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AMATD UMA ITU “rh HULL E be ji FTIRR EN AIS LOUE LL TRANS) pa: pan Le Cp pren LCI Les u bar ‘ “ NT REE LT) LA POIDS _. y du U dde 0 i 1 n nor apatnet CRE AT 4 En ? h PU PAL LOERC « Law l ue PARC TELL TE 1h “i NAS 1 î , [EL L \ CELL) UE RL put nl ares ' ù Lee ji À MATIN DEL dx L d hi ri RELE L'ALE “1 Li 4.442! PAL i 1 ë Û g'utir là us Cort î MU OIUEL un fi ae Lost 2 PAT PMU ACHAT TE ï , , QU ' sh L pre LE MIA ere rm : ‘ » , 0 CRE EL " 19 vu. 00 than #8 COTE “ L L L pren tpe tt} MAUMN U qui ete nant o” pes Le. 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Ouvrage couronné par l'Académie des Sciences par la Société entomologique de France (prix Dollfus, 1852 à 1883) etparl'Académie desSciences, Artset Belles-Lettres de Dijon(18ss) Est quàdam prodire tenus, si non datur ultrà. (Horace, épitre I, livre I, vers 32). TOME SIXIÈME par M. R. pu BUYSSON GRAY BOUFFAUT FRÈRES, IMPRIMEURS-ÉDITEURS 1891 Tous droits réservés AC Pre 4 À % AU) Er! (F2 | BAT à LES | 1 Sid ne , | A © OMR ac à DRAC ON: + JARERERS À YIARTIFER HAS CUT : 7 al «ao ie dé élue at! gt 13 5. bvRE ERA 224440 À RL EE AUTES Lo FR Vin EX GE 2hLIHEX : noir. RRPISRS “ane sliet ra, , dl nie co CORRE ‘4 3 de + PEN) d + ‘ Ar ni. EE aus) FUSET ta fu “1 £ HE 4.082 hole, an, 4 migs à f AH: 3e A HUE CE TL PMR di re TURN eh 3 CN TR AVANT-PROPOS Puisque la fatalité m’oblige à prendre ici la place de celui que la mort nous a si soudainement ravi, c’est à moi qu’incombe le devoir de présenter aux lecteurs du Species les nouveaux collaborateurs au dévouement des- quels cette utile publication devra désormais son exis- tence. La tâche est facile quand il s’agit, comme aujour- d'hui, d’un nom sympathique à tous et d’un travailleur bien connu de l’Europe savante par ses études sérieuses et persévérantes sur la belle famille des Chrysides. C’est sur la demande de mon regretté frère que M. Ro- bert du Buysson a écrit la monographie de ces charmants insectes, de ces guêpes dorées (Goldwespen), comme di- sent les Allemands. En formulant sa requête, Edmond savait s'adresser à celui de nos compatriotes qui, par suite de la généreuse retraite de notre ami commun, M. Abeille de Perrin, connaissait le mieux ces fastueux Hyménop- tères. Que M. R. du Buysson reçoive donc ici, avec mes re- merciements personnels, l'expression de la reconnais- sance de tous les entomologistes, dont je puis hardiment me faire l'interprète. Son œuvre, qu'ils vont pouvoir ju- ger, est celle d’un spécialiste absolument maitre de son sujet et comptera parmi les meilleures des monographies publiées jusqu'à ce jour dans le Spectes. ERNEST ANDRÉ. Gray, le 1° mai 1891. r hat Cr (] LINE # r+ ; # HYPER Le AUIO & AA A We SALE 1e RO) à & ; aflate fn AE os tattoæ eng af rot at 44 MOOV Es LE, ES 110 HO Area I re cbr envol retenir SÉO sua Te eut Hi HO, Si base" 188 ah LE aa 2h Bts atob 6 apte ET ii 1088 À aan LLUECT UÈRSE TUREUTTE roi ( dt: LRO ta #4) Bit Sig 91 L'1n4 40 STONE “fl LME GR Se MAT HROUT bits el 12 jé PTT N TITI NN 2 DAV aNUsrIOMQUt BE IT90.5 naquit HE Asaumodmqerbios)]) «3 Jqun 20 SIPEÉ 196 PT boom MérTEr blue ob. abris À #f | oMn2t6q be Sormaqgros 200 9h95 5 0108 tit ali A M . RÉ H ON bts FHotral Hot : 110 SRE CE COUdILH xeustenv Be Hoi vf ITALIEN Pr 8 AE ei ‘h) AP CANON SE): ) | 1 f] ll PATTES eNUITONT St 38. HOt6-9 1440 | OU: 2 THONON > fusils 21804 9810 EF MEN L AHOF PONTS CTI WoY7Houu Jo AL EN ONÉPEX t do où star tro rlord SIRBIO AO NTQU LE 20 fes Etes x SE Lan a M'asbimo À MON AMI ELZÉAR ABEILLE DE PERRIN Qu'il me soit permis de dédier cette monographie à l'auteur du Sy- nopsis des Chrysides de France, car c’est lui qui devait faire ce travail. Cependant, avec un désintéressement sans égal et après m'avoir guidé dans l'étude difficile de cette famille d'Hyménoptères, il m'a cédé lhon- neur d’en écrire l’histoire, en me faisant en outre l'abandon complet de ses remarques personnelles sur les types des auteurs, examinés par lui .dans différents musées de France et de l'étranger. R. Du BUYSSON. A AAË “# ‘ LES A ITU CUT ELLIANT 1e DH ri #0 tac 21 ii d a fige, dl tar 7 LA ERUX 55 ge t ta dus tunaprutuleite TÉL sk hot Ab ET: ER A PA MDI LIL soft | Tate 50 dl D 4 ua a DEN uit ut 1m, side AR m 101? ht WE Ji 2 SPCIES DES HYMENOPTÈRE LES CHR YSIDES" par ROBERT pu BUYSSON PRÉFACE Aux regards de Celui qui fit l'immensité, L'Insecte vaut un monde: ilsont autant coûté. LAMARTINE. Ce n’est pas sans appréhension que j'ai accepté d’é- crire la monographie de la famille des Chrysides pour l'œuvre immense entreprise avec tant de succès par mon ami très regretté, Edmond André. Toutefois, autorisé par une étude presque exclusive de septannées etavec l’aide * M.R, du Buysson avait écrit « Chrysidides, » ce qui, je le reconnais, est beau- coup plus correct au point de vue grammatieal. Mais le nom de « Chrysides » est si connu et, en même temps, si harmonieux, qu'avec l'autorisation de l’auteur, je n'ai pas hésité à le substituer au précédent, malgré Vaugelas et ses successeurs. J'ai imité en cela l'exemple de mon ami, M. Abeille de Perrin, qui, tout en étant aussi fin lettré qu'entomologiste distingué, n'a pas craint, dans son Synopsis, d'em- ployer ce vocable réprouvé des puristes, préférant se rendre coupable d'un barba- risme plutôt que de se servir d'un mot barbare pour désigner des êtres sicharmants qu'on pourrait appeler les colibris des Hyménoptères. Que les grammairiens intransigeants veuillent donc bien se prendre à moi seul de cette faute volontaire et non à M. du Buysson qui eût été tout disposé à les satisfaire sans mon intervention. ; Er. ANDRE. x PRÉFACE des nombreux matériaux que chacun a eu l’obligeancé de me communiquer, je vais faire tous mes efforts pour que la partie qui m'est confiée ne laisse rien à désirer au point de vue de la clarté et de l’exactitude. Je dois tout d’abord remplir un devoir qui m'est dic- té par la plus vive reconnaissance, c’est l'expression de mes remerciements pour la générosité, l’inépuisable bon- té et l'intérêt qu'ont bien voulu m’accorder presque tous les entomologistes. Avec la haute protection de M. E. Blanchard, de l’Institut, j'ai pu obtenir lacommunication des types du Museum de Paris, faveur extraordinaire dont je suis le premier à ap- précier la valeur.Je n’oublierai pas le cordial accueil que m'a fait M. H. Lucas, l'excellent et respectable contempo- rain de Latreille et de Lepeletier, lorsque je suis allé voir la collection des « Articulés d'Algérie. » M. J. Bolivar a eu l’obligeance de me prêter la collection du musée de Madrid; M. E. Frey-Gessner quelques insectes du mu- sée de Genève et les types de la collection de M. H. de Saussure qui ne refuse jamais son bienveillant concours aux travailleurs ; M. le D° F. Kohl un certain nombre de types du musée de Vienne ; M. H. Lichtenstein une par- tie de la collection de son père ; M. le Dr A. Mocsary bon nombre des types du musée de Budapest; M. Valery Mayet la collection Perris, acquise par l'Ecole d’agricul- ture de Montpellier ; M. le conseiller aulique, le Dr A.-B, Meyer quelques types du musée de Dresde; M. A. Preu- dhomme de Borre, que je remercie d’une manière spé- ciale, m'a offert et envoyé les cartons du musée de Bru- xelles, renfermant des types de Vesmaël et de M. J. Gri- bodo, M. le général 0. Radoszkowsky, dont la complai- sance est infatigable, m'a prèté un très grand nombre de types d'auteurs pris dans sa riche collection; enfin M. Walter Innes à bien voulu me communiquer dix des ty- PRÉFACE xi pés de Walker restés au Caire et malheureusement très mutilés par les anthrènes. Ont bien voulu chasser pour moi, MM. E. Abeille de Perrin en Provence, l'abbé V. Berthoumieu dans l'Allier, le capitaine C. Ferton à Alger, mon frère le marquis H. du Buysson à Toulouse, le D° M. Medina en Andalousie, le lieutenant M. Vauloger de Beaupré en Algérie, le D° W. Innes au Caire, en Egypte. M. le Marquis d’'Abzac de Ladouze a eu la bonté de m'envoyer des nids d’'Hyménoptères rubicoles. M'ont communiqué leur collection en totalité ou en partie : MM. E. Abeille de Perrin, F. Ancey, C. Ancey, Edmond André, l'abbé G. d’Antessanty, le frère Augus- talis, Baldini Ugo, A. de Bormans, Bossavy, Dr Chobaut, J. Desbrochers des Loges, l'abbé J. Dominique, G. Fallou, L. Fairmaire, J. Gazagnaire, Dr Gobert, M. des Gozis, E. Grandjean, Dr Guédel, E. Hervé, le major Dr L. von Hey- den, A. Houry, F.-W. Konow, À. Korlevic, Dr Th. Kru- per, À. Léveillé, C. Marchal, Dr P. Magretti, Dr H. Mar- mottan, M. Marquet, Cr Minsmer, E. Mocquerys, H. Ni- colas, E. Olivier, L. Pandellé, le prof. J. Pérez, R.-P. Pestre,DrA. Puton, À. Ravoux, Dr F. Rudow, DrO.Schmie- deknecht, Dr Sicard, Th. de Stefani-Perez, J. Vachal, Cne Xambeu. À tous ces chers collègues ou amis, le témoi- gnage public de ma profonde reconnaissance. Je termine enfin en adressant mes plus sincères remerciements à l’Académie des sciences de Budapest, qui m'a fait, au nom de l’auteur, M. le Dr Mocsary, le don généreux de la remarquable et savante monographie des Chrysides du monde entier. M. Mocsary a rendu ma tâche beaucoup plus facile, non seulement par lacommunication d’insec- tes précieux, mais aussi par son magistral ouvrage, car je m'empresse de le reconnaitre, ce travail m'a évité beau- coup de peine et m'a permis, je crois, de mener le mien à une fin meilleure. XII PRÉFACE Soit par suite de règlements trop sévères ou mal inter- prétés, soitpour d’autres causes que j'ignore, j'ai été privé de l'examen de certains types appartenant à des musées ou à des collections particulières ; c’est une lacune dontje dé- cline toute la responsabilité, mais je ne puis passer sous silence les regrets que je ressens mieux que tout autre. C’est pourquoi, dans mes tableaux analytiques, il ne se trouve que les espèces qui me sont connues, les autres, encore trop nombreuses malhèureusement, sont lais- sées à la fin de chaque genre ou de chaque division avec leur diagnose typique. M. le Dr F.-W. Kirby, ne pou- vant faire fléchir en ma faveur les règlements du British Museum, a eu l’amabilité de relever à mon intention la description de quelques types de Walker. A lui aussi l'expression de toute ma gratitude. Je ne veux pas clore cette préface sans adresser ici publiquement à mon frère mes remerciements les plus affectueux pour l’utile concours qu’il m'a accordé dans le coloriage de mes dessins. ROBERT pu BUYSSON. Le Vernet, ce 2 février 1891. 13° FAM. — CHRYSIDIDÆ É : Insectes de deux sexes, à existence solitaire et dont la larve vit en parasite. Corps de taille le plus souvent petite ou médio- cre, rarement moyenne ou grande, recouvert d'une cuirasse de consistance crustacée, presque toujours orné des couleurs mé- talliques les plus brillantes. Animal pouvant parfois se rouler sur lui-même et protéger ainsi les parties inférieures, parti- culièrement ses membres. Antennes coudées, insérées près de la bouche, composées de 13 articles chez les deux sexes ; yeux convexes, très entiers; métathorax toujours muni, de chaque côté, d'un angle postico-latéral en forme de dent ou de mucron. Pattes normales; tibias avec 2 éperons; trochanters uniarticu- lés. Stigmates métathoraciques visibles uniquement sur les épi- mères du métathorax. Ailes, au nombre de quatre, membra- neuses, planes; les supérieures ont un stigma distinct et 2-6 cellules complètes, mais sans cellule lancéolée ni aucune cellule cubitale fermée; les inférieures pauvres en nervureset sans au- cune cellule complète. Abdomen sessile, réuni au thorax par une articulation mobile, composé de 3-6 segments visibles; le troisième souvent garni transversalement d'une série anté-api- cale de fovéoles ; la marge apicale du troisième ou du qua- trième segment entière, ondulée, émarginée,incisée, anguleuse, dentée ou denticulée en scie. Chez la femelle, les derniers seg- ments abdominaux, très réduits en largeur, sontprotractiles et ont l'aspect d'un tuyau formé de plusieurs pièces se glissant les unes sous les autres pendant le repos. Ventre concave, en forme de voûte plus ou moins cintrée, rarement convexe, 14 CHRYSIDES $ I, — CARACTÈRES GÉNÉRAUX (PL let Il) 1. — Tête et annexes. — La tôle est verticale, plus large que le thorax ou subégale à sa largeur, rarement plus petite. Le vertex est la partie la plus épaisse, sauf dans quelques cas excep- tionnels où il n’est pas plus épais que la face ; sa surface est plus ou moins convexe, et il est toujours pourvu d'ocelles, La ace, triangulaire, carrée, ou arrondie, peut être plane ou plus ou moins profondément creusée entre les yeux ; on yremarque pres- que toujours un petit sillon médian longitudinal aboutissant en- tre les antennes. En dessous, la tête est à peu près plane ou sub- concave, souvent avec deux petites carènes saillantes, situées obli- quement et convergeant vers le cou; parfois ces deux carènes s'élèvent davantage antérieurement et forment chacune une sorte de dent unciforme ; elles semblent destinées à empêcher la tête de tourner, en la maintenant solidement contre le prosternum dont la base s'emboîle avec précision dans leur intervalle. Les côtés de la tête, derrière les yeux, sont étroits ou dilatés, arqués ou arrondis, souvent marginés, carénés ou sillonnés, parfois frangés de poils blancs. Les yeux sont presque toujours grands, convexes, jamais échancrés, noir-brun foncé, accidentellement avec quelques décolorations, parfois avec des petits poils clair- semés, presque imperceptibles. Les antennes sont coudées et couvertes d'une fine pubescence; le premier article ou scape, toujours plus épais, un peu arqué, légèrement aplati en dessous, est paré généralement de teintes métalliques; les 12 autres articles forment un fouet filiforme ou sétacé, dont le premier article est constamment très petit. Par exception chez quelques males, les premiers articles du fouet sont renflés en dessous. Le scape tient à la tête par une articula- tion très mobile, fonctionnant dans une ouverture arrondie, en- foncée en dessous du tégument. Rarement le scape s’insère sur une sorte de torulus non articulé et partant fixe. L’épistome est assez développé ; les joues, c'est-à-dire l’espace THORAX 15 compris entre les yeux et la base des mandibules, sont de forme et de dimension très variables. Elles peuvent être presque nul- les ou plus ou moins longues, parallèles ou non, parfois même elles forment une sorte de bec. Le c/ypeus est plan, convexe ou gibbeux, exceptionnellement caréné au milieu de son disque; son extrémité peut être tronquée, émarginée ou arrondie, avec labor- dure apicale dépourvue de couleur métallique et parfois subs- carieuse, amincie. Les mandibules, courtes mais fortes, sont simples ou diversement dentées; leur base extérieure est ordi- nairement de couleur métallique. Le labre est arrondi, toujours caché sous le clypeus, parfois légèrement convexe en dessus, ra- rement avec quelques teintes métalliques. Les mâchoires ont la tige cornée, l'extrémité du lobe simple et arrondie ou bilobu- lée, ordinairement courte ; quelquefois cependant le lobe est al- longé et visible extérieurement au repos ; par exception il est li- néaire et longuement prolongé. Les palpes sous-maxillaires, si- tués à la base du lobe des mâchoires, sont composés de 5 ou de 2 articles cylindriques, de longueur variable, les deux derniers souvent plus longs que les autres. Les palpes labiaux sont très petits et composés de 3 ou de ? articles. La languette est généra- lement courte, arrondie, simple ou bilobée; exceptionnellement elle est linéaire et longuement prolongée avec l'extrémité bifide et pliée en deux. 2, — Thorax.— Le pronotum est constamment transversal, très visible, de longueur variable, souvent avec un sillon longi- tudinal médian et parfois aussi avec des lignes de points sulcifor- mes situées dans la partie postérieure ou antérieurement. Les angles postérieurs sont toujours assez rapprochés des écailles. Le prosternum, dissimulé et aminci en coin sous latête et lepro- notum, n’a de bien visible que ses épimères qui même peuvent être cachées par les côtés du pronotum. Le mesonotum est divisé longitudinalement en trois aires ; les aires latérales, en certains cas, sont divisées chacune en deux au- tres aires ou simplement séparées par une suture médiane lon- gitudinale, parfois peu visible et très courte. Les epislernum du mésothorax, lorsqu'ils existent, sont petits, peu visibles, placés 16 CHRYSIDES en avant des mésopleures ou épimères du mesosternum. Celles- ci sont toujours très développées, occupant une grande partie du profil du thorax ; elles forment près des ailes supérieures un re- pli assez petit mais toujours visible. L'écusson ou scutellum du mésothorax est bien développé et, de chaque côté, près des ailes supérieures, il porte une incision infundibuliforme et infléchie, C'est en avant de cette incision en cornet que se trouvent, de chaque côté, les parapsides, parfois nuls ou plutôt mal limités ; ils forment souvent une petite dent obtuse, oblique, près des ai- les supérieures. Le postécusson ou scutum du mélathorax estde forme Je de grandeur très variables; quelquefois la suture pos- térieure est indistincte au milieu. Le scutellum du métathorax, de dimension fort variable, quelquefois très réduit et peu dis- tinct, est sillonné-sculpté d'une manière toujours compliquée ; il se continue jusqu’à l’articulation de l'abdomen ou tout au moins fort près de celle-ci. Les sutures latérales en sont toujours larges et sculptées plus ou moins profondément. Les épimères du mé- tathorax ou métapleures forment constamment, dans leur mi- lieu, un fort angle dentiforme plus ou moinslong, à pointe aiguë, obtuse ou tronquée, décombante ou droite, ou encore légèrement divariquée. Elles sont toujours très développées et séparent les episternum du medisternum; elles forment quelquefois un re- pli très sensible près des hanches. Les stigmates, de forme très allongée, sublinéaire ou arrondie, ouverts ou fermés, sont situés près de la base des angles posticolatéraux dontje viens de parler, tantôt en dessous, tantôt en dessus, et alors non loin de l’articu- lation des ailes inférieures. Les episternum du riétathorax, toujours à peu près triangu- laires et plus ou moins nettement limités en dessous, forment souvent chacun unangledentiforme, situé à peu près dans le même plan que celui de la métapleure, et, vers l'articulation des ailes inférieures, ils portent chacun un petit repli parfois peu distinct. Le medisternum du mélathorax n'est pas visible de protil ; on n’en voit, dans cette position, que l’arête des sutures latérales; il est entièrement refoulé en dessous. Comme on vient de le voir, cette division des pièces du méta- thorax est un peu différente de l’enseignement de feu Edmond PATTES ET AILES ‘André dans le premier volume de cet ouvrage. Le scutellum du métathorax n'existe pas chez la Vespa crabro(vol. I, pl. II, fig. 1). Dans la figure 2 de la même planche, les sutures qui devraient limiter le scutellum absent, forment un sillon longitudinal. Les côtés K, au lieu de constituer le scutellum sont les métapleures portant les stigmates. J'ai recherché ces pièces chez des représen- tants de toutes les familles des Hyménoptères. Le scutellum du métathorax n'existe pas toujours et les métapleures sont cons- tamment distinctes du medisternum et des episternum. Avec les autres théories sur les pièces du thorax, il me semble impossible de donner un nom aux différentes parties du métathorax des Chrysides, tandis que d’après le système que j'ai exposé, tout concorde aussi bien pour les Chrysides que pour les autres fa- milles d'hyménoptères. 8. — Pattes et ailes. — Les pattes sont assez forteset lon- gues, robustes plutôt que maigres, couvertes de poils fins. Les hanches et les cuisses sont épaisses et piusou moins dilatées ; les hanches sont rarement munies d'apophyses dentiformes ; les cuisses ne portent point de dent; exceptionnellement les pattes antérieures peuvent avoir leur côté postérieur dilaté en forme de coude. Les tibias sont grêles; rarement ceux des pattes posté- rieures sont élargis, aplatis et subconcaves en dedans; ils sont toujours terminés par deux éperons dont un surtout estconstam- ment fort. Aux pattes antérieures, ce dernier est aminci en lame et sinué du côté des tarses dont le premier article est alors, en regard de ce plus grand éperon, sinué et aminci lui-même en lame, de manière à former avec celle de l’éperon comme les deux lames des ciseaux. Ces lames appelées peignes ou étrilles, parce qu'elles servent à la toilette de l’insecte, sont toujours garniesde poils de longueur et d'épaisseur variables : on les retrouve d'ail- leurs chez un grand nombre d'Hyménoptères. Les {arses sont mé- diocrement longs, tous les articles à base plus ou moins cunéi- forme, avec des poils spiniformes à l'extrémité; le côté interne est toujours garni de poils plus fins et plus denses; le premier article mesure toujours environ la longueur de trois des sui- vants. Les ongles sont simples ou avec 1-6 crochets de dimension variable et diversement:insérés. 18 CHRYSIDES Les Ycailles sont toujours relativement grandes. Les ailes su- périeures, peu riches en cellules, sont à nervures assez épaisses : les cellules brachiale, costale, médiane, anale sont toujours com- plètes; les cellules radiale, première et troisième discoïdales sont nulles ou incomplètes ou bien encore simulées par une faus- se nervure figurée simplement par une ligne remprunie. On dis- tingue souvent quelques traces en ligne rembrunie des nervures postérieures et cubitales. Le stigma est toujours bien distinct et épais ; parfois il s’allonge un peu sur la nervure cubitale, Le lim- be est hyalin ou enfumé, parfois avec des reflets bleuissants, ge- néralement couvert de petits poils très fins; la nervure costale est ciliée de poils plus gros. Les ailes inférieures, toujours beau- coup plus petites et étroites, n'ont aucune cellule complète. La nervure costale est constamment forte mais dépasse rarement la moitié de la longueur totale de l’aile ; elle porte toujours quel- ques crochets. La nervure anale est toujours visible au moins à la base de l’aile; la nervure médiane, chez les plus grosses es- pèces, est nulle ou parfois simulée. Les nervures radiale et cu- bitale sont quelquefois figurées par un trait brun. Le limbe est toujours plus hyalin que celui des ailes supérieures et porte éga- lement de très petits poils fins. 4.— Abdomen. — L'abdomen est sessile, uni au thorax par une articulation mobile; il est ovale, arrondi, ou subhémisphéri- que ; généralement convexe en dessus, rarement comprimé et, par exception, déprimé. Le dessous ou ventre est plan et marginé en creux ; après la mort de l’insecte il devient souvent plus ou moins concave; rarement il est convexe. Le dessus et le dessous ont chacun huit segments dont 3-5 sont visibles et normalement développés, les autres sont protractiles et rentrent les uns dans les autres comme les parties d’une lunette. Le dernier segment dorsal visible, soit le troisième ou le quatrième, est entier, ar- rondi ou tronqué, subacuminé, souvent diversement ondulé, émargine, incisé ou denté. La marge apicale est quelquefois sca- rieuse, hyaline. Chez la femelle les segments proctractiles sont assez longs et forment, dans leur état d'extension, comme un long fourreau à S ARMURES GÉNITALES 49 l'oviscapte ; les segments dorsaux se replient de chaque côté en dessous et très souvent cachent ainsi en partie les segments ven- traux. Les segments dorsaux sont reliés aux segments ventraux soit par un petit appendice soit par une simple membrane plus ou moins hyaline. Le cinquième segment ventral est parfois ter- miné de chaque côté par un fort crochet corné ; d’autres fois le sixième segment ventral porte de chaque côte un appendice allon- gé, sublinéaire, ou bien il est d’une forme particulière et épaissi. Quelquefois le septième segment ventral est rudimentaire et figuré par un simple demi-tuyau hyalin ; quant au huitième sesg- ment ventral, il se termine toujours par deux baguettes ou appen- dices presque constamment linéaires, demi-cylindriques. Dans quelques genres, le cinquième segment dorsal est garni d’aspé- rités et le sixième segment dorsal est épaissi au milieu et sillonné longitudinalement. Généralement le huitième segment dorsal n'est qu'un simple demi-tuyau hyalin. Chez le male, les segments protractiles sont beaucoup plus courts et plus larges, les derniers étant très petits. En dessus, on compte sept segments de forme normale, allant en diminuant de grandeur; le huitième dorsal fait partie de l’appareil génital ; on lui a donné le nom de branche du forceps. En dessous, il n’y a que six segments de forme normale ; le septièmeappelé couvercle génital est très petit; le huitième fait partie des pièces entourant les organes génitaux; on l'appelle volsella ; il porte de chaque côté une division que l'on nomme tenettes. 5. — Armures génitales. — Chez la femelle, l'extrémitéde l'oviducte aboutit à la base de l'oviscapte, laquelle base est pliée en gouttière. L'oviscapte, véritable aiguillon, est corné, jaunä- tre, de la forme d’une lancette se terminant en une pointe fine- ment aiguë. Il est composé des mêmes pièces que l’aiguillon des guépes et des abeilles, mais il n’y a pas de glandes à venin. Quelques personnes ont aflirmé avoir été piquées par cette pièce cornée. Bien qu’il soit possible que cet organe puisse percer une peau très mince, il est parfaitement inoffensif. J'ai saisi vivantes plusieurs milliers de Chrysides, mais je n'ai jamais été piqué. La base de l'oviscapte retient également deux stylets de même * dd AREA 2" HR LT 0 D : "< _ FOUT PONT; © [a PAT OR AU Je 1 FIVE LS ‘ "+7 Fate” “sl à 1 +2 " Lécièe 20 CHRYSIDES consistance et de même couleur ; leur forme est également celle d'une lancette, mais ils sont plus courts et plus étroits. Leur mo- bilité est assez grande et, en se séparant, ils élargissent la base de l’oviscapte, ce qui permet, dans la copulation, à la verge du mäle de s’introduire dans l’oviducte. Au repos, ces trois pièces cornées sont étroitement appliquées les unes contre les autres et sont entourées de chaque côté par une baguette. Les baguettes elles-mêmes sont parfois précédées chacune d’un appendice beau- coup plus grand mais à peu près semblable, dont j'ai parlé tout à l'heure et qui appartient au sixième segment ventral. Chez le mâle, les appendices entourant les organes génitaux sont nombreux, de forme variable, bien que l’on en retrouve tou- jours le même nombre. La dernière pièce porte le nom de cro- chets : elle est double, souvent cornée, en forme de lames de couteau, les tranchants en regard; parfois on y remarque exté- rieurement des entailles ou uné apophyse lamelliforme. Les cro- chets peuvent aussi par leur forme rappeler deux hameçons à pointes opposées et denticulées. A la base des crochets et en des- sous, on remarque deux replis ou lamelles soudées d’un côté cha- cune à l’un des crochets et se repliant plus ou moins l’une sur l’autre. Ces deux lamelles constituent le fourreau : c’est entre elles et en écartant aussi les crochets que sort la verge qui est exsertile. En dessus, les crochets sont recouverts par le huitième segment dorsal qui forme deux lobes ou branches du forceps,une de chaque côté, mais dont la base entoure tout l'appareil. L’ex- trémité des branches du forceps est simple ou bifide. En dessous, le huitième segment ventral forme également deux lobes ou vol- sella dont chacun, au bord externe inférieur et en regard l’un de l’autre, porte une division appelée tenette, en forme de lancette, plus ou moins large et plus ou moins longue, exceptionnellement indistincte. Enfin, une sorte de renflement ou pièce basilairesem- ble séparer du reste de l’abdomen cet ensemble de pièces compo- sant l'appareil copulateur. L'examen des derniers segments abdominaux et des crochets fournit de très bons caractères pour la distinction des familles et des genres, parfois même des espèces. Cependant, au point de vue spécifique, si l’on veut tenir compte d’une manière absolue et ri- ARMURES GÉNITALES 21 goureuse des petites variations que l’on rencontre dans l'appareil génital, on est presque certain de tomber dans des erreurs gros- sières ou d'arriver à diviser une espèce polymorphe en un grand nombre de fausses espèces. En effet, d’après la dissection que j'ai faite d'une série d'individus d’une même espèce, j'ai constaté que très souvent les pièces étaient plus ou moins pointues, de largeur variable, plus ou moins incisées ou sinuées, etc. en va- riations assez sensibles, C'est par leur ensemble que les divers caractères acquièrent de la valeur et peuvent conduire à la cer- titude. Vouloir prendre pour criterium exclusif les variations d'une partie unique, c'est se vouer au système, à l'erreur, et re- noncer à la méthode naturelle, la seule scientifique, Il est donc impossible de recourir à la forme des pièces entourant les orga- nes génitaux comme à un caractère spécifique pouvant toujours servir, Autrement il faudrait diviser certaines espèces en un grand nombre d'autres ou, au contraire, en réunir plusieurs très dis- tinctes ct pourvues d’autres très bons caractères distinctifs. On retrouve, dans ces derniers segments abdominaux, toutun enchai- nement de variations deforme, comme on peut en constater dans les premiers segments, dans la nervulation des ailes, dans les mandibules et dans les autres parties du corps. Ce n’est pas par- ce que ces pièces sont cachées qu'elles doivent possêder des ca- ractères plus sérieux et plus constants. L'étude des derniers segments de l’abdomen et des crochets étant délicate et minutieuse, il est nécessaire d’avoir unc certaine habitude du microscope et de la dissection à la loupe. Dans les descriptions des espèces, je ne parlerai donc point de ces carac- tères difficiles à constater pour la plupart des entomologistes, les diverses parties du corps en fournissant assez d'autres pour qu'il ne soit pas indispensable de signaler ceux des organes gé- nitaux. M. le général O. Radoszkowsky s’est beaucoup occupé, et avec succès, des « Armures copulatrices » des males des Chrysides; bien que ses dessins ne soient pas toujours exacts, on doit les consulter utilement. Quelques naturalistes accordent une valeur tellement exclu- sive aux organes génitaux des mâles qu'ils négligent les carac- 22 CHRYSIDES tères des autres parties du corps et naturellement ne s'occupent point de la femelle, puisqu'elle ne présente pas les caractères spéciaux au mâle. C’est une étrange manière de faire de la clas- sification. En effet, si l'on veut se donner la peine, pour les in- sectes qui nous occupent en ce moment, d'examiner les derniers segments abdominaux des femelles, on y distingue des caractères aussi sensibles que chez l’autre sexe, pouvant varier d’une es- pèce à une autre, mais surtout de genre à genre et de sous-famille à sous-famille. Je parlerai des femelles comme des mäles dans les diagnoses de genres, et l'on verra qu'on a grandement tort de négliger ce sexe. Je ne considère donc pas comme sérieuse une espèce dont le mâle seul permet de la distinguer de la voisine, les femellesétant « semblables et non autrement distinctes. » Car, de deux choses l’une : ou la femelle de ce mâle ne lui appartient pas puisqu'elle est pareille à celle qu'elle copie si fidèlement, ou bien les carac- tères du mâle sont illusoires. 6. — Distinction des sexes. — En dehors des segments protractiles de l'abdomen et des organes génitaux, il y a relative- ment peu de caractères pouvant permettre de distinguer la femelle du mâle. Généralement on voit, chez la première, les derniers seg- ments abdominaux former un tuyau exsertile,et, chez le second, le troisième segment abdominal est plus court et plus transver- sal, car son bord tend toujours à se rapprocher de la ligne droite. Les mâles des Cleptes ont le cinquième segment dorsal de l'abdomen crustacé comme les premiers, tandis qu'il ny ena que quatre de cette consistance chez les femelles. Les mâles des Notozus et des Ellampus ont le troisième segment abdominal plus court, l'incision apicale un peu moins profonde ; l'abdomen est moins comprimé ou même parfois déprime sur le disque, les sinus des côtés du troisième segment sont ordinairement moins profonds, la plate-forme apicale est parfois scarieuse, la ponctua- tion souvent plus forte, les antennes moins grêles, le troisième article ordinairement plus court, les cuisses antérieures parfois dilatées et les tarses de couleur plus claire. Chez les Philoctetes, les mâles se distinguent surtout par les «à , ESPÈCE, VARIÉTÉ, RACE pi. tibias des pattes postérieures beaucoup plus dilatés et légèrement creusés en dedans. Les mâles des Holopyga et des Hedychridium ont le troisième segment abdominal arrondi et plus court. Chez les Hedychrum, les femelles ont parlois le troisième segment ventral avec un cro- chet plus ou moins fort, quelquefois mucroniforme, situé au mi- lieu du bord apical; le pronotum peut aussi être de couleur dif- férente et sa ponctuation est plus fine. Chez les Chrysididæ, les mâles sont parfois de couleur diffé- rentes, les articles des antennes sont plus courts, autrement co- lorés, et quelques uns d’entre eux peuvent être renflés en dessous; la face est généralement couverte de poils soyeux, les joues sont plus courtes, les tarses d’une teinte plus claire, le troisième seg- ment plus court, plus transversal, avec les dents apicales moins fortes, plus reunies à l’apex. Le mâle des Parnopes à quatre segments bless à l'abdomen, tandis que la femelle n’en a que trois. Cette difficulté de distinguer les sexes, surtout lorsque les &er- niers segments abdominaux de la femelle sont rentrés, a donné lieu à quelques méprises de la part des auteurs, méprises bien excusables du reste, lorsqu'on ne peut pas détériorer ou risquer de détruire un insecte précieux ou qui nous a été confié. 7.— Espèce, variété, race. — Il est fort diflicile, chez les espèces polymorphes, de savoir précisément où s'arrête l'espèce dans cette série d'individus s’enchaînant tous les uns aux autres, pour se terminer souvent par un dernier terme très différent du premier. Ce polymorphisme a été cause que plusieurs individus de cet enchaîinement ont été ou sont encore considérés comme espèces distinctes, jusqu’à ce qu'on ait découvert des passages qui les relient entre eux. De plus, dans un même genre, ilya parfois tant d’aflinité dans une suite d'espèces, qu'on se demande s’il ne s’agit pas de races ou de variétés. Il ne faut accorder qu'une valeur relative à la coloration et à la ponctuation ; du reste, une étude suivie et comparative est l'unique criterium du classifica- teur consciencieux. C’est donc en voyant un grand nombre d’ex- emplaires que l’on peut préciser le mieux ce que doit être un indi- À 24 CHRYSIDÉS vidu pris isolément. Depuis que je m'occupe de l'étude des Chry- sides, je me suis efforcé de réunir de grandes séries de specimens; voilà pourquoi j'ai été amené à reconnaitre, dans un bon nombre d'espèces de création récente, des variétés d'espèces connues de- puis longtemps. Lorsque j'ai eu des doutes, j'ai toujours laissé l’insecte sous son nom primitif. On a parfois abusé de la distinc- tion spécifique d'une manière regrettable, mais qui se conçoit cependant, si l’on songe que l’auteur n'a eu sous les yeux qu'un nombre très restreint d'individus. Je n'ai pas pu faire entrer dans mes tableaux quelques unes de ces espèces trop peu distinctes. Car, quelle valeur possède une espèce dont il est absolument im- possible de dresser une description différentielle? Cette valeur est nulle à mon avis. Il est donc impossible, le plus souvent, d'indiquer où finit l’es- pèce, où commence la variété; mais, dans les descriptions de va- riétés, j'envisage surtout les formes extrêmes. Les formes tran- sitoires se trouvent décrites par là même, puisqu'elles participent du type et de la variété. J'ai constaté que plusieurs varietés forment des races locales. En effet, on ne les rencontre que dans certains habitats où elles revêtent toujours la même livrée, Je ferai remarquer cependant qu'on trouve des intermédiaires. Mais cette constance d’une va- riété à remplacer, dans des conditions particulières, le type vul- gaire (ou plutôt ce que l’on à coutume d’appeler le type), m'a frappé et je tiens à la signaler. Je croirais, avec les partisans du transformisme, que ce sont des variétés en voie de devenir espèces. Les caractères distinctifs abondent chez les Chrysis, aussi sera-t-il toujours facile de trouver une différence sensible lorsqu'il s'agira d'une véritable et bonne espèce. La longueur des joues, des ar- ticles antennaires, les mandibules, la forme du pronotum et des angles posticolatéraux du métathorax, la sculpture des méso- pleures, la conformation du troisième segment abdominal, etc; voilà bien dés pièces d'étude et fournissant constamment de bons signalements. Dans chaque genre, il se trouve ordinairement un ou plusieurs ty- pes plus remarquables que les autres.Or, chacun d’eux a presque toujours une espèce tellement afline qu'il faut être très versé dans RUFINISME ET MÈLANISME 25 29 la connaissance de ces insectes pour pouvoir la distinguer, Cette grande similitude rend presque inextricable la synonymie, sur- toutpourlesauteursanciens. Dans quelques cas, ilest très difficile de dire si un auteur a voulu décrire telle espèce plutôt que telle autre. Comme le vénérable classique ne donne qu’une descrip- tion très brève de son insecte, on reste à son égard dans un doute profond ou avec une simple probabilité. En raison de ce manque de précision dans les diagnoses, j'ai cru préférable d'adopter les noms admis par les auteurs plus récents. Je préviens donc que, dans cette monographie, je conserverai les noms figurant dans l'ouvrage de Dahlbom, de préférence à de plus anciens peut-être. Dahlbom a examiné presque tous les types des auteurs ; il a donc une autorité incontestable et, comme son ouvrage est le premier qui soit spécial à cette famille d’hyménoptères et parconséquent monographique, je me suis appuyé sur lui pour ne point boule- verser la nomenclature adoptée, du reste, par presque tout le . monde, 8. — Rufinisne et mélanisme. — Les insectes à couleurs métalliques et de consistance crustacée sont sujets à de nom- breuses variations de coloris dont deux surtout sont très remar- quables : le mélanisme et le ru/finisme, qui consistent dans l'ab- sence partielle ou totale de reflets métalliques. Dans le mélanisme, l'insecte est en entier ou en partie noir-mat. Dans le rufinisme, il est roussätre ou roux. Tous les passages se retrouvent dans ces deux décolorations et même très souvent un seul individu peut être atteint par les deux à la fois. Chez les Chrysis, on rencontre cette anomalie, mais générale- ment corrigée plus ou moins par des teintes bronzées. Le rufi- nisme est alors localisé dans les antennes, les écailles, les ner- vures des ailes, les pattes, le ventre et le troisième segment ab- dominal. Le mélanisme affecte principalement l’avant-corps ou le dorsulum de l'abdomen. Les insectes ainsi décolorés semblent jouir de la même santé que les autres aux étincelants reflets. Dans mes élevages de Chry- sis ignila L., il s'est trouvé un individu melanos, mais il ne m'a pas été possible de découvrir la cause de cette particularité. | CHRYSIDES | Plusieurs cas de rufinisme et de mélanisme ont été décrits comme espèces distinctes; je les signalerai comme variétés à l'ar- _ ticle de chacune des espèces auxquelles elles appartiennent, car = parfois elles rappellent le nom de naturalistes qu'ilscrait regret- _ table d'abandonner à l'oubli. RC. _ Il est bon d'indiquer encore que les espèces bleues peuvent | NES des reflets verts, les vertes, des teintes vert-gai ou vert- doré. Chez les espèces dont le thorax est de couleur différente de celle de l'abdomen, on distingue le plus souvent des teintes vert- bleu, bleu-vert, vert-gai, vert-doré, cuivré-verdätre ou même "feu. Ces exagérations se montrent de préférence sur la face, le es 4 paptront ou le vertex, sur le pronotum, les aires latérales du meso- TES _notum, l'écusson et sur les côtés de l'abdomen. Généralement ce à : ; sont les mâles qui portent ces teintes exagérées. ne J'aitrès rarement vu de monstruosités chez les Chrysides. Celles "A iS ; que j'ai rencontrées avaientété occasionnées sans doute par quel- So _ ques blessures faites à la larve ou à la nymphe. Voici les prinei- 7" #0 _ pales : les segments abdominaux ? et 3 sont soudés ensemble et ’ alors le troisième est très diminué de longueur; l'apex des es- pèces à marge apicale sans dents est plus ou moins profondément incisé ou bosselé; les dents apicales du troisième segment abdo- minal sont bizarrement recourbées, ou arquées en dessous, ou _ tronquées irrégulièrement; le troisième segment abdominal est aplati et alors les dents apicales sont disposées transversalement sur une ligne droite; un des angles posticolatéraux du métatho- rax peut manquer, etc. Toutes ces difformités se reconnaissent de suite après un examen tant soit peu attentif, et ne méritent pas d’être décrites. 30 4 SIT. — VIE ÉVOLUTIVE (PL. II) 1. — Premiers états. — L'œuf est petit, proportionnelle- _ ment à l’insecte, allongé, ovale ou obové ou encore subelliptique Pin avec l’axetoujours droit. La PI. IT, fig. 9 et 10 en représente quel- CE. ques uns. L'œuf est blanchätre, subhyalin, à parois délicates et 25, CAUSE CUT PAU. PAR tax VIE ÉVOLUTIVE. — PREMIERS ÉTATS 27 peu épaisses. L'éclosion a lieu 3-5 jours après la ponte. La paroi se déchire le plus souvent en deux lobes sur une des extrémités. La jeune larve, à sa sortie de l'œuf, est droite, très mince, exces- sivement délicate, mais assez vive d’allure et se mouvant dans tous les sens, principalement, toutefois, dans le sens ventral et le sens dorsal. Elle est formée de 13 anneaux représentés par des plis ; l'ensemble a la forme d’une ellipse très allongée, terminée d'un côté par la tête et de l’autre par le treizième anneau, s'allon- geant lui-même plus ou moins en deux petits mucrons. Ces der- niers aident beaucoup à la locomotion de la larve qui se hâte d'aller attaquer, à l’autre extrémité de la cellule, celle qui doit lui servir de nourriture. La locomotion s'opère précisément par “# les mouvements alternés du corps s'arquant dans les deux sens É comme je viens de le dire. La tête est plus ou moins grosse, épaisse, avec un fort museau rétractile. Les mandibules sont encore indistinctes; ce n’est que vers le sixième jour qu'on peut les apercevoir. Elles sont alors de teinte brune et assez fortes pour mordre et même pour couper la l peau de la larve victime. Ces mandibules sont courtes, bi ou triden- tées, ne se touchant pasau repos. Le troisième ou le quatrième jour s'effectue la mue : c'est alors que la larve prend plus de volume, s’élargit; les anneaux se distendent et les mucrons du dernierseg- ment se raccourcissent, tendant à disparaitre. La couleur esten- core très hyaline, laiteuse ou verdâtre, parfois subtestacé-clair. La deuxième mue a lieu après la consommation complète ou presque complète de la victime ; cependant je ne l'ai point constaté chez toutes les larves que j'ai élevées, mais peut-être m'a-t-elleéchappét Douze à dix-huit jours après l’éclosion, la larve a atteint la taille qu’elle doit aveir : elle est alors épaisse, sensiblement arquée en dessous avec des replis latéraux. Les stigmates sont beaucoup plus visibles, la peau est devenue épaisse et blanchâtre, le dernier an- neau s’est contracté. La tête n’est plus proportionnellement aussi grosse. La planche 11, fig. 12-17 represente plusieurs larves à dif- férents âges. SR. Ainsi, après avoir vécu de 12-18 jours sans accident, la larve de Chrysis a dévoré la larve victime que son instinct lui a fait choisir de préférence aux provisions. Ayant atteint sa grosseur 0 DA Loto 28 CHRYSIDES normale, elle est en état de filer un cocon, ce qu'elle fait de suite, de la même manière que les autres larves d'Hyménoptères. Par la bouche elle dégorge un liquide visqueux, se durcissant ra- pidement à l'air et prenant la consistance de la soie. D'un mou- vement de va-et-vient lent mais infatigable, elle s’enferme com- plètement dans une coque plus ou moins translucide, qu’elle semble agrandir et mouler à sa fantaisie par les contorsions qu'elle opère de temps en temps. Elle s’isole ainsi des déjections et du reste des provisions que la victime n’a paseu le temps d’a- chever. Le cocon a la forme d’un déà coudre, de formefovale pas toujours très régulière, ou encore d’un court cylindre arrondi aux deux extrémités. Les fils de soie dont il est formé sont telle- ment collés les uns aux autres qu’ils forment un parchemin, tan- tôt blanchätre ou jaunâtre, tantôt brunâtre ou encore présentant ces teintes fondues et plus ou moins foncées. J'ai constaté plusieurs fois que des larves de Chrysis n'avaient point filé de coque et étaient ainsi restées à nu dans la cellule où l'œuf avait été pondu, placées dans le feutre du nidifiant ou dans le cocon même tissé par la victime. La coque une fois achevée {et vers cette époque également pour celles qui ne filent point), la larve perd peu à peu sa vivacité et ne se remue même plus lors- qu'oh la touche. Elle attend paisiblement dans son berceau le retour des beaux jours. Engourdie pendant tout l'hiver, elle re- prend insensiblement sa force lorsque le soleil réchauffe sa de- meure, pour s'immobiliser de nouveau les jours froids etles nuits de gelée, Enfin, quand la belle saison est bien rétablie et peu de temps avant de se changer en nymphe, la larve retrouve toute sa vigueur et s’agite constamment dans sa loge. La transformation en nymphe est toujours un travail fort péni- ble auquel succombent les larves malportantes. La nympbhe est blanche et d’une grande délicatesse; le moindre coup sec la meur- trit etla met en bouillie au moins en quelque point. C’est pour- quoi il peut se produire des déformations pendant que la bestiole est dans cet état vulnérable qui heureusement pour elle n’est pas de longue durée. Huit ou quinze jours suffisent pour queson épi- derme ait pris de la consistance et se soit paré de ses belles cou- leurs métalliques. De temps à autre la frêle nymphe se tourne NOURRITURE 29 et retourne sur elle-même, pleine d’insomnie et comme d'impa- tience de voir ce soleil sous l'éclat et la chaleur duquel elle doit, insecte parfait, étaler ses splendeurs et passer des jours si heu- reux. Les ailes, d'abord très petites, se développent et finissent, comme le reste du corps, par abandonner leur étroit fourreau de peau blanche, dernier vestige de leur enfance délicate. Pour que cette dernière mue s'opère d’une manière convenable, il est né- cessaire qu’elle se fasse rapidement et pour cela une certaine ab- sorption d'humidité est nécessaire. En effet, dans les lieux trop secs, il y a encore bien des représentants de cette famille privi- légiée qui meurent à la veille même de jouir de la vraie vie, de cette existence en plein air si patiemment attendue. Quelquefois même l’insecte, bien que plein de force, ne peut déplier ses ailes mal développées ; il arrive alors que, se frayant néanmoins un passage hors du cocon et de la cellule, il essaie de prendre ses ébats au soleil, mais il ne tarde pas à succomber à son malheu- reux sort. Quelques espèces beaucoup plus précoces sont, dès le mois de septembre, dépouillées de leur enveloppe nymphale, et leurs ai- les ont leur entier développement. Elles restent cependant en- gourdies tout l’hiver, pour sortir de leur prison aux premiers jours chauds. * 2. — Nourriture. — Les Chrysides adultes se nourrissent exclusivement de matières sucrées. Elles sucent le nectar des fleurs à corolles peu profondes, puisque leur languette est très courte, au moins pour la plupart d’entre elles. Les fleurs préfé- rées sont les ombellifères : Daucus, Achillea, Laserpitium, Peu- cedanum, Petroselinum, Heracleum, Pimpinella, Eryngium, etc., les Thapsia, les Euphorbes, les Potentilles, les Thesium, les Menthes, etc. On les voit constamment aussi léchant les exsu- dations produites par la mieillée sur les feuilles et les jeunes ti- ges de certains arbres comme les tilleuls, les lilas, les frênes, les cerisiers, les banksies, etc. A l'instar des fourmis, elles sont très friandes des déjections des pucerons des saules et des sureaux, Beaucoup aussi vivent en maraudeuses ; en efïet, pendant l'ab- sence des Hyménoptères mellifères, elles visitent la cellule frai- 8. — Moyens de défense. — Comme nous l'avons vu dans AE Le caractères généraux, ces insectes n’ont point d’aiguillon pro- | prement dit. Ils ne résistent pas à ceux qui les attaquent, mais _ cherchent plutôt leur salut dans la fuite et se fient entièrement à Gr puissance de leurs ailes qui ne laissent rien à désirer sous ce | rapport. Leur vol est vif, d'une rapidité étonnante; l'œil le mieux Here ne peut le suivre. Un très léger bruissement d'un timbre _ailés ; encore faut-il avoir l’ouie de fine pour le saisir et surtout 3 | 12 distinguer de celui produit par les autres insectes. Les Chry- roue sont tellement sauvages et craintives que les Diptères eux- _ mêmes se jettent sur elles, les bousculent ou leur donnent la _ chasse. Le moindre mouvement les met en éveil. Aussi, les voit- _ onalors relevant la tête et, les antennes agitées, ralentir et scan- der leur marche: puis, si elles ont aperçu de nouveau quelque chose d’insolite, s'arrêter court pour fuir. Lorsqu'on saisit une femelle, elle allongeles derniers segments _ abdominaux et sort ses stylets menaçants mais inoffensifs, Un _ Odynère la surpend-il dans son nid? Si la fuite n’est pas possi- ble, elle se roule sur elle-même et simule la mort. L'Odynère s’y méprend ordinairement et abandonne la Chrysis qui en profite aussitôt pour détaler. Mais s’il reconnait la supercherie, il atta- que la voleuse et, de ses robustes mandibules, coupe ou déchire _ la partie du corps ou des membres qu'il peut saisir, sa fureur. __ s'accroissant par la résistance qu'oppose la cuirasse de son ad- _ versaire. Il n'est point rare de rencontrer des individus mutilés, _ impuissants à reprendre leur essor, boiteux ou privés d’une an- tenne. Par un beau soleil de juin, je visune Megachile argentata en- trer dans un trou de pierre calcaire, et j’attendis sa sortie pour m'en emparer. Mais, à peine m'étais-je baissé pour mieux l’épier, _queje la vis paraitre, emportant dans ses pattes antérieures une Chrysis roulée en houle, Celle-ci se sentant entrainée au dehors, ACCOUPLEMENT 31 se déroula en se débattant, et, sans mon filet, elle eüt gagné les airs. L'ayant capturée, je reconnus une belle femelle de Chrysis cyaniventris Ab. Plusieurs de ces espèces répandent, quand on les touche, une odeur assez désagréable, « rappelant d'ordinaire, suivant l’ap- préciation de M. J. Pérez, celle des vieux champignons dessé- chés. » Les Chrysis ignila L. fulgida L., austriaca F, entre au- tres, présentent cette particularité commune, d’ailleurs, à presque tous les Hyménoptères parasites. Cette odeur, qui provient d'un liquide particulier dégorgé par la bouche, ne fournirait-elle pas aussi un moyen de défense ? Ne serait-elle pas un terrifiant pour les autres Hyménoptères, puisque chez eux l’odorat joue un si grand rôle? C’est également l'hypothèse émise par M. Pérez, dans son charmant et si instructif ouvrage sur les abeilles. 4.— Accouplement.— L'acccouplementa lieu soit dans les airs, soitau repos. Dans ce dernier casil m'a été plusieurs fois per- mis d’en surprendre toutes les circonstances. Il est toujours de courte durée et à peu de chose près tel que l’adécrit Edmond André dans le vol. I. p. XCI. Le rapprochement des deux sexes se fait de différentes manières, mais toujoursen plein soleil. Lemäle se pré- cipite brutalement sur la femelle et la saisit dans ses pattes. Une lutte vive s'engage pour se terminer bientôt par le triomphe du mâle qui, après s'être commodément installé et avoir donné le «baiser de paix » à son épouse du moment, recourbe légèrement l'abdomen er arrière. Un léger tressaillement et quelques vibra- tions d'ailes, puis il se sépare brusquement dela femelle qui s’en- vole aussi deson côté, soit immédiatement, soitaprès avoir fait une rapide toilette. D’autres fois, la femelle semble rechercher lemäle : arrivantprès du lieu où il s’est posé, elle approche par saccades et, deses antennesagitées, parait l’inviter à l'amour. J'ai vu plusieurs fois des Chrysis accouplées se laisser tomher sur le sol, comme si la femelle eût été entraînée par le poids du mâle. Jamais le mâle ne reste attaché à la femelle comme cela arrive souvent chez les autres Hyménoptères ; aussi n’y laisse-t-il jamais ses organes génitaux. Un mâle pourrait-il donc féconder plusieurs femelles, comme le fait a été constaté chez les Chalcidiens ? La promptitude NRA td. Navi 32 CHRYSIDES de la copulation le donnerait à penser, mais je ne l'ai jamais observé. 5. — Durée de la vie des Chrysides. — Comme tous les Hyménoptères qui ne nidifient point, les Chrysis ne vivent pas longtemps après être sortis de leur cocon. Deux mois est la moyenne de la vie des femelles ; les mâles ont une existense plus courte encore. J'ai dit plus haut que les Chrysis sont très sau- vages ; cependant j'en ai vu d'assez familières. Pendant plus d'un mois, dès que j'arrivais sur un point très abrité du parc de ma ré- sidence, un mâle de Chrysis ignila L. venait se poser sur mes vêtements, mon chapeau, sur mes mains même; je le saisissais sans difliculté et le montrais à mes compagnons de promenade, sans que cette manipulation semblât l’effaroucher beaucoup. La filoche avec laquelle je capturais ses congénères ne l’effrayait point. Au contraire, il en visitait tous les replis. Il m'était aisé de le reconnaitre à un petit défaut de régularité d’une des dents de son ab lomen. Derrière le mur du parc, en cet endroit, se trouve unchemin qu'il fréquentait également et, lorsque je m'y trouvais, il ne manquait pas de venir me rendre visite. Je dois avouer que j'ai dû d’abord le prendre bien souvent et le mettre ensuite ea liberté pour le rendre aussi confiant dans la suite. Le même fait s’estrenouvelé pour une femelle de Chrysis cyanea L.et plusieurs autres femelles de Chrysisignita L. Mais je ne les retrouvais pas tous les jours comme leur frère, sans doute parce qu'elles étaient à la recherche des nids propre à recevoir leur ponte. C'est ainsi que je me suis rendu compte de la durée de l'existence des Chry- sis à l'état parfait. Les espèces précoces, qui ont effectué leur transformation complète en septembre, auraient la vie beaucoup plus longue. Mais, comme elles restent engourdies jusqu’à l'été suivant, je considère uniquement cette phase comme une mo- dification de la vie larvaire ou nymphale. 6. — Mœurs. — Nosétincelants Hyménoptères, pendanttoute la durée de leur existence, recherchent le soleil dont la chaleur leur est indispensable. Aussi, sont-ils peu nombreux en espèces dans les pays septentrionaux, tandis qu’ils abondent dans les S'ANT > MOEURS 33 chaudes contrées du bassin de la Méditerranée. On les rencon- tre pendant toute la belle saison, depuis le mois d'avril jusqu’en septembre dans la région du centre, depuis février jusqu'en no- vembre dans les pays les plus chauds, comme en Espagne, en Al- gérie, en Egypte, etc. C’est à partir de huit à neuf heures du ma- tin jusqu'à quatre ou cinq heures du soir que ces petits météores ailés prennent leurs ébats, partout où le soleil frappe et chauffe. Les murs, les vieux bois, les arbres secs, les talus, les tertres des chemins et des fossés, les carrières de sable, les tas de pierres, les galets anciens et les berges des rivières, voilà où vivent nos bestioles. Leur vivacité semble augmenter en raison directe de la chaleur. J'ai pris une Chrysis hybrida Lep. sur un arrosoir telle- ment surchauffé qu'il était littéralement impossible de le toucher sans se brüler ; tous les jours elle venait s’y reposer aux heures les plus chaudes. La nuit, les jours sombres, pendant la pluie et les vents froids, nos frileuses, blotties dans quelque trou ou nid abandonné, jeüunentet restent immobiles. A l'arrière saison, beau- coup d'espèces ont disparu et celles qui restent ne se montrent plus que quelques heures par jour. Les Chrysis sont avant tout parasites des autres Hyménoptères: Euménides, Sphégides, Pompilides, Apiaires; aussi, elles ne s'é- cartent guère des localités fréquentées par ceux-ci que pour aller butiner sur les fleurs. Dès que leur faim ou leur gourmandise est apaisée, elles y retournent au plus vite. Là elles vivent gaiement, s’accouplent et surveillent les manœuvres de chaque nidifiant, Le mâle, entièrement adonné aux douceurs du « far-niente », ne s'occupe nullement du choix de la nourrice de ses enfants. La femelle se charge de ce soin et sur elle seule retombe toute la responsabilité de la lignée. Douée d'une sagacité surprenante, elle s’en va furetant partout, épiant les allées et venues des nidi- fiants, et elle ne tarde pas à voir ses perquisitions couronnées de succès. Si elle vient à découvrir un nid d’Odynère en voie d’ap- provisionnement, elle fait plusieurs fois le tour de l’entrée, puis, les antennes en avant et tout son sens olfactif en éveil, elle s’as- sure que l'ouvrière est absente. Elle pénètre alors dans la cellule avec rapidité : un gros œuf est au fond suspendu par un lil, et de grasses chenilles anesthésiées et enchevêètrées les unes dans les ni + “ENS » a à Le EPL AS Tr L Atos ne ATX à TOUT EU | CHRYSIDES autres encombrent la cellule. 11 ne manque qu'une ou deux de ces dernières pour que la cellule soit close. Notre Chrysis y dé- : pose prestement, mais non sans quelques efforts, un petit œuf k presque imperceptible. Il est bien placé et dissimulé par une che- L nille. L'opération faite, la vigilante mère sort, parfois juste à _ temps pour ne pas être aperçue de l’Odynère qui, avec un bour- 4 donnement avertisseur pour l'intruse, se pose alourdi par sa PS charge. Celle-ci emmagasinée précieusement, l'Odynère achève la cellule : un peu de terre enduite de salive et la voilà close. La Chrysis a rempli son rôle; elle se met en quête d'un autre nid ou attend la confection d’une nouvelle cellule. Dans ce dernier cas, elle reste assidue à sa première découverte, entrant fréquemment dans la galerie pour inspecter le travail et saisir le moment voulu Ÿ pour y pondre. pa Cetexemple peut servir pour toutes les Chrysides déposant leurs : &'80 œufs chez les Hyménoptères qui approvisionnent leurs cellules où de chenilles, larves, araignées ou pucerons. Un jour, je fus témoin d’un trait de mœurs assez curieux. J’a- FETES Ces vais remarqué un nid d'Odynerus parielum L. fréquenté par de 114 TOR nombreuses Chrysis ignila. | La dernière cellule de l’'Odynère affleurait le crépissage du mur dans lequel le nidétait creusé, et l’on voyait du dehors les chenil- les entassées. D'un coup d’ongle j'agrandis l'ouverture; un mo- de ment après, une grosse femelle de Chrysis vint se poser près de à l'entrée. Jerestai immobile. La Chrysis, ne voyant rien remuer, se rassura et, après une courte exploration dans la cellule, y entrade nouveau, mais àreculons, et jela vis pondre un œuf surla poitrine d’une des chenilles. L’œuf pondu, la Chrysis courait çà et là non À loin du nid. L'Odynère survient brusquement avec une chenille, 24 se pose juste au bord du trou. Soudain il s'arrête comme flairant l'ennemi qui reste immobile et dissimulé par une aspérité du mor- - tier. L'Odynère, relevé sur ses tarses et l'air courroucé, recon- naît le dégât fait par moi; plein de dépit, il abandonne sa proie et bouleverse tout dans la cellule. La Chrysis, d’un pas saccadé et méfiant, approche, puis met la tête à l'ouverture; elle veut pé- nétrer un peu plus loin, mais ses pattes font rouler du sable sur le dos de l’Odynère en fureur qui, à reculons, rejette au dehors ZE st Lér, 2 NE ELT Cine als ee Er MS Pa RS r® A F +18 À r es #— ht ERA NT LES DIR ÉRPE De nil MOEURS 30 tout ce qu’il trouve sur son passage. L'œuf de Chrysis roule avec les chenilles ; je m'en empare ct, depuis trop longtemps en espa- lier, je laisse les deux mouches se tirer d'affaire. Le soir, je re- vins sur le théâtre de cette nouvelle « struggle for life » : la cel- lule était close. Je l'ouvris, mais quelles ne furent pas ma sur- prise et mon admiration! je trouvai un autre œuf de Chrysis sur une des nouvelles chenilles fraîchement anesthésiées : les pre- mières gisaient encore sur le crépissage et au pied du mur au* dessous du nid. Je soupçonne beaucoup la Chrysis que j'avais vu pondre, d'être la mère de ce nouvel œuf, Quelle preuve de persévérance, s’il en a été ainsi ! On a cru jusqu'ici que la larve des Chrysis qui pondentchezles hyménoptères emmagasineurs de proies anesthésices, vivait des provisions amoncelées. Or, j'ai constaté que, dans ces circons- tances, la larve de Chrysis ne touche jamais aux provisions et attaque seulement la larve du nidifiant chez lequel elle est née. Pendant plusieurs années, j'ai étudié cette question avec le plus grand soin et je puis certifier que la larve de Chrysis ne mange que la larve de l'hyménoptère à l’exclusion des provisions. J'avais soupçonné ce genre de parasitisme en examinant des nids d'Ody- nères et de Cemonus, et j'ai voulu m'en rendre compte d’une manière absolue. Je me mis à la recherche de nids d’Odynères en construction; j'étudiai les manœuvres des Chrysis qui en surveillaient l'avancement. Dès qu’une cellule était close, je la dépouillais deson contenu que je replaçais, suivant le même ordre, dans un tube de verre : l'œuf d'Odynère au fond, les chenilles au milieu et l’œuf de Chrysis près de l’entrée. Dès son éclosion, la larve de Chrysis se faufile jusqu'auprès de celle de l'Odynère qui naitordinairement avant elle, etdès ce momentelle ne s’enéloigne plus. Quand la faim se fait sentir, la larve de Chrysis applique vigoureusement son museau contre la peau de sa voisine qui continue de son côté à dévorer les chenilles. Les premiers jours, la larve de Chrysis ne fait pas grand mal à sa victime, car elle n'a pas de mandibules assez fortes pour entamer la peau; elle se contente de sucer et obtient ainsi une exosmose. Vers lesixième jour, ses mandibules sont devenues assez puissantes pour couper la peau de sa victime qui, cependant, grossit encore rapidement, NOR. PPS TEL NS L'hsé CHRYSIDES | L croissance et la vie chez Os, pâture facile, CHANT à A consommée par la Chrysis. Tant que cette dernière a de la nour- riture elle reste attablée, la tête plongée dans lesentrailles mêmes à 1 de sa victime qu'elle absorbe voracement. Lorsque la larve de *È l'Odynère a pu grossir avant d’être Se gravement atteinte dans. d ses organes, la Chrysis, ayant abondance d'aliments, devient superbe. Mais si, par hasard, le jeune Odynère est blessé mor= tellement dans son bas âge, la Chrysis, n'ayant que peu denourri- ture, reste petite ; bien souvent même, elle périt avant d’avoir pu atteindre un développement suflisant. L'œuf de l’'Odynère est pondu bien avant celui de la Chrysis et l'approvisionnement est parfois interrompu par deux ou trois journées sombres et par conséquent de chômage forcé. Voilà pourquoi la larve d'Ody- nère est toujours l’ainée de la Chrysis. Quelquefois, par je ne sais quel fâcheux hasard, l'œuf d'Odynère manque dans la cellule ou n'éclôt pas; un horrible sort attend alors la jeune Chrysis qui, suivant tous les recoins de la cellule, ne trouve rien à man- ger. Après un jour de recherches inutiles, souvent même plus tôt, elle perd ses forces et meurt fatalement au sein d'une abon- dance d’aliments qui ne lui étaient point destinés et dont son ds instinct ne lui permet pas de profiter. ou Il m'est arrivé plusieurs fois de voir pondre, sous mes yeux, des Chrysis dans des cellules affleurant l'extérieur de l'arbre ou G du mur où bâtissait le nidifiant. J'avais soin, si c'était nécessaire, de briser un coin de la paroi du nid, ce qui me permettait de voir l’opération en pleine lumière. J'ai fait de nombreux élevages dans des tubes de verre et je me suis efforcé de reproduire artificiellement toutes les chances du hasard. La larve de Chrysis à aucun âge n’a touché aux pro- visions, et chaque fois que j'ai enlevé l'œuf ou la jeune larve d'Odynère, la Chrysis est morte de faim. Une expérience curieuse qui réussit très bien, c’est qu'à une larve d'Odynerus spinipes JL. on peut en substituer une d’Odynerus lœvipes Shuck, sans _que la Chrysis s’en trouve incommodée. J'ai même fait manger, à l’une après l’autre, deux larves d'Odynère à une seule larve de Chrysis. Æ " érek x | FQ 9 RC CREME e RE LVOIPR à LS Tam vdi Daft) LAS ES nn re ? ‘ LA“ 2 Dre: ne. Le É. NT A] Le Le." amd 7 Quand on place une larve de Chrysis vers celle d'un Odynère déjà forte et plus ou moins prête à filer son cocon, elle est tuée par celle dont elle comptait faire sa victime, J’ai élevé bon nom- bre d'œufs de Chrysis ignita, L., inæqualis, Dahlb., bidentata, L., neglecta, Shuck., et j'ai toujours constaté que l'alimentation des larves de ces Chrysis consiste en larves d'Odynerus spinipes, L., lœvipes, Shuck., parietum, L., Eumenes coarctatus, L., et qu’elles ne touchent jamais aux provisions dechenilles. De même, la larve des Chrysis fulgida, L. et cyanea,L., des Ellampus au- ratus, L. et pusillus, F. dévore celle des Trypoxylon figulus, L. et attenuatum, Sm., du Cemonus unicolor, Latr. et du Pem- phredon lugubris, Fabr., sans jamais toucher aux araignées ni aux pucerons approvisionnant les cellules de ces Sphégides, M. le professeur J. Pérez, qui mérite la plus grande confiance, m'a dit avoir trouvé « dans des nids d'Eumenes unguiculus, assez souvent deux cocons de Chrysis, quelquefois, mais très rare- ment, trois cocons. » Une seule larve d’un gros Eumène peut donc supporter les attaques de plusieurs larves de Chrysis et leur four- nir une nourriture suffisante. On a été jusqu’à croire qu'avant de pondre la Chrysis avait soin de détruire l’œuf de l'Euménide! C’est une erreur grossière; quand l’œuf d'Euménide manque, ce n’est que par l’effet d’un accident et il en résulte la mort certaine par inanition du rejeton chrysidien. Re Ce naturelle, il est bien rare que nous ne fassions pas fausse route du moment que nous laissons travailler notre imagination. Pour ce qui concerne les Chrysis déposant leurs œufs chez les Mellifères, je suis beaucoup moins bien renseigné et j'ignore encore le moment de la ponte. La larve de Chrysis est carnivore et en conséquence ne peut vivre de la pâtée mielleuse emmaga- ‘ sinée par le Mellifère pour sa couvée : eHe se nourrit donc de la larve même du nidifiant, et il est permis de supposer qu’elle se comporte vis-à-vis cette dernière comme je viens de l'expliquer pour les espèces vivant chez les carnassiers. En effet, j'ai ren- contré fréquemment-des Chrysis dichroa, Dahlb. et cæruleipes, F., dans les cocons de l'Osmia rufohirta, Latr. qui niche dans les coquilles vides des petits Helix et Bulimes si communs sur CHRYSIDES les côtes calcaires. La Chrysis se transforme à même dans le cocon de l’Osmie, à la mode des Ichneumons, quelquefois en tapissant l'intérieur d’une fine pellicule translucide. J'ai même découvert ainsi des larves de Chrysis dichroa déjà grosses. Les ayant sorties des cocons d'Osmie, je les plaçai dans des tubes où elles se sont parfaitement transformées dès le mois de septembre, mais sans s'être enveloppées de nouveau dans une coque. M. le capitaine C. Ferton m'a cité le même fait pour la Chrysis ærata, Dahlb., parasite de l'Osmia aurulenta. Panz., chez laquelle il l'a décou- verte transformée en octobre, à Chatellerault; et pour la C. cœ- ruleipes, parasite des Osmia bicolor, Schranck, et rufohirtar Latr., à Château-Thierry. Comme M. C. Ferton a beaucoup étu- dié les mœurs des hyménoptères, je ne puis faire mieux que de donner ici textuellement ce qu'il m'a écrit à ce sujet. « Je pense que la Chrysis doit pondre pendant le travail. Le « nid de l'Osmia bicolor, par exemple, me parait trop bien dé- « fendu, quand la coquille est fermée, pour que la Chrysis s'y « introduise. Tout autour de la bouche, l'Osmie a soin de former « un réseau de brins de chaume desséchés, fichés en terre et assu- « jettis de façon à en interdire l'entrée à un insecte de taille ana- « logue à celle de notre parasite. À un demi-tour de spire au « delà de l’ouverture commence un remplissage formé de gros « moëllons enchevêtrés, puis des brins de bois, mousse, terre en « poudre, etc. le tout sur une longueur d’un demi-tour de spire. « A l'extérieur, cet opus se termine par une très légère cloison « végétale, mais celle qui ferme l'entrée des chambres est solide et épaisse. Le réseau de paille lui-même est assez solide : je l’ai vu résister à un orage. « Il ne semble pas que la Chrysis, avec ses faibles moyens, « puisse pénétrer dans le logis; si elle n’y pondait pas pendant « le travail, ses mœurs seraient bien curieuses. » … « Le repas de la larve de Chrysis peut très bien commencer « de fort bonne heure; cela n'empêcherait pas la larve de l’Osmie « de continuer son évolution et de faire son cocon. En 1887, ma « petite sœur a trouvé, sous une pierre, une araignée er liberté « qui portait au côté une très petite larve blanche. Je reconnus « de suite une larve de Pompile et je pus suivre son évolution A A MOEURS 39 « en même temps que celle de la larve d’un Pogonius. Pendant _« longtemps l’araignée ne paraissait pas souffrir, elle était très « vive et nous avions toujours peur de la voir sauter hors de la « boîte, quand on l’examinait. Elle maigrissait seulement en « même temps que s’engraissait le parasite. Finalement elle se « creusa, comme beaucoup de ses congénères, un trou dans le « sable et s’y enterra. « Cette araignée continuant sa vie habituelle n’est pas moins « étonnante qu'une larve d'Osmie construisant son cocon, mal- « gré les atteintes de la larve de Chrysis. Il suflit que le dévelop- « pement de celle-ci soit suffisamment lent. » 4 Le Pompilus vagans, Costa, fort commun à Alger, pond « sur une Lycosoide (Lucas) sans la piquer. Celle-ci est renfer - « mée dans son terrier ; le trou est fermé par une couche de terre « épaisse de deux à cinq centimètres, très compacte et que rien « ne distingue du terrain environnant. Le chasseur creuse au- « dessus de ce canal, y entre et en sort après quelque temps « pour reboucher le trou, « En creusant après lui, on retrouve l’araignée très vivante, « portant un œuf à la partie antérieure du dos. Une de ces arai- « gnées, prise le 1* septembre, après la ponte du Pompile, pa- raissait, le 8 septembre, jouir d'une parfaite santé, bien que la « larve de l'Hyménoptère fut déjà au tiers de sa taille. Le 15, il « ne restait plus de traces de l’araignée, mais à sa place une « grosse larve grise avait commencé à filer son cocon. » Je dois encore à la générosité de M. le capitaine Ferton, un He- dychridium Algirum, Mocs., obtenu d'un nid de Tachytes tar- sina, Lep, La larve de l'Hedychridium a subi sa transformation dans le cocon du Tachytes et n’a fait que s’entourer d’une légère coque translucide, jaunâtre. M. Abeille de Perrin m’a assuré qu’il avait souvent extrait la Chrysis Mulsanti, Ab. des cocons de l'Osmia aurulenta, Panz., et j'ai pu voir moi-même, dans la col- lection de mon ami, la C. ærata, Dahlhb., et son berceau qui n’est autre chose que le cocon d’une Osmia bicolor. J'ai surpris bien des fois des Chrysis visitant des nids de Melli- fères, mais depuis que j'essaie de découvrir les mystères de la vie évolutive par des élevages faits dans des tubes, je n'ai pu réussir R 40 CHRYSIDES à me procurer les nids de ces mellifères dans lesquels j'avais vu les Chrysis femelles entrer, puis sortir, pour entrer de nouveau, mais à reculons, à cause de l’étroitesse du passage. Ces nids se trouvaient dans des pierres, des murs ou des pièces de bois qu'il ne m'était pas permis de détériorer. M. le capitaine Xambeu m'a aflirmé avoir obtenu la Chrysis refulgens, Spin., des nids d'Anthidium 7-dentatum, Latr., pla- cés dans des coquilles d'Helix pisana. Je dois mentionner, malgré son insuccès, une expérience que j'ai tentée. Ayant à ma disposition un œuf d’'Osmia rufa, L., pondu le ? juin et un œuf de Chrysis ignita, L., datant du 5 juin, je plaçai ce dernier dans la cellule de l'Osmie. L'éclosion de la Chrysis eut lieu le 8 et celle de l’Osmie le 12. La larve de Chrysis périt le 9. Le 8,ivoyant que l’œuf d'Osmie n'était pas éclos, j'avais cependant ajouté deux petites chenilles prises dans le nid d’Ody- nère où l’œuf de Chrysis avait été pondu, mais la jeune larve, comme toujours, n’y toucha pas et mourut promptement. Je ferai remarquer que je n'ai jamais surpris de Chrysis visitant les nids des Osmia rufa, L., et cornula, Latr. Il faudrait âonc conclure que les œufs des Osmies chez lesquelles pondent les Chrysis sont beaucoup moins longs à éclore, ou bien que ceux des Chrysis pondant chez ces Osmies demeurent plus longtemps avant de donner naissance à leur larve. Je pencherais plutôt pour cette dernière hypothèse, car le fabricant de miel pond son œuf lors- que la chambre est garnie, c'est-à-dire en même temps que peut être déposé l’œuf de Chrysis. En déterrant un nid d'Anthidium punctatum, Latr. que je voyais approvisionner par la mère, je trouvai une femelle d'Ho- lopyga gloriosa, F. var. ovata, Dahlb., dans la cellule presque achevée. Bien que je n’y aie pas découvert d'œuf, je crois cepen- dant que l’Holopyga était là dans l'intention d'y pondre, ce qui ferait supposer que la ponte a lieu avant la clôture de la cellule. Dans une cellule d'Osmia rufohirta fraichement close, mais non encore parfaitement cloisonnée d'herbes mâchées, je trouvai, en même temps que celui de l'Osmie, un autre œuf très petit que je soupçonnai appartenir à une Chrysis. Malheureusement je ne pus en obtenir l’éclosion. ui tAr ti otre Los. 0 ù J 4 : MOEURS 41 Je remarquai un jour une femelle d'Hedychridium minutum, Lep., var. reticulatum, Ab. explorer à plusieurs reprises le nid d'un Halictus Smeathmanellus, Kirb. Sur le champ, je creusai le tertre et je découvris dans la dernière cellule incomplètement close, en même témps qu’un œuf d'Halictus, un autre beaucoup plus petit que je mis dans l’alcool. J'ai pu, dans la suite, le compa- rer à d’autres que j'ai obtenus directement de femelles du même Hedychridium. En effet, j'ai vu plusieurs fois ces femelles, lors- que je les saisissais, me laisser collé aux doigts un petit œuf semblabie, qu'elles étaient sans doute contraintes de laisser sor- tir de l’oviducte par suite de Ja pression de mes doigts. Si le pre- mier œuf en question était vraiment celui de l’Hedychridium, on devrait en tirer une conclusion semblable à la précédente. Quant aux Cleptes, je ne sais rien sur leur manière de pondre. On lit cependant dans l'Encyclopédie méthodique, t. X, p. 9, le récit suivant fait par Lepeletier de Saint-Fargeau : « J'ai vu une « femelle de Clepte semi-doré entrer successivement à reculons dans les trous qu'avaient formés en s’enfonçant en terre un grand nombre de larves d’une Tenthrédine qui avaient vécu « sur le même groseiller. L'année suivante, je jouis à cette même « place d’un spectacle fort brillant; une centaine (?) de mâles et « quelques femelles de cette espèce couraient dans tous les sens « sur le petit espace de terrain où les larves de Tenthrédines « s'étaient cachées, et reflétaient toutes les couleurs des pierres « précieuses. Ce spectacle se renouvela pour moi plusieurs jours « de suite, de dix à onze heures du matin; ces individus se dis- « persaient après cette heure, et je pense que ceux que je voyais « chaque jour étaient nouvellement éclos dans cet endroit. » Dahlbom, à l’article du Cleptes nitidula, F., rapporte un autre récit de Lepeletier : « J'ai vu le Cleptes nitidula allonger beau- « coup son tuyau auprès d'une larve de Tenthrède et le pousser « vivement contre elle. Quoiqu'il lui eûtfallu pour cela recourber « son abdomen et diriger ce tuyau entre ses pattes en avant de « la tête, l'opération entière fut l'affaire d’une seconde. » Ces insectes pondraient donc directement dans la larve de Tenthré- dine ou sur elle, à la façon des Ichneumons ou des Pompiles ? Je visite tous les ans les groseillers dont les feuilles sont mangées A A LE 6,7, v— | 42! | CHRYSIDES par les Tenthrèdes, mais je n’ai jamais eu la chance de voir sem- blable spectacle. 