WÊ R^ Et ,''/■' i ■I G. E. Siechert & Co. Alfred Hafoer New York REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR LES PAYS-BAS. PAR C. A. J. A. OUDEMANS, Prof, de Botanique a Amsterdam. VeHiandeliiii^cii der Koiiiiiklijke Akadeinie van \Veleiis('lia|)|ieii le Anisicrdaiii. (T w c e d e S e c t i e.) XDEEXj II- -*:■ — <;i^'*_*<-«?*— AMSTERDAM. JOHANNES MiJLLER. 1892. ^ APERÇU HISTORIQUE CONCERNANT L'ÉTUDE DES CHAMPIGNONS DANS LES PAYS-BAS. (Extrait d'un Article, publié par moi-même dans les Archives Néerlandaises, T. II, a» 1867, et ayant pour titre: Matériaux pour la More Mycolof/ique de la Néerlandè). -<-'y~i~ Parmi le petit nombre de Néerlandais qui se sont livrés avec zèle à l'étude des Champignons indigènes, et qui ont jeté les bases sur lesquelles pourra s'élever plus tard la flore mycologique de notre pays, il faut citer avec honneur M. le docteur J. E. van der Trappen, de Naaldwijk, et feu van den Bosch, Dozy et Molken- BOER. Tous consacrèrent les loisirs que leur laissaient leurs occupati- ons journalières à rassembler des matériaux pour cette flore ; et tandis que l'un d'eux publiait des figures coloriées, accompagnées de courtes descriptions, des champignons qu'il avait découverts (Dr. J. E. van DER Trappen, Flora Batava^ Tomes VII — XI), les autres s'empres- saient de porter à la connaissance du public botanique, par des listes détaillées, les acquisitions nouvelles qui venaient successivement, grâce à leurs recherches, enrichir notre flore mycologique (Dozy et MOLKENBOER, Bijdragen tôt de Flora mycologica van Nederland, No». I et II, dans Tijdschrift voor Natuurlijke Geschiedenis en Phjsiologie van J. VAN DER HoEVEN cu W. H. DE Vriese, Tomes XI et XII ; idem, N°. III, publié séparément chez H. R. de Breuk, Leyde, 1846. — Les mêmes: Novae fungorum species in Belgio septen- trionali nuper detectae, dans Tijdschrift voor Nat. Gesch. en Phys. Tome XII, et publié aussi séparément). — Les résultats combinés de leurs recherches furent ensuite mis au jour, en partie, dans le Verliand. Kon. Akad. v. Wct. (2e Sectie). Dl. 1"" 4 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 3e fascifulo (lu tome Ile du Prolromus Florae BaUivae (Luo'd. Batiivoruni, apud Jac. IIazenbero Cornelii fil., 1858); publicîition (jui f'ur lieu, apivs lu iiioi-t (1(> Do'/Y et MoLKENBOEli*), OU vertu d'une décision prise par l'assoeiation dite „Vereeninue à Leyde, le 3 juin 1857. (Voir le Compte-rendu de cette s('auee dans le Nederlaudsch kruidkn.idig Archief^ Tome IV. p. 225). Depuis l'année 1858, date de M. le st à-dire ccun: dont DozY avait fait plus particulièrement l'objet de ses j)i-opres études. Nons n'y trouvons décrits que les llyméiu)mYcètes (^t les Discomycètes, ceux-là avec les sous-divisions des Agaricini^ Poli/porei, Hijdnei^ Thelephorei^ Clavariei et Tremeïlini^ — ceux-ci avec les sous-divisions des Belvellacei, Pezizel^ Patel- lariacei et Cenangiacei. Le nombre total des cham})ig-nons que cette pai'tie du Prodromus fait connaître est de 486. S'il est à regretter que van den Bosch n'ait pas fait précéder d'un „ Avant propros" le manuscrit de DozY, dont la publication eut lieu par ses soins, nous devons reconnaître, d'une autre côté, qu'il nous a indemnisés de cette omission par les explications qu'il commu- niqua v(M'balement, au sujet de la part prise par lui à la publication, dans la séance annuelle du 30 Juillet 1858 de la „ Vereeniging voor de Flora van Nederland". Bien que ces explications aient été imprimées dans le Com[)te-rendu de la séance, nous pensons qu'il ne sera pas superflu de les l'cproduire ici, parce qu'elles exposent, mieux que nous ne saurions le faire, la manière dont van den Bosch procéda à l'accomplissement de la tâche dont il avait été chargé. Voici ce qu'on lit à la page 429 du Tome IV du Kruidkundig A r cl lie f: „En vertu d'une décision prise dans la séance précédente, j'ai ])réparé l'impression du manuscrit laissé par feu le doct. DozY, et si des circonstances particulières n'étaient venues entraver la publi- cation, l'ouvrage imprimé aurait pu être déposé dans la présente séance. Ce travail conti(mt deux des ordres des champignons, les Hyménomycètes et les Discomycètes. Notre confrère M. Suringar s'est chargé de la description des autres ordres *, pour lesquels l'herbier de notre Association renferme d'assez riches matériaux, de sorte que nous avons l'espoir fondé de voir bientôt, peut-être dans le courant de l'année prochaine, notre Prodromus achevé. La partie aujourd'hui terminée renferme près de 500 espèces, nombre qu'il * ('omrae on le verra ])lus loin, M. SurtNGar n'a ]);is exécute, ni même entrepris, la tâclie dont il est t^nestion ici. QU'INFIÈRIEUES TEOUVES JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 9 aurait été facile de grossir notablement si l'on n'avait écarté avec soin toutes les déterminations incertaines ou douteuses. Je crois que nous avons tout motif d'être satisfaits de ce résultat de nos recherches dans un domaine encore complètement inconnu de notre Flore. Pour nous en convaincre, nous n'avons qu'à examiner ce qui a été fait ailleurs dans cette partie. Si nous nous bornons, par exemple, à la série des Hyménomycètes dont le développement est le plus élevé, celle des Agaricinés, nous voyons qu'on en a observé chez nous 278 espèces, c'est-à-dire presque Vé ^^^ espèces trouvées par Fries et ses disciples {Summa Vegetabilium Scandinaviae^ II) pour la Flore Scandinave si riche en champignons de ce groupe et si bien explorée sous ce rapport, et presque Vs des espèces qui, d'après la Flore cryptogamique de Rabenhorst, se rencontrent en Allemagne (y compris les Etats autrichiens et l'Italie supérieure). Et si nous nous com- parons à la Bavière, qui, suivant les indications de von Strauss (Beilage zur Flora 1850) renferme 342 Agaricinés, ou à la Grande Bretagne, qui en compte 348 selon Berkeley (Engl. Flora, Y), il ressort avec encore plus d'évidence que nous avons déjà ftiit aujourd'hui un pas considérable dans cette voie. — En réfléchissant, en outre, que les Agaricinés reconnus comme indigènes chez nous proviennent, à peu d'exceptions près, des environs de Harlem, Leyde, Naaldwijk et Goes, tandis que les observations relatives à la Flore mycologique de la Bavière datent déjà du milieu du siècle précédent et sont dues à des hommes tels que Schmiedel, Schàffer, Schranck, Nées, Martius, Sturm; en songeant que la Flore de Rabenhorst repose, outre ses propres recherches, sur celles de Batsch, Tode, Schweinitz, Wallroth, Lasch, Krombholz, Klotzsch, etc., tandis que celle de la Grande Bretagne s'est enrichie des travaux de Bolton, Greyille, Carmichaël et autres botanistes célèbres de ce pays; en tenant (^ompte, dis-je, de toutes ces considérations, on reconnaîtra que nous pouvons nous réjouir à bon droit des fruits portés par nos premières recherches, et que, si notre Flore phanéi-ogamique ne brille pas par la richesse et la variété qui distinguent celles des contrées montagneuses, nous pouvons nourrir l'espoir légitime de voir notre Flore cryptogamique nous offrir de larges compensations, à mesure que de nouveaux membres de notre Association s'appliqueront, sur d'autres points du pays, à cette partie de notre tâche". „En ce qui concerne la disposition du travail dont il est question en ce moment, je me permettrai de présenter les observations sui- vantes" : „0n a donné les caractères principaux des divisions et sous-divisions des genres Ayaricus^ Boletus et l'olyporus; plus tard ces caractères 10 EÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉTllEURS seront ivunis en un tiihleaii spécial, destiné à offrir un aperçu synop- tique, clair et coniniode, à ceux de nos membres qui désirent se livrei' à l'étude de ces cham])i,i>nons ; ce secours leur sera d'autant ])lus utile que la distribution suivie pour les genres en question, surtout pour le premier, dans la Flore de Rabenhorst, s'éloigne beaucoup de la nôtre et est fort confuse". „En génoral on a suivi l'ouvrage classique de Fries y,Epicrisis Systematis mycoloc/icr, une seule fois l'excellent manuel de Bonorden ^Haiidbuch der Mycologié'\ „Les observations intercalées dans le texte ont été empruntées, soit à des communications verbales ou écrites de feu le doct. DozY, soit aux annotations jointes, d'après les exemplaires vivants, à mes dessins de champignons". „Les signes (v. v.), (v. v. et s.), (v. s. et ic.) indiquent que la détermination a été faite par le doct. DozY lui-même, ou approuvée par lui, d'après des exemplaires vivants ou desséchés ou d'après un dessin de l'espèce. Là où aucun signe ne se trouve, la responsabilité de la détermination retombe sur moi seul; cela n'a lieu, du reste, que pour un petit nombre d'espèces trouvées par moi dans le courant des deux dernières années". „0n })ourrait s'étonner de trouver parmi nos champignons tant d'espèces — 26 pour le seul genre Agaricus — qui manquent en Allemagne, au moins dans la Flore de Rabenhorst. Plusieurs de ces espèces sont pourtant loin d'être rares chez nous; je présume donc que la raison de ce fait réside principalement dans des diver- gences de détermination, surtout à l'égard des espèces dont il n'existe pas de bonnes figures". „Pour mettre en évidence les rapports dont il a été question plus haut, j'ai dressé un tableau comparatif des Agaricinés observés jus- qu'à ce jour dans notre pays et de ceux des Flores citées; je dois faire remarquer seulement que pour la Flore d'Angleterre je n'ai pu donner que le nombre total, la distribution de Berkeley s'écartant entièrement de celle de Fries: son genre Agaricus comprend toute la tribu sauf les Cantharellus. Il ressort immédiatement de ce tableau que les Jgarici fimicolae et pratetises sont le plus complètement connus, tandis que les espèces propres aux forêts étendues et aux districts montagneux, les Cortinarius par exemple, sont les plus faiblement représentées dans notre Flore". QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. U TABLEAU COMPARATIF du nombre des Agaracini appartenant aux Flores de l'Angleterre, de la Scandinavie, de V Allemagne, de la Bavière et de la Néerlande. (Dressé en 1858 par le Dr. van den Bosch). Asaricus Amauita 20 18 g 5 10 Lepiota 20 19 11 Armillaria 11 12 4 3 Tricholoma 77 54 22 18 Clitocybe 75 52 20 17 Collybia 57 50 18 10 Mycena 73 41 25 28 Omphalia 41 24 7 6 Pleurotus 37 31 11 12 Vol varia 5 5 3 3 Pluteus 11 11 4 1 Entoloma 20 9 4 4 Clitopilus 8 9 2 Leptonia 17 10 1 Nolanea 14 12 2 1 Eccilia 6 31 7 17 1 7 Pholiota 10 Hebeloma 43 26 9 10 Flammula 23 14 3 Naucoria 37 21 4 2 Galera 21 9 14 10 7 6 5 Crepidotus 3 Psalliota 10 13 4 2 Stropharia 14 — 6 1 Hypholoma 11 6 5 7 Psilocybe 17 15 4 4 Psalhyra 10 9 3 6 Panaeolus 7 17 5 6 Psathyrella G — 3 2 Coprinus 40 \ 17 15 19 Bolbitius 5 5 1 1 (îortinarius 196 77 34 11 Paxillus 7 2 3 2 2 2 2 Gomphidius 2 Hygrophorus 42 31 18 13 Lactarius 10 50 38 16 55 26 17 19 23 6 19 Russula 10 (îantharellus 4 Marasmius 33 9 13 9 Lentinus 338 11 5 7 inter Agaricos 5 3 4 5 2 Panus 1 Lenzites 3 Specierum Summa 348 1177 773 348 278 Après ces observations de van den i^oscH nous n'avons plus rien à ajouter au sujet de la publication du manuscrit de DozY. La brochure mycologique du Dr. Hartsen {Lide provisoire des Fotiges supérieurs, etc.) qui, ainsi que le titre l'annonce, devait servir de continuation à la partie du Prodromus Florae Batavae dont nous venons de parler, n'était pas sans importance, tant à cause des 12 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS uspùccs nouvt'lk's qu'on y fi'oiivc ('iminérées, qu'on raison des nou- velles localités qu'elle indique ])our la croissauee de quelques cham- j)i<:>"noiis déjà couuus. Toutefois, elle porte trop la marque d'avoir été composée à la hâte, pour qu'elle puise ])rétendre h inspirer une eonfiaiiee sans réserve. Nous en donnerons comme preuve, que l'auteur ('nunière Agaricus rutilam sous le sous-genre Armillaria au lieu de le placer sous Tricholoma ; Ag. velutipes sous ClUocyhe au lieu de Collghia ; Ag. furfuraceus et scorpioldes sous Hebeloma au lieu de Naucorla ; A g. aeruginosiis sous Psalliota au lieu de Stropharia] ensuite, (jue le signe {*), choisi par lui pour indiquer les espèces non mentionnées dans le Prodromus, se trouve omis près de 12 noms appartenant réellement à cette catégorie ; enfin, que ce même signe figure devant Boletus felleus^ quoique ce champignon soit bien dûment cité dans le Prodromus. — Je dois encore faire remarquer qu'à la page 16 de la borochure on donne comme nouveaux 8 cham- pignons (Lycoperdon coelatum, Lgc. getnmatum var., Lgc. perlatum^ Lyc. excîpuliforme, Sderoderma vulgare^ Geaster mammosus^ Geast. rufescens et Nididaria striata) dont le Prodromus, il est vrai, ne parle pas, mais qui pourtant se trouvaient déjà mentionnés dans les Bijdragen de DozT et Molkenboer que nous avons eu, antéri- eurement, l'occasion de rappeler plus d'une fois. Le nombre des champignons qui, dans la brochure de M. Hartsen sont indiqués pour la première fois comme propres à notre pays, s'élève à 70, en y comprenant les 12 espèces devant lesquelles le signe (*) se trouve omis. Toutefois, il faut retrancher de ce nombre : a. 10 espèces données comme nouvelles bien qu'elles ne le fussent ^di^ {Boletus felleus, Lycoperdon Bovista^ Lyc. coelatum, Lyc. gemmatunij Lyc. perlatum^ Lyc. excipuUforme^ Sderoderma vulgare^ Geaster mam- mosus, Geast. rufescens et Nididaria striata). b. 5 espèces que Fries regarde simplement comme formes ou variétés d'autres espèces, et qui d'ailleurs, comme telles, doivent être considérées comme de nouvelles acquisitions pour notre flore (^^ar^'cws viUaticiiSj Ag. sylvicola^ Ag. hygrophilus, Ag. pulycephalus^ Gom- phiditis roseiis). c. 4 espèces faussement déterminées (Ag. caudatuSj Cortinarius 7'igens, Daedalea unicotor, Stereitm tahacinum). En tout 19 espèces, dont l'élimination réduit à 51 le nombre des espèces nouvelles. Un pareil accroissement, fruit de quatre à cinq années de recherches, donne une confirmation éclatante à la prédiction de van den Bosch (v. plus haut), qu'il y aurait encore maints nouveux champignons à découvrir dans notre pays pour ceux qui voudraient explorer QU'INFtoEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 13 d'autres localités que les environs de Leyde, Naaldwijk, Harlem et Goes. Avant de quitter la brochure de M Hartsen, qu'il nous soit encore permis de dire qu'elle aurait beaucoup gagné, à nos yeux, en valeur scientifique, si l'auteur avait fait connaître, outre les localités, les stations dans lesquelles croissaient les champignons qu'il avait découverts, et s'il avait mentionné, en même temps, à quelle époque de l'année il les avait rencontrés. C'est ici le lieu de revenir sur le tome Xlle de la Flora Batava, et de rappeler que M. Hartsen donna dans ce volume des figures et des descriptions de Boletus luridus. Bol. Oudemansii — espèce tout à fait nouvelle, trouvée par lui près de Baarn — Agari- cus volvaceiis, Geaster rufescens^ et enfin du singulier Lentinus suffrutescens que Schaffer avait également figuré. Mais toutes ces espèces se trouvent déjà citées dans la „ Liste provisoire" de l'auteur. Les dernières publications relatives à la Flore mycologique de la Néerlande sont les deux notices de M. yan Eeden dont il a été question plus haut. Celle qui a été insérée dans V Album der Natmir traite de deux champignons nouveaux pour notre pays, le Geaster fornicatus et le Boletus parasiticus ] celle qui fait partie des „ Archives Néerlandaises" concerne itérativement le Boletus parasiticus^ dont elle donne une figure meilleure que celle qui avait pu être publiée dans V Album der Natuur. Le Geaster fornicatus avait été trouvé sur des éminences sablonneuses et ombragées du parc de Linden- heuvel, à Bloemendaal; le Boletus parasiticus fut rencontré dans le Bois de Harlem, où il croissait en parasite sur le Scleroderma vulgare. On pourra se demander si, depuis l'impression du 3e fascicule du Tome II du Prodromus Florae Batavae, lequel ne contenait qu'une énumeration des Hyménomycètes et des Discomycètes trouvés jusqu'en 1857, aucune mesure ne fut prise pour assurer la publication d'une liste provisoire des champignons inférieurs. La réponse à cette question se trouve dans une décision de la „Verceniging voor de Flora van Nederland", arrêtée dans la séance annuelle de 1860 à Leyde, et imprimée à la page 304 du Tome V du Kruidkundig Archief. On lit à cet endroit: „Le même membre (le Dr. van den Bosch) propose à l'Association d'autoriser la Direction à faire les démarches nécessaires pour trouver, parmi les membres correspondants, quelqu'un qui soit préparé et disposé à combler la lacune que pré- sente encore la dernière partie du Prodromus. Il insiste sur cette proposition par la considération qu'après la mortduDr.MoLKENBOER, 14 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS lo(|iiel s'était chargé de cette portion du travail, aucun des membres effectifs n'avait paru s'occuper des cluunpig-nons inférieurs, dont l'herbier de l'Association rciircniutit pourtant une collection très considérable. L'assemblée adopte cette proposition et autorise la Direction à confier l'étude de cette collection à un ou à plusieurs membres correspondants". On peut voir dans l'extrait — publié par le ^Leidsche Courant" du 21 août 1863 — du procès-verbal de la 18e réunion générale de l'Association, de (juelle manière la Direction s'acquita du mandat qui lui avait été imposé. On lit dans cet extrait que M. G. D. Westendorp, membre correspondant de l'Association et offi(?ier de santé de l'armée belge, à Termonde, avait bien voulu se charger de la détermination de la majeure partie des champignons inférieurs de l'herbier de la Société; qu'il avait distingué 800 espèces dans les matériaux mis à sa disposition, et qu'il avait adressé son manuscrit à la Direction en juillet 1863. Si tous les champignons inférieurs de l'herbier de l'Association n'avaient pas été envoyés à M. Westexdorp, il faut en chercher la raison dans l'offre faite par un des membres effectifs de se charger de la détermination du groupe des Coniomycètes. Jusqu'à présent toutefois, rien n'indique que le membre en question ait donné suite à son projet, de sorte qu'on doit regretter aujourd'hui de n'avoir pas confié également aux soins de M. Westendorp la partie des matériaux mycologiques qui avait été réservée. On aurait pu s'attendre à voir promptement livré à l'impression le manuscrit de M. Westendorp, parvenu dès le mois de Juillet 1863 à la Direction de l'Association pour la Flore Néerlandaise. Pourtant il n'en fut rien. Nous ne nous hasarderons pas à décider à quel motif ce retard doit être attribué; on peut supposer toutefois que le décès de VAîf dex Bosch, survenu en Jan.vier 1862, et les modifications qui en résultèrent dans la Direction de l'Association, n'y furent pas étrangers. Lorsque, dans la séance amiuelif ANS LES PAYS-BAS. 1 5 myeètes et Coniomycètes * déposés dans la partie (la plus considérable) de rherbier mycologique de F A.ssociation, qui avait été soumise à son examen; j'y ai ajouté les espèces de ces groupes qui avaient été citées par DozY et Molkenboer dans leurs Bijdragen^ et dont M. Westendorp n'avoit pu faire mention, l'herbier en question ne contenant pas d'exemplaires de ces espèces. On trouve, en outre, dans le même travail les noms de 31 champignons des ordres des Hyménomycètes et Discomycètes, non mentionnés dans le 3e fascicule du tome Ile du Prodromus, et dont M. Westendorp avait rencontré de temps en temps des échantillons cachés parmi les espèces des autres groupes. En tout, M. Westendorp énumère 831 champignons) lesquels, joints aux 486 du 3e fascicule du Tome II et aux 30 par lesquels je complétai moi-même sa liste, font un total de 1347. En y ajoutant les 51 espèces que M. Hartsen a fait connaître, on voit que le nombre des champignons de la Néerlande s'élève à 1398 au moment oîi je publie le présent travail. Après cette introduction historique je passe à la communication des recherches qui me sont personnelles. Une étude des champignons néerlandais poursuivie pendant près de six années consécutives, me conduisit, comme d'elle même, à la découverte d'espèces non comprises dans le Proc/romws J^7orae5«iayae, ni dans les écrits postérieurs de M.M. Hartsen en van Eeden. Il va sans dire que je tins note de ces espèces, et aujourd'hui que leur nombre s'élève à plus de centcinquante, je crois le moment venu de faire connaître le résultat de mes investigations. La plus gande partie des espèces nouvelles appartiennent aux Ordres supérieurs, circonstance qui doit être attribuée au hasard plutôt qu'à quelque autre raison. Mais, précisément à cause de cette circonstance, et parce que la détermination rigoureuse des formes supérieures présente fréquemment de grandes difficultés, il est juste que je mette chacun à môme d'apprécier quelle valeur on peut accorder à mes diagnoses. Pour toutes les espèces dont la détermination ne m'inspirait pas une confiance absolue, j'ai fait des descriptions et dessiné des esquisses, et, après en avoir reçu l'autorisation, j'ai adressé les unes et les autres au Nestor des Mycologistes, au professeur Elias Fries d'Upsal. Je me fais un devoir de rendre ici publiquement hommage à l'extrême bienveillance avec laquelle ce savant illustre me vint * M. Westekdorp n'ayant pas eu à sa disposition le portefeuille spécialement consacré aux Coniomycètes, n'a pu énumérer que les espèces de cet ordre qui se trouvaient mêlées à celles des trois autres groupes. 16 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS on aide, ot de rceonnaîtro rimportance des secours que je reçus de lui dans le courant de mes études. On aurait dit que le vieillard se réjouissait à l'idée de voir s'éveiller de nouveau chez un travailleur plus jeune, le u'oût des plantes à la connaissance desquelles il avait concacré la i)lus grande partie de sa vie; et il paraissait attacher un prix spécial à ce que ce fut précisément l'étude des champignons non microscopiques qui venait de faire un nouveau prosélyte. Dans la grande majorité des cas, mes notes et mes esquisses suffirent à M. Fries pour contrôler l'exactitude de mes déterminations. Et comme, d'nn autre côté, j'eus soin de séparer bien exactement ce qui paraissait douteux à lui-même ou à moi, de ce qui ne pouvait faire l'objet d'un doute raisonnable, je pense qu'on ne m'accusera pas de présomption si je regarde la liste de champignons qui va suivre comme exempte d'erreurs. Outi-e mes obligations au Professeur Fries, je dois encore des remercîments, pour l'envoi de matériaux destinés à mes études, à MM. P. A. Six à Dtrecht, F. A. Hartsen, autrefois à Utrecht aujourd'hui à Cannes, et J. E. yax der Trappex à Naaldwijk. Les échantillons collectionnés par moi-même provenaiein pour une bonne part d'Amsterdam et de ses environs, et, pour le reste, de quelques autres localités qui seront citées en temps et lieu. SUITE DE L'APERÇU HISTORIQUE DATANT DE 1867. (Extrait d'un Article, publié par moi-même dans les Archives Néerlandaises, T. VIU, a" 1873 et ayant pour titre: Matériaux pour la Flore Mycologiqiœ de la Néerlande. II). En 1867 j'ai donné dans les Archives Néerlandaises (t. II, p. 1 — 65) une première Notice sur les Champignons découverts dans les Pays-Bas, postérieurement à la [)ul)lication du Prodroimis Florae Batavae. Depuis cette époque j'ai continué à rassembler des maté- riaux pour la future flore mycologique de notre pays, et aujourd'hui je crois le moment venu de faire connaître, dans le même Journal, les résultats les plus intéressants de mes recherches des six dernières années. Il est vrai que la plus grande partie de ce qui va suivre a déjà paru dans le Ned. Kruidk. Archief (2^ Sér. 1^ et 2« partie, p. 164 — 184 et 252 — 267): mais, outre que ce Recueil, écrit en hollandais, n'est certainement pas aussi répeudu que les Archives Néerlandaises^ je crois rendre service à ceux qu'intéresse notre flore mycologique, en réunissant en un seul tous les faits épars dans les deux Communications précitées. Je profiterai d'ailleurs de l'occasion QU'INFÉEIEUES TEOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 17 pour étendre un peu ma liste, en y insérant quelques-unes de mes dernières trouvailles, restées inédites jusqu'ici, ainsi que les résultats des recherches de Mr. le Dr. Sprée {NederL Kruidk. Archief 1^ S., V, 331—352). Depuis 1873 jusqu'à ce jour (1891) j'ai poursuivi régulièrement l'étude des Champignons de notre pays. Les résultats obtenus ont été publiés partiellement dans les Archives Néerlandaises j Tome XIV (1879), p. 209 à 319 et Tome XV (1880), p. 359 à 406, sous le titre de: Révision des Champignons trouvés jusqu'à ce jour dans les Pays-Bas. J'y ai traité les Hyménomycètes, les Gastéromycètes et les Myxomycètes. Puis encore dans le Nederlandsch Kriddkundig Archief {2^ Série), sous les titres: soit de Aanwinsten voor de Flora mtjcologica van Nederland, soit (plus tard) de Contributions à la Flore mycologique des Pays-Bas. Les publications dans le Ned. Kr. Archief se sont succédées quatorze fois. En attendant qu'il me sera permis — je l'espère — de publier la quinzième, le temps me semble arrivé de donner un aperçu général de tout ce qui a paru en matière de Champignons dans notre pays, ne fut ce que pour faciliter les recherches de tous-ceux qui s'intéressent à notre flore, puis pour remplacer l'arrangement mixte des espèces nommées, emprunté d'abord au Handhook of British Fungi de Mr. Cooke, plus tard au Sylloge de Mr. Saccardo, par un autre, c'est à dire par la disposition pro- posée dans l'ouvrage cité du savant mycologue italien. A-vant d'aborder cette tache, j'aime à relever que Mr. van Eeden à poursuivi la publication de planches coloriées de Champignons supérieurs des Pays-Bas, accompagnées d'un texte explicatif en Hollan- dais et en Français, dans la Flora Batava ; que Mr. le Dr. H. J. Calkoen a publié un sommaire des Urédinées et des Ustilaginées trouvées dans notre pays jusqu'en 1883; que Mlle C. E. Destrée nous a fourni une liste des Champignons qui croissent aux environs de la Haye et que moi-même j'ai publié en 1884 une Bevisio Pyrenomycetiim in Begno Batavorum hucusque detectorum, augmen- tée des 14 planches, faisant partie des Gênera Pyrenomycetmn sche- matice delineata de Mr. Saccardo (Padoue 1883), et dont notre con- frère avait eu l'obligence de mettre à notre disposition une centaine d'exemplaires, afin que nous pussions les joindre à la seconde partie de notre ouvrage, consacrée à la traduction en Hollandais du texte Latin de l'auteur italien. Depuis quelques années Mlle C. E. Destrée, demeurant à la Haye, a bien voulu nous faire part de ses trouvailles mycologiques très- Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 2 n 18 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS variées. Nous y trouvions un j^rand nombre do types inconnus parmi nous. Le texte même de notre travail nous les fera connaître et en donnera les détails. / f APERÇU SYSTEMATIQUE GENERAL DES CHAMPIGNONS, emprunté au Si/Ilot/e Tungoinim (T. VIII) de Mr. Saccarbo. I. Champignons supérieurs (c'est à dire parfaits quand au degré de leur développement). A. Point de plasmodium. f Mycélium distinct, très-rarement presque absent. + Point d'asques. § Réceptacle distinct. a. Hyméuium à l'extérieur (super- ficiel) Hyménomycètes. \. Hyménium tapissant des fe- uillets Agaricacées. 2. Hyméuium tapissant l'intéri- eur de tubes ou de pores . . Polyporacées. 3. Hyménium tapissant des épi- nes, des dents, des papilles, des tubercules ou des granules. Hyduacées. 4. Hyméuium tapissant une sur- face lisse ou vaguement ridée ou cannelée. Champignons presque coriaces Théléphoracées. 5. Hyménium comme dans 4. Champignons presque charnus. Clavariacées. 6. Hyménium comme dans 4. Champignons gélatineux . . Ti'émellacées. ft. Hyméuium à l'intérieur (caché). Gastéromycètes. 1. Champignons épigés, munis d'une bourse (volve), déliques- cents. Phallacées. 2. Champignons épigés, coriaces, en forme de coupe ou de glo- bule Nidulariacées. 3. Champignons épigés, membra- neux (papy racés), en forme QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 19 de boule ou de poire, à la sur- face plus ou moins farineuse. Lycoperdacées. 4. Champignons hypogés, pres- que charnus, jamais hirineux à la surface Hyménogastracées. §§ Réceptacle nul ou presque nul. a. Mycélium distinct. * Point de zoospores ou de zy- gospores Hypodermeae. 1 . Vivant en parasites. Spores ne déstruant pas les tissus, se faisant jour en forme de coussinets nus ou bordés d'une coupe en miniature et formant là-dedans des séries parallelles contigues. Métagénèse Urédinacées. 2. Vivant en parasites. Spores déstruant les tissus, cachées dans les organes ou s'éva- cuant en dehors en forme de masses pulvérulentes d'une couleur sombre. Point de métagénèse Ustilaginacées. ** Zoospores ou zygospores pré- sentes Phycomycètes. a. Parasitant sur des plantes. I. Zygospores cachées dans la plante nourricière. Conidies superficielles . Péronosporacées. /;. Parasitant sur des ani- maux. 1 . Aérophiles. Produisant ordinairement des zy- gospores Entomophthoracées, c. Saprogènes (vivant sur les débris d'origine organique). 1 . Vivant dans l'eau ; pro- duisant des zoospores . Saprolegniacées. 2. Vivant dans l'air; pro- duisant des zygospores. Mucoracées. ft. Mycéhum presque nul. 2* 20 KÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1. Zoospores formées par une division régulière du protoplasma, distinc- tement ciliées. . . . Chytridiacées. 2. Zoospores formées indé- pendemment d'une divi- sion du protoplasme, à peine ciliées .... Protomycétacées. + + Asques présents. § Champignons épigés (vivant dans l'air). «. Réceptacles (périthèces ou lo- ges) ordinairement globuleux, fermés ou s'ouvrant par une pore, à i)lusieurs asques . . PyRÉ^"OMYCÈTES. 1. Périthèces fermés, ordinai- rement noirs Périsporiacées. 2. Périthèces munis d'une ouverture (ostiole) porifor- me, noirs Sphaeriacées. 3. Périthèces munis d'un osti- ole poriforme, de couleur gaie Hypocréacées. 4. Périthèces remplacés par des loges, plongées dans un strome Dothidéacées. 5. Périthèces incomplets (di- midiés) ne présentant que la moitié supérieure en forme de couvercle, sans ouverture ou perforé au centre Microthyriacées. 6. Périthèces se terminant par un appendice en forme de crête, fonctionnant comme ostiole Lophiostomacées. 7. Périthèces sans crête, s'ou- vrant par un sillon longi- tudinal Hystériacées. ft. Périthèces (ascomes) de forme variée, ordinairement compa- rables à des souscoupes ou des disques, mais toujours large- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PATS-BAS. 21 ment ouverts, à plusieurs as- ques DiscoMTCÈTES. 1 . Ascomes en forme de mas- sue, de mitre ou de sphère, épigés Helvellacées. 2. Ascomes en forme de sous- coupe ou de disque, charnus ou moux comme la cire; asques restant cachés . . Pézizazées. 3. Ascomes comme dans 2. Asques s'élevant au dessus du niveau des ascomes. Or- dinairement coprophiles. . Ascobolacées. 4. Ascomes en forme de sous- coupe ou de disque, d'une consistance à demi subé- reuse, à demi charnue, se faisant jour à travers le péri- derme de plantes ligneuses. Dermatéacées. 5. Ascomes turbines (en forme de toupie) ou en forme de souscoupe ou de disque, gé- latineux, superficiels. . . Bulgariacées. 6. Ascomes immergés dans la matrice, de couleur gaie, moux comme la cire . . Stictacées. 7. Ascomes superficiels, de cou- leur foncée (noircissante), presque cornés .... Patellariacées. 8. Ascomes absents, réduits aux asques sporifères . . Gymnoascacées. 9. Ascomes d'une petitesse extrême, de forme variée, ordinairement distinctement pédicellés, de structure fi- breuse, comptés jadis parmi les Lichens Caliciacées. y. Réceptacles presque globu- leux, naissant sur les débris d'origine animale, prompte- ment pulvérulentes par les spores échappées en dehors . Onygénacées. 22 ; RKVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPtoEURS §§ Champignons liypog-és (vivant sous- terre), presque globuleux, ne s'ou- vrant jamais Tubï^roidi^es. 1 . Individus mûrs remplis de pous- sière (spores) mêlée à des fils. . Elapliomycétacées. 2. Individus mûrs remplis de pous- sière (spores) sans trace do fils . Cénococcacées. f t Mycélium nul ou à peine reconnaissable. A. Multiplication par bourgeonnement et par ascospores. Champignons se dé- veloppant dans les liquides fermen- tescibles Saccharomycètes. B. Multiplication par division et par spores, produites dans le corps même d'individus adultes. Champignons produisant des maladies, des substan- ces coloriées, une matière propre à provoquer la fermentation, etc. . Schizomtcètes. B. Champignons provenant d'un plasmodium .Myxomycètes. A. Réceptacle (péridie) nul ; zoospores . . Monadinacées. B. Réceptacle (péridie) partiellement déve- loppé ; spores superficielles ; zoospores nulles Sorophoracées. C. Réceptacle (péridie) parfait; zoospores . Myxomycétacées. II. Champignons inférieurs (appartenant au cercle d'évolution des Ascomycètes). A. Périthèce présent Sphéropsidées. 1. Périthèces pourvus d'un ostiole ou tou- jours fermés, noirs Sphaerioidacées. 2. Périthèces pourvus d'un ostiole, de cou- leur gaie Nectrioidacées. 3. Périthèces incomplets (dimidiés), compa- rables à un couvercle s' ouvrant au milieu par une pore ou une fente, ou restant toujours fermé, noirs Leptostromacées. 4. Périthèces en forme de souscoupe, de dis- que ou de coupe Excipulacées. B. Périthèce nul. Champignons innés dans la matrice Mélanconidiées. C. Périthèce nul. Champignons presque super- ficiels Hyphomycètes. 1. Champignons pâles ou de couleur gaie, QU'INFERIEUES TÉOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DA.NS LES PAYS-BAS. 23 composés de hyphes indépendantes, s'af- faissant facilement (Moississures) . '. . Mucédinacées. 2. Champignons coloriées en brun ou en noir, composés de hyphes indépendantes, quelques peu rigide Dématiacées. 3. Champignons pâles ou coloriées, aux hy- phes entrelacées, formant un pédicule. . Stilbacées. 4. Champignons pîiles, rouges ou d'une cou- leur plus foncée, aux hyphes entrelacées, formant un petit corps (sporodochium), imitant une verrue Tuberculariacées. APERÇU SYSTÉMATIQUE DES SECTIONS DES AGARICACÉES. Sect. I. Leucosporées. — Spores blanches ou blanchâtres, ou d'un jaune ou rose excessivement pâle. — Espèces molles ou flasques. „ IL Rhodosporées (Hyporrhodii Fr.). — Spores roses ou de couleur saumon. — Espèces toutes molles. „ III. Ochrosporées (Dermini Fr.). — Spores ochracées, ferru- gineuses ou fauves. — Espèces toutes molles. „ IV. MÉLANOSPORÉES (Pratelli et Coprinarii Fr.). — Spores d'un cramoisi foncé ou noires. — Espèces toutes molles. I. HYMÉNOMYCÈTES. A. AGARIC ACÉE S. Série I. LEUCOSPORÉES. (Etym. Xevyc'o^, blanc; tr^opsç, graine; f. a.* aux spores bknches). CLE ANALYTIQUE DES GENRES DES LEUCOSPORÉES. (Champignons aux spores blanches, moux ou souples). 1. HAPLOPHYLLES. — Champignons aux feuillets intègres, nullement canaliculés ou fendus. * Les caractères f. a. signifient: faisant allusion. u Rl^.VISION DES CHAMPIGNONTS TANT SUPÉRIEURS 1. Amanita. 2. Amanitopsis. 3. Lepiota. ** A. Chanij)ig-iions moux. Espèces cliarnues ou presque charnues, enfin pourrissantes, ne se gonflant pas dans l'eau à l'état sec. a. Feuillets au tranchant aigu. t Trame (tissu compris entre les deux faces des feuillets) non vcsiculaire (c. à. d. formé de hyphes et non de cellules globuleuses aux parois minces). § Feuillets se laissant fendre facilement. «. Pied central ou presque central. * Hyménophore (portion charnue du chapeau, por- tant les feuillets à sa face inférieure) libre (c. à d. se détachant promptement du pied, au moindre effort). Pied pourvu d'une bourse et d'un anneau. Pied pourvu d'une bourse; pas d'anneau. Pied sans bourse, pourvu d'un anneau. Hyménophore confluent avec le pied charnu ou fibreux et élastique, et homogène avec lui (c. à. d. n'en différant pas quant à la structure intime). Pied pourvu d'un anneau (quelquefois très-obscur), sans bourse. Pied sans bourse ni anneau. Feuillets sinués (c. à d. échancrés à la base et par là ne s'unissant qu'in- complètement au pied). Pied sans bourse ni anneau. Feuillets décurrents (c. à. d. s'unissant au pied par toute leur hauteur, puis descendant en forme de pli jusqu'à une cer- taine profondeur). Hyménophore confluent avec le pied cartilagineux, mais différent en structure avec lui. Feuillets non décurrents. Bord du chapeau (plan ou convexe) enroulé en dedans au commencement. Feuillets non décurrents. Bord du chapeau (cam- panule, tant soit peu charnu) droit dès le commen- cement. Feuillets non décurrents, membraneux-diaphanes (justement comme le chapeau, strié et plié), ex- cessivement tendres, mais non difïluents. Feuillets décurrents ; chapeau déprimé au milieu en forme d'ombril ou d'entonnoir, un peu charnu ou presque membraneux. Pied latéral ou nul. 11. Pleurotus. Champignons parasites sur les arbres ou sur le 4. Armillaria. 5. Tricholoma. 6. Clitocybe. **îf: 7. Coiiybia. 8. Mycena. 9. Hiatula. 10. Omphalia. /^. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LÉS PAYS-BAS. 25 bois. Hyménophore confluent avec le pied partout ou celui-ci ne manque pas. §§ Feuillets ne laissant pas se fendre. 12. Hygrophorus. Feuillets succulents, tant soit peu épais, ayant Taspect céracé. ff Trame composée de cellules sphériques aux parois tendres. Feuillets rigides, mais fragiles. Spores globuleuses, à la surface plus ou moins hérissée. 13. Lactarius. Champignons laissant écouler un suc laiteux après la moindre blessure. 14. Russula. Champignons ne possédant point de suc laiteux. b. Feuillets au tranchant arrondi ou en forme de plis médio- crement prominents. 15. Cantharellus. Feuillets décurrents, dichotomes, de substance pres- que céracée. 16. Nyctalis. Feuillets non décurrents, tant soit peu épais, au tranchant arrondi. B. Champignons souples, de substance charnue -coriacée ou subé- reuse. a. Champignons charnus-coriaces. 17. Marasmius. Hyménophore non confluent avec le pied. 18. Lentinus. Hyménophore confluent avec le pied. Feuillets au tranchant aigu dentelé. 19. Panus. Hyménophore confluent avec le pied. Feuillets au tranchant absolument intègre. h. Champignons subéreux. 20. Lenzites. Feuillets radiés, au tranchant aigu, glabres. IL SCHIZOPHYLLES. — Champignons aux feuillets fendus. 21. Schizophyllum. Champignons coriaces. Feuillets au tranchant fendu, ayant les deux moitiés retroussées en dehors. — Pied presque nul, latéral. 2G Rl^VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS B. AMANITA (Etym. Ce noiu, appliqué par Galciius ;\ ([uelques champigaons comestibles, fut dérivé probablement du mont Aman). Bourse indépendante duelianipignon qu'elle renferme, perforée au sommet et divisée en lanières qui ou ne se sépa- rent pas du reste intègre boursouflé dont elles font partie, ou bien se col- lent à la surface du chapeau qui l(^s emporte. Dans le premier cas cette surface se présente tout à fait nue, dans l'autre on la trouve tapissée de fragments de membrane, irréguliers tant à la forme qu'à la distribution. Chapeau blanc, conique, vis- queux, nu. — Pied rahotteux, plein, l . Amanita virosa. Chapeau blanc, d'un jaune pale ou d'un vert dilué, plan ou convexe, visqueux, nu ou tapissé par quel- ques lanières de la bourse. Pied lisse, creux au sommet .... 2. „ Bourse unie avec sa moitié inférieure à la portion bulbeuse du pied, enfin divisée par une circoncision en deux parties, dont l'inférieure présente un rebord nettement accusé, collé au bulbe, tandisque l'autre, emportée par le cha- peau montant, s'y étale en formant des écailles ou des verrues, f Chapeau rouge, portant des ver- rues pyramidales blanches. . . 3. „ ff Chapeau jamais rouge. X Chapeau sec, blanc, d'un jaune pâle ou d'un vert di- lué, portant des écailles flo- conneuses, blanches ou brunâ- tres, assez fermement unies à la surface. Bot^d du cha- peau sans stries. Base du pied bulbiforme, ordinaire- ment très'développé . . .4. „ phalloïdes. MUSCAEIA. Mappa. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. '2% c. X X Chapeau portant des ver- rues pyramidales. Verrues spongieuses , se détachant facilement. — Fied muui d^écailleSj rangées en zones, nullement strié au sommet. Rebord de la partie inférieure de la bourse presqu' effacé. — Chapeau gris ou brunâtre. ... 5. Amanita excelsa. Verrues solides, anguleu- ses, fermement adhérentes. Bord du chapeau sans stries. Pied muni d^ écailles flocon- neuses, présentant à la base une seule ou une paire de cercles prominants. Chapeau blanc on d'un gris tendre .6. „ Bourse unie avec sa moitié inférieure à la partie bulbeuse du pied, enfin di- visée par une circoncision en deux parties, dont l'inférieure nous montre un rebord libre, appartenant à une manchette membraneuse, détachée du bulbe, tandisque l'autre, emportée par le chapeau montant, s'y étale ordinai- rement en formant des petites verrues, se multipliant vers le milieu. Bord du chapeau élégamment strié. — Cha- peau brunâtre, olivâtre-brun, fauve- livide, bistré-clair ou couleur de D. STROBILIFORMIS. feuilles mortes Bourse oblitérée, remplacée vers la base du bulbe par des écailles ou des verrues. Champignon roussâtre (cou- leur lie de vin plus ou moins foncé), au chair blanc devenant roussâtre au contact de Pair; verrues petites. . Champignon au chapeau brun, fu- ligineux, gris ou gris-livide. Chair blanc, inaltérable. Verrues petites. . - Champignon au chapeau blanc, par- PANTHERINA. 8. 9. RUBESCENS. SPISSA. 28 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS fois jaunâtre ou vercLltrc, surtout au centre. Chair blanc, inaltérable. Ver- rues grandes, anguleuses, compactes, plus foncées que le chapeau . . . 10. Amamita nitida. 1. A m a n i t a V i r 0 s a (Fr.) Ep. 18 ; Sacc. Syll. V, 9 ; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 203; 2, VF, 8; Cooke 111. tab. 1. — Dans les bois de pins. — Bois de Rijzenburg, Juill. 1882 ; 0. — Bois de Wiessel, 6 Sept. 1890; 0. — Bois de Soeren, Sept. 1891 ; 0. (Etym. virosîis, vénéneux). (Annotation du Ned. Kr. Archief 2, IV, 203). D'abord parfaitement blanc et nous frappant même à distance, ce champignon robuste, en vieillissant, change tant soit peu de couleur. Une teinte grisâtre commence à se montrer au centre du chapeau, tout en s'étalant peu à peu jusqu'au bord. En même temps la forme conique de cet organe est remplacée par la forme convexe, tandisque la surface, d'abord un peu visqueuse, devient luisante, par le dessèchement de la matière gluante épanchée. Le bord du chapeau, parfaitement lisse, a le contour irrégulier ou ondulé. Sous l'anneau supérieur, large, flasque, affaissée, strié à la face supérieure, enfin disparaissant, le pied cilindrique, bulbeux à la base, solide, se rompt en des lanières plus ou moins peluchées et retroussées en bas. La bourse, tout à fait indépendante du bulbe, se divise en des lambeaux de nature spongieuse qui disparaissent par le temps et dont on ne trouve aucune trace à la surface du chapeau. Les feuillets libres, lancéolés, étroits, ont le tranchant floconneux. L'Am. virosa appartient aux espèces robustes du genre et pré- sente un chapeau dont le diamètre égale IV2 décim. Là, où le champignon s'est développé, on trouve une caverne assez spatieuse dans le sol. Nous avons été frappé par la particu- larité que la plupart des exemplaires de notre récolte avaient le port asymétrique très-prononcé, soit par l'excentricité du pied, soit par une évolution abnormale du chapeau. Le champignon répend une odeur faible, mais dégoûtante. (Annotation du Ned. Kr. Archief, 2, VI, 8). La découverte de ce champignon — jusqu'alors étranger à notre flore — dans les sapinières de Driebergen, date d'Août 1882 (Ned. Kr. Arch. 2, IV, 203). Depuis nous ne l'avions pas retrouvé. Mais en Septembre 1890 et en Août 1891, quel- ques exemplaires en ont été cueilli dans les bois de Soeren et de QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES TAYS BAS. 29 "Wiessel près d'Apeldoorn. L'espèce ne manque jamais de nous imposer par son port majestueux et sa couleur blanc de neige: deux qualités qui font qu'on la distingue à grande distance parmi les broussailles. Aucune des espèces d'Amanita peut rivaliser en hauteur avec l'Am. virosa. Le pied des échantillons récemment cueillis (et de forme irréprochable) équivalait 13 centim. 2. Amanitaphalloides {Fr). Ep. 1 8 ; Sacc. Syll. V. 9 ; Prodr. 303; H. 9; FI. Bat. tab. 829; Arch. Néerl. XIV 209; CoOKE 111. tab. 2 *. — Bois et dunes. — Juill. à Oct. — Bloemendaal, Naarden. — Leiden, Naaldwijk, la Haye. — Baarn, Driebergen. — Heeze, Neêrbosch, Ubbergen, Apeldoorn, Putten. — Walcheren. — Varie avec un chapeau verdâtre et jaunissant. (Etym. flet vert, de ce même 4 Verhaud. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. IL 50 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS chapeau; les écailles (jui garnissent son centre, et la couleur d'abord blanc-sale, puis jaunâtre, des feuillets. 3. Aiinillaria mellea (7^7. Z)aw.) tab. 1013 r Fr. Ep. 44; Sacc. Syll. V, 80; Prodr. 308; H. 0; Arch. Néerï. XIV, 213; FI. Bat. tab. 775 ; CooKE 111. tab. 32. — Jardins, bois, le plus souvent non loin du pied des arbres. — Juill. — Août. — Amsterdam, Haarlem et environs. — Westland, Leiden. — Rij- zenburg-, Doorn. — Apeldoorn, Ubbergen. — - Goes. (Etym. mel^ miel ; f. a. à la couleur du chapeau). 4. Armillaria laqueata {Fr.) Ep. 46; Sacc. Syll. V, 85; Prodr. 308; Arch. Néerl. XIV, 213. — Bois, parmi F herbe. — Bien de campagne „Groenendaal" à Heemstede. — Leiden. (Etym. laqiiear^ plafond ; f. a. à la surface du chapeau, di- visée plus ou moins distinctement en carreaux). 5. A r m i 1 1 a r i a m u c i d a {Sc/irad.) Spic. IG ; Fr. Epier. 46 ; Sacc. Syll. V, 85; Arch. Néerl. XIV, 214; Cooke 111. tab. 16. — Forme des touffes sur les troncs des hêtres. — Août à Oct. — Haarlem, Overveen, Bloemendaal. — Leidcji, la Haye. (Etym. mucus, glaire; f, a. à la viscosité du chapeau). TRICHOLOMA. (Etym. çp-;?, poil et Xufza, bord; f. a. aux poils ou filaments, se détachant du bord du chapeau). I. Chapeau visqueux, fîl)i-illoux, squa- muleux, ou soyeux. A. Chapeau visqueux (dans les temps humides), pourvu de fibril- les innées ou d'écaillés appliquées, mais sans crevasses, à la chair ferme, non hygrophane. a. Feuillets ne changeant pas de couleur, jamais tachetés de rouge. Espèce jaune, aux feuillets jaune de soufre. Chapeau au bord flexueux, muni d'écaillés PORTEE TOSUM. RESPLENDENS. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 51 roussâtres ou ferrugineuses au centre 1. Tricholoma équestre. Espèce fuligineuse^ aux fe- îiillets très-larges, distants, gris. Chapeau bigarré de stries noires ... 2 Espèce blanche, aux feuil- lets blancs, assez rapproches. Chapeau jaunissant au cen- tre 3 n b. Feuillets changeant de cou- leur, ordinairement tachetés de rouge, t Feuillets blancs, plus tard roussâtres. § Espèces d'un brun plus ou moins foncé ou roussltre. * Chapeau présen- tant au centre des papilles ou des aspé- rités granuleuses. Chapeau chamois, tirant parfois un peu sur le rouge. Pied nu vers le sommet. 4. „ Chapeau brun- marron. Pied por- tant f/é'secaiY/fô' bla fi- ches vers le sommet, plus bas brunâtre .5. „ Chapeau brun- marron, présentant parfois des impres- sions circulaires. Pied villeux, muni d'('cailles blanches siirtoutesa longueur. Q. „ ** Chapeau des exem- plaires adultes par- faitement lisse au centre. Espèce élè- FULVELLUM. ALBOBRUNNEUM. PESSUNDATUM. 52 ■RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS gante, point robus- te, au chapeau ordi- nai rement régulier, brun-marron tirant sur le roux. Pied égal, aminci à la base, nu au sommet, couvert de fibrilles roussi très dans la partie inférieure. . 7.Tiiicholomâustale. Espèce d'un incar- nat brillant. Chapeau granuleux au centre. Pied rose^ écailleux vers le sommet . .8. f f Feuillets jaunes on jau- nâtres^ plus tard roussâ- tres. Chapeau d'un brun rougeâtre, bigarré de stries ou d'écaillés plus foncées, presque mame- lonné. Pied boursouflé, jaunâtre au dedans, aminci à la base. Odeur forte de moississure . . 9. B. Chapeau jamais visqueux. a. Chapeau présentant des fibrilles ou des flocons en forme d'écaill es (tous innés, c. à. d. appartenant au cha- peau lui-même et non pas au vélum universel, et par cela-même superficiel), f Feuillets ne change- ant pas de couleur, ja- mais tachetés de rouge ou de noir. § Feuillets d'un jaune plus ou moins foncé. Chapeau jaune, mais couvert d'un feutre pur- purin foncé, qui, à un RUSSULA. FLAVOBRUNNEUM. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LKS PAÏS-IÎAS. 53 §§ VARIEGATUM. âge avancé, se chaiig-e en des écailles piir})ii- rines. Feuillets ornés sur le tranchant épaissi de villosités dorées. Pied purpurin en bas, jau- nâtre en haut. Chair yàm\Q IO.Triciiolomarutilans. Chapeau jaune, mais couvert de flocons squa- muleux rougeltres qui se multiplient vers le centre. Feuillets au tranchant nu^ unicolore avec les deux faces. Pied jaune, couvert de petites écailles rouge- âtres. Chair presque blanc. — Espèce plus petite, moins brillante que la précédente . .11. „ Chapeau brun-jau- ïiktre. Feuillets au tran- chant nu, unicolore avec les deux faces. Pied brun vers le bas, à la surface divisée en écailles plus fon- cées 12. „ Feuillets blancs. Chapeau vert-jau- nâtre, cendré-jaunâtre ou blanchâtre, au hoi^d flexueux ou lobé, voire même fendu. . . .13. „ Chapeau d^un blanc absolument pur, au bord enroulé et tomen- teiix au commence- ment 14. „ Chapeau blanc, par- semé d 'un plus ou moins PSAMMOPUS. LURIDUM. COLUMBETTA. 54 UI^'yiSION DKS CH.\MPIGNfONS TANT SUPÉRIEURS roiigeatres le long du ATROSQUAMOSUM. ORI-RUBENS. gniiid iioiubi'c (le peti- tes écailles noirâtres . 15.Triciioloma argtraceum. Chapeau grisâtre^ orné d' écailles violet- foncé ti'ès-noinbreuses, presque contigues. Pied pourvu d'écaillés de la même sorte au sommet, 16. Chapeau (//'is, bi'unâ- tre au centre, pourvu de stries foncées. Fe- uillets enluminés de rose, surtout le long du tranchant. Pied pourvu de stries roses à la base. 17. ff Feuillets d'abord blancs, puis gris ou un peu rougeâtres, ordi- nairement ou noirs tranchant. Feuillets tirant sur le rouge. Cha- peau brun ou brun- rougeâtre. Chapeau ferme, non mamelonné^ pourvu d'écaillés in- nées, apprimées, au bord d'abord inflé- chi, pubescent. Pied plein 18. Chapeau mince^ très - distinctement mamelonné au cen- tre, orné d'écaillés foncées et un peu retroussées, au bord enroulé, tomenteux. Pied creux. . . .19. Feuillets tirant sur le gris. Chapeau imbricatum. VACCINUM. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 55 gris de souris, par- fois un peu noirâtre, gris-bleuâtre ou li- vide, largement bos- selé^ ondulé au bord, pourvu d'ccaUlcsflo- conneuses innées. . 20. Triciiolomatkrreum. (Voir pour le T. argyraceum, le T. ori-rubens et le T. atrosquamosum la page précédente). h. Chapeau muni au centre d'aspérités granuleuses, ou bien, par un temps sec, di- visé par des crevasses eu écailles glabres. Point de flocons, ni de fibrilles, t Feuillets blancs ou pâles, jamais teintés ni de rouge ni de gris, moins encore tachetés. Espèce robuste^ sen- tant le savon et possé- dant une e/^«/r rose-pâ- le. Chapeau difforme^ au bord irrégulièrement ondulé, variant de cou- leur (jamais rouge), se fendillant pendant un temps sec ... .21. „ saponackum. Espèce délicate j fra- gile, au chapeau jy'fpi- lier^ gris foncé, plus foncé encore et foi-te- ment mamelonné au centre, fendillé pendant un temps sec. Odeur de moississure. Chair blanche 22. „ atrocinkkeum. ff Feuillets changeant de couleur, enfin rongeâtres 56 RÉVISION DES CIlAMPIfiNONS TANT SUPÉRIEURS SULPHUREUM. lONIDES. OU grisâtres, souvent ta- chetés. Espèce de moyen- ne taille, à la chair fer- me, au chapeau gris- l'oug-eâtre, souvent fen- dillé et squamuleux au Centre 23.Tricholoma sudum C. Chapeau d'abord soyeux, bientôt glabre, absolument sec. f Feuillets larges^ char- nus, espacés, jaunes. — Espèce à odeur péné- trante, couleur de soufre. 24 . „ f f Feuillets étroits, min- ces, rapprochés. — Espè- ce variant beaucoup de couleur, ordinairement violacée. Chapeau mame- lonné, pâlissant en vieil- lissant. Pied élastique. Feuillets blancs ou pâles 2b. „ II. Chapeau lisse, glabre, ni visqu- eux, ni fibrilleux, ni squamuleux, mais enclin à absorber l'eau pen- dant un temps pluvieux. Chair molle, spongieuse ou très-min- ce, succulente. A . C hapeau charnu , mou , fragi- le, présentant des impressions orbiculaires en forme de goutte, ou des crevasses. — Espèces croissant en groupes ou en tas. a. Feuillets presque blancs. Espèce robuste, au cha- peau d'un ocre pâle, tacheté, enfin crevassé. Pied floconneux au som- met. Feuillets rapprochés. 2G. „ h. Feuillets changeant de ' couleur, devenant rougeâ- tres ou fuligineux. Espèce robuste, au cha- GAMBOSUM. QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BvVS. 57 peau demi - giobuleux, blanc-jaunâtre^ se gerçant pendant le temps sec, se couvrant en vieillissant de taches rougeâtres ou noirâtres, surtout au cen- tre. Pied solide Feuillets devenant fuligineux . .27.Tricholomagraveolens. Espèce croissant en tas, à la chair mince. Cha- peau d'abord conique, puis étalé, largement mame- lonné au centre, à'xmgris sale, mêlé de brmi. Pied solide, égal, un peu aminci à la base, présentant ordi- nairement des courbures. Feuillets d'un blanc gri- sâtre 28. „ l^MS CAPRAE. B. Chapeau d'abord ferme, puis spongieux, arrondi, lisse, nu, absorbant l'eau, mais non pas hygrophane. Espèces automna- les, venant en touffes. Pied robuste, ordinairement bul- beux à la base. Feuillets quasi- décurrents dans les exemplai- res vieillissants, mais toujours échancrés à la base. a. Feuillets conservant leur couleur primitive. § Chapeau isabellin, ocracé, brun ou bistre. Espèce robuste Cha- peau isabellin ou ocra- cé, au bord retroussé, ondulé. Pied forme, élastique, presque égal. Feuillets isabelHns, rap- prochés, présentant des anastomoses, c. à. d, communiquant entre 58 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS ARCUATUM. eux par des plis trans- versaux 29.TRICHOLOMAPATULUM. Espèce à taille réduite. Chapeau hrun-histre^ brun-roux ou brun noi- râtre, plus foncé au cen- tre. Pied court, plein, ferme, fibrilleux-squa- muleux. renfle en bul- be^ gris-sale. Feuillets blancs ou sales^ rappro- chés. Chair jaunâtre ou brunâtre 30. „ Espècenaine. Chapeau brun ou fuligineux, d'abord convexe, puis plan. Pied court, cilin- drique, mais un peu bul- beux à la base, muni de petites écailles blan- ches au sommet. Feuil- lets rapprochés, blancs. Chair blanc . . . .31. „ Chapeau totalement blanc ou jaunissant au centre. Espèce ordinairement robuste^ rarement déli- cate. Chapeau blanc ou jaunissant au centre, or- dinairement lars^ement mamelonné, au bord un peu oiroulé et flexueux. Pied solide, élastique, «'amincissant vers le sommet, presque nu. Feuillets blancs ou ti- rant sur le jaune . .32. „ Espèce à la taille rédui- te., totalement blanche. Chapeau à la circonfé- rence régulière^ d'abord OREINUM. ALBUM. QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 59 PERSOITATUM. convexe, puis étalé et mamelonné au centre. Pied cartilagineux, te- nace, creux. Feuillets rapprochés 33.Tricholomâleucocephalum. b. Feuillets changeant de couleur. § Feuillets, chapeau et pied bleuissants. Espèce robuste, au bord enroulé et ftoconneux dans l'état jeune. Pied robuste, presque bul- beux à la base, flocon- neux, strié de blanc et de violet. Feuillets d'un violet sale ou d'un lilas- incarnat 34. „ Espèce à la taille ré- duite, au bord nu. Pied moins robuste, à la base renflée, farineux au som- met, unicolore avec le chapeau, mais un peu plus pâle. Feuillets d'un violacé-bleuâtre ou rou- geâtre. Champignon très-susceptible à pren- dre des teintes sales. Odeur acide. . . .35. „ Feuillets grisâtres ou d'un gris-rosé sale. Espèce robuste, aucAa- peau gris, charnu, con- vexe, au bord ondulé. Pied robuste, cilindri- que, plein, gris'itre, s'élevantau milieu d'un duvet floconneux. Feuil- lets larges, fragiles, d'un gris plus ou moins fon- cé, se détachant très- NUDUM. §§ 60 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS facilement du cha- peau SG.Tticholomacinerascens. Espèce moins robuste, au chapeau jaune-sale ou fuligineux^ étalé ou déprimé au centre, pré- sentant des taches orhi- culaires et des stries plus foncées, correspon- dantes à l'insertion des feuillets. Bord enroulé^ flexueur. Pied plein, court, d'un gris-sale. Feuillets rapprochés , d'un gi'is-rosé sale, lâ- chant des spores d'un rosé très-pâle sur du papier blanc .... 37. „ panaeolum. C. Chapeau mince, plus ou moins bosselé au centre, hy- grophane, à la chair molle et gorgé de sucs. La couleur du chapeau peut varier beaucoup dans le même individu, sensi- ble qu'elle est aux variations de la sécheresse et de l'humi- dité de l'air et du sol. Pen- dant un temps sec la couleur devient plus pâle, pendant un temps pluvieux plus foncé. — Les champignons de cette ca- tégorie ont beaucoup d'affinité avec ceux de la catés^orie B. et forment le passage au genre CoUybia. a. Feuillets blancs on blan- châtres, jamais violacés, im- maculés, § Pied de longueur nor- male, égalant à peu près le diamètre du cha- peau. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 61 t Chapeau à la teinte très-sombre; espèces majeures. Espèce au cha- peau hrun-roussâ- tre^ d'abord campa- nule, puis convexe et étalé, enfin dépri- mé. Pied robuste, renflé à la base, sillonné longitudi- nalement, unicolo- re avec le chapeau^ marqué de 'petites stries brunes ou noi- râtres 38.TRICHOLOMAGRAMMOPODIUM. Espèce au cha- peau gris-enfumé ou noir-fuligineux^ d'abord convexe, puis plan. Pied moins robuste que dans la précédente, un peu renflé à la base, blanchâtre^ mais couvert de longues stries ob- scures ... .39. „ f f Chapeau à la teinte moins sombre, brun- cendré, au bord min- ce excédant les fe- uillets. Pied cilin- drique, égal, pâle, à la surface pul- vérulente floconneu- se 40. „ fff Chapeau blanc- cendré, couvert d'une rosée subtile, au bord mince, excédant les feuillets, enroulé. MELALEUCUM. IIUMILE. 62 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Pied lisse, àpeiuo strié 41.TRICH0L0MASUBPULVERULENTUM. Pied deux à trois fois plus court que le diamètre du chapeau, renflé à la base, ordi- nairement gris-brun. Chapeau adulte apla- ti , mamelonné , de cou- leur cendrée ou gris- brun , pâlissant en vieillisant. Feuillets blanc-sale ou gris- cendré 42. „ BREVIPES. Feuillets d'un violet plus ou moins foncé, en- tin fuligineux. Chapeau d'abord convexe, puis plan, enfin déprimé et mamelonné, unicolore avec les feuillets Pied cilindrique, renflé à la base, d'un violet sale. . 43. „ sordidum. Tricholoma équestre (L.) Suec. N°. 1219; Fr. Ep. 48; Sacc. Syll. V, 87; Prodr. 309; Arch. Néerl. XIV, 214; FI. Bat. tab. 1134; Cooke 111. tab. 72. — Bois de pins. — Juill. à Oct. — Harlem, iUoemendaal. - - Baarn. — Apeldoorii. (Etym. eques^ chevalier; f. a. à son port souvent majestueux, comparé à celui d'autres espèces). Tricholoma portentosum {Fr.) Ep. 48; Sacc. Syll. V, 89; Ned. Kr. Arch. 1, V, 331 ; Arch. Néerl. YIII, 345 et XIV, 214; Cooke 111. tab. 54. — Bois à aiguilles. — Découvert au bien de campagne „de Boekhorst" près Lochem, par feu le Dr. Sprée; retrouvé par moi-même en 1870 à Baarn et par Mlle Destrée à Wassenaar. (Etym. portentosus^ extraordinaire ; î. a. au chapeau souvent difforme et aux stries noires qui lui donnent un aspect fuligineux). Tricholoma resplendens {Fr.) Monogr. I, 55 ; Icon. t. 29, f. 1; Ep. II, 49; Cooke 111. t. 55; Sacc. Syll.- V, 90. — Dans un bois de hêtres à Apeldoorn, le 23 Août 1889. — Trouvé par le Dr. J. Th. Oudemans. aU'INFÉRIEUES TKOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 63 (Etym. resplendere^ rayonner; f. u. à la surface soyeuse, quel- que peu brillante). (Annotation du Ned. Kni'ulk. Arcbief 2, VI, 9). Espèce très- singulière, d'une tiiille lancée, d'un blanc soyeux et d'une odeur faible d'anis. Le chapeau, d'abord tant soit peu visqueux, devient luisant en se desséchant et se distingue en outre par deux particularités, c'est-à-dire: par un centre plus ou moins prominent d'une couleur légèrement bi-unâtre, et par une circonférence s'abaissant verticalement, sans la moindre cour- bure en dedans. Dans nos exemplaires, d'ailleurs en concordance avec les descriptions et les figures, le pied ne présentait point de bulbe, tandis qu'au chapeau manquaient les taches hyalines, qui de temps en temps se présentent à l'observation. L'espèce n'est connue que de peu de régions; aussi sa pré- sence dans notre pays nous semble un fait, digne de remarque. Mon fils n'en rencontra pas plus que trois exemplaires. Tricholoma fulveUum {Fr.) Ep. 50; Saec. Syll. V, 92; Arch. Néerl. II, 20; XIV, 214; Cooke 111. tab 57. — Bois de pins. — Découvert par Mr. Six en Sept. 1863, dans le bois de Driebergen. (Etym. diminutif de fulvus^ roussâtre; f. a. à la couleur du chapeau). (Annotation des Arch. Néerl. II, 30). Nos exemplaires s'accordaient parfaitement avec la figure de BuLLiARD (Champ, de France t. 555 f. 2, sous le nom de Agaricus fulvus), entre autres aussi sous le ra])port du pied allongé et légèrement ascendant; ils n'en difféi'aient que par la couleur blanche dn sommet de ce pied, et par des feuillets d'un roux moins prononcé. Ils avaient d'ailleurs quelques caractères en commun avec l'Agaricus albobrunneus, quelques autres avec l'Ag. ustalis. Mais eommo nous eûmes l'avantage de pou- voir observer également ces deux dei-nières espèces, les diffé- rences que nous remarqulmes entre elles et notre Ag. fulvellus ne nous permirent pas de l'apporter celui-ci à l'une des premières. Parmi les caractères attribués par Mr. Fries (Ei)i(M'. p. 28) à l'Ag. fulvellus, le chapeau strié était le seul <|'ii manquait à nos échantillons. Par leur chapeau strié, ceux-(ù se rappi'ochaient au contraire de l'Ag. albobrunneus, uiais leur pied long (non 64 Rl^VISEON DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRTEURS court) et creux (uoii plein) empêchoit de les confondre soit avec cette espèce, soit avec TAg. ustalis. D'après cela, voici la description (jue nous donnerions de l'Ag. fulvellus, tel que nous l'avons observé: „Pileo fuscescente, carnoso, convexo-plano, viscose, fibrilloso-vir- gato, disco obscuriore punctato-rugoso, stipite gracili adscendente e farcto cavo, albido rufescente, apice candide primitus squamu- loso, dein nudo, lamellis e rotundato emarginatis, confertis, sor- dide albis, dein rufescenti maculnti:^. Caro ploi et >ti])itis perscis- sus mox sordide rufescens". 5. Tricholoma flavobrunneum {F7\) Obs. Myc. II, 119; Ep. 51; Sacc. Syll. V, 93; Cooke 111. t. 58. — Sous les bou- leaux à Apeldoorn, 26 Août 1889; Oudemans. 6. Tricholoma albobrunneum (Pers.) Syn. 293; Fr. Ep. 51; Sacc. Syll. V, 03; Arch. Néerl. II, 21; XIV, 2U; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 509; Cooke 111. tab. 197.— Bois de pins. — Découvert par Mr. Six en Sept. 1864, dans le bois de Drieber- gen; retrouvé par moî-même près de Putten (Gueldre) le 15 Sept. 1885, parmi le Calluna vulgaris et le Vaccinium Myrtil- lus, et eu Sept. 1888 à Apeldoorn, tout-de-même parmi le Cal- luna vulgaris. (Etym. ulbus, blanc et brunneus bruu; f. a. à la couleur du chapeau). 7 Tricholoma us ta le (7^;-.) Ep. 51; Sacc. Syll V, 94 ; Arch. Kéerl. 11, 21; XIV, 214; El. Bat. tab. 1345;^Cooke 111. tab. 88. — Bois de pins. — Découvert par Mr. Six, en Oet. 18o3, près de Driebergen. — Retrouvé plus tard à Baarn à Bloemen- daal et à Schéveningue. (Etym. uro brûler; f. a. à la couleur rousse du chapeau). 8. Tricholoma pessundatum (Fr.) Ep. 51; Sacc. ^yll. V, 94; Ned. Kr. Arch. 2, lU, 238; Arch. Néerl. XIV, 2"l4. - Dans l'herbe sous les sapins. — Découvert par moi-même en Oct. 1878. au bord du chemin entre Hilversum et Baarn. (Etym. pessiim do, diriger en bas; f. a. au bord du chapeau, plus ou moins réfracté). (Observation du Ned. Xruidk. Arch. 2, III, 238). Espèce robuste, croissant en touffes, reconnaissable au chapeau bai et aux impressions circulaires foncées, presque noires, ran- gées soit irrégulièrement, soit en cercles autour du centre. Fendant un temps humide, la surface du chapeau est un })eu visqueuse ; son bord ordinairement présente quelques ondulations. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 65 Le pied d'exemplaires adultes est cilindriqiie, couvert d'écaillés subtiles floconneuses, brunissant vers la base. Les feuillets, assez espacés, sont blancs, mais enfin tachés de roux. Les divers individus d'une même touffe ne présentent pas tous les impressions circulaires foncées, dont nous avons parlé plus haut, et cela nous inflige quelque doute à propos de la question, si le Tricholoma stans puisse être regardé comme une espèce particulière. La médiane du chapeau des exemplaires les })lus robustes équivalait 10 à 12 centim. 9. Tricholoma Russula (Schaeff.) tab. 58; Fr. Ep. 52; Sacc. Syll. V, 94; Ned. Kr. Arch. 1, V, 331; Arch. Néerl. VIII, 345 et XIV, 214; Cooke 111. tab. 92G. — Bois de pins. — Découvert par feu le Dr. Sprée au bien de campagne „de Boekhorst" près Lochem, en Oct. 1861. (Etym. Le nom spécifique indique que le port de l'espèce a quelque ressemblence avec celui des Russula). 10. Tricholoma rutilans {Schaeff.) tab. 219; Fr. Ep. 53- Sacc. Syll. V, 96; Prodr. 309; H. 9; Arch. Néerl. XIV, 215- FI. Bat. tab. 1039; Cooke 111. tab. 89. — Bois de pins. — Août à Oct. — Environs de Harlem. — Schéveningue. — Drie- bergen, Rijzcnburg. — Apeldoorn, Nijmegen, Lochem. (Etym. ridîlo^ reluire d'une teinte rouge; f. a. à la couleur du chapeau). 11. Tricholoma variegatum (Svop.) Carn. 434; Fi'. Ep. 53 ; Sacc. Syll. V, 96; Prodr. 309; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 207; Arch. Néerl. XIV, 215; Cooke 111. tab. 246. — Bois de pins. — Sept. — Découvert par feu le Dr. van der Trappen dans le Westland; retrouvé par moi-même en Sept. 1884 à Putten, à l'ombre d'un Abies excelsa. (Etym. variegahis^ bigarré; f. a. à la couleur de chapeau). (Annotation du Ned. Kruidk. Archief 2, IV, 207). Belle espèce, trouvée à l'ombre d'un Abies excelsa. Peut être à cause de manque de lumière, nos exemplaires ne présentaient ils pas la couleur ordinaire d'un pourpre foncé, mais seulement une teinte de lie fl(^ vin pMe. Pourtant, les écailles flocon- neuses extrêmement subtiles, appliquées tant à la surface du chapeau qu'à celle du pied, ne faisaient pas défaut. Les pieds, 5 Verhaud. Kou. x\kiid. v. Wct. (2e Scctic). Dl. II. 66 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS courbés et amincis vers le bas, atteignaient leur plus grande largeur non loin du chapeau. Les feuillets, blancs ou jaune de paille pâle, avaient le bord absolument entier et pas plus foncé que les faces latérales. Les exemplaires les plus robustes pré- sentaient des chapeaux de 7 centim. de travers, au bord ondu- leux et quelquefois fendillé. Le Tr. variegatus est beaucoup plus rare chez nous que le Ti'. rutilans, qui se distingue par des feuillets plus foncés, au bord purpurin. 12. Tricholoma luridum {Schaeff.) tab. 69; Fr. Ep. 54; Sacc. Syll. V, 97; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 207; Cooke 111. tab. 214. — Bois de pins. — Juill. Août. — Découvert par moi- même en Juill. 1879, au bord du chemin entre Hilversum et Baarn; retrouvé en Août 1882 à Driebergen et le 11 Sept. 1890 à Apeldoorn. (Etym. luriduSj couleur de cadavre, f. a. à la couleur livide du chapeau). (Annotation du Nederl. Kniidk. Archief 2, lY, 209). Chapeau charnu, d'abord convexe, plus tard plan, mesurant 1 décim. de travers, au bord ondulé, brun très-pâle, jaunissant ou d'un vert mêlé de jaune, un peu plus foncé au centre, quel- quefois brun pâle, muni d'un cercle jaunâtre vers le bord. Sur- face sèche, luisante, couverte de fibrilles qui plus tard se dé- tachent en guise d'écaillés excessivement subtiles. Chapeaux surannés ordinairement fendus. Pied ciliudrique, un peu plus robuste vers la base, blanc, subtilement floconné. Feuillets rap- prochés, blancs, sans taches, n'ayant pas le bord plus foncé, 13. Tricholoma psammopus {Kalchhr.) le. Hung. tab. 3 f. 2; Fr. Ep. 54; Sacc. Syll. Y, 98; Ned. Kr. Arch. 2, III, 238; Arch. Néerl. XIV, 215. — Bois mêlés. — Découvert par moi-même le 31 Cet. 1878, près de Baarn. (Etym. \l'i'([i{iog, sable et rrofç, pied; f. a. vraisemblablement à la rudesse de la base du pied, couverte de petites écailles foncées). (Annotation du Nederl. Kruidk. Archief 2, III, 238). Quoique nos exemplaires ne nous semblaient permettre aucune autre détermination, il paraît néanmoins nécessaire de relever qu'ils s'écartaient de la diagnose de Kalchbrekxer par de plus grandes dimensions et par un chapeau violet foncé. Leur res- semblance avec la figure do Paulet (Iconogr. pi. XCIII f. 7, QU'INFÉEIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE J(JUR DANS LES PAYS-BAS. 67 SOUS le titre de Hypophyllum lepidopus), que Fries présume représenter l'Agar. psammopus Kalchbr., pourtant ne laissait rien à désirer. 14. Tricholoma Columbetta (Fr.) Ep. 55; Sacc. Syll. V, 99; Prodr. 309; Arch. Néerl. XIV, 215 ; Cooke 111. tab. 48. — Endroits ombragés des dunes et des terrains sablonneux, bois, etc.; solitaire. — Sept. Oet. — Harlem. — Schéveningue. — Baarn. (Etym. columba^ pigeon; f. a. à la couleur blanche du chapeau). 15. Tricholoma imbricatum (Fr.) Ep. 56; Sacc. Syll. V, 101 ; Prodr. 309 ; Arch. Néerl. XIV, 215 ; Cooke 111. tab. 199.— Bois de pins ; disséminé et en groupes. — Sept, à Oct. — Har- lem, Overveen. — Westland. — Maastricht. (Etym. imbreXj tuile; f. a. aux écailles à la surface du chapeau) . 16. Tricholoma vaccinum (Fr.) Ep. 56; Sacc. Syll. V, 102 ; Ked. Kr. Arch. 2, II, 34; Arch. Néerl. XIV, 215; FI. Bat. tab. 1130; Cooke 111. tab. 60. — Bois de pins. — Découvert par Mr. van Eeden aux biens de campagne „Lindenhouvcr' et „Duinendaar' à Bloemendaal, en Oct. 1872. (Etym. vaccttj vache; f. a. à la couleur brun rougeâtrc du chapeau). (Annotation du Nederl. Kruidk. Arcliief 2, IL 34). Cette espèce s'accorde le plus avec le Tr. imbricatum, mais en diffère par un pied creux à la surface un peu plus fibreuse, et par des écailles un peu plus retroussées. Toutes les deux appar- tiennent aux Tricholomes munis d'un chapeau sec, bigarri' de fibres coloriées, et par des feuillets, changeant de couleur en vieillissant. 17. Tricholoma terreum (Schaef.) tab. 64; Fr. Ep. 57; Sacc. Syll. V, 1041; Prodr. 309; Arch. Néerl. XIV, 215 ; Cooke 111. tab. 50 et 165. — Dunes et terrains sablonneux, aux endroits ombragés, fréquemment sous des pins. — Juill. à Oct. — Bloe- mendaal, Overveen, Naarden. — Leiden, Westland. — Dric- bergen. — Zuid-Beveland. (Etym. tfirra, terre; f. a. à la couleur terreuse du diMiK'au). 18. Tricholoma ori-ruben s (Quel.) Ch. du Jura et des Vosges, 327; Sacc. Syll. V, 104; Cooke 111. t. 90. — Lieux ombragés, parmi l'herbe. — Apeldoorn; Sept. 1891. — Oudemans. (Etym. os, entrée; rubens, rougeâtre; f. a. à la liicui- rose qu'on aperçoit en renversant Ir chapeau, entre les feuillets). 5* 68 RÉVISION DEï< CHAMPKiNONS TANT SUPÉRIEURS (Annotation du Ned. Kruidk. Archief 2, VI, 9), Le champignon se distingue au ju-emier abord par un reflet rose exeessivement tendre, étalé sur les feuillets, qui nous laisse indécis sur la question, si le champignon doive être rangé parmi les leuco- ou bien parmi les rhodosporées. Aussitôt que l'on se soit aperçu par l'épanchement des spores sur du papier de cou- leur variée, que celles-ci sont dûment blanches, on ne peut plus douter que l'espèce n'appartienne au genre Tricholoma, et de plus proche à la seconde Section des Tr. genuina. Examines de plus près, les feuillets sensiblement écartés, ven- trus, larges et plus ou moins ondulés, présentent le bord un peu plus foncé que les faces, en d'autres termes, possèdent un tranchant dont la teinte rose est un peu plus prononcée qu'ail- leurs. La surface du chapeau convexe et fragile de nos échan- tillons se distinguait par une couleur gris-fuligineux, un peu plus foncé au centre, et montrait très-distinctement la texture fibrilleuse dont parle la diagnose. Les grandes pluies avaient causé des crevasses dans le sens radial et un enroulement du bord. Pied ciiindrique, un peu bulbeux à la base, blanc vers le sommet, plus bas présentant un fond grisâtre, aux stries d'un rose tendre. Les deux exemplaires trouvés possédaient des chapeaux de 7 et de 5 centim. en diamètre et des pieds de 5 et de 4 centim. de long. Epaisseur de ces derniers 7 et 6 mill. Spores lisses, largement elliptiques, 9^/3 — 11 X 7 //. 10. Tricholoma argyraceum {Bull.) tab. 423; Fr. Ep. 58; Sacc. Syll. V, 104; Prodr. 310; Arch. Néerl. II, 21; XIY, 215; CoOKE 111. tab. 641. — Lieux herbeux et moussus; en toufiTes. — Juin, à Oct. — Haarlem, Velsen, Overveen. — Zuid- Beveland. (Etym. ('çyvQoq^ argent; f. a. à la surface quelque peu lui- saute du chapeau). 20. Tricholoma atrosquamosum (Cooke) 111. tab. 51; Sacc. Syll. Y, 104. — Découvert par Mlle J. Staring aux environs de Lochem, le 12 Nov. 1884; 'Ned. Kr. Arch. 2, lY, 208. (Etym. afer^ noir et squama^ écaille; f. a. à la surface blan- che, bigarrée de squamules noires). (Annotation du Nederl. Kruidk. Arcliief 2, IV, 208). Plusieurs auteurs ne voient dans le Tr. atrosquamosum Cooke pas plus qu'une variété du Tr. terreuiu. Aussi le cherche-t-on QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 69 en vain dans la seconde édition de l'Epicrisis de Fries. Cooke en a donné une figure très-bien réussie dans ses Illustrations. Elle nous représente un champignon très-élégant au chapeau orné de bon nombre de cercles d'écaillés d'un pourpre très-foncé. 25. 21. Tricholoma saponaceum (Fr.) Ep. 59; Sacc. Syll. VI, 106; Prodr. 310; Arch. Néerl. XIV, 216; FI. Bat. tab. 1120; Cooke 111. tab. 91 et 216. — Bois et endroits ombragés des dunes et d^s terrains sablonneux; disséminé ou cii groupes. — Août à Oct. — - Overveen, Velsen. — Leiden, la Haye, Schéve- ningue. — Driebergen, Soestdijk, Baai'ii. — Lochein, Apeldooi-u. (Etym. sapo^ savon ; f. a. à l'odeur savonneux). 22. Tricholoma atrocinereum (/-'.) Syn. 348; Fr. Ep. 60; Sacc. Syll. V, 107; Prodr. 310; Arch. Kéerl. XIV, 216 ; Cooke 111. tab. 52 f. 1. — Pâturages, lieux herbeux ombi-agés; en groupes. — Harlem. (Etym. ateTj noir ; cinereus^ couleur cendrée ; f. a. à hi cou- leur du chapeau). 23. Tricholoma sudum (Fr.) Ep. 61; Sacc. Syll. V, 109; Prodr. 310; Arch. Néerl. XIV, 216. — Lieux sablonneux, dans l'herbe, au pied des arbres. — Harlem. — Driebergen, Rijzen- burg. — Zuid-Beveland. (Etym. stidus^ sec; f. a. à la surface du chapeau). 24. Tricholoma sulphureum (Bull.) tab. 168; Fr. Ep. 63; Sacc. Syll. V, 112; Prodr. 311; Arch. Néerl. XIV, 216; FI. Bat. tab. 1070; Cooke 111. tab. 62. — Bois sablonneux, entre; les feuilles pourrissantes; en groupes. — Août à Sept.; aussi en Mai. — Overveen, Bloemendaal, Santpoort. — Westland. — Driebergen, Bijzenburg. (Etym. sulf^ir, soufre; f. a. à la couleur de chapeau). Tricholoma ionides (Bull.) tab. 533 f. 3; Fr. Ep. 65; Sacc. Syll, V, 116; Ned. Kr. Arch. 2, I, 438; Arch. Néerl. XIV, 216; Cooke 111. tab. 95 f. 1. — Sous les pms. — Décou- vert par Mr. van Eeden aux biens de campagne „ Vaart en Duin" et „Belvédère" à Overveen. — Entre la Haye et Leiden. (Etym. l'ov, violette; f. a. à la couleur violacée du chapeau). 70 Rl':VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 26. ïricholoma gambosum (AV.) Ep. 66; Saoc. Syll. V, !20; ]svd. Kr. Àrch. 2, IV, 208; CooKE 111. tab. 63. — Lieux herbeux. — Découvert pai- j\Jr. Clumper au St. Pieters- berg près Maastricht, en Mai 1882. (Etyin. gamha^ sabot; f. a. à la forme du chapeau). (Annotation du Ned. Kruidk. ArcMef 2, IV, 308). Cliapeau charnu, compacte, sec, d'abord convexe, plus tard plan, présentant cà et là des impressions superficielles, ordinai- rement de forme irrégulière et muni d'un bord ondulé enroulé en dedans. Couleur ocre-p"ile; diamètre jusqu'à 8 centim. — Pied court et renflé ou long et cilindrique, compacte en dedans, finement flocculeux vers le sommet, blanc. Feuillets blancs, fra- giles, rapprochés, ventrus près du pied, variant beaucoup en lon- gueur, atteignant une largeur de 8 à 10 millim. Ce champignon, réputé délicieux depuis l'antiquité, est cher- ché soigneusement aux environs de Maastricht. Le terrain où l'on trouve l'espèce là-bas est en concordance avec l'expression „Solo calcareo, in pratis" qu'on trouve dans le Syst. Mycol. (T. T, p. 50) de Pries, mais que cet auteur a supprimé dans son Epicrisis. 27. Tricholoma graveolens (F.) Syn. 361 ; Fr. Ep. 67; Sacc. Syll. V, 122; Ned. Kr. Arch. 2, I, 43S; Arch. Néerl. XIV, 217. — Lieux herbeux. — Découvert par Mr. van Eeden aux environs de Harlem en Mai 1871. (Etym. gravis, fort et oleo^ sentir; f. a. à l'odeur forte). 28. Tricholoma Pes caprae {Fr.) Ep. 68; Sacc. Syll. Y, 124; Ned. Kr. Arch. 2, III, 238; Arch. Néerl. II, 217; Cooke 111. tab. 946. — Découvert par moi-même dans les bordures de gazon ombragées par des houx, au jardin zoologique d'Amster- dam, le 14 Ôct. 1878. (Etym. pes^i pied ; capra^ chèvre ; f. a, à la forme du chapeau ; en concordance avec le titre de „Geiss-Klaw" donné au cham- pignon par Clusius (Esc. Gen. XI). (Annotation du Nederl. Kruidk. Archief 2, III, 238). Ce champignon a une apparence peu engageante, causée en partie par le chapeau gris-sale, mêlé de brun, luisant comme la graisse, souvent variant de forme, soit par des solutions de continuité, soit par des plis saillants, soit enfin par des bosse- lures de dimensions et de formes différentes. Les divers indivi- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 71 dus d'une même touffe fout l'impression (ju'ils se sont beaucoup gênés mutuellement pendant leur développement. Vu contre le jour, le chapeau — à l'exception du mamelon charnu cen- tral — laisse passer tant de lumière, qu'on peut en conclure à le peu d'épaisseur de sa chaii-. Le pied, cilindrique ou angu- leux, droit ou courbé, court ou long-, s'amincissant soit vers le sommet, soit vers la base, bhmc, lisse et sans appendices, pré- sente une surface terne, non cartilagineuse, et un intérieur charnu. Les feuillets, blancs d'origine, tirent quelque peu sur le grisâtre- transparent. Je les trouvai peu échancrés, de temps en temps fourchus, assez charnus, espacés et larges de 10 à 12 mill. La planche XI Y de Schaeffer, assez réussie, ne donne pourtant que des échantillons nains. La figure 9 A de Sterbeeck est une bonne réproduction d'un exemplaire au chapeau fendu. 29. Tricholoma patulum (Fr.) Ep. 69; Sacc. Syll. V, 125; Prodr. 311; Arch, Néerl. XIV, 217; Cooke 111. tab. 279. — Endroits herbeux et moussus des bois; potagers, jardins; solitaire et en groupes. — xAoût, Sept. — Leiden. (Etym. patuluSj étendu; f. a. probablement à la dimension assez développé du chapeau). 30. Tricholoma arcuatum (Bull.) tab. 443 ; FI. Ep. 70 ; Sacc. Syll. V, 126; Ned. Kr. Arch. 2, I, 438; Arch. Néerl. XIV, 217; CooKE 111. tab. 218 f. 1. — Dans les bois; solitaire. — Découvert aux environs de Harlem en Oct. 1871, })ar Mr. van Eeden. (Etym. arcus, arc; f. a. aux feuillets très-arqués prés de leur insertion au pied). 31. Tricholoma oreinum (Fr.) S. M. I, 52 ; Fr. Ep. 70; Sacc. Syll. V, 127; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 10; Cooke 111. tab. 218 f. 2. — Parmi les bruyères dans l'ombre des sapins. Apel- doorn; Août 1891. — Oudemans. (Etym. oQeivog^ appartenant aux montagnes; f. n. au lieu de croissance). (Annotation du Ned. Kruidk. Archief 2, VI, 10). Espèce à très-petites dimensions, au chapeau ni mamelonné, ni déprimé au centre, mesurant 2V2 à 3 centim. de travers, ordinairement de couleur fuligineuse, tirant sur le brun vers le centre. Feuillets très-nombreux, de longueur très-variée, ap- prochés les uns des autres, largement arrondis vers leur point 72 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS d'uttache au pied. Celui-ci pas plus haut de 2 eentiin., muni (1(> petites écailles floconneuses vers le sommet, renflé en bulbille à la base. 32. Tricholoma album (Schaeff.) tab. 256; Fr. Ep. 70;Sacc. Syll. V, 127; Prodr. 30G ; Arch. Néerl. XIV, 217; Ned. Kr. Arch. 2, I, 438; FI. Hat. t. 1410; Cooke 111. tab. 65. — Lieux sablonneux et argileux ombragés; sous les haies, dans les bois; solitaii'e et en groupes — Mai à Oct. — Environs de Har- lem. — Leiden, Westland, la Haye. — Zuid-Beveland. (Etym. alhuSj blanc; f. a. à la blancheur du champignon). 33. Tricholoma leucocep halum {Fr.) Ep. 71; Sacc. Syll. V, 128; Ned. Kr. Arch. 2, I, 438; Arch. î^éerL XIV, 217; Cooke 111. tab. 78. — Découvert par Mr. van Eeden près de Bloemendaal en Oct. 1871. (Etym. ^fvxos, blanc et xscpahj^ tête ; f. a. à la blancheur du chapeau). 34. Tricholoma personatum {Fr.) Ep. 72; Sacc. Syll. V, 130; Prodr. 311; Arch. Néerl. XIV, 2J8; Cooke Hl. tab. 66. — Lieux sablonneux, découverts et ombragés; en groupes; Sept, à Oct. — Westland, la Haye. — Baarn. — Lochem. (Etym. persona^ masque; f. a. au bord du chapeau et au pied, qui, au lieu d'être glabres, comme chez le Tr. nudum, présen- tent un duvet pruineux, cachant leur surface). 35. Tricholoma nudum {Bull.) tab. 439; Fr. Ep. 72; Sacc. Syll. V, 131; Prodr. 311; Arch. Néerl. XIV, 218; Cooke 111. tab. 67 et 133. — - Bois de pins, jardins. — Oct. — Environs de Harlem. — Westland, Wassenaar. (Etym. midus, nu; f. a. à l'absence d'un duvet au bord du chapeau et au pied). 36. Tricholoma cinerascens (Bull.) tab. 428, f. 2; Fr. Ep. 73; Sacc. Syll. V, 131; Ned. Kr. Arch. 2, 1, 438 ; Arch. Néerl. XIV, 218; Cooke 111. tab. 170. — Sous les sapins. — Décou- vert dans le Heerenduin près Harlem, par Mr. van Eeden en Oct. 1868; plus tard retrouvé à Baarn. 37. Tricholoma panaeolum {Fr.) Ep. 73, Sacc. Syll. V, 132; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 209; Cooke 111. tab. 97. — Dé- couvert par Mr. Clumper sur les gazons du St. Pietersberg près de Maastricht, le 5 Oct. 1882. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 7o (Etym. navcdoloq^ bigarré ; f. a. à lu surface du chapeau cen- drée-fuligineuse, présentant des taches grises pruineuses). (Annotation du Ned. Kruidk. Archief 2, IV, 209). Chapeau lisse, plan ou un peu déprimé au centre, mesurant jusqu'à 7 centim. de travers, médiocrement charnu, trempé de sucs, mais non transparent, un peu sinueux au bord enroulé en dedans. La surface jaune-sale, pfdissant en se desséchant, porte ordinairement des impressions circulaires su|)ei'fîçielles, bru- nâtres, tandisque, non loins du bord, le cours des feuillets se décèle par des stries tant soit peu foncées. Pied soit implanté au centre du chapeau, soit excentrique, compacte, haut d'environ 3 centim., présentant des stries fil)rilleuses, gris-sàle. Feuillets rapprochés, gris-sâle, larges de 5 mill. Spores d'un rosé extrê- mement pâle, vues sur du papier blanc; sans couleur, vues sous le microscope; largement elliptiques ou ovoidcs, longues de 5, larges de 2^/3//. Nos exemplaires tenaient le milieu enti-e la figure de Cooke et la fig. 2 de la Planche 36 des Icônes selectae Fungorum de Fries. 38. Tricholoma grammo podium {Bull.) Ch de Fr. tab. 548 et 585; Fr. Ep. 74; Sacc. Syll, Y, 133; Prodr. 312; Ned. Kr. Arch. 2, V, 463; .'^rch. Néerl. XIV, 218; Cooke 111. tab. 98. — Terrains argileux et sablonneux; bords des chemins, pâ- turages, lieux herbeux ombragés; solitaire et en groupes. — Sept. Cet. — Jard. bot, d'Amsterdam, dans une serre chaude en Janvier 1889. — Leiden, la Haye. — Zuid-Beveland. (Etym. y(>«ftj[/r/, strie et jroifç, pied ; f. a. au pied strié). 39. Tricholoma mêlai eue uni (P.) Syn. 355; Fr. Ep. 74; Sacc. Syll. V, 134; Arch. Néerl. II, 21; XIV, 218; Cooke 111. tab. 119. — Taillis de chênes, api'ès de fortes pluies. — Décou- vert par moi-même près Naarden en Juilh^t 1864. — Plus tai-d retrouvé près d'Amsterdam, de Harlem, de la Haye et de Doorn. (Etym. ftf>t«s, noir et ).sv7t6q^ blanc; f. a. à la couleur du chapeau, d'abord fubgineux, puis pâlissant pendant le «Icssé- chement). 40. Tricholoma brevipes {Bull.) tab. 521 f. 2; Fr. Ep. 75; Sacc. Syll. V, 135; Prodr. 312; Arch. Néerl. XIV, 2] 8; FI. Bat. tab. 1095; Cooke 111. tab. 68. — Bords des chemins et des fossés, jardins et potagers, sur les sols sablonneux et argi- 74 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS leiix; en groupes et en touffes. — Sept, ^i Nov. — Amster- dam, Overveen. — Leiden. — Goes. (Etym. brevis^ court et pes, pied; f. a. à la brièveté du pied). 41. Trioholoma humile {Fr.) Ep 75; Sacc. Syll. V, 136; Prodr. 312; Arch. Néerl. XIV, '218; Cooke 111. tab. 99 et 263. — • Lieux herbeux, pâturages, etc., à sol sablonneux ou argi- leux; (m touflcs. — Sept, à Oct. — Amsterdam, Harlem. — Leiden, Loosduincu. — Apeldoorn. — Zuid-Beveland. (Etym. humilis^ bas; f. a. à la brièveté du pied). 42. Tricholoma subpul ver u lent um (P.) Myc. Eur. TII, 221; Fr. Ep. 76; Sacc. Syll. V, 136; Ned. Kr."^ Arch. 2, II, 35; Arch. Néerl. XIV, 218; Cooke 111. tab. 219. — Décou- vert par moi-même dans l'herbe, à Tombre de grands arbres, près d'Utrecht, en allant vers le ^Homniel", en Sept. 1873. (Etym. suh quelque peu, pulvis, poudre; f. a. à la surface quelque peu pulvérulente du chapeauV (xA.nnotation du Nederl. Kruidk. Archief 2, II, 35). Ce champignon occupe dans le système une place assez proche du Tr. humile ; aussi, Fries les range tous les deux dans la Section des Tricholomes à la chair mince, enfin molle, trempée de sucs, et alors transparente. Je possède une figure coloriée des exemplaires trouvés, qui répond parfaitement aux descriptions données du champignon et qui serait digne d'être puV)liée en même temps que plusieurs autres que je tiens en portefeuille. Les figures de Miss HussEY (lllustr. II, p. 39) méritent tout de même une approbation sans réserve. Les caractères les plus dignes de remarque du Tr. subpul ve- rulentum sont: la couleur blanche; le chapeau plus ou moins luisant au bord roulé en dedans; le pied solide et les feuillets rapprochés, différents du type par l'absence de l'échancrure et de la petite dent, qui ailleurs se montrent au point de contact avec le pied. 43. Tricholoma sordidum (Fr.) S. M. I, 51; Ep. 77; Sacc. Syll. V, 139; Xed. Kr. Arch. 2, VL 10; Cooke 111. t. 100.— Bois de sapins à Apeldoorn^ 19 Août, 1889; Oudema^^s. (Etym. sordidus, sale; f. a. à la couleur impropre). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, VI, 10). Cette espèce se distingue par un port vraiment repoussant, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 75 dû à la couleur sale du chapeau, du pied, voire même des feuil- lets. Ceux-ci ont d'abord le teint violet très-pale, mais qui bien- tôt change et devient fuligineux. Nos exemplaires croissaient en touffes, et par là les chapeaux s'écartaient souvent de la forme régulière originaire. CLITOCYBE. (Etym. nXlroi;, incliné et kv^v,, tOle; pour indiquer Tinclination du chapeîui c'est-à-dire sa forme plus ou moins manifeste d'entoiuioir). I. Chapeau charnu, de couleur durable ou seulement pâlissant, mais nullement hygrophane. Chair ferme, non succu- lent, ne souffrant pas à être fendue en plaques minces. — Les espèces qui pâlissent en se desséchant, diffèrent de celles de la Catégorie IF par la lueur soyeuse du chapeau. A. Chapeau presque également char- nu, d'abord convexe, puis plan ou déprimé, régulier, sans mamelon. Feuillets d'abord adnés, puis décur- rents, atteignant le même niveau. a. Chapeau gris ou brun. Espèce robuste. Chapeau (7 ^/g à I2V2 cent, en diam.) fuligi- neux, tirant quelquefois sur le brun, enfin gris, couvert dans sa jeunesse comme [Vune rosée pâle. Pied (71/2 cent.) robuste, blanc, strié de gris. Feuillets très-rapprochés, blanc pale ou un peu jaunissants, arqués, dé- currents peu 1. Cl. nebularis. Espèce de moyenne taille. Chapeau (4 à 5 cent.) fuligi- neux, lavé quelquefois de brun, enfin grh, Jamais couvert d'une roséej mais quelquefois blan- châtre le long du bord. Pied 7(3 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS d. 3. (5 t'L'iit.) t'uligiiiL'U.\.-pale ou lavé de brun, renflé en bulbe à la base. Feuillets un peu écartés, blancs, arqués, décur- rents largement Espèce de moyenne taille. Chapeau {Vlç^ cent.), plan ou déprimé, possédant une pelli- cule séparable. Pied (5 cent.) robuste (12 mill.), presque égal. Le champ, total se distingue par une couleur uniforme de gris quelque peu livide . . Chapeau d'un beau violet. Espèce robuste, à peu près unicolore, d'un beau violet, lavé d'incarnat. Pellicule sépara- ble. Mycélium splendide, d'un rouge- ferrugineux éblou issant. Chapeau verdâtre. Espèce de moyenne taille, sentant Vanis. Chapjeau (7V2 cent.) verdâtre, d'abord con- vexe, puis plan, au bord or- dinairement irrégulièrement ondulé. Pied (5 cent.) blanc, un peu renflé à la base. Feuil- lets un peu distants, pâles. . Chapeau blanc. ; Espèce robuste. Chapeau (5 — TVgcent.) d'abord convexe, puis plan, parfois un peu mame- lonné au centre, jamais déprimé ou cyathiforme. Pied (5— 7 V2 cent.) plein, élastique, tenace, nu. Feuillets très-rapprochîs, toujours blancs 6 j Chapeau déprimé ou cyathi- forme. Espèce élancée. Chapeau (5 — 10 cent.) cyathiforme, souvent excentrique, au bord 2. Cl. clavipes. 5. INORNATA. THYRIAÎsTHINUS. ODORUS. CERUSSATA. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 77 onduleux, pourvu d'un cercle soyeux argenté. Pied (5 — 71/2 cent.) robuste, plein, puis creux, élastique, courbé, flo- conneux à la base. Feuillets un peu écartés^ peu décur- rents, d'abord blancs, enfin lavé de jaune Espèce de moyenne taille.. Chapeau (2V2 cent.) d'un blanc mat à l'état frais, d'un blanc luisant à l'état sec, cyathiforme, couvert égale- ment cVun duvet blanchâtre, soyeux. Pied (2V2 — 5 cent.) un peu grêle (2 — 4 mill.) car- tilagineux, puis céracé, poli, glabre, fistule dans l'âge adulte. Feuillets rapprochés, blancs. . 8. Espèce variable quant à la taille. Chapeau (2 — 3 cent.) d'abord convexe, puis plan, enfin cyathiforme, nu, un peu luisant, au bord ondulé, quel- quefois asymmétrique. Pied (2V2 cent, ou plus) blanc, de structure fibreuse, rempli d'un tissu cotonneux, pruineux au sommet. Feuillets rappro- chés, blancs 9. B. Chapeau charnu au centre, s "amin- cissant vers le bord, très-distincte- ment mamelonné, ordinairement ir- régulier. Feuillets décurrents, se prolongeant inégalement. Pied })res- que cartilagineux, de structure fi- breuse. Chapeau blanc, couvert d''un duvet floconneux très-subtile. Pied droit ou flexueux , cilindriqu(^, blanc au sommet, un peu rous- sâtre en bas, rempli d'un tissu 7. Cl. phyllophila. CANDICANS. DEALBATUS. 78 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS spongieux. Feuillets très-rappro- chés, blancs 10. Cl. opaca. C. Chapeau s'amincissant régulière- ment du centre charnu jusqu'au bord aminci, prenant enfin la forme pro- noncée d'un entonnoii' ou présentant un centre déprimé profondément. Pied spongieux, à la partie corticale fibreuse. Feuillets décurrents longue- ment et se prolongeant jusqu'au mê- me niveau. Chapeau souvent pâle ou pâlissant, mais non hygrophane. a. Chapeau colorié ou pâlissant, à la surface innée-floconneuse ou soyeuse, absorbant l'eau, mais pas mouillé. Espèce gigantesque., chamois- pâle. Chapeau (15 — 20 centim.) infundibuliforme, mince, tenace, glabre, mais luisant comme la soie, parfois présentant des écail- les., presque mamelonné. Pied compacte (15 — 20 centim.), strié. Feuillets assez rapprochés, hlan- châtres, à peine jaunissants . . 11. „ maxima, Espèce de taille moyenne. Cha- peau (7^2 cent.) chamois- pur ou chamois-rougeâtre , enfin pâlis- sant, d'abord convexe, puis dé- primé, enfin infundibuliforme, un peu enroulé au bord, couvert d'un enduit soyeux inné. Pied (5 — 7^/2 cent.) mou, élastique^ renflé un peu à la base. Feuil- lets longuement décurrents, à peine rapprochés, blancs, très- aigues aux deux extrémités . .12. h. Chapeau colorié ou pâlissant, glabre, mouillé (pendant un temps pluvieux). Espèce de moyenne taille. Cha- peau (5 — 10 cent.) cyathiforme. INFUNDIBULIFORMIS. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU^l CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 79 ocracé, souvent marbré par des gouttes blanches, terne à l'état mouillé, poli à l'état sec, au bord longtemps enroulé. Pied (2V2 — 5 cent.) charnu, compacte, glabre, égal, enfin creux, plus pâle que le chapeau. Feuillets h'ès-rap- prochéSj d'abord pâles, puis ocra- ces, rameux. IjCs exemplaires de la forme principale ont le pied court 7 • • . 13.Cl. GiLVA. Espèce souvent gigantesque. Cha- peau (4 — 8 cent.) très-charnu, blanc-jaunâtre, fauve, roux-bis- tré et souvent lavé d'incarnat, enfin déprimé au centre, mame- lonné dans les exemplaires pas trop âgés, très-glabre, pubescent au bord enroulé, présentant quelquefois des impressions cir- culaires qui s'effacent avec l'âge. Pied (5 — 9 cent.) plein, com- pacte, s'amincissant vers le som- met, quelquefois bulbeux à la base, lisse ou présentant des zones d'un duvet blanc sur un fond blanc ou jaunissant. Feuillets un peu écartés, simples, longuement décurrents, d'abord blancs, enfin unicolores avec le chapeau . .14. „ geotropa. Espèce de taille moyenne. Cha- peau (5 — TVocent.) peu charnu, d'abord dé])rimé au centre, puis infundibuliforme, j aune-ferrugi- neux ou roussâtre, au bord lar- gement réfléchi vers le bas, flas- que à l'état sec. Pied (2V3 — 5 cent ) jaune-clair ou ferrugineux- pâle, à peu près creux, élastique, tenace, poh, inégal, un peu fle- xueux, velu à la base. FuiUets longuement décurrents, très-ar- 80 RÉVISION DES CHAMl'IGNONS TANT SUPÉRIEURS qiiés, très-rapprochês ^('h'oit^^ sim- ples, d'uu blanc-jaunâtre. Exem- plaires ordinairement cespitmx., aux pieds souvent confluents sous la terre 15. Cl. flaccida. c. Chapeau blanc, couvert de flo- cons superficiels, ou glabre. Chapeau (5 cent.) blanc, pre- nant une teinte incarnate ou de chamois pendant un temps pluvieux, mince, enfin infundi- buliforme, flasque, sec, glabre. Pied (7^/3 cent.) élastique, assez robuste (12 mill.), renflé et velu à la base ou égal. Feuillets un peu écartés., droits, décurrents, d'un blanc persistant. Espèce sen- tant Vanis 16. „ catinus. Chapeau (5 — 7V2 cent.) blanc, devenant terne pendant un temps pluvieux, mince, enfin déprimé au centre, présentant d'abord un duvet soyeux très-subtil, plus tard nu. Pied (5 cent.) grêle (6 milL), égal, promptement creux et com- primé, tenace, nu vers le som- met. Feuillets longuement décur- rents, très rapprochés., blancs, enfin pâlissants. Espèce inodore . 11 . „ Tuba. II. Chapeau charnu-membraneux, vrai- ment hygrophane. Chair mince, mou, succulent, hygrophane. A. Chapeau d'abord déprimé, puis cy- athiforme ou infundibuliforme. Feuil- lets longuement décurrents, descen- dants, non horizontaux. Chapeau (4 — TVs cent.) brun-noi- râtre, infundibuHforme, au bord longtemps enroidé. Pied (5 — 1 0 cent.) élastique, assez robuste (6 — 8 mill.), s'' amincissant en haut, plus pâle que le chapeau, présentant des QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS 81 19. fibrilles arrangées en réticule. Feuil- lets écartés, unis à la base, gris, jamais sales ou brunâtres . . Chayeau (272 — 5 cent.) cendré- roux ou cendré-brun^ pâlissant sous peu, enfin déprimé au centre, au bord bientôt étalé ^ membraneux^ strié. Pied (5 cent.) grêle (4 mill.), égal^ unicolore avec le chapeau ou blanchissant-soyeux au sommet, enfin creux. Feuillets presque écar- tés, blanchâtres ou d'un blanc cen- dré. Espèce plus petite et plus pâle que la précédente. . . , . . Chapeau (2V3 cent.) brun-noi- râtre^ pâlissant beaucoup en sé- chant et devenant grisâtre, presque membraneux.^ enfin fortement dé- primé au centre et manifestement strié au bord. Pied (5 cent ) égal, grêle (2 — 4 mill.), ascendant ou flexueux, brun-cendré, marqué de stries blanches., nu. Feuillets peu nombreux., cendré-bleuâtre-obscur ^ puis pruineux-hl'dnclmtre. Espèce à la taille fort réduite . . . .20 Espèce sentant fortement Vanis. Chapeau (18 mill.) mince, enfin presque infundibuliforme, strié au bord bientôt réfléchi vers le bas. Pied (12—18 mill.) grêle (3 mill.), roussâtre-pâle, enfin creux et élas- tique, renflé et velu à la base., nu vers le haut. Feuillets rapprochés', blancs, puis d'un cendré-livide. Espèce à la taille réduite . . .21. Espèce presque inodore. Chapeau (2 — 5 cent.) gris de perle ou gris- jaunâtre, blanc dans F état sec y or- dinairement plus foncé au milieu, d'abord convexe, enfin déprimé au centre, au bord flasque, réfléchi Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectic). Dl. II. 18. Cl. ctathiformis. EXPALLENS. (3BBATA. SUAVEOLENS. 6 82 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS vers le bas, souvent irr^gulier et sinueux, non strui Pied (3 — 5 cent.) souvent excentrique, presque car- tilagineux, élastique, légèrement courbé^ presque creux, blanchâtre ou grisâtre. Feuillets écartés, pâ- les, lavés de gris 22. Cl. brumalis. B. Chapeau presque charnu, mouillé au dehors et au dedans, d'abord convexe, puis plan, enfin déprimé, poli, sans aucune trace d'écaillés ou de poussière. Feuillets horizon- taux, minces, rapprochés, adnés et décurrents par une petite dent. Espèce sentant fortement lanis^ iinicolore^ gris de perle, devenant blanche en se desséchant. Chapeau (2 Va — 5 cent.) un peu déprimé, strié au bord. Pied (5 — 7V2 cent.) enfin creux et élastique, nu et lisse, ordinairement un peu pruineux au sommet et floconneux à la base. Feuillets presque décurrents ., blan- châtres, un peu écartés. . . .23. Espèce sentant superficiellement remis, livide-pâle ou couleur de noisette lavé d'incarnat, prenant une teinte blanc-jaunâtre en se dess'khant. Chapeau (2^2 cent.) d'abord convexe, puis mamelonné ou déprimé au centre, lisse, nu. Pied (3 cent.) droit, bientôt creux et élastique, saupoudré de poussière au sommet, ordinairement flocon- neux à la base, blanchâtre. Feuillets blanc-sale, presque arrondis à la base, rapprochés 24. C. Chapeau mince, souvent diffor- me, tenace, plus ou moins écail- leux ou poudreux. Feuillets adnés ou très peu décurrents, larges, épais- sis, ordinairement écartés et cou- FRAGRAÎs^S. OBSOLETUS. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 83 verts d'une poussière blanche. Pied tenace. Espèce de moyenne taille. Cha- peau (2^2 cent.) unicolore, quoique variant beaucoup en couleur (in- carnat-roussâtre ; jaune aux feuil- lets incarnats; violacé lavé de jaune; violacé trés-foncé), enfin déprimé au centre, orné d'écaillés ou d'une poussière subtile dans les exemplaires adultes. Pied (1^1^ cent.) égal, fibreux, tenace, rempli d'un tissu spongieux. Feuillets adnés, épais, écartés, de couleur gaie, saupoudrés de blanc . . .25. Cl. laccatus. Espèce naine ^ cespiteuse, déforme irrégulière, d'un ferrugineux-pâle. Chapeau enfin déprimé au centre, orné de stries plus foncées .^ dirigées du centre vers le bord. Pied fis- tuleux^ tordu ^ fragile. Feuillets adnés, charnus, presque écartés, rosé-incarnat 26. „ tortilis. 1. Clitocybe nebularis (Batsch) f. 193; Fr. Ep. 79; Sacc. Syll. V, 142; Prodr. 313; H. 9; Arch. Néerl. XIV, 219 ; Flor. Bat. tab. 1160; Cooke 111. tab. 79. — Terrains sablonneux, aux endroits herbeux ombragés, et dans les bois ; en groupes. — Août, Sept. — Environs de Harlem. — Leideu. — Rijzenburg, Baarn. — Lochem. (Etym. nebula, nuage ; f. a. à la surface grise nébuleuse du chapeau). 2. Clitocybe clavipes (F.) Syn. 353; Fr. Ep. 79; Sacc. Syll. V, 143; Prodr. 313; Arch. Néerl. XIV, 219; Cooke, 111. tab. 80. — Bois de pins et autres lieux sablonneux om- bragés. — Juill. à Oct. — Leiden. — Baarn. (I*jtym. clavuSj massue et pes^ pied ; f. a. au pied claviforme en bas). 3. Clitocybe in o mata {Soiv.) tab. 342; Fr. Ep. 80; Sacc. Syll. V, 144; FI. Bat, tab. 1250; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 209 ; Cooke 111. tab. 246 f. 1. — Découvert par Mr. van Eeden au Hartekamp, près de Bennenbroek, en Oct. 1879. 84 KÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUES (Etym. m, pas et ornatus, oiiié; f. a. aux qualités peu at- trayantes (le l'espèce). 4. Clitoeybe tyriantliina (Fr.) Ep. 83; Sacc. Syll.Y, 147; ArcL. Néerl. II, 21; XIV, 219. — Bois de pins. —Découvert près de Driebergen par Mr. Six eu Oct. 1863. (Etym. xvQidvOivoq^ pourpre-violet; f. a. à la couleur du chapeau). 5. Clitoeybe on or a {Bull.) tab. 556 f. 3; Fr. Ep. 85; Sacc. Syll. Y, 153; Prodr. 313; H. 9; Arch. Néerl. XIV, 219; FI. Bat. tab. 1220; Cooke 111. tab. 101. — Sapinières, endroits ombragés des bruyères et autres lieux sablonneux ; en groupes ou formant des touffes. — Août à Oct. — Environs de Har- lem. — Baarn, Utrecht. — Keppel, Engbuijzen. (Etym. odorus, odorant; f, a. à l'odeur d'anis, répandu par cette espèce). 6. Clitocvbe cerussata {Fr.) Ep. 86; Sacc. Syll. V, 154; Prodr. 313; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 509; Arch. Néerl. XIV, 220; Cooke 111. tab. 121 et 122. — Bois et lieux ombragés sablonneux. — Août à Oct. — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. ceriissa, céruse; f. a. à la couleur blanche du chapeau). 7. Clitoeybe phyllophila {Fr.) Ep. 87; Sacc. Syll. V, 155; Prodr. 314; Arch. Néerl. XIV, 220; Cooke 111. tab. 81. — Entre les feuilles pourrissantes dans les bois de hêtres, ainsi que dans d'autres lieux ombragés et aux endroits découverts des dunes. — Sept. Oct. — Bloemendaal. — Leiden. — Driebergen. (Etym. (pvXXov^ feuille et .) Carn. II, 444; Fr. Ep. 108; Sacc. Syll. V, 197; Prodr. 316; H. 10; Arch. Néerl. XIV, 222; FI. Bat. tab. 824; Cooke 111. tab. 139. — Lieux découverts et lieux ombrao'és; très-commun. — Juill. à Oct. — Varie beaucoup en couleur et en aspect. — Harlem, Naarden. — Lei- den, Westland, la Haye. — Rijzenburg, de Bilt. — Nijmegen, Apeldoorn, Putten. — Zuid-Beveland. (Etym. lacca, vieux nom pour les plantes qui aujourd'hui ap- partiennent au genre Phytolacca, et donc les fruits contiennent un suc pourpre ; f. a. à la couleur du chapeau). 26. Clitocybe tortilis (Boit.) tab. 41 f. A; Fr. Ep. 109; Sacc. QU'INFERIEURS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 89 Syll. V, 198; Prodr. 316; Arch. Néerl. XIV, 222. — Lieux ombragés, au pied des arbres, au bord des chemins, etc., en touffes. — Sept., Oct. — Velsen. — Westlaud, Leideu. — Driebergen. (Etym. tortilis, tordu; f. a. à l'état du pied). COLLYBIA. (Etym. icoXXv^ûÇ, petite pièce de monnaie ; f. a. à la forme et à la petite dimension de chapeau dans la majorité des espèces. I. Pied robuste, creux ou rempli d'une moelle spongieuse, cannelé ou fibreux-strié. A. Feuillets larges, assez espacés, f Chapeau glutineux. Chapeau (7 Va— 10 cent.) étalé, bossu au centre, ridé, brun-pâle, tirant sur l'olivâtre. Pied (10 — 15 cent.) élancé, rigide, rempli d'une moelle spongieuse, s'amincissant vers le sommet, enfin strié- cannelé, quelquefois tordu, ordinaire- ment plus pâle que le chapeau, épaissi à la base, puis subitement atténué et terminé par un appendice en forme de racine. — Feuillets blancs .... ff Chapeau sec. Chapeau et pied veloutés. Chapeau (4 — 6 cent.) brun-pâle, livide ou roux- fauve^ étalé, mamelonné. Pied élancé, s'' amincissant graduellement vers la hase en une partie longuement fusiforme, con- colore avec le chapeau, enfin tordu et sillonné. — Feuillets presque espacés, blancs 2 Chapeau et pied nus. Chapeau (4 — 8 cent.) roux, enfin étalé et muni d'un mamelon disparaissant au centre, sinu- eux vers le bord. Pied (TV^ cent.) plein, puis creux, sillonné, souvent tordu, renflé vers le milieu, s'amincissant vers le 1. Co. RADICATA. LONGIPES. 90 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPl^RIEURS bas en un appendice fusiforme, rous- sritre. — Feuillets laro-es, souvent tache- tés, veinés, crépus, se détachant facile- ment du pied 3. Co. FUSIPES. B. Feuillets étroits, rapprochés. Espèce d'un blanc pur à l'exception parfois de quelques taches roussâtres. Chapeau (4 — I2V2 cent.) convexe^ puis aplati. Pied robuste dur, d'abord plein, puis creux, s' amincissant vers la base. — Feuillets très-nombreux, enfin tachetés de brun 4. „ maculata. Espèce d'un brun-roussâtre^ enfin pâ- lissant. Chapeau (5 — 7^/3 cent.) toujours mamelonné au centre. Pied (5 — 7V2 cent.) manifestement renflé à la base^ qui est blanche et velue, s'amincissant régulièrement vers le bout, strié, enfin creux. — Feuillets blancs, jamais ta- chetés 5. II. Pied grêle, égal, fistuleux ou rempli d'une moelle spongieuse, lisse, velouté, floconneux ou pruineux. A. Feuillets larges, espacés, f Chapeau visqueux. Chapeau (2^2 — 10 cent.) fauve, plus ou moins foncé au centre, convexe, puis aplati. Pied {2^'^ — 7^2 cent.) jaunâtre ou blanc-rouss^itre, couvert dans s^ partie inférieure d'un velouté épais , brun ou noir, fistuleux, se prolongeant à la base en forme de racine. — Feuillets jau- nâtres 6, ff Chapeau non visqueux, sec. Chapeau (2^2 cent.) brun, plus foncé au centre, convexe, puis étalé, enfin déprimé et mamelonné, nu, strié dans Vétat trempé. Pied (6 — 10 cent.) fistu- leux, rigide, tenace, couvert d'un velouté brun-foncé, noircissant vers le bas et pourvu de quelques filaments radici- formes à la base. — Feuillets blancs. 7. BUTYRACEA. VELUTIPES. Trochilus. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 91 Chapeau (5 — 15 mill.) convexe, puis étalé, enfin déprimé au centre, d'un blanc sale ou jaunâtre, plus foncé au milieu, muni cV écailles veloutées^ présen- tant à la fin des rides, des plis ou des sillons concentriques. Pied trés-mince, tenace, enfin creux, châtain, hérissé vers la hase de poils courts et raides. — Feuillets espacés, ventrus, à peine ad- hérents, blancs ou d'un incarnat très- pâle 8. CO. STIPITARIA. B. Feuillets très-étroits, très-rapprochés. Croissant en groupes serrées sur les feuilles dans les bois. Chapeau (21/2 cent.) hygrophane, rougeâtre à l'état trempé, blanc à l'état sec, peu charnu, flasque. convexe, puis étalé, mamelonné, strié 9. vers le bord, mais sans stries à l'état sec. Pied (71/2 — ^2V2 cent.) fistuleux, cartilagineux, roussâtre, mais entière- ment couvert d'une villosité très-dense^ blanche. — Feuillets presque libres, d'abord d'un incarnat pâle, puis blancs. Croissant sur les cônes des Pins. Cha- peau (1 — 2^/2 cent.) d'abord brun-rou- gedtre^ cendré-livide, ou brun-jaunâtre, pâlissant vers le bord, convexe-plan, pour- vu d'un mamelon obtus. Pied (2V2 — 7V2 cent.) mince, fistuleux, tenace, con- colore avec le chapeau, couvert d'un enduit pulvérulent^ se prolongeant à la base en un long appendice en forme de racine^ velu et tortueux. Feuillets libres, blanchâtres 10. CONFLUENS. CONIGENA. Croissant sur des champignons pu- trides ou sur d'autres débris de nature végétale. Chapeau (2 — 12 mill.) hlanc^ soyeux, souvent quelque peu rougeâtre au centre mamelonné. Pied {2^1 2 — 5 cent.) très-mince, fistuleux, flexueux, pâle, cou- vert d'un enduit pulvérulent^ se prolon- geant à la base en un appendice^ faisant 92 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS semblant d'une racine fiexiieme^ munie de fibrilles. Feuillets blancs, très-iné- gaux il. CO. CIRRHATA. III. Pied grêle, égal, fîstuleux, nu (sans flocons ni poussière farineuse, voire même sans stries nettement accusées), faisant abstraction de la I)ase du pied et, pour les stries, du C. dry- ophila. A, Feuillets larges, ordinairement assez espa- cés. Chapeau (2 — 3 centim.) d'abord campa- nule, puis étalé, mamelonné au centre, glabre, présentant des stries marginales à l'état trempé^ un peu visqueux^ luisant à l'état sec^ blanc -jaunâtre, rouge-pâle ou bistre-jaunâtre, plus foncé au centre. Fied (4 — 5 cent, et plus) assez souvent aplati ou creusé longitudinalement, fîstuleux, lisse, nu, droit ou un peu courbé, blanc, rou- geâtre vers la base^ qui est un peu gonflée et pubescente ou laineuse. — Feuillets peu nombreux, ventrus, blancs, devenant enfin roussâtres 12. „ collina. B. Feuillets étroits, rapprochés. •}• Chapeau colorié. Croissant en groupes. Chapeau (h — 7^2 cent.) d'abord convexe, puis étalé et mamelonné, hygrophane, incarnat à l'état trempé, presque blanc à l'état sec, au bord primitivement infléchi et strié. Pied (5 — 10 cent.) fîstuleux, égal ous'amin- cissant vers la base, nu, roux, un peu tomenteux à la base ascendante. — Feuillets libres, très-rapprochés, incarnat- pâle 13. „ ACERVATA. Individus séparés. Chapeau (4 — 5 cent.) mince, presque plan, très variable de couleur, ordinairement rougeâtre ou jaunâtre, plus foncé au centre. Pied con- colore avec le chapeau, fîstuleux, grêle, lisse, glabre, presque égal, parfois com- primé. — Feuillets rapprochés, étroits, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 93 un peu échancrés à la base, blancs ou pâles 14. CO. DRYOPHILA. Individus séparés. HygTophane. Cha- peau (1 — 3 cent.) mince, presque plan^ ocracé ou rouge-brique- pâle, strié vers le bord. Pied (3 - 4 cent.) fistuleux, nu, jaune de miel, fibrilleux à la base. — Feuillets rapprochés, étroits, blancs ou pâles. .15. „ aquosa. Espèce fiaine, croissant sur les débris de plantes. Chapeau (4 — 10 mill.) sémi- orbiculaire, plus tard convexe ou pres- que plan, rouge-orangé-vif, plus foncé au centre. Pied (3— 5 cent.) cilindrique, plein, filiforme, droit, glabre, blanc. — Feuillets nombreux, adhérents, puis li- bres, ventrus, échancrés à la base, blancs. 16. „ clavus. ff Chapeau blanc. Chapeau (1 — 2 cent.) presque mem- braneux, d'abord convexe, puis plan, strié sur le bord. Pied (2 cent.) plein, puis fistuleux, blanc, grêle, raide, glabre, égal ou un peu épaissi à la base, qui est villeuse l'^-n michelian^ Chapeau (2 — 6 mill) presque mem- braneux, d'abord sphérique, puis con- vexe, enfin plan, mais sans mamelon, pellucide, sans stries, un peu roussâtre au centre. Pied (3 — 4 cent.) plein, pres- que filiforme, flasque, souvent flexueux, égal, glabre, blanc ou légèrement rous- sâtre à la base. — Feuillets adnés, pres- que rapprochés, linéaires 18. „ musciqena. Chapeau (1 — 2 cent.) membraneux, convexe, puis étalé, presque mamelonné, au bord roulé en dessus, ondulé, diffor- me. Pied (2 cent.) tenace, fistule, fili- forme, flexueux, glabre, blanc, se termi- nant en bas par une partie rampante, rameuse, portant des fibrilles. — Feuil- lets presque espacés, atténués à la base, adhérents, blancs 19. „ ludia. 04 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1. Collybia radicata (Relhan) Fr. Ep 109; Sacc. Syll. V, 200; Arch. Néerl. II, 22; XIV, 223; CooKE 111. tab. 140.— Découvert par moi-même au pied des arbres dans un taillis de chênes, dans le „Oude plantage" à Rotterdam en 1865; plus tard retrouvé à la Haye, Leersum, Driebergen et Putten. — Juillet. (Etym. radix, racine; f, a. à la base du pied en forme de queue, cachée dans la terre). (Annotation des Arch. Xéerl. II, 22). Les exemplaires par nous cueillis étaient tous de la plus grande taille, et se distinguaient non seulement par un chapeau gluti- neux à rides rayonnantes — caractère sur lequel Mr. Fries in- siste surtout dans son Epicrisis (I, 81) — mais aussi par une partie souterraine très-développé, fusiforme, profondément en- foncé dans le sol, semblable à une racine — caractère qui ne se trouve pas mentionné dans l 'Epicrisis, mais bien dans la Monogr. Hymenom. Sueciae (I, 146). 2. Collybia longipes (Bull.) tab. 232; Fr. Ep. 110; Sacc. Syll. V,"^ 202; Prodr. 317; Arch. Néerl. XIV, 223; Cooke 111. tab. 201. — Bois et lieux herbeux ombragés. — Sept, à Nov. — Bois de la Haye, Loosduinen. — Zuid-Beveland. (Etym. longus, long et pes, pied ; f. a. à la longueur du pied). 3. Collybia fusipes {Bull) tab. 106 et 516 f. 2; Fr. Ep. 111; Sacc. Syll. V, 206; Prodr. 