' 1 ■I i ih X é> CL-&- L6> À^- / [) lS - (£fJ-'"ï- ô—Lit-^-'L/' "=** r JL ^f ,V/. "? ï;il1/,s.>t\:Sô«l<-/f;. Sy,/y>*//,'sr. Û&n yL,*^*zteÂ-'£t^,n.a^ ï=» X-i ES HVJ! ENT. PLANCHE O. PLEUROSIGMA. 34. P. AFFINE vae. Nicobaeica Geun. 35. P. NAVICULACEUM Beéb. ! EPITHEMIA. 36. E. GIBBA ; vue de la valve. 37. E. CONSTPJCTA ; vue de la valve. NITZSCHIA. 38. N. DELOGNEI Geun. SURIRELLA. 39. S. TENERA Geeg. 40. S. SALINA W. Sm. COSCINODISCUS. 41. C. NITIDUS. 42. C. LACUSTRIS Geun. STRUCTURE DE LA VALVE. TRICERATIUM. 43. T. FAVUS ; mise-à-point de la surface supérieure de la valve. 44. IDEM. mise-à-point de la membrane ponctuée inférieure. COSCINODISCUS. 45. C. OCULUS-IRIDIS ; valve décomposée. « membrane supérieure adhérente au châssis ; 6 membrane supérieure seule ; c châssis isolé. — Exemplaire de la Baie de Melville. 40. C. OCULUS-IRIDIS du Cement-Stein du Jutland ; mise-à-point de la membrane supérieure, montrant les ponctuations. Médium 2, 4. 47. IDEM, d'après une préparation argentée. L'argenture a envahie presque toute la surface supérieure de la valve et n'a respectée que les ponctuations d'un petit nombre d'alvéoles. La mise-à-point, très difficile sur les préparations argentées, est cause que les ponctuations n'ont pas été reproduites aussi nettement qu'on les voit à l'œil dans l'oculaire M. Nachet attribue la difficulté de reproduction des préparations argentées aux reflets nuisi- bles produits par le Cover du Vertical llluminator. 48. C. OCULIS-IRIDIS vae. Asteeomphalus de la mer Baltique. 49. C. indéterminé du London Clay. (In voit en h une membrane ponctuée, dans une alvéole et en a une pareille membrane brisée et mon- trant sur le bord de cassure dss dentelures de ponctuations semblables à celles que l'on voit dans des Tricey atium à membrane grossièrement ponctuée. Observation. La photolithographie n'esl pas parvenue à reproduire nettement les détails des épreuves photographiques originales /Ç«uc^^nM /fit r DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 9 des diatomées mais nous citerons un passage d'une lettre du Prof. H. L. Smith où ce savant décrit quelques phénomènes intéressants qu'il a pu observer pendant la motion de certaines Diatomées. « Lorsque l'on suit un Pinnularia vivant, sous le microscope, alors que le champ a été rendu bleu par de l'indigo et que l'on regarde par le côté valvaire, c'est à dire avec la ligne médiane tournée vers l'œil, on voit les petites parcelles d'indigo courir tout le long de cette ligne médiane pour venir s'accumuler près du centre, sous forme d'une petite boule ou sphère. a >.---c Vu du côté des connec- *y """ tifs fig. 5, on voit une boule se I former au centre de chaque /-\ / valve en a et a et ce qui est «r ~^i"*-v remarquable c'est que chacune Yig. 5 de ces petites sphères tourbil- lonne sur son axe, tout comme cela aurait lieu si un petit jet d'eau sortait sous elle par un petit orifice situé à l'extrémité centrale de la ligne médiane au point c. de la figure 6. Lorsque les boules ont atteint un volume déterminé, elles éclatent subitement et les particules d'indigo s'en vont en suivant les directions -— — ^r--'-. -■:■. e et c fig. 5. Immédiatement c vl& après la rupture de la boule il — O ©*S-Swsi.*r-îXïBiS83SSKOJ i4l d , VJ|i' commence a s en reformer une «fiS^ nouvelle à la même place. Les Fig. 6 particules prennent la direction e. c. fig. 5, lorsque la diatomée suit elle-même la direction inverse indi- quée par la flèche d. Si le mouvement de la diatomée se renverse, alors les particules d'indigo suivent une marche opposée à celle indiquée. J'ai observé ce curieux phénomène pendant des heures entières et je puis vous assurer que c'était un spectacle charmant (a glorions spectacle). Je possédais dans le champ du microscope quelques magnifiques échan- tillons de grands pinnularia et le phénomène se montrait surtout distinc- tement quand, par suite d'un grain de sable ou autre obstacle, le mouve- ment libre du frustule était arrêté. La couleur employée par moi était le bleu d'indigo ordinaire des aquarellistes, appliqué sous forme assez chargée. Une autre observation que je lis à la même époque me prouva l'existence d'une enveloppe gélatineuse hyaline, externe au frustule, la quelle empêchait le contact direct des' particules d'indigo avec la partie siliceuse. Lorsque la diatomée se mouvait, elle repoussait devant elle un cordon de particules d'indigo qui restait toujours à la même distance de la partie antérieure du frustule comme il est indiqué à la fig. 6, d, et qui était refoulé pendant les mouvements de la diatomée. Une très légère application d'aniline rouge (Fuchsine) démontra péremptoirement IO SYNOPSIS l'existence de cette enveloppe gélatineuse et d'ordinaire invisible, car elle la colora distinctement même avant que teinte n'eût fait son apparition dans le champ du microscope. L'aniline arrête toutefois instantanément tous les mouvements des diatomées avec lesquelles elle se trouve en contact. Multiplication et reproduction des Diatomées. — Les Diatomées se multi- plient par division et se reproduisent par conjugaison. Dans la multiplication par division le nucléus commence par se partager et la division de la membrane interne se fait en même temps tout juste comme le phénomène se passe dans les cellules des végétaux supérieurs ; l'acte de déduplication de l'utricule primordial s'effectue avec une très grande rapidité. Il com- rv *v \ mence à se manifester aux deux bouts du frustule aux points a et b fig. 7, Fig. 7. — Déduplication de l'Utricule la membrane y formant un pli qui primordial d'un Pinnularia (H. L. Smith) se prolonge graduellement de manière à atteindre la masse centrale nucléolée en six minutes environ à partir du moment du commencement du phénomène. En même temps que cette division s'opère, la zone connective s'élargit également, la membrane interne secrète après, sur la surface divisée, une nouvelle valve siliceuse ; nous trouvons donc ainsi, au lieu du frustule primitif, deux frustules composés chacun d'une valve nouvelle et d'une valve ancienne. Fig. 8. Fig. 9. Fig. 8. — Section d'une diatomée au commencement de la déduplication : A nucléus commençant à se diviser avec nucléoles distincts ; B Protoplasme ; B' Utricule primordial ; C Endochrôme; D Cavités centrales; FF' Valves; GG' Connectifs. Fig. 9. — Section d'une diatomée en voie de déduplication. A A Nouveaux nucléus et nucléoles ; BB Protoplasme; BB' Doubles utricules primordiaux ; CC Endochrôme divisé; DD Cavités centrales; F' Valve-mère externe F Valve mère interne; ff Jeunes valves nouvelles; GG' Connectifs (J. Deby). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. il « Les nouvelles valves formées, dit M. Deby, s'e'paississent, se couvrent du dessin propre à l'espèce et prennent promptement la forme et l'aspect des valves extérieures ; cette sécrétion semble avoir lieu du centre vers la périphérie (fig. 9). Ces nouvelles valves intérieures au frustule primitif y occupent une position plus ou moins centrale et se font face. Nous avons maintenant sous les yeux une diatomée formée de quatre valves, dont deux externes anciennes et deux internes rapprochées, jeunes, qui s'appuient sur tout le pourtour intérieur des connectifs des premières; à cette époque il n'existe encore aucun connectif aux jeunes valves. Bientôt après, quelquefois même avant le partage de l'utricule primordial, on s'aperçoit que les connectifs se sont élargis considérablement et qu'en même temps l'intérieur a glissé dans l'extérieur, de manière à amener un écartement plus grand des deux valves externes et à augmenter la dimension de la cavité interne du frustule. Les connectifs des jeunes valves ne se développent qu'ultérieurement, soit avant leur libération soit après, selon les genres et les espèces de diatomées. Un peu plus tard, le glissement des connectifs, dans les espèces dont les frustules vivent isolés, atteint son maximum, le plus étroit se libérant entièrement de celui qui lui servait de fourreau. De ce que nous venons de dire il s'ensuit que nous pouvons rencontrer chez la même espèce de diatomée, selon son état de développement, des individus possédant : i° Deux valves, un connectif et un nucleus fig. n.\ 20 Deux valves, deux connectifs et un nucleusl fig. 1. ) 3° Deux valves, deux connectifs et deux nucleus\ fig. 8. 40 Quatre valves, "deux connectifs et deux nucleus'v fig. 10. 5° Quatre valves, quatre connectifs et deux nu- cleus fig. g. Souvent le connectif externe des frustules est caduc et se détache spontanément ; c'est un fait dont il faut tenir compte. Etat simple. Etat de déduplica- tion plus ou moins avancé. Fig. 10. 1 /p 0 ^~ ~\ oC \ 0 (~ \ n °c — l jl " — \ 1 (£====== eC \ L=ii==3 0 1- ^ Fig. 11. Fig. 10. Diatomée (Isthmia) formée de quatre valves et deux connectifs. Fig. 11. Idem avec deux valves et un connectif. ' 12 SYNOPSIS Il est bon de noter aussi quelle protoplasme de l'utricule primor- dial voyage généralement à l'intérieur de l'enveloppe siliceuse, préala- blement au commencement de la déduplication de cet utricule et de nouveau après la terminaison du phénomène, entraînant avec lui l'en, dochrôme, et que ces migrations de la matière colorée varient de nature selon les genres et les familles des diatomées. Lorsqu'une diatomée se partage en deux par déduplication, l'endochrôme se sépare également en deux parties afin de se répartir par moitié entre chacun des deux nouveaux utricules. Tout frustule de diatomée, comme on le voit, comprend une valve ancienne, fig. i F', fig. 8 F., provenant du frustule primitif et une valve plus jeune fig. i F. et 8 F' de création postérieure et dont le connec- tif, quand il se sera développé, glissera à l'intérieur du connectif de la valve ancienne. Il découle de ceci que, dans la grande majorité des gen- res de diatomées où les connectifs sont de la largeur exacte des val- ves, ou bien sont même inférieurs en diamètre à celles-ci, toute dédupli- cation doit amener une diminution des dimensions du frustule nouveau équivalente au double de l'épaisseur d'un connectif. L'épaisseur de ce dernier étant connue, on peut même à priori déterminer la taille qu'aura la descendance d'un frustule quelconque après un nombre de déduplications déterminées. » L'opinion émise ci-dessus par M. Deby est celle qui a longtemps régnée parmi les Diatomophiles, mais elle ne rend pas complètement compte des faits. Si la chose se passait aussi simplement qu'il vient d'être dit par M. Deby, la reproduction sexuelle serait observée très fréquemment, or, c'est ce qui n'a pas lieu. Il faut donc que des causes, non encore connues, viennent retarder la reproduction sexuelle. M. Otto Mùller a recherché qu'elles pouvaient être les causes de la rareté de ce phénomène et pour cela a étudié attentivement une diatomée filamenteuse, le Melosira arenaria Moore. Les frustules restant ici unis, il était possible de vérifier comment se fait la décroissance de grandeur ('). Voici le résultat des recherches de M. Otto Mùller : Considérés isolément, les individus-frustules (ou individus-cellules, si l'on veut), qui composent un filament de Melosira arenaria Moore, ont une valeur biologique inégale. Comme expression extérieure de ce fait, on remarque que dans plusieurs individus, le bord d'une ou des deux valves (auquel bord la membrane connective est attachée), est épaissi d'une manière particulière ; cet épaississement manque dans les autres individus. La plus jeune valve de chaque frustule reste, jusqu'au com- (*) Otto Mùller : Die Zellhaut und das Gesetz der ZelUheilungsJolgc von Melosira arenaria Moore. Berlin 1883 — in 8° avec 5 planches. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. l3 mencement du moment de la division, dépourvue de membrane con- nectée et est enveloppée par la membrane connective de la valve plus âgée. La structure de la membrane connective, différente de celle de la membrane de la valve, de même que les délimitations latérales du filament permettent une certaine distinction microscopique entre la valve librù (plus âgée et non recouverte par la membrane connective) et entre la (plus jeune) valve enveloppée par la membrane connective de la valve plus âgée de la même cellule . La succession, la disposition relative et la structure anatomique mentionnée des valves libres et des valves enveloppées, conduit à distinguer, dans le filament, des groupes de cel- lules jumelles et trigémelles disposées régulièrement. On peut démontrer, de la façon la plus rigoureuse, que les cellules, dont la valve enveloppée possède l'épaississement du bord, sont pro- duites par leurs aïeules spéciales en qualité de cellules filles plus grandes ; celles, au contraire, où cet épaississement manque, sont produites en qualité de cellules-filles plus petites. Sitôt que les grandes cellules, et les cellules-filles plus petites, peu- vent être distinguées d'une façon certaine, on peut ramener, pai l'élimi- nation des éléments de dernière formation (des valves enveloppées) les groupes de jumeaux et de trigémeaux à leurs cellules-aïeules de la N-ie ou N-2e période divisionnaire et retrouver leur disposition ana- tomiqne spéciale et leur situation relative dans le filament de cha- que période. Si de cette façon on reconstitue l'arbre généalogique du filament, on trouve alors que les plus petites cellules-filles, très reconnaissables morphologiquement par le défaut d'épaississemenl du bord des valves plus jeunes, franchissent régulièrement une période divisionnaire (géné- ration) ; elles subissent ainsi un ralentissement de la durée de la divi- sion. Comme résultat de ce qui vient d'être dit, on peut formuler la loi suivante : « La plus grande cellule-fille se divise, dans la période division- » naire consécutive, la N + ie période ; la plus petite cellule-fille au » contraire se divise d'abord régulièrement dans la N + 2e période. » Cette loi occasionne non seulement un retard considérable dans la multiplication par la division, mais, met aussi un obstacle notable à la diminution constante des cellules ; il en résulte que la diminution de taille ne se fait pas simultanément avec la multiplication par divi- sion et que cette diminution ne se produit que dans un rapport borné. Pour autant que l'on puisse rapporter la naissance des A uxopores H SYNOPSIS à la diminution de taille des frustules, la rareté de la production de ces derniers s'explique par les phénomènes qui viennent d'être décrits. L'effet de la loi est énergique : si, par ex., la diminution de taille après 43 divisions est telle, dans les cellules du Melosira arenaria que la production des auxospores soit nécessaire, comme on peut l'ad" mettre d'après les faits connus, alors, il résulte de la loi énoncée qu'zm seul auxospore se produira dans le cas actuel tandis que si la division se faisait d'après la règle généralement admise et qu'énonçait ci-dessus M. Deby, alors il aurait dû naître io52, 100,000,000 auxospores. La généralité de la loi de M. Otto Mùller ne peut guère se véri- fier dans les espèces vivant à l'état de cellules isolées ; on ne peut non plus la vérifier dans les espèces vivant en bandes que lorsque les plus petites cellules-filles des groupes jumeaux sont morphologiquement différenciables des cellules-filles plus grandes, comme c'est le cas dans le Melosira dont nous venons de nous occuper. En tout cas, des espèces différentes suivront probablement des lois différentes, que nous ne connaîtrons jamais, parce que les conditions de leur étude sont trop défavorables. Pour cette raison la connais- sance approfondie des faits qui s'opposent à la diminution trop rapide de la taille, dans une espèce donnée, est d'une importance particulière, et M. Otto Mùller a rendu un service signalé à la science en décou- vrant et en élucidant des phénomènes dont on n'avait pas le moindre soupçon. Le frustule étant enfin arrivé à une certaine limite de grandeur, la reproduction intervient pour ramener l'être à la taille primitive. La reproduction n'a été observée jusqu'ici que dans un nombre très limité de diatomées : environ soixante quinze espèces appartenant à trente genres différents. On a décrit quatre formes différentes de reproduction. 1. Elle se passe dans un seul frustule. La diatomée sécrète un amas de matière gélatineuse dont elle s'entoure, les valves s'écartent, le contenu cellulaire prend une forme globulaire et se condense en sporange qui lui-même donne naissance à un auxospore. Cet auxospore est un corps de forme variable et il est entouré d'une enveloppe siliceuse ; continuant à croître, il crève le sporange et devient libre. Peu après, on voit à l'intérieur de cet auxospore naître de nouveaux frustules, un peu différents, surtout par la taille, des frustules ordinaires. Ces frustules qui portent le nom de frustules sporangiaux reproduisent à leur tour par division, le frustule primitif. Dans ce mode de reproduction on ne peut guère se rendre compte des différences sexuelles. Il faut admettre qu'une partie du contenu cellulaire joue le rôle d'élément mâle et une autre partie le rôle d'élément femelle. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. i5 A Fig. 12. — Reproduction du Van Heurckia rhomboïdes Bréb. A. Les deux cellures-mères fusionnant leur contenu protoplasmatique pour former les deux sporanges. B. Les deux auxospores, plus grands que les quatre valves vides entre lesquelles ils se sont formés, parvenus à leur complet développement et au point où les capu- chons terminaux vont se détacher pour donner passage aux frustules sporangiiux. C. Frustules sporangiaux parvenus à leur entier développement et encore coiffés des capuchons qu'ils ont entraînés en sortant des auxospores. 2. Dans le deuxième mode, un seul frustule donne naissance à deux sporanges et pour le reste le phénomène se passe comme dans le premier cas. Ce mode de reproduction est attribué par W. Smith aux genres Achnanlhes et Rhabdonema ; il n'a été confirmé par aucun observateur subséquent et il pourrait bien y avoir ici une erreur d'observation. 3. Deux frustules différents se rapprochent et confondent leur contenu cellulaire ; du mélange naît un seul sporange qui suit les phases décrites plus haut. Ce mode est le vrai type de la con- jugaison, l'un des frustules est une diatomée mâle, l'autre une cellule femelle. 4. Enfin dans le quatrième mode la conjugaison de deux frus- tules donne comme résultat la production de deux sporanges, de deux auxospores et de deux frustules sporangiaux. (Fig. 12) 2. Etude des Piatomées. Dans notre traité du microscope (') nous avons donné sur cet instru- ment tous les renseignements nécessaires au point de vue de la micrographie générale. Nous renvoyons donc à ce travail pour tous les détails qui ne concernent pas spécialement les diatomées et nous ne don. nerons ici que quelques notes destinées à guider le diatomophile. Cabinet de travail. — Le cabinet de travail du diatomophile ne doit pas (l) Le microscope, sa construction, son maniement et son application à l'anatomie végétale et aux Diatomées ; 3e édition, Bruxelles, J. Ramlot 1878. 16 SYNOPSIS être bien grand ; l'essentiel est qu'il soit aussi à l'abri de la poussière que possible ; on fait donc bien de ne pas l'encombrer de meubles ou de livres placés à nu, mais de le garnir d'armoires vitrées où l'on ren- fermera les livres, les instruments et les préparations. L'étude des Diatomées demande parfois l'emploi de la lumière solaire il doit donc être orienté vers l'Est ou l'Ouest. M. le prof. Harting recommande l'exposition au Midi. Quoique certains auteurs blâment cette dernière exposition, nous la trouvons excellente et nous l'employons pres- que exclusivement quoique nous ayons des fenêtres autrement orientées. Le meuble principal du cabinet de travail est la table. Elle doit être lourde, massive, et, de hauteur telle qu'on puisse y travailler commo- dément debout. Une chaise élevée permettra la position assise qui ne doit être employée qu'exceptionnellement. Outre le cabinet de travail, le diatomiste doit avoir une chambre ou espèce de laboratoire où il puisse faire certains travaux salissants tels que le lavage des diatomées, l'ébullition dans les acides, qu'il est bon de faire dans une cage vitréee comme on en installe dans les labora- toires de chimie, le développement des plaques photographiques, etc. Eclairage artificiel. — Dans nos climats le Diatomiste est forcé fréquemment d'employer la lumière artificielle. Rien ne surpasse l'éclai- rage électrique (') par incandescence, que l'on peut obtenir aujourd'hui, tel qu'il le faut pour les recherches microscopiques, sans grandes pei- nes et avec peu de frais. A défaut de celui-ci on emploiera une bonne lampe à pétrole. La lampe Mayall-Nelson, construite par M. Swift est excellente mais est malheureusement chère. Instruments. — Microscope. — D'excellents microscopes sont construits en Allemagne, en Angleterre, en France et aux Etats-Unis; mais tous ces instruments ne conviennent pas également pour les diatomées. Un instrument ne sera commode que s'il est muni d'un excellent conden- seur permettant de passer instantanément et sans tâtonnement de l'éclai- rage axial à l'éclairage ultra-oblique. Deux des condenseurs que nous connaissons remplissent parfaitement ces conditions ; le condenseur d'Abbe et Yoil condenser de MM. Powell et Lealand. Le premier de ces appareils est d'un usage plus général que le second et satisfait à toutes les exigences quelconques du micrographe ; le second établi spécialement au point de vue des diato- mées, permet au diatomophile de travailler plus rapidement et avec plus de certitude : la lumière étant réglée préalablement il suffit de pousser le levier pour passer en une seconde de l'éclairage axial à (') Voir H. Vm Heurck. — L'éclairage électrique appliqué aux recherches de la micrographie. — 2e édition dans Pelletan : Journal de Micrographie. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 17 l'éclairage faiblement oblique ou fortement oblique à volonté. Depuis un an MM. Powell et Lealand construisent un système optique don»" la lentille inférieure a la partie médiane matée et qui peut remplacer le système optique ordinaire. On l'emploie pour obtenir une obliquité extrême et il convient par exemple pour la résolution des stries lon- gitudinales de XAmphipleura. Le microscope du diatomophile qui veut élucider toutes les questions concernant les êtres qui nous occupent, doit être de première classe ; il faut qu'il soit solide, que ses mouvements prompts et rapides ne lais- sent rien à désirer. Le mouvement de glissement pour le mouvement prompt ne permet guère de conserver le centrage du condenseur ; il faut donc la cré- maillière. La platine du microscope gagne à être munie d'un chariot qui per- met de retrouver facilement les diatomées et à l'aide duquel on peut aussi explorer facilement toute l'étendue d'une préparation et avec la certitude de ne rien oublier. Excellents sont les microscopes grands et moyens de MM. Zeiss, munis du condenseur Abbe ; toutefois, nous employons de préférence les grands modèles anglais de MM. Ross & C° et de MM. Powell et Lealand. Le dernier surtout a des mouvements d'une extrême précision. Le microscope binoculaire stéréoscopique, à peu près inconnu sur le continent, et dont l'importance est cependant si grande pour les recherches histologiques, n'est pas indispensable pour les diatomées. On ne peut guère se servir dans les forts grossissements du vrai prisme de Wenham et le High Poiver Prism du même savant, de même que ïappareil stéréoscopique dAbbe quoique permettant encore de voir de fins détails avec les forts objectifs, donnent une image indécise qui rend ces mêmes détails moins visibles qu'avec le microscope monoculaire. Le binoculaire ordinaire, à un grossissement modéré, (à deux cents diamètres ou moins), rend cependant des services signalés quand il s'agit de débrouiller la structure souvent compliquée des crypto-raphidées, et, nous osons poser en fait, que celui-là qui ne se sera jamais servi du binoculaire, ne se fera pas une aussi bonne idée de ces êtres que celui à qui le binoculaire est familier. Les objectifs nécessaires au dïatomiste sont peu nombreux. 11 pourra se tirer d'affaire avec quatre objectifs de force graduée. Il est bon, pour éviter toute perte de temps, que ces objectifs soient vissés sur un revolver bien construit et qui reste attaché à demeure au microscope. Pareil revolver peut s'obtenir pour une somme très modique chez MM. Seibert à Wetzlar. Le revolver de Zeiss est très bon, plus léger que le précédent mais n'est construit que pour trois objectifs. Les objectifs que n jus employons journellement sont les suivants : 18 SYNOPSIS Le 7s de pouce de Ross comme chercheur, h l/2 pouce (8o/°) de Ross pour les observations courantes. Le 76e de Toiles ou le DD de Zeiss. Le 7ioe homogène de Toiles ou le '/12e homogène de Zeiss. Avec ces quatre objectifs on peut amplement suffire à toutes les observations, il est bien rare que nous en employions un autre, p. ex. le 7i8e homogène de Zeiss. Pour ne pas devoir incliner le microscope, nous avons coudé le tube d'un de nos instruments par un prisme que nous avons fait construire par MM. Ross & C°. Notre tube est devenu ainsi plus long mais par contre nous n'employons généralement qu'un oculaire faible le B. de Ross. Les images que nous obtenons ne laissent rien à désirer. Comme le dit M. le Prof. Abbe, (') la perte de lumière occasionnée par. un bon prisme est, pratiquement, à peine saisissable et la netteté de l'image n'en est pas altérée. La longueur du tube n'influe guère non plus et les travaux de M. Abbe démontrent que tout objectif peut donner un grossissement donné, qui dépend de l'ouverture numérique de cet objectif. // est indifférent que ce grossissement soit obtenu par la longueur du tube ou par la force de l'oculaire. La seule chose qu'il faut observer dans le cas qui nous occupe, c'est que les objectifs doivent être à correction afin qu'on puisse les régler pour cette longueur de tube anormale. Appareils accessoires. Nous n'avons guère à parler des objets accessoires qui sont ceux dont les micrographes se servent habituellement. Un héliostat est parfois utile pour les observations dans l'éclairage monochromatique et pour la photomicrographie. Nous parlerons ci-après de la chambre claire et plus loin des pré- parations microscopiques. § 3. PESSIN ET DÉTERMINATION DES PlATOMÉES. Une détermination sérieuse d'une diatomée quelconque est impossible sans un bon dessin préalable. Ce dessin seul, comparé aux dessins publiés par les auteurs, permet l'étude d'une forme donnée. Le diatomographe doit donc avoir, en permanence, la chambre claire à côté de lui. Nous avons essayé tous les appareils de ce genre, mais nous n'en connaissons aucun qui soit comparable pour la facilité du travail à celui que nous a fait connaître M. A. Grunow, et que l'on peut aisément construire soi-même, quand on sait un peu travailler. (') Beschreibung eines neuen Stereoscopischen ocuïars, Iena 1880. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 19 Cette chambre claire consiste tout simplement en un petit prisme isocèle que l'on fixe dans une monture pouvant s'adapter sur l'ocu- laire. Cet appareil, qui permet de saisir les détails les plus délicats, peut servir quelle que soit la position que l'on donne au microscope, qu'il soit vertical, horizontal ou incliné ; il y a seulement à observer que le papier sur lequel on dessine doit être parallèle à la surface du prisme où l'on applique l'œil. On se sert pour le dessin des diatomées de crayons durs, tel p. ex. le n° 5 de Gilbert, dont la pointe doit être très fine, sinon on ne pourra reproduire les stries rapprochées à l'écartement voulu sans les confondre. Il est essentiel de faire tous les dessins à un grossissement identique et suffisant pour bien reproduire les détails délicats. Tous les dessins du Synopsis ont été faits à 900 diamètres et diminués par la photo- graphie à 600 fois. Ce n'est pas au hasard que ce dernier chiffre a été choisi, nous l'avons pris pour que nos dessins soient comparables à ceux des bons auteurs antérieurs tels que William Smith, Gréville, Gregory etc., dont les figures sont faites à 400 diamètres ; les nôtres ont donc une et demie fois la grandeur des figures de W. Smith et des auteurs anglais précités. Il est regrettable que M. Adolphe Schmidt ait employé un grossisse- ment aussi arbritraire que 660 fois pour son Atlas des diatomées. Dans l'état actuel de la science un grossissement de 400 diamètres ne suffit plus, il faut donc employer autant que possible 900 diamètres pour tous les dessins, quelquefois certains détails exigeront même une amplification double. § 4. FiECHERCHE DES PlATOMÉES. Les diatomées sont répandues partout ; quel que soit le cours d'eau que l'on explore, on est presque certain que l'on sera récompensé de ses recherches ; le moindre fossé, la moindre flaque d'eau, pourvu que l'eau ne soit pas croupissante, renferme plus ou moins de diatomées. Elles s'accumulent parfois d'une façon prodigieuse. C'est ainsi qu'à di- verses époques nous avons trouvé le fond de l'immense bassin de retenue de Blankenberghe entièrement revêtu d'une épaisse couche de diato- mées composée en majeure partie de Pleurosigma. Quand on va à la recherche des Diatomées, il faut naturellement emporter les instruments nécessaires pour les récolter, et les vases appropriés pour renfermer les récoltes. Voici l'énumération des objets que le Diatomophile emportera avec fruit dans ses excursions. L'objet principal est un sac de cuir, garni d'une courroie : on le 20 SYNOPSIS porte en bandoulière. Ce sac contient plusieurs compartiments pour recevoir une douzaine de flacons à large goulot d'une capacité de 5o grammes environ. Une trousse en cuir plus petite, contient six fioles longues à large goulot, de la capacité' de 3o grammes environ ; cha- que fiole glisse également dans un compartiment. En campagne, on porte cette trousse à portée de la main dans la poche du pardessus. Vient ensuite une boîte renfermant des tubes étroits et un pinceau en poil très fin pour les récoltes pures ou quand on ne veut pas se charger de trop de matériaux à emporter. Outre les flacons et les tubes, il est bon de se munir de quelques morceaux de toile cirée ou de toile imperméabilisée par du caoutchouc de 25 centimètres carrés ; ils peuvent venir fort à propos pour enve- lopper des algues, des conferves ou d'autres plantes portant des diato- mées ; on les masse en paquets après en avoir légèrement exprimé l'excès d'eau. Ce paquet maintenu par un cordon élastique est placé dans le grand sac. Pour racler les surfaces limoneuses, telles que les atterrissements, les pierres des jetées, etc., l'auteur se sert d'une cuil- lère de cuivre, que l'on visse à l'extrémité d'une canne. Le manche de la cuillère porte une petite lame très utile pour couper les parties de plantes aquatiques couvertes de diatomées et pour les soulever hors de l'eau. Le collectionneur diatomologiste n'a besoin que d'une loupe Cod- dington ; cependant dans maintes occasions un petit microscope composé peut rendre de très grands services. On le porte dans un compartiment séparé du grand sac de cuir, avec quelques lames de verre. Depuis de longues années nous nous servons avec avantage d'un petit microscope composé, fourni par M. E. Wheeler de Londres et que nous portons constamment dans la poche du gilet. L'instrument fermé se présente sous forme d'un tube de 10 centi- mètres de long et de un et demi centim. de large. Il porte supérieurement le petit oculaire qui est serré dans le tube de tirage que l'on peut sortir au besoin. Inférieurement il porte un objectif achromatique à trois lentilles et glisse dans un tube portant à son extrémité un verre plan. Ce dernier glisse à son tour dans un autre petit tube, fermé au bout par un disque de cuivre percé d'un trou et faisant office de diaphragme. On dépose les diatomées sur la surface extérieure du verre plan, l'on remet le tube diaphragme et l'on met à point en écartant plus ou moins le tube porte-objet. Ce petit appareil qui est excessivement commode peut donner un grossissement de cent diamètres. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 2 1 5. fRÉPARATION DES PlATOMÉKS. Lorsque les diatomées ont été récoltées, il faut les séparer du limon qui les accompagne le plus souvent, les priver de leur endochrôme et en faire des préparations soit au baume, soit à sec. Pour isoler les diatomées du limon, on place toute la masse dans une assiette, on y verse une quantité d'eau suffisante pour les couvrir légèrement et on expose le tout dans un endroit bien éclairé. Au bout d'un certain temps, parfois quelques heures, d'autre fois un ou deux jours, on voit les diatomées qui sont sorties de la vase et sont venues en revêtir la surface. L'eau qui surnage est alors enlevée délicatement et les diatomées mises à nu peuvent être enlevées à l'aide d'un pinceau si la couche est légère, ou à l'aide d'un grattoir ou d'une lame quel- conque, si la couche est épaisse. Ainsi obtenues, les diatomées (') sont mises dans de petits tubes que l'on remplit d'alcool et l'on peut les préparer directement par calci- nation sur le couvre-objet comme nous le dirons ci-après, ou bien, on les traite préalablement à l'acide. Les diatomées d'eau douce sont généralement très siliceuses et supportent sans inconvénient le traite- ment à l'acide. Il n'en est pas de même de beaucoup de diatomées marines qui très souvent sont faiblement silicifiées et auxquelles on peut tout au plus faire subir une calcination modérée. Pour traiter les diatomées à l'acide, on en prend une petite quan- tité que l'on met dans un tube à réaction, on les couvre d'un à deux doigts d'acide nitrique et on fait bouillir le tout pendant quelques secondes (ou parfois une ou deux minutes) dans la flamme d'une lampe à alcool en évitant, pour les poumons et pour les instruments de pré- cision, les vapeurs dangereuses qui proviennent de cette ébullition. L'opération doit donc être faite ou en plein air ou dans la cage vitrée d'un laboratoire. Lorsque le tube s'est refroidi, on le remplit d'eau distillée et on l'abandonne au repos. Au bout d'un certain temps les diatomées se sont rassemblées au fond du tube, on décante prudemment le liquide surnageant que l'on rejette, on le remplace par une nouvelle portion d'eau distillée et ainsi de suite jusqu'à ce que l'eau ne présente plus de traces d'acide. On décante alors l'eau pour la dernière fois et les diatomées sont couvertes d'une légère couche d'ammoniaque liquide que l'on décante après quelques heures et dont les dernières traces sont (') Nous supposons que l'on ait affaire à des diatomées d'eau douce. Si c'étaient des diatomées marines il faudrait préalablement leur faire subir 2 à 3 lavages à l'eau distillée pour les débarrasser du chlorure de Sodium. 22 SYNOPSIS enlevées par des lavages successifs à l'eau distillée. Après cette dernière opération les diatomées sont parfaitement nettoyées et on les met dans l'alcool comme il a été dit précédemment. On peut traiter de la même façon la vase des estuaires marins, mais on prendra bien soin de n'employer pour les lavages que de l'eau distillée. L'eau distillée, en effet, a la propriété de tenir en suspension l'argile que l'on peut alors facilement enlever par décantation. Si l'on employait pour les lavages une eau calcaire ou saline la vase se pré- cipiterait avec les diatomées. Toutefois il peut arriver que les diatomées soient mélangées d'une telle quantité de matières organiques, comme c'est entre autres le cas dans le guano, que le traitement ci-dessus indiqué ne suffise point. Il faut alors faire subir un traitement plus compliqué à la masse. Voici comment on s'y prend. Les matières surtout quand on y soupçonne ou qu'on y connaît la présence de carbonates calcaires (ce qui arrive très fréquemment), sont traitées à l'aide de l'acide nitrique, comme il a été dit précédemment, soigneusement lavées et desséchées. Sans cette opération préalable, le produit final renfermerait une grande quantité de cristaux de sulfate de chaux, dont il serait presque impossible de se débarrasser. La matière ayant donc été traitée comme nous venons de le dire, on la met dans une capsule de porcelaine profonde ; on y verse une petite quantité d'acide sulfurique concentré (de façon à couvrir large- ment les diatomées) et on fait bouillir de une à trois minutes. Par cette opération la masse se boursouffle beaucoup et les matières organiques se charbonnent. On éteint alors la lampe à alccol (ou le bec Bunsen) dont on s'est servi et pendant que la masse est encore presque bouillante, on y ajoute goutte à goutte une solution saturée de chlorate de potasse dans l'eau. A l'addition de chaque goutte, il se produit une vive effervescence et l'on agite le liquide à l'aide d'un tube en verre. Quand on a ajouté un certain nombre de gouttes de la solution de chlorate de potasse, quantité qui doit être environ la moitié du volume de l'acide sulfurique employé, on voit le liquide complè- tement éclairci ; on lave alors les diatomées comme dans la première opération décrite. Il peut arriver qu'après cette opération les diatomées ne soient point encore entièrement nettoyées ; il faut alors la recommencer. Il est évident que les diatomées très fragiles ou très peu silicifiées ne résistent pas à un traitement aussi énergique ; il ne faut donc l'em- ployer que quand on ne peut se tirer d'affaire autrement. Il faut encore remarquer que l'opération précédente ne doit être faite qu'en plein air ou dans une cage vitrée pour éviter les vapeurs chlorées fort dangereuses à respirer et, en outre, que l'on ne peut DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 23 ajouter la solution de chlorate de potasse que goutte à goûte, sinon l'on s'exposerait à une explosion dangereuse et à la projection des matières hors du tube. Les diatomées ayant donc été nettoyées, il s'agit de les préparer. Diverses méthodes peuvent être suivies, celle qui donne les meilleurs résultats consiste à brûler les diatomées sur une lame de mica ou sur un couvre-objet, procédé que nous employons depuis plus de quinze ans, époque où il nous fût communiqué par feu de Brébisson. Ce procédé a été décrit tout au long avec les opérations prélimi- naires et subséquentes par notre ami le Professeur H. L. Smith, le savant américain, si connu par ses beaux et nombreux travaux sur les diatomées. Nous donnons ici la traduction de l'article qu'il a publié sur ce sujet dans The Lens journal de la Société Micrographique de Chicago. Préparation des Diatomées selon M. H. L. Smith. L'article suivant dit M. Smith, est destiné à faire connaître une méthode rapide pour la préparation de matériaux crus et à enseigner une façon de monter les préparations invariablement sur le couvre-objet. Les récoltes ne doivent pas être séchées, on les tiendra humides dans des fioles avec un peu de créosote pour prévenir la moississure. Je préfère de beaucoup examiner des frustules entiers, les deux valves adhérentes ou encore cohérentes au cas où les frustules sont en fila- ments. J'ai beaucoup de fioles de diatomées, n'attendant plus que le montage et qui sont aussi propres que si elles avaient été traitées par les acides, plusieurs de mes préparations les plus intéressantes n'ont pas été bouillies dans l'acide. Il va sans dire que tout dépend de l'habilité et de la minutie du cellectionneur et avec un peu de patience et de discernement on par- viendra à se procurer le matériel cru dans un état de pureté satis- faisante. Il y a quelques jours j'ai fait une récolte de Nitçschia dont les frustules sont presque aussi complètement exempts de matières étran- gères que si elles avaient subi le traitement le plus soigné par l'acide et le chlorate de potasse. Supposons donc que l'on ait devant soi une fiole contenant une quantité d'eau relativement très grande et du sédiment, ce dernier composé, pour une part plus ou moins grande, de diatomées. Nous allons procéder comme suit, et, si la fiole a reposé pendant quelques jours, les manipulations n'en réussiront que mieux. On imprime à la bouteille un mouvement de rotation rapide ; les matériaux les plus légers monteront le long de la ligne axiale et se répandront dans la masse du liquide. On laisse déposer pendant deux ou trois secondes et quand on voit 24 SYNOPSIS à l'oeil nu que les plus grosses particules viennent précisément de tomber au fond de l'eau, on verse le liquide et tout ce qu'il contient encore en suspension dans une autre fiole ; c'est de cette portion-là que nous devons extraire les diatomées et séparer d'abord les diatomées et le sable de l'argile et des matières organiques. On laisse reposer le liquide de la seconde fiole jusqu'à ce que l'eau paraisse simplement laiteuse ou nuageuse; le temps variera d'après la taille des diatomées; on ne peut en juger que d'après expérience ; disons une minute, tout ce qui reste en suspension doit alors être jeté, à moins qu'on ne veuille obtenir des formes très petites. On remplira de nouveau la fiole avec de l'eau de pluie ou de l'eau distillée (les eaux dures ou calcaires doivent être soigneusement écartées), et l'on secouera vivement. Aussitôt, que les particules les plus lourdes toucheront le fond, on versera le reste dans une troisième fiole en laissant environ un quart du contenu dans la seconde. Cette troisième fiole consistera principalement en sable et en diato- mées avec des matières organiques légères et de l'argile pure ; les deux dernières substances peuvent être écartées par la décantation ; à cet effet il faut remplir d'eau la fiole n° 3, et après avoir bien secoué laisser reposer pendant deux à cinq minutes, verser l'eau légèrement laiteuse, et renouveler l'opération en prolongeant quelque peu le temps de repos ; l'opération peut être répétée une troisième fois et permet de rejeter les particules restées en suspension après un repos de huit à dix minutes. Souvent après le premier dépôt de la fiole n° 2, les diatomées s'accumuleront mieux et avec moins de matières étrangères si l'on imprime à la bouteille un mouvement de rotation au lieu de la secouer. Un peu de pratique et d'attention permettra à tout le monde de séparer certaines diatomées d'après leur taille. J'avais reçu une récolte de Pleurosigma Spenceri de Scioto river, O. ; quoiqu'elle eut été pas- sée au chlorate de potasse, la première préparation que je voulus mon- ter ne me montra dans le champ qu'un ou deux frustules perdus au milieu d'espèces plus petites et de petits fragments de silex. En exami- nant et en expérimentant avec la plus grande exactitude, le temps durant lequel les différentes tailles demeuraient en suspension, j'ai fait de cette récolte une préparation qui montre des centaines d'exemplaires, là où, auparavant, on n'en trouvait qu'un seul. On ne croirait jamais que ce n'est là qu'une récolte. En supposant qu'un premier essai nous montre une certaine, abondance de diatomées, la fiole est rem- plie d'alcool et d'eau par moitié. On ne pourra employer certaines qualités d'alcool qui, après l'évaporation, laissent un résidu surtout sensible après qu'on a calciné de la manière décrite ci-dessous, de même que l'eau qui laissera des cristaux ou un résidu quelconque. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 25 Pour monter des diatomées, je place toujours une goutte du liquide qui les contient, non pas sur la lame, mais sur le couvre-objet. L'al- cool et l'eau se répandraient sur la lame, mais ils resteront accumu- lés sur le couvre-objet sous forme de lentille piano-convexe. Je prépare un petit support de fil de fer très fin (pour ne pas soustraire beaucoup de calorique), courbé à angle droit et fixé sur un pied. L'extrémité libre est courbée en cercle et sur cet anneau je place un carré de fer très mince (') dont je replie les angles par dessous l'an- neau de manière à le maintenir en position, tout en lui permettant de se dilater sans se courber par la chaleur. Sur cette plaque je mets le couvre-objet bien nettoyé et, au moyen d'une pipette, j'y dépose une goutte du liquide alcoolique à diatomées et je chauffe à la lampe à esprit de vin. L'alcool prend feu et je le laisse brûler ; je baisse alors la flamme de la lampe et le reste est lentement évaporé. Le restant d'alcool, en s'échappant par l'ébullition, distribue d'une manière égale les diatomées sur toute la surface du couvre-objet et empêche toute accumulation. Aussitôt que l'on a obtenu cette égale distribution, il convient d'évaporer avec lenteur jusqu'à siccité complète, après quoi il faut chauffer à rouge la plaque de fer et le couvre- objet ; la masse des diatomées commence à noircir, mais comme la matière organique et les autres débris sont brûlés lentement on obtient, en fin de compte, de la silice presque blanche. Toujours je brûle mes préparations sur le couvre-objet, même les spécimens traités par l'acide, car les diatomées ainsi brûlées paraissent plus claires et plus nettes quand elles sont montées (2). Le degré de chaleur peut être tout ce qu'une lampe à alcool ordinaire donne quand on a des diatomées siliceuses rigides, ce qui est le cas le plus fréquent. Quand elles ne sont qu'imparfaitement siliceuses il faut être prudent. J'emploie toujours pour monter du vieux baume, tel qu'on l'achète dans le commerce, surtout quand les spécimens doivent servir ou être expédiés immédiatement ; je laisse refroidir le couvre-objet et sur le milieu de la lame de verre bien nettoyée je place une goutte de baume visqueux, pas trop fluide. C'est avec cette goutte que je cueille pour ainsi dire le couvre-objet de dessus la plaque de fer. La cha- leur aura si bien fixé les diatomées que peu d'entre elles s'échappe- ront dans la suite des manipulations de dessus le couvre-objet. Je présente maintenant le couvre-objet à la flamme de la lampe (il faut une flamme bien plus petite que pour les opérations antérieures) jusqu'à ce qu'il se forme de très grosses bulles. On écarte la flamme aussi- (l) Nous préférons employer une petite lame carrée de platine à angles repliés et tenue serrée dans une pince à anneau cpie l'on tient à la main (H. V.-H.) 0 Nous partageons cette façon de voir de M. H. L. Smith. 26 SYNOPSIS tôt qu'on voit toutes les bulles se diriger vers un des côtés. Au moyen d'une aiguille montée, j'appuie à cette place sur le couvre-objet et je les refoule dans la direction opposée. Ceci peut sembler super- flu, mais une longue expérience m'a prouvé que c'est le meilleur moyen de se débarrasser de ces bulles ; pendant toutes ces manipulations la lame était maintenue dans une position oblique, le couvre-objet sou- tenu par l'aiguille étant ainsi empê'hé de glisser. Si toutes les bulles n'ont pas disparu, on chauffe très légèrement, juste à l'endroit occupé par les bulles rebelles, en tenant la lame en position oblique, le côté près duquel il y a le plus de bulles étant tourné vers le haut. La description est plus longue que les manipulations mêmes, et la lame refroidie peut servir immédiatement. On m'objectera que je me tiens aux usages vieillis, mais après avoir essayé des baumes liquides à froid, j'en suis toujours revenu à l'ancienne manière, quoique pour des diatomées de choix quelques-unes de ces préparations du baume soient bonnes. Si l'on veut monter les diatomées à sec, le meilleur moyen consiste à' employer du ciment au blanc de zinc (l) que l'on trouve chez les opticiens ; on trace un cercle et au bout de quelques instants cette substance est suffisamment figée pour recevoir le couvre- objet sans jamais former des bavures. Après une heure ou deux j'applique une seconde couche extérieure sur le cercle, ou bien, je me sers du vernis noir ordinaire. Je pense que quiconque adoptera le mode de montage sur le couvre-objet en chauffant, comme cela a été décrit ci-dessus, s'en trouvera bien, quelles que soient les ma- nipulations ultérieures. En effet cette méthode produit une distribu- tion égale, détruit les dernières traces de matières organiques et augmente l'éclat des préparations. Quand on opère sur des spécimens ayant passé par les acides, et qui n'ont pas été bien lavés, il se produit parfois un crépitement et des explosions quand on chauffe le mélange alcoolique ; on répare le mal en reprenant une nouvelle quantité d'eau pure et d'alcool. Procédés de M. Fréd. Kitton. — Le savant diatomographe anglais M. Fréd. Kitton a bien voulu nous envoyer une note manuscrite sur les procédés qu'il emploie pour la préparation des diatomées. Nous en donnons ici la traduction ; le lecteur y trouvera maint renseigne- ment important. Dans le nettoyage des Diatomées, dit M. Kitton, je préfère ajouter à la fin de l'opération de petits cristaux de chlorate de potasse, que je trouve plus faciles à employer que la solution aqueuse de ce sel, (') Ce ciment se fait comme suit : on prend du blanc de zinc broyé à l'huile et à l'aide de lavages réitérés a la benzine on en enlève toute l'huile. Le blanc pâteux est légèrement séché sur un iiltre et puis ajouté à une solution épaisse de résine damar dans la benzine. (H. V. H.) DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 27 car si l'on ajoute celle-ci un peu trop brusquement, il se produit une vive effervescence et le contenu du tube peut être projeté. Lorsque la masse a été blanchie, et que tout l'acide a été enlevé par les lavages à l'eau pure, j'enlève cette dernière et je mets 3o à 40 gouttes d'ammoniaque liquide concentrée dans le tube à réaction que je ferme par un bouchon. Les tubes que j'emploie ont i5 centi- mètres de haut et 2 centim. de diamètre. Je laisse réagir l'ammo- niaque d'une demie-heure à 6 heures. J'ajoute ensuite i5 grammes d'eau distillée et je donne une brusque secousse au tube. Lorsque les diatomées sont tombées au fond du tube, j'enlève l'eau surnageante, qui est habituellement très trouble, je mets une nouvelle quantité d'eau et je secoue encore une fois. Je continue d'agir ainsi jusqu'à ce que toute trace d'ammoniaque ait disparu, Les guanos, le produit de sondages marins et certains dépôts fossiles doivent être traités d'une autre façon. Lorsque toute trace d'acide a disparu, je fais bouillir la récolte pendant 3 à 4 minutes dans une trentaine de grammes d'eau où j'ajoute un morceau de savon gros comme un pois. Lorsque les diatomées sont tombées au fond du vase, j'enlève l'eau savonneuse et je fais rebouillir la récolte avec de l'eau pure. Si ces procédés ont été bien suivis le résidu ne consistera qu'en sable et en diatomées. Si la récolte contient de grandes formes ou des formes lourdes que je désire enlever par le triage, alors je laisse reposer le liquide pendant 20 à 3o secondes, pour qu'elles tombent au fond; et je décante le liquide qui contiendra le sable fin et les petites diatomées. Pour débarrasser ces dernières du sable, j'emploie avec succès le moyen suivant : Je prends deux lames de verre A et B. Sur A je place une goutte d'eau distillée et sur B une petite quantité du liquide à traiter. J'im- prime à B un léger mouvement rotatoire horizontal, ce qui accumule le sable au centre du liquide et j'incline la lame vers un de ses an. gles ; les diatomées s'écoulent et sont reçues dans l'eau distillée de la lame A. Cette eau est ensuite répartie sur des couvre-objets. Par cette méthode, des récoltes qui semblent tout à fait sans va- leur donnent de très bonnes préparations, mais il est souvent néces- saire d'ajouter à la lame A le produit de diverses gouttes de B. Je conseillai cette façon d'agir à un de mes amis qui se plaignait des ennuis que lui donnait une récolte de boue d'une rizière. Il me remercia peu après me disant qu'il avait été étonné du nombre de formes qu'il avait ainsi obtenues de cette récolte qui lui semblait primitivement sans valeur. La préparation des dépôts d'origine marine est généralement fort difficile, car les diatomées semblent être réunies par un ciment siliceux fort difficile à enlever sans détruire les diatomées. 28 SYNOPSIS Je réussis cependant parfaitement en agissant comme suit : Une petite partie de la matière à traiter ayant été mise dans le tube à réaction, j'ajoute de l'acide nitrique, je fais bouillir et je lave afin d'enlever toute la chaux. Je traite ensuite par l'acide sulfurique et je décolore la masse , généralement devenue brune, par le chlorate- de potasse. Après un lavage soigné, la masse est boullie de nouveau, pendant une minute, dans une petite quantité d'eau, additionnée d'un peu de carbonate de soude. Après lavage subséquent, la masse est remise dans le tube à réaction et secouée jusqu'à ce qu'elle se désagrège. Si ce résultat ne s'obtient pas , elle doit être rebouillie dans une solution de potasse caustique et au moment où la désagrégation s'opère on verse le tout dans l'eau additionnée préalablement d'acide chlorhydrique. Lorsqu'on a affaire à une récolte de diatomées vivantes, et spécia- lement de formes qui se développent en chaîne, on traite à l'acide une partie de la récolte que l'on ajoute à l'autre partie restée intacte. On obtient de cette façon des préparations où l'on peut étudier à la fois les deux faces du frustule et son mode de développement. J'ai souvent essayé d'employer la méthode préconisée par M. le Prof. H. L. Smith, mais je n'ai jamais si bien réussi que lorsque j'avais préalablement enlevé tout l'alcool par des lavages. Je préfère laisser sécher lentement le liquide diatoméifère et ne pas employer la chaleur, qui m'a toujours donné des préparations où les diatomées se réunissaient en groupes ou en bandes. Je n'ai non plus bien réussi quand je mettais directement le baume sur les diatomées, surtout quand j'avais à préparer des formes larges et convexes, telles que des Coscinodisats ou des Aidacodiscus ; le baume ne pénètre pas dans l'intérieur. Dans ces cas, je mets préala- blement une goutte d'essence de térébenthine sur les diatomées et lorsque celle-ci a bien pénétré les valves, j'ajoute le baume et je laisse le tout en repos pour que le baume remplace lentement l'es- sence qui se volatilise. J'ai trouvé ceci nécessaire, même parfois quand on emploie le Styrax, quoique celui-ci soit plus fluide que le baume de Canada. Monter les diatomées à sec est le procédé le plus facile de tous, mais, pour éviter autant que possible que les diatomées se gâtent, ce qui arrive souvent au bout de peu de temps, il faut d'abord que les diatomées soient parfaitement lavées à l'eau distillée, ensuite que le vernis noir employé pour faire la cellule ne contienne pas de matière huileuse, comme c'est souvent le cas, et que ce vernis soit bien sec avant que d'y appliquer le couvre-objet que l'on y fait alors adhérer en chauffant le porte-objet. Le vernis noir se remplace avantageusement par du baume de Canada durci, et dissous dans la Benzine. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 29 Préparations au Styrax et au Liquidambar. — Vers le milieu de i883 nous avons fait connaître un nouveau mode de préparation dont nous nous servions déjà depuis un certain temps. Nous n'employons plus le baume de Canada ; nous le remplaçons par le styrax, qui, tout en étant plus facile à manier que ce dernier, a un indice de réfraction notablement plus élevé et montre beaucoup mieux les détails des diatomées. Depuis que nous avons fait connaître ce produit, nous avons eu la satisfaction de le voir adopter par les dia- tomophiles les plus compétents. Nous allons en peu de mots résumer le mode de préparation et d'emploi du Styrax. Le Styrax est un baume naturel donné par le Styrax Orientalis Miller de l'Asie mineure. Il faut l'acheter brut dans le Commerce, où il se présente sous forme d'une masse molle, grisâtre. On l'étend en couche mince sur des assiettes et on l'expose à l'air et à la lumière jusqu'à ce qu'il soit devenu assez dur et qu'il ait perdu l'eau qu'il contenait. Le produit est alors dissous dans un mélange à parties égales d'alcool et de benzine (ne pas confondre avec le naphte du pétrole), ou si l'on préfère dans un mélange d'éther sulfurique et d'alcool absolu, et filtré au papier. Voici comment nous employons la solution obtenue : nous indiquons en même temps la façon dont nous faisons nos pré- parations depuis une couple d'années. Nous commençons par placer les couvre-objets sur une grande plaque de verre et sur chacun d'eux nous plaçons à l'aide d'une pipette une large goutte d'eau distillée sur laquelle nous laissons tomber douce- ment nne goutte du liquide diatoméifère ('). Les diatomées s'éparpil- lent dans la goutte d'eau distillée qui, au besoin, est remuée délica- tement. Les couvre-objets sont recouverts d'une cloche de verre et abandonnés à l'évaporation spontanée. Lorsque celle-ci est parfaite, les couvre-objets pris un à un sont chauffés au rouge sur la lame de platine, et remis sur la grande plaque de verre, où, après avoir reçu une goutte d'une solution très fluide de styrax, ils sont de nouveau abandonnés sous la cloche à l'évaporation. Peu d'instants après la couche blanchit mais on n'a pas à s'inquiéter de ce phénomène (qui n'arrive pas avec la solution dans le chloro- forme) et au bout de 24 heures, la benzine est complètement évapo- rée. Le couvre-objet est alors placé, retourné, sur le porte-objet et chauffé légèrement, de préférence sur un bain-marie. Une légère pres- (') Nous conservons nos diatomées dans de l'alcool que nous décantons avant l'emploi et remplaçons par de l'eau distillée. 3o SYNOPSIS sion à l'aide d'une presselle chasse les bulles d'air, s'il y en a, ainsi que le styrax superflu, que l'on enlève après refroidissement. Le Liquidambar est préférable au Styrax. Ce Baume qui est donné par le Liquidambar StyraciJIua ne se trouve pas dans le commerce européen, mais on peut actuellement l'obtenir soit purifié et durci, d'après notre méthode soit en solutions (à volonté au chloroforme ou à la Benzine, ce qui est préférable pour les diatomées), chez MM. Rousseau, (Société anonyme pour la fabrication de produits chimiques) 42-44 rue des Ecoles à Paris. Le Liquidambar est plus facile encore à manier que le Styrax et a un indice plus élevé- Préparation dans des liquides très réfringents. — Diverses substances possédant un indice de réfraction élevé ont été proposées pour la pré- paration des diatomées ; telles que la Naphtaline monobromée, le soufre et le phosphore dissous dans le sulfure de carbone, etc. Toutes ces substances sont assez désagréables à employer et les deux dernières ne se conservent pas. On n'y aura donc recours que momentanément et dans certains cas où il s'agira d'étudier des détails peu apparents. Mais il existe aujourd'hui un médium d'un indice excessivement élevé (environ 2,25 à 2,4) inventé par le prof. H. L. Smith, qui en fera plus tard connaître la formule ('). Ce médium que, grâce à l'obligeance de son inventeur, nous con- naissons déjà depuis longtemps, nous a été fort utile pour étudier les détails délicats de beaucoup de diatomées, mais il ne convient pas pour les diatomées à grosse structure. (') Lorsque M. H. L. Smith aura fait connaître la formule de ce médium on pourra également l'obtenir chez MM. Rousseau. La préparation de ce médium ne peut être faite que par des chimistes exercés et parfaitement outillés. CHAPITRE IL TERMINOLOGIE ET CLASSIFICATION DES DIATOMÉES. Nous proposons, dans ce chapitre, de passer en revue les diverses parties des Diatomées, au point de vue des termes dont nous nous servirons dans la classification et la description des espèces. Nous examinerons successivement le frustule, la valve et ses appen- dices, le raphé et l'endochrôme. 1. fRUSTULE. On entend par frustule l'ensemble de la boite siliceuse. Le frustule est toujours formé de deux parties appelées valves qui glissent l'une dans l'autre et dont les bords sont opposés. Par face de suture ou face frontale nous entendons le côté du frustule qui montre la ligne de suture ou de division nommée \one connective et par face valvaire celle qui montre pleinement le Raphé ou la valve ponctuée ou striée. Le frustule est très développé dans la face de suture quand l'axe qui est parallèle à la zone connective est beaucoup plus court que l'autre. L'axe parallèle à la zone connective est appelé axe longitu. dinal, et l'axe qui forme une perpendiculaire avec la zone connective est nommé axe transversal. La zone connective peut être large ou étroite ; elle peut être unie ou présenter des plis ou des ponctuations. Le frustule est dit genouillé quand un de ses côtés ou quelquefois les deux présentent un pli plus ou moins aigu comme dans les Achnanthes ; il est dit plié, quand les deux côtés sont également courbés et dans la même direction, et enfin il est arqué, quand un des bords est plus courbé que l'autre. 32 SYNOPSIS Le frustule est dit tordu, quand les deux extrémités sont tournées en sens contraire : Ex. Surirella spiralis. Il est dit bacillaire, quand il est beaucoup plus long que large, comme dans les Synedra. Le frustule est complexe, quand il a plusieurs rangées de valves comme certains Navicula, et il est composé quand chaque valve con- siste en deux ou plusieurs plaques de structure différente comme c'est le cas dans les Arachnoidiszus et Actinoptychus. Le frustule présente parfois des cloisons ou septœ qui sont des plaques internes longitudinales, c'est-à-dire parallèles à la zone con- nectée, comme dans les genres Rhabdonema et Striatella ; ces cloi- sons sont fréquemment (et probablement même toujours) perforées. Dans d'autres cas le frustule montre des fausses cloisons ou vittâe ; ce sont des prolongements du bord de la zone connective vers l'in- térieur comme dans le genre Grammatophora. Ces cloisons impar- faites ne sont visibles que dans la face frontale et elles ont souvent un renflement à leur origine comme on le voit dans le genre Mer id ion. Le frustule est libre, quand il n'est ni attaché par aucune de ses parties, ni renfermé dans des tubes ou des frondes ; il est fixé, quand il est attaché soit aux pierres, soit à d'autres algues, ou à des corps quelconques à l'aide d'un appendice qui résulte d'un prolongement du coléoderme. Dans ce dernier cas, il est stipité, quand cet appendice forme un filament d'une certaine longueur et sessile, quand sa longueur est quasi- nulle. Enfin le frustule peut être encore renfermé dans un mucus ou dans des tubes ou enfin encore dans des filaments ramifiés simulant des algues supérieures et dans ce dernier cas ces filaments sont nommés frondes. Le mucus, les tubes et les frondes sont formés par une seule et même substance, la même qui forme le coléoderme. Cette matière qui est hyaline, albuminoïde et un peu siliceuse reçoit parfois le nom de Thalle. Le stipe, les frondes, les tubes, etc. résultent d'un développement excessif du coléoderme, et ce développement varie avec l'habitat de l'espèce. Tantôt il est considérable, d'autres fois il manque absolument ; M. Kitton a rencontré le Navicula serians et le Melosira solerolii, formes toujours libres, enveloppées d'un mucus épais. Le Schi^onema neglectum Thwaites n'est autre chose que le Navicula gracilis Kûtfc. vivant en tubes. Nous n'attribuons donc aucune valeur spécifique et encore moins générique à ces sécrétions du frustule. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 33 § 2. j/ALVES. A. Description générale de la valve. — La Valve est la moitié du frustule. En comparant une diatomée à une boîte, les côtés de cette boîte sont formés par la zone connective et les valves forment le des- sus et le fond. On doit observer dans une valve: i°son apparence générale, 2° son contour, 3° ses extrémités et 4° ses appendices. i° APPARENCE GÉNÉRALE. — Sous ce rapport on dit que Ja valve est lisse quand elle ne présente absolument aucun dessin ni aucune marque à sa surface. Ce mot qui était si fréquemment employé par les auteurs antérieurs, qui disposaient de microscopes imparfaits, ne peut plus aujourd'hui trouver que quelques rares applications. La valve est alvéolée (celluleuse, disent les auteurs), quand elle est marquée de gros points présentant une apparence hexagonale ou angu- leuse comme dans les Triceratium. Le plus grand nombre des Diatomées de la sous-famille des Crypto- raphidées ont une structure alvéolée. Nous en étudierons les détails de développement plus loin. La valve est striée, quand elle présente des stries ou simples lignes fines formées de ponctuations délicates. Elle est perlée, quand ces stries sont formées de rangées de perles bien apparentes comme par ex. dans le Navicula Lyra. La valve est munie de côtes, quand elle présente de grosses lignes bien apparentes souvent épaisses et semblables à des côtes et ne pou- vant pas être décomposées en ponctuations. Ces côtes résultent souvent de la confluence des alvéoles, toutefois, nous donnons aussi ce nom aux intervalles épaissis placés entre certaines [rangées de fines ponctua- tions. Quand les stries ou les côtes ne sont pas interrompues par une ligne médiane ou Raphé, on dit que la valve est striée ou munie de côtes transveralement; elle est dite dimidiée quand les côtes ou les stries ne s'étendent que sur la moitié de la valve. La valve est dite arquée, qumd un des bords est plus courbé que l'autre comme dans le Ceratoneis Arcus. Le côté convexe est souvent appelé dos ou bord dorsal, et le côté concave est nommé ventre ou côté ventral. La valve est cymbiforme, quand elle a des bords inégalement courbés dans des directions opposées comme dans beaucoup de Cymbella. Dans ce cas également nous avons donné le nom de bord dorsal au 34 SYNOPSIS côté le plus convexe et de côté ou bord ventral à celui qui est le moins convexe et qui est situé du côté concave du raphé. La valve est pliée, quand les côtés sont également courbés et dans ]a même direction et genouillée, quand un côté ou quelquefois les deux ont un pli aigu. 2° CONTOUR. — Les formes de la valve peuvent être rangées en deux groupes : d'abord les formes circulaires ou dérivant de la ligne courbe, ensuite celles qui présentent des formes polygonales. A. Les valves dont le contour dérive de la ligne courbe peuvent être : circulaires ou orbiculaires : formant un cercle. Ex. Coscinodiscus. arrondies: s'approchant de la forme circulaire. Ex. Surirella Crumena. ovales : ayant la forme d'un œuf comme le Surirella striatula. elliptiques : quand le contour forme une ellipse, c'est-à-dire un cercle allongé dont les deux extrémités sont également arrondies Ex. Cymatopleura elliplica type. réniformes ou en forme de rein comme le Surirella réniformis. lancéolées ou en forme de fer de lance à extrémités étroites et plus ou moins pointues. Ex. Navicula lanceolata. cunéiformes : en lorme de coin, à extrémités arrondies, comme beaucoup de Gomphonema B Les valves dont le contour prend une forme polygonale peuvent être : triangulaires : à trois angles comme le Biddulphia (Triceratium) Favus type. quadr angulaire, pentangulaire, comme certains Triceratium etc. 3. EXTRÉMITÉS. — Les extrémités des valves présentent des carac- tères de grande importance pour les descriptions. Sous ce rapport on dit que les extrémités sont : aiguës : quand elles sont rétrécies insensiblement en pointe. obtuses: quand elles sont plus ou moins émoussées. tronquées : quand elles semblent être coupées brusquement. rétrécies et diminuées, quand elles diminuent brusquement de lar- geur, modification que souvent les auteurs désignent improprement par le mot : prolongée. acuminées : quand elles sont terminées plus ou moins brusquement au- dessous de l'extrémité en une sorte de prolonge- A B C D E ment étroit. On doit dis- Fig. 13. Diverses formes de l'acumination. tinguer deux formes d'a- A. B. Extrémités acuminées. C. Extrémité rostrée. cumination. D. Extrémité acuminée-capitée. jo JJ acumination pl'O- E. Extrémité rostrée-capitée DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 35 prement, dite c'est-à-dire, le rétrécissement en pointe conique (fig. i3, A,B). 2° Le rostre, quand le rétrécissement a lieu sous forme de pointe à bords parallèles (fig. i3, C) comme dans le Navicula Amphirhynchus. Quand, après le rétrécissement, la valve s'élargit de nouveau en torme de tète, on la dit capitée. La valve peut dont être acuminée-capitée (fig. i3 D.) comme dans le Navicula rhynchocephala ou rostrée- capitée(ûg. 13, E) comme dans le Navicula mesolepta. La valve montre un lumen, quand son extrémité est plus brillante que les autres parties, ce qui provient d'un épaississement du bord terminai interne de la valve ; ledit dépôt de silice réfractant plus fortement la lumière. Ex. Stauroneis acuta. 4. APPENDICES. — Les appendices sont des projections que l'on voit généralement proéminentes, quand on examine la diatomée sur la face frontale ; ce sont, ou des épines, comme dans les Chaetoceros, ou les places d'attache des formes filamenteuses (probablement aussi d'autres 1 ormes) comme dans les Biddulphia. On peut à la rigueur donner le nom d'appendice à de simples espaces blancs, comme sur la valve concave des Gephyria, ou sur les Aalves de Dimeregramma ou de Plagiogramma. Les ailes sont des expansions, ordinairement, des bords des valves comme dans les Surirella; d'autres fois sur la valve comme dans le ,<^enre Amphiprora. Quand les ailes ne sont que faiblement sail- lantes comme dans les Nit\schia, on dit que la valve est carénée. On doit encore ranger dans les appendices les Ocelli qui sont des fausses ouvertures, (ce sont en réalité de vrais appendices), avec des contours extérieurs bien marqués, quand la valve est vue de face, comme dans le genre Auliscus. B. Structure microscopique de la valve. La structure de la valve des diatomées a fait le sujet de travaux nombreux et importants parmi lesquels il faut citer ceux de MM. Flôgel ('), Otto-Muller (2), Prinz et Van Ermengem (3) et Cox (!). M. Flôgel a voulu résoudre la question (') Flôgel : Untersuchungen ùber die Structur der Zellwand in der Gattung Pleurosigma. Archiv. f. Mik. Anat. VI, 1870 pages 472—514. (2) Uber den feineren Bau der Zellwand der Bacillai'iacëen insbesonderer der Triceratium und der Pleurosigma. Reichert's u. Dubois-Reymond's Archiv. fiir Physiol. 1871. (5) Recherches sur la structure de quelques Diatomées contenues dans le « Cementstein «du Jutland par MM. W. Prinz et E. Van Ermengem. Annales de la Soc. belge de Microscopie t. VIII. (4) Structure of the Diatome-Shell. Ey Jacob D. Cox. Americ. Month. Micr. Journal, Mars, Avril, Mai, Juin 1884. —C'est l'étude la plus complète faite jus- qu'ici sur l'ensemble des valves des Diatomées. L'auteur a l'ait à l'appui de ses assertions, une série de photographies de valves brisées dont il a eu l'obligeance de nous envoyer une collection. A quelques points près, les idées de M. Cox cor- respondent avec les nôtres. 36 SYNOPSIS par des coupes de Pleurosigma, MM. Prinz et Van Ermengem se sont basés sur des coupes des Diatomées contenues dans le Cement- stein du Jutland et enfin MM. Muller, Cox et nous-mêmes nous avons taché d'élucider la structure des valves par l'étude des frag- ments de valves brisées. L'étude des fragments de valves dans des mi- lieux excessivement réfringents tels que par exemple, le Styrax, la naphtaline monobromée et le médium jaune du Prof. H. L. Smith nous a fourni des résultats fort intéressants et dont nous allons don- ner le résumé. 1. La valve des Crypto-raphidées est généralement formée de deux couches. 2. La couche inférieure est composée d'une seule lame et porte à la face interne des ponctuations plus ou moins fines. Il nous a été impossible de nous assurer d'une façon certaine si ces ponctuations traversent complètement la couche inférieure de la valve ou n'y pénè- trent que jusqu'à une certaine profondeur. Dans le Triceratium Faims dont nous avons pu obtenir artificiellement des cassures transversales de la plus grande finesse, nous n'avons pu voir aucune perfora- tion, quoique la forme dentelée d'une membrane que nous avons trouvée brisée à l'intérieur d'une alvéole semble prouver en faveur d'une vraie perforation. Dans certains Coscinodiscus la valve semble bien perforée inférieurement et cette perforation est absolument évi- dente dans les forme fossiles du Jutland. Dans YEupodiscus Argus, il y a dans la couche inférieure des perforations (?) assez grandes (ce sont les gros granules que l'on voit dans les alvéoles) et en outre de très fines granulations. 3. La couche supérieure de la valve existe à tous les degrés de dé- veloppement. Dans son état le plus parfait, Triceratium Favus, Cosci- nodiscus Oculus-Iridis etc., elle forme des alvéoles habituellement fer- mées par au-dessus. Dans l'état suivant de moindre développement (Eupodiscus Argus), les alvéoles restent ouvertes supérieurement. En poursuivant les recherches dans la série des genres et des espèces, on voit la couche supérieure diminuer en force et les points les plus faibles, les parois des alvéoles, disparaissent en premier lieu, ensuite les parties intermédiaires entre plusieurs alvéoles diminuent en impor- tance, finissent par se réduire à l'état de petites épines comme on ci trouve dans tant d'espèces de Diddidphia (') et enfin ces derniers ves- tiges de la couche alvéolaire disparaissent à leur tour et il ne reste plus que la couche inférieure ponctuée de la valve. Le Triceratium (Ditjrlum) intricaîum, par exemple, montre cette couche réduite à sa plus simple expression. (') Comparez les épines très robustes du Stephanopyxis Turrù, PL LXXXIII ter avec celles délicates du Cerataulus turgidiis. PI. C1V, etc. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 37 Les valves des Pseudo-raphidées et des vraies Raphidées montrent la même structure que les Crypto-raphidées mais les alvéoles sont infiniment plus petites. Grâce au médium réfringent du Prof. Smith nous avons pu vérifier parfaitement leur existence dans des espèces nombreuses et notamment dans les genres Raphoneis, Nit^schia et Tleurosigma. Ce que l'on nomme donc les perles des diatomées sont en réalité des alvéoles et les stries, sont souvent formées par les parois de ces alvéoles. La valve est dite alvéolée ou à structure cellulaire quand ces alvéoles sont grandes et paraissent polygonales ; elle est dite perlée ou ponctuée quand les alvéoles sont plus ou moins petites. § 3. J3.APHÉ ET pIODULES. Le Raphé, qui, dans la classification de M. le Professeur H. L. Smith, que nous adoptons dans ce synopsis, détermine les divisions primaires de la famille des Diatomées paraît être, au moins sur une partie de sa longueur, une véritable fente, qui met en communication le contenu du frustule avec les liquides ambiants (x). Le raphé, que l'on appelle aussi ligne médiane, est généralement interrompu par un nodule médian et des nodules terminaux. On doit distinguer le vrai Raphé, tel qu'il existe dans les Navicula, c'u Pseudo-raphé, qui est une simple ligne ou espace blanc, et sans nodule médian , tel, par exemple, qu'on le voit dans les Raphoneis. Il est probable que toutes les diatomées ont des raphés plus ou moins parfaits. Dans la sous-famille I RAPHIDÉES, le raphé est très bien visible, médian ou submédian, mais il n'existe parfois que sur une seule des valves du frustule ; tel est le cas chez les Achnanthes et les Cocconeis- (') Certains auteurs , entr'autres M. A. Schmidt contestent que le raphé soit une fente. La chose semble cependant être mise hors de doute par les recherches de M. W. Prinz. Cet habile micrographe est parvenu à obtenir une coupe parfaite d'un grand Navi- cula (que nous supposons Dactijlus) contenu dans le Franzenbad. La figure ci-contre, que l'obligeance de M. W. Prinz, est la représenta- tion fidèle de cette coupe : a. est le raphé — b. c. d. l'une des côtes de la valve — e. le bord de la valve taillé en biseau — f. les nodules médians — r/. les connectifs. Le grossissement employé est de 1500 dia- mètres. — Les parties du dessin imprimées en noir ont une couleur brune à la lumière transmise. être le Navicula dépôt fossile de nous devons à Fig. 14. 38 SYNOPSIS Dans les sous-familles II PSEUDO-RAPHIDÉES et III CRYPTO-RA- PHIDÉES, il est obscur, marginal ou submarginal ; cependant, la plu- part des valves de la sous famille II ont un pseudo-raphé médian ou submédian. Le raphé peut se présenter sous les formes suivantes : 1° Simple, comme dans la plupart des Navicules. 2° Bifurqué, présentant outre le raphé principal un deuxième raphé beaucoup plus étroit et naissant du raphé principal auquel il retourne également. Ex. Siauroneis acuta, Navicula nobilis. 3° Double, placé de chaque côté des nodules médians et terminaux comme dans les Vanheurckia. Les nodules sont généralement des épaississements de la valve qu'ils servent probablement à consolider. Dans les Raphidées, il y a généralement trois nodules ; l'un, placé au milieu de la valve, prend le nom de nodule médian, les deux au- tres, situés vers les extrémités, se nomment nodules terminaux. Le nodule médian fait défaut (ou est rudimentaire) dans les Amphi- pleura et il se dédouble dans les Berkeley a. Généralement les nodules se présentent sous forme de bourrelets ronds ou elliptiques. Le nodule médian est parfois subquadrangulaire et les nodules terminaux se prolongent parfois sous forme de crochets (Ex. Cymbella Helvetica). Quand le nodule médian s'élargit notablement en travers, il prend le nom de Stauros. 4. Endochrome. Nous avons déjà étudié précédemment les caractères chimiques et spectroscopiques de l'endochrôme. Il ne nous reste plus à parler de cette substance qu'au point du rôle qu'elle joue dans certaines classi- fications. L'endochrôme se présente sous deux états différents, avons nous déjà dit précédemment: sous forme de plaques et sous forme de granules. Ces deux états établissent les divisions primaires en sous-familles dans la classification des diatomées établie par M. le Prof. Pfitzer qui a publié un important ouvrage sur l'organographie et le développement des diatomées ('). Plus tard cette classification a été reprise et complétée pour l'étude des espèces marines par M. Paul Petit. Quoique nous n'ayions pas (l) Voir le chapitre Bibliographie. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 3g adopté ia classification basée sur l'endochrôme, nous donnerons à la page suivante la clef du système tel que M. Petit l'a publiée en 1877. Ce tableau résume les connaissances que l'on possède aujourd'hui sur les diverses formes et positions de l'endochrôme. Le diatomophile doit évidemment se familiariser parfaitement avec les modifications de l'endochrôme sous peine de se trouver dans la position d'un naturaliste qui se contenterait d'étudier le squelette des êtres qu'il voudrait apprendre à connaître ('). 5. Classification adoptée dans le Synopsis. Comme nous l'avons déjà dit plus haut, c'est la classification de M. le Professeur H. L. Smith que nous suivrons dans ce Synopsis (2). Cette classification fut publiée par son auteur en 1872 dans le jour- nal micrographique The Lens de Chicago. L'incendie qui, peu après, détruisit une grande partie de la ville de Chicago, détruisit aussi presque toute l'édition du Lens. Nous avons suppléé à cette perte en publiant en 1878, dans la 3e édition de notre traité du microscope, une traduction du travail du Prof. Smith, d'après un exemplaire que notre savant ami a bien voulu revoir à notre intention, et où il a (1) Des observations récentes ont montré que la forme de l'endochrôme n'est pas aussi fixe dans un même genre qu'on le croyait, c'est ainsi, par ex. que dans diverses Navicules, le JSf. elliptica etc., l'endochrôme a été observé à l'état gra- nuleux. M. de Castracane [Brébissonia 1878 p. 75) déclare que la disposition de l'endochrôme est variable et que la disposition de ce corps « en petites masses ou globules distincts et d'égale dimension est le prélude de la reproduction. ,, (2) Nous répondrons ici à la critique que l'on a faite du genre que nous don- nons au mot Synopsis, critique qui a été faite dans le journal de Micrographie (1882 p. 259), où l'on nous apprend que « Synopsis peut être masculin en belge, mais est féminin en français comme en grec ! » Il est bien vrai que certains Dictionnaires, celui de Larousse entr'autres, font le mot Synopsis du féminin, mais, d'autres lexiques adoptent le genre masculin. D'ailleurs, en donnant le masculin au mot Synopsis, nous n'avons fait que suivre l'exemple de deux illustres botanistes français, MM. Cosson et Germain, qui, dans les différentes éditions de leur Synopsis et de leur flore de Paris adoptent constamment le genre masculin pour le mot en question. Nous nous conformons en outre à la règle établie par M. A. de Candolle (Phytographie p. 270) : " que les mots tirés d'une langue étrangère sont masculins en français. Ex. : Un opéra, quoique le mot soit féminin en Italien. » On doit dire (Phytographie p. 270, supra, « le Flora, le Linnaea, le Philoso- phia botanica. » Voir en confirmation MM. de Schoenefeld et Clos dans le Bulletin de la Société Botanique de France, année 1859. 4? 4o SYNOPSIS Clef du système de M. Paul Petit. Endoclirôme ne ment qu'une seule recouvrant valve. intérieure- Endo- chrôme laniel- leux: Pla- tochroma- ticées. (première sous-fa- mille). Une on- deux la- Imes d'en-1 dochrôme reposant par le mi- lieu sur la zone. Endo- clirôme ne pré- sentant jamais une ou- verture ellipti- que cen- trale. /Valves cu- lT, i i l néiformes. lUneseulela- Valveg me d'endo- cymbifor. chrome. m^s ou cin. Urées . /Valves sans JDeux lamesl carène . . fd'endochrô- -Valves mu- nie, (nies de ca- Tene. Une ouverture elliptique cen- | traie dans l'endoclirôme qui quel- que fois est complètement inter- rompu I Achnantiiées El Gomphonémées. III Cymbellées. IV Naviculées. V Amphiprorées. VI Nitzschiées. o a 5 Deux la-/ Valves ailées VII Surirellées. mes d'en- 1 dochrô- me repo- sant par le milieu] sur les valves. Valves non ailées. /Endoclirôme dentelé sur les bords ou divisé en lanières. lEndochrôme divisé en /deux sur la zone par un \sillon profond .... Endo- chrôme granu- leux: Coc cochroma ticées. (deuxiè- me sous famille). Frustule: amais el lipsoïdes Ini réunis en fila ' Iments cy- '( lindri \ ques. Endo- clirôme epars à la surface interne des frus- tules. Endo- clirôme rayon- nant au- tour d'un point central / Valves ja- imais cunéi. i formes . . i Valves cu- \ néiformes- /Valves cu- 1 néiformes. ■1 Valves ja- Jmais cunéi- formes . . Frustules munis de nom- breux diaphragmes. . Valves ir- Frustules sans dia- phragmes. Frustules munis de dia phragmes. Frustules sans dia- phragmes. régulières Jou réguliè- jresnondis- (coïdes. . . Valves dis- coides . . VIII Synédrées. IX Eunotiées. X Fragilarlées, XI Méridiées XII Licmophorées. XIII labellariées(partim). XIV Tabellariées (partim). XV Biddulphiées. XV Ccscinodiscées. Frustules ellip^oides ou réunis en filaments cylindriques plus ou moins allongés . . XVI Melosirées. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 41 fait certaines corrections et de nombreuses additions destinées à éluci- der le texte primitif. La classification du Prof. H. L. Smith est uniquement basée sur la structure de la boîte siliceuse. C'est, dit-il ('), la seule possible, car il est manifestement impossible d'étudier un grand nombre de formes p. ex. celles provenant des sondages profonds des mers et celles qui sont fossiles, en s'appuyant sur les caractères de l'endochrôme. Certainement, continue-t-il plus loin, si l'on avait toujours des diatomées vivantes à sa disposition, un système basé sur l'endochrôme pourrait être préférable, et, dans certains cas, on peut plus facilement distinguer le genre sur le frustule vivant que sur le frustule préparé. Tel est, par ex. le cas dans les petits Nit^schia. Mais, dit-il, comme il est démontré que la structure du frustule est co-ordonnée à l'arran- gement de l'endochrôme, et que le premier est permanent tandis que l'endochrôme n'est que passager, le système basé sur l'ensemble du frustule ne peut être considéré comme entièrement artificiel. C'est, comme si dans le règne animal, on avait à choisir entre un système basé sur le squelette et un autre sur la position des viscères, peu hésiteraient, je pense, à choisir le premier. » Notre première intention était de donner uniquement les tableaux analytiques des genres belges, mais nous nous sommes ravisés et nous avons donné ces tableaux tels que nous les avons insérés dans la 3e édition de notre ouvrage Le Microscope, et comprenant donc tous les gen- res connus. Nous croyons que cette façon de faire sera plus agréable à nos lecteurs, car elle leur permettra d'abord de reconnaître les gen- res nouveaux pour la flore belge que l'on pourra découvrir par la suite et ensuite ils pourront ainsi déterminer génériquement les diato- mées exotiques et se faire une bonne opinion de l'ensemble des diato. mées connues . Comme nous n'avons pas admis complètement les genres tels que les donne M. le Prof. H. L. Smith, nous avons fait subir aux tableaux, les modifications qu'exige notre façon de voir. 6. De l'Espèce. S'il est difficile, quand il s'agit des végétaux supérieurs, de s'enten- dre sur la valeur relative des formes, bien plus difficile encore est la chose quand il s'agit de nos minuscules diatomées et il est presque impossible, au moins avec nos connaissances actuelles, de fixer d'une (l) Notes on cent. I ot the Species Tijpicœ Dlatomacearum in « American Journal of Microscopy » August 1877. 42 SYNOPSIS façon certaine la limite des espèces, si tant est même qu'on puisse admettre l'existence de celles-ci. En effet, les formes se lient si étroitement entr'elles, qu'on peut dans beaucoup de cas rapporter indifféremment des formes intermédiaires à deux types différents. C'est par l'étude attentive de nombreuses diatomées qu'on voit bien que les êtres forment une chaine continue, que nous brisons artificiel- lement, pour en faire entrer les chainons dans des cases dont le nom- bre et l'importance varient suivant les opinions individuelles. Aucun caractère certain et réellement fixe n'existe pour la délimita- tion des espèces. Le contour extérieur, la taille, la striation, les par- ties lisses de la valve, tout cela sont des caractères qui varient dans des limites assez grandes, et, les deux valves mêmes peuvent différer entr'elles, de même que l'âge peut apporter des différences dans les sculptures. Dans ces conditions, il reste encore une ressource, c'est l'étude de s récoltes pures, malheureusement rares ; c'est en voyant les formes qui se montrent dans ces récoltes, qu'on peut parfois saisir les relations des formes. Comme l'ouvrage que nous écrivons est surtout destiné aux débu- tants, nous avons préféré comprendre l'espèce dans le sens le plus large, et nous avons adopté un petit nombre de types principaux aux- quels nous rapportons les types secondaires. Cela empêchera les débu- tants de se perdre dans un dédale de formes et ceux qui ne partageront pas cette façon de voir, n'auront qu'a élever nos variétés au rang d'espèces. CHAPITRE III. BIBLIOGRAPHIE. § i. Bibliographie générale. Le nombre des livres ou des mémoires écrits sur les Diatomées est considérable; l'ouvrage de M. JULIEN DEBY : A Bibliography of the microscope, Part. III. The Diatomaceœ en donne la nomenclature complète et nous renvoyons à cet utile ouvrage, ceux qui vou- dront connaître toute la littérature des diatomées. Nous nous con- tenterons de donner ci-dessous, la liste des travaux importants, soit généraux, soit intéressants au point de vue de la description des espèces européennes, et qui, à ce point de vue, ont leur place marquée dans la bibliothèque de quiconque veut approfondir les Diatomées de nos régions. Agardh (C. A.)- Conspechts criticus diatomacearum Lundae 1 83 1 . BorSCOW (Prof. E.). Die sùsswasser Bacillarieen (Diatomaceen des Sud Westlichen Russlands, Kiew 1873. La première livraison, qui seule a parue, contient des recher- ches générales sur les diatomées. de BrébissOii (Alphonse). Diatomées renfermées dans le médicament ver- mifuge connu sous le nom de Mousse de Corse (Revue des Sciences Naturelles. Sept. 1872). Brun (J.). Diatomées des Alpes et du Jura et de la région suisse fran- çaise des environs de Genève.' Genève 1880, avec planches. Castracane (A. F.). La diatomee in relazione à la Geologia. Atti nuovi Lincei 1874. Instruzione per chi vogli raccogliere Diatomee. Atti nuov. Linc. 1875. 44 SYNOPSIS Castracane (A. F.)- Se e quai valore sia da attribure nella determina- zione délie specie al numéro délie strie nelle Diatomee. Atti nuovi Lincei 1879. Clevo & Grunow. Beitrâge zur Kenntnis der arctischen Diatomeen. Académie Royale de Suède, 1880, avec 7 planches. Cleve (Prof. P. T.)- Svenska och Norska Diatomaceer. Académie Royale de Suède 1868. Diatomaceer fran Spitzbergen (Idem 18(14). Diatoms collected during the expédition of the Vega, exami- ned by P. T. Clève 1 883, avec quatre planches. Travail très- important. Deby (Julien). Ce que c'est qu'une diatomee. Bruxelles Soc. B. Mie. 1877. Les apparences microscopiques des valves des Diatomées. Ann. Soc. Belge de Microscopie 187G. Donkin (A. S.)- The Natural History of the British diatomaceœ. — 3 livraisons. Londres 1870- 1873. La partie parue et interrompue par la mort de l'auteur comprend une partie des Navicules. Ehrenberg (C G.). Mikrogeologie. Leipzig 185q und Forsetsung. Idem i856. Grand in folio avec 41 planches. Ouvrage très-coûteux et dont l'exactitude des ligures laisse énormément à désirer. Gregory (William). On new forms of Marine Diatomaceœ found in the Firth of Clyde and in Loch Fine, in 40 (Trans. de la Société royale d'Edimbourg 1857, (avec planches). Grunow (A.). Ueber neue oder ungenùgend gekannte Algen (Abh. kk. Zool. bot. gesellschaft in Wien vol. X) 1860 avec planches. Die Osterreichen Diatomaceen (Idem vol. XII) 1SO2. Ueber einige neue und ungenùgend bekannte arten und gattungen von Diatomaceen. (Idem vol. XIII i863). Reise seiner Maj. Fregatte Novara. Wien i8!:8. in 40 avec planches. Algen und diatomaceen aus den Kaspischen Meere. Sepa- rat-abdruck aus den Sitzung- Bericht der natur. Gesellschaft k Isis » 1878, in 8° avec planches. Vorlaufige Bemerkungen zu einer systematischen Anord- nung der Schizonema-und Berkeleya- Arten, mit Bezug auf die in Van Heurck's Diatomeen flora von Belgiën verbf- fentlichten Abbildungen der Frustuln auf Tabel XV. XVI. und XVII.- — Separat-abdruck aus n° 47/48 des Botar.ischen Centralblattes 1880. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 45 Ueber die Arten der Gattung Grammatophora mit Bezug auf die Tafeln LUI und LUI bis in Van Heurck's Synop- sis der belgischen Diatomeen. Beilage zum Botanischen Centralblatte 1881, band VII. Beitrage zur Kenntnis der Fossilen Diatomeen Osterreich- Ungarns, in 40 avec 2 planches. Wien 1882. Die Diatomeen von Franz Josefs land in 40 avec 5 plan. ches. Wien, 1884. (Voir aussi Cleve et Grunow.) Habirshaw (Frédéric). Catalogue of the Diatomaceae with références to the various published descriptions and figures. ire édition New- York 1877, électographiée par l'auteur, tirée à 5o exemplaires et généreusement distribuée aux diatomographes. Une édition imprimée et publiée à New- York par M. Romyn Hitchcock a été commencée, mais a été interrom- pue à la page 58. Cet ouvrage qui énumère toutes les espèces des diatomées, avec indication des pages où elles sont décrites dans les auteurs et des planches où elles sont figurées, est indis- pensable à celui qui veut s'occuper des diatomées, mais est fort difficile à obtenir. Heiberg (A. C). Conspectus criticus Diatomacearum Danicarum (en danois) Copenhague 1 863, avec 6 planches. Klitzing (Fréd. Traugott). — Die kieselschaligen Bacillarien oder Diato- maceen. Nordhausen 1844, avec 3o planches. Species algarum Lipsiœ 1849. Lagerstedt (N. 6. W.) Sôtvattens Diatomaceer frân Spitsbergen och Bee- rens Eiland (Académie royale de Suède) 1873. Lanzi (fV!.). Le Thalle des diatomées. Ann. Soc. belge de Microscopie 1878. Leilduger-Fortmorel (le Dr) Catalogue des diatomées marines de la baie de St. Brieuc et du littoral des côtes du Nord. — Paris 1879. (Extr. bull. Soc. bot. France.) Janfsch (C). Zur Characteristik des Guano's von verschiedenen Fun- dorten — Breslau 18S2, avec planches. Journal. Quarterly Journal of Microscopical Science : including the transactions of the microscopical Society of London, ire série i85i-186o. — 2e série 1861 à 1874. Ouvrage excessivement coûteux, mais qui renferme des tra- vaux importants et nombreux sur les Diatomées. Montly microscopical Journal. Londres 1869 à 1877. Journal of the royal microscopical Society. Londres, commencé en 1878; cette publication continue à paraître. 46 SYNOPSIS Juhlin-Dannfelt (H.). On the Diatoms of the Baltic Sea. Stockholm 1882 avec 4 planches. Manoury (Ch.)- De l'organisation des Diatomées, Caen 1869. Millier (Otto). Ueber der feinern Bau der Zellwande der Bacillariaceen, inbes. d. Triceratium Favus und der Pleurosigma. — Reichart und Dubois Reymond's Archiv. 1871. Ueber den Bau der Zellwande in den Gattungen Gram- matophora. — Sitz. bericht der Gesell. Naturf. Freunde 1874. Die Zellhaut und das Gesetz der Zelltheilungsfolge von Melosira arenaria. Berlin 1883 avec 5 planches. Die chromatophoren mariner Bacillariaceen aus den Gat- tungen Pleurosigma und Nitzschia. Berlin i883. O'Meara (Rev. Eug.). Report on the Irish Diatomaceae (Proc. royal Irish Academy, 2d Séries vol. 2.) la ire partie seule a parue. Petit (Paul). Liste des Diatomées et des Desmidiées observées dans les environs de Paris, précédée d'un essai de classification des diatomées. — Paris 1877. (Extrait du Bulletin de la Société Bot. de France). Pfitzer (Dr Ernst). Untersuchungen ûber Bau und Entwicklung der Bacillariaceen — Bonn 1871. Prinz (W.). Etudes sur des coupes de diatomées observées dans des lames minces de la roche de Nykjobing (Jutland). Bruxelles 1880. 1 PL Prinz (W.) & Van Ermengem (E.). Recherches sur la structure de quel ques diatomées contenues dans le « Cemenstein » du Jutland. — Bruxelles 1 883 avec 4 pi. Pritchard (Andrew). A History of lnfusoria including the Desmidia- ceae and Diatomaceas, British and foreign. 4e édition, Lon- dres 1861. Epuisé, rare et très-cher. Rabenhorst (Dr Louis). Flora Europaœ Algarum aquoe dulcis et sub- marinae. Sect. I. Algas Diatomaceas complectens. Leipzig 1864. Rataboul. Les Diatomées, récolte et préparation. Toulouse i883. Schmidt (ÂcSiidiaconus Adolf). Atlas der Diatomaceenkunde, Aschersleben 1874 et suivantes. Planches in 40 par la Woodburrytypie. Ce bel ouvrage est interrompu depuis plusieurs années. Schumann (J.). Preussische Diatomaceen. Mitgetheilt Von Oberlehrer J. Schumann (Schriften der Konigl. Physikalisch-Okonomi schen Gesellschaft 1862). Supplément idem 1869. Smith (Rev. William). Synopsis of the british Diatomaceae. 2 volumes Londres i853-i856. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 47 Ouvrage classique avec excellentes planches. Epuisé, rare et cher. Smith (Prof. Hamilton L). Synopsis of the Diatomaceas, publié dans the « Lens » Chicago 1862- Une traduction en a parue dans l'ouvrage suivant. Van Heurck (Dr Henri). Le microscope, sa construction, son maniement et son application spéciale à l'anatomie végétale et aux Diatomées. — 3e édition. Bruxelles 1878. § 2. Collections de diatomées. Des Collections typiques de Diatomées ont été publiées à diverses époques. Les plus importantes sont : Cleve & MSIIer. Diatoms, Upsal 1877-1882. 6 parties contenant en- semble 324 préparations fort intéressantes et accompagnées d'une analyse détaillée par M. A. Grunow. Delogne (C. H.). Diatomées de Belgique, mises en rapport avec le Sy- nopsis de M. Henri Van Heurck. Publié par livraisons de 25 préparations. Bruxelles 1880- 1882 4 livraisons contenant ensemble 100 préparations ont été publiées. Les préparations, très bien faites, ont un intérêt tout spécia pour les possesseurs de notre Synopsis. . Eulenstein (Dr Th.). Diatomacearum Species typicae Cent I. Stuttgart 1868. Collection de préparations qui ne laissent rien a désirer. La ire centurie seule a parue. La 2de allait paraître lorsque l'auteur mourût. Un certain nombre de ces types sont en- encore en vente chez M. Môller à Wedel. Nlôller (J. D.). Diatomaceen typen-platte ; sous ce titre M. Môller, de Wedel (Holstein), fournit une préparation contenant 400 diatomées arrangées en séries d'après la classification de M. A. Grunow. Un catalogue accompagne cette préparation qui est excellente pour celui qui veut commencer l'étude des diatomées. Elle coûte 75 mark. Une deuxième typen- platte ne renferme que 100 diatomées et ne coûte que 24 mark. M. Môller vend en outre, actuellement, deux autres pré- parations ; l'une d'elle contient 800 diatomées différentes et coûte 400 mark (5oo fr.); l'autre contient 1600 diatomées différentes. Le prix de cette dernière préparation est de 1600 mark soit 2000 frs. Smith (Prof. Hamilton L.). Dialomaceae typicae. Cette collection est 48 SYNOPSIS une des plus importantes de toutes celles publiées jusqu'ici, tant par le nombre des préparations que par l'intérêt scien- tifique de celles-ci. Bon nombre sont des types authenti- ques et proviennent de récoltes de de Brébisson. Les préparations sont classées alphabétiquement et renfer- mées par séries de 2 5 dans des boîtes en forme de livre. La collection complète se compose de 28 boîtes renfermant 700 préparations. Smith (Le Rév. William). L'auteur du Synopsis of British diatoma- ceae a publié des préparations types de son Synopsis au nombre de 275. Ces préparations sont excessivement rares aujourd'hui. Nous en avons employé un certain nom- bre pour les dessins de cet ouvrage. M. Smith a également publié une série de préparations faites avec les matériaux récoltés pendant son voyage dans les Pyrénées. Cette col- lection est, croyons-nous, encore bien plus rare que la pré- cédente, et nous n'en avons jamais vu d'autre exemplaire que celui qui est en notre possession. Van Heurck (Dr Henri). Types du Synopsis des diatomées de Belgi- que. Sous ce titre nous avons commencé la publication d'une collection de Diatomées accompagnées de notes et de diagnoses par M. A. Grunow. Les préparations sont ren- fermées au nombre de 25 dans des boîtes, en forme de livre, identiques à celles de M. H. L. Smith. Les préparations qui atteindront le nombre de 600 sont faites au Styrax, médium que nous avons fait connaître en i883, et qui jouit l'avantage d'un indice élevé à l'inaltérabilité. Ces prépa- rations renferment à peu près toutes les formes importan- tes du Synopsis. Beaucoup de matériaux proviennent des récoltes originales de Walker Arnott, Gregory, Greville, Eulen- stein, etc., etc. § 3. Bibliographie spéciale de la Belgique. Il n'a guère été publié que quelques travaux sur les Diatomées de Belgique ; ce sont : Bauwens. Les Diatomées de Belgique. Liste résumant les diatomées signalées en Belgique jus- qu'en 1877. Dans Bulletin de la Société Belge de microscopie. Deby (J.). Liste des Diatomées fossiles trouvées dans l'argile des Pol- ders. Dans Bulletin de la Société Malacologique de Belgique. Delogne (C. H.). Diatomées des environs de Bruxelles, par C. H. Delogne i,e liste. Extrait du Bull. Soc. belge de Microscopie. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 49 Kickx (J.)- Flore cryptogamique des Flandres, Gand 1867. Contient l'énumération d'un certain nombre de Diatomées. Marissal (F. V.). Catalogue des espèces omises dans la flore du Hainaut. Tournai i85o. Brochure de 56 pages, avec 2 planches, con- sacrée entièrement aux algues. Les diatomées qui y sont décrites sont au nombre de 49. Mathieu (C.). Flore générale de Belgique. Bruxelles 1854, donne l'énu- mération d'un certain nombre d'espèces. Westendorp (Le Dr G. D.) a énuméré un certain nombre de Diatomées dans ses « Notices sur quelques cryptogames inédites ou nou- velles pour la Belgique 1845 à 1861, de même que dans les « Cryptogames classées d'après leurs stations naturelles. » Il a également publié quelques récoltes de Diatomées dans son « Herbier cryptogamique Belge. » CHAPITRE IV- MATÉRIAUX POUR LA CONNAISSANCE DE LA DISPERSION DES DIATOMÉES EN BELGIQUE. Sous ce titre nous allons donner la liste des diatomophiles belges, qui nous ont communiqué des matériaux pour apprécier la dispersion des diatomées en Belgique, et nous indiquerons les localités où leurs récoltes ont été faites. Belleroche. Feu notre ami et élève en micrographie, M. John Belleroche, professeur à l'Institut supérieur de Commerce d'Anvers, s'était occupé des Diatomées anversoises dont il avait fait une centaine de préparations. Nous les avons acquises un peu avant sa mort avec le restant de ses riches collections. Deby. M. l'Ingénieur Julien Dehy nous a communiqué un certain nombre de types de sa liste des « Diatomées fossiles des Polders » ainsi qu'un grand nombre de préparations de ses récoltes marines faites surtout à Ostende et à Heyst. Delogne. M. Delogne, aide-naturaliste au Jardin Botanique de l'Etat, à Bruxelles, a exploré minutieusement pendant plusieurs années les environs de Bruxelles et la vallée de la Semoy. Toutes les récoltes de M. Delogne au nombre de plus de deux mille font actuellement partie de nos collections. Gautier (le Rev. P. A.). Le plus ancien et le plus zélé des collecteurs belges a fait en Belgique plusieurs milliers de récoltes. Nous devons à ce savant naturaliste nos premières connais- sances sur les diatomées qu'il nous fit connaître il y a plus de 25 ans. Il a exploré minutieusement les environs de Gand, Louvain, Namur, Manage, Soignies et surtout Anvers qu'il habita durant de longues années. Il nous a cédé, en 1878, la moitié de ses récoltes formant plusieurs centaines de flacons. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 5l Grunow. Ce savant diatomographe nous a communiqué les diatomées qu'il récolta à Ostende il y a une vingtaine d'années. Naveau (J.). Ancien professeur de Physique à l'Ecole Industrielle d'An- vers, nous a communiqué des diatomées récoltées autour d'Anvers. Petit (Charles). Amateur zélé à Ostende, nous a fait de nombreux en- vois de diatomées récoltées aux environs de cette ville. Petit. M. P. Petit, dont nous avons déjà eu l'occasion de citer la classification fondée sur l'Endochrôme des Diatomées, nous a communiqué quelques préparations faites avec des maté- riaux récoltés à Blankenberghe. Vanden Born (Le chanoine Henri). Directeur de l'Ecole normale de St-Trond. Ce savant botaniste nous a fourni de très-nom- breuses récoltes faites dans la province de Limbourg. Vanden Broeck (H.). Ce zélé amateur a bien voulu faire pour nous quelques récoltes de Diatomées aux environs d'Anvers. Vanden Kerckhove (Ernest). Notre excellent élève et ami nous a com- muniqué de très-nombreuses récoltes faites à notre instiga- tion dans les environs d'Anvers. Van Heurck (Henri). Nos récoltes ont été faites aux environs d'Anvers et aussi, depuis une dizaine d'années, chaque été, dans tous les environs de Blankenberghe, où nous avons fait un nom- bre très-considérable de récoltes marines et saumâtres. Verbeeck (MUe A.) nous a envoyé des Diatomées de Liège, les seules récoltes que nous avons de cette province. Westendorp Nous avons examiné les quelques récoltes publiées dans son « Herbier cryptogamique belge. » TABLE DES NOMS D'AUTEURS ET DE COLLECTEURS CITÉS. C. Ag. C. Agard. Heib. Bell. Belleroche. Jan. Bréb. de Brébisson. Kickx Clève Clève. Kûtz Deby Deby. Mar. Del. Delogne. Math. Ehr. Ehrenberg. Meneg. Gaut. Gautier. Naeg. Greg. Gregory. Petit Ch Grév. Gréville. Petit P. Grun. Grunow. Rabh. Hantzsch Hantzsch. Schum. Heiberg. Janisch. Kickx. Kùtzing. Marissal. Mathieu. Meneghini. Naegeli. Petit (Charles). Petit (Paul). Rabenhorst. Schumann. 52 SYNOPSIS A. Schm. A. Schmidt. V. d. Born Vanden Born. W. Sm. W. Smith. H. Vanh. ou H.V.H. Van Heurck. H. L. Sm. H. L. Smith. Verb. Verbeeck. Thw. Thwaites. West. Westendorp. V. d. Broeck Vanden Broeck. UNITÉ DE MESURE. Nous avons, dans ce travail, adopté comme unité de mesure le centième de millimètre (om,oi) ; c'est, croyons nous, la seule qui con- vient pour des êtres dont la taille est si variable, qu'elle diffère fré- quemment du simple au double et dont bon nombre sont tellement grands que si on employait le Mikron, on aurait un nombre trop élevé (généralement des centaines) à énoncer. Nous marquons l'unité par les trois lettres c. d. m. centièmes de millimètre). Fin de l'Introduction. IDESOIRJIIPTIOIDT IXES DIATOMÉES DI E < L n II. Sd E. - -~vWVV\AAA/VV\ Diatomées. Algues unicellulaires constituées par un frustule ou boîte siliceuse bivalve, pseudo-unicellulaire, revêtue extérieure- ment d'une enveloppe muqueuse (nommée coléoderme) plus ou moins apparente, possédant à l'intérieur des valves une membrane cellulaire renfermant une matière colorante d'un jaune brunâtre (nommée endochrôme), un nucleus, des gouttelettes huileuses et un suc incolore. Les Diatomées se multiplient par division geminipare et se reproduisent par conjugaison. La famille des Diatomées se divise en trois sous-fa- milles : I. Raphidées, ayant un vrai raphé, au moins sur l'une des deux valves. II. Pseudo-Raphidées, ayant, au moins sur l'une des valves, un espace blanc, simulant un raphé, et n'ayant jamais de dents, de piquants, d'épines ou d'aiguillons. NI. Crypto-Raphidées, jamais de vrai raphé ni de pseudo- raphé sur les valves ; de forme généralement circulaire, sub-circulaire ou angulaire et fréquemment munis d'ap- pendices, de dents, d'épines ou d'aiguillons. 54 SYNOPSIS SOUS-FAMILLE I. Rhaphidées. Frustules à face valvaire généralement bacillaire, parfois largement ovale, montrant toujours un raphé distinct et des nodules sur l'une des deux valves ou sur toutes les deux. Nodule médian rarement manquant ou peu visible, valves simples ou composées. Raphé généralement très-apparent dans la face valvaire, parfois dans la face frontale, et ce lorsqu'elle est contractée et munie de nodules aux constric- tions. Frustules toujours dépourvus de dents, d épines, de pi- quants ou d'appendices quelconques. ANALYSE DES TRIBUS DES RAPHIDÉES. (Frustules à valves semblables 2 (Frustules à valves dissemblables 1 (Valves cunéiformes Gomphonémées. (Valves nou cunéiformes 7 (Valves divisées symétriquement par le raphé 4 (Valves non ainsi divisées 3 (Valves ailées ou obliquement striées 4 (Valves non ainsi, plus ou moins arquées ou cymbiformes Cymbelléss. (Valves à nodule central également éloigné des deux extrémités Naviculées. 'Valves non ainsi 5 (Valves à nodule central manquant ou obscur Naviculées. 'Valves non ainsi 6 .Valves à nodule central inégalement distant des deux extrémités Gomphonémées. (Valves non ainsi 7 /Frustules gcnouillés ; nodule ou stauros sur l'une des valves seulement, généralement à la marge concave (à 7 'la canstriction); valves rarement largement ovales Achnanthécs. (Tous les autres ; valves généralement largement ovales ; rarement pliées Cocconéidées- Tribu I. — Cymbellées. 'frustules parfois complexes ; fréquemment hyalins ; souvent renflés ou contractés dans la face frontale ; à nodules (centraux rapprochés de la zone conncctive qu'ils touchent souvent ; ligne médiane souvent infléchie. Valves ^munies fréquemment d'une ligne transversale (stauros); membrane connective souvent striée ou ponctuée jlnngitudinalcment Amphora. Frustules non ainsi 1 /Frustules libres ou stipités, nodules terminaux rapprochés des extrémités, raphé plus ou moins larqué Cymbella. ] Frustules souvent renfermés dans des tubes, nodules terminaux très-éloignés des extrémités, raphé parfaitement 'droit Encyonema. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. DD AMPHORA EHR. 1831. Frustules ord. libres, solitaires, ovales, oblongs, ovales-elliptiques ou subquadrangulaires, souvent renflés ou contractée dans la face fron- tale. Valves cymbiformes à nodules médians marginaux ou submargi- naux, souvent dilatés en stauros, à raphé souvent incurvé.' Zone connective souvent striée, plissée ou ponctuée longitudinalement. Endochrôme formé par une seule lame dont le milieu repose sur [la zone connective dorsale et recouvre les deux valves adjacentes et l'autre côté de la zone sur le milieu duquel se trouve la ligne de séparation. ANALYSE DES ESPECES. ' Bords extérieurs plus ou moins renflés à la partie médiane. Valves muniesl H'nn vpT'iioMp'Bords extér. droits. non[n ,.. .,, . a un veiuaoïe , > JRaphe msensibl. incurve f .. ... j Raphé brusq. incurvé à la partie moyenne. \ partie médiane. ( ' J A. ostrearia. stauros. Yalves sans véritable stauros, parfois un blanc ttauronéi- forme. Extrémités diminuées- rostrées. Extrémités non diuiinuées- rostrées. Un faux stauros A [ Bords externes! non contrac- tés à la partie' médiane. /faux stauros-) Raphé concave, ponct. très-fines; \ saumàtre A, Pas de /Raphé droit, ponctuât, distinctes; ma- ^ rin. \ Bords externes contractés à la partie médiane A. /Zone connective fortem. plissée en longueur A, /Raphé très-concave , stries 20 en „ l 1 c.d.m.; long. 2 à 3 c.d.m.; Raphe concave,! .. ' ° r , r '] saumàtre â pas de faux /„ , . „ . ,„ . "• stiiiirn* jBaphe peu conc. str. 9 a 10 en 1 c. d.m. long. 1 c.d.m. endroits humides A, /Zone connective brusq. dilatée ws l'extrémité ; marin ou saumàtre. . /\. /Marin; stries ponctuées, Zone coun. I y en 1 c.d.m. . ft non 1 , Jbrusq. dilatée'' ^ux douces; str.es for- vers \ temeut granulées dans l'extrémité. / le ^ et environ 10 Zone connec- tive non plissée. stauros. Raphé plus ou moins incurvé. ocellata. laevissima. Normanii. acutiuscula. salina. angularis. lineolata. Veneta. perpusilla. commutata. marina. 11 en 1 c.d.m. a, 0valis. A. Valves munies d'un véritable stauros. * Bords extérieurs renflés à la partie médiane. A. Ostrearia Breb.! (in xatz. spec. Aig. p. 94.