidce. | Filet fin étroit Nauplius de Lepas anatifera L. Filet fin étroit Cypris de Lepas. Chalut Verruca cornuta Auriv. (sur Hydraires). lilll Richard à grande ouverture Métanauplius de Lepas ? Chalut Verruca costata Auriv. Epave Lepas anatifera L. Filet fin étroit Cypris de Lepas sp. ? Rltl Richard h grande ouverture Métanauplius de Lepas sp. ? | Filet fin étroit Cypris de Lepas sp. ? Rlll Richard à gronde ouverture Métanauplius de Lepas anatifera ? | Filet fin étroit Lepas pectinata Sp. — 82 — CAMPAGNI NUMÉRO de STATION DATE LOC LATITUDE ALITÉ longitude (Grccnwicli) PROFONDEUR on MÈTRES NATURE DU FOND 2428 2479 2534 22-23 juillet 8-9 août 5 septembre Mouillage du So Baie Adven TvarlsÔ uth Gat (Spitzberg) l (Spitzberg) Norvège) 7 CAMPAGN 2634 2669 7 août 10 septembre Mouillage du Havr 55o 16’ N. e Green (Spitzberg) 3o 53* E. io-i5 40 env. Vase et cailloux — = ■ — ^ CAMPAGN 2681 2707 2743 2786 8 mai i5 juillet 25 juillet 25 août-8 septemb. Devant Calvi Près Gibraltar 400 o5’ N. | 90 54> w. Thamshaven, près Trondhjem Surface Surface 1241 17-20 Vase à globigérines CAMPAGN 2843 2847 2852 2857 2867 2871 20 juillet 22-26 juillet 27 juillet 28 juillet-2 août 4 août 5-9 août 46° 07’ N. Santa 440 11* N. La Co 43® 04’ N . 43° 04’ N. 5° 20’ W. nder 5° 42’ W. rogne 19° 43’ 3o” W. 190 42’ N. Surface Surface Surface Surface — 83 — DE I9°6 PROCÉDÉ Je J RECOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Trémail I Trémail Trémail Balanus tintinnabulum L., var. communis Darw. Balanus crenatus Brug. Verruca stromia 0. Müll. (sur fragments de coquilles). DE 1907 Petit chalut Chalut à plateaux Balanus porcatus Da Costa. Balanus crenatus Brug. n ~ - DE 1908 Haveneau Harpon Chalut Trémail Cypris de Balanus sp. ? Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Globicephalus mêlas 9)- Scalpellum atlanticum A. Gruvel. Balanus porcatus Da Costa. DE 1909 Haveneau Haveneau Haveneau Haveneau Lepas fascicularis Eli. et Sol. Lepas anatifera L., L. pectinata Sp., Pollicipes cornucopia Leach, Lepas fascicularis Eli. et Sol., Chthamalus antennatus Darw. Lepas fascicularis Eli. et Sol. Pollicipes cornucopia Leach. Lepas fascicularis Eli. et Sol., L. pectinata Sp.. L. anatifera L. , Lepas pectinata Sp., L. fascicularis Eli. et Sol. - «4 - CAMPAGNE NUMÉRO DATE LOCALITÉ PROFONDEUR en NATURE DU FOND STATION LATITUDE longitude (Greenwich) METRES 2949 2974 3oo6 3o5o )5 juillet 27 juillet 23 août 12 septembre 46° 45’ 43” N. Parages de 430 21’ N. 36° 34* N. 5o 5o' W. Belle-Ile io° 02’ W. 3° 07’ W. Surface 85 2779 Surface Sable vaseux Vase à globigérines CAMPAGNI 3iiq 3129 3i37 3142 3144 3i5o 3 155 10 août i3 août 17 août 25 août 25 août 27 août 1 1 septembre 320 3o’ 3o” N. 340 o5’ N. 37° oo’ N. (Près Santa IV (Près de Sâo IV 370 40’ 3o” N. 38o oi’ N. 36° 22* N. 1 70 oo’ VV. 190 37’ W. 25° oo* W. iaria, Açores) iguel, Açores) 250 58’ W. 25° 2 1 ’ W. 2® 3q’ W. 238o Surface i33o Surface .919 1740 Surface Sable vaseux volcanique Roche CAMPAGNE 3236 325o 3293 3304 12 août 18 août | 26 août 3i août 36° 41’ N. 38o 23’ N. (Près de Pi 38° 47’ N. 410 i5’ N. 25o 29’ W. 28° a3’ 3o” W. co, Açores) 3oo 16’ W. 210 5o’ W. Surface x J 53 1 33 1 Surface CAMPAGNE 3437 26 août 420 40* N. 620 49’ 3o" W. I45S 85 — DE i9l° PROCÉDÉ de * RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Haveneau Chalut à plateaux Chalut Harpon Lepas fascicularis Eli. et Sol. Scalpellum Richardi n. sp. Scalpellum regium Wyv. Thompson. Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Globicephalus mêlas cr"). DE I911 i Palancre Filet fin étroit Barre à fauberts Harpon Barre à fauberts Chalut Harpon Scalpellum acutum Hoek, Verruca quadrangularis Hoek, Verruca Grimaldii n. sp. Cypris de Lepas. Pœcilasma carinatum Hoek. Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Pseudorca crassidens]. Verruca recta Auriv., Verruca cornuta Auriv., Pœcilasma Kempferi Darw., var. auraiitium Darw. Scalpellum acutum Hoek. Xenobalanus globicipitis Steenst. (sur Globicephalus mêlas). DE 1912 Haveneau Chalut Chalut Filet fin étroit % Lepas Hilli Leach(sur Thalassochelys caretta ), Lepas pectmata Spengler. Pa,,l*s,na Kenp/eri Darw., var. ordinaire e, var. «ri. Darw., Verruca cos, a,. Auriv., '( ticum A. Gruv. Scalpellum velutinum Hoek. Métanauplius de Lepas anserifera ? DE 1913 Chalut Scalpellum velutinum Hoek (sur fragments de coquilles). INDEX BIBLIOGRAPHIQUE1 1906. 191 1 • 1894. 1898. 1902. 1904. 1905. 1906. I9°7- 191 1‘ 1912- 1 883. 1907. 191 1 • I9I°a Alessandri (de), Studi monograficî sui Cirripedi fossili d'Italia, Palcontolographia italica, vol. xn. Pisa 1906. Annandale (N.), Sonie barnacles of the genus Scalpellum from irish seas, Ann. a. Mag. of Nat. Hist. [vin], vol. vii, (juin). London 1911. Aurivillius (C. W.), Studien ïtber Cirripedien, Kong. Swenska Vet. Acad. Handl., vol. 26, n° 7. Stockholm 1894. Aurivili ius (C. W.), Cirrhipèdes nouveaux provenant des Campagnes scientifiques de S. A. S. le Prince de Monaco , Bull. Soc. Zool. de France, 27 décembre. Paris 1898. Gruvel (A), Expéditions scientifiques du TRAVAILLEUR et du TALISMA.\ (Cirrhi- pèdes). Paris 1902. Gruvel (A.), Révision des Cirrhipèdes appartenant à la collection du Muséum , Partie anatomique , Nouv. Arch. du Muséum, [iv], t. vi. Paris 1904. Gruvel (A.), Monographie des Cirrhipèdes ou Thécos tracés. Paris 1905. Gruvel (A.), Die Cirripedien der deutschen Süd Polar-Expedilion i9oi-i9o3. Dent. Süd Polar-Exped. 1901-1903, Bd. xi, Zool. 111. Berlin 1906. Gruvei. (A), Cirrhipèdes operculés de l'Indien Muséum de Calcutta , Mem. Asiatic Soc. of Bengal, vol. il, n° 1. Calcutta 1907. Gruvel (A.), Sur deux espèces nouvelles de Cirrhipèdes appartenant à la collection du Muséum de Paris, Bull, du Muséum, n°5 (mai). Paris 1911. Gruvel (A ), Note préliminaire sur les Cirrhipèdes recueillis pendant les Ca’"PaP’,L's TcZiMues de SPA. S. le Prince de Monaco . Bull. Inst. Océan. n° ,4.- Monaco, 3o août 1912. \is~i r’ d Hoek (P. P. c.), Report on the Cirripedia collecled by H. M. S. CHALLJ. , 1873-1876. Zoology, pt. 25, vol. vin et x. Edinburgh i8S5. Hoek (P. P. 