11 ne m'est même jamais arrivé d’apercevoir des Cleptes sur ces arbustes. 7. — Parasites des Chrysides (PI. III). — Nul n'est à l'abri du malfaiteur, même le voleur. Les Chrysis ont également leurs parasites! Ce sont les Chalcidides qui m'ont fourni jusqu’à présent cetteseconde phase de destruction au profit d’un troisième insecte. Je vis un jour une femelle de Diomorus Kollari, Foerst. se poser sur une tige sèche deronce contenant un nid de Trypoxylon figulus, L. que j'avais conservé pour étudier la vie évolutive d'une larve d'Ellampus pusillus, F. Après une courte inspec- tion, le Chalcidide sonda, à l’aide de sa tarière, plusieurs points de la ronce, puis je m’aperçus qu'il perçait la tige à l'endroit même où se trouvait le cocon de mon Ellampus. Dès qu'il eut retiré son appareil, je capturai le malfaiteur, Tout d’abord je n'étais pas sûr qu’il eût pondu. Mais peu de jours après, je pus distinguer, à travers la pupe, que la larve de l’Hétéronichide dont j'avais suivi la croissance, était dévorée par une autre plus petite. Je songeai de suite au Diomorus. Un peu plus tard, la larve de l’Ellampus était entièrement absorbée par celle du- Chalcidide et, au printemps suivant, je vis dans le même cocon resté intact, une nymphe à tarière repliée sur le dos. Cette nym- phe, le 1°* juin, me donna une superbe femelle de Diomorus Kollari. Depuis, j'ai rencontré plusieurs fois la même espèce de Diomorus dans des cocons d'Ellampus, mais, comme les cocons de ces derniers se ressemblent tous, je n’ai pu savoir s'ils appar- tenaient à l'E. pusillus. J'ai vu le même fait se reproduire de la part du Diomorus igneiventris, Costa aux dépens de l'E. aura- tus, L. ayant niché chez le Trypoxylon figulus et le Cemonus unicolor. J'ai constaté, par li même occasion, que le Diomorus n’est pas exclusivement parasite de l’Ellampus, car il pique éga- lement les larves du Cemonus. J'ai trouvé fréquemment des coques de Chrysis cyanea, L. oc- cupées par l’'Eurytoma tibialis. Boh. Il est probable que le Leplobatides Abeillei, Buyss. dont je Le | | | as A PL DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE 43 parlerai à l’article Sti’bum, agit de même avec le Stilbum splen- _didum, F., sans mépriser sans doute les larves de l’'Eumenes dimidiatipennis, Sauss. Il doit percer de sa tarière le mortier du nid de l’Eumène, sans plus de difficulté que le Monodonto- merus cupreus, Sm. le fait pour la maçonnerie du Chalicodoma muraria, F. Outre ces parasites, les Chrysides ont encore plusieurs enne- mis qui ne leur sont pas moins nuisibles. Ce sont les larves de Clerus alvearius, F. Tandis qu’elles ne sont encore que d’imper- ceptibles triongulins, elles s’attaquent de suite aux œufs des Euménides ; puis, lorsqu'elles sont plus grosses, elles achèvent le ravage en consommant les provisions de chenilles et de larves et. par la même occasion, les Chrysides et leur nourriture. Dans les arbres, les bois et les tiges sèches des arbustes et des plantes contenant de précieuses couvées d'Hyménoptères où vien- nent pondre les Chrysis, ce sont des légions de petites fourmis appelées Leptothorax tuberum, F. qui parfois viennent tout ra= vager. Elles n’épargnent rien sur leur passage : œufs, larves, provisions,nymphes, tout est éventré etdévoré; et, en véritables conquérants, elles établissent leur domicile dans ces galeries qu'un travail ingénieux agrandit et complète. $ III. — DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE La famille des Chrysides a des représentants sur toutes les parties du globe, excepté peut-être sur les terres polaires. Lors- qu'on en a sous les yeux une collection un peu complète, on re- connaît de suite cinq faunes spéciales aux différents continents. Ces cinq faunes sont : 1° La faune Européenne, celle que comprend cet ouvrage, c'est-à-dire l'Europe classique, les côtes africaines et asiatiques baignées par la mer Méditerranée, la mer Noire et la mer Cas- pienne, et de plus la Perse, le Turkestan et la Sibérie la plus occidentale. | 2° La faune Asiafique comprenant le reste de l'Asie, avec les iles de la Malaisie et de la Micronésie. [1/2 CHRYSIDES 3° La faune Australienne qui est la plus réduite tant au point de vue de son aire géographique qu’à celui du petit nombred'’es- pèces qui lui sont particulières. 4° La faune Africaine, c'est-à-dire celle de toute l'Afrique et de Madagascar, moins la basse Egypte, Tripoli, la Tunisie, l'Al- gérie et le Maroc. 0° La faune Américaine comprenant les deux Amériques. Ce- pendant au Chili et au Brésil il se trouve des espèces que l’on ne rencontre pas plus haut. Ces divisions sont très arbitraires, mais n’en sont pas moins basées sur des données dignes d’être prises en considération; et elles deviendront plus distinctes lorsque l'exploration des diver- ses contrées nous aura fourni de plus amples matériaux. Il existe en’ outre des insectes cosmopolites que l’on retrouve presque partout; telle est par exemple la Chrysis ignita,L. qui vit en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique. Ou bien ce sont des espèces communes à plusieurs faunes : ainsi la Chrysis fuscipennis, Brullé, habite l'Egypte, la Chine et l'Australie; la C. incisa. Ab.— Buyss., l'Espagne, l'Algérie et la Syrie; l’'Hedy- chrum neotropicum, Mocs., le Mexique et le Brésil ; la Chrysis dubia, Cress., le Tonkin etl’Australie ; la Parnopes carnea, Rossi, les dunes de la mer Baltique, l'Algérie et le Turkestan, etc. $ IV. — CHASSE ET PRÉPARATION 1. — Chasse. — Pour capturer les Chrysis, il est indispen- sable de se servir d’un filet, car on ne peut jamais les approcher d’assez près pour les prendre autrement. Quelquefois, en été,sur les ombellifères, on parvient cependant à saisir à la main celles qui ont la tête plongée dans les étamines des fleurs. Il est néces- saire que le filet soit petit et léger. Douze centimètres de diamè- tre suffisent, car on à des parois difficiles à couvrir et sur les- quelles un plus grand filet laisserait des jours dont profiterait aussitôtla captive. Un manche court, de 30-40 centimètres, permet de frapper avec plus de justesse et, s’il est brisé, il a l'avantage de pouvoir aisément se loger dans la poche du chasseur. Le filet CHASSE ET PRÉPARATION, — CHASSE 45 doit être en tissu léger, mais solide, et autant que possible de couleur peu voyante, car nos mouches s’en effraieraient à la première approche. Le flacon de chasse sera, comme pour les autres Hyménoptè- res, à large ouverture avec un goulot pas trop court, car lors- qu’on y introduit une Chrysis, celle-ci peut quelquefois s'évader avant qu'on ait le temps de remettre le bouchon. Le cyanure de potassium donne de bons résultats; cependant les Chrysis ne dé- gageant pas d'acide comme le font les Carabes, par exemple, il arrive parfois que le cyanure ne se décompose pas assez vite, et les bestioles ont le temps, dans leur agonie, de se couper les an- tennes et les pattes avec leurs mandibules. Je préfère donc la bonne benzine aux émanations promptement intenses et qui, lorsqu'elle est bien rectifiée, ne nuit pas à la couleur ni à la pro- preté des captures. Quant à la chasse, elle n’est nullement fatigante et réclame un temps splendide. Comme les Chrysis sont éminemment hélio- philes, on est assuré de ne rien faire les jours sombres ou froids. On doit les chercher dans tous les endroits ensoleillés et surtout dans les localités riches en Hyménoptères nidifiants. Connaissez-vous une côte bien abritée, « Et de tous les côtés au soleil exposée ? » vous devez y inspecter les ombellifères et les feuillages, car les Cleptes y butinent et y voltigent; dans les gazons ras et les endroits sablonneux, des fouisseurs y sont en colonies; c’est pourquoi les Chrysis, les Hedychrum, les Hedychridium et les Holopyga s’y donnent rendez-vous; enfin, sur les fleurs minus- cules et les graminées, les Ellampus prennent leurs ébats. Les bords des fossés et des chemins ont presque toujours de petits tertres ou au moins quelques places fréquentées par des Halictes et des Pompiles; là encore, vous trouverez des Chrysides durant toute la belle saison et principalement en août et septembre. Les vieux arbres décortiqués, les bois secs, les vieux poteaux sont très recherchés de nos petites frileuses qui viennent s'y chauffer et, par la même occasion, visiter les nids des Hyménoptères habi- tant les trous du bois. On les aperçoit de fort loin, étincelantes au soleil dans leur course rapide d'incessante exploration, ou 46 CHRYSIDES éncore immobiles, le ventre appliqué contre le point sürchaufié; brillantes comme la pierre précieuse enchâssée dans le métal bruni par le temps. Elles repartent du même coup d’aile invisible, aussi lestes au départ qu'à l'arrivée. Ces soudaines apparitions font battre le cœur du jeune naturaliste et, avant que son filet se 80it mis en Mouvement, la belle convoïitée n’est plus qu'une vaine impression latigante pour sa rétine trop attentive: Sur les sommets herbeux et incultes des collines calcaires, où le long des chemins qui y séparent les vignes ou les champs, vous ferez aussi de bonnes captures, malgré le vent qui y règne habi- tuellement. On y prend les Chrysis marchant sur le sol, volti- geant sur le gazon court, ou se posant sur les pierres de calcaire à phryganes, dans les trous desquelles sont établis des Osmies, des Trypoxylon, des Odynères, etc. Dans ces mêmes localités, bon nombre d'Osmies cachent leur progéniture dans les coquilles vides des Helix et des Bulimes; aussi, près de ces coquilles, lorsque le nid n’est pas achevé, vous verrez sûrement des Chrysis. Les pierres calcaires entassées depuis plusieurs années vous pro- cureront également bon nombre d'espèces intéressantes. Dans les chemins secs, mais peu fréquentés, l'Osmia papaveris Latr, établit ses galeries tapissées d’éclatants coquelicots et attire un grand nombre de Chrysides de tous les genres. Les grandes plages incultes et sablonneuses des bords des eaux sont couvertes de fleurs de Sedum, d'Achillée, de Menthes et d'Eryngium : ce sont les fleurs et les parages préférés des Stilbum, Euchroeus et Parnopes. Ces dernières avec leur grande trompe, visitent éga- lement les corolles profondes. Elles ne négligent point le serpolet à l'odeur pénétrante et vulgaire; c’est là aussi que tout en buti- nant, elles retrouventle Bembex qui doit être la mère des victimes de leurs futurs enfants. Telles sont les conditions et localités à rechercher. Mais il faut avant tout beaucoup de patience, et lorsqu'on a découvert un coin giboyeux, le visiter chaque jour jusqu’à ce qu'on n’y prenne plus rien. On a préconisé la récolte des nids d'Hyménoptères que l’on fait éclore en caisse. Pour mon compte, cette méthode ne m'a rien procuré de rare. Mais les jours sombres, en insufflant de la fumée de tabac dans les trous des bois perforés, des pierres et des murs, j'ai fait parfois des récoltes assez belles, | À : : : | PRÉPARATION 47 Avec le filet fauchoir, on prend des Cleples, des Notozus et des Ellarmpus sur les feuillages bien exposés, les malvacées, les gra- inées, les broussailles, les ronces, les épines noires, etc. C'est de cette manière que je me procure des Cleptes assez facilement. M. F. Ancey a pris ainsi en Algérie de très jolis Philoctetes, 2. — Préparation. — Lorsque lès Chrysis sont encore fraiches et souples, ôn düit, après les avoir piquées, enfiler en dessous du Corps un petit morceau de bristol pour maintenir l'abdomen dans une position horizontale. Lorsqu'elles sont sèches on enlève le petit carton et l'insecte reste bien étalé, d'un aspect splendide et aussi très commodément disposé pour l'examen à la loupe. Si l’on n’a pas soin de relever ainsi l'abdomen, il reste incliné en dessous, l'apex près de l'épingle. Cette position est très défectueuse tant pour le plaisir des yeux que pour l'étude. Quel- quefois, lorsqu’on ne prend pas la peine de préparer sa chasse de cette manière, si le lendemain, lorsque les insectes sont presque desséchés, on veut relever l'abdomen, presque toujours on brise, par cette opération, quelques uns des téguments qui le relient au thorax, de sorte qu'au moindre choc l’insecte se sépare en deux parties. Si les ailes sont rebelles à prendre une position convenable, on enfonce l’épingle jusque près du corps de la Chrysis, dans de l'agavé ou autre moëlle, et, à l’aide d’autres épingles fixées près des côtés de l’insecte, on force les ailes à se relever. La bestiole devenue sèche, ses ailes conservent la position qu'on leur a donnée, Lorsque, par achat ou échange, on a de vieux specimens cras- seux et gras qu'il répugne de mettre en collection, on les fait ramollir sur du sable humide, puis, lorsqu'ils sont devenus souples, on les brosse doucement avec un pinceau imbibé d'alcool. Après les avoir bien nettoyés,on passe légèrement à la surface un pinceau imprégné de benzine rectifiée, puis on les fait sécher rapi- dement soit près du feu, soit au soleil. Par cette méthode les spécimens les plus hideux reprennent une certaine fraicheur et peuvent figurer dans les cartons les mieux tenus. La pubescence seule tombe en partie. 48 CHRYSIDES $ V. — AVERTISSEMENT SUR LA TERMINOLOGIE Avant d'entrer dans la partie descriptive de cet ouvrage, je dois donner quelques explications au sujet des termes employés dans les descriptions. Ils ont été préférés à d'autres souvent à cause de leur brièveté. La taille moyenne est supérieure à la taillé médiocre. Par le mot seul de pubescence, j'entends celle du dessus de la tête et du pronotum ; autrement j'indique toujours de quelle partie du corps je veux parler, Lorsque je réunis plusieurs épithètes par un trait d'union, c’est la première de ces épithètes qui a la plus grande valeur. Les joues sont formées par l’espace compris entre les yeux et la base des mandibules. Par abdomen, je veux indiquer l’ensemble des segments dorsaux visibles, c’est-à-dire non pro- tractiles. Les côtés du troisième segment abdominal sont l’espace “compris de chaque côté entre la base du segment lui-même et le commencement de la marge apicale. Par émarginatura, j'entends l’incision en entier, et je nomme sinus le fond de cette incision. Le ventre est l’ensemble des segments ventraux non protractiles, L'oviscapte est l'ensemble des segments dorsaux et ventraux protractiles de la femelle ; le terme est impropre, mais évite une série de mots. Les descriptions sont forcément très longues, car, chez les Chrysides, presque toutes les parties du corps portent des carac- tères qu’il est absolument nécessaire de signaler afin que plus tard on puisse distinguer une espèce inédite sans avoir recours au type, qu'il est parfois impossible de voir. Si les descriptions des auteurs avaient été mieux rédigées, il n'y aurait point de confusion ni de doute, comme il en surgit à chaque pas, surtout pour les anciens. Les Chrysides ont été négligées de tout temps, comme la plupart des Hyménoptères, et cependant la synonymie en est très compliquée, précisément parce qu’untrès grand nombre de diagnoses typiques sont insignifiantes. Lorsque je ne parle pas d’une partie quelconque du corps, c’est qu'elle est semblable à celle des espèces aflines déjà décrites. La méthode dichotomique du Species ne permet pas de placer AVERTISSEMENT SUR LA TERMINOLOGIE 49 les espêces par ordre d’aflinité. Je me suis cependant efforcé d'y remédier, autant que possible, en cherchant des caractères com- -muns. J'ai cru bien faire en outre, dans la dichotomie, en oppo- sant les caractères faciles à reconnaitre du premier coup d'œil, de préférence à d'autres peut-être plus sérieux mais difficiles à constater. Comme priorité nominale je ne me suis occupé que de la cer- titude absolue que telle espèce est bien celle qui a été décrite par tel auteur, et ensuite de la date de publication de la descrip- tion sans distinction de sexe. Ratzeburg prétendait que le mâle, en vertu de son « potior sexus », devait toujours imposer son nom à la femelle. Wesmaël pensait, au contraire, que la femelle perpétuant l’espèce, parfois même sans le secours du mâle, de- vait l'emporter sur ce dernier. Les naturalistes sont partagés à ce sujet. Quant à moi, et je ne suis pas seul de cet avis, je trouve que le sexe, quel qu'il soit, qui est décrit le premier, doit donner son nom à l’autre qui l’a été postérieurement sous un autre nom. Dans un même ouvrage, lorsque les deux sexes sont décrits sé- parément comme espèces distinctes, je donne la priorité nomi- nale à celui qui setrouve à la page la plus antérieure. Pour les localités, je ne cite que celles ayant fourni des spéci- mens que j'ai vus. Les noms de personnes, qui suivent parfois ceux des localités, appartiennent aux entomologistes qui m'ont communiqué les insectes. BIBLIOGRAPHIE SPÉCIALE DES QUVRAGES CONTENANT DES DESCRIPTIONS DE CHRYSIDES D'EUROPE ET PAYS LIMITROPHES 1. Abeille de 1877 Diagnoses d'espèces nouvelles et remarques sur des Perrin (Elz.) espèces rares. (Feuille des Jeunes Naluralistes, vu, n°78,p. 65-68). 3 1878 Diagnoses de Chrysides nouvelles. Marseille, p. 65- 68). | 1879 Synopsis critique et synonymique des Chrysides de France. (Ann. de la Soc. 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MES | À , “LE — Màchoires et languette de la bouche très allongées, liné- aires, en forme de trompe repliée en dessous du thorax au repos ; palpes labiaux et sous-maxillaires composés de deux articles seulement. IV. PARNOPIDZÆE, AARON. * M. R. du Buysson s'était servi, pour les tribus, d’autres désinences, et avail | * écrit Cleptiniens, Hétéronychiniens, ete. J'ai dû, pour maintenir l'uniformité de la ' nomenclature adoptée dans le Species, remplacer ces noms, peut-être plus corrects, L par ceux de Cleptidæ, Heteronychidæ, ete. Un ouvrage comme celui-ci, destiné à former un traité général sur les Hyménoptères paléarctiques, doit, ce me semble, malgré la diversité de rédaction inhérente à la multiplicité des collaborateurs,fcon- server une unité de plan nécessaire au cachet général de l'œuvre. ERN. ANDRE. Les. nd Tarte. _. Ada. fn di hé 12 %r LR CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L'ENCHAINEMENT DES TRIBUS ET DES GENRES Les familles, chez les insectes, s’enchainent tout& les unes aux autres; il en est de même des genres dans une famille et des ‘espèces dans un même genre. Voici en quelques lignes, pour la famille des Chrysides, cette suite d’aflinités. L'Heterocoelia nigriventris, Dahlb., constitue le passage de la famille des Chrysides à la famille des Cénoptérides, par son corps déprimé, sans couleur métallique, son métathorax pro- longé en arrière, ses antennes insérées sur une sorte de torulus, et les segments dorsaux de son abdomen presque tous visibles. Les Cleptes se rattachent à l’Heterocoelia par leur corps dé- primé, avec le métathorax prolongé en arrière, et aux Cénopté- rides en outre par la forme générale des crochets des organes ge- nitaux des mâles, Une lacune assez grande existe, pour la faune européenne, entre les Cleptidæ et les Heteronychidæ. Cependant les Notozus se relient aux Cleptes par leur forme générale un peu plus allongée que chez les genres suivants. Le Notozus su- perbus, Ab., n’a pas de plateforme apicale au troisième segment abdominal; c'est la bordure qui est réfléchie en dessous, avec l’incision apicale flanquée de deux dents. Le N. Putoni, Buyss., n’a qu’une incision simple à l’apex. Ces deux espèces se rappro- chent donc beaucoup des Ellampus. De son côté, l'Ellampus trun- catus, Dahlb.,avec son postécusson conique-acuminé et sa petite plateforme apicale, rappelle sensiblement les Notozus. L'E. par- vulus, Dahlb., avec l’incision apicale du troisième segment de l'abdomen parfois presque nulle, fait le passage aux Philoctetes. Du reste, presque tous les petits £Ellampus, par leur forme tra- CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES 63 pue et convexe, rappellent les Philoctetes, Ceux-ci ont les ongles pectinés et les mésopleures forment un angle fortement accusé à peu près dans le même plan : c’est ce qui les rapproche des Folo- pyga. La nervulation les éloigne de ces dernières mais les rap- proche des Ellampus et des Notozus. Les Holopyga, par les mé- sopleures et leur forme générale, semblent se confondre avec les Hedychrum. L'Hedychrum coelestinum, Spin., et quelques He- dychridium ont l’apex très légèrement sinué et rappellent ainsi certaines Holopyga à bordure apicale sinuolée, Les ongles avec deux crochets et Ja nervulation constituent des caractères com- muns aux Hedychrum et aux Hedychridium. La première cel- lule discoidale est incomplète ou nulle chez les Cleptidæ, les Heteronychidæ et chez le genre Chrysogona des Euchrysididæ. Les Spinolia ont le troisième segment abdominal avec un angle de chaque côté, dirigé en arrière comme chez les Zedychrum ; leur corps trapu, leur abdomen court leur donnent encore avec eux une certaine ressemblance. Les Spintharis vagans, Rad. et Mocsaryi, Rad., possèdent également, de chaque côté du troisiè- me segment abdominal, une forte dent dirigée en arrière, mais elle est située avant la naissance de la série antéapicale. Les Spi- nolia se relient aux Euchroeus par la cellule radiale qui est très incomplète et, chez quelques espèces, la bordure apicale du troi- sième segment de l’abdomen est garnie de fines aspérités sail- lantes simulant les dents d’une scie. Par leur forme générale, les Chrysogona sont excessivement voisines des Chrysis. Ces der- nières sont reliées aux Stilbum par certaines grandes espèces, notamment la C. stilboides, F., qui a le postécusson creusé en cuillère en dessus, la C. lyncea, F., dont la tête très étroite est encastrée dans le pronotum qui a le bord antérieur échancré. Une seconde lacunese remarque ici entre les Euchrysididæetles Par- nopidæ par suite de la conformation de la bouche, de l'existence d'un quatrième grand segment abdominal bien visible chez le mâle. Les armures génitales des mâles sont également très diffé- rentes. Des caractères communs existent avec les Spinolia et les Euchroeus : cellule radiale très incomplète, bordure du dernier sement abdominal visible, denticulée en scie. Par l'ensemble du corps, les Parnopidæ sont de vraies Chrysis; ils ont également les ongles simples, Ke Tribu, — Cleptidæ, AARON Caractères. — Corps allongé, grêle, de taille petite, médio- creou moyenne ; mandibules pluridentées ; palpes labiaux detrois articles, palpes sous-maxillaires de cinq articles; yeux avec de petits poils très fins, dressés, clairsemés. Pronotum allongé, plus étroit en avant, le bord antérieur plus ou moins arrondi, avec une dépression transversale ou un sillon. Ongles des tarses por- tant, vers le milieu, une petite dent presque en angle droit; hanches postérieures ou antérieures parfois avec des apophyses dentiformes. Ailes supérieures avec la première cellule discoi- dale presque nulle ou figurée par un trait bruni; ailes inférieu- res avec les nervures radiale, anale et médiane plus ou moins visibles. Des parapsides; mésopleures convexes-arrondies, pro- longées en arrière; scutum du métathorax visible ou nul; scu- tellum du métathorax toujours grand; sligmates du métathorax situés au-dessus des angles posticolatéraux, près de l'insertion des ailes inférieures, et placés au fond d'une cavité subarrondie plus ou moins grande; les episternum du métathorax toujours plus ou moins visibles de profil, relativement grands. Abdomen convexe en dessus et en dessous. TABLEAU DES GENRES 1 Yeux très petits, arrondis ; antennes insérées sur un petit torulus; clypeus avec une très forte carène, proéminente dans toute sa longueur; scutum du métathorax nul. G. 1. — Heterocælia, Das. = Yeux grands, ovales: antennes non insérées sur un {oru- lus; clypeus sans carène saillante; scutum du métathorax visible, G. 2. — Cleptes, LATR. \ s | À 4 £ FAM. CHRYSIDIDÆ. — 1° GENRE, HETEROCOELIA 65 |: GENRE. — HETEROCOELIA, Dur. £rspos, diflérent; xottx, ventre (PI. IV) Tête aplatie, à vertex non épais ; yeux très petits, arrondis ; antennes médiocres, insérécs sur un petit torulus; clypeus avec une très forte carène proéminente dans toute sa longueur. Pronotum avec le bord antérieur déprimé en col, son disque pourvu d'un sillon médian longitudinal. Mesonotum avecles aires latérales simples. Scutum du métatkorax nul. Ailes supérieures n'ayant complètes que les cellules costaie et médiane ; la cellule radiale incomplète, la première discoidale nulle, simplement avec un léger fragment de nervure médiane, visible en dessous de l'emplacement qu'oceuperait cette cellule si elle était limitée. Abdomen avec six segments visibles et allant insensiblement en diminuant de grandeur chez la femelle. D'après Dahlbom, le male n'aurait que cinq segments visibles. Les derniers segments abdominaux de la femelle sont très amincis, hyalins sur les bords et normalement conformes. Ce genre, encore très peu connu, ne comprend qu’une seule espèce dont son auteur, Dahlbom, n'avait vu qu’un seul mâle, figurant alors au Musée de Stockholm. La femelle a été décou- verte par M. le D' A. Puton qui a eu la générosité de me la don- ner. Il n’y a donc que deux exemplaires connus de ce genre appar- tenant à l'Algérie. — Corps de petite taille, déprimé, allongé, sub- parallèle, entièrement noir de poix, sauf le pro- notum, le mesonotum, l'écusson et la poitrine qui sont rouge-'cstacé, le tout sans aucun reflet métallique ; pubescence gris-roussatre sur l’avant-corps, blanchätre s'1r Fabdomen. Tête d'un noir mat, petite, à face allongée, joues lon- . Ê e, 7 3 L à # u L 4 hi , . RS RE ns & ns TA mio à / 4 66 FAM. CHRYSIDIDÆ. — 1° GENRE, HETEROCOELIA guement prolongées enavantet parallèles; ponc- tuation régulièrement espacée, formée de gros points assez profonds, les intervalles garnis d’une très fine réticulation presque impercep- tible, les points du front subocellés; face plane avec un léger sillon partant des antennes et sui- vant le milieu de la face jusqu'au premier ocelle; clypeusroussätre,très petit, arrondi,avec une forte carène longitudinale médiane très saillante; mandibules roussâtres (leur extre- mité bidentée); yeux très petits, presque régu- lièrement arrondis, assez convexes, avec quel- ques poils grisätres. Antennes roussâtres, légè- rement rembrunies en dessus du premier et des derniers articles, insérées chacune sur une sorte de torulus, rappelant celui des Mutilles, roux et placé à la base de la carène du clypeus; premier article un peu arqué, épaissi, deuxième article roux, mince à la base, relativement long, un peu renflé à l'extrémité; troisième article court, aminci à sa base, pas plus long que le deuxième, roux ainsi que les deux suivants. Pronotum long, rétréci un peu dans le milieu, d'une forme très rapprochée de celui des Cleptes, sans ligne transversale de points à la base ni en avant ; une simple marge transversale dépri- mée, forme à la troncature antérieure comme une sorte de cou ; ponctuation fortement rugu- leuse, formée de gros points obsolètes, irré- guliers, peu profonds et peu serrés; un sillon médian longitudidal suit tout le disque depuis la marge antérieure jusqu’au bord postérieur. Mesonotum très court, à points assez fins, peu serrés. Mésopleures roux-testacé et ponctuées comme le pronotum. Ecusson grand, plan, très finement ponctué ;.postécusson nul. Métathorax noir-brillant, aussi long que le mesonotum et FAM. CHRYSIDIDÆ. — 1% GENRE, HETEROCOELIA l’'écusson réunis, diversement sculpté-ridé-strié transversalement. Le seutellum du métathorax vaguement cordiforme,caréné-marginé sur tout son contour et traversé dans toute sa longueur par une carène médiane. La partie postérieure du métathorax coupée très abruptement.Les mé- tapleures ayant, au-dessus des angles posticola- téraux, une carène longitunale, Angles postico- latéraux du métathorax très longs, étroits, diri- gés en arrière, à pointe subtronquée, subobtuse, légèrement divariquée. Ecailles roussâtres ; ailes fortement enfumées, avec une large fascie hyaline vers les cellules brachiale et première discoidale, la base est subhyaline. Pattes brun- roussâtre, tarses roux. Abdomen noir-brillant, ovale, allongé, avec de nombreux poils blancs épars, plus nombreux sur les côtés et les bords des segments; premier segment très court, im- ponctué, lisse, assez convexe; deuxième seg- ment relativement long, déprimé, couvert de points très fins, très épars ; les autres segments presque lisses, très finement et obsolètement chagrinés à la base, leur bordure apicale sca- rieuse, hyaline, non franchement et régulière- ment coupée, mais irrégulièrement amincie et formant, par la différence d'épaisseur, de vagues dentelures indistinctes; cinquième segment un peu roussatre sur le disque. Ventre noir- brillant. Oviscapte noirâtre ® (fig. 5). Long. 67 CE ln Nigriventris, DaxLBow. PATRIE : Algérie : Bône docteur A. Puton). Ogs. — Dahlbom n'indique pas le sexe de l'insecte qu'il décrit, mais j'ai tout lieu de penser que c'est un mâle qui a servi à sa description. Je croirais vo- Jontiers que le classique Suédois exagère en disant que le segment anal est quadridenté, car, chez la femelle que je possède, les derniers segments ont leur marge apicale irrégulièrement amincie; l'é- PT Tr ds dm BE dés sr 'OLr EL PT f 68 FAM. CHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES paisseur seule du segment simule vaguement des ondulations, comme on en voit chez plusieurs Cé- noplérides, mais il n'y a aucune dent distincte. La figure 6 de la planche I de Dahlbom est bien meil- leure que le dessin intercalé dans le texte, page 93, lequel me semble inexact. 2: GENRE. — CLEPTES, LATREILLE #iérrns, Voleur (PI. V et VII x Tête avec le vertex épais ; yeux grands, face pourvue d’un sil- lon médian longitudinal, plus ou moins long, partant des anten- nes ; clypcus jamais caréné danssa longueur; mandibules épais- ses, leur extrémité large, tronquée et pluridentée. Mächoires courtes, bilobées-arrondies ; la languette est très courte, pliée en deux, subbilobée. Antennes insérées dans une petite cavité, épais- ses ct assez longues. Pronotum avec un sillon près du bord antérieur et s’en éloi- gnant de chaque côté pour aboutir au centre des côtés du prono- tum, en-dessous ; le disque porte parfois un sillon médian longi- tudinal plus ou moins long et plus ou moins distinct; le bord postérieur est parfois plus ou moins margine par une ligne de points formant sillon. Mesonotum avec les aires latérales divisées en deux. Ailes grandes ; les supérieures ayant les cellules pre- mière et troisième-discoidales, brachiale, costale et médiane com- plètes, les cellules anale, deuxième postérieure et radiale inco.n. plètes. Scutum du métathorax toujours visible. Hanches courtes et épaissies ; les postérieures {toujours avec une apophyse angu- leuse du côté postérieur; les antérieures parfois avec une apo- physe plus ou moins apparente. Abdomen avec quatre segments visibles chez la femelle,etcinq chez le mâle. Derniers segments abdominaux de la femelle en- tiers, translucides, normaux ; les baguettes assez larges. Couvercle génital du mâle à base toujours rétrécie plus ou moins. Les branches du forceps sont plus ou moins incisées, par- 1 s ; | | FAM. CHRYSIDIDÆ. — Ÿ° GENRE, CLEPTES 69 fois profondément bilobées ; les volsella plus ou moins allongées, parfois dilatées d'un côté, avec l'extrémité arrondie; les tenettes ordinairement petites, pointues ; les crochets hyalins, de forme très variée, mais ayant presque toujours, du côté externe, une dent plus ou moins apparente, simple ou denticulée. Ce genre devient de plus en plus nombreux à mesure que l’explo- ration nous apporte ses découvertes. Il en existe des représentants dans toutes les parties de l’Europe. Leurs mœurs sont encore très peu connues. Ils vivent sur les feuillages et les herbes bien expo- sés au soleil, et on en prend beaucoup aussi sur les ombellifères Ils sont habituellement d'humeur très sauvage et d’une capture diflicile. 1 Abdomen entièrement noir. — Corps de petite taille, étroit, subparallèle, allongé, couvert de longs poils blanc-roussâtre, dressés et très dis- persés. Antennes testacées, légèrement brunies aux extrémités, à fine pubescence blanchâtre ; deuxième article allongé, cylindrique, pluslong que le quatrième; troisième article égal aux deux suivants réunis. Avant-corps entièrement cuivré-feu-doré, beaucoup plus resplendissant en-dessous et sur la face ; ponctuation fine. effa- cée, clair-semée. Tête petite, arrondie: joues un peu prolongées, subparallèles ; clypeus ar- rondi; sillon longitudinal de la face à peine sen- sible. Pronotum allongé, très peu étranglé en avant, avec le sillon artérieur peu marqué et sans ligne de points à la base. Mésopleures sub- ponctuées-ridées transversalement; angles pos- ticolatéraux du métathorax à pointe aiguë, fine, spiniforme, allongée et divariquée. Ecailles tes tacées ; ailes légèrement et uniformément enfu- mées, à nervures très épaisses et brunes.Pattes testacées, avec les hanches et les cuisses un peu brunies, à reflets cuivrés. Abdomen ovale-al- longé, déprimé, entièrement d'un noir quelque 70 FAM. CHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES peu brunätre, brillant, à ponctuation impercep- tiblement fine, très serrée et chagrinée sur la moitié antérieure des segments 3 et 4; sur le reste elle est fine, profonde et espacée; le pre- mier segment subimponctué, le deuxième seg- ment entièrement couvert de points fins, espa- cés. Ventre noir, Oviscape testacé. © (sec. sp. typ.) Long. 5". Le mâle, d'après le général Radoszkowsky, diffère de la femelle par les antennes noires et les tarses brun-ferrugineux. Morawitzi, RADOSZKOWSKY. PATRIE : Turkestan : Taschkend (Radoszkowsky). Abdomen non entièrement noir. | 2 Abdomen entièrement feu-doré-cuivré. Abdomen non entièrement feu-doré-cuivre. Avant-corps bleu-vert. — Corps étroit, allon- cé, subparallèle, de taille médiocre, couvert de longs poils noirs, dressés et assez serrés. Avant- corps bleu-vert ou bleu-vif, de teinte très écla- tante. Antenues fortes, noires, à villosité rous- sâtre : premier article d’un beau vert bleu- âtre; deuxième article très court, subrenflé ; quatrième article allongé, un peu moins long que le troisième. Tête assez grosse, à ponctua- tion profonde et serrée, surtout sur la face qui est subcoriacée ; le sillon longitudinal de la face à peu près nul. Pronotum étroit en avant, sans “ligne de points à la base, sa ponctuation est as- sez forte, mais peu serrée, et il en est de même de celles du mesonotum, de l’écusson et du postécusson. Mésopleures ponctuées-subridées ; angles posticolatéraux du métathorax très courts, coniques-aigus. Le métathorax et sou- FAM. CHRYSIDIDÆ. — ?° GENRE, CLEPTES vent l’écusson et le postécusson bleu-indigo. Ailes uniformément enfumées ; écailles bleu-vif. Pattes vert-bleuätre, les articulations roussi- tres, les tarses bruns à pubescence roussâtre. Abdomen subcylindrique, ovale-allongé, entiè- rement d'un beau feu-doré resplendissant, à ponctuation assez forte et serrée ; poils plus gros que sur l’avant-corps et plus espacés; ventre concolore au dorsulum. Oviscapte noir-brun ©. Le mâle ne diffère de la femelle que par sa forme plus trapue, moins allongée, ovale; le cinquiè- me segmentabdominal est feu-doré. Long.7-8"m, 71 Putoni, Buysson. PATRIE : France : Basses-Alpes. Avant-corps en partie plus ou moins doré. Thorax bleu-vif, dessus de la tête et mesono- 4 , tum vert-doré. Orientalis, DaxcBom, © (Voir n° 5). Tête, pronotum et mesonotum feu-doré. Corps de moyenne taille, robuste; écusson à gros points profonds.— Corpstrapu,entièrement d'un feu-doré resplendissant, excepté l’écus- son qui est vert-cuivré et le métathorax ainsi que tout le stsrnum quisont bleus. Poils de tout lecorps longs, d’un roussätre plus ou moins obs- cur. Antennes noires avec quelques reflets mé- talliques sur les deux premiers articles; troi- sième article très court, à peine plus long que le deuxième qui est cylindrique, relativement assez allongé. Tête grosse, vertex large, joues courtes et noires vers les mandibules; clypeus grand, très légèrement arrondi; sillon facial visible seulement vers les antennes. Pronotum avec le sillon antérieur large, régulièrement ar- qué, garni dans le fond de gros points allongés ; 5 FAM. CHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES la partie postérieure du pronotum est renflée, quelquefois avec une légère dépression dans le milieu du disque ; une ligne très légèrement dé- primée simule à la base une petite marge paral- lèle à la suture postérieure. Ecailles noires avec quelques reflets métalliques; ailes entièrement et fortement enfumées. Pattes d’un noir brun un peu bronzé avec quelques reflets métalliques: cuisses intermédiaireset postérieures vert-bleu. Angles posticolatéraux du métathorax courts, coniques,très émoussés. Ponctuation de tout l'avant-corps, y compris les mésopleures, pro- fonde, grosse, et assez serrée. Abdomen court, largement ovale, un peu déprimé, avec une mar- ge imponctuée terminant chaque segment,ponc- tualion assez grosse et espacée. Ventre doré-feu, quelquefois chaque segment porte deux petites macules noires. Oviscapte noir-brun +. Long. 8 1/2-9mn, Orientalis, DaHLBOM. Parri£ : Hongrie centrale (Mocsary. Corps de taille médiocre, grêle ; écusson bleu-indigo, subimponctué. — Corps parallèle, couvert de poils longs, dressés, clairsemés, gris-brun en dessus, blanchätres en dessous du corps. Tête, pronotum, mesonotum etabdomen d'un beau feu-doré, le reste bleu-verdâtre. Tête plus large que le pronotum, à ponctuation me- diocre, peu serrée; face plane, ponctuée de même, sillon très court, visible seulement au milieu ; joues prolongées en avant, subparal- lèles; clypeus largement arrondi. Antennes épaisses, brun-noirâtre : premier et deuxième articles vert-bleuâtre, troisième article relati- vement court, moins long que les deux sui- vants réunis, pubescence gris-roussätre. Pro- notum convexe, couvert de points médiocres e L'LÉURS " LOPEZ FAM. CHRYSIDIDÆ. — ?° GENRE, CLEPTES très espacés; mesonotum à points plus petits, très espacés également. Ecusson et postécusson bleu-indigo, à ponctuation fine, très espacée ; mésopleures bleu-verdâtre,à ponctuation assez forte, mais peu serrée. Métathorax bleu-verdä- tre; angles posticolatéraux à pointe très courte, conique-aiguë. Ecailles bleues; ailes très légèrement enfumécs, excepté en dessous du stigma. Poitrine et pattes bleu-verdätre ; tarses d’un roux assez foncé; tibias bleus, roussâtres en dessous. Abdomen ovalc-allongé, à ponctua- tion assez profonde, fine, mais peu serrée. Ven- tre également feu-doré, à ponctuation un peu plus forte. Oviscapte roussâtre. © (Sec. sp. typ.) 73 Long. 6 1/2". Saussurei, Mocsary. PATRIE : Sarepta (H. de Saussure). Abdomen taché de feu sur les derniers seg- ments. Abdomen sans tache feu ou sinrplementavec quelques reflets violacés ou bleus. Avant-corps bleu-vert. Avant-corps non bleu-vert, au moins en par- tie vert-doré ou feu ou cuivré. Avant-corps entièrement vert-dore plus ou moins cuivré, resplendissant. — Corps assez trapu, de petite taille, couvert en dessus de poils noirâtres, assez serrés, et en dessous de poils plus longs et blanchâtres. Tout l’avant-corps resplendissant par suite des intervalles de la ponctuation parfaitement lisses et brillants. Tête large : tout le dessus et la partie derrière les yeux cuivré-doré plus ou moins vert, ponc- tuation médiocre, peu serrée; face plane, ca- naliculée, vert plus ou moins bleuätre, à ponc- 14 11 L st AE À FAM. CHRYSIDIDÆ, — ?° GENRE, CLEPTES tuation relativement peu serrée, mais assez forte ; clypeus tronqué-arrondi, petit; joues prolongées en avant, parallèles, Antennes lon- gues, noir-brun, à villosité roussâtre : premier article doré-cuivré-bronzé, deuxième article un peu bronzé en dessus, troisième article plus court que deux fois la longueur du deuxième, dernier article plus long que le douzième. Pro- notum large, convexe, vert-doré, ponctuation assez grosse, mais espacée; mesonotum et écusson de même couleuretponctués de même; postécusson plus vert, avec quelques points fins; mésothorax bleu-indigo, angles posticola- téraux à pointe {rès courte. divariquée et ob- tuse. Mésopleures bleu-vert, à points gros, pro- fonds, peu serrés. Ecailles brun-roux, bronzé- doré à la base ; ailes courtes, presque hyalines. Poitrine et pattes bleues avec quelques reflets verdâtres; trochanters brun-roussâtre ; tibias et tarses brun-roux, ceux des pattes antérieures roux-testacé. Abdomen court, obovale, roux- testacé sur les deux premiers segments; les au- tres noirs ainsi que souvent le tiers postérieur du deuxième segment; une teinte d'un beau feu- doré se remarque de chaque côté des deuxième et troisième segments et sur tout le quatrième; le cinquième est noir de poix; ponctuation forte, médiocrement serrée. Ventre noir avec la plus grande partie du premier segment roux testacé. 0”. Se rapproche beaucoup de C. Syriaca, Buyss. dont il diffère par sa forme trapue, son coloris resplendissantetsa ponctuation beaucoup moins serrée. Long. 6", Anceyi, N. sp. | PATRIE : Algérie (F. Ancey, J. Gazagnaire). Avant-corps non entièrement vert-doré. 9 FAM. CHRYSIDIDÆ, — 2° GENRE, CLEPTES Tête violette un peu cuivrée, écusson et post- écusson feu-doré-cuivré. — Corps de taille mé- diocre, assez robuste, allongé ; pubescence lon- gue, gris-roussàtre en dessus, brune en des- sous du corps. Tête à ponctuation peu serrée, profonde, régulière, médiocre; joues prolon- gées en avant, parallèles. Antennes brun-rous- sâtre ; premier article brun -foncé, deuxième, troisième et quatrième articles roux-testacé, villosité roussätre. Pronotum feu-doré-cuivré, convexe, avec lesillon antérieur noirätre, ponc- tuation espacée, assez grosse, profonde ; meso- notum violet foncé, à points plus espacés ; mé- sopleures bleu-verdâtre, un peu bronzées en dessous, avec une petite tache roux-testacé sous l'insertion des ailessupérieures ; ponctua- tion serrée, confluente dans le sens de la lon- œueur, assez profonde et médiocre. Ecusson et postécusson à points très espacés ; métathorax bleu-foncé, angles posticolatéraux à pointe très courte, fine, aiguë, légèrement divariquée. Pattes brun-roussâtre, trochanters et tarses plus ou moins roux-testacé, tibias antérieurs roux-testacé ; écailles roux-testace ; ailes assez fortement enfumées. Abdomen obovale, roux- testacé, excepté le quatrième segment et la moitié postérieure du troisième segment qui sont noirs avec des reflets bleu-violacé au mi- lieu, feu-cuivré sur le reste, cette teinte re- montant même un peu sur la partie roux-tes- tacé du troisième segment: ponctuation fine, serrée et profonde. Ventre roux-testacé avec le dernier segment et la moitié postérieure de l’avant-dernier noirs. Oviscapte roux-testacé. 9. Diffère de C. Chevrieri, Frey. 9 (V. n° 18) par les mésopleures bleu-verdätre, à points plus serrés, par la ponctuation du pronotum plus grosse et plus profonde, celle de l’abdo- 75 76 FAM. CHRYSIDIDÆ. = 2° GENRE, CLEPTES men plus serrée, plus grosse et plus profonde, par la teinte feu-cuivré des derniers segments abdominaux et par ses pattes plus claires. Diffère de C. ignila, F. ? par sa tête violette, par l’écusson et le postécusson feu-doré-cuivré, par la ponctuation plus fine et plus dense du vertex et de l'abdomen, par la teinte plus fon- cée des pattes. Long, 8%", Scutellaris, Mocsany. PATRIE: France : Landes (docteur Gobert). Tête feu, écusson et postécusson violet-bron- zé. — Corps de taille médiocre ou moyenne, assez allongé, couvert de longs poils roussà- tres. Antennes brun-roux plus ou moins obs- cur : premier article avec quelques reflets mé- talliques, deuxième et troisième articles roux- flave, villosité roussâtre. Tête médiocre, feu- doré-cuivré avec quelques reflets violets sur la face; clypeus tronqué-arrondi; sillon facial bien visible mais peu profond ; ponctuation de la tête fine et peu profonde, médiocrement ser- rée. Pronotum doré-feu-cuivré, à points plus gros et plus profonds que sur la tête mais plus espacés ; pas de ligne depoints à la base, Meso- notum violet ou noir-bronzé-violacé, à ponc- tuation comme sur le pronotum mais très espa- cée ; mésopleures bleu-vert avec une petite ta- che roussâtre ou testacée sous l'insertion des ailes supérieures; ponctuation subcoriacée-ru- guleuse, parsuite des points quisontconfluents. Ecusson et postécusson ponctuëés comme Île mesonotum; métathorax bleu franc, angles posticolatéraux à pointe courte, émoussée ct divariquée. Ecailles brun-roux ; ailes légère- ment enfumées sur toute leur surface, sans fascie. Pattes «vec les tarses roux-flave ainsi que les tibias antérieurs et intermédiaires, le | 10 FAM. CHRYSIDIDÆ. — Ÿ° GENRE, CLEPTES reste brun-roux. Abdomen en ovalelégèrement allongé, roux-testacé : premier segment im- ponctué ; deuxième et troisième segments à points profonds, médiocres, assez serres; 1roi- sième segment avec lamoitié postérieure noire, cette coloration s'avançant en pointe au milieu du disque, et une tache feu de chaque côté; quatrième segment feu sur toute sa surface, à points moins fins et espacés. Ventre roux-tes- tacé avec les deux derniers segments noirs, la marge apicale de i'avant-dernier segment sub- carieuse, décolorée. Oviscapte brunâtre ou roussatre. ©. Le male diffère de la femelle par la couleur de la tête et de tout l’avant-corps qui est bleu- verdâtre, par les écailles bronzées, les cuisses vertes en dessus aux pattes antérieures et in- termédiaires, les cuisses postérieures roussà- tres, l’abdomen moins allongé, le troisième seg- ment avec une large tache feu-doré de chaque côlé, le quatrième segment noir mais presque entièrement recouvert d’une teinte feu-dore,; le cinquième segment noir foncé; les antennes noirâtres avec le premier article vert, le deu- xièmesubcylindrique et brun-roux, le troisième d'un quart de sa longueur plus long que lesui- vant. o. Long. 7-8". PATRIE : France, Hongrie, Russie méridionale. Tête noir-bronzé à reflets violets, pronotum feu ou dore-verdätre, mesonotum noir. Corps de taille moyenne, robuste ; ponctua- tion du pronotum à intervalles plus ou moins ruguleux ; antennes noires.— Corps cntièrement couvert de longs poils grisätres, dressés. Tête grosse, une légère macule verte vers les ocelles ; 77 Ignita, l'aunicius. 10 RL d'en APCE, vhr L did LÉ OR LA ATIE EUR PTS = dy= + ei Cie 5 7 je vi) Au 0 #4, ME Là TE LE + FAM. CHRYSIDIDÆ, — 2° GENRE, CLEPTES face avec une teinte indigo, sillon médian pro- fond; ponctuation assez forte, profonde et ser- rée ; clypeus largement tronqué arrondi. Anten- nes fortes, à villosité grise ou gris-roussâtre : premier et deuxième articles à reflets un peu violets, deuxième article cylindrique, troisième article deux fois aussi long que le suivant, les cinq ou six derniers roussätres en dessous. Pro- notum doré-feu, sans ligne de points à la base, ponctuation forte, scrrée, parfois subcoriacée, d'autres fois espacée, mais les intervalles tou- jours un peu bosseles-ruzuleux. Mesonotum et écailles noir-brun, à ponctuation subrugu- leuse ; mésopleures bleu-verdâtre, avec une pe- tite tache testacée en dessous de l'insertion des ailes supérieures, ponctuation profonde et con- fluente transversalement. Ecusson et postécus- son noirs, à reflets violets, ponctuation moins forte et plus espacée. Métathorax bleu, angles posticolatéraux très obtus et courts, avec une petite pointe retroussée, divariquée. Pattes noir- brun, plus ou moins roussâtres, avec quelques légers reflets bleuâtres ou violacés sur les cuis- ses, articulations roussâtres ; tibias et tarses an- térieurs roussätres. Ailes assez fortement enfu- mées, à cellule radiale très allongée. Abdomen ovale, déprimé, roux-testacé ; le tiers postérieur du troisième segment noir, un léger reflet feu- doré répandu sur presque tout le segment, mais surtout sur les côtés et postérieurement; qua- trième segment entièrement feu-doré très vif et resplendissant ; ponctuation fine, serrée et pro- fonde, espacée sur le premier segment. Ventre roux-testacé, légèrement bruni, les deux der- niers segments noirs. Oviscapte noir-brillant @ (sec. Sp. typ.) Le mäle diffère de la femelle par son corps un scé. | FAM. CHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES peu plus allongé, la ponctuation de l’avant- corps plus fine et moins profonde, celle de la face plus serrée ; premier et deuxième articles anten- naires verts ; tête d’un vert plus ou moins bleu- àtre ; pronotum quelquefois vert clair, généra- lement d'une teinte plus verte que sur le reste, écailles vertes ou bleu-verdâtre. Sternum, écus- son, postécusson et mesonotum bleus, cuisses bleu-verdâtre, tibias intermédiaires et posté- rieurs avec des reflets verts. Abdomen à ponc- tuation plus forte, bordure apicale du deuxième segment quelquefois noire; les troisième et qua- trième segments doré-feu resplendissant; sou- vent une ligne médiane longitudinale noire ternit le troisième segment, ou encore ce der- nier est noir,simplement avec une {tache feu de chaque côté; les côtés postérieurs du deuxième sement avec quelques légers reflets dorés ; cinquième segment noir-vif avec quelques le- sers reflets bleus ou verts. Ventre noir avec des taches dorées ou doré-verdâtre sur les segments noirs, le premier est roux-testacé. La pubes- cence sombre sur le dessus du corps ©”. Long. 79 8-9nn, Afra, Lucas. O8s.— Le C. Perezi Gogor. dont j'ai vu les types sont des C. Afra ©. PATRIE : Algérie, Tunisie, Syrie, Espagne, Crimée, Hon- grie. Var. Medina, v. nov. © diffère du type par la ponctuation thoracique plus espacée, la tête noire à peine bronzée, le pronotum vert un peu doré, dont le disque et les angles postérieurs deviennent noir-bronzé, les mésopleures deve- nant antérieurement un peu noir-bronzé et la tache testacce de dessous les ailes disparue. PATRIE : Espagne : Sierra-Morena (docteur Medina). NN 0,7 80 FAM, CHRYSIDIDÆ, — 2° GENRE, CLEPTES Corps de taille presque petite, grêle, étroit ; ponctuation du pronotum très espacée, à inter- valles resplendissantsetlisses;antecnnesrousses. — Corps couvert de longs poils blancs, nom- breux,subdressés. Avant-corps étroit, parallèle. Têce noir-bronzé à teinte violette, petite, arron- die en-1lessus, couverte de points assez fins, peu profonds, espacés ; cavité faciale plane, à points très espacés, joues parallèles, assez prolongées en avant; antennes rousses avec le premicr arti- cle noir-bronzé,ie deuxième assez allongé, plus long que le quatrième, le troisième subéygal aux deux suivants réunis. Pronotum étroit, assez convexe. court, le sillon antéricur très développé, dorë-1erdàfre avec une teinte dorc- feu sur le disque et une tache triangulaire vio- let-bronzé au centre du bord postérieur: pone- tuation grosse, les angles postérieurs noirs Jusqu'au sillon antérieur. Mesonotum noir de poix, avec quelques points médiocres dissémi- nés ça et là, excepté sur la partie antérieure de l'aire médiane où les points sont serrés et tiès fins. Ecusson large, convexe, noi:-bronzé, un peu violacé, presque complètement lisse, avec 3-4 gros points sculement; postécusson noir de poix, imponctué. Mésopleurcs noires en avant, d'un beau bleu avec quelques points très clair- semés, une tache testaceée sous les ailes; méta- thorax bleu-noirâtre, angles posticolatéraux à pointe excessivement courte, divariquée, sub- aiguë. Poitrine noire. Ecailles brun-roussâtre ; ailes très légèrement cnfumées; pattes marron, tibias brun-roux, genoux, extrémités des tibias et tarses roux-tcstacé. Abdomen largement ovale, roux-testace; premier segment imponc- tué, deuxième segment à points fins, profonds, espacés; troisième sezment roux-teslacé à la FAM. CHRYSIDIDÆ. — ?° GENRE, CLEPTES base, noir dans la moitié postérieure, avec, de chaque côté, une large tache feu-doré très lége- rement verdâtre, devenant un peu violacée pos- térieurement, ces taches restant éloignées du bord postérieur du segment qui est largement noir,avec la bordure subscarieuse ; ponctuation médiocre, espacée ; quatrième segment entiè- rement feu-doré, très légèrement verdâtre, à points un peu plus gros, espacés, apex subsca- rieux. Ventre roux-testacé avec les deux der- niers segments noirs. Oviscapte roux-testace. 8 Q'Lonz: 51/27. Mayeti, x. sr. PATRIE : Algérie : Ponteba (coll. Pérès). Corps de petite taille, étroit, allongé; angles posticolatéraux du métathorax à pointe assez longue, obiuse, divariquée. — Corps couvert de poils courts, fins, dressés et espacés, gris- roussätre sur le dessus du corps, grisâtres en dessous. Antennes noirâtres, à villosité grisâtre; premier article vert-bleuâtre, deuxième article très court, légèrement bronzé, troisième article un peu plus long que le quatrième. Tête assez grosse, bleu-verdâtre sur le vertex, bleu-vif sur la face, ponctuation fine, profonde etserreée, sillon facial profond ; joues assez longues, non parallèles ; clypeus verdâtre, tronqué-arrondi. Pronotum étroit, bleu-verdätre, ponctuation profonde, mais moins serrée que sur la face; mesonotum et reste de l’avant-corps bleu-in- digo, ponctués comme le pronotum; méso- pleures subcoriacées, à points forts et serres ; écailles bleues; ailes subhyalines, très peu et uniformément enfumées. Pattes bleues : tibias postérieurs brun-roussâtre-bronzé en dessus, les intermédiaires plus clairs, toutes les articu- lations ainsi que les tibias et les tarses anté- 12 13 14 15 FAM, CHRYSIDIDÆ. — %° GENRE, CLEPTES rieurs roux-testacé, tarses intermédiaires et postérieurs roux, pubescence épaisse, gris-rous- sâtre. Abdomen ovale assez déprimé, ponctua- tion assez forte, peu serrée : premier et deuxième segments roux-testacé, les autres noirs avec une large tache feu-doré de chaque côté du troisième segment, une teinte uniforme feu- violacé sur tout le quatrième et un léger reflet vert sur le cinquième. Ventre roux-testacé avec les trois derniers segments noirs à légers reflets verts ou dorés. o' Long. 5", Syriaca, Buyssox. PATRIE : Syrie : Nazareth (Abeille de Perrin). Corps de taille moyenne; angles posticolaté- raux du métathorax à pointe courte. 12 Corps robuste; pronotum large; deuxième segment ventral jamais en partie roux-testacé. Afra, Lucas. © (V, n° 10). Corps étroit, grêle, allongé; pronotum très étroit; deuxième segment ventraltoujours roux- testacé à la base. 13 Ecusson bleu ou bleu-verdatre. Ignita, Fasricius. ©” (V. n° 9). Ecusson vert-doré. Scutellaris, Mocsary.o'{V. n° 9). Tibias roux-testacé. | 15 Tibias noirs ou bruns. 17 Pas de série transversale de points ni de marge transversale à la base du pronotum. 16 Une série complète transversale de points à la base du pronotum. — Hanches antérieures chez les deux sexes avec des apophyses très obtuses, peu apparentes, jamais en forme de dent. FAM. CHRŸSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES ? Diffère de C. semiaurata L. ? (V. n° 19) par les pattes entièrement testacées ou plus rarement avec le dessus des cuisses postérieu- res légèrement brun, par le premier article antennaire testacé avec quelques légers reflets métalliques, les trois ou quatre articles suivants et les écailles également testacés ; les ailes à fascie plus apparente; par les segments noirs de l'abdomen à reflets bleu-vif, o” Diffère du C. semiaurata L. © (V. n° 19) par tous les tibias testacés, exceptionnellement les postérieurs brunis ; parfois les hanches, les trochanters et les cuisses deviennent testacés ainsi que les nervures des ailes et le deuxième article antennaire. Les segments noirs de l’ab- domen à reflets bleu-vif. Long, 4-6 1/2", Tv 2 83 Pallipes, LEPELETIER. PATRIE : France, Allemagne, Italie, Russie, Suisse, Bel- gique. Une série transversale de points à la base du pronotum n'occupant que le milieu, un petit sil- lon médian longitudinal sur toute la longueur du disque.— Absolument semblable à C. Abeil- lei, Buyss.(V. n° 17), dont il ne diffère que par les tarses roux-testacé, le fouet des antennes roussâtre, la face feu avec deux petites taches vertes à la base, le stigma des ailes large et roux, la ponctuation un peu moins profonde.Les joues sont convergentes en avant, le front un peu bronzé; la ligne de points transversale de la base du pronotum est profonde mais ne se voit qu’au milieu, le sillon médian longitudinal est bien visible et atteint le bord antérieur; les écailles roussâtres, scarieuses, avec des reflets verts; les mésopleures et la poitrine vert-gai. © (sec. sp. typ.). Long, 6", PATRIE ; Caucase (Radoszkowsky). Radoszkowskyi, Mocsary. lu. ui R LÉ dé dé , Riz, 27. ‘ 84 FAM. CHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES Un sillon transversal à la base du pronotum mais sans points distincts. Corps de taille mé- diocre, assez robuste, court; pubescence noirà- tre. Antennes noirâtres, à villosité rousse : pre- mier article vert, le deuxième un peu al- longé, le troisième plus long. Tête très large; cavité faciale vert gai, un peu bleuâtre sur les côtés du sillon longitudinal, lequel est bien vi- sible en avant du premier ocelle; ponctuation forte et serrée, surtout dans les parties bleues. Front, vertex, pronotum, dorsulum du meso- notum et écusson feu-doré, nullement cuivrés ; postécusson d’un vert un peu doré. Pronotum moins large que chez le C. Abeillei, un leger sillon déprimé se montre parallèlement à la base et une courte fossette obsolète se distingue à peine sur le milieu du disque,un peu en avant: ponctuation peu profonde et peu serrée, encore plus espacée sur le reste du thorax. Mésopleures à points assez serrés, profonds, se reliant un peu transversalement. Angles posticolatéraux du métathorax à pointe un peu moins longue que chez le C. Abeilllei, et un peu divariquée. Mé- tathorax bleu ; écailles bleu-vert ; tout le des- sous du thorax et les cuisses verts ; tibias testacés à reflets métalliques en dessus ; tarses lestacés. Ailes régulièrement et légèrement enfumées. Abdomen court, ovale, peu déprimé, à ponctua- tion fine et serrée : premier et deuxième seg- ments roux-testacé”;, troisième segment roux- testacé avec le bord apical noir, cette teinte s’avançant en forme de tache dans le milieu; quatrième segment noir avec une petite tache roussâtre de chaque côté; cinquième segment noir de poix. Ventre avec le premier, le deuxiè- me et la base du troisième segment roux-testacé, le reste noir. ©” (sec. sp. typ.) Long. 7", Aerosa, FOERSTER. 