— au, pi. 1 fig. 25). Frustule elliptique-oblong, à bords extérieurs renflés à la partie médiane, à extrémités régulièrement arrondies, parfois légèrement tronquées. Valve à raphé fortement incurvé, à stauros très-visible ; stries trans- 56 SYNOPSIS versales environ 11 en i c.d.m. finement ponctuées. Zone eonnective finement striée en travers et montrant de nombreux plis dans la face dorsale. Longueur : 6 à 8 c.d.m. (o,o5 à 0,08.) Marin. — Probablement belge, mais non encore signalé jusqu'ici. Sous-var. Belgica Grun. (in Types du Synopsis n° 74.) Se distingue de VA. Os- trearia par des frustules à contour plus quadratique, par des valves à partie ventrale un peu plus étroite et par des stries plus rapprocbées (16 à 17 en 0,01 mm. au milieu de la valve) et très-finement ponctuées. Longueur : 0.033 — 0,048 mm.; largeur 0,021 — 0,022 mm. Marin. — Blankenberghe, lavage de s foie de la plage. 5. quadrata Bréb. ! {A. quadrata Bréb. in Kiitz. Alg. p. 94.— AU. PI. 1 fig. 24.) Différent du précédent par sa forme subquadrangulaire et son état hyalin qui rend tous ses détails presque invisibles. Marin, même obs. que pour le type. ** Bords extérieurs droits, non renflés à la partie médiane. A. ocellata Donk. (Micr. joum. isgi p. n t., i. f. n. b. — au. pi. i fig. 26.) Frustule quadrangulaire, à extrémités arrondies, à bords externes légèrement rentrants. Valve à raphé insensiblement incurvé ; stries très- fines et très-délicates. Longueur 6 à 9 c.d.m. (60 à 90). Marin. — Trouvé dans des lavages de moules et dans le résidu d'un lavage de sable de la plage de Blankenberghe. A. laevissima Greg. (Dîat. ot ciyde Pag. 41. t. 4 fig. 72. - Atlas t. 1 fig. 15. — Type n» 8.) Frustule linéaire-oblong, à extrémités arrondies; excessivement hyalin. Valve à raphé brusquement incurvé vers la partie moyenne, à stauros assez large. Stries presqu'invisibles. Longueur 5 à 6 c.d.m. Marin. — Prob. indigène mais non encore signalé. B. Valves toujours sans stauros, parfois un blanc stauronêiforme. a. Extrémités diminuées-rostrées. b. Frustule non contracté à la partie médiane. c. Valves montrant un faux stauros. A, Norman'li Rabenh. (Flor. Eur. Alg. p. 88.— A.humicola Grm. in AU. PL I fig. 12. — Type no 5.) Frustule elliptique à extrémités un peu rostrées-tronquées. Valve à raphé à peine incurvé, montrant un blanc stauronêiforme ; extrémités rostrées-capitées; stries fines, ponctuées, de 16 à 18 en i c.d.m. à la partie dorsale de la valve, très-fines, environ 24 en 0.0 1 au bord ventral. Longueur 2 1/2 à 3 c.d.m. (25 à 3o p.). Sur un mur humide au jardin Botanique de Bruxelles (Del.) DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 57 ce. Valves sans faux stauros. A. aCUtîUSCUla KutZ. (Bicp.108.-Atl.Pl. lfig. 13inTypeft° 261.) Frustule elliptique ou elliptique-lancéolé, a extrémités un peu rostrées, tronquées. Valves à bord dorsal arqué, à bord ventral un peu renflé ; à extrémités rostrées-capitées; raphé droit; stries à ponctuations distinctes, 1 3 à 14 en 1 c.d.m. du côté dorsal, 1 8 à 20 du côté ventral. Longueur environ 5 c. d. m. Marin. — Indigène Blankenberghe. A. Salina W. Sm. (Synopsis Br. Diat pag. 19 PI. 30 fig. 251.— Atl. PI. lfig. 19. —Type N° 11. Frustule elliptique-oblong, à extrémités légèrement rostrées-tronquées. Valves à extrémités rostrées un peu capitées ; bord dorsal arqué, bord ventral droit ou concave ; raphé concave par rapport à la. zone connec- tée ; stries fines ponctuées, 18 à 21 en 1 c.d.m. du côté dorsal, 20 à 21 du côté ventral. Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux saumâtres. — Commun à Anvers, Blankenberghe, Heyst. P minor. (A boreaïis KUts. ! Bac. p. 108 T. 3 f. XVIII.— Atl. PI. 1 ftg. 20.) Plus petit et plus large, à rostre à peine prononcé. Eau à peine saumâtre. Blankenberghe. bb. Frustules contractés à la partie médiane. A. angularis Grég. (Mie. joum. 1854 p. 39 ; pi. iv. %. 6. — au. pi. 1 ng. 21. — Type N« 12.) Frustule panduriforme, à extrémités diminuées, largement tronquées, zone connective à fines stries transversales, interrompues par des plis nombreux. Valves à bord dorsal contracté au milieu, à extrémités di- minuées-acuminées, à raphé insensiblement incurvé ; stries ponctuées environ 18 en 1 c.d.m. Longueur 4 à 5 c.d.m. Var. hybrida Grun. (In Type n° 12). Valves à contraction peu ou point marquée, pré- sentant une ligne longitudinale apparente dans la partie convexe. Var. Iyrata. {A. lyrata Greg. Diat. of Clyd. p. 48 T. V. fig. 82. —Atl. PI. 1. fig. 22. in Type N° 12.) Diffère du type par sa longueur plus faible (env. 3 c.d.m.) et sa contraction mé- diane plus prononcée qui, avec un grossissement insuffisant, simule légèrement un stauros. Eaux saumâtres. Le type et les variétés mêlés à Blankenberghe et à Anvers. aa. Extrémités non diminuées-rostrées. b*. Zone connective plissée fortement en longueur. A. lineolata EhT. {Navicula lineolata Bhr. Inf. p. 188. n. 250 T. XIV. fig. IV. — Atl. PI. 1. f. 23. — Type N° 6.) Frustule elliptique-oblong, renflé à la partie médiane, insensiblement atténué jusqu'aux extrémités qui sont un peu arrondies. Valves à raphé notablement incurvé, à stries finement ponctuées, environ 23 en 1 Cid.m. 58 SYNOPSIS Zone connective à stries transversales très fines interrompues par de nombreux plis longitudinaux. Longueur 4 à 5 c.d.m. " Eaux douces et saumâtres. — Blankenberghe. b*\ Zone connective non plissée. c*. Raphé concave, pas de faux stauros. A. Veneta KîïtZ. (Bac. p. 108 T. 3 f. XXV. AU. PI. l fig. 17. — Type N° 10.) Frustule oblong-elliptique, à extrémités légèrement tronquées. Valves à bord dorsal convexe, insensiblement atténué ; bord ventral plan ou légèrement concave ; raphé concave ; nodule médian allongé ; stries fines environ 20 en 1 c.d.m. un peu plus robustes à la partie médiane. Longueur 2 à 3 c.d.m. Eaux saumâtres. — Blankenberghe, Anvers. A. perpUSilla GrUIl. (In Types du Synop. AU. PI. 1 fig. 11. — Type N° 4.) Très-petit. Frustule obiong ou sub-globuleux un peu tronqué aux extrémités. Valve à bord dorsal très-convexe, à bord ventral droit ; raphé droit, à peine concave, sans faux stauros; stries très-délicates, au nombre de 9 à 10 en 1 c.d.m. Longueur moins d'un centième de m. Mur humide au Jardin Botanique de Bruxelles en compagnie de VA. Norma- nii (Del.). Cette forme doit probablement être rapportée à l'A. ovalis var. Pediculus c**. Raphé plus ou moins incurvé. d. Zone connective brusquement dilatée vers les extrémités. A. COmiîlUtata Gmn. ! {A. affinis W. Sm. Syn. p. 19 T. Il fig. 27 -- non Kûtz. ! — W. Sm. prep. n. 27! — AU. PI. I fig. 14. — Type N° 7). Frustule obiong à extrémités arrondies ou tronquées ; zone connec- tive brusquement dilatée vers l'extrémité, marquée de quelques fines stries longitudinales. Valves à bord dorsal droit à la partie médiane, puis brusquement atténué et formant une pointe obtuse, par suite du rétrécissement correspondant du bord ventral ; raphé fortement incurvé; stries robustes du côté dorsal au nombre de 9 en 1 c.d.m.; fines et marginales du côté ventral, au nombre de i5 en 1 c.d.m. Longueur 5 à 6 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers, Blankenberghe, Heyst, Ostende. dd. Zone connective non brusquement dilatée vers les extrémités. A. marina W. Sm. (Ann.and. Mag. 1857. vol. xix, P. 7. t. 1 fig. 2. - Atlas PI. 1 fig. 16. — in Types N" 101 et 517.) Frustule obiong, très-renflé à la partie médiane, insensiblement atténué jusqu'aux extrémités qui sont tronquées. Valves à bord dorsal très- convexe, à bord ventral légèrement et presque régulièrement concave; à raphé fort incurvé à la partie médiane ; stries assez fortement ponctuées DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 59 du côté dorsal ; environ 16 en 1 c.d.m., même nombre au bord ventral. Longueur 4 à 5 c.d.m. Marin. — Commun, à chercher. A. OValiS KiitZ. (Bac. P.107. T.5fig.35 et39.-Atl. PI. 1 fig.l. —Type N° 1.) Frustule ovale, très-renflé à la partie médiane puis insensiblement atténué ; extrémités largement tronquées. Valves à bord dorsal arqué, à bord interne concave ; raphé incurvé ; stries fortes, à grosses ponc- tuations, de 10 à 11 en 1 c.d.m., pas de blanc stauronéiforme. Lon- gueur 5 à 7 c.d.m. Eaux douces — commun partout. p. gracilis. (A. gracilis Ehr. Verb. p. 122. N. 11 T. III 1 F. 43. — Atl. PI. 1 f. 3.) Notablement plus étroit et plus grêle dans toutes ses parties, que le précédent; ex- trémités arrondies, acutiuscules ; raphé très-incurvé. Mêlé au précédent. — Louvain. y. affinis Kiltz. (Bac. p. 107 T. 30. f. 66; A. abbreviata Bleisch — Atl. T. 1 fig. 2. — TypeN0 2.) Frustule ovale à extrémités un peu diminuées ; stries un peu plus fines (env. 12 en 1 c.d.m.) laissant un blanc stauronéiforme très-apparent du côté dorsal. Lon- gueur 4 c.d.m. Eaux douces et un peu saumâtres. Blankenberghe (récolte pure), Louvain. — Isolé ou mêlé au précédent. forma minor. A. Pediculus major Grun ; Atl. PI. 1 fig. 4-5.) Plus petit, environ 3 c.d.m. de long, stries fines, environ 16 en 0.01 c.d.m. Louvain etc. 3.) Frustule petit, a extrémités un peu diminuées ; pseudo-stauros bien apparent ; raphé plus ou moins concave ; stries, 16 en 1 c.d.m. Longueur environ 2 c.d.m. Généralement parasite sur d'autres diatomées et spécialement sur la Nitzschia sigmoidea. Commun. Anvers, Louvain, Blankenberghe, etc., etc. forma minor Grun. (Atl. PI. 1 fig. 8.) Encore plus petit, env. 1 1/2 c.d.m. de long.; environ 20 stries en 1 c.d.m. forma exilis Grun. (Atl. PI. 1 fig. 9«10). Petit, très-étroit, long de 1 1/2 c.d.m., stries environ 20 en 1 c.d.m. CYMBELLA AG. 1830. Frustules libres ou stipités,à valves plus ou moins cymbiformes, partagées en deux parties inégales par le raphé et le nodule médian excentri- ques. Raphé plus ou moins arqué. — Endochrôme comme dans les Amphora. 6o SYNOPSIS ANALYSE DES ESPÈCES. I. Bords dorsal et ventral courbés en sens contraire. Talve largement [Extrémités à peine diminuées. / l.nlÂnlîa MM r- ■ > I. L ï I r. . ', I i . ! ( , . o t ', i r- t 1. I 1 1 £, » I f rdi'tpl' C. Ehrenbergii. C. cuspidata. C. amphicephala. )»neéglée ou sub- Extrémités fortement rostrées-cuspidées elliptique. /Extrémités rostrées-capitées ! Extrémités obtuses ; raphé entouré d'une zone hyaline ; stries à ponctuations bien marquées C. obtusa. Extrémités sub-aigues ; raphe sans zone hyaline ; stries a ponctuations faibles C. pu si Ua. /Bord ventral fortement gibbeux à la partie moyenne; ra- phé bordé sur toute sa longueur d'une large zone hyaline C. leptoceras. Valve très-allongée, i bord dorsal beau- /Extrémités faible coup plus arqué\ ment rostrées jue le bord ventral Raphé très arqué,, stries distantes, bien mar- quées C. affinis. C. subaequalis. Bord ven- l*j[jj" 'Raphé presque ou ées-s pitées. 1 /Extrémités rostrées-subcapitées ; valve à cotés presque égaux. . !\alve allongée très- étroite; bord dor- sal faiblement ar- qué ; stries très- délicates, 18 à 22 en 1 c.d.m. . . Valve assez large, à bord dorsal très- arqué; stries assez visibles, environ 14 en 1 c.d.m. . . C. lœvis. Extrémités fortement rostrées-capitées C micrOCephala. C. delicatula. II. Bords ventral et dorsal courbés dans la même direction ; raphé courbé parallèlement au bord dorsal. / / /Raphé à courbure! RaPhé entouré d?une larSc zone hyaline > n . . . m ' ... • , iforte et régulière- str"S " gI'0SS6S p0nCtUatln,,S * " ' " C. gastroides. Striation non inter-\ , °.. ,'. rompue par un , < bord dorsal Nodules 1 du côté ventral de ment parallèle au'iRaphé à zone hyaline étroite ; stries à llarge espace hyalin tnupiie a zone ujumie euuiie , stum a. ponctuations assez fines C. lanceo!ata. terminaux non/ la valve longuement prolongés. Raphé à courbure infléchie du côté ventral au milieu de la valve C. cymbiformis. Sriation inter- /Va've a extrémités longuement diminuées-rostrées ; nodule rompue par un large) mé(1ia" général, traversé d'un petit sillon, nodule méd. espace hyalin du < Parfois accompagné de un ou de deux granules isolés. . . côté ventral de la) Extrémités obtuses-arrondies, peu ou point diminuées-rostrées ; valve. [ nodule entouré de 2 à 5 granules isolés C. C istula. C. tumida. \Nodu!es terminaux longuement prolongés C. Helve'ica. /. Bords ventral et dorsal courbés en sens contraire. * Valve largement lancéolée ou sub-elliptique. C. Ehrenbergii Kiitz. (Bac. P. -79 t. g fi8. 11 - au. pi. ii ng. 1-2- — Type N« 15) DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 61 Valves largement elliptiques-lancéolées, à extrémités à peine diminuées- rostrées, à raphé un peu courbé, entouré d'une large zone hyaline un peu plus élargie près du nodule médian; stries transversales environ 8 en i c.d.m. robustes et très-finement divisées en travers. Longueur de 6 à i3 c.d.m. Eaux douces. — Commun. C. CUSpïdata KîJtZ.(Bac. p.79. T.3 fig. 40.-AU. PLU fig. 3.-Type No 16.) Valves largement lancéolées, à bord ventral parfois applati, à ex- trémités longuement rostrées-cuspidées ; raphé courbé, entouré d'une faible zone hyaline, très-dilatée autour du nodule médian ; stries trans- versales 6 en 1 cent. d. m. au milieu de la valve, 12 en i c.d.m. aux extrémités, finement divisées en travers. Longueur 6 à 8 c.d.m. Eaux douces. — Commun. P naviculiformis Auersw. (in Rab. Alg. n. 1065. — AU. PL II fig. 5.) Notablement plus petit, extrémités rostrées ; raphé droit ; zone hyaline très-dilatée autour du nodule médian. — Stries finement ponctuées, environ 15 en 1 c.d.m. — Lon- gueur 3 à 4 c.d.m. Eaux douces. — A rechercher. C. amphicephala Nœgeli. (fr Kùtz. spec. aig. P. 89o.au. pi. il fig. 6.- Type N° 19.) Valves elliptiques à extrémités rostrées-capitées, à bord ventral parfois applati ; raphé presque droit ; zone hyaline étroite, un peu dilatée au- tour du nodule médian où les stries sont aussi plus écartées ; stries finement ponctuées, env. 12 à 14 en 1 c.d.m. Longueur : 2,25 à 3 c.d.m. Eaux douces : Anvers etc. ** Valve très allongée, à bord dorsal beaucoup plus arqué que le bord ventral. C. subœquaiis Grun ! (au.pl m fig. 2. suPPi. fig. 1. Type n°29.) Valves presque symétriques, oblongues-lancéolées, faiblement atténuées, à extrémités obtuses, arrondies, sub-capitées, à bord ventral légèrement moins arqué que le bord dorsal ; raphé presque droit, entouré d'une zone hyaline assez large et dilatée autour du nodule médian ; stries très- radiantes, finement ponctuées, environ 10 en i c.d.m., au milieu de la valve, 14 vers les extrémités. Longueur environ 4 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles, jardin Botanique. (Del.) C. ObtUSa Greg. ! (Mie. journ. 1855 p. 5. T. l. fig. 19. AU. PL III fig. 1 a. —in Type N° 257.) Valves lancéolées à bord dorsal renflé, insensiblement atténué; bord ventral presque droit, légèrement renflé au milieu ; raphé droit, un peu flexueux, entouré d'une légère zone hyaline très-faiblement dilatée du côté dorsal autour du nodule médian. Stries médianes 12, terminales i5 en 1 c.d.m. Longueur environ 3 c.d.m. Eaux douces. — A rechercher. 6z SYNOPSIS C. pUSÎIIa GrUn.! (in Schm.Atl. PL 9 fig. 36 à 37. AU. PI. III fig. 5. - in Type N9 12.) Valves longuement lancéolées, à 'extrémités très-atténuées, un peu obtuses ; bord dorsal très-arqué, bord ventral presque droit, à peine un peu convexe à la partie médiane ; raphé droit, entouré d'une étroite zone hyaline non dilatée au milieu; stries médianes 14, terminales 16 en 1 c.d.m. finement ponctuées. Longueur env. 3 à 4 c d.m. Eaux saumâtres. — Blankenberghe. C. deliCatula KîitZ. (Spec.Alg.p.59n.l3.-Atl. PI. 3 fig. 6.-TypeN<>31.) Valves étroitement lancéolées, divisées fort inégalement par le raphé, à extrémités diminuées-rostrées; bord dorsal notablement arqué, bord ventral droit, légèrement arqué, non gibbeux; raphé presque droit, un peu flexueux, entouré d'une zone hyaline très-étroite, nulle part dilatée ; stries déli- cates, peu radiantes, difficilement visibles, dorsales 18, ventrales 22 en 1 c.d.m. Longueur environ 3 à 4 c.d.m. Eaux douces. — Frahan. (Delogne). C. laevis Naegeli ! (au. pi. 3 fig. 7 -m Type n° 257.) Valves lancéolées, à bord dorsal très-arqué, à bord ventral très-légè- rement convexe. Extrémités très-courtement rostrées, à rostre étroit. Ra- phé très-peu arqué, entouré d'une étroite zone hyaline ; stries faible- ment marquées, 14 en 1 c.d.m. Longueur environ 3 c.d.m. Eaux douces. — A rechercher. C. affiniS KlitZ. (Bac. p. 80. T. 6 fig. XIV. - AU. PI. 2 fig. 19. - Type N° 26.) Court, trapu; valves largement lancéolées, à bord dorsal très-convexe, à bord ventral très faiblement convexe, non gibbeux; extrémités diminuées- rostrées ; raphé très-arqué parallèlement au côté dorsal, entouré d'une zone hyaline étroite; stries médianes dorsales 9, ventrales 1 1 en 1 c.d.m. Longueur 2 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Anvers, Bruxelles, Louvain. C. leptOCeraS KUtZ. (Bac.Pl. 6 fig. 14. - AU. PI. HI fig. 24 - in Type N° 211.) Valves assez largement lancéolées, courtes, à extrémités atténuées, obtu- siuscules ; dos très-arqué, bord ventral fortement gibbeux ; raphé pres- que droit, un peu flexueux, entouré sur toute sa longueur d'une zone hyaline assez large ; stries bien marquées, env. 8 en i c.d.m. Longueur moyenne 2 à 3 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles, Anvers, etc. Var. p. elongata {C.leptoceras AU. pi. fig. 18 suppl. fig. 2 — in Type 211). Notablement plus long que le précédent à extrémités plus longuement rostrées à bord ventral presque droit, et fortement gibbeux. Longueur 3 1/2 à 4 c.d.m. Eaux douces. — Louvain, Bruxelles, Anvers, etc. DES DIATOMÉES DE BELGIQE 63 C. microcephala Grun. (au. pi. vin ng. 36-39 — in Type n° 211.) Valves assez étroitement lancéolées, à peine cymbiformes, à extrémités fortement rostrées-capitées ; raphé faiblement arqué ; stries délica- tes, 24 dans les grandes formes, 28 à 3o dans les petites formes. Lon- gueur : 1 1/2 à 2 i/3 c.d.m. Eaux douces. - Bruxelles (Delogne). //. Bords ventral et dorsal courbés dans la même direction; raphé, à concavité dirigé vers le bord ventral. a. Nodules terminaux non longuement prolongés. b. Striation non interrompue par un large espace hyalin du côté ventral de la valve. C gaStrOideS KUtZ. (Bac.p. 79 T. 6f. IV. b. Atl. pi. 2 flg. 8-Type 20.) Valve largement cymbiforme, à extrémités obtuses, arrondies; bord dor- sal arqué, à partie médiane à peine plus fortement renflée ; bord ven- tral très légèrement concave, à partie médiane un peu proéminente ; raphé faiblement arqué, entouré d'une très-large zone hyaline, très-fai- blement dilatée autour du nodule médian ; nodule médian allongé; nodules terminaux très-robustes ; stries très-robustes 8 en i c.d.m. com- posées de grosses perles distantes. Longueur environ i5 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. p. minor (AU. PI. II flg. 9.) Court, très-large, à raphé fortement arqué. Longueur 7 à 8 c.d.m. Eaux douces. — Moins commun que le type. C. latlCeolata Ehr. {Cocconema lanceolatum Ehr. Inf. p. 224. T. XIX fig. 6. — Atl. pi. 2 fig. 7. — Type N° 18.) Valve cymbiforme à bord dorsal fortement, convexe, à bord ventral concave, renflé à la partie médiane ; extrémités obtuses ; raphé très-arqué, entouré d'une zone hyaline très-étroite, à peine dilatée près du nodule médian ; nodule médian assez grand, allongé; nodules terminaux mé- diocres ; stries environ 7 à 8 en i c.d.m., nettement perlées, à gra- nules petits, rapprochés. Frustule stipité à l'état vivant. Longueur 8 à i5 c.d.m. Eaux douces. — Très-commun. C. CymbifOrm'lS Ehr. [Cocconema cymbiforme Ehr. Abh. 1835. Inf. p. 225 T. XIX. Atl. pi. 2 fig. 11 a. b.c. — Typa N° 22.) Valves à bord dorsal faiblement arqué, à bord ventral faiblement concave, un peu renflé au milieu ; extrémités obtuses-arrondies, quel- quefois un peu diminuées. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline à peine dilatée près du nodule médian et montrant là un point isolé, unilatéral, (oublié dans l'Atlas); raphé faiblement arqué, à convexité dirigée vers le bord dorsal jusqu'à près du nodule médian où il s'in- 64 SYNOPSIS fléchit brusquement vers le bord ventral ; stries environ 8 en i c.d.m. épaisses, très -finement divisées en travers. Frustule stipité. Longueur 5 à 10 c.d.m. Eaux douces. — Peu commun ? (3. parva (Cocconema par vu m W. Sm.) AU. PI. 2 fig. 14).— Tj'pe N» 23.) Plus petit et souvent plus renflé, à extrémités généralement un peu diminuées- rostrées ; stries comme le type mais pas de point isolé près du nodule médian. Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun ? bb. Striation interrompue par un large espace hyalin du côté ventral de la valve. C. Cistllla Hempr. {Cocconema Cistula Mr. Inf. p. 224 T. XIX F. VIL — AU. PL 2 fig. 12«13.— Type N» 24.— var. curta, Type N° 25.) Valve à bord dorsal très-arqué, à partie médiane fortement gibbeuse, bord ventral un peu concave, à milieu renflé ; extrémités obtuses-arron- dies ; raphé régulièrement courbé, entouré d'une zone hyaline assez large et fortement dilatée près du nodule médian du côté ventral ; dila- tation montrant de 2 à 5 granules isolés ; stries 7 à 8 en 1 c.d.m., très- robustes, finement divisées en travers. Longueur 5 à 9 c.d.m. frustule stipité. Eaux douces. — Assez commun. (3. maculata. (C. macula ta Eiïtz. nec Breb. — AU. PI. 2 fig. 16-17.) Trapu, à granules isolés généralement manquants. Ci tlimidâ Bréb. ( Cocconema tumidum Breb. ! in Kùtz Spec. Alg, p. 60 n. 5. AU. PI. II fig. 10.— Type N° 21.) Valves trapues, à bord dorsal très-arqué, à bord ventral concave, renflé au milieu, extrémités longuement diminuées-rostrées, tronquées ou arron' dies. Raphé très-arqué, entouré d'une zone hyaline assez large, très- notablement dilatée autour du nodule médian, dilatation montrant parfois un ou deux granules isolés ; nodule médian généralement tra- versé au milieu par un petit sillon ; stries robustes, bien perlées, au nombre de 8 à 9 en 1 c.d.m. Longueur environ 6 c.d.m. frustule stipilé. Eaux douces ou un peu saumâtres. — Anvers, Louvain, Ostende, etc. C. Helvetica Kiitz, ! (Bac.p. 79 t. 6 fig. xm. - au. pi. 2 fig. 15. - Type N° 32.) Valve longuement lancéolée, à bord dorsal assez convexe, à bord ventral très-faiblement concave, presque droit, brusquement renflé à la partie tout à fait médiane; raphé faiblement courbé, à courbure infléchie au milieu de la valve vers le bord ventral ; raphé entouré d'une zone hyaline étroite, un peu dilatée près du nodule médian; nodules terminaux très-longs, en forme de grosse virgule à direction renversée; stries assez marquées, divisées en travers, environ 8 à 9 en 1 c.d.m. Longueur moyenne environ 7 c.d.m. Eaux douces. — Très répandu. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 65 ENCYONEMA KUTZ i833. Frustules généralement renfermés dans des tubes. Valve plus ou moins cymbiforme partagée en deux parties inégales par le raphé et le nodule médian excentriques. Raphé droit. Nodules terminaux notablement éloi- gnés des extrémités. Endochrôme comme dans les Amphora. ANALYSE DES ESPÈCES. Raphé entouré d'une i. . . ... . ... ,. F . . \ ,. ,., .. uUreni.tes largement obiuscs-aivondies E. prostratum. zone hyaline dilatée au-. ° v tour du nodule médian. /Extrémités aiguës E. turgidum. , , ,. /Partie ventrale de la valve assez large ; bord ventral a;sez fortemeut ren- Zone hyaline non L. ..... & ' _ _ .. ... .. J . , ine au moins a la partie moyenne E. caeSDilOSUftl. dilatée autour du Qrevill 1 Valves à stries interrompues par des sillons dont l'ensemble figure une lyre . M. Brauni 7o SYNOPSIS A. Valves h stries non interrompues par des sillons ou espaces hyalins dont l'ensemble figure une lyre. 1. Valve lancéo'ée à logettes disposées en ligne arqué;. M. Smithii Thwaites. (in sm . synop. t. liv t\s. 341. - au. pi. a ng. 13. — Type N° 46.) Valves elliptiques à extrémités souvent un peu diminuées-rostrées ; .plaques marginales larges, atténuées aux extrémités; montrant de 6 à 18 logettes, nodule médian un peu étendu latéralement ; stries robus- tes, manifestement ponctuées, radiantes jusqu'à l'extrémité des valves, au nombre de i5 à 17 en 1 c.d.m. Longueur de 3 à 4 1/2 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Bergh, Brabant (Delogne), Anvers (P. G.), Blan- kenberghe (H.V.H.). var. lacustris Grun.— (AU. PL IV. fig. 14. — Type N» 47.) Diffère du type par sa forme plus étroite et par le nodule beaucoup plus élargi latéralement. Mêlé au type à Bergh. M. lanceolata Thwaites. (w. sm. synop. t. liv fig. 340. - Ati.-pi.iv. fig. 15, 16, 17.) Valves lancéolées insensiblement atténuées jusqu'aux extrémités sub- obtuses; logettes généralement nombreuses ; nodule non élargi latéra- lement ; stries environ 20 en 1 c.d.m. faiblement radiantes jusque près des extrémités où elles deviennent convergentes. Longueur environ 5 c.d.m. Eaux saumâtres. — Non encore signalé. M. exigiia LewiS. (Note ou New and rare Spec. 1361 PL II fig. 5.— AU. PL IV. fig. 25-26. — Type N" 50.) Valves lancéolées parfois un peu diminuées sub-rostrées ; logettes en très petit nombre (souvent 3 seulement), à contour arrondi , stries fai- blement radiantes, au nombre de 20 en 1 c.d.m. Longueur j. 1/2 à 3 1/2 c.d. m. Eaux saumâtres. — Rare ? Blankenberghe, Anvers (Escaut, cale sèche) H.V. H. 2. Valve linéaire-elliptique à logettes disposées en ligne droite. M. Dansei Thwaites ! (w. sm. t. lxii. fig. 33s. -au. pi. ivng. is- — in Types N°s 46 et 47.— Var. e'Jiptica in Types N°s 1C3 et 106.) Valve linéaire-elliptique, à extrémités un peu diminuées, largement arrondies ; logettes au nombre de 8 à 20, en ligne droite; nodule médian entouré d'une aire hyaline notable ; stries courbes, radiantes, finement ponctuées, au nombre de i5 en 1 c.d.m. ; les médianes un peu plus écartées. Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Blankenberghe (H.V. H.) Heyst (Deby), Bergh (Del.). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 71 M. Grevillei W. Sm. (w. sm. t. lxii ng. 389. -au pi. iv ng. 20. — Type N° 48.) Valve linéaire, à extrémite's cunéiformes, obtuses ; logettes au nom- bre de i5 à 20 ; nodule médian entouré d'une aire hyaline; stries environ 10 en i c.d.m., radiantes, robustes et à fortes ponctuations, les médianes plus écartées. Longueur 3 1/2 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Non encore signalé. B. Valve ayant des espaces hyalins (sillons) dont l'ensemble pgure une lyre. M. Braunii Grun. ! (Verhand. wien isgs t. 13 fig. 2. — au. pi. iv rig. 21«22,— Type N° 49.) Valves lancéolées à extrémités obtuses un peu rétrécies ; logettes nom- breuses, celles du milieu notablement plus grandes que les autres ; nodule médian prolongé latéralement ; stries environ 18 en i c.d.m. finement ponctuées, interrompues de chaque côté du raphé par une longue ligne hyaline se joignant au nodule médian. Longueur 5 c.d.m. Eaux saumâtres. — Heyst (Deby.) var. pumila Grun. ! (AU. PI. 4 fig. 23). Petit, grêle, à espaces hyalins à double courbure; stries 23 à 24 en 1 c.d.m. Longueur environ 3 c.d.m. Non encore trouvé. NAVICTJLA BORY 1822. Frustules libres ou renfermés dans des tubes, rarement réunis en bande. Valve ayant trois nodules en ligne droite ; raphé droit. Endochrôme divisé en deux lames reposant sur chacun des côtés de la zone avec deux lignes de séparation sur les valves. A Navicules vraies. Frustules libres non renfermés dans des frondes mucoso-éélatineuses. SOUS-GENRE I. — NAVICULA. ANALYSE DES GROUPES. I. VaWes sans ponctuations distinctes, munies de côtes (canalicules) ou de stries robustes ayant l'apparence de côtes; jamais de forme didyme. ! Côtes réelles, non résolubles en perles 1 Pinnulariées. Stries robustes ayant l'apparence de cotes mais résolubles en perles ; stries radiantes, atteignant ou à peu près le raphé ..2 Radiosécs. stauros. -2 SYNOPSIS II. Valves munies de ponctuations bien distinctes ou de stries finas n'ayant pas l'apparence de côtes; ou de côtes alternant avec des rangées de perte*. a. Valves à stries interrompues par deux sillons rapprochés du raphé. ! /Sillons non endives plus ou moins contractées à la partie médiane 3 Didymées. Sillons étroits./ . (\alves nullement contractées à la partie médiane 4 Ellipticées. 'sillons figurant une lyre 5 Lyréos. Sillons très-larges et occupant la plus grande partie de la valve G Hen nedyées b. Valves plus ou moins lancéolées, ou elliptiques, ou lancéolées-linéaires, dépourvues de tout sillon. I Valve présentant l'apparence d'un (Valves présentant l'aspect d'une râpe, à très-grosses perles stauros, soit par l'absence des .'allongées 7 Aspérées. stries, soit par leur écartement. (valves à stries fines 8 Stauronéjjées. if., . , . /Espaces hvalin très-al- c».;«. a „„!,,. Stries laissant un espacel, e . . .• ... , Stries a perlesl ' \longe et insensiblement „„ ,„m,nt (hyalin considérable au- ,. °. . a o»i«jtk-»i-« ne formant 1 / .... ^diminue. ... 9 Palpébrales. „. a a* N. Cesatii. A. Nodules terminaux rapprochés de l'extrémité des valves /, Stries médianes radiantes, stries terminales convergentes. A. Stries rapprochées. a. Stries terminales à direction brisée. N. OblOfiga KïitZ. (Bac. p. 97. T. IV. fig. 21. - Atl. PI. Vil. fig. 1. Type N» 76.) Valve linéaire-elliptique, sensiblement . renflée à la partie médiane, à extrémités très-légèrement renflées-capitées. Raphé entouré d'une zone hyaline apparente, dilatée circulairement autour des nodules médian et terminaux. Côtes robustes finement striées en travers, très-espacées autour du nodule médian (5 en i c.d.m.),puis plus serrées (7 en 1 c.d.m.), radiantes, flexueuses, enfin les terminales encore plus serrées (8 en 1 c.d.m.) ^ à direction brusquement brisée à leur milieu, radiantes du côté du raphé, convergentes du côté des bords. Nodules terminaux très-robus- tes. Longueur i5 à 18 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. b. Stries à direction continue. a. Stries médianes alternativement longues et courtes. N. peregrina (Ehr. ?) KÙtz.(Bac.P. 97. t, xxvnt %. 52.-AU. pi. vu. fig. 2.— Type N» 77".) 82 SYNOPSIS Valve largement lancéolée, à extrémités obtuses très-faiblement dimi- nuées-rostrées. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline dilatée autour du nodule médian où l'espace blanc forme plus ou moins un carré allongé transversalement. Côtes divisées finement en travers, très-ro- bustes ; espacées autour du nodule médian (5 à 6 en i c.d.m.), où les stries longues sont fréquemment mêlées d'une ou deux stries plus courtes ; côtes médianes très-radiantes, (6 à 7 en 1 c.d.m.), les termi- minales très-convergentes, au nombre de 8 environ en 1 c.d.m. No- dules terminaux assez robustes. Longueur 8 à 1 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Escaut à Anvers . var. meniscus Schum.— (Atl. PL VIII. fig. 19.) Plus petit, plus largement lancéolé, à extrémités diminuées plu3 brusquement. Longueur 4 à 7 c.d.m. Stries 7 à 8 en 1 c.d.m. Eaux saumâtres. var. menisculus Schum. (Atl. PI. VIII. fig. 20, 21 et 22. — in Type N° 190.) Très-petit, lancéolé-elliptique, insensiblement atténué jusqu'aux extrémités, ou diminué-rostré. Espace byalin autour du nodule médian, quelque fois presque nul. Stries 8 à 12 en 1 c.d.m. Longueur 2 1/2 à 3 c.d.m. Eaux douces. — Louvain (P. -G.) id. forma Upsaliensis Grun. (Atl. PI. VIII. fig. 23-24.) Plus étroitement lancéolé, à extrémités plus ou moins diminuées-rostrées. Stries délicates de 8 à 12 en 1 c.d.m. Longueur 3 à 4 c.d.m. Eaux douces. — Louvain (P. G.) N. cincta (Ehr. !) Kutz. (Mikrog. pi. x,n.fig.6.— au.-pi. viifig. i3~i4. — TypeN» 82.) Valve lancéolée, très-étroite, à extrémités arrondies, obtuses ; nodule médian entouré d'une aire hyaline un peu étendue transversalement; stries délicates, environ 12 en 1 c.d.m., celles autour du nodule mé- dian beaucoup plus distantes. Longueur environ 4 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. A rechercher. forma minuta. — Très-petit. — Ostende. var. Heufleri Grun. — (Atl. PL Vil. fig. 12 et 15.) Plus petit, à espace hyalin médian rond, à strie3 plus robustes et plus distan- tes, env. 10 en 1 c.d.m. Long, environ 2 à 2 1/2 c.d.m. Eaux un peu saumâtres. — Austruweel près d'Anvers (P. G.) var. lepUcephala Bréb.— (Atl. PL Vil, fig. 16. — Type N" 84.) Comme la variété précédente, mais encore un peu plus petit. Valve à partie médiane un peu renflée, à extrémités légèrement diminuées-subrostrées. Austruweel près d'Anvers (H.V.H.). N. salinarum Grun. (Arct. Diat. P. 33 pi. 11. fig. 34— au. pi. vin. fig. 9.- Type N» 95.) Valve largement lancéolée-sub-elliptique, à extrémités fortement ros- trées et plus ou moins capitées. Nodule médian entouré d'une aire hyaline très-allongée longitudinalement. Stries assez fortement divisées DES DIATOMÉES DE BELGIQE 83 en travers de 14 à 16 en 1 c.d.m., les médianes radiantes, les termi- nales faiblement convergentes. Longueur 2 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Lar- ger 1 à 1 1/2 c.d.m. Eaux saumâtres. — Heyst (selon M. Deby). — ' Anvers (Escaut, H.V.H.). bb. Stries médianes non alternativement longues et courtes. a' Stries médianes également écourtées, formant un pseudo-stauros ; les stries voisines du nodule médian presque droites. N. gracilis Klitz. (Bac. p. 91. pi. m. fig. 48. -au. pi. vu. fig. 7-8.— Type N° 81.) Valve allongée, étroitement lancéolée, à partie tout à fait terminale parfois très-légèrement diminuée, un peu aiguë ; stries robustes, les 2 ou 3 qui avoisinent le nodule médian également écourtées, les mé- dianes à peine radiantes, presque droites ; les terminales convergentes; en moyenne au nombre de 10 en 1 c.d.m., toutes atteignant le raphé. Longueur 4 à 8 c.d.m. Eaux douces. — Anvers, etc. var. Scbizonemoides H. Van HeurcK. (S. neglectum Thwaites. — AU. PI. Vil. fïg. 9~10.) Valve généralement un peu plus étroite vers les extrémités; stries médianes plus longues et d'inégale longueur. Frustules rassemblés dans des tubes muqueux. Eaux douces. — Louvain (P. G.), etc. a' a'. Pas de faux Stauros. * Extrémités non rostrées-capitées. N. VUlpîna KïitZ. (Bac. p. 92T. 3 fig. 43 (?)— fAU.Pl. Vil. fig. 18. — in Type N» 132.) Grande, valve largement lancéolée, à extrémités légèrement diminuées- rostrées. Nodule médian entouré d'une large aire hyaline, subquadran- gulaire-arrondie. Stries atteignant le raphé, robustes, les médianes cour- bées, radiantes, les terminales convergentes, en moyenne au nombre de 10 en i c.d.m. Longueur environ 9 c.d.m. Eaux douces. — A rechercher ? N. radiOSa KUtZ. (Bac. p. 91, T. IV. 23. — Atl. PI, VII. fig. 20. — Type No 85.) Valve lancéolée, étroite, insensiblement atténuée, à extrémités très- légèrement sub-capitées. Nodule médian entouré d'une très-petite aire hyaline. Stries médianes courbées, très-radiantes, les terminales con- vergentes ; environ n à 12 stries en 1 c.d.m. Frustule à face connec. tive étroite, à extrémités diminuées. Longueur 41/2 à 6 c.d.m. Eaux douces. — Assez répandu. var. acuta. {Pinnularia acuta W. Sm. — AU. PI. VII. fig. 19. — TypeN0 86.) Plus allongé, plus étroitement lancéolé et à extrémités plus aiguës. Longueur environ 8 à 9 c.d.m. Eaux douces, comme le précédent auquel il est souvent mêlé. 84 SYNOPSIS var. tenella. (JVav. tenella Bréb.— PI. Vil. fig. 21 et 22. — in Type N° 107.) Diffère du type par sa taille beaucoup moindre, ses extrémités plus aiguës et ses stries plus délicates et plus rapprochées, au nombre de 15 à 18 en 1 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles, etc. N. viridula Kiitz. (Bac. pi. xxx. %*. a. - au. pi. vu ns. 25. - in Type N» 36.) Valve largement lancéolée, à extrémités diminuées-rostrées obtuses. Nodule médian entouré d'une large aire hyaline arrondie. Stries ro- bustes, atteignant le raphé, les médianes radiantes, env. 8 en i c.d.m.; les terminales convergentes, au nombre' de 10 env. en i c.d.m.; no- dules terminaux robustes. Longueur env. .7 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles. (Delogne.) forma rninor. — (Atl. PL VII. fig. 26.) Plus petit, à extrémités plus rostrées. var. avenac;a. (A7", avenacea Bréb. — Atl. PI. VII. fig. 27. — Type N° 88.) Plus lancéolé ; extrémités plus étroitement rostrées. Longueur env. 5 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Del.), etc. var. Slosvicensis. — (A7", slesvicensis G-run. !— Atl. PL VIL fig. 28 et 29.— Type N° 89.) Petit, assaz lirgement lancéolée, extrémités très-visiblennnt rostrées, à rostre large. Striation comme dans le type, 8 à 9 stries en 1 c.d.m. Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Assez répandu : Anvers (Escaut), Louvain (P. G.) etc. ** Extrémités fortement rostrées ou rostrées-capitées. N. rhynchocephala Kiitz. (au, pi. vil ng. 31.- Type n« 90.) Valve largement lancéolée, à extrémités fortement acuminées-capitées. Nodule médian entouré d'une aire hyaline arrondie. Stries robustes, manifestement divisées en travers, insensiblement écourtées autour du nodule médian, les médianes radiantes, les terminales faiblement con- vergentes, environ 9 a 12 en 1 c.d.m. Longueur env. 5 à 6 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers. var. amphiceros. (Atl. PI. Vil. fig. 30.) Plus courtement lancéolée à extrémités fortement rostrées, faiblement cajitées. Stries 8 à 10 en 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers. var. ros?e!lata. (A7", rostellata Kiitz.?— [KM. PI. Vil. fig. 23 et 24.— TypeN» 87.) Largement lancéolée; extrémités étroitement rostrées ; aire hyaline entourant le nodule médian étroite. — Stries assez robustes, environ 10 à 11 en 1 c.d.m. Lon- gueur 4 à 6 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers. N. cryptocephala Kiitz. ! (Baciii. pi. 3 fig. 26. -au. pi. vin.ng. 1 et 5. — in Type N° 25 ; var. intermedia: Type N» 92; var. exilis : Type N° 93.) Valve lancéolée, allongée, à extrémités rostrées faiblement capitées. Nodule médian entouré d'une aire hyaline arrondie. Stries assez DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 85 robustes à divisions transversales très-faibles, radiantes à la partie médiane de la valve, à peine convergentes aux extrémités, environ 16 en i c.d.m. Longueur 2 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Largeur environ 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Anvers. var. Veneta. {Navicula Veneta Kiitz. ! —AU. PI. VIII. fig. 3 et 4.) Plus petit que le type, à extrémités à peine ro3trées-capitées, à stries distantes, environ 14 en 1 c.d.m. Longueur environ 2 1/2 c.d.m. Largeur environ 1/2 c.d.m. var. exilis. (AtL PL Vil 1. fig. . —Type N° 93.) Très court; rostre à peine marqué. Eaux douces : Bruxelles. Etablit le passage à l'espèce suivante. N. gregaria Donkin. (Micr. journal i86i p. 10. — t. i. fig. 10. — n. cryp- tocephala W. Sm.—{Atl. PL Vlll fig. 12, 13, 14 et 15. — Type N° 94.) Diffère de l'espèce précédente, dont c'est peut-être une simple variété, par ses stries excessivement faibles, parfois à peine visibles et à peine radiantes, presque droites, au nombre d'environ 18 en i c.d.m. Lon- gueur environ 2 1/2 c.d.m. Eaux saumâtres. — Commun : Anvers (Austruweel), Blankenberghe. Les extrémités sont tantôt simplement rostrées à peine capitées (Blankenberghe), tantôt fortement capitées, (Anvers). AA. Stries très-écartées et très-robustes, formes très-petites, a nodule TERMINAL EN H4.MEÇ0N. N. COStulata Griin ! (Arct. D.p.27.-Atl. Suppl. fig. 15.- Type N° 71. Petit, lancéolé-rhomboidal. Côtes atteignant le raphé, très-robustes, très-distantes (7 à 8 en 1 c.d.m.), fortement radiantes à la partie mé- diane, convergentes vers les extrémités, au nombre de 5 à 7 sur cha- que quart de la valve ; absentes à la partie moyenne où elles laissent un espace hyalin stauronéilorme très-large. Nodules terminaux en hameçon. Longueur 1 1/4 à 1 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Rouge-cloître (Delogne). N. hUmilîS D0nk.(Brit. Diat. p. 67. PL X fig. 7. - AtL PL XL fig. 23. - Type N°70.) Valve linéaire très-renflée à la partie moyenne, à extrémités ros- trées-capitées, tronquées-arrondies. Raphé entouré d'une très-faible aire hyaline un peu agrandie autour du nodule médian. Côtes très-robus- tes, 8 en 1 c.d.m., radiantes à la partie moyenne, convergentes aux extrémités. Nodules terminaux en hameçon. Longueur i 1/2 à 2 c.d.m. Eaux douces. — Commun. — Anvers, Bruxelles, etc. Ces deux formes qui se tiennent très-étroitement ont été jusqu'ici confondues parmi les pinnulariées ; leur étade dans le médium jaune de H. L. Smith, nous a démontré que ce sont évidemment des radiosées, mais dont les stries sont très-difficiles à résoudre en perles. 86 SYNOPSIS //. Stries médianes radiantes, les terminales perpendiculaires au raphé (droites). N. cancellata Donk. (Brit. Diat.P. 55. pi. vin. fig. 4aet4b. - au. Suppl. fig. 16. — Type N° 73.) Valve étroite, linéaire ou linéaire-lancéolée, à extrémités coniques, aiguës ou sub-aiguè's. Raphé entouré d'une zone hyaline étroite, un peu agrandie près du nodule médian. Stries très-écartées 6 à 7 en 1 c.d.m., faiblement divisées en travers, radiantes à la partie moyenne de la valve, perpendiculaires vers les extrémités. Face frontale à par- tie médiane contractée. Longueur 5 1/2 à 7 c.d.m. Marin. — Non encore trouvé. var. ammophlla Grun. (Oest. Foss. Diat. p. 14 ; pi. 2 fig. 66. 67.) Petit, étroit, striation rapprochée, 10 à 11 en 1 c.d.m. à la partie moyenne, 12 à 13 aux extrémités. Longueur 1.75 à 3 c.d.m. Marin et saumâtre. — Non encore signalé. var. Scaldensis H. V. H. (Atl. Suppl. fig. 17. —in Type N° 11.) Etroitement lancéolé, à extrémités atténuées-subrostrées. Stries 9 à 11 en 1 c.d.m. à la partie moyenne de la valve. Longueur : 4, 5 à 5, 5 c.d.m. Saumâtre. — Anvers. Le N. Cancellata n'est pas une vraie Radiosée, elle mériterait de former avec les formes qui lui sont affines un groupe spécial intermédiaire entre les Pinnulariées et les Radiosées. On peut en dire autant des N. humilis et costulata. N. digito-radiata Greg. (Q. m. joum. i856P.9.pi. 1 fig. 32.- Ati.pi. Vil. fig. 4. — in Types 103, 260 et 261.) Valve étroitement lancéolée, à extrémités obtuses-arrondies ; stries très- délicatement ponctuées, écourtées autour du nodule médian, les lon- gues alternant avec d'autres plus courtss, les médianes radiantes au nombre de 8 en i c.d.m., les terminales à peu près droites, un peu plus serrées. Longueur 6 à 7 c.d.m., largeur un peu plus d'un c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers, Blankenbergfie. var. Cyprinus. {N. Cypnnus W. Smith.— Atl. PI. VII. fig. 3.) Diffère du type par le renflement de la partie médiane. Longueur 6 à 8 c.d.m. Largeur à la partie médiane 1 1/2 à 2 3/4 c.d.m. Marin. — Ostende (Deby), Blankenberghe (H.V.H.). N. Re\l\\\dir A\\ &rUl\. \ (Stauroneis BeinAardti Grun. Nav. p. 566 T. IV. fig. 19. — Atl. PL Vil. fig. 5 et 6. — Type N» 79.) Valve courte, elliptique ou lancéolée, à extrémités fort obtuses-arron- dies, à partie médiane brusquement renflée. Raphé entouré- d'une étroite zone hyaline dilatée en forme de stauros autour du nodule médian. Stries entourant le nodule alternativement longues et courtes; les médianes radiantes, les terminales à peu près droites, toutes très- fortement ponctuées et au nombre d'environ 9 en 1 c.d.m., sauf celles environnant le nodule qui sont plus écartées. Longueur : 3 1/2 à 6 c.d.m. Largeur env. 1 1/2 c.d.m. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 87 Eaux douces. — Assez répandu : Anvers, Louvain, Bruxelles. Les deux formes sont généralement mêlées. var. gracilior Grun. (in Types du Synop n° 71. 2V. digito-radiata var. striolata Qrun. in Arct. Diat. — Type N° 80.) Très-semblable au N. digito-radiata dont on ne peut même le distinguer à un faible grossissement, mais dont on le différencie par son habitat des eaux dou- ces et par la forte ponctuation de ses stries. Eaux douces : Rouge-Cloître (Delogne). ///. Stries radiantes jusqu'à l'extrémité des valves. N. distanS (W. Sltl. ,) APinnularia distans W. Sm. T. I. p. 56 ; PL XVIII fig. 169. — Atl. Suppl. fig. 18.) Valve lancéolée, à extrémités sub-aiguè's. Raphé placé dans un sillon infléchi de chaque côté du nodule médian et formant autour du raphé une large zone hyaline. Nodule médian entouré (au delà du sillon) d'une zone hyaline arrondie. Stries très-robustes et distantes, environ 4 en 1 c.d.m., radiantes jusqu'aux extrémités de la valve. Lon- gueur 9 à i3 c.d.m. Marin. — Très-rare : Blankenberghe. N. Gastrum (Ehr.) Donkin. (Brit. Diat. P. 22.- au. pi. vin. fig. 25, 27 et 32.) Valve largement elliptique, à extrémités obtuses, largement arron- dies, très-légèrement contractées-subrostrées. Nodule médian entouré d'une aire hyaline ronde ou allongée transversalement. Stries entou- rant le nodule alternativement longues et courtes. Stries finement di- visées en travers, radiantes jusqu'à l'extrémité de la valve au nombre de 8 à 10 en i c.d.m. dans les grandes formes, 12 à 14 dans les petites. Longueur : 2 1/2 à 4 1/2 c.d.m. Largeur médiane 1 1/4 à 1 3/4 c.d.m. Eaux douces. — Anvers et probablement ailleurs. var. Placentula (JV. PlatentuïaEhr. Atl. PL Vlll. fig. 26 et 28.) Extrémités un peu plus rétrécies, stries de 6 à 9 en 1 c.d.m., celles entourant le nodule médian non alternativement longues et courtes. Eaux saumâtres. — Anvers, assez commun. N. AngliCa RalfS. (in Pritch. Inf. p. 900. N. tumida W. Sm. — Atl, PI. Vlll. fig. 29.— in Type N8 59.) Ne diffère essentiellement de l'espèce précédente, à laquelle il est intimement lié, que par ses extrémités rostrées-capitées. Stries 10 à 12 en 1 c.d.m. var. subsalina Grun. (Atl. PL VIII. fig. 31.) Extrémités rostrées, à peine un peu capitées. N. diCephala W. Sm. (Syn. Brit. Diat. vol. 1 p. 53 PL XVII fig. 157.- Atl. PL Vlll. fig. 33 et 34). Valve étroite, linéaire, à extrémités rostrées-capitées ; stries fort écour- 88 SYNOPSIS tées autour du nodule médian, radiantes] jusqu'aux extrémités de la valve et au nombre d'environ 9 a 11 en 1 c.d.m. Longueur 2 1/2 à 4 c.d.m. Largeur 1 à 1 1/4 c.d.m. Ne diffère de la forme précédente (iV. Anglica Ralfs) que par li forme linéaire de la valve. Eaux douces. — Non encore signalé. N. lanceolata Kiitz. ! (Bacm. P. m.t. so fig. 48. - au. pi. vm ng. ie- —Type N» 96.) Valve lancéolée, à extrémités légèrement diminuées-rostrées ; stries écourtées autour du nodule médian, radiantes jusqu'aux extrémités de la valve, environ 12 en 1 c.d.m. au milieu de la valve, 15 à 16 aux extrémités. Longueur environ 3 à 5 c d.m. Largeur env. 1 c.d.m. Eaux douces. — Louvain à Parck (P. GK). forma curta (AU. PI. VII. fig. 17). Mêlé au précédent. var. phyllepta. (N. phyllepta Ku(z.—At\. PI. VIII. fig. 40. —Type N° 100.) Plus petit que le type, à stries plus délicates et beaucoup plus serrées, envi- ron 18 en 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Blankenberghe. var. arenaria. {Nav. arenaria Donk. — AU. PI. VIII. fig. 18. — Type N° 97.) Beaucoup plus grand et plus insensiblement atténué que le type. Environ 10 stries en 1 c.d.m. Marin. — Non encore trouvé. B. Nodules terminaux éloignés des extrémités de la valve ; valve à structure un peu excentrique. N. CeSat'li Rab. (Sùssw.Diat. p. 39,T. VIfig. 89.— Cpnbella?— AU. PI. VIII. fig. 35. — in Types N° 47, 484 etc.) Cette diatomée, qui est peut-être une cymbelle, a des valves très- étroitement lancéolées et des nodules terminaux notablement éloignés des extrémités de la valve. Eaux douces. — Berg. (Delogne). 3. DIDYMÉES. A. Valve ayant à la fois des perles et des côtes. /Vahe munfe de côtes/Côtes médianes allant jusqu'au bord de la valve ; deux rangées de jrobustes ; perles inter-)perles entre les côtes N. CrabrO. (costales minuscules, iCôtes médianes n'allant pas jusqu'au bord de la valve, une seule ran- difficile» à voir, 'gée de perles entre les côtes N. interrupta. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. A A. Valve n'ayant que des perles seules. 89 , ïalve petite, très-peu contrac- Striatiou identique sur '^j si'lons droiU à Perles Peu * In ici 1 ni1! of Yalve ( distinctement perlée. Talve robuste à grosses perles très-visibles. toute la valve et non iff"*6 .*■ : , • \- • N" didyma- interrompue a la pàftie W!e tïf-«r"de' notableraeilt médiane icontractee; sillons ventrus près f du nodule médian, à perles très- Uistinctes N. bomboides. .Striation interrompue par une [bande étroite N. Weissflogii. Striation interrompue ]Partie médiane de la valve au milieu de la /hyaline, avec quelques perles valve. Jisolées; perles du bord de la naïve notablement plus longues 'que les autres N. Bombus. 'Valve délicate à perles petites N. vacillans. A. Valve munie de côtes robustes. a. Deux rangées de petites perles entre les côtes. N. Crabro Ehr. (Mikrog. t. xix ûs. 29. -au. pi. ix. ng. x~£ - Type N°101.) Valve sub-elliptique, contractée à la partie moyenne. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline; nodule médian carré, très-robuste. Sillons étroits, très-rapprochés du raphé, presque droits, un peu infléchis au milieu et aux extrémités. Côtes convergentes à la partie médiane, ra. diantes auxj extrémités, au nombre d'environ 3 1/2 à 4 en 1 c.d.m. et entre chacune desquelles se trouvent deux rangées de petites perles. Longueur 8 à 12 c.d.m. Marin. — Ostende (Deby), Blankenberghe (H. V. H.). aa. Une seule rangés de perles visible entre les côtes N. interrupta KUtz. (fiaoài. p. tôô t. xxix &g. 93. — au. pi. ixng.7 et 8. — Type N° 103.) Valve pro fondement contractée, à lobes suborbiculaires. Raphé entouré d'une zone hyaline assez large. Sillons plus écartés du raphé, presque droits. Côtes n'atteignant pas le bord de la valve à la partie contrac- tée, au nombre d'environ 4 1/2 en 1 c.d.m., droites à la partie mé- diane de chaque lobe, convergentes à la partie moyenne des valves, radiantes aux extrémités. Une seule rangée de perles, difficilement visible, entre les côtes. Longueur 7 à 8 c.d.m. Marin. — Ostende (Deby), Anvers (Escaut). AA. Valve distinctement perlée. N. b0mb0i(3eS A. Schtîl. (N. S. Diat. page 85; PI. l. ÛS. 2. - AU. Suppl. fig. 19.— in Type N» 74 etc.) Valve elliptique, légèrement contractée à la partie moyenne. Raphé 90 SYNOPSIS entouré d'une aire hyaline étroite. Sillons larges, brusquement dilatés à la partie moyenne. Stries droites à la partie contractée, puis deve- nant insensiblement de plus en plus radiantes, au nombre de 4 à 5 en 1 c.d.m. formées de perles très-grandes, subquadrangulaires et se touchant presque, de façon que l'ensemble de la surface de la valve ressemble assez au pavage d'une rue. Longueur env. 11 c.d.m. Marin. — Argile des polders d'Ostende. (Deby), Blankenberghe (H. V. H.). Le N. spïendida Greg. (Atl. PL V. fig. 14. — in Type N° 104.) diffère essen- tiellement de l'espèce précédente par ses sillons non ventrus à la partie moyenne. Cette espèce n'a pas encore été trouvée en Belgique. N. didyma Ehr. (Kûtz. Bacc. P. 100. t. iv. fig. 7.— au. pi. ix. fig. 5 et e. — Suppl. fig. 20, autre mise à point. — Type N» 102.) Petit, constriction médiane à peine prononcée ; sillons droits, stries rapprochées, environ 8 en i c.d.m. Longueur environ 5 1/2 c.d.m. Marin. — Anvers (Escaut), Ostende, Blankenberghe. — Assez commun. N. WeiSSflOgiî A. Schm. (Ueber N.WeissJlogii unàïï. Grundleri in GiebeVs Zeitschr. 1873. — Atl. Suppl. fig. 21.) Cette jolie espèce, très-semblable au N. Didyma, en diffère essentiel- lement par sa constriction plus forte, par la bande non perlée du milieu de la valve et par la disposition des perles environnant cette bande et dont l'ensemble forme une Croix de St-André. Stries env. 7 en 1 c.d.m. Longusur 4 1/2 à 5 c.d.m. env. Marin. — Blankenberghe ; assez rare. N. BOmbllS Ehr. (Abh. 1844. — Atl. Suppl. fig. 22. — in Type N° 104.) Assez grand. Valve profondement contractée, à lobes subcordés ; raphé entouré d'une large zone hyaline, à sillons montrant des petites perles en rangée irrégulièrement courbée. Stries 6 en i c.d.m., à gros- ses perles ; celles du bord de la valve allongées et beaucoup plus grandes que les autres. Partie médiane de la valve hyaline ne mon- trant que quelques grandes perles isolées. Longueur env. 8 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. — Rare. N. vacillans A. Schmidt. (au. derDiat. pi. s fig. 6i.- au. pi. îxfig. 9.) Très-petit, valve étroitement elliptique, légèrement retrécie à la partie moyenne. Nodule médian grand; raphé, entouré d'une étroite zone hyaline. Sillons rapprochés du raphé presque droits, se courbant fai- blement vers l'extérieur autour du nodule médian. Stries ponctuées finement en travers, faiblement radiantes, au nombre d'environ 16 en 1 c.d.m. Face frontale contractée au milieu. Longueur env. 2 c.d.m. Marin. — Ostende, très-rare. DES DIATOMEES DE BELGIQUE. 91 4. ELLIPTICÉES. „ , /«ii (D«m rangées de petite» perles entre Talve munie "^"u ou°IM leS CÔteS ' " ' ' ' ■ ■ N" Smlth,L ,. 1 , [l C , . jUne seule rangée de perles entre les c6te!- ( suborbiculaire. (côtes. . . ° . \ . . . N. {usca. /Nodule très-allongé N. littoralis. Talve perlée, non 1 , t , (P0"» ^«squenicnt courbés en de- m„„:. j. ; Nodule quadrangulaire )hors autour du nodule médian. . N. elliptica. UIUUIO UG \ * ° ln'll 1 f » 1 1 -■,„. ou pillons droits on eourbes en dedans f arrondi. /près du nodule médian ; valve lon- \ Igusment elliptique N. OCulafa. A. Valve munie de côtes. N. Smithiî Brét). (in W. Sm. Synop. vol. IL page 92.— AU. PI. IX. flg. 12. — Supp. fïg. 23. — Type N» 104.) Valve oblongue ou linéaire-elliptique, parfois un peu rétrécie au milieu, à extrémités largement arrondies, un peu subcunéiformes. Nodule médian grand, quadrangulaire ; nodules terminaux n'atteignant pas l'ex- trémité de la valve; raphé entouré d'une zone hyaline assez large. Sillons élargis au milieu de la valve, diminuant insensiblement en forme de coin vers les extrémités. Côtes faibles, au nombre de 5 en 1 c.d.m., séparées par deux rangées de petites perles. Longueur envi- ron 9 à 10 c.d.m. Marin. — Anvers (Escaut). Blankenberghe. Ce Navitula affecte des formes très-diverses, celle décrite ci-dessus est celle que l'on trouve le plus fréquemment à Blankenberghe et à Anvers, où il est rare. Beaucoup moins fréquente, est une forme elliptique que nous représentons dans le supplément fig. 23. Le caractère le plus essentiel du JV. Smithii est la double rangée "de perles qu se trouve entre les côtes. var. S«ute!lum. (N. Sattellurn O'Meara, in Atlas, PI. IX. flg. 11.) Très-petit; valve suborbiculaire-elliptique ; stries environ 8 en 1 c.d.m., perpen- diculaires au raphé à la partie médiane, puis devenant de plus en plus radiantes. Longueur : environ 3 c.d.m. Largeur ; 2,5 c.d.m. Marin. Blankenberghe. Très-rare. Observ. Lorsque nous dessinâmes la figure citée de l'Atlas, on n'avait pas encore les excellents objectif» homogènes qui ont été inventés depuis et nous n'avions pu reconnaître la vraie nature de la striation. Depuis lors, nous avons trouvé qu'il existe réellement deux rangées de perles excessivement délicates entre les stries et en conséquence nous rapportons cette forme qui semble bien être le N. Scutellum de QPMeara au N. Smithii. N. fUSCâ Gretj. [N. Smithii var. fusca Oreg. Diat. of the Clydep. 