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TABLE DES MATIERES Pages Avant-Propos 2 3 Généralités 4 Partie descriptive 9 Genre Pollicipes 9 Pollicipes cornucopia Leach 9 Genre Scalpellum 9 1. Scalpellum acutum Hoek 12 2. Scalpellum groenlandicum Auriv 12 3. Scalpellum calyculus Auriv l3 4. Scalpellum falcatum Auriv H 5. Scalpellum Grimaldii Auriv l3 6. Scalpellum vulgare Leach l7 7. Scalpellum carinatum Hoek 20 8. Scalpellum gracile Hoek 21 9. Scalpellum mamillatum Auriv 2* 10. Scalpellum striatum A. Gruvel 23 11. Scalpellum pusillum Auriv 24 12. Scalpellum anccps Auriv 23 13. Scalpellum atlanticum A. Gruvel 14. Scalpellum incisum Auriv 26 15. Scalpellum velutinum Hoek 27 16. Scalpellum molle Auriv 29 17. Scalpellum regium Wyv. Thompson 3o 18. Scalpellum Richardi A. Gruvel 3o 19. Scalpellum debile Auriv 3* — Scalpellum alboranense A. Gruvel 33 * * 34 Genre Oxynaspis Oxynaspis celata Darwin 4 Genre Lepas 4 1. Lepas fascicularis Ellis & Sol 34 2. Le/jas anserifera L 3. Lepas pectinata Spengler 2. Pœcilasma carinatum Hoek 3. Pœcilasma crassum , J. E. Gray. Genre Conchoderma \ Conchoderma virgatum sp. et var : chelonophilus 38 Genre Verruca 1. Verruca cornuta Auriv 9 Pages 2. Verruca quadrangularis Hoek 4° 3. Verruca sculpta Auriv 41 4. Verruca crenata Auriv 42 5. Verruca œqualis Auriv 42 6. Verruca inermis Auriv 43 7. Verruca costata Auriv 44 8. Verruca recta Auriv 4<> 9. Verruca Spengleri Darw 4§ 10. Verruca Grimaldii A. Gruvel 4§ 11. Verruca trisulcata A. Gruvel 49 12. Verruca strœmia O. Müller 5o 13. Verruca Joubini A. Gruvel 5i Observations générales sur les Verruca 5o Genre Chthamalus 32 1. Chthamalus stellatus Ranzani 52 2. Chthamalus antennatus Darw 52 Genre Balanus 32 1. Balanus tintinnabulum L 52 2. Balanus tulipiformis Ellis 53 3. Balanus trigonus Darw *3 4. Balanus spongicola Brown 53 5. Balanus perforatus Brug -3 6. Balanus improvisus Darw 34 7. Balanus amphitrite Darw H 8. Balanus porcatus da Costa 54 9. Balanus crenatus Brug H 10. Balanus balanoïdes L * 11. Balanus hirsutus Hoek ” 33 35 O Ç 4. Lepas anatifera L 5. Lepas Hilli Leach ^ Genre Pœcilasma 1. Pœcilasma Kempferi Darwin et var: au- rantium Darw. 36 37 38 38 Genre Xenobalanus Xenobalanus globicipilis Steenstrup Genre Sacculina 9 1. Sacculina carcini Thompson 9 2. Sacculina Benedeni Kossmann 5g Formes larvaires Larves Cypris Larves 1. Nauplius denticulatus A. Gruvel 1 2. Nauplius longicaudatus, n. sp ^ Autres larves ' V ' ‘ ‘ ' Tableaux des espèces recueillies aux diflerentes Index bibliographique stations.. 65 87 LÉGENDE DE LA PLANCHE I Pages i-5. Xenobalanus globicipitis Steenstrup 55 Fig. i. Groupe d’individus fixés sur la peau d’un Globicéphale. Ces animaux sont vus de profil et on aperçoit quelques formes très jeunes. G = t . Fig. 2. Les mêmes vus de face. G = i. Fig. 3. Groupe des mêmes animaux fixés sur la peau du même Cétacé. On aperçoit, à la partie inférieure quelques très jeunes individus. G — t . Fig. 4. Un de ces très jeunes Xenobalanus , chez lequel l’animal proprement dit est encore réduit à un simple petit tubercule. G = 10. Fig. 3. Un autre jeune, plus âgé que le précédent qui ressemble beaucoup à un Alepas. G = 5. 6. Scalpellum vulgare Leach 17 Groupe d’individus de diverses tailles, fixés sur un tube de Spirographis Spallanjanii. G = 1. 7. Scalpellum regium W. Thompson 3o Groupe d'individus fixés sur un morceau d’escarbille. G = i. 8-10. Scalpellum velutinum Hoek 27 Fig. 8. Vu de profil. G = i,5. Fig. 9. Le même, vu du côté rostral. G. = i,5. Fig. 10. Le même, vu du côté carénai. G = i. 1 1 - 1 2. Verruca Joubini n. sp 5i Fig. 1 1. Vue du côté de l’opercule mobile. G = 12. Fig. 12. La même, vue du côté du tergum fixe. G. = 12. 