16 VAM. CHRYSIDIDÆ, — %° GENRE, CLÉPTES PATRE : Hongrie centrale (Færster, musée de Budapest). Pronotum feu doré. Semblable à C. Chevrie- ri, Frey ? (V. n° 18), dont il diffère par le fouet des antennes testacé, tous les tibias d’un roux plus ou moins testacé, la tête cuivré-feu sur le vertex, un peu violacée sur les côtés, le prono- tum un peu plus étroit, les ailes entièrement enfumées, les derniers segments abdominaux sans aucun reflet métallique. Q Long. 5". Insidiosa, \. sr, PATRIE : Novo-Rossisk (Konaw, Ernest Ballion). Pronotum roux-testacé ou vert. — Corps de taille petite ou médiocre, assez allongé, médio- crement robuste, couvert de poils brunâtres en dessous, grisätres en dessus du corps, dressés, espacés. Antennes à villosité blanc-roussatre : premier article vert ou noir très légèrement bronzé, le deuxième toujours roussitre, le troi- sièmc ou roussâtre ou brun ou noiràlre, les autres noir-brun ou brun-roussàtre, surtout le quatrième et le cinquième, les huit derniers en- viron sont noirâtres en dessus et roussâtres en dessous; deuxième article légèrement renflé, le troisième aussi long que les deux suivants réunis. Tête médiocre, noir-bronzé, à points petits, profonds, médiocrement serrés, les joues un peu prolongées en avant, parallèles; sillon facial bien marqué. Pronotum roux-testace, sans ligne de points à la base, à ponctuation moins profonde et plus espacée que sur la tête. Mesonotum et écailles noir-bronzé, à ponctua- tion encore plus espacée. Ecusson, postécusson, métathorax et mésopleures bleus ; ces dernières subridées transversalement par la confluence des points qui sont peu profonds ; angles posti- colatéraux du métathorax à pointe conique aiguë NC S.à Le; : 86 V4 FAM. CHRYSIDIDÆ. — Ÿ° GENRE, CLÉPTES et divariquée. Ailes uniformément enfumées à teinte brun-roussätre. Tarses et tibias roux- testacé, le reste des pattes est noir-bronzé avec les articulations légèrement roussâtre. Abdo- men ovale, légèrement déprimé, à ponctuation très fine et assez serrée; premier et deuxième segments ainsi que la base du troisième roux- testacé, la moitié postérieure du troisième et le quatrième noirs. Ventre à points assez forts, roux-testacé, à l'exception du dernier segment et des deux tiers de l’avant-dernier qui sont noirs. Oviscapte roux-pâle. ? (PI. VI, fig. 5). Le mâle diffère de la femelle par la tête, tout l’avant-corps et les cuisses bleu-verdâtre ; les antennes noires avec le premier article vert, le troisième article d’un quart seulement de sa longueur plus long que le quatrième; la ponc- tuation faciale un peu plus serrée, et enfin par des taches bleues que l’on voit presque toujours sur les côtés des segments noirs de l’abdomen. Les joues sont moins longues, les mésopleures ponctuées ou légèrement ridées en avant ; quel- quefois aussi la couleur noire de l'abdomen en- vahit le troisième et le deuxième segments. ©. (PI. VI, fig. 8). + w Long. 4 1/2-7", Nitidula, Fagricius. Ogs.— Le C. fallax, Mocs., dont j'ai vu le type, n’est pas autre chose que le o* de C. nitidula, F. Du reste, M. Mocsary, dans sa monographie, indique le æ de C. nitidula, F., comme ayant les tibias « nigro-fuscis, externe cyanescentibus, » ce qui n’est pas; il n’est donc pas étonnant que le vrai C. nili- dula, F. o' lui ait semblé une autre espèce. A la suite de la description de C. femoralis, Mocs., le même auteur ajoute : « A C. nitidula Fabr. pronoto sine serie punctorum transversa, jam benèdistincta. » Le C. nitidula n’a jamais eu sur le pronotum de série transversale de points. PATRIE ; France, Italie, Suisse, Russie, Belgique, Alle= magne. 17 FAM. CHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES Un sillon médian suivant toute la longueur du pronotum. — Corps de taille moyenne, ro- buste, couvert de poiis noirs, médiocrement longs, dispersés et dressés. Antennes noires, à villosité blanchätre ou un peu roussätre : pre- mier article bleu, le troisième long comme deux fois le quatrième, les derniers ont une teinte roussâtre en dessous, le deuxième est cylindri- que. Tête large : cavité faciale noir de poix ou noire avec le milieu bleu ou vert, ou encore en- tièrement d’un beau bleu, limbée de vert, les pointsassez forts, denses et ruguleux, le sillon médian assez profond, Front, vertex, prono- tum, dorsulum du mesonotum, écusson et postécusson doré-feu resplendissant plus ou moins cuivré; écusson et postécusson presque toujours cuivrés. Pronotum large, ayant à sa base une ligne transversale de points ; un large et profond sillon longitudinal médian, à fond marqué de gros points, part du milieu de la base et atteint celui du sillon antérieur, Ponc- tuation de la tête, du pronotum et du postécus- son assez serrée, celle du mesonotum et de l'écusson moins forte et plus espacée, Méso- pleures à points forts, ruguleux, assez serrés ; angles posticolatéraux du métathorax aplatis, à pointeassez longue, obtuse, légèrement retrous- sée, divariquée. Ecailles noir-roussitre ou bleues. Dessous de l’avant-corps, métathorax, cuisses et tibias bleu-vif; tarses roussâtres, les postérieurs plus sombres, articulations des ti- bias, surtout chez les antérieurs, roussâtres. Ailes enfumées. Abdomen court, ovale, dé- primé, à ponctuation fine, assez serrée : pre- mier et deuxième segments roux-teslacé; les troisième et quatrième noir-foncé et brillants avec quelques reflets verts à peine visibles sur Cd 'mths aa à ie =? 87 ES TER del bte n° 27” PEUT 88 18 PIE an CMS EPP EST FAM, CHRYSIDIDÆ., — Ÿ° GENRE, CLEPTES les côtés ; le troisième avec une tache roux-tes- tacé de chaque côté dans la partie antérieure. Ventre roux-testacé avec les deux derniers seg- ments noirs. Oviscaple roux-päle. %. Le male diffère de la femelle par son corps plus robuste et plus trapu, l'abdomen plus court à ponctuation un peu plus serrée, la face toujours d’un beau bleu ainsi que les écailles. Le cinquième segment est noir. ©, (PI. VI, fig. 7). Long. 6 1/2-7mm, PATRIE : France : Allier. Pas de sillon médian suivant la longueur du pronotum. Bord postéricur du pronotum ‘léprimé avec une série transversale de points, très rarement réduite à deux ou trois gros points. Bord postérieur du pronotum convexe sans aucune trace de série de points. -. Corps de taille médiocre ou moyenne, assez robuste, cou- vert de poils assez longs, peu serrés, dressés, brun-noirâtre en dessus, cendrés en dessous, roussâtres sur l'abdomen. Premier article anten- naire, cuisses, tête et avant-corps bleus avec quelques reflets verts ; deuxième article anten- naire noir, légèrement renflé, légèrement bronzé eu dessus, les autres noirs à villosité roussâtre, lc troisième d'un tiers de sa longueur pluslong que le quatrième. Tête médiocre à ponctuation uniforme assez serrée ct profonde, sillon de la face profond, joues assez longues. Pronotum assez large, régulicrement ponctué comme la tête ; le reste du thorax à ponctuation moins ser- rée et moins profonde. Ecaiiles bleues à la base, bronzées sur les bords. Mésopleures réguliere- ment ponctuées comme la tête et le pronotum ; Abeillei, Buyssox. 18 19 FAM. CHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, CLEPTES angles posticolatéraux du métathorax très courts, plus ou moins obtus et quelquefois un peu divariqués; tibias et tarses antérieurs tes- tacés, les autres plus ou moins noir-brunûtre, à pubescence grisätre, longue et très serrée. Ailes régulièrement enfumées à teinte noire. Abdomen ovale ou ovale-allongé, peu déprimé, à ponctuation fine et serrée; premier et deuxième segments roux-testacé, le troisième en partie roux-testacé à la base, noir sur le reste, les quatrième et cinquième noirs avec quelques légers reflets peu visibles sur les côtés, d’un vio- lacé-cuivré. Ventre roux-testacé ; ses trois der- niers segments noirs avec quelques rares reflets cuivrés. o La femelle diffère du mâle parla tête violette, plus rarement verte ou bleue avec des teintes plus ou moins fortes de violet-cuivré sur le vertex ; par la couleur roux-testacé des articles 2 et 3 des antennes, couleur qui s'étend quel- quefois sur l’extrémité du premier et la base du quatrième articles; le reste des antennes brun- roussâtre. Le pronotum, les mésopleures, l’écus- son et le postécusson d’un cuivré-doré, souvent un peu verdâtre, avec une teinte feu sur le pro- notum et :’écusson; le mesonotum violet, le métathorax noir-bleu foncé; les pattes un peu moins foncées avec les tibias et les trochanters roussâtres, L'’oviscapte roux-testacé, Les poils du corps sont plus longs, les joues plus longues et parallèles. 9. Long. 7-7 1/2", Os. — La © a été décrite par Chevrier sous le nom de C. ignita, F., et M. Frey-Gessner, ne trou- vant pas que cet insecte puisse se rapporter à l’es- ‘pèce Fabricienne, lui donna le nom de var. Che- vrieri. M. Mocsary l'a décrite sous le nom de Chy- zeri. Moi-même j'ai décritle o' sous le nom de C. consimilis, et ce n'est que lorsque j'ai eu trouvé D UE de ne 4 89 Chevrieri, FREY. 90 19 FAM. CHRYSIDIDÆ, — 2° GENRE, CLEPTES la © dans la même localité, que la conformité de ca- ractères des deux sexes m'a frappé. Je lui restitue donc sous le nom d'espèce celui de la variété décrite par M. Frey-Gessner, qui a la priorité. PATRIE : France, Sicile, Algérie, Suisse, Hongrie. Apophyses des hanches antérieures peu sail- lantes, non dentiformes (PI. VI, fig. 4); seg- ments noirs de l'abdomen à reflets bleus. Paillipes, LEPELETIER (V. n° 15). Apophyses des hanches antérieures fortement saillantes, dentiformes (PI. VI, fig. 3); segments noirs de l’abdomen sans reflets métalliques. — Corps de taille petite, médiocre ou moyenne, subparallèle, couvert de poils noirâtres en des- sus, grisätres en dessous, médiocrement longs, espacés, dressés. Antennes à villosité grisâtre : premier article noir-brillant, ou cuivré ou bronzé ; deuxième et troisième articles roussà- tres, quelquefois légèrement brunis, les autres noir-brun, légèrement roussâtres en dessous ; deuxième article cylindrique, le troisième subégal aux deux suivants réunis. Tête petite; sillon facial bien sensible; clypeus ordinaire- ment émarginé ; tête, pronotum, mesonotum, écusson ct postécusson d'un cuivré resplendis- sant plus ou moins doré ou feu, avec une ponc- tuation peu profonde et peu serrée. Pronotum étroit, avec une ligne transversale de points à la base ; ponctuation du mesonotum et del’écus- son sensiblement plus espacée et plus effacée. Mésopleures bleu-vif ou bleu:-verdàtre, doré- cuivré en avant, ponctuées-ridées transversa- lement ; métathorax bleu-vif, bleu-verdâtre, bleu foncé ou bleu-noirâtre ; angles posticolaté- raux à pointe subaiguë, légèrement divariquée. Ecailles noir-brunâtre ; ailes assez enfumées, . | | Le Het cs dé. ui hs CS 2 ARS, FAM. CHRYSIDIDÆ, — 2° GENRE, CLEPTES surtout dans la moitié apicale, avec une fascie hyaline transversale vers la première cellule discoidale. Cuisses antérieures noires plus ou moins cuivrées ou bronzées et souvent avec une légère teinte violacée, les autres noires sou- vent avec quelques reflets bronzés, Tibias anté- rieurs et les tarses testacés, les autres tibias noirs avec quelques reflets bronzés, leurs arti- culations souvent roussâtres, Abdomen obo- vale, assez déprimé, plus ou moins allongé, à ponctuation très fine, espacée et peu profonde: premier et deuxième segments, ainsi que la base du troisième, roux-testacé ; la partie pos- térieure du troisième et le quatrième noirs. Ventre roux-testacé avec les deux derniersseg- ments noirs, le bord apical de l’avant-dernier segment décoloré. Oviscapte roussâtre. Q. Le mâle diffère de la femelle par sa forme un peu plus trapue, par tout l’avant-corps bleu ou bleu-verdàtre, exceptionnellement avec un peu de vert-doré au bord antérieur du mesono- tum ; les écailles et les cuisses bleu ou bleu- verdâtre, les tibias intermédiaires et postérieurs roirs à reflets bronzés avec leurs tarses bruns : les ailes régulièrement enfumées sans fascies hyalines. #. (PI. VI, fig. 6), Long. 4-6 1/2m, Semiaurata, LiNné. O8s. — Le C. Diana, Mocs., dont j'ai vu le type, est un G” de C. semiaurata, L., dont la série de points de la base du segment est réduite à deux gros points avec d’autres plus petits latéralement. M. le docteur Mocsary, dans sa monographie, indi- que le C. semiaurala, L. æ' comme ayant les tro- chantiers, les tibias et les tarsesroux-testacé ; il s'agit sans doute du C, pallipes, Lep. œ. PATRIE : France, Italie, Grèce, Allemagne, Belgique, Angleterre, Russie, Suisse. 91 CET TT 7 92 ESPÉCES NON EXAMINÉES ESPÈCES QUE JE N’AI PU EXAMINER C. aurata, DaurBom. o”, Tête, thorax, pattes et antennes co- lorés, conformés et sculptés comme chez C. semiaurata, Li. ©, la ponctuation cependant plus fine et la tête antérieurement un peu plus convexe. Mais le postécusson et le metanotum ont la forme et la ponctuation de ceux du C. ignita. Abdomen entière- ment vert-doré, à pubescence grise, densément ponctué, ovale, médiocre, ventre un peu plus convexe que le dorsulum : pre- mier segment du dorsulum à bordure apicale bronzé-noirâtre, le deuxième avec une tache discoidale ou une ligne médiane bronzé-noirätre également. Ailes hyalines, nervures brunes, cel- lule radiale allongée en ovale-lanccolé, Long. 1 1/2 ligne. PATRIE : Turquie : Bosphore. C. semicyanea, Tourx , ©. Cette espèce a de grands rap- ports avec le ® de C. nilidula, F., mais elle s’en distingue nette- ment par l'extrémité de l'abdomen qui est d’un beau bleu, par le coloris des pattes, etc. Corps finement pubescent, pubescence grisatre, peu dense. Tête, thorax, une bande transversale sur le troisième segment abdominal, le quatrième et les suivants, ainsi que les hanches, d’un beau bleu vif avec quelques reflets verts; les autres parties de l'abdomen, les pattes et une tache interne des hanches antérieures d’un rouge de rouille clair; côté interne des cuisses intermédiaires et postérieures avec une petite tache allongée d’un beau bleu-verdâtre ; mandibules noires à la base, rousses à l'extrémité ; antennes noires ; premier article vert bril- lant. Tête brillante, visiblement mais éparsement ponctuée, beau- coup moins fortement et beaucoup moins densément que chez le C. nitidula ; au milieu, on voit un petit sillon longitudinal qui part de l’ocelle antérieur et s'étend presque jusqu’à la base des antennes ; ces dernières avec le troisième article aussi long que les deux suivants réunis, le deuxième un peu plus court que le quatrième. Prothorax et mésothorax très finement et éparsement ponctués ; mélathorax assez grossièrement chagriné-ridé. Abdo- men très finement et éparsement ponctué, le premier et le deu- xième segments presquelisses. Ailes non enfumées. Long, 6 1/2", PATRIE : Sarepla. C. femoralis, Mocsary,o”. Médiocre, allongé, dessus du corps à poils noirs, le dessous ainsi que l’abdomen ct les pattes à poils blancs ; noir-violacé et un peu verdâtre ; l'abdomen en partie, les tibias et les tarses roux-testacé, ces derniers brunis à l'extrémité ; face plane, densément couverte de points épais, canaliculée au milieu, le sillon se continuant jusqu’à l’ocelle antérieur; anten- nes longues, un peu épaisses, noires, à villosité blanche, le scape 22 TRIBU, HETERONYCHIDÆ 93 vert-bleu, le deuxième article du fouet assez long, seulement un peu plus long que le troisième; joues assez longues, un peu plus longues que le deuxième article antennaire ; p'onotum convexe, assez régulièrement mais moins densément ponctué, la base sans série transversale de points ; mesonotum et écusson à points épars plus fins, les intervalles lisses ; le metanotum irrégulièrement ré- ticulé, les dents posticolatérales courtes, subobtuses ; mésopleu- res assez éparsement ponctuées, mais à points plus forts; abdo- men avec les segments dorsaux brillants, les deux premiers et la base du troisième roux-tes:acé, la partie postérieure du troisième, le quatrième et le cinquième, noir de poix, les segments 3 et 4 violets sur les côtés ; le premier segment en grande partie lisse, seulement en dessus avec quelques points distincts mais épars ; segments ventraux concolores; cuisses violet-bleu, les posté- rieures noir de poix en arrière; ailes d’un hyalin sale, les ner- vures brunes, les écaillettes bleues; les ailes antcrieures beau- coup plus courtes que la pointe de l'abdomen. Long. 6m", PATRE : Asie-Mineure : Brussa. 2° Tribu. — fHeteronychidæ Caractères. — Corps de petite (aille, ou médiocre ou moyenne, rarement allongé, plutôt court, convexe, épais et large. Vertex épais ; les côtés de la tête derrière les yeux ordinairement plus ou moins dilatés, parfois anguleux; joues toujours très cour- tes ; yeux glabres ; mâchoires courtes, simplement plus ou moins arrondies ; palpes labiaux de 3 articles, palpes sous-maxillaires de 5 articles ; face toujours creusée ; pronotum rarement allongé, toujours large, plus ou moins convexe, sans sillon transversal. Ongles des tarses jamais simples, toujours avec deux ou plusieurs dents ; hanches sans apophyses dentiformes. Ailes supéricures toujours avec les cellules brachiale, costale et médiane comple- tes, les cellules anale et radiale toujours incomplètes, les cellules première ct troisième discoidaleset deuxième postérieure entière- ment ou partiellement simulées par un léger traitbruni, ou indis- tinctes. Les ailes inférieures sans aucune cellule complète, sim- plement avec la nervure costale plus ou moins longue et un frag- 94 FAM. CHRYSIDIDÆ ment de nervure anale ; quelquefois on distingue quelques traces des nervures radiale et médiane figurées en quelques rares em- placements par une vague ligne brunie. 11 y a des parapsides ou il n'y en a pas de distinctes ; les episternum du mésothorax sont visibles ou indistincts vus de profil; les mésopleures forment toujours un angle plus ou moins accusé. Le scutum du métatho- rax est constamment très visible ; le scutellum du métathorax est rarement réduit; les stigmates sont toujours en dessus des angles posticolatéraux, placés au fond d’une cavité arrondie, ou simple- ment disposés transversalement, alors ils sont plus grands et al- longés; les épisternum du métathorax quelquefois mal limités. Abdomen toujours avec trois segments visibles; le ventre cons- tamment concave. Le couvercle génital des mâles toujours large à la base. Cettetribu, très distincte des autres et en même temps très ho- mogène, comprend les sous-familles IV et V de M. le D' Mocsary (Mon. Chrysid., p. 31, 1889) EZlampinæ et Hedychrinæ. Les ca- ractères qui la particularisent sont très constants et des plus sail- lants. J’ai donné le nom d'Heteronychidæ (érspos différent, évvg ongle) aux insectes qui la composent parce qu'ils ont les ongles différents de ceux des Euchrysididæ et des Parnopidæ qui les ont toujours simples. TABLEAU DES GENRES 1 Ongles des tarses armés de plus de deux dents. 2 — Ongles des tarses avec deux dents seulement. 5 2 Première et troisième cellules discoidales indistinctes ou in- complètement figurées. 3 — Première et troisième cellules discoidales complètement figu- rées par une ligne brunie. G. 4. — Holopyga, Das. 3 Postécusson prolongé en lame horizontale. G. 1. — Notozus, FOERST. = Postécusson non prolongé en lame. 4 4 Pronotum subrégulièrement convexe; tibias postérieurs nor maux; troisième segment abdominal incisé ou émarginé à l’apex. G. 2. — Ellampus, SPrIN. 1 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — 1% G., NOTOZUS 95 — Pronotu déclive en avant; tibias postérieurs dilatés surtout chezle mâle, qui les a en outre subcreusés en dedans; troisième segment abdominal très légèrement sinué à l’apex. G. 3. — Philoctetes, An,—Buyss. 5 Ongles des tarses terminés par une seule dent, mais ayant en leur milieu une autre dent plus pelite placée presque en angle droit; troisième segment abdominal sans angle sur les côtés. G. 5 — Hedychridium, As. == Ongles des tarses lerminés par deux dents réunies à leur base; troisième segment abdominal ayant de chaque côté un petit an- gle saillant dirigé en arrière. G. 6. — Hedychrum, Lan. 1°: GENRE.— NOTOZUS, ForrsTer. yæros, dos; 6ëos, branche (Pi. VII et VIII) Corps plus ou moins allongé. Vertex épais; côtés de la tête derrière les yeux plus ou moins dilatés, subanguleusement arron- dis, quelquefois sinués avant les joues, parfois ciliés de poils blancs; mandibules allongées, subfalcifornes, pluridenticulées. Pronotum long ; postécusson toujours prolongé en lame hori- zontale ; épisternum du mésothorax ordinairement visible de profil; mésopleures à disque presque plan, la tranche antérieure beaucoup plus longue que la postérieure; stigmates du métatho- rax peu distincts, au fond d'une cavité arrondie ; épisternum du métathorax mal limité. Fémurs antérieurs toujours plus ou moins dilatés-anguleux pos- térieurement; hanches postérieures parfois un peu dilatées angu- leusement en arrière. Ongles des tarses armés de 3-4 dents allant en diminuant de longueur de l'extrémité de l’ongle à sa base. Ailes supérieures sans cellule discoïdale visible. Abdomen allongé, souvent un peu comprimé sur les côtés, le troisième segment presque toujours terminé par une plate-forme apicale dans laquelle se trouve une incision ; les côtés du troi- sième segment sont sinués une ou deux fois plus ou moins pro- fondément, parfois incisés, exceptionnellement entiers, arrondis, 96 FAM. CHRYSIDIDÆ Les baguettes de la femelle sont allongées et plus ou moins étroites ; les derniers segmentsabdominaux (protractiles)entiers, minces, normaux, et plus ou moins translucides. Le mâle a les crochets larges, hyalins, largement lancéolés, non conjugués, parfois avec une dilatation latérale antérieure- ment; les volsella subcornées, plus ou moins étroites, finement lancéolées; les tenettes étroites, linéaires, plus courtes que les volsella ; los branches du forceps larges à la base, allongées dans leur partie supérieure, Le genre Notozus, créé par Fœrster (Verh. nat. Ver. preuss. Rheinl. X. p. 331, 1853), a longtemps été méprisé parce qu'il a été peu approfondi. Les insectes que je range dans ce genre, (maintenu comme sous-genre par M. Mocsary dans sa monogra-. phie) étaient distribués dans les anciens genres Omalus et Ellam- pus La diagnose que je viens de donner renferme des caractères en majeure partie connus de Fœrster, mais l'examen des armures génitales des mâles apporte en plus des particularités qui vien- nent confirmer la valeur de ce genre. En effet, les volsella, par leur consistance subcornée et leur forme finement lancéolée, font que ce genre est très distinct des genres voisins, comme je le démon- trerai par la suite, Les Notozus se rencontrent pendant toute la belle saison, buti- nant sur les ombellifères, les feuillages atteints de la miellée, ou voltigeant sur les graminées. Il y a peu d'espèces communes. On a surtout préconisé, pour classer ces insectes, la forme qu'affecte la lame du postécusson ; savoir : si elle est triangulaire ou rectangulaire, si elle est plus étroite au sommet qu’à la base, si l'extrémité est tronquée ou arrondie. J'ai examiné de grandes séries de Notozus et je puis affirmer que ce caractère est des plus variables et partant fallacieux. La plate-forme apicale du troisième segment abdominal varie beaucoup moins; c'est pourquoi je me suis plus spécialement attaché à cette partie. On trouvera figurées dans les planches VII et VIII presque toutes les espèces qui me sont connues et j'espère que ces dessins faciliteront beaucoup leur détermination. Il faut en outre tenir compte de la forme générale du corps. Grâce aux nombreuses communications qui m'ont été faites, j'ai eu le loisir | u s 1 Ë ; 4 2 TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — 1° G., NOTOZUS 97 d'étudier près de cent N. Panzeri F, et environ soixante N, pro- ductus Dahlb. de localités très différentes, etc. Si j'ai exposé dans la préface une longue liste de collègues m'ayant fourni des maté- riaux pour mon ouvrage, liste que l’on a pu trouver oiseuse, j'ai cru cependant utile de l’insérer non seulement pour exprimer à chacun ma reconnaissance, mais aussi pour donner une idée des communications qui m'ont été faites et dont l'étude m'a laissé une aulorité incontestable. 1 Tout le corps cuivré plus ou moins doré. — Corps de petite taille, légèrement allongé, cou- vert d’une fine pubescence blanche, espacée, Antennes allongées, brun-noirâtre, premier article vert-doré-cuivré, deuxième article brun- bronzé ou doré-cuivré, pubescence roussâtre ; chez la femelle, le troisième article est à peu près de la longueur des deux suivants réunis, plus étroit à la base que près du quatrième, Tête relativement grosse, plus large que le prono- tum, avec quelques reflets verdàtres sur l’occi- put; ponctuation grosse, peu profonde, peu serrée; cavité faciale large, ridée longitudina- lement de bas en haut; mandibules roux-tes- tacé dans leur milieu, Pronotum allongé, à ponctuation comme sur le vertex ; mésopleures, écusson et postécusson couverts d’une grosse réticulation ; mesonotum ponctué comme le pro- notum ; écusson subconvexe; postécusson ayant la lame subacuminée, brunie au sommet; méta- thorax vert-doré-bleuâtre, grossièrement ponc- tué-ridé; angles posticolatéraux du métathorax à pointes fines, aiguës, subdivariquées. Ecailles doré-cuivré; ailes régulièrement enfumées. Dessous de la poitrine, fémurs et trochanters à reflets verts; tibias doré-cuivré; tarses roux- testacé, ongles des tarses porlant quatre dents allant en diminuant de grandeur de l'extrémité "ete CRE FU SEL 98 FAM, CHRYSIDIDÆ de l’ongle à sa base, Abdomen très peu convexe, d'une couleur doré-feu plus intense, assez court, à points fins et serrés; premier segment (rès court, légèrement déprimé transversalement en avant; deuxième segment plus convexe, plus long que les autres; troisième segment assez convexe sur le disque, acuminé-tronqué à l’apex, les côtés du segment bisinués, déprimés près de la bordure, celle-ci ayant une marge nullement métallique, brune, subscarieuse à partir du sinus le plus rapproché de la base, cette marge formant à sa naissance un petit angle obtus; troncalure apicale formant une plate-forme subsemilunaire, lisse, noire et bril- lante, l’incision constituée simplement par un sinus large, obtus. Ventre doré-cuivré; pre- mier seement et les replis latéraux à reflets verts. #9. Long. 3-57", Le mäle a souvent une teinte plus verte, le troisième article antennaire est plus court que les deux suivants réunis; la plate-forme apicale du troisième segment abdominal plus étroite, à sinus plus large. PATRIE : Hongrie (Mocsary). Le corps en partie seulement ou nullement feu-doré. Abdomen seul franchement doré. Aucune partie du corps franchement dorée. Abdomen vert ou vert-gai ou bleu-vert, quel- quefois légèrement doré. Tout le corps bleu-indigo. Corps trapu; abdomen court, convexe, côtés du troisième segment abdominal médiocrement Chrysonotus, DAHLBOM. at dut be (te atètin à. tte 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 1° G., NOTOZUS bisinués ; plate-forme apicale semilunaire, l'in- cision peu profonde à sinus obtus; tarses rous- sâtres. — Corps de taille moyenne ou médiocre, assez court, robuste; l’avant-corps bleu ou vert-bleuâtre, l'abdomen d'un beau feu-oré, rarement avec quelques reflets verts. Antennes longues, noirâtres, à fine villosité roussâtre : premier article bleu, le deuxième cylindrique, allongé, souvent un peu bronzé ou vert, le troi- sième chez la femelle subégal aux deux sui- vants réunis, chez le ” environ d'un quart plus long que le suivant. Tête assez grosse, un peu plus large que le pronotum, ponctuation mé- diocre, subréticulée, subruguleuse sur le front, fine et espacée sur l’occiput ; cavité faciale lar- ge, évasée, subcanaliculée, parfaitement lisse et brillante ou plus ou moins ridée semicircu- lairement. Pronotum assez long, cylindrique, à ponctuation semblable à celle du mesonotum, formée de points médiocres, très peu serrés, très nets et profonds ; mésopleures grossière- ment et profondément réticulées comme l’écus- son, le postécusson et le métathorax. Ecusson un peu bombé, imponctué à la base ; postécus- son subruguleux, plus ou moins triangulaire, la lame arrondie à l’extrémité, rarement sub- tronquée ; angles posticolatéraux du métatho- rax à pointe subaiguë ou aiguë légèrement di- variquée. Ecailles noires ou brun-noirûtre, souvent bronzées; ailes assez fortement enfu- mées, hyalines à la base, très légèrement éclair- cies aux extrémités. Poitrine bleue; pattes bleues ou bleu-verdätre; femurs antérieurs di- latés, arrondis en dessous, subanguleusement chez la femelle ; ongles des tarses armés de qua- tre dents allant en diminuant de grandeur, sou- ventune cinquième très petite suit la quatrième. 99 100 FAM. CHRYSIDID Æ Abdomen trapu, un peu déprimé sur le disque chez le màle, à points peu serrés, relativement gros et profonds ; premier segment sans fort sillon à la partie antérieure; troisième segment court, acuminé-tronqué, ponctuation un peu plus grosse, une carène bien visible part du milieu de l’apexetsecontinue longitudinalement sur le disque; côtés du segment avec deux lar- ges sinus subégaux, une marge subscaricuse part du sinus antérieur jusqu’à la troncature; tout le long de cette marge, la bordure est ca- naliculée et plus profondément ponctuée; la plate-forme apicale est noire, rugueuse, sou- vent brillante, toujours large; ventre bleu ou vert-bleuâtre ou doré-verdàtre, couvert de points très fins et serrés entremêlés de poils noirâtres. 'Q Long. 6-8", Productus, DAHLBOM. Os.— Le N. Sanzii, Gog., dont j'ai vu les types dans la collection du musée de Madrid, appartient à cette espèce. PATRIE : Franceméridionale, Corse, Espagne, llalie, Russie méridionale, Algérie. Var. vulgalus, v. nov. Beaucoup plus répandue que le type. habite presque toute l'Europe.On la dis- tingue par sa taille toujours plus petite, et par la ponctuation du front, quiest espacée, et cellede l’ab- domen généralement plus fine, surtout chez la fe- melle. Le mâle a parfois l'abdomen un peu verdâtre | en dessus, le disque plus déprimé, la plateforme apicale plus petite, avecl'incision très peu profonde. œQ. Longueur 5-7"". (P1. VIL, fig. 2). PATRIE : France, Belgique, Allemagne, Russie, Suisse, Grèce, Turkestan. J'ai vu deux femelles dont le troisième segment abdominal est un peu plus allongé, avec le sinus précédant la plateforme apicale plus profond, ce qui pourrait parfois égarer le déterminateur. Bien que je n'aie pas vu le type du N.biparlilus, Tourn., je suis persuadé que c'est cette variété qui a été décrite sous ce nom comme espèce distincte du productus, Dahlb. mnt 40 + in ra #4 : dt 0 2 TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — 1% G,, NOTOZUS Corps allongé; abdomen allongé, légèrement comprimé; tarses roux-testacé. Côtés du troisième segment abdominal bisi- nués bien visiblement. Côtés du troisième segment abdominal avec un sinus très sensible près de la troncature api- cale, précédé d’un autre peu visible. — Corps allongé, subparallèle, assez robuste, couvert d'une pubescence longue, dressée, blanchätre : tout l'avant-corps vert-bleuâtre avec quelques endroits bleu-indigo. Tête large, épaisse, cou- verte de points fins et espacés sur l’occiput, as- sez gros, serrés et subréticulés sur le front; cavité faciale très large, vert doré, ridée semi- circulairement. Antennes noirâtres, à pubes- cence blanchâtre, les deux premiers articles vert-doré, le troisième court, moins long que les deux suivants réunis. Pronotum aussi large que le mesonotum. Pro- et mesonotum couverts de points gros, peu serrés, peu profonds. Mé- sopleures, écusson et postécusson fortement réticulés, la lame du dernier subtriangulaire, arrondie à l’extrémité; angles posticolatéraux du métathorax larges à la base, à pointe cour- te, subaiguë, et dirigée un peu en dehors. Ecailles bleu-verdâtre ; ailes hyalines à la base, assez fortement enfumées dans la moitié pos- térieure. Poitrine et pattes vert-doré, tarses testacés, ongles des tarses armés de quatre dents allant en diminuant de longueur. Abdo- men d'un beau feu-doré, un peu cuivré-ver- dâtre sur le premier segment et sur les côtés: ponctuation fine, obsolète, espacée; les deux pre- miers segments à côlés parallèles; troisième segment fortement triangulaire, alloigé, acu- miné-tronqué à l'extrémité, la plate-forme api- 101 102 FAM. CHRYSIDIDÆ cale semilunaire avec une incision subtriangu- laire, médiocrement profonde à sinus subaigu; les côtés du segment à ponctuation plus grosse. Ventre vert-doré, couvert d’une ponctuation re- lativement assez fine, peu profonde, mais assez serrée, uniforme, entremêlée de poils courts, fins, couchés, blanchätres; une large tache feu- doré sur chaque segment. © Long. 7%", Konowi, \. sp. Ons. — Cette espèce ressemble beaucoup au N. Panzeri, F. Mais elle en diffère parle corps moins comprimé, plus robuste, l'abdomen plus largesurles deux premiers segments, les ailes plus enfumées, la forme du troisième segment abdominal, de la plate- forme apicale, et par les sinus des côtés du troisième segment de l'abdomen. Elle diffère également du N. productus, Dahlb., par son corps plus allongé, la brièveté du troisième article antennaire, la ponc- tuation de l'abdomen, la forme du troisième segment abdominal, de la plateformeet les sinus des côtés de ce segment. PATRIE : Mecklembourg : Furstenberg (Konow). 6 Plate-forme apicale subtriangulaire, incision resserréc, très profonde à sinus aigu ; côtés du troisième segment abdominal avec le sinus le plus rapproché de la troncature en forme d'incision très profonde. — Corps allongé, de taille petite ou moyenne; avant-corps vert- gai, quelquefois un peu bleuâtre; abdomen doré, resplendissant, presque toujours avec des reflets verts; pubescence blanche. Tête grosse, un peu plus large que le pronotum, à ponctua- tion très serrée, subruguleuse, subréticulée, surtout sur le front, très espacée et plus fine sur l’occiput. Cavité faciale évasée, subcanali- J culée surtout près du front, brillante, un peu dorée, ridée semicirculairement, ridée-ponctuée sur les côtés; clypeus vert-doré; antennes lon- gues, brun-noirâtre, à villosité roussâtre : pre- 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — À G., NOTOZUS mier et deuxième articles verts, le deuxième cylindrique, le troisième plus court que les deux suivants réunis. Pronotum long, cylin- drique, subruguleux, à ponctuation peu serrée, assez grosse, irrégulière, évasée ; mésopleures grossièrement réliculées ; mesonotum à points moins gros et plus espacés; écusson grossière ment réticulé, avec une marge postérieure lisse imponctuée et un espace antérieur également lisse et sans points ; lame du postécusson sub- tronquée et noire à l'extrémité, très profon- dément et grossièrement ponctuée-réticulée, subruguleuse ; métathorax couvert d’une grosse réticulation, ses angles posticolatéraux à pointe assez longue, subaiguë. Ecailles vertesou bron- zées ; ailes assez enfumées, éclaircies à l’extré- mité, hyalines à la base. Pattes vertes, tibias souvent un peu dorés; tarses roux plus ou moins testacés, ongles des tarses armés detrois dents allant en diminuant de longueur, chez les individus les plus grands une quatrième petite dent se trouve à la suite de la troisième. Abdomen allongé, subcylindrique, subcom- primé, ponctuation fine, peu serrée, exceptésur les côtés où elle est plus grosse: quelquefois une ligne imponctuée suit longitudinalement le milieu du deuxième segment; premier seg- ment avec un fort sillon longitudinal dans la partie antérieure ; troisième segment plus com- primé que les autres, assez allongé, acuminé- tronqué, ponctuation plus grosse, surtout sur les côtés, d'une couleur généralement plus feu, subcaréné longitudinalement sur le disque: côtés du segment avec un large sinus vers le milieu, une large margescarieuse, translucide, partant du bord postérieur de ce sinus se conti- nue jusqu’à l'incision apicale en formant avant 103 104 Led 'rl'liroatrs FAM., CHRYSIDIDÆ celle-ci une incision profonde à sinus étroit mais arrondi; la plateforme apicale est roux- testacé ou brun-roussâtre, ou brun plus ou moins foncé ou même noirâtre. Ventre vert souvent un peu doré, à points fins et serrés. $. Long. 5-7". Le mäle diffère de la femelle par sa ponctua- tion un peu plus profonde,son abdomen moins comprimé, à points plus profonds, subrugu- leux, le troisième segment plus court, le sinus le plus rapproché de la troncature moins pro- fond, la plateforme presque toujours roux-tes- tacé avec l’incision un peu moins profonde ; par les tibias antérieurs moins fortement dilatés en dessous. Panzeri, FABricius. O8s. — Le N. Kohli, Mocs.. dont j'ai vu le type, est un mâle de cette espèce; les différences de ce sexe avaient sans doute échappé à son auteur. PATRIE : Répandu dans presque toute l'Europe; la Tu- nisie. Plateforme apicale semilunaire, incision lar- ge à sinus obtus, arrondis; côté du troisième seg- ment abdominal avec le sinus le plus rapproché de la troncature sensible ou profond mais non en forme d’incision. Ponctuation abdominale forte, profonde ; ailes fortement enfumées ; angles posticolaté- raux du métathorax étroits, à pointe finement aiguë. Productus, DaxzBo & (Voir n° 4). Ponctuation abdominale très fine, effacée ; ailes moins enfumées ; angles posticolatéraux du métathorax larges, à pointe subobtuse, — Corps tres étroit, allongé, comprimé, parallèle, coloré comme le N. Xonowi dont il diffère par l'abdomen plus étroit, plus allongé, à ponctua- tion plus espacée, le troisième segment ovale, | | À 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 1° G., NOTOZUS plus allongé, subtronqué, les côtés bien nette- ment bisinués, la plateforme apicale semilu- naire avec l’incision beaucoup plus grande, à sinus largement arrondi. Long. 5 1/2"", 105 Particeps, x. se. PATRIE : Mecklembourg (Konow). Troisième segment abdominal sans plate- forme apicale distincte. Troisième segment abdominal avec une pla- teforme apicale distincte, de nature et de cou- leur différente du reste du segment. Troisième segment abdominal avec toute la bordure apicale repliée en dessous et armée de deux dents aiguës à l’apex. — Corps robuste, de taille médiocre ou moyenne, couvert d’une lon- gue pubescence blanchâtre en dessous, un peu cendrée en dessus; avant-corps bleu-indigo foncé, souvent passant au noir ; pattes et abdo- men verts à reflets bleus. Tête assez grosse, transversale, avec des points médiocres, assez serrés et profonds ; yeux saillants, très longs, parallèles intérieurement; la marge occipitale derrière les yeux forme en haut, près du prono- tum, un angle assez prononcé, puis les joues suivent, subcanaliculées, vert-bleu-doré, fran- gées de longs poils blancs. Cavité faciale très large, profonde, parallèle sur les côtés, évasée, brillante, imperceptiblement ridée transversa- lement; clypeus vert-gai. Antennes non atté- nuées à l'extrémité, longues, brun-noirâtre, à fine villosité roussâtre, les trois premiers arti- cles bleus, le deuxième avec quelques reflets verdâtres, le troisième assez long, égalant les deux suivants réunis, ces derniers étant relati- vement longs. Pronotum long, cylindrique, avec 10 . RO ER E. à» À. 106 FÂM. CHRYSIDIDÆ À une dépression au milieu du disque, ponctué | comme le mesonotum de points médiocres, assez serrés, profonds, parfois subréticulés ; méso- pleures, écusson et postécusson, ainsi que le métathorax, fortement réticulés ; écusson un peu gibbeux, la lame du postécusson longue, sub- | triangulaire, arrondie-subacuminée à l'extré- mité; angles postico-latéraux du métathorax grands, à longue pointe aiguë divariquée. Ecail- les brunes ; ailes assez fortement enfumées dans les deux tiers postérieurs. Poitrine et pattes vertes quelque peu bleuâtres : cuisses antérieu- res très fortement dilatées anguleusement en avant, et frangées de fins poils blancs. Tarses roux : ongles des tarses armés de cinq dents allant en diminuant de longueur, la cinquième est très courte et obluse. Abdomen ovale, assez convexe, à points médiocres, profonds et peu serrés : premier segment un peu déprimé sur les angles antérieurs ; deuxième segment sou- vent avec une teinte bleu-vif sur le disque, la bordure apicale lisse, subscarieuse, roussâtre ; troisième segment ogival, plus fortement et plus densément ponctué, d’une teinte plus verte; la marge apicale est complètement réfléchie en dessous, bisinuéesur les côtés et forme à l’apex, dans le même plan, deux dents assez longues, subaiguës, subscarieuses à l'extrémité, sépa- rées l’une de l’autre par uneincision médiocre, à sinus obtus. À l'endroit où la marge apicale se replie en dessous, la ponctuation est plus grosse et ruguleuse; à la base du segment la marge n’est point repliée. Ventre bleu à ponc- tuation tres fine et serrée. 90” Long. 7-7 1/2mm, Le mâle se distingue de la femelle par le troisième segment abdominal plus court, Superbus, ABEILLE. PATRIE ; Italie, France, Allemagne, Hongrie. 2 TRIBU, HETERONYCHIDÆ. == 1° G., NOTOZUS Troisième segment abdominal sans bordure repliée en dessous ; incision apicale très petite, très peu profonde, à lobes subarrondis. — Corps de petite taille, un peu allongé, entièrement vert-gai un peu bleuâtre sur le vertex, pubes- cence gris-brunâtre, assez longue, subdressée. Tête à points fins, obsolètes, médiocrement es- pacés sur le vertex, ponctuée-réticulée sur le front et derrière les yeux; cavité faciale assez profonde, subcanaliculée, imponctuée, brillante mais légèrement ruguleuse; antennes brun- noirâtre, premier article vert, le troisième à peine plus long que le suivant. Pronotum assez convexe, à points médiocres, peu profonds, régu- lièrement espacés; mésopleures réticulées, à points subocellés ; mesonotum à points petits et serrés antérieurement, le reste presque imponc- tué, avec quelques rares gros points à fond plat.Ecusson grossièrementréticulé,à baselisse, imponctuée; postécusson avec la lame tronquée à l'extrémité, grossièrement et subruguleuse- ment ponctué-réticulé ; angles posticolatéraux du métathorax couverts de longs poilsbrunâtres, la pointe médiocre, subaiguë, subdivariquée. Ecailles noires ; ailes régulièrement enfumées. Poitrine et pattes d'un vertun peu bleuâtre, les tibias vert-gai; tarses brun-roussâtre; ongles des tarses armés de trois dents assez fortes allant en diminuant de longueur. Abdomen ovale, peu convexe, à points fins, médiocre- ment serrés et profonds, plus serrés et moins fins sur les côtés; troisième segment assez lon- guement et régulièrement arrondi, à points moins fins, les côtés vaguement bisinués, la marge extrême de la bordure des côtés à partir du milieu légèrement scarieuse, les côtés avec des reflets vert-doré. Ventre vert-bleuûtre, les 107 108 10 FAM. CHRYSIDIDÆ segments bordés de noir, le troisième segment couvert de points très fins, assez serrés, avec une pubescence assez longue, couchée, gris- roussâtre. s Long. 3 1/2", Putoni, \. sp. Ozs.— C'est à cette espèce que serapporte l'Oma- lus ambiguus signalé par M. Abeille de Perrin (syn. p. 20); l’autre exemplaire cité par le même auteur des Hautes-Pyrénées et capturé par M.Pandellé, est un !V. viridiventris, Ab. œ. PATRIE : France : Basses-Alpes. (A. Puton). Ailes parfaitement hyalines, à nervures testacé-pale ; tarses testacés. — Corps de très petite taille, allongé, entièrement vert- gai; pubescence blanchâtre. Tête assez lar- ge, à points médiocres, assez profonds, très espacés, les intervalles très lisses, très bril- lants; le front à points plus gros et plus rap- prochés; cavité faciale plane, canaliculée au milieu, ruguleuse, sans stries distinctes; an- tennes très grêles et longues, roussâtres, les deux premiers articles vert-gai, le troisième subégal aux deux suivants réunis. Pronotum long,couvert de gros points espacés, à intervalles très lisses; mesonotum à points moins gros; écusson à gros points espacés, subréticulés ; postécusson avec la lame noire à l'extrémité, subdorée à la base, grossièrement réticulee, subrectangulaire; angles posticolatéraux du métathorax à pointe longue, dirigée en arrière, finement aiguë. Mésopleures concolores, à gros points épars, subréticulées; écailles vert-gai un peu doré; ailes avecle stigma un peu plus foncé que les nervures; pattes concolores, ongles des tarses armés de trois dents allant en diminuant de longueur, la dernière très petite. Abdo- men avec quelques reflets dorés, ovale-al- longé, à points fins, profonds, peu serrés; 11 2? TRIBU, HETERONYCHIDÆ. == 1% G,, NOTOZUS troisième segment à points assez serrés, plus gros sur les côtés, plus profonds et subrugu- leux, les côtés distinctement mais très légère- ment bisinués avec l’extrème bordure scarieuse, hyaline; plate-forme apicale brune,semilunaire, un peu comprimée, à sinus subarrondi. Ventre vert-doré. ? Long. 4mm, (Sec. spec. typicum). 109 Albipennis, Mocsary. PATRIE : Russie orientale : Astrahan (Radoszkowsky). Ailes plus ou moins enfumées. Sinus précédant la plate-forme apicale en forme d'’incision très profonde ; abdomen sub- comprimé à côtés réfléchis en dessous, plate- forme apicale en forme de fer à cheval, à lobes libres. — Semblable au N. viridiventris Ab., dont il diffère par le corps étroit, subparallèle; le pronotum plus long; la ponctuation thora- cique ruguleuse, plus serrée; l'abdomen non déprimé mais bien subcomprimé, allongé, à côtés réfléchis en dessous, à reflets vert-doré sur les côtés ct sur le troisième segment. Le troi- sième segment abdominal allongé, subtronqué, la base du disque finement ponctuée mais le reste couvert de points gros, ruguleux et assez serrés; les côtés bisinués; le premier sinus large, arrondi, placé avant le milieu, le deuxième très profond, formant une incision très profonde juste avant la plate-forme, comme cela se voit chez le N. Panzeri F.; les deux sinus séparés par une forte marge scarieuse, dilatée-arrondie comme chez le N. Panzeri F.; la plate-forme noire, l’incision subtriangulaire médiocrement profonde, à sinus obtus; en dessus de la plate- forme une assez forte carène part du milieu de l’apex et se continue un peu sur le disque. Ven- tre vert-bleu avec le troisième segment assez densément pointillé. Ongles des tarses avec trois 11 110 12 FAM. CHRYSIDIDÆ dents allant en diminuant de grandeur. Qç Long. 4 1/2mm, (Sec. sp. typicum!) Angustatus, Mocsary. Ozs.— Cette espèce rappelle beaucoup par sa forme le N. Panzeri. PATRIE : Allemagne : Thuringe. (Schmiedeknecht). Sinus précédant la plate-forme apicale plus ou moins profond mais non en forme d'’incision ; abdomen nullement comprimé sur les côtés. Lobes de la plate-forme apicale du troisième segment abdominal reliés aux côtés, ailes enfu- mées dans toute la moitié postérieure, Lobes de la plate-forme apicale du troisième segment abdominal libres, ailes parfaitement hyalines à l'extrémité. — Corps de petite taille, robuste, large ; cavité faciale fortement rugu- leuse; tarses roux-clair, le sinus précédant la plate-forme apicale du troisième segment abdo- minal assez profond, tout l’avant-corps bleu un peu vert, l'abdomen d’uneteinte plus verte. Sem- blable au N. viridiventris Ab., dont il diffère par sataille plusgrande,plus robuste et plus con- vexe ; la ponctuation thoracique plus serrée ; la lame du postécusson plus large et plus longue; la cavité faciale moins profonde, fortement et irrégulièrement striée-ruguleuse; les angles posticolatéraux du métathorax sensiblement plus courts à pointe moins aiguë ; les ongles des tarses armés de trois dents; l'abdomen plus large, plus convexe, à ponctuation plus forte et plus profonde; le troisième segment avec l’ex- trémité plus prolongée-comprimée en un acu- men tronqué par la plate-forme apicale, celle- ci en forme de fer à cheval, les côtés du segment bisinués également, mais le sinus précédant la plate-forme apicale beaucoup plus profond, sans cependant être en forme d’incision.o”" Long. 6", 12 13 Rufitarsis, TOURNIER. 13 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — ° G., NOTOZUS Ons.— Cet insecte rappelle beaucoup le M. pro- ductus, var. vulgatus par sa forme générale. PATRIE : Roumanie : Tultscha. (Kohl). Corpslarge, robuste, de taille médiocre ; ponc- tuation du pronotum grosse, ruguleuse, assez abondante. — Absolument semblable de forme et de ponctuation au N. productus Dalb., dont il ne diffère que par la couleur du corps qui est entièrement vert-œai un peu bleuñtre. Les côtés de l'abdomen sont un peu teintés de vert-doré; sur un des côtés du type que J'ai vu il y a une petite tache accidentelle feu-doré qui ferait croire qu'ilne s’agit que d’une variété bleue du N. pro- ductus, comme on en verra une semblable chez l’Ellampus auratus, L.® Long. 6mn, (Sec. 111 sp. typ.!) Obesus, Mocsany. PATRIE : Province Transcaspienne (Radoszkowsky). Corps grêle ou médiocrement allongé, de taille petite ; ponctuation du pronotum espacée, à fond plat, les intervalles plans. — Indigo quel- quefois un peu verdâtre ; pubescence espacée, blanchâtre. Tête petite, arrondie, à ponctuation médiocre, peu serrée, les points du front gros à fond plat; cavité faciale évasée, canaliculée, An- tennes brun-noirâtre, quelquefois un peu rous- sâtre-obscur ; premier article bleu, le deuxième très court, subglobuleux, généralement un peu bronzé, le troisième plus court que les deux suivants réunis. Pronotum un peu allongé, sub- cylindrique, à points peu profonds, assez gros, très peu serrés ; mésopleures grossièrement réti- culées; mesonotum ponctué comme le prono- tum, avec un espace imponciué sur l'aire mé= diane. Ecusson à base imponctuée, le reste assez grossièrement ponctué-réticulé ; postécusson avec la lame arrondie à l’extrémité,d'autres fois 112 FAM. CHRYSIDIDÆ subtronquée, la ponctuation ruguleuse, grossiè- rement réticulée. Métathorax bleu-indigo, gros- sièrement réticulé, les angles posticolatéraux à pointe aiguë, un peu dirigée en arrière. Poitrine et pattes bleues, les articulations souvent rous- sâtres ; tibias presque toujours à reflets verts ; fémurs antérieurs dilatés-arrondis en dessous ; tarses roussâtres ou brun-roussâtre ; ongles des tarses avec quatre dents allant en diminuant de longueur ; écailles noir-bronzé, quelquefois un peu roussâtres ; ailes assez enfumées, hya- lines près de la base. Abdomen court, trapu et déprimé, d’un bleu-verdâtre passant parfois au vert-gai, ponctuation fine, médiocrement serrée; troisième segment acuminé-tronqué, à points un peu moins fins, légèrement caréné sur le milieu dans sa longueur ; les côtés du segment arrondis arqués, convergeant à’ l’apex; une marge après le tiers antérieur forme à sa nais- sance un sinus large, puis en forme un autre avant la troncature apicale, cette marge est elle- mêmesubscarieuse et la bordure du segment lui- même se trouve subcanaliculée parallèlement à la marge, la ponctuation en est beaucoup plus forte; une légère et courte carène part du mi- lieu de l’apex et s’avance sur le disque ; l'apex est tronquéet forme une plate-forme semilunaire noire, un peu brillante, ruguleuse, incisée au milieu par un sinus subaigu, subtriangulaire, mais à côtés légèrement arqués en dedans. Ven- tre bleu, rarement avec quelques reflets verts, à ponctuation médiocrement serrée et fine; les segments sont quelquefois bordés de noir. Long 4-5", La femelle se distingue du mâle par l’abdo- men non déprimé, plus allongé, le troisième segment allongé avec le sinus antérieur des PONT SE ER EN NC PPS. 2e TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 1 G., NOTOZUS 113 côtés très peu sensible; par les fémurs anté- | rieurs munis en dessous d’une grosse dent sub- aiguë. Viridiventris, ABEILLE. Os. — Le N. montanus Mocs. dont j'ai vu le type | appartient à la même espèce. t PATRIE : France, Allemagne, Belgique, Mont Ararat d’Ar- ménie. Var. Soror Mocs. Q Diffère du type uniquement par le coloris de l’abdomen qui est vert-doré, plus doré sur les côtés et le troisième segment ; les côtés . du troisième segment bisinués, le sinus antérieur, h comme dans le même sexe du type, toujours très peu visible. (Sec. sp. typ.!) PATRIE : Autriche, Trieste; France, Toulouse. 14 Corps allongé; milieu du pronotum presque lisse; côtés du troisièmesegmentabdominaluni- sinués.— Corps de très petite taille, entièrement bleu-indigo.Têteà points médiocres, espacés,peu profonds, devenant plus gros sur le front; ca- vité faciale large, bleu un peu verdâtre, trèsobso- lètement striée semicirculairement; antennes roussâtres, le premier article bleu, le troisième plus court que les deux suivants réunis. Prono- tum médiocre, arrondi en avant, presque lisse sur le disque, les côtés garnis de gros points subréticulés; mesonotum obsolétement ponc- tué ; écusson ponctué-réticulé ; postécusson noir avec la lame subtriangulaire, grossièrement ponctuée-réticulée; angles posticolatéraux du métathorax divariqués,à pointe un peu recour- bée en arrière; mésopleures à gros points sub- réticulés ; écailles noir-bronzé, ailes légèrement enfumées,à nervures roussâtres; pattes rous- sàtres un peu métalliques, bleuätres en dessus; tarses subtestacés, ongles des tarses armés de ; quatre dents allant en diminuant de longueur, la quatrième très petite. Abdomen ovale,à points petits mais assez serrés, subruguleux; troisième ‘ + 114 FAM. CHRYSIDIDÆ segment ovale-acuminé-tronqué, à côtés large- ment arrondis ; la bordure scarieuse, roussâtre, avec un seul sinus de chaque côté touchant la plate-forme apicale qui est subréniforme, noi- râtre, l’incision peu profonde; à sinus subar- rondi. Ventre bleu-indigo. Long. 4", (sec. sp. typicum !) Eversmanni, Mocsary. Os. — Cette espèce diffère du N. viridiventris Ab. par sa couleur bleu-indigo uniforme, le coloris des antennes et des pattes, la ponctuation presque nulle du disque du pronotum, les angles posticola- téraux du métathorax divariqués, les côtés du troi- sième segment abdominal unisinués. PATRIE : Russie Orientale, Saratow (Radoszkowsky). Corps trapu; milieu du pronotum ponctué; côtés du troisième segment abdominal bisinués. — Corps de petite taille, trapu, robuste, entière- ment bleu-indico, à pubescence très fine et très courte,blanchàtre. Tête plus large que le prono- tum,à points fins,obsolètes,presque nuls sur l'oc- ciput, devenant médiocres et subréticulés sur le front; cavité faciale large, subcanaliculée au mi- lieu, striée semicirculairement; antennes grêles, longues, noir-brun, les deux premiers articles bleus, le troisième subégal aux deux suivants réunis. Pronotum long, un peu bosselé, à points médiocres, très espacés et très peu profonds: mesonotum ponctué de même; écusson ponc- tué-subréticulé avec un large espace antérieur imponctué-lisse ; postécusson à lame lon- gue, à côtés subparallèles et à pointe arron- die; angles posticolatéraux du metanotum trian- gulaires, assez forts, droits, un peu dirigés en arrière; mésopleures ponctuées-réticulées ; écailles roussâtres ; ailes assez fortement enfu- mées, hyalines à labase, à nervures roussâtres ; pattes d'un bleu un peu vert, surtout sur les ESPÈCES DE NOTOZUS INCONNUES 115 tibias, cuisses antérieures fortement et angu- leusement dilatées;, tarses subtestaces, Abdo- men ovale, couvert de petits points serrés ; troisième segment ovale, acuminé-tronqué, les côtés bisinués, les sinus séparés par un petit angle arrondi, scarieux-testacé; plate-forme apicale lisse, semilunaire, noire, l'incision lar- gement subtriangulaire, à sinus subobtus; ven- tre bleu avec quelques reflets vert-bleu. à ponc- tuation fine, dense, subcoriacée, le quatrième - segment noir à reflets cuivré-doré, fortement : caréné dans sa longueur © .Long.51/2"", (Sec. sp. typicum!) Violascens, Mocsary. PATRIE : Turkestan, Taschkend (Radoszkowsky). ESPÈCES DE NOTOZUS RESTÉES INCONNUES N. ambiguus, DaxzsoM. Petit, long de 1 1/4 ligne décimale, violacé avec l'abdomen vert-doré-bronzé, le troisième segment bisinué de chaque côté avant l’émarginatura. postécusson mu- croné. Ogs. — Semblable aux plus petits individus de l'Elampus Panzeri, mais s’en distingue par la tête et le thorax entièrement violacé foncé, le metanotum avec un mucron subtriangulaire, c’est-à-dire dont l’ex- trémité est distinctement plus étroite que la base, l’émarginatura du troisième segment libre et sans pli. — Tête et thoraxentièrement vio- lacé foncé, antennes noir-brun, pattes vert-bleu, les tarses brun-testacé. Tête, pronotum, dorsulum et l’écusson avec des points un peu gros et épars. Metanotum ponctué-réticulé; le mucron obtusément triangu- laire, à sculpture grossière. Pleures coriacées, densément et moins régulièrement ponctuées. Ailes hyalines à la base avec les nervures brunes, l'extrémité brun-enfumé. Abdomen brillant, vert-bronzé un peu doré, densément pointillé ; l’émarginatura du troisième segment subarquée, submarginée avec les lobes médiocres, triangulaires, la bordure latérale de chaque côté bisinuée, le sinus inférieur distinct, le supérieur obsolète. PATRIE : Europe méridionale (Dahlbom) ; Tyrol septentrional (Dalla Torre); Allemagne (Schenck). N. viridis, TourniEr. « 6-8"", Entièrement d’un beau vert émeraude brillant sans reflets bleus ou dorés. Antennes noires, scape vert-doré ; pointe du postscutellum noire ; cuisses et tibias vert-émeraude; genoux légèrement dorés; tarses jaune-rouille 116 FAM. CHRYSIDIDÆ clair, Ventre vert-émeraude avec une très fine carène rouge-doré au milieu du bord postérieur de chacun; article 1 du funicule des antennes moitie aussi long que le deuxième, subégal au troi- sième. Tête densément et fortement ponctuée, à ponctuation plus fine et moins serrée sur l’occiput, cavité faciale finement ridée ; pro-mésothorax assez fortement mais peu densément ponctués, surtout sur le disque. Scutellum grossièrement et densément ponctué sur les côtes, moins densément au milieu où les points laissent des intervalles lisses. Postscutellum assez proéminent, subparallèle sur les côtés, arrondi au bout, à peu près de la forme de N. longicornis(N. productus, Dahlb. ©), grossièrement den- sément ponctué-réticulé. Abdomen : premier sezment assez fine- ment, peu densément ponctué sur le milieu; deuxième segment ponctué de même ; troisième segment à points plus forts, beau- coup plus serrés surtout sur les côtés et postérieurement où les points sont plus gros et subconfluents. Partie postérieure tron- quée, incisée au bout en un demi-cercle un peu fermé, cette inci- sion surmontée d’un empâtement en forme de croissant un peu fermé, bords latéraux avant l'incision bisinués, le sinus antérieur faible, allongé, le postérieur un peu plus court et plus accentué, bordure des côtés jaune colle forte transparent. Ventre très den - sément etassez fortement ponctué-chagriné. Ecailles vertes, ailes très claires, hyalines. © Taille un peu inférieure, plus étroit et de forme plus parallèle que la femelle. » Os. — Il est très probable que cet insecte soit le Motozus aibi- pennis, Mocs. PATRIE : Sarepta. 2° GENRE. — ELLAMPUS, SPINOLA.-MocsARY. #&l1aure, briller sur. (PL. IX, X et XI) Corps trapu, convexe, de taille parfoistrès petite ; vertex épais, les côtés de la tête, derrière les yeux, dilatés-arrondis ou suban- guleux; mandibules courtes, larges, pluridenticulées. Pronotum court; épisternums du mésothorax peu distincts et petits; mésopleures à disque plus ou moins convexe, la tranche antérieure beaucoup plus longue que la postérieure; postécusson gibbeux ou subhémisphérique, conique, obtus ou aigu, ou suba- cuminé; épisternums du métathorax mal limités; stigmates mé- tathoraciques peu visibles, placés dans une cavité arrondie. 22 TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — ?° G,, ELLAMPUS 117 Les cuisses antérieures dilatées mais non anguleusement ; les hanches postérieures parfois un peu dilatées anguleusement en arrière ; tibias postérieurs normaux dans les deux sexes , ongles des tarses avec 3-6 dents allant en diminuant de longueur. Ailes supérieures avec la première cellule discoiïdale nulle, n'étant même jamais simulée entièrement ; ailes inférieures sim- plement avec les nervures costale et anale. Abdomen ordinairement court, très convexe ; :e troisième seg- ment toujours plus ou moins émarginé ou incisé, l’incision par- fois profonde et par exception entaillée dans une plateforme ; les côtés du troisième segment entiers, arrondis, ou avec un ou deux sinus plus ou moins profonds. Les derniers segments abdominaux de la femelle entiers, trans- lucides, normaux, les baguettes assez larges. Les crochets du mâle sont larges, hyalins, largement lancéo- lés, parfois avec une légère dilatation latérale extérieurement; les volsella de longueur variable, larges, arrondies, parfois très courtes ; les tenettes étroites, linéaires ; les branches du forceps larges, allongées. Le nom générique d’'Omalus, Panzer, doit être abandonné, at- tendu que Panzer n'en a pas donné de diagnose (Faun. Insect. Germ, initia, p. 85, 1805) lorsqu'il a décrit son Omalus æneus. Après lui Jurine, en 1809, a appliqué ce nom à un genre de Cé- noptérides. Il vaut donc mieux, pour plus de clarté, adopter le genre Ellampus créé par Spinola en 1806. Comme les Notozus, les Ellampus prennent leurs ébats sur les feuillages et les plantes basses ; ils sont très friands des exsu- dations sucrées des feuilles ainsi que desdéjections des pucerons. On en prend également sur les ombellifères, les euphorbes, les menthes, les Thesium, etc. Ils pondent dans le nid des Sphégides, Euménides et Pompilides nidifiant dans les tiges sèches des ar- bustes et des plantes, dans les arb'es secs et les trous percés par les coléoptères dans les bois morts et même les champignons de- venus ligneux. Plusieurs espèces sontcommunes dans toute l’Europe. 1 Postécusson conique ou gibbeux-conique. 2 à hd édes “2 be: 4 D. dt ris. Le mis : D été A x STE 118 FAN. CHRYSIDIDÆ Postécusson plus ou moins gibbeux-arrondi ou subhémisphérique. Postécusson conique-aigu ou subacuminé. Postécusson conique-obtus ou gibheux-co- nique. j Incision apicale du troisième segment abdo- minal entaillée dans une plateforme à sinus très large, profond etsubaigu.— Corps allongé, d'un beau bleu ou avec quelques reflets verts ; pubescence fine, blanchätre. Tête médiocre, à peu près de la largeur du pronotum, couverte de points assez gros, subréticulés, assez serrés sur le front, fins et espacés sur l’occiput; cavité faciale peu profonde, subcanaliculée au milieu près du front, sukruguleuse subtransversale- ment; antennes brun-noirâtre à fine villosité cendré-obscur, premier article bleu, le deuxième noirätre-bronzé avec quelques reflets bleu-ver- dâtre, le troisième court, d’un tiers à peine de sa longueur plus long que le suivant. Pronotum transversalement subrectangulaire, peu con- vexe, à points médiocres, peu enfoncés et très espacés surtout sur le disque; mésopleures grossièrement réticulées ; mesonotum à points peu enfoncés, médiocres, encore plus espacés que sur le pronotum ; écusson légèrement con- vexe, souvent d’une teinte obscure, presque noirâtre, grossièrement réticulé, un espace lisse imponctué à la base; postécusson coloré et ré- ticulé comme l’écusson, conique-aigu, avec un petit repli postérieurement en dessous de l’ex- trémité, de sorte que la pointe extrême simule un commencement de lame horizontale. Méta- thorax bleu-foncé, grossièrement réticulé, an- gles posticolatéraux larges à pointe obtuse. 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — 2° @&., ELLAMPUS EÉcailles noir-bronzé ; ailes fortement enfumées, éclaircies à la base. Poitrine et pattes bleu-in- digo, avec quelques reflets verts sur les tibias, tarses d’un roussâtre plus ou moins obscur, on- gles très grands, armés de cinq grands crochets allant en diminuant de longueur, le premier très long, le deuxième et le troisième subégaux. Abdomen ovale-acuminé, légèrement déprimé. à points très fins, presque obsolètes, le disque quelquefois taché de noir : premier segment avec un sillon longitudinal antérieurement, la troncature antérieure lisse; imponctuée ; deu- xième segment avec quelques traces vagues de carène longitudinale près de la base; troisième segment à ponctuation un peu moins fine, trian- gulaire-acuminé-tronqué, presque toujours dé- coloré-scarieux sur les côtés près de la tronca- ture, les côtés du segment largement bisinués, un petit angle plus ou moins accusé séparant les deux sinus; la troncature souvent décolorée- scarieuse à sa plateforme subtriangulaire. Ven- tre bleu, quelquefois avec des reflets verdâtres, très finement ponctué, les points très densessur le troisième segment et très espacés sur le pré- cédent. #9 Long. 4 1/2-5 1/2mm, 119 Truncatus, DAHLBOM. PATRIE : France, Allemagne, Hongrie, Egypte, Suisse. Incision apicale du troisième segment abdo- minal non entaillée dans une plateforme; corps non entièrement bleu. Corps entièrement bronzé-cuivré un peu ver- dâtre ; l’incision apicale du troisième segment abdominal simple, triangulaire, étroite, à bor- dure légèrement épaissie. — Corps de petite taille, assez trapu, à pubescence fine, blanchà- tre. Tête petite, à points gros, réticulés à fond 120 FAM, CHRYSIDIDÆ plan, assez serrés sur le front; cavité faciale évasée, assez profonde, lisse ; antennes brun- noirâtre, à fine villosité roussätre, premier ar- ticle vert-bronzé, deuxième article assez gros à l'extrémité, le troisième à peine plus long que le suivant. Pronotum assez convexe et court, couvert de points un peu gros, mais avec des espaces imponctués parfaitement lisses sur le disque. Mésopleures grossièrement ponctuées- réticulées, les points à fond évasé; mesonotum assez convexe, avec quelques points médiocres très clairsemés, laissant des places lisses sur le milieu de chaque aire, Ecusson convexe, densé- ment et grossièrement ponctué-réticulé ainsi que le postécusson et lemétathorax ; postécusson conique-suhaigu à réticulation plus profonde et subruguleuse; angles posticolatéraux du métathorax à pointe courte, subaiguë, légère- ment décombante. Ecailles noires ; ailes légè- rement enfumées. Poitrine bleu-verdàtre-bron- zé; pattes vert-bronzé, tibias un peu cuivrés, tarses roussâtres, ongles des tarses avec trois crochets allant en diminuant de grandeur. Ab- domen ovale, très convexe : premier etdeuxième segments à ponctuation très fine, assez serrée, tout le disque recouvert d’une large tache bleu- noirâtre-bronzé, les côtés de ces deux segments bronzé-cuivre ; troisième segment subtriangu- laire, d’une teinte beaucoup plus cuivrée, à points beaucoup plus gros et plus espacés; les côtés du segment vaguement sinués,une marge scarieuse part du milieu des côtés et va jusqu’à l’incision : incision apicale peu profonde, à si- nus subaigu, à bordure épaissie, noirâtre, et lé- gérement arquée en dedans. Ventre noir, avec quelques taches cuivré-bronzé. o'® Long. 47m, (Sec. sp. typ.!) Horwathi, Mocsary. PATRIE : Budapest (Mocsary). 