14 pi. 1 fig. 15. — AU. Suppl. flg. 24. — TypeN° 105.) Cette diatomée se distingue du TV. Smithii par sa taille générale- ment un peu plus grande et parce qu'elle n'a qu'un seul rang de perles, assez grosses, entre les côtes. Marin. — Blankenberghe. Rare. 92 SYNOPSIS AA. Valve perlée, non munie de côtes, N. littorales Donk. (Brit. Diat, E. 5. pi. 1 fig. 2. - au. suPPi. ng. 25. — in Type N0 104.) Valve ovale. Nodule très-allongé. Raphé non entouré d'une aire hyaline. Sillons complètement droits et tout à fait rapprochés du raphé. Stries 14 en 1 c.d.m.., perpendiculaires au raphé à la partie médiane, devenant de plus en plus radiantes vers les extrémités. Lon- gueur env. 4 à 5 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. — Très-rare. N. OCUlata Bréb. ! (inDesm. éd. 1854n° 110. — AU. PL IX. fig. 10.) Valve linéaire-oblongue à extrémités largement arrondies. Nodule médian subquadrangulaire ; raphé entouré d'une étroite zone hyaline ; sillons rapprochés du raphé, droits, légèrement incurvés près du nodule médian ; stries finement ponctuées, droites à la partie médiane, puis devenant peu à peu radiantes, au nombre de 17 en 1 c.d.m. Longueur 2 à 2 1/2 c.d.m. Largeur, env. j5 mill. de m. Eaux douces. — Bruxelles (Jardin Botanique, Delogne). N. eSliptica Kiiîz. (Bacii. P. os t. xxx fig. 55. -au. pi. x. fig. 10. - Type N9 107.) Valve ovale-elliptique ou oblongue-elliptique. Raphé robuste, entouré d'une aire hyaline assez étroite, brusquement élargie autour du nodule médian ; sillons très-rapprochés du raphé, suivant les contours de la zone hyaline ; stries formées de grosses ponctuations, droites au mi- lieu de la valve et devenant peu à peu radiantes vers les extrémités, au nombre de n env. en i c.d.m. Longueur 2 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Lar- geur 1 i/3 à 1 1/2 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Assez commun. var. oblongella Naej. (AU. PL X. fig. 12. — in Type N° 108.) Petite, très-allongée, environ 16 stries en 1 c.d.m. Longueur 2 c.d.m. Largeur 3/4 de c.d.m. (0,75). var. minima. (AU. PL X. fig. 11.) Très-petite, n'ayant qu'un peu plus d'un c.d.m. de longueur. 5. HENNEDYÉES. (Bords de la valve à grosses perles ; sillons à grosses perles éparses N. Praefex'a. (Bords de la valve à fines perles; sillons lisses ou finement mouchetés N. Hennedyi. N. Praetexta Ehr. (Acaa. Berlin i84oP. 20. —au. pi. ix. fig. 13.) Valve largement elliptique. Raphé entouré d'une très-étroite zone hyaline, élargie en forme de stauros près du nodule médian. Striation DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 93 normale sous forme de deux bandes : l'une au bord de la valve, l'au- tre le long du raphé, formée de gros granules, à espace intermédiaire occupé par une large dépression dont le fond est irrégulièrement gra- nulé ; stries normales droites au milieu de la valve, puis peu à peu radiantes, au nombre de 6 à 7 en 1 c.d.m. Face frontale quadran- gulaire-oblongue, profondement contractée au nodule médian ; zone connective montrant six lignes longitudinales de fins granules, dont les quatre intérieures sont disposées par paires. Longueur 7 à 9 c.d.m. Largeur 5 1/2 c.d. m. Marin. — Blankenberghe, Escaut à Anvers. — Rare. N. Hennedyi W. Sm. (Syn. Brit. Diat. vol. IL page 93. — Atl. PL IX. ng. 14. Type N° 109.) Valve ovale ; raphé entouré d'une zone hyaline très-étroite, élargie en stauros près du nodule médian ; stries finement granulées, 10 en i c.d.m., peu à peu radiantes à partir du milieu de la valve, inter- rompues de chaque côté par une dépression dont le fond est lisse ou très-finement moucheté. Longueur environ 6 à 7 c.d.m. Largeur env. 4 c.d.m. Marin. — Très-rare. — Blankenberghe. var. clavata. (Nav. clavata Greg. Trans. mie. Soc. vol. IV. p. 46. — PI. V. fig. 17.) Diffère du type par les extrémités légèrement subrostrées et par la dépression qui est très étroite. Marin. — Blankenberghe. — Très-rare. 6. LYRÉES. ITalre à grosses ponctuations; sillons plus ou moins divergents N. Lyra. 1 Blanc eutourant le raphé à extrémités médianes claviformes N. forcipata. Tabe à ponctua-» (tions fines; sillons] B'anc entourant le /Nodule médian entouré d'une aire hyaline étroite; fortement con- \ raPn^ a extrémités Jsillons n'allant pas jusqu'à l'extrémité de la valve. U. abrupta. vergents. / médianes non jNodule médian entouré d'une larg» aire hyaline ; f claviformes. 'sillons atteignant à peu près les extrémités. . . N. pygmaea. a. Stries formées de gros granules. N. Lyra Efir. (Kûtz. Bac. p. 94 T. XXVIII fig. 55.— Atl. PI. X. fig. 1 et 2. — Type N» 110.) Valve largement elliptique, à extrémités souvent un peu diminuées- subrostrées. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline dilatée en stau- ros autour du nodule médian. Stries formées de grosses ponctuations au nombre d'environ 7 à 9 en 1 c.d.m., de plus en plus radiantes à partir de la partie moyenne et interrompues de chaque côté du raphé par un sillon dont le fond est généralement lisse, mais où les stries continuent parfois plus faiblement, incurvé au milieu où il rejoint 94 SYNOPSIS l'espace hyalin stauronéiforme, de façon que l'ensemble des espaces lis- ses simule une lyre. Longueur n à 12 c.d.m. Largeur env. 5 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. — Rare. aa. Valves à stries pnement ponctuées. N, abriipta Grég. iNav. Lyra var. abrupto. Greg. Diat. of Clyde p. 14 PI. 1 fig. 14. — AU. PI. X. fig. 4. — in Type N° 104.) Diffère du précédent par les valves régulièrement ovales, à extrémités jamais diminuées et par les sillons toujours recourbés du côté du raphé, brusquement terminés à une certaine distance des extrémités. Stries env. 10 en un c.d.m. dans notre échantillon qui paraît être plus petit que d'ordinaire. La valve vue à sec est incolore. Marin. — Très-rare. Lavage de moules. (Deby.) N. fOrdpata GreV. (Quart. Mie. Journ. vol. Vil p. 83. PI. VI fig. 10 et IL— AU. PI. X. fig. 3. — in TypeN» 104.) Diffère du N. Lyra par sa taille plus petite, ses stries rapprochées et fine- ment granulées et surtout par l'agrandissement claviforme, qui est caractéristique, des extrémités médianes du raphé. Stries fines au nom- bre d'environ i5 en i c.d.m. Valve sèche brune. Marin. — Escaut à Anvers, Blankenberghe. — Assez fréquent. N. pygmaea KlitZ. (Spec. Alg. p. 77. — N. minutula W. 8m. —AU. PL X. fig. 7. — in Type N» 192.) Petit, valve étroitement elliptique. Raphé entouré d'une zone hyaline, étroite, très-fortement élargie tout autour du nodule médian. Stries très- fines, environ 26 en 1 c.d.m. devenant peu à peu radiantes à partir du milieu de la valve, interrompues de chaque côté du raphé par un sillon fortement incurvé à la partie médiane et dont les extrémités rejoignent le raphé un peu avant d'arriver à l'extrémité de la valve. Longueur 2 1/4 à 4 ijj. c.d.m. Largeur 1 à 1 1/4 c.d.m. Eiux saumâtres. — Anvers, Blankenberghe. Eaux douces. — Louvain (P. G.) 7. ASPÉRÉES. Une seule espèce; ponctuations donnnnt à la valve l'aspect d'une râpe N. aspora. N. asp6ra EllP. {Stauroptera aspera Ehr. Amer. p. 134. 1.1,1. fig. 12 etc. Stauroneis pulchella 8m. — AU. PI. X. fig. 13 et Suppl. fig. 27. — in Type N° 101 etc.) Valve linéaire-lancéolée ou elliptique-lancéolée, à extrémités obtuses ou subaigues. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline dilatée en bande cunéiforme hyaline, n'atteignant pas les bords de la valve, au- teur du nodule médian qui est rond, très-grand, mais difficilement visible. Valve paraissant couverte de grosses ponctuations, mais avec les DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 95 meilleurs objectifs on y voit des stries assez fines, interrompues dans leur longueur, finement divisées en travers, régulièrement radiantes jusqu'à l'extrémité de la valve" au nombre de 9 à 10 en 1 c.d.m. Face con- nectée large, allongée, à extrémités tronquées, arrondies, à partie mé- diane contractée. Longueur, 10 à 18 c.d.m. Largeur, env. 2 1/2 c.d.m. Marin. — Anvers (très-rare), Blankenberghe, Ostende. 8. STAURONÉIDÉES. Aspiet stauronéiforme jhtrémités capitées ; ponctuations interrompue* ça et là. . . . N. Tuscula. formé par un espace \ , hyalin. (Extrimités non capitées ; espace gtauronéiforme montrant une perle isolée. N. mulica. Aspect stauronéiforme lYalve ni rostrée, ni ondulée N. Crucicull. orme par es s ries iyaive triondulés à extrémités apiculées-rostrées N. intégra. [médianes plus écartées. { r " A. Aspect stauronéiforme occasionné par un espace hyalin. * Ponctuations formant des lignes longitudinales irrégulières. N. TUSCUla EhP. {Stauroneispunctata Kiltz. Bacc. p. 106 T. XXI fig. 9. — AU. PI. X. fig. 14. — Type N» 111.) Valves elliptiques, à extrémités fortement rostrées-capitées. Raphé en- touré d'une étroite zone hyaline dilatée autour du nodule médian en un pseudo-stauros irrégulièrement subdivisé. Stries au nombre de 7 à 8 en 1 c.d.m., devenant radiantes à partir du milieu de la valve, finement divisées en travers et à interruptions fréquentes dont l'ensem- ble forme des lignes longitudinales irrégulières. Longueur env. 8 c.d.m. Largeur 2 1/2 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Anvers (H. V. H.), Orval (Del.). ** Ponctuations ne formant pas des lignes longitudinales. N. iïlUtica KUtZ. \{Stauroneis Cohnii Hilse. — Atl. PL X fig. 17. —Type N» 113.) Valve elliptique ou elliptique-lancéolée. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline, qui, autour du nodule médian, se dilate en un pseudo- stauros sur l'un des côtés duquel se voit une grosse perle isolée. Stries radiantes, à ponctuations bien marquées, au nombre d'environ i5 à 18 en 1 c.d.m. Longueur 1 à 2 c.d.m. Largeur env. 7 mill.d.m. Eaux saumâtres. — Pilotis de l'Escaut à Anvers ; Ostende, etc. var. Goeppertiana. — (Atl. PI. X fig. 18.— Type N° 114.) Valve régulièrement lancéolée. Laeken près Bruxelles (Del.). var. undulata (Atl. PI. X. fig. 20 C. — in Type N° 148.) Bords faiblement ondulés. Non encore signalé. var. quinquenodis. (Atl. PI. X. fig. 21. — in Type N° 146.) 96 SYNOPSIS Valve présentant 3 forts renflements de chaque eût-. Groenendael. (Del.) var. ventricosa. (PI. IV. fig. 1 b. Stauroneis vcntricosa K>':.) Valve à extrémités rostrées-capitées. A rechercher. AA. Aspect stauronéiforme occasionné par l'écartement des stries médianes. N. CrUCiCUla (W. Sm.). [Stauroneis W. Sm. Syn. vol. I. p. GO. PI. 19 fig. 192. — AU. PL X. fig. N ° 15.) Valve largement lancéolée ou lancéolée-elliptique, à extrémités obtu- ses, un peu contractées ; stries touchant presque le raphé, un peu abrégées près du nodule médian. Stries médianes droites, plus robus- tes et plus écartées et produisant, sous un grossissement insuffisant) l'aspect d'un stauros ; les autres, au nombre de 16 à 17 environ en 1 c.d.m., fines, serrées, délicatement ponctuées, de plus en plus radiantes à partir des médianes. Longueur environ 4 1/2 c.d.m. Largeur 1 1/2 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers (Escaut); Blankenberghe. var. protracta Grun, (Arct. Diat. p. 35. PL II fig. 33. — AU, Suppl. fig. 27. — in Type N» 196.) Valve linéaire-lxncéolée à extrémités largement rostrées. Stries 18 à 21 en 1 c.d.m. Longueur 2,25 à 3,5 c.d.m. Saumâtre. — Austruweel près d'Anvers. N. intégra W. Sm. (Syn. Brit. Diat. vol. Il p. 96. — Atl. PI. XI fig. 22.) Valve lancéolée-elliptique à bords 3-7 ondulés, à extrémités brusquement rostrées-apiculées. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline; stries médianes droites, écartées, produisant un pseudo-stauros sous un faible grossisse- ment, puis radiantes au nombre de 23 en 1 c.d.m. Longueur environ 3 c.d.m. Largeur env. 1 c.d.m. Eiux légèrement saumâtres. — Anvers, Blankenberghe. Pourrait bien, d'après M. Grunow. (Arc. Diat. p. 36), n'être qu'une simple variété du JY. Crucicula qui est un protée analogue au N. mutica. 9. PALPÉBRALES. Valves à zone hyaline très-allongée, lancéolée N. palpebralis. N. palpebralis Bréb. (mw. sm. synopsis, P. 50, suppi. pi. xxxi fig. 273. AU. PL XI fig. 9. — Type N" 116.) Valve largement elliptique-lancéolée, à extrémités aiguè's, légèrement mucronées ; stries radiantes assez robustes, ponctuées, marginales, lais- sant autour du raphé un large espace hyalin de forme lancéolée. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 97 Stries vigoureuses, env. 10 en 1 c.d.m. Longueur 4 1/2 à 5 c.d.m. Largeur 7 1/2 c.d.m. Marin. — Ostende, Blankenberghe (H. V. H.), Embouchure de l'Escaut (Thomson). var. obtusa. (AU. PI. XI. fig. 8.) Extrémités un peu contractées, très-obtuses. Marin. — Blankenberghe. var. angulosa. (iV. angulosa Greg. — Atl. Pi. XI fig. 10, — in Type N° 116,) Aire hyaline plus petite, angulaire. Marin. — Escaut à Anvers ; Blankenberghe. var. minorGrun. (Atl. PI. XI. fig. 11.) Beaucoup plus petit que le type, à peine 2 1/2 c.d.m. de long., 10 à 11 stries en 1 c.d.m. Marin. — Ostende. var. Barklayana Greg ? {N. BarUayana Greg. ?— Atl. PI. XI. fig. 12.) Valve à bords presque droits, brusquement atténués. Marin. — Blankenberghe. 10. ABRÉVIÉES. Valve à espace hyalin considérable, arrondi, brusquement diminué N. brevis. N. breviS Greg. (Diat. ofClydep. 6. — PI. l. fig. 4. — AU. PI. XI fig. 19. Valve elliptique, à extrémités diminuées-rostrées, à rostre très-large. Raphé entouré d'une zone hyaline assez large, se dilatant autour du nodule médian en un espace hyalin considérable, arrondi, brusque- ment diminué. Stries radiantes, finement ponctuées, au nombre de 14 en 1 c.d.m. Marin. — Lavage de moules (Deby). Forme très-rare. var. elliptica. (Atl. Pi, XI. fig. 18.) Cette l'orme à extrémités arrondies, non diminuées-rostrées, est beaucoup plus fréquente que le type, elle se rencontre dans les eaux saumâtres, mais n'a pas été trouvée jusqu'ici en Belgique. 77. PERSTRIÉES. !/ Stries médianes longues et "courtes alternantes. ... M. humerosa. Extrémités 1 ( Valves à [Mrémités nn Peu ros- 1 Stries non aller- \ jirées N. granulata. non ,. , 1 grosses < J , , / Hâtivement / °. .. 1 longuement ( , , < ponctuations. fP , .... .... u _ . °. . j longues et y (Extrémités subaigues. N. marina. 1 US Ll CCo • I , i courtes. i\'alve à ponctuations fines, valve régu- \ [lièrement elliptique N. Scullim. Extrémités longuement rostrées N. pusilla. \ Valve ayant deux sillons en croissant près du nodule médian N. Cchumanniana. 98 SYNOPSIS /. Valve sans sillons en croissant près du nodule médian. a. Extrémités non longuement rostrées. a\ Stries médianes alternativement longues et courtes. N. humerosa Bréb. (in w. sm. vol. il p. 93. — au. pi. xi. ng. 20. Type N° 117.) Valve linéaire-elliptique à extrémités un peu brusquement contractées- atténuées. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline, un peu dilatée transversalement autour du nodule médian. Stries distinctement granu- lées, radiantes, les médianes inégalement longues, assez distantes, les au- tres serrées, au nombre d'environ 9 en 1 c.d.m. Longueur 5 à 7 c.d.m. Largeur 2 1/2 à 3 c.d.m. Marin. — Blankenberghe (P. Petit). Cette espèce, dit Donkin (Brit. Diat.), est très-variable sous le rapport de la gran- deur et du contour extérieur. La valve sèche est incolore. ad1 Stries médianes non alternativement longues et courtes. b. Valve à grosses ponctuations. N. granuSata Bréb. Ms. (au. pi. xi. ag. 15— m Types n»« 74, 116, 339, 526.) Valve large; elliptique ou linéaire-elliptique, à partie moyenne par- fois légèrement rétrécie, à extrémités brusquement atténuées, courte- ment rostrées. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline, élargie trans- versalement autour du nodule médian. Stries radiantes, au nombre de 8 en 1 c.d.m., composées de très-grosses ponctuations. Valve sèche d'un bleu purpurin. Longueur 6 à 9 c.d.m. Largeur 2 1/2 à 4 1/2 c. d. m. Marin : Ostende, Blankenberghe. N. marina fêalfS. (in Pritchlnf. p. 903. — Atl. PI. XI. fïg. 16. - Type N° 118.) Valve largement ovale, à extrémités subaiguè's. Raphé entouré d'une zone hyaline étroite, irrégulière, un peu élargie autour du nodule médian. Stries radiantes, 10 à n en i c.d.m., formées de très-grosses ponctuations. Longueur 6 à 7 c.d.m. Largeur 2 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Marin ? (saumâtre selon Donkin). Très-rare : Lavage de moules. (Deby.) b. Valve à ponctuations fines. N. Scutum Schumann.? (Preuss. Diat. P. iss ng. 45. - au. pi. xi. ng. 14.) Valve étroitement elliptique, à extrémités non rétrécies. Raphé entouré d'une zone hyaline assez large, irrégulière, élargie autour du nodule médian. Nodules terminaux robustes. Stries faiblement radiantes, finement DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 99 granulées, au nombre de 16 en 1 c.d.m. Longueur 3 c.d.m. Largeur 1 c.d.m. Eaux douces. — Très-rare ? Manage (P. G.). aa. Extrémités longuement rostrées. N. pUSJlla W. Sm. ! iSyn. V. I. p. 52 pi. XVII fig. 145. - AU. PI. XI fig. 17. —Type N° 119.) Valve variant de largement ovale à elliptique-lancéolée, à extrémités longuement rostrées, à rostre tronqué. Raphé entouré d'une petite zone hyaline élargie autour du nodule médian ; stries distinctement granulées, les médianes souvent d'inégale longueur, distantes, au nombre de 10 environ en i c.d.m., les suivantes plus serrées, moins robustes, environ 14 en 1 c.d.m., radiantes. Longueur 3 1/2 à 4 1/2 c.d.m. Largeur environ 2 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers. 2. Valve ayant deux sillons en croissant près du nodule médian. N. Schumaniana Gnin. (N. Trochus (Bhr) ??? Schumann. Preuss. Diat. p. 189. — T. 2 fig. 52 — AU. PI. XI fig. 21.) Valve étroitement elliptique, à partie médiane fortement renflée; raphé entouré d'une faible zone hyaline, notablement élargie autour du nodule médian et montrant là, de chaque côté du nodule, dans le sens longitudinal, un sillon profond en forme de croissant ; stries radiantes, env. 16 à 17 en 1 c.d.m. Longueur env. 3 c.d.m. Largeur, au renflement médian, 1 c.d.m. Eaux douces. — Rare. — Anvers (P. G.), Bruxelles (Delogne). 12. JOHNSONIÉES. N. JohnSOIlii (W. Sm.) ! [Pinnularia Johnsonii W. Sm. Syn. vol. I. p. 08 pi. XIX fig. 179. — AU. Suppl. fig. 28.) Valve très-allongée, linéaire, à partie médiane et à extrémités légè- rement renflées ; raphé non entouré d'une aire hyaline ; stries délica- tes, longitudinales et transversales, se coupant à angle droit, également distancées, environ 20 en 1 c.d.m. Longueur i3 à 14 c.d.m. Lar- gueur à la partie médiane, 1 c.d.m. Saumâtre. — Non encore trouvé. var. Belgica H.V.H. — (AU. Suppl. fig. 29.) Beaucoup plus petit que le type et à renflements plus prononcés. 24 stries en 1 c.d.m. Longueur 6 à 7 c.d.m. Largeur au renfl. médian 0,75 c.d.m. Saumâtre. — Ostende. (Charles Petit). 13. CRASSINERV1ÉES. ! Valve lancéolée à extrémités non rostrées-capitées. N. cuspidata. Valve à extrémités rostrées sub-capitées N. ambigua. Valve rostrée-subcapitée présentant des épaississements transversaux forma craticula. 100 SYNOPSIS N. CUSpïdata KUtZ. (Bac. p. 94 T. 11 fig. 24 et 37.— Atl. PI. Xllfig. 4.) Valve largement lancéolée, à extrémités légèrement renflées non ros- trées; stries transversales légèrement radiantes, presque perpendiculaires au raphé, fines, atteignant presque le raphé, au nombre de 14 en 1 c.d.m. Stries longitudinales fines et plus serrées. Longueur environ 9 c.d.m. Largeur 2 i/3 c.d.m. Eaux douces. — Commun. var. halophilaGrun. (Atl. Suppl. fig. 30.— in Type N° 12.) Etroit, très-petit : environ 5 c.d.m. ; stries délicates, 16 environ en 1 c.d.m., ra liantes vers la partie moyenne, convergentes aux extrémités. Saumâtre. — Blankenberghe. La* N. ambigua Ehr. (Amer. îsis P. 129 t. ii 2. fig. 9.— au. pi. xii. ng. 5.— TypeN" 121 ) Diffère du précédent, dont ce n'est peut-être qu'une variété, par sa taille plus petite et ses extrémités qui sont rostrées-capitées. Longueur 6 à 7 c.d.m. Largeur, i 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Commun. forma craticuia (Atl. PI. XI 1 fig. 6. — Type N» 122.) Valve présentant des épaississements transversaux. On a présenté dans la fig. XII, à droite, des stries fines qui existent sur la surface de la valve, et à gauche des stries robustes, fortement rayonnantes, qui se montrent dans une couche plus profonde, probablement à la surface inté- rieure de la valve. Mêlé au type mais rare. Louvain et Manage (P. G.) Note. Les formes décrites ci-dessus avaient été comprises par feu notre excellent ami de Brébisson dans son genre Van Heurckia. Les études que nous en avons faites à l'aide d'objectifs meilleurs qu'il n'en existait à l'époque où M. de Brébisson publia son travail, nous ont démontré que le raphé étant simple, ces formes ne pouvaient plus être admises dans le genre susdit. 14, SCULPTÉES. 1 Valve à extrémités rostrées, pas de dépression médiane formant un pseudo-stauros . . . N. sculpta. (Valve à extrémités rostrées-capitées, à dépression médiane simulant un pseudo-stauros, . . N. sphaerophora. N. SCUSpta Ehr. (Mikrog. Pl.X., lfig, 5. — Atl. PI. XII. fig. 1.— Type N» 123.) Valve elliptique, à extrémités diminuées, puis longuement rostrées, à rostre obtus. Raphé entouré d'une zone hyaline notable. Stries fai- blement radiantes, au nombre de i5 à 16 en 1 c.d.m., formées de grosses ponctuations interrompues, près du raphé, par une large dé- pression de la valve, de façon à ne laisser contre celui-ci qu'une seule rangée de granules. La dépression continue aussi, mais moins forte, vers DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. loi l'un des bords de la valve sous forme d'un pseudo-stauros unilatéral, peu visible. Longueur 7 à 8 c.d.m. Largeur 2 1/2 c.d.m. Eaux douces et saumâtres ? — Rare. — Parck près Louvain (P. G.), Blanken- berghe. N. sphaerophora Kiitz. (Bac. p.os pi.iv. fig. 17. - au. pi, xii. ng. 2 et 3 — Type N» 124.) Valve elliptique-lancéolée, à extrémités rostrées-capitées. Raphé en- touré d'une aire hyaline notable. Stries au nombre de 16 en i c.d.m., légèrement radiantes, granulées, interrompues par des dépressions lon- gitudinales étroites et par une large dépression transversale, formant un pseudo-stauros très-visible. Longueur 5 1/2 à 8 c.d.m. Largeur 1 3/4 à 2 c.d.m. Eaux douces. — Peu commune. — Anvers. — Bruxelles (Delogne). N'est peut-être qu'une variété du précédent. 15. SERIANTÉES. (Valve lancéolée, parfois subrhotuboïdale, à extrémités subaiguës N. serians. (Valve lancéolée, étroite, à extrémités rostrées-capitées N. exiiis. N. serians Bréb. (m Katz. Bac. p. 92 t. xxx ng. 23. — au. pi. xii. ng. 7. — in TypeN" 125.) Valve lancéolée. Raphé entouré d'une zone hyaline assez large, un peu dilatée autour du nodule médian qui est gros et rond. Stries fines, environ 24 en 1 c.d.m., faiblement radiantes, formées de perles allongées qui, par leur disposition espacée, simulent des lignes longi- tudinales irrégulières. Longueur 6 à 8 c.d.m. Largeur 1 1/2 c.d.m. Marais tourbeux. — Rare. — Calmptliout (Deby); Tête de Flandre à Anvers. var. brachysira (JV. brachysira Bréb. — AU. Suppl. lïg. 126.— Types Nos 126 et 127.) Valve sub-rhomboïdale à extrémités sub-aiguës. Eaux douces. — Cornimont, Bouillon (Del.). N. GXiliS GrUn. (in AU. PI. XII. fig. Il et 12. - Type N° 128.) Valve lancéolée, étroite, à extrémités rostrées-capitées. Striation comme structure et direction analogue à celle du N. serians, auquel il se relie par gradation insensible (Voir Atl. PI. XII. fig. 10); environ 3o stries en 1 c.d.m. Longueur 2 i/3 à 3 c.d.m. Largeur environ 1/2 c.d.m. A rechercher. 16. FORMOSÉES. /Stries partout marginales N. formosa. \ 1 Raphé à zone hyaline non notablement dilatée autour du nodule médian. . N. Liburnica. Stries non ] îoae trcs;dl- (Dilatation sous l'orme d'aire arroncie N. permagna. marginales, j laU'e aut0llr 1 du nodule /Dilatation très-considérable, subquadrangulaire N. amphisbaena médian. ^ I02 SYNOPSIS N formosa Greg. (Micr. Joum. 1856 p. 42. — au. pi. xi. fig. 2.— in Type N» 105.) Valve linéaire, elliptique, à extrémités un peu atténuées-obtuses. Raphé entouré d'une large zone hyaline, elliptique-lancéolée ; nodules terminaux robustes, nodule médian latéral. Stries marginales robustes, finement divisées en travers, un peu radiantes, traversées par un étroit sillon assez distant des bords, au nombre d'environ 10 en i c.d.m. Longueur environ 14 c.d.m. Largeur environ 3 c.d.m. Marin et saumâtie. — Escaut à Anvers. N. Liburntca Grun. (au. pi. xi fig. 3. - Type n° 133.) Diffère du précédent pas ses extrémités subaiguè's, sa taille plus pe- tite, la zone hyaline étroite et ses stries (12 en 1 c.d.m.) plus rap- prochées. Longueur 9 à 10 c.d.m. Largeur 2 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. N. pePÏTIâUna Bailey. (Srnitbson. Contrib. — 1850 Bail. Microscopical, Observations in Georgia, S. Carolina et Florida. p. 4 pi. II. fig, 28, 38. Trans. R. Mie. Soc. 1866 p. 127. pi. Xll fig. 18 à 21 —AU. PI. XI. fig. 1. — Type N° 134.) Valve largement lancéolée, à extrémités subaiguè's. Ne dule médian latéral, nodules terminaux robustes. Raphé entouré d'une large zone hyaline, dilatée en aire arrondie à la partie médiane. Stries fines, environ 12 en 1 c.d.m., radiantes, finement divisées en travers et interrompues près du bord de la valve par une dépression assez large dont les bords simulent un double sillon. Longueur environ 14 c.d.m. Largeur 4 c.d.m. Eaux saumâtres. — Rare, Anvers. N. amphisbaena Bory. (Encyciop. Meth. 1824. - au. pi. xi. fig. 7. - Type No 130.) Valve largement elliptique, à extrémités fortement rostrées-capitées. — Nodule médian latéral, nodules terminaux robustes. Raphé entouré d'une zone hyaline notable, dilatée au milieu de la valve en un large espace lancéolé-subquadrangulaire.j Stries radiantes, environ 14 en i c.d.m., finement divisées en travers, interrompues par un sillon submarginal assez large. Longueur 6 à 7 c.d.m. Largeur 2.25 c.d.m. Eaux douces ou un peu saumâtres. — Anvers, etc. var. subsalina. (AU. PI. XI fig. 6. —Type N» 131.) Extrémités légèrement acuminées, non rostrées-capitées. Eaux saumâtres. — Bords de l'Escaut à Anvers. forma major. (AU. PI. xi fig. 4.) Beaucoup plus grand, valve lancéolée, insensiblement atténuée jusqu'aux extrémités qui sont très-légèrement acuminées. Longueur 10 c.d.m. — Largeur env. 3 c.d.m. Eaux saumâtres. — Escaut à Anvers. var. Fenzlii. (AU. PI. xi fig. 5.) Valve plus large, à extrémités à peine acuminées. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. io3 17. LIMOSÉES. /Pas de pseudo-stauros, valve à trois renflements très-marqués N. limosa. ' , (Valve à trois renflements peu marqués N. ventricosa. JUn pseudo-stauros. i ..... . »..»•!■ ( (Valve linéaire sans renflements N. fontinalis. N. limOSa KiîtZ. (Bac. p. 101. — Atl. PI. XI! fig. 18. — TypeN» 135.) Valve étroite, linéaire, à trois ondulations égales, faibles, à extrémités arrondies. — Raphé entouré d'une zone hyaline lancéolée, un peu élargie à la partie médiane. Nodule médian un peu latéral ; nodules terminaux robustes. Stries 16 à 17 en 1 c.d.m., un peu convergentes à la partie moyenne, faiblement radiantes aux extrémités, traversées par un étroit sillon rapproché des bords de la valve, dont il suit les contours. Longueur 7 à 8 c.d.m. — Largeur environ 1 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Louvain (P. G.), Laviot (Del.), Anvers. — N'est probablement pas rare. var. gibberula. {2f. gibberula Kilt:. — AU. PI. XII fig 19.) Plus petit, valve à renflements plus marqués, à extrémités cunéiformes. Longueur 41/2 à 5 c.d.m. N. ventricosa (Ehr. ?) Donkin. œnt. Mat. P. 74.- au. pi. xn fig. 24.) Diffère du N. limosa par ses renflements à peine marqués, ses stries plus fines, de 18 à 20 en 1 c.d.m. et par l'aire hyaline stauronéi forme qui entoure le nodule médian. Longueur environ 6 c.d.m. Largeur 1 1/4 c.d.m. Eaux douces. — Anvers, etc. var. minuta. (AU. PI. XII. fig. 26.) Très-petit (2 1/2 c.d.m. de long), à renflements plus marqués ; pseudo-stauros plus large et extrémités un peu cunéiformes 21 stries en 1 c.d.m. Eaux douces. — Louvain (P. G.) N. fontinalis Grun. (au. pi. xn. %. 33.) Valve linéaire, à extrémités arrondies. Raphé entouré d'une zone hyaline lancéolée, élargie au milieu de la valve en un très-large pseudo-stauros. Stries faiblement radiantes, 24 à 26 en 1 c.d.m., tra- versées par un sillon presque marginal. Longueur environ 2 1/2 c.d.m. Largeur 1/2 c.d.m- Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). 18. AFFINÉES. Raphé à extrémités médianes courbées en crochet; stries fines, subparallèles, à ponctuations allongées, interrompues prés des bords par un sillon profond N. Iridis. N. iridïS Ehr. (Kûtz. Bac p. 92 T. XXVIII fig. 42. - If. firma W.Sm.— AU. PI. XIII fig. 1.) Valve linéaire-elliptique, à extrémités arrondies. Raphé à extrémités 104 SYNOPSIS médianes courbées en crochet, dirigées en sens opposé, entouré d'une zone hyaline dilatée transversalement autour du nodule médian qui est placé un peu obliquement; nodules terminaux robustes. Stries fines, à ponctuations allongées, environ 16 en i c.d.m. subparallèles, un peu obliques, interrompues près des bords par un profond sillon qui se termine à la partie antérieure des nodules terminaux. Longueur 10 à 17 c.d.m. Largeur 2 1/4 à 3 c.d.m. Eaux douces. — Pleinevaux (Delogne). var. amphigomphus Ehr. (AU. PI. Xlil. fig. 2. — in Type N° 67.) Plus petit, à extrémités cunéiformes. Eaux douces. var. amphirhynchus. Ehr. (Atl. Pi. Xlil. fig. 5.) Valve linéaire, étroite, à extrémités largement et longuement rostrées, à rostre à peine renflé à l'extrémité. Eaux douces. var dubia Ehr. (Atl. Suppl. fig. 32. —in Type N° 79.) Valve linéaire, courte, assez large, à extrémités largement rostrées, à rostre non renflé. — 20 stries en 1 c.d.m. Longueur : 3,75 c.d.m. Largeur : env. 1 c.d.m. Eaux douces. — La Hulpe (Del.). var. undulata Grun. — (Atl. Pi. XIII. fig. 6.) Diffère de V amphirhynchus en ce que les bords sont triondulés. Eaux douces. — Assez rare ? Anvers. var. affinis. (Atl. Pi. Xlil. fig. 4. —Type No 136.) Valve linéaire à extémités plus ou moins rostrées-capitées. Eaux douces. var. producta. (PI. XIII. fig. 3.) Valve elliptique, à extrémités fortement rostrées-capitées. Eaux douces. Plusieurs de ces formes se rencontrent souvent ensemble. Le P. Gautier à observé que dans toutes ces formes, après la mort, l'endochrôme se partage en quatre masses ; durant la vie on peut déjà observer au milieu de l'endochrôme un commencement de division. 19. LINEARIEES. Sillon très-visible ; nodules terminaux contournés en virgule N. Liber. N. Liber W. Smith. (Syn. vol. 1 P. 48. pi. xvi. %. 133. au. pi. xh. fig. 36. — Type N» 137.) Valve linéaire-étroite, à extrémités arrondies. Raphé à zone hyaline à peine marquée. Nodule médian entouré d'une petite aire hyaline arrondie, nodules terminaux un peu éloignés des extrémités, contournés en virgule. Stries fines, parallèles, environ 18 en i c.d.m., traversées par un sillon DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. io5 longitudinal, courbé vers le bord à la partie médiane. Longueur environ 8 c.d.m. Largeur i 1/2 c.d.m. Marin. — Lavages de moules (Deby). var. linearis. — (Atl. Pi. xn fig. 35.) Beaucoup plus petit et plus étroit. Longueur 5 1/2 c.d.m. Largeur environ 1 c.d.m. 20. AMER ICA NÉES. Stries partout marginales et très-écourtées à la partie in lyenne de la valve N. Americana. N. Americana Ehr. (Mikrog. t. ii, h fig. 16. — &a. pi. xii. ng. 37. - Type No 138.) Valve linéaire-oblongue, à extrémités arrondies, faiblement rétrécie vers le milieu. Raphé robuste, entouré d'une zone hyaline occupant la moitié de la valve et encore dilatée autour du nodule médian qui est robuste et marqué de un à deux points vers son tiers inférieur. Stries marginales faiblement radiantes, finement ponctuées et au nom- bre de 1 6 en i c.d.m. Longueur environ 9 1/2 c.d.m. Largeur à la constriction médiane 2 1/2 c.d.m., aux parties les plus larges 2 3/4 c.d.m. Eaux douces. — Très-rare. — Anvers (Belleroche !). 21. BACILLÉES. er" (Nodules terminaux non prolongés, entourés d'une aire hyaline. N. Bacillum Valve \ mmaux non ) r ° ' l inéai r e , sans < pro onges *s-- i Nodules terminaux prolongés en virgule ; pas d'aire hyaline. . N. Sllbhamulata. rendements. J teralement. \ (Nodules terminaux prolongés latéralemeit en hameçon N. pseudo-Bacillum. [Talve r«nflée au milieu et aux extrémités, nodulis terminaux prolongés latéralement en \hamecon N. Pupula. N. Bacillum Ehr. (Mikrog. pi. xv.;a. fig. 38. — au. pi. xiii. ng. 8. — in Type N° 548.) Valve linéaire, à extrémités arrondies, épaissies, lisses. Raphé en- touré d'une zone hyaline très-étroite, un peu élargie autour du no- dule médian et aux extrémités de la valve. Stries faiblement radiantes, fine- ment granulées, au nombre de 14 à la partie moyenne de la valve et d'environ 17 aux extrémités. Longueur 5 1/2 c.d.m. Largeur 1 1/2 c.d.m. Eaux douces. forma minor. — (Atl. PI. XIII. fig. 10.) Plus petit et plus étroit, dimensions n'atteignant qu'environ la moitié du précé- dent. Stries plus fines, 16 au milieu, 20 aux extrémités de la valve. Eaux douces. — Bruxelles, Jardin Botanique (Delogne). 106 SYNOPSIS N. pseudo-Bacillum Grun. ! (au. pi. xm. sg. 9.) Diffère du N. Bacillum par son aire hyaline plus grande, ses no- dules terminaux prolongés latéralement en hameçon de chaque côté et par ses stries plus fines au nombre de 21 au milieu et 24 aux extrémités de la valve, en 1 c.d. m. Longueur environ 4 1/2 c.d.m., largeur environ 1 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Louvain (P. G.). N. subhamulata Grun! (au, pi. xni eg. 14.) Valve linéaire, un peu renflée à la partie médiane, à extrémités arrondies. Raphé entouré d'une très-faible zone hyaline un peu dilatée autour du nodule médian. Nodules terminaux en forme de crochet- Stries un peu radiantes, très-faibles, environ 26 en 1 c.d.m. Face connective à bords ondulés • Longueur : 2 c.d.m. Largeur : un peu plus d'un 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). N. Pupula KUtZ. ! (Bac. p. 93. T. SO fig. 40. - AU. PI. XIII. fig. 15-16.) Valve linéaire, renflée à la partie médiane et aux extrémités qui sont arrondies. Raphé entouré d'une étroite zone hyaline brusquement élar- gie en pseudo-stauros autour du nodule médian. Nodules terminaux prolongés latéralement. Stries radiantes, fines, au nombre de 21 à 24 en 1 c.d.m. Longueur de 1 et 2/3 à 3 et 2/3 c.d.m. Largeur de 1/2 à 1 c.d.m. Eaux douces. — Louvain (P. G.). — Anvers. 22. MINUT1SSIMÉES. I. Frustules non réunis en bandes. /Valve à gross«s stries simulant des côtes N. incerta. / /Valve un peu renflée à la partie médiane N. Seminulum. Valve ayant | v , , un pseudo- { lfalve linéaire-elliptique N. minlma. t 1 non < stau^os• ( renflée, (W« elliptique N. atomoides. (/Valve assez large, à stries radiantes ; extrémités subros- Valve lan- jtrées . . . . N. Falaisensis. céolée. l Valve très-étroite, à stries parallèles ; extrémités non (subrostrées , .... fi. Bulnheimii. /Valve profondément contractée à la partie moyenne. . N. birfodis. Yalve ) T1 /Valve reniée à la partie moyenne.. . N. perpusilla. \ Stries dé-J Valve non naïve re ) Valve Valve linéaire-allongée. . . N. lepidula. tractée ) non )Yalve e,,ipt' !ublancéolé« • ■ N- exilissim '• [ renflée. (Valve elliptique suborbiculaire. N. Atomus. II. Frustules réunis en bandes. /Valve à parties médiane et terminales renflées N# contenta. (lfalve non(*a've Hnéaire-illiptique, à bord muni de grosses perles espacées fj, Gallica. [ ainsi. |Valve linéaire, renflée au milieu, sans grosses perles au bord N. Flotowiana. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE' 107 /. Frustules non réunis en longues bandes. a. Valve munie de côtes. N. incerta Grun.! (au, pi. xiv. ng. 43.) Valve linéaire-lancéolée, à extrémités un peu diminuées ; stries en forme de côtes robustes, atteignant presque le raphé, un peu distantes, au nom- bre d'environ i5 en i c.d.m. Longueur i 1/2 c.d.m. Largeur 0,6 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. aa. Valves sans côtes. b. Valve munie d'un pseudo-stauros. N. Seminulum Grun. ! (au. pi. xiv. ng.9. - Type n° 143.) Valve presque linéaire, à partie médiane renflée, à extrémités obtu- ses-arrondies ; stries radiantes, assez robustes, ponctuées, au nombre de 20 en i c.d.m., atteignent à peu près le raphé, très écourtées au- près du nodule médian où leur faible longueur produit un blanc stau- ronéiforme. Longueur environ i 1/2 c.d.m. Largeur 0,4 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). N. minima Grun !(Ati.pi. xiv. ng. 15. - Type n° 142.) Valve linéaire à extrémités arrondies ; stries radiantes, au nombre de 26 en en i c.d.m., atteignant le raphé, les médiantes très-écourtées et considérablement plus distantes. Longueur i,5 c.d.m. Largeur 0,45 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles, dans une carafe (Del.). N. atomoides Grun.! (au. pi. xiv. ng. n. -in Type n° 219.) Valve elliptique ; stries fines, faiblement radiantes, au nombre de 27 à 3o en 1 c.d.m., atteignant presque le raphé, mais écourtées près du nodule médian où elles forment un pseudo-stauros plus ou moins long. Frustules souvent réunis par 3 ou 4. Longueur environ 0,8 c.d.m. Largeur environ 0.4 c.d.m. Eaux douces. — Anvers, dans un aquarium où l'espèce se maintient déjà de- puis plus de 3 ans. bb. Valve sans pseudo-stauros. N. Atomus Naegeli. (au. pi. xiv. ng. 24. - Type n° 149.) Valve elliptique, faiblement siliceuse. Raphé robuste. Stries fines, fortement radiantes, au nombre d'environ 3o en i c.d.m. Longueur 0,4 à 0,8 de c.d.m. Largeur o.25 à 0,4 de c.d.m . Endroits humides. — Bruxelles (Delogne), Anvers. io8 SYNOPSIS N. Falaisensis Grun ! (au. pi. xiv. ng. 5. - in Type n« 127 et 348.) Valve étroitement lancéolée, à extrémités subrostrées ; stries assez robustes, environ 20 en 1 c.d.m, n'atteignant pas tout-à-fait le raphé et laissant autour du nodule médian une petite aire hyaline arrondie. Lon- gueur environ 2 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Bouillon (Del.). N. Bulnheimii Grun ! (au. pi. xiv. ng. 6 a.) Valve très-étroitement lancéolée, à extrémités subaiguè's ; stries fai- bles, parallèles, environ 3o en i c.d.m. Les deux stries médianes plus vigoureuses que les autres. Longueur environ 2 c.d.m. Marin ? — Non encore signalé. var. Belgica Grun. — ( in Type N° 113.) Valves un peu plus obtuses, à face frontale plus large et dont la zone con- nective est finement striée en longueur. Marin. — Ostende. N, exilissima Grun ! (au. pi. xiv. ng. 30. - in Type n° 141.) Valve linéaire-subelliptique ; stries fines, radiantes, environ 40 en 1 c.d.m.; les médianes un peu plus écartées, détails peu visibles, même avec les objectifs homogènes et dans le médium jaune de H. L. Smith. Longueur de 1/2 à 1 c.d.m. Eaux douces. — Gi'oenendael (Delogne.) N. binodis W. Sm. (Syn. b. d. p. 53, pi. xvii fig. 59. au. suppi. ng. 33 . — in Type N° 71.) Valve oblongue, fortement contractée à la partie médiane, à extré- mités rostrées-capitées ; stries atteignant à peu près le raphé, faible- ment radiantes, très-délicates, au nombre d'environ 3o en i c.d.m. Longueur env. 2 1/2 c.d.m. Largeur à la constriction 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Manage (P. G.), Rouge-Cloître (Del.), Anvers, etc. N. lepidula Grun I (au. pi. xrv. ng. 42.) Valve étroitement linéaire, à extrémités arrondies. Nodule médian entouré d'une aire hyaline notable. Stries atteignant à peu près le raphé, parallèles, fines, au nombre de 27 à 3o en 1 c.d.m. Longueur environ 2 c.d.m. Largeur 0,6 c.d.m. Eaux douces. — Groenendael (Delogne). //. Frustules réunis en longues bandes (Diadesmis). * Valve à bord muni de grosses perles espacées. N. Gallica (W. Sm.) H. Van Heurck. (au. pi. xiv. ng. 39. - Type N» 47.) Valve linéaire-elliptique, ou linéaire, à partie médiane un peu ren- DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 109 fiée, à extrémités obtuses-arrondies, présentant tout le long du bord une apparence de grosses perles. Raphé entouré d'une faible zone hyaline, un peu dilatée près du nodule médian. Stries faiblement ra- diantes, très-fines, espacées, au nombre d'environ 28 en 1 c.d.m. Frus- tules à face connective quadrangulaire, réunis en longs filaments. Lon- gueur 0.8 à i,5 c.d.m. Largeur env. o.3 de c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). ** Valve à bord non muni de grosses perles. N. FlOtOWÎi GrUn ! (AU. PI. XIV. fig. 41. - Type N« 48.) Valve linéaire, à extrémités arrondies, à partie médiane renflée. Raphé entouré d'une zone hyaline notable et fortement dilatée à la partie médiane. Stries radiantes, fines, 35 en i c.d.m. Longueur : i 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Frahan (Del.) N. COntenta Gmn ! (in Type du Synopsis n° 146. — Atl. PI. XIV. fig. 31. sub. n. N. trinodis.) Valve linéaire, renflée à la partie médiane et aux extrémités. Raphé entouré d'une zone hyaline notable, à peine un peu dilatée près du nodule médian. Stries très-délicates, à peu près parallèles, environ 36 en i c.d.m. Longueur 0,7 à 1 c.d.m. Largeur 0,2 à o,025 de c.d.m. Endroits humides. — Dans une ardoisière à Rochehaut (Del.) var. biceps. (Atl. Pi. XIV. fig. 31 b.) Diffère du type par le renflement médian qui est nul ou très-faible. Groenendael (Delogne) . SOUS-GENRE II. — SCHIZONEMA. Frustules naviculacés, généralement faiblement siliceux, renfermés dans des tubes muqueux qui simulent des algues supérieures. Habitat marin. Nous croyons, avec M. Grunow, qu'il est préférable de conserver à part les na- vicules appartenant à l'ancien genre Schizoncma, à cause du caractère imprimé aux espèces, par la formation si abondante de coléoderme. Nous n'attacherons pas d'importance à la forme des fïor.des et nous suivons, pour la classification des espèces, le même ordre que pour les autres navicules. Les Schizonema de Bel- gique n'étant guère encore connus, nous ne décrivons que quelques types re- marquables. ANALYSE BES ESPÈCES. ,'Valve à côtes résolubles en perles S. Smithii. ( Valve munie d'un pseudo-stauros apparent S. crucigerum. y 1 Valve à fo-tes ponctuations ne formant pas des lignes lon- ges, \Pas de pseudo- gitudinaie] S. Grevillei. valve striée. / stauros / ... . . \ 'Stries fines, à divisions formant des lignes longitudinales. . S. raniOSlSSimum. I io SYNOPSIS /. RADI OSÉES. S. Smithii C. Agardh. (au. pi. xv. ng. 33. - Type n° 154.; Valve lancéolée, à extrémités un peu diminuées-rostrées. Raphé en- touré d'une très-étroite zone hyaline dilatée autour du nodule médian en aire arrondie. Stries finement divisées en travers, inégalement lon- gues autour du nodule médian ; les médianes radiantes, les terminales convergentes, au nombre de i3 env. en i c.d.m. Longueur environ 6 c.d.m. Largeur i i/3 c.d.m. Marin. — Embouchure de l'Escaut (V. d. Bosch). //. STAURONÉIDÉES. S. crucigerum W. Sm. ! (Syn. voi. 11. P. n Pi. 56 fig. 354 et pi. 57 fig. 356. — Atl. PI. XVI. fig. l. — Type N" 151.) Valve lancéolée aiguë ; nodule médian prolongé jusqu'aux bords de la valve en un stauros qui est couvert de 2 stries plus robustes que les autres. Stries atteignant à peu près le raphé, au nombre de 24 en 1 c.d.m., à peu près parallèles, finement divisées en travers, à di- visions simulant des stries longitudinales délicates. Longueur environ 7 à 8 c.d.m. Largeur environ 1 c.d.m. Marin. — Escaut à Anvers) Blankenberghe. La photographie n'a pas pu rendre le dessin du stauros tel qu'il se trouve sur la figure originale. Dans la pi. XVI la valve semble être dépourvue de stauros. ///. PERSTRIÉES. S. Grevillei Agardh. (ConsP.P. 19.-AU. pi. xvi. fig. 2.— TyPeNoi52.) Valves assez largement lancéolées, à extrémités obtuses; stries attei- gnant à peu près le raphé, fortement ponctuées en travers, les 3 ou 4 médianes droites, très-distantes, les autres rapprochées, au nombre d'environ 20 en 1 c.d.m., faiblement radiantes jusqu'à l'extrémité de la valve. Face de suture quadrangulaire, à extrémités arrondies, à par- tie médiane comprimée ; membrane connective à nombreuses stries lon- gitudinales. Longueur 3 à 7 c.d.m. Largeur environ 1 1/2 c.d.m. Marin. — Ostende (Westendorp n. 89G et 897), Blankenberghe. Des recherches postérieures à la publication de l'Atlas nous ont démontré que le Navicula Delognei (PI. XI, fig. 13) doit être considéré comme une tonne du S. Grevillei. S. ramosissimum C. Agardh. (Consp. P. 22.- au. pi. xv. në. a.— Type N° 153.) Valves lancéolées, à extrémités insensiblement diminuées, subobtuses; stries environ 14 en 1 c.d.m. atteignant à peu près le raphé, faible- DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. i i i ment radiantes, finement divisées en travers, à divisions simulant des stries longitudinales. Longueur environ 5 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. var. setaceum KUtz. — (S. setaceum Kiltz. — AU. PL XV. fig. 13.) Diffère du précédent par des valves plus courtes et des stries plus fortement ra- diantes. Longueur environ 2 1/2 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. COLLETONEMA (Bréb. 1849) H. Van Heurck. Valve à structure un peu excentrique ; nodules terminaux notable- ment éloignés de l'extrémité des valves dont ils sont séparés par des stries très-radiantes. Frustules renfermés dans des tubes. Genre établis- sant le passage des Encyonema aux Navicula. Un» seule espèce : C. lacustre (C. Agardh.) H. Van Heurck. {Semonma lœtutre e. AgardM Colletonema subcohaerens Thwaites. — AU, PL XV. fig. 40. — TypeN0 155.) Valves lancéolées, insensiblement atténuées, à extrémités obtuses, par. fois trés-légèrement rostrées, l'un des côtés de la valve souvent plus étroit que l'autre. Stries robustes, finement divisées en travers, très- radiantes à la partie moyenne de la valve, puis convergentes et deve- nant de rechef très-radiantes aux extrémités, au nombre de 9 en 1 c.d.m., plus écartées et plus courtes ou manquantes autour du nodule médian. Longueur 3 à 6 c.d.m. Eaux douces. — A rechercher. SCOLIOPLEURA Grun. 1860. Frustules libres, à valves naviculacées, très-convexes, un peu tor- dus en spirale, de façon à rendre le raphé et la zone connective plus ou moins obliques-sigmoïdes. ANALYSE DES ESPÈCES. ! Valve à eôtes robustes eutre lesquelles se trouvent deux rangées de fins granules. ... S. latestriata. Valve à stries distinctement perlées S. tumida. S. latestriata (Bréb.) Grun ! [AmpAiprom latestriata Bréb. Scotiopleura convexa Grun. — AU. PL XVII. fig. 12.- Type No 202,) Valve linéaire étroite à extrémités cunéiformes. Raphé entouré d'une zone hyaline assez notable, un peu dilatée autour du nodule médian. Côtes robustes, environ 7 en 1 c.d.m. interrompues près du raphé par un sillon parallèle à la zone hyaline. Entre les côtes se trouvent deux rangées de granules délicats, alternes, difficilement visibles. Longueur environ 10 à i5 c.d.m. Largeur 2 1/2 c.d.m. Marin. — Ostende (Deby). II2 SYNOPSIS S. tumida (Bréb.) Rabenh. (fi. Eur. Aig. p. 220. -au. pi. xvnfg. 11 et 13. — Type N° 201.) Valve lancéolée, insensiblement atténuée, à extrémités subaiguës. Ra- phé entouré d'une petite zone hyaline, notablement dilatée à la par- tie médiane. Stries environ 10 en i c.d.m. ; les médianes souvent inégalement longues, radiantes, courbes, finement ponctuées. Longueur 10 à 16 c.d.m. Marin. —Anvers (Escaut), Ostende, Blankenberghe. —Commun. VANHEURCKIA Bréb. 1868. Char, emend. Frustules naviculés, libres, ou, très-rarement, renfermés en série simple, dans un tube membraneux. Valves à stries fines, parallèles, rarement un peu radiantes à la partie moyenne de la valve. Nodules médian et terminaux linéaires-allongés, couchés entre les deux branches d'un double raphé. ANALYSE DES ESPÈCES. I Stries toutes parallèles, rapké( Valve rhomboidale-lancéolée ; endochrôme jaunâtre .... V. rhomboïdes \ continu sur toute la valve. ( Valve lancéolée-allongée ; endochrôme verdàtre V. viridula. '.Stries médianes un peu radiantes ; raphé interrompu près du nodule médian V. vulgaris I. Stries toutes parallèles : Eu«Vanheurckia. V. rhOITlbOideS Bréb. ! (Monogr. genre Vanheurclia p. 204 in An. Soc. Phyt. et Mie. de Belg. — AU. PI. XVII fig. 1 et 2. — Type N» 160.) Valves rhomboïdales-lancéolées, atténuées et légèrement resserrées vers les extrémités. Raphé double, à filets rapprochés, continus. Stries transversales fines, atteignant les raphés, au nombre d'environ 28 en 1 c.d.m., finement perlées. Endochrôme jaunâtre. Longueur 7 à 8 c.d.m. Eaux douces, tourbières. — Calmpthout (Deby). var. crassinervis. (N. crassinervia Bréb. — N. Saxonica Rab. — Atl. PI. XVII fig. 4 et 5. — Type N" 162.) Taille plus petite, environ 5 c.d.m. Valves à extrémités plus rostrées ; stries très-fines et très-difficiles à résoudre, de 34 à 35 en 1 c.d.m. V. Viridllla Bréb. (Soc. cit. p. 203. — Atl.Pl. XVIIfig. 3. — TypeN°163.) Valves rhomboïdales-allongées, atténuées régulièrement jusqu'aux extré- mités obtuses. Raphé à filets rapprochés, continus. Stries fines, 28 à 3o en 1 c.d.m., parallèles, finement perlées. Endochrôme verdàtre. Frustu- les parfois renfermés dans des tubes. Longueur 10 à 11 c.d.m. Eaux douces. — A rechercher. II. Stries moyennes un peu radiantes : Pseudo«Vanheurckia. V. vulgaris (Thwaites) H. Van Heurck. ^couetonma vulgaris m», au. PI. XVII. fig. 6.— TypeN0 164.) Valves elliptiques-lancéolées, à extrémités obtuses, un peu contrac- DES DIATOMEES DE BELGIQUE. ri3 tées-rostrées. Raphé double, à filets écartés, puis rapprochés et interrompus près du nodule médian qui est entouré d'une petite aire hyaline. Stries fines, délicates, les moyennes faiblement radiantes, les terminales parallèles, environ 3q en i.c.d.m. ; les stries médianes plus fortes, plus écartées, 24 en 1 c.d.m. et plus radiantes. Frustules renfermés dans des tubes généralement non ramifiés. Longueur environ 5 c.d.m. Largeur environ 1 c.d.m. Eaux douces. — Anvers, Rochehaut (Delogne). AMPHIPLEURA Kùtz. 1844. Frustules fusiformes. Valves étroitement lancéolées, munies près de chaque bord d'une carène marginale. Nodule médian rudimentaire ; deux nodules terminaux très-allongés. A. pellucida Kiitz. (Bac. P. 103 t. m fig. 52 et t. xxx fig. 84. - au. PI. XVII. fig. 14. 15 et A. — Type N° 165.) Valves étroitement lancéolées à extrémités aiguës. Raphé non inter- rompu à la partie médiane de la valve. Nodule médian très rudimentaire ; nodules terminaux très-allongés. Stries transversales très-difficilement visi- bles, au nombre moyen de 37 en 1 c.d.m. Longueur 8 à i4 c.d.m. Eaux douces. — Anvers, Louvain, Bruxelles. Probablement assez commun. Observation. En Novembre 1884 nous sommes parvenus à résoudre et à photogra- phier cette diatomée sous l'aspect perlé. Les stries longitudinales si difficiles à résoudre ne sont cependant pas plus rapprochées que les transversales. BERKELEYA (Grev. 1827.) H. Van Heurck, emend. Valves à nodule médian dédoublé, à divisions plus ou moins longue- ment séparées. Raphé manquant entre les divisions du nodule. Frustules naviculacés renfermés dans des tubes muqueux comme les Schi\onema. ANALYSE DES ESPÈCES. ! Valves sublinéaires, étroites; stries toutes parallèles B. micans. Valves elliptiques-lancéolées, stries médianes parallèles, les terminales radiantes . . . . B. Dillwynii. B. micans (Lyng.) H.V.H. (au. pi. xvi. fig. n. - Type n» ise.) Valves linéaires, étroites et très-allongées ; subdivisions du nodule médian assez éloignées ; stries parallèles, délicates, au nombre de 26 en 1 c.d.m. Longueur 8 à 9 c.d.m. Largeur 0,4 de c.d.m. Marin. — Non encore signalé en Belgique, mais trouvé en France et en Hollande. B. Dillwynii (Agardh) H.V.H. (au. pi. xvi. fig. 15. - Type n° 157.) Valves elliptiques-lancéolées, étroites, à divisions du nodule médian plus ou moins éloignées. Stries médianes parallèles, les terminales radiantes, délicates,au nombre d'environ 3o en i c.d.m. Longueur i 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Largeur 0,4 à 0,6 de c.d.m. Marin. — Ostende (West. 895 sub. Schizonema rutilans.) Ostende leg. (Grunow). Ii4 SYNOPSIS TOXONIDEA Donkin. 1858. Valves allongées, convexes, à côtés non symétriques ; à stries décussées. Raphé arqué, à convexité dirigée vers le côté convexe de la valve. Frustules libres. T. insignis Donkin. (Mie. joum. vi. fig. 21 t. m ûs. 2. — au. pi. xvii fig. 10. — Type No 168.) Valve à bord dorsal fortement convexe, à bord ventral droit, à ex- trémités fortement rostrées-diminuées du côté dorsal. Raphé fortement arqué. Stries décussées, atteignant le raphé, au nombre de 22 en 1 c.d.m. Longueur env. 10 c.d.m. Marin. — RR. — Lavage de moules (Deby.) Blankenberglie ! PLEURO SIGMA W. Sm. 1853. Frustules naviculacés allongés, à valves convexes plus ou moins sigmoïdes. Raphé plus ou moins sigmo'ide. Stries décussées ou rectan- gulaires, atteignant à peu près le raphé. Frustules à zone connective droite, généralement libres, rarement renfermés dans des tubes muqueux. L'endochrôme des Pleurosigma offre une disposition particulière ; nous en avons déjà parlé dans l'Introduction. ANALYSE DES ESPÈCES. , /Nodule médian non; Stries . Raphé et vahe notablement siguioïdes. PI. angulatum. Stries toutes àl allongé transver- Uliqucsmé-) , Stries 1 ;eu_pres \ salement. Stries < dianes non pphe <* valve a peine sigmoïdes, valve décussées! également / obliques partout J flexueuses. (très-étroite . • PI. intermedium. (se cou- j délicates. ]égalementdistante Stries obliques médianes, flexueuses PI. affine. ' "J ,\ [Nodule médian allongé transversalement ; stries obliques médianes plus l|"",ucn j (écartées que les terminales PI. naviculaceum. oiis trois! n !|ircctioiispt,'lcsliailsvei''(\'alve très-grande, étroitement lancéolée, à extrémités subobtuses . PI. formosum. délicateSjStriesï oldiq robustes. (Valve assez grande, très-étroitement lancéolée, à extrémités aiguës . PI. décorum. / Stries longitud. /Eau saumàtre ; valve courte lancéolée . . . .PI. Hippocampus. plus espacées et pari suite plus visibles j^au douce; valve allongée, plus étroitement lan- que les transvers. 'C(iolée PI. attenuatum. I I Stries longitud. i Marin ; valve linéaire très-allongée PI. Balticum. Stries 1 I et transversales rerlangu-lfrustules n011légaleinent espacées. (Eaux douces i valves lancéolées-sigmoïdes . . . PI. acuminatum. lui TES I .' i renfermés 1 , Extrémités non rostrées ; valve très-étroite, linéaire, ,'s . dans des tubes\ ( linéaire-lancéolée, ou lancéolée PI. Spencerii. longitud. ! t l ' r et trans- \ mll(lueux■ | Stries longifudi- 1 /Eau douce ; valve largement lancéolée; versales Jaales plus rappro-l Irostre assez large PI. Parkeri. sccoupantJ I chl'cs et moins ^ Extrémités ^ , Valve étroitement lancéolée; ex- à angle j f visibles 1ue lcs 1 diminuées-- Jlai"Mtrémités longuement rostrées . PI. Fasciola. droit.)