317; Arch. Xéerl. XIV, 223; Cooke 111. tab. 141. — Au pied des troncs d'arbres et sur les branches pourrissantes dans les bois de chênes. — Juill. à Sept. — Naarden. — Leiden, la Haye. — Voorst. (Etym. fusus^ fuseau et pes^ pied ; f. a. à la forme du pied). Collybia maculata (J.S.) p. 186; Fr. Ep. 112; Sacc. Syll. V, 207; Xed. Kr. Arch. 2, VI, 11; Arch. Néerl. Il, 22; XIV, 223; Cooke 111. tab. 142 et 221. — Découvert par feu le Dr. Hartsen dans les sapmières de Driebergen, de Rij- zenburg et de Doorn ; retrouvé par moi-même en Août 1888 à Apeldoorn. (Etym. macula^ tache ; f. a. aux taches d'un rouge-sale, qu'on aperçoit ordinairement tant sur le chapeau que sur le pied et sur les feuillets, blanc-de-lait). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 05 (Annotation du Nederl. Kruidk. Arcliief 3, VI, 11). Nous tenons à faire observer que dans les échantillons, cueillis à plusieurs reprises en divers endroits de notre patrie, les cha- peaux présentaient très-souvent une forme irrégulière et une ondulation très-prononcée du bord. Ensuite, les feuillets n'avaient pas toujours la tranche intègre, mais souvent plus ou moins den- telée ou rongée. Reste à rappeler que la surface cartilagineuse du pied reste cachée, à moins qu'on n'en éloigne l'enduit givreux qui s'étend sur toute sa longueur. 5. Collybia butyracea (Bull.) Fr. Ep. 113; Sacc. Syll. V, 209; Arch. Néerl. II, 22; XIV, 223; Cooke 111. tab. 143. — Sapinières. Découvert par Mr. Six en Oct, 1S63, à Driebergen. — Schéveningue ; Mlle Destrée. (Etym. butyrum^ beurre; f. a. à la propriété d'être graisseux au toucher). 6. Collybia velutipes {Curt.) Lond. IV, tab. 70; Fr. Ep. 115; Sacc. Syll. V, 212; Prodr. 317; Arch. Néerl. XIV, 223; FI. Bat. tab.^ 799; Cooke 111. tab. 184 et 650. — Sur les troncs d'ormes, de frênes, de saules, de peupliers, et sur les pieux et les bois pourrissants ; en touffes. — Août à Dec. — Amster- dam, Haarlem. — Leiden, Westland, la Haye. — Utrecht. — Lochem. — Zuid-Beveland. (Etym. vellus^ velours et pes^ pied ; f. a. à la surface velou- tée du pied). 7. Collybia Trochilus {Lasch)- Fr. Ep. 116; Sacc. Syll. V, 215; Prodr. 318; Arch. Néerl. XIV, 224. — Bois et en- droits herbeux ombragés; solitaire et en groupes. — Oct — Zuid-Beveland. — van den Bosch. (Etym. trochilus, roitelet; f. a vraisemblablement à ce que cette espèce endure les temps rigoureux). 8. Collybia stipitaria (Fr.) Ep. 116; Sacc. Syll. V, 216; Prodr. 318 (Ag. cauticinalis Bull.); Arch. Néerl. XIV, 224; Cooke 111. tab. 149. — Sur des ramilles, des pétioles, des raci- nes d'herbes, dans les régions sablonneuses. — Août à Oct. — Leiden, Schéveningue. — Driebergen. — Putten, — Zuid-Be- veland. (Etym. stipeSj tigelle; f. a. aux brindilles qui souvent servent de support). 96 EÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 9. Collybia eonfluens (P.) Syn. 368; Fr. Ep. 117; Sacc. Syll. V, 222; FI. Bat. tab. 1085; Ncd. Kr. Arch. 2, I, 165; Arch. Néerl. VIII, 345 et XIV, 224; Cooke 111. tab. 150. - Dans les bois. — Découvert par Mr. van Eeden dans les bois de Harlem et de Vogelenzang en Sept. 1867. — Retrouvé par Mlle Destrée près de la Haye. (Etym. confluere, affluer; f. a. aux pieds réunis en fascicule). 10. Collybia conigena (P.) Syn. 388; Fr. Ep. 118; Sacc. Syll. V, 223; Ned. Kr. Arch. 1, V, 332; Arch. Néerl. VIII, 346 et XIV, 224; Cooke 111. tab. 130. — Découvert par feu le Dr. Sprée au bien de campagne „de Velhorst" à liochem, sur les cônes de l'Abies excelsa. Cet. 1861. (Etym. comis, cône et gignere^ produire; f. a. au support). 11. Collybia cirrhata {Schum.) FI. Saell. Ko. 1773; Fr. Ep. 119; Sacc. Syll. V, 224; Prodr. 318; Arch. Néerl. XIV, 224; Grevillea tab. 82 f. 3; Cooke 111. tab. 144 f. 2. — Sur des Agaricinées pourrissantes; eu groupes et formant des touffes. — Août à Cet. — • La Haye. — Driebergen. — Lochem, Putten. — Zuid-Beveland. (Etym. cirruSj vrille; f. a. à l'état flexueux du pied). 12. Collybia collina (Scop.) Carn. II, 132; Fr. Ep. 119; Sacc. Syll. V, 226; Arch. Néerl. II, 23; XIV, 224; Cooke 111. tab. 205. — Parmi l'herbe dans les lieux sablonneux. — Découvert à Driebergen en Cet. 1863 par Mr. Six. (Etym. coUis^ colline ; f. a. aux endroits où le champignon croît de préférence). 13. Collybia acervata (Fr.) Ep. 122; Sacc. Syll. V, 234; Ned. Kr. Arch. 2, I, 439; Arch. Néerl. XIV, 224; Cooke 111.' tab. 267. — Découvert par Mr. van Eeden sous les sapins, entre les feuilles pourrissantes près de Heemstede, en Cet. 1871 ; retrouvé à Baarn. (Etym. acervuSj monceau; f. a. à la croissance en touffes). 14. Collybia dryophila (Fr.) Ep. 122; Sacc. Syll. V, 254; Prodr. 319; Arch. Néerl. XIV, 224; FI. Bat. tab. 1325 ; Cooke 111. tab. 204. — Bois et lieux ombragés ; en groupes. — Cet. Nov. — Bois de Harlem, Naarden. — Bois de la Haye. — Brummen, Apeldoorn, Putten. QU'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 97 (Etym. dQvg^ chêne et Q\\. nombreux, très-larges, adnexes en présentant une petite échancrure à la base, unis latéra- lement par un réseau de plis saillants . . 22. M. pur a. Chapeau d'abord en forme de capuchon, plus tard campanule, obtus, strié dans l'état trempé , vert. Pied court, glabre, verdis- sant. Feuillets adnexes, en présentant une pe- tite échancrure à la ba- se, ventrus . . . . 23 „ chlorantha. Chapeau d'abord en forme de capuchon, plus tard campanule, strié dans toute sa hau- teur, blanc, blanchâtre ou gris-jaunâtre, par- fois plus foncé au cen- tre. Pied grêle, garni d'une villosité blanche à la base. — Feuillets espacés, adnés . . • 24. „ lineata. Chapeau campanule, puis étalé, mamelonné, légèrement strié au ho\'(\ jaunâtre, surtout au milieu, luisant. Pied filiforme, luisant, gla- hre,jaunâtre. — Feuil- lets nombreux, larges, adnés, presqu'échan- crés à la base . . . 25. „ luteo-alba. 104 RÈVrSIOX DES CHAMPIGNONS TANT SUPKRIEURS Chapeau campanule, puis étalé, mamelonné, parfois fendillé au bord, blanc ou jaunâtre. Pied raide, blanc^ transpa- rent^ pruineux au som- met. — Feuillets espa- cés, ventrus, presque libres 26. M. flavoalba. Chapeau campanule, puis convexe, presque mamelonné, strié pen- dant le temps humide, entièrement blanc ou jaunissant au centre. Pied filiforme, un peu souple, flexible^ glabre, blanc. — Feuillets rap- prochés, étroits, adnés, blancs 27. „ lactea ft Espèces présentant une couleur triste ou sombre (cendrée, livide, brunâtre). X Espèces au pied fragile, se dissolvant en fibrilles, non rampjant à la base, au chapeau hygrophane, aux feuillets pâlissants et à la fin unis latéralement par des plis saillants. Ordinai- rement répendant une odeur désagréable et ve- nant soit sur la terre en individus isolés, soit sur le bois pourrissant en touf- fes (Fragilipedes). Très fragile, répeudant une odeur forte, mais non simulant le chlore. Cha- peau conique, puis campa- nule, phssé-strié jusqu'au milieu, brun-cendré, pâlis- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 105 saut au bord. Pied court, épais, un peu courbé, légè- rement strié j cendré-fuli- gineux, comprimé, muni de poils raides à la base, enfin se séparant en laniè- res retroussées. — Feuil- lets espacés, larges, pres- que libres, blanchâtres, gris à la base . . . . 28. M. dissiliens. Fragile. Chapeau cam- panule, puis convexe, mu- ni d'un mamelon obtus et difforme, sillonné, noir- bleu, couvert dhme rosée blanche. Pied droit, noir- bleu, glabre, renflé à la base en bulbille. — Fmil- lets espacés, lancéolés, at- ténués, blancs, réunis en collerette à la base . .29. Fragile, répendant une odeur forte (\.qq\\[ovq. Cha- peau campanule, puis étalé, mamelonné, sinueux au bord, sillonné, gris, opa- ATROCYAKEA. que. couvert d^une rosée blanchâtre. Pied strié, opa- que. — Feuillets échan- crés à la base, blanc-cen- dré 30. Eaide, mais fragile, ré- pendant une odeur forte de chlore. Chapeau cam- panule, obtus, nu, profon- dément strié à l'état hu- mide, luisant d l'état sec, variant beaucoup de cou- leur. Pied glabre, un peu glissant, luisant, villeux à la base, variable en cou- leur. — Feuillets adnés. LFPTOCEPHALA. 106 RltvrSTON DES CHAMPIGXONS TANT SUPltRIEURS iiîi peu espacés, blanc- a/Airé ou hleu-oTisatre, pâlissants au bord. . .31. M. alcalina. Fragile, répendaiit une odeur terreuse^ ou inodore. Chapeau campanule, puis étalé, plissé-sillonné^ par- fois fendu, opaque à l'état sec, muni d'un mamelon un peu charnu, large, ob- tus, brunâtre-cendré. Fied raide, assez court^ gris- brunâtre, blanchâtre au sommet, pourvu d'une vil- losité blanche à la base. — Feuillets espacés^ épais^ ad- nés, gris, enfin couverts d'une poussière fine blan- che, anastomosants par des phs en forme de veines .32. „ plicosa. Fragile, répendant une odeur arrière, ou inodore. Chapeau campanule, puis convexe, pourvu d'un ma- melofi large et saillant, sillonné jusqu'au mame- lon, hygrophane, roussâ- tre, brunâtre ou gris-livi- de, noircissant à la fin au bord. Pied ordinairement un peu comprimé, fragile, luisant, roux-cendré infé- rieurement. blanc vers le sommet. — Feuillets un peu espacés, minces, un peu arqués, presque échan- crés à la base, blancs ou grisâtres, anastomosants par des plis en forme de veines 33. „ Aetites. Fragile, inodore. Cha- peau campanule, puis éta- QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 107 lé, obscurément strié, hy- gTophane, gris dans l'état trempé, couleur (Vêtain et luisant dans Vétat sec. Pied giabre, lisse^ luisant^ pâle, à la fin comprimé. — Feuillets peu serrés, adnés, légèrement décurrents par moyen d'une yetite dent., gris-blanchâtres, anasto- mosants par des plis en forme de veines . . . 34. M. stannea. Très-fragile, inodore. Chapeau campanule, en- tièrement couvert de stries linéaires, sans mamelon et sans centre charnu., opa- que, brunâtre-livide ou gris-ardoisé , plus clair vers le bord. Pied grêle, légèrement strié., gris, lui- sant., presque transparent, fibrilleux à la base. — Feuillets légèrement espa- cés, adnés., minces, étroits, linéaires, blanchâtres, saws anastomoses 35. „ vitre a. X X Espèces au pied filifor- me., fiasque, très-long, or- dinairement rampant d la base, solitaires, venant sur la terre ou parmi les mous- ses, pourvues d'un cha- peau non hygrophane (F i- lipedes). § Espèces blanches, gri- ses, livides ou brunâtres. Chapeau d'abord cam- panule, puis étalé, strié, gris-brunâtre ou gris- livide. Pied très-long, blanchâtre, puis brunâ- 108 TIKVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPREIEUUS tre, gliibrc, poilu d la Z^a.s'cplus ou moins ram- pante. — Feuillets rap- prochés, libres^ lancé- olés, blancs . . . .36. M. filopes. Chapeau campanule, puis convexe, strié, ridé à l'état sec, blanc, rosé- pale ou livide, à la fin brunâtre et opaque. Pied filiforme, flasque, non rampant à la base., mais pourvu d'appen- dices velus. — Feuil- lets espacés, largement adnés, blanchâtres. . 37. „ debilis. Chapeau d'abord co- nique^ à la fin étalé, profondément strié à l'état trempé, pourvu d'un petit mamelon, glabre, un peu luisant, blanc, blanc-grisâtre ou gris-brunâtre. Pied fili- forme, pâle-cendré ou cendré-b few«^re,luisant, rampant à la base. — Feuillets un peu espa- cés, atténués vers la base, adnés., blanc-gri- sàtre, blancs sur la tranche 38. „ vitilis. Espèce couleur de mi- nium ou d'orange. Chapeau campanule, puis convexe, muni d'un très-petit mame- lon, glabre, strié sur les bords, luisant. Pied rampant., très-grêle, sé- tacé, souple, jaune, lui- sant. — Feuillets espa- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 109 ces, larges, ventrus, arrondis-adnexes, /aw- we§, au tranchant blanc. 39. M. Acicula. XXX Espèces ?i\\ pied ferme ^ rigide^ presque tenace, pourvu d'une base ram- pante^ portant des poils raides. — i^(?y^///efc' d'abord blancs, puis grisâtres ou rosé très-pale, anastomo- sants par des saillies en forme de veines. Chapeau non hygrophane. Cham- pignons persistants, inodo- res^ ordinairement vivants en touffessur le boisponrri. On trouve pourtant des exemples d'individus soli- taires, venant sur la terre. § Pied sillonné. Chapeau d'abord co- nique, puis campanule, presque mamelonné, strié, variant do couleur (brun , cendré , livide, bleuâtre , jaunâtre , blanc). Pied long (7 — 10 cent.), raide, fistu- leux, luisant, sillonné sur toute sa longueur, muni à la base de poils raides, ordinaire- ment gris-bleuâtre. — Feuillets libres, un peu échancrés à la base, blancs ou rosé très-dilué. 40. „ I'OLYGRAmma. §§ Pied lisse. O Chapeau rugueux. Chapeau très-sou- ple, campanule, puis étalé, rugueux au centre, toujours 110 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS sec, gris-pâle. Fied cartilagineux, rai- de, souple, à la fin comprimé, ordinai- rement court, g'ris- prde, muni d'une base pivotante, obli- que, produisant des poils raides. — Fe- uillets espacés, ybh- trus, blanc-grisâtre. 41. M. uugosa. Chapeau campa- nule, puis convexe, presque mamelon- né, châtain ou brun- noirâtre, plus foncé et rugueux au cen- tre, strié au bord. Fied raide, fistu- leux, lisse, glabre, brun. — Feuillets espacés , ventrus , échancrés à la base, gris -12. „ EXCISA. OO Chapeau lisse. * Espèce naine. Saupoudré d'une poussière blanche, et répendant une odeur forte désa- gréable. Chapeau convexe, bruncitre au centre, pâlis- sant vers le bord. Pied court, bru- nâtre vers la base, blanc au sommet, se prolongeant en un appendice ra- diciforme . . . 43. ,, psammicola. ** Espèces de gran- deur normale. QU'JNFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYà-BAS. Ul Chapeaiid'xmas- ped velouté^ cam- panule, puis étalé, obscurément ma- melonné , fauve- canelle. Piedlong, très-raide , lisse , glabre , luisant, ba /, blanchissant vers le sommet,nichant dans une ^e/o^e ve- loutée blanche. — Feuillets libres^ es- pacés, blanc-jau- nâtre . . . . 44, M. COHAERENS. Chapeau coni- que, puis campa- nule, enfin étalé, strié, sec, glabre, très-variable de couleur (livide , brun-cendré, etc.). Pied ordinaire- ment courbé, poli, lisse, glabre, se prolongeant en un appendice radici- forme. — Feuillets adnés, décurrents avec une petite dent, blancs avec un reflet rosé très- pâle 45, „ GALERICULATA. Chapeau coni- que, au bord re- troussé en dehors, strié, livide, pâlis- sant vers le bord. Pied d'abord bleu- noirâtre, plus tard pâlissant, renflé et très barbu à la 112 UK VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS base. — Feuillets adnés, blanes. . 46. M. parabolica. Espèce subtile, iiu cliapeau livide- pâle ou fuligi- neux, strié. Pied long-, collé aux fe- uillets tombés du hêtre avec sa base velue. — Feuil- lets presque li- bres, rapprochés, étroits . . . . 47. „ fagetorum. 1. Mycena pelianthina {Fr:) Ep. 130; Sacc. Syll. V, 251 ; Prodr. 820; Arch. Néerl. XIV, 225; Cooke 111. tab. 156. — Entre les feuilles tombées et les branches pourries dans les bois; solitaire et en groupes. — Août. — La Haye. — Zuid-Beveland. (Etym. jrehmvo)^ faire pâlir ; f. a. à la couleur livide du chapeau). 2. Mycena bal an in a {Berk.) Mag. Zool. Bot. I, tab. 15 f. 2; Fr. Ep. 130; Sacc. Syll. V, 252; Prodr. 320; Arch. Néerl. XIV, 225; Cooke 111. tab. 156. — Au pied des troncs d'arbres et sur les branches pourrissantes, dans les bois feuilles ; soli- taire. — Août. — Bois de Harlem. (p]tym. ^âXavoq^ gland ; f. a. vraisemblablement à la forme et à la couleur du chapeau). 3. M y c e n a r u b r o-m a r g i n a t a (Fr.) Ep. 1 32 ; Sacc. Syll. V, 254; Prodr. 320; Arch. Néerl. XIV, 225; Cooke 111. tab. 284. — Sur les débris végétaux pourrissants dans les bois et les lieux ombragés; en groupes. — Août à Oct. — Baarn. — Zuid-Beveland. (Etym. riiber^ rouge et margo^ bord ; f. a. au bord rouge des feuillets). 4. Mycena rosella {Fr.) Ep. 132; Sacc. Syll. V, 255; Ned. Kr. Arch. IV, 210; Cooke El. tab. 131. — Pelouses au bord du chemin entre Hilversum et 'sGraveland, dans l'ombre des bouleaux; 20 Août 1879. — Oudemans. (Etym. roseif.s. rosellus^ couleur de rose pâle, f. a. à la cou- leur du chapeau). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. U3 5. Mycena pura (P.) Syn. 339; Fr. Ep. 133; Sacc. Syll. V, 256; Prodr. 321; H. 10; Arch. Néerl. XIV, 226; FI. Bat. tab. 1060; Cooke 111. tab. 157. — Parmi l'herbe et la mousse dans les bois ombreux des régions sablonneuses et des bruyè- res. — Août à Oct. — Amsterdam, environs de Harlem. — Leiden, Westland, la Haye. — Zeist. — Apeldoorn (6 Sept. 1890; OUDEMANS). (Etym. purus^ pur; f. a. à la couleur pure du chapeau). 6. Mycena chlorantha (Fr.) Ep. 134; Sacc. Syll. V, 258; Prodr. 321; Arch. Néerl. XIV, 226. — Bois de pins. —Août à Oct. — Entre Leiden et la Haye, près du „'tHuisden Deyl", Wassenaar. (Etym. /Aa>()dç, vert et avÔog^ fleur; f. a. à la couleur du chapeau). 7. Mycena lineata {Bull.) tab. 522 f. 3; Fr. Ep. 134; Sacc. Syll. V, 258; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 210; Cooke 111. tab. 155. — Pelouses à Putten; découvert par moi-même, le 13 Sept. 1884. (Etym. iineaj ligne; f. a. au chapeaa strié). (Annotation du Nederl. Kruidk. Arcli. 2, IV, 210). A cause de sa couleur jaune-paille, mêlé d'un gris dilué, cette espèce a été rangée parmi les „Adonideae", quoique si sa teinte aurait été moins gaie, elle aurait du prendre place parmi les Fragilipèdes, à côté du Mycena amicta, auquel elle ressemble le plus. Pourtant, le chapeau de ce dernier a la forme un peu plus conique, le Mycena lineata au contraire un peu plus cu- cuUée. Le même organe, haut de 1 centim., large de 13 miUim , présentait dans nos échantillons des stries très-prononcées, s'éten- dant du bord presque au sommet. Le pied, tant soit peu rem- pant, mesurait dans les plus grands exemplaires 6^/2 centim. Il joignait à une certaine délicatesse et un peu de souplesse, une couleur semblable à celle du chapeau, mais un peu plus pâle, et présentait, sur toute sa longueur, des poils moux et hyalins. Les feuillets étaient adnés, blancs et assez espacés. L'espèce se distingue au premier coup d'oeil par son pied velu et son cha- peau demi-transparent, strié de haut en bas, colorié de jaune et de gris, parfois mêlés à un reflet vert-pâle tendre. 8. Mycena luteoalba (Boit.) tab. 38 f. 2; Fr. Ep. 134; Sacc. Syll.W, 259; Ned. Kr. Arch. 1, V, 332; Arch. Néerl. VIII, 346 et XIV, 226; Cooke 111. tab. 159. — Sapinières, entre les aiguilles pourrissantes et les mousses. Découvert par feu le 8 Verhand. Kou. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. lu RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Dr. Sprée au bien do campagne „de Velhorst" à Locliem, eu Oct. 18G1. — Schévcuiugue. (Etym. lutens^ jaune et alhxs^ blanc; f, a. à la couleur jaune du chapeau et la couleur blanche des feuillets). 9. Mycena flavoalba {Fr.) Ep. 135; Sacc. Syll. V, 259; Prodr. 321; Arch. Néerl. XIV, 226; Cooke 111. tab. 159. — Entre les mousses au pied des arbres, et dans les pâturages; en groupes. — Août à Nov. — Zuid-Beveland. (Etym. flavHS^ jaune pâle et albnSj blanc; f. a. à la couleur jaune pâle du chapeau et la couleur blanche des feuillets). 10. Mycena lactea (P.) Syn. 394; Fr. Ep. 135; Sacc. Syll. V, 258; Prodr. 321; Arch. Néerl. XIV, 226; Cooke IU. tab. 159. — Parmi la mousse dans les sapinières; en groupes. — Août à Oct. — • Schéveningue, Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. laCj lait; f. a. à la couleur du chapeau). 11. Mycena Benzonii (Fr.) Ep. 136; Arch. Néerl. II, 23; XIY, 226. — Découvert par moi-même sur des corbeilles d'Or- chidées, dans la serre chaude du jardin botanique d'Amsterdam; Juin. 1861. (Etym. Espèce dédiée à la mémoire de Benzon). (Annotation des Arcliives Néerlandaises II, 23). Espèce très-jolie qui, d'après l'Epicrisis de Mr. Pries, n'est connue que de l'île de Santa-Cruz et doit être rangée, par con- séquent, parmi les espèces importées. 12. Mycena cohaerens (Fr.) Ep. 137; Sacc. Syll. Y, 265; Ned. Kr. Arch. 1, V, 332; Arch. Néerl. VIII, 346 et XIV, 226. — Sur les feuilles pourrissantes dans les bois feuilles. Découvert par feu le Dr. Sprée en Sept. 1861, au bien de campagne „de Boekhorst" près Lochem. (Etym. cohaerere, être adhérant, f. a. à la cohérence des pieds fascicules). 13. Mycena excisa {Lasch) Fr. Ep. 137; Sacc. SyU. Y, 267; Prodr. 322; Arch. Néerl. XIV, 226; Cooke 111. tab. 148. — Sur le bois mort et pourrissant, dans les bois de pins, formant des touffes. — En automne — Harlem. (Etym. excidere, découper; f. a. aux feuillets échancrés près du pied). 14. Mycena Fagetorum (Fr.) Ep. 138; Sacc. Syll. V, 267; Ned, Kr. Arch. 2, III, 240; Arch. Néerl. XIV, 227. — Sur les feuilles pourrissantes du hêtre, à l'ombre épaisse des QU'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 115 bois. — Découvert par moi-même le 17 Oct. 1878 près de Baarn. (Etym. fagetum^ bois de hêtres ; f. a. au lieu où l'on trouve cette espèce). (Annotation du Nederl. Kniidk. Archief 2, III, 240). Chapeau membraneux, transparant, conique, obtus, plus ou moins bossu au centre, strié depuis le bord jusqu'au moitié de la hauteur, gris-brunâtre. Les échantillons exposés à un atmos- phère humide présentaient un lustre terne, surtout à la hauteur de la bosse, qui alors avait l'air d'être glissant et fut lisse au toucher. Le pied, très-lisse, pourvu d'un lustre terne, est plus foncé que le chapeau, cilindrique, et rempe à la surface des feuilles. Les feuillets, anastomosants par des plis transversaux, sont assez épais, uu peu espacés, ventrus et adnexes. Le cham- pignon ne répand aucune odeur, pas même après un séjour pro- longé dans une espace fermée. 15. Mycena rugosa {Fr.) Ep. 138; Sacc. Syll. Y, 267; Prodr. 322; H. 10; Arch. Néerl. XIV, 227; Cooke 111. tab. 186. — Sur les souches d'arbres vermoulues, les pieux, etc. ; ordinaire- ment solitaire, rarement en touffes. — Automne. — Leiden, la Haye. — Utrecht, Driebergen, Rijzenburg. — Putten, Apeldoorn. (Etym. ruga^ pli; f. a. au chapeau rugueux). 16. Mycena galericulata (Scop.) Carn. II, 455; Fr. Ep. 138; Sacc. Syll. V, 268; Prodr. 322; Arch. Néerl. XIV, 227 ; Cooke 111. tab. 222 et 223 f. 1. — Sur les souches d'arbres, le bois mort, etc. ; rarement solitaire, le plus souvent en touffes. — Sept, à Nov. — Amsterdam, Harlem. — Leiden, Westland, la Haye. — Apeldoorn, Putten. — Zuid-Beveland. (Etym. galericulum j petit bonnet bigarré ; f. a. au chapeau). 17. Mycena polygramma {Bnll.) tab. 395; Fr. Ep. 139; Sacc. Syll. V, 269; Prodr. 322; H. 10; Arch. :Néerl. XIV, 227 ; Cooke tab. 223 f. 2. — Sur les souches d'arbres, le bois mort, entre les feuilles pourrissantes; solitaire et en touffes. — Oct., Nov. — Amsterdam, Harlem. — Leiden, Schéveningue. — Utrecht, Driebergen. — Apeldoorn. (Etym. JroA^'ç, beaucoup et yQcqiixrj^ strie ; f. a. au pied strié). 18. Mycena parabolica (Fr.) Ep. 139; Sacc, SyU. V, 270; Prodr. 322; Arch. Néerl. XIV, 227; Cooke tab. 224 f. 1. — Sur les troncs des pins et les pieux de bois de pin ; en groupes et formant des touffes. — Oct. et Nov. — Goes. — v. d. Bosch. 8* 116 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Etyin. parabo/a^ })ai'RIEUÉS pillettx, longuement strié, gris-cendré ou gris-roussiltre, brunâtre au centre, blan- châtre au bord. Pied filiforme, raidc, pruineux ou pubescent à la base, gris- blanchâtre, puis roux- violacé, luisant, trans- parent. — Feuillets peu nombreux, anasto- mosants par des plis transversaux, décur- rents, gris-blanchâtres 12.0. SETIPES. Chapeau membraneux ('/g — 1 cent.), turbiné (en forme de toupie), presque om- b ilifj né s,u centre, strié, Oïdinairemeiit jaune ou Jaune-orangé, pâlissant. Pied grêle, débile, concolore au chapeau. — Feuil- lets peu nombreux, longuement décur- rents, plus pâles que le chapeau, sans anastomoses 13- « Fibula. Chapeau (4 — 6 mill.) membraneux, hé- misphérique, muni d'une papille ou dé- primé au centre, sillonné au bord h Véteit trempé, tant soit peu floconneux dans la jeunesse, blanc de neige. Pied filiforme, court, floconneux à la base. — Feuillets peu nombreux, minces, décurrents, blancs, alternativement de longueur normale et dimidiés 14. „ gracillima. B. Feuillets très-étroits, en forme de rides. Extrêmement petite, blanc de neige, ten- dre. Chapeau très-mince, hémisphérique, sillonné, floconneux. Pied fort tendre, flo- conneux à la base. — Feuillets en forme de rides, décurrents 15. ,, polyadelpha. 1. Omphalia hydrogramma {Fr.) Ep. 154; Sacc. Syll. Y, 309; Ned. Kr. Arch. 2, V, 149; Cooke 111. tab. 239. — Le long du chemin d'Utrecht à Blauwkapel. — ■ 1862. — Feu le Dr. Hartsen. (Etym. xéoiQ, eau et YQaniirJ, strié; f. a. au bord, portant des stries à l'état trempé). (Annotation du Nederl. Kruidk. Archief 2, V, 149). C'est seulement après avoir pu consulter les figures coloriées de ce champignon dans les ouvrages de Pries et de Cooke, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 125 qu'enfin nous avons réussi à trouver le nom de nos échantil- lons, conservés depuis 25 années dans notre herbier. 2. Omphalia scyphoides (Fr.) Ep. 156; Sacc. Syll. V, 310; Ned. Kr. Arch. 1, V, 332; Arch. Néerl. YIII, 346 et XIV, 230. — Bords des chemins et des fossés parmi l'herbe. — Juin, à Sept. — Découvert par feu le Dr. Sprée au bien de campagne „de Boekhorst", près Lochem, en 1861. (Etym. 6xv(pog^ gobelet et eîdog forme; f. a. à la forme du chapeau). 3. Omphalia pyxidata (Bull.) tab. 568 f. 2; Fr. Ep. 157; Sacc. Syll. V, 313; Prodr. 326; Arch. Néerl. XIV, 230; Cooke 111. tab. ] 94. — Lieux découverts et ombragés, parmi l'herbe, dans les régions sablonneuses; en groupes. — Août à Oct. — Overveen, Bloemendaal. — Westland, Schéveningue. (Etym. pyxis^ boîte; f. a. à la forme du chapeau). 4. Omphalia affricata {Fr.) Ep. 158; Sacc. Syll. V, 314; Ned. Kr. Arch. 2, I, 165; Arch. Néerl. VIII, 346 et XIV, 230. — Découvert par moi-même dans les tourbières basses, entre les Sphaignes, en Juillet 1880, près de Achttienhoven. (Etym. affricare^ se frotter contre quelque chose ; f. a. à l'entourage — les Sphaignes — parmi lesquelles l'espèce s'élève comme bercée). 5. Omphalia Oniscus (Fr.) Ep. 158; Sacc. Syll. V, 314 ; Ned. Kr. Arch. 2, II, 97 et V, 464; Arch. Néerl. XIV, 230; Cooke 111. tab. 209. — Tourbières basses, entre les Sphaignes. — Dé- couvert à Oud-Diemen près d'Amsterdam en Oct. 1874, par moi- même. — Retrouvé à Apeldoorn, Sept. 1888. (Etym. oniscus^ cloporte; f. a à la couleur du chapeau). (Annotation du Ned. Kriiidk. Arch. 2, II, 97). Les échantillons trouvés s'accordaient parfaitement avec la description de Fuies. Pourtant, à l'état mouillé, leur couleur nous paraissait plus foncé qu'on pourrait l'attendre en rapport avec l'expression „cinereus," employé par Pries. Le chapeau de nos exemplaires ne dépassait par 3V3 centim. de travers. (Annotation du Ned. Kruidk. Arcliief 2, V, 464). Jusqu'ici cette espèce n'avait été trouvée qu'une seule fois près de Oud-Diemcn, non loin d'Amsterdam. A l'état frais le champignon se distingue par une couleur gris-foncé, mais qui, 126 RÉVISION DES CHAMPIGNOiNS TANT SUPÉRIEURS après la récolte, devient de plus en plus clair, jusqu'à ce que les exemplaires aient acquis une couleur gris de perle. — Le chapeau membraneux, plus ou moins iufundibuliforme, trans- parent dans l'état mouillé, a le bord tant soit peu ondulé et strié et peut atteindre un diamètre de 2 centim. ou un peu plus. Les feuillets, brièvement décurrents, sont quaternes (comme s'exprime Mr. Stephenson dans son British Fungi I, 156), c'est-à dire disposés de manière à ce que la distance entre deux feuillets de longueur normale soit divisé en deux parties égales par un feuillet, plus court d'un tiers, tandisqu'en même temps les deux espaces, ainsi obtenues, soient divisées à leur tour en deux moitiés de largeur égale par un feuillet n'égalant que le quart des feuillets primaires. Les pieds de nos échantillons at- teignaient une hauteur de 1^/2 centim. 6. Omphalia rustica {Fr.) Ep. 159; Sacc. Syll. V, 316; Arch. Néerl. II, 24; XIV, 231; Cooke 111. tab. 959 C. — Bruvères humides. — Oct. 1863. — Driebergen. — Six. (Etym. rw.y, champ ; f. a. au terrain, habité par l'espèce). 7. Omphalia scyphiformis {Fr.) Ep. 159; Sacc. Syll. V, 316; Ned. Kr. Arch. 2, III, 241; Arch. Néerl. XIV, 231. — Bords des chemins. — Découvert en Mai 1878 par Mlle J. Starinq au bien de campagne „de Boekhorst", près Lochem. (Etym. scyphuSj gobelet et forma., forme ; f. a. à la forme du chapeau). (Annotation du Ned. Kruidk. Arch 2, lil, 241). Le mycélium, assez solidement attaché aux grains de sable parmi lesquels il s'est ramifié, forme avec eux une sorte de pelote qui se détache facilement de l'entourage. I-iC pied qui s'élève au milieu de cet amas, porte un chapeau dont les feuil- lets, très- espacés, nous gardent à confondre notre espèce avec r Omphalia scyphoides. 8. Omphalia hepatica (Batsch) El. f. 211; Fr. Ep. 160; Sacc. Syll. Y, 321; Prodr. 326; Arch. Néerl. XIV, 231 ; Cooke 111. tab. 250 f. 2. — Dunes, bords des chemins et des digues, parmi la mousse et l'herbe^ en groupes. — Noorwijkerhout, Mouster. — Zuid-Beveland. (Etym. hepar., foie; f. a. à la couleur du chapeau). 9. Omphalia umbellifera (L.) Suec. N°. 1192; Fr. Ep. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 127 160; Sacc. Syll. Y, 321; Prodr. 326; Ârch. IS'éerl. XIV, 231 ; CooKE 111, tab. 271. — Dans les lieux tourbeux, et aussi sous les arbres; en groupes. — Mai à Nov. — Amsterdam. — Smilde. (Etym. umhella^ ombrelle et ferre^ porter; f. a. à la forme du chapeau). 10. Omphaliastellata(i^r.)Ep. 162; Sacc. Syll. Y, 325; Prodr. 327; Arch. Néerl. XIY, 231; Cooke 111. tab. 241 f. 3 et tab. 272 f. 1. — Sur les vieux troncs d'arbres et le bois mort; en groupes. — Oct. à Nov. — Leiden, Schéveningue. — Zuid- Beveland. (Etym. Stella^ étoile; f. a au pied se terminant en bas par une rosette de poils raides). 11. Omphalia camptophylla {Berk.) Eng. FI. Y, 62; Sacc. Syll. Y, 329; Fr. Ep. 163; Ned. Kr. Arch. 2, II, 35; Arch. Néerl. VIII, 346 et XIV, 231 ; Cooke 111. tab. 210. — Sur les aiguilles pourrissantes des pins dans les bruyères — Août 1873. — Eemnes. — Oudemans. (Etym. y.annt(x>^ fléchir et (pvXXov^ feuille; f. a. aux feuillets courbés en coude). 12. Omphalia setipes {Fr.) Ep. 164; Sacc. Syll. V, 330; Prodr. 327; Arch. Néerl. XIY, 231. — Parmi la mousse dans les lieux ombragés. — Août. — Harlem. — Driebergen. (Etym. seta^ soie et pes^ pied; f. a. au pied pubescent vers la base). 13. Omphalia Fibula [Bull.) tab. 186 et 550 f. 1; Fr. Ep. 164; Sacc. Syll. 331; Prodr. 327; Arch. Néerl. XIV, 231; Cooke 111. tab. 274 f. 2. — Parmi la mousse dans les lieux ombragés. — Oct. à Nov. — Leiden, la Haye. — Apeldoorn (Août 1890). — Puttcn. — Zuid-Boveland. (Etym. fibala^ épingle; f. a. à la forme du champignon). 14. Omphalia gracillima {Weinm.) Ross. 121; Fr. Ep. 165; Sacc. Syll. 332; Ned. Kr. Arch. 2, I, 165; Arch. Néerl. VIII, 346 et XIY, 231; Cooke 111. tab. 252 f . 1 . — Parmi la mousse au pied d'arbustes cultivés- Jardin botanique d'Amsterdam; Juin 1871; OUDEMAÎs^S. (Etym. gracill.s^ délicat; f. a. au pied filiforme). 128 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPl^RIEURS 15. Omphalia polyadelpha (Lasch) N". 208; Fr. Ep. 165; Sacc. Syll. V, 338; Ned. Kr. Arch. 1, V, 332; Arch Néerl. YIII, 346 et XIV, 232. — Sur les feuilles pourrissantes. — Veenwouden, 1861; SprÉe. PLEUROTUS. (Etym. TrXsijfov, côté et oZç oreille ; f. a. au chapeau attaché latéralement). I. Chapeau excentrique mais complet, c. à. d. présentant toujours ne fut-ce qu'une marge étroite, du côté où s'attache le pied. A. Pied pourvu d'un anneau. Chapeau compacte, portant d'abord un • duvet serré, puis des squames floconneu- ses blanchâtres ou grisâtres. Pied ro- buste, ordinairement j?ew éloigné du cen- tre du chapeau^ terminé en bas par un prolongement en forme de racine, muni d'une surface fibrilleuse. Anneau mem- braneux, déchiré, fugace, ordinairement en partie accolé au chapeau. — Feuil- lets décurrents, un peu espacés, souvent fourchus, blancs, anastomosants à la base, 1 . Pl. corticatus. Chapeaii compacte, dur^ presque (//a- hre^ bigarré de squamules brunâtres en forme de taches^ très-excentrique, pré- sentant au bord les restes fugaces, lacé- rés de l'anneau. Pied presque latéral {à grande distance du centre du chapeau)^ courte épais. Anneau fugace. — Feuil- lets décurrents, étroits, presque simples (rarement bifurques) sans anastomoses à la base 2. „ dryinus. Chapeau charnu, 7nou^ très-excentri- que, bombé, pourvu d'un feutre gris, appendiculé au bord d'une partie de l'anneau. Pied très-court ou nul, blanc, velu, presque latéral. Anneau prompte- ment déchiré. — Feuillets adnexes, échancrés à la base^ simples, blancs. . 3. „ SPONGIOSUB. QU'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 129 13. Point d'anneau. Feuillets échancrés ou arrondis à la base. Chapeau charnu, ferme^ un peu con- vexe, ^\'àhYQ^ jaunâtre^ rarement livide- pâle, souvent bigarré de taches ou divisé en facettes par des crevasses, mouillé. Pied excentrique, épaissi à la base, qui est tomenteuse. — Feuillets aânexes, assez contigus, larges, blanchâtres . RoKSsâtre. Chapeau charnu, mou^ d'abord convexe, puis plan, riiguleux, pourvu d'une peau gélatineuse. Pied excentrique, mou, fibreux, courbé, égal, fibrilleux à la surface. — Feuillets adnés, approchés, se rencontrant à la base. . Blanc, d'abord floconneux, puis gla- bre. Chapeau charnu, mince, d'abord plan, puis infundibuliforme, lisse, hya- lin, hygrophane, enfin sinué-lobé, voire même festonné au bord. Pied excentri- que, ferme, enfin comprimé-sillonné. — Feuillets adnés, minces, très-rapprochés, parfois fourchus C. Point d'anneau. Feuillets longuement décurrents. Pied distinct, presque ver- tical. C^a^^(7?( charnu, flasque, d'abord con- vexe, puis étalé, enfin déprimé au cen- tre, irrégulier, roux-pâle ou fauve-bistré, présentant des rayons scahres. Pied fer- me, excentrique, nu, blanchâtre, atténué vers la base. — Feuillets décurrents, assez espacés, larges, rosé-pâle . . D. Point d'anneau. Feuillets longuement décurrents. Chapeau sessile ou se rétré- cissant vers le point d'attache en une base stipitiforme court et oblique. Espè- ces croissant en touffes ordinairement. Chapeau charnu, mou, en forme de coquille, presque dimidié, ascendant, ordi- nairement fuligineux-pâle, parfois d'une autre couleur, pâlissant, muni d'un bord 4.PL.ULMARIUS. SUBPALMATUS. (3. FIMBRIATUS. 7. „ Eryngii. Verhand. Kon. Akad. v. Wct. (2e Sectie). Dl. II. 130 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPKRIEUKS AMBIGUUS. REVOLUTUS. sinuc et trh peu recourbé en dedans. Pied court ou absent, élastique, épais- si en haut, muni de poils raides à la base. — Feuillets déeurrents, assez espa- cés, anastomosants à la base, blancs.. S.Pl.ostreatus. Espèce presque en tout égale au PL ostreatus, mais en ditférent par les feuil- lets et les spores d'un violet-pâle . .9. Chapeau charnu, ferme, élastique, d'abord convexe, puis étalé, un peu lui- sant, déprimé en bas, d'abord fuligineux, puis gris de plomb ou de souris, plus obscur au centre, muni d'un bord lar- gement recourbé en dedans. Pied court, épais, glabre ou légèrement tomenteux. Feuillets déeurrents, non anastomosants^ serrulés^ blancs 10. Espèce presque en tout égale au PL revolutus, mais en différent par le bord du chapeau plus que recourbé, voire même enroulé en dedans et les feuillets absolument entiers H- u Staringii. Solitaire. Chapeau charnu, ferme, spongieux.^ presque dimidié ou dilaté en éventail, horizontal.^ d'abord convexe, lisse, puis déprimé et pourvu de poils raides, muni d'un bord légèrement re- courbé en dedans, ocracé, noisette ou fuligineux-cendré. Pied court, revêtu à la base de longues villosités pelucJieuses, blanc, glabre et jaunâtre dans la vieil- lesse. — Feuillets déeurrents, rappro- chés, blancs, puis cendrés, jaunâtre- sale ou légèrement fuligineux, minces, denticulés, souvent fourchus^ mais pas anastomosants à la base 12. „ salignus. Blanc^ flasque. Chapeau charnu, min- ce, inégal, portant des flocons soyeux. Pied presque latéral, mince ou presque manquant, velu. — Feuillets déeur- rents, très-rapprochés, blancs, enfin jaunâtres 13. ACERINUS. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 131 II. Chapeau absolument latéral (manquant tout-à-fait à l'autre côté du pied). Solitaire, nain, gris. Chapeau 1 — 2 cent., blanchâtre à l'état sec, peu char- nu, réniforme, plan, flasque, lisse, gla- bre, déprimé au centre. Pied implanté au bord du chapeau, distinct, cilin- drique, ascendant, velu. — Feuillets espacés, gris 14. Pl. tremulus III. Chapeau d'abord renversé (appliqué au support par la face dorsale), aux feuillets réunis dans un point excentrique, puis réfléchi, sessile. A. Chapeau sans rosée, ni couche géla- tineuse ou visqueuse. Espèce naine, blanche. Chapeau peu charnu, mince, d'abord renversé, puis réfléchi, lisse, pubescent. Pied mince, courbé, pubescent, disparaissant, émet- tant des filaments byssoides. — Feuil- lets espacés 15. ,, septicus. B. Chapeau charnu, strié, pourvu d'une couche gélatineuse ou d'une membrane visqueuse superficielle, parfois ne pré- sentant pas plus qu'une rosée. Chapeau (3 — 4 cent.) charnu^ velu, bleu -obscur, d'abord renversé, puis réflé- chi, pourvu d'une couche gélatineuse superficielle. — Feuillets larges, bhm- châtres 16 „ atrocaeruleus. Chapeau (5 — 10 inill.) presque r^îem- braneuT, gris-obscur, d'abord renversé et cupuliforme, puis réfléchi, finement strié, pourvu d'une rosée plus ou moins distincte, velu à la base. • — Feuillets larges, plus pâles que le chapeau . . 17. „ applicatus. C. Chapeau membraneux, point vis- queux. Très-petit, blanc. Chapeau fort ten- dre, d'abord renversé, puis réfléchi, lisse, glabre. — Feuillets très réduits en nombre, larges 18. „ perpusillus. .9* 132 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1. Plourotiis corticatiis (Fr.) Ep. 166; Sacc. Syll.V,339; Prodr. ;î27; Arch. Néerl. XIV, 232; Cooke, 111. tab. 290. - Sur les vieux troncs languissants cFarbres à feuilles. — Autom- ne. — Westland. — van der Trappen. (Etym. cortex^ écorce ; f. a. à la couche de poils floconneux, tapissant le chapeau jeune"). 2. Pleurotus divinus (A) Syn. 478; Sacc. Syll. V, 340; Prodr. 327; Arch.' Néerl. XIV, 232; Cooke 111. tab. 226. — Sur les troncs d'arbres à feuilles. — Automne. — Westland (van i>er 'J RAPPEL'). — Lochem, sur un tronc de chêne; 10 Sept. 1881 (Mlle J. Staring); Apeldoorn, sur un tronc de hêtre, 16 Sept. 1888; Oudemans. (Etym. dQvq^ chêne; t. a. à Thabitar). 3. Pleurotus spongiosus (Fr.) Ep. 167; Sacc. Syll. V, 340 ; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 211; Cooke 111. tab. 253. — Découvert par moi-même dans une fissure d'un tronc de hêtre âgé, le 1^"^ Sept. 1884, dans le bois de Putten. (Etym. spoyujia^ éponge ; f. a. au chapeau mou, gélatineux au contact, contenant beaucoup d'eau). (Auuotation du Ned. Kruidk. Arch 2, TV. 211). Observé à l'état frais, cette espèce est molle, gélatineuse, froide au contact. La surface du chapeau, muni d'un feutre gris très- dense, prend une couleur blanche en se desséchant, ce qui lui donne d'abord l'aspect d'une surface souillée de poussière, puis d'une telle attaquée par la moississure. La forme du chapeau, parfois semblable à celle d'une coquille, tend quelquefois à deve- nir irrégulière, lorsque le bord, sujet à une croissance inégale, commence à former des lobes. L'épaisseur de la chair accroît vers le point d'attache et diminue vers le bord, qui présente un petit rebord, infléchi en dedans. IjC pied de notre exem- plaire nous semblait enclavé dans la crevasse du tronc qui le portait et se dérobait ainsi à un examen ultérieur. Des frag- ments d'anneau tapissaient le bord du chapeau. Les feuillets n'étaient pas fourchus. Le PI. spongiosus a besoin de beaucoup de temps pour se dessécher complètement; aussi, la sensation de froid qu'il excite sur la peau, lui reste longtemps propre après la récolte. Les deux exemplaires que nous trouvâmes, mesuraient 5 et 3 centi- mètres dans les deux dimensions. QtJ'INFl^.EIEUBS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 133 4. Pleiirotus iilmarius {Bull.) tab. 510; Fr. Ep. 167;Sacc. Syll. Y, 341; Prodr. 327; H. 10; Arcli. Néerl. XIV, 232; CooKE 111. tab. 227. — Sur lo trono des ormes et d'autres arbres à feuilles. — Sept, à Nov. — Amsterdam. — Rotter- dam, Westland. — Zuid-Beveland. (Etym. ulmus^i orme; f. a. à l'habitat). 5. Pleurotus subpalmatus {Fr.) Ep. 168; Sacc. Syll. V, 343; Prodr. 328; Arch. Néerl. XIV, 232; Cooke 111. tab. 225. — Sur les troncs et les bois vermoulus. — Oet, à Janvier. — Amsterdam (sur un saule). — Zuid-Beveland, (Etym. sub à peu près et palme., paume; f. a. à la forme du chapeau). 6. Pleurotus fimbriatus {Boit.) tab. 61; Fr. Ep. 169; Sacc. Syll. Y, 344; Prodr. 328; Arch. Néerl. XIY, 232; Cooke 111. tab. 178. — Au pied des troncs languissants et vermoulus d'ar- bres à feuilles; forme quelquefois des touffes. — Automne. — Leiden. (Etym. fimbricij frange ; f. a. au bord du chapeau plus ou moins lobé ou découpé). Pleurotus Eryngii {D.C.) FI. Fr. YI, 47; Fr. Ep. 171; Sacc. Syll. Y, 347; Arch. Néerl. Il, 24; XIY, 232 —Décou- vert par moi-même sur les racines de l'Eryngium campcstrt^ en Sept. 1864 au pré communal (Meent) près de Naardeu. (Annotation des Arch. Néerl. II, 24). Le pâturage dans lequel nous trouvâmes cette espèce était situé au bord du Zuyderzée, et se montrait comme semé d'Eryngium campestre en certains endroits. Aussi le champignon y croissait- il en nombre considérable. Cette espèce ne se rencontre ni en Suède, ni dans la Grande Bretagne, ni en Allemagne. Mr. Fries, dans son Epicrisis, ne la cite que de l'Europe méridionale; sous ce rapport la décou- verte du Pleurotus Eryngii dans notre pays n'est pas dépourvue d'intérêt. 8. Pleurotus ostreatus {Jacq.) Austr. tab. 288; Fr. Ep. 173; Sacc. Syll. Y, 355; Prodr. 328; Arch. Néerl. XIY, 233 ; FI. Bat. tab. 780; Cooke 111. tab. 195. — Sur les vieux troncs d'arbres à feuilles, sur les pieux, etc. ; en touffes. — Sept. 134 Rr:VlSI()N DHS CIIAMPIGNOXS TANT SUPÉRIEURS Nov. — Leideii, Westlaud, Bois de la Haye. — Arnliem, Locheiii. — Ziiid-Beveland. (Etym. ostrea, luutre ; f. a. à la fonue du chapeau). 9. PI eu rot us ambio-uus [Oiid.) Ncd. Kr. Arch. 2, IV, 212; Yersl. on Med. der Kon. Ak. v. Wet. 2, XVIII, 364;F1. Bat. tait. 1295; Sace Syll. V, 357. — Découvert par moi-même sur un tronc du Populu^^ italica al)attu, au jardin l)otiini(|uc d'Am- sterdam en Dec. 18:51. (Etym. ambiguus, dubicux; f. a. à une certaine analogie avec le PI. cuosmus). (Annotation du Xed. Kniidk. Arch. 2, IV, iU). Excentrique, sans anneau. Feuilleta lono-uemont décurrents. Chapeau se rétrécissant vers le ])oint d'arraché eu une base sti- })itifV)nne. Ce champignon nous semble distinct du PI. ostreatus? avec lequel il a beaucoup de rapport, par ses feuillets et ses spores d'un violet-pâle. Nous n'avons ])u Tidentifier avec l'Ag. euosmus Berk. parce ([u'il lui manquair Todeur de PArtemisia Dracunculus et parce quil ne s'était pas montré au printemps, mais en automne. Nos échantillons croissaient sur un rronc dé- cortiqué du Populus italiens au Jardin botanique d'Amsterdam. Finissons en adjoutant que les chapeaux, croissant en touffes, sessiles ou brièvement pédoncules, charnus, moux, ordinairement bombés, luisants, nous semblaient graisseux au contact, et que la couleur noircissante ou violet-foncé de leur surface changeait en brun-pale dans les échantillons vieillissants. Le pied ferme, élastique, épaissi en haut, produisait des poils rigides à sa base. Les feuillets, exempts de glandes au bord, présentaient des anas- tomoses basilaires. 10. Pleurotus revolutus {Kx.) Crypt. des FI. II, 158; Fr. Ep. 174; Sacc. Syll. Y, 359; Ned. Kr. Arch. 2, III, 241; Arch. Néerl. XIV, "233; Cooke 111. tab. 180. — Sur un tronc de hêtre; découvert par Mlle J. Staring au bien de campagne ,,de Boekhorst" près Lochem en Nov. 1877. (Erym. revolvo, enrouler; f. a. à Pétat du bord du chapeau). (Annotation du Ned. Kruidk. Archief 2, III, 241). Le nom, réservé à cette espèce, qui a beaucoup de rapport avec le PI. salignus, ne nous semble pas exact, parceque le bord du chapeau ne se dirige pas en dehors, mais en dedans. La surface du chapeau de nos échantillons se distinguait par QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 135 une couleur gris de souris. Les feuillets transparents étaient blanc lavé de gris de perle. 11. Pleurotus Staringii {Oud.) Ncd. Kr. Arch. 2, IV, 212; Yersl. en Med. Kon. Ak. v. Wet. 2, XVIII, 363; Hedwigia 1881, 183; Sacc. Syll. V, 359. — Découvert par Mlle .T. Sta- RING sur un tronc du Wliistaria chinensis au bien de campagne „de Boekliorst" près Lochem, le 2 Dec. 1881. (Nommé en honneur de Mlle Johanj^a Staring, fille de feu le Dr. W. C. H. Staring, géologue et praticien en économie rurale). (Annotation du Ned. Kruiclk. Archief. 2, IV, 212). NB. — Nous ne répétons pas ici cette annotation, parcequ'elle contient une courte description identique avec celle du PI. revo- lutus, à cela près, que mention y est faite du bord du cha- peau enroulé et de feuillets absolument entiers. 12. Pleurotus salignus (P.) Syn. 478; Fr. Ep. 174; Sacc. Syll. V, 359; Prodr. 329; H. "lO; Arch. Néerl XIV, 233; FI. Bat. tab. 725?; Cooke 111. tab. 228. — Sur les souches des saules, des peupliers et des frênes ; solitaire ou en touffes. — Sept, à Dec. — Amsterdam, Harlem. — Leiden. — Utreclit. — Hatert. — Zuid-Beveland. (Etym. salix, saule; f. a. à l'habitat). 13. Pleurotus acerinus (Fr). Ep. 175; Sacc. Syll. V, 360; Prodr. 329; Arch. Néerl. XIV, 233; Cooke 111. tab. 291. — Sur les hêtres pourrissants. — Oct. — Goes. (Etym. acer^ érable; f. a. à l'habitat). 14. Pleurotus tremulus {Schaeff.) tab. 224; Fr. Ep. 177; Sacc. Syll. V, 367; Prodr. 329; Arch. Néerl. XIV, 233 ; Cooke 111. tab. 242 f. 2. — Parmi la mousse, dans les bois. — Août. — Harlem. — Bois d'Oosterhout près de Nymègue (Abeleven). (Etym. tremo^ trembler; f. a. à l'attachement superficiel du chapeau). 15. Pleurotus septicus {Fr.) Ep. 179; Sacc. Syll. V, 375; Prodr. 329; H 10; Arch. Néerl. XIV, 233; Cooke 111. tab. 259 f. 2. — Sur les rameaux, les feuilles et d'autres débris tom- bés dans les bois. — Oct. à Nov. — Leiden. — Lochem. — Zuid-Beveland. 136 HKVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPHRIEURS (Etym. septt'ais;^ rongeant, corroduiit; f. a aux (lébris en état (le putréfaction, (|ui servent d'habitat au champignon). 16. Pleurotus at rocaer u 1 (Mis {Fr.) E]). 170; Sacc. Syll. V 377; Arch. Néerl. 11, 25; XIV, 233; Cookk 111. tab. '243 f. 2. — Sur le bois pourrissant. — Amsterdam, Oct. 1862. — OUDEMANS. (Etym. ater, noir et caeriileus, bleu; f. a. à hi couleur du chap(^au). 17. Pleurotus applicatus [Batsch) El. f. 125; Fr. Ep. 180; Sacc. Syll. V, 379; Prodr. 329; Arch. Néerl. XIV, 231 ; Cooke m. tab. 244 f. 3. — Sur le bois pourrissant. — Oct. à Dec. — Leiden, Westland. (Etym. applicare^ appliquer; f. a. au chapeau attaché de près au substrat). 18. Pleurotus perpusillus {Fr.) Ep. 180 ; Sacc. Syll. V, 383 ; Pro(h'. 329 ; Arch. Néerl. XIV, 234. — Sur les débris végétaux dans les bois. — Août. — Bloemendaal. — - Westland, Loosduinen. (Etym. per^ très, puslllus, mignon ; f, a. à la petitesse et la délicatesse du champignon). HYGROPHORUS. (Etym. vypo^, humide et .pépoi, porter; f. a. à la grande quantité d'eau contenue dans les espèces de ce genre). I. Pied écailleux, souvent ponctué au som- met, visqueux ainsi que le chapeau. a. Espèce blanche. Chapeau charnu, d'abord convexe, puis étalé, obtus, presque sec, blanc, bigarré cfécallles pourprées au centre. Pied plein, blanc, orné d'écaillés pourprées, pourvu d'un anneau. — i^e/a7/e^6"décurrents, blanc- pourprés l.H. PURPURASCENS. h. Espèces olivâtres. Chapeau charnu, d'abord convexe, puis étalé, soit déprimé, soit bosselé au centre, glabre, d'abord olivâtre.^ plus clair à la circonférence, ensuite brun-olivâtre ou fu- Qrj'lNFETlIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 137 HYPOTHEJUS. ligineux-somhre^ visqueux. Pied plein, fer- me, ordinairement renflé ou ventru, visqu- eux, couvert au sommet de squamales farineuses blanches^ plus bas de stries fibrUlenses olivâtres et interrompues. — Feuillets adnés-décurrents, minces, d'abord blancs, puis cendrés 2.H.limacinus. Chapeau mince, d'abord convexe, puis étalé, à la fin déprimé fortement au cen- tre, tandisque le bord se relève très-haut, jaunâtre, roussâtre ou brunâtre, couvert d'une glutinosité disparaissante olivâtre, parfois noirâtre au centre. Pied plein, égal, visqueux, jaunâtre en haut, blanchâtre en bas, muni d'un anneau floconneux tt'ès- fugace, — ■ Feuillets décurrents, gris-jau- nâtre, plus tard d'un beau jaune . . .3. IL Pied lisse. Chapeau firme, mouillé, mais non visqueux. a. Espèce rougeâtre. Chapeau d'abord convexe, puis obconi- que, muni au centre d'une bosselure com- pacte, enfin étalé, mince au bord, glabre, ordinairement fauve-rougeâtre clair. Pied plein, lisse, glabre, blanchâtre, strié de fauve, s'amincissant en bas. — Feuillets très-espaces, longuement décurrents, très- larges, blanc-grisâtres ou roussâtres, ré- unis à la base par des plis prominents . 4. b. Espèces blanches. Chapeau (3 — 5 cent.) charnu, mouillé, d'abord convexe, puis étalé, obtus, enfin déprimé, blanc, souvent divisé en aréoles par des crevasses, mince au bord, légère- ment satiné à l'état sec, jaunissant dans la vieillesse. Pied plein, se creusant en vieillissant, ferme, lisse, glabre, atténué vers le bas, variable en longueur. — Feuil- lets espacés, larges, charnus, décurrents, anastomosants à la base 5. Chapeau (2 — 3 cent.) membraneux, pel- lucide, d'abord convexe, puis plan, dépri- PRAÏENSIS. VIRGIN EUS. 1^8 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS me, glabre, blanc^ strié, légèrement visqueux à l'état mouillé. Pied cilindrique, égal, gla- bre, mince, fistuleux, plus long que le diamètre du chapeau. — Feuillets espacés, décurrents, minces, arqués, anastomosants. 6. H. niveus. III. Pied lisse. Chapeau mouillé, visqueux, lui- sant à l'état sec, rarement floconneux-squa- meux. (Espèces minces, fragiles, souvent l)ril- lamment coloriées, au ])iod creux et aux feuillets moux). f Feuillets décurrents ou adnés. a. Espèce jaune. Chapeau peu charnu, convexe, obtus, puis étalé, faiblement strié, visqueux, luisant, jaune de cire, quelquefois plus foncé au centre. Pied fistuleux, inégal, souvent flexueux ou comprimé, atténué vers la base, \ms?int, Jaime-pâle ou de \?l couleur du chapeau, mais pâlissant à la base. — Feuillets espacés, adnés, briève- ment décurrents, très-larges, anastomo- sants, moins foncés que le chapeau. . 7. „ ceraceus. h. Espèces rouges. Chapeau (2 — 5 cent.) peu charnu, con- vexe ou conique-campanule, obtus, lisse, glabre, \i^<\\ïeViyi, jaune-orangé o\\ rouge- écarlate, plus tard pâlissant, jaunâtre, fendillé. Pied creux, robuste, comprimé, lisse, jaune à la base, plus haut de la couleur du cliapeau. — Feuillets espacés, adnés, décurrents par une dent, anasto- mosants, pourprés à la base, jaune-pâle vers le milieu, glauques sur le bord. . 8. „ cocciNEUS. Chapeau (1 — 3 cent.) peu charnu, con- vexe, puis ombiliqué, non visqueux, lisse, glabre, rouge-vermillon, pâlissant et deve- nant terne et légèrement écailleux en vieillissant. Pied plein, puis fistuleux, grêle, cilindrique, poli, écarlate. — Feuil- lets espacés, adnés, légèrement décurrents, jaunes ou jaune-orange, ordinairement ^ans anastomoses 9. „ mixiatus. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR I)ANS LES PAYS-BAS 130 f f Feuillets adnexes, se détachant presque du pied. Espèces ordinairement fragiles. a. Espèce rouge. Chapeau mince, ordinairement campa- nule^ ohtus^ sinueux au bord, lisse, vis- queux, rouge de sang mêlé (Vécarlate. Pied robuste, ventru, strié^ à la fin creux, hlanc vers la base, plus haut concolore au chapeau. — Feuillets légèrement ad- nexes, épais, espacés, jaune parfois mêlé de rouge 10. H. puniceus. h. Espèces jaunes. Chapeau, peu charnu, cow/^w^, plus tard convexe, obtus, flexueux au bord, glabre, lisse, presque sec^ Jaune doré on jaune de soufre, luisant. Pied creux, légèrement comprimé, lisse, glabre, jaune de soufre, fauve à la base. — Feuillets espacés, épais, très-ventrus, adnexes, d'abord blancs, puis jaunâtres, parfois tirant sur le jaune doré 11. „ OBRUSCEUS. Chapeau presque membraneux, coni- que, aigu, glabre, souvent lobé, enfin étalé, fendillé, ordinairement jaune-doré, illuminé d^ orange ou d'écarlate, visqueux à l'état mouillé, luisant à l'état sec, noircissant par la vieillesse. Pied cilin- drique, strié, creux, unicolore avec le chapeau, se fendant et se tordant en vieillissant. — Feuillets presque rappro- chés, très peu charnus, ventrus, presque libres, OYdiwvàh'QmQ.ni jaunes, quelquefois bigarrés d'orange 12. „ CONicus. Chapeau presque membraneux, con- vexe, obtus, légèrement lobé au bord, strié, visqueux, jmme paille ou jaune jonquille, quelquefois bigarré d'écarlate. Pied ci- lindrique, robuste, creux, lisse, visqueux, jaune. — Feuillets espacés, adnexes, ven- trus, minces, d'abord blanchâtres, puis jaunâtres, mais moins foncés que le chapeau 13. „ CHlorophâeUS. 140 Rit VISION DE8 CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS c. Espoco verte. ('hapeati mince, d'aboi-d conique^ puis étalé, omboné^ plus ou inoins reeoui-bé au bord, strié, très-visqueux. Pied grêle, d'abord plein, puis creux. — Feuillets espacés, adnexes, charnus, un peu ven- trus. La couleur du champignon varie beau- coup. Pourtant le vert domine sur toutes les autres nuances, qui balancent entre le jaune-pâle, le jaune-doré et le rouge- brique, [.a couleur verte se maintient -e plus longtemps au sommet du pied. 14.H.psittacinus. Chapeau mince, d'abord campanule, puis convexe, obtus, lisse, crevassé à l'âge adulte. Pied comprimé, sillonné, creux. — Feuillets espacés, presque adnés, ventrus, épais, larges, veinés, d'abord blancs, puis légèrement fuligineux. Le chapeau et le pied sont couverts d'une couche glutineuse fuligineuse . • 15. „ unguinosus. 1. Hygrophorus purpurascens (Fr.) Ep. 407; Sacc. Syll. V, 390; Prodr. 354; Arch. Néerl. XIV, 265. — Bois de pins; en groupes. — Oct. — Harlem. (Etym. purpurascens, pourpré ; f. a. à la couleur du centre du chapeau et du pied). 2. Hygrophorus limacinus (Fr.) Ep. 409; Sacc. Syll. V, 395; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 265 ; FI. Bat. tab. 1320;Cooke 111. tab. 897. — Bois feuilles. — Oct. — Environs de Har- lem. — Utrecht, Driebergen (Hartsen). (Etym. Umax, limaçon ; f. a. à la viscosité du pied). 3. Hygrophorus hypothejus (Fr.) Ep. 410; Sacc. Syll. V, 396; Prodr. 355; H. 15; Arch. Néerl. XIV, 265; Grev. VIII, tab. 126 f. 2; Cooke 111. tab. 891. — Bois de pins. — Oct. à Nov. — Bloemendaal. — Schéveningue. — Rijzenburg, Doorn, (Etym. iJto, à peu près et 0eîov, soufre ; f. a. à la couleur du chapeau). 4. Hygrophorus pratensis (Fr.) Ep. 413; Sacc. Syll. V, 401; Prodr. 355; Arch. Néerl. XIV, 266; Cooke 111. tab. 917 et 932 A; Hussey I, tab. 40 (non pas II tab. 90, comme le veut QU'INFÉKIEUES TEOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 141 Feies). — ■ Dans les pâturages ; en groupes. — Sept, et Oct. — Westland. — Zuid-Beveland, — Maastricht. (Etym. protitm^ pré; f. a. au terrain où l'espèce se montre par excellence). 5. Hygrophorus virgineus [Fr.) Ep. 413; Sacc. Syll. V, 402; Prodr. 355; Arch. Néerl. XIV, 266; Cooke 111. tab. 892 et 893. — Parmi l'herbe au bord des chemins et des digues, dans les pâturages, etc. — Sept, et Oct. — ■ Leiden, Westland. — Baarn. — Putten. — Zuid-Beveland. — Maastricht. (Etym. virgo^ pucelle; f. a. à la pureté absolute de la blan- cheur du chapeau). 6. Hygrophorus niveus {Fr.) Ep. 414; Sacc. Syll. Y, 403 ; Prodr. 355; Arch. Néerl. XIV, 266; Cooke 111. tab. 900 A. — Parmi l'herbe au bord des chemins et des digues, dans les pâtu- rages, etc. — Oct. — Westland. — Zuid-Beveland. (Etym. niXi neige; f. a. à la couleur). 7. Hygrophorus ceraceus {Fr.) Ep. 417; Sacc. Syll. V, 412; Prodr. 356; Arch. Kéerl. XIV, 266; Cooke 111. tab. 904 B. — Dans les pâturages et les vergers ; en groupes et formant de petites touffes. — Nov. — Entre la Haye et Lei- den. — Goes. — VAN DEN Bosch. (Etym. cera., cire; f. a. à la couleur). 8. Hygrophorus coccineus (^>'.) Ep. 417; Sacc. Syll. V, 412; Prodr. 356; Arch. Néerl. XIV. 266; FI. Bat. tab. 810; Cooke 111. tab. 920. — Parmi la mousse dans les lieux humi- des (pâturages, pelouses, îlots tourbeux flottants, etc.). — Juill. à Oct. — Amsterdam. — Westland, Leimuiden. — Maastricht. (Etym. coccineus, écarlate ; f. a. à la couleur du chapeau). 9. Hygrophorus min ia tus {Fr.) Ep 330; Sacc. Syll. V, 413- Prodr. 356; Arch. Néerl. XIV, 266; Cooke 111. tab. 921 A. — Parmi la mousse ou l'herbe dans les lieux humides. — Août à Oct. — Harlem. — Leiden, Westland. — Drieber- gen. — Lochem, Apeldoorn (2 Sept. 1890). — Zuid-Beveland. (Etym. 7ninlum vermillon ; f. a à la couleur du chapeau). 10. Hygrophorus puniceus {Fr.) Ep. 419; Sacc. Syll. V, 416; Prodr. 356; Arch. Néerl. XIV, 266; Cooke 111. tab. 922. — Dans l'herbe au bord des chemins, des digues, etc.; solitaire. — Sept. — Zuid-Beveland. — van den Bosch. 142 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Etym. puniceuii^ couleur des fleurs du Grenadier; f. a. à la couleur du chapeau). 11. Hygrophorus obi'usseus {Fr.) Ep. 419; Sacc. Syll. V, 417; Prodr. 456; Arch. Néerl. XIV, 267; Cooke lïl. tab. 406. — Dans les })âturages gras et fertiles; en groupes. — Oct. — Rois d'Oosterliout près Nymègue. — Zuid-Beveland. — VAN DEN Bosch. (Etym. obnissa^ essai de l'or; f. a. à la (iouleur du chapeau). 12. Hygrophorus conicus (F7\) Ep. 419; Sacc. Syll. V, 418; Prodr. 356; Arch. Néerl. XIV, 267; FI. Bat. tab. 810 et 845; Cooke 111. tab. 908. — Le long des chemins et des digues, dans les pâturages et dans les endroits herbeux des bruyères et des dunes; en groupes. — Août à Oct. — Dunes de Calantsoog et de Petten ; Heerenduinen près Velsen. — Lei- den, Westland. — Zeist. — Î^Jijmegen, Apeldoorn. — Zuid- Beveland. (Etym. contiSy cône; f. a. à la forme du chapeau). 13. Hygrophorus chlorophanus (Fr.) Ep. 420; Sacc. Syll. V, 419; Prodr. 357; Arch. Néerl. XIV, 267; Cooke 111. tab. 909. — Pâturages et lieux herbeux. — Automne. — West- land. — YAN DER TrAPPEN. (Etym. yi^ioQoç^ jaune verdâtre et (pidvto, paraître; f. a. à la couleur du chapeau). 14. Hygrophorus psittacinus {Fr.) Ep. 420; Sacc. Syll. V, 420; Prodr. 357; Arch. Néerl. XIV, 267; Cooke 111. tab. 910. — Aux mêmes stations que le précédent; en groupes. — Oct. — Westland, Loosduinen. — Bunnik. — Zuid-Beveland. ('Etym. psittacHSj perroquet; f. a. à la couleur du chapeau). 15. Hygrophorus un gui nos us (Fr.) Ep. 421; Sacc. Syll. V, 421; Arch. Néerl. II, 30; XIV, 267; Cooke 111. tab. 924. — Entre les feuilles tombées des chênes. — Naarden. — Août, J864; OUDEMANS. (Etym. tmgere, oindre ou unguen^ onguent ; f. a. à la viscosité du chapeau). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 143 LACTARIUS. (Etym. lac, lait; f. a. au lit|uide laiteux qui s'échappe de la moindre place blessée). I. Lait orang'é-rouge ou safraiié. Chapeau ombiliqué, visqueux, zone, gla- bre, orangé, au bord primitivement infiéclii. Pied robuste, atténué vers la base, fragile, enfin creux, souvent marqué de taches dépri- mées et plus foncées. — Feuillets presque décurrents, jaune-safranés, mais pâlissants, changeant en vert aux endroits blessés. — - Lait doux 1. L. deliciosus. IL Lait blanc, devenant gris. Chapeau peu charnu, d'abord papille, vis- queux, plus tard ombiliqué, voire même in- fundibuliforme, lisse, non ou vaguement zôné, gris-livide, parfois lavé de rose ou de brun, pâlissant, un peu soyeux à l'état sec. Pied fragile, livide, enfin creux. — Feuillets rap- prochés, presque décurrents, minces, blan- châtres, puis blanc-jaunâtre, parfois lavé d'incarnat-pâle. — Lait d'abord insipide, plus tard un peu acre 2. „ vietus. m. Lait blanc, devenant jaune. Chapeau ample (jusqu'à 2 décim.), charnu, déprimé, ordinairement sans zônes^ jaune^ enroulé et barbu au bord^ d'abord visqueux, muni de villosités appliquées. Pied obconi- que, robuste", creux, concolore au chapeau, présentant de larges enfoncements orbiculai- res. — Feuillets rapprochés, minces, blancs. — Lait acre ;i. „ scrobiculatus. / (7^.aj9ea/^ peu charnu, d'abord ombiliqué, à .-es ;*■--<. *^'^fMruiA^^ lo, fin infundibuliforme, sec/marqué de zones ^ r ou de taches plus foncées rangées en cercles, jaunâtre tirant sur Vincarnat^ ondulé et un peu enroulé au bord. Pied cilindrique, blanc^ cotonneux à la base, plus tard presque con- colore au chapeau. — Feuillets décurrents, mmcQ^jY?i]^^ïOQhé^^ jaunissants^ ne changeant U4 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUES THEJOGALUS. "pas de couleur et nulleinent vibrantes vis à vis la lumière. — Lait très-acre. . . . 4.L.chrysokrheus. Chapeau peu charnu, déprimé, lisse, g-la- bre, visqueux, luisant à l'état sec, roux- fauve^ l'oug'e (le bri(|ue clair, roux-bistré ou jaune-orangé, ordinairement plus ou moins zôné. Pied cilindrique, à la fin creux, d'abord blanchâtre, plus tard concolore au chapeau, mais moins foncé. — Feuillets rapprochés, adnés-décurrents, minces, changeant de cou- leur^ d'abord blanchâtres, enfin jaunâtres et à la fin vibrants vis à vis la lumière, plus ou moins lavés d'incarnat ou de cannelle claire. — Lait enfin acre 5. NB. Voyez pour le L. volemu.s, dont le lait de temps en temps prend une couleur jaunâtre, le N°. 24. IV. Lait blanc, devenant lilas. Chapeau charnu, déprimé, sans zones, vis- queux, ordinairement roux-sale, incarnat- livide ou brunâtre, comme moucheté de peti- tes taches humides rougeâtres, au bord nu, d'abord infléchi. Pied long, cilindrique, vis- queux, pâle, orné de petites fossettes jaunâ- tres. — Feuillets rapprochés, minces, blancs ou blanchâtres, se tachant de lilas aux en- droits blessés. — Lait acre 6. „ uviDus. V. Lait blanc, devenant rouge. Chapeau charnu, compacte, irréguîier, d'abord convexe, puis déprimé ou infundi- buliforme, non ou très-obscurement zôné, vis- queux, cendré-sombre ou fuligineux, plus ou moins foncé. Pied enfin creux, ordinaire- . ment excentrique, beaucoup plus pâle que le chapeau, s'amincissant vers le bas. — Feuillets presque rapprochés, minces, jaunis- sants, plus tard tachés de rouge. — Lait Acre 7. „ acris. VL Lait blanc, devenant vert VIL Lait blanc, ne changeant pas de couleur. n^. 8). A. Feuillets à couleur invariable, ne se recouvrant pas d'une poussière blanche en TORMINOSUS. (v. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 145 vieillissant, et ne vibrant jamais vis à vis la lumière. a. Chapeau visqueux (pendant un temps humide). a Bord du chapeau floconneux ou to- menteux, au moins pendant la jeu- nesse. f Champignons blancs, roses, jau- nâtres. Chapeau charnu, un peu mou, à la fin déprimé, voire même infundi- buliforme, visqueux, incarnat, ocre- pâle lavé d'orange, ou presque blanc (après de grandes pluies), obscu- rément marqué de zones concentri- ques d'une couleur un peu plus foncée, et couvert d'un duvet très- épais au bord, qui est enroulé et comme orné d\in chevelu fibrilleux abondant. Pied d'abord solide, enfin creux, cilindrique, blanchâtre ou roussâtre, rarement pourvu de ta- ches. — Feuillets très-rapprochés, minces, fourchus, étroits, blanchâ- tres ou d'un jaunrttre-sale très fai- blement orangé. — Lait très-acre. 8.L.TORMINOSUS. Chapeau charnu, compacte, raide, à la fin infundibuliforme, d'abord floconneux, puis presque glabre, vis- queux, blanc-sale, mais ordinaire- ment bigarré de zones ou de taches rouge-samjuin. Bord un peu inflé- chi, velu à l'état jeune. Pied fei- me, robuste, court, obconique, con- colore au chapeau. — Feuillets très-rapprochés, minces, simples, incarnat-pâle. — Lait acre. . . Chapeau charnu, souple, mince, déprimé et luisant au centre, blanc- rosé, sans zones, muni de poils courts au bord. Pied court, s'amincissant en bas, enfin creux, concolore au 9. „ CONTROVEllSUS. 10 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (3^ Sectie). Dl II. 146 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS chapeau. — Feuillets rapprochés, étroits, incarnat-prile, — Lait très- âcre lO.L. PUBESCENS. tt Champig-iions olivâtres ou livides. Chapeau charnu, compacte, plan, disciforme, puis déprimé, très-vis- queux, olivâtre ou olivâtre lavé de gris ou de brun, pâlissant vers le bord, qui est enroulé dans le jeune îlge et porte alors un feutre jaunâ- tre, mais s'étale ensuite en perdant sa villosité. Zones absentes ou ob- scures, ordinairement remplacées par des taches noires ou vertes ren- gées en cercles. Pied plein, court, visqueux, olivâtre, atténué vers la base. — Feuillets adnés-décurrents, très-nombreux, minces, pâles. — Lait acre 11-» turpis. ft Bord du chapeau nu. f Champignons jaunâtres. Chapeau charnu, nullement com- pacte, déprimé ou infundibuliforme, visqueux, plus ou moins distincte- ment zone, jaunâtre ou jaune-orangé au bord nu, longtemps infléchi, fle- xueux. Pied d'abord plein, puis creux, concolore au chapeau, mais moins foncé, très-souvent pourvu d' impressions orbiculaires. — Feuil- lets rapprochés, fourchus, jaunis- sants. — Lait acre 12. „ insulsus. Champignon se distinguant du précédent par une chair compacte, un nombre considérable de zones très-distinctes, ocracées, se multi- pliant vers le bord, et au pied qui ne ^xé^eràejamais des impressions. 1^. „ zonarius. •^■j Champignons livides. Chapeau charnu, déprimé, très- visqueux, gris-érugineux ou jaunâ- tre olivacé-livide, enroulé au bord TKIVIALIS. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 147 qui porte un duvet très-subtile à l'état jeune, zôué ou lAiitôt j^réseti- tant des impressions orbiculaires rangées en cercles. Pied court, vis- queux, concolore au chapeau, mais moins foncé, s'amincissant vers le bas, un peu courbé. — Feuillets rapprochés, minces, blancs ou grisâ- tres. ^ Lait acre 14.L. blennius. Chapeau charnu, déprimé, vis- queux, sans zones ni impressions^ livide ou gris-rougeâtre, pâlissant, ne présentant au bord pas plus qu'une pellicule mince infléchie. Pied creux, robuste, concolore au chapeau, mais moins foncé. — Feuil- lets rapprochés, minces. — Lait acre. Espèce d grandes dimensions . .15. b. Chapeau sec, souvent terne. a Champignons livides ou cendrés. Chapeau (5 — 10 cent.) compacte, à la fin infundibuliforme, flexueux au bord qui reste longtemps infléchi, sec, terne, couleur dejdomb^ parfois tirant sur le violet, imparfaitement zone ou sans zones, présentant des impressi- ons radiales, sinueuses, et des squa- mules à l'âge adulte. Pied solide, enflé, s'amincissant vers le bas, moins ^ foncé que le chapeau. — Feuillets épais, espacés, jaunes. — - Lait acre. 16, Chapeau (5 — 772 cent.) charnu, étalé ou déprimé, imparfaitement zôné, lisse, glabre, mouillé pendant un temps humide, livide-cendré. Fied à la fin creux, cilindrique ou un peu enflé au milieu, ordinairement s'amincissant vers le bas, blauc-sale ou gris-sale. — Feuillets minces, presque espacés, jau- nes. — Lait très-âcre. — Espèce plus petite, moins charnue, plus ré- gulière que la précédente . . . . 17. „ pyrogalus. 10* FLEXUOSUS. U8 E:ÉVISI0N des CHAMPIGXOXS tant SUPERIEURS /? Champignons blancs. Chapeau (10 — 22 Vs cent.) com- pacte, raide, à la fin infundibiiliforme, presque régulier, sans zones, inflrclii au bord, lisse, rjlahre. Pied nu^ so- lide, épais, court. — Feuillets rap- prochés^ trh-nomhreux, décurrents, érigés dans les exemplaires adultes, étroits, fourchus IS.L.piperàtus. Chapeau charnu, rigide, déprimé au centre, longtemps infléchi au bord, sec, blanc, à la finrougeâti'e-clairoufauvâ- tre-pâle, non zôné, tomenteux ou pré- sentant un duvet ti'ès-fin. Pied plein, gros, court, velouté. — Feuillets espa- cés, décurrents, arqués. — Lait acre. 19. „ vellereus. B. Feuillets d'abord pâles, bientôt chan- geant de couleur et devenant plus foncés, enfin pruineux (couverts d'une poussière blanche) et vibrant vis à vis la lumière. Lait doux ou enfin Tscre. a. Chapeau visqueux. « Champignon à couleur chamois. Chapeau charnu, à la fin ombiliqué, visqueux, sans zones, longtemps en- l'oulé au bord, chamois, parfois lavé de rougeâtre. Pied bientôt creux, assez l'obuste, un peu bosselé, concolore au chapeau. — Feuillets rapprochés, pâ- les, minces, un peu décurrents, enfin pruineux, au reflet incarnat-pâle. — Lait doux . . . ' 20. „ pallidus. ,/? Champignons couleur cannelle ou orange. Chapeau charnu, à la fin déprimé, d'abord visqueux, bientôt sec et un peu soi/eux, couleur cannelle, pâlissant, im- parfaitenient zôné, terne. Pied cilindri- que, rempli d'une chair spongieuse, glabre, ferrugineux. — Feuillets rap- prochés, adnés-décurrents, fourchus à la base, d'abord blancs, enfin roussâ- QU'INFtoEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 149 tres^ avec un léger reflet purpurin. — Lait doux 21.L.quietus. Chapeau charnu, déprimé, lisse, sans zones, un peu visqueux, (Tun bel oran- gé. Pied plein, glabre, concolore au cha- peau, un peu courbé et aminci vers la base. — Feuillets rapprochés, lon- guement décurrents, minces, presque ocracés. — Lait d'abord doux, long- temps après acre 22. „ aukaetiacus. h. Chapeau non visqueux, non poli, squamuleux, floconneux ou pruineux. « Champignons sans odeur. Chapeau charnu, ombone\ h la fin infundibuliforme, sec, d'abord flocon- neux, bientôt glabre, sans zones, or- dinairement brun-marron, un peu flo- conneux ou velu au bord dans le jeu- ne âge, un peu luisant. Pied plein, ci- lindrique, un peu plus pâle que le cha- peau. — Feuillets rapprochés, un peu décurrents, ocracés ou rougeâtres. — Lait très-âcre 23. „ rufus. Chaiyeau charnu, fragile, à la fin déprimé, à peine omboné, sec, d'abord soyeux, puis fioconneux-squamuleux et muni d'impressions étroites, superfi- cielles, rameuses, rougeâtre-pâle, bien- tôt perdant de sa vivacité. Pied à la fin creux, couvert d'un duvet très- subtil, simulant la rosée. — Feuillets rapprochés, minces, décurrents, d'abord blancs, puis ocre-pâle. — Lait un peu acre 24. „ helvus. Chapeau charnu, enfin omboné, sil- lonné, rugueux, comme velouté par une espèce de givre, ombre-fuligineux. Pied spongieux, mou, resserré et élé- gamment plié vers le sommet, conco- lore au chapeau. — Feuillets presque rapprochés, adnés, d'abord blanc de neige, enfin ocracé, lavé de blanc. — 150 Rl^.VlSION DES CHAMPIGNONS TANT SUPl^RIEURS « Lait doux. — La chair exposée à Tair devient rouge 25.L. lignyotus. ft ChaiiipiguoDs odorants. Chapeau mince, à la tin déprimé, omhoné, sec, squamuleux^ livide^ terne, non ou vaguement zôné. Pied plein, cilindriquc, pâle, pubescent. — Feuil- lets rapprochés, étroits, presque dé- currents, jaunâtre tirant sur l'incar- nat. — Lait d'abord doux, puis Acre. 2G. „ glyoiosmus. Chapeau poli, glabre. Champignons coloriés en teintes gaies (jaune, orangé, fauve, brun, rouge), f Champignons sans odeur. Chapeau charnu, compacte, rai- (hj déprimé, obtus ou à peine mame- lonné, sec, glabre, onduleux et un peu infléchi au bord, sans zones, or- dinairement jaune d'or fauve ou brun-orangé-vif, à la fin fendillé. IHed cilindrique, ferme, robuste, dur, concolore au chapeau, mais un peu plus pâle etpjruineux. — Feuil- lets rapprochés, décurrents, jaunâ- tre-pâle. — Espèce dépassant toutes les autres en volume 27. „ volemus. Chapeau mince, d'abord raide, puis mou, à la fin déprimé, lisse, glabre, terne, ordinairement inégal, fauve-clair ou orangé-clair, plus foncé au centre, quelquefois plus ou moins zôné. Pied plein d'une chair spongieuse, cilindrique, atté- nué vers la base, parfois excentri- que, concolore au chapeau, mais pâlissant au sommet. — Feuillets adnés, presque rapprochés, blancs, puis jaunâtres. — Lait doux . . 28. „ ICHORATUS. Chapeau charnu, à la fin déprimé, souvent flexueux, sec, glabre, sans zônesj brun-fauve, infléchi au bord. QU'INFÉEIEUES TROUVÉS JUSQU'A CE JOUE DANS LES PAIS-BAS. 151 Pied plein, un peu courbé, coneo- lore au chapeau. — Feuillets rap- prochés, jaunissants. Lait peu abon- dant^ presque insipide^ aqueux, pale 29. L. serifluus. Chapeau mince, à la fin déprimé, muni d'un mamelon au centre^ sec, lisse, sans zones, orangé-pur^ par- fois tirant sur le jaune doré ou sur le fauve. Pied plein, puis creux, ci- lindrique, lisse, glabre, concolore au chapeau. — Feuillets rappro- chés, minces, jaunâtres, puis un peu plus foncés, souvent finement ta- chetés de roux. — Lait ahondantj doux, hlanc 30. „ mitissimus. Chapeau mince, muni d^un mame- lon au centre^ à la fin déprimé, lisse, g'iabre, sans zones, fauve-roiigeâtre, bai, roux-cannelle plus ou moins foncé. Pied d'abord plein, puis creux, cilindrique, parfois un peu courbé à la base, concolore au cha- peau ou un peu plus pâle. — Feuil- lets adnés, rapprochés, roussâtres ou plus ou moins ferrugineux. Lait doux, blanc 31. „ subdulcis. ff Champignon répendant une odeur de mélilote qui devient plus - pénétrante après le dessèchement. Chapeau mince, à la fin déprimé, sec, glabre, ondulé au bord, souvent zôné, châtain- rouge, brun-rouge- clair ou bistré-roussâtre. Pied rem- pli d'une chair spongieuse, un peu ondulé à la surface, concolore au chapeau. — Feuillets rappro- chés, jaunâtres ou jaune-rougeâtres. Cette espèce ressemble beaucoup au L. subdulcis; pourtant l'odeur peut nous guider pour les distin- guer . . . . . . . , , , 32. „ CAMPIIORATUS, 1.V2 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS ft Chair coloriée d'une teinte sombre, fuligineuse. Chapeau mince, à la fin déprimé, glabre, obscurément strié, sans zones, brun-fuligineux. Pied enfin creux, mince, plus pâle que le chapeau — Feuillets presque rapprochés, jaunis- sants. Lait presque doux, blanc. . 33. L.obnubilis. 1. Lac ta ri us se robi eu latus Fr. Ep. 422; Sacc. Syll. V, 424; Arch. Néerl. II, 30; XIV, 267; Cooke 111. tab. 971. — Bois de sapins; 2 Oct. 1863. — Driebergen; Six. (Etym. scrobis, fosse; f. a. aux impressions superficielles du pied). 2. Lac ta ri us torminosus Fr. Ep. 422; Sacc. Syll. V, 424; Prodr. 357; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 267; FI. Bat. tab. 825; Cooke 111. tab. 972. — Dans les bois et aux endroits ombragés des bruyères et des lieux sablonneux; en groupes. — Juill. à Oct, — Environs de Harlem. — "Westland, Wassenaar. — Utrecht, Rijzenburg, Ubbergen. — Putten, Apeldoorn. (Etym. tormina, douleurs de colique ; f. a. aux qualités véné- neuses). 3. Lactarlus turpis Fr. Ep. 423; Sacc. Syll. V, 426; Prodr. 357; M. 12; Ned. Kr. Arch. 2, V, 155;^ Arch. Néerl. XIV, 267; FI. Bat. tab. 835; Cooke 111. tab. 937. — Dans les bois à aiguilles et les bois à feuilles. — Sept. Oct. — Hil- versum. — Westland, la Haye. — Baarn, Zeist. — Apeldoorn. (Etym. tiirjjis, laid). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, V, 155). Je ne fais mention de cette espèce, déjà longtemps connue comme faisant partie de notre flore, que pour annoncer que j'en ai trouvé des échantillons à Apeldoorn, parmi des tas de feuilles pourrissantes de hêtre et dans l'ombre de ces arbres, dont le chapeau mesurait 12 centim. de travers. Jusqu'ici je n'en avais rencontré que de beaucoup plus petits. Le pied de ces exem- plaires était si peu élevé, que le chapeau semblait reposer sur les feuiUes environnantes. Parmi les caractères les plus saillants se rangent en outre un chapeau dur, très-visqueux (dans une atmosphère humide) ; un bord sinueux et un peu courbé en dedans; des feuillets très-nombreux, minces, très- rapprochés, et Vin lait qui, quoique d'une saveur acre au début, finit par être QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 153 presque insipide dans le stade de dépérissement. L'apparence du L. turpis est si désagréable, voire même si dégoûtante, que les surnoms de „turpis" et „foedus", employés par Fries pour indiquer cette propriété, ne nous semblent nullement exagérés. 4. Lactarius controversus Fr. Ep. 423; Sacc. Syll. V, 426; Prodr. 358; H. 12; Ned. Kr. Arch. 2, Y, 155; Arch. . Néerl. XIV, 268; FI. Bat. tab. 1094; Cooke 111. tab. 1003. — Pâturages et vergers; en groupes et formant de petites touf- fes. — Sept, et Oct. — Heemstede. — Utrecht; entre Zeist et Bunnik, le long du chemin, dans un sol argileux, Août 1882; OUDEMANS. (Etym. contra^ contre et vertere, se tourner ; controversus^ hostile ; f. a. aux qualités vénéneuses). (Annotation du Ned. Kr. Arcli, 2, V, 155), La chance que nous avons eue d'étudier cette espèce sur un grand nombre d'exemplaires, cueillis dans l'ombre épaisse des hêtres, bordant le chemin entre Zeist et Bunnik, sur un ter- rain argileux, nous décide d'y vouer ces quelques lignes qui peuvent compléter la description de FfiiES et d'autres auteurs, dont plusieurs se sont contentés de traduire dans une langue moderne les phrases latines du savant suédois. Le L. controversus de nos récoltes croissait souvent en touffes et présentait beaucoup de ressemblance, quant au port, avec plusieurs espèces de Russula. Nous trouvions le chapeau large de 4 à 9 centim., assez régulièrement orbiculaire, déprimé au centre, très-visqueux pendant un temps humide, muni d'un bord villeux courbé en dedans, d'abord blanc, panaché de taches rouges ou de zones vaguement prononcées, puis tournant en brun clair, et enfin en brun foncé, comparable à la couleur du Paxlllus involutus. — Feuillets minces, serrés, simples, adnés, larges de 5 millim., blancs sur le tranchant, d'un incarnat-pâle sur les deux faces, maculeux dans un âge avancé. Pied cilin- drique, s'amincissant vers le bas, souvent excentrique, lisse, pâle, près des feuillets absolument blanc, plein, haut de 4 à 5 cen- tim. — Lait abondant, d'abord doux, puis acre. 5. Lactarius pubescens Fr. Ep. 424; Sacc. Syll. Y, 427 ; H. 12; Arch. Néerl. XIY, 268. — Bois feuilles. — Découvert par feu le Dr. Hartsen en Oct. 1861 près de Yelsen, Over- veen et Rijzenburg. 154 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPT^.RIEURS (Etym. pubcscere, devenir poilu; f. a. au bord du chapeau pubescent). 6. Lac tari us insulsus Fr. Ep. 424; Saoe. Syll. V, 427; Prodr. 358; Arch. Néerl. XIY, 268; Cooke 111. tab. 975. — Lieux herbeux ombragés. — Août et Sept. — Environs de Har- lem. — Leiden, Schévcning-ue. — Rijzenburg. — Zuid-Beveland. (Etym. insulsus j insipide). 7. Lactarius zonarius Fr. Ep. 425; Sacc. Syll. V, 428; Prodr. 358; Arch. Néerl. XIV, 268; FI. Bat. tab. 825. — Lieux herbeux ombragés. — Oct. — Lisières des dunes de Har- lem. — Westland. (Etym. zona, zone; f. a. à la surface zônée du chapeau). 8. Lactarius blennius Fr. Ep. 425; Sacc. Syll. V, 429; Prodr. 358; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 268; Cooke 111. tab. 988. ■ — Bois de sapins et de hêtres. — Sept. Oct. — Environs de Harlem. — Noordwijkerhout, la Haye. — de Bilt, Baarn, Driebergen. — Apeldoorn, Putten. (Etym. ^Xsvvog, muqueux; f. a. à la viscosité du chapeau). 9. Lactarius trivialis Fr. Ep. 426; Sacc. Syll. V, 430; Prodr. 358; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 268; Cooke 111. tab. 976. — Bois de sapins. — Juill. à Oct. — Leiden. — Utrecht. (Etym. trivialis, commun). 10. Lactarius uvidus Fr. Ep. 426; Sacc. Syll. V, 431; Prodr. 358; Arch. Néerl. XIV, 268; Cooke 111. tab. 991. — Dans les boix, aux endroits humides et herbeux. — Août. — Harlem. (Etym. uvidus, humide). 11. Lactarius flexuosus Fr. Ep. 427; Sacc. Syll. V, 432; Prodr. 358; Arch. Néerl. XIV, 268; Cooke 111. tab. 992. — Bois de sapins. — Juill. à Oct. — Le long de la chaussée de Leiden à la Haye. (Etym. flexuosus, flexueux ; f. a. à l'état du bord du chapeau). 12. Lactarius pyrogalus Fr. Ep. 427; Sacc. Syll. V, 432; H. 12; Arch. Néerl. XIV. 268; Cooke 111. tab, 993. — Bois de hêtres. — Wassenaar. — ■ Rijzenburg, de Bilt, Driebergen, Baarn; 4 Oct. 1863. — Six. (Etym. :7rr^j feu et y«P.«, lait; f. a. au lait excessivement mordicant). QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS- 155 13. Lactariiis chrysorrheus Fr. Ep. 1,342; II, 428 ; Sacc. Syll. V, 433; Ned. Kr. Arcli. 2, YI, 21; Cooke 111. tab. 984. — Dans les bois de hêtres à Apeldoorn; 23 Août 1889. Oude- MANS; Schéveningue, Mlle Destrée. (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, V[, 21). Espèce aux feuillets inaltérables et au chapeau sec. Celui-ci se distingue par une couleur intermédiaire entre l'incarnate et le jaune, et présente des zones plus foncées. Pied blanc. Feuil- lets décurrents, minces, rapprochés, jaunissants. Lait blanc, mais subitement tournant en jaune au contact de l'air. Nous avons fait l'expérience que le L. chrysorrheus, abondonné à soi-même après être cueilli à l'état adulte, se dessèche facilement sans se corrompre et sans perdre beaucoup de sa grosseur primitive. 14. Lactarius acris Fr. Ep. 429 ; Sacc. SylL V, 434; Ned. Kr. Arch. 2, in, 244; Arch. Néerl. XIV, 268; Cooke tab. 1005.— Bois de hêtres. — Baarn 26 Sept. 1878; Oudemans. (Etym. acris., acre; f. a. au lait mordicant). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, III, 244). Trouvé en quelques exemplaires seulement sous les hêtres du bois de Baarn, en Sept. 1878. Nos échantillons ne différaient en rien de la description de Fries, sauf en ce que le lait épanché ne prenait pas la teinte rouge. Le pied, excentrique dans tous les exemplaires cueillis portait un chapeau au contour irrégulier, fuligineux, sans trace de zones. Il semble digne de remarque que Fries attribue un chapeau visqueux au L. acris, quoiqu'il lui a fait prendre place parmi les espèces, dites „Pipe- rati" qui, selon le même auteur, se distinguent par „un chapeau absolument sec". 15. Lactarius piperatus Fr. Ep. 430; Sacc. Syll. V, 436; Prodr. 358 ; Arch. Néerl. XIV, 269 ; FI. Bat. tab. 825 ; Cooke m. tab. 979. — Pâturages, vergers et lieux herbeux ombra- gés ; en groupes. — Sept, et Oct. — Bois de Harlem. — Lei- den, Westland, la Haye. — Environs de Nymègue. — Zuid- Beveland. (Etym. piper., poivre; f. a. au lait excessivement mordicant). 16. Lactarius vellereus Fr. Ep. 430; Sacc. Syll. V, 437; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 269; Cooke 111. tab. 980. — A l'ombre des grands arbres sur les gazons. — Découvert par feu 156 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS le Dr. Hartsen en Oct. 1862 au bois de Baarn et au Bilt. — Retrouvé ensuite par d'autres à Wassenaar, Brummen, Apel- doorn et Lochem en Août et Sept. (Etym. velliis, peau de mouton; f. a. au chapeau velu). 17. Lactarius deliciosus Fr. Ep. 431; Sacc. Syll. V, 438'^ Prodr. 359; Areh. Néerl. XIV, 269; Cooke 111. ùib. 982. — Dans les bois de sapins. — Juill. à Oct. — Environs de Har- lem. — Scliéveningue. — Rijzenburg, Driebergen, Baarn, Zeist. — Apeldoorn. (Etym. deliciosus^ délicieux). 18. Lactarius pallidus Fr. Ep. 431; Sacc. Syll. V, 439; Arcli. :Néerl. II, 30; XIV, 269; Cooke 111. tab. 1007. — Bois de hêtres. — Driebergen, 2 Oct. 1863; Six. (Etym. iKillidus^ pâle; f. a. à la couleur du chapeau). 19. Lactarius quietus Fr. Ep. 431; Sacc. Syll. V, 440; Prodr. 359; Ned. Kr. Arch. 2, V, 156; Arch. Xéerl. XIV, 269; Cooke 111. tab. 983. — Dans les bois feuilles et dans les broussailles. — Juill. — Sept. — Leiden, Westland, la Haye. — Driebergen. — Apeldoorn. (Etym. quies^ repos; f. a. au lait à peu près insipide). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, Y, 156). Le chapeau des plus grands de nos exemplaires mesurait 7 centim. de travers. 20. Lactarius aurantiacus Fr. Ep. 432; Sacc. Syll. V, 440; Prodr. 359; Arch. Néerl. XIV, 269. — Bois feuilles. — Harlem. (Etvm. aiirantium^ orange; f. a. à la couleur orangée du chapeau). 21. Lactarius theiogalus Fr. Ep. 432; Sacc. Syll. V, 441; Prodr. 359; Arch. Néerl. XIV, 269. — Bois feuilles. — Oct. — Westland, Loosduinen. (Etym. âsîoVj soufre et yclXa^ lait; f. a. à la couleur du lait). (Annotation du Ned. Kr, Arch. 2, YI, 21). Cette espèce n'ayant été trouvée qu'une seule fois dans notre pays, semble mériter d'être mentionnée de nouveau. Elle a le chapeau visqueux, les feuillets changeant de couleur et le lait QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 157 blanc, tournant en jaune au contact de l'air. La couleur du champignon ne diffère pas beaucoup de celle du L. aurantlacus. Le pied de nos exemplaires s'amincissait sensiblement vers la base. — Feuillets adnés-décurrents, rapprochés. 22. Lactarius vietus Fr. Ep. 432; Sacc. Syll. Y, 441; Prodr. 359; Arch. Néerl. XIV, 296; Cooke 111. tab. 1009 A.— Dans les bois „aux endroits humides et herbeux". — Oct. — Leiden, Wassenaar. — Apeldoorn, 23 Août 1889 et Août 1890; OUDEMANS. (Etym. vietus^ fané; f. a. à la mine du champignon). 23. Lactarius rufus Fr. Ep. 433; Sacc. Syll. V, 442 ; Prodr. 360; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 269; Cooke 111. tab. 985.— Bois de sapins. — Août — Oct. — Bloemendaal, Naarden. — Bosquet de pins au Huis den Deyl, entre Leiden et la Haye, Schéveningue. — Rijzenburg, Driebergen, Baarn. — Apeldoorn. Putten. (Etym. rufus j roux; f. a. à la couleur du chapeau). 24. Lactarius helvus Fr. Ep. 347; Sacc. Syll. V, 443; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 218; Cooke 111. tab. 994. — Dans les bois de pins. — Driebergen, Juill. et Août 1882, et Apeldoorn Juin. 1888. — OUDEMANS. (Etym. helvKSy jaune roussâtre; f. a. à la couleur du chapeau). L'annotation sur ce champignon, inséré dans le Ned. Kr. Arch. 2, IV, 218, ne peut être répétée ici, puisqu'elle se rap- porte au L. campJioratus et non au L. helvus. 25. Lactarius glyciosmus Fr. Ep. 434; Sacc. Syll. V 444; Ned. Kr. Arch. 2, II, 176 et V, J 56 ; Arch. Néerl. XIV, 270; Cooke 111. tab. 1011. — Découvert par moi-même le 22 Juill. 1876 dans les bois de sapins à Baarn. — Récolté aussi à Apeldoorn (depuis 1887 jusqu'en 1S91) et à Breda par moi- même et a Bergen op Zoom en Oct. 1884 par Mlle J. Staring. (Etym. yXv'Kvq^ doux et o^Tfttj, odeur; f. a. à l'odeur particu- lière répandue par cette espèce). (Annotation du Ned. Kv. Arch. 2, V, 1.56). Sans vouloir prétendre que les échantillons, désignés sous ce titre dans les écrits mycologiques de notre patrie, ne fui-ent pas exactement nommés, cependant je puis affirmer, que la récolte 158 Rlî^VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPKRIEURS que j'(Mi ai faite à Apeldoorn (Sept. 1887 — 1891) ne laisse exister aucun doute quant à l'indigénité de l'espèce dans les Pays-Bas. Je ne comprends pas comment Mr. Lambotte (FI- Mycol. de la Belgique I, 313) aît pu comparer l'odeur, propre au L. (jlyciosmus^ à celle d'alcohol, si ce n'est qu'il ait repro- duit les verbes de Fries, qui font mention d'une odeur douce et spiritueuse. En vérité, les individus, appartenant à l'espèce nommée, répandent une odeur qui ne peut être comparée qu'à celle propre aux graines d'anis, mêlée à celle d'une matière graisseuse en train de décomposition. Les échantillons de nos récoltes se distinguaient par une couleur de gris plus ou moins foncé, lavé d'un violacé très-prononcé. Les chapeaux les plus grands mesuraient 3^/3 cent, de travers, et présentaient une sur- face opaque, plus ou moins finement cotonneuse, un centre om- boné et un bord penchant ou recourbé en bas. Je les trouvai tantôt zones, tantôt sans zones. Feuillets d'un incarnat pâle ou jaunâtres, un peu décurrents, nombreux et assez serrés. Pied rond ou aplati, très- souvent renflé vers la base, pubescent, droit ou courbé, creux en dedans, très-fragile et pourvu ça et là d'impressions plus ou moins profondes. Lait blanc, ne changeant pas de couleur, très-acre. 25a. Lactarius lignyotus Fr. Ep 434; Sacc. Syll. V, 445; Ned. Kr. Arch. 2, III, 143; Aroh. Néerl. XIV, 270. — Gazons ombragés au bord des chemins. — Juill. 1877; Hoenderloo. — OUDEMANS. (Etym. ).iyvvq^ fumée et ovq^ oreille; f. a. à la couleur du chapeau). Aujourd'hui que nous avons pu consulter les figures de ce champignon, publiées par Fries dans ses „/6'o;/es se/ec'ae" (t. 171 fig. 1), il n'y a pas de doute que nous nous soyons mépris dans la détermination de notre trouvaille. Il en suit, que le L. lignyoiKS ne peut pas être signalé comme appartenant à notre flore. 26. Lactarius volemus Fr. Ep. 435; Sacc. Syll. V, 447; Ned. Kr. Arch. 2, V, 157; Cooke 111. tab. 999. — Dans les bois de sapins. Découvert par moi-même au bois de Zeist sur le gazon près de l'étang. — 31 Août 1886. — Putten, 14 Sept. 1884; Ouuemans. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 159 (Etym. volenms, espèce de poire très- volumineuse ; f. a. vrai- semblablement au goût délicieux, permettant, selon Fries, de manger le champignon tout cru). (Annotation du Ned. Kr. Arch 2, V, 157). Cette espèce, à l'état jeune, ressemble quelque peu au L. ru- fus; pourtant, sous peu, elle atteint des dimensions beaucoup plus considérables, en même temps que sa couleur commence à tirer sur l'orange. Le L. volemiis se distingue encore par un lait extrêmement copieux qui, du moins dans nos exemplaires, prenait une couleur jaunâtre en se desséchant. Les feuillets dé- currents et serrés ont tout de même une couleur jaunâtre. La table 87, vol. I, de l'ouvrage de Mlle Hussey (Illustrations of British Mycology) ressemble assez bien aux échantillons par nous cueillis, sauf pourtant la grandeur, que nous n'avons ja- mais rencontrée comme ça. La planche N°. 874 de la Flora Batava, illustrant VAg. ladifluus de l'auteur, appartient au L. volemus et représente des exemplaires, cueillis sur la même place que les nôtres. Son exactitude ne laisse rien à désirer. 27. Lac tarins ichoratus Fr. Ep. 436; Sacc. Syll. Y, 449; Ned. Kr. Arch. 2, III, 143; Arch. Néerl. XIV, 270; Cooke 111. tab. 1000. — Dans l'herbe au pied de grands arbres. — Juill. 1877; Apeldoorn; Oudemans. Plus tard (14 Sept. 1884) retrouvé à Putten. (Etym. ix^Q^ lymphe; sang divin; f. a. aux qualités du lait). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, III, 143). Trouvé dans l'allée dite „Loolaan" à Apeldoorn, dans les gazons au bord du chemin, dans l'ombre des hêtres. Chapeau de 7 centim. de travers, fauve, pourvu de zones plus foncées et d'un bord beaucoup plus clair, tant soit peu courbé en de- dans. Feuillets serrés, ocre-pâle. Pied haut de 4 à 5 cent., con- colore au chapeau, souvent excentrique. Lait plus liquide que de coutume, moins foncé. Chair du chapeau mince. 28. Lactarius serifluus Fr. Ep. 436; Sacc. Syll. V, 449; Prodr. 359; Arch. Néerl. XIY, 270; Cooke 111. tab. 1012. — Lieux humides ombragés. — Leiden. (Etym. serum^ petit-lait et flnere^ couler; f. a. aux qualités du lait). 29. Lactarius mitissimus Fr. Ep. I, 345; II, 437 ; Sacc. Syll, 160 KÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUBS V, 450; Ned. Kr. Arcli. 2, VI, 22; Cooke III. tab. 1001. — Bois de hêtres à Apoldoorn, 7 Sept. 1890. — Mlle C. C. OUDEMANS. (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, YI, 22). Champignon à taille réduite, orangé, au chapeau sec, d'abord convexe, plus tard dilaté, déprimé au centre, mais muni d'un mamelon très-prononcé. Les feuillets pâlissants fournissent un lait blanc insipide. Dans quelques exemplaires nous observions une ombre de zones. 30. Lactarius subdulcis Fr. Ep. 437; Sacc. Syll. Y, 450; Prodr. 360; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 270; Cooke, 111. tab. 1002. — Vergers, bois et lieux herbeux ; en groupes. — Sept, et Cet. — Environs de Harlem. — Leiden, la Haye. — Rijzen- burg. — Putten; Apeldoorn (8 Sept. 1890). — Zuid-Beveland. (Etym. sub un peu et dulcls, doux; f. a. au goût du lait). 31. Lactarius camphoratus Fr. Ep. 437; Sacc. Syll. V, 451; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 22; Arch. Nécrl. II, 30;"^ XIV, 270; Cooke 111. tab. 1013 A. — Bois de sapins. — Drieber- gen, 2 Cet. 1863; Six. (Etjm. ca)n2)hora^ camfre; f. a. à l'odeur que répandent princi- palement les exemplaires desséchés). (Aiiuottition du Ned. Kr. Arch. 2, YI, 22). Espèce toujours reconnaissable à l'odeur de Mélilote qu'elle répand en se desséchant. Nous croyons utile de rappeler que le chapeau du L. cani- phorcdus peut être mamelonné au centre, justement comme celui du L. subdulcis. Mr. Cooke nous en donne une figure (tab. 1013 A) et nous-mêmes avons eu maintes fois l'occasion de nous en convaincre. Ni Pries ni Mr. Sàccakdo n'en font mention. Puis, en contradiction avec l'opinion de Fuies, qui assure que les deux espèces nommées se ressemblent tellement que l'odeur de Mélilote seul, répandu par le L. camphoratus en train de se dessécher, puisse nous guider dans notre diagnose, j'aime à faire observer que le pied du L. subdulcis est beaucoup plus épais que celui du L. camphoratus et semble plein pendant la plus grande partie de son existence, tandisque le pied grêle de la dernière espèce nous montre uni cavité fistuleuse dès sa pre- mière jeunesse. 32. Lactarius ohmibilus Lasch. Linu. N». 71; Fr. Ep.438; QU'INFÉHIEUES TEOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 161 Sacc. Syll. Y, 452; Prodr. 360; Arcli. Néerl. XIV, 270; Cooke 111. tab. 1014 A. — Dans les vergers et les bois, aux endroits herbeux et moussus; en groupes. — Oct. — Leiden. (Etym. ohnuhilare^ couvrir de nuages; f. a. à la couleur obscure du chapeau). R U S S U L A. (Etym. rusmlus, rougeâtre; f. a. à la couleur du chapeau de quelques espèces très-vulgaires). I. Chapeau également charnu, infléchi ou en- roulé au bord, sans stries ni tubercules à la circonférence, dépourvu d'une pellicule sépa- rable. Chair compacte et ferme. Pioil plein, charnu. Feuillets inégaux. A. Espèces prenant une couleur noire, bistre ou fuligineuse, soit pendant leur croissance ou leur décadence, soit lorsque leurs tissus intérieurs viennent en contact avec l'air. a. Feuillets espacés, épais. Chapeau (8 — 10 cent, et plus) dépri- mé au centre, sinueux, d'abord blanc, puis fuligineux ou olivacé-cendré, enfin bistre ou noir, un peu visqueux à l'état jeune par un temps humide, souvent sil- lonné-squameux vers le centre à l'état suranné. Pied concolore au chapeau, re- lativement court, robuste, plein, enfin creux.. Feuillets rougissant au contact, noircissant en vieillissant, arrondis vers la base I.R.nigricaks. b. Feuillets rapprochés, minces. Espèce ressemj)lant au R. nigricans, mais se distinguant par les feuillets beau- coup plus rapprochés^ minces et un peu décurrents sur le pied ; le chapecm moins foncé (cendré, fuligineux, non pas noir) et la chair inaltérable au contact de l'air 2. „ adusïa. Espèce plus petite que les précédentes, 11 Verhaud. Kou. AkaJ. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 102 EÉVlSlOiX DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS d'une stature un peu ahnorme^ c. h., d. au })i(Ml court et très épais et au cha- peau relativement trop petit. Celui-ci présente ordinairement une couleur blan- che au centre déprimé, visqueux par un temps humide, et une couleur fuligineuse à la circonférence. La chair noircit pres- que instantanément au contact de l'air. 3.R.ALB0NIGRA. B. Espèces ne noircissant pas, ni par la vieillesse, ni au contact de l'air. Espèce tout-à-fait blanche. Chapeau (7 — 12 cent.) à la fin déprimé ou en entonnoir, un peu luisant, enroulé au bord. Pied compacte, plein. Feuillets espa- cés., minces, décurrents 4. , DELICA. Chapeau (7i/o cent.) chamois., parfois tirant sur le brun, pâlissant vers la cir- conférence, déprimé, enroulé au bord. Pied robuste, dur, blanc. Feuillets arqués, presque rapprochés., minces, obtusement adnésj blancs ou tachetés de fauve . . 5. „ elephantina. II. Chapeau plus ou moins aminci, voire même membraneux vers le bord qui n'est ni infléchi, ni enroulé, ou, dans le premier cas, s'étale à l'état adulte. Bord lisse ou strié. A. Chapeau absolument sec (jamais visqu- eux), présentant ordinairement à l'état adulte une surface floconneuse ou granuleuse. Chair épaisse, compacte, ferme, disparaissant à peu de distance du bord, étalé (jamais involu), dépourvu de stries. Pied plein, d'abord dur, puis spongieux, mou. Feuillets en partie notablement raccourcis, en partie fourchus, raides, dilatés en avant et largement arron- dis a V extrémité marginale. — Espèces fort belles, mais rares. a. Feuillets blancs (jamais jaunes). Cha- peau vert-gris^ charnu, ferme, enfin dé- primé, floconneux^ tacheté ou comme divisé en petits compartiments, qui don- nent à la surface un aspect gercé ou fendillé. Pied robuste, réticulé, blanc. QU'INFÉKIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 163 Feuillets rapprochés, inégtaux, fourclius, blanchâtres. Chair douce 6.R. virescens. Chapeau î^osé, pâlissant promptement^ principalement au centre^ que l'on voit presque blanchir^ charnu, ferme, convexe, puis déprimé, terne^ comme pulvérulent^ se fendillant par la dessiccation en petits compartiments qui en rendent la surface écailleuse ou aréolée-crevasse'e, peu ou point strié au bord. Pied lisse, blanc ou plus ou moins teinté de rose, cilindri- que, solide, plein ou lacuneux. Feuillets rapprochés, larges, épais, blancs, arron- dis à la base, où ils sont fréquemment fourchus, quelquefois teintés d'incarnat au tranchant. Chair ferme, caséeuse, non granuleuse, douce 7. „ lepida. Chapeau rouge-sanguin-obscur, presque noircissant au centre, lisse, poli Qi pres- que luisant à Vétat sec (rarement cha- mois et fendillé), dur, raide. Pied robuste, dur, blanc-pur ou nuancé de rose. Feuil- lets un peu rapprochés, inégaux, en par- tie fourchus, blancs, jaunissant sur les deux faces et rougeâtres sur la tranche en vieillissant. Chair granuleuse, rougeâ- tre sous la peau du chapeau, acre . . 8. „ rubra. b. Feuillets jaunissants. Chapeau rouge ou pourpré, un/colore, à la fin déprimé, poli, sec, sans pellicule séparable, non strié au bord, we^afe^w^ pas. Pied d'un rouge brillant, ciiindri- que, charnu, superficiellement réticulé. Feuillets d'abord blancs, promptement jaunissants, un peu espacés, presque char- nus, souvent fourchus, rarement raccour- cis, anastomosants près du pied. Chair compacte et blanche, douce 9. „ Linnaei. Chapeau rose-purpurin-clair, pâlissant et devenant jaunâtre au centre, charnu, ferme, à la fin déprimé, sec, sans pelli- cule séparable, finement granuleux ou 11* 16^ RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS tacheté à un âge avancé. Pied robuste, blanc ou rouge Feuillets un peu rap- prochés, fourchus près du pied, d'abord blancs, puis chamois. Chair compacte, blanche, jaunissant au contact de Vair^ douce lO.R.XERAMFELI^'A. Chapeau olivâtre-foncé^ tirant sur le purpurin ou sur le brun, soi/eux ou squa- muleux^ déprimé, lisse au bord. Pied ci- lindrique ou ventru, ordinairement rose- pâle, spongieux en dedans. FeuilletslargeB^ Jaunes^ inégaux, en partie fourchus. Chair d'abord blanche^ jjuis jaune-jjcUe^ douce. 11. „ olivacea. NB. Les espèces 6 et 8, parve- nues à un âge très-avancé, présen- tent quelquefois des feuillets au reflet jaune. On les trouves décrites à la page 163. B. Chapeau ni floconneux^ ni granuleux^ mouillé, souvent visqueux par un temps humide. a. Feuillets inégaux^ souvent fourchus. Chapeau ordinairement ferme, pourvu d'une pellicule mince adnée. Bord inflé- chi dans les individus jeunes, à la fin étalé, lisse ou strié. a Bord lisse (non ou superficiellement strié). Feuillets pour la plupart four- chus à la base, mêlés à d'autres plus ou moins raccourcis, tous ordinairement étroits, minces, diminuant en largeur vers les extrémités. f Feuillets blancs. Chapeau vert, olivacé, bicolore (vert et ocre), fauve ou blanchâtre, mais pas rouge, d'abord couvert d'une rosée soyeuse. Pied cilindrique, blanc , ou nuancé de vert, de gris ou de ' rose. Feuillets adnés décurrents, un peu charnus et presque espacés. Chair enfin acre 12. „ furcata. Chapeau rouge, visqueux, enfin sec QU'INFÉRIEUES TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 165 et tacheié, ordinairement irrégulier ou excentrique, sinueux, à peine dé- primé. Pier2 robuste, relativement court, blanc ou rougissant. Feuillets adnés, presque rapprochés. Chair enfin acre IS.R.rosacea. Chapeau, d'abord rosé ou brunâtre, pâlissant en peu de temps soit au cen- tre, soit à la circonférence, ondulé-dif- forme, visqueux, strié dans les exem- plaires vieillissants. Pied d'abord blanc, puis grisâtre. Feuillets ad- nexes, rapprochés, fragiles, blanchâ- tres, puis d'un gris très-dilué. Chair douce 14. „ DEPALLENS. ff Feuillets jaunes. Chapeau olivacé, jaunissant au cen- tre, ombiliqué. Pied ferme, blanc. Feuillets rapprochés, presque égaux, d'abord blancs, sous peu d'un ocre pâle 15. „ OLIVASCENS. Chapeau pourpre, plus foncé au centre, déprimé, rugueux-plissé, va- guement strié au bord dans un âge avancé. Pied cilindrique, un peu renflé à la base, tricolore (blanc au sommet, rose au milieu, jaunissant à la base). Feuillets en partie four- chus, d'abord blancs, changeant promptcment en ocre-pâle. Chair jaunissant, rouge sous la pellicule. 16. „ purpurea. Chapeau bleuâtre au bord, rou- gissant ou pourpré vers le centre, étalé ou déprimé, lisse à la circon- férence. Pied ferme, blanc. Feuillets presque égaux, ocracés l'^- » caerulea. Chapeau pourpre, déprimé, sou- vent onduleux, lisse d la circonfé- rence, à peine visqueux à l'état humide. Pied cilindrique, ferme, pourpré. Feuillets un peu espacés, fourchus à la base, jamais blancs j 1G6 BÉ VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS tout dUihord jaune de soufre, plus tard plus foncés. Chair très-acre. . 18.R. drimeia. /:? Bord strié. Feuillets pour la plupart raccourcis, mêlés à d'autres en partie fourchus, en partie de longueur nor- male. f Feuillets blancs. Chapeau carné-rouge ou lie-de-vin sale, plus foncé au centre, veineux- rugueux, visqueux, d'abord convexe, puis déprimé. Pied ferme, blanc ou taché de rouge, réticulé-rugueux. Feuillets rapprochés, minces, blan- châtres. Chair douce 19. „ VESCA. Chapeau bigarré de bleu, de pur- purin, d'olivâtre et de vert à la cir- conférence ^ pâlissant ou jaunissant au centre, déprimé, visqueux. Pied lisse, blanc. Feuillets rapprochés, blancs. Chair douce, ordinairement rougeâtre sous la pellicule, séparable près du bord 20. „ cyanoxantha Chapeau gris-olivâtre, parfois mêlé de jaune au centre, lisse, poli, con- vexe ou déprimé, visqueux par un temps humide, mince au bord. Pied ferme, blanc. Feuillets très-rappro- chés, très-étroits. Chair douce. . .21. „ heterophylla. Chapeau (10 — 13 cent.) jaunât7'e, jaune sale ou roux sale, tirant sur le fauve, très-distinctement sillonné- tuhercideux au bord, d'abord globu- leux, puis étalé, déprimé, voire même réfléchi, raide, visqueux, largement membraneux vers la circonférence. Pied ferme, enfin creux, blanc. Feuil- lets espacés, blancs ou jaune très- pale, très-inégaux, correspondants en- tre eux par des plis transversaux, larmoyants à l'état jeune par un temps pluvieux. Odeur nauséeuse. Chair acre 22. „ foetens. QU'INFÉEIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 167 Des exemplaires d'une dimension moindre, au pied moins robuste, ci- lindrique, au bord moins tuberculeux, à l'odeur moins pénétrant, ont reçu le nom de 23.R.subfoi:tens. tf Feuillets jaunes. Chapeau jaune-paille, souvent plus foncé au centre, médiocrement char- nu, d'abord convexe, puis plan ou déprimé, terne, ne pâlissant pas, vis- queux, sans tubercules au bord. Pied blanc-jaunâtre, d'abord plein, puis creux, lisse. Feuillets rapprochés, étroits, jaune-pâle, larmoyants par un temps humide. Chair acre. . . 24. „ fellea. h. Feuillets presque tous égaux ^ simples (non fourchus), augmentant en larg-eur vers le pied, libres dans le chapeau fermé. Chapeau plus ou moins charnu, raide- fraglle, pourvu d'une pellicule Yisqneuse séparable, membraneux au bord qui ne s'enroule jamais en dedans et, dans les exemplaires adultes, présente des sillons et des tubercules. Chair ordinairement grumeleuse. Pied enfin creux. ex Feuillets et spores absolument blancs. a. Chapeau rouge. Espèce de moyenne taille. Chapeau (6 — 8 cent, et plus) charnu, plus ou moins déprimé, poli, à la fin sillonné au bord. Pied cilindrique, relative- ment court, élastique, blanc ou rou- geâtre. Feuillets égaux, larges, espacés, blancs. Chair blanche, acre, rougissant sous la pellicule séparable. La cou- leur rouge est promptement détruite par les pluies 25. „ emetica. Espèce de petite taille, assez déli- cate. Chapeau (4 — b cent.) peu char- nu, souvent irrégulier, à la fin dé- primé, lisse, visqueux par un temps humide, sillonné-tuberculeux au bord. 1G8 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPP'ÎEl EUES Pied ciliiidriquc, assez gTelc, un peu ventru à la base^ à la fin creux, blanc, luisant, finement striolé. Feuillets rap- prochés^ minces^ ve?itrus^ blancs, sou- vent éraillés sur la tranche. Chair très-acre, blanche sous la pellicule. La couleur rouge du chapeau pâlit pres- que instantanément après que cet or- o-ane se soit épanoui 26.R.FRAGILIS. b. Chapeau jaune ou brunâtre. Chapeau (6 — 8 cent.) charnu, raide^ irrégulier, plan ou déprimé, visqueux par un temps humide, terne, sillon- né-tuberculeux au bord, brunâtre, par- fois mêlé de gris, plus foncé, au centre. Pied cilindrique, relativement court, raide, strié, blanc. Feuillets rappro- chés, égaux ou presque égaux, rare- ment fourchus, blancs, atténués à la base, s'élargissant vers le bord. Odeur faible mais dégoûtant. Chair jaunâtre au dessous de la pellicule séparable, acre 27. „ pectinata. Chapeau charnu, plan ou déprimé, lisse, visqueux, pourvu d'une pelli- cule mince, à peine séparable, strié, ordinairement saws' tubercules au bord, jaune, pâlissant vers la circonférence. Fied cilindrique, blanc-grisâtre, pour- vu de rides plus ou moins sinuées et entrelacées. Feuillets rapprochés, larges, arrondis à la base, presque égaux, blancs ou pâles. Chair blan- che, très-compacte, jaune-roussâtre sous la pellicule. Odeur faible mais agréable. Saveur acre 28. „ ochroleuca. c. Chapeau bleu-grisâtre ou vert-gris. Chapeau charnu, à la fin dé- primé, presque sec, vert-gris, plus foncé vers le centre, strié au bord. Pied ferme, relativement court, lis- se^ blanc. Feuillets atténués vers QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR PANS LES PAYS-BAS. 169 la base, espacés, blancs. Chair dou- ce 29.R.AERUGINEA. Chapeau charnu, à la fin déprimé, presque instantanément sec, munide petites granulations^ à peine strie au bordj même dans les exemplaires surannés, hleu-grisâtre^ quelquefois lilacé au bord, pourvu d'une pelli- cule séparable. Pied toujours blanc, cilindrique, quelquefois un peu ven- tru ou renflé à la base, à peine ridé. Feuillets rapprochés, égaux, rarement raccourcis, plus étroits et fourchus à la base, inaltérables. Chair blanche, douce 30. „ AZUREA. ft Feuillets et spores blanc-jaunâtre ou jaune-citron dilué. a. Feuillets très-larges (1 cent, et plus), poudreux sur les deux faces. Chapeau (6 — 8 cent, et plus) char- nu, à la fin déprimé, visqueux, mince, strié-tuberculé au bord dans les exem- plaires adultes, très-variable en cou- leur (ordinairement rouge, mais aussi rouge-pâle, rouge olive, brun, fauve, aurore-sale). Pied blanc, lisse, plus ou moins ventru. Feuillets presque libres, espacés, communiquant entre eux par des plis transversaux. Odeur nulle. Chair blanche. Saveur fade, douceâtre 31. ,, intégra. h. Feuillets ordinairement étroits (moins larges que 1 cent.), quelque- fois larges, mais jamais poudreux. Espèce de taille moyenne. Chapeau (5 — 8 cent.) à la fin déprimé, rose ou rougeâtre, pâlissant au centre, peu visqueux, pourvu d'une pelli- cule mince à peine séparable, mem- braneux et lisse au bord. Pied à la fin creux, cilindrique, fragile, blanc. Feuillets rapprochés, étroits, 1 70 RltVlSION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUKS s'élargissant vers l'extrémité inar- g'inale, inégaux, d'abord blancs, puis jauno-paille 32.R. yeterxosa. Espèce de taille moyenne. Cha- peau (6 — 8 cent.) charnu, raide, d'abord convexe, puis étalé (à peine déprimé), un peu visqueux ou lui- sant, à la fin strié au bord, Jaune- jonqnille ou orangé , p. ou m. mêlé de pourpre, d'écarlate ou de brun, pâlissant soit au centre, soit sur le bord, muni d'une pellicule à peine séparable. Pied cilindrique, blanc ou lavé de jaune-jonquille, légèrement strié, un peu luisant. Feuillets lar- ges, arrondis à la base, égaux, \m- ^MiU, j aime-jonquille au ôorc/, jaune très-pale sur les faces. Chair blanche, jaune jonquille sous la pellicule, tar- divement acre 33. „ aurata. Espèce de moyenne taille. Cha- peau (4 — 8 cent.) charnu, d'abord sphérique^ puis étalé et déprimé, vis- queux ou poli, orangé-rouge, pâlis- sant ou devenant jaunâtre assez promptement, membraneux et pres- que lisse vers le bord, strié dans un âge avancé, muni d'une pellicule facilement séparable. Pied très-long (6 — 7 cent.), cilindrique, spongieux mais solide, ruguleux- strié, d'abord blanc, puis cendré. Feuillets rappro- chés, minces, fourchus à la base, blancs, a la fin jaunâtres. Chair douce 34. „ decoloraxs. Espèce de petite taille. Chapeau (3 — 5 cent.) un peu charnu, à la fin déprimé, visqueux ou luisant, mem- braneux et strié-tuberculeux vers le bord, rouge-obscur ou brun-pourpre, pâlissant au centre ou sur le bord. Pied blanc, devenant pâle. Feuillets QU'INFÉRIEURS THOUVÈS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 171 étroits^ rapprochés, adnexes et se détachant, minces, égaux, luisants, pâles, puis d'un jaune-suif uré-v if. Chair blanche. Ode^ir faible mais dé- goûtante 35.R.NITIDA. Espèce de ^je^/^e faille. Chapeau (3 — 4 cent.) charnu seulement au cen- tre, muni d^mi bord membraneux ex- cessivement large^ convexe, puis plan, terne, à peine visqueux, strié-tuber- culeux vers la circonférence, purpu- rin-lividej parfois tirant sur le jaune- pâle, brunâtre au centre. Pied grêle, ciliudrique, fragile, blanc ou jaunâ- tre. Feuillets rapprochés, minces, nus, d'abord blancs, ^ms, jaune-pâle. Chair douce 36. „ puellaris. / Feuillets et spores ocracés. Chapeau (6 — 10 cent.) charnu, à la fin déprimé, visqueux, muni d'une pel- licule aisément séparable, ordinairement rouge-sanguin (rarement purpurin-foncé, rosé, olivâtre, vert), membraneux et strié- tuberculeux au bord, pâlissant assez promptement. Pied plein, spongieux, robuste, blanc ou lavé de rouge. Feuil- lets libres, communiquants entre eux par des plis transversaux, espacés, épais, larges., égaux, d'abord jaunes, puis ocra- cés. Odeur agréable, saveur douce dans les exemplaires vigoureux 37. „ alutacea. 1. Russula nigricans Fr. Ep. 439; Sacc. Syll. V, 453; Prodr. 360; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 270; FI. Bat. tab. 1350; CooKE 111. tab. 1015. — Dans les bois. — Août à Cet. — Bois de Harlem. — Leiden. — E-ijzenburg, Drieber- gen, Baarn. — Apeldooru, Putten, Lochem. (Etym. nigricare devenir noir; f. a. à la couleur des exemplai- res en train de se dessécher). 2. Russula adusta Fr. Ep. 439; Sacc. Syll. V, 454; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 271 ; Cooke 111. tab. 1051. — Dans les bois. — Bois de la Haye. — Rijzenburg; Cet. 1861. — Hartsen. 172 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS (Etyiii. adurere, torréfier; f. a. à la couleur du chapeau des exemplaires en train de se desséchei-). 3. Russula albo-nigra Fr. Ep. 439; Sace. Syll. Y, 454; R. lactea OuD. in Ned. Kr. Areh. 2, III, 144; Cooke 111. tab. 1016. — Dans des sentiers sablonneux près d'un étang au Loo; Juillet 1877. — Oudemans. (Etym. albiis^ blanc; niger, noir; i. a. au changement de cou- leur de la chair sous l'influence de l'air). 4. Russula delica Fr. Ep. 440; Sacc. Syll. V, 455; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 271; Cooke 111. tab. 1068. — Dans les bois. — Bois de la Haye. — Rijzenburg, Oct. 1861 ; Hartsen. (Etym. delicHS, sevré ; f. a. à Tabsence du lait dans les feuil- lets, tout autrement que dans le Lactarius vellereus, qui lui ressemble beaucoup). 5. Russula elep h an tin a Fr. Ep. 440; Sacc. Syll. Y, 455; Ned. Kr. Arch. 2, Y, 467; Bolton, Halifax t. 28, quant à la figure qui représente le champignon entier. — Parmi l'herbe sous de vieux troncs de hêtre à Apeldoorn. — Juill. 1888. — OUDEMAÎÎS. (Etym. elejjhaSj éléphant; à cause de sa forme grossière). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, V, iP>l). Espèce facilement reconnaissable parmi la division des „Com- pactae" de Fries, parce qu'elle n'a ni la blancheur des R. alho- nigra., semicrema et deJica^ ni la couleur bientôt fuligineuse des R. tiigricans et adiista. Le chapeau également charnu, com- pacte, convexe, mais déprimé au centre, sensiblement ondulé au bord et un peu recourbé en dessous, exempt de stries et de tubercules, nous frappe par une teinte chamois tirant sur le brun, et porte des feuillets blancs de longueur différente, assez rapprochés, médiocrement épais, rarement fourchus et quelque- fois anastomosants dans le sens transversal. Ils finissent promp- tement au pied et présentent quelquefois des taches tant soit peu livides. Pied blanc, ferme, haut de 3 centim. Au premier abord on pourrait prendre le R. elephantina pour le R. foetens^ mais celui-ci a le bord du chapeau membraneux, muni à la face supérieure de tubercules rangées en rayons, et répend une odeur fétide. 6. Russula olivascens Fr. Ep. 441 ; Sacc. Syll. Y, 456 QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 173 CooKE m. tab. 1035. — Dans les sapinières à Apeldoorn ; Août 1890. OUDEMANS. (Etym. oliva^ olive ; f. a. à la couleur du chapeau). 7. Russula furcata Fr. Ep. 441; Sacc. Syll. Y, 456;Prodr. 360; Arch. Néerl. XIY, 271; Cooke 111. tab. 1036, 1086 et 1100 (FI. Bat. tab. 1474 n'appartient pas à cette espèce). — Dans les bois. — Sept. — Oct. — Heemstede. — Leiden, la Haye. — Driebergen, Baarn. (Etym. fiirca, fourchette; f. a. aux feuillets bifurques). 8. Russula rosacea Fr. Ep. 442; Sacc. Syll. Y, 457; H. 12; Arch. Néerl. XIY, 271; Cooke 111. tab.'^J020. — Dans les bois de sapins. — Août, 1863; Six. — Rijzenburg, Drie- bergen. — Ginneken près Breda (exemplaires magnifiques parmi de hautes herbes en Août 1881 ; Oudemans). (Etym. rosa^ rose; f. a. à la couleur du chapeau). 9. Russula depallens Fr. Ep. 442; Sacc. «Syll. Y, 458 ; Ned. Kr. Arch. 2, III, 244; Arch. Néerl. XIV, 271; Cooke 111. tab. 1021. — Dans les bois. — Bois de Baarn, Oct. 1878; de Driebergen, Août 1881, et d' Apeldoorn, Août 1889; Oude- MANS. (Etym. dejMÏlere, devenir pâle; f. a. au changement de cou- leur du chapeau vieillissant). (iVnnotatiou du Ned. Kr, Arch. 2, III, 244). Feuillets rapprochés, presque tous fourchus, d'abord blancs, puis gris-sale. Chapeau couvert d'une glu abondante, rouge sale, plus ou moins palissant, déprimé au centre, lisse au bord, mais strié-tuberculeux dans les échantillons surannés. Pied court, augmentant en épaisseur vers le sommet, superficiellement strié, blanc, bientôt corrompu par les insectes à l'intérieur. 10. Russula purpurea Gillet, Tab. anal. 47; Sacc. Syll. Y, 458; Cooke 111. tab. 1022. — Sous les pins. — Apeldoorn, Août 1889. — Oudemans. 11. Russula caerulea Fr. Ep. 443; Sacc. Syll. Y, 459; H. 12; Arch. Kéerl. XIY, 271; Cooke 111. tab. 1052. — Dans le bois de Rijzenburg; Oct. 1861. — Hartsen. (Etym. caendeus^ bleu; f. a. à la couleur du chapeau). 12. Russula drimeia Cooke Grev. X, 46; Sacc. Syll. Y, 459 (drymeja!); Ned. Kr. Arch. 2, YI, 22; Cooke 111. tab. 1023. — Bois de sapins à Apeldoorn, 29 Août 1889. -^ Oudemans. 17-4 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Etym. ffQîni-ç, éQi(ieîaj acre; f. a. à la saveur et l'influence sur le tul)c digestif). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 3, VI, 22). Très-belle espèce, appartenant à la Section des „Furcatae" et se distinguant pai- un chapeau de couleur pui'pui'ine, au bord lisse; un pied cilindri(iue, égal, de couleur purpurine pâle ou rosée, et des feuillets jaune de soufre. 13. Russula virescens Fr. Ep. 443; Sacc. Syll. V, 460; Ned. Kr. Arch. 1, V, 333; Arch. Nécrl. VIII, 347 et XIV,' 271; CooKE 111. tab. 1039. — Le long de chemins ombragés par des hêtres ; de Boekhorst près Lochem ; Sprée. — Drieber- gen, Août 1882 ; Oudemans. (Etym. vwere avoir une couleur verte; f. a. à la couleur du chapeau). 14. Russula lepida Fr. Ep. 355; Sacc. Syll. V, 461; Ned. Kr. Arch. 2, V, 358; Cooke 111. tab. 1072 'et 1073. — Bois de la Haye, Juill. 1890; Mlle Destrée. Nous tenons à faire observer que la table 32, tome II, des ^Illustrations of British Mycology" de Miss Hussey, dont men- tion est faite dans la description de Fries, nous présente une touffe d'exemplaires, se faisant jour à travers une pelouse, loin des hêtres. En concordance avec ce fait, les individus qui, tout en se développant, se sont gênés mutuellement, ont la forme plus ou moins irrégulière et présentent des endroits écor- chés à la surface du chapeau. Miss Hussey nous apprend que le R. lepida est la seule espèce du genre, dans laquelle la perte de la pellicule rouge a pour effet que la chair, préservée jusque là du contact de Tair, prenne une couleur verte, et suppose que ce caractère, qui ne semble pas avoir attiré l'atten- tion des mycologues, puisse nous guider à reconnaître Tespèce en question parmi ses congénères à chapeau rouge. 15. Russula rubra Fr. Ep. 444; Sacc. Syll. V, 462; Prodr. 360; Arch. Néerl. XIV, 272; Cooke, 111. tab. 1025 et 1087. — Dans les bois. — Oct, — Harlem. (Etym. ruber^ rouge; f. a. à la couleur du chapeau). 16. Russula Linnaei Fr. Ep. 444; Sacc. Syll. V, 462 ; Prodr. 360; Arch Néerl. XIV, 272; Cooke 111. tab. 1026. — Dans les bois. — Juillet. — Zuid-Beveland. — van den Bosch. QU'INFÉRIËUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 175 17. Russula xerampelina Fr. Ep. 445; Sacc. Syll. V, 463; Ned. Kr. Arch. 2, YI, 22; Cooke 111. tab. 1053 et 1074. — Pelouses ombragées dans l'Oranjepark à Apeldoorn; 19 Juill. 1889. — OUDEMANS. (Etym. %y]Qaivay^ dessécher et àiiTteXivo^^ ce qui appartient à la vigne; f. a. à la couleur du chapeau, ayant quelque ressem- blance avec celle des feuilles mourantes de la vigne). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, VT, 23). Espèce de la section des „Rigidae" au chapeau parfaitement sec, rosé-purpurin, pâlissant au centre et tournant alors en ocre- pâle, plus ou moins bigarré à cause des taches et des petites crevasses de couleur différente, éparpillées en grande quantité sur la plus grande partie de la surface. Bord du chapeau lisse ; chair compacte et tournant en jaune-pâle. Pied gros, plein, blanc. Feuillets assez espacés, larges (8—12 mill.), d'un jaune très- pâle. Le champignon suranné répand la même odeur fétide que le R. foetida. 18. Russula olivacea Fr. Ep. 445 ; Sacc. Syll. V, 464 ; Prodr. 361; Arch. Néerl. XIV, 272; Cooke 111. tab. 1041. — Dans les bois. Juillet, Zuid-Beveland ; van den Bosch. (Etym. oliva^ olivô ; f. a. à la couleur du chapeau). 19. Russula vesca Fr. Ep. 446; Sacc. Syll. V, 465; Ned. Kr. Arch. 2, I, 445; Arch. Néerl. XIV, 272; CoOKE 111. tab. 1075. — Dans les bois de sapins. — Overveen, Nov. 1871. — VAN Eeden. (Etym. vesci^ se nourrir; f. a. aux qualités nourrissantes). 20. Russula cyanoxantha Fr. Ep. 446; Sacc. Syll. V, 465 ; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 219; Cooke 111. tab. 1043, 1076 et 1077. — Dans l'ombre de vieux hêtres. Découvert à Driebergen en Août 1882 par Oudemais'S; retrouvé en Août 1889 à Apel- doorn. (Etym. xi'«ros, bleu et ^avdoq^ jaune; f. a. à la couleur du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch, 2, IV, 219). Chapeau d'un pourpre très-foncé à l'état jeune, plus tard vert-sale à la circonférence, jaune-sale au centre, visqueux, au bord lisse, mais ensuite strié, prenant une teinte bleue. Feuil- lets blancs, un peu jaunâtres dans les échantillons surannés, 176 RÉVISION DES ClUMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS rapprochés, très-souvent fourchus ou alternants avec d'autres raccourcis, enfin dirigés de sorte qu'ils se couvrent l'un l'autre partiellement. Pied très-robuste, ferme, blanc, spongieux à l'in- térieur, enfin creux. 21. Eussula heterophylla Fr. Ep. 446; Sacc. Svll. V 465; Ned. Kr. Arch. 2, III, 144; Arch. Néerl. XIY, 272; Cooke 111. tab. 1044 et 1045. — Bois de Baaru, Juill. 1877; OuDEMAîvS. — Apeldoorn. (Etym. trsçog autre et (pvXXoVj feuille; f. a. aux feuillets de différentes longueurs). 22. Russula foetens Fr. Ep. 447; Sacc. Syll. Y, 467; H. 12; Ned. Kr. Arch. 1, V, 333; Arch. Néerl. XIV, 272 ; Cooke 111. tab. 1046; FI. Bat. tab. 1360. — Dans les bois et parmi l'herbe au bord des chemins. — Découvert par Hauts en en Oct. 1861. — Environs de Harlem. — Driebergen, Rijzen- burg. — Lochem, Putten, Apeldoorn. (Etym. foetere, puer; f. a. à l'odeur puant du champignon, même à l'état jeune et frais). 23. Russula subfoetens Smith^ Journ. of Bot. 1873, p. 337; Sacc. Syll. Y, 467; Cooke 111. tab. 1047. — Dans une rigole privée d'eau près d' Apeldoorn; Août 1891. — Oudemans. (Etym. siibj un peu; foetere, voyez sous 18). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, YI, 23). Espèce de la section des „Heterophyllae", croissant en indi- vidus séparés ou en touffes. Elle ressemble au R. foetens, mais a le chapeau plus boursouflé et par là souvent irrégulier. En- suite le pied est plus grêle et moins haut, tandisque l'odeur des échantillons suragés nous semblait moins pénétrante que celle du R. foetetîs. 24. Russula fellea Fr. Ep. 447; Sacc. Syll. Y, 468; Ned. Kr. Arch. 2, lY, 219; Cooke 111. tab. 1058. — Sous de vieux hêtres parmi les mousses à Driebergen (Août, 1882) et à Apel- doorn (Août 1889). — Oudemaîs'S. (Etym. fel, bile; f. a. à la saveur amère de la chair). (Annotation du Ned. Kr. Arch., 2, IV, 219). Ce champignon, rangé par Pries dans la section des ,,Hete- rophyllae" nonobstant ses feuillets soient décrits comme „sub- aequales", et que l'on croirait plutôt devoir le chercher dans la section des „ Fragiles", est très-reconnaissable. En premier QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 177 lieu le chapeau, le pied et les feuillets (le pied pourtant moins distinctement que les autres organes) nous frappent par une couleur jaune-chamois; ensuite, le champignon divisé en pièces répand une odeur acerbe d'encre, et en troisième lieu les feuil- lets sont beaucoup plus étroits que dans toute autre espèce du genre. Le champignon préfère surtout l'ombre des hêtres. Le chapeau des exemplaires les plus développés de notre ré- colte mesurait 4 à 5 cent, de travers. La forme convexe de cet organe ^ maintient longtemps et la dépression du centre, dans les chapeaux aplatis, n'est pas plus que superficielle. Maintes fois je trouvai ce centre plus foncé et un peu roussâtre. Par un temps pluvieux le chapeau devient visqueux, mais dans l'état desséché cette viscosité antérieure ne se décèle que par un reflet plus ou moins terne. En contradiction avec la description de Fries, le bord de mes exemplaires n'était pas totalement dé- pourvu de stries et de tubercules; aussi le trouvai-je d'abord un peu enroulé en dedans. Les feuillets, presque tous de la même longueur, présentaient des fourches près du pied et firent distinguer des plis transversaux, entretenant la communication entre eux et s'opposant en .quelque sorte à la séparation des feuillets de la chair acre du chapeau. Pied haut de 4 cent., épais de 10 à 12 mill., d'abord spongieux en dedans, plus tard creux, souvent comme saupoudré d'une poussière blanche. 25. Russula emetica Fr. Ep. 448; Saec. Syll. V, 469;Prodr. 361; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 272; EL Bat., tab. 1429; CooKE 111. tab. 1030. — Dans les bois. — Sept, et Oct. — Environs de Harlem — Leiden, Schéveningue. — Rijzenburg. — Putten, Apeldoorn, Oosterbeek. (Etym. emeticus, provoquant le vomissement; f. a. aux qua- lités émétiques da la chair) 26. Russula azurea Bresadola Fgi l'ridentini 20, tab. XXIV; Sacc. Syll. V, 470; Cooke 111. tab. 1088. — Pelouses à Hoog- Soeren près d' Apeldoorn; 6 Sept. 1890; Oudemans. (Etym. azureus^ azur; f. a. à la couleur du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, VI, 23). Fort belle espèce de la section des „ Fragiles". Chapeau bleu d'azur, saupoudré de blanc, d'un incarnat-jaunissant- pâle au centre déprimé. Circonférence à la fin striée et munie de rugo- 12 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Ul. II. 178 IIÉVISIOX DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS sites graïuilifonnes. Feuillets blancs, pour la plus grande partie indivis. Pied blanc. 27. Russula pectinata Fr. Ep. 449; Sacc. Syll. V, 470; Ned. Kr. Arcli. 2, III, 245; Arch. Néerl. XIV, 273; Cooke 111. tab. 1101. — Bois de Baarn, Oct. 1878. — Oudemans. — Apeldoorn, 5 Août 1891; Oudemans; Putten 10 Sept. 1890; le Dr. J. Th. Oudemans. (Etym. peden^ peigne; f. a. à l'état pectine du bord du chapeau). L'annotation dans le Ned. Kruidk. Arch. 2, III, 245 peut être négligée. 28. Russula ochroleuca Fr. Ep. 449; Sacc. Syll. V, 471; Prodr. 461; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 273; Cooke 111. tab. 1049 et 1196. — Lieux herbeux ombragés. — Sept. Oct. — Leiden. — Rijzenburg. — Putten, Apeldoorn. (Etym. tox^o'Sj jaune-pâle et Aevxo'g blanc ; f. a, à la couleur du chapeau). 29. Russula aeruginea Fr. Ep. 449; Sacc. Syll. V, 472 ; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 220; Cooke 111. tab. 1090. — Le long du chemin de Putten à Garderen, parmi l'herbe dans l'ombre des bouleaux, le 29 Juill. 1884. — Oudemans. (Etym. aerugo^ vert-de-gris ; f. a. à la couleur du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 220). Chapeau de 7 — 8 cent, de travers, parfaitement orbiculaire, faiblement convexe, superficiellement déprimé au centre, lequel, sur une largeur de 4 à 4^2 centim. présente une couleur vert- sale, tandisqu' une zone rose-sale, large de 2V2 à 3 cent, s'étend du bord vers la limite de la partie centrale. Au milieu de la dépression du chapeau. Ton trouve un dépôt de matière vis- queuse, tandisque la circonférence striée-tuberculeuse ne pré- sente qu'une surface presque sèche et terne. La pellicule se laisse enlever sans peine et nous montre alors une chair abso- lument blanche. Les feuillets, tous de la même longueur et non fourchus, sont blancs, plus étroits à la base, tant soit peu adnés, et assez espacés. Le pied lisse, absolument cilindrique, blanc de neige, a l'intérieur plein. Odeur nulle. Chair sans saveur. 30. Russula fragilis Fr. Ep. 450; Sacc. Syll. V, 472; Prodr. 351; Arch. Néerl. XIV, 273; FI. Bat. tab. 1415; Cooke 111. QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 179 tab. 1060 et 1091. — Bois, bords des chemins et des digues, vergers et pâturages; très commuu. — Août — Oct. — Harlem. — ■ Leiden, bois de la Haye, Westland. — Baarn, Driebergen. — Putten, Apeldoorn. — Zuid-Bevelaud. (Etym. fragllls^ fragile ; f, a. à la fragilité extrême). 31. Russula veternosa Fr. Ep. 450; Sacc. Syll. V, 474; CooKE ni. tab. 1033 et 1093. — Apeldoorn, dans les sapiniè- res; 28 Août 1891. — OUDEMANS. (Etym. veternosuSj languissant ; f. a. au port). 32. Russula intégra Fr. Ep. 450; Sacc. Syll. V, 475;Prodr. 3612; Arch. Néerl. XIV, 273; FI. Bat. tab. 1479: Cooke 111. tab. 1034, 1093 et 1094. — Bois et lieux herbeux ombragés. — Sept. Oct. — Leiden, Westland. — Baarn, Driebergen. — Apel- doorn, Il Sept. 1890, OuDEMANS; 23 Juill. 1891, Oudemans. (Etym. Integer^ intègre ; f. a à ses qualités supérieures de forme, d'intégrité des feuillets et de saveur). 33. Russula decolorans Fv. Ep. 451; Sacc. Syll. V. 476; Cooke 111. tab. 1079. — Bois de Rijzenburg, Août 1882; Oudemans. (Etym. decolorare^ perdre la couleur). 34. Russula aurata Fr. Ep. 452; Sacc. Syll. V, 477; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 273; Cooke 111. tab. 1080. — Wassenaar. — Bois de Rijzenburg; Sept. 1861; Hartsen. (Etym. aiirum^ or; f. a à la couleur du chapeau). 35. Russula nitida Fr. Ep. 452; Sacc. Syll. V, 477; ]!>rodr. 361; Arch. Néerl. XIV, 273; Cooke 111. tab. 1062 et 1063.— Dans les bois aux endroits moussus; en groupes. — Sept. Oct. — Leiden, Schéveningue. (Etym. nitl'lHs^ luisant; f. a. à la surface du chapeau). 36. Russula puellaris Fr. Ep. I, 362; Fr. Monogr. 11,202; Fr. Ep. II, 452; Sacc. Syll. V, 478; Ned. Kr Arch. 2, VI, 23; Cooke 111. tab. 1065 et 1066. — Sous les hêtres au bord des chemins. -^ Apeldoorn, 11 Sept. 1890. — Oudemans. (Etym. puella^ jeune fille; f. a. au port mignon). (Auuotcitiou du Ned. Kr. Arch., 2, YI^ 23). Espèce mignonne de la section der „Fragiles", très-reconnais- sable, parceque le centre du chapeau, tant soit peu charnu, tranche subitement et irrégulièrement contre la partie périphé- rique membraneuse et diaphane. 11 faut ajouter que ce centre 12* 180 RÉVISION DES CHAMFIGxN'ONS TANT SUPÉRIEURS se distingue par une couleur brun-pâle, taudisque le rouge- tendre du bord tourne bientôt eu jaune-pâle-grisâtre. Feuillets d'abord blancs, puis d'un jaune-pâle. Pied blanc, creux, rougis- sant vers la base. 38. Russula al ut ace a Fr. Ep. 453; Sacc. Syll. V, 479; H. 12; Arch. Nderl. XIV, 273; Cooke 111. tal). 1006 et 1097. — Rijswijk. — Bois de Rijzeuburg, Oct. 1861, Hartsen ; Zeist et Driebergen, Juill. 1882 et Juill. 1886, Oudemans. (Etym. abden^ chamois; f. a. à la couleur du chapeau). CANTHARELLUS. (Etym. ndvikpoç, gobelet, coupe; f. a. la forme du chapeau). I. Pied central. A. Pied plein, chapeau charnu. a. Espèces orangées. Chapeau convexe, puis concave, enfin infundibuliforme, sinueux au bord, glabre^ jaune d'oeuf. Pied atténué de haut en bas. Feuillets épais, espacés, fourchus, trés- décurrents, concolores au chapeau. . . 1 . C. ciBARius. Chapeau convexe, puis plan ou dépri- * mé, onduleux, finement fomenteux, ordi- nairement d'un bel orangé. Pied cilindri- que, grêle. Feuillets rapprochés.^ fourchus, décurrents, plus foncés que le chapeau. 2. „ auraktiacus. b. Espèce fuligineuse. Chapeau d'abord mamelonné.^ puis dé- primé, floconneux, fuligineux ou noirâtre. Pied cilindrique, un peu plus pâle que le chapeau. Feuilleis rapprorhéx, fourchus, blancs 3. ,, umbo^^atus. B. Pied tubuleux, poli. Chapeau peu charnu ou membraneux. Chapeau (1 — -2 ^'2 ^^nt ) peu charnu, d'abord déprimé, puis infundibuliforme, on- duleux, souvent lobé, rabattu au bord, flo- conneux-rugueux ou couvert d'écaillés, hru- T) QU'INFÉEIEUKS TKOUV:ÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 181 nâtrCj pâlissant en se desséchant. Fied al- longé, glabre, orangé-fauve, creux, enfin comprimé, laciineux. F'euillets épais, espa- cés, rameux, jaunes ou fuligineux. . . . 4. C. tubaeformis. II. Pied latéral. Chapeau presque membraneux, flasque, ho- rizontal, spathulé, nu, d'abord hrun-dilué, puis blanchâtre-sale ou cendré, avec une zone 'plus foncée vers le bord. Pied court, velu à la base. Feuillets épais, espacés, rameux, concolores au chapeau 5. „ muscigenus. Chapeau membraneux, ligule, ascendant, soy- eux, gris, sans zone. Pied court, couvert comme d^une rosée. Feuillets en forme de plis, épais, espacés, fourchus 6. „ glaucus. m. Chapeau renversé (appliqué au support par la face dorsale). Chapeau, presque membraneux, cupullforme, blanc, présentant au milieu de la face dorsale villeuse, relevée en cône, un pédicelle fixé au support. Feuillets fourchus, relativement larges, émanant du centre 7. „ bryophilus. Chapeau membraneux, étalé, lobé, blanc- cendré, attaché au support par moyen de fibril- les, nées de la face dorsale. Feuillets très- subfileSj réticulés, blanchâtres ou lavés de jaune- pâle, quelquefois fuligineux 8. „ retirugus. 1. Cantharellus cibarius Fr Ep. 455; Sacc. Syll. Y, 482 ; Prodr. 362; H. 12; Arch. Néerl. XIV, 273; FI. Bat. tab. 660; CooKE 111. tab. 1103 et 1131 A. — Bois à aiguilles et bois à feuilles; en groupes. — Juin à Oct. — Harlem, Gooiland. — Leiden, la Haye. — Driebergen, Rijzenburg, Baarn, Soestdijk. — Lochem, Putten, Apeldoorn, Nijmegen. — Hulst, Walcheren. (Etym. ciba, met ; f. a. aux qualités nourrissantes). 2. Cantharellus aurantiacus Fr. Ep. 455; Sacc. Syll. Y, 483; Prodr. 362; H. 12; Arch. Néerl. XIY, 274; FI. Bat. tab. 749; Cooke 111. tab. 1104. — Bois à aiguilles et bois à feuilles. — Août à Oct. — Environs de Harlem. — Leiden, Wassenaar, Westland. — Baarn, Driebergen, Rijzenburg. — Epe, Putten, Apeldoorn. (Etym. aurantium^ orange; f. a. à la couleur). 182 Kl^.VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPl^RIEURS 3. Can thaï' ol lus ii m ho iiatiis Fr. Ep. 457; Saoo. Syll. V, 485; Arcli. Néerl. H, 30; XIV, 274; Cooke 111. tab. ] 106 B. — Dans les bois de sapins ])armi la mousse; Oct. 1864, Six; Août 1882, OUDEMANS. (Etym. umho^ bosse; f. a. au chapeau bossu au centre). Cantharellus tubaeformis Fr. Ep. 457; Sacc. Syll. V, 489; Ncd. Kr. Arch. 1, V, 333; Arch. Néerl. VIII, 347 et XIV, 274; Cooke 111. tab. 1108. — Dans l'herbe au pied des hêtres du bien de campagne „de Boekhorst" près Lochem, en Sept. 1861. Découvert par Sprée. — Retrouvé à Baarn par moi-même en 1870. (Etym. taha^ trompette et forma, forme; f. a. à la forme). 5. Cantharellus muscigenus Fr. Ep. 460; Sacc. Syll. V, 495; Prodr. 3,62; Arch. Xéerl. XIV. 274; Cooke 111. tab. 1115 A. — Dans les bois, eux endroits humides, attaché aux mousses. — Août. — Harlem. — Schéveningue. (Etym. muscus, mousse et gignere^ produire ; f. a. au support). 6. Cantharellus glaucus Fr. Ep. 460; Sacc. Syll. V, 495; H. 12; Arch. î^éerl. XIV, 274; Cooke 111. tab. 1115 B. — Sur les pentes sablonneuses à Rijzenburg; 6 Oct. 1863. — Six. (Etym. glaucus, glauque; f. a. à la couleur). 7. Cantharellus bryophilus Fr. Ep. 460; Sacc. Syll. V, 496; Prodr. II, pars 4^ p. 2; Arch. Néerl. XIV, 274; Pers. Obs. myc. I, t. 3, fig. 1 ; Nées, Syst. fig. 237. — Attaché à l'Hypnum Stokesii. — Amsterdam; van der Sande Lacoste. (Etym. ^Qvov^ mousse et (fO.oq^ ami; f. a. au support). 8. Cantharellus retirugus Fr. ï]p. 460; Sacc. Syll. V, 497; Prodr. 362; Arch. Néerl. XIV, 274; Cooke 111. tab. 1112 A. — Dans les bois, aux endroits humides, attaché aux mousses. — Avril à Oct. — Naardermeer. — Westland. — Driebergen. — Zuid-Beveland. (Etym. rete, filet et ruga, pli; f. a. à l'anastomose des feuil- lets). QU'INFÉKIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 183 NYCTALIS. (Etym. vvè, soir; f. a. aux endroits obscurs, où les espèces de ce genre croissent de préférence). 1. Nyctalis asterophora Fr. Ep. 463; Saee. Syll. V, 501 ; Ned. Kr. Arch. 1, V, 333; Arcli. Néerl. YIII, 348 et XIV, 275; CoOKE 111. tab. 1132 B. — Sur des Russules pourrissan- tes. Utrecht, Oct. 1861; Sprée et Hartsen. — Apeldoorn, Sept. 1889 ; Oudemans. (Etym. aar7JQ^ étoile et (féço)^ porter; f. a. aux corpuscules en forme d'étoile, qu'on trouve d'ordinaire à la surface du chapeau). (Annotation). Le Nydalis asterophora (= N. lycoperdioides) n'a été trouvé dans les Pays-Bas que sur le seul Russula nigricans. J'en ai vu se développer des centaines sur les chapeaux pourrissants de cette espèce à Apeldoorn dans les mois de Août et de Sep- tembre. A propos de la poussière jaunâtre que l'on trouve en abon- dance à la surface des chapeaux mûrs du Nyctalis^ qu'il nous soit permis de rappeler, qu'elle est composée de chlamydospo- res, issues de hyphes particulières, faisant partie d'autres, appar- tenant au corps même du champignon. La doctrine de Tulasne, enseignant que ces spores seraient produites par un parasite du Nyctalls (Asterophora agaricicola), combattue depuis long- temps par de Bary qui se laissait guider par l'étude de la structure intime du support et du parasite, a été abandonnée depuis qu'il a réussi à Mr. Brefkld de produire les chlamy- dospores par la culture des basidiospores du Nydalis sur un milieu propre, c. à. d. une décoction de quelque Russula dessé- ché, additionée de sucre. Dans ces derniers temps, à ces expérien- ces de Mr. Brefeld ont succédé d'autres, et des plus convain- cantes, exécutées et publiées par Mr. J. Costantin (Revue générale de Botanique, 1891, p. 497). Ces auteur a réussi à obtenir des individus du Nydalis asterophora en semant (tout en tenant compte des précautions antibactériennes de nos jours) des chlamydospores sur des pièces de pomme de terre, de carotte, de navet, sur des feuilles de chêne et de hêtre, sur VAgaricus canijjestriSj enfin sur le Btcssula nigricans lui-même. Le dernier 1 84 "RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS support a produit des exemplaires les plus complètes et les plus grands. Il n'existe donc plus aucun doute que la poussière, ac- cumuléo à la surface des chapeaux du Nyctalis, c'est-à-dire les chlamydospores, ne soient des organes de réproduction, appar- tenant à l'espèce même, et point des corps étrangers, parasitant sur le parasite en question. Finissons en rappelant que les expériments de Mr. Costantin ont été devancés par d'autres de Krombiioltz qui, dès l'année 1rONS TANT SUI'KRIKURS 7. Cortiuarius elatior Fr. Ep. 355; Sacc. Syll. V, 9iT; Nod. Kr. Arch. 2, IV, 510; Fr. le. sel. tab. 149 f. 1 ; Cooke 111. tab. 741 ot 742. — Sapinières. — Putten 13 Sept. 1885 et Apeldooni Sept. 1887. — Oudemans. (Etym. elatiis^ haut; f. a. au port). 8. Cortinariiis vibratilis Fr. Ep. 358; Sacc. Syll. V, 922 Ned. Kr. Arch. 1, IV, 333; Arch. Néerl. XIV, 260; Cooke m. tab. 744; Grevillea VII, tab. 108 f. 3. — Sapinières. — Bien de campagne „de Boekhorst" à Locheni. — Sept. 1861 ; découvert par feu le Dr. SprÉe. (Etym. vibrare^ scintiller; f. a. à la surface luisante du chapeau). m. Section Inoioma. 9. Cortinarius opimus Fr. Ep 359; Sacc. Syll. V, 923; Ned. Kr. Arch. 2, III, 244; Arch. Néerl. XIV, 260; Fr. le. sel. tab. 151 f. 1. — Dans les bois. — Baarn, 10 Oct. 1878. — Oudemans. (Etym. opimus., gras; f. a. au port informe, boursoufflé). 10. Cortinarius argentatus Fr. Ep. 360; Sacc. Syll. V, 924; Prodr. 351; Arch. Néerl. XIV, 260; Cooke 111. tab. 745 et 746. — Dans les bois, aux endroits herbeux et couverts. — Sept. — Leiden. (Etym. argentimi, argent; f. a. à la surface resplendissante de couleur argentée du chapeau). 11. Cortinarius cyanites Fr. Ep. 360; Sacc. Syll. V, 925; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 217; FI. Bat. tab 1315; Fr. le. sel. tab. 152 f. 1. — Bois de Harlem. — van Eeden. (Etym. uvavoq^ bleu foncé ; f. a. à la couleur du chapeau). 12. Cortinarius cinereo-violaceus Fr. Ep. 361; Sacc. SyU. V, 925; Prodr. 351; H. 1 1 ; Arch. Néerl. XIV, 260; FI. Bat. tab. 844. — Bois fouillés et lieux ombragés. — Sept. Oct. — Waalsdorp. — Rijzenburg. — Apeldoorn, Neêrbosch. (Etym. cinereus^ cendré et violaceus^ violacé ; f. a. à la cou- leur du chapeau). 13. Cortinarius albo- violaceus Fr. Ep. 361; Cooke 111. tab. 747; Sacc. Syll. V, 925; Prodr. 352; Arch. Néerl. XIV, 260. — Bois feuilles. — Oct. — Leiden. — Apeldoorn, 26 Août 1889; Oudemans. QU'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 273 (Etym. albus^ blanc et violaceus, violacé; f. a. à la couleur du chapeau). 14. Cortinarius camphoratus Fr. Ep. 362 ; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 14; CoOKE 111. tab. 771; Fr. le. sel. tab. 152 f. 2; Sacc. Syll. V, 926. — Dans une sapinière à Apeldoorn, 30 Aug. 1890. — OUDEMANS. (Etym. camphora^ camphre ; f. a. à l'odeur). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 3, VI, 14). L'odeur, répandu par nos exemplaires, même les plus parfai- tement conservés et frais, nous semblait il ne peut plus dégoû- tante. Ceci fut exprimé par Fries par les mots „odore gravis- simo", quoiqu'il soit difficile de comprendre comment le mot „camphoratus" doive exprimer la même propriété. 15. Cortinarius tophaceus Fr. Ep. 363; Sacc. Syll. V, 929; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 261; Fr. le. sel. tab. 153 f. 1; Grcvillea VIT, tab. 109 f. 2; Cooke 111. tab. 772. — Bois feuilles. — Rijzenburg, 1861; Hartsen. (Etym. tojjhuSj tuf; f. a. à la couleur du chapeau). 16. Cortinarius callisteus Fr. Ep. 363; Sacc. Syll. V, 930 ; Ned. Kr. Arch. 2, V, 154; Fr. le. seh tab. 153 f. 2; Cooke 111. tab. 774 et 864. — Parmi l'herbe d'un terrain de bruyère; Zeist, 10 Sept. 1887; Apeldoorn, dans un bois de sapins, 24 Août 1890. — OuDEMANS. (Etym. xdXois, beau ; f. a. au port majestueux). 17. Cortinarius Bulliardi Fr. Ep. 363; Sacc. Syll. V, 930; Cooke 111. tab. 758. — A l'ombre des hêtres sur un terrain sablonneux à Apeldoorn. Sept. 1891 ; Oudemans. (Espèce, dédiée à Bulliard). 18. Cortinarius bolaris Fr. Ep. 364; Sacc. Syll. V, 931; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 217; Grcvillea V, tab. 79; Cooke 111. tab. 760. — Parmi les feuilles tombées et desséchées des chê- nes, dans l'ombre des taillis. — Driebergen, Août 1882; Apel- doorn, Août 1889, 1890. — Oudemans. (Etym. ^ôi^^oq^ monceau de terre rouge; f. a. à la couleur). 19. Cortinarius p h o 1 i d e u s Fr. Ep. 364 ; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 14; Sacc. Syll. V, 933; Cooke 111. tab. 761; FI. Bat. tab. 1449. — Dans un pré tourbeux à l'ombre d'un bouleau. Apel- ' doorn, 2 Sept. 1889 ; Mlle C. C. Oudemans. (Etym. (fokîq^ écaille ; f. a. à la surface du pied). ^^ Verhand. Kou. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Ul. II. 274 Tll',V[S10N DES CHAMPIGNONS TANT SUPl'RIEURS IV. Section Dermocybe. 20. Cortinarius ochroleucus Fr. Ep. 366; Sacc. Syll. V, 935; Ncd. Kr. Arcli. 2, VT, 14; Cooke 111. tab. 775. — Dans un bois (1(^ liêtres à Apekloorn; 8 Sopt. 1890. — OuDEMANS. (Etym. <'^zooç, pâle et P.eiv.og, blanc ; dans la terminologie synonyme avec jaune-blanchâtre ; f. a. à la couleur du chapeau). 21. Cortinarius camurus Fr. Ep. 3G7 ; Ned. Kr. Arch. 2, VT, 15; Fr. Icon. Hym. tab. 154 f. 1; Sacc. Syll. V, 936; Cooke 111. tab. 784. — Dans un terrain sablonneux ombragé; Août 1889; OUDEMANS. (Etym. camurus^ courbé; f. a à l'état du pied). 22. Cortinarius canin us Fr. Ep. 368; Sacc. Syll. V, 937; Ned. Kr. Arch. 2, HT, 2-14; Arch. Néerl. XIV, 261 ; GreviUea tab 110 f. 1; Cooke 111. tab. 765. — Dans l'herbe sous les hêtres. — Baarn, 17 Cet. 1878; Oudemans. — Apeldoorn, 24 Août 1889; Oudema^s. (Etym. canis, chien ; f. a. à la couleur du chapeau (?)). 23. Cortinarius azureus Fr. Ep. 368; Sacc. Syll. V, 938; Prodr. 352; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 2(;i; Cooke 111. tab. 766. — Bois de hêtres, parmi la mousse et les feuilles tom- bées. — Oct. ; Harlem. (Etym. azureus^ couleur d'azur; f. a. à la couleur). 24. Cortinarius cinnabarinus Fr. Ep. 370; Sacc. Syll. V, 940; Arch. Néerl. II, 29; XIV, 261; Fr. le. sel. tab. 154 f. 4; Grevillea VII, tab. 110 f. 4; Cooke 111. tab. 785 B. — Bois de hêtres. — Brummen, Juill. 1861 ; W. J. van Geuss. — Driebergen, Août 1882; OuDEMA^'S. (Etym. ciiinabaris, cinnabre ; f. a. à la couleur). 25. Cortinarius cinnamomeus Fr. Ep 370; Sacc. Syll. V, 941; Prodr. 352; 11. 11; Arch. Xéerl. XIV, 261; Grevillea XII, tab. 111 f. 2; Cooke 111. tab. 777, 778, 779. — Bois feuilles et lieux ombragés; solitaire et en groupes. — Sept. — Leiden, Westland. — Driebergen, Rijzenburg, Baarn. — Apel- doorn. (Etym. cinnamomnmj cannelle; f. a. à la couleur). fi. semisanguineus Fr. (ib.); Sacc. Syll. V, 942. — Drieber- gen, Rijzenburg, Baarn. — Enghurjzen, Arnhem, Apeldoorn. (Etym. semi, demi et scmguis^ sang; f. a. à la couleur des feuillets). QU'JNFÉKIEUES TROUVAS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 275 26. Cortinarius croceus Fr. Ep. 371; Sacc. Syll. Y, 942; Areh. Néerl. II, 29; XIV, 261; Cooke 111. tab. 780 A. — Sur les alluvions couvertes de roseaux, entre les Sphaigues. — Leimuiden, Août 1863. — Oudemans. (Etym. crocus^ safran ; f. a. à la couleur). 27. Cortinarius croceoconus Fr. Ep. 371; Sacc. Syll. Y, 942; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 217; Grevillea VU, tab. 111 f. 3 ; CooKE m. tab. 760 B. — Dans les sapinières à Driebergen et Kijzenburg-, en groupes; 31 Aug. 1882. — Oudemans. (Etym. crocus^ safran et comis^ cône; f. a. à la couleur de la protubérance centrale du chapeau). 28. Cortinarius fucatophyllus (Lasch) Fr. Ep. 372 ; Sacc. Syll. Y, 943; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 217. — Dans les sapi- nières à Hilversum; Juillet 1879. — ■ Oudemans. (Etym. fuco, farder et (pi'XXov^ feuille; f. a. aux feuillets joli- ment coloriées). 29. Cortinarius raphanoides Fr. Ep. 373; Sacc. Syll. Y, 945; Ned. Kr. Arch. 2, I, 443; Arch. Néerl. XIV, 261 ; Gre- villea VU, tab. 111 f. 6; Cooke 111. tab. 833 A. — Bois fouil- lés à Overveen; Cet. 1868. — van Eeden. (Etym. Qu«, sang et yO.vov^ écaille de tortue ; f. a. à la cou- leur bigarrée du pied). 37. Cortinarius hiunuleus Fr. Ep. 380; Sacc. Syll V, 955; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 16; Grevillea tab. 113 f. 1; Cooke 111. tab. 805. — Bois de sapins à Apeldoorn, 24 Août 1890 et 5 Août 1891. — Mlle C. C. Oudemans. (Etym. hinnuUuSj jeune cerf; f. a. à la couleur). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 277 (Annotation du Ned. Kr. Arcli.. 2, VI, 16). Les mots „apic(' pallido-cing-iiLito" qu'on trouve cliez Fries et Saccardo et qui pourraient ftiire croire que l'anneau se trouve au sommet du pied, ne se rapportent qu'à des individus très- jeunes, qui n'ont pas encore le chapeau bien développé. 38. Cortinarius brunneofulvus Fy-. Ep. 381; Sacc. Syll. V, 957; H. 11; Arcti. Néerl. XIV, 2G2. — Sapinières à Drie- bergen, Oct. 1861; Hartsen. — Apeldoorn, 10 Sept. 1888; OUDEMANS. (Etym. hrunneus, brun et fiilvus^ blond; f. a. à la couleur du chapeau). 39. Cortinarius glandicolor Fr. Ep. 382; Sacc. Syll. V, 957; Ned. Kr. Arch. 2, I, 443; Arch. Néerl. XIV, 262 ; Cooke 111. tab. 789. — Sapinières à Bloemendaal, Oct.; van Eeden. (Etym. glans^ g-iand et color^ couleur; f. a. à la couleur du chapeau). 40. Cortinarius péri se élis (Fr.) Ep. 383; Sacc. Syll. V, 960; CooKE 111. tab. 838. — Entre les mousses au pied des chênes. Apeldoorn, 28 Août 1890; Oudemans. (Etym periscelis, bande; f. a. à la présence d'un anneau). 41. Cortinarius flexipes Fr. Ep. 384; Sacc. Syll. V, 961; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 17; Cooke 111. tab. 821 A. — Entre les mousses au pied des chênes. Apeldoorn, 28 Août 1890; OUDEMANS. (Etym. jledere^ courber et pes^ pied; f. a. au pied courbé). 42. Cortinarius incisus Fr. Ep. 384; Sacc. Syll. V, 961 ; Prodr. 352; Arch. Néerl. XIV, 263; Cooke 111. tab. 807. — Le long des chemins, etc., sous les arbres et les buissons; en groupes. — Sept, — Leiden. — Bois de sapins à Apeldoorn, Août 1889; OUDEMANS. (Etym. incidere^ entailler ; f. a. à la surface fendue du chapeau). 43. Cortinarius hemitrichus Fr. Ep. 385; Sacc. Syll. V, 963; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 18; Cooke 111. tab. 825; Fr. le. sel. tab. 160 f. 2. — Entre les mousses au pied des hêtres; Apeldoorn, 3 Sept. 1890; Oudemaks. (Etym. r]ftt, demi et ôqî^j poil ; f. a. à l'enduit pileux partiel). 44. Cortinarius rigidus (iSc'oj;. [Agaricus r. FI. Carn. Il, 456]) j 278 KÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Fr. Ep. I, 302; II, 386; Quel in Grev. tab. 113 f. 3; Sacc. Syll. V, 903; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 18; Cooke 111. tab. 791. — Hoog-Soeren, 15 Août 1889; Oudemans. — Au bord d'un chemin ombragé dans un terrain sablonneux. (Etym. rkjUlus^ raide; f. a à la raideui* du champignon). VI. Section Hydrocybe. 45. Gortinarius subferrugineus Fr. Ep. 387; Sacc. Syll. V, 965; Prodr. 353; Arch. Néerl. XIV, 263; Grevillea VII, tab. 113 f. 6; Cooke 111. tab. 808. — Dans les vergers, les bois, etc. ; en groupes. — Cet. et Nov. — Leiden, Westland. — Zuid-Beveland. (Etym. sub^ à peu près et ferrugineus^ couleur de rouille ; f. a. à la couleur du chapeau). 46. Gortinarius armeniacus Fr. Ep. 387; Sacc. Syll. V, 965; Prodr. 353; Arch. Néerl. XIV, 263; Cooke 111. tab. 793. — Sapinières; solitaire et en groupes. — Août. — Sapi- nière entre Leiden et la Haye. (Etym. Prunus armetilaca, abricotier; f. a. à la couleur du chapeau). 47. Gortinarius duracinus Fr. Ep. 388; Sacc. Syll, V, 966 Ned. Kr. Arch. 2, VI, 18; Cooke 111. tab. 809. — Hoog Soeren, à l'ombre des hêtres, dans un terrain sablonneux ; 24 Août 1891, — Ouuemans. (Etym. duracinus^ possédant un peau dur; f. a. à la dureté du chapeau). 48. Gortinarius tortuosus Fr. Ep. 389; Sacc. Syll. V, 967; Xed. Kr. Arch. 2, V, 467; Cooke 111. tab. 857. Forma niinor Fr. (ibid.). Dans les sapinières à Apeldoorn; 5 Sept. 1888. — Oudemans. (Etym. tortuosus, tortueux; f. a. à l'état du pied). 49. Gortinarius dilutus Fr. Ep. 389; Sacc. Syll. V, 967; Prodr. 353; Arch. Néerl, XIV, 263; GreviUea V, tab. 85 f. 2; GooKE 111. tab. 810. — Bois humides ; solitaire et en groupes. — Cet. — Leiden. — Bois de sapins à Apeldoorn, 29 Août 1889; OUDEMANS. (Etym. diluere, diluer; f. a. à la couleur pâle du chapeau). 50. Gortinarius castaneus Fr. Ep. 391; Sacc. Syll. V, 971 ; Arch. Néerl. II, 29; XIV, 263; Grevillea VII, tab. 115 f. 3; qU'lNFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 279 CooKE 111. tab. 842. — Bois à aiguilles, aux endroits cou- verts. — Cet. 1 867 ; Driebergen, Baarn ; Six. — Apeldoorn. (Etym. castaneus, cbataîn; f. a. à la couleur du chapeau). 51. Cortinarius colus Fr. Ep. I, 308; II, 391; Sacc. Syll. V, 972; Ned. Kr. Arcli. 2, YI, 13; Cooke 111. tab. 795. — Bois de sapins à Apeldoorn, 29 Août 1889. — Oudemans. (Etym. colus, guenouille; f. a. à l'état poilu du pied). 52. Cortinarius uraceus Fr. Ep. 393; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 19; Fr. le. Hym. tab. 162 f. 3; Cooke 111. tab. 796; Sacc. Syll. V, 974. — Putten, 10 Sept. 1890; Dr. J. T. Oudemans. (Etym. vQct^, sorte de souris; f. a. à la couleur du chapeau). 53. Cortinarius rigens Fr. Ep 395; Sacc. Syll. V, 977; Ned. Kr. Arch. 1, V, 294; Arch. Néerl. XIV, 263; Cooke 111. tab. 812. — Driebergen, Oct. 1861 ; HARTSP]ff. (Etym. rigere, se tenir raide; f. a. à l'état du pied). 54. Cortinarius leucopus {/lidl.) Herb. de Fr. tab. 533 f. 2; Fr. Ep. 395; Sacc. Syll. V, 978; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 19; Cooke 111. tab. 843 B. — Bois de sapins à Apeldoorn, Août 1889; Oudemans. (Etym. Xsvzôq^ blanc et Jtovq, pied ; f. a. à la couleur du pied). 55. Cortinarius scandens Fr. Ep. 396; Sacc. Syll. V, 978; Ned. Kr. Arch. 2, V, 19; Cooke 111. tab. 830 (non Fr. Icô- nes). — Apeldoorn, 8 Sept. 1890. — Entre les herbes sous les hêtres. (Etym. scandere, monter ; f. a. au pied courbé et haut). 56. Cortinarius fasciatus Fr. Ep. I, 315; II, 399; Quel, in Grev. tab. 114 f. 5; Sacc. Syll. V, 982; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 20. — Sous les chênes dans un terrain sablonneux. — - Apel- doorn, 22 Août 1889; Oudemaks. (Etym. fascia, bande; f. a. à la surface bigarée du pied). BOLBITIUS. (Etym. |3oA/3i Ep. 302; Sacc. Syll. V, 1052; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 251; Cooke 111. tab. 610. — Sur les souches d'arbres et sur la terre entre les débris végétaux ; formant touffes. — Oct. 1863 ; Hartsrn. — Amsterdam, Har- lem. — Utrecht, Baarn. (Etym. spadix^ inflorescence du Dattier, chargée de fruits bruns ; f. a. à la couleur rouge-brun du chapeau). 5. Psilocybe hygrophila {Fr.) Ep. 302; Sacc. Syll. Y, 1053; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 251. — Sur les souches des frênes dans les bois taillis. — Oct. 1863. — Rijzenburg, Utrecht. — Hartsen. (Etym. vjQov^ humidité et (pî^o^, ami; f. a. à la propriété de préférer les endroits humides). 6. Psilocybe polycephala {Paul.) tab. 111 f, 1 et 2; Fr. Ep. 302;' Sacc. Syll. V, 1053; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 251, — Sur les souches d'arbres. — Utrecht, Oct. 1862; Hartsen. (Etym. TtoXvq^ beaucoup et xE(paXy]^ tête ; f. a. au grand nom- bre d'individus réunis en groupe). 7. Psilocybe cernua (FI. Dan.) tab. 1005; Fr. Ep. 302; Sacc. Syll. V, 1053; Ned. Kr. Arch. 2, III, 243 ; Arch. Néerl. XIV, 251 ; Cooke 111. tab. 574. — Entre les débris végétaux, en des endroits ombragés; formant touffes. — Lochem; Juil- let 1878. — Mlle J. Staring. (Etym. cermiare^ tomber la tête en avant; f. a. au chapeau plus ou moins penchant). 8. Psilocybe foenisecii (P.) le, et Descr. tab. 11 f. 1; Fr. Ep. 303; Sacc. Syll. V, 1055; Arch. Néerl. II, 28; XIV, 251; Cooke 111. tab. 590. — Pelouses. — Découvert en Sept, et Oct. 1861, au jardin bot. d'Amsterdam par moi-même; plus tard retrouvé à Apeldoorn et Putten. 302 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPl^^RIEUlîS (Etym. foenisecium^ fauchage; f, a. à l'apparition du cham- pignon après la coupure de l'herbe). DECONICA. (Etym. conus, cône; f. a. à l;i forme conique du chapeau). I. Chapeau lisse (non strié). Chapeau (2 — 2V3 cent.) peu charnu, d'abord hémisphérique, puis convexe, enfin étalé, mame- lonné, Ilsse^ velu à l'état jeune, plus tard glabre, roussâfre-chamois^ plus foncé au centre. Pied presque fistuleux, relativement court, s'amincis- sant vers ^eso?/ïme^, velu-floconneux dans le jeune âge, glabre à l'état adulte, et alors cendré ou blanc-jaunâtre, pruineux au sommet. Feuillets un peu espacés, arqués et un peu décurrenis, larges, d'abord blancs ou cendrés, plus tard brun-jaunâ- tre-livide. . 1. D.COPROPHILA. IL Chapeau strié. Chapeau (1 — 2 cent.) peu charnu, d'abord hé- misphérique, plus tard étalé, mamelonné, glabre, strié jusqii'a^i milieu de sa hauteur^ bistré-roux ou bai-fauve, chamois à l'état sec, visqueux par' un temps humide^ quelquefois appendiculé des restes d'une cortine au bord. Pied fistuleux, égal ou presque égal, relativement court^ fibrilleux, jaunâtre en haut, brunâtre et couvert d'une vil- losité blanche (au jeune âge) vers le bas. Feuil- lets rapprochés, adnés, pas-du-tout décurrents, très- larges, blanc lavé de livide, à la fin brun-fer- rugineux 2. „ BULLACEA. Chapeau (1 — 2 cent ) peu charnu, d'abord hé- misphérique, puis convexe, obtus, glabre, strié seulement au bord, roux-foncé ou brun-roussâtre lavé de pourpre, pâlissant et perdant les stries à la fin. Pied fistuleux, relativement long et mince, égal, d'abord un peu fibrilleux, puis glabre, prui- neux au sommet, brun-pâle. Feuillets un peu démrrents, larges, ombre parfois lavé de pourpre. 3. „ atrorufa. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 303 1. Deconicca coprophila {Bull.) tab. 566 f. 3; (Fr.) Ep. 299; Sacc. Syll. Y, 1058; Proclr. 343; Arch. Néerl. XIV, 250 ; CooKE 111. tab. 608 A. — Endroits herbeux, près des tas de fumier ; en groupes. — Oct. — Zuid-Beveland. — van den Bosch. (Etym. ^ôjtQoq^ fumier et 9)tAoç, ami; f. a. à l'habitat). 2. Deconica bullacea {Bull.) tab. 566 f. 2; (Fr.) Ep. 299; Sacc. Syll. Y, 1058; Prodr. 343; Arch. Néerl. XIY, 250; CooKE 111. tab. 608 B. — Endroits herbeux, près des tas de fumier; en groupes. — Oct. — Noordwijk aan Zee. (Etym. bulla.1 pommeau; f. a. à la forme du chapeau). • 3. Deconica atrorufa {Schaeff.) tab. 234; (Fr.) Ep. 300; Sacc. Syll. Y, 1059; Prodr. 343; Arch. Néerl. XIV, 250; Cooke 111. tab. 571. — Endroits ombragés des terrains sablonneux arides; solitaire et en groupes. — Sept. Oct. — Noordwijk. — Driebergen. — Putten. (Etym. ater^ noir et ri(fuSj roux ; f. a. à la couleur du chapeau). PSATHYRA. (Eiyra. ■^ix^uçoq, mou, fragile; f. a. à la délicatesse des individus). Point de voile. A. Chapeau conique-campanule. Feuillets ascen- dants, libres ou presque libres. Chapeau (2 Va — 4 cent, haut et large) presque membraneux, conique., puis campanule, obtus, lisse., glabre, hygrophane, châtain à l'état trempé, puis fauve ou ferrugineux, enfin blanchâtre en se desséchant. Pied fistuleux, relativement lonsT, atténué en haut., glabre, blanc, luisant. Feuillets rapprochés, ascendants ]\\^ç\\\' ?iu sommet du cône, superficiellement adnexes, un peu ventrus, à la fin pourpré-brunâtre I.P.conopilea. Chapeau (P/s — 5 cent.) presque membraneux, campanule ., puis étalé., mamelotiné., glabre, rosé ou incarnat-pâle et strié à l'état mouillé, blan- châtre et rugueux à l'état sec. Pied fistuleux, droit, assez ferme, égal^ glabre, blanchâtre ou rougeâtre. Feuillets un peu espacés, ventrus, échancrés d la hase., adnexes, d'abord violacés, puis noirâtres 2. „ coRRUGis. 304 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Chapeau (1 — 2 cent.) membraneux, conique- campanule^ obtus, très-didinctement strié, gris- pâle, ferrugineux au centre, comme couvert d'une poussière blanche farineuse. Pied fistuleux, grêle, distinctement flexueux, blanc, luisant. Feuillets rapprochés, adnexes, blancs, puis gris-pourpré. 3. P. gykoflexa. B. Chapeau campanule-convexe, puis étalé. Feuil- lets horizontaux ou arqués, adnexes. Chapeau (4 — 5 cent.) très-fagile, presque mem- braneux, conique-campanule, puis étalé, presque . mamelonné, glabre, strié jusqu'au milieu, hygro- phane, châtain à l'état mouillé, blanc-grisâtre à l'état sec, plus foncé et luisant au sommet. Pied fistuleux, ferme, atténué au sommet, blanc, lui- sant, strié au sommet, quelquefois pulvérulent. Feuillets rapprochés, atténués vers la base, ad- nexes, étroits, bruns 4. „ spadiceo- Chapeau (1 — 2^1 ^ cent.) presque membraneux, gkisea. conique, puis campauulé-étalé, obtus, glabre, non strié, ruguleux, châtain ou ombre, plus pâle au bord, luisant dans la vieillesse. Pied fra- gile, fistuleux, rigide, égal, lisse, pâle, courbé d la base qui se termine par un jJ^Ht ren- flement, appliqué au bois. Feuillets à peine rapprochés, adnés, un peu ventrus, brun-cendré, puis ombre . .5. „ obtusata. II, Chapeau et pied des individus jeunes présentant des flocons ou des fibrilles, appartenant à un voile universel. Chapeau (1 — P/g cent.) presque membraneux, de forme campanulée constante, obtus, ruguleux, hygrophane, d'abord brun et couvert de fibrilles, plus tard glabre et d'un ochre-sale. Pied fistuleux, droit, fragile, blanc, soyeux, luisant. Feuillets ascen- dants, adnés, linéaires, noir lavé de poupre, blancs au tranchant 6. „ BIFRONS. Chapjeau (3 — 5 cent.) presque membraneux, cam- panule-convexe, enfin étalé, obtus, hygrophane, noisette lavé d'un pourpre sale, et strié d Vétat trempé, blanc à l'état sec, d'abord fibrilleux, plus tard glabre. Pied fistuleux, alongé, très-fragile, blanc, couvert de squamulesjjluchées étalées. F eiiil- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 305 r lets adnés, larges à la base, d'abord cendrés, à la fin noir lavés de pourpre 7.P. fibrillosa. Chapeau (2 — 4 cent.) presque membraneux, con- vexe, puis étalé, strié au hord^ noisette lavé d'ocbre, plus foncé au centre, couvert dans la jeunesse d'un duvet cotonneux épais, plus tard glabre. Pied . fistuleux, très-fragile, blanc, très-cotonneux ou to- menteux, atténué vers le haut. Feuillets un peu espacés, presque libres ou adnexes, ventrus, blanc- livide, puis bruns, enfin noir-brunâtre 8. „ gossypina. 1. Psathyra conopilea {Fr.) Ep. 304; Sacc. Syll. V, 1060; Prodr. 343; Arch. Néerl. XIV, 251; CooKE 111. tab. 575. — Jardins et potagers, près des couches et des tas de fumier, soli- taire et en groupes. — Oct. — Amsterdam. — Zuid-Beveland. (Etym. conuSj cône et p iléus, chapeau; f. a. à la forme du chapeau). 2. Psathyra corrugis {P.) Syn. 474; Fr. Ep. 305; Sacc. Syll. V, 1061; Prodr. 343; Ned. ' Kr. Arch. 2, Y, 153; Arch. Néerl. XIV, 251; Cooke 111. tab. 576 et 592. — Sur la terre fertile, dans les jardins et ailleurs. — Sept, et Oct. — Heem- stede. — Leiden. — Zeist. — Putten. — Zuid-Beveland. (Etym, con, avec et ruga, pli; f. a. aux rides du chapeau desséché). 3. Psathyra gyroflexa {Fr.) Ep. 305; Sacc. Syll. V, 1063; Prodr. 344; Arch. Néerl. XIV, 251; Cooke 111. tab 970. — Parmi l'herbe au bord des chemins, dans les pâturages, etc. ; en groupes et formant de petites touffes. — Oct. à Xov. — Amsterdam. — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. (jijrus, cercle et flectere, fléchir ; f. a. au pied flexueux). 4. Psathyra spadiceo-grisea (Schaeff.) tab. 237; Fr. Ep. 306; Sacc. Syll. V, 1065; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 216; FI. Bat. tab. 1489. — Au pied des arbres après d'abondantes pluies. — Putten, Sept. 1884. — Oudemans. (Etym. spadix, inflorescence du Dattier, chargée de fruits bruns, et griseus, gris; f. a. à la couleur du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, TV, 216). Les exemplaires par nous trouvés, croissaient en touffes den- ses. Des caractères, énumérés plus haut, aucun ne faisait défaut. 20 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). DL IL 306 RIÎVISIOX DES CHAMPIGNONS TANT SUPT^.RIEURS 11 nous reste à coimimiiiquer (|ue les pieds les plus longs, par nous rencontrés, mesuraient 7 centim. et que la couleur des chapeaux mouillés nous semblait correspondre le plus à un violet-foncé sale. Pour les feuillets, nous avions noté une teinte violet-sale brunâtre. Le champignon n'avait point d'odeur. Puis il retenait l'eau pendant un temps considérable et ne se cor- rompait que très-lentement. 5. Psathyra obtusata {Fr.) Ep. 306; Sacc. Syll. V, 1066; Prodr. 344; Arch. Néerl. XIV, 252; Cooke 111. tab. 593. — Sur les vieux troncs d'arbros et sur les racines cachées sous terre, dans les bois, au bord des chemins, etc. ; en touffes. — Oct. Nov. — Leideu. — Zuid-Beveland. 6. Psathyra bifrons (Berk.) Eug. El. V, 114; Fr. Ep. 307 ; Sacc. Sylî Y, 1071; Ned. Kr. Arch. 2, IIl, 243; Arch. Néerl. XIV, 252; Er. le. sel. tab. 138 f 2; Grevillea Y, tab. 78 f. 2 ; Cooke 111. tab. 594. — Entre les débris végétaux. — Amster- dam (Yondelspark) Nov. 1878; Oudemaxs. (Etym. bis, deux fois et frons, front; (à deux faces); f. a. aux diverses couleurs du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, III, 243). Les chapeaux de nos échantillons étaient parfaitement pellu- cides à l'état mouillé. Leur couleur nous semblait coïncider avec un brun-jaunâtre au reflet rosé. Yers le bord cette couleur pâ- lissait. Le tranchant des feuillets présentait d'abord une couleur rosé très-pale, plus tard une couleur blanche. 7. Psathyra fibriUosa (F.) Syn. 424; Er. Ep. 308; Sacc. Syll. Y, ^1071; Prodr. 344; Arch. Kéerl. XIY, 252; CoOKE 111. tab. 595 B. — Boix et lieux ombragés, entre les débris végétaux; solitaire. — Aoiit à Oct. — Leiden. (Etym. fibra^ fibre; f. a. à la surface fibrilleuse du chapeau). 8. Psathyra gossypina {BuU.) tab. 425 f. 2; Er. Ep. 309 ; Sacc. Syll. vj 1072; Prodr. 344; Arch. Néerl. XIV, 252; Cooke 111. tab. 612 A. — Dans les bois, etc.; sur le bois pour- rissant; en touffes. — Août à Oct. — Leideu. (Etym. gossypium, coton; f. a. à la surface tomenteuse du chapeau). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 307 COPRINUS. (Etym. xoTTpoç, fumier; f. a. au support de beaucoup d'espèces). I. Chapeau plus ou moins charnu ou réduit à une membrane qui s'étend sur les feuillets, de sorte que le stade de dépérissement ne s'annonce pas par une solution de continuité entre les feuil- lets, mais par une dilacération en forme de squa- mules qui se détachent et par un retroussement du bord du chapeau. A. Pied pourvu d'un anneau. a. Chapeau à la fin assujetti à une dilacé- ration en forme d'écaillés volumineuses qui se détachent. Chapeau (large de 4 — 5, haut de 7 — 8 cent.) peu charnu, cilindriquc, puis ovoide, enfin campanule et étalé, obtus, strié, irré- gulier au bord qui se retrousse en vieillis- sant, blanc ou blanchâtre, avec une légère teinte rousse ou lilacée au sommet, puis rose, enfin noir, couvert cVécallles larges peluchées^ apprimées et disposées presque en cercles. Pied fistuleux, cilindrique, un peu renflé à la base, qui se prolonge en un appendice en forme de racine, blanc- brillant, plus tard rosâtre ou lilacé. Anneau petit, mobile, fugace. Feuillets rapprochés, libres, pas ventrus, presque tous entiers, blancs, puis pourprés, enfin noirs. . . . l.C. comatus. Chapeau (large de 4 à 5, haut de 5 à 6 cent.) presque membraneux, ovoide, d'abord couvert d'écaillés larges et épaisses concen- triques, plus tard étalé, strié, blanc. Pied épais, creux, s'amincissant en haut, renflé et radicant à la base, blanc, floconneux. Anneau très-réduit, fugace. Feuillets libres, puis écartés du sommet du pied, un peu ven- trus, blancs, à la fin aoivs, Jamais pourprés. 2. „ oyat us. b. Chapeau pourvu de petites écailles in- nées au sommet. Chapeau (5 à 10 cent, de large et de 20* 308 ElWlSTON DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS RIUS. haut) peu charnu, ovoide, puis largement campanule, lohé au bord, profondément s'd- loînié, d'abord blanc, puis gris-jaunâtre ou fuligineux-livide, parsemé au sommet de peti- tes taches écailleuses rougeâtres ou brunâ- tres. Pied creKX, ferme, muni d'un bourre- let là où s'ap})lique le bord du chapeau dans la jeunesse, puis cilindrique, longue- ment atténué vers le sommet (qui est lisse), sillonné^ anguleiix^ fibi'illeux, zôné sur une coupe transversale. Anneau incomplet, fu- gace, situé au bas du pied. Feuillets très- rapprochés, libres, ventrus, floconneux sur la tranche, d'abord blancs, puis brun-noirâtre. 3.C. atramentà- Chapeau (5 — 6 cent, de large et de haut) très peu charnu, ovoide, puis campanule, tronqué au sommet (qui est plus ou moins contracté en bosse) et là couvert de petites écailles fauves, blanc-sale, profondément sil- lonné au bord à de plus grandes distances que de coutume. Pied farci^ lisse^ longue- ment atténué vers le sommet, pourvu d'un bourrelet en guise d'anneau près de la base, blanc, aboutissant en bas à une sorte de tu- bercule, d'où s'élèvent d'autres individus, formant souche. Feuillets libres, ventrus, pâles, puis noirs 4. Chapeau (5 à 8 cent, de large et de haut) presque membraneux, ovoide, puis largement campamdé, fendillé et à la fin retroussé au bord, non sillonné, terne, gris plus ou moins brunâtre, lisse, à l'exception du sommet qui est brun-foncé et ordinairement crevassé de manière à former des plaques, variant de forme et de grandeur. Pied creux, cilindri- que, courbé, fragile, lisse, blanc-soyeux. An- neau à la base du pied, perceptible seule- ment au temps où le bord du chapeau se trouve collé au pied. Feuillets adnexes, puis libres, larges, mais devenant linéaires en se liquéfiant, d'abord blancs, à la fin noir-lavé-d' ombre 5. „ fuscescens SOBOLIFE- RUS. QU'INFO RIEURS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 309 B. Point d'auneau. a. Chapeau couvert de flocons ou d'un duvet laxe au premier âge. Chapeau (3 à 4 cent, de large et de haut) presque membraneux, ovoide ou ovale-ohlong ^ puis conique-campanule, obtus, strié à la cir- conférence, à la fin campanulé-étalé, fendu au bord, à peine retroussé^ cendré-sale, fer- rugineux au sommet, couvert de flocons écail- leux qui se détachent. Pied creux, renflé à la base et allongé en un appendice en forme de racine, cilindrique en haut, glabre (ou à peu près), blanc, long. Feuillets libres, étroits, d'abord blancs, puis noir-brunâtre. Les flo- cons se détachent de manière centripétah. 6. C. extinctori- Chapeau (2V2 — -4 cent, de large, 4 cent. us. de haut) presque membraneux, cilindrique, puis campanule, étalé, fendillé et se roulant en dessus bientôt après l'épanouissement, couvert sur toute la surface d'écaillés flocon- neuses blanches. Pied creux, élancé, cilin- drique, excepté à la base, où il est renflé et se prolonge en un appendice fusiforme,/?ocow- neux-écailleux, blanc. Feuillets libres, ven- trus, puis linéaires, flexueux, noirs. Les flocons se détachent d'une manière centrifugale. . 7. „ fimetarius. Chapeau (1 à 2 cent, de large, 3 à 4 cent, de hauteur) presque membraneux, cilindri- que, puis conique, obtus, évasé à la fin, mais non retroussé^ ni s'enroulant^ strié, à la fin fendillé, couvert d'un duvet cotonneux blanc-grisâtre qui ne se détache pas facile- ment de soi-même, mais bien par le contact. Pied fistuleux, cilindrique, se terminant en pointe en bas, blanc et tomenteicx, relative- ment court. Feuillets libres, étroits, linéai- res, d'abord bruns, puis noirâtres, blancs sur la tranche 8. „ tomentosus. Chapeau (2V2 à 5 cent.) presque membra- neux, ovoide, obtus, puis campanule et étalé, enfin fendillé et enroulé en dessus.^ couvert d'un duvet très-blanc^ farineux-floconneu}i 310 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS OU squamuleux assez persistant. Pied fistu- leux, très-fragile, d'abord court, puis allongé, entièrement blanc et iomenteux. Feuillets ad- 7iéSj étroits, trhs-longtemps collés ensemble^ d'abord blancs, à la fin noirs 9.C. niveus. b. Chapeau couvert de squamulos ou de gra- nules ; les dernières parfois scintillantes. Chapeau (2V2 à 5 cent, de large et de liant), presque membraneux, conique, puis étalé, sillonné, ferrugineux-brunâtre, enfin fendillé (à l'exception du centre lisse, châ- tain), enfin enroulé en dessus, presque soyeux au jeune âge, mais bien vite présentant des squames et des granules non scintillantes^ provoquées par les crevasses qui se rencon- trent en tous sens. Fied creux, alongé, égal, glabre (ou à peu près), sillonné au sommet^ blanc. Feuillets ad nés, ventrus, cannelle, puis noirâtres 10. „ tergiver- Chapeau (4 — 5 cent.) presque membra- sans. neux, elliptique, puis campanule, lobuleux au bord, strié, fauve-ferrugineux, couvert de granules scintillantes, fugaces, enfin nu, fen- dillé et relevé au bord. Pied creux, lisse, d'abord soyeux, présentant quelquefois un bourrelet vers la base, indiquant le Keu, où primitivement s'appuyait le bord du chapeau, blanc ou blanchâtre. Feuillets adnés, lancéo- lés, blancs, puis bruns, enfin noircissants .11. „ micaceus. Chapeau (2 à 3 cent.) membraneux, glo- buleux, puis campanule, très-obtus, enfin étalé et fendillé, puis recourbé au bord, jaune-ochracé ou légèrement ferrugineux, d'abord hsse et couvert d'une givre scintil- lante (excepté le centre), plus tard strié (jamais sillonné) et lisse. .Fied fistuleux, grêle, un peu flexueux, très-fragile, glabre, blanc. Feuillets presque libres, linéaires, d'un rosé-pâle, puis noirs 12. „ truncorum. c. Chapeau glabre, dépourvu de squamules, de flocons et de granules scintillantes, mais quelquefois papilleux au centre. QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 311 r Chapeau (4 à 10 cent.) peu charnu, ovoide, puis campanulé-étalé, un peu sinueux au bord, qui finit par se recourber, largement drUi (jamais fendillé), glabre, papilleux au centre qui est jaune- pâle ou ferrugineux, ailleurs gris-roiissâtre ou fuligineux-livide. Pied creux, élancé, atténué vers le som- met, nu, glabre, blanc. Feuillets libres, d'abord très rapprochés, enfin un peu espa- cés et éloignés du pied, flexueux, linéaires, fuligineux-livide 13.C. deliques- Chapeau (2 Va à 3 cent.) presque mem- cens. braneux, ovoide, puis campanule, très-gla- bre, strié à l'état trempé, lisse au sommet^ hlanc-jaunâtre^ ^own Qui plus obscur au centre. Pied fistuleux, alongé, égal, un peu flexu- eux, glabre, blanc. Feuillets presque libres, ventrus, blancs, puis blanc-brunâtre, enfin noirâtres 14. „ Digitalis. TI. Chapeau très-mince, sans pellicule, plissé-sil- lonné, s'ouvrant le long du dos des feuillets qui se réduisent à des lignes noires. a. Pied pourvu d'un anneau ou d'une bourse. Chapeau (5 — -Vj^ mill.) très-mince, cilindri- que, puis campanule, enfin étalé, pourvu de flocons sqiiamiformes superficielles^ plissé-sil- lonné, enfin fendu et enroulé en dessus, blanc- cendré ou gris de souris, souvent jaunâtre ou ferrugineux au centi'e. Pied fistuleux, contestant un fil cotonneux dans l'espace interne^ glabre, terminé à la base en bulbe poilu ^ hérissé. An- neau mobile^ persistant. Feuillets libres, espa- cés, très-minces, hyalins, enfin noirs. . . • 15. „ ephemeroi- Champignon d'abord enfermé dans une des. bourse. Chapeau (1 à IV2 cent.) très-mince, ovoide, puis campanule, muni des restes de la moitié supérieure de la bourse^ plus tard nu, strié, fendu et enroulé en dessus, pas dif- fluent. Pied glabre, aboutissant en bas à la moitié inférieure de la bourse^ blanc. Feuil- lets rapprochés, étroits, d'abord pourprés, puis noirs , .16. „ Trappenu, 31-2 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS h. Chapeau couvert de flocons superficiels ca- duques. Feuillets libres. Pas d'anneau. Chapeau (2^2 cent.) très-mince, cilindrique. puis campanule, enfin étalé, floconneux à r('tat jeune, à la fin nu, régulièrement rayonné-sil- lonné, blanrhfHye, gris de plomb au centre. Pied creux, très-long (8 — 10 cent.), très-faible, fra- gile^ atténué vers le \và\\i, entièrement laineux. Feuillets libres, enfin espacés, linéaires, noirs. 17. Clâgopcts. Espèce naine et délicate. Chapeau (2 — 6 millini.) ti'ès-mince, cilindrique, puis campanu- lé-étalé, radié-plissé, d'abord couvert d'un duvet cendré, plus tard glabre et alors jaunâtre- sale, roussâtre au centre. Pied fistuleux, très- grêle, filiforme, blanc, glabre, hyalin. Feuillets espacés, libres, étroits, pâles ou cendrés, puis noirs 18. „ ràdiatus. c. Chapeau couvert d'un enduit furfuracé ou micacé (d'une poudre terne ou scintillante), f Espèce venant sur les parties souterraines des Graminées. Naine. Chapeau (1 — 2 cent.) membraneux, presque cilindrique, puis ouvert, couvert d'une poudre terne plus ou moins floconneuse, fine- ment strié, blanc, puis violacé-grisâtre au bord. Pied grêle, couvert d'une poudre fari- neuse, blanc, renflé et bordé d'une collerette floconneuse à la base. Feuillets rapprochés, libres, parfois réunis en une collerette au sommet du pied, étroits, blancs, puis viola- cés, enfin d'un noir-brunâtre 19. „ Friesii. ff Espèces venant sur la terre ou sur le fumier. Chapeau (2 cent.) mince, ovoide, puis cam- panule, couvert à'mie poudre furfuracée dense, jjlus ou moins micacée, à la- fin étalé, au bord enroulé en dessus, lisse dans le jeune âge, plus tard strié au bord, mais sans que l'état sillonné de la surface soit prononcé distinc- tement. Pied fistuleux, élancé, renflé à la base, atténué vers le sommet, blanc, prui- neux, puis nu. Feuillets adnexes, un peu QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 313 r ventrus, blanchâtres, puis rosé-très-pâle, enfin noirs 20. C. stercora- Chajpeau (1 cent.) très-subtil, ovoide, puis RiUis. campanule, enfin étalé, fendu au bord et roulé en dessus, rayonné-sillonné^ excepté le som- met, gris-cendré-soyeux, roussâtre au centre un peu élevé^ furfuracé au jeune âge, plus tard apparemment nu. Pied fistuleux, cilin- drique, grêle, glabre, blanc jpellucide. Feuil- lets espacés, attingentSj sans collerette, liné- aires, blanchâtres, puis bruns et noirs. . .21. „ ephemerus. Chapeau (3^4 cent.) très-subtil, ovoide, puis campanule, à la fin étalé, rayonné-plissé, bientôt fendu, farineux sur les rayons, bru- nâtre, puis pâlissant, châtain au centre, qui est ombiliqué. Pied fistuleux, atténué vers le haut, blanc, glabre, non pellucide. Feuil- lets rapprochés, un peu ventrus, atténués vers la base, aboutissants ou non à une collerette, attingents dans le dernier cas, cendré-noirâ- tre, puis brun-noirâtre 22. „ sociatus. Chapeau (1 — 2V2 cent.) très-subtil, ovale- cilindrique, puis campanule, bientôt étalé et fendu, presque glabre, sillonné-plissé, excepté au centre qui est large, lisse, déprimé d la fin, jaunâtre, puis roussâtre, partout ailleurs d'un gris-bleuâtre. Pied fistuleux, grêle, lisse, glabre, égal, pâle ouhVdwc, presque pellucide. Feuillets espacés, aboutissants à une colle- rette, d'abord grisâtres, puis noirs. . . . 23. „ plicatilis. d. Chapeau absolumei^t glabre. Chapeau très-subtil, ovoide, puis constam- ment campanule, fendu-sillonné, glabre, lisse, fauve, châtain au centre qui n'est pas promi- nent. Pied très-fragile, alongé, atténué en haut, glabre, pâle. Feuillets linéaires, blanchâ- tres, puis noirâtres, aboutissants à une colle- rette à peine perceptible 24. „ hemerobius. 1. Coprinus comatus Fr. Ep. 320; Sacc. Syll. Y, 1079; Prodr. 346; H. 11; Arch. Néerl. XIY, 254; FI. Bat. tab. 590; CooKE m. tab. 658. — Sur la terre grasse, au bord des 314 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS chemins et des digTies, clans les pâtiirag(!S, etc. ; en groupes. — Mai à Nov. — Amsterdam, bois de Harlem, Bloemendaal. — Lciden. — Utrecht. — Zuid-Beveland. — Groninii:en. (Etym. coma^ coiffe; f. a. à la surface du chapeau, garnie de lanières détachées du tissu sous-jacent). 2. Coprinus ovatus Fr. Ep. 320; Sacc. Syll. V, 1079; Prodr. 346; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 254; FI. Bat. tab. 875 ; CooKE 111. tab. 659. — Aux mêmes stations que le précédent; en groupes. — Août à Nov. — Amsterdam, Velsen. — la Haye, Westland. — Utrecht. — Nijmegen, Lochem. (Etym. ovum, oeuf; f. a. à la forme primitive du chapeau). 3. Coprinus atramentarius Fr. Ep. 322; Sacc. Syll. V, 1081; Prodr. 347; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 254; FI. Bat. tab. 875 ; Cooke 111. tab. 662. — Sur la terre grasse dans les jardins, les potagers, les vergers, les pâturages; au bord des chemins et des digues, etc.; en touffes. — Sept, à Nov. — Amsterdam, bois de Harlem. — Leiden, Westland. — Rijzen- burg, Utrecht. — Zuid-Beveland. (Etym. atramentum^ encre ; f. a. au liquide noir, résultant de la dissolution du champignon). 4. Coprinus sobolifer(us) Fr. Ep. 322 ; Sacc. Syll. V, 1083 ; Prodr. 347; Arch. Xéerl. XÏV, 255; Cooke 111. tab. 848. — Sur la terre grasse des couches, ou dans leur voisinage; en touffes. — Août à Nov. — Amsterdam (jardin botanique). — Leiden. (Etym. soboles, rejeton ; f. a. au bon nombre d'individus, se développant de la même souche). 5. Coprinus fuscescens Fr. Ep. 322; Sacc. Syll. V, 1083; Prodr. 347; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 255; CoOKE 111. tab. 663 et 664. — Au pied des vieux troncs d'arbres et sur les souches vermoulues; en touffes. — Sept, à Nov. — Amsterdam (sur des souches d'érables). — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. ftiscus^ brun; f. a. à la couleur du chapeau). 6. Coprinus exstinctorius Fr. Ep. 324; Sacc. Syll. V, 1086; Prodr. 347; Arch. Néerl. XIV, 255; Cooke 111. tab. 668. — Jardins, bords des chemins, etc. ordinairement soli- taire. — Août à Sept. -— Amsterdam (jardin bot.). ■ — Apel- doorn. — Zuid-Beveland. (Etym. exstinctorj éteignoir; f. a. à la forme du chapeau). QU^INFÈRIEUES TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 315 7. Coprinus fimetarius Fr. Ep. 324; Sacc. Syll. Y, 1087; 'Prodr. 347; Ned. Kr. Arch. 2, Y, 153 ; Arch. Néerl. XIY, 255 ; CooKE m. tab. 669 et 670. — Dans les fosses à fumier; en groupes et formant de grosses touffes. — Juin à Août. — Zeist. — Apeldoorn. — Zuid-Beveland. (Etym. fimum^ fumier; f. a. au support). (Annotation du Ned. Kr. Arch., 2, V, 153). Les exemplaires par nous trouvés, nous semblaient des exem- plaires types, ne répondant pas tout-à-fait aux figures de Mr. CoOKE, représentant deux variétés. Champignon magnifique, quoi- que assez vulgaire sur la terre fertile. Nous lui trouvions un pied haut de IOV2 centim., blanc de neige, couvert d'un duvet floconneux également blanc, s' épaississant en massue vers le bas, parfaitement creux. Chapeau large de 3 à 4 centim., tout- à-fait membraneux et diaphane, orné d'écaillés floconneuses grisâ- tres, peu persistantes, et de stries rayonnantes. Feuillets libres, très-étroits, d'abord blancs. La couleur noire s'étend de leur bord vers leur dos. Le chapeau flétri se réfléchit en haut, et le champignon ne dure qu'une partie de la journée. 8. Coprinus tomentosus Fr. Ep. 325; Sacc. Syll. Y, 1088 ; Prodr. 348; Arch. Néerl. XIY, 255; Coqke 111. tab. 672 A. — Sur les terres fumées, sur les débris végétaux ou près de ces débris. — Mai à Sept. — Leiden. — Apeldoorn, 15 Juillet 1890. — Zuid-Beveland. (Etym. tomentum^ feutre ; f. a. à la surface du chapeau). 9. Coprinus niveus Fr. Ep. 325; Sacc. Syll. Y, 1088; Prodr. 348; Arch. Néerl. XIY, 255; Cooke 111. tab. 672 B.— Sur le vieux fumier de vache ou de cheval; en groupes. (Etym. niXj neige; f. a. à la couleur du chapeau). 10. Coprinus tergiversans Fr. Ep. 325; Sacc. Syll. Y, 1090; H. 11; Arch. Néerl. XIY, 255. — Sur le gazon. — Utrecht, 1862; Hartsen. (Etym. tergum, dos et versare, se tourner vers ; f. a. au bord du chapeau, qui se roule en dehors). 11. Coprinus micaceus Fr. Ep. 325; Sacc. Syll. Y, 1090; Prodr. 348; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 255; FI. Bat. tab. 820 ; Cooke 111. tab. 673. — Au bord des chemins et des fossés, dans les pâturages, les jardins, les potagers, ainsi que sur les 316 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS vieux pieux et les vieux troncs d'arbres; en touffes. — Août à Nov. — Amsterdam, environs de Harlem. — Leiden, West- land. — de Bilt. — Zuid-Bevelaud. (Etym. mica, miette; f. ;i. aux ])oints luisants à la surface du chapeau). 12. Coprinus truncorum Fr. Ep. 326; Sacc. Syll. V. 1092 ; Prodr. 348; Arch. Néerl. XIV, 256. — A la surface ou à l'intérieur d(^s souches vermoulues des saules ; formant de peti- tes touffes — Avril. — Zuid-Beveland. (Etym. truncus, tronc; f. a. à la nature du support). 13. Coprinus deliquescens Fr. Ep. 327; Sacc. Syll. Y, 1094; Prodr. 348; Arch. Néerl. XIV, 256; Cooke 111. tab. 678. — Dans les bois, sur les vieux troncs d'arbres et entre les feuilles pourrissantes; en groupes et formant des touffes. — Sept, et Oct. — Leiden, Westland. — Apeldoorn. (Etym. deliquescere, liquéfier; f. a. à la manière de se com- porter après la récolte). 14. Coprinus digitalis Fr. Ep. 327; Sacc. Syll. V, 1095; Arch. Néerl. II, 29 ; XIV, 256. — Bois feuilles à sol sablon- neux. — Bois de Bloemendaal; Août 1861; Hartsen". (Etym. digitalis^ large d'un doigt ; f. a. à la forme du chapeau). 15. Coprinus Trappenii Oud. Arch. Néerl. II, 29; XIV, 256; Fr. Ep. 704; Sacc. Syll. V, 1097. — Sur des ramil- les d'arbres desséchées. — Naaldwijk, Août 1865. — vax der Trappen. (Nommé à l'honneur de feu Mr. van der Trappen, médecin à Naaldwijk, qui pendant plusieurs années me fit part de ses récoltes mycologiques). 16. Coprinus ephemeroides Fr. Ep. 250; Sacc. Syll. V, 1096; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 217. — Sur le crottin de che- val. — Amsterdam, Févr. 1863. — Oudemans. (Etym. è(pr^içoq^ ce qui ne dure qu'un jour; f. a. à la briè- veté de l'existence). 17. Coprinus lagopus Fr. Ep. 329; Sacc. Syll. V, 1098; Prodr. 349; Arch. Néerl. XIV, 256; Cooke IU. tab. 681. — Au bord des terres cultivées, dans les potagers, le long des chemins, des haies, etc., ainsi qu'entre les broussailles et au QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS- 317 pied des troncs d'arbres. — Sept, et Oct. — Amsterdam (jardin bot.). — Leiden, Westland. — Zuid-Beveland. (Etym. Actytoo's, lièvre et srovq^ pied ; f. a. au pied laineux). 18. Coprin us radiatus Fr. Ep. 251; Sacc. Syll. V, 1101; Prodr. 349; Arch. Néerl. XIV, 257; Cooke 111. tab. 683 A. — Sur le vieux fumier de vacbe. — Juill à Sept. — Amster- dam. — Westland. — Zuid-Beveland. (Etym. radiare^ émettre des rayons; f. a aux sillons rayon- nants du chapeau). 19. Coprinus stercorarius Fr. Ep. 330; Sacc. Syll. V, 1103; Prodr. 349 ; Arch. Néerl. XIV, 257 ; Cooke 111. tab. 685 A. — Sur du fumier de cheval. — Oct. — Westland. — van der Trappen. (Etym. sterctiSj fumier; f. a. au support). 20. Coprinus Friesii Quel. p. 129; Fr. Ep. 331; Sacc. Syll. V, 1106; Ned. Kr. Arch. 2, III, 244; Arch. Néerl. XIV, 257. — Sur l'herbe desséchée. — Bien de campagne de Boekhorst à Lochem. — Oct. 1878; Mlle J. Starino. 21. Coprinus ephemerus Fr. Ep. 331; Sacc. Syll. V, 1106; Prodr. 349; Arch. Néerl. XIV, 257; Cooke 111. tab. 685 B. — Dans les potagers et sur d'autres terrains fumés; en groupes et formant de petites touffes. — Nov. — Leiden. — Zuid- Beveland. (Etym. é(p7]iisQoq^ ce qui ne dure qu'un jour; f. a. à la briè- veté de l'existence). 22. Coprinus sociatus Fr. Ep. 331; Sacc. Syll. V, 1108; Prodr. 349 ; Arch. Néerl. XIV, 257. — Lieux humides, parmi l'herbe. — Oct. — Amsterdam. — Leiden. (Etym. soclarej associer; f. a. à la manière de croître en groupes). 23. Coprinus plicatilis Fr. Ep. 331; Sacc. Syll. V, 1108; Prodr. 349; H. 17; Arch. Néerl. XIV, 257; Cooke 111. tab. 686 A. — Parmi l'herbe dans les jardins, au bord des chemins, etc.; en groupes. — Juill. à Oct. — Utrecht. — Putten, Nij- megen. — Zuid-Beveland. (Etym. jdlca, pli; f. a. à la surface plissée du chapeau). 24. Coprinus hemerobius Fr. Ep. 332; Sacc. Syll. V, 1114 ; Prodr. 350 ; Arch. Néerl. XIV, 257, — Lieux humides, parmi 318 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS le fumier et les débris végétaux eu putrétactiou ; en groupes et formant de petites touffes. — Oct. — Zuid-Beveland. (Etym. Tinéça^ jour et ^Co^, vie; f. a. à la brièveté de l'existence). PANAEOLUS. (Etym. Travsi'.oXoç, très-bigarrc; f. a. aux feuillets bicolores). A. Chapeau trempé, terne, presque floconneux à Tétat sec. Chapeau peu charnu, d'abord globuleux, puis hémisphérique, presque mamelonné, pourvu de ri- des sinueuses qui se rencontrent en guise de réseau, terne, saupoudré de granules farineuses, présentant au bord les restes d'une cortine mem- braneuse, fuhgineux-lavé-de-rose. Pied fistuleux, droit, égal, pruineux, strié au sommet, rose-pur- purin. Feuillets affixes, ascendants, marbrés de noir et de gris, blancs sur la tranche . . . . 1. P. ketirugis. B. Chapeau sec, glabre, un peu luisant, sans zone. Chapeau (2 —3 cent.) peu charnu, campamdé, non étalé, souvent mamelonné, sec, lisse, glabre, un peu luisant, hr un-fuligineux ou hrun-roussâ- tre. Pied fistuleux, élancé, cilindrique, égal, nu, strié au sommet, roussàtre lavé de rose, excepté le sommet, qui présente une poussière noire. Feuil- lets rapprochés, affixes, ascendants, assez larges, noir-tacheté-de-gris 2. „ campanula- Chapeau (2 — 3 cent.) peu charnu, hémisphéri- tus. fjue, glabre, gris-pâle, gercé-squamuleux à l'état sec. Pied fistuleux, élancé, cilindrique, nu, égal, blanchâtre, couvert d'une poussière blanche au sommet qui est lisse. Feuillets rapprochés, large- ment adnés, larges, gris -tacheté-de-noir, enfin noir- tacheté-de gris 3, „ papiliona- C. Chapeau sec, glabre, zôné près du bord. CEUS. Chapeau (2V2 — 3^/4 cent.) charnu, convexe, hy- grophane, fauve, pâlissant et ridé à l'état sec, pourvu d'une zone noirâtre près du bord. Pied fistuleuXj fragile, brun-rousscdre, pourvu defibril- QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 319 ies blanches. Feuillets adnés, un peu ventrus, brunâtres 4.P. subbaltea- Chapeau (2 — 3 cent.) peu charnu, conique., ter- tus. miné par un mamelon obtus, lisse, glabre, luisant, jaunâtre-lavé-de-rose, pourvu d'une zone noirâtre près du bord qui, dans le jeune âge, est un peu crénelé. Pied court (2^/2 cent.), égal ou épaissi à la base, pruineux, bicolore (blanc vers le haut, roussâtre vers le bas). Feuillets rapprochés, ad- nexes, ventrus, noirâtres 5. „ acuminatus. Chapeau (1 — 2 cent.) peu charnu, camjKtnulé- convexe^ obtus, glabre, terne, fuligineux-grisâtre à l'état frais, gris-argileux à l'état sec, marqué près du bord d'une zone brune étroite. Fied grêle, fragile, égal, /;d/e, séricé-strié, à peine pourvu d'une pruine blanche au sommet. Feuillets adnés, décur- rents par une dent, larges, cendrés, puis bigar- rés de noir et de gris (i. „ fimicola. 1. Panaeolus retirugis {Fr.) Ep. 310; Ned. Kr. Arch. 2, V, 153; CooKE 111. tab. 627. — Sur la bouse de vache, mêlée à des débris végétaux, le long du chemin près de Zeist (Août 1886), et sur les gazons à Apeldoorn (Août et Sept. 1888). — OUDEMANS. (Etym. rete, filet et rugare, chiffonner ; f. a. au filet de rides à la surface du chapeau). Panaeolus campanulatus (L.) FI. Suec. II, N°. 1213; Fr. Pp. 311; Prodr. 345; H. Il ; Arch. Néerl. XIV, 253 ; FI. Bat. tab. 820; Cooke 111. tab. 629. — Sur la terre fertile dans les jardins et les pâturages, et au bord des chemins. — Août à Oct. — Amsterdam, Naarden, Vogelenzang. — Lei- den, Westland. — Bilt, I)riebergen, Doorn, Soestdijk. — Zuid- Beveland. (Etym. campa7iula, cloche; f. a, à la forme du chapeau). Panaeolus papilionaceus {Fr.) Ep. 311; Prodr. 345; Arch. Néerl. XIY, 253; Cooke 111, tab. 630. - Aux mêmes stations que le précédent. — Sept. — Naarden. Zeist. — Zuid Beveland. (Etym. papilio, papillon; f. a. à l'état bigaié des feuillets). 320 KÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 4. Panaeolus subbalteatiis {Berk. et Br.) Aim. Nat. Hist. 3, VII, 378 ; Ned. Kr. Arcli. 2, IV, 216 ; Cooke 111. tab. 631 B. — Sur la terre arable, portant du Mais. — Putten; Juill. 1884. — OUDEMANS. (Etym. Huh^ presque et balteus, ceinture ; f. a. à la zone plus ou moins obscure près du bord du chapeau). (Annotation du M éd. Kr. Arch., 2, IV, 21G). Ce champignon attire l'attention par une zone noirâtre près du bord. Nous lui trouvâmes un chapeau noir-grisâtre sale à Tétat frais, couleur qui, pendant la dessiccation, fut remplacée par un teint ochracé, quelquefois lavé de rose. Dans les échan- tillons desséchés, la zone ne se rencontre plus. De l'autre côté on y trouve une grande quantité de rides et de sillons dans le sens radial. Les feuillets sont un peu espacés, adnés de toute leur largeur, ventrus, bigarrés de noir et de gris, pâlissants au tranchant. Le pied présentait tous les caractères qu'on lui trouve attribués par Fries. Les exemplaires cueillis croissaient soit iso- lément, soit en touffes. 5. Panaeolus a c u m i n a t u s (/'>.) Ep. 3 1 2 ; Prodr. 345 ; Arch. Néerl. XIV, 253 ; Cooke 111. tab. 632 A. — Dans les pâtura- ges, au bord des chemins et des digues, sur les sols fertiles. — Août à Cet. — Westland. — van der Trappen. (Etym. acitmen^ pointe ; f. a. au chapeau pointu). 6. Panaeolus fimicola (Fr.) Ep. 312; Prodr. 345; Arch. Néerl. XIV, 253; Cooke 111. tab. 632 B. — Aux mêmes sta- tions que le précédent et sur le vieux fumier. — Juill. à Oct. — Leiden. (Etym. fimus^ fumier et colère^ habiter; f. a. au support nour- rissant). ANELLARIA. (Etym. anellus, petit anneau; f. a, au pied annelé). Chapeau (2 — 4V2 cent, de haut) peu charnu, d'abord ovoide, puis constamment campanule (digitaliforme), obtus, lisse, visqueux, ochracé-pâle. Pied fistuleux, élancé, droit, rigide, haut de IV2 à 2 déc. dans les exemplaires types, renflé d la base^ blanchâtre, lisse (mais strié sous le loupe), glabre, ponctulé en noir QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 321 ^ au sommet à cause des spores détachées. Anneau étalée intègre, durable, blanc. Feuillets affixes, ascendants, noir-cendré 1. A. separata. Il existe de cette espèce une variété mineure, dont le pied n'atteint que 2 à 3 cent, de hauteur. Chapeau (haut de IV2 à 2^!o, cent.) presque mem- braneux, conique, enfin campanulé-e'talé, lisse, visqu- eux, cendré-fuligineux ou cendré-livide, puis ochracé- fuligineux. Fled fistuleux, élancé, cilindrique, égal, glabre, roussâtre-pâle, marqué au-dessus du milieu d'une zone annulaire. Feuillets afïixes, larges, ven- trus, à la fin noir-brunâtre, mouchetés 2. „ fimiputris. 1. Anellaria separata (L.) FI. Sueciae N°. 1220; Karst. Hattsv. I, 517; Sacc. Syll. V, 1125; Ag. Panaeolus separatus Fr. Ep. 310; Prodr. 344; Arch. Néerl. XIV, 252; FI. Bat. tab. 820; Cooke 111. tab. 623. — Sur le vieux fumier de vache, dans les pâturages et au bord des chemins ; solitaire. — Oct. — Westland. — Zeist. — Zuid-Beveland. (Etym. separare, séparer; f. a. à la manière de croître en exemplaires isolés). 2. Anellaria fimiputris {Bull.) tab. 6 6 ; Karst. Hattsv. 1 , 518; Sacc. Syll. V, 1126; Ag. Panaeolus fimiputris Fr. Ep. 310; Prodr. 3*45; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 252; Cooke 111. tab. 625. — Sur le vieux fumier de vache, dans les pâturages et au bord des chemins. Solitaire et en groupes. — Août a Oct. — Bilt, Rijzenburg. — Zuid-Beveland. (Etym. fimus, fumier et patrls, putride; f. a. au substrat). PSATHYRELLA. (Etym. Dimimitif de Psatliyra ^a^vfÔQ, mou, fragile; faisant allusion à la délicatesse des individus). A. Pied droit, glabre. a. Chapeau hygrophane à stries peu apparentes ou nulles. Chapeau (IV4 — ^^12 cent.) presque membra- neux, conique ou conique-campanule, d peine strié à la circonférence, glabre, fuligineux lavé de livide à l'état humide, lisse, ochracé- ou rosé- 21 Verhaûd. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Di. LI. 322 KÉVISION DES CHAMPIGXOXS TANT SUPÉRIEURS a. pâle, ou bien blanchâtre à l'état sec. Pied fistu- leux, grêle, raide, nu^ blanchâtre, floconneux à la base. Feuillets un peu espacés, largement adués, blanchâtres, puis noir-cendré, rose-pâle au tranchant 1. P. gkacjlis. b. Cliapeau non hygrophane. Chapeau (2^'o — 3 cent.) membraneux, d'abord campanule, puis convexe, obtus, glabre, marqué de sillons fourchus profonds, jaunâtre-livide, lisse au centi'e qui est plus foncé. Pied fistuleux, droit, grêle, débile, quelquefois aplati, glabre, blanc, puis cendi"é. Feuillets espacés, adnés^ li- néaires, blancs, puis cendrés par les spores noires. 2. « impatiens. Chapeau (haut de 2^/2 cent.) membraneux, fO«/(/«e- campanule, presque pointu^ profondément sillonné (sillons simples), brun-pâle. Pied fistu- leux, alongé, lisse, blanc, sensiblement épaissi à la hase. Feuillets presque libres^ lancéolés, noir-pourpré 3. „ akata. B. Pied flexueux, pmineux ou farineux au sommet. Espèces venant sui" la terre. Chapeau (1 — IV2 cent.) membraneux, hémi- sphérique, arrondi, hygrophane, strié et fuligi- neux à l'état humide, terne et gris^ couvert d'une pjoussière scintillante à l'état sec. Pied large- ment fistuleux, long, filiforme, flexueux, flasque, égal, absolument glabre, presque pellucide, prui- neux au sommet. Feuillets espacés, adnés, fuli- gineux-livide, ponctués en noir par les spores. 4. .. pkoxa. Cliapeau (IV 4 — 2^/2 cent.) presque membra- neux, campanule^ obtus, hygrophane, d peine et imptarfaitement striéj livide-pâle à l'état hu- mide, sans stries, ruguleux^ saupjoudré d'une poussière scintillante^ chamois-pâle, rose-pâle ou rougissant à Fétat sec. Pied fistuleux, égal, lâche, un peu flexueux, fragile, blanc, furfu- racé au sommet. Feuillets à peine rapprochés, adnés, larges, venti'us, blanchâtres, à la fin noii'- cendré, concolores ou blanchâti'es à la tranche. 5. „ atomata. Chapeau (1 cent.) membraneux, ovoide-cam- panulé. d'abord saupoudré d'une farine blanche^ à la fin glabre, sillonné, blanchâtre ou jaunâtre- QfJ'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 323 cendré, ordinairement livide ou cendré-jaunis- sant. Pied fîstuleux, fragile, souvent courbé, lâche, un peu flexueux, d'abord furfuracé, à la fin glabre, blanc. Feuillets adnés, largement linéaires, à peine ventrus, d'abord blanc-cendré, à la fin noirâtres 6.P.DissEMmA- b. Espèce venant sur les excréments des herbi- ta. vores. . Chapeau (5 — 7^/2 mill.) excessivement mince, campanule, puis étalé, obtus, presque glabre^ hygrophane, strié et ochracé-brunâtre à l'état humide, lisse et blanchâtre à l'état sec. Pied fistuleux, filiforme, lâche, furfuracé dans la pre- mière jeunesse, blanc. Feuillets adnés, ascen- dants, un peu larges, noir-cendré, blancs au tranchant 7. „ subtilis. 1. Psathyrella gracilis (Fr.) Ep. 313; H. 11 ; Arch. Néerl. XIV, 253 ; CoOKE 111. tab. 634. — Lieux ombragés humi- des. — Naarden. — de Bilt, 1862 ; IIartsen. (Etym. (jracilis^ grêle; f. a au port). 2. Psathyrella impatiens {Fr.) Ep. 313. — Lieux incul- tes ombragés. — Putten, Juill. 1884. — Oudemaws. (Etym. Impatiens, ne souffrant pas l'attouchement; f. a. à l'ex- trême délicatesse des individus]. 3. Psathyrella arata (Berk.) Outl. 176; Fr. Ep. 314; CooKE 111. tab. 636. — Parmi l'herbe dans un bois de cam- pagne. — Putten, Août 1884. — Oudemans. (Etym. aratus, labouré; f. a. aux sillons à la surface du chapeau). 4. Psathyrella prona {Fr.) Ep. 315; Ned. Kr. Arch. 2, V, 153; Fr. le. sel. tab. 139 f. 3; Cooke 111. tab. 656 B. — Pelouses dans le jardin botanique d'Amsterdam, Sept. 1863; OUDEMANS. (Etym. pronus., couché ; f. a. à la subtilité du pied). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, V, 153). Conservé depuis 25 ans dans mon herbier, sans nom. Enfin reconnu à l'aide de l'Iconographie de Mr. Cooke. 5. Psathyrella atomata {Fr.) Ep. 315; Prodr. 345; Arch. 21* 324 KiVlSION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Néerl. XIV, 253; Cooke 111. tab. 638. — Pâturag-os, bords des chemins, etc. en groupes. — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. «rofiog, atome ; f. a. aux petits points bi'illants, tapis- sant le chapeau). 6. Psathyrella dissemiuata (P.) Syn. 403; Fr. Ep. 316; Prodr. 346; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 254; Cooke 111. tab. 057 f. 2. — Au pied de vieux troncs d'arbres, sur les souches vermoulues et sur la terre ombragée ; en touffes. — Avril à Nov. — Amsterdam. — Rotterdam, Leiden, Westland. — Utrecht, Zeist. — Zuid-Beveland. (Etym. disseminare^ répandre ; f. a. à la grande quantité qu'on en trouve ordinairement ensemble). 7. Psathyrella subtilis {Fr.) Ep. 316; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 216. — Sur la bouse de vaches. — Amsterdam, Mai et Juin 1882. — Oudemans. (Etym. aiihtilis, subtil; f. a. à la subtilité des individus). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 216). La fig. 1^ de la table 26 de la „Mycologia Europaea" III, de Persoo>', donne une idée exacte du port de cette espèce. GOMPHIDIUS. (Etyin. yofA^poç, cheville de 1er et sisoc, forme; f. a. à la forme du champignon). Chapeau (4 — 10 cent.) chaj'nu, convexe-obtus, à la fin étalé ou déprimé, couvert (V une couche y lut ineuse très-épai'sse, ordinairement brun-pourpré, souvent ta- cheté de noir. Pied plein, ferme, blanc au sommet, jaune d la hase, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, visqueux, fibrilleux, parfois tacheté de noir. Cortine filandreuse, visqueuse, luisante, laissant souvent une empreinte circulaire noirâtre au sommet du pied. Feuillets décurrents, espacés, rameiix, très-entiers, couverts de mucilage, d'abord blancs, \nim grisdttr.s, saupoudrés en noir par les spores LG.glutinosus. Une variété au chapeau plus petit d'un beau rose et à la base du pied rougeâtre tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, s'appelle. 2. „ ROSEUS. Chapeau (5—10 cent.) charnu, d'abord campanule, puis étalé, convexe, quelquefois uiamelonné, jjcu vis- QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAÏS-BAS. 325 quetix^ luisant à Fétat sec, brun-roussdtre. Pied long (7 — 10 cent, et plus), plein, ferme, égal ou un peu atténué vers la base, peu visqueux, squamuleux- fibrilleux, jaune ochracé ou concolore au chapeau, mais plus pâle. Cortine floconneuse, pas visqueuse^ fugace, laissant une empreinte circulaire filandreuse au sommet du pied. Feuillets longuement décur- rents, espacés, fourchus, d'abord pâles, puis oliva- cés^ enfin ombre lavé de pourpre. La chair du cham- pignon à une couleur brunâtre et descend entre les feuillets 3. Gr.viscmus. Une variété au chapeau (plus petit) et à la base du pied rouge-brique, tant à l'exté- rieur qu'à l'intérieur, s'appelle 4. „ testaceus. Chapeau (2—3 cent.) charnu, d'abord conique^ puis hémisphérique, brun-vineux^ couvert d'une glu fuli- gineuse^ qui, en se desséchant, forme des taches noirâ- tres, soit au bord du chapeau, soit au sommet du pied. Pied relativement mince, courbé^ pâle, ordinai- rement bigarré. Feuillets décurrents, fourchus, épais, d'abord blancs, puis grisâtres^ saupoudrés par les spores foncées 5. „ gracilis. 1. Gomphidius glu tin os us Fr. Ep. 399; Sacc. Syll. V, 1137; Prodr. 354; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 264; FI. Bat. tab. 1245; Cooke 111. tab. 879. — Bois de i)ins; bords des chemins aux endroits sablonneux ombragés. — Juill. à Oct. — Environs de Harlem, Naarden. — Baarn, Zeist, Driebergen. — Apeldoorn, Putten. (Etym. gluten^ glu; f. a. au chapeau glutineux). 2. Gomphidius roseus Fr. Ep. 400; Sacc. Syll. V, 1138; H. 11; Arch. Néerl. XIV, 264; FI. Bat. tab. 1395; Cooke 111. tab. 880. — Bois de pins. — Août— Oct. — Utrecht, Rij- zenburg, Doorn (Six); Driebergen (Août 1862; Oudemans). — Apeldoorn (30 Août 1890; Mlle C. G. Oudemaks). (Etym. 7'osa^ rose; f. a. à la couleur du chapeau). 3. Gomphidius viscidus Fr. Ep. 400; Sacc. Syll. V, 1138; Prodr. 354; H. 11; Arch. î^éerl. XIV, 264; FI. Bat. tab. 1285. — Bois de pins. — Environs de Harlem. — Rijzen- burg. — Apeldoorn. (Etym. viscidus^ gluant; f. a, au chapeau visqueux). 4. Gomphidius testaceus Fr. Ep. 400; Sacc. Syll. V, 1138 ; 326 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPI^^RIRURS Arcli. Néerl. II, 30 5 XIV, 264. — Bois de pins. Oct. 1864 ; Drieberg'cn. — Six. (Etym. testa^ brique ; f. u. à lu couleur du chapeau). 5. Goiupliidius o-racilis Berk. Outl. 196, tab. XII, f. 7; Fr. Ep. 400; Sàcc! Syll. V, 1138; Ned. Kr. Arch. 2, VI, 20; CooKE m. tab. 883. — Bois de pins à Apeldoorn, 30 Août 1890 et 1891. — Mlle C. G. Oudemans. (Etym. gracilis, grêle; f. a, au port beaucoup plus gracieux que dans les autres espèces). (Annotation du Ned. Kr. xVrch. 2, VI, 20). Espèce à la taille beaucoup plus réduite, (5om[)arée à celle des G. (jlutinosus et G. viscidus, rentrant plutôt dans le cadre de celle du G. roseus. La couleur du chapeau peut être com- parée à celle de la lie de vin et semble tempérée après le des- sèchement par une couche grise. Les taches noirâtres qui, selon Berkeley, se montrent à la circonférence du chapeau dessé- ché, faisaient défaut dans nos échantillons, mais semblaient rem- placées par une collerette de fils noirs au sommet du pied. Pied ordinairement orangé-pâle au sommet, jaune au milieu, couleur de soufre à la base. Les écailles blanches au sommet du pied, observées par Berkeley, ont échappé à notre obser- vation; de l'autre côté, il ne nous semblait nullement douteux que l'enduit glutineux s'était étendu au début le long de la surface de cet organe. Vue à la loupe, la base du pied prou- vait être un peu floconneuse. Les feuillets finissent tous — et rigoureusement — à la même hauteur et présentent un fond orangé-pâle, couvert de spores fusiformes, vues en masse pres- que noires, mais vues séparément d'un gris dilué. QtJ'JNFltEIEURS TROUV]?.S JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 327 B. POLYPORACEES. (Hyménium tapissant l'intcrieur de tubes ou de pores). CLÉ ANALYTIQUE DES GENRES. I. Champignons formés d'un chapeau et de tubes. A. Champignons charnus. 1. Boletus. t Tubes accolés, formant une couche facilement sé- parable de l'hyménophore, ordinairement longs (5 mill. ou plus), réguliers. Champignons terrestres, charnus. Pied central. Spores variant de couleur. 2. Strobilomyces. Tubes comme dans Boletus, mais plus larges et moins facilement séparables de l'hyménophore. Le chapeau et le pied farci portent des écailles robus- tes squarreuses. Champignons moitié charnus, moitié flasques, terrestres. Pied central. Spores brunes. 3. Gyrodon. Tubes comme dans Boletus, mais moins facile- ment séparables de* l'hyménophore et plus courts (1 à 3 mill.). Pores sinueuses ou plissées-labyrin- thiformes. Champignons charnus, terrestres. Pied central. Spores jaunâtres ou ferrugineuses. 4. Fistulina. Tubes indépendants l'un de l'autre. Champignons charnus, venant sur les arbres. Pied latéral. Spores jaune-rosé. 5. Polyporus. Tubes accolés, formant une couche distincte, non séparable de l'hyménophore (à cause de la présence d'une trame), présents dès le commencement, non stratifiés. Champignons charnus, pédoncules ou ses- siles. Spores variant de couleur. Tenant sur la terre, les troncs ou le bois. B. Champignons subéreux ou ligneux. a. Tubes ne pénétrant pas dans la chair de l'hyménophore. 6. Polyporus. Le tout comme dans 5, mais se rapportant à des espèces flasques, subéreuses ou ligneuses, -'J -Iam . 328 RÉVISIOÎ^ DES CHAMPIGNONS TANT SUPT-^RTEUÎtS 7. Fomes. Tubes comme daus Polyporus, ordinairement stra- tifiés. Hyménopliore ligneux dès le commencement, ordinairement sessile. Venant sur les troncs ou le bois. 8. Polystictus. Tubes comme dans Polyporus, non stratifiés, or- dinairement se développant d'une manière centri- fuge, superficiels et formant de petits bourrelets au commencement. Chapeau membraneux, coriace ou comme formé d'étoiipe, couvert d'une couche mince iU^f\ de structure fibreuse. Venant sur la terre, les troncs ou le bois. 1). Poria. Tubes comme dans Polyporus, non stratifiés, ré- supinés (renversés), limités vaguement et formant des membranes ou des croûtes. Ils reposent direc- tement sur le support ou sur une débauche de chapeau. Venant sur les troncs ou le bois. h. Tubes pénétrant dans la chair de l'hyménophore. 10. Trametes. Tubes pénétrant dans la chair de l'hyménophore à des profondeurs différentes, ne formant pas une couche hétérogène. Pores circulaires. Champignons subéreux, non stratifiés, ordinairement odorants, ses- siles. Venant sur le bois. 11. Daedalea. Tubes comme dans Trametes, mais les pores la- byrinthiformes. Champignons subéreux, non strati- fiés, sessiles, venant sur les troncs ou le bois. C. Champignons plus ou moins épaissement membraneux. 12. Merulius. Tubes presque sans profondeur, comparables à des espaces limitées par des plis et formant un réseau ou un système de sillons labyrinthiformes. Champignons résupinés, mous comme la cire, par- fois trémelleux. II. Champignons formés de tubes seuls. 13. Solenia. Tubes sans trace de chapeau, très petits (1 à 2 mill.) et apprîmes l'un contre l'autre, d'abord fer- més, reposant directement sur le chapeau. (Pour les espèces de Poria^ qu'on pourrait chercher ici, s'adresser au N*^. 9). QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LÉS PAYS-BAS. 329 B 0 L E T U S. (Ktym. Nom d'un champignon de forme grossière, considéré comme une délicatesse chez les Romains, dérivé du mot grec iSi^Ao:; qui signitie grosse massé). 1. Couelie porifère jaune, ferrugineuse, brune, verte, rouge (mais ni blanche, ni rose). A. Chapeau visqueux. Pied solide, ni bulbeux, ni réticulé (excepté dans le N°. 2). a. Pied pourvu d'un anneau, f Pores simples. Chapeau hémisphérique, puis convexe et plan, couv^'t d'une glu br un-chocolat ., jaune doré et vergeté après que la viscosité a été lavée par les pluies. Pied ferme, égal, blan- châtre au-dessous, jaunâtre et pointillé de brun au-dessus de l'anneau qui est large, membraneux, lilacé-brunâtre extérieure- ment, jaunâtre intérieurement, visqueux, et enfin ne délaisse qu'une bande noire affais- sée. Tubes adnés. Fores simples, petits, ar- rondis, jaune-d'or I.B.luteus. Chapeau hémisphérique, puis convexe et plan, couvert d^ une glu brun-chocolat, js^mie après que la pluie a lavé la viscosité. Pied ferme, jaune-brunâtre, réticulé Siu-dessns de l'anneau qui est membraneux, jaune-sale, fugace. Tubes adnés. Pores simples, angu- leux, jaunes 2. „ flavus. tf Pores composés. Chapeau mince, d'abord convexe et bos- selé, puis plan, visqueux, jaune-pâle ou livide-jaunâtre. Pied grêle, presque égal, pâle, strié de jaune, chargé au-dessus de l'anneau (qui se compose presque tout à fait de glu) de petites glandes blanchâtres^ visqueuses, caduques. Tubes décurrents. Po- res amples, anguleux, composés (c. à. d. di- visés par des cloisons en quelques pores plus petits, situés dans un plan plus pro- fond), jaune-sale 3. „ Flavidus, HHO RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPl^.RIEUUS b. Pied sans anneau, f Pores simples. Chapeau convexe-étalé, couvert d'une glu brun-ferruc/ineux, jaune-doré là-des- sous. Pied cilindrique ou atténué en haut, plein, sans anneau, jaunâtre, semé vers le sommet de granulations d'abord concolores, puis brunes ou brunâtres. Tubes adnés ou un peu décurrents, courts, jaune-doré, pour- vus à leur ouverture de petites granulations^ qui laissent échapper un liquide aqueux, et finissent par prendre une couleur jaune- brunâtre. Pores simples^ arrondis ou irrégu- lièrement oblongS 4.B.GRANULATUS. Chapeau hémisphérique ou convexe, mou, visqueux par un temps humide, bai- fauve, luisant par un temps sec. Pied solide, pres- que égal, lisse, plus pâle que le chapeau, couvert di\nipruineux brunâtre. Tubes ad- nés, ^muQM^-déprimés autour du pied. Po- res simples^ assez larges, anguleux, d'un blanc-jaunâti'e sale, puis diViTijaune-verdâtre terne 5. „ badius. Espèce mineure. Chapeau (4 — 6 cent.) convexe, à la fin plan, plus ou moins vis- queux par un temps humide, luisant par un temps sec, jaune-doré^ lavé d'isabellin. Pied plein, grêlcj lisse, fragile, concolore au chapeau, couvert à la base d'un duvet jaune-doré .1 mêlé de blanc laiteux. Tubes décurrents. Pores simples^ larges, anguleux, irréguliers, fauves ou d'un roux ferrugi- neux-vif., plus foncés que le chapeau . .6. f f Pores composés. Chapeau convexe, visqueux, ^'aime-c^or*?, lavé d'un ferrugineux-pâle, pourvu d'une pellicule visqueuse qui se prolonge au del^ du bord, et se laisse ôter facilement. Pied sans anneau, jaune-citron pâle, cilindrique, droit ou un peu flexueux, s'amincissant un peu vers la base, couvert sur toute sa lon- gueur de papilles concolores^ augmentant en PIPERATUS. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 331 volume vers le sommet et rougissant par l'âge. Tubes longs de IVs à 2 mill., adnés. Pores très-petits (V2 — Vs mill.), circulaires ou elliptiques, jaune-citron pâle, plus tard d'un brun grisâtre, tuméfiés, réunis au nom- bre de 6 à 10 en groupes ^ au fond de dé- pressions peu profondes 7.B. Schoberi. Chapeau convexe, puis presque plan, on- dulé, glabre, visqueux, isabellin, luisant à l'état sec. Pied égal, lisse, ochracé-clair ou concolore au chapeau, parfois teinté de rou- geâtre vers la base. Tubes presque décur- rents, courts. Pores composés (formant des groupes distinctes, bien limitées), anguleux, assez spatieux, d'abord gris, puis jaunâtres, enfin ferrugineux, parfois lavés de vert. . 8. „ bovinus. B. Chapeau non visqueux, couvert d'écailîes, de flocons, d'un feutre, rarement presque glabre à l'état adulte. Pied ni bulbeux, ni réticulé. Couche porifère jamais rouge (excepté dans le W. 14). f Pores simples. Chapeau convexe, puis plan, humide au toucher, jaune-roussâtre, couvert de petites écailles br^unes, composées de poils fascicules, floconneux au bord dans la première jeunesse. Pied ferme, égal, lisse, concolore au chapeau, plus pâle en haut, quelquefois strié de cou- leurs plus foncées en bas. Tubes adnés, iné- gaux. Pores petits, anguleux, châtain, puis cannelle Chair jaune, quelquefois bleuissant au contact de l'air 9. „ variegatus. Chapeau convexe, puis plan, mou, sec, flo- comieux-squamuleux, chamois, fauve-bistré ou brun-pâle, terne, nuancé quelquefois de rouge- brique, présentant parfois des gerçures qui laissent voir des interstices cramoisies. Pied égal ou presque égal, rigide, jaune en haut, strié de cramoisi en bas. Tubes presque adnés, quelquefois déprimés autour du pied, et même décurrents. Pores assez amples, anguleux, inégaux, d'un beau jaune, puis lavés de ver- 332 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUËS dâtre, bleuissant un peu par le froissement et deveuaut verts IO.B.ciirysenthe- Chapeau convexe, puis plan, mou, sec, velu- ron. tomenteuXj brun-rougeâtre, brun-olivâtre ou chamois, présentant parfois des gerçures et (les interstices d'un jaune- pâle. Pied plein, an- guleux^ ordinairement aminci à la base jaune ou olivacé-pâle, sillonné et pourvu de crêtes longitudinales, subtilement j^ointillé. Tubes adnés, déprimés autour du pied. Pores amples , anguleux, irréguliers ou difformes, d'un beau jaune, puis verdâtres 11. „ subtomento- Chapeau convexe, puis plan, sec, tomen- sus. teuXj châtain- foncé, terne, souvent fendillé. Pied ferme, enflé à la base, sajis crêtes, flo- conneux-furfuracé, brun ou brunâtre, lavé de jaune. Tubes adnés. Pores petits, presque ar- rondis, jaunes, lavés de vert à la fin. Chair du chapeau blanc, ma/^eVai/e; chair du pied jaunâtre 12. „ spadiceus. Chapeau sémiglobuleux, doux au toucher, sec, presque tomenteux, d'abord olivâtre-cen- dré, puis isabellin, au bord mince, infléchi en dessous. Pied droit ou flexueux, atténué vers la base et terminé par un prolongement en forme de racine, glabre, lisse, jaune en haut, rougeâtre en bas, brunâtre à la base, couvert d'un pruineux rougeâtre, s 'obscurcissant au contact. Tubes adnés. Pores inégaux, amples, jaune-citron, bleuissant sous le doigt. Chair jaune, bleuissant instantanément au contact de l'air 13. „ radicans. ff Pores composés. Chapeau convexe, puis plan, presque to- menteux, brun-jaunâtre. Pied jaune-doré, ta- cheté de rouge. Tubes décurrents. Pores com- posés, rouges 14. „ rubinus. C. Chapeau non visqueux, glabre ou seulement pruineux. Pied égal, lisse, ni bulbeux, ni réti- culé. Tubes adnés. Pores jaunes. Chapeau convexe, puis plan, sec, rigide, bai- pourpréj couvert d'un pruineux ombre. Pied aU'lNFÉRlEUBS TllOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 333 ferme, un peu ventru vers la base, lisse, gla- bre, jaune bigarré de rouge. Tubes adnés. Pores petits, jaunes, à la fin un peu verdâtres. Chair blanche, mais devenant verdâtre ou bleuâtre par l'influence de l'air 15.B.peuinatus. Espèce vivant en parasite sur les espèces de Scleroderma. Chapeau convexe, puis plan, soyeux, sec, soit lisse, ferrugineux ou fauve, soit crevassé et formant des verrues sexangu- laires, jaunes sur les pentes, brunes au som- met aplati. Pied cilindrique, égal, courbé en bas, concolore au chapeau, jaune en dedans. Tubes décurrents. Pores jaune-doré . . . • 16. „ parasiti- D. Chapeau non visqueux, plus ou moins tomen- eus. teux. Pied robuste, d'abord bulbeux, réticulé. Tubes adnés. Pores jaunes. Chapeau convexe, plus ou moins tomenteux, olivacé, infléchi aie bord, présentant une chair pourpre-foncé sous la pellicule. Pied bulbeux, atténué vers le haut, rougeâtre et réticulé au sommet, jaunissant en bas. Tubes adnés. Pores petits, jaunes. Chair pâle, parfois vergetée de jaune 17. „ variecolor. Chapeau, pulviné, plus ou moins tomenteux, olivâtre ou bistré, terne, pâlissant au bord. Fied robuste, ferme, ventru, d'abord aminci au som- met, puis cilindriqu(», réticulé, cramoisi en haut, concolore au chapeau en bas, aminci en pointe à la base. Tubes adnés. Pores petits, anguleux, jaune-pâle, bleuissant au moindre contact. Chair blanche ou jaune-paille, bleuissant à Fair . .18. „ calopus. Chapeau pulviné, plus ou moins tomenteux, d'abord brunâtre, puis fauve-pâle, enfin chnmois. Pied épais, ferme, réticulé, bigarré de ^aune et de rouge ou également cramoisi, d'abord rac- courci, bulbeux, puis alongé, égal. Tubes assez longs, raccourcis près du pied. Pores petits, ar- rondis, blanchâtres, puis d'un jaune-citron, à la fin verdâtres, bleuissant au contact . . .19. « paciiypus. E. Chapeau non visqueux. Pied robuste^ enflé, lisse (excepté dans le N". 20, où il est réti- culé), jamais rouge. Couche tubulifère dépri- 334 l^T7 RÉVISION DES CHAMPKiNONS TANT SUPlhUEUHS F. m(5e-aiTondie autour du pied, à demi libi'o. Pores jamais rouges, d'abord blaneliâtres, plus tard jaunes. Chapeau pulviné, (//aère, liumide au contact, très- variable de couleur, ordinairement fauve, plus foncé au centre, souvent blanchâtre au bord. Pied plein, robuste, un peu atténué vers le haut, renflé à la base, parfois ventru, ordi- nairement d'un brun très-clair, réticulé. Tubes à demi libres, alongés. Pores petits, réguliers, blancs, puis jaunâtres ou d'un jaune verdâtre. Chair épaisse, blanche ou jaunâtre, rougeâtre sous la peau, inaltérable 20. B. edulis. Chapeau pulviné, puis convexe ou plan, pres- que tomenteux, ombre ou brim-olivâtre, parfois lavé de rougeâtre, infléchi au bord. Pied ro- buste, d'abord ovale-bulbeux, fusiforme à la base, puis renflé au milieu, lisse^jaime^ parfois bigarré de rouge. Tubes courts, à demi libres. Pores petits, arrondis, jaunes, à la fin verdâ- tres. Chair jaunâtre, devenant quelquefois ver- dâtre, blanchâtre ou rougeâtre au contact de l'air , *^1- ,5 FRAGKANS. Chapeau pulviné, puis dilaté, floconneux ., à la fin granuleux et sillonné, terne, fauve-brunâtre ou grisâtre-pâle, plus foncé au centre. Pied ferme, compacte, subbull)eux, lisse^ pubescent^ jaune, quelquefois zôné en rouge près du som- met. Tubes libres ou presque libres, alongés. Pores petits, jaunes. Chair blanche, jaunâtre sous la peau '^2. „ impolitus. Chapeau non visqueux (excepté dans les Nos 23 et 24). Pied d'abord court et bulbiforme, puis alongé et presque égal, un peu réticulé ou ponctué. Couche tubulifère arrondi autour du pied, libre. Pores d'abord tamponés, rouges. Chair du chapeau s'altérant au contact de l'air. f Pores simples. Chapeau pulviné ou convexe, glabre, un peu visqueux, d'abord jaune-ochracé sale ou cha- mois-brunâtre, puis blanchâtre. Pied robuste, ovale-ventru^ jaune ou rouge, réticulé en rouge QU'INFÉEIEUllS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 335 vers le sommet. Tubes libres, jaunes. Pores petits, rouge-sanguin dès le commencement, plus tard orangés. Chair blanchâtre, devenant rougeâtre ou bleuâtre au contact de l'air. .23. B.Satanas. Chapeau pulviné ou convexe, tomenteux^ brun-terne, brun-olivacé ou roux-fuligineux, sec, d la fin un peii visqueux. Pied robuste, ventru,, rouge-pâle ou rouge de minium, sou- vent jaune ou jaune-rougeâtre au sommet, marqué d'un réticule ou d'un pointillé rouge plus foncé. Tubes libres, jaunes, enfin verdâ- tres. Pores arrondis, d'un rouge-orangé, bleuis- sant ou noircissant à l'état froissé. Chair jaune, devenant prompte ment verte ou bleue au con- tact de l'air 24. „ luridus. Une variété du B. luridus qui se distingue par un pied relativement mince,, cilindrique, non réticulé, mais pointillé-squamuleux, à la chair p. ou m. rougeâtre, s'appelle 25. ,, erythropus. Chapeau pulviné ou convexe, p. ou m. velouté, terne, sec, 7'ouge-pourpre. Pied ro- buste, jaune bigarré de veines ou de points purpurins, rarement réticulé au sommet. Tu- bes libres, d'un jaune-verdâtre. Pores petits, rouges ou d'un pourpre-orangé. Chair jaune, bleuissant au contact de l'air à l'état jeune, rougeâtre à la base du pied. . . . . . 26. „ purpureus. ff Pores composés. Chapeau pulviné ou convexe, tomenteux, ombre-olivacé. Pied égal, lisse, rouge-brunâtre, à l'exception du sommet, dont la couleur jaune tranche sur celle des parties plus basses. Tu- bes libres, jaunes. Pores composés (arrangés en groupes elliptiques, limitées distinctement), d'un rouge-orangé. Chair jaune, verdissant ou bleuissant au contact de l'air .... 27. „ luridifor- II. Couche tubulifère blanche, grise ou rose-pâle. mis, A. Tubes réunis en une couche convexe, libre. Pores petits, arrondis. Spores ferrugineuses. Chapeau pulviné, sec, d'abord compacte, to- menteuXj puis granuleux ou finement écailleux, 336 KÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉIUEUHS enfin lisse, ordinairement roussâtre (rarement fuligineux), pourvu au bord des restes fugaces d'une voile membraneuse. Pied solide, atténué vers le sommet, pâle et couvert d'aspérités con- colores ou plus foncées. Tubes libres. Porcs petits, gris 28.B. versiimol- Chapeau hémisphérique, glabre, visqueux par lis. un temps humide, à la fin mou, ridé et pré- sentant de petites crevasses, pourvu d'une cor- tine au bord à l'état jeune, ordinairement cew- ârê. Pied solide, alongé, atténué en haut, blanchâtre, cendré ou . bistré, pai'scmé d'un grand nombre d'aspérités noirâtres, brunâtres ou rougeâtres. Tubes libres, formant une couche convexe. Pores petits, arrondis, blanchâtres .29. „ scaber. B. Tubes adnés au pied, blanchâtres ou d'un rose très-dilué. Spores roses. Chapeau pulviné, puis convexe et étalé, mou, glabre^ lisse, presque isahelUn (parfois châtain ou fauve). Pied solide, cilindrique, concolore au chapeau, quelquefois olivâtre, atténué et réticulé en haut, rarement ponctué- squamul eux. Tubes adnés, réunis en une couche convexe, alongés. Pores anguleux. Chair blanche, deve- nant rose au contact de l'air 30. „ felleus. C. Tubes libres, d'abord blancs, puis jaunâtres. Pores petits, arrondis. Spores blanches. Pied jamais réticulé, bientôt creux. Chapjeaii convexe, puis étalé, tomenieux ou floconneux squamuleux, terne, blanc-jaunâtre^ gris-jaunâtre, chamois ou brunâtre-pâle. Pied ventru, un peu rétréci au sommet, velu-prui- neux, concolore au chapeau, fragile, bientôt caverneux. Tubes libres, blancs, puis jaunes. Pores petits, arrondis, blancs, puis pâles ou d'un blanc jaunâtre. Chair bleuissant instanta- nément après avoir été rompue 31. „cyànescens. Chapeau hémisphérique, puis convexe, enfin plan ou déprimé, ferme, lisse, velouté^ terne, cannelle^ d'abord embrassant le pied. Pied creux, concolore au chapeau, p. ou m. bul- beux et présentant une empreinte^ provoquée QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS- 337 par l'étranglement du chapeau. Tubes libres, courts, blancs. Pores petits, arrondis. Chair blanche, inchangeahle. ....... .32.B.castaneus. Espèce d'affinité douteuse. Chapeau convexe, châtain, couvert d'un enduit pulvérulent. Pied égal, ferme, conco- lore au chapeau, mais plus pâle, réticulé. Tubes adnés, jaunes. Pores très-sinueux et inégaux. Chair d'abord blanche, puis rouge- âtre, enfin jaune-pâle 33. „ hierogly- PHICUS. 1. Boletus luteus L. Suec. W. 1247; Fr. Ep. 497; Sacc. SylL YJ, 3; Prodr. 367; H. 13; Arch. Néerl. XIV, 280; El. Bat. tab. 1035; Krombh. tab. 33; Rostk. V, tab. 1. — Dans les bois de pins, ainsi que dans les bois des dunes ; solitaire ou en groupes. — Juill. à Oct. — Harlem et environs, Noordwij- kerhout, Bergen, Schoorl. — Baarn, Soestdijk, Driebergen, Rij- zenburg. — Nijmegen, Putten, Apeldoorn. (Etym. luteus^ jaune-doré ; f. a. à la couleur du chapeau). 2. Boletus flavus With. Fr. Ep. 497; Sacc. Syll. YI, 4; H. 13; Arch. Néerl. XIV, 280; Boit. tab. 169; Sow. tab. 265. — Dans les bois de pins ou d'autres essences, à sol sa- blonneux. Découvert par feu le Dr. Hartsen en Sept. 1861. — Août à Oct. — Rijzenburg, Driebei'gen, Soestdijk, Baarn. — Apeldoorn, Putten. (Etym. flavus^ jaune; f. a. à la couleur du chapeau). 3. Boletus flavidus Fr. Obs. I, 110; Ep. 498; Sacc. Syll. VI, 4; Prodr. 367; Arch. Néerl. XIV, 281; Pers. Myc. Eur. II, tab. 20, f 1—3; Krombh. tab. 4, f. 35—37. — Aux endroits humides et marécageux des bois. — Août. — Bloe- mendaal. — Leiden. — Nijmegen. (Etym. flavidus^ jaunissant; f. a. à la couleur du chapeau). 4. Boletus Schoberi Ond. Ned. Kr. Arch. 2, IV, 220; Sacc. Syll. YI, 25. — Pelouses dans un terrain de bruyère près du village Putten; Sept 1884. Oudemans. (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 230). Pileus convexus, viscosus, ex aureo fuscescens, regularis, gla- berrimus, margine acuto praeter poros producto, membrana viscosa facile removenda, carne dilute stramineo. Stipes cilindricus, ex- 22 Verhaud. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 338 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS amiulatas^ deorsiim paullo atteuiuitus, strictus vel p. m. flexuo- sus, pallido citrinus, totiis papillis concoloribus (denique rufescen- tibiis) sursum seusim magnitudino aug'ontibus vestitus. Tubuli 2 inilliin. suinmiim loiigi, adiiati, non decurrentes, absqiie uUo doprcssionis circa stipitcm vestigio. Pori minuti (V2 ad ^/.^ mil- lim.), rotundi vel ovales, pallide citrini, siccando griseo-fuscescen- tes, oi'is p. m. tumentibus, velutinis, eompositis (6 ad 10 numéro in sinus plurinios vadosos dispositis). Odor fungi perscissi rauci- dus. Pileus G centim. latus. Stipcs 3 cent, altus. Dixi speciem, inter Boîetos encliroos viseipelles annulâtes et exanuulatos intermediam, in honorem doniini .1. H. Schober, jur. utr. doctoris, Coniferarum culturae expertissimi, qui cam- pes extensos aridissimos, ericaeos, apud nos in agros fertiles magno cum successu, imo per triginta annos, muta vit. 5. Boletus granulatus L. Suec. N^. 1249; Fr. Ep. 498; Sacc. Syll. VI, 5; H 13; Arcli. Néerl. XIY, 281; FI Bat. tab. 1050; Gonu. et Rab. VII, 6, fig. 1; Krombh. tab, 34, f. 11 — 14. — Dans les bois de pins et aux endroits ombragés des bruyères et des terrains sablonneux; solitaire ou en grou- pes. — Juin à Oct. — Overveen, Rijzenburg, Driebergen. — Nijmegeu. (Etym. granula, petit grain; f. a. aux granules qu'on trouve aux orifices des tuyaux, et qui ne sont autre chose que des gouttelettes d'un suc laiteux desséché). 6. Boletus bovin us L. Suec. N". 1246; Fr. Ep. 499; Sacc. Syll. VI, 6; H. 13; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 221; Arch. Néerl. XIV, 281; Krombh. tab 75, f. 1—6; Gonn. et Rab. VII, tab. 2, f. 1. — Dans les bois de pins des provinces Utrecht et Guelre. — Découvert par feu le Dr. Hartsen en Sept, 1861. (Etym. bos^ boeuf; vraisemblablement f. a. à la couleur du chapeau; si non, à sa manière de croître en groupes). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 221). Aux bords des avenues du bois de Putten j'ai recueilli (en Sept. 1884) des échantillons de cette espèce, présentant un pied d'un brun très-dilué, rabotteux à cause de granulations excessi- vement subtiles de la même couleur. La terme „ lisse", faisant part de la diagnose, ne pouvait doiic pas être appliqué de ri- gueur à cet organe. J'ai nommé cette variation : li. Stipite pallidiore, granulis minutis coucoloribus exasperato (itaque non laevi). QU'INFÉEIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 339 7. Roletus badius Fr. El. 126; Ep. 499; Sacc. Syll. YI, 7 ; Prodr. 367; Arch. Néerl. XIV, 281 ; FI. Bat. tab. 804; Krombh. tab. 36, f. 12—18; Rostk. V, tab. 5. — Bois de pins et lieux sablonneux ombragés. — Juill. à Oct. — Bois de Harlem, Heemstede, Bergen. — Naaldwijk. — Environs d'Utrecht. — Apeldoorn (28 Août, 1890). (Etym. badins^ bai; f. a. à la couleur du chapeau). 8. Boletus piperatus Bull. tab. 451 f. 2 ; Fr. Ep. 500 ; Sacc. Syll. VI, 8; Prodr. 368; H. 13; Arch. Néerl. XIV, 281 ; Bull, tab. 451, f. 2; Krombh. tab. 37, f. 16— 20; Rostk. V, tab. 6. — Bruyères et lieux sablonneux ombragés. — Juill. à Oct. — Noordwijkerhout. — Pijzenburg, de Bilt. — Apeldoorn. (Etym. piper ^1 poivre ; f. a. à la saveur piquante). 9. Boletus variegatus Swartz Vet. Ak. Handl. 1810, p. 8; Fr. Ep. 501; Sacc. Syll. YI, 12; H. 13; Arch. Néerl. XIV, 281; FI. Bat. tab. 1355; Fgi Néerl. exs. W. 219; Krombh. tab. 34, f. 15—18; Rostk. Y, tab. 16. — Bois de pins et en- droits ombragés des bruyères et des terrains sablonneux. — Juill. à Oct, — Overveen. — Noordwijkerhout. — Rijzenburg, Driebergen, Baarn. — Apeldoorn, Lochem. (Etym. variegatus.^ bigaré; f. a. à la couleur du cliapcau). 10. Boletus chrysenteron Fr. Ep. 502; Prodr. 368; Sacc. Syll. YI, 14; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 282; Krombh. tab. 76, f. 15 — 17; Bull. tab. 490 f . 3 — Lieux sablonneux om- bragés, parmi l'herbe et la mousse. — Juill. à Oct. — West- land. — Baarn, Driebergen, Rijzenburg. — Apeldoorn, Putten- (Etym. /çrtTo's, or et h'vreça^ entrailles; f. a. à la couleur de la chair). 11. Boletus subtomentosus L. Suec. N*^. 1251; Fr. Ep. 503; Sacc. Syll. YI, 14; Prodr. 368; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 282; Krombh. tab. 37, f. 8—11; Bull. tab. 393; Gonn. et Rab. VU, tab. 5, f. 1. — Bois de sapins et lieux sablon- neux ombragés. — Juill. à Oct. — Environs de Harlem. — Province d'Utrecht. — Apeldoorn, Putten. (Etym. subj tant soit peu et tomentosiis^ feutré ; f. a. à la surface du chapeau). 12. Boletus spadiceus Schaeff. Bav. tab. 126; Fr. Ep. 503; Sacc. Syll. YI, 15; Arch. Néerl. II, 31; XIY, 282; Krombh. tab. 36, f. 19 — 20. — Bois de pins. — Driebergen (découvert par. Mr. Six), Zeist. — Putten. — Août à Oct. 22* 340 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUI'KRIEUES (Etym. spadlceus^ chutain ou couleur des fruits du dattier ; f. a. à la couleur du chapeau). 13. Boletus radicans P. Syn. 507; Fr. Ep. 503; Sacc. Syll. YI, 16; Ned. Kr. Arch. 2, III, 147 ; Arch. Néerl. XIV, 282. — Dans un taillis de chênes, au bord d'un champ de pommes de terre. — Apcldoorn, Juillet 1877; découvert par Oudkmans. — Plus tard, en Août 1882, au pied de hêtres âgés, après des pluies abondantes, au bord du chemin entre Driebergen et Zeist. (Etym. 7'adix^ racine ; f. a. à l'allongement sousterrain radici- forme du pied). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, III, 147). Les exemplaires, recueillis aux bords d'un champ de pommes de terre à l'ombre d'un taillis de chênes près d'Apeldoorn (1877), ne nous permettaient pas de les insérer sous un autre chef. Pourtant ils différaient de la définition de Fries, en autant qu'ils ne possédaient pas des „pores amples". La raison qui nous fit agir comme nous l'avons fait, peut être justifiée par la considération, qu'il n'est pas facile à décider quel champignon ait servi à Persoon pour arrêter sa diagnose ; sentence, évidemment juste, parceque Rostkovius, Krombholtz et Fries sur ce ne sont nullement d'accord. On en trouve la preuve dans l'Epicrisis du dernier, où la figure du B. radicans^ donnée par Rostkovius dans „Deutschland's Pilze" de Sturm (Band V, tab. 87), a été passée sous silence. Les deux échantillons, par nous trouvés, réunis vers la base du pied, nous semblaient s'accorder le plus avec la figure de Rostkovius, à cela près, que le pied n'était pas si enflé et que sa base se distinguait par une teinte rouge. De l'autre côté, la capacité fort réduite des pores; les crevasses à la surface du chapeau ; le bord mince réfléchi de cet organe ; le prolongement en forme de racine du pied ; le changement de couleur de celui-ci au moindre attouchement; enfin l'apparition de la couleur bleue aussitôt que la chair du champignon fut exposée à l'influence de l'air — • toutes ces propriétés, justement relevées et figurées avec plus ou moins de détails par Rostkovius, pouvaient être obser- vées dans n3s exemplaires. Ne passons pas sous silence cepen- dant, que les „ pores amples" de F'ries se trouvent indiqués dans le texte de Rostkovius, en contradiction avec sa figure. 14. Boletus rubiuus W. Sni. in Seem. Journ. 1868, p. 33 et tab. 75, fig. 1—4; Fr. Ep. 504; Sacc. Syll. YI, 16; Ned. Kr. Arch. 2, m, 148; Arch. Néerl. NIV, 282. — Parmi l'herbe QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU"! CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 34l au pied de grands arbres sur un ancien sol de bruyère. — Driebergen. — Apeldoorn, Juillet 1877 ; découvert par Oudemans. (Etym. ruher^ rouge; f. a. à la couleur de l'orifice des tubes). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, HT, 148). Cette espèce mémorable, jusqu'ici connue seulement de l'An- gleterre, fit son apparition chez nous, justement comme le Bole- tus variecolor et le Leplota pohjstida^ appartenant à la flore du même pays, et rencontrés quelques années plutôt dans les Pays- Bas. Le B. rubinus se distingue de tous ses congénères par les tubes et les pores cramoisis, ce qui n'empêche pas que les spores soient teintées d'un ochre-pâle. La chair en est d'un jaune-citron clair et ne s'altère pas au contact de l'air. La couleur cramoisie des tubes pourtant devient beaucoup plus foncée après la muti- lation du chapeau. 15. Boletus pruinatus Fr. Monogr. Bolet. 9 ; Ep. 504 ; Sacc. Syll. VI, 21; Prodr. 368; H. 13; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 221 (sous le nom erroné de B. radicans); Arch. Néerl. XIV, 282; Bull. tab. 393 f. B. C. — Dans les bois aux endroits herbeux. — Juillet à Oct. — Leiden. — Rijzenburg, Soestdijk. — Putten (dans l'ombre d'un taillis, au bord d'un champ de maïs cultivé. OUDEMANS). (Etym. priiina^ givre; f. a. à la surface givreuse du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 231). Le champignon désigné sous le nom de B. radicans dans le Ned. Kr. Arch. 2, IV, 231, aujourd'hui ne me semble pas ap- partenir à cette espèce, mais plutôt au B. pruinatus. Les échan- tillons cueillis présentaient un chapeau très-sombre, presque noir, couvert d'un givre délicat, et dont la peau, tout en se dessé- chant, finissait par se rompre, c. à. d. de former des crevasses, entre lesquelles une chair rose devenait visible. Le bord aminci en était infléchi, tandisque le pied, un peu ventru vers la base, et présentant à cet endroit des granulations rouges, se prolon- geait sous terre en un appendice assez long jaunâtre. Cet ap- pendice nous imposât tellement, qu'il nous semblait en règle d'identifier notre trouvaille avec le B. radicans. Aujourd'hui nous croyons, que l'absence d'une couche tomenteuse et la pré- sence d'un givre à la surface du chapeau, nous forcent à cher- cher le champignon sous le titre des Subpruiuosi, et que ses 342 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUP1^:RIEURS qualités alors s'accordent le plus avec celles du B. pruinatus. A vrai dire, notre champignon nous semble tenir le milieu entre le B. pndnatiis et le B. yurpurascens^ et se rapprocher du premier par le givre et la couleur du pied, et du second par l'appendice radiciforme, et la couleur rose de la chair au des- sous de la peau du chapeau. Les pores de nos échantillons, très- petits, d'abord blancs, puis jaune pâle, n'étaient pas exempts de toute fiexuosité, et finissaient par montrer quelque différence en largeur. 16. Boletus purpurascens Rostk. in Stunn Pilze V, tab. 8; Fr. Ep. 504; Sacc. Syll. VI, 21. — Sous les pins dans le bois de Wiessel près d'Apeldoorn; 6 Sept. 1890; Oudemans. (Etym. jmrpurascens ; diminutif de purpiireus^ pourpré ; f. a. à la couleur du chapeau). 17. Boletus parasitions Bull. Ch. de Fr. tab. 451, fig. 1; Fr. Ep. 505; Sacc. Syll. VI, 22; Arch. Néerl. I, 80 et tab. VII; Arch. Néerl. XIV, 282; FI Bat. tab. 1175; Bull, tab 451, f. 3; Saund. et Sm. tab. 43. — A l'ombre du bois de Harlem; découvert par Mr. F. W. van Eeden au mois de Sept. 1864, parasitant sur le Scleroderma vulgare. (Etym. parasiticus^ en parasite ; f. a. à la manière de vivre). 18. Boletus variecolor B.Br. Ann. Nat. Hist. 3, XV, 318 et tab. 13, fig. 3; Fr. Ep. 506; Sacc. Syll. VI, 24; Ned. Kr. Arch. 2, II, 176; Arch. Néerl. XIV, 282. — Bois de pins au Ginneken près Breda. — Découvert par Oudemans le 30 Juill. 1876. (Etym. variuSj plusieurs et color, couleur; f. a. à la diversité de couleurs du champgnon). L'Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, II, 176 peut être négli- gée, parcequ'elle ne contient rien de particulier. 19 Boletus calopus Fr. Ep. 506; Prodr. 369; Sacc. Syll. VI, 24; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 283; Krombh. tab. 37, f. 1 — 7; Rostk. V, tab. 27; Saund. et Sm. tab. 14. — Bois à aiguilles et bois à feuilles. — Août à Oct. — Environs d'Utrecht. — Nijmegen, Apeldoorn (28 Août, 1890). (Etym. î««;.os, beau et Jtovç^ pied; f. a. au pied élégamment colorié). 20. Boletus pachypus Fr. Ep. 506; Sacc. Syll. VI, 24; QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 343 H. 14; Arch. Néeil XIV, 283; Krombh. tab. 35, f. 13— 15. — Sous les pins, mais aussi sous les hêtres. — Grooiland. — En- virons d'Utreeht (découvert par feu le Dr. Hartsen en Sept. 1862). (Etym. :7r«xvs, gros et :nsovg^ pied ; f. a. à la grosseur du pied). 21. Bo le tus e du lis Bull. Ch. de Fr. tab. 60 et 494; Fr. Ep. 508; Sacc. Syll. VI, 29; Prodr. 369; H 14; Arch. Néerl. XIV, 283; FI. Bat. tab. 739; Krombh. tab. 31; Gonn. etRab. VII, tab. 37; Huss. I, tab. 81. — Bois et lieux sablonneux ombragés. — Juill. à Cet. — Environs de Harlem. — Bois de la Haye, Westland, Noordwijkerhout. — Environs d'Utreeht. — Apeldoorn, Nijmegen, Putteu, Warnsveld. (Etym. echiUSj mangeable). 22. Boletus fragrans VUL p. 153 et tab. 19; Fr. Ep. 509; Sacc. Syll. VI, 30; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 283; Krombh. tab. 75, f. 15—21. — Bois feuilles. — Découvert en Oct. 1862 à Bunnik par feu le Dr. Hartsen. (Etym. fragrans, d'une odeur agréable). 23. Boletus impolitus Fr. Ep. 509; Sacc. Syll. VI, 30; Arch. Néerl. II, 32; XIV, 283; Rostk. V, tab. 36. — Décou- vert dans un bois de chênes à Bunnik, en Sept. 1863, par feu le Dr. Hartsen. (Etym. impolitus, terne ; f. a. à la surface du chapeau). 24. Boletus Satanas Lenz fig. 31; Fr. Ep. 510; Sacc. SylL VI, 34; Prodr. 369; Arch. Néerh XIV, 283; FI. Bat. tab. 1040; Hussey I, tab. 7; Krombh. tab. 38, f. 1 — 6. — Bois de hêtres. — Juill. et Août. — Vogelenzang, Bloemendaal, Heem- . stedo. — Noordwijkerhout. — Eemnes. (Etym. Satanas, diable ; f. a. à ses qualités extrêmement vé- néneuses). 25. Boletus luridus Schaeff. Bav. tab. 107; Fr. Ep. 511; Sacc. Syll. VI, 34; Prodr. 369; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 283; FI. Bat. tab. 899; Krombh. tab. 38, f. 11—17; Rostk. V, tab. 31 ; Bull. tab. 100. — Endroits ombragés des bruyères et des terrains sablonneux. — Août à Oct. — Harlem, Gooi- land. — Driebergen, Rijzenburg. — Apeldoorn, Nijmegen, Putten. (Etym. luridus, fauve ; f. a. à la couleur du chapeau). 26. . Boletus erythropus P. Syn. 513; Fr. Ep. 511; Sacc, 344 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Syll. VI, 35; H. 14; Arch. Nc^'erl. XIY, 284; Letellier tab. G 12; Bail. tab. 33, f. 6 et 7; llarzer tab. 56. — Dans les bois. — JuilL à Sept. — Driebergen (découvert par Mr. Six en Sept. 1862), Utrecht. — Piitten. (Etym. èQVÛQoç^ roug'e et ^rorç, pied ; f. a. au pied rouge). 27. Boletus purpureus Fr. Ep. 511; Sacc. Syll. VI, 35; Prodr. 369; Arch. Néerl. XIV, 284; Kroinbli. tab.' 37, f. 12— 15; Saund. et Sm. tab. 43. — Lieux sablonneux ombragés, parmi l'herbe. — Juiil. à Oct, — Lciden. (Etym. purpureus^ pourpré; f. a. à la couleur du chapeau). 28. Boletus luridiformis Rostkov. Monogr. Bolet, in Sturm, Pilze V, tab. 35; Fr. Ep. 511; Sacc. Syll. YI, 36; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 221. — Pelouses aux pieds de hêtres âgés. Décou- vert à Oosterbeek en Août 1881 par Oudemans. (Etym. luridus, terne et forma , forme ; f. a. à la ressem- blance avec le B. luridus). L'Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 221 peut être négli- gée, parce qu'elle ne contient rien de particulier. 29. Boletus versipellis Fr. Ep. 515; Sacc. Syll. VI, 40; H. 14; Ned. Kr. Arch. 2, I, 446 et 2, V, 158; Arch. Néerl. XIV, 284; Schaeff. tab. 103; Krombh. tab. 32. — Bois et lieux ombragés dans les terrains sablonneux. — Août, Sept. — Castricum, Santpoort. — Rijzenburg, Driebergen (découvert par Mr. Six en Août 1862). — Apeldoorn, Warnsveld. (Etym. vertere, changer et pellis^ peau ; f. a. aux diverses cou- leurs, sous lesquelles se présente le chapeau). Yar. rufus (B. rufus Schaeff.; FI. Bat. tab. 1140). Dans un taillis de chênes à Santpoort et dans un ter- rain sablonneux ombragés à Apeldoorn. (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, Y, 158). Nous avons trouvé en 1887 et 1891, dans les mois d'Août et de Septembre, une quantité considérable de ce champignon à Apeldoorn, et cela a])rès de très-grandes pluies, dans une avenue de hêtres, mêlés à des conifères. Nos exemplaires appar- tenaient tous à la variété „pileo rufescente" de Fries et crois- saient d'ordinaire en groupes de trois ou quatre réunis. Leur ressemblance avec le B. .scaber n'était que très-incomplète. Le „velum anuulare", dont parle Fries, faisait toujours défaut dans les échantillons adultes, et semblait même n'exister que d'une QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 345 manière très-imparfaite dans un âge peu avancé. Le chapeau se montre beaucoup plus tôt que le pied et reste comme collé à la terre pendant quelque temps, avant que le pied commence à croître en longueur, ce qui fait que dans ce stade il présente quelque ressemblance avec une pomme de terre tombée par terre. La solidité de la chair du B. versipellis est en quelque sorte en concordance avec le temps qu'il lui faut pour parvenir à l'âge adulte, et qui surpasse de beaucoup celui dont ont besoin les autres espèces, pourvu d'un tissu spongieux. Le pied qui, dans le B. scaber^ est presque exactement cilin- drique et assez svelte, se montre ici renflé à la base et atténué au sommet. Les rugosités éparpillées à sa surface, plus robustes que celles du B. scaher^ se distinguent par une couleur rouge- foncé qui pourtant, dans un âge avancé, passe au brun-sale. 30. Boletus scaber Fr. Ep. 515; Prodr. 369; Sacc. Syll. YI, 41; Arch. Néerl. XIV, 284; Rostk. V, f. 40; Gonn. et Rab. VII, f. 3 ; FI. Bat. tab. 740. — Lieux herbeux ombra- gés, au bord des chemins et des digues, dans les bois taillis. — Juill. à Oct. — Très-commun aux environs de Harlem, de Leiden, d'Utrecht. — Apeldoorn, Putten, Warnsveld. — Zuid-Beveland. (Etym. scaber^ rugueux; f. a. aux rugosités du pied). 3L Boletus felleus Bull Ch. de Fr. tab. 379; Fr. Ep. 516; Sacc. Syll. Vf, 43; Prodr. 370; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 284; FI. Bat tab. 740; Rostk. V, tab. 43; Krombh. tab. 74, f. 1 — 7. — Dans les bois de pins. — Juill. à Oct. — Bois de Harlem. — Noordwijkerhout, Westland. — Driebergen, Rij- zenburg, Leusden. — Apeldoorn, Nijmegen. (Etym. /">échement, soit par le contact, et finirent par attirer l'attention par un rouge-ardent, succédant aux couleurs primi- tives. Cette couleur pourtant ne dura pas longtemps, mais fut remplacée par une teinte brunâtre, en même temps que les tubes s'aff'aissèrent et se réunirent en groupes aplaties de 7 mill. de longueur, tout à-fait dépourvues de l'éclat qui leur fut propre pendant le stade de leur vigueur originelle. Le pied, très-excen- trique et brun, nesura 5 cent, de long sur 3 cent, d'épaisseur, et ne présenta rien de particulier qu'une surface rugueuse. A l'intérieur du champignon domina une couleur ferrugineuse. Le Fol. Schweirùtzli est la seule espèce entre les „Mésopo- des spongiosi", trouvée jusqu'ici dans les Pays-Bas, et nous impose par ses qualités tout-à-fait exceptionnelles, s'écartant de celles, propres aux autres espèces indigènes du même genre. D. Melauopodes. 4. Polyporus squamosus Fr. Ep. 532; Prodr. 371; Sacc. Syll. VI, 79; H. 14; Arch. Néerl XIV, 287; FI. Bat. tab. 730. — Sur les vieux troncs d'arbres les plus diverses, les vieux pieux, etc. — ]\lai à Oct. — Amsterdam. — Rotterdam, Lei- den. — Uti^echt. — Fiheenen, Ubbergen. — Zuid-Beveland, Hoek. (Etym. squama, écaille; f. a. à la surface du chapeau). 5. Polyporus picipes Fr. Ep. 534; Sacc. Syll. VI, 83; Prodr. 371; Arch. Néerl. XIV, 287 ; Fgi Néerl Exs. N". 222.— Sur les vieilles souches des saules et des frênes. — Sept, et Oct. — Leiden. — Lochem. — De magnifiques exemplaires, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 361 originaires de Lochem, m'avaient été adressés par Mlle J. Sta- RiNG en 1878. — Oudemans Fgi Neerl. Exsicc. W. 222. (Etym. pix^ pois et pes^ pied; f. a. à la couleur de la partie inférieure du pied). 6. Polyporus varius Fr. Ep. 535; Sacc. Syll. VI, 84; Prodr. "371; Arch. Néerl. XIV, 287; FI. Bat. tab. 755 ; Rostk. in Sturm, Heft XXVIII, tab. 20 et 24. — Sur les vieilles souches d'arbres, les vieux pieux, etc. ; ordinairement en grou- pes. — Juill. à Oct. — Leiden, Westland. — Nijmegen. — Zuid-Beveland. — Maastricht. (Etym. varius, variable; f. a. aux différences de taille, de forme et de couleur). 7. Polyporus leprodes Rostk. in Sturm's Pilze, Heft IV, p. 33, tab. 15; Fr. Ep. 535; Sacc. Syll. VI, 81; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 222. — Sur une souche du hêtre près d'Arnhem ; Août 1881. Oudemans. (Etym. Àf^^og, squamuleux; f. a. à la surface). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 122). La définition de Fries, très-incomplète, en tant qu'elle se trouve concentrée en deux lignes, me semble permettre la di- gression suivante, basée sur l'autopsie. „Pileis imbricatis, subsemiorbicularibus vel reniformibus, car- noso-lentis, superficie inaoqualibus, in exemplis adultis latitudine transversa 2 decim., altéra l^/a decim., distinctissime zonatis, ad zonarum limites praesertim rimoso-squamosis, fuligineo-fusco- lutescentibus, ad marginem tenuiorem acutum sinuato-lobatis, lobis passim grosse crenatis ; stipitibus lateralibus brevissimis, concoloribus, basi nigricantibus ; tubulis brevissimis (1 — IV2 milL), aperturis minutissimis, albido-flavis, rotundis, aequalibus, tactu violascentibus. — Legi post plu via copiosa". 8. Polyporus nummularius Fr Ep. 536; Sacc. Syll. VI, 85; Prodr. 372; Arch. Néerl. XIV, 287; Rostk. IV, tab. 12; Bull. tab. 124. — Sur les branches du hêtre au bois de Harlem en Oct. 1856. (Etym. nummulus, petite pièce de monnaie; f. a. à la forme du chapeau). E. Frondosi. 9. Polyporus frondosus Fr. Ep. 538; Prodr. 372; Sacc. Syll. VI, 95; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 287; Sterb. tab. XXVIII, A; Paul. tab. XXIX. — Dans les bois, sur les troncs 362 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS d'arbres vermoulus — Août à Oct. — Amsterdam. — Bois de la Haye. — Rijzonburg, Driebergen. (Etym. frons^ rameau feuilld ; f. a. à l'état ramifié). 10. Polyporus in t y bac eus Fr. Ep. 538; Saee. Syll. VI, 96; FI. Bat. tab. 1270; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 222 ; Hussey I, tab. G. — Découvert par Mr. Laurent au bois de Harlem, aux pieds des chênes en 1881. (Etym. Cichorium Infi/bus, des Endives ; f. a. au port, qui présente quelque ressemblance avec les Endives cultivées). 11. Polyporus confluons Fr. Ep. 539; Sacc. Syll. VI, 96; Prodr. 372; Arch. Néerl. XIV, 288; Schaeff. tab. 109 et 110; Harz. t. 13. — Dans les bois de pins, sur les vieilles souches. — Août à Oct. — Leiden. — Maastricht. (Etym. confluere^ s'unir ensemble; f. a. aux chapeaux, portés par une même souche). F. Lobati. 12. Polyporus giganteus Fr. Ep. 540; Sacc. Syll. VI, 99; Prodr. 372; Arch. Néerl. XIV, 288; Hussey I, teb. 82. — Au pied des vieux troncs d'arbres à Naaldwijk, découvert par feu le Dr. vaîs^ der Trappe^j. — Laag-Soereu, Aug. 1892; Oudema:n'S. (Etym. gigas^ géant ; f. a. à la dimension extraordinaire d'un seul individu). 13. Polyporus acanthoides Fr. Ep. 540; Sacc. Syll. VI, 100; Prodr. 372; Arch. Néerl. XIV, 288 ; Bull. tab. 486 ; Pers. le. pict. tab. 6. — Dans les vergers, au pied des vieux troncs d'arbres. — Oct. et Nov. — Goes — Découvert par feu le Dr. R. B. VA^" DEN Bosch. (Etym. axavâog^ plante aux feuilles divisées ; f. a. à la forme). G. Imbricati. 14. Polyporus sulphureus Fr. Ep. 543 ; Sacc. Syll. VI, 104 Prodr. 373; H. 14; Arch Néerl. XIV, 288 ; FI. Bat. tab. 1255 Grev. Scott, tab. 113; Bull. tab. 429; Hostk. IV, tab. 20 Hussey I, tab. 46. — Sur les vieux troncs de différentes espèces d'arbres, sur les pieux, les clôtures en bois, etc. — Avril à Oct. — Amsterdam, environs de Harlem. — Leiden, Wasse- naar. — Zuid-Beveland. (Etym. sidfur^ soufre; f. a. à la couleur du chapeau). H. Molles. 15. Polyporus tephroleucus Fr. Ep. 545; Sacc. Syll. VI, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 363 108; Prodr. 374; Arcli. Néerl. XIV, 289; Fgi Neerl. exs. N". 223; Rostk IV, tab. 26. — Dans les bois, sur le bois pourri. — Oct. — Lisière des dunes près de la Haye. — Lochem. (Etym. rsipQoq, cendré et Xsvxoq, blanc ; f. a. la couleur). 16. Polyporus alutaceus Fr. Ep. 545; Sacc. Syll. VI, 109; Ned. Kr. Arch. 2, ÏV, 222 (sub nomine erroneo P. epileucus) ; Rostk. IV, tab. 30. — Sur les souches du chêne. — Découvert à Lochem en Oct. 1884, par Mlle J. Staring. (Etym. aluterij chamois; f. a. à la couleur du chapeau). 17. Polyporus chioneus Fr. Ep. 516; Sacc. Syll. VI, 114; Prodr. 374; Arch. Néerl. XIV, 289; Pers. Myc. Eur. II, tab. XV, f. 2. — Sur les branches des aunes, dans les bois. — Oct. — Leiden. (Etym, xioiv^ neige; f. a. à la couleur). 18. Polyporus pallescens Fr. Ep. 546; Sacc. Syll. VI, 114; Ned. Kr. Arch. 2, 1, 312; Arch. Néerl. VIII, 348 et XIV, 289. — Sur des pieux. — Découvert à Delft en 1871 par Mr. le Dr. DE WiTT Hamer. (Etym. pallescere^ devenir pâle; f. a. à la couleur). 19. Polyporus mollis Fr. Ep. 547; Sacc. Syll. VI, 113; Prodr. 374; Arch. Néerl. XIV, 289; Fr. le. Sel. tab. 182, f. 3. — Sur de vieux arbres à aiguilles. — Oct. — Leiden. (Etym. mollis^ mou; f. a. à la consistance). 20. Polyporus destructor Fr. Ep. 547; Sacc. Syll. VI, 115; Prodr. 374; Arch. Néerl. XÏV, 289; Krombh. tab. V, f. 8. — Dans les bois, sur les troncs vermoulus et le bois pourri. — Oct. — Bois de la Haye. (Etym. destruere, détruire ; f. a. à la propriété de détruire le bois). I. Dichroi. 21. Polyporus croceus Fr. Ep. 548; Sacc. Syll. VI, 117; Prodr. 374; Arch. Néerl. XIV, 289. — Sur les vieux troncs de chênes — Oct. — Westland (découvert par feu le Dr. van DER TrAPPEN). (Etym. crocus^ safran ; f. a. à la couleur). 22. Polyporus nidulans Fr. Ep. 548; Prodr. 575; Arch. Néerl. XIV, 289. — Sur les vieilles souches de différents ar- bres. — Août à Oct. — Leiden. — Lochem. (Etym. nidus, nid; f. a. à la manière de croître). 23. Polyporus albus Fr. Ep. 549; Sacc. Syll. VI, 122; Ned. Kr. Arch. 2, II, 99; Arch. Néerl. XIV, 290; Bull. tab. 433, ;i64 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS f. 1 ; Fg-i Néerl. exs. N". 224. — Sur im tronc vermoulu. — Découvert par Mr. van Ledden Hulsebosch, pharmacien, à Culemborg- en 1871. (Etym. albiis^ blanc; f. a. à la couloui-). 24. Polyporus fumosus Fr. Ep. 5495 Sacc. Syll. VI, 123; Prodr. "375; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 290; Rostk. IV, tab. 42. — Sui' les vieilles souches d'arbres. — Cet. — Amster- dam. — Leiden, Naaldwijk. — Utreclit, Rijzenburg. (Etym. finniis^ fumée; f. a. à la couleur). 25. Polyporus adustus Fr. Ep. 549; Sacc. Syll. VI, 125; Prodr. 375; Arch Xéerl. XIV, 290; Bull. tab. 501, f. 2 ; Rostk. IV, f. 38. — Sur les vieux pieux et les vieilles souches d'ar- bres. — Juin à Oct. — Amsterdam. — Leiden, Westland. — Locliem. — Zuid-Beveland. (Etym. adtirere^ brûler incomplètement; f. a. à la couleur). 26. Polyporus k y m a t h o d e s Rostkov. Monogr. Polyp. in Sturm, Pilze Vol. IV, 51, tab. 24; Fr. Ep. 375; Sacc. Syll. VI, 125; Prodr. 375; Arch. Néerl. XIV, 290. — Sur un tronc de pin en pourriture. — Nov. — Zwake (découvert par feu le Dr. R. B. Y AN DEN Bosch. (Etym. xv^atioériq^ ondulé ; f. a. à la surface). 27. Polyporus amorphus Fr. Ep. 550; Sacc. Syll. VI, 127; H. 14; Ned. Kr. Arch. 1, V, 334; Arch, Néerl. II, 32; XIV, 290; Rostk. VII, tab. 12 ; Fgi Néerl. exs. W. 225. —Sur les vieilles souches de pins. — Découvert par feu le Dr. Sprée au bien de camp. „de Boekhorst" près Lochem en Oct. 1861; retrouvé en Août 1866 par moi-même aux bois d'aiguilles à Driebergen et Rijzenburg. (Etym. ce sans et iio^cpV]., forme ; f. a. au peu de stabilité dans la forme). K. Hispidi. 28. Polyporus hispidus Fr. Ep. 551; Sacc. Syll. VI, 129; Prodr. 375; Arch. Néerl. XIV, 290; Grev. Scott, tab. 14; Krombh. tab. 48, f. 7—10; Hussey t. 29 et 31 ; Bull. tab. 210 et 4^3. — Sur les vieilles souches de différentes espèces d'ar- bres. — Mai à Oct. — Leiden, West-land. — Lochem. (Etym. hispidus., poilu ; f. a. à la surface du chapeau). 29. Polyporus cuticularis Fr. Ep. 551; Sacc. Syll. VIj 128; H. 14; Ned. Kr. Arch 2, IV, 222; Arch. Néerl. XIV, 290; Bull. tab. 462. — Sur les souches des chênes et des hêtres. — Juill. à Oct. — Bloemendaal (découvert par feu le QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 365 Dr. Hartsen en Sept. 1860). — Rijzeuburg. — Arnhein, Apel- doorn. (Etym. cutis, peau; f. a. à la cliair extrêiiiemeut mince). (Annotation du Ned. Kr. Arcli., 2, IV, 322). L'exemplaire que j'eus l'occasion d'examiner, se composait de 3 chapeaux imbriqués, p. ou m. en forme de coquille, dont l'épaisseur n'excédait pas 10 à 15 mill. La surface supérieure, brun-rougeâtre et divisée en zones, présentait non seulement des poils filandreux p. ou m. épars, mais en outre un feutre subtil. A l'intérieur l'on apercevait une teinte brun-pâle et une texture fibreuse, composée d'éléments parallelles à l'axe longitudinal. Des exemplaires noirs, tels qu'on en trouve figurés chez Bulli- ARD (t. 462), ne se présentaient pas à nos recherches. Les tu- bes, longs de 1 cent , excédaient en plusieurs endroits l'épais- seur de la chair, et se distinguaient par une couleur brune, ou, dans les exemplaires jeunes, par une teinte brun lavé de gris-pâle. Les pores, anguleux plutôt qu'arrondis, se trouvaient séparés par des cloisons minces. — Odeur fétide, pénétrant. L'affinité réciproque entre les P. hispidus et P. cidicularis ne peut échapper à quiconque connaît un des deux. Dans le cas contraire, il se pourrait qu'on confondit le P. cidicularis soit avec le P. lutescens, soit avec le P. nidulans. 30. Polyporus Weinmanni Fr. Ep. 552; Sacc. Syll. VI, 132; Ned. Kr. Arcli. 2, III, 246; Arch. Nécrl. XIV, 290.— Sur une planche de sapin blanc. — Découvert par Mlle J. Sta- RiNG à Lochem, en Sept. 1878. (Etym. Nommé à l'honneur du botaniste Weinmann). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, III, 246). Le p. Weinmanni, bien proche du P. boreaVis dans le système s'en distingue pourtant par ses pores distinctement labyrinthi- formes, et puis par la propriété de ne souffrir le moindre attou- chement sans que les tubes et les pores changent de couleur et que le blanc de neige qui leur est propre soit détruit et remplacé par une teinte brun-rougeâtre. Le /-*. Weinmanni pos- sède une chair molle et blanche, mais est dépourvu d'une couche protectrice en forme de peau ou de cuticule. Sa face supérieure présente des inégalités arrangées en zones p. ou m. distinctes. 31. Polyporus spumeus Fr. Ep. 552; Sacc. Syll. VI, 134; 366 KT^.VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Ned. Kr. Arch. 2, VI, 24. — Dans une crevasse assez pro- fonde d'un tronc de hêtre. — Apcldoorn, 22 Août 1890. Mlle C. C. OUDEMAÎJS. (Etym. sj)imia^ écume ; f. a. à la couleur). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, YI, 24). Cette espèce, nouvelle pour notre pays, se distingue par une couleur blanc de neige et une nature spongieuse ; aussi la trouve- t-on éminemment propre à se gorger de sucs et de les retenir longtemps. La surface du chapeau est couvert de flocons rudes rappelant l'étoupe. Le pied manque, mais la substance du cha- peau se rétrécit vers le bas. La chair, blanche comme le reste et d'une texture fibreuse, atteint une épaisseur de 4 à 5 centim. et montre 2 à 3 zones, approchées de la surface. Les tubes, longs de 1 cent., ont une ouverture anguleuse, aux parois fine- ment dentelés et larges de Va à ^/s de mill. Le champignon exhale une odeur désagréable, plus ou moins acide. 32. Polyporus borealis Fr. Ep. 552; Sacc. Syll. VI, 134; Ned. Kr. Arch. 2, III, 246; Arch. Néerl. XIV, 291; Rostk. IV, tab. 40; Fgi Néerl. exs. tab. 226. — Sur des branches de sapin. — Découvert par Mlle J. Staring à Lochcm, en Sept. 1877. (Etym. boreas, le vent du nord; f. a. à la distribution géo- graphique). (Annotation du Xed. Kr. Arcb., 2, III, 246). Les échantillons que j'eus l'occasion d'étudier, présentaient la plus grande ressemblance avec la table 40 de Rostkovius (Sturm, Pilze, Tome IV). Ils formaient des touffes d'individus imbriqués et avaient une consistence caséeuse, unie à une cer- taine fragilité. Chapeaux sessiles, plus larges (5 cent.) que longs (3 cent), d'abord blancs, puis tachetés d'un rouge-brunâtre, ou bien munis de zones concentriques, teintes de rouge-brun dans la proximité du bord. Surface inégale, pourvue de bosselures et de crêtes peu élevées, séparées par des impressions remplies d'un feutre blanc et subtil. Chair blanche, devenant rouge- brunâtre-pâle au contact de Tair, épaisse de 2 à 2V2 mill., sans zones. Tubes longs de 5 à 8 mill. Pores — en concordance avec l'observation de KosTKOVius — en partie arrondis et pourvus de cloisons entières, en partie oblongs et pourvus de cloisons dentelés, les derniers occupant les places qui avaient été sujettes à quelque pression. La surface inférieure des chapeaux supérieurs, Qri'tNFÉRtEURS ÏROUVT^S JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 367 en tant qu'elle avait été assujettie à la compression des chape- aux inférieurs, présentait quelquefois des sillons, indiquant les limites de ces derniers. Bord des chapeaux aigu, un peu réflé- chi, presque toujours d'un rouge-brun-pâle. 33. Polyporus pubescens Fr. Ep. 553; Sacc. Syll. VI, 135; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 291. — Sur des troncs de boule- aux. — Découvert par feu le Dr. Hartsen en Sept. 1861, à Rijzenburg. (Etym. pubeSj couverture de poils moux ; f. a. à l'état de la surface). L. Suberosi. 34. Polyporus resinosus Bostk. dans Sturm, Pilze, IV, T. 29; Sacc. Syll. VI, 137; Ned. Kr. Arch. 2, JII, 247; Arch. Néerl. XIV, 291 ; Fgi Néerl. exs. W. 227. — Découvert par moi-même sous un sapin, à Baarn, le 17 Oct. 1878. — Retrouvé à Apeldoorn en Sept. 1891. (Etym. résina, résine ; f. a. à la surface plus ou moins fragile et luisante). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, HT, 2i7). Les échantillons trouvés par moi-même dans l'ombre épaisse des rameaux inférieurs et à fleur de terre d'un Jbies excelsa, formaient des touffes denses et irrégulières de chapeaux imbri- qués, en partie complets et normaux, en partie incomplets et tordus. A l'état frais je leur trouvai une chair coriacée, souple, et qui se laissa assez facilement découper, c. à. d. : point du tout ligneuse. La surface supérieure des chapeaux jeunes, fort inégale et munie de bosselures et de crêtes obtuses, alternant avec des sinuosités p. ou m. profondes, se distinguait par une couleur brun-rougeâtre, un velouté subtil, pruineux, des zones p. ou m. prononcées et un bord blanc assez large, tandisque dans les exemplaires âgés ce bord blanc faisait défaut, en même temps qu'une couleur noire, parfois luisante, avait remplacé le brun terne de jadis. Pores d'abord d'un beau blanc-pur, puis couleur de crème ou de bois-pâle, aux cloisons renflées à l'état frais, minces à l'état desséché. Tubes longs de 4 milL, ou d'avantage, lorsque plus d'une couche tubulifère, appartenant à des chapeaux divers, se couvrent mutuellement. Tissu intérieur des exemplaires frais blanc ou presque blanc, s'obscurcissant un peu soit par le contact de l'air, soit par le dessèchement. 368 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉlUEUIîS La coupe verticale moutre des zones, dont la courbure est diri- gée en dehors. Il me semble qu'il existe quelque confusion dans TappréciatiGn des figures de Rostkovius par Fkies, raison pourquoi je n'ai pu me décider à joindre le nom du mycologue suédois au nom de l'espèce. En effet, la table 29 de Rostkovius n'a pas été citée dans l'Epicrisis à la suite de la diagnose du P. resinosus, ainsi qu'on aurait pu l'attendre, mais bien à la suite de celle du P. annosus, auquel Fries attribue un chapeau ligneux, en dépit du texte de Rostkovius, faisant mention d'un „pileus carnosus" et de la translation allemande, où l'on trouve: „Die Substanz ist fleischig lederartig ... er bildet den Uebergaug von den „Carnosis" zu den „Subcarnosis" ". Je suis d avis que le P. annosus Fr., dont je possède un exemplaire cueilli dans les Pays-Bas et dont la détermination fut contrôlée par Fries lui- même, doive disparaître de la série d'espèces de Pohjporus^ et ne se rapporte qu'à des échantillons surannés du P. resinosus, qui, en vérité, peuvent acquérir la dureté du bois. Dans les touffes volumineuses du P. resinosus, décrites plus haut, rien n'était plus facile que de trouver des individus qui ne différaient en rien ni du P. annosus en nature, ni de la diagnose qu'en a donnée Fries dans l'Epicrisis, et je puis me figurer que de tels objets, rencontrés hors de toute connexité avec d'autres, ont pu être regardés comme des formes indépendantes, c'est-à- dire comme des espèces autonomes. De l'autre côté, la table 34 de Rostkovius, nommé P. con- fiuens, fut rapporté par Fries au P. resinosus. Cette opinion me semble tout-à-fait correcte, car parmi mes trouvailles du P. resinosus^ il en y avait certes qu'on pourrait présumer d'avoir servi d'exemple au dessinateur de Rostkovius. Je crois être le plus proche de la vérité en déclarant, que le P. resinosus ait été fidèlement (quoique peu artistiquement) reproduit et jus- tement décrit par Rostkovius, à l'exemple d'individus jeunes; que le P. confluens se rapporte à des échantillons adultes de la même espèce; enfin, que le P. annosus ne consiste qu'en des exemplaires surannés du P. resinosus^ se trouvant d'ordinaire dans un état résupiné. 35. Polyporus betulinus Fr. Ep. r355; Sacc. Syll. VI, 139; Ned. kr. Arch. 2, III, 248; Arch. Néerl. XIV,'' 291 ; Grev. Scott, tab. 246 ; Bull. tab. 312 ; Oud. Fgi Neerl. Exs. N*^. aU'INFÉRIEUES ÏEOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 369 228; Grev. Scott, tab. 229; Bull. tab. 312. — Sur des troncs de bouleau; découvert par Mlle J. Staring en Sept. 1877, à Locliem. (Etym. betula, bouleau; f. a. au support). (Anrxotation du Ned. Kr. Arcla. 3, III, 248). Le P. betuUnus, dont le chapeau présente quelquefois une couleur blanc de craie, se distingue entre autres par une chair très-dé veloppée, et par la propriété exceptionnelle de se défaire de ses tubes dans un âge très-avancé. Ou peut y voir un rap- prochement au genre Bolet us. M. Liquescentes. 36. Polyporus salignus Fr. Ep. 544; Sacc. Syll. VI, 143; Prodr. 373; Arch. Néerl. XIV, 288. — Au pied de vieux saules. — Découvert par feu le Dr. van der Trappen au Westland. (Etym. saliXj saule; f. a. au support). F 0 M E S. (Etym. Fomes, amadou; f. a. à la fabrication de cette matière de la chair du F. fomentarius). I. Chapeau stipité latéralement. Chapeau d'abord subéreux, puis ligneux, en forme d'éventail, sillonné-rugueux, d'abord jaune- doré, puis châtain lavé de rouge sanguin, ver- nissé, luisant. Pied latéral, concolore au chapeau. • ■ Tubes longs. Pores très-petits, d'abord blancs, puis cannelle l.F. LUCiuus. II. Chapeau sessile, couvert d'une croûte dure, hétérogène, sans zones, ou bien zôné seulement au bord, parfois pourvu de sillons concentriques. A. Tissu blanc, pâle ou chamois. Chapeau subéreux-ligneux, presque aplani, encroûté, pourvu de sillons concentriques, gla- bre, mais couvert d'un givre grisâtre, présen- tant des zones versicolores vers le bord pâlis- sant. Tissu chamois. Tubes jaune-de-paille, indistinctement stratifiés. Pores arrondis, 24 Verhand. Kon. Akad. v. Wct. (2e Seetie). Dl, II. 370 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS blancs, devenant rougeâtres au contact et prenant une couleur de crème ou de jaune- blanchâtre en vieillissant 2.F.mauginatus. B. Tissu et pores p. ou m. ferrugineux. a. Chapeau résupiné. Chapeau ligneux, très-dur, onduleux, gla- bre, pour la plus grande partie résupiné, pourvu d'un bord libre, étroit, obtus, étalé, cannelle-grisâtre, puis brun ou brunâtre. Pores très-petits, arrondis, ferrugineux-can- nelle. Chair jaune ou ferrugineuse. — Vient sur les saules 3. „ salicinus. b. Chapeau non résupiné. f Bord du chapeau aigu. Chapeau subéreux-coriacé, aplani^ pres- que lisse, velouté, d'abord ferrugineux, puis ombre. Tubes courts, stratifiés dans les individus pas trop jeunes. Pores très- petits, fauves. Chair fauve. — Tenant sur les racines ou la base du tronc dans les espèces de Ribes 4. „ RiBis. Chapeau subéreux, rappelant l'amadou, mince, étalé, réfléchi en forme de coquille^ pourvu de sillons concentriques, tomen- teux, châtain. Tubes courts. Pores ti'ès- petits. Chair concolore au chapeau. — Vient ordinairement sur le saule ou le hêtre 5. „ conchatus. f f Bord du chapeau obtus. O Chapeau noir, luisant. Chapeau pulviné, très-épais, pourvu de sillons concentriques nombreux, gla- bre, luisant, noir, couvert d'une croûte excessivement dure, persistente, mais qui, dans le courant des années, se rompt en lanières crustacées. Tubes indistinc- tement stratifiés. Pores très-petits, enfin ferrugineux. Chair très-dure, ferrugi- neuse 6. „ NIGRICAiXS. Q)Q Chapeau brun, parfois lavé de fuli- gineux ou de noirâtre, terne. Chapeau ressemblant à un sabot de QU'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 371 cheval (c'est à dire sémiorbiculaire de circonférence, très-épais à la base, p. ou m. triangulaire et déclive dans le sens vertical, plan à la surface infé- rieure), couvert d'une croûte excessi- vement dure, marquée de sillons et de boudins concentriques^ glabre, fuligi- neux-grisâtre, terne. Tubes très-longs, stratifiés. Pores très-petits, d'abord cou- verts d'un givre glauque, puis ferrugi- neux. Chair molle^ floconneuse, ferru- gineux-fauve. — Vient ordinairement sur le hêtre T.F.fomentaki- Chapeau d'abord globuleux, lisse, US. muni d'un enduit mince, floconneux, apprimé, gris, puis ressemblant à un sabot de cheval, d'abord ferrugineux, à la fin brun-noirâtre, terne, couvert d'une croûte dense, inégale par des bourrelets. Tubes stratifiés. Pores très- petits, d'abord grisâtres, puis cannelle. Chair très-dure (ne pouvant servir à en faire de l'amadou), ferrugineuse. . 8. „ igniarius. III. Chapeau sessile, couvert d'une couche mince, lisse, non hétérogène, presque luisante. Tubes non stratifiés (excepté dans le N°. 9). Tissu floconneux- fibrilleux, plus pâle que la surface. Chapeaux subéreux-ligneux, étalés-réfléchis, graduellement imbriqués.^ connés, velus^ blancs ou gris. Tubes stratifiés. Pores très-petits, pres- que arrondis, blancs. Chair blanche . . . . 9. „ connatus. Chapeau ligneux, ordinairement simple^ très- souple^ blanc, en forme de coquille^ sans zônes^ d'abord velu^ d la fin très-glabre., aigu au bord. Pores presque arrondis, inégaux, aux cloi- sons émoussées. Chair blanche 10. „ Neesii. Chapeau ligneux, d'abord convexe, puis apla- ni, 7'ugue'ux-tuberculeux, brun et soyeux pendant Vannée courante^ couvert d'une couche rigi- de, o'iabre, noire, dans les échantillons de l'an- née passée. Pores médiocres, blanchâtres. Chair blanche 11. „ annosus. 24* 372 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPKRIEUES Voyez pour cette espèce l'observation relative un Poli/porus resinosus. Chapeaux imbriqués^ connés, subéreux-ligneux, rigides^ blancs^ sans zônes^ velus^ obtus au bord. Pores presque arrondis, inégaux, aux cloisons emoussées. Chair blanche 12.F.ropuLiNUS. IV. Chapeau résupiné, niarginé, au bord souvent réfléchi. Chapeau subéreux ou . comme formé d'étoupc, souvent étalé-réiléchi, sans zones, couvert dhin enduit soyeux apprimé^ ferrugineux-rougeâtre. Tubes très-longs. Pores très-petits, arrondis, plus pâles que le chapeau 13. „ cryptaruî Chapeau s'étalant largement, naissant sous Vécorce qui meurt et finit par se détacher, épais de 4 à 9 milL, dépourvu de chair, d'abord pâle, puis châtain-noirâtre, ordinairement présentant une circonférence érigée^ crêtée. Tubes implantés sur le bois, longs. Pores très-petits, presque pen- tagones, aux cloisons emoussées 14- „ obliquus. A. Pleuropodes. Fomes lucidus Fr. Novae Symbolae 61; Ep. 537; Sacc. Syll. YI, 157; Polyporus 1. Fr. Ep. 537; Krombh. tab. 4 f. 22—24; Grev. tab. 245; Rostk. tab. 13; Ned. Kr. Arch. 2, T, 252; Arch. Kéerl. Ylir,' 348 et XIV, 287; FI. Bat. tab. 1110. — Découvert par Mr. Kok Ankersmit. — Sur une souche d'aune au bois de Beekbergen en 1870. — Retrouvé à Leide en 1871 sur un abricotier. (Etym. lux^ lumière; f. a. à la surface extrêmement luisante). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, I, 252 et des Arcli. Néerl. VITI, 348). L'échantillon du bois de Beekbergen (plus tard détruit pour en faire des champs cultivés) aujourd'hui en ma possession, a la forme d'une ellipse transversale, avec un grand axe de 15^/2 et un petit axe de 13 centim. Le pied joint à une longueur de 9 centim. une épaisseur de 4 centim. Le chapeau de l'échantillon de Leide, pourvu de pores blancs (voir la figure de la FI. Ba- tava), c'est à dire pas encore adulte, n'a qu'un diamètre de 6 centim. Le F. lucidus est la plus belle des Polyporées de notre pays. QU'INFl^RIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 373 B. Fomentarii. 2. F orne s marginatus Sacc. Syll. VI, 168; Polyporus m. Fr. 561; Prodr. 877; Arcli. Néerl. XIV, 292; FI. Bat. tab. 1110. — Sur le tronc des hêtres. — Découvert par feu le Dr. VAN DER Tràppen au Westlaiid. (Etym. margo^ bord ; f. a. au bord zone, tranchant sur le reste de la surface du chapeau). 3. Fomes conchatus Sacc. Syll. VI, 174; Polyporus c. Fr. Ep. 560; Prodr. 377; Arch. Néerl. XIV, 292. — Sur les sau- les, les hêtres et d'autres arbres. — Sept. Oct. — Découvert par feu le Dr. van der Trappen au Westland. (Etym. coucha^ coquille ; f. a. à la forme). 4. Fomes fomentarius Sacc. Syll. VI, 179; Polyporus f. Fr. Ep. 558; Rostk. tab. 52; Prodr. 376; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 291. — • Dans les bois, sur les vieux hêtres et les vieux bouleaux. — Mai à Oct. — Amsterdam, Bloemendaal. - — Bois de la Haye, Westland. (Etym. fomentum^ amadou; f. a. au fait que la chair du chapeau sert à la fabrication de l'amadou). 5. Fomes nigricans Sacc. Syll. VI, 180; Polyporus n. Fr. Ep. 558; Fr. le. sel. tab. 184 f. 2; Prodr. 376; Arch. Néerl. XIV, 291. — Sur les vieilles souches des bouleaux et des saules. — Sept, et Oct. — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. niger, noir; f. a. à la couleur du chapeau). 6. Fomes igniarius Sacc. Syll. VI, 180; Polyporus i. Fr, Ep. 559; Bull. tab. 454; Rostk. tab. 54; Prodr. 376; H. 14; Arch. Néerl. XIV, 292 ; FI. Bat. tab. 744. — Sur les troncs de différentes espèces d'arbres. — Mai à Oct. — Bois de Harlem, Vogelenzang. — Leiden, Wassenaar, Westland. — Nijmegen. — Zuid-Beveland. (Etym. igniSj feu; f. a au fait, qu'où en fait usage pour soutenir le feu. Le champignon desséché, inepte à remplacer l'amadou, ne se consume que très-lentement en couvant). 7. Fomes Ribis Sacc. Syll. VI, 184; Polyporus R. Fr. Ep. 560; Rostk. III, tab. 62 et IV, tab. 53; Prodr. 377; Arch. Néerl. XIV, 292; FI. Bat. tab. 745. — Au pied des vieux buis- sons de groseillers. — Sept. Oct. — Hilversum. — Westland. — Nijmegen, Putten. — Zuid-Beveland. (Etym. BibeSj groseiller; f. a. au support). 374 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 8. Fomos salie in us Sacc. Syll. VI, 184; Polyporus s. Fr. Ep. 5G1; Fr. le. sel, tab. 185 f. 1; Prodr. 377; Areh. Néerl. XLV, 292. — A la surface et à l'intérieur des troncs vermou- lus des saules. — Sept, et Oct. — Amsterdam. — Leiden, Westland. — Kampen. — Zuid-Beveland. (Etym. salix^ saule; f. a. au support). C. Lcvi^^'ati. 9. Fomes connatus Sacc. Syll. VI, 196; Polyporus c. Fr. Ep. 563; Fr. le. sel. tab. 185 f. 2; Arcli. Néerl. II, 32; XIV, 292. — Sur une vieille souche d'arbre à Driebergen; découvert par Mr. Six en Oct. 1864. (Etym. con^ ensemble et nascl^ naître ; f. a. aux chapeaux connés). 10. Fomes an nos us Sacc. Syll. VI, 197; Polyporus a. Fr. Ep. 564; Fr. le. sel. tab. 186 f. 2; Arch. Néerl. 11,32; XIY, 292. — Sur des racines de pins. — Découvert en Oct. 1864, par Mr. Six à Driebergen. (Etym. annns, an ; f. a. à l'habitude de produire tous les ans une nouvelle couche au-dessus des précédentes). 11. Fomes populinus Sacc. Syll. VI, 1 9 7 ; Polyporus p. Fr. Ep. 564; Ned. Kr. Arch. 2, I, 447 ; Areh. ]S"éerl. XIV, 292. — Découvert par Mr. F. W. van Eeden sur une souche de peu- plier, à Harlem. (Etym. j^opulus^ peuplier; f. a. au support). 12. Fomes Nées ii Sacc. Syll. VI, 197; Polyporus N. Fr. Ep. 564; Ned. Kr. Arch. 2, III, 249; Arch. Néerl. XIV, 292. — Sur un fragment de branche vermoulue. — Découvert par Mlle J. Staring à Lochem en Sept. 1877. (Etym. Nommé à l'honneur de Nées ab Esenbeck). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, ITI, 249). Notre exemplaire n'a que 2 centim. en diamètre, et ressemble un peu au F. annosus. Cependant il en diffère par une surface hyméniifère blanche, pour tant qu'elle est en pleine croissance, et une surface dorsale presque tout-à-fait libre. La forme de coquille lui est propre, ainsi que la densité du bois. La partie plus âgée de la surface dorsale est glabre et rugueuse, tandisque la face hyméniifère présente des pores alongés de diverses gran- deurs, aux parois émoussées. D. Resupinati. 13. Fomes cryptarum Sacc. Syll. VI, 205; Polyporus c. Fr. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 375 Ep. 566 ; Bull. tab. 478 Pers Myc. Eur. II, tab. XVI f. 3 ; Ked. Kr. Arcli. 2, I, 165; Arcli. Nécrl. YIII, 348 et XIV, 293. — 8iir une planche vermoulue de sapin rouge. — Décou- vert par feu le Dr. van dee Trappen à 'sGravezande en Août 1871. (Etym. cnjpta^ lieu secret ; f. a. à l'endroit où le cli. se développe). 14. Fomes obliquus Sacc. Syll. VI, 206; Polyporus o. Fr. Ep. 570; Rostk. VII, f. 7. — Sur le tronc d'un Grenadier au Jardin bot. d'Amsterdam en 1886. — Découvert par Mr. Plem- PER VAN BaLEN. (Etym. obliquus, oblique; f. a. à la manière de croître). POLYSTICTUS. (Etym. TToXvç, beaucoup et o-toctoç, ponctue; f, a. à la grande quantité de pores). I. Pied central. Chapeau mince, coriace, souple, plan, déprimé au centre ou infundibuliforme, d'abord velouté, puis glabre, zôné, d'abord cannelle, à la fin châtain. Pied ferme, renflé à la base, velouté. Tubes très- courts. Pores petits, anguleux, pruineux de blanc dans la jeunesse, plus tard cannelle, séparés par des cloisons aux bords aigus, à la fin fendillées . 1. P. perennis. II. Chapeau sessile. A. Chapeau ni zôné, ni sillonné. Chapeau blanc, coriace, mou, souple, velouté- hérissé, sans zones, souvent rugueux dans le sens radial, entier et aigu au bord. Pores petits, arrondis, jaunâtres, séparés par des cloisons aux bords aigus, à la fin fendillées. Chair blanc de neige 2. „ Fibula. B. Chapeau zôné ou sillonné. a. Pores arrondis, entiers, non violacés. f Chapeau blanc, sillonné ou indistincte- ment zôné. Chapeau subéreux-coriacé, convexe-plan, couvert de poils rigides, unicolorej marqué i de sillons concentriques. Pores arrondis, blanchâtres où p. ou m. jaunâtres ou brunâ- 376 RKVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS très, séparés par des cloisons aux bords émoussés 3. P. hirsutus. Chapeau subércux-eoriacé, plan des deux côtés, couvert d'un velouté mou, indistincte- ment zone, blanc, à la fin jaunâtre, au bord aminci et aigu. Pores petits, arronilis. blancs, aux parois minces 4. „ velutinus. ff Chapeau pluiicolore ou unicolore, mais alors jamais blanc. Chapeau subéreux-coriacé, convexe, voûté et bosselé (muni d'excroissances tuberculées) à la hase, p. ou m. distinctement zôné, W^^^ju!<., villeux, terne, blanchâtre au bord. Pores ^' petits, arrondis ou anguleux, blanchâtres, -i , . , séparés par des cloisons aux bords émoussés. 5. „ zonItus. Chapjeau coriace, mince, rigide, applani, déprimé à la base, lisse, velouté, luisant, bigarré de zones très-distinctes. Pores petits, arrondis, blancs, à la fin jaunissants, sépa- rés par des parois aux bords aigus, à la fin fendillés 6. „ versicolor. h. Pores inégaux, fendillés, violacés. Chapeau coriace, mince, étalé-réfléchi, yil- leux, zôné indistinctement, blanc-grisâtre. Po- res inégaux, fendillés, violacés, à la fin pâlis- sante ou cannelle 7 „ abietinus. A. Perennes. 1. Polystictus perennis Sacc. Syll. YI, 210; Polyporus p, Fr. Ep. 531 ; Bull. tab. 449 f. 2 -, Rostk. tab. 6 : Hussey I, tab. 51; Prodr. 371; Arch. Néerl. XIV, 286; FI. Bat. tab. 1280. — Aux endroits humides des terrains sablonneux et des bruyères, parmi l'herbe. — Très-commun dans tous les terrains sablonneux. (Etym. perennis, vivace; f. a. à la durée de la vie). B. Stuposi. Polystictus Fibula Sacc. Syll. YI, 239; Polyporus F. Fr. Ep. 567; Ned. Kr. Arch. 2, III, 249; Arch. Néerl. XIV, 293. — Sur des branches tombées. — Découvert par Mr. Bon- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS 377 DAM à Kampen. — Retrouvé par le même à Harderwijk en 1877, et par Mlle J. Staring à Lochem, en 1879. (Etym. fihula., bouton d'un habit; f. a. à la forme). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, III, 249). Les échantillons, originaires de Harderwijk, se présentaient sous la forme ordinaire de chapeaux, attachés latéralement par leur base; ceux de Lochem, au contraire, ressemblaient à des écussons circulaires, presque libres, justement comme on les trouve décrits chez Fries. Le chapeau nous frappe par une surface dorsale blanche, couvert de flocons apprîmes dans le jeune âge, glabre et rugueuse dans les exemplaires plus âgés, mais toujours sans zones. Le bord et les pores ne différaient pas de la description de Fuies. C. Coriacei. 3. Polystictus versicolor Sacc. Syll. VI, 253; Polyporus V. Fr. Ep. 568 ; Prodr. 378 ; Schaeff. tab. 268 ; Fr. Dan. tab. 1544; Bull. tab. 86; Hussey I, tab. 24; H. 14; Arch. Néerl. XIY, 293. — Sur les vieux troncs d'arbres, les pieux, etc. — Avril à Nov. — Amsterdam, Harlem et environs. — ■ Leiden, Westland. — Rijzenburg. — Nijmegen, Putten. — Zuid-Beve- land. — Maastricht. (Etym. versicolor^ de diverses couleurs; f. a. à la surface du chapeau). Yar. albus. Arch. Néerl. VIII, 348. — Naaldwijk. 4. Polystictus hirsutus Sacc. Syll. VI, 257; Polyporus h. Fr. Ep. 567; Arch. Néerl. II, 32; XIV, 293. — Sur des branches d'aune. ~ Découvert par feu le Dr. . van der Trap- PEN à Naaldwijk, en Septembre 1864. (Etym. hirsutus, couvert de poils rigides; f. a. à la surface du chapeau). 5. Polystictus velutinus Sacc. Syll. VI, 258; Polyporus v. Fr. Ep. 568; Prodr. 378; Arch. Néerl. XIV, 293. — Sur de vieux troncs d'arbres et sur les planches d'une bâche. — Avril à Oct. — Amsterdam. — Leiden. (Etym. velutinus, à surface veloutée; f. a. à la surface du chapeau). 6. Polystictus zonatus Sacc. Syll. VI, 260; Polyporus z. Fr. Ep 568; Schaeff. tab. 269; FI. Dan. tab. 2028 f. 2 ; Rostk. tab. 44 (P. hirsutus); Prodr. 378; Arch. Néerl. XIV, 293, — 378 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Sur do vieux troues (rjirbres. — Sept, à Nov. — Leiden, Naaldwijk. (Etyin. zona, zone; f. a à la surfaee du chapeau). (Annotation). Le chapeau de cette espèce nous montre ordinairement la forme d'une pyramide inéquihitérale à trois faces verticales, ap- pliquée au support par deux de ces faces. La quatrième face, portant les tubes et regardant l'observateur, eu cas que le cham- pignon se soit développé à la surface d'une branche, est con- cave et présente les tubes les plus âgées et les plus longues au centre, au contraire les tubes les plus jeunes à la circonfé- rence. Ceux du centre sont souvent déchirés et alors ont quelque ressemblance avec les alênes ^d'un Hydnum ; ceux de la circon- férence ont le bord des cloisons émoussé exclusivement à l'état jeune, aigu au contraire à l'état adulte ou suragé. 7. Polystictus abietinus Sacc. Syll. VI, 265; Polyporus a. Fr. Ep. 569; Prodr. 378; FI. Dan. tab. 1293 et 2079 f.^2 ; Grev. Scott, tab. 226; Arch. Néerl. XIV, 294. — Sur des chicots de sapin et sur des pieux du même bois. — Très commun partout ou se trouvent Pinus sylvestris et Abies excelsa. — Juill. àOct. (Etym. abies, pin ou sapin; f a. au support). P 0 R I A. (Etym. ponts, pore; f. a. à la circonstance que souvent le champignon manque de cliair et est réduit aux tubes). I. Champignons largement étalés, p. ou m. char- nus, moux. Pores ordinairement petits, égaux, arrondis. A. Pores toujours blancs ou tout au plus pâ- lissants à la fin. Etalé, assez épais, tant soit peu niché dans le support, mou, d'abord blanc, puis pâlis- sant, indistinctenient limité, hyssoïde au bord. Tubes reposant sur un mycélium condensé en croûte. Pores médiocres, inégaux, séparés par des cloisons fendillées I.P.mucidâ. Etalé, ferme, blanc, glabre, supe^-ficielle- ment ondulé, distinctement limité, au bord nu, p. ou m. élargi en forme de membrane, formé QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 379 presque en total de tubes alongés, séparés par des cloisons entières. Pores médiocres. Cham- pignon annuel, assez grand, durcissant par l'exsiccation, enfin se détachant du support. 2.P. Medulla B. Pores blancs, enfin ochracé-pâle. panis. Etalé, blanc, presque hyalin, indistincte- ment limité, formé d'un mycélium membra- neux^ mince, souple et propre â être détaché^ et de tubes moux, inégaux, rassemblés en plaques ondulées ou formant des noeux de diverses dimensions. Tubes longs. Pores très- petits, arrondis, séparés par des cloisons en- tières, aux bords émoussés 3. „ vitre a. Etalé, ferme, blanc, formant une croûte nichant dans le support, composrk totalement de tubes stratifiés, chamois-pâle. Pores très- petits, très-rapprochés, égaux 4. „ obducens. C. Pores jaunes. Etalé, mince, presque adné, distinctement limité, jaune d'or, entouré d'une marge flo- conneuse. Tubes courts. Pores petits, arron- dis, égaux, luisants 5. „ nitida. D. Pores rouges. Etalé, coriace, presque mince, se détachant du support, glabre, hsse, incarnat-pâle, con- colore en dedans, ombre en dessus et au bord limité et nu. Tubes courts. Pores petits, ar- rondis, égaux. 6. „ MACRAULA. Pulviné, assez charnu, orbiculé ou ellipti- que, mou et mcarwa^-/b?ice à l'état frais, bru- nâtre à l'état desséché, limité distinctement, ^érile et glabre à la circonférence, se déta- okant du support. Tubes p. ou m. stratifiés. Pores petits, reposant sur une couche mince, inégaux, séparés par des parois absolument entières. La forme pulvinée change en une forme cupulaire par suite de la dessiccation. 7. „ Placenta. II. Champignons largement étalés, p. ou m. char- nus. Pores inégaux, anguleux ou assez larges. A. Pores toujours blancs ou pâles. Etalé, blanc, formé d'un mycélium super- ficiel et tomenteux, mou, velouté en dessous. 380 RÉVISIOxV DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS B, C. Pores médiocres^ anguleux, pubescents à l'état jeune, séparés par des parois aux bords den- telés 8. P. Radula. Etalé, inné, composé d'un mycélium rem- pant dans le support^ floconneux, blanc. Pores larges^ anguleux, blancs, puis pâles, rappro- chés et formant une couche non interrompue, ferme, persistante 9. „ vaporaria. Formant de larges plaques, originaires du rencontre de plusieurs îlots orbieulaires, adné^ blanc, pourvu dUui bord mince, étroit, tomen- teux. Pores petits, anguleux, séparés par des cloisons assez rigides, presque entières. . . 10. „ hibernica. Blanc, mince, formé d'une membrane relevée de côtes arrondies plusieurs fois divisées, et portant ça et là des glomérules de tubes courts. Pores assez larges, inégaux, séparés par des cloisons minces Il-,, Vaillantii. Formé de glomérules qui bientôt s'unissent en une couche molle, blanche, au contour bys- soide, enfin disparaissante. Pores petits, pres- que arrondis, inégaux, séparés par des cloisons enfin fendillées. Le moindre contact suffit pour provoquer des taches rougeâtres, tranchant sur le tissu blanc d'alentour 12. „ saxguixo- Pores pourpres ou violacés. lenta. Etalé, limité distinctement, mince, court, lisse, glabre, solidement adné, dépourvu d'une couche servant de support aux tubes. Ceux-ci courts. Pores violacés, ressemblant à un tissu cellulaire ou à un système de veines anasto- mosantes 13. „ VIOLACEA. Largement et vaguement étalé, 7nûni d'mi mycélium floconneux , blanc, simulant la moississure et s'étalant sur la surface du support. Tubes courts. Pores petits, iné- gaux, formant des glomérules éparses d'un pourpre-lilacé 14. „ purpurea. Pores bruns. Etalé, lisse, mince, au contour byssoïde blanc, d'abord mou et blanchâtre, puis endurci et brun. Tubes courts. Porcs petits, inégaux, ' QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 381 d'abord couverts d'un givre dense blanc, enfin bruns 15. P. subspadi- III. Champignons étalés, coriaces, secs, souples. cea. Pores assez larges, arrondis, presque hexagones ou anguleux, presque égaux, séparés par des cloisons basses et rigides. A. Pores blancs. Largement étalé, égal, ferme, blanc ou pâlissant, muni d'un mycélium entrelacé, formant une membrane superficielle, portant des tubes réduits à des pores nus, poncti- formes 16. „ corticola. B. Pores ferrugineux ou cannelle. Etalé, épais, ferme, inégal, fauve, châtain- ferrugineux à l'état suranné, au contour sté- rile. Tubes très-longs. Pores médiocres, pres- que arrondis, cannelle, séparés par des cloi- sons souvent fendillées l'i^- „ ferrugino- Etalé, épais, ferme, glabre, pourvu d'une sa. marge étroite et d'un contour d'abord velu- fihreux, cannelle au jeune âge. Pores assez larges, égaux, séparés par des cloisons émous- sées et entières aux bords • 18- ,7 contigua. 1. Poria mucida Sacc. Syll. YI, 294; Polyporus m. Fr. Ep. 577; Prodr. 379; Arch. Néerl. XIV, 295. — Sur le bois pourri de chêne et de sapin. — Sept, et Oct. — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. mucus, mucilage; f. a. à la consistance). 2. Poria Medulla panis Sacc. Syll. VI, 295; Polyporus M. p. Fr. Ep. 576; Prodr. 379; H. 14; Fr. le. tab. 190 f. 2; Arch. Néerl XIV, 295. — Sur le bois exposé à l'humidité, les clôtures, les pieux, les poutres, etc. — Sept, et Oct. — ■ Naar- den. — Leiden, Westland. — Iltrecht. — Breda. — Zuid- Beveland. (Etym. medulla panis, mie de pain ; f. a. au port). 3. Poria vitrea Sacc. Syll. VI, 296; Polyporus v. Fr. Ep. 577; Ned. Kr. Arch. 2, V, 159. — Aux souches de hêtre pour- rissantes et sur la terre environnante. — Découvert à ^peldoorn en Sept. 1888 par Oudemans. (Etym. vitruni, verre; f. a. au port). 382 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Annotation du Ned. Kr. Arcb. 2, V, 159). Ce champignon qui ne se développe que par un temps plu- vieux, se distingue entre ses congénères par des enflures tant soit peu diaphanes et d'une couleur grisâtre qui, sur la mem- brane blanche, souple, qui représente le mycélium, et qui avec peu de peine se laisse détacher du support qui la porte, repré- sentent des endroits fertiles, c'est à dire les agglomérations de tubes (penchés), propres aux espèces du genre Porta. La lon- gueur de ces tubes, dont les pores sont extrêmement petits, ne surpassait pas 2 mill. Selon Fries l'espèce est rare. 4. Poria nitida Sacc. Syll. VI, 298; Polyporus n. A. S. Lus. 258; Fr. Ep. 574. — Sur le bois pourri de pin. Jard. bot. d'Amsterdam. Oct. 186G. — Découvert par Mr. Plemper van Balen. (Etym. fiitidus, luisant; f. a. au port). 5. Poria obducens Sacc. Syll. VI, 299; Polyporus o. Fr. Ep. 577; Prodr. 379; Arch. Néerl. XIV, 295. — Sur le bois ver- moulu des souches de saule, des palissades, des ponts, etc. — Leiden, Westland. — Zuid-Beveland. (Etym. obducere^ couvrir; f. a. aux couches qui, surtout dans les exemplaires âgés, sont superposées les unes sur les autres, parfois en grande quantité). 6. Poria ma cran la Sacc. Syll. VI, 301; Polyporus m. l ost- kov. in Sturm, Pilze, IV, p. 113, tab 55; Fr. Ep. 573; Arch. Iséerl. II, 32; XIV, 294. — Sur des racines de pin. — Décou- vert par Mr. Six à Driebergen, en Oct. 1863. (Etym. fiftx^o's, grand et avloq^ tube ; f. a. à la longueur des tubes de l'hyménium). 7. Poria Placenta Sacc. Syll. Vi, 302; Polyporus P. Fr. Ep. 572: Fr. le. tab. 188 f. 3; Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, V, 159. — Sur le bois pourri d'une cuve dans les serres du Jardin bot. à Amsterdam. — Juillet 1886. — Découvert par Mr. Plemper van Balen. (Etym. placefita.^ gâteau; f. a. à la forme). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, V, 159), Ce champignon forme des coussinets orbiculaires, elKptiques ou lancéolés qui, d'une épaisseur assez considérable au milieu, s'amincissent graduellement vers la périphérie, et par là ont quelque ressemblance avec de petits gâteaux. A l'état sec, les bords peuvent se recourber en haut, ce qui fait que le cham- QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 383 pignon prend alors la forme d'une soucoupe, et se détache du bois qui le porte. Les tubes qui atteignent une longueur de 3 à 5 mill. s'élèvent d'une membrane blanche, souple, et s'ouvrent par des pores plus ou moins anguleux, mesurant Vs à V2 ïiiill- oehem, Nov. 1877; Mlle J. Staring. QU'INFÉEIEUKS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LESS PAY-BAS. 393 C. H Y D N E E S. (Hyménium tapissant des alênes, des dents, des papilles, des tubercules ou des granules). CLÉ ANALYTIQUE DES GENRES. 1. Hydnum. Hyménium tapissant des alênes molles, libres entre elles à la base. — Champignons terrestres, lignicoles ou habitant les cônes des pins, charnus, subéreux ou coriaces, stipités, sessiles ou résupinés. 2. Sistotrema. Hyménium tapissant des dents plates (lamelles), pres- que céracées, libres, flexueuses, arrangées irrégulière- ment et se laissant facilement séparer du chapeau. — Champignons terrestres, charnus, au chapeau irrégulier ou dimidié. 3. Irpex. Hyménium tapissant des alênes ou des lamelles fer- mes, presque coriacées, faisant partie du chapeau, ar- rangées radialement ou en réseau, réunies à leur base par des plis lamelleux. — Champignons lignicoles, ses- siles ou résupinés, coriaces ou crustacés. 4. Radulum. Hyménium tapissant des tubercules irréguliers, ordi- nairement alongés et obtus, céracés ou charnus, distri- bués sans ordre, libres à la base. — Champignons rami- ou lignicoles, résupinés. 5. Grandinia. Hyménium tapissant des granules céracées globu- leuses ou sémiglobuleuses, obtuses ou déprimées au sommet, serrées, régulières, glabres, persistentes. — Champignons lignicoles, résupinés. 6. Odontia. Hyménium tapissant des verrues sèches, dont le som- met se divise en crêtes ou en pinceau. — Champignons rami- ou lignicoles, résupinés. 7. Phlebia. Hyménium tapissant des crêtes, des pHs ou des vei- nes céracés. — Champignons troncicoles, subgélatineux à l'état humide, cartilagineux à l'état sec. H04 lll^.VISION DES ClIAMPIGNns^^ TANT SUPÉRIEURS H Y D N U M. (Etym, O'Jvsv, nom Grec pour un champignon mangeable, selon quelques uns une espèce de truHe). I. Pied central. A. Espèces charnues, presque frag-iles. a. Alênes coloriées. a Chapeau squamuleux. Chapeau charnu, presque plan, ou bien ombiliqué ou en entonnoir, floconneux, parsemé de larges écailles concentrique- ment disposées^ sans zones, ombre. Pied court, lisse, ferme, épais, grisâtre. Alênes fragiles, grêles, décarrentes, d'unblanc- sale ou cendrées. Chair d'un blanc-sale. Il on existe deux formes, dont l'une pos- sède des écailles épaisses et persistantes, l'autre des écailles minces qui enfin se détachent LH.imbricàtum Chapeau charnu, déprimé, irrégulier, glabre, brun-rougeâtre ou roussâtre p. ou m. foncé, fendillé en aréoles irrégu- lières squamiformes à l'état adulte. Pied court, atténué vers la base, blanc ou blanchâtre. Alênes gris-brunâtres à pointe blanchâtre. Chair blanchâtre, d'une odeur fétide 2. „ squamosum Chapeau charnu, convexe-plan, faible- ment ombiliqué, souvent sinué, brun- fer- rugineux, tacheté d'écaillés superficielles, fugaces, brunes. Pied court, inégal, ro- buste, glabre, brunâtre, blanchâtre au sommet. Alênes d'abord blanchâtres, puis brunâtres avec l'extrémité blanchâtre. Chair ferme, d'un blanc-jaunâtre. . . i Chapeau charnu, compacte, d'abord en cône renversé, enfin plan, onbre-ferrugi- neux, tomenteux à l'état jeune, ensuite portant de petites squamules floconneuses et fasciculées. Pied court, grisâtre, noirâ- „ SUBSQUAMO- SUM. QU'INFÉTITEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DA.NS LES PAYS-BAS. 395 tre cl la base^ parsemé à^ aspérités p, ou m. aiguës j représentant des alênes décurren- tes imparfaitement développées. Alênes d'un brun-g-risâtre, blanches au sommet. Chair blanche 4.H.SCABR0SUM. /? Chapeau lisse. Chapeau (10 — 15 cent.) charnu, com- pade^ ferme^ régulier^ plan, lisse, absolu- ment glabre^ ombre, enroulé au bord. Pied épais, lisse, concolore au chapeau, mais plus pâle. Alênes grêles, plus pâles que le chapeau 5. „ laevigatum. Chapeau charnu, très-fragile, inégal, presque tomenteux à l'état jeune, puis gla- bre, ruguleux, d'abord pâle, puis roussâtre lavé de gris ou de brique-pâle, ondulé et lobé au bord, qui quelquefois présente des zones peu marquées. Pied ferme, inégal, glabre, grisâtre. Alênes d'un gris-blanchâ- tre Chair mollasse, parfois zônée vers le bord du chapeau 6. „ fragile. b. Alênes unicolores, blanchâtres. Chapeau charnu, fragile, convexe, irré- gulièrement sinué au bord^. ou m. abaissé, lisse, glabre ou floconneux-pruineux, jaune, chamois, blanchâtre ou blanc jaunâtre, p. ou m. lavé d'incarnat. Pied plein, épais, ordinairement difforme, rarement central, souvent tubéreux à la base, concolore au chapeau, mais plus pâle. Alênes inégales, fragiles, p. ou m. décurrentes, concolores au chapeau 7. „ repandum. Des exemplaires au chapeau mince, presque régulier, pubescent; au pied presque régulier ; aux alênes également longues, et à la couleur un peu plus penchant à l'orange ou au rouge, por- tent le nom de 8. „ rufescens. ., B. Espèces subéreuses ou coriacées, souples. a. Alênes et spores d'un brun sombre (p. ou m. foncé). Chapeau obeonique, subéreux, compacte, 396 RÉVISION DES CHA.MPIGNOMS TANT SUPÉRIEURS à la surface très-inégak;, ondulée-tubercu- leuse, sans zones, olivâtre-cendré ou brunâ- tre, recouvert dans la jeunesse d'un duvet blanc. Pied très-court, difforme, fauve-bru- nâtre ou brun-noirâtre. Alênes brunes ou châtain, pâles au sommet. Chair ferrugi- neuse, bigarrée de bleu ou de violacé, sou- vent présentant des zones alternantes de diverses couleurs 9.H.compactum. Chapeau subéreux, compacte, d'abord ob- conique, puis dilaté, convexe, ensuite con- vexe-plan, à surface bosselée, sans zones, d^un orangé superbe, couvert d'un duvet blanc dans le jeune âge. Pied court, con- colore au chapeau. Alênes d'abord blanchâ- tres, enfin brunâtres. Chair d'un brun- orangé, zônée 10. Chapeau subéreux ou spongieux-subé- reux, mou, légèrement convexe, puis plan, obconique, à la fin un peu concave, d'abord blanchâtre ou grisâtre, enfin ferrugineux, couvert d'un velouté blanc, d'où suintent ça et là des gouttelettes sangumolentes qui disparaissent promptement, laissant à leur place des taches d'un rouge -brunâtre. Pied inégal, souvent comprimé, renflé à la base qui est tomenteuse dans la jeunesse, un peu dilaté au sommet. Alênes décurrentes, rousses ou d'un brun-ferrugineux. Chair ferrugineuse 11. h. Alênes et spores d'un brun gai (ferru- gineux). Chapeau subéreux-coriacé, sinueux au bord, puis infundibuliforme, velu, bos- selé, ferrugineux-pâle, plus obscur au cen- tre, au bord aminci d'un gris-blanchdtre. Pied épais, ventru, grisâtre, ferrugineux en dedans. Alênes égales, d'un blanc-grisâtre. Chair ferrugineuse 12. Chapeau subéreux-coriacé, convexe, puis infundibuliforme, sans zones, lisse, velouté, couleur brique-pâle lavé de ferrugineux. AURANTIA- CUM. FERRUGINE- UM. CINEREUM. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 397 blanc au bord dans le commencement. Pied ferme^ un peu tomenteux^ inégal, concolore au chapeau. Alênes égales, concolores au chapeau. Chair sans zones, striée longitudi- nalement . 13.H. velutinum. Chapeau subéreux-coriacé, d'abord en massue^ puis plan et infundibuliforme, mince et un peu crépu au bord, sans zones ou p. ou m zôné, ferrugineux, souvent !avé de pourpre-brunâtre, squameux et scrobiculé au centre^ pubescent surtout au pourtour. Pied très-court, nu, atténué inférieurement en un appendice radiciforme, ferrugineux. Alênes très-courtes, fragiles, décurrrentes, d'abord grises, puis ferrugineuses. Chair zônée. .14. „ sckobicula- Chapeau également coriace^ mince, étalé, tum. presque infundibuliforme, zônè^ glabrescentj rugueux dans le sens radial^ ferrugineux, plus pâle vers le bord qui est stérile. Pied grêle, presque égal, floconneux, tubéreux à la base. Alênes grêles, pâles, puis ferrugi- neuses 15. „ ZONATUM. Chapeau coriace-membraneux., d'abord plan, puis infundibuliforme, châtain, sans zones., orné de crêtes minces, serrées, radiées, lamelleuses au centre, stérile et blanchâtre au bord. Pied grêle, glabre, renflé et co- tonneux à la base. Alênes fines, grises, puis brunes 16. „ Queletii. c. Alênes et spores blanches ou grisâtres. Chapeau subéreux-rigide., tomenteux ou pourvu de flocons raides érigées, sans zônes^ inégal, onduleux ou déprimé, bleu-noir., blanc au bord. Pied robuste^ noir. Alênes blanches. Chair noire, zônée. Souvent plu- sieurs exemplaires, après s'être rencontrés, forment des rosettes l'^- w NIGRUM. Chapeau coriace, mince, mou., rugueux, sans zones, brun-noirâtre (gris après s'être desséché), blanchâtre au bord. Pied grêle., gris. Alênes QQ\\vtQ'&., grisâtres Chair brune, sèche, coriacce. Odeur forte de mélilote . 18. „ graveolens. 398 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Chapeau coriace^, mince, rigide, plan, ir- régulier, strié, quelquefois marqué de plis rayonnants, larges et relevés, inégal au cen- tre, noir ou brun-violet-mat à l'état frais, brun-foncé terne à l'état sec, blanc au bord. Pied grêle, noir. Alênes courtes, fines, blan- ches. On trouve souvent des croûtes d'ex- emplaires réunis 19.H.mklâleu- Chapeau coriace, mince, plan-infundibu- CUM. liforme, très-distinctement zôné^ gris-pâle à l'état frais, brun-pâle et soyeux à l'état sec, plus foncé au centre qui est tomenteux, blanc au bord. Pied grêle, court, concolore au chapeau, plus foncé vers la base qui est un peu renflée. Alênes blanches ou grisâtres, courtes, fermes, souvent un peu décurren- tes. Ou trouve souvent des exemplaires réunis en croûtes assez étendues. . . .20. „ cyathifor- II. Pied latéral. ME. Chapeau (1 — 2 cent.) coriace, mince, sémi- orbiculaire ou réniforme, châtain-noircissant (par- fois gris-brun ou brun-roussâtre), luisant, hérissé de poils raides. Pied latéral, plein, droit, grêle, se terminant à la base d'un prolongement radi- ciforme, concolore au chapeau et hérissé de poils bruns. Alênes allongées, souples, concolores au chapeau . .21. „ Auriscalpi- III. Chapeau nul. Espèces presque reposant sur le UM. support, f Alênes vertes. Tissu intermédiaire étalé, tomenteux, très- mou, mince, vert. Alênes droites, un peu épais- ses, difformes, p. ou m. divisées 22. „ vmiDE. ft Alênes blanches ou jaunâtres à l'état des- séché. Tissu interm(kliaire étalé, indistinctement limité, farineux-crustacé, uu peu floconneux à la circonférence. Alênes minces, un peu espa- cées, très-aigues, très-entières 23. „ FARiîfACEUM. Tissu intermédiaire étalé, errant, tomenteux- entrecroisé, adné, blanc, au contour velu. Alênes inégales, très-aigues, dentelées ou ser- QiriNFÉREEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS BAS. 399 rulées vues à la loupe, blanclies, puis grisâ- tres, enfin jaunâtres 24. H. argutum. 1. Hydnum imbricatum L. Suce. N^. 1257; Fr. Ep. 598; Sacc. Syll. VI, 430; ScliaefF. tab. 140; FI. Dan. tab. 176 et 1500; Sow. 73; Urev. Scott, tab. 71; Harzer tab. 30; Nées f. 240; Prodr. 382; H. 15; Arcli. Néerl. XIV, 299. — Dans les bois à aiguilles; en groupes et formant de petites touffes. — Sept, et Oct. — Rijzenburg. — Epe, Enghuizen, Beek, Lochem, Apeldoorn. (Etym. imbrex^ tuile ; f. a. aux écailles à la surface du chapeau). 2. Hydnum squamosum Schaeff. Bavar. tab. 273; Fr. Ep. 598; Sacc. Syll. VI, 431; Ned. Kr. Arch. 2, II, 35; Arch. Néerl. VIII, 349 et XIV, 299. — Sous des sapins dans un sol sablonneux, — Découvert par OudExMans en Août 1872àSoest- dijk; puis en Sept. 1888 à Apeldoorn, (Etym. squama^ écaille ; f. a. à la surface écailleusc du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, II, 35). Reconnaissable aux écailles grossières, épaisses, prominentes comme par un déchirement de la chair, occupant principale- ment le milieu du chapeau. Le nom de H. foetidmn^ réservé à l'espèce par Secrétan, s'applique à l'odeur de bouc répandu par des échantillons en train de se dessécher. 3. Hydnum subsquamosum Batsch El. fig. 41; Fr. Ep. 598; Sacc. Syll. VI, 431; Fers. Myc. Eur. II, tab. 21; Paul, tab. 33 f. 1; Ned. Kr. Arch. 1, V, 334; Arch Néerl. VIII, 349 et XIV, 299; FI. Bat. tab. 1464. — Découvert dans les bois à aiguilles à Renkom par feu L. H. Buse en Oct. 1849; Apeldoorn, Août 1890; Oudemans. (Etym. sub^ à peu près et squama^ écaille; f. a. à la surface quelque peu écailleuse du chapeau). 4. Hydnum scabrosum Fr. Ep. 599; Sacc. Syll. VI, 431; Schaeff. tab. 271; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 223; FI. Bat. tab. 1475. — Découvert par Oudemans dans de vieux bois de pins au sol très peu fertile, à Driebergen, le 6 Août 1882. — Plus tard sous les hêtres à Apeldoorn, Août 1889 et 1890. (Etym. scabrum^ raboteux ; f. a. à la surface des chapeaux d'échantillons adultes). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, IV, 233). Chapeau charnu, fragile, convexe, orbiculaire ou un peu lobé. 400 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS fauve -feiTug-ineux, divisé sur toute la surface en squamules ran- gées en zones concentriques. Vers le bord, ces squamules sont petites et peu proiniuentes, vers le milieu au contraire on les trouve proniinentes, plus grossières et plus anguleuses. La chair blanche du chapeau se fait jour entre les zones. Les exem- plaires âgés présentent souvent des crevasses au centre. Alênes d'un brun-grisâtre, blanches au sommet, longues de 2 à 5 cent. Pied long de 8^/2 à 4V2 cent., épais de IV2 à 21/2 cent., cilin- drique ou irrégulièrement anguleux et aplati, brun-grisâtre-pâle ou foncé et parsemé d'aspérités en forme de points ou de petites épines vers le sommet, pourvu de squamules floconneuses et noirâtre-lavé-de-bleu-d'acier vers la base. Chair du chapeau blanche; celle du pied grisâtre. 5. Hydnuni laevigatum Sivartz Vet. Akad. Hand. 1810, p. 143; Fr. Ep. 599 et Sver. âtl. Svamp. tab. 81; Paul. tab. 34; Sacc. Syll. VI, 433; Ned. Kr. Arch. 1, V, 334; Arch. Néerl. VIII, 349 et XIV, 299. — Découvert par feu L. H. Buse dans les bois à aiguilles à Renkom en Oct. 1 849. (Etym. laevis, lisse ; f. a. à la surface du chapeau). 6. Hydnum fragile Fr. Ep. 599 et Sver. a tl. Svamp. tab. 89 ; Sacc. Syll. VI, 434; Ned. Kr. Arch. 2, V, 468; FI. Bat. tab. 1470. — Dans un sol de bruyère sous les hêtres. — Découvert à Apeldoorn en Sept. 1888 par Oudemans; retrouvé en Août 1890. (Etym. fragilis^ fragile; f. a. à la fragilité). (Annotation du Ned. Kr. Arch., 2, V, 468). C'est Mr. Plowright qui, en me faisant l'honneur de sa visite, lors de son séjour à Amsterdam, fixa mon attention sur la probabilité, que les exemplaires de ce champignon, récol- tés à Apeldoorn, mais non encore nommés, appartiendraient à Y Hydnum fragile. Depuis je me suis convaincu — tout en admettant que mes échantillons desséchés devaient prendre place parmi les espèces charnues — qu'aucune diagnose les désignait d'une manière plus satisfaisante que celle donnée par Fuies de Y H. fragile. Pourtant j'espère continuer mes recherches cette année-ci sur des exemplaires frais, croissant au même endroit qu'en 1888. La figure de Paulet ne s'oppose point à la diagnose de Mr. Plowright, quoique l'état jeune du champignon n'y soit pas reproduit, et qu'on ne sache pas trop que penser des im- QU'JNFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 401 pressions et des trous qui se trouvent à la surface du chapeau de l'échantillon adulte. P.S. Mes recherches dans les années 1890 et 1891 m'ont convaincu, qu'en réalité les champignons dont il est question appartiennent à VH. fragile. 7. Hydnum répandu m L. Suec. W. 1258; Fr. Ep. 601; Sacc. Syll. YI, 435; Schaeff. tab. 318; Bull. tab. 172; Sow. tab. 176; FI. Dan. tab. 310; Krombh. t. 50 f. 1— 9 ; Grev. Scott, tab. 44; Hussey I, tab. 16; H. 15; Ned. Kr. Arch. 1, V, 334; Arch. Néerl. XIV, 299; FI. Bat. tab. 1430. — Bois à aiguil- les et bois à feuilles. — Découvert en même temps par feu le Dr. Hartsen à Bijzenburg et par feu le Dr. Sprée a Kuikhorne et au bien de camp. „de Boekhorst" près Lochem, en Cet. 1861. — Retrouvé par moi-même à Baarn, près de Breda et à Apeldoorn. — Oosterbeek. (Etym. repanduSj aux bords ondulés ; f. a. au bord du chapeau), 8. Hydnum rufescens P. Syn. 555; Fr. Ep. 601; Sacc. Syll. VI, 436; Bolton tab. 89; Prodr. 382; Arch. Néerl. XIV, 299. — Bois à aiguilles. — Oct. — Amerongen. (Etym. rufuSj roux; f. a. à la couleur). 9. Hydnum compact um P. Syn. 556 (p.p.); Fr. Ep. 603; Sacc. Syll. VI, 438; Krombh. tab. 50 f. 12; Schaeflf. tab. 146 excl. f. 4 et 7; H. 15; Ned. Kr. Arch. 1, V, 334; Arch. Néerl. XIV, 299. — Bois à aiguilles. — Juill. à Oct. — Dé- couvert en même temps par feu le Dr. Hartsen à Rijzenburg et par feu le Dr. Buse au bien de camp, de „Boekhorst" près Lochem, en Oct. 1861. — Retrouvé par moi-même à Zeist, Driebei'gen, Apeldoorn. (Etym. compadus, compacte; f. a. à la solidité de la chair). 10. Hydnum aurantiacum J.S. Consp. 265; Fr. Ep. 603; Sacc. Syll. VI, 438; FI. Dan. tab 1439; Ned. Kr. Arch. 2, III, 249 ; Arch. Néerl. XIV, 299. — Découvert dans un bois à aiguilles par Mlle J. Staring, près de Lochem, en Sept. 1877. — Retrouvé par moi-même en 1882 à Driebergen et le 7 Sept. 1890 à Apeldoorn. (Etym. aurantlum, orange; f. a. à la couleur du chapeau). Je ne répéterai pas ici mon annotation du Ned. Kr. Arch. 26 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. 11. 402 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2, Iir, 249, pavceqii'olle ne me semble pas se rapporter à l'espèce en question. Des écliautillons du vrai H. nurantiacum ont pour- . tant été cueillis plusieurs fois par moi-même à Apeldoorn. 11. Hydnum ferrugineum Fr-. Ep. 603 et Te. Sel. tab. 4; Sacc. Syll. VI, 438; Krombh. tab. 50, f. 10, 11; Prodr. 382; H. 15; Arch. Néerl. XIV, 299. — Bois à aiguilles. — Août à Oct. — Baarn, Rijzenburg, Dricbergen. — Engbuijzen, Locheni, Apeldoorn. (Etym. ferruw^ fer; f. a. à la couleur ferrugineuse du cbapeau). 12. Hydnum cinereum Bull. Ch. de Fr. tab. 419; Fr. Ep. 604;' Sacc. Syll. VI, 439; H. 15; Arch. Néerl. XIV, 300. — Bois à aiguilles. — Découvert par Mme van Ess Reevink en Août 1862 à Lochem. — Retrouvé par moi-même à Apeldoorn en Sept. 1888. (Etym. einis^ cendre ; f. a. à la couleur cendrée du chapeau). 13. Hydnum velutinum Fr. Ep. 604; Sacc. Syll. VI, 440; Mich. Gen. tab. ^72, f. 4; Bull. tab. 453; Ned. Kr. Arch 2, IV, 223. — Bois à aiguilles à Driebergen. — Découvert par OuDEMANS en Août 1882. — Retrouvé à Apeldoorn, 30 Août 1890, par le même. (Etym. velluSj peau de brebis à la laine rasée ; f. a. à la sur- face du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 223). Chapeau sans zones, brun-rougeâtre au centre, blanc au bord qui est p. ou m. enroulé en dedans, présentant des bosselures et des crevasses. Pied grossier, brunâtre, floconneux. Alênes d'abord blanches, plus tard ferrugineuses, longues de 3 centim. Chair du chapeau blanche, celle du pied brunâtre, partout sans zones. Le champignon répand une oieur de Mélilote en se des- séchant. 14. Hydnum scrobiculatum Fr. Ep. 604, et le. Sel. tab. 5, f. 1; Sacc. Syll. VI, 440; Bull. tab. 156; Mich. Gen. tab. 72, f. 7; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 224. — Bois à aiguilles. — Découvert par Mr. le Dr. J. W. Mûll à Eerbeek en Sept. 1880. Plus tard retrouvé par moi-même à Driebergen et à Lochem. (Etym. scrobis, fosse ; f. a. à la surface scrobiculée du chapeau). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, IV, 224). Nos échantillons s'accordaient parfaitement avec la figure de QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 40:i Fries (Tcon. Sel. tab. V, f. 1). Chair flasque, coriacée, ferru- gineuse en dehors et au dedans, répendant une odeur forte, très-disposée à s'imbiber d'eau. Chapeau très- inégal au centre et cela à cause de crêtes érigées assez larges, floconneuses au tranchant, qui s'entrecroisent en tous les sens, et par cela même contribuent à la formation de fossettes peu profondes; s'amin- cissant promptement vers le bord. Alênes longues de 2 à 3 milL, atteignant la plus grande longueur près du pied, d'abord grises, puis ferrugineuses, d'un brun plus foncé dans les exem- plaires suragés. Pied court, lisse, glabre. Chair du chapeau zônée sur la coupe verticale. 15. Hydnum zonatum Batsch El. fig. 224; Fr. Ep, 605; Sacc. Syll. VI, 441 ; Nées Syst. f. 242 ; Ned. Kr. Arch. 2, I, 165 ; Arch. Néerl. VIII, 349 et XIV, 300 ; FI. Bat. tab. 1300. — Lieux sablonneux ombragés. — Découvert par Oudemans au bois de Bloemendaal en Oct. 1870. (Etym. zona^ zone; f. a. à la surface zônée du chapeau). 16. Hydnum Queletii Fr. m Quel. Jura, 277 et tab. 20 f. 2 ; Fr. Ep. 605; Sacc. Syll. VI, 441; Ned. Kr. Arch. 2, III, 250; Arch. Néerl. XIV, 300. — Bois à aiguilles. — Découvert en Août 1872 à Soestdijk par Oudemans. (Etym. Nommé à l'honneur de Mr. Quélet). (Annotation du Ned. Kr. Arcli. 2, HT, 250). Cette annotation peut être négligée, parcequ'elle ne contient rien de particulier. Nous insistons seulement sur la profondeur extraordinaire de notre exemplaire et sur la forme de gobelet qui en fut la conséquence pour le chapeau. 17. Hydnum nigrum Fr. Ep. 605 et le. Sel. tab. 5, f. 2; Sacc. Syll. VI, 442; Batsch El, f. 223; Ned. Kr. Arch. 2, III, 250; Arch. Néerl. XIV, 300. — Bois à aiguilles. — Découvert par Mlle J. Staring à Lochem en Août 1878. — Apeldoorn, Août 1889 et 1890; Oudemans. (Etym. niger^ noir; f. a. à la couleur). (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, III, 250). Cette annotation peut être négligée, parce qu'elle ne contient rien de particulier. 26* 404 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 18. Hydiium g-raveolens Delastre m Fr. Ep. 605 et le. Sel. t;ib. 6, f. 1; Sace. 349 et XIV, 300; Arcli. Néerl. VIII, Syll. Vr, 442; Ned. Kr. Arch. 2, I, 165. — Découvert par feu le Dr. Hartses dans un bois à aiguilles à Baarn en Oct. 1862. — Retrouvé à Drieberg'cn et à Lochem. — Apeldoorn, Août 1890. (Etyni. gravis^ grave et olere^ sentir; f. a. à l'odeur forte du champignon). 19. H y d n u m m e 1 a 1 e u c u m Fr-. Ep. G06 ; Sacc. Syll. VI, 443; Schaeff. tab. 272; Ned. Kr. Arch. 2, I, 165 ; Arch. Néerl. VIII, 350 et XIV, SOU; FI. Bat. tab. 1480. — Bois à aiguil- les. — Découvert en Oct. 1871 à Harderwijk par Mr. R. BoNDAM. — Retrouvé par moi-même à Baarn, à Lochem et à A])eldoorn. (Etym. iiéXaq^ noir et Aerjcog, blanc ; f. a. à la différence de couleur entre la surface du chapeau et les alênes). 20. Hydnum cyathiforme Schaeff. Bav. tab. 139; Fr. Ep, 606; Sacc. Syll. VI, 443; Fi. Dan. tab. 1020,1.2; Prodr. 382 (sub. „H. tomentosum") ; Arch. Néerl. XIV, 800. — Bois à aiguilles. — Août à Oct. — Rijzenburg, Driebergen, Baarn. — Enghuijzen, Epe, Lochem, Apeldoorn. (Etym. cyathus^ écuelle et forma] f. a. au port). 21. Hydnum Auriscalpium L. Suec. X°. 1260; Fr. Ep. 607; Sacc. Syll. VI, 443; Schaeff. tab. 143; Bull tab. 481, f. 3; FI. Dan. tab. 1020, f. 1; Krombh. tab. 50, f. 15—17; Grev. Scott, tab. 196; Prodr. 382; H. 15; Arch. Néerl. XIV, 300; FI. Bat. tab. J170. — Sur les cônes pourrissants du Pinus sylvestris, dans les bois de pins — Avril à Oct. — Environs de tiarlem et partout ailleurs où on trouve des plan- tations de pins. (Etym. aicris, oreille et scalpere gratter; f, a. à la forme). 22. Hydnum viride (A. S.) Fr. Ep. 614; Sacc. Syll. VI, 468; Alb. et Schw. Consp. tab. 6, f. 4; Ned. Kr. Arch. 1, V, 334; Arch. Néerl. VIII, 350 et XIV, 301. — Sur du bois pourri d'aune. — Découvert au bien de camp. „de Boekhorst" près Lochem par Mr. Sprée en Oct. 1861. (Etym, viridls^ vert; f. a. à la couleur). 23. Hydnum farinaceum F. Syn. 562; Fr. Ep. 616; Sacc. Syll. VI, 472; FI. Dan. tab. 1375; Prodr. 382; Arch. Néerl. QU'INFÉRIEUKS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 405 XIV, 301. — Sur du bois pourrissant de pin. — Découvert à Naaldwijk par feu le Dr. yan der Trappen. (Etym. farina^ farine; f. a. au port). 24. Hydnum argutum Fr. Ep. 616; Sacc. Syll. YI, 472; Roth. in Ust. Ann. I, tab. 1, f. 5 s.; Prodr. 383 ; Arch. Néerl. XIY, 301. — Dans des souches creuses de saules. — Découvert par feu le Dr. van den Bosch à Groes. (Etym. argutus^ aig-u; f. a. à l'état des alênes). SISTOTREMA. (Etym. (rstariq, secoué et rpîjfMi, pore; f. a. au désordre qu'on observe dans l'emplacement des dents lamelleuses). I. Champignons charnus, érigés, relativement robustes. Chapeau charnu, indivis, blanc, irrégulier, velu. Pied p. ou m. excentrique, coart, plein, glabre, concolore au chapeau. Lamelles fle- xueuses, pluriformes, entières ou dentelées, blanches. Les individus peuvent rester indé- pendants l'un de l'autre, ou former des touffes, c. à. d. des chapeaux soudés ensemble . . 1. S. confluens. Chapeau dimidié, en forme de spatule, cré- nelé au bord, rougeâtre-incarnat. Pied pres- que subéreux. Lamelles d'un incarnat très- pâle 2. „ CARNEUM. IL Champignon membraneux, couché, relative- ment tendre. Chapeau blanc de neige, pétai iforme et par là presque privé de pied. Lamelles tendres, pluriformes, céracées, réduites à des plis par la dessiccation ou presque diffluentes . . . 3. „ membranace- UM. 1. Sistotrema confluens Fr. Ep. 619; Sacc. Syll. VI, 480; Grev. Scott, tab. 248; Bull. tab. 453, f. 1 ; Sow. tab. 112; Arch. Néerl. YIII, 350 et XIY, 302. — Sur une pelouse où abondait le TrifoHum repens. — Découvert à Naaldwijk par feu le Dr. van der Trappen en Août 1870, et depuis en diverses années à la même place. 4UG RÉVISION DES CHAMPIf^NONS TANT SUPÉRIEURS (Etym. confluere, s'unir ensemble ; f. a. à la manière de croître). 2. Sistotrema carneum Bon. Bot. Zeit. 1857, p. 237; Fr. Ep. 61!); Sacc. Syll. VI, 480; Ned. Kr. Areh. 2, I, 166; Arch. Néorl. VIII, 350 et XIV, 302; FI. Bat. tab. 1095. — Croissant au niêm(; endroit que le précédent. (Etym. carneuSj couleur de chair; f. a. à la couleur) 3. Sistotrema membranaceum Oudemans Ned. Kr. Arch. 2, III, 250 et 2, VI, 25; Arch. Néerl. XIV, 302. — Sur des mousses et des feuilles pourrissantes au pied de sapins. — Baarn, le 17 Oct. 1878. — Découvert par Oudemans. — Putten et Apeldoorn, Sept. 1891. (Etym. membrana^ membrane; f. a. à la consistance). (Annotation du Ned. Kr. Arch, 2, III, 250). „Integrum, candidum, pileo membranaceo, subirregulari, glabro, deorsum in stipitem p. m. gracilem contracte ; lamellulis niveis planis vel canaliculatis, decurrentibus, siccando collabescentibus, quasi diffluentibus. — Vulgo exempla plurima varie confluentia quisquiliis variis affixa late prorepunt, crustamque lacteam for- mant, terrae contiguam. Hue spectant exempla a Desmazierio sub. n^. 311 in „ Cham- pignons de France"; a Fuckelio in „Fungi Rhenani" sub. n^. 1339 et a Rabenhorstio sub numeris 310 et 1409 in „Fungi Europaei" édita, partim a RoB. Friesio circa Upsalam, partim a Herm. Hofemannio circa Darmstadt et a Niesslio circa Graz lecta. Haec omnia minime sistunt S. confiuens P. (=: Hydnum subla- mellosum Bull.), fungum a Persoonio (Disp. meth. p. 28) jure suberosum vocatum, cujusque tota indoles a nostra specie quam maxime differt. Lamellae insuper in S. confiuente ob naturam suberosam persistunt. — Icônes a Friesio in Epicrisi (Ed. 2^ p. 619) citatae exempiis siccatis supra memoratis ab omni parte dissimiles, fungum spectant quem mihi in patria quoque obser- vare contigit, ita ut autopsia de differentia inter ambas species judicare potuerim. (Annotation du Ned. Kr. Arch. 2, VI, 25). La diagnose de cette espèce, donnée dans le Ned. Kr. Arch. 2, III, 250 et répétée dans Saccardo Syll. 1, 213, nous semble pouvoir être amendée par les lignes suivantes : Champignon d'une taille très-rèduite, blanc de neige, isolé ou en croûtes. Chapeau fortement incliné, presque touchant la terre, dimidié, pétaliforme (c. à. d. divisé en une partie antérieure QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 407 dilatée, arrondie ou échancrée en avant, plan ou plus ou moins courbée en dehors, et une partie plus étroite en forme d'onglet), d'abord floconneux à la face supérieure, plus tard glabre, excepté au bord, où le duvet persiste plus longtemps. Le champignon atteint une longueur de IV2 à 2 cent., dont la plus grande partie appartient au devant dilaté qui ne dépasse pas 1 cent, en largeur. La face inférieure présente des crêtes peu saillantes. I R P E X. (Etym. irpex, râteau; f. a. aux dents de l'hyménium). I. Chapeau sessile ou étalé-réfléchi. Chapeau réniforme ou représentant un crois- sant, coriace, soyeux, zôné, gris-blanchâtre. Dents aplaties, d'un violacé-brunâtre, incisées au som- met L I. FUSCO-VIO- II. Espèces résupinées. laceus. Etalé-adné, mince, blanc ^ byssoïde à la cir- conférence. Dents disposées en séries, compri- mées, inégales, p. ou m. incisées, pâles . . . 2. „ candidus. Etalé, adné et formant croûte, pâle ou blanc- jaunâtre^ byssoïde à la circonférence. Débits naissant d'alvéoles très-apparentes pendant le jeune âge, comprimées, inégales, incisées au sommet, obliques . . . . , 3. „ obliquus. L Irpex fusco-violaceus (Schrad.) i^r. Ep. 620; Sacc. Syll. VI, 483; H. 14; Ned. Kr. Arch. 1, Y, 334; Arch. Néerl. II, 33; XIV, 302; Oud. Fgi. Neerl. Exs. I, No. 1. — Sur des chicots de pins. — Partout où se trouvent des plantations de Pins. — Découvert par feu les Dr. Sprée et Buse au bien de camp. „de Velhorst" près Lochem et à Renkom en Oct. 1861. — Amsterdam, Oct. 1863; Oudemans. — Driebergen, et en plu- sieurs autres endroits. Selon notre opinion, il n'existe aucune différence entre V Irpex fusco-violaceus et le Folystictus abietinus. Le premier nous sem- ble un stade précoce du second^ ou le second un stade suranné du premier. (Etym. fuscus, brun et violaceus^ violacé; f. a. à la couleur des dents). 408 RÉVISION DES CIIAMPIGXONS TANT SUPÉRIEURS 2. Ii-pcx cjiiulidus Weimn. Ross. 376; Fr. Ep. 622; Sacc. Syll. VI, 400, Ned. Kr. Arcli. 2, III, 251; Arcli. Néerl. XIV, 303. — Sur des bi'cinehes tombées et des éclats de bois — Découvert à Loclioin en Sept. 1878 par Mlle J. Staring. (Etym. candidus, blanc ; f. a. à la couleur). 3. Irpex obliquus {Schrad.) Fr. Ep. 622; Sacc Syll. VI, 490; Bolton tab. 167 f. 1; Prodr. 383; Arcli. Néerl. XIV, 302. — Sur les branches mortes de chêne, de hêtre, etc. — Mai à Oct. — Leiden. R A D U L U M. (Etym. radulii, râpe; f. a. à l'apreté des deuts). T. Espèces dénuées, blanchâtres, jaunâtres ou d'un incarnat-pâle. Individus de Tan7iée courante céracés-cliar- nus, glabres^ d'un incarnat-pâle^ pourvus de tubercules moux, courts, comme usés. Indi- vidus de Vannée passée orbiculaires, confluents, d'un blanc-jaunâtre^ byssoides au bord. Tuber- cules alongés presque cilindriques, épars ou fascicules 1. B. orbiculare. Individus suborbiculaires, largement con- fluents, presque glabres, d'abord blancs, puis pâles. Tubercules cilindriques^ robustes, ob- tus, épars ou fascicules, diff'ormes, floconneux- velus au sonmiet 2. „ quercinum. II. Espèces innées, d'un incarnat-orangé. Inné, rejetant l'écorce de la plante nour- ricière, incarnat-orangé, présentant des tuber- cules diff'ormes, obtus, glabres, alongés ou papilliformes 3. „ laetum. 1. Radulum orbiculare Fr. Ep. 623; Sacc. Syll. VI, 493; Grev. Scott, tab. 278; Ned. Kr. Arch.2, IV, 224. — Sur des branches tombées de chêne au bois de Baarn. — Découvert par Mr. J. H. Wakker en Mars 1882. (Etym. orbis, disque] f. a. à la manière de croître). 2. Radulum quercinum Fr. Ep. 623; Sacc. Syll. VI, 494; Patouillard tab. 358; Arch. Néerl. XIV, 303. — Sur du vieux QU'INTÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 409 bois de chêne. — Avril. — Découvert à Ziiidwijk par feu le Dr. VAN DER Trappen. (Etym. qîiercus, chêne; f. a. au support). 3. Radulum laetum Fr. Ep. 624; Sacc. Syll. Vî, 496;Ned. Kr. Arch. 2, III, 251 ; Arch. Néerl, XIV, 303. — Découvert par feu le Dr. F. Junghuhn à Harderwijk en 1835 ; retrouvé en Nov. 1887 près de la Haye, sur une branche de frêne, par Mlle Destrée. (Etym. lafMs gai ; f. a. à la couleur). P H L E B I A. (Etym. (pXé^, veine; f. a. au dehors de l'hymémum). Espèce orbiculaire, mince, glabre des deux côtés, rouge-incarnat^ dentée au èorc/. Plis droits, rayonnants. l.P. radiata. Espèce étalée, adnée Jaunâtre-saie^ bi/ssoïde- fibrille use à la circonférence. Hyménium gris-jaunâtre, à veines entrelacées, à la fin couvertes de granules et de ma- melons 2. „ VAGA. 1. Phlebia radiata Fr. Ep. 625; Sacc. Syll. VI, 498. — Ned. Kr. Arch. 2, II, 177; Arch. Néerl. XIV, 303, — Sur des écorces pourries. — Découvert en 1835 à Harderwijk par feu le Dr. F. Junghuhn. (Etym. radius, rayon ; f. a. à l'état de l'hyménium). 2. Phlebia vaga Fr. Ep. 625; Sacc. Syll. VI, 498 ; Ned. Kr. Arch. 2, I, 165; Arch. Néerl. VIII, 350 et XIV, 303. — Sur des pilotis de pin, en dessous de l'écorce détruite par la pour- riture. — Découvert à Amsterdam en Dec. 1871 par Oodemans. (Etym. vagus, vague, sans ordre; f. a. à la manière de se présenter). GRANDINIA. (Etym. grando, grêle; f. a. au deliors du mycélium). Grandinia crustosa Fr. Ep. 427; Sacc. Syll. VI 502 Ned. Kr. Arch. 2, V, 161. — Découvert par Mlle C. E. Destrée au bois de la Haye en Nov. 1887, sur le bois corrompu de de l'Evonymus europaeus. — (Etym. crusta, croûte ; f. a. à la manière de croître). 410 Rl^VtSrON DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (Annotation), Cette espèce forme des croûtes aduées, irrégulièrement étalées, blanches, floconneuses-farinacées, couvertes de granules à peu près sphériques, trés-rapprochées, blanches. 0 D 0 N T I A. (Etym. oèovç, dent; f. a. à l'état de riiyménium;. Etalée, formant des croûtes minces, adnées, sans côtes, rougeâtres, limitées par un tissu byssoïde blanc. Verrues granuleuses, velues, terminées par une crête multifide 1.0. cristulata. Largement étalée, formée d'un byssus tomenteux, ochrace'-pâle, pourvue de poils raides à la circon- férence. Verrues dentiformes^ concoloreSj acuminées, pourvues sur toute la surface ^e poils raides courts et presque étalés, portant au sommet des franges rudes et longues. ; 2. „ hirta. 1. Odontia cristulata Fr. Ep. 628; Sacc. Syll. VI, 506; Ned. Kr. Arch. 2, V, 161. — Découvert par Mlle C. E. Destrée sur un rameau de bouleau à Waalsdorp en Nov. 1887. — (Etym. crista, crête; f. a. à la forme des dents). (Annotation du Ned. Kr. Arch., 2, V, 161). Les crêtes auxquelles le nom spécifique fait allusion, sont des cellules ou des groupes de cellules un peu plus longues que laro-es, ressemblant beaucoup aux cellules sclérenchymateuses des végétaux supérieurs. Toutefois, en faisant agir sur elles les réactifs propres, rien n'est plus aisé que de se convaincre qu'on n'a aifaire qu'à des cellules incrustées d'oxalate de chaux, et dont les parois n'ont pas augmenté en épaisseur. 2. Odontia hirta Fuck. Symb. 22; Fr. Ep. 628; Sacc. Syll. YI, 507; Néd. Kr. Arch. 2, V, 468. — Découvert par Mlle G. E. Destrée sur du bois pourri, à Schéveningue en Dec. 1887. — (Etym. hirtus, muni de poils raides, courts ; f. a. à l'état des dents). QU'INFIÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 411 D. THELEPHOREES. (Hyménium tapissant une surface lisse ou vaguement ridée ou cannelée. Champignons souvent coriaces), I. Champignons saprogènes ou terrestres (ou venant sur des plantes languissantes, des branches mortes, du bois vermoulu, des mousses). A. Champignons non résupinés (exceptée une seule espèce du genre Thelephora). 1. Craterellus. Champignons terrestres, charnus ou membraneux, en forme d'entonnoir ou de tube, présentant un hyménium distinct, uni, cannelé ou ridé. 2. Thelephora. Champignons terrestres, coriaces, homogènes (pri- vés d'une couche interne intermédiaire, tranchant sur le reste), anodermes (sans épiderme ni peau), présentant un hyménium uni ou cannelé. Ils sont sessiles ou stipités, simples ou rameux, et forment parfois des croûtes. 3. Stereum. Champignons habitant les troncs, les branches, le bois, coriaces ou ligneux, persistants, inodermes (munis d'une peau fibreuse), pourvus d'une couche intermédiaire, tranchant sur le reste. Hyménium uni. 4. Hymenochaete. Le tout comme dans Stereum, mais l'hyménium portant des poils ou des soies saillantes. Champignons habitant les mousses ou les parties languissantes des végétaux, presque membraneux, plans ou cupuliformes, ouverts ou comprimés, sessiles ou stipités, souvent inéquilatéraux, parfois pendants. Champignons résupinés. 5. Cyphelia. B. 6. Corticium. 7. Peniophora. Champignons habitant les troncs, les rameaux, ou le bois, composés d'un hyménium céracé, repo- sant sur le mycélium sans couche intermédiaire, moux à l'état humide, se crevassant par le seo. Le tout comme dans Corticium, mais l'hyménium pourvu de cellules saillantes verruculeuses en forme de cône. 412 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIRUKS 8. Hypochnus. Champiy-nons floconueux, s'affaissant ou pourvus d'un hyinéuium tomenteux. Basidies tétraspores, soutenus par des hyphes longues. IL Champignons biogènes (venant sur des plantes en pleine v(^g(^tation). y. Exobasidium. Champignons céracés, incrustant et déformant les parties attaquées. Basidies droits, continus, téti-aspores. CRATERELLUS. (Etym. crater, gobelet; f. a. à la forme). Champignon terrestre (haut de 5 à 9 cent.) peu charnu, en forme de tiihe creux jusqu'à la base, évasé en entonnoir (large de 4 — 6 cent.) vers le haut, sinueux, lobé et recourbé au bor.l. 11 est o-ris-fuligineux ou noirâtre et finement écailleux en dedans^ concolore et sans écailles au dehors. Hy- ménium (tapissant la surface externe) lisse, puis ruguleux, pourvu de rides rameuses, cendrée et comme pruineuse au stade de maturité des spores. Basidies à 2 spores Champignon terrestre (haut de 2 à 4 cent.) peu charnu, membraneux-coriace, formé iï\m pied plein (farci), gris-pâle, lisse, et d'un chapeau p. ou m. infundibuliforme (large de 2 à 4 cent ), lobé, on- dulé, presque crépu au bord, ftocomieux, brun-gris- âtre en dedans. Hyménium (tapissant la surface externe) gris-pâle, lisse, puis plissé-rugueux, enfin se détachant du tissu sous-jacent. Basidies à 4 spores 2 1. C. CORNUCOPIO- IDES. SINUOSUS. 1. Craterellus cornucopioides (L.) P. Myc. Eur. II, 5; Fr. Ep. 631; Sacc. Syll. VI, 515; Sturm, Pilze Yll, tab. 5; Hussey II, tab. 37; Krombh. tab. 46, f. 10—13; Gillet tab. 122; Ned. Kr. Arch. 2, III, 251; Arch. Néerl. XIV, 304.— Sous des arbres de futaie. — Découvert près de Leide en Août 1845, par Mr. L. A. Perein (selon les exemplaires dans l'Her- bier de la Soc. bot, Néerlandaise). (Etym. cornu, corne et copia abondance ; f. a. à la forme). aU'lNFÉRIEUES TEOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 413 2. Craterellus siniiosus Fr. Ep. 631; le. Sel. tab. 196, f. 2; Sacc. Syll. Yl, 5i7; Ned. Kr. Arch. 1, V, 335; Arch. Néerl. VIII, 351 et XIV, 304. — Bois à essences mêlées. Découvert eu Août et Oct. 1861 au bien du camp „de Boek- horst" près Locbem, par feu le Dr. Sprée. — Retrouvé à Lochem par Mlle J. StarenGt et le 23 Août 1889 à Apeldoorn par mon fils le Dr. J. Th. Oudemans. Etym. sinus^ sinuosité ; f. a. à la circonférence). THELEPHORA. (Etym. ^vjXyj, papilla et cpépu, porter; f. a à la surface de l'hyménium). Espèces dressées. Chapeau entier ou ramifié. A. Espèce blanc de neige. Chapeau coriace, entier, infuudibuliforme, sans zones, rude par des crêtes radiées, entier au bord. Hyménium lisse, glabre . J . T. sowerbyi. B. Espèces brunâtres. a. Espèces inodores. Chapeau coriacé-mou, infuudibuliforme, entier, d'abord ferrugineux, puis brunâtre, p. ou m. fascié, squamuleux et pourvu d'inégalités orbiculaires au centre, sbv'é dans le sens radial à la circonférence. Pied central, court. Hyménium presque lisse, glabre 2. „ radiata. Chapeau p. ou m. coriace, déprimé, dissolu en lanières fibriformes, brun-pour- pre, fendillé ou divisé en quelques rame- aux linéaires au bord. Pied court. Hy- ménium prespie lisse, glabre . . . • 3. „ caryophyl- b. Espèces fétides. lea. Chapeau coriacé-mou, très-ramifié,^;?^- bescent, brun-potirpré, porté par une base simple en forme de tigelle. Rameaux palmés, aplatis, lisses, atteignant à peu près la même hauteur, frangés et blanch- âtres au sommet 4. „ palmata. Chapeau coriacé-mou, sessile, brun. Rameaux étalés, imbriqués, ascendants, un peu ramifiés, velus-pruineux . . .5. „ diffusa. 414 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS II., Espèces presque sessiles. Chapeau diiuidié, horizontal. (7/irt^mwa; cespiteux, imbriquions, moux, apla- cLutc' )s^' C' tis, couverts de fibres raides, sans zones, bruns l ^ ou d'un brun-7ioirâtre^ non frangés an bord, réunis à hi base en un pied sublatéral (rare- ment central), court, épais. Hyménium infère, radié, ridé 6. T. terrestris. Chapeaux presque imbriqués, étalés-ré fléchis^ coriacés-moux, fibreux-écailleux^ fibreux-fran- ges au bord, blanchâtres à l'état jeune, plus tard d'un brun-ferrugineux ou pourpré. Hy- ménium infère, papilleux, floconneux . . . 7. „ laciniata. III. Espèce résupinée. Plante incrustante, pâle, un peu flasque, s'allongeant en rameaux ou lanières ascendants, subulés ou frangés à leur extrémité. Hymé- nium papilleux sur les places lisses et sur les côtes des rameaux 8. „ cristata. 1. Thelephora Sowerbyi Berk. et IJr. Ann. Nat. Hist. 3, XY, 320; Fr. Ep. 633; Sacc. Syll VI, 522; Sowerby tab. 155; Prodr. 383; Arch. Néerl. XIV, 304. — Bois de hêtres, sur la terre, en touffes. — Oct. — Maastricht. (Etym. Nommé à l'honneur du mycologue Anglais Sowerby). 2. Thelephora radia ta Fr. Ep. 633; Sacc. Syll. VI, 527; Nées Syst. f. 250; Arch. Néerl. Il, 33; XIV, 304. — Bois de pins. — Découvert par Mr. Six à Driebergen en Sept. 1864. — Apeldoorn, 31 Août 1892; 0. (Etym. radius, rayon; f. a. à la surface du chapeau et à 1 hyménium rayonnes). 3. Thelephora caryophyllea (Schaff.) P. Syn. 565; Fr. Ep. 634; Sacc. Syll. VI, 528; Sturm Pilze, Vil. tab. 6 ; Saund. et Sm. tab. 41, f. 2; Prodr. 383; Arch. Néerl. XIV, 304; FI. Bat. tab. 1260. — Aux endroits humides et ombragés des bruyè- res et des terrains sablonneux, ainsi qu edans les dépressions des dunes; en groupes. — Oct. — Velsen, Bloemendaal, Overveen, Heemstede. — Wasseuaar. — Maastricht. (Etym. caryophyllus, espèce de Dianthus; f. a. à la ressem- blance avec une fleur à pétales lacinées d'un oeillet). 4. Thelephora palmata Fr. Ep. 634; Sacc. Syll. VI, 529; Nées Syst f. 151 B; Grev. Scott, tab. 46; Krombh. tab. 54, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 415 f. 24—25; Ned. Kr. Arcli. 1, V, 335; Arch. Néerl. VIII, 351 et XIV, 304. — Dans les bois, — Découvert par feu le Dr. L. H. Buse au bois de Bloemendaal en Dec. 1839. (Etym. palma^ palme; f. a. à la ramification du chapeau). 5. Thelephora diffusa Fr. Ep. 635; Fr. le. Sel. tab 196, f. 4; Sacc. Syll. VI, 529; Ned. Kr. Arch. 2, III, 251; Arch. Néerl. XIV, 304. — Lieux sablonneux humides. — Découvert par Mlle J. Staring à Lochem, en Août 1878. (Etym. diffusHSj diffus; f . a à Firrégutarité des embranche- ments). CAnnotation du Ned. Kr. Arch. 2, III, 251). L'espèce se trahit par son odeur dégoûtante, d'autant plus forte quand il s'agit d'objets gardés pendant quelque temps dans une espace fermée. Un pied proprement dit manque, mais les ra- meaux imbriqués, fendus d'une manière irrégulière s'unissent pour former des faisceaux ascendants. 6. Thlephora terrestris Ehrh. Cr. W. 179; Fr. Ep. 636; Sacc. Syll. VI, 536; Nées Syst. f. 251; Frodr. 384; Arch. Néerl. XIV, 305. — Sur la terre et sur les souches d'arbres vermoulues. — Sept, et Oct. — Leiden. (Etym. terra^ terre ; f. a. au support). 7. Thelephora laciniata P. Syn. 567; Fr. Ep. 636; Sacc. Syll. VI, 537; Bolton tab. 173; FI. Dan. tab. 949 et 1198; Gill. tab. 124; H. 15; Ned. Kr. Arch. I, V, 335 ; Arch. Néerl. XIV, 305; FI. Hat. tab. 750 Sub. „T. terrestris". — Sur la terre et sur les souches d'arbre vermoulues. — Découvert en Oct. 1861 par feu les Dr. Harïsen et Buse au bois de Rijzen- burg et à Renkom. — Leiden, Westland. — Rijzenburg, Baarn, Doorn. — Lochem, Apeldoorn. (Etym. lac'mia^ lanière; f. a. au bord frangé du chapeau). 8. Thelephora cristata Fr. Ep. 637; Sacc. Syll. VI, 539; Bull. tab. 415, f. 1; FI. Dan. tab. 2272; Ned. Kr. Arch. 1, V, 335; Arch. Néerl. VIII, 531 et XIV, 305. — Sur la mousse, l'herbe, les feuilles, etc., dans les bois. — Découvert par le Dr. Sprée au bien de camp. „de Boekhorst" près de Lochem en Oct. 1861. (Etym. crista^ crête; f. a. à la surface du chapeau). 416 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUl'l^UIKURS S T E R E U M. (Etym. ffrepsoç, dur; f. a. ;\ la consistance). 1. Hyméniuin uou pruineux,' Chapeau sessile,-"/ v4^9?LUi<*^^. d'abord résupiné, plus tard ordinairement laté- ral, coriace.] Chapeau ordinairement très-étendu^ coriace- membraneux, libre, étalé ^ flasque^ soyeux^ zôné, grisâtre. lïyménium lisse, non pruineux, sou- vent sillonné, jaunâtre ou grisâtre. (La cou- verture soyeuse se détache graduellement. L'espèce ne peut être rapportée au genre Cor- ticium, parce qu'on lui trouve une couche in- termédiaire, quoique mince, pourtant assez distincte) 1 S. ochroleu- Chapeaii coriacé-moii^ étalé, puis latéral, zôué, cum. velu-tomenteux, pâle ou blanchâtre. Ilyménium lisse, non pruineux, pourpré ou rouge-vineux. (On trouve ordinairement plusieurs chapeaux im- briqués) 2. „ PURPUKEUM. Chapeau coriace, raide, étalé, puis latéral, couvert de longs poils raides^ légèrement zôné, pâle, blanchâtre-cendré, grisâtre ou jaunâtre, obtus au bordj qui se distingue ordinairement par une teinte fauvâtre ou d'un jaune-orangé. Ryménium sec, lisse, non ])i'mïiQ\ni Jaune-pâle ou grisâtre, p. ou m. lavé d'incarnat ou de roussâtre. (On trouve ordinairement plusieurs chapeaux imbriqués) 3. „ hirsutum. Chapeau coriace, étalé, puis latéral, velu^ zôné, presque ferrugineux, p. ou m. obtus au bord qui se distingue par une couleur blanche. Hîjménlum lisse, glabre, brunâtre^ devenant rouge-sa7%guin quand ou le froisse d Vétat frais. (Couche intermédiaire blanche) 4. „ spadiceum. Chapeau coriace, mince, étalé, puis latéral, pourvu d'une couverture soyeuse apprimée^ un peu strié, très-faiblement zôné dans sa jeunesse vers le èorc?, qui est aigu et blanc. Hyménium lisse, glabre, blanc-sale, puis gris-brunâtre, se QU'INFËRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS 417 tachant de rouge-sanguin quand on le froisse^ priiineux à l'état suranné 5. S. SANGUINO- II. Hyméniiim d'abord pruineux. Cliapeau con- lentum. stamment résupiné, à peine réfléchi au bord. A. Chapeau ligneux, perennant, résupiné. Chapeau à peine réfléchi au bord, tuber- culeux, tellement confluant avec d'autres, qu'il semble divisé en plusieurs portions^ glabre en-dessous et à la circonférence, dont le bord est émoussé, brun-noirâtre. Btjmé- nium convexe^ pruineux, cannelle^ p>âlissant. 6. „ frustulo- B. Chapeau subéreux ou coriace-cartilagineux. SUM. Chapeau subéreux, raide, étalé et à peine réfléchi, veluj erifin glabre, châtain, gris-bru- nâtre ou grisâtre, pourv'u d'un bord obtus. Hyménium terne, pruineux, jaunâtre, quel- quefois teinté de livide ou de brun-clair, se tachant de rouge sanguin quand on le frotte à l'état frais 7. „ rugosum. Chapeau coriace-cartilagineux, résupiné, adné au centre, à peine pourvu d'un bord hétérogène, glabre en-dessous, pâle, enfin bîdlé. Hyménium d'abord rosé-pâle, puis lavé de pourpre ou de brun, pruineux. (Les chapeaux jeunes ressemblent à de petits écussons, groupés ensemble, ayant dès lors une circonférence absolument libre) . . • 8. „ Pini. 1. Stereum ochroleucum Fr. Ep. 639; Sacc. Syll. YI, 562; Prodr. 385 (Sub. „Corticium"); Arch. Néerl.XlV, 305. — Sur les vieilles souches d'arbre, — Leiden. (Etym. (j^-^f^QÔq, jaune dilué et Asvxog, blanc ; f. a. à la couleur de l'hyménium). 2. Stereum purpureum P. Obs. Myc. II, 92; Fr. Ep. 639 ; Sacc. Syll. VI, 563; Bull. tab. 483, f. 1; Hussey I, tab. 20; H. 15; Ned. Kr. Arch. 2, III, 252; Arch. Néerl. XIV, 305. — Sur le bois vermoulu des souches d'arbres, des palissades, des poutres, etc. ; en groupes. — Au printemps et en automne. — Amsterdam, environs de Harlem. — Leiden, Westland. — Utrecht. — Apeldoorn, Nijmegen. — Zuid-Beveland. (Etym. purpureus pourpré ; f. a. à la couleur de l'hyménium). 27 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl 11. 418 llT^.VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRTEUHS Var. discif ormis West.\ Prodr. 385 sous le titre erronné de S. disci- forme. Sur les troncs âgés des clicues et des saules. — Leideu. — Zuid- Beveland. Var. cyathiforniis Oud.; Prodr. 385; sous le titre erroné de Corti- cinm evolvens. — Sur les troncs âgés. — Zuid-Bevelaud (?) 3. Stereum hirsutuin (TF.) Fr. Ep. 639; Sacc. Syll. VI, 563; Hiissey I, tab. 58; Berk. tab. 17, f. 7; Bull. tab. 274; Gillet tab. 125; Prodr. 384; Il 15; Arch. Néerl. XIV, 306. — Sur le bois vermoulu des souches d'arbres, des palissades, des poutres, etc. ; en groupes. — Avril à Nov. — Amsterdam, Overveen. — LeiJeu, la ITaye, Westland. — Utrecht, Rijzen- burg. — Lochcm, Apeldoorn, Putten. — Zuid-Beveland. — Maastricht. (Etym. hirsiituSj couvert de poils raides; f. a. à la surface du chapeau). 4. Stereum spadiceum Fr. Ep. 640; Sacc. Syll. 564; Bull, tab. 483, f. 5; El. Dau. tab. 1619 f. 1; Arch. Néerl. II, 33, XIV, 306. — Sur le tronc des chênes. — Découvert par feu le Dr. Hartsen sous le titre erroné de S. tabacinum, à Utrecht, en Oct 1863. — Amsterdam. — Utrecht. — Lochem. (Etym. spadix^ inflorescence des Palmiers, spécialement du Dattier, colorié en brun ; f. a. à la couleur de l'hyménium). 