13-14. Balanus hirsutus Hoek 55 Fig. i3. Vue latéralement. G. = 2. Fig. 14. La même, vue par l’orifice de la muraille. G = 2. 15. Scalpellum velutinum, forme sordidum, forme jeune. G = 1 , 5 27 16. Balanus porcatus 54 Groupe d’individus sur un caillou. G = 1. ALBERT 1“ PRINCE DE MONACO, camp SCIENT. CIRRHIPEDES PL l ' A Cinlract Photo 51 _ SCALPELLUM (6 a 10 et 15) XENOBALANUS GLOBICLPITIS. STEENST <1 BAI. ANUS (13 àl6) - VERRUCA 01-12) LÉGENDE DE LA PLANCHE II Page* Fig. 1-3. SCALPELLUM INCISUM Auriv 2Ô Fig. i. Vu du côté latéral. G = 5. Fig. 2. Le même, vu par le côté carénai. G = 5. Fig. 3. Le même, vu du côté rostral. G = 5. — 4-6. SCALPELLUM STRIATUM A. GrUVel 23 Fig. 4. Vu du côté latéral. G = 2. Fig. 5. Le même, vu du côté carénai. G. = 2. Fig. 6. Le même, vu du côté rostral. Le rostre n’est pas apparent. G == 2. — 7. SCALPELLUM ACUTUM Hoelv 12 Vu par la face latérale droite. G = 3. — 8. SCALPELLUM VELUTINUM, forme SORDIDUM. G. = 1,5 27 — g-II. SCALPELLUM STRIATUM A. GrUVel 23 Fig. 9. Autre forme, vue par la face latérale. G = 2. Fig. 10. Le même, vu du côté rostral. (Le rostre n’est pas très net). G = 2. Fig. 1 1 . Le même, vu du côté carénai. G = 2. — 1 2- 1 3 . Verruca cornuta Auriv. . . . 39 Fig. 12. Vue du côté de l’opercule. G = 5. Fig. i3. La même, vue du côté du tergum fixe. G = 5. — 14-15. Verruca Grimaldii n. sp 48 Fig. 14. Vue du côté mobile. G = 5. Fig. i5. La même, vue du côté fixe. G = 5. — 16-17. Verruca costata Auriv 44 Fig. 16. Vue du côté mobile. G = 5. Fig. 17. La même, vue du côte fixe. G = 5. — 18. Verruca recta Auriv 46 Vue du côté mobile. G = 5. — 19. Balanus perforatus Brug 53 Groupe d’individus fixés sur un fragment de roche. ALBERT IEB PRINCE de MONACO, CAMP scient CIRRHIPEDES PL 11 A Cmtract Photo ;CALPELLUM (làll)-VERRUCA U2 àl8)-BALANUS PERFORATUS.BRUG.Ü9I LÉGENDE DE LA PLANCHE III Fig. 1-2. - 3-4- — 5-6. - 7-8. — 9-10. — ii-i3. Verruca costata Auriv Fig. 1. Vue du côté de l'opercule mobile. G = 12. Fig. 2. La même, vue du côté du tergum fixe. G= 12. Verruca recta Auriv Fig. 3. Vue du côté de l'opercule mobile. G = 12. Fig. 4. La même, vue du côté du tergum fixe. G = 12. Verruca Grimaldii n. sp Fig. 5. Vue du côté de l’opercule mobile. G = 12. Fig. 6. La même, vue du côté du tergum fixe. G = 12. Verruca Joubini n. sp Fig. 7. Vue du côté de l’opercule mobile. G = 12. Fig. 8. La même, vue du côté du tergum fixe. G= 12. Verruca cornuta Auriv Fig. 9. Vue du côté de l’opercule mobile. G = 12. Fig. 10. La même, vue du côté du tergum fixe. G = 12. SCALPELLUM RlCHARDI n. Sp Fig. 1 1. Vu du côté latéral droit. C = 12. Fig. 12. Le même, vu du côté rostral. G = 12. Fig. i3. Le même, vu du côté carénai. G 12. — 14-16. Xenobalanus globicipitis Steenstrup Fig. 14. Forme alépadienne. G = 23. Fig. i5. Forme conchodermienne. G = 25. Fig. 16. Coupe demi-schématique d’une partie de la muraille d’un jeune Xenobalanus, à son point de suture. Z. s., zone suturale. Pages 44 46 48 5i 39 3o 55 ALBERT I™ PRINCE DK.WüXACO. CAMRSdi.xr CIRPHlPi