/ transversales. J rostrées. ''oUl'e /valve très-étroitement lancéolée; / très- i - - ires- i étroit. I extrémités très-longuement ros- trées PI. macrum. Frustules renfermés dans, Yaive courte| très-obtuse; raphé paraissant fort-sigmoïde PI. eximium. des tubes muqueux. ) ' Valves courtes trapues. ^'a've courte, obtuse; raphé paraissant faiblement sigmoide PI. scalproides. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. n5 /. Stries décussées (se coupant sous trois directions). A. Stries toutes à peu près également délicates. PI. angulatum W. Sm. (Syn. Br. mat. voi. i P. es. fig. 205. - au. pi. XVIII fig. 2. 3. et 4. — Type N° 169.) Valve largement lancéolée, faiblement courbée, sigmoide, à partie médiane un peu anguleuse. Raphé faiblement sigmoide. Stries décussées, ayant la même direction sur toute la surface de la valve, au nombre de 18 à 20 en i c.d.m., les transversales un peu plus rapprochées que les autres. Longueur env. i5 c.d.m. Marin. — Commun. — Anvers (Escaut), Blankenberghe, Ostende. var. Aestuarii. {PI. Aestuarii W. Sm. .'AU. PI. XVIII. fig. 8. — Type N° 172.) Diffrre du précédent, auquel il est souvent mêlé, par sa taille un peu plus faible et ses extrémités un peu diminuées-rostrées. var. quadratum. (PI. quadratum W. Sm. ! Atl. PI. XVIII. fig. 1. — Type N° 171.) Diffère du type par sa plus grande largeur et sa forme plus quadrangulaire. var. major. (Atl. PI. XVIII fig. 5.) Diffère du type par sa taille beaucoup plus considérable et atteignant 22 c.d.m. Blankenberghe. var. delicatulum. (Pi. delicatulum W. Sm. ! — in Types N°» 74 et 172.) Valve très-étroite et insensiblement atténuée. Stries 24 à 25 en 1 c.d.m. Longueur 16 à 18 c.d.m., Largeur env. 2 c.d.m. Blankenberghe. — Rare. var. strigosum. (PI. strigosum W. Sm. ! Atl. PI. XIX. fig. 2. — Type N° 170.) Taille très-considérable (plus de 30 c.d.m.) à côtés insensiblement sigmoïdes, non anguleux, à extrémités subobtuses. Cette forme n'a pas encore été trouvée. var. elongatum. (PL elongatum W. Sm. /Atl. PI. XVIII fig. 7. — Type N« 173.) Valve très-longue et très-étroitement lancéolée, à stries se croisant sous un angle d'environ 68 degrés, soit environ un angle plus aigu de 8 degrés, que dans le type. Anvers (Escaut, où il est assez fréquent) ; Blankenberghe. PI. affine Grun. ! (au. pi.xvih ng. 9. — Type no 175.) Valves lancéolées, à contours insensiblement courbés, à peine sigmoïdes, à extrémités subobtuses. Raphé faiblement sigmoide. Stries au nombre de 18 à 20 en 1 c.d.m ; les médianes se coupant à angle droit en formant des lignes un peu flexueuses, les terminales se croisant sous un angle aigu. Longueur 10 à 22 c.d.m. Marin. — Peu rare. — Lavage de moules (Deby), Blankenberghe. var. Nicobarica. (PL Nicobaricum Grun. Novara. Atl. Suppl. fig. 34.) Se distingue du précédent par un raphé complètement droit et des valves non sigmoïdes. Marin. — Ostende (d'après M. Kitton) ; Blankenberghe (observé assez fréquemment dans une récolte de boue du 2e bassin, faite en Avril 1884). Il6 SYNOPSIS M. Kitton croit que le PI. affine et sa var. Nicobarica sont des formes du PL rigidum W. Sm ; nous croyons cependant que la direction flexueuse si carac- térisée des stries médianes permet de faire un type particulier du PI. affine. PI. naviCUlaCeum Bréb. (Diat Cherb. p. 17fig. 7. — PI. transversale W. Sm. — Atl. Suppl. fig. 35. — in Type N° 320.) Valves lancéolées à côtés symétriques, à extrémités parfois très-légère- ment dirigées en sens inverse. — Raphé très-courbé, à extrémités fortement excentriques. Nodule médian très-dilaté transversalement. Stries transversales 18 à 19 en i c.d.m. ; stries obliques médianes, un peu fiexueuses, i3 à 14 en 1 c.d.m. ; stries obliques terminales 16 à 17 en 1 c.d.m. Longueur 8 à 12. c.d.m. Marin. — Blankenberghe. — Très rare. PI. intermedium W. Sm. (Syn. Brit. Diat. p. 64. pi. xxi. ng. 200. - Atl. PI. XVIII fig. 6. — Type N» 174.) Valve lancéolée, étroite, à bords presque droits ; raphé à peine sigmoïde ; Stries transversales 21 à 23, stries obliques 20 à 22 en 1 c.d.m. Longueur de i5 à 3o c.d.m. M. Grunow fait remarquer que les individus courts sont plus dis- tinctement sigmoïdes que ceux de taille allongée. Marin. — Cette espèce n'a pas encore été trouvée en Belgique. Elle est voisine Valve très-étroitement lancéolée, fortement sigmoïde, à extrémités aiguës. Raphé très-fortement sigmoïde, partageant les extrémités des valves en deux parties excessivement inégales. — Stries transversales délicates, au nombre d'environ 18 en i c.d.m/; stries obliques robustes, au nombre de i3 à 14 en i c.d.m., se coupant presque à angle droit. Longueur environ 25 à 3o c.d.m. Marin. — Lavages de moules ; plus fréquent que le précédent, dont, d'après M. Kitton, il ne serait qu'une simple variété. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE' 117 //. Stries rectangulaires [ne se coupant que sous deux directions : stries longitudinales et transversales.) * Frustules non renfermés dans des tubes gélatineux. a. Stries longitudinales plus espacées (et par suite plus distinctes) que les stries transversales. PI. HippOCampUS W. Sm. (Syn. Br. Diat. p. 68 fig. 215. - AU. PI. XX fig. 3. — Type N« 179.) Valve courte, assez largement lancéolée, à extrémités obtuses, brusque- ment sigmoïdes ; stries longitudinales au nombre de 10 à n en i c.d.m., stries transversales au nombre de i5 à 16 en i c.d.m. les médianes un peu radiantes. Longueur i3 à 16 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers. (Escaut), Blankenberghe. PI. attenUatUm W. Sm. (Syn. Br. Diat. p. 68 fig. 216. - Atl.Pl.XXI fig. 11. — Type N° 182.) Ne diffère du précédent que par sa forme un peu plus grêle (A. Grunow) et son habitat des eaux douces. Longueur 19 à 25 c.d.m. Eaux douces. — Commun. aa. Stries longitudinales et transversales également espacées. PI. BaltîCUm W. Sm. (Syn. Br. Diat. p. 66. fig. 14. - AU. PI. XX fig. 1. — Type N° 180.) Valve linéaire-atténuée, à extrémités sigmoïdes-obtuses. Raphé tantôt un peu plus, tantôt un peu moins sigmdide. Stries longitudinales et transver- sales également espacées (parfois les transversales un peu moins serrées que les longitudinales), au nombre moyen d'environ i5 en 1 c.d.m. Longueur très-variable de 21 à 36 c.d.m. Marin. — Commun. — Blankenberghe ; Ostende ; Anvers (Escaut). var. Brebissonii. {PI. Scalprum. Bréb. — AU. PI. XXI fig. 6. — Types Nos 188 et 189.) Beaucoup plus petit et plus délicat que le type, un peu plus sigmoïde, à raphé partageant symétriquement la valve dans toute sa longueur. Stries environ 22 à 23 en 1 c.d.m. Longueur 8 à 10 c.d.m. Marin. — Ostende ; Blankenberghe (bassin), mêlé au type et abondant ; Anvers (Escaut). PI. acuminatum (Kiitz.) Grun. ! (Neue o. ung. gek. aig. p. ki. t. 4. fig. 6. — PI. lacustre W. Sm. — AU. Pi. XXI fig. 12.— Type N» 181.) Valve lancéolée-aiguë, notablement sigmoïde. Stries longitudinales et transversales au nombre de 17 à 18 en 1 c.d.m. Valve sèche jaunâtre. Longueur i3 à 17 c.d.m. Eaux douces. — Commun.  Il8 SYNOPSIS aaa. Stries longitudinales plus rapprochées que les transversales. a. Valves à extrémités non diminuées-rostrées. PI. Spencerii W. Sm. (Syn. Br. Diat. partm). Valve étroite, linéaire-lancéolée ou lancéolée, à extrémités plus ou moins sigmoïdes, obtuses ou subaiguè's. Stries transversales 18 à 22, longitudinales 20 à 25 en 1 c.d.m. Longueur 8 à i3 c.d.m. Eaux douces ou un peu saumâtres. Constitue un vaste groupe de formes assez différentes, mais qui se lient entre elles par tous les intermédiaires ; on peut y distinguer comme variétés principales les formes suivantes : var. Smithii Grun. ! {PI. Spenceri W. Sm. in Syn. Br. Diat. p. 68 f. 218. — Atl. PI. XXI fig. 15. — Type No 186.) Valves sigmoïdes-lancéolées. — Nodule médian petit, allongé. Stries transver- sales 18 1/2 ; longit. 21 1/2 en 1 c.d.m. Longueur 8 à 9 c.d.m. — Largeur 1,2 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Anvers ; Tète de Flandre (P. Gaut.). Mêlé en petite quantité dans une récolte de la var. curvula. var. Klitzingii Grun.! (Neue etc. ,1860. — AU. Pi. XXI fig. 14. - Type N> 187.) Plus allongé et plus large que le précédent ; nodule médian allongé, plus grand. Stries transversales 20 1/2, longitud. 22 1/2 en 1 c.d.m. Longueur 10 à 12 c.d.m. Largeur 1,3 à 1,5 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Del.). Fréquent en Europe et aux Indes or. etc. (Grun.) var. acutiuscula Grun. ! (Grun. in Type du Syn. No 183.) Forme et striation comme le précédent, mais un peu plus court et à extré- mités plus aiguës. Longueur 8 à 10 c.d.m. Largeur 1,2 à 1,25 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Del.). var. nodifera Grun.! (Arct. Diat, p. 59. — Atl. XXI fig. 13.- Type N» 184.) Nodule médian allongé, avec une aire hyaline oblique ; stries longitudinales 22 à 23, transversales 17 à 20 en 1 c.d.m. ; les médianes un peu radiantes. Long. 6 à 10 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Del.) var. curvula Grun. ! (Arct. Diat. p. 60. Atl. Pi. XXI fig. 3-4-5. - Type N» 185.) Etroit, linéaire, à peine lancéolé. Stries transversales 21 à 22 1/2 en 1 c.d.m. ; longitudinales 24 à 25 en 1 c.d.m. Long. 8 à 12 c.d.m., larg. 0,9 à 1, 1 c.d.m. Saumâtre. — Tête de Flandre (Escaut) à Anvers (P. Gaut.). aa. Valves à extrémités diminuées-rostrées. PI. Parkeri Harrison (Mie. joum. 1860. p. 104. -au. pi. xxifig. 10.— Type N« 190.) Valve assez largement lancéolée, à extrémités aiguës, longuement acuminées-rostrées, à rostre large. Raphé partageant les extrémités de la valve en deux moitiés inégales. Stries transversales env. 19 en i c.d.m. Stries longitudinales environ 22 en 1 c.d.m., formant vers le milieu de la valve des lignes courbes, produisant des ellipses par leur entre-croisement. Longueur env. 8 c.d.m. Eaux douces. — Rare. — Etang du Parc à Anvers ; Canal à Has£elt;(Van den Born). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 119 PI. FaSCÎOla W. Sltl. (Syn. B. Diat. p. 67fig. 211. — AU. Pi. xxi fig. 8. — Types N"s 191 et 192.) Valve étroite, lancéolée, à extrémités longuement acuminées-rostrées, fortement sigmoides, à rostre très étroit. Raphé partageant la valve en deux moitiés égales. Stries assez facilement visibles, les longitudinales env. 23, les tranversales env. 21 en 1 c.d.m. Longeur : env. 10 c.d.m. Marin. — Anvers (Escaut), Blankenberghe. PI. macrum W. Sm. ! (Syn. b. Diat. P. 67 fig. 276. — au. pi. xxi fig. 9.) Valve très-étroite, longuement lancéolée, à extrémités faiblement sig- moides, très-longuement acuminées-rostrées, à rostre très-étroit. Raphé partageant la valve en deux moitiés égales. Stries délicates difficilement visibles, les longitudinales 25 à 28, les transversales 25 à 27 en 1 c.d.m. Longueur 21 à 27 c.d.m. Marin. — Rare. — Anvers (Escaut), Blankenberghe. ** Frustules renfermés dans des tubes gélatineux, valves courtes trapues. PI. eximium (Thwaites) H. Van Heurck .(Coiietonema eximwm Thwaites. — Ann. uncl mag. 184S. — AU. PL XXI fig. 2. — Type N° 193.) Valve courte, linéaire, à extrémités sigmoides, très-obtuses. Raphé paraissant fortement sigmoïde, partageant la valve en deux moitiés égales. Stries transversales environ 23 à 25, stries longitudinales 27 à 28 en 1 c.d.m. Longueur environ 5 1/2 c.d.m. Marin. — Anvers (Escaut). PI. scaîproides Rab. cfi. Eur. Aig. P. 241. - au. pl xxi ng. 1.) Valve courte, linéaire-lancéolée, faiblement sigmoïde, à extrémités très-obtuses. Raphé à peine sigmoïde. Stries longitudinales env. 29 en 1 c.d.m., stries transversales env. 22, un peu plus robustes que les longitudinales et les médianes un peu radiantes. Longueur 6 k y c.d.m. Eaux douces. — Non encore signalé. N'est probablement qu'une forme du précédent. DONKINIA Ralfs. 1860. Valve carénée, à carène sigmoïde, interrompue à la partie médiane par le nodule médian. Carène non accompagnée latéralement par des lignes saillantes (ou ailes). Frustule fortement contracté à la partie médiane. D. recta (DonkSn) Gmn. {Pleurosigma rectum Donk. Mie. journ. Trans. VI. p. 23 T. III. fig. 6.— AU. Pl. XVII fig. 9. — Type N» 194.) Valve largement linéaire, à extrémités atténuées, subcunéiformes- aiguës. Raphé fortement sigmoïde. Stries atteignant le raphé, rectan- gulaires, au nombre d'environ 21 en 1 c.d.m. Face frontale forte- I20 SYNOPSIS ment contractée à la partie médiane. Longueur environ 8 h g c.d.m. Marin. — Lavage de moules. AMPHIPROBA E. 1843. Frustules naviculacés à face frontale contractée à la partie médiane. Valves convexes, carénées, à carène centrale droite ou sigmo'ide (parais- sant plus en moins bi-arquée vue de la face connective) accompagnée de deux lignes saillantes (ailes ou replis) placées entre les bords et la carène. Nodules central et terminaux généralement petits. Endochrôme comme dans les navicules. ANALYSE DES ESPÈCES. Carène {Un pseudo-stauros autour du Hodule médian ; stries assez fortes A. maxima droite, j Pas de pseudo-stauros ; stries délicates A. lepidopfera. !... (Carène à grosses ponctuations insensiblement diminuées et très-distinctes Alles non environ 4 en 1 c.d.m A. alata. ' (Carène sans grosses ponctuations ; stries nnes A. paludosa. Ailes ondulées-festonnées .... A. Ornata. I. Amphiprora. — Valve à carène droite. A. lepidoptera Greg. (Diat. ot ciyde p. 33 fig. 59. — au. pi. xxn fig. 2~3. — Type N° 197.) Valve lancéolée, à extrémités aiguës et un peu apiculées. Nodule médian robuste. Carène droite. Stries parallèles, fines, au nombre de 21 en i c.d.m. Frustule allongé-linéaire, oblong, contracté à la partie médiane, à extrémités arrondies, un peu renflées. Longueur 10 à 20 c.d.m. Marin. — Lavage de moules (Deby). var. pusilla. (A. pusilla Greg. Diat. Clyde p. 504. PI. XII fig. 56 et 56 b. — in Type N° 74, très-rare.) Diffère du type par la taille plus petite (4 à 6 c.d.m.) et ses stries (24 en 1 c d.m. selon Gregory) plus rapprochées. Marin. — Rare. — Blankenberghe. A. maxima Greg. (Diat. of ci. p. 35 t. iv. fig. ei. - au. pi. xxn fig. 4-5.) Valve lancéolée, insensiblement atténuée jusqu'aux extrémités subaiguës, profondément déprimée à la partie médiane, présentant de chaque côté du raphé une aile arquée, robuste. Stries environ 14 en 1 c.d.m., laissant autour du nodule médian une aire stauronéiforme ; distinctement ponctuées, à ponctuations formant des lignes longitudinales. Frustule rectangulaire très large, à extrémités arrondies, profondément contracté à la partie médiane. Longueur 11 à 16 c-d.m. Marin. — Non encore signalé. I2i DES DIATOMÉES DE BELGIQUE II. Amphitropis. — Carène sièmoïde. A. alata 1 UtZ. (Bac. p. 107 T. 3. fig. 63. — Atl. PL XXII. fig. 11 et 12.— Type N° 195.) Valve linéaire-elliptique, à extrémités apiculées. Carène sigmoïde ; munie de points allongés, au nombre d'environ 4 en 1 c.d.m. et ayant de chaque côté une aile sigmo'ide très-saillante. Stries fines, ponctuées, au nombre d'environ 14 à 16 en 1 c.d.m. Frustule géné- ralement tordu dans le sens longitudinal, oblong-elliptique, profondément contracté à la partie médiane, à extrémités arrondies, à zone connective présentant de nombreux plis longitudinaux. Longueur 5 à i3 c.d.m. Mtrin et saumâtre. — Anvers, Blankenberghe, Heyst. A. pallldOSa W. Sm. (Syn. B. Diat. p. 44. fig. 2G9. - Atl. PL XXII. fig. 10. — Type N° 196.) Valve elliptique-lancéolée, à extrémités apiculées, à carène sigmo'ide ; Stries fines, 19 à 20 en 1 c.d.m. Frustule tordu, à face frontale pro- fondément contractée à la partie médiane, à extrémités arrondies ou tronquées, à membrane connective, à plis lins, très-rapprochés. Ailes très-saillantes faisant, vers l'extrémité, un pli qui, vu du côté frontal, simule une inflexion ou ondulation. Longueur 4 à 8 c.d.m. Saumâtre — Anvers, Blankenberghe. Observation. — Il arrive parfois qu'un certain nombre de stries deviennent beau, coup plus vigoureuses que les autres comme on le voit dans la lre des deux figures. var. duplex. (A. duplex. Boni. T. M. VI p. 165 pi. 3 fig. 13. — Atl. PL xxil fig. 15 et 16. — in Type No 416.) Valve à carène plus sigmoïde, à ailes latérales à inflexion très-faible ou nulle. Longueur 4 à 6 c.d.m. Marin. — Blankenberghe (2e bassin). Rare. A. Omata Bail6V. Micr. Observ. made in South Carolina, etc., p. 38. pi. 2; fig. 15 et 23. — Atl. PL XXII bis. fig. 5.) Frustule tordu, profondément contracté à la partie médiane, à ailes finement ondulées et festonnées sur toute leur longueur. Stries radiantes, finement ponctuées, 20 à 22 en 1 c.d.m. Zone connective à nombreux (8 à 10) plis très-marqués. Longueur 4 1/2 à 8 c.d.m. Eaux douces. — Cette belle et rare espèce a été trouvée une seule fois à Anvers par le P. Gautier. PLAGIOTROPIS Pfitzer. 1871. Valves convexes carénées, à carène partageant la valve en deux parties très-inégales. Carène droite, accompagnée d'une aile ou repli placé dans la partie large de la valve, entre le bord et la carène. Face frontale très-faiblement contractée. Ce genre relie les Naviculées aux Nitzschiées. 122 SYNOPSIS (Repli latéral 'marqué sur toute la longueur de la valve PI. elegans. (Repli latéral seulement bien marqué sur le tiers terminal de la valve PI. Van Hetirckii. PL eleganS (W. Sm.) Griiri. [Amptâprora elegans W. 8m. — Br. Diat. II. p. 90. _ AU. PU XXII. fig. 1 et 6. — Type N» 199.) Valve lancéolée, étroite, très-convexe. Repli latéral très-visible dans la face frontale sur toute la longueur de la valve. Stries environ 1 3 en i c.d.m., bien visibles, granulées, laissant une petite aire hyaline autour du nodule médian. Face frontale subquadrangulaire à extrémités arrondies. Longueur 20 à 3o c.d.m. Marin. — Rare. — Lavage de moules (Deby). PI. Van Heurckii Grun. (m au. dusyn. pi. xxn bis. %. 6,7 et 8. - Type N» 198.) Valve lancéolée, à extrémités fortement diminuées. Repli latéral brusquement arqué à partir du tiers de la valve et seulement bien visible (dans la face frontale) sur les tiers terminaux du frustule. — Stries trés-délicates, environ 22 en 1 c.d.m. Face frontale quadrangu- laire, subelliptique, à partie médiane à peine contractée. Longueur env. 6 c.d.m. Marin. — Nous avons l'ait une très-abondante récolte de cette intéressante espèce, au printemps et à l'automne de 1882, dans le bassin de retenue de Blanken- berghe. Nous ne l'avions pas aperçue avant cette époque. Tribu. III. — Gomphonémées. iFrustules à face de suture courbée ; nodule placé sur la valve concave Rhoicosphenia. (Toutes autres formes Gomphonema. GOMPHONEMA Ag. 1824. Valve naviculoïde, asymétrique, l'une des extrémités plus étroite que l'autre et cunéiforme. Frustules à face frontale cunéiforme. Vivant en parasites, sessiles ou stipités, parfois plongés dans une masse mu- queuse. Endochrôme formé par une seule lame, qui repose par son milieu sur l'un des côtés de la zone connective et recouve les deux valves adjacentes et l'autre côté de la zone, sur le milieu duquel se trouve la ligne de séparation. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 123 ANALYSE DES ESPECES. * Asymmjtrica Grun. Valve portant un roint isolé, assez gros, près d'un des côtés du nodule médian. /Stries médianes alternativement longues et courtes G. cor.stricUim r I Extrémité i Valve renflée à la partie médiane. G. acumin Valve n ayant Ualve non lancéolée) supérieure s Valve non renflée à la partie pas d'aire hyaline] mbk. ) apiculée. (médiane G. Augirr. (/ Extrémité i valve réunie a la partie médiane. Valve non lancéolée) supérieure \Valve non renflée à la partie rostrée. i apiculée, (médiane nei forme. I ' ' bines me- i \ Valve lancéoléc-rostrée G. parvulum. îanes non i .Valve naviculoïde à deux extrémités presque i alternative- / Au moins une dcsl ,, ,, ' ' ., .. . , \ l, , . ... , 'semblables G. qracile. ment onjjues ,. i Ideux extrémités de1„ , L .-_ ... . , , .... .. d . ? naïve avant unel , , . .. i\alve eomphonemoide a deux extrémités dis- et courtes. | . , \. , 1 a valve subaigue.f ..*?, ' « „;_.._„„ laire hyaline plus] ° semblables 8. m.Cropu'S. |ou moins slauro-\ .t . (Valve étroite allongée 6 à 8 fois aussi longue npifnirrip Les deux extrémités , ° ° r :_i_:_„i„_. 1 , . ;que large G. intricatum. '' ^ ,.° iValve non très-allongée env. 4-5 fois aussi tuses- 'longue que large G. angusidum. ** Symmetrica Grun. Pas de point isolé ; les deux côtés de la valve semblables. iEaux douces. — Pseudo-stauros très-apparent ; stries radiantes G. olivacatsm. 'Marin. — Pas de pseudo-stauros ; stries subparallèles G. exiguum. I. STRIES PLACÉES PRÈS DU NODULE ALTERNATIVEMENT LONGUES ET COURTES, AU MOINS SUR L'UN DES CÔTÉS DE LA VALVE. G. constriotum Ehr. (awh. isso. — au. pi. xxtii. fig. 6. - Type N° 205.) Valve cunéiforme, fortement renflée à la partie médiane, à extrémité inférieure étroite, à bords presque parallèles, à peine cunéiforme, à extrémité supérieure large, profondément contractée au milieu de sa longueur et formant ainsi une extrémité largement capitée, tronquée, arrondie. Raphé entouré d'une zone hyaline un peu large. Nodules terminaux n'atteignant pas les extrémités. Stries radiantes, alternative- ment longues et courtes autour du nodule médian, robustes, finement divisées en travers, au nombre de 10 à 12 en i c.d.m. Longueur env. 4 à 6 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. var. capifatum. {G. capitattm Ehr. — Atl. Pi. XXIII. fig. 7.) Diffère du précédent par la constriction nulle ou très-faible de la partie supérieure de la valve. Eaux douces. - Moins commun que le précédent. forma curta. (Atl. Pi. XXIII. fig. 8. — Type N° 206.) Diffère du précédent par sa forme courte (2 à 3 c.d.m.), trapue, et la forme triangulaire de la partie inférieure de la valve. Eaux douces. — Assez fréquent. I24 SYNOPSIS II. STIÎIES MÉDIANES NON ALTEENAT1VEMENT LONGUES ET COURTES. a. Valve n'ayant pas à la partie médiane une aire hyaline plus ou moins stauronéiforme. b. Valve non lancéolée-rostrée. c. Extrémité supérieure apiculée. G. acuminatum Ehr. iinf. P. 217, n. 30s. t. xviii fig. iv. - au. pi. XXIII. fig. 16. — in Types N°s 10, 18, etc.) Valve cunéiforme, renflée au milieu, à partie inférieure à bords pres- que parallèles, un peu contractés en dessous de la partie médiane ; extrémité supérieure dilatée, capitée, triangulaire, obtuse, apiculée. Raphé entouré d'une zone hyaline distincte. Strie médiane opposée au point unilatéral, très-écourtée, les autres toutes également longues, fine- ment ponctuées, radiantes, au nombre, de 10 à u en i c.d.m. Longueur env. 3 à 7 c.d.m. Eaux douces. — A&sez commun. var. coronatum. {G. coronatum Ehr. — Atl. Pi. xxm. fig. 15. - in Type No 220.) Plus allongé (7 à 8 c.d.m.), plus large et à partie supérieure beaucoup plus contractée. Eaux douces. — Un peu plus rare que le précédent. G. ÂlSgUr Ehr. (Abh. 1840 p. 17. — Atl. PI. XXiri. fig. 29. — Type N» 208. Valve cordée-cunéiforme, à extrémité supérieure obtuse-apiculée, à extrémité inférieure sensiblement atténuée un peu subrostrée. Raphé à zone hyaline distincte. Strie médiane opposée au nodule, très-écourtée, les autres également longues, radiantes jusqu'aux extrémités, au nombre d'environ 10 en i c.d.m. Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Assez fréquent. var. Gatiiieri H. V. H. (AU. PI. XXIII. fig. 28.) Taille moyenne beaucoup plus grande (environ 5 c.d.m). Valve plus large, à partie supérieure de la valve à bords presque parallèles, très légèrement contractés. Rare. — Louvaiu (Gautier). ce. Extrémité supérieure non apiculée. G. montanum Schumann. (Hoh. Tatra. P. G7. t. m. fig. 35 b. - au. PI. XXIII. fig. 33 et 36. — in Types N»s 196 et 348.) Valve parfois à peine cunéiforme, plus ou moins triondulée, à extré- mités très-faiblement diminuées-retrécies. Raphé à zone hyaline assez large. Strie médiane très-écourtée, les autres radiantes jusqu'aux extrémités, au nombre de 9 à 10 en 1 c.d.m. Longueur 4 à 8 c.d.m. Eaux douces. — Rare. — Aile (Delogne). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE' 125 var. subclavatum Grun. (AU. PI. XXIII. fig. 38. in type 196.) Diffère du type parles ondulations faiblement prononcées ou nulles, la valve, souvent, est simplement un peu renflée à la partie médiane. ■ * Eaux douces. — Rare. — Kamur. (P. Gautier), Aile (Del.) var. commutatum Grun. (AU. PI. XXIV. fig. 2. — Type N° 211.) Diffère de la var. précédente, à laquelle elle passe insensiblement, par sa forme plus courte et faiblement lancéolée. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). bb. Valve lancéolée-rostrée. G. parVUllim KlîtZ. (Bac. p. 83 T. 30 fig. 63. - AU. PI. XXV. fig. 9.- in Types N°» 25, 206, 211, etc.) Valve lancéolée-cunéiforme, à extrémités diminuées-rostrées. Stries atteignant presque le raphé, la médiane très-écourtée, les autres égale- ment longues, radiantes, au nombre de env. 14 en i c.d.m. Longueur 2 à 3 c.d.m. Eaux douces. — Commun. var. lanceolata. (Atl. PI. xxv. fig. 10.) Plus allongé et p>lus étroitement lancéolé. var. subcapitata. (AU. PI. xxv. fig. 11.) A rostre supérieur un peu capité. aa. Valve ayant près du nodule médian une aire hyaline plus ou moins stauronéiforme. b. Au moins une des extrémités de la valve subaiguë. G. gracile Ehr. (Inf. p. 217. N° 307, T. XVIII fig. III. G. naviculoides W. Sm. — AU. PI. XXIV. fig. 12, 13, 14. — Type N» 212.) Valve lancéolée-rhomboïdale-allongée, à extrémités à peine dissemblabless. Raphé entouré d'une aire distincte, dilatée en une espèce de pseudo- stauros à la partie médiane. Nodules un peu éloignés des extrémités. Stries faiblement radiantes, environ 9 à 10 en 1 c.d.m. Longueur de 3 1/2 à 9 c.d.m. Eaux douces. — Mozaive (De^o^ne). var. dichotomum. (G. dichotomum W. 8m.\ — Atl. PI. XXIV. fig. 19, 20, 21.) Moins naviculoïde, extrémité supérieure de la valve plus obtuse et légèrement contractée ; stries plus fines. (12 à 13 en 1 c.d.m.) Longueur 3 à 4 1/2 c.d.m. var. auritum. (G. auritum A. Bran». — Atl. PI. XXIV. fig. 15, — in Type N° 212.) Très-étroitement lancéolé et moins rbomboidal ; muni à l'état vivant de deux cornes hyalines muqueuses (voir fig. 17 b.) Eiux douces. — Frahan. (Delogne). G. miCrOpilS KîitZ. (Bac. T. 8. fig. XII. - AU. PI. xxv. fig. 4 et 5. - PI. XXIV. fig. 46. — Type N° 219, forme passait au parvulum.) M 126 SYNOPSIS Valve lancéolée, faiblement gomphonémoïde ; à moitié inférieure ré- gulièrement atténuée jusqu'à l'extrémité plus ou moins subaiguè' ; à moitié supérieure un peu renflée, à extrémité très-légèrement rostrée- capitée. Stries rapprochées du raphé, faiblement radiantes, au nombre de 10 en i c.d.m. Longueur 2 1/2 à 3 c.d.m. Eaux douces. — Peu rare ? bb. Les deux extrémités de la valve à peu près également obtuses. G. intricatum Kiitz. (Bac. P. 87. t. 9. fig. iv. - au. pi. xxivsg. 28 et 29. — Type N° 214 [forma].) Valve étroite, presque linéaire, environ 6 à 8 fois aussi longue que large, un peu renflée à la partie médiane. Raphé entouré d'une zone hyaline notable ; nodules éloignés des extrémités. Stries faiblement radiantes, au nombre de 8 à io en i c.d.m. Longueur env. 4 à 6 c.d.m. Eiux douces. — Non encore signalé. G. angUStatlim KlitZ. (Bac. p. 8S. PI. 8. fig. IV. G. commune Rab. — AU. PI. XXIV. fig. 48, 49, 50. — Type N° 215.) Valve assez largement lancéolée, presque régulière, environ 4 à 5 fois aussi longue que large, à extrémités obtuses, faiblement rostrées-sub- capitées. Raphé entouré d'une zone hyaline distincte, à espace hyalin stauronéiforme assez large. — Stries faiblement radiantes, au nombre de 10 à 11 en 1 c.d.m. Eaux douces. — Commun. G. OHvaCeUm KUtZ. (Bac. p. 85 T. 7 fig. XIII et XV.- AU. PI. XXV. fig. 20 a et b. — Type No 221.) Valve lancéolée, faiblement gomphonémoïde, à extrémités un peu diminuées ou un peu claviforme. Raphé entouré d'une zone hyaline distincte, qui, au milieu de la valve, par l'abbréviation des stries médianes, forme un pseudo-stauros très-apparent. Stries radiantes, au nombre de 10 en i c.d.m. Longueur 2 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Eaux Coupes. — As;ez fréquent, les deux formes souvent mêlées. var. vulgaris Grun. (Spûenella vtfgaris Kiitz. AU. PI. XXV. fig. 21. — in Type N° 221.) Plus petit et plus fortement claviforme. Longueur 2 à 2 1/4. c.d.m. Eaux douces. — Commun. G. exiguum Ku!z. (Bac. P. 84. ri. 30 fig. 5s. —au. pi. xxv. fig. 34 - in Type N° 356.) Valves étroitement et régulièrement cunéiformes, à extrémité supérieure obtuse, un peu rétrécie. Raphé entouré d'une faible zone hyaline. Stries subparallèles, toutes également rapprochées du raphé, au nombre d'environ 18 en i c.d.m. Longueur env. i 1/2 c.d.m. Marin. — Os eude, mêlé à une récolte de Grammatophora Oceanica. (Wcsten- dorp). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 127 var. minutissima. (AU. PI. XXV. fig. 38. — in Type N» 356.) Beaucoup plus petit que le type. Même récolte. RHOICOSPHENIA Grun. 1860. Valves cunéiformes dissemblables : la supérieure n'ayant qu'un pseudo- raphé et pas de nodules ; l'inférieure munie d'un vrai raphé et de nodules. Frustule à face suturale courbée. Endochrôme comme dans les Gomphonema. (Frustule de 2 à 5 c.d.m. Stries non marginales R. curva*a. (Frustule d'un centième de millimètre au plus. Stries submarginalcs dans la valve supérieure. . R. Van Heurckii. R. curvata (Kutz.) Grun. (Novara P. s. — au. pi. xxvi. ng. 1. 2 et 3. — Type. N° 224.) Valves cunéiformes, à extrémité supérieure un peu diminuée-obtuse, à moitié inférieure insensiblement atténuée en pointe subobtuse, mon- trant un lumen à chacune de leurs extrémités. Valve supérieure à stries parallèles, robustes, toutes atteignant le pseudo-raphé, au nombre de 10 en i c.d.m. Valve inférieure à stries radiantes, au nombre de 12 env. en 1 c.d.m. Raphé entouré d'une petite zone hyaline, dilatée autour du nodule médian. Longueur i'/s à 4'/2 c.d.m. Eaux douces. — Commun. var. marinum. (G. marinum W. Sm. — AU. PI. xxvi. fig. 4. — Type N° 225.) Diffère du précédent par sa taille généralement plus grande et son habitat marin . R. Van Heurckii Grun. (au. pi. xxvi. fig. 5. 6. 7. 8 et 9.) Très-petit. Valves largement lancéolées-subcunéiformes. Valve supérieure à stries radiantes, submarginales, au nombre de 14 à i5 en 1 c.d.m. Valve inférieure à stries atteignant presque le raphé, au nombre d'en- viron 18 en 1 c.d.m. Longueur un peu moins d'un c.d.m. (0.7 à 0,9 c.d.m. Eaux douces. — Très-rare ? — Bruxelles, Jardin Botanique (Del.). Tribu IV. — Achnanthées. (Valve à raphé droit Achanthes. (Valve à raphé sigmoïde Achnanthidium.. ACHNANTHIDIUM (Kùtz.) Grun. 1880. Valves elliptiques, fortement renflées à la partie médiane. Raphé sigmo'ide. Valve supérieure n'ayant qu'un pseudo-raphé; valve inférieure 128 SYNOPSIS munie d'un vrai raphé et de nodules. Frustules à face frontale pliée en genou, isolés ou souvent réunis par trois. Ce genre, avec les caractères donnés ci-dessus, ne renferme plus qu'une seule espèce. A. flexellum Bréb.tfnKûtz. spec.Aig.p.54.— au. pi.xxvifig. 29.30.et31.) Caractères du genre. — Stries radiantes, délicates, finement ponctuées, au nombre de 17 en 1 c.d.m., les médianes alternativement longues et courtes, plus espacées et mieux marquées. Longueur 4 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Rare. — Bergh (Delogne), env. de Louvain. ACHNANTHES Bory. 1822. Valves naviculoïdes dissemblables, à raphé droit. Valve supérieure n'ayant qu'un pseudo-raphé sans nodules, valve inférieure ayant un vrai raphé et des nodules médian et terminaux. Frustules à face fron- tale courbée en genou ; individus solitaires, géminés ou réunis en bandes. Endochrôme formé par une seule lame très-épàisse, placée sur la face interne de l'une des deux valves, tandis que la seconde reste indépendante. ANALYSE DES ESPÈCES. 1. Valves munies de côtes entre lesquelles se trouvent deux rangées de petites perles J. . A. longipes. 2. Valves perlées, sans côtes. * Valve inférieure munie d'un stauros. 1 / Valve à extrémités cunéiformes A. brevipes. Valve supérieure 1 ' . . [v i ' , ■• 'Valve rétrécie seulement à la partie médiane, à raphé générale- ! , a. \ • ■ i ^extrémités insensiblement obtuses-arrondies. . A. subsessilis. ment centrique, \ ex'remiteS / iValve rétrécie au milieu et avant les extrémités courbé. obtuf- Partie medlaDe- 'qui sont tronquées-arrondies A. COarrtata. f arrondies, f , , .... „. . • * t ■ i \ \Valve non contractée, régulièrement elliptique, très-petite . . A. parvula IValve supérieure à.ifa|ve Hnéaire-subelliptique ; stries moyennes écourtées A. Hungarica. raphé excentrique { droit. (Valve linéaire-lancéolée ; stries toutes d égale longueur A. aflinis. ** Valve inférieure sans stauros. A. Valve supérieure ne différant de l'inférieure que par l'absence du raphé et des nodules. Valves largement (Extrémités subaiguês ; stries très-robustes A. delicatula. , lancéolées ou lan-< Icéolées-elliptiques. (Extrémités obtuses ; stries délicates A. Biasolettiana, ! Valves à extrémités capitées .A. microcephala. Valves à /Nodule médian entouré d'une aire hyaline A. exilis. extrémil non capitées B. Valve supérieure différant de l'inférieure par la présence', sur' l'un de ses côtés lves étroitement! vaiïe5 a /Nodule médian entouré d'une aire hyaline. A. exilîs. lancéolées ou < extrémités 1 Nodule médian (Stries parallèles ; extrémités obtuses. . .A. linearis. "oa ) . sans aire . xxvi. ng. 25. 20. 27 et 28. — Type N" 233.) Valves elliptiques-lancéolées, non contractées à la partie médiane, la supérieure ayant 1 1 - 1 3 stries nettement ponctuées en i c.d.m., l'inférieure à stauros assez large, à raphé entouré d'une petite zone hyaline, avant 14-16 stries ponctuées en 1 c.d.m. Zone connective striée et plissée comme chez les précédents. Longueur 1 à 1 1/2 c.d.m. Marin. — Ostende (Westendorp N° 795). 1 3o SYNOPSIS A. coarctata Bréb. (in sm. synop. il p. si. pi. lxi. fig. 379. - au. PL XXVI fig, 17. 18. 19 et 20. — Type N° 230.) Valves linéaires-elliptiques, contractées à la partie médiane et un peu avant les extrémités qui sont subcapitées, subtronquées-arrondies ; valve supérieure à pseudo-raphé très-excentrique, à stries distinctement ponctuées, au nombre de 12 à 14 en 1 c.d.m., paraissant devenir obliques à partir de la partie médiane ; valve inférieure à stauros large, ayant de i3 à i5 stries en 1 c.d.m. Longueur 1 à 4 c.d.m. Eaux douces. — Frahan (Delogne). aa. Valve supérieure à raphé excentrique droit. A. Himgarica Grun. (Arct. Diat. P. 20. - au. pi. xxvn ng. 1 et 2.- in Type N° 196.) Valves linéaires lancéolées, à extrémités arrondies-obtuses ou cunéiformes; valve supérieure à stries presque parallèles, les deux médianes écourtées ; valve inférieure à stries radiantes finement ponctuées, au nombre d'environ 21 en i c.d.m. Raphé entouré d'une aire hyaline étroite, un peu plus large vers le milieu de la valve. Longueur 2 à 3 c.d.m. Eaux douces. — Anvers, Austruweel et Wilryck près d'Anvers. (Gaut). A. affiniS GrUll. (Arct. Diat. p. 20. — Atl. PI. XXVII fig. 39 et 40.) Valves linéaires-lancéolées étroites, à extrémités obtuses-arrondies, ayant 27 à 3o stries en 1 c.d.m. Valve supérieure à stries presque parallèles ; valve inférieure à stries radiantes, à pseudo-stauros large. Longueur: i,5 à 2,3 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). ** Valve inférieure sans stauros. a. Valve supérieure ne différant de l'inférieure que par l'absence du nodule et du raphé. h. Valves largement lancéolées ou lancéolées-elliptiques. A. deiicaîula Kulz. (Bac. P. 75 pi. m fig. 21. - au. pi. xxvn. ng. 3 et 4. — Type N° 234.) Valves largement lancéolées, à extrémités très-souvent diminuées-rostrées- subaiguës, ayant environ i5 stries robustes, faiblement radiantes en i c.d.m. ; valve inférieure à strie médiane écourtée ; raphé entouré d'une étroite zone médiane un peu dilatée en aire arrondie autour du nodule médian. Longueur de i à 2 c.d.m. Eaux sauoiâtres, non encore signalé. A. BiasoSettiana Grun. (Arct. Diat. P. 22. - au. pi. xxvn. flg. 27 et 28. — Type N» 237.) Valves lancéolées, à extrémités arrondies-obtuses, à partie médiane renflée, à stries fines, faiblement rediantes, au nombre de 22 à 28 en 1 c.d.m. ; DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. l3i valve inférieure à nodule me'dian entouré d'une petite aire hyaline arrondie. Longueur env. i c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). bb. Valves étroitement lancéolées ou linéaires. A. microcephala Kufz. (Bac. P. 75 pi. 3. fig. 13 et 19. — Ati. pi. xxvn fig. 20. 21. 22 et 23.) Valves très-étroitement lancéolées, à extrémités capitées, ayant 3o à 36 stries faiblement radiantes en i c.d.m. ; valve supérieure à stries toutes d'égale longueur sauf la médiane qui est un peu plus courte; valve inférieure à strie médiane très-écourtée, laissant une aire hyaline allongée près du nodule médian. Longueur i à i,5 c.d.m. Largeur env. o, 3 de c.d.m. Eaux douces. — Groenendael (Delogne). A. exilîS KutZ. (Alg. aq. dulc. 1833. N° 12 — Bac. p. 76. pi. 21 fig. 4. — AU. PI. XXVII fig. 16. 17. 18 et 19. — in Type N» 111.) Valves étroitement lancéolées, à extrémités arrondies-subobtuses, à stries un peu radiantes, au nombre de 26 à 27 en 1 c.d.m. ; les médianes plus robustes, plus espacées (19 à 21 en 1 c.d.m.) et plus fortement radiantes, écourtées et laissant une aire hyaline allongée plus grande dans la valve inférieure que dans la supérieure. Longueur de 1 1/2 à env. 3 c.d.m. Eaux douces. — Virton (Delogne). A. minutiSSSma KîitZ. (Alg.aq.dulc.:N075. — Bac. p. 75. pi. 13 fig. 2 c etc. AU. PL XXVII. fig. 37 et 38. — in Types N»s 111 et 269.) Valves très-étroitement lancéolées, à extrémités légèrement diminuées- rostrées, obtuses-arrondies ; stries délicates, faiblement radiantes, au nombre d'environ 25 en 1 c.d.m., la médiane écourtée. Longueur environ 1 1/2 à 2 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). A. MneariS W. Sm. (Syn. Brit. Diat. p. 31. PL Gl fig. 381. — AU. PL XXVII fig. 31 et 32.) Diffère de l'espèce précédente, à laquelle il semble passer, par des valves plus linéaires, allongées, à peine un peu diminuées-rostrées, et ses stries un peu plus fortes et subparallèles au nombre de 24 à 27 en 1 c.d.m. Longueur 1 à i,5 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). aa. Valve supérieure différant de l'inférieure par la présence, sur l'un de ses côtés, d'un espace hyalin en forme de fer à cheval. A. lanceolata Bréb. (inKutz. spec. Aig. p. 54. — au. pi. xxvii. fig. 8. 9. 10 et 11. — Type N° 235.) Valves elliptiques, ayant 12 à i3 stries en 1 c.d.m. ; la supérieure présentant d'un côté un espace hyalin en forme de fer à cheval ; l'in- x:Iulc médian non dilatejValve dépourvue d anneau marginal ponctue . C. Peliculuî. (latéralement en stauros.t Valve munie d'un anneau marginal ponctué . C. Placen'lla. a. Valve supérieure à très-grosses ponctuations subquadrangulaires . C. Scuteilum Ehr. (inf. P. 95. pi. xiv fig. vm. — au. pi. xxix ng. 1. 2 et 3. — Type N°s 245 et 246.) Valves très-largement lancéolées ou elliptiques, entourées d'un anneau séparable. Valve supérieure marquée de très-grosses ponctuations sub- quadrangulaires disposées en lignes rayonnantes au nombre d'environ 7 à 8 .en i c.d.m. ; chaque rangée de ponctuations terminée au bord de la valve par un espace subtriangulaire couvert de très-fines ponctua- tions ; pseudo-raphé droit, étroit. Valve inférieure à anneau muni d'une rangée submarginale de très-grosses ponctuations et de côtes courtes, séparé par une étroite zone hyaline de la partie interne qui est cou- verte de stries rayonnantes (au nombre d'environ 7 à 8 en 1 c.d.m.), composées de ponctuations beaucoup plus délicates que celles de la valve supérieure ; raphé droit ; nodule médian rond ou dilaté trans- versalement ; nodules terminaux très-petits. Longueur 4 1/2 à 6 c.d.m. Marin. — Ostcndc (Westendorp !). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE i33 forma parva. (AU. PI. XXIX fïg. 8 et 9.) Très-petit, atteignant à peine 2 c.d.m. aa. Valves à ponctuations délicates. C. Pediculus Ehr. (in Kûtz. Bacm. t. 5 %. ix, 1. —au. pi. xxx, «g, 23. 29 et 30. — Types N°s 248 et 249.) Valve large, subrhomboïdale, fortement courbée ; zone hyaline de la valve supérieure retrécie à la partie médiane ; stries interrompues par des lignes flexueuses hyalines ; valve inférieure montrant sur chaque bord quelques côtes courtes très-robustes ; stries transversales rayonnantes, assez robustes, ponctuées, environ 16 à 17 en 1 c.d.m. Longueur 1 1/2 à environ 3 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Très-commun. C PlaCentllIa Ehr. (Amer. I. I. 10, 24.— Atl. PI. XXX fig. 26et27.— in Types N°s 111. 190. 206. 259 etc.) Valve elliptique plane ou trés-faiblement courbée ; zone hyaline médiane de la valve supérieure élargie au centre de la valve et montrant de faibles traces de raphé et de nodules ; valve inférieure munie d'un anneau couvert de stries ponctuées, espacées, environ i5 en i c.d.m., séparé par une zone hyaline du restant de la valve qui est couvert de stries rayonnantes très fines, ponctuées, environ 22 en 1 c.d.m. Longueur de 1 1/4 à 3 1/2 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Commun. var. lineala. (C. lineata Ehr. — Atl. Pi. xxx. fig. 31 et 3:. _ Type N<> 250.) Diffère du précédent, dont il n'est pas spécificruement séparable, par sa taille beaucoup plus considérable et par les stries de la valve supérieure dont les ponctua- tions forment des lignes longitudinales en zig-zag. Stries de la valve inférieure environ 17 en 1 c.d.m. Longueur env. 7 c.d.m. Eaux saumâtres. — Kare ? — Anvers, Blankenberglie. C. dirupta Greg. (Diat. of ciycie pi. i %. 25. — au. pi. xxix fig. 13. 14 et 15. — Type N» 247.) Valves largement ovales ou elliptiques, plus ou moins courbées. Valve supérieure à stries serrées, environ i5 en i c.d.m., radiantes, finement ponctuées, à ponctuations formant des lignes longitudinales en zig-zag. Valve inférieure striée comme la supérieure, mais à stries générale- ment interrompues par une bande hyaline produite par une dilatation latérale stauronéiforme du nodule médian. Raphé droit ou légèrement sigmoïde. Longueur 2a 3 1/2 c.d.m. Marin. — Trouvé une seule fois à Anvers dans une récolte laite dans l'Escaut. CAMPYLONEIS Grun. 1863. Valve supérieure celluleuse, a partie médiane déprimée ; valve inférieure formée de deux couches : la supérieure formée d'un châssis de côtes l34 SYNOPSIS robustes, l'inférieure constituée par une valve normale munie d'un raphé et de nodules et couverte de stries radiantes distinctement ponctuées. Une espèce : Cara"téres du genre ; nodules terminaux éloignés des extrémités. C. GreVÎllei (W. Smith.) Grun. [Cocc. Grevillei. in Syn. B.Diat. PI. 3. fig. 35. — Atl. PI. XXVIII fig. 10. 11 et 12. — Type N° 243.) Valve supérieure à cellules petites, celles de la partie déprimée allongées ; stries de la valve intérieure au nombre d'environ 18 en i c.d.m. Longueur 4 à 6 c.d m. var. Argus Grun. (in Wier. Zool. Lot. Gesel. 1862 p. 429 PI. 10 fig. 9. — AtL PI. XXVIII fig. 15 et 16.) Valve supérieure à cellules très-grandes, toutes à peu près semblables ; cellules intérieures à peine allongées. Marin. — Ces deux formes, non encore signalées, seront fort probablement trouvées. DES DIATOMEES DE BELGIQUE. i35 SOUS-FAMILLE II, PSEUDO-RAPH IDÉES. ayant îoujourso?;. Frustule à face val va ire géné- ralement bacil- laire, parfois largement ova- le ou suborbi- culaire très-ra- rement orbicu- laire. Frustule muni ou dé- pourvu de no- dule. Un pseudo-raphé (simple ligne ou espace blanc) sur Tune des valves ou sur toutes deux ou ayant des cloisons vraies ou fausses (vitlœ) dans la face frontale, ou à valves fusiformes, sigmoïdes, courbées ou ailées ou ayant sur l'une des valves ou sur toutes deux un grand nom- bre de plis, côtes, stries ou rangées de granules transver- saux, rarement régulièrement radiaux ; côtes parfois visibles dans la face frontale. sans. appendices, dents, épines, piquants ou véritable raphé sur les valves. excepté des épi- nes que l'on trou- ve parfois mais rarement dans les Surirellées et les Tabellaviées; mais alors les caractères ci-des- sus sont suffi- samment déter- minants. rarement angulaire dans la facevalvaire, hyalin, sans stries, ou fortement développé dans la face frontale, à moins qu'il ne soit cloisonné longitudinale- ment. i36 SYNOPSIS ANALYSE DES TRIBUS. iprustules composés, étant ou paraissant munis de cloisons ou fausses clouons longitudinale;; cloisons ou rittœ (fausses cloisons) vues distinctement dans la face frontale (face de suture) 1 Frustules non ainsi ou vus seulement ainsi dans la face vaivairc 2 /Arqués dans la face frontale (paraissant cloisonnés ?) ; valves dissemblables ou différant seulement par un pseudo- 1 ' nodule aux extrémités de la valve concave Fragillariées. (lous autres Tabtllariées. .Valves circulaires, suborbiculaires, très-largement ovales ou munies de cotes de différentes manières. . . 3 ) Valves non ainsi 4 i Valves le plus souvent hyalines avec quelques côtes transversales (scalariformes) ou à face frontale arquée avec 3 'valves munies de cotes de différentes façons ; frustules à face montrant des cloisons . . Tabellariées. (Toutes autres Surirellées. (Valves fusiformes, sigmoïdes ou courbées, plus fortement marquées à l'une des marges qu'à l'autie. Surirellées. î Valves non ainsi 5 ■ Valves ondulées transversalement (à ondulations apparentes dans la face frontale), à bandes transversales 5 'ombrées Surirellées. (Valves non ainsi 6 /Frustules à face valvaire dépourvue de nodules et à marge frontale granulée (particulièrement d'un coté), G '.sans extrémités de cotes ; ni carénés ni ailés Surirellées. 'Frustules non ainsi 7 /Valves parcourues entièrement ou à moitié par des cotes ou des stries, ou irrégulièrement perlées ; ni carénées 1 jni ailées Fragillariées. ' Valves non ainsi 8 iFrustule montrant dans la face frontale une rangée d'appendices marginaux subcapités ; ou ailés, eu carénés 8 \et sans nodule central Surirellé3S. 'Frustules non ainsi Fragillariées. Tribu VI. — Fragillariées. ANALYSE DES GENEES. Frustules à face frontale arquée. Valves à cotes, ou stries transversales interrompues et ayant l'une des valves ou les deux terminées par des pseudo-nodules (espaces blancs) Geihyria. Frustules et valves non ainsi 1 Frustules (à face valvaire généralement arquée) avec des cotes (nommées canalicules par W. Smith) (souvent granulées) qui font souvent paraître la marge (bord) ou submarge perlée ou dentée dans la face frontale jqui n'est pas cunéiforme Epithemia. \Frustules non ainsi 2 i Frustules à face valvaire arquée, sans côtes, Valves à marge concave, striées transversalement, sans ligne -'médiane ou nodule, ayant des pseudo-nodules aux extrémités Eunotia. (Valves non ainsi 3 ! Valves ayant un pseudo-raphé et des rangées transversales de granules dans des cellules carrées (clathrées); nodule central et terminaux distincts Glyphodesmis. Valves non ainsi 4- /Valves cruciformes, avec des stries transversales intei rompues (non clathrées) ; nodule central très-distinct. 'Frustules montrant dans la face frontale les extrémités terminales des fausses cloisons ? . Omphalopsis. (Valves non ainsi 5 jlif \Fi'i 10 13 DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 1 37 Yalves arquées, finement striées-granulées, à pseudo-raphé distinct et ayant 1111 renflement notable au milieu du bord ventral Ceratoneis. Yalves non ainsi 6 Valves ayant un espace blanc (généralement transversal) central et un pseudo-ocellus central (souvent petit) ou ayant deux ou plus de deux (quelques-unes seulement) eûtes robustes transversales (sur toute la largeur de la valve) et qui sont saillantes dans la face frontale ; d'autres fois lisses, ou ayant des stries ou des cotes (généralement moniliformes interrompues) ou des cellules carrées, munies de nodules terminaux et de bords parfois ponctués Plagiogramma. Valves non ainsi 7 ■Frustules cohérents, quadrangulaires dans la face frontale. Yalves sans nodule central ; stries interroi 'par une ligne médiane ou un espace blanc; valves renflées ou contractées , . . Dimeregramma. (Frustules non ainsi 8 ! Frustules à suture dentée en scie ; valves sans ligne médiane, ayant des rangées transversales très- apparentes d'alvéoles ou de perles Terebraria. Frustules non ainsi , 9 /Frustules à face frontale étroite-linéaire. Valves lancéolées ou renflées, elliptiques ou bacillaires-cunéiformes, ^avec des stries transversales moniliformes (généralement un peu radiantes) très-visibles ; sans nodules ; ayant une gne médiane ou un espace blanc (souvent obscur ou manquant) Raphoneis. Frustule non ainsi 10 Face frontale étroite linéaire; valve cymbelliforme, à ponctuations éparses ; pas de pseudo-raphé, Campylosira. Frustule non ainsi 11 I Frustules sessiles, solitaires ou réunis par deux, allongés, linéaires, légèrement cunéiformes. Yalves finement striées, contractées à une extrémité ; pas de ligne médiane Peronia. Frustules non ainsi 12 S Frustule à face frontale linéaire, parfois hyaline ou élargie à une extrémité. Valves striées, sans nodule, cunéiformes et contractées à une extrémité, réunis en forme d'étoile ou de zigzag . Asterionella. Frustules non ainsi 13 Yalves ayant une ligne médiane hyaline ou un espace blanc, parfois obscur ; fréquemment munies d'un pseudo-nodule central ; striées transversalement, jamais à cotes transversales. Frustules très-allongés, parfois légèrement cunéiformes ou. courbés, sessiles, filamenteux ou attachés bouts à bouts . . . Synedra. Frustules non ainsi 14- Frustules très- fortement allongés, droits ou ondulés. Valves renflées au milieu, sveltes (en formes de piquants) parfois irrégulièrement ponctués sur la face valvaire,sans ligne médiane ou nodule. Synedra sect. Toxarium. Frustules non ainsi 15 Yalves finement striées, ponctuées, ou plus ou moins hyalines, toujours sans côtes ; ligue médiane absente ou obscure. Frustules à faee frontale étroite ou contractée, marges lisses, cohérentes, formant un filament droit, rarement en zigzag FragiSSaria. Frustule et valves non ainsi 13 (Valve lancéolée à grosses ponctuations ; face frontale ondulée Cymatosira. (Frustule non ainsi 17 (Frustules cunéiformes; marges lisses. Yalves hyalines ou finement striées, ayant une ligne médiane. Licmophora. (Frustules non ainsi 18 Frustules cunéiformes, munis transversalement, de cotes ou de stries granulaires distinctes ayant une ligne Lédiane Podocystis. (Frustules non ainsi . , 19 ! Frustules composés. Valves munies de côtes ou de membrures ; extrémités des côtes saillantes, submar- ginales et capitées dans la face frontale. Frustules non cunéiformes Dertticula. Valves non ainsi 20 (Valves munies de côtes les traversant entièrement ou dimidiées ; face frontale linéaire ; frustules cohérents, 20 |filaments en zigzag Diatoma. (Valves cunéiformes formant un filament en spirale R/leridion, 16 17 18 î 38 SYNOPSIS EPITHEMIA Bréb. 1838. Valves arquées, munies intérieurement de côtes robustes et extérieurement de stries perlées, privées de nodules. Face frontale linéaire, plus ou moins renflée à la partie médiane. Frustules parasites sur d'autres plantes. Endochrôme comme dans les Amphora. ANALYSE DES ESPÈCES. il Perles [Extrémités plus ou moinsf Valves très-arquées. . . . E. turgida. Côtes et striesl t]>^_ ) rostrées-capitées. (Valves peu arquées. . . . E. granulata. 'outes i robustes. Extrémités très-obtuses E. Hyndmanni. raillantes. / , _ ' \Perles très-fines et très-rapprochées E. Sorex. ii i- .i.i_ tètes et stries parallèles, sauf aux extrémités de la valve t. gibba. Au moins 4 tètes à peine radiantes, (t'êtes à extrémité» capitées dans la face frontale . . E. Argus. (rangées de per-l perles assez robustes. (Côtes à extrémités non capitées dans la face frontale. E. Zébra, les entre 2 côtes i Côtes très-radiantei, iFrustule presque circulaire. Valves demi-circulaires. . E. Muscu'us. consécutives. ( pCries fines> (Frustules elliptiques. Valves semi-lancéolées. . . . E. gibberula. * Deux rangées de perles entre deux côtes consécutives. a. Perles très~robustes, E. turgida (Ehr.) Kutz. (Bac. pi. s.fig.xiv.- au. pi.xxxing. 1 et 2. — Type N° 251.) Valve arquée, à extrémités plus ou moins rostrées-capitées ; bord dorsal assez courbé ; bord ventral faiblement courbé ; côtes radiantes au nombre d'environ 4 en 1 c.d.m., environ 8 rangées radiantes de grosses perles allongées (chacune d'elles composée en réalité de deux petites perles rapprochées) dans le même espace. Face frontale plus ou moins fortement renflée à la partie médiane. Longueur 7 à i5 c.d.m. Eaux douces. — Très-commun. var. Westarmanni Kutz. ! (Bac. V 12. etc. — AU. PI. xxxi. fig. 8.) Plus petit et plus trapu, à dos plus convexe, à face frontale plus renflée, à extrémités non capitées. Eaux saumâtres. — Anvers. var. granulata. (E. granulata. Kutz. — AU. PI. xzxxi. fig. 5 et 6.) Beaucoup plus allongé, à peine arqué, à extrémités plus renflées, à face connec- tive à côtes presque parallèles. Longueur 13 à 15 c.d.m. Eaux douces. — Anvers. — Rare ? var. Vertagus. [E. Vertagus Kutz. — AU. Pi. xxxi. fig. 7 ) Valve très-allongée (atteint jusqu'à 20 c.d.m.) à partie médiane du dos parfois bossue. Eaux douces. — Anvers, Schaerbeeck (Delogne). E. Hyndmanni W. Sm. (syn. Br.Kat. t. i. 12. Pi. 1. ng. 1. _ au. pi. XXXI fig. 3 et 4. — Type N° 252.) Valve à bords dorsal et ventral fortement s«t régulièrement arqués DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 1.39 à extrémités très-obtuses ; 3 à 4 côtes radiantes et 6 rangées de grosses perles en 1 c.d.m. Face connective fortement renflée à la partie mé- diane. Longueur 16 à 20 c.d.m. Eaux douces. — Non encore signalé. On croit que ce pourrait être la forme sporangiale de 1' E. turgida. aa. Perles très~fines et rapprochées. E. SOreX KUÎZ. (Bac. V. fig. 12. - AU. PL XXXII fig. 6.7.8.9 et 10. Type N° 259.) Valve fortement arquée, à bords régulièrement courbés, à extrémités rostrées et généralement capitées ; côtes radiantes, 6 à 7 en 1 c.d.m.; stries radiantes, finement perlées, au nombre de 12 h 14 en 1 c.d.m. Face connective fortement renflée à la partie médiane. Longueur 2 1/2 à 4 c.d.m. Frustule sporangial environ 7 c.d.m. Eaux douces. — Très-commun. E. gîbba KUtZ. (Bac. PI. IV. fig. 22. - Atl. PI. XXXII fig. 1 et 2. - Type N° 256). Valve linéaire, difficilement visible, à pseudo-raphé bordé de chaque côté d'un rang de grosses perles (extrémités des côtes ?). Frustule toujours placé sur la zone connective, à bord dorsal présentant, au milieu du renflement médian, une petite inflexion avec un nodule médian bien visible. Bord ventral droit mais arqué à l'extrémité. Côtes au nombre d'environ 6 à 7 en i c.d.m., parallèles, sauf aux extrémités de la valve où elles sont radiantes ; stries finement perlées environ 14 en 1 c.d.m. Longueur 8 à 25 c.d.m. Eaux douces. — Très-commun. var. parallela Grun. (Atl. PI. xxxn fig. 3.) Bords dorsal et ventral parallèles sans aucun renflement. var. ventricosa. {E. ventricosa Kiitz. Bac. XXX fig. 9. — Atl. PI. xxxil fig. 4 et 5, — Type N° 257.) Valve courte et fortement renflée à la partie médiane. Mêlés au type et communs. ** Au moins quatre stries entre deux côtes consécutives. A. Côtes à peine radiantes, perles très«robustes. E. ArgUS KUÎZ. (Bacil. PI. XXIX. fig. 55. — AU. PI. XXXI fig. 15. 