5. Stereum sanguinolentum (A. S.) Fr. Ep. 640; Sacc. Syll, VI, 564; Grev. Scott, tab. 225; Patouillard f. 48; Arch. Néerl. Il, 33; XIV, 306. — Sur des branches de pin, tressées en corbeilles à Orchidées. — Découvert au jardin botanique d'Amsterdam en Oct 1863, par Oudemaxs. — Schéveningue. (Etym. sang lus, sang; f. a. à la liqueur rouge de sang qui s'échappe du champignon après la moindre blessure). 6. Stereum frustulosum Fr. Ep. 643; Sacc. Syll. Vf, 572 ; Arch. Néerl. XIV 306. — Sur les vieilles souches des chênes et des frênes. — Mai à Nov. — Amsterdam. — Ubbergen. — Arnhem. (Etym. frusticmj morceau; f. a. à la division de l'hyménium en fragments plus petits). Stereum rugosum Fr. Ep. 643; Sacc. Syll. VI, 572; Prodr. 3S5; Arch. Néerl XIV, 307. — Sur les vieilles souches des aunes et des noisetiers; en groupes. — Sept, et Oct. — Découvert par feu le Dr. R. B. yan den Bosch à Goes. (Etym. ruga, ride; f. a. à l'état de l'hyménium). QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À OE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 419 8. Stereum Fini Fr. Ep. 643; Sacc. Syll. VI, 574; Ned. Kr. Arcli, 2, I, 448; Arcli. Néerl. XIV, 307. — Découvert au Vogelenzang par Mr. F. W, van Eeden sur l'écorce du Pinus sylvestris. (Etym. Pinus, pin; f. a. au support). HYMENOCHAETE. (Etym. vf4y,v, membrane et ;(;rzQYi.i'àni diQ^ impressions polygones. Spores ovoides, 6 — 8X3 — 4, a Membraneuse, obliquement campanulée, érigée, pédicellée, glabre, d'abord blanchâtre, plus tard jaunâtre ou jauue-de- soufre en se desséchant, sinueuse et irrégulière au bord, haute de 2 — 6 mill., large de 2 mill. Hyménium lisse. Spores ovoides-obpyriformes, 8 X 4 ft, lisses . Membraneuse, pédicellée, renversée, oblique- ment digitaliforme, glauque-pcde, large de 1 — 2 mill, poudreuse extérieurement. Fédicelle pubes- cent, long de 1 mill., floconneux à la base. Spo- res elliptiques 7. „ Oudemansii. Espèces venant sur les Mousses. Membraneuse, molle, aplatie, sessile ou stipi- tée, presque dimidée ou spathuHforme, large de 7 — 11 mill., blanche, soyeuse d l'extérieur. Hy- ménium ruguleux. Spores ovoides, 8 — lOX^ft. 8. „ MUSCIGENA. Membraneuse, molle, presque sessile, renver- sée, en forme de bonnet, lisse, blanchâtre, grisâtre LAETA. 6. „ Capula. III QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CR JOUR DANS LES PAYS-BAS. 427 à l'état trempé, blanc-de-neige, puis rougeâtre à l'état sec, entière au bord, large de IVamill. ïïyménium à la fin rougeâtre, ruguleux . . 9. C. galeata. Membraneuse, presque sessile, invariablement cupuliforme^ penchée, pâle, striée-fibrilleuse, lé- gèrement velue au bord, sinueuse, enfin fendillée. Hyménium lisse, blanc ou jaunâtre . . . .10. „ muscicola. 1. Cyphella ampla Lév. Ann. Se. Nat. 3, IX, 126;Fr. Ep. 662; Sacc. Syll VI, 667; Patouillard tab. 254; Prodr. II, pars 4, p. 2; Arch. Néerl. XIV, 310; FI. Bat. tab. 1074. — Sur les branches tombées. — - Mai à Nov. — Amsterdam, Overveen, Bloemendaal. — Scbéveningue. — Brummen. (Etym. amplus, ample ; f. a. à la dimension). 2. Cyphella fulva Berk. Br. Ann. Nat. Hist. 3, VII, 379; Fr. Ep. 662; Sacc. Syll. VI, 669; Ned. Kr. Arch. 2, II, 99; Arch. Xéerl. XIV, 310. — Sur des écorces d'arbres. — Décou- vert à Harderwijk par Mr. R. Bon dam. (Etym. fulvus, fauve; f. a. à la couleur). 3. Cyphella albo-violascens Karst. Fgi. Fenn. exs. W. 715; Sacc. Syll. VI, 669; Peziza albo-violascens A. S. Consp. 332 et tab. 8 f. 4; Prodr. Il, pars 3, N». 2832. — Sur les branches mortes du Peuplier, de l'Orme, du Sureau. — Dec. par feu Mrs. Dozy et Molkenboer à Leide et par le Dr. R. B. VAN DEN Bosch à Goes. (Etym. albus, blanc et violaceus^ violacé; f. a. à la couleur). 4. Cyphella villosa Karst. Myc. Fenn. III, 325 ; Sacc. Syll. VI, 678; Patouill. tab. 257; Peziza villosa Pers. Syn. 655; Prodr. II, pars 3, N*^. 2837. — Sur les branches tombées du Fraxinus excelsior. — Naaldwijk, 21 Juill. 1865. — Dec. par feu le Dr. van der Trappen. (Etym. vill'us, flocon; f. a. à la surface). 5. Cyphella laeta Fr. Ep. 664; Sacc. Syll. VI, 675; Pa- touillard tab. 362; Arch. Kéerl. II, 34; XIV, 310. — Sur les tiges pourrissantes de plantes annuelles. — Découvert par feu le Dr. VAN DER Trappen à Naaldwijk en Cet. 1865. (Etym. laeius, joyeux; f. a. la couleur claire). 6. Cyphella Capula (Holmsk ) Fr. Ep, 664; Sacc. Syll. YI, 675 ; Patouillard tab. 35 ; Holmskiold Beat Rur. Otia II, tab. 22; FI. Dan. tab. 1970, f. 2; Prodr. II, pars 3, W. 2749 : Arch. Néerl. XIV, 310. — Sur les tiges sèches de plantes herbacées, dans des lieux ombragés ; en groupes. — Découvert par feu le 428 UT?>VIS[ON DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Dr. R. B. VAN DEN Bosch ù Goes, en Oct. 1856. — Amsterdam, 1892, H. DE Yries. (Etym. capula^ espèce de vase à anses; f. a. à la forme). 7, Cyphella Oudemansii Sacc. Syll. VI, 68i; C. Musae Oud. Versl. en Med. der Kon. Akad van Wet. 2, XVIII, 369 et Ned. Kr. Arch. 2, lY, 224 et 2, V, 161. — Sur les feuil- les putrescentes du Musa Ensete au jardin bot. d'Amsterdam en 1880 et depuis presque toutes les années suivantes. — Dé- couvert par Mr. Plemper van Balen, jardinier en chef. Cupulis membranaceis, pedicellatis, pendulis, oblique digitali- formibus, sparsis vel ternis, quaternis, quinis conjunctis, dilute glaucescentibus vel pallide sulfureis, 1 ad 2 millim latis, extus pulveraceis, pedicello pubescente^ 1 mill. longo, basi floccoso, parte antica denique vulgo pluries fissa eoque p. m. monstrosa. Basidia brève cylindrica, apice subincrassata, sterigmatibus subtilissimis (?), singulis sporam ovalem ferentibus. (Annotation du Ned. Kr. Arch. 3, V, 161). Lorsque pour la première fois (Ned. Kr. Arch. 2, IV, 224) je décrivis cette espèce que je crus nouvelle, j'ignorais que déjà elle avait été l'objet d'une étude de Junghuhn. En effet, men- tion en à été faite par cet auteur, sous le même titre, dès l'an- née 1839, dans les: „Praemissa in floram cryptogamicam Javae insulae ", faisant partie des „Verhandelingen van het Bataviaasch Genootschap, Tome XVIII". Il faut donc que le nom de Jung- huhn remplace le mien. N'ayant pas pu obtenir la conviction que le C. Musae Jungh., rencontré par ce savant sur le Musa j;arac?/.si'ac«, aune altitude de 1300 à 1600 mètres, sur le volcan Merapi (île de Java), et le C. Musae de moi-même, découvert par Mr. van Balen sur le Musa Ensete au jardin botanique d'Amsterdam, soient identiques, Mr. Saccardo dans son Sylloge (YI, 681) vient de proposer le nom de C. Oudemansii pour ce dernier. En acceptant la nomenclature du savant mycologue italien, il nous importe à faire observer, que, faute d'objets de compa- raison, et ne pouvant nier que la diagnose de Junghuhn laisse quelque chose à désirer à cause de sa brièveté, il nous a paru prudent de faire intervenir pour quelque chose la différence tant du support que des circonstances, sous lesquelles les deux for- mes se sont développées, et d'ajourner à plus tard la réponse QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES FAYS-BAS. 429 à la question, lequel de nous deux se soit approché le plus de la vérité. 8. Cyphella museigena (P.) Fr. Ep. 663; Sacc. Syll, YI, 681; Pers Myc. Eur. I, tab. 7 f . 6 ; Patouill tab. 465 ; Prodr. II, pars 3, :No. 2748; Arch. Néerl. XIV, 310. — Dans les pâturages et les lieux ombragés, sur la mousse ; en groupes. — Oct. et Nov. — Harlem. — Zuid-Beveland. (Etym. mmcus^ mousse et gignere^ produire; f. a. au support). 9. Cyphella galeata Fr. Ep. 663; Sacc. SylL VI, 682; FI. Dan. tab. 2027, f. 1; Ned. Kr. Arch 1, Y, 335; 2, I, 166; Arch. Néerl. VIII, 351 et XIY, 310. — Sur la mousse. Dé- couvert par Mr. F. W. van Eeden à Overveen en Janv. 1869. (Etym, galea^ casque ; f. a. à la forme). 10. Cyphella mus ci cola Fr. Ep. 663; Sacc. Syll. YI, 682; FI. Dan. tab. 2083 f. 2; Patouill. tab. 31; Ned. Kr. Arch. 2, I, 448; Arch. Kéerl. XIY, 310. — Sur la mousse dans les dunes près d'Overveen. Découvert par Mr. F. W. van Eeden en Janv. 1869. Etym. muscuSy mousse et colère^ habiter; f. a. au support). 430 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉIUEURS E. C L A V A R I É E S. I. Champignons assez robustes, simples ou rameux. 1. Clavaria. Champignons charnus, simples ou rameux, p. ou. m. cilindriqucs, sans pédicelle distinct. Hyménium uni, sec, amphigène. Spores hyalines ou ochracées. Ordinairement terrestres. 2. Calocera. Champignons gélatineux-cartilagineux, cornés à l'état sec, presque cilindriqucs, simples ou rameux, visqueux par un temps humide, sans pédicelle distinct. Hymé- nium amphigène, comparable à celui des Trémellinées. Basidies cilindriqucs, fourchus ou bilobés, à 2 stérigmates. Spores oblongues, courbées, se divisant par des cloisons en germinant, produisant des sporidioles ellipsoïdes. Lignicoles. II. Champignons tendres, relativement naines, toujours simples. 3. Typhula. Champignons tendres, presque céracés, simples, com- posés d'un pédicelle filiforme et d'une massue cilindrique, prenant ordinairement leur origine d'un sclérotium. Epi- phytes. 4. Pistillaria. Champignons tendres, d'abord céracés, plus tard cor- nés et raides, sessiles ou à peine pédicellés, formés ex- clusivement ou principalement d'une massue cilindrique, globuleuse ou de quelque autre forme. Un sclérotium manque ordinairement. Tissu plutôt cellul eux que fibreux. Epiphytes. CLAVARIA. (Etym. elcma, massue; f. a. à la forme). I. Espèces rameuses. A. Spores blanches ou très-pâles (à peine jaunissantes). a. Espèces jaunes, rouges ou violacées. Fragile. Tronc charnu, très-volumi- neux, inégal, se ramifiant à plusieurs reprises. Rameaux enflés^ courts, inégaux. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-RAS. 431 p. ou. m. rugueux, divisés en ramilles rouges ou incarnates au sommet. Cou- leur du tronc et des rameaux variable : blanche ou blanchâtre, incarnate, jaune. Hauteur jusqu'à 8 cent.; largeur jus- qu'à 16 cent.; rameaux atteignant une épaisseur de 5 cent. Spores blanches . 1. C. botrytis. Fragile. Tronc réduit, très-rameux. Rameaux cilindriques, lisses^ arrondis au sommet. Plante élégante, violacée. Spo- res d'un ochracé très-pâle. Hauteur jus- qu'à 5 cent 2. „ amethtstëa. Un peu flasque. Tronc grêle, haut de 1 à 2 cent. Plante cespiteuse, d'un beau jaune, très-rameuse. Rameaux courts^ divariqués ; ramilles atteignant à peu près la même hauteur (fastigiées), concolores ou brunâtres au sommet . . . . . 3. „ fastioiata. Un peu flasque, jaune-doré. Tronc grêle, atteignant jusqu'à 2 cent, de hau- teur, se divisant deux ou trois fois en rameaux fourchus. Ramilles en croissant^ pointues 4. „ muscoides. b. Espèces blanches ou grises, terrestres. Presque fragile, blanche^ creuse^ attei- gnant 1 1 cent, de hauteur. Tronc assez épais, se divisant irrégulièrement à plu- sieurs reprises en rameaux inégaux, dilatés. Ramilles serrées, irrégulièrement fastigiées, pointues . 5. „ coralloi- Fragile, farcie, grisâtre. Tronc assez des. épais^ court, très-rameux. Rameaux et ramilles épaissis^ difformes, subrugueux, un peu obtus 6. „ cinerea. Flasque, presque cespiteuse, lisse, far- cie, è/awc/^e, haute de 3 à 7 cent., rameuse. Ramilles dilatées en haut en forme de crêtes, divisées en quelque dents aiguës. 7. „ cristata. Flasque, simple ou p. ou m. rameuse, d'un blanc sale, haute de 5 à 8 cent. Rameaux diftbrmes, rugueux^ épaissis vers le sommet, obtus 8. ,, kugosa. 432 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÊRIRURS Fragile^ cespiteuse, lisse^ blanche, peu rameuse. Rameaux p. ou m. comprimés^ obtus 9.C. Krombhol- Fragile, d'un blanc pur, haute de 2 à zil. 6 cent. Tronc court et grêle, se divisant promptement et à plusieurs reprises^ et formant ainsi une plante cespiteuse. Bameaux alongés, serrés, fourchus, fas- tigiéSj lisses, égaux, comprimés aux ais- selles. Espèce très-gentille, automnale . 10. „ Kunzei. c. Espèces blanchâtres ou de couleur sa- le, épixyles. Plante cespiteuse, haute de 10 à 13 cent., d'abord pâle, puis chamois ou un peu l'ougeâtre. Tronc grêle, glabre, ra- meux. Rameaux et ramilles se terminant tous par une sorte d^écuelle, du bord de laquelle la ramification se répète en diverses directions, sauf dans la région terminale, où les écuelles ne présentent que quelques dents H- 77 pyxidata. Délicate, rameuse dès la base, blanche, velue en bas. Rameaux grêles, alongés, cilindriques, égaux, érigés, pointus . . 12. „ delicata. B. Spores ochracées ou brun-cannelle. Les espèces de cette Section, quoique souvent ressemblant à celles de la Section A, en diffèrent néanmoins sensiblement, tant par leur texture spongieuse que par leur flac- cidité et leur goût amer). a. Espèces jaunes, brun-cannelle ou cou- leur de safran. Terrestres. Tronc épais, élastique, pâlissant, ra- meux, atteignant 8 à 10 cent, de hau- teur et 7 à 8 cent, de largeur. Rameaux robustes, droits, fourchus à plusieurs reprises, cilindriques, obtus, p. ou m. dentés, jaune-doré. 13. „ aukea. Tronc épais, élastique, chamois, très-ra- meux. Rameaux multificles, serrés, pres- que fastigiés, lisses, chamois. Ramilles rouges au sommet 14. „ rufescens. QU'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAIS-BAS. 433 Tronc épais, élastique, blanchâtre. Ra- meaux très-nombreux, alongés, d'un rose orangé. Ramilles obtuses, jaunis- santes. Atteignant jusqu'à 12 cent, de hauteur 15. C. formosa. Tronc épais, blanc ou blanchâtre, tomenteux, très-rameux, atteignant une hauteur de 5 à 8 cent. Rameaux dressés, rapprochés, ridés et longitudinalement sillonnés ou rugueux à l'état sec, och- race's'j ramilles droites, terminées par des dents coniques p. ou m. obtuses. Saveur très-amère 16. „ abietina. Tronc grêle^ très-court, glabre, très- rameux. Rameaux serrés, flasques^ ocJi- racés^ lisses, inégaux, convergeants, poin- tus. Hauteur de 1 à 6 cent 17. „ flaccida. b. Espèces pâles, jaunes, brunes ou rou- geâtres. Epixyles. Jaune-pâle^ brunâtre après la tritu- ration. Tronc assez robuste ., tsès-rameux. Rameaux et ramilles droits, lisses, serrés, pointus. Spores brun cannelle Hauteur de 4 à 6 cent 18. „ stricta. D'abord chamois, puis ochracé. Tronc grêle, aminci en guise de racine et velu à la base, très-rameux. Rameaux fle- xueuXj multifides. Ramilles divariguées^ concolores. Spores couleur de crème. Hauteur de 2 à 4 cent 19. „ crispula. Plante naine, peu rameuse, à rameaux simples, alongés, parfois comme crénelés au sommet. Elle s'élève au milieu de -filaments bijssoides^ qui divergent du bas du tronc, est velue et pâle à l'état jeune, glabre, fuligineuse ou d'un bistre très-clair à un âge plus avancé. . .20. „ byssiseda. II. Espèces simples ou presque simples, fasci- culées à la base. A. Espèces jaunâtres, d'un jaune-doré ou blanches. Cespiteuse, assez ferme, jaune-doré 28 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 434 ÏÏT^VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS promptement creuse. Massues presque fusi- formes, simples ou dentées, lisses, atténuées vers la base qui est concolore . . . .21. C. fusiformis. En groupes, presque fasciculée, fragile, farcie., d'un jaune-doré ou orangée. Mas- sues versiformes, simples ou fourchues, se confondant inférieurement en un ])ied con- colore. Hauteur atteignant 7 cent. . .22. „ inaequalis. Fasciculée, fragile, noisette-pâle. Massues simples, tantôt un peu comprimées, tantôt cilindriques, atténuées en Yi'xvit^ d'un jaune d'or en bas 23. „ argillacea. Cespiteuse, fragile, blanche. Massues far- cies, simples, cilindriques^ souvent flexueu- ses ou courbées, subidées, atteignant une ., prut- Hauteur de hauteur de 8 cent, et une épaisseur d'une plume de colombe 24 Fasciculée, très-fragile. Massues blan- ches ou jaunâtres, blanches et atténuées d la base, creuses, versiformes, presque obtuses. Hauteur de 4 à 5 cent. . . .25 III. Espèces simples ou presque simples, sohtaires. A Couleur variée, à la fin ordinairement s'obscurcissant. Venant sur les branches. Simple, far- cie, spongieux-charnue, molle au contact, p. ou m. tordue, rugueuse, obtuse neicse, d'un jaunâtre aqueux 2V2 à 3 cent Venant sur les branches, etc. Simple, grêle, très-longue, droite, fîstuleuse, presque obtuse, jaune-rougeâtre, se prolongeant en bas en une appendice radiciforme, velue. Hauteur de 10 à 27 cent 27 Venant sur les feuilles tombées. En groupes, grêle, filiforme, fiasque, fîstuleuse, pointue, d'abord pâle, puis rougeâtre, se prolongeant en bas en une appendice radici- forme, rampante, fibrilleuse. Hauteur de de 5 à 10 cent 28 Venant sur la terre. Solitaire, simple. VERMICULA- RIS. FRAGILIS. 26. „ CONTORTA. FIBTULOSA. JUNCEA. striée, farcie. s 'élargissant en '1 massue en QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 435 haut, blanche^ mais d'un bistre clair au sommet^ hyaline â la base 29. „ fuscata. B. Couleur blanche, constante. Solitaire, absolument simple, farcie, blan- che^ s^ élargissant en massue en liaid^ pres- que falciforme^ obtuse, glabre. Base pellu- cide. Vient sur la terre. Hauteur de 2V2 à 4 cent 30. „ falcata. l}) Clavaria Botrytis P. Syn. 587; Fr. Ep. 667; Sacc. Syll. YI, 692; Gillet tab. 128; FI. Dan. tab. 1303; Krombh. tab. 53, f. 1—3; Harzer tab. 67; Prodr. 387; Arch Néerl. XIY, 311. — Dans les bois et dans les lieux sablonneux ombragés. — Mai. — Ubbergen. (Etym. [SoTQvq^ grappe; f. a. aux ramifications réitérées). 2. Clavaria amethystina Bull. Ch. de Fr. tab. 49Gfig. 2; Fr. Ep. 067; Sacc. Syll. VI, 693; Nées Syst. f. 15! ; Holmsk. Otia I, tab. 28; Prodr. 388; Arch. Néerl. XIV, 311. — Parmi la mousse ou l'herbe, dans les bois. — Sept, et Oct. — Utrecht. (Etym. a^éûvaroq^ améthyste; f. a. à la couleur). 3. Clavaria fastigiata L. Suec. No. 1269; Fr. Ep. 667; Sacc. Syll. VI, 694; Bull. tab. 358, f. D. E. ; Holmsk. Otia I, tab. 22; FI. Dan. tab. 836, f . 2 ; Pers. Comment, tab. IV, f . 5 ; Prodr. 388; Arch. Néerl XIV, 311; FI. Bat. tab. 814. — Sur les gazons à sol sablonneux. — Sept, et Oct. — Découvert par feu le Dr. van der Trappen à Naaldwijk. — Loosduinen (Etym. fastigare, s'élever au même plan). 4. Clavaria muscoides L. Suec. No. 1270; Fr. Ep. 667; Sacc. Syll. VI, 694; FI. Dan. tab. 775, f. 2; Bull. tab. 496, f. 0. Q.; Holmsk. Otia I, tab. 21; Krombh. tab. 53, p. 22, 23 ; Schaeff. tab. 173; Prodr. 388; Arch. Néerl. XIV, 311. —Sur les gazons à sol sablonneux. — Oct. en Nov. — Overveen, Santpoort. — Leiden, Westland. — de Bildt. — Zuid-Beveland. — Maastricht. (Etym. fio<7xoç, mousse et stâog^ forme; f. a. au port). 5. Clavaria coralloides L. Suec. No. 1268; Fr. Ep. 668; Sacc. Syll. VI, 695 ; Holmsk. Otia I, tab. 29 ; Krombh. tab. 53, f. 4; Prodr. 388; Arch. Néerl. XIV, 311. — FI. Bat. tab. ^) Je ne suis pas encore convaincu que le Cl. fma, cité par Mlle C. E. Desteée dans le Ned. Kr. Arch. 3, V, 367, soit réellement trouvé chez nous. 28* 436 RJÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 1115. — Dans les bois, aux endroits humides. — Sept, et Oct. — Overveen. — Leidcn. (Etym. xoQftXXiov^ coral et sidog^ forme; f. a. à la forme). 6. Clavaria cinerea /iull. Ch. de Fr. tab. 354 ; Fr. Ep. 668; Sacc. Syll. VI, 695; Grev. Scott, tab. 64 et 321; Krombli. tab. 53, f. 9 et 10; Lctell. tab. 708, f. 1 ; Patouill. tab. 154; Prodr. 388; Areh. Néerl. XIV, 31 J. — Lieux herbeux humides. — Sept, et Oct. — Leiden, la Haye. — Driebergen. — Lochem. Etym. cinis, cendre ; f. a. à la couleur). 7. Clavaria cristata P. Syn. 591; Fr. Ep. 668 ; Sacc. SyU. VL 694; Fers Comm. tab. II, f . 4 ; Schaeff. tab. 170 ; Holmsk. Otia I, tab. 23 ; Krombh. tab. 53, f. 12 et 13 ; Grev. Scott, tab. 190; FI. Dan. tab. 1304, f. 2; Prodr. 388; Areh. Néerl, XIV, 312. — Bois et lieux sablonneux ombragés. — Sept, à Nov. — Aardonhout, Santpoort, — Leiden. — Brummen, Lochem. — Zuid-Beveland. (Etym. crlsta, crête; f. a. à la forme), 8. Clavaria rugosa Bull. Ch. de Fr. tab. 448, fig. 2; Fr. Ep. 669; Sacc. Syll. VI, 696; Schaeff. tab. 291; Grev. Scott, tab. 328; FI. Dan. tab. 1301; Prodr. 388; Areh. Néerl. XIV, 312; Lieux herbeux humides. — Sept, et Oct. — Dunes de Harlem, Overveen. — Leiden. — Epe, Lochem. (Etym. ruga^ ride; f. a. à l'état de la surface). 9. Clavaria Krombholzii i^r. Ep. 669; Sacc. Syll. VI, 696 ; Krombh. tab. 53 f. 15 et 16; Prodr. 388; Areh. Néerl. XIV, 312. — Dans les bois. — Leiden. (Nommé à l'honneur du mycologue Krombholz). 10. Clavaria Kunzei Fr. Ep. 669; Sacc. Syll. VI, 696 ; Prodr. 388; Areh. Néerl. XIV, 312. — Dans les" bois. — Sept, et Oct. — Leiden, Wassenaar. (Nommé à l'honneur du mycologue Kunze). 11. Clavaria p y xi data P. Comment. 47 et tab. 1, f. 1; Fr. Ep. 668; Sacc. Syll. VI, 698; FI Dan. tab. 1304. f. 1 ; Prodr. 389; Areh. Néerl. XIV, 312. — Sur les souches d'arbres ver- moulues et sur le bois pourrissant. — Sept, et Oct. — Harlem. (Etym. injxis^ boîte; f. a. à la forme des extrémités des branches). 12. Clavaria delicata i^r. Ep. 670; Sacc. Syll. VI, 699; Areh. Néerl. II, 34; XIV, 312. — Découvert par Oudemans QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 437 sur des tuteurs, soutenant des plantes du Cap, au niveau de la terre, au jardin bot. d'Amsterdam; Avril 1866. (Etym, dellcatus^ délicat). 13. Cla varia aurea Schaeff, Bav. tab. 287 et tab. 285 (Cl, flavescens); Fr. Ep. 670; Sacc. Syll. VI, 669 ; Krombh. tab. 53, f. 7; Bull. tab. 222 (C. coralloides) ; H. 15; Arch. Néerl. XIV, 312. — Bois feuilles, entre les feuilles tombées. — Découvert par feu le Dr. Hartsen en Juillet 1861. — Zeist, Driebergen, Baarn. — Dieren, Warnsveld. (Etym. aurum, or; f. a. à la couleur). 14. Clavaria rufescens Schaeff. Bav. tab. 288; Fr. Ep. 670; Sacc. Syll. VI, 700; Arcli Néerl. II, 34; XIV, 312. — Bois de hêtres, entre les feuilles tombées. — Découvert par Oude- MANS en Juill. 1862. — Baarn, Zeist. (Etym. rufus^ rousse; f. a. à la couleur). 15. Clavaria formosa P. le. et Descr. fung. tab. 3, fig. 5; Fr. Ep. 671; Sacc. Syll. VI, 700; Krombh. tab. 54, f. 21, 22; Ned. Kr. Arch. 1, V, 335; Arch. Néerl. VIII, 351 et XIV, 312 ; FI. Bat. tab. 1305. — Bois de hêtres et bois à essence mêlée. — ■ Découvert par feu le Dr. Sprée en Août et Sept. 1861. — la Haye. — Driebergen. — Lochem, Apeldoorn, Arnhem. (Etym. formosus^ beau; f. a. au port). 16. Clavaria abietina P. Comm. 46; Fr. Ep. 671; Sacc. Syll. VI, 701; Grev. Scott, tab. 117; FI. Dan. tab. 2030, f. 2 ; Patouill. tab. 566. — Parc du Loo à Apeldoorn, 7 Août, 1892. — OUDEMANS. 17. Clavaria flaccida Fr. Ep. 671; Fr. le. sel. tab. 199, f. 4; Sacc. Syll. VI, 702; Patouill. tab. 39; Prodr. 389; Arch. Néerl. XIV, 312. — Dans !es • bois à aiguilles. — Oct. — Nymègue. (Etym. fiaccidus^ flexible; f. a. à le ténacité). 18. Clavaria stricta P. Comm. 45, tab. 4, fig. 1; Fr. Ep. 673; Sacc. Syll. VI, 705; Pers. Comm. tab. 4, f. 1; Krombh. tab. 54, f. 23, (couleur manquée) ; Berk. Outl. tab. 18, f. 5; FI. Dan. tab. 1302, f. 1; Prodr. 389; Arch. Néerl. XIV, 313; FI. Bat. tab. 785. — Au pied de vieux troncs d'arbres et sur du bois pourri — Sept, et Oct. — Bois de Harlem. — Naald- wijk. (Le C. abietina Prodr. W. 2761 appartient également au Cl. stricta). 438 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIKURS (Etj^m. stridus, droit; f. a. au port). 19. Cla varia crispula Fr. Ep. 673; Sacc. Syll. VI, 705; Bull. tab. 358, f. 1, AetB; Arcli. Néerl. II, 341 ; XIV, 313. — Sur le bois pourrissant. — Découvert par Mr. Six, à Driebergen en Oct. 1863. Etym. crispus, crépu; f. a. au port). 20. Clavaria byssiseda P. Obs. mycol. I, 35; Fr. Ep. 673; Sacc. Syll. VI, 706; Pers. Comm. tab. III, f. 7; Holmsk. Otia I, tab. 25 (C. fimbriata) ; FI. Dan. tab. 1967; Patouill. tab. 667; Prodr. 389; Arch. Néerl. XIV, 313. — Sur le bois pourrissant. — Sept, et Oct. — Leiden. (Etym. byssHS, moississure et sedere, s'asseoir ; f. a. au support). 21. Clavaria fusiformis Soiv.Eng.FgiAah.234:] Fr. Ep. 674; Sacc. SyU. VI, 718; Patouill. tab. 565; Bolton tab. 110 ; Prodr. 389; Arch. Néerl. XIV, 313. — Pâturages et lieux herbeux. — Sept, et Oct. — Découvert par feu le Dr. R. B. van den Bosch à Goes. (Etym. fttSKS^ fuseau et forma., forme ; f. a. à la forme). 22. Clavaria inaequalis Miill. FI. Dan. tab. 836, fig. 1; Fr. Ep. 674; Sacc. Syll. VI, 719; Bull. tab. 264 (Cl. bifurca) ; Huss. I, tab. 18; Patouill. tab. 40; Prodr. 339; Arch. Néerl. XIV, 313; FI. Bat. tab. 814. — Collines bruyéreuses, pâturages, lieux herbeux. — • Sept, à Nov. — Leiden, Westland, Rijswijk. — Driebergen, Doorn, — Zuid-Beveland. (Etym. maequalis, inégal ; f. a. à la différence des formes). 23. Clavaria argillacea Fr. Ep. 675; Fr. Obs. tab. 5, f. 3 ; Sacc. Syll. VI, 719; FI. Dan. tab. 1852, f. 2 et 1966 f. 2, (Cl. flavipes) ; Pers. Comm. tab. 1, f. 4; Harzer tab. 7, f. 1—7; Prodr. 390; Arch. Néerl. XIV, 313; FI. Bat. tab. 814. — Lieux herbeux et moussus. — Sept, et Oct. — Naaldwijk. — Maastricht. (Etym. argilla^ argile ; f. a. à la couleur). 24. Clavaria vermicularis >S'cop. Carn. II, 483 ; Fr. Ep. 675 ; Sacc. Syll VI, 720; Micheli. tab. 87, f. 12; Swartz Vet. Ak. Handb 1811, tab. 6, f. 2 ; FI. Dan. tab. 1966 f. 1; tab. 775, f. 2; Prodr. 390; Arch. Néerl. XIV, 313. — Pâturages, ver- gers, etc. — Oct. et Nov. — Hilversum. — Driebergen. — Zuid-Beveland. (Etym. vermiSj ver; f. a. à la forme). 25. Clavaria fragilis //o/m6i\ Otia I, tab. 2 et 3 ; Fr. Ep. 675; QU'JNFÉEIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 439 Sacc. Syll. VI, 721; Micheli tab. 87, f. 10; Bull. tab. 463, f. 1; Sow. tab. 90; Prodr. 390; Arch. Néerl. XIY, 314. — Pâturages, vergers, etc. — Oct. — Rijswijk. — Driebergen. — Zuid-Beveland. (Etym. fragiliSj fragile). 26. Clavaria contorta Holnisk. Otia I, tab. 12; Fr.Ep. 677; Sacc. Syll. YI, 723; FI. Dan. tab. 1852; Ned. Kr. Arcb. 2,1, 166; Arch. Néerl. VIIl, 351 et XIV, 314. — Sur des ramil- les pourrissantes. — Découvert en 1871 par feu le Dr. van der Trappen à Naaldwijk. (Etym. contordere, tordre; f. a. à la forme). 27. Clavaria fistulosa Fr. Ep. 677; Sacc. Syll. VI, 722; Holmsk. I, tab. 6; Krombh. tab. 5, f. 19; FI. Dan. tab. 1100, f. 3 et tab. 1256; Ned. Kr. Arch. 1, V, 336; Arch. Néerl. VIII, 351 et XIV, 314. — Jardins et pâturages. — Découvert par feu le Dr. Sprée à Veenwouden en Oct. 1861. — Bois de la Haye, Oct. 1888, Mlle C. E. Destrée. (Etym. fistida, fistule; f. a. à l'état creux). 28. Clavaria junce a i^r. Ep. 677; Sacc. Syll. VI, 724; Micheli tab. 87, f. 7; FI. Dan. tab. 1257 (Cl. hirta); Patouill. tab. 469 ; Arch. Néerl. XIV, 314. — Cl. Klotzschii Lasch in Ned. Kr. Arch. 1, V, 336 et Arch. Néerl. VIII, 352. — Sur les feuilles de Chêne tombées. — Découvert par feu le Dr. Sprée en Oct. 1861 à Veenwouden. (Etym. JuncuSj jonc ; f. a. à la forme). 29. Clavaria fuscata Oud. Arch. Néerl. II, 35 et tab. I, f. 1 ; XIV, 314; Fr. Ep. 678; Sacc. Syll. VI, 724. — Sur la terre d'une caisse, contenant un grand pied du Philodendron bipinnati- fidum, dans la serre chaude du jardin bot. d'Amsterdam — Nov. 1861. — Oudemàns. (Etym. fuscuSj brun ; f. a. à la couleur du sommet des clavules). Clavaria clavis solitariis, simplicibus, strictis, 4 — 7 centim. altis, colore albido versus apicem in fuscum vergente, a basi ad apicem continuo incrassatis, apice obtusis, basi hyalinis, farctis, compressione facile in fibras solvendis ; nonnumquam longitudina- liter sulcatis, glabris. — Apex clavularum secundum aetatem profundius tinctus, in adultis pulchre fuscus. — Kecedit a Cl. canaliculata clavulis apice fuscescentibus strictis; ab aliis colore, integritate, glabritie, laevitate. (Etym. fuscus^ brun; f. a. à la couleur). 4^0 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPERIEURS 20 Chivaria falcata P. Comm. 213; Fr. Ep. 678; Sacc. Syll. VI, 728; Pers. Comm. tab. 1, f. 3; Patouill. tab. 258; No.l. Kr. Arch. 1, V, 336; Arch. Néerl. IT, 35 ; XIV, 314. — Sur la terre liumide. — Découvert par feu le Dr. Si'RÉe au bien (le camp. „(le Boekhorst" en Oct 1861 ; retrouvé par moi-même au jardin bot. d'Amsterdam eu Avril 1866. (Etym. falx^ faux; f. a. à la forme). CALOCERA. (Etym. xaAaç, beau et \(.éç'j.c^, corne; f. a à la forme et à la couleur). I. Espèces rameuses. Rameuse, flasque, s'amincissant en bas en une appendice radiciforme, très-visqueuse par un temps humide, lisse, cilindrique, d'un becmj aime-doré étïmt fraiche, orangée à l'état sec. Rameaux dressés, dicho- tomes; ramilles bifurquées. Hauteur ^/a à 3 cent. Spores blanches 1 C. VISCOSA. Rameuse, flasque, p. ou m. tremblotante, d'un jaune orangé^ comprimée, dilatée et divisée vers le haut, à peine visqueuse. Ramilles courtes, presque cilindriques, divariquées, obtuses 2. „ palmata. II. Espèce cespiteuse. Croissant en groupes. Individus nains, lisses, vis- queux, d'un jaune orangé, très-fragiles, subulés, connés à la base 3. „ cornea. 1. Calocera viscosa (P.) Fr. Ep. 680; Sacc. Syll. VI, 732; Schaeff'. tab. 174; Pers Comm. tab. 1, f. 5; Gillet tab. 126, f. 1; Prodr. 392; H. 15; Arch. Néerl. XIV, 314. — Sur le bois vermoulu dans les bois à aiguilles. — Juill. à Oct. — Rijzenburg, Driebergen. — Lochem, Brummen. — Assen. (Etym. viscosus, visqueux; f. a. à la surface à l'état mouillé). 2. Calocera palmata (Schum.) Fr. Ep. 680; Sacc. Syll. VI, 733; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 225. — Sur le bois de chêne vermoulu. — Découvert par Mlle J. Staring à Lochem en Dec. 1884. (Etym. palma, palme; f. a. à la forme). (Annotation du Ned. Kr, Arcli. 3, IV, 225). Le jaune plus pur et la viscosité moindre, puis la propriété QU'INFERIEURS TE0UVÉ3 JUSQU'À CE JOUR DrVNS LES PAYS-BAS. 441 de s'affaisser beaucoup plus en se desséchant, font distinguer cette espèce sans peine du C viscosa. 3. Calocera cornea Fr. Ep. 680; Sacc. Syll. YI, 734; Bull, tab. 463, f. 4; Sow. tab. 40; FL Dan. tab. 1305, f. 2 ; Gillet tab. 126, f. 2; Patouill. tab. 156; Prodr. 392; Arch. Néerl. 315.— Sur les troncs d'arbres, les pieux, les planches, les poutres, etc. — Sept, et Oct. — Westland, Wassenaar, la Haye. — Hemmen. — Zuid-Beveland. (Etym. cornu, corne; f. a. à la forme). T Y P H U L A. (Etym. Ujplia, Massette; f. a. à la forme). I. Espèces naissant d'un sclérotium. Massette cilindrique (longue de 3 à 4 mill.), glabre, blanche (jaunissant en se desséchant). Pédicelle capillaire, alongé (5 — 8 niilL), d'un rouge noirâtre. Sclérote déprimé, noirâtre (par- fois manquant) 1. T. erythropus. Plante en ière filiforme. Massette glabre, pâle. Pédicelle un peu brunâtre. Sclérote comprimé, d'abord pâle, puis brun 2. „ phacorrhi- Plante entière blanche. Massette presque ci- ZA. lindrique. Pédicelle grêle, pubescent. Sclérote presque comprimé, rugueux, noirâtre. . . . 3. „ gyrans. II. Espèces sans sclérote. Plante entière blanche. Massette un peu enflée, obtuse. Pédicelle capillaire, poilu (Forme du T. gyrans?) 4. „ Grevillei. Massette enflée, glabre, blanchâtre. Pédicelle simple ou rameux, ascendant, châtain . . . 5. „ filiformis. 1. Typhula erythropus (Boit.) Fr. Ep. 683; Sacc. Syll. VI, 744; Bolton tab. 112 f. 1; Grev. Scott, tab. 43 ; FI. Dan. tab. 2030; Patouill. tab. 360; Prodr. 390; Arch. Néerl. XIV, 315. -- Sur des feuilles tombées. — Sept. Oct. — Leiden. — Zuid-Beveland. Etym. sQvâçoç, rouge et jtovq, pied; f. a. à la couleur). 2. Typhula phacorrhiza Fr. Ep. 683; Sacc. Syll. VI, 744 ; Sturra. Pilze VII, tab. 12; Sow. tab. 133; Ned. Kr. Arch. 1, 442 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS V, 336; Arch. Kéerl. YIII, 352 ot XIY, 315. — Sur des feuilles pourrissantes. — Découvert en Oct. 1861 par feu le Dr. ÏH. Sphée à Veenwouden. (Etym. (paxoq^ lentille et ()rÇ«, racine; f. a. à la forme de l'hibernaculum). 3. Typhula gyrans Fr. Ep. 684; Sacc. Syll. YI, 746; Batsch. El. f. 164; Patouill. tab. 262; Prodr. 390; Arch. Néerl. XIY, 315. — Sur des feuilles et autres ddbris végétaux en putréfac- tion. — Nov. — Découvert par feu le Dr. R. B. van den Bosch à Goes. (Etym. gyrare, tournoyer; f. a. à l'observation que la par- tie antérieure exécute des mouvements circulaires pendant que le pédicule se tord sur son axe). 4. Typhula Grevillei Fr. Ep. 685; Sacc. Syll. YI, 748; Patouill. tab. 263; Prodr. 390; Arch. Néerl. XIY, 315. — Sur des feuilles pourrissantes. — Oct. — Leiden. (Nommé à l'honneur du myc.^ologne anglais Greville). 5. Typhula filiformis (Bull.) Fr. Ep. 685; Sacc. Syll. YI, 749; Bull. tab. 448, f. 1; Sow. tab. 387, f . 4 ; Ned. Kr. Arch. 2, lY, 225. — Sur la terre d'un pot à fleurs au jardin bot. d'Amsterdam. Découvert par Mr. J. H. Wakker, en Dec 1884. (Etym. filunij fil et forma^ forme; f. a. à la forme). PISTILLARIA. (Etym. pistillnm, pilon; f. a. à la forme). 1. Pistillaria quisquiliaris Fr. Ep. 637; Sacc Syll. YI, 753; Sow. tab. 334, f. 1 (Clav. obtusa); Xed. Kr. Arch. 2, I, 166; Arch. Néerl. YIII, 352 et XIY, 315. — Sur des trognons de chou en pourriture. — Découvert par feu le Dr. vais" der Trappen en Oct. 1871 à Xaaldwijk. QU'INFERIEURS TROUVAS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 443 E. TREMELLINEES. I. Basidies alongés ou fusiformes, divisés en plusieurs comparti- ments par des cloisons transversales. (Chaque compartiment produit un stérigmate qui se termine par une spore sans couleur, en forme de croissant qui, en germant, donne naissance à un promycélium rameux. Celui-ci porte des sporidioles fortement courbées). 1. Auricularia. Champignons coriaces, simulant des espèces de Stereum, étalés-réfléchis, pourvu d'un hyménium in- fère boursouflé, gélatineux, mou, tremblotant, pré- sentant quelques plis en forme de crêtes qui, en s' entrecroisant, forment des espaces anguleuses de différentes dimensions. 2. Hirneola. Champignons cartilagineux-gélatineux, moux, trem- blotants, mais non pas dilatés par la gélatine, cyathi- formes, coriaces- cornés à l'état sec, revivant mais non pas se tuméfiant à l'état mouillé. Hyménium supère, en forme de disque, se détachant du support après une macération continue. II. Basidies sphériques ou ovoides, divisés en 2 à 4 compartiments par des cloisons longitudinales ou obliques. 3. Exidia. Champignons gélatineux, tremblotants, presque marginés ou étalés, souvent papilleux. Basidies sphériques- ovoides, divisés par 2 cloisons longitudi- nales en 4 compartiments qui tous se terminent en un stérigmate cilindrique. Spores réniformes, à la fin 2- ou pluriloculaires. Chaque compartiment pro- duit un pédicelle court orné au sommet d'une couron- ne de sporidioles courbés. 4. Ulocolla. Champignons gélatineux, pulvinés, présentant une surface ondulée-sinueuse. Basidies sphériques, divisés par deux cloisons longitudinales ou obliques en 444 RT^.VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUES 4 compartiments, dont 2 seulement portent un stérig- mate. Spores réniformes, à la fin biloculaires, pro- duisant en germant deux pédicelles courts, pourvus au sommet d'un capitule de sporidioles. 5. Tremalla. Champignons gélatineux, tremblotants, immarginés, ordinairement sans papilles. Basidies sphériques, divisés en quatre par 2 cloisons longitudinales. Chaque compartiment produit un stérigmate alongé, terminé par une spore sphérique qui, en germant, produit un promycélium, donnant naissance à des sporidioles globulcux-ovoides. G. Naematelia. Champignons solides, convexes, immarginés, com- posés d'un noyau charnu, ferme, et d'une couche superficielle, assez épaisse, gélatineuse, le tout pré- sentant une structure fibreuse-floconneuse. Basidies sphériques, divisés en 4 compartiments par 2 cloisons longitudinales. Spores ovoides, continues. Champignons lignicoles, assez fermes, ne s'affaissant pas en se desséchant. III . Basidies moitié cilindriques, moitié en massue, fourchus en avant, et portant un stérigmate au sommet de chaque branche. 7. Dacryomycss. Champignons gélatineux, homogènes, légèrement sinueux-sillonnés, partout hyméniifères. Spores oblon- gues-réniformes, rarement sphériques, se divisant de diverses manières en germant. AURICULARIA. (Etym. auricîila, diminutif de auris, oreille ; f. a. à la formej. Auricularia mesenterica ( Dicks.) Fr. Ep. 646; Sacc. SyU. YI, 76; BuU. tab. 290; Bolton tab. 172; Sow. tab. 290; Prodr. 391. — Sur les vieux troncs d'arbres, surtout sur ceux des chênes. — Mai à Nov. — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. (xeaévTSQoVy mésentère ; f. a. à la forme). (Annotation). Chapeaux d'abord résupinés, puis réfléchis, entiers. Face su- périeure (dorsale) velue, fasciée-zônée, d'un brun cendré. Hymé- nium violacé-brunâtre ou pourpré-obscur, veineux-plissé. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 445 HIRNEOLA. (Etym. hirneola, diminutif de Jiirnea, pot à goulot; f. a. à la forme). ]. Hirneola Auricula- Judae (L.) Berk. Oiitl. 289; Fr. Ep. 695; Sacc. Syll. VI,766; Hussey I,tab. 53; Bull. tab. 427 f. 2; Mich. Gen. tab. 66 f . 1 ; Bolton tab. 107; Prodr. 391. — Sur les vieilles souches du Sureau. — Sept, et Oct — Leiden. — Zuid-Beveland. (Etym. auricula^ diminutif à^auris^ oreille ; f. a. à la forme). (Annotation). Chapeau concave, mince, translucide, sessile, élastique, flexueux, ordinairement échancré d'un côté. Face supérieure rouge-brune ou brun-bistrée, à la fin noire, présentant des nervures élevées, séparées par des dépressions peu profondes ; face inférieure égale- ment veinée, tomenteuse, d'un olivâtre- cendré. Spores réniformes. E X I D I A. (Etym, ê^iyiu, transsuder; f. a. à la manière d'apparaître). I, Espèce à disque tronqué ou concave. Plante très-molle, p. ou m. ressemblant à une Pézize gélatineuse, tronquée ou un peu déprimée au centre, cannelée, papilleuse, d'un ambre-brunâtre, rude en dessous par de petites granulations éparpillées. Pied très-court, excen- trique, oblique l.E. recika. IL Espèces étalées, ternes en-dessous, distincte- ment glanduleuses. P Imite adulte étalée, gélatineuse, p. ou m. boursouflée, plissée-ondulée en divers sens, sinueuse au bord, noirâtre^ parsemée de papilles coniques pointues, cendrée et p. ou m. tomen- teuse d la face inférieure. Spores oblongues, courbées, hyalines, 12 — 14X4 — 5 fx. En se desséchant, elle devient méconnaissable et prend la forme d'une membrane p. ou m. luisimto, ondulée, appliquée au support 2. „ glandulosa. 446 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIKUUS Plante ordinairement spliéi'ique, un peu aplatie, présentant une surface ondulée-sinueuse (rappe- lant celle (lu cerveau), flasque, blanche au com- mencement, puis brunâtre, couverte d^unej^ous- sière farineuse. Spores oblongues, obtuses, courbées, presque sans couleur, pourvues de 2 gouttelettes 3.E. albida. 1. Exidia recisa Fr. Ep. 693; Sacc. Syll. YI, 772 ; Sturm. I, tab. 13; Prodr. H, 4,n«. 2775^; Ned. Kr. A.reh. 1, V, 336 ; Arch. Néerl. XIV, 316. — Sur les branches mortes et tombées des chênes et des saules — Dec. — Leiden. — Lochem. — Meppel. — Groningen. (Etym. re et scindere^ couper; f. a. à la forme). 2. Exidia glandulosa i^r. Ep. 694; Sacc. Syll. VI, 773 ; Hus- sey I, tab. 42 ; Bull tab. 420 f. 1 ; FI. Dan. tab. 884 ; Prodr. 391 et II, 4, n^ 2775^; Arch. Néerl. XIV, 317. — Sur le tronc et les branches de vieux chênes. — Oct. à Janv. — Harlem. — Wassenaar, Westland. — Utrecht. — Zuid-Beveland. (Etym. glandula glande; f. a. à l'inégalité de la face inférieure). 3. Exidia albida -Bref. Unters VII, 94; Sacc. Syll. VI, 775; Tremella albida Huds. Angl. II, 565; Fr. Ep. 691; Bull. tab. 386, f. A; Prodr. II, 4, n». 2778i; Arch. Néerl. XIV,316. — Sur le bois pourrissant du chêne, du hêtre et du frêne. — Mai à Août. — Bois de la Haye, Rijswijk. — Zuid-Beveland. (Etym. alhus^ blanc; f. a. à la couleur). ft. effusa A. S. Consp. 302. — Sur des écorces pourrissantes du Peuplier. — Zuid-Beveland. U L O^C 0 L L A. (Etym. ovXoç, crépu et xéAAaç, colle f. a. au port). Plante se présentant sous la forme d'un tubercule assez compacte, presque sphérique ou alongé, fle- xueux, à la surface ondulée-sinueuse, fauve-cannelle ^ munie çà et là de petites papilles obtuses. Spores courtes, réniformes, 10 — 12 X 5 — 6 fz, ordinaire- ment au nombre de 5 dans chaque glomérule . . I.U.saccharina. Plante cespiteuse (2V2 — 5 cent, eu diam.), lisse, ondulée, d'un cannelle-incarnat, pHssée à la base. Spores et conidies comme dans le précédent . • 2. „ foliacé a, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 447 1. UlocoUa saccharina Bref. Unters. VII, 87; Sacc. Syll. Vr, 777; Exidia saccharina Fr. Ep. 694; Ned. Kr. Arch. 1, V, 336. — Arch. Néerl YIII, 352 et XIY, 317. — Sur une souche de pin. — Découvert par feu le Dr. L. H. Buse à Renkom en 1862. (Etym. saccharum^ sucre; f. a. à la couleur de sucre blond cristallisé). 2. Ulocolla foliacea (P.) Bref. Unters VU, 98 ; Sacc. Syll. VI, 778; Tremella foliacea Fr. Ep. 690; Bull. tab. 406, f. A.a; Prodr. 392; — Sur les branches mortes et le bois pourrissant du chêne. — Oct. et Nov. — Westland. — Utrecht. (Etym, folium, feuille ; f. a. à la forme des lanières). TREMELLA. (Etym, tremere trembler; f. a. à l'état gélatineux). I. Espèces cartilagineuses-gélatineuses, foliacées, à surface nue. Touffe (5 — 8 cent.) compacte, flasque, à lobes dressés j alongés-oblongs, comme froissés ^ incisés et ondulés-franges au bord, d'un olivacé-noirâtre. Elle donne à l'eau une couleur fauve-obscur . I.T.fimbriata. Touffe très-volumineuse (15 cent.), lisse jaime- doré-pâle ou d'un bistre clair, plissée à la base. Lobes largement ondulés et peu serrés. Basidies globuleux. Spores globuleuses 2. „ frondosa. Touffe petite (1 — 3 cent.), très-molle, cérébri- forme ^ d'un jaunâtre-pâle ou un peu lavé de fauvâtre. Lobes entiers, nus. Jeune plante blanche 3. „ lutescens. IL Espèces versiformes, charnues-pulpeuses, de- venant pruineuses à la fin. Simple, polymorphe, un peu flasque, plissée- ondulée, souvent, cérébri forme^ d'unjaunep.oum. vif ou orangé 4. „ mesenteri- Touffe arrondie, présentant quantité de lobes CA. tortueux, molle, pulpeuse, luisante, brune^ noir- cissant en se desséchant, finement pustulée . • 5. „ intumes- III. Espèce étalée, aplatie. cens. Se faisant jour à travers les tissus superfici- els, compacte, presque comprimée, p. ou m. ce- 448 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS réhrlforme^ violacée. Espèce petite (8 — 10 mill. de travers, épaisse de 2 mill.), noircissant en se desséchant 6. T. violacea. 1. Tremella fimbriata F. Obs. myc. II, 97; Fr. Ep. 690; Sacc. Syll YI, 780; Bull. tab. 272; HofFm. Veg. Crypt. I, tab. 7 f. 1; Prodr. 391; Arch. Néerl. XIV, 316. — ISur les vieux troncs et les branches mortes de l'aune. — Sept, et Oct. — Westland, la Haye.. (Etym. flmbriay frange; f. a. aux bords). 2. Tremella frondosa Fr. Ep. 690; Sacc. Syll. VI, 780; Bull. tab. 499 f. T.; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 225. — Sur des rameaux tombés au bois de Baarn; découvert par Mr. J. H. Wakker en Dec. 1881. (Etym. fronSj feuillage ; f. a. à la forme des lanières). 3. Tremella lutescens P. Syn. 622; Fr. Ep. 690; Sacc. Syll. VI, 781; Pers. le. et Descr. tab. 8, f . 9 ; Bull. tab. 406 B— D; Prodr. II, 4, nO. 2778^ ; Arch. Néerl. XIV, 316. — Sur du bois pourrissant. ~ Dec. — Découvert par feu le Dr. R. B. van DEN Bosch, à Goes. — Utrecht. — Goes. (Etym. luteuSj jaune-doré; f. a. à la couleur). Tremella mesenterica Retz, in Vet. Ak. Haudl. 1769, p. 249; Fr. Ep. 691; Sacc. Syll. VI, 783; Hussey I, tab. 27 ; Schaeff tab. 168; Bull. tab. 174; Hoffm. Veg. Crypt. I, tab. 6. f. 4; FI. Dan. tab. 885; Prodr. 392; Arch. Néerl. XIV, 316. — Sur les vieux pieux et sur le bois humide. — Oct. à Janv. — Amsterdam, bois de Harlem. — Leiden, Westland. — Utrecht. — Zuid-Beveland. (Etym. [leaévrsQoi^j mésentère; f. a. à la forme). Tremella intumescens Sm. Engl. Bot. tab. 1870; Fr. Ep. 691; Sacc. Syll. VI, 783; Xed. Kr. Arch. 2, V, 162. — Sur un rameau du Bouleau. — Découvert au bois de la Haye, le 5 Mai 1887, par Mlle C. E. Destréë. 6. Tremella violacea Relh. Gant. 442; Fr. Ep. 692; Sacc. Syll. VI, 785; Tul. A. S. X. 3, XIV, tab. XII, fig. 3—12; Ned. Kr. Arch. 2, V, 162. — Sur des rameaux. — Découvert par Mlle C. E. Destrée, en Mai 1887. (Etym. vîolaceus, violacé ; f. a. à la couleur. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 449 NAEMATELIA. (Etym. vxîu, nager et slXéu, involver; f. a. à la couche gélatineuse occupant la surface). 1. Naematelia vires cens Cda le. III, p. 35, et tab. Vif. 90 ; Fr. Ep. 696; Sacc. Syll. YI, 793; FI. Dan. tab. 1857 ; Ned. Kr. Arcb. 2, V, 468. — Sur les branches du Sarothamnus scoparius ; découvert près de Loosduinen le 16 Avril 1888 par Mlle C. E. Destrée. (Etym virescere, devenir vert ; f. a. à la couleur). (Annotation). Ce champignon forme de petits corps sessiles, presque sphé- riques, déprimés, à la surface crépue et d'un gris verdoyant. Le centre est occupé par un noyau p. ou m. solide et blanc, tandisque les couches superficielles, d'un vert sombre à l'entour du noyau, se distinguent par une densité moindre, rappelant celle d'une gélatine consistente. Les basidies sphériques portent des spores ovoides apiculées, 18 X H f^. DACRYOMYCES. (Etym. ^âicpvov, larme et fxvx-y<<;, champignon; f. a. à la forme). Presque orhiQulaire^ Jaunâtre, enfin tordue, hjallne. Spores à 3 cloisons. D'abord de la forme d'un Pe- ziza, lisse, jaunâtre-sale, plus tard brun-jaunâtre . 1. D. deliques- Presque orbiculaire, enfin plissée, d'abord jaune, ceks. puis orangée. Couleur persistante. Spores ayant beau- coup de cloisons 2. „ stillatus. Granules très-petites, croissant en groupes, assez solides, presque gélatineuses, couleur d'' ambre jaune, pâlissant en venant en contact avec l'eau, plus fon- cées au centre, s'affaissant par la sécheresse, . • 3. „ succineus. Presque orbiculaire ou oblongue, lisse, incarnat- pâle 4. „ HTALINUS. Petits coussinets sessiles, arrondis ou oblongs. Va mill. ou plus de travers, ordinairement en grou- pes, dhm noir luisant. D'abord cachés sous l'épi- derme, qu'ils percent, puis superficiels, ils s'étendent, deviennent souvent confluents et finissent par tomber. 5. „ nitidus. 29 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 450 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉHIEURS 1. Diicryoïiiy CCS dcl i f| iicscc lis {Bull.) Du ht/ Bot. Gall. II, 729; Fr. Ep." 698; Sace. Syll. Y[, 798; BiilL tab. 455 f. 3; Bon. f. 247; Prodr. 1, 392 et II, pars 4, p. 4; Arch. Nécrl. XIV, 317. — Sur le bois de pin on pourriture. — Au prin- temps et en automne. — Amsterdam. — Leiden. — Utrecht. — Zuid-Beveland. — Maastricht. (Etym. dellquescere, devenir liquide; f. a. à la consistance). 2. Daeryomyces stillatus Nées Syst. 89 et fig. 90 ; Fr. Ep. 669; Sacc. Syll. VI, 798; Berk. Outl. tab. 18, f. 8; Prodr. I, 393 et II, pars 4, p. 4; H. 15; Arch. Néerl. XIV, 318. — Sur les vieux pieux, les vieilles planches et les rameaux de Pin. — Au printemps et en automne. — Amsterdam, Overveen. — Leiden. — Utrecht. — Harderwijk. — Zuid-Beveland. — Maas- tricht. (Etym. stillare, dégoûter; f. a à la manière dont le cham- pignon sorte du support). 3 . Daeryomyces s u c c i n e u s (Fr.) Spi'ée in Rab. Fgi. Europ. 11°. 680; Vr. Ep. 699; Sacc. Syll. VI, 801; Arch. Néerl. XIV, 318. — Sur des aiguilles tombées et pourrissantes de Pm^^s s/y /- vestrls. — Découvert à Lochem par feu le Dr. Sprée en Avril 1861. (Etym. succinmn^ ambre jaune; f. a. à la couleur). 4. Daeryomyces hyalin us Lib. exs. n°. 333; Fr. Ep. 700 ; Sacc. Syll. VI, 801; Ned. Kr. Arch. 1, V, 350; Arch. Néerl. VIII, 352 et XIV, 318. — Sur des aiguilles sèches de pin. — Découvert à Lochem par feu le Dr. Spkée. — Lochem, Rheuen. (Etym. hijalinus^ transparent). 5. Daeryomyces nitidus (Lib.) Coemans Notices sur q.q. Crypt. de la FI. Belge, 22; Ned. Kr. Arch. 1, V, 350; Arch. Néerl VIII, 352 et XIV, 318. — Agyrium nitidum Lib. Ard. no. 235. — Sur des branches sèches du Rubiis frutkosus. — Découvert par feu le Dr. Sprée. — Lochem. (Etym. nitere^ resplendir; f. a. à la surface). (^U'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-EAS. 451 II. GASTEROMYCETES. (Etym. yciaTVtf, ventre et |Wi/jc,;ç, champignon; f. a. à la particularité que rhyméuium se trouve enfermé dans un péridium). Champignons terrestres, rarement troneicoles, membraneux, coriaces ou charnus, ordinairement assez volumineux, formés d'un sac ou péridium et d'un contenu ou glèbe, de nature variable. Dans la plu- part des formes cette glèbe présente deux portions, c. à, d. P. des lames (composées de hyphes entrelacées) qui s'entrecroisent de difi['é- rentes manières, en formant une quantité p. ou m. considérable de compartiments sinueux, et 2o. d'un hyménium, tapissant les parois de ceux-ci. Les spores restent enfermées dans le péridium jusqu'à l'état de leur maturité parfaite. Elles sont unicellulaires, globuleuses ou elliptiques, hyalines ou colorées. Dans certains cas l'on trouve dans le péridium mûr — mêlé aux spores — un chevelu ou capilli- tium, résidu des cloisons hyméniifères, dont les fils ne sont nulle part interrompus, quoique dans certains cas l'on y trouve disséminés des flocons libres, ramifiés en plusieurs directions. (Pour la clé des familles voir la p, 18.) A. PHALLACEES. (Etym (pccXXôç, membre viril, f. a. à la forme de l'espèce la plus commune). Champignons munis d'un péridium partiellement gélatineux qui, lors de la maturité de son contenu, se rompt et alors acquiert la forme d'une bourse, laissant distinguer un réceptacle de forme varia- ble, servant de support à une glèbe mucilagineuse, remplie de spores. Le mucilage sporifère répand une odeur fétide et découle en goutte- lettes, salissant l'entourage. I. Réceptacle en forme de tige ou de pied cylindracé, fistuleux, poreux, se terminant en chapeau. Pulpe sporifère appliquée à la surface du chapeau. 1. Ithyphallus. Tige pourvu d'un chapeau campanule, dépendant en cloche de son sommet. 25* 452 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 2. Mutin US. Tige pourvu d'un chapeau conique, faisant partie de la tige elle-mônie. IL Réceptacle sessile, sphérique, ayant un parois en forme de grille 3. Clathrus. ITHYPHALLUS. (Etym. lùvç, érige et (pu.\Xôq, membre viril; f. a. à la forme). Ithyphallus impudicus Fr. S. M. Il, 283; Sacc. Syll. YII, 8; Phallus impud. L. FI. Suce. n^. 1261; Hadr. Junius, Phalli ex fungoruin génère in Hollandiae sabuletis passim cres- centis descriptio et ad vivum expressa pictura, a°. 1564 ; Dodon. Pemptades II, 482; ej. Cruydt-Boeck a». 1608, p. 856; a^. 1618, p. 786; ao. 1644, p. 786; Linn. Hort. Cliff. 478 ; Linn. Comm. PL Holl. od. 1% p. 39; éd. 2% p. 41; de Gorter FL Gelr. Zutph. n». 597; ej. FL Pelgica n». 985 ; ej.Fl.Zutph. n». 549; ej. FL VII, Prov. n». 1042; Stekh. Kr. Handb. IL 200; FL Noviom. n^ 999; Ked. Kr. Àrch. 1, II, 89—95 et Y, 346; Ned. Kr. Arch. 2, II, 337; Arch. Néerl. XY, 361; Prodr. II, pars 4, p. 10. — Icônes : Mich. Gen. tab. 83 ; FL Dan X. tab. 175; Bull. tab. 182; Bolton tab. 92; Sow. 329; Schaeff. tab. 196—198; Nées SysL L 249; Grev. Scott tab. 213, 214; Krombh. tab. 18, p. 10—25; Cda le. Y, tab. 7; Tul. Fgi. hyp. tab. 21, L 10; Nées et Henry Pilze tab. 25; Harzer tab. 65, 66; Berk. Outl. tab. 20, L 3. Dunes, lieux sablonneux, et bois ombragés. — Eté et au- tomne. — Bois de Harlem, Heemstede, Noordwijk-buiten. — Rotterdam, la Haye. — Zeist, Doorn. — Velp, Wolfhezen, Lochem, Yoorst, Apeldoorn, Nijmegen. — Veenwouden. (Etym. impudicus impudique). Cette espèce peut atteindre une hauteur de 3 décim., quoique d'abord elle se présente sous la forme et la grandeur d'un oeuf de poule. — Le chapeau, à vrai dire une sorte d'anneau rabattu, originaire du bord de l'ouverture au sommet de la tige, après l'écoulement du mucilage sporifère vert-foncé, montre une sur- face parsemée d'alvéoles polygones, tandisque le pied, atteignant une largeur de 3 centim. au milieu, mais atténué aux deux extrémités, parfois légèrement courbé, blanchâtre et fistuleux, est percé d'une infinité de petits trous. La bourse, blanche et irrégulièrement lobée ne tient au sol que par un simple filet QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 453 radiculaire, — Basidies 16 — 18x2 — 4^, ordinairement por- tant 8 spores. Celles-ci oblongues, 4 — 4.5X1-5 — 2 /<, pourvues d'une membrane lisse, d'un vert- olivâtre, très-dilué. M U T I N U S. (Etym. Mutinns — Phallus). 1. Mu tin US caninus Fr. Summa Veg. Se. 434; Sacc. Syll. VII, 12; Cynophallus caninus Fr. S. M. II, 284; Tijds. Nat. Gesch. XI, 392; Prodr. II, 4, n". 2857; Arch. Néerl. XV, 362. — Icon. Schaeff. tab. 330; Sow. tab. 330; FI. Dan. tab. 1259 ; Krombh. tab. 6, f. 1 ; Nées et Henry tab. 26. — Dans les bois, sur les troncs pourris et parmi les mousses. — Eté. — 's-Graveland. — Leiden, la Haye. — Bois de Zeist. Cette espèce, beaucoup plus subtile que la précédente, atteint une hauteur de 8 à 15 cent, et présente une tige blanche ou rougeâtre, flasque, cilindrique, mais atténué en pointe à la base, criblée de petites cavernes en une ou deux couches, et dont la partie supérieure, ne surpassant pas le pied en épaisseur, et n'atteignant pas plus que la V5 .ou la Ve partie de la hauteur de la plante, fonctionne en chapeau. Celui-ci, conique, d'un rouge-sanguin, porte le mucilage sporifère vert-foncé. Une bourse alongée, lobée, pâle, se trouve à la base de la tige. — Spores sans couleur, elliptiques ou oblongues, 4^/3 — 9V3 X ^Vs — 3 u. La surface dénudée du chapeau présente quelque ressemblance avec celle du cerveau, et possède, justement comme le pied, des cavernes dans son intérieur. Le sommet de cet organe se trouvait toujours fermé dans nos exemplaires. — La plante, creuse par toute sa longueur, n'est nullement inodore, mais n'a pas l'odeur si pénétrante de l'ithyphallus impudicus. (Etym. canis^ chien ; f. a. à la forme). CLATHRUS. (Etym. nhsiûpîx, fenêtre treillissée; f. a. à la forme). 1. Clathrus cancellatus (Tournef). -Scoj;. FI. Carn. II, 485 ; Fr. S. M. II, 288; Sacc. Syll VIÎ, 119; Prodr. II, 4, p. 10; Arch. Néerl. XV, 362. — Découvert par Linné, entre Amster- 454 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS (1:1111 et Hai'lom au bord d'un chemin parmi les roseaux, en 1735 (Hortus Cliff. 479); retrouvé par Dozu et Molkenboer au bord d'une pièce d'eau au jardin botanique de Leide, en 1844 (Tijds. V. Nat. Gescli. en Phys. XI, 392). — le. Mich. Gen. tnh. 93; Bull. tab. 44; Nées Syst. f. 261; Kromldi. tab. 18, f. 1—9; Cda le. V, tab. 6 f. 49; Nées et Henry Pilze, tab. 23; Hussey tab. 86. Bourse blanche, lisse, enracinée par un seul filet radiculaire. Réceptacle sessile, globuhmx ou ovoide, creux, composé de ra- meaux charnus, largement anastomosés en treillage, ordinaire- ment rouge ou d'un rouge orangé. L'espace entre la bourse et le réceptacle contient un mucilage vert sporifère, répandant une odeur fétide et s'échappant en dehors, en salissant l'entourage. Le réceptacle peut atteindre la hauteur de 12 cent. B. NIDULARIACEES. (Etym. niduliis, petit nid; f. a, à la forme). Champignons épigés, ordinairement coriaces, rarement membraneux, en forme de gobelet ou de boule. Ils contiennent ordinairement plusieurs (rarement un seul) péridioles lentiformes ou globuleux, rem])lis de spores, libres ou attachés à la face interne du péridium par un cordon. I. Un seul péridium. A. Plusieurs péridioles dans le même péridium. f Péridium sans épiphragme, à la fin s'ouvrant par un pore apical ou fendillé au sommet. l.Nidularia. Péridioles non attachés à un funicule. Spores non mêlées à des filaments, ff Péridium pourvu d'un épiphragme qui se rompt à la fin. Péridioles attachés à un funicule. 2. Cyathus. Péridium composé de trois couches superposées. Spores mêlées à des filaments. 3. Crucibulum. Péridium composé d'une seule couche cotonneuse. Point de filaments entre les spores. B. Un seul péridiole dans le même péridium. 4. Thelebolus. Péridium pourvu de poils raides à la base, fovéolé au sommet, projetant le péridiole en dehors. II. Péridium double. QU'INFÉRIEURS TROUV:és JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 455 5. Sphaerobolus. Deux péridiums, se fendant en étoile au sommet et projetant le seul péridiole qu'ils contiennent en dehors. NIDULARIA. (Etym. Nidulus, nid; f. a. à la forme). 1. Nidularia confluons Fr. et Nordholm Symb. Gaster. 3; Fr. S. M. II, 301; Sacc. Syll. VIT, 29; Ned. Kr. Arch. 1,V, 346; Arch. Néerl. YIIl, 357 et XV, 364. — Icon. Ray Syu. tab. 1, f. 2; Roth. Catal. bot. I, tab. 7, f. 2. Sur le côté d'un petit pont ; découvert par feu L. H. Buse à Heelsum en 1848 et 1849 (aut. en hiver). — Retrouvé aux bords d'un chemin, dans un endroit sablonneux, en groupes, par Mlle J. Staring, à Lochem, en 1879. (Etym. conflicere s'unir ensemble, f. a. à la manière de croître). Péridium sessile, non enraciné, presque globuleux, ne présen- tant qu'une seule couche membraneuse, mince, velue, d'un blanc pur ou sale, d'abord fermée, à la fin s'ouvrant irrégulièrement au sommet. Péridioles nombreux, lentiformes, larges de IV2 à 2 mill., brunâtres, s'affaissant promptement en se desséchant, remplis d'une pulpe sporifère. Spores hyalines, presque orbiculai- res ou elliptiques, 8 — 10 X 6 ^', sans filaments entremêlés, se détachant au nombre de quatre de leurs basidies. — Les péri- diums ont la tendence de former des groupes d'individus cohé- rents et atteignent une hauteur de 3 à 5 et une largeur de 6 à 7 mill. C Y A T H U S. (Etym. Kvccèoe, écuelle; f. a. à la forme). Péridkim en cône renversé, tronqué aux deux extrémités, s'ouvrant largement, haut de 10 à 12, large de 8 à 10 mill., extérieurement ferrugineux, couvert de poils un peu raides, entrecroisés, intérieure- ment glabre, gris-de-plomb, un peu luisant, strié^ muni d'un bord boursouflé et d'un épiphragme mem- braneux, blanchâtre. Péridioles lentiformes (à l'état 456 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS frais), blanchâtres, largement et profondément ombi- liqués, larges de 2 mi IL, devenant triangulaires en se desséchant. Spores elliptiques-allongées, arrondies aux extrémités, 17,5X9 — 11 /' hyalines . . . 1. C. sïriatus. Péridium coriace, campanule, rétréci vers la base, sessile, s'ouvrant largement, haut de 10 à 12 mill., large de 8 à 10 mill., et présentant un bord p. ou m. onduleux. La surface externe, d'un ochre-pâle ou d'un brun-cendré, est d'abord couvert d'un feutre soyeux, mais qui plus tard disparaît, tandisque la surface interne^ d'un gris-de-plomb ou d'un brunâtre luisant, est glabre, lisse, munie d'un épiphragme mince, floconneux, blanc, s'ouvrant irrégulièrement. Péridioles noircissants, furfuracés, lisses, lentiformes, larges de 2V2 à 3 mill.. Spores largement ovoides, 12 à 13 /^ X 6 — 8 /^ 2. „ Olla. 1. Cyathus striatus (Hudson) Wlld. FI. Berol. 399 ; Fr. S. M. 11, 298 (^'idularia); Sacc. Syll. YIl, 38; Stekh. Kruidk. Handb. Il, 200; ïijds. Nat. Gesch. XI, 392; Prodr. II, pars 4, p. 11; Ned. Kr. Arch. 2^ I, 87; Arch. Néerl. XV, 363; FI. Bat. tab. 1135. — le. Vaill. Bot. Par. tab. 11 f. 4, 5 ; Mich. Gen. tab. 102 f. 2; Gled. Meth. tab. 4; Bull. tab. 40, f. 1; Hoffm. Yeg. Crypt. II, tab. 8, f. 3 ; Bolton tab. 102, f. 2; Holmsk. Otia 11, tab. 2; Sow. tab. 29; Schaeff. le. tab. 178; Nées Syst. f. 132; Krombh. tab. 6 f . 3 ; Nées et Henry tab. 11; Berk. Outl. tab. 2, f. 3. Sur les débris de végétaux dans les endroits ombragés, et sur les planches pourries de couches chaudes. — Eté, aut. — Harlem. — Delft, Leiden, Rijswijk, Naaldwijk. — Zeist, Doorn. — Renkum, Putten. — La Frise. (Etym. striatus^ strié; f. a. à la face int. du péridium). 2. Cyathus Olla (Batsch) Pers. Syn. 237; Prodr. II, pars 4 nO. 2860; Ned. Kr. Arch. 2, I, 87; Nidularia campanulata Fr. S. iM II, 298; C. vernicosus (Bull.) DC. FI Fr. II, 270; Sacc. Syll. VII, 38; C. campanulatus Fr. S. V. S. 438 ; Arch. Néerl. XV, 363 ; FI. Bat. tab. 760 f. 2 ; Oud. Fgi Neerl. exs. n». 242. — Yoir aussi: Boerh. Ind. alter. I, p. 13 (Fungoides 1); Meese FI. Fris. nO. 554; de Gorter FI. Gelr. Zutph. nO. 600; id. FI. Belg. no. 987; id. FI. Zutph. nO. 550; id. FI. VII, Prov. n». 1045; Stekh. Kr. Handb. II, 200; Tijds. Nat. Gesch. XI, 392. — le. Vaill Bot. Par. tab. 11, f 7; Mich. Gen. tab. 102, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 457 f. 1; Gled. Metli. tab. 4; Batt. Arim. tab. 3,f.I— M; FI. Dan. tab. 780, f. 1 : Bull tab. 488, f. 1 ; tab. 40, f. 2 ; Hoffm. Veg. Cr. II, tab. 8, f. 2 ; Bolton tab. 102, f. 1 ; Holmsk. Otia II, f. 3; Sow. tab. 28; Schaeff. le. tab. 180; Nées Syst. f. 133 B; FI. Bat X, tab. 760 f. 2; Berk. Outl. tab. 21 f. 1. Sur les débris végétaux dans les endroits ombragés et sur les planches pourries de couches chaudes. — Août à Oct. — Amsterdam. — ■ Delft, Leiden. — Doorn. — Zalk. — Goes. (Etym. olla^ pot; f. a. à la forme). CRUCIBULUM. (Etym, crucibulum, creuset; f, a. à la forme). Crucibulum vulgare Tul. A. S. N. 1844, I, 90 ; Sacc. Syll. VII, 43; Prodr. II, pars 4, n». 2801; Ned. Kr. Arch. 2, I, 87; Arch. Néerl. XV, 364; Nidularia Crucibulum Fr. S. M. II, 299. — Voir aussi Stekh. Kruidk. Handb. II, 200; Tijds. Nat. Gesch. XI, 392. — le. Mich. Geu. tab. 102, f 3; Gled. Meth. tab. 4; FI. Dan. tab. 105 et tab. 1490, f. 1; Bull. tab. 40, f. 3 et tab. 488 f. 2 ; Hoffm. Veg. Crypt. II, tab. 8, f. 1 ; Holmsk. Otia II, tab. 1; Sow. tab. 30; Schaeff. le. tab. 179; Nées Syst. f. 133 A; Grev. Scott, tab. 34; Sturm Pilze, Heft 32 tab. 23; Berk. Outl. tab 2, f. 2. Sur les planches et les éclats de bois-de-Pin pourissants. — Août à Oct. — Amsterdam, Harlem. — Leiden, Wassenaar, Uijswijk. — Doorn, Ubbergen. — Putten. — Groningen. (Etym. vulgare^ commun). Péridium d'abord globoleux, puis campanulé-cilindrique, tron- qué aux deux extrémités, 5 — 8 mill. de haut, 5 — 7 mill. de large, coriace, d'abord oehracé, à la fin ferrugineux, garni d'un duvet court mais dense pendant le jeune âge, plus tard glabre, pres- que lisse, pourvu d'une embouchure absolument entière, nue, large, intérieurement jaunâtre-pâle, glabre, très -lisse et même un peu luisant. Péridioles, d'abord cachés sous l'épiphragme peu convexe, orbiculaires, blanchâtres, puis pâles ou d'un oehracé très-dilué, larges de IV2 — 2 mill., épais de 2/5 mill. Spores elliptiques, 8 — 9X4 — 4^2 l^h ^^^^ couleur. — Les péri- diums viennent ordinairement en groupes et reposent très-souvent sur un feutre p. ou m. épais d'un brun-jaunâtre. 458 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPI^.RIEURS THELEBOLUS. (Etym. 3>îAi'', mamelon et /SiAAw, lancer; f. a. à la forme du péridiole, et au procès qui le lance en dehors.) 1, Thelebolus stercoreus Tocle Meckl. I, 41; Fr. S. M. II, 307; Sacc. Syll. VIT, 44; Pimlr. II, pars 4, no. 2863; Arch. Néerl. XV, 365. — le. Tode Meckl. tab. VII, f. 56; Nées Syst. f. 363. — Sur le vieux fumier de vache. — rVoût, Sept. — Goes (van uen Bosch), Pas plus grands qu'une graine de moutarde blanche, les péri- diums croissent en groupes, et ne sont unis au support que par quelques poils étalés en étoile. Ils sont sessiles, presque globuleux, et se distinguent par une couleur jaune-paille au début, mais qui bientôt passe au rouge-safran. Leur sommet, resserré en mamelon, sert de logement à un péridiole lenticulaire qui, après avoir percé le sommet du péridium, qui dès lors se retire vers la périphérie en forme de membrane, reste en place, jusqu'à ce que par un procès, resté inconnu jusqu'à nos jours, il est projeté en dehors avec force. Il ne faut pas se représenter le péridium comme un sac vide, bouché à la hauteur de l'en- trée par le péridiole, mais comme un corps plein, mou, presque gélatineux, enfoncé au sommet, de manière que la moitié infé- rieure du péridiole puisse s'y nicher jusqu'au moment de l'éjacu- lation. Après cet acte le péridium s'affaisse et se dessèche, pour prendre enfin le port d'une Pézize largement ouverte. (Etym. stercus^ fumier; f. a. au support). SPHAEROBOLUS. (Etym. a-f>x7(a, boule et |3«AAw, lancer; f. a à la forme du péridiole et au procès qui le lance au dehors). 1. Sphaerobolus stellatus Tode Fgi. Mecklb. I, 43ettab. VII, f. 57; Fr. S. M. II, 309; Sacc. Syll VII, 46; Stekh. Kruidk. Handb. II, 176; Tijds. Nat. Gesch. XI, 392 ; Prodr. II, nO. 2862; Arch. Néerl. XV, 365. — le. Mich. tab. 101 f. 1, 2; FI. Dan. tab. 895; Sow. tab. 22; Nées Syst. tab. 122 ; Nées et Henry tab. 11; Grev. Scott, tab. 158; Cda le, V, tab. 6, f. 48; Tul. Fgi. hyp. tab. 21 f. 11; Berk. Outl. tab. 21, f. 2. — Sur les branches décortiquées, les éclats et la sciure de bois QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 459 de différents arbres. — Eté, automne, — Amsterdam. — Leiden, — Utrecht. (Etym. siella^ étoile ; f. a. à la forme du bord du péridium après l'explosion). Yient en groupes. Péridium sphérique, lisse, d'abord iin peu velu, plus tard glabre, jaune, mesurant IV3 à 2 mill. de travers, et composé de deux couches : l'une extérieure, l'autre intérieure. La couche extérieure, charnue et permanente, après avoir atteint le stade de maturité, se rompt en 5 à 7 lanières égales, aiguës, tandisque la couche intérieure, mince, pellucide, blanchâtre, à un moment donné, se détache de l'extérieure, et, tout en restant unie avec elle vers l'extrémité des lanières, forme un ballon qui, au moment même de son retroussement, lance en dehors le seul péridiole, contenu dans le péridium. Ce ballon plus tard s'affaisse et finit par se détacher. L'éjaculation du péridiole est due à l'accroissement en étendue de la couche intérieure (plus spécialement de sa partie interne collenchymateuse), continuant à se manifester lors même que la couche extérieure ait atteint sa maturité parfaite. Grâce à ce procès, il se développe une tension assez grande pour effectuer le dégagement soudain des deux couches qui, jusque là, avaient résisté à toute séparation. La force avec laquelle le péridiole est lancé en dehors, put être évaluée, grâce à l'expérience, qui le fit retrouver à un mètre de distance. Ç. LYCOPERDACEES. (Etym. Xv-Koc, loup et ttsçIov, vesse; f. a. au bruit que font les péridiums de certaines espèces en s'ouvrant au stade de la maturité). Champignons épigés, ordinairement en forme de boule ou de poire, sessiles ou stipités, munis d'un péridium composé d'une seule couche charnue, ou de deux couches, dont l'intérieure est membraneuse et s'ouvre par un ostiole. Cet endopéridium contient les spores, ordi- nairement mêlées à des cellules allongées en fils ou capillitium. I. Péridium composé de deux couches qui tôt ou tard se séparent l'une de l'autre. l.Tylostoma. Péridium à peine de la grandeur d'une noisette, porté par un pédoncule long et grêle ^ pourvu d'un ostiole nettement limité Basldies cihndriques ou en 460 RÉVISION DES CHAMPlGNOxVS TANT SUPÉRIEURS 2. Lycoperdon. 3. Bovista. 4. Geaster II. massue, portant 4 spores latérales^ à la fin se liqué- fiant, Capillitium composé d'une quantité de hy- phes ramifiées et anastomosantes, unies en réseau. Spores muriquées. Péridium presque sphérique ou piriforme, de gran- deur médiocre, extraordinaire ou gigantesque, ses- sile ou aminci vers la base en pédoncule, ordinai- rement hérissé d'aiguilles ou couvert de verrues, d'écaillés ou de granules, s'ouvrant irrégulièrement au sommet. La base de la cavité intérieure est pres- que toujours occupée par un tissu stérile^ tandisque l'espace là-dessus contient les hyphes basidiifères. Basidies à stérigmes terminaux. Au stade de ma- turité l'espace est remplie d'un capillitium uniforme^ semblable à celui du genre Tylostoma, et de spores lisses ou échinulées, ordinairement non amincies en queue. Péridium presque spbérique, de grandeur médiocre ou extraordinaire, sessile, glabre, s'ouvrant irrégu- lièrement au sommet. Point de tissu stérile à l'inté- rieur du péridium qui ne contient qu'un capillitium et des spores. Basidies à stérigmates terminaux. Capillitium formé en partie d'un réseau de fils ra- meux et anastomosants, en partie par des flocons isolés^ itidépendantSj formés d'une sorte de tige cen- trale et de plusieurs branches fourchues à diverses reprises, et terminées en sommet efi&lé. Spores sphériques, lisses ou muriquées, amincies en queue. Péridium sphérique, d'abord fermé, puis se séparant en ses deux couches, dont l'extérieure, charnue, se divise en plusieurs lanières oui s'étalent en étoile^ tandisque l'intérieure, papyracée, sessile ou pédoncu- lée, persiste en sa forme globuleuse, tout en s'ou- vrant à la fin par une ouverture apicale, ou, quoique rarement, par plusieurs pores répandus à l'entour du sommet. Basidies à stérigmates terminaux. Capil- litium composé d'un réseau de fils rameux ou de filaments isolés simples, trouvant un appui soit à la base du péridium, soit à la surface d'une colu- melle centrale développée. Spores sphériques, ordi- nairement p. ou m. verruculeuses, coloriées. Péridium composé d'une seule couche épaisse. QU'INFÉRIEURS TEOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 461 5. Sclerodetma. Péridium subspliérique, sessile ou stipité, composé d'une seule couche épaisse, coriacée, qui à la fin s'ouvre irrégulièrement. Pendant la jeunesse, le contenu du péridium nous montre une glèbe divi- sée en cliambrettes arrondies, tandisque plus tard ce tissu change en une trame sèche, floconneuse, parsemée de spores globuleuses, lisses ou verrucu- leuses, hyalines ou coloriées. Basidies volumineux, à 4 stérigmes terminaux. TULOSTOMA. (Etym. T-ùXcc,, bosse et (ttÔjjiu, bouche; f. a. à la forme du pore apical). Tulostoma mammosum (Mich.) Fr. S. M. III, 42 ; Sacc. Syll. YII, 60; Boerh. Ind. alter I, 15, n". 6; de Gorter FI. Belg. nO. 996; de Gorter FI. VII, Prov. nO. 1056; Stekh. Kruidk. Handb. II. 178; Mulder El. 124; Tijds. Nat. Gesch. XI, 397; Prodr. II, pars 4, nO. 2879; Arch. Kéerl. XV, 374. —le. Bull. tab. 294; !Sow. tab. 406; Nées Syst. f. 130; FI. Dan. tab. 1740, f. 1; Cda le. W, tab.6 f. 39; FI. Bat. tab 750. — Dans les terrains sablonneux et les dunes. — Févr. à Sept. — Overveen. — Leiden, Wassenaar, Katwijk, la Haye, Naaldwijk. (Etym. maimna^ sein; f. a. à hi forme du péridium). Péridium G à 12 mill. de travers. Couche extérieure squamu- leuse, se détachant promptement. Couche intérieure membra- neuse, mince, flasque, blanchâtre ou ochracée, s'ouvrant par un ostiole distinctement limité, un peu relevé. Pédoncule long de 3 à 6 cent., large de 2 à 3 mill., cilindrique, fistuleux, couvert de petites squamules, à la fin glabre, brunâtre ou jaunâtre. Capil- litium formé de fils cloisonnés ; spores globuleuses, larges de 4 à 5 jLt, muriquées; tous les deux, d'un ochre pâle. — Le champignon se développe sous terre. Le pédoncule, d'abord très- court et emprisonné dans une bourse, s'allonge à la fin en déchirant sa membrane protégeante et devient visible avec le péridium qu'il emporte. Le reste de la bourse persiste à la base du péridium. Le mycélium, développé eo cordon, porte quelque- fois des sclérotes blancs, irrégulièrement globuleux. A consulter J. 8chrôter in Cohn's Beitrage II, 65. 4G2 Tll^VISIO:^ DES CHAMPIGNOf^S TANT SUPÉRIEURS LYCOPERDON. (Etym. Xvnoq, loup et Tréphv, vesse; f. a. au bruit que font les péridiums de certains espèces en s'ouvrant au stade de maturité). I. Spores échinulées ^). A. Espèces pourvues d'uu tissu stérile. a. Péridium arrondi au sommet. «. Péridium obconique, sessile, ordinai- rement enraciné dans la terre, couvert d'alênes grêles très-rapprochées, qui à la fin se détachent et font voir une surface lisse, non réticulée, ombre- lavé- de rougeâtre. Le tissu stérile est bien développé et les spores, d'un brun- pourpré, sont spliériques, subtilement échinulées, et échappent par une petite ouverture au sommet. Hauteur du péri- dium 3 — 5 cent. Diamètre des spores 5 fi. IL hirtum. /?. Péridium sphérique ou p. ou m. com- primé de haut en bas (lentiforme), porté par un pied robuste, cilindrique ou à peu près. Péridium sphérique ou lenticulaire, couvert de verrues spinuleuses qui, dans la direction du haut vers le bas, dimi- nuent en grandeur. Il s'ouvre avec un pore irrégulier qui, sous peu, se dilate par le détachement de plusieurs morceaux très-fragiles, et montre sou- vent, tout autour de son point d'attache, un cercle d'impressions digitées. Le stipe robuste, ordinairement haut et cilindrique, quelquefois dilaté ou plissé vers le bas, s'applique brusquement d la face inférieure du péridium. Un tissu stérile convexe occupe la base de la cavité péridienne. Spores d'un ombre olivacé, distinctement échinulées, sphériques. — Péridium large de 5 ') Si je ne me trompe, les spores, dites échinulées on muriquées, auraient du être appelées //réticulées". Elles ne me semblent pas difl'érer, quant à leur surface, des spores du Lycopodmm clavattim. QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 463 cent, ou un peu plus ; pied haut jus- . qu'à 8 cent., épais de 3\ cent. Spores 6 n de travers ...*.... Péridium spliérique ou lenticulaire, couvert de verrues piquantes qui plus tard se détachent en délaissant une sur- face farineuse brunâtre- pâle ou d'un brunâtre-terreux. Le pied robuste et cilindrique ?îe tranche pas brusquement sur le péridium, mais y passe en décri- vant une faible courbure, tandisque les impressions digitées à l'entour de la base du péridium font défaut. La base du pied présente quelquefois des plis. — Tissu stérile présent. Spores globu- leuses, d'un olivâtre-sale , echinulées, 4 — 5 jLi de travers, s'échappant par une ouverture d'abord petite, mais qui de plus en plus se dilate, par cause de la destruction graduelle de la partie supé- rieure du péridium. Celui-ci atteint une hauteur de 2V2 à 10 cent. Diamètre du péridium jusqu'à 6, et du pied jusqu'à 2V2 cent. Longueur du pied 5 à 6 cent 3. b. Péridium contracté en mamelon au sommet. Péridium pii'iforme, couvert d'alênes assez robustes un peu espacées, ordinai- rement ombre. Spores d'un brun-viola- cé, subtilement echinulées. Péridium plus petit que celui du L perlatum (voir sous le n°. 9) 4 B. Espèces dépourvues d'un tissu stérile. Péridium sphérique, sessile, couvert de granulations très-subtiles qui, après s'être détachées, laissent apercevoir une surface p. ou m. velue. Il s'ouvre par une petite ou- verture irrégulière et ne contient rien de plus que le capillitium et les spores, formant ensemble une glèbe d'un olivâtre lavé de brun-pâle. Spores distinctement echinulées . 5 2. L, SACCATUM. EKCIPULI- FORME. „ PERLATUM var, ECHINATUM. ViTTADINII. 464 UT^VISION DES CIIAMPIGNTOyS TA.NT SUPERIEURS II. Spoi-es pai'faitemeut lisses. A. Espèce gigantesque (diam. 2 à 3 décim.) Péridium sphérique ou un peu déprimé, sessile, attoigiiant un diamètre de 2 à 3 déci- mètres, d'abord blanc et floconneux, puis jaune-sale ou roussâtre, devenant à la fin pale-brunatre, muni d'une appendice radicu- laire courte et grosse. Au stade de maturité, il se fend, à partir du sommet, en aréoles nom- breuses et se déchire successivement de plus en plus, se détruisant même quelquefois pres- qu'en totalité. Tissu stérile présent. Spores 5 — 6 ft, globuleuses, lisses, d'un olivâtre fuligineux. 6. L. Bovisïa. B. Espèce d'une grandeur extraordinaire (diam. 10 à 12 centim). Péridium obconique ou sphérique-déprimé, mesurant souvent 10 à 12 cent, de haut sur 9 à 10 cent, de large, blanchâtre ou grisâtre étant jeune, puis rousse ou brunâtre, enfin bistré. La surface de la moitié supé- rieure, présentant de larges écailles aplaties ou p. ou m. pointues, et disposées en mar- queterie, se rompt en carreaux polygonaux, tandisque la moitié inférieure, du moins à l'âge adulte, présente une surface scrobiculée- plissée, on pourrait dire ciselée, gentille à voir. L'ouverture, par laquelle les spores s'évacuent en dehors, s'élargit de plus en plus, jusqu'à ce que la moitié supérieure du pé- ridium soit tout-à-fait détruite. — Entre le tissu fertile et stérile il existe un diaphrag- me beaucoup plus résistant que le reste; phénomène fort rare et qui, parmi les espèces de notre flore, ne se retrouve que dans le L. depressum 7, „ caelatum. C. Espèces à dimensions normales (diam. 1 à 6 cent.). a. Espèces pourvues d'un tissu stérile. «. Il existe une couche de démarcation ou diaphragme entre le tissu stérile et fertile. Obconique, d'abord arrondi aux deux QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 465 extrémités, plus tard sensiblement apla- ti au sommet, ordinairement présentant des impressions digitées à la circonfé- rence, p. ou m. rétréci à la base qui présente souvent des plis et des sillons. Péridium d'abord blanc-jaunâtre, couvert de courtes alênes, à la fin d'un brun lavé de jaune-grisâtre, présentant des squamules et des granulations. Les spores s'échappent par un pore circu- laire, nettement limité, mais qui sous peu se dilate par la chute maintes fois renouvelée de lambeaux, de la sorte qu'enfin il n'y reste que le pied robuste, soutenant une sorte d'écuelle. Tissu stérile très-dé veloppé, séparé de la ca- vité péridienne par un diaphragme, plus solide que le reste. Spores sphériques, olivacées, lisses, 3 — 4 fi de travers. Péridium haut de 2V2, large de 4 à 5 cent 8. L. depressum. i5. Espèces sans diaphragme, f Espèces au pied robuste et long. (exceptée une variété du no. 8). Péridium sphérique ou un peu dé- primé, quelquefois plissé à la base, 3 — 5 cent, de travers, porté par un pied alongé (3 — 6 cent.), ou presque sessile, ordinairement piriforme — avec le col long ou court — et contracté au sommet en appendice mamelonné^ per- foré au centre. La surface ochracée ou d'un brun-sale porte des verrues piquantes, dont les alênes grêles à la fin se détachent. Tissu stérile présent. Capillitium pourvu d\me sorte de co- lumelle au centre. Spores olivacées, globuleuses, lisses, 4 jn de travers. . 9. „ perlatum. (Voir pour la var. ecliinatimi le N". 2.) Péridium sphérique ou lenticulaire, 3 — 5 cent, de travers, toujours pourvu 30 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Seetie). Dl. II. 4G6 RÉ^aSION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS d'un pied, jamais conh-acté en appen- dice mamelonné au sommet^ perforé au centre. La surface ochracée porte des verrues piquantes, dont les alênes ro- bustes à la fin se détachent. Pied cilin- drique, robuste, (4 — 6 cent, de haut). Tissu stérile présent. Point de colu- melle au centre du capillitium. Spores olivacées, lavées d'ombre, globuleuses, lisses, 4 fi de travers 10. L. gemmatum. ff Espèces sessiles ou courtement pé- dicellées. § Péridium mamelonné au sommet. F<'ridie.'i ordinairement venant en groupes^ variables tant à la forme qu'à la grandeur, hauts de 2 Va à 7 cent., membraneux, contractés en ma- melon vers le sommet, couverts de squamules excessivement minces, très- fugaces, mêlées quelquefois à des ver- rues pointues très-subtiles, qui plus tard se détachent. Ils sotit fixés dans la terre par une multitude de fils radiculaires et présentent une cou- leur fuligineuse, brune ou jaunâtre, et, dans les exemplaires surannés, grisâtre. Tissu stérile présent, for- mant une sorte de columelle avec la partie la plus centrale du capillitium. Spores olivâtres, lieses, globuleuses, mesurant 4 f* de travers . . . .11. „ pyriforme. §§ Péridium sans mamelon. Péridlhtm sphérique ou un peu dé- primé, sessile, 2 à 3 cent, de travers, couvert de granulations floconneuses^ papyracé, s'ouvrant par un pore apical p. ou m. irrégulier, d'abord blanc, puis brunâtre ou d'un ochre grisâtre, fixé dans la terre par un prolonge- ment radiciforme. Tissu stérile réduit d une couche mince. Spores globu- leuses, ombre, lisses, 6 fi de travers. 12. „ aestivale. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES FAYS-BAS. 467 Péridiiim sessile, presque sphéri- que ou un peu déprimé, papyracé, blanc, puis grisâtre, ou prenant même une teinte brunâtre ou fuligineuse, couvert de squamules farineuses^ se fendillant dans l'âge adulte en peti- tes écailles oui finissent par se déta- cher, muni au sommet d'un pore d'où échappent les spores, fixé dans la terre par un appendice radiciforme. Tissic stérile absent ou presque absent. Spores jaunâtres, globuleuses, lisses, mesurant 4 ft de travers. Grandeur du péridium variant entre celle d'un pois et d'une noix 13. L. furfukace- UM. 1. Lycoperdon liirtum Mart. FI. Crypt. Erl 386; Sacc. Syll. YII, 116; Massée Monogr. 5; L. gemmatum cf. hirtum Fr. S. M. III, 33; Prodr. II, 4, n^. 2871 cf; Arch. Néeri. XV, 372. — Dans les lieux sablonneux ombragés. — Leiden. — Driebergen. (Etym. hirtuSj pourvu de poils courts et raides; f. a. à la surface. Lycoperdon sacc a tu m Vahl FI. Dan. tab. 1139; Fr. S. M. III, 35; Sacc. Syll. VII, 128; Massée Monogr. 8 ; Tijds. Nat. Gesch. XI, 397; Prodr. II, 4, n^. 2872; Arch. Néerl.XV, 371. — le. FI. dan. 1 c; Krombh. tab. 30, f. 11, 12; Ilussey I, tab. 142. — Lieux sablonneux ombragés ou humides, parmi l'herbe ou les mousses. — Août à Oct. — Hilversnm. — Voor- schoten. — Weurt, Lochem. (Etym. saccus, sac ; f. a. à la forme). Lycoperdon excipuliforme Scopoli FI. Carn. II, 488; Sacc. Syll. VI, 108 ; Massée Monogr. 8 ; L. gemmatum var. ex- cipuliforme Fr. S. M. m, 37; Tijds. Nat Gesch. XI, 397; Prodr II, 4, no. 2871; Arch. Kéeri. XV, 372. — le. Mich. tab. 97 quant à la stature; Vaill. Par. tab. 12, f. 15, quant à l'armature; Battara Arim. tab. 31 «; Harzer tab. 27; FI. Bat. tab. 715. — Lieux sablonneux ombragés. — Leiden, Wasse- naar, Naaldwijk. — Driebergen. — Putten. (Etym. exciptdum, retorte ; f. a. à la forme). 30* 4()S EKVISKJN DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIKURS 4. Lycoperdon Vittadinii Massée MonogT. 19; Sacc. Syll. VII, 4S-4 . — Lieux sablonneux oiubraf^és. — Harlem, 1870; OuDEMANS. — Doorn, 15 Août 1869; Oudemans (Les exem- plaires (le Doorn sont les mêmes qu'on trouve indiqués dans les Arcli. Nécrl. XIV, 372, sous le titre de L. aestivale Bon.), 5. Lycoperdon Bovista Limi. Sp. PI. 1653; Fr. S. M. 111, 29; Sacc. Syll. VTI, 109; Massée Monogr. 13. — Boerli. Lidex alter L 15, no. !; Oomm. Holl. ed 1%40; éd. 2^, 42 ; de Gor- ter FI. Belg'. n". 994 ^; ej. FI. VII, Prov. n^ 1054 ^; Stekh. Kruidk. Handb. II, 178; Tijds. Nat. Gesch. XI, 397 ; v. Hoven Flora van 's-Ucrtogenbosch ed. 1%34; Prodr. Il, 4, n^. 2873.— L. giganteum Batsch. El. Contin. 1% 237; Arch. Néerl XV, 371. — le. ScliaefF. tab. 191; Bull. tab. 447; Batsch. El. f. 165; Nées Syst. f. 124; FI. Dan. tab. 1920; Grev. Scott, tab. 336; Cda le. Fg. V, tab. 4, f. 40; Hussey I, tab. 26. — Pâturages dans les endroits fertiles. — Juill. à Oct. — Am- sterdam. — Leiden, Westland. — 's-Hertogenbosch — Nymègue et ailleurs. (Etym. Bovida, nom de genre). G. Lycoperdon caelatum Bull. tab. 430; Fr. S. M. IIl, 32; Sacc. Syll. VII, 115; Massée Monogr. 13. — Dodon. pempt. II, 483; ej.^ Kruydt Boek a». 1608, p. 8-:6; ao. 1618, p. 786 ; a". 1644, p. 78G;Comm. Holl. ed. 1% 40; ed. 2^42; Boerh. Ind. alter I, 15, n^. 1; de Gorter FI. Gelro. Zutph. n^. 601 ; ej. FI. Belg. n\ 994 ; ej. FI. Zutph. n«. 553 ; ej. FI. VII, Prov. n». 1054 ; Meese FI. Fris, n^ 560 partim ; Mulder El. 125; Tijds. Nat Gesch XI, 397; Gev. Deyn. FI. Rheno-Traj. n^ 189; Prodr. Il, 4, n«. 2874; Arch. Néerl. XV, 370. - le. Vaill. Bot. par. tab. 16, f. 4; Bull. tab. -130; Schaeff. le. tab. 186, 189 f. 1-3, 190; NeesSyst. f. 125; Sturm, Heft 18, f. 1— 3 ; Krombh. tab 30 f. 7-10; Harzer tab. 74; Hussey II, tab 23; Berk. Outl. tab. 20 f. 7 ; FI. Bat. tab. 715. — Dans les prés et par- mi les herbes dans les endroits sablonneux. — Juill à Oct. — Heemstede. — Katwijk, Voorschoten, Scheveningen. — Utrecht. — Harderwijk, Brummen, Nymègue, Apeldoorn. — Zuid-Beveland. (Etym. caelatus, ciselé ; f. a. à la surface). QU'lNFiRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 469 7. Lycoperdon depressum Bon. Bot. Zeit. 1857, p. 611; Sacc. Syll. VIT, 116; Massée Monogr. 14. — Sicc. Oiid. Fgi. Neerl. n\ 118. — Prodr. II, 4, \\\ 2877, titulo „L. liyemale" ; Ned. Kr. Arch. 2, I, 87 et 166; Arch. Néerl. VIll, 11 et XV, 370. — le. Batt. Arim. tab. 31, fig. D. — Prés sablonneux. — Août, ISept. — Doorn, a°. 1869, Oudemans; Renkum, Buse. (Etym. deprlmere,, déprimer; f. a. à la forme aplatie du pé- ridium dans les exemplaires adultes). 8. Lycoperdon perlatum /Vr.s. Obs. myc. I, 4; ej. Syn. 145; Massée Monogr. 10; L. gemmatum Fr. S. M. III, 36; Sacc. Syll. VII, 106; Tijds. Nat. Gesch. XI, 397; Ned. Kr. Arch. 2, I, 88; Prodr. II, 4, n». 2871 /î; Arch. Kéerl. XV, 372. — le. FI. Dan. tab 1140; Krorabh. tab. 30, f. 6. — Dans les endroits sablonneux ombragés. Une des espèces les plus communes chez nous. — Juill. à Oct. — Leiden, Naaldwijk. — Warnsveld. — Zuid-Beveland, et ailleurs. Etym. perla, perle; f. a. à la surface). Yoir pour la var. ecJiinatwn le N". 4. 9. Lycoperdon gemmatum 5a^sc// El. 147 ; Massée Monogr. 10 ; L. gemmatum ^ perlatum Fr. S. M, III, 37 ; Sacc. Syll. VII, 107. — le. Mich. tab. 97, f. 1; Vaill. Par. tab. 12, f. 16; Bull. tab. 340 et tab. 475 f. B— D ; Hussey I, tab. 54. — Dans les endroits sablonneux ombragés. — Beaucoup moins vulgaire chez nous que la précédente. — Faute d'indications certaines, il m'est impossible de nommer des localités. (Etym gemma, joy^^u, ornement; f. a. à la surface). 10. Lycoperdon pyriforme Bupp FI. Jen. éd. 2^, 304; Fr. S. M. m, 38; Sacc. Syll. VII, 117; Massée Monogr. IL — Sicc. Oud. Fgi. Neerl. n«. 119. - Tijds Nat. Gesch. :XI, 397; Ned. Kr. Arch. 2, I, 88; Prodr. Il, 4, n". 2870; Arch. Néerl. XV, 373. — le. Schaeff. tab. 185; Bull. tab. 435, f. 3 ; Vittad. Lycop. tab. II, f. 9 ; Hussey I, tab. 70 ; Grev. Scott, tab. 504. — lieux sablonneux ombragés, solitaire et en groupes. — Leiden, Wassenaar. — Doorn. — Kampen. — Zwake. (Etym. pîjriwt, poire; f. a. à la forme). 470 IIÉ VISION DES CliA.MPlGNONS TANT SUPERIEURS il. Lycoperdoii a estivale Bon. Bot. Zeit. 1857, p. 630; Sacc. Syll. VU, 116; Massée Monogr. 9; Ned. Kr. Arch. 2, 1, 87 et 166; Arch. Néerl. VIII, 11 et XV, 372. — Lieux sa- blonneux humides. — Loosduinen ; Mlle C. E. Destrée — Doorn, Août 1869; Oudemans. 12. Lycoperdon furfuraccum Schaeff. Comment, ad. Fung. Bav. 117; Sacc. Syll. VII, 110; Lycoperdon pusillum Fr. S. M. III, 33; Massée Monogr. 23. — Tijds. Nat. Gesch. XI, 397; Prodr. II, 4, n^. 2875; Arch. Néerl. XV, 370; L. cepaeforme Bull. — le. Schaeff. tab. 294; Bull. tab. 435, f. II. — Ter- rains dénudés; champs incultes. — Sept. Oct. — Leiden, Naaldwijk. — Weurt, Putten. — Goes. (Etym. furfur^ son; f. a. à la surface). Nous avons supprimé les L. aculeatum Bon.^lj. cupricum Bo7î. et L. serotinum Bon.^ compris dans notre énumération publiée dans les Arch. Néeri. XV, p. 371 et 373, parcequ'un nouvel examen des espèces de notre herbier, basé sur la Mono- graphie de Mr. Massée (Journ. of the Microsc. Society, 1887), nous suggéra la conviction que l'interprétation du traité de Mr. Bokorden dans la Bot. Zeitung, ne nous avait pas réussi de toutes parts. Plusieurs espèces commémorées par nos anciens Aoristes ont du être négligées, faute de renseignements, nécessaires pour leur accorder une place parmi celles des auteurs modernes. — Le n°. 2878 du Prodromus, inséré sous le nom de Lycoperdon turhinatum d. lividum P. par feu le botaniste Belge Westen- DORP, ayant disparu de Fherbier de la société bot. des Pays- Bas, n'a pu être l'objet d'un examen de notre part. B 0 V I S T A. (Etym. Selon Mr. Saccardo ce mot signifie le même que Lycoperdon). Péridium sphérique, mesurant IV3 à 2^1^ cent, de travers. Couche externe d'abord blanche et lisse, plus tard salissant et se détachant en lambeaux de diverses dimensions, pas y compris quelques uns des plus minces qui persistent à la base. Couche interne papyracée, flasque, d'un gris -bleuâtre (cou- QÛ'INFËRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS 47 1 leur de plomb), s'ouvrant au sommet par un pore étroit. Capillitium brun-foncé. Spores globuleuses ou courtement ovoïdes, brunes, lisses, mesurant 4 à 5 fi de travers, alongées en queue de 9 à 15 ft. 1. B. plumbea. Péridlum sphérique ou un peu déprimé, mesurant 3 a 5 cent, de travers. Couche externe d'abord blanche, lisse, plus tard salissant et se détachant en lambeaux, sans qu'ordinairement ils en restent des débris à la base. Couche interne papyracée, d'abord d'un brun-jaunâtre, plus tard d'un brun- noirâtre^ s'ouvrant au sommet par un pore rond. Capillitium et spores d'un brun-pourpré, plus tard ombre. Celles-ci globuleuses, lisses, mesurant 5 ii de travers, alongées en queue 2. „ nigrescens. 1. Bovista plumbea Pers. Obs. Myc. I, 5; Fr. S. M. 111, 24; Sacc. Syll. VIT, 96. - Sicc. Oud. Fgi. Neerl. n» 117.— Stekh. Kr. Handb. II, 178 ; Tijds. îs^at. Gesch. XI, 397 ; Prodr. II, 4, \\\ 2869; tl. Noviom. 155; >Jed. Kr. Arch. 2, 1,87; Arch. Néerl, XV, 309. — ïc. Mich. Gen. tab. 97, f. 6; Bull. tab. 192; Batsch. El. f. 166 a, b; Pers. Syn.. tab. 3, f. 4; bturm Heft 18 tab. 16; Corda le. Fg. Y, tab. 6 f. 47 ; Berk. Outl. tab. 20, f. 6. — Pâturages dans les endroits sablonneux. — Mai à Sept. — Harlem, Wieringen. — Leiden, JS'aaldwijk, Schéveningue. — Doorn. — Beuningen, Weurt, Beek, Putten. — Walcheren. Etym. plumbum^ plomb; f. a. à la couleur de la couche in- terne du péridium). 2. Bovista nigrescens Pers. Disp. meth. 6; Fr. S. M. III, 29; Sacc. Syll. VII, 99; Stekh. Kruidk. Handb. II, 178 ; Prodr. II, 4, nO. 2868; FI. Noviom. 155; Arch. Néerl. XV, 369. — le. Bolton tab. 118; Sow. tab. 331; Krombh. tab. 30, f. 1 — 3 (junior!); Sturm Heft. 18, tab. 15; Berk. Outl. tab. 20, f. 5. — Parmi l'herbe dans les endroits sablonneux. Août, à Sept. — Harlem. — Naaldwijk, Schéveningue. — Nymègue. — Zuid- Beveland. — Walcheren. G E A S T E R. (Etym. yîj, terre et àcrri^p, étoile; f. a. à la forme et à l'habitat;. 1. Péridium interne soutenu par plusieurs pédi- celles, perforé de plusieurs ostioles. 472 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Péridium externe divisé en plusieurs (4 — 12) l:ini6res, soit infléchies, soit horizontales, soit réfléchies, pointues, d'un brun-jaunâtre et ordi- nairement squaniuleuses à l'extérieur, brunes et souvent ridées à l'intérieur. Péridium in- terne sphérique, fortement déprimé, couleur de plomb lavé de brunâtre, saupoudré de petites verrues un peu luisantes, soutenu par plusieurs pédicelles cilindriques, anguleux ou aplatis, et s'ouvrant en haut par j^iusieurs ostloles grou- pés irrégulièrement, d'abord papilliformes, plus tard un peu alongés et ornés de cils très- subtiles. Capillitium brun. Spores globuleuses verruculeuses, brunes, 5 — 6 y. ] . G. coliformis. II. Péridium interne sessile ou reposant sur un seul pédicelle. A. Péridium externe se divisant en 4 (rare- ment 5) lanières s'élevant en voûte d'une hauteur considérable. Le péridium externe se compose de deux couches qui se détachent l'une de l'autre : une couche externe et une couche interne. La première^ d'un brun-foncé à la face dor- sale, grisâtre à la face ventrale, irrégulière- ment fendue à la circonférence, forme une croûte qui reste appliquée sur la terre^ ou bien se relève en haut par sou bord, tout en formant une sorte d'écuelle. La couche interne, divisée en 4 (ou 5). s'élève en voû- te, s'appuyant avec le sommet de ses laniè- res sur la couche externe qui s'étend à ses pieds. Les dites lanières ne sont pas homo- gènes, mais présentent un tissu charnu fon- cé à leur face supérieure et un tissu papy- racé à leur face inférieure. Le premier se détache en se desséchant, et finit par dis- paraître, ce qui fait que la voûte qui nous \ frappe et à laquelle le champignon est redevable de son nom spécifique, ne soit composée dans un âge avancé que de 4 rayons membraneux, blancs et p. ou m. lui- sants, restes de 4 lanières, dont ils formaient QU'INF^RIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 473 d'abord la partie médiane. Le péridium interne repose sur un pédicelle cilindrique, court, robuste, pâle, formant un cercle sail- lant à la base du péridium qui, ordinaire- ment d'une forme ovoide, mesure 8 à 12 mill. de travers et varie de couleur avec l'âge, c. a. d. présente d'abord une teinte ochracée, mais qui plus tard change en couleur de plomb foncé ou noir. Son sommet est occupé par une aréole circulaire, tranchant sur le tissu d'alentour et du milieu de la- quelle s'élève un bec ou péristome conique, superficiellement plissé et composé de cils laineux. A la fin ce péristome se dilate pour former une ouverture (ostiole), néces- saire pour faire échapper les spores. Capil- litium et spores d'un viole t-sale très-foncé. Spores globuleuses, 4 — 5 (x de travers, ver- ruculeuses 2. G. fornicatus. B. Péridium externe se divisant en plus de 4 lanières qui restent appliquées à la terre, ou bien se dressent en voûte, mais sans que celle-ci nous frappe par sa hauteur. a. Péridium interne entouré d'un collet ou d'une écuelle, originaire du tissu charnu, formant la couche supérieure des rayons étalés. Dans l'état fermé — celui de jeunes- se — le champignon est à moitié caché sous le sol, et présente la forme d'une boule de 4 cent, de travers, aminci vers le sommet en bec conique d'un verdâtre- ferrugineux sale. Dans un âge plus avancé, la boule s'ouvre et se fend en 6 ou 7 lanières, couleur de sable, s'étalant sur la terre ou se recourbant en forme de voûte, et formant une étoile souvent très- régulière, large d'un décimètre au plus, et dont les rayons aboutissent vers le bas dans une zone intègre. La couleur peu foncée bientôt se change en un brun-fer- rugineux, tandisque que le tissu charnu^ 474 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS occupant la face supérieure des lanières, se brise à quelque distance de la base du péridium interne — c'est à dire à la li- mite de la zone intègre — pour se dé- tacher dans un sens centripétal et forme)- le collet OH réciielle, dont nous avons parlé plus haut. — La partie du tissu charnu qui s'étend sur la moitié antérieure des rayons finit par se diviser en petits mor- ceaux qui enfin se dessèchent et disparais- sent. — Le péridium interne, lisse, large de 2 à 3 cent, et d'une couleur d'abord blanche, puis ochre-pâle, grisâtre ou bru- nâtre, présente vers le sommet une aréole assez large pâlissante, du centre de laqu- elle s'élève un cône de franges inégales, molles, réunies par faisceaux qui peu à peu se défaissent, rendant visible l'ouver- ture par laquelle s'échappent les spores. Capillitium adné à la surface interne du péridium. Spores d'un violet-brunâtre fon- cé, verruqueuses 3. Gr. triplex. b. Point de collet ni d'écuelle à l'entour du péridium interne. a. Péristome sillonné-plissé, c'est à dire : formé de plis saillants et arrondis, si- mulant des baguettes, réunies en cône et séparées l'une de l'autre par une membrane repliée en dedans, •j- Base du cône nettement limitée par une ligne circulaire. Péridium externe divisé jusqu'au milieu, ou un peu plus loin, en 5 à 8 lanières assez épaisses, révolues, et formant une voûte basse, composées d'une couche intérieure charnue, pâ- lissante et se détachant à la fin, et d'une couche extérieure papyracée. Péridium interne globuleux ou un peu alongé dans le sens vertical, s'amincissant vers la base, souvent comme étranglé en formant une sorte QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 475 d'apophyse, pédicellé, grisâtre ou brunâtre. Péristome sillonné-plissé^ nettement limité à la hase. Spores globuleuses, verruculeuses, 4,5 — 6 ft, d'un fuligineux-roussâtre . . . . 4. G. Schmideli. f f Espèce possédant toutes les quali- tés de la précédente, mais s'en dis- tinguant par V absence d'un cercle li- mitant à la base du -péristome . • 5. „ striatus. /?. Péristome formé de rayons tendres floconneux, simulant une espèce de frange. f Base du péristome nettement limi- tée par une ligne circulaire. Péridium externe divisé presque jusqu'au milieu en 5 ou 6, rarement en un plus grand nombre de laniè- res révolues, et composé, comme dans les autres espèces, de deux couches, dont l'extérieure seule, blanche à la face supérieure, persiste. Péridium interne globuleux, ovoide ou pirifor- me, blanc ou grisâtre, toujours cour- tement pédicellé, pourvu au sommet dhme aréole nettement limitée par un sillon ou un rebord circulaire, du milieu duquel s'élève un péristome de rayons floconneux. Spores globu- leuses, d'un violet sale, très-distinc- tement échinulées, mesurant 4 à 4^3 (i de travers. Dans les exemplaires, cueillis et décrits par Mr. van Eeden, l'étoile étalée mesurait 3 à 3^2 cent, de travers, tandisque le péridium in- terne présentait ordinairement un diamètre de 1 centim 6. „ Cesatii. ff Point d'aréole limitée par un sil- lon ou un rebord. Péridium externe divisé jusqu'au milieu, ou un peu au delà, en 6 à 12 lanières révolues, très-inégales, charnues, d'un jaune nankin ou sa- 476 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS bloiiné, brunissant avec l'âge et, après le dessèchement de la couche char- nue et sa contraction dans le sens transversal, bordées par une mem- brane blanche. Péridimn interne ses- sile, globuleux, blanc, grisâtre, ardoi- sé ou noirâtre, partout égal, ou bien pourvu vers le sommet d'une aré- ole pâlissante (mais absolument pas limitée par un sillon ou un rebord)^ du centre de laquelle s'élève un péri- stome. Celui-ci composé de rayons floconneux. — Spores très-pâles, glo- buleuses,presque lisses, mesurant 273 à 3 fi de travers. — L'étoile étalée mesure 4 à 6 centim., etlepéridium interne 2 centim. environ . . . . 7.G. fimbriatus. Péridium externe divisé jusqu'au milieu en plusieurs (ord, 8) lanières révolues, inégales^ composées d'une couche charnue^ p. ou m. visqueuse^ très-epaisse vers la partie basale, et d'une couche papyracée. Péridium interne globuleux, ord. alongé dans le sens vertical, blanc, grisâtre ou ochracé, reposant sur un pédicelle court, épais, blanc, a peine visible. Péristome sans aréole bascde, composé de rayons floconneux. Spores globu- leuses, pâles, 2.5 — 3 ja, presque lisses. L'étoile étalée mesure 5 à 6 cent, et le péridium interne IV2 à 2V2 cent. 8. „ vulgatum. Péridium externe divisé bien au delà du milieu en 5 à 10 lanières hy- groméfriqîieSj connivetites par la sé- cheresse, brun-châtain à la face supé- rieure^ blanc cV argent à la face infé- rieure. Péridium sphérique, sensible- ment déprimé, sessile, d'un jaune blanchâtre ou jaune de paille, lisse, flasque. Péristome discolore, conique- aigu, composé de rayons floconneuXj (QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 477 entouré de quelques cercles pâlissan- tes. Spores globuleuses ^r^s^z^e lisses^ ordinairement 2,5 à 3 fi, d'un brun- pâle 9. G. MAMMOSUM. Féridlum externe divisé presque jusqti'à la hase en 7 à 20 lanières raid es, à peu près égales, grisâtres, presque ligneuses, presque glabres, composées d'une couche interne épais- se, facilement séparable, brunâtre, cé- racée, traversée de beaucoup de sillons à l'état suranné, grisâtres ou d'un brun-grisâtre, comiivents dans le stade de sécheresse. Péridium intérieur ses- silc, un peu réticulé, quelquefois lisse, brun ou gris, à la fin s'ouvrant irré- gulièrement. Spores globuleuses, ver- rucideuses^ 7 à 10 /« de travers, d'un roussâtre-brun 10. „ hygrometri- cus. 1. Geaster coliformis (Dicks. [Lycoperdon coliforme : Fasci- culus Plantarum cryptogamicarum, Londini 1785, p. 24 c. icône optima, tab. III, f. 4]) Pers. Syn. 131; Fr. S. M. III, 12; Sacc. Syll. VII, 73; Arch. Néerl. II, 36; XV, 365 ; Ned. Kr. Arch. 2, V, 371. — le. Dicks. 1. c. tab. III, f. 4; Sow. Eng. Fgi. tab. 313; Grevillea II, tab. XV, f. 1; FI. Bat. tab. 1034. — Découvert par le Prof. Hugo de Vries dans les dunes de Katwijk-binnen en Dec. 1865. Retrouvé sur le sol sablon- neux de plusieurs biens de campagne près de Harlem par Mr. F. W. VAN Eeuen en 1866 et 1867; enfin, dans les dunes entre Loosduinen et Monster par Mlle C. E. Destrée en Cet. 1887, 1888 et 1892. (Etym. colus^ guenouille ; f. a. à la forme). Geaster fornicatus (Huds. [Lycoperdon fornicatum Flo- ra anglica, Ed. 2^ p. 644]) Fr. S. M. III, 12 ; Sacc. Syll. VII, 73; Stekh. Kruidk. Handb. II, 180; Ned. Kr. Arch. 2, 1, 166 ; Arch. Néerl. VIII, 353 et XV, 366. — le. Pliil. Trans. XVITI tab. 2, f. 11, 12; Blackst. Spec. bot tab. 2; Buxb. Cent. V, tab. 28, f. 1 et 2; Batt. Arim. tab. 39 f. 1—4; Bryant Lycop. forn. f. 15; Schmidel le. tab. 37, fig. 1—10; Batsch. El. f. 168; 478 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPER IKURS Sow. En,i?. Fg-i. tab. 198 ; Sehaeff. le. tab. 183 ; Nées Syst f. 128 ; Krombh. tab. 6, f 11; Cda le. Fg. V, tab. 4, f. 43; Grevil- lea II, tab. 15, f. 2; FI. Bat. tab. 1205. — Endroits ombragés des dunes maritimes près de Harlem et sol sablonneux boisé de plusieurs biens de campagne près de la même ville. — Bloemendaal, etc., Mars, Oct, Dec, 1864, 1865 et 1870; F. W. VAN Eeden, h. de Vries, Oudemans. (Etym. fornix, voûte; f. a. au péridium renversé des objets adultes). Geaster triplex Jmujh. Tijds. Nat. Gescb. YII, 287; ibid. Xr, 397; Sacc. Syll. YII, 74; Ned. Kr. Arcb. 2, II, 36 et 178; Y, 371; Arch. Néerl. XV, 368; G. rufescens Prodr. II, pars 4, n^. 2865; G. mammosus Prodr. II, pars 4, n°. 2866; G. cryptorh^Ticbus Ned. Kr. Arcb. 2, II, 177, et Arch. Néerl. XV, ^368. — le. Tijds. Xat. Gescb. Vil, tab. 8, f. 1-3; Grevillea HT, tab. 47; FI. Bat. tab. 943 et tab. 1125. — Pente orientale des dunes maritimes près de Harlem; Hartsen, Dozy et MoLKENBOER, VAN Eeden, 1865 — 1892; Bois de la Haye, BisscHOP, Mlle C. E. Destrér (Sept. 1887 et Nov. 1892). (Etym. triplex^ triple; f. a. aux trois couches, entourant le péridium interne). Parmi les exemplaires cueillis aux environs de Harlem, j'en possède quelques uns qui manquent de collet et par là ressem- blent au G. rufescens des auteurs. Aussi, je me tiens persuadé que ce dernier ne diffère pas du G. triplex, mais se rapporte à des exemplaires, dont la couche interne charnue des lanières, étendues en étoile, ne se soit pas fendue transversalement, de sorte que la possibilité de s'ériger en écuelle ait totalement man- quée aux portions basil aires de cette couche. 4. Geaster Schmideli Vitt. Monogr. Lycop. in Memorie d. real. Acad. di Torino, Ser. II, V, 157; Sacc. Syll. VII, 76; Ned. Kr. Arch. 2, V, 163 et 371. — le. MicheH tab. 100, f. 2; Vitt 1. c. tab. I, f. VII. — Découvert par Mlle C. E. Destrée dans les dunes de Schéveningue, de Monster, de Loos- duinen et de Wassenaar en Oct. et Nov. 1887. (Etym. nommé ù l'honneur du botaniste allemand Schmidel). 5. Geaster striatus LC, FI. Fr. II, 267; Fr. S. M. III, 13; Sacc. Syll. VII, 77; Stekh. Kruidk. Handb. II, 180; Ned. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUil DANS LES PAYS-BAS- 479 Kr. Arch. 2, I, 166; Arcli. Néerl. VIII, 353 et XV, 366. — le. Mich. Geu. tab. 100, f. 3; Gled. Meth. tab. 6, fig. sup. ; Bryant Lycop. f. 19; Grevillea ÎI, tab. 16 f. 1; FI. Bat. tab. 1144. — Terre sablonneuse, sur le gazon ou la mousse, mais seulement au côté oriental des dunes maritimes. — Découvert par Mr. le Prof. Hugo de Vries entre Callantsoog et Huisduinen en Sept. 1870; retrouvé par moi-même entre Hokanje et Oost- voorne en Sept. 1871 et par Mr. F. W. van Eeden dans les dunes de Harlem au printemps et en automne 1873. (Etym, stria^ raie; f. a. à la surface du péristome). 6. Geaster Cesatii Rahenh. Bot. Zeit. 1851, p. 628; Sacc. Syll. VII, 82; Ned. Kr. Arch. 2, II, 99; Arch. Néeri. XV, 356. — le. FI. Bat. tab. 1145. — Découvert par Mr. F. W. VAN Eeden au bord gazonné d'un petit cours d'eau dans les terres du bien de campagne Wildhoef et de Groenendaal et Boscbbeek près de Harlem en 1873. (Etym. Nommé à l'honneur du botaniste italien Cesati). 7. Geaster fimbriatus Fr. S. M. III, 16; Sacc. Syll. VII, 82; Linn. Hort. Cliff. 479 (Lycoperdon 2) ; de Gorter FI. Belg. n^ 995 ; de Gorter FI. VII, Prov. n". 1055 ; Tijds. Nat. Gesch. XI, 397; Prodr. II, pars 4, n». 2867; Ned. Kr. Arch. 2, II, 179; m, 149; Arch. Néeri. XV, 367 ; le. Mich. Gen tab. 100, f. 1 (quant à la frange); Venturi Bresc. f. 8; Vitt. Monogr. tab. 3, f. 3; Berk. Outl. tab. 20, f. 4; Grevillea II, tab. 17, f. 2; FI. Bat. tab. 1195. — Sow. tab. 80 dubia videtur. Lieux boisés des dunes maritimes de Harlem. — Découvert par feu MM. DozY et MoLKENBOER. — Retrouvé par Mr. F. W. yan Eeden, dans le même endroit, et par mon fils, le Dr J. 'I'h. OuDEMANS à Putten (en Guelre) le 13 Sept. 1892. (Etym. fimbria, frange; f. a. à la surface du péristome). 8. Geaster vulgatus Vitt. Monogr. Lycop. 20; Sacc. Syll. VU, 83; Ned. Kr. Arch. 2, II, 179; Arch. Néerl. XV, 367. — le. Vitt. I. c. tab. I, f. 3; FI. Bat. tab. 1165. — Environs de Hariem; Cet. 1874; F. W. yan Eeden. — Dunes près de Monster, Sept, et Cet. 1885 ; Mlle C. E. Destrée. (Etym. vulgatus^ commun). 9. Ge'^aster mammosus Fr. S. M. III, 17; Sacc. Syll. VII, 85; Arch. Néeri. XV, 367; Ned. Kr. Arch. 2, V, 371. — le. Mich. Gen. tab. 100, f. 3; Bull. tab. 238, f. F. G. H. (?) Sow, Engl. Fgi. tab. 401; Vitt. Monogr. tab. 1, f. 9; FI. Bat, 480 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUES tab. 1185, non tab. 750. — Les G. mammosus du Tijds. Nat. Gcsch. XI, 397 et du Prodr. II, pars 4, n°. 2866 ne sont pas de ce lieu et appartiennent probablement au G. t r i p 1 e x Jungh. — Terrains sablonneux des dunes maritimes près de Harlem, plus spécialement: taillis d'Erables et de Chênes sur les terres de Wildhoef, Cet. 1875; F. W. van Eeden. — Dunes près de Monster, Cet., Nov., 1885; Mlle G. E. Destrée. (Etym. mamma^ sein ; f. a. à la forme du péridium interne). 10. Geaster hygr ometricus Pers. Syn. 136; Fr. S. M. III, 19; Sacc. Syll. VIT, 90; Prodr. II, pars 4, n^. 2864; Ned. Kr. Arch. 1, Y, 346; Arch. Néerl. XY, 368. — le. Mich. Gen. tab. 100, f. 5 et 6; Gled. Meth. tab. 6; Bull. tab. 238, f. A. B. G. D.; Schmidel le. tab. 27 et 28; Bolton Pilze tab. 179; Sow. Eng. Fgi. tab. 401(?); Nées Syst. f. 127; Cda le. Fg. Y, tab. 4, f. 42; Yitt. Monogr. tab.I, f. 8; Grev II, tab. 14, f 2; FI. Bat. tab. 1180. — Bois de pins et collines sablonneuses. — Cette espèce semble être propre à notre province de Gueldre (Wageningen, Renkum, 's Heerenberg, Hemelscbe Berg près d'Arnhem). — Elle fut découverte par feu Mr. L. H. Buse, en 1865; puis retrouvé par Mr. Tutetn Xolthexius (29 Janv. 1891); enfin récolté par Mr. F. W. van Eeden en Cet. 1892. (Etym. hygr ometricus^ capable d'absorber l'eau àl'état de vapeur). SCLERODERMA. (Etym. cTJfAJîpoç, dur et Sépf/a, peau; f. a. à l'état du parois du péridium). Pétndium sessile, globuleux ou p. ou m. difforme, souvent comme lobé et déprimé, jaune, orangé, brunâtre ou d'un blanchâtre sale, d'une taille très- variable (3 à 11 cent."), lisse, ou bien: soit fendu en écailles robustes^ un peu relevées au sommet, soit divisé en facettes grossières^ soit parsemé de verrues assez prononcées. Glèbe d'abord blanchâtre, puis ardoisée, enfin d'un noir-bleuâtre et comme marbré de filets blancs et gris. Spores examinées à part fuligineuses^ hérissées de pointes émous- sées, s'échappant par des trous qui apparaissent à diverses places. Fibres radiculaires unies en un faisceau stipitiforme, compacte 1. S. vulgare Fr. Péridimn stipité{l — 3 cent.), presque globuleux, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'l CE JOUR DANS LES PAYS-BAS- 481 jaune-roussâtre ou brunâtre, d'une taille variable (3 — 6 cent.), parsemé d\me quantité considérable de verrues peu prononcées ou de petites taches noirâtres^ formant une couche p. ou m. élégante d'aréoles 'polygones nombreuses. Glèbe à la fin d'un brun-pourpré. Spores, examinées à part, brunes, hérissées de pointes émoussées, s'échappant par des trous, qui apparaissent ordinairement au sommet ou sur le côté. Fibres radicales unies en un fais- ceau bulbiforme 2. S. verrucosum. 1. Scleroderma vulgare Hornemayi in FI. Dan. tab. 1969 f. 2; Fr. S. M. 111,40; Sacc. Syll. YII, 134 ; Tijds. Nat. Gesoli. XI, 398; Fi. Rh. Traj, nO. 187, titulo erronée „ S. verrucosum" ; FI. Noviom. n°. 1001, titulo erroneo „S. verrucosum"; Prodr. Il, pars 4, n". 2880 ; Arcli. Néerl. XV, 374. — le. Vaill. Bot. Par. tab. 16, f. 8; Bull. tab. 270; Bolton tab. 116; Sow. tab. 268; FI. Dan. tab. 1909, f. 2; Krombh. tab. 60, f. 21, 22; Tul. Fgi. bypog. tab. 21, f. 7; Hussey 111. T, tab. 17, fig. sup.; Berk. Outl. tab. 15, f. 4; FI. Bat. tab. 720. — Contrées boisées, surtout dans un sol sablonneux. — Amsterdam, Hilversum. — Leiden, la Haye, Westland. — Bilt, Zeist. — Brummen, Wij- cben, Nymègue, Hatert, Ubbergen, Beek, Warnsveld, Apeldoorn, Putten. (Etym. vulgare, commun). 2. Scleroderma verrucosum (Vaill. [Botan. Paris, tab. XVI, f. 7]) Pers. Syn. 154; Fr. S. M. III, 49; Sacc. Syll. Vil, 136; Tijds. Nat. Gescb. XI, 398 (una c S. pedunculato) ; Prodr. II, 4, n». 2881; Arch. Néerl. XV, 374. — le. Bo.îc. Mus. tab. 305, f. 2; Vaill. Bot. Par. tab. 16, f . 7 ; Mich. Gen. tab. 99, f. 3; Bull. tab. 24; Sow. tab. 311; Xees Syst. f. 123 et 124 (errore Bovista plumbea dicta); Grev. Scott, tab. 48; Hussey 111. I, tab. 17 fig. inf. — Terrains sablonneux ombragés et sables mobiles. — Eté, automne. — Hilversum. — Leiden, la Haye, Schéveningue. — Bilt, Zeist, Driebergen. — Warnsveld, Apeldoorn. (Etym. verruca, verrue; f. a. à la surface; nom mal choisi, parceque le Sel. vulgare porte des verrues beaucoup plus pro- noncées). Yar. spadiceum {Schaeff. [Fgi. Rav. tah. 1S8]) Fr. S. M. IH, 49; Sacc. Syll. VII, 136; Prodr. il, 4. n«. 2881 /3. Plus petit, réni- forme, souvent sessile. — Muiden. — Leiden. (Etym. spadix \ inflorescence du Dattier; f. a. à la couleur). 31 Verhand. Kon. Akad. y. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 482 RÉVlSIOxV DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS D. HYMÉNOGASTRACÉES. (Etyra. i5|K>îv, membrane et yxar'p, ventre; f. a. à l'état du péridiura dans les espèces de Hymenogaster.) Champig'nons hypog'és, de forme globuleuse, nus ou présentant à leur surface les restes d'un mycélium rhizomorpboide. Ils ne s'ou- vrent pas, mais finissent par se détruire et par répandre les spores qui, dans le commencement, étaient enfermées dans des espaces nom- breuses, limitées par les bypbes réunies en cloisons. 1. nhizo|)ogon. Péridium charnu, assez ferme, entoaré d'un mycélium rhizomorpboide rameux, ressemblant à des radicules. 2. Hydnangium. Péridium mou, sans mycélium à la surface. RHIZOPOGON. (Etym. //^a, racine et Trwywv, barbe; f. a. au mycélium rhizomorplioide entourant le péridium). 1. Rhizopogon vireus (Alb. Scliw. Consp 77 [Tuber virens]); Schrot. Kr. FI. Schl. T, 713; Rh. luteolus Fr. Symb. Gastr. 5 et S. M. JI, 294; Sacc. Syll. Vif, 161; Ned. Kr. Arch. 2, V, 162; Splanchnomyces Rabenhorstii Cda Vï, 39; Sprée in Rab. Fgi Eur. \\\ 570; Ned. Kr. Arch. 1, V, 346; Hymenangium virens H. 10 et Arch. Néerl. XV, 361; Mclanogaster variega- tus var. Broomeianus Ned. Kr. Arch. 2, IV, 225 et 2, V, 163.— le. Tul. Fgi. hyp. tab. I, f. 5 et tab. XI f. 5; Alb Schw. tab. VIII, f. 3; Cda le. Fg. Vl, tab. VU, f. 69 et tab. VIII, f. 72 et 73; Kronibh. tab. GO, f. 13—20; Schnitzl. in Sturm Pilze P>and Vil, Ileft. 31, tab. 8 et 9. — Lieux sablonneux boisés. Eté et automne. — Découvert à Locliem en 1861 par feu le Dr. SpkÉe. — Retrouvé au bois de Driebergen par feu le Dr. Hartsen en Sept. 1861 et dans le bois de Zeist par moi-même en Sept. 1866. — Apeldoorn, 30 Août 1890, Oudema>'s; Warnsveld, Cet. 1892, Wlle J. Staring. (Etym. lutens, jaune, luteolus^ jaunâtre ; f a. à la couleur). Ce champignon croît en grande abondance dans nos terrains sablonneux boisés, oii ordinairement il forme des nids qui, peu à peu, des lieux occultes où ils prirent naissance, montent à la surface du terrain, et alors ressemblent beaucoup à des tas de pommes de terre. La grandeur moyenne des exemplaires varie QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 483 entre celles d'une noisette et d'une noix. Ils ont la forme glo- buleuse ou ovale, p. ou m. irrégulière, laissent se couper facile- ment, et présentent d'abord une couleur blanche, puis jaunâtre, enfin brun- olivâtre. Les branches du mycélium rhizomorphoide leur sont appliquées de manière qu'il est besoin de quelque effort pour les détacher. A l'intérieur comme à l'extérieur, la couleur varie avec l'âge, une teinte d'abord jaunâtre faisant place pour une autre livide, enfin pour une finale d'un vert grisâtre. La glèbe est parsemée de fort petites cavernes, arrondies-sinueuses, séparées par des cloisons minces, et dans lesquelles font saillie les basidies qui produisent les spores oblongues, droites, lisses, arrondies aux extrémités, hyalines, de 6 — 7X2 — 3 ft. — Les exemplaires surannés, répandent une odeur extrêmement fétide (cadavérique). HYDNANGIUM. (Etym. vhov, triille et iyyelov, vase; f. a. à la vie souterraine en même temps qu'à la structure interne). 