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — ?° G., ELLAMPUS Corps non entièrement bronzé-cuivré; bor- dure de l'incision non épaissie. Corps entièrement vert-gai un peu doré, sur- tout sur le troisième segment abdominal et le ventre. — Semblable à l'E. pusillus, F. dont il diffère par sa taille plus forte, les aires laté- rales du mesonolum parfaitement lisses, im ponctuées, non siriées ; le postécusson conique- aigu; les ailes moins enfumées; les angles postico-latéraux du métathorax plus étroits ; tous les articles des tarses roux-clair, lesongles armés de trois crochets; la ponctuation abdo- minale plus serrée ; le troisième segment abdo- minal à points assez fortement ruguleux, l’in- cision apicale un peu plus large, moins profon- de, à lobes arrondis, scarieux, © Long, 5", 121 (Sec. sp. typ. !) Sareptanus, Mocsary. PATRIE : Russie méridionale : Sarepta (Kohl). Var. inflammatus, Mocs. « Diffère du type par le corps entièrement doré-cuivré, les écail- les brunes et les ailes plus hyalines. » PATRIE : « Perse : Astrabad. (Secundum Mocsary). » Var. Schulthessi, Mocs. Diffère du type unique- ment par soncoloris entièrement vert-bleu. © Long. & 1/2", (Sect. sp. typ. !). PATRIE : Russie méridionale: Sarepta.(D" de Schulthess- Rechberg). Avant-corps bleu ou bleu-verdâtre ou vert ; abdomen doré ou doré-verdätre. Corps trapu ; abdomen non comprimé sur les côtés, dore resplendissant. — Corps de petite taille, pubescence rare, courte, blanchätre. Tête médiocre, ponctuée-réticulée sur le front, à points petits, épars sur l’occiput; cavité faciale large, évasée, assez profonde, subcanaliculée, © FAM. CHRYSIDIDÆ imponctuée, brillante, mais vaguement ridée, Antennes noirätres, à fine villosité roussâtre, Premier article bleu, le deuxième à reflets bleuà- tres. le troisième à peine plus long que le sui- vant. Pronotum légèrement convexe, ponctué- réliculé sur les côtés, mais le reste couvert de points médiocres, clair-semés surtout sur le disque ; mesonotum à ponctuation très espacée ; mésopleures grossièrement ponctuées-réticu- lées; écusson légèrement convexe, grossière- ment ponctué-réticulé avec un petit espace lisse à la base; postécusson conique-aigu, grossière- ment ponctué-réliculé, Métathorax à réticula- tion moins profonde, les angles postico-latéraux à pointe assez longue, subaiguë.Poitrines et pat- tes bleues ou bleu-verdâtre, tarses roussâtres, le premier article ordinairement vert en dessus, ongles armés de trois forts crochets allant en diminuant de grandeur, suivis d’un quatrième très petit. Ecailles noir-bronzé à reflets bleus; ailes assez enfumées, éclaircies à la base. Abdo- men court, large, très convexe, ovale, à points très fins, assez profonds, peu serrés; premier segment ayant à la troncature antérieure un large sillon, troisième segment plus feu-doré, à ponctuation beaucoup moins fine, assez grosse près des bords, triangulaire, subacuminé, le plus souvent avec une courte et faible carène sur le milieu du disque et partant du sommet de l'incision apicale, les côtés largement bisi- nués, la marge extrême souvent subscarieuse à partir dusinus antérieur, 5 Ann 208 ESPÈCES D'HEDYCHRIDIUM RESTÉES INCONNUES H. cupratum, Daxcsom. Presque petit, long à peine de deux lignes décimales, entièrement cuivré-feu en dessus; le front, les bords antérieurs et postérieurs du thorax et la poitrine verts; pronotum et dorsulum coriacés, opaques, le premier densément ponctué, le second avec des points médiocrement espacés; pattes doré-brillant, ailes subobscurcies, hyalines, la cellule radiale presque complète et enfumée. Ons. — Q, Corps conformé comme chez l'H. minutum. Têle à pu- bescence grise. Vertex cuivré, avec une tache bronzée, ponctué-sub- ruguleux. Front vert, suhdoré, brillant, coriacé, subruguleux. Anten- nes médiocres, noirâtres, scape cuivré resplendissant, Clypeus vert au milieu. avec les côtés vert-doré, ou entièrement cuivré. Mandibules noir de poix, brun clair avant l'extrémité, la base cuivrée. Palpes noirûtres. Thorax à pubescence grise, éparse. Pronotum irrégulièrement coria- cé-ruguleux, la parte antérieure déprimée, verte, avec une profonde fovéole noir-bronzé au centre de la marge antérieure, la partie pos= lérieure un peu plus élevée, doré-cuivré, couverte de points assez épais. Mesonctum couvert de points entremêlés de points plus petits : dorsuluin coriacé-subopaque, l’écusson brillant. Postécusson visible- ment ponclué-réliculé, vert-doré; mésopleures sculptées et ponctuées de méme; les autres parties du thorax subdoré-verdâtre. Abdomen feu-cuivre, très brillant, subtilement ponctué, à pubescencz éparse, grise. Ventre inégalement concave, brillant, à points et pubescence espacée, noir de poix, le deuxième segment avec une très grande. tache vert-doré de chaque côté. Pattes à poils gris, doré-verdâtre, les fémurs et les tibias d'une couleur cuivrée resplendissante lorsqu'on les examine sous un Certain jour. Ecailles des ailes cuivré-bronzé, bril- lantes; nervures fortes, noir de poix: la nervure transverso-médiane arquée-infléchie. PATRIE : Italie, Suisse. H. purpurascens, Daxcsom. Robuste, presque petit, long à peire de deux lignes décimales; tête et thorax bronzé-pourpre- violet ; le dorsulum de l'abdomen feu-doré; pronotum coriacé- subopaque, à points Cpars et gros; mesonotum brillant, à points assez gros ; ailes hyalines avec la cellule radiale complète. Ous. — Très semblable à l'H. cupratum, mais s'en distingue faci- lement par le corps plus gros, la tête plus large, le vertex non co- riacé mais brillant et distinctement ponctué, le dorsulum brillant plus distinctement ponctué, les pattes non dorécs mais vert-bronzé, la cellule radiale des ailes complète, la couleur de la tête et du thorax bronzé-pourpre-violacé, etc. Corpsà pubescence blanche éparse. Ver- tex et orbites derrière les yeux brillants, distinctement ponctués de points médiocres ou petits. La ponctuation du front réticulée. La face 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 6° G., HEDYCHRUM 209 subconcave, plane, pointillée-coriacée, finement s{riée {ransversale- ment dans un espace allongé et médian. Antennes robustes, noir-brun, scape vert-bronzé. Clypeus déprimé-convexe, poli, semi-lunaire. Man- dibules bronzées, la base tachée de verdàtre, la pointe noir-brunâtre. Pronotum exactement transversal-rectanguiaire avec un sillon trans- versal antérieurement et avec une fovéoie arrondie au centre de ce sillon; la plus grande partie du pronotum couverte de points arrondis assez gros, Mesonotum brillant, déprimé-convexe, densément ponctué et pointillé; dorsulum avec les sutures longitudinales ; les latérales obsolètes mais abruptes antérieurement, les-médianes profondes, con- tinues, légèrement courbes. Postécusson et mésopleures ayant leur disque couvert de points médiocres, réguliers, réliculés. Pattes bronzé- verdâtre ou vert-bronzé : l'extrémité des tibias, les éperons et les tar- ses lestacés. Ailes hyalines, les écailles bronzées. les nervures minces, noirâtres, la nervure transverso-médiane fortement arquée-infléchie, ia cellule radiale complète. Abdomen médiocre, largement ovale, l'apex très fortement arqué, très entier, le dessus feu-doré, couvert de points fins et denses. Ventre très poli, couvert de petits points et de poils épars, noir de poix, le deuxième segment avec une tache mé- diocre centrale vert-doré. PATRIE : Silésie. 6° GENRE. — HEDYCHRUM, LATREILLE. d0xpoos qui est d'une couleur agréable. (PI. XVI et XVII) Corps trapu, large, déprimé, robuste, de taille petite, médio- cre, moyenne, plus rarement presque grande. Les côtés de la tête derrière les yeux non dilatés: cavité faciale creusée; mandibules fortes, un peu allongées, pluridenticulées, l'extrémité médiocre; mâchoires aliongtes, le lobe allongé, presque aussi long que le palpe sous-maxillaire ; languette allongce, pliée en deux. Pronotum peu convexe, le bord antérieur court, non déprimé en forme de cou ; des parapsides, Ailes supérieures à peu près semblables à celles des Zedychridium. Les episternum du méso- thorax visibles, relativent assez grands; mésopleures formant un angle très saillant, à disque à peu près plan, la tranche anté- rieure subégale à la postérieure- Les épisternum du imétathorax bien limités.Les stigmates métathoraciques transversaux, grands, linéaires. « | Les hanches assez larges ; les cuisses antérieures un peu dila- tées postérieurement; les tibias, surtout les postérieurs, légère- ment dilatés à l'extrémité, avec une fossette ovale, creusée-éva- 210 FAM, CHRYSIDIDÆ sée, profonde chez les femelles, moins fortes chez les mâles; les ongles des tarses terminés par deux crochets joints à la base, Abdomen déprimé en dessus : 3° segment arrondi, légèrement sinué à l’apex, avec un petit angle dentiforme de chaque côté et dirigé en arrière; la bordure extrême parfois un peu amincie, submarginée, Le 3° segment ventral de la femelle ayant parfois, au milieu du bord postérieur, un crochet mucroniforme plus ou moins accusé ; le 6° segment ventral terminé de chaque côté par un acumen linéaire, ayant la forme des baguettes; les autres segments pro- tractiles, simples, normaux ; les baguettes longues, étroites. Les crochets des mâles larges, conjugués ; les volsella courtes, peu larges, sublinéaires ; les tenettes linéaires, longues, parfois plus longues que les volsella ; les branches du forceps larges, à extrémité arrondie, dilatée. Ce genre a des représentants dans toute l'Europe, bien qu'il y ait des espèces spéciales aux pays les plus chauds de cette faune. On les rencontre pendant tout l'été butinant sur les Ombellifères, et voltigeant sur les talus et les sables. Ils déposent leurs œufs surtout chez les Sphégides. Lorsqu’elles ont découvert une nichée convenable pour y pon- dre, les femelles, comme nous l’avons vu pour les Chrysis, se blotissent derrière une aspérité du sol et attendent le moment voulu pour descendre dans le magasin du fouisseur. Si l’entrée du nid est ensablée, l'Hédychre sait très bien la déblayer avec. ses pattes antérieures, qui, du reste,sont assez robustes pour faire cetravail. J'ai constaté que les H. Gerstaeckeri Chevr. et ru- tilans Dahlb. pondent chez les Philanthus coronatus Fabr. et apivorus Latr. La jeune larve se comporte vis à vis de celle de ces deux Sphégides, absolument comme je l'ai expliqué pour les Chrysis. La larve de l'Hedychrum mange uniquement la larve du Philanthus, à l'exclusion des Abeilles et des Halictes emmaga- sinés. Elle l’attaque dès son éclosion et vit à ses dépens pendant que la malheureuse victime continue à se nourrir des provisions. Ce n’est que lorsque la larte de l’'Hédychre a atteint les organes vitaux du fouisseur, que ce dernier s'arrête forcément de manger, pour être bientôt entièrement achevé par son ennemi. Les larves a CPE ES RES 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — 0° G., HEDYCHRUM 211 que j'ai examinées étaient conformées comme celle d'une vraie Chrysis, bien qu'un peu plus ventrues. Je crois qu’elles restent nues dans la cellule du Sphégide, car je ne leur ai jamais vu tis- ser de cocon, comme le font très bien, en tube d'étude, les Chry- sis et les Ellampus. 1 Corps entièrementbleu, ou vert, ou bleu-ver- dâtre. 2 — Corps avec des parties cuivrées ou doré-feu, 2 Ailes fortement et entièrement enfumées: les angles latéraux du 3° segment abdominal forts, spinoides. 3 — Ailes non entièrement enfumées; les angles latéraux du 3° segment abdominal petits ou presque nuls. 4 3 Ponctuation du pronotum très espacée, les intervalles lisses, très brillants; ventre entière ment bleu. — Corps de taille assez grande, al- longé, robuste, entièrement d’un beau bleu quelquefois lavé de vert, garni de longs poils dressés, assez abondants, srisâtres en dessus, blanchätres sur les parties inférieures. Tête plus étroite que le pronotum, triangulaire vue de face, très étroitement bordée à la base der- rière les yeux; cavité faciale profonde, forte- ment striée transversalement, front , ponctué- subréticulé, les points assez gros, serrés, rugu- leux, à fond creusé; vertex à points médiocres, subruguleux. Antennes épaisses, noiràtres, les articles 1 et 2? verts ou bleu-verdâtre, Prono- tum subirapézilorme, les côtés convergents en avant, fortement déclive antérieurement en dessus, avec des points assez gros, très espacés sur le disque, profonds, les intervalles resplen- 2 PEN PAPA EURE CURE NC MER VAT " d 4 tr ' ? pr Ai @ 212 FAM. CHRYSIDIDÆ dissants; sur les côtés la ponctuation est un peu plus serrée, Mesonotum ponctué en avant comme le pronotum, mais à poirts un peu plus gros ; la partie postérieure est couverte, surtout dans l'aire médiane, de points très gros, rugu- leux. Ecusson avec de très gros points à fond creusé, ruguleux sur les côtés, espacés sur le disque; postécusson et mésopleures grossière- ment et fortement ponctués-réticulés ; angles posticolatéraux du métathorax longs, droits, di- variqués, à pointe grande, un peu dilatée, a- platie, subaiguë. Ecailles d’un beau bleu ; ailes très grandes, fortement enfumées de noir,éclair- cies légèrement au milieu; pattes bleues ou bleu-verdâtre, tibias postérieurs brunis en des- sous, premier article des tarses vert en dessus, 4 roussâtre en dessous, les autres roussâtres; ongles des tarses avec la dent extrême sensible- ment plus longue que la seconde. Abdomen £ subdéprimé : premier segment avec une im-= pression au milieu de la troncature antérieure, lisse, imponctuée;surlereste du segmentla ponc- tuation est médiocre et espacée, un peu plus fine et plus serrée sur le bord apical ; deuxième segment à ponctuation médiocre et espacée, 1 plus fine et plus serrée sur la base du disque; troisième segment à points sensiblement plus gros et plus serrés, les angles des côtés forts, spinoides, marge apicale extrême très finement canaliculée, apex avec un petit sinus obtus. Ventre bleu ou bleu-verdâtre, chaque segment étroitement marginé de noir, ponctuation très fine, assez serrée, avec de longs poils blancs, assez abondants, couchés. '® Long. 7-9 mill. La © se distingue du o” par le troisième seg- mentabdominal un peu moins large, letroisième segment ventralnoiravec le milieu apical un peu 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — 6° G., HEDYCHRUM 213 épaissi ; par la ponctuation du pronotum un peu moins espacée, les intervalles légèrement moins lisses. Cœlestinum, SprnoLa. PATRIE : Egypte, Ponctuation du pronotum serrée, profonde, subréticulée ; ventre noir avecles segments? et 3 tachés de bleu-vert au milieu. — Corps de taille moyenne, large, robuste, déprimé, entièrement vert-bleu, terne; le 3° segment abdominal ainsi que l'aire médiane du mesonotum, l’écusson et le postécusson plus bleus. Semblable à l’. cœles- tinum Spin., mais avec la ponctuation du vertex médiocre, serrée, subréticulée, le pronotum à côtés fortement convergents en avant, le disque très déclive antérieurement, la ponctuation mé- diocre, serrée, profonde, subréticulée, les ailes entièrement et fortement enfumées, les tarses roussâtres : la pubescence du Te grosse, raide, dressée, noirâtre, les angles posticolaté- raux du métathorax droits, grands, triangulai- res, aigus, dirigés obliquement en arrière ; la ponctuation de l’abdomen régulière, médiocre, peu serrée, profonde ; le 3° segment abdominal régulièrement convexesur le disque, sans dé- pression transversale , les angles latéraux forts, spinoides, séparés de la marge apicale par un petit sinus très profond, le bord apical aminci, déprimé, noir, l’apex légèrement sinué. o" Long. 9 millimètres. Radoszkowskyi, N. BP, PATRIE : Algérie (Radoszkowsky). Angles posticolatéraux du métathorax très di- variqués, presque en angle droit; troisième segment abdominal nullement ou très faible- ment sinué à l’apex. — Corps assez trapu, de taille moyenne, entièrement bleu ou bleu plus FAM. CHRYSIDIDÆ ou moins verdâtre; pubescence noirâtre, dres- sée, médiocrement longue. Tête moins large que le pronotum,couverte de points médiocres, sub- réticulés, assez serrés, le front parfois vert-gai; cavité faciale très peu profonde, ridée transver- salement; épistome bleu-verdätre avec le cly- peus souvent vert-doré. Antennes noirâtres, pre- mier et deuxième articles à reflets verts ou bleus. Pronotum long, légèrement rétréci en avant, avec une légère dépression médiane sur la partie antérieure, ponctuation formée de pointsserrés,médiocres,subréticulés ; mésopleu- res grossièrement ponctuées-réticulées; écail- les noir-bronzé ou avec quelques reflets vert- bleuâtre ; ailes enfumées dans la moitié posté- rieure ; mesonotum ponctué comme le prono- tum, excepté sur l’aire médiane où les points sont plus gros. Ecusson couvert de points plus gros, réticulés; postécusson grossièrement ponctué-réticulé; angles posticolatéraux du métathorax à pointe longue, obtuse. Dessous du corps bleu quelque peu verdâtre ; pattes de mé- me couleur ; {arses et extrémité destibias roux. Abdomen assez bombé ; premier segment court, à points très fins et serrés; deuxième segment à ponctuation moins fine, plus espacée, deve- nant plus grosse vers le bord postérieur; troi- sième segment avec les côtés arrondis, sub- tronqué-arrondi transversalement à l’apex, une légère dépression transversale près du bord ex- trême de manière à simuler un vague bôurre- let, les angles latéraux presque obtus. Ventre noir de poix, brillant, avec des points irrégu- liers, fins, assez serrés, les poils assez longs, noirâtres. © $ Long. 5-6", Chalybaeum, DaxzBom. PATRIE : France, A vd 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ. — G° G., HEDYCHRUM Angles posticolatéraux du métathorax diri- gés obliquement en arrière; troisième segment abdominal avecun petit sinus aigu à l’apex. — Semblable à l'espèce précédente dont il diffère par sa taille plus forte, la pubescence del’avant- corps épaisse, la tête au moins aussi large que le pronotum ; par le pronotum à côtés parallèles, rectangulaire-transversal ; par la ponctuation plus régulière, les nervures des ailes rousses ; par les angles latéraux du troisième segment abdominal beaucoup plus forts. d' Long. 7 1/2» (Sec. sp. typ.). Simile, Mocsary. Os. — Cette espèce se retrouvera probablement dans la Sibérie occidentale, faisant partie de notte faune. De même qu'un certain nombre d'espèces connues jusqu'à présent seulement du Turkestan, d'Asie-Mineure, etc.se retrouveront dans l'Asie orien« tale. Ces espèces appartiennent vraisemblablement à la faune asiatique. PATRIE : Sibérie orientale : Amur : (Radoszkowsky). Corps entièrement feu-doré ; pattes, ventre et antennes ‘roux-testacé, — Corps de grande taille, robuste, entièrement feu-doré, parfois lé= gèrement cuivré, à pubescence courte, grisà- tre, dressée ; ponctuation de tout l'avant-corps serrée, profonde,assez forte,subruguleuse, Tête aussi large que le pronotum, à points un peu moins gros que sur le thorax; cavité faciale avec quelques reflets verts sur les côtés, évasée, peu profonde, striée transversalement; épis- tome feu-doré, premier article des antennes à reflets dorés, Pronotum long, convexe, la ponc- tuation très régulière, comme sur le mesono: tum et l’écusson ; postécusson déprimé en des= sus, mais formant une petite gibbosité près de l’abdomen, grossièrement ponctué-réticulé ainsi que les mésopleures; angles posticolaté- 215 + EU à 216 FAM. CHRYSIDIDÆ « raux du métathorax à pointe longue, dirigée un peu en arrière. Ecailles roux-testacé ; ailes fortement enfumées, surtout dans l'extrémité. Pattes dorées en dessus, roux-testacé en des- sous et aux arliculations. Abdomen large, assez convexe, à ponctuation médiocre, profonde, assez serrée; premier segment lisse, imponctué sur la troncature antérieure, avec une ligne mé- diane également imponctuée atteignant le bord postérieur et secontinuantsurle deuxième seg- ment; deuxième segment à ponctuation un peu pius forte vers le bord postérieur et sur les cô- tés ; troisième segment à points également un peu plus gros, régulièrement arrondi-subtrans- versal, angles latéraux scarieux, spinoides, roux ; marge extrême apicale très légèrement repliée en dessous; un vague sinus à l’apex. Ventre couvert de points très fins ; pubescence grise. ©” © Long. 9-10", (Sec. sp. typ.). Cirtanum, Gri80p0. PATRIE : Algérié, Tunisie. Corps non entièrement feu-doré, Thorax avec des parties feu ou cuivré. Thorax sans parties feu ni cuivré. Tout l’avant-corps, y compris le métathorax, doré-cuivré en-dessus. — Corps d’assez grande taille, trapu, couvert de poils gros, raides, dressés, noir-brunâtre. Tout l’avant-corps cou- vert de gros points profonds, serrés, mais nulle- ment ruguleux ni confluents. Tête relativement petite; clypeus vert-doré, peu gibbeux, presque imponctué; cavité faciale évasée sur les côtés, obovale, vert-doré, brillante, striée transversa- lement.Antennes noires, premier article bronzé. o 2 TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 0° G., HEDYCHRUM Pronotum allongé, rectangulaire, avec un petit sillon au milieu du bord antérieur. Mésopleures doré-cuivré comme le dorsulum, ponctuées- réticulées, avec un petit espace au milieu du disque couvert de petits points peu profonds, Postécusson arrondi-convexe, grossièrement réticulé ; angles postico-latéraux du métathorax à pointe fine, aiguë, longue et divariquée. Écailles brun-obscur, légèrement métalliques à la base. Ailes fortement enfumées avec un petit espace éclairci dans la région discoidale. Le dessous du thorax vert-bleuâtre ; pattesbleuesun peu verdâtres, tibias d’un vert légèrementdoré, tarses et extrémité des tibias roussâtres, pubes- cence blanchâtre. Abdomen d'un beau feu- grenat, court, de la longueur du thorax seul; premier segment très court, à ponctuation pro- fonde, médiocre, serrée; deuxième segment à points plus gros et espacés ; troisième segment court, garni de points gros et serrés, les angles latéraux obtus, noirâtres, ainsi que toute la bor- dure du segment qui est régulièrement arrondi transversalement., Ventre noir un peu brunâtre, couvert de gros points assez serrés, réguliers, entremêlés de longs poils épais, dressés, noi- rares: Long. 77% Sculptiventre, Buyssox. PATRIE : Algérie (F. Ancey). L’avant-corps non entièrement doré en dessus. Ecusson doré ou cuivré. Ecusson nullement doré ni cuivré. Corps de taille moyenne ; vertex, pronotum, mesonotum, écusson et disque du postécusson feu-doré, le reste de l’avant-corps bleu-verditre ou bleu; pronotum à côtés subparallèles avec 218 FAM. CHRYSIDIDÆ un sillon longitudinal au milieu du bord anté- rieur. Lucidulum, F. Var. Szaboi, Mocsary (voir n° 10). — Corps de taille grande ou moyenne; vertex et dorsulum,moins le métathorax,feu-cuivré-ver- dâtre ; pronotum à côtés sensiblement conver- gents en avant, sans sillon ou simplement avec une déptfession au milieu de la troncature an- térieure. — Pubescence courte, grisâtre, dressée, assez serrée. Tête un peu plus large que la partie antérieure du pronotum, à points mé- diocres, assez profonds, serrés; cavité faciale bleue ou bleu-vert, assez profonde, striée trans- versalement. Antennes noirâtres, premier ar- ticle vert ou bleu-verdâtre. Pronotum long, à ponctuation médiocre, serrée, assez profonde. Mésopleures vertes ou bleues, fortement ponc- tuées-réticulées. Ecailles noir-bronzé, à reflets verts en avant; ailes grandes, fortement enfu- mées. Mesonotum faiblement convexe, ponctué comme le pronotum, excepté sur l’aire médiane où les points sont plus fins ; écusson vert- bleuâtre, cuivré au milieu, déprimé, à points peu profonds, plus gros que sur le pronotum, mais espacés, les intervalles pointillés, excepté sur le disque où ils sont lisses et brillants. Postécusson bleu-verdâtre ainsi que le reste du métathorax, fortement ponctué-réticulé. Des- sous du corps bleu-vif; pattes vert-bleuâtre, tibias quelquefois un peu cuivrés en dessus, tarses et extrémité des tibias roux. Abdomen resplendissant, cuivré ou feu-cuivré ou feu-doré, souvent avec des reflets verts, ponctuation fine, médiocrement serrée, peu profonde; deuxième segment ayant parfois une petite tache discoi- dale bronzée; troisième segment arrondi, assez 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ. = 6° G.; HEDYCHRUM 219 convexe, avec une légère dépression transver- sale de chaque côté au-dessus des angles laté- raux, ceux-ci spinoides, Ventre noir de poix, brillant, parfois avec quelques légers reflets verdâtres sur le deuxième segment, poils longs, : raides, noiratres, très espacés, ponctuation fine, très espacée, ©’? Long. 6-9mm, La ? a le troisième segment ventral avec une petite carène médiane longitudinale, plus sen- sible vers le bord apical. Le ©” diffère de la femelle par son coloris gé- néralement moins cuivré ou même par la cou- leur vert-gai de l’avant-corps, l'abdomen vert- doré, les côtés du thorax et le métathorax bleus ; par la ponctuation de l’avant-corps plus forte, subruguleuse; par le deuxième article anten- naire ordinairement à reflets verts. Rutilans, DanzBon. Parasite des Philanthus coronatus, F. et apivo- rus, Latr., et d'après M. Abeille de Perrin, de l’'Ha- lictus zebrus, Ny1. PATRIE : Commun dans toute l'Europe : France, Corse, Allemagne, Suisse, Italie, Autriche-Hongrie, Belgique, Espagne, Portugal, Maroc, A] gérie, Egypte, Mont Ararat, Transcaucasie, etc. Var. Perfidum, Var. nov. Généralement con- fondu avec l'H. virens, Dahlb., diffère du type par la teinte verte ou bleue ou bleu-vert de l’avant-corps et par l'abdomen vert-doré. 7Q. PATRIE. — France, Espagne, Arménie. Var. viridi-auratum, Mocs. « Diffère du type par le vertex, le dorsulum et les mésopleures vert-doré, l'abdomen plus vert-doré, les deuxième et troisième segments cuivrés. » « PATRIE : Algérie, Maroc. » Sec. Mocsary. 10 Pronotum seul feu-cuivré. Lucidulum, F. Var. Aureicolle, Mocsany, (voir ci-dessous). FAM. CHRYSIDIDÆ ‘ Pronotum et mesonotum feu-doré. — Corps trapu, de taille médiocre, à pubescence courte, grosse, assez serrée, noirâtre en dessus de l’avant-corps, plus longue, peu serrée et blan- châtre en dessous. Thorax assez convexe. Tête aussi large que la partie antérieure du prono- tum, verte ou bleu-vert ou bleue, rarement avec une petite macule feu vers les ocelles; ponctua- tion serrée, médiocre, réticulée; l'occiput à points très serrés, plus fins, subruguleux ; ca- vité faciale brillante, striée transversalement. Antennes noir-brun-foncé ou noirâtres, les deux premiers articles verts ou bleu-verdâtre. Pro- notum assez long avec les côtés légèrement convergents en avant, d'un beau feu-doré en dessus, la troncature antérieure verte, un petit sillon au milieu du bord antérieur, ponctuation assez grosse, serrée, subruguleuse, réticulée. Mesonotum d'un beau feu-doré, ponctué comme le pronotum, efcepté vers la partie postérieure de l'aire médiane où les points sont beaucoup plus gros. Mésopleures vertes ou bleu-verdâtre, assez grossièrement réticulées. Ecailles brun- roussâtre ou noirâtres, ordinairement à reflets métalliques en avant; ailes assez fortement en- fumées. Ecusson bleu ou vert ou vert-bleuâtre, comme le postécusson, grossièrement ponctué- réticulé. Métathorax, dessous du corps et pattes bleus ou bleu-verdâtre ; tarses prun-roussâtre. Abdomen large ; feu-doré resplendissant, rare- ment avec quelques reflets verdâtres, ponctua- tion assez fine, espacée; troisième segment ré- gulièrement arrondi,la bordure extrême apicale légèrement réfléchie sur tout son contour et sur- tout à l’apex, angles latéraux subspinoides ou ob- tus.Ventrenoir de poix, brillant, à points fins, en- tremêles d’autres médiocres et assez gros, poils A 5 7 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 6° G., HEDYCHRUM longs noirâtres ou brunätres ; troisième seg- ment avec un fort crochet mucroniforme au milieu du bord apical; quatrième segment assez fortement caréné au milieu dans sa longueur. 9 Long 4 1/2-9"%, Le o* a la même forme que la © maisilen diffère par la coloration du pronotum et du mesonotum qui est bleue ou bleu-verdätre ou verte ou vertdoré, parfois un peu feu, plus rare- ment bleu-foncé; par le pronotum plus court; le troisième segment parfois avec une large ta- che discoidale vert-doré ou feu, mais jamais de crochet mucroniforme; la pubescence del'avant- 221 corps beaucoup plus longue. Lucidulum, FaBricius. Ogs. — On rencontre des individus atteints de ru- finisme dans les pattes, les écailles, les antennes et la nervulation des ailes. PATRIE : Commun dans toute l’Europe, le nord de J'A- frique, l'Asie occidentale et même la Mon- golie. Var. Semiviolaceum, Mocs. — Diffère du type par l’avant-corps bleu-indigo-noirâtre un peu bronzé, les antennes, les écaiiles et les pattes noir-roussà- tre obscur, l'abdomen cuivré-bronzé. Mélanisme. o* Long. 6"",. (Sec. sp. typ!) PATRIE : Hongrie (Mocsary). Var. Aureicolle, Mocs. — Semblable au type Q dont il diffère uniquement par le pronotum: qui est seul feu-doré, et une petite tache dorée autour des ocelles. Q (Sec. sp. typ !). PATRIE : Asie-Mineure (Mocsary). Var. Micans, Luc. — Semblable au type o”, mais avec le pronotum un peu déprimé en dessus; la ponctuation thoracique plus profonde, les points non évasés; la ponctuation abdominale également plus profonde et un peu plus grosse. Je possède tous les passages de cette variété au type. L'avant-corps a souvent une teinte dorée. æ (Sec. sp. typl. PATRIE : Algérie. Var. Szaboi, Mocs. — Diffère du type & par la coloration du front, du dessus de la tête, qui est, 222 11 12 13 FAM, CHRYSIDIDÆ comme celle du pronotum et du mesonotum, d'un beau feu-doré, et en plus une large tache de même couleur existe au milieu de l'écusson. 9. PATRE : France, Russie. Tête et thorax bleu-indigo-noirâtre; anten- nes, écailles et pattes noir-roussätre obscur, Lucidulum, F. Var. Semiviolaceum, Mocsary. (Voir n° 10). Tête et thorax nullement noirâtres. Pronotum couvert de points réticulés, ar- rondis. Pronotum couvert de points profonds, non réticulés. Corps de grande taille ; avant-corps bleu vif; pronotum long, à ponctuation moins serrée; abdomen vert-doré, à ponctuation plus forte et plus régulière. — Diffère de l'ÆZ.virens Dahlb. ? simplement par le pronotum très faiblement convexe,avec unlégersillon médian au bord an- téricur; par la ponctuation de l’occiput beau- coup plus fine, serrée, ruguleuse, subcoriacée; celle du pronotum réticulée, ruguleuse, plus serrée ; celle du mesonotum plus serrée, plus régulière ; celle de l’abdomen un peu plus ser- rée et moins forte ; celle du deuxième segment ventral plus fine ; par le troisième segment ven- tral avec le crochet apical plus saillant et pres- que en angle droit avec la carène médiane ; par les angles latéraux du troisième segment abdo- minal courts et obtus, © Long, 8m". 12 13 14 Luculentum, FOERSTER PFATRIE : Ile de Candie (Mocsary). Corps de taille moyenne ou petite; avant- corps de différentes teintes de bleu ou de vert, KM rad 14 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 6° G., HEDYCHRUM très variable ; pronolum plus court, à ponctua- tion serrée ; abdomen feu-doré, 223 Lucidulum, Fasnicrus o* (Voir n° 10). Corps de grande taille, pronotum convexe, les côtés fortement convergents en avant; troi- ‘sième segment abdominal chez la o avec un petit crochet mucroniforme au milieu de son bord apical. — Çorps robuste, large, à pubes- cence courte, serrée, blanchâtre, dressée; tout l’avant-corps bleu ou bleu-vert,ou vert, ou vert- gai. Tête relativement petite, à points irrégu- liers, médiocres, peu profonds sur le vertex, plus serrés et subréticulés sur le front; cavité faciale assez profonde, striée transversalement, parfois bleu-indigo ; clypeus noir-brun anté- rieurement où il est brusquement déprimé-ré- fléchi. Antennes brunes ou brun-marron, le premier article vert ou bronzé, le deuxième bronzé, le troisième subégal aux deux suivants réunis. Pronotum long, trèssensiblement inflé- chi en avant, la ponctuation grosse, régulière, profonde, médiocrement serrée, non réticulée : mesonotum à ponctuation grosse, irrégulière, ruguleuse, écusson et mésopleures grossière- ment ponctués-réticulés ; postécusson à réticu- lation très grosse; angles posticolatéraux à pointe longue, fine et divariquée. Ecailles bru- nes avec quelques reflets métalliques à la base ; ailes fortement enfumées ; pattes bleues ou vert-bleu, ou vertes, tibias souvent vert-gai ou vert un peu doré, leur extrémité et les tarses roussâtres. Abdomen d’un beau feu-grenat, ou feu-doré, quelquefois avec des reflets verts premier segment court, à ponctuation grosse, médiocrement serrée, profonde, moins grosse, et plus serrée sur le disque, la troncature an- PET OS 0 RTE ñ , \ 0 ru Se DE FAM., CHRYSIDIDÆ térieure avec un large sillon au centre, et elle est imponctuée, lisse, généralement un peu plus bronzéc; deuxième segment à points plus bros, plus profonds; (roisième segment régu- lièrement ovale-arrondi, un peu déprimé trans- versalement près de la bordure apicale, celle- ci étroitement mais brusquement réfléchie, ca- naliculée, la bordure extrême brun-clair, sub- scarieuse, l'apex est légèrement émarginé, les angles latéraux plus ou moins spinoides. Ven- tre noir ou brun-foncé, très rarement avec un vagne reflet vert au centre: ponctuation grosse, ertremélée de points plus fins avec des poils bruns ; bordure apicale du troisième segment plus claire, subscarieuse. © Long. 8-10". La © diffère du mâle par le troisième article des antennes plus court que les deux suivants réunis ; par la ponctuation du pronotum et de la partie antérieure du mesonotum beaucoup plis fine, moins serrée, peu profonde, le reste du mesonotum devient progressivement gros- sièrement ponctué-réticulé ; par la ponctuation abdominale moins forte et moins profonde; le troisième segment abdominal couvert de longs poils blancs surlout sur le bord; le ventre sou- vent marron, sans reflets métalliques, à points fins mais profonds, entremélés d’autres très fins, le troisième segment carèné Jongitudinalement au milieu ef portant un fort crochet mucroni- forme à son bord apical. Virens, DAHLBON. Ons. — Les différences qui existent entre les deux sexes, bien sensibles, mais négligées par les au- teurs, ont été cause que je prenais la femelle pour une espèce distinète de celle décrite par Dahlrom. Je l'ai décrite sous le nom d’Z7. Phæœnix en 1888; depuis, j'ai examiné un certain nombre d'exemplai- res et j'ai reconnu mon erreur. De plus, il est à re- marquer que l'abdomen est souvent parfaitement feu-doré sans mélange de vert, que le dessous du corps et la face sont parfois bleu-indigo, que le 15 2 TRIBU, HETERONYCHIDÆ, == 0° G., HEDYCHRUM ventre est très rarement à vagues reflets verts chez le o" seulement; ces particularités ne sont pas da- vantage indiquées par Dahlbom. PATRIE : Syrie, Sarepta, Italie (Gribodo). Var, Caucasicum, Mocs. « Tête et thorax plus ou moins verts, un peu dorés. o”. » « PATRIE : Transcaucasie (Sec. Mocsary). » Corps de taille médiocre ou petite; pronotum plus ou moins déprimé sur le disque; troisie- me segment ventral chez la Q simplement ca- réné longitudinalement, sans mucron saillant. Abdomen à points gros et espacés; pattes rousses à reflets bleus. — Corps de taille mé- diocre, robuste; tout l’avant-corps d’un beau bleu vif, l'abdomen d'un beau feu-doré-cuivré; pubescence très courte, grosse, couchée, rous- sâtre. Tête petite, à ponctuation fine, peu serrée et obsolète sur l'occiput, devenant plus grosse, plus serrée et réticulée sur le front; cavité fa- ciale concolore, profonde, striée transversale- ment. Antennes noir-roussàätre, le premier ar- ticle bleu. Pronotum très long, à côtés conver- gents en avant, avec un sillon médian obsolète dans toute la longueur ; ponctuation des pro-et mesonotum et du disque de l’écusson très peu serrée, médiocre, peu profonde, les intervalles des points lisses, brillants et convexes ; écusson à points plus gros sur les bords ; postécusson et mésopleures grossièrement et densément ponctués-réliculés; angles posticolatéraux du métathorax très longs, divariqués, à pointe aiguë. Ecuilles rousses, scaricuses; ailes assez enfumées, à nervures brun-roussàtre ; poitrine et hanches bleu-vif, le reste des pattes roux avec des reflets bleu-vif sur les cuisses et les tibias. Abdomen obovale, resplendissant, à 15 16 FAM. CHRYSIDIDÆ ponctuation grosse, espacée, le disque à points plus petits; troisième segment un peu compri- mé sur les côtés, ovale-arrondi, à gros points espacés. Ventre noir un peu roussâtre, vague- ment bronzé-bleuâtre; deuxième segment à points fins ; troisième segment caréné longitu- dinalement au milieu, sans crochet mucroni- forme. 9 Long. 7 1/2", (Sec. sp. typ. !). Semicyaneum, Mocsany. PATRIE : Turkestan : Taschkend (Mocsary). Abdomen à points petits, plus ou moins ser- rés : pattes métalliques. Pubescence fine, blanchâtre: pronotum dé- primé, plus long, parallèie, à ponctuation très régulière, serrée, médiocre, subruguleuse; écailles brunes ,scarieuses, avec quelques reflets métalliques. — Corps de taille médiocre ou pe- tite; l’avant-corps déprimé, à côtés parallèles, bleu-verdâtre, plus rarement vert-gai, l'abdo- men feu-doré, rarement avec quelques reflets verts. Tête aussi large que le pronotum, à points médiocres, serrés, subruguleux, pro- fonds, généralement subréticulés; cavité fa- ciale largement évasée, ridée transversalement; épistome bleu-verdâtre. Antennes brunâtres ou brun-noirûtre, le premier article verdâtre. Pro- notum avec un léger sillon médian au bord an- térieur, très souvent les intervalles de la ponc- tuation imperceptiblement ridés transversale- ment; mesonotum ponctué comme le pronotum, l'aire médiane presque toujours d’une teinte plus foncée; mésopleures grossièrement réti- culées, les points à fond plat; ailes fortement enfumées ; écusson parfois vert-gai, à ponctua- tion un peu moins serrée que sur le mesono- tum ; postécusson ordinairement bleuâtre, gros- 16 2° TRIBU, HETERONYCHIDÆ, — 0° G., HEDYCHRUM sièrement réticulé, les points à fond plat; an- gles posticolatéraux du métathorax à pointe longue, fine, aiguë, divariquée. Dessous du tho- rax et pattes vert-bleuâtre, tibias un peu rous- sàtres aux extrémités, tarses roussâtres. Abdo- men feu-doré, peu convexe, plutôt déprimé, couvert de points fins, profonds, assez serrés, le bord postérieur du deuxième segment et le troisième en entier à points moins fins et moins serrés ; troisième segment régulièrement ar- rondi, avec une légère dépression transversale près du bord apical, les angles latéraux sca- rieux, forts, mais subobtus. Ventre noir-brillant avec des points fins assez serrés et des poils grisâtres et longs; troisième segment, chez ja £, caréné longitudinalement dans son milieu ; chez le ©” on distingue quelques reflets verts peu apparents, surtout sur le troisième seg- ment. 90” Long. 4 1/2-7®", (Sec. sp. typ. !). Longicolle, ABElLLe. Ogs. — On rencontre des individus atteints de ru- finisme dans les pattes, les antennes, les écailles et les nervures alaires. PATRIE : France, Espagne, Italie, Sardaigne, Sicile, Sarepta. Pubescence grosse, noir-roussàtre ; pronotum moins déprimé et moins long, moins parallèle, la ponctuation plus grosse, moins serrée, sub- ruguleuse; écailles noir-brunâtre , non sca- rieuses, — Taille médiocre, un peu plus forte que chez le précédent, allongée; l’avant-corps convexe, bleu plus ou moins foncé ou bleu-ver- dâtre, ou vert-gai ; abdomen toujours feu-doré resplendissant, Tête aussi large que le prono- tum, couverte de points médiocres, peu serrés, profonds, subréticulés; cavité faciale striée transversalement, largement évasée; antennes 28 FAM. CHRYSIDIDÆ noiratres, premier article vert ou bleu. Prono- tum subparailèle, ‘légèrement déprimé au mi- lieu du bord antérieur, la ponctuation non ré- ticulée; mesonotum ponctué comme le prono- tum,excepté dans la partie postérieure de l’aire médiane-où les points sont gros et réticulés; mésopleures grossièrement réticulées, les points à fond plat; écailles à reflets bronzés ou vert- bleuâtre en avant; ailes fortement enfumées, hyalines à la base ; écusson déprimé à sa base, ponctué subréticulé, les points moins gros, moins profonds et généralement moins serrés sur le disque antérieurement; postécusson grossièrement réticulé; les angles posticolaté- raux du métathorax à pointe longue, étroite, aiguë, divariquée. Pattes et dessous du corps bleus ou vert-bleuâtre ; tarses roussàätres. Abdo- men couvert de points fins, peu serrés, ceux du troisième segment un peu glus gros; troisième segment régulièrement arrondi, angleslatéraux spinoides, une légère dépression transversale près du bord apical. Ventre noir, couvert de points très fins et serrés, très rarement on re- marque quelques légers reflets métalliques ; troisième segment, chez la ?, muni d’une carène médiane longitudinale, devenant plus forte vers le bord apical. 9 Long. 6-8 mill (Sec. sp. typ.!). Gerstaeckeri, CHEVRIER. Parasite des Philanthus coronatus, E. èt apivo- rus, Latr. Ogs. — Il se distingue de l'H. lucidulum, F. © par sa forme allongée; le pronotum long, à ponc- tuation formée de points nets, profonds, non rélicu- lés ; par la pubescence courte et plus raide. PATRIE : Commun surtout dans le centre et le nord de l'Europe : France, Belgique, Suisse, Alle- magne, Italie, Transcaucasie, etc. Var. rufipes, nov. var. Diffère du type par l’avant- corps à reflets violacés, les antennes, les pattes, les écailles, les nervures des ailes et le ventre roux. — PATRIE : Sardaigne (Gribodo). Rufinisme ©. "a ESPÈCE D'HEDŸCHRUM INCONNUE 229 ESPÈCE D'HEDYCHRUM RESTÉE INCONNUE H. Frivaldskyi, Mocsany. Grand, large et robuste, à pu bescence éparse; tête et thorax teintés de bronzé et de violet; cavité faciale profonde, violette, couverte de stries transversales fines et serrées ; antennes grêles, roux-testacé, le troisième article médiocre, à peine de moitié plus long que le quatrième, plus court que les quatrième et cinquième réunis; joues presque nulles, linéaires; ponctuation du vertex un peu plus dense, celle da thorax et de l’écusson plus espacée ; postécusson peu cibbeux, scrobiculé ; angles posticolatéraux du métathorax forts, trian= gulaires, aigus; mésopleures à points épais et denses; abdomen violet-pourpre-doré, les deux premiers segments à ponctuation éparse, assez profonde, le troisième à points subruguleux plus denses, avec de larges intervalles lisses ; base du premier seg- ment lisse et polie, largement et tri angulairement excisée; troi= sième segment déprimé convexe avec une large marge” apicale assez large d’un testacé obscur, le centre médiocrement excisé, les côtés profondément excisés en formé d'arc, les angles latéraux aigus. Ventre noir de poix, brillant; pattes bleues, °les genoux, l'extrémité des tibias et les tarses roux-testacé ; ailes subhyalines, enfumées largement à l'extrémité, les nervures brunes; écailles roux-brun. & Long. 9", PATRIE : Territoire de la mer Caspienne (Mocsary). & Tribu, — Euchrysididiæ Caractères. — Corps de taille petite, médiocre, moyenne où grande, de forme très variable. Vertex toujours plus ou moins 230 FAM. CHRYSIDIDÆ épais; les côtés de la tête derrière les yeux jamais dilatés ; joues de longueur variable, parallèles ou convergentes en avant, par- fois formant une sorte de bec; les yeux plus où moins développés, toujours grands, parfois occupant plus des deux tiers de la lar- geur de la face, Mandibules falciformes, simples ou avec une pe- tite dent plus ou moins forte ; mâchoires de grandeur très variable, quelquefois assez allongées, bilobées, le plus souvent arrondies; palpes labiaux de trois articles ; palpes maxillaires de cinq articles. Pronotum transversal, ordinairement avec un petit sillon plus ou moins court au milieu du bord antérieur; mesonotum divisé longitudinalement en trois aires plus distinctes ; postécusson con- vexe ou gibbeux, ou conique plus ou moins aigu, parfois ter- miné en lame creusée en dessus ou carénée ; les épisternum du mésothorax toujours visibles ; les mésopleures de forme et de sculpture très variables, convexes ou avec des carènes ou des dents, le disque ordinairementavecun sillon médian longitudinal partant des ailes et un sillon transversal situé un peu en dessous. Les épisternum du métathorax conformés assez irréguliérementet toujours formant chacun un angle plus ou moins fort, précédant ceux des métapleures etdans le même plan qu'eux, généralement la suture postérieure n’aboutit pas tout à fait à la suture des méso- pleures. Les angles postico-latéraux du métathorax constamment plusou moins développés et de forme variable; les stigmates mé- tathoraciques grands, transversaux,toujours situés en dessous des angles postico-latéraux. Hanches et cuisses médiocres; ongles des tarses toujours simples. Les ailes étroites, allongées; les su- périeures avec les cellules brachiale, costale et médiane com- plètes, les cellules anale et troisième discoidale subcomplètes, la cellule radiale incomplète ou complète; la première discoidale complète ou incomplète; les inférieures avec les nervures costale et anale, parfois aussi avec des traces des nervures radiale, mé- diane et cubitale. Abdomen avec trois segments visibles; le ventre toujours concave, Cette tribu esttrès homogène et c’est elle qui renferme le plus grand nombre d’espèces, tant pour la faune admise dans cet ou- vrage que pour celle du globe. 3% TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — À G., CHRYSOGONA 231 TABLEAU DES GENRES 1 Première cellule discoïdale des ailes supérieures incomplète. G. 1. — Chrysogona, Fornsrer, — - Première cellule discoidale des ailes supérieures complète. 2 2 Corps toujours de grande taille; yeux occupant plus des deux tiers de la largeur de la face ; épistome prolongé en un long bec à côtés subparallèles. G. 5. — Stilbum, SriNoLA. — Corps de taille variable; yeux n'occupant jamais plus des deux tiers de la largeur de la face ; épisiome jamais prolongé en un long bec à côtés subparallèles. 3 3 Cellule radiale des ailes supérieures très incomplète, ouverte au moins d'un tiers de sa longueur présumée; marge apicale du _ troisième segment abdominal entière ou bordée de fines aspéri- tés saillantes. G. 2. — Spinolia, DAHLBOM-Buyssox. — Cellule radiale des ailes supérieures complète ou n'étant ja- mais ouverte de plus d'un quart de sa longueur; marge apicale du troisième segment abdominal jamais bordée de fines aspéri- tés saillantcs. | 4 4 Troisième segment abdominal entier ou ondulé ou bien muni d'angles ou de dents, ces dernières au nombre de 1 à 6. G. 4. — Chrysis, LiNNé. _— Troisième segment abdominal dentliculé en scie. G. 3. — Euchroeus, LATREILLE. $ 1‘ GENRE. — CHRYSOGONA, l'OERSTER XxPÔseos, d'or; yéyos angle (PI. XVI) Corps de petite taille, allongé, ailes supérieures avec la pre- mière cellule discoidale à peine simulée, mais sans nervure dis- tincte, la cellule radiale non fermée complètement ou complète, jamais ouverte d'un tiers de sa longueur. Abdomen allongé; marge apicale du troisième segment crustacée comme le reste du segment, une série antéapicale de fovéoles. Derniers segments abdominaux de la femelle normaux: ba- gucttes allongécs, crochets des mâles larges, conjugués; les te- ETS ’ nm: IL CRT 232 FAM. CHRYSIDIDÆ nettes linéaires, aussi longues que les volsella, celles-ci larges; les branches du forceps larges et courtes. Ce genre est pauvre en caractères distinctifs ; il diffère du gen- re Chrysis uniquement par la première cellule discoïdale des ailes supérieures qui est indistincte, Foerster l’a établi simple- ment sur ce caractère. Les espèces reconnues lui appar- tenir sont encore très peu nombreuses. En Europe il y en a trois espèces de signalées, dont une seule est bien connue, les deux autres n’ont jamais été retrouvées. ee Corps de petite taille, allongée, subparallèle, entièrement bleu-verdâtre ou vert-bleuatre, à teinte mate ; pubescence cendré-blanchätre, peu abondante, subdressée, fine; on distingue par- fois des reflets vert-doré sur le pronotum, les aires latérales du mesonotum, les côtés des segments 1 et 2? de l’abdomen, la marge apicale du troisième segment et aussi sur les pattes et le ventre. Tête plus large que le pronotum, épaisse, couverte de points médiocres, serrés, subréticulés, ruguleux ; cavité facialesubcarrée, creusée, ponctuée-coriacée sur les côtés, striée transversalement au milieu, terminée en haut par une carène transversale aiguë, ondulée, souvent à teinte dorée; joues très courtes; man- dibules simples. Antennes courtes, noiratres ou brun-noir, premier et deuxième articles verts, le deuxième quelquefois avec des reflets dorés. Pronotum court, transversal, assez convexe, avec une impression longitudinale au milieu, la troncature antérieure abrupte, ponctuation subrégulière, médiocre, serrée, subréticulée subruguleuse, mesonotum ponctué de même; écusson à points moins serrés; postécusson convexe, plus profondément et grossièrement porictué-réticulé ; angles posticolatéraux du métathorax à pointe assez forte, subaiguë, re- … dis tte E = 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 1" G., CHRYSOGONA courbée en arrière, Mésopleures ponctuées-ré- ticulées avec les sillons bien marqués, l'aire inférieuresans dent, ni carène. Ecailles bleues, ailes presque hyalines. Pattes vert-bleuätre, ex, trémité des tibias et tarses roussätres, le pre- mier article des tarses plus clair, parfois sub- testacé chez le mâle, mais les derniers articles toujours brunis chez les deux sexes. Abdomen obovale, peu convexe, premier segment à points assez gros, assez serrés, subréticulés, avec une légère carène longitudinale, noiräire ; deuxiè- me segment souvent avec une tache disccidale noir-bleuâtre, la ponctuation plus fine, subru- guleuse ; troisième segment déprimé transver- salement au milieu, ovale, très légèrement ren- flé avant la série antéapicale, à points assez serrés comme sur le deuxième segment, une très légère carène médiane longitudinale par- tage la série antéapicale; série anteapicale ordi- nairement bleu-vif, profonde, 16 fovéoles ar- rondies, confluentes parfois, ouvertes; marge apicale arquée-arrondie au centre avec l’apex plus ou moins légèrement sinué, une petite dent dirigée en arrière et plus ou moins forte se distingue de chaque côté près de la naissance de la série antéapicale, les côtés du segment longs, rectilignes. Ventre vert-bleuâtre ou vert- gai avec une tache noire de chaque côté de la base du deuxième segmeut. o”’#. Long. 3 1/2-6"%, Le mâle diffère de la femelle par sa couleur plus verte, un peu moins mate, le troisième segment abdominal moins déprimé sur le dis- que, avec l'apex plus vaguement sinué et les dents latérales plus obtuses ; les tarses toujours clairs, F2. Assimilis, SPINOLA. Os. — On trouve des individus atteints de rufi- nisme particulièrement aux pattes, aux antennes, aux écailles et dans la nervulation des ailes. 1%: 1 Le 234 FAM. CHRYSIDIDÆ PATRIE : Assez répandue en Europe. France, Espagne, : Italie, Algérie, Egypte, Syrie, Russie, Cau- case, etc. ESPÈCES DE CHRYSOGONA RESTÉES INCONNUES C. soluta, DaxLsom. — Etroite, linéaire, longue à peine de deux lignes décimales, densément ponctuée et pointillée, subco- riacée, peu brillante, violacée, avec une ligne transversale sur le vertex, la marge apicale des segments 1 et 2 de l'abdomen, les fémurs et les tibias des deux côtes verts, les pieds d'ailleurs bruns, la cavité faciale de latête non marginée en haut, l'occiput inerme. la marge latérale du troisième segment légèrement flexueuse, les cellules discoidale et radiale des ailes incomplètes. Très voisine le la C. nilidula et lui ressemblant beaucoup, mais elle s'en distingue facilement par le corps beaucoup plus coyrt et plus étroit, violacé avec les endroits bleu-verdâtre indi- qués ci-dessus dans la diagnose, la cavité faciale de la tête non marginée, l'occiput inerme, les cellules discoïdale et radiale des ailes incomplètes, la tête et le thorax à ponctuation médiocre ou presque ponctués-coriacés. Vertex verdâtre transversalement près des ocelles; une teinte, verte se présente aussi sur le dorsulum du pronotum, sur le me- tanotum et la poitrine; mais la couleur fondamentale de ces pièces est violacée. Cavité faciale brillante, pointillée-coriacée, bleue en haut, l'extrémité verdâtre; clypeus médiocre, transversal, brillant, vert, avec quelques points épars, le disque légèrement convexe, la marge apicale très légèrement arquée-émarginée au centre. Antennes comme chez la C.nitidula. Labre semilunaire, médiocre, subrenflé, pubescent, testacé-brunâtre. Mandibules vertes à la base, testacé-brunätre à l'extrémité. Thorax cylin- drique, les angles postico-latéraux petits, coriacés-ponctués, sub. aigus , triangulaires . Ailes hyalines à nervures brunes ; la nervure transverso-médiane manque à moitié au milieu, entre la nervure radiale qui est plus forte et la nervure cubitale qui commence un peu, de telle sorte que la cellule dis- coidale est incomplète; cellule radiale lancéolée-acuminée, mé- diocrement ouverte à l'extrémité. Abdomen linéaire, un peu plus long que le thorax, mais de même largeur que celui-ci, convexe ESPÈCES DE CHRYSOGONA INCONNUES 235 sur le dorsulum, les segments 1 et 2 densément pointillés, la marge apicale brillante bleu-verdätre, le premier violacé, le deuxième noir-bronzé et un peu pourpre, une ligne médiane sub- tilement carénée; troisième segment plus densément et finement pointillé, noir-bronzé à la base, brillant, bleu à l'extrémité, la série antéapicale, les dents et la marge lalérale comme chez lx C. nilidula, Var. A. Ventre vert-bleu. ©. Os. — Je suis persuadé que cet insecte n'est point un Chrysogona, mais bien un individu anormal de Chrysis nilidula, F. En effet, j'ai vu une C. nitidula atteinte de rufinisme, ayant la cavité faciale très indistinctement carénée et la base des segments abdominaux noire. J'ai rencontré également deux exemplaires de la même espèce Fabri- cienne ayant une des ailes supérieures avec la nervure cubitale man- quant au milieu du côté antérieur de la première cellule discoidale. PATRIE : Suède. Fe C. gracillima, ForrsTer. — Vert, subbleuûtre : l'abdomen doré peu brillant, densément ponctué, le premier segment avec les intervalles garnis de points plus petits, serrés ; anus obtus; pattes vertes avec les tarses bruns; ailes hyalines, nervures bru- nes, la cellule radiale fermée, la nervure radiale légèrement . courbée, © 5", Tête et thorax de cette très remarquable espèce colorés comme chez la Chrysis ignita L., ainsi d’un vert profond et encore d’un vert-bleu avec un faible reflet violet, spécialement sur le vertex, l’occiput, l’aire médiane du mesonotum et sur le metanotum. L’abdomen doré-brillant, mais l'éclat est affaibli par la ponctua- tion très serrée. Antennes noir-brun, le scape vert avec l’extré- mité jaune d'or brillant,demêmeles deux premiersarticles du funi- cule or-brillant. Sur le front se trouve seulement un très faible vestige de carène transversale, tandis que chez la C. ignila elle est toujours distincte. Les joues étroites avec une carène aiguë se dirigeant en haut. Le mesonotum à ponctuation grosse et épaisse, les intervalles avec une fine ponctuation..Paites vertes, les tarses noir-brun. Ailes hyalines claires, la nervulation brunâtre, la nervure marginale postérieure plus obscure, la nervure basi- laire un peu plus pâle, presque jaunâtre. La cellule radiale en- tièrement fermée et la nervure radiale faiblement sinuée, non comme chez la C. ignita qui l’a presque anguleuse. La première cellule discoïdale a l'extrémité non fermée, largement ouverte et la première nervure récurrente n'atteint pas la moitié, le rudi- ment de celle-ci part de la nervure médiane. Abdomen à ponc- tuation serrée, le premier segment avec les points à peine plus gros que sur le deuxième, etles intervalles à ponctuation très épaisse et plus fine. Sur le deuxième segment cette ponctuation plus fine manque presque entièrement, et la ponctuation unifor- mément grosse saute aux yeux ; chez la C.ignila,ledeuxième seg- mentne manque jamais de points plus fins.Le troisième segment n’a pas la ponctuation plus serrée que le deuxième, mais elle est épaisse en avant de la marge postérieure avec la fossette trans- 236 FAM, CHRYSIDIDÆ sf versale habituelle qui caractérise le genre Chrysis. La marge postérieure du même segment faiblement et presque indistinc- tement échancré au milieu et de chaque côté. PATRIE : Allemagne : Herrstein. 2° GENRE. — SPINOLIA, DAHLBOM-BuYssON Spinola, nom propre (PI. XIX) Corps de taille médiocre, moyenne ou grande, large, robuste, convexe. Tête beaucoup plus large que le pronotum; yeux tres convexes ; front déprimé, plus ou moins ponctué-strié longitudi- nalement ; languette plus longue que chez la plupart des Chrysis, pliée en deux ; écusson élevé sur les bords, déprimé sur le dis- que ; postécusson parfois couvert de fortes aspérités saillantes, formées par les intervalles de la ponctuation. Ailes supérieures avec la cellule radiale ouverte au moins d’un tiers de sa longueur présumée, première cellule discoidale com- plète, avec des nervures très distinctes. Abdomen large : troisième segment avec une série antéapicale de fovéoles plus ou moins distinctes, la marge apicale entière ou bordée de fines aspérités saillantes, les côtés de ce segment tou- jours munis d’un angle ou d’une petite dent dirigée en arrièresi- tuée à la naissance de la marge apicale. Le quatrième segment ventral des femelles épaissi au milieu du bord apical, avec de fortes soies très serrées; le cinquième segment ventral terminé de chaque côté par un fort crochet cor- né, plus ou moins courbé ; le cinquième segment dorsal sillonné dans sa longueur et portant de chaque côté sur son bord, une sé- rie de fortes aspéritéscornées,plus ou moins unciformes, à pointe relevée en dessus ; le sixième segment dorsal acuminé, épaissi et sillonné au milieu dans sa longueur ; les baguettes assez larges. Le mâle a les derniers segments abdominaux normalement conformés ; les crochets pliés en deux, sont conjugués, à pointe 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 2 G.,:SPINOLIA 237 ordinairement un peu divariquée; volsella plus ou moins con- tournées, brusquement étroites dans le tiers supérieur; tenettes aussi longues que les volsella, linéaires-aiguës ; branches du for- ceps larges. Le couvercle génital triangulaire. Comme on le voit, ce genre compris ainsi est bien distinct des Chrysis proprement dites. La conformation de la cellule radiale, du troisième segment abdominal, la forme du corps large et trapue font penser de suite aux Hedychrum. Les particularités que l’on distingue sur les segments protractiles des femelles sont aussi très curieuses. Plus loin nous verrons que les femelles des Stilbum ont ces mêmes segments très bizarrement armés. Les Spinolia sont dispersées dans toute l’Europe, mais sont toutes rares. Elles ont souvent été capturées en été sur les om- bellifères. 1 Bordure de la marge apicale du troisième segment abdominal garnie de fines aspérités saillantes. 2 _— Bordure de la marge apicale du troisième seg- ment abdominal sans aucune aspérité. 4 2 Thorax sans partie feu ; ventre non feu-doré. 3 —— Thorax avec le pronotum et l’écusson au moins avec des reflets feu ou cuivré; ventre feu-doré. — Corps de grande taille, large, robuste, bleu ou vert-bronzé ou encore vert-noirâtre-bronzé- cuivré, avec le front, le pronotum, deux lignes sur le mesonotum, l’écusson et l'abdomen feu- doré plus ou moins cuivré; pubescence longue, cendrée. Tête plus large que le pronotum, ponc- tuation pelite, très serrée, coriacée, ruguleuse, irrégulière, devenant un peu plus grosse sur le front et formant des stries longitudinales irré- gulières ; cavité faciale bleu-vif, presque plane, canaliculée au milieu, densément ponctuée, les points confluents et formant des stries conver- 238 NE tu A qe oi ii FAM. CHRYSIDIDÆ gentes des deux côtés au milieu et un peu en remontant, terminée en haut sans marge ni ca- rène, simplement avec une légère impression à côté de chaque œil et au milieu un petit bouton noir terminant le sillon longitudinal de la fa- ce, joues excessivement courtes, presque nulles; clypeus grand, bosselé au milieu; mandibules bidentées. Antennes brun-roussâtre, les deux premiers articles et la base du troisième verts, le troisième brun sur le reste, avec unefine pu- bescence soyeuse, argentée, long comme les deux articles suivants réunis. Pronotum long, à côtes parallèles, déprimé en-dessus, la tron- cature antérieure vert-bleu, déclive, large; un silion large et vert-bleu au milieu du bord an- térieur, les angles antérieurs subaigus à poin- te légèrement divariquée, ponctuation assez grosse, profonde, ruguleuse, subréticulée, les intervalles finement pointillés; mesonotum à ponctuation un peu plus réticulée, les interval- les plus petits et plus saillants; écusson élevée, à points gros, réticulés, les intervalles très sail- lants, ruguleux, le milieu de la suture anté- rieure béant ; postécusson petit, convexe, très profondément ponctué-réticulé, les intervalles formant de fortes aspérités saillantes ; angles posticolaiéraux du métathorax larges, divari- qués, triangulaires, largementobtus; mésopleu- res avec le disque bleu-vert ou parfois un peu cuivré, densément ponctuées-coriacées, le sillon médian longitudinal peu apparent, le sillon transversal complet, l’aire inférieure obtusé- ment conique en dessous, mais plane du côté extérieur, ce plan ponctué-réticulé au milieu et caréné tout autour en forme de cintre. Pattes bleu-vert, tarses roussûtres ; écailles vertes ; ai- les assez enfumées avec un espace discoidal: + 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 2° GENRE, SPINOLIA hyalin. Abdomen plus long que l'avant-corps, assez convexe, caréné au milieu dans toute sa longueur, couvert de points fins, serrés, rugu- leux, coriacés, entremêlés de quelques autres encore plus petits, la bordure apicale des deux premiers segments lisse, amincie, subscarieuse, précédée d’une marge finement ponctuée : pre- mier segment long, aussi long au milieu que sur les côtés, troncature antérieure bleu-vert, abrupte, fortement sillonnée au milieu; deu- xième segment avec les angles posticolatéraux arrondis; troisième segment long, arrondi-sub- tronqué, régulièrement convexe sur le disque, les côtés très longs, presque droits: série anté- apicale peu profonde, 16-18 fovéoles petites, ar- rondies, rapprochées mais séparées; marge apicale étroite, bronzée sur le bord apical, à ponctuation peu serrée, la bordure extrême garnie de petites aspérités irrégulières, denti- culiformes ; de chaque côté à la naissance de la marge apicale, une petite dent dirigée enar- rière. Ventre feu-doré un peu verdätre à labase, le deuxième segment avec deux taches noires. og Long. 10-11%%, La © diffère du mâle par sateinte plus bleu- vif sur l’avant corps, le front peu ou point strié, la cavité faciale plus large, ponctuée-coriacée sans stries, les antennes brun-noirâtre, le troi- sième article antennaire plus long, les tarses brun-roussàtre, le premier article un peu bron- zé; par le deuxième segment abdominal plus convexe dans sa partie postérieure, par le troi- sième segment en forme d'ogive, subtriangu- laire, légèrement déprimé avant le petit renfle- ment qui précède la série antéapicale; par la série antéapicale profonde, en forme d'ogive, carénée au milieu: la marge apicale plus large, 240 FAM. CHRYSIDIDÆ le bord extrême seul noir-bronzé, les aspérités plus fortes ; oviscapte brun. ©. Magnifica, DauLso. Oes. — Elle a été prise butinant sur des ombelles de Laserpilium gallicum, Banh. d'un coteau très ensoleillé (D' Guédel). PATRIE : Espagne, France, Piémont. Ventre vert-vai subdoré; fouet des antennes roux ; premier segment abdominal vert un peu doré. — Corps de grande taille, très robuste; tout l'avant-corps bleu-vert, la face et Le meso- notum bleu-vif, deuxième segment ahbdominal doré-verdâtre avec la base plus verte, troisième segment cuivré, Semblable à la S. magnifica Dahlb. dont elle ne diffère que par le coloris, le fouet des antennes plus roux, la ponctuation thoracique plus grosse et plus régulière; le pronotum convexe en dessus, à côtés moins pa- rallèles, les angles antérieurs moins droits, la troncature antérieure déclive; par l’écusson moins convexe; par les pattes vert-doré avec les tarses, tout le dessous des pattes posté- rieures et le dessous des hanches intermé- diaires roux-subtestacé; par le ventre vert-gai subdoré avec les segments marginés de sca- rieux-roux ;/par l'abdomen moins convexe, à ponctuation moins fine et moins serrée, les in- tervalles très finement pointillés, le. troisième segment régulièrement arrondi transversale- ment, nullement ovale, l'extrême bordure, de même queles angles latéraux, scarieux-hyalins, les fovéoles à fond scarieux-hyalin. ©’ Long, 12", (Sec. sp, typ: !) ParRie: Territoire transcaspien : Krasnowodsk (Mocsary). Ventre bleu ou vert-bleu ; fouet des antennes noiratre; premier segment abdominal feu-doré ou feu grenat-violacé. — Corps de taille pres- . Morawitzi, Mocsary. . 2° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 2° G. SPINOLIA que grande, large, robuste, bleu-vifen dessous, avec le vertex et le dessus du thorax bronzé- cuivré sombre, l'abdomen feu-doré, souvent violacé; pubescence d’un roussâtre très clair ou blanchâtre. Semblable à la S. magnifica Dahlb., mais différente, en outre de son coloris, par la cavité faciale sans stries, les antennes brun- foncé, les yeux beaucoup plus saillants, globu- leux ; par le pronotum moins long, à troncature antérieure concolore, abrupte, les angles anté- rieurs droits, sans pointe divariquée ; par la ponctuation thoracique plus fine, réticulée, avec les intervalles saillants ; le postécusson très brièvement conique-obtus , avec les aspérités plus fortes ; les angles postico-latéraux du mé- tathorax recourbés en arrière ,subobtus; les tar- ses d’un brunun peu clair à l'extrémité, le pre- mier article noirâtre, légèrement bronzé; par la ponctuation abdominale médiocre, profonde, assez serrée, mais non coriacée; la bordure api- cale des deux premiers segments abdominaux beaucoup plus étroite, non subscarieuse, et non précédée d’une marge de petits points plus fins ; par le troisième segment régulièrement arrondi, plus court; la série antéapicale très peu profonde, les fovéoles presque nulles, peu visibles. © Long. 8-9"" (sec. sp. typ.!). La ? diffère du mâle par le tiers extrême des antennes roussâtre, l'abdomen un peu moins large, plus allongé, le troisième. segment ellip- tique-allongé-subogival; par la série antéapi- cale un peu plus accusée et de la même forme que le segment; par la marge apicale un peu plus large, plus bronzée, légèrement convexe, la bordure extrême à denticules moins distincts. 241 Insignis, Lucas. PATRIE : Algérie. 