16 et 17. —Type N° 255.) Valve à bord dorsal faiblement arqué, à bord ventral presque droit, à extrémités très-obtuses ; côtes très robustes, à peine radiantes, au nombre de i à 2 en 1 c.d.m. ; stries faiblement radiantes, finement perlées, au nombre de 12 à 14 en 1 c.d.m., plus de quatre stries entre deux côtes consécutives. Face frontale linéaire, à bords droits ou on- 140 SYNOPSIS dulés (fig. 18.) par monstruosité, montrant le long de la zone connec- tée une série de gros nodules provenant de l'épaississement de l'extrémité des côtes. Longueur 4 à 7 c.d.m. Eaux douces de la zone calcareuse. — Frahan (Delogne). var. amphicephala Grun. {E. Aïpèstris W. Sm. AU. Pi. xxxi fig. 19.) Valve à peine arquée, à extrémités fortement rostrées-eapitées. E. Zébra (Ehr.) Ktifz. (Bacii. pi. v fig. 12 et plxxx fig. 5. -au. pi. XXXI. fig. 9. 11. 12. 13. et 14. — Type N» 253.) Diffère surtout de l'espèce précédente, par la face frontale ne mon- trant pas les côtes renflées aux extrémités. Côtes moins robustes, à peine radiantes, au nombre de 3 à 3 1/2 en 1 c.d.m. ; stries à perles plus robustes, environ 12 en 1 c.d.m. Longueur 2 à 6 c.d.m. Eaux douces. — Commun. var. proboscidea Grun. (AU. PI. XXXI fig. 10. — Type N° 254.) Assez petit, plus courbé que le type, à extrémités fortement rostrées-eapitées. Eaux douces et saumâtres. — Blankenberglie (H.V.H.), Aile (Del.), S1 Trond (Vai den Boni). A A. Côtes très«radiantes, perles fines. E. MUSCUlUS KiltZ ! (Bac. XX. fig. 6.— AU. PI. XXXII fig. 14 et 15. — in Types N°s 50 et 105.) Valve très-courte, presque demi-circulaire, à bord dorsal fortement arqué et montrant au milieu un petit nodule médian, à bord ventral à courbure très-faible, presque nulle, à extrémités aiguës très-légère- ment rostrées. Côtes très-radiantes, en nombre variable, rapprochées; stries finement perlées, environ o en i c.d.m. Face connective largement ovale presque ronde. Longueur 4 à 5 c.d.m. Marin. — Ostende (Grunow), Heyst (Deliy). var. consiricfa W. Sm. {E. constricta W. Sm. Syn. I. p. 14. PI. XXX fig. 2-18. — TypeN» 261.) Frustule plus ou moins contracté dans la face frontale. Marin. — Blankenberglie. E. gibberula Kiitz. (Bac xxx. %. s.- hTyPeN»46.) Valves beaucoup plus étroites que dans l'espèce précédente, semi- lancéolées, insensiblement diminuées jusqu'aux extrémités subaiguës ; côtes très-distantes 3 à 4 en 1 c.d.m. ; stries environ 16 en 1 c.d.m., très-radiantes. Face connective elliptique ou elliptique-lancéolée. Longueur 4 à 7 c.d.m. Marin. — Ostende (Grunow). var. producîa Grun. (Atl. PI. xxxm fig. 11. 12 et 13.) Extrémités rostrées. — ■ Longueur 2 à 3 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Anvers, Bruxelles (Dclogne). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 141 EUNOTIA Ehr. 1837. — Char, tmend. Valve arquée, dépourvue de côtes, striée transversalement, dépourvue de raphé et de nodule médian, munie de pseudo-nodules aux extrémités. Face connective rectangulaire. Frustules libres ou réunis en bandes ou vivant en parasite sur d'autres plantes. Endochrôme divisé en deux lames sur la zone, par un sillon profond. 1. Frustules réunis en bandes plus ou moins longues (HIMANTIDIUM Auct.) /Valves a extre-/ Frustules ,• Talves /Valve à extrémités subtronquées, fortement rostrées- Dirtés capitées (grands. Stries ^ asseï /capitées E. Arcus. Ireeourbees vers le 1 facilement i larges. (Talve à extrémités obtuses-arrondies, à peine capitéei. E. major. Eufi^nis'en ^^ VaIves très-étroites E. gracilis. bandes courtes. (Frustules très-petits. Stries à peine visibles E. cxigua. Valves à extrémi-, 'Extrémités droites, diminuées-rostrées ; face frontale ne montrant pas des tés uon capitées, 'divisions imparfaites E. poctinale, droitesou dirigéeslExtrémités obtuses, non diminuées-rostrées, dirigées du côté ventral ; face frontale ven le coté vente montrant généralement des cloisons provenant d'une division imparfaite . . E. Faba. 2. Frustules non réunis en bandes (vrais EUNOTIA). ' /Valve tris-petite et très-étroite à 3 faibles élévations E. tridentula. Frustules libres,!. . , , non parasites grande et[ctries très-distantes à la partie moyenne E. prœrupta. j> . { robuste a dos ) fl . . . , .... , , . „ . _ . . , sur d autres j . . . .stripe rnn-.'triei tres-de Iicates. dos a 3 bosses. . . . E. tnodon. , /uni ou muni dei51"" mY \ plantes, i ^^ bosses, prochc'es. i Stries robustes, dos à plus de 3 bosses . . E. robusta. F/ustulcs .Valve très-longue, robuste, droite ou flexueuse, à extrémités renflées . . . E. fiexuosa. parasites sur | Valve assez petite, étroite, arquée, à extrémités parfois rostrees-capitées, non 'd'autres plantes. (renflées E. lunaris. /. Frustules réunis en bandes plus ou moins longues (HIMANTIDIUM des auteurs). a. Extrémités des valves recourbées vers le côté dorsal. Individus formant des bandes courtes. E. ÂrCUS Ehr. (Abh. 1840 p. 17. Inf. T. XXI fig. 22. — AU. PI. XXXIV. fïg. 2. — Type N° 267, forme se rapprochant de 'a var. uncinata. — Type N° 268, forma curta.) Valve arquée, à extrémités fortement capitées, à bord ventral droit ou faiblement arqué ; stries délicate^, au nombre d'environ 12 en i c.d.m., finement divisées en travers. Face connective rectangulaire-linéaire-allongée, à zone connective à très-fines stries transversales (22 en 1 c.d m.), interrompues par des plis longitudinaux. Longueur 3 à g c.d.m. Eaux douces. — Rare ? Appartient selon M. Grunow aux terrains ca'ca'res. 142 SYNOPSIS var. minor. (AU. PI. XXXIV fig. 3.) Plus petit (environ 3 c.d.Hi.) et plus grêle. var. uncinata. (AU. PI. xxxiv fig. 13.) Courbures dorsale et ventrale fortes. var. bidens. (AU. PI. xxxiv fig. 7.) Bord dorsal présentant deux faibles gibbosités ; mêlé au type. E. major (W. Sm.) Rabenh. [mmantidium. w. sm. synops. b. Dîat. XXXIII. fig. 286. — AU. PL XXXIV fig. 14. — Type N° 271.) Valve très-allongée, arquée, à bords parallèles, à extrémités très- obtuses-arrondies, à peine capitées ; stries à ponctuations délicates, presque confluentes, environ 12 en 1 c.d.m. ; membrane connec- tée présentant des stries formées de grosses ponctuations distantes, au nombre d'environ 14 en 1 c.d.m. Longueur 9 à 19 c.d.m. Eaux douces. — Rare ? var. bidens. (AU. PI. xxxiv fig. 5.) Bord dorsal présentant deux élévations. E. gracilis (Ehr.) Rab. (Ehr.ve.br. P. 129. t. h, 1 fig. 9 et t. m, 1 fig. 41. — AU. PI. XXXIII. fig. 1 et 2. — Type N» 262.) Valve arquée, allongée, très-étroite, à bords parallèles, à extrémités faiblement capitées ; stries délicates, environ 10 en i c.d.m., finement divisées en travers. Membrane connective montrant environ 20 stries en 1 c.d.m., finement mais distinctement ponctuées. Longueur 7 à 16 c.d.m. Eaux douces. — Corniraont (Delogne). E. eXÎgua Bréb. (in Kûtz. spec. alg. p. 8.— AU. PI. XXXIV fig. 11.) Valve arquée, à extrémités tronquées, plus ou moins capitées, à bords à peu près parallèles ; stries très-fines, environ 24 en 1 c.d.m. Face frontale linéaire-étroite. Longueur 1 à 1 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Paliseul. — Koirfontaine (Del.). aa. Extrémités droites ou dirigées vers le côté l'entrai. Individus réunis en longues bandes. E. pectinalis (Kiitz.) Rabenh. (mmantidium Km:. Bac. xvi. fig il — Atl. PI. XXXIII fig. 15 et 16. — Type N° 264.) Valve très -faiblement arquée, allongée, étroite, à bords parallèles, à extrémités diminuées-subrostrées, mais non capitées ; stries bien marquées, finement divisées en travers, environ 8 en 1 c.d.m. à la partie moyenne de la valve, beaucoup plus serrées aux extrémités. Membrane connective à environ i5 stries, un peu irrégulières, en 1 c.d.m., formées de ponctuations assez grosses, mais peu visibles. Longueur de 3 à i5 c.d.m. Eaux douces. — Commun, DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 14$ forma curta. (AU. PI. xxxm fig. 15.) Petit, presque droit. forma elongata. (Atl. Pi. xxxm fig. 16.) Long, faiblement arqué. var. veniricosa Grun. (Atl. Pi. xxxm fig. 19 B.) Bord ventral présentant une bosselure à la partie moyenne. var. undulata Ralfs. (Atl. PI. xxxm fig. 17. — Type N» 265.) Bord ventral montrant une bosselure médiane, bord dorsal à trois ou cinq bosselures. var. Soleirolii Klitz. (Type N» 266.) Forme à frustules cloisonnés (valves doubles internes) par suite d'une division imparfaite. E. Faba. (Ehr.) GPUn. {Himantidium Soleirolii. W. Sm. part.) — Atl. PI. XXXIV fig. 34. — in Type N° 274.) Valve réniforme allongée, à stries assez visibles, au nombre de 10 à 12 en 1 c.d.m., finement divisées en travers ; face connective montrant presque toujours des cloisons provenant d'une division imparfaite {var. Soleirolii W. Sm.) Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Non encore signalé ; indigénat très-douteux. //. Frustules non réunis en bandes, a. Frustules libres, non parasites sur d'autres plantes. E. tridentula Ehr. (Verb. P. 126. t. ii 1 fig. u. - au. pi. xxxiv fig. 31, var. — in Types N*> 309 et 347.) Valve petite, étroite, à extrémités capitées ; bord ventral uni, faible- ment concave ; bord dorsal à 3 faibles élévations ; stries délicates, env. i5 en i c.d.m. Longueur env. 2 c.d.m. Eaux douces. — Paliseul (Del.). — Rare. E. prœrupta Ehr. (Amer. p. 126. — au. pi. xxxiv. fig. 19.) Valve robuste allongée, à extrémités rétrécies, subcapitées, tronquées ; bord dorsal assez fortement arqué ; bord ventral presque droit ; stries très-étroites, espacées, environ 6 en i c.d.m. au milieu de la valve, très-serrées aux extrémités, finement ponctuées ; nodules terminaux très-gros. Face connective quadrangulaire, montrant environ 12 stries très-délicales à la partie moyenne. Longueur 4 à 8 c.d.m. Eaux douces. — Non encore signalé, probablement non indigène. forma curta. (Atl. PI. xxxiv. fig. 23 et 24.) Atteignaut à peine 3 c.d.m. var. inflafa Grun. (Atl. Pi. xxxiv. flg. 17.) Valve plus large, à dos plus renflé. var. bidens Grun. {Eunotia bidens {Ehr.) W. Sm. — Atl. PI. XXXIV fig. 20.) Valve très-grande et très-large, à dos présentant une inflexion médiane. 144 SYNOPSIS var. bigibba. [E. bigibba K/itz. —AU. PI. XXXIV. fig. 26. — in Typs N" 62.) Valve courte, trapue, à extrémités brusquement contractées du eu é dur.' al ; à dos portant deux fortes bosses ; bord ventral très-concave. Eaux douces. — Frahan (Delogne). E. rObUSta RalfS. (inPritchp. 763. — Atl. PI. XXXIII. fig. 11. 12et 13- — in Types N°s 263 et 274.) Valves robustes, semi-lunaires, à extrémités largement arrondies ; bord ventral concave ; dos renflé, convexe, portant de trois à vingt bosses ; stries radiantes, robustes, au nombre d'environ 10 en i c.d.m. au milieu de la valve, beaucoup d'entr' elles simplement marginales ; face connec- tée quadrangulaire. Eaux douces. var. tetraodon. (Atl. pi. xxxiii. fig. il.) Dos à quatre bosses. — Longueur environ 5 c.d.m. Eaux douces. — Liresse (Delogne). E. triodon Ehr. (inf. p. 192 pi. xxi fig. 24. — au. pi. xxxm. %. 9 et 10. — Type N° 263.) Diffère de l'espèce précédente, par le bord dorsal qui n'a que trois bosses et par les stries très-délicates, au nombre d'environ 16 en i c.d.m., finement ponctuées. Longueur environ 4 c.d.m. Eaux douces. — Non encore signalé. — Indigénat très-douteux. aa. Frustules parasites sur d'autres plantes. E. lunarîS (Ehr.) GrUIl. [Synedra Ehr. Infus. XVII fig. 4. — Atl. PI. XXXV. fig. 3. 4 et 6 A. — Type N° 272.) Valve plus ou moins arquée, étroite, à extrémités parfois légèrement rostrées-capitées, non renflées, à nodules bien marqués ; stries délicates, distinctement ponctuées, au nombre de i5 en 1 c.d.m. Face connective linéaire étroite, à extrémités tronquées, un peu diminuées. Longueur 5 à 9 c.d.m. Eaux douces. — Assez fréquent. var. subarcuata (Naeg.) Grun. (Atl. pi. xxxv. fig. 2.) Valve courte, assez large, fortement arquée. var. bilunaris (Ehr.) Grun. (Atl, Pi. xxxv. fig. 6 B.) Valve assez courte, flexueuse. E. fleXUOSa KUtZ. (Spec. Alg. p. 6. — AU. PI. XXXV. fig, 9 et 10.) Valves droites, parfois un peu arquées ou un peu flexueuses, à extrémités renflées-capitées, à nodules bien marqués ; stries délicates, au nombre de 11 à 12 en 1 c.d.m., distinctement ponctuées ; face frontale linéaire, à membrane connective très-délicatement striée-ponctuée. Lon- gueur i5 à 3o c.d.m. Eaux douces. — Rare ? DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 145 var. bicapi'uta 3run. [Si/nedra biceps W. Sm. (AU. PI. xxxv fig. 11.) Valve plus large, à extrémités plus fortement renflée?. PERONIA Bréb. et Ara. 1868. Frustule et valve cunéiformes et semblables à un Gjmphonema, mais en différant par l'absence du nodule médian et du raphé. Frustules sessiles, solitaires ou réunis par deux. Peronia erïnaoea Bréb. et Arn. (m Micr. j. isgs p. 16.— etompunema Fibula Bréb. olim. — Atl. PI. XXXVI fig. 19. — inTypes Nos 67. 126 et 274.) Valve étroite, cunéiforme, à extrémité supérieure rostrée-capitée ; nodules terminaux éloignés des extrémités ; stries assez larges, mais peu visibles, environ i5 à 16 en i c.d.m., interrompues par un pseudo- raphé peu marqué. Face frontale cunéiforme, à stries marginales. Longueur: 4 à 5 c.d.m Eaux douces. — Rare : Cornimout (Del.). PLAGIQGîtAMMA Grev. 1859. Valve ayant à la partie médiane un espace hyalin généralement trans- versal, souvent muni au milieu d'un pseudo-ocellus, ou muni de deux côtes robustes se montrant en saillie dans la face frontale ; extrémités hyalines ; stries ponctuées, à ponctuations distantes. Frustules réunis en bandes. ,Stries formées de grosses ponctuations subquadrangalaires, pseudo-ocellus large face frontale nou lou à peine retrécie sous les extrémités P. GretJOrianiliîl. iStries formées de ponctuations petites ; pseudo-ocellus étroit face frontale fortement retrécie 'sous les extrémités P. Van Heurckii. P. Gregonanum Grev. (Micr. joum. vu. P. 20s. t. x. fig. 1 et 2. - AU. PI. XXXVI fig. 2. — in Type N° 104.) Valve oblongue-lancéolée, à partie médiane hyaline montrant un pseudo-ocellus allongé, bordé de deux côtes robustes, à extrémités pré- sentant un grand espace lisse. Stries au nombre de 9 en 1 c.d.m., formées de grosses ponctuations subquadrangulaires formant des lignes longitudinales ; face frontale quadrangulaire-obtuse. Longueur environ 2 à 4 c.d.m. Marin. — Blankenberglie. P. Van Heurckii Grun. ! (in au. pi. xxxvi ng. 4.) Valve étroitement lancéolée, à extrémités généralement un peu rostrées- capitées, lisses, à bande transversale hyaline étroite, bordée de deux 146 SYNOPSIS côtes peu robustes ; stries au nombre de 11 à 12 en i c.d.m., formées de ponctuations petites, formant des lignes longitudinales. Face frontale insensiblement contractée à partir du milieu jusqu'en dessous des ex- trémités, qui, sont dilatées-tronquées. Partie médiane ne montrant qu'une côte robuste formée par le rapprochement de l'extrémité des deux côtes visibles sur la valve. Individus réunis en bandes assez longues. Longueur : de 1 1/2 à 4 1/2 c.d.m. Marin. — Trouvé une seule fois sur une jetée entre Heyst et Blankenberghe. DIMEREGKAMMA Ralfs. 1861. Valve à stries interrompues par un pseudo-raphé large et dilaté à la partie médiane, à extrémités lisses. Pas d'espace lisse transversal médian. Frustules réunis en bandes. D. minus (Greg.) Ralfs. (Greg. Diat. of ci. P. 23. Pi. x fig. 35. sub. Denticula. — Atl. PI, XXXVI fig. 10 et lia.) Valve lancéolée, à extrémités obtuses, lisses ; à pseudo-raphé insensi- blement dilaté vers la partie médiane ; stries au nombre de 10 en i c.d.m., formées de ponctuations bien marquées, assez distantes, ne formant pas de lignes longitudinales. Frustules quadrangulaires, rétrécis en dessous des extrémités obtuses-tronquées. Longueur 3 à 4 c.d.m. Marin. — Blankenberghe, Ostende. var. nana. {Denticula nana Greg. Diat. of Cl. p. 23. pi. X fig. 34. — Atl. Pl# XXXVI. fig. 11*>, 12 et 13.) Valve renflée à la partie médiane, à extrémités brusquement rétrécies ; stries 14 en 1 c.d.m. ; face frontale comme dans le type, mais plus courte. Longueur 1 à 2 c.d.m. Marin. — Blankenberghe, Ostende. — Mêlé au précédent. RAPHONEIS Ehr. 1844. Valves lancéolées ou elliptiques, à stries transversales, moniliformes, généralement un peu radiantes, très-distinctes, à pseudo-raphé plus ou moins distinct. Extrémités sans nodules, montrant souvent des ponctua- tions fines, éparses. — Face frontale étroite, linéaire. , / / . , , ,Stries courbes, les médianes écourtées ; valve très- T, , Walvenon PStô7 K':aDCé0lée' ' V," \'y'..' ' R" amPhicer0S- \ Toutes les 1 , ... . ; )\ y jstries droites, un peu radiantes; valve linéaire ou jperles d égale cui)..formeJ uuwi™. étroitement lancéolée R. Belgica. i grandeur. I \Pseudo-raphé plus ou moins large, mais rétréci à la partie médiane. R. Surirella. (\'alve très-allongée, bacillaire-cunéiforme R. Caduceus. Valve bordée d'un rang de perles beaucoup plus petites que celles du centre de la valve . R. Liburnica. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. I 47 R. amphiCOfOS Ehr. (Bericht. der Berl. Ac. 1844. — Atl. PI. XXXVI. fig. 22 et 23. — Type N° 276.) Valve largement lancéolée, à extrémités rostrées et parfois suhcapitées; stries plus ou moins courbées, très-radiantes, au nombre de 5 à 6 en 1 c.d.m., formée; de grosses ponctuations placées à distance égale et formant des lignes longitudinales presque droites, la médiane et parfois les plus voisines de celle-ci écourtées. — Extrémités des valves couvertes de ponctuations irrégulières. Longueur moyenne 4 à 7 c.d.m. Marin. — Commun : Blankenberghe, Ostende et Anvers (Escaut). var. rhombica Grun. (Atl. PI. xxxvi. fig, 20 et 21.) Plus court, plus renflé, à extrémités faiblement oa à peine rostrées. Longueur moyenne 3 à 5 c.d.m. R. Belgica Grun.! (mAti.pi.xxxving. 25. 29 et 30.- Type n° 277.) Valve étroitement lancéolée ou linéaire, à extrémités rostrées, obtuses ou subobtuses ; stries au nombre de 7 à 9 en 1 c.d.m., droites ou à peine radiantes, toutes d'égale longueur, laissant un pseudo-raphé étroit, composées de ponctuations formant des lignes longitudinales droites. Valve à extrémités couvertes de ponctuations éparses assez fines. Longueur moyenne 8 à 9 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. R. Surirella (Ehr?) Grun. (au. pi. xxxvi. fig. 26 et 27a. - in Type N° 277.) Valve étroitement elliptique ou faiblement lancéolée, à extrémités obtuses, à pseudo-raphé étroit, linéaire, à extrémités seules dilatées ; stries au nombre de 8 en i c.d.m., faiblement radiantes, à grosses ponctuations formant des lignes longitudinales plus ou moins courbes. Longueur moyenne 4 à 4 1/2 c.d.m. Marin. — Commun à Blankenberghe. var. Australis. (Atl. PI. XXXVI. fig. 27b. _ in Type N" 277.) Pseudo-raphé très-large, contracté seulement à la partie moyenne. Marin. — Blankenberghe. R. CadUCeUS (Ehr.) H. V. H. (Sceptroneis Caduceus Ehr.— Atl. PI. XXXVII fig. 5. — Type N» 279.) Valve bacillaire, très-allongée, à partie inférieure légèrement cunéiforme. Partie médiane insensiblement renflée. Extrémité supérieure fortement capitée. Pseudo-raphé étroit, un peu élargi dans le renflement mé- dian. Stries environ 4 à 5 en 1 c.d.m., formées de grosses ponctuations ; extrémités couvertes de fines ponctuations radiantes ou éparses. Longueur 10 c.d.m. Marin. — Très-rare. — Nous l'avons observé une seule l'ois dans le 2° Bassin à Blankenberghe et une autre fois à Anvers dans l'Escaut. M. Dcby l'a observé à Flesshm'ue à l'embouchure de l'Escaut. I48 SYNOPSIS La nature de la strlation générale de la valve de même que la ponctuation spéciale et caractéristique das extrémités, ne nous permettent pas de croire que cette diatomée puisse être autre cho e qu'un Raphon s. R. LibUmîCa GrUn. ! (Neue etc. 1862. page 69 pi. VII fig. 6. - AU. PI. XXXVI fig. 33.) Valve largement elliptique, à * pseudc-raphé étroit ; ponctuations dis- posées en lignes radiantes, au nombre de 4 env. en 1 e.d.m., ponctuations centrales très-grandes, diminuant vers le bord ; celui-ci porte, tout autour, un rang de perles beaucoup plus petites, au nombre d'environ 6 en 1 c.d.m. Longueur moyenne 3 c.d.m. Marin. — Blankenberghe, 2" bassin. — Très-rare : observé un seul exemplaire. CERATONEIS Ehr. 1840. Valve arquée, à extrémités plus ou moins rostrées-capitées, à nodules distincts. Bord ventral généralement renflé à la partie médiane, mon- trant un pseudo-nodule bien apparent. Pseudo-raphé étroit. Frustule libre, solitaire, à face frontale linéaire, étroite. Une seule espèce : C. ArCUS KUtZ. (Bac. page 104. PL VI fig. 10.- AU. PI. XXXVII fig. 7. — Type No 281.) Caractères du genre. — Stries fines, délicatement ponctuées, au nombre de 16 à 17 en 1 c.d.m. Longueur moyenne : 5 à 7 c.d.m. — Certaines formes atteignent une longueur beaucoup plus considérable. Eaux douces. — Rare : Liresse, Kochchiut (Delogne), Liège (A. Verbe ck). SYNEDEA Ehr. 1831. Valves très-allongées, plus ou moins lancéolées ou linéaires parfois un peu courbées ou ondulées, munies d'une ligne médiane hyaline ou d'un espace blanc, parfois peu distincts ; fréquemment munies d'un pseudo- nodule médian et souvent de nodules terminaux très-petits et peu visibles ; stries transversales, jamais des côtes transversales. — Frustule sessile sur d'autres plantes. Endochrôme formé de deux lames dentelées sur les bords ou divisées en lanières et reposant par le milieu sur les valves. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 149 I Eusynedra. Valves régulièrement striées, non ou a peine renflées au milieu. Valve mumeipseudg.nodule annulaire médian S. pulchella )(i]]|r (Pseudo-nodule excentrique «•■ Vauiher; d'unpseudo- nodu ae. Stries s'étendant sur presque toute la largeur de /Stries bien marquées, environ 13 en Valves l Valves étroi-ll c.d.m.; extrémités très-faiblement munies itement lan-lrostrées-capitées d'un j céolées-li- jStries fines, de 16 à 18 en 1 c.d.m.; espace \ néaires. /extrémités faiblement rostrées-capi- hyalin j Itées S. radians. médian, j valve étroitement linéaire ; extiémités plus nu , moins rostrées ou rostrées-capitées .... S. Acus. S. Ulna. Valves | ]a VaiVP. \ Salves dépourvues un pseudo- nodule , /„. . Valve grande, lincaire-lan- / v , • [Stries ro-/ lé ' s. Gallionii. Valves a bustes ;L{|IC • . - eitrémité» lenyiron «:. dépourvues 7 pseurio de sillons ^ rapi,é marginaux linéaire. rès- petite, très- imnfnniiéM'/ . ■ ' jétroitement linéaiie-lan- noncapitees,* 30. 128 et 332.) Valve très-étroitement lancéolée, à extrémités fortement rostrées-capitées. Ps^udo-raphé bien visible. Stries très-robustes au nombre d'environ 1 1 en i c.d.m. Longueur 4 à 6 c.d.m. Eaux douces. — Non encore signalé. AA. Stries marginales ou au moins pseudo~raphé élargi à la partie médiane et par suite de forme lancéolée. S. affîniS KiJtZ. ! (Bac. page G3. PL XV. fig. 6 et 11. — AU. PL XLI fig. 13. — Type N° 302 et in Types divers.) Valve lancéolée, à extrémités parfois très-faiblement rostrées-capitées ; stries marginales laissant un pseudo-raphé lancéolé notable, assez fines, au nombre de i3 à 14 en 1 c.d.m. Longueur 9 à 12 c.d.m. Marin et eaux saumâtres. — Blankenberghe. var. tabulai. (.S', tabulata Kilt:. — AU. PL XLI fig. 9 A. — in Types N»« 102, 174 et 234.) Valve plus longement lancéolée ; stries plus écartées, au nombre d'environ 9 1/2 en 1 c.d.m. Même habitat. var. parva Kiitz. (S. parmi Kiitz. — AU. PL XLI. fig. 23.) Très-petite (environ 3 à 7 c.d.m.), à stries fines, rapprochées, au nombre de 19 à 21 en 1 c.d.m. Même habitat. Ces trois formes passent de l'une à l'autre, par toutes les gradation?. var. fasciculala. (S. fasciculata Kiitz. — AU. PL xli. fig. 15. Type N° 302-) Valve assez largement lancéolée, à pseudo-raphé lancéolé plus étroit que dans les lot mes précédentes. S= nitzschioides Grun. (Oest. Diat. 18G2. p. 89. t. vin. fig. is. - na- ïassiothrix ? nitzschioides Grun. — AU. PL XLIII. fig. 7. 8. 9. 10.) Valves linéaires-étroites ou plus ou moins lancéolées, à extrémités aiguës ou obtuses. Pseudo-raphé très-large. Valves montrant sur les bords de grosses perles, au nombre de io à 12 en i c.d.m., très- visibles et entre lesquelles se trouvent de courtes stries assez difficiles à voir. Frustules à face frontale rectangulaire, réunis en filament, dis posés parfois en étoile comme un Asterionella. Longueur 4 1/2 à 7 c.d.m. Marin. — Bassin à Blankenberghe. — Rare. Cette Diatomée n'est pas un vrai Synedra. On devra peut-être créer pour elle un genre nouveau. ** VALVES MUNIES DE DEUX SILLONS MARGINAUX. S. crystallina (Lyng.) Kutz. (Bac. P. 69. t. xvi. «g. 1. - au. pi. XLII. fig. 10. — Type N» 305.) Valve très-longue, linéaire, renflée aux extrémités et à la partie mé- 04 SYNOPSIS diane, à sillons larges, très-distincts, écartés des bords de la valve ; stries robustes, au nombre de 12 en 1 c.d.m., formées de fortes ponctua- tions, manquantes sur les extrémités de la valve, qui sont couvertes de granulations disposées en lignes radiantes. Longueur environ 5o c.d.m. M irin. — Non encon lé. S. flSigenS (iCfltZ.) W. Sm. (Syn. B. Diat. vol. I. page 74. PL XII. fig. 103. — Atl. PI. XLIII. fig. 1 et 2. — Type N° 307.) Diffère de l'espèce précédente, par sa taille plus petite, de moitié environ, par ses sillons rapprochés des bords et peu visibles et par ses stries plus fines (i3 à 14 en 1 c.d.m.) délicatement ponctuées. Marin. — Ostenle : Parc aux huitres. Très-rare. I. Toxarium. Valve très-étroite mais fortement élargie au milieu et aux extrémités et couvertes de ponctuations irrégulières. Espèces marines. S. imdulaîa (Baiîey) Greg. (Diat. or ciyde P. 59. pi. xiv. fig. 107. - AU. PI. XLII. fig. 2. — Type TNT<> 303.) Valve très-longue et très-étroite, renflée au milieu et aux extrémités, fortement ondulée sur toute sa longueur. Ponctuations formant des lignes régulières, au nombre d'environ 12 en 1 c.d-m., sur les parties étroites de la valve ; disposées irrégulièrement sur les parties élargies. Longueur environ 40 à 45 c.d.m. Marin. — Non encore signalé. S. Hennedyana Greg. (Diat. 0f ciyde P. go t. vi fig. îos. -au. pi. XLII fig. 3.) Valve très-étroite, non ondulée, fortement renflée au milieu et aux extrémités, couverte de ponctuations assez fortes, disposées irrégulière- ment. Longueur : Atteint jusqu'à 90 c.d.m. Marin. — Ostende. (Deby). — Très-rar s. ASTERIONELLA Hassal. 1855. Valves étroites, linéaires, à extrémités inégalement capitées ; face connective linéaire, à extrémités renflées inégalement. Frustules réunis en forme d'étoile. A. fOPmOSa HaSSal. (Micros. examinationoftheWater supplied to the Inhalj. of London 1S55, Micr. Jour. VIII PI. VII. fig. S. — AU. PI. LI. fig. 19 et 20.) Valve étroitement linéaire, diminuant un peu de largeur de la base qui est très-fortement capitée, à l'extrémité supérieure dont la tête est beaucoup plus petite ; stries fines, au nombre de 17 env. en 1 c.d.m., interrompues par un pseudo-raphé très-étroit et une aire hyaline assez grande dans le renflement basilaire. Face frontale fortement renflée à DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 1 55 la partie inférieure, très-faiblement à la partie supérieure. Longueur 7 à 10 c.d.m. Eaux douces. — Ln Type n'a pa 1 '■ var. gracillima (Hantzsch.) Grun. (AU. PI. LI. fig. 22. — Type N» 345.) Valves beaucoup plus étroites que le tv Assez commun à Anvers, dans les fossés de la ville et les eaux avoisinani var. inflata. (AU. PI. LI. fig. 23. — in Type N° 345.) Face frontale brusquement renflée dans son tiers inférieur. Anvers. — Mêlé au précédent. FEAGILAîlIA Lyngbye 1819 (Char, emend.). Valves symétriques dépourvues de côtes. Frustules rectangulaires unis en longues bandes ou en chaînes. Dans la section Staurosira, l'en- dochrôme est semblable à celui des Synedra. Dans les espèces de la section Fragilaria, il est granuleux. ANALYSE DES ESPÈCES (Valve linéaire ou linéaire-elliptique, à extrémités diminuées; stries \ï tn 1 c.d.m. Espèce d'eau douce F. VÎrescens. Ict à peine visible./ Valve linéaire étroite, à extrémités renflées ; stries presque invi {(Fragilaria.) jî\ à 32 en i c.d.m. — Espèce marine F. hyalîna. I Valve linéaire très-étroite, renflée la partie, médiane. Eau douce . „ F. Crotoronsîs. i Stries formées de : F. capucina. , / /Valve petite ou cruciforme, itries tres-robustesl Valves petites, \ou renl otract«e à à perles plus ouj iargement ovaies /|a partie 1; u„..uv.. ,inaies. .'™ins confluent»' ou cruciforaeSi km ...... F. consfruens. (StaurosiraM I et simulant des i l Valves régul t ovales. F. mutabilis. a CÔtCS i \ \ Valve cruciforme assez grande, à côtes robustes. F. Harrisonii. Stries marginales F. brevistriata. I. Fragilaria. — Pseuclo-raphé très-étroit et à peine visible, F. VireSCenS RaifS. (Aim. and mag. XII. ï. II fig". G. —AU. PI. XLIV. fig. 1. — Type N° 309.) Valve linéaire ou linéaire elliptique, à extrémités atténuées et souvent rostrées, obtuses. Pseudo-raphé à peine visible. Stries fines, distincte- ment ponctuées, environ 17 en 1 c.d.m. Frustules quadrangulaires, allongés, réunis en longues bandes. Longueur des valves très-variable, en moyenne 2 à 6 c.d.m. Eaux douces. — Région mérid. : Namur (P. Gant.), Pleinevaux (Delogne). F. hyalîna (Kutz.) Grun. (matoma nyaima km*, cac. p. 47. pi. xvii. fig. 20. — AU. PL XLIV. fig. 14 et 15. — Type N" 310.) Valve linéaire-étroite, hyaline, à extrémités faiblement renflées, à nodules terminaux distincts ; stries très-fines, à peine visibles, au nombre de 3i à 32 en i c.d.m. Face frontale quadrangulaire i56 SYNOPSIS allongée, à extrémités arrondies, parfois renflées, à zone connective montrant de nombreuses stries fines longitudinales. Longueur 4 1/2 à 7 1/2 c.d.m. Marin. — Non encore signalé. F. Crotonensis(A.M. Edwards) Kitton.! (Science Gossipi869p.iiof.8i.) Valve linéaire très-étroite, faiblement renflée à la partie médiane, à extrémités capitées ; stries au nombre de 1 5 en 1 c.d.m. Face frontale à partie médiane fortement renflée et à extrémités faiblement élargies. Frustule unis en bandes par le milieu. — Longueur 4 à 11 c.d.m. Eaux douces. — Fossés de la Ville à Anvers (observé une seule fois). var. prolongata Grun. (AU. PI. XL. fig. 10. — Type N° 319.) Valve très-étroite, à extrémités non capitées. Longueur environ 10 c.d.m. Eaux douces. — Jardin Botanique à Bruxelles (Del.). II. Staurosira. — Pseudo-raphé tarée, souvent plus ou moins lancéolé. F. capucina Desmazières. (Ed. i. n. 453. - au. pi. xlv. ng. 2.) Valves linéaires-étroites, à extrémités un peu diminuées-rostrées. Bord des valves marqué de grosses perles très-distinctes, continuées vers la partie interne par des stries délicates, au nombre de 14 a i5en 1 c.d.m. Frustules réunis en longues bandes. Longueur 3 à 6 c.d.m. Eaux douces. — Commun. var. mesolepta. (F. mesolepta Rab. — AU. PI. XLV. fig. 3. — Type N° 312.) Valve fortement contractée à la partie médiane, à extrémités rustrées et par- fois capitées ; stries 17 à 18 en 1 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. var. acuta Grun. (AU. PI. XLV. fig. 4.) Valve étroitement lancéolée, à extrémités subaiguës. var. acuminala Grun. (AU. PI. XLV. fig. 8.) Valves étroitement lancéolées, à extrémités longuement et ctroi e:ne:.t rostré'-s; stries 18 en 1 c.d.m., délicates. Eaux douces. — Paliseul. (Delogne). F. construens (Ehr.) Grun.! (Oestr. Diat. P. 371. - au. pi. xlv. ng. 26 E et D, figures à droite et à gauche et fig. 27. — in Type N" 190.) Valve largement ovale, contractée un peu en dessous de la partie médiane en extrémités rostrées-capitées, de façon à paraître cruciforme. Pseudo-raphé lancéolé. Stries fines, environ i5 en i c.d.m. Longueur env. i 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Peu rare. var. Venter. (AU. PI. XLV. fig. 21 B, 22. 23. 24 B et 26 figure supérieure et inférieure. — in Type N° 190.) Valve lancéolée, à extrémités obtuses, à partie médiane renflée. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. \bj var. binodis Grun. (AU. PI. XLV. fig. 24 A et 25.) Valve lancéolée, à extrémités rostrées, à partie médiane contractée. Eaux douces. — Anvers, assez commun et parasite sur le Nitzschia Sigmoidea.) F. Harrisonii (W. Sm.) Grun. ! çoest. Diat. P. 368. - au. pi. xlv. fig. 28. — Type 316.) Valve subcruciforme, à angles arrondis, à extrémités obtuses ou subobtuses. Pseudo-raphé lancéolé. Stries très-robustes au nombre de 4 à 5 en i c.d.m., formées de ponctuations confluentes et simulant des côtes. Longueur environ 2 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Très rare : Partie montagneuse du pays : Bouillon (Delogne). F. mutabilis (W. Sm.) Grun. ! (Oest. Diat, P. sgo. - au. pi. xlv. fig. 12. — Type N» 315.) Valves elliptiques ou plus rarement linéaires-elliptiques ; stries très- robustes, à perles confluentes, au nombre de 8 à 9 en 1 c.d.m. Longueur 1 à 2 1/2 c.d.m.. Eaux douces. — Bruxelles (Delogue), Louvain (P. G.). F. brevistriata Grun.! (au. pi. xlv. fig. 32. - Type n» 31s.) Valve lancéolée à extrémités diminuées-rostrées ; stries très-courtes et marginales, au nombre de i3 à 14 en 1 c.d.m. Longueur 1 1/4 à 2 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). CYMATOSIRA Grunow 1862. Valve lancéolée, à grosses ponctuations. Face frontale rectangulaire- ondulée. Frustules en bandes. C. Belgica Grun. ! (au. pi. xlv. flg. 38. 39. 40 et 41.) Valve lancéolée, insensiblement atténuée jusqu'aux extrémités qui sont subaiguës, à grosses ponctuations éparses, mais laissant généralement un pseudo-raphé plus ou moins large. Frustules rectangulaires en bandes courtes, à face frontale contractée sous les extrémités. Longueur i 1/2 à 3 c.d.m. Marin. — Rare : Blankenberghe. CAMPYLOSIRA Grunow. 1882. Valve cymbelliforme, à extrémités rostrées, à bord dorsal arqué, à bord ventral légèrement concave, couverte de ponctuations éparses, sans pseudo-raphé apparent. Face connective arquée, contractée sous les extrémités. Frustules réunis en bandes. l58 SYNOPSIS C. cymbeiîiformis (Â. Schmidt) Grun.!(^?«?m aretu p minor &run. olim. — AU. PI. XLV. fig. 43. — Type N° 320.) Une seule espèce, caractères du genre. Longueur moyenne 4 c.d.m. Marin. — Très-commun sur toutes nos côtes. LICMOPHORA (Agardh) 1827. Valves plus ou moins cunéiformes, à stries fines, à pseudo-raphé bien apparent. Frustule cunéiforme montrant des cloisons internes. Endochrôme granuleux, épars à la surface interne des frustules. ANALYSE DES ESPÈCES Frustules à peine cloi-. Valves claviformcs, brusquement rctrécies dans leur tiers inférieur. . . L. Anglica. sonnés; au moins 25Jalve tr :ment cunéiforme ; aiguë à la partie inférieure, arrondie à la stries en 1 c.d.m. (pi •/ ieure L, Dalmatica. innés. Valve claviforme, à partie inférieure rétrécie, à bords sub- parallèles ; 15 stries environ en 1 cil. m L. Lyngbyei. /. Frustules a peine cloisonnés. L Anglica (Klitz.) Grun.! [RM&dophora zut». Bac. t. 7. fig. 5. 2.4. — AU. PI. XLVI fig. 14.) Valves claviformes brusquement rétrécies dans leur tiers inférieur et à bords subparallèles ; stries au nombre de 25 en i c.d.m. Face connective très-renflée à la partie supérieure, très-cunéiforme, à angles supérieurs arrondis. Longueur 2 à 5 c.d.m. Marin. — Blankenberghe, sur les Algues des jetées. L. Dalmatica (Klitz.) Grun.! {SMpidophora zun. Bic. ix. fig. 7. — au. PI. XLVII. fig. 7. — Type N° 326.) Valve étroitement cunéiforme, aiguë à la partie inférieure, arrondie à la partie supérieure ; stries très-fines, au nombre d'environ 3o en i c.d.m. Face frontale fortement cunéiforme. Longueur de 2 à 6 c.d.m. Mirin. — Blankenberghe, avec le précédent. var. tenella. (Atl. pi. xlvii. fig. s.) Plus petit et plus délicat que le type. //. Frustules profondément cloisonnés. L Lyngbyei (Kiilz.) Grun.! {Podospkema zut:. Bac. pi. x. ng. i et 2. — Atl. PI. XLVII fig. 16. — Type 321) Valve claviforme, régulièrement rétrécie jusqu'au tiers inférieur qui est rétréci et à bords subparallèles, montrant par transparence, d'une façon bien apparente, la cloison interne ; stries fines, au nombre de 14 à i5 dans la partie supérieure, et au nombre de 12 dans la partie inférieure. Face frontale assez large, à partie supérieure à angles très-arrondis. Longueur environ 5 c.d.m. Marin. — 0. tende (Westendorp N° 797). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE ]5g DENTICULA Kùtzing. 1844. Valves plus ou moins lancéolées, munies d'une carène et de côtes transversales entre lesquelles se voient des stries ponctuées. Frustules isolés ou en courtes chaînes, à lace connective quadrangulaire, mon- trant l'extrémité capitée des côtes. /Face frontale large. Valve à extrémités subaiguës à carène bien visible ; stries fines, environ jneiile.il.il) D. fenuis. iFace frontale très-étroite. Valve à extrémités aiguës, à carène non visible ; stries très- Ifines, environ 30 en 1 c.d.m D. subtilis. D. tenUÏS KUtZ. (Bac. PI. XVIII. fig. S. — AU. PI. XLIX, fig. 28. 29, 30 et 31. — Type N» 332-) Valves longuement lancéolées, à extrémités plus ou moins diminuées- rostrées, à carène bien visible, à 7 ou 8 côtes en 1 c.d.m; stries fines, au nombre de 17 en 1 c.d.m. Face frontale large, montrant la carène sous forme de renflement médian. Longueur 1 1/2 à 4 1/2 c.d.m. Eaux douces. var. inflaîa. {D. iujlata W. Sm. — Atl. Pi. XLIX fig. 32. 33 et 34. — Type N° 333.) Valve largement lancéolée, atténuée insensiblement jusqu'aux extrémités. Environ 3 côtes en 1 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). var. frigida. {D. frigiia KiHz. — Atl. Pi. XLIX fig. 35. 36. 37 et 38. -Type No 334.) Valve sublinéaire ou médiocrement lancéolée, à extrémités rétrécies; 5 à 6 côtes en 1 c.d.m. Non encore signalé. D. subtilis Grun. (Oest. Dht. p. 54c pi. xii. fig. se. —au. pi. xlix fig. 10. 11. 12 et 13.) Valve étroitement lancéolée, à extrémités aiguës, à carène non visible ; stries très-fines, environ 3o en i c.d.m. ; 7 à 8 côtes en 1 c.d.m. Face frontale très-étroite. Longueur 1 1/2 à 2 c.d.m. Eaux saumâtres. — Non encore signalé. DIATOMA De Candolle 1805 (Char, emend.). Valves lancéolées ou linéaires, munies de côtes transversales mais dé- pourvues de carène ; à pseudo-raphé assez difficilement visible. Frustules à face connective quadrangulaire-allongée, réunis en courtes oandes ou en filaments en zig zag. Endochrôme granuleux épars à la surface interne des frustules. /Frustules formant un. Valves largement lancéolées ou linéaires-elliptiques ; extrémités non liilament en zig,"zag ;ou à peine rostiées ou captées D. vulgare. Jvalves à côtes délicates. (Valves étroitement linérires, à extrémités plus ou moins capitées. . D. elongalum. j Frustules réunis en i Valve lancéolée, à extrémités parfois faiblement diminuées . . . D. hiemale. (courtes bandes ; valves, \ à côtes très-robustes. (Valves linéaires-étroites, à extrémités rostrées ou rostrées-capitées. . D. anceps. ,6o SYNOPSIS I. Diatoma. — Filaments en zi£ zag : côtes assez délicates. D. VUlgare Bory. (Dict. aiiisi. naiur. 1S28 Bot. H. XX. fij. 1. — AU PL L. fig. 1 à 6 incl. — Type N» 335 ) Valves largement lancéole'es ou linéaires, à extrémités non eu à peine rostrées ou capitées. Pseudo-raphé peu visible. Côtes délicates, au nombre d'environ 5 à 6 en i c.d.m. ; stries fines, délicatement ponctuées, au nombre d'env. 16 en i c.d.m. Face frontale quadrangu- laire à côtés droits. Longueur 4 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Commun. var. linearis. (au. pi. l. fig. 7 et s.) Valve allongée et largement linéaire, à extrémités parfois un peu eai itées. D. elongatum Ag. (Syst. P. 4. - au. pi. l. fig. i4c, is, 19, 20, 21 et 22. — Type N» 337-) Valve linéaire très-étroite, à extrémités plus ou moins capitées. Côtes délicates, environ 7 en 1 c.d.m. ; stries fines au nombre d'environ 17 en 1 c.d.m. Face frontale très-étroite, contractée à la partie mé- diane. Longueur 437 c.d.m. var. tenue. (D. tenue Ag. — Atl. Pi. L. fig. 14a ttb.— in Type M» 337.) Valve étroite, délicate, à extrémités faiblement capitées ; longueur 3 à 5 c.d.m. Le type et la variété, qui sont reliés par tous les intermédiaires, se trouvent dans la récolte faite en eau saumâtre (Type 337) à Nieuport (West. N° 799). var. hybrida Grun. (AU. PI. L. fig. 10. 11. 12. et 13.) Valve plus robuste, plus largement linéaire, fortement capitée, à tête dépassant notablement la largeur de la valve. Longueur 5 à 8 c.d.m. Eau saumâtre. — Commun : Anvers. var. Ehrenbergii. (D. Ehrenbèrgii Kiltz.) ne diffère de la var. précédente, qu'en ce que les valves sont rétrécies en ressous de l'extrémité capitée. II. Odontidium Auct. — Frustules réunis en courtes bandes ; côtes très-robustes. D. hiemale (Lyngb.) Heib. {Odontmum km%. Bac. P. 44. Pi. as. ng. 4. — Atl. PI. LI. fig. 1 et 2. — Type N» 340-) Valve lancéolée, à extrémités parfois un peu diminuées, munies de 6 à 10 côtes transversales robustes ; stries fines, environ 20 à 22 en 1 c.d.m. Face frontale quadrangulaire allongée. Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Reg. montagneuse : Wiry (Del.). var. mesodon. (0. mesodon Kiltz. — AU. pi. li. fig. 3 et 4. — in Types N<>« 347 et 461.) Valves courtes, très-largement lancéolées, n'ayant que 2 à 4 côtes transversales et placées au milieu de la valve. Longueur 1 1/2 à 2 1/2 c.d.m. Mêlé au type à Wiry (Del.) DES DIATOMÉES DE BELGIQUE ]6i D. ancepS (Ehr.) Griin. [Fragilaria Mr. — Atl. PI. LI. fig. 5. 6.7 et 8. — Type No 341.) Valve linéaire-étroite, à extrémités rostrées ou rostrées-capitées, ayant de 6 à 14 côtes robustes, souvent à direction oblique ; stries environ 21 en 1 c.d.m. Face frontale quadrangulaire-allongée. Longueur 2 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Rég. montagneuse : Mogiraont (Del.). var. anomalum (0. anomalum W. Sm. — Atl. PI. LI, flg. 9. — Type N° 342.) Diffère du type par la face frontale qui montre des cloisons internes. Eaux douces. — Mogimont (Del.). MERIDION Agardh. 1824. Diffère du genre Diatoma, par la forme cunéiforme des valves et du frustule vu dans la face frontale Endochrôme comme dans le genre précédent. M. CirCllIare Ag. (Kùtz. Bac. PI. 7. fig. 16. — Atl. PI. LI fig. 10. Il et 12. — Type N° 343.) Valves ovales-lancéolées ou claviformes, à extrémités obtuses-arrondies, montrant des côtes transversales assez distantes (env. 3 en i c.d.m.) ; à pseudo-raphé difficilement visible. Stries fines, au nombre d'environ 16 en i c.d.m. Face frontale cunéiforme, à bords paraissant un peu ondulés par la naissance des côtes qui se terminent insensiblement vers la zone connective. Frustules réunis en bande spiralée. Longueur 2 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Peu rare. var. constrictum (Atl. PI. LI. fig. 14 et 15. — Type N° 344.) Diffère du type, auquel il se relie par tous les intermédiaires, (voir fig. 13.) par l'extrémité supérieure rostrée-capitée. Eaux douces. — Plus rare que le type. — Fays-les- Veneurs (Del.). var. Zinkenii. — {M. Zinkcnii Kutz. — Atl. PI. LI. fig. 17.) Face connective montrant des cloisons internes. Tribu VII. — Tabellariées. /Frustules linéaires ou cunéiformes, montrant des vittae moniliformes (extrémités des cotes) dans la face I frontale. Valves divisées en chambres par des côtes transversales (scalariformes) ; surface extérieure de la jvalve finement striée transversalement (sur toute la largeur), sans pseudo-raphé . Climacosphenia. \Frustules nou ainsi 1. Frustules à face frontale courbée ; valves munies de cotes dissemblables, à cloisons riulimeiitaircs. Entopyla. Frustules non ainsi 2. ÏÔ2 SYNOPSIS /Fruslules montrant des fausses cloisons droites, généralement alternantes dans la l'ace frontale ; frustule Vcohérents, formant un filament eu zigzag. Valves striées transversalement et renflées au milieu et aux ex- trémités ; marges souvent finement ponctuées Tabcllaria. 'fruslules non ainsi 3. .'Fruslules avec des vittse droits, opposés en paires et interrompus aux extrémités et au centre de la face 3 /frontale Diatomella. (Frustules non ainsi 4. (Fruslules avec des vitta» opposés en paires, droits ou ondulés dans la face frontale ; non interrompus 4 /ou élargis au bout ; cohérents, formant un filament en zigzag Grammatophora. (frustules non ainsi 5. I Frustules en filament ; face frontale montrant des cloisons internes à extrémités un peu renflées (claviformes) . Valves parcourues en travers par des côtes ; cotes peu nombreuses, visibles dans la face frontale . Telracyclus. Frustules non ainsi 6. [Valves sans cotes transversales , presque lisses ou très-finement striées, ayant souvent une ligne médiane /étroite. Frustules hyalins dans la face frontale 7. (Valves et fruslules non ainsi 8. (Frustules montrant dans la face frontale des épines (en forme de soie de porc) à chaque angle. . Aitheya. ' (Frustules sans épines, face frontale montrant un grand nombre de fausses cloisons . . . Striatelia. /Frustules composés. Valves ayant une ligne médiane et généralement des extrémités hyalines ; munies de côtes ou de stries. Cloisons réunies dans la face frontale par des stries transversales (en treillis). Frustules (cohérents formant un filament plat Rhabdonema. Valves le plus souvent hyalines, ayant généralement un petit nombre de côtes transversales (scalariformes) ; linéaires, orbiculaires, contractées ou renflées Biblarium. TABELLARIA Ehr. 1839. Valves renflées à la partie médiane et aux extrémités, striées trans- versalement mais dépourvues de côtes. Face frontale montrant des fausses cloisons internes généralement alternantes. Frustules réunis en filament en zigzag. Endochrôme granuleux, à granulations éparses. ANALYSE DES ESPÈCES (Renflement médian beaucoup plus large que les terminaux ; cloisons nombreuses ... T. flocculosa. (Renflements médian et terminaux égaux; deux à quatre cloisons T. fenesirata. T. fenestrata (Lyngb.) Kiitz. (Bac. P. 127 t. xvii fig. 22 etc. - au. PI. LU. fig. 6. 7 et 8. — Type N° 346.) Valve linéaire très-allongée, fortement renflée à la partie médiane et aux extrémités, à renflements à peu près égaux. Pseudo-raphé étroit, dilaté dans les renflements. Stries au nombre de 10 en 1 c.d.m., fine- ment ponctuées. Face frontale étroite, montrant un petit nombre (géné- ralement deux paires) de fausses cloisons internes. Longueur environ 7 à 10 c.d.m. Eaux douces. — Rare. — Anvers, Louvain (P. Gautier). T. flocculosa (Roth.) Kiitz. (Bac. P. 127 t. xvii. fig. ai. - au. pi. LU. fig. 10. 11 et 12. — Type N« 347.) Valve linéaire, à renflement médian beaucoup plus considérable que DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. i63 les terminaux. — Pseudo-raphé très-dilaté dans le renflement médian. Stries au nombre de i3 en i c.d. m., finement ponctuées. — Face fron- tale montrant un nombre généralement considérable (de 4 à 8 en moyenne) de fausses cloisons internes. Longueur environ 2 à 4 c.d. m. Eaux douces. — Plus commun que le précédent. — Anvers (H.V. IL), Louvain (P. Gant.), Paliseul (Del.). GEAMMATOPHORA Ehr. 1839. Valves linéaires ou elliptiques, présentant parfois des renflements soit seulement à la partie médiane, soit en même temps aux extrémités, très-rarement pourvues de côtes, mais finement ponctuées ; à pseudo- raphé difficilement visible ; munies de nodules terminaux ; pas de nodule médian. Face frontale quadrangulaire, allongée, à angles arrondis, mon- trant deux paires de fausses cloisons généralemant ondulées ou courbées, et en outre deux rudiments de cloisons provenant d'un prolongement interne de la valve. Frustules unis en zigzag. Endochrôme granuleux épars. ANALYSE DES ESPÈCES /Ponctuations des valves disposées en séries se coupant à angle droit G. anrjulosa. \„ ... .Fausses cloisons fortement ondulées sur toute leur longueur, se terminant par < lo"cUiatl0ns Jun crochet aigu dirigé vers la zone connective G. serpentins. I . en IFausses cloisons ondulées seulement à leur origine, non terminées par un crochet ( ^uinconce' (aigu G. marina. G. marina (Lyngb.) Ktitz. (Bac. P. 12s. t. xviifig.24.-Ati. pi. lui fig. 10 et 11.) Valves allongées-linéaires, à extrémités arrondies ; stries au nombre de 18 à 21 en 1 c.d.m., formées de ponctuations disposées en quinconce ; extrémités des valves lisses, sans ponctuations aucunes. Face frontale large, linéaire, allongée, à angles arrondis ; fausses cloisons d'abord droites, puis largement courbées vers l'intérieur, puis redevenant de nouveau droites et semblant terminées par un épaississement longitudinal. Longueur moyenne 6 à 8 c.d.m. Largeur des valves atteignant jusqu'à i 1/2 c.d.m. Largeur de la face connective 3 c.d.m. Marin. — La l'orme type (var. major Grun.) n'a pas encore été trouvée jusqu'ici en Belgique. var. communis. (Gr. occanica var. communis Grun. — Type N° 355.) Frustule et valve plus étroits que le type. Valve ord. un peu renflée à la partie médiane. Stries 23 à 24 en 1 c.d.m. Largeur de la valve, 0,45 à 0.6 de c.d.m. Longueur du frustule. 2 à 7 c.d.m. ; largeur, 0,9 à 1.4 c.d.m. Fréquent en Europe, mais non encore signalé en Belgique, var. vulgaris (Gr. occanica var. mlgzris Grun. — Type N° 356.) Frustules et valves étroits ; valves ord. un peu rétrécies entre le milieu et les 164 SYNOPSIS extrémités. Stries 23 à 24 en 1 c.d.m. Largeur de la valve : 0,6 à 0,7 de c.d.m. — Longueur du frustule : 1,6 à 10 c.d.m. ; largeur : 1,3 à 1,6 c.d.m. Fréquent en Europe; Belgique: Nieuport (West.), Ostende (Ch. Petit). var. macilenta [Gr. macilenta W. 8m. Syn. PI. LXI. fig. 282.— Atl. PI. LUI bis. fig. 16. — Type N° 353). Face frontale et valves très-étroites ; valves légèrement rétrécies entre la partie nu diane et les extrémités ; stries 23 à 31 en 1 c.d.m. Largeur de la valve : 0,4 à 0,6 de c.d.m. Largeur de la face connective : 0,8 à 1,5 c.d.m.; longeur : 1,5 à 10 c.d.m. (Grun.) Marin. — Lavages de moules (Deby). var. subtilissima (Bailey). Valves un peu rétrécies entre la partie moyenne et les extrémités. Stries 34 à 36 en 1 c.d.m. Longueur de la valve: 0,6 de c.d.m. Longueur du frustule : 1,1 à 1,4 c.d.m. ; largeur : 1,1 à 1,4 c.d.m. Cette forme appartient à l'Amérique septentrionale ; nous la signalons ici parce- qu'elle est fréquemment employée comme test. G. angulosa Ehr. (Kûtz, Bac. xxix fig. 79.) Valves allongées, à extrémités arrondies ; stries i3 à 14 1/2 en 1 c.d.m., se coupant à angle droit. Face frontale montrant des cloisons ayant de une à quatre ondulations. Largeur des valves : environ 1/2 c.d.m. Longueur 1 1/2 à 5 1/2 c.d.m. Marin. — Cette espèce que M. Grunow indique comme très-répandue, n'a pas encore été trouvée en Belgique. var. hamulifera Kiifz. (Atl PI. LUI. fig. 4. — Type N° 351.) Extrémité de l'ondulation formant un crochet aigu vers la zone connective. G. serpentina (Ralfs.) Ehr. (Ber. isi4.-Ati, pi. Lm.ng. 1,2 et 3.- Type N» 350.) Valve subelliptique ; stries environ 17 en 1 c.d.m., formées de ponctuations disposées en quinconce. — Face frontale montrant de une (dans les très-petites formes) à quatre ondulations. Se distingue aisé- ment de l'espèce précédente par la disposition de la ponctuation. Largeur des valves : environ 1 1/2 c.d.m. ; largeur de la face frontale : 3 à 4 c.d.m. ; longueur 2 1/2 à i5 c.d.m. Marin. — Escaut (P. Gaut.). — Très-rare. STRIATELLA Agardh. 1832. Valves lancéolées ou linéaires-elliptiques, munies d'un pseudo-raphé ordinairement apparent, dépourvues de côtes ; stries excessivement déli- cates. — Face frontale montrant un grand nombre de fausses cloisons. Frustules très-peu siliceux, longuement stipités. Endochrôme granuleux rayonnant autour d'un point central. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. i65 ANALYSE DES ESPÈCES ! Cloisons continues sur toute la longueur de la face frontale, taille considérable. ... S. unipunctata. Cloisons paraissant s Taille très-petite, cloisons à peine visibles S. delicatula. alternes,interi'ompues.' Taille moyenne, cloisons bien visibles S. interrupta. S. delicatula (KiitZ.) Gmn. {Byalosira delicatula Kiltz. Bac. XVIII. fig. 3,1. etc. —AU. PI. LIV. fig. 5. et 6. — Type N» 357.) Valve elliptique-lancéolée ; stries très-fines, au nombre de 36 en i c.d.m. Face frontale quadrangulaire, montrant 4 à 5 paires de cloisons alter- nantes, robustes sur le bord du frustule, mais s'amincissant insensible- ment. Longueur env. 1 c.d.m. ; largeur jusqu'à 1 1/2 c.d.m. Marin. — Ostende (Westendorp in N° 797). S. interrupta (Ehr.) Heiberg, (Danske Diat. t. v. fig. 15. - au. pi. LIV. fig. 8. — Type N° 358.) Valve linéaire-elliptique, à pseudo-raphé bien visible ; face frontale quadrangulaire, à angles arrondis, montrant de nombreuses fausses cloisons alternantes, nettement visibles jusqu'au milieu de la longueur du frus- tule, à intervalles couverts de granulations délicates (22 en 1 c.d.m.), disposées en quinconce et pouvant dans un éclairage oblique produire l'image de fines stries très-rapprochées. Longueur env. 3 c.d.m. ; Largueur 6 c.d.m. env. Marin. — Non encore signalé. S. unipunctata Agardh. (Kùtz. Bac. xvm fig. 5. - au. pi. liv ng. 9 et 10. — Type N» 359.) Valve largement lancéolée, à pseudo-raphé très-visible, couvertes de très-fines ponctuations disposées en lignes courbes ; face frontale mon- trant de très-nombreuses cloisons parcourant toute la longueur du frustule, à intervalles remplis de fines ponctuations (plus marquées sur le bord des fausses cloisons), disposées en lignes se coupant à angle droit et au nombre d'environ 2 3 en i c.d.m. Eclairées obliquement, ces séries de perles prennent l'aspect de lignes comme dans la fig- g. La fig. 10 représente l'aspect des lignes que peuvent prendre les séries de perles de la valve. Longueur 6 à 8 c.d.m. environ ; largeur plus de io c.d.m. Marin. — Non encore signalé. *&* RHABDONEMA Kùtz. 1844. Valves lancéolées ou linéaires, à pseudo-raphé distinct, à extrémités généralement lisses, munies de côtes ou de perles robustes. Face fron- tale montrant de nombreuses fausses cloisons. Frustules réunis en fila- ment courtement stipité. Endochrôme granuleux épars. 166 SYNOPSIS ANALYSE DES ESPÈCES (. . . , .Fausses cloisons n'ayant qu'une seule perforation : valves Face fmutalc montrant des fuies perles Lunies de côtes altcrnant| avec des sti.ies perlées . . R. arcuatum. alternant avec des cotes transversales ; L^ M%m t ^ forations ; Vfi|ves miej Valves a extrémités lisses. (Je ^ ^j^ cn perles R Adriaticum> (face frontale me montrant pas de côtes transversales. Valves entièrement striées . . . R. minutum. R. Adriaticum Kiitz. (Bac. P. 126. t. xviii. fi- 7. -au. pi. liv. ng. 11. 12 et 13. — Type N» 360.) Valves étroites, linéaires-elliptiques, à extrémités lisses montrant des fausses côtes au nombre de 8 à 9 en 1 c.d.m., qui se résolvent en perles rapprochées. Fausses cloisons à 3 ouvertures, munies de côtes transversales et d'un pseudo-raphé. Face frontale montrant de nombreuses fausses cloisons dont les intervalles sont remplis de côtes transversales (7 à 8 en 1 c.d.m.) entre chacune desquelles se trouvent un ou deux rangs de très-fines ponctuations. Longueur 6 à 9 c.d.m. ; largeur jusqu'à 20 c.d.m. par frustule. Marin. — Non encore signalé. R. arcuatum (Agard.) Kuîz. (Bac. xvm fig. 6. - au. pi. liv. në. 14. 