1. Hydnangium carneum Wallr. in Ivlotzsch FI. Boruss. n°. 465; Sacc. Syll. VIT, 175; Ned. Kr. Arch. 2, I, 87; Arch. Néerl. Il, 35; XV, 360. —le. Tul. Fgi hypog. tab. XXT, f. 3; Cda le. Fg. VI, tab. VII, f. 66. — Sur la terre de bruyère humide des pots à arbustes, dans la serre tempérée au jardin bot. d'Amsterdam. — Découvert par moi-même en 1864 ; re- trouvé en 1870 et 1887. (Etym. carnis^ chair; f. a. à la couleur). Ce champignon presque sphérique, mais de surface inégale, mesurant 1 à 2 cent, de travers, a la couleur rose-tendre et présente un péridium excessivement mince, comme tissé de fi!s soyeux, blanc. La glèbe régulièrement traversée d'une grande quantité de canaux médiocrement larges, sinueux, contient des spores globuleuses, mesurant 11 — 15 ii de travers, sans couleur, mais armées d'épines fort délicates de 2 à 3 fi. 3r su RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPT^RIEURS III. HYPODERMEES. (Etym. îixS, soue et lép a, peau; f. a à la place qu'elles occupent clans le corps des plantes nourricières). Champignons parasites sans ou presque sans réceptacle, pourvus d'un mycélium distinct, caché dans lïntérieur des plantes. Ils ne produisent ni zoospores, ni zygospores. Ils embrassent les deux groupes des Urédinacées et des Ustilaginacées. A. UREDINACEES. (Etym. tirei'e, brûler; f. a. à la décoloration des tissus attaqués). Champignons parasites, vivant au dedans des tissus des plantes chlorophyllifères sans les détruire. Ils ont un mycélium très-pronon- cé, et se font enfin jour à travers de l'épiderme en guise de sores nus ou contenus dans un pseudopéridium. Les spores, produites au sommet de hyphes étroitement serrées, se distinguent ordinaire- ment par une couleur orangée ou châtain, — La plapart des Urédi- nacées sont sujettes à une métagénèse, c'est à dire, produisent succes- sivement différentes formes de spores, dont celles qui apparaissent d'a- bord — au nombre de 3 dans les cas les plus compliqués — aboutis- sent à une forme finale, d'où la régénération recommence de nou- veau. — Les formes préliminaires se nomment: 1. Aecidiolum: réceptacles (spermogones) très-petits en forme de bouteille, restant cachés dans la plante nourricière, produisant des Spermaties^ c. à. d. des corpuscules extrêmement petits, lisses, hyalines, dont la ger- mination, quoique ayant été effectuée au laboratoire, ne semble pas avoir lieu en dehors; 2. Aecidiiim: pseudopéridies en forme de gobe- ets, pénétrant jusqu'à la surface de la plante nourricière, au dedans desquels les spores forment des séries parrallelles, contigues ; 3. Uredo : coussinets superficiels, ordinairement dépourvus d'un pseudopéridium, composés de spores assez grandes, reposant sur un support aplati et produisant un mycélium en germant. La forme finale, celle des Téleufospores, se présente aussi sous la forme de coussinets superficiels, aU'INFÈRIEUES TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 485 mais se distingue de toutes les autres, en ce que les spjres germent non pas en produisant un mycélium, mais en formant un tube court (Promycélium) qui par 3 cloisons se divise en 4 chambrettes, dont chacune donne naissance à un appendice effilé (Stérigmate) portant une spore plus petite (Sporidie). Cette dernière, en germant, pénè- tre dans l'intérieur de la plante nourricière. Les formes préliminaires peuvent être réduites à deux ou à une voire même manquer tout-à-fait. Puis, dans le cas où les formes préliminaires existent, il se peut qu'elles se développent successive- ment sur la même plante qui porte la forme finale, ou bien que celle-ci ait besoin d'une autre plante, membre d'une famille déviante pour faire son apparition. Les Urédinacées de la première catégorie s'appellent homoïcjues, celle de la dernière catégorie : hétéroïques. CLE ANALYTIQUE DES GENRES DES UREDINACEES. L Aperçu des genres, conforme aux propriétés des téleutospores. A. Téleutospores continues, 1-loculaires (Amé- rosporées). a. Formant des groupes étendus dans le sens horizontal. «. Urédospores sans pseudopéridium. Téleutospores pédicellées, ne présen- tant qu'un seul pore germinatif. . .1. Uromyces. /î. Urédospores enfermées dans un pseu- dopéridium. Téleutospores formant des croûtes noires ou d'un brun noircissant, limi- tées distinctement 2. Melampsora. Téleutospores aplaties, d'un incarnat- pâle, sans limites distinctes . . . .3. Melampsorel- h. Formant des groupes étendues dans le la. sens vertical, s'élevant, en guise de co- lumelle, du milieu des sores d'urédospo- res, cachés dans un pseudopéridium . . 4. Cronartium. B. Téleutospores 2-loculaires (Didymosporées). a. Formant des groupes étendus dans le sens horizontal, p. ou m. pulvérulents . 5. Puccinia. h. Formant des groupes étendus dans le sens vertical, gélatineux, ressemblant quel- •iSO IIÉVISION DES CHAMPlGxNONS TANT SUPliRlEUllS que peu au corps fructifère d'une Tré- mellinée 6. Gymnosporan- C. Téleutospores 3- ou pluriloculaires; cloi- gium. sons toutes dirigées dans le môme sens. (Phragmosporées). a. Téleutospores non contenues dans un pseudopéridium. y Téleutospores divisées transversale- ment. * Urédospores indépendantes les unes des autres. Téleutospores cilindriques, à loges unies solidement 7. Phragmidium. ** Urédospores unies en chapelet, au moins pendant les premiers stades de leur développement. Téleutospores munies d'un épispo- rium un peu épais el luisant. Promy- célium sans cloisons, produisant un seul sporidiole au sommet . . . .8. Coleospori- Téleutospores munies d'un épispo- UM. rium mince. Promycélium à 3 cloisons et 4 chambres, dont chacune produit un sporidiole, soutenu par un stérigme. 9 Chrysomyxa. ff Téleutospores divisées longitudinale- ment ou obliquement (rarement ne mon- trant qu'une seule cloison). * Formées au dehors des cellules de la plante nourricière. Urédospores contenues dans un pseu- dopéridium 10. PUCCIXIAS- ** Formées au dedans des cellules de trum. la plante nourricière. Urédospores contenues dans un pseudopéridium. Espèces homoiques. 11. Thecopsora. Urédospores nulles. Espèce hété- roique 12. Calyptospo- b. Téleutospores contenues dans un pseu- RA. dopéridium. Téleutospores en chapelet, se désunis- sant facilement, verruqueuses . . . .13. Ejtdophyl- D. Téleutospores divisées en diverses direc- lum. QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DA^NS LES PAYS-BAS. 487 tions : transversalement, longituJiualement, obliquement Dictyosporées). Téleutospores à 3 cloisons 14 Triphragmi- II. Aperça des faux-genres, réputés aujourd'hui UM. formes préliminaires de quelques genres énu- mérés ci-dessus. A. Spores pourvues d'un pseudopéridium. Pseudopéridium en guise d'écuelle ou de gobelet, rarement cilindrique, ordinairement pâle. Spores sphériques ou anguleuses, con- tinues, ordinairement orangées et arrangées en chapelets verticaux. Bord du pseudopé- ridium ordinairement dentelé ou crénelé et recourbé en dehors . . 15. Aecidium. Pseudopéridium alongé, ordinairement ci- lindrique ou conique, promptement divisé en franges p. ou m. subtiles au sommet. Spores globuleuses, continues, brunes ou orangées, arrangées en chapelets verticaux . . . .16. Roestelia. Pseudopéridium cilindrique ou en guise d'ampoule, blanc, s'ouvrant irrégulièrement. Spores arrangées en chapelets verticaux. Propre aux Conifères 17. Peridermium. B. Spores sans pseudopéridium. Spores solitaires au sommet d'un pédicelle. 18. Uredo. Spores arrangées en chapelets verticaux .19. Cakoma. 1. A M E R 0 S P 0 R E E S. (Tcleiitospores uniloculaires). UROMYCES. (Etym. Qvfu, queue et (/.Ck-/.^, cliampignon ; f. a aux téleutospores pédicellées). Téleutospores 1-cellulaires, pédicellées, ne présentant qu'un seul pore germinatif. Urédospores sans pseudopéridium. Les stades d' Aeci- dium et d' Uredo peuvent être présents ou absents. I. E u u r 0 my c e s. Les 4 stades de développement (aecidiolum, aeci- dium, uredo et téleutospores) tous observés. Téleutospores germi- nant peu de temps après la mort du support. 488 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉIUEURS a. Auteuuromijces. Les 4 stades de développement habitent la môme plante nourricière, f Pédicellos fi^-mes, solidement unis au support. 1. Ui'omyces Fabae (Pers. fUredo Fabae dans Romer Neues Mao-azin I, 93]) do Eary A. S. K. 4, XX, 80; Sclirot. Pilze Sohles. I, 209; Sacc. Syll. VU, 531 ; Plowr. MonogT. 119; Oud. Ned. Kr. Areh. 2, T, 90; FI. Noviom. II, 41; Caeoma appen- dieulatum Tijds. Nat. Gosch. XI, 409 (p. p); Caeoma Legumi- nosaruin Lk Speo. II, 31; Tijls. Nat. Gesch. XII, 275 (pp.); Uredo Leguniinosarum Desm. PL Cr. de Fr. 1^ S., 1*^ Ed. n''. 322; Flora Noviom. 159 (p.p); Prodr. FI. Bat. 171 (p.p.); Uredo appendiculata FI. Noviom. 162 (pp.); Uredo leguminum Prodr. FI. Hat. 172 (p.p.); Puccinia Fabae Lk. Spec. II, 82; Prodr. FI. Bat. 164; Uromyces Orobi Wint. Kr. FI. I, 158 (p.p.). I. Jecidiiim. — (Aec. Oroln Pers dans Eomer Neues Mag. T, 92 et Disp. Meth. 12; Aec. Orobi tuberosi Pers. Syn. 210; Sch. St. Kr. Handb. II, 196; Oud. Fgi Neerl. exs. n». 24-6; Aec. Ervi Wallr. El. Cr. 247; Aec. Viciae Eab. Kr. El. 19). Pseudopéridies hypogènes, ordinairement en groupes sur des taches circulaires pâlissantes, peu élevés, au bord blanc, recourbé en dehors. Spores presque globuleuses, d'un jaune-orangé, finement échinuleuses, mes. 15 — 26 ^a de travers. Trouvé sur les: Orobus tuberosus. — Leiden? Sch. St. Vicia hirsuta. — Hilversum, Juill. 1S79 ; Oud Egi Neerl. exs. n". g-Jô. II. Uredo. — (Uredo Eabae Pers. dans Eômer Neues Mag. i, 92; Oud. Egi Neerl. exs. n°. 51). Sores amphigènes, châtains, orbiculaires, épars ou en groupes. Spores presque orbiculaires, elliptiques ou piriformes, échinulées, d'un brun- jaunâtre, 20 — 35 X 17 — 20 u, munies de 3 pores germinatifs. III. Tékutospores. — Sores amphigènes, orbiculaires (sur les feuilles) ou formant des coussinets allongés (sur la tige, oii ils se présentent en beaucoup plus d'abondance), noirs. Spores multiformes, ordinairement ovoides, oblongues ou en massue large, lisses, d'un brun-châtain, largement épaissies au sommet arrondi ou conique, 25 — 40x20 — 25 ^i, munies d'un seul pore germinatif, soutenues par un pédicelle allongé, brun-pâle, persistant. II et III trouvés sur les: Orobus tuberosus. — Beek (en Guelre) Abel. Vicia C r a c c a. — Naaldwijk, v. d. Tr. — Culemborg, v. L. H. — Goes, v. den Bosch. Vicia dumetorum. — Zeist, Juill. 1886, 0. Vicia Eaba. — Amsterdam, Août 1865, 1875 et 1885; Oud. Egi Neerl. exs. n°. 143. — Eotterdam, Août 1870, Oud.; Leiden, Juill. 1846, Oud. — Zeist, Juill. 1886, Oud.; Doorn, Août 1869, Oud — Beuningen, Abel.; Steeg, Abel. — Goes, v. den Bosch, Vicia hirsuta. — Hilversum, Août 1879, Oud.; Oud. Egi Neerl. exs. n" 247. — Harderwijk, Bondam; Culemborg, Aug. 1875, v. L. H. Vicia sativa — Hees ; Abel. QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS tES iPAÎS-BAS. 489 Vicia s e p i u m. — Maastricht; Franq. Vicia t e t r a s p e r m a. — Naaldwijk, v d. Tr. ; Goes, v. d Bosch. Mr. Plowright distingue l'Uromyces OruLi, venant sur l'Orobus tuberosus, de ru. Fabae. 2. Uromyces Limon ii (DG. [Puccinia limonii FI. de Fr. II, 595]) Lév. Dict. d'Hist. Kat. Art. Urédinées p. 19; Wint. Kr. FI. I, 156; Schrot. Pilze Scliles. I, 300; Sacc. Syll. VII, 532; Plowr. MonogT. 122; Ned. Kr. Arcli. 2, IIF, 254; Caeoma sparsum Tijds. Nat. Gesch. XI, 403. I. Aecidium. — (Aecid. Statices Desm. PI. Cr. de Fr. 1^ Série, 1^ Ed., n". 132; Aecidium Limonii Duby Bot. Gall. Il, 904) Pseudopéridies cilindriques, blancs, inégalement fendus et recourbés au bord, venant sur des taches hypopliylles pâlissantes, bordées de pourpre-sale, qui entre les veines des feuilles ordinairement restent isolées et peu saillantes, tandisque sur les ner- vures, le pétiole et la tige, elles se rapprochent et forment des excroissances souvent considérables, provoquant des torsions. Spores presque globiileuses ou un peu allongées, jaunes, finement verruqueuses, 16 — -25X15 — 20 ix. Trouvé sur le Statice Limonium à Goes par v. den Bosch et eu 1S86 à Terschelling par Mr. le Dr. J. H. Wakker. II. Uredo. — (Uredo Statices Desm. PI. Cr. de Fr. le Série, 1^ Ed. n». 128 et Uredo Armeruie Duby Bot. Gall. TI, S99). Sores orbiculaires ou allongés, d'abord cachés sous Pépiderme enflée en ampoule, puis nus, bruns. Spores globuleuses ou brièvement-elliptiques, d'un brun-pâle, subtilement verruqueu- ses, 30 — 35 X25 — 30 («. III. Tclentosfores. — Sores orbiculaires ou oblongs. Spores longuement pédicellées, ordinairement ovoides ou oblongues, rarement globuleuses ou en massue, beau- coup épaissies et plus foncées au sommet, d'un brun-foncé, lisses, 25 — 50 X 15 — 25^. II et in trouvés sur les: Statice Limonium. — Naaldwijk, Juin 1865, v. d. Tr.; Goes, 1849, V. den Bosch (Oud. Fgi Neerl. exs. n". 218). Armeria maritima. — Goes, v. den Bosch. 3. Uromyces Polygoni (Pers. [Puccinia Polygoni Disp. meth. 39]) Fuck Symb. 64; Wint. Kr. FI. I, 154; Schrot. Pilze Schles. I, 301; Sacc. Syll. VII, 533; Plowr. Monogr. 123; Caeoma Polyg-onorum Lk. Spec. Il, 10 (pp.); Tijds. Nat. Gesch. XI, 407 (p.p.); Uredo Polygonorum DC. FI. Fr. VI, 71 (p.p.); V. d. Tr. Bijdr. 21 ; Prodr. FI Bat. II, pars 4, p. 172 I. Aecidium. — (Aec. Aviculariae Kunze in Ficinus FI. Dresd. 129). Pseudo- péridies ordinairement hypophylles, condensés en groupes, peu élevés, large- ment ouverts, pourvus d'un bord blanc, irrégulièrement fendillé, recourbé. Spores presque globuleuses, finement verruculeuses, d'un jaune-pâle, 15 — 23/^ de travers. — Manque jusqu'ici à notre flore. II. Uredo. — (U. Centumnodii Schum. Saell. II, 231). Sores presque également épars sur les deux f;ices des feuilles, rarement en cercles, petits, bruns. Spores globuleuses, d'un brun-pâle, finement- échinulées, 20 — 25 X 15 — 20 |t«. 490 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS TIF. Téleufoftpores. — (Pucciuia aviculariae DC. FI. Fr 11,221). Soresnoirs, orbl- culaires ou allongés (sur la tige). Spores globuleuses ou elliptiques, lisses, fhritain, t'ijaissies au sommet arrondi ou conique, 23 — 35 X 15 — ■ 2-i /i<. Pédicelles longs, d'un brun-jaunâtre, persistants. Il et III trouvés sur le Polygonum a v i c u 1 a r e. — Amsterdam, Juin. 1871 et Août 1875, 0. — Rotterdam, Août 1870, 0. — Nijkerk, Août 1885, 0. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. Sicc. Oud. Fgi Neerl. exs. n". 53. f f Pédicelles grêles, caducs. 4. Uromyces Trifolii (Hedwig fil. [Puccinia Fr. in Fgi ined. tab. 18])'Lév. Ann. Se. nat. 3, YIII, 371; Wint. Kr. FI. I, 159; Schrot. Pilze Scliîes. I, 301; Sacc. Syll. VIT, 534; Plowr. Monogr. 124; Caeoma Trifolii Tijds. Nat. Gesch. XI, 409; Caeoma Legaminosarum Lk. Spec. 11, 34 ; Tijds. Xat. Gesch. Xir, 275 (p.p.); Uredo Leguminosarum Rabh. b. Trifolioruni V. d Tr. Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 172. I. Aecidmm. — (Aec. Trifolii repentis Cast. in Klotzsch Herb. Myc I, n". 1994 ; Aec. Leguminosarum var. Trifolii Rab. Kr. FI. 19; v. d. Tr. Bijdr. 21). Pseudo- péridies en groupes, occupant des taches pâlissantes, hypophylles, ou conden- sées en coussinets alongés sur les pétioles et la tige, cyathiformes, pourvus d'un bord blanc recourbé. Spores presque globuleuses, finement verrucu- leuses, d'un orangé-pâle, 14 — 23 /a. — Manque jusqu'ici à notre flore. II. Uredo. — (Uredo Trifolii D(!. Enc. bot, YIII, 223). — Sores amphigènes, orbiciilaires ou elliptiques, disséminés, d'un brun-pâle, longtemps entourés par des lanières de Fépiderme fendue. Spores presque globuleuses ou ellip- tiques, brunes, échinulées, 20 — 26 X 18 — 20 /:<, avec 3 ou 4 pores germi- natifs. III. Téleutospores. — (Puccinia fallens Cooke Handb. 508 ; Trichobasis fallens ('ooke Micr. Fgi 4e éd. p. 226; Uromyces apiculatus Lév. A. S. N. 3, YIII, 371). Sores comme dans l'Uredo, mais noirs, longtemps cachés sous l'épiderme. Spores globuleuses, elliptiques ou presque piriformes, épaissies au sommet, lisses, d'un brun-foncé, 22 — 35X15 — 20 (m. Pédicelles longs, caducs. U et III trouvés sur les: Trifolium pratense. — Leiden, Dozy et Molk. Trifolium procumbens. — Goes, v. d. Bosch. Trifolium repens. — Leiden, 1846, 0. — Hilversum, Août 1879, 0. — Oud. Fgi Neerl. exs. n». 249. 5. Uromyces Phaseoli (Pers. [Uredo Ph. Syn. 222]) Wint. Kr. FI. I, 157; Urom. appendiculatus Schrot. Pilze Schles. I, 302; Sacc. Syll. VII, 535; Plowr. Monogr. 122; Urom. Pha- seolorum de Bary Ann. Se. nat. 4, XX, 80; Xed. Kr. Arch. 2, I, 90 ; Caeoma appendiculatum Tijds. Nat. Gesch. XI, 409 (p.p.); Uredo appendiculata FI. Noy. 162 (p.p); y d. Tr. Bijdr. 21; Uredo leguminosarum Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 171. QU'INFÉllIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS BAS. 491 I Aecidium. — (Aec. Pliaseolorum Wallr. FI. Crypt. 256; Ned. Kr. Arch. 2,1, 90; Oiid. Egi Neerl. exs. u». 143; Frodr. El. Bat. H, pars 4, p. 16S). Pseu- dopéridies formant de petits groupes denses ou rangés en cercles à la fece inf. des feuilles, ressemblant à des écu elles au bord blanc, recourbé, pro- fondément découpé. Spores polygones, finement verruculeuses sans couleur, 17 _ 32 X 14 — 23 (M. — Trouvé sur les: P h a s e 0 1 u s c o m p r e s s u s et n a n u s. Naaldwijk, v. d. Tr., Nov. 1867. — Nieuwe Niedorp, H. J. Calkoen, Juill. et Août 1886. — Beuningen, Abel. IL Uredo. — (Uredo Phaseolorum UC. Enc. bot. VIII, 221; Oud. Egi Neerl. exs. n". 49). Sores distribués irrégulièrement ou formant ça et là des cercles, presque uniquement à la surface inférieure des feuilles, d'un brun-pâle. Spo- res globuleuses ou brièvement elliptiques, d'un brun-pâle, écMnulées, 25 — 34 X15 — 18 ;«. IIL Te lento spores. — Sores comme dans II, mais d'un brun-noirâtre. Spores glo- buleuses ou brièvement elliptiques, épaissies et souvent pourvues d'une papille hyaline au sommet, lisses, d'un brun-foncé, 26 — 35X20 — 26 (x. — Fédicelles courts, caducs- n et m trouvés sur les: P h a s e 0 1 u s c o ra p r e s s u s et n a n u s. — Viennent partout ou ces plantes sont cultivées en grand. — Nieuwe Niedorp, Juill. 1886, H. J. Cal- koen. — Rotterdam, Août 1865, 0.; Naaldwijk, Oct. 1865, v. d. Tr. — Beek (en Guelre) Août 1874, O. — Putten, Août 1885, O. — Oud. Egi Neerl. exs. n". 50. 6. Uromyces Gerauii (DG. [Uredo Geranii Syn. 47J) Otth et Wartmann Schw. Krypt. n». 401; Wiuter Kr. FI. 1 IGO; Schrot. Pilze Schles. I, 302; Sacc. Syll. VII, 535; Plowr. Mo- nogT. 12G; Ned. Kr. Arcli. 2, I, SO et ITG; Arcli. Néerl. \Iir, 382. L Aecidium. — (Aec. Geranii DC. El. Er. VI, 93; Ned. Kr. Arch. 2,1,173; Arch Neerl. A^IH, 375 ; FI. Noviom. If, 41). Pseudopéridies hypopliylles, en groupes serrés ou en cercles, ordinairement limités par une zone rouge, provoquant ça et là des enflures ou des torsions, d'abord un peu cilindriques, puis déprimés en écuelle, pourvus d'un bord blanc, d'abord connivent, puis recourbé et dentelé. Spores presque globuleuses, finement verruculeuses, oran- gées, 20 — 30X15 — 20 |K. — Trouvé une seule fois sur le G e r. disse c- tum, dans le bois d'Oosterhout près de Nym^gue, le 28 Avril 1852, par Mr. Abeleveu. IL Uredo. — (Uredo Geranii DC. Fi. Er. VI, 73). Sores épars, en groupes ou en cercles, liypophylles, petits, orbiculaires, châtain, promptement découverts. Spores globuleuses ou brièvement elliptiques, échinulées, d'un brun-pâle, 20 — 25X17 — 23 /u. Pédicelles courts, se détachant facilement. m. Téleidospores. — Sores comme dans II, mais plus foncés, presque noirs. Spores globuleuses, ovoides ou piriformes, pourvues d'une papille assez distincte, presque hyaline au sommet, lisses, brunes, 20 — 36X17 — 24 [x.. Pédicelles courts, caducs. II et III trouvés sur une espèce cultivée de Géranium, dans un jardin près de Harlem. 20 Juill. 1870; 0. 492 llltviSION DES CHAMPIGNO.^S TANT SUPl-'lRIEURS 7. Uromyces Betae (Pers. [Uredo Retae Syn. 223]) Tul. Aiin. i^c. Nat. 4; H, 89; Kiilm Bot. Zeit. 1869 p. 540; Winr. Kr. FI. I, 155; Schrot. Pilze Scliles. I, 303; Sacc. Syll. VII, 536; Plowr. Monogr. 127; Caeoma Betarum Lk. Spec. Il, 11; Tijds. Nat. Gesch. XI, 407; Uredo Betae Flora Rheno-Traj. 180; FI. Noviom. 162; v. d Tr. Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. II, 4, 175. I. AecUl'mm. — (Aec. Betae Kûlin Bot. Zeit. 1SG9, p. 542). Pseudopéridie amphigones et pétiolaires, groupés irrégulièrement ou eu cercles, entourés de taclies jaunâtres, présentant des écuelles blanches au bord dentelé. Spores polygones, isodiamétriques ou un peu allongées, d'un jaune-orangé, lisses, 15 — 26 |M. — Manque jusqu'ici à notre flore. IL Uredo. — (U. Betae Pers. Syn. 220). Sores ampliigènes, distribués irréguliè- rement ou en cercles, longtemps cachés sous l'épiderme et ressemblant à des pustules, enfin déchirant celle-ci et présentant des cou sinets poudreux bruns, entourés d'un rebord membraneux. Spores presque globuleuses ou ovoides, d'un brun-jaunâtre ]>âle, échinulées, 25 — 30X1G — 2t> (/.. III. Télentosports. — Sores amphigènes comme dans II, mais plus foncés. Spores globuleuses, elliptiques, ovoides ou obovales, d'un brun-foncé, lisses, pourvues d'une papille hyaline au sommet, 25 — 35 X 20 — 25 fji. Pédicelles longs, tendres, caducs. II et in trouvés sur le: Beta Ciel a. — Amsterdam, 1875, 0. — Naaldwijk, Nov. 1865, v. d. Tr. — Utrecht, Gev. D. et Bondam, 1871. — Hees, Abel. ; Culemborg, Oct. 1875, V. L. H. — Maastricht, Franq. 8. Uromyces Valerianae (Schiim. [Uredo Yalerianae FI. Saell. II, 233]) Fuck. Symb. 63; Wint. Kr. FI. 1,157; Schrot. Pilze Schles. 1,-303, Sacc. Syll. YII, 536 ; Plowr. Monogr. 128; Uredo Valerianae Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 173; Caeoma Valeria- nae Lk. Spoc. II, 37; Tijds. Nat. Gesch. Xf, 409. I. Aecidium. — (Aec. Yalerianacearum Duby, Bot. Gall. II, 908). Pseudopéridies hypophylles, rarement attaquant la tige, distribués irrégulièrement ou formant des cercles, présentant des écuelles ou des cilindres courts, blancs, au bord dentelé, droit ou recourbé. Spores polygones, finement échinulées, d'un jaune- orangé, 17 — 24 ju. — Manque jusqu'ici à notre flore. II. Uredo. — (Uredo Valerianae Schum. FI. Saell. II, 233). Sores amphigènes, petits, orbiculaires, distribués irrégulièrement ou réunis en groupes, longtemps cachés sous l'épiderme. Spores globuleuses ou elliptiques, échinulées, d'un brun-pâle, 20 — 28 i^. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 52. III. Téleutospores. — Sores amphigènes, épars ou réunis en groupes irréguliers ou p. ou m. dendritiques, longtemps cachés sous l'épiderme. Spores globuleuses ou elliptiques, épaissies au sommet, lisses, d'un châtain-pur, 20 — 25 X 15 — 20 fji. — ■ Pédicelles courts, caducs. II et III trouvés sur le Yaleriana officinalis. Leiderdor]), I')ozy et Molk.; Sassenheim, Oct. 1854, 0.; Fijenoord, 6 Août 1870, 0, — Lochem, Août 1875, 0.; Putten, Juill. 1884, 0.; — Maastricht Frauq. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'l CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 493 9. Uromyces Acetosae Schrôt. in Kab Fgi Eur. n^. 2080 et Pilze Schles. I, 304; Wint. Kr. FI. I, 155; Sacc. Syll. YII, 537; Caeoma Rumicum Tijds. Nat. Gescli. XI, 407 (p.p.); Uredo Rumicum Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 176. I. Aecidiiim. — (Aec. Eumicis Fers. Syn. 307 p-p.) Pseudopéridies assez nom- breux, réunis en plaques orbiculaires ou en forme de carreaux, brièvement cilindn'ques, pourvus d'un bord blanc et découpé. Spores presque globuleu- ses, 17 — 20X15 — 17 jM, orangées. — Sur le Rumex Acetosa. — Amsterdam, Mai. 1875; 0. II. Vredo. — Sores d'un brun-cannelle, ordinairement groupés en cercles, reposant sur des taches rouges. Spores presque globuleuses, 17 — 22 ^, pourvues d'une membrane d'un brun-pâle, presque lisse, mais eu vérité subtilement poiutillée, et contenant un protoplasme orangée m. Téleiiiospores. — Sores d'un brun-noirfitre, distribués entre les sores de II. Spores globuleuses ou elliptiques, 23 — 26 X 20 — 23 fjt, pourvues d'une membrane d'un cliâtain-pur, sur laquelle, dans des conditions favorables, on observe des desseins pointillés, ondillants. Leur sommet, quoique un peu épaissi, manque de pointe, mais présente un pore germinatif. l'édicelles longs, caducs. II et II I. Sur le Rumex Acetosa. — Amsterdam, 1 871; 0. — Apeldoorn, Juin, et Août 1887 ; Sept. 1892, 0.; — Goes, v. den Bosch. — Maastricht, Franq. 10 Uromyces Salicorniae (DC. [Aecidium Salicorniae FI. Fr. YT, 92]) de Bary in Rab. Fgi Europ. n". 1385 et J 386; Wint. Kr. FI. I, 156; Sacc. Syll. YII, 538; Plowr. Monogr. 129. I. Aecidium. — (Aec. Salicorniae DC. FI. Fr. "VI, 42 ; Caeama Salicorniatum Lk. Spec II, -15 ; Tijds. Nat. Gesch. XII, 275). Pseudopéridies amphigènes, épars ou réunis en petits groupes, sémiglobuleux à l'état fermé, brièvement ur- céolés à l'état adulte, avec le bord blanc, droit, découpé. Spores polygones, isodiamétriques ou oblongues, finement verruculeuses, d'un jaune-orangé, 17 — 35 ^. Sur les cotylédons et les feuilles de fort jeunes individus de Salie or nia h e r b a c e a. Goes, 1814, v. den Bosch. II. Uredo. — Sores petits, orbiculaires ou elliptiques, souvent fort serrés, long- temps entourés par les restes des cellules épidermiques déchirées. Spores ob- longues ou p. ou m. en massue, échinulées, d'un brun-jaunâtre, 20 — 35 X 17 — 21 (Cueilli par de Bary le 11 Août; voir Rab. Fgi Eur. n". 1385). III. Téleuimpores. — Sores ordin. un peu plus gros que dans II, confluents, d'un brun-foncé, promptement découverts. Spores longuement pédicellées, irrégu- lièrement globuleuses, obovées ou oblongues-cunciformes, p. ou m. épaissies au sommet, lisses, d'un brun-foncé, 24 — 36 X 17 — 26 ^a. (Cueilli par de Bary le 4 Oct.; voir Rab. Fgi Eur. n». 1386). II et III, venant sur le S a 1 i c o r n i a h e r b a c e a, jusqu'ici sont restés inaperçus chez nous. h. Heferuromyces. L'Aecidiolum et F Aecidium sur la même, l' Ure- do et les Téleutospores sur une autre plante nourrissante, appar- tenant à une autre famille. 404 RbivISlON DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 11. Uromyces Dactylidis Ottli in Verh. der Boni. nat. Ges. 1861, p. 85; Wint Kr. FI. T, 161; Sclirot. Pilze Scliles. I, 304 ; Sacc. Syl!. VI F, 540; Plowr. Monoo-r. 130; Piiccinella Grami- iiis Fiu'k. Syiub 61; Ned. Kr. Arch. 2 IIF, 154. I. yiecidhtm. — (Aec. Eanunculi bull)osi Plowr. Grev. XIII, 53 ; Caeoma Ranun- ciilaceatiun Lk. Spec. il, 54 p.p. in Tijds. Nat. Gesch. XI, 410). Pseudopcri- dies réunis sur des taches arrondies ou allongces, souvent confluents, cyathi- tbnnes, et pourvus d'un bord blanc, découpé, recourbé. Spores polygones, isodiamétriques ou presque ainsi, 15 — 25 /;* — Vient sur le R a n u n c u l u s 1) u 1 b o s u s. — Goes, v. den Bosch. II. Ureclo. — Sores petits, elliptiques ou oblongs, épars, longtemps cachés sous l'épiderme. Spores presque globuleuses, rarement ovoides, échinulées, d'un jaune-orangé, 18 — 30X15 — 20^, sans paraphyses. 1 1 1. Téleiitospores. — Sores petits, orbiculaires ou allongés, longtemps cachés sous l'épiderme. Spores irrégulièrement orbiculaires ou oblongues, quelquefois épaissies et plus foncées vers le sommet, lisses, brunes, 18 — 20X14 — 17 ,«. Pédicelles courts, persistants. II et III sur le Dactylis glomerata. — Loosduinen, Août 1888, Mlle C. E. Destrce. Note. — L'hétéroecie de PU r. Dactylidis et sa parenté avec PA e c. 1! a n une. b u 1 b o s i ont été démontrées d'abord par Mr. Schroter, Pilze Schles. I, 305, puis par Mr. Plov^^right dans une note, publiée dans le Quart. Journ. of Micr. Se, new Ser., XXV p. 152 et Monogr. p. 130. 12. Uromyces Poae Ptab. in Unio itin. 1866 n°. XXX VIII ; Wint. Kr. FI. I, 162; Schrot. Pilze Schles, I, 304, sub. n^ 506; Sacc. Syll. VII, 541; Plowr. Monogr. 131. I. Aecidium. — (Aec. Picariae Pers. Obs. Myc. II, 23 ; Aec. Eanunculacearum DC, FI. Fr. VI, 97 p.p.; v. d. Tr. Pijdr. 21; Prodr. FI. P.at. II, 4, p. 167; FI. Noviom. II, 41; Caeoma Eanunculaceatum Lk. Spec. II, 54; Tijds. Nat. Gesch. XI, 410 (pp.). Ne diilère pas de PAecidium sous le u". 10. — Sur les feuilles du Eanunculus F i c a r i a. — Amsterdam, Avril 1870, 18 i 3, 1880,0 — Leiden 1845, 0.; Naaldwijk, v d. Tr. — Utrecht, 5 Mai 1881, Moll. — Ubbergen, Avril 1848, AbeL — Goes, v. den Posch. — Ulestraten 1874, v. der Sande Lacoste; Maastricht, Franq. II. Ureclo. — Sores orbiculaires, elliptiques ou linéaires, d'abord cachés sous l'épiderme qui à la fin se fend longitudinaleraent. Spores globuleuses, ellipti- ques ou ovoides, finement échinulées, d'un jaune-orangé, 16 — 26 ^m, sans para- physes. III. Téleiitospores. — Sores bruns, petits, orbiculaires ou allongés, cachés sous Pépiderme. Spores ordinairement irrégulières, souvent elliptiques ou ovoides. d'un brun-pâle, lisses, 17 — 25^ ou 25 — 40 X 12 — 16 ^c*. — Pédicelles longs, minces, persistants. Il et III. Sur le P 0 a n e m o r a 1 i s — Boxmeer. Note. — L'hétéroecie de PU r o m. Poae et sa parente avec l'A e c. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 495 E i c a r i a e ont été démontrées par Mr. Plowright, dans une note, publiée dans son Monograph, p. 132. 13. Uromyces Pi si (Pers. [Uredo Pisi in Obs, Myc. I, 17]) V^int. Kr. FI. I, 163; Schrot. Pilze Schles. I, 305; Sacc. Syll. VII, 542; Plowr. Monogr. 133; Uromyces Lathyri Fuck. Symb. 62; Ned. Kr. Arcli. 2, II, 182; Caeoma appendiculatum Tijds. Nat. Gescli. XF, 409 (pp.); Uredo appendiculata FI. Noviom. 162 (p.p). I. Aeciâhum. — (Aecidiim Cyparissiae DC. El. En II, 24.0). Pseudopéridies venant en groupes serrés sur la face inférieure des feuilles qui en sont presque totalement couvertes, présentant des coupes peu profondes, au bord blanc, découpé, recourbé en dehors. Spores presque globuleuses ou polygones, orangées, finement verruculeuses, 17 — 26 ^a. — Vient sur 1' Euphorbia Cyparissias. — Werkendam, 19 Mai 1 S87 ; Mr. D. Vuyck. II. Uredo. — Sores orbiculaires ou irréguliers, disséminés ou en groupes. Spores brun-cannelle, presque globuleuses ou un peu allongées, écbinulées, 17 — 20 X 20 — 25 ^. III. Tcleutospores. — Sores comme dans IL Spores presque globuleuses ou ellipti- ques, subtilement verruculeuses. brunes, pourvues au sommet d'une petite excroissance conique pâlissante, 20 — 30 X 17 — 20 jw. — Pédiceiles longs, hyalins, fragiles. II et III sur les: Pisum sativu m. - Rotterdam, Août 1865, 0. — Nymègue, Abel. — Goes, V. den Bosch. L a t h y r u s p r a t e n s i s. — Culemborg 31 Oct 1875, v. L. H. Note. — L'hétéroecie de l'U r o m. Pisi et sa parenté avec l'A e . Cyparissiae ont été démontrées par Mr. Schrôter dans une note, pu- bliée dans ses Pilze Schles. I, 306. 14. Uromyces s triât us Schrot. Abh. d. ScUes. Ges. natw. Abth. 1869, p. 11. Sep Abd.; Schrot. Pilze Scliles. J, 306 ; Sacc. Syll. VII, 542; Uromyces Medicaginis falcatae Wint. Kr. FI. I, 159; Uromyces Trifolii Ned. Kr Arch. 2, II, 101; Caeoma apiculatum Tijls. Nat. Gesch. XF, 409 (p.p ). I. Aecidium. — (Aec. Cyparissiae DC. El. Er. II, 240) — Voir la description sous le n". 12. IL Uredo. — Sores d'un brun-châtain, orbiculaires, aplatis. Spores presque glo- buleuses ou elliptiques, d'un brun-pâle, échinulées, IS — 22 ^. IIl. TcleiUospcres. — Sores d'un brun-noirâtre, orbiculaires. Spores ovales, elli- ptiques ou piriformes, d'un brun-châtain, pourvues de stries longitudinales on- dulées, et d'une coiile en forme de coupe peu profonde, brunâtre au sommet. Pédicelles tendres, fragiles. — II et III sur les: M e d i c a g 0 1 u p u 1 i n a, — Goes, v. den Bosch. Medicago sativa. — Harderwijk, 1874, Stolz, 49G RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUrÉRIKURS }^ 0 t e. — L'iictéroecie de TU rom. Poae et sa parenté avec l'A e c. C y- parissiae ont été démontrées par Mr. Schroter. Voir la note, publiée dans ses Pilze Schles. I, 306. 15. U r 0 111 y C 0 s 1 i n c o 1 a t u s (Desmaz. [Puccinia lineolata Ann. Se. Nat. 3, XI, 273]) Schrot'. in Rab. Fgi Eur. n«. 2077; Wint. Kr. FI. Uii; Sacc. Syll. YII, 543. 1. JecùUum. — (Aec. Sii latifolii [Fiedler; Aec. Falcariae DC. var. latifolii in klotzsch, Herb. Myc. n». 1176] Wint. Kr. PI. I, 2G5; Sacc. Syll. YII, 792; Ned. Kr. Arch. 2, lY, 515). — Pseudopéridies hypopbylles, pétiolaires et caulicoles, reposant sur des enflures, rangés en cercles ou formant des coussi- nets orbiculaires ou elliptiques. Ils sont urcéolaires, pourvus d"un bord blanc, recourbé, dentelé, et contiennent des spores polygones d'un jaune-pâle, me- surant 17 —30 (i. de travers. Sur les parties vertes du Sium angustifolium. — Amsterdam, 7 Juill. 1885; Mr. Heinsius. II. Uredo. — Sores ampbigènes, oblongs ou lancéolés, épars, souvent confluents, longtemps couverts, puis entourés par les restes des cellules épidermiques déchirées. Spores globuleuses ou brièvement elliptiques, échinulées, brun- âtres, 17— 26 X 15 — 21. III. Téleiitospores. — Sores très-petits, orbiculaires, épars, couverts par l' épidémie enflée. Spores brièvement pédicellées, ordin. oblongues, atténuées vers les ex- trémités, rarement ovoides, souvent inéquilatérales, épaissies au sommet, lisses, d'un brun-jaunâtre, 26 — 40 -< 17 — 20 fi. Pédicelles caducs. Il et m, venant sur le S e i r p us m a r i t i m u s, n'ont pas encore été rencontrés chez nous. Note I. — L'hétéroecie de PU rom. lineolatus et sa parenté avec PA e c. Sii latifolii ont été démontrées par Mr. Pietel dans une note, publiée dans l'Hedw-igia, a". 1890, p. 149. Note II. — Mr. Calkoen à commis une erreur en appliquant — dans sa dissertation sur les Urédinées et les Ustilaginées des Pays-Bas — le nom d'A e c. Sii latifolii à PAecidium, trouvé jadis par Schuurm.\xs Stek- HOVEN sur les feuilles du Pal caria Eivini Host (Kr. Haudb. 11,194). Selon TN'iNTER (Kr. FI. I, 197) cet Aec. n'est que Pétat préliminaire du Puce. Falcariae (l'uck. Symb. 52), de la sorte que le nom d'A e c. Falcariae Pers. (Disp. Meth. 12) lui aurait du être appliqué, si, par une raison quelconque, l'on aurait donné la préférence an nom générique d'A e c i d i u m plutôt qu'à celui de Puccinia. 1 6. U r 0 m y c e s m a ri t i m a e Plowr. Gard. Chron. 1890, I, 682 et 7-16. I. Aecidium. — (Aec. Glaucis Dozy et Molkenboer, Tijds. Nat. Gesch. XII, 286 et pi. VI f. ]_3; AVint. Kr. FI. I. 262; Sacc. Syll. VII, 818; Plowr. Mo- nogr. 268; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 167). — Pseudopéridies distribués irré- gulièrement sur la tige et la face inférieure des feuilles, quelquefois entou- rant la tige en guise d'anneau, provoquant des enflures et des torsions, urcéolés, munis d'un bord blanc et dc'coupé d'abord en 4, puis en plusieurs lanières. Spores presque globuleuses, échinulées, d'un jaune-pâle, 20 — 25 /^ de travers. — Sur les parties vertes du QU'INFÉRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 497 Glaux m a r i t i m a. — Katwijk aau Zee, 1855, Dozy et Molk. — Goes, 1844, V. den Boscli. II. Uredo. — Sores petits, orbiciilaires ou linéaires, quelquefois confluents, à la fin reposant sur des taches brunâtres, d'abord cachés, puis visibles à travers les fissures longitudinales de l'épiderme. Spores presque globuleuses, ovoides ou piriformes, brunes, finement échinulées, 20 — 25X38 — 32 |M. III. Télentospores. — Sores petits, elliptiques, oblongs ou linéaires, noirs, couverts par l'épiderme à l'état humecté. Spores pédicellées, fusiformes ou elliptiques- fusiformes, un peu épaissies et acuminées au sommet, rarement arrondies, brunes, lisses, 40 — 50X15 — 20 (i. Pédicelles d'un brun-pâle, persistents. II et III viennent sur le Scirpus m a r i t i m u s, mais n'ont pas en- core été découverts dans notre patrie. Note. — L'hétéroecisme de l'Urom. maritima et sa parenté avec l'A e c. G 1 a u c i s ont été démontrés par Mr. Plowbight dans une note, inibliée dans le Gardeners Ohronicle 1890, I, 746. IL H e m i u r 0 m y c e s. L'Aecidiolum et l'Aecidium inconnus. L'Urédo et les Télentospores sur le même individu (la même plante nourricière). t Télentospores lisses. 17. U r 0 m y c e s R u m i c i s (Sclium. [Uredo Rumicis FI. Saell. Il, 231]) Wint. Kr. FI. I, 145; Schrot. Pilze Scliles. I, 307; Sacc. Syll. VII, 544; Plowr. Monogr. 135 ; Uredo Rumicum DC. FI. Fr. VI, 66; FI. Noviom. 162; v. der Tr. Bijdr. 21 ; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 176 (p.p.); Uromyces Rumicum in Oud. Fgi Neerl. exs. n^. 56. IL Uredo. (Uredo bifrons DC. El. Fr. Il, 229). — Sores amphigènes, petits, orbi- laires, bruns. Spores presque globuleuses ou elliptiques, échinulées, d'un brun-pâle, 20 — 25X20—30 (j^.~ III. Télaatospores. — Sores comme dans II, mais plus foncés. Spores globuleuses, elliptiques, oldongues ou presque piriformes, châtain, lisses, 25 — 35X15 — 25 iw, montrant au sommet une petite protubérance arrondie et plus pâle. Pédi- celles courts, caducs. II et III venant sur les: R u m e X a q u a t i c u s. — Ubbergen et Beuningen, Abel. Rumex co nglo m er at us. — Naaldwijk, v. d. Tr. 1866. R u m e X c r i s p u s. — Amsterdam, Août 1863, 0. — Ubbergen et Beunin- gen, Abel. — Apeldoorn, 1885, 0.; Culemborg, Juin. 1875, v. L. H. Rumex Hydrolapathum. — Leiden 1844, 0. — Goes, v. d. Bosch. Rumex o b t u si f o li u s. — Eijenoord, 15 Août, 1870, 0. — Goes v, den Bosch. 18. Uromyces caryophy llinus (Schrank [Lycoperdon ca- ryoph. Baier. FI. II, 668]) Wint. Kr. FI. I, 149; Sacc. Syll. VII, 545; Uredo bullatum West, in Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 177. Yerhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. IL 32 498 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS II. Vreilo. — Sores petits, orbiculaires ou allongés, épars, promptement découverts. S^îores globuleuses, elliptiques ou oblongues, d'un brun-pâle, éclunulées, lon- gues jusqu'à JrU jM, mesurant 17 — 38 ,ti de travers. m. Télmtospores. — Sores comme dans II, mais se réunissant eu groupes linéaires le long de la tige, longtemps cachés sous l'épiderme grisâtre et un peu luisante. Spores globuleuses, irrégulièrement arrondies ou ovoides, rarement oblongues, ordinairement sensiblement épaissies et pâlissantes au sommet, lisses, brunes, 22 — 35X15 — 23 y.. Pédicelles longs, caducs. Sur les tiges et les feuilles du D i a n t h u s p r o 1 i f e r, à Weert, près- de Nymègue, A bel. f f Téleutosporcs ponctuées, verriiculeuses ou subtilement lignées. 10. Uromyces Genistae tinctoi'iae(Pers. [Ureclo Gen. tinct. Syn. 222]) Wint. Kr. FI. I, 146; Sacc. Syll. Vil, 550; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 514; Uromyces Genistae Fuck. Symb. 63; Schrot. Pilze Scliles. I, 308 ; Caeoma apiculatum ProJr. FI. Bat. II, pars 4, p. 172. 11. UreJo. — Sores ampliigènes, petits, orbiculaires, allongés ou irréguliers, épars ou rangés en cercles, souvent aussi confluents. Spores globuleuses, irréguliè- rement arrondies ou elliptiques, écliinulées, brunes, 19 — 32 X 17 — 2i jw. m. Téleidospores. — Sores comme dans II. — Spores irrégulièrement arrondies, obovées, brièvement elliptiques ou oblongues, non ou à peine épaissies au sommet, ou pourvues d'une papille large, basse et pâlie, brunes, 19 — 28 X 15 — 22^, portées par un pédicelle long, mais caduque. Leur paroi présente des inégalités verruculeuses de diverses dimensions, et en outre ça et là, mais plus particulièrement à la base, des lignes saillantes courtes. II et III sur les: C y t i s u s L a b u r n u m, — Leiden, Dozy et Molk. — Goes, v. den Boscli. Cytisus sessilifolius. — Goes, v. den Ijoscb. Genista anglica. — Putten, Juill. 1885. 0. Observation du Ned. Kr. Arcli. 2, IV, 51 i. — Les exemplaii'es mala- difs du G. anglica croissaient parmi d'autres plantes basses au bord d'un fossé humide et semblaient souffrir de l'état p. ou m. étoufle, dans lequel ils se trouvaient. Dans l'ouvrage de Wiuter le G. anglica ne figure pas parmi les plantes nourricières de notre Urédinée. 20. Uromyces Anthyllidis (Grev. [Ureclo Anth. in Hook. Eng. FI. Y, 383J) Schrot. Hedw. 1875, p. 162; Schrot. Pilze Schles. I, 308; Sacc. Syll. VII, 551 ; Plowr. Monogr. 135 ; Uro- myces Trifolii Ned. Kr. Arch. 2, I, 176; Arch. Néerl. VIII, 382. II. Ureclo. — Sores amphigènes, orbiculaires, bruns. Spores presque globuleuses, écliinulées, brunes, 22 — 21 jw de travers, avec 4 ou 5 pores germinatifs. Contenu d'un rouge orangé. m. Téleidospores. — Sores comme dans I, mais d'un brun-noirâtre. Spores glo- buleuses ou elliptiques, d'un brun-châtain foncé, distinctement verruculeuses, arrondies au sommet, 19 — 2 2X17 — 20 ^. Pédicelles courts, caducs, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 499 II et 1E[ sur les feuilles de l'A nthyllis Vuliieraria. — Dunes près de VVasseuaar, Juill 1851, Abel. — Goes, van den Bosch. 21. U r 0 m y c e S s c u t e 1 1 a t u s (Schrank [Lycoperdon scutellatum Baier. FI. II, 631]) Lév. Aim. Se. nat. 8, VIII, 871; Wint. Kr. FI. I, U4; Schrot Pilze Schles. I, 313; Sacc. Syll VII, 552; Flowr. Monogr. 134; NeJ. Kr. Arch. 2, II, 183; Oud. Fgi Neerl. exs. n^. 144. II. XJredo (Uredo excavata DC. Syn. PL 47). — Sores petits, orbiculaires, for- mant de petites verrues, cachés sous l'épiderme, lequel, après avoir été per- cé par un petit trou, qui bientôt se dilate, à la fin ne délaisse rien qu'une dépression en forme d'écuelle. — Spores mêlées aux téleutospores en très- petite quantité, presque globuleuses, elliptiques, piriformes ou oblongues, pourvues d'un paroi épais, hyalin ou d'un brun-jaunâtre, lisse, verruculeux ou échinulé. Elles sont longues de 20 — 35 et larges de 15 — 25 ' i^. m. Téleutospores (Urom. tuberculatus Fuck. Symb. 64! p.p. ; Urom. laevis Kôrnieke, Hedw. 1877, p. 38; Urom. Kalmusii Sacc. Mich. II, 45). — Sores comme dans II. Spores irrégulières, globuleuses, elliptiques, ovoides ou oblon- gues, brunes, pas ou peu épaissies ou munies d'une papille large, basse, pâle ou hyaline au sommet, soit lisses, soit présentant des verrues de diverses dimensions et de divers arrangements, ou bien des ligues saillantes ondulées, souvent anastomosantes, de diverses hauteurs et largeurs. Elles sont longues de 20 — 40 et larges de 15 — 25 ^. Pédicelles longs, caducs. Il et m sur les : E u p h 0 r b i a C y p a r i s s i a s. — Jard. bot. d'Amsterdam, 0. E u p h 0 r b i a E s u 1 a. — Nijmegen, Juin 1847, Abel. — Gennep, 2 Juill. 1876, V. d. Sande Lacoste. Euphorbia G e r a r d i a n a. — Arnhem, Juill. 1876, v. d. Sande Lacoste. 22. Urom y ce s Alchemillae (Fers. [Uredo Alch. Obs. Myc. I, 98]) Lév. Ami. Se. Nat. 3, VIII, 371; Saec. Syll. VII, 553; Flowr. Monogr. 137; Trachyspora Aleh. Fuck. Bot. Zeit. 1861 p. 250 et Symb. 65; Selirot. Filze Schles. 1, 350; Uredo Alchemillae Fers, m Frodr. FI. Bat. Il, pars 4, p. 171. II. JJmlo. — Sores hypophylles, orbiculaires ou allongés, ordinairement arrangés radialement en concordance avec les nervures de la feuille, d'un jaune-orano-é. Spores globuleuses, elliptiques ou ovoides, densement échinulées, d'un jaune- orangé, 15 — 25 X 15 — 20 |M. III. Téleutospores. — Sores hypophylles, distribués comme ceux de l'Uredo, ou bien solitaires et épars, orbiculaires, rarement confluents, d'un brun-châtain. ■Spores irrégulièrement globuleuses ou d'une forme polygone allon"-ée,verru- queuses, brunes, 30 — 40X20 — 35 ^. Pédicelles longs, caducs. II et m sur l'A 1 c h e m i 1 1 a v u 1 g a r i s. — Maastricht ; Franq. Les feuilles attaquées par l'Uredo ne se développent pas complètement, mais restent un peu plus petites que les autres. 32* 500 RÉVISION DES CHAMPIGNOxNS TANT SUPÉRIEURS Leur pétiole au contraire atteint une longueur plus considérable. Les téleutospores s'annoncent beaucoup moins distinctement que celles de l'Urédo. III. Uromycopsis. Aecidiolum, Aecidium et Téleutospores sur la même plante nourricière. Urédospores inconnues. 23. Uromyces Cacaliae (DC. [Uredo Cacaliae in Encyclop. YIII, 233 et FI. Fr. VI, 65]) Unger, Einfluss des Bodens, etc. ; Wint. Kr. FI. I, 152; Sclirot. Pilze Scliles. I, 310; Sacc. Syll. VIT, 560; Caeoma Compransor Tijds. Nat. Geseb. XI, 408 (pp.); Uredo Cacaliae Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 175. I. Aecidium. — Pseudopéridies formant des groupes serrés, orbiculaires, reposant sur des taches jaunâtres ou brunâtres, souvent divisées en zones concentriques bigarrées, cyatbiformes, largement ouverts, pourvus d'un bord blanc, découpé, recourbé. Spores polygones, isodiamétriques ou allongées, d'un jaune-ijâle, finement granulées, 19 — 26 |K. III. Téleutospores. — Sores petits, j^resque orbiculaires, promptement découverts, fort serrés et confluents, formant des groupes de grandes dimensions, irrégu- lièrement orbiculaires ou allongés, venant sur des tacbes comme dans I. Spo- res ovoides, elliptiques ou oblongues, pourvues d'un sommet conique beau- coup épaissi, lisses, d'un brun-pâle, 26 — 38X15 — 17 i/.- I et III sur les feuilles de l'A denostyles al])inus cultivé. — Maastricht^ Eranq. IV. M i c r u r 0 m y c e s. — Téleutospores les seules connues, ger- mant après la mort de la plante nourrissante. Pédicelle caduque. 24. Uromyces Pbyteumatum (DC. [Puccinia Phyteumarum FI. Fr. II, 225]) Fr. S. Y. S. 514; Wint. Kr. FI. I, 151; Selirôt. Pilze Scbles. I, 312; Sacc. Syll. VII, 567; Ned. Kr. Arcb. 2, I, 176; Arcb. Néerl. YIII, 382; Uredo Pbyteumatis FI. Novi- om. 162. m. Téleutospores en sores orbiculaires, épars, d'un brun châtain, souvent confluents et occupant une grande partie des faces de la feuille. Spores ovoides ou elliptiques, d'un brun-châtain, lisses, 24 — 35 X 17 — 2-i yi., large- ment épaissies au sommet, lequel se termine par un mamelon arrondi presque hyalin. Sur les feuilles du P h y t e u m a n i g r u m. — Beek en Guelre, Abel. Quoiqu'il existe un Aecidium Phjteumatis Unger (Exantbeme p. 115), il n'a pas encore été prouvé, que cette forme appar- tienne au cycle d'évolution de l' Uromyces décrit. 25. Uromyces Seillarum (Grev. [Uredo Scillarum in Hook. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS. 501 Eng. FL V, 376]) Wint. Kr. FI I, 142 ; Schrôt Pilze Schles. I, 312; Sacc. Syll. VU, 567; Plowr. Monogr. 141; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 515. III. Téleutospores. — Sores amphigènes, réunisen plaques orbiculaires, elliptiques ou allongées, dans lesquelles on distingue plusieurs cercles d'individus isolés, ou, vers le milieu, p. ou m. confluents. Us ont une couleur d'un brun- chocolat et restent longtemps cachés sous l'épiderme. Spores globuleuses, ovoides, elliptiques ou oblongues, pourvues d'un paroi également épais, lisse, brun, arrondi ou aplati au sommet, 20 — 30X15 — 20 yi. Pédicelles courts, grêles, caducs. Sur les feuilles de 1' Endymion nutans au jardin botanique d'Amsterdam, en Avril et Mai 1885; 0. — Connu aussi sous les noms d'Uredo Muscari (Duby Bot. Gall . II, 898), d'Uredo concentrica Desm. (Ann. Se. nat. 3, VI, 62), d'Uredo limbata Pi.ab. (Kr. FI. I, 12), d'Uromyces concentricus Lév. (Ann. Se. nat. 3, Vlir, 371, de Puccinia Scillarum Baxter (Exs. n". 40). 26. Uromyces Ficariae (Schiim. [Uredo Ficariae FI. Saell. II, 232]) Lév. Diet. Univ. d'Hist. Nat. Art. Uréd. p. 19; Wint. Kr. FI. I, 141; Schrot. Pilze Schles. I, 312; Sacc. Syll. VU, 568; Plowr. Monogr. 140; Ned. Kr. Arch. 2, I, 176; Arch. Néerl. VIII, 381; FI. Noviom. II, 41 (pp.); Uredo Ficariae FI. Noviom. 163; v. d. Tr. Bijdr. 21; Caeoma Fica- riae Tijds. Nat. Gesch, XI, 275. III. Téleutospores. — Sores amphigcnes, très-nombreux, ordinairement confluents et formant des plaques orbiculaires, souvent bordées de jaunâtre. Spores brièvement pédicellées, obovées ou en massue allongée, rarement irrégulière- ment globuleuses, présentant ordinairement au sommet un mamelon pâlissant. Elles sont brunes, lisses, et mesurent 25 — 44X16 — 26 ^m. — Les pétioles attaqués présentent quelquefois des tumeurs allongées ou des torsions. Mr. J. Schroter a prouvé expérimentellemeut (Cohn's Beitr. III, 63) que l'Aecidium Ficariae n'appartient pas au cycle d'évolution de l'U. Ficariae. Sur les feuilles du E a n u n c u 1 u s F i c a r i a. — Leiden, Dozy et Molk. — Hees, Ubbergen et Beek, Abel. — Gulpen, 16 Mai 1886, Mr. Nagelvoort; Maastricht, Franq. MELAMPSORA. (Étym. fiéKa.',, noir et J/wpa, gale; f. a. à la présence d'une maladie de l'épiderme), Téleutospores 1-loculaires, obovées-cunéiformes, s'accumulant entre les cellules épidermiques et formant des plaques d'une couleur som- bre. Sporidioles globuleux, d'un jaune-orangé. — Urédospores soli- taires au sommet des stérigmates, aculéolées et enfermées dans un pseudopéridium p. on m. parfait. — Aecidium présentant des spores 502 lU?VISrON DES ClIAMriGNONS TANT SUPÉRIEURS en cliiipelut, non enfermées clans un péridium (jadis représentant le genre Caeoma.) — Sperinog-oncs réunis en couches orbiculaires, aplaties, abritées, de petites dimensions. a. Urédospores promptcment libres par l'affaissement des pseu- dopéridies. 1. Melampsora Helios copia e (Pers. [Uredo ITel. in Disp. metli. 13]) Cast. Plantes de Marseille 205; Wint. Kr. FI. I, 240; Sclirot. Pilze Scliles. I, 359; Sacc. Syll. VU, 586; Plo\Yr. MonogT. 236; Uredo Helios. Seli. St. Kr. Ilandb. 198; FI. Kheno-Traj. 180; FI. Noviom. 162; Caeoma Euphorbiacearum Tijds. Nat. Gesch. XI, 409; Uredo Cyparissiae FI. Noviom 160; Uredo Eupliorbiae y. d. Tr. Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 182 ; Melampsora Eupliorbiae Cast. PI. Mars, a^ 1845, p. 206; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 80; Ned. Kr. Arcli. 2, I, 88. II. Uredo (Uredo Helioscopiae Pers. Disp. meili. 13; U. Euphorbiae Helio- scopiae et exiguae Pers. Syu. 215; U. Eupliorbiae Rebent. Prodr. FI. Neom. 354; U. punctata DC. Pi. Pr. II, 236; U. confluens DC Encycl. Y III, 231 (p.p.); U. polymorplia l. Strauss Wett. II, 87; Lecytbea Euphorbiae Lév. Aun. Se. nat. 3, VIII, 374 ; Caeoma punctuosum Lk. Spec. II. 34). — Sores petits, orbiculaires ou irréguliers, promptement poudreux. Spores elliptiques ou ovoi- des, délicatement écbinulées, d'un jaune-orangé, 14 — 23X10 — 17 /«. Peau- coup de parapliyses, finissant en capitule et hyalines, larges de 15 — IS jm, entre les spores. — Oud. Pgi Neerl. exs. n". 128. III. Téleutospores (Melampsora Euphorbiae Cast PI. de Marseille, 206). — Sores orbiculaires ou irréguliers, souvent un peu convexes, allongés le long de la tige, isolés, en groupes, ou confluents et formant des jDlaques souvent de grandes dimensions, d"abord d'un brun-rougeâtre, plus tard noirs. Spores cunéiformes, cilindriques ou prismatiques, polygones sur une section transver- sale, d'un brun-foncé, unicellulaires, atteignant une longueur de 45 y. et une largeur de 12 — 18 ^. II et III principalement à la face inférieure des feuilles des: Euph. Helioscopia— ) . ^ p , \ partout ou ces plantes lont j^artie de notre flore. Il e X i g u a. — Croes, v. d. Bosch. // Cyparissias. — Nymègue, Abel. // E su la. — Voorst, Aug. 1877, 0; Elsloo, 25 Avril 1874, v. d. Sande Lacoste; Xymègue, Abel. 2. Melampsora farinosa (Pers. [Uredo farinosa Syn. 217]) Sclirot. Pilze Scliles. I, 360; Sacc. Syll. Vil, 587; Plowr. Monogr. 238; Uredo farinosa Stekh. Kr. Handb. 198; Caeoma caprearum Schlecht. Berol. II, 124; Tijds. Nat. Gesch. XI, 410; Uredo caprearum DC. FI. Fr. YI, 80; v. d. Trappen, Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 182; Melamps. Salicis Capreae Wint. Kr. FI. I, 239; FI. Noviom. II, 39. QU'INFÉRtEUKS TKOUVÉS JUSQU'À CE JOUR BANS LES PAYS-BAS. 503 IL Uredo (Ureclo farinosa a. Salicis Capreae Pers. Syn. 217; U. Capreariim 1)C. FL Fr. VI, 80; Lecythea Caprearum Berk. OutL 334; Podosporium Ca- praearum Lév. Ann. Se. nat. 3, VIII, 374). — Sores hypophylles, presque or- biculaires, cpars ou en groupes, voire même en cercles, sans pseudopuriclies, promptement poudreux, jaunes. Spores de diflerentes formes dans le même sore, globuleuses, etc., subtilement écliinulces, d'un jaune-orangé, 16 — 36 X 12 — 21 fji.. Paraphyses très-nombreux, droits ou courbes vers le bas, enflés ou eu massue vers le haut. — Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 14. III. Téleutospores. — Sores épipliylles, variant en extension, légèrement convexes ou formant des coussinets, souvent confluents et réunis en croûtes épaisses, d'abord jaunes ou d'un rouge-jaunâtre ou -brunâtre, puis bruns, enfin noirâtres. Spores cilindriques ou en massue, polygones sur une coupe tranversale, brunes, 1-cellulaires, infercellulaires, 40 — 45X16 — 17 ft. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 13. II et III sur les feuilles des: Salix au rit a. — Utrecht, v. der Sande Lacoste. — Putten Août 1884, 0. — Goes, V. den Bosch. — Maastricht, Franq. Salix (J âpre a. — Naaldwijk, 7 Août 1865, v. d. Tr. — Baarn, Août 1873 0.; Utrecht, v. d. Sande Lacoste; Ubbergen, Juill. 1848, 0. — Putten, Sept. 1885, 0. ; Nymègue 1873, Abel. — Goes, 1844, v. d. Bosch. — Maas- tricht, Franq. Salix stipularis. — Steeg, Août 1874, 0. 3. Melampsora Lini Desm. PI. Crypt. de Fr. PS., P Ed., n\ 2049; 2« Ed. nO. 1649; Wiut. Kr. El. I, 242 ; Schrôt. Pilze Schles. I, 360; Sacc. Syll. YII, 588; Plowr. Monogr. 237; Ned. Kr. Arcli. 2, T, 177, et 2, îll, 254; Arch. Eéerl. VIII, 382; FL Noviom. 11, 38; Caeoma Lini Lk. Spec. II, 38 ; Tijds. Nat. Gcsdi. XI, 409; Uredo Lini DC. FI. Fr. II, 234; v. d. Tr. Bijdr. 21; Prodr. El. Bat. II, pars 4, p. 183. IL Uredo (Uredo miniata var. Lini Pers. Syn. 216; U. Lini DC. FL Fr. II, 234; Podosporium Lini Lév. Ann. Se. nat. 3, VIII, 374; Lecythea Lini Berk. Outl. 334). — Sores petits, épars ou formant de petits groupes, voire même des cercles, orbiculaires ou un peu allongés, promptement uns et poudreux. Spores globuleuses, elliptiques, ovoides ou oblongues, finement échinulées, 15 — 25 X 13 — 16 (A, d'un jaune-orangé. Paraphyses distinctement enflées vers le haut, nombreuses vers la périphérie. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 11. III. Téleutospores. — Sores orbiculaires, elliptiques ou linéaires, souvent confluents, d'un brun-noirâtre, luisants. Spores en massue prismatique, brunes, polygones sur une s-ction transversale, 44X20^. II et III sur les: L i n u m c a t h a r t i c u m. — Naaldwijk. v. d. Tr. — Weurt, Août 1848, Abel.; Zutphen, Wtt.; ïwickel, Août 1875, 0. — Goes, v. d. Bosch. — Maas- tricht, Franq. Linum usitatissimum. — Leiden, 1845, Sch. St. 4. Melampsora epitea (Kze u. Schm. [Uredo epitea in Mycol. Hefte I, 68]) Thum, in Mitth. Vers. Oesterr. 1879 II, 504 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS I. p. 15 et Hedw. 1879, p. 77; Sclirut. PUzo Seliles. I, 3(31; Sacc. Syll. YII, 588; Plowr. MonogT. 239; Caeoma epiteum Lk. Spof. II, 41; Tijds. Nat. Gesch. XI, 410; Uredo epitea Prodr. FI. Bat. Il, pars 4, p. 182; Melampsora salicinum Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 30 ; Melampsora salicina Lév. Ann. Se. Nat. 3, VIII, 375; Ncd. Kr. Arch. 2, T, 89. II. Uredo (Uredo epitea Kze u. Schin. Myc. Hefte I, G8 ; Lecytliea epitea Lév. Ann. Se. n". 3 VIII, 374). — Sores liypopliylles, rarement épiphylles, ordinaire- ment fort petits, à la fin poudreux, orangés. Spores globuleuses ou elliptiques, échinulées, d'un jaune-pâle, 20 /* de travers. Parapliyses très-nombreuses, en massue arrondie, hyalines, 40X22^. — Oad. Pgi Xeerl. exs. n". 1-5 et n". 16. III. Teleutospores. — Sores hypophylles, fort petits, d"abord bruns, enfin noirs, formant des verrues sémi-globuleiises, rapprochées en groupes. Spores ciliu- driques, d'un brun-pâle, lisses, 30 — 34 X 13 — 1-i ^w. II et III sur les feuilles du: Salix alba. — Nijmegen, Abel. S ali X t r i a u d r a. — De Steeg, Août 1874, 0. Salix viminalis. — Lochem, Août 1875; Piitten, Juill. 1881, 0. — Goes, V. den Bosch. — Maastricht, Frauq. 5. Melampsora mixta (Lk. [Caeoma mixtum Spee. II, 40]); Tlium. 1. c. et Hed^Yio■ia 1879 p. 78; Sclirot. Pilze Scliles. I, 361; Sacc. Syll. VII, 589; Plowr. Monogr. 239; Caeoma mix- tum Tijds. Nat Gesch. XI, 410. II. Uredo (Caeoma mixtum Schlecht. El. Berol. II, 121; Lecythea mixta Lév. Ann. Se. Nat. 3, VIII, 371). — Sores hypophylles, orangés, rapprochés, à la fin poudreux, attaquant aussi les rameaux et les iuflorescenses, et alors ordinai- rement augmentant de grandeur. Spores elliptiques ou ovoides, orangées, échinulées, 11 — 18X12 — 15 jw. Paraphyses très-nombreuses, longues environ de 50 ^, dilatées vers le sommet, c. à. d. gonflées eu bulbe, hyalines, larges de 15 — 28 iM. III. Teleutospores. — Sores hypophylles, petits, réunis en croûtes noirâtres. II et m sur les feuilles et les branches du: S. purpurea. ~ Lochem, Août 1875, Oud. — • Goes, v. den Bosch. 6. Melampsora vitelliuae (DC. [[Tredo Yitellinae in FI, Fr. II, 231]) Thiim. 1. c. et Hedw. 1879, p. 79; Schrôt. Pilze Schles. I, 361; Sacc. Syll. VII, 589; Plowr. Mouogr. 240; Ned. Kr. Arch. 2, II, 183. IL Uredo (\Jx&à.o vitellinae DC. FI. Pr. II, 23 L; Caeoma saliceti Schlecht. PL Berol. II, 121; Lecythea saliceti Berk. Outl. 334). — Sores amphigènes, petits, orbiculaires, promptement poudreux, jauue d'or. Spores elliptiques ou ovoides, échinulées, orangées, 25 — 28 X 15 — 20 ^. Paraphyses nom- breuses, hyalines, lisses, sphériques, fort courtement pédiceUées, 30 — 36 X 30 [i. III. Teleutospores. — Sores hypophylles, réunis en petites croûtes. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS 505 II et III sur les feuilles duSalix Vitellina. — Naaldwijk, 7 Août 1865, V. d. Tr. 7. M e 1 a m p S 0 r a T r e m u 1 a e Tul. Ami. Se. Nat. 4, II, 95 ; Wint. Kr. FI. I, 239 (dans une note); Schrôt. Pilze Schles. I, 362; Sacc. Syll YII, 589; Plowr. Monogr. 240; Ned. Kr. Areh. 2, II, 183; Uredo Populi FI. :Noviom. 162. I. Aecidium. — (Caeoma Laricis ; voir sous le n". 11). II. Uredo. — Sores ordinairement liypophylles, petits, d'un jaune-orangé, plus spatieux sur les branches, poudreux. Spores presque globuleuses ou ovoides, écliinulées, orangées, 15 — 20 X 14 — 16 ^. Parapliyses nombreuses, en massue, 40 — 50X10 — 15 f^. — Oud. Fgi Neerl. exs. n». 19. III. Téleutospores. — Sores bypopbylles, abondants, d'un brun-rougeâtre, à la tin noirs. Spores allongées, comprimées, très peu amincies vers le bas, 45 — 50 XIO — 12 (j^. II et HT, sur les feuilles, rarement sur les brandies du P o p u 1 u s t r e- mula. — La Haye, Nov. 1887, Mlle G. E. Destrée. — Nymègue, Abel; Beek (en Guelre), 24 Oct. 1873, van Hall; Août 1874, 0; Lochem, 0.; Apeldoorn, Sept. 1887, 0.; Ommen, Août 1871, et Oct. 1873, v. L. H. Mr. Hartig assure (Allgem. Forst. und Jagd-Zeit. 1885, p. 325), que le Caeoma Laricis (West. [Uredo Laricis, 7« Notice p. 11]) Wint. Kr. FI. I, 256, doive être considéré comme appartenant au cycle biologique du M. Tremulae, nonobstant Mr. Eostrup avait tenu pour tel le Caeoma Mercurialis perennis (Wint. Kr. FI. I, 257). — Mr. Plowrigbt n'a pas réussi à prouver par de nou- velles expériences la justesse de l'une ou de l'autre de ces assertions. 8. Melampsora aecidioides (DC. [Uredo aecid. FI. de Fr. II, 236]) Schrôt. Pilze Scliles. I, 362; Sacc. Syll. VII, 590; Plowr. MonogT. 241; Caeoma aegirinum Lk. Spec. U, 40; Tijds. Nat. Gesch. XI, 410; Uredo Aclierois FI. Noviom. 162; Uredo aecid. v. d. Tr. Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 183; Melampsora populina Lév. (p.p.) FI. Noviom II, 39. I. Aecidium (Caeoma Mercurialis perennis Wint. Kr. FI. I, 257). — Sores plats, orbiculaires ou irréguliers, souvent en cercles ou confluents, d'un jaune- orangé, reposant sur de grandes taches jaunes. Spores elliptiques ou presque piriformes, subtilement écbinulées, d'un jaune-orangé, 17 — 25 X 10 — 15 ^. L'iiétéroecie du M e 1 a m p s. aecidioides et sa jîarenté avec le Caeo- ma Mercurialis perennis ont été démontrées expérimentellement paa Mr. Nielsen. (Voir la dissertation de Mr. Eostrup : //Nogie nye lagtta- gelser angaaende lieteroeciske Uredineer", dans Oversigt over det Kon. Danske Vidensk. Selsk. Forbandl. 1884—1885, p. 14). Mr. Plowright, en répétant les expériences de Mr. Nielsen, a bien vu se développer les spermogones, mais sans qu'ils furent suivis par les sores du Caeoma. IL Uredo. — Sores petits, orbiculaires, entourés par une zone blanche de para- physes grandes et serrées. Spores globuleuses, elliptiques ou ovoides, échinulées, d'un rouge-orangé, 17 — 24 X 15 — 17 /c«. Paraphyses en massue, 40 — 60 X 15 — 20 (i. Oud. Fgi Neerl. exs. n". 18, sous le nom de Mel. populina, 506 Rl^VISlON DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS III. Tcltudospores. — Formant de petites croûtes brunes. Spores ciliiulriques, brunes, cohérentes latéralement, tronquées au sommet, 50X10 ^. II et III sur : P 0 p u 1 u s a 1 b a. — Utrecbt, Wtt. — Njmègue, Abel. — Goes, v. d Bosch. Pop ni us cane s ce us. — Rotterdam, 24 Août 1870, 0.; Naaldwijk 18G5, V. d. Tr.; Wassenaar, Avril 18 11, 0.; Loosduinen, .Tuill. 1851, Abel. — Utrecbt, lb8l, Moll. — Nymègue, Abel. 9. M e 1 a m p s o r a }) o p u 1 i n a (Jacq. [Lycopcrdon popul. Col- Icct. tab. IX f. 23]) L6v. Aiiu. Se. Nat. 3, VUI, 375; Wint. Kr. FI. I, 238; Selirot. Pilze Schles. I, 362; Sacc. Syll. YH, 500 ; Plowr. Monogr. 242 ; Cacoma cylindricum Lk. Spec. II, 39 (pp.); Tijds. Nat. Gesch. XI, 409 (p.p.); Uredo populina a. Populi Rab. Kr. FI. 9; v. d. Tr Bijdr. 21 ; Melampsora Popu- laeum Cast. (PI. Mars, suppl. p. 80); Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 30 ; Uredo populina Prodr. FI. Bat. U, pars 4, p. 182. I. Aecidiuvi jusqu'ici inconnu. II. Uredo (Uredo cylindrica Strauss Wett. II, 92; U. populina Pers. Syn. 219; U. longicapsula var. a- UC. FI. Fr. II, 84; Lecytbea populina Lév. Dict. de bot. Art. Uréd. 20). — Sores liypogynes, orbiculaires, orangés, assez longtemps cachés sous l'épiderme, parfois confluents. Spores allongées, ellip- tiques ou ovoides, échinulées, d'un jaune-orangé, 28 — 40X15 — 20 ^. Pa- raphyses plus ou moins abondantes, 45 — 50 X 20 /«, terminées par une enflure glolmleuse ou ovoide. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 18. III. Téleutospores. — Sores liypopliylles, plats, ordinairement en groupes, souvent confluents, formant des croûtes d'un brun-rougeâtre, devenant noirâtres. Spores allongées, prismatiques, d'un brun-pfde, s'élargissant en baut, 40 — 50X10 —15 ,«. II et III sur les: Popul us monilifera. — Beek (en Guelre), 27 Oct. 1873, van Hall. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 17. Populus nigra. — Amsterdam, Oct. 1871, 0. — Naaldwijk, 36 Sept, et 25 Nov. 1865, v. d. Tr. — Leiden, Sept. 1845, 0. Populus pyramidalis. — Amsterdam, 1871, O. Monsieur Rathay (Ueber auto- und heteroeciscbe Uredineen in Verb. Zool. bot. Ges. XXXI, p. 13 a". 1881), s'étant fié à des expériences inexactes, dé- clara que l'A e c i d i n m Clematidis appartient au cycle biologique du M. p 0 p u 1 i n a, tandisque Mr. Schrôtee plaida pour la parenté avec le C a e 0 m a A 1 1 i o r u m. Les expériences de Mr. Plowright au contraire, exécutées avec l'Allium ursinum, ne donnèrent aucun résultat. Mr. DiETEL (Oest. bot. Zeits. 1892, n". 8) vient de prouver que l'A e c. Clematidis appartient au P u c c i n i a A g r o p y r i, et que les expé- riences de Mr. Rathay, grossièrement exécutées, ne méritent pas de confiance. 10. Melampsora Hypericorum (DC. [Uredo Hyp. in FI. Fr. VI, 81]) Sclirôt. Brand. u. Rostpilze Schles. 26; Sclirôt. Pilze Schles. I, 363; Wint. Kr. FI. I, 241; Sacc. Syll. VII, 591 j Plowr. Monogr. 243 ; Caeoma Hypericorum Lk. Spec. II, Qrj'lNFÉREEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 507 24; Tijds. îsat Gescli. XI, 275; FI. Noviom. II, 42; Uredo Hyperici FI. Noviom. 159. II, Uredo (Uredo Hypericorum DC. FI. Fr. VI, 81). — Sores ordinairement hypopliylles, petits, orbiculaires ou irréguliers, cpars ou formant de petits groupes, promptemeut poudreux, orangés. Spores presque globuleuses, ellipti- ques, ovoides ou oblongues, souvent un peu anguleuses, orangées, écliinulées, 14 — 31 X 12 — 17 IX. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 129. m. Téleutospores. — Sores très-insignilianls, plats, irréguliers, épars ou formant de petits groupes d'un brun-jaunâtre. Spores allongées, pyramidales, s'élar- gissant en haut, d'un brun-jaunâtre, 25 X 15 (i. II et III sur : Hypericura humifusum. — Baarn, Août 1873, 0. Hypericum m o n t a n u lu. — Oosterbeek, Août 1881, 0. Hypericum perforatum. — Goes, v. den Bosch. Hypericum pulchrum. — Baarn, Oud. — Nymègue, Mai 1818, AbeL Hypericum q u a d r a n g u 1 u m. — Leiden, 1815, O. h. Urédospores contenues dans un pseudopéridium persistant; sores pustuliformes. 11. Melampsora betulina (Pers. [Uredo betulina Syn. 219]) Desm. PI. Crypt. de Fr. 1^ S., 1« Ed. nO. 2047; 2^ Ed. n». 1647; Wint. Kr. FI. I, 238; Schrot. Pilze Schles. I, 363 ; Sacc. Syll. YII, 592; Plowr. Monogr. 243; Ned. Kr. Arcli. 2, I, 177 ; Arcli. Nécrl. VIII, 382; Caeoma cylindricum Lk. Spec. II, 39 (p.p.); Tijds. Nat. Gesch. XI, 409; Uredo populina b. Betulae Rab. Kr. PL 9; v. d. Tr. Bijdr. 21; Uredo betulina Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 182. I. Aecidkm (Uredo Laricis V\"est. Not. VII, p. 11). — Dans le Gard. Chron. 1891, 1, 683, Mr. Plowright déclare avoir réussi à provoquer le Caeoma Laricis sur le Larix decidua, après avoir saupoudré celui-ci avec les téleu- tospores germantes du Melampsora betulina; puis, dans le Gard. Chron. 1890, 1, 41, d'avoir reproduit le dernier en opérant avec le Caeoma Laricis, justement comme Mr. Hautig l'avait fait avant lui. — Sores petits, reposant sur des taches jaunâtres et entourés par l'épiderme déchiré et un grand nombre de paraphyses. Spores presque globuleuses ou elliptiques, subtilement échinu- lées, d'un jaune-orangé, 15 — 25X 12 — 18 (a. II. Uredo (Uredo populina var. betulina Pers. Syn. 219; Uredo ovata (3. Betu- lae Strauss. Wett. Ann. H, 93). — Sores d'un orangé-pâle, petits, nombreux, plats. Pseudopéridies persistants. Spores ovoides ou oblongues, subtilement échinulées, d'un jaune-orangé, 25 — 40 X 10 — 20 f/.. Point de paraphyses. III. Téleutospores. — Sores d'abord jaunes, puis bruns, enfin noirs, ordinairement hypophylles, plats, orbiculaires. Spores allongées, angulaires, d'un brun-jau- nâtre pâle, 50X16. jM. II et m sur les : Betula alba. — Harlem, 0.; Hilversum, 7 Sept. 1879, 0. —Naaldwijk, 508 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉEIEUKS V. a. Trappen. — Utrecht, Wtt. ; Zeist, 1886, O; Eeek en Giielre, 7 Août 187-±, 0.; Lochem, Août 1875, 0. — Goes, v. d, B. — Maastricht, Franq. Betula pubesceus. — Naarden, Août 1864, et Naardermeer, 1 5 Sept. 1871, 0. Betula 11 a 11 a. — Naaldwijk, Sept. 1865, v. der Trappen. 12. Mclanipsora Ariae (Sclilecht. [L'redo Ariac in Catal. PL in Helvetia, 1821]) Fuck. Symb. 45; Wint. Kr. FI. I, 241; Schrôt. Pilze Schles. I, 363; Sacc. Syll. VII, 592. IL Uredo (Caeonia Surbi Oud. Ned. Kr. Arcb. 2, I, 177; Arcb. Ne'erl, VIII, 383; Oud. in Eab. Egi Eur. n". 1490). — Sores hypogènes, petits, bcmisphé- riques, d'un ochre-jmle, reposant sur une tache de bi même couleur, longtemps cachés sous Tépiderme qui enfin finit par se rom])re. Spores en partie pres- que globuleuses, en partie oblongues ou p. ou m. anguleuses, très-subtile- ment échinulées, à peine jaunâtres, mesurant 20 — 25 jm de travers ou 20 — 25 X 12 — 21 fi. Paraphyses en massue mince. Sur les feuilles du Sorbus Aucuparia dans le bois de Bloemendaal près de Harlem, Août 1871, 0. III. Telauloapores (Melampsora pallida Rostrup Tidsskr. f. Skovbrug II, 153). — Sores petits, orbiculaires ou irréguliers, un peu convexes, d'un jaune-pâle, épars ou formant de petits groupes. Spores en massue ou oblongues, pâles, 52X16 (ji. Cet état n'a pas encore été troiivé dans les Pays-Bas. MELAMPSORELLA. (Etym. Diminutif de Melampsora. Voir la page 501). Le genre Melampsorella diffère du genre Melampsora par les urédospores toujours enfermées dans un pseudopéridium ; les teleu- tospores enfermées dans les cellules épidermiques et non distribuées entre celles-ci ; les croûtes de téleutospores, formant une couche plane, assez ferme, pâle ou d'un rosé dilué ; enfin par les sporidioles hyalins. Ce genre ne compte chez nous qu'une seule espèce: 1. Melampsorella Cerastii (Pers. [Uredo Cerastii Syn. 219]) Wint. Hedw. XIX, 56; Schrot. Pilze Schles. I, 366; Sacc. Syll. YII, 596; Melampsora Cerastii Wint. Kr. FI. I, 242; Plowr. Monogr. 247; Melampsorella Caryophyllacearum Schrot. Hedw. XIII, 85. II. Uredo (Caeoma Caryophyllacearum Lk. Spec. II, 26; Tijds. Nat. Gesch. XI, 408; Uredo Caryophyllacearum Eab. Kr. FI. 11; v. d. Tr. Eijdr. 21; Uredo pustulata a. Caryophyllacearum Prodr. FI. Bat. II, pars 4, p. 174. -L Sores distribués sur la surface entière de la feuille, ou réunis en groupes de QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 509 différentes formes, petits, orbiculaires, longtemps cacliés dans un pseudopéri- dium hémispliérique qui finit par s'ouvrir par une ouverture centrale. Spores globuleuses, ovoides, elliptiques, oblongues ou en massue, écliinulées, jaunes, 16 — 33x12 — 18 1^. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 267. Trouvé sur les: Cerasti\im a r v e n s e. — Harlem, 2i Juill. 1870, 0. — Goes, v. d. Bosch. Cerastium triviale. — Leiden, Avril 1846 0.; Naaldwijk 1866, V. d. Tr. ; Loosduinen 27 Juin. 1888, Mlle C. E. Destrée — Goes, v. d. Bosch. S p e r g u 1 a r i a média. — Goes, v. d. Bosch. III. Télmtospores. — Sores se montrant exclusivement dans Mai et Juin sur les feuilles qui ont survécues depuis les mois de Mai à Octobre de l'année précédente, blanchâtres ou d'un rosé extrêmement pâle, tantôt formant des taches ou des stries, tantôt couvrant la surface entièi-e de la feuille. Spores globuleuses ou courtement prismatiques, polygones sur une coupe transver- sale, pourvues d'un paroi épais, lisse, hyalin, et d'un contenu d'un rosé très-dilué, 1-celiulaires, occupant l'espace interne des cellules épidermiques, 13 — 15 /!4 de travers. Ce stade n'a pas été rencontré chez nous jusqu'à ces jours. CRONARTIUM. (Etym. — Eries, l'auteur de ce nom, mais qui nulle part ne s'est déclaré sur son éty- mologie, signale comme particulière au genre Cronartium la présence de '/flocons serrés, simples, droits, sans cloisons" (Thallus e floccis aggregatis simplicibus, cilindricis rectis non septatis, apicibus aequalibus". U nous semble donc que le mot Cronar- tium fut choisi pour fixer l'attention sur ces qualités. — Le mot grec aprioç signifie: //comme il faut", ou bien //indivis", ou simple", d'où suit qu'un certain mot, ypo-.oç ou Kfwvoç, pourrait bien se rapporter aux cilindres saillants, représentant les sores de téleutospores. De malheur pourtant, ces mots n'existent pas. De l'autre côté il existe un mot y,poT3 TANT SUPÉRIEURS IGl." Le dernier réussit en outre à produire le 1' u c c i n i a par intermédiaire des spores de l'A e c. R a n u n c u 1 i b u 1 b o s i. 32. Puccinia Moliniae TuL Ann. Se. Nat. 4, II, 141; Wint. Kr. FI. I, 219; Schrot. Pilze Schles. I, 332; Sacc. Syll. Vn, 631; Plowr. MonogT. 179. I. Aecidhuii (Aec. Orcliidearum Desm. Catal. des pi. omises, 26; Ned. Kr. Aroh. 2, I, 177; Arch. Néerl. YIÏI, 38i; FI. Noviom. II, Ul). — Pseudopéridies hypophylles, réunis eu groupes orbiculaires, reposant sur des taches décolorées, lesquelles, au lieu de péridies, portent quelquefois des spermogones au centre. Ils sont urccolés, puis blancs, recourbés et dentelés au bord. Spores presque globuleuses, subtilement écbinulées, d'un jaune-orangé, 17 — 25X21 /c«. Sur les feuilles des: Listera ovata. — Bloemendaal près de Harlem, 6 Juin 1871, 0. Orcbis latifolia. — Environs de Leide, Juin 1844, 0. — Neerboscli, Juin 1863, Abel. Orcliis maculât a. — Environs de Harlem, Juin 1878, 0.; Bergen, 15 Juin 1881, Hugo de Vries. n. TJrcdo. — Sores d'un brun-marron, elliptiques ou linéaires, souvent con- fluents. Spores globuleuses ou brièvement elliptiques, délicatement échinulées, d'un brun-jaunâtre, pourvues d'une membrane fort épaisse, 24 — 28 ^^. de travers. III. Téleutospores. — Sores elliptiques, oblongs ou linéaires, fortement pulvinés, d'un noir-brunâtre, découverts, épars ou formant des groupes ou des crêtes, souvent confluents. Spores pédicellées, elliptiques, à peine rétrécies au milieu, arrondies ou largement coniques, et beaucoup épaissies au sommet, arrondies à la base, lisses, brunes, 30 — 56X20 — 26 fjt,. Pédicelles très-longs (100 jw), brunâtres, persistents. II et III sur les feuilles du Molinia caerulea, mais restés inaperçus jusqu' ici dans notre patrie. Note. — L'hétéroecie da Puce. Moliniae et sa parenté avec l'A e c. 0 r c h i d e a r u m ont été expérimentellement démontrées par Mr. RosTRUP dans une note, publiée dans le Bot. Tidsskrift, 2^ Série, IV, p. 10 — 13. Mr. Ploweigut (Monogr. p. 179) nous apprend qu'il na pas réussi en répétant les expériences de Mr. Rostrup, ce qui lui a suggéré la demande, si peut-être il n'existeraient pas deux espèces de Puccinia sur le Moli- nia, parentées toutes les deux à l'A ecidium de l'O rcliis latifolia. 33, Puccinia perplexans Plowr. Quart. Journ. of Micr. Se, new. Séries, XXY, 164; Plowr, Monogr. 179; Hedwigia XXV (a». 1886) p„ 38; Sacc. Syll. YII, 632. I. Aecidium (Aecidium Ranunculi acris Pers. Obs. Myc. II, 22; Caeoma Ranun- culaceatum Lk. Spec. II, 54 (p p.); Tijds. Nat Gesch. XI, 410). — Pseudo- péridies hypopliylles, réunis en groupes orbiculaires ou allongés, qui repo- sent sur des taches enflées, souvent concaves, urcéolés, présentant un bord recourbé, dentelé. Spores presque globuleuses ou polygones, finement échinu- lées, d'un jaune-orangé, 24 — 28X20 — 25 [a. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 537 Venant sur le Ranunculiis acris. — Goes, v. den Bosch. II. JJredo. — Sores amphigènes linéaires, oblougs ou arrondis, quelquefois confluents, d'un jaune doré. Spores globuleuses, elliptiques ou presque ovoides, orangées, finement échinulées, d'abord sans, plus tard avec paraphyses, 20 — 35 X30 — 35 (M. m. Téleutospores. — Sores petits, quelquefois orbiculaires, ordinairement allon- gés, oblongs ou linéaires, cachés sous l'épiderme, noirs, souvent en groupes, quelquefois confluents. Spores pédicellées, très-irrègulières tant à la forme qu'aux dimensions : en massue, presque fusiformes, oblongues. La cellule supérieure en est arrondie, tronquée ou (souvent obliquement) amincie, la cellule inférieure au contraire ordinairement cunéiforme. Le rétrécissement au milieu est presque nul. La membrane, d'un brun clair, semble souvent parsemée de petites granulations. Dimensions 40 — GOXIO — 12 fi. Pédi- celles très-courts. Il et III, propres à l'Alopecurus pratensis, restèrent inaperçus jusqu'ici dans notre patrie. Note. — L'hétéroecie du Puce, p e r p 1 e x a n s et sa parenté avec l'A e c. R a n u n c u 1 i acris, ont été expérimentellement démontrées par Mr. Ploweight dans une note, publiée dans le //Q/Uart-Journ. of micr. Se, new. Ser. XXV, p. 164—166." 34. Pucciuia persistons Plowr. Monogr. 180. 1. Aecidium (Aec. Thalictri Grev. Scott. Cr. FI. I, tab. 4; Schrôt. Pilze Schles. I, 377; Aec. Thalictri flavi Wint. Kr. FI. 1,269; Aec. Sommerfeltii Jolianson Svampe fran Island p. 161; Aec. Ranunculacearum var Thalictri flavi 1)C. Fi. Fr. VI, 97; Ned. Kr. Arch. 2, T, 176; Arch. Neerl. VIII, 381; Uredo Thalictri FI, Noviom. 160; Aec. Thalictri FI. Noviom. Il, 40). — Pseudo- péridies hypophylles, réunis en groupes denses, reposant sur des enflures orbiculaires ou allongées, souvent teintées en brun-pourpré, cilindriques, jau- nâtres ou d'un jaune-orangé, pourvu d'un bord droit, blanc, inégalement découpé. Spores presque globuleuses ou elliptiques, finement échinulées, d'un jaune-orangé, 20 - 30 X 17 — 20 j«. Sur les feuilles des Thalictrum flexuosum(?) et minus (?). — Nymègue, Mai 1848, Abel.; Ubbergen, 1870, Abel. U. Uredo. — Sores petits, orbiculaires ou allongés, oranges, reposant sur des taches jaunâtres. Spores presque globuleuses, finement échinulées, d'un jaune orangé, mesurant 25 — 30 jm de travers. III. Téleutospores. — Sores petits, elliptiques, oblongs ou linéaires, longtemps cachés sous l'épiderme. Spores cilindriques ou en massue, arrondies, tron- quées ou obliquement amincies, et un peu épaissies au sommet, amincies vers le bas, plus ou moins rétrécies au milieu, lisses, brunes 50 — 60 X 15 — 20 ix. Pédicelles courts, fort persistants. II et III viennent sur l'A g r o p y r u m r e p e n s, peut-être aussi sur l'A r r h e n a t e r u m e 1 a t i u s, mais n'ont pas encore été distingués chez nous. Note. Les expériences de Mr. Plowright, instituées pour éclaircir la mé- tagénèse de l'A e c i d i u m Thalictri (Monograph, p. 181) ont été faites 538 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPj'miEUUS avec les spores d'individus, vivants eu parasites sur les Thaï, flaviiiu et minus (le dernier avec un point d'interrogation). Nous ne saurions donc affirmer que nos indications, regardant les Th. flexuosum et minus soient tout-à-fait exactes. En tout cas elles peuvent servir à éveil- ler l'attention et à montrer lintérct qu'il y a à explorer scrupuleusement les environs des terrains où se trouveraient des exemplaires de Thalictrum attiiqués, et d'y recueillir les Graminées, infestées par des Puccinia, bien en- tendu — s'il se i)eut — dans un état, ([ui permet de les étudier pour en apprendre le nom. Section B. B r a c h y p u c c i n i a. — Des quatres formes d'évo- lution (Jec/c^/o//^m, a4ec/(imm, Uredo et Téleutospores) V A ecidium hit défaut. Les autres se succèdent régulièrement sur la même plante nourricière. 35. Puccinia suaveolens (Pers. [Uredo suaveolens Obs. Myc. Il, 24]) Rostrup Forliandl. Skand. naturf. XI, et Bot. Zeit. 1874, p. 556;AVint. Kr. FI. 1,189 5 Schrôt. Pilze Schles. I, 333 ; Sacc. Syll. Vil, 633 ; Plowr. Monogr. 182; FI. Noviom. II, 40; Puccinia obtegens Fuck. En. Fg. Nass. 13 ; Ned. Kr. Arch. 2,1, 90. I. Aecidiolum (Sphaeronema Cirsii Lasch in Klotzsch Herb. Mycol, n". 1069; Aecidiolum Cirsii Sacc. Michelia I, 12; Uredo suaveolens Pers. Obs. Myc. II, 24 p.p.)- — -l^ss spermogones occupent la face inférieure des feuilles en telle quantité, qu'il, serait difficile de les compter, ne fut ce qxie sur une espace d'un centimètre carré. Ils se présentent comme de fort petites granules qui, lors de leur vigueur, ont la teinte jaune-dorée, luisent au soleil, et suintent un liquide visqueux, rempli de spermaties et répendant une odeur de violet- tes (d'autres disent une odeur de miel), qui a valu à l'espèce son nom spéci- fique. Après quelque temps les granules commencent à noircir et à perdre leur turgescense, jusqu'à ce que enfin elles ne sont plus perceptibles. — Oud. Pgi Neerl. exs. n". 34. II. Uredo (U. suaveolens Pers. Obs. Myc. II, 24 p. p.; El. Eh. Traj. 180; El. Noviom. 163; Ned. Kr. Arch. 2, I, 90; Prodr. El. Bat. Il, 4, p. 176; U. Serratulae Schum. El. Saell. II, 231; Caeoma obtegens Lk. Obs. II, 27; Caeoma suaveolens Lk. Spec II, 19 ; Tijds. Nat, Gesch. XI, 408 ; Trichobasis suaveolens Lév. Dict. de Eot. Art. Uréd. p. 19). — Sores hypophylles, soit succédant immédiatement aux spermogones, et se mêlant à eux {sores primaires), soit n'apparaissant que sur des feuilles, où les spermogones font défaut {sores secondaires). Les sores primaires, d'abord cachés sous l'épiderme, forment de petites ampoules, mais qui bientôt s'ouvrent par une fente longitudinale, et finissent par se confondre ça et là et de produire des taches plus grandes de formes bizarres. C'est alors qu'on les trouve formés d'une poudre brunâtre- claire et de bords membraneux, restes de Eépiderme fendue. Les sores secon- daires apparaissent en quantité moindre et se trouvent à de plus grandes distances l'un de l'autre, de manière qu'ils ne se confondent pas. Ils sont plus petits que les sor«s primaires. Toutes les spores sont globuleuses, bru- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 539 nâtres, finement échinulées, mesurant 20 — 30 ,tt de travers. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 35 (Sp. primaires). III. Téleutospores (Uredo piinctiformis Strauss, Wetter. Ann. II, 103 etfig. 37). — Sores liypophylles, soit distribués en petite quantité entre les sores primaires de rUredo, et alors assez volumineux {sores primaires), soit venant sur des feuilles normales, exemptes des autres formes préliminaires, et alors beaucoiip réduits {sores secondaires). Spores toutes elliptiques, oblongues ou obovées, arrondies et non épaissies au sommet, arrondies ou un peu amincies vers le bas à peine rétrécies au milieu, d'un brun-marron, trcs-finement pointillées, 26 — 40 X 17 — 2i i/.. — Pédicelles très-courts, hyalins, caduques. I, II et III sur les feuilles du Cirsium arvense. — Amsterdam, Août 1863 et 1867,0. — Leiden, 1844, 0.; Scbéveningue, 5 Oct. 1888, Mlle. C. E. Destrée. — Utrecht, Gev. Deyn; Zeist, Aoilt 1886, 0. — Nymègue, Abel. — Goes, v. den Bosch. — Maastricht, Franq. Note I. — Selon Mr. Plowkight, les sperraogones et les sores primaires appartiennent à un mycélium perennant, les sores secondaires par contre à un mycélium localisé. — Les individus du Cirsium, servant d'hôte à un mycélium perennant, ne fleurissent pas et ont le port maladif (tiges chétives, feuilles jaunissantes). Note II. — Les inégalités du paroi des téleutospores, cause de leur exté- rieur pointillé,, échappent presque' à l'investigation lorsque on les observe dans l'eau ou dans le glycérine. Pour bien les voir, il faut observer les spores soit dans Palcohol, soit dans l'air, après qu'elles soient sorties de ce bain. Note III. — Selon Mr. Magnus, le Puccinia qui vient sur le C e n- taurea Cyanus n'est pas une espèce autonome, mais une modification du Puce, suaveolens, qu'on pourrait nommer: forma C y a n i. Il diflere du type par les urédospores plus grandes, subtilement verruculeuses, et les téleutospores plus larges (jusqu'à 32 (jl) et plus foncées. (Je n'ai pas pu trouver la place où Mr. Magnus se déclare en ce sens, et je n'ai pas réussi non plus auprès de l'auteur, lorsque je lui priai de me secourir dans mes recherches. On peut consulter aussi les Verh. des bot. Vereins der Prov. Brandeuburg, 1875 p. 89). — J'ai cueilli de beaux exemplaires de ce Puccinia prés de Lochem, en Août, 1875. (Voir Puce. Chondrillae in Oud. Fgi Neerl. exs. n". 31 et Puce. Centaureae DC. FI. Fr. VI, 59, in Nederl. Kr. Arch. 2, II, 182 et Arch. Neerl. VITI, 378). 36. Puccinia Hieracii (Sclium. [U. Hieracii in FI. Saell. Il, 232) Mart. FI. Mosq. 22(5; Schrôt. Pilze Scliles. I, 333; Sacc. Syll. YII, 633; Piowr. Monogr. 184; Puce, flosculosorum Wint. Kr. FI. I, 206; Puce. Compositaruni Tijds. Nat. Gesch. XI, 406, p.p. ; Puce. Hypochoeridis Oud. in Ned. Kr. Arch. 2, I, 175; Arch. Néerl. VIII, 379. I. Aecidiolum. — Spei'mogones rapprochés en petits groupes, couleur de miel. II. Uredo. — Sores rapprochés en groupes orbiculaires ou elliptiques, poudreux, d'un brun-marron ou brun-noirâtre. Spores globuleuses on brièvement- ellip- tiques, d'un brun-marron, échinulées, pourvues de 2 ou 3 pores germinatifs qui ne se gonflent pas sous l'eau, ordinairement 24 — 28 X 21 — 24 p. III. Téleutospores. — Sores comme dans II. Spores elliptiques ou ovoïdes, 540 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUËS arrondies, nifiis ik)ii épaissies au sommet, arrondies ou un peu amincies à la base, non rctrccies au milieu, subtilement pointillées (vues à l'état sec), d'un brun marron, ordinairement 20 — 40X20 — 24 fx,. Pédicelles subtils, hyalins, caduques. II et III sur les feuilles des Car du us c r i s p u s. — Amsterdam, Août 1803, 0.; Ilarlera, 1 Juin, 1871, 0. H y p 0 c h o e r i s g 1 a b r a. — Hilversura, 10 Août 1879, 0. H y p 0 c 11 o e r i s r a d i c a t a. — Dunes de Harlem, 5 Oct. 1870, 0. — Limburg, v. der S. Lacoste. L a p p a m i n o r. — Ilarderwijk, 1871, Bondam; Culem])org, 30 Oct. 1875, V. L. H. Leontodon autumnalis. — Utreclit, Dozy et Molk. — Zeist, Juill. I88G, 0. — Maastricht, Franq. Leontodon palustris. — Goes, v. den Bosch. Picris hieracioides. — Zeeland, v. den Bosch. Thrincia hirta. — Harderwijk, Bondam; Culemborg, 30 Oct. 1875, V. L. H. 37. Puccinia Centaureae Mart. FI. Mosq. 226; Plowr. MonogT. 186; Puce, congiomerata Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 163. I. Aecidiolum. — Spermogones habitant des taches jaunes : orbiculaires sur les feuilles, elliptiques ou lancéolées sur les pétioles, et là entourées d'une zone pour- prée. — Pas eucore observé chez nous. II. Uredo. — Sores primaires volumineux, orbiculaires ou elliptiques, entourés des spermogones. Spores globuleuses ou presque ovoides, échinulées, brunes, mesurant 25 |M de travers. — Sores secondaii-efi ox(\.m. hypophylles,épars, petits, fort nombreux, promptement poudreux, d'un brun-foncé. Spores presque glo- buleuses ou elliptiques, brunes, échinulées, 20 — 25 X 16 — 23 |^. Vient sur les feuilles des: Centaurea nigra. — Culemborg, 31 Oct. 1875, v. L. H. Centaurea Jacea(?). — Harderwijk, 1S70, Bondam. III. Téle^dospores. — Sores amphigènes, fort petits, orbiculaires ou elliptiques, noirs, poudreux, souvent confluents. Spores elliptiques, piriformes ou presque globuleuses, non rétrécies, composées de deux moitiés égales ou presque égales, d'un brun-foncé, lisses, 30 — 50X20 — 28^. Pédicelles hyalins, courts. III sur les feuilles du Centaurea Scabiosa. — Maastricht, IVanquinet. Note I. — En écartant le Puce. Centaureae du domaine du Pue c. H i e r a c i i et en lui accordant une place à part dans le système, nous n'avons fait que suivre l'exemple de Mr. Plowright (Monogr. 186) qui se sentit autorisé à agir ainsi, parce que les urédospores primaires qui dans 15 jours avaient produit des urédospores secondaires sur des feuilles saines — ce qui plaida pour leur maturité et leur vigueur — étaient restées tout-à- fait indifl'érentes lors des expériences instituées pour infecter le Taraxacum officinale, le Leontodon autumnalis et l'Hieracium Pilosella. Note II. — Les urédospores primaires paraissent en Mai et sont toujours accompagnées des spermogones. Les urédospores secondaires, au contraire, ne se montrent que beaucoup plus tard. Nos propres exemplaires, cueillis en Octobre, ne présentaient que celles-ci. Ayant rencontré des sores d'Uredo QU'INFÊRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS BAS 541 sur les feuilles des Centaurea Jacea et Scabiosa, nous nous sommes hasardés de les identitier avec ceux du G. nigra — toute fois avec un ?, pour indiquer que la question posée attend encore sa solution définitive. 3S. Puccixia Taraxaci Plowr. Monogr. 186; Puce. Composi- taruni Tijds Nat Gescti. XF, 4l'0 pp. I. Aecidioluni. — Spermogones habitant des taches jaunâtres elliptiques ou orbiculaires. II. JJredo. — Sores frimaires peu nombreux, volumineux, allongées ou en cercles, d'un brun-foncé. Spores globuleuses, ovoides ou presque piriformes, échinulées, brunes, 25 — 30X35|W. — Sores secondaires très-nombreux, petits, orbiculaires, d'un brun-cannelle, promptement poudreux, souvent confluents. Spores presque globuleuses, brunes, échinulées, 20 — 25 jm de travers. III. Téleutospores. — Sores amphigènes, petits, orbiculaires, poudreux, noirâtres, entourées des débris de l'épiderme déchirée. Spores brièvement elliptiques, ovoides ou presque globuleuses, à peine rétrécies au milieu, brunes, échinulées (surtout vers le sommet), 30 — 40 X 20 — 25 /<. Pédicelles courts, hyalins, caduques. II et III venant sur les feuilles du T a r a X a c u m officinale. — Amsterdam, Mai 1875, 0. — Naaldwijk, Sept. 1864, V. d. Tr. — Utrecht, 1871, Bondam. — Putten, Juill. 1885,0.; Beek (en Guelre), 1861, v. der Sande Lacoste. — Goes, v. den Bosch. Note I. — Selon Mr. Plowbigiit, les spermogones et les urédospores paraissent vers le lin d'Avril. L'élévation du Puccinia en question au rang d'espèce est basée sur les expériences de l'auteur anglais, qui trouva que les aecidiospores du Puce. Lapsanae, appliquées aux jeunes pousses du Lapsana coramunis, y provoquaient des urédospores en 20 jours, tandisque de jeunes individus du ïaraxacum officinale, infectés en même temps par les mêmes aecidiospores, restèrent im- passibles pour l'opération. Tout de même, les téleutospores du Lapsana com- niunis, appliquées à des individus vigoureux de la même espèce, ])roduisirent l'Aecidium en 20 jours, tandisque après une opération analogue, les feuilles du Taraxacum ne présentèrent aucun signe d'altération. Les expériences, in- stituées pour infecter le Taraxacum officinale par les téleutospores du Leonto- don autumnalis et les urédospores du Centaurea nigra, ne menèrent à aucun changement. De tels résultats ne plaident pas en faveur de l'opinion de cer- tains mycologues, que les Puccinias des Composées appartiendraient tous à la même espèce. Note IL — Il me semble que les téleutospores du Puce. Taraxaci ne se développent que rarement. Du moins, je n'ai pu les trouver dans les n". 2315 des Pgi Gallici de lioumeguère; 346 des Fgi Ehenani de Fuckel; 1583 et 1584 des Fgi Europaei de Eabenhorst; 128 des Fgi Britannici, 2^ Ed., de Cooke, et 385 de la Mycotheca Veneta de Saccardo, nonobstamt le nom de Puccinia fut choisi pour les étiquettes de toutes ces collections. Dans les exemplaires, cueillis par moi-même, les téleutospores tirent défaut tout de même. 39. Puccinia bu 11 a ta (Pars. [Uredo buUata Obs. Myc. I 98]) Sclirot. Pilze Schles. I, 335; Wint. Kr. FI. I, 191;Sacc byll. VU, 034; Plowr. Monogr. 183; FI. Noviom. II, 40 542 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Puce. Aethusae Lk. Spec. II, 77; Tijds. Nat. Gesch. XI, 406; Puce. Apii Cda le. Fg. VI, 3 et tab. I, f. 11; Caeoma Uinbel- latarum Tijds. Nat Gesch. 408; Uredo muricella d. Apii v. d. Tr. Bijdr. 21 ; Uredo muricella b. Conii Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 177; Uredo muricella a. Cynapii Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 177; Puce. Umbelliferarum DC. FI. Fr. VI, 58; FI. Noviom 158; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 163; Ned. Kr. Arch. 2, II, 182. I. Aecidioluni. — Spermogones réunis en petits groupes orbiculaires. II. Uredo. — Sores reposant sur uu tissu inaltéré ou bien sur des taches pâlies, jaunâtres ou brunâtres, petits en autant qu'ils appartiennent aux feuilles, plus grands, elliptiques, oblongs ou linéaires, souvent confluents et ordinairement épurs en autant qu'ils appartiennent aux pétioles ou à la tige. Spores irré- gulièrement globuleuses ou elliptiques, ordinairement contractées vers la base, épaissies au sommet, armées d'aiguilles assez robustes, d'un brun-jauuâlre, 23 — 38 X 20 — 26 fz, pourvues de deux pores germinatifs latéraux. — Oud. Pgi Neerl. exs. n°. 25 et 140. III. Téleutospores. — Sores comme dans II, mais plus foncés. Spores pédicellées, jjolymorphes, souvent irrégulières, ordinairement elliptiques ou oblongues, à peine rétrécies au milieu, arrondies ou amincies vers la base, d'un brun-mar- ron, lisses, 30 — 47 X 20 — 23 jk. Pédicelles assez longs, caduques. II et III venant sur les feuilles des : Aetbusa Cynapium. — Maastricht, Franq. Apium graveolens. — Amsterdam, Juill. 1875, 0.; Halfweg, Sept. 1873, 0.; Buiksloot, Sept. 1875, v. d. S. Lacoste. — Naaldwijk, v. d. Tr. — Grroesbeek, 19 JuiU. 1873, 0. — Kampen, Bondam. — Goes, v. d. Eosch. — Maastricht, Franq. Conium maculatum. — Amsterdam, Mai 1878, 0. — Bois de la Haye, Août 1887, Mlle G. E. Destrée. — Eeuningen et Ubbergen, Abel. — Maastricht, Franq. Thysselinum palustre. — Eerbeek, 28 Juill. 1873, J. W. Moll. N 0 te. — Ejkchneu fixa l'attention sur l'existence de groupes d'un Aeci- dium sur les feuilles de l'A ethusa Cynapium, du Pimpinella h i r c i n a et de l'A nthriscus sylvestris (Lotos 1856, p. 180), cueillies par lui-même près de Kaplitz en Bohème. Il les nomma A e c. Aethusae, Pimpinellae et Chaerophylli. Cette communication fut un motif pour Mr. Kaesten d'ajouter l'A e c. Chaerophylli au cycle d'évolution de son Puce. Umbelliferarum (Mycologia Fennica, lY, 25), syno- nyme du Puce, bullata des auteurs modernes. Pourtant, ni Mr. Schrôtee, ni WiNTEB, ni Mr. Plowbight, suivirent son exemple. Des expériences d'inocula- tion semblent absolument nécessaires pour savoir à quoi nous en tenir ; seule- ment, l'Aecidium en question paraît assez rare, ce qui est fort contrariant. C. Hemipuccinia. — U Uredo et les Téleutospores se dévelop- pent sur la même plante, tandisque V Aecidiolum et V Aecidium font défaut. '\ Espèces appartenant à des Dicotyles. Ci Téleutospores lisses. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAÏS-BAS. 543 40. Puccinia Polygoni (Pers. [Puce. Polygoni ampTbii Sjn. 227]) Sclirôt. Pilze Scliles. I, 336; Sacc. Syll. VIT, 036; Sch. St. Kr. Handb. II, 196 ; Puce. Polygoni ampliibii (F) Wini. Kr. FI. I, 186; Puce. Polygoni A. S. Consp. 132; Wint. Kr. FI. I, 185; Puce. Polygonorum Schleeht. FI. Berd. II, 132 p.p.; Tijds. Nat. Gesch. XF, 405; FI. î^oviom. 158; v. d. Tr. Bijdr. 20; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 162; Ned. Kr. Areh. 2, 1, 90; Puce. Amphibii Fuck. Symb. 2"'Nachtr. 15; Caeoma Po- lygonorum Lk. Spec. II, 10 pp.; Tijds. Nat. Gesch. XT, 407 p.p.; Uredo Polygonorum FI. Noviom. 162; Ned. Kr. Arcb. 2, I, 90. II. Uredo (U. Polygonorum DC. Fi. Fr. VI, 71; Grev. Scott. FI. tab. 80; Tricliobasis Polygonorum Berk. Outl, 332). — Sores hypophylles, irrégulière- ment épars ou arrangés en cercles, d'abord couleur de rouille ou bruns-jaunâ- tres, puis d'un brun-foncé, orbiculaires, convexes, souvent confluents, pou- dreux. Spores globuleuses, elliptiques ou ovoides, échiuulées, d'un brun- pâle, 17 — 30X 16 — 20 il. III. Téleutospores (Hormis les noms, cités plus haut, il faut y ajouter le Puce, ampliibii Fuck. Symb. 2er Nacbtr. 1-5). — Sores isolés ou réunis en gToupes de diverses dimensions, distribuées irrégulièrement à la surface inférieure des feuilles, convexes, orbiculaires ou elliptiques, souvent irrégulièrement con- fluents, allongés à la surface de la tige, compactes, promptement poudreux ou longtemps cachés par l'épiderme, d'un brun-noirâtre dans le premier, d'un brun-grisâtre dans le second cas, absolument noirs après la chute des plaques d'épiderme abritantes. Spores pédicellées, oblongues ou en coin, à peine rétrécies au milieu, fort épaissies, puis arrondies, tronquées ou p. ou m. en cône au sommet, amincies vers la base, lisses, 30 — 60 X 14 — 22 /^. Podi- celles égalant les spores en longueur, persistants, d'un brun-pâle. II et m venant sur les : Polygonum amphibium. — Amsterdam, 36 Juin 1875; Sept. 1868, 0. — Leiden, 1843, 0.; Naaldwijk, 11 Août 1865, v. d, Tr. — Zeist, Août 1886, 0. — Tvvello, Cop. — Goes, v. den Bosch. — Maastricht Franq. — Oud. Fgi Neerl. exs. n". 39 et 141. Polygonum Convolvulus. — Leiden, 1844, Molkb ; Schéveningue, Août 1887, Mlle C. E. Destrée. — Zeist, 10 Août 1886, 0. — Harderwijk, 1873, Bondam; Weurt, Abel; Twello, Cop. — Goes, v. den Bosch. — Maas- tricht, Franq. Polygonum Persicaria. — Lent, Abel. — Goes, v. den Bosch. Note. — U est encore à décider, si le P u c c i n i a du P o 1. amphi- bium et celui des Pol. Convolvulus, dumetorum et lapathi- f 0 1 i u m présentent une seule ou deux espèces dill'èrentes. Fuckel qui d'abord (Syll. 57) avait embrassé la première opinion, plus tard s'en écarta et se décida à introduire dans notre science une nouvelle espèce, sous le nom de Puce, amphibii (=: Puce, polygoni amphibii Pers. Syn. 227). En agissant ainsi, il se défendit en assurant que les stylospores du Pol. amphibium sont plus grandes et plus arrondies qu'ailleurs; que les téleutospores qui y succèdent, sont plus courtement pédicellées et plus obtuses ; que les sores de téleutospores restent beaucoup plus longtemps cachés sous l'épiderme; enfla 54-i EÉ VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS que jusqu'alors il u'avait jamais vu se développer des téleutospores dans le cas de P o 1. C o n v o 1 v u 1 u s et autres, qu'uniquement sur la tige. Contre ces arguments pourtant on pourrait alléguer : 1" que les sores de té- leutospores restent longtemps caches aussi dans lePol. lapathifolium; 2" que de temps en temps les téleutospores se montrent à la surface des feuilles dans lePol. Convolvulus, enfin 3" que les autres ditl'érences sont trop inconstantes pour s'y fier, lorsqu'il s'agit d'une séparation systématique. Nous souscrivons l'opinion de Mr. Ploavrigiit, que seules des expérien- ces de nature biologique pourront répandre la lumière désirée. 41. Puccinia Tanaceti DC. FI. Fr. II, 222; Wint. Kr. FI. I, 209; Selirôt. Pilze Scliles. I, 336; Sacc. Syll. YII, 637; PloAvr. MouogT. 189 ; Caeoma Artemisiae Tijds. Nat. Gesch. XI, 408; Puce. Discoideamm Lk. Spee. II, 73; v. d. Tr. Bijdr. 20; Tijds. Nat. Gesch. XI, 406; Prodr. FI. Bat II, 4, p. 163; Ned. Kr. Arch. 2, II, 182; Puce. Artemisiarum FI. Noviom. 158. n. Uredo. — Sores petits, épars, orbiculaires ou elliptiques, allongés à la sur- face de la tige, des rameaux et des pétioles, promptement poudreux, d'un brun- pâle. Spores écbinulées, pourvues de trois pores germinatifs, 20 — 35X15 — 20 |M. m. Téleutospores. — Sores compactes, pulvinés, noirs ; pour le reste comme dans II. Spores pédicellées, elliptiques, oblongues ou en massue, amincies vers la base, épaissies et en forme de capuchon vers le sommet, rétrécies au milieu, lisses ou quelque peu verruculeuses en haut, d'un brun-marron-foncé, 30 — 60X17 — 28 (M. Pédicelles très-longs (2 à 2V2 fois plus longs que la spore) persistants. II et III venant sur les Artemisia Abrotanum. — Leiden, 184.4, Dozy et Molk. Artemisia Absinthium. — Weurt, Abel. — Goes, v. d. Bosch. Artemisia Dracunculus. — Amsterdam, Août 1865, et 20 Août 1876, 0. (II). — Zeist, Juill. 1886, 0. (II); Oud. Fgi Neerl. exs. n». 132 (II). Tanacetumvulgare — Maastricht, Pranq. 42. Puccinia Sonchi Roberge in Desm. Ann. Se. Xat. 3, XI, 274 et PI. Cr. de Fr. l^^S., 1^ Ed. n^. 1831, 2^ Ed. no. 1531; Wint. Kr. FI, I, 189; Sacc. Syll. VU, 638; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 164; Ned. Kr. Arch. 2, I, 260 et pi. XI, f. 21; Arch. Néerl. VIII, 379 et pi. XI, f. 21; Puce. Compositarum Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 163; Uromyces Sonchi Oud. in Bab. Fgi. Eur. nO. 1592. IL Uredo. — Sores d'abord cachés sous l'épiderme localement enflée, plus tard découverts et entourés par un rebord membraneux, orbiculaires, pulvinés, épars ou groupés irrégulièrement, bruns. Spores globuleuses, elliptiques ou oblongues, pourvues d'une membrane épaisse, hyaline, verruculeuse, jaunes, 23 — 35X16—21 fj^. QU'INFÉRIEURS TROUVI^S JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 545 irr. TéUntospores. — Snres hypopliylles ou caulicoles, noirs, solitaires et" oi])i- culaires, ovi confluents et de forme variable, secs, com[)actes, voûtés, jmnais poudreux, toujours cachés sous l'épiderme, sous laquelle, à la place des bour- soufflements, on trouve une certaine quantité de chambrettes, séparées Tune de l'autre par des fascicules de parapbyses cilindriqnes, d"ua brun-foncé, dirigés verticalement sur l'épiderme. Spores lono-ueraent pédicellées, elli])ti- ques ou oblongiies, rétrécies au milieu, arrondies ou amincies vers le bas, très peu épaissies, puis arrondies ou en capuchon vers le sommet, lisses, d'un brun-pâle, 30 — 60X19 — 30 n. Entre les téleutospores relativement rares, on trouve une grande quantité de mésospores, c. à d. des spores uniloculai- res, ovoides, en massue, oblongues, en coin, etc., un peu plus épaissies au sommet, souvent pourvues d'une excroissance mamilliforme terminale ou laté- rale, brunes, 45 — 60 X 20 — 25 ^x.. II et III viennent 'îur les: S 0 n c h u s a r V e n s i s. — Amsterdam, Août et Sept. 1871, 0. — Culem- borg. Sept. 1S75, v. L. II. — Goes, v. den Bosch. — Maastricht, Eranq. S o n c h u s 0 1 e r a c e u s. — Goes, v. d. Bosch. Note. — Lors{[ue en 1872 j'eus distribué le Puccinia Sonchi dans les Fgi Eur. de Rabenuorst sous le n". 15'J2, Mr. le Prof. P. Magnus eut la bonté de fixer mon attention sur les annotations de Mr. Tulasne au pied de la page 90 du tome second (-le Série) des Ann. d. Se. nat.. et de me faire observer que le nom d'U r o m y c e s Sonchi, choisi pour annoncer ma trouvaille, ne pouvait subsister. Je reconnus aussitôt la faute commise, qui pourtant était excusable, à cause de la grande quantité de mésospores, rem- plissant les chambrettes sous-épidermiques dans nos exemplaires. 43 . Puccinia B i s t o r t a e (Strauss [Uredo Polyg'oni var. Bis- tortae in Wettcr. Ann. IT, 103 p. max. p ]) DC. FI. Fr. VI, 61; V^^int. Kr. FI. I, 186; Schrot. PilzG Sehles. I, 339; Sacc. Syll. ^\\^ 638; Plowr. Monogr. 192; Puce. Polygonorum a. Bistortae Prodr FI. Bat. Il, 4, p. 162. II. Uredo. — Sores petits, irrégulièrement orbiculaires, promptement découverts, épars, jaunes. Spores globuleuses ou elliptiques, finement échinulées, jaunes, 20 — 28X18 — 20 ij,. III. Téleutospores. — Sores petits, souvent confluents, d'un brun-noirâtre. Spores pédicellées, elliptiques ou oblongues, à peine rétrécies, point épaissies et sans mamelon au sommet, lisses, brunes, 24 — 38X15 — 24 yi. Pédicelles longs, caduques. Vient sur les feuilles du Polygonum B i s t o r t a. — Leiden, Perein (dans l'Herb, de la Soc. bot. des Pays-Bas). 44. Puccinia argentata (Scliulz [Aecidium argentatum Prodr. FI. Starg-ard. 454 p.p.]) Wint. Kr. FI. I, 194; Schrot. Pilze Sehles. I, 340; Sacc. Syll. YII, 639; Plowr. Monogr. 193; Puce. Nolitangeris Cda, le. Fg. IV, 16 et pi. V, f. 57; Ned. Kr. Arch. 2, I, 176; Arch. ^:éerl. VIII, 375; FI. Noviom. II, 40; Uredo Schweiniziana FI. Noviom 159. Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 35 546 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS If. Uredo. — Sores petits, orbiciilaires, cpars ou irrégulièrement groupés, souvent coiitluents, (l'un hrun-jaunûtre. Spores globuleuses ou elliptiques, finement éohiuulées, jaunes, 15 — 20X14 — 18 /*, III. Tcli'iitonpores. — Sores comme dans II, mais d'un bruu-niarrou, promptem'ent poudreux.. Spores pédicellées, elliptiques ou Ijrièvemeut obloiigues, arrondies et munies d'un nunnelon hyalin, mais non épaissies au sommet, à peine rétré- cies au milieu, d'un brun-marron, lisses, 25 — 35 X 12 — 17 jw. Pédicelles longs, hyalins, trcs-caducs. II et III sur les feuilles de 1' Impatiens N o 1 i t a n g e r e. — Ubbergen, Août 1848 et 1870, Abel. 45. Pucciuia Hydrocotyles (Montagne [Uredo Hydrocotyles in Prodr. Iles Fera. nO. 59 et FI. Chil. YIII, 50J) Cooke Grev. IX, 14; Sacc. Syll. YII, 641. IL Uredo (Uredo Hydrocotyles Mont, w s ; Wint. Kr. FI. 1, 255; Oud. Egi Neerl. exs. n". 146; Caeoma Hydrocotyles Lk. Spec. II, 22). — Sores amphi- gène-s, petits, orbiculaires ou irréguliers, épars, quelquefois confluents, d'un brun-foncé, longtemps cachés sous l'épiderme, à la fin découverts et entourés par une marge membraneuse. Spores globuleuses, ovoides ou elliptiques, brunes, échinulées, 24 — 35X19 — 26 «, avec 2 pores germinatifs. Sur les feuilles de 1' H y d r 0 c 0 t y 1 e v u 1 g a r i s. — Walcheren, Sept. 1877, 0. m. Téleutospores. — On ne semble trouver les téleutospores du H y d r o c o t y 1 e vulgaris que mêlées aux urédospores. Le premier qui en fit mention, fut Cooke, dans Grevillea IX (a" 1880) p. 14. Les feuilles attaquées étaient originaires du Natal, et portaient des //spores elliptiques, peu rétrécies au milieu, brunes, lisses, 30 X 20 yw, portées par des pédicelles allongés." — Mr. Ploaveigiit (Monogr. 195), ayant trouvé des feuilles infectées du H. vul- garis dans l'Epping Forest, compléta la définition donnée en observant que les spores peuvent être oblongues; que leur cellule supérieure ou apicale est arrondie au sommet, et que leurs dimensions varient entre 40 — 45X20 — 25 |Ci. Nous n'avons pas eu la bonne fortune de trouver les téleutospores, ni dans nos propres exemplaires, ni dans ceux des collections vénales (Cooke Erit. Fgi n". 59; de Thiimen, Mycoth. Univ. n". 2145; Rab. Fgi Eur. n». 1588; Desmaz. Crypt de Er. 1^ Série, !« Ed., \\\ 2123,; Roum. Egi Gall. n«. 2408), quoique les sores avaient atteint une maturité parfaite. 11 semble donc que le Pucciuia en question ne se présente que rarement. 46. Puccinia Cicutae Lascli in Rabh. Herb. Myc. I, no. 787 ; Schrôt. Pilze Scliles. I, 341; Sacc. Syll. VII, 647; Puce. Ci- cutae majoris Wint. Kr. FI. I, 192; Uredo Cynapii /?. Cicutae majoris DC. FI. Fr. VI, 72. IL Uredo. — Sores hypophylles, orbiculaires ou allongés, épars ou groupés en cercles, promptement découverts, quelquefois confluents, d'un brun-cannelle. Spores globuleuses, elliptiques ou obovées, échinulées, d'un brun-jaunâtre, 17 — 28X17 IX. — Oud. Egi Néerl. exs. n". 251. m. Téleutospores. — Sores comme dans II, mais d'un brun-noirâtre. Spores QIJ'INFÉRLEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DAMS LES PAYS-BAS. 547 pédicellées, elliptiques, oblongues ou ovoicles, arrondies aux extrémités, ou un peu amincies vers la base, à peine rétrécies au milieu, d'un brun-marron-clair, verruqueuses, 38 — 40X19 — 30 u. — Oud. Egi Neerl. exs. n°. 252. 11 et m venant sur le : Cicuta V i r o s a. — • Hilversum, Août 1879, 0. Note — Je ne compreuds pas comuieut Winter ait pu nommer les téleutospores du Cicuta v i r o s a //grobwarzig", puisque en vérité elles sont tout-à-fait lisses. Aussi, Mr. Scurôtek se prononce-t-il beaucoup plus pru- dent, lorsqu'il déclare que la membrane des spores ne présente que des inégalités larges, oudoyantes, plus manifestes au sommet qu'ailleurs. Moi, je n'ai rien observé de tout cela, nonobstant mes exemplaires fussent absolument mûrs, parasitassent sur le vrai Cicuta virosa-, et qu'ils fussent obsei'vés sous des lentilles fortes. h. Téleutospores verruqueuses, fovéolëes, papilleuses ou pointil- lées. 47. Puccinia Anthrisci Thiimen Contrib. mycol. austr. III, n". 74 et Hedwigia a". 1882, p. 175; Sacc. Syll. YII, 648; [^redo muricella et Anthrisci v, d. Tr. Bijdr, 21; Puce, reticu- lata Ned. Kr. Arch. 2, I, 176; Arcli. Neerl. YllI, 378. IL TJredo. — irores hypopliylles, petits, épars, entourés d'une marge membra- neuse, d'un biuu- ferrugineux, contenant ou un mélange d'Urédo et de téleu- tospores, ou bien des urédospores pures. Spores globuleuses, lisses, d un brun-pâle, 13 — 24' ,« de travers. — Oud. Egi Neerl. exs. n". 27. IIL Téleutospores. — Sores comme daus II, mais plus foncées. Spores pédicel- lées, ovoides ou elliptiques, très peu rétrécies au milieu, quelquefois umincies vers la base, subtilement et densement poiutillées, brunes, 2S-34X 19 — 23. Pédicelles courts, caduques. II et III sur les feuilles de 1' Anthriscus sylvestris. — Amsterdam, Août 18G3, 0. ; Harlem, 5 Oct, 1870 0. — Naaldwijk, v. d. ïr. — Culemborg, Juin 1875, v. L. H. 48. Puccinia Pruni Alb. et Schw. Consp. 131; Schrôt. Pilze Scliles. I, 341; Sacc. Syll. Vil, 648; Plowr. Monogr. 192; Puce. Pruni spinosae Pers. Syn. 226; Wint. Kr. FI. I, 193; Puce. Prunorum Lk. Spec 11, 82; v. d. Tr. Bijdr. 20; Tijds. ]S'at. Gesch XI, 406; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 164. IL TJredo (Uredo Pruni Mont. Syll. 315 et West. exs. n". 569; Caeoma por- phrogeneta Tijds. Nat. Gresch. XI, 409). — Sores hypophylles, petits, orbicu- laires, ordinairement trcs-rapprochés, souvent confluents, d'un brun-cannelle, poudreux. Spores globuleuses, ovoides ou presque piriformes, écliinulées, d'un brun-jaunâtre, épaissies en cône obtus vers le sommet, qui est un peu plus foncé, 20 — 35X12 — -16 u, mêlées à de nombreuses paraphyses, compara- bles quant à la forme à ilcs ampoules pédicellées. Eédicelles hyalins ; ampou- les brunies. 35* 548 KI^VISION DES CHAMl'IGNOXS TANT SUPÉRIEURS III. Ti'hutospores. — Sores hypophylles, petits, épars, rapprochés on confluents, poudreux, irun brun-noirâtre ou noirs. Spores pédiceîlces, d'un brun-marron foncé, composées de deux cellules presque spliériques, aplaties dans le plan de jonction, et donc l'inférieure ordinairement est un peu plus petite et plus pâle que la plus grande. Elles ont le paroi d^une épaisseur égale et sont couvertes d'une grande quantité de verrues émoussées, mais qui dans la moitié supérieure sont beaucoup plus robustes que dans la moitié inférieure. A la fin, ces deux moitiés se détachent l'une de l'autre. Longueur 80 — 4.5, largeur 17 — 2.5 fji,. Pédicelles courts, hyalins. Sur les feuilles du: Prunus do mastic a. — Xaaldwijk, 20 Sept. 1865, v. d. Tr. — Xij- megen, 27 Sept. 1873, van Hall; Putten, Août 1884, 0., et à lîlusieurs autres endroits où la plante est cultivée. — Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 24. Note. — Entre les synonymes du Puce. P r u n i, cités par Wintee (Rr. FI. I, 193) se trouve par méprise le Puce. Salicum Lk (Liun. Sp. PI. YI, 2, p. 83). Il n'y a point de doute qu'au lieu de celui ci aurait du figurer le Puce. Prunorum de la page précédente. Il ne semble exister aucu- ne raison, en vertu de laquelle Tinter aurait négligé celui-ci, pour le rem- placer per le Puce. Salicum. il est à regretter que Mr. de Toni ait aggTavé la faute, commise par WiKTER (Sacc. Syll. VU, 648j. En citant le Puce. Salicum Pruno- r u m, il se sert d'un nom qui n'existe nulle part, ni dans le Spec. PI. de Linné, ni ailleurs. f "f Espèces appartenant à des Monocotyles. 49 Pueeinia Allii (DC. [Uredo AUionim FI. Fr. YI, 82 p.p.]) Rudolphi ia Linnaea lY, 392; Wint. Kr. FI. I, 184; Sacc. Syll. YII, 655; Tijds. Kat. Gesch. XI, 406; Puce. Alliorum Prodr. FI. Bat. Il, 4, p. 162. n. Uredo (Uredo Alliorum DC. FI, Fr. VI, 156, pp.; Uredo limbata a. Al- liorum V. d. Tr. Bijdr. 21). — Sores elliptiques ou lancéolés, entourés d'une marge membraneuse, épars ou réunis en groupes assez denses, voire même confluents. Spores presque globuleuses ou elliptiques, obovées ou oblongues, verruqueuses, jaunes, 22 — 30 X 17 — 23 u- m. Téleutosporea. — Sores presque orbiciilaires ou elliptiques, plus tard ordi- nairement oblongs, épars ou l'éunis en groupes qui entourent un sore central d'uréddspores, souvent confluents, cachés sous des portions d'épiderme, hya- lines d'elles-mêmes, mais auxquelles ils communiquent une teinte noirâtre plus ou moins luisante. Les spores, justement comme dans le Puce Sonchi, se trouvent entassées dans des chambrettes, séparées par des paraphyses ti'.andreuses aux parois épaissis, d'un brun-marron, qui parfois, en se rappro- chant ça et là, forment des appuis solides, se courbant en arc en dessus, pur former le plafond en voûte des loges. Spores pédicellées, variant beau- coup de forme et de grandeur, oblongues ou eu massue allongée, un peu rétrécies au milieu, ordinairement très-épaissies et arrondies, rarement contrac- tées et pointues au sommet. — Pédicelles courts et grêles. 11 et m sur les feuilles de P Allium sativum — Amsterdam, v. d. Sande Lacoste. Allium vineale. — Amsterdam, v. d. Sande Lacoste. — Uirecht, 1873, V. d. Sande Lacoste. — Goes, v. den liosch. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 549 50. P II c c i 11 i a o b 1 o n g- a t a (Lk. [Caeoma oblon^atum Obs. mycol. Il, 27]) Wint, Kr. FI. I, 183; Schrôt. Pilze Schles. I, 337; Sacc. Syll. VII, 658; Plowr Monogr. 190; Puce. Luzulae Lib. PL Ard. n'\ 94; Ned. Kr. Arch. 2,1,315; Arch. Néerl.YlII, 380. II. Vredo (Uredo oLlongata Grev. Scott Cr. FI. tub. 12; TrichoLasis obi. Berk. Outl. 332; Uredo iiiacrospora Desm. PI. crypt. 2e Série n". 40]). — Sores épars, orbiculaires, elliptiques ou oblongs, longtemps cachés sous l'épiderme et alors ressemblant à de petites vésicules prominentes qui finissent par se fendre dans le sens longitudinal. Us ont une teinte brune-ferrugineuse et provoquent des taches d'un brun-pourpré tant à leur circonférence qu'au côté opposé de la feuille. Spores elliptiques, ovoides, oblongues ou piriformes, jamais sphériques, pédicellées, mais ne présentant à Page adulte qu'un cicatrice à l'un des pôles, pourvu d'un paroi épais, lisses, d'un jaune-pâle, ordinaire- ment 25 —42 X 12 — 16 II. m. Téleutospores. — Sores comme dans II, mais d'un brun-noirâtre, compactes, proniptement découverts et alors entourés d'une marge membraneuse. S2Jores pédicellées, ordinairement en massue, superticiellement rétrécies au milieu, amincies en coin vers la base, fort épaissies au sommet qui est arrondi, tron- qué ou acuminé en cône émoussé. Elles sont lisses, brunes, et mesurent 40 — 80 ^ de longueur sur 17 — 23 ^u de largeur. Pédicelles courts, persistents. Les téleutospores n'ont pas encore été observées chez nous. 51. Puccinia Scirpi DC. FI. Fr. II, 223; Wint. Kr. FI. I, 182; Schrôt. Pilze Schles. I, 338; Sacc. Syll. VII, 659; Plowr. Monogr. 191; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 162; Ned. Kr. Arch. 2, III, 151. IL Uredo (U. Scirpi West., 7« Notice, 12; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 162). — Sores d'un brun-ferrugineux, elliptiques, lancéolés ou linéaires, épars ou eu groupes irréguliers, souvent confluents, longtemps cachés sous l'épiderme, et alors ressemblant à des vésicules prominentes, teignant les tissus d'alentour d'un brun-terne et finissant par se fendre dans le sens longitudinal. Spores obovées, elliptiques, oblongues, rarement isodiamétriques, délicatement échi- nulées, d'un brun-jaunâtre, 19 — 32 X 12 — 24 /^. Sur les tiges du Scirpus lacustris. — Amsterdam, v. der Sande Lacoste. — Maas- tricht, Franq. III. Téleutospores, — Sores comme dans II, mais noirâtres, à la fin découverts. Spores pédicellées, en massue ou fusiformes, un peu ou à peine rétrécies au milieu, amincies en coin vers la base, épaissies et arrondies, ou bien tron- quées ou en cône au sommet, lisses, brunes, 30 — 60 X 10 — 20 i^t,, ordinaire- ment mêlées à des mésospores. Pédicelles longs, fermes, souvent brunâtres. — Pas encore» rencontré dans notre patrie. D. Pucciniopsis. — Ij^Âecidiolum, VAecidium et les Té- leutospores se développent sur la même plante nourricière ; point 550 IIÉVISION DES CHAMPIGNOXS TANT SUPÉRIEURS d'Uréilo, ox(^optés les cas rares où on en trouve quelques représen- tants épars parmi les téleutospores. 52. Puecinia F al cari a e (Pers. [Aeeidium Falcariae Disp. meth. 12 et Aec. Sii Falcariae Syn. 212]) Fuck. Symb. 52; Wini. Kr. Fi. I, 197; Puce. Sii Falcariae Schrôt. Pilze Schles. I, 341; Sacc. Syll. YII, 666. T. At'c'uUim (Aec. Falcariae Pers Disp. metli. 12; Sch. St. Kruidk. Hanclb. It, lyi; Prodr. FI, Bat. II, 4, p. 168). — Pseudopéridies, justement comme les spermogones, également répandus sur les feuilles radicales de la plante nour- ricière, aplatis, pourvu d'un bord blanc découpé. Spores polygones, orangées, subtilement pointillées, 14 — 28X12 — 20 |W. Sur les feuilles du : F a 1 c a r i a R i v i n i. — Sch. Stekb. au jardin botanique de Leide. — Maastricht, Franq. m. Tcleidospores.' — Sores orbiculaires ou irréguliers, souvent confluents, long- temps cachés sous l'épiderme, d'un brun-marron, souvent venant dans les pseudopéridies vides des Aecidiums. Spores elliptiques ou ovoides, ordinaire- ment arrondies aux extrémités, un peu ou à, peine rétrécies au milieu, sou- vent amincies vers la base, un peu épaissies au sommet, lisses, 30 — 37 X 18 — 22 fji.. Pédicelles courts, tendres. — Pas encore observées dans les Pays-Bas. 53. Puecinia Bunii (DC. [Aeeidium Bunii Syn. 51 et FI. Fr. VI, 96]) Wint. Kr. FI. I, 197; Sacc. Syll. VII, 667; Plowr. Mouogr. 206 ; Puce. Bulbocastani Fuck. Symb. 52. I. Aeeidium (Aec. Bunii DC. Syn. 51 et FI. Fr. VI, 96; Caeoma Buniatum Lk. Spec. II, 53; Tijds. Nat. Gesch. XI, 410). — Pseudopéridies ordinaire- ment en groupes denses à la surface de tumeurs, occupant les tiges, les pé- tioles et les feuilles, et provoquant des torsions. Ils sont courtement cilin- driques et ont le bord blanc, recourbé et fendillé. Spores polygones, subtile- ment verruculeuses, d'un jaune-orangé, longues de 15 à 26 fji,. Vient sur le Carum B u 1 b o c a s t a n u m. — Velzen, Mai 1881, Hugo de Vries. — Goes, V, den Bosch. Daucus Carota. — Goes, v. d. Bosch. Oenanthe Lachenalii. — Goes, v. den Bosch. m. Tchutospores. — Sores amphigènes, orbiculaires ou elliptiques, allongés à la surface des pétioles et de la tige, épars ou formant de petits groupes, sou- vent confluents, longtemps couverts par l'épiderme, et alors ressemblant à des vésicules promineutes. — Spores pédicellées, elliptiques ou oblongues, quel- quefois en massue, ou arrondies aux extrémités, non ou à peine rétrécies au milieu, tinement et densement pointillées, 26 — 44 X 15 — 23. Pédicelles longs, caducs. — Pas encore observées dans les Pays-Bas. Note. — Le mycélium du Puce. Bunii est perennant. Aussi Mr. Plowbihht a-t-il vu se produire quatre ans de suite les téleutospores du champignon sur un individu du Buuium flexuosum qu'il cultivait en pot dans son jardin. QU'INFÉRIEURS TEOUVÉS JUSQU'À CE JOUE DANS LES PAYS-BAS- 551 Puisqu'il ne vit jamais succéder un Aecidiuin au Puccinia, il s'obstina à croire à la parenté de ces deux formes. C'est à cause de cette manière de voir, qu'il traite du Puccinia Bunii à la page 206 et de l'Aecidium Bunii à la page 270 de sa Monographie. 54. Puoeinix cono-lo m ? rata (Strauss [Uredo congl. Wett. Ami. Il, 1(^0]) Scliiii. et Kze exs. n^. 191; Wiiit. Kr. FI. I, 195; Sclirot. Pilze Scliles. I, 342; Sacc. Syll. VIF, 667; Puce. Senecionis Lib. Ard. n°. 92; v. d. Tr. Bijdr. 20; Puce, gdo- merata (non Grev.) Oud. in Areh. Neerl. IF, 39. 1. Aecidium (Aec. Senecionis Oud. [non Desni.]^); Prodr. El. Bat, II, 4, p. 169 pp.; Ned. Kr. Arch. 2, I, 178; Arcli. Neerl. VIIC, 384; FI. Noviom. II, 40). — Pseudopéridies peu élevés, en forme d'écuelle, blanchâtres, pourvus d'un bord l'ecourbé, découpé irrégulièrement, formant des groupes irréguliers et teignant les tissus d'alentour en brun. Spores polygones à angles émoussées, presque lisses, 15 — 20 (jt de travers. Observé chez nous sur les : S e n e c i 0 a q u a t i c u s. — Leiden(?) (Prodr. FI . Bat. Le). Senecio Fuchsii. — Ubbergen, Mars et Juin. 1847, Abel. Senecio Sarracenicus. — Za'k, Bondam. III. Téleutospo'-es (Uredo conglomerata Strauss, Wett. Ann. II, 100; Puce. Syngenesiarum Lk. Spec. II, 74 p.p.; Puce. Senecionis Lib. Ard. n", 92). — Sores amphigènes et pétiolicoles, petits, orbiculaires ou elliptiques entourés par l'épiderme rompu, d'abord en cercles, puis en groupes irréguliers, souvent confluents, et alors formant des enflures à la surface des pétioles. Spores pédicellées, de difl'érentes formes, souvent irrégulières, mais ordinairement elliptiques ou oblongues, non ou à peine rétrécies au milieu, arrondies aux. extrémités, souvent pourvues d'une papille large, hyaline ou pâlissante au som- met, très-variables quant aux dimensions, 34 — 52X14 — 26 //. Pédicelles longs, caducs. Trouvé sur les feuilles du : Senecio aquaticus. — Amsterdam, Août 1883, 0. — Westland, V. d. Tr. 55. Puccinia Liliacearum Duby Bot. Gall. Il, 891; Wint. Kr. n. 1, 194; Sclirôt. Pilze Sehles. I, 342; Saee. Syll. VU, 668; Plowr. Monogr. 197; Tijds. Kat. Geseh. XI, 406; Ned. Kr. Arcli. 2, IV, 513. I. Aecidium. — Pseudopéridies isolés, épars, peu saillants. Spores polygones aux angles émoussés, isodiamétriques, rarement elliptiques, d'un orange-pâle, 16 — 23X14 — 17 1^. Jusqu'ici manquant à notre flore. 1) L'Aecid. Senecionis Desm. Ann. Se. nat. 2, VI, 243 vient sur le Sen. Jacobaea et appar- tient au cycle d'évolution du Puce. Schoeleriana. 552 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉlilEUllS m. Téleiitospores. — Sores amphigènes, très-serrés, formant des plaques soit p. ou m. éparses et liées à des taches jaunâtres, soit confluentes et couvrant de grandes étendues, voire même occupant la feuille presque entière, qui alors se tord de diverses façous. Ils restent cachés sous Tépiderme grisonnant, luisant d'un lustre terne, et se délivrent de leurs spores — qui souvent s'évacu- ent en forme de vrilles — au moyen de petits pores ou de petites fissures, venant au centre des ampoules sémiglobuleuses, qui se dressent au-dessus des sores. Spores pédicellées, oblongues, d'un brun-clair, à peine rétrécies au milieu, arrondies mais nullement épaissies au sommet, pourvues d'un pore germiiiatif apical large, au-dessus duquel s'élève une petite Lasse absolument hyaline, en guise de couvercle. Elles sont un peu amincies vers la base, lis- ses, 40 — 70X22 — 35 /n. — Podicelles égalant les spores en longueur, assez robustes, hyalins en bas, brunâtres en haut. Venant sur les feuilles des: Ornithogalum nu tans. — Jard. bot. d'Amsterdam, 5 Mai 1SS5 et 1SS6, 0. Ornithogalum umbellatum. — Jard. bot. d'Amsterdam, 5 Mai 1885 et 1886, 0. — Goes, v. den Bosch. Note. — D'après le note de G, Winter (Krypt. FI. 1, 195), il semble que l'Aecidium, appartenant au Puce. Liliacearum ne se montre que par grande exception, vu que la description qu'en a donné cet auteur repose sur l'examen d'une préparation microscopique, mise à sa disposition par Mr. le Prof. P. Magxus de Berlin. Dans cet état de choses, je le crois digne de remarque, que les feuilles attaquées de notre jardin botanique, tant en 1885 qu'en 1886, portaient une grande quantité de spermogones, éparpillés parmi les coussinets du Puccinia, et suintant de petites gouttes d'une liqueur mielleuse, gorgée de spermaties ovales ou oblongues, d'uue couleur orange-pâle, et mesurant 7 — 14X472 — 51/2 f,. Notre expérience est d'acord avec celle de Mr. le Dr. J. Scheôtee de Berlin (Pilze Schles. T, 342) qui, lui aussi, a rencontré les spermogones et les téleutospores, tandisque les écuelles de l'Aecidium faisaient totalement défaut, 56. Puccinia Tragopogonis (Pars. [Aecidium Tragopogi Syn. 211]) Corda le. Fg. V, 50 et tab. IF, f. II (deseriptio et icou iuaccuratae !); Schrot. Pilze Schles. I, 312; Sacc. Syll. YII, 668: Xed. Kr. Arch. 2, II, 101; Puce. Tragopogi Wint. Kr. FI. I, 209. I. Aecidium. (Aec. Tragopogi Pers. Syn. 211; Oud. Pgi Neerl. exs. n". 138; Aec. Tragopogonis (Pers.) Sch. St. Kr. Handb. II, 194; Aec. Cichoracearum DC. R. Fr. U,239; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 166; FI. Noviom II, 40). — Pseudopéridies également reparties sur la face inférieure des feuilles, réjoi- gnant quelquefois les pédoncules, les involucres, voire même les réceptacles, orbiculaires, d'abord mammiformes, plus tard cyathiformes, munis d'un bord blanc, découpé. Spores polygones, aux angles arrondies, verruculeuses, d'un rouge brique vues en masse, d'un jaune-orangé vues séparément, munies de 3 pores germinatifs, 18 — 27 .a de travers, atteignant quelquefois la longueur de 35 fi. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 553 Sur les feuilles des: S c o r z 0 n e r a h i s p a u i c a. — Maastricht, Frauq. T r a g 0 p o g o n p r a t e n s i s. — Amsterdam, 1 0 Mai 1873, 0. - Zuylen, 25 Febr. 1883, 0. — Elsloo, 25 Avril L874-, v. d. Sande Lacoste. — 'BoIs d'Oosterbout près de Nymègue, Mai 1849, Abel. III. Téleutospores. — Sores ampbigènes, petits, épars ou formant des groupes irrégulières, ovales ou oblongs, bruns, longtemps cachés sous l'épiderme qui enfin se fend dans le sens longitudinal. Spores pédicellées, largement ellip- tiques, arrondies aux extrémités, sans épaississement au sommet, non ou à peine rétrécies au milieu, d'un brun-marron-foncé, 26 — 48 X 20 — 35 fx. La membrane cellulaire, sensiblement et également épaissie, présente à la face extérieure une grande quantité de verrues robustes, sémiglobuleuses (obtuses). PédiceUes courts, hyalins, caduques. "Vient sur les feuilles du : Tragopogon p r a t e n s i s. — Amsterdam, Juin 1875, 0. Note. — De Bary a démontré par des expériences réitérées que l'A e c i- dium et le Puccinia Tragopogonis appartiennent au même cycle biologique (Ann. Se. nat. 4, XX, 80). Au surplus, après avoir obtenu des téleutospores, comme résultat de l'ensemencement des cotylédons avec les spores de l'A e c i d i u m T r a g o p o g o n i s, il lui arriva de les trouver associées à un petit nombre de spores d'un U r e d o, de la sorte qu'il y aurait lieu à revendiquer pour le Puce. Tragopogonis une place parmi les Autopuccinias. Mr. Plowright semble avoir obtenu des objets Aecidiifères, après l'application des téleutospores sur de jeunes individus du Tragopogon pratensis Les pseudopéridies ordinairement ne paraissaient pas dans l'automne de Tannée courante, mais seulement après que le mycélium eut survécu pendant l'hiver, c'est à dire dans le printemps suivant. Le même auteur nous apprend, que des akènes, cueillis d'un réceptacle attaqué par l'A e c i d i u m T r o g o p o g o n i s, ordinairement ne germaient pas, et encore, que les quelques uns qui se comportaient en graines saines, produisirent des plantes nullement souffrantes. — Le mycélium des sores de téleutospores, issues d'un ensemencement avec les spores de l'Aecidium, reste localisé, tandisque celui qui se développe des téleutospores appliquées sur de jeunes individus, se répand à l'entour et finit par infester la plante entière. 57. Puccinia fusca (Relhan [Aecidium fuscum Flora Canta- brig. Suppl. II]) Wint. Kr. FI. I, 199; Schrôt. Pilze Schles. I, 343; Sacc. Syll. VII, 669; Plowr. MonogT. 205; FI. Noviom. II, 40; Puce. Anémones Pers. Obs. Myc. Il, 24 et tab. YI f. 5; Pers. Syn. 226; Sch. St. Kr. Handb. Il, 196; Tijds. Nat. Gesch. XI, 406; Prodr. FI. Bat. II, 4,. p. 164. I. Aecidium (Aec. fuscum Relhan Le; Aec. Anémones Gmel. in Linn. Syst. Nat. II, 1473; Caeoma leucospermatum Lk. Handb. 446; Tijds. Nat. Gresch. XI, 410; Aec. leucospermum DC. FI. Fr. II, 239; Plowr. Monogr. 269; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 167). — Pseudopéridies également épars sur la face inférieure des feuilles ; ou bien, formant des séries le long des nervures principales; ou bien encore, réunis en groupes assez volumineux. Ils sont courtement cilindriques, puis cyathiformes, blancs, et ont le bord recourbé 554 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS et découpé. Spores polygones, sans couleur, lisses, 16 — 22 n* de travers, et atteignant une longueur de 27 (^. Vient sur les feuilles de V Anémone n e m o r o s a. — Bois de Bloemendaal, 21 Mai 1844 et 1872, 0.; Leiden, Dozy et Molk. — Ubbergen, Abel. — Maastricht, Franq. m. Téleutospores. — Sores orbiculaires, poudreux, d'un brun-noirâtre, également cpars sur la face inférieure des feuilles, souvent confluents. Spores pédicellées, formées de deux moitiés presque égales, orbiculaires ou elliptiques, sensible- ment rétrécies au milieu, et se lâchant très-aisément dans l'état mûr. Elles sont couvertes de verrues piquantes, ont la couleur brune, et mesurent 30 — 50 X 15 — 24 (X,. Pédicelles longs, robustes, hyalins. Venant sur les feuilles de V Anémone n e m o r o s a. — Leiden, 1818 et 1844 ; Bois de la Haye, Mai 1844 et Avril 1873, 0. — Ubbergen, Mai 1848, Abel. — Ulestraten, Avril 1874, v. der S. Lacoste. î^ote. — Mr. Plowright, n'étant pas encore convaincu que l'A e c. et le Puce. Anémones appartiennent au même cycle biologique, plaça le dernier dans la section „]\licropuccinia" qui ne possède que des téleutospores seules, et le premier parmi les espèces d'Aecidium qui demandent de nou- velles expériences, afin que leur parenté avec d'autres formes soit mise hors de doute. E. M i C r 0 p u C C i n i a. — Téleutospores seules counues. Leur germination ne s'effectue pas sur la plante nourricière fi-aiclie, mais sur la plante morte, après une pause d'assez longue durée. 58. P u c c in i a A e go p o d i i (Sclium. [Uredo Aegopodii FI. Saell. ir, 233]) Lk. Spec. II, 77; Wint. Kr. FI. I, 174; Schrôt. Pilze ScMes. I, 344; Sacc. Syll. VU, 678; Plowr. Monogr. 201; Tijds. Nat. Gesch. XI, 40G ; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 163; Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 130 ; Urodo Umbelliferarum FI. Ko- Yiom. 160; Uredo Aegopodii Schum. Le; FI. Noviom. 40. III. Téleutospores. — Sores amphigènes, emaronnés d'un tissu jaune ou brunâtre, formant des taches p, ou m. étendues, petits, arrondis, sémiglobuleux, d'abord jaunes, puis bruns, se rengeant en cercles dans les interstices des veines, mais s'étendant en enflures pâlissantes de diflerentes formes le long des ner- vures. Spores pédicellées, elliptiques, ovoides, oblongues ou piriformes, quel- quefois irrégulières, à peine rétrécies au milieu, ayant le paroi médiocrement épaissi, nullement épaissies au sommet, mais pourvues d'une papille obtura- toire hyaline au dessus du pore germinatif. Elles sont lisses, longues de 28 à 40, larges de 15 à 23 ^k. Pédicelles longs, hyalins, caducs. Sur les feuilles de 1' Aego podium Podagraria. — Amsterdam, v. d. S. Lacoste ; Yoge- lenzang, 22 Juin 1876, 0. — Ubbergen, Avril, Mai 1848, Abel. — Maastricht, Pranq. 59. Puccinia Saxifragae (Schlecht. [Puce. Saxifragarum FI. QU'INFÉRIEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DA.NS LES PAYS-BAS. 555 Berol II, 134]); Puce. Saxifragariim Schlecht. Le; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 164. III. Téleutospores. — Sores araphigènes, irréguliers, ordinairement rapprocliés en grand nombre et sans ordre sur des taches bigarrées, rarement épars et sans taclies, promptement découverts et poudreux, souvent confluents, d'un brun- cbâtuin. Spores pédicellées, elliptiques ou oblongues, un peu rétrécies au milieu, non épaissies au sommet, anais fournies d'une papille obturatoire au-dessus du pore germinatif. Elles sont lisses à l'état humecté, élégamment plissées dans le sens longitudinal à l'état sec, d'un brun-jaunâtre,longues de 26 à 45, larges de 14 à 20 ^. Pédicelles longs, hyalins, caducs. Sur les feuilles de diverses espèces de Saxifraga. — Maastricht, Franq. 60. Pucciuia Ribis DC. FI. Fr. II, 221; Wint. Kr. FI. I, 198 (sous P. Grossulariae); Sclirôt. Pilze Scliles. I, 345; Sacc. Syll. VII, 679; FI. Noviom. 158. III. Téleiitosports (Puce Eibis v. s. ; Puce, granulata de Bary in Eab. Fgi Eur. n". 499). — Sores épiphylles, très-petits, venant en groupes serrés sur des taches jaunâtres, à la iin confluents et formant des plaques d'un brun-noirâtre et de 1 à 2 mill. de travers, éparpillées sans ordre, mais souvent fort nombreuses Spo- res pédicellées, elliptiques, arrondies aux extrémités, quelquefois contractées en cône peu élevé au sommet, peu ou pas rétrécies au milieu, pourvues d'un paroi également épaissi, d'un brun-châtain-foncé, présentant des granulations nombreuses, siibtiles, également visibles à l'état sec et à l'état humecté. Elles ont 22 — 35 fji. de longueur sur 16- — 18 ^w de largeur. Pédicelles assez robustes, hyalins, égalant en longueur la moitié de la spore. Sur les feuilles du E i b e s r u b r u m. — Nijmegen, Abel. 61. Pu coin ia Yirgaureae (DC. [Xyloma Virgaureae Syn. n". 821]) Lib. Ard. n\ 393; Wint. Kr. FI. 1, 173; Sacc. Syll. YII, 679; Oud. Ned. Kr. Arch. 2, II, 37; Arch. Néerl. VIII, 380; Fi. Noviom. II, 40. III. Téleutospores. — Sores hypophylles, cachés sous l'épiderme pendant toute leur existence, ponctiformes, luisants, compactes, durs, d'abord brunâtres, à la fin noirs, nichés dans une ampoule de paraphyses linéaires, brunâtres, inti- mement soudés ensemble. Ils occupent des taches orbiculaires jaunâtres de 4 à 6 mill. de travers, au milieu desquelles ils forment un groupe serré, tan disque vers la périphérie ils s'écartent de plus en plus, formant quelquefois des séries radiales. Spores pédicellées, lancéolées, droites ou courbées, ré- trécies au milieu, épaissies en cône ou en appendice arrondi ou tronqué au sommet, amincies vers la base, d'un brun-pâle, lisses, 80 — 60X10 — 12 yi,. Pédicelles hyalins, assez robustes, égalant les spores en longueur. Sur les feuilles du Solidago Virgaurea, — Mook, 19 Juill, 1873. — Beek (en Guelre), Août. 1874, 0. 550 REVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS 02. Puccinia Thaï ic tri Chev. FI. Paris. I, 417; Wint. Kr. ri. I. 177; Sacc. Syll. VII, 080; Plowr. Monogr. 200; Ned. Kr. Aivh. 2, III, 254. in. Tcleidospores. — Sores hypopliylles, orbiculaires, petits, d'un brun-rougeâtre -fonci', promptement poudreux, contliients, à la lin s'ctendant sur presque la face inférieure entière. Spores pédicellées, profondément rétrécies au milieu, composées de deux moitiés, aplatie; au point de contact, dont l'inférieure est globuleuse, elliptique, obovée ou en massue, la supérieure au contraire pres- que toujours globuleuse. Elles ont une couleur brune-foncée et présentent des verrues piquantes fort prononcées à leur surface. Dimensions 25 — 50 X 15 — 25 jtt. Pédicelles longs, caducs. Rencontrées sur les feuilles des : T h u 1 i c t r u m f 1 a v u m. — Leiden, 1815, Perein (Herb. de la Soc. bot.). T h a 1 i c t r u m m i u u s. — Dunes de Schéveningue, Juill. et 1887 ; Mlle C. E. Destrée. F. L 0 p t 0 p U C C i n i a. — Téloutospores seules connues. Leur germination s'effectue sur la plante nourricière vivante, aussitôt qu'el- le ait atteint l'âs'e mûr. "»' 03. Puccinia Arenariae (Schum. [Uredo Arenariae Saell. II, 232]) "Wint. Kr. FI. I, 169 (exclusis syn.); Sclirot. Pilze Schles I, 345; Sacc. Syll. Vil, 083; Plowr. Monogr. 210; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 511; FI. Noviom. II, 39; Puce. Are- nariae Serpyllifoliae DC. FI. Fr. VJ, 55; Ned. Kr. Arch. 2, I, 172; Puce. Saginae Kze u. Schmidt exsicc. n°. 221 ; Ned. Kr. Arch. 2, I, KO; Arch. Neerl. VllI, 375; Puce. Moehrin- giae Fuck. Symb. 51; Ned. Kr. Arch. 2, I, 90; Arch. Neerl. VIII, 375; Puce. Stellariae Duby Bot. Gall. IL 887; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 104; Puce. Lychnidearum Lk. Spec. 11,80; Tijds. Nat. Gesch XI, 400; v. d. Tr. Bijdr. 20; Oud. Fgi Neerl. exs. n^. 255; FI. Noviom. 157; Puce. Diauthi DC. FI. Fr. 11,220; Prodr. FI. Bat. 104; Oud. Fgi Neerl. exs.n*^. 135. III. Téleutospores. — Sores hypoplivlles, orbiculaires, pulvinés, compactes, épars ou en cercles, souvent confluents et formant des coussinets plus volumineux, souvent occupant le milieu de tacbes jaunâtres ou blanchâtres, d'abord ochra^ ces, plus tard d'un brun-ferrugineux. Spores pédicellées, oblongues ou large- ment fusiformes, arrondies ou prolongées en cône obtus, épaissies au sommet, arrondies ou amincies vers la base, très peu rétrécies au milieu, lisses, d'un ochre clair, 30 — 50X10 — 20 (ji,. Pédicelles ordinairement très-longs, blancs, assez fermes. Tiennent sur les feuilles des: Arenaria serpyllifolia. — Bois d'Oosterhout près de Nymègue, Mai 1848, Abel. Diautlius barbatus (cultivé). — Amsterdam, Juill. 1870, 0. — aU'INFÈRIEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 557 Naaldwijk, Août 1865, v. d. Tr. — Beuningen, Abel,; EUecom, 18 Juill. 1875, Moll; Putten, 18 Juill. 1885, 0.; Wagmingen, Oct. 1889, 0. — Goes. V. den Bosch. D i a n t h u s p r o 1 i fer. — Weurt et bois d'Oosterhout, près de Nyraègue. Melandrium d i ii r n u m. — Harlem, 5 Oct. 1870, 0. — Leiden, 1845, 0. — Goes, v. den Bosch. Melandrium vespertinum. — Goes, v. den Bosch. Moehriugia triuervia. — Bois de Bloeraendaal, près de Harlem, Mai et Juin. 1868, 0. — Leiden, Avril 1816, 0. — Zwijndrecht, v. d. S. Lacoste. — Goes, v. den Bosch. — ■ Maastricht, Pranq. S a gin a p r o c u m b e n s. — Achttienhoven, 24 Mai 1871, 0. S a gin a s u b u 1 a t a. — Bussum, Oct. 1878, v. d. S. Lacoste. Stellaria média. — Naaldwijk, 1871, v. d. Tr. ; Zwijndrecht, v. d. S. Lacoste. — Goes, v. den Bosch. — Maastricht, Pranq. Note. — Selon les expériences de Mr. Cornu, les téleutospores du Moehringia trinervia se reproduisent dans 29 jours sur les S t e 1- laria média et Holostea. Au contraire, il ne réussit pas à de Bary de reproduire des téleutospores à la surface des Silène inflata et Lychnis diurna après l'infection avec les téleutospoi'es du Dianthus barbât us (Ann. Se. Nat. 4, XX, 89). 64. Pue ci nia Corrigiolae Chev. FI. de Paris, T, 420; Schrot. Pilze Schles. I, 346; Saec. Syll. YII, 684; FI. Noviom. II, 40. IIL Téleutospores. — Sores hypophvlles, orbiculaires, pulvinés, fermes, larges de 1 à 2 mill., d'abord jaunes, plus tard bruns. Spores pédicellées, fusifor- mes ou en massue, arrondies ou acumiuées au sommet, amincies en coin vers la base, 41 X 15 pt., d'un brun-clair, épaissies au sommet. La cellule supérieure ordinairement plus longue et plus large que l'inférieure. Pédicelles très-longs (100 y.), fermes, hyalins Venant sur les feuilles du Corrigiola littoral! s. — Wijchen, Aoiit 1850, Abel. 65. Puccinia Spergulae DC. FI. Fr. II, 219; Sclirôt, Pilze Schles. I, 346; Sacc. Syll. YII, 684; Ned. Kr. Arcli. 2, 1, 176; Arcli. Néerl. VIIF, 375. m. Téleutospores. — Sores hypophylles, pulvinés, fermes, orbiculaires ou allon- gés (à la surface de la tige et des rameaux), d'abord d'un brun-rougeâtre, plus tard noirâtres. Spores pédicellées, fusiformes ou en massue, arrondies ou acumiuées au sommet, un peu rétrécies au milieu, amincies vers la base, lisses, d'un brun-clair, 31 — 50Xll — 15 ij. Les deux cellules ordinairement ne difl'èrent pas en largeur. Le contenu des spores jeunes et des sporidies se distingue par une couleur rouge-pâle Pédicelles 33 — 60 y^ de long, fermes, hyalins. Vient sur les feuilles du Spergula arvensis. — Nymègue, Mai 1851 et 1870, Abel. 66. Puccinia Yeronicae Anagallidis Oud. Hedw. XXIV, 558 RÉVISION DES ClL\.MPI(iNONS TANT SUPERIEURS 171; N(m1. Kr. Areh. 2, IV, 512; Sacc. Syll. VJI, 718; Mag- nus in Ber. cl deuts. bot. Ges. YJII, lia. m. Tt-leiitospores. — Sores araphigcnes, mais occupant par préférence la face inférieure des feuilles, hémisphériques, assez fermes, poudreux, plus ou moins épars, bruns, munis à la base d'une collerette de cellules épidenuiques déchirées. Spores brunes, longuement pédicellées, présentant ordinairement deux moitiés hémisphériques égales, rarement des moitiés inégales, oblongues, puis arrondies aux deux bouts, médiocrement rétrécies au milieu, munies d'aspérités verruculeuses excessivement fines, 35 — 47 X 22 — 23. — Pédi- celles hyalins, 70 X 4V2 /«• Notre espèce se distingue du P. Yeronicae par la forme plus raccourcie des spores, mais à un plus haut degré par l'absence totale de tout appendice cuculliforme ou conique au sommet du compartiment supérieur. Sur les feuilles du Yeronica Anagallis. — Wageningen, 12 Juin 1885, J. Kobus. 67. Puccinia Valantiae Pers. Obs. Myc. II, 25; Wint. Kr. FI. I, 107; SchrOt. Pilze Schles. I, 347; Sacc. Syll. VU, 685; Plowr. MonogT. 212; Puce. Vaillautiae Prodr. FI Bat. II, 4, p. W6. III. Téleutospores (Pacc. Stellatarum Duby Bot. Gall. II, 888, pp.; Puce. Galii Cruciatae ibid. 890; Puce, heterochroa Rab. ia Desm. Aun. Se. Nat 3, XIY, 108; Puce. Galii verni Ces. Erbar. critt. n". 99; Puce, acuminata Fuck. Symb. 55). — Sores pulvinés, orbiculaires, épars (Eab. F. E n". 2480) ou rangés en cercles (Desmaz. FI. Cr. de Fr. 1^ Ed. n". 1832), entourés ou non de taches pâlissantes, fermes, d'abord couleur de miel, puis d'un brun-ferru- gineux, enfin d'un brun-foncé-rougeâtre. Les pétioles ou les tiges attaquées présentent ordinairement des sores allongés, confluents, et trahissent leur état maladif par des courbures ou des torsions. Spores pédicellées, oblongues- i'usiformes, un peu rétrécies au milieu, sensiblement amincies vers la base, ar- rondies et sensiblement épaissies au sommet, lisses, d'un brun-jaunâtre-pâ!e, 35 — 65X12 — 17 (x. Pédicelles longs, fermes, hyalins. Sur les feuilles du Galium Cruciata. — Oosterbeek, Août 1881,0. — Maastricht, Frauq. 68. Puccinia M al va ce arum Mont, in Gay Hist. fis. y polit, de Cbilc YIII, 43 et Syll. 314; Wint. Kr. FI. 1,168; Schrôt. Pilze Scliles. I, 347; Sacc. Syll. VII, 686; Plowr. Monogr. 212; Ned. Kr. Arch. 2 II, 101; Oud. Bot. Zeit. 1874, p. 742; Oud. Fgi Neerl. exs. n^ 22 et 23; FI. Noviom. II, 3*J. ni. Téleutospores. — Sores hypophylles, pulvinés, orbiculaires, allongés à la surface des pétioles ou des tiges, ordinairement également épars, rarement confluents, fermes, d'un brun-rougeâtre-pâle, grisâtres à la surface. Spores pédicellées, fusiformes, amincies vers les deux extrémités, arrondies ou a- QU'INFÉRIEUES TEOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS- 559 mincies en cône, et un peu épaissies au sommet, peu ou point rétrécies au milieu, lisses, d'un brun-jaunâtre, 40 — 60X15 — 25 l^. Pédicelles très-longs, fermes, hyalins. — La couleur grisâtre des sores est due à l'état hyalin du sommet épaissi des spores. Observés chez nous sur les feuilles des: Althaea rose a. — Jard. bot de Leide, 9 Juill. 1874, Suringar. Malvamoschata. — Keppel, 4 Sept. 1887, Heinsius. Malva sylvestris. — Amsterdam, Oct. 1874, Sept. 1875 et 1876, 0. — Nymègue, Abel. — Puis dans toutes les provinces de notre patrie. Malva vulgaris. — Amsterdam, Oct. 1874, Sept. 1875 et 1876, 0.— Twello, Août 1890, 0. 69. Puccinia Circaeae Pers. Disp. meth. 39 et pi. III, f. 4; Wint. Kr. FI. I, 168; Sclirôt. Pilze Schles. I, 348; Sacc. Syll. VII, 686; Plowr. Monogr. 213; Tijds. Nat. Gescli. XI, 406. Iir. Téleutospore.s. — Sores hypophylles ou caulicoles, pulvinés, fermes, de deux sortes: les estivaux orbiculaires, d'un brun-pâle, solitaires et épars ou gTOU- pés en cercles; les automnaux — venant surtout sur les pétioles et les tiges — plus grands, allongés, d'un brun-foncé. Toutes les spores de la même forme, mais les premières-nées munies d'une membrane pâle et germant tout de suite, les dernièies-nées au contraire munies d'une membrane foncée et ne germant que dans le printemps futur. — Spores pédicellées, oblongues ou oblongues-fusiformes, fort épaissies et allongées en cône au sommet, amincies vers la base, un peu rétrécies au milieu, 23 — 40X10 — 14 ^. - Pédicel- les hyalins. Sur les feuilles du Circaealutetiana. — Bois de la Haye, 1843, 0. 70. Puccinia As te ris Duby Bot. Gall. II, 888; Wint. Kr. FI. I, 167; Sclirot. Pilze Schles. I, 349; Sacc. Syll. VII, 687; Plowr. Monogr. 215; Puce. Tripolii Wallr. FI. Crypt. 223; Ned. Kr. Arch. 2, II, 182; (lapsu calami habeo P. Trifolii) ; Oud. Fgi iS'eerl. exs. n^. 139. ITI. Téleutospores. — Sores amphigènes, pulvinés, compactes, solitaires et épars ou formant des groupes denses, quelquefois rangés en cercles à l'entour d'un sore central, souvent confluents. Aussi longtemps qu'ils restent cachés sous la petite portion d'épiderme qu'ils viennent de soulever, ils nous frappent par une couleur cendrée; à l'état découvert pourtant celle-ci change en un noir-terne. Spores pédicellées, oblongues ou en massue, très peu rétrécies au milieu, d'un brun-jaunâtre-clair, pourvues d'un sommet arrondi, tronqué ou allongé en cône, mais toujours considérablement épaissi, et ordinairement un peu plus foncé que le reste, longues de 35 — fiO ^, larges de 14 — 30 ^m, Pédicelles aussi longs que les spores, beaucoup plus larges que dans les eS' pèces congénères, hyalins, fermes. Sur les feuilles de 1' Aster ïripolium. — Halfweg, Sept, 1875, 0. 5G0 Rl^.VISION DES CHAMPIGx^ONS TANT SUPÉRIEURS 71. Puccinia Millofolii Fuck. Symb. 55; Plowr. Monogr. 215 ; Ned. Kr. Arch 2, V, 469. — Winter (Kr. FI. I, 167), Schro- tor (Pilze Selilcs. I, 340) et Saccardo (Syll. VIT, 687) en font mention sous le Puce. Astciis (voyez sous le n^ 70). III. Téleidospores. — Sores araphigcnes, pulvinés, compactes, variables déforme et de grandeur, souvent confluents. Spores tout-à-fait semWables à celles du Puce. Asteris. — Pédicelles médiocres. Vient sur les feuilles de 1' A c h i 1 1 e a M i 1 1 e f o 1 i u m. — Loosduinen et Monster, 22 Août, I8S8 ; Mlle C. E. Destrée. Note. — Mr. Ploavright, n'ayant pas réussi ni à infecter les feuilles de TA c h i 1 1 e a Al i 11 e f o 1 i u m pur les spores du Puce. Asteris, ni ceux de TA s t e r ï r i p o 1 i u m par les spores du Puce. M i 1 1 e f o 1 i i, n'a pas suivi Pexeniple des auteurs allemands et. italiens. jS'ous nous som- mes rangés à son avis, parce que les expériences de culture, en touchant la partie biologique du problème, nous semblent plus propres à décider les ques- tions d'aflUnité des espèces d'Urédinées, que les appréciations subjectives, reposant sur l'observation de caractères morphologiques. 72. Puccinia Thlaspeos Scliub. FI. Dresd. II, 254; Wiut. Kr. FI. I, 170; Sacc. Syll. TII, 688; Ned. Kr. Arch. 2, II, 37 ; Oud. Fg-i Neerl. exs. n^. 258. III. Téleutos'pores. — Sores hypopbylles, orbiculaires, pulvinés, compactes, ordi- nairement également épars sur la face inférieure des feuilles, souvent très- rapprochés, voire même formant une espèce de ci-oûte. Spores pédicellées, oblongues ou lancéolées-fusi formes, superficiellement rétrccies au milieu, amin- cies vers la base, médiocrement épaissies et arrondies, ou plus ou moins allongées en mamelon au sommet, lisses, d'un brun-jaunâtre, 37 — 42 X 14 — IG iM. Pédicelles longs, hyalins, fermes. Sur les feuilles du Thlaspi calaminare. — Province du Limbourg, 18 Avril 187-4, V. d. S. Lacoste. 73. Puccinia Glecho mat is DC.Encycl. YIII, 245; Schrot. Pilze Schles. I, 349; Sacc. Syll. YII,'688; Plowr. Monogr. 214; ;Tijds. Nat. Gesch. XL 406; v. d. Tr. Bijdr. 20; Puce, verrucosa Lk Obs. II, 29; Wint. Kr, FI. T, 166. ITI. Téleutospores. — Sores hypophylles ou pétiolaires, voire même épicaulinai- res, pulvinés, orbiculaires ou allongés, fermes, solitaires et épars, ou groupés d'une manière p. ou m. régulière, parfois rangés en cercles. Les parties axiles attaquées, pas moins que les nervures, sont enflées. Spores pédicellées. ordi- nairement elliptiques, rarement oblongues, à peine rétrécies au milieu, allon- gées au sommet épaissi en mamelon, ou en cône apical ou latéral et oblique, lis- ses, d'un brun-chfitain, 30 — 50X16 — 24^. Pédicelles longs, fermes, hyalins. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 561 Sur les feuilles du G-leclioma liederaceum. — Zwijndreclit, v. d. S. Lacoste; Westland, V. d. Trappeu; Leiden, 1844, 0.; Bois de la Haye, Août 1887, Mlle 0. E. Destrée, — Utrecht. — Goes, v. den Bosch, 74. Puccinia annularis (Strauss [Uredo annularis Wett. Ami. II, 100]) Wint. Kr. FI. I, 165; Sacc. Syll. YII, 689; Plowr. MonogT. 217; Ned. Kr. Arch. 2, Y, 164. — Synony- mes: P. Scorodoniae Lk., P. Chamaedryos Ces., P. Teucrii Fuck. III. Téleiitospores. — Sores liypophylles, petits, fermes, pulvinés, orbiculaires ou oblongs, à la fin confluents en cercles concentriques, et formant des groupes orbiculaires, d'abord d'un bran-grisâtre, plus tard d'un brun-cannelle, enfin bruns et découverts. Spores pédicellces, ordinairement oblongues, rarement elliptiques, un peu rétrécies au milieu, épaissies et arrondies ou tronquées, mais plus souvent amincies au sommet, arrondies à la base, lisses, d'un brun-jaunâtre très-pâle, 30 — 50X14 — 20 (i. — Pédicelles très-longs, per- sistents, hyalins. — Le tissu des feuilles devient un peu hypertrophique aux endroits attaqués, d'où résulte un soulèvement de la face supérieure et un enfoncement de la face inférieure partout où le champignon s'est déve- loppé. De coutume, la couleur verte est remplacée par une couleur jaunâtre. Sur les feuilles du Teucrium Scorodonia. — Schéveningue, Août 1887, Mlle C. E. Destrée. Annotation concernant le Puccinia Angelicae. Dans le Sylloge de Mr. Saccaedo le Puccinia qui se développe sur les feuilles de l'A n g e 1 i c a s y 1 v e s t r i s a été mentionné à deux reprises : une fois sous le Puce. Pimpinellae, faisant partie de la Section //Eu- puccinia" (sous-section Auteupuccinia, p. 616), et une seconde fois comme espèce autonome: Puce. Angelicae (p, 703), parmi plusieurs autres, réunies sous le titre de: ,/Species quoad sectionem dubiae." Mr. ScHRÔTER passe en silence l'Urédinée en question, mais Winteb. et Mr. Plowright la regardent tous les deux comme appartenant au type du Puce Pimpinellae, quoique le premier, craignant ne pas avoir deviné juste, se soit servi d'un point d'interrogation, pour exprimer le doute dont il n'avait pu se délivrer. La manière d'agir de Mr. de Toni, l'auteur des Urédinées dans le Sylloge, nous semble sujette à des observations sérieuses, ne fut ce que parcequ'une plante quelconque ne puisse occuper deux jdaces, bien éloignées l'une de l'autre, dans le même système, ou, dans le cas qui nous occupe, ne puisse appartenir en même temps à une catégorie d'Urédinées qui parcourent les quatre stades bien connus de l'évolution alternante, et à une autre, à la- quelle cette alternation est restée tout à fait étrangère. Ajoutons a cette ob- servation, que les feuilles de l'A n g e 1 i c a sylvestris, attaquées par le Puccinia en question, qui furent l'objet de nos études, portaient les sores d'un Urédo mêlés à ceux des téleutospores ; ensuite que Mr. PiOsteup eut la bonne fortune de découvrir un Aecidium sur les feui-les de la même plante (Svamp. fra Finmarken, p. 230), pour prouver que le doute touchant la place que doive occuper le Puccinia Angelicae dans le système, n'existe plus, et que Wintek et Mr. Ploavkigiit ont agi correctement en l'assimilant au groupe des Auteupuccinias. 36 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. II. 562 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Cependant, en nous prononçant de cette manière, nous réservons toujours quelque doute quant à la question, si le Puccinia qui de temps en temps fait son apparition sur les feuilles de l'A n g e 1 i c a sylvestris, doive être assimilé au Puce. P i m p i n e 1 1 a e, et s'il n'y aurait pas plutôt lieu à lui accorder une place autonome, tout en réhabilitant le nom de Pucci- nia A n g e 1 i c a e, introduit dans la science par Fuckel (Symb. 52) d'après Pexeuiple de SciiuMAcnEK (FI. Saell. II, 233), qui, faute de lentilles assez fortes, lui infligea le nom générique d'U r e d o, non sans ajouter pourtant que les coussinets de spores se distinguaient par une couleur noire. C'est que des o])servations réitérées m'ont appris que les Urédospores du r. Pimpinellae ont leur paroi presque également épaissi dans toute la circonférence, tandisque celui des spores du P. A n g e 1 i c a e, obovées plu- tôt que globuleuses, présentent beaucoup plus d'épaisseur vers le sommet que vers la base; ensuite, que les petites verrues, assez visibles sur les téleuto- spores du P. Pimpinellae, sont réduites à un tel minimum d'extension dans le P. Angelicae, qu'on a la plus grande peine à les apercevoir. J'aimerais donc mieux attendre le résultat d'expériences de nature biolo- gique avant de suivre l'exemple de Winter et de Mr. Ploavright, et de maintenir le P u c c. A n g e 1 i c a e à côté d'autres espèces, habitant comme lui les feuilles des Ombellifères. 75. Pu celui a Augelicae (Schum. [Uredo Augelicae Saell IT, 233]) Fuck. Symb. 52 et Fgi Rheu. n^. 358 (non Saccardo Syll. YII, 703), Ned. Kr. Areli. 2, II, 101; Oud. Fgi îseerl. exs. n*^. 26; Puce. Umbelliferarum Tijds. Nat. Gesch. XI, 406 (p.p.); Phragmidium buUaria Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 160. I. Aecidium. — Voir Eostrup, Svamp. fra Finmarken, 230 ; Sacc. Syll. Yll, 833. II. Uredo. — Sores amphigènes, arrondis ou oblongs, d'un brun-clair, poudreux. Spores rarement globuleuses et 30 — 32 ^ de travers, ordinairement obo- vées et 32 — 42X23 ;M, beaucoup épaissies vers le sommet le plus large, échinulées, d'un jaune-pâle. IIC. TéleutoHpores. — Sores amphigènes, mêlés à ceux de l' Uredo. Spores ellipti- ques ou oblongues, d'un brun-marron-clair, largement arrondies aux extrémi- tés, également épaissies dans tout leur contour, uu peu rétrécies au milieu, 32 X 23 (jt,, soutenues par un pédicelle court, assez robuste, hyalin. Sur les feuilles de 1' Angelica sylvestris. — Beek (en Guelre) Août 187-i, 0. ; Lochem, Août 1875, 0. — Kampen, Boudam. — Maastricht, Franq. GYMNOSPORANGIUM. (Etyra. yufjivo^ nu; cTrspi, graine; àyysïov, vase; c'est à dire //vase à spores découvert", f. a. à l'absence d'un pseudopéridium autour des téleutospores et à la masse de spores réunies ensemble). Les téleutospores forment des corps gélatineux, ordinairement volu- mineux et libres du support, rarement des couches succinctes, apla- QU'INFÉEIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 563 ties ou un peu convexes. Les enveloppes gélatineuses sont tellement confondues qu'il est impossible de dist nguer celles de chaque spore séparément. Spores pourvues d'une seule cloison, comme dans les Puccinias, mais présentant 2 à 4 pores germinatifs dans chacune des deux moitiés. Les spermogones et les Aecidiums se développent sur une autre plante nourricière et les Urédospores font défaut. 1. ■ Gymnosporangium clavariaeforme (Jacq. [Tremella clavariaeformis in Collect, bot. II, 174]) Rees, Rostpilzformen d. deuts. Conifereu, 69; Wint. Kr. FI. I, 233; Schrôt. Pilze Schles. I, 357 ; G. clavariiforme Sacc. Syll. YII, 737 ; Podiso- ma fuscum Prodr. FI. Bat. II, 3, p. 393 (p.p.). I. Sfermogones épipliylles ou fructicoles, portés par des portions de tissu épais- sies, couleur de safran, et contenant des spores jaunes un peu allongées. II. Aecidium (Aecidium Oxyacanthae Pers. Syn. 2U6 ; Caeoma cylindrites Lk. Spec. Il, 64; ïijds. Nat. Gresch. XI, 411; Roestelia lacerata Mérat Nouv. tlore des environs de Paris, 2e Ed. 1821, I, 113; Prodr. FI. Pat. 11, 4, p. 165; Aec. Pyri Franq. in Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 169; Ceratitium luceratum Rab. forma Oxyacantlii in Ned. Kr. Arcli, 2, I, 88; Ceratitium Mali Fuck. Fgi Rhen. n°. 1545 (?) ; Arch. Neerl. II, 39; Ceratitium laceratum Rab. Bot. Zeit. 1851, p. 452; Oud in Fgi Neerl. exs. n". 261). — Pseudopéridies liypopliyl- les ou fructicoles, rapprochés, reposant sur une tache jaune-orangée, présentant la forme d'une bouteille à l'état jeune, longs à peu près de 2'^j^ mill., blan- châtres, à la fin cilindriques, fendus jusqu'à la base en filaments réfléchis. Spores verruculeuses, 22 — 45X19 — 35, arrangées en chapelet, anguleuses, presque sphériques, jaunâtres. Sur les feuilles des C r a t a e g u s m o n o g y n a et C r. O x y a c a n t h a. — Hilversum, Juill. 1879, 0. — Leiden, Sept. 1844 et 1845, 0.; Naaldwijk, Août 1867, v. d. Tr. — • Utrecht, v. d. S. Lacoste. — Goes, v. d. Bosch. — Maastricht, Franq. P i r u s Malus. — NaakLwijk, 1864, v. d Tr. m. Téleutospores. — Sores isolés ou en groupes, plutôt cartilagineux que pul- peux, verticaux, cilindriques ou eu massue allongée, comprimés, souvent une ou deux fois fourchus au sommet, quelquefois courbés ou flexuenx, d'un jaune- orangé, atteignant une longueur de 12 mill. Spores allongées-fusiformes, cloisonnées et rétrécies au milieu, formées de deux moitiés coniformes escar- pées, jaunâtres, très-longuement pédicellées, 70 — 120X14 — 20 f^. Chaque moitié porte à sa base 4 pores germinatifs en forme de croix, et présente d'ailleurs un nombre variable de fentes dans le paroi. Sur les branches du J u n i p e r u s c o m m u n i s. — Bois de Bloemendaal près de Harlem, Buse. — Leiden. — Utrecht, 1872, 0. Note. — L'hétéroecie du Gymnosporangium clavariaeforme et sa parenté avec le Roestelia lacerata ont été démontrées le premier par Mr. A. S. Oebsted (Bot. Zeit. 1867 p. 222 et Kon. Uanske Vidensk. Selsk. Forh. 1867, p. 208, BuUet. p. 38). Le 20 Mai 1867 Oeksted appliqua les sjjoridies du premier sur les feuilles du Crataegus Oxyacantha et du Pirus Malus, et pas plus tard que le 28 suivant ces organes commencèrent à pro- 36* 5G:t RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS duire des spermogones, lesquels, à leur tour, 3 ou 3 semaines plus tard, furent suivis par les pseudopéridies. Mr. Plowright, en répétant ces expériences en 1SS8 (Monoj,n-. p. 23t et //The Journal of the Linn. Soc. XXIV, 1888, p. 88), eut la satisfaction de voir au 10^ ou 12e jour après l'infection, les Koe- stelias se montrer dans toute leur élégance. La preuve contraire, c'est à dire l'infection du .luniperus communis par les spores du Eoestelia, instituée en ISS-i, lui réussit tout-de-mcme. Les dernières, transportées sur les feuilles du premier le 25 Juin, donnèrent lieu le S Juillet à une décoloration des feuilles, puis, à la chute de celles-ci pendant les mois suivants de l'été et de l'automne. En Décembre 1885, les cicatrices, délaissées par les feuilles, commencèrent à se gonfler, et au premier Avril 1886 les masses téleutospo- riques tirent leur première apparition. Ceux-ci prouvaient donc avoir besoin d'à peu près deux années pour se développer complètement, et atteindre le stade de fertilité. Le mycélium, une fois établi, continue à vivre pendant plusieurs années et à reproduire les pseudopéridies, une fois par an, dans le printemps. 2. Gy mnosporang'ium confiisum Plo^Yr. MonogT. 232. II. Aecidium (Aec. Mespili DC. FI, Fr. YI, 9S). — Pseudopéridies hypophyl- les, venant en groupes sur des taches orbiculaires épaissies, jaunâtres, pour- prées et bordées d'orange au revers. Us sont cilindriques ou un peu enflés vers la base, et s'ouvrent par des fentes latérales, A la fin le sommet se divise en lanières très-subtiles, réunies en pinceau. Spores presque globu- leuses, d'un brun-pâle, verruculeuses, 15 — 20 (/. de travere. Tient sur les feuilles du Mespilus germanica. — Naaldwijk, Août 1867, v. d. Tr. ni. Téleuto-ipores. — Mycélium perennant. Sores se montrant au printemps, d'abord tuberculiformes, d'un brun-chocolat-foncé ou presque noirs, sous peu devenant cilindriques, souvent comprimés, longs de 5 à 8 mill., d'un châtain- clair, se boursoufflant dans un atmosphère humid?, et alors promptement se couvrant de sporidies jaune-d'or. Spores lisses, ovoides ou elliptiques, ordi- nairement pointues aux extrémités, se présentant sous deux formes : 1. des in- dividus hyalins, remplis d'une matière jaune-orangée; 2. des individus d'un brun-foncé, au paroi épaissi, présentant 2 à 4 pores germinatifs, puis mesurant 40 — 50X20 — 25 ^. Pédicelles longs de 80 à 100 ^, hyalins. Venant sur les branches du Juniper us Sa bina, mais jusqu'ici pas encore rencontrées dans notre flore. Note. — Les feuilles des Crataegus Oxyacantha et C y do nia vulgaris, exposées à l'infection par les téleutospores du G. confusum, produisent également un Aecidium. (PLO^VE. Monogr. 232 et Klebahn Zeits. f. Pfl. krankh. 11, Heft 6; Sep. Abdr. 19). Il y aurait donc lieu à déclarer les Aec. Oxyacanthae Pers. p.p. (voye" p. 563 sous le n". 1), Aec. Mespili DC. et Aec. Cydoniae Leuormaud (Duby, Bot. Gall. 11, 903; Ung. Exanthème p. 227) comme synonymes. 3. Gymnosporangium j iiniperinum (Linn. [Tremella juniperina Spec. PI. n°. 1625]) Fr. S. M. III, 506; Wint. Kr. FI, J, 234; Schrot. Pilze Schlos. I, 358; Bacc. SylL Yli, 738; Plowr. MonogT. 235; Sch. St. Kr. Handb. II, 196; PoJisoma Gymuosporangiuîii Prodr. FI. Bat. II, 3, p. 393 (p.p.) et lY, 5. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 565 II. Jecidinm (Aec. coriiutum Gmel. in Linn. Syst. Nat. II, 1473; Sch, St. Kr. Handb. II, 192; El. Noviom. II, 39; Uredo coniuta El, Noviom. 159; Ceratitium cornutum Rab. Bot. Zeit. 1851, p. 452; Ned. Kr. Arch. 2,1,88; Arch. Néerl. Il, 39; Oud. Egi Neerl. exs. n". 57 et 147; Roestelia cornifera (0. E. Mûller El. Uan. Lycoperdoa corniferum) Oersted, Vidensk. Selskabs Eorli. 1867, p. 214). — Pseudopéridies hypopLylles, décelant leur présence par des taches rouges, bordées de jaune, et occupées par des spermogones au centre, à la face supérieure, venant en groupes serrées sur des enflures charnues, teintées de rouge ou de jaune-orangé, ressemblant quant à la forme à des bouteilles au goulot très-long. Ils sont jaunâtres ou d'uu brun-pâle, courbés, ouverts et dentelés au sommet, et atteignent une longueur de 8 mill. Des fentes latérales font défaut ou n'apparaissent que plus tard. Spores polygones-arrondies, vcrruculeuses, brunes, 21 — 28X19 — 24 /^. Vient sur les feuilles du S 0 r b u s A u c u p a r i a. — Oldenzaal, 6 Août 1879, v. d. S. Lac. — Naaldwijk, v. d. Tr. — Doorn, 1869, 0. — Eerbeek, Août 1875, J. W.Moll; Beek (en Guelre), Août 1854 et 1868, 0.; 4 Sept. 1873, van Hall; Juin, Août 1848, Abel. m. Téleutospores. — Mycélium pereunant. Sores au début hémisphériques ou coniques, plus tard se gonflant et présentant des corps gélatineux (point du tout cartilagineux) volumineux, polymorphes, d'un jaune-d'or. Spores fusifor- mes, de deux sortes: 1. brunes, au paroi épais, 75X27; 2. jaunes, au paroi relativement mince, 66 X 17 ij.. Les masses gélatineuses tombent par terre ou se dessèchent, en délaissant les spores à la surface des plaies corticales. Venant sur les rameaux du J u n i p e r u s c o m m u n i s. — Amsterdam, v. d. S Lac. ; Aalsmeer, V. d. S. Lac. — Leiden, jard. bot., Wtt. — Goes, v. d. Bosch. Note. — L'hétéroecie du G y m n o s p. j u n i p e r i n u m et sa parenté avec le Roestelia corn ut a, ont été démontrées le premier par Mr. A. S. Oersted (Vidensk. Selskabs Eorh. 1866, p. 185 et Résumé p. 15). Plus tard Mr. Plowrigiit réitéra les expériences du savant danois avec le même succès (The Journal of the Linn. Soc. 1888, p. 97). L'infection des Cydonia vulgaris, Sorbus Aria et Pirus Malus avec les téleutospores du Gymnosp. juniperinum, demeura sans effet, quoique mr. Rathay avait assuré en 1882 (Spermogonien der Rostpike, p. 22) qu'elle lui avait réussi dans le Sorbus Aria, le Pirus Malus et l'Amelauchier vulgaris. Ces résultats contra- dictoires firent pencher Mr. Plowrigut vers l'opinion, qu'il existe encore un autre Gymnosporangium hors des espèces connues, et que celui-là ait servi de point de départ aux expériences de Mr. Rathay. Dans les expériences de Mr. Oersted, des feuilles du Sorbus A u c u- paria, infectées le 20 Mai, produisirent des taches le 25 et des spermogo- nes le 26 de la même mois. Vers la fin de Juin, le tissu cellulaire commença à se gonfler en forme de coussinets sur la face inférieure des feuilles, et dans le courant de Juillet apparurent enfin les pseudopéridies, de sorte que le développement fut complet au commencement d'Août. 4. Gymnosporangium Sabinae (Dicks, [Tremella Sabinae in Fasc. PL Cryptog. Britt. 14]) Wint. Kr. FI. 1,232; Schrôt. Pilze Scliles. I, 357; Sacc. Syll. VU, 739; Plowr. Monogr. 230; Podisoma Juniperi Sabinae Tijds. Nat. Gesch. Xf, 405; Podisoma fuscum Prodr. FI. Bat. II, 3, p. 393 (p.p.) 5 Ned. 5G(j RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Kr. Arcli. 2, I, 89; Podisoma Gymuosporangium Prodr. FI, Bat. II, 3, p. 393 (p.p.) et If, 4, p. 5 (p.p.); Podisoma Sabi- nae Fr. S. V. S. 474; Ned. Kr. Arch. 2, I, 89. IL Aecid'iMm (Roestelia cancellata [Lycoperdon cancellatum Jacq, FI. anstr. I, 13 et tab. 17; Aec. cancellatum Gniel. Syst. Nat. Linn. 2, p. 1472; Pers. Syn. 205] llebentisch FI. Neom. 350 ; Sch. St. Kruidk. Handb II, 192 ; l'rodr. FI. Bat. II, 4, p. 1G5; Caeoma Koestelites Lk. Spec. II, 64; Tijds. Nat. Gesch XI, 411). — Pseudopéridies liypopbylles, brunâtres, en groupes serres, appli(j[ucs à des parties enflées, jaunes-orangées, correspondant à des taches rouges de la page supérieure, au centre desquelles se présente un amas de p')ints jaunes, plus tard noirs, c'est à dire de spermogones. Ils ont la forme d'un llacou au goulot court et pointu, mesurent 2 à 2V2 niill. de hauteur, et restent longtemps fermés au sommet, tandisque la partie ven- true se divise de haut en bas en plusieurs lanières étroites, séparées par des fentes, mais anastomosant entre elles par de courtes branches transversales. Sporss presque globuleuses, verruculeuses, brunes, 25 — 40X18 — 25 |K. Vient sur les feuilles et les fruits du Pi rus communis, partout ou cet arbre est cultivé. m. Téletdo^mres. Mycélium perennant, produisant des parties enflées sur les branches de la plante nourricière. — Sores venant au printemps, coniques ou cilindriques, souvent aplatis, ordinairement s'élargissant vers le sommet arron- di ou pointu, quelquefois découpés en crête, longs de 8 à 10 millim., d'abord noirs, puis d'un brun-rougeâtre, gélatineux. Spores largement elliptiques, à peine rétrécies au milieu, d'un brun-jaunâtre ou -châtain, 38 — 50 X 23 — 26 ^w. Vient sur les branches du Juniperus Sabina. — Amsterdam, au jard. bot, Avril 1868 et 1872, 0. — Leiden, Wtt., et ailleurs. Note. — L'hétéroecie du G y m n 0 s p o r a n gi u m S a b i n a e et sa parenté avec le Roestelia cancellata ont été démontrées le premier par Mr. Oersted (Bot. Zeit. 1865, p. 291 et „l^ong. Danske Yidensk. Selsk. Forh-, VII, 1868, 4°. p. 565," avec 3 pi.). Voir aussi: //Ueber den Gitter- rost der Birnbàume von Dr. G. Cramek, Prof, in Zurich." Les téleutospores sont de deux sortes, c. à d. ou hyalines, au contenu oran- gé, ou pourvues d'un paroi épaissi et brun ou brun-jaunâtre. Les dernières, plus rares que les autres, germent un peu plus tard que celles-ci. 3. P H E A G M 0 S P 0 R E E S. (Téleutospores tri- ou pluriloculaires, cloisons toutes dirigées dans le même seus). PHRAGMIDIUM. (Etym. (p^âyyLO,, cloison et èi^of^ai, paraître). Téleutospores réunies en groupes poudreux, pédicellées, composées de 3 à 10 compartiments, dont celui du sommet ne possède qu'un seul pore germinatif apical, tandisque les autres en présentent quatre QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR BANS LES PAYS-BAS. 567 latéraux. Urédospores séparées ; aecidiospores en chapelets. Les deux dernières sortes de spores ne viennent pas dans des pseudopéridies, mais forment des sores poudreux, à la circonférence desquels s'étend un cercle de paraphyses hyalins, capitules ou en massue. I. Pédicelles des téleutospores partout d'une épaisseur égale. 1. Phragmidium Sanguisorbae (DC. [Puccinia Sanguisor- bae Fi. Fr. YI, 54]) Schrôt. Pilze Schles. I, 352 ; Sacc. Syll. YII, 7-42; Plowr. Monogr. 221; Phragm. apiculatum Rob. Kr. FI. 32; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 182; Phragm. apiculatum a. Sanguisorbae v. d. Tr. Bijdr. 20. I. Aecidium. — Sores orbiculaires ou allongés (à la surface des tiges, des rameaux et des nervures), souvent confluents, d'un jaune-orangé. Spores glo- buleuses ou elliptiques, verrucuieuses, d'un jaune-orangé, 17 — 26X13 — 1% u. II. JJredo (Caeoma Poterii Schlecht. El. Berol. II, 125). — Sores petits, orbi- culaires, rarement allongées, promptement découverts, d'un jaune-orangé. Spo- res globuleuses, ovoides ou elliptiques, verruculeuses, d'un jaune-orangé, 10 — 21 X12 — 20 fi. III. Téleutospores. — Sores épars, petits, orbiculaires, noirs. Spores ciliudriques, courtement pédicellées, composées de 4, plus rarement de 3 ou 5 comparti- ments, d'un brun-fuligineux, lisses ou un peu verruculeuses^ arrondies ou pourvues d'une papille plus pâle ou hyaline au sommet, 41 — 55 ou 66 — 70 X20 — 45 [i. Pédicelles robustes, à peine épaissis vers la base, n'égalant que la moitié ou le tiers de la longueur de la partie divisée. I, II, III. Sur les feuilles du Poterium Sanguisorba. — Harlem, 7 Mai 1867, O. — Naaldwijk, V. d. Tr. ; Leiderdorp, Dozy et Molk.; bois de la Haye, Août 1887, Mlle C. E. Destrée. — Maastricht, Eranq. 2. Phragmidium Potentillae (Pers. [Puccinia Potentillae Syn. 229]) Karst. Myc. Fenn. IV, 49; Wint. Kr. FI. T, 229; Schrôt. Pilze Schles. I, 352; Sacc. Syll. VII, 743; Plowr! Monogr. 221; Oud Fgi Neerl. exs. n». 264 et n^. 265; Phragm. obtusum Kze u. Schm. exs. n°. 312; Ned. Kr. Arch. 2, 1,89- Phragm. apiculatum Rab. Kr. FI. 32; Ned. Kr. Arch. 2, I 172; Arch. Neerl. VIII, 374; Puce. Potentillae Pers. in Sch! St. Kr. Handb. II, 198. I. Aecidium. — Comme dans le précédent. II. TJredo (Uredo Potentillarum Prodr. El. Bat. II, 4, p. 171 (p.p.); Caeoma Potentillarum ïijds. Nat. Gesch. XI, 408; Ned. Kr. Arch. 2, I, 89). — Comme dans le précédent Paraphyses abondants, courbés, enflés vers le haut. III. Téleutospores. — Sores noirs, pulvinés, un peu allongés à la surface de la tige. Spores ciliudriques, longuement pédicellées, divisées en 4 ou 5, plus rarement en 6 ou 7 compartiments, arrondies au sommet, sans mamelon, ab- solument lisses, brunes, 65 — 80X23 ,«. Pédicelles cilindriques, effilés vers 568 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS la buse, deux ou trois fois plus longs que la partie divisée, hyalins, assez fermes. II et III sur les feuilles des P o t e n t i 1 1 a v e r n a. — Weurt et Neerbosch, Mai à Juillet 1848, Abel. Potentilla argenté a. — Bois de Bloemendaal, Juill. 1845,0.; Hilversum, Août 1879, 0.— Noordwijkerliout, Août, 0. — Driebergen, Août 1884, 0.; Doorn, 15 Août 1869, 0. — Dongen. Potentilla r e p t a n s. — Apeldoorn, Août 1877, 0. — Goes, v. den Boscli. 3. Pliragmidium Tormentillae Fuck. Symb. 46; Sclirot. Pilze Schles. I, 352; Sacc. Syll. YII, 744; Plowr. Monogr. 222; Phragm. obtusum Wint. Kr. FI. I, 229; v. d. Tr. Bijdr. 20; Prodr. FI. Bat. Il, 4, p. 158. I. Aecidium. — Comme dans n". 1. II. Uredo (U. obtusa Strauss, Ami. d. Wetterau II, 1U7 p.p.)- — Sores épars, arrondis ou irréguliers, petits, promptement découverts, d'un jaune-orangé. Spores globuleuses, elliptiques ou obovées, finement échinulées, d'un orange- rougeâtre, 14 — 23 X 14 — 20 [a. Sur les feuilles du Potentilla procumbens. — Bois de Zeist, au bord d'un étang, 19 Juill. L886, 0. III. Téleutospores. — Sores petits, orbiculaires, épars, d'un brun-clair. Spores divisées en 3 à 10 compartiments (ordinairement 5 à 8), souvent courbées, d'un brun-clair, lisses, arrondies et épaissies, voire même p. ou m. capucbonnés ou coniques au sommet, souvent rétrécies en coin vers la base, 100 — I60X 16 — 28 fji.. Pédicelles 100 fjt, de long, hyalins, cilindriques. — Pas encore rencontré dans notre pays. Note. — Mr. Uietel nous apprend dans sa dissertation: //Beitrâge zur Morphologie und Biologie der Urerlineen, Cassai 1887, p. 9", que le Phragm. Tormentillae s'écarte du Phragm. P o t e n t i 1 1 a e par la particu- larité, que les compartiments des téleutospores, au lieu de 4 pores germina- tifs, comme dans les autres espèces, n'en possèdent qu'un seul, justement com- me on le trouve dans le genre Puccinia. En outre, ces pores occupent la même place que dans les Puccinias, c. à d. le sommet des compartiments, justement au-dessous des cloisons. Au surplus, les téleutospores du Phr. Tormentillae sont capables à germer aussitôt après le commencement de la maturité, qualité exceptionnelle qui ne se présente pas ailleurs. II. Pédicelles des téleutospores gonflés en massue vers la base. 4. Pliragmidium violaceum (Schultz [Puccinia violacea FI. Starg. 459]) Wint. Kr. FI. I, 231 ; Schrot. Pilze Schles. I, 353; Sacc. Syll. YII, 744; Plowr. Monogr. 223; FI. Noviom. II, 39; Puce, mucronata (p.p.) Sch. St. Kr. Handb. II, 198; Phragm. incrassatum Lk. a. Rosarum in v. d. Tr. Bijdr. 20; Phragm. asperum Wallr. FI. Cr. II, 188; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 158; Ned. Kr. Arch. 2, I, 89; Oud Fgi Neerl. exs. n». 20; Aregma Phragmidium d. bulbosum Tijds. Nat. Gesch. XI, 405. QU'INFEMEUES TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 569 I. Aecidium. — Sores hypopliylles, arrondies ou allonges, isolés ou réunis en cercles sur des taches irrégulièrement arrondies, se trahissant à la face supé- rieure par des taches d'un rouge brillant, entourées d'une marge rouge-violette. Paraphyses peu nombreux. Spores réunies en chapelets courts, globuleuses ou elliptiques, échinulées, d'un jaune-orangé, 11 — 30 X 17 — 34 fi. IL Uredo (Uredo Euborum DC. PI. Pr. II, 234 (p.p.); v. d. Tr. Bijdr. 21; Uredo gyrosa Prodr. PI. Bat. II, 4, p. 182). — Sores ordinairement grands, orbiculaires, pulvinés, épars, rarement confluents, poudreux, d'un jaune un peu vei'dâtre. Spores globuleuses, rarement elliptiques ou obovées, grossière- ment échinulées, pourvues d'une membrane épaisse, jaunes, 17 — 32X17 — 24^. m. Téleutospores. — Sores comme dans II, mais noirs. Spores composées de 3 à 5, ordinairement de 4 compartiments, verruqweuses, terminées par un mamelon sémiorbiculaire ou conique, hyalin, 70 — 105X25 — 35^. Pedicelles 1 V2 à 2 fois plus longs que la partie divisée, gonflés en massue vers la base. Sur les feuilles des : Eubus fruticosus. Eu bus corylifolius. Eubus V u 1 g a r i s. — Amsterdam, v. d. S. Lacoste'; Naarden, Août 1864, 0. — Utrecht, Wtt.; Beek (en Guelre) Oct. 1873, van Hall; Ubber- gen, Abel. — Putten, Août, 1885, 0. — Goes, v. den Bosch. 5. Pliragmiclium Rubi (Pers. [Puccinia Rubi Syn. 230]) Wint. Kr. FI. I, 230; Schrot. Pilze Scliles. I, 353 ; Sacc. Syll. YII, 745; Plowr. Monogr. 224; Phragm. incrassatum b. Ru- borum y. d. Tr. Bijdr. 20; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 158; Caeoma Ruborum Lk. Spec. II, 230 (p.p.); Tijds. Nat. Gesch. XI, 409; Puce. Rubi P. in FI. Noviom. 157. I. Aecidium. — Comme dans no. 4. II. U)-edo (Lecythea Euborum Lév. Dict. de Bot., art. Urédinées, p. 20; Uredo Euborum DC. PI. Pr II, 234 (p.p.) ; Prodr. PI. Bat. II, 4, p. 181, — Comme dans le n". 4. m. Téleutospores. — Sores hypophylles, petits, arrondis, souvent confluents noirs. Spores cilindriques, composées de 3 à 8 (ordinairement de 5 ou 6) compartiments, verruqueuses, 70 — 80 X 28 ^m, terminées par un mamelon presque cilindrique, rabotteux, long de 12 à 18 fi, hyalin. Pedicelles éo-alant ou surpassant un peu la partie divisée en longueur (1)0 — 95 ^a), hyalins, con- sidérablement élargis à la base. Sur les feuilles du Eubus caesius. — Amsterdam, v. d. Sande Lacoste. — Leiden, Dozy et Molk. — Zutphen, Wtt.; Putten, Août 1884, 0. — Maastricht, Pranq. Note. — Les parties des feuilles qui portent les téleutospores, ne subis- sent pas de changements, ou bien forment des taches jaunes ou brunâtres. Les aecidiospores possèdent 6 pores germinatifs. 6. Pbragmidium subcorticium (Schrank [Lycoperdon sub- corticium Hoppe bot. Taschenb. 1793, p. ^^^'\) Wint. Kr. FI. I, 228; Schrot. Pilze Schles. I, 353; Sacc. Syll. VII, 746; Plowr. Monogr. 224 (sous le titre erroné (?) de Phr. subcorticatum) ; 570 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS FI. Noviom. 11, '■'>')] Puce, inucronata (p.p.) Sch. St. Kr, Handb. ir, 198; Arognia Phragmidium ,5 iniicrouatum Tijds. Nat. Gesch. XI, 405 ; Phrag-m. incrassatum a. Rosarum Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 158; Phragm. Rosarum Fuck. Symb. 37 ; Ned. Kr. Arch. 2, I, 89. I. Aecidium. — Sores de deux sortes: 1, liypopliylles, petits, ponctiformes ; 2. parasitant sur les rameaux, les pétioles et les veines, très-allongés, causant des torsions et des courbures. Spores presque globuleuses, elliptiques, obovées ou oblongues, écliiuulées, d'uu jaune-orangé, 17 — 28 X 12 — 20 (a,. Paraphy- ses peu nombreux. II. Uredo (Uredo Eosae Pers. Disp. metli. 13; Scb. St. Kr. Handb. II, 198; V. d. Tr. Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. 181; FI. Noviom. 161; Uredo miniata Pers. Syn. 2'. 6; v. d. Tr. Bijdr. 21; Caeoma Rosacearum Tijds. Nat. Gesch. XI, 408; Caeoma miniatum Schlecht. FI. berol. Il, 120; Tijds. Nat. Gesch. XI, 408). — Sores arrondis ou oblongs, petits, promptement découverts, d'un jaune-pâle, ordinairement réunis en groupes peu volumineux. Spores globu- leuses, obovées ou elliptiques, échinulées, jaunes, 17 — 30 X 12 — 25 /r*. III. Téleidospores. — Sores hypophylles, également épars sur toute la surface, petits, orbiculaires, souvent confluents, noirs. Spores cilindriques, composées de 4 à 9 — ordinairement 6 ou 7 — compartiments, verraculeuses, d'un brun-foncé, 80 — 105X25 — 32 fji,, couronnées par un mucron cilindrique ou conique rabotteux, long de 11 ;W. Pédicelles égalant ou suqiassant un peu la partie divisée en longueur, hyalins, divisés en une moitié supérieure cilin- drique et une moitié inférieure boursoufflée. Sur les feuilles des Roses cultivées. — Jardin bot. d'Amsterdam, Août 1863 et Mai 1867. — Leiden, Wtt. — Utrecht, Wtt.; Zeist, Juill. 1886, 0. — Nymègue, Wtt.; Putten, Août 1884, 0. — Maastricht, Franq. — Goes, v. den Bosch. Rosa canin a. — Endegeest près de Leiden, Juill. 1845, 0. Eosa pimpinellifolia, — Dunes de Harlem, Juin. 1885, 0. — Dunes de Schéveningue, Juin 1888, Mlle C. E. Destrée. 7. Phragmidium bullatum West. 4*^ Notice, 11 et Herb. Crypt. belge nO. 1069; Sacc. Syll. VIL, 748; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 158. III. Téleidospores. — Viennent sur les tiges et forment des taches allongées 1 à 5 cent.) d'un gris-jaunâtre, limitées par une aréole pourprée, couvertes de boursouiïïures ou de petites ampoules inégales, produites par le soulève- ment de répiderme. A la maturité, celle-ci se déchire irrégulièrement et laisse à uu, en larges coussinets noirs, des spores d'un brun-rougeâtre, cilindriques, composées de 6 à 8 compartiments, mucronées au sommet, ruguleuses à la surface. PédiceUes hyalins, courts, épaissis à la base. Sur les rameaux de Roses cultivées. — Amsterdam, v. d. Sande Lacoste. Note. — Westendorp trouva le champignon sur les branches de l'Eglantier. -c 8. Phragmidium Rubi idaei (Pers [Uredo Rubi idaei Obs. QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 571 Myc. n, 24]) Karst. Mycol. Feun. IV. 52; Wint. Kr. FI. I, 231; Schrôt. Pilze Schles. I, 355; Sacc. Syll. VII, 748; Plowr. Monogr. 226 ; Phragm. effusum Auersw. in Rab. Herb. Myc. I, n°. 1391; Arch. îséeii. 11,38; Pliragm. intermedium Eysenh. in Linnaea III, 109; Oud. Fgi Neerl. exs. n^. 21. I. Aecidium. — Sores épiphylles, rarement liypophylles, plus rares encore sur les rameaux, petits, souvent rangés en cercles ou en parties de cercles, et formant des groupes profondément déprimés au milieu. Spores réunies en chapelets courts, arrondies ou elliptiques, échinulées, d'un jaune-orangé, 20 — 28 (jt, de travers. Parapliyses globuleux. II. TJredo (U. gyrosa Rebent. El. Neom. 365 ; Sch. St. Kr. Handb. II, 198 ; Caeoma gyrosum Lk. Spec. II, 38; Tijds. Nat. Gesch. XI, 409). — Sores petits, arrondis, épars, d'un jaune-orangé-pâle. Spores presque globuleuses, elliptiques ou obovées, échinulées, jaunes, 22 (ji, de travers. III. Téleutospores. — Sores orbiculaires, petits, épars, noirs, poudreux. Spores cilindriques, ordinairement composées de 8 à 10 compartiments, d'un brun- foncé-terne, à peine verraqueuses à la surface, arrondies ou pourvues d'un mamelon conique, souvent fort réduit, hyalins au sommet, 104 — 120X18 — 21 /m. Pédicelles longs (120 — 200 a), cilindriques ou pi. ou m. épaissis vers la base, fermes, hyalins. I, II et III sur les feuilles du Ru bus idaeus. — Leiden, 1845, 0. — Zeist, Août 1886, 0. — Harderwijk, Bondam; Lochem, Août 1875, 0. — Goes v. den Bosch. COLEOSPORIUM. (Etym, kqXso:, fourreau et (nropci, graine; f. a. à l'état des téleutospores mûres, qui ont le paroi épais et transparent et par la semblent avoir une couverture particulière). Urédospores réunies en chapelets pendant leur jeunesse, oranges ou jaunes, échinulées, formant une poudre sèche à l'état mûr. Té- leutospores divisées transversalement par 3 ou plus encore de cloisons en 4 compartiments ou d'avantage, pourvues d'un paroi épais et vitreux, réunis en sores plans ou peu convexes, p. ou m. trémuleux, oranges ou jaunes, atteignant le stade de maturité sur la plante verte, jamais réduits à une masse poudreuse. Elles germent tout de suite à l'état mûr, et forment alors autant de promycéliums simples et indivis, qu'il y a de compartiments. Chaque promycélium, simu- lant un fil pointu, produit un seul sporidium, assez volumineux, au sommet. La forme Aecidium n'a été découverte jusqu'ici que pour les Col. Senecionis, Tussilaginis et Euphrasiae. Il y a des indices qui font croire que bientôt on pourra dire le même pour les Col. Sonchi et Campanulae. 572 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS I. E u c 0 1 e 0 S p o r i u m. — L'aecidium, les urédo- et les téleu- tospores tous connus. 1. Coleospori u m Senecionis (Pers. [Qredo Senecionis Syn. 218j) Fr. S. V. S. 512; Wint. Kr. FI. I, 248; Schroter Pilze Sehlcs I, 367; Sacc. Syll. YII, 751; Plowr. Monogr. 248; Ned. Kr. Arch. 2, I, 88; Oud. Fgi Xecrl. exs. n^. 127; Coleosp. Seneeionum Fuck. Symb. 4-3; î^ed. Kr. Areli. 2, II, 101. I. Aecidiinn (Peridermium oblongisporium Fuck. Symb. 42). — Pseudopéridies cilindriques ou comprimes latéralement, réunis en groupes plus ou moins volumineux, pourvus d'une ouverture apicale découpée hauts de 2 à 272 i^^- Spores rarement globuleuses, plutôt elliptiques, mêlées à beaucoup d'autres plus allongées, longues de 20 à 50 «., ordinairement 25 — 35 fji., larges de 15 à 25 IX, ord. 20, verruqueuses. Sur les feuilles du Pinus sylvestris. — Naaldwijk, 1866, v. d. Trappen; la Haye, 1887, Mlle C. E. Ùestrée. — Nijkerk, 1871, Stolz; Harderwijk, 1870, Bondam. II. Uredo. — Sores petits, épars, d'un rouge-jaunâtre, promptement pâlissants et devenant poudreux. Spores en chapelets courts, se détachant promptement Tune de Tautre, elliptiques, obovées ou presque cilindriques, ordinairement couvertes de verrues serrées, 26 — 40 X 14 — 26 (jl, oranges. III. Téleutospores. — Sores légèrement convexes, d'abord d'un rouge-jaunâtre, plus tard d'un rouge-sanguin, d'une consistance céreuse, se desséchant sans devenir poudreux. Spores cilindriques ou en massue, atteignant une hauteur de 110 et une largeur de 17 à 30 ^, ordinairement composées de 4 compar- timents, aplaties an sommet, uu peu rétrécies à la hauteur des cloisons, et pourvues d'une membrane épaisse et hyaline, et un contenu rouge-orangé. II et III viennent sur les: Senecio aquaticus. — Xoordwijkerhout, Juill. 1S45, 0. Senecio Puchsii. — Weurt, Abel; Beek (en Gruelre) Août 1875, 0. Senecio Jacobaea. — Leiden, "VYtt. — Maastricht, Franq. Senecio sylvaticus. — Harlem, 15 Août 1871, 0. — Bilt, Gev. Deijn. — Putten, Août 1885, 0. — Goes, v. den Bosch. Senecio viscosus. — Weurt, Abel. — Goes, v. d. Bosch. Senecio vulgaris. — Amsterdam, Juill. 1867 et Août 1864, 0. — Naaldwijk, 20 Sept. 1865, v. d. Tr.; Leiden, Juill. 1844, 0. — Putten, Juill. 1884, 0. — Goes v. den Bosch. 2. Coleosporium Tussilaginis (Pers. [Uredo Tussilaginis Syn. 218]) Léveillé Dict. d'Hist. Nat. Art. Urédinées, 19; Kle- bahn, Zeits. fiir Pfl. Krankh. II, Sep. Abdr, p. 11; Oud. Fgi Keerl. exs. n°. 10. I. Aecidium (Peridermium Plowrightii Klebahn, Zeits, f. Pfl. Krankh. II, Sep. Abdr. 14). — Pseudopéridies comme dans le Péris, oblongisporium. Spores ordinairement elliptiques, rarement allongées, mêlées à beaucoup d'individus globuleux, verruqueuses, longues de 15 à 35 [/., ordinairement de 20 à 30 ^, larges de 15 à 24 (i, ord. 20 — 30 (t. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAÏS-BAS. 573 Vient sur les aiguilles du Pin us svlvestris. II. Ureclo (Caeoma compransor ScMecht. FI. Berol. II, 119; Tijds. Nat. Gesch. XI, 408 p.p.; Uredo ïussilaginis Pers. Syn. 218; Prodr. FI. Bat. Il, 4, 181; Uredo Compositarum FI. Noviom. 159; Uredo fulva Sclium, Saell. Il, 329 b. Tussilagiuum v. d. Tr. Bijdr, 21; Oud. Fgi exs. Neerl. n". 10; Uredo tu- berculosa FI. Rheno-Traj. 179 p.p.). Sores hypopbylles, orbiculaires ou irré- guliers, épars ou réunis en petits groupes, souvent confluents, d'un orange- pâle, promptement poudreux, d'abord cachés sous les poils laineux et peu distincts, plus tard, après la chute des poils, beaucoup plus reconnaissables. Spores en chapelets courts, polymorphes, ordinairement courtement elliptiques, en moyenne 26 X 19 fji,. III. Téleutospores. — Sores petits, orbiculaires ou oblongs, ordinairement légère- ment bombées, d'abord jaunes, plus tard d'un rouge-jaunâtre, enfin d'un rouge-bruuâtre, cpars ou réunis en groupes irréguliers, souvent rapprochés et confluents. Spores ciliudriques ou en massue allongée, ordinairement compo- sées de 4 cellules, 60 — 70 X 15 — 25 i^. II et III sur les feuilles des Tussilage Farfara et Petasites officinalis. — Rotterdam, Août 1865 et Sept. 1870, 0.; Leiden, Août 1844, 0.; Naaldwijk, v. d. Tr. Utrecht, Gev. Deyn. — Zutphen, Wtt.; Nymègue, Abel.; Beek (en Guelre), Août 1868, 0.; Putten, Août 18S4, 0. — Goes, v. den Bosch. Note. — L'aflinité biologique entre lePeridermium Plowrightii et le Col. T u s s i 1 a g i n i s est corroborée par l'observation de Mr. Klebahn 0. c.p. 10) que des exemplaires du Coleosporium Tussilaginis avaient commencé, à la fin de l'automne, à produire une grande quantité de sporidies. Ce fait implique la conclusion que ces dernières soient destinés à attaquer une plante à verdure d'hiver (une Couifère), laquelle, à son tour, pro- duirait un mycélium, capable à engendrer la forme Aecidium dans le prin- temps prochain. 3. Coleosporium Euphrasiae (Sclium. [Uredo Euphr. FI. Saell. II, 230]) Wint. Kr. FI. I, 246; Selirot. Pilze Schles. I, 370; Saec. Syll. YII, 754; Plowr. Monogr 252; FI. No- viom. II, 33; Coleosporium Rhinanthacearum Lév. A. S. I»]. 3, YIII, 373; Ned. Kr. Arch. 2, I, 88 et 177; Arch. Neerl. VIII, 382; Oud. Fgi Neorl. exs. n». 8, uO. 126 et n'I 269. I, Aecidmm (Peridermium Stahlii Klebahn, Zeits. f. Pfl. Krankh. II, Heft 5 et 6, Ssp. Abdr. 14). — Pseudopéridies comme ceux du P. oblongisporium (voyez sous 1, p. 572). Spores ordinairement elliptiques, rarement allongées, mêlées à beaucoup d'individus globuleux, verruculeuses, longues de 20 à 30 /< et larges de 15 à 24 ^m. Sur les aiguilles du Pin us sylvestris. II. U7-edo (Caeoma Rhinanthacearum Lk. Spec II, 12; Tijds. Nat. Gesch XI, 407; Uredo Rhinanthacearum UC. Encycl. VIII, 229; v. d. Tr. Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 171; Uredo Ehinanthearum FI. Klieno. Traj. 179-; FI. Noviom. 161). — • Sores oranges, irréguliers, épars, promptement pâlissants et poudreux. Spores eu chapelets, presque globuleuses ou allongées, souvent irrégulières, verruculeuses, d'un jaune-orangé, 17 — 30X17 — 22, 574 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÈRIEUIIS lir. Tcîentospores. — Sores d'abord oranges, à la fin rouges. Spores oranges, cilindriqiies ou en massue, 8U — 110X20 — 25 f^. iSur les feuilles et autres parties vertes des E u p h r a s i a 0 d o n t i t e s. — Amsterdam, v. d, S. Lacoste ; Hilversum, Août 187'J, 0. — Leiden, 1844, 0. — Goes, v, den Eosch, E u p b r a s i a o f f i c i n a 1 i s. — Beek (eu Guelre), Août 1868, 0 • Put- ten, Sept. 1885, 0; Middacbten, Août 1845, 0. — Goes, v. den Boscb. Melampyruni arvense. — Utrecbt, Wtt. ; Zeist, Juill. 1886, 0. — Beek (en Guelre), Juin 1851, Abel. — Goes, v. den Boscb. Melampyrum p rat en se. — Utrecbt, Gevers Deynoot ; Zeist, Juill. 18S6, 0; Uoorn, Juill. 1869, 0. — Nymègue, Abel. — Putten, Août 1885, 0. — Goes, V. den Boscb. Ebinautbus Alectorolopbus. — Nymègue, Juin 1847, Abel. llbinantbus major et min or. — Putten, Août, 1848. — Goes, 1844, V. den Bosch. II. H e m i C 0 1 e 0 S p 0 r i U m. — Aecidium inconnu. (Jrédo- et téleutospores sur la même plante nourricière. 4. Coleosporium Sonchi (Pers. [Uredo Sonclii arvensis Syn. 217]) Lév. A. S. N. 3, VIII, 373 (pp.); Schrôt. Pilze Schles. I, 368 p.p.; Sacc. Syll. Yll, 752 p.p.; Plowr. Monogr. 250 p.p.; Oud. Fgi Neerl. exs. n^ 9; Fi. Noviom. II, 38; Coleosp. Sonchi arvensis Wint. Kr. Fi. I, 237, p.p. II. Uredo (Caeoma Compransor Scblecbt. FI. Berol. Il, 119 pp.; Tijds. Nat. Gescb. XI, 408 (pp.); Uredo Sonchi arvensis Pers. Syn. 217; Uredo Tussi- laginis Pers. Syn. 218, in Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 181; Uredo fulva Schum. FI. Saell. II, 229 s;. Sonchorum v. d. Tr. Bijdr. 21; Uredo tuberculosa Schum. FI. Saell. II, 229; FI. Khen. Traj. 179 p.p.; FI. Noviom. 161). — Sores or- biculaires ou irréguliers, oranges, épars ou réunis en groupes petits, souvent confluents, promptement poudreux. Spores en chapelets courts, polymoqAes dans le même sore : globuleuses, elliptiques, obovées, oblongues ou en massue allongée, souvent anguleuses, densement verruqueuses, d'un jaune-orangé, 17 — 40X12 — 30|ti. III. Téleutospores. — Sores petits, orbiculaires ou oblongs, ordinairement légè- rement bombées, d'abord jaunes, plus tard d"un rouge-jaunâtre, entin d'un rouge-brunâtre, épars ou réunis en groupes irréguliers, souvent rapprochés et confluents. Spores cilindriques ou en massue-allongée, ordinairement com- posées de 4 cellules, 60 — 70 X 15 — 25. Il et III sur les feuilles des Sonchus arvensis. — Amsterdam, Août 1871, 0. — Eotterdam, Août 1870, 0. — Utrecht, Gev. Deyn.; Zeist, Août 1886, 0. — Culemborg, V. L. H.; Yoorst, Août 1877, 0 ; Harderwijk, Bondam; Ampsen, Août 1875, 0. — Goes, V. den Bosch. Sonchus asper. — Amsterdam, Août 1882, 0. — Leiden, Juill, 1846, 0.; Eotterdam, Août 1870, 0.; Nymègue, Août 1S71, Abel. Sonchus oie race us. — Fijenoord, Août 1870, 0. — Culemborg, v. L. H. Nymègue, Abel. Sonchus palustris. — Nymègue, Abel. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 575 5. Coleosporium Campanulae (Pers. [Uredo Camp. Syn. 217J) Lév. A. S. K 3, VIII, 373; Wint. Kr. FI. 1,246; Schrôt. Pilze Schles. I. 369; Sacc. Syll. YII, 743; Plowr. Monogr. 251; FI. Nov. II, 38. II. Uredo (Uredo Campanulae Pers. in PI. Noviom. 161; Caeoma Campa- nularum Lk. Spec. II, 16; Tijds. Nat. Gresch. XI, 408; Uredo Carapanularuna Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 180). — Sores petits, jaunes, promptement pâlissants, à la fin poudreux. Spores en chapelets courts, elliptiques, obovées ou ol)long-ues, échinulées, d'un jaune-orangé, 17 — 35 X 12 — 23 ^. III. Téleidospores. — Sores d'abord d'un rouge jaunâtre, plus tard d'un rouge- sanguin, enfin bruns, presque plans, souvent confluents et formant de petites croûtes. Spores cilindriques ou en massue, ordinairement à 4 cellules, atteig- nant une longueur de 100 et une largeur de 18 à 22 j«, pourvues d'une membrane épaisse et d'un contenu orange. Sur les feuilles des C a m p a n u 1 a R a p u n c u 1 u s. — Nymègue, Abel. — Budel, Août 1874, V. d, Sande Lacoste. — - Goes, v. den Bosch. Campanula rotundifolia. — Zeist, Août 1886, 0. — Nymègue, Juin 1868, Abel.; Beek et Ubbergen, Août 1874, 0.;, Putten, Juill. 1884 et 1885, 0. — Goes, v. den Bosch. Campanula Trachelium. — Nymègue, Abel ; Putten, Juill. 1885, 0. — Goes, 1844, v. d. Bosch. CHRYSOMYXA. (Etym. XP^^^^^ ^^' ^^ /<î>?^) glaire; f. a. à Tctat mûr cla cliampignon). Urédospores comme dans Coleosporium, Téleutospores formant des croûtes céreuses d'un rouge-jaunâtre ou d'un rouge-sanguin, composées de plusieurs cellules superposées, dont les inférieures stériles, quelque- fois ramifiées. Pendant la germination, chaque cellule produit un promycélium qui d'ordinaire se divise en 4 chambrettes, dont chacune bientôt forme un sporidium. 1. Chrysomyxa Pyrolae (DC. [Aecidium? Pyrolae DC. FI. Fr. VI, 99]) Rostr. Mycol. Not. 126; Schroter Pilze Schles I, 372; Sacc. Syll. YII, 761; Plowr. Monogr. 253; Chrysomyxa pirolata "Wint. Kr. FI. I, 250; Ned. Kr. Arch. 2, V, 164. II. Uredo. — Sores d'un rouge-jaunâtre, poudreux, ordinairement distribués également sur la face inférieure des feuilles, mesurant jusqu'à un niill. de largeur. Spores elliptiques ou ovoides, souvent anguleuses, ordinairement 20 — 33X16 — 22, oranges, couvertes de granules caduques. 111. Téleutospores réunies en croûtes planes céreuses, d'abord d'un rouge-jaunâtre, puis d'un rouge-sanguin. Elles atteignent une longueur de 100 — 120 (^ çt une largeur de 8 à 10 |k. 576 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS Tenant sur les feuilles du Pirola rotuudifolia. Dunes de Wassenaar, 1846, 0. Note. — Cette espèce a été confoudue chez nous, des 1846, avec TU' edo Pyrolae. PUCCINIASTRUM. (Etvm. Dérivé du mot Puccinia et signifiant : faisant semblant de Puccinia). Les téleutospores prennent naissance dans les interstices intercel- lulaires et restent entières, ou bien se divisent en 2 à 4 comparti- ments, soit par des cloisons verticales, soit par des cloisons obliques. 1. Pucciniastrum Epilobii (Pers. [Uredo pustulata «. Epi- lobii Syn. 219]) i) Otth. Mitrheil. Bern. 1861, p. 72; Sacc. Syll. VIT, 762; Melampsora Epilobii Fuck. Syrr.b. -14; Wint. Kr. FI. I. 243; Melampsora pustulata (Pers. [Uredo pustulata Syn. 219]) Schrot. Pilze Schles. I, 364; Uredo pustulata b. Epi- lobiorum Prodr. FI. Bat. II, p. 174. II. Uredo. — Sores épars ou réunis eu groupes, quelquefois couvrant la plus grande partie de la surface des feuilles, petits, orbiculaires, oranges. Pseudo- péridies sémiglobuleux. Spores ordinairement globuleuses, ovoides ou ellip- tiques, rarement oblongues, écbinulées, oranges, 12 — 24X10 — 16 ^. III. Téleutospores. — Sores pulvinés, aplatis, irréguliers, souvent serrés et réxmis en croûtes largement éparses, brunes-noirâtres. Spores ordinairement trois- ou quadriloculaires, cubiques, aux angles émoussés, ou bien oblongues ou en coin, d'un brun-marron, longues jusqu'à 40 (jt,. Les compartiments se trouvent soit l'un à côté de l'autre, ou bien superposés l'un à l'autre dans une direction oblique. II et III sur les feuilles de 1' E p i 1 0 b i u m s p i c a t u m, Leiderdorp, 1844, Dozy et Molkenboer. 2. Pucciniastrum Circaeae (Schum. [Uredo Circaeae FI. Saell. II, 228]) Spegaz. Decad. mycol. n^. 65 ; Sacc. Syll. YII, 763 ; Melampsora Circaeae Thtim. Mycol. univ. n°. 447 ; Wiut. Kr. FI. I, 243; Schrot. Pilze Schles. I, 364; Ned. Kr. Arch. 2, Y, 164. ') Je ne comprends pas, comment Mess. Magnus (Hedw. XIV, 123) et de Toni (Sacc. Syll. YII, 762; ont pu citer l'autorité de Chaillet après l'espèce en question. Chatllet n'a jamais rien publié (voyez Pritzel, Thésaurus). C'est De Candolle qui, dans le Tome II, p. 228 (non 226, comme le veut Fuckel, Syll. 44) de sa Flore de France, en faisant mention de l'Uredo vagans u, Epilobii tetragoui, nous apprend que le cliampignon lui avait été communiqué par Chaillet. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 577 II. Uredo (Uredo Circaeae Sclium, FI. Saell. II, 22S; Alb. et Scliw. Consp. 12-i; Caeoma Onagrarum Lk. Spec. II, 2'J). — Sores épars, petits, orbiciilaires, promineiits, d'un jaune-pâle. Pseudopéridies sémiglobuleux. Spores globuleuses, ovoides, elliptiques ou oblongues, échinulées, 15 — 24X12 — 14 (j^. Sur les feuilles du Circaea lutetiana. — Bois de la Haye, Août 1887, IMlle C E. Destrée. III. Téleutospores. — Sores plans, rapprochés, souvent confluents et formant des croûtes céreuses d'un brun-jaunâtre. Spores uni - à quadriloculaires, prismati- ques, brunes, intercellulaires, ayant les compartiments rangés l'un à côté de l'autre. Ceux-ci, d'un brun-pâle, ont une forme cubique, courtement cilindri- que ou en coin. Chaque spore mesure 25 à 30 jic de long et 24 à 28 ^w de large. Note. — Les téleutos])ores n'ont pas encore été observées chez nous. — Les exemplaires, soumis à notre examen, présentaient des taches pâlies, au dedans desquelles se laissaient distinguer de petites granules, ressemblant un peu ^ aux chlamydospores du Peronospora, mais qui, examinées de plus près, montraient une agglomération de spores d'un orange-pâle, anguleuses et mu- nies de petites aspérités. THECOPSORA. (Etym. ^y/KV!, capsule et •^iipa, gale; f. a. aux téleutospores, engendrées au dedans et non en dehors des cellules). Les téleutospores prennent maissance au-deJans des cellules et se divisent dans le sens longitudinal. Les urédospores se présentent sous la forme d'agglomérations (sores) granuleuses, longtemps cachées sous l'épiderme, et s'échappent par un pore dans la membrane qui les soustrait à l'observation. L Thecopsora areolata Wallr. [Erysibe areolata FI. Cr. Il, 203]) Magnus Bot. Zeit. 1875, p. 504 et Hedw. XIV, 128 ; Sacc. Syll. YII, 764; Ned. Kr. Arch. 2, II, 183; Melampsora Padi Wint. Kr. FI. I, 244; Schrot. Pilze Schles. I, 365; Plowr. Monogr. 246. IL Uredo (Uredo Padi Kze et Schm. exs. n». 187; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 174). — Sores hypophylles, petits, prorainents, épars ou rapprochés en petits groupes, entourés d'un tissu violet ou brunâtre. Spores presque globuleuses ou allongées, souvent anguleuses, échinulées, blanches ou jaunâtres, 15 — 28 XIO — 16 1^. Sur les feuilles du Prunus P a d u s, au bois de la Haye, 7 Sept, 1889, Mlle C. E. Destrée. III. Téleutospores. — Sores épiphylles, tant soit peu prominents, petits, irrégu- liers, ordinairement an peu anguleux, souvent confluents et formant des croûtes d'un brun-foncé. Spores intracellulaires, divisées dans le sens longitudinal en 2 à 4 compartiments cilindriques-prismatiques, brunes, 18 — 30 ju de long. Pas encore rencontrés chez nous. 37 Verhaud. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. IL 578 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUrÉRIEURS 2. Tliceopsora Vaccin io ru m Lk. [Caooma Vacciiiiorum Spec. Il, 15|) Karst, Mycol. Femi. IV, 58; Sacc. Syll. YTI, 7G5; Molaiiipsora Vaccinii (Alb. et Seliw. [Uredo pustulata 77 Vaccinii Consp. 126]) Wint. Kr. FI. I, 244; Melampsora Vaccinioriim (Lk.) Schrot. Pilze Schles. I, 365 ; Aecidium Myr- tilli Franq. in Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 169. IL Uredo. — (Uredo Vacciiiiorum Jobnst. FI. Eerw. Il, 199; Ned. Kr. Arcli. 2, II, 38; Arch. Neerl. VIII, 383). — Sores liypophylles, jaunes, petits, un peu proinin?nts, épars ou réunis en groupes. Spores presque globuleuses ou ovoïdes, ccliinulées, d'un jaune-orangé, 16 — 21X13 — 18 jx. Sur les feuilles du Vaccin iuiu M y r t i 1 1 u s. — Eemnes, Août 1873, 0. — Apeldoorn, Sept. 1890, 0. — Maastricht, Franq. irr. Téleutoispores. — Sores hypophylles, formant de très-petites croûtes irrégu- lières, brunes, n'atteignant leur maturité complète que dans les feuilles tom- bées, en train de décomposition. Spores intracellulaires, divisées longitudi- nalement, brunes, 14 — 18 yi. Pas encore rencontrées chez nous. 3. Thecopsora Pyrolae (Gmel. [Aecidium Pyrolae Linn. Syst. Nat. II, p. 1473]) Karst. Mycol. Fenu. IV, 59; Sacc. Syll. VII, 766; Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 266; Melampsora Pyrolae (Gmel.) Sclirot. Pilze Scliles. I, 366. II. Uredo (Uredo Pyrolae Mart. FI. Mosq. 229; Wint. Kr. FI. 1,251; Caeoma Pyrolae Lk. Spec. II, 15; Ned. Kr. Arch. 1, 1,55). — Sores petits, orbiculai- res, proraiueuts, jaunes, épars ou formant des groupes sur des taches jaunâtres ou brunâtres. Spores elliptiques, obovées ou en massue, échinulées, d'un jaune-orangé, 2G — 83X13 — 15 y.. Sur les feuilles des Pyrola rotundifolia (Tijds. Nat. Gesch. 1, T, 55; sans aucune in- formation, regardant le lieu nutal). Pyrola minor. — lioi d'Ampsen près de Lochem, Août 1875, 0. î^ 0 t e. — Les téleutospores de ce champignon n'ont pas été rencontrées jusqu'à présent, ni chez nous, ni ailleurs. CALYPTOSPORA. (Etym. xaAvTTOç, couvert et (jtto^-x., graine; f. a. à l'état enfermé des téleutospores). Pseudopéridies persistants, contenant des spores en chapelets. Point d'Urédo. Téleutospores intracellulaires, ordinairement divisées longi- tudinalement en 4 loges, réunies en croûtes d'une extension extra- ordinaire. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 579 1. Calyp tospora Goppertiana J. Kûlni Hedw. 1869, p. 81; Schrôt. Pilze Schles. I, 367; Saee. Syll. VII, 766; Ned. Kr. Arch. 2, II, 38; Melampsora Gôppertiana Wint. Kr. FI. I, 245. I. Jecidium (Aec. columnare Alb. et Schw. Consp. 121 et tab. V, f. 4). — Pseudopcridies rangés en deux séries à la face inférieure des aiguilles de l'A b i 6 s a 1 b a, cilindriques, blancs, découpés à la marge, longs jusqu'à 3 mill. Spores globuleuses ou elliptiques, hyalines, verruculeuses, d'un jaune- orangé, 16 — 22X10 — 16. Pas encore rencontré chez nous. III. Téleutospores. — Occupant les cellules épidermiques des rameaux qui, par suite de ce paratisisme, s'allongent extraordinairement et deviennent raides et boursoufflés. Leur couleur verte change en un brun clair, pâlissant par le temps. Elles se divisent ordinairement en 4 loges par des cloisons verticales, et se distinguent par une forme globuleuse ou brièvement-prismatique, et un paroi brunâtre et lisse. Elles atteignent une longueur de 30 yi.. Venant sur les branches de 1' Oxyococcos palustris. — Voir Kerbeet et Molkenboer, Elora Leidensis p. 173 (note au pied de la page). Note. — Les auteurs de la Elora Leidensis se sont exprimés en ces ter- mes sur leur trouvaille: //Invenerunt J. SctJUURMANS Stekhoven et doct. E. DoziJ prope Leimuiden statum morbosum, quasi hydropicum hujus speciei (Oxyococcos palustris). Horum speciminum rami hydropici speciem prae se ferunt plantae parasiticae, Vaccinii ramis insidentis. Amplius indagare et deinceps publici juris facere observationem illam., doct. Uozv in animo habet." Cependant, cette communication n'a jamais vu le jour. Si notre identitication est juste, il n'est pas douteux que le parasite en question — dans le cas oi^i feu Mr. Dozy eut tenu sa promesse — aurait été découvert avant 1S40 — année dans laquelle la Elora Leidensis quitta la presse — en non en 1869, l'année de la publication de Mr. Kûhn. Jusqu'ici le Cal. Gôppertiana ne semble pas avoir été retrouvé sur rOxyococcos palustris. Ceci n'est pas en faveur de ma supposition, mais il n'est pas impossible aussi que l'Oxyococcos palustris ne soit attaqué que très-rarement. Mes efibrts pour retrouver les échantillons de feu Mr. Dozy, n'ont pas eu de succès. Note I. — L'hétéroecie du C a 1 y p t o s p o r a Gôppertiana et sa parenté avec l'A e c i d i u m ou P e r i d e r m i u m columnare, ont été démontrées par Mr. R. Hartig dans la Eorst-und Jagdzeitung 1880, et dans son Lehrbuch der Baumkrankheiten (a". 1882), p. 56. Le chapitre, traitant des deux champignons dans le Lehrbuch, est illustré par des figures colorées par- faitement réussies. ENDOPHYLLUM. (Etym. t'vJov, en dedans, et cpCXXov, feuille; f. a. à l'état caché des pseudopéridies) Les espèces d' Endopliy lliim ont beaucoup de ressemblance avec 37* 580 RT^.VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUHS ' ]vri aooidiuins des PuceiiiLas et des Uromyces, eu autant qu'elles se coraposeut d'un pseudopéridiuin et de spores réunies en chapelets, mais elles en diffèrent parce que les spores, en germant, produisent un promycélium avec des sporidies, c'est à dire se comportent comme les téleutospores des autres genres d'Urédinées. 1. Endophyllum Sempervivi (Alb. et Schwein. fUredo Sempervivi Consp. 126]") de Bary Yergl. Morphol. u. Biologie der Pilze 304; Wint. Kr. FI. T, 252; Schrot. Pilze Schles. I, 356; PloAvr. Monogr. 229; îs^ed. Kr. Arch. YI, 26; Caeoma Sempervivi Lk. Spec. II, 27; Tijds. Nat. Gesch. XII, 275; Prodr. FI. Bat. Il, 4, p. 175. m, ^MycL-lium perennaut. Pseudopéridies ampbigènes, épars, cachés dans le tissu parencliyraateux, mais promiuents au-dessus de la surface de la feuille par uu sommet largement conique, qui commence à s'ouvrir par un pore à peine visible, mais finit par se détruire, ne délaissant que des cavités en forme d'écuelle. Spores réunies en chapelets, se détachant facilement Tune de l'autre, globuleuses ou obovées, verruculeuses, d'un brun-jaunâtre, 2.5 — 35X20 — 32 pt. — Elles sont capables de germer aussitôt après leur dégagement, et pro- duisent alors des sporidies globuleiises ou elliptiques d'un rouge-orangé, qui à leur tour peuvent germer tout de suite, ne tardant pas alors à enfoncer leur tube germinatif dans le tissu de la feuille. Dans l'entourage des cônes prominents on trouve disséminés les spermogones: de petits points saillants d'un orange-foncé. Note. — Les pseudopéridies se présentent dans les mois d'Avril ou de Mai. Pendant l'été les feuilles attaquées et les rejetons conservent leur exté- rieur naturel, mais vers l'automne les feuilles les plus basses se détachent des rosettes. Les feuilles produites pendant Tété après l'infection, et celles produites par les plantes attaquées pendant l'hiver et le printemps, sont plus longues que de coutume, et présentent une couleur moins foncée, voire même jaunâtre à leur base. Le mycélitim caché dans les feuilles pénètre dans les tiges, et ne tarde pas à atteindre les feuilles nouvelles, à fur et à mesure qu'elles se montrent en dehors. Sur les feuilles du Sempervivura tectorum. — Goes, v: den Bosch. — Maastricht, Eranq., et de plusieurs espèces de S e m p e r v i v u m, cultivées au Dedems- vaart par Mr. Joxgktnut Coningh (14 Mai 1890). 2. Endophyllum Scdi (DC. [LTredo Sedi FI. Fr. Il, 227]) Léveillé Bull, philom. 1825, p. 232; Wint. Kr. FI. I, 252; Sacc. Syll. VII, 767; Ned. Kr. Arch. 2, IT, 239. Cette espèce se distingue de la précédente par la moindre dimension des pseudopéridies et la surface plutôt subtilement échinulée que verruqueuse des spores. En outre il convient de se rapj^eler que les efforts, institués par Mr. Plowright pour infecter leSedum acre à l'aide des spores de l'E. Sem- pervivi, n'ont pas réussi, nonobstant ces spores prouvaient être efficaces lorsqu'il lurent appliquées sur les feuilles saines du S e m p e r v i v u m tectorum lui-même. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 581 Sur les feuilles du Sedum acre. — Dunes d'Overveen, près de Harlem, Avril 1880. Mr. H. J, Calkoen. DICTYOSPORAE. (Etym. S'iXTvov, reseau et (TTropd, graine; f. a. à l'extérieur des spores). Téleutospores divisées de diverses manières dans le sens longitudinal et oblique. TRIPHRAGMIUM. (Etym. rpi-, trois et (ppciyfACi, cloison, f. a. aux spores trois fois cloisonnées). Téleutospores composées de trois cellules, intimement unies en un corps à peu près globuleux, reposant sur un pédicelle. Chaque cel- lule ne possède qu'un seul pore germinatif. Les téleutospores peu- vent être précédées d'un Urédo, ou non. Urédospores globuleuses, d'un rouge- orangé. 1. Triphragmium Ulmariae (Schum [Uredo Ulmariae Saell. II, 227]) Lk. Spec. II, 84; AVint. Kr. FI. I, 225; Sclirot. Pilze Schles. I, 350- Sacc. Syll. YII, 768; Plowr. Monogr. 218; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 172; Arcli. Néerl. YIII, 374; FI. Noviom II, 39. II. Uredo (Uredo Arunci FI. Noviom. 159; Caeoma miniatum Tijds. Nat. Gesch. XI, 408 p.p.)' — Sores hypophylles, de deux sortes. La forme printanière attaque les pétioles, la nervure médiane et les nervures latérales, et y engen- dre des boursoufïlures allongées et des torsions, tandisque la forme estivale ou automnale ne produit que des sores petits et orbiculaires, irrégulièrement épars sur les parties planes encadrées par les nervures. Les spores des deux formes ne diflèrent pas et sont globuleuses, ovoides, finement échinulées, oranges, 18 — 30X17 — 24 (x. Quelquefois il obtient que la forme printa- nière se développe à côté des nervures, sur les parties planes, mais alors les sores sont plus grands que dans la forme estivale. III. Téleutospores. — Sores petits, épars, poudreux, mais persistants, noirs. Spores globuleuses ou quelque peu triangulaires, d'un brun-marron, composées de trois cellules verruqueuses, 35 — 50 X 26 — 35 fi, rangées de manières difi'é- rentes (1°. formant verticille comme les compartiments du fruit des Euphor- bias; 2". présentant une cellule en bas, fixée au pédicelle, et deux en baut; 3". présentant deux cellules en bas — le pédicelle correspondant avec la cloi- son, — et la 3™e en baut). Pédicelles plus courts que la bauteur des spores, hyalins, souples, persistants. 582 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS II et m sur les feuilles du Spiraea Ulmaria. — Ubbergen, Mai 1848, Abel. (11). — Locliem, Août 1S75 (II); Putten, Juil. 1S85, 0. (Il et III). APPENDICE. Eiiiiiiiéiatioli (le quelques espèces d'Urédinécs, dont la relation biologi(iue avec d'autres formes n'a pas encore été éclaircio. AECIDIUM. (Etym. oly.oç maison, nid, et sllofxai, paraître; f. a. à la forme.) 1 . A e (M d i u ni s t r o b i 1 i n n m (Alb. et Schwein. [Licea strobi- lina Consp. 109 et tab. Yl, f. 3]) Rees Rostp. 105 et tab. II, f. 7—10; Wint. Kr. FI. I, 260; Sehrot. Pilze Seliles. I, 381; Sacc. Byll. YII, 824; Plowr. Monogr. 2G6 ; Arch. Neerl. YIIl, 384 ; Oud. Fgi ISTeerl. exs. n°. 263 ; Pericliaena strobilina Fr. S. M. III, 190; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 22. Pseudopérllhèces occupant ordinairement la face supérieure, rarement aussi une partie de la face inférieure des écailles, faisant partie du cône de TA bies excelsa, très-rapprochés, d"un brun-cannelle-pâle, plus tard d'un brun-noircissant-sombre, sémiglobuleux, elliptiques ou p. ou m. anguleux par compression mutuelle, atteignant un diamètre de 1 millim., s"ouvrant soit par un opercle, soii par une fente. Spores irrégulières, globuleuses ou elliptiques, rarement oblongues, 18 — 3.5X16 — 22 fu, d'un rouge-jaunâtre, plus tard pâlissant. — Harlem, 1846, Dozy et Molkenboer. Note. — L'espèce ne produit point de spermogoues. Ordinairement on ne rencontre les pseudopéridies que dans un état de décrépitude, sur des cônes tombés, tandisqiie les exemplaires en pleine rigueur restent cachés dans les cônes verts, qui ne se trahissent pas par un air maladif et qu'il est impossi- ble de distinguer au haut des arbres. 2. Aecidium punctatum Pers. in Usteri Ami. d. Botanik 1796, 20^1- Stûck, p. 135; Wint. Kr. FI. I, 269; Sehrot. Pilze Scliles. I, 380; Sacc. Syll. YII, 775; Plowr. Monogr. 268; Caeoma quadrifidum (DC. [Aec. quadrifidum FI. Fr. VI, 90]) Lk. Spec. II, 55; Tijds. Nat. Gescb. XII, 411. Spermogoues également reparties sur la face supérieure des feuilles, rap- prochés. Pseudopéridies hypophylles, fort nombreux, serrés, cupuliformes, pour- vus d'un bord épaissi, ordinairement divisé en 4 lanières, brunâtres. Spores ])olygones, 16 — 23 fx, lisses, d'abord d'un jaune-brunâtre, ensuite tirant sur le violet. QU'INFÉÎIIEIJES TR0UV13S JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 583 Sur les feuilles de 1' Anémone c o r o n a r i a cultivé. — Leiden, 1842, Dozy et Molk. — Goes, V. den Boscli. — Maastricht, Franq. 3. Aecidiiim Grossulariae Pers. Syn. 207; S(3hrot. Pilze Schles. I, 378; Sacc. Syll. VII, 792; v. d. Tr. Bijdr. 21; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 167; FI. Noviom. II, 40; Aec. Ru- micis Scli. St. Kr, Handb. II, 192 (p.p.)' Caeoma Grossularia- tum Lk. Spec. II, 59; Tijds. Nat. Gescli. XI, 411; Uredo mbella FI. Rheno-Traj. 178; FI. Noviom. 160. Spermogones amphigènes, eu petits groupes, d'abord jaune-de-miel, à la fin noirs. Les groupes à la surface supérieure des feuilles forment le centre d'une tache rougeâtre ou purpurine, mais n'ont point de pseudopéridies dans leur voisiDage, tandisque ceux de la face inférieure forment le centre d'une pelote de pseudopéridies, rangés en cercles très-serrés. Pseudopéridies cupuliformes, pourvus d'un bord blanc et découpé. Spores polygones, d'un jaune-pâle, très- subtilement échinulées, 10 — 20 ^ de travers, oranges. — Outre les feuilles, le champignon peut attaquer les fruits et les jeunes rameaux. Note I. — WiNTER a commis une faute en subjuguant l'A e c i d i u m Grossulariae au Puccinia Grossulariae. Celui-ci appartient à la section des Leptopuccinias, et n'entretient aucune relation avec quelque Aecidium que ce soit. Note II. — Dans ces derniers temps Mr. Klebahn a publié dans le Zeits. f. Pii. Krankh. II le résultat d'une série d'infections, instituées sur diverses plantes dans le but d'éclaircir quelques doutes concernant l'hétéroecie des Urédinées. Les expériences avec l'A ec. Grossulariae l'ont conduit à la supposition que cette forme entretiendrait une relation biologique avec un Puccinia, venant sur le Car ex Goodenoughii, et rangé pro- visoirement par Mr. Schroter (Pilze Schles. I, 328) sous le chef Puce, silvatica. Pourtant, il n'existe aucune preuve en faveur de cette identité et moins encore de celle entre le Puce, du C. Goodenoughii et le Puce. C a r i c i s. L'infection d'exemplaires du C. Goodenoughii, rapportés d'une ex- cursion botanique le 18 Mai et restés parfaitement sains, avec les spores de l'A ec. Grossulariae, eut place le 18 Juin, et voilà que pas plus tard que le 26 de ce mois un assez grand nombre de sores d'un Uredo firent leur apparition. Une reprise de l'expérience avec d'autres individus n'eut pas de réussite ; aussi les sores de P u c c i n i a ne se présentèrent ils pas à l'observation. Une infection du Ribes Grossularia avec les téleutospores nommées devait donc rester ineffectuée. — U va sans dire que Mr. Klebahn se soit réservé la continuation des expériences entreprises, et qu'il faudra attendre de nouveaux résultats pour bien savoir à quoi s'en tenir pour le futur. i. Aecidium Mêla m py ri Kze et Schm. exs. n°. 165 ; Wint. Kr. FI. I, 262; Sacc. Syll. VII, 813; Caeoma Melampyratum Lk. Spec. II, 46; Tijds. Nat. Gescli. XI, 410. Pseudopéridies hypophylles, blancs, irrégulièrement distribués ou réunis en cercles sur des taches pourprées, cyathiformes, pourvus d'un bord réfléchi, 584 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS découpé. Spores polygones, jaunes h l'état sec, fort subtilement pointillées, mesurant 15—18 /w île travers. Sur les feuilles du Mêla m p y r u m a r v e n s e et p r a i e n s e. — Utreclit, 1844, Mol- kenboer. 5. Aecidium Scabiosac (Dozy et Molk. [raooma Scabiosae Nt'd. Kr. Arch. 1, I, p. 47 et 56]) auct plur.; Wint. Kr. FI. I, 204; Sacc. Syll. VII, 798; Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 257. An Aec. Succisae Kirchner in Lotos 1856 p. 180? Pseudopéridies hypopliylles, réunis en groupes orbiculaires denses, entourés par des taclies irrégulières pâlissantes, bordées de pourpre à la surface supé- rieure des feuilles. Spores polygones, isodiamétriques ou oblongues, jaunâtres, 1G_ 24X12 — 18 fji. Sur les feuilles du Knautia a r v e n s i s. — Amsterdam, 1846, v. der Sande Lacoste. 6. Aecidium Son chi West. Not. YII, 10 (ao. 1861); Sacc. Syll. YII, 805 ; Caeoma Compositarum Tijds. Nat. Gesch. XI, 410 (p.p). Pseudopéridies jaunâtres, ordinairement épicaulinaires, rangés par séries linéaires suivant les libres du support. Les places attaquées sont un peu épaissies et teintées d'une couleur vineuse. Spores globuleuses, d un jaune doré. Les feuilles en souffrent rarement. Sur les feuilles du Sonchiis asper. — Goes, v. deu Boscli. Note, — En 1831 Johnston décrivit un A e c. Soncbi, venu sur les feuilles du S. arvensis (Plowr. Monogr. 266), tandisque Kaksten, en 1878, lit le même pour des pseudopéridies trouvés sur les feuilles du S. littoralis. Sïl serait établi que les échantillons des diverses espèces nommées furent identiques, l'autorité de Johnston devrait être substituée à celle de "Westendobp. 7. Aecidium Tripolii (= Caeoma Compositarum in Tijds. Nat. Gesch. XI, 410 p.p.). Sans description. Sur les feuilles de 1' Aster Tripolium. — Goes, v. den Boscli. Parmi les résultats obtenus par Mr. Klebahx et sur lesquels nous venons de fixer Pattention, il y en a, dont nous n'avions pas pu prendre connaissance en rédigeant les articles qui s'y rapportent. Qu'il nous soit permis, pour cette raison, d"y revenir en ce lieu et d'en donner un court résumé. 1. La possibilité d'engendrer le Cronartium Eibicola sur les feuil- les de 8 espèces du genre R i b e s par l'intermédiaire du P e r i d e r m i u m S t r 0 b i, démontrée par Mess. Klebahx, Eosthup, von T\'ettstein et autres, QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 585 ainsi que l'impossibilité d'obtenir le même résultat en opérant avec les feuil- les du R i b e s G r o s s u 1 a r i a, étaient des choses connues. Un fait, acquis à la science dépuis 1888, consistait en la découverte de Mr. Klebahn, que l'immunité contre le G r o n a r t i u m R i b i c o 1 a ne semblait pas exister pour des exemplaires du Ribes Grossularia, grefiés sur le Ri bas a u r e u m. Mr. Klebahn dès lors ne put se délivrer de l'idée que cette déviation eut pour cause l'influence du sujet sur la greffe, et forma le projet de contrôler cette supposition par des expériences spéciales. Le résultat de celles-ci vient d'être publié dans le Journal nommé. Sans nous arrêter auprès des expériences elles-mêmes, qu'il nous soit permis de ne faire mention que du résultat oljtenu, c, à. d. de la certitude, que le P e r i d e r m i u m S t r o- b i engendre sans exception le Cronartium Ribicola sur les feuilles d'exemplaires du K i b e s Grossularia de haute taille (greftes), mais jamais sur celles d'exemplaires de liasse taille (non greffes). Reste à savoir comment se comportera un rameau du R. G r o s s u 1 a r i a à haute taille, isolé de la plante mère et cultivé à part comme individu à basse taille, après avoir été exposé à l'influence du P e r i d e r m i u m S t r o b i. 2. De nouvelles expériences sont venu confirmer que le Gymnosporan- g i u m c 0 n f u s u m appartient au cycle biologique du (J r a t a e g u s 0 X y a c a n t h a, et le G. S a b i n a e à celui du P i r u s c o m m u n i s. 3. L'A e c i d i u m venant sur l'E uphorbia Esula a été mis en rap- port par Mr. Scheoter (Pilze Schles. I, 306) avec l'U romyces Pisi, sans pourtant qu'il y existaient des preuves favorables à cette interprétation. Mr. Klebahn publia des expériences, en concordance avec l'idée émise par Mr. ScHRÔTEB, et propres à prouver que les T r i f o 1 i u m p r a t e n s e et minus et le Lotus corniculatus n'ont rien à craindre d'une in- fection avec les spores de l'A e c i d i u m nommé. 4. De nouvelles expériences de Mr. Klebahn viennent prouver que l'A e c i- dium Taraxaci et une espèce de Puccinia, venant sur le C a r e x a r e n a r i a, appartiennent au même cercle biologique. Le Puccinia en question fut enregistré par Mr. Scheôter sous le P u c c. s i 1 v a t i c a. Mr. Klebahn provisionnellement ne change rien à cette disposition, tout en rap- pelant que les deux autres espèces de P u c c i n i a, appartenant au C a r e x a r e n a r i a, à savoir le P. a r e n a r i i c o 1 a Plowr. et le P. S c h o e 1 e- r i a n a Plowr. engendrent: le premier un A e c i d i u m sur le Centaurea n i g r a et le second un A e c i d i u m sur le Senecio Jacobaea. Une occasion favorable à provoquer l'A ecidium Taraxaci par l'infection du Puccinia dubieux ne s'était pas encore présenté. 5. La parenté entre le Puce. P h r a g m i t i s et l'A e c i d i u m du Rumex crispus, non moins que celle du Puce. M a g n u s i a n a et de l'A ecidium du R a n u n c u 1 u s r e p e n s, fut de nouveau démon- tré expérimentellement par Mr. Klebahn. Les téleutospores semées le 17 Mai provoquaient dans les deux cas l'apparition de l'A ecidium le 27 Mai. 6. Les expériences de Mr. Klebahn plaident pour la probabilité de l'exis- tence de deux formes du Puce, coronata, dont l'une appartiendrait à l'A ecidium Prangulae (sur R h a m n u s F r a n g u 1 a), et l'autre à 586 RIÎVISION DE3 CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS TA e ('. Il 11 :i lu II i (sur le R h. c a t li a r t i c .a). Le Puce, c o r o n a t a T. vient sur le D a et y lis glomerata et le Festuca elatior (vrai- semblahleiiient aussi sur (Pautres Graminées), la P u c c. coronata II sur le L o 1 i u m p e r e u ii e et l'A r r h e n a t e r u m e 1 a t i ii s. Mr. Klebahn propose de réserver le nom de Puce, coronata pour la forme n". I, et de choisir celui de Puce, coronifera pour la forme n". II. Il n'existe aucune relation entre le Puce, coronifera et PA e c i- d i u m ( i r 0 3 s u 1 a r i a e. 7. .Mr. ]\i-i:iiAiix réussit a produire le Puce. U i g r a p h i d i s sur le P 11 a 1 a r i s a r u n d i n a c e a par les spores de l'A e c i d i uni C o n v a 1- ! a r i a e, originaires du P o 1 y g o n a t u m m u 1 1 i f 1 o r u m. Il y avait lieu à croire que ces expériences ne réussiraient pas, parce que Mr. Soppitt avait taché infructueusement à infecter les feuilles du P o 1 y g o n a t u m m u 1 1 i f 1 0 r u m avec les spores du Puce 1) i g r a p h i d i s. Quoique Mr. Klebarn incline vers la supposition que les Aecidiums, originaires des C 0 n v a 1 1 a r i a m a j a 1 i s, P o 1 y g o n a t u m officinale, P o 1 y g o n a- t u m m u 1 1 i f 1 o r u m et M a j a n t h e m u m b i f o 1 i u lu ne diffèrent pas spécifiquement, c. à. d. ne peuvent attaquer avec succès aucune autre plante que le P h a 1 a r i s a r u u d i n a c e a, pourtant il espère pouvoir renouveler ses expériences, afin d'éliminer les doutes qui existent encore à propos de ce sujet. U R E D 0. (Etym. urere, brûler; f. a. au mal causé aux plantes attaquées). Sores ordinairement oranges, promptemeut poudreux, superficiels ou se faisant jour à travers l'épiderme, sans trace de pseudopéridium. Spores solitaires au sommet des basides. — La germination s'effectue par un tube qui ne produit point de sporidies, mais qui s'introduit directement dans la plante nourricière à travers les stomates. 1. Uredo Agrimoniae (DC. [Uredo Potentillae var. Agri- moniae Eupatoriae FI. Fr. YI, 81]) Sclirot. Pilze Schles. I, 374; Sacc. Syll. YII, 839 ; Plowr. Mouogr. 255 ; Uredo Agrimoniae Eupatoriae Wint. Kr. FI. I, 252 ; Caeoma polymorpha Tijds. Nat. Gesch. XI, 409; Uredo Potentillarum Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 174. Sores hypophylles, d'abord prominents, simulant de petites pustules, plus tard s'ouvrant largement, confluents et répandant les spores d'un orange-foncé, globuleuses, elliptiques ou ovoides, brièvement écliinulées, 15 — 23X11 — 17/4. Sur les feuilles de 1' Agrimonia Eupatorium. — Leideu, ISl'S, 0. — Goes, v. deu Bosch. — Maastricht, Pranq. 2. Uredo Sympliyti DC. Encycl. YIII, 232; Wint. Kr. FI I, 254; Schrot. Pilze Schles. I, 374; Sacc. Syll. YII, 861; QU'INFÉRIEURS TROUVES JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 587 Plowr. MonogT. 255; FI. Xoviom. 161 et II, 42; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 174; Oud. Fgi Neerl. exs. n°. 61 ; Caeoma Sym- phyti Lk. Spec. II, 14; Tijds. Nat. Gescli. XI, 407; Coleo- sporium Symphyti Fiick. Symb. 43 ; Ned. Kr. Arch 2, I, 88. Sores hypophylles, petits, très-nombreux, souvent couvrant la face toute entière, d'un jaune-orangé. Spores presque globuleuses ou ovoides, subtilement échinulées, jaunes, 25 — 35X16 — 24 ^. Sur les feuilles du Sympliytum officinale. — Amsterdam, Juin 1S68, 0.; Harlem, 6 Juin. 1871, 0. — Leiden, Mai 1845, 0; la Haye, 1887, Mlle Destrée. — Culemborg, Wtt.; Nymègue, Juin. 1850, Abel. — Maastricht, Franq. 3. Uredo Quercus Brondeau in Duby Bot. Gall. II, 893; Wint. Kr. FI. I, 254; Plowr. Monogr. 257; Saec. Syll. YII, 594 (sub Melampsora Quercus). Sores hypophylles, petits, cpars ou réunis en groupes peu concentrés, peu prominents, jaunâtres. Spores globuleuses, elliptiques ou ovoides, échinulées, d'un jaune-orangé, 14 — 24 X 12 — 16. Sur les feuilles du Quercus R o b u r. — Hilversum, Août, 1886, Mr. Went. CAEOMA. (Etym. aciiu, brûler; f. a. au mal, causé aux plantes attaquées). Comme dans Uredo, mais les sores accompagnés de spermogones, et les spores en chapelets. Paraphyses présents ou absents. 1. Caeoma Alliorum Lk. Spec. II, 7; Schrôt. Pilze Schles. I, 377; Plowr. Monogr. 261; Tijds. Nat. Gesch. XI, 407; Caeoma Allii ursini (DC. [Uredo confluens y Allii ursini FI. Fr. YI, 80]) Wint. Kr. FI. I, 225; Uredo Caeoma Alliorum (Lk.) Sacc. Syll. VII, 868. Spermogones aplatis, en cercles, jaunâtres. — Sores amphigènes, orbiculai- res ou irrégulièremeni oblongs, souvent courbés, isolés ou groupés en cer- cles ou en ellipses. Spores globuleuses ou elliptiques, pointillées, jaunâtres, 17 — 25X10 — 20 jM. Sur les feuilles de 1' Allium Cep a. — Leiden, Dozy et Molk. Note. — Mr. Schbôtee. déclare avoir obtenu le Caeoma Alliorum sur les feuilles des A. o 1 e r a c e u m et v i n e a 1 e, après les avoir saupoudrées avec les spores du Melampsora populina (Pilze Schles. I, 377). Les résultats de ces expériences pourtant ne semblent pas lui avoir suggéré assez de confiance pour supprimer le Caeoma et lui accorder une place dans le cycle biologique du Melampsora. 588 Rl^ VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉ LUEURS 2. Caeoma E von y mi (Gmel. [Aecidium Evonyiiii iii Linn. Syst. Nat. H, 1473|) Tiil. A. S. N. 4, II, 125; Wint. Kr. FI. I, 259; Schrôt. Pilzo Schles. ], 375; Sacc. Syll. YII, 867; Plowr. MonogT. 2G(); Ned. Kr. Areli 2, I, 177; Arcli. Neorl. VIII, 383. Spermoi^'onos aplatis, orbiciilaires, jaunâtres, réunis en petits groupes. Sores foruiant des cercles ou des ellipses à l'entour des groupes de spermogones, souvent confluents, d"un rouge-orangé. Spores globuleuses, elliptiques ou ovoi- des, finement pointillces, rougeâtres, 17 — 25X12 — 20 ^u. Sur les feuilles, les pétioles, les jeunes rameaux de 1' Evouynius vulgaris. — Dunes de Harlem, 6 Juin 1871, 0. Note. — Mr. Nielsen (voyez Rostrup dans: Oversigi over det Kon- gelige Danske Vidensk. Selsk. Forh. 1884, p. 13 et Résumé XI) dès 1882 publia des expériences, desquelles devrait ressortir, qu'il existe une parenté entre leCaeoma Evonymi et leMelampsoraCaprearum. 