I>KS PI. .111. LÉGENDE DE LA PLANCHE IV Pages Fig. i-5. Xenobalanus globicipitis Steenstrup 55 Fig. i. Forme très jeune montrant : dp. h., l’épithélium de l’hôte (Cétacé) ; b. dp ., le bourrelet épithélial provoqué par la présence du parasite très jeune ; mur., la muraille du Xenobalanus qui commence à apparaître avec les caractères de celle du Balanus, par exemple ; enfin an., le parasite, proprement dit. G = 45. Fig. 2. Le même, mais à un stade plus développé. La muraille apparaît, cette fois, avec toute sa netteté. Mêmes lettres que dans la précédente figure. G = 45. Fig. 3. Figure demi-schématique de la muraille du jeune Xenobalanus, au moment où chaque pièce pousse dans sa région articulaire externe un prolongement. G = 45. Fig. 4. Ces prolongements grandissent et on commence à voir apparaître, sur toute la surface externe, de petits prolongements qui vont se déve- lopper de plus en plus. G =45. Fig. 5. Figure demi-schématique d‘un fragment de muraille chez la forme adulte de Xenobalanus. Les prolongements externes (prol.) se sont beaucoup développés et enfoncés dans le derme de l’hôte ; les zones suturales vivantes (y. sut.) se sont beaucoup allongées. La muraille (mur.) a pris son aspect définitif. G = 45. — 6-9. Nauplius longicaudatus n. sp 61 Fig. 6. Vu par la face dorsale. G = 55. Fig. 7. Labre du même, plus grossi, montrant les dents latérales (dt. /.) et les dents dorsales (dt. d.) et, par transparence, la glande labiale. G = 120. Fig. 8. Extrémité de la corne frontale latérale, du même, end., endopodite ; ex., exopodite et dp. p., épipodite. G = 120. Fig. 9. Forte épine latérale avec sa glande. G = 5oo. — 10. Nauplius denticulatus A. Gruvel 61 D’après l’auteur. G = 55. * ALB1-RT l'-K PRINCII 1)1- MONACO. « a.wpscii-.nt ci rr ni pi -ni* s puv nti/oit ip mu mut- IA 1 ÎH?k_y- r// ;#// - v.'f [LIA _ii II i/mV , P^ÎUjMf s yÈ^yt/y • 1** ' ‘ . 1 . ‘ « A Ûruvei ad not del XENOBAI-ANUS ÜI.OBIClPITIS.STEENSr. NAUPL1US LÉGENDE DE LA PLANCHE V i-3. 4-6. 7-9* 10-12. i 3- i 5. 16-18. 19-21. 22-24. 25. 26-27. 28-29. SCALPELLUM ANCEPS Auriv Fig. x. Vue par la face latérale. G = 1 ,5 . Fig. 2. Le même, vu par la face dorsale. G = x,5. Fig. 3. Le même, vu par la face ventrale. G = i,5. SCALPELLUM ALBORANENSE n. Sp Fig. 4. Vue par la face latérale. G = i,5. Fig. 5. Le même, vu par la face dorsale. G = i,5. Fig. 6. Le même, vu par la face ventrale. G = 1 ,5. Scalpellum Grimaldii Auriv Fig. 7. Vue par la face latérale. G= i,5. Fig. 8. Le même, vu par la face dorsale. G = i,5. Fig. g. Le même, vu par la face ventrale. G = x ,5. Scalpellum molle Auriv Fig. 10. Vue par la face latérale. G = i,5. Fig. 11. Le même, vu par la face ventrale. G = 1 ,5. Fig. 12. Le même, vu par la face dorsale. G = x ,5. Scalpellum debile Auriv Fig. x3. Vue par la face latérale. G= i,5. Fig. 14. Le même, vu par la face ventrale. G = x ,5 . Fig. i5. Le même, vu par la face dorsale. G = 1 ,5 . Scalpellum calyculus Auriv Fig. 16. Vue par la face latérale. G = x ,5. Fig. 17. Le même, vu par la face ventrale. G = 2. Fig. 18. Le même, vu par la face dorsale. G = 2. Scalpellum mamillatum Auriv Fig; 19. Vue par la face latérale. G = i,5. Fig. 20. Le même, vu par