242 FAM. CHRYSIDIDÆ 4 Corps entièrement bleu sans aucune partie feu. — Corps de taille presque petite. court, trapu, assez large, pubescence courte, peu abondante, blanc-cendré.Entièrement bleu-in- digo plus ou moins foncé ou bleu-vif, ou encore: bleu-vert, parfois avec des teintes violacées. Tête, vue de face, plus large que longue, beau- coup plus large que le pronotum; vertex à points fins, très serrés, coriacés, subréticulés ; front à points plus gros, subconfluents longitu- dinalement, ruguleux, avec une vague petite carène ondulée, transversale, en avant du pre- ) mier ocelle; cavité faciale presque plane, densé- ment et finement ponctuée-coriacée très régu- lièrement sur toute la surface ; joues trèscourtes, parallèles, de la longueur du deuxième article antennaire; yeux très grands, très convexes; clypeus concolore, grossièrement ponctué, tron- qué-subsinué au sommet; mandibules biden- tées; antennes grêles, brun-noirâtre, les deux premiers articles bleu-indigo ou violacé-bronzé ou bleu ou vert,le troisième à peine pluslong que le quatrième. Pronotum court, convexe trans- versalement et antérieurement, troncature an- térieure concolore, peu abrupte, une vague dépression au milieu du bord antérieur ; ponc- luation des pro-et mesonotum fine, serrée, sub- coriacée, irrégulière, entremêlée de quelques points un peu plus gros, lesquels sont parfois plus nombreux sur le pronotum. Ecusson peu élevé, avec la suture antérieure profonde et béante, ponctuation comme celle du mesonotum mais un peu plus grosse, parfois subréticulée: postécusson convexe, ponctué-subréticulé, à points médiocres, serrés; angles postico-laté- raux du métathorax grossièrement ponctués, assez forts, à pointe subaiguë, légèrement diva- 2° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. == 2° G., SPINOLIA riquée; mésopleures finement et densément ponctuées-coriacées, un sillon transversal en dessous et, après le sillon, un angle assez fort, très saillant, presque plan extérieurement et étroitement rebordé tout autour; écailles conco- lores au thorax, ponctuées éparsément, les in- tervalles très finement striés concentriquement; ailes hyalines,à nervures brun-roussâtre ; pattes concolores, tarses brun-roussâtre. Abdomen largement ovale, assez convexe; premier seg- ment court, à points fins, espacés, irréguliers, peu profonds, les intervalles presque lisses ou imperceptiblement chagrinés, la troncature an- térieure concolore, avec un sillon évasé au cen- tre et des points médiocres, espacés, les)inter- valles sont finement chagrinés ou striés trans- versalement et la bordure apicale du segment est à points plus fins et plus serrés ; deuxième segment avec une légère carène médiane lon- gitudinale, plus forte antérieurement, la ponc- tuation fine, espacée, les intervalles presque lisses ou imperceptiblement chagrinés, la par- tie postérieure du segment légéerement renflée ; troisième segment subtriangulaire-arrondi ou ogival, ponctuation comme sur les autres seg- ments, mais beaucoup plus serrée et un peu plus profonde, le disque légèrement déprimé, puis très légèrement renflé avant la série anté- apicale, une vague carène médiane dans la lon- gueur, côtés du segment médiocres, subrecti- lignes; série antéapicale assez creusée, séparée au milieu par la carène médiane, composée de douze fovéoles médiocres, ouvertes, arrondies, très espacées, les intervalles très finement poin- tillés; marge apicale concolore, finement ponc- tuée, très légèrement renflée en bourrelet près du bord extrême qui est subscarieux ou hyalin, 243 244 FAM. CHRYSIDIDÆ vaguement ondulé irrégulièrement, l’apex porte un petit sinus parfois nul à la naissance de la marge ; de chaque côté on distingue un angle continu avec les côtés du segment et à pointe di- rigée en arrière, souvent scarieuse.Ventre con- colore, taché de noir : oviscapte brun. © Long. 4 1/2-6 1/2", Le ©” diffère de la femelle par le front forte- mentstrié longitudinalement, les antennes d'un brun moins foncé, le troisième segment abdomi- nal court, largement tronqué-arrondi transver- salement,la marge apicale très courte, scarieuse sur le bord dans toute sa longueur. Unicolor, DaHLBoM. PATRIE : Hongrie méridionale ; Mecklenburg, dunes de la mer Baltique; Russie, Lepssinsk. . — Au moins l’abdomen feu ou feu-cuivré. 5 5 Tout le dessus du corps franchement feu- doré; angles postico-latéraux du métathorax subtronqués, à pointe obtuse un peu recourbée er arrière ; écailles d’un beau feu-doré, — Corps de taille médiocre, robuste, convexe, assez large, entièrement feu-doré ou doré-cuivré, parfois un peu verdâtre, sauf la face, les côtés de la tête, le dessous du thorax, les pattes et le métathorax qui sont bleu-vif ou bleu-vert; pu- bescence longue, blanchâtre, dressée. Tête plus large que le pronotum; vertex à points fins, profonds, coriacés, ruguleux ; front vert-doré, à points moins profonds, subréticulés ; cavité faciale bleu-vif, large, très peu profonde, éva- sée, non marginée, mais convexe en haut, den- sément ponctuée-coriacée sur toute sa surface; au milieu les points sont un peu confluents transversalement; yeux grands, très saillants ; joues très courtes, parallèles, pas plus longues que le deuxième article antennaire; clypeus vert-doré en avant, plan sur le disque, tronqué 2% TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 2° G., SPINOLIA transversalement avec une marge déprimée dans toute la partie apicale; mandibules bi- dentées : antennes noir-brun, les deux premiers articles et le dessus du troisième vert-bleuâtre, le troisième article court, beaucoup plus court que les deux suivants réunis. Pronotum très court, transversal, subrectangulaire, avec une légère ligne déprimée en forme de sillon dans toute sa largeur, parallèlement au bord posté rieur, un assez fort sillon médian au bord ante- rieur, la troncature abrupte, bleu-vert, la ponc- tuation médiocre, très serrée, assez profonde, ruguleuse-coriacée. Mesonotum à ponctuation un peu plus fine; écusson assez fortement et brusquement saillant avec une dépression au milieu du disque, les points un peu plus forts que sur le pronotum, plus profonds, très rugu= leux, la suture antérieure profonde et béante; postécusson brièvement conique-obtus; à ponc- tuation plus grosse, mais très profonde, les in- tervalles formant presque des aspérités ; angles postico-latéraux du métathorax longs, larges; écailles feu-doré; ailes légèrement enfumées; tarses roussâtres. Mésopleures ponctuées-sub= réticulées, subruguleuses, un sillon transversal en dessous avec l'aire inférieure creusée et for- mant à l'extrémité un petit angle. Abdomen court, large, assez convexe, obovale, à ponc= tuation fine, serrée, subcoriacée, les intervalles imperceptiblement chagrinés ; premier segment avec une étroite bordure {apicale, lisse, bril- lante, la troncature antérieure vert-bleu-doré, fortement striée-ridée en relief de chaque côté dans le sens de la longueur; deuxième segment avec une forte carène médiane vers la base à teinte grenat-violacé et imperceptible- ment chagrinée ; troisième segment ovale-sub- ogival, très légèrement déprimé sur le disque 245 246 FAM. CHRYSIDIDÆ et très faiblement renflé avant la série antéapi- cale ; côtés du segment très courts, subrecti- lignes ; série antéapicale peu creusée, composée de 16 fovéoles environ, médiocres, arrondies, séparées ; marge apicale ponctuée presque aussi fortement que le disque, mais éparsément; les in- tervalles imperceptiblement chagrinés ; elle est étroite, concolore, allant en diminuant insensi blement de largeur jusque près de sanaissance, de chaque côté, où elle forme une faible dent; la bordure extrême noir-bronzé, Ventre feu- doré, tache de noir; troisième segment feu- grenat,'couvert d'une épaisse ponctuation fine, assez profonde; oviscapte brun-roux. © Long. 1-714/20; Le ©’ diffère de la femelle par son corps plus trapu, plus court, le front bleu à points con- fluents-rugueux dans le sens de la longueur, les ailes presque hyalines ; par l’abdomen plus court, à ponctuation plus profonde, moins ser- rée, irrégulière, nullement coriacée, les inter- valles lisses; pas de carène médiane sensible, le troisième segment très court, très largement tronqué-subarrondi, le disque régulièrement convexe, la série de fovéoles presque rectiligne- transversale, la marge apicale étroite, avec la petite dent simplement sous la forme d’un angle obtus ; par le ventre vert doré, le dernier seg- ment largement pellucide-scarieux sur tout’ le bord apical. Dournovi, RADOSZKOWSEY. PATRIE : Algérie, Syrie, Arménie, Caucase. Thorax non franchement doré, plus ou moins cuivré ou bronzé. Tout le dessus de l’avant-corps feu-cuivré, le dessous bleu, l’abdomen feu-doré très légè- rement cuivré ; ponctuation abdominale à points A" Pr 2 TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ,. — 2° G., SPINOLIA irrégulièremént rapprochés, les intervalles plus finement pointillés.— Corps de taille moyenne, large, robuste, à pubescence grise. Tête plus large que le pronotum, bleu-vif avec le dessus cuivré-feu, les points petits, assez serrés, coria- cés, ruguleux ; cavité faciale plane, ponctuée- coriacée, le front légèrement déprimé, ridé longitudinalement ; joues non parrallèles, très courtes, moins longues que le deuxième arti- cles antennaire; clypeus un peu cuivré-bronzé sur le disque ; antennes brunes, légèment mar- ron en dessous, premier article bleu, le deuxiè- me vert, le troisième plus court que les deux suivants réunis. Pronotum court, légèrement et étroitement déprimé sur une ligne transver- sale parallèle au bord postérieur, troncature antérieure abrupte, un sillon au milieu du bord antérieur ; ponctuation des pro- et mesonotum médiocre, serrée, subréticulée, ruguleuse, ir+ régulière. Ecusson saillant, déprimé sur le dis- que, ponctué-réticulé; postécusson vert-gai un peu cuivré, convexe, ponctué-réticulé, les intervalles saillants, simulant des aspérités ; métathorax bleu-vert, les angles posticolaté- raux larges, triangulaires,subaigus;mésopleures bleu-vert à points plus petits, serrés; pas de sillon médian longitudinal, le transversal vi- sible, l’aire inférieure étroite, à disque plan et carénée tout autour, Pattes bleues, tarses brun-roussâtre, le premier article brun-foncé ; écailles vert-gai, ailes légèrement enfumées. Abdomen court, large, convexe, couvert de pe- tits points assez profonds; une ligne médiane longitudinale lisse, ou à points plus fins, sedis- tinguc sur les deux premiers segments ; pre- mier segment à troncature vert-gai-subdoré ; deuxième segment plusconvexe,engainant à sa 247 248 je FAM. CHRYSIDIDÆ partie postérieure; troisième segment plus feu, très court, transversal, régulièrement convexe sur le disque, à points plus rapprochés, les cô- ” tés du segment presque droits; série antéapi- cale légèrement creusée, à nombreuses fovéoles ponctiformes, obsolètes, peu visibles, un peu vertes; marge apicale très courte, finement ponctuée, régulièrement arrondie, un léger si- nus à l'apex, les dents latérales très courtes. Ventre vert-cuivré,le premier segment un peu bleu sur les bords, le deuxième taché de noir- bleu de chaque côté, 9 Long 8", (sec. sp. typ!). Rogenhoferi. Mocsary. Ons. — Diffère de la S. Dournovi, Rad. par son coloris cuivré, les antennes avec le troisième article à base non métallique, les angles poslicolatéraux du métathorax largement triangulaires, subaigus, par les écailles vertes et par son corps large et trapu. PATRIE : Grèce, Attique (Kohl). Tout le dessus du corps cuivré-verdâtre- bronzé, le dessous verdâtre ; ponctuation abdo- minale régulièrement serrée, uniforme, sans intervalles pointillés. — Semblable à la S. Ro- genhoferi Mocs. dont elle diffère par la taille plus petite, le coloris, la ponctuation thoraci- que plus fine, plus serrée, coriacée ; par le pos- técusson à points un peu moins fins et sans in- tervalles ruguleux simulant des aspérités; par les angles posticolatéraux du métathorax pe- tits, recourhés en arrière, subaigus; les ailes hyalines, la ponctuation de l'abdomen très fine, assez serrée. Le troisième segment abdominal est ovale, régulièrement convexe sur le disque, la série antéapicale sulciforme, à fovéoles très petites, la bordure apicale de la marge est hya- line scarieuse, lisse, sans aspérités, les angles *« DSL Dé de. ÉSPÈCE DE SPINOLIA INCONNUE 249 latéraux très petits. Ventre verdâtre, taché de noir. ® Long.5 1/2", (sec. sp. typ!). Chalcites, Mocsary. PATRIE . Russie méridionale, Sarepta (D' de Schulthess- Rechberg). ESPÈCE DE SPINOLIA RESTÉE INCONNUE S. Gestroi, Gribodo. Robuste, tête etthorax d'un cuivré-doré, caetlà verdissant, l'abdomen pourpre-doré en dessus, bleu obscur en dessous; la face, la poitrine et les pattes vertes; clypeus grand, subcarré, s’avançant en avant, profondément émarginé antérieurement ; tête et thorax à ponctuation presque épaisse ; l'abdomen avec des points réguliers, médiocres et denses ; l'aire antérieure du troisième segment abdominal renflée, surtout au- dessus de la série antéapicale qui est très abrupte et enfoncée ; l’aire anale petite, avec une petite carène très obsolète tout le long de la marge; cette dernière entière. Long. 7", OBs. — Je n'ai pas vu cette espèce, mais d'après la description qu’en donne M. le docteur Mocsary (Monogr., p. 285,n° 319) qui en a examiné un exem- plaire 9 de Sebdou, il est très probable que ce soit une autre espèce à ajouter au genre Spinolia, En effet, cet insecte aurait la cellule radiale « triangu- lariter lanceolata, apice late aperta ». Le même au- teur emploie de semblablestermespour les S. Dour- novi, Rad., unicolor, Dahlb., magnifica, Dahlb. Pour compléter la description de M. Gribodo, il faut ajouter, d’après M. Mocsary : « médiocre, cavité fa- ciale verte ou vert-doré, terminée en haut par une marge arquée; le troisième article antennaire long comme les deux suivants réunis; tarses bruns. » PATRIE : Algérie. 3° GENRE. — EUCHRŒUS, LATREILLE ebxpotx, belle couleur (PI. XX) Corps de taille moyenne, robuste, subparallèle, clypeus long; mâchoires et languette allongées. Ailes longues : les supérieures 250 FAM. CHRYSIDIDÆ avec la cellule radiale toujours largement ouverte, mais jamais d’un tiers de sa longueur. Les angles posticolatéraux du deuxiè- me segment abdominal ordinairement spinoides, souvent sca- rieux-hyalins ; le troisième segment abdominal ordinairement plus ou moins profondément déprimé transversalement sur le disque, puis renflé en bourrelet avant la série antéapicale de fo- véoles, la marge apicale dentée irrégulièrement en scie, parfois scarieuse-hyaline au moins sur les côtés. Les derniers segments abdominaux de la © normaux; le hui- tième segment dorsal plus allongé ; les baguettes très longues et étroites. Les crochets du © larges, conjugués; les volsella très larges, la base avec l’extrémité brusquement rétrécie, les tenettes très étroites, linéaires, finement aiguës; les branches du forceps plus ou moins brusquement acuminées-arrondies au sommet. Le couvercle génital court, plus ou moins émarginé ou sinué à l’ex- trémité. LesEuchrœus sont rares partout. L'E. purpuratus F. seul ha- bite toute l'Europe, les autres espèces n’ontjamais été trouvées que dans les pays méridionaux. Probablement parasites des Sphégides, on les rencontre surtout près des grands tertres et des carrières de sable et de gravier, butinant sur les ombellifères et les menthes fleuries, 1 Corps avec des parties plus ou moins cuivré- doré. 2 ——— Corps bleu ou bleu et vert, sans partie cui- vrée. 4 p2 Segments abdominaux sans taches de cou- leur différente; joues pas plus longues que le troisième article antennaire, — Semblable à l'E.purpuratus F8, dont il diffère par sa cou- leur entièrement doré-cuivré ou doré-violacé- cuivré; joues très courtes, à peine aussi lon- gues que le troisième article antennaire; le pronotum beaucoup plus court, à troncature an- 2° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 3° G., EUCHROEUS térieureabrupte; la ponctuation thoracique plus dense, plusrégulière,plusréticulée; la ponctua- tion des segments 2 et 3 de l'abdomen plus fine, serrée, subcoriacée ; les mésopleures avec trois dents, la postérieure très petite, la première plus longue, recourbée en arrière; les ailes sub- hyalines ; le deuxième segment abdominal sim- plement convexe, sans renflement en bourrelet sur le bord apical; troisième segment abdomi- nalinon déprimé transversalement, avec le bour- relet précédant la marge apicale plus étroit, moins convexe mais à tranche plus aiguë; le ventre est parfois d’une belle teinte aurore. 9 251 Long. 8-10", (sec. sp. typ !). Doursi, GrI80D0. PATRIE : Algérie, Egypte. Segments abdominaux avec des taches de couleur différente. Partie apicale du deuxième segment abdomi- nal violet-pourpré; joues plus longues que le troisième article antennaire. Purpuratus, F. 9 (Voir n° 5). Partie apicale du deuxième segment abdo- minal feu-doré ou feu-doré-cuivré. — Corps assez trapu, épais à pubescence blanchûtre. Tête bleue, à points petits, denses, réticulés ; cavité faciale étroite, peu profonde, canalicu- lée, densément ponctuée-coriacée, avec d'épais poils blancs sur les côtés, canaliculée au mi- lieu, terminée en haut par une carène trans- . versale émettant deux petits rameaux quienfer- ment un espace semi-circulaire ; joues courtes; clypeus doré avec l'extrémité noir-bronzé ; an- tennes brunes, les deux premiers articles verts, le troisième article un peu plus long que le sui- vant, le front et le vertex cuivré-doré. Prono- 252 FAM. CHRYSIDIDÆ tum présque plan sur le disque avec un léger sillon au milieu du bord antérieur, la tronca- ture bleu-irisé, le dessus du pronotum est vert- doré-cuivré et feu, la ponctuation grosse, réti- culée, profonde et régulière. Mesonotum avec l’aire médiane feu-doré-cuivré, les aires laté- rales bleu-irisé, la ponctuation un peu moins grosse que celle du pronotum; écusson et pos- técusson vert-doré et feu, couverts d’une grosse et profonde réticulation régulière, le postécus- son subconique obtus; mésopleures bleu-vert, avec une large tache feu au milieu du disque, l'extrémité inférieure se termine par une dent obtuse précédée antérieurement par un angle arrondi, une petite dent obtuse se trouve égale- ment sur le côté postérieur et dirigée du côté de l'abdomen ; métathorax bleu-indigo, irisé sur les côtés et les angles postico-latéraux qui sont larges, arrondis-obtus, recourbés en arrière, Ecailles brun-roux, scarieuses, avec quelques reflets bronzés. Ailes assez enfumées, un peu éclaircies vers l'extrémité, la cellule radiale très largement ouverte. Pattes vert-bleuâtre avec les genoux, l'extrémité des tibias et les tarses roux-testacé, les derniers articles brunis. Ab- domen à ponctuation serrée, régulière, réticu- lée, assez profonde; premier segment très court, feu-doré-cuivré avec la troncature antérieure bleue; deuxième segment de même couleur que le premier, plus feu sur le disque avec la base bleue, une forte carène médiane longitu- dinale, lisse et bronzée, atteignant à peine le bord apical, la partie postérieure du segment est assez renflée ; troisième segment d'un beau bleu, plus foncé à la base où les points sont plus gros, plus espacés, avec les intervalles très finement chagrinés, sur le reste du segment la 2° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 3° G., EUCHROEUS 253 ponctuation est très serrée, subcoriacée, les an- gles posticolatéraux arrondis, le segment par lui-même est arrondi-subacuminé à l'apex, subarrondi sur les côtés à la base, une très le- gère dépression transversale se remarque avant un léger renflement qui précède immédiatement la série antéapicale, l'apex est plus renflé que le reste. La série antéapicale est formée d’envi- ron 22-24 fovéoles irrégulières, ouvertes, plus ou moins arrondies ; la marge apicale, très peu large,atteint la base du segment sur les côtés; elle est testacée, scarieuse, légèrement bleuissante à la base, bordée d’un très grandnombrede petites dents courtes, aiguës, allant en décroissant de longueur de l’apex vers la naissance de la marge où celle-ci est simplement ondulée; à l’apex on remarque deux dents plus grandes, séparées par un sinus aigu. Ventre bleu-indigo avec quel- | ques reflets verts au milieu, ponctualion exces- sivement fine et serrée ; deuxième segment avec deux taches noires à la base, la partie apicale coupée presque transversalement et assez forte- ment échancrée au milieu; les deux premiers segments étroitement marginés de roux-testacé. Oviscapte brun-foncé. ? Long. 9°*. Le o” a la tête bleue, la cavité faciale vert- bleu ; le clypeus vert-doré, moins bronzé à l'ex- trémité ; les antennes marron avec les deux premiers articles vert-cuivre-doré; le vertex près des yeux avec une petite tache cuivré-feu de chaque côté; pronotum, écusson et disque des mésopleures d’un bleu-vert très légèrement subdoré ; abdomen à ponctuation un peu plus grosse, les segments 1 et ? feu-doré, la tronca- ture antérieure du premier bleu-vert, limbée de vert-doré, la base du deuxième bleue, limbée de vert-doré avec la carène médiane peu dis- 254 FAM. CHRYSIDIDÆ tincte; le troisième segment court, bleu un peu verdâtre, les dents scarieuses-hyalines ; le deu- xième segment est taché de vert de chaque côté. Ventre bronzé-obsour. Ecailles hyalines-sca- rieuses, la base verte; pattés bleu-vert avec les articulations destibias largementrousses comme les tarses. Limbatus, DAHLBOM. PATRIE : Espagne, Russie méridionale. 4 Antennes noirâtres ; ailes légèrement enfu- mées ; dents apicales du troisième segment ab- dominal concolores au segment. 5 — Antennes rousses ; ailes hyalines; dents api- cales du troisième segment abdominal hyalines, pellucides. — Corps de taille moyenne, large, robuste, entièrement bleu-vif avec quelques lé- gers reflets verts sur l’avant-corps et le premier segment abdominal; pubescence longue, fine, blanche. Tête petite, ronde, à peine plus large que le pronotum, à ponctuation médiocre, sub- réticulée, ruguleuse; cavité faciale presque carrée, peu profonde, imponctuée et presque invisiblement striée transversalement au mi- lieu, ponctuée-subréticulée sur les côtés, ter- minée en haut assez abruptement au milieu où il y a une sorte de proéminence; tout le haut carèné transversalement, plus fortement sur la proéminence médiane; le premier ocelle est en- touré par une légère carène formant un espace subréniforme ; joues longues, sinuées, plus lon- gues que le troisième article antennaire; man- dibules bidentées; antennes grêles, les deux premiers articles bleus, le troisième subégal au quatrième. Pronotum un peu long, à côtés ar- qués, convergents en avant, très convexe sur le disque, avec un sillon au milieu du bord anté- rieur.Ponctuation thoraciquemédiocre,réticulée, 2° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 3° G., EUCHRŒUS ruguleuse ; postécusson convexe, à points plus gros et plus profonds; angles posticolatéraux du métathorax étroits, fortement recourbés en arrière, à pointe subaiguë ; mésopleures ponc- tuées comme le pronotum, pas de sillon médian longitudinal, le transversal large et obsolète, l'aire inférieure plane, presque en angle droit avec le disque ; près du sillon transversal se trouve de chaque côté une dent spinoïde, celle qui est antérieure plus forte et à pointe légère- ment recourbée en arrière. Ecailles bleues, légè- rement scarieuses sur les bords ; ailes à nervu- res brun-clair et testacées ; pattes bleu-vif, avec les tarses, le dessous et l'extrémité des tibias testacés, le premier article des tarses blan- châtre, Abdomen plus large que le thorax, à gros points profonds, réticulés, médiocrement serrés : premier segment court, à troncature antérieure large, fortement striée longitudina- lement ; deuxième segment bleu-vif, caréné longitudinalement au milieu, le tiers postérieur renflé en bourrelet; troisième segment bleu- vif, court, à points beaucoup plus petits, non réticulés, peu serrés, le disque régulièrement convexe à la base, non déprimé transversale- ment, mais brusquement renflé en bourrelet tout autour avant la série antéapicale, les côtés nuls ; série antéapicale un peu réfléchie en des- sous, 14 fovéoles environ, irrégulières, à fond hyalin,scarieux; marge apicale très étroite, sca- rieuse, avec des reflets violets, les dents lon- gues spinoïdes, entremêlées de longs poils blancs, les côtés de la marge dilatés, hyalins, pellucides, d’abord arqués-arrondis à la nais- sance de la marge, puis légèrement sinués de chaque côté avant la première dent. Ventre bleu-vif, ' Long. 7 1/2", (Sec. sp. typ.!) 255 Pellucidus,i RAn0szKOWSKY: FAM., CHRYSIDIDÆ Parme: Turkestan : désert de Kisil-Kum (Radoszkowsky). Joues plus longues que le troisième article antennaire; corps avec quelques parties vertes. — Corps de taille moyenne ou presque grande, robuste,large, entièrement vert-gai ou vert-bleu, taché de bleu-vif ou de bleu-indigo sur l’occi- put, le mesonotum, la base du deuxième seg- ment abdominal et le troisième segment, ou encore entiérement bleu, ou bleu un peu vert,avec des taches plus bleues parfois peu ap- parentes, Pubescence longue, dressée, blan- châtre.Tête plus large que le pronotum, à points assez gros ou médiocres, assez serrés, réticulés, devenant plus petits et serrés sur le front ; face triangulaire ; cavité faciale assez profonde, ca- naliculée, densément ponctuée-coriacée, avec d’épais poils blancs soyeux, éparsément ponc- tuée au milieu et finement striée dans divers sens, terminée en haut par une carène transver- sale ondulée, formant près de chaque œil un petit angle émettant chacun un faible rameau qui entoure le premier ocelle; joues un peu sinuées, à peu près de la longueur des articles antennaires 4 et 5 réunis; clypeus très grand, convexe au milieu, subtronqué - arrondi; mandibules bidentées : antennes avec Îles deux premiers articles verts, le troisième à peine plus long que le quatrième. Pronotum assez long, fortement déclive-convexe en avant, un sillon au milieu du bord antérieur, les an- gles antérieurs presque droits; ponctuation thoracique grosse, réticulée, ruguleuse ; écus- son un peu élevé antérieurement, avec le milieu dela suture antérieure béant et lisse ; postécus- son convexe; angles postico-latéraux du mé- tathorax étroits, longs, recourbés en arrière, 256 a \êr + 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — % G@., EUCHROEUS finement aigus; mésopleures avec le sillon mé- dian longitudinal très court, le transversal complet, l'aire inférieure carénée sur les bords et transversalement au milieu, les deux points de jonction de cette carène transversale formant chacun une dent aiguë, celle du bord antérieur un peu plus longue. Ecailles bleues; ailes le- gerement enfumées, hyalines à l'extrémité, Pattes bleu-vert ou vertes, tarses roux. Abdo- men très convexe, à points assez gros, irrégu- liers, profonds, peu serrés, entremêlés d'autres petits points très fins : premier segment plus” court au milieu que sur les côtés, troncature antérieure abrupte, fortement striée longitudi- nalement à la base; deuxième segment avec une forte carène médiane, plus long au milieu que sur les côtés, la partie apicale renflée et très engainante; troisième segment court, trans- versal-arrondi, profondément et transversale- ment déprimé sur le disque, puis fortement ren- flé en bourrelet tout aulour avant la série an- téapicale, les côtés presque nuls, la ponctua- tion moins serrée et très peu profonde ; série antéapicale un peu creusée, 14 fovéoles mé- diocres, arrondies, séparées; marge apicale courte, à poncluation obsolète, garnie de 12- 16 dents spinoides, irrégulières, subparal- lèles, parfois confluentes, séparées par des émar- ginatures assez profondes à sinus arrondi, la naissance de la marge de chaque côté non den- tée mais très légèrement arquée et souvent sca- rieuse, Ventre vert-bleu ou bleu-vert, le deu- xième segment avec deux taches noires à la base. © Long. 6 1/2 à 10%", La © diffère du mâle par son corps un peu plus allongé, sa couleur doré-feu-cuivré avec l’occiput, le cou, le milieu de chaque aire du FAM, CHRYSIDIDÆ mesonotum, le milieu du méthatorax, la base du premier segment abdominal, une tache triangulaire à la base, se rejoignant par le mi- lieu à une autre tache triangulaire apicale sur le deuxième segment,et tout le troisième seg- ment d’un beau violet ; les deux premiers arti- ticles des antennes doré-feu-cuivré, les tibias et les tarses testacés, les écailles doré-cuivré; par le troisième segment abdominal ovale- arrondi, la marge apicale légèrement plus lon- cue, les dents moins régulières; par le ventre d’un beau cuivré-doré-verdâtre, couvert d'épais poils blancs, soyeux, couchés; oviscapte brun. Purpuratus, FABriCius. ParRIE : France, Suisse, Allemagne, Hongrie, Russie, Joues courtes, pas plus longues que le troi- sième article antennaire; corps entièrement bleu, sans taches. — Semblable à l'E. purpu- ratus d dont il diffère par son corps plus large, plus trapu, plus convexe, son coloris entière- ment bleu-vif avec quelques légers reflets ver- dâtres sur les écailles, les tibias et le ventre; par la ponctuation non ruguleuse avec les in- tervalles lisses; le pronotum avec la troncature antérieure abrupte ; les écusson et postécusson plus convexes ; par les mésopleures qui ont le sillon médian longitudinal presque nul ; le deuxième segment abdominal simplement très convexe avec le bord apical très engaïînant, mais non renflé; par le troisième segment peu ou point déprimé à sa base et le bourrelet pré- cèdant la série antéapicale moins abrupte en avant, la marge apicale presque nulle. Long. QAR Egregius, Buysson. PATRIE : Chypre (Abeille de Perrin). AN CCS ESPÈCES D'EUCHROBUS RESTÉES INCONNUES 259 ESPÈCES D'EUCHRŒUS RESTÉES INCONNUES E. pallispinosus, WaLzker. Doré-vert, avec une pubescence courte, blanche. Tête pourpre sur chaque côté entre les yeux et le bord postérieur. Antennes noires : premier article pourpre. Tho- rax pourpre avec une large bande doré-vert dont la partie anté- rieure a un disque cuivré. Abdomen bleuâtre-vert avec un large sillon transversal subapical; l'extrémité verte avec onze épines testacé-pâle. Pattes bleuatre-vert; genoux, tarses et extrémité des tibias testacé-pâle. Ailes pellucides ; nervures noires. Lon- gueur du corps, 4 lignes. | PATRIE : Egypte : Le Caire. E. festivus, Fapricius. — Médiocre, très vert, brillant, l'a- nus bleu, denté en scie, les ailes obscurément hyalines. Corps très vert, légèrement bronzé Tête, pronoitum et dorsulum à ponctuation médiocre et épaisse ; les pleures, l’écusson et le postécusson très densément ponctués-ruguleux ; les segments dorsaux de l’abdomen médiocrement ponctués au milieu, et au même endroit très brillants, presque polis, densément pointillés vers les bords; la marge anale de l'abdomen ‘très ponctuée,bleue, avec une ligne médiane convexe, verte. Antennes noires, vert- bronzé à la base. Clypeus semilunaire avec la marge apicale ex- trème déprimée, testacée. Mandibules fauves, noir de poix à l’ex- trémité. Postscutellum avec un mucron discoidal horizontal, ar- rondi, la marge avec cinq dents : les deux dents latérales de chaque côté petites subconiques, la dent centrale très grande, ar- rondie, anguleuse et crénelée. Pattes vertes; les genoux, l'extré- mité des tibias et les tarses d’un jaune tirant sur le rouge. Ailes obscurément hyalines, des ombres brunes moins déterminées. (Sec. Dahlbom). PATRIE. — Guinée (Fabricius, Dahlbom), Egypte (Spinola). 4° GENRE.— CHRYSIS, Lixxé xpvais d'or (PI. XXI à XXVII) Corps de taille petite, médiocre, moyenne ou grande, de forme très variable, plus ou moins allongé, ou trapu et robuste, ou en- core grêle, parfois cylindrique ou parallèle. _ 260 FAM, CHRYSIDIDÆ Cavite faciale plus ou moins creuse ou plane, parfois terminée en haut par une carène transversale. Antennes avec le troisiè- me article plus long que le quatrième, ou égal, ou plus court. Mandibules simples ou avec une dent plus ou moins forte; mâ- choires plus ou moins- courtes, bilobées, arrondies; languette plus ou moins courte, arrondie, parfois pliée en deux. Pronotum court ou plus ou moins long; à côtés parallèles ou convergents en avant. Des parapsides. Ailes longues ; les supérieures avec la cellule radiale fermée ou ouverte, mais jamais sur un tiers de sa longueur, la première cellu!e discoidale fermée et bien constituée, les cellules anale et troisième discoidale non complètes. Chez les plus grosses espè- ces on distingue ordinairement quelques traces d’une nervure transverso-cubitale qui serait brisée en son milieu, et de ce point part une petite nervure subparallèle à la nervure radiale, Postécusson convexe, ou gibbeux, ou conique plus ou moins aigu, parfois terminé par un acumen ou une lame horizontale carénée ou creusée en dessus, Mésopleures inermes, convexes ou gibbeuses, ou diversement sculptées, où crénelées, avec des ca- rènes, des angles ou des dents. Le troisième segment abdominal entier, ou ondulé, ou diversement sinué, ou acuminé, ou avec ?, 3, 4, 5 ou 6 dents de grandeur, de forme et de disposition trèsva- riables. Derniers segments abdominaux des femelles simples, nor- maux, plus ou moins translucides, les baguettes linéaires, plus ou moins étroites et plus ou moins longues. Les crochets des mâles conjugués, aigus ou obtus, plus ou moins larges ; les volsella de largeur variable, arrondies; les tenettes plus ou moins étroites, plus ou moins aiguës, égales aux volsella ou plus courtes qu’elles, parfois pectinées sur tout leur bord interne; les branches du forceps de forme très variable à l'extrémité: couvercle génital de forme également assez variable: arrondi ou triangulaire-arrondi, ou avec l'extrémité allongée, parfois sublinéaire, ou ondulée, ou subacuminée. Le genre Chrysis est le plus nombreux de la famille et c’est à lui qu'appartiennent les espèces les plus répandues et les plus communes, Les Chrysis pondent leurs œufs dans les nids des LE 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° G., CHRYSIS 261 LA Euménides, Sphégides, Pompilides et Apides. C’est à elles aussi que se rapportent les détails biologiques donnés dans la pre- mière partie de cet ouvrage; je n’y reviens donc pas. Le genre Crysis étant très considérable, puisque, pour la faune européenne seule, il compte plus de 230 espèces, il devient né- cessaire, pour arriver à une détermination facile, de le diviser en plusieurs sections naturelles, Dahlbom (Hym. Eur. p. bor, IT, Chrysis, p. 99, 1854) l'avait scindé en huit phalanges qui sont : Phal. Ima, — Chrysides ano integerrimeæ. _Phal. Ida, — Chrysides ano #næquales. Phal. ITIÜa, — Chrysides ano uni-dentatæ. Phal, IVia. — Chrysides ano bi-dentalæ. Phal. Via. — Chrysides ano tri-dentatæ. ‘ Phal. VI, — Chrysides ano quadri-dentatæ, Phal. VIIma, — Chrysides ano quinque-dentatæ. Phal. VIII, — Chrysides ano sex-dentatse. Cette division est la plus rationnelle, aussi l’ai-je adoptée. Lichtenstein (Petites nouv. ent. n° 145, p. 27, 1876) a donné un nom à chacune de ces phalanges et il en a fait : Olochrysis, Go- nochrysis, Monochrysis, Dichrysis, Trichrysis, Tetrachrysis, Pentachrysis, Heæachrysis, que M. le D' A. Mocsary, dans sa Monographia Chrysididarum orbi terrarum universi, p. 195 (1889), a élevé au rang de sous-genres avec les Euchrœus et les Spinolia. J'abandonnerai ces dénominations, car elles ne peuvent avoir de valeur générique ni sous-générique, puisqu'il y a des espèces qui appartiendraient en même temps à deux ou même à trois de ces divisions. Les Euchroeus et les Spinolia ont des ca- ractères asssez remarquables et constants pour qu'il soit conve- nable de les laisser comme genres, ainsi que nous l’avons vu plus haut, M. Abeille de Perrin, dans son Synopsis critique et synonymi- que des Chrysides de France, p. 41 (1878), a fait dans le genre Chrysis quatre sections basées sur la coloration : Section I : virides, Section IT . zonalw, Section III : bicolores. Section IV : auratcæ. 262 Des FAM. CHRYSIDIDÆ Ces sections sont également très commodes, aussi je les appli- querai à chacune des phalanges de Dahlbom. J'en ajouterai même une autre, celle des Obscuralæ, pour les individus atteints de mélanisme et de rufinisme, qui ne pourraient être compris dans les autres sections. Parfois il y a très peu de différence entre les integerrimæ et les inæquales, ou entre les inæquales et les quadridentatæ, aussi j'engage fort les personnes qui ne pourront aboutir à une bonne détermination avec une de ces divisions, à chercher dans l’autre. ; Quant aux espèces comprises dans le genre Spintharis, comme l'entendent Dahlbom et M. Mocsary, je n’ai pu en voir que trois et il m'a été impossible, malgré le plus scrupuleux examen, de découvrir d'autre caractère, pour les distinguer des Chrysis vraies, que la marge apicale du troisième segment abdominal qui est hyaline-scarieuse ; et encore, sur les trois espèces que j'ai déjà examinées, une seule a cette marge entièrement hyaline, les deux autres ont une teinte métallique au moins sur tout l’apex. Je ferai remarquer aussi que plusieurs Chrysis exotiques ont les cotés de la marge apicale parfaitement hyalin-scarieux. Je suis donc obligé d'abandonner à la synonymie le genre Spin- tharis basé sur ce seul caractère. Dahlbom et M. Mocsary disent encore que leurs Spintharis ont la forme d’un Hedychrum. Les S. vagans Rad. et Mocsaryi Rad. ne sont pas plus hédychriformes qu'une C. versicolor Spin., et le S. tochilus Buyss. a le corps allongé comme les Chrysis Laïis Ab. et Phryne Ab. Toutefois, peut-être les S. chrysonota Dahlb., destituta Dahlb. et singu- laris Spin., que je ne connais pas, sont-ils très différents et pos- sèdent-ils des caractères de valeur moins contestable, ayant échappé aux auteurs? Le S. Mocsaryi Rad. est donc rangé dans cet ouvrage dans la deuxième phalange des Chrysis (inæquales), et comme il y a déjà une Chrysis Mocsaryi Rad. de Mongolie, je donne au Spintharis mocsaryt Rad. le nom de Chrysis Alexan- dri, prénom de M. le D' Mocsary à qui il a été dédié. Le Spin- tharis vagans Rad. sera intercalé dans la quatrième phalange (bidentatæ), le S. singularis Spin. dans les espèces restées in- connues de la sixième phalange (quadridentatæ), et le S. palli- Lt HA AS (14 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. -- 4° G., CHRYSIS 265 dipes Tourn. parmi les espèces restées inconnues de la première phalange (integerrimaæ). Je dois mentionner encore un genre récemment créé par M. André de Séménow, c'est le genre Pseudochrysis (Horæ. Soc. Ent. Rossic. XXVI1, 1892) que son auteur distingue du genre Chrysis : « par la languette légèrement exserte, plus ou moins « saillante ; par la cellule radiale des ailes antérieures toujours « incomplète, plus ou moins largement ouverte à l'extrémité, et « la nervure postcostale légèrement éloignée de la nervure cos- « tale ; par le troisième segment abdominal le plus souvent plus « ou moins épaissi en dessus de la série anteapicale, » Ce genre comprend les sous-genres suivants : I. — Spintharina, Séménow, (renfermant les espèces Spintha- ris pallipes, Tourn., Spintharis vagans, Rad., Spintharis Mocsaryi, Rad.). II. — Spintharis, Dahlb.-Séménow. (Spintharis singularis, -Spin., S. virgo, Séménow, S. chrysonola, Dahlb.,S. destituta, Dahlb., S. deauräta, Mocs., S. trochylus, Buyss., Euchræus limbatus, Dahlb.). III. — Brugmoia, Rad.-Séménow. (Euchræus pellucidus, Rad., E. pallispinosus, Walk.). f IV. — Euchrœus, Latr. (Euchræus purpuratus, F., E. egre- gius, Buyss., E. arnabilis, Mocs., E. candens, Dahlb.). V.— Spinolia, Dahlb. (Spinolia Rogenhoferi, Mocs., S. insi- gnis, Luc., S. magnifica, Dahlb., S. Morawitzi, Mocs.). VI. — Pseudochrysis, Séménow. (Chrysis cyanura, Dahlb., C. incrassata, Spin., C. cæruleiventris, Ab., C. transversa, Dahlb., C. Kohli, Mocs., C. Marqueti, Buyss., C. neglecta, Sauck., C. aureicollis, Ab., C. uniformis, Dahlb., Spinolix Durnovi, Rad.). VII. — Achrysis, Séménow. (Spinolia unicolor, Dahlb.). Pour ce qui regarde les espèces comprises dans les premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième et septième de ces sous-genres,je n'y reviens pas, puisque j'ai déjà exposé la carac- téristique excellente des genres Spinolia et Euchræus, de même que la nullité générique des Spintharis et du Brugmoia pellu- cida, Rad. Reste donc à examiner ce qu'est le sous-genre Pseu- 264 FAM, CHRYSIDIDÆ dochrysis. Si l'on prend au hasard un certain nombre d'espèces, on voit que la languette des Chrysis unila, Mocs., Mulsanti,Ab., angustifrons, Ab., densa, Cress., lælabilis, Buyss., chrysos- tigma, Mocs., rulilans, Dahlb., pallidicornis, Spin., clara, Cress., etc., etc., est aussi longue ou même plus longue propor- tionnellement que celle des Chrysis (Pseudochrysis) cœrulei- ventris, neglecta, aureicolilis, uniformis et même que celle des Spintharina vagans, Mocsaryi, et Spintharis trochilus. On re- connait également que la cellule radiale des ailes antérieures est aussi ouverte chez les Chrysis pulchella, Spin., Comottii, Grib., simplex, Dabhlb., truculenta, Buyss., perpulchra, Cress., etc, que chez les Chrysis (Pseudochrysis) cyanura, cœruleiventris, incrassala, Kohli. Quant à l’écartement des nervures costale et sous-costale (postcostale), il est parfaitement semblable chez les Chrysis et les espèces du sous-genre Pseudochrysis. 11 y a en outre le renflement prononcé du troisième segment abdominal des Pseudochrysis cyanura, incrassata, Kohli, Marqueti, mais ce caractère est insignifiant, puisqu'il manque chez les autres Pseudochrysis et qu'il se retrouve plus ou moins fort chez des Chrysis. Le sous-genre Pseudochrysis est donc aussi mauvais que le genre qui lui est homonyme. Le Spintharis virgo, Séménow, doit donc rentrer dans le genre Chrysis et comme il y a déjà une Chrysis virgo, Ab., je propose de lui donner le nom C. virginalis. Cette espèce prendra place dans la sixième phalange (quadridentatæ), parmi les es- pèces restées inconnues. TABLEAU DES PHALANGES Marge apicale du troisième segment abdominal entière ou subtronquée, pouvant être parfois plus ou moins émarginée au milieu, mais nullement ondulée et sans angle sur les côtés ni au commencement de la série antéapicale. Phal. 1. Integerrimæ. PHALANGE À, INTEGERRIMÆ 265 Marge apicale du troisième segment abdominal distinctement trisinuée ou ondulée et pouvant former un angle de chaque côté, avant ou après le commencement de la série antéapicale. Phal. ?, Inæquales. Marge apicale du troisième segment abdominal plus ou moins nettement acuminée à l’apex, Phal. 3. Unidentatæ Troisième segment abdominal avec une dent ou un angle dis- tinct de chaque côté, avant ou après la naissance de la marge apicale. Phal. 4. Bidentatæ. Marge apicale du troisième segment abdominal avec trois dents distinctes, dont une à l’apex. Phal. 5. Tridentatæ. Troisième segment abdominal muni de quatre dents ou an- gles distincts. Phal. 6. Quadridentatæ. Troisième segment abdominal avec cinq dents. Phal. 7. Quinquedentatæ. ! Troisième segment abdominal muni de six dents ou angles. Phal, 8. Sexdentatæ. 1e Phalange. — Integerrimæ Marge apicale du troisième segment abdominal entière ou plus ou moins tronquée, pouvant être parfois plus ou moins légèrement émarginée à l'apexæ, mais nullement ondulée el sans angles sur les côtés ni au commencement de la série antéapi- cale de fovéoles. TABLEAU DES SECTIONS 1 Corps en entier ou à moitié noir-bronzé, terne, plus ou moins violacé-obscur, ou avec quelques reflets métalliques. I, — Obscuratæ. = Corps ni entièrement ni en notable partie noir. 2 2 Corps entièrement vert ou bleu, ou avec ces couleurs mélan= gées, ou vert-gai. Il, — Virides. 266 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° G., CHRYSIS — Corps avec des parties dorées. } 3 3 Abdomen ayant au moins un segment entièrement vert ou bleu. | II. — Zonatæ, — Abdomen plus ou moins entièrement doré, sans aucun seg- ment entièrement vert ni bleu. 4 4 Avant-corps sans partie feu ni dorée. IV. — Bicolores. — Avant-corps entièrement ou en partie feu ou doré-verdâtre ou doré-cuivré. V.— Auratæ. SECTION 1. — OBSCURATÆ (:) 1 Corps entièrement noir-mat, légèrement bronzé, large, trapu ; articles 4 et5 des antennes normaux, non renflés en dessous. C. neglecta, Scaucx. Var. Kuthyi, Mocsary . {Voir section IV bicolores n° 25). ee Corps autrement coloré, étroit, allongé, ar- ticles 4 et 5 des antennes renflés en dessous. 2 2 Avant-corps noir-bronzé; abdomen bleu- vert ; antennes rousses. C. tenella, Mocsany. Var Chalcophana, Mocsary 0”. (Voir section II virides). me Corps entièrement roux-violacé; antennes rousses. C. tenella, Mocsary. Var. Mlokosewitzi Raposz- KOwSKkY. (Voir section 11 virides). SECTION 11. — VIRIDES 1 Antennes noirâtres : les quatre premiers ar= ticles verts, le troisième un peu plus long que (") IL est probable que toutes les espèces peuvent avoir des représentants dans cette section. Jusqu'à présent, on n'a trouvé que trois individus ainsi décolorés. PHAL. À, INTEGERRIMÆ, — SECT. ?, VIRIDES les deux suivants réunis, les articles 4 et 5 nor- maux, non renflés en dessous; joues longues.— Corps de taille moyenne, allongé, entièrement vert-bleu ; pubescence du vertex et du dorsulum raide, grosse, dressée, noirâtre, celle du dessous et de l'abdomen longue, blanchâtre. Tête plus large que le pronotum, à points médiocres, pro- fonds, rugulenx, peu serrés, devenant plus petits, serrés, coriacés sur le front et sur toute la cavité faciale; celle-ci presque plane, con- vexe en haut; joues très longues, convergeant fortement en avant, à peu près de la longueur des articles antennaires 4 et 5 réunis ensemble, Antennes longues, grèles. Pronotum très court, les côtés légèrement sinués, troncature anté- rieure déclive, un léger sillon au milieu du bord antérieur ; la ponctuation thoracique grosse, profonde, irrégulière, subréticulée, avec des points confluents et quelques-uns plus pe- tits, entremélés; postécusson très brièvement subconique, grossièrement et profondément ponctué-réticulé, avec une cavité au milieu du bord antérieur ; angles postico-latéraux du me- tathorax petits, à pointe subaiguë, divariquée. Mésopleures avec le sillon médian longitudinal visible. seulement sous les ailes, le transversal en dessous complet, l'aire inférieure convexe, lécèrement creusée-sillonnée au milieu, Pattes concolores, tarses noir-brun; écailles d’un vert- gai un peu bleu ; ailes subhyalines, cellule radia- le presque fermée. Abdomen un peu plus large à la partie postérieure du deuxième segment, très vaguementcaréné, couvert de points médiocres, espacés, avec quelques points fins dans les in- tervalles ; premier segment à points gros, tron- cature antérieure concolore, faiblement tri-im- pressionnée; troisième segment ovale-tronqué- 68 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° G,, CHRYSIS arrondi, très légèrement déprimé sur le disque, presque de moitié moins large au sommet qu’à la base, les côtés longs, droits; série antéapicale peu profonde; 14 fovéoles médiocres, ouvertes, séparées, arrondies ; marge apicale finement et obsolètement ponctuée, étroite, très entière, non débordante à sa naissance sur les côtés. Ventre concolore, les segments tachés de noir à leur base. ? Long. 8", (Sec. sp. typ.!) Genalis, Mocsary. PATRIE : Turkestan : Maracanda (Radoszkowsky). Antennes, rousses : les deux premiers arti- cles et la base du troisième verts, le troisième article dilaté au sommet et subégal aux deux suivants réunis, les articles 4 et 5 renfles en dessous; joues médiocres, — Corps de petite taille, étroit, allongé, entièrement bleu-vert ; pubescence dressée, blanc-sale ; tête arrondie, épaisse, un peu plus large que le pronotum, à points petits, serrés, subréticulés, subru- œuleux; cavité faciale peu profonde, canali- culée et lisse au milieu, finement ponctuée- coriacée sur les côtés, terminée en haut par une pente très déclive, avec quelques traces d'une carène transversale au milieu; joues non parallèles, de la longueur du quatrième article antennaire ; mandibules bidentées; cly- peus convexe au milieu, tronqué-émarginé. Pronotum long, cylindrique, à côtés parallèles, troncature antérieure un peu déclive, un sillon au milieu du bord antérieur, ponctuation tho- racique médiocre, réticulée,subruguleuse; écus- son convexe, à points un peu plus gros, moins profonds, postécusson convexe, avec une pe- tite cavité au milieu du bord antérieur, la ponc- tuation plus petite que celle de l’écusson, mais serrée, ruguleuse ; angles postico-latéraux du métathorax triangulaires, à pointe aiguë ; méso- PHAL. À, INTEGERRIMÆ, — SECT. 2, VIRIDES pleures à points médiocres, sillon médian lon- gitudinal peu profond, sillon transversal bien vi- sible, aire inférieure convexe-arrondie. Ecailles bleues; ailes hyalines à nervures roussätres, cellule radiale grande, fermée; pattes vert-bleu, tarses brun-roux, premier article des tarses des deux dernières paires de pattes un peu bleu en dessus. Abdomen ovale, très vaguement caréné, couvert de points petits, serrés, sub- coriacés ; premier segment à troncature anté- rieure abrupte, vaguement tri-impressionnée ; troisième segment ovale-tronqué-subarrondi, régulièrement convexe sur le disque, côtés du segment longs, droits; série antéapicale peu profonde, séparée au milieu; 12 fovéoles bleu- vif, petites, séparées, peu ouvertes; marge api- cale étroite, très entière, finement ponctuée, très légèrement débordante de chaque côté à sa naissance. Ventre bleu-vert, deuxième seg- mentavecdeux petitestaches noires à sa base. ! Long 5"® (sec. sp. typ.!). PATRIE : Caucase (Radoszkowsky). Var. Chalcophana, Mocs. Mélanisme. Difière du type par tout l’avant-corps noir-bronzé avec quel- ques reflets verts; l'abdomen bleu-vert avec quel- ques reflets dorés sur les côtés; les antennes rous- ses, le premier article avec des reflets verts; les pattes bronzé-verdâtre. æ (sec. sp. typ!) PATRIE : Caucase (Radoszkowsky). Var. Mlokosewitzi, Rad. Rufirisme. Diffère du type uniquement par la couleur : tête, postécusson et metanotum noir-verdâtre-bronzé; le reste du thorax et l'abdomen roux-violacé un peu bronzé : écailles roussâtres-scarieuses avec quelques reflets vert-bleu ; antennes, ventre et pattes roussâtres, les cuisses et les tibias avec des reflets bronzés; ner- vures des ailes rousses. æ'!( Sec. sp. typ !) PATRIE : Caucase (Radoszkowsky). bn 2 dde HV 269 Tenella, Mocsary. ht à E 270 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° G., CHRYSIS ‘4 SECTION Il, — ZONATÆ 1 Premier segment abdominal franchement vert ou bleu, 3 —— Premier segment abdominal vert un peu doré, ou doré, 2 2 Premier segment abdominal seul vert un peu ( doré, à ponctuation grosse. GC. succincta, L. Var. Frivaldskyi, Mocsary m. (Voir 3° phalange) —— Premier segment abdominal doré, le troi- sième vert ou bleu. 6 3 Corps large, robuste, de taille presque gran- de; troisième segment abdominal très fortce- ment déprime transversalement sur le disque, fortement renflé en bourrelet avant la série an- téapicale. — Corps subcylindrique, subparal- lèle ; pubescence cendrée. Tête et thorax vert- bleu, subcoriacés, densément ponctués, les points médiocres mêlés à de plus petits; tête avec la cavité faciale allongée, subrectangu- laire, légèrement concave, non large, densé- ment striée-ponctuée, couverte de poils blancs, terminée en haut par une carène transversale : clypeus allonge, plus vert, les yeux assez rap- prochés ; antennes brun-obscur, les trois pre- miers articles verts. Pronotum avec un sillon obsolète au bord antérieur, la troncature anté- rieure abrupte, noir-bleu ; les aires latérales du mesonotum très légèrement subdorées; l’écus- son aplani,:le postécusson arrondi. Ecailles bleues ; ailes assez enfumées, cellule radiale grande, ouverte. Pattes vertes, tarses bruns, le L'ART ON VS AT nn ON Le D En PE 7. , | + d'en 1 ; ATRr : PHAL. À, INTEGERRIMÆ, — SECT. 3, ZONATÆ 271 premier article des tarses postérieurs vert. An- gles posticolatéraux du métathorax épais, légè- rement courbés, à pointe aiguë. Abdomen large, parallèle, à disque assez convexe : pre- mier segment vert-bleu, court, fortement ponc- tué, à points plus gros avec d’autres plus fins dans les intervalles, une légère carène longitu- dinale médiane densément et finement poin- tillée ; deuxième segment feu-doré, un peu ver- dâtre, densément ponctué-coriacé, à points médiocres, irréguliers et souvent confluents, le segment est lui-même deux fois plus long que le premier segment, la carène médiane longitudinale légère et visible antérieurement, la partie apicale du segment est renflée, très convexe, avec les côtés réfléchis en dessous ; troisième segment feu-doré, court, densément ponctué-coriacé, mais à points un peu plus pe- tits, très entier, transversalement tronqué, mais légèrement arqué sur le bord postérieur, les côtés bisinués ; série antéapicale enfoncée, environ 20 fovéoles petites, arrondies, séparées et ouvertes ; marge apicale concolore, obsolète- ment ponctuée. Ventre vert-gai, deuxièmeseg- ment avec deux taches noires à la base. Long. CEE Marqueti, Buysson. Os. — Cette espèce est voisine des Chrysis cya- nura, Dahlb. et incrassata, Spin. de cette même h section. PATRIE : Grèce : Parnassos (Marquet). - — Corps étroit, allongé, de petite taille; troi- sième segment abdominal régulièrement con- vexe, sans bourrelet avant la série antéapicale. 4 4 * Tout l’avant-corps bleu-vert. — Pronotum et mesonotum feu-doré, — Pubes- cence noire, grosse, raide, espacée ; corps d'un 272 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° G., CHRYSIS beau bleu-vif avec les pro- et mesonotum, et les segments ? et 3 de l'abdomen feu-doré. Tête un peu plus large que le pronotum, couverte de points médiocres, assez serrés, subruguleux, subcoriacés ; cavité faciale évasée, peu pro- fonde, non carénée en haut, densément ponc- tuée-subcoriacée, excepté au milieu où elle est linement striée transversalement ; joues lon- gues, convergentes en avant, un peu moins longues que le troisième article antennaire ; clypeus vert-doré ; mandibules bidentées : an- tennes longues, noir-brun, avec les trois pre- miers articles et le dessus du quatrième vert- gai, le troisième article aussi long que les deux suivants réunis, Pronotum transversal, rectan- gulaire, troncature antérieure abrupte, vert- doré, un faible sillon médian au bord antérieur: ponctuation des pro- et mesonotum médiocre, irrégulière, serrée, ruguleuse; écusson bleu- vert vif, un peu doré, à points peu serrés, plus gros; postécusson convexe, ponctué-réticulé ; angles posticolatéraux du métathorax triangu- laires, à pointe subaiguë, droite; mésopleures un peu bleu-vert, ponctuées-subréticulées, un petit sillon longitudinal très court sous les ai- les, un autre transversal en dessous. Ecailles bleu-vif ; ailes subhyalines ; cellule radiale fer- mée, un peu obscurcie au bord antérieur. Pat- tes vert-gai un peu doré, tarses bruns. Abdo- men ovale-allongé, très peu convexe, vague- ment caréné dans toute sa longueur, couvert de points médiocres, assez serrés : premier seg- ment bleu-vif, troncature antérieure très dé- clive, subconvexe; deuxième segment long, bordure apicale très engainante ; troisième seg- ment ovale-allongé, déprimé un peu sur le dis- que, les côtés très courts, fortementconvergents dns in ss dc PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 3, ZONATÆ à l’apex; série antéapicale non creusée, un peu séparée au milieu par la vague carène médiane, 16 fovéoles très petites, poncti- formes, ouvertes, arrondies, séparées ; marge apicale concolore, assez large, un peu plus finement ponctuée, légèrement comprimée, régulièrement entière-arrondie, allant en di- minuant insensiblement sur les côtés jusqu’à sa naissance, bord extrême un peu bronzé. Ventre doré-feu légèrement verdâtre, taché et marginé de noir. ® Long. 6 1/2nm, Magrettii, Buyssox. PATRIE : Syrie : Damas (Dr P. Magretti). Front caréné transversalement ; ponctua- tion grosse, espacée ; marge apicale du 3 seg- ment abdominal bronzé-verdâtre-subdoré, va- guement subtriondulée. Kessleri, Rad. ç' (Voir 2° phalange). Front non caréné; ponctuation fine, assez serrée ; marge apicale du 3° segment abdomi- nal concolore au disque, très entière. — Corps parallèle, à pubescence longue, épaisse, cen- dré-blanchâtre ; tout l’avant-corps et le pre- mier segment abdominal vert-brillant ou vert- bleuâtre. Tête un peu plus large que le thorax, couverte de points médiocres, très serrés, ruguleux, subréticulés sur le front; cavité faciale large, presque carrée, faiblement creu- sée, très légèrement canaliculée au milieu et finement striée transversalement, les côtés densément et finement ponctués; joues lon- gues, un peu convergentes en avant, de la longueur du 3: article antennaire; antennes brun-noir; les trois premiers articles verts, le 3° long comme deux fois le 2°. Pronotum 18 274 3° TRIBU, EUCURYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS cylindrique, à points irréguliers, très serrés, subruguleux, médiocres, entremêlés de très petits et de beaucoup plus gros. Mesonotum et écusson ponctués de même; postécusson faiblement convexe, médiocrement ponctué- réticulé ; angles postico-latéraux du métatho- rax à pointe droite, médiocre, subaiguë ; mé- sopleures inermes, ponctuées comme le pro- notum, les deux sillons bien visibles. Écailles vertes ou vert-bleuâtre; ailes subhyalines; pattes vertes ou bleu-verdâtre en dessus, noirâtres en dessous, tarses brunâtres, les deux premiers articles plus ou moins bleu- vert en dessus. Abdomen étroit, allongé, subcylindrique, parallèle, couvert de points médiocres, peu profonds, assez serrés sur le premier segment, un peu moins sur les autres. 1 segment légèrement caréné dans toute sa longueur; 2° segment d’un beau feu-doré, la base engainée légèrement bleu-verdâtre, le bord apical convexe, très engainant ; 3° seg- ment d’un beau feu-doré, long, plus large à sa base qu’en son milieu, subtronqué-arrondi, les côtés subrectilignes ; série antéapicale non creusée, 14 fovéoles environ, petites, ar- rondies, séparées, irrégulières, généralement vertes en dedans; marge apicale concolore, à points fins et serrés. Ventre bleu-vert avec une large tache noire à la base du 2° segment et des reflets vert-doré au milieu de la base des segments 2 et 3; ponctuation très fine, assez serrée. Oviscapte noirâtre. © Long. 41/2 Aou Le ;' a le 3° segment abdominal moins ar- rondi que la femelle, PATRIE : Algérie, Tunisie, Basalis, DAnLBoM. PHAL. 1, INTEGERRIMÆ. — SECT. 3, ZONATÆ Ponctuation du 2° segment abdominal très grosse, très profonde, les intervalles garnis de petits points peu profonds. — Corps ro- buste, subparallèle, à pubescence cendrée en dessus, blanche en dessous; tout l’avant- corps bleu-vif ou bleu-vert avec des reflets vert-doré ou vert-cuivré sur le front, le ver- tex, le pronotum, les mésopleures, les aires latérales du mesonotum et l’écusson. Tète aussi large que le pronotum, couverte de points très profonds, ruguleux, gros, avec les intervalles souvent garnis de très petits points; front aplani, subdéprimé, rugueux, non ponctué, séparé de la cavité faciale par une carène forte, formant deux angles près des yeux et figurant ainsi le haut d’un tra- pèze; de chacun de ces angles part une carène entourant le premier ocelle pour former une aire réniforme; cavité faciale étroite, à côtés parallèles, profonde, striée transversalement au milieu, densément et finement ponctuée sur les côtés qui sont, surtout chez le 7, couverts d'épais et longs poils blancs, la partie déclive du haut est couverte de gros points ruguleux ; joues très courtes ; clypeus largement tronqué transversalement, gibbeux au milieu, avec de gros points épars, les côtés garnis de petits points très serrés, subcoriacés; mandibules unidentées ; antennes rousses, les 3 premiers articles verts. Pronotum cylindrique: un fort sillon au milieu du bord antérieur; ponctua- tion très grosse, fortement ruguleuse, coria- cée, très profonde, avec quelques intervalles garnis de très petits points; mesonotum et écusson ponctués de même mais moins den- sément; postécusson convexe-arrondi, gros- sièrement et profondément ponctué-réticulé:; 273 : de ee net à ans LAN rs ed LS di Ge), 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS angles posticolatéraux du métathorax très larges, épais, subtronqués en biais et formant ainsi un crochet à pointe obtuse. Écailles bleues ou bleu-vert ; ailes très faiblement en- fumées; mésopleures ponctuées-réticulées, ruguleuses, avec des intervalles garnis de petits points, les deux sillons visibles, l'aire inférieure carénée sur tout son pourtour. Pat- tes vert-bleuâtre, vert-gai ou un peu doré sur les tibias, genoux et extrémités; tarses roux- testacé. Abdomen convexe, cylindrique, pa- rallèle : 1 segment feu-doré un peu verdâtre par le reflet du fond des plus gros points, troncature antérieure bleue, bordée de ver- dâtre, ponctuation forte, profonde, espacée, formée de gros points brillants à fond vert- doré, les intervalles garnis de points très fins, peu profonds; 2° segment feu-doré à points très gros, très serrés, subconfluents sur le disque, les intervalles garnis égale- ment de petits points; une carène médiane très finement ponctuée se distingue sur toute la longueur du segment, la partie apicale du segment est fortement convexe, souvent à teinte vert-doré dans le fond des points; se segment bleu-vif ou bleu-vert, profondé- ment déprimé transversalement, puis forte- ment renflé en bourrelet avant la série an- téapicale, la base est garnie de gros points, très profonds, espacés, les intervalles très finement chagrinés de petits points impercep- tibles, très serrés, subcoriacés, le bourrelet couvert de points médiocres, serrés, subréti- culés, peu profonds; série antéapicale creu- sée, 18 fovéoles environ, arrondies, séparées, ouvertes ; marge apicale étroite, à points très fins, peu serrés, obsolètes, subtronquée-ar- PAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 3, ZONATÆ 211 rondie, parfois légèrement bronzée. Ventre bleu-vert, très finement chagriné, chaque segment avec une marge subscarieuse. Ovis- capte roussâtre. ® Long. 8-12mm, Le ÿ' a la ponctuation plus forte et plus profonde, le 3° segment abdominal est tron- qué transversalement et l'on distingue un petit angle arrondi largement de chaque côté de la marge apicale près de sa naissance. Ventre couvert d’une pubescence argentée, fine, couchée, très épaisse. Le 4° article an- tennaire ordinairement vert en dessus. Cyanura, DAurBom. Parrié : France, Italie, Algérie, Province transcas- pienne, Russie. Var. Minor, Mocs. — Teinte verte du dorsulum plus prononcée; ponctuation abdominale un peu plus forte sur le disque. Long. 72, G'Q (Sec. sp. typ!) PATRIE : Province Transcaspienne (Radoszkowsky). Var. Minuta, Mocs. — Ne diffère du type que par sa taille beaucoup plus petite. — gg Long. 5mm, PaTRIE : Sarepta (sec. Mocsary). Ponctuation du 2° segment abdominal co- riacée-ruguleuse, presque fine, très serrée. — Semblable à la C. cyanura dont elle diffère par les caractères suivants : corps moins ro- buste; antennes un peu plus foncées sur les articles du milieu; tête à ponctuation mé- diocre, très serrée, ruguleuse, subcoriacée ; front avec l’aire réniforme entourant le pre- mier ocelle mal limitée, plus ou moins vague, ruguleuse ; ponctuation des pro-, mesonotum et écusson ruguleuse, coriacée, à points mé- diocres, très serrés, quelquefois chez le ,Ton voit des intervalles garnis de points très fins; Ds ON RAD, NU PO CN NN CT D, tir 2 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE CHRYSIS le reste du thorax à ponctuation moins forte, mais conformé comme chez l’espèce précé- dente. Abdomen : 4er segment plus feu, à ponctuation semblable mais moins forte; 2° segment avec une carène médiane assez saillante; 3° segment à ponctuation à peu près régulière sur la base, médiocre, serrée, ruguleuse et coriacée sur le bourrelet; marge apicale régulièrement arrondie, souvent d'une teinte vert-doré; ventre plus bleu. © Long. GDER : Le j'a le 3° segment abdominal subtron- qué-arrondi, très peu déprimé transversale- ment sur le disque, et à peine renflé avant la série antéapicale; la marge apicale forme un angle très vague de chaque côté près de sa naissance. Incrassata, SPINOLA. Ors, — On trouve des individus atteints de ru- finisme dans les pattes, les antennes, les écailles et la nervulation des aïles. Pare : France, Suisse, Sardaigne, Espagne, Algérie. Var. Gratiosa, Mocs, — Diffère du type par le dessus de la tête, du thorax, une partie des aires latérales du mesonotum, l'écusson, le postécusson, le metanotum, le ‘disque des mésopleures, et les écailles d’un vert-cuivré un peu feu. Long 5 1/2-9mm, @ (sec. sp. typ!) PArTRie : Espagne, Algérie. SECTION IV. — BICOLORES Postécusson distinctement conique ou co- nique aigu. Postécusson gibbuleux plus ou moins sub- conique ou simplement convexe. PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES Ventre feu. Ventre bleu ou bleu-vert. Série antéapicale du 3° segment abdominal presque nulle, sans fovéoles ; écusson à ponc- tuation serrée. — Corps de taille presque grande; tout l’avant-corps vert un peu bleu, très peu brillant, l'abdomen d’un beau feu- doré; pubescence noire, raide, dressée, espa- cée en dessus, blanchâtre en dessous. Tête plus large que le pronotum, à ponctuation médiocre, serrée. réticulée; cavité faciale presque plane, ponctuée comme le vertex, avec un espace au milieu finement striolé; joues médiocres, convergentes en avant, plus courtes que le 3° article antennaire; an- tennes noirâtres, les trois premiers articles verts, le 3° aussi long que les deux suivants _ réunis; pronotum à côtés parallèles, une dé- pression en avant; ponctuation thoracique grosse, régulière, très serrée, réticulée; aires latérales du mesonotum à ponctuation mé- diocre peu profonde, entreméêlée de points fins; postécusson conique-subaigu, garni en dessus de cinq ou six aspérités spiniformes produites par la forte rugosité des intervalles de la ponctuation, une petite cavité au bord antérieur ; mésopleures inermes, les deux sil- lons visibles; angles posticolatéraux du mé- tathorax petits, à pointe obtuse, divariquée; écailles vertes; ailes subhyalines, cellule ra- diale grande, subfermée : pattes vertes, tarses bruns. Abdomen ovale, déprimé postérieu- rement, couvert de points fins, médiocrement serrés, peu profonds, entremêlés de traces de points très fins ; une carène très peu appa- 3° TRIBU, EUCURYSIDIDÆ. — 4° GENRE CHRYSIS rente sur tout le disque; 1° segment avec quelques points un peu plus gros, espacés ; 2° segment avec la bordure apicale très en- gainante ; 3° segment long, large, sensible- ment comprimé sur les côtés, plus large à sa base qu'au milieu, subtronqué-arrondi, les cotés droits convergents en arrière; série antéapicale nulle au milieu, figurée sur les côtés par une vague dépression, pas de fo- véoles; marge apicale courte, semblable au disque, l'extrême bordure noire, un peu épais- sie. Ventre feu-doré taché de noir. © Long. À 0 er Desidiosa, x. PATRIE : Caucase. Série antéapicale du 8° segment abdominal toujours visible et munie de fovéoles; écus- son à ponctuation parfois espacée. Ponctuation abdominale fine, celle de l’é- cusson espacée, non ruguleuse, très irrégu- lière, peu profonde. — Corps de taille presque grande, allongé, déprimé; pubescence très longue, dressée, noirâtre en dessus, cendrée en dessous; tout l’avant-corps vert ou bleu- verdâtre à teinte bronzée un peu obscure. Tête à ponctuation médiocre, serrée, rugu- leuse, subcoriacée, subréticulée sur le front; cavité faciale petite, moins large que la face, très peu profonde, à points plus fins, subco- riacés, canaliculée au milieu, convexe en haut, sans carène ; épistome à longs poils cendrés; joues longues, convergentes en avant, lon- gues comme deux fois le 2° article antennaire; clypeus petit, tronqué, trisinué; antennes noirâtres avec les quatre premiers articles verts en dessus, le 3° article long comme les + à d PT 1e DT NT 7 ON OR NH pre PHAL. À. INTEGERRIMÆ. — SECT. #, BICOLORES deux suivants réunis, les articles 4-6 un peu renflés en dessous. Pronotum petit, court, cylindrique, un sillon au milieu du bord an- térieur, ponctuation irrégulière, peu profonde, subréticulée avec des petits points entremèê- lés ;mesonotum etécusson ponctués de même, mais avec des intervalles lisses et brillants sur les aires latérales et sur le disque de l’é- cusson ; postécusson conique-obtus, avec une cavité au milieu du bord antérieur, ponctua- tion ruguleuse, réticulée; angles posticolaté- raux du métathorax très larges de base, à pointe courte, obtuse; mésopleures médiocre- ment ponctuées-réticulées, les deux sillons larges et bien visibles. Écailles bleu-vert; ailes assez enfumées avec une grande tache dans la cellule radiale, nervure margino-dis- coïdale épaissie. Pattes vertes ou bleu-vert en dessus, noirâtres en dessous, tibias noir- brun foncé. Abdomen feu-doré peu brillant, ovale-allongé, déprimé, une carène médiane longitudinale, la ponctuation fine, serrée, ré- gulière : 1° segment à points plus gros sur les côtés, avec deux petits emplacements sur le disque plus densément ponctués-coriacés, la bordure apicale brillante, imponctuée; 2 segment avec la bordure apicale légère- ment renflée, engainante, brillante, à ponc- tuation fine et obsolète ; 3° segment arrondi, subtronqué transversalement à l’apex, régu- lièrement convexe sur son disque, déprimé transversalement près de la série antéapicale, les côtés relativement très longs; série anté- apicale peu profonde, largement évasée, à fo- véoles indistinctes, fermées, très petites; marge apicale courte, finement ponctuée, un peu relevée, très vaguement sinuée à l'apex, 281 4% | | ; R | ÿ to 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS bordure extrême noire. Ventre d’un beau feu- doré brillant, les segments tachés de noir. o! Long. 9-10 1/2mm, La © diffère du mâle par les articles anten- naires non renflés en dessous, la ponctuation du 1* segment abdominal plus grosse, celle du 3% plus fine, ce dernier segment aussi long que le 2‘, ovale-allongé, en forme d'’ogive; marge apicale longue, surtout à l’apex où l’on distingue également un vague sinus; ovis- capte brun testacé. O8s. — Cette espèce vit aux dépens de l'Osmia bicolor, Schr., qui niche dans des coquilles vides d'Helix nemoralis, L., ou autres. M. E. Mocquerys prend cette Chrysis en avril-mai sur les talus des bords des bois, où elle visite les nids de l'Osmie. ParRiE : France, Allemagne, Suisse, Autriche. Ponctuation abdominale grosse ou mé- diocre, celle de l'écusson serrée, réticulée, ruguleuse, régulière, profonde. Marge apicale du 53° segment abdominal carénée transversalement dans toute sa lar- geur avec son bord réfléchi en dessous. — Corps de taille médiocre ou presque grande, allongé; pubescence très longue, dressée, abondante, noirâtre en dessus, cendrée en dessous; tout l’avant-corps bleu ou bleu- verdâtre à teinte mate. Tète épaisse, un peu plus large que le pronotum, couverte de points médiocres, très serrés, subcoriacés- ruguleux, subréticulés; cavité faciale très faiblement creusée, ponctuée comme le front sur les côtés, ponctuée et striée transversa- lement au milieu, convexe sans carène en haut; joues longues, convergentes en avant, Ærata, DaAnLBom. À b. - x PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES longues comme deux fois le 2° article anten- naire; clypeus tronqué transversalement; antennes noirâtres, les quatre premiers ar- ticles bleuâtres en dessus, le 3° article un peu plus long que les deux suivants réunis, les articles 4-6 renflés légèrement en dessous. Pronotum à troncature antérieure déclive, un sillon au milieu du bord antérieur; ponctua- tion des pro-, mesonotum et écusson grosse, assez profonde, réticulée, subruguleuse, avec quelques intervalles imperceptiblement poin- tillés sur les deux premiers; mesonotum par- fois avec quelques reflets plus verts ou vert- gai; postécusson brièvement conique, sub- aigu,ruguleusement ponctué-réticulé ; angles posticolatéraux du métathorax recourbés en arrière, à pointe largement obtuse; méso- pleures ponctuées-réticulées avec un petit sillon sous les ailes et le transversal com- plet en dessous; écailles bleues ou bleu-ver- dâtre ; ailes faiblement enfumées ; tarses noir- brun foncé. Abdomen feu-doré peu brillant, ovale allongé, à côtés subparallèles, caréné longitudinalement, ponctuation assez forte, serrée, subcoriacée; 1‘ segment avec quel- ques points plus petits entremêlés; 2° seg- ment avec la partie apicale légèrement ren- flée-engainante; 3° segment à poils cendrés, assez régulièrément arrondi, disque à profil rectiligne, les côtés assez longs; série anté- apicale non creusée, 16 fovéoles, irrégulières, rapprochées, ouvertes; marge apicale fine- ment ponctuée, presque toujours plus ou moins sinuée largement à l'apex, bordure extrême noire. Ventre feu-doré resplendis- sant, les segments tachés de noir à la base, et marginés de noir postérieurement. "Long. SL (D LE SL Lrs 2: 2 (3 284 3° TBIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS FR 7-10m®, La © diffère du mâle par les articles co antennaires non renflés en dessous, le 3° seg- & ment abdominal un peu déprimé sur le disque, | la série antéapicale faiblement creusée, à fo- “APR véoles un peu plus grandes, souvent con- à fluentes, profondes, la marge apicale un peu " renflée, sans sinus à l’apex ; oviscapte brun. gr (Sec. sp. typ!) Mulsanti, ABEILLE. ” Ops. — D’après M. Abeille de Perrin, cette espèce “ serait parasite de l'Osmia aurulenta, Panz., qui M niche dans les coquilles vides des Heliæ pomatia, L., >: et autres. Partie : France méridionale, Espagne, Syrie, Algérie, Tunisie, ce Var. rudis var. nov. Diffère du type par sa taille | un peu plus forte; la ponctuation abdominale très erosse, irrégulière, ruguleuse, granuleuse; le à 3e segment très largement tronqué, la marge api- cale très fortement carénée transversalement dans toute sa largeur, la partie apicale plus fortement THE réfléchie en dessous, sans sinus à l’apex. œ. Long. « j{mm, OBs. — Se trouve sous le nom de C. austriaca dans la collection Lucas au Muséum de Paris, le 2e exemplaire de la rangée, PATRIE : Algérie : Oran (Lucas). —— Marge apicale du 3° segment abdominal plane, nullement carénée transversalement. 6 6 Ponctuation abdominale médiocre, très serrée, coriacée, régulière, simple; abdomen déprimé.— Semblable à la C. Mulsanti, Ab., dont elle diffère par le corps plus large, dé- primé, l'avant-corps à teinte bronzé-verdâtre, le pronotum beaucoup plus court; l'abdomen large, déprimé, à ponctuation médiocre, ser- rée, coriacée, régulière, beaucoup plus fine; le 3° segment abdominal visiblement caréné he nn do. nc te jé ad té Ford Def alter 6 rs REC SEE PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT, 4, BILOLORES transversalement avant la série antéapicale, cette dernière non creusée, 10 fovéoles, sé- parées, médiocres, ouvertes; la marge apicale feu-violacé, courte, plane, très entière et ar- rondie régulièrement. © Long. 9mn, Le 7 dif- fère de la © par le 3* segment abdominal plus largement tronqué-arrondi, non caréné avant la série antéapicale, et par les articles 4 et 5 des antennes renflées en dessous. Djelma, x. sp. O8s. — Les antennes noirâtres avec les trois pre- miers articles bleu-vert, le postécusson conique- aigu, les tarses brun-roussâtre foncé, distinguent facilement cette espèce des C. Graja, Mocs., et Rhodia, Mocs., que je ne connais que par les des- criptions détaillées de M. le Dr A. Mocsary. PAaTRiE : Tunisie; Algérie. Ponctuation abdominale grosse, irrégu- lière, peu serrée, double; abdomen convexe, subcylindrique. — Corps de grande taille, allongé, robuste subparallèle; pubescence épaisse, longue, dressée et gris-brun sur le front, noirâtre, courte et éparse sur le dor- sulum, blanchâtre en dessous; avant-corps bleu-vert ou vert-bleuâtre avec l'aire mé- diane du mesonotum plus bleue, souvent avec des teintes plus vertes sur le pronotum et les aires latérales du mesonotum, parfois aussi l’avant-corps est en entier d'un beau bleu. Tête un peu plus large que le pronotum, à points médiocres, subruguleux, assez pro- fonds, sur le front ils sont ruguleux, coriacés- subréticulés; cavité faciale large, peu pro- fonde, évasée, convexe non marginée en haut, ponctuation médiocre, serrée, coriacée; Joues assez longues, subparallèles, plus longues que le 4° article antennaire ; clypeus finement ponctué, fortement ruguleux. Antennes lon- 286 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS gues, noir-brun-foncé, les deux premiers ar- ticles et la base du 3% bleu ou bleu-vert, les articles 7-12 tachés de roussâtre en dessous, le 3° plus long que les deux suivants réunis. Pronotum cylindrique, un sillon assez fort au milieu du bord antérieur, troncature anté- rieure abrupte; ponctuation des pro- et me- sonotum ruguleusement réticulée, assez pro- fonde, médiocre, avec des intervalles garnis de quelques petits points; écusson grand, déprimé sur le disque, à réticulation un peu plus grosse; postécusson tuberculeux, co- nique-obtus, entièrement couvert d'une réti- culation médiocre, très serrée, ruguleuse, avec une cavité au milieu du bord antérieur; angles posticolatéraux du métathorax à pointe robuste, droite, obtuse; mésopleures inermes, ponctuées-subréticulées à points médiocres, assez serrés, les deux sillons bien visibles. Écailles et pattes vertes ou bleues ou bleu-vert:; ailes assez enfumées, éclaircies à l'extrémité, le bord extérieur de la cellule ra- diale bruni; tarses et extrémité des tibias roussâtres. Abdomen d’un beau feu-doré ou doré-verdâtre, allongé, caréné longitudinale- ment; 1 segment souvent un peu verdâtre, à gros points assez serrés, entremêlés de quel- ques-uns plus petits; 2° segment à points ré- guliers moins gros, serrés, bordure apicale très étroitement réfléchie-engainante; 3° seg- ment long, largement tronqué-arrondi, aussi large au milieu qu’à la base, faiblement con- vexe sur le disque, ponctuation entremêlée de points plus petits, un très léger renflement avant la série antéapicale, les côtés longs; série antéapicale rendue un peu creusée par suite du petit renflement qui la précède, un De PHAL. À, INTEGERRIMÆ, — SECT. 4, BICOLORES 287 peu séparée au milieu par la faible carène longitudinale, 16-18 fovéoles, médiocres, ou- vertes, irrégulières, séparées; marge apicale étroite, finement ponctuée, légèrement dé- bordante-anguleuse de chaque côté près de sa naissance. Ventre resplendissant, feu-doré avec quelques reflets verts, 2° segment taché de noir à sa base, 3° segment marginé de noir postérieurement, le 1‘ segment souvent bleu- vert, marginé de noir largement. ç Long. 10-43". La © diffère du mâle par le 3° segment abdominal ovale-allongé, arrondi, un peu dé- primé sur le disque, plus fortement renflé avant la série antéapicale; la marge apicale non anguleuse-débordante sur les côtés, la bordure extrême noire ; oviscapte marron. Refulgens, SPINOLA. O8s.— D'après le capitaine Xambeu, cette espèce pondrait dans le nid de l'Anthidium dentutum, Latr., que celui-ci construit dans les coquilles vides des Helix pisana et autres. PATRIE: France méridionale, Espagne, Italie, Sardaigne, Algérie, Grèce, Syrie, Var. Amasinopsis, var. nov. Rufinisme du type dont il diffère par la couleur vert-cuivré de la face et du dorsulum, par le fouet des antennes rous- sâtre, le dessous du corps et les pattes bronzés, par l'abdomen violet-noirâlre, par le ventre violet- roussàtre. d'. Os, — Cette variété a été confondue avec la C. Amasina, Mocs, PaTRiE : Asie Mineure : Amasia (Musée de Vienne), 7 Antennes roux-testacé ou roux plus ou moins foncé (chez le Çÿ*), brun-roux (chez la ©). 8 (os) 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS Antennes noirâtres chez les deux sexes. Corps de taille médiocre, assez robuste, couvert de longs poils gris-brun en dessus, blanchâtres en dessous ; tout l’avant-corps vert, ou vert-bleu, ou bleu avec des teintes vert-doré sur le vertex, le pronotum, les aires latérales du mesonotum, les écailies et l'écusson. Tête plus large que le pronotum, à points médiocres, très serrés, subcoriacés; cavité faciale peu profonde, évasée, ponctuée- coriacée, convexe en haut, non carénée; joues courtes, subégales au 4e article anten- naire ou égales à la longueur de celui-ci ou même parfois très faiblement plus longues. Antennes longues, roux-testacé ou roux- brun, les trois premiers articles verts, le 9° parfois roux en dessous, un peu plus long que les trois suivants réunis, le 4° souvent un peu bruni en dessus, rarement avec quel- ques reflets métalliques, les articles 4-11 légèrement renflés en dessous, avec l’articu- lation noirâtre et brusquement entaillée, le bord apical en dessus est bruni, les derniers articles sont toujours plus ou moins brunis. Pronotum très légèrement sinué sur les côtés, un sillon médian au bord antérieur, troncature antérieure assez abrupte, ponc- tuation subruguleuse, formée de points assez gros avec les intervalles garnis de petits points; mesonotum à ponctuation irrégu- lière, serrée, subruguleuse, subcoriacée; écusson ponctué comme le pronotum; posté- cusson conique-aigu, subacuminé, ponctué- réticulé-ruguleux ; angles posticolatéraux du métathorax tiriangulaires à pointe droite, obtuse. Mésopleures à points irréguliers, 2 2 ad” dal Ci au dahe cieh CARRE QE TES > L d 2 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES subréticulés, sillon longitudinal médian court, visible sous l'aile, le transversal complet ; écailles vertes ou bleues ou un peu dorées; ailes peu enfumées, avec une grande tache dans la cellule radiale. Poitrine et pattes bleues, ou bleu-verdâtre ou vertes, tarses brun-noirâtre ou brun-roussätre. Abdomen d'un beau feu-doré, ovale-arrondi, une légère carène longitudinale : 1° segment parfois un peu verdâtre, la troncature antérieure plus ou moins vert-doré ou verte ou vert-bleuâtre ou bleue, la ponctuation formée de gros points avec les intervalles garnis de plus * petits; 2° segment subcoriacé, à points mé- diocres, profonds, réguliers, assez serrés: 3° segment régulièrement arrondi, à ponctua- tion un peu moins profonde, le disque vague- ment déprimé transversalement, nullement ou très faiblement renflé en bourrelet étroit avant la série antéapicale, les côtés du seg- ment courts et suivant la courbure générale; série antéapicale très obsolète, faiblement ou nullement creusée, un peu remontante au centre, 14 fovéoles très petites, peu ou point ouvertes, arrondies, très peu profondes, sé- parées, souvent teintées de vert; marge api- cale assez longue, finement ponctuée, régu- lièrement arrondie, la bordure apicale plus ou moins faiblement réfléchie en dessous. Ventre vert-bleu ou vert-gai taché de bleu, ou bleu-vif taché de noir ou vert taché de noir. ÿ' Long. 8-16". La © diffère du mâle par ses antennes ayant les articles 4-13 non renflés en dessous; roux ou brun-roux ou plus rarement brun un peu roussâtre avec les articles 6-9 roux surtout en dessous; par les écailles souvent 289 290 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS teintées de feu; par le 3° segment abdominal plus déprimé sur le disque, plus distincte- ment renflé avant la série antéapicale, cette dernière plus creusée, les fovéoles un peu plus grandes et ouvertes; par la marge api- cale vaguement sinuée près de sa naissance de chaque côté, la bordure extrême noire; oviscapte brun-roussâtre. PaTRiE : France méridionale, Espagne, Algérie, Tunisie, Sicile, Égypte, Grèce, Russie méridionale. Var. luctuosa, var. nov. Diffère du type par les tarses, antennes, écailles et nervulation roussâtres plus ou moins clairs, l’avant-corps bleu-bronzé, l'abdomen bronzé-verdâtre un peu doré. d. PATRIE : Italie (Gribodo). O8s. — Il est impossible de regarder comme espèce distincte les C. Hyendlemayri, Mocs., cyani- ventris, Mocs., et mendax, Ab. D’après le type de la collection de M. de Saussure, la C. Hyendle- mayri diffère de l'espèce de Spinola uniquement par le coloris vert-gai un peu doré du thorax, des pattes et du ventre; je tiens tous les passages à cette coloration exagérée. La C. cyaniventris, d'après le type également, n'est pas autre chose qu'une femelle de C. varicornis, Spin. La C. mendax, Ab., type qu'a bien voulu me communiquer M. J.Fallou, est une femelle de C. varicornis, Spin., dont les an- tennes, noircies par une épaisse couche de graisse, sont redevenues brun-roux en dessus et roussâtres en dessous après une ablution de benzine. Si l’on examine un certain nombre d’armures copulatrices de mâles de cette espèce, on recon- nait que les caractères exposés par M. le général Radoszkowsky ne sont pas constants. Les branches du forceps sont couvertes de poils dans la partie supérieure, lorsque l’insecte est frais, et deviennent nues sur les vieux individus; les crochets sont le plus souvent étroils, mais on en trouve qui s'élargissent plus ou moins à la base, De même, le couvercle génital, d'ovale peut prendre la forme d'une demi-ellipse. Corps plus cylindrique, pronotum légère- Varicornis, SPINOLA. PIAL, à INTEGERRIMÆ. — SECT. #, BICOLORES ment plus étroit et plus long, l'abdomen avec le 1‘ segment à gros points plus nombreux; 2° segment à ponctuation un peu plus grosse, plus profonde, rugueuse, moins régulière; 3° segment à ponctuation plus grosse, plus distinctement renflé en bourrelet avant la série antéapicale, les fovéoles un peu plus grandes. Le reste est absolument identique à la C. varicornis. ® (Sec. sp. typ!) Le ;' diffère de la femelle par la ponctua- tion abdominale moins profonde et moins rugueuse; le 3° segment peu ou point renflé avant la série antéapicale. Il diffère de la C.varicornis $' par le corps plus cylindrique, le pronotum plus long et un peu plus étroit, l'abdomen à gros points plus nombreux sur le 1* segment, moins réguliers et plus gros sur le 2° segment; par l’armure copulatrice dont le couvercle génital est elliptique et les crochets plus larges au milieu. (Sec. spéci- men typicum !) Ogs. — Les différences de taille et de joues sont illusoires; il suffit d'examiner un certain nombre d'individus pour trouver tous les passages, comme je lai indiqué pour la C. varicornis, Spin., les ca- ractères donnés ci-dessus seuls appartiennent à la C. separanda, si toutefois il y a réellement une espèce distincte, puisqu'ils ne sont appréciables que par une comparaison minulieuse. PATRIE : Chypre, Grèce, Syrie. Marge apicale du 3° segment abdominal brusquement réfléchie en dessous et forte- ment carénée transversalement dans toute sa largeur. — Corps de taille médiocre, allongé; pubescence, coloris et ponctuation de tout l’avant-corps comme chez la C. varicornis, Spin. Cavité faciale plus large, presque _ 91 Separanda, Mocsary. st, D 292 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ,. — #° GENRE, CHRYSIS plane, convexe en haut; antennes noirâtres ou noir-brunâtre foncé, les trois premiers ar- ticles et un peu le dessus du 4° verts, le 8e égal aux deux suivants réunis, les articles 4-6 seuls renflés en dessous, les jointures non entaillées; mandibules bidentées ; posté- cusson conique-aigu subacuminé; angles posticolatéraux du métathorax à pointe moins forte, subobtuse ou obtuse; écailles vertes; tarses noir-brun. Abdomen d’un beau feu-doré, plus convexe, cylindrique, caréné longitudinalement : 1e segment à points pro- fonds, gros, assez serrés, avec des intervalles garnis de petits points; 2° segment à points assez gros, profonds, serrés, subcoriacés, ir- réguliers, entremêlés de plus petits, partie postérieure un peu renflée-engainante; 3°seg- ment ovale, le disque à profil subrectiligne, ponctuation médiocre, assez serrée, moins profonde; côtés du segment subrectilignes, plus longs; série antéapicale très obsolète, non creusée ni précédée de bourrelet, 14 fo- véoles très petites, peu ouvertes, irrégulières, arrondies; marge apicale finement ponctuée, assez large, brusquement réfléchie en dessous et fortement carénée transversalement dans son milieu sur toute sa largeur, bordure extrême noire. $' Long. 8-9 1/2". La © difière du mâle uniquement par le &æ segment abdominal à disque très faible- ment déprimé, un peu renflé avant la série antéapicale sur les côtés seulement, les fo- véoles un peu plus ouvertes. Sulcata, DaAnLBoM. O8s. — La C. picticornis, Mocs., d'après le type que j'ai vu, est un mâle de C. suleata, Dahlb. ch à de Ch ou am. sm. ét it nat 10 PHAL. 1, INTEGERRIMX. — SECT. 4, BICOLORES PATRIE : Cyclades, Grèce, Sicile, Caucase, Marge apicale du 3° segment abdominal nullement carénée transversalement. Angles posticolatéraux du métathorax très courts, subaigus: cavité faciale creusée- évasée. — Corps de taille médiocre, étroit, allongé; pubescence brunâtre en dessus, blanche en dessous; tout l’avant-corps bleu- vert avec l’occiput plus bleu, les aires laté- rales du mesonotum et l’écusson vert-gai très faiblement doré. Tête à points médiocres, serrés, subréticulés, subcoriacés; cavité faciale petite, densément ponctuée-coriacée, avec des poils blanc-argenté sur les côtés, convexe non caréné en haut; mandibules bidentées ; antennes grêles, noirâtres avec les quatre premiers articles vert-bleu, les ar- ticles 4-6 renflés en dessous. Pronotum à côtés un peu convergents en avant, à ponctuation serrée, subréticulée, subco- riacée, un léger sillon au bord antérieur: mesonotum ponctué de même; écusson à . points légèrement plus gros: postécusson e] le) ) conique-aigu, grossièrement ponctué-réticulé, ruguleux; écailles bleu-vert; ailes un peu enfumées, cellule radiale incomplète; méso- pleures inermes, ponctuées comme le meso- notum; pattes bleu-vert, tarses noir-brun. Abdomen d'un beau feu-doré, ovale-allongé, assez convexe, à ponctuation assez fine, peu profonde, serrée, subcoriacée : 1 segment à teinte un peu verte; 2° segment avec une légère carène médiane longitudinale; 3° seg- ment plus feu, long, subtronqué transversa- lement, légèrement déprimé sur le disque, 293 10 294 11 ré LT ETS: : 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS les côtés très longs; série antéapicale non creusée, à fovéoles petites, arrondies, peu distinctes ; marge apicale finement ponctuée, la bordure extrème noire. Ventre vert-gai un peu doré, resplendissant, 2° segment avec une tache noire de chaque côté à la base. 7 Long. 8 1/2 mill. (sec. sp. typ!). Ottomana, Mocsary. Pari : Asie Mineure : Malatia (Mocsary). Angles posticolatéraux du métathorax recourbés en arrière, à pointe obtuse; cavité faciale plane. Ponctuation abdominale médiocre; fo- véoles de la série antéapicale ouvertes. — Corps de taille médiocre ou presque petite, assez allongé; pubescence très longue, abon- dante, dressée, gris-brun en dessus, blan- châtre en dessous; tout l’avant-corps vert- bleuâtre ou bleu plus ou moins verdâtre. Tête grosse, plus large que le pronotum, à points médiocres, peu serrés, devenant sur le front serrés et subréticulés; cavité faciale large, plus bleue, convexe, non carénée en haut, densément ponctuée-subréticulée sur les côtés, ponctuée et striée très finement en travers au milieu; joues courtes; mandibules bidentées; antennes assez fortes, noir-brun foncé, le 1‘ article bleu ou bleu-vert, les ar- ticles 2-4 verts, le 4° noirâtre en dessous, le 3° plus long que les deux suivants réunis, les articles 4-6 renflés en dessous. Pronotum long, un fort sillon au milieu du bord anté- rieur, ponctuation irrégulière, médiocre, en- tremèêlée de points plus petits, les plus gros subréticulés ; mesonotum et écusson ponctués 11 PETER J.'UPT RU NON OR NON NU US CS VV D OR. de. de PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SÉCT. 4, BICOLORES de même; postécusson conique-obtus; ponc- tué-réticulé ruguleusement; mésopleures inermes, densément ponctuées-réticulées, pas de sillon longitudinal, le transversal seul visible; écailles bleu-vert; ailes hyalines avec une tache enfumée dans la cellule radiale. Poitrine plus bleue, pattes plus bleues en des- sous, tarses brun-noirâtre ou brun-roussâtre foncé. Abdomen ovale, très médiocrement convexe, d'un beau feu-doré, ponctuation peu profonde, serrée, subcoriacée; bordure api- cale du 2° segment très légèrement convexe engainante; 3° segment assez régulièrement arrondi, les côtés médiocrement longs; série antéapicale très peu creusée, séparée par une petite carène, 18 fovéoles, très petites, rondes, subrégulières; marge apicale finement ponc- tuée, vaguement réfléchie en dessous, bor- dure extrême noire. Ventre resplendissant, bleu-vif ou un peu vert avec le 2° segment taché de noir à la base de chaque côté. 1 Long. 6-61/2"",. La © diffère du mâle par l'abdomen un peu plus large, le 3° segment déprimé transver- salement à la base, vaguement renflé en bour- relet avant la série antéapicale et par les articles 4-6 des antennes non renflés. Desertorum, ABEILLE-BUYssoN. Ons. — Cette espèce serait parasite d'Andrenu 8-maculata Pérez, d'après M. Abeille. La C. cyano- cœlia Mocs, dont j'ai vu le type, est la Q de la C. de- serlorum. PaTRiE : Syrie : Ramleh; Caucase : Tiflis. Ponctuation abdominale fine; fovéoles de la série antéapicale fermées, peu visibles. — Semblable à la C. desertorum, dont elle 296 12 13 14 TROIE CL TE SR CAT L 4e >: "Le RUE EE < PAT ya » IR À En de (Mag TS st, Fire dE er RUES VE T4 CT " 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS diffère par son corps plus robuste, le prono- tum plus large, les ailes légèrement enfu- mées; par le 3° segment abdominal obovale, plus déprimé transversalement à la base, plus renflé avant la série antéapicale, cette dernière obsolète. © Long. 8 mill. (sec. sp. typ!) Erigone, Mocsary. Pari : Caucase (Mocsary). Postécusson gibbuleux plus ou moins sub- conique. Postécusson simplement convexe. Abdomen franchement feu-doré, sans teinte verte. . Abdomen toujours avec des teintes vertes plus ou moins intenses. Marge apicale du 3° segment abdominal très légèrement tri-ondulée, bronzée; ponc- tuation abdominale serrée, simple. — Corps de taille moyenne, allongé, subcylindrique, étroit; avant-corps vert un peu bleuâtre, l'abdomen feu-doré à teinte légèrement gre- nat, un peu obscur; pubescence longue, dressée, espacée, brune. Tête arrondie, de couleur bleu plus foncé, ponctuation mé- diocre, profonde, devenant sur le front plus petite, serrée, réticulée ; cavité faciale creusée, évasée, à points plus petits, le milieu à points clairsemés et très finement striolée-chagrinée, à la base; joues médiocres, convergentes en avant, plus courtes que le 3: article an- tennaire; clypeus assez long, tronqué à l’extré- mité; antennes brunes, le 4‘ article bleu- 13 16 14 15 [ È [ | - PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES vert, les 2*et 3° bronzé-verdâtre, le 3° presque aussi long que les deux suivants réunis. Pronotum long, cylindrique, un fort sillon au milieu du bord antérieur, troncature anté- rieure abrupte; ponctuation des pro- et meso- notum grosse, profonde, ruguleuse, réticulée avec quelques petits points fins dans les intervalles; écusson à pointe plus larges, réticulés ; postécusson gibbuleux, légèrement subconique, à points plus petits, très serrés, réticulés, ruguleux, le milieu de la suture antérieure un peu creusé; les aires latérales du mesonotum légèrement vert-gai-subdoré; angles posticolatéraux du métathorax trian- gulaires, médiocres, à pointe subobtuse; mésopleures à ponctuation plus fine, les intervalles finement ponctués, le sillon longi- tudinal visible seulement sous les ailes, le transversal profond, l'aire inférieuregibbeuse- arrondie. Pattes bleuâtres, tarses brun-noi- râtres; écailles bronzé-verdâtre ; ailes courtes, un peu enfumées, cellule radiale fermée. Abdomen allongé, couvert de points gros, profonds, assez serrés : 1‘ segment avec une ligne médiane finement pointillée ; 2° segment à bordure apicale très engainante; 8° segment ovale-arrondi, à points moins profonds, moins serrés, plus irréguliers de grosseur, disque presque droit vu de profil, les côtés longs, droits; série antéapicale très peu profonde, 12 fovéoles très petites, arrondies: marge apicale étroite, bronzée, faiblement trisi- nuolée. Ventre feu-doré : 1°" segment vert- doré taché de noir sur les côtés; 2° segment avec deux taches noires. ç* Long. 8m" (sec. sp. typ!) Scita, MocsarYy. 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS PATRIE : Syrie : Caïffa (Mocsary). Marge apicale du 3° segment abdominal très entière, concolore ; ponctuation abdomi- nale espacée, double. — Corps de taille moyenne ou presque grande, robuste: pu- bescence très longue, assez épaisse, dressée, noirâtre en dessus, blanchâtre en dessous; tout l'avant-corps bleu ou bleu-verdâtre, ou vert-gai avec des teintes plus claires, par- fois même légèrement dorées sur la face et le dorsulum. Tête assez large, à ponctuation médiocre,sub-réticulée, profonde, un peu ru- guleuse, fine et coriacée sur le front; cavité faciale faiblement creusée, ponctuée comme le front, convexe, non carénée en haut: joues très longues, arquées-convergentes en avant, de la longueur du 3° article antennaire. An- tennes noir-brun-foncé, les quatre ou cinq premiers articles verts ou bleu-vert, le 3e à peu près aussi long que les trois suivants réunis, les articles 4-6 renflés en dessous. Pronotum court, à ponctuation grosse, pro- fonde, subréticulée, les intervalles ruguleux, finement pointillés, troncature antérieure abrupte, un long sillon au milieu du bord antérieur; mesonotum ponctué comme le pronotum, mais à points un peu moins gros et moins profonds; écusson aplani sur le disque, grossièrement ponctué-réticulé, la base imponctuée; postécusson gibbuleux- subconique, obtus, profondément et ruguleu- sement ponctué-réticulé, avec une cavité au bord antérieur; angles posticolatéraux du métathorax étroits, longs, un peu subulés, à pointe obtuse; mésopleures ponctuées-ru- guleuses, à points entremélés d’autres très PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES petits, les deux sillons larges et profonds; écailles bleues ou vertes ou vert un peu doré; ailes grandes, assez enfumées, radiale très grande, allongée. Pattes bleues ou bleu-ver- dâtre, tarses noir-brun foncé. Adomen d'un beau feu-doré, assez convexe sur le disque, une carène longitudinale, les côtés sensible- ment réfléchis en dessous, ponctuation grosse, assez profonde, espacée, entremêlée de quelques points petits : 2° segment avec la bordure apicale réfléchie-engainante, fine- ment et obsolètement pointillée; 3° segment tronqué transversalement, convexe sur le disque, les côtés longs, subrectilignes; série antéapicale à teinte souvent un peu verdâtre, un péu creusée, 14 fovéoles, petites, irrégu- lières, séparées; marge apicale assez large, finement ponctuée, tronquée transversale- ment et dès lors formant un angle arrondi de chaque côté à sa naissance. Ventre feu- doré : 1er segment souvent vert-doré; 2°seg- ment taché de noir à la base. ç*' Long. 14/2 APE (SecsSp. Éyp!) La © diffère du mâle par sa taille souvent plus grande, les articles antennaires non renflés, le3° segment abdominal un peu com- primé, peu ou point convexe, moins large à l'extrémité et moins franchement tronqué, un peu renflé avant la série antéapicale, cette dernière à fovéoles plus marquées; par le 3 segment ventral à teinte violacée, taché de noir à la base; oviscapte noir-brun. 299 Pustulosa, ABEILLE. O8s. — M. le Dr Chobaut en a trouvé un exem- plaire mort dans un cocon d'Osmia Solskyi Evers. Elle a été obtenue par M. le capitaine Ferton de nids d’'Osmia melanogastra var. aterrima, établis dans des coquilles d’Helix adspersa. 300 15 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CURYSIS PATRIE : Europe méridionale et centrale : France, Alle- magne, Portugal, Espagne, Suisse, Russie, Asie Mineure, Algérie, Tunisie. Var. Orientalis var. nov. Diffère du type par le thorax vert-gai ou légèrement doré sur les inter- valles de la ponctuation, la ponctuation thoracique très grosse el très profonde, celle de l'abdomen également plus grosse et plus profonde. 9. Patrie : Syrie : Jaffa (Abeille de Perrin). Ponctuation abdominale grosse, double, espacée; ventre au moins avec le 3° segment feu-doré.— Corps de taille médiocre, allongé, à pubescence blanchâtre en dessous, cendrée en dessus; tout l’avant-corps vert-gai ou vert-bleu avec des reflets vert-doré sur le pronotum et les aires latérales du mesono- tum. ‘l'ête épaisse, un peu plus large que le pronotum, à points médiocres, profonds, peu serrés sur le vertex, mais devenant plus petits, très serrés, ruguleux sur le front; cavité faciale peu profonde, évasée, subcana- liculée, densément et finement ponctuée- coriacée, non carénée en haut, avec des poils blancs, longs, épars sur toute la face et la bouche; yeux petits; joues longues, de la longueur du 3° article antennaire, arquées- convergentes en avant; antennes brun-noi- râtre, les quatre premiers articles verts, le 3° égal aux deux suivants réunis, les arti- cles 4-7 renflés au milieu en dessous. Pronotum moins large que lé mesonotum, cylindrique, assez long, à côtés parallèles, un fort sillon au milieu du bord antérieur; ponctuation des pro- et mesonotum ruguleuse, coriacée, mé- diocre, profonde, dense avec quelques inter- valles garnis de petits points; écusson den- sément et ruguleusement ponctué-réticulé; PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. #, BICOLORES postécusson gibbeux, brièvement conique- obtus , ruguleusement et profondément ponctué-réticulé, avec une cavité au bord antérieur; angles posticolatéraux du méta- thorax très courts, larges, triangulaires. Mé- sopleures ponctuées-réticulées ; écailles vertes ou vert-bleu; ailes très faiblement enfumées avec une tache allongée noirâtre sur la bor- dure externe de la cellule radiale, cette der- nière est allongée, fermée. Pattes et poitrine vertes ou vert-gai, parfois un peu vert-doré, tarses brun-noirâtre, le premier article des tarses postérieurs un peu vert en dessus. Abdomen plus long que l’avant-corps, ovale- elliptique, subcylindrique, assez convexe, d'un beau doré-feu-verdâtre : 1% segment long, à teinte sensiblement plus verte avec une étroite marge apicale bleu-verdâtre, ponc- tuation formée de gros points ruguleux en- tremélés de points beaucoup plus petits et peu profonds, troncature antérieure forte- ment abrupte, verte; 2° segment à côtés sub- parallèles, une très faible carène médiane, les points gros, peu profonds, espacés, entre- mêlés de points plus petits, bordure apicale un peu plus verte; 3° segment plus feu, régu- lièrement convexe sur le disque, plus large à sa base qu’en son milieu, subtronqué-arrondi, ponctuation serrée, grosse, ruguleuse, entre- mêlée de quelques petits points, les côtés rectilignes, une ligne médiane à teinte moins feu et plus finement ponctuée suit toute la longueur du segment; série antéapicale régu- lièrement arrondie, creusée, évasée, à teinte plus verte, fovéoles très peu profondes, petites, arrondies, irrégulières, peu distinctes; marge apicale longue, débordant sur les 301 rs do : 302 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS côtés, finement ponctuée, à teinte feu. Ventre avec le 1er segment vert-bleu, le 2° vert-gai un peu doré, taché de noir de chaque côté à la base, le 3° feu-doré-verdâtre. ç* Long. 74/29", La © diffère du mâle par le 3° article anten naire plus long que les deux suivants réunis, les articles 4-7 non renflés, la couleur plus feu de l'abdomen, le 3° segment abdominal comprimé de manière que le milieu du disque, de la série antéapicale et de la marge forme une carène longitudinale à profil rectiligne, les côtés du disque sont un peu renflés avant la série antéapicale, cette dernière séparée au milieu par la susdite carène; la marge apicale est légèrement bordée d’une teinte bronzé- noirâtre à l’apex; ventre plus feu, surtout sur le 3° segment. Pelopœæicida, ABEILLE-BUuyssox. O8s. — Cette espèce est parasite de Pelopœus violaceus F. du nid duquel M. Abeille de Perrin l’a obtenue d'éclosion. Patrie : Syrie : Tibériade (Abeille). _— Ponctuation abdominale fine, simple et serrée. Corps de petite taille, assez robuste: pubescence longue, dressée, brunâtre en dessus, cendrée en dessous; tout l’avant- corps vert-gai faiblement bronzé, à teinte mate. Tête plus large que le pronotum, couverte de points médiocres, serrés, sub- réticulés, subcoriacés sur le front; cavité faciale plane, convexe en haut sans carène, ponctuée-coriacée; joues longues; fortement convergentes en avant, de la longueur du 3° article antennaire. Antennes noirâtres avec les trois premiers articles vert-bronzé ou cuivré, ou violacé-bronzé, le 8° égale les 16 FN Te PHAL, À, INTEGERRIMÆ. — SECT, #, BICOLORES deux suivants réunis. Pronotum sans sillon au bord antérieur, couvert, ainsi que le meso- notum et l’écusson, d’une forte réticulation ruguleuse; postécusson très brièvement sub- conique-obtus, ponctué-réticulé plus densé- ment, avec une petite cavité au bord anté- rieur ; angles posticolatéraux à pointe droite, obtuse, assez longue; mésopleures densé- ment ponctuées-réticulées, le sillon transver- sal seul visible. Écailles vert-gai: ailes hya- lines, avec une tache dans la cellule radiale. Abdomen vert-cuivré, ovale, une carène lon- gitudinale médiane, ponctuation peu pro- fonde, médiocre, assez serrée-subcoriacée 1* segment plus vert, à ponctuation plus serrée; 2° segment à bordure apicale brus- quement mais étroitement engainante; 3° seg- ment plus cuivré, ovale-arrondi, très légère- ment déprimé sur le disque, un peu renflé avant la série antéapicale, un peu plus sensi- blement au milieu; série antéapicale séparée par une faible carène, légèrement creusée, 12- 14 fovéoles médiocres, ouvertes, séparées; marge apicale finement ponctuée, plus large à l’apex où elle est vaguement sinuée, allanten diminuant de largeur de chaque côté. Ventre feu-grenat, tachéet marginéde noir ; oviscapte 303 marron-clair. ® Long. 5 1/2-6nm, Osiris, Buyssox. O8s. — Obtenue d’éclosion par M. Juba de Lho- tellerie, de coquilles d'Hélix habitées par l'Osmiu Lhotelleriei. PATRIE : Égypte (Abeille). Front feu-doré.— Corps de taille médiocre, un peu étroit; pubescence cendrée en dessus, blanchâtre en dessous; front et face feu-doré, le dessus des pattes vert-doré, le reste de nu 7 «5524 30 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS l'avant-corps vert-gai ou bleu lavé de vert, parfois un peu doré sur le bord antérieur du pronotum, les aires latérales du mesonotum et l’écusson. Tête large; occiput souvent bleu, à ponctuation irrégulière, médiocre, serrée, ruguleuse; front finement et densément ponctué-réticulé; cavité faciale plane, large, densément ponctuée-coriacée; joues longues, de la longueur du 3 article antennaire; an- tennes brun-marron, à pubescence blanchà- tre, épaisse, les quatre premiers articles vert- doré, le 3° médiocre, égal aux deux suivants réunis. Pronotum à troncature antérieure abrupte, un sillon au bord antérieur; ponc- tuation des pro- et mesonotum et de l’écus- son irrégulière, coriacée, ruguleuse, fine, avec des points plus gros épars; postécusson convexe, densément ponctué-réticulé, sub- ruguleux, avec une petite cavité à son bord antérieur; angles posticolatéraux du méta- thorax droits, à pointe subobtuse ; mésopleu- res inermes, densément ponctuées-coriacées, subréticulées, un sillon très court sous les ai- les, le transversal complet en dessous ; écailles vert-doré ou vert-bleu ou un peu feu; ailes hyalines avec une tache allongée le long du bord extérieur de la cellule radiale. Pattes vert-gai ou un peu doré, souvent un peu feu sur les tibias et le dessus des cuisses, tarses brun-roux-testacé, légèrement brunis aux extrémités et sur les pattes antérieures. Abdomen à teinte assez mate, d'un beau feu- doré, recouvert d’une pubescence très fine, cendrée : 1 segment avec une dépression sur le milieu postérieur de la troncature an- térieure, ponctuation médiocre, entremêlée de points beaucoup plus petits, très serrés, sub- 17 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. #, BICOLORES coriacés, la bordure apicale souvent avecune teinte verte et plus finement ponctuée; 2° et 3 segments à ponctuation assez fine, très serrée, coriacée, parfois même un peu con- fluente ; 3° segment largement tronqué, régu- lièrement convexe sur le disque, les côtés très longs; série antéapicale non creusée, séparée au milieu, 8 fovéoles de chaque côté, séparées, médiocres, ouvertes; marge apicale étroite, finement pointillée, vaguement et lar- gement sinuée à l’apex, légèrement angu- leuse-arrondie de chaque côté à sa naissance. Ventre feu-doré un peu cuivré ou un peu verdâtre, le 3° segment largement bordé de noir, scarieux au bord. ç* Long. 7-8". La © diffère du mâle par son corps plus étroit, la teinte mate cuivré-bronzé du thorax; le front, la face, l'abdomen et le ventre feu un peu bronzé-verdâtre à teinte mate; les ailes légèrement enfumées; les tarses brun- roussâtre peu foncé; l'abdomen plus étroit, le 3° segment allongé, régulièrement arrondi- ovale, ou très vaguement tronqué-arrondi; série antéapicale presque nulle, à fovéoles nulles, ou imperceptibles ou très fines; ovis- capte testacé-clair. PATRIE : Italie, Illyrie, Syrie, Caucase. Front jamais feu-doré. Tarses blanchâtres surtout le 4° article. — Corps de petite taille, allongé, subparallèle, robuste; pubescence blanchâtre; tout l'avant- corps bleu plus ou moins foncé avec des teintes plus claires bleu-verdâtre sur la cavité faciale, l'épistome, le pronotum et les aires 20 305 Aurifrons, DanLBom. 17 9° TRIBU, EUCURYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS latérales du mesonotum. Tête petite, arron- die : occiput noir-bronzé, à points médiocres, profonds, assez serrés; front bleu à points un peu plus gros, subréticulés, moins pro- fonds; cavité faciale peu profonde, finement ponctuée-coriacée et couverte de poils blancs sur les côtés, brillante en dessous du front et dans tout le milieu, non carénée en haut; joues courtes; clypeus vert-doré; antennes assez fortes, brun-marron-foncé, les deux premiers articles verts, le 3° très court, à peine plus long que le 4. Pronotum subcy- lindrique, troncature antérieure abrupte, un sillon médian en avant, ponctuation mé- diocre, peu régulière, serrée, subréticulée; mesonotum à points un peu plus fins, l'aire médiane noire; écusson ponctué-réticulé ; postécusson convexe, plus profondément et ruguleusement ponctué-réticulé; angles posticolatéraux du métathorax médiocres, à pointe recourbée, subaiguë; mésopleures inermes, finement ponctuées-réticulées, les deux sillons bien visibles; cuisses un peu vertes en dessus, tibias verdâtres, tarses testacé-blanchâtre, légèrement brunis à l'extrémité. Écailles marron, subscarieuses ; ailes faiblement enfumées dans le milieu. Abdomen court, convexe, feu-doré-cuivré, à ponctuation médiocre, profonde, serrée, subcoriacée : 1 segment moins convexe que les autres, à teinte plus verte, troncature an- térieure légèrement concave, noire limbée de bleu, grossièrement sillonnée-ponctuée longitudinalement avec de gros points espacés sur le disque, entremèlés d’autres très petits; 2° segment avec sa base noire débordant un peu de la partie engainée, partie postérieure 18 19 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT, #, BICOLORES apicale légèrement renflée-convexe engai- nante; 3° segment régulièrement arrondi, convexe sur le disque, noir également à la base dans la partie engainée, les côtés assez longs suivant la courbe générale; série anté- apicale légèrement creusée, 14 fovéoles assez grandes, irrégulières, ouvertes, séparées ; marge apicale assez convexe, plus finement ponctuée, légèrement débordante-anguleuse de chaque côté à sa naissance, bordure extrême noire. Ventre vert-bleuâtre taché de noir; 3° segment un peu vert-doré au centre, densément et finement ponctué. Long. 5" (sec. sp. typ!) Albitarsis, Mocsary. PATRIE : Algérie (de Saussure, Ancey). Tarses jamais blanchâtres. Ventre feu. Ventre vert, ou bleu-noir taché de vert ou de bleu. Troisième segmentabdominal sensiblement renflé sur le disque. — Corps trapu, court, subparallèle, de taille médiocre; à teinte mate; pubescence assez serrée, courte, gri- sâtre, très fine; tout l’avant-corps bleu-foncé, parfois noirâtre, bronzé, avec des reflets feu- doré-cuivré sur les intervalles de la ponctua- tion du front, du pronotum, des aires laté- rales du mesonotum, de l'écusson et des mésopleures. Tête grosse, à ponctuation mé- diocre, serrée, réticulée ; cavité faciale bleu-vif, large, peu profonde, finement ponctuée-coria- cée sur les côtés et finement striée transver- 307 “M ; “à | 4 1 ; L ; 18 21 19 ee 0. Da: : 308 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS salement au milieu, à points plus gros, rugu- leux en haut, où elle se termine par une carène transversale, rectiligne au milieu, arquée sur les côtés, parfois avec deux petits rameaux se dirigeant vers le premier ocelle; joues as- sez longues, convergentes en avant; clypeus tronqué-incisé, gibbeux. avec de gros points épars; antennes noirâtres, 1” article noir- bleuâtre bronzé, les articulations du 2: rous- sâtres, le 3° long comme une fois et demie le 4°, le 4e relativement long, les derniers roussâtres. Pronotum court, troncature an- térieure abrupte, un sillon au milieu du bord antérieur, ponctuation subréticulée, médiocre, les intervalles saillants, plans en dessus et garnis de petits points; mesonotum, écusson et mésopleures ponctués de même, ces der- nières avec les deux sillons visibles, l’aire inférieure convexe; postécusson bleu-vif, grossièrement ponctué-réticulé, convexe; an- gles postico-latéraux du métathorax à pointe courte, largement obtuse. Écailles subsca- rieuses, brunes, bronzé-cuivré-verdâtre (chez la ©) d'un beau feu-doré (chez le 1); ailes hyalines; poitrine et pattes bleu-vif, les tibias un peu verdâtres en dessus, tarses royx-noi- râtre. Abdomen court, très épais, avec les côtés réfléchis en dessous, très convexe, avec une vague carène médiane, feu-doré à teinte mate : 1% segment vaguement sillonné sur la troncature antérieure, ponctuation assez grosse, serrée, subcoriacée, régulière; 2° seg- ment ponctué de même, bordure apicale brus- quement réfléchie-engainante ; 3 segment court, épais, convexe-renflé, brusquement déprimé transversalement par la série anté- apicale, les côtés du segment excessivement à sut d'odl. > tnt 20 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES courts, ponctuation un peu plus fine; série antéapicale profonde, large, un peu remon- tante à l'apex, 14 fovéoles larges, longitudi- nales, ouvertes, séparées, la série atteint presque la base du segment de chaque côté; marge apicale assez longue, à teinte bleu- verdâtre-bronzé, finement ponctuée, un peu débordante sur les côtés, légèrement sinuée à l’apex. Ventre noirâtre avec quelques taches vertes ou violet-bronzé ou avec des bandes transversales bleu-vert. Long. 6-8um, (Sec. sp. typ.!) | La © diffère du mâle par le 3° segment ab- dominal légèrement déprimé transversale- ment à sa base, la marge apicale plus longue, feu-bronzé, légèrement carénée au milieu, le sinus de l'apex peu visible, le ventre presque tout noir; oviscapte noirâtre; parfois le troi- sième segment abdominal est feu-bronzé. 309 Hydropica, ABEILLE, PATRIE : France méridionale; Iles Baléares, Espagne. Troisième segment abdominal simplement convexe sur le disque. Écusson en entier densément ponctué-réti- culé; la base du premier segment abdominal vert-bleu. — Corps de petite taille, subparal- lèle, à teinte mate, à pubescence gris-rous- sâtre ; tout l’avant-corps bleu avec une teinte verte sur la face, le front, le pronotum, les aires latérales du mesonotum. Tête épaisse, à points médiocres, très serrés, subcoriacés, devenant subréticulés et un peu plus gros sur le front; cavité faciale profonde, abrupte en haut et non carénée, ponctuée-subcoriacée assez finement avec des poils blancs et longs; 20 Lot 310 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE. CHRYSIS joues courtes; antennes brunes, les trois pre- miers articles vert-gai, 3° article court, moins long que les deux suivants réunis, le 4° très court, moins long que le 2e. Pronotum court, cylindrique, subquadrangulaire, couvert de points assez gros, serrés, subréticulés, subru- guleux, un léger sillon médian en avant; mesonotum à ponctuation un peu moins grosse; écusson à points assez gros, mais moins serrés, avec quelques autres plus pe- tits dans les intervalles; postécusson con- vexe, ponclué-réticulé ; mésopleures inermes, ponctuées comme le mesonotum; angles pos- ticolatéraux du métathorax à pointe subaiguë, légèrement recourbée en arrière; écailles mar- ron, subscarieuses; ailes subhyalines, à ner- vures marron; pattes marron-roussâtre en dessous, tarses roussâtres. Abdomen à teinte mate, ovale, à ponctuation médiocre, régu- lière, serrée, subcoriacée : 1‘ segment bleu- verdâtre avec une teinte vert-doré sur les côtés de la partie postérieure, troncature an- térieure trisillonnée ; 2° et 3° segments feu- doré avec une carène médiane longitudinale; le 3 segment régulièrement arrondi, réguliè- ment convexe, les côtés suivant la courbe générale ; série antéapicale non creusée, seize fovéoles petites, arrondies, séparées, ou- vertes, irrégulières; marge apicale finement ponctuée. ' Long. 6"". PATRIE : Espagne : Madrid (Abeille), Écusson avec un espace lisse imponctué à sa base; 1° segment abdominal entièrement feu-doré comme les autres. — Corps de taille grande, allongé; pubescence longue, éparse, cendrée; tout l’avant-corps vert-gai ou vert- Humilis, Buyssox. PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES doré brillant, abdomen feu-doré ou feu-grenat- violacé. Tête petite, arrondie, moins large que le pronotum, à points médiocres, espacés, les intervalles polis et brillants; le front à points plus serrés, subréticulés ; cavité faciale médiocrement profonde, polie et brillante au milieu, les côtés couverts de points gros peu serrés, le haut non caréné; joues médiocres, subparallèles, de la longueur du 4° article antennaire ; clypeus tronqué à l’extrémité ; antennes brun-noirâtre, le premier article vert, le 3° un peu moins long que les deux suivants réunis. Pronotum court, convexe, les angles postérieurs longuement prolongés, la troncature antérieure assez abrupte, une légère dépression au milieu du bord antérieur, ponctuation grosse, subréticulée, peu serrée, les intervalles très brillants, polis, imponc- tués; mesonotum à ponctuation plus espacée, surtout sur la partie postérieure de l'aire médiane, la partie antérieure de cette même aire à teinte bleue; écusson large, ponctué comme le mesonotum; postécusson très étroit, subconvexe, ponctué-subréticulé; an- gles posticolatéraux du métathorax à pointe étroite, assez longue, finement aiguë et re- courbée en arrière; mésopleures concolores, à points peu serrés, médiocres, les deux sil- lons bien visibles, l'aire inférieure largement creusée près du sillon transversal. Écailles bleues bordées de vert; ailes grandes, très légèrementenfumées, la cellule radiale grande, allongée, un peu ouverte. Pattes vert-gai, tarses brun-roussâtre. Abdomen resplendis- sant, ovale, assez convexe, avec une légère trace de carène médiane longitudinale sur chaque segment, la ponctuation médiocre, 311 4 « | PORN TT Rd NT DAV NE PT! L dl FORT Pr. PVIT. sl te à DA ae) Pont Ce A RS ED ee D si ste à | ve 312 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS profonde, espacée, les intervalles polis et brillants : 1er segment feu-cuivré-doré ou feu- grenat avec quelques reflets vert-doré, tron- cature antérieure bleu-vert; 2° segment à ponctuation plus serrée sur le disque et à sa base, la bordure apicale droite, nullement réfléchie-engainante; 3° segment subtrapézi- forme, tronqué transversalement, assez régu- lièrement convexe sur le disque, les côtés très longs, rectilignes, fortement convergents vers l’apex ; série antéapicale faiblement creu- sée-évasée, presque nulle, sans traces de fo- véoles ou avec quelques trous espacés irré- guliers ; marge apicale à points plus fins, à teinte vert-doré, très vaguement sinuée à l’apex et formant un angle à peu près droit de chaque côté par suite de la troncature. Ventre vert-gai un peu doré avec quelques reflets bleus, chaque segment taché de noir 4 à sa base. ç* Long. 9m, (Sec. sp. typ.!) | La © diffère du mâle par le 3° segment ab- dominal à troncature moins large, le disque un peu déprimé; oviscapte brun. $ Taîfnensis, Lucas. PATRIE : Algérie : bords de la Tafna (Lucas). 21 Marge apicale du 3 segment abdominal bleu-vif; corps de petite taille. — Absolument semblable à la C. Laïs Ab. (Voir section V. | auratæ) dont elle diffère par le front, la face et l’écusson bleu-vert, le pronotum, les aires latérales du mesonotum vert-bleu un peu doré sur les intervalles de la ponctuation, les mésopleures et les pattes bleu-vert, les écailles bleu-vif, la ponctuation abdominale plus grosse, un peu confluente, le 2° segment : abdominal visiblement caréné, le 3° assez 22 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES fortement déprimé sur le disque, les fovéoles de la série antéapicale beaucoup plus petites et peu ouvertes, la marge apicale bleu-vif. © Long. 5 1/2m, (Sec. sp. typ.!) 313 Circe, Mocsary. PATRiE : Caucase (Radoszkowsky). Marge apicale du 3° segment abdominal concolore ou noir-bronzé-bleuâtre ; corps de taille grande ou moyenne. Joues très longues et parallèles. — Corps de taille moyenne ou grande, robuste ; pubes- cence longue, gris-roussâtre sur le front, gris- noirâtre sur le dorsulum, blanchâtre en des- sous; tout l’avant-corps bleu ou bleu-verdâtre ou vert-bleuâtre à teinte peu brillante, souvent avec des teintes plus claires vert-gai ou lé- gèrement doré sur le vertex, le pronotum, les aires latérales du mesonotum et l’écusson. Tête large, à points médiocres, profonds, peu serrés, devenant plus petits, très serrés-co- riacés, subréticulés sur le front; cavité faciale largement creusée, très peu profonde, densé- ment ponctuée-coriacée, subdéclive en haut et sans carène; joues à peu près aussi lon- gues que le 3° article antennaire; antennes noirâtres, les trois ou quatre premiers articles verts ou bleu-verdâtre ou vert-cuivré-doré, le 3° plus long que les deux suivants réunis. Pronotum court, la troncature antérieure abrupte, un assez fort sillon médian au bord antérieur, ponctuation assez grosse, forte- ment ruguleuse, irrégulière, entremèêlée de points plus petits dans les intervalles ; meso- notum ponctué de même; écusson à points plus, gros souvent plus espacés sur le disque ; 22 r# 31% 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS postécusson convexe, régulièrement ponctué- réticulé, fortement excavé antérieurement; angles posticolatéraux du métathorax mé- diocres, à pointe recourbée, obtuse; méso- pleures plus finement et irrégulièrement ponctuées-réticulées, les deux sillons visibles. Pattes vert-bleuâtre, tibias souvent vert-gai ou vert-doré, tarses brun-roussâtre ; écailles bleues ou vertes; ailes faiblement enfumées, subhyalines sur les bords. Abdomen feu-doré souvent un peu verdâtre, caréné longitudina- lement, subparallèle, assez convexe; 1: seg- ment à points assez gros, profonds, très ser- rés, ruguleux, entremêlés de plus petits; 2e segment à points un peu moins gros, plus profonds, peu serrés, non ruguleux, la par- tie apicale légèrement renflée-engainante ; 3 segment subtronqué-arrondi, plus large à sa base qu’au milieu, ponctuation régulière, serrée, les côtés longs; série antéapicale ob- solète, très faiblement creusée, 14 fovéoles très petites, irrégulières, faiblementouvertes; marge apicale assez longue, finement ponc- tuée, légèrement débordante-anguleuse de chaque côté à sa naissance, avec un large si- nus peu accentué à l’apex. Ventre feu-doré ou doré un peu verdâtre, les segments étroi- tement bordés de noir. ç* Long. 7-11mm, La © diffère du mâle par les articles 3 et 4 des antennes à teinte peu brillante, le 4e sou- vent noir; par le 3 segment abdominal ar- rondi, non tronqué, un peu comprimé à l'ex- trémité; la marge apicale irrégulière, tantôt imperceptiblement sinuée à l'apex, tantôt très faiblement subacuminée ou encore flan- quée de chaque côté d'un vague petit sinus, elle n’est point anguleuse à sa naissance: le 23 24 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. #, BICOLORES ventre est plus feu, ordinairement les der- niers segments sont marginés de violet; ovis- capte marron. O8s. — La C. pyrocælia Mocs., dont j'ai vu le type, est une grosse femelle de la C. sèmpleæ Dahlb. Parme : France, Espagne, Italie, Hongrie, Algérie, Cau- case, Var. gigantea, var. nov. — Corps de grande taille, beaucoup plus forte; la ponctuation de lPavant- corps plus ruguleuse, irrégulière, le fond des points est bleu, les intervalles saillants vert-doré et souvent un peu feu. On remarque plus de bleu sur le vertex, la partie antérieure du mesonotum et au-dessus des ailes; écailles vert-doré margi- nées d'un peu de feu; ventre avec les segments largement bordés de violet teinté de bleu. ® Long. 143-15mn, Il est très probable que ce soit cette va- riété que Brullé a décrit sous le nom de C. pyro- gasler. PATRIE : Grèce : Altique. Joues non parallèles. Abdomen franchement feu-doré; thorax toujours plus ou moins bleu. Abdomentoujours vert-doré-cuivré ; thorax vert-terne, toujours plus ou moins cuivré. Quatrième article des antennes vert au moins en dessus ; série antéapicale du 3° seg- ment abdominal creusée sur les côtés. — Corps de petite taille, allongé, subparallèle, entièrement vert-gai un peu doré; l'abdomen vert-doré, les côtés un peu cuivré feu; pubes- cence blanchâtre, celle du dessous de la tête noire, raide, éparse. Tête épaisse, à points médiocres, serrés, ruguleux, subcoriacés sur l'occiput, mais devenant réticulés et plus 345 Simplex, DAHLBOM, 23 25 24 ” CE 4 dns bélos tn“ Or SSP OT 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS gros sur le front; cavité faciale concolore, presque plane, à petits points médiocrement serrés, le haut sans carène; joues longues, non parallèles, convergentes en avant, de la longueur du 3° article antennaire; clypeus un peu bronzé; mandibules bidentées. An- tennes brun-noirâtre, les quatre premiers articles verts au moins en dessus, le 3° long, subégal aux deux suivants réunis. Pronotum court, à côtés parallèles, rectangulaire, tron- cature antérieure abrupte, un sillon au mi- lieu du bord antérieur; ponctuation de tout le thorax un peu forte, réticulée, avec les in- tervalles rugueux, coriacés. Postécusson convexe, avec une teinte bleu-vif près des ailes; angles posticolatéraux du métathorax recourbés en arrière, à pointe subobtuse; mésopleures concolores, le sillon longitudinal obsolète, le transversal bien visible, l'aire inférieure convexe ; pattes concolores, le des- sous des hanches bleu, tarses bruns. Écailles bleues, ailes légèrement enfumées, cellule radiale complète. Abdomen ovale-allongé, subdéprimé, à points fins, assez serrés, sub- coriacés : 1e segment avec la troncature anté- rieure très petite, bleuissante ainsi que le bord apical; 3° segment court, arrondi, à ponctuation moins fine et irrégulière, le disque légèrement déprimé, les côtés droits, convergents en arrière; série antéapicale médiocrement profonde, interrompue et nul- lement creusée au milieu, 8 fovéoles de chaque côté, petites, ouvertes, irrégulières, un peu confluentes; marge apicale concolore, à points fins et serrés, bordure extrême bronzé-noirâtre. Ventre verdâtre un peu doré, tous les segments tachés et étroitement mar- PHAL, À, INTEGERRIMÆ. — SECT. À, BICOLORES 317 ginés de noir, les taches étroitement limbées ÊCe de bronzé. ® Long. 5vm, (Sec. sp. typ.!) cs Kruperi, Mocsary. Ors. — Cette espèce est peut-être synonyme de À C. viridana Dahlb. que je ne connais pas; d’après è la description de Dahlbom elle en serait différente par les écailles bleues, par l’abdomen dont la marge apicale n’est point pourpre-doré, par le ventre vert un peu doré, les ailes légèrement en- A fumées, le metanotum et la poitrine vert gai, la \" bordure extrême du 3° segment abdominal bronzé- 4 noirâtre. Mais ces différences sont peu impor- 4 tantes. PATRIE : Grèce : Mont Parnassos (Kohl). F — Quatrième article antennaire non métal- °° lique; série antéapicale du 3° segment abdo- «4 minal obsolète, non creusée. — Corps de K. taille moyenne ou médiocre, allongé, entière- 24 ment vert-cuivré à teinte mate, un peu plus “, cuivré-doré sur le front, les pro- et mesono- tum et l'abdomen, ce dernier est brillant et toujours cuivré-doré; pubescence cendrée- blanchâtre. Tête plus large que le pronotum, de: à ponctuation serrée, médiocre, ruguleuse, #4 subréticulée sur le front; cavité faciale plus verte, plane, convexe, non carénée en haut, finement ponctuée-coriacée ; joues longues, convergentes en avant, de la longueur du 3% article antennaire; antennes noirâtres, marron-roussâtre foncé à l'extrémité, les trois Ne. premiers articles verts, le 3° aussi long que D. | les deux suivants réunis. Pronotum à côtés convergents en avant, troncature antérieure bleue, une légère dépression au milieu près l du bord antérieur; ponctuation des pro- et 4 mesonotum, écusson et mésopleures très Na serrée, ruguleuse, irrégulière, médiocre, co- riacée; postécusson convexe, à points plus 4 318 25 3° TRIBU, EUCURYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS gros, réticulés, une petite cavité bleue au bord antérieur; metanotum à sutures bleues; angles posticolatéraux du métathorax droits, subaigus; mésopleures avec le sillon trans- versal seul visible, bleu. Écailles vertes, bleues à la base; ailes subhyalines ; tout le dessous du thorax bleu; pattes bleu-vert, un peu cuivré-doré sur le dessus des han- ches et des tibias, tarses brun-roussâtre. Abdomen ovale, à ponctuation fine, coriacée, serrée : 4 segment avec quelques points épars un peu plus gros, entremêlés aux au- tres plus fins et serrés, 3° segment légère- ment comprimé, les côtés assez fortement réfléchis en dessous, ovale-allongé, subtron- qué-arrondi, à ponctuation un peu plus fine, disque à profil subrectiligne; série antéapicale nullement creusée, obsolète, 14 fovéoles très petites, peu ouvertes : marge apicale continue avec le disque, ponctuée et colorée de même, assez longue, largement anguleuse-arrondie de chaque côté. Ventre vert-doré, chaque segment marginé de noir-bronzé, les deux premiers segments tachés de bleu de chaque côté à leur base, toute la partie antérieure du 2° à ponctuation assez grosse, assez pro- fonde et espacée. '® Long. 7-8mm. (Sec. sp. typ.!) Lucasi, ABEILLE. PATRIE : Algérie. Apex du 3% segment abdominal distincte- ment émarginé. — Corps de taille presque grande, allongé, cylindrique, parallèle; pu- bescence épaisse, grisätre; tout l'avant-corps bleu, ou bleu-noirâtre, ou vert, ou bleu-ver- dâtre, souvent, surtout chez la 9, avec des reflets feu-cuivré sur le front, le pronotum, PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. #, BICOLORES les mésopleures et l'écusson. Tête petite, ar- rondie, couverte de points médiocres, peu serrés, assez profonds, devenant plus serrés et souvent réticulés-ruguleux sur le front; cavité faciale creusée, ponctuée-coriacée, va- guement marginée en haut, sans carène complète; joues médiocres; subparallèles; clypeus long, subtronqué-arrondi. Antennes brun-roussâtre ou noir-brun, courtes, chez la ®; roussâtres surtout en dessous et sur les articles 3 et 4, et longues chez le *; arti- cles 1, 2 et base du 3° verdâtres, le 3 court, moins long que les deux suivants réunis. Pronotum assez long, avec un léger sillon longitudinal, ponctuation très serrée, irrégu- lière, ruguleuse, ou avec des intervalles poin- tillés; mesonotum ponctué de même sur la moitié postérieure de l’aire médiane où la ponctuation est plus forte et réticulée; écus- son ponctué-subréticulé avec des points fins à la base; postécusson convexe, grossière- ment ponctué-réticulé ; angles posticolaté- raux du métathorax à pointe courte et obtuse; mésopleures convexes, ponctuées-subréticu- lées,avecles deux sillons.Écailles brun-bronzé; ailes légèrement enfumées au milieu. Pattes bleues ou vertes, ou bleu-verdâtre, ou vert- gai-subdoré; tarses roux chez la ®, roux tes- tacé chez le ;*. Abdomen cylindrique, assez réfléchi en dessous sur les côtés, d’un beau feu-doré ou doré un peu verdâtre, à teinte peu brillante, une vague carènelongitudinale : segments 1 et 2 à points serrés, médiocres, subruguleux ; 3 segment régulièrement con- vexe sur le disque, ponctuation un peu plus fine et moins régulière, côtés du segment courts, subrectilignes ; série antéapicale creu- 319 F 320 26 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS sée, noir-bronzé, séparée au centre par une petite carène, 14 fovéoles ouvertes, assez grandes, peu profondes, séparées ; marge api- cale assez longue, un peu renflée en bourre- let, émarginée à l’apex et très vaguement sinuée de chaque côté; bordure extrême noir- bronzé. Ventre feu avec la base des deux premiers segments noire. ç* Long. 9-11mn, La © diffère du ç* par la teinte de l'avant- corps généralement plus foncée, le 3° seg- ment ventral noir-violacé, le 3° segment ab- dominal légèrement comprimé, assez régu- lièrement arrondi, légèrement déprimné à la base, puis un peu renflé avant la série anté- apicale, celle-ci brusquement creusée, très large, très profonde, les fovéoles très larges, confluentes, longitudinales; la marge apicale noir-bleuâtre-bronzé, ou verdâtre, rarement feu, légèrement renflée en bourrelet, la bor- dure extrême noire. Oviscapte brun-roux. J'ai vu un Ç' ayant la base des antennes, la face et le dessus des pattes doré-cuivré. Emarginatula, SPINOLA. PArtRie : France meridionale, Espagne. Apex du 3 segment abdominal entier ou vaguement sinué. Ponctuation du 2° segment abdominal ré- gulière, très fine, dense, coriacée. — Corps de taille moyenne ou presque petite, trapu: pubescence fine, dressée, gris-roussâtre en dessus, blanchâtre en dessous; tout l’avant- corps bleu avec des teintes bleu-vert ou vertes ou vert-doré, souvent avec un peu de feu sur l’épistome (très rarement toute Ja 26 PHAL. Î. INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES face), le pronotum, les mésopleures, les écailles et l’écusson. Tête à points médiocres, espacés, séparés par des intervalles ruguleux finement pointillés, front subréticulé; cavité faciale peu profonde, évasée, striée transver- salement au milieu, déclive en haut et légè- rement marginée transversalement par une petite carène ondulée, irrégulière; joues très courtes, parallèles; clypeus tronqué-crénelé, souvent largement émarginé, fortement dé- primé transversalement en avant; antennes noirâtres, les deux premiers articles et le 3, en entier ou en partie, verts, le 3° plus court que les deux suivants réunis, parfois les trois ou quatre derniers roussâtres en dessous. Pronotum court, à côtés conver- gents en avant, troncature antérieure très abrupte, un sillon au milieu du bord antérieur large et profond, atteignant un autre sillon transversal parallèle au bord postérieur et plus profond de chaque côté; ponctuation médiocre, subréticulée avec des intervalles ruguleux finement pointillés. Mesonotum moins grossièrement ponctué, subréticulé- coriacé à points irréguliers; écusson convexe, à points assez gros, à fond plat, réticulés, les intervalles étroits, un peu ruguleux; posté- cusson convexe, profondément et ruguleuse- ment ponctué-réticulé; mésopleures ponc- tuées-réticulées; angles posticolatéraux du métathorax un peu recourbés, à pointe large, obtuse. Écailles bleu-vert, souvent vert- doré; ailes assez enfumées au milieu, cellule radiale très largement ouverte. Pattes bleu- vert ou vertes ou vert-doré, surtout sur les hanches, tarses brun-roussâtre, plus claires à l'extrémité. Abdomen d'un beau feu-doré, 21 321 PR Tr, PATRIE : 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS entièrement couvert d'une pubescence très courte, très serrée, noirâtre, il est assez large, court, subcylindrique : 4° segment parfois avec une teinte verte ou bleuâtre, ponctuation médiocre, irrégulière, entremêlée de points fins très nombreux; 2° segment légèrement caréné, la partie postérieure un peu renflée, très engainante; 3° segment subtronqué-arrondi, noir à la base avec des points très espacés, les intervalles impercep- tiblement chagrinés-réticulés, sur le reste du segment les points sont fins, très serrés, co- riacés, le disque est légèrement déprimé, puis renflé en un étroit bourrelet juste avant la série antéapicale et formant une ligne anguleuse à l’apex, les côtés du segment très courts; série antéapicale assez pro- fonde, formant une ligne anguleuse à l’apex, 18-20 fovéoles régulières, ouvertes, mé- diocres, séparées, à fond souvent un peu verdâtre; marge apicale assez longue, fine- ment ponctuée, à peu près régulièrement arrondie sur les côtés, bordure extrême noire. Ventre d'un beau feu-doré : 1‘ seg- ment souvent vert-doré, le 2° taché de noir à sa base. ç* Long. 5 1/2 — 8 1/2mm, La femelle diffère du Ç* par le 3° segment abdominal moins tronqué, parfois très va- guement acuminé à l’apex. Oviscapte brun- foncé. Commune dans toute l'Europe : France, An- gleterre, Belgique, Allemagne, Espagne, Italie, Algérie, Russie, etc. Dépose ses œufs dans les nids des Odynerus spinipes L. et lœvipes Shuck. Var. Kuthyi Mocs. Mélanisme. Diffère du type par son coloris entièrement noir mat obscur, légè- rement bronzé, le fouet des antennes brun-rous-, Neglecta, SHUCKARD. 2 27 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES sàtre, devenant roux à l'extrémité, les tarses roux, les tibias brun-roussâtre, & Long. 7m" (sec. sp, lyp!)(a', nec. Q). Patrie: Hongrie : Budapest (Mocsary). Ponctuation du 2° segment abdominal jamais très fine, ni coriacée, ni régulière. Troisième segment abdominal tronqué transversalement; ponctuation abdominale très espacée; mandibules unidentées. — Corps de taille moyenne ou presque grande, subparallèle, robuste; pubescence gris-brun en dessus, gris-roussâtre sur le front, blan- châtre en dessous; tout l’avant-corps bleu ou bleu-vert avec des teintes un peu doré sur le vertex, le bord antérieur du pronotum, les aires latérales du mesonotum et sur l'écusson. Tête à points médiocres, assez profonds, serrés, ruguleux; le front plus fine- ment ponctué-coriacé; cavité faciale très large, peu creusée, ponctuée-coriacée, sans carène en haut; joues longues, parallèles, aussi longues que le 3° article antennaire; clypeus large, tronqué-subarrondi. Antennes brun-foncé, les deux premiers articles verts ou bleu-verdâtre, le 3° un peu moins long que les deux suivants réunis, métallique dans ses deux tiers inférieurs. Pronotum court, troncature antérieure abrupte, un sillon au milieu du bord antérieur, ponctuation irré- gulière, profonde, très serrée, ruguleuse; me- sonotum à points beaucoup plus fins et peu serrés sur les aires latérales; écusson à gros points entremèlés de plus petits ; postécusson convexe-subgibbuleux, à réticulation médiocre mais ruguleux; angles posticolatéraux à pointe un peu divariquée, subaiguë, méso- nr y 323 27 2 ‘2 hit st 324 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS à pleures finement ponctuées-subcoriacées, les = deux sillons visibles, Écailles bleu-vert ou vertes; ailes médiocrement enfumées; pattes “ vert-bleu ou vertes. tarses brun roussâtre. Abdomen d'un beau feu-doré, brillant, sub- parallèle, cylindrique, à ponctuation fine, à espacée, peu profonde, entremêlée de points 4 beaucoup plus fins : 1* segment avec des points beaucoup plus gros sur les côtés; 2° segment à bordure apicale réfléchie-engai- | nante, à ponctuation plus effacée; 3° segment assez long, tronqué transversalement, régu- lièrement convexe sur le disque, les côtés assez longs, subrectilignes; série antéapicale | très faiblement creusée,12-18fovéoles, petites, irrégulières, ouvertes, séparées; marge api- cale très faiblement convexe, très finement ponctuée, brusquement débordante-anguleuse à sa naissance de chaque côté. Ventre feu- doré : 2° segment taché de noir à la base, le 9° noir avec quelques reflets violacé-bronzé. o* Long. 9-11", La femelle diffère du mâle par le3° segment abdominal moins largement tronqué, plus long, plus cylindrique, la série antéapicale à fovéoles très obsolètes, la marge apicale plus longue et un peu relevée; oviscapte brun. Austriaca, FABRiIcIüUs. PArRIE : Assez répandue dans toute l'Europe : France, Suisse, Autriche, Allemagne, Belgique, Italie, Russie, etc... Rare dans la région méridionale. — Troisième segment abdominal arrondi- subtronqué; ponctuation du 2° segment plus serrée antérieurement; mandibules bidentées (excepté peut-être chez la C. simplicicornis Buyss.). 28 28 PHAL, À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 4, BICOLORES Abdomen déprimé : 2° segment beaucoup plus large dans son tiers postérieur qu’à sa base; pubescence du 5° segment noire, grosse, hérissée. — Corps de taille moyenne ou presque grande, allongé, déprimé ; pubescence très longue, épaisse, dressée, noirâtre en dessus, brunâtre sur le front, blanchâtre sur la face et les parties inférieures; tout l’avant-corps vert-bleuâtre avec quelques teintes vert-doré sur les intervalles de la ponctuation, un peu partout. Tête plus large que le pronotum, à points assez réguliers, médiocres, assez profonds, peu serrés sur le vertex, mais serrés et réticulés sur le front; cavité faciale aplanie, densément ponctuée-coriacée uniformément, sans es- paces imponctués, convexe non marginée en haut; joues longues, convergentes en avant, un peu arquées, de la longueur du 8° article antennaire; mandibules bidentées: antennes fortes, noirâtres, 1° article vert, les articles 2 et 3 verts en dessus, le 3° sub- égal aux deux suivants réunis, les articles 4-7 renflés en dessous. Pronotum court, un large sillon au milieu du bord antérieur; ponctuation des pro- et mesonotum assez grosse, profonde, espacée, les points à fond bleu, les intervalles finement pointillés; écusson à points gros, subréticulés, entre- mèêlés de plus petits, souvent avec un petit espace imponctué antérieurement; posté- cusson brièvement gibbeux, parfois un peu subconique, une cavité au bord antérieur, ponctuation dense, ruguleuse, réticulée; angles posticolatéraux du métathorax à pointe divariquée, obtuse (rarement aiguë S); mésopleures densément ponctuées-réti- SPORE PP 0 SP ES VPN D ee ES 326 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS { - culées, les deux sillons visibles. Écailles vert- = bleu, parfois avec quelques reflets dorés, fine- 4 ; ment ponctuées et imperceptiblement striées e= concentriquement; ailes grandes, assez en- 1 S fumées (rarement subhyalines ç”), à nervure 4 très épaisses et avec une grande tache sur le Êx : bord antérieur de la cellule radiale. Pattes : vert-bleu ou bleu-vert, quelquefois vert-gai e un peu doré en dessus, cuisses et tibias plus ou moins noirâtres en dessous tarses noirâtres Le ou noir-brun. Abdomen d’un beau feu-doré : 1 segment généralement à teinte mate, la troncature antérieure abrupte, verdâtre, la ponctuation serrée, irrégulière, une légère ; carène médiane très finement ponctuée se :4 continuant sur le 2° segment qui a la ponc- | tuation moins serrée, et la partie apicale renflée-engainante à points espacés et obso- lètes, ce qui la rend brillante; 3° segment TE arrondi-subtronqué, brillant, régulièrement conxexe sur le disque, la ponctuation espacée, peu profonde, un peu plus fine et plus serrée à la base; série antéapicale figurée par une large dépression, pas de fovéoles apparentes, simplement avec quelques petits points obso- lètes; marge apicale longue, légèrement carénée au milieu longitudinalemeat, arrondie sur les côtés, la bordure extrême noir- bronzé. Ventre feu-doré, chaque segment taché et bordé de noir. ç*' Long. 8 1/2- 1017208; : La femelle diffère du ç;* par les antennes sans aucun article renflé en dessous, la pubescence de la tête un peu moins longue et moins épaisse; par le 3° segment abdo- minal légèrement caréné au milieu, la série antéapicale visible, formée de 16 fovéoles très CRC LENS ÉD del 4 de ; a | à Ë 3 | 29 È Lt D : ; PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. #, BICOLORES petites, ouvertes, séparées, régulières; ovis- capte brun-marron. O8s. — D’après les communications de M, le capre Xambeu, je sais que cette espèce est parasite de l’Osmia vulpecula Gerst, chez laquelle elle se comporte comme nous l'avons vu pour la Chrysis dichroa Dahlb chez l'Osmia rufo-hirta Latr., La Chrysis se file un cocon en parchemin très mince à l’intérieur de celui de l’'Osmia. J'ai vu un exemplaire du Musée de Munich, ap- partenant à l'espèce de Gerstæcker, déterminé par Dahlbom sous le nom de Chrysis bicolor. PATRIE : France, Allemagne, Suisse, Espagne, Tyrol. LE Abdomen non déprimé : 2° segment à côtés parallèles; pubescence du 8° segment plus fine, subdressée, blanche. Poils de la face noirs; tête, vue de face, triangulaire.—Semblable à la C. hirsuta Gerst. dont elle ne diffère que par les caractères sui- vants. Corps de taille plus petite, plus étroit, non déprimé; haut de la face à poils noi- râtres, peu épais; cavité faciale parfois avec tout le milieu lisse, brillant, ou très faible- ment strié avec quelques points très épars; mendibules bidentées; tout l’avant-corps bleu-indigo ou bleu-verdâtre à reflets vert- doré, ou un peu feu sur quelques places dans les intervalles de la ponctuation; ailes sub- hyalines avec une légère teinte fumeuse près du bord antérieur de la cellule radiale; tarses brun-noirâtre ou légèrement roussâtres. Ab- domen subcylindrique, à teinte nullement terne, feu doré, la ponctuation un peu plus fine, un peu moins serrée : 2° segment avec le bord apical engainant à points plus fins; 3° segment tronqué-transversalement ar- 327 Hirsuta, GERSTAECKER. 29 ” ” + « … ol D s'hali 1: él 2 tan Ds Lu de - ' ébtnl th, 0 dé rés: LL 328 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS rondi, à ponctuation égale, les côtés du seg- ment plus longs, droits; série antéapicale moins profonde, parfaitement visible, 14 fo- véoles petites, régulières, ouvertes,arrondies; marge apicale finement ponctuée, bordure extrème noirâtre ou violacé-bronzé. ç' Long. 8-8 1/2°". La femelle n’a point d'articles antennaires renflés en dessous et le 3° segment abdominal est légèrement comprimé sur les côtés, régu- lièrement ovale-arrondi; oviscapte brun. Osmiæ, THomsox. PATRIE : Scanie (teste Thomson in litt.); Corse, France, Caucase, Grèce, Tunisie, Poils de la face blancs; tête, vue de face, carrée. — Semblable à la C. Osmiæ Thoms. dont elle diffère par les antennes sans aucun article renflé en dessous, le 4° article entière- ment noir; les joues un peu plus longues et beaucoup moins convergentes en avant, presque parallèles; tout l’avant-corps, y compris la face, couvert d’épais poils blancs, longs et dressés; la ponctuation thoracique plus ruguleuse, plus serrée, celle de l'abdomen plus grosse, beaucoup plus profonde; le 1° segment abdominalavec de gros points pro- fonds, épars, entremêlés de petits; le 3° seg- ment abdominal avec les poils blancs et courts, la série antéapicale peu visible, quelques fovéoles très petites, peu appa- rentes. ÿ* Long. 8 1/2". Simplicicornis, \. sp. PATRIE : Algérie. nt. à" scie tt Cie sa té dns is a. fs po be i fiat ca bd. rte... à séché 23 CR an en td, td tan ” date “lite found ‘se tt, à de. 0 D Le 4% sms LÉ OR 2 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 5, AURATEÆ SECTION V.— AURATÆ. Corps entièrement feu-doré. Corps non entièrement feu-doré. Postécusson subconique-obtus. — Corps de taille médiocre, robuste, entièrement d’un beau feu-doré cuivré, rarement avec quelques légers reflets verts ; pubescence assez longue, dressée, peu serrée, d’un brun plus ou moins foncé. Tête un peu plus large que le prono- tum, à points médiocres, serrés, subréticulés sur le vertex, réticulés sur le front; cavité faciale plane, non carénée en haut, densé- ment pointillée-subcoriacée, finement striée transversalement près des antennes; joues longues, convergentes en avant, moins longues que le 3 article antennaire; mandi- bules bidentées, feu-doré à la base; clypeus tronqué-subarrondi; antennes noirâtres, les trois premiers articles feu-doré, les articles 4 et 5 renflés en dessous, le 3° un peu plus long que les deux suivants réunis. Pronotum court, la troncature antérieure légèrement déclive, concolore, une légère dépression au bord antérieur, la ponctuation assez grosse, subréticulée, profonde, rugueuse, les interval- les rugueux, finement pointillés; mesonotum à ponctuation moins grosse, subrégulière, sub- réticulée, subruguleuse; écusson ponctué- réticulé; postécusson profondément ponctué- réticulé; métathorax concolore, les angles posticolatéraux petits, à pointe étroite, assez longue, aiguë, ou subtriangulaires-subaigus; . - 44 LR Lt, > 7 Los : ss coin til à à 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS 5 14 + mésopleures ponctuées-réticulées plus fine- y: ÿ ment, le sillon longitudinal court, le transver- ; # sal bien visible. Écailles doré-verdâtre: ailes 2 légèrement enfumées, cellule radiale fermée; pattes feu-doré, le dessous des hanches des trochanters et des cuisses bleu-verdâtre- doré, tarses brun-foncé. Abdomen ovale, s assez large, de la longueur de l'avant-corps, assez convexe, légèrement caréné dans toute sa longueur : 1* segment à points assez gros, entremélés de plus petits et d’autres encore plus fins, troncature antérieure doré-ver- dâtre; 2° segment à points médiocres, assez serrés, subcoriacés, allant en diminuant de grosseur et de densité jusqu’au bord apical FF IAE Loh Lu RS nd Ai AE Ve ei: be Rat LA PE « LA A ES à es. où ils sont fins et peu serrés; 3° segment 1 ; court, largement arrondi-subtronqué, à points É: ; médiocres, assez serrés, subcoriacés, les côtés Ce du segment médiocres, subrectilignes; série De: antéapicale faiblement creusée, séparée au 4 | milieu par la carène médiane, 24-26 fovéoles Re petites, très serrées, subconfluentes, noires, ‘Le ouvertes; marge apicale courte, allant insen- à siblement en diminuant sur les côtés. Ventre D - noir, largement taché de feu-grenat. Long. % 7-8mm, (Sec. sp. typ.) ce La femelle diffère du mâle par l'absence a. de tout article antennaire renflé en dessous, J'ÉE par le 3° segment abdominal régulièrement : ovale-arrondi, un peu déprimé sur le disque, F le ventre feu-grenat taché de noir; oviscapte 2 brun. a Pruna, GRiB0DoO. Paris : Algérie; assez répandue. —— Postécusson conique-acuminé. — Corps de taille moyenne ou grande, robuste, entiè- rement feu-doré ou feu-grenat à teinte mate; "À ; » pHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ pubescence noire, grosse, dressée, éparse. Occiput à points assez gros, irréguliers, ser- rés, profonds, ruguleux; front à points plus petits, serrés, coriacés; cavité faciale presque plane, entièrement et densément ponctuée- coriacée, le milieu à points plus fins, fine- ment striée transversalement vers les an- tennes, le haut non caréné; joues très longues, convergentes en avant, un peu moins longues que le 8 article antennaire; mandibules bi- dentées, feu-doré à la base; clypeus long, tronqué au sommet; antennes noires, les trois premiers articles feu-doré, le 4° taché de feu en dessus, le 3° égale au moins les deux suivants réunis. Pronotum plus étroit que la tête antérieurement, les côtés con- vergents en avant, un léger sillon au bord antérieur, la troncature antérieure concolore, un peu déclive; ponctuation des pro- et me- sonotum médiocre, réticulée, ruguleuse, les intervalles très finement pointillés; écusson grossièrement ponctué-réticulé; postécusson grossièrement ponctué-réticulé avec une cavité au bord antérieur; métathorax conco- lore, angles postico-latéraux assez forts, for- tement creusés postérieurement, à pointe large, obtuse, légèrement divariquée; méso- pleures ponctuées-réticulées, les deux sillons visibles : écailles feu-doré; ailes assez forte- ment enfumées, hyalines à l'extrémité, cellule radiale ouverte; pattes feu-doré, tarses brun- roussâtre foncé, le 1‘ article un peu feu-vio- lacé en dessus. Abdomen plus long que l’avant-corps, ovale-elliptique, très peu con- vexe, légèrement déprimé sur le disque, avec une carène médiane longitudinale, ponctua- tion fine, serrée, coriacée, allant en diminuant 331 de A 4 332 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — #° GENRE, CHRYSIS ee eu rs Û ee de grosseur du 1‘ au 3° segment : 1‘ segment Er. à points assez gros et épars, entremélés de L+: petits sur le disque, la carène médiane très “29 ; finement pointillée, troncature antérieure ke concolore, légèrement tri-impressionnée ; F” 2e segment à bordure apicale un peu épaissie ; HET 3e segment subtriangulaire-ovale, comprimé 4 « , » Q L A ’ Q NE. à l'extrémité, les côtés assez longs, subrecti- 6 lignes; série antéapicale peu profonde, sépa- { rée au milieu par la carène médiane qui est ps assez forte, 12 fovéoles petites, rondes, es- res BE JÉ , x pacées, irrégulières; marge apicale allant # je 2 22 à * FT. insensiblement en diminuant de longueur jusqu'à sa naissance de chaque côté, bordure apicale sans repli. Ventre feu-doré, taché et marginé de noir, parfois un peu violacé. Long. 9-12". (Sec. sp. typ!) La femelle diffère du Ç* par le 3° segment un peu plus allongé, les fovéoles de la série Vs, antéapicale plus marquées et plus ouvertes; De * oviscapte brun. Barbara, Lucas. PATRIE : Algérie, Tunisie. A EA 3 Thorax entièrement feu-doré ou cuivré- à feu-doré, ou vert-cuivré, ou cuivré-verdâtre 3 en dessus. 4 2 # ne Thorax non entièrement feu-doré ou cuivré bus feu-doré, ou vert-cuivré ou cuivré-verdâtre ke. en dessus. ; 13 à # Thorax entièrement feu-doré ou cuivré- : feu-doré. 5 2: — Thorax entièrement vert-cuivré ou cuivré- £ verdâtre, 6 A é k % A # 5 LBA » : à 20 É Bt n HT te lift fe 1 ab PHAL. À, INTEGERRIMÆ, — SECT. D, AURATÆ Vertex bleu; marge apicale du 3 segment abdominal vert-doré. — Corps de taille mé- diocre, allongé, parallèle; tête bleue, dessous du corps et postécusson doré-verdâtre, le reste feu-doré; pubescence grisätre en dessus, blanchâtre en dessous. Tête de la largeur du pronotum, épaisse, arrondie: vertex bleu-vif, à points médiocres, serrés, subréticulés; front vert-gai, à points gros, réticulés; cavité faciale peu profonde, non carénée en haut, cette partie déclive lisse et brillante, le reste de la face et l’épistome vert-doré, les côtés de la face densément ponctués, avec des poils blancs; joues un peu plus courtes que le 3 article antennaire; antennes noirâtres, les trois premiers articles vert-subdoré, le 3° presque aussi long que les deux suivants réunis. Pronotum long, cylindrique, troncature antérieure doré-ver- dâtre, un sillon au milieu du bord antérieur; ponctuation des pro-, mesonotum et écus- son assez grosse, réticulée; mesonotum avec quelques points entremélés plus fins; postécusson convexe, plus profondément et ruguleusement ponctué-réticulé; méta- thorax vert-doré un peu bleuâtre, les angles posticolatéraux à pointe un peu linéaire, mé- diocrement longue, subobtuse; mésopleures vert-bleuâtre, un peu dorées au centre, ponc- tuation irrégulière, médiocre, subréticulée, les deux sillons visibles. Écailles vert-bleu ; ailes assez enfumées, courtes; pattes vert- gai, un peu dorées sur les tibias, tarses rous- sâtres. Abdomen feu doré, allongé, subpa- rallèle, peu convexe : 1* segment à points assez gros, espacés, réguliers, les intervalles avec des points plus petits, ruguleux, tron- 333 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆE. — 4° GENRE, CHRYSIS cature antérieure bleu-verdâtre, avec un large sillon médian; 2° segment régulière- ment et densément ponctué, à points plus fins et subcoriacés ; 3° segment ponctué de même, ovale-subtronqué-arrondi, à peine convexe sur le disque, à teinte un peu grenat, les côtés du segment longs, rectilignes, con- . vergents à l'apex; série antéapicale peu creusée, séparée au milieu par une légère carène,14fovéoles assez grandes, irrégulières, parfois un peu confluentes, ouvertes et pro- fondes; marge apicale longue, vert-gai un peu doré, finement ponctuée, largement dé- bordante-arrondie de chaque côté à sa naïis- sance, un très petit sinus peu visible à l’apex et de chaque côté un autre plus large, mais très vague, la bordure extrême noire. Ventre bleu-vert, marginé et taché de noir, quelques légers reflets vert-doré sur le disque du 2° segment. ç' Long. 6"". Illudens, Nov. sp. PATRIE : Algérie. Vertex feu; marge apicale du 3 segment abdominal concolore. — Corps de taille mé- diocre, entièrement feu-doré-cuivré, excepté le metanotum et le dessous du thorax qui sont vert-bleu; pubescence longue, assez épaisse, dressée, blanc sale en dessus, blanche en dessous. Tête à points fins, serrés, coria- cés, devenant plus fins sur le front et toute la face; cavité faciale plane, subconvexe en haut, non carénée; joues assez longues, con- vergentes en avant, un peu moins longues que le 3° article antennaire; mandibules uni- dentées; antennes noirâtres, les trois pre- miers articles vert-doré-cuivré, le 3° égal PHAL. À, INTEGERRIMÆ. —SECT. à, AURATEÆE ‘aux déux suivants réunis. Pronotum court, à côtés convergents en avant, troncature an- térieure vert-doré, un petit sillon au milieu du bord antérieur, ponctuation serrée-co- riacée, formée de quelques points médiocres, entremêlés de nombreux petits points rugu- leux; mesonotum et écusson à points moins fins, moins serrés, subréticulés sur l'aire médiane du mesonotum; postécusson grand, un peu plus verdâtre, la ponctuation mé- diocre, serrée, ruguleuse, coriacée, non réti- culée, une petite cavité au milieu du bord antérieur; angles posticolatéraux du méta- thorax doré-cuivré, triangulaires, subaigus, à pointe droite, dirigée obliquement en ar- rière; mésopleures feu-doré-cuivré, densé- ment ponctuées-subréticulées, planes, le sillon transversal seul visible, à fond bleu- vert. Pattes vert-doré-cuivré, plus feu-doré sur les tibias, tarses brun-roussâtre; écailles vert-doré, feu-cuivré sur le disque; ailes légèrement enfumées, cellule radiale non fermée. Abdomen plus feu, large, peu con- vexe, sans carène médiane bien distincte, ponctuation fine, un peu subconfluente, assez serrée : 1‘ segment à points plus fins et serrés-coriacés, la troncature antérieure plus verte, abrupte, tri-impressionnée; 3° seg- ment court, largement tronqué-subarrondi, régulièrement convexe sur le disque, les côtés du segment courts, subrectilignes ; série antéapicale non creusée, obsolète, non sé- parée au milieu, 16 fovéoles très petites, ponctiformes, indistinctes; marge apicale non débordante sur les côtés à sa naissance. Ventre feu-doré-grenat, le 2° segment taché à sa base de vert-noirâtre-bronzé un peu « L CLSC NA PO" Lab À let à a UT 2 ES nr : TE Ps fe F PAR»: STE Je SAÉDSMARETON, ee rre £ dus ; + m5 336 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDE. — 4° GENRE, CHRYSIS “44 doré, le 3° segment largement marginé de Re noir. ÿ* Long. 6 1/2-7mm, Zuleica, Buysson. ‘LES ns Os. Diffère de la C. hybrida Lep. par son coloris es uniforme et plus feu, la ponctuation beaucoup plus fine et généralement coriacée, les mésopleures sans sillon longitudinal, la ponctuation abdomi- nale et la forme du 3° segment abdominal. Patrie : Algérie (Gazagnaire, Gribodo.) s 6 Postécusson conique-aigu. Refulgens. Spin. var. Amasinopsis, Buysson. (Voir Section IV, bicolores, n° 6). —— Postécusson non conique aigu. g à 7 Corps très grêle, étroit, cylindrique; marge 3: apicale du 3° segment abdominal bronzé-ver- dâtre; fouet des antennes entièrement mar- ron-brunâtre-foncé. — Corps de petite taille, allongé, entièrement cuivré-verdâtre, peu brillant; pubescence brunâtre en dessus, blanchâtre en dessous. Tête petite, épaisse, pas plus large que le pronotum, couverte comme les pro-, mesonotum,mésopleures et écusson, d’une réticulation proportionnelle- ment grosse, ruguleuse et profonde; cavité faciale un peu plus verte, très peu profonde, déclive en haut, non carénée, finement striée au centre, ponctuée-coriacée sur les côtés; joues longues, de la longueur du 5° article antennaire ; 1: article antennaire vert-bronzé, le 3* plus court que les deux suivants réunis. Pronotum cylindrique, un sillon au milieu du bord antérieur, troncature antérieure | assez abrupte; postécusson convexe, plus 1% densément réticulé; métathorax à teinte # bleue, angles posticolatéraux dirigés en ar- 1.1 idem ui l'E d “ ; l'HAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 9, AURATE 337 rière, à pointe longue, obtuse; dessous du thorax bleu; pattes vert-bronzé, brun-marron foncé en dessous, tarses et extrémité des tibias roussâtres; écailles brun-clair, sca- rieuses, à reflets bleuâtres; ailes subhyalines à nervures brun-clair testacé. Abdomen cy- lindrique : 1‘ segment avec la troncature antérieure bleu-verdâtre, ponctuation à gros points subréticulés avec les intervalles rugu- leux et pointillés; 2° segment à ponctuation plus serrée, avec des petits points peu nom- breux, une faible carèné médiane sur les deux tiers antérieurs, la partie apicale du segment assez engainante; 3° segment à teinte plus cuivrée, assez régulièrement arrondi, régulièrement convexe sur le disque, ponctuation moins grosse, moins profonde, plus serrée; série antéapicale non creusée, 18 fovéoles assez grandes, ouvertes, rapprochées, irrégulières; marge apicale sub- ruguleuse, subscarieuse, très faiblement débordante de chaque côté à sa naissance, un large sinus très peu profond à l’apex. Ventre noir-bronzé taché de bleu. 7 Long. 5m, (Sec. sp. typ.!) Fugax, ABEILLE. PATRIE : Franre (Abeille). — Corps ni grêle, ni étroit-cylindrique ; marge apicale du 3 segment abdominal concolore; fouet des antennes avec des articles métalli- ques, au moins le premier bronzé-verdâtre. 8 8 Abdomen déprimé. 9 — Abdomen non déprimé, convexe, plus ou moins cylindrique. 10 12 1 338 9° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS 9 Quatrième article antennaire vert au moins en dessus; série antéapicale du 3° segment abdominal creusée sur les côtés. Kruperi, Mocsary. (Voir section IV n° 24). — Quatrième article antennaire non métal- lique ; série antéapicale du 3: segment abdo- minal nullement creusée. Lucasi, ABEILLe (Voir section IV n° 24). 10 Ventre feu-cuivré. — Corps de taille mé- diocre, assez robuste; pubescence longue, blanchâtre ou roussâtre à la base, dressée; entièrement cuivré-feu-doré, plus ou moins verdâtre, avec l'occiput, la troncature anté- rieure et les angles postérieurs du pronotum, l'aire médiane du mesonotum, les écailles, tout le métathorax, les mésopleures et le dessous du thorax bleus. Vertex à points fins, serrés, ruguleux, coriacés, devenant ré- ticulés et médiocres sur le front; toute la face et l’épistome d’un beau cuivré-feu res- plendissant, la cavité faciale à peine creusée- évasée, convexe, non marginée en haut, ponctuée-coriacée; joues longues, conver- gentes en avant, de la longueur du 5: article antennaire ; mandibules unidentées ; antennes brun-noirâtre foncé, le 1 article vert-bleu, le 2 et le 3 cuivré-doré, le 3° un peu plus long que les deux suivants réunis. Pronotum court, troncature antérieure fortement abrupte, un sillon bleu au milieu du bord an- térieur, ponctuation médiocre, très serrée, ruguleuse, subréticulée. Mesonotum ponctué comme le pronotum, les aires latérales à points peu profonds, plus fins; écusson gé- néralement bleu-verdâtre, à points peu pro- PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 9, AURATÆ fonds entremèêlés de quelques-uns beaucoup plus gros à fond plat; postécusson convexe, ponctué-réticulé, avec une cavité au bord antérieur; mésopleures finement ponctuées- subcoriacées-ruguleuses, les deux sillons vi- sibles ; angles posticolatéraux du métathorax petits, à pointe fine, aiguë ou subobtuse. Ailes subhyalines ou légèrement enfumées; pattes vert-doré, cuivrées généralement sur les ti- bias,tarses brun-roussâtre, à villosité épaisse, blanchâtre. Abdomen un peu cylindrique, généralement plus feu, mais rarement sans trace de teinte cuivrée, une vague carène mé- diane figurée sur toute la longueur des deux premiers segments par de petits points très fins : {+ segment à points médiocres, espacés, les intervalles garnis de petits points ; 2°seg- ment à ponctuation simple, plus serrée, sub- régulière, bord apical assez réfléchi-engainant, à points moins gros et peu profonds; 3€ seg- ment court, tronqué transversalement, assez convexe sur le disque, à points réguliers, ser- rés, plus fins; série antéapicale très faible- ment creusée, 14 fovéoles petites, rondes, ouvertes, séparées ; marge apicale très faible- ment convexe, finement ponctuée, légèrement débordante-arrondie sur les côtés à sa nais- sance, vaguement sinuée à l’apex, la bordure extrême scarieuse, hyaline. Ventre feu-cuivré plus ou moins verdâtre, chaque segment lar- gement marginé de noir. ç*' Long. 6-8mm, La ® diffère du mâle par des teintes cuivrées plus ou moins verdâtres sur tout le vertex, le pronotum, le mesonotum, l’écusson, le postécusson et le disque des mésopleures; par le 8° segment abdominal plus arrondi, à ponctuation un peu plus profonde, les points 339 340 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS très souvent striés tout autour dans le sens de leur profondeur ; par la série antéapicale plus creusée, la marge apicale un peu relevée, la bordure extrême bronzée, le sinus apical presque nul. Oviscapte marron. Hybrida, LEePELETIER. O8s. — Très probablement parasite des Osmia versicolor Latr. Morawitzi Gerst. viridana Mor. et cyanea F., nichant dans les trous des pierres cal- caires. PATRIE : France, Espagne, Suisse, Italie. — Ventre non feu-cuivré. 11 11 Joues courtes, de la longueur du 2: article antennaire. — Corps de taille médiocre, un peu allongé; tout l’avant-corps vert plus ou moins cuivré, l'abdomen cuivré, parfois légè- rement violacé; pubescence longue, fine, dressée, blanchâtre. Tête plus large que le pronotum, à points petits, assez serrés, deve- nant subréticulés-subruguleux sur le front; face étroite; cavité faciale peu profonde, fine- ment ponctuée-coriacée, terminée en haut en pente déclive, sans carène; joues très courtes, non parallèles; antennes marron-roussâtre ou brun-marron, les deux ou trois premiers articles verts, le 3° presque aussi long que les deux suivants réunis, le 4° parfois sub- testacé. Pronotum médiocre, subcylindrique, la troncature antérieure fortement déclive, un sillon au milieu du bord antérieur; ponc- tuation thoracique formée de points irrégu- liers, médiocres, entremèêlés de plus petits, peu profonds, peu serrés, les intervalles un peu bosselés, très lisses et brillants, quelque- fois la ponctuation du thorax est subréticu- PHAL. Î, INTEGERRIME. — SECT. 5, AURATÆ lée, ruguleuse, assez serrée; l'écusson parfois avec un petit espace lisse antérieurement; postécusson très court, subconvexe, ponc- tué-réticulé, une petite cavité au bord anté- rieur ; angles posticolatéraux du métathorax longs, étroits, à pointe légèrement recourbée en arrière, subaiguë; mésopleures avec les deux sillons, l'aire inférieure un peu carénée sur les bords; pattes vertes, un peu cuivrées sur la paire antérieure, tarses blanchâtres, subtestacés à l'extrémité ou devenant roux clair ; écailles et parfois les sutures du meso- notum bleu vif; ailes hyalines, cellule radiale un peu ouverte. Abdomen ovale, peu con- vexe, légèrement caréné, les points petits, médiocrement serrés, parfois subcoriacés : 1 segment très finement ponctué-coriacé avec quelques gros points épars, la tronca- ture antérieure abrupte, bleu-vert, non sillon- née; 3 segment ovale-tronqué, subarrondi, assez convexe sur le disque, les côtés mé- diocres, droits, convergents en arrière; série antéapicale nullement creusée, 12 fovéoles irrégulières, petites, rondes, espacées ou plus ouvertes, à fond subscarieux; marge apicale concolore, très courte, finement ponctuée, parfois un imperceptible petit angle à la nais- sance de la marge de chaque côté. Ventre vert-bleu taché de noir, le 3° segment parfois avec une marge scarieuse-testacée. ç' Long. 9-0 1/2, La © diffère du ç;* par sa teinte générale- ment plus cuivrée, par la face plus large, à cavité plus profonde, les antennes plus rousses, le 3° segment abdominal ovale-arron- di, sans sinus à l’apex, par les tarses brun- roussâtre. Ordinairement la base de la marge 341 342 12 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS apicale du 3 segment de chaque côté, ainsi que le fond des fovéoles latérales, sont sca- rieux-testacé. Cuprata, DAuLBom. PATRIE : Espagne, Caucase. Joues longues, de la longueur du 3 article antennaire. Ventre vert-bleuâtre un peu cuivré ; dorsu- lum de l'abdomen normal, non renflé; les deux premiers articles du fouet des antennes verts. — Corps assez trapu, à pubescence longue, blanchâtre, entièrement vert-cuivré, l'abdomen avec une teinte rosée. Ponctuation de l’avant-corps ruguleuse, coriacée, irrégu- lière, très serrée. Tête large, à face rectan- gulaire, la cavité faciale plane, finement et densément ponctuée, à teinte vert-gai. An- tennes brun-noirâtre, les trois premiers arti- cles verts, le 3° long comme les deux suivants réunis. Pronotum assez court, ayant dans sa ponctuation de gros points ronds à fond bril- lant ; un léger sillon au milieu du bord anté- rieur; écusson avec des points à fond bril- lant; postécusson légèrement convexe, les plus gros points à fond plat ; angles postico- latéraux du métathorax à pointe courte, su- baiguë, un peu divariquée. Écailles vertes un peu bleuâtres; ailes hyalines, à nervures très épaisses; pattes vertes, un peu cuivrées, tarses brunâtres. Abdomen brillant, subcy- lindrique, à ponctuation fine, peu profonde, assez serrée, les intervalles brillants et très lisses : 1* segment à ponctuation un peu moins fine, la bordure apicale lisse, légère- ment bleue, la troncature antérieure brus- 12 PHAL. 1, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ 343 quement creusée et bleue; 2° segment avec la bordure apicale très engainante, un peu convexe, marginée d’une teinte bleue; 38° seg- ment tronqué-arrondi, les côtés subrecti- lignes; série antéapicale un peu creusée, 16 fovéoles très petites, peu visibles, ouvertes, espacées, arrondies; marge apicale longue, concolore, couverte de petits points confluents transversalement, bordure extrême subsca- rieuse, hyaline. Ventre taché de noir. Ovis- capte roussâtre. © Long. 7 1/2mm. (Sec. sp. typ.!) Aîffinis, Lucas, OBs. — Ce n’est qu'après l'examen des types de M. Lucas que j'ai pu me rendre compte que ma C. chloroprasis avait été décrite sous le nom de C. affinis ; la description de l’auteur ne permettait pas d’en juger. ParTRie : Algérie. Ventre bleu-vif; dorsulum de l’abdomen fortement convexe, renflé; 1° article seul du fouet des antennes bronzé-verdâtre. — Corps de taille médiocre, large, robuste, entièrement doré-cuivré-verdâtre, l'abdomen plus feu; pubescence blanc-roussâtre clair, dressée, fine et abondante. Tête plus large que le tho- rax, à ponctuation médiocre, serrée, subré- ticulée, subruguleuse; cavité faciale très peu creusée, ponctuée-subréticulée sur les côtés, subcoriacée vers le milieu qui est finement strié obliquement; joues longues, non paral- lèles, de la longueur du 3° article antennaire ; clypeus fortement émarginé, antennes noirà- tres, le 1er article verdâtre, le 3° long, subégal aux deux suivants réunis. Pronotum à côtés subparallèles, un petit sillon au bord anté- rieur, troncature antérieure abrupte; ponc- 341 13 14 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆE, — 4° GENRE, CHRYSIS tuation des pro- et mesonotum médiocre, réticulée, subruguleuse, les intervalles garnis de petits points fins. Écusson et mésopleures ponctués-réticulés, ces dernières avecles deux sillons, aire inférieure convexe. Postécusson convexe, ponctué-réticulé ; angles postico- latéraux du métathorax petits, droits, trian- gulaires, obtus. Écailles vert-vif; ailes hya- lines, celluleradiale fermée; pattesantérieures vert-cuivré, les autres vert-bleuâtre; tarses brun foncé. Abdomen court, large, tuméfié : 1 segment à points médiocres, peu serrés, avec d’autres petits points sur tout le bord apical; 2° segment à ponctuation plus fine, plus serrée, régulière, une légère carène mé- diane ; 3° segment à disque très élevé, à points médiocres, subruguleux, un peu serrés, les côtés médiocres, légèrement arqués ; série an- téapicale large, déprimée, 12 fovéoles sépa- rées, parallèles entre elles, allongées sur la marge apicale ; celle-ci assez longue, aplatie, transversale-arrondie, à teinte feu-grenat, sa naissance de chaque côté est assez brusque, l’apex porte un petit sinus peu visible, l’ex- trème bord hyalin-scarieux. Ventre bleu-vif, le 2 segment largement taché de noir. & Long. 6", Tumens, n. Os. — Cette espèce rappelle beauroup par sa forme la C. hydropica, Ab. Patrie : Algérie (J. Pérez). Postécusson conique ou acuminé. Postécusson gibbeux ou convexe. Face bleu -vif. SP: 14 20 16 ‘« 15 16 PIIAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ Face vert-bleu un peu doré ou franche- ment feu. Face vert-bleu un peu doré; les aires laté- rales du mesonotum et le bord antérieur du pronotum seuls feu-doré. — Semblable à la C. varicornis Spin. dont elle diffère par l’avant-corps bleu-indigo, avec le bord anté- rieur du pronotum, les aires latérales du mesonotum et les écailles feu-doré, avec quelques reflets vert-doré sur la face et les mésopleures ; par les antennes marron, les derniers articles légèrement roussâtres en dessous, le 3 article vert seulement un peu à la base; par les angles posticolatéraux du mé- tathorax non triangulaires mais à pointe longue, légèrement élargie en dessous et sub- obtuse; par la ponctuation du mesonotum semblable à celle du pronotum, c'est-à-dire formée de gros points ruguleux avec les in- tervalles finement pointillés. L’abdomen est d'un beau feu-doré, conformé et ponctué comme chez la C.varicornis Spin. Ventre et pattes bleu-vert. ç' Long. 8m, (Sec. sp. typ.!) Auropicta, Mocsary. PATRIE : Grèce. Face franchement feu. Ventre feu. Ventre bleu. — Semblable à la C. purpu- reifrons Ab. dont elle diffère par la couleur feu plus vive, le reste plus bleu; la cavité faciale moins plane, remontant plus haut vers le premier ocelle: les ailes presque hyalines; le postécusson conique-aigu-acu- 18 27 346 17 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — #* GENRE, CHRYSIS miné; les tarses noirâtres, les pattes plus bleues, les tibias bleu-vert. Abdomen avec le 17 segment sans bordure apicale plus finement ponctuée; ponctuation de tous les segments régulière, médiocre, assez serrée, subcoriacée sur le disque; 3° segment sub- tronqué-arrondi à côtés médiocres, subrecti- lignes; marge apicale un peu débordante sur les côtés et restant éloignée de la base du segment. Ventre d’un beau bleu-vert res- plendissant, avec quelques rares reflets vert légèrement doré : 1: segment bleu-vif taché de noir sur les côtés; 2° segment avec deux taches noires à la base. ç* Long. 7-9mm, La © diffère du ç;* par ses antennes à arti- cles non renflés, la teinte moins vive des parties feu, le 3 segment abdominal plus allongé, ovale-arrondi, le disque déprimé, un peu renflé avant la série antéapicale; par la face, le postécusson, le métathorax et le dessous du corps d’un beau bleu-vif indigo; ventre bleu-vif resplendissant; oviscapte brun. Elzearii, n. sp. Parute : Syrie (Abeille de Perrin). Mesonotum feu.— Corpsdetaille moyenne, assez robuste, d’un beau feu-doré, excepté la face, le postécusson, le métathorax, le dessous du thorax et les pattes qui sont bleus ou bleu- vert; pubescence longue, épaisse, dressée, brunâtre en dessus, blanche en dessous. Tête à peine plus large que le pronotum : tout le front et le dessus de la tête feu-doré, la tron- cature occipitale et le reste bleu-vert; ponc- tuation du vertex médiocre, profonde, peu serrée, celle du front serrée, subréticulée; ca- vité faciale courte, presque plane, densément re À AS PHAL. {, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ ponctuée-subcoriacée avec des poils blancs, non carénée en haut; mandibules bidentées ; joues assez longues, un peu convergentes en avant, plus courtes que le 3° article anten- naire; antennes noir-brunâtre, les trois pre- miers articles et le dessus du 4° verts, le troi- sième long comme les deux suivants réunis, les articles 4-6 fortement renflés en dessous. Pronotum avec un sillon verdâtre au milieu du bord antérieur, la troncature antérieure abrupte, bleu-vert; ponctuation des pro- et mesonotum médiocre, profonde, assez serrée, les intervalles finement pointillés, ruguleux ; écusson parfois doré-verdâtre, à points assez gros, subréticulés, les intervalles avec des points plus petits; postécusson conique-obtus, ponctué-réticulé, une petite cavité antérieu- rement; métathorax bleu, les angles postico- latéraux à pointe dirigée en arrière, assez grande, subaiguë ; mésopleures à teinte vert- doré sur le disque, ponctuées-subréticulées, le sillon longitudinal court sous les ailes, le transversal large et profond; écailles vert- doré-cuivré; ailes assez enfumées, hyalines au bord postérieur; tibias presque vert-gai, un peu feu-doré en dessus, tarses brun-rous- sâtre. Abdomen ovale, avec ou sans carène médiane, toujours faible lorsqu'elle existe : 1 segment à troncature vert-doré, ponctua- tion médiocre, entremélée, peu serrée, bordure apicale très engainante, à points plus fins; 2: segment ponctué de même, avec la bordure apicale très engainante; 3 segment légère- ment subtronqué, assez régulièrement arron- di, à points médiocres, réguliers, assez ser- rés, disque à profil subrectiligne, les côtés presque nuls; série antéapicale un peu creu- 341 348 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS sée, 12-14 fovéoles médiocres, peu ouvertes, arrondies, séparées ou subconfluentes; marge apicale allant insensiblement en diminuant jusqu'à la base du segment, bordure extrême un peu bronzée. Ventre feu-doré resplendis- sant taché de noir. ç* Long. 7-10mm, (Sec. sp. typ !) La © diffère du mâle par aucun article an- tennaire renflé, le 3% segment abdominal plus allongé, subarrondi, déprimé sur le disque, légèrement renflé avant la série antéapicale; les tibias bleu-verdâtre; oviscapte brun. Purpureifrons, ABEILLE. OBs. — Serait parasite d'Eucera velutina Sm. d’après M. Abeille de Perrin. PATRIE : France méridionale, Sicile, Syrie, Grèce, Es- pagne, Algérie, Corfou. — Mesonotum bleu. — Corps de taille médio- cre; bleue avec le pronotum, l’écusson, le postécusson et l'abdomen feu-doré à teinte terne ; pubescence gris-roussâtre en dessus, blanchâtre en dessous. Tête à ponctuation fine, serrée, coriacée; front généralement avec trois taches vert-doré; cavité faciale assez profonde, finement striée transversale- ment et bleu-vert au milieu, abrupte en haut avec une vague petite carène transversale, côtés de la cavité finement ponctués-subco- riacés; joués presque nulles; clypeus vert- gai, avec de gros points épars; antennes noir- brun, à fine et épaisse villosité blanche, les trois premiers articles bronzé-doré, le 8° plus court que les deux suivants réunis, les quatre ou cinq derniers roussâtres. Pronotum court, la troncature antérieure très abrupte, vert- bronzé, un fort sillon au milieu du bord an- PIHAL. À, INTEGERRIME. — SECT. D, AURATEÆ térieur atteignant une dépression transver- sale parallèle au bord postérieur ; ponctuation des pro- et mesonotum fine, assez serrée, coriacée; écusson à points plus gros, plus profonds, réticulés ; postécusson subconique- obtus, ponctué-réticulé; angles posticolaté- raux du métathorax courts, subobtus ; méso- pleures avec un court sillon longitudinal, point de sillon transversalen dessous. Écailles dorées, un peu verdâtres:ailesassez enfumées, cellule radiale très ouverte; poitrine bleue, pattes bleu-vert, tibias légèrement dorés, plus rarement un peu feu, tarses roussâtres, le 4: article légèrement bronzé-verdâtre en dessus. Abdomen ovale, à ponctuation fine, serrée, coriacée-ruguleuse : 1* segment à troncature antérieure verdâtre. bordure api- cale étroite, imponctuée; 3° segment court, largement tronqué-arrondi, subacuminé à j’apex, côtés excessivement courts, disque transversalement déprimé, sensiblement ren- flé en bourrelet avant la série antéapicale, ce renflement s’avançant en carène au centre, de . manière à séparer la série antéapicale; celle- ci est creusée, 9 fovéoles de chaque côté, petites, espacées, parfois confluentes, ou- vertes, irrégulières ; marge apicale courte, un peu débordante-arrondie de chaque côté, non loin de sa naissance, excessivement courte à l'apex par suite de l'avancement de la carène médiane, bordureextrêmenoir-bronzé. Ventre feu-doré, un peu verdâtre sur le 2° segment, le 4cr et le 2e tachés de noir. ç*' Long. 7-8rm, La © diffère du mâle par le 3 segment ab- dominal plus acuminé à l'apex, ovale-arron- di-subacuminé, les côtés plus longs, le disque plus déprimé, la carène médiane plus accu- 1 9 390 18 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS sée; par le 2°segment abdominal quelquefois muni d’une légère carène médiane, le disque plus convexe; par les tarses parfois plus foncés ; oviscapte brun. Uniformis, DAHLBOM. PATRIE : France méridionale, Sicile, Caucase, Egypte, Italie, Espagne. Apex du 3 segment abdominal avec un repli assez large; joues beaucoup plus courtes que le 3 article antennaire. Apex du 3% segment abdominal avec un repli très étroit; ioues longues, subégales au 3 article antennaire. — Corps de taille moyenne ou presque grande, allongé, assez robuste, subparallèle, entièrement feu-doré ou feu-grenat, avec le postécusson, le méta- thorax, les pattes et le dessous du corps bleu- vif ou bleu un peu vert; pubescence brunâtre, assez épaisse, blanche en dessous. Tête à points médiocres, assez profonds, peu serrés, devenant subréticulés et denses sur le front; cavité faciale très faiblement creusée, étroite, non carénée en haut, finement subcoriacée sur les côtés, lisse en haut du milieu, finement striée transversalement vers les antennes; mandibules vertes à la base, bidentées; an- tennes marron-noirâtre plus ou moins foncé, parfois légèrement roussâtres à l'extrémité, les quatre premiers articles verts ou bleu- vert, le 3 subégal aux deux suivants réunis. Pronotum assez long, la troncature antérieure assez abrupte, un léger sillon au milieu du bord antérieur, ponctuation forte, très pro- fonde, serrée, rugueuse, subréticulée; meso- notum à points moins profonds ; écusson plus finement réticulé, un espace finement poin- 19 PHAL. À, INTEGERRIME. — SECT. D, AURATÆ tillé au milieu du bord antérieur ; postécusson conique-subaigu, horizontal, la fissure anté- rieure béante, fortement ponctué-réticulé; métathorax à troncature postérieure abrupte, rectiligne, angles posticolatéraux larges, triangulaires, obtus; mésopleures finement ponctuées-réticulées, le sillon longitudinal court, près des ailes, le transversal complet; écailles bleu-indigo; ailes légèrement enfu- mées, une tache foncée dans la cellule radiale, celle-ci largement ouverte; tarses noir-rous- sâtre un peu moins obscur à l'extrémité. Ab- domen elliptique-allongé, un peu comprimé sur les côtés, plus long que l'avant-corps, une légère carène médiane : 1* segment à points médiocres, irréguliers, peu serrés, entremèlés de plus petits, la bordure apicale ordinairement plus finement ponctuée, la troncature antérieure vert-doré, légèrement convexe ; 2° segment très long, la ponctuation plus petite, régulière, serrée, subréticulée-co- riacée, la partie apicale renflée-engainante, plus finement pointillée; 3*segment elliptique- allongé, ponctué comme le 2° segment, le disque peu convexe, les côtés longs, recti- lignes; série antéapicale séparée au milieu par une carène médiane, un peu creusée, 16 fovéoles allongées, médiocres, ouvertes, allant en diminuant de longueur sur les côtés; marge apicale à points fins, obsolètes, mé- diocrement longue, allant insensiblement en se diminuant sur les côtés, un tiers de sa bor- dure extrême est à l’apex noir brillant et repliée brusquement, quelquefois ce repli est légèrement canaliculé dans sa largeur. Ventre feu-doré ou feu-grenat, resplendissant : pre- mier segment noir taché de feu au milieu, les 391 992 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDE, — 4° GENRE, CHRYSIS autres sont marginés de noir. ;* Long. 7-11m, La ®, beaucoup plus commune que le ,, diffère de celui-ci par les antennes noirâtres; le 3 segment abdominal plus comprimé, beaucoup plus allongé, ogival; par la série antéapicale souvent à teinte verte, plus pro- fonde, à fovéoles plus grandes, et souvent un peu confluentes; la marge apicale plus longue et plus comprimée; le ventre parfois avec des reflets verts ; oviscapte marron. Cœruleipes, FAaBgricits. O8s.— Cette espèce dépose ses œufs dans le nid des Osmies helicicoles telles que les 0. rufo-hirta Latr. andrenoides Spin. versicolor Latr. Parrie : Répandue dans toute l'Europe : France, Es- pagne, Angleterre, Belgique, Italie, Hongrie, Allemagne, Algérie, Tunisie, Russie, ete. 19 Les trois premiers articles antennaires et rarement le dessus du 4‘ métalliques; ponc- {uation abdominale subcoriacée. — Semblable à la C. cœruleipes, F., dont elle ne diffère que par les antennes noirâtres, le 4° article rarement avec quelques reflets vert-bleu en dessus; les joues plus courtes que le 3° article antennaire; la cavité faciale ponctuée jus- qu'au milieu; le postécusson conique-acu- miné, l'acumen horizontal en dessus, creusé- arrondi en dessous; les angles posticolatéraux du métathorax moins larges, à pointe sub- aiguë; écailles noirâtre-bronzé ; ailes hyalines avec une tache dans la cellule radiale; abdo- men (également plus long que l'avant-corps) plus étroit, plus convexe, subcylindrique,avec une légère carène médiane sur toute sa lon- gueur, la ponctuation plus forte, plus régu- lière, plus profonde, subcoriacée; 1° segment PUAL. Î, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ 393 à points plus gros; 3° segment elliptique, sub- tronqué à l’apex, les points un peu plus fins à la base; fovéoles noir-bronzé; marge api- cale courte, comme relevée, le repli apical beaucoup plus grand, plan, avec un petit re- bord de chaque côté, dans toute sa largeur. o* Long. 7-8 1/2mm, (Sec. sp. typ.!) La © diffère du ;* par le 3 segment abdo- minal encore plus allongé-comprimé, telle- ment que, vers la série antéapicale, il est de deux tiers plus étroit qu'à sa base; le 3° seg- ment ventral est noir, taché de feu; oviscapte marron. Oraniensis, Lucas. O8s.—D'après M. Abeille de Perrin, cette espèce serait parasite de l'Andrena Tseckii, Mor. PATRIE : Algérie, Tunisie, Syrie, Grèce, Dahestan. — Premier article antennaire seul métallique; ponctuation abdominale plus fine et plus ser- rée. — Semblable à la C. Oraniensis, Luc., dont elle ne diffère que par son coloris terne, le postécusson à acumen plus aigu, la ponc- tuation abdominale coriacée, plus fine et plus serrée; par le 3° segment ventral noir; par le 1: article antennaire seul bleu, les autres noi- râtres. © Long. 9". (Sec. sp. typ.!) Porphyrea, Mocsany. PATRIE : Grèce, Algérie. 20 Base du 1: segment abdominal bleu-vif. — Corps de taille moyenne, robuste; pubes- cence fine, assez épaisse, grisâtre en dessus, blanche en dessous; tète, dessous du corps, postécusson et base du 1€" segment abdomi- nal bleus ou bleu-vert, le reste feu-doré. Tète petite, épaisse, arrondie : vertex noir-bronzé, 394 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS souvent à reflets violacés, avec des points assez fins, serrés, profonds, subruguleux ; ocelle antérieur entouré d'une tache vert-doré ou un peu feu; front moins profondément et moins finement ponctué, subréticulé; face vert-bleuâtre ou vert-gai, la cavité faciale étroite, peu profonde, indistinctement carénée en haut, lisse au milieu, densément ponctuée sur les côtés, avec de longs poils blancs cou- chés; joues assez longues, convergentes en avant, de la longueur du 5: article antennaire; clypeus long; antennes épaisses, noirâtres, les deux premiers articles bleu-vert, le 3 court, un peu moins long que les deux suivants réunis. Pronotum avec la troncature anté- rieure bleu-verdâtre, un large sillon au milieu du bord antérieur; ponctuation du dessus du thorax subruguleuse, serrée, médiocre, irré- gulière, subréticulée; postécusson convexe, d'un beau bleu, ainsi que le reste du méta- thorax, angles posticolatéraux assez longs, subaigus; mésopleures vert-bleuâtre, à ponc- tuation plus fine, les deux sillons visibles. Ecailles noir-bronzé avec quelques reflets métalliques à la base; ailes hyalines, légère- ment enfumées dans la cellule radiale; tarses noir-brun. Abdomen légèrement caréné au mi- lieu sur les deux premiers segments, ponc- tuation assez grosse, peu profonde, serrée, subréticulée : 1: segment avec toute la base bleu-vif, offrant une petite ligne bleue suivant la carène médiane et atteignant le bord api- cal, même parfois se continuant un peu sur la carène du 2: segment, des reflets grenat se distinguent de chaque côté au bord apical, dans la partie feu, et en cet endroit les points sont ruguleux; 2° segment avec la partie en- PHAL. Â, INTEGERRIMÆ. — SECT. D. AURATÆ 39 © ©: gainée noire, la bordure apicale un peu grenat, sensiblement réfléchie-engainante; 3e seg- ment convexe sur le disque, avec la partie engainée de la base noire, les côtés courts: série antéapicale indistinctement creusée, 12-14 fovéoles médiocres, ouvertes, souvent confluentes, profondes; marge apicale con- colore, légèrement débordante de chaque côté à sa naissance, sensiblement émarginée à l'apex et très légèrement bisinuée de chaque côté. Ventre bleu-vif, taché de noir et de vert, couvert de points fins assez serrés et de poils blanchâtres couchés. 7 Long. 7 1/2- 8"*. (Sec. sp. typ.!) La © diffère du mäle par son corps plus étroit; par la face, les pattes et tout le des- sous du corps d’un beau bleu-vif; la bordure apicale du 1€ segment abdominal bleue ou violacée, celle du 2° segment grenat-bronzé ou grenat-violacé; le 3: segment plus étroit, moins convexe, un peu renflé avant la série antéapicale, avec le tiers postérieur grenat- violacé; par la série antéapicale à fovéoles plus larges; la marge apicale presque pas émarginée à l’apex et insensiblement bisinuée sur les côtés, ce qui fait rentrer cette espèce dans la Phalange des Integerrimæ; ventre bleu-vif taché de noir; oviscapte marron. Cœruleiventris, ABEILLE Os. — Probablement parasite de la Megachile argentata, F. PATRIE : France. Marge apicale de tous les segments abdo= minaux bleu vif. Leachii, Sauckaro (Voir 8° Phalange). = ©: © 21 22 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDE. — 4° GENRE, CHRYSIS Premier segment abdominal entièrement feu-doré. Vertex ou front de couleur feu. Ni le vertex ni le front de couleur feu. Marge apicale du 3° segment abdominal feu, concolore. Marge apicale du 3 segment abdominal bleue. — Corps de petite taille ou médiocre; bleue avec le front, le pronotum, les aires la- térales du mesonotum et l’abdomen d’un beau feu-doré; pubescence très fine, épaisse, gris-roussâtre, dressée. Tête bleue, à ponctua- tion médiocre, serrée, ruguleuse, subréticulée; vertex bleu très foncé; front et côtés de la cavité faciale feu-doré; cavité faciale et épis- tome vert-doré; cavité faciale non carénée en haut, médiocrement creusée, ponctuée-sub- réticulée, le centre finement strié transver- salement, la pubescence blanchâtre; joues longues, un peu convergentes en avant,plus longues que le 3° article antennaire; antennes noirâtres, sans aucun article renflé en des- sous, les deux premiers et la base du 3°bleu- vert, le 3 plus court que les deux suivants réunis. Pronotum court, la troncature anté- rieure abrupte, bleue, un petit sillon vert au milieu du bord antérieur; ponctuation des pro- et mesonotum médiocre, peu profonde, ruguleuse, serrée; aire médiane du mesono- tum bleu vif, écusson convexe, bleu-vert, un peu doré sur le disque; ponctuation plus large, réticulée; postécusson convexe, ponc- tué-réticulé; angles posticolatéraux du méta- 21 22 25 23 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT, D, AURATÆ thorax à pointe longue, sublinéaire, obtuse, dirigée en arrière; mésopleures bleues avec quelques reflets vert ou vert un peu doré, la ponctuation médiocre, serrée, ruguleuse, un petit sillon bleu-vif sous les ailes, le trans- versal visible, l'aire inférieure convexe; écailles bleues; ailes hyalines; pattes bleu- vert, tarses brun-roux. Abdomen à ponctua- tion médiocre, serrée, coriacée, régulière, à pubescence blanchâtre : 1‘ segment avec les points un peu plus serrés sur le disque, .la troncature antérieure verdâtre; 2° segment avec la partie engainée de la base vert-bronzé, le bord apical réfléchi engainant; 3° seg- ment régulièrement arrondi, convexe sur le disque, la partie engainée de la base vert-bronzé, les côtés excessivement courts: série antéapicale très légèrement creusée, 18- 20 fovéoles ouvertes, régulières, séparées, mé- diocres, allant en diminuant de grandeur sur les côtés; marge apicale assez longue, épaisse, crustacée comme le reste du segment, se con- tinuant de chaque côté jusqu’à la base du segment, légèrement émarginée à l'apex. Ventre vert-bleu ou vert très légèrement doré, taché de noir et de vert bronzé. ç* Long. 4 1/2 à 5 1/2mm, (Sec. sp. typ.!) La © diffère du mâle par les joues plus longues, la base de la face et l’épistome bleus, l'aire médiane du mesonotum souvent bleu foncé avec quelques reflets feu, l’écusson avec quelques reflets feu sur le disque; par la marge apicale du 3° segment abdominal finement margiñée d'un étroit rebord hyalin- scarieux; par le ventre avec quelques reflets 357 feu; oviscapte brun-roussâtre. Laïs, ABEILLE. 23 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS Oss, — D'après la description et la planche de Germar, on peut se rendre compte à peu près de cette espèce pour le sexe ©, car le G' que Dahlbom lui assigne ne doit pas lui appartenir, Pourquoi, en effet, le œ n’aurait-il pas le front feu comme la femelle? La C. Lais, Ab., ® est conforme à la courte diagnose de Germar et à celle de la Q de Dahlbom, aussi est-il très probable que ces deux espèces soient synonymes, Cependant, pour plus d'exactitude, je conserve le nom le plus récent, parce que j'ai vu les types de la Collection Abeille. Jusqu'à ce que quelqu'un ait pu examiner le type og de Dahlbom, le mâle de la C. Luis, Ab., doit être considéré comme appartenant à la C. candens, Germ. D’un autre côté, on ne peut savoir avec pré- cision si le mâle de la C.candens, Dablb., est celui de la C. Phryne, Ab., ou celui de la C. Destefaniüi, Mocs. PATRIE : France méridionale. Occiput feu. — Corps de taille médiocre, allongé, subparallèle, entièrement feu-doré- cuivré, excepté le métathorax, le dessous du thorax, et les pattes qui sont bleu-vert; pubescence brunâtre, raide. Tête épaisse, à points médiocres, très serrés, ruguleux, sub- réticulés, devenant plus fins et réticulés sur le front; cavité faciale plane, densément ponctuée-subcoriacée, le milieu finement strié transversalement avec des points épars, le haut convexe; joues très longues, fortement convergentes en avant, ce qui rend la face triangulaire, les joues sont au moins aussi longues que le 3 article antennaire; antennes brunes avec les quatre premiers articles et le dessus du 5° vert-doré-cuivré, le 3e égal aux deux suivants réunis. Pronotum long, à côtés subparallèles, la troncature antérieure bleu- vert, un faible sillon au milieu du bord anté- rieur; ponctuation des pro- et mesonotum grosse, régulière, densément réticulée, rugu- PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ leuse; celle de l'écusson un peu moins régu- lière; postécusson petit, un peu gibbeux, vert- bleu-doré, ponctué-réticulé, la suture anté- rieure bleu-vif, béante, avec une petite cavité au milieu; scutellum du métathorax bleu-vif, les angles posticolatéraux vert-bleu-doré, courts, triangulaires, obtus, profondément creusés dans toute leur longueur postérieure- ment, la pointe divariquée. Mésopleures densément ponctuées-réticulées, feu-doré- cuivré, le sillon longitudinal court, le trans- versal visible; pattes vert-gai un peu doré en dessus, un peu feu sur les pattes anté- rieures, tarses brun-noirâtre; écailles vert- doré; ailes légèrement enfumées, cellule ra- diale fermée. Abdomen ovale, peu convexe, indistinctement caréné : 1* segment plus vert, à points gros, très espacés, peu pro- fonds, les intervalles finement pointillés, la troncature antérieure bleu-vif, indistincte- ment tri- impressionnée; 2° segment à points assez fins, peu serrés, peu profonds et peu réguliers, bordure apicale très engainante, plus finement ponctuée; 3° segment ovale- arrondi, d’un beau feu-doré, finement et den- sément ponctué, avec de longs poils blancs, le disque déprimé transversalement, renflé un peu tout autour avant la série antéapicale, les côtés courts, rectilignes; série antéapicale légèrement creusée, séparée au milieu par une petite carène, 16 fovéoles, petites, irré- gulières, espacées; marge apicale un peu dé- bordante de chaque côté à sa naissance, bord extrême noir-bronzé. Ventre d’un beau feu- doré taché de noir, 3° segment entièrement noir; oviscapte brun-roussâtre. © Long. 399 Gun, . Gazagnairei, Buyssox. 360 24 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS Ons. — Diffère de la C. Zuleica, Buyss., par la ponctuation thoracique réticulée et grosse, la face triangulaire, les articles 4 et 5 des antennes vert- doré en dessus; par le postécusson petit, gibbuleux ; par les angles posticolatéraux du métathorax courts, divariqués, obtus, creusés postérieurement; par la ponctuation abdominale et la forme du 3° segment abdominal. Diffère de la C. hybrida, Lep., par la teinte uni- forme feu-doré-cuivré, la ponctuation thoracique régulière et réticulée; par la face triangulaire, la forme des angles posticolatéraux du métathorax et celle du 3° segment abdominal; par l'abdomen non cylindrique, etc. PArRie : Algérie, Tunisie. Occiput bleu ou vert. Mesonotum et écusson franchement et en- tièrement feu-doré. — Corps de taille mé- diocre, allongé, assez étroit, à pubescence blanchâtre ou grisâtre; entièrement feu-doré, excepté le derrière de la tête, le dessous du thorax, les pattes et le métathorax qui sont bleu, un peu verdâtre. Ponctuation de la tête et du thorax très serrée, ruguleuse, subco- riacée, irrégulière, assez profonde. Tête à face triangulaire, cavité faciale plane, non carénée en haut, finement ponctuée et striée trans- versalement au milieu. Antennes noir-brun, les cinq premiers articles verts ou cuivrés au moins en dessus, le 3° un peu plus long que les deux suivants réunis, les articles 4-6 ren- flés en dessous. Pronotum très court, sans sillon au bord antérieur; mésopleures un peu cuivrées, à ponctuation plus grosse sur le milieu du disque et fine sur les côtés; écusson à points moins serrés, les intervalles imper- ceptiblement ridés longitudinalement; posté- cusson gibbeux, très rugueusement ponctué; 24 sal 25 26 27 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ 361 angles posticolatéraux du métathorax bleus, à pointe large, obtuse, aplatie, subdivariquée. Écailles vertes ou vert-doré ; ailes légèremént enfumées; tibias vert-doré en dessus, tarses brunâtres. Abdomen resplendissant, dé- primé, subelliptique : 1‘ segment moins large que le second, couvert de gros points espa- cés, les intervalles garnis de points plus pe- tits et peu profonds; 2e segment sensiblement plus large que les autres dans sa moitié pos- térieure, la ponctuation médiocre, peu serrée, une vague carène longitudinale, ordinairement très finement ponctuée; 3° segment convexe sur le disque, plus feu, tronqué-arrondi, les côtés vaguement sinués, la ponctuation mé- diocre, assez serrée; série antéapicale inter- rompue, 7 fovéoles de chaque côté, irrégu- lières, ouvertes; marge apicale, assez longue. Ventre d'un beau feu-doré, avec des taches noires à la base de chaque segment. ç* Long. grue. Fulminatrix, Buyssox. PATRIE : Algérie (F. Ancey, J. Pérez.) Mesonotum et écusson non entièrement feu. Hybrida, Ler. (Voir n° 10). Marge apicale du 3 segment abdominal bleue ou bronzée. 26 Marge apicale du 5° segment abdominal feu. 30 Écusson feu-doré. 27 Écusson bleu. 28 Pronotum seulement taché de feu en avant. Succincta, L. Var. Germari, WEsm. (Voir Phalange 3). 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS Pronotum entièrement feu. Angustifrons, As. Var.Castillana, Buyss. (Voir n° 38). Pronotum feu seulement au bord anté- rieur. Succincta, L. (Voir Phalange 3). Pronotum entièrement feu. 29 Ponctuation du pronotum subréticulée, simple; série antéapicale du 3° segment abdo- minal large et enfoncée. — Corps de petite taille, allongé, subparallèle, bleu foncé ou bleu-vif, avec le pronotum, les aires latérales du mesonotum et l'abdomen feu-doré; pubes- cence fine, grisâtre. Tête petite, vert-bleuâtre, front non doré, ponctuation médiocre, sub- coriacée, devenant subréticulée sur le front ; cavité faciale évasée, finement et densément ponctuée, le milieu très finement strié trans- versalement, avec une longue pubescence blanche et couchée de chaque côté, le haut non caréné, mais en pente déclive et lisse; yeux grands; joues très longues, un peu con- vergentes en avant, plus longues que le 3: ar- ticle antennaire; mandibules subbidentées; antennes noirâtres avec des reflets verts sur les trois premiers articles, les articles 3 et 4 légèrement renflés en dessous, le 3e plus court que les deux suivants réunis. Pronotum long, cylindrique, troncature antérieure abrupte, bleue, un sillon médian au bord an- térieur; ponctuation des pro- et mesonotum ainsi que des mésopleures serrée, médiocre, subcoriacée ; écusson ponctué-subréticulé, bleu avec quelques reflets verts; postécusson convexe, plus profondément ponctué-réticulé; PHAL. À. INTEGERRIMÆ. — SECT. 9, AURATÆ angles posticolatéraux du métathorax trian- gulaires, subaigus, à pointe très légèrement divariquée ; mésopleures avec les deux sillons visibles ; écailles bleues ; ailes assez enfumées ; pattes vert-bleuâtre; tarses blanc sale, sub- testacés, légèrement brunis à l'extrémité. Abdomen subparallèle, à ponctuation fine, coriacée : 1° segment à troncature antérieure vert-doré, ponctuation plus serrée, moins régulière; partie engainée de la base du 2° et du % segment noire; 3° segment régulière- ment convexe, tronqué-arrondi transversa- lement, les côtés assez courts; série antéa- picale séparée au milieu, 12 fovéoles grandes, ouvertes, profondes; marge apicale bleue, avec quelques petits endroits un peu trans- parents, très finement ponctuée, un peu débordante de chaque côté, près de sa nais- sance. Ventre noir avec les segments bordés de vert. ç' Long. 5-6", (Sec. sp. typ.!) La © diffère du mâle par la face et l’épis- tome bleu-vert, les joues plus longues, aucun article antennaire renflé en dessous, les tarses brunâtres, les postérieurs brun plus clair; par l'abdomen plus allongé, le 3° segment très légèrement déprimé sur le disque, ovale-sub- acuminé, la marge apicale ogivale, subacu- minée à l’apex ; oviscapte brun. 363 Phryne, ABEILLE. PATRIE : France méridionale, Italie. Ponctuation du pronotum non réticulée, médiocre, entremêlée de points plus petits; série antéapicale peu ou point enfoncée. — Corps de petite taille, étroit, allongé; pubes- cence très fine, blanchâtre. Semblable à la Ce (=) _ 30 3° TRIBU, EUCURYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS C. Phryne, Ab., Ç;', dont elle diffère par sa ponctuation thoracique irrégulière ; les joues moins longues; pronotum avec un sillon assez profond au bord antérieur; par aucun article antennaire renflé en dessous; les angles pos- ticolatéraux du métathorax courts, obtus: les tarses roussâtres; les ailes subhyalines; par l'abdomen dont le 1° segment a la ponc- tuation plus grosse, entremélée de petits points, le 2° segment élargi dans la moitié postérieure, à points réguliers, égaux, assez serrés, une ligne médiane plus feu dans toute sa longueur ; par le 3:segment régulièrement arrondi, non tronqué transversalement, ponctué comme le précédent; la série anté- apicale peu ou point enfoncée, 16 fovéoles irrégulières; marge apicale bleu-vif, assez longue, épaisse, nullement transparente, avec une tache triangulaire feu-doré avançant au milieu jusque près du bord apical; ventre bleu-verdätre avec des taches noires sur le milieu de chaque segment, ç* Long. 5 1/2mm, (Sec. sp. typ.!) Destefanii, Mocsary. OBs. — C'est cetle espèce que je prenais tout d’abord pour le mâle de la C. candens Dahlb., et que j'ai décrite sous ce nom en 1888. PATRIE : Sicile (T. de Stefani-Perez). Troisième segment abdominal renflé en bourrelet avant la série antéapicale. — Corps de taille moyenne, robuste, large et très con- vexe; entièrement vert-bleuâtre, excepté le pronotum, les aires latérales du mesonotum, l'écusson et l'abdomen feu-cuivré; pubes- cence très fine, assez épaisse, dressée, cendrée. Tête grosse, plus large que le pronotum, épaisse, à points médiocres, subréticulés- PIIAL. 4, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATXÆ coriacés; front avec des teintes cuivrées; cavité faciale assez profonde, rectangulaire, terminée en haut par une carène ondulée, forte, les côtés densément ponctués-coriacés avec de longs poils blancs couchés, le milieu finement strié transversalement, avec une tache lisse près de la déclivité supérieure; joues courtes, parallèles, de la longueur du 4e article antennaire. Antennes noir-brun, les deux premiers articles verts, le 3° un peu vert à la base, aussi long que les deux sui- vants réunis. Pronotum court, plus vert au milieu du disque et près des sutures, un sillon médian vert dans toute la longueur, la troncature antérieure très abrupte; ponc- tuation des pro- et mesonotum grosse, es- pacée, profonde, les points à fond plat, les intervalles fortement bosselés-rugueux, à points fins et peu profonds; aire médiane du mesonotum bleu-foncé, légèrement marginée de vert-doré; écusson à gros points subré- ticulés, les intervalles ruguleux et pointillés ; postécusson bleu-vif, convexe, grossièrement ponctué-réticulé; scutellum du métathorax bleu-vif, les angles posticolatéraux très grands, larges, à pointe un peu recourbée en arrière, subobtuse; mésopleures vertes, à reflets cuivrés, ponctuation un peu moins forte, les deux sillons visibles. Écailles bleues, étroitement bordées de vert-doré; ailes légè- rement enfumées, cellule radiale largement ouverte ; tibias avec quelques reflets cuivrés, cuisses antérieures carénées en avant dans toute leur longueur; tarses brun-roussâtre, le 1°" article à reflets verts en dessus. Abdo- men large, ovale, fortement convexe, caréné longitudinalement : 1‘ segment court surtout 309 306 31 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS 1 au milieu, à points assez gros, espacés, les intervalles finement pointillés, la troncature antérieure bleu-vert, avec une dépression de chaque côté antérieurement et un sillon ver- dâtre finement pointillé se terminant sur le milieu du disque; 2° segment long, à carène médiane plus sensible, verdâtre antérieu- rement, la ponctuation fine, coriacée-rugu- leuse, confluente et serrée, la partie engainée de la base noirâtre, à points médiocres, épars, la partie postérieure assez fortement renflée ; 3° segment ovale-arrondi, à ponctuation plus fine et entremélée de points encore plus petits, la partie engainée de la base noire, à points épars, médiocres, les intervalles imper- ceptiblement chagrinés, le disque très forte- ment déprimé transversalement, puis forte- ment renflé en bourrelet avant la série antéapicale, les côtés très courts, arrondis; série antéapicale large, profonde, plus dorée, séparée au milieu par la carène médiane, 14-16 fovéoles grandes, ouvertes, séparées; marge apicale courte, très peu débordante de chaque côté, régulièrement ovale-arrondi un peu ogivale, la bordure extrême noirâtre. Ventre vert-bleuâtre, légèrement doré, taché et marginé de noir. Long. 9-10mm, (sec. sp. typ.!) Kohli, Mocsary. PATRIE : Grèce, Asie Mineure, Troisième segment abdominal non renflé en bourrelet avant la série antéapicale. Mesonotum entièrement bleu.— Semblable à C. neglecta Shuck (Voir section IV, Bico- lores, n° 25), dont elle diffère par le pronotum 31 32 pHAL. À, INTEGERRIME. — SEGT. D, AURATE franchement feu-doré antérieurement, le sillon et toute la partie postérieure restant bleu; par la ponctuation thoracique fine et coriacée: cependant on distingue parfois quelques points un peu plus gros épars sur le pronotum. © Long. 6-8m" (Sec. sp. typ.!) Le ;, découvert par M. le capitaine Ferton, diffère de la femelle par le 3 segment abdo- minal très largement tronqué-arrondi, avec la marge apicale très courte et presque entiè- rement bronzé-bleu. PATRIE : Espagne, Algérie, Tunisie. Mesonotum au moins en partie feu. Pronotum sans partie franchement feu. — Corps de taille moyenne, parallèle, assez robuste, à pubescence blanchâtre. Tète aussi large que le pronotum, épaisse; vertex bleu- vif à points médiocres, assez serrés, subru- guleux ; front vert-gai-subdoré, à points plus gros, réticulés, le 1er ocelle placé dans une vague aire arrondie, légèrement déprimée, brièvement carénée en avant, cavité faciale courte, peu profonde, vaguement et briève- ment carénée en haut, avec une déclivité assez forte lisse et brillante, les côtés densé- ment ponctués-coriacés, le milieu lisse, très finement strié transversalement près des antennes; joues très courtes, beaucoup moins longues que le3 article antennaire.Antennes noir-brun, les deux premiers articles et la base du 3° vert-doré, le 1‘ feu en dessous, le 3: court, presque aussi long que les deux suI- vants réunis. Pronotum court, bleu-vif avec le bord antérieur vert-doré, un fort sillon médian en avant; ponctuation des pro- et Aureicollis, A BEILLE. 32 368 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDE. — #° GENRE, CURYSIS mesonotum, de l'écusson et du postécusson assez grosse, régulière, réticulée. Mesonotum feu-doré, avec l’aire médiane bleu-vert offrant des reflets vert-doré dans la moitié anté- rieure; écusson et métathorax bleu-vert; postécusson convexe, les angles posticolaté- raux à pointe subaiguë, assez longue, sub- divariquée; mésopleures à ponctuation mé- diocre, assez serrée, les deux sillons visibles. Écailles noir-bronzé; ailes faiblement enfu- mées, cellule radiale largement ouverte; dessous du corps vert-bleu, pattes vert- gai, tibias un peu doré, tarses roussâtres. Abdomen ovale : 1* segment vert-bleuâtre un peu doré dans la partie apicale, la ponc- tuation dense, régulière, la troncature antérieure avec trois sillons bien marqués; 2e segment feu-doré, un peu verdâtre à la base, ponctué comme le 1‘, une ligne mé- diane plus feu longitudinale; 3 segment feu-doré, ovale-arrondi, très entier, à ponc- tuation plus grosse et moins serrée, subru- guleuse, subréticulée, une légère carène médiane, disque médiocrement convexe, les côtés longs, subarrondis; série antéapicale un peu creusée, séparée au milieu par la carène, 14 fovéoles grandes, ouvertes, con- fluentes, irrégulières; marge apicale courte, un peu débordante de chaque côté à sa nais- sance, régulièrement arrondie, feu-doré, bor- dure extrême noir-bronzé. Ventre feu-doré, marginé et taché de noir. ç* Long. 7 1/2", Mocquerysi, Buysson. Ogs. — Celle espèce est très affine de la C, suc- cinetu L. dont il se pourrait qu'elle ne fût qu'une variété. PATRE : France méridionale (Mocquerys). 33 34 35 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. 9, AURATE 369 Pronotum au moins avec quelque partie franchement feu. 39 Pronotum simplement avec le bord anté- rieur feu. Succincta, L. "(Voir 3 phalange). Pronotum entièrement feu. 34 Ecusson vert-bleu ou bleu taché de vert- doré. 39 Écusson au moins doré. 36 Face feu-doré; écusson vert-bleu.— Corps de petite taille, allongé; pubescence longue, épaisse, dressée, cendrée; face, pronotum, mesonotum et abdomen feu-doré, le reste bleu ou vert. Tête assez épaisse, bleu indigo, finement et densément ponctuée-subcoriacée ; face limbée de vert-doré, cavité faciale peu profonde, évasée, non carénée en haut, ponctuée-subréticulée assez grossièrement avec quelques intervalles très finement poin- tillés, le front grossièrement ponctué-subré- ticulé ; joues très longues, presque parallèles, au moins aussi longues que le 3° article an- tennaire; clypeus feu-doré sur le disque, lar- gement tronqué et noir à l'extrémité; an- tennes brunes, les trois premiers articles vert-doré, le 3° presque aussi long que les deux suivants réunis. Pronotum subcylin- drique, feu-doré également sur les côtés, troncature antérieure abrupte, bleue, un petit sillon au milieu du bord antérieur; ponctuation des pro- et mesonotum serrée, médiocre, subréticulée, irrégulière, subrugu- leuse, subcoriacée; écusson à points plus 15 + 370 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDE, — 4° GENRE, CHRYSIS espacés; postécusson bleu-indigo, la suture : antérieure béante; scutellum du métathorax bleu-indigo, les angles posticolatéraux bleu- vert, forts, longs, droits, dirigés en arrière, à pointe obtuse; mésopleures bleu-indigo à teinte vert-bleu sur le disque, le sillon longi- tudinal court, le transversal complet; poi- trine et pattes bleues avec quelques reflets bleu-vert, tarses brun-foncé. Écailles bleu- indigo; ailes très légèrement enfumées de noir. Abdomen obovale, peu convexe, à points médiocres, subréticulés, régulièrement serrés : 1 segment un peu ruguleux, le bord apical vert-doré, la troncature anté- rieure assez abrupte, bleu-vert, bordée de vert-doré avec une ligne médiane de même couleur sur toute la longueur; 2° segment à points plus gros, sensiblement caréné, bor- dure apicale assez engainante, plus finement ponctuée; 3° segment obovale, subtronqué- arrondi, régulièrement convexe, les côtés longs, rectilignes; série antéapicale peu ou point creusée, séparée au milieu par une légère carène, 12 fovéoles petites, ouvertes, irrégulières, un peu vert-bleu, espacées; marge apicale large, concolore, nullement ondulée, régulièrement arrondie, non débor- dante sur les côtés. Ventre bleu-vert, 2° seg- ment largement taché de noir, 3° segment avec une large bordure apicale noire, la bor- dure apicale de ces deux segments subsca- rieuse. j* Long. 5 1/2mm, (Sec. sp. typ.!) Cirtana, Lucas. Parme : Algérie (Lucas, D' Chobaut). = Face bleu-vert; écusson bleu avecles côtés largement tachés de vert-gai un peu doré.— 36 37 PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ Corps de taille médiocre, allongé, semblable à C. dichroa Dahlb. (voir n° 41) dont elle ne diffère que par sa forme un peu plus étroite; le milieu de la face à points épars entremêlés de fines stries transversales; le 4° article an- tennaire non métallique; la couleur de l’écus- son; la ponctuation thoracique un peu moins profonde, moins serrée, moins ruguleuse; par l'abdomen plus étroit, parallèle, les côtés moins réfléchis en dessous, la ponctuation égale sur les trois segments, médiocre, serrée, subcoriacée, celle du 1* segment un peu plus serrée; le 3° segment non tronqué mais régulièrement arrondi. ç;* Long. 6m, (Sec. sp. typ.!) (ÿ' nec 9). La © diffère du mâle par l’abdomen plus cylindrique, et les fovéoles du 3° segment 371 plus larges. Lydiæ, Mocsary. ParTRie : Asie Mineure, Turquie d'Europe. Mesonotum non entièrement feu ou au moins noir-bronzé dans la moitié antérieure de l’aire médiane. Mesonotum entièrement feu. Tarses blanchâtres. — Corps de taille mé- diocre, allongé, subparallèle; entièrement feu-doré, excepté la tête, le dessous du corps, la partie antérieure de l’aire médiane du me- sonotum, et le métathorax qui sont verts ou bleus; pubescence longue, blanche. Tête pas plus large que le pronotum, arrondie; vertex bleu-vif, à points médiocres, peu serrés; front et face vert-gai, front couvert de points plus gros, serrés, réticulés; cavité faciale courte, peu profonde, lisse et brillante au 37 39 3°. TRIBU, EUCHRYSIDIDE. -— 4° GENRE, CHRYSIS milieu, densément ponctuée sur les côtés, avec de longs poils blancs couchés, pas de carène en haut, mais une pente déclive lisse; joues médiocres; antennes brun-marron, les deux premiers articles verts, le 3 très court, bien moins long que les deux suivants réunis. Pronotum cylindrique, troncature antérieure bleue, un sillon un peu vert au milieu du bord antérieur; ponctuation des pro- et mesonotum ruguleuse, assez serrée, médiocre, irrégulière, les intervalles lisses, brillants et bosselés; aire médiane du meso- notum verte antérieurement, noir-bronzé- bleuâtre au milieu, feu-doré postérieurement; écusson à points plus gros, subréticulés, peu serrés; postécusson ponctué de même, bleu- vert, convexe, un gros point au milieu de la suture antérieure, métathorax bleu-vert, les angles posticolatéraux courts, subaigus, un peu recourbés en arrière; mésopleures vert- gai un peu bleuâtre, à points médiocres, irréguliers, assez serrés, subréticulés, le sillon transversal seul bien visible; écailles brunes, subscarieuses; ailes hyalines, cellule radiale presque fermée; poitrine et pattes bleu-vif, tibias vert un peu doré, tarses blanchâtres, un peu roussâtres à l'extrémité. Abdomen feu-grenat légèrement violacé, subcylindrique : 1°" segment à points mé- diocres, espacés, les intervalles finement pointillés, ruguleux; troncature antérieure bleue, bordée de vert; 2° segment à points plus fins, subcoriacés: 3° segment régulière- ment arrondi, très convexe sur le disque, à ponctuation plus grosse, moins serrée, les côtés longs, arqués-arrondis; série antéapi- cale obsolète, à peine creusée, un peu remon- 38 PUHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ tante à l’apex, 12 fovéoles très petites, rondes, séparées, ouvertes; marge apicale concolore, courte, largement et vaguement sinuée à l'apex. Ventre vert-bleu, marginé et taché de noir. ç* Long. Gmm, 313 Joppensis, ABEILLE-BUYSSON. O8s. — D’après M. Abeille, cette espèce serait parasite de l’Eucera bidentata Pérez. Elle ressemble beaucoup à la C. angustifrons Ab. Var. Castillana Buyss., dont elle diffère cependant par le milieu de la cavité faciale parfaitement lisse, les ailes hyalines, les fovéoles très petites, peu visibles, la marge apicale concolore, l’apex largement sinué, le ventre vert-bleu, PATRIE : Syrie (Abeille de Perrin). Tarses non blanchâtres. Ponctuation abdominale très serrée, mé- diocre, irrégulière, coriacée; 3° segment abdo- minal avec quelques poils courts, peu appa- rents. — Corps de taille moyenne, allongé, d'un beau feu-doré avec la tête, les pattes, le dessous du thorax, et le métathorax bleus ou vert-bleuâtre; pubescence cendrée en des- sus, blanchâtre en dessous. Tête bleu-vif, arrondie, épaisse; vertex noir-bleu, à points médiocres, assez serrés, profonds. Semblable à la C. Joppensis Ab.-Buyss. dont elle se distingue par la cavité faciale vert-gai un peu doré, le haut parfois avec quelques traces de carène, entourant même plus rarement le 4« ocelle; joues très courtes, bien plus courtes que le 3‘article antennaire; antennes noir-brun, les deux premiers articles feu- bronzé ou vert-bronzé; pronotum avec les angles antérieurs un peu avançants; la ponc- tuation des pro- et mesonotum irrégulière, 38 374 3* TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CIRYSIS avec les intervalles finement pointillés; aire médiane du mesonotum noir-bronzé dans les deux tiers antérieurs ou presque en entier; postécusson très convexe; les angles posti- colatéraux du métathorax, subaigus; méso- pleures avec les deux sillons visibles. Aïles légèrement enfumées; tarses roussâtres, le 4: article blanc-sale, bruni en dessus. Abdo- men obovale, feu-doré ou rarement avec quelques reflets verdâtres, vaguement caréné au milieu longitudinalement : 1% segment avec une impression de chaque côté de la troncature antérieure; 2° segment à points entremèélés ; 3° segment avec les côtés courts; série antéapicale avec16-18 fovéoles séparées ou confluentes, subarrondies, ouvertes, mé- diocres; marge apicale concolore, un peu débordante de chaque côté à sa naissance. Ventre avec le 1: segment bleu-vert taché de noir, 2° segment doré un peu verdâtre ou feu-doré, taché de noir, le 3° segment feu- doré, marginé de noir-bronzé. ç' Long. 7-8". (Sec. sp. typ!) La © diffère du mâle par les deux premiers articles antennaires noir-bronzé, la face bleue, les tarses brun-roussâtre foncé, les pattes plus fortement poilues, le 3° seg- ment abdominal à côtés subrectilignes; la série antéapicale légèrement creusée; la marge apicale formant de chaque côté un petit angle près de sa naissance. Angustifrons, ABEILLE. PATRIE : France méridionale; Budapest; Espagne. Var. castillana var. nov. Diffère du type par son corps un peu plus étroit; la cavité faciale très fine- ment striée transversalement; la ponctuation tho- racique moins grosse et moins profonde; l'abdomen PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ plus cylindrique avec la ponctuation moins grosse, celle du 2e segment plus coriacée sur le disque; marge apicale du 3° segment abdominal bleu-vio- lacé. G'Q. PATRIE : Espagne. Ponctuation abdominale un peu grosse, espacée; 3 segment hérissé de gros poils blanc-cendré. — Corps de taille médiocre, allongé, cylindrique ; feu-doré-cuivré avec la tête, l’aire médiane du mesonotum, la poitrine et le scutellum du métathorax bleus; le front, les mésopleures et les pattes vert-doré ; pu- bescence du dessus gris-roussâtre, dressée. Tête arrondie, à points médiocres, peu serrés, à intervalles lisses, devenant serrés, réticu- lés, ruguleux sur le front ; cavité faciale éva- sée, densément ponctuée, terminée en haut par une pente évasée avec quelques traces de carène; joues parallèles, presque de la lon- gueur du 3° article antennaire; épistome très large ; antennes noirâtres, le premier article vert en dessus, le 2° un peu bronzé-verdâtre, le 3 court mais presque aussi long que les deux suivants réunis. Pronotum à ponctua- tion subréticulée-ruguleuse, la troncature an- térieure bleu-vif, un sillon au milieu du bord antérieur ; mesonotum à points plus petits et moins serrés; écusson à points plus gros: postécusson bleu-vert un peu doré, convexe, ponctué-réticulé; angles posticolatéraux du métathorax doré-verdâtre, triangulaires, sub- aigus, dirigés un peu en arrière; mésopleures ponctuées comme le mesonotum, les deux sillons visibles et bleus; pattes robustes, à longs poils grisâtres, articulations et tarses roussâtres; écailles brunes, subscarieuses ; ailes subhyalines, cellule radiale presque 376 39 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS fermée. Abdomen subcylindrique, vaguement caréné, hérissé de longs et gros poils gri- sâtres, la ponctuation avec les intervalles lisses : 1 segment à points un peu plus rap- prochés, à teinte légèrement verte, troncature antérieure bleu-vert, faiblement tri-impres- sionnée; 3° segment ovale, subtronqué-ar- rondi, régulièrement convexe, à points beau- coup plus forts, les côtés longs, très légèrement arqués; série antéapicale très peu profonde, 16 fovéoles, petites, arrondies, assez rappro- chées; marge apicale concolore, un peu dé- bordante de chaque côté à sa naissance, bord extrême hyalin-scarieux. Ventre vert-doré taché de noir, le 3° segment feu-doré-cuivré ; oviscapte brun. ® Long. 7%", (Sec. sp. typ.!) Lepida, Mocsary. ParRiE : Caucase (Radoszkowsk y). Abdomen entièrement feu-doré. Marge apicale des segments 1 et 2 de l'ab- domen verdissante, celle du % segment pourpre-violacé. — Diffère de la C. dichroa Dahlb. (Voir n° 41) uniquement par sa forme moins allongée, sa petite taille, le vertex vert-bronzé-cuivré; par l'abdomen beaucoup plus court, à ponctuation peu profonde, peu serrée, allant en diminuant de grosseur à par- tir du premier segment; par la marge apicale des deux prémiers segments doré-verdissant, à ponctuation fine et obsolète; par les seg- ments 2 et 3 feu-grenat, le 3 à ponctuation un peu plus serrée, avec la série antéapicale moins profonde, les fovéoles très petites et moins visibles, espacées; la marge apicale du 3: finement ponctuée-coriacée, pourpre-vio- 40 PHAL. 4. INTEGERRIMÆ. — SECT. D, AURATÆ 311 lacée. Quelquefois même le 3° segment et la marge apicale sont presque bleu-vert. Ventre noir-brun avec le 2° segment largement taché de feu-doré postérieurement. ® Long. 7°". (Sec. sp. typ.!) Le ;, découvert par M.de Vauloger, porte les mêmes couleurs, mais le thorax est feu- bronzé, la tête bleu-vif; le 3° segment abdo- minal tronqué trans versalement,subarrondi, les fovéoles fermées, espacées, peu nom- breuses. Purpurascens, Mocsary. PATRIE : Algérie. 40 Ponctuation abdominale grosse, profonde, et égale sur tous les segments; milieu de la cavité faciale striée transversalement, sans ponctuation. — Absolument semblable à la C. dichroa Dahlb. (Voir n° 41) dont elle dif- fère par sa taille grèle, allongée, parallèle ; pronotum, mesonotum, écusson, abdomen et ventre à teinte feu très vive, le reste est bleu- vif; antennes avec les articles 4et5 seulement renflés en dessous, les sept derniers articles roussâtres en dessous; cavité faciale creusée peu profondément, beaucoup plus petite que la face, finement et densément ponctuée en haut et sur les côtés, tout le reste finement strié transversalement; joues plus courtes que le 3% article antennaire; mandibules bi- dentées; ponctuation des pro-, mesonotum et écusson grosse et réticulée, celle de l'écus- son beaucoup moins grosse. Abdomen pa- rallèle, allongé, à ponctuation grosse et réti- culée : 3° segment allongé, le milieu plus étroit que la base, arrondi-subtronqué, un peu déprimé surledisque,avec la base à points moins gros et non réticulés, côtés du segment 378 3° TRIBU, EUCURYSIDIDÆ, — 4° GENRE, CHRYSIS rectilignes, longs, faisant suite à la marge qui est un peu ou point débordante à sa nais- sance; série antéapicale creusée, profonde, noire, les fovéoles toutes confluentes plus ou moins; marge apicale courte, légèrement carénée à l’apex, régulièrement arrondie sans sinus. * Long. 72m, Dichropsis, x. sp. Parrie : Syrie (Abeille de Perrin). —— Ponctuation abdominale fine ou médiocre, irrégulière au moins sur un segment; milieu de la cavité faciale ponctué-coriacée. 41 41 Corpsdetaillemoyenne ou médiocre; ventre feu-doré. — Corps allongé, d’un beau feu- doré, avec la tête, le métathorax et le dessous du corps bleu-verdâtre ou vert-bleuâtre; pu- bescence longue, dressée, noirâtre en dessus, blanchâtre ou cendrée en dessous. Tête un peu plus large que le pronotum, à points ser- rés, médiocres, subcoriacés, devenant subré- ticulés sur le front; cavité faciale presque plane, convexe, non carénée en haut, entière- ment couverte de points serrés-coriacés, par- fois avec quelques stries transversales au milieu mélées à la ponctuation; joues presque aussi longues que le 3° article antennaire, fortement convergentes en avant; mandibules bidentées; antennes noir-brun; les trois pre- miers articles et le dessus du 4° verts, le 3° aussi long que les deux suivants réunis, les articles 4-6 renflés en dessous. Pronotum court, un sillon au milieu du bord antérieur; ponctuation des pro- et mesonotum et de l'écusson assez grosse, serrée, ruguleuse, assez profonde, subréticulée; écusson avec un espace à sa base couvert de points fins, serrés, ruguleux; postécusson gibbeux-sub- PHAL. À, INTEGERRIMÆE. — SECT. à, AURATÆ conique-obtus, médiocrement ponctué-réti- culé, avec un large sillon longitudinal allant du sommet au bord antérieur; angles posti- colatéraux du métathorax à pointe assez longue, légèrement divariquée, subaiguë; mésopleures souvent un peu vert-doré sur le disque, ponctuées-réticulées, le sillon lon- gitudinal court, le transversal complet. Écailles bleues ou bleu-vert; ailes faiblement enfumées, cellule radiale presque fermée: tarses noirâtres. Abdomen ovale, avec ou sans carène médiane, assez convexe, parfois à teinte un peu verdâtre : 1° segment à points médiocres, peu serrés, assez profonds, les intervalles finement pointillés, ruguleux; 2° segment à points plus fins, serrés, subru- guleux, coriacés; 3° segment régulièrement mais largement arrondi-subtronqué, peu convexe, ponctuation régulière, un peu moins serrée, les côtés longs, subrectilignes; série antéapicale faiblement creusée, souvent sé- parée par une faible carène au milieu, 16-18 fo- véoles très variables, tantôtpetites, arrondies, séparées, tantôt assez grandes, subcon- fluentes; marge apicale concolore, assez courte, un peu débordante de chaque côté à sa naissance, largement mais vaguement émarginée à l’apex, la bordure extrème noi- râtre. Ventre feu-doré, parfois avec quelques reflets verdâtres, marginé et taché de noir. o* Long. 6-8 1/2"n. La © diffère du mâle par les parties non feu- doré plus bleues, la ponctuation abdominale très variable mais sensiblement plus serrée et plus fine; le 3 segment abdominal beau- coup plus allongé, ovale arrondi, non tron- qué, souvent un peu déprimé transversale- 379 380 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆE, — 4° GENRE, CHRYSIS ment sur le disque, plus rarement un peu renflé avant la série antéapicale, celle-ci plus profonde, très variable également; la marge apicale sans sinus visible à l’apex; ventre presque toujours d’un beau feu; aucun article antennaire renflé en dessous; oviscapte brun. Dichroa, DaurBom. O8s. — Cette espèce dépose ses œufs dans le nid de l'Osmia rufo-hirta Latr. dans les coquilles vides des petits hélix et des bulimcs. Le G' se rencontre rarement. J'ai observé cette espèce en Auvergne à 600 mètres d’allitude. On peut trouver des individus atteints de rufinisme dans les antennes, les pattes, les écailles et la nervulation. PATRIE : Assez répandue dans toute l'Europe : France, Espagne, Allemagne, Suisse, Italie, Sardai- gne, Sicile, Syrie, Algérie, Russie, Grèce, etc. Var. minor Mocs. Corps vaguement plus étroit, ponctuation des segments 2 et 3 de l’abdomen un peu plus dense, subréticulée ; ailes hyalines. Q Long. o-6mm, : Le & a le 3° segment abdominal ovale-arrondi, non tronqué, la marge apicale beaucoup plus longue, débordante de chaque côté à sa naissance, el sans sinus à l’apex. PATRIE : Sicile, Italie, Algérie, Syrie, Grèce, Bavière. Var. lœvigala Ab. Abdomen plus large que le tho- rax, ponctuation abdominale peu serrée, les inter- valles lisses et brillants, les points médiocres el entremêlés ; 3°segment larzementtronqué-arrondi ; série antéapicale creusée, à fovéoles grandes, ou- vertes, séparées; marge apicale longue, débor- dante de chaque côté et avec un léger sinus à l'apex ;ailes légèrement enfumées.Q Long. 7-8mm, (Sec. sp. typ.!) PATRIE : Caucase, Perse. Corps de très petite taille, étroit, linéaire ; ventre doré-verdâtre. — Semblable à la C. dichroa Dahlb. dont elle ne diffère abso- lument que par la taille, la forme allongée, PHAL. Î, INTEGERRIME. — ESPÈCES INCONNUES 381 linéaire, parallèle, et par la couleur doré-ver- dâtre des segments du ventre. © Long. 4-4 1/2mm, (Sec. sp. typ.!) Filiformis, Mocsary. PATRE : Ilyr.e (D° Korlevic), ESPÈCES RESTÉES INCONNUES (Secri0N Il virides) : C. pallipes, TourNier. — Corps très brièvement et fine- ment pubesceñt de gris; tout le corps et les cuisses d'un vert clair brillant, un peu doré par places, surtout sur le sommet de la tète près des ocelles, sur le compartiment médian du mesonotum et sur le scutellum: antennes noires à la base, brunes à l'extrémité, le premier article un peu verdâtre; man- dibules noires ; rouges à la pointe: genoux, tibias et tarses d'un rouge de rouille clair, les tibias ont, sur leur tranche an- térieure, une très faible teinte verte; le ventre est noir; le bord de la marge apicale du 3° segment est étroitement d'un blanc- jJaunâtre, très transparent, presque entier, ou si finement denticulé qu’il faut un fort grossissement pour l’apprécier. Tête grosse; impression faciale large, occupant tout l'espace compris entre les yeux; mais elle est peu haute, son niveau superieur atteignant environ les deux tiers de la hauteur des yeux, son fond imponctué, presque lisse, n'offrant que quelques très fines rides transversales; sommet de la tête, Joues et thorax grossièrement, pas très densément ponctués, ponctua- tion un peu plus grosse et un peu plus serrée sur le bord pos- iéricur du second et sur tout le troisième segment abdominal; sur ce dernier les intervalles entre les points sont très étroits, tandis que sur les deux précédents ils sont un peu plus larges, surtout sur le premier; partout ils sont lisses, brillants ; écail- lettes des ailes noirâtres, ailes un peu enfumées, nervures brunes. j'® Long. 4-4 1/2mm, PAtRIE : Russie méridionale : Sarepla. 382 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDÆ. — 4° GENRE, CHRYSIS , (SecrioN IV bicolores) : C. transversa, DAnrBom. — Un peu plus large, longue de 2 lignes décimales et deux tiers, à ponctuation épaisse, bleu-vert, l'abdomen obtusément subrectangulaire ou sub- carré, la base verte, les côtés et la partie antéapicale vert- doré ; le 3° segment court, transversalement subrectangulaire, un léger renflement avant la série apicale, la marge apicale courte, transversale, ailes blanc-hyalin, salie vers la nervure de la cellule radiale et le limbe apical, la cellule radiale in- complète. O8s. — Voisine d'aspect de la C. foveata. Corps robuste, épais, trans- versal-obtus en avant et postérieurement, entièrement couvert de pu- bescence et de poils cendrés et blancs, le dorsulum à ponctuation épaisse. Tête verte, bleuissante derrière les ocelles et sur l’occiput. Vertex médiocrement ponctué-subréticulé. Antennes un peu plus courtes, médiocrement robustes, noirätres, scape et la base du fouet verts, Clypeus médiocre, transversal, légèrement convexe au milieu. Mandi- bules noir de poix, avec une tache verte à la base, franchement brunes avant l'extrémité. Thorax vert, couvert d’une épaisse ponctuation réti- culée; pronotum tronqué en avant, avec une fovéole médiane subcon- tinue : la troncature polie au milieu, légèrement concave, sub-bronzée, verte de chaque côté, brillante et éparsement ponctuée; l'aire médiane du dorsulum bleue, à retlets verts, les aires latérales vertes avec des reflets subdorés intérieurement; écusson, mésopleures, disque du posté- cusson et les côtés du metanotum verts; les autres parties du thorax bleues, plus ou moins teintées de vert. Premier segment dorsal de l’ab- domen à ponctuation épaisse, vert avec une tache bleue à la base, res- plendissant de reflets doré-vert de chaque côté de la partie apicale; le 2° segment couvert d'une ponctuation dense mais médiocrement épaisse, vert-doré, surtout sur les côtés et sur la partie apicale, la base avec une tache violacée subtriangulaire ; 3° segment court, obtusément transversal, subrectangulaire ou largement et brièvement subtrapéziforme, inégale- ment ponctué : éparsément à la base qui a une ligne marginale violacée, tandis que le segment est alors transversalement déprimé, coriacé et cuivré-doré, puis après légèrement renflé en bourrelet vert-doré; série antéapicale située juste au-dessous de ce renflement et formée de points et de fovéoles médiocres, rondes et nombreuses ; marge apicale courte, très légèrement débordante, largement transversale, à peine et inégale- ment courbe et de chaque côté arquée-obtuse. Ventre vert, pattes con- colores, tarses noirâtres. Nervures des ailes et les cellules entièrement comme chez la C.cyanwra, seulement la nervure radiale plus courbe et l'ouverture de la cellule radiale moins large. PATRIE : Asie Mineure. ‘C. mesochlora, Mocsary.— Médiocre, peu allongée, assez robuste, vert-bleu et abondamment colorée de vert-subdoré; pubescence blanche, éparse; le lobe médian du mesonotum et PHAL. À, INTEGERRIMÆ. — ESPÈCES INCONNUES 383 les sutures du métathorax bleu-indigo; front presque étroit ; cavité faciale moins profonde, dorée, densément recouverte de poils argentés soyeux, densément pointillée-coriacée, ca- naliculée longitudinalement au milieu, convexe en haut et non marginée; antennes brunes, à pubescence blanche, les trois premiers articles vert-doré, le 3% d'une longueur mé- diocre, deux fois plus long que le 2e; joues courtes, égales au 2° article antennaire ; yeux ovales, très exsertes; pronotum assez long, presque de la longueur de la tête, transversal- rectangulaire, profondément impressionné au milieu du bord antérieur; metanotum convexe, les dents posticolatérales courtes, largement triangulaires, subaiguës: vertex et dorsu- lum du thorax presque également recouverts d’une ponctua- tion réticulée peu profonde; abdomen feu-doré : 1 segment ayant au milieu une grande tache subcarrée bleu-vert, et la base bleue avec trois fossettes; 2° et 3° segments à base noir- bleu, le 2e ayant ie milieu de la base après la marge noir-bleu à reflets verts, sans carène médiane, le 3° convexe, non moins renflé au-dessus de la série antéapicale, mais de chaque côté médiocrement creusé, les fovéoles nombreuses, petites, la marge apicale arrondie, entière ; tous les segments très densé- ment et profondément ponctués, un peu rugueux; ventre et pattes vert-doré, le 2e segment avec deux taches noires à la base ; tarses testacés ; ailes hyalines, nervures brunes, cellule radiale lancéolée-subcomplète, peu ouverte à l'extrémité; écailles noir-bronzé. ç' Long. 8 1/2", Parrie : Rhodes. C. sodalis, Mocsary.— Semblable à la C. varicornis Spin. dont elle ne diffère, d’après la description de M. le Dr Moc- sary, que par le 2° segment abdominal beaucoup plus densé- ment et finement ponctué, irrégulièrement et peu rugueuse- ment, avec des points plus fins entremélés çà et là, la carène médiane courte, moins distincte, le 3° segment à ponctuation dense, moins épaisse et profonde, plus fine, et par le ventre et les pattes vert-subdoré. ç* Long. 9", PATRIE : Caucase : Vallée du fleuve Arax. C. angusticollis, Mocsary. — Médiocre, allongée, moins robuste, vert-bleu, l'impression médiane du pronotum et le métathorax bleu-indigo, pubescence de la tête et du thorax plus longue, blanche sur le dessus, brune sur le dessous, celle des pattes et de l'abdomen blanchâtre; tout le vertex, pro- mesonotum, écusson et écailles vert-doré ; cavité faciale large, planiuscule, densément ponctuée-coriacée, confluente avec le front sans la moindre marge transversale; antennes un peu épaisses, assez longues, brunes, à pubescence blanche, les 381 3° TRIBU, EUCHRYSIDIDE, — 4° GENRE, CHRYSIS trois premiers articles vert-gai, le 3° long, deux fois plus long que le 2e, le 4° et le 5° égaux; clypeus assez long, densément ponctué, vert-doré brillant, noir-bronzé à l'extrémité; joues longues, à peine plus courtes que le 3‘ article antennaire: pro- notum transversal, assez long, beaucoup plus étroit que le mesonotum, évidemment étroit en avant, et plus étroit aussi que la tête; mesonotum de la largeur de la tête, postécusson conique, dents posticolatérales du metanotum courtes, grosses, obtuses; vertex densément et finement ponctué-réticulé, ponctuation du dessus du thorax beaucoup moins dense, plus épaisse et moins régulière. Abdomen plus large que le thorax, feu-doré : 1° segment noir-viclacé au milieu de la base qui est limbée de vert-doré, canaliculée et lisse au milieu avec une impression de chaque côté; 2° segment convexe, sans aucune carène, le 3 un peu concave à sa base, renflé avant la série antéapicale, les fovéoles petites, orbiculaires, irrégu- lières, au nombre de 12 environ, la marge apicale assez longue, densément pointillée, arquée, entière; tous les segments den- sément ponctués, un peu rugueux, quelques points plus gros entremêlés sur le 1‘ segment; ventre vert-gai-doré avec de petites taches feu sur les bords et à l'extrémité et des taches plus grandes noires de chaque côté du second; pattes vert- bleu, tarses bruns; ailes hyalines, peu enfumées, nervures brunes, cellule radiale triangulaire-lancéolée, incomplète, ou- verte à l'extrémité. ® Long. 9m. OBs. — J'ai quelques soupcons que celte espèce pourrait être une va- riété de la Chrysis auropicta Mocs. Il me faudrait voir lPinsecte pour en être certain. ParRiE : Caucase : Vallée du fleuve Arax. C. gastrica, DanLsom. — Oblongue, longue de 3 lignes décimales et plus, médiocrement robuste, l’avant-corps à ponctuation épaisse, réticulée, bleu à reflets verts, l'abdomen doré, à teinte très verte, pointillé-coriacé, les segments 2 et 5 avec une fascie noir-bronzé à la base, le 3° segment médiocre, semi-lunaire, non renflé avant la série, la marge apicale épais- sie, non sillonnée, les ailes hyalines, salies dans le disque, la cellule radialé incomplète. O8s. — D'un aspect presque semblable à celui de la C. integra, mais plus grande, plus robuste et autrement colorée et scnlptée. Tête bleue : vertex et occiput médiocrement ponclués-réticulés, teintés de vert. An- tennes un peu épaisses, presque courtes, vertes à la base, notrâtres au milieu, brunissantes à l'extrémité. Clypeus vert, presque court, légère- ment convexe au milieu, la marge apicale transversale. Mandibules comme chez la C. transversa. Thorax un peu long, moins épais, bleu avec des reflets subdoré-verdätre en dessus; pronotum tronqué anté- PHAL. À, INTEGERRIME. — ESPÈCES INCONNUES 289 rieurement : troncature bleue, le cou doré-vert avec un espace central très poli, bronzé. Abdomen ovale-oblong, densément ponctué-coriacé, vert-gai-doré, 2° et 3° segments avec une fascie lancéolée noir-bronzé à la base, la partie apicale marginée d'or; 3° segment médiocrement semi-circulaire, médiocrement convexe, le disque très légèrement dé- primé transversalement, série antéapicale formée de fovéoles petites, rondes, çà et là subconfluentes; marge apicale quelque peu épaissie, dorée. Ventre bleu avec une ligne médiane et la marge des segments verdissantes. Ailes hyalines, salies dans la cellule radiale près de la nervure costale et du stigma et aussi dans le disque des cellules dis- coïdale, cubitale et 2 submédiane; nervures des ailes épaisses et brunes; la cellule radiale étroitement ouverte à l'extrémité. Pattes bleu- vert ou vert-bleu, les tarses testacé-brunâtre. ®. Ous. — Je ne suis pas éloigné de croire que les C. gastrica Dahlb. et Transcaspica Mocs. ne sont qu'une seule et même espèce. Il manque cependant à la description de Dahlbom quelques détails importants pour pouvoir identifier ces deux espèces avec certitude. PATRIE : Portugal, C. Graja, Mocsary. — Médiocre, allongée, moins robuste, bleue avec le front, le pronotum, les lobes latéraux du meso- notum et les mésopleures un peu verdissants; vertex et dor- sulum du thorax à poils courts et noirs, le reste du corps à poils blancs ; cavité faciale presque plane, densément ponc- tuée-coriacée, convexe en haut, non marginée; antennes courtes, grêles, brun-roussâtre, les trois premiers articles vert-bleu, le 3 médiocrement long, égal aux 4 + 4 Antenne de Chrysis cyanea. L. RnT | EE De 5 Patte antérieure de Notozus superbus, Ab. PRET ! a Hanche. d Tibia. k b Trochanter. e Peigne ou étrille. rOUN STE c Cuisse. f Deux premiers articles des tarses. 4.3 | â ” 6 Bouche de Chrysis cyanura. Dahlb., vue de profil. se a Languette. < 2704 b Mâächoire. | ; VHS / - 4 7 Côté de la tête de Notozus superbus, Ab. #7, ms a Côté de la tête derrière l’œil dilaté b Frange du côté. 1 anguleusement. e OEil. v 2 '@ : 8 Bouche de Chrysis cyanura, Dahlb., vue de face. AE a Languette. HAL) b Lobes des mâchoires. rer: 9 Màchoire de Chrysis cyanea, L.. *2 ; a Tige. c Palpe sous-maxillaire. #3 b Lobe à | | 1 Le 10 Palpes labiaux et languette (vue étalée) de Chrysis ignila, L. E 11 Mandibule de Stilbum splendidum, Fab. Mandibule de Notozus Panzeri, Fab, FC Lith : Chaffotte, Beaur e, , a um (se #2 = cs PLANCHE 1] Caractères généraux Armures génilales du mâle de la Chrysis ignila, L., étalées et vues en dessus. a Crochets. d Branches du forceps. b Volsella. e Pièce basilaire. c Tenettes infléchies en dessus. Armures génitales du mâle de la Chrysis ignila, L.. dans leur position normale et vues en dessus. Les tenettes a sont infléchies en dessus. id. vues en dessous. 2 , Couvercle génital ou septième segment ventral du mäle de Chrysis ignila, EL. Armures génitales du mâle de l'Euchrœus purpuratus, F., étalées et vues en dessous. | Armures génitales de la femelle de l'Hedychridium roseum, Rossi, a Oviscapte. ce Baguettes du 8e segment ventral. b Stylets. d 8 sexment dorsal. \ Aile supérieure de Chrysis. Aile inférieure de Cleptes. Œufs de Chrysides. a OEuf d'Ellampus auratus, L. b OEuf de Chrysis ignila, L. Œuf de Chrysis fulgida, L. Cocons de Chrysides. a Cocon de Chrysis ignita, L. d Cocon d'Ellampus auratus, L. b id. de Chrysis eyanea, L. __e id. d'Ellampus cœruleus, Dahlb. e id. d’Ællampus pusillus, K. f id. de Sfilbum splendidum, EK. a Larve de Chrysis ignila, L. fraichement éclose, premier âge. b Œuf qui à donné naissance à la larve. Larve de Chrysis ignila, L., le quatrième jour après son éclosion. — le sixième — a Larve adulte de Chrysis cyanea, L. b Sa tête vue de face. a Larve adulte d'Ellampus auratus, L. b Sa tête vue de face; ses yeux sont vaguement dessinés et on distingue deux petits mucrons antenniformes. £ Tête, très grossie et vue de face, de la larve adulte de la Chrysis ne- glecta, Shuck. y Species des Hymén. d'Europe. ne LR 1 Rob. du Buysson, del. Lith. Chafote, Beaune. CHRYSIDES As 0 = Lt < E PLANCHE II Parasites est en voie d'approvisionnement. In ya jamais qu'une cellule Poe verte à la fois. Lesouvertures latérales sont figurées seulement pour indiquer leur place. Le même, complètement terminé. 5" Diomorus Kollari, Fœærst. ©. igneiventris, Costa, g. 2 Euryloma tibialis, Boh. Q. 45 6 Leptobatides Abeillei, Buyss. ©. 7 Abdomen de Leptobatides Abeillei, Buyss. 9, vu de profil. CHRYSIDES = ea] aa. (ee) _ 4 Le w + \ PLANCHE IV Cleptidæ : Heterocælia paisseur de la carène du AVES. 3 Aile du même. “ 4 Abdomen du même. 5 Ileterocælia nigriventris, Dahlb. ©. 6 Extrémité abdominale du G* d'après Dahlbom. 7 Ongle du même, Species des Hymen.d’Europe. 1 Re 4 Rob. du Buysson, del. Lith.Chaffotte, Beaura CHRYSIDES " (PLANCHE V) - PLANCHE V Cleptidæ : Cleptes 1 Ongles de Cleples. 2 Thorax de Cleptes semiaurala, L., vu de profil. a Pronotum. k Postécusson. b Propleure. L Scutellum du métathorax. ce Hanche antérieure. m Métapleure. «d Aire médiane du mesonotum. n Angle posticolatéral du métathorax. e Aire latérale — o Stigmate. J Mésopleure. p Episternum du métathorax. 4 Episternum du mésotnorax. p'Repli de l'épisternum du métatho- h Ecaille. rax. i Parapside. q Hanche intermédiaire. j Ecusson. r Hanche postérieure. 3 Mandibule de Cleptes. Armures génitales du mâle de Cleptes semiaurata, E., avec le couver- cle génital (f, vu en dessous. a Crochets. d Branches du forceps. b Volsella. e Pièce basilaire. ce Tenettes. J Couvercle génital. 5 Volsella et tenette du même, b Volsella. ce Tenette. 6 Crochets du même. 7 Couvercle génital du même, vu en dessus. 8 Mächoire et palpe sous-maxillaire de Cleptes. a Tige. ce Palpe sous-maxillaire. b Lobe. 9 Languette et palpes labiaux de Cleptes. 10 Armures génitales de la femelle de Cleptes semiaurata, L.: a Oviscapte. ce Baguettes. b Stylet. 11 Base de la patte postérieure d’un Cleptes semiaurala, L.,vue en dessus: a Hanche. e Cuisse. b Trochanter. 12 La même, vue en dessous. Species des Hymen. d'Europe. 53 PE 4 Rob. du Buysson, del. Lu .ChaMotte, Beaune. CHRYSIDES Ÿ “ . où LT y Dé L'OALTT = D (PLANCHE VD) Oo das ; de PLANCHE VI Cleptidæ : Cleptes Aile supérieure de Cleptes. Aile inférieure de Cleptes. Base d’une patte antérieure de Cleptes semiaurata, L._ a Hanche avec apophyse dentiforme. ce Cuisse. b Trochanter. Base d’une patte antérieure de Cleptez pallipes, Lep. a Hanche avec son apophyse peusail- b Trochanter. lante. e Cuisse. Cleptes nitidula, Fabr. Q. Pronotum de Cleptes semiaurata, L. — Cleptes Abeillei, Buyss. Cleptes nitidula, F. £ 509 (GA Q 055, 4 j KQ [l 8 [ | « | — ——— CHRYSIDES ” SE Nes Le PAT rt + me) re sg m + pi [A fon Tr (PLANCHE VIT) Ÿ el ee Ex RSS Eu PLANCHE VII Heteronychidæ : Notozus 1 Thorax de Votozus Panzeri, F., vu de profil. © © al 2OT EP 0 10 a a Pronotum. b Propleure. k Postécusson. L Scutellum du métathorax. c Hanche antérieure. m Métapleure. . ; d Aire médiane du mesonotum. n Angle posticolatéral du métathorax. e Aire latérale f Mésopleure. — o Stigmate. p Episternum du métathorax. 4 Episternum du mésothorax. p' Repli de l'épisternum du métatho- h Ecaille. rar. Ne i Parapside. q Hanche intermédiaire. j Ecusson. r Hanche postérieure. Notozus productus, Dahlb, var. vulgatus, Buyss. Ongle de Notozus albipennis, Mocs. _— — viridiventris, Ab. _— — superbus, Ab. - — productus, Dahlb. — — Putoni, Buyss. — — Panzeri, F. a Profil du 3° segment abdminal de Notozus albipennis, Mocs. a’ Plate-forme apicale, vue de face. Extrémité apicale du 3° segment abdominal de N. rufitarsis, Tourn. Moitié gauche des armures génitales du mâle de N. Panzeri, F. a Les crochets b La volsella. c La tenette. d La branche du forceps. 12 Crochets du mâle de N. productus, Dahlb. 13 14 Moitié gauche des armures génitales du mâle de N. productus, Dahlb. b La volsella. c La tenette. d La branche du forceps. Couvercle génital du mâle du même. Species des Hymén. d Europe si | Rob. du Buysson, del. CHRYSIDES à L +: ar + Ex dt di | 4 717% “ Fr ae - és v Ler, AS pe reli À à Fr F5 à. CS] 1 L PLANCHE VIII Heteronychidæ : Notozus a Profil du 3° segment abdominal de Notozus viridiventris, Ab b Plate-forme apicale, vue de face. d Profil du æ segment abdominal de V. chrysonotus, Dahlhb. d’ Piate-forme apicale, vue de face. a Profil du 3° segment abdominal de N. superbus, Ab. b Extrémité apicale, vue de face. m Abdomen de N. Putoni, Buyss. m' Extrémité apicale du 3° segment. a Profil du 3° segment abdominal de N. productus, Dahlb. b Plate-forme apicale, vue de face. C — — (variété). q Profil du 3° segment abdominal de N. productus, Dahlb. 9. q Plate-forme apicale, vue de face. n Profil du & segment abdominal de N. Konowi, Buyss. n' Plate-forme apicale, vue de face. r Profil du 3° segment abdominal de NV. particeps, Buyss. r’ Plate-forme apicale, vue de face. L Profil du 3° segment abdominal de N. Panzeri, F. l' Plate-forme apicale, vue de face. a Profil du 3° segment abdominal de N. angustlatus, Mocs. a Plate-forme apicale, vue de face, Species des Hymén. d'Europe PI. VII Rob du Buysson del Litk. Bouffaut Frères Gray. CHRYSIDES & it us 2 > PLANCHE IX Heteronychidæ : Ellampus. Mandibule d'Ellampus. 3 . Mächoire d’Ellampus avec palpe sous-maxillaire. Languette d’Ellampus avec palpes labiaux. . Thorax d'Ellampus auratus L. vu de profil. . Armures génitales de l'E. auratus L., G . Moitié gauche des armures génitales du même, autre forme b volsella. c tenette à d branche du forceps. Crochets du même. Ellampus auratus L. . Profil du postécusson de VE. Wesmaëli Chevr. . Aile inférieure d'Ellampus. . Aile supérieure d'Ellampus. Crochets du mâle de l'E. truncatus Dahlb. Moitié droite des armures génitales du mâle du même. Dx LR Rob. du Buysson, del. . 7 Lit Seuffatfrares Gray CHRYSIDES Ÿ (PLANCHE X) V4 Uuriir PLANCHE X Heteronychidæ : Ellampus. a. Profil du 3° segment abdominal de l’'Ellampus Horwuth Mes... LA Rs A «”. Extrémité apicale du même, vue de face. Ft b. Profil du 3° segment abdominal de l'E. truncatus Dahlb. b'. Extrémité avicale du même, vue de face. c. Profil du 3° segment abdominal de VE. bidentulus Lep. c'. Extrémité apicale du même, vue de face. . d. Profil du 3° segment abdominal de l'E. Wesmaeli Chev. Var. F4 appendicinus Ab. d'. Extrémité apicale du même, vue de face. Extrémité apicale du 3° segment de l'E. punctulatus Dahlh. — de l'E. coeruleus Dahlb. — de l'E. chlorosoma Luc. — de l'E. imbecillus Mocs. — de VE. biaccinctus Buyss. — de l'E. sculpticollis Ab. _ de l'E. Medanæ Buyss. . Différentes formes de l’incision apicale du 3° segment abdo-. minal chez l'E. auratus L. A | * ” à : - [2 D à F L LE PPT (] L no Lith.Bouffaut Frères, Gray. CHRYSIDES V4 # L à Vu f [ { v + 1 it « ZE F2 \ Dial SN (s we ALTER ‘4 ' s Lt? Le >." — \ AE (PLANCHE XD Ÿ PLANCHE XI Heteronychidæ : Ellampus. . Ongle des tarses postérieurs de l'Ellampus pusillus F._ — du même, autre forme. 1 2 3. — de l'E. Wesmaëli Chevr. 4. — du même, autre forme. 5, de PE. bidentulus Lep. (0 ?| 8 9 de l'E. punctulatus Dahlb. du même, autre forme. ; de l'E. auratus L. . de l'E. politus. Buyss. 10. : de VE. truncatus Dahlb. 11. de l'E. biaccinctus Buyss. 12. de l'E, parvulus Dahlb. 13. de l'E. æneus Panz. 14. du même Var, pygialis Buyss. 15. de l'E, puncticollis Mocs. 16. de l'E. sculpticollis Ab. 17. de l'E. coeruleus Dahlb. 18. de l'E. Bagdanovi Rad. 19. _ de l'E. Horwalhi Mocs. 20. de VE. curtiventris Tourn. Rob. di Buysson, del : CHRYSIDES » < À fodr: FT LD … à F KW - Le. LES AL REX, Lo ie D Len { e Œ ne F4 < ES e PLANCHE XIT Heteronychidæ : Philoctetes. 1, Aile supérieure de Philocteles. 2, Aile inférieure de Philoctetes. Re s 3, Armures génitales du mâle de Philoctetes defleæus Ab., vues en 2; dessous. & a TEE 4. Moitié droite des mêmes armures génitales : à b volsella c tenette d branche du forceps. 5. Crochets du mème. 6. Tibia postérieur du même, vu en dessous. 7. Ongle des tarses postérieurs du même. 8. — du P. micans KI. 9. — du P. Omaloides Buyss. HO Se : VITE du P. Tiberiadis Ab. Buyss 11. Philoctetes deflexus Ab. Q : 12. Protil du 3° segment abdominal du P. caudatus Ab. 13. — du P., Tiberiadis Ab. Buyss. CHRYSIDES da) 12 = 7 [ea] ss D: S < +=) & PLANCHE XII Heteronychidæ : Holopyga. PE RE 4, Thorax de l'Holopyga fervida Fabr., vu de profil. 2, Extrémité abdominale de la femelle de l'H. Mairilanica Luc 3. Màchoire d’'Holopyga avec palpe sous-maxillaire. 4. Languette d'Holopyga, vue de profil avec ses palpes labiaux. 5. 8° segment dorsal de l'abdomen de la femelle de l'H. gloriosa A EU Var. ignicollis Dahlb., avec ses armures génitales. 6. Mandibule d'Holopyga. 7. Couverele génital du mâle de l’H. chloroidea Dahlb. 8. Armures génitales du même, vues en dessous. 9, Aile inférieure d’Holopyga. 10, Aïle supérieure d’'Holopyga. + >. au art ni Species des Hymen d'Europe. Rob. du Buysson del. Lith Boutfaut Frères, Grey CHRYSIDES . V . = 7 sal = [æ) (as) \ PLANCHE XIV Heteronychidæ : Holopyga. , 1. Ongle des tarses de l’Holopyga chloroidea Dahlb. ’ 2, = de la même, autre forme. #3. — de l’H. Solskyi Rad. eu =.” À de l'H. gloriosa F. Var. aureomaculata Ab. Fr 5, — de la même, autre forme. - 6, — de l’H. gloriosa K. 18 _ de l’H. fervida F. 8. Holopyga gloriosa F. var. ignicollis Dablb, d. 9. Deux ongles d’un même tarse d’une femelle d'H. gloriosa F amænula Dahlb. 40. Ongle des larses du mâle de la même, autre forme. _ de l'H. gloriosa F. Var. ignicollis Dahlb. — de l’H. gloriosa F. Var. ovata Dahlb. — de la même, autre forme, segment ventral de l’abdomen de la femelle de Vs side F. — de l'abdomen de la femelle de UH. gloriosa Fa Var. ignicollis Dahlb. segment ventral de l'abdomen de la femelle de l’H. gloriosa F. Var. ovata Dahlb. C segment dorsal de l’abdomen de la femelle de VH. gloriosa TA Var. ignicollis Dahlb., vu de profil, 18, 7° segment dorsal de l'abdomen de la femelle de V'H. fervida F.. Species des Hymén. d Europe PL XIV oë. du Buysson, del. CHRYSIDES V D 4 [é à| pu Z os PLANCHE XV Heteronychidæ : Hedychridium. 1. Thorax de l’Hedychridium minutum Lep., vu de profil. 2. Ongle des tarses de PH. integrum Dahlb. 3. _ de l’H. roseum Rossi. 4. Hedychridium roseum Rossi. ù. 6. de 8. Aile supérieure d'Hedychridium. ja Armures génitales du mâle de l'Hed, roseum Rossi, vues en dessous a: où LÉ 2" Couvercle génital du même. ; : 1448 Mandibule d’Hedychridium. VmMET YiLL m 8 CHRYSIDES 2 Là à TREND De 2 DE É RSR ST Et Mars ai en AE + *Ar— eh an AE VV ÉD es à, Z = =. =) PA É Se sn PLANCHE XVI Heteronychidæ : Hedychridium et Hedychrum. # 1. Hedychridium fluvipes. Evers. ® 2. — incrassatum Spin. 3. Aile supérieure d'Hedychrum. 4. Aile inférieure d’Hedychrum. : | 5. Troisième segment abdominal de l’Hedychrum cœlestinum spots de profil. s 23 6. Troisième segment abdominal de VH. Gerstæckeri Cher. vu de s profil. j 7. Hedychrum lucidulum Dahlb. & 8. Extrémité d'un Libia postérieur, vu en dedans avec sa fossette 4 ché | l'Hedychrum lucidulum Dahlb.@ 9. Tarse antérieur de l’H. rutilans Dahlb. Q Species des Hymén d'Europe. ob dx Punsson de] CHRYSIDES Y met VII) "1 < L1 æ = à : < td mo 'esia 7 © œ D — CS PLANCHE XVII Heteronychidæ : Hedychrum,. Thorax de l'Hedychrum lucidulum Dahlb. ®, vu en dessus. Armures génitales du mâle de l’H. lucidulum Dahlb. Crochets du même, autre forme, Armures génitales du même, autre forme des crochets. Languette et palpes labiaux d'Hedychrum. . Mandibule d'Hedychrum. . Màchoire et palpe sous-maxillaire d’Hedychrum. . Ongle des tarses de l'A. rutilans Dahlb. —- de l’H. lucidulum Dahlb. — de VI. cœlestinum Spin. . Armures génitales de la femelle de l'A. lucidulum Dahlb., avec le ü* segment ventral. CHRYSIDES v £a) = CA a ei PR RE NOUS L'UNS & © D = 1] A ©: . L L © © PLANCHE XVIII Euchrysididæ : Chrysogona. Armures génitales d'un mâle de Chrysogona assimilis Spin. Aile supérieure de Chrysogona. Aile inférieure du même. Chrysogona assimilis Spin. œ. 3e segment abdominal du même «. — Q. — d ®, autre forme. Mandibule de Chrysogona. Ongle des tarses du même. CHRYSIDES. F de 4 LR Hu BAS Cut SARA ES : (PLANCHE XAX) Ne: dl: PLANCHE XIX Euchrysididæ : Spinolia, Cinq premiers segments protractiles de l’abdomen des femelles de Spinolia (S. Durnovi Rad.), . 3e segment abdominal dorsal. | e. 4e segment ventral. . 4e segment dorsal. f. 5° segment ventral. . se segment dorsal. g. 6° segment ventral. . 6° segment dorsal, Armures génitales du mâle de la $. insignis Luc., vues en dessous, Volsella et tenette du même, plus grossies et vues en dessous. Les mêmes, vues en dessus. Couvercle génital du mâle de la S. insignis Luc. . Tête vue de face de la S. unicolor Dabhlb. &. S. unicolor Dahlb. Q. Crochets du mâle de la $. insignis Luc., fortement grossis et vus en dessous. 3e segment abdominal de la S. unicolor Dahlb. &, vu de profil. 3e segment abdominal de la S. magnifica Dabhlb. &', vu de profil. . Aile supérieure de Spinolia. ARob. da Burson. del. it Bouflaut Frères Gray CHRYSIDES 4 Ca ea an += É œ PLANCHE XX Euchrysididæ : Euchroeus, Armure génitale du mâle de l'Euchroeus purpuratus F., vue en dessus, _ vue en dessous et étalée. Couvercle génital du même. Euchroeus purpuratus F.Q. . Bouche du même, vue de profil. Mandibule de l'E. Doursi Grib. 3° segment abdominal, vu de profil, de l'E. purpuratus F. œ. — vu en dessus, de l'E. purpuratus F. Q. . Armure génitale de ia femelle du même. a. 8° segment dorsal. b. Baguettes. c. Oviscapte el stylets réunis. Rob. da Bugsson, del. Lith Bouffsut Frères Gray CHRYSIDES V4 . or * ‘te .. L t 4. ï 0 ï “ . i (PLANCHE XXI) U LD 19 —æ OU X+ 2 PLANCHE XXI Euchrysididæ : Chrysis. Mandibule de Chrysis hybrida Lep. — comparata Lep. — neglecta Schuck. Tarses antérieurs de C. Saussurei Chevr. Ongle de Chrysis. Màchoire el son palpe maxillaire de C. ignita L. Crochets du mäle de la C. ignita L., vus en dessus, Les mêmes, vus en dessous : la verge sortie (a) a été abaissée pour laisser voir les papilles de la paroi interne du fourreau (grossis- sement 350 diamètres). . Mandibule de Chrysis æstiva Dahlb. LS 4 29,4% 99% ns ve [2 Lu Q (o) > (ra L O c , ë TIRE . 2 nue, ea) D + CA " — Le + © D © © 1 SO À . . . . à 13, PLANCHE XXII Euchrysididæ : Chrysis. . Partie des armures génitales du mâle de la Chrysis Leachii Schuck., vues en dessous. Branche du forceps du même, vue en dessus. Couvercle génital du même. Partie des armures génitales du mâle de la C. micans Rossi, vues en dessous. Couvercle génital de la C. ignita L. &. — C. Saussurei Chevr. G'. C. Chevrieri Ab. æ. —— C. dichroa Dahlb. &. C. fulgida L. G'. — C. uniformis Dahlb. «. . Partie des armures génitales du mâle de la C. uniformis Dablb., vues en dessous, . Partie des armures génitales du mâle de la C. succincta L., vues en dessous, Crochets du même, vus en dessous. APE qu'y jl 7 jam rar F f\ ' L'Éu2a E] abrite. ent” æ > ATOS Le) AT, 4, 7» ee CHRYSIDES C s Car ICE re Et LS DEEE + (PLANCHE XXII) Y 20. PLANCHE XXIT Euchrysididæ : Chrysis. . Partie de l’armure génitale du mâle de la €, Saussurei Chevr., vue en dessous. Partie de l’armure génitale du mâle de Ja C. lyncea F., vue cn dessous. . Tenette de la C. bidentala L. G. Fouet d'une antenne de C. purpureifrons Ab. G' : a — 3° article antennaire. b,c, d — 4°, 5° el 6° articles antennaires renflés en dessous. . Base du fouet d'une antenne de C. Chevrieri Ab.: a — 3° article antennaire. b — 4e article — Base du fouet d’une antenne de C. anulis Spin. — C. cerastes Ab. S. — C. lyncea F. . Un des angles posticolaléraux du métathorax de la C. vagans Rad. — C. Demavendæ Rad, — C. cyanura Dahlb. — C. trisinuata Mocs. NE C. Andrei Buyss. = C. episcopalis Spin. = C. asiatica Rad. = C. polytima Buyss. Se C, seminigra Walk. . Mésopleure gauche d'une C, ignita L., vue de profil : 1 = disque, z = sillon médian longitudinal. 2 — aire inférieure, v = sillon transversal. . Profil du 2° segment abdominal de la C. albipilis Mocs. a — angle posticolatéral (du segment) spinoïde. Profil du 2e segment abdominal de la C. nomima Buyss. a — angle posticolatéral non spinoïde. CHRYSIDES (PLANCHE XXIV) Ÿ D 1 SO A & © ND . VOL NET ENERSSN S 2 _— —— — de ie — — QD "1 OO OX & © NN = © © , L 0 . . . 0 0 . . > Le) PLANCHE XXIV Euchrysididæ : Chrysis. . Postécusson de C'hrysis barbara Luc., vu de profil. —— (conique) de C. aerata Dahlb., vu de protil. — (gibbuleux-subconique) de C. pustulosa Ab., vu de profil. — (convexe) de C. simplex Dahlb., vu de profil. — de C. stilboides Spin., vu de profil. _ de C. lyncea F., vu de profil. . 3° segment abdominal de C. cyanura Dahlb. G', vu de profil. + C. incrassala Spin. Q, vu de face. . sulcata Dahlb. ©, vu de profil. C — C. neglecta Schuck. G', vu de face. C. tumens Buyss. œ, vu de profil. . C . emarginatulu Spin. Q@, vu de face. — = d' =— C. cuprata Dahlb. &, vu de profil. C. uniformis Dahlb. ®, vu de face. — C. oraniensis Luc. 9, vu de profil. — C. barbara Luc. 9, vu de face. — C. ashabadensis Rad. æ (a — vu de face, b— vu de profil). . Extrémité apicale du 3° segment abdominal de la C. cæruleipes F.9, vue en dessous de manière à distinguer entièrement le repli apical. . Extrémité apicale du 3° segment abdominal chez la C. oraniensis Luc. Q. urOPE Le LE n T = mn e = Fev ] les HA Fed du Buysson dé CHRYSIDES (PLANCHE XXV) PLANCHE XXV Euchrysididæ : Chrysis. 1. 3° segment abdominal de Chrysis Transcaspica Mocs. Q : a. Vu de face. b. Vu de profil. 2. Chrysis fulgida L. Q. 3. 3° segment abdominal de €. Suussurer Chevr. g', vu de face. 4. C. violacea Panz. G. 5. 8° segment abdominal de C. Innesi Buyss. G', vu de profil. 6. — C. versicolor Spin. Q®, vu de profil. 7. C. ignita L. Q. 8. 3° segment abdominal de C. elegans Lep. 9, vu de profil. 9 — C. peninsularis Ab. Q, vu de profil. 10. — C. succincta L. Q, vu de face. 11, — C. succincta L. V. Gribodoi Ab. 9, vu de face. 12. — C.succincta L. Var. bicolor Lep.9®, vu deface. 13. Tête vue de face et très grossie d’une larve de Chrysis ignita L. a a. Papilles antennaires. b. Clypeus. c. Labre. d d. Mandibules recouvertes par le clypeus et le labre. e e. Mâchoires avec les papilles devant se tranformer en palpes maxillaires. f. Languette avec les deux papilles devant se transformer en palpes labiaux et, au-dessus, l'ouverture transver- sale de l’œsophage. 14. Tête vue de face et très grossie d’une larve de C. cyanea L. CHRYSIDES G (PLANCHE XXVI) V PLANCHE XXVI Euchrysididæ : Chrysis. 3° segment abdominal de la Chrysis cyanea L. Q®, vu de profil ns C. pellucida Buyss. G', vu de face. — C. Scioensis Grib Q@, vu de profil. — C. diacantha Mocs. 9, vu de face. Chrysis succincta L. Q. 3e segment abdominal de la C. bihamuta Spin. G', vu de face. Extrémité apicale du 3°segm. abdominal de la C. verna Dahlb. . — C. Handlirschi Mocs. Q. — C. Branickii Rad. G'. 3° segment abdominal de la C. Sznabli Rad G', vu de face. . Extrémité apicale du 3° segment abdominal de la C. mirabilis Rad. œ'. . 3° segment abdominal de la €. viridans Rad. ®, vu de face. a C. Amasina Mocs. Q, vu de profil. . Extrémité apicale du 3*segment abdominal de la C. Amasina Mocs. d'. . 3° segment abdominal de la C. Komarovi Rad. &, vu de profil. _— _ vu de face. Species des Hymén dEurope PI. XXVI \ _— — \ . \ PR NS js CELLES \, 'a'a'e'! | | | | 12 : | 15 L ] | | ] | \ ’ #, LS TS J | ANV L « % |. 16 15 14 — Rok du Buysson del dé CHRYSIDES V- (PLANCHE XXVID V PLANCHE XXVII Euchrysididæ : Chrysis. . 3° segment abdominal de la C. C, = nomima Buyss. ', vu de face. indigotea Duf. et Perris. ®, vu de profil C. nitidula Fabr. ®, vu de profil. C. C. incisa Ab.-Buyss. 9, vu de profil. Somalina Mocs. g', vu de profil. — d, vu de profil. . Grohmanni Dahlb. 9, vu de face. . æstiva Dahlb. &, vu de face. — autre forme. . pulchella Spin. ®, vu de face. — vu de profil. . inops Grib. G', vu de face. . Andrei Buyss. ®, vu de profil. . Lyncea Fabr. &, vu de profil. !, violacea Panz. «', vu de face. 8 Rob du Buysson de. : , CHRYSIDES (PLANCHE XXVID). VA Æ © D 1 © 00 9 PLANCHE XXVIIT Euchrysididæ : Stilbum. Armure génilale du mâle du Stilbum splendidum F., vue en dessous. Màchoire de Srilbum. Languette et palpes labiaux de Stilbum. Couvercle génital du S. splendidum F. . Crochets du S. splendidum F. Var. calens Spin. œ. Volsella et tenette du même. Branche du forceps du même. . Premiers segments protractiles de la femelle des Stilbum, vus de profil : a — 5° segment dorsal | 6 — 5e segment ventral. b— 6° seument dorsal. | d— 6° segment ventral, . Premiers segments protractiles de Ja femelle des Stilbum, vus en dessus : a — extrémité bifide du 5° segment dorsal, b — 6° segment dorsal avec son épaississement médian creusé en dessus dans sa longueur. CHRYSIDES L n? ‘ , (PLANCHE XXIX) RSR D 1 OO À CS ON = PLANCHE XXIX Euchrysididæ : Stilbum.,. Baguettes des femelles de Stilbum. Oviscapte, stylets et 8 segment dorsal des femelles de Stilbum. Tête de Stilbum, vue de face. 3e segment abdominal de Stilbum, vu de profil. Stilbum splendidum F. Var., calens F. Q. Postécusson de Stilbum, vu de profil. Aile supérieure de Stilbum. Aile inférieure du même. CHRYSIDES (PLANCHE XXX) Ÿ 1 = TO À © NI © PLANCHE XXX Parnopidæ : Parnopes. Bouche de la Parnopes carnea Rossi, vue de profil. . Tarse antérieur de Parnopes. Palpe labial de 2 articles. Palpe sous-maxillaire de 1 article. Mâchoire de P. carnen Rossi. a. Tige. b. Lobe. c. Palpe sous-maxillaire, Extrémité étalée de la languette d'une Parnopes. . Mandibule de Parnopes. . Aile supérieure de Purnopes. . Armures génitales de la femelle des Parnopes. a. Oviscapte. b. Stylet. c. Baguette. h [A AR, « ‘+. 4 E. + < | % 4 be >s 1 ? à" ne ‘te K Æ | | "24 * Qi" + ? L1 æe D: b, | Fr 4 L ‘td 12 f' b L 23 L D sf a Fob. du Buysson de. CHRYSIDES À | 14 . TN * ! , _ (PLANCHE XXXI) PLANCHE XXXI Parnopidæ : Parnopes. . Armures génitales du mâle de la Parnopes carnea Rossi, vues en dessus : a. Crochets. d. Branches du forceps. . Les mêmes vues en dessous. 3. Crochets du même. . Moitié droite de l'armure génitale du même, vue en dessous et étalée : a. Crochet. b. Volsella. d. Branche du forceps. . Volsella du même. 6. Couvercle génital du même. 7. Base d’une antenne et clypeus du même. a. Clypeus, vu de profil. b. Scape de l’antenne. . Clypeus du même, vu en dessus. (22) Lu Q (2) & L O (PLANCHE XXXII) V PLANCHE XXXII Parnopidæ : Parnopes. Ecaille de la Parnopes smaragdina Smith. — P. carnea Rossi. . P. carnea Rossi Q. . Postécusson de la P. carnea Rossi, vu en dessus. — P. smaragdina Smith, vu de profil. SUPPLÉMENT . Tête vue de face et très grossie de la larve d'un Ellampus auratus L. a a. Papilles antennaires. b. Clypeus. c. Labre. d d. Mandibules au repos. e e. Mâchoires avec les papilles qui doivent se transformer en palpes maxillaires. f. Languelte avec les deux papilles qui doivent se trans- former en palpes labiaux, et, au-dessus, l'ouverture transversale de l’œsophage. g g. Deux taches brunes situées où les yeux doivent se trouver plus tard. T7 ] ET PA AM ANT aes rIymnen ABUrOpE )E les " Lu . CA Le t = LC [SA PAVANI AR À ) D RE —_——— CHRYSIDES CETTE