11 semble pourtant qu'elles n'ont pas été considérées assez concluantes, parceque WiNTEB, et Mrs. ScHROTER, pLOWRiGHT et Saccardo, qui tous ont écrit après 1882, se sont comportés de manière à faire croire que ces expériences n'a- vaient pas été publiées. Ressouvenons-nous pourtant qeu celles ci n'ont pas été décrites dans le numéro du Journal danois nommé, mais dans le „Tidsskrift for Skovbrug YI, S. 205"', et qu'il est bien probable que cette publication, que nous-mêmes ont chercliée en vain dans nos bibliothèques, n'a pas pu être comparée non plus par les mycologues étrangers, et que ces messieurs aient préféré passer en silence l'indication de Mr. Rostrup que de publier des choses, sur l'exactitude desquelles ils avaient du suspendre leur jugement. 3. Caeoma Orehidis (Mart. [Uredo Orchidis FI. Mosq. 229]) Wint. Kr. FI. I, 256; Schrôt. Pilze Schles. I, 377: Uredo Caeoma Orchidis Sacc. Syll. YII, 868 ; Uredo Orchidiim FI. Eheno-Traj. 179; FI. ISoviom. 161; Caeoma Orchidum Lk. Spec. Il, 9 ; Tijds. Nat. Gesch. XI, 407 et XII, 275. Spermogones aplatis, jaunâtres, orbiculaires, réunis en petits groupes. Sores en cercles ou en ellipses, ou bien irréguliers et confluents. Spores globuleu- ses ou obovées, finement pointillées, d'un jaune-orangé, 15 — 25X10 — 20 fj.. Sur les feuilles des Orcliis latifolia et 0. maculât a. — Xaaldwijk, v. d. Tr. — Utrecht, Gev. Deyn. — Nymègue, Abel. — Goes, v. d. Bosch. Note. — Dans le Gard. Chron. 1890, 2, p. 4i, Mr. Ploa\kight nous apprend qu'il a réussi a produire uu Uredo sur les feuilles du Salix r e p e n s, après avoir appliqué à celles ci les spores du Caeoma Orchi- dis, produites par l'O rchis maculât a. 11 considère cf t Uredo com- me l'état provisoire d'un Melampsora particulier, propre à l'espèce de Saule nommée, parce que les infections des feuilles des Salix Capraea et V i m i u a 1 i s par ce même Caeoma n'avaient produit aucun résultat. En attendant des détails plus concluants, nous l'avons cru prudent de ne provisoirement rien changer à la place que jusqu'à présent le Caeoma 0 rchidis a occupé dans le système. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 589 B. U S T I L A G I N A C É E S. (Etym. iistulare, brûler; f. a. à la décoloration des tissus attaqués). Champignons parasites, vivant au dedans des tissus de plantes chlorophyllifères, et qui, lors de la production de leurs spores, ordi- nairement déstruent les cellules qui jusqu'alors leur avaient servi d'abri. Le mycélium fort développé, cloisonné, engendre les spores soit au-dedans des cellules terminales, soit au-dedans d'autres, appar- tenant au corps même des hyphes, et pendant ce procès se dissout en une matière gélatineuse qui finit par disparaître totalement. Les cellules-mères des spores se concentrent ordinairement au-dedans d'organes de préférence (graines, anthères, réceptacles), en évitant tous les autres, tandisque les spores germantes forment un tube germi- natif court (promycélium), simple ou divisé par quelques cloisons transversales, lequel, à son tour, produit des sporidies — cellules productrices à dimensions fort réduites — - soit latérales, soit termi- nales. Les sporidies peuvent se multiplier d'une manière prodigieuse, à l'instar des espèces de Saccharomyces, lorsqu'elles se trouvent dans des conditions favorables (médium nutritif), mais, aussitôt la nourri- ture manquante, elles forment des hyphes grêles, sujettes à s'allonger et à se ramifier. Lorsque les sporidies se trouvent en présence de graines germantes d'une plante qui leur est propice, elles forment un tube germinatif, attaquant le jeune individu à un endroit bien défi- nie, ensuite s'allongeant dans les tissus environnants et recommen- çant le cycle d'évolution. La métagénèse manque aux Ustilaginacées. Dans quelques cas particuliers, les sporidies produisent des spori- dies secondaires, soit sans, soit après une copulation précédente. Quelques espèces d'I^^ntyloma et le Tuburcinia Trientalis possèdent un mycélium, dont des rameaux particuliers pénètrent jusqu'à la surface des organes attaqués pour y produire des conidies. CLE ANALYTIQUE UES GENEES DES USTILAGINACÉES. A. Spores continues, uniloculaires (Amérosporées). 590 HÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEUHS f Promyc(?liuin ])rocluisaut des sporidies latéra- les, rarement au surplus des sporidies terminales solitaires ou en chapelet. Sores poudreux. Spores lisses ou raboteuses . I.Ustilago. ff l'romyoélium ne produisant que des sporidies terminales, arrangées en verticille. * Sores poudreux, noirs comme la suie, dé- truisant les tissus. Spores ordinairement réticulées .... 2. Tilletia. ** Sores réduits à une seule spore, relativement gigantesque, ou à des groupes de spores assez volumineuses, ne détruisant pas les tissus, ja- mais noires. Spores non réticulées 3. Entyloma. USTILAGO. (Etyra. Kstulare, brûler; f. a. à la couleur des spores et aux dégâts provoqués). La partie végétative du mycélium se répand dans tous les sens, mais s'évanouit promptement. La partie sporifère, au contraire, s'ar- range à engendrer des chapelets de spores dans ses rameaux termi- naux, puis subit une métamorphose gélatineuse, et disparaît. Les spores, devenues libres après la décadence du mycélium, forment une poussière dont les granules, indépendantes l'une de l'autre, finissent par se répandre en dehors. a. Spores lisses. 1. Ustilago longissima (Sow. [Uredo longissima Engl. Fgi tab. 139]) Tul. A. S. N. 3, YII, 76; Wint. Kr. FI. I, 85; Schrôt. Pilze Schles. I, 266; Sacc. Syll. YII, 451; Plowr. Monogr. 272; Caeoma longissimum Schleclit. FI. Berol. II, 129 ; Tijds. Nat. Gesch. XI, 407 ; Uredo longissima (Soav.) Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 180. Sores ampMgènes (ordinairement épipbylles), cachés sous l'épiderme et se trahissant par des stries grisâtres, parallèles aux nervures primaires, et par cela même l'un à Fautre, atteignant souvent une longueur de plusieurs cen- timètres, enfin mis à découvert par une rupture longitudinale de la membrane protectrice. Spores vues en masse d'un brun-olivacé ; vues à part trés-légère- ment teintées, globuleuses, lisses, mesurant 4 à 5 // de travers. Après leur dispersion il y reste une espace linéaire lisse et d'un lustre terne, d'un brun très-clair, flanquée de rebords enflés. QU'INFÉRIEUHS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DA.NS LES PAYS-BAS. 591 Mr. EisciiEB. DE Waldheim (Pring-sli. Jahrb. VIT, a". 1869, p. 123) et Bkepeld (Bot. Unters. iiber Hefenpilze V, Heft. 1883 et Neue Unters. û. d. Brandpilze u. Erandkranklieiten, in den Nachrichten aus dem Klub der Laud- wirthe zu Berlin, 1888) nous ont donné des informations sur l'iiistoire de la germination des spores de l'U. longissima. Ces spores, en été, germent en 3 heures, produisant un tube mince et droit, dont la partie antérieure bientôt commence à se gonfler, et, après avoir atteint les dimensions normales (8X2 u), finit par se détacher de la partie antérieure au moyen d'une cloison transversale. Selon Mr. de Waldheim, cette partie postérieure (n'excédant pas les dimensions de 4X1 pt) continue à former un deuxième, puis un troisième corpuscule, semblable au premier : particularité qui lui suggéra l'idée de la regarder comme un promycélium, et d'infliger aux corpuscules détachés le nom de sporidies. Ces sporidies, selon lui, continuent à s'allonger (atteignant une longueur de 14 à 30 fi), produisent des vacuoles, et finissent souvent par former des sporidies secondaires. Selon Mr. Brefeld qui se sert des mêmes termes que Mr. de Waldheim, en y joignant la même signification, les sporidies fusiformes, dont le nombre, produit par un même promycéliura rarement excède le nombre de 3, se divisent par des cloisons transversales en quelques compartiments, puis, à la hauteur de ces cloisons, engendrent des sporidies secondaires, ayant la faculté d'a- grandir et de se perfectionner de manière, qu'à la fin on ne puisse plus les distinguer des sporidies jjrimaires. Les sporidies transportées dans une goutte de solution nutritive, non seule- ment se multiplient, mais augmentent rapidement en longueur et en largeur^ prenant ainsi la forme de hyphes qui, après s'être divisées par des cloisons transversales, commencent à engendrer latéralement des sporidies nouvelles, jusqu'à ce que enfin la solution soit devenue épuisée. Alors les sporidies se changent en hyphes d'une longueur considérable qui se divisent de bas en haut, tandisque le sommet se gorge de protoplasme. La copulation entre deux sporidies s'ettectue de temps en temps, et alors l'une d'elles émet un tube germinatif, justement comme enfin le font les sporidies dans des condi- tions favorables. Tandisque Mr. Plowright accepte les termes de promycélium et de spo- ridies dans le même sens que Mrs. de Waldheim et Bbefeld, Mr. Schrôteu s'éloigne de cette nomenclature en autant qu'il nomme promycélium ce que ses devanceurs ont nommé sporidies (primaires), et sporidies ce que ses devan- ciers ont nommé sporidies secondaires (Pilze Schles. I, 266). Il passe en silence le petit tube saillant à la surface des spores que Mrs. de Waldheim et Brefeld nomment promycélium. Moi-même je donne volontairement la préférence à la nomenclature de Mr. Schrôter, parce que les idées, émises par Mrs. de Waldheim et Brefeld, conduiraient à la conséquence, qu'une sporidie pourrait engendrer un promycélium (l'inverse de la réalité), ensuite : qu'un promycélium ne serait pas séparé de l'intérieur de la spore, dont il est issu, par une cloison, ce qui non plus se trouve en harmonie avec l'expérience. Mr. Brefeld cherche la particularité, propre à la germination des spores de ru s t. longissima dans la faculté des sporidies (conidies dans sa propre nomenclature) de s'accroître en promycéliums, avant qu'elles engen- drent des sporidies secondaires. Mais, selon nous, l'on pourrait aussi s'expri- mer d'une autre manière — peut être plus en harmonie avec les idées ré- gnantes — en dissaut que le promycélium de l'U s t. longissima se détache prompteraent de son support; qu'il est suivi d'un ou de deux autres 592 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS qui eu tous points ressemblent au premier; eufin que les sporidies, engen- drées par ces promycéliums, au lieu de rester petits, s'accroissent jusqu'à ce qu'elles aient atteint les dimensions de ces derniers. Sur les feuilles du: G 1 y c e r i a aq u a t i c a (= G. spectabilis). — Rotterdam, 25 Août 1870, O.; Leiden, Dozy et Molk. — Utreclit, Wtt ; Baarn, 13 Juill. 1875, J. H. Wakker. — Culemborg, Juin. 1875, v. L. H. — Goes, v. deu Bosch. 2. Ustilago hypodytes^) (Sclilecht. [Caeoma hypodytes FI. Berol II, 129]) Fr. S. M. III, 518; Wint. Kr. FI. I, 87; Sehrot. Pilze Seliles. I, 267; Sacc. Syll. YII, 453; Plowr. MouogT. 273; Ned. Kr. Arch. XI, 411; FI. Xoviom. II, 42; [Tredo hypodytes Rab. Kr. FI. 4; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 180. Sores en stries parallèles épicaulinaires, niellés sous l'épiderme, prompte- ment découverts, mais alors soustraits à nos regards par la partie vaginale des feuilles qui entourent les entrenoeuds attaqués. Spores, vues en masse, noires; vues à part, d'un brun-jaunâtre-pâle, irrégulièrement globuleuses, an- gulaires ou elliptiques, lisses, 3 — 6X3 — i'/^ t^- Les spores de l'U st. hypodytes ne germent que par exception. TTintek seul eut la bonne fortune — ne fut-ce que pour une seule fois — de pouvoir assister à un cas de germination. Il en donna un résumé dans la Regensb. Flora 1876, p. 168 et 169 et illustra son récit de quelques figures (t. VI B). Le tube germinatif — plus tard promycélium — ne diflère pas sensiblement de la spore en largeur au début, mais, après avoir atteint une longueur de 5 à 6 IX, s'amincit considérablement. Continuant à croître jusqu'à ce qu'il ait atteint une longueur de 30 à 50 fx, il ne se comporte pas toujours de la même ma- nière, restant tantôt continu, et tantôt se divisant en quelques compartiments par des cloisons horizontales. Pourtant, dans les deux cas, on voit bientôt apparaître des excroissances latérales qui, en s'élargissant vers le haut, pren- nent la forme d'une massue, et, par la formation d'une cloison basilaire, deviennent des individus indépendants (sporidies). Celles-ci se détachent de leur support et atteignent une longueur de 6 à 7 /^. — Ce qu'elles devien- nent est resté problématique. Transportées dans une goutte de solution nutritive, Mr. Bhefeld a vu les spores produire des hyphes mycéliennes sans trace de sporidies. Sur les tiges des E 1 y m u s a r e n a r i u s. — Santvoort, Dozy et Molk. — Katwijk et Schéveningue, Dozy et Molk.; Noordwijk-Buiteu, 16 Août 1876, 0. Phragmites co m muni s. — Amsterdam, 0. Triticum hibernum. — Beuningen, Juin 1S47, Abel. Triticum junceum. — Noord\vijk, Sept. 187 5, 0. Triticum repens var. m a r i t i m u m. — Amsterdam, 18 Sept. 1871, 0. — Kampen, Bondam. — Goes, v. den Bosch. 3. Ustilago grandis Fr. S. M. III, 518; Wint. Kr FI. I, ') v7rolvTv,<;, habit au-dessous d'une cuirasse; f. a. à la partie vaginale des feuil- les, dédoublée de l'épiderme de la tige. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 593 87; Schrot. Pilze Schles. I, 268; Sacc. SylL YÎI, 453; Plowr. Monogr. 275 ; Ust. typhoïdes Berk. et Broome Ann. Nat. Hist. 2, Y, 463; Arcli. Neerl. II, 39. L'U. grandi s habite les entrenoeuds du P h r a g m i t e s c o m m u n i s qui en deviennent beaucoup plus volumineux et finissent par obtenir une apparence enflée, par cause que les noeuds qui ne prennent pas part au procès, provoquent des étranglements profonds. Ordinairement plusieurs entrenoeuds enflés se succèdent, et dans ce cas la tige a beaucoup de ressemblance avec riuflorescence d'un Typlia nain, toutefois après avoir été délivrée des parties vaginales des feuilles, qui dérobent le tout à nos yeux. L'épiderme des entrenoeuds, très-résistant, dure longtemps, mais enfin se rompt et donne passage aux spores noires au reflet roussâtre, qui alors se déposent dans l'es- pace qui s'étend au-dessous des parties vaginales. Spores ordinairement irrégu- lièrement globuleuses, oblongues ou polygones, atteignant une longueur de 13 yu, et mesurant 7 à 10 ^ de travers. Vues à part, elles sont légèrement teintées en brun, transparentes, lisses. Mr. J. KûUN qui eu 1S76 enrichit les Fgi Eur. de Rabenitokst d'exem- plaires de ru. grandis (Livr. XXIII n". 2299), fut aussi le premier à ob- server la germination des spores de cette Ustilaginée. Elles forment (voyez la légende illustrée, jointe à ce n". 3299) un promycélium cilindrique de 50 — 60X5 — 8 iji,, lequel ordinairement se détache de la spore avant la production des sporidies, et semble avoir la faculté d'engendrer ou celles-ci, ou bien des fils mycéliens. Dans le premier cas, les sporidies se montrent soit au sommet, soit aux côtés du promycélium, et s'en détachent après avoir produit une cloison transversale à peu de distance le leur point d'origine. — Mr. Brefblu (Ilefenpilze 1883, f. 116—123 et tab. IX, f. 17—26), expéri- mentant avec une solution nutritive, trouva non seulement que les promycé- liums augmentaient considérablement en volume, mais, au surplus, que les sporidies devenaient plus grosses que dans l'eau. 11 fit l'expérience que ces sporidies produisirent tantôt des sporidies secondaires, et tantôt un promycé- lium nouveau qui, après s'être divisé par des cloisons transversales en quel- ques compartiments, engendrait à son tour des sporidies. Vient sur les chaumes du Phragmites commun! s. — - Amsterdam, Août 1863, 0. — Rotter- terdam. Août 1870, 0.; la Haye, Août 1887, Mlle C. E. Destrée. — Baarn, Sept. 1887, Mr. J. H. Wakker. 4. Ustilago Sorghi (Lk. [Sporisoriiim Sorglii Spec. II, 86]) Passerini in Thûm. Herb. oecon. n". 63 ; Wint. Kr. FI. I, 90 ; Schrot. Pilze Schles. I, 267; Sacc. Syll. V[I, 456; TiUetia Sorghi vulgaris Tul. A. S. N. 3, YII, 116; Ned. Kr. Arch. 2, I, 315; Arch. Neerl. YIII, 381. L'U. SoRGiii attaque les ovaires des espèces de Sorghum et les déstrue totalement. Là où Ton pourrait attendre des graines mûres, se présentent des vésicules membraneuses, remplies d'une poudre noire et qui quelquefois atti- rent l'attention, lorsqu'elles s'étendent au-. dessus des glumes. Le centre des vésicules est occupé par une columelle. Les snores sont plus ou moins régulièrement globuleuses, ou brièvement- 38 Verhand. Kon. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. IL 594 ïïlhaSION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRIEURS f'llipti(|ues, lisses, teintées de brun, à peu près diîiphaaes, et mesurent 5 à 9 '/o (M (le travers. Les spores de l'U. S o r g h i, en germant, engendrent un prorayci51iura cilindriqup, n'trrci non loin de son point d'orgine, et produisant une grande qiumtilc de sporidies oblongues. Dans les ovaires du S o r g li u m v u 1 g a r e, cultivé à Utreclit, Bijns. h. S})ores subtilomont vcrruqueuses ou munies d'aspérités granu- litbrines (excepté dans une variété de l'U. perennans). 5. U s t i 1 a g- 0 A V c n a e (Pers. [Uredo Avenae Syn. 224]) Jensen : Le Charbon des Céréales 1889, p. 4 ; Rostrup, Oversigt over det Kong. Danske Vidensk. Sdlsk. Forh. 1890, nO. 1, p. 13; Retieularia segetum Bull. Hist. Ch. Fr. p. 90 et tab. 472 f. 2; Ustilago segetum Ditmar in Sturm, Pilze, Band I, 67 et tab. 33; Wint Kr. Fi. I, 90 p.p.; Schrôt. Pilze Schles. 1,267 p.p.; Sacc. Syll. VII, 461 p.p.; Plowr. Monogr 273 p.p.; Sch. St. Kr. ïïandb. II, 200 p.]).; Uredo segetum Pers. Disp. meth. 56 p-p.; FL. Noviom. 163 pp.; Prodr. FI Bat. 4, II, 179 p.p.; Uredo Carbo DG. FI. Fr. YI, 76 p.p. ; FI. Noviom. II, 42 p.p. D'aecoi'd avec les résultats, obtenus par Mr. Rostrup (voir en haut) après une série d'expériences sur le charbon des blés, nous avons divisé l'ancien Us t. segetum en 4 espèces (l'U. Avenae, l'U. perennans, TU. Hordei et l'U. Tritici), toutes indigènes dans les Pays-Bas. Jusqu'à présent il nous manque la 5^ (L'U s t. Jensenii), venant sur le Hordeum distichum, mais qui certainement viendra un jour à notre connaissance. L'U s t. A V e n u e attaque les fleurs, et surtout l'ovaire, puis les pédi- celles de l'A v e n a sativa, qu'il déstrue complètement. Vues en masse, les spores ont une couleur noire, tempérée par un reflet olivâtre ; vues à part on les trouve olivâtres, tirant sur le jaune, et demi-transparentes. Aussitôt l'épiderine des parties attaquées rompue, les spores, en poussière fine, se répandent à l'entour. Elles sont globuleuses ou oblongues, souvent irrégu- lièrement angulaires, ont 5^2 ^i 772 f^ ^^ travers, et sont munies de petites aspérités. La germination des spores de l'U st. Avenae s'effectue généralement de la manière connue. Les spores engendrent un promycélium cilindrique, long de 30 à 40, large de 4 à 5 (4, divisé en quelques (2 à 4) compartiments par 1 à 3 cloisons transversales, et qui finit par produire des sporidies tant api(;ale3 que latérales. Une particularité cependant ne peut manquer de frap- per l'attention, c'est que le promycélium, tout en croissant, forme souvent des courbures géniculées, pas dissemblables aux anses des hyphes d'Hyméuo- mycètes. Dans une solution nutritive les spores produisent souvent un promycélium modifié, c. à. d. uu seul, quelquefois même un couple de tubes assez longue- QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 595 ment pcdicellés, inarticulés, contenant une série de gouttes huileuses, très-lim- pides, au reflet bleuâtre. Ces productions sont comparables à des bourgeons. Les sporidies, disséminées dans une solution nutritive peuvent i) se multi- plier à la manière des espèces de Saccliaromyces, ou bien enfin entrer par paires dans une relation intime par un acte de copulation. Selon Mr. Buefeld, l'infection de l'A v e n a sativa par l'U s t Avenae s'effectue sur des individus fort jeunes, peu de temps après la germination; mais les expérien- ces de Mr. Wilson ne laissent pas de doitte qu'elle puisse avoir lieu aussi par l'intermédiaire des fleurs, Quant à la question, de quelle manière les spores qui mûrissent longtemps avant le moisson, et qui se répandent à de grandes distances aussitôt qu'elles aient atteint le stade de maturité, peu- vent contribuer à l'infection d'une nouvelle génération, issue de graines par- faitement saines, il importe à prendre note de l'opinion de Mr. Jensen, attaché à l'Ecole royale d'Agriculture à Copenhague, Celui-ci déclare que les spores atteignent les plantes lors de leur floraison, entrent les fleurs, et dès lors peuvent germer tout de suite; ou bien qu'elles se cachent entre les glumes et restent inactives, jusqu'à ce que, l'année prochaine, les graines mûres soient confiées à le terre. Pendant la germination de ceux-ci, l'occa- tion de pénétrer jusqu'à l'intérieur des jeunes individus serait il ne peut plus propice aux tubes gerrainatifs. Les spores de l'U st. Avenae, nouvellement recueillies, germent 6 à 8 heures après avoir été mises en contact avec l'eau. Des spores plus âgées y mettent plus de temps, et on cite des exemples de spores, conservées pendant une septaine d'années dans l'herbier, dans lesquelles la faculté de gernier parut n'être pas encore éteinte. Reste à faire observer, que l'application d'un bain de sulphate de cuivre ou d'autres substances vénéneuses, bien propre à tuer les spores du T i 1 1 e t i a T r i t i c i, n'exerce aucun ettet en regard de l'infection par les Ustilago des blés cultivés. Dans les ovaires de l'A vena sativa, partout où cette plante est cultivée. 6. Ustilago père nn ans Rostrup in Zeits. f , Pfl . Krankli. II, 15; Ust. seg-etum Ditmar in Stiirm, Pilze, Bd. I, 67ettab. 33; Wint, Kr. FJ. I, 90 p.p.; Schrôt. Pilze Schles. I, 267 p.p.; Sacc. Syll. YII, 461; Ned. Kr, Arcli. II, 4, 238; Prodr, FI. Bat, II, 4, p, 179 p.p. Cette espèce se distingue surtout par son mycélium perennant, survivant dans les parties sousterraines, et envoyant chaque année, de l'intérieur de celles- ci, des hyphes dans les tissus des jets nouveaux ascendants. Les spores, vues en masse, sont noires, et ressemblent le plus à celles de l'Ust. Avenae, quoi- qu'elles ne soient pas si fugitives Elles sont globuleuses, en partie lisses, en partie subtilement granuleuses, et ont 6 à 7 ;W de travers. Pendant la ger- mination, les spores forment un promycélium avec 3 ou 4 rétrécissements très- prononcés à la hauteur des cloisons, sous lesquelles les sporidies font leur apparition. Une solution nutritive fait augmenter ce nombre et donne lieu quelquefois à une ramification du promycélium et une suppression dans l'en- ') Brefeld,- „TSieiio Untersuchungen ii. die Brandpilze u. d, Brandkrankheiten" dans le „Klub der Landwirthe zii Berlin, n». 8, p. 220—222. 38* r)96 iii^.vrsroN des champignons tant supkrieues ^eiulrempiit de sporidies latérales, remplacées par des sporidies terminales. Justement comme dans l'Ust. Avenae, il peut y avoir dans la solution nutri- tive une production de bouro;eons: des cellules beaucoup plus ijrosses que les sporidies, longuement pédicellées, remplies de gouttelettes huileuses, l'ïnsuite Mr. Rostbup à vu des sporidies, détachées du promycélium, s'aug- menter PU grandeur, produire des gouttelettes huileuses, et enfin engendrer !iu\ deux bouts une ou deux conidies, capables à se multiplier de la manière des esprces de Sacchuromyces. Des proniycéliums, dégénérés par la formation de courbures géniculées ou d'anses, n'ont pas été observés dans l'U s t. p e r e n n a n s. Dans les ovaires de 1' A r r h e n a t e r u m e 1 a t i u s. — Enkhuyzen, .Tuin 1883, H. J, Calkoen. — Leiden, IW et Molk.; Outshoorn, Juin 1890, Dr. J. H. Wakker. — Nijkerk, Stolz. 7. Ustilao-o Hordei Brefekl, Neue Uiiters. û. d. Brandpilze 11. Brandkrankh., in d. Naclir. ans dem Kliib der Landwirthe zu Berlin, 1888; Rostmp, Kon. Dauske Videusk. Selsk. Forh., 1890, [). 10; Ustil. segetiim Ditniar in Sturm, Pilze, Bd. I, 67 et tab. 33; Wint. Kr. FI. T, 90; p.p.; Schrot. Pilze Sclilos. I, 267 p.p.; Sacc. Syll. VIT, 461 p.p.; Plowr. Monogr. 273 p.p.; Sch. St. Kr. Handb. II, 200 pp.; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 179 p.p.; Uredo Carbo DC. FI. Fr. YI, 76; FI. Noviom. II, 42. Les spores de cette espèce, de la même couleur que celles des espèces précédentes, sont globuleuses ou presque elliptiques, subtileiTient granuleuses, et mesurent 51/2 à 6^/3 ^w de travers. En germinant, elles produisent un pro- mycélium long et grêle, restant continu et ne produisant point de sporidies. (^ette manière de se comporter, qu'on ne retrouve que dans le promycélium germant du froment, est en complète harmonie avec le résultat d'une série d'expériences, instituées par Mr. Eostrup, démontrant que la maturité des spores coinoide avec la floraison ; que les spores des fleurs infectées trouvent leur chemin vers le réceptacle des fleurs saines et se nichent entre l'ovaire et les glumes; qu'elles y mènent une vie latente après que ces deux parties de la fleur, en mûrissant, aient subi une union intime; enfin que, le printemps arrivé, le tube germinatif, issu des spores après l'ensemencement des grains, entre dans l'embryon. D'autres expériments, institués par Mr. Eostrup, eurent pour résultat que la saupoudration de grains non décortiqués n'eut aucune influence sur la santé des plantes obtenues; tandisque, au contraire, les grains décortiqués, mis en contact avec les spores — c. à. d. avec leur face dorsale, plus proche de l'endjryon que la face ventrale — ne produisirent que des individus mala- des, soutirant du même Ustilago dans les fleurs que les plantes dont on s'était servi pour entreprendre l'infection. On ne peut donc pas s'attendre, que les lotions avec le sulfate de cuivre, n'ayant nul pouvoir désinfectant lorsqu'il s'agit de grains d'orge naturels, destinés pour l'ensemencement, pourront jamais préserver les plantes, origi- naires de grains récoltés sur un champ infecté, à devenir malades, c. à. d. à reproduire le mal qu'on avait eu l'intention de supprimer. QU'INFÊBIEtlRS TROUVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LÉS PAYS-BAS. 59 1 Vient dans les ovaires du H o r d e u m v u 1 g a r e partout oii cette plante est cultivée. Moins commun que l'Ust, A v e n a e. 8. Ustilag-o Tritici (Pers. [Syn. 224]) Rostrup in Kong. Danske Yidensk. Selsk. Forli. 1890 p. 15; Ustilago segetum Ditmar in Sturm, Pilze, Bil. I, 67 et tab. 33 p.p.; Wint. Kr. FI. I, 90 p.p ; Schrot. Pilze Scliles. I, 207 p.p.; Sacc. Syll. VII, 461 p.p.; Sch. St. Kr. Handb. II, 200 p.p.; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 179 pp. Cette espèce, moins commune que les 3 précédentes, propres aux blés de l'Europe, ressemble le plus à l'U. llordei. Les épis succombent promptement à l'attaque, et les spores forment une masse subtilement poudreuse, noire mais avec un reflet vert-jaunâtre. Les spores sont globuleuses et mesurent en moyeune 6 ^w de travers. Vues à part, on leur trouve une teinte plus jau- nâtre et une surface plus distinctement granuleuse qu'ailleurs. Leur germi- nation ne réussit pas si promptement dans l'eau que dans les espèces précé- dentes, mais les sucs de plusieurs fruits ont la capacité de remédier à cette lenteur. La germination des spores ne diffère pas de celle des spores de rUst. Hordei, c'est à dire s'arrête après qu'un tuhe grêle de longueur mé- diocre, sans cloisons et sans sporidies, ait fait son apparition. Les expériences de Mr. Rostrup ont appris que les spores des Ust. Avenae, Hordei et Tritici ne peuvent infecter que les graines des plantes dont elles portent le nom, résultat propre à corroborer l'opinion, que l'U s t. segetum ne pouvait subsister et devait absolument subir un démembrement. Vient dans les ovaires du Triticum v u 1 g a r e. — Leiden, Uozy et Molk. — Utrecht, Wtt. — Maastricht, Franq. 9. Ustilago bromivora (Tiil. [Ustilago Carbo « vulgaris d. bromivora in Mém. snr les Ust. A. S. N. 3, YII, 71) F. de Waldh. Aperçu 22; Wint. Kr. FI. I, 91; Schrot. Pilze Schles. I, 269; Sacc. Syll YII, 461; Plowr. Monogr. 278. Spores, vues en masse noires, finement poudreuses, se dispersant prompte- ment; vues à part, globuleuses ou elliptiques, souvent un peu anguleuses, d'un brun-foncé, lisses ou très-subtilement verruqueuses, mesurant en moyen- ne 9 fji, de travers, mais pouvant atteindre une longueur de 12 (x. En contact avec l'eau, les spores forment un promycélium cilindrique-fusiforme, court, se détachant facilement, et divisé par une cloison transversale en deux com- partiments. Les sporidies apparaissent tant latéralement qu'apicalement, sont fusiformes, se détachent promptement de leur support, et, devenues libres, grossissent, deviennent bicellulaires à leur tour, et engendrent des sporidies secondaires. Les sporidies primaires subissent souvent un procès de copula- tion, et ne différent point des sporidies secondaires. Dans une solution nutritive, les choses se passent à peu près comme dans l'eau. Seulement, le promycélium semble rester plus court, et les sporidies grossir dans moins de temps. Des chapelets de spores n'ont pas été observés. Un caractère saillant pour l'U st. bromivora consiste donc en son promycéliuni biloculaire, et en la production de sporidies secondaires par les sporidies primaires, après que celles-ci se soient divisées de nouveau. 398 EÉ VISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPl^RIEURS Vient dans les ovaires du Bromus mollis. — Outshoorn, Juin 1890, le Dr. J. H. Wakker. 10. Ustiliig'o olivacoa (DC. [Uredo olivacca FI. Fr. VI, 78|) Tul. A. S. N. 3, VU, 88; Wiiit. Kr. FI I, 91; Schrot. Pilzo Sehlcs. I, 269; Bacc. Syll. VH, 463; Plowr. Monogr. 277 ; Uredo ulivacea DC; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 179. Spores, vues en masse, d'un brun-olive-foncé, vues à part de difl'érentes formes et de diflcTentes dimensions. On en trouve d'orbiculaires, d'anguleuses, d'ovoides, d'allongées, de cilindriques droites et courbées. Elles ont le teint brun-olive-p:11e. et sont demi-transparentes, subtilement verruqueuses, et mêlées à des Hlaments blancs, luisants, isolés ou réunis en faisceaux, de différentes longueurs et de dilférentes formes (droites, courbées, en chapelet, etc.), lesquels certainement ne sont que le résidu d'iiyplies sporigènes, mais qui n'ont pas atteint le stade de maturité complète. Les spores globuleuses mesiirent 5 à 7 fjL de travers, les spores allongées par contre 5 — 15X4 — 5 fi. La germi- nation qui après quelques heures s'accomplit dans une goutte d'eau, ressemble sous plusieurs rapports à celle de TU s t. longissima. Le promycélium cilindrique ou fusiforme se sépare pi-omptement de la spore par intermédiaire d'rine cloison bien proche de la spore elle-même, et produit des sporidies qui lui ressemblent en tous ])oints. Elles sont fusiformes et mesurent 5 — 20 X 2 — 3 (/,, \ Dans une solution nutritive elles se multiplient à l'instar des espèces de Saccharorayces.. Rencontré chez nous dans les graines des G a r e X a r e n a r i a, — Noordwijkerhout, Molk. Carex riparia — Outshoorn, Juin 1890, le Dr. J. H. Wakker. 11. Ustilago Caricis (Pers. [Uredo Caricis Syu. 225]) Fuck. Symb. 39; Wint. Kr. FI. I, 92; Schrot. Piize Schles. I, 270; Sacc. Syll. VII, 464; Plowr. Monogr. 276; Uredo urceolarum DC. FI. Fr. VI, 78; Prodr. FI. Bat. II, 4, p. 179; Ustilago Montagne! Tul. A. S. N. 3, VII, 88; Ned. Kr. Arch. 2, I, 315; Arch. Necrl. VIII, 381. Spores, vues en masse, noires, formant des agglomérations globuleuses, fer- mes. Vues à part, on les trouve polymorphes: orbiculaires, elliptiques, poly- gones, ordinairement comprimées, presque opaques. Elles sont beaucoup plus volumineuses (12 — 24 X 7 — 20 /et) que les spores de l'U s t. o 1 i v a c e a, et ont une couleur brun-très-foncé et une surface obscurément pointillée. La germination de cette espèce est restée inconnue jusqu'à présent. Vient dans les ovaires des Garex acuta, — Harlem, Dozy et Molk. Garex a r e n a r i a. — Heumen, Juill. 1873, 0. Carex divulsa. — Mont St. Pierre près de Maastricht, Hugo de Vries. Rhynchospora alba. — Almelo, JuilL 1871, 0. — Soesterveen, 23 Sept. 1887, Mr. J. H. Wakker. Rhynchospora fuse a. — Utrecht, J. G. Broers. QU'INFERIEURS TROUVIÊS JUSQU'A CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 599 c. Spores munies d'aspérités aiguës. 12. Ustilao-o Maydis (DC. [Uredo Maydis FI. Fr. VI, 77|) Corda le. Fg. V, 3; Selirot. Pilze Sclilcs. I, 271; Sacc. Syll. YII, 472; Plowr. Monogr. 278; Ned. Kr. Arcli. 2, IV, .23S; Zea Mays Wint. Kr. FI. I, 07. Spores, vues en masse, d'un brun-d'olive, finement poudreuses; vues à part, d'un brun-pCde, transparentes, globuleuses ou à peu près, rarement oblougues, mesurant, lu — 13X8 — 10 «, pourvues à la surface d'aiguilles minces serrées. Les spores germantes produisent un promycclium cilindrique, filiforme, divisé en quelques compartiments et engendrant des sporidies fusiformes, tant de côté qu'au sommet. Les spores arrangées en chapelet sont tout-de-même fusiformes, 1.0 — 36 X 3 — 5 /c^. L'U s t. Maydis n'attaque pas seulement les Heurs tant mâles que femelles du Zea May s, mais en outre les rameaux de l'inflorescence, les feuilles, les tiges, voire même les racines adventives. Partout où il lui est réussi de se nicher, ils se forment des hypertrophies dans les tissus, s'annonçant au dehors par des bosses de diverses dimensions et de diverses formes, mais qui peuvent atteindre la circonférence d'un oeuf de poule. Ces bosses sont rem- plies de spores; le sac qui les enferme n'appartient pas au champignon, mais fait partie des tissus de l'individu attaqué. Selon Mr. Brefeld, ce ne sont pas seulement les jeunes plantes qui sont su- jettes aux attaques des spores germantes de l'U s t. Maydis, mais aussi tous les tissus qui n'ont pas encore atteint le stade adulte de résistance. Pas plus de trois semaines suffisent pour engendrer les enflures, dont nous avons parlé, sans pourtant que les tissus hypertrophiques qu'elles contiennent, aient atteint le stade de maturité. d. Spores réticulées. 13. Ustilago violacé a Pers. [Uredo violacea Disp.meth.57J) Fuck. Symb. 39; Wint. Kr. FI. I, 98; Schrôt. Pilze Schles. I, 273; Sacc. Syll. VII, 474; Plowr. Monogr. 280; Ned. Kr. Arch. 2, V, 164; Ust. antherarum DC. FI. Fr. VI, 79; Tijds. Nat. Gesch. XI, 412; FI. Noviom. II, 42; Uredo violacea Pers. ; Prodr. FI. Bat. II, 4. p. 179. Spores, vues en masse, d'un violet plus ou moins pur, mais devenant sale et terne en se desséchant, réunies en une poudre fine, fugitive; vues à part, d'un violet-pâle, transparentes, globuleuses, réticulées à la surface, ordinaire- ment 7 |Ct de travers. Selon ÏULASNE (A. S. N. 3, VU, 34 et t. IV, f. 18), Mr. de Wald- HBIM (Fringsh. Jahrb. VII, 115 et tab. XII fig. 1 ~ 26) et Mr. Schkoter (Cohn's Beitr. zur Biol. der Pfl. II, 358), les spores germantes produisent un promycélium court, n'excédant pas en longueur le double du diamètre des spores, et qui ordinairement se détache promptement de son support. Devenu libre, il ne s'accroit pas en longueur, mais en largeur, et finit par produire 1 à 3 cloisons. C'est alors que les sporidies font leur apparition, 000 RÉVISION UKS ClIAMl^l(i>fONS TANT SUPÉRIEURS soit à droite et à gauche, soit au sommet du promycélium. Ces sporidies ont nue forme elliptique ou ovoïde, et entrent souvent en copulation. Les cellules en chapelet ont une forme elliptique allongée. Se développe dans les anthères des Caryoi)hyllacées suivantes: Malachiiim a q u a t i c u m. — Santpoort, 15 Juin 1S71, 0. — \ oor- schoten, Uozy et Molk.; Leiden, 1843, 0. — Goes, v. den Bosch. M e 1 a u d r i u m il i u r n u m. — Bois de Harlem, 1882, van Eeden; lleemstede, Jnill. 1891, Mr. Slebos; Velzen, .luill. 1891, Mr. Bakker. M e 1 a n d r i u m v e s p e r t i n u m. — Leiden, Uozy et Molk. — Bois d'Oosterhout près de Nymègue, Juin 1864, A])el. — Goes, v. den Bosch. Sapouaria officinalis. — Schéveuingue, Août 1887, Mlle C. E. Destrée. S te 1 1 a r i a H o 1 o s t e a. — Schéveuingue, Août 1887, Mlle C. E. Destrée. Qu'il nous soit permis, avant d'aborder un nouveau numéro, de nous arrê- ter un moment au cas singulier où les deux espèces de M e 1 a n d r i u m, quoique naturellement dioiques, ne produisent que des fleurs apparemment hermaphrodites et des fleurs mâles, les fleurs femelles faisant totalement dé- faut ou ayant été réduites à un nombre restreint. En examinant de plus près les deux premières sortes de fleurs, on se convaint aisément: 1" que les grains de pollen sont remplacés par les spores de l'U s t. v i o 1 a c e a; 2° que les styles sont beaucoup plus courts que de coutume; 3" que l'ovaire, tout en mûrissant, n'atteint pas la grandeur naturelle, enfin 4" que les ovules ne mûrissent pas. Les phénomènes, cités sous 2, 3 et 4 se laissent facilement expliquer par la présence d'un champignon parasite, qui, tout en s'emparant de la nourriture, destinée pour l'ovaire et les ovuies, les prive des sucs né- cessaires pour accomplir leurs fonctions naturelles; puis par l'absence du pollen, impliquant l'impossibilité d'une fécondation des ovules. Mais tout cela n'explique pas le soit disant hermaphroditisme des fleurs naturellement femelles. Mr. VuiLLEMlN, en ayant étudié notre cas de plus près, nous en a donné une explication, que nous croyons devoir reproduire ici sommairement. Les fleurs femelles possèdent des rudiments d'étamiues de taille très-varia- ble, souvent à peine perceptibles, mais qui, sous Vinfluence de l'irritation parasitaire, s'hypertrophient. Le mycélium s'entortille dans la portion corres- pondant aux sacs polliuiques; les noyaux disparaissent, et les anthères d'une fleur de 4 mill. environ renferment 4 pelotons sporogènes. La premièi-e action du parasite, bien loin de créer des éléments mâles, consiste donc à détruire les cellules destinées à produire le pollen, et c'est pour cette raison que le terme de //fleurs hermaphrodites" n'a été employé dans les lignes pré- cédentes que sous quelque réserve. Dès que le champignon se soit substitué au pollen, la paroi de l'anthère se trouve réduite à l'épiderme et à l'assise corticale externe. Le parasite et la paroi harmonisent leur évolution par une sorte de symbiose. Les spores se forment et sont disséminées à la maturité, par une déhiscence identique à celle qui met le pollen en liberté. Les filets se sont accrus du même pas que les parois de l'anthère. Le parasite rend donc plus apparents les rudiments d'étamine en les hyper- trophiaut, mais le sexe normalement absent n'est pas mieux représenté dans les fleurs parasitées que dans les fleurs femelles ordinaires. Bien loia d'être QU'INFERIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 601 réellement hermaplirodite, la fleur envahie par l'Ustilago est donc sté- rilisée. Les spores de l'U s t i 1 a g o, sujettes a être dispersées, atteignent souvent les stigmates de fleurs femelles saines. On peut dès-lors s'attendre qu'elles germeront et que les sporidies qui se détacliei-ont du promycélium, envaliis- seront l'ovaire. Les spores jusqu'alors inactives pourront être disséminées avec les graines, et infecteront aisément les plantules. I)e plus, ces spores, trans- portées par les insectes, peuvent être semées, non seulement sur les stigmates, mais en outre sur les jeunes bourgeons. Elles provoqueront ainsi les infections partielles qui paraissent être aussi fréquentes que les attaques généralisées. Ajoutons enfin que le cas peut se présenter que parmi un groupe de plan- tes infectées, voire même sur un môme individu malade, un certain nombre de fleurs aient résisté à l'envahissement par le champignon. Les fleurs mâles produiront des grains de pollen saines, capables à reproduire l'espèce. 14. Ustilago major Schroter Pilze Schles. I, 273; Plowr. MonooT. 281. Ordinairement confondu avec l'Ust. violacea. 'o' Spores vues en masse d'un violet-noirâtre, réunies en une masse finement poudreuse, fugitive; vues à part d'un violet-pâle globuleuses ou à peu près, réticulées, mesurant ordinairement 9 /^ de travers. Les spores allongées peu- vent atteindre une longueur de 13 ,a contre une largeur de 7 à 9 pc. Les péta- les des fleurs attaquées cessent de croître et font défaut dans les fleurs mûres. Celles-ci font semblant de l^outons, d'abord fermés, puis ouverts, et remplis d'anthères ouvertes, prêts à répandre la poudre qu'ils contiennent. La germination des spores de l'U. major à été observée par Mr. Plow- BIGHT (Monogr. p. 84). En moins de 24 heures elles produisent un promy- célium cilindrique, atténué aux extrémités, de 10 — 12X2 ^., se détachant de la spore. En 40 heures ces promycéliums avaient atteint une lonoueur de 15 — 18 (ji sur une largeur de 3 Va — 4 Va (j., formant un nuage opalescent au fond de la goutte expérimentale. Chaque promycélium présentait une forme cilindrique et contenait quelques vacuoles. A la fln plusieurs d'entre eux étaient devenus quadriloculaires et se mirent à produire des sporidies tant des deux côtés qu'au sommet. Celles-ci se distinguaient par une forme elli- ptique et mesuraient 3 — 4X2;m. Plusieurs promycéliums s'étaient contractés une légère courbure. Vient dans les anthères du Silène Otites. — Schéveningue, Juill. 1851, 0.; Juill. 1889, Mlle C, E. Destrée. 15. Ustilago Scabiosae (Sow. [Farinaria Scabiosae Eng. Fgi tab. 396 f. 2]) Wint. Kr. FI. I, 99; Schrot. Pilze Schles. I, 272; Sacc. Syll. YII, 475; Plowr. Monogr. 279; Ned. Kr. Arch. 2, V, 471. — Confondu par quelques auteurs avec l'Ust. flosculorum Tul. Spores, vues en masse et à l'état frais, d'un rosé-très-pâle, jaunâtres à l'état sec, vues à part globuleuses ou à peu près, presque sans couleur, subtilement réticulées, 10 — 12X8 — 10 ^. 602 RT^VISION DES CHAMPIGNONS TANT StJPT^RTElJÊS IjU genniuatiou des spores dans l'eau réussit assez prompteraent et a ctc étudiée par Mrs Scuroteb (Coun Beitr. z. lUol. der Pfl. Il, 353 sous le titre -non, nous devons signaler FiscH, dans les Eer. der dents, bot. Ges. II, 405 et &■] tciiell, dans Aunalsof Botany YJ, 1. — L'auteur du genre I) o a s s a n s i a, Mr. le Prof. Cobnu, a débuté par la description du D. Alisniatis (])!is encore rencontré dans les Pays- Bas) dans les Ann. d. Se. nat. 6, XV, 2 SU. Les A 1 i s m a n a t a n s et P 1 a n t a g o. VR ottonia palustris, le L e m n a p o 1 y r r h i z a, le B u t o m u s n m b e 1 1 a t u s et le L i m o s e 1- 1 e a q u a t i c a, toutes plantes de notre flore, exigent d'être examinées avec soin, parcequ'ailleurs diverses espèces de 1) o a s s a n s i a ont été rencontrées dans leurs tissus. Vient dans les feuilles du S agit tari a s a g i 1 1 i f o 1 i a. — Baam, Août 1882, Mr. J. H. Wak ker; Zeist, Août 1886, 0. THECAPHORA. (Etym. ^y,xy., capsule et (pofsu, porter). Spores unies en sorcs compactes, ne souffrant aucune désunion sans éprouver des injures. Spores assez grandes, applaties au lieu de contact, oïdinairement arrondies à la face libre. Point de cellu- les stériles protectrices à la périphérie. Promycélium filiforme, sou- vent rameux. Sporidies fusifoimes, solitaires au sommet du promy- célium. 1. The cap 11 or a h y al in a Fingerhut in Linnaea X, 230; Schrot Pilze Schles I, 288; Sacc. Syll. Vil, 508; Sorosporium hyalinum Wint. Kr. FI. I, 105; Plowr. Monogr. 295 ; Ned. Kr. Arch. 2, Y, 165. L'ensemble des sores, remplissant les graines, se distingue par une couleur brun-roussâtre. Sores à part d'un jaune-brunâtre, irrégulièrement globuleuses, dift'érant beaucoup en grosseur, mais mesurant ordinairement 26 — 33 f/, de travers, composés d'un nombre de 2 à 20 spores. Celles-ci larges de 12 à 20 a, d'un brun-clair, verruqueuses à la surface libre sémiglobuleuse, à l'ex- ception d'une petite tache circulaire, presque hyaline et lisse, présentant au milieu le pore germinatif. La germination des spores ne réussit que rarement. Nous la trouvons décrite et illustrée de fort belles figures dans: //Woronin, Beitrag zur Kennt- niss der Ustilagineen", formant la cinquième et dernière Série des oeuvres de DE Bary et Woronin. Des spores, recueillies au milieu d'Août et semées en Octobre, ne donnèrent signe de vie qu'après 14 à 18 jours, pendant lesquels elles étaient restées immergées dans l'eau. Alors le tube germinatif commença à paraître, s'aPon- o-eant bientôt en tube assez large, qui à la fin se divisa en 5 compartiments par 4 cloisons horizontales. En désaccord avec le règle, ces compartiments ii'en"-endrèrent pas des sporidies, mais des tubes germinatifs, dont ceux des 39* 612 îîi^.vrsroN des champignons tant supérieurs loirettes supérieures se courbi-rent en bas, ceux des logettes inférieures au contraire eu haut — disposition, par laquelle les sommets de plusieurs tubes non seulement vinrent se rencontrer, mais en outre exc'cutèrent le procès de la copulation, ayant pour rcsultat la formation d'une espèce d"anses. Ces an- ses enfin f>ermrTent à leur tour, en produisant des tubes germinatifs secon- daires, ])lus longs et plus grêles que les primaires, divisés en compartiments, dont les supérieures se gorgcrent de protoplasma aux dépens des inférieures. Dans les graines du Calystegia S e p i u ni. — Soest, 17 Sept. 1887, Mr. .1. II. "Wakker. 2. The cap liera Aminophilae Oiid. in Bot. Zeit. 1878^ p. 439; Ned. Kr. Arch. 2, III, 255; Saee. 8yll. YII, 510. Cette espèce lial)ite les feuilles de VA m m o p li i 1 a a r e n a r i a et se trahit par des inégalités séroiglobuleuses, mesurant '/j à -'/^ mill. de travers, et indi(|iiant les places, où. se trouvent les amas de sores à l'intérieur. Ceux-ci, à travers une fissure de l'épiderrae, appartenant aux parties saillantes, se fraient un passage en dehors, et s'échappent sous la forme d'une poussière noire et subtile. Examinés au microscope, les sores paraissent composés de 2 à 8 cellules — selon le stade d'évolution p. ou m. avancé — dont la face extérieure, un peu arrondie, porte des papilles peu prominentes, tandisque les autres, parfaitement lisses et planes, sont unies d'une manière solide. Tues contre la lumière, ces sores se distinguent par une couleur fuligineuse. Leur diamètre varie entre 18 et 25 /x ; celui des spores entre 10 et 13 ^y.. Nous n'avons pas réussi à provoquer la germination. Sur les feuilles desséchées de 1' Ammophila a r en aria (Psamma littoralis). — Dunes de Domburg, Juin. 1878, 0. UROCYSTIS. (Etym. U/-e>-e, brûler et xvaTu:, vessie i) ; f. a. aux dégâts provoqués et à la couleur des spores). Ensemble de spores noir. Sores composés d'un nombre variable ') Le mot Urocystis fiu, introduit dans la science par Rabexhorst en 1861 (Fgi Europ. n". 396) et cela pour remplacer le mot Polycystis, employé ea 1846 par Le'veille' (Ar.n. Se. nat 3, V, 269) dans un me'moire, consacré à l'énuraération des champignons du Mrsée de Paris. L'espèce a laquelle le nom Polycystis tut appliqué le premier, croissait sur les feuihes du C o 1 c h i c u m a u t u m n a 1 e et s'appelle aujourd'hui Urocystis Colchici et la raison pour laquelle Rabemhorst se crut autorisé à proposer l'innovation désignée, nous fut communiquée dans ces quatre mots au pi d de la lége.de, appartenaLt au n''. 396 des Fgi Europa i: „Polycystis est Algarum genus.". Le mot Polycystis te compose de deux aulr.s, savoir: iroï-jr, beaucoup et zv^Trcr, ves- sie ou cellule, et ne put être mieux choisi pour indiquer le caractère des espèces qui hii sont subordonnées, parce que, en vérité, on trouve ici une accumulation de cellules (spores), unies de la manière la plus intime et persistente jusqu'au décès. Mais est-il vraisemblable que Kabexhorst, en établissant le genre Urocystis, ait pensé au mot o-Joa, queue, comme le veut Mr. de Tosi dans le SyllogedeMr. Saccakdo (VII. p. 515)? Nous ne saurions le croire, en tenant compte du fait, que pas même la moindre ébauche d'ap- QU'INFÉRIEUES TUOUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 613 de spores vraies (téleiitospores) au eentre, et d'une couche ds spores fausses (incapables à germer), plus petites et moins foncées, à la sur- face. Grermination (des téleutospores) semblable à celle du genre Tilletia, et observée le premier par KûHî^ dans l'U. occulta (Krankh. d. Kalturgew. p. 78). 1. Urocystis occulta (Wallr. [Erysibe occulta Kr. FI. 2 1 2] ) Schrot. in Kab. Fgi Europ. n». 1790; Wint. Kr. FI. I, 119; Schrot. Pilze Schles. I, 279; Sacc. Syll. YIl, 515; Plowr. Monogr. 285 ; Ned. Kr. Arch. 2, III, 254. Cette espèce forme de longues stries sur les feuilles, les parties vaginales les chaumes, les pédicelles et les balles de la plante nourricière qui, en s'ou- vrant longitudinaleraent, paraissent remplies d'un poudre noir, se répandant promptement à l'entour. Sores globuleux ou elliptiques, composés de 1 à 3 téleutospores de 10 à 18 ix de travers, enfermés au dedans d'une couche de pseudospores p. ou m. nombreuses, de 16—^5X15 — 20 ^w. Téleutospores irré- gulièrement globuleuses, planes au lieu du contact, lisses, opaques, d'un brun- foncé Pseudospores presque hémisphériques, d'un brun-pâle, 4 — 6 yi. de tra- vers. Mycélium annuel. Les téleutospores germent facilement. Sporidies (au nombre de 2 à 6) cilindriques, pas caduques, n'accomplissant que rarement l'acte de copulation, ordinairement germant promptement à l'extrémité inférieure. Les Graminées attaquées jaunissent et souli'rent tant, que les épis ne se développent que très- incomplètement. Sur les feuilles du Secale céréale. — Culemborg, 1882, v. L. H. 2. Urocystis Agropyri (Preuss [Credo Agropyri in Sturm, Pilze, Band VI, p. 1 et tab. 1]) Schrot. Brand. u. Rostpilze Schles. 7; Schrot. Pilze Schles. I, 279; Sacc. Syll. VII, 516; Plowr. Monogr. 285; Ned. Kr. Arch. 2, III, 255; Urocystis occulta p.p. in Wint. Kr. FI. I, 119. La seule différence entre TU. occulta et TU. Agropyri consiste en la longévité du mycélium dans le dernier. Les pseudospores peuvent acqué- rir une grosseur de 9 ^. La germination des téleutospores ne semble pas avoir été observée. Sur les feuilles de 1' A g r 0 p y r u m ou T r i t i c u m r e p e n s. — Nymègue, Juin, Abel. — Gr 0 e s, van den Bosch, pendice se présente ni k la surface des sores, ni à celle des spores. U nous semble incontesta- ble, que Rabenhorst, en chercliant une autre expression pour celle qu'il refusa d'admettre, ait tout simplement pense' à la capacité de détruira (de brûler) les tissus, et que, sans se rendre compte de la signification du tei-rae Uromyces, dans lequel la préposition uro en vérité signifie „queue", parce ([ue les spores sont pédicellées, il se soit figuré que cetîe expression fut dérivé du verbe latin „urere" (brûler), et pourrait i-endre le même service dans le cas qui nous occupe, c'. a. d. ou les spores forment des glomérules, qu'il avait rendu auparavant dans le cas ou les spoies étaient restées indépendantes l'une de l'autre. 014 RKVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPÉRlEUËS 3. Urooystis Colehici (.Scliloclit. [Caeoma Colchici, Linnaca I, 241J) Kab. Fgi Europ. ii^ 396; "Wint. Kr. FI. T, 120 (p.p.); Scluot. l'ilze Schles. I, 280; 8acc. Syll. VIT, 51G; Plowr. Monoo-r. 2S6 ; Ked. Kr. Areh. 2 lY, 516; Uredo Colchici Lk. IlandI.. m, 435; l^io.lr. FI. Bat. II, 4, p. 178. Amplii_t!,x'ne, formant des stries et des taches boursoiifflc'es d'un reflet gri- sâtre (jui, après la rupture de répiderine, apparaisseut remplies d'une poudre noire, sul)ti!e. Sores globuleux, oblongs ou irrcguliers, difl'érant beaucoup en grandeur, atteignant jusqu'à 42 ijt, de longueur et mesurant 16 — 30 ^ de tra- vers. Ils se composent de 1 à 4 téleutospores globuleuses, sémiglobuleuses ou polygones au centre, aplaties aux points de contact, et de nombreuses pseu- dospores. Les premicres, mesurant lU à 16 /te de travers, sont lisses et d'un l)run-tbncc, tandisque les dernières, variant beaucoup de forme et de grandeur, se' distinguent par une transparence marquée et une teinte fort diluée. Vient sur les feuilles du Colchicum autuninale. — Kampen, Bondam; et dans les tu])ercules du B u 1 b o c 0 d i u m v e r n u m. — Jardin bot. d'Amsterdam, 31 Mars 1886, .Mr. Went. 4. Urooystis A n e m o n es Kab. Fgi Europ. n^. 1 1 95 ; Wint. Kr. FI. I, 123; Schrut Pilze Schles. I, 280; Sacc. Syll. YII, 518; Plowr. Monogr. 2:8; Ustilago poinpholygodes Tijds. Nat. Gesch. XI r, 270; Uredo Anémones Pers. Disp. meth. 56; Prodr. FI. Bat II, 4, p. 178. Ampliigène, formant des taclies boursoufflées arrondies, arongées ouirrégu- licres, grisâtres, sur les tiges et les nervures médianes des feuilles, et produi- sant presque toujours des courbures dans les organes attaqués. Après la rup- ture de l'épiderme, une poudre subtile, noire, très-mobile se fait jour. Sores polymorphes et très- variables de grandeur, atteignant une longueur de 35 fx, et une largeur de 25 jj, ordinairement pourvus de 1 à 2 téleutospores, rare- ment de plus. Celles-ci sont globuleuses ou un peu polygones, mesurent 1.2 à 16 ^ de travers, et se distinguent par un épisporium brun-châtain- foncé, lisse ou quelquefois très peu inégale, à cause d'une surface ondulée selon les uns, ou de granulations à peine perceptibles, selon les autres. Les exemplaires examinés par nous-mêmes, étaient lisses, sauf quelques uns des plus grosses, dont la surface nous semblait un peu granuleuse. — Les pseudospores se comportent de ditt'érentes manières. Tantôt elles manquent complètement, mais tantôt aussi elles forment soit une couche complète, soit une couche in- complète, réduite à un nombre restreint (l, 2 ou S) de cellules, accumulées à un endroit déterminé. Celles-ci sont globuleuses ou partiellement aplaties, pâles, et mesurent 7 — 10 jtt de travers. Selon Mr. de W.\lbh£IM (Pringsh. Jahrb. YII, 124^)) les téleutospores de ru r. Anémones n'engendrent des sporidies qu'au contact de l'air. ') L'TJrocystis poiiipliolygodes, dont mention est faite par Mr. de W., e.st synonyme de l'U, AnemcncB et croît sui' diverses Ranonculacées. QU'INFÉRIEURS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DANS LES PAYS-BAS. 6l5 Leur nombre n'excède pas 3 ou 4, et elles se trouvent accumulées au som- met d'un promycolium cilindrique continu, un peu plus long qu'elles mêmes. Elles sont oblongues, d'abord iO — 14X3 — 'à^/ç, (^, entin 22X4^, et peuvent subir l'acte de copulation. Quelquefois elles produisent des vacuoles et devien- nent divisées. Mr. Plowright qui a répété les expériences de Mr. de Wald- HEIM (Monogr. 94), obtint les mêmes résultats. Au surplus il eut la satisfac- tion de voir réussir l'infection du R a n u n c u 1 u s r e p e n s par des spores originaires de l'A n e m o n e n e m o r o s a. Vient sur les feuilles des Anémone nemorosa. — Leiden, Dozy et Molk. — Ubbergen, Mai 1848, Abel. H e 1 1 e b 0 r u s v i r i d i s. — VVeurt, 1847, Abel. — Goes, v. den Bosch. R a n u n c u 1 u s b u 1 b o s u s. — Goes, v. den Bosch. — Maastricht, Eranq 4. Urocystis sorosporioides Kôrn. in Fack. Symb. Nachtr. m, 10; Wiut. Kr. FI. I, 124; Schrot. Pilze Schles.'l, 280; Sacc. Syll. YII, 519; Plowr. Monogr. 287; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 238. Amphigène, formant des pustules fort saillantes sur les folioles, et des bour- soufflures allongées sur les pétioles de divers ordres, et provoquant souvent des courbures ou des torsions. La couleur grisâtre des endroits attaqués change en noir aussitôt que l'épiderme obtient des crevasses ou des ouvertures, lesquelles, en devenant plus étendues, font apparaître une poudre noire. Sores globuleuses, elliptiques ou oblongues, opaques, variant beaucoup en grosseur, mesurant 24 à 44 /ic de travers, contenant 3 ou 4 téleutospores ou d'avantage au centre, et une grande quantité de pseudospores, régulièrement distribuées à la surface. Téleutospores globuleuses ou aplaties au lieu de contact, d'un brun-foncé, 12 — 17 f/. de travers. Pseudospores pâles, sémiglobuleuses, peu promiuentes, 7 — 10 u de travers. L' U r. s 0 r i s p 0 r i 0 i d e s diffère de l'U r. Anémones tant par le nombre plus grand de téleutospores réunies ensemble, que ])ar la distribution exactement égale des pseudospores à la surface des sores. Sur les feuilles des: Thalictrum flexuosum. — Dunes près de la Haye, 20 Juin 1887 Mlle Destrée. Thalictrum s y 1 v a t i c u m. — Harlem, 29 Juill. 1882, Mr. Groll. 6. Urocystis Violae (Sow. [Grranularia Yiolae in Engl, Fo-[ tab. 440]) Wint. Kr. FI. I, 122; Schrot. Pilze Schles. 1,280; Sacc. Syll. VIT, 519; Plowr. Monogr. 288; Ned. Kr. Arch. 2, IV, 238. Cette espèce se montre par préférence le long des nervures, des pétioles et des stolons des Violettes, tout en causant des boursouflures prononcées, des courbures et des torsions. Les boursoufflures atteignent souvent une longueur de 6 centim. et une épaisseur de 3 à 5 mill. Sores presque globuleux ou oblongs, mesurant 23 — 44 ,t« de travers, et pouvant atteindre 52 f^. Ils con- tiennent ordinairement 2 à 6 téleutospores et une quantité considérable de pseudospores, à peu près régulièrement distribuées, à la surface. Téleutospores 010 RÉVISION DES CHAMPIGNONS TANT SUPKRIEUHS presque globuleuses ou un peu polygones, d'un brun-foncé, 9X17 ijl. Pseu- dospores scn»igl()l)uleuses, pâles, il — lU (m. -Mr. l'iULurEUX nous » donnu quelques informations sur la germination de riiroc. Violae dans les Ann. des Se. nat li, X, (a". IS80), 49. Les sores ordinairement ne produisent qu'un seul ])roniycclium, engendrant au sommet un faisceau de 5 ou (i sporidies fusiforrnes. Ce procès cependant semble dépendre de la longueur du promycélium, car il ne se présente pas lorsque la longueur de cet organe surpasse un certain degré. Dans ce cas, les spori- dies ne se développent pws du tout ou restent petites. Des six sporidies, trois seulement germ?nt ordinairement, produisant à leur extrémité la plus éloignée des sporidies secondaires, tout à fait conformes aux sporidies jjrimaires. Sur les feuilles du Viola () do rata. — Harlem, 1S82, Mme de Vries; Nov. 1S89, Mr. .1. H. Krdage. U S T I L A G I N É E dubieuse. GRAPHIOLA, • (Etyra. ypzptl^tov, stilet, pinceau, f. a. aux parapbyses, se dressant au milieu des spores). Le mycélium, appartenant aux tissus de plantes vivantes, forme de petits réceptacles qui, à la fin, se fraient un passage à travers de l'épiderme et deviennent visibles au dehors. Ces réceptacles, ressem- blant à ceux du genre Phacidium, se composent de deux couclies: un péridiuin externe, assez dur, et un péridium interne, mince, éten- du sur un ensemble de hyplies en partie stériles, en partie sporifères. Les hyphes fertiles se dressent du fond du péridium (réceptacle), et se présentent sous la forme de filaments serrés qui se divisent au sommet par des cloisons transversales, et forment des compartiments qui mûrissent graduellement de haut eu bas. Ces compartiments engendrent des cellules latérales qui, à leur tour, enfin pro luisent les spores. Celles-ci, globuleuses ou elliptiques, sont balayées en avant par les hyphes stériles [paraphyses] qui s'al- longent en colonnes. Les spores germent en fermant un mycélium filiforme, ou des sporidies fusiformes. 1. Graphiola Phoenicis (Mougeot [Phacidium Phoenicis Fr. S. M. II, 5721) Poiteau, A. S. X. 1, III (a^. 1824), 473 et tab. 26 fig. 2; Schrot. Pilze Schles. I, 289; Sacc. Syll. TIT, 522; Plowr. Monogr. 298; Ned. Kr. Arch. 2, II, 39.' Ampliigcue. Les péridiums se montrent sous la forme de corps orbiculai- res ou ovales, sessiles, noirs, luisants, très-durs, et qui rarement surpassent QU'INFÉÉTEUKS TROUVÉS JUSQU'À CE JOUR DA.NS LES PAYS-BAS. 617 un diamètre de l'/o et une liautenr de V2 ™i^ll- D'abord fermés de toutes parts, on les voit enfin se fendre an centre et la petite fissure bientôt s'élar- gir en onvertnre circnlaira, limitée en dehors par un rebord gonfle, enroulé en dedans. Cette ouverture sert de passage à un corps en forme de colonne, jaunâtre, et marqué de stries bnimutres, circulaires, étendues dans le sens hori- zontal. Il atteint une hauteur de 2 mill. ou plus, et se compose de corps filandreux nombreux, érigés verticalement sur le fond du péridium, et séparés par une poudre jaunâtre (les spores). 11 n'est pas tout-à-fait rare que ces fils, vers le haut, se dirigent en dehors en décrivant une courbure élégante. Dans les herbiers tout ce qui s'élevait au-dessus du péridium est ordinairement détruit, faute de la fragilité de la colonne. Un examen plus minutieux nous apprend qu'on p3ut distinguer deux poridiums : T. une couche externe (péridium extérieur); 2. une couche interne (périd. intérieur); 3. des hyphes-mères des spores, et 4. des faisceaux de hyphes siériles. Le péridium externe se compose de diverses couches de hyphes rameuses qui s'étendent de bas en haut, formant ensemble une membrane protectrice fort solide, et cela d'autant mieux, qu'elles sont soudées par une matière particulière solide, mais qui se laisse éloigner par de l'alcohol ou de l'am- moniaque, Le péridium interne, appliqué à la face interne du péridium externe, se compose de cellules filiformes excessivement tendres. Les hyphes sporogènes se présentent sous la forme de séries de cellules hyalines, arrangées en chapelet vers le haut, superficiellement unies à l'état de maturité complète. Elles engendrent de petites cellnles globuleuses le long de leur surface — les spores futures — et finissent par se détacher l'une de l'autre, puis par se faner. ■ Les faisceaux de hyphes stériles consistent tout-de-mêrae d'éléments filan- dreux, mais qui se distinguent par des parois très-épaisses, et un pouvoir réfringeant taès-revnarquable. Ces faisceaux, tout en croissant, s'élèvent à une hauteur beaucoup plus considérable que les hyphes fertiles, et servent à relever les spores, lesquelles, transportées de bas en haut, ont beaucoup plus de chance d'être dispersées que dans leur condition primitive. Les spores mûres sont presque globuleuses ou elliptiques, et mesurent 3 — 6 (^. Ellos sont hyalines et absolument lisses. La germination donne lieu à la formation soit de sporidies fusiformes, soit d'un tube germinatif rameux. Sur les feuilles du P h 0 e n i X d a c t y 1 i f e r a. — Delft, Juin. 1874^, Mr. le Dr. de Witt Hamer. P h o e n i X p a i u d 0 s a. — Jardin bot. d'Amsterdam, Mars 1892, et Mai 1893, Mr. Plemper van Balen. A ajouter, -iiu page 144. Sous VI, lio-ne 4, en remontant: VU. I/iit hlanc, puis gris, enfin brun. Chapeau compacte, déprimé au centre, p. ou m. ondulé au bord, sec, terne, sans zones, ombre-rougeâtre. Pied cilindrique, aminci vers le bas, court, plein, orange-pâle. Feuillets rapprochés, d'un jaunâtre-pâle, à la fin tachetés de gris ou de brun par le lait desséché. Lait fade (dans nos exem- plaires) L. UMBRINUS. (lUusstré par Cooke, tab. 1006). Apeldoorn, Août 1892. Mr. Kok An- kcrsmit. ERRAT A. Page 41, ligne 1, depuis le haut. Le cJiair, lisez: La chair. Page 162, ligne 16, depuis le haut, 6%fl/?ea« (7V2 ce«^-). lisez: 6V^«/^e&7; (TV^— 18 cewif). Page 167, ligne 25, eu remontant, vers le pied, lisez: vers le bord. Page 2S0. l'gne 4, en remontant, hygrophilus, lisez: hydrophilus. Page 349, ligne 19 et 21, en remontant, Strobylomyces, lisez: Strobilomyces. Page 541, ligne 4, depuis le haut: Puccixia, lisez: Vuccinia. Page 554, ligne 16, eu remontant, Urodo, lisez: TJredo. Page 595, ligne 19, depuis le haut, occation, lisez: occasion. TABLE DES MATIÈEES. A. abietina. Clavaria 437 al)tetina. Lenzites 199 abietiniis. Polystictus 378 abstrusa. Naucoria 245 acantlioides. Polyporus 862 acerinus. Pleurotus 135 acervata. CoUybia 96 Acetosae. Uromyces 493 Acherou. TJredo 505 Acicula. Mycena U7 acris. Lactarius 155 acuminata. Fuccmia . . . . . 558 acuminatus. Panaeolus 320 acvitesquamosa. Lepiota .... 42 adiposa. Pboliota 226 Adoxae. Aecidium 519 Adoxae. Caeoma 519 Adoxae. Puccinia 5L9 adusta. Kussula 171 adustus. Polyporus 364 aecidioides. Melampsora . . . . 505 aecidioides. Uredo 505 Aecidium 582 aegirinum. Caeoma 505 aegirinura. Puccinia 554 Aegopodii. Puccinia 554 Aegopodii. Uredo 554 aeruginea. Eussula 178 aeruginosa. Stropharia 288 aestivale. Lycoperdon 470 Aethusae. Aecidium 542 AetJiusae. Pitccinia 542 Aetites. Mycena 116 affricata. Omphalia 125 Agaricacées 23 Agaricus 283 Agi-inioniae. Uredo 586 Af/rimoniae Evpatoriae. Uredo . , 586 Agropyri. Puccinia 526 A^ropijri. Uredo 613 Agropyri. Urocystis 613 Agrostidis. Puccinia 528 albesceus. Aecidium. 519 albescens. P/fCcinia 519 albida. Exidia 446 albobrunneum. Tricboloma ... 64 albo-nigra. Kussula 173 albo-violaceus. Cortinarius . . . 273 alboviolascens. Cyphella .... 427 album. ïricholonia 72 albus. Polyporus 363 albus. Ptychogaster 393 alcalina. Mycena 116 AJcIiemillae. Trachyspora .... 499 Alchemillae. Uredo 499 Alcbemillae. Uromyces .... 499 Alliatum. Caeoma 525 Allii. Puccinia 548 Allii ursini. Aecidium 525 Allii vrsini. Caeoma 58? Alliorum. Caeoma 587 AlUorum. Puccinia 548 Alliorum. Uredo 548 Alliorum. Uredo Caeoma . . . . 587 alutacea. Eussula 180 alutaceus. Polyporus 363 amadelpUus. Marasmius .... 191 Amanita 26 Amanitopsis 34 amhigua. Uredo 514 ambiguus. Pleurotus 134 amethystina. Clavaria 435 amiantbina. Lepiota 46 Ammophilae. Thecapbora. . . . 612 amoena. Solenia 390 amorphus. Polyporus 864 Amphibii. Puccinia 548 ampla. Cyphella 427 anatina. Leptonia 213 620 TABT,K DES MATTETIES. aiidrosMceiis. Miini-^iiiui- Anellaria- ..... Jiifiiioiics. ytt'c'nHiiui Jiu'iiioni'S. Piiccinia . . AneuioueH. Uredo . ■ Ancniones. Urocvstis . Aiicrcliciie. Piicciniîi. . . • o'"> Angtlicat. Uredo. . jimiosus. Fomes . . aumilaris. l'iict'iniii . . ainiiilaris. Uri'do . . . iinoiuala. Solenia . . Anthenirnnt. UstUar/o . nutlirisci. Puccinia . . Aidhrisci. Uredo. . . JnlhjUidls. Uredo . . Anthyllidis. Uromyces. apicithduin. Caeovia. ... 49 apicrdatiim . Phrugm idiian apiculatim a. Sanr/idsorùae. Phrarj midium .... apicidatus. Uromyces ylpii. Pitcciiiia . (ippeitillculata. Uredo . 4SS. 49 u. appciidiculafinsi. Cdcomn. 488. 490. a])|)eudiculatum. Hypholoina nppt'ndictdatuH. Urornijces applit-atus. riemotns yJcjidlefjiae. Aecidinm aqiiosa. Collyl)ia. arata. Psathyrella . arcnatum. Tricliolonia Arenariae. Puccinia. Arenariae. Uredo . Arenariae SerpijUifoliae. Puccinia arenariicola , Puccinia areolata. Erysibe. . areolota. Thecopsoia arsentata. Puccinia . argentatum. Aecidinni argentatus. (.îortinarius argillacea. Clavaria . artïutum. llvduum . argjTaceum. Tricliolon argyropus. Marasmius Ari. Aecidium . . Ari. Vaeoina . . . Ari. Uredo . . . Ariae. Melampsora . Ariae. Uredo . . . armeuiacus. Cortinarius 19:', :',20 .5.53 553 Gll (il4 5 02 502 374 56 i 561 390 599 547 547 498 498 498 567 567 490 542 495 495 298 490 136 528 97 323 71 556 556 556 585 577 577 545 545 272 438 405 OS 190 526 526 526 508 508 278 Anii/'r/iif. Uredo 489 Armillaria 17 armillatu?. Cortinarius 276 drteniisiae. Caeoma 544 Artemisiarim. Puccinia . . . 544 Arunci. Uredo 581 arnndinacea. Puccinia .... 533 arvensis. Agaricus 285 asclepiadeum. Aecidium. 510 asclepiadeum. Cronartium . . 509 asclepiadeum. a. Paeoniae. Cronartium . 510 asclepiadeum. Erineum .... 509 asinina, ïnocybe . 233 Asparayi. Aecidium . 513 Asparagi. Puccinia 512 Asparayi. Uredo . 513 asperifolii. Aeciditim .... 528 Asperifoliorum. Aecidium. . . 529 Asperulae. Puccinia 513 asperum. Phraymidium .... . 568 Asteris. Puccinia ... . 559 asterophora. Nyctalis .... 183 atomata. Psathyrella .... . 323 atrainentarius. Copriuus . . . . 314 atrides. Eccilia . 216 atrocaeruleus. Pleurotus . . . . 136 atrocinereinii. Tiielioloina . . . 69 atrocyanea. Mycena 116 atrorufa. Deconica . 303 atrosquamosum. Triclioloma . , . 68 atrotomentosus. Paxillus . . . 253 aurautiacum. Hydnum. . . . . 401 aurantiacus. Cantharellus . . . 181 aurantiacus. Lactarius .... . 156 aurantiacus. Menilius .... 389 aurata. Eussula . 179 aurea. Clavaria . 437 auricoma. Inoloma 236 Auricula Judae. Hirneola. . . 445 Auricularia . 444 Auriscalpium. Hydnum . . . . 404 aurivella. Pholiota . 226 Autopuccinia . 512 Avenae. Uredo . 594 Avenae. Ustilago . 594 Avicidariae. Aecidium .... . 489 Aviculariae. Puccinia .... . 490 azurea. Russula . 177 azureus. Cortinarius .... . 274 TABLE DES MATIÈRES G21 badius. Boletus . . . . . 339 balanina. Mycena . . . . 112 Bariji. LecijtJiea . . . . . 535 Baryi. Puccinia . . . . . 525 Belliâu. Aecidium . . . . 533 Benzonii. JVlvcena . . . . 114 Berberidatiim. Caeoma . . 523 Berheridis. Aeeidium . . 523 Berheridis. Uredo . . . . 523 Betae. Aecidium. . . . . . 492 Betac. Uredo .... . 492 Eetae. Uromvces. . . . 492 Betarum. Caeoma . 492 betulina. Lenzites . . . . 198 betiilina. Melnnipsora . . 507 betulina. Uredo . . . . . 507 betulinus. Polyporus . . . 368 bifrons. Psatliyra. . . . . 306 lifrons. Uredo . . . . . 497 Bistortae. Puccinia . . . . 545 bivelus. Cortinarius. . . 275 B izozzerian u s . Pro towyces . 610 blennius. Lactarins . . . 154 l)()liu-is. Cortinarius . . . 273 Boibitius . 279 Boletus . 329 Boltonii. Boibitius . . . 281 bombycina. Volvaria, . . . . 203 borealis. Polyporus . . . , 366 Borraginatum. Caeoma . . . 529 Botrytis. Clavaria . . . . 435 bovinus. Boletus. . . . . 338 Bovista . . 470 Bovista. Lycojierclon . . 468 BracJiypodii. Puccinia . . . 525 Bracliypuccinia. . . 538 brevipes. Tricholonia . • . 73 bromivora. TJstilago. . . . 597 brumalis. Clitocvbe . . 87 brumalis. Polyporus . . . 359 brunneofulvus. Cortinariu s . . 277 bryophilus. Cantliarellus . . 182 Bryorum. Galera . . . . 249 Bulhocastani. Puccinia . . . 550 bulbosus. Cortinarius . . . 275 bullacea. Deconica . . . . 303 hullaria. Pliragmidiuin . . . 5fi2 bullata. Puccinia. . . 541 hullata. Uredo . . . . . 541 bullatum. Phragmidium .... 570 hidlatmn. Uredo 497 Bulliardi. Cortinarius 273 Buniatuin. Caeoma 550 Buîiii. ..lecidium 550 Bunii. Puccinia 550 l)utyracea. CoUybia 95 byssiseda. Clavaria 438 byssisedus. Claudopus 217 C Cacaliae. Uredo . . . ('acaliae. Urorayces. caelatnm. Lycoperdou , Caeoma eaerulea. Biissnla . . caeruleum. Corticium . calceum. Corticium . . Calendulae. Eutyloma . Calendulae. Protomyces callisteus. C^ortinarius . callosa. Psilooybe . . Calocera calopus. Calthue. Calthae. Calthae. Boletus . . . Aecidium, . Puccinia . Uredo . . . Calyptospora .... Caïupatiulae. Coleosporiuni Caiiipauulae. Uredo . ( 'ampan u larum . Caeoma Campannlarum. Uredo . campanulatus. Panaeolus campester. Agaricus camphoratus. Cortinarius camphoratus. Lactarius caniptophylla. Ompbalia camurus. Cortinarius . caucellata. lioestelia. cancellatum. Aecidium . cancellatum. Lycoperdon canctdlatiis. Clathrus . caudicans. Clitocybe . candida. Solenia ... candidus. Irpex ... candidus. Marasinius . Candolleaniim. Hypholom caninus. Cortinarius . caninus. Mutinus . . Gantbarellus 500 500 468 587 173 422 422 608 608 273 300 440 342 513 513 513 578 575 575 575 575 319 285 273 160 127 274 566 566 566 453 84 390 408 191 298 274 453 180 G22 TABI.K DES MATIEHES. cancina. Caricis. ( 'aricis. Caricis. ( 'ariea. cnmeuiu, carneum. capniocei)lialiiin. llebeloma . . . C'ajjraearuiii. Podosporiu»! . . . . Caprcantiti. ('(itutiui L'aprearttm. l.tcytlna Cuprearuiu. Mt'lumpsora .... Capreurum. Urerlo .... 502 capuciiia. Iiiocybe C'apu'.a. Cyphella Carijo. UreJo 594, Carlo u. vuhjarh d. Iromivora. Us- tilago TticJiobasis Puccinia Uredo . . . 530. 531. Ustilago Uredo Hydnangium Sistotrema carpta. Inocybe Caryoplylluccuruvii. Caeoma . VatyuplnjUuccurum. Melampsorella . CaryopîiyUaceartim. Uredo . . . caryopliyllea. Thelephora .... curyophyUinum. Lycoperdon . . . caryophyllinus. Uromyces . . . castaneus. Boletus castaneus. Cortiiiarius cathariici. Aecidium catinus. Clitocybe caulicinalis. Marasmius .... Centaureae. Puccinia Centaureae. Puccinia Centaureae niyrae. Aecidium . . . Centuwnodii. Uredo cepaestipes. l.epiota ceraceus. Hygrophorus Cerastii. Melampfsora Cerastiii. Melampssrella .... Cerastii. Uredo cernua. Psilocybe cerussata. Clitocybe cervinus. Pluteus Cesatii. Geaster Chaerophylli. Aec.ditnn .... Chamaedryos. Puccinia cbioneus. Polyporus chlorantha. Mycena chlorophanns. Hygrophorus . , Chondrillue. Puccinia . . . 515. cbrysentheron. l^oletus .... Chrysomyxa. ...,,... 211 503 502 503 588 , 503 23:< 427 , 596 597 531 530 598 598 604 483 406 233 508 508 508 414 497 497 346 278 544 86 191 539 540 585 489 44 141 508 508 508 301 84 205 479 542 561 363 113 142 539 339 , 575 I chrysorrheus. Lactarius .... 155 cibarins. Cantharellus 18 L cicJioracear/oii. Aecidium . . . . 552 Cicutae. Puccinia 546 Clcutae majoris. Puccinia. . . . 546 cinerascens. Tricholoina .... 72 cinerea. Clavaria 436 cinerea. Peniophora 424 cinereo-violaceus. Cortinarius . . 273 cinereura. Hydnum 402 cinnaburina. Lepiota 45 cinnabarinus. Cortinarius .... 274 cinnamomeum. Corticiura. . . . 422 cinuamomeus. Cortinarius . . . 274 Circaeae. Melanipsora 576 Circaeae. Puccinia 559 Circaeae. Pucciniastrum . . . . 576 Circaeae. Uredo 576. 577 cirrhata. CoUybia 96 Cirsii. Aecidiolum 538 Cirsii. Puccinia 514 Cirsii lauceolati. Puccinia . . . 514 Cirsii. Spliaeronema 538 citrinella. Mycena 119 Clathrus 453 Clavaria 430 Claudopus 216 clavariaeforme. Gymuosporanginm . 563 clavariaeformis. Tremella . . . . 563 Clavariées 430 clavariiforme. Gymnosporanyium . . 503 claviceps. pjebelonia 240 clavicularis. ^[ycena 11 U clavipes. Clitocybe 83 clavularis. Mycena 119 Clavus. Collybia 97 Clematidis. Aecidium 526 Clematitis. Aecidium . . . . . 526 Clitccjbe 75 Clitopilus 211 clypeatum. Entoloma 210 clypeolaria. Lepiota 43 coccineus. Hygrophorus . . . . 141 cohaerens. Mycena 114 Colchici Caeoma 614 Colchici. Uredo 614 Colchici. Urocystis 614 Coleosporium 571 coliformis. Geaster 477 collina. Collybia 96 collinitus. Cortinarius 271 TABLE DES MATIÈRES. 623 Collybia Columbetta. Trioholoma columnare. Aecldiiim . columnare. JPeridermium colu3. Cortinarius . . comatns. Coprinus . , comedens. Corticiuiti . commvuie. Schizophyllum compactum. Hyduuin . Compositarum. Aecidium Composltarum (3. Crepidis. Compositarwn h. Tassilaginis dium ComfOsUarwïi. Caeonia . CompoHitœrum. Piicciuia Compositarum. Uredo . compositatum. Caeoma . compransor. Caeoma, Aecidium Aeci 500 concliatus. Fomes . conchatus. Panus. coniluens. Collybia . confluens. Nidularia court uens. Polyporiis court Liens. Sistotrema conjlueus. Vredo . couj/ue/is y. Alla ursim. Ui confragosa. Daedalea confusum. Gymiiosporangium conrjlornenda. Puccinia congloinerata. Puccinia couglomerata. Uredo coniciis. Hygrophorus conigena. Collybia . conuatus. Foines . . conopilea. Psathyia . contigua, Poria . contorta. Clavaria . contre versus. Lactarius Uonvallariae. Aecidium Couva llariarum. . Uredo (Jonvallariatum. Caeoma Coprinus coprophila. Deconica coralloides. Clavaria Corium. Merulius . cornea, Calocera . . eornifera. Itoestelia . coruiferum. Lijcoperdou cornucopioides. Craterellus Cornai, Aecidium . . . 509 539. 516. io U 564 527 89 67 579 579 279 3L3 428 199 401 533 516 530 584 544 573 530 574 373 197 96 455 362 405 502 587 287 5^5 540 551 551 142 96 374 305 384 439 153 586 527 527 307 303 435 389 441 565 565 412 510 Cornai. Peridermi im cornnta. Uredo . cornidmn. Aecidium . cormitum. Ceratitium coronata. Puccinia . corouata. P/iccii/ia . coronatiim. Hypholoma coroulfera. Puccinia. Corriiiiolae. Puccinia corrugis. Psathyra . corticatus. Pletirotus Corticium .... corticola. Mycena . corticola. Poria . . Cortinarius .... crassa. Uredo . . . crassatum. Caeoma . crassuiu. Aecidium . Craterellus .... Crepidis. Puccinia . Crepidotus .... crispula. Clavaria . cristata. Clavaria. cristata. Lepiota . cristata. Tlielephora cristulata. Odontia . croceoconus. Cortinarius croceus. Cortinarius croceus. Polyporus . Cronariites. Caeoma. Crorartium .... Cfucibuluji .... crustosa. (j randinia . crustuliniforme. Hebsloma cryptaruni. Fomes . cuticularis. Polyporus cyanescens. P)oletus. cyanites. Cortinarius cyanoxantha. Eussula cyalhifonne. Hydnuin cyathitbrmis. Clitocybe Cyathus Cijdoniae. Aecidium . cglindrica. Uredo . ci/lindricum. Caeoma cijUndrites. Caeoma . Cynapii /3. Cicidae. Uredo Cijparifiùae. Aecidium Cijpurifisiae. Uredo . Cyphella 58 il3. 52 517 506 510 565 565 565 524 586 297 586 557 305 132 419 121 384 255 524 524 t. 528 412 522- 251 438 436 44 415 410 275 275 363 510 509 457 409 2 + 1 374 364 345 272 175 404 86 455 564 506 507 563 516 495 502 42g 024 TABLE DES MATIERES. r>. Dacryomyces l)aftyli(lis. L'ronivces . Diedalea (lenlbata. Cliloovlie . . ilt^ Bari/inta. Tillelia . (lel)ilis. Mycenu . . . tlccoloraiis. Kussula. . Deconica tleglubens. Iiiocybe . . delica. liussula . . . (lelicata. Clavaria . . (leliciosus. Laotarius . deliquescens. Coprimis. (U*li([uescens. Dacryomyces tlepallens. Russula . (lephiens. Claudopus . (lepressum. Lycoperdon J)eriiiocybe descissa. Inocybe destricta. Inocybe . . destructor. Polyporus . destruens. Pholiota . . Diautlii. P/icci/na . . (HlJonim. Fucc'uiia . diffusa. Thelepliora . . digitalis. Coprin us . . Digraphidis. Puccinia . dilutus Cortinarius. . discit'ormis. Peniophora JJiscoidearuni. Vuceuda discopoda. Mycena . . dispersum. Plypholoma. disseminata. Psatbyrella (lissiliens. Mycena . . Doassansia drimeia. Eiissula. . . dryinus. Pleurotus . . dryophila. Collybia . . duraciuu?. Cortinarius . 52 -i49 494 386 84 G05 117 179 302 234 172 436 156 316 450 173 217 469 274 235 235 363 226 556 512 415 316 586 27 S 424 51-4 120 295 334 116 610 173 132 96 278 iî:. Eccilia 216 ecMnipes. Mycena 120 edulis. Boletus 343 ejfusum. Fliragmidiuiii 571 elaeodes. llypboloma 295 elatior. Cortinarius 272 elephautiua . Kussula 172 elongatum e. Berberidis. Aecidiiim . 523 emetiea. ]{ussuhi 177 euiollitus. Cortinarius 271 Eatoloma 206 Endophyîluïïi 579 Eatyloma 606 ephebeus. Pluteus 205 ephemeroides. Coprinus .... 316 ephemerus. Coprinus 317 epigallicum. Caeoma 512 Epiloôiatum. Caeoma 517 Epilohii. Aecidium 517 Epiîobii. Caeoma 518 Epilohii. Meîampsora 576 Epilobii. Puccinia 517 Epilobii. Pucciniastrum .... 576 Epilobii. Uredo 518 Epilobii tetragoni. Puccinia . . , 517 epiphyllus. Marasraius 194 epipterygia. Mycena 118 epitea. Lecythea 504 epitea. Melarapsora ...... 503 epitea. Vredo 503 50 i epiteum. Caeoma 504 epixanthum. Hypholoma .... 295 équestre. Tricboloma 62 erebia. Pboliota 224 Ervi. Aecidium 488 Eryngii. Pleurotus 133 Eryngii. Vredo 521 erythropus. Boletus 343 erythropus. Typhula 441 escharoides. Naucoria 246 eucbroa. Leptonia 215 Eucoleosporium 572 Enphorbiacearum. Caeoma. . . . 502 EupJiorbiae. Aecidium 585 EupJiorbiae. Lecgthea 502 EupJiorbiae. MelampHora . . . . 502 Eupliorbiae. Vredo 502 EapTiorhiae exiyuae. Vredo . . . 502 EupJiorbiae Ilelioscopiae. Vredo. . 502 Eupbrasiae. Coleosporium . . . 573 Eupîirusiae. Vredo 573 Eupuccinia 511 evernivis. Cortinarius 276 Econymi. Aecidium 588 Evonyrai. Caeoma 588 excavata. Vredo 499 exce^sa. Amanita 32 excipuliforme. Lycoperdon . . . 467 TABLE DES MAÏIEEES, 625 xecisa. Myceua 114 Exidia 443 excoriata. Lepiota 41 Exobasidium 425 expalleus. Clitocybe 87 exstinctorius. Coprinus .... 314 F. Falae. Piiccinia 488 Fal^ae. Uredo 488 Eabae. Uromyces . . . .^ . . 488 Fagetorum. Mycena 114 Falcariae. Aecidium 550 Ealcariae. Puccinia 550 Falcariae var. latifolii. Aecidium . 496 falcata. Clavaria 440 failens. Puccinia 490 fallens. TricJiobasis 490 farinaceum. Hydnum 404 farinosa. Melampsora 503 farinosa. Uredo 503 farinosa a. Salicis capreae. Uredo . 503 fasciatus. Cortinarius 379 fasciculare. Hypholoma . . . . 295 fastibile. Hebeloma 239 fastigiata. Clavaria 435 fastigiata. Inocybe 235 felleus. Boletus 345 fellea. Eussula 176 ferrugineura. Hydnum 402 ferruginosa. Poria 384 Eestucae. Puccinia 531 Festucae. Uredo 531 iibrillosa. Psathyra 306 fibrosa. Inocybe 234 Fibula. Omphalia 127 Fibula. Polystictus 376 Ficariae. Aecidium 494 Ficariae. Caeoma 501 Ficat'iae. Cijlindrosporium . . . . 608 Ficariae. Entyloma . . . . 607. 608 Ficariae. Gloeosporium .... 608 Ficariae. Protomyces 608 Ficariae. Uredo 501 Ficariae. Uromyces 501 tiliformis. Typhula 442 filipes. Mycena 117 fimbriata. Tremella 448 fimbriatus. Geaster 479 fimbriatus. Pleurotus 133 Yerhand. Kou. Akad. y. Wct. (2e Sectie). Dl. firnetarius. Coprinus 315 fimicola. Panaeolus 320 fimiputris. Auellaria 321 Fistuiina 350 fistiilosa. Clavaria 439 flaccida. Clavaria 437 flaccida. Lenzites 199 flaccida. Clitocybe 86 flaccida. Sphaeria 510 flaccidum. Cronartium 510 Flammula 242 flavidus. Boletus 337 flavo-alba. Mycena 114 flavobrunneum. Tricholoma ... 64 flavus. Eoletus 837 flexipes. Cortinarius 277 flexuosus. Lactarius 154 flocculosa. Inocybe 333 flosculorum. Ustilago 601 flosculosorum. Puccinia . .516. 539 flosculosorum forma Crepidis tectorum. Puccinia 517 foenisecii. Psilocybe 301 foetens. Eussula 176 tbliacea. Ulocolla 447 fomentarius. Fomes 378 Fomes 369 formosa. Clavaria 437 formosum. Caeoma 515 fornicatus. Geaster 477 fragile. Hydnum 400 fragilis. Clavaria 438 fragilis. Eussula. . . . . . . 178 fragrans. Boletus 848 fragrans. Clitocybe 88 Frangulae. Aecidium . . .524. 585 Friesii. Coprinus 817 Friesii. Lejnota 41 frondosa. Tremella 448 frondosus. Polyporus 861 frustulosum. Stereum 418 fucatopliyllus. Cortinarius . . . 275 fui va. Cypliella 427 fulva a,. SoncJiorum. Uredo . . . 574 fulva h. Tussilar/inum 573 fulvellum. Tricholoma 63 fumosus. Polyporus 364 furcata. Eussula 173 fmfuracea. Tubaria 250 furfuraceum. Lycoperdon .... 470 fusca. Puccinia 553 40 11. 626 TABLE DES MATIÈRES. fuscata. Clavaria 439 fuscescens. Coprinus 314 ' fusco-violaceus. Irpex 4U7 fuscwn, Jecidium 553 fusctim. Podisoma .... 5C3. 565 Cusiforiuis. Clavaria 43S fusipps. Collybia 94 G. -alcata. Cyphella 429 Galera 248 galericulata. !Mycena 115 Gain. Atcidium 512 Galii. Puccinia 512 Gala Cruciatae. Pncciuia. . . . 558 Gain verni. Fuccinia 558 Galii. Trichobasis 512 Galii. Uredo 512 Galiorum. Puccinia 512 i!;alopocla. Myceiia 118 jrainbosuin. Tricholoma .... 70 fiastrromycctes 451 Geaster 471 geiumatum. Lycoperdon .... 469 Genislae. Dro//ii/ces 498 Genislae tinctoriae. Uredo . . . 498 Geuistae tinctoriae. Uromyces . . 49 S Gentianae. Aecidium 514 Gentianae. Puccinia 513 Gentianae. Uredo .... 513. 514 geophylla. Inocybe 286 geotropa. Clitocybe 85 Geranii. Aecidium 491 Gerayiii. Uredo . . . . . . . 491 Geranii. Uromvces 491 gibbosa. Trametes 3S5 orisranteum. Corticium 4:21 "isranteus. Paxillus 253 giganteus. Polyponis 362 gilva. Clitocybe 85 glandicolor. Cortinarius .... 277 glandulosa. Exidia 446 Glaucis. Aecidium 496 glaucus. Cantharellus 182 Glechomatis. Puccinia 560 gloiocephala. Yolvaria 204 glomerata. Puccinia 551 glutinosus. Gomphidius . . . . 325 glyciosmus. Lactarius 157 GompMdios 324 Gôppertiana. Calyptospora . . . 579 Goppertiana. Mtlampmra . . . . 579 gossypina. Psathyra 306 gracilenta. Lepiota 40 gracilis. Gomphidius 326 gracilis. Psathyrella 323 gracillima. Omphalia 127 graminis. Puccinella 494 Graminis. Puccinia 523 graminura. Marasmius 193 grammopodium. Tricholoma ... 73 Grandinia 409 grandis. Ustilago 592 granulata. Puccinia 555 granulosa. Lepiota 46 granulatus. Boletus 338 Graphiola 616 srraveolens. llvdnum 404 graveoleus. Tricholoma .... 70 Grevillei. Typlmla 412 griseo-tomentosus. Paxillus . . . 254 Grossulariae. Aecidium .... 583 Grossulariae. Puccinia 555 grossulariatum. Caeoma .... 583 Gymnosporangium 562 Gymnosporangium. Podisoma. 564. 566 gyrans. Typhula 442 Gyrodon 346 gyrofiexa. Psathyra 305 gyrosa. Uredo 569. 571 gyroium. Caeoma 571 H. haematochelis. Cortinarius . . . 276 haematopoda. Mycena 117 haustellaris. Crepidotus . . . . 251 Hebeloma. 237 Helioscopiae. Melampsora . . . 502 Helioscopiae. Uredo 502 heloraorpha. îlammula . . . . 243 helvus. Lactarius 157 hemerobius. Coprinus 317 Hemicoleosporium 574 Hemipuccinia 542 hemitrichus. Cortinarius . . . . 277 hepatica. Fistulina 350 hepatica. Omphalia 126 Heraclei. Aecidium 521 Heraclei. Caeoma . . . . 520. 521 Heraclei. Puccinia 521 Table des matières. B2t Heraclei. Trichohasis 52 i heterocJiroa. Puccinia 558 lieteropliylla. Eussula 176 Heteropuccinia 523 heterosticlia. ïubaria 250 hibernica. Poria 383 liiemalis. Mycena 121 Hieracii. Puccinia 539 Hieracii. Uredo 539 hieroglyphicus. Boletus .... 346 hinnuleus. Cortinarius 276 Hirneola 445 hirsutum. Stère um 418 liirsutus. Polystictus 377 hirta. Odontia 410 Mrtipes. Nolanea 215 hirtum. Lycoperdon 467 hispida. Trametes 386 hispidulus. Pluteus 206 Hspidus. Polyporus 364 Hordei. Ustilago .... 594. 596 humile. Tricholoma 74 hyalina. ThecapLora 611 hyalinum. Sorosporium 611 hyalinus. Dacryomyces 450 Hydnangium 483 Hyduées 393 Hydnum 394 Hydrocotyles. Caeoma 546 Hydrocotyles. Puccinia .... 546 Ilydrocotyles. Uredo 546 Hydrocybe 378 liydrogramma. Ompbalia .... 124 hydropbilus. Bolbitius 280 hygrometricus. Geaster . . . . 480 bygropbila. Psilocybe 301 Hygropborus 136 Hymenochaete 419 HymL'noga,stracées 483 Hyménomycètes 23 Hyperici. Uredo 507 Hyperinorum. Caeoma . . . • . 506 Hypericoruni. Melampsora . . . 506 Hypericorum. Uredo. . . . 506. 507 Hyptoloma 291 Hypnorum. Galera 249 Hypochoeridis. Puccinia .... 539 Hypochnus 424 Hypodermées 484 liypodytes. Caeoma 593 hypodytes. Uredo 593 bypodites. Ustilago. . . hypotbejus. Hygropborus 593 140 icboratus. Lactarius 159 igniarius. Eomes 373 imbricatum. Hydnum 399 inibricatum. ïricboloma .... 67 impatiens. Psatbyrella 323 impolitus. Boletus 343 impudicus. Itbypballus .... 453 inaequalis. Clavaria 438 incarnatum. Corticium 423 incisus. Cortinarius 277 incrassatum a. Eosarwn. Phragmi- dium 568. 570 incrassatum h. Ruhorum. Phragmi- dium 569 infundibuliformis. Clitocybe. . . 85 inuncta. Stropharia 289 Inocybe 228 Inoloma 273 inornata. Clitocybe 83 insulsus. Lactarius 154 intégra. Eussula 179 intermedium. Phragmidium . . . 571 intonsum. Hypboloma 296 intumescens. Tremella. , . . . 448 intybaceus. Polyporus 363 inuncta. Stropbaria 389 involutus. Paxillus 353 ionides. ïricboloma 69 Irpex 407 Ithyphallus 453 J. Jacohaeae. Jecidium 532 Jensenii. Ustilago 594 jugis. Lentinus 196 jnncea. Clavaria 439 Juniperi Sabinae. Fodisoma . . . 565 juniperina. Tremella ..... 564 juniperinum. Gymuosporangium . 564 K. Kalmusii. Uromyces 499 Kervernii. Leptonia 314 Krombholzii. Clavaria 436 40* r>28 TABLE i)ES MATlfcUËS Kunzei. Clavaria. . . kyinathodes. Poly^jorus 436 364 Lahiatarum. Puccinia 522 Lahiatarum a. Mtntliae. Uredo . . 522 Lahiatarum b. Clinopodii. Uredo . 522 laccata. Clitocybe 88 lacera. Inocybe 233 lactrala. Jîoestelia 563 laceratum. Ceratitium 563 laceratum forma O.rijacanthae. Cera- titium 563 laciiiiata. Tlielephora 415 lacryinahmulum. Hypholoma . . 296 lacrymans. Meriilius 389 Lactarius 143 lactea. Mycena 114 lacteiim. Corticium 422 Lactucae. Jecidium 515 laeta. Cypliella 427 laetum. Radulum ...... 409 laeve. Corticium 422 Inevigatum. Hydnum 400 laevis. Uromycea 499 lagopus. Coprinus 316 lampropoda. Leptonia 213 lanuginosa. Inocybe 232 Lapsanae. Jecidium 516 Lapsanae. Puccinia 516 Lapsanae, Trichohasis 516 laqueata. Armillaria 50 largus. Cortinarius 271 Laricis. Caeonia 505. 507 Laricis. Uredo 505. 507 Lathyri. Uromyces 495 Leyuminosarv.m. Caeoma . . 488. 490 Leguminosarum. Uredo . . . 488. 490 Leguminosarum var. Trifolii. Jecidium. 490 Legnminosarnm ^. Trifoliorum. Uredo. 490 Leguminum. Uredo 488 lenta. Elammula 243 lentieularis. Lepiola 47 Lentinus 194 Lenzites 197 lepida. Russula 174 lepideus. Lentinus 195 Lepiota 35 leprodes. Polyporus 361 leptocephala. Mycena 116 Leptonia 212 Leptopuccinia 556 leucocephaluin. Triclioloraa ... 72 leucopus. Cortinarius 279 leucospermatum. Caeoma . . , . 553 leucospermum. Aecidium . . . . 553 Leucosporées 23 leucotephrum. Hypholoma . . . 298 lignyotus. Lactarius 158 Liliacearum. Puccinia 551 limacinus. Hygropborus .... 140 limhata a. Jlliorum. Uredo . • . 548 Limomi, Jecidium 489 Limonii. Puccinia 489 Limonii. Uromyces 489 lineare. Caeoma 523 linearis. Puccinia 525 linea7'is. Uredo 523 linearis a. frumenti. Uredo . . . 523 lineata. Mycena 113 lineolata. Puccinia 496 lineolatus. Uromyces 496 Lini. Caeoma 503 Lini. Lecythea 503 Lini, Melampsora 503 Lini. Podosporium 503 Lini. Uredo 503 Linnaei. Russula 174 lividum. Corticium 422 longicapsula var. «. Uredo . . . 506 longipes. Collybia 94 longissima. Uredo 590 longissima. Ustilago 590 longissimum. Caeoma 590 lucidus. Fomes 372 lucifera. Pholiota 227 lucifuga. Inocvbe 236 Ludius. Collybia 97 luridiformis. Boletus 344 luridum. Tricholoma 66 luridus. Boletus 343 luteoalba. Mycena 113 luteolus. Rhizopogon 482 luteovirens.. Armillaria .... 49 lutescens. Tremella 448 luteus. Boletus 337 Luzulae. Puccinia 549 LycJmidearum. Puccinia .... 556 Lycoperdacées 459 Lycoperdon 463 TABLE DES MATIÈRES. 629 m:. macraula. Poria 382 macrospora. Uredo 549 maculata. Collybia 94 Magnusiana. Puccinia . . . 535. 585 major. Ustilago 601 Mali. Ceratitimn 563 Malvacearum. Puccinia . . . . 558 mammosum. Tulostoma . . . . 461 mammosus. Geaster 479 Mappa. Amanita 39 Marasmius 18* marginata. Plioliota 327 marginatus. Fomes 373 maritima. Inocybe 232 maritimae. Uromyces 496 mastoidea. Lepiota 41 maxima. Clitocybe 85 May dis. Uredo 599 May dis. Ustilago ...... 599 Medicaginis falcatae. Uromyces. . 495 Mediilla panis. Poria 381 melaleucum. Hydnum 40i melaleucum. Tricholoma .... 73 Melampsora 501 Melampsorella 508 Melampyratum. Caeonia .... 583 Melampyri. Aecidium 583 Melanosporées 283 melasperma. Stropharia .... 289 Meleagris. Lepiota 42 melinoides. Naucoria 245 mellea. Armillaria 50 membranaceum. Sistotrema . . . 406 Menthae. Aecidium 522 Mentbae. Puccinia 522 Menthae. Uredo 522 Mercurialis pereymis. Caeoma. . . 505 merdaria. Stropliaria 290 Merulius 387 mesenterica. Auricularia .... 444 mesenterica. Tremella 448 mesophaeum. Hebeloma .... 240 Mespili. Aecidium 564 micaceus. Coprinus 315 Micheliana. Collybia 97 Micropuccinia 554 microsporum. Entyloma .... 609 microsporus. Protomyces . . 608. 609 Milllefolii. Puccinia 660 miniata. Uredo 570 miuiata var. Lini. Uredo .... 503 miniatum. Caeoma .... 570. 581 miniatus. Hygrophorus .... 141 mitissimus. Lactarius 159 mixta. Lecythea 504 mixta. Melampsora 504 mixtum. Caeoma 504 mniophila. Galera 249 Moehringiae. Fnccinia 556 Moliniae. Puccinia 536 mollis. Crepidotus 251 mollis. Polyporus 363 molluscus. Merulius 389 molybdites. Lepiota 41 Montagnei. Ustilago 598 mucida. Armillaria 50 mucida. Poria 381 mucifluus. Cortinarius 271 mucosa. Elammula 243 mucronata. Puccinia . . . . 568. 570 muricella. Uredo. . . ^ . . . 547 muricella a. Cynapii, Uredo . . . 542 muricella 6. Conii. Uredo. . . . 542 muricella d. Apii. Uredo .... 542 muscaria. Amanita 30 mnscicola. Cyphella 429 muscigena. Collybia 97 muscigena. Cyphella 439 muscigenus, Cantbarellus . . . . 182 muscoides. Cla varia 435 muscorum. Tubaria 251 mussivum. Hebeloma 239 mutabilis. Pholiota 227 Mutinus 453 Mycena 97 mycenoides. Pholiota 238 Myrtilli. Aecidium 678 Myxacium 271 N". Naematelia 449 nanus. Pluteus 206 naucina. Lepiota 44 Naucoria 243 nebularis. Clitocybe 83 Neesii. Eomes 374 nidorosum. Entoloma 210 nidulans. Polyporus 863 Nidularia 455 030 TABLE DES MATIÈRES. Nidiilariaoï'es 454 nii^resreiis. Bovista 47 1 niijricuus. Fomes 373 nigricans. Kussula 171 nigrociimaraomeum. Entoloma . . 210 nigruni. llydiiuiii 403 nitida. Aiiiaiiita 34 nitida. Poria 382 iiitida. Russula 179 nitidus. Dacryorayces 450 niveus. Copriuus 31 5 iiiveu^. llygropliorus 141 Nolanea 215 Nolitangeris. Piiccinia 545 nucea. Naucoria 246 nudura. Corticium 423 midura. Tricholoma 72 mimmularius. Polyporus .... 361 Nyctalis 183 O. obbata. Clitocybe 87 obducens, Poria 382 obliquus. Fomes 375 obliquas. Irpex 408 oblongata. Puccinia 549 ohlomjata. TricJioùasis 549 oblongata. Uredo 549 oblonijatum. Caeoma 549 oblongispormm. Feridermium. . . 572 obiiubilus. Lactarius 160 obrusseus. Hygrophorus .... 142 obscura. Iiiocybe 234 obscura. Puccinia 533 obsoleta. Clitocybe 88 obtegens. Caeoma 538 obtegens. Puccinia 538 obtura. Uredo 568 obtusata. Psathyra 306 obtusu?n. Phragmidium . . . 567. 568 occulta. Erysibe 613 occulta. Urocystis 613 occulta. Urocystis 613 ochroleuca. Eussula 178 ochi-oleucum. Stereum 417 ochroleucus. Cortinarius . . . , 274 Ochrosporées 218 Odontia 410 odora. Clitocybe 84 olivacea. Eussula I75 olivacea. Uredo 598 olivacea. Ustilago 598 olivascens. Russula 172 OUa. Cyathus 456 Omphalia 121 Onagraruiu. Caeoma 577 Oniscus. Omphalia 125 opaca. Clitocybe 85 opimus. Cortinarius 272 orbiculare. Radulum 408 Orcella. Clitopilus 211 Orchidearum. Aecidium 536 Orchidis. Caeoma 588 OrcJiidis. Uredo 588 Orchidis. Uredo Caeoma . . . . 588 Orchidum. Caeoma 588 Orchidum. Uredo 588 oreades. Marasmius 189 oreinum. Tricholoma 71 ori-rubens. Tricholoma .... 67 Orobi. Aecidium 488 Or obi. Uromyces 488 Orobi tuberosi. Aecidium .... 488 ostreatus. Pleurotus 133 Oudemansii. Cyphella 428 Oudemansii. Daedalea 387 ovata /3. betulina. Uredo . . . . 507 ovatus. Coprinus 314 Oxyacanthae. Aecidium. . . 563. 564 pachypus. Boletus 342 Padi. Melampsora 577 Padi. Uredo 577 Paeoniae. Aecidium 510 Paeoniae. Cronartium 510 Paeotiiae. Uredo 510 Paeoniarum. Uredo 510 pallescens. Polyporus 363 pallida. Melampsora 508 pallidus. Lactarius 156 palmata. Calocera 440 palmata. Thelephora 414 panaeolum. Tricholoma .... 72 Panaeolus 318 pantheriua. Amanita 31 panuoides. Paxillus. . . , • . 254 Panus 197 papilionaceus. Panaeolus . . . . 319 parabolica. Mycena 115 TABLÉ DES MATIÈRES. 631 parasiticus. Boletus 342 parvula. Vol varia 204 pascua. Nolanea . . , . . . . 215 patulum. Tricholoma 71 Paxillus 252 pectiiiata. Russula 178 pediades. Naucoria 246 pelianthiua. Mycena 112 pellucida. Tubaria 251 penetrans. Flaramula 243 Peniophora 423 perennans. Ustilago. . . . 594, 595 perennis. Polystictus 376 perforans. Marasmius 193 Periclymeni. Aecidimn 531 periscelis. Cortinarius 277 perlatum. Lycoperdon 469 peronatus. Marasmius 189 perplexans. Puccinia 536 perpusillus. Pleurotus 136 persistens. Puccinia 537 personatum. Triciioloma .... 72 Pes caprae. Tricholoma .... 70 pessundatum. Tricholoma. ... 64 petiginosum. Hebeloma .... 241 phacorrhiza. Typhula 441 Phalaridis. Puccinia 526 Phallacées 451 phalloides. Amanita 29 Phaseoli. Uredo 491 Phaseoli. Uromyces 490 PJiaseolorum. Aecidiuni 491 Fhaseolormn. Uredo 491 Phaseolorum. Uromyces .... 490 Phlebia 409 Plilegmacium 271 Phoenicis, Gra^ihiola 616 PJwenicis. Phacidium 616 pholideus. Cortinarius 273 Pholiota 219 Phragmidium 566 Phrar/midium ^.tuucrouatum. Aregma 570 Phraymidium d. bitlbosmii. Aregma. 568 Phragmitidis. Lecythea 535 Phragmitis. Puccinia . . . 533. 585 Phragmitis. Uredo . ... . . . 533 phyllophila. Clitocybe 84 Pliyteumarum. Puccinia .... 500 Phyteumatis. Aecidiuni 500 Phyteumatis. Uredo. 500 Phyteumatum. Uromyces .... 500 picipes. Polyporus ....... 360 Pimpinellae. Aecidium 520 Pimpinellae. Puccinia . . . 520. 561 Pimpinellae. Trichobasis .... 521 Pimpinellae. Uredo . . . . 520. 521 Pinastri. Lenzites 199 Pini. Stereum 419 Pini acicolum. Aecidium . . . . 510 Pini corticol'um. Aeciditim . . . 510 Pini acicolum. Peridermium . . . 510 Pini corticolum. Peridermium . . 510 piperatus. Boletus 339 piperatus. Lactarius 155 pirolata. Chrysomyxa 575 Pisi. Uredo 495 Pisi. Uromyces 495. 585 Pistillaria 443 Placenta. Entoloma 209 Placenta. Poria . . . . , . . 382 placidus. Gyrodon 346 plancus. Marasmius 189 Pleurotus 128 plicatilis. Coprinus 317 plicosa. Mycena 116 Plowriglitii. Peridermium. . . . 572 plumbea. Bovista 471 plumosa. Inocybe 282 Pluteus 204 Poae. Uromyces 494 Poarum. Puccinia 530 polyadelpha. Omphalia . . . . 128 polycephala. Psilocybe 301 Polygoni. Puccinia 489 Polygoni. Puccinia 543 Polygoni. Uromyces 489 Polygoni amphibii. Puccinia . . . 543 Polygoni var. Bistorlae. Uredo . . 545 polygonium. Corticium .... 423 Polygonorum. Caeoma . . . 489. 543 Polygonorum. Puccinia 543 Polygonorum a. Bistortae. Puccinia. 545 Polygonorum. TricJwbam .... 543 Polygonorum. Uredo . . . 489. 543 polygiamma. Mycena 115 polymorphe!. Caeoma 586 polyviiorpha è. Uredo 502 Polyporacées 327 Polyporus 351 polysticta. Lepiota 46 Polystictus 375 pomp/iolygodes, Uslilago , ... 614 632 TABLE DES MATIÈRES. PopulmuDi. Mdampsora .... 506 VopuU. TJreilo 506 popidina. Lecythea 506 populina. Melaïupsoni 506 popidina. Melumpuora . . . 505. 587 populina. Uredo 50G populina h. Betulae. Uredo . . . 507 popidina var. hetulina. Uredo . . 507 populina var. a. Fopuli. Uredo. . 506 popidiniim. Li/coperdon 506 popiilinns, Fomes 374' populiieum. Melampsora .... 506 Poria 378 porphrogeneta. Caeonia 547 Porri. Aecidium 514 rorri. Puccinia 514 Porri. Uredo 514 portentosum. Triclioloma .... 62 l'otentillae. Phragmidium. . . . 567 Potentillae. Pucci7iia 567 Potentillae var. Agrimoniae Eiipato- riae. Uredo 586 Potentillaniin. Caeoma 567 Poteniillarnm. Uredo . . . 567. 586 Poterii. Caeoma 567 praecox. Pholiota 224 prateusis. Agaricus 285 pratensis. Hygrophorus . . . . 140 PrenantTiis. Aecidium 515 Prenaathis. Puccinia 515 Prinmlae. Aecidium 520 Primulae. Puccinia 519 Primulae. Uredo 519. 520 procera. Lepiota 40 prona. Psathyrella 323 protracta. Trametes 386 pruinatus. Boletus 341 Pruni. Puccinia 547 Pruni. Uredo 547 Pntni spinosae. Puccinia .... 547 Prunorum. Puccinia 547 pruuuloides. Entoloma 209 psammicola. Mycena 116 psaramopus. Tricholoma .... 66 Psathyra 303 Psathyrella 321 Piseiidocyperi. Caeoma 531 Psilocybe 298 psittacinus. Hygrophorus .... 142 Ptychogaster 392 pubesceus. Lactarius 153 pubescens. Polype rus 367 Puccinia 511 Pucciniastrum 576 Pucciniopsis 549 puellaris. Eussula 179 puheruleuta. Puccinia 517 pulveruieutus. Merulius .... 390 pumila. Pholiota 227 punctata. Puccinia 512 punctata. Uredo 502 punctatum. Aecidium 682 punctiformis. Uredo 539 punctuomm. Caeoma 502 puniceus. Hygrophorus .... 141 pura. Mycena 113 purpurascens. Boletus 342 purpiirascens. dortinarius. . . . 271 purpurascens. Hygrophorus . . . 140 purpurea. Poria 384 purpurea. Russula 173 purpureum. Stereum 417 purpureus. Boletus 344 pustulata. Melampsora 576 pustulata. Uredo 576 pustulata a. Caryophyllacearum. Uredo 508 pustulata a.. Epilohii. Uredo. . . 576 pustulata b. Epilohiorum. Uredo. , 576 pustulata yy. Facciuii. Uredo . . 578 Pyri. Aecidium 563 pyriforme. Lycoperdon . . . . 469 pyrogalus. Lactarius 164 Pyrolae. Aecidium . . . . 575. 578 Pyrolae. Caeoma 578 Pyrolae, Chrysomyxa 575 Pyrolae. Melampsora 578 Pyrolae. Thecopsora 578 Pyrolae. Uredo 578 pyxidata. Clavaria 436 pyxidata. Omphalia. 125 Q. quadrifidum. Aecidium . . . . . 582 quadrijidimi. Caeoma 582 Q.ueletii. Hydnum 403 quercina. Daedalea 386 quercina. Peniopora 424 quereinum. Eadulum 408 Quercus. Melampsora 587 Quercus. Uredo 587 quietus. Lactarius ...... 156 TABLE DES MATIÈRES, 633 quisc|uilians. Pistillaria . . . . Pî. Rahenhorstii. Splancïmomyces. . . radiata. Phlebia radiata. Tlielepliora radiatus. Coprinus radicans. Boletus radicata. Collybia radicosa. Pholiota radiosum. Corticium Eadula. Poria ramealis. Marasmius Radulum ramealis. Marasmius Ranunculaceanmi. Aecidiimi . . . Raminc/tlaceartmi c. Aquilagicw , . Ttammadacearum. d. Cleiiiatidis . . Kanunculacearwu var. Thalictri favi. Aecidium Uanunculaceatum. Caeoma . . 494. Ranunculi. Entyloma. . . • 607. Kannnculi. Fitsidium. . . . 607. JioHKuculi. Septoria Ranunculi acris. Aecidium . . Ranunculi Lullosi. Aecidium. . . Ranunculi 7'epentis. Aecidium. 535, raphanoides. Cortinarius .... 7'eceptaculorMm. Vredo receptaculorum. Ustllago .... recisa. Exidia repandum. Hydnum resinosiis. Polyporus resplendens. Tricholoma .... reticulata. Puccinia Paiiaeolus Cantharellus .... Pleurotus Lepiota . . . • . Aecidium .... 524. 442 retirugis. retirugus. revolutus. rhacodes. Rhamni. Rîiei. Aecidium RhinantJiacearwm. RhinantJiacearwn. Rlmian th acearum. Rhinantheavum. Rhizopogon rhodopoliura. Entoloma Eiiodosporées .... ril)icola. Cronartium . Kibis. Fomes. . . . t'aeoma. Coleospomim . Uredo . . . Uredo. . . . 511. 584. 482 409 414 317 340 94 225 422 383 191 408 191 494 528 526 537 536 608 608 608 536 494 , 585 275 603 603 446 401 367 62 547 319 182 134 40 586 533 573 573 573 573 482 210 201 585 373 Eibis. Puccinia . . . rigens. Cortinarius , . rigidus. Cortinarius. . rimosa. Inocybe . . . robusta. Armillaria . . Roestelites. Caeoma . rosacea, Eussula. . . Rosacearum. Caeoma Rosae. Uredo .... Rosarum. PJiraf/midium rosella. Mycena . . . Corticium . , Gomphidius. . Marasmius . . Uredo . . . Aecidium . Caeoma . . roseum, roseus. Rotula. rubella. ruhellatum ruLellatum, ruhellum a. Rumicis. Aecidium . . rubescens. Amanita Eubi. Phragmidium Ruôi. Puccinia rul)iginosa. Hymenochaete . . . Ruùigo. Caeoma Eubigo vera. Puccinia Rubigo vera forma simplex. Puccinia Rubigo vera. Uredo. . . . 528. Eubi idaei. Phragmidium . . . Rubi idaei. Uredo rubinus. Boletus Ruboruiu. Caeoma Ruborum. Lecythea Ruborum. Uredo rubra. Eussula rubro-marginata. Mycena .... rnfescens. Clavaria rufescens. Hydnum rufus. Lactarius Clavaria Mycena Stereum Aecidium . . 493. 533. Uredo Uromyces Rimiicis Acetosae. Aecidium . . Rumicis crispi. Aecidium .... Rumicum. Caeoma Rumlcum. Vredo 493. Rumicum. Uromyces rnsiopliyllus. Agaricus Russula Eussula. Tricliolom.a rugosa. rugosa. Rumicis. Rumicis. Eumicis. 555 279 277 235 49 566 173 570 570 570 112 422 325 193 583 533 533 533 33 569 569 419 529 528 530 529 570 570 340 569 569 569 174 112 437 401 157 436 115 418 583 497 497 534 585 493 497 49? 286 161 65 Vcrhand. Kou. Akad. v. Wet. (2e Sectie). Dl. IL 41 634 TABLE DES MATIÈRES. rustica. Omphalia . rutilaiis. Tricliuloina 126 65 Sabiiiae. Gymnosporangiura . 565. 585 Sa/iiiiae. Porlinoma 566 Snliinne. Tremella 565 saccatuiii. lAcoperdon J:67 saccharifera. Mycena 120 sacc'harina. Ulocolla 447 saccharinus. Marasraius .... 193 saepiajia. Lenzites 199 Saffiiiae. Fuccinia 556 t^agittariae. Doassansia 610 Sagittana Uredo 610 Saliceti. Caeoma 504 Saliceii. Leciftheu 504 salicina. Melampsora 504 salkinum. Mdampsora 504 salicinus. Foraes 374 Salicis Capreae. Melattipaora . . . 503 Salicis repentis. Melampsora . . . 588 Salicorniae. Aecidiuni 493 Salicorniae. Uroniyces 493 Salicorniatum. Caeorna 493 salignus. Pleurotus 135 saliguus. Polyporus 369 Salveii. Uredo 605 Salveii. Ustilago 605 Sarabuci. Hypochnus 424 saiiguiuolenta. Mycena . . . . IIS sauguinolenta. Poria 383 sanguinolentum. Stereum . . • . 418 Sanîïuisorbae. Phraomidium . . . 567 Sangnisorbae. Pncciiiia 567 sapouaceum. Triclioloma .... 69 Satanas. Boletus 343 Saxifragae. Puccinia 554 Saxifrafjarum. Puccinia . . 554. 555 scabella. Inocybe 236 scaber. Boletus 345 Scabiosae. Aeeidium 584 Scabiosae. Caeoma 584 Scabiosae. Yarinaria 601 Scabiosae. Ustilago 601 scabrosum. Hydnum 399 scandens. Cortinarius 279 Schizophyllum 199 Scbmideli. Geaster 47 S Sclioberi. Boletus 337 Schoeleriana. Puccinia . Schweinitziana. Un-do . Schweinilzii. Polyporus Scillarum. Puccinia . Scillarum. Uredo. Scillarum. Uronayces . Scir])i. Puccinia . . . Scirpi. Uredo .... Sclernderma Scorodoniae. Puccinia . scorodonius. Marasraius scorpioides. Naucoria . Scorzonerae. Ustilago . scrobiculatum. Hyduum serobiculatus Lactarius scutellatu7n. Lycoperdon scutellatus. Urorayces . scypbiformis. Omphalia scy])boides. Omphalia . Sedi. Endophyllum . . Sedi. Uredo .... segestria. segetum. segetum. segetum. Naucoria . Eeticularia Uredo . . Ustilago . 94, Sempervivi Sempervivi. Sevecionis. Senecionis. Senecionis. Senecionis. semibulbosus. Pluteus . semiglobata. Stropharia semilanceata. Psilocvbe V seminuda. Lepiota . . semiorbicularis. Naucoria Sempervivi. Caeoma. Endophyllum Uredo . . Aeeidium Coleosporium . Pnccitiia. Uredo Senecionis Jacohaeae. Aeeidium Senecionum. Coleosporium , separata. Anellaria . . septicus. Pleurotus . . sericellum. Entoloma . seriiluus. Lactarius . . serpens. Merulius . . Serratulae. Uredo . . serrulata. Leptonia . , sessilis. Puccinia. . . setipes. Omphalia . . setosa. Mycena . , . sideroides. Naucoria . sa Falcariae. Aecidiuni 59 532. 59f 53Ï 585 545 359 501 500 500 549 549 480 561 191 246 603 402 152 499 499 126 125 580 580 247 594 594 597 206 290 300 47 246 580 580 580 ** f ~l ooi 572 551 572 585 572 321 135 209 159 889 538 214 525 127 121 246 550 TABLE DES MATIÈRES. 635 SU Falcariae. Piiccinia . . . . 550 sa latifolit. Atcidium 496 siligenea. Galera 249 silvatica. Puccinia 5S5 sinapizaus. Hebeloma 241 sinuatum. Entoloma 209 sinuosum. Hebeloma 239 sinuosiis. Craterellus 413 Sistotrema 405 sitopJiilum. Caeoiua 604 soboliferus. Coprinus 314 sociatus. Coprinus . . , . . . 317 Solenia 390 solstitialis. Leptonia 213 Sommerfeltii. Aecidium 537 SoncM. Aecidium 5S4 Sonchi. Coleosporium 574 Sonchi. Puccinia 544 SoncJd. Uromyces 544 Sonchi arvensis. Coleosporium . . 574 Sonchi arvensis. Uredo 574 Sorbi. Caeoma 508 sordarius. Paxillus 253 sordidum. Tricboloma 74 Sorghi. Sporisorium 593 SorgM. Ustilago 593 Sorghi vulgaris. Tilletia .... 593 sorosporioides, Urocystis .... 615 Sowerbyi. ïhelepbora 414 spadicea. Psilocybe 301 spadiceo-grisea. Psathyra . . . . 305 spadiceum. Stereum 418 spadiceus. Eoletus 339 sparsum. Caeoma 489 speciosa. Volvaria 204 spectabilis. Pboliota 226 Spergulae. Puccinia 557 Sphaerobolus 458 Sphagnorum. Galera 249 sphaleromorpha. Pholiota. . . . 225 spissa. Amanita 33 spodoleucus. Marasmius .... 194 spongiosus. Pleurotas 132 spumeus. Polyporus 365 squamosa. Stropbaria 289 squamosum. Hydnura 399 squamosus. Polyporus 360 squarrosa. Pholiota 226 Stahlii. Peridermium 573 stannea. Mycena 117 Staringii. Pleurotus 135 Statices. Aecidium 489 Statices. JJredo 489 Stellariae. Puccinia 556 stellata. Ompbalia 127 Stellatarum. Puccinia 558 stellatus. Sphaerobolus 458 stercoraria. Stropharia 290 stercorarius. Coprinus 317 stercoreus. Thelebolus 458 Stereum 416 stillatus. Dacryomyces 450 stipitaria. Collybia 95 stipticus. Panus 197 Storea. Hypholoma 296 straminella. Lepiota 45 Straminis. Puccinia . . . . 528. 529 strangulata. Amanitopsis .... 35 striaeformis. Puccinia 529 striaeformis. Uredo 605 striatus. Cyathus 456 striatus. Geaster 478 striatus. Uromyces 495 stricta. Clavaria 43,7 strigiceps. Inocybe 23G striiformis. Tilletia 605 striola. Puccinia 533 Strohi. Aecidium . . . 511. 584. 585 Strobi. Peridermium . . . 584. 585 strobilaceus. Strobilomyces . . . 349 strobiliformis. Amanita .... 32 strohilina. Lice a 582 strohilina. Perichaena 583 strobilinum. Aecidium 582 Strobilomyces 349 Stropharia 286 stylobates. Mycena 119 suaveolens. Caeoma 538 suaveolens. Clitocybe 87 suaveolens. Puccinia 538 suaveolens. Trametes 385 suaveolens. Trichohasis 538 suaveolens. Uredo 588 subcorticatnm. Phragmidium . . , 569 subballeatus. Panaeolus .... 320 suhcorticium. Lgcoperdon . . . . 569 subcorticium. Phragmidium . . . 569 subdulcis. Lactarius 160 subferrugineus. (!ortinarius . . . 278 subfoetens. Kussula 176 sublateritium. Hypholoma . . . 294 subpalmatus. Pleurotus .... 133 G3(; TABLE DES MATURES. subpulverulentum. Triclioloma . 74 sulipiirpunisceiis. Cortiiiar iiis. . 271 suljspadiceu. l'oria . . 384 8ubsi|iiaiuosum. liyclmiiii 399 subsquaiuosus. Polyporus . 359 subtilis. Psathyrella. . . 324 subtomentosus. Boletus . 339 siicciiieus, Dacryomyces . 45U i>itcci«(ic. AtcUlium . . 584 siuhiin. Triclioloma. . 09 sutlriitescens. lientinus. . 195 siilphiireiini. Tricholoma G9 suli)hureiis. l'olyporus . 3(52 syl valions. Agaricus. . 2St) Hi/iiip/n/li. C'aeoma . . 587 Si/mp/iijti. ( 'oleosporiioii 587 S^ymphyti. Uredo . . . 586 Syiiytnesianon. Fuccinia . 551 T. talwcina. Hymenocliaete . . . . 419 Tanaceti, Puccinia 544 Taraxaci. Aecidiuru 585 Taraxaci. Puccinia 541 Taylori. Yolvaria 203 Telamonia 275 tener. Bolbitius 281 tenera. Galera 249 tenerrima. Mycena 119 tephroleucns. Polyporus .... 362 tergiversans. Coprinus 315 terrestris. Thelepbora 415 terreuni. Tricholoma 67 testacens. Gomphidius 325 Teuoii. Puccinia 561 Thaliclri. Jtcidiuni 537 Thalictri. Puccinia 556 Thalictri. Uredo 537 Thalictri Jlavi. Aecidium . , . . 537 Thecaphora 611 Thecopsora 577 theiogalus. Lactarius 156 Thelebolus 458 Thelephora 413 Thék'pborées 411 Thlaspeos. Puccinia 560 tigrinus. Lentinus 195 Tilletia 604 togularis. Pholiota 224 toraentosus. Coprinus 315 tophaceus. Cortinarius 273 Tormentillae. Phragraidium . . . 568 tormiiiosus. Lactarius 152 tortilis. Clitocybe , 88 tortuosus. Cortinarius 278 torvus. Cortinarius 276 Tra(joj}Ofji. Aecidium 552 Trar/opoi/i. Puccinia 552 Tragopogi. Ustilago 603 Trar/opogi pratensis. Uredo . . . 603 Tragopogi pratensis. Ustilago . . . 603 Tragopogi |3./3. Scorzonerae. Uredo. 603 Tragopogonatiim. C'aeoma .... 517 Tragopogonis. Aecidium .... 552 Tragopogonis. Puccinia . . . . 552 Tragopogonis. Ustilago 603 Trailii. Puccinia 534 Trametes 384 Trappenii. Coprinus 316 Tremella 447 Tremellinces 443 tremellosus. Merulius 388 Tremulae. Melarapsora 505 tremulus. Pleurotus. . ... 135 Tricholoma 50 Trifolii. C'aeoma 490 Trifolii. Puccinia .... 490. 559 Trifolii. Uredo 490 Trifolii. Uromyces 490 Trifolii. Uromyces . . . . 495. 498 Trifolii repentis. Aecidium . . . 490 Triphragmium 581 triplex. Geaster 478 Tripolii. Aecidium 584 Tripolii. Puccinia 559 Tritici. Lycoperdon 604 Tritici. Tilletia 604 Tritici. Ustilago 594 Tritici. Ustilago 597 trivialis. Lactarius 154 Trochilus. Collybia 95 truncorum. Coprinus 316 Tuba. Clitocybe 86 tubaeformis. Cantharellus. . . . 182 Tubaria 250 tuberculatus. Uromyces 499 tuberculosa. Pholiota 227 tuherculosa. Uredo .... 573. 574 Tulostoma 461 turpis. Lactarius 153 Tussilaginis. Aecidium 530 TABLE DES MATIÈRES. 637 Tussilaginis. Coleosporium . . . 573 Tussilagiriis. Uredo . . 573, 573. 574 Typhae. Corticium 423 Typhula 441 tyriaiithina. Clitocybe 84 XJ. uda. Psilocybe 300 Ulmariae. Tripliragmiuui . . . . 581 Ulmariae. Uredo 581 ulmarius. Pleurotus 133 Ulocolla 446 Umbellatarum. (Jaeonia 513 JJmhellatarum. Uredo 531 umbellifera. Omphalia 126 Umbelliferarum. Puccinia . . 543. 563 Umbelliferarum. Uredo 554 umbonatus. Cantliarellus .... 183, iiugerianum. Entyloma. . . 608. 609 ungiiinosus. Hygropliorus. . . . 142 unicoior. Daedalea 387 unicolor. Pholiota 337 uraceus. Cortinarius 279 urbicus. Cortinarius 275 ureeolarum. Uredo 598 Urédinacées 484 Uredo 586 iirens. Marasmiiis 189 Urocystis 613 Uromyces 487 Urticae. Aecidium 63U Urticae. Uredo 539. 530 Urticatum. Caeoma 530 ustale. Tricholoma 64 Ustilaginacées 589 Ustilago 590 vtriculosa. Uredo 603 utriculosa. Ustilago 603 utriculosum. Caeoma 603 uvidus. Lactarius 154 V. Yaccinii, Exobasidium. . . . . 435 Vaccinii. Melampsora . . . . . 578 Vacciniorum. Caeoma . . . . . 578 Vaccinioram. Melampsora . . . . 578 "Vacciniorum. Thecopsora . . . . 578 Vacciniorum. Uredo .... . . 578 vaccinum. Triclioloma . . . . . 67 vaga. Phlebia 409 vaginata. Amanitopsis 35 Faillanliae. Puccinia 558 Vaillantii. Poria 383 Valantiae. Puccinia 558 Valantiae. Puccinia 512 Valerianacearum. Aecidium. . . . 493 Faleriatiae. Caeoma 492 Valerianae. Uredo 492 Valerianae. Uromyces 492 vaporaria. Poria 383 variabilis. Claudopus 217 variecolor. Boletus 343 variegata. Lenzites 199 variegatum. Triclioloma .... 65 variegatus. Boletus 339 variegatus var. Broomeianus. Mela- nogaster 482 varius. Polyporus 361 vellereus. Lactarius 155 velutinum. Hydnum 402 velutinum. Hypholoma .... 296 velutinus. Polystictus 377 velutipes. CoUybia 95 vermicularis. Clavaria 438 Veronicae Anagallidis. Puccinia . 557 verrucosa. Puccinia 560 verrucosum. Scleroderma . . . , 481 versicolor. Polystictus 377 versipelle. Hebeloma 240 versipellis. Boletus 344 vesca. Bussula 175 veternosa. Eussula 179 vibratilis. Cortinarius 273 Viciae. Aecidium 488 vietus. Lactarius 167 villosa. Cyphella 427 Fincetoxici. Uredo 510 violacea. Poria 383 violacea. Puccinia 568 violacea. Tremella 448 violacea. Uredo . 599 violacea. Ustilago 599 violaceum. Phragmidium .... 568 Violae. Aecidium 518 Violae. Granularia 615 Violae. Puccinia 518 Violae. Urocystis 615 Violarum. Puccinia 518 Violarum. Uredo 518 violatum. Caeoma . . , , , . 618 638 TABLE DES MATIÈRES. virons. Ilymenang'mm virens. liliizopogon . viresceiis. Nîiematelia virescens, Kussula . Virgaureae. Puccinia Virtjaureae. Xyloma. virgiiu'us. llygrophoru viride. llydiuuii . . virosa. Aiuauitîi . viscidus. Groinpliidius viscosa. Calocera. . vitellinae. Melampsora vittîlinae. Uredo . vitellinus. Bolbitius vitilis. Mycena . vitrea. Mycena . vitrea. Poria . . Vittadinii. Lycoperdon volemus. Lactarius . volvacea. Yolvaria . 482 482 449 174 555 555 141 404 28 325 440 504 504 281 117 117 388 468 158 203 Volvaria 202 vulgare. Crucibuluin 457 vulgare. Scleroderiiia 481 vulgaris. Mycena 119 vulgatus. Geaster 479 ^W. Weinmanni. l'olyporus . . 365 xerampelina. Russula 175 Z. zonarius. Lactarius 154 zonatum. llydnum 403 zonatus, Polystictiis 377 iiicw Turu taoïanicai i^araen LiDrary QK608.N4O8t.1 Oudemans, C. A. J./Revision des champion gen 3 5185 00034 4943