15 et 16. — Type N° 361.) Valves lancéolées, à extrémités lisses, à pseudo-raphé bien marqué ; munies de côtes, au nombre de 8 en i c.d.m., alternant avec des rangées de perles assez robustes. Fausses cloisons munies d'une seule ouverture très-grande. Face frontale montrant de nombreuses fausses cloisons dont les intervalles sont remplis de côtes transversales (7 à 7 1/2 en 1 c.d.m.), entre chacune desquelles se trouvent deux rangs de très-fines perles alternantes. Longeur 4 à 6 c.d.m. Marin. — Anvers, dans l'Escaut (Belleroche). R. minutum Kiitz. (Bac. xxi. il 4. - au. pi. liv. ag. 17, ie, 19, 20 et 21. — Type N° 362.) Valves largement lancéolées, à extrémités rétrécies, montrant un pseudo- raphé distinct et couvertes sur toute leur longueur de stries, au nombre d'environ 9 en 1 c.d.m., composées de grosses perles. Cloisons munies d'une seule ouverture très-grande. Face frontale présentant un petit nombre de fausses cloisons, paraissant alterner, et à bords munis de grosses perles, au nombre de 9 en 1 c.d.m. Longueur 1 à 5 c.d.m. Largeur de 1 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Marin. — Blankenberghe. TETRACYCLUS (Ralfs.) Grun. 1862. Valves à côtes transversales peu nombreuses. Face frontale montrant les côtes des valves et les cloisons internes à extrémités un peu ren- flées (claviformes). Frustules réunis en courtes bandes. Endochrôme granuleux, épars. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 167 T. rupestris (A. Braun.) Grusi. (Oest. Diat. P. 412. pi. 7. ûs. 37. — au. PL LU. fig. 13 et 14. — Type N" 348.) Valves elliptiques-lancéolées, montrant 2 à 5 côtes transversales ro- bustes ; stries fines, au nombre d'environ 18 en 1 c.d.m. Face frontale montrant généralement 2 paires de cloisons internes. Frustules solitaires ou réunis par deux ou trois au plus. Longueur 3/4 à 2 1/2 c.d.m. Eaux douces des régions montagneuses. — Très-rare. : Aile (Del.) sur des rochers humides. Cette Diatomée ressemble excessivement à VOdontidium mesôdon ; elle s'en diffé- rencie facilement, dans la face frontale, par la présence des fausses cloisons. Tribus VIII. — Surirellées. /Valves ondulées transversalement, à ondulations visibles dans la face frontale, striées et montrant quelques 1 /bandes transversales ombrées Cymafopleiiia. (Valves non ainsi 2. 1 Frustules montrant dans la lace frontale une rangée marginale d'appendices courts, subcapités. Valves 2 '.ayant des cotes transversales (scalanformes) Clavularia. (Frustules non ainsi 3. I Frustules à face valvaire courbée ; marges finement perlées. Valves striées, sans ligne médiane, ayant à l'un d«s bouts un rendement inégalement entaillé, Frustules cohérents en forme d'étoile. . Actineila. Frustules non ainsi 4. i Frustules à face frontale linéaire, arqués et avec des bouts arrondis sur la face valvaire ; marges lisses ou obscurément ponctuées. Valves finement striées, sans ligne médiane ; nodules terminaux petits à la marge concave. Frustules cohérents en zigzag ou ea tables Desmogonium. frustules non ainsi 5. /Frustules ailés (parfois d'une façon non apparente), Valves cunéiformes, réniformes, ovales ou suborbiculaires, Iraremeiit linéaires ou tordues, ayant une simple ligne médiane ou un espace blanc plus ou moins linéaire ; 5 /centre parfois blanc ou finement ponctué ; marges ou submarges fortement marquées (un peu radiantes) ; jayant des cotes ou des plis (canalicules de W. Sm.) Surirella. \Valvcs à ailes nulles ou réduites à une carène 6. /Ailes nulles 7. 6 'Ailes imparfaitement développées et réduites à une ligne faiblement saillante (carène) généralement munie de ponctuations plus fortes nommées points carénaux 8. Frustules courbés en selle, pseudo-raphé opposé en croix dans les deux valves . . . Campylodiscus. Frustules fusiformes, très-faiblement siliceux, muni de bandes en spirale Cylindrotheca. Carènes opposées diagoualement dans les deux valves Nitzschia. (Carènes des deux valves placées du même côté du frustule Hantzschia. CYMATOPLEURA W. Smith. 1855. Valves ondulées transversalement, finement striées, à pseudo-raphé distinct mais difficilement visible. Face frontale montrant les ondula- tions de la valve. 168 SYNOPSIS ANALYSE DES ESPÈCES Valves largement elliptiques ou elliptiques-lancéolées C. ellipîica. Valves linéaires, à extrémités généralement rostrées C. So'ca. C. elliptica (Bréb.) W. Sm. (Brit. Diat. x. fig. so. a. b. - au. pi. LV. fig. 1.) Valve largement elliptique ou elliptique-lancéolée, a bords munis de côtes courtes simulant de grosses perles ; stries délicates au nombre de 18 en i c.d.m. Face frontale montrant un petit nombre d'ondula- tions. Longueur 8 à 14 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. var. censtricta Grun. (Atl. PI. LV. fig. 2.) Valves longuement elliptiques, faiblement contractées à la partie médiane. C. Solea. (Bréb.) W. Sm. (Brit. Diat. x. fig. 78. - au pi. lv. fig. 5. 6 et 7.) Valves plus ou moins longuement linéaires, à extrémités généralement rostrées, à partie médiane contractée, à bords munis de côtes un peu plus longues que dans l'espèce précédente et montrant de grosses stries perlées au nombre d'environ 6 en i c.d.m. — Dans un éclairage très- oblique on voit la striation de la fig. 5. Face frontale très-étroite et montrant un grand nombre d'ondulations tantôt opposées, tantôt alternes. Longueur 5 à i3 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun var. régula. Valve à bords parallèles, non contractée à la partie médiane. HANTZSCHIA Grun. 1877. Valves arquées, à extrémités rostrées, munies d'une carène à points courts, prolongés en côtes courtes ou traversant toute la valve ; entre les deux points médians se trouve un rudiment de nodule. Face con- nective montrant les carènes placées du même côté du frustule. ANALYSE DES ESPÈCES (Points carénaux prolongés eu cotes qui traversent toute la valve H. marina. (Point: carénaux non oujPoints carénaux faiblement prolongés H. virgata. ( faiblement prolongés. (Points carénaux non prolongés H. amphyoxis. H. amphyOXiS (Ehr.) Grill!. (Arct. Diat. p. 103.— Nitzschia amphyoxisW.Sm. — Atl. PI. LVI. fig. 1 et 2. — Type N» 367.) Valves faiblement arquées, à extrémités plus ou moins prolongées. Carène à gros points courts, au nombre d'environ 7 en 1 c.d.m., les deux médians écartés. Stries environ 16 en 1 c.d.m. Longueur (très- variable) environ 4 1/2 à 7 1/2 c.d.m. Eaux saumâtre. — Fréquent. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 169 var. major. (Atl. PI. LVI, fig. 3 et 11.) Beaucoup plus grand, environ 12 c.d.m., avec 5 à 6 points carénaux et environ 11 stries en 1 c.d.m. var. intermedia. (Atl. PI. LVI. fig. 4.) Moyen, long environ de 8 c.d.m., avec 4 points carénaux et environ 11 stries en 1 c.d.m. var. vivax. {Nitzschia vivax Hantzsch non W. 8m. — Atl. PI. LVI fig. 5 et 6. — Type N° 368.) Valve grêle, longuement rostrée ; environ 5 points carénaux et 13 stries en 1 c.d.m. Longueur 10 c.d.m. Eaux saumâtres. var. elongata. (Atl. PI. LVI. fig. 7 et 8.) Long jusqu'à 22 c.d.m., fortement rostre et arqué-genouillé ; 7 à 8 points ca- rénaux et 17 stries en 1 c.d.m. H. virgata (Roper) Grun.! (Arct. Diat. P. îoi. - au. pi. lvi. ng. 12 et 13. — Type N° 370.) Valve robuste, arquée, à extrémités fortement rostrées, à rostre obtus ; carène à 40 points en 1 c.d.m., à points prolongés en courtes côtes sur la valve. Stries 9 à 11 en 1 c.d.m. Longueur environ i3 c.d.m., Marin. — Blankenberghe (H. V. H.). — Lavage de moules (Deby). H. marina (Donkîn) Grun.! (Arct. Diat. p. 105.— Epithemia marina DonMn. Atl. PI. LVI. fig. 14 et 15. — Type N° 369.) Valve arquée, à extrémités rostrées. Carène à 6 points en i c.d.m., prolongés en côtes délicates qui traversent toute la valve et entre chacune desquelles se trouvent deux rangées de fines ponctuations alternantes. Face frontale linéaire, montrant les deux carènes infléchies vers la zone connective. Longeur environ 6 à io c.d.m. Marin, Ostende. — Blankenberghe. NITZSCHIA (Hassal; W. Smith). Grun. Ch. em. 1880. Valves munies d'une carène, à points carénaux courts ou prolongés en côtes courtes, rarement traversant toute la valve. Carène des deux valves opposées diagonalement. Frustules libres, rarement renfermés dans des tubes ou réunis en table. Endochrôme composé d'une seule lame interrompue, partiellement ou entièrement, à la partie moyenne du frustule. Nous suivons, pour la classification de ce genre, l'excellente mono- graphie qui a été publiée par M. A. Grunow dans les Arctische Diatomeen, et nous lui empruntons égilement un certain nombre de ses descriptions. I 170 SYNOPSIS TABLEAU DES GROUPES. 2* Panduriformes. =>0\ a Stries en quinconce; valve large, c -«tractée à la partie moyenne Valve montrant/Valve linéaire, longuement lancéolée ou longuement elliptique; stries des ondulations) très-distinctes 1 Tryblionella. ou des enfonce- iya]ve très-largement lancéolée; stries transversales très-fines et monts. 'difficilement visibles 5 Circumsutx. Valves montrant des cotes dimidiées 9 Grunowia. (Carène .('ar(.ne presque centrique ; face cannective à IM'0'tenon 'extrémités non atténuées 16 Sigmoideae. , infléchie < 'làla partie jt'aréne excentrique ; face connective à extré- si^m n u- 1 nective peu large. ... 6 Dubiae tivecontrac- r ° téeau milieu) ^ar''"e Peu excentrique, face \ connective très-large ... 7 Biiobatee. Points de la carène un peu pro- longés 13 Vivaces. Valves montrant un sillon longitudinal dans lequel les stries manquent ou sont faiblement marquées . . 3 Apiculatœ. /Carène tout à fait ex- centrique. ... 21 Lanceolatae. ('('arèue presque cen- trique; stries très- visibles ; frustules f[ réunis en tables . 12 Bacillaria. / Valves . . I linéaires (arene grandes; ijm H stries S i\exceu- lisibles. 20 Lineares. trique trusta-/, klves lancéolées très- petites ; Valve non ondulée. Frustules non sig-< moïdes. Valves non arquées. Face connec tive non con- tractée à la artie moy- enne, = s Valve très-longuement rostrée et à carène très-excentrique es non | réunis en tables, f stnes a peine visibles . 15 Dissipatœ. 22 Nitzschiella. * Les chiffres correspondent à ceux des groupes de l'Atlas ; les chiffres manquants sont ceux des groupes qui ne sont pas représentés en Belgique. Groupe h TRYBLIONELLA (W. Smith, partim) Grunow. Carène très-excentrique, à points presque toujours indistincts, géné- ralement en nombre égal à celui des stries. Valves généralement sil- lonnées-ondulées. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE iy J Nous réunissons à ce groupe le groupe 4 Pseudo-Tryblionella, qui ne s'en distingue que parce que les points carénaux sont bien marqués. ANALYSE DES ESPÈCES. 'Valves montrant des stries formées de grosses ponctuations N. producta. /Valves à stries très-fines au centre de la valve; stries se terminant aux [bords par un double rang de ponctuations N. navicularis hahes non à grosses] Stries traversant toute la valve linéaire N. angustata. ponctuations, taries non I (Yalves à stries robustes; sillon non hyalin . N. Tryblionella. I .;».; iVa,ve montrant un\ . f ttlns ' I «ninn m^ion ^alv 190.) Valves plus grandes, à extrémités parfois subrostrées-capitées, à carène un peu plus excentrique, à 6à7 points en 1 c.d.m. Longueur: 4 1/2 à 7 c.d.m. var. Acula. (AU. PL LXIII fig. 4.) Valves plus longues, atteignant jusqu'à 10 1/2 c.d.m., à carène tout à fait cen- trale, à 6 ou 7 points en 1 c.d.m. Groupe 16. SIGMOIDE/E. Valves sans sillons, carène tout à fait centrale, sans lignes auxiliaires, à points carénaux non allongés. Face frontale sigmoïde, à extrémités non diminuées. ANALYSE DES ESPÈCES. Stries très-robustes ; points carénaux ronds. Espèce d'eau saumàtre N. Brébisstnil. (Stries fines ; taille très-considérable ; 4 à 7 points carénaux Stries fines ; points carénaux un peu L, {Um N siqmoidea f allongés. Espèces d eau douce. )„....„ , .„ r . . . ... \ (Stries très-fines ; taule moyenne ;îa 9 points en 1 c.d.m. N. vermicuians. N. sigmoidea (Ehr.) W. Sm. (Brit. Diat. i. P. ss. pi. xm. %. km. - Atl. PL LXIII. fig. 5. 6 et 7. — Type N° 392.) Valves linéaires, à extrémités cunéiformes. Carène centrale à 5 à 7 points en 1 c.d.m. Stries fines, 23 1/2 à 26 en 1 c.d.m. Face frontale étroite, sigmoïde, à extrémités tronquées, à zone connective finement striée. Longueur : atteint jusqu'à 48 c.d.m. Eaux douces. — Assez commune. N. vermicularis (Kutz.) Grun.! (Arct. Diat. P. 91. - au. pi. lxiv. fig. 1 et 2. — in Type N" 96.) Diffère de l'espèce précédente, par sa taille plus petite et plus étroite, ses points carénaux plus serrés, 6 à 9 en 1 c.d.m. et plus courts au bord de la valve, de même que par ses stries plus fines et au nombre de 32 à 34 en 1 c.d.m. Longueur 9 à 22 c.d.m. ; largeur de la valve env. 1/2 c.d.m. ; largeur de la face connective, 1/2 à 1 c.d.m. Eaux douces. N. Brébissonii W. Sm.! (Brit. Diat. i. P. 38. pi. xxxi. tig. 226. — au. PI. LXIV. fig. 4 et 5. — Type N» 393.) Valves droites, ou courbées, ou arquées, ou sigmoïdes ; à environ 5 points carénaux en i c.d.m., à extrémités assez brusquement atténuées- DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 179 aiguës ; stries très-robustes, 9 à 1 1 en 1 c.d.m. Longueur 22 à 34 c.d.m. largeur de la valve 1 i/3 à 1 i[> c.d.m. Eaux saumâtres. — Heyst (Deby). Anvers. Groupe 17. SI G M AT A. Valve plus moins sigmoïde, carène un peu plus excentrique que dans le groupe précédent. Face frontale sigmoïde, à extrémités diminuées. ANALYSE DES ESPÈCES. (Carène à gros points très-saillants N. fasciCUlata. (('arène à points assez délicats ™. Sigma. N. Sigma W. Sm. (Bnt. Diat. i. P. 39. pi. ios. - au. pi. lxv. ng. 7 et 8. — Type N° 394.) Valves linéaires, un peu sigmoïdes, à extrémités insensiblement dimi- nuées. Carène excentrique, à 7 à 9 points en 1 c.d.m. Stries fines, 22 à 24 en 1 c.d m. Face frontale sigmoïde, à extrémités diminuées. Longueur: atteint jusqu'à 25 c.d.m. ; largeur un peu plus de 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers, Blankenberghe. var. intercedens Grun. (Atl. PI. LXVI. fig. 1.) Grand et généralement très-fortement courbé, à 6 à 7 points carénaux et 27 à 30 stries en 1 c.d.m. Valve ayant environ 1 c.d.m. de large et jusqu'à 30 c.d.m. de long. Eaux saumâtres. — Anvers (Escaut, Belleroclie). var. rigida (Kiifz.) Grun. {Amphipleura rigida Kiltz. ; A. sigmoidea W. Sm. — Atl. PL LXVI. fig. 2. — Type N" 395.) Valves étroitement lancéolées-sigmoïdes, à 7 à 9 points carénaux et 30 à 31 stries en 1 c.d.m. — Valves atteignant jusqu'à 20 c.d.m. de longueur et ayant jusqu'à 8 millièmes de millim. de large. var. rigidula Grun. (Atl. PI. LXVI fig. 8. — Type N" 396.) Diffère de la var. précédente par sa taille plus petite et sa largeur moindre. 8 à 10 points carénaux et 30 à 31 stries en 1 c.d.m. Longueur environ G à 7 c.d.m. largeur: moins de 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Rouge-cloître (Delogne). var. Sigmatella Grun. (Atl. PI. LXVI. fig. 6 et 7. — Type N» 397.) Valves très-étroitement lancéolées-sigmoïdes, à' 8 à 11 points carénaux en 1 c.d.m. et à 25 à 26 stries en 1 c.d.m. Valves atteignant 32 c.d.m. (parfois même, mais rarement, 45 c.d.m.) et environ 1/2 c.d.m. de largeur. Eaux saumâtres. — Ostende. N. faSCiCllIata Grun. {Homœocladia sigmoïdea W. Sm. — Atl. PI. LXVI. fig. 11. 12 et 13.) Valve plus ou moins sigmoïde, parfois presque droite. Carène à gros points un peu allongés, au nombre de 5 à 6 en 1 c.d.m. Stries fines, i8o SYNOPSIS au nombre de 28 à 29 en 1 c.d.m. Frustules souvent réunis en petits faisceaux. Longueur 5 à 10 c.d.m. Marin ou saumâtre. — Ostende (Grunow), Anvers. Groupe 18. OBTUS/E. Analogue aux groupes précédents, dont il se distingue par la carène qui, au milieu d« la longueur, présente une inflexion vers la partie interne et montre là deux points un peu éloignés, entre lesquels se trouve un rudiment de nodule. Carène présentant au milieu de sa longueur une inflexion dont les deux points médians sont un peu plus éloignés et montrent entr'eux un rudiment de nodule N. obtusa. N. ObtUSa W. SRI. (Brit. Diat. PI. I fig. - AU. FI. LXVII. fig. 1. - Type N» 398.) Valve linéaire, à extrémités arrondies ou brusquement atténuées uni- latéralement. Carène à 5 ou 6 gros points. Inflexion médiane très- visible. Stries fines au nombre de 26 à 27 en 1 c.d.m. Longueur 12 à 25 c.d.m. ; largeur des valves un peu moins de 0.8 à 0.9 de c.d.m.) Eaux saumâtres. — Blankenberghe. var. scalpelliformis Grun. (Arct. Diat. p. 92. — AU. PI. LXVII. fig. 2.) Plus court, plus étroit et à extrémités plus sigmoïdes et plus brusquement atténuées unilatéralement, 7 à 8 points carénaux et 26 à 27 stries en 1 c.d.m. Longueur : 6 à 8 c.d.m. ; largeur des valves : env. 3/4 de c.d.m. Eaux saumâtres. — Non encore signalé. var. nana Grun. (AU, PL LXVII. fig. 3. — Type N» 399.) Tout petit, sigmoïde, à 10 à 11 points carénaux et environ 35 stries en 1 c.d.m. Longueur environ 4 c.d.m. Se distingue des formes analogues du 2V. Sigma par le pseudo-nodule médian très-apparent (Grunow). Eaux saumâtres. — Non encore signalé. var. brevissima Grun. (AU. PL LXVII fig. 4. — Type N° 400.) Valves linéaires, assez lai'ges, un peu contractées à la partie médiane, à extré- mités rostrées, faiblement sigmoïdes. — Points carénaux gros, environ 8 en 1 c.d.m. ; stries 30 à 36 en 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Pilotis de l'Escaut à Anvers. Groupe 19. SPECTABILES. Valves grandes, faiblement arquées, à carène excentrique. Points carénaux un peu prolongés sur la valve. Valves grandes, faiblement arquées, à carène excentrique, à points carénaux un peu prolongés sur la vaWe N. spectabilis. N. SpectabiliS (Ehr.) RalfS. [Synedra spectaMUs. Mr. Amer, et Mikrog. figures nombreuses. — AU. PL LXVII fig. 8 et 9. — Type N" 401.) Valves linéaires, plus ou moins arquées, à extrémités atténuées, DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. i8r souvent rostrées- capitées, à carène très-excentrique, à 4 à 6 points en 1 c.d.m., prolongés souvent sur la valve en une très-courte côte ; stries 10 à 12 en 1 c.d.m., distinctement ponctuées. Longueur : atteint jusqu'à 45 c.d.m. Eaux saumâtres. — Escaut à Anvers. Groupe 20. LIME ARES. Valves sans sillons. Carène un peu excentrique, à points carénaux ronds ou un peu anguleux, à peine un peu allongés transversalement. Face connective droite, parfois faiblement retrécie à la partie médiane. ANALYSE DES ESPÈCES. !S à 12 points carénaux faibles en 1 c.d.m. ; valve présentant une petite inflexion à la partie médiane N. linearis. 5 à i 1/2 points carénaux très-robustes en 1 c.d.m. ; valve sans inflexion médiane. . . N. vitrea. N. linearis (Ag.) W. Sm. (Brit. Diat. i. P. 39. pi.xiu.fig.110 et suPPi. PI. XXXI. fig. 110.— Atl. PI. LXVII. fig. 13. 14 et 15. — Type N» 404). Valves longuement linéaires, presque en forme de nacelle, à extrémités arrondies vers la partie externe, atténuées vers la partie interne. Carène 8 à 10 points en i c.d.m., les deux médians plus écartés que les autres, écartement correspondant généralement à une petite inflexion de la valve. Stries au nombre de 29 à 3o en 1 c.d.m. ; finement ponctuées. Longueur 7 à 18 c.d.m. — Largeur de la valve environ 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. var. tenuis Grun. (Atl. PI. LXVII. fig. 16. — Type N" 406.) Valve étroite (0,4 à 0,7 de c.d.m.). Carène 11 à 12 p. en 1 c.d.m. Stries plus de 30 en 1 c.d.m., généralement interrompues à la partie médiane de la valve. — Face fron- tale 0,4 à 0,9 de c.d.m. Longueur 7 à 15 c.d.m. Eaux douces. — Commun. N. vitrea Norman. (Mie. joum. ix. pi. il fig. 4. — au. pi. lxvii. fig. 10.) Diffère de l'espèce précédente, par les points carénaux (5 à 6 en i c.d.m.) beaucoup plus gros et quadrangulaires-arrondis et par la face frontale très-large, parfois retrécie et à zone connective à plis nombreux. Stries au nombre de 20 à 22 en 1 c.d.m. Longueur 6 à i3 c.d.m. ; largeur des valves 1/2 c.d.m.; largeur de la face frontale jusqu'à 2 1/2 c.d.m. Eaux saumâtres. — Escaut à Anvers. forma major. (AU. PI. LXVII. fig. 11, — Type N° 402.) Valves ayant jusqu'à 12 1/2 c.d.m. de longueur et 1 1/4 c.d.m. de largeur avec 17 stries en 1 c.d.m. 182 SYNOPSIS var. salinarum Grun. (Arct. Diat. p. 94. — AU, PL LXVII. fig. 12. — in Type N» 431.) Plus petit que le type (3 1/2 à 8 1/2 c.d.m. de long.). Valves larges de 0,5 à 0,9 de c.d.m. et à stries plus étroites (28 à 30 en 1 c.d.m.). Eaux saumâtres. — Ostende (Grunow). var. recta. (V. recta Hantzsch. — AU. PL LXVII. fig. 17 et 18.) Carène un peu plus excentrique, à 6 1/2 à 7 1/2 points en 1 c.d.m., les médians aussi rapprochés que les autres. Plus de 30 stries en 1 c.d.m. Frustules plus étroits que la var. précédente, large env. 0,6 à 1,2 c.d.m.) Eaux douces (?) et saumâtres. — Non encore signalé. Groupe 21. LANCEOLATA. Valves lancéolées, linéaires-lancéolées ou plus rarement ovales. Carène très-excentrique, à points non allongés. ANALYSE DES ESPÈCES. /Zone connective très-large et fortement plissée N. lanceolata. Points carénaux médians uu peu plus écartés que les autres N. su bti lis. Valves à extrémités rostrées-capitées N. microcephala. Stries très-visibles, (16 à 17 en 1 c.d.m.) N. amphibia. /Valves linéaires, brusquemerat diminuées- I subrostrées ; points carénaux bien marqués ; J ^one Points I -1 l stries très-délieates (environ 30 eu 1 c.d.m.). N. COmmunis. connective /caréuaux tous/ extrémités ' Stries Peu ra'ves lancéolées, notablement rostrées ; étroite. ] équidistants. \ non 'visibles.plus (points carénaux faibles ; stries très-délicates 1 de 20 en {(30 à 36 eu 1 c.d.m.) N. Paîea. 1 c.d.m. jya]ves étroitement lancéolées ou linéaires, f plus ou moins rostrées ; points carénaux [faibles; stries plus visibles (20 à 22 en \ Il cd.m.) N. Frustulum. Points carénaux non visibles N. Delognei. capitées. N. lanceolata W. Sm. (Bnt. Diat. pi. xiv. fig. us. — au, pi. lxviu. fig. 1 et 2. — Type N» 407.) Valve étroitement lancéolée, à extrémités aiguës. Carène très-excen- trique, 5 à 7 points env. en i c.d.m., tous équidistants. Stries fines, environ 3o en i c.d.m. Face frontale linéaire, fortement renflée à la partie médiane, à extrémités obtuses, à zone connective fortement plissée, Longueur: jusqu'à 20 c.d.m. ; largeur de la valve, 1 3/4 c.d.m. Eaux saumâtres. forma minor. (AH. Pi. lxviii. fig. 3. - in Type N» 397.)' » - N'atteignant que 5 1/2 à 6 c.d.m. forma minima. (au. Pi. lxviii. fig. 4.) Encore plus petite et longue à peine de 2 c.d.m. var. incrustans. (Ati. Pi. LXVIII. fig. 5 et 6.) Valves plus étroitement lancéolées, à carène à5 à 7 points en 1 c.d.m. Stries très-fines, au delà de 30 en 1 c.d.m. Face frontale non ou à peine renflée à la DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 1 83 partie médiane. Longueur environ 2 à 5 c.d.m. ; largeur des valves 0,4 à 0,6 c.d.m. ; largeur de la face frontale jusqu'à près de 2 c.d.m. Sur les poteaux etc. des ports. — Non encore signalé. N. subtilis Grun.! (Arct. mat. p. 95. — au pi. lxvhi. «g. 7 et 8. — in Types N"* 165 et 190.) Valves très-étroitement lancéolées, insensiblement atténuées jusqu'aux extrémités. Carène à 7a 10 points en 1 c.d.m., les deux médians géné- ralement un peu plus écartés. Stries fines, au nombre de Ho à 32 en 1 c.d.m. Face frontale étroite, à extrémités insensiblement atténuées. Longueur jusqu'à 9 1/2 c.d.m. ; largeur de la valve : environ 1/2 c.d.m. ; de la face frontale : env.„ 0,6 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. (?) var. paleacea Grun. (Arct. Diat. p. 95. — Atl. Pi. LXVIII. fig. 9 et 10. — in Type N° 10.) Plus petit et plus étroit ; valves atteignant de 2 1/2 à 3 1/2 c.d.m. de longueur, sur 0,3 à 0,4 de c.d.m. de largeur. Carène à 12 à 14 points en 1 c.d.m. Stries très-fines. Eaux douces et saumâtres. — Commun. (?) N. Palea (Kiitz.) W. Smith. (Brit. Diat. il p. s9. — au. pi. lxix. fig. 22. b. et 22. c— in Types N»' 165. 196. 343 et 479.— variétés diverses : Types N°» 411 et 413.) Diffère du précédent, par des valves plus linéaires-lancéolées, à extré- mités courtement rostrées ; 10 à 12 points carénaux, les médians non écartés et 33 à 36 stries en 1 c.d.m. Face frontale linéaire-lancéolée, à extrémités arrondies ou tronquées. Longueur ; 21/2 à 6 1/2 c.d.m. Largeur des valves environ 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Très-commun. var. debilis. (Atl. PI. LXIX. fig. 28 et 29. — Type. N» 412.) Valves un peu plus étroites. var. tenuirostris. (Atl. Pi. LXIX. fig. 31.) Extrémités à rostre étroit, assez long. S* Josse ten Noode (Delogne). var. fonticola Grun. (Atl. Pi. LXIX fig. 15 et 20. — in Type N° 143.) Valves lancéolées, à rostre bien marqué. 14 à 15 points carénaux et 28 à 30 stries en 1 c.d.m. Longueur : 1 à 3 c.d.m. Largeur des valves 3 1/2 à 4 millièmes de millimètre. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). N. microcephala Grun.! (Arct. Diat. P. 96. - au. pi. lxix. ng. 21. - in Type N° 12.) Très-petit ; valves lancéolées-linéaires, à extrémités rostrées-capitées ; 12 à i3 points carénaux et 33 stries en i c.d.m. Longueur i à i 1/2 c.d.m. ; largeur des valves env. o.3 c.d.m. Eaux douces. van. elegantula. (Atl. Pi. LXIX. fig. 22 a.) Valves plus régulièrement linéaires ; 12 points carénaux et 26 stries en 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Blankenberghe. zC. 184 SYNOPSIS N. communis Rabenh. (Aig.m— Grun.Arct.Diat.p.97.— au.pi.lxiz. fig. 32. — Type N» 219.) Valves un peu allongées, à extrémités brusquement diminuées, non rostrées. Points carénaux très-marqués, environ 10 à n en i c.d.m. Longueur 2 1/2 à 3 1/2 c.d.m. Largeur des valves 1/2 c.d.m. ; largeur de la face frontale 0,8 de c.d.m. Eaux douces. — Commun. var. abbreviata Grun. (Atl. Pi. LXIX. fig. 35. — in Type No 144.) Très-petite et assez large, 12 à 14 points carénaux et 30 stries en 1 c.d.m. Longueur 0.6 à 1.3 c.d.m. Largeur 0,25 à 0,3 c.d.m. Eaux saumâtres. Sur les pilotis de l'Escaut à Anvers. var. obtusa Grun. (Atl. Pi. lxix. fig. 33 et 34.) Valves lancéolées, à extrémités retrécies, subrostrées, tronquées. Eaux douces. N. amphibia Grun.! (Arct. Diat. p. 98. — au. pi. lxviu. fig. 15. 16 et 17. — Type N° 408.) Valves longuement linéaires ou lancéolées et courtes, à extrémités diminuées-subrostrées. 7 à 81/2 gros points carénaux et 16 à 17 stries très-visibles en 1 c.d.m. Longueur, 2 à 4 1/2 c.d.m. Largeur des valves environ 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Commun. N. Frustulum (Kiitz.) Grun.! (Arct. Diat. P. 98. - au. pi. lxviu. eg. 28 et 29. — Type N° 410 var. tenella.) Valves étroitement lancéolées ou linéaires, à 9 à n points carénaux et 20 à 22 stries en 1 c.d.m. Longueur 2 à 4 c.d.m. Largeur environ 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Non encore signalé. var. minufula. (Atl. Pi. lxix. fig. 5.) Petit, trés-étroitement linéaire, avec 12 à 12 1/2 points carénaux et 30 à 31 stries en 1 c.d.m. Groenendael (Delogne). var. perpusilla Rabenh. (Atl. Pi. lxix. fig. 8.) 10 à 12 points carénaux et 23 à 24 stries en 1 c.d.m. Frustules souvent réunis en bandes courtes. Longueur 1 1/2 à 4 1/3 c.d.m. Largeur des valves env. 0,4 de c.d.m. Commun. N. DelOgneî Grun. ! (in Types du Syn. N° 106. — AU. suppl. fig. 38. Valves lancéolées-linéaires, un peu rostrées-apicalées. Points carénaux non distincts ; stries transversales environ 19 en i c.d.m., fortement ponctuées. Largeur de la valve environ 1 1/2 millièmes de mill. Longueur: environ 1 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne). On pourrait à première vue prendre cette espèce pour un Synedra qui n'aurait pas de trace de pseudo-raphé. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. i85 Groupe 22. NITZSCHIELLA Rabenhorst. Valves à carène très-excentrique et à extrémités longuement rostrées. ANALYSE DES ESPÈCES. (Valves se terminant insensiblement en rostre ; stries transversales très-visibles . . . . N. Lorenziana. /Valve se terminant brusquement en rostre ; (Rostres plus longs que la valve. Espèce d'eau salée . N. longissima. I stries non ou à peine visibles (Rostres moins longs que la valve. Espèce d'eau douce. N. acicularis. N. longissima (Bréb.) Ralfs. (in Pritch. P. 783. - ail pi. lxx. fig. 1 et 2.) Valves lancéolées, à rostres excessivement longs et égalant ou dépassant la longueur de la valve. Carène très-excentrique à 6 à 12 points en 1 c.d.m. Stries env. 16 en 1 c.d.m., excessivement faibles et difficiles à voir. Longueur : atteint jusqu'à 5o c.d.m. ; largeur de la valve 0,4 à 0,8 de c.d.m. Marin. — Non signalé. forma parva. (Atl. Pi. lxx. fig. 3.) Petit et atteignant à peine 12 à 13 c.d.m. var. Closterium. (N. Closterium W.Sm. — Atl. Pi. LXX. fig. 5. 1 et 8.- Type N" 416.) Se distingue du type par ses rostres courbés du même' côté en croissant. Longueur moyenne 2G à 32 c.d.m. Saumâtre. — Blankenberghe. N. acicularis W. Sm. (Brit. piat. P. 43. pi. xv. fig. 122. - au. pi. LXX. fig. 6. — Type N° 415.) Valve lancéolée, à rostre plus court que la valve. Points carénaux 18 en i c.d.m. Stries non visibles, à peine en voit-ondes traces aux bords de la valve. Longueur 6 à 7 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne), Anvers, etc. N. Lorenziana Grun. ! (a«& Diat. P. 101. - au. fi. lxx. ng. 12.) Valve très-étroitement lancéolée, insensiblement atténuée en rostres courbés, à extrémités dirigés en sens opposé. Points carénaux 6 à 7 en 1 c.d.m., très-visibles jusqu'à l'extrémité des rostres ; stries i3 1/2 à 14 en 1 c.d.m. au milieu de la valve et très-visibles, devenant moins visibles et plus serrées (20 en 1 c.d.m.) vers les extrémités Je la valve. Longueur i3 à 19 c.d.m. Largeur des valves 0,6 à 0,7 de c.d.m. Saumâtre. — Non encore signalé. var. incurva Grun. — (Atl. Pi. lxx. fig. 13. et 14.) Petit, se plaçant souvent dans une position telle (fig. 13 b.) qu'il pai'aisse tout à fait droit. 6 à 7 points carénaux en 1 c.d.m. Stries moyennes 14 1/2, terminales 18 à 20 en 1 c.d.m. Longueur 5 à 6 c.d.m. ; largeur des valves environ 1/2 c.d.m. Marin. — Entre des oscillaires sur les poteaux du port d'Ostende (Grunow). 186 SYNOPSIS CYLINDROTHECA Rabh. 1859. Frustules fusiformes munis de 2 à 3 lignes (carènes ?) disposées en spirale et montrant des points (carénaux ?) juxtaposés. Une espèce: C. graCÏliS (Bréb.) QtVWW.\{CeratoneisBréb. — ]Sitzsc}iia Taenia W.Sm.— Cylindrotheca Gerstenbergeri Eab. — Atl. P?, LXXX. fig. 2. — Type N° 417.) Frustule devenant brusquement fusi forme ; ligne spiralée à 20 à 22 points allongés en 1 c.d.m. Longeur environ 7 à 8 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Delogne), Anvers. STJRIRELLA Turpin 1827. Valves cunéiformes, réniformes, elliptiques ou linéaires, parfois tordues ; ayant un pseudo-raphé linéaire ou lancéolé ; munies de côtes courtes ou atteignant le pseudo-raphé, et d'une carène submarginale plus ou moins grande ; pseudo-raphé parallèle dans les deux valves. Face frontale montrant des ailes produites par la carène saillante. Endochrôme formé de deux lames, chacune d'elles reposant à plat, par le milieu, sur le côté interne des valves- ANALYSE DES ESPÈCES. Iles deux extrémités également coniques S. biseriata. /Stries n'atteignant pas le pseudo-raphé. Taille très-considérable. S. elegans. I /Côtes ne laissant libre qu'un pseudo-raphé très- IW "xtré'l létr0it S* Gemma- mS dni / »tt.;™L V'ôtes laissant,, \alve longuement ovale; ailes très- longueur et [Valves /atteignant la /planes, \ligne médiane. mité aigu!:/ atteignant Pr. ««^V '«" «'■IP»™""» »»««i ■"« ««- l'autre ub-1 le oseudo- [vPres du pseudo- ^robustes, plus ou moins rapprochées raphé un ^de la zone connective. . . . S. robusta. espace strié «alve largement ovale; ailes bien ^ assez large. \ visibles, tout à fait marginales . J. striatllla. Cotes margi- /tètes très-robustes sur le bord des valves, s'affaiblissant vers la partie nales ou imoyennc. Espèce marine. Très-robuste S. fasluosa. s'affaiblissant l vers le centrePtes marginales ou devenant très-délicates vers la partie centrale de la de la valve. \va've- EsP<-'ce d'eau douce ou saumàtre. Assez délicate S. ovalis. Valve tordue autour du pseudo-raphé, Frustule en 8 de chiffre S. spiralis. I. Valves planes. A. Valves montrant des côtes robustes sur toute leur longueur et atteignant la ligne médiane. a. Les deux extrémités de la valve également coniques. S. biseriata Bréb. (Aig. Falaise, pi. vil - au. pi. lxxii. hg. 1. 2. et 3. — Type N°» 420 et 421). Valve largement lancéolée, à extrémités parfois un peu subrostrées, subobtuses, à côtes robustes, les médianes droites, les terminales radiantes. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 187 Pseudo-raphé à aire hyaline plus ou moins large et plus ou mcins lancéolée. Stries très-délicates. Face frontale linéaire-oblongue, à angles arrondis, montrant la carène ailée robuste. Longueur : 10 à 17 c.d.m. Eaux douces. — Assez commun. aa. Valve ovale, l'une des extrémités plus ou moins aiguë, l'autre obtuse. S. elegans Ehr. (Verb. p. îse. t. m. 1. fig. 22. — au. pi. lxxi. fig. 3. — Type No 419.) Valve plus ou moins largement ovale, très-grande, à ligne médiane étroite, entourée d'une aire hyaline, lancéolée, large, à côtes assez fortes, au nombre d'environ i 1/2 en 1 c.d.m. ; stries fines, excessivement délicates, au nombre de 22 en 1 c.d.m. Face frontale cunéiforme, à extrémités obtuses, arrondies, à ailes assez robustes, très-rapprochées du bord. Longueur 18 à 22 c.d.m. Eaux douces. — Bruxelles (Del.). S. robusta Ehr. (M. b. îsw. P. 215. — Mikr. xv. fig. 43. aunraia nobilis. W. Sm. — AU. Pi. LXXI. fig. 1 et 2. — Type N° 418.) Diffère de l'espèce précédente, par sa taille plus considérable, l'absence d'aire hyaline autour de la ligne médiane, les côtes plus robustes, les stries mieux marquées et par les ailes rapprochées de la zone connective. Eaux douces. - Le type n'a pas encore été signalé en Belgique. var. splendida (Nav. ? splendida Ehr. Inf. T. XIV. p. I. S. splendida Kîltz. — Atl. PI. LXXII. fig. 4. - Type N" 422.) Se distingue du type par ses dimensions plus faibles et ses côtes plus longues, se rapprochant davantage d<3 la ligne médiane. Eaux douces. — Assez fréquent. var. tenera. (S. tenera Greg. — in Type N° 62, rare). Diffère de la var. précédente par sa forme plus étroite et ses ailes moins marquées. Eaux douces. — Frahan (Del.). S. Striatllla Turpin. (Mem. du. Mus. d'hist. Nat, XVI.— AU. PI. LXXII. fig. 5. — Type N" 423.) Valve largement ovale, à côtes robustes, distantes, environ i en i c.d.m., atteignant la ligne médiane ; stries assez visibles, environ 14 en 1 c.d.m. Face frontale très-cunéiforme, montrant des ailes peu robustes tout à fait marginales. Longueur: 10 à 16 c.d.m. Marin et saumâtre. — Blankenberglie, Anvers (Escaut). var. biplicata Grun. (Atl. Pi. lxxii. fig. 6.) Présentant un pli longitudinal vers la partie médiane. Anvers (Escaut, P. Gaut.) — Très-rare. S. Gemma Ehr. (Abh. is4o. P. ?g. t. iv. fig. 5. - au. pi. lxxiv. fig. 1. 2 et 3. — Type N° 433.) Valve plus ou moins longuement ovale, à côtes peu distantes, environ j88 synopsis 2 à 3 en i c.d.m., atteignant la ligne médiane qui est étroite ; stries fines, transversales, au nombre de 20 à 21 en 1 c.d.m., se résolvant en perles dans un éclairage convenable. Face frontale fortement cunéi- forme, ailes marginales à peine visibles. Longueur environ 7 a 12 c.d.m. Marin. — Blankenberghe, Anvers (Escaut). A A. Côtes marginales ou devenant graduellement plus faibles. a. Côtes très-robustes sur le bord des valves. S. faStUOSa Ehr. (Abh. 1841 p. 19. — AU. PI. LXXIII fig. 18. — Types N° 432.) Valves largement ovales, à côtes très-robustes au bord, mais dimi- nuant insensiblement de largeur jusqu'au tiers de la valve où elles laissent un espace lancéolé bordé de points allongés, parfois elles con- tinuent dans cet espace, mais en y devenant très-délicates. Pseudo-raphé étroit. Stries délicates, au nombre d'environ 19 en 1 c.d.m. Face frontale cunéiforme, à bords arrondis, montrant des ailes robustes, rapprochées de la zone connective. Longueur 5 à 12 c.d.m. Marin. — Lavages de moules (Deby). var. lata. (-9. lata W. Siu. Atl. Pi. Lxxiii. fig. 17.) Diffère du type par sa taille plus grande et par la constriction médiane des valves. Non encore signalé. Les innombrables formes du S. lata ont été élevées par certains auteurs au rang d'espèces. Gregory a déjà signalé les formes intermédiaires qui relient le S. fastuosa au S. lata. aa. Côtes marginales ou Irès-délicates au milieu de la valve. S. OVallS Bréb. (Kùtz. Bac. p. Cl. T. SO. fig. 64. — Atl. PI. LXXIII. fig. 2. — Type N» 425.) Valve ovale-elliptique ou ovi forme, à côtes marginales courtes, étroites, au nombre de 5 en i c.d.m. Pseudo-raphé étroit. Stries assez délicates, au nombre de i8 en i c.d.m. Face frontale faiblement cunéiforme, à ailes peu visibles. Longueur 5 à 8 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Bruxelles (Del.), Anvers. var. Cru mena. (S. Crumena Bréb. .'. — (Atl. PL LXXIII. fig. i. — Type N° 424.) Valve presque disciforme. Pseudo-raphé très-étroit. Eaux douces et saumâtres. — Anvers, commun dans l'Escaut ; La Ilulpe (Brabant Del.). var. ovata. (S. ovata Ktitz. — Atl. PL LXXIII. fig. 5. 6 et 7. — Type N° 426.) Plus petit que le type (4 à 5 c.d.m.) et tout à fait oviforme. Dans une forme de l'Escaut (fig. 6 et 7), les côtes se prolongent jusqu'à la ligne médiane en s'amin- cissant insensiblement. Mêmes stations. — Assez commun. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 189 var. minuta. (S. minuta Bréb. — AU. Pi. LXXillfig. 9. 10 et 14. — Type N° 428.) Encore plus petit que la variété précédente (2 à 3 c.d.m. de long) et plus allongé, à côtes généralement prolongées délicatement jusqu'à la ligne médiane. Mêmes stations. var. salina. (S. salina. W. Sm. — AU. Pi. LXXHI. flg 15. — Type H« 431.) Valves ovales-elliptiques ; côtes 5 à 6 en 1 c.d.m. Eaux saumâtres. — Anvers dans l'Escaut. var. angusta. (S. angusta Kiïtz. — AU. Pi. lxxiii fig. 12. — in Type N° 430.) Valve très-étroitement ovale-linéaire ou parfois panduriforme, à extrémités ar- rondies. Longueur 3 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Koeckelberg (Del.). var. pinnata. (S. pinnata W. Sm. — AU. Pi. LXXIII fig. 13. - Type N» 429.) Valve linéaire-étroite, à extrémités cunéiformes. Longueur moyenne 4 à 5 c.d.m. Eaux douces. — Laeken (Del.) Toutes ces formes qui se relient les unes aux autres ne peuvent être séparées spécifiquement. B. Valves tordues, raphé des deux valves parallèles. S. SpiralJS KUtZ. (Bac. PI. ni. fig. 64. — Campylodiscus spiralis W. Sm. Syn. p. 29. PI. VIL fig. 54. S. flexuosa Ehr. Amer, 1843. p. 136. J. III, 1-20 S. torta Bréb. — Atl. PI. LXXIV. fig. 4. 5. 6 et 7. — Type N<> 434.) Valve elliptique-lancéolée, tordue autour de l'axe longitudinal ; côtes robustes, 2 à 3 en i c.d.m., allant jusque près de la ligne médiane ; stries fines, mais bien marquées, environ 26 à 28 en 1 c.d.m.; ça et là, surtout le long des côtes, de grosses ponctuations éparses. Frustule tordu en 8 de chiffre, à zone connective assez large, montrant bien les ailes, à raphé parallèle et superposé dans les deux valves. Longueur 10 à i3 c.d.m. Eaux douces. — Assez rare : Dieghem (Del.) Anvers. CAMPYLODISCUS Ehr. 1841. Valves circulaires, munies de côtes ordinairement courtes. Frustules courbés en selle, à lignes médianes des deux valves opposées en croix . La valve est parfaitement circulaire, mais elle parait être irrégulière- ment circulaire par suite de sa courbure. Endochrôme comme dans les Surirella. 190 SYNOPSIS ANALYSE DES ESPÈCES. I, Cotes distinctes plus ou moins longues. À. Yalve ne montrant pas de pseudo-raphé ; partie centrale occupée par un espace subqua- draugulaire grossièrement ponctué C. Noricus kk. Yalve à pseudo-raphé distinct : ! Côtes non interrompues par un sillon. Structure rappelant celle du Suri relia fastuosa . C. Thuretii. Cotes inlerrompuesiSillon très-étroit. Valve très-petite C. parvulus. par un sillon. (Sillon très-large. Kalve très-grande C. Clypeus. II. Côtes à peine indiquées au bord de la valve qui est entièrement couverte de stries très-grossièrement ponctuées C. Echeneis I. Côtes distinctes plus ou moins longues. A . Valves ne montrant pas de pseudo-raphé. C. Hibernicus Ehr. (Mik. pi. xv. a. fig. 9.— c. costatus w. sm. — au. PI. LXXVII. fig. 3. — Type N» 440.) Valve paraissant irrégulièrement circulaire, munie de côtes (i 1/2 à 2 en 1 c.d.m.) très-robustes au bord, mais s'amincissant graduellement vers la partie centrale de la valve où elles laissent un espace sub- quadrangulaire ponctué ; stries fines, intercostales, accompagnées de gros points éparpillés surtout le long des côtes. Frustule très-courbé ; zone connective assez large, bordée de grosses aréoles produites par le com- mencement des côtes. Diamètre environ 10 c.d.m. Eaux douces. — Assez rare et peu abondant : Louvain (P. Gaut.) ; Anvers. var. Noricus. (C. Noricus Ehr. — AU. PI. LXXVII. fig. 4. 5 et 6. — TypeN° 441.) Côtes plus rapprochées (2 à 3 en 1 c.d.m.) que dans le type. Eaux douces. — Rare : Rouge-cloître (Delogne). A A. Valves à pseudo-raphé distinct. b. Côtes non interrompues par un sillon. C. Thuretii Bréb. (Diat. Cherbourg PI. 1 fig. 3. — AU, PI. LXXVII. fig. 1. — Types N°s 438 et 439.) Valve paraissant irrégulièrement circulaire ou largement ovoïde, à grosses côtes robustes (2 à 3 en 1 c.d.m.) devenant brusquement plus étroites vers la partie centrale de la valve qui est couverte de stries délicates transversales, environ 10 en 1 c.d.m., interrompues par le pseudo-raphé de chaque côté, à une petite distance de celui-ci, par un sillon parallèle à lui. Valve rappelant la structure du Surirella fastuosa. Diamètre env. 5 c.d.m. Marin. — Rare : Blankenberghe. Lavage de moules (Deby.) Remarques : Quelques micrographes pensent que le C. Thuretii et le C. simulans de Gregory sont une forme du Surirella fastuosa Ehr. [de Bréb. in Remarques et additions. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 191 bb. Côtes interrompues par un sillon. C. parVUllIS W. Sm. (Diat. I. p. 30. VI. fig. 56. — Atl. PI. LXXVII. fig. 2.) Valve petite, circulaire, à côtes assez faibles, environ 4 en 1 c.d.m., interrompues vers les 2/3 de leur longueur par un sillon très-étroit. Pseudo-raphé assez large. Stries intercostales très-délicates, finement ponctuées. Diamètre : env. 4 c.d.m. Marin. — Rare : Anvers (Escaut) ; Blankenberghe. C. ClypeUS Ehr. (Mikr.X. I. l. — AU. PL LXXV. fig. 1. — Type No 435.) Valve très-grande, régulièrement circulaire, à côtes (au nombre de 1 1/2 en 1 c.d.m.) n'occupant environ que la moitié du rayon, inter- rompues de deux côtés par un sillon (inflexion de la valve) très-large. Partie centrale de la valve occupée par de grosses ponctuations disposées irrégulièrement, interrompues par un pseudo-raphé assez large et cir- conscrites par une deuxième dépression large de la valve. Stries inter- costales au nombre de 21 en 1 c.d.m., formées de ponctuations allongées et accompagnées de grosses ponctuations disposées sur tout le long des côtes. Diamètre : env. 20 c.d.m. Eaux saumâtres. — Ostende (Grunow), Heyst (Deby). II. Côtes à peine indiquées sur le bord des valves. C. Echene'lS (Ehr.) (Coronia Echeneis Fhi'.Ber.l84:\.— C.cribrosusW.6'm. — AU. PI. LXXVI fig. 1 et 2. — Type N° 437.) Valve paraissant irrégulièrement circulaire, à côtes à peine indiquées au bord, remplacées sur le restant de la longueur par des rangées, en nombre très-variable, de grosses perles allongées. Pseudo-raphé indiqué par un espace blanc plus ou moins large. Diamètre : 8 à 14 c.d.m. Eaux douces et saumâtres. — Lavage de moules (Deby), Anvers (Escaut). — Très rare. 192 SYNOPSIS SOUS-FAMILLE III. Crypto-Raphidées. Frustules à face valvaire généralement circulaire, sub- circulaire ou angulaire, plus rarement el- liptique, ovale ou bacillaire. fréquemment très-développés dans la face frontale et filamenteux ; ou avec des appendices, des dents, des épines, des piquants, ou plus au moins hyalins ou irréguliers, ou munis de côtes transversales dans la face frontale. / avec un espace central linéaire 1 jamais J blanc (hyalin) ou un vérita- \ \ ( ble raphé sur les valves. Toutes les Crypto-raphidées ont un endochrôme granu- leux ; dans les formes cylindriques les granules sont épars à la surface interne des valves ; dans les formes discoïdes ou analogues, les granules rayonnent autour d'un point central. ANALYSE DES TRIBUS. I Frustules cylindriques ou aplatis. Valves semblables, terminées par une calyptra (coifle) munie d'une pointe en forme de soie de poic Chaetocérées. Frustules non ainsi 1. /Frustules à valves dissemblables ou généralement lisses ; munies de piquants, cornes (appendices allongés), Jépines ou soies, qui, dans les formes fossiles, sont parfois imparfaites ou manquent ; frustules souvent imparfaitement siliceux. Valves sans cotes radiales ou celluleuses Chaetocérées. (Frustules non ainsi 2. ! Frustules imparfaitement siliceux, réunis en séries distantes; zone connective plus ou moins turgide. Valves angulaires, ayant une longue épine centrale Chaetocérées. Frustules non ainsi 3. (Valves avec un seul pseudo-nodule marginal ou submarginal Coscinodiscées. (Valves non ainsi 4» (Valves en forme de lune; ni cloisonnées transversalement ni munies de côtes. . . Coscinodiscées. (Valves non ainsi 5. (Valves un peu hispides avec des lignes sinuées-réticulées (non rayonnées). . . . Coscinodiscées. (Valves non ainsi 6. ! Valves un peu lisses (hyalines), à lignes radiantes (rayons linéaires non terminés par uue épine) ; rayons en nombre défini (peu nombreux). Frustules à face frontale conique ou apiculée. . Astérolamprées. Valves nou ainsi, . , «. 9 bis DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 193 ! Valves circulaires ou angulaires, à l'ace frontale non fortement développée (à centre [obscurément] réticulé et muni de points apparents semblables à des pores), sans appendices marginaux, mais ayant parfois des épines marginales ou submarginales 12. Valves non ainsi 8. IFrustules à face frontale cunéiforme ou montrant des ocelli, des appendices ou des tubercules, généralement en petit nombre et saillants dans la face frontale (non des épines seules) 11. Frustules non ainsi 9. iFrustules à face valvaire cylindrique ou ovale ; face frontale plus ou moins quadrangulaire ; extrémités un peu prolongées en appendices obscurs 11. Frustules non ainsi d^is. Frustules cloisonnés transversalement ou munis de côtes, cunéiformes, angulaires ou subangulaires . .11. Frustules non ainsi 10. [ Frustules cohérents ; face frontale généralement très-développée et cylindrique ; fortement siliceux. Valves Irarement hyalines ; dissemblables ou elliptiques et sans ligne médiane, parfois apiculées ou coniques ou avec Jun nodule central particulier (épine) ; ou ombilic lisse, ponctué ou celluleux ; ayant fréquemment des épines marginales ou submarginales. Frustules cohérents ou bien par des lignes suturales lisses, ou bien par des dents ou des épines marginales ou enfin par une épine centrale ou un court coussinet central, lïlélosirées. Frustules et valves non ainsi 12. (Frustules non fortement développés dans la face frontale ; généralement circulaires (libres), rarement angulaires ; 11 jni en forme de lune, ni cunéiformes Eupodiscées. (Tous autres filamenteux à face frontale généralement très-développée Biddulphiées. ! Disques valvaires plus ou moins ondulés, divisés en compartiments réguliers, généralement alternativement sombres et éclairés ; souvent avec des dents ou des épines marginales ou submarginales. Héliopeltées. Valves non ainsi 13. Walves hyalines avec des lignes ombilicales Astérolamprées. (Valves non ainsi 14. ! Valves avec rayons linéaires définis, irréguliers, flexueux ou bifurques ; non hispides et sans épines marginales Astérolamprées. Valves non ainsi 15. Valves hyalines, rayons définis ne touchant pas le bord Astérolamprées. Valves non ainsi 16. ! Valves ayant des rayons spathulés, cordiformes ou deltoïdes, dont la base forme souvent une aire centrale hyaline Astérolamprées. Valves non ainsi 17. Valves avec grands espaces marginaux,hyalins, larges, qui ne sont ni circulaires ni hexagonaux. Astérolamprées. Toutes autres, à face frontale angulaire, ovale, circulaire ou en forme de lune . . Coscinodiscées. 15 17 Tribu IX. — Ch.etocérées. IFrustules annelés, cohérents, allongés ; bouts semblables, calyptriformes ; terminés par une épine ou un mucron ; souvent imparfaitement siliceux Rhizosolenia. Frustules non ainsi 1. (Frustules munis de deux ou plusieurs cornes (appendices allongés, non simplement des épines). Valves 1 /fréquemment dissemblables 2. (Frustules lisses ou munis de soies, d'épines ou de piquants 3t 194 SYNOPSIS [Frustules comprimés, à portion sutura h- ('Imite ; cornes souvent ramifiées ou bifurquées ; parfois mucronéei. naïves et cornes parfois munies d'épines courtes éparpillées ; cornes parfois courtes, obtuses (mamelons). Dicladia. Frustules allongés ; cornes mucronées. Valves dissemblables, généralement l'une des valves n'a qu'une corne (ou appendice), tandis que l'autre en a deux Syringidium. (Une seule valve épineuse; épines souvent longues et parfois ramifiées Syndendrium. (Frustules non ainsi 4. /Valves angulaires; épine centrale; portion suturale plus ou moins turgiJe (imparfaitement siliceuse); valves • ayant une série de granules radiants. Frustules unis en série à individus distants . . . Ditylum. (Valves non ainsi 5. Epines (soies ?) marginales sur les deux valves. Valves dissemblables, le plus souvent hyalines. Hercotheca. Toutes autres formes, valves fréquemment munies de piquants ou à petites épines éparpillées, ou dissem- blables, hyalines ou imparfaitement siliceuses ; ou frustules composés ; piquants fréquemment absents dans lies formes fossiles ; valves restantes entièrement lisses Chaetoceros. RHIZOSOI/ENIA Elir. 1843. Frustules annelés, cohérents, allongés, à extrémités semblables, calyp- triformes, terminés par une épine ou un mucron. Frustules souvent imparfaitement siliceux. ANALYSE DES ESPÈCES. iFrustule terminé par des pointes courtes, raides R. sfyliformis. (Frustule terminé par des pointes longues, flexibles R. setigera. R. styliformis Brightw. (Mie. joum. vi. P. 94. Pi. 5. fig. 5. — au.pi. LXXVIII. fig. 1 à 5. — PI. LXXIX. fig. 1. 2 et 4. — Type N° 442.) Frustule subcylindrique, environ 6 à 20 fois aussi long que large, formé d'articles distincts, à surface couverte de stries décussées, au nombre d'environ 20 en 1 c.d.m., terminé par un appendice calyptri- forme spatule, bifide à la base, à partie supérieure finissant en pointe droite raide. Largeur du frustule de 2 à 4 c.d.m. Longueur très- variable. Marin. — Assez rare. — Blankenberghe, 2e bassin. R. setigera Brightw. (Mie. jour. vi. P. 94. Pi. 5. %. g. — au. pi. LXXVIII. fig. 6 et 8.) Frustule subcylindrique, environ 5 à i5 fois aussi long que large, à articles visibles seulement dans la lumière oblique. Stries excessive- ment délicates ; appendice calyptriforme terminé par une très-longue soie délicate généralement courbée. Largeur du frustule i 1/2 à 2 c.d.m. — On ne trouve habituellement que des fragments. Marin. — Rare. — Blankenberghe, 2e bassin. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. ig5 CHiETOCEROS Ehr. 1844. Char, emend. Valves convexes, elliptiques ou circulaires, munies de piquants très- allongés. Frustules réunis en un long filament cylindrique. Sous Genre I. CH/ETOCEROS. Valves elliptiques, à piquants non disposés en cercle sur la bord de la valve. Ch. armatum West. (Trans. mie. soc. vm. fig. 151. t. vu. fig. 12. - Atl. PI. LXXXI. fig. 1. 2. 3 et 4. — Type N° 446.) Valve elliptique, ayant à chaque extrémité un long piquant, à extrémité obtuse-élargie, entouré à la base de quelques piquants aigus, beaucoup plus courts. Face frontale du frustule quadrangulaire-allongée. Frustule à peine siliceux, de grandeur très-variable et ayant de 3 à 6 c.d.m. de largeur. Marin. — Trouvé en abondance sur le sable de la plage à Blankenberglie, où les flots le la;ssent parfois sous formes de longues raies brunâtres. Ch. Wighamii Brigthw. (mïc. jou™. iy. p. ios. Pi. vu. fig. 19 à se. - AU. PI. LXXXII. fig. 1.) Valve convexe, ovale, couverte de petites épines, ayant à chaque bout deux très-longs piquants aigus. Frustules réunis en un long fila- ment. Valve longue (dans l'individu observé) de 2 1/2 c.d.m. sur 2 c.d.m. de largeur. Marin. — Très-rare. — Blankenberglie, dans le 2e bassin. Sous Genre II. BACTERIASTRUM. Valve circulaire portant sur les bords une couronne de longs piquants. Ch. (Bacteriastrum) varians Lauder. (Trans. Mie. soc. isg5. p. g.- Actiniscus Ehr. — Atl. PI. LXXX. fig. 3. 4 et 5. — Type N« 445.) Valve circulaire, couverte de granulations plus ou moins éparses, montrant un point médian bien distinct et portant sur ses bords une couronne de longs piquants en nombre variable ; à extrémité souvent ondulée, tantôt droits, bifurques dans les individus de la partie mé- diane du filament, simples et plus ou moins courbés dans les individus terminaux. Frustules réunis par une vingtaine en un filament. Marin. — Rare. — Blankenberglie, 2e Bassin. NOTE. Les formes pour lesquelles Elirenberg a constitué le genre Actiniscus, n'étaient ras des Diatomées et les auteurs subséquents qui ont écrit sur ces formes n'auraient pas dû lis admettre dans leur classification. Elirenberg a rapporté le genre Bacteriastrum, à son genre Actiniscus mais sans avoir aucune raison plausible et il a continué à agir ainsi jusque dans son dernier ouvrage: Fortsetzwng der Mïkr. Studien. IS7.J. — Toutes les formes de Bacteriastrum doivent être ramenées au genre Chcetoceros (Note de M. Kitton). Ig6 SYNOPSIS DITYLUM Bailey 1861. Valve angulaire, munie d'une longue épine centrale, à ponctuations radiantes. Frustules distants, faiblement siliceux, à côtés ondulés. ANALYSE DES ESPÈCES. Stries excessivement fines ; valves nen bordées de dentelures D. intricatum. Stries bien marquées ; valves bordées de dentelures D. Brightwellii. D. Brightwellii (WeSt.) Gmn. {Triceratium BrigktweWi IV est. Trans.Mic. Soc. VIII. p. 149. pi. 8. fig. 1. 5 et 8. — D. trigonum et inœquaïe Bail. — THcemtium undulatum BrigMiv. Mie. J. VI. p. 153. pi. VIII.