la face ventrale. G = x,5. Fig. 21. Le même, vu par la face dorsale. G = i,5. Scalpellum falcatum Auriv Fig. 22. Vue par la face latérale. G = x ,5. Fig. 23. Le même, vu par la face ventrale. G = x ,5. Fig. 24. Le même, vu par la face dorsale. G = 2,5. Xenobalanus globicipitis Steenst Sur un aileron de Dauphin. G = 1. Verruca sculpta Auriv Fig. 26. Vue du côté mobile. G = 10. Fig. 27. La même, vue du côté fixe. G = 10. Verruca æqualis Auriv Fig. 28. Vue du côté fixe. G = 10. Fig. 29. La même, vue du côté mobile. G = 10. ALBERT IBR PRINCE DK MONACO, camp. scient CIKRHIPKDKS PI. Y Htlioo L.SchuUeolffqer Pan* Cintract phot SCAI.PELUIM. 1 à 24 _ XENOBALANUS. 25 1 ■k * ■ferrai LÉGENDE DE LA PLANCHE VI Pages Fig. i. Scalpellum vulgare Leach 17 Groupe d'individus sur une tige d’Hydraires. G = 1. — 2-3. Verruca inermis Auriv 43 Fig. 2. Vue du côté mobile. G = 12. Fig. 3. La même, vue du côté fixe. G = 12. — 4-5. Verruca crenata Auriv 42 Fig. 4. Vue du côté mobile G. = 12. Fig. 5. La même, vue du côté fixe. G = 12. — 6-7. Verruca æqualis Auriv 42 Fig. 6. Vue du côté mobile. G = 12. Fig. 7. La même, vue du côté fixe. G = 12. — 8-9. Verruca costata Auriv 44 Fig. 8. Groupe fixé sur une radiole de Dorocidaris papillata. G = 2. Fig. 9. La même. = G. 2. — 10. Scalpellum pusillum Auriv 24 Vu par la face latérale. G 10. — 11. Scalpellum incisum Auriv 26 Vu par la face latérale. B, base de la carène. C, rostre. — 12. BALANUS CRENATUS Brug 54 Vue par l'orifice operculaire d'un très jeune individu pour montrer la présence des caréno-latérales extrêmement réduites, souvent presque nulles. G — 25. nr- ALBERT Ie” PRINCE DE MONACO, camp SCIENT. Cl HRH1 PEDIÎS PL VI 6 1 10 et 11 balanus CRKNATUS . 12 A Cjutrart ph.ol A Oruvtl wl.i»»tdel VlvR R U CA 2a" SCA LPELLUM -S' LÉGENDE DE LA PLANCHE VII Pages Fig. I. SCALPELLUM DEBILE AuriV 3l Vu par la face latérale. — 2. SCALPELLUM DICHELOPLAX Pilsbry 32 Vu par la face latérale (d’après l’auteur). — 3. SCALPELLUM GIGAS Hoek 28 Vu par la face latérale (d’après A. Gruvel). — 4. SCALPELLUM VELUTINUM Hoek 27 Vu par la face latérale (d’après A. Gruvel). — 5. SCALPELLUM ATLANTICUM A. GrUVel 26 Vu par la face latérale (d’après l'auteur). — 6. SCALPELLUM GRACILE Hoek 21 Vu par la face latérale (d’après l’auteur). — 7. Scalpellum Pilsbryi A. Gruvel i3 Vu par la face latérale (d’après l’auteur). — 8. Scalpellum carinatum Hoek 20 Vu par la face latérale (d’après l’auteur). — 9. Scalpellum dicheloplax bentophila Pilsbry 32 D’après l’auteur. — 10. Scalpellum semisculptum Pilsbry 22 D’après l’auteur. — 11. Scalpellum striatum A. Gruvel 23 D’après l’auteur. — 12. CüRONULA DIADEMA 57 Coupe d’une portion de la muraille ; l'épit., lames hypodermiques ; épid ., épiderme delà baleine ; l. pal., lames paléales ; art.fix., articula- tions fixes ; art. mob., articulations mobiles ; épit., épithélium de l’ovaire ; gl. gé., glandes génitales ; /. cale., lames calcaires. APPERT I"' PRINCE m: MONACO, camp scient cihriiipedi-.s im.vii l SCALPEI.Ll'M DEBILE 6 S GRACILE 7 2 S DICHELQPLAX B S.GIGAS S.PILSBRVI 8 S CARINATUM lU'PItl DTI Il C Q ntt A lll \t I- S.VELUTINUM 5 S.ATI.ANTICUM 9 S DICHÊLOPLAX BüNTHOPHILA v? rnpnNMM a DIADF.MA ' M 4