— AU. PI. CXIV. fig. 4, 8 et 9. — in Type N° 529.) Valve triangulaire ou tétrangulaire, à côtés droits ou ondulés, munie de petites épines, à centre un peu relevé et portant une longue épine entourée d'une petite aire hyaline étroite ; stries rayonnantes (au nombre de i2 en i c.d.m., au bord de la valve), à ponctuations bien distinctes. Face frontale à membrane connective paraissant lisse. Largeur du côté du frustule : environ 3 1/2 à 4 1/2 c.d.m. Marin. — Rare. — Blankenberghe. D. intricatlim (WeSt.) GrillL {Triceratium intricatum. AVest. Trans. Mie. Soc. VIII. p. 148. pi. 7. fig. 5. — Atl. PI. CXIV. fig. 2.) Valve triangulaire, à angles relevés, à bord triondulé, dépourvues de dentelures ; centre à épine assez courte ; stries radiantes, très-fines, environ 20 en 1 c.d.m. au bord de la valve. Frustules distants, unis en filament. Longueur du côté du frustule : environ 6 c.d.m. Marin. — Très-rare. — Blankenberghe, 2e bassin. NOTE. Ces deux Litgluni sont probablement des formes d'une seule espèce. Tribu X. — Mélosirées. (Frustules apiculés (les extrémités des bords s'amincissant en pointe), non rayonnes 1. (Frustules non ainsi 2. (Frustules cylindriques, apiculés dans la face frontale. Valves dissemblables Pyxilla. (Frustules non cylindriques, apiculés dans la face valvaire. Valves semblables Peponia. ! Valves avec une épine centrale ou des épines coronales ou éparscs ; pas de côtes. Frustules cohérents par les épines Staphanopyxis. , Valves et frustules non ainsi 3. [Frustules cylindriques, ayant une denture marginale régulière assez grande et une épine centrale spéciale 3 jen agrafe Syndetocystis. [Frustules non ainsi 4. (Valves elliptiques ou contractées, ayant des épines ou desdents marginales et un nodule central particulier. Rutilaria. (Valves non ainsi 5. (Frustules cylindriques ; bouts d'abord contractés et finalement élargis eu un uodulc d'union. Stranguloncma. (Frustules non ainsi 6. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE 197 Frust. cylindriques, ayant dans la face frontale.au point d'union, un bord de cellules très-allongées. Skeletonema. IFrustules non ainsi '• Valves circulaires, avec des rayons marginaux courbes et de petites dents marginales . Discosira-Melosira. Valves non ainsi «»• (Valves un peu hyalines et coniques ou renflées sur la face frontale, ayant des côtes ou des lignes 8 /radiantes dans la face valvaire ; extrémités souvent tronquées et épineuses; intervalles ponctués. Stephanogonia. (Frustules non ainsi Melosira. MELOSIRA Agardh. 1824. Valves circulaires, planes ou convexes, souvent munies de petites dents à la jonction des frustules qui sont réunis en un filament plus ou moins long. ANALYSE DES ESPÈCES. /. Valves simplement ponctuées : MELOSIRA. * Surface de jonction des frustules convexe. /Valves n'ayant qu'une seule carène. Frustules globuleux-elliptiques, géné- \alves munies )raiement „„ bandes [ongues IVI . nummuloides. dune ou de "eusiYa]ves a jeux carènes subconiques. Frustules généralement isolés ou réunis ^-'par deux individus M. Westii. /Frustules très-robustes, généralement plus larges que longs, subglobulaires L ou disciformes, à valves non rétrécies entre la zone de suture et les ex- îtréuiités qui sont fortement convexes M. Borreri. Valves dépourvues ) ,' Frustule moyennement robuste, généralement à ,l ,„,.;„. ' _ "_ , ; _ _ _ _ ." . M. yarians. tremites qui sont plus ouiprust|jIe ^ ^^ gMnkmnt pks ]ong que moins applaties. (|arge] a extrémités très-peu applaties. . . . M. Jurgensii. ** Surface de jonction des frustules plane, souvent denticulée. 1 Frustule montrant un sillon près du bord suturai, /Frustule robuste, large. Valve montrant au centre quelques gros granules isolés . . . PJ1. Roeseana. \„ . , , .. .. /Frustule ord. à peine plus long que large. Valve à granula- Hrustue plus ou moins étroit,!.. * . m HicHnc < .... ' , ... 'liions assez forte; M. disians. délicat Uhe entièrement . - .)/. subfexms w.sm.— au.fi. LXXXVI. fig. 1. 2. 3 et 5. — Type No 460). Diffère du précédent par ses frustules plus allongés et ses valves plus convexes et fort rétrécies près des bords. Saumâtre. — Anvers. var. ocîogona Grun. ! (in Atl. Pi. LXXXVI. fig. 9. — in Type N" 460.) Zone conuective à pans coupés. Eaux saumâtres. — Austruweel près d'Anvers. — Mêlé au type. ** Surface de jonction des frustules plane, souvent denticulée. 1 . Frustules montrant un sillon au bord suturai. M. Fîoeseana Rabenh. (Aig. n»* 333 et 504. sussw. Diat. pi. x— ohu- sira spincsa W. Sm. — Atl. PI. LXXXIX. fig. 1. 2. 3. 4. 5 et 6. — Type N« 465.) Valves circulaires, à stries radiantes, ponctuées, à ponctuations devenant de plus en plus fines vers le centre, qui est hyalin et muni de 2 à 5 gros granules ; stries au bord du disque environ 7 en 1 c.d.m. Frustules à valves rétrécies vers le disque, dont les bords sont denticulés et ayant vers le bord suturai un sillon large et profond. Membrane connective très-finement striée, environ 21 stries en 1 c.d.m. Diamètre de la valve: 1 1/4 à 4 1/2 c.d.m. Frustule sporangial presque sphérique. Sur des mousses, etc. — Frahan (Delogne). var. spiralis (Liparogyra spiralis Ehr. — Atl. PI. LXXXIX. fig 7 et 8.— in Type No. :6s). Frustules étroits et très-allongés, munis intérieurement d'une bande spiralée, striée en travers. Avec le précédent — Très-rare. M. dîStanS KUÎZ. (Bac p. 54. pi. 2. fig. 12. - AU. PI. LXXXVI. fig. 21. 22 et 23. — Type N° 461.) Valve circulaire, à ponctuations assez fortes, éparses. Frustule à valves très-épaisses, à sillon peu large, mais très-profond. Stries 14 en 1 c.d.m. Eau douce. — Hatrival. (Del.). var. nivalis (W. Sm.). (Coscinodiscus minor W. Sm. nec. Kiltz. — Atl. Pi. LXXXVI. fig. 25. 26. et 27. — Type N° 462.) Valve à ponctuations plus fortes et plus rapprochées. M. CreflUlata KUtZ. (Bac. p. 35. PI. 2. fig. 8. — M. onclialcea W. Sm. — Atl. Pi. LXXXVIII. fig. 3. 4 et 5. — in Types N°* 401, 481, etc.) Valve à disque finement ponctué, à ponctuations éparses, à bords montrant les dentelures bien marquées et nombreuses. Frustule beau- coup plus long que large, montrant au bord des valves un sillon peu marqué, strié, à stries généralement un peu obliques, au nombre d'en- viron 18 en i c.d.m., composées de ponctuations un peu allongées. Diamètre 2/3 à 2 c.d.m. Eau douce. — Probablement peu rare. 200 SYNOPSIS forma tenuis. {M. tennis Kutz. — au.pi.lxxxviii. fig 9 et 10.) Diffère du type par la longueur plus considérable des frustules et leur faible diamètre cpui n'atteint qu'un 1/2 c.d.m. Eaux douces. — Non encore observé. forma Binderiana. (M. Binderiana Kiitz. — Atl. Pi. lxxxviii. fig. le.) Frustules excessivement allongés. Longueur égalant 5 à 8 fois !e diamètre. Eaux douces. — Rouge-cloître (Delogne). Toutes ces formes se rencontrent parfois dans une même récolte et même dans un seul filament, ce ne sont donc que des formes qui ne méritent pas d'être élevées au rang de variété (M. Kitton). 2. Fruslule n ayant pas de sillon de chaque côté de la \one connective. M. arenaria Moore. (in Raifs. Ann. xn. pi. ix. fig. 4. — au. pi. xc fig. 1. 2 et 3. — Type N» 468.) Valve à parois très-épaisse, à disque muni de côtes qui vont en augmentant de largeur et de hauteur, de près du centre à la circon- férence où elles simulent des épines ; centre légèrement déprimé et couvert de ponctuations ; côtes environ 6 en i c.d.m., engrenant par- faitement avec celles du disque voisin. Frustule plus large que long, finement strié ; stries ponctuées en quinconce (environ 18 séries longitudi- nales en i c.d.m.). Valve à bord suturai muni de côtes sur son épaisseur et dont les extrémités engrènent et simulent deux rangées de perles. (Ces rangées de perles ont été dans la fig. i dessinées écartées par suite d'une erreur ; elles doivent se toucher.) Diamètre 6 à io c.d.m. Dans les mousses humides, etc. — Rare ?. — Aile (Delogne), Schooten près d'Anvers (H. Van den Broeck). M. granulata (Ehr.) Ralfs. (^ Pritch. p. 820. - au. pi. lxxxvh. ng. 10. 11 et 12. — Type N° 463.) Valve à disque à grandes granulations éparses, écartées, faiblement marquées, à bord bien denté. Frustules allongés, à valves marquées de très-grosses granulations fortement marquées, disposées en lignes longi- tudinales, au nombre de 7 à 9 en 1 c.d.m. Diamètre 1/2 à 1 3/4 c.d.m. Eaux douces : Bruxelles, Anvers. — Rare ? var. curvata Grun. (Atl. Pi. lxxxvii. fig. 18.) Valves très-longues, filament très-étroit, courbé. Eaux douces : Anvers. — Mêlé au type. M. D'iCkiei (Thwa'lteS) KUtZ. (Spec. alg. p. 889. — OHhosira LickieiThw. — AU, Pi. XC. fig. 10, 12, 15, et 16. — Type N° 469.) Valves à fines granulations n'occupant que la partie centrale. Frustules courts, à ponctuations très-fines et un rang de ponctuations plus fortes le long de la zone connective. Les frustules typiques sont souvent mélangés d'autres frustules allongés, ellipsoïdes, formés de plusieurs individus incomplètement cloisonnés, emboités les uns dans les autres. Diamètre : i 1/4 à i 3/4 c.d.m. Long, des frustules typiques : 1 1/2 à 21/2 c.d.m. ; des frustules cloisonnés ; jusqu'à 5 à 6 c.d.m. Eau douce. — Très-rare ? — Fralian (Delogne). DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 201 //. Valve ponctuée et aréolée : PAR A LIA. M. SUlcata (Ehr.) KlilZ. (Bac. p. 55 PI. 2. fig. T.Ortkosim marina W.Sm. Paralia sulcata Heib.— Atl. PL XCI. fig. 16. — in Types N<>s 470, 490, etc.) Valve à disque bordé d'une série de grosses perles, alternant avec une série de perles plus petites et plus ou moins visibles et d'un large cercle de fines ponctuations en quinconce. Partie centrale entièrement hyaline (var. genuina Gnin.) ou portant autour du centre hyalin une série de fines côtes radiantes, plus ou moins longues (var. radiata Grun. fig. 16.). Frustule montrant au bord suturai une série de grandes alvéoles allongées, suivies d'alvéoles alternantes plus petites. Diamètre : 3 à 5 c.d.m. Marin. — Assez rare. — Blankenberghe, Anvers (Escaut). Tribu XI. — Biddulphiées. (Frustules avec un appendice en forme de goulot ; généralement obliques ; cohérents irrégulièrement. Valves (dissemblables Isthmia. (Frustules non ainsi 1. (Frustules montrant des côtes transversales dans la face frontale ; côtes plus ou moins capitées, ressemblant 1 /à des notes de musique. Valves ayant des côtes transversales, sans épine ou ligue médiane. Terpsinoe. (Frustules non ainsi 2. iFrustules à cotes transversales ou scalariformes. Côtes (cloisons) visibles sur la face frontale, non capitées. Valves souvent lunées, zone connective hyaline ou striée Anaullis. Frustules non ainsi 3. iFrustules généralement hyalins ou faiblement siliceux, formant un filament droit ou courbé ... 4. (Frustules non ainsi 6. (Frustules à appendices courts, obtus. Valves dépourvues de piquants 5. /Frustules munis de piquants robustes Lithodesmium. (Filament courbé. Valve à 2 appendices Eucampia. (Filament droit. Valve à 3-4 appendices Bellerochea. (Appendices souvent allongés, généralement droits, placés à la marge externe sur la face frontale et terminés 6 «- dens Shadb. J. M. S. vol. II. — AU. PL CXIX. fig. 1. 2 et 4. — Type N- 511). Valve ayant 12 à 20 compartiments, s'élevant insensiblement du milieu jusqu'au bord, où, une côte le sépare du compartiment voisin ; munis d'une bande submarginale, paraissant lisse (par sa situation hors du loyer); côtes portant une petite épine à l'extrémité marginale ; ombilic dente, à dents tronquées, chaque dentelure correspondant à la partie basse d'un compartiment. Couche alvéolaire faiblement développée, couche inférieure à ponctuations bien visibles, en quinconce, formant, environ 12 stries en 1 c.d.m. Diamètre de la valve 7 à 18 c.d.m. Marin. — Peu rare : Blankenberghe, Ostènde, Anvers (Escaut). Tribu XIV. — astérolamprées. /Valves hyalines, angulaires ou circulaires, avec des côtes ou des rayons droits, non élargis vers le I 'd jou vers le centre et ne touchant pas le bord Liostep^ania. (Valves non ainsi 1. (Disque radié, ponctué, celluleux ou granulé, ayant de nombreux espaces blancs (cotes) linéaires, bien 1 \définis, prenant naissance au bord; centre granulé non étoile Actbiodiscus. ' Valves non ainsi 2. (Valves enflées, hyalines ou ponctuées ; centre parfois étoile, rayons linéaires, se bifurquant plus ou moins 2 jet un peu irréguliers; interstices blancs, ou avec des lignes courbes ou sinueuses . . . Cladojramma. 'Valves non ainsi 3. /Valves hyalines, avec un large bord divisé par des rayons simples ; centre hyalin ou granulé, réticulé 3 535.) Valve orbiculaire, ondulée d'un côté, à bord muni de petites épines rapprochées (6 en 1 c.d.m.) et très-distinctes. Ponctuation fine, disposée en séries radiantes, divisées dichotomiquement. Environ 10 à 11 séries en 1 c.d.m. au bord de la valve. Diamètre : 1 1/2 à 6 c.d.m. Eau douce. — Deurne, près d'Anvers (P. Gautier). Notes Additionnelles, PAGE 16. — Eclairage artificiel : Éclairage électrique par incan- descence. — Disposition de MM. Helot, Trouvé et Van Heurck. En Février 1882 (') nous avons fait connaître le résultat de nos recher- ches sur l'emploi de l'éclairage électrique. Cette lumière permet de voir, avec facilité, des détails invisibles ou peu visibles avec les moyens d'éclairage ordinaires, et ce, d'abord, parce qu'elle renferme plus de rayons bleus et violets que la lumière des lampes ou du gaz et, ensuite, parce qu'elle a une intensité spécifique plus considérable que les autres lumières artificielles et permet donc l'emploi de rayons beaucoup plus obliques. Les résultats obtenus par nous ont été confirmés, d'abord par le Dr. Von Voit et une réunion de savants de Berlin, ensuite par le Dr. Stein de Munich et enfin par M. le Prof. Max. Flesch, de Berne. Comme nous l'avions dit, dès 1882, ces savants ont reconnu que la lumière par incandescence réalise l'éclairage par excellence que peut désirer le micrographe. L'éclairage électrique du microscope qui, jusqu'ici, s'était peu répandu, vient d'entrer dans une phase nouvelle et est maintenant réellement à la portée de chacun, grâce à de nouveaux petits appareils fabriqués par M. Trouvé. Le savant constructeur a bien voulu tenir compte des divers points que nous lui avons signalés et qu'il fallait observer pour que l'éclairage fût réellement pratique pour le micrographe. Nous pouvons dire que l'appareil actuel réalise tout ce qui peut être désiré pour les recherches les plus difficiles de la micrographie et de la photomi- crographie. On connait la pile Trouvé : c'est une pile à treuil de 6 éléments. Chaque élément, composé d'une plaque de charbon et d'une plaque de zinc, plonge dans un bac en ébonite, contenant une solution sursaturée de bichromate de potasse, faite d'après une formule publiée par M. Trouvé^). (') Consulter : La lumière électrique appliquée aux recherches de la microgra- phie et de la photomicrographie par le Dr Henri Van Heurck. Ie édition, Bruxelles Février 1882. — 2e édition, Anvers 1883. (*) Cette solution se fait ainsi : dans un grand vase en grès on met 1 kilo de bichromate de potasse ; on ajoute d'abord 8 litres d'eau et ensuite deux litres d'acide sulfurique du commerce que l'on verse très-lentement, par mince filet, en remuant constamment à l'aide d'un tube de verre. Le liquide s'échauffe fortement pendant l'opération et on le laisse refroidir avant de l'employer. Avec les quantités que uous venons d'indiquer ou peut charger douze fois la pile. 220 SYNOPSIS C'est une modification de sa grande pile que l'inventeur vient de disposer pour les recherches de la microscopie. La lanterne électrique, pour microscope, se compose du générateur électrique et de la lampe, unis ensemble, ou séparables à volonté. Le tout réuni forme un appareil aussi élégant que commode à employer et que le micrographe peut disposer sur un coin de sa table de travail. La pile fig. i se compose d'un petit bac en ébonite D mesurant i5 centim. de long., sur 10 c. de largeur et 18 c. de hauteur, divisé intérieurement, jusqu'aux 2/3 de la hauteur, en 6 compartiments destinés à former autant d'éléments. Intérieurement ces compartiments communiquent par une très petite ouverture. Les parties actives, attachées inférieure- ment au couvercle E, sont disposées en six rangées, chacune d'elles correspon- dant à une des cases du bac en ébonite. Chacune de ces rangées constitue un élément et est formée de deux baguettes de zinc allié placées entre trois baguettes de charbon. Les 6 éléments sont accouplés en tension par des contacts disposés symé- triquement et élégamment sur la surface supérieure du couvercle qui porte aussi deux bornes pour la prise du courant. L'appareil d'éclairage est disposé sur la face antérieure de la boite et est formé par le photopnore du Dr Hélot. En 1882 ^lorsque nous décrivîmes l'in- stallation de la lumière électrique pour le microsa pe, nous placions la lampe dans une caisse sur laquelle nous mettions le microscope. La lumière arrivait directe- ment au condenseur à travers une len- tille piano convexe disposée au dessus d'une ouverture de la caisse. Le photophore, imaginé par M. le Dr Hélot, et destiné par lui à servir pen- dant diverses opérations chirurgicales, de Coupe du Fhotophore. < ,. ,, , . , , même qu a 1 examen des cavités du corps : gorge, oreilles etc., est au fond la même disposition que la nôtre mais réalisée d'une façon beaucoup plus pratique. Le photophore est constitué par un tube en cuivre nickelé (toutes les autres pièces de l'appareil sont également nickelées) où la lampe, qui Pile-Lanterne de M. Trouvé avec le Photophore y attaché. DES DIATOMEES DE BELGIQUE. 221 est d'un modèle spécial, à filament droit, occupe la partie médiane. Postérieurement le tube porte un miroir réflecteur en verre argenté et antérieurement, un 2e tube, qui glisse dans le premier, et porte une lentille condensatrice. Ce deuxième tube permet de varier l'écartement de la lentille à la lampe, et par suite, permet d'obtenir à volonté des rayons convergents, divergents ou parallèles. La lentille condensatrice étant libre dans sa monture, elle peut être tournée avec la face bombée en avant ou en arrière. Comme la lumière du réflecteur peut nuire dans certaines observations très-délicates, nous avons ajouté un petit disque noirci, qui peut, dans ces cas, recouvrir le réflecteur ; dans ces mêmes occasions nous plaçons, devant ou derrière la lentille, un diaphragme qui enlève la lumière donnée par les bords du condenseur. Toutefois, quand le micrographe voudra obtenir de l'appareil tous les résultats qu'il peut donner, ce n'est pas l'ensemble que nous venons de décrire qu'il faudra employer, mais dans ce cas, le photophore devra être isolé de la pile et disposé sur la monture spéciale que nous avons dessinée ci-contre. Le pied, qui est très lourd, porte un tube fendu de 20 centimètres de hauteur, faisant office de ressort, sur lequel glisse, à frottement très-doux, un deuxième tube pouvant être arrêté à toutes les hauteurs. Ce second tube porte deux attaches a a' ; l'une placée à la partie inférieure, l'autre à la partie supérieure. Chacune de ces attaches consiste en une petite sphère en acier portant une tige munie d'un pas de vis. La sphère est ser- rée entre deux plaques métalliques concaves dont l'antérieure, percée au milieu, laisse passer la tige lilletée. Le photophore se visse sur cette tige et peut donc, par suite des mouvements de la sphère, être placé dans toutes les direc- tions désirées. La pile peut alimenter fort bien, pendant environ deux heures, la lampe spéciale que M. Trouvé met dans son photophore, en don- nant une lumière qui peut être utilisée dans certains cas de photomicrographie, mais qui est beaucoup trop vive pour les recherches microscopiques usuelles. Nous avons, en conséquence, fait une petit? modification à la pile : les éléments étant montés en tension sur le couvercle et l'accouplage des éléments étant visible à la surface extérieure de celui-ci, nous avons simplement établi une 222 SYNOPSIS prise de courant à chaque élément. Il en résulte que Ton peut ou bien n'employer d'abord que 4 ou 5 des éléments et ajouter les autres quand la pile s'affaiblit, ou bien utiliser des lampes beaucoup plus faibles et leur donner juste la force électro-motrice voulue tout en prolongeant le temps d'éclairage. Même, si l'on voulait, par exemple, employer les lampes Stearn qui ne prennent que deux éléments et accoupler les six éléments en trois séiiss de deux éléments chacun, on pourrait avec une seule charge de la pile obtenir de 4 à 5 heures de lumière suffisante pour les travaux les plus délicats et même suffisante pour la photomicrographie à l'aide de forts grossissements. L'entretien de la pile est fort simple et ne demande guère plus de temps que la préparation d'une lampe à pétrole. Lorsque la pile est épuisée, on dévisse les deux boutons A. B. et on enlève la bague qu'ils maintiennent. On prend ensuite la poignée F. et, en la soulevant, on enlève du coup le couvercle et les éléments ; on verse le liquide épuisé, on lave à l'eau le petit bac, on y verse 800 grammes du liquide neuf qu'on a préparé d'avance, on remet le couvercle, la bague et les deux boutons, et la pile est prête à fonctionner. Tout cet ensemble prend beaucoup plus de temps à décrire qu'à exécuter. La pile ne répand aucune odeur, aucune vapeur acide; elle fonctionne à titre d'essai, depuis plusieurs jours, sur notre table de travail, placée à côté du microscope, et la vue seule nous révèle sa présence. Les trais d'entretien sont minimes : la charge de la pile revient à environ 20 centimes, usure des zincs compris; c'est donc 10 cent, par heure si l'on emploie la grande lampe Trouvé, moins de 5 cent, si l'on emploie la lampe Stearn. La charge ne doit pas être épuisée en une fois : quand on n'a plus besoin de la lumière, on remonte le cou- vercle et on tourne quatre petites clefs qui se trouvent sur ce couvercle et qui le maintiennent relevé. Dans cet état la pile est au repos et peut rester ainsi un temps indéfini. On voit donc, que, comme nous le disions plus haut, la lumière électrique est réellement maintenant à la portée de chacun, et nous ne pouvons trop engager les micrographes, surtout les diatomophiles, à qui la lumière électrique est indispensable, à se donner un de ces appareils dont le prix est fort modique. Une expérience continue de plus de trois ans nous a montré que, quand on a une fois essayé la lumière élec. trique et que quand on a vu avec quelle facilité, réellement merveil- leuse, on résoud pour ainsi dire d'emblée, les détails de structure les plus difficiles, alors, disons nous, on ne peut plus s'en passer, et l'on relègue bien loin ces lampes perfectionnées et fort coûteuses (nous en avons qui ont coûté le double de l'appareil Trouvé) dont nous devions nous contenter il y a encore peu de temps. DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 223 PAGE 17. — Condenseurs. — A côté des condenseurs perfectionnés que nous signalons, nous devons encore mentionner un condenseur très- simple et cependant très-efficace, le Diatomescope. Le Diatomescope est un instrument inventé il y a quelques mois par Lord Osborne, et qui, malgré son prix modique (il ne coûte qu'une quinzaine de francs), permet la résolution des diatomées les plus difficiles. (') Le petit appareil peut s'adapter en un instant sur n'importe quel mi- croscope. On le construit sous deux formes : ou bien monté dans un tube destiné à être placé dans le substage des grands instruments anglais, ou bien, sous forme d'une platine destinée à être placée sur la platine d'un microscope quelconque. Dans les deux cas la partie optique consiste en deux lentilles piano-convexes montées excentriquement l'une par rapport à l'autre et entre lesquelles se trouve une très-mince plaque de cuivre percée d'une ouverture carrée correspondant à l'extrême bord de la lentille supérieure. 1 ,e Diatomescope s'emploie à sec ou avec une goutte d'eau ou de liquide homogène interposé entre la préparation et la partie optique. Employé avec des objectifs faibles (jusqu'à ceux de 1/4 de pouce), le Diatomescope donne de belles images sur fond noir. Ajusté sur un ancien microscope de Ch. Chevalier muni du i/i2c homogène de Zeiss, nous avons pu résoudre ÏAmphipleura, ce que nous n'avions jamais réussi auparavant, ce microscope ne permettant pas une lumière assez oblique. PAGE 35. — Structure de la valve. — De nouvelles recherches, que nous avons pu faire, sur des diatomées argentées, sont venues confirmer, en grande partie, nos vues sur la structure de la valve et élucider certains points douteux. Nous devons ici adresser nos remerciements à Monsieur J. D. Môller, le célèbre préparateur de Wedel, qui a facilité nos recherches en mettant à notre disposition une série de grandes formes pour cette étude. Dans les grandes Crypto-Raphidées, à structure grassement alvéolée, on voit que les alvéoles peuvent avoir une membrane supérieure et une membrane inférieure ou n'avoir une membrane que d'un seul côté. L' ' Eupodiscus Argus est ouvert au dessus et possède inférieurement une membrane ponctuée. Le Triceratium Favus (Suppl. fig. 43 et 44) semble être constitué d'une façon identique, c'est ce que M. Otto Mùller avait d'ailleurs déjà reconnu en 1871. L'examen de diverses formes et spécialement une brisure d'un individu à grosses ponctuations, que nous a communiqué M. Max. Defrenne, montre que les ponctuations sont évidem- (') Le Diatomescope est construit par M. E. Hinton préparateur d'objets micros- copiques, ancien élève de Wheeler avec qui il est resté 20 ans. Son adresse est : 12, Vorley Road, Uppcr Holloway, London, N. 224 SYNOPSIS ment des perforations. Dans le Coscinodiscus Oculus-Iridis , on peut distinguer une membrane supérieure ponctuée, un châssis formé de tubes plus ou moins hexagonaux et une membrane inférieure percée de grandes ouvertures. Ces parties peuvent se séparer les unes des autres comme on le voit suppl. fig. 45. Nous avons pu retrouver la membrane supérieure même sur certains exemplaires fossiles du Jutland (Suppl. fig. 46 et 47). dans une récolte pure préparée et communiquée par M. Môller. Sur d'autres individus fossiles, de la même roche, nous n'avons pu retrouver cette membrane : il a déjà été dit, par M. Grunow, que des causes quel- conques peuvent l'avoir fait disparaître, ce qui parait fort admissible, quand on voit qu'elle peut se séparer du châssis sur des individus encore vivants. Nous possédons une préparation, provenant des collec- tions d'EULENSTEIN, où bon nombre d'exemplaires sont dans l'état de celui photographié fig. 45. Dans d'autres Diatomées où les alvéoles sont assez grandes, comme p. ex. dans les Raphoneis, on peut, sur les diatomées argentées, reconnaître un point central qui est probablement une ouverture, dans un cas même nous avons trouvé un véritable châssis comme dans les Coscinodiscus fig. 44. Nous avons aussi pu apercevoir le point central des alvéoles sur des Pleurosigma à grandes ponctuations. Il semble donc possible que le contenu du frustule communique, plus ou moins librement, par endosmose à travers la membrane primordiale, (et par les ponctuations ou ouvertures quelconques de la valve) avec l'eau ambiante. PAGE 37. — Stries. — De nouvelles recherches nous ont démontré que le mot stries est employé dans certains cas pour désigner des choses tout-à-fait différentes et qu'il importe de préciser sa signification. Nous avons dit que les stries des diatomées, sont composées, en réalité» d'alvéoles ou de cavités (voire même de perforations) qui se trouvent dans l'épaisseur des valves. Entre ces cavités se trouvent donc des ~ 1 ~ 1 ~ 1 ^ 1 « 1 ~ endroits épaissis (a. a. a. a. et b. b. b. b.) et ce sont O | O | O | O | O | O , . . ,r ■ , • ces epaississements (fausses stries) qui se montrent comme des stries quand on examine une valve avec un objectif ou un éclairage incapable de résoudre 0|OlO|0|0|Oa ies alvéoles. Ces fausses stries sont plus ou moins b b b b fortes, selon que la distance entre les alvéoles est plus ou moins grande et que la bande siliceuse qui les sépare est plus ou moins robuste. Nous proposons donc de réserver le mot de strie ou de strie ré. soluble, à l'ensemble d'une rangée d'alvéoles et de donner le nom d' inter stries aux fausses stries ou bandes de silice épaissies. Ce que nous voyons, par exemple, dans ÏAmphipleura, avec nos éclairages obliques ordinaires, ce sont les interstries. 0 l 0 | 0 | 0 1 0 | 0 0 1 0 1 0 1 0 | 0 l oa 0 1 0 1 0 1 0 1 0 l 0" DES DIATOMÉES DE BELGIQUE. 225 PAGE 71. — Perles des Pinnulariées. — En Novembre 1884, nous avons reconnu que toutes les navicules de la section des Pinnularia, décrits dans le Synopsis, possèdent des perles excessivement délicates et difficiles à voir, et qui, probablement pour cette cause, ont échappé à tous les observateurs. Ces perles se voient le plus facilement sur le Navicula Cardinalis, N° 60 de nos types ; pour les distinguer nettement, on doit examiner la diatomée sur la face de suture et employer un éclairage parfaitement axial. Dans l'éclairage oblique, on ne voit que des inter- stries croisées. Ces rangées de perles s'étendent sur la valve aussi loin que les côtes. D'après notre photographie, il y aurait dans le N. Cardinalis environ 26 rangées de perles en 1 c.d.m. e r, ir, -A. t .a» 1 Page 37 Ligne G lisez Pleurosigma au lieu de Tleurosigma. „ 57 » 2 „ fig. 18 » fig. 13. » 58 » 6 » Veneta » veneta. n 75 » 42 » polyonca » mesolyta. » 81 » 7 « canccllata » Cancellata. » 82 » 11 n Meniscus » meniscus. » n » 15 » Menisculus ii menisculus. n 89 n 18 i, Deux rangées de petites perles entre les côtes. n 96 » 33 » Synopsis au lieu de Synopsis. ii 99 » 1G » Schumanniana » Schumaniana. n 113 » 40 » (/a?. Grunow) » leg. {Gfrunow.) n 132 Modifiez comme suit le tableau des Coccone'idées : (Valves munies de cellules marginales Orthoneis. ( Valves non ainsi 1. /Valves simples, dissemblables, la supérieure n'ayant qu'un pseudo-raphé, l'inférieure ayant yh% nodules et un vrai raphé Cocconeis. jValve inférieure composée de deux couches : la supérieure formée d'un châssis de cotes \robustes, l'inférieure constituée par une valve normale Campyloneis. Page 141 Ligne 19 lisez praerupta au lieu de proerupta. n 143 n 28 » praerupta n proerupta. n 151 » 13 n Danica » Daniea. n 151 n 22 n vitrea » Vilrea. n 160 n 26 n la var. » Le var. ii 173 » 35 n constricta n Constricta. n 179 » 21 ii Sigmoidea „ Sigmoidea. ii 179 ii 36 ii id. n id. n 183 n 42 n var. » van. n 205 )) 20 » minuscula n minima. n 206 >, 27 » Cerataulus turgidus i, C. turgida. ii 215 ii 16 » p. *ff » Tfy. *6'. 226 I. T^-BLE S^TSTÉ1VCA.TIQXJE. INTRODUCTION. CHAPITRE I. Structure, Vie, Étude, Recherche et Préparation des Diatomées. § i. Structure et Vie des Diatomées i § 2. Étude des Diatomées i5 § 3. Dessin et détermination des Diatomées 18 § 4. Recherche des Diatomées , .... 19 § 5. Préparation des Diatomées. — Méthodes diverses. — Procédés de M. H. L. Smith. — Procédés de M. Kitton. — Préparation au Styrax. — Préparation dans les milieux très-réfringents . 21 CHAPITRE II. Terminologie et Classification des Diatomées. § 1 Frustule 3i § 2. Valves. — Apparence générale. — Contour. — Extrémités. — Appendices 33 § 3. Raphé et nodules , 37 § 4. Endochrôme. — Classifications de M. Pfitzer et de M. P. Petit. 38 § 5. Classification adoptée dans le Synopsis 39 § 6. De l'Espèce 41 CHAPITRE III. Bibliographie. § 1 . Bibliographie générale 43 § 2. Collections de Diatomées 47 § 3. Bibliographie spéciale de la Belgique 48 CHAPITRE IV. Matériaux pour la connaissance de la dispersion des Diatomées en Belgique. § 1 . Table des noms d'auteurs et de collecteurs cités 5 1 § 2. Discussion de l'unité de mesure employée 52 DESCRIPTION DES DIATOMEES DE BELGIQUE 53 Notes additionnelles. § 1. Eclairage électrique du microscope 219 § 2. Diatomescope 223 § 3. Structure de la valve . 223 § 4. Stries et interstries 224 § 5. Perles des Pinnulariées 225 Errata 225 227 II. TABLE ALPHABÉTIQUE. Ailes Aire hyaline Alvéoles Alvéoles des valves .... Appareil stéréoscopique d'Abbe Appendices de la valve . . . Auxospore Bibliographie des diatomées . . . Bibliographie générale Bibliographie spéciale de la Belgique Blanc de la valve Cabinet de travail Carène Cellule primordiale Chlorofucine Chlorophylle Chromatophores Cingulum Classification des Diatomées . . . » du Prof. Pfitzek et de M. Paul Petit Classification du Prof. H. L. Smith . Coléoderme Collections de diatomées Condenser d'Abbe Contour de la valve Côtes Dessin des diatomées Diatomine Diatomescope 8 33 7 17 35 14 43 43 48 15 35 2 7 1 37 40 41 2 47 16 34 18 Mésorhabde 8 Microscope 1G » binoculaire 17 » de poche 20 Mouvements des diatomé s. . . . 8 Multiplication des diatomées ... 10 Nodules 7, 38 Nucléus 2 Nucléoles 2 Objectifs 18 Oiî condenser 10 Eclairage artificiel 16 » électrique .... . . 219 Endochrôme 1, 2, 5, 38 Epines 35 Etu le des diatomées 15 Extrémités de la valve 34 Face frontale 8 „ valvaite 8 Frondes 32 Front view 8 Frustule 1 Frustules sporangiaux 14 Frustule (Terminologie) 31 Fucoxanthine 7 Lichnoxanthine 7 Ligne médiane 7 Liquidambar 29 Lumen 35 Masse protoplasmatique 2 Matériaux pour la connaissance de la dispersion des Diatomées en Belgique 50 Perles des diatomées Perles de Pinnulariées Phycoxanthine Préparation des Diatomées . . . . Procédés de l'auteur » de M. H. L. Smith . . . » de M. Kitton Préparations au Styrax et au Liqui- dambar , Préparations dans des liquides très- réfringents Prisme isocèle de Grunow . . . Pyrénoïdes 7 225 5, 7 21 21 23 26 20 30 18 4 Raphé (terminologie) 37 Recherche des diatomées . ... 19 Repro luction des diatomées ... 10 Rostre 34 Sculpture des valves 7 Sécrétions du frustule 32 Side view 8 14 Sporange .... Stauros Stipe Stries des diatomées Stries . . 8 . . 32 8 et 224 . . 33 Structure microscopique de la valve 35, 223 Styrax 29 Thalle 32 Tubes 32 Valve 1, 7, 8 Valve (terminologie) 33 Xantophylle jaune 7 Zone hyaline 8 Zone connective 1 228 TABLE ALPHABÉTIQUE IDES FORMES DÉCRITES OXJ SIGNALÉES dans le TEXTE du SYNOPSIS. (Les Synonymes sont imprimés en italiques). Achnanthes Bory 128 affinis Grun 130 Biasolettiana Grun 130 bievipes C. Ag 129 coarctata Bréb 130 d( licatula Kùtz 130 exilis Kùtz 131 Hurigarica Grun 130 lanceolata Bréb 131 » var. dubia . . . 132 linearis W. Sm 131 longipes C. Ag 129 microcephala Kùtz 131 minutissima Kùtz 131 parvula Kùtz 129 subtessilis Ehr. ..... 129 Achnantidium (Kiitz.) Grun 127 fiexellum Bréb 128 Actînocyclus Ehr 215 crassus W. Sm 215 Ehrenbergii Ralfs 215 Ralisii (W. Sm.) Ralfs. . . .215 subtilis (Greg.) Ralfs . . . . 216 Actinopliaenia splendens Shadb . . . 211 Actir.cptychus E r 210 biternarius Ehr 210 splendens (Shadb.) Ralfs . . 211 midulatus Ehr 210 Amphiphleura Kiitz 113 pellucidi Kùtz 113 rigida Kiitz 179 sigmoidca W. Sm 179 Amphïp/ora Ehr 120 al'ata Kiitz 121 duplex Don li 121 elègans W. Sm. 122 latestriata Bréb 111 lepidoptera Greg 120 maxima Grfg 120 ornât a Bail 121 paludosa W. Sm 121 » var. duplex . . . 121 pusilla Greg 120 Ampkitetras antediluviana Ehr. . .207 Amphora Ehr 55 abbreviata Bleisch 59 acutiuscula Kùtz 57 affinis W. Sm. 58 angularis Greg 57 ji var. lyrata .... 57 » var. hybrida Grun . 57 commutata Grun 58 gracilis Ehr 59 humicola Grun 56 laevissima Greg 56 lineolata Ehr 57 lyrata Greg 57 marina W. Sm 58 minutissima W. Sm 59 Normanii Rab 56 ocellata Donk 56 Ostrearia Bréb 55 » var. Belgica Grun. . 56 » var. quadrata Bréb . 56 ovalis Kùtz 59 » v. affinis 59 » v. gracilis 59 » v. Pediculus .... 59 JPediailus Grun 59 perpusilla Grun 58 quadrata Bréb 56 salina W. Sm 57 Veneta Kùtz 58 Anaulus Ehr. ... 202 debilis (Grun.) H. Van Heurck. 202 Asterionella Hassal 154 formosa Hassal 154 » var. gracillima. . . 155 n var. inflata . . . .155 Auliscus (Ehr.) Bai! 209 sculptus (W. Sm.) Ralfs . . 209 Bacillaria paradoxa Gmel 176 Bacfcriastrum varians Lauder . . . 195 Bellerochea H. Van Heurck. . • . .203 Maliens (Brightw.) H.V.H. . 203 Berkeleya (Grév.) H. Van Heurck. . . 113 micans (Lyng.) H.V.H. . . . 113 Dilwynii (Ag.) H.V.H. . . .113 BiddulphiaGray 203 alternans (Bail.) H. Van Heurck 208 antediluviana (Ehr.) H.V.H. . 207 » v. pentagona . 207 aurita (Lyngb.) Bréb. . . . 205 n v. minima 205 » v. minuscula .... 205 Baileyi W. Sm 205 Favus (Ehr). H. Van Heurck. 208 eranulata Rop 206 laevis Ehr 206 mottliensis (Bail.) 205 Rhombus (Ehr.) W. Sm. . . 205 » v. trigona .... 205 sculpta(Shadb.)H.Van Heurck. 20b' 22Q Smithii(Ralfs.) H.Van Heurck. 207 turgida W. Sm 206 Campylodiscus Ehr Clypeus Ehr. • costa tus W. Sm cribrosus W. Sm Echeneis (Ehr) Hibernicus parvulus W. Sm Thuretii Bréb Campyloneis Grun Grevillei (W. Sm.) Grun. . . „ var. Argus Grun. . Campylosira Grun cymbellii'ormis (A.Schm.) Grun Cerataulus Smithii Bcàfs turgidus Ehr. ... • • Ceratoneis gracilis Bréb Chaet«ceros Ehr armatum West varians Lauder Wigliamii Brightw Cocconeis (Ehr.) Grun dirupta Greg lineata Ehr Pediculus Ehr Placentula Ehr „ v. lineata . . • Scutellum Ehr Cocconema Cistula Ehr cymbiforme Ehr lanceolatum Ehr. . . , • ■ parvum W. Sm . . , • • tamidum Bréb Colletonema (Bréb.) H. Van Heurck. . eximum Thw lacustre (C. Ag.) H.V.H. . subcohaerens Thw . • • • vulgaris Thw Coronia Echeneis Ehr Coscinodiscus Ehr excentricus lacustris Grun lineatus Ehr. (Kûtz.) . . • wiinôr W. Sm nitidus Greg radiatus Ehr. . . . • • » v. ooulus-Iridis . . » s. v. Asteromphalus „ „ concinnus . . striatus Kiïtz subtilis (Ehr.?) Grun. . • „ v. Normannii . • » v. Rothii . . . • Cyclofella Kuiz antiqui W. Sm. . . • comta (Ehr.) Kùtz. . . • n var. radiosa . • • Ballasiana W. Sm. . . • Kûtzingiana Chauv. . . . Kiltzingiana W. Sm. . . Meneghiniana Kùtz. . . . operculata Kiitz 190 191 190 191 191 190 191 190 133 13-4 134 157 158 207 206 186 195 195 195 195 132 133 133 133 133 133 132 64 63 63 64 64 111 119 111 111 112 . 191 . 216 . 217 . 218 . 217 . 199 . 218 . 216 . 217 . 217 . 217 . 213 . 218 . 218 . 218 . 213 . 214 . 214 . 214 . 213 . 214 . 214 . 214 . 214 operculata v. mesoleia . . . 214 n v. radiosa. . . . 214 striata (Kiitz) Grun 213 Cylindrotheca Rabh 186 Gerstenbergeri Bah 186 gracilis (Bréb.) Grun. . . . 186 Cymatopleura W. Sm 167 elliptica (Bréb.) W. Sm. . . 168 Solea (Bréb.) W. Sm. . . .168 » var. régula 168 Cymatosira Grun 157 Belgica Grun 157 Cymbella Ag 59 affinis Kiitz 62 amphicephala Naeg .... 61 Cistula Hempr 64 » var. maculata. ... 64 cuspidata Kiitz 61 » var. naviculaei'ormis 61 cymbii'orniis Ehr 63 n var. parva ... 64 delicatula Kùtz 62 Ehrenbeigii Kiitz 60 gastroides Kùtz 63 Helvetica Kùtz 64 laevis Naeg 62 lanceolata (Ehr.) 63 leptoceras Ai! 62 leptoceras Kùtz 62 n var. elongata ... 62 maculata Kiitz 64 microcephala Grun 63 naviculaeformis Auersw ... 61 obtusa Greg 61 pusilla Grun 62 subaequalis Grun 61 tumida Bréb 64 turgida Greg 65 Denticula Kiitz . . . . frigida W. Sm. inflata W. Sm. . niinor Greg. . . nana Greg .... 159 .... 159 .... 159 .... 146 .... 146 subtilis Grun 159 tennis Kùtz 159 n v. frigida 159 « v. iiiHata 159 Diatom.i Dec. . • 159 anceps (Ehr.) Grun 161 » v. anomalum .... 161 Ehrenbergii Kùtz 160 elongatum Ag 160 n v. tenue .... 160 n v. hybrida. . . . 160 » v. Ehrenbergii . . 160 hiemale (Lyngb.) Heib . . . 160 „ var. mesodon. . . . 160 hyalina Kiitz 155 tenue Ag 160 vulgare Bory ICO Dimeregramma Ralfs 146 minus Rali's 146 n v. nana 140 23o Discovlaea comta Ehr 214 Ditylum Bailey 196 Brightwellii (West.) Grun. . 19G inaequale Bail 196 intricatum (West.) Grun . . 196 trigonum Bail 196 Donkinia Ralfs 119 recta (Donk.) Grun . . . .119 Encyonema Kiitz . 65 Auerswaldii Rabh 66 caespitosum Kùtz 65 n var. Auerswaldii. 66 » var. lata. . . . 66 prostratum Ralfs 65 turgidum (Greg.) Grun ... 65 ventricosum Kùtz 66 Epithemia Bréb 138 alpestrisW. Sm 140 Argus Kùtz 139 n amphicephala .... 140 constricta W. Sm 140 gibba Kùtz 139 n var. parallela Gr. . . 139 n var. ventricosa . . . 139 gibberula Kùtz 140 n v. producta Grun. 140 granulata Kilt: 138 Hyndmanni W. Sm 138 marina DonTi 169 Musculus Kùtz ...... 140 n var. constricta . . 140 Sorex Kùtz 139 turgida (Ehr.) Kùtz. . . -138 s; var. granulata . . . 138 n var. vertagus Kùtz . 138 » var. Westermanni Kùtz 1E8 ventricosa Kiitz 139 Vertagus Kiitz 138 Zébra (Ehr.) Kùtz 140 » var. proboscidea. . . 140 Westermanni Kùtz 138 Eucampia Ehr 203 Zodiacus Ehr 203 Eunotia Ehr 141 „_ y- . Arcus Ehr 141 » var. bidens 142 n var. minor 142 5) var. uncinata .... 142 exigua Bréb 142 Faba (Ehr.) Grun 143 flexuosa Kùtz 144 >; var. bicapita'a . . . 145 gracilis (Ehr.) Rab 142 lunaris (Ehr.) Grun 144 » v.bilunaris (Ehr.) Kùtz. 144 n v. subarcuata. . . . 144 major (W. Sra.) Rab. . . . 142 pectinale (Kùtz). Rab. . . .142 n v. Solèirolii. . . . 143 » v. undulata Kùtz. . 14:; praerupta Ehr 143 » v. bidens .... 143 » v. bigibba Kùtz. . 144 » v. inflata . robusta Ralfs. . . . » v. tetraodon . tridentula Ehr. . . . triudon Ehr. . . . Eunotogramma debilis Grun. EupDdiscus Ehr Argus Ehr crassus W. S m. . . radiatus W. Sm. . . Ralfsii W. Sm.. . . sculptas W. S m. . . subtilis Gre^. . . . Fragilaria Lyng anceps Ehr brevistriata Grun. . capucina Desni. . . » v. acuminata n v. acuta . . a v. mesolepta construens (Ehr.) Grun » binodis Gr. n var. Venter Crotonensis (A. M. Edw. » v. prolongata Harrisonii (W. Sm.) Grun hvalina (Kùtz.) Grun. . mutabilis (W. Sm.) Grun. virescens Ralfs .... Kitt. Gomphonema Ag acuminatum Ehr . . . » v. coronatum angustatum Kùtz . . . Augur n v. Gautieri . . . auritum A. Braun . . . capitatum Ehr commune Rab constrictum Ehr . . . a v. capitatum curvatum Kiitz .... dichotomum W. Sm. . . exiguum Kùtz .... Fibtila Breb gracile Ehr » v. auritum . . . n v. dichotomum . intricatum Kùtz. . . micropus Kùtz .... montanum Schum . . » v. commutatum » v. subclavatum naviculoidcs W. Sm. . . olivaceuin Kùtz .... ii v. vulgaris . parvulum Kùtz .... n v. lanceolata . n v. subcapitata Giuii'.irutophora Ehr angulosa Ehr » v. hamulifcra . hamulifera Kiitz. . . 143 144 144 143 144 202 209 209 215 207 215 209 216 155 161 157 156 156 156 156 156 157 156 156 156 157 155 157 155 122 124 124 126 124 124 125 123 126 123 123 127 125 126 145 125 125 125 126 125 124 125 125 125 126 126 125 125 125 163 164 liil 164 23l marina (Lyngb.) Kiitz. . . .163 » v. communia .... 163 » v. macilenta .... 164 » v. major L63 j, v. subtilissima . . . 164 » v. vulgaris . . . .108 macilenta W. Sm 164 Oceanica v. communis. . . . 163 ;, v. vulgaris .... 163 serpentina (Ralfs.) Ehr. . . 104 subtilissima Bail ' 164 Hanfzschia Grun 168 amphyoxis (Ehr.) Grun. . . 168 ,, v. elongata . . . 169 « t. interme dia . . 169 » v. major .... 169 » v. vivax .... 169 marina (Donk.) Grun. . . . 169 virgata (Rôper) Grun. . . . 169 Himantidium bidens W. Sm. . . . 143 majus W. S m 142 pectinale Kiitz 142 Soleirolii Kiitz 143 » W. Sm 143 Homœocladia sigmoidea W. Sm . . . 179 Hyalodiscus Ehr 213 stelliger Bail 213 Hyalosira delicatula Kiitz 165 Isthmia Ag 201 enervis Ehr 201 nervosa Kiitz 202 Licmophora (Ag.) 158 Anglica (Kûtz.) Grun. . . . 158 Dalmatica (Kùtz.) Grun. . . 158 n v. tenella. . . . 158 Lyngbyei (Kùtz.) Grun. . . 158 Liparogyra spiralis Ehr 199 Lithodes'miuni Ehr 202 undulatum Ehr 202 Mastogloia Thw 69 Braunii Grun 71 » var. pumila Grun. . 71 Dansei Thw. ...... 70 exigua Lew 70 Grevillei W. Sm 71 lanceolata Thw 70 Smithii Thw 70 » var. lacustris Grun . 70 Melosira Ag • . . 197 arenaria Moore 200 Biaderiana Kiitz 200 Borreri Grév. - 198 crenulata Kùtz 199 » i'orm. Binderiana . 200 j? 7> tenuis . . . 200 Dickiei (Thw.) Kùtz. . . . 200 distans Kùtz 199 „ v. nivalis W. Sm. . 199 granulata (Ehr.) Rails. . . . 200 Jurgensii Ag 199 » v. octogona . . . 199 nummuloidcs (Bory.) Ag. . . 198 orichalcea W. Sm 199 Roeseana Rabh 199 » v. spiralis .... 199 sulcata (Ehr.) Kùtz 201 subflexilis W. S/,? 199 varians Ag 198 Westii W. Sm 198 Meridion Ag 161 circulare Ag 161 n v. constrictum . . 161 » v. Zinkenii Kùtz. . 161 constrictum Kiitz 161 Zinkenii Kiitz 161 Micropodiscus Grun 210 Weisstiogii Grun 210 Navicula Bory 71 abrupta Greg 94 acuta W. Sm 83 ambigua Ehr 100 » i'orm. craticula . .100 Americana Ehr 105 ammophila G-run 86 amphiceros Kiitz d4 amphigomphus Ehr 104 amphisbaena Bory 102 » var. Eenzlii . .102 n var. subsalina . 102 Anglica Ralfs 87 angulosa Greg 97 appendiculata Kùtz .... 79 arenaria Donk 88 aspera Ehr 94 atomoides Grun 107 Atomus Xaeg 107 avenacca Bréb 84 Baccillum Ehr 105 Barklayana Greg 97 bicapitata Lag 78 binodis W. Sm 108 bomboides A. Schm .... 89 Bombus Ehr 90 borealis Ehr 76 Braunii Grun 79 Brébissonii Kùtz 77 n var. diminuta . . 77 » var. subproducta. 77 brachysira Bréb 101 brevis Greg 97 n v. elliptica 97 Bulnheimii Grun 108 » var. Belgica . . 108 cancellata Donk 86 » var. ammophila . 86 n var. Scaldensis . . 86 Cardinalis Ehr ...... 74 Cesatii Rab 88 cincta Ehr 82 » var. Heufleri . . . . 82 « » leptocephala . . 82 clavata Greg 93 contenta Grun 109 » var. biceps. . . . 109 232 costulata Grun 85 Crabro Ehr 89 crassinervia Bréb 112 Crucicula (W. Sm.) .... 96 » var. protracta . . 96 cruciformis Donk 74 cryptocephala Kùtz .... 84 n var. exilis . . 85 » var. Veneta. . 85 cryptocephala W. Sm .... 85 cuspidata Kûtz 100 ,, var. halophila . . 100 Dactylus Ehr 73 dicephala W. Sm 87 didyma Ehr 90 digito-radiata Greg .... 86 „ var. striolata . 87 distans W. Sm 87 dubia Ehr 104 elliptica Kûtz 92 ii var. oblongella Naeg. 92 exilis Grun 101 exilissima Grun 108 Gallica (W. Sm.) 108 Gastrum (Ehr.) Donk. ... 87 )i var. Placentula . . 87 gibba Kùtz. 78 ii brevistriata 78 gibberula Kiitz 103 globiceps Greg 79 gracilis Kiitz. ...... 83 » var. schizonemoides . 83 granulata Bréb 98 gregaria Donk 85 Grevillei Ag 110 Falaisensis Grun 108 Fenzlii Grun 102 Flotowii Grun -109 firma W. Sm 103 fontinalis Grun 103 fôrcipata Grev 94 formosa Greg 102 fusca Greg 91 Kemiptèra auct 73 Hennedyi W. Sm 93 h var. clavata ... 93 Heufleri Grun 82 Hilseana Jan 77 humerosa Bréb 98 humilis Donk 85 incerta Grun 107 interrupta Kùtz 89 intégra W. Sm 96 Iridis Ehr 103 n var. affinis 104 „ ,, amphigomphus. . 104 „ n amphirrynchus . 104 „ n dubia 104 „ » producta .... 104 „ n undulata .... 104 Johnsonii W. Sm 99 n var. Belgica ... 99 lanceolata Kùtz. ..... 88 ?? var. arenaria. . . 88 n var. phyllepi i . . .88 lata Bréb 70 Legunien Ehr 80 leptocephàla Bn'b 82 lepidula Grun 108 Liber W. Sm 104 n var. linearis .... 105 Liburnica Grun 102 limôsa Kûtz 103 n var. gibberula . . . 103 littoralis Donk 92 Lyra Ehr 93 » var. abrupta Greg. . . 94 major Kùtz 73 marina Ralfs 98 Menisculus Schum 82 Mehiscus Schum 82 mesolepta Ehr 79 n var. Termes ... 80 minima Grun 107 minutula W. Sm 94 mutica Kûtz 95 » var. Goeppertiana . . 95 » n undulata. ... 95 » n quinquenodis . . 95 nobilis Ehr .73 n var. Dactylus ... 73 oblonga Kûtz 81 oblongella Naeg 92 oculata Bréb 92 palpebralis Bréb . . . . • 96 n var. angulosa ... 97 n var. Barklayana Greg. 97 n var. minor .... 97 n var. obtusa .... 97 peregrina Kûtz 81 n var. Menisculus . 82 n var. Meniscus. . 82 permagna Bail 102 phyllepta Kiitz 88 Placentula Ehr 87 Polyonca Breb 80 Praetexta Ehr 92 producta Ehr 104 pseudo-Bacillum Grun. . . . 106 pygmaea Kûtz 94 pusilla W. Sm 99 Pupula Kùtz 106 Rabenhorstii Grun 76 radiosa Kùtz 83 ii var. acuta 83 ii var. tenella .... 84 rectangulata Greg 74 retusa Bréb 76 n var. subretusa ... 77 Rheinhardti Grun 86 ii var. gracilior . . 87 rhynchocephala Kùtz. ... 84 n var. amphiceros 84 n var. rostellata. 84 rostellata Kiitz 84 salinarum Grun 82 Saxonica Rab 112 Schamanniana Grun. ... 99 233 sculpta Ekr 100 Scutelhtm O'Meara .... 91 Scutum Schum 98 serians Bréb 101 n var. brachysira. . . 101 Slesvicensis Grun 84 Smithii Bréb 91 n var. fusca Greg. . . 91 n » scutellum ... 91 sphaerophora Kùtz 101 splendida Greg 90 s taur optera Grun. .... 77 » var. parva. . . 78 subcapitata Greg 78 » var paucistriata . 79 subliamulata Grun 1H6 sublinearis Grun 7G sulretusa Grun 77 subsaliiia Donk 102 Tabellaria Elir .78 n v. stauroneiformis 78 tenella Bréb 84 Termes Ehr 80 Trevelyana Donk 74 trinodis(\V. Sm. ?).... 109 tumida W. Sm 87 Tuscula Ehr 95 vacillans A. Schm 90 Veneta Kiït: 85 ventricosa (Ehr.?)Donk. . . .103 viridis Kùtz 73 » var. commutata Grun. 73 viridula Kûtz 84 » var. avenacea ... 84 » var. Slesvicensis . . 84 vulpina Kùtz 83 Weissflogii A. Schm. ... 90 (Schizonema) cruciererum (W.Sm) 109 „ Grevillei (Ag.). . . 110 n raniosissimum C.Ag. 110 « setaceura (Kùtz.) . .111 » Smithii (C. Ag.) . . 110 Nitzschîa (Hassal) Grun 169 acicularis W. Sm 185 acuminata (W. Sm.) Grun . . 173 amphibia Grun 184 amphyoxis W. Sm 168 angularis W.Sm 177 » v. affinis Grun. . . 177 angustata (W. Sm.) Grun. . . 172 n v. curta 172 apiculata (Grog.) Grun. . . . 173 bilobata W. Sm 175 n v. minor Grun. . . 175 Brébissonii W. Sm 178 calida Grun 171 circumsuta (Bail.) Grun . . . 174 Closterium W. Sm 185 communis Rab 184 n v. abbreviata Grun. 184 » v. obtusa Grun . . 184 commutata Grun 175 constricta (Greg.) Grun . . . 172 debilis (Arn.) Grun 172 Denticula Grun 175 j» v. Delognei Grun. . 176 dissipata (Kùtz.)Grun. . . . 178 » v. média 178 » v. Acula 178 dubia W. Sm 174 fasciculata Grun 179 Frustulum (Kùtz.) Grun. . . 188 » v. minutula . . . 184 n v. perpusilla Rabh. 141 Hungarica Grun 174 lanceolata W. Sm 183 n v. incrustans . . 182 linearis (Ag.) W. Sm. . . .182 » v. tenuis Grun . . . 181 littoralis Grun 172 longissima (Bréb.) Ralf's. . . 185 n v. Closterium . . 185 Lorenziana Grun 185 » v. incurva Grun . 185 microcephala Grun 183 n v. elegantula . . 183 minutissima W. Sm.? .... 178 navicularis (Bréb.) Grun. . . 171 obtusa W. Sm 180 u v. brevissima Grun . . 180 » v. nana Grun .... 180 n v. scalpelliformisGrun. 180 Balea (Kùtz.) W. Sm. . . .183 „ y. debilis 183 » v. fonticola Grun. . . 183 ii v. tenuirosti'is. . . . 183 panduriformis Grun .... 172 paradoxa (Gmel.) Grun . . . 176 Petitiana Grun 177 plana W. Sm 173 punctata (W. Sm.) Grun. . . 171 n v. elongata Grun . . 171 recta Hantesch 182 Sigma W.Sm 179 » v. intercedens. . . . 179 n y. rigida (Kùtz.) Grun. 179 n y. rigidula 179 n y. sigmatella .... 179 Sigmoidea (Ehr.) W. Sm. . . 178 sinuata (W. Sm.) Grun . . .176 n v. Tabellaria .... 176 spathulata Bréb 177 n v. hyalina 177 spectabilis (Ehr.) Rails . . . 180 subtilis Grun 183 » v. paleacea 183 Taenia W. S m 186 thermalis (Kùtz.) Grun. . . . 174 n y. intermedia . . . 174 Tryblionella Hantzsch. . . . 171 » v. calida . . . 171 n v. Levidensis. . 171 _ n y. littoralis . . 172 vermicularis (Kùtz.) Grun. . . 178 vitrea Norm 181 n v. recta 182 n v. salinarum .... 182 234 vivax Hantzsck 169 Odontella polymorplia Kiitz .... 206 Odontidium anomalum W. Sm. . . 161 Mentale Kiltz 160 mesodon Kiitz 160 Orthosira arenaria W. Sm 200 marina W. Sm 201 spinosa W. Sm 199 Paralia sulcata Heib 201 Plagiogramma Grev 145 Gregorianum Grév 145 Van Heurckii Grun 145 Peronia Bréb. et Arn 145 erinacea Bréb. et Arn. . . . 145 Plagiotropis Plitzer 121 elegans W. Sm 122 Van Heurckii Grun .... 122 Pleurosigma W. Sm 114 acuminatum (Kiitz.) Grun . . 117 Aestuarii W. Sm 115 affine Grun 115 » var. Nicobarica . . . 115 angulatum W. Sm .... 115 « var. Aestuarii . .115 n n delicatulum. . 115 „ » elongatum . .115 » » major". . . . 115 î, r> quadratum . .115 » n strigosum . . 115 attenuatum W. Sm .... 117 Balticum W. Sm . . . . .117 jj var. Brébissonii . . 117 décorum W. Sm 116 delicatulum W. Sm .... 115 elongatum W. Sm 115 eximium H. Van Heurck . . 119 formosum W. Sm 116 Fasciola W. Sm 119 Hippocampus W. Sm. . . .117 intermedium W. Sm . . . .116 lacustre W. Sm 117 niacrum W. Sm 119 naviculaceum Bréb .... 116 Nicobaricum Grun 115 Parkeri Harr 118 quadratum W. Sm . . . .115 rectum Donk 119 rigidum 116 scalproides Rab 119 Scalprum Bréb 117 Spencerii W. Sm 118 Spencerii W. Sm 118 n v. acutiuscula Gr. . 118 » n curvulaGrun . . 118 » » Kùtzingii Grun. . 118 n » nodifera . . . .118 n n Smithii Grun. . .118 strigosum W. Sm 115 transversale W. Sm 116 Podosira maculata W. Sm 213 Podosphenia Lyngbyei Kiitz. . . . 158 Raphoneis Ehr 146 amphiceros Ehr 147 n v. rhombica Grun. 147 Caduceus (Ehr.) H.V.H. . . .147 Belgica Grun 147 Liburnica Grun 148 Surirella (Ehr.?)Grun. . . .147 » var. Australis . . . 147 Rhabdonema Kiitz 165 Adriaticum Kûtz 166 arcuatum (Ag.) Kûtz. . . . 166 minutum Kûtz 166 Bhipidophora Anglica Kiitz. . . . 158 Dalmatica Kiitz 158 Rhizosolenia Ehr 194 setigera Brightw 194 styliformis Brightw .... 194 Rhoicosphenia Grun 127 curvata Grun 127 » v. marinum .... 127 Van Heurckii Grun .... 127 Sckizonema curcigerum (W. Sm.) . . 109 » Qrevillei {Ag.) . . . .110 n ramosissimum C.Ag. . .110 n setaceum (Kûtz.). . . . 111 ;, Smithii (C. Ag.). . . .110 Sceptroneis Caduceus Ehr 147 Scoliopleura Grun 111 convexa Grun 111 latestriata (Bréb.) Grun. . . 111 tumida (Bréb.) Rab .... 112 Sphenella angustata Kiitz 126 vulgaris Kiitz 126 Stauroneis Ehr 67 acuta W. Sm 68 amphicephala Kiltz 69 amphioxys Greg 68 anceps Ehr 68 » var. amphicephala. . 69 » var. linearis .... 69 Gregorii Rali's 68 Legumen Ehr 69 linearis Kiitz • 69 linearis W. Sm 69 Phœnicenteron Ehr .... 67 Rlieinhardti Grun 86 salina W. Sm 68 Smithii Grun 69 Spicula Hickie 68 Stephanodiscus (Ehr.) Grun .... 216 Hantzschianus Grun .... 216 StriatellaAg 164 delicatula (Kùtz.) Grun . . . 165 interrupta (Ehr.) Heib. . . . 165 unipunctata Ag 165 Surirella Turpin 186 angusta Kiitz 189 biseriata Bréb 186 circumsuta Bail 174 235 emmena Bréb 188 elegans Ehr 187 fastuosa Ehr 188 » v. lata 188 Gemma Ehr 187 lata W. Sm 188 minuta Bréb 189 nobilis W. Sm 187 ovalisBréb 188 r> v. angusta . . , . . 180 n v. Crumena .... 188 n v. minuta 189 n v. ovata 188 n v. pinnata 189 n v. salina 189 ovata Kiitz 188 pinnata W. Sm 189 robusta Ehr 187 n v. splendida .... 187 n v. tenera 187 salina W. Sm 189 spiralis Kùtz 189 striatula Turp 187 n v. biplicata Grun . . 187 splendida Kiitz 187 tenera Greg 187 Synedra Ehr 148 acicularisW. Sm 150 acus (Kùtz.) Grun 151 n v. angustissima . . . .151 » v. delicatissima .... 151 affinis Kùtz 153 n v. parva 153 » v. fasciculata .... 153 n v. tabulata 153 amphicephala Kùtz .... 153 amphirhijnchus Ehr 151 arcus minor Grun 158 barbatula Kùtz 152 biceps W. Sm 145 capitata Ehr 152 crystallina (Lyngb.) Kùtz . . 153 delicatissimaW.Sm 151 famelica Kùtz 152 fasciculata Kiitz 153 fulgens (Kùtz.) W. Sm. . . . 154 GallioniiEhr 152 Hennedyana Greg . . . . • 154 investiens W. Sm 152 lanceolata Kutz 151 longissima W. Sm 151 lunaris W. Sm. Ehr . . . .144 minutissima W. Sm 150 nitzschioides Grun 153 obtusa W. Sm 151 oxyrhynchm Kiitz 151 oœyrhynchus W.Sm 151 parva Kutz 153 pulchella Kiitz 149 » v. lanceolata . . .150 » v. Smithii . . . .150 radians (Kùtz.) Grun . . . . l'il spectabilis Ehr 180 splendens Kiitz 150 tabulata Kiitz 153 Ulna (Nitzsch.) Ehr .... 150 ;j v. amphirhynchus. . . 151 n v. Danica là] n v. lanceolata 151 » v. longissima . . . .151 » v. obtusa 151 n v. oxyrhynchus . . . ]•">] n v. splendens 150 n v. spatliulit'era . . . .151 n v. subaequalis . . . .151 n v. vitrea 151 undulata (Bail.) Greg. . . . 154 Vaucheiïae Kùtz 150 » v. parvula . . . 150 » v. perminuta . . 150 vitrea Kùtz 151 Tabellaria Ehr 162 fenestrata (Lyngb.) Kùtz. . .1(12 flocculosa (Roth.) Kùtz . . .162 Tetracyclus (Ralfs.) Grun 1G<» rupestris (A. Braun.) Grun. . 167 Thalasiothrix nitzschioides Grun. . 153 Toxonidea Donk 11-4 insignis Donk 114 Triceratium altemans Bail. . . . 208 Brightwellii West 190 Favus Ehr 208 intricatum West 196 Maliens Brightiv 203 sculptum Shadb . ... .208 striolatum (Ehr.) Rop. . . . 205 undulatum Brightw .... 190 Tyblionella Hantzschiana Grun. . .171 LevidensisW.Sm 171 navicularis Bréb 171 punctata Sm 171 Van Heurckia Bréb 112 rhomboides Bréb 112 n var. crassinervis . 112 viridula Bréb 112 vulgaris (Thw.) H.V.H. . . .112 Zygoceros Mobiliensis Bail 205 FIN. \